'^L e «e« < er re x< :r^ . ^ *-; * «^ •- e. »< — >- ccc <" 5: c^c r cruesl). l>es i;raiues sauleuses de Tdiiidrix lìilolicd el la larve de \ano- })lujcs lììdciildliis II. iS;} Au iKHi (Auastase). a) Tu Hyiueuoplèie pa- rasite des ()()lhè(pu's d'un lilallide; h) Vn Hynienoplère parasile des chenilles de TrichoplKnid Siuiiihd'i Bull II. 14 Ali ii:hi (Anaslase). (Ihi-ysididcs nouvelles l)our nCgyplc II. l."5'.) Andhks (AdoH). Noie sur un nouveau rava- geur du uiaïs, Pijrdiista mihildlis Ilhn . I. 2ii Andhks (Adoll). Xolc addilionni'lle à la coni- niunicalion de M. H. Bd'Iini sur Aiilhra.v griscold Klug î. .'U Andhks (Adoll). Présence de 'J'ridiifjiiliiis SUI" RIìdj)hi(loj)aIj>d foi'cicollis 1a\c . ... I. ',V2 Andhi:s (Adoll). Xole [)réliniinaire sui' un ravageui- du li/ I. î<.l Andhiis (Adolf). \'erzeiclinis dei- bis jel/.l in Aegypten beohachlelen scliniellei-iinge . I. ö;} Andhks (Adoll). Llùideniis de la \'igne en Kgyple, lùnhiììis holiviiìn Schill" I. 132 Andhi:s (Adolf). Sur uuv lisle de (>)léoplè- res ca|)lurés en l.S()7 à 1()llon lîoll Worm I P'r:HKAN'ri; ((!.). Xoles I'^nt()moloi^i(|ues. . . I (loroii (Lewis IL). A Xew. (lollon Insecl . Il L\m:s Bl;^ (1)' \\\ ). (".onsidéralions sur les Acridiens (ri"]i^y|)le I In'.m;s Bhv (I)' \\'.). Alx'rialion di- nidilica- lion che/, une aheille niaçonne l Inm.s Bi;v (I)' \\'.). Xole sur un Bu|)resli- de nouveau I 1nm:s Bi-;v ( I)'" W. ). XoU' suv ('icdddlrdfopci- (ollis IIov Il .")() .S4 i;u 144 10 2.S 141 Xavas (R. V. l.oui^in). Névioplèics dl^i^yple. II. lôO Pu: (Maurice)- Xole sur Isidiis Ldouriicii.vi Pic v[ SUI- (|uel(jues autres l^^lalérides ... I. X] Pic. (Maui-icc). (^oleoplèrcs (rKi^yplc cl du Sinai II. 11 Pic (Maurice). Description d'un Alcidcs nou- veau 11. 4() — ~^ Ukhn (.lames A. (!.). Records ol" ICi^yplian Orlhoplera wilh Ihe desciiption ol" one nt'W species I. 4.'5 Rkittkk (I^dni.). Neue (loleopleren ausAci^y- l)len II. la.") ScHKNKLiNCi (Si,ü;in.). lOin wvuvv Plìlococopits von lJnler-Aei.^yplen I 'AH TiiKUV (André). Buj)ieslides nou\eau\ iVK- gyple I. 12<) "^ \\'KHNiin (1)' l'^anz). Une Nouvelle Mantide é.gy[)lienne I. 2.'} ^^'ILl. COCKS (I-\ (].). Miscellaneous Notes on Ki^yplian Insects I. i:Ui W'iLLCocKS (I'\ ('..). Miscellaneous Notes on Egyptian Insects and Mites I. 14.^ Wim, COCKS (F. ('..). Notes on some Inju- rious and Benelicial Miles found in I-^gypl. il. !."> Wii.i.c.ocKS (F. C). The Dale-Slone Beetle. II. .')7 W'liJ.cocKS (V. (].). N(jle préliminaire sur un lii'dcon sp., insecte paiasile (\\.\ \'er de la (>apsule du (Cotonnier (lùirias insnidiui Boisd..) II. .")() W'liJ.coCKS (I^\ (].). An Acaiine Parasik' oT the Pink Bollworm Pcdicnloidcs Vcnlri- cosus II. ()S \\"h,lC()C.ks (V. {].}. Sur un ('). » Hi;cKi-:u (Th.), Wilhelnis|)latz X" .">, Liegnitz Prov. Schlesien, Allemagne. () JUillclin (le la Sociric IUìUìiììoI<)i;i'i"i'i;ii (iMJmund), Faskau (Moravie), Autriche. 1909 Horiiscmi.i) (The Hou. Walter), Tring Fark, Tring Herts, .Angleterre. 1908 Siciliani di-: Mohhkai.e (F.omte), Consul de S. M. le Boi (Lltalic, au (^aire. H Simon (lùigène), Kl \\\\a Said, (70, ime Fergolèse), i'aris (!(')■). » Wkmnku (\)v. Franz), Margaretenhot', 12 (VII), N'ienne. ÌJsle (ics Mcnibfcs de la Sociélc. Membres Titulaires. 1911 MM. \n.vA.\ |}EY (S.l<:. Ahdhi. Hamid), P.O. 11 (VA, au Caire. 1909 AnouTAKiA (lernest), rue de Taneieu Kliali.i;, Mduski au (]aire. 1908 Adahî (Ernest), Turi' Club, au Caire. 1909 Alfieri (Anastase), Sharia Mikaïl Cad, Fagallah, au (^aire. » Alfieri (Jean), Sharia Mikaïl Cad, Fai>allah, au Caire. 1910 Andres (Adolf), P. (). H. (VA, au Caire. 190.S Aquilina (Hnrico) Shaiia Saptieh, au Caire. » Arïin Pacha (S.I<;. Yacoul)), Siiai-ia Nuliai- Paeha, au Caire. 190.S Hahari (C. C), Sharia Mikaïl (lad, l-^i.ij;allaii, au Caire. 1907 Hay (I)' C.), Sharia Fa.i-alJah X" i;{, au Caire. 1911 Ber(ìi:vin (K. de), .M.t(er, rue l'.lisée lîcelus. 190.S HiTTKR (Prof. Henri), dirccleur de rinslilul dlly- ,u;iène, au Caire. F HoEiiM (Hudoll), Shai-ia Ciol bey, au Caire. 190S HoxAPAiîTK (C.), Sidi Saleni, KatV el Shcick, Hasse-l\£>y|)te. 1910 HoRc.iiESANo (.losei)h), Dauianhour, I-'.üiyple. 1909 lÎROWN (Thos. W.), Secrétaire de \i\ Société (rilorliculture commerciale, (dii/eh, près le Caire. 1912 Calvi (Alberto), au Caire. 0 Caprara (César), au Caire. 1910 (L\RAD.L\ (Äthan.), Sliaria I-jiiad-ei-Dine, au Caire. 1909 Carc.as (lùli^ar liaynaud), n<*rononie, à Mansourah, Egypte. (S Jiiillrlin de la Sociélc Eiìlomolo(ii, Sharia Diil)rrv, Tcwiilvicli, au Caire. 1910 ])i:i5SKi (1)1 Hi-onisia\\ ), à llélouan, 1\l*\ pie. 1908 DiNKLKH (Prof. Oscar), Inspecteur L*énéi:il des Pharniacics, aux Services Sanitaires, au (".aire. » Dlckos (Hippolytc), 10, Siiaria ^Val)our VA Moia, au Caire. 1907 Faiîid (H.), Inspecteur de la Société dWgriculture, Caire. V FHiîiiAxn; (Ciov.), .\vocal, 4, Sharia el (iohari, au Caire. 1908 l''oirri-: (Ab.), Avocat, Sharia Chérifein, au Caii'c. F FoLQUKT (Daniel), Shaiia cl Baïdak, au Claire. 1909 (ÎAXTKS (Fdouard), In,i>. Agronome, Sharia el Ihrahimi, Kasr cl Doubarah, au Caire. 1907 (ÌA1SOZZO (A. S.), In.i;., Sharia Abbas, au (hiire. 1908 (ÌAiiM;Ar (I)' F.), Shaiia Houlac, au Caire. » (ii.AVANV (.Iules), Sliaria Houlac, au Caire. )> Ciorcui (1)1 Lewis), 1-jitouioloj.^isle du I)é|)arte- nient de IWi^riculture, au Caire. " (liii:i:\ (.lac(|ues), Avocat, Sharia cl Madabe.^h, au Caiie. » I Ii;ss ( !)' |j-nest ), I, Sharia lùnad cl Dine, au (iairc. )) IcoxoMopoi'i.o (Léonidas), Sharia Zaki, Tcw likicli, au Caire. F InM'S Hl.^ (D' W. ), Square Ilalini, I^sbckieh, au Caire. 1912 IxNi:s (lùlouard), au Caire. )) Is.MAi.r.M (Max) au Caire. 1908 Lkvv (.iosci)h), 1, ])lacc \VaL;rani, l'aiis. 19Üichar(i), Mansourah. 10 Jlìillcliiì de ì(i Sociclé l-Jitoniolonii/nc (i'l'miplc. Séance du 10 Janvier 1912. Présidence de M. (1. 1-'i:umanti:, Mcc-I'rcsidciil. Dons (l'ouvraçjcs : De ri'.MTKi) States I)i:i'ahtmi:nt of AciRICULTI r.i-: : An Indi'x lo CJrcuIars 1 lo 10(10 ol" the Biireiui of r^itoiiiology, l)y Uoi.i.A 1*. (kinui: and Andrew U. (LvNDKi.r.; Tlie (ig Molli by F. H. Chittenden and a lU'porl on llie lig Molli in Smyrna, In' H. (). Marsm; The Rocky Monnlain sjiolled lever Tick, by W. D. HrNTj;r. and V . C liisnopi' ; Xoles on Ihe Peaeh and Phiin SUig, l)y R. A. (^isfiman ; The Soulhern Heel \^\'b^volln, by V. H. (Chittenden ; The Hawaian Heel Webwonn, bv H. (). March. Communication. Notes biologiques sur Clccmis Saint-Pìerrei Chai.t. et Sepidium tricuspUlntiini F. (Coléopt.) \)i\v ItiDoi.i' l)(i:nM. Dans mes noies l)ioiogi(|ui'S (\()ir Hull. Soe. lùilom. d'i'vgyple, année 1*.)0(S, pai*. (iO) j'ai fail mention du ('Icontis Sdinl-Pierrci (pie j"a\ais trouvé en assez grand nombre à partir de l'hiver 1*.)00 ius(preii été l'.HM, mais (pie je ne rencontrais de|)uis celle ép()(pie (pie Irc's rarement el (pie je m- pouNais plus relrouver. Scdiicc du lo Janvier PJJ'^K 11 malgré mes recherches très actives aux mêmes endroils, k^s étals primaires (larves et nymphes) ni les cocons, (|ue j'avais négligé de phologra[)hier à son temps. ('e n'était (pi'en Janvier 1911 que j'ai pu constater, pour la preiuière lois, la présence des larves du Cleomis en ([ueslion dans les racines de Reanmiiria hirlella et j'étais étonné de trouver que presque cha(|uc plante était attaquée par les larves de ce Curculionide dans différents étals de dévelopj)ement. Je répète (jue l'endroit où je cherchais était toujours le même. A ce moment je n'avais rien autre à faire (jue de laisser les j)lantes, dans lesquelles se trouvaient les larves, tranciuilles jus(|u'à l'épocjue où je pouvais trouver des adultes ou des cocons pour en l'aire des [)holographies. Au mois de Juin rien n'était encore construit par rinsecte, mais (juand je visitai les plantes de nouveau au mois d'Août, j'ai pu constater avec plaisir dans l)eaucoup d'elles des cocons dont plusieurs étaient éclos et je liouvai le coléojilère même sous les hranches ou autour des racines de la plante nourricière. Au mois de Srplend)re, j'ai pu récoller un grand nombre d'insectes adultes et tous avaient quitté leurs cocons. Au 31 Décembre, les (juehpies cocons (jue j'avais laissé sur place étaient occu])és par des larves de l'ourmis, mais il n'y a\ait jilus aucune trace des coléoptères. Je les ai cherchés partout et je suis arrivé à la conclusion ([ue l'insecte, une l'ois la ponte sur les lacines du licdiiiiiuria unie, s'enfouit dans la terre et y |)érit. L'endroit où j'ai trouvé ce (Ucoiins s'étend de Tourah jusqu'à llelouan dans la plaine vers le pied des montagnes. Je n'ai jamais pu tiouver cet insecte 12 Hiillelin de la Sociclé lùtloiiiolofitijuc cil'^(/i/])lc. dans les vallées (Wadis) ou dans les montagnes uiènies. .l'ajonle à eelle pelile noie la phologiaphie de la planle (Reaiininrid hirlella), de l'inseete adulle el de ses cocons au pied des branches. La larve a élé décrile dans le Wieiier Entoni. Zeilschrift, année 19U8. .le me i)ermels d'ajouter ici encore une autre observation (|ue j'ai faite pendant ces trois dernières années sur la biologie du Scf)idimn Iriciispiddtiiiii, de la famille des Teiichrioiiidcs, déterminé ainsi par Heiller. Seance du H) Janvier lUti. 13 Cette espèce était toujours très rare ici jus{{u'au jour où le Rev. Père Clainpanain, le D' lunes ])ey et M. Ferrante la trouvait à Massarah en assez grand nombre ; mais cette découverte à cet endroit devait être un pur hasard, car huit jours auparavant et quelques semaines plus tard l'insecte y était introu- vable, de sorte que je doutai que la place du développement de cet insecte se trouvât à Massarah, c'est-à-dire dans la plaine. C'est à une araignée noire (j'en possède un exemplaire) (jue je dois la découverte du lieu de développement du Sepidium. Dans les hautes plaines, sur les montagnes (]ui entourent Tonra et Massarah, se trouvent des excavations lormées par le vent et les pluies où, dans riiumus apporté par le premier, un [leu de végétation, comme le Zijgophijllum simplex et le Zilla mijagroides, a [)u se développei". Là, au bord de ces excavations, je voyais un trou qui était lacilement reconnaissai)le jiar son tissu en forme de tube comme habitation d'une aiaignée et à côté de ce trou nombre de victimes, toutes coconnées, dont la plupart des Sepidiiims. .le capturai la meurtrière si nuisible à nous autres Entomologistes et puis je cherchai d'autres endroits semblables, car à la même [)lace, rayon de l'araignée, je ne trouvai (jue des trous verticaux d'un diamètre de cin({ à six millimètres environ, mais aucun insecte vivant, ,1e commençai alors mes recherches dans d'autres excavations analogues où je voyais des trous verticaux comme dans la précédente et je capturai plusieurs Sepidiiuns sous les plantes et pierres qui s'y trouvaient. J'ai constaté que c'est seulement aux environs ou tout près de ces trous 1 1 lUillcliiì de 1(1 Socicic I-'.iiIoiiioIoìi'kiuc d'iù/iiplc. (|iu' SI' fiu'henl ces inst'clcs. ,I';ii Ibiiilk' l)eaiu'oii|) de C'i's lions, iiiiiis je ii":ii pu liomcr riiiseck' diiiis ses c'ials primaiii's; néaniiioius Ji' suis persuadé (jue riiiseele était sorti de ees trous verticaux, uiais seuieuieut je n"ai pas eu ius(|u'à présent la bonne lortune d'arriver au temps exact de sa niétauior- phose. Il est inutile de xouioir conclure d'une aunée à l'autre sur Fapiiarition d'un insecte dans le désert en se basant sui- les mois selon le calendrier ; li's épo(|ues de leur (léveloj)pemenl se relaient plutôt d'après k-s j)remiéres j)luies et d'après la température jiumide ou sècbe etc. PiMidant trois annéi's consécutives j'ai liouvé le Si'pidiiiiìì comme suit : En \\)i)\) en Octobre-Noscmbre. » 1910 rien eu Octobre-Novembre, mais imi .Ian\ier l't l^\''vriei-. " 1*111 le 17 el .'51 Décembic, mais rien en ,Ian\ ier- 1"\''\ riir, ni l'u Octobre et No\embie. Séance du 14 Février 1912. l'résidciiee de M. (i. I-'i:i!HA\ti;, Vicc-I'irsidciil. Dons d'oiinraç/es. La Société a reçu depuis la dernière séance : De I'Ami^ìican Mlski m oi' Xati iîal Mistouv : Tlie Xorlli American Species of Dryoplianla and tlieii- i^alls, by William 1ìhltk\.mìilli:h. Du Di;i'Aiî rMKNT ov Ac.mk.i ltihi;, de Wasbini^ton: Sconce du l'i Fcvricv /.9/?. 15 Bce Diseases in Massachiisetls, by Bihton N. Gatks; The Dying of Pine in the Southern States, Causes, extent and remedy, by A. D. Hopkins; Results of the artificial use of the white Fungus Disease in Kansas, by Frederick H. Billings; Colosonia sycophania, its Life history. Behaviour and successful colonisation in New-England, by A. T. Burgess. De M. Charles .Janet: Sur l'Orthogenèse de l'In- secle ; sur la Morphologie de Tlnsecte (11)09); sur un Nematode ((ui se développe dans la tète de la formica fusca ; sur la Parthénogenèse arrhénosoque de la fourmi ouvrière ; sur la Morphologie des membranes basales de l'Insecte. De M. Netolitzskv de Czernovitz : Kin Dermestes ans alta>gyi)tischen Gräbern. Communications. Considérations sur les Acridiens d'Egypte par le D' \V. Innés Bi:v. La famille des Acridiens ou Criqncls est la plus importante et la plus nombreuse des ()rthoi)tères égyptiens. Les ravages que la Schisloccrca peregrina, criquet pèlerin ou <^ Ghirad )) des indigènes, a occa- sionné en Egypte, sont connus depuis les temps bibli- (pies. Ils ont constitué la dixième plaie d'Egyiile (jui, d'après lExode, frappa le i)eu[)le égyi)lien pour punir l(i Jjiillclin (le Id Socii'lc l:nl<)iìì<)l<)iis siibiwrinctnciilcs, les cri(juets émigrent en masses considérables (pii occupent parfois plusieurs kilomètics carrés d'étendut-. Les pays (ju'ils envahis- Seance du l'i Février Ì9V>. 17 sent ou traversent alors sont les Régions temporaires dans lesquelles ils exercent les ravages les jilus consi- dérables et détruisent en quelques heures les cultures sur lesquelles ils s'abattent. Les Régions permanentes des criquets qui ont envahi l'Egypte à diliërenles reprises ne sont pas encore bien déterminées, mais tout laisse supposer que c'est dans les régions soudanaises que se trouvent les foyers de ces migrations et les régions snbper- mn neuf es. Les cri([uets pèlerins traversent parfois des régions d'une certaine étendue sans s'arrcler et dans ce cas les conséquences de leur migration sont sans impor- tance ; ce n'est en (juehpie sorte cjue les localités dans lesquelles ils s'arrèteiit (jui souli'rent de leurs dépra- dations. Ils profileiit généralement de ces courts séjours, lorsqu'ils rencontrent un sol assez meuble, pour confier à la terre leur ponte, (^est ainsi (jue certaines cultures sont envahies non seulement par les insectes ailés (jiii les saccagent, mais sont encore, quelques semaines plus tard, complètement dévorées par une nouvelle génération. Quand ces criquets aptères ont ac(juis leurs oiganes du vol, ils abandonnent la région et sont entraînés par les vents veis le désert ou la mer, où ils ne lardent pas à périr. Ils ne font pas souche dans le pays et c'est ce qui a valu à ces régions envahies le nom de régions temporaires. Les deux dernières invasions de cri(|uels en Kgyi)te datent de 1891 et 1904 et, malgré les mesures édictées par l'État, ont occasionné des ravages d'une certaine étendue. L'invasion de 1891 eut lieu vers le lô avril ; les IS lìnllrlin de Ut Socicic Ilntomologiimc d'ÌJjijplc. c-ii<|iu'ls nirivaienl cu masses conipacles du déscrl de Toiiesl de|)uis (luiri^ueh jusciuà la Médilenanée. l'j) H)()4, e'esl à la même éjxxiue (le 12 avril), (|iraj)paiurenl les premiers vols, mais rimmigralion, eelte lois, arri\ail du sud est. (>()iilraiiemenl à ce (|ui a élé observé en luirope, où les acridiens semhlenl pondre en général en automne el où la généralion nouvelle n'ai)i)arail (|u"au printemps suivant, le cri(|uel pèlerin dépose ses œuls en avril dans les tt'rres cultivées voisines du déseit el tpii ollVi'nl une légèreté sullisanle pour peiinettri' aux remelles d'introduire leur tarièie à (|uel(|ues centimètres dans le sol. Les (vuls très allongés, réunis au nombre de (juaranle à quatre-vingts en masses régulières alVectant la l'oinie d'épis de blé, sont agglutinés entr'eux et recouverts par un licjuide cpii, en se desséchant, l'orme une matière légère et l'iiable assez semblable à celle qui constitue roothè((ue des manlides. ('/est environ un niois après la ponte (pie les jeuiies larves éclosent el commencent à excMcer leurs ravages. Les larves des acridiens, comnu' ceux de prescpu' tous les auties orthoptères, subissent plusieurs mues avant d'atteindre^ la taille iixée jiour leur transforma- tion en lìijmjìììc. La Nymphe di Mère peu de la larve el n'est en somme (pi'un étal de développemeni plus mar(pié (|ui, après une deinièri' mue donne l'insecle parlait. Lorscpi'il s'agit d'espèces pourvues d'élytres et d'ailes bien dévelop|)ées et proi)res au vol, il est facile de reconnaître un insecte à l'état parfait ; mais (piaiid les oruanes du vol restent à l'état rudimentaire. il est Scaiicc (ill l'i Février l'.ìlW 19 qiielqiierois malaisé de (lislingucr les uns des autres les dilTérenls élals i)ar lesquels passe Tiiisecle. M. Finot pense » qu'un des moins mauvais carac- lères » pour dislinguer les nymphes des adultes, est donné })ar la position relative des élytres et des ailes ou de leurs rudiments. (( Dans les nymphes, les fourreaux des élylres (c'est-à-dire l'élytre non encore développé) sont re- couverts en partie, extérieurement, par les fourreaux des ailes, tandis (ju'à l'état adulte, les élytres sont toujours entièrement placés au-dessus des ailes», (( Pour les espèces dans les(|uelles les élytres se réduisent à des écailles avec ou sans ailes riulimen- taires, ce caractère distinctif devient encore moins hou ; il se réduit à ceci : dans les adultes, les rudi- ments d'ailes ou d'élytres sont toujours reliés an seg- ment dorsal par une articulation, tandis (|ue, dans les nymphes, les fourreaux sont des prolongements du segment dorsal »('). lin caractère cjui aide souvent dans la distinction des insectes adultes de ceux (|ui n'ont j)as encore atteint cet état, réside dans la dureté des téguments et leur délormation par la dessiccation. Les caractères ([ui servent de liase à la classifi- cation des Acridiens résident principalement dans la conformation de la tète, la disposition des sillons du pronotum, les lohes sternaux, les nervures des organes du vol et la disposition des épines et des éperons des pattes ainsi cjue la présence des pelotes entre les crochets du dernier article des tarses. (') Les Orthoptères de la Fronce, l'aris 188.'{. 20 liiillrlin (if Id Sorirlr I'.iiloiuolniiiiiuc d'iùnjplr. Séance du 13 Mars 1912. l'rc'sidcncc de M. lùiM-si Adaiu. Doiis (l'<)iii>r1MiaiRE Pages Membres du Bureau pour 1912 5 Liste des Membres de la Société en 1912 5 Séance du 10 Janvier 1912 : Rudolf Bœhm : Notes biologiques sur Cleonus Saint- Pierrei Chalt. et Sepidiiim Iricuspidatam F. (Coléopt.) 10 Séance du 14 Février 1912 : D' W. Innés Bey: Considérations sur les Acridiens d'Egypte 15 Séance du 13 Mars 1912 : Adolf Andres : Note sur un nouveau ravageur du maïs Pyrausta niibilalis Hbn. (Lèp.) 20 D'' Franz Werner : Une nouvelle Mantide égyptienne (Orthopt.) 23 La Société Entomologique d'Egypte tient ses séances le premier mercredi de chaque mois (excepté Juillet, Août et Septembre). Elle publie : 1° Un Bulletin trimestriel qui contient des travaux de peu d'étendue, accompagnés ou non de figures dans le texte. 2° Des Mémoires qui paraissent à des époques indéterminées et qui comprennent des travaux originaux plus étendus, accompagnés ou non de planches et de figures dans le texte. Pour la correspondance scientifique, réclamations et changement d'adresse, s'adresser à IVI. le Secrétaire générai de la Société Entomologique d'Egypte. Boite postale N° 430.— Le Caire. Les Bulletins et les l«"" et 2""" fascicules des Mé- moires de la Société sont en vente au Caire chez M. le Bibliothécaire adjoint de l'Institut Egyptien et à la Librairie Diemer au Caire. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE D'ÉOyPTE FONDÉE LE 1" AOUT 1907. Fata non foste a vìver come bruti, Ma per seguir virtude e conoscenza. DANTE Année 1912. 2*"^ Fascicule : Avril- Juin LE CAIRE IMPRIMERIE M. RODITI & (^o. Xas ■r^v^^onian fn^tii^ j!.---. 1913 [ SEP 6 1918 Séance du 1/ Aoril l'JV>. 25 Séance du 17 Avril 1912. Présidence de M. |{hxi:st Adaik. Dona iVoiivrages. — La Société a reçu pour sa bi- bliothèque : De M. Ernest Olivikh : Hevisiou des Coléoj)léies Malacodermes du grouj)e des Lanipy rides. De M. R. DU Bi YSSON : Hyménoptères nouveaux du Maroc. De rUNiTP:n States Department of Agriciltirk, de Washington : Notes of the Peach Bud Mite, an enemy of Peach Nursery slock, by A. L. Qlaintanc.e. De I'American Museum of Natural History, de New- York : The Species of Brachyacanllia of North and South America, by Charles W. Lenc,. Communications. Note complémentaire sur (Ucoiìiis Sdint-Picrrci (Coléopt. Curculion.) par HiDOLi' I^<]:mm. Le s de construire un nid j)Our déposer son o'uf. La cloison (|ui ser\ail d'opeicuh» au fond de la cocjuille était Ibrmée, lomme jioui- le viai nid du chalicodome, de jielotes de mortier et dif- lérait des cloisons luinces et plus unies de celles des cellules des autres hyiuénoplères (|ui remplissaient la co(|uille. Seance du 17 Avril 191^. 29 Note sur un Buprestide nouveau par k' 1)1 IxNHS Biiv Je ciois (jii'il L'sl (le (|iR'lqiu' iiilérèl de vous eoinimini(|uer ((u'en coni[)iignie de MM. Adolf Andres et Edmond Innés, j'ai relroiivé ces joiirs-ci. dans une j)elile localilé \oisine de la gare de Massarah, (juel- ([ues spécimens du joli pelil hupreslide recouvert de petites écailles l)lanches, (|ue M. Therry croit nouveau et (|ue j'ai trouvé l'année dernière à la même date et dans le même endroit a\ec M. Anastase Alfieri. Ce petit buprestide a été recueilli sur les lleurs de deux composées liés dillérentes. sur les lleurs jaunes de Zollikoferia niuiicaulis L. et sur le petit chardon blanc teinté de bleu Cardiincellns eriocephalns Boiss. L'insecte est à peine distinct sur cette dernière Heur et il est probable (|ue c'est cette plante qu'il prélêre. car la majeure |)artie de nos captures ont été laites sur Carüiincclliis eriocephalns. Séance du 8 Mai 1912. Présidence de M. Adolf Anuhes Doiis pour la l)ihliolliè. 33 Meloïde, le Li}dus sijriaciis, (ju'oii lionvc dans la même localité un peu plus l(M et dont on ignore, autant que je sache, l'insecte dans lequel ses larves sont parasites. Note sur Isidus Letoiirneuxi Pic et sur quelques autres FAaiérides l)ar Maiiîici. Pu. Dans un réceni hullelin de la Société (Hullotin 1911. p. 43), Uli de mes collègues français, sous prétexte de reconnaître la validité de hidus Letoiir- neiixi Pic, espèce (lu'aulrefois il se refusait à distin- guer de /. Moreli Muls. Rey, s'évertue de nie criti(|uer (une fois (leplus)('). montrant ainsi autant de lidélitr dans sa mémoire (pie dhahileté dans son coup d'o>il de maitre. /.s/(///.s- Letonnieiixi Pic a toute une histoire qu'il est i)eut-ètre bon de rappeler en (juehpies mots. Kn achetant la collection Leprieur, en ISUH, j'ai pris |)ossession de plusieurs Isidus. originaires de Ramleh en Egypte et (igurant dans cette collection sous le nom de isidus Moreli Hey, détermination due à la perspicacité de M. du lîuysson. Kn 1902, je décris ce faux Moreli sous le nom de /. Letoiirueii.vi (L'Échange XVll. \" 214, |). (U), en signalant certains caractères tels cpic la forme des (') Depuis quelque temps cet entoiuolooislc exerce à mes dépens sa verve un peu lourde, à toute, et même sans, oecasion. .'M lliillcliiì (le Id Sociélc J^nloiiiolojiii/iic d IùhjjìIc. angles i)oslórieuis du |)rolhora\ ('), cnraclrifs que rré(|ueniiiicMil (iu Buyssoii a lui-nièuie cuiployés |)Our la (lislinciion speciTKiuc de diverses espèees d'i'^ja- térides. En H)ü() (h'aune (lallo-Rlienane, Klatéiides p. 40"), note), du Buysson met en synonymie de Isidiis Moreli Muls. Rey mon Isidtis Lclonrnen.vi : il convieni de dire, pour son excuse, qu'il ne l'a, à ee moment, j)as plus sérieusement étudié (|iu' par le jiassé. l'Ji H)()7. je |)ul)lie une nouvelle note sur mon espèee (L'Iù'hani^e XXIII, X" 'Jd"), p. 1(14) et j'en |)rolile pour dire (juehpies mots à i)ropos d'une certaine communication d'un des types de /. Lcloiiriicii.vi Pic et de la détermination, très l'anlaisisle, accoinj)ai*nant au retour ce type uiutilé. M. du Buysson aurait été mieux ins[)iré de faire allusion à cette communication, plutôt que de cherchei- (-') à nous faire entendre, ce (|ui n'est pas exact, (pie je ne communifpiais pas mes insecti's. Autrefois, ce collègue a prolilé de ma complaisance, il pourra en user encore dans l'axcnir, s'il veut bien toutefois faire l'elTorl de revenii' à de meilleurs sentiments à mon égard. Celte i)elile digression faite, poni- relever une des réilexions erili([ues de nu)n collègue, je rexiens à Isidns Lciounicii.vi Pic ([ue M. (\u P)uysson \ient enfin ( 1) N'iliirelleiiu'iil, cii 11)11, du lUiysson, du moiiienl (jue je me sei's de ces caractères, ne les admet plus coduiic vala])les; admirable Ioi*ique de cei-tains es])iils ! (-) (".'est une rèllexion tendaneieusc ! (Hull. l%gyp!e p. 43). (".eux (pii me connaissent, savent que je ne conserve pas jalousement mes insectes dans leurs cartons et (pi'à l'occasion, je sais Ic-s en sortir poui- les eommunitpiei-. Séance du S Mai Wth 35 (le leconnaitre valable (Hull. p. 43 à 46), après examen d'un exemplaire recueilli par notre estimable vice- président M. Ferrante ; il est vrai qu'il s'en excuse en nous disant qu'il y a 20 ans, il n'avait pas le Hair du (( nova species » aussi développé cjue le mien ('). Pour les caractères de la longueur des antennes, plus longues chez les cf tit" Moreli Muls. Rey que chez ceux (le Letoiirneiixi Pic, découverts avec ostentation, j)resque seuls admis par du Buysson, je me permettrai d'ajouter, à titre de renseigneuienl, cjue les antennes dépassent chez Moreli (d'ajirès six exemplaires (j* de ma collection provenant de Corse on de la France Méridionale) les angles postérieurs du prothorax de .') articles, plut(")t (jue de 4 articles et ' ;,, comme le publie du Buysson. Je dirai aussi (jue les caractères tirés de la forme des angles postérieurs du prothorax, dont j'ai [)arlé (L'Echange N" 24(i), me semblent devoir être pris en considération pour aider à la distinction spécifique des deux espèces. L'espèce Leloiirneuxi Pic se retrouve, peu modi- fiée, sur la C(')te syrienue, d'après un exemplaire recueilli par le Frère Florien à Gebaïl, au mois d'août, et (|u'il m'a très généreusement abandonné. Cardiophonis Letoiirneuxi Buys. — La note de ÄL du Buysson (Bull. Egy[)te [). 27) j)eut être complétée par la mienne parue (|uel([ues pages avant (I.e. p. 12). Cardi()f)hc)rns(?) permodicus Fald. — Détermination (') Depuis, M. (lu liiiysson s'est ratrappé avantageuse- ment en décrivant des variétés de Draslerins (jue moi- même, tout en étant variétiste convaincu, je ne songeais pas à nommer. ,')() liiillcliii (ir la Suciélc l-'.iìloiìU)U)(ii(iur d' l'.injjilc. diu' à M. (lu Biiyssoii. Vu cxeinplairc de mes chasses à Héluan-k's-liaiiis. (jinlioplìorn.s (Uliüus liv. A élé capluré à Assouan par Li'louriuni\ el ligure dans ma colleclion. Uelcnnlcres crucifer i>. niiilliilisjiincliis Pic. — Celle variélé, décrile dans L'Kchange N" .'i'J.S. recueillie près des Pyiamides, esl voisine de la var. lUinofdclus liuys. ; en voici le signalemeid : proliioiax lestacé à bande dorsale el, de ciiacjue côté, avec une macule lalérale noire, élylres leslacés. ornés des dessins noirs sui- vanls : bande antérieure suturale assez longue, petite macule également suturale et placée près de l'extré- mité des élylres, enlin, siu' cha((ue élylre, un peu en dessous {\u milieu el près de la suture, une jielile macule également noire, élylres, en outre, en partie bordés de noir. Ilvtcroderes (/Eolonics) Wdltli (jiiicl. var. noiincllr sciììiciiìcliis. — Foncé avec les boids antérieur el posté- rieur, angles compris, du i)rothorax el une assez large i)ordure antérieure aux élylres roux, les antennes et i)attes étant teslacées. De coloration générale plus loncée (|ue la forme type. .le la possède d'Abyssinie, mais elle peut se retrouver en Kgy|)le. Drasieriiis figiindns i>. pseiidahiskrciisis l)uys.('). .le l'ai capluré à Assouan, sur les bords du Nil. (1) Le nom esl curieux cl il esl prohaljjc (|ue si uuii je l'avilis iuiaginé, M. du liuyssoii t'aurait criticpié. Sciiiicc (III ■') .filili î9Vh 'M Séance du 5 Juin 1912. l'résidcMU-e de M. V. Mosseki Dons pour la bibliollu-ijuc. — La Société a rec;u pour sa l)il)li()thé({ue : De TUnith;!) States Department of Agriculture: The insect ennemies of the (lotion lîoll Weevil, by W. Dwic.HT Pierce, R. A. (ashman and C. E. Hood; Arsenite of Zinc and Lead Chiomate as remedies against llie Colorado Potato Reetle, by Fred. A. Johnston; The All'alfa Gall Midge, by F. M. Werster; The Cotton Stainer, by W. D. Hunter ; The so called (( Curlew Bug », i)y F. M. Webster ; The (>halcidoid Genus Perilampus and its relations to the problem of Parasite introduction, by Harry S. Smith; The false Wireworms of the Pacific Northwest, by James A. Hyslop ; The more important Insect and Fungous Ennemies of the fruit and foliage of the Apple, by A. L. Quintaxce ; The red Spider on Cotton, by E. A. McGrec.or ; Two destructive Texas Ants, by W. D. Hunter. De M. F. ITACENE ^LASO\ : A further note on iilaria" in the blood of (.ainels in Egypt. I^e M. Maurice Pic : Scraplia nouveau d'Afrique; Collezioni zoologiche fatte nell'Uganda dal Doli, E. Boyon (Anthicida') ; De la priorité au point de vue des noms semblables dans le même genre ; Mission Chari-Tchad, dirigée par M. Aug. Chevalier, collec- tions recueillies par le D' Decorse (Coléojìtères) ; Hylophilus nouveaux (Hétéromères) ; Coléoptères et Hétéromères en partie nouveaux; x\ddenda aux Coléop- :}tS lini Id in dr la Soriclc l:iil()niol<>(ii |)éli()le, mais on ignore (piels ont été les résultats de ces essais. Des spécimens ont été envoyés à M. Mayet j)Our être déterminés, mais ce dernier a répondu (ju'il ne connaissait |)as de diptères pouvant laire de dom- mages pareils. Séance (ht S Juin V.il'L 43 Records of Egyptian Orthoptera with the Description of one new species J)y James A. (1. P.i:ii\, 1)1' Ihe Academy of Nnliiral Sciciu-os of I'liiladclpliia. The following very inleresling series of Egyptian Orthoptera was submitted to me lor study by Mr. Edgard Chakour of Cairo, lo whom I wish to express my thanks lor the opportunity to examine the same. The species here treated whieb do not appear in Werner's review of the Orthoptera of Kgypt(') are indicated i)y an asterisk. Forficulidae. Labidura riparia (Pallas). — Marg (Cairo). February, March, April, November, Deceiiiber. One male, three females. One female individual lacks exjiosed tegmina. Anisolabis annulipes (Li'CA.s). — Cairo. One female. Werner credits this species to Egyj)! on one of Savigny's ligure, but had no further information as to its occurrence. (') Die Orthoptcrcnliiuiia Àijyptcns mit besonderer Be- rücksichtigung der flremiapliiliMi. Sit/.ungsb. Unis. Akadeni. Wissenscli., Wien, .Math.-naturw. Ivlasse, CXIV, abl. 1, pp. 1-80. J4 liiiUcliii (If Id Socicic ljil(>iii(>lo(ji(/iic l<' Blattidae. Supella supellectilium (Shhvii.li:). — Cniio. .Iiiiu- Augiisl. One male, one Iciiiali'. * Pycnoscelus surinamensis (Linn.). — C.airo. .limo. One remale. This individual is (|uil(' black, resemblini^ a lîhanio, Burma individual in this respect, and no (hiuhl represents iii.<>. Sphingonotus azurescens (IIamiuk)- — Ahoukir. Au- gust. One female. Sphingonotus savignyi Sal ss. — C.airo. June-July. One Iemale. The dorsum of the |)ronolum of this specimen is uniform dark huffy without the usual di\ergent hars, Sphingonotus ccerulans (Linn.). — C-airo. June-July. Two females. Hoth specimens have tlie tegminal markings reduced to the minimum and the wings hyaline. Sphingonotus mecheriae Kkaiss. Ismailia. .lune. One male, one female. This apparently the lirst delinite record of the species from l^]gypt. Sphingonotus balteatus (Si:in .). Massaia (Helouan). June. One male. Sphingonotus octofasciatus (Shuv.). — Massaia (He- louan). .lune. Oin' male. '''' Sphingonotus chakouri n. sp. Type: j^ ; Marg. near Cairo, l\gypt. June. (1^. (-hakour.) Scdiicc du S Juin Ì9V?. 47 Type II" 52(KS, Coll. Acnd. Nat. Sci. Filila. Closely related lo .S. diademnlns Vosseier from Algeria ('), but dilTering in the slightly smaller size, in the larger and more piominent eyes, the much narrower inlerocular sjiaee. more declivent I'asligium, the more concave caudal margin of the lateral lobes of the jironotum, the unilorm hyaline wings, the absence of a blackish facial band and other details of the coloration. The new form is also close to S. vossclcri Krauss from Algeria, but it is separated liy quite a few characters. It is not at all closely related to .S. liiloticus Saussure, an Egyjitian sjiecies with which it agrees in size, Saussnre's form having strongly marked and most distinctive venational characters. The new form has also been compared with Werner's recently described (Icrnciìsi.s and (icrolyloidcs. Size small ; form moderately robust. Head with occiput strongly ascending to the interocular region, the latter narrow, no wider than half the width of one of the eyes; fasligium descending sliar[)ly, strongly canaliculate with a slight median carination and more decided lateral margins, when seen from the side the outline of (he fastigium [)assing regularly into that of the face, the canaliculation of the fastigium separated from tiie impression of the frontal costa; lateral foveohc strongly oblique, diamond-shaped, well impressed; frontal costa subequal dorsad, narrower than the inter-ocular region, arcuate constricted ventrad of the ocellus thence strongly diverging, surface slightly undulate-impressed below the lateral (1) Zoo), .lalirl)., .\blii. Sysl., XVI, p. 37(i, -18 lliillclin (le Ut Socirir IùìIoiìuiI<)(iÌ(/ìic (l'EiUjpIr. iiiari^iiis dorsad ol llu' sulcus, slighlly mori' so vt'iilrad ut' Ihc sanie; supplcnu-iilai y Facial cariiKc considciahly di\ergiiig, more sharply so xenlrad ; eyes very much inlhiled and prominent, extending a[)i)ieciai)ly dorsad of tlie dorsal surface of the head, tlie depth about twice that of tiie inter-ocular portion of the gen;e, the outline of the eye when viewed from the lateral aspect \ery broad o\ate ; antenna* broken in the type, i'ronolum sub-sellate, the dorsum of the melazona depressed ; surface more oi- less finely pLinctulate ; cephalic marinili of the disk with a very narrow median truncation, caudal mari^in of the disk rectangulale willi the imuiediate angle rounded; transverse sulci well impressed; melazona with a distinct but very line median carina, lateral shoulders of the meta/ona jironounced but broadly rounded, pro/ona passing IVom the disk into the lateral lobes without any traci-s of angles; lateral lobes slightly deeper than the greatest length of same, caudal margin of tin- lobes moderately arcuato-produced \entrad and moderately arcuato-i'maiginate dorsad, the lobi' thus being widi'i \entrad than dorsad, the xentro-caudal angle xcry broadly roimded, the remaindei- (cephalic portion) of the wntial margin obrupiely arcuato-emaiginale. Tegmina narrow, elon- gate, the gieatesl width contained about live times in the length of tlii' same; costal margin with alow, broad, but distinct, proximal lobe, on the distal half the same margin is ix-gularly aicuate toward the suturai margin, the lattei- neaily straight, the apical margin \i'iy short and sharply obliipre-truncati" ; venation as found in the majority of the species of the uenus, the intercalarv \('in oulv for- a M'rv short Séance du S Juin l. 49 dislance proximal e(|iii(lislant belwcen the median and ninar veins, in the remainder of ils lenglli following very closely Ihe median vein and widely removed from Ihe ulnar vein ; spurious veins presenl helween Ihe discoi(hiI and median rami. Wings wilh Iheir grealesl widlh conlained ahoul one and Iwo- Ihirds limes in Ihe lenglh of Ihe same. Supra-anal piale elongale-lrigonal, Ihe disiai porlion separated from the proximal section by a rectangulale transverse carina with its angle directed cephalad, the proximal porlion with a pair of converging carina' placed mesad, all of the margins of the piale carinate: cerei simple, subslyliform, blunt; subgenital plate compressed, the extremity carinate dorsad, (Caudal feuiora uioderately rol)ust; caudal lii)ia' armed on the external margin with eight spines, on the inleiiial margin with eleven spines. General color dorsad pale vinaceous-bulf, becoming bone-white lalerad and l)uir-yellow venlrad. Head wilh a very faint touch of line buff dorsad; eyes and ocelli ochraceous, the former faintly clouded wilh daiker. Piouolum wilh the dorsum of Ihe melazona indelinitely bui appreciably clouded with slate gray. Tegmina wilh an ol)li((ue transxeise bar at the proximal third, this bar being very narrow antl chestnut in color, i)roximad of which almost all of that section of the tegmina is washed willi deep vinaceous-bulV wilh a touch of bluish; dislad of this band the ground color of the tegmina is bone-while, mesad is an indication of a transverse band toward the suturai side, dislad of this being found similar but weaker indications of two l)ars on the suturai edge of the tegmina. Wings hyaline. Abdomen bul^y. !')(! Hiillcliiì (le 1(1 Sociclr I\iiloiiì()l<>fii(iiic (i'l'jiy/ilc. Caudal remoia \vilh Iho median scclioii bluish siale, Ulis i^iadually ladini; |)roxiuiad bui shaiply delined disiaci and abruplly st'i)aiaU'(l IVoni a palo pregeuicuiar annulus; caudal tibia' i)()ni'-N\hilc' with a touch ol' glaucous, the sj)ines lipped with black. Mhaslhkmknts. Length ol body ]'.i.- min. Length of inonotum 2.(î (ìrealesl (caudal) Nvidlh of disk ol' |)ronotnm 2.,') » Length of legmen 12.- » Length ol caudal lemur 7,- » The type ol this species is unicjue. We lake great pleasure in dedicating this most striking new form to the collectcir Mr. l^lgard Chakour. to whose kindly interest we are indebted for the op])oitunity to study the present collection. Leptoscirtus angustus ( Bi ancuaiu) ) ( ^ liiicdiis lUinn.). — Aboukir. ,Inly. One female. Werner has expressed doubt as to this being an I\gyplian species. Our sjicM-imen is |)erfectly typical. Hyalorhipes rhamses (Saiss.). - Kerdact' ((luizeh). May, June. One male, one female. Acrotylus versicolor IJri'.i! ( ixdriii'lis as recoi'ded by Werner, vide Karny). — Cairo. Septenii)er. One female. Egyj)!. (H. C. Wood.) IColl. AcacL Nat. Sci. Phila.] One male, one female. These specimens have been conii)art'(l with a pair from Dernah recei\ed from Karny. Tmethis cisti (I'aiìh.). — Aboukir. .lune. One male. Amrieh (Mariout). .June. One female. Chrotogonus lugubris (Bla.xcu.visd). — (^airo. Se[)teni- Sccncc du S Juin 1!)I"J. 51 ber, October. Two lemales. Egyi)l. (D' H. C. Wood.) [Coll. Acad. Nal. Sci. Pliila.] One ininiaUire niale, Iwo females. Chrotogonus scudderi Bolivar, — Cairo. One maie. This species was recorded from Cairo by Bolivar subsequent to the original description. Pyrgomorpha cognata Khaiss. — Massara (Helouan). June. One female, .\boukir. .Inly. One female. Pœkilocerus bufonius (Ki.uc). — Sinai. One uiale. This si)ecinien has the yellow maculations on the head and pronotum weaker and snialler than in King's figure, the ventral portion of the lateral lobes not being solidly yellowish in the present specimen. Serville's viilcaniis is probably only a phase of this species, the individual in hand strongly approaching the same. *" Dericorys millierei Boxnkt c^- I-'inot. — Damietta. .July. One male. This species was described from Oran, Algeria and the present specimen is the first reported from Egypt. It appears to be identical with the original Algerian material but is distinctly larger than the type measurements, showing the following proportions: length of body, 24"""; length of pronotum, .").iiì()l(>.). — (^airo. Seplenilxr. One temale. This specimen has heen eompared \vilh an Ei^yplian indixidual sent lo us hy Saussure. Gryllidas. Tridactylus variegatus (Laiiì. ). - Ahoidvir. .luly- Aui>,usl. One indi\idual. Grylius domesticus Linn . — (^airo. Oeloher. One temale. Grylius bordigalensis Laih. — ('.aito. Sej)tembei . One male, one Iemale. Kafi-Cìamns (near C'airo). Septemhcr. One Iemale. The Iemale IVom Cairo has the termina more al)l)reviale than the olheis. in ali the \vini>s are caudale. S01>1I>17ÏIRE Pages Séance du 17 Avril 1912 : Rudolph Bœhm : Note complémentaire sur Cleomis Saint-Pierrei (Goléopt. Curculion.) 25 Rudolph Bœhm: Note sur Oilhochirm. Innesi E. Simon (scorpions) 27 D'" W. Innés Bey: Aberration de nidification cliez une abeille maçonne 28 Dr W. Innés Bey : Note sur un Buprestide nouveau... 29 Séance du 8 Mai 1912 29 Adolf Andres: Note additionnelle à la communication de M. Bœhm sur Anthrax griseola Klug (Dipt.).. 31 Adolf Andres : Présence de Triongalins sur Raphido- palpa foveicollis Luc (Col.) 32 Maurice Pic : Note sur Isidus Letoiirneiixi Pic et sur quelques autres Elatévides 33 Séance du 5 Juin 1912 37 SiGM. Schenkling : Ein neuer Phlœocopiis von Unter- segy pten (Col.) 38 Adolf Andres : Note préliminaire sur un ravageur du riz 40 James A. G. Rehn : Records of Egyptian Orthoptera with the description of one new species 43 La Société Entomologlque d'Egypte tient ses séances le premier mercredi de chaque mois (excepté Juillet, Août et Septembre). Elle publie : 1° Un Bulletin trimestriel qui contient des travaux de peu d'étendue, accompagnés ou non de figures dans le texte. 2° Des Mémoires qui paraissent à des époques indéterminées et qui comprennent des travaux originaux plus étendus, accompagnés ou non de planches et de figures dans le texte. Pour la correspondance scientifique, réclamations et changement d'adresse, s'adresser à 1^. le Secrétaire général de la Société Entomologique d'Egypte. Boîte postale N°430.— Le Caire. Les Bulletins et les 1" et 2"^^ fascicules des Mé- moires de la Société sont en vente au Caire chez M. le Bibliothécaire adjoint de flnstitut Egyptien et à la Librairie Diemer au Caire. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE D'EGYPTE FONDÉE LE 1" AOUT 1907. Fatti non foste a vìver come bruti, Ma per seguir virtude e conoscenza. DANTE Année 1912. 3""* Fascicule : Juillet-Septembre -e Juin WP2. 57 Prof. Dr. H. Rebel und Prof. Dr. A. Seilz fucr Bestimmung mir nnbekannler Arten, sowie ich nicht verfehlen mocchte auch an dieser Stelle meinen Kollegen vom hiesigen entomologischen Verein be- sonders den Herren Dr. W. Innes Bey, Konsul Pelroff aus Alexandrien, Chakour, Bœhm und Aliieri fuer Ueberlassung von Specimens ihrer Sammlungen und Uebergabe von Zuchtmaterial meinen besten Dank aus- zusprechen. HerrnProf. Dr. Debski,der sich seit Jahren mit der Zucht von Lepidopteren in der Umgegend von Helouan beschaefligt und Herrn F. C. Willcocks, Entomologe der Société Khédiviale d'Agriculture, bin ich ebenfalls zu besonderem Dank fuer ihre sehr wertvollen Auskuenfte bei Abfassung dieses Kataloges verpflichtet. Papilionidae. Vertreter dieser Familie sind bis jetzt keine in iEgypten gefunden worden. PieridaB. Diese Familie kommt verhaeltnissmaessig zahl- reich im Gebiete vor, wenn man die Teracolus-Arten mit in Betracht zieht. Ich habe sie hier nicht mit aufgezaehlt, da mir sichere a^gyptische Fundortsan- gaben fehlen, obgleich ich nicht daran zweifle, dass sie am Roten Meere und an der Suedgrenze Ober- aegyptens vorkommen. 1. Pieris Rapae L., soitz, Rhop. pai. png. 4g. Bei xVlexandrien, im ganzen Delta und bei Kairo das ganze Jahr hindurch in Gaerten und Feldern haeufig; 38 Bnlleiin de la Sociclc lùilonìolouif/iic d'Eijijple. komint auch in der Marioiit, doii wo elwns Fc'ldl)nu betrieben wird, vor. Die Winter resp. I-'ruelijahrs- Generalion zeichnet sieli dureli stark i:;rau bestaeubten Apex der Vorderlluegel aus ; die Sonmier-Generation ist sehr klein, ich Ix'sitze ICxeniplare die niclit mehr als 30 mill Fhiegels})annung haben Aon aull'allend zarter und leiner Bestaeubung. Ueber die \'arial)ilitaet dieser Art vergb auch Graues: Eni. Ree. 19, jxi;/. (>,'>. 2. Leucochloe Daplidice L., Scitz, lUmp. pai. pn^;. iS). Anirieli-Mariout, l)el)aute Felder ein Excnij)lar; in der Graves'sehen Sammlung drei Stueck aus Wadi- Uisched l)ei Helouan. .'}. Leucochloe Glauconome KluCi. Siitz, lUiop. ]ini. pag. r.o. Massara bei Kairo ; Koni-Ombo in Ober- /Egypten ; Assouan in Ober-.Fgypten (Rothschild) in Wuestentaelern, sogenannten Wadis, an Zilla ini/a- (jroiiles Forsk. Zwei Flugzeiten ; erste im Februar inid anfangs ^hicrz (in ()ber;egypten schon Anfang Januar) und dann wieder im April. In dieseni Monat dann ziemlich haeulig. Diese Art ist ein echtes Tier der Wueste und in ihrem Auftreten an dieselbe und an die nur in der \\'ueste vorkommende Futterj)flanze gebunden. Die im Maerz auf Zilla mijagroidcs Forsk. lebende Rau[)e ergiebt den Faltei- im Folgenden Monat. Die R. ist dunkelgrucn mit gelben Streifen und mit unregelmaessigen schwarzen Warzen besetzt. Im manchen Jahren kommt auch noch eine zweite (iencration im Oktober vor. 4. Euchloe Belemia Fsp. und gen. aest. Clauce Ilnx. Seilz, l'.hop. jial. ir.v^. 'A. In der Graves'schen Sammlung : von Ende No- veml)er bis Maerz in Kleefeldern in der Umgegend von Kairo nicht selten, in beiden Generationen. Séance chi '> Juin 19PJ. 59 5. Euchloe Belia Cr. Seiiz, Rhop. pai. pag. 52. Mille Februar bis Anfang Maerz in der Mariout- wuesle bei Alexandrien: Jan. -Feb. im Wadi-Hof und Wadi-Risched bei Helouan ziemlich selten, wo auch noch eine zweile Generalion G. aest ansonia im April vorkomm l Sowohl die Sluecke aus der arabischen Wueste als auch die aus der Marioutwueste, obgleich untereinander vollslaendig gleich, zeichnen sich durch geringe Groesse und scharfe Zeichnung aus, sodass ihre Benennung als eine neue Varietaet vielleicht ange- bracht waere. 6. Anthocharis Charlonia DoNZ. Seitz, Rhop. pai. pag. 53. Ein Stueck im Fei)ruar in Kingi-Mariout im Februar gefangen. 7. Catopsilia Florella F. soiiz, Rhop. pai. pag. 59. Nach Seilz in .Egypten vorkommend; ich selbst habe diese Art hier noch nicht gefunden, doch zweifle ich nicht, dass sie bei Luxor und Assouan auftritt. Im ganzen Sudan haeufig. 8. Coiias Croceus Fourer = Edusa F. seitz, Rhop. pai. pag. (58. Uebcrall im ganzen Delta auf Kleefeldern im Winter bis in's spaete Fruehjahr haeufig. Die grucne, walzenfoermige R. lebt auf Luzern, Medicago saliva, etc. Die weisse Abart des Weibchens Heiice Hb. unter der Stammform nicht selten. Danaidae. 9, Danais Chrysippus L. scitz, Rhop. pai. pag. t5. Von Mai ab bis in den Winter hinein bei Alexan- drien und im Delta haeuüg, an Blumen hauptsaechlich 6Ü Jhillclin de la Sociclc J!nloiìì()logi(jiic d'IUjijplc. einer kleinen, violeltl)luehen(ler Verbenacaee fliegend. R. von Anfang Juni an bei Alexandrien auf Ascle- l)ia(laeeen, ergiebt in einigen Wocben den Faller; in ()bera?gypten : Sehelial und Kom-Ombo fand ieb die R. bereits anfangs Januar auf ('alolroj)is poncid R. J^rr. Aus .Ägypten sind mir die versebiedenen Abarten von (vbrysi|)pus wie ah. Alcij)j)ns V. oder Dorijipiis Khuj niebt l)ekannt ; dieselben konnnen jedoeb im Sudan unter der Stammform, mancbmal sogar baeuliger wie diese, vor. Nymphalidae. Diese umfangreicbe Familie ist nur in wenigen Arten in yF'gypten vertreten, wie ueberbaupt die Tagfalter stark den anderen Familien gegenueber zuruecktreten. 10. Charaxes Jasius L. Scii/,. lUiop. i):ii. iki^. iti. Ist im Staudinger Katalog als aucb in lEgyjiten vorkommend angefuebrt ; jedoeb weder von meinen biesigen Kollegen noeb von mir je liier gefunden worden, sodass ieb anneinnen muss, obige Patria- Angabe berubt auf einem Irrtum, zumal da aueb die Futter[)lbui/.e ( Arbiilus iincdo L. ) bier nur sebr vereinzelt als Zierpllanze in (ìaerlen kulli\iert wird. 11. Hypolimnas Misippus L. s.ii/, itiK.p. imi. p^n. iii... lunige rfcf wurden bei Kairo (Marg) im Juni von Innes Bey und Cbakour erl)eutet ; sonst Ober- a'gypten und Sudan. 12. Pyrameis Atalanta L. siii/., r.hop. p.ii. pa-. ms. Rei Alexandrien (Ramleb, (labbari, ete.) und aueb Seance du .') Juin 19V2. 61 bei Kairo in Gaerteii beobachtet, ziemlich haeulig. R. an Brennnessehi im Januar bei Alexandrien. 13. Pyrameis Cardui L. Seiiz, Riiop. i)ai. pag. isiii. Dieser Kosmopolit ist auch im ganzen Nildella und in Oberaegyplen ueberaus haeufig zu finden ; er kommt auch in allen Wueslen .Ägyptens vor. Er ist das ganze Jahr hindurch anzutrelTen, hat augens- cheinlich keine besondere Generalion und ist nicht variabel ; Die R. an Brennnessel, Malven, Disteln, etc., sowie auch an Bersim (Trifolium ahwandriniim) von sehr verschiedenem Aussehen und Farbe ; sie tritt manchmal so stark auf, dass sie einer kultivier- ten Pflanze : i}kilim parui/lora L., der Khoubeysehe der Araber, schaedlich wird (vergi. Innés Beij : Bull. Soc. Eni. d'Égijple, Fase. 1911, pag. lì). U. Melitaea Didyma G. var. Deserticola Oherth. Soitz, I'.hop. pal. liag. 2i;i. Selten; von Ende Februar bis Mitte ^hlerz im Wadi-Hof und Wadi-Risched bei Helouan; auch im Juni und August in einer zweiten Generation. Lycaenidae. Von den eigentlichen Lycaenen kommen nur zwei Ariern im Gebiet vor, die anderen gehoeren verwandten Gattungen an. 15. Thestor Ballus F. soitz, Rhop. pai. pa-. 2so, Nicht haeufig; Dckehla bei Alexandrien und in der Mareolis im Januar Februar. Die a^gyptischen Stuecke naehern sich manvilanicus Lac. durch vermehrtes Rot auf den Fluegeln und bilden demnach ein Ueber- gang zu dieser algerischen Art. 62 JUillcliii de Id Sociclv lùit()inol()(iî(jiir dlùmptc. K). Virachola (Hypolicaena) Livia Kluc. Siitz, luuij). pal. \y^g. 2.SÜ. 111! ganzen Della \\v\{ verbrcilel und stcllenNveise sehr haeulig so v.. B. in lîacos-Uanileh bei Alexan- (Irien. U. in den Schoten von Acacia Farncaiaud Willd. von Jnni an bis in den \Mnler auch in denen von Ac(tci(i nilolicd wohl ihrer urspi nenglicher Ful- terpllanze, da .4. FciriìcsiaiKi ein aus Amerika iniiìoilierler Baum ist, und in den Fruechten von Grana l-Aepleln (Piinicd (jidiKtlnni L.) \vodurch sie schaedlich werden kann. Uel^er Zuchl und \'orkom- men vergi. lùitom. Zeitschrift Stuttgart H)Ü9 jmg. l()'i und ibid. 1*.)1() pag. 1()5, wo ich meine Heo])achtungen belichtete. 17. Polyommatus Baeticus L. scii/, lUiop. pai. pa^;. 2!ki. Im ganzen Delta und in Oberaegypten sehr haeulig ; kommt audi nach Ucjllischild im Su(hui vor. b'asl das ganze .lahr hindurch anzulrellen. K. in den Fruchtkapseln von Alhizzici Lehbck, Doliclios Labial) niid (lajanus indiens, aber auch in den Schoten von Bohnen und andeien kultivierten Leguminosen. 1(S. Tarucus Telicanus Lan(i. Siii/, uh.ip. pai. pa^i, 2'.).'',. Nicht haeulig in der Umgegend von Alexandrien. lU. Tarucus Plinius F. scii/, uuop. \)»\. ]n^i>,. 2. 63 Von Seilz aus iEg3'plen crwaehnl ; mir selbst in naliira nnhekannt. 22. Azanus Thebanus ST(.R.= übaIdus Cram. Scit/.Rhop. pnl. p:i'^. 2'J4. Mir ebenfalls unbekannt. Seitz erwaehnt die Art aus Kairo ! Nach l)rietlichen Nachrichten von Graves in einem weibl. I*]\emplar im Kzbekieh-Garten in Kairo im November 1907 gefangen ; jedenfalls sehr selten. 23. Azanus Eleusis Demaisox = Pharaonis Stgr. = iïgyptiaca Baker, seii/, Rhop. pai. pag. 2'ji. Im Nildelta und in Oberaegypten weit verbreitet und das ganze Jahr hindurch haeuhg. Graves stellt diese Art als eine Varielid zu telicanus, in dessen Nähe sie jedenfalls geheut. Die wirkliche Klcnsis Demaisoii ist eine südlicb.e Si)ecies, die sich bei Khartoum lìndet, aber auch soweit ncH-dlich wie Luxor voikommen soll. 24. Zizera Lysimon Hrn. Scüz, Rhop. \m\. png. 295. Fast waehrend des ganzen Jahres im Gebiete verbrei- tet und haeufig. Graves hat folgende Varietaelen benannt : Ab. Minor Graves, noch kleiner als die Sommergene- ration mit verkleinerten Hogenaugen und demnach unter die Rubrik I. Formae Parvi- punctae von Courvoisier zu stellen, Lj-cae- niden-Aberrationen Jahr 1912, pag. 3(S in Iris). Ab. Siiblus-r(i(li(tl(t Graves gehoert zur Gruppe der Formae elongatae, b) centroelongatae (veigl. Courvoisier, ibid.) 64 Hiillcliii de la Socirlv ilnloiììoUxiiijUc d'lùii]])lc. Ah. Inipcralor Graves, wird cine grosse Form mil verdiinkeller l'iilerseile i^euannt. l)ei welcher lasl aile Flecken besonders die der Ilinler- lluegel lascile sehr redncierl sind oder l'asl i>anz fehlen mil Ansnahme di'r Bogenani;en, die besonders gross sind nnd slark hervor- treten, li. anl'Hersim (TrijoUiiui (tlexamlviniiiìì). 25. Chilades Trochylus Fhu. scü/, lüKip. pai. pa^. liit?. .luli in Mehalla-Kehir (Delta) ; .Inni in Minieh (Oheraegyiilen) an hhiehendem AlÌKuji nKiniìifcriiiiì : aneli im ()klo])er im Wadi-llisched bei Ilelonan nnd in Massarah gel'nnden. 2(). Lycaena Baton Beiuì. var. Abencerrangus 1'ii:iî. Seil/., lüinp. pal. pa^. :'.ll.'). >hii, ^hH•iont-\\^lesle ; vereinzeil, nicht in jedem Jahre. 27. Lycaena Loewii Z, var. Gigas Srcu. sdiz, uiu.]). pai. Mai, Wadi-llisched bei Ilelonan. In der Kollektion Graves bethiden sich drei Stiieck dieses sonst nni- aus Syrien bekannten prachtvollen Blaenlings. Auch von Miss Jackson im Mokallam-Gebirge erbeutet. Hesperidae. 2(S. Hesperia Proto I2sp. var. Mohamed Or.iiün. Seil/, liliop. pal. paj;. :!:17. Mai, Mariout-Wuesle, nicht haeulig. 2i). Hesperia spec. Se})lendK'r, AN'ut'ste bei (Jioubrah und Khanka bei Kairo ; sehr selten. Mir sind nur drei Stnecké be- kannt ; das in meiner Kollektion verdanke ich der Scdiicc da .'> Juin VJV2. 65 Gliele von Dr. Innés Bey. Diese Ail ist nach Graves in die naehe von Galba zn siellen nnd scheint nahe mit //. Plilomidis H. S. verwandt zusein. 'M). Gegenes nostradamus. Scitz, lUiop. pai. png. ni;». Im ganzen Gebiet verbreitet und hacufig. R. wird Reiskulturen, wenn sie stark auftritt, schaedlich. (vergi. Bull. Soc. Eni. d'Egypte, année 1U09, pag. 171). N.B. — Die kleinere G. Lefebvrei Rmur. wurde von Graves in ^^'adi-Riclled bei Helouan erbeutet. ^}0'''\ Parnara Mathias F. Scii/, lUu.p. i)ai. pa;^. :ii9. Nicht selten auf kultiviertem Land bei Kairo von Anfang April bis Oktober. 31. Parnara Zelleri Led. Scìiz, r.iuip. pai. \w^. 3.50. Bei Alexandrien, nicht so haeulig wie vorherge- hende Art. Zygaenidae. 32. Procris Orana Aust. scit/. 11, pa^;. ".) Im Mai'rz in Massarah bei Kairo an ZilUi inija- (jroides Bueschen, selten. Nolidae. 33. Celama (Nola) Squalida Stüu. Sciiz 11, pa^. is. Nicht selten in der Umgegend von Kairo an den Staemmen von Acacia nilotica. 34. Celama (Nola) vïgyptiaca Snell. Scìiz ii, pa^. js. Von Okiober an bis in den Februar ; ueberall bei Kairo haeulig R. an Acacia ìiilolica, schwaiz mit roetlichen Haarpolstern auf allen Segmenten, auf ()() liiìllrlin (le in Sociale Eiìlonìolo;i-. t.s. im ganzen Nildella, in Oberaegyplen, imd dem Sndan seiir haeidig. Im Niideita lliegt der Sciimelteriing vom April an bis in den S[)aellierbst. Vlv ist sehr variabel nnd Tebergaenge von b'ormen, die last garkeine lolen Flecke zeigen (\ar. Pallida), zn solciien, v;o letztere zn Streifen vt'rschmolzen sind, sind neberall zn linden. Die sehr \ariabele U. bei Alexandrien im Jnli-Angnst ani' Ilcliolropiiinì spec. gefnnden. ;)7. Ocnogyna Loewii Z. seit/ ii, \>:va. ii. (iai)bari bei Alexandrien nnd Mariont-Wneste. il. an Meseiììbrii (inlheiniiin chriishtlliiìuiìì L. im .lannar. Die jnngen rrisciigesciilnejìFten Raenpchen sind lang abstehend schwarz behaart nnd lel)en gesellig in einem Gespinnsl. Nacli der ersten Haentung neiimen die Haare eine silbei'grane b'aeibnng an. Xacii der zwei len iiaenlnng, die er. 12 Tage nach der eisten slattlindel, veraendert sicii die i^^ierbnng insolern, als dass sicli die Haare der Miltelreihe rotbrann raerben. Dieses Kleid beiialten tue lì. bis zn iiirer \'erpnppnng bei. Seduce (la '> Jain 191'2. 67 Dieselbe eilblgt in der Erde oline Kokon. Der Faller schluepft in der zweiten Haell'te November. Die Eier sind zienilieli klein von dnrebsichlig bellgruener Farbe. Die Zncht ist zienilicb scbwierig. Lymantriidae. 38. Orgya Dubia Tausch, var. Judaea Stgu. Sciiz ii, pag. 119. Umgegend von Alexandrien, nicbt selten last waehrend des ganzen Jahres. Der cf lliegt aensserst wild und schnell im heissen Sonnenschein, haupt- saechlich nm die Mittagszeit, anf der Snche nach den ungelluegellen, in ihren Kokons verbleil)enden ÇÇ. Diese verlassen ihre Kokons nicht znr Eiablage, die innerhalb derselben stattlindet. Die ansschlnep- fenden Raenpchen naehren sich zunaechst von der toten Mntter und gehen dann ani" die Fuller})llanze ueber. Diese ist Siiaeda fnilicosa Del. Parthenogenese wurde von mir bei dieser Art sicher leslgestellt ; die jungen Raupen jedoch mangels Zeit nicht weiter beobachtet. 39. Ocneria Flavipalpata Stgr. seiiz ii, png. i:î2. Arabische und Lybische Wueste bei Kairo ; Mo- katlam-Gebirge. Die R. ist an die nur in der Wueste vorkommenden Acacüi loiiilis Haijne gebunden, man hndet sie von Oktober an den Winter ueber in mehreren Generationen. Die Gesammtlaerbung der R. ist rotbraun, Ko[)f, Vorder und Rauchfuesse sowie Nachschieber schocn zinnoberrot. Jedes Segment ist mit einem weiss und schwarzen seitlich aljstehcndem Haarpinsel versehen. Auf dem vierten und luenften fis ìiiiìlelin de Id Sociélc HnloiìioJoiiiqiie d'ì\(iij})tc. Segment lìelìndel sich auf dem Kueckeii je ein weisses sammtaiiiges Haarj)olsler, desgleichen auf dem sech- sten und siebenten Segment, das jedoch von lionig- gelher Farl)e ist. Aul' dem vorletzten und iel/len Segment an Stelle der Haari)olster eine l)laue Zeich- nung mit zwei roten Punkten, h'ernerauf dem letzten Segment ein grosser Haarpinsel von blaugrauer Failje, neber welchen grosse last Koerperlaenge erreichende, grauweisse Haare nach hinten hervorragen ; auch ueber dem Kopie belinden sich gleiche nach \orne gerichtete Haare, die leicht abbrechen und sich in die Haut einbohren, wo sie Knlzuenduugen hervor- infen. Kokon unter Steinen in dei- Nache des Futter- baumes oder am Fusse dessell)en in einem ziemlich leichten (ìespinnst von granschwarzer Farbe. Pup- penruhe nur er. 10 Tage. Lasiocampidae. 40. Chondrostega Subfasciata Kuti. Sriiz ii, |);i-. ir.o Marioui-Wuesle im Oktober (Petroli"). Die R. lindel sich im Januar ])is Maerz in der Mariout- Wiieste auf steinigem, last allen Pllanzenwuchses entbehrenden Terrain, wo sie sich \'on jungen frisch spriessenden (ìraeseiMi ernaehrl. Sie ist lang abste- hend gelb behaart, nur auf deui zweiten und drillen St'gment ist ilie Behaarung schoen karminrot. Nach der letzten Haeutung zeigen sich ueber den Stigmen blaue l'^lecke. Sie \erpuppt sich in der lüde in einem lilzigen, oxalen Koir b'utleipllanze oder an l)enachÌ3arlen liaeumen. Puj)penruiie der bruelijabrs resp. Sommer-Generationen nur einige Wochen, waidi- rend die sicli im November-Dezember vei|)up|)enden \\. erst im naechsleii l'^ruehjahrc den Faller ergei)en. Oft *.).")"„ der 11. parasitiert, sowohl von einei- 4'acbinide, als auch von verschiedenen Ichneumoniden, dai unter eine schoene rote noch unbestimmle lîraconide. 47. Chilena Obliquata Klug. Srii/ ii, pu-. u\.\. Fin l'>\emplai- von Dr. Innes Bey erhalten, wahrscheinlich in Aboukir 1k4 lAlexandrien am Licht gelangen. 4(S. Taragama Äegyptiaca Bano-H. s.it/ ii, p:i- \n\. rmgebung von Alexandrien und noeidlitdies D(4ta ; bevorzugt salzige Terrains. R. an 4'amari\- Séance da .) Juin Idî'i. 71 Straeuchern {Tamarix nilotica, Bunge) versclnedene Pohjgonum-Arten, Alhagi maniiiferuni Des., etc. in mehreren Generationen. Kokon an der Fullerpllan/.e. Die cfcf kommen in grosser Anzalil /u ausgesetzten frischgescliluepften Ç 9 ""<^^ ^^^^^^ ^^ unscinver zu langen; Anflug nach U'/. Uhr Al)ends. 49. Taragama Acaciae Klug, seitz ii, i)aj;. i7(!. Dieser schoene Schmetterling ist im suedliehen Delta sowie in Oberaegypten nicht selten und hat mehrere Generationen im Jahre, ^^ovon diejenige die anfangs Juli im Delta anl'trilt die staerkste ist. R. auf Ac(ivi(t nilolicd, an dessen Stamm oder Zweigen auch die Verpupi)ung in einem ziemlich festen, s[)indel- Ibermigen Gespinnst erfolgt. In der lUdiestellung schmiegen sich die R. eng an den Stamm an, Ritzen und Unebenheiten desselben benutzend. Sie sind durch ihre Farbe, die der Rinde auf's Genaueste gleicht, vorzueglich geschuelzl und sehr schwer dem ungeuebten Auge bemerkbar. Eine sehr interessante xVb^riation verdanke ich Herrn Dr. Innes Hey : es ist ein cf i"it stark ausgeprägtem Melanismus und auITallend schmalen und Ijngen Flügeln. Lemoniidae. 50. Lemonia Phllopalus Doxz. Siiu ii, piv^. is2. lun einziges rf von I-Ferrante in der Mariont- Wuesle (Merza-Matrouh) im April erlxnilet und an Prof. Draudt gesandt, in dessen Besitz es sich belinilet. Bnllclin (le la Sociclc l'Jiilunwlonujiic d'ilnuplc. Sphingidae. ")]. Acherontia Atropos L. S( it/ ii, p:.-. -zvi. Ini ganzen Della, Fayonni und Oljeraegyplen haeufìg, \\. auf Solonaceen wie Karloll'eln, Auberginen, Sleeliaplel etc. sowie aneli auf Jasmin gel'unden. In einem etwas vernaclilaessigten ßienenstoek in Hacos- Uamleli bei Alexandiien land ieli drei Falter auf einmal, worunter ein Paeichen in eoj)nla. L^nver- slaendlieli l)lieb mir, wie die Sebmetlerlinge dnrcli das kleine Scblupllocb, das grade einer Biene den Eintritt gestattete, in ilas Innere des Stockes eindringen konnten. 02. Herse Convoivuli L. scitz ii, \y.v^. 'iw?,. Im ganzen (lebiel ; Faller lliegl im Fruebjabr bis in den Hei})sl an l)luelienden Garlenslraeucbern, wie Geisblall, Datura etc.. H. an \\'inde, sowolil an der im Felde wildwachsenden ((loiivolvulns (tmciisis), als auch an der in Gaerten kultivierten. Im Gegensalz zur nachfolgenden Art ergeben die im Heibst sich verpuppenden R. erst im naechsten Fruehjahr den l'Adler während solche, die sich während des Sommers vei|)upj)en schon innerhalb 14 Tagen schlü{)l'en, wie «dies schon Dr. (). Schneider in seinem \'ergeichnis (vergi. Isis, Dresden 1811 p. ,'i'i) hervorhebt. 53. Deilephila (Daphnis) Neri! L. scit/ ii, p;!-. 2:0. Faller wie \orhergehende Art. H. an OleaiKk^- (Ncrìniìì oh'diìder) und Immergruen (Vinca rosea L.) von A|)iil an in mehieren Generationen. (\\'rgl. auch meine Mitleilung 21. ,1ahrg. der Inlern. I^nlom. Zeitschrift, Sluttgart 1U08 pag. 2()2). Seance du 3 Juin 19]'2. 73 Ô4. Celerio ( Deilephila ) Lineata vnr. Livornica Esp. Soitz II, p:ig. 257. lin NiUlelta ueberall verbreitet; Faller fliegt wie (lie uebrigen S})hingi(len in der Daenimeriing an ßiunicn. R. auf Rumex ini April bei Alexandrien gefunden ; soll aucli nacli Dr. Cough vielfach auf ßaunnvoUpllanzen angetroffen werden, 55. Celerio (Deilephila) Nauretanica var. Desertìcola BaRTEL. Seit/. II, pati;. 2:):). Wuesle bei Kairo, sehr selten. Eine R. wurde von Dr. Innes Rcy in der Wueste bei Kairo gefunden und aufgezogen; sie ergab obige I'orin. 56. Hippotion (Chaerocainpa) Celerio L. stitz ii, png. 258. Im Gebiet ziemlich haeufig. R. im Spaetsommer und Herbst auf ^^^einstoecken. 57. Marcoglossa Stellatarum L. Stii/ ii, jiag. 2.-j3. Das ganze Jahr hindurch ueberall haeufig. Megalopygidae. 58. Somabrachys Aegrota Kll:(}. Siitz ii, pag. 336. Ein cf il» November in der Mariout-Wueste (Amrieh) am Licht gefangen. Ist vielleicht nicht von Codelli Ausi, zu trennen, da mein Exemplar von mehr brauner als grauer Faerbung ist, was nach Seitz der einzige Unterschied zvN'ischen diesen beiden Arten sein soll. 59. Somabrachys Infuscata Klug. Seiiz ii, pag. 337. Mariout-Wueste sehr selten. Es gelang mir diese Art aus der Raupe zu ziehen. Dieselbe lebt an 71 ììnUcliiì de 1(1 Sociric I-lntoiuoUxi'Kiuc (ìlù/iiplc. iiicdtM-eii Pllan/cii ini Mnerz und x\|)ril und V(m1'ciIìì>1 sich einen ovalen, dunkell)raunen Kokon in der l"]r(ic oder iHiler veiiioeknelen Blaetlern, in dem die Piaupc in lelhargischeni, elwas eingeschruuiplìen Zustande den Sommer ueber liei^l. Kurz vor dem Ausschlueplen verwandelt sie sich in eine i^ewoehn liehe Fuj)pc, welche den Falter in der zweiten HaeiÜc des Monates Oktober ergiebt. Die 1() luessige Raupe ist von gruener Far])c und assell'oermiger (lestait. Ueber den liuecken lacuft ein zweiteiligei- dunkelgiuenei- Stieif sowie drei l{eihen roter Warzen mit weisslichen Horsten. Die Stigmen sind von einem laenglichen, schwarzt'n Flecken umueben. Psychidae. ()0. Ämicta Quadrangularis (-nuisr. scii/ ii. iki-. x>7. ^hlri()ut-^Vueste (Amrieh und Kingi), Oktober- November nicht selten. Saecke an TììijmcUicd hirsnUt lùidl. Meine I'^xemplare stimmen gut mit Strand's Heschreibung in Seitz der h'oini JMuriiid Kluij iieberein und da es sich augenscheinlich um eine konsiante Art handelt, waeren aegyplische Stuecke wohl am besten iiiiirind Kliuj zu nenmen, da ja auch der Klug'sche 'ry[H' von hier s'- iimt. ()1. Amicta Lutea St(;u. scit/ ii, p.i-. :i:,7. Ein zwei Tel haltes, abgeilogenes Exemplar aus der Umgegend von Alexandrien. ()2. Ämicta Febretta Boyku. s.ü/ h, iki-. r.s. Haeulig in l>acos-Ramleh bei Alexandrien die cfcf '11" Licht erbeutet. Seance du .') Juin 19V2. 75 63. Amicta Jordana Stgr. Siii/. ii, |i,i;^. ir.s. Kin etwas al)\vrit'lion(les cf von dcMnselhcn Fun- dort \vie vorige Art zieht Puengeler zu dieser S[)eeics. ()4. Amicta spec In Aboukir l)ei Alcxandrien land ich die Saecke (iieser Art im Juni an niederen Pllanzen, welche den Faller Ende September lieferten. Derselbe hat bis heule noch nicht bestimmt werden kocnnen. Die Saecke sind der Laenge nach mit trockenen Grashal- men und aehnlichen Pflanzenleilen belegt. Oö. Psyche Hampsoni Bakkiì. Seitz ii, png. 2G2. Diese von Iraker aufgestellte neue Art stammt aus der Umgegend von Alexandrien ; von mir wurde sie bis jetzt nicht gefunden und ist der Sack unbekannt. Nach briellichen Mitteilungen des Autors sind die Fluegel milchig-weiss und durchsichtig. Die (^osla der V. IHuegel ist gegen die Mitte ausgewoelbt (contorted). Ich moechte hier noch zwei weitere Saecke beschreiben, deren Artzugehoerigkeit vorderhand wohl nicht zu bestimmen sein wird, da aus dem einen nur ein 9 und aus dem anderen ueberhaupt kein Falter erzielt wurde. Den einen Sack fand ich in liamleh bei Alexandrien Ende Januar nicht weit vom Meere. Er ist cylindriscli von oben zusammengepresst mit Sand bekleidet, ueber welchen auf der Oberseite Stueckchen von Muscheln in zwei Laengsreihen ziemlich regelmaessig und auf der Unterseite trockene Pllanzenteile und Holzslueckchen gelegt sind. Aus diesem Sack schluepfte am 17 September ein Ç. Einige ganz aehnliche Saecke fand ich im Juli in 76 liullelin de hi Sociélc IùiIoiììoIojiììjiic d'iAitjplc. tier Nache des ersten l'^iinplalzes ; nur sind sie aul beiden Seilen mit Musehel-Stueckchen und ausserdem noch mit kleinen Steinchen l)ele^l, die auf dem urspruen^liehen aus feinem Sande verferliglen Sack unregelmaessig aulgelegt sind. Aegeriidae. (■)(). Synanthedon ( Sesia ) Myaepiformis Bkh. var. Elegans Li-;n. s.'ii/ ii, jing. :!,s(i. Selten, Hacos-Ramleh bei Aiexandrien R. unter der Kinde von Aplelbaenmen, haui)lsaeeblieh an krebsartigen Stellen. Vergi, auch meinen Artikel in Bull, de 1(1 Soc. Knlom. d'Egupte aniìée 19U) pdf/. ì'i'/. Cossidae. ()7. Cossus Niloticus .Ioanms. =^ Pharaonis SrdH. Seil/ II, p.iti. 42:,. Umgegend von Kairo nicht seilen. R. hauptsae- chlich in Slaemmen von Acdcia iiilolicd, aber auch in denen von Alhizzid Lebhck und Tdiudri.v arlicuUüd. Vergi. Bull, de lu Soc. Eut. d'lujfiplc (Uince 1909, fxuj. KU), woselbst der F. abgebildet und die Raupe l)esch- rieben ist. ()7 '''\ Cossus L.-nigrum Rakkh. Diese Art wurde von Baker aus Aiexandrien beschrieben, s\v hat nichts mit nachfolgender Art, mit der man sie identisch hielt, zu tun. (hS. Paropta-Paradoxa H. Schaeff. scit/ ii, lio^;. vi. Selten bei Aiexandrien, R. im Stamme und den Seance du .'> Jain 19P2. TJ Aeslen von Ficus Carica L. Dieselbe ist wie lolgt zu beschreiben: Kopf und Nackenschild glänzend hell- braun. Erster Segment rot, zweites und drittes eben- lalls jedoch mit einen gelben Querlleck ; viertes Segment rot ohne gelbe Zeichunng, alle nachlolgenden ebenfalls rot mit breitem, gelben Querstreiten. Körper mit vereinzelten weissen Borsten besetzt. Unterseite weiss mit Ausnahme der ersten drei Segmente, welche ebenfalls rot sind. 69. Dyspessa Kabylaria Hang. H. s. Dekelda i)ei Ak\\andrien; lîacos-Ramh'h und Al)()ukir Ende ()i Juin /.9/?. 79 79. Agrotis Rîpae var. Desertorum H. Xo. ir>5 c. In (1er Wucsle bei Mataricli (Kairo) und im Wadi-Nalroii im NovembcM-. 80. Agrotis Ripae var. Alexandriensis Hakat,. Xo. i3r)7. Ein (f , das Draiidt zu der von Hainde ()klol)er in der Mariout-Wueste (Kingi) am Lieht gefangen. (S8. Mamestra Consanguinis (ÌN. x». mti. Im Xildelta nieht seilen, hauplsaeehlieh am Koeder erlieutet. ^\'ie aus iirielliehen Mitteilungen von Herrn lîethune-lkiker hervorgeht, ist die von ihm aufgestellte Art « Abbds » eine sehr blasse Foim obiger Sjieeies. h)(/i.sl Srpl. 7SfA') l)<(:u Ein rf von Herzog in lieiiha (suedliebes Della) im Dezember erbenlel. (\'ergl. Hebel liis P.ll'J pag. (hS Xo. ;5). Scaiice du ,') Juin 19V2. 83 101. Segetia (Hadjina) Palaestinensis Stgh. s.ii/. Bnnd III, \nv^. -ÏIX. Aus (k'i- R. gezogen, die ich in (^herbine (oesli. Della) an (lonijza dioscoridis Desf. (and und die den Falter im November ergab. 102. Scythocentropus Ferrantei Draldt. Bull, de Ui Soc. Eni. dEgijple aiiiìée 1910 pug. 97. Diese Art wurde von Ferrante bei Kairo erbeutet. 103. Scythocentropus (Phleboeis) inquinatus Mah. Xo. 1;î77 l)is. Ein Paerchen von Herzog in Benha (suedi. Delta) anfangs Dezember gefunden. (Vergi. Iris ]'.)12 pag. 67 No. 1.) Nach Rebel mit vorhergehender Art hoechst wahrscheinlich identisch. Fin genauer Vergleich der Typen kann hier nur Klarheit schallen. 104. Eremobia Compitalis Dhalüt. Intern. Entoni. Zeitschr Guben Xo. o9 })U(j. WO. Nach Exemplaren beschrieben, die ich in meinem Garten in Racos-Ramleh sowohl am Licht als auch am Koeder ling. Ueber die eisten Staende dieser Art ist mir nichts bekannt. lOö. Metopoceras Khalidja Ohth. No. 172.'5. Seilen, in der Mariout-Wueste (Hammam) im Februar erbeutet. 106. Metopoceras Omar Obth. Xo. 1727. In der Mariout-Wueste (Dekehla) im April am Licht gefangen. 84 IJiillclin de Id Sociclé I:iiloiuolo(ii(iiic d'H(/ijj>lc. 107. Heliophobus Pierretii IUcimon = Marsdeni Bakeh. No. i:iN. Aiilung November in der Mariout-Wuesle (Amrieh und Koiii el Hanasch) am Liclil erheiilel; auch ein 9 ans Abonkir. Der Falter slellt sieli bei Bernebrnni^ tot und laessl sieb rnbig in den Sand lallen, wo er schwer /y\ linden ist. KKS. Aporophyla Australis l>. var. Scriptura I'lU'.. No. i:(i:i. In di'r Mariout-\\'ueste (Amrieli) ein Stneck an einem Zaune sitzend gefunden. IdU. Odontelia Megastigma \A aiîui:n s, ü/ Unn.i m. pa^. so. Aus der I-\'irante"selien Liste. \'ergl. Bull. Soc. linlom. d'KijiJple (innée 1910 piuj. 9/ . 110. Callopistria Latreillei Dup. No. i.sis. Einige I^^xemplare in Baeos-Ramleb im Oktober und De/ember erbeulet. 111. Prodenia Littoralis B. No. is:.:. Das ganze .labr bindureb im Delta, Oberaegypten und dem Sudan sebr geuicin. Die drei staerksten (ienerationcn diesel' polypbagen Raujie im Juni, .lidi, inid August auf Baumwolle, wo sie alljaebriieb enormen Seliaden tut. Versebiedene Aibeiten sind uel)er diesen Scbaedling, seine Biologie und die Mittel ibn zu vei tilgen veroelTentlielit worden; die wiebtigslen sind : F. (]. Willcocks : Vcarbook of Ihr Khvdiviitl Af/ricnllurol Society lHO'i : (i. Zennidochi : Les vers du colonnier : /v. Addir: Les clìenilles rovd- (jenses du colonnier en lùjijple. Soc. Kntom. d'iùpiple (tiìììée IDOI) poij. 'i'.) ete... Seance da. 5 Juin Wt:?. 85 111 '"\ Euplexia Lucipara L. No. isoi. Meatli b. Kairo; ein Exemplar in der Sammlung des LanthviiiseharHic'hen Deparlmenls in Kairo. 112. Brotolomia Metlculosa L. Xo. i867. Im Maerz in Bacos-Uanileh am Koeder. Ilo. Sesamia Nonagrioldes Lkf. No. 1020. Bei Alexandrien im Mai am Licht gefangen, nicht haeufig. 114. Sesamia Cretica Li). No. i92g. Bei Alexandrien und im Delta den Sommer ueber nicht selten. Die R. in Maiskolben und Zuckerrohr bohrend und dadurch schaedlich werdend. llö. Leucania Zeae Dil». Xo. mi,'). Haeulig in C.herbine (oestl. Delta) ini .lanuar gekoedert, auch in der Mariout-Wueste (Kingi) am Licht. 116. Leucania Putrescens Hh. Xo. umt. Im Okiober und November im Nildella nicht selten. 117. Leucania Loreyl Dip. Xo. 1907. Im ganzen Delta gemein. U. lebt in den Stengeln von Mais, etc. 1 IcS. Caradrina Latebrosa Ld.~ Spodoptera Abyssinica Ex. Xo. 1989 a . Fast das ganze Jahr hindurch ueberall im Gebiete haeufig. IIU. Caradrina (Laphygma) Exigua Hh. Xo. 1990. Sowohl im Nildella als auch in der Mariout- Wueste vorkommend. Die gruene R. im Fruelijahre 86 Bnllctin de la Sociclc Hnlomolo(ii(]nc dlùmplc. ail diversen niederen Pflanzen und auch an junger ßaunnvolle, Nvodureh sie schaedlich wird. 120. Caradrina ingrata Stgu. no. loos. A})ril, Mariout-Wueste (Anirieh) selten. 121. Caradrina Distincta Srcn. = Mediterranea üakkr, No. 2imi:ì. Ini Maer/, bei Kairo nielli seilen.— Raujien, die ieh aus Tourah hei Kairo und auch aus (Mialhy bei Alexandrien erhiell, eigaben den Faller im Februar resp. Maerz. 122. Caradrina Seiini H. var. Mairei Dhaidt. inum Eilt. Zt'ilschr. C.iilK'i), No. lì'.l, p;i-. L'dS. Marioul-Wuesle (l)ekelila, Kingi, Haniniani) im April lokal und nielli liaeulig; aueli von Konsul PelrolT aus R. gezogen, die er unler Sleinen Fnde Januar in der Marioul fand und die den F. bereils h]nde Februar ergaben. 123. Caradrina Ambigua 1". No. 2()i',i. Im ganzen (lebiele liaeulig. Die I'^iei' werden einzeln an die Waeiide oder den Roden des Zuelit- kaslens abgelegt Die R. ist nach der zweilen Ilaeulung erdbraun mil seinvaeliem, sehwaizen Rueekenslreilen und verpuppt sieb in einem leieblen (iespinnsl an der Erde. Der Fallei- schluepl'l naeb 17 bis 20 Tagen. 123 '•'\ Hydrilla Maculifera Stgu. No. 2(i:ì:ì. \'on Miss D. .1. Jaekson in Luxor im I'\'l)ruar am Liebt crlienlel. (\'ergl. Enlom. Ree. hìuI Jouiiì. of Vai'., vol. T2, iV" /, p. IS.) 124. AcOSmetia Arida .IoaNMS, lUill. Soe. i:nt. dc Fiance, lllOU, i)at;. 711. Mokaltamiiebirne bei Kairo. R. unler Sleinen im Séance du 5 Juin 19r2. 87 Mokattamgebirge im April gefunden; naehrt sich von Flechten (de Joannis). 125. Xanthia Palleago Hn. var. Austanti Obth. no. 2150. Im Fenanle'schen Verzeichnis. Bull. Soc. Eni. d'Egypte, année 1910, pag. 97. 126. Orrhodia vaccinii L. var. Sebdouensis Aust. No. 21G-I. Im Ferranle'schem Verzeichnis. Bull. Soc. Entom. (V Egypte, année 1910, pag. 97. 127. Hypomecia Quadrivirgula Mab. No. 2193. Ein Stueck in der Marioul-Wuesle (Kingi) im April am Licht erbeutet. 128. Cleophana Chabordis Ühth, \o. 2213. Selten in der Mariout-Wueste (Hammam) im Mai. 129. Cuculila Chamomillae Schiff, xo. 2200. I)ezemi)er-Januar Mariout-Wueste und auch in Ramleh bei Alexandrien. Die grueue, mit rotvioletten Rueckenstreileu versehene Raupe von Mitte Maerz an auf den Rlueten von ('Jirysanthemnni coronarium in der Mariout-Wueste (Amrieh, Kingi, etc.), verpuppt sich in einem testen Erdkokon und ergiebt den Falter in der zweiten Haellte des Monates Dezember oder ersten Haellte Januar, manchmal erst im zweiten Jahre. 130. Cuculila (Copocucullla) Syrtana Mab. No. 2252. Im Ferrante'schen Verzeichnis (Januar Kairo). Veigl. Bali. Soc. Entom. iVEgyple, année 1910, pag. 97. 131. Cerapoda Aegyptlaca Jüaxxis. BuIi. Soc. Entom. d'Égyplo, iiiincf 1909, jing. Ui2. Diese neue sehr schoene Art wurde an ol)en 88 lìnllclin de hi Soriclc EnlomoUxiiijUc (l'I-^i/i/plr. /ilieiltT Slcllt' l)('scliiiel)en und slaiiniit aus der Um- j*i\y,c'n(l VOI! Kiiiio. K\n Slueck scliliK'})lìe aus einer in (lei- Wueslc gelïintk'ncn Pui)|)(' Vlndc NoNcniber. Idi selbst land die Puppe ini W'adi-Uisched bei Ileiouan ini ()kl()l)er ini lìoden unler Zilld mijitiiroidcs lUieschen; der Faller erscliien ani 'JC). Noxeniber. \'S1. Eutelia Adulatrix Hii. no 22hi. Nielli seilen in Uanileli bei Alexandrien ini Mai. lo.'}. Heliothis Peltigera Semi i". no. 2:\2:>. Marionl-\\'uesle, Mai ini Sonnenseliein llit'i;end, niehl selten. Die grueni' olì rotbraun oder iosa i^erinij^elte Kanjie lebt an dvn Hlueten \on (lììiijsdiì- tlìciiìiun coroiKiriiìiìì ini l-"riiebialir, aneli ani' (aiIciì- dulit (i('t/i/j)liiic(t, Ncrpuppt sicli in der lù'de und eri*iebt den Traiter naeh kurzer Pupjienrulie im Mai. Derseliie variiert selir stark sowolil in (ìroesse als auch in der Farbe der \"l''lneii;el, die von hellsehwe- felgelb bis rotbraun alle l''arbenabsluruni;t'n aulweist'ii koennen. KU. Heliothis Nubigera H. S. x... 232(,. Im Delta und in der Mariout-^^'ueste im Mai-.Iuni nicht selten. Pi'), Heliothis Armigera IIi5. No. 2:127. F. sehr Jiaeulii^ bei Kairo an bluelunden ()iani;t'n- baeumen im Frnehjabr. R. im Mai an bluehcndem lîersim (Trifoliunì Juin Ì9PJ. 91 148. Sphingomorpha Chlorea-Monteironis Buttler Novit. Zool. vol. 8 pag. 4.'!1. Assouan in Oberaegypten im Maerz von Kolh- scliild am Licht erbeutet. 149. Plusia Circumscripta Frr. Xo. 2552. Bis jetzt von mir nur in Cherbine (oestl. Della) im Januar gekoedert ; selten. 150. Plusia Chalcytes Esp. No. 2557. Im Oktober bei Alexandrien nicht seilen. 151. Plusia Gamma L. no. 2562. Eine der liaeufigslen Nocluiden Aegyplens und das ganze Jahr hindurch im Gebiele zu finden. Die R. an Kulturpflanzen in Gaerten schaedlich. 152. Plusia Circumflexa L. \o. 20G4. Nicht so haeufig wie vorhergehende Ari, doch ebenlalls weil verbreilel. 153. Plusia Daubei B. \o. 2r)G7. Ini Januar in Cherbine (oesll. Della) gekoedert auch im Okiober in Bacos-Ramleh gefangen. Die liellbraune Raujie lebl im Okiober und November auf Conijza dioscoridis Desf. 154. Pluaia Ni Hb. \o. 2.->7i. Ziemlich haeulig im August und September bei Alexandrien. Auch im iMuelijahre an bluelienden Orangenbaeumen bei Kairo. 155. Ceracela Scapulosa Hr. v. Sana Stgr. no. 2.vj4. In Ramleh bei Alexandrien und in der Marioul- Wueste nicht seilen. De Joannis Inebri nodi eine zweite Form aus Aegypten an : Albifusa Joannis. (Vergi. Bull. Soc. dlujypie année WOi) pag. 165). 92 lìiiìU'lin de ht Socictc liiiloiuoloijiiiue d'lù/(ij>lf. !.")(). Pericyina Squalens Lkd. \o. ^ò«).") :i. lui Ai)ril in Sniiliour (iiocMdlichcs Della) gckoedeil. ir)7. Pandesnia Terrigena Cliin. No. 2.v.): :i. Ini i^aii/.eii Gebiel vcrbreilel. jedoch vereiuzell und ziemlich selten. Im Aprii Mai. 108. Palpangula Spilota no. u(;i2 a. Iiiì Ferranle'schen Verzeichnis ist ein cf «'^u^ Kairo eiwaehnt. \'eii;l. lìiiìl. Sor. l'iiìì. d'Kijijplc (IIÌÌÌCC uni) jKKJ. !)/ . \')Sh Leucanitis Flexuosa Mhx. no. 2c:!:ì. Kin Slneck in der >hirionl-\Vnesle (Kom el Hanasch) ini Mai am Licht erben lei. Aneli von Altieri in der Wneste l)ei ^hirg bei Kairo im .Inni gefälligen. l()l). Leucanitis Boisdeffrei Ourn. n... jcii. In Uanileli bei Alexandrien ini Herbst, ziemlich selten. 101. Leucanitis Stolida F. No 26i2. Bei Alexandiien nicht selten. 1<)'.^ Grammodes Algira L. x». ii.ii. l'eberal! ini (iebiel zitMiilich haenlig. UVA. ("irammodes Geometrica F. n««. 2uiiì. Haenlig bei Alexandrit'n. Die llanpe U'bl ini .Inli- Angnst ani' PohjcjOììum spec. Sie ist von hellrotbran- iier Faerbnng mit dnnkelgrnenen Qnerstreifen und xerpuppl sich zwischen den l^laetlern in einem leichten Gesjiinnst. KU. Hypoglaucitis Benenotata Warrhx Xo. 2c,.-o. Kamleli l)ei Alexandiien nnd Maru ])ei Kairo Séance du '> Juin 191'2. 93 nielli selten. Die gtuene R. auf Tamarix (iiiiciilata Valli. Gespinnst haeufig an Gartenmauern. Aus einer in Marg bei Kairo im Oktober gefundenen R. erzog ich ein fast ganz schwarzes, melanistisches, ausser- gewoehnlich kleines Ç. 16"). Pseudophia Illunaris Hb. No. 2C31. Umgegend von Alexandrien und im Delta nicht selten. R. auf Tamarix nilotica. 1()6. Pseudophia Haifae Mahich Zooi. i)ot. Vciii. 1905 pa-». 2. Bei Alexandrien und Kairo gemein. Die ziemlich grossen Eier werden paarweise an die Kurzzweige von Tamarix arlicnlala Vahl. abgeselzt. Die R. sind in der .Jugend gruen, nehmen s{)aeler eine braune Faerbung an und halten sich dann des Tags ueber unter loser Rinde, kolonienweise, am Stamme des Futterbaumes versteckt. Daselbst verpuppen sie sich auch. Im Dezember eingetragene Puppen ergal)en den Falter Mitte Maerz. 167. Pseudophia (Synedoidea) Gentilis Stgr. No. 2c:)3. Von Rothschild bei den Pyinmiden von Meroe im Maerz erbeutet. Vergi. Xov. Zool. vol. S jkkj. 'i''29. 16(S. Pseudophia Tirhaca Ca. Xo. 2(i:)7. Ziemlich selten bei Alexandrien und Kairo. R. wahrscheinlich auf Schiims (Pfelferbauni). 161). Apopestes Dilucida Hb. var. Rosea St(.b. No. 2:2:5 a. R. unter Steinen in der Marioul-Wueste im ^hlerz gefunden; ergab den Falter Ende April. 170. Apopestes Exsiccata Ld. no. 2732. Oberaegypten ; aus R. auf Bersim (Trifolium alexamlrimim) im Dezember gezogen. 1)4 linllctin de Id Sociélé Jùitonìohxjiquc d'Jù/y/)lc. 171. Hypena Lividalis Hh. No. 2820. Ini Gel)iele niclit seilen. 172. Hypena Obsitalis Hb. Xo. 28is. Von Haker aus der Umgegend von Alexandrien angefuehrt. 173. Hypena Ravalis H. S. Xo. 2824. Ebenfalls von Baker aus der Umgegend von Alexandrieii erwaehnt. Die Form Syriacalis Stgh. = Revolutalis Li), ^vird von Holhschil aus Luxor als haeuüg gemeldet. Vergi. Nov. Zool. Vol. 8 pag. 433. 174. Arrade Parva Haker Irans, zooi. Soc. London i894 png. 33 No. 0.'). Hei Alexandrien; von niir bis jetzt niclil gefunden; das sonst in Indien verbreitete Genus, ist in die Naebe von Hijpenodes (in. zu stellen, wie mir Herr Hetbune- Haker mitteilt. Cymbidae. 17"). Sarrothripus Nilotica H(.hi n. no. iiis. Seilen, im November-Dezember in Hacos-Hamlcdi bei Alexandrien am Liebt erbeulet. 17(). Cletthara Littora Hakku n... n29. Mir unbekannt, wenn niebl mit vorbergebender Art synonym, was sebr wabrscbeinlicb ist. 177. Earlas Insulana H. Xo. 41.34 Im ganzen Nildella sebr gemein. Findet sieb aucb olì mitten in der Wuesle, so in Hir-Vieloria im Wadi-Nation, meilenweit von jeder Kultur. Im Seance da .> Juin 191^. 95 Sept. -Okt. die staerkste Generation an Baumwolle und anderen Malvaceen. Die R. ist als Baumwoll- Scliaedling sehr gefuerchtet. Sie bohrt sich in die Fruchtkapseln ein und zersloert das Innere derselben. Die Verpuppung erfolgt in einem kahnloermigen Gespinnst an der Futterpflanze. Der Schmetterling variiert sehr stark in der Faerbung : von gruen bis hellstrohgelb alle Farbennuancen durchlaufend, auch haeufig mit einem dunklen Flecken im Mittelfelde. Dies ist die ab. Dorsivilta Stsr. Geometrici ae. 178. Eucrostes Beryllaria Mn. No. 29oi. .lull und dann wieder im Oktober-November im ganzen Gebiete haeufig. R. auf Acacia nilotica, Pitij- ranthiis torliiosiis, Couijza dioscoridis, etc., verpuppt sich in einem losen, nur aus einigen I'aeden gespon- nenen Kokon zwischen den Blaetlern. Puppenruhe er. '^ bis 4 Wochen. 179. Nemoria Faustinata Mill. no. 2cu8. Haeufig bei Alexandrien und Kairo. 180. Acidalia Fractilineata Z. No. 2002. Haeufig im ganzen Delta den Sommer ueber von April ab. Der Falter variiert sehr stark in Groesse und Zeichnung. 181. Acidalia Subsaturata Gn. xo. 2954. Ein abgeflogenes Exemplar stellt Draudt mit einem ? zu dieser Art. IK) liiiUcHn (le id Socii'lr JjìIuiìì()1(i(iÌ(jiic (riùimitc. IM'2. Acidalia Ochroleucata II. S. no. :;(i(in. \'()n Milk' .Imii :in uel)erall im ("u'hiele linculig. Kine aus I\ilais de K()ul)l)t'li slaniinciide, aus dem Ei gez()i:;eue. Form verdient Krwaehnung: i)ei derselben ist die (ìrundl'arl)e anstatt roetlich l)rauii, dunkel- l)raun. Die aeussere Querlinie ist stark ausii;ei)raeii,t und scharf zickzacktoerniig gezeichnet. Die Unterseile der I'^luegel ist stark verdunkelt mit durchseheinenden QucMlinien. LS."). Acidalia Incarnarla H. S. no. .:. Acidalia Coenosaria Ln. \<.. :w(u. Ilaeulig das ganze .lajir hindurch. INC). Acidalia Andresi DiiAcnr. iiniom. /(Usdir (iuhcn ,l;ilii-. :., i);i^;. :!7I. Bis jetzt nur in einem Paerchen xon mir aus der K. gezogen, die ich im ()klol)er auf ('.oììijzd diosco- riclis in Cherbine (oesll. Delta) land. hS7. Acidalia Mareotica Dum dt. iùiIod). Zeits.in. (.uIkh. .1:1 lir. :.. I). :ì71. Von April bis in den OkloJjer in mehreren (iene- Seance du .) .Iiiin 19P2. 97 rationell in Bacos-Ranileli und in der Marioul-Wneste nicht seilen. Des oelteren ex ovo gezogen. Raenpchen nach der ersten Haeutung l)raeunlichgell) mit roten, spaeter sclnvarzen Flecken aul" dem dritten l)is sie- benten Segment. Eiablage fand statt am LS. September, die 11. schlue[)fen am 24. des gleichen Monats und \er[)U[)pen sich am 20. Oktober in einem losen Ges- pinnst zwischen trockenen Biaettern ; die ersten Falter erscheinen am 3. November. 1»S(S. Longula Extraordinaria S roR. xo. .'?io2. Selten ; Bacos-Ramleh bei Alexandrien und in ('herbine (oesll. Delta) im Februar und Maerz je ein Exemplar aus der Raujie gezogen. 1. Noveniber bis Januar im Delta nicht selten. Die gruene sehr bunte Raupe ist weiss und gelb getleckl und lebt auf Tnmarix nilotica. Trotz ihrer lebhaften b'aerbung ist sie auf ihrer Futlerpllanze ausgezeichnet geschuelzt. 197. Fidonia Pratana Fr. var. Obscuraria Rakkb. No. 3'.)<.M Umgegend von Alexandrien, nicht selten. Die gruene Raupe auf Siutedii Frnliiosd. Die Puppe braucht einen Monat zur Entwicklung. 19. 20;). Melissoblaptes Bipunctanus Z. ia>i. cai. no. 4, HaUd No. 10(1. Ans der Umgegend von Alexan(hien. 204. Trachylepidia Fructicassiella Rag. r1)1. (.:\t. No. 10. 20'). Galleria Mellonella L. iii)i. cat No. ii. l'el)erali, wo im Gebiete ßienenzueht gelrieben wird, ein lei(k'r oll zn haeuiig auflielcnder Sehaedling. 20(). Lamoria anella Schiff. lihi cat. xo, 1:. und iris No. 12(1. Ueberall haenlig ; die Art variiert sehr slariv be- soikUms aneli in der Grocsse. 207. Crambus Alexandriensis Hakek. ia)i. cai. Xo m HaluT No. '.n. 2()(S. Crambus Afra Rakhh. nak.r No. 0.-.. 20U, Eromene Ramburiella Dii*. lu.i.cai. No. i..^, Bakci no. ;i(i. 210. Eromene Superbella Z. r.i.i. cai. no. i.">r). Haeuiig im ()klober-Xovem])er bei Kairo (Konbbeh, Marg, etc.) niid auch im Delta verbreitet. 211. Eromene Ocellea Hw. iiiii. cat. No. ir.T. Dezember-Jannar ; sehr haeuiig im ganzen Gebiete aneli in Oberaegypteii. 212. Chilo Luteellus Morsen. — Dubia Iîakf.h. hI)I (ai. No. I(')(t, üaKcr Xo. '.12, Séance du 5 Juin 1912. 101 213. Chilo Simplex Bltl. ubi. cat. xo. leo bis. R. ini Herbst in Zuckerrohr bolirend und dadurch schaedlich werdend ; ergiebt den Falter im Frueh- jahre. 214. Ancylolomia Palpella Schiff. iU)1. cat. No. i72, Baker No. 93. 215. Ancylolomia Tripolitella Rhl. iris Xo. 21. Bacos-Ramleli, ziemlich selten. 216. Talis A-fra 13aKER. nbl. Cat. Xo. I8O, Baker No. 79 und Iris No. 22. 217. Schoenobius Niloticus Z. ubi. Cai. xo. i89. Ziemlich seilen, im Mai in Dessounes (noerdl. Delta) am Licht gefangen. 218. Schoenobius Dodotellus Wlk. Baker. No. 91. 219. Anerastria Ablutella Z. Hbi. cai. Xo. 2u3. Vergi. Iris No. '23. 220. Saluria Maculivitella Rag. Rbl. cat. No. 217. Ein Slueck aus Aboukir Ende September. (Iris No. 2i). 221. Ematheudes Punctella Tn. ubi. Cat. No. 219. April Mai Bacos Ramleh (Vergi. Iris. No. 2ò). 222. Plodia Interpunctella Hb. Rbl. Cat. No. 253. R. im Sommer in mehreren Generationen in den trockenen Fruechten von Ziziipphus Spina -Christi, Datteln etc. 223. Ephestia Calidella Guen. Rbi. cat. no. 257. Von Willcocks in getrockneten Datteln aus der Khargeh-Oasis durch Zucht erhalten. 102 Biülclin de la Société Eiüomolo(ji(jue d'Hj/ijptc. 224. Ephestia Elutella Hn. hi,i. cat. Xo. 28?.. Juli, Miuieh in ()i)einegyi)len. Iris No. ^o. 225. Heterographis Hellenica Stgr. iU)1. cat. no. .■541. Im .Inni in Meadi hei Kairo am Licht erl)eulcl. 220. Heterographis Ephedrella Hs. ubi. Cat. xo. 369. Aus der Marioul-Wueste im April. 227. Heterographis Oblitella Z. n))i. Cat. No. .570. In Dessüunes (noerdi. Della) im Mai am Licht erheutet. 228. Heterographis Rhodochrella Hs. ni)i. Cai No. .•^42. Baker No. il8. Von Miss D. J. Jackson wurden noch l)ei Assouan im März und April loli^ende vier Heterographis Arten gelangen : H. Convexelhi, II. A[oii i. pag. 389. iris No. 32. 237. Salebria Dionysia Z. Ri.i. cat. No. 632. iris No. 33. 238. Triaenoneura Laticinctella Wlk. Rbi. cat. No. 646. 239. Triaenoneura Albifasciata Rbl. iris no. 34. Ende Mai, am Wueslemande in Kohur e! Omara von mir gefangen; Type in der Rebel'schen Sammlung. 240. Nephopteryx Isidis Z. i\bi. cat. No. 048. Juni Helouan; R. in Rluelen von Alhizzio Lcbbak. 241. Nephopteryx Scabida Z. ubi. cat. No. ooi. 242. Nephopteryx Divisella Dlp. Rbi. Cat. No. 667. his No. .37. 243. Nephopteryx Ochriplaga Rhl. iris No. 38. 244. Nephopteryx Rubromixta Rbl. iris No. 36. Im November und im P'ebruar je ein Stueck in der Mariout-Wuesle (Kingi) erbeutet. Abbildung siebe Bull. Soc. Elit, dlufypte année 191 î pag. !)6. 24ô. Pristophora Discomaculella Rag. Rbi. cat. No. 673. 24(). Phycita Poteriella Z. Rbi. Cat. No. 707. R. im Februar-Maerz von Willcocks auf Ricinus- Straeucbern (Ricinus communis L.) bei Kairo gefunden. 104 Bullet in de Ut Socie le Enlomolotjique d'Egijple. 247, Phycita Diaphana Stgh. iU)I. cu. No. 7i:ì. H. ili) Mni ili E/liet el Naklcli boi Kairo auf Drozophora tincloria i^ei'undcMi. 24(S. Myelois Nivosella Uac. iì1)I. Cnt. Xo. /(la. Marioiil-Wueslc ini Aprii ; selten. 24(S'"\ Cryptoblabes Gnidiella Mill. rijI. cat. no. 7w. Von Dr. Goni^li, iMiloniologe der aegyplisciien Regieniug, aus der U. gezogen, die in oder au Bauniwoll-Kapseln lebt. Falter Ende Novenil)er, Anfang Dezember. 249. Lepidogma Tamaricalis Mn. iU)1. cai. No. soi. Aus der Raupe gezogen, die in Roeliren auf Tamarix nilotica lebt. Die im November eingetragenen Raupen ergaben den Falter im Mai. 2r)(). Endotricha Jordana ILmps. iii)i. cai. No. 812 iris no. n. 251. Aglossa Pinguinalis L. und var. Asiatica Fscm. Rl)l. Cat. No. .S2.'.. Ajiril und Mai in dei- Maiiout-Wueste nielli selten. 252. Aglossa Cuprealis Hu. iu>i. cat. xn. s:îi Iiìs xo. 43. 253. Hypsopygia Costaiis F. wm. cai. Xo. ,s:îi. Mai und wieder im Oktober in Bacos-Ramleli nielli seilen. 254. Pyralis Farinalis L. übi. <.at. Xo. soi;. Gemein im ganzen Gebiete. 255. Constantia Syrtalis Rag. lu.i. Cat. x«. sr.:,, Rak.i xo tt. 25('). Constantia Pectinalis Hs. =^ Quadripunctata Bakki^. Rl)l. Cat. Xo. S74. Marioul-Wueste (Kingi) im April, niebt selten. Séance du '> Juin IBVÎ. 105 257. Constantia Infulalis Ld. Rbi. Cat. No. sve. Wie vorhergehende Art. 258. Constantia Caidalis Hmps. v,h\. cat. No. 868. Bacos-Rainleh im Mai gegen 12 Uhr nachts am Licht erbeutet. Trotzdem Rebel seine frueher als diese Art bestimmte Stuecke neuerdings zu Peclinalis zieht (Iris No. 46), glaube ich auf Grund mir vorlie- genden Materials, dieselben doch als Caidalis ansehn zu muessen. Ein Exemplar erzog ich aus einer in einem Sperlingsnest gefundenen Raupe. 259. Constantia Biiinea Baker. Bnkcr no. ts. 260. Constantia Bella Baker. Baker no. tg. Ein Stueck im April in der Mariout-Wuesle (Kingi) im April am Licht erbeutet ; vergi, auch Iris No. 45. 261. Constantia Debskii Rbl. his no. js. Wueste bei Helouan. R. auf Zijgophylliim album L. im Maerz. 262. Actenia Orbicentralis Rbl. iris No. 49. Ein Slueck in der Mariout-Wuesle (Kingi) Ende Oktober am Licht erbeutet. Abi)ildung, Bull. Soc. Kiii. criujijple, année 1911, pag. 97. 263. Cledeobia Syriaca Rbl. iris No. .,0. Ini Oktober in Amrieh (Mariout-Wuesle) gefangen. Abbildung, Soc. Eni. d'Egijpte année 1911 pag. 91. 264. Nymphula Fuscomarginata Baker Baker No. 06. Im April in Bacos-Ramleh, selten. 265. Duponchelia Fovealis Z. Rbl. Cat. No. 927. Am gleichen Fundort ^vie vorhergehende Art im Mai und Oktober gefangen ; vergi, auch Baker No. 89, 10() Jiiillclin (le Id Sucicic liiilonwloiiiiinc d'Einiple. 2()(). Bradina Andres! Uhl. iris \o. r.:i. Im Mai in Choubrali bei Kairo im Grase auf- gescheucht ; die ersten Exemj)lare wurden mir von Herrn Alfieri uebermittelt. 2()7. Synclera Traducalis Z. i!i)i. (at. \o. 08C. R. von Willcocks im Maerz auf Zijzijphus Spind- Christi gefunden; Vergi, auch Baker No. 88. 2()iS. Ercta Ornatalis l)ui\ r.i)i. (at. no. <.m. lìacos-Uamleh und Ivoui)l)eh i)ei Kairo Oivlober bis Januar haeulig. 269. Glyphodes Unionalis lln. nui- (at. xo. wis. Bacos-Ramleh und Pahtis de Koubbeh bei Kairo im Dezember nicht seilen am Licht. 270. Hellula Undalis 1^\ lUii. cat. \o. um. UaU.'r \o. so. Hei Kairo im W'inler und l"'ridijahre übeiall häulig. 271. Nomophila Noctuella Scmiff. lihi. cat. no. kkìo. Im ganzen Gebiete gemein. 272. Pachyzancla Licarsisalis ^^'I,I<. i'.bi. cai. No. kuo Im Oktober/November l)ei Ale.xandrien und Kairo sehr haeulig. 27.'i. Phlyctaenodes Nudalis Uh. i;i>i cai. Xo. kcs. Seilen ; Bacos-Ramleh und Koubbeh im Mai. Vergi, lìdher No. ,S"/. 274. Phlyctaenodes Ustrinalis Gnu. r.bi. ( ai. Xo. lo.-.o. Haeufiger wie vorbeigehende Art von demselben Fundplalz unti in demselben Monate. Vergi, auch linker No. 87. Séance du 5 Juin Î9V2. lO 275. Phlyctaenodes Cruentalis Hb. ubi. Cat. Xo. loec. 275'"^ Antigastra Catalaunalis Dup. Rbi. Cat. Xo. 1072. Meadi bei Kairo, in der Sammlung des Landwir- tschaftlichen Departments in Kairo. 276. Mecyna Polygonalls var. Gilvata F. Rbl. cat. Xo. 1073 a. 277. Cybolomia Arenosalis Rbl. iiisXo. eo. 278. Cynaeda Dentalis Schiff. Rbi.Cat.Xo.io89. Nicht selten im Oktober/November bei Alexan- drien. 279. Metasia Hymenalis Gx. Rbi. cat. xo. nie. Ein Exemplar in Marg bei Kairo im Mai erbeulet (Alfieri). 280. Metasia Carnealis Tr. Rbi. cat. xo. 1123. Im .luui, ^hlrioul-Wuesle (Hawarieh), seilen. 281. Pionea Ferrugalis Hb. ubi. Cai. xo. ii5i. Sehr haeulig im Gebiete, im Mai und dann wieder im Dezember-Januar. 282. Pyrausta Nubilalis Hb. Rbl. Cat. Xo. 1218. Aus der Raupe gezogen, die ich anfangs August in Maiskolben fand. 283. Cornifrons ülceratalis Ld. Rbi. cai. Xo. 1274. Im Maerz in Massarah bei Kairo gefangen. 284 Tegostoma Baphialis Ld. r|)1. cai. xo. 1281. Im Delta im Mai auf Rluelen. 28Ô. Noctuelia Floralis Hb. Rbl. cat. Xo. 1291. Im Delta und auch in der Mariout-Wucsie waehrend des Fruehjahres haeufig. 2S6. Noctuelia Isatidalis Di'i» Rbi.cai. Xo. 1.303. Raktr Xo. 8:>. lO.S Bnlìclin de la Sociclé l:itl(>iii()l<)(ii(jiii' dlìf/ijplc. '2\. ( ai n<.. 1120. Ileloiian bei Kairo U. auf Frankciiui piiloeriilciila L. anfangs .luli. 2(S9. Agdistis Tamaricis Z. hm. r.nt. no. i42s. Haeiilig l)ei Alexandi ieii und Kaiio. Raupe anf 'J\ini((ri.v (irliciil(il(t. Dieselbe isl \on sebniulziggrüiier l'arbe. lùsles Segnienl mit einem üiier den Kopfva- gendeii zweispilzigen Dorn, zweites Segment mit zwei Dornen. .').(>. 7. und (S. Segment mit je \ier kk-ineii stumpfen Dornen, it'tztes Segment ei)eiifalls mil einem Dorn. S;iinmlHebe Dornen von riitlieli-brauner Farbe. Tortricidae. 2U(). Euxanthis Ramessana Kiu.. iris No. go. Von mir in Hir-\'ieloria ( W'adi-Natron ) im November eibeutel. Type in ('oUeetion Hebel. 291. Polychrosis (Kndemis) Botrana Schiff. ]U)1. cm. No. 1C49. Dieser Traubensebaedling wurde von mir in séance du 3 Juin 19V2. lOÔ Bacos-Ramleh bei Alexandrien gefunden und zwar im Juli um Weinstoecke schwaermend. 292. Crocidosema Plebejana Z. Rbi. cm. no. iocs. Aus der Raupe gezogen, welche in den Bluelen von AIcea spec, lebt (Willcocks) ; Faller anfangs April. Vergi, auch Baker No. 101. 293. Gypsonoma Aceriana Dlip. Rbl. cat. no. 2008. Raupe auf Weiden (Willcocks). 294. Grapholita Planifrontana Rbl. iris xo. 71. Helouan bei Kairo. R. im Januar Februar in den Schoten von Farsetia Aegypliaca Turra. 295. Pamone Pharaonana Koll. uhi. cai. No. 2233. In Gallen auf Tainarix (trticiilala, haeulig. Glyphipterigidae. 29(3. Simaethis Aegyptiaca Z. iris No. 73. Mai Juni im Delta nicht selten. Plutellidae. 297. Plutella Maculipennis Gurt. Rbi. cat. xo. 2447. Helouan und Luxor (Oberaegypten). Raupen in den Bluelen von Zilla myagroides im Januar sowie auf Kohl in Gemüse-Gaerten bei Kairo, Ilo ìinlk'lin de la Sociétc ìùiloinolotiiquc d'iù/uptc. Gelechiidae. 298. Gelechia Gossypiella Saund. iris n<,. 7r>. Dieser neue ßaumwoUscliaedling trat im Jahre 1912 sehr stark hesoncleis in der Hehera Provinz anf; ist aber anch in den anderen Teilen des Deltas und in I'ayouni von mir nachgewiesen. Ueher seine Biologie vergi, lìiill. Soc. Knt. d'Egijple, année 1f)ll, pdf/. Ili) und Dudgeon « The Pink Bolhnorn » Department of Agricnitnre. 299. Gelechia Sesostrella Rbl. iris No. 7C. Raupe im April auf TamarLv. 300. Lita Spec, iiis xo. 77. R. auf Ziigopliijllam allinm Roiss im l'\'bruar in Helouan. 301. Lita Zygophyllella Rhl. IiìsNo. 78. Wie vorhergehende Art im Maerz und April. 302. Teleia Hyoscyamella Rbl. iris xo. 79. Wueste hei Helouan. R. im April auf ilijoscijumus m n tiens L. 303. Teleia Tamariciella Z. Rbl. Cat. No. 2740. Verg. Iris No. SO. Ich gehe im Nachtolgenden die Beschreibung dieser Art von Debski wieder. Larva ( ) lilK'rd (unluüdl in raimilis lilit'orniibus dcei- diiis Taniaiicis Iciragynae et T. niloticae lolla eoruiu squaiiiiforinia comédons ; perterrita lilo descendit (1) 'rosU- Hebel 1901, Cal:ilog Xo. 2740 et Mers 1910, in Spulcr SchmeU. lAiropas, vol. 2, p. ü.'iS, lai-sa iaiii a Staintoii 1809 'riiieiiia South, lùirope j). 811 (Icscripta est, seil (lescripliinieiii eani adliuc non vidi iiec cum specimiiiihiis iiieis eoiiiparare itoliii. Séance du J Juin W19. Ili Larva adulta 6-8,5 mill, praecipue 8 mill, longa 1,5 mill, lata, subcylindrica apicibus angustioribiis, (caput 1 mill., pygidiun 0,7 mill, latum), incineris valde (usque 3/j latitudinis) constrictis ; viridis (.306)('), maculis varus albidis (3038) pracipue in partibus anticis scgmcntorum variegata (1/4 superficiel) ; inter quas linea lateralis supra pedes et macula antica dorsalis angularis ant semicircutaris (antice convexa) cuiuscunque segmenti prominent ; in partibus anticis segmentorum saepe lineae solitae longitu- dinales albidae disccrni possunt. Latus cuiuscunque seg- menti sells solitis 5 nigris, 0,5-0,7 mill, longis, e ])unclo nigro in macula alba prodeuntibus numitum ; seine dor- sales in tubcrculis albidis 0,04 mill, altri sitae ; tubercula ilia segmenti I, II abdominis (IV ct V corporis) majora, in carinam transversalem, 1/3 latitudinis corporis formantem, segmenti I — mi ~ 0,15 mill., segmenti 11—0,06 mill allam, apice bificlam, coalita ; carina segmenti I apicilnis setigcris antice et postice macula rubra (S6) interdum obsoleta ornatis. Caput albidum, maculis minimis viridibus, ocellis nigris, Pedes spurii 10, tenues, elongati, subfiliformes. 0,35 mill, longi, 0,06 mill. Iati, semicoronati, unguibus 11-13 munibi ; segmenti analis horizontaliter cercorum instar producli, divergentes, 0,5 mill, longi. Paulo ante nympliosin (in theca) partes virides larvae in rubras (6) mutnnlur, maculis albidis immutatis ; caput ct Intera tboracis laete viridia fiunt. Theca fibrosa, alba, particulis cibi viridi-vnriegata, 5 mill. X 2,5 mill, inler apices coalilos ramulorum filiformium, rarius in fissuris corticis ramorum sita. Imago. Alae anticae macula antica brunncscenle triangulari basali apice postico (versus marginem posticum internum alae) rotundato ; tibiae posticae totae griseae, squamis nigris ubique inlermixtis, maculis nigris ad calcarla nullis, aut, sivis, contluentibus. 3Q3bis Xeleia heluanensis Debski spec. nova. (1) Xiiniorcs colorimi sccundiini Klicksicck ct V.tIcUc, Cede (îrs couleurs, I'nris indicali. 112 liiillcliiì (le ht Sixiclr lùil()iìì<>l(), anales unguibus 20. Caput alb/dum, ])rolonga- tione linearum corporis ctiamsi alio modo disposilaruni, biHinnes-slriatum, maculis nonnullis nigris ornatiim. Ante n\ni|)liosia (in llicca) larva rubra lit, capile et lateribus thoracis laele viridibus. linatjo. Telciae laniariciellae |)ersimilis, ila nt ipse clarissimus Hebel cas discernere non potuit (cf. Iris li)12, voi. 2(), p. 30, n. 80), sed macula alarum aulica brunne- scanle basali a|)ice j)oslico cu tiinindlo. saepe l'ere ust|ue marginem posticum alae producto ; tibiis posticis extus allndis, super calcarla media et apicalia nifjro maciilalis, macula apicali a media distincte separala aut vix apice angusto produclo contigua (Dkiìski). Seance da 5 Juin Î9r2. 113 304. Anacampsis Polychromella Rhl. iris is, p. io9. Juli, Luxor ; vergi. Iris No. 81. 304'''\ Anacampsis Acanthyllidis Wlsm. Aprii, in Koubbeh bei Kairo. 305. Sitotroga Cerealella Olivier, ubi. cat. no. 2902. Ein haeufìger und allgemein verbreiteter Getrei- descliaedling. 30(5. Oegoconia Quadripuncta Hw. Rbi. Cat.No.3050. Oktober, Bacos-Ramleb. 307. Depressaria Straminella Stgr. r))1. Cat. No. sisó. Carlton bei Alexandrien ini Dezember, selten. 307'''\ Borkenhausenia Formosella F. Rbi. cm. No. :5387. Selten in Koubbeh im April am Licht erbeutet. Tinaegeriidae. 308. Eretmocera Nicrobarbara Wlsghm. iris No. 84. Gracilariidae. 309. Bedellia Somnuientella Z. hi>i. r.ai. No. 4107. Raupe auf Winden und Weiden, haeufig bei Kairo (Willcocks), 310. LithocoIIetis Platani Stgr. Rbi. cat. No. 4166. R. auf Platanen in der Umgegend von Kairo haeufig. Ill liülhiin de la Sociale l^iiloniolonù/iie d'Egypte. Elachìstìdae. .ni. Stagmatophora Gossypiella W'ls.m. Haeiifig in Bauinwollsanien. Tineidae. 'M2. Hapsifera Luridella Rhi. Ciii. No. 4r)07. Baker No. UT2. Die aegyptischen Stuecke duerflen nach Hel)el mit nachfolgender Ail idenlisch sein. 'MW. Hapsifera Palaestinensis Hhl. iu,i. cat. No. jôos. Marioul-Wuesle ini April und ()klol)er, nichl seilen. 314. Scardia Mediterranea Baker iU)1. cat. no. 1523. Februar und Okiober in der Marioul-Wuesle am Licht erbeutet. Hlö. Trichophaga Tapetzella L. Hbi. Cat. Xo. 4.>î9. .'{IG. Trichophaga Swinhoel Hltl. Pi . z. s. is,s4 p. ,112. Irin No. (SS; lì. im Mai in I^^xcremenlen von Schakal, Hund etc.. in der Wueste bei Kairo gefunden (Alfieri). 317. Tinea Fuscipunctella Hw. ubi. c.at. Xo. J58:5. ßacos-Uanileh im Dezember. 318. Tineoia Biskraella Rhl. iu>i. cai. No. 1027. Luxor (Oberaegypten) im Juli. Pages Ad. Andres : Verzeichnis der bis jetzt in iEgypten beobachteten Schmetterlinge 53 La Société Entomologlque d'Egypte tient ses séances le premier mercredi de chaque mois (excepté Juillet, Août et Septembre). Elle publie : 1° Un Bulletin trimestriel qui contient des travaux de peu d'étendue, accompagnés ou non de figures dans le texte. 2° Des IVIémoîres qui paraissent à des époques indéterminées et qui comprennent des travaux originaux plus étendus, accompagnés ou non de planches et de figures dans le texte. Pour la correspondance scientifique, réclamations et changement d'adresse, s'adresser à l\^. le Secrétaire général de la Société Entomologique d'Egypte. Boîte postale N° 430.— Le Caire. Les Bulletins et les l«"^ et 2"^« fascicules des iVIé- moires de la Société sont en vente au Caire chez M. le Bibliothécaire adjoint de l'Institut Egyptien et à la Librairie Diemer au Caire. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DTQyPTC FONDÉE LE 1" AOUT 1907. Fatti non foste a viver come bruti, Ma per seguir virtude e conoscenza DANTE Année 1912. 4""' Fascicule : Octobre-Décembre -3se- LE CAIRE IMPRIMERIE M. RODITI & Co. 1914 ^-^-^r Séance du 16 Octobre 1912. Présidence de M. J. Alfieri Doiìs ir ouvrages pour la bibliothèque : De I'United States Department of Agriculture, de Washington : An Internai Parasite of Thysanop- tera, by H. M. Russell ; The Life History of the Alder Blight Aphis, by Theo Pergande ; The Grape Scale, by James Zimmer; Studies on a New Species of Toxoptera, by W. I. Phillips and J. J. Davis ; The Cause of European Foul Brood, by G. F. White; Preliminary Report on the Alfalfa Weevil, by F. M. Webster ; The Cotton Worm or Cotton Caterpillar (Alabama argillacea), by W. D. Hunter; The Control of the Boll Weevil, by W. D. Hunter ; Technical Results from the Gipsy Moth Parasite Laboratory, V. Experimental parasitism : A Study of the Biology of Limnerium Valdidum, by P. H. Timberlake ; The Legume Pod Moth, the Legume Pod Maggot, by James A.Hyslop; The Leaf Blister Mite, by A. L.Quaintance; The Rice Water Weevil and Methods for its Control; Insect Damage to MineProps and Methods of Preventing the Injury, by T. E. Soryder ; Spraying experiments against the Grape Leafhopper in the Lake Erie Valley in 1911, b}^ Fred. Johnson ; The Greenhouse Thrips, by H. M. Russell ; The Clover Mite, by F. M. Webster ; Damage to the Wood of Fire-Killed Douglas Fir, and Methods of Preventing Losses, in Western Washington and Oregon, by A. D. Hopkins; X; no BnllcUn de la Sociclé Enlomoloç/iqiic d'Egij})le. The Broad-Bean Weevil, l)v F. H. Chittenden ; Life History Sludies on the Codling Moth in Michigan, by A. G. Hammau ; A Preliminary Synopsis of Ceram- bycoid Larva', by J. L. Webb ; Comb Honey, by Geo. S. Demuth ; Mexican Cotton Boll Weevil, Mes- sage from the President of the United Slates. De M. Jacques Suucouf : Note sur les Tabanides du Musée de Francfort. De M. Charles Janet: Sur la forme probable de la partie immergée de (}uel({ues icebergs. Du State Department of Health of Pennsyl- vania : Insects, the common Forms in Belalion to Public Health and Methods for their Destruction. De M. Netolitzky, de Bukurna (Autriche) : Ein Dermestes aus Allägyptischen Griibern. De M. le Docteur F. Bis, de Bhcinau (Suisse) : Ergebnisse der mit subvcnlion aus der Erbschaft Treilt unternomusenen Zoologischen f^orschuiigsreise D"" Franz Werner's nach dem ägyplischcn Sudan und Nord-Uganda, XVH, Libellen (Odonata). Correspondance. — M. Bic.iuiardt, de Cassel, (fui avail envoyé à noire Société la descrijilion d"un nouveau Saprinus d'I^gyple, écrit pour :i\iser (pi'il vient de trouver dans la lilléralure (|u"il a consultée dernièrement, ([ue ce même Sa[)rinus avail déjà été décrit par Marseul en IcSiU sous le nom de Saprinus Gemmingeri et (pi'il n'y a donc plus lieu de donner suite à sa communication. Seance da Ì6 Octobre 191'2. 117 Communications. Notes sur la Ponte et l'Eclosion de Miomantis Sauigniji ^Sauss.; pnr E.W. Ad.miì, B.A. (Oxoii). Dans le courant de celle année (1912) j'ai eu chez moi trois espèces de Manlida* sur lesciuelles j'ai pu faire quehjues observations assez intéressantes. Ayant voulu contrôler mes observations, en les couiparant avec celles publiées dans les livres à ma disposition, je n'ai trouvé que quelques faits cl ceux-ci prescjue tous contraires à mes observations. L'éclosion et le développement de Manlis relic/iosa ont été décrits par Pagenstixheu (Arch. f. Naturgesch, XXX, Band i, 18G4, p. 7). I.a jeune mante en sortant de roothècjue ne ressemble pas à Viinago mais à une pupe quelconque. Le D' Pa(,enstecheu décrit minu- tieusement celte prcniière forme qui lesle suspendue à roolhè([ue et d'où sort Ijientùt une jeune mante active et (jui, à part le mancjue d'ailes, resseml)le à l'insecle parfait. Pagenstecheu considère ce change- ment comme une première mue et la plus imporlanle mélamor[)hose de l'insecte. Après les travaux classicjues de Riley sur le criquet ravageur des montagnes rocheuses (Mela- iiopliis spretus), le Professeur Packard mit en doute 118 Biilleün de la Société Enlonìoìouit/iie dlujijpie. l'exacliliule de la description de Pagenstecher et pria le D"" Cockeuell d'examiner pour lui des ooiliè(jucs d'une manie (Slfujinonuintis atroliiia) (jui se trouve dans le sud des p]tats-Unis. (kdui-ci conclut que la première forme apj)arente n'est en réalité que la jeune mante encore enveloppée dans l'amnios de l'œuf, que la sortie de celte enveloppe ne saurait constituer une véritable mue, cl que, par conséquent, la description de PA(iKNS'rE(:Hi-:H est plutôt fantaisiste; (( à moins, ajoute-t-il, (pie notre insecte ne dilTère énormément de Mantis reliijiosii)). Les observa- lions de Packard sur des spécimens conservés dans l'alcool ont conlirmé ce résultat. (Packard. Text l)ook of Entomoloi*y, 190U, ]). 084). Les observations détaillées sur la ponte des insectes sont peu nombreuses (') et celles (pie j'ai pu relever sur la ponte des Manies ne correspondent pas à mes obser- vations sur plusieurs espèces de Mantiche. En effet, je lis (pie les œufs sont déposés dans l'oolbèque d'une façon inconnue et que pendant que celle-ci. composée d'une substance spumeuse, sècbe et se durcit, elle est mainte- nue en position par les extrémités du corps et le bout des élylres, et que ce sont ces parties (jui lui donnent (1) l'our la poule des Oillioptèies, voir : a) \Viii;r.i.i;u : .. Tlic Eniliryology of Hlatla germanica and Doryphora deceinliiieata «. Journ. of Morph., lîoston, iii, 1S89, ))p. 291-374. h) liiLi Y, I'a(.kaui) & 'l'iioMAS : " Second rejjorl of the United States i:ntotn()lo';ical Commission for the years 1X78 and 1880 relating lo the Rocky Mountain Locustand the Western Cricket ». Washington. <•; KiiNCKKi, n'lliuu.ii.Ais : « Mécanisme jihysiologique de la ponte chez les insectes orthoptères de la famille des Acridides. Rôle de l'air comme agent mécanique et fonctions multiples de l'armure géni- tale ». Compi, rend. Acad, des S., T. CXIX, 1894. (/; llKNNKiiiY : (I Les Insectes », pp. 272 ff., Paris 1904. (■; Rackaiu) : > Text book of Entomology », pp. 518 fl'., Macmillan 1909. Séance du 16 Octobre 191^. H^ sa forme. J'ai eu deux femelles de Miomantis Savigmji et deux de Sphodromantis Inoculata. Ces espèces se nourrissent volontiers de mouches domestiques et pondent assez fréquemment, ainsi que l'indique le tableau que je donne plus loin. Sphodromantis est fort gourmande et a mangé jusqu a 64 mouches en une matinée. Grâce au dévouement de ma sœur elle n'a jamais manqué de nourriture. Pendant l'année 21 oothèques ont été déposées dans mes cages et à toutes les heures de la journée et de la nuit. Cependant je n'ai pu observer le moment de la ponte que deux fois et toutes deux chez Miomantis {'). J'ai l'intention de continuer ces observations l'année prochaine sur d'autres Mantida.- et de tâcher d'élever les jeunes pour en étudier le développement. La grande dilliculté est la nourriture ; car elles ne veulent pas d'Aphida3 et sont trop petites pour attraper des mouches (-). Dans l'après-midi du 5 avril 1912 je fus avisé par ma sœur que Miomantis N° 2 avait commencé sa ponte. Ma sœur ayant déjà pu observer la ponte de N° 1 pendant mon absence, ponte qui avait duré de (1) Le 8 décembre 1912 j'ai pu observer la ponte de Sphodrowantis biociilata. L-abdomen gonne de la femelle prète à pondre dépasse le bout des élytres ; pendant toute la ponte j'ai pu voir l'oothèque se former sans que les ailes s'en approchent ; mais à cause de l'abondance de la substance visqueuse, il m'a été impossible de préciser le jeu des organes. J'ai encore vu Blepharis mendica pondre, le 6 mai 1913, et cette observation ne fait que confirmer ce que j'ai dit au sujet de Miomantis. (2) Nous élevons - été 1913 — des Sphodromantis Inoculata et des Blepharis mendica. A la sortie de l'oothèque elles n'ont accepté que de très petits moustiques. Mais même avant la première mue elles ont pu manger de petites mouches. Si on laisse les toutes jeunes B. mendica ensemble, elles se mangen/ entr'elles et quand il n'en reste que quehiues- unes elles sont déjà assez fortes pour manger des mouches. Cette méthode nous a aussi réussi pour S. hioculata. 120 Hull clin de la Sociélé Enlomolonùjiic d'Iùiuplc. deux heures à trois heures viiigt-cin([, je n'avais pas à me (lépèelier. Je nie mis donc lran(|uillemenl en observation ; malheureusement, l'insecte s'était mis (hins un endroit pres(|ue inaccessible au regard et incommode pour moi ; je pris la mante et la mis dans une jiosition où je ]>ouvais l'étudier à loisir. Mais une fois dérangée, elle cessa la ponte et se promena dans la cage en passant même sur Foothecjue comnuMicée sans y faire la moindre attention. Plu- sieurs heures [dus lard, elle acheva sa ponte ; il n'y a rien dans celte deuxiènu' portion (pii indi(|ue (ju'elle soit incom})lèle. ('ette ]u-emière fois j"ai léussi à obserxer (pie l'oolliécpie n'est déposée (|ue ])i'lil à petit et (\uv cha(|ue (vu( y est placé à mesuic (|ue roolhécpie grandit. L'uOthè(jue reposait collée au plafond en bois de la cage et la substance dont elle est formée duicil si rapide- ment (pie chatpie (X'uf l'ut maintenu en position |)ar cette substance même. La mante l)àtil son ootbécpie et la rem])lit au fur et à mesure de sa construction. Le bord dorsal de r()()llié(pu' est }M-olongé a\ant la ponte de Tond'. Neuf jours j)lus tard, le 14 avril, j'eus une seconde et dernière fois l'occasion d'observer la ponte, dette fois à l'approche du moment nouIu— l'cconnu ])ai- la disten- sion de l'abdomen et le maïKpie d'aj)pélil pendant un jour ou deux — j'avais placé la mante dans une jìclite Ijoite à couvercle en veire, reposant sur le c(")lé. De nouveau la ponte commença contre le plafond; mais cette fois je pus l'examiner sans peine. La mante était tellement occupée (pie je |)us enlever le couvercle cl comme les ailes me gênaient, je les couj)ai à l'aide de ciseaux vers le milieu sans toucher autrement la Séance da 16 Octobre 1912. 121 mulilée. Elle fit cependant un pas en avant, ce qui me permit d'obtenir un œuf qui passait déjà l'oviducte. Cet œuf est cylindrique, arrondi aux deux bouts, blanc et tellement opaque qu'il n'y a pas moyen d'observer les cbangemenls qui se passent à l'intérieur. Ne se trouvant plus dérangée, la mante se remit bientôt au travail après s'être retournée ; et n'étant gêné ni par le couvercle, ni par les ailes, je pus vérifier mes premières observations, .l'observai en plus que l'oviscapte est très flexible et travaille avec une précision pres([ue automatique, tellement les mouvements se succèdent régulièrement. Ce mouve- ment s'elTectue perpendiculairement à l'axe du corps; les api)endices de l'oviducte fouettent avec rapidité la substance visqueuse et la rendent spumeuse, et quand une certaine quantité de cette substance a été déposée, la ponte commence. Les œufs sont placés dans la masse en deux rangées par un mouvement de l'oviducte de gaucbe à droite, la matière spumeuse les recouvre et la double rangée est continuée jusqu'à la terminaison de la ponte ; les derniers œufs sont couverts et l'excès de substance spumeuse forme le trait à l'extrémité de l'oothèque. La mante ne cbange pas de position pendant la ponte; l'abdomen se rétrécit à mesure que l'ootbèciue grandit. Après la ponte il reste un peu de la matière visqueuse au bout de l'abdomen de la femelle ('). Je dois conclure de ces observations que l'oothè- que n'est qu'une série de cellules bâties les unes contre les autres, qu'elles sont remplies à mesure (1) n. mendica enlève ce reste en se servant pour ccl.a de la dernière paire de pattes avec lesquelles elle se brosse rextréniilé de rabdomen. 122 Bülh'liii de la Société Eiilomologùjiio d'Iù/uplc. qu'elles sont construites et que les ailes ne servent pas à mouler ou à maintenir roothè(|ue, car les neuf oothèques formées par celte mante après la perle de ses ailes ne dilTèrenl en aucun point des précédentes ni de celles pondues par d'autres mantes de la même espèce. Je puis encore afïirmer que les parties })osté- rieures de l'abdomen ne soiit guère plus utiles à ce point de vue, car sur douze oothèques faites par cette même mante, trois seulement ont été faites contre le plafond, toutes les autres sur les côtés et orientées indiffé- remment de haut en bas ou de bas en haut et toutes à des angles dilTércnts avec la verticale. Il est pro- liable ce[)endant que les ccrqiies servent à maintenir la direction rectiligne, car ils palpent continuellement l'ouvrage. La forme de l'oothèque de Mioiuantis est très constante, tandis que dans SphodronKinlis elle varie considérablement. La disposition des œufs est aussi ditïérente. Dans l'ootlièque de Miomanlis il y a deux rangées longitudinales parallèles, dans celle de Sf)Iio- dromantis les coupes transversales ne contiennent pas le même nombre d'œufs, ceux-ci sont plus nombreux au milieu de l'oothècjue et ne sont pas disposés en rangées parallèles. Le tableau qui se trouve à la fin de cette note démontre que le temps nécessaire à l'éclosion des jeunes Mioinaniis est très variable — de 18 à i]8 jours — les premières pontes demandant un intervalle plus long que les dernières. Le cas du N" 8 est remarquable, mais on ne peut en tirer aucune conclusion sans risquer de tomber dans l'erreur. Il se peut (pi'il y ait une corrélation entre le rapide développement des (X'ufs et le petit nombre d'éclosions, mais il faudrait pouvoir Seance da 16 Octobre 1912. 123 élever loules les jeunes nymphes et répéter l'obser- vation avec d'autres femelles pour en trouver la valeur et le sens. Les dix dernières oothèques ont donné naissance à 847 jeunes uianlides toutes saines, ce qui donne en moyenne 80 par oolhèciue. On peut donc porter à mille le nombre de descendants d'une seule femelle placée dans des circonstances favorables. D'après les dates indiquées dans le tableau, il me semble fort probable qu'il y a plus d'une génération par an, (jue ces générations ne sont pas nettement séparées et que probablement il n'y a pas de période d'hivernage. Ces remarques ne s'applicpient ([u'à Miomanlis, le cas de Spliodromantis étant peut-être dillercnt ; malheu- reusement je ne puis encore donner aucun détail précis sur celle dernière ('). .l'ai plusieurs fois observé l'éclosion des jeunes Miomanlis, mais je n'ai pas examiné la pellicule d'où sort la première nymplie, car je ne connaissais pas encore les idées de Pagknstkcheh et, à première vue, je l'ai prise tout bonnement pour l'amnios de l'dHif. Je crois (ju'un nouvel examen ne peut (pie conlirmer cette impression pour les raisons suivantes: l'éclosion de Mionmiitis ne prend que quehjues minutes (-) depuis (1) Nos observations'eii 19t:5 sur S. biociiIalaZvi B. mendica, quoique p:is eiicoi-p terniin(!'cs, iii(lì([iitMit q\n'. ]))ur !ct's deux espèct-s aussi la saison (le la p;)Mt(' cliilc l'éi-losioii i-st tiès^i'tcìnku'. (2) Nous u'avoMS pas roussi à siii\ ic Tivlosioii complète d'une oollièque, m lis à plusieurs reprises uou-; avons constale pour S.biociiiala et n. niendicu qiu- l'espace d'une heure avait amplement sufli. (Août 19i:5). I'ahi!!., Souv. i:iil.,V, p. :i:!2,. Vu parlant fie l'éclosion partielle d'une ootliè(iue de Manlis rcliijid^-.t dit : » Les a^^iles bestioles séjournent peu de teiiii)s sur le nid.... en moins d'une vingtaine de minutes tout est liiu ». Tontes les iivniplies sortent en même temps des oothèques des trois es]ièces que j'ai menlinnnées ; chez .S', biociilala il y a quehiuefois 124 Bulletin de la Socictc Enlomologiqne dlù/yplc. l'instant où un corps cylindrique et allongé commence à sortir de l'oollièque comme j)oussé par un ressort, jusqu'à celui où la jeune mante complètement libérée se met dans un endroit propice à un court rei)OS avant de courir à la recherche de nourriture. Pendant réclosion il n'y a jias de cessation de mouvement ; d'al)ord, on aperçoit le bout du cylindre, celui-ci sort d'un mouvement en apparence recliligne et uni- forme jus(ju'à ce qu'il n'ait (pie l'extrémité postérieure attachée à roothecjue; tout de suite ajirès, l'enveloppe se fend près du ])out antérieur sur le côté dorsal et la tète de la mante apparaît. L'insecte se débat et les pattes ravisseuses, puis les antennes, i)uis les autres paires de pattes sortent à tour de ròle('). Pendant ce temps le thorax et l'abdomen se sont aussi libérés et la jeune mante se laisse choir à terre, quelquefois elle emporte l'enveloppe, mais le plus souvent celle-ci reste attachée à l'oothècpie où elle se dessèche ra- pidement et devient méconnaissable tandis (pie les vieilles enveloppes, après les mues ordinaires des mantes, conservent leurs formes. des retaiilaliiii-fs, mais en si petit iioiiihrc que l'on ne poiiriait parler dans ces eas ifune éelosion partielle, eonsideiant surtout <|ue ees retar- dataires ne sortent jias eiiseniljle. (1) Ces mouvements ne sont pas successifs mais simultanés et l'ordre de libération complète ])eut varier même dans la même espèce. Seance da 16 Octobre 19V2. 120 Tableau analytique de la Ponte d'une Micmantis Savignyî Capturée 19 mars ; morte 22 juin 1912. Xoiiibre Xonibre Nombre N'ombre Ponte D:itP Eclosion Unto de n\ iiiplieE (le jours dans l'oL-uf de jours entre pontes de jours entre éeinsinns 1 28 mars . , — 2 5 avril — — — 8 — 3 14 » 22 mai 78 38 9 — 4 21 » 28 ,. 89 37 7 G 5 28 » 1 juin 97 34 7 4 6 4 mai 7 ft 92 34 G () 7 13 « 9 .. 102 27 9 2 8 21 » 8 .) 87 18 8 -1 9 28 .. 20 .) 102 23 7 12 10 2 juin 23 » GS 21 5 3 11 8 » 30 )> 78 22 G 7 12 IG )) 7 juillet 54 21 8 7 ToUa : Moijcnne: Malienne: Moyenne: 847 27,5 7,3 ' Les nymphes S(irties de 1 et 2 ont été mangées par leur mère au moment de l'éclosion. 12(î lìnllelin de la Société luilomologiijue d'Egijptc. Tableau analytique de la Ponte de deux Sphcdrcmanlis bicculata a) Caplurée io mai Ì9V2 : movie Ui février 19î:î. Jj) Capliirée 17 janvier 1913 : morie '21 juin 1913. Noml)re Nombre Nonil)ie Nonil>re a) Ponte Date Eclo!>i()ii nnte de N> mplies de jours dans IVeiif de jours entre pontes de jours entre éclosions 1 30. 0.12 13.8.12 5 44 2 21. 7.12 5.9.12 () 40 21 23 :\ 13. 8.12 — — — 23 — 4 30. 9.12 — — — 48 — 5 9.11.12 — — — 40 — 6 8.12.12 29 Moyenne: 32 b) 1 10. 3.13 2.0.13 90 * 78 — — 0 14. 4.13 15.0.13 330 02 29 13 3 4. r).13 27.0.13 428 54 20 12 4 25. 5.13 13.7.13 22() 49 21 10 5 12. 0.13 23.7.13 430 41 18 10 Total : Moyenne: Moyenne: Moyenne: 1510 57 22 13 1>) 1. (*) Plusieurs niaiim'ts pai- la mère. La ponte dure de lì li. .'»d p.m. à 'J li. 15 p.m. ;{. (ami relardalaires. 4.1 ^ j l ne denii-ihliollì('(jne : De rU.MTi-.D States Df.i'ahtmhnt of Agiucui.turk, (le W'asliiiii^ton : The presenl üiill)re;ik of Ihe Grass AVorni or l'^ill Aniiy Worm and Hecoiiimendalions for ils Control, l)y ,Iami;s Wilson ; The Spring Giain- Apiiis or « (Ireen îkig », by F. M. Wehster and W. ,1. Pilli. Lii'S; The Life History and liiononiies olsonie Noiih American Ticks, l)y W. A. Hooker, F. C. Bisiioi'i' and H. P. Wood; Learhojipers alTecling Cereals, (liasses and Forage Crops, l)y Herrert OsRORN ; Nalnral (Control of While Flies in Florida, by A. W. Nh)RREEE and E. A. Hack; The Sugar-Beel Webworni, J)y H. O. Marsh. l)e I'American Museum of Natural History, de Xew-Vork : Obscrvalions on some North American Menii)racid;e in their last Xymphal Stages, l)y Igxaz Matousch ; List of Insects collected in Lower Cali- lornia, l)y John A. (ìrossreck ; The Dijiterons genns Hil)io(les, by A. L. Melander, Pullman and Washino- roN ; New or little known Hemiptera chielly from Australia, in the American Museum of Natural His- tory, by E. Beroroth. Du Dei>artment oi- Ac.ric.ulture, du (>aire : Cotton Worm and l^oU Worm Commission b^gypt, 1U12, circular N^ L Seance da 13 Novembre 1912. 129 Correspondance. — Le Directeur général du «De- partment of Agriculture » informe les membres de la Société qu'il a été promulgué une loi qui interdit l'introduction des insectes en Egypte et que dans le cas où (jnelque membre de la Société voudrait recevoir de l'étranger des insectes pour collection, piqués ou desséchés, il devra s'adresser au « Depart- ment of Agriculture » pour obtenir une autorisation spéciale pour pouvoir les retirer de la poste. Communications. Buprestides nouveaux d'Egypte par André Therv Monsieur Ad. Andres a bien voulu me charger de déterminer les Buprestides provenant de ses chasses, c'est donc à son obligeance que je dois de pouvoir décrire deux intéressantes espèces nouvelles d'Egypte et je suis heureux de lui en témoigner ici toute ma gratitude. La faune des buprestides égyptiens est encore relativement peu connue, les insectes de cette famille paraissant principalement à la fin du printemps et en été, je ne doute pas que parmi les petites espèces, il n'y ait encore beaucoup à découvrir. Agrilu;: Willcocksi nov. sp. Long. 4 mill. Court, 130 ßiillcliii de hl Sociélc ì-liìloinoUxjiiiuc d'bUjiiplc. l)arallèle, niédiocreincnt coinexe cu dessus, enticre- iiient bronzé, plus cuivreux sur la lète el le protliorax, la [)remière quehjuefois veile; eulièreinent ('oii\erl (l'une line pubescence l)lancbàlre espacée el réi^uiière. Forme de .4. Cisli lîuis. mais non élargi au tiers postérieur. Téle large, l)oml)ée sur le fronl, finement sillonnée sur celui-ci et le vertex, ridée transversalement sui- le Iront et longiludinalement sur le veitex ; é|)istòme séparé du IVont ])ar une line caréné, court, échancré largement en avant avec les branches latérales pro- longées laléialemcnt. Antennes médiocres' à article 1 pyrilorme; 2 aussi long (jue 1; ',\ de même l'orme (juc les précédents, mais ])Ius court et moins épais; 4 lorlement denté el en triangle reclangle, les suivants l)lus serrés et subégaux, le dernier aiiondi au soninu-t. Pronotum lrans\ersal, jilus large en avant (|u"en ir- rière, avec deux im[)ressions superposées sui- la ligne méiliane, dont celle voisine de la base est mieux marquée, le bord antérieur bisinué el ii'bordé par une (ine sliie, les angles anléiieurs liés aigus et saillants en avant, les côtés arrondis en avant et sub|)arallèles en arrière, bordé sur les côtés d'une' caréné légérenuMil courbe, entière, au-dessous de lacpiclle se Iioum' une caréné inférieure réunie à la jìiécédi'iite en a\anl et en arrière; des angles poslérieurs' part une ])etile carène (|ui devient parallèle à la carène latérale et atleint à jH'ine le milieu, les angles [postérieurs sont très obtus, la base bisinuée avec un lobe médian très court et largement troïKjué ; le dis((ue est couvert de rides Iraiisversales. lu'usson assez grand, sul)[)enla- gonal, caréné lrans\ersalemenl. Klytres régulièrement unis avec le calus humerai en rorme de pelile carène Séance du 13 Novembre 191'2. 131 arrondie, légèicnient déprimés en arrière le long de la suture (jui est elle-même relevée en carène sur environ la moitié de sa longueur, parallèles sur les bords jusqu'après le milieu, puis régulièrement at- ténués jusqu'au sommet où ils sont conjointement arrondis et extrêmement finement denlicnlés; ils sont couverts d'une ponctuation très régulière figurant de petites écailles à peine plus mar(|uées sur les bords. Dessous de la même couleur que le dessus; rugueuse- ment ponctué sauf sur l'abdomen, la mentonnière du prosternum large, sinuée en avant, séparée par une dépression; le dernier segment abdominal est entouré par un profond sillon semicirculaire; les tibias postérieurs sont linemenl ciliés en dessus de poils noiis et raides. Celte espèce \il dans les brandies de pêcher aux environs du ('aii(\ Elle a été découverte en mai [)ar Monsieur Willcotks, l'enlomoiogisle bien connu de la Société Kliédixiale d'Agriculture. Acmeodera squamosa nov. sp. Long. 4,.') mill. Allon- gé, sul)cylininol()(/ique d'Egypte d'avril le iiième papillon (|iu' j'avais ol)servé en juillel aulour (k's vii*nes. M. le Professeur Ixebel, à (|ui je ni'élais adressé poui- avoir la conliriiialion de ma délerininalion, a voulu bien nie faire savoir ((u'il fallait rai)porler ce j)ai)ill()n à Vlùidcinis holraiKt. Les spécimens obtenus appartenaient à la seconde i^énéraliou. car suivant les observations des lépido[)- térologistes d'Iùirope, ce i)apillon donne une autre i^énération un mois plus tôt, (|ui vit sur les (leurs ties raisins (pi'elle attatpie de la même manière. Je suppose (|ue ce ravageur est répandu sur tout le lilloial égyptien de la Méditerranée, car je l'ai reçu non seulement de Ramleb (1)' (lognard), mais encore de Gabbari à l'ouest d'Alexandrie où on cultive la vigne. A Alexandrie et dans ses en\irons les dommages (pi'il a déjà causés sont importants. Mais comme, en somme, la vigne n'y est cultivée (|ue pour obtenir des fruits pour la consommation de la i)oi)ulation et non pas pour produire du vin, sa culture n'est pas très répandue et les dégâts n'ont pas été signalés. Il est à espérer toutefois (pie ce ravageur n'arri- vera pas à se propager justpi'aux environs du Caire et dans le l*'ayoum surtout, où la culture de la vigne est beaucoup plu.s imi)ortante. C\'s[ de là en eilet qu'arrivent sur les marcbés des villes en l^gypte l)res(pu' tout le raisin égyjitien consommé, et dans le cas où ces vignes seraieni infestées, l'importation des raisins de Syrie et des iles de la Grèce augmenterait au grand détriment du commerce de l'Egypte. ,1e ne crois pas utile de rajiporter ici la descrip- tion de celte cbenille et de ce papillon (pii sont bien Séance du 13 Novembre Ì91^. l35 connus, niais je pense qu'il sera de quelque intérêt de compléter par quelques détails la biologie de ce ravageur. Ainsi que je l'ai rapporté plus haut les chenilles se logent dans les grappes ({u'clles linissent jiar détruire ou tout au moins par délériorei-. Elles se transforment ensuite en chrysalides, soit entre les feuilles, soit sur l'écorcc même de la plante (jui présente des anfractuosités très favorables pour les loger. Je suis d'avis que la seconde génération hiverne ici en Egypte, comme en Europe, jusqu'au printemps et que c'est alors seulement que les papillons, trouvant la vigne en Heur, peuvent recomuiencer leur cycle évolutif. L'Eudemis de la Vigne semble être originaire de l'Autriche, mais on l'observe également en Italie, en France, en Allemagne et en Grèce. Elle a été même signalée en Américjue. Il parait cerhiin (pie sa jMopa- gation est due au trans[)orl accidentel des chrysalides avec les plants de vigne et tel est certainement le cas pour rEgy{)te. mais il est peu [)i()bable (jue nous arriverons à être renseigné sur sa viale origine ici. 1!)() Jìnllclin (le hi Sociric l'InloiuoUxiiiHii' d'iùjijplc. Miscellansous Notes on Egyptian Insects. bv V. C W'ii.i. COCKS. The aestivation of the Larvae of Ayrolis ypsilon. In llio lUilletin of llic Kiilonioloi^ical Sociely of l\Hy{)t 1910, ."iid lascic, .hily-ScpU'iiiljt'r, Mr. Andres, p. *.).'}, says thai I'roni observations be bad made on A. iipsiloii and olber NoeUii(!s in I'^gypl 1k' believed Ibat llie I'ornier niii^bl ])ass tlie (h-y sunimeis nionlbs in a slate ol aestivation. 1 am now in a })Osilion to eonlirm Ibis jjcliel" oi" Mr. Andres as llie lollowing record will sbow. Some larvae oi' Agrolis iipsilou. Van Roti.,— (com- monly known as llie cnt-v/orm or sometimes as tbe lierseem worm) — collected in tbe laboratory garden ((ibe/.ireb, Cairo) towards tbe end of .lannary and early in Febrnary lUIl on reacbing maturity lornied pnjial cells in tbe normal manners, but tbe larvae did not pass into tbe i)upal stage : Instead tbey remained in tbe larval condition Ibrougbout tbe snmmer. In appeaiance tbey were rallier slirunken and (piite (piiescent. Tli(> dale upon wbicli tbe cliange lo tbe true piij)al stage look place is not known, bnt it bad not taken place up to Seiitember IMlb, nor bad any motb emerged by tbe dale I left i\gypt l'or T^iigland Octobei- ,")lb lUlO. On my retinii in .lanuary I l'oiind tbat live mollis bad emerged and died during my absence on Iea\t'. Sédiìcc da 13 Novembre UÌV2. 137 The passing of the hot summer months in a quiescent non I'eeding condition he it in the egg, larval, pupal or adult stages is known as aestivation. The passing of the winter months in a simihir manner is called hibernation. Quite possibly this fact of aestivation may explain to some extent the disappearance in early spring and summer and re-appearance in autumn of A. ypsilon in the basin lands of Upper Egypt. Although we now know that this nocluid aesli- vales during the summer in Lower Egypt it would also appear to be active during the same i)eriod since the moths have been taken throughout the summer. A Note on the Oviposition of Sternspis sqiiammosa. I will now exhibit for your inspection some curious structures found on the twigs and branches of the Tamarisk tree (Tamarix articulala) which I believe to be the ova of the handsome Buprestid — Slenispis sqiiamnwsa. These ova consist of two main parts: the outer- portion is hard and brittle and forms a protective covering to the inner part or egg proper, which has a thin transparent, membranous shell. Presumably the protective covering is soft and viscid when the egg is passed out and then hardens on exposure to the air. The ova somewhat resemble scale insects of the genus Lecanium and are generally formed on the under side of the branches or occasionally on the trunk itself. 1.'{.S îinllclin (le hl Socirlc lùìloniolduii/iir d'ìuiijf)ìc. The specimens l)eibre you \verc collecied ([iiile recenlly (Novenil)cr 9th) IVoni Malarieh hy Mr. Aiuhes, but they have been known to nie antl their orii^in suspected for several years. This Steraspis egg is a huge one and so also is the fully developped embryo which on hatching bores straight into the twig or branch without leaving the shelter of the jiroteclive under covering ol the ovum. This is utilized as a receptacle for the lirst waste material (trass) from the larval tunnel. The dying back of the large branches of lama- risk trees is l)elieved to be caused by the larvae of Slcrdspis .s(jU(iniiiios(i. A fact of interest and importance has l)een noted, namely that many of the ova are destroyed by a parasite. We have in the laboratoiy at the piescnt time a Sl('rasj)is egg containing a number of small white lar\ae which appear to l)e those of oiu' of the small parasitic Hymenoptera. The occurence of (Irocidosciud plclxjaiKt Zr.i.i,. in Egypt S[)ecimens of this moth were Ijred from lar\ae found feeding in the llower buds and seed ca|)sules of hollyhocks, Althaea sj). in a garden at Sakka (ìaibia. One moth was also bred from a larva found in the same plant in Cairo 11)10. ('.. pli'hrjdiid is known from all over the world feeding in Althaea and Malva. It is to be hoped that this insect will conline its attentions to the above named plants and at no lime in the futuri' change its feeding babils and attack the neaily iclaled cotlon plant. Séance du 4 Décembre 1912. Présidence de M. le D' Lewis Gough Dons pour la biblioihè(jiie : De I'United States Department of Agriculture, de Washington : The Manipnlation of the Wax Scales of the Honey Bee, by D. B. Casteel ; The Mediter- ranean Fruit-Fly, by A. L. Quaintance ; Insects Injurious to Mushrooms, by C. H. Poponoe ; The Entomological Code, a code of Nomenclature for use in Entomolog}'. Nomination dn Bureau pour 1913: Sont nommés Président : S. E. Yacouh Autin Pacha ; Vice-Président : M. G. Ferrante ; Trésorier : M.Alberto Calvi; Bibliothécaire: M. Ernest Adair ; Secrétaire général : D'' W. Innés Bey, et Secrétaire- adjoint : M. Adolf Andres. MO lUillcliii (le ht Sociclé liiiloiuulonujiic d'IiijijpU'. Communications. Rhogas Kitchencri, n. sp. A new Braconid destructive to the Egyptian Cotton Boll Worm by (i. C. Dl'dckox, F I':.S. .^ Lkwis II. Cougii, Ph. I). Lii^lil yellowish l)ro\vn. Mead l)ioa(lcr than long; eves and oeelli proniineni, bolli, and soinelinies also Ihe baek of the head, l)lael\ ; whole thorax above light yellowish brown wilh a large dark patch on the mesosternnni below and sometimes with the tegnhe and nuMJian segment dark brown; abdomen light yellowish brown, smooth and ronnded towards the extremity; the three or fonr terminal segments dark brown ; ox i|)ositor sheath dark brown. Legs yellowisli brown wilh Ihe terminal tarsi daik brown. Antennae dark brown with 21 joints covered wilh light pn- bescenee. lioth wings infuscated from the base to beyond the middle. Second cubital cell short and trapezoid, slightly smaller than the tirsi. Lena I h 2.2") mm. K.vpdii.se f) mm. Forcuti n(j 2.2') mm. ■ 1 mm. Oniposilor .shcalh . . •,") mm. This species dill'eis from Ulioijas Lcfroiji in having the wings infuscated for a portion of their length, the thiid cubital ct'll shorter instead of longer Hum the st'cond, the abdomen without the black spot on llie dorsal [)arl of Ihe third, fourth and liflii Seance da ^ Décembre 19 r2. 141 segments, the extremity rounded instead of attenuated, and dark brown instead of lighter, the ovipositor much shorter and the measurements ditlerently pro- portioned. The measurements of Rliogcis Lefroiji are given for com[)arison (taken from Indian specimens). Length 8 mm. Expanse ß.O to ().5 mm. Forewing. ... 2.75 to 8 mm. x 1 mui. ()vi])Ositor . . . 1.5 mm. This insect is parasitic on the Egyi)tian Boil-worm and has as yet been found only in Beni-Souef, where, however, it is as alnnuhmt as the allied species is in India. The fust specimens were bred out of larva' of Egyi)tian Boll-worm in the Department Laboratories on the l()th October 1912, since wiien two or three have emerged almost every day. There is no douljt that this species would be as ellective in the control of Egy[)tian insects as Ulwgds Lefroiji has proved in India and it has the advantage over the latter species with respect to Egy[)t in that it is indigenous and does not re([uire acclimatisation. In common with other Braconida- this insect deposits its eggs in the larva' of the host insect. The larva of the parasite emerge from the host larva and pupate outside in small ovoid silken cocoons, generally found associated with the dead larva of the host. The insect which we describe here we liave named after His Excellency Loid Kitchener of Khartoum who has taken such a great interest in the economic entomological problems which are being examined bv the Egyptian Department of Agriculture. 142 lìnllcliiì de la Sociclr Entomologiqnc d' Egypte. Miscellaneous Notes on Egyptian Insects and Mites. b}' F. ('.. WlLLCOCKS. 1.— An Ichneumon-fly suspected of being a Parasite of E(tri(is insiilaii(t the Cotton BoUworm. A lew (lays ago Ironi some hundreds of bolls infested with luirids iiisulana Boisd, the spiky Boll- worni, and also Gelechia gossijpiella, Sndis Ihe so-called Pink Bollworni, there emerged two Ichneumon flies one of which is exhibited here for your inspection. This insect would seem almost too large, I think, to be a i)arasitc of the Pink liolhvorm, so I suspect that it is an enemy of Ectvias insnlaiKi since to the l)est of my belief no other insects were present in the bolls refered to above. In general appearance this Ichneumon resembles a P'unphi or one of the related genera. The antennae, head and thorax are shiny l)lack, wings brownish. Abdomen, punctuate, ferrugineous shading to black at apex, W transverse narrow black bands formed at juncture of the segments. Legs bright ferrugineous. The life-history of this insect should prove inte- resting as judging by its long ovipositor it would ap[)ear litted to attack the bolhvorm when it is actually feeding inside the boll. Séance du k Décembre 191^. 143 II. — A Note on the scarcity of Chalcis brouicomis Klug, during recent years. The handsome black and yellow Chalcid known under the name of Chalcis brcincornis Klug, was, so far as I knew, first recorded as a parasite of Earias insnlana the cotton bollworm in 190(5. In Januar}' of that year at Gizeh I ol>tained a i)U[)a of luirias which contained two Bvevicornis pupae, l)ut only one of the latter gave rise to an adult. This insect had been known to me since 1004, l)ut as I did not then know its host and thus ils great economic interest I unfortunately omitted to make careful notes. However, I well rememl)er that it was numerous at Ghezireh — especially on the yellow llowers of a ilowering shrub — in the autumn of 1904 or in the spring or autumn of 1905. I hope to determine exact facts later from data labels on spe- cimens sent to England for idenlificalion at that period. In December 190(3 I look a number of specimens on cotton plants at Gizeh. The insects were sheltering within the involucre of squares and l)oIls. For May 1907 I have a note to the effect lliat Chalcis brevicornis was common on a large cotton plant in the laboratory garden Ghezireh. The Chalcids were feeding at the nectaries of the "squares". Since 1907, although a special look out has l)een kept and some hundreds of bollworms l)een bred out (collected in field) I have not seen any sign of C. 1-11 linllrlin de la Sociclc J-!iìl()iìì(>l()(jì(inc d'Jùjijplc. brcnicornis unlil (juilc ret'enlly — November ol' Ibis year — Ibree al Malarieb one ol" whicb was caplured. Dr. (lOiigb slaled llial be bad lecenlly collerled al Aboukir a large number ol' Ibe same Icbnenmonid. Tbe insecls were found in a slied wbere unginned eollon was slored. A bymenoplerous larva was Ibund on ibe same occasion in Ibe Held in a bollowed eollon seed. Tbere were Ibe remains ol' a pink-boliworm beside Ibe larva in (jueslion. As Ibe pink-bollworm was tbe most numerous boll destroying inseel, and as Ibe eollon in Ibe sbed bad been slored so Ibal no bolls destroyed by Earias were in Ibe beaps, Ibe prol)al)ilily is Ibal Ibe lebneu- monid is a parasite ol' (lelecbia. 'i"be parasitic larva found wilb tbe remains of Ibe Pinlv HoUworm points to a similar conclusion. No salisl'acloiy staiement can bowever be made unlil Ibe paiasile bas been bredC") from eillier or bolli of tbe Hollworms. (*) 'riic |);if;iMle Ikis since liccii lircd (nil imd idciililicd ns Piiiijihi l'oluiratiir, 1'. Séance du -i- Dcccmbre 19rh Wt. Notes Entomoiogiques par G. Ferrante Cicindela conlorla Fischer a élé capiurée en Egyple à Kafr-El-Battikh (environs de Daniietle) au mois d'Août 1896 sur les bords sablonneux d'un canal d'eau douce, et à Ras-El-Bar (environs de Damietle), où pendant le mois de Juin je l'ai trouvée en nombre sur le bord du Nil en compagnie de (]. litlorea Forsk, Cette espèce n'avait pascle signalée juscju'à présent en Afri([ue. Cydonia (CAiilomencs) vicina Mlls. var. non. snbsignata Pic, décrite dans notre Bulletin (Année 1911, page 11) est synonyme, suivant Bedel, de Chilonienes posticata Fairm. Xyloniedcs coronala Mars, a élé pris à Mariout au mois de Juillet à la lumière tlans une baraque. Celte espèce n'avait élé cai)luiée juscju'ici (ju'en Algérie et au Maroc. Plalysoma nilotica Reitter, d écrite dans noire Bulletin (année 19Ü8, page VA) ; i)ariiil correspondre exactement à Plalysoma caslanipes décrit du Sénégal par Marseul. Thriplcva lanala, décrite du Sinai i)ar P. de Pe^^erimhoir (« Abeille )) XXXI, i)age ^55), exisle aussi en Egypte, où nous l'avons capiurée dans le Wadi Racbid (environs de Hélouan-les-Bains) aux pieds de Zilla myagroides. 14() linUeUii de hi Sociclc Enloinokxiiijnc (ì'Iù/iijìlc. Poltislns Dcntricosiis Zimm., trouvé à Alexandrie et à Ilniuniain (Marioul) est une espèce peu connue. Il y aurait grand intérêt à la rechercher pour trouver le niàle (jui est inconnu. Larimis imilabilis Bed. (Kirschiec. ajiioni., non Keitter), a été redécrit par Pietri sous le nom de L. discoidciis Pji:thi, liöcmi Reitt. in litt.). Il indi([ue à tort le L. clegaus Desbr. comme existant seulement en Egypte, car le type de Desbro- chers, (jue ßedel a vu, est du S. W. Algérien. Il est ])robable (jue L. elcgans Desbr., est la lemelle du L. imiUtbilis (Kirschiec. np.). Ce Larinus vit sur les ca[)itules d'une centaurée à fleurs jaunes. söi>iin?iiRc Pages Séance du 16 Octobre 1912 115 E. W. Adair : Notes sur la ponte et l'éclosion de Miomantis Savignyi (Saüss.) 117 Séance du 13 Novembre 1912 12.S André Théry : Buprestides nouveaux d'Egypte 129 Adolf Andres : L'Eudemis de la Vigne en Egypte, Eiidemis botrana Schiff 132 F. C. WiLLCOCKS : Miscellaneous Notes on Egyptian Insects 1 36 Séance du 4 Décembre 1912 139 G. C. Dudgeon & Lewis H. Gough; Rhogas Kil- cheneri, n . sp 140 F. C. WiLLCOCKS : Miscellaneous Notes on Egyptian Insects and Mites 142 G. Ferrante : Notes entomologiques 145 La Société Entomologique d'Egypte tient ses séances le premier mercredi de chaque mois (excepté Juillet, Août et Septembre). Elle publie : 1° Un Bulletin trimestriel qui contient des travaux de peu d'étendue, accompagnés ou non de Dgures dans le texte. 2° Des Mémoires qui paraissent à des époques indéterminées et qui comprennent des travaux originaux plus étendus, accompagnés ou non de planches et de figures dans le texte. Pour la correspondance scientifique, réclamations et changement d'adresse, s'adresser à M. le Secrétaire général de la Société Entomologique d'Egypte. Boîte postale N° 430. —Le Caire. Les Bulletins et les l'^'' et 2'"^ fascicules des Mé- moires de la Société sont en vente au Caire chez M. le Bibliothécaire adjoint de l'Institut Egyptien et à la Librairie Diemer au Caire. .<^ ^onian instif V/ BULLETIN i^ SEP 8 I9lb DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE D'EGYPTE FONDÉE LE 1'^ AOUT 1907. Fatti non foste a viver come bruti. Ma per sequir virtude e conoscenza DANTE Année 1913. 1" Fascicule : Janvier-Mars LE CAIRE IMPRIMERIE M. RODITI & Co. 1914 BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE D'EGYPTE SIXIEME ANNEE 1913. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DTQYPTE FONDÉE LE 1^^ AOUT 1907. /•"(//// mm foslc a viver come bruti. Mil per sc(juir virinde e coiwscenzit DANTE Année 1913. 1" Fascicii-h : Janvikii-Mahs LL CAIIU^ iMPiuMiiiui: M. r.oDni .V: co. 1914 BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE D'EGYPTE Membres du Bureau pour 1913. Président S.K. YACOUB PACHA ARTIN Vice-Présidcnl . . " MM. G. FERRANTE Secrétaire général » D' W. INNES BEY Trésorier » A. CALVI Bibliothécaire » i:. W. ADAIR Secrétaire adjoint » A. ANDRES Liste des Membres de la Société en 1913. (Les noms des Membres fondateurs sont précédés de la lettre F). Membres Honoraires. 1Ü08 MM. Alluaui) (Charles) 3, rue (hi Dragon, à Paris (6'')* » André (Ernest), 17, rue Victor Hugo, à Gray, ( Haute-Saône) France. » Beukl (Louis), 20 rue de l'Odéon, Paris (G'). » Beckeh (Th.), Wilhelnisplatz N° ."), Liegnit/, Prov. Schlesien, Allemagne. ti JUìllclin (le 1(1 Sociclc l'InlomoloijKiiic diAiiiplc. lOOS MM. lU'CiXiox (1)' l'.donnrd), ])rores.scui' :i ITiiiviTsitè (le Lausanne', Bloiiay sur \'e\ey, Suisse. fi JU'VSSox (Henri du), ("liàleau du Vernct, par lìroùl-VeiMicy (Allier) l'rance. » Ik'YSsnx ("Hoheii i\\\), 70, IJoulevard Saint Marcel, Paris (.")'). 1910 DnsHHor.iiints di. s Loci.s, Tours (Indre el Loire) France. 1908 l)i>..\.unT (1)' Ma\), 7(1, Ileinriclistr., Darnistadt. » l'\vL'vi;r. (Albert), lì, rue (llioron, (laën (Cahados) France. 1909 (l,\XGLBAii-:i!, Diiccteur du Museum d'Histoire Naturelle de Vienne. 1912 Hi:yi)i:x (lîaron von) Major a. 1). Hockenlieini- l'^randorf s M. 1909 .ToAXXis (l.'abbé .1. de), 7, rue Coëtlotion, Paris ((>""). 1908 JorssKAiMi: (1)' lelix), 29, rue de (ier.^ovie, Paris (14'). » Ki;kui:maxs (tili.), 14, rue du Mai^istrat. IJruxi'lles. » Oi.iviHi'. (l'jncst). Les IJaniillions, près Moulins, (Allier) J'rance. 1909 Mauciiai. (1)' Paul), Directeur de la Station lùitoniolo£*i([ne de Paris, .'50, rue des Touloust-s, Fontenay aux Hcjses (Seine) France. 1908 Pic (Maurice), à I)i,L;oin (Saône et Loire), l-'rance. » P«i:rni;i! (j",dniund), l'askau (Moravie), Autriche, 1909 P.OTiisciiiM) (The Hon. Walter), Trin.i^ Park. Triu.i- ^ Herts, Ani^leterre. 1908 Sicii.iAXi di: Mohi'.i:ai,ic (donde) Consid de S. M. le l«oi dllalie, au (".aire. » Si.MOX (Rui{ène), 10 Villa Saul, (70, rne i'eri^olèse), Paris (Kv). » Wi:nxi:H (I)' P'ran/. ), Mari^arelenhol', 12 (Vii), Vienne. Lislr (Ics Meinbi-es de la Sociélé. Membres Titulaires. lidi MM. IDK! 3908 1909 1910 190S Î9US 1907 1911 3908 F 19(18 1912 3908 1910 1908 AiJAZA lîiCY (S.!-:. AiìdhlIIamii)), P.O.H. ():'),aii Cnirc. Ahaza (Fiiad) P.O.B. C:5, nil Cnirc. Aboltakia (I'j-ncst), rue dc Tniicien Khalij^,MoiisUi. nu Cairo. Adaik (]•:. W.), Turf Club, au Cairo. Ai.FiEiu (Anastasc), Sharia Mikaïl Cad, Faiiallali, au Cairo. Ai-rn:iu (.loan), Sharia Mikaïl Cad, Fagallah, au Cairo. Axui'.KS CXdolt), P.O.B. O:!, au Cairo. Aquilina (Enrico), Sharia Saptioh, au Caire. AiîTiN Pacha (S.l-:. Yaoouh), Sharia N'ubar I'acha, ;iu Caii'O. Baiiaui (C. C.), Sharia Mikaïl Cad, Fagallah, au Caire. Bay (])' C.), Sharia Fagallah X" 13, au Cairo. Bi-i'.c.KviN (i:. i\(.'), Ali-cr, ruo Flisoo Boclus. BriTi-p. (Prof. Henri), diroolcur do l'Institut d'Hy- giùno, au Caire. Boi-iiM (BudolD, rue Su<\ ol Tewlikioh, N" 5, au Cairo. BoNAi'Aivn- (G.), Sidi Salem, KalV ol Shoick, Basse-l':i*ypto. Calvi (Alberto), au Caire. Capüaka (César), au Caire. Cattaoii (Adoli)ho), Sharia Kasr ol Nil, au Caire. CnAKOLU (Fdgard), Sciuaro Ilalini, l-./.békieh, au Caire. Df.isski (1)' BronislaNv), à Hélouan, Fgypto. Drcuos (Mippolyto), 10. .Sharia Wabour El Moïa, au Caire. 8 BuUclin de la Sociclé J-Jnlomoloç/iijiic d'iù/i/plc. ll)i:{ h'uKiu-: Pati. I^iniix, à AIop. 1!)07 b'Aïui) (H.), Ins|)cclciii- do la Soric-k- (rAgiicultnre^ au (lairc. V Vi:nn.\srE (diov. ), Avocai, i, Sliaria i-I (loluui,. au Caire. ]!)08 FoHTK (Ah.), Avocat, Sharia Clicrilcin, au Caire, F FoLQUirr (Daniel), Sliaiia el liaïdak, au Caiie. 100!) (ÎAXTHS (iMiouard), Iiig. Ajjironome, Sliaria el' Ibi'aliiuii, Kasr el i)()ul)aral), au Caire. 1007 CiAKo/zo (A. S.), lug., Sharia Abbas, au Caire. 190.S Caïixkau (I)' L.), Sharia Houlac, au Caire. 11)12 G()i:<;ii (I)' l.ewis), liulonioloiiisle du Déparle- nienl de lAi^riculture, au Caire. 1008 CiiiHi-N (Jac(|ucs), Avocat, Sharia el Madabci^h,. au Caire. )' Hicss (1)' lernest), 4, Sharia limati el Dine, au Caire. » IcoxoMOPouLo (Léonidas), Sharia Zaki, Tewiikieh,. au (]aire. F Ixxics Hky (1)' W.), S(|uare Ilalini, Fsbékieh, au Caire. 1012 IxxKS (lùlniond), au Caire. IsMAM'M (Max), au Caire. 1008 Lkvv (.loseph), 1, place Wagrain, Paris. 1008 Looss (Pror. Arthur), School of Médecine, au (>aire. 1912 MiiXASCH ((îeorges de), au Caire. 1007 Moo (Hans), Sharia Soliman Pacha, au Caire. " MossEiu (Victor), Ing. Agronome, 2.'), Sliaria Abou Sebàa, au Claire. 1908 Xi'HAii Paciia (S. F. Boghos), rue Nubar Pacha, au Caire. 9 JJsIc (Ics Mciiìhrcs de ht Soiicic 1910 Paciiundaki, U.V. 1138, à Alexandrie. » ri;Yi£UiMiU)ii- (P. (le), Villa prinlciiips, Avenue Dejoncliay, Mouslafa, Al^er. 1911 Phthoi-f (Alexandre). (Konsul de Hiissie, à Alexandrie. 1908 Puzzi (I^;.), Avoeal, Sharia Kasr el Nil, au Caire. » PioT Bi:y (.1. 13.), S(iiiaie Halini, ICzbékieh, Caire. » HuKi-EK (1)1 Armand), Président des Services- Sanilaires, Maritimes el Quarantenaircsd'l^i^ypte, à Alexandrie. F Schutz ((ieo.). Sharia cl Kouhry, lî.P, 119, Caire.. 1908 SiNADixo (Ambr.), Sharia (iamali (Miarkass, Caire. 191.'} Stokky ((iilbert), Maadi, au Caire. 1912 SuucouK (.lac(iucs), au Caire. 1909 Toni) (1)'), Insjjccleui- aux Services Sanitaires, au Caire. F WiLLCocKS (F. C), Entomologiste de la Société Khédiviale d'Agriculture, P. O.P. (').'{, au Caire. 1912 Wii>Kixs()N (Richard), Mansourah. 10 IJiillclin (le Id Sociale lùiloiììitloij'umc d'iltjiiplc. Séance du 29 Janvier 1913. Prósidcnct' de M. i",. Ciiakoit. i)()i)s (r<>iii'r(i(/es : ]}v ITmii:!) Statks Dki'Ahtmem' oi Ac.inc:ri/n lu; : The Boll-Wccvil problem; The (ìeiiiis Fiorinia iii llie United Stales; A ('alalogue of recently (leseiil)e(l ('ocei- (lae ; Some Insects Injurious lo Truck (^roj)s. Index; Ilydrocyanic-acid gas l-'umigalion in (^a li Coi nia. In- dex; The Alfalfa Looper; The ('owpea ^^^H'^il; Tlie ()ne-S[)iay Method in the control of the (k)dling Moth and the Plum (airculio; The Bean Thri[)s; The Polati!- Tuber Moth; Hydro-cyanic acid gas against household insects. De rArTi;uii ; Types of Insects additional to those pi-eviously listed, John A. (ìmossiucck, />////. Am. Mus. X<(t. Ilisl.. Vol. XXX. Corvespondduvo. — I'ne demande (rabonnemenl du ■Pusa Research Institute. Scitiìcc (ìli W Janvier P.ìV.ì. lì Communications. Coléoptères d'Egypte et du Sinai par MAri'.ici' Vu: Dans VEclìnngc X° .'5^i'), de Novembre 1912, p. 82 .et 8,"}, j'ai donné les (lia,i;noscs latines de denx espèces -et d'nne variété de (vOléoplères (') comniuniqnés par mon estiniai)le collègue et correspondant M. Anastase Allieri, ces nouveautés sont décrites plus longuement ici, en mènie temps (jue je signale pour la première J'ois diverses cai)lures d'espèces intéressantes. Plinns Soubimiii Pic. Abou Rouache et Ezbel-el- Xahlé, septembre. Lijciiis cornijions Lesne, Le ('aire, mars et avril. Zijijut sinaila Pic. Angnstalus, subnilidus, griseo- pubescens, rul)ro-lestaccus, caj)ile. pectore, palpis ,antennis(jue ajjice nigris, elytris in disco plus minusve nigris ; capile elongato. tborace subelongalo, antice angustato, elytris parum distincte coslatis. I-2spèce de l'orme étroite et allongée, à tête très .longue, prolliorax long, étroit, rétréci en avant, élytres plus larges (pie le protborax, marcpiés cliacun de trois ■ cotes discales pas très saillantes, écarlées entre elles, .les intervalles étant densément et irrégulièrement ponctués, ces organes sont lestacé-rougeàtres avec (1) yij'.l'" sinaila. du Sinai, SiiiUn.nijx Aljicvii cl ('.rijplocejilutlii Ji.iioiu'astri i'. AIjierii. d'I-^-yiplc. 12 Biillcliii de la Sociéli' Eiìloiiio[(>ii()lli()r((.v) seiicchis Fahr. Assouan, en janvier ('). liaris iv(jijf)liaciis Kirsch. Mex, en mai. Siììicroni/x Aljicrii Pic. vSatis latus sed antice angustatus, opacus, s(juamulosus et hirsute pilosus, niger, antennis (clava excepta), abdomine pedibuscjue rulescentibus, capite thoracetjue ad basin albido notatis, elytris postice et ad basin late lasciatis (lasciis s(|uamulis albidis aut luteis com[)Ositis). infra corpore albido s(|uamuloso. De forme relativement étroite avec le prothorax un |)eu plus long que large, très étroit, moitié moins large ({ue les élytres, noir à reflets roussàtres par place, abdomen, pattes, rostre, antennes, moins la massue, d'un testacé roussàtre, orné de larges S(jua- mules blanches ou jaunes rapprochées, enlevées |)ar places avec (|uel(jues soies dressées. Rostre assez robuste et long, un i)eu arcjué, funicule des antennes ])araissant n'avoir (jue 5 articles, les 2 premiers al- longés, les suivants courts, massue ovalaire, longue (1) Dans la collecliuii de Mailio (i. l'orraiiU' se lioii\ciil Irois rxpinpiaircs, dont deux de Loiixor, 20 .luiii l'JO'J et 7 .Juillet l'.MO, et un des- l\vramides, 4 .Janvier lOO.'î. Un nuire exemplaire a élé eaptuié par M. Anasiase Alfieri sur une ))ieri<' à Ain-el-Sheuis le (i Mais 1911. Séance da W Janvier 191',]. 13 et assez épaisse ; prolhoiax un peu plus long ({ue large, presque droit sur les côtés, faiblement rétréci en avant, granuleusenient ponctué, orné sur la base et le milieu antérieur de squamules blancbes ou jaunes, larges (peut-être entièrement squamuleux à l'état frais); élytres courts et larges, presque droits en avant, rétrécis en dessous du milieu, un peu convexes, à épaules droites mais arrondies, sans ponctuation nette ni stries, oblitjuement glabres sur le milieu et revêtus sur la base et l'extrémité assez largement de s({uamules blancbes ou jaunes qui forment comme deux grosses macules claires, la première triangulairement terminée en arrière sur la suture, la deuxième échancrée en avant sur son milieu et aussi, mais moins, de cbaque côté; pattes longues, squamuleuses. Long. 3 mill, environ. Egypte : Sakkarab, en janvier (coll. Allieri). •T'ai placé provisoirement cette jolie petite espèce, très distincte par son revêtement et la forme très étroite par rapport aux élytres de son protborax, dans le genre Smicromjx Scbon., mais elle méritera peut-être un jour de former un genre nouveau; il est nécessaire au préalable de pouvoir l'étudier sur d'autres exemplaires que le type unique. Titiibaea Olivieri Lac. Amrieb, en juin. Crypiocephalus limoniaslri v. Alfierii Pic. Supra corpore irregulariler sat dense nigro punclato sed indistincte maculato. Long. 3,5 mill. Egypte: Amrieb, en juin (coll. Alfieri). Robuste, brillant, dessous et pj'gidium foncés mais tacbés de jaune par places et densément pu- bescent de gris argenté, dessus jaune, fortement et très irrégulièrement ponctué de noir, plus densément sur le protborax qui, en outre, est teinté de roux M lini Ici ill (le Id Sor irle l:iil()iuol<>(/i(/iic dliiiijjìlc. sur l'j milieu. AnkMines el pallcs Icslacées, cuisses niacuiécs de jaune au souiuiet. ('elle vaiiélé se dislini^ue, à ])reinièie vr.e, des exemplaires algériens de (I. limon'uistri Pic, pai- la ponclualion du dessus du corjis plus Ibrle el plus rapprochée, celle du piolhorax surloul cpii, en oulie, est plus lìrol'onde. Eniiu, je citerai un (^aiajjide du Fayoum ([ui m'a paru se rap[)<)rler à la description de At'jìhiìidiiis nililiis Schaum. il) Un Hyménoptère parasite des oothèques d un Blattide. />) Un Hyménoptère parasite des chenilles de Trich()j)ìì(i<}(( snunlìd'i JU tl. |)ar AxASTAsi:; Ai.i'ii;iu Deux oothè(pies d'un hiatlide, cpii est prohahh-- menl Sliilojiijçid ovicnhilis. L., (pie je gardais pour ol)server les jeunes hlallides, m'ont donné à leur j)lace deux espèces du genre lùniiiiit, (Evaniidae), /:'. l(H'i'i(/(il(t Latt.. el /.". . The common red spider or s])inning mite 7V- iranijchiis Ichtriiis, Li.\., rre(|uenlly causes injury to I)lants in Egypt. These miles spin a very line \vei) as a protective covering. They live on both surfaces of the leaves, l)ut chielly on the lower side. French beans sulTer severely from their attacks. This niite has also been found on broad-bean ])lanls, melon, eartlinul and cucumber plants, berseem, castor-oil, etc. The })lant feeding mites can easily l)e controlled by spraying the infested plants with paralïin emulsion or paradin jelly. The most dillicult to destroy is the webspinning mile 7'. Iclarins. Two very beautiful miles occur on the foliage of the Pomegranate and Privet in this country, lioth belong to the genus Teniiipalpiis ; the species on the pomegranate is related to T. jmlmatus. The species on the privet is very similar in appearance to the l)omegranale mite and may prove to be identical. In colour these creatures are red and their eggs are also of a brillant cherry-red and being laid in large numbers close together form conspicuous areas on the leaves. Both mites are injurious as they defoliate the trees. Anothers species of Tenuipalpus related to Tenui- ])(il})us puhhcr, Can. el Fanz., forms small circular Seance du 2.9 Janvier 1913. 17 puslulcs or swellings on the bark of the trunk and ])ranchcs of the cSunl» tree (Acacia arabica). The mites dwell within the shelter of the pustules. In colour they are bright scarlet, adults, ova and young miles. Five species of gall-forming miles or Eriophyidae occur in Egypt. One on Ihe foliage of the «Sunt)^ (Acacia arabica); one on the foliage of the Sycamore fig tree; another species on the leaves of a flowering plant (Vile.v agmis caslns) a fourth on the twigs of the Tamarisk tree, and the fifth on the foliage of vines giving rise to a disease known as cErinosew. An interesting mile occurs as a parasite on the gamoose or Egyptian BufTalo forming scabby patches on the backs of the animals. This species has not yet been identified. Hijpopus spinilavsus (Herm.) a more or less cosmo- politan mite has been found in numbers on imported hyacinth bulbs and also on onions. With regard to the origin of the latter I am not certain ; they may have been imported but are believed to have been grown in Egypt. A beneficial mile of wide distribution which has come under my notice is Pedicnloidcs venfricosiis Newp. Enormous numbers of this mile were bred from a sample of cowpeas infested with liriichns cliinensis the cowpea beetle. The mites had fed on and destroyed the larvae and pupae of the latter in large numbers. I have also found this same mite feeding on the pupa of a Buprestid beetle in the branch of a fig-tree at Zagazig. In the laboratory at one time or another it has been observed on the larvae of Earias insulana the 18 JhiUeliiì (le la Sociélc lìnloniologiqiie d'E(jij])l('. Coltoli Bollwonn and on Ihe pupae of Ilio Collon Worm Prodcnia lilloralis. In America in addition to being recorded as a l)e- neficial species, feeding on llie immature stages of the Mexican Cotton hoWwQeyii.Anllioiioiiiiisi/rdndis.Bruclins ihineììsis etc., it lias also proved itself (t j)c\sl to m(ui. During the Spring and Suinnier of 1907 and HI09 in Philadelpiiia and neighbouring towns, a peculiar eruptive skin disease became prevalent. This com- plaint took the form of numerous small lesions over j)art or the whole of the body. A ver}^ curious fact was established namely that all the sulTerers had slept on or handled newly made straw mattresses. The explanation of the disease was as follows. The straw of the mattresses had come from localities in which there had been a severe attack of the Angoumois grain moth Silotroga ccrcdlclla and the Joint Worm Isosoiud sp., a small Hymenopterous pest of wheat straw. On the immature stages of these two insects the mite Pidiciiloidcs ncììtricosiis had bred in enormous numbers. The straw swarmed with them and their natural food supply linally giving out they made their way through the covering of the mattresses and attacked the persons sleeping on them, their bites causing the curious skin eruption. The (juestion of this mite as a pest of man is fully dealt with in Circular 118 of the Bureau of Entomology. U.S.A. written by Mr. F. M. Webster under the title: " A Predaceous Mite Proves Noxious to Man. " In conclusion I would like to express my thanks to Monsieur E. Trussart and D' A. C. Oudemans for very kindly examining the majority of the mites mentioned above. Séance du W Février 1913. 19 Séance du 19 Février 1913. Présidence de M. le D'' Lkwis Gough Dons d'ouiwages : De I'Umted States Department of Agriculture: The principal Caclus Insects of the U.S.; The Beha- vior of the Honey Bee in Pollen-Collecting; The Red-banded Thrips ; The Grape and Berry Moth. Communications. A New Cotton Insect by Lewis II. Gougii, Ph. O. Large numbers of a small moth, which has been identihed as Cnjptoblabes (/nidiella Mill, a Pyralid belonging to the Subfamily Phijcitimv have been bred in cages containing cotton bolls. The bolls \vere received from two localities, Belcas and Dessouk, the moths emerging at the end of November and the first week of December. The numbers obtained were too great for the insect to have been merely chance in- clusions in the consignments of bolls, and no doubt exists in my mind that the larvae must either have fed inside the bolls, or else on the involucres. The 20 Bnlklin de la Sociclc J'Julomolof/iqiic d'iùnjplc. last is probal)ly the case, for according lo Spnler, the insect is recorded as feeding on the spun up leaves of Daphne ynidiuin, Tdiìuiri.v, Cilriis, Mc'sj)iliìs and vines. As no previous record appears to exist of tliis insect as cotton pest in Egypt, it is perhaps worth ^vhile drawing attention to it. Cnjptoblabes gnidiella Mill. Forewings brown, with scattered silvery while scales, the veins broadly crimson. A strongly curved narrow white transverse band at 1/3, and a serrate wider white band near the lernien. Both bands occasionally very indistinct. Discal dot absent or very obscurely indicated. Hind- wings grey, darkest at the margins. The identification has been made by com])arison with a specimen caught allighi at Meadi bj"^ Mr. Dud- geon, and identified l)y the Entomological Research Committee. Parasite of Gelechia The hymenopterous larva recorded in December as feeding on Gelechia has pupated. The pupa is now shown as proljably belonging to the Pimpla referred to b}" Mr. Willcocks in his paper. Monsieur le Docteur Gougli présente aussi des spécimens de Cnjptoblabes gnidiella Mill, et des nymphes du parasite de Gelechia (jossijpiella Sndrs. Séance du 19 Février 1913. 21 Notes Préliminaires pour servir à l'étude des Mantide. (V. planche, page 36). par ]]. W. Adaiu. B. A. (Oxon). Il y a (les choses si faciles à voir ([u'iin obser- valeur croirait insulter le public eu parlant de ce que le premier venu doit savoir déjà. Je suis pourtant obligé ce soir de parler de pareilles choses en présence de mes maîtres en entomologie. Ce serait ridicule si je n'avais pas l'espoir que mes paroles seront enten- dues par un public plus éloigné qui n'a pas toujours eu l'occasion d'observer les mœurs des mantides et qui par conséquent doit se lier aux légendes publiées dans les ouvrages d'Histoire Naturelle. Je dis légendes car, en eilet, je ne connais de sérieux que le travail de Fahre sur Mantis religiosa el Enipnsa pauperata. (Souvenirs Entomologiques, ô'"*^ série, ch. XVIII à XXII). Les auteurs les mieux connus et les plus dignes de loi nous racontent des histoires de voN^ageurs peut-être mauvais observateurs et sur la foi d'une seule observation et l'étude de spécimens desséchés, décolorés et loin de leur milieu naturel nous mèiient de déduction en déduction à des résul- tats que le pire des observateurs reconnaîtrait comme faux. Il y a peu d'insectes plus faciles à élever (') et à observer que les mantides, mais leur vie est longue (1) Voir noto torinui;iK' 1. 22 Ihilleliiì de la Sociélé llnloinoloifiqnc d'EciivciU coiisulttr i' The Cainhridgo Natural HisUiry. Inserts Part I. p|>. 249. 250. 2:)1. (2) .Fai ajoute à ma coiiiimiiiicatioii i)liisieiirs (K-tails observés depuis. Les dates non indiquées et jiouvant avoir un iiiléiit hioIoj;ic(ue se trouvent dans les tableaux déjà publiés ou (|ui paraîtront dans notre travail sur le développement des dilVérentes espèces eilées. (lî) Dr. Wai.tf.k InnT-S 1?i:y. . Hevision des Orthoptères de TEt^yplf. » Mémoires de la Soiiété Entomologicji'.e d"Efi> pie. 1 ' Vol. "."■ fasciente |>. tl . Seance du 19 Février 1913. 23 ne bougenl pas et même lorsqu'on les a suivis et qu'on sait l'endroil exact où elles se sont arrêtées on a de la peine à les distinguer du terrain. Celte colo- ration « cryptique » se fait également remarquer chez dilTérentes espèces de Sphingonotiis et autres acridiens du désert qui se trouvent dans les mêmes endroits. La petitesse des pattes antérieures, la rapidité de la course et la couleur du terrain rendent les mouve- ments assez difliciles à suivre, mais en plaçant une érémiaphile (pielconque sur une autre surface on peut facilement observer qu'elle se sert des pattes ravisseuses pour la course aussi bien que pour la marche. Nous avons obtenu deux oothêqucs de Erémiaphila Helouanensis Wi;uNKi\(') et nous avons observé la ponte de la deuxième. La mante enfonce simplement le bout de l'abdomen dans le sable et y bâtit son oothè(|ue horizontalement h un centimètre environ de profondeur. Des particules de sable s'agglutinent à l'oolhècjue et la recouvrent ainsi que l'a déjà décrit M. Adolf Andres. Empusa egena Oiarpentikh (= pauperata Im.k.er) (-) se déplace rareuienl ; accrochée au grillage de sa cage elle happe de temps en temps une mouche qui passe et se contente de peu. Elle supporte très bien la captivité quoique fort timide. Une femelle que nous avons depuis deux mois a pondu cinq fois et se porte à merveille. Quand il lui arrive de se déplacer elle commence j):ir étendre les pattes ravisseuses (1) Inni;s loc. fit. p. 50. (2) .. ii » p. 70. 24 BulU'lin (le la Suciclc Iìnlonwlo(ji(jiie d'l:(jijj)le. el s'en seri juscju'à ce (ju'elle soil de nouveau au repos, puis elle les leplie loul conlre le corps. Ces pâlies quoi(|ue assez longues soni liés minces. Elle resle de longues heures immobile, la lèle en bas ; de leuips en lenn)s elle se balance liés doucemenl. Nous ne l'avons j)as observée en liberie. Fabre lui a consacré un clia[)itre dans la cin(juiénie série de ses <( Souvenirs l']nlomologi((ues ». A la page .■)4(S il écril: <* s'il veul se déplacer, les harpons d'avanl s'ouvrenl, s'allongenl, saisissenl une maille el lire à eux »; et, en parlant de la nymphe en libellé : « La bète détale })ar longues enjambées en s'aitlant des pattes ravis- seuses (pii happent les Ijrindilles (p. 344) » ('). Blepharis mendica F. (-) a les pâlies ravisseuses l)eauc(nip ])lu.s iortes el plus éjiaisses ; elle les lient d'habitude feimées mais non pressées conlre le corps. Souvent, au repos, elle pose soit une soit les deux pattes à terre, conlre le grillage ou sur la branche où elle s'est accrochée. 1^2lle change souvent de posi- tion et se déplace souvent; toujours avec l'aide des pattes antérieures, même lorstpie, fatiguée d'attendre, elle cherche à se rai)[)roclier de sa proie. l'^lIe mange volontiers des acridiens mais sait se contenter de mouches. Les jeunes larves sont brun clair ou foncé el courent un peu partout. La nymphe se trouve d'hal)itudc sur les Tauiarix ; sa couleur verte, tachetée de blanc et de brun, les foliations transversales (|ui ornent la face ventrale de son abdomen relevé en (1) Avant la picinii'Te imic ks Irt^ ûiiiios fiiipusos courent ((lul- (jncfois à (|nalre pattes« agitant rapidement les jialtes aniéricnrcs. Nons décrirons celle attitude dans iiii prochain travail. (2) Innks loc. cil. p. 77. Seance du 19 Février 1913. 25 crosse la lont tellement ressembler à une jeune pousse au milieu du feuillage plus sombre que nous avons plus d'une lois saisi une pousse croyant piendre une nymphe. L'adulte se trouve un peu partout où il y a des plantes vertes même dans le déseil sur les bords des terrains cultivés ; s'il entre dans une touiYe verte il faut battre la loutîe pour le retrouver. Seule parmi les espèces vertes connues en Egypte la Blepliaris ineiidica n'a i)as de variétés brunes ('). Fischeria baetica Rambuu (-) court dans les terrains incultes à la recherche d'acridiens, petits ou moyens. Ses pas sont longs et elle court assez rapidement en se servant toujours des pattes ravisseuses. En cage elle reste assez tranquille tant qu'elle est seule ; en la compagnie du mâle, c'est elle qui fait les premières avances. J'ai pu observer trois couples : mis en pré- sence les deux insectes ne paraissent pas s'émouvoir; après quehjues heures ensemble la femelle tourne la tête du côté du mâle, le suit des yeux pendant qu'il se promène puis tout à coup elle se précipite vers lui, le bouscule un peu de ses pattes antérieures et se sauve; l'ouverture génitale largement ouverte pendant ce procédé reste lîéante jusqu'à la un des noces. Le' mâle de son côté n'est pas encore empressé et cherche plutôt à fuir. Cette manœuvre peut se répéter deux ou trois fois pendant la soirée. Il ne se })asse rien tl'autre jusqu'au lendemain; le mâle s'est enfin décidé à faire, lui aussi, des avances; doucement il se (1) Pour la valeur biologique do ces variélés voii Biomctrika vol. 111, p. 58. Les jeunes Blepharis toutefois sont brunes. (2) Innés Ioc. cit. p. G9. 20 Jìiillclin de ht Sociclc I'^iitoiìì<>lo(ji(iitc d'iùjijplc. rapproche de la remelle, se met en face d'elle, les antennes se lacjuinent; i)nis (pielquefois (je ne l'ai pas vu toutes les fois) le niàle ouvre ses élylres, étend ses ailes tachetées, les reierme et se rap[)rochc encore lie la femelle, puis tout doucement il lui [)rend la lète entre les crocs des pattes ravisseuses. Elle, bien tranquille, se laisse faire et pendant des heures ils stationnent, les yeux dans les yeux, se caressant des antennes, i)uis ils se séparent pour recommencer jîIus tard. Le lendemain ou le surlendemain le niîile prend courage et grimpe sur le dos de la femelle, les pattes antérieures lui tiennent les épaules une de cha(|ue côté, les autres pattes sont serrées contre le corps de la femelle; celle-ci recourl)e l'alidomcn légèrement en haut et ne semble i)lus faire attention à ce qui se passe; même elle mange volontiers le premier insecte (pii lui tombe sous la patte. Quand elle n'est pas ainsi occupée elle pose les pattes antérieures sur le grillage de la cloche mélalli(]ue, le couple est d'habitude près du haut de la cloche, le mâle étant cramponné à sa promise c'est elle (|ui supporte le donble poids. Pen- n p. 6Ü. 30 Ihillclin de hl Sociclè Enloiìwloyùjiie ({'J-Jijijplc. Nous n'avons pas ol)servé l'éclosion de .1/. religiosa Ç} mais ceci est absolument d'accord avec ce que nous avons vu chez S. biociilata, M. Saiùgniji et B. wendica excepté qu'ici l'éclosion se lait en une seule fois pour ses espèces. Dans trois oolhècjues de S. bioculaia cependant nous avons observé trois ou cpialre retar- dataires éclos un à un i)emlant les journées suivant l'éclosion générale; il n'y a jamais eu de précurseurs. Nous avons aussi pu observer qu'une B. mendica prend de neuf à dix minutes pour l'éclosion complète. Pen- dant ces quelques minutes un grand nombre est dévoré par la mère même, si on a négligé de mettre l'oothèque à i)art; dans la liberté des champs quels ennemis faut-il ajouter aux fourmis et au lézard dont Fabre nous parle? Si ce massacre durait plusieurs jours pas une n'échapperait. Sphodromantis bioculata Buhmkister (=Hierodnla bio- culata) (-), mérite bien son nouveau nom. C'est la plus grande, la plus forte et la [)lus féroce de nos mantes. Elle est capable de manger un de nos plus grands criquets VAcridium acgi/ptiacuui. Nous avons mis ces deux insectes en présence le 21 janvier 191o; il y eut grande bataille. La mante était comme d'ha- bitude accrochée à un des côtés de la cage; n'ayant rien à faire elle se reposait, la tète en bas, les pattes aiitérieures étendues devant elle et les tarses accrochées au grillage. Mais avant même que la porte de la cage ne fut ouverte elle avait repris l'attitude ((religieuse». L'acridien, sitôt lâché, fit un bond formidable; arrêté (1) Voir noie tcnninalc 2. (2) Innés loc. cit. p. 05. Seance du 19 Février 1913. 31 par le haul de la cage il retomba au l'ond el fut aussitôt saisi par les deux pattes ravisseuses de son ennemie qui essaya de l'amener jusqu'à ses mandi- bules, mais l'acridien ne se laissait pas faire, ruait, bondissait si bien qu'il réussit à faire tomber la mante. Celle-ci pourtant ne lâcha pas prise et ce ne fut qu'après une lutte qui dura plus de vingt minutes que par un heureux coup de scie le criquet la blessa à l'épaule. Alors seulement la mante s'avoua vaincue,, elle lâcha prise, repoussa le criquet toujours intact, remonta dans son coin favori et passa le reste de la journée à sucer le sang (jui perlait à la blessure. Le lendemain aucune trace de blessure et à neuf heures du matin plus heureuse que la veille ou instruite par l'expérience elle maîtrisait le criquet et se mit à le manger. Le repas dura sans interruption jusqu'après sept heures du soir. Tout y passa sauf les élytres et les tibias des pattes postérieures. Au commencement du rei)as la mante était bien campée sur le fond de la cage; de sa patte droite elle tenait la cuisse gauche du cricjuet dont la patte droite était prise entre la cuisse gauche et le pronotum de la mante tandis que la tète était entre les crocs de la patte gauche. La tête el les antennes rejetées en arrière et le museau fouillant le corps de sa victime donnaient à la mante une physionomie de hyène déchirant un cadavre, plus horrible encore lorsqu'on songeait ([ue l'immobilité de la proie et du prédateur cachait un eftbrt immense des deux côtés. Ni la Sphodromantis ni aucune autre mante d'Égyple — y compris Mantis religiosa — ne nous a donné la moindre indication qu'elle sut l'art de tuer. Au con- traire nous avons vu des tryxales et de gros acridiens 32 lÌLillcliii de la Socicic Jùìloiuoloj/iqtic dlùjijjìlc. allaqués à n'iiiìpoiie (jucl poinl pour commencer, quelquefois une antenne, un œil, le bout ou le milieu d'un (les élylres ou d'une des pattes, n'importe laquelle; quelquelois aussi le ventre ou le thorax mais pas plus souvent (ju'autre part. La mante attrape sa [)roie comme elle peut, se servant des deux jiattes à la fois, même pour une mouche, sauf dans le cas assez rare où elle lâche d'une j)atte la proie qu'elle est en train de dévorer pour en saisir une autre. Souvent aussi la mante mantjue son coup, alors elle se console en se nettoyant les pattes et les antennes, action qu'elle ré])ète d'ailleurs assez souvent. Le coup réussi, elle mord au plus proche; si la victime se démène trop elle change la [)Osition d'un des crocs; nous lui avons aussi vu couper avec les mandibules une patte qui l'ennuyait mais d'hal)itude elle continue où elle a commencé. Elle mord sa proie et ne la déchire pas; ni ses pattes ni sa tète ne bougent à moins ({u'elle ne soit dérangée \Yàv la victime ou autre chose. On peut entendre une Sphodromanlis d'une chaml^re à l'autre broyant les parties les plus dures de sa proie. D'habi- tude elles mangent à peu près tout; sauf les élytres et les tibias postérieurs des acridiens et des blattides je ne leur ai jamais rien vu rejeter exprès, mais si pendant (ju'elles mangent, un morceau se sépare du reste et tombe elles n'y font aucune attention; ceci s'appli(jue à toutes nos espèces ; il arrive cepen- nl à étudier cux-nu'ines les Mantidue j'ajoute (|iiel(iues intlications fine j'expérience de nous avons obtenu une première éclcsioii (ÌC Mimlis religiosa d'une oollié(jne pondue chez nous. Nous axons t it l'occasion d'cjbservcr l'éclosion (|uoique pas depuis le commenccim lil ; mais nous pouvons affirmer que les jeunes Maiitis rcUyiosa ne lesltnt jias suspendues à l'oothéciue, mais bien au contraire <|u'elles se conduisent comme les autres. Nous donnons le tableau de la ponte d'une Maiiiix rrligiosa capturée au Marg le 21 août 1913 et morte le 27 novembre lOlU. i'cndaiit sa captivité elle se nourrit d'acridiens. Sanssouloir rien alTinner (î'après ce seul exemple je me permetlrai de faire observer (juc les. éclosions dans ce cas retardent et se subtlivisent de jilus en plus à mesure (jue l'hiver a|>proche. L'augmentation du total est trop pelile pour (ju'el'e i.i;it la cause de ce i)hénoniéne. Séance (lu l'J Fenici- l'.ìl'.i. Xomliri- Noiiiljie Xoiiibrc Nüinl)i<; l'onlf I'.ilnsioii .lo (li- jours (le jours filile (k' jouis ciilru Dille I);ilc N\\ mj)lics (l;iiis I'cL'iit |)01llcS cclosions r.ii:ì I'.ii:; \ 25 no 111 23-27 sc'|)l. 132+ 1 31+2 — — 2 1 sept. 7- 8 oc-t. 15Ó-I- 1 33+1 10 12-1 W 12 .) 1()-18 1G2-1- 4 34+2 8 9+1 4 20 ., 27-29-31 " 141-1-18+4 37+2+2 8 11+0+2 5 28 0 lOocl. 10-10-18 iiov. 128+50+5 48+1+2 8 12 19-1+0 7 22 n 12 8 21 nov. 30 Total : Moijciìììc: Moijcnnc: Moijeniic: 801 33,75 9,7 11 8. Très peut. N'est jjas inclus dans le chilì're 9,7. 6. 7. 8. n'ont donné aucune éclosion jusqu'au 10 mars 1914. 5. n'est pas inclus dans les chilTres 33,75 et 11. EUKVITM Dans le 4""^ Bulletin de 1912 p. 121 ligne 18 et p. 122 1. 20, lire deux doubles rangées au lieu de deux rangées. o(î lìiiìk'lin (le !(i Socirlr JUnlomolofi'Kinr d' lUjiipli Explication de la Planche. 1. — ()()tliù(|iie (ic Jjììjntsd cijcna avant Teclosion. 2. — » > » » a|)rès réclosion des nian- tes et monlraiit les deux rangées de trous. 3. — 0()thèt|ue de Mioiiuinlis sdvijiniji iaite en deux nioreeaux, inonlrant le prolongement du bord supérieur avant la ponte de l'd'uf. t. ()otlié((ue de EvcmiapiiUa khamsin. L'apjnirence ruj>ueuse est causée par des t^rains de sable adhérents à la matière spumeuse. ."). — Oothé([ue de Fischerid Intelica, lixée à une pierre. ('). — I. " Manlis reìif/iosa, montrant la bande de sortie, 7. — Petite oothè(pie de Sphodronittiilis bioculula. > » » » 11. — » transversale » » Sphodromanlis lùoculala. 1.'). — ('oui)e lonj^itudinale de rootliècpie du même insecte. 1(). — (;ou])e transversale de l'ootliétiue de Mionianlis savicfuiji. 17. — f.oupe longitudinale de l'ootbéque du même insecte. 18. — Cou])e transversale de l'oothéfiue de lilcpharis mendica. IS. — Coupe longitudinale de Toothéque du même insecte. Cette planche a été laite par M Rudolf H(ehm d'après .ses photographies. Séance du 12 Mars 1913. PiésidciK'c (le M. A. Alfieiîi Communications. The Date-Stone Beetle by F. C WiLLCOCKS, F. 1-^. S. EnlomoloijlsL lo the Khedivial Afjriciillnral Sociclij. This small Anohiid huelle, which Mr. A. Andres, Assislanl Enloinologist lo llie Khedivial Agriculliual Society, lells me he thinks is (Axcotnjpes daciiìlipcnla, was Connd in the stones of « Ami y » and «Aglawy» dates recently hrought to me l)y my laboratory assis- tant — Said ElTendi Bahgat — from Sharkia Province. A stone infested by this insect will be fonnd lo be perforated by a small circnlar hole, and as further evidence of its presence, a quantity of pale coloured dust may I)e ol)served inside the date itself. This dust is composed of excrement, antl matter excavated from the stone. If the latter is cut in two longitudinally, Ihe circular entrance hole will 1)C found to lead via a short tunnel into an excavated chamber of irregular shape and varying dimensions, which may l)e packed :}.s lîiillcliii (Ir hl Sociélc Jùiloiiioloniiinr lilUmplc. lull of these small l)eeHes, hiivae, pupae and ova. The iuhabilaiils do not appear to lie iu any sort of order being merely huddled up together. It is of in- terest lo note, liowever, that they and the cavity in which they dwell is clean and almost Tree from trass. Whether the larvae collectively concern themselves with keeping their habitation clean, expelling waste matter through the entrance or whether the parent l)eetle may possibly occupy herself with this task of removing debris when necessary, has not yet been ascertained. I'roni a single chand)er in a date stone one l)eelle - l)elieved to l)e the })arent female — was removed together with 2'.\ larvae of all ages, 4 pupae and about 2(1 ova. In another case, from a single short cylindrical burrow, one beetle, the i)arent female, and ahilhus sjjec. \). Poecihis haiharus Dk.i. 10. Cdilaenius variegalus Fouine. 11. Daplus villains h^iscn. 12. Tacliys sculellaris (îi:h.m. 13. Tachys fulvicollis Dej. 14. ljenil)idiuni arlicuhilnni Pan/. 15. >^ valium L. 16. i) mixtum Schaum. 17. » nih)licum Dk.i. Dytiscidae 18. riy(h'0i)0ius cont'usus Luc. 19. » Solieri Aube. 20. » signalelius Ki- 21. » lurgi(his Eh. 22. » musicus Kl. Seance du I'J Mars 1913. 41 23. Hydrocanlhus notula Eu. 24. Laccophilus spec. 25. Colynibeles pulverosus. 26. Cybisler tripunclalus. Gyrinidae 27. Gyrinus nilolicns Walthl. 28. Dineules aereus Kl. Hydrophilidae 29. Hydrophilus pislaceus Casteln. 80. Temopleriis spiiiipennis Gory. 31. Hydrobius aeneus Gi:um. 32. Slerolopiis Solieri Cast. 33. Philbydriis spec. 34. Helochares diliUus Eu. 35. » nielanopblalimis Muls. 36. )) spec. nov. 37. ÌÌ •) >^ 38. Ocblebius seiiceus? Mlls. Staphilinidae 39. Creophilus inaxillosus. 40. Oxylelus nitiduliis Guav. 41. Pliilonlus scybalirius Noudm. 42. 0 sparsus Luc? 43. -> sordidiis Ghav. 44. Aleocliara nigripes Miller. 45. ') tristis Guav. 46. » binolata Kraatz. 47. > nitida Gray. 48. Tachyporus brunneus Farr. 49. Paederus spec. ì'I /hillflin de ì(i Socit'-lr lìnloinoloj/itjiir d'I-Anjplc. òO. Plalyslhelus cornuliis ()i.. .")]. lilediiis viluliis Ku. Histeridae 52. Sa primis Ijhuichei Maus. ;");]. " npiicariiis Va\. 04. « tomiislrius Maus. Ö5. )> sjìecnilifer Lath. 56. » tridens Divai.. Ö7. » iiitidulus Faur. -58. » soniipunclatns Fauh Phalacridae r)U. Olibrus corticalis Semi. 60. » liquidus Eli. NitJdulidae (il. Xilidula llcxuosa Fah, ()2. » ciliala Fu. ()o. Cyl)ocephaliis spec. (U. » spec, Cucujidae, Cryptophgidae, Lathridiidae, Mycetophagidae ()."). Silvanus bicornis lui. 0(). Crvptophagus spec. (>7. Corticaiia spec. (>S. Typhaea tuniata J.. Dermestidae ìì9. Dennestes Frischii Kuc.ki.. 70. » vul[)imis l\\iìi',. Seance du 7? M(irs 19V,>. 71. Attagenus poccilus Geum. 72. » ol)tiisus Gyij.ii. Scarabaeidae l'^. Ateuchus sacer L. 74. » corni fron s Cast. 75. Copris pithecius Fabr. 76. Bubas bubalus Ol. 77. Onitis Inuus Fab. 78. '1 aeg3'ptiacus Lath. 79. Onthophagus discoideus Latr. 80. » nebnlosus Reiche. 81 Apbodius hydrochaeris Fabr. 82. » granarins L. 88. » terriiginciis Muls. 84. » lividus Ol. .85. » nielanosticlus Sefim. 86. » leucoplcriis Klg. 87. » rulilipennis Xr.r.. 88. » angulosus Hah. .89. » spec. '90. )^ spec. 91. Psaniniodius porcicollis III. 92. Trox prope granulipennis Fairm. 93. Triodonla spec. 94. Pachydema l)ullala Blrm. 95. Pharaonns fasciculalus Birm. 96. Temnorhyncbns Baal Reiche. 97. Phyllognallius Silenns Fabr. 98. Cetonia crinita Charp. =^ squallida. Buprestìdae "j99. Bupresti s tarsensis Mars. J î JiiiUcliii (le la Sociclc Iùitoiìi()l()(/iololes cinclus Morsen. Cleridae 103. Trichodes leucopsideiis ()l. 104. Coryneles ru lì pes h'AiJM. lOô. » lulicollis Famu. Ptinidae 106. Gibbiuni scolias Fahh. Anobiidae 107. Xylopeiilia liispinosa Ol. Tenebrionidae IIKS. Arlhrodeis syriacus Khaatz. 109. Erodius costalus Sol. 110. Adesinia interrupla Klug. 111. Mesosleiia spec. 112. Tenlyria orhiculata Fail 113. " lucida Sol. 114. Scelodosis caslanea Fscn. 11"). Adelostoma sulcatum Dui». 116. Stenosis spec. 117. Sleira aegypliaca Kniscn. 118. Akis rellexa Ol. 119. Scaurus punclicolüs Sol. Seance (hi /? Mars WVi. 45 120. lîlaps sulcata Klest. 121. " gigas L. 122. 'I cordicoUis Sol. 123. Pimelia sparsa Deyrollk. 124. » spec. 125. Ocneia hispida Forsk. 12(5. .) pygiuaea Mill. =Thriplera crinita Kl. 127. Crypticus pruinosiis Di'i\ 128. Pandariniis piceus Ol. 129. Ammopthorus rufus Luc. i:}0. Phaleria acuminala Kukst. l.'U. Triboliuni rerrugincum Fabr. Anthicidae i;}2. Noloxus numidicus Luc. i;}8. .. lestaceus Lap. 134. Anlhicus spec. 13Ó. I. huniilis Germ. 136. Xylophilus spec. Meloidae 137. Myiabris sanguinolenta Ol. Curculionidae 138. Apion aegyptiaca Desrr. 139. » malvae Fabr. 140. Sitones lividipes Schh. 141. « seriestosus All. 142. p Allardi Kirsch. 143. Piiytonomus brunneipennis Schh. 144. » isabcllinus Boh. 145. Lixus anguslatus Fabr. 46 lìiilU'tin (le Ut Sodile lùiloiììoloiiifjnc d' lifiupU-, 146. Larimis ])lamis I'ahm. 147. ■' inaciihiliis Semi. MS. Tvcliiiis l)ic()l()r lìois. 140. Siljyncs [)Iialoraliis Semi. 1;">0. ■' hipimclalus Kiuscir. 1.")!. Mec'inus Schiicideii Kmscii. 152. Naiiophyes Clieviicii Semi. 1Ö3. " st'xpiiiiL'Iatus Kiuscii. 154. Arllnosleiuis allrrans Kinscii. 155. SpluTopliosiis piccus 1*ai.l. Cerambycidae I5{). (^allidiuin hajulus (ìvlmi. Bruchidae 157. SptM Miophagus cardili (Ivli.ii. Coccinellidae 158. (Coccinella 11 -pimela la Oi.. 159. Cydonia cuppigera Mlls. 160. » niiolica Muls. 101. Phaiiis basalis Kihsch. 162. Scymiius varius Kirsch. 163. » sculellaris Muls. 164. » pallidiveslis Muls. 165. -> includens Kiuscii. 166. » Isidis KiHSCH. 167. Hliizobius lilUira Faijh. 168. Chilocoriis bipuslulatus L. J'ajoule quelques observalions sur les dilTérenles^ familles: Cicendelides. II csl curieux de voir que Scbneider Scaiìcc (III r> Mars l'Ji:{. -17 n'a pas Irouvó utì soul CìcoikìcIhIc s. sir. prùs de Rauileh, pourlaiil on y trouve inaiiileuanl au uioius trois (li tré rentes espèces: le (1. fle.vuosa, aiilicd et lillorea et il n'est pas à supposer qu'un chasseur comme le Dr. Schneider n'aurait pas découvert ces coléoptères- puisqu'il a trouvé par exemple le 7'. eiiphratica ([ui par son habitude de se cacher pendant le jour dans des trous dans le sable est décidément beaucoup plus diflicile à découvrir ([ue les Cicendelides. Je trouve mentionné parmi les Dytiscidae le Cohjm- hcles piilverosiis mais je crois ([ue ce nom est synonyme avec le Rhantiis siitnrelliis. Je relève de la famille des Hydrophilidae le Ihjdro- phijlns pistdceus trouvé dans les canaux du Nil, suivant Schneider, assez rare, et que nous ne rencontrons plus dans celte localité. Cette espèce n'a pu être confondue avec le Teiiuiopterus spinipeniiis ([ui est également mentionné daiis cette même liste. Des Nitidulidae sont mentionnés le Nitidiila flexnosa et Nitkliila ciliala. Ce dernier était même commun; mais je ne l'ai point trouvé moi-même pendant moit long séjour à Uamleh et je ne le connais pas non plus dans les collections de mes collègues égyptiens. Scarabaeidae. Il y en a plusieurs nouveaux Aphodiiis, un Trox voisin à graiiulipcnnis ((u'on trouve aussi aujourd'hui dans celle même localité et le Pachijdema Indiala dont il n'a capturé que deux spécimens et (jue je connais seulemenl du Marioul. Il est étonnant (|ue Schneider n'a trouvé qu'une seule espèce de Buprestidae, le Biipreslis larsensis qui est encore aujourd'hui très rare chez nous. C'est vrai (|ue Schneider n'a pas étendu ses chasses du côté ouest d'Alexandrie; il aurait sans doute alors trouvé IS Ihillclin (le ht Soriclé l:nlonì(il<)(ii(]iic d'ìùjiiple. 'ptien et à la Librairie Diemer au Caire. J{^ X.\\sonian Ipsf It ^0- .^ S^P^ 1916 BULLETIN ^t >a/ MusevN^ DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DTQyPTE FONDÉE LE \" AOUT 1907. Faüi non foste a viver come bruti. Ma per seguir vir t mie e conoscenza. DANTE Année 1913. 2™' Fascicule : Avril-Juin LE CAIRE IMPRIMERIE M. RODITI & Co. 1914 >' SEP« 19,5 ^ Séance du 16 Avril 1913. Présidence de M. G. Ferrante, vice-président. Communications. Description d'un Alcides nouveau par M. Pjg Alcides Willcocksi n. sp. — Obloiigo ovatus, siibni- lidus, niger, pro parte gdseo squamulaUis ; rostro robusto, fere recto. Oblong-ovalaire, un peu brillant, légèrement dé- primé sur le prothorax et légèrement convexe aux élytres, noir, revêtu de squamules grises, la plupart larges, presque uniformément disposées sur le pro- thorax, les pattes et le dessous, en partie visibles seulement sur les élytres. Tète un peu déprimée entre les yeux, ruguleusement ponctuée ; rostre robuste, presque droit, assez long, fortement et densément ponctué avec le sommet brillant ; antennes robustes, ornées de longues soies blanches ; prothorax court, un peu étranglé en avant, assez fortement échancré de chaque côté de la base, orné de plaques lisses irrégulières et peu serrées, en partie squamuleux ; élytres relativement larges et courts, un peu plus larges que le prothorax aux épaules, faiblement et 50 JhiUclin de la Socictc ]-Jnlonwlogi(/iic dJù/yplc. progressivemenl rélrécis postéricurciiient, siil)-arioiidis au sommet, mni(|ués de foiies impressions j)lus ou moins lart^es disposées longiludinalemenl avec des traces de rides transversales, en partie s([uamuleux ; les scpiamules condensées parfois en macules varia- bles ; pattes scpiamuleuses, robustes, cuisses longues, dentées au sommet. Long, (sans le rostre ) 6 mill, environ. Egyi)te. Recueilli par MM. AHieri et Willcocks. Décrit sur deux exemplaires de ma collection ; j'en ai vu queUpies autres ajiparlenant à nos collègues AHieri et Willcocks. C-etle intéressante es])èce nouvelle peut se placer près des interruptus Bob. et scne.v Salili), du Sénégal. Le genre Alcides Scbonb.(') est nouveau pour l'Egypte. Note synonymique sur les Pimelides d'Egypte par Al). Andres Nous tous ici connaissons les difiicultés (pie nous avons ponr obtenir des détei niinalions exactes de nos insectes, i)ar suite de la synonymie des diflërentes espèces et à cause des nouveaux noms (pie beaucoup de spécialistes sont trop portés à donnera des es})èces (1) Je possède depuis longtemps en eollcclion (ex-coll. Lcprieiir) un Alcides Sell., originaire d'Assiont, jias en très bon état de conservation et (jne je n'avais pas encore osé décrire ; je le sé])are niijonrd'luii de ^Vlllcocksi, à titre de variété, sous le nom de Irslaceiiics ; cet insecte a les pattes leslaeées avec le somuiet des cuisses et partie de tarses foncées. (L'Kchunjc, Février lUlli, No. ;ì;!.S, p. KICj. Séance da 16 Avril 1913. 51 qu'ils ne croient pas encore décrites. Je pense donc qu'il est utile de porter à la connaissance de mes collègues les déterminations que M, le Prof. D'' von Heyden a données à mes Pimelides et à ceux de M. Alfieri que nous lui avons envoyés récemment. Il est l)eut-ètre utile de porter à leur connaissance un passage de la lettre de M. von Heyden qui concerne le genre Pimelia. M. von Hej'den considère la Mono- graphie de Sénac parue en 1884 et 1887 comme un travail très exact et minutieux au moyen duquel les espèces connues jusqu'à présent i)euvent être déter- minées. Il ajoute (|ue les Pimelides ne sont pas très faciles à déterminer parce qu'ils sont variables dans la sculpture et que des exemplaires sans la pubescence, (|ui se perd facilement, ont très souvent une toute autre apparence que celle des exemplaires fraîchement éclos qui ont été décrits très souvent comme des espèces nouvelles par les anciens auteurs. Voici la liste des espèces de ma collection : PIMELINAE Genre Pimelia F. Subgenus Pimelia s. str. Pimelia grandis Kl. = siidaiiica Fairm., espèce bien connue, abon- dante surtout dans la Haute-Egypte. » Barthelemyi Sol., pas de synonymes; facile à distinguer. 52 Jìiillelin de la Sociélé Enloinolotjiqiic d'Iùjyplc. Pimelia caiiescens Kl. = depilata Sol. = coniata Kl. = ornata Mill. Subgenus P leste rotar sa M orse h . Piniclia subquadrala Stuhm. = irrorata Sol. » interpunctata Kl. = carinata Sol. » peruiixta Skx. = Latreillei Sol. La préférence devrait être donnée à ce dernier nom qui est plus ancien. Une variété de celle espèce est : var. sericea Sol. » angulata F. = asperrima Pall. = spinosa FoRSK. var. aculeata Fousk. var. alternala Six. var. syriaca Sen. ;) granulala Sol. = Donneti Si<:x. = intcrtuhercnlata Luc. = Lucasi Reiche. » nilotica SEX. Se trouve surtout dans la Haule-Egyple. Séance du 16 Avril 1913. 53 Pimelia spinulosa Kl. = convcrgens Reitt. » sericea Ol. = asperata Kl. = aggregata Kl. = miliaris Kl. =z pubi fera Sol. = Bochmi Reitt. Je dois avouer que celle dernière synonymie que je base sur des détenninalions reçues de M. le Prof, von Heyden me parail douleuse. A part la différence dans la forme, struclure, etc., la sericea ne se rencontre qu'au Marioul, tandis que la Boehmi n'a été trouvée jusqu'à présent qu'au Wadi-Hof près de Hélouan. Les espèces suivantes sont encore mentionnées dans le Catalogiis Coleopleroriim de Junk comme provenant également d'Egypte : Pimelia angulosa Ol. M. le Prof, von Heyden en possède un exemplaire provenant d'Egypte. Je ne crois pas que nous la possédions dans nos collcclions égyptiennes. » cullrimargo Sén., espèce du Kordofan, mais qui pourrait également se trouver dans la Haute-Egypte. » derasa Kl. M. von Heyden. Il n'y a que des exemplaires de la Palestine de sorte que sa provenance égyptienne reste douteuse. » Theveneli Sén., rare; (pielques spécimens dans les collections Innés Bev et Ferrante. 54 Bnllelin de la Sociélc Enlonwloiiiquc d'iùjijplc. Piiiiclia urticala Kl. ^ inbcrosd Kl. et var. cvctnlhcmalica Kl., m'est inconnue d'Egypte ; les exemplaires dans la collec- tion Heyden proviennent de Trii)oli. ^) liieiichoniica Uhiche. Les e\eiii[)laires dans la collection Heyden sont d'Ale}). » lìiitella Sln., piü\ienl du Sinai (PeyerimholV). Outre les Pimelies mentionnées ci-dessus je tiouve encore les espèces suivantes dans diliérentes listes : D'" G. Schneider : Die Kaelerfauna von Ramleh bei Alexandrien, Isis Dresden 1(S71. / n'a probablement ja- i mais été décrite sous Pimelia sparsa Devrolle in lit.' ce nom, la P. siiarsa » spec. i HiîUi-i-K est une tout [ autre espèce des îles \ Canaries. IvAR Tragarot : Ixesulls of tbe Swedisb Zoological Expedition to Egy|)l and Wbite Nile. Pimelia contusa Sen., trouvée à Wady-HaUa ; M. von Heyden l'a également reconnue dans la collection qui lui a été envoyée par M. Alfieri. D''\V. Innés Bev: Note sur la faunule coIéoptérologi(pie des Oasis égyptiennes, Jhill. Soc. Knlom. (rE(jijpte, 4'"^' lasc, année 1U()8. Seance du ì6 Avril 1913. 55 Pimelia Icniiicomis Reitt. Oasis de Dahleh. Dans le catalogue de Junk, un tenuicornis Reitt. n'existe pas, mais bien un tenuicornis Sol. Il y aurait donc confusion de noms d'auteurs? A cette séance plusieurs membres de la Société ont apporté les insectes appartenant à leurs collec- tions et un échange de vues eut lieu sur les dilTérents noms de ce groupe ditïicile. Séance du 21 Mai 1913. Présidence de M. 1^. (".iiakolu Dons (l'oiuTuf/es : De rUxiTED States Department of Agriculture, de Washington : Report of a trip to India and the Orient in search of the Natural Enemies of the Citrus White Fly, by Russell I. Woglum ; Field observations on Sugar-Cane Insects in the United States in 1912, by Holloway ; The Fruit-tree Leaf Roller, by John B. Gill ; Classification of the Aley- rodidae, part I, l)y Quaintance and Raker. De I'American Museum of Natural History : Insects of Florida. Du Department of Agriculture, du Caire : The Cotton Worm in Egypt, by G. C. Dudgeon, F.E.S. 56 Bnllclin de la Société Entoinoloyiqiie d'Egypte. Communications. Noie préliminaire sur BRACON sp. insecte parasite du Ver de la Capsule du Cotonnier (Earias Insulana Boisd.) ])nr F. C WiLLCOC.KS. Puisqu'il existe des doutes sur l'identité de cet insecte qui appartiendrait même à une esjiece nouvelle, je crois que pour éviter toute conl'usion il est préférable de ne pas lui attribuer un nom spécilique pour le moment. Toutefois on ne jieut pas émettre de doute sur l'identilication générique, puis(|ue déjà, à deux reprises, il a été classé par les autorités du British Museum sous la dénomination de Bracon. Dernièrement M. G. K. Marshal, secrétaire du Comité Scientifique des Recherches d'Entomologie Africaine, m'a informé que cette espèce se rapprochait du Bracon variec/ator. Il est intéressant de noter que cet insecte otTre une grande ressemblance avec une espèce de la famille des Braconides décrit dernièrement par MM. Dudgeoii et (iough, sous le nom de Rhogas Kitcheneri qui est un parasite de VEarias insulana ('). (1) Ci. ('.. DuDGKON cl Goif.ii : Rhixjas Kilclwiicri, BuUclin do la Soc. Entoiii. (n:gyple, 1912, p. 140. Séance du 21 Mai 1913. 57 Historique. En 1904, Fletcher ('), en parlant de la première ponte du ver de la capsule, dit : « un grand nombre de larves de cette ponte est détruit par un pelit hyménop- tère de la famille des Ichneumonides qui dépose trois ou quatre œufs sur la larve; ces œufs donnent naissance à de petits vers blanchâtres qui vivent extérieurement sur la larve du ver de la capsule». C'est en 1905 que j'observai ces insectes pour la première fois. Plusieurs d'entre eux, issus des larves, se nourrissaient en parasites extérieurs sur un ver de la capsule paralysé qui a été ramassé à Guizeh. Depuis 1905, des exemplaires, mais jamais en grand nombre, ont été reçus et examinés de temps en temps au Laboratoire. Distribution. Jusqu'ici ce Bracon a été trouvé dans les localités suivantes : Guizeh: 1906 et années suivantes. Béni Suef: Décembre 1909. Ayat: 1910. Menoulieh : Décembre 1910. Bahtim: Avril et Mai 1911. Sakka: Novembre 1912. Meadi : Décembre 1912. A mon avis cet insecte doit se trouver sur la plus grande partie et même peut-être sur toute l'étendue des cultures en Egypte. (1) Notes on some egyptian Insect pests Bombay, 1905. F. Fletcher 58 lìulk'lin de hi Sociclc }:iiloin(>lo(ii(juc d'Egijple. Hôte. Dans Ics cultures, ce ììrucon a élé reconnu comme })arasile du ver de la caj)sule du Colon (Earias iiisii- lana Boisd.); cependant dans le Laboratoire, le Bracon pi(jue aussi bien le ver rouge de la capsule (Gcle- clìia (jossijpiclUt Sndiìs) et de plus, il y depose ses œul's; ceci se produit même si les deux vers de la capsule, Earias et Gelechia, sont placés dans la même cage d'élevage avec le parasite. On n'a encoie entrepris jus([u'à [irésent aucune expérience sur d'autres bûtes, mais il est assez inté- ressant de noter qu'un autre ììracon, très voisin de celui du ver tie la capsule, ayant été mis eu contact avec des cbenilles de Pi/raiides (|ui se nouriissaient de l'intérieur de dalles sècbes, achetées dans une boutitjue du Claire, atlacjuait ces chenilles. Description. Femelle. — Extension des ailes environ 5 '"m. Longueur du corps 3 '" „, (avec oviscapte 3 '/s "' m). Tète brun jaunâtre, avec des proéminences triangu- laires et de teinte sombre sur le sommet. Les ocelles sont i)lacés dans cet espace; les yeux sont noirs; les antennes noires, de seize articles avec un duvet de poil clair. Thorax d'un bruii-jaunàtre. avec une large ])ande dorsale d'une teinte brune plus l'oncée. Chez ([uelques individus cette ligne forme une tache foncée prescjue noire sur la l»ordure intérieure du mesonoiiim. Parapsidcs noirs. Abdomen brun-jaunà- tre, partie dorsale plus foncée dans certains endroits (jue dans d'autres; chez les insectes desséchés, ces parties deviennent j)res(pie noires. Les côtés et le Séancc du ?i Mai 1913. 59 dessous du venire sont jaunes. Les jambes sont de couleur légèrement ferrugineuse, la dernière articula- tion des tarses est foncée. Les ailes sont diaphanes, légèrement rembrunies à partir des cellules du disque jus([u'à la base de l'aile. Veines brunâtres. Stigma jaunâtre dans le tiers intérieur, foncé dans les 2/3 de la partie extérieure. Mâle. — L'étendue des ailes est à peu près de 5 "Vm. Longueur du corps 3 '"/m. Tête et thorax, comme chez la femelle. Antennes longues, de 21 à 22 articles, noires, La base de l'abdomen est jaune dans un tiers de sa partie apicale, bien noir ou noirâtre dans les deux autres tiers.. Jambes ferrugineuses, claires avec un cercle basané autour du premier et du second fémur. Tarses basanés. Les ailes sont noires comme celles de la femelle et le stigma foncé. Biologie. La femelle du Bracon attaque le ver de la capsule du coton à partir du milieu de sa croissance jusqu'à son entier développement. Elle recherche aussi comme hôte convenable un ver qui est sur le point, ou qui a déjà commencé à former son cocon ; elle peut aussi pénétrer dans la capsule ])ar la voie par laquelle lui-même est entré. Ayant découvert une larve, elle l'aiguillonne jusqu'à ce qu'une paralysie complète s'en suive, mais elle ne la tue pas. Il est nécessaire que son hôte reste vivant, mais absolument incapable de tout mouvement, pour que les œufs pondus sur son corps, et, plus tard, les larves qui en sortent, ne soient ni écrasées, ni dété- 60 BiiUclin de ht Société Hiilomolofiiquc d'Hf/i/ple. riorées, comme elles pourraient l'être si l'insecte pouvait se mouvoir. Les fonctions vitales du ver de la capsule para- lysé, ne cessent pas pour plusieurs jours. Le battement du vaisseau dorsal, ou cœur, ainsi (jue le mouvement respiratoire ont été constatés chez une larve victime du lîracon 17 jours après avoir été piquée. La paralysie du système nerveux chez la victime est sans doute produite par l'instillation d'un poison très actif par la plus légère piqûre et (jui sulïit à paralyser complètement la victime en une demi- heure ou peut-être moins. Quelquefois l'efTet de la pi{(ùre ne se produit ])as avant une ou deux heures, mais la victime est incapal)le de changer la position dans laquelle elle a été frappée. En état de captivité, il a été remarqué que la femelle aiguillonnait sa victime plusieurs fois après qu'elle l'ait déjà anesthésiée. Généralement la femelle se tient à portée de sa victime pour attendre l'effet de la première pi({ùre. Il est jiossihle que plusieurs petites injections de venin soient nécessaires pour mettre le ver de la capsule à l'abri d'une mort trop soudaine, ou le dépérissement trop immédiat si l'injection était faite en une fois. Toute partie du corps est vulnérable, mais il a été observé que certaines parties sont choisies de pré- férence, le ventre par exemple. On ne peut pas assurer ([ue le fîracon pique sa victime dans son centre nerveux, comme certains autres Hyménoptères. Les œufs sont pondus sur le côté ou sur la sur- Seance du ?i Mai W13. 61 face du ventre du ver de la capsule, une fois paralysé, généralement dans l'interstice formé par l'articulation de deux parties du corps. Les œufs sont disposés par groupes de deux, quatre, six ou sept ; en état de captivité, on en a observés jusqu'à vingt sur les larves, mais ce nombre est réellement plus élevé que celui constaté norma- lement dans des conditions naturelles. Les œufs adhèrent légèrement les uns aux autres, et tous à la peau du ver de la capsule. Ils sont d'un blanc opaque, et deviennent jaunes à mesure que se forme l'embryon ; ils sont luisants et légèrement arrondis d'un côté, ils ont 0,58 mill, de long et 0,16 mill, de large et 0,12 mill, dans l'extrémité la plus étroite. Dans le Laboratoire, durant le mois de décembre, la période d'incubation varie de trois à cinq jours, selon la température ; en été, il est probable que cette période est encore plus courte. Au moment de l'éclosion, la jeune larve a l'air de se gonfler ou de s'échapper brusquement de l'anif ; la coquille de ce dernier apparaît comme une mem- brane presque invisible. La larve nouvellement éclose est incolore, dia- phane et au fur et à mesure de sa croissance elle devient verdàtre, de la couleur du suc de la plante dont le ver de la capsule, sur lequel elle vit, se nourrit. Le corps est parsemé de taches d'un blanc d'ivoire. Lorsque c'est le ver rouge de la capsule qui est la victime, la larve du Bracon est rouge, parsemée de points blancs. G2 lìnllclin de la Sociélc }:nloinulogiquc d'Eijiiple. La larve dans sa taille la plus grande, mesure à peu près trois millimètres de long, et présente les mêmes caractères ly[)i(jues des Braconidcs, c'est-à- dire: un corps en l'orme d'un sac, transj)arenl avec une tète mal définie cl privé de jambes. lùi Décembre l'élal larvaire de l'insecte dure de six à dix jours. Quand la larve est complètement repue, elle quitte sa victime qui est morte et lout-à-lait a})latie ; le sang et les autres sucs ayant été complètement absorbés. Elle tisse alors un petit cocon blanc à côté de sa viclimc. Dans ce cocon, elle se débarrasse de sa peau et devient cbrysalide: c'est la seule mue qui ait été observée. Dans le Laboratoire, durant les mois de décembre et janvier, suivant la température, la pbase de cbry- salide a duré de 11 à 4(S jours. La période moyenne de la pbase de cbrysalide pendant le mois de décembre, au Laboratoire, semble être de vingt et un jours. Pendant le mois de Janvier la translormalion dure de 20 à 36 jours, (juelques fois jusqu'à 6.'3 jours. Drcrliiliiv lliri'lillili.' .I.ilivirr Durée d'incubation 3- f) jours f) jours » de l'élal larvaire 6-10 >^ 10 » » .) Cbrysalide.. Ilà21 » _48 » De la poule à l'insecte i)arl'ail . 20- 3() » 63 » Pendant les mois d'élé, il est probable que la durée des métamorpboses de cet insecte est encore plus courte, ce qui laisserait supi)oser que le parasite se mulliplie plus facilemenl (jue sa victime et cela Siumcc (hl n Mai 19 VA. (53 serait certainement un inconvénient sérieux à la mul- tiplication de ce dernier, A celte période de l'année, la vie de la chrysalide est courte et même beaucoup [)his courte que celle de sa victime, le ver de la capsule, Earias insulana. Malheureusement, ({uoi({ue l'utilité du Bracon soit indéniable, il a été reconnu qu'il n'exerce pas une action sérieuse sur l'apparition du ravageur; sa présence cependant empêche certainement le ver de la capsule de causer des dommages encore plus sérieux. Il est à présumer que les conditions météorolo- giques et l'action des hyperparasites limitent l'accrois- sement du Bracon; mais ces conditions seront éga- lement contraires aux espèces de parasites exotiques, tel que celui du ver de la capsule Indien Rogas leroijii, Mx-Leiroy, lorsque ce parasite sera introduit en Egypte. Habitudes de l'insecte adulte. Dans les deux sexes la marche lente, mais plutôt délibérée, à balancement latéral, est tout à fait caractéristique. Ils n'ont pas l'air de bien voler, spécialement la femelle lorsqu'elle est alourdie par ses œufs. Les deux sexes sont plus actifs pendant les journées claires (jue lorsque le temps est sombre. Il a été observé que lors d'un soudain changement de temps, la femelle, ramenant ses pattes et ses antennes le long de son corps, se laisse tomber à terre, et fait la morte. En captivité la femelle du Bracon pique et paralyse plus de vers de la capsule qu'elle n'en a G4 lìullelin de la Sociélé Enlomoloiiiquc d'Egijple. besoin pour y déposer ses œufs. Une femelle en captivité i)endant neuf jours (elle peut vivre plus longtemps ([ue cela, (luehjuelbis plus d'un mois) l)iqua 'ò'^ vers de la capsule variant en grandeur, c'est-à-dire de demi-grandeur, ' ; de grandeur et même plus grands, mais elle ne déposa ses œul's au nombre de quatre que sur sa première victime; de ces œufs furent obtenus 2 mâles et 2 femelles. Il est difiicile d'exi)ii(iuer pourcjuoi le Bracon extermina un si grand nombre de victimes et si c'est par simple goût de carnage ou tout autre raison. On a remarqué que la femelle après avoir aiguillonné sa victime avec acbarnement, retire son dard, lèclie la blessure et se gorge de sang. En état de captivité le Hracon pique le ver de la capsule durant la nuit, mais il est dilïicile de savoir si dans les champs cette opération se fait également pendant la nuit ou bien pendant le jour. La femelle ne semble pas craindre sa victime, cependant en règle générale, elle s'en approcbe avec précaution et préfère ne l'attaquer (|ue lorsqu'elle se repose. On a vu pourtant une femelle poursuivre un ver de la capsule et se mettre sur la défensive, prète à piquer, avec son abdomen recourbé. Le ver de la capsule n'a pas l'air de se douter de ce que le Bracon comi)lole contre lui et ne semble pas redouter son approche. Vne. ou deux fois seulement, j'ai eu l'occasion de remarciuer (|u'un ver de la capsule essayait de mordre un Bracon au moment où celui-ci l'altaciuait. Seance du '21 Mai 1913. 05 Valeur du Bracon comme destructeur naturel du ver de la capsule. On ne peut rien dire de précis sur celle question, les observations étant trop limitées. 11 est indubital)le que cette question pourrait être résolue par déduction et, étant donné la très courte existence du Bracon, en tant que chrysalide, cet insecte pourrait être mul- tiplié plus rapidement que le ver de la capsule, et par ce fait, créer un sérieux obstacle à sa reproduc- tion. Il finirait par enrayer, si ce n'est empêcher, totalement l'action malfaisante de la chenille sur la culture cotonniêre. L'expérience acquise durant ces huit dernières années nous a pratiquement appris (pie le Bracon n'est pas en nombre suffisant pour exercer une action suffisamment destructive sur le ver de la capsule, toutefois on ne doit pas perdre de vue ([ue cet insecte rend service aux cultures, ainsi que le démontre le tableau suivant. En 1911, à Bahtim, dans la ferme appartenant à la Société Khédi viale d'Agriculture, du 18 au 30 Mai, 78,000 plantes de coton ont été examinées sur une superficie de 10 feddans. On a constale que 41 plantes avaient été attaquées par le ver Earias insii- lami: de ces 41 plantes, 25 contenaient des vers de la capsule dont 14 ou ôG ='/,, étaient en parfaite santé, 11 ou 44"/,) étaient morts. De ces derniers 9 ou 82 "/o avaient été détruits par le Bracon, 2 ou 18 "/o étaient morts d'une façon indéterminée, mais probablement aussi par le Bracon. A cette époque, le Bracon avait exterminé les 44 "/o du ver de la capsule dans les ()() Bullclin (le Id Sociclc llnlomolofiujuc (ri'(/iij)lc. cultures exaniiiiées. Ces données égalent les exploits du Rliogas IcfroijH sur les cultures de colon aux Indes. Malgré ce nombre énorme de vers morts constaté parmi ceux de la première génération, le fléau a augmenté en octobre et en })roportion sufli- sante pour causer un dommage sérieux aux deuxième et troisième cueillettes. Il taut cependant avouer que si les 44 "/() du ver de la capsule n'avaient pas été détruits par le parasite durant la première période de sa croissance, et avaient pu continuer ])endaut l'été leurs ravages sans l'inter- vention du parasite, on aurait eu peut-ètie à déplorer une destruction presque complète de la lécolle. Dans le calcul ci-dessus il n'a pas élé tenu compte de la probabilité de destruction des HiJ'Vo du ver de la capsule (jui, (juoicjue sains, ont succombé aux attaques des parasites avant d'avoir atteint toute leur croissance. Il faut aussi tenir compte (ju'à la lin Juillet il est prescjue impossible de dé- couvrir des veis de la capsule dans les plantations de coton. On peut dire pour conclure que tout en consi- dérant ce ßracon comme un allié très utile, il est improbable (jue ce [)arasi[e ou les espèces voisines, (jui pourraient être inlroduiles d'autres pays,devienneiit jamais assez forts pour lutter seuls d'une manière efficace contre les vers de la capsule (jui sont devenus par leur extension actuelle un grand fléau pour la culture du coton. Si l'on veut combattre d'une manière suffisante ces ravageurs, il faut venir en aide à ces l)arasites en employant également des mélbodes de culture et quelques moyens mécanicjues. J'entends par nouvelles métbodes de culture, la Seance du l>/ Mai lOV.Ì. (M culture des variétés de coton de maturité précoce. Il faut, d'autre part, détruire les plantes nourricières des ravageurs pendant l'hiver et ce qui est encore plus important, il faut détruire les tiges des cotonniers et les capsules vertes ou mortes après la cueillette, au lieu de permettre qu'elles soient accumulées avec les milliers de vers de la capsule des deux espèces, sur les toits des maisons ou en tas sur les champs. En faisant autrement on s'exposerait sim[)lement aux mêmes ennuis pour l'année suivante. Il serait aussi peut-être possihle d'enrayer les ravages du ver rouge de la capsule Gclechid (/ossypielUi qui a été si nuisible durant la dernière année, en aspeigeant les j)lantes avec un poison arsenical Cette méthode serait peut-èlre également efficace contre le ver de la capsule ordinaire lutrias însiiland si elle était appliquée au bon moment et selon la bonne méthode. Note.— -Depuis la pul^tication de ce travail la descrip- tion (lélaillée de Rlwgas Kilchenevi et Rhogos Lefroiji, Dudgeon et Gougli, a paru dans " Tlie Agricultural Journal of Egypt ", vol. ITI, part 2, page 108, et j'ai été à même de comparer mes spécimens avec la description de ces deux espèces ; je suis arrivé à la conclusion que l'espèce dont il est question dans ma présente note est identique avec Rhogas Kilcheneri. G8 IhiUclin de hi Sociclé Eiilonìologiijiie d'iùjijplc. An Acarine Parasite of the Pink Boilworm Pediciiloidcs vcntricosiis. lìY F. C-. Wll.I.COCKS. As there may be some preseiil al this meeling who have not heard of the Pink l^ollworm the new host of the piLnhiceous Acarine, Pediculoides venlri- cosus, it may l)e as well perhaps for me to conimence l)y giving you a very brief account ol" the former. The Pink Bolhvorm is the larva of a small Tincid moth, Gelechia gossypiella Saund., and was lirst found in Egypt in 1910 l)y Mr. Andres and myself in bolls received from Ahnisourah on the one side of the Delta and from Damanhour on the other. Mr. Andres recorded his observations in the Bulletin of the Soc, for October 1911. In 1911 nothing was seen or heard of the Pink Bolhvorm, in 1912 however it increased enormously and developed into a serious pest. The importance to Egypt of this increase was pointed out in a circular wiillen by Mr. Andres and published and distributed by the Khedivial Agricul- tural Society in Oclobar of 1911. Since my relurn to Egypt in November last after a period of illness I have with the aid of Mr. Andres and my Laboratory assistant been engaged in an extensive in\esligalion into the biology of this new pest. So far we have only had lime to touch the fringe of this (jueslion, but at the same lime valuable information has alreadv accumulated. Seance da n Mai 1913. G9 The life history of the Pink Bolhvorm as known at present is brietly as follows: The female moth lays her eggs on the bolls, leaves or other parts of the cotton plant. The eggs hatch giving rise to small caterpillars which may" feed on tlie leaves for a short period bnt lînally enter the bolls making their way to the seeds the contents of which they devour. Pupation is said to lake place in the dead bolls or cracks in the soil etc. In Egypt it is thought that there will prove to be several generations during th.c summer. The late autumn genera lion, as we now know, remains in the seed during llie winter and spring in the larval stage. At first this was thought to be true hibern- ation, but from our experiments which demonstrate the marked elïecl moisture has on the larvae inducing them to leave the seed and pupate we arc inclined to think that really this supposed hibernation may be aestivation, the period of supposed hibernation say November to May or later perhaps, corresponding to a rainless dry period in the true uative home of the Pink Bolhvorm. We are still in the dark as to the true home of the Pink Bolhvorm but for the scanty data at present available it looks as if it does not belong to Egypt but has been introduced within comparatively recent years. In India it is a well known cottonpest as it was from this country that the Pink Bolhvorm was lirst recorded, From India it was introduced to Hawai in cottonseed and has become a pest. This species is also known in German East Africa and Madagascar but whether or not it is introduced or indigenous to these countries remains to be seen. 70 liullcliii de hl Sociclé EnlomoUxjiquc d'iùnjplc. Forlimnlcly the Pink Bolhvoiiii is noi CMiliicly wilhoiit parasites; a large, handsome Hynienopteron a species of Piniphi has heen l)red (Vom it l)y Dr. Gongh Entomologist to the Department of Agricultiiie and also hy myself. Within the past fortnight or three weeks the predaeeons acarine or mite known as Pedicnloides ^■ent^icosns Newpl. has l)een fonnd to he ((nile conimon on Pink ßollworm larvae infecting a sample of cottonseed i-eceived from lâchera j)rovince. This is not the (irst record of Pedicnloides occnring in h-gyid as in a })revions commnnication I have noted its ])resence here on the following hosts : Brnchns chinensis, Earias insnlana, Prodenia lilloralis and the i)npa of a Bnpreslid heetle. At first I hoped that this mite might be an important enemy to delechia gossypiella ; hnt now I donht if it can do veiy mnch in this direction. To he elTeclive il must be able to attack easily the pest in the field, bnt its powers of doing this — ^jndging l)y its work against the Mexican Bollweevil in America — are likely to be very ver}' limited. However it may be moie eileclive in the case of the Pink Bollworm passing the winter and spring in the dead bolls on coltonsticks in hea[)s in the fields and on the top of honses bnt this remains to be proved. Now as regarils its iniportance when it attacks the Pink Bollworm in cottonseed: for rapid increase it seems to re(|nire a fairly high tenn)erature and this temperatnre is not reached nnlil all the cottonseed has been sown and moreover as we have fonnd that the best tagawi contains Aery few seeds infested with Pink Bollworm it would thus have dillicullv in cominu into contact Séancc du '21 Mai 1913. 71 \vilh ils host. The l)adly infested cottonseed is mostly exported from Egypt for crnshing and therefore the deslrnclion of Pink Bolhvorm in such seed is not of very great importance to Egypt. In the sample of third and fourth picking seed in which the mite was discovered 6" „ of the seed contained Pink Bolhvorm, so in this seed miles have not to march far for a host; and at a high temperature such as prevails at present, we have the conditions for a rapid increase. It has yet to he ascertained if the mites can easily penetrate the cocoon in which the hosl encloses itself within the collonseed. The life hislcry of Ihe Pcdiculoidcs is as follows: The creature is viviparous the males and females hecoming sexnally mature within the hody of the female thus almost immedialcly male with the males and then search for a host. Having attached them- selves to a Pink Bolhvorm Ihe ahdomen commences to increase enormously inside owing to the develop- ment of the young. When mature the abdomen reaches the size of a pinshead the rest of the body being almost microscopic. The young are born gradually and finally the female's reproductive powers being exhausted she dies. It has been recorded that under favourable conditions there may be a generation in every four days. The attachnienl of the larval mites results in the death of the Pink Bolhvorm which becomes yellow in colour but the pink marking remains. The body is also preserved until the mites have extracted all its tluid contents. These miles attack man in the larval stage and 72 liiillcliii de la Sociélc Knloinoloijiqne (VEijijplv. give rise lo a curious eruption of the skin, lîolh 1 and Mr. Andres have felt the elTects of the bile of Illese creatures. In my own case the bite seems to have the elVect of causing a hard Nvhitish ^veal which gives rise to considerable irritation. It will be interesting to see if any complaints are recorded from those handling infested sanijìles of cotton seed in stores, shi[)s, crnshing mills etc. L'Oothèquê de l'Eremiophua Kharnsin. (Orthopt. Mantide) ])ar Al). AxDiuis. Monsienr le 1)' Innes l)ey, dans son travail sur les Orthoptères d'Egypte, paru par les soins de noire Société dit, sur la biologie des luemiophiles, textuel- lement ce (jui suit : (' On ne sait rien encore relativement à la ponte et anx œuls des Eremiophiles ; la diflicullé de conserver ces derniers insectes en captivité, à cause de leur voracité qui les pousse à s'eniredévorer lors- qu'on les réunit ensemble, n"a pas permis d'éludier leurs nururs ». Néanmoins le I)'' Innés bey était à même de publier dans ce uième tiavail, planche N" I, le dessin d'une oolhécpu' trouvée par M. le D' Gough sous une [)ierre dans l'Oasis Kharga et (|u'il sup[)osait Si-ance ein 2/ Mai 1913. 73 appartenir à un Ercniiophile. Mais pour être tout à lait certain il fallait se procurer des œufs pondus en captivité. J'ai été assez heureux d'en obtenir d'une Eremiophile capturée, vers la fin du mois d'avril, dans le désert près d'Héliopolis. L'insecte fut isolé dans une petite boîte à moitié remplie de sable et couverte d'une vitre. Le 8 mai il pondait sa première oothè- que, suivie d'une seconde le 10 du même mois et d'une troisième le Iß mai. Les œufs se trouvent, tout comme ceux des autres Mantides, englobés dans une masse muqueuse qui, au moment de la ponte et pendant ({u'elle est encore humide, est couverte de sable, de sorte que toute l'oothèque en est enveloppée. L'oolhcque mesure en- viron 7 à 8 mm. de longueur sur 4 mm. de largeur et se termine par un appendice pointu. Elle contient une dizaine d'œufs placés sur deux rangs réguliers; les œufs ont une forme oblongue allongée, légèrement courbée et sont de couleur orange foncée. Pour pondre, la femelle procède de la manière suivante. Avec le dernier segment de son abdomen sorti et prolongé d'une façon démesurée, elle com- mence à faire un trou dans le sable. Elle jette avec une grande force les grains de sable au loin au point qu'on les entend tomber contre la vitre qui couvre la boîte; elle se sert de ce segment abdominal comme d'une main po-ur jeter le sable au dehors; bientôt elle rencontre le fond de la boîte sur lequel elle fixe roothè(|ue, qu'elle recouvre ensuite de sable. C'est ainsi que s'explique la difficulté avec laquelle les oothèques d'Eremiophiles sont trouvées. Il est en elfèt presque impossible de les distinguer dans le sable et ce n'est seulement qu'au toucher qu'on 74 lìulh'liu (le 1(1 Soricic l-jìloiuohxjiqiie (llùjijplc. reconnaît une masse dure qui pourrait lout aussi bien être prise pour une agglomération de sable produite par l'humidité. Je crois (ju'en général l'oothè- que est collée sur la face supcrieiirc d'une pierre ou autre objet dur qui se trouve couvert par une couche ])as trop profonde de saille. La manière de procéder dans la ponte m'en est une preuve. Séance du 18 Juin 1913. rrésidcnce ik' M. (1. Fkiu'.an n:, vivc-pivsidciil . DoDS d'omucujcs : De rUxiTKD States Dei'ahtment of Ac.i\i(;ultuhi: : Lime-sulphur as a stomach poison for insects, by E. W. Scott and E. H. Tiggfh ; Sacbrood, a Disease of Bees, by G. E. Whith ; The Gipsy Moth as a Eorest Insect with suggestions as to ils control, l)y W. E. Eiske; Life History of the Codling ^folh in the Santa Clara Valley of California, l)y P. R. Jones and W. M. DAvmsox ; The Movement of the Cotton Boll Weevil in 1912, by W. D. Hinter and W. D. Pierce ; The Horse-Radish Webworm. by H. O. Marsh ; Elour Paste as a control for Red Spider and as a Spreader for contact Insecticides, l)y William B. Parker ; The Cherry-Eruit Sawlly, by S. W. EosTER ; Contents and Index of Papers on Cereal and Eorage Insects ; Chalcidids injurious to Eorest- Tree Seeds, l)v S. A. Rohwi:r ; The Dispersion of Scaiìcc du JS Juin 1913. 75 Ihc Gipsy Moth, by A. F. Burgess ; Spraying for White Flies in Florida, by W. M.Yothkhs; The Imporlalion into the United States of the Parasites of the Gipsy Moth and the Brown-Tail Moth, by L. O. Howard and W. F. Fiske. De M. IvAR Träuardth : Undersokningar ofver Rönnbärsmalen (Argyresthia conjugella Zell.) ar 1910 och 1911. — Sädesbroddflyel (Agrolis segelum Schiff.) och nagra andrà Ekonomiskt vikliga Jord- llyn, [)ar M. Alb, Tullgren; Skaded jur und Sverige ar 1911, par Alij, Tullgren. De M. Charles Janet: Sur l'origine de la division de i'orthophyte en un sporo})liyte et un gamélophyle. De M. Paul Marchal : Rai)port sur les travaux accomplis par la Mission d'Etude de la Cochylis et de l'Eudemis pendant l'année 1911 ; Notice sur les travaux scientifiques de M. Paul Marchal. Election. — M. Fuad Abaza est, à l'unanimité, nommé membre titulaire de la Société. 70 Bnlkl'ui (ìc la Socirlc Iùiloiììolo(/ì nous donnent des gens hornés et sujierdciels, dont rensemble des anivres ne forme (ju'un remar(|ual)le galimatias. Seance du IS Juin 1013. li M. Franz Heikerlinger, de Wien, Autriche, (') s'est adonné tont particulièrement à l'étude de ces insectes depuis plusieurs années et je crois qu'il est parlailement indiqué pour étudier les Altisides d'Egypte (|ue nos collègues voudront bien lui adresser, surtout avec le plus de notes possibles concernant leur biologie. Mais, pour qu'un travail soit bon, il est indis- pensable qu'il soit traité avec méthode et qu'il soit le fruit de la sincérité, ainsi que je l'ai exposé (Miscel- lanea enlomoloijica, vol. XIX, fase. 5, 1911). Je m'étais aussi étendu sur ce que devait être une bonne des- cription (Revue scienlifiqiie du Bourbonnais, fase. 3, p. 102, 190')). Or, j'avoue que je n'avais pas fait de distinction entre la méthode et la logique, estimant (|ue ces deux choses découlaient l'une de l'autre. Pour montrer combien le sens du mot «logique» est parfois mal compris, il me suliira de reproduire, tout au long, la lettre que je reçois de M. Fr. Heikerlinger et cette lettre donnera en même temps la synonymie exacte de VAphthona Poupillieri Ail. espèce décrite d'Algérie et vivant sur Euphorbia pubescens Desf. «Dans une étude récemment parue (Fnlomol. Miti.. Bd. I, p. 383-387, 1912) j'ai écrit que j'avais constaté que Aphthona brunnipes Ail. et Aph. Mordi Pic, sont identiques cà Aphthona Poupillieri Ail. M. Pic a cru devoir prendre la défense de son espèce non valable et a publié deux réponses, l'une dans Enlomologische Mitteilungen Bd. II, p. 100-101, 1913, l'aulre dans son Echange, Rev. Linn, XXIX, p. 119-120, 1Ü13. — A l'article écrit en Allemand je répondrai dans le journal cité plus haut, niais, ici (I) M. Franz Heikerlinger, Tluinhofgnsso, R, Wien, x"/*. 7nì()l<)(ii(/n(' d'ìùji]})l(\ je parle seulement de l'arliele IVaneais (]e M. Pic paru dans son Ech(in(io. Il faut reconnaître que Aphthoud Mordi Pic décrit comme nouvelle esi)èce est malheureusement identique à Apiith. bniiìiìipcs A\\. zz: Aj)Iilli. P<)uj)illieri AU. Che/ Aphih. Mordi Pic, la couleur des pattes est seulement un peu plus claiie que chez la forme commune, arrivée à maturité, de ÏAj)IîIIî. Poupillicri et, pour cet insi- gnifiant manque de coloration, M. Pic désire (pie la science entomologique conserve pour son Aphth. Moreli le rangd'une variété acceptable. Pour cela, il s'est cru qualifié pour écrire un article sur u la logique ». Dans cette logique il dit naïvement: si Aphthoiui si- celidis, Aherr. obscnripcs Keik (lundée sur la coloration des pattes) est une lionne variété, Aphtli. Mordi Pic doit être aussi une ])onne variété de r.4. Poupillieii Ail. C'est avec [)laisir que je me suis toujours conformé aux règles de la logique et je m'en suis fait un devoir. Mais, la meilleure logi({ue devient vicieuse si ce qui lui sert de base est faux. Or, M. Pic me i)ermetlra d'établir la preuve (pie ses raisons sont fausses et ne sont valables ({u'en apparence. Quand on parle de pattes plus claires ou ]îIus foncées chez des insectes, il faut les voir non seulement d'une façon unicpie, mais aussi d'une manière cri[i(jue et raisonnée, et à ce moment là seulement les caractères deviennent fondés et valables. Prenons Apiith. siedili is Ab. ol)scuripes Mihi. — Dans son ta])!eau des Aj.iìlììoun \^^eise (Erichson, Nat. Ins. Deut., Col. VI.) dit pour Apììlìtono sicdidis: «.... die Beine hell rostrot, Hinterscbenkel sclnvaiz- blau». C'est ainsi sans doute, (jue la forme normale de celte espèce a les cuisses antérieures et interine- Seance du IS Juin P.ìVS. 79 diairesd'un ferriigineux pâle. Mon aberration ofecur/pcs a les cuisses antérieures et intermédiaires noir de poix, le tibias et les tarses rembrunis. Ce ne sont pas des nuances m un \ìq\\ i)lus claires» ou «un peu plus foncées» ce sont deux contrastes très nets:' cuisses claires - cuisses noires. Les cuisses changent leur couleur rarement, si rarement que Weise a basé sur ce caractère la plus grande partie de son tableau du genre Aphthona. Après de longues réflexions, j'ai donc cru devoir éta])lir une aberration nommée pour attirer Tatlenlion sur celte forme importante et pour éviter des méprises. Maintenant prenons Aphthoua Moreli Pic. Elle est décrite comme nouvelle espèce et non pas comme aberration de VA. Poupillieri AU. La couleur des pattes dans Aphth. Poupillieri Ail. (Ann. Soc. Eni. Fr. 1860J est: ((... pedibus nigris, commissuris tarsisque fuscis » «les articulations des pâlies antérieures et l'extrémité des tibias soni ferrugineuses, le reste des pattes brun de poix foncé». Et, la couleur des pattes dans YAphlh. Moreli Pic, d'après un exemplaire lypicjue est: pattes noires de poix, l'extrémité des cuisses antérieures (et intermédiaires) et les tibias et les tarses d'un ferru- gineux sombre. Nous avons donc: cuisses noir de poix — cuisses noir de poix; tibias en [)arlie ferru- gineux — tibias en entier ferrugineux. Or, tout le monde sait que la coloration des tibias et ties tarses dans toutes les espèces à pattes obscures est varial)le de la même manière: ce sont des nuances graduelles bien connues, c'est le »un peu plus claire» et «un peu plus foncée » qui nous donnerait de chaque espèce à pâlies obscures Ielle y aberration» dont la raison est assurément l'immaluiilé de l'individu. Mais, 80 Biillcliiì (le 1(1 Sociali' lùiloiuolofiuiiic dlùii/plc. une Ielle colora lion (]ui se trouve chez chaque espèce à [)altes noires n'est jaiuais une a])erralion (jui doive être baptisée et un tel nom ne doit pas être conservé. Aucun coléoplériste sérieux ne désirera faire de notre science une telle mercerie. En consécfuence, je compte donc que la logique invoquée nie donnera raison. Des e cas incontestable- ment pareils » doivent « reposer sur des données identiques » et dans l'intérêt de la science, nous devons voir iVuii œil égal ce que nous reconnaissons avoir des iHÜcurs i(l('iìti(jiies. VA, c'est là seulement ((ue se trouve la logit|ue! En terminant, je profite de l'occasion pour assurer à M. Pic (|ue j'ai au, (jue je vois et (jue je verrai toujours ses espèces, « ses nouveaidés » et choses pareilles avec les mêmes yeux et avec la même impartialité (]ue les es[)èces de tous les autres auteurs, tout comme les miennes: ' Mais, rien ne peut me forcer à juger les créations de M. Pic autrement cpie celles de tous nos autres collègues. M. Pic en voulant se faire l'apologiste de la logique ne peut, lui-même, ne demander (|ue cela. Un jour peut-être, je prendrai le soin de [ìublier mes idées sur la « Logi(|ue dans la (>oléoi)térologie descriptive et surtout dans la fabrication des es[)èces.» Maintenant pour ce cpii concerne ÏAgriolcs fxtili- dulus V. (idbilloti IMc (jui revient encore sur le tapis, j'ai déjà dit nettement ce (jue j'en pensais dans Miscclldiicci i'ììloìuohxjicd (X" ô, p. ()0, ]^.)1]). Il est ainsi décrit intempestivement dans VIùIkiikjc (X" l'>i)l \). 4'.), 1910) « Tesldci' roiuje(ilrc, de coloralion plus chdi'c sur les ('lijlres, avec les ijeux gris. » .l'avoue (jue la logicjue commande de tenir comj)te des termes de Séance du IS Juin 1913. ^ 81 la description, surtout quand elle est composée si brièvement, sans la moindre observation la précédant ou la suivant. Mais M. Pic nous a appris ensuite lui- même (Misceli, ent. N° 9. p. 91, 1911) que sa variété n'était plus basée sur les yeux gris, mais seulement sur la ucolomlion générale testacée-roussàtrei> termes nouveaux qui viennent remplacer la description plus haut. C'est ainsi que M. Pic comprend la logique encore de ce côté là. Je laisse donc le public libre d'apprécier la valeur de ses variétés comme des miennes, car la logique enseigne encore que chacun est libre d'interpréter les auteurs comme il l'entend. Si j'ai demandé aux descripteurs d'être méthodi- ques et consciencieux, je puis ajouter dans mes vœux, qu'ils soient clairs et concis s'ils veulent ne pas faire de la science entomologique un véritable chaos. C'est atïaire d'interprétation que déjuger les variations auxquelles il convient d'adapter un nom pour éviter des confusions avec d'autres espèces de coloration analogue, mais ce n'est plus de la science que de baptiser sans raison, la moindre variation de coloris en 1)1 us ou en moins, que resi)èce soit rare ou commune, et c'est là qu'il est nécessaire de montrer un peu d'intelligence. 82 Bulletin de ht Société Enlomoloifique (i'Hfiijptc. Sur un Coléoptère nuisible aux IVIelons. par F. C. WiLi. COCKS. Il s'agit du Rliaphidopalpa ou Aiilacopiwra fovei- collis qui appaiiieut à la famille des C.hi ysomelides et qui est très ré[)andu en E^gyple au prinlenips et en été. On le rencontre dans les champs de hersim (Trifolium akwandrinnm), aux boids des cliam[)s de coton et surtout dans les cultures de melons, cette dernière culture devient d'année en année |)lus im- portante dans toute l'Egypte. J'ai observé les larves de ce coléoptère pour la première fois dans un jardin à Malarieli, près le Caire, en 1905, et depuis cette date des ra\ages occasionnés par cet insecte m'ont été signalés de temps à autre. Cette année les doniuiages qu'il a occasionnés aux melons cultivés dans les plantations de la ferme d'expérience de la Société Khédiviale d'Agriculluie à Bahtini ont été particulièiement inijiorlanls. La })ré- sence de l'insecte est reconnue, à j)remière vue, i)ar le dessèchement de la plante. Le tronc et les racines de la plante sont criblés de trous, oliVent un aspect spongeux et se trouvent souvent en état de décom- position. Les larves du Rhaphidopalpa ont la tète et les premiers segments enfoncés dans la planle ; mais on les remarque aussi libres, dans la terre autour des racines. SÖPIPiaiRE Page» Séance du 16 Avril 1913 : M. Pic : Description d'un Alcides nouveau 46 A. Andres : Note synonymique sur les Pimélides d'Egypte 50 Séance du 21 Mai 1913 55 F. C. WiLLCocKS : Note préliminaire sur Bracon sp., insecte parasite du Ver de la Capsule du Cotonnier (Earias Insnlana Boisd.) 56 F. C. WiLLCOCKS : An Acarine Parasite of the Pink Bollworm Pediciiloides uentricosiis 68 Ad, Andres: L'oothèque de l'Eremiophila Khamsin (Orthopt. Mantide) 72 Séance du 18 Juin 1913 74 H. DU BuYSSON : Invitation à des recherches sur les Altisides du Nord de l'Afrique et un peu de logique dans la détermination des variétés ou des espèces 76 F. C. Wjllcocks: Sur un Coléoptêre nuisible aux Melons 82 La Société Entomologique d'Egypte tient ses séances le premier mercredi de chaque mois (excepté Juillet, Août et Septembre). Elle publie : 1° Un Bulletin trimestriel qui contient des travaux de peu d'étendue, accompagnés ou non de figures dans le texte. 2° Des Ménriolres qui paraissent à des époques indéterminées et qui comprennent des travaux originaux plus étendus, accompagnés ou non de planches et de figures dans le texte. Pour la correspondance scientifique, réclamations et changement d'adresse, s'adresser à M. le Secrétaire général de la Société Entonnologique d'Egypte. Boîte postale N° 430.— Le Caire. Les Bulletins et les P*" et 2""* fascicules des Mé- moires de la Société sont en vente au Caire chez M. le Bibliothécaire adjoint de l'Institut Egyptien et à la Librairie Diemer au Caire. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE D'EGYPTE FONDÉE LE 1" AOUT 1907. Fata noil foste a viver come bruti. Ma per seguir virtnde e conoscenza. DANTE Année 1913. 3"** F^ascicule: Juillet-Septembre LE CAIRE IMPRIMERIE M. RODITI & Co. 1914 Seance du 18 Juin 1913. /^onian //tj^ p.SEPö !9i{> Les Graines sauteuses de Tanmvix niioiicct et la larve de Nanophyes maciilahiK^^ai iviusev^^ par E. W. Adair B. A. (Oxon). Parmi des débris de Tamarix provenant d'arbres balUis au Marg le 7 février 1913, ma sœur trouva une graine possédant la faculté de sauter. La graine continua ses exercices de saut jusque vers la fin avril et après quelques jours de repos il en sortit le 2 mai un petit curculionide, Nanophyes iuaculaliis. J'ai trouvé cet insecte en grand nombre en battant les Tamarix du 21 mars au 4 Mai ainsi qu'un grand nombre de graines percées de la même façon que celle que nous avions observée. Le trou d'entrée, qui doit être fort petit, reste invisible même à la loupe, et est peut-être boucbé par la croissance de la graine ou les excréments de la larve. Les mouvements sont plus fréquents lorsque la graine se trouve au soleil. Les sauts peuvent atteindre ") cm. de hauteur et de 8 à 10 cm. de largeur. Il est intéressant de retrouver ce phénomène chez une larve de coléoptère car il n'était connu que chez deux chenilles de Tortricides dites des opois s.nuteurs) : Carpocapsa saliitans dans les pois de Croton colliguaja et Graplwliiha sebastlanLv dans les graines de Sebasliania bicapsnlaris. (Cambridge Natural His- tory. Insects, part II p. 428). 84 Bullelin de la Société Entomoloniqne d'Iu/iipte. Note Bibliographique. par Ad. Andres. Coleoplera mediterranea orienlalis quae in .Egyplo, Palaeslina, Syria, Caraniania al(|ue in Anatolia orientali anno 1904 collegerunt John Sahlberg et Unio Saalas enumeravit John Sahlberg Of ver sii fl (il Finsha VctciisJ^aps-Societalens Förhand- lüujdr. Bd. LV. 1!)F2-191:ì Afd. A. X: ol9. In (lieser interessanten Liste zaehlt der liekannte Forscher ^veit ueher dreihundert x\rten, die er in ^Fgypten bis Luxor gesammelt hat, auf, eine Zahl, die bei dem nicht viel mehr als einen Monat betrag- enden Aufenthalt in diesem Lande als sehr gross zu bezeichnen ist. zumal da die Jahreszeit (Januar) zum Autïinden gewisser Kaeferfamilicn eine unguenstige ^var. Mit guetiger Erlaubnis des Verfassers, wofuer ich ihm auch an dieser Stelle meinen besten Dank aus- spreche, schicke ich dem Katalog die Uebersetzung aus dem Schwedischen seines Reiseberichtes voraus, wie dersell)e unter dem Titel: Fiileinologisha Fors- Lning.sercr in «Öfüersü/l of Finska Velenskap-Socielalens Förhanlingar, Bd. LV. 1912-1913, Afd. A. N: o9» erschienen ist. Am 8. Januar verliessen wir den europäischen Boden und stiegen an Bord eines mächtigen russischen séance du IS Jain 1913. 85 Dampfers, der den stolzen Namen uTsar» trug, und dampften hinaus aus dem geräumigen Hafen von Piräus nach dem Süden, nach dem an Errinnerung so reichem Lande des Nils und der Pyramiden. Zuerst passierten wir die SALAMIS und ^EGINA Inseln und folgenden Morgen früh, gingen wir auf einige Minuten im Hafen von Suda hei Kreta vor Anker. Sodann folgten wir der nörtllichen Küste dieser grossen herrlichen Insel nach Osten und konnten uns mehrere Stunden an dem Anhlick ihrer hoher und schneehedeckter Gipfel erfreuen. Darauf nahmen wir den Kurs direkt auf iVlexandrien, dessen Hafen wir nach einer, infolge starken Sturmes, ziemlich unangenehmen Seereise, am 10. Januar ahends erreichten. Von dort setzten wir die Reise mit der Bahn hequem bis nach Kairo fort, woselbst wir geplant hatten unser Hauptquartier für längere Zeit aufzuschlagen. Kairo ist als ein für Reisende sehr teurer Ort bekannt, und sofort fanden wir dieses Gerücht bestätigt, als wir, nachdem wir uns in verschiedenen Hotels erkundigt hatten, beschlossen, die erste Nacht in einem der mehr anspruchslosen Nachtherbergen zu verbringen, wo wir allein für die Zimmer Fcs. 12 bezahlen musslen. Wir sahen ein, dass die Reisekasse sehr schnell erschöpft sein würde, wenn wir weiterhin auf diese Weise wohnen würden. Da bekam meine praktische Frau die Idee, den Pfarrer der dortigen Deutsch- Evangelischen Gemeinde aufzusuchen, sich mit ihm über diese Angelegenheit zu beraten und ihn zu fragen, ob er uns ein Privatquartier auf ca. 1. Monat empftehlen könnte. 86 Biilìeiin de la Société Enlomoloçiiqiie dTJgijpte. Dieser, D"" Kahle, empfing uns selir freundlich und (hirch Zufall hatte er sofort einen Vorschlag, welcher dazu führte, dass wir 'A UKibilirte Zimmer mit Anteil an der Küche, bei einem deutschen Ingenieur namens Krumholz, der infolge Erkrankung gezwungen war, seine Wohnung einzuschränken, sehr billig bekamen. Nun konnten wir in Ruhe unsere Exkursionen beginnen. Obgleich Cairo eine grosse und volkreiche Stadt ist, kann man doch hier mit Leichtigkeit von der Kultur noch unberührte Natur erreichen, daidv der nahen Sandwüste und des Nils. Die elektrische Slrassenhahn ])enützend. gelangt uian in einer Stunde zu den Ghizehpyiamidcn, hinler welchen die Wüste mit Flugsandhügeln und kahlen l^ergen beginnt. Vermillels der zahlreichen Eiscn- l)ahnlinien kann man nach allen Richtungen fahren, wie z. Bs}). nach der im Westen von Kairo liegenden Stadt Heliopolis, wo die Kuliiu- allmählich in das Bereich der Wüste eindringt, je weiter die Kanäle, welche das Wassei- des Nils mit sich lühren, aus- gebaut werden. Südlich kann man den Ufern des (■)stlichen wie des westlichen Nils folgend Helouan mit seinen SchwefeUpic lien und angenehiuen staubfreien Wüsten- umgebung l)esuchcn. (lehl luan zuiück über die Nilbrücke, so kommt man nach einer kurzen Wand- erung längs des Flusslrandes nördlich zu angenehmen Plätzen mit hohen Palmen und dichten (iraswällen und kann siih mit dem Leben der Inseklen in dem schlammigen Ufer des Flusses bekanntmachen. Auch findet man besonders interessante Stellen für ^^'asser- insekten in dm kleinen von ^^'asserp^lanzen reich Seance (hi 18 Juin 1913. 87 bewachsenen Tümpeln, die hie und da von der Ueberschweniniung des Nils zurückgelassen worden sind und welche besonders zahlreich neben der grossen Landslrasse in der Gegend von den Dörfern Talbieh und Gizeh zu finden sind. Bis Ende Januar machten wir auf solche Weise Exkursionen mit Kairo als Hauplslation. Die Insekten- fauna ist hier sehr interessant. Die ersten Tage machte man beständig Bekanntschaft mit neuen merkwürdigen Formen, aber wenn man sich längere Zeit in Egypten aufgehalten hat, so merkt man, dass die Insektenfauna doch ziemlich einförmig ist; die- selben Arten findet man immer und immer >vieder. Was nun die Sammlungsmetoden anbelangt, so müssen sie sich der Eigentümlichkeit der Natur der betreffenden Gegend anpassen. Besonders lohnend ist es am Rande der Wüste lose Steine umzuwenden, denn viele grosse Käfer und nächtliche Insekten suchen am Tage an solchen Stellen Schutz. Dies ist zum Beispiel der Fall mit einer grossen Menge Tenebrioniden wie z.Bsp. der riesige Prioiiotheca coronala, welchen wir einige Male in der Umgebung von Heliopolis fanden, sowie die häufigeren P/s/f/o/arsa angiilata, Pimelia siibqiiadrata, grandis, Barthélémy u. s. w. Längs der grossen Strasse nach Gizeh konnte man auch unter kleineren Steinen, welche als Schutz für die Chaussedämme hingeschleppt worden sind, eine unglaubliche Menge Coleopteren von verschiedenen Familien wie z. Beispiel Brosciis piinctatns, Siagona briinnipes, S. Kindermanni, Pœciliis conformis Abacetus stenoderus, Amara rufescens, Masoreiis striatiis, Cymin- dioidea tessellata, Scieron snbclafliratnm, Anemia Pha- rao, Cossiphüs iüsalaris, Pacliypterus niloticus, Calcar 88 ßitlU'lin de hi Sociale Eidoiìioloijiqiic d'Eijijple. œgijptiacum und microeeps, Hiinatisiniis villosns, Piapro- sobus bediiiniis und so weiter linden. Unter den Ivleinen Steinen auf den troclvenen Wüstenfelsen Candeii wir unter andern ('Jcnoinasfax plìdidonuiìi lì.sp. (A'j)hìsus loiufipcììnis ìì.sp. sowie aueh Microlclus Lcthicrnji. An solclien Stellen in der Wüste, wo sich Wasser angesammelt hatte, sind einige dichte einjährige PHanzen hervorgespiossen, um dann schnell zu ver- welken. Zu solchen Gewächsen lenkt der Entomo- loge gern seine Schritte, denn hier im Schalten derselhen verstecken sich viele Insekten und wenn man diese Ptlanze ausreisst oder sie hei Seite schieht, so kann man oft grosse und kleine eigen- lünilich gehaute M''üsleninsekten sehen, die lustig aul^ dem kahlen Boden herumlaufen. Von solchen nehmen die von früher hekannlen egyplischen lang- heinigen Arten von der Gattung Adesmio die erste Stelle ein. l'ntcr diesen trafen wir A. paliirum at(jue prope oppidum Luxor 1. 13-11. () fiequens. 5. D. Schaumi Put/. — In lipa Nili pro[)e vieuin Vastam, II. 8 nonnulla specimina capta. (j. D. Lafertei Putz. — In ii[)a Nili prope op[)idum Luxor II. () nonnulla sjiecimina ce|)i. Trib. Siagoninae. 7. Siagona brunipes De.[. — Sub lapidibus ad viam publicam in vivinilate pyramidum 1.25-27 plura spe- cimina legimus lilia Avena, filius Unio e( ipse, deinde eandcm prope vicam Vaslam 11.8 reperimus. 8. S. europea Dej. — Prope (^abirum frequenler occurril. Eliam ad oppidum Luxor el vicum Vaslam. 96 BnUeliii de hi Société Hiiloniologii/iic d'Efjijple. 9. S. Kindermanni Chaud. — In sociclate cum S. ouropaea cl l)runipcHle sub lapidibus prope Cahirum II,2;5-2r) rarissime occunil. Trib. Broscinae. 10. Broscus punctatus l)i:.i. — Sul) ]npi{lil)us locis humidis art'uosis prope Pyramides Cdiizecnses I.lii el in ripa Nili prope luinas Thebarum II. (i nonnulla s})ccinìina invenimus. Trib. Bembidinae. 11. Bembidium segyptiacum De.j. — In ripa arenosa Nili prope oppidum lieluan 1.22 el in vicinitale ruinaium Thebarum II. () specimina panca cepimus. 12. B. varium Oliv.— In lolo i'erc Levanti frequens videi U1-. \av. mendacissimus N. var. — Dui)lo minor, primo inluilii lì. adusto Seh. siniik', scd })rolhoracis slalura, elylrotus siriis sublilioribus coloretjue aeneo magis dilatalo uî in B. vario lypico, ad ('ahirum cum iorma cum forma lypica unicum specimen inveni. lo. B. niloticum I)i:j. — Cum [)iaecedcnle iisdem locis panilo rre(|uenlius occuiril. 14. B. mixtum Schaum. — In lipa limosa Nili cinscjue ramorum rarius occurrit. Ad Cidiirnuì Lio, Descheiìa 11.3, Luxor II.(), Vasta IL(S ci in oasi Fayoum 11.8 specimina pausa legimus. 1"). Tachys ornatus Ai'KX. — In ripa limosa Nili ejuscjue ramoium rarius occuirit. Ad (Cahirum, Vaslam el in vicinitale ruinarum Thebarum L15-II.8 caplus. Séance da ?/ Mai 1913. 97 16. T. haemorrhoidalis Dej. — In ripis limosis flii- minum per totani Levanlem frequcns. Var. socius Sch. — In societate cum forma typica ad Calli ru m 1.15. 17. T. Lucasi Duv. — In ripis limosis fluminum rivulorum et ad aquas reliclas fluviorum ; ad Niluni ad Caliiro usque ad ruinas Thebarum et in oasi Fayum frequenter occurrit. 18. T. gilvus Schaum. — In ripa limosa ad aquaiii relictam Nili prope vienili Talbieh 1.25 unicum spe- cimen inveni. Trib. Pterostichinae. 19. Poecilus conformis Dej. — Sub lapidibus ad Niluni intra Cabirum et vicum Vaslani 1,13-11.8 fre- quenter visus. 20. Orthomus barbara Dej. — In vicinilale Gallili 1.13-25 saepius caplus. 21. Abacetus aeneus Dej. — Dui) la[)idibus ad Niluni prope Cahirnm 1.25 et 27, ad oppidum Heluan 1.22, ad vicum Vastam II. 8 et ad oppidum Luxor II. 5 specimina baud panca cepimus. 22. A. stenoderus MoTSCir. — Prope Pyramides Gbi- zeenses 1.13 et 25 specimina panca capta. Trib. Amarinae. 23. Amara rufescens De Geer. — In vicinilate py- ramidum Gbizeensium 1.13 et 25 specimina plura legimus. 98 Ihillclin de la Socie I e Enloiuolonicjue d'Iù/ijple. Trib. Harpalinae. 24. Anisodactylus Winthemi Dki. -- .îuxla Stalioncm Sialnm in oasi P^ayouin 11.10 iiiiicuiii specimen iiivcaii. 2"). Egadroma marginata Dhj.— Loci s diveisis pro})e (^ahiruiii vl usque ad luiuas Tliebaruni saepius capta. Trib. Amblystominae. 2(). Amblystomus levantinus Ukitt. — In vicinilale Cahiri el in oasi i'ayouiii 11 el III salis IVequenlcf obser\Mtus. Trib. Chlaeniinae. 27. Chlaenius spoliatus Uoss. — Sub hipidibuslocis liumidis arcnosis saepius visus. 28. Chi. circumscriptus DriT.— Sui) lapide loco bu- niido ;id a{[uain reliclani Nili jjiope pyramides (ìbizeenscs 1.27 unicum specimen invenit lilia A\ena. allerum prope ruinas Tbebaium 11..") ipse inveni. 29. Chi. tenellus Ki.rc. - Prope \icuni \'astam II-.S caplus. Trib. Masoreinae. 30. Masoreus striatus Morsen. — Locis aienosis piope Cabiruui 1. 115 el 2-") el juxla ])yramides (ìbi- zeenscs I.i;} el 2.') sub lapidibus el vegelabilibus siccis cajilus. Trib. Tetragonoderinae. 31. Tetragonoderus arcuatus Dim. — In caesj)ilibuK Seance du IS Juin 1913. 99 (lensis grcanimum inter radices palinaruin ad lipam Nili prope Cahirum 1.15 piura specimiiia legi. Trib. Graphipteridae. 32. Graphipterus multlguttatus Oliv. — In arena de- sertorum circa radices graminum prope pyramidum Ghizcenses 1.27 nonnulla speciniina legimus lilia Avena et ipse. Trib. Lebiinae. 33. Metabletus lateralis Motsch.— Sul) foliis décidais et in caesspilibus ad radices arborum in vicinilale Caliiri I el II frequenter occurrit. 34. M. obscureguttatus Motsch.— Sub foliis deciduis saepe visus. 35. M. vittatus Motsch. — Sub plantis decumben- tibus locis areniosis in desertis circa Cahirum 1.13 el 27 atque in oasi Fayoum II. 8 speciniina baud panca cepimus. 36. M. vitipennis J. Sahlberg. — Col. medit. et rossa-asiat. nova III, Œfv. Finnsk. Vel. Soc. N° 7.16.71 (1908). Holdh. Monogr. Microl. 18.5 (partim)? Sub plantis locis arenosis in desertis saepe in societale cum praecedente prope pyramides Ghizeenses, ad oppidum Heliopolim cL juxta ruinas Memphidis 1.13.15 speciniina nonnulla capta. 37. M. binotatus Reitt. — Sub lapidibus et planlis in arena deserti ad ruinas Memphidis et pyramides Ghizeenses 1.13.27 captus. lOü Ihillclin de hl Sociclé Enlomoloijiquc d'Egijplc. 38. M. glabrellus Chaud., Reitt. — In vicinilate Cahiri et ad oj)pi(iiim Heliopolim 1.13-27 captus. 39. Cymindis suturalis De.i. — Sul) lapidibus ad op- pidum Heliopolim 1.20 el ad uionles Mokallaui 1.29 specimina pauca ccpit fdius Uuio. 40. Platytarus (Cimindioidca) tesselatus De.i. — Sub lapidibus el planlis in deseiiis aicnosis prope pyra- mides Ghizeenses 1.25 el 27 et iu vicinilale oppidi Deschena II. 3 specimina pauca inveuimus filius Unio el ipse. Trib. Brachyninae. 41. Pheropsophus africanus De.i. — In oasi Fayoum 11.10 unicum specimen Iuvenil filius Unio. 42. Brachynus oblongus De.i. — Sul) lapidibus in vicinilale urbis Cabiri praesertim circa vicum Gbizcli 1.25-27 copiose caplus ; cliam atl vicum Vastam II. 8 iuvenil filia Avena. Farn. HALIPLIDAE 43. Haliplus figuratus .1. Samliì. — (>ol. medit. el rosso-asiai. uova 111 Œfv. Finnska Vel. Soc. 122,75. In acjua relicla Nili ad vicum Talbieb proix' Caliirum 1.25 specimen morluum inveni. 44. H. maculipennis Schaum. — Die egypl. Dylisc. Beri. ent. Zeilscbr. 8.107 (1864). In aquis relictis Nili prope vicum Talbieb 1.13 specimina i)lura capta. Farn. DYTISGIDAE 45. Hydrovatus simplex Smari». -— In aqua relicla Seance du IS Jain 191.3. 101 Nili prope vienili Ghizeh 1.24 unicum specimen cepit filins Unio. 46. Hyphydrus major Sharp. — Eodem loco ac prae- cedentem unicum specimen inveni. 47. H. pictus Klug. — In lacuna ad templum Me- diteli Habu prope ruinas Thebarum II..") nonnulla specimina cepimus filius Unio et ipse. 48. Hyphoporus Solieri Aujìk. — In aqua lelicli Nili circa Cabirum el oppida Heliopolim, Heluaii et juxta ruinas Tbebarum 1.13-11.6 salis Irequenler occurrit. Var. posticalis nov.var. ( = uar. Iiinesi Reitter in lit.l) Elylris antice inimaculatis, ante .Tpiceni vittulis tribus vel quatuor notatis. Cum forma typica ad vicuni Gbizeh 1.27 et prope oppidum Heliopolim 1.20 rarissime captus. 49. Herophydrus guineensis AuuÉ. — Cum specie praecedenti prope Cabirum et oppidum Heliopolim 1.15-28 rarius captus. 50. H. musicus Klug. — In aquis relictis Nili a Cabiro usque ad ruinas Tbebarum 1. 15-11. 6 satis frequenter visus. 51. Bidessus porcatus Klug. — In aquis relictis Nili prope Cabirum 1.15, juxta oppidum Heliopolim 1.20 et in vicinitalc ruinarum Tbebarum 11.4-5 rarius captus. 52. B. cribrosus Schaum Beri. ent. Zeitscbr, 8.107 (1864). — In aquis relictis Nili prope oppidum Helio- polim 1.20 et 28 specimina perpauca inveninius fìlius Unio et ipse. Obs. — Variât elytris maculis 4 nigricantibus. 53. B. thermalis Germ. var. signatellus Klug, et var. 102 Bulletin de ht Sociélé Enlomolo, ad oppidum Hcliopolim I.2Ü cl in oasi Fayoïuii parcius legi m us. 71. Paracymus relaxus Ri:y. — In rivulo inlVa Ihcr- mas suli)hureas ad oppidum Heluan 1.22 caplus. 72. Laccobius minimus Ki'W. — In aquis rciiclis parvis Nili circa oppidiunì IIclioi)olim cl ad (>ahirum 1.13-25 cl juxla minas Tlicl)arum 11.6 alicpiolics caplns. 7-'). Enopliirus (Acliaiìllìoherosii.s) aegyptiacus Kuw. — In a(juis rciiclis Nili circa C.ahirum, op[)idum Heluan, ruinas Memphidis et Thel)arnm 1.30-11.1-5 copiose visus. 74. E. aethiops Kuw. — (Aim pracccdcnlc ad (^ahi- rum I.l.')-27 salis copiose occurril. 7"). Helophorus deplanus Waltl. — In aquis reliclis Nili pro[)e (^ahiruni aUpie in oasi Fayoum 1.22-11.10 specimina jilnra invenimus. 7(). Ochtebius lividipennis Pi:vh. — In acpiis rciiclis Nili a ('aliiio us(pic ad oascni Fayoum 1. 13-11. 10 Irccpiens. 77. 0. viridis Pmr». — In acpiis parNis ad ri\ulos a ('.ahiro us(pie ad oasem Fayoum IVccpicns. Fam. STAPHILINIDAE(i) Trib. Paederini. 78. Procirus Lefevrei Lath. — Ad ii[)am Nili a Od- (1) Species (iiins eolle^imiis mi Milirnmilins ()\\ielin;is, Stiiiiiias. iiU|iie iul Aleocliniiiias ])ei-liiicnles (.iiinino omillore coacliis siim, iiiini colleelioiicin totani (Uteriiiiiiniidi caiü-a Doiiiino illiistrissiiiin A. I'"auMl ante pluros aiinos misi nee aiiliiic reenperavi. Séance du 18 Juin 1913. 105 biro septenlrionem versus 1.15 specimina singula cepinius filius Unio et ipse. 79. Ctenomastax Pharaonum J. Sahlb. ; Col. médit, et rosso-as. nova Œfx. Finns Vet. Soc. L., N° 7.32.83 (1906). — Sub lapidibus loco saxoso juxta pyramides Gbizeenses 1.25 specimina tria inveni. 80. Cephisus longipennis J. Sahlb. 1 c. 32.84. — Prope pyramides Gbizeenses 1.25 unicum specimen inveni. 81. Astcnus nigromaculatus Motsch.; Bull, de Moscou 1858, 637.— In oasi Fayoum 11.10 et juxta ruinas Mempbidis 11.15 specimina singula immatura capta. 82. A. melanurus Kuest. — In oasi Fayoum 11,10 sat frequenter observatus. 83. Scopaeus infirmus En. — Ad vicum Vastam II.8 invenit filius Unio. 84. Paederus fuscipes Cuut. — Ad aquas relictas Nili a Cabiro usque ad oasem Fayoum frequenter occurrit. 85. P. memnonius Eu. — In ripa limosa Nili a Cabiro usque ad ruinas Tbebarum frequenter visus, celerrime cursitans. 86. Achenium aequatum Er. — Sub lapidibus prope ruinas Mempbidis 1.18 et ad oppidum Heluan 1.22 nonnulla specimina capta. 87. A. debile Er. — Ad oppidum Heluan 1.22 uni- cum specimen cepit filius Unio. 88. Platyprosopus beduinus Nordm. — Sub lapidibus ad aquas relictas Nili a Cabiro usque ad ruinas Tbebarum 1. 29-11. 8 saepe captus. 106 Jjiillvliii de la Socie te Enluiììolofjiquc d'Einjplc. Trib. Staphilinae. 81). Creophilus maxillosus L. vai-, cinerarius Eh, — Juxla oppidum Ileluan 1.22 caplus. 90. Philonthus concinuus Ghav. — Per lolain Icrri- lorhun rrequentcr oceiiriere vidclur. 91. Ph. cinctipeniiis Fauv. ; Galal. sysl. des Slaj)!!. el descr. noiiv. XXX (547 a. — Propc ruinas Thebaruni ll.ö ccpil lìlius Ihiio. 92. Ph. quisquilarius Gyi.l. — PiO[)e (^ahiiuui el Ojipiduni Heliopoliui haud raius. 93. Ph. turbidus Ei>.. — In \ieinilatc pyraniiduni Ghi/eensiuni 1.27 unicum sjìccimen cepil lilius Unio. 94. Ph. micans GHA^'. — Prope op[)idinu Ileluan cepil lìlius Unio. 9,'). Neobisnius orbus Kn:s. — E. caespililìus densis graminum in ripa arenosa Nili prope Cabirum 1.15 ci ad ruinas Thcl)arum ILO cril)ro entomologico excnssus. Fani. PSEIAPHIDAE 90. Reichenbachia nilotica Motsch. — Prop,e pyra- mides Ghizeenscs 1.13 spccimina duo in.vcni. 97, Sogonorus interruptus .1. Saulb.; 1 e. 44.94 (1908). Propres lationem Sialam in oasi T'ayoum 11.10 unicum specimen iuvenil lìlius Unio. 98. Centrophtalmus barbatus Ueitt. — Prope slalioneni Sialam 11.10 invenil. Séance du 18 Juin 1913. 107 Fam. GYBOGEPHALID^ 99. Cybocephalus seminulum Baudi. — In arbiiscula Tamaricis Coccidibus forliter agressa prope oppidum Deschena II. 3 copiose captum. 100. C. aeneus Reiche.— In deserto prope oppidum Heliopolim specimina nonnulla inveni. 101. C. flaviceps Reitt. — Ex caespilihus densis graminum inter radices palmaruni in valle Nili prope Cahirum 1.15 excussus, deindc et planta quadum Cruciferarum a Coccis vehementer devastala in deseï to juxta oppidum Heluan 1.22 cribro entomologico copiose cribratus. 102. Dîssia aenescens J. Sahlb. ; Col. Med. et rosso- as. nova 111, Œfv. F. V. Soc. 1, N« 7,52, 100 (190l — Inter caespiles graminum ad niargineni deserti prope ruinas Mem- phidis 1.18 unicum specimen cepi. 122. Th. Baudii Reitt. — Sub planus siccis in arena proslralis in socieiale cum formicis ad ruinas Mempbidis 1.18 specimina plura cej)i, deinde locis similibus prope oppidum Heluan 1.22 specimina nonnulla inveni. Ilo Biilk'lin de la Società Enloinologiqiic d'Eijijple. 123. Th. dimidiatus Peyr. — Inter caespites grami- nuin ad radices palniaruni in valle Nili juxta Cahirum in socielale cum Forniicis 1.15 specimina baud panca legi. Fam. LATHRIDÎIDAE 124. Corticaria (Aholhriu) rugipennis Reitt. — Sub planlis proslialis in borio l)olanico ad (^abirum 1.19 el 27 specimina panca inveni. 125. Melanophthalma distinguenda Com. Snb berbis proslralis mncidis })er lolnnì terrilorium tVe(|uenler occnrril. 12f). M. (CorticarìiKt) gibbosa IIehhst.— Sub berbis proslralis el in caespilibus granimum per lotnm ter- rilorium frequens. 127. W, (C.) fulvipes Com. — Inter radices pianta- rum locis arenosis ad Cabirum 1.15 specimina nonnulla cepi. 128. Migneauxia crassiuscula A ubi':. — Sub vegetabi- lil)us proslralis [)ulresecentibus el foliis deciduis baud infreqnens. Fam. MYGETOPHÂGIDAE V2{). Typhaea stercorea L. (jìumiln L.). — In vicini- tate Caliiri 1.18 ci 27 capta. Fani. NÎTIDULÏDAE 130. Carpophilus immaculatus Lue. — Prope ruinas Memphidis 1.18 nonnulla sjiccimina inveni. Seance du IS Juin 1913. Ill Farn. GOLYDIIDAE 131. Ditoma rufa Reitt. — Sub cortice arboris in carcere SlriUhioniim jiixta oppidum Heliopolini 1.28 unicum specimen iuveni. Fam. GUGUJIDAE 132. Astilpnus reflexicollls Motsch. ; Hull, de Mose. 1868, 201 (Nilina). — Ab A. multistriato Perr. dinvit corpore supra magis dcplaiiato, prothorace antice latiore, angiilis aciUiis procluctis, lateribus cxacle redis, supra medium impressionibus laus et distinclis, una ante aplcem, altera postice intervallo angusto separalis, antennis paullo tcnuioribus prothoracis elylorum que lateribus lalius reflexis. In arena deserti prope ruinas Mempbidis 1.18 specimina baud panca legimus filius Unio et ipse. Fam. DERMESTIDAE 133. Dermestes vulpinus Farr. - In oasi Fayoum II. 8 cepil filia Avena. 134. D. Prischi Kug. — In cadavere Falconis in oasi Fayoum II. 8 caplus. 135. D. sardous Kuest. — In vicinitale Cabiri aliq- voties captus. 136. Attagenus bifasciatus Oliv. var. Simonis Reitt.— In oasi Fayoum 1 1. 8. 137. Telopes posticalis Fairm. — Prope oppidum Descbena ad Nilum II. 3 unicum specimen cepit filius Unio. 112 BuUclin di' la Sociélv ìùìlomolo(]i(iiic d'iù/iijìlc. 1,')8. T. curvicornis J. Sahi.I}. ; (vol. iiicdit et rosso- as. nova 4 (Efv. F. V. Soc. 55, A N" 8, 26, 151 (1913). — In oasi Fayoum propre stationem ferroviac Sialam 11.10 sjieciniina 7 niasculina ccpimiis filius' Unio et ipse, 13U. Trogoderma rubromarginatum J. Sahlb, ; 1. e, 29, 15;] (1913). Ad pyramides Ghizeenscs 1.13 et 17 spcciniina perpauca inveninuis filius Unio et i})se. 140. Anthrenus x-signum Rkitt. — Sub cortice Eu- calypli cxciccatae ad margine deserti propre vicum Ghizch 1.13 plura specimina capta. Fam. HETEROGERIDAE 141. Heterocerus niloticus Guouv., J. Sahlh. — ('ol. medil. et rosso-as. nova 1, (Efv. F. V., Soc. XIII, P>. 33, 28 (1900). — In ripa limosa Nili ad Cahirum oppidum Ileluan et prope ruinas Thel)arum I.lö-II.n rarius occurrit. Fam. SGARABAEÏDAE Trib. Coprophagi. 142. Rhyssemodes aspericeps (>hevr. — Prope Statio- nen! Sialam in oasi Fayoum in oasi Fayoum 11.10 nonnulla specimina invenimus. 143. Rhyssemus germanus L. var. gemmifer Mars. — Inter radices graminum ad palmas juxta Nilum ad Cahirum specimina nonnulla cepi. 144. Pleurophorus caesus Panz. — Sub vegelabilibus deciduis i)utrescenlil)us et stercore locis cullis per totum territorium frequenter occurrit. Seance da 18 Jain WIS. 113 145. Aphodius (Mendidiiis) rutilinus Reitt, — Sul) slercore percoris loco arenoso deserli ad Cahiriim, ad Heliopolini et circa ruinas Memphidis 1.18-28 specimina noiinulla capta. 146. A. (Enjtus) brunneus Kiat.. — Sub slercore in deserto arenoso prope oppidum Heliopolini 1.20 et 28 et prope pyramides Ghizeenscs 1.27 nonnulla spe- cimina capta. 147. A. (Bodiliis) Hydrochaeris Fabr. — Prope oppi- dum Heliopolini 1.28 captus. 148. A. (B.) Wollastoni Har. — Cum praecedente cepit filins Unio. 149. A. (Liothorax) Hvldus Oliv.— In stercore locis arenosis inter Caliirum et ruinas Thebarum frequens. 150. Copris Pithecius Fabr. — Prope Cahiruni 1,15 unicum specimen inveni, alterum juxta ruinas The- barum H. 5 cepit fìlius Unio. 151. Onthophagus tuberculatus Oliv. — Juxta pyra- mides Ghizeenses 1.18 unicum specimen inveni. Trib. Dynastlnl. 152. Pentondon algerinus Hbst. — Prope siationem Sialam in oasi Fayoum 11.10 Invenit filins Unio. Eodeni loco specimen ad genus Heteronychum pertincns cepit lllius Unio, quod tarnen ob defcctu descriptionuni non rile determinavi possum. Trib. Cetoniini. 153. Tropinota squalida L.— In lloribus locis divcrsis I'reciuenter observata. Ill Bui lei in de hi Socìclc Enlomolofjiqiie dlùjijplc. Fam. BUPRESTIDAE 154. Psiloptera (Lampetis) rugosa Palis. — In oasi Fayoiim II. 8 iuvenil lìlius Unio. Var. catenulata Klug. — h^odcni loco II. 8 nnicnm specie inveni. 155. Sphenoptera dongolensis Klug. — Loco arenoso prope slalionem Sialam II. 8 unicum specimen cepit lìlius Unio. 156. Agrilus lituratus Klug. — In deserto prope op- pidum Heluan 1.28 unicum specimen inveni. Fam. ELATERIDAE 157. Cardiophorus extinctus Er. — Inter radices gra- minum in ripa arenosa Nili prope ruinas Thebarum II. 4 et 5 specimina panca ccpimus lìlius Unio et ipse. 158. Heteroderes griscescens Germ.— Prope oppidum Helouan 1.22 specimen unicum inveni. 159. H. musculus Germ. — In i\\m arenosa Nili juxta ruinas Thebarum II. () unicum s[)ecimcn inveni. 160. H. modestus Cand. — Prope oppidum Heluan 1.22 cepit lìlius Unio, in oasi Fayoum 11.10 ipse inveni. 161. H. crucifer Ross. — Sub lapidibus et vegela- bilibus [)roslralis ad acjuas reliclas Nili circa Cahirum 1.13-27 et ad vicum Vaslam II. 8 specimina plura capta. 162. Drasterius figuratus Gi:p,m. — Pluribus locis Inter Cahirum et ruinas Thebarum satis l'recjuenler occurrit. Sraiiec du JS Juin litVA. 115 Farn. GANTHARIDAE Trib. Malachiini. 16.'i, Colotes cinctus Motsch. — In oasi Fayouni prope stalioiiem [erroviac Sialaiii 11.10 unicum spe- cimen invenit iilius Unio. 164. Laius venustus En. — Inler caespiles graminum locis aienosis ad margines deseiiorum prope Cahirum et Oppida Heliopolim, Heluan el Deschenam satis copiose caplus. Fam. DASYTIDAE l()â. Psilothrix Pharaonum Kies. — In gramine prope ruinas Thebarum 11.5 el in oasi Fayoum copiose caplus. Fam. PTINIDAE IGC). Nezium affine Hoikld, var. hirtipenne Reichf. — Prope Pyramides Ghizecnses 1.27 unicum sjiccimen cepil filius Unio. 167. Ptinus Soubironi Pic; L'Échange XI, 102, 1895. Specimen delrilum in ripa Nili prope Cahirum I. IS inveni. Fam. ANOBIIDAE 168. Metholcus rotundicollis Schilsky. — Prope oppi- dum Heluan 1.30 caplus. IK) linllclin (If Id Sociclr l^nloniolojiititic il l'.l()(ii(jii(' d'Iùiupìc. liS4. Nesostenopa picea Khaatz. — Sub lapiclibiis in minis lemplorum Thc))aruni II.")-? piuni speciniina invenit lllia Avena. 185. Scelosodis castaneus Eschsch. — Sul) lapidibus locis aridis ad margines descrtoiuni bine inlcr (]abi- runi et ruinas Tbel)arum et in oasi Fayouni caplus, rarius lanien occuirit. 186. Phaeotribon pulchellus Kraatz. — In caespilibus conipaclis graniinuni loeis arenosis hi valle Nili juxla ruinas Tbebaruni II. 4 et 5 si)ecimina panca cei)inuis fllius Unio et i[)se. 187. Tentyrina orbiculata Fahr. — Sub berbis j)ros- Iratis in deserlis et canipis arenosis inter (^abiruni et ruinas Tbebarum frecjuens. Variât stria basali ely- Irorum intus obsoletior et interrupta. Var. subsulcata Reiche. — Prope Cabiruni el in oasi Fayouni rarius capta. Trib. Epitragini. 188. Himatismus villosus Haag. — Inter caespiles {)lantaruni plurimis locis inter (^abiruni el ruinas Tbel)aruni et in oasi Fayouni sae[)ius observatus. Trib. Stenosìni. 189. Stenosis Muelleri Reitt. — In ripa Nili prope Cabirum I.lf) unicum specimen cepit lilius Fnio. lUO. Microtelus Lethierryi Reiche. — Sub lapidil)us locis aridis saxosis juxla [)yramides Gbizeenses spe- ciniina band panca capta. Séance iln IS Juin V.Ì13. llü Trib. Akisini. 191. Akis reflexa Faiîr. — Sub lapide prope pyra- mides Ghizeeiises 1.23 unicum specimen ìnveni. 192. A. elevata Sol. — Prope oppidum Heliopolim 1.20 unicum specimen invenit Iilius Unio. Trib. Scaurini. 193. Scaurus carinatus Sol. — Sub lapide prope oppidum Heliopolim 1.20 unicum specimen inveni, allerum in monlibus Mokallam 1.29. Trib. Pimelini. 194. Pimelia subquadrata Stuhm. — Sub lapidibus et planus deserlorum circa Cahirum, ad o[)pida He- liopolim et Heluan nec non in oasi Fayoum 1.13-11.10 frequenter observata. 195. P. Latreiilei Sol. — Prope ruinas Tbebarum II. 0 unicum specimen inveni. 196. P. grandis Klug. — Prope Caliirum 1.13 et circa ruinas Tbebarum II. 4-6 specimina panca capta. 11)7. P. Barthélémy! Sol. — Sub lapidibus et plantis deserlorum prope Cabirum et oppida Heliopolim et Heluan aliqvoties capta. 198. Thriptera crinita Sol.— In caespites graminum in ripa arenosa Nili juxta ruinas Tbebarum II. 4 non- nulla specimina inveni. 199. Genera hispida Fousk. — Sub lapidibus locis diversis saepe observata. 120 BnUciilì de la Société Entoniologique d'Iù/yple. 200. 0. philistina Reiche.— In nionlibns Mokallain I.2Ü iuvenil lìliiis l'nio. Trib. Blaptini. 201. Blaps polychresta Forsk. — Sub truncis excic- calis pahnarnni loco arenoso in margine deserti piope ruinas Memphidis 1.18 sjìeeiinina panca inveninuis lilius Unio et ij)se. 202. B. Juliae All. — In nionlibns Mokallain [ìrope Cahirnm 1.29 unicum specimen cepit lilius Unio. 203. A. bifurcata Sol. — Sub lapide jìrope pyrami- des Gbi/eenses 1.27 unicum specimen iuvenil lilius Unio. Trlb. Pedini. 204. Diiamus Boehmi Ueitt. — In vicinilale Uaiiiii caplus, cum aliis conlìnibus confusus. 20."). D. (Orlìrohiiììus) plctus Bai ni. — In saespilibus compaclis graminum inler radices palmarnm prope Cabirum nonnulla sjiecimina cepi. 20Ö. Nesomorphus setosus Muls. ; Cbalay, Bull, de la Soc. \iu[. IV., 191IÌ, 114 (marinus Bauui. — Circa (Cabirum aliqvolies caplus. 207. Pachypterus niloticus Baldi. — Sub lapidibus el vegelabilibus rejeclis Nili prope viciini Gbizeb I.liJ el 27 copiose caplus, Trib. Opatrlni. 20ahiruni et ruinas Tliebarum baud rarus captus. 210. Caedius aegyptiacus Muls. — Prope ruinas Tlie- barum II. 0 unicum specimen inveni. 217. Clitobius oblungiusculus Fairm. — Prope tbermas Heluan 1.30 specimina nonnulla cepimus lìlius Unio et ipse. 218. Llchenum pulchellum Xuest. — Sub lapidibus locis aridis ad vicum Vastam 1 1. 8 sjiecimina panca inveninius lilia Avena et ipse. 122 liuUclin di' la Sociclc llnlomolo(jique (VEijiiplc. Trib. Crypticini. 21U. Crypticus (Scrisciiis) murinus All. — Sul) pia ni is (leserlis prope ruinas Meniphidis 1,18 spcciniina sin- i^ula inveninius filius Unio el ipse. Trib. Diaperìni. 220. Platydema(?) rufulum Motscii.; Bull. Soc. Nal. Mose. 1873, L. 480 sec Bed. Fr., 1887, 199, caesifrons Mars. .4 /)(>///<- XVI, 38, 7 (1878). — Locis arenosis et in eaespiles graminum prope Cahiruni 1.12-27 el juxla ruinas Thebaruni II. () el ad vicuni Vaslani II. 8 non- nulla speciniina leginius lilius Unio el ipse. Trib. Ulomini. 221. Alphitobius diaperinus Pan/.. — Inier ruinas lenipli Karnae II. G unicum specimen cepil lilia Avena. 222. Caenocorse subdepressa Woll. — Prope pyra- mides (iliizeenses 1.28 unicum specimen inveni. 223. Caenocorse deserticola J. Sahlbehg I.e. 168. — Sub corlice Acaciae emorluae, in deserlo arenoso prope jìvramides Ghizeenses I.2() el juxla oppidum Heluan 1.28 specimina hand panca legimus lilius Unio el ipse. Trib. Cossyphini. 224. Cossyphus insularis Cast.— Sub lapidibns juxla viam publicam inier (">abirum el pyramides Gbizeen- ses 1.25 el 27 singula s[)ecimina invenimus lilius Unio el ipse. Sconce an IS Jnin 1013. 123 Trib. Tenebrlonini. 22"). Calcar aegyptiacum Zouf. rev. d. Cenloriis und Calcar aus Eur. et angr. Laender Wien enl, Zeilschrilì. XII, 116, Fig. 2 (1898). — Sub lapidibus juxla viani j)ul)licaui inter Cahiruni et pyramides et ad oppidum Heluan 1.18-27 satis fre(juenler occurrit, prope ruinas Thebarum II. 6 eliam caplum. 22(). Centorus microceps Motsch., Zouf. 1. e. IIU, Fig. 10. — Sub lapidibus in margine viae pul)licae inter Caliirum et pyramides Gliizeenses in socielale cum Calcare acgypliaco 1-18-27 i)arcius caplus. 227. Boromorphus aegyptiacus Ukitt. — Proi)e pyra- mides Gbizeenses 1.20 copiose caplus. Fam. ANTHICIDAE 228. Necynotarsus Truquii Laf. — .lux ta pyramides Ghizeenses 1.18 unicum s[)ccimen invcni. 229. Formicomus cyanopterus Laf. — Sub lapidibus et plantis prostralis locis arenosis prope ruinas Menì- phidis 1.18 et in oasi P^ayoum ad Stationen! Sialam 11.10 specimina panca capla. 280. Leptaleus Klugi Laf.-- Prope ruinas Tliebarum II. () unicum specimen cepit fìlius Unio, alterum juxla Stationen! Sialau! 11.10 ipse inveni. 281. L. unifasciatus Dfjshh. — Inter radices plan- tarum in deserto arenoso i)rü[)c ojipiduu! Heluan 1.22 et ad pyran!Ìdes Gbizeenses 1 .25 specimina panca invenin!us. 12t Ihillctin (le la Socictc Eiüoiiwloj/ii/iic (l'lJf/j/plc. 232. Anthicus debilis Lai.— Prope slalioncm Siahuii II. 10 iuvenil liliiis Uiiio, 233. A. Sabuleti Lai .— Sul) planlis proslralis locis areiiosis prope (>ahiruin 1.13-](S el in oasi Fayouni 11.10 ali(|volies capliis. 234. A. instabilis Schmidt. — Sul) lapidihus el planlis proslralis circa ('.ahiruni 1.27-27 frc(iuenler vius. 250. A. Goebeil Laf. var. modestus Laf. — Ad ri[,ani Nili prope ruinas Thebaiuni 11.6 singula spcciniina cepiinus ülius Unio el ipse. Obs. — I-'ornia liaec secunduni declaialiontin do- mine Kekrich-Sirassoldo in lill. Iransiluni ad var. lììcridioiuih'ììì Pic. e Tunisia l'ormai el uli foiiua deser- lorum I' Wueslenl'orm » des .4. tcnclli consideranda esl. 250. A. dimidiatipennis Dfsiìh. — Ad ripam Nili i)r()pe ruinas Thebarum II. () specimina duo in xeni. 257. A. crlnitus Motsch. — Sub vegelabilibus pros- lralis el in caespiles graminum locis arenosis circa {^aliirum frecjuenlcr visus. 258. Endomia (Ochtenomus) Lefevrei Laf. — Circa Caliirum el Oppidum Heliopolim 1.15-20. ad ruinas Thebarum II. 5 aUjue in oasi Fayoum 11.10 specimina pauca invenimus lilius Unio el i()se. Fam. MEIOIDAE 259. Meloe proscarabaeus L. — Prope oj)pidum De- chena II. 3 cepil lilius Unio. 260. M. rugosus Mamsh, — Ad ripam Nili i>r()pe (>abiruni 1.15 unicum specimen cepi. Séance du IS Juin 1913. 125 261. M. caelatus Reiche, Ann. Soc. enl. Fr., 1857, 273. — Prope ruinae Thebaruni 11.6 singula spcciniina cepinius lilius Unio et ipse. Fam. GURGULIONIDAE Subfam. Âpioninae. 262. Apion Tamarisci Gyi.l. — In floribus Taniaricis in oasi P'ayonni II. 8 cepit filins Unio. 263. A. Poupiilieri Pekh. — In lloribns Tamarieis juxla slalionem Sialani 11.10 inveni. Subfam. Brachyderinae. 2()4. Sitona lividipes Fahh. — In ripa Nili piope Cahirnni II. H) eapius. 265. S. crinitus Hhst.— Per lolum l'ere lenilorinni oceunit. Subfam. Tanymecinae. 266. Tanymccus musculus Fahk. — Piopc Cahiruni semel cap lus. Subfam. Gleoninae. 2()7. Cleonus hieroglyphicus Oliv. — Sub lapidibus el vegelabilibus proslralis in desertis ad Cabiinm el oaseni Fayoum saepius caplns. 268. CI. (Porocleoniis) candidus Oliv,— Sub lapidibus 12() liiilli'liii (le Ut Sociale Juiloiiioloj/ujuc dEmiplc, juxfa pyramides Gliizeenscs 1.27 spt'ciniina noiimiUa iiiveni. 2()U. Cl. (Tcirüiiouvthordx) quadraticollis I'^mih. (se- liciiüs Fahu.). — Prope ruinas Tliebarum II. (> semel caplus. 270. CI. (Teinnorhiiiiis) brevirostris Gyi,l.— In mon- libus Mokallani I.9U inveni. 271. CI. (Xanllìochcliis) cinctiventris Faiip,. — Sub plantis (leseiiorum ad monies Mokallam 1.21) cepit lilius Unio. 272. Lixus cleoniformis Pi:tiu. — Snb planlis desei- loriini in vieinilale (labili II.22-2U saepius invenimus, eliam in Aei^y[)lo supeiioie ad oppidum Desebena cl pi()[)e ruinas Tbebarnm 11.3 el 4 ce[)il lilius l'nio. 273. L. anguinis L. — In oasi Fayoum 11.8 unicum specimen inveni. 274. L. astrachanicus Faust. — In oasi Fayoum II. iS specimina pauca inveni. 27."). L. acicularis Geum. — In oasi Fayoum II. (S caplus. 276. L. onopordi I'ahr. \i\v. aegyptiacus Gap. — Sub planlis deserlorum juxla o})[)idum Ileluan 1.22 speci- mina pauca invenimus. 277. L. discoideus Petri. — Propre Gabirnm semel caplus. 278. L. elegans Petui. — In monlibns Mokallam propc Cabirum I.2U unicum sj)ecimen iuvenil lilius Unio. 27'.). Microlarinus humeralis 4\)i k.\.— In oasi I'ayoum prope slalionem Sialam 11.10 ca[)lus. Sraiìcc du IS Juin PJl^ì. Vl't Subnifa. Rhytirrhininae. 280. Rhytirrhinus fasciatus Desbr. — Sub cortice Eucalypti exsiccalae in margine deserti prope pyra- mides Ghizeenses 1.13 unicum specimen inveni, allcrum ibidem 1.27 cepit lllius Unio. 281. Rh. niloticus K. Daniel n.sp.— Prope oppidum Heluan 1.30 specimina duo cepimus. 282. Rhytidoderus plicatus Oliv, var, siculus Fahr.— Prope oppidum Heluan invenit lìlius Unio. Subfam. Hyperinae. 283. Hypera isabellina Bon. — Sub fructibus el planus ad margines deserti prope Cabirum et Heliopolim 1.18-27 saepius, interdum copiose, invenimus. 284. Phytonomus fuscipennis Boh. — Sub cortice Eu- calypti exsiccalae nonnulla specimina invenimus. 285. Coniatus aegyptiacus Gap. — In floribus arl)u- storuin Tamaricis in oasi Fayoum II. 6 et 10 copiose occurrit. Subfam. Errirrhinae. 286. Pachytychius Letourneuxi Desbr. — Prope oppi- dum Gabirum captus. 287. Smicronyx rufipennis TouRX.— Prope Gabirum, juxta oppidum Heliopolim ad ruinas Mempbidis et Tbebarum alque in oasi Fayoum fre(|uenler visus. 288. Bagous Sahlbergi Schilsky.— Ad lacunam juxla ruinas Mempbidis 1.18 specimina duo invenimus lìlius Unio et ipse. 12lc. Lef. — Projic slalioneiii Sialnni in oasi Fayouin 11.10 copiose vidi. Var. aegyptiaca Lkf.— (auu var. praccedenle ae(|iu' copiose occmril. Trib. Cryptocephalini. 30(5. Cryptocephalus maculicoliis Suffk. — Juxta sla- lioiiem Sialam II. 8 iuvenil filius Unio. 307. Ch. ochroleucus Fairm. -- In lloribns Acaciae prope oppidum Heliopoliin 1.28 nonnulla speciniina inveninuis. 308. Cr. melanocephalus Sfffh. — In lloribus ])rae- serlim Acaciae juxla oppidum Heliopolim 1.20 el 28 nee non prope ruinas Theharum II. 8 specimina ali- quot invenimus. Trib. Chlamydlni. 300. «Chlamys» aegyptiacus Dksmh. Frelon, 47 (1898). In llorihus Acdcuie lùlolicdc ad 0|)pidum Heliopolim 1.20 el 28 specimina panca cepimus lilius Unio el ipse, ()l)s. - Quamvis haec species unica |)alcarlica luijiis tiihus iiiiiiiiiH' ad genus Clilaiiiycieni sensu I.acordaii ei perlinel, lanisn uli auclores citati earn ad interim Clihimiis argi/iiliariis nominavi. Trib. Galerucini. 310. Diorrhabda elongata Buui.i.i;. — Ad slalionem Sialam 11.8 el 10 plura s[)ecimina invenimus. 311. Aulacophora abdominalis l^vnn. = RaphidopaljHi foveicoUis Lrc. — Saepius observala, inlerdum copiose ohveniens. Séance da IS Juin 19 IS. 131 Trib. Halticini. 312. Phyllotreta cruciferae (ìoezk. — Piope ruinas Thebarum II. 3 specimina panca ca[){ns. Fam. GOGGÏNELLIDAE 313. Epilachna chrysomelina 1-aiîh. ~ Prope oppidnm Heliopolini 1.28 specimina panca invenit. TrIb. Coccinellini. 314. Coccinella ii-punctata L. — Prope oppida He- liopolini el Helnan, etc., frequenter visa. Trib. Synonychinl. 315. Chllomenes nilotica Mils. — In floribus Acaciae niloticae juxta oppidnm Heliopolim 1.20 el 28 speci- mina nonnulla invenimus. Trib. Cliilocorini. 316. Chilocorus bipustulatus L. — Prope opj)idnm Hainan 1.22 captus. 317. Exocomus nigripes Er. — Prope oppidum He- luan 1.22 et in oasi Fayoum II. 8 nonnulla specimina invenimur. Trib. Hyperaspini. 318. Hyperaspis polita Weise. — Pro[)e stationeni Sialam in oasi l'^ìvonm 11:8 inveni. 132 ßuIU'lin de la Société Hntoinolofiiquc d'Kgijple. Trib. Scymninl. 319. Pharus basalis Kiusch. — Prope oppidum i)o- schena II. 3 et circa ruinas Thebaruni II. 5 et () spe- ciniina per pauca iuvtniiuus. 320. Scymnus pallidivestis Mm,s. — Ad oi)])i(luiii Ile- liopolini I.2tBsi*ovaiBa eaB*|»«»liîloî«1e!$ n.sp. Kurz lind l)reil oval, ziemlich flach, fein greis behaart, schwarz, die Basis der kurzen Fühler in die vorderen Schenkel und Tarsen rostbraun, oben ziem- lich glänzend. Kopf klein, punktieil ; Clypeus nicht abgesetzt, der Vorderrand ungeiandet, schmal, in der Mitte leicht ausgebuchter. Die Fühlerkeule gross, aus 3 dicht aneinander geschlossenen Gliedern bestehend. Mentum sehr (inoss, DU-: ÌNÌundtheile bedeckend, einzeln, kräftig puiiktieii. Ifalsschild von dei- Breite der Flügeldecken, reicklich 2 \., mal so breit als lang, nach vorne gerundet verengt, mit kurz spitz voria- genden Vorder-und rechteckigen Ilinterwinkeln, die Basis nui- an den Seiten fein gerandet, die Mitte über dem Schildchen lappig vorgezogen, daneben schwach ausgebuchtet, Oberseite dicht und kräftig punktiert, dazwischen kleine Punkte eingestreut, anliegend weiss behaart, die Haare der Länge nach gelagert. Schild- chen klein, glatt, gerundet dreieckig. Flügeldecken fast })arallel, so lang als zusammen breit, hinten fast abgestutzt, einzeln sehr llach gerundet, oben sehr llacli gewölbt, in dichten Reihen dicht punktiert, und weiss, ziemlich ilicht, fast in JU'ihen l)ehaart. Pygi- d.ium gross, ctv.as feiner punktiert, weiss behaaii. Beine kurz. Long. 2.() mm. Ich besitze ein wSlüds dieses interessanten Insekts aus der Umge])ung von Cairo. Seance du 22 Octobre 1913. 137 Sa|iE'iiius Innesheyî n.sp. ParvLilus, niger, subiiilidus, anteimis pedibiisqiie obscure bruiiiïeis, tibiis tarsisque dilutioribus, fronle dense punctulala, stria iiiterrupla ; pronolo lateribiis sat fortiter crebreque puiictato, antice laie sublititer, basi anguste minus subliterque punctato, disco parce subtilis sinic([ue punctulato, sul)brevi, antrorsum ob- soletissime ulrinque subnupresso ; elytris densissime subrugalose punctalis, spatio singulo infra striiìm quartam et suluralem subla?vigato, stria dorsali in- tegra, antice arcuatim connexa, striis quatuor sublilibus dorsalibus et subequalibus in medio abbrevia tis, stria hunierali fere absolela; elytris apice marginatis, ante lineam transvesum anguste impunctalis ; pygidio dense subtiliter punctato ; prosterno bistriato, striis convergentibus, antice connexis. Long. 2.1 mm. Gehört in die 3. Gruppe nach Mauseul bei hibricns Leconte, aber das Spiegelfeld auf den Flügel- decken ist klein, rundlich. Umgebung von Cairo. Saiiriniis ruber Mars. var. nov. iilliiiiargo. Von der Stammform, welche rote Flügeldecken besitzt, durch einfarbig schwarzen Körper unter- schieden, wodurch das Insect ein ganz fremdartiges Ausechen besitzt. Aegypten : Umgebung von Cairo. 138 Biillcliii de la Sociclé Enloinoloijiqiie d'Iùjijpte. Séance du 19 Novembre 1913. Présidence de M. Hl'dolf Bœiim Dons pour la bibliothèque. — La Sociélé a reçu à litre de dons pour sa l)ibliolhèque : De rUxiTKD States Department of Agriculture, de Washinglon : The Southern Corn Rootworni, or lîudworm, bv F. M. Wehster ; The Western corn Rootworni, ])y F. M. Webster ; An Index to Cata- logue of recently described Coccidae, by E. R. Sasscer. De I'American Museum of Natural History, de New-York : Descriptions of New Parasitic Hymenop- tera from Rritish Guiana, by Charles T. Rrues and C. H. Richardson. De M. T. Shiraki: Acrididen Japans; Monographie der Grylliden im Formosa. De MM. Th. Becker et P. Stein : Dipteren aus Marokks. Nominalion. — M. Gilbert Storey, assistant ento- mologiste du Ministère de l'Agriculture, est nommé Membre titulaire. Séance du 19 Novembre 1913. 139 Communications. Chrysidides nouvelles pour l'Egypte par Anastase Alfieri Grâce à l'aimable concours de Monsieur Robert du Buysson je me trouve en mesure de signaler une Chrysidide nouvelle pour la vice-royauté et de donner la description de trois variétés nouvelles inédites. Chrysis affinis Klug, cf — Signalée de l'Algérie. Retrouvée à Amrieh (Mariout) en avril 1911, dans un nid de VOsmia pingiiis (^). (Coll. Ad. Andres). Chrysis (Dichrysis) bihamata Spinola Ç-). — Avant corps vert cuivré doré en dessus, bleu vert en dessous ; abdomen feu doré cuivré ; pattes bleues avec quelques reflets vert doré, brun roussàtre en dessous, tibias vert gai, tarses roussàtres. çf 9 lo"g' ^ mill. La var. nov. Innesi Alf. ne porte que sur le coloris de la tète et du thorax qui sont vert bleu sans aucuns reflets cuivrés ni dorés. Capturée en Avril, au Mariout (Type coll. W. Innés). (1) UOsinia pinguis nidifie parfois dans Vllcli.v desertoruni. (2) Voir description complète dans Mém. Soc. Ent. d'Egypte, Vol. I, fase. I, année 1908, pages 49-50. 140 Bulletin de la Société Entomologique d' Egypte. Philoctetes deflexus Abeille ('). — Corps entièrement vert gai ou plus ou moins bleuissant avec le dessus de la tète toujours plus bleu, cf 9 lo"g- 3-4.5 mill. Le Philocleles de/lexns Ab. var. nov. Carvevi Alf. en ditTère par le pronotum et le mesonolum piésenlaiil des reflets cuivrés, formant deux bandes latérales longitudinales. Premier et second segments de l'abdo- men })résenlant ces mêmes reOels mais moins pro- noncés. Long. 4 mill. Choul)rab, en avril 1913 (Type coll. Alfieri). Ellampus politus Buysson (-). — Avant-corps bleu verdàtre ou vert bleuâtre ; abdomen l'eu doré, res- plendissant, cf 9 long. : i^.r)0-4.r)0 mill. I^a tète, le pronotum, mesonotum, melanotum et l'abdomen de Y Ellampus polilus ßuysson var. nov. Adairi Air. présentent une couleur lileu vertlàlre ou vert bleuâtre uniforme, très brillante. Long. 8.5Ü mill. Un exemplaire type provenant de Tourah en mai 1913 (Coll. Alfieri). (1) Voir dcsciii)tion coiniiU'-lc (i;ins Méiii. Soc. lùit. li'Lgypte, Vol. I, fase. I, Année 190S, page 10. (2) Voir description coniplòlo tiaiis Móni. Soc. Eni. (TEgyple, Vol. I, fase. I, Année 11)08, page 15. Séance da 19 Novembre 1913. 141 Note sur Cicadalra foueicoUis Hov. par le D' Ixnes Bey En 1908, au mois d'avril, une jolie cigale, que personne n'avait encore signalée en Egypte, était capturée au nombre de quelques exemplaires, d'abord par les P.P. Clampanain et Theillard de Chardin, sur le Mokattam et dans le Wady el Tieh, ensuite et cà quelques jours de distance par MM. Chakour, Alfieri et par moi dans la plaine de Massarah, M. Hovalh, cà qui j'avais soumis un spécimen de l'insecle, recon- nut la Cicadalra fovcicollis décrite antérieurement par lui pour des sujets provenant d'autres régions et me demanda de lui procurer quelques exemplaires pour les collections de son Musée. Depuis cette époque jusqu'en 1912, dans l'espoir de satisfaire le désir de l'éminent hémiplérologiste, je n'ai pas manqué de visiter au mois d'avril les loca- lités citées plus haut et où avaient été trouvés des exemplaires de cet hémiptère, mais à mon grand regret je n'avais pu obtenir ni observer la moindre cigale. Ce n'est que cette année et de même vers le mois d'avril que Cicadalra foveicollis a reparu dans le désert des environs du Caire. Le fait fut signalé par le doc- teur Ernest Hess qui, se promenant en auto sur la route de Suez, avait entendu le chant des cigales et fut assez heureux pour capturer un spécimen. Quel- ques jours plus tard ces cigales se rencontraient dans 142 Bulletin de la Sociélé Enlomologiqne d'Egypte. les mêmes localités où nous les avions observées en 1908 el j'ai pu, en compagnie de MiM. Andres, Alfieri, Chakour el Adair, en capturer un assez grand nombre. Devons-nous donc conclure que Cicadalra fovei- collis emj)loie cinq années pour compléter son cycle évolutif, ou bien que cet insecte change de localité pour déposer sa ponte dans des endroits éloignés ([ui lui paraissent plus propices à la propagation de l'espèce ? On sait que les larves des cigales mettent un tem|)s assez long pour acquérir le volume qui leur permet de se transformer en nymphes et que ce dernier état est aussi plus long que chez beaucoup d'autres hénii|)tères. Ces considérations sont en faveur de la première hypothèse et je pense que tout en observant le développement de cette cigale, nous pouvons, just[u'à preuve du contraire, établir que ce n'est que tous les cin(j ans (ju'il nous sera donné de l'observer en Egypte. En juin 1908 j'ai trouvé à Néfish, près d'Ismaïlieh, une nouvelle cigale que j'ai soumise à l'examen de M. Hovalh. Les caractères de cet insecte parurent étranges à M. Hovath et il me demanda de lui fournir d'autres spécimens pour s'assurer qu'il ne se trouvait pas en présence d'un exemplaire anormal. Malgré tontes mes recherches, les années suivantes, il me fut impossible de retrouver l'insecte dans celte localité ou ailleurs el je désespérais d'eu trouver jamais, quand M. Andres, qui cherchait sur la route de Suez la cicadalra foveicoUis signalée par M. le docteur Hess, fui assez heureux pour trouver plusieurs sujets, mâles el femelles. J'ai pu, à quehjues jours de là, en trouver également el M. Hovalh a décrit ce nouveau Séance du 19 Novembre 1913. 143 genre et espèce. Suivant toutes probabilités cette espèce doit également accomplir son cycle en cinq ans. M. Andres fait observer à ce sujet qu'il a trouvé les œufs de cette cigale, au commencement de juin, dans les tiges de Paniciim turgidum, une graminée très répandue dans le désert où se rencontre l'insecte en question. On reconnaît la présence des œufs par les cicatrices laissées par la femelle en plaçant ses œufs dans les tiges. En introduisant ses œufs dans la plante, elle fait des petits trous avec son oviscapte et ceux-ci en se fermant et en se cicatrisant forment des petites concrétions sur les tiges toul-à-fait carac- téristiques. Les œufs sont placés sur deux rangées en nom- bre de huit environ dans chaque, ils sont d'une couleur jaune de forme oblongue et mesurent 2^2 nini, de longueur sur '/2 nim. de largeur. Ils sont placés presque transversalement à l'axe de la tige. Jusqu'à ce jour les œufs qu'il a trouvés à la date indiquée ne sont pas encore éclos. 144 fhillcliii de la Société Entomologiqiic d'Egypte. Séance du 10 Décembre 1913. rrésidencc de M. Axastase Alfieui Corres})ond(incc. — I/Impehial Bureau of Ento- mology, (le Fusa, (iemaiìde réchaiii^e de pu])licalioiis. Nomìudlion du Bureau. — Le Bureau de la Société pour 1914 est ainsi constitué : S.E. lk)GHOS Pacha Nukau, Président; MM. (1. 1m:uua\tk, Vice-Président ; 13' W. Innés Bey, Secrétaire Général; Adolf Andhes, Secrétaire-Adjoint ; Ernest Adaih, Bibliothécaire ; Alberto Calvi, Trésorier. Communications. Le vol de [Heliocopris Isldls et l'Aviation par le D' Cl. Bay Le vol des oiseaux doit-il servir de base aux études qui guident actuellement les inventeurs et les constructeurs dans la création des nouveaux ap- Séance du 10 Décembre 1913. 145 pareils destinés à évoluer dans l'espace ? Je dirai oui, si, comme l'a fait Mouillard, on prend l'oiseau comme le type le plus parfait qui })uisse réaliser dans la nature le vol ramé et le vol plané. Mais ce modèle est d'une portée relative, s'il s'agit de l'étudier au point de vue de la locomotion aérienne avec moteur, celle, en un mot, que l'on pratique de nos jours. Les oiseaux se* soutiennent dans l'air soit par la force musculaire et le battement (vol ramé), soit par la rigidité musculaire, l'orientation de leurs rémiges et la puissance de l'air (vol plané), et je ne puis ici revenir sur ces données qui s'appliquent à l'aviation pure, celle qui sera demain, mais qui n'est pas encore réalisée aujourd'hui, puisque le problème a été résolu en employant des moteurs, et en utilisant secondairement la puissance de sustentation produite par des surfaces planes. Si nous étudions au contraire le vol des insectes, nous pouvons dire qu'eux seuls dans la nature font de la locomotion aérienne avec moteur, puisque leurs ailes sont disposées tout-à-fait spécialement pour arriver à ce but. Ils font, en somme, à peu près ce qu'ils veulent dans un élément où les oiseaux ne font souvent que ce qu'ils peuvent. Les oiseaux rameurs fendent l'air, mais peuvent être bousculés [)ar la tempête, et les planeurs ne peuvent prendre leur essor qu'à la condition qu'il y ait une brise assez puissante pour les faire progresser. Les insectes, au contraire, ne s'aventurent pas dans la tempête, qui d'ailleurs n'est pas un état normal de l'atmosphère, mais ils peuvent voler pres([ue par tous les temps normaux, et se diriger d'une façon absolue, sans avoir à craindre les éléments. Ils peuvent, il est vrai. 14G ßüllelin de la Société Enloinologique d'Egijple. être entraînés par le vent qui les porte, mais ils ne sombrent pas pour cela. Nous avons vu en Abyssinie, avec mon ami le docteur Innés, des vols très denses de sauterelles qui progressaient malgré le vent, et se dirigeaient en masse vers un but déterminé. Il est donc incontestable que l'insecte est le pro- totype qui doit servir de modèle pour étudier la locomotion aérienne avec moteur, car la nature a disposé ses organes pour atteindre ce but. Mais, quel rapport y a-t-il entre un insecte co- léoplère, par exemple, et un aéroplane avec moteur ? C'est ce que je vais m'appliquer à vous démontrer très brièvement. UHeliocopris isidis d'Egypte, {[ui m'a inspiré cette étude, est l'insecte qui a le i)lus de ressemblance avec un aéro})lane, mais les coléoptères en général présentent beaucoup de ressemblance avec les appa- reils d'aviation actuellement employés. Lorsque l'in- secte dont je viens de parler a les ailes déployées et les élytres relevées, c'est-à-dire lors((u'il opère son vol, la surface de ses ailes pour un individu moyen est de 11 cent. V2 (barrés et le poids du corps de 11 grammes. Si l'insecte pesant environ 11 granniies a besoin pour voler d'une surface d'aile de 11 cent. V2 carrés, un homme du poids de 75 kilog. aura besoin de 7 mètres '/., carrés par aile, soit 15 mètres carrés pour la totalité de la surface des deux ailes, ce (jui est à peu près la surface adoptée dans les appareils Blériot. Les ailes frappent l'air dans un mouvement qui au premier abord semble vibratoire. C'est, en ellèl, l'explication la plus simple (jn'on puisse donner de ce que l'on voit et de ce que l'on entend. El cependant Séance du 10 Décembre 1913. 147 il n'en est rien. Des ailes qui vibreraient en exécutant un mouvement simplement oscillatoire comme le ferait un ressort fixé à un étau, produisant un mouvement de va-et-vient, ces ailes, dis-je, si elles ne devaient produire que cette action, seraient articulées difïé- remment à la façon d'une charnière. Or, nous voyons dans le cas des coléoptères, et spécialement dans celui de VHeliocopris isidis, que les ailes ont la possi- bilité de se replier en arrière et que si l'insecte peut produire un mouvement oscillatoire de bas en haut, il peut aussi le faire d'avant en arrière. Or, la com- posante mécanique de ces oscillations est un mouve- ment hélicoïdal très rapide analogue à la manœuvre que l'on fait faire à une rame lorsqu'on vogue à la godille. Voici donc notre insecte muni de deux moteurs latéraux, qui auraient pour elfet de le faire tourner sur son axe, s'il n'était armé d'autres organes, lui servant de stabilisateurs. Ces organes sont les élylrcs rigides, formées de deux surfaces concaves en des- sous et courbes en arrière, surfaces portantes analo- gues aux plans latéraux rigides des biplans. Elles servent aussi de balanciers et règlent le déplacement du centre de gravité en avant et en arrière, en se mouvant dans les deux sens, si l'insecle vient à s'abaisser ou à s'élever. Et en cela nous devons admirer la nature qui a bien fait les choses et n'a donné aux coléoptères, et surtout au type qui nous occupe spécialement, que des balanciers très rudimentaires, parce que les élytres très développées de ces insectes, remplacent avantageusement les organes absents. Nous ne pouvons pas cependant négliger les cornes dont les mâles sont munis et qui peuvent 148 Bulletin de la Sociélc Enlomologlqne d'Egyplc. aussi, lors(ju'ils abaissent on relèvent la tête, produire un déplacement du centre de gravité, et changer la direction rectiligne en descendante ou en ascendante. Les hyménoptères, au contraire, sont uìunis de balanciers très déveloj)pés qui leur sont indispensa- bles i)uis(|u'ils n'ont pas d'élytres, et par conséquent pas de surfaces portantes et directrices. D'ailleurs, AI. le docteur Jousset de Bellesme nous api)rend, dans une élude remarquable j)arue dans la ((Nature)) du 80 sejitembre 1911, le rôle })répon- dérant du balancier dans le vol des hyménoptères. Il démontre par des expériences très fra])panles que cet organe est indispensa])le à ces insectes i)our réaliser la stabilité aérienne. Donc, les hyménoptères, n'ayant i)as comme les coléoptères des surfaces portantes chargées de soute- nir leur cor[)S et d'orienter leur marche, remédient à celte absence i)ar un balancier très développé. Je ne puis m'élenilre ici sur cette question qui comporterait de longues recherches sur toutes les ditrérentes variétés d'organes que les insectes possè- dent pour leur permettre de progresser dans l'espace, mais je suis persuadé que l'étude de ces éléments, leur mensuration et leur description détaillée .'imène- rout de grandes découvertes très utiles et applicables aux transformations ({u'il est nécessaire de faire subir aux aéroplanes. Il semble que les moteurs dont seront munis les appareils de l'avenir devront être doubles, car enlin l'insecte doit précisément sa grande stabilité à la symétrie parfaite de ses deux organes-moteurs situés latéralement, le |)oids mort étant [)lacé entre eux deux. Cette disposition paraît en eilet, à [)remière vue, la jìlus avantageuse. Cependant, quelques essais Séance du iO Décembre 1913. 149 tentés avec des appareils de ce genre, sont restés jusqu'à ce jour sans résultat pratique, et cela s'expli- que aisément lorsqu'on songe qu'il est très difficile de réaliser le synchronisme parfait de deux moteurs conjugués. On pourrait, il est vrai, employer un seul moteur agissant sur deux hélices latérales, mais on prévoit immédiatement que la portée de l'arbre unique qui agirait sur les deux organes vecteurs, serait trop considérable, si l'on voulait proportionner la longueur de cet axe à l'écart des ailes des insectes. Cependant, ces difficultés seront surmontées, et c'est pour cela que tous les naturalistes et les ento- mologistes doivent s'unir pour fournir à la science les éléments qui lui manquent. Le jour où l'on aura pris le diagramme des ailes d'un très grand nombre d'insectes, ainsi que leur poids, et que l'on aura établi la relation qui existe entre ces deux facteurs, je crois que les appareils d'aviation seront vite modi- fiés d'après ces données, et que cette étude servira plus la cause de la locomotion aérienne que tous les essais plus ou moins heureux qui ont été tentés de nos jours. Il y a là un gros problème de mécanique à résoudre, mais nous ne devons pas désespérer de le voir réalisé puisque VHeliocopris isidis, le scarabée sacré des anciens Égyptiens, par son vol gracieux, semble nous montrer le chemin. lóO Bulletin de la Soeiélé linlomulogique iVEijijple. Névroptères d'Egypte par le R. P. Loxoix Navas, SI. 1>e Série. Les Névroptères dont l'énumération va suivre m'ont été envoyés pour leur détermination (et la plupart cédés généreusement pour ma collection) par M. A. Andres. Ils sont tous très intéressants, et leur étude, publiée dans le bulletin de la Société Entomo- logique du Caire servira, je pense, de stimule aux entomologistes vivant dans l'Egypte pour de pareilles recherches. C'est dans l'espoir que ce lot ne sera pas le dernier que j'aurai le plaisir de voir de la même provenance, que j'ai appelé 1'"'' série la liste ci-dessous, où je place les Névroptères simplement par ordre de familles. Fam. ASGALAPHIDES 1. Helicomitus festlvus Ramb. Bubo lestions. Rambur, Névroptères, 1842, p. 356, n" 6. Alexandrie. L'espèce est très répandue presque par toute l'Afrique. Fam. MYRMÉLÉONIDES Trib. Acanthaclisini Nav. 2. Phanoclisis longicollis Ramb. Acanthaclisis longicollis. Rambub, Névroptères, 1842, p. 381, n" 6. Désert d'Héliopolis, 13 août. Un échantillon çf conforme au type du Sénégal, Séance du 10 Décembre 1913. 151 Trib. Myrmeleonini Banks 3. Gepus invisus Nav., Mém. R. Acad. Cienc. de Barcelona, 1912, t. X, n° 9, p. 48, nM6. Désert d'Héliopolis, 8 juillet 1913. Un échantillon (f égal au type existant dans ma collection. 4. Nophis Teilhardi Nav., Mem. R. Acad. Cienc. de Barcelona, 1912, t. X, n° 9, p. 50. Désert d'Héliopolis, août 1913. Un échantillon cf. La 9 est encore inconnue. 5. Myrmecaelurus trigrammus Pall. Myrmeleon trigrammus Pallas, Iter, 1, p. 469. Désert d'Héliopolis, août 1913. 6. Cueta adspersa Nav. Eté 1913, Le Caire. Kingi, août 1913. TrIb. CreagrinI Nav. 7. Creagris aegyptiaca Ramb. Myrmeleon œgyptiaciis. Rambur, Névroptères, 1848, p. 393, n° 13. Désert d'Héliopolis, août 1913, Kingi, août 1913. Trib. Neuroleini Nav. 8. Neuroleon tenellus Klug. Myrmeleon tenellus Klug, Symbolae, t. XXXV, fig. 7. Kingi, août 1913. 152 Biillclin de la Sociclê Hntònwlogiqnc d'Egypte. Fam. GHRYSOPIDES Trib. Chrysopini Nav. U. Chrysopa vulgaris Schx. var. africana nov. Viridis, fascia dorsali longitudinali flava. Caput viride, fascia longitudinali media a labro ad occiput flava; stria nigra tenui brevique ad clypei latera ; palpis llavis ; anlenuis flavis, apiceni versus leviter obscuratis ; ocuiis fuscis. Protliorax latior quam longior, angulis anlicis truncalis. Meso-el melatborax bete viridia (excepta fascia dorsali flava). Pedes virides, apice tibiaruni et tarsis flavis ; unguibus basi fortiter dilalatis. Abc byalina?, iridea?, acuta» ; reticulatione et stig- mate viridibus; pilis fuscis; flmbriis flavidis, brevibus. Ala anterior venulis costalibus ad coslani, radia- libus ad radium, duabus primis intermediis, secunda et ultima procubilali, prima cubitali, gradatis internis tolis, aliquot initio nigris. Venula^ gradata fere 4/6, intermedia; 5, prima ultra cellulam procubilalem typicam ad procubitum inserta. Radius ad basini stria fusca notalus. Ala posterior venulis costalibus ad costam, radia- libus ad radium fuscis, ceteris viridibus, gradatis 3/6. Long, corp 8 mm. » al. ant. ... 11 »^ ^1 al. post. . . t)';) » Hab. Kingi, août 1913. Malgré les énormes dilTérences de cette forme avec la Chrijsopa vulgaris Schn. ty[)e, je n'ose la Séance dii 10 Décembre 1913. 153 séparer spécifiquement. Elle est très semblable à la var. radialis Nav., par laquelle peut se rattacher à la forme typique. 10. Chrysopa Andres! sp. nov. (fig. 1). Caput viride, fronte linea fusca curva fere in X , inter antennas conjuncta, ante et pone antennas diver- gente; labro et clypeo sanguineis; stria fusco-rubra ad genas ante oculos; palpis fuscis; vertice et occipite fascia purpurea, medio dilutiore, ex atomis formata ; antennis viridi-flavis, fusco annulatis, articulo primo grandi, lateraliler stria longitudinali fusca, antice puncto fusco notato ; oculis in sicco nigris. Prothorax transversus, angulis anticis oblique truncatis; viridi-flavus, ad margines laterales fascia longitudinali fusca; sulco transverso profundo, arcuato, prope marginem posteriorem sito. Meso-et metanotum viridi-flava, fascia laterali longitudinali fusca. Abdomen viridi-flavum, fusco subtotum pictum ; marginibus posticis segmentorum viridi-flavis ; pilis pallidis. Pedes virides, fusco pilosi; femoribus ante apicem fusco annulatis. Aìve angustie, acutse, irideœ; reticulatione viridi- alba, stigmate concolore, interne late fuscato. Ala anterior (fig. 1) area costali angusta ; subcosta tractu prope basini nigro ; venulis omnibus et venis d earum insertionem nigris; gradatis ^Z^, in- ermediis 3, prima ad apicem venula^ divisoriae Fig. 1 ante vel post, finiente; Chrysopa Andresi Nav. quatUOr punclis ad flUem Aile antérieure X 5. venarum ramorumque in 154 Biilleliii de la Société Entomologiqiie d'iujijple. margine postico et stria lata a cubilo ad apicem, praeter primani venulam cubilalem exlernam, fuscis. Ala posterior venulis costalibus, prima cubitali externa et gradatis -/g totis, reliquis initio vel initio et fine nigris; macula vel umbra fusca ad marginem posticum inter apicem rami cubiti et primai venulce cubitalis externae. Long, corp 6 mm. » al. ant. . . 9 » » al. post.. 8 » Kingi, mai 1913. Je sens un vif plaisir en dédiant celte gracieuse espèce à M. le D"^ Andres, qui m'a fourni l'occasion d'étudier ces insectes el a enrichi ma collection de plusieurs espèces intéressantes. 11. Chrysopa nymphulina sp. nov. (fig. 2). Similis nymphiilse Nav. Flava. Caput puncto fusco parvo inter antennas, alio grandi ad genas ante oculos el stria ad clypei lalera fuscis; stria rubra semilunari ante anlennarum basini; oculis in sicco atris; antennis flavis, apicem versus fuscescenlibus, arliculo primo grandi, stria fusca longitudinali externa; occipite linea nigra juxta oculos cum fascia prolhoracis continuata. Prolliorax latior quam lohgior, angulis anticis oblique truncalis, sulco transverso pone medium silo; fascia laterali longitudinali fusca. Meso-et metanolum fascia laterali in duas longitudinaliler divisa. Pectus flavum. Seance du 10 Décembre 1913. 155 Abdomen flavum, flavo pilosum, dorso linea te- nuissima laterali longitudinali rubro-fusca. Pedes pallidi; femoribus ante apiceni, tibiis ante- rioribus et mediis ante medium dorso puncto fusco notatis; tibiis posterioribus albidis, vix compressis ; unguibus basi fortiter dilatatis. Alœ hyalinœ, irideae ; reticulalione et stigmate albidis; venulis stigmalibus in area subcostali quatuor fuscis, distinctis, levissime fusco limbalis. Ala anterior (flg. 2) apice rotundata; venulis ple- risque initio et fine et venis ad venularum insertionem fuscis, gradatis ^/^ ; secunda intermedia et cubitali lotis fuscis. Sector radii in lineam fractam quasi in venulas gradatas dispositus. Venulse radiales initio, secunda gradata in sectore radii, secunda intermedia et secunda cubitali totis fuscis fuscoque limbatis. Venulae intermedise très, prima ad apicem intra cellu- lam procubitalem typi- cam deveniem. Ala posterior venis ad venularum insertionem fuscis ; venulis gradatis Chrysopa^yn^phulinaKKy. '/s » COStalibuS ultimis Aile antérieure X 5. ante Stigma totis fuSCis. Long, corp 6'5 mm. » al. ant. . 9 » » al. post.. 8'3 » Hab. Palais de Koubbeh, juillet 1913. 12. Chrysopa aegyptîaca sp. nov. (fig. 3). Caput flavum, stria transversa ad clypei basim et alia longitudinali ad genas, fusco-rubris; palpis fuscis; 156 Bulletin de la Soeiété Juiloniühxjiqne d'Égijple. antennis Ilavis, apiccin versus fu- scescenlibus, ala anteriore brevio- ribiis, arliculo primo grandi, stria fasca longitudinali externa; vertice duabus striis longitudinalibus, in anguluni pone antennas confluen- Fig. 3. tibus, rubris, alia angnstiore juxta fète et prolhorax. OCUloS rubra (fig. 3). Prothorax (fig. 3) manifeste lalior quam longior,^ angulis anticis oblique truncatìs, sulco transverso pone medium profundo ; fiavus, fascia laterali lata fusco-rul)ra ; vel polius fusco-rubcr, fascia media lon- gitudinali flava. Mesonotum similiter pictum, fascia laterali fusca. Metanotum subtolum fuscum. Pectus flavum. Abdomen flavum, flavo pilosum, band fuscatum. Pedes flavi, fusco pilosi, tibiis apice et tarsis leviter rubeo pictis ; unguibus basi fortiter dilatatis. Ala? hyalinœ, iridere, acutœ ; reticulatione flava ; stigmate elongato, flavido ; venulis stigmalibus in area subcostali fere 5 fuscis, ferrugineo limbatis. Ala anterior venulis gradatis fere 5 6, primis procubitalibus et cubitalibus et ultima procubitali lotis, reliquis plerisque initio et fine, sectore radii el ejus ramis initio nigris. Venulae inlermediîe 4, prima intra cellulam procubitalem typicam juxta apicem fìnieiìs. Ala posterior venulis gradatis fere 4/6, costalibus et aliquot ad alœ basini lotis, reliquis initio et fine vel initio tantum nigris. Long, corp 8'5 mm. » al. ant. . . 12 » » al. posi. .11 » Hab. Kingi, août 1913. Séance du 10 Décembre 1913. 157 Il convient faire ressortir les différences avec la Ch. Genei Rb. dont elle a l'air extérieur. La taille est plus forte, le prothorax plus large, l'abdomen sans bandes brunes latérales, et en général la couleur plus pâle, surtout aux ailes, les onglets très dilatés à la base, etc. Trib. Nothochrysini Nav. 13, Nothochrysa stigmatica Ramb. Hemerobîiis sligmaticiis. Rambur, Névroplères, 1842, p. 429, n° 15. Faun. Eut. de l'Andalousie, II, v. 9, fig. 8. Héliopolis, août; collection Chakonr. Espèce déjà connue d'Espagne et du Maroc ; elle semble nouvelle pour l'Egypte. TRICHOPTÈRES Fam. POLYGENTROPIDES TrIb. Polycentropini 14. Esperona gen. no v. Genus Polyceniropinoriim. Antennae fortes, primo articulo sequentibus paulo majore. Palpi maxillares articulis mediis in 9 dilatatis. Pedes tibiis baud dilatatis ; calcaribus 3, 4, 4, primo in tibia anteriore ante medium silo. Alae cellulis media et discali clausis. Ala anterior area costali venula prope basini instructa; furcis apicalibus 2, 3, 4, 5; area posteriore angusta ; angulo axillari acuto. Ala posterior latior ; venis subcosta et radio ante venulam radialem confluentibus ; furcis apicalibus 2, ó praesentibus. 1Ô8 Bulle I in de la Société Enlomolocjique d'iùjijptc. Le type est l'espèce suivante : 15. Esperona nilotica sp. n. (fig. 4). Caput i'usco-ferrugineum ; palpis maxillarilius articulis 2, 3 crassis, primo brevi, quinto elongalo» longiore (piarlo, sed breviore tertio, cylindrico, apice obluso ; vertice depresso, pubescente, medio longitu- dinaliter sulcato ; occipite testaceo, medio longitudi- naliter sulcato ; antennis fortibus, ferrugineis, oculis globosis, fuscis. Piolhorax testaceus, fortiter transversus, medio longitudinaliter sulcalus, licvis. Mesonotum i'uscum, nitidum. Metanotum testaceum, nitidum. Pectus fcr- rugineum. Abdomen superne fuscescens, inferne testaceum. Pedes testacei, calcaribus concoloribus ; tibiis posticis superne inter calcaria fuscescentibus. Ala anterior (fig. 4) apice parabolico vel elliptico; reticulatione fulvo-ferruginea; membrana fuscescente, pubescentia fulva ; macula thyridiali alba, transversa ; fascia maculari pallida, in arcum ad discum, macula fulva distinctiore ad utrum- que apicem, sea extra cel- lulam discateni et ante furcam 5; slriola alba lon- gitudinali brevi in area Fig. 4. Esperona nilotica Nav. Ailcs de la gauchi'. (Coll. Andres). posteriore ; angulo axillari prominente, acuto, Irian- gulari ; cellula discali brevi, media elongata, sed suo peliolo breviore. Ala posterior basi latior anteriore; membrana Séance du 19 Novembre 1913. 159 fusco tincta ; reticulatione fusca ; cellula discali et media longitudine subaequalibus, media longiore, triplo brevioie suo petiolo ; furca 5 lala. Mas milis ignotus. Long, corp, Ç.. 7'8 mm. » al. ant. . . 10'5 » » al. post. . 7'2 » Hab. Kingi, Jul. 1913 (Andres). SOMIVISIRE Pages Séance du 22 Octobre 1913 133 Adolf Andres : Sur les Cìcindèles d'Egypte 134 Edm. Reitter : Neue Coleopteren aus Aegypten. 135 Séance du 19 Novembre 1913 138 Anastase Alfieri : Chrysidides nouvelles pour l'Egypte 139 D*^ Innés Bey : Note sur Cicadaira foveicollis Hov. 141 Séance du 10 Décembre 1913 : D' G. Bay : Le vol de VHeliocopris Isidis et l'A- viation 144 R. P. LoNGiN Navas. s. I. : Névroptères d'Egypte, V" série 150 La Société Entomologique d'Egypte tient ses séances le premier mercredi de chaque mois (excepté Juillet, Août et Septembre). Elle pui)lie : 1" Un Bulletin trimestriel qui contient des travaux de peu d'étendue, accompagnés ou non de ligures dans le texte. 2° Des Mémoires qui paraissent à des époques indéterminées et qui comprennent des travaux originaux plus étendus, accompagnés ou non de planches et de figures dans le texte. Pour la correspondance scientifique, réclamations et changement d'adresse, s'adresser à M. le Secrétaire général de la Société Entomologique d'Egypte. Boîte postale N" 430.— Le Caire. Les Bulletins et les 3 fascicules des Mémoires de la Société sont en vente au Caire chez M. le Bibliothécaire adjoint de l'Institut Egyptien et à la Librairie Diemer au Caire. SMn MSUNIAN INSTrrUTIONÛBHÂRlÊs 3 9088 01268 6234 1.