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5: c^c r
cruesl). l>es i;raiues sauleuses de
Tdiiidrix lìilolicd el la larve de \ano-
})lujcs lììdciildliis II. iS;}
Au iKHi (Auastase). a) Tu Hyiueuoplèie pa-
rasite des ()()lhè(pu's d'un lilallide; h)
Vn Hynienoplère parasile des chenilles
de TrichoplKnid Siuiiihd'i Bull II. 14
Ali ii:hi (Anaslase). (Ihi-ysididcs nouvelles
l)our nCgyplc II. l."5'.)
Andhks (AdoH). Noie sur un nouveau rava-
geur du uiaïs, Pijrdiista mihildlis Ilhn . I. 2ii
Andhks (Adoll). Xolc addilionni'lle à la coni-
niunicalion de M. H. Bd'Iini sur Aiilhra.v
griscold Klug î. .'U
Andhks (Adoll). Présence de 'J'ridiifjiiliiis
SUI" RIìdj)hi(loj)aIj>d foi'cicollis 1a\c . ... I. ',V2
Andhi:s (Adoll). Xole [)réliniinaire sui' un
ravageui- du li/ I. î<.l
Andhiis (Adolf). \'erzeiclinis dei- bis jel/.l in
Aegypten beohachlelen scliniellei-iinge . I. ö;}
Andhks (Adoll). Llùideniis de la \'igne en
Kgyple, lùnhiììis holiviiìn Schill" I. 132
Andhi:s (Adolf). Sur uuv lisle de (>)léoplè-
res ca|)lurés en l.S()7 à 1()llon lîoll
Worm I
P'r:HKAN'ri; ((!.). Xoles I'^nt()moloi^i(|ues. . . I
(loroii (Lewis IL). A Xew. (lollon Insecl . Il
L\m:s Bl;^ (1)' \\\ ). (".onsidéralions sur les
Acridiens (ri"]i^y|)le I
In'.m;s Bhv (I)' \\'.). Alx'rialion di- nidilica-
lion che/, une aheille niaçonne l
Inm.s Bi;v (I)' \\'.). Xole sur un Bu|)resli-
de nouveau I
1nm:s Bi-;v ( I)'" W. ). XoU' suv ('icdddlrdfopci-
(ollis IIov Il
.")()
.S4
i;u
144
10
2.S
141
Xavas (R. V. l.oui^in). Névioplèics dl^i^yple. II. lôO
Pu: (Maurice)- Xole sur Isidiis Ldouriicii.vi Pic
v[ SUI- (|uel(jues autres l^^lalérides ... I. X]
Pic. (Maui-icc). (^oleoplèrcs (rKi^yplc cl du
Sinai II. 11
Pic (Maurice). Description d'un Alcidcs nou-
veau 11. 4()
— ~^ Ukhn (.lames A. (!.). Records ol" ICi^yplian
Orlhoplera wilh Ihe desciiption ol" one
nt'W species I. 4.'5
Rkittkk (I^dni.). Neue (loleopleren ausAci^y-
l)len II. la.")
ScHKNKLiNCi (Si,ü;in.). lOin wvuvv Plìlococopits
von lJnler-Aei.^yplen I 'AH
TiiKUV (André). Buj)ieslides nou\eau\ iVK-
gyple I. 12<)
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é.gy[)lienne I. 2.'}
^^'ILl. COCKS (I-\ (].). Miscellaneous Notes on
Ki^yplian Insects I. i:Ui
W'iLLCocKS (I'\ ('..). Miscellaneous Notes on
Egyptian Insects and Mites I. 14.^
Wim, COCKS (F. ('..). Notes on some Inju-
rious and Benelicial Miles found in I-^gypl. il. !.">
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un lii'dcon sp., insecte paiasile (\\.\ \'er
de la (>apsule du (Cotonnier (lùirias
insnidiui Boisd..) II. .")()
W'liJ.coCKS (I^\ (].). An Acaiine Parasik' oT
the Pink Bollworm Pcdicnloidcs Vcnlri-
cosus II. ()S
\\"h,lC()C.ks (V. {].}. Sur un (').
» Hi;cKi-:u (Th.), Wilhelnis|)latz X" .">, Liegnitz Prov.
Schlesien, Allemagne.
() JUillclin (le la Sociric IUìUìiììoI<)i;i'i"i'i;ii (iMJmund), Faskau (Moravie), Autriche.
1909 Horiiscmi.i) (The Hou. Walter), Tring Fark, Tring
Herts, .Angleterre.
1908 Siciliani di-: Mohhkai.e (F.omte), Consul de S. M.
le Boi (Lltalic, au (^aire.
H Simon (lùigène), Kl \\\\a Said, (70, ime Fergolèse),
i'aris (!(')■).
» Wkmnku (\)v. Franz), Margaretenhot', 12 (VII),
N'ienne.
ÌJsle (ics Mcnibfcs de la Sociélc.
Membres Titulaires.
1911 MM. \n.vA.\ |}EY (S.l<:. Ahdhi. Hamid), P.O. 11 (VA, au Caire.
1909 AnouTAKiA (lernest), rue de Taneieu Kliali.i;, Mduski
au (]aire.
1908 Adahî (Ernest), Turi' Club, au Caire.
1909 Alfieri (Anastase), Sharia Mikaïl Cad, Fagallah,
au (^aire.
» Alfieri (Jean), Sharia Mikaïl Cad, Fai>allah,
au Caire.
1910 Andres (Adolf), P. (). H. (VA, au Caire.
190.S Aquilina (Hnrico) Shaiia Saptieh, au Caire.
» Arïin Pacha (S.I<;. Yacoul)), Siiai-ia Nuliai- Paeha,
au Caire.
190.S Hahari (C. C), Sharia Mikaïl (lad, l-^i.ij;allaii, au
Caire.
1907 Hay (I)' C.), Sharia Fa.i-alJah X" i;{, au Caire.
1911 Ber(ìi:vin (K. de), .M.t(er, rue l'.lisée lîcelus.
190.S HiTTKR (Prof. Henri), dirccleur de rinslilul dlly-
,u;iène, au Caire.
F HoEiiM (Hudoll), Shai-ia Ciol bey, au Caire.
190S HoxAPAiîTK (C.), Sidi Saleni, KatV el Shcick,
Hasse-l\£>y|)te.
1910 HoRc.iiESANo (.losei)h), Dauianhour, I-'.üiyple.
1909 lÎROWN (Thos. W.), Secrétaire de \i\ Société
(rilorliculture commerciale, (dii/eh, près le
Caire.
1912 Calvi (Alberto), au Caire.
0 Caprara (César), au Caire.
1910 (L\RAD.L\ (Äthan.), Sliaria I-jiiad-ei-Dine, au Caire.
1909 Carc.as (lùli^ar liaynaud), n<*rononie, à Mansourah,
Egypte.
(S Jiiillrlin de la Sociélc Eiìlomolo(ii, Sharia Diil)rrv, Tcwiilvicli,
au Caire.
1910 ])i:i5SKi (1)1 Hi-onisia\\ ), à llélouan, 1\l*\ pie.
1908 DiNKLKH (Prof. Oscar), Inspecteur L*énéi:il des
Pharniacics, aux Services Sanitaires, au (".aire.
» Dlckos (Hippolytc), 10, Siiaria ^Val)our VA Moia,
au Caire.
1907 Faiîid (H.), Inspecteur de la Société dWgriculture,
Caire.
V FHiîiiAxn; (Ciov.), .\vocal, 4, Sharia el (iohari,
au Caire.
1908 l''oirri-: (Ab.), Avocat, Sharia Chérifein, au Caii'c.
F FoLQUKT (Daniel), Shaiia cl Baïdak, au Claire.
1909 (ÎAXTKS (Fdouard), In,i>. Agronome, Sharia el
Ihrahimi, Kasr cl Doubarah, au Caire.
1907 (ÌA1SOZZO (A. S.), In.i;., Sharia Abbas, au (hiire.
1908 (ÌAiiM;Ar (I)' F.), Shaiia Houlac, au Caire.
» (ii.AVANV (.Iules), Sliaria Houlac, au Caire.
)> Ciorcui (1)1 Lewis), 1-jitouioloj.^isle du I)é|)arte-
nient de IWi^riculture, au Caire.
" (liii:i:\ (.lac(|ues), Avocat, Sharia cl Madabe.^h,
au Caiie.
» I Ii;ss ( !)' |j-nest ), I, Sharia lùnad cl Dine, au (iairc.
)) IcoxoMopoi'i.o (Léonidas), Sharia Zaki, Tcw likicli,
au Caire.
F InM'S Hl.^ (D' W. ), Square Ilalini, I^sbckieh, au
Caire.
1912 IxNi:s (lùlouard), au Caire.
)) Is.MAi.r.M (Max) au Caire.
1908 Lkvv (.iosci)h), 1, ])lacc \VaL;rani, l'aiis.
19Üichar(i), Mansourah.
10 Jlìillcliiì de ì(i Sociclé l-Jitoniolonii/nc (i'l'miplc.
Séance du 10 Janvier 1912.
Présidence de M. (1. 1-'i:umanti:, Mcc-I'rcsidciil.
Dons (l'ouvraçjcs :
De ri'.MTKi) States I)i:i'ahtmi:nt of AciRICULTI r.i-: :
An Indi'x lo CJrcuIars 1 lo 10(10 ol" the Biireiui of
r^itoiiiology, l)y Uoi.i.A 1*. (kinui: and Andrew U.
(LvNDKi.r.; Tlie (ig Molli by F. H. Chittenden and a
lU'porl on llie lig Molli in Smyrna, In' H. (). Marsm;
The Rocky Monnlain sjiolled lever Tick, by W. D.
HrNTj;r. and V . C liisnopi' ; Xoles on Ihe Peaeh and
Phiin SUig, l)y R. A. (^isfiman ; The Soulhern Heel
\^\'b^volln, by V. H. (Chittenden ; The Hawaian Heel
Webwonn, bv H. (). March.
Communication.
Notes biologiques sur Clccmis Saint-Pìerrei Chai.t.
et Sepidium tricuspUlntiini F. (Coléopt.)
\)i\v ItiDoi.i' l)(i:nM.
Dans mes noies l)ioiogi(|ui'S (\()ir Hull. Soe.
lùilom. d'i'vgyple, année 1*.)0(S, pai*. (iO) j'ai fail mention
du ('Icontis Sdinl-Pierrci (pie j"a\ais trouvé en assez
grand nombre à partir de l'hiver 1*.)00 ius(preii été
l'.HM, mais (pie je ne rencontrais de|)uis celle ép()(pie
(pie Irc's rarement el (pie je m- pouNais plus relrouver.
Scdiicc du lo Janvier PJJ'^K 11
malgré mes recherches très actives aux mêmes endroils,
k^s étals primaires (larves et nymphes) ni les cocons,
(|ue j'avais négligé de phologra[)hier à son temps.
('e n'était (pi'en Janvier 1911 que j'ai pu constater,
pour la preiuière lois, la présence des larves du Cleomis
en ([ueslion dans les racines de Reanmiiria hirlella
et j'étais étonné de trouver que presque cha(|uc plante
était attaquée par les larves de ce Curculionide dans
différents étals de dévelopj)ement. Je répète (jue
l'endroit où je cherchais était toujours le même.
A ce moment je n'avais rien autre à faire (jue de
laisser les j)lantes, dans lesquelles se trouvaient les
larves, tranciuilles jus(|u'à l'épocjue où je pouvais
trouver des adultes ou des cocons pour en l'aire des
[)holographies.
Au mois de Juin rien n'était encore construit
par rinsecte, mais (juand je visitai les plantes de
nouveau au mois d'Août, j'ai pu constater avec plaisir
dans l)eaucoup d'elles des cocons dont plusieurs
étaient éclos et je liouvai le coléojilère même sous
les hranches ou autour des racines de la plante
nourricière. Au mois de Srplend)re, j'ai pu récoller
un grand nombre d'insectes adultes et tous avaient
quitté leurs cocons. Au 31 Décembre, les (juehpies
cocons (jue j'avais laissé sur place étaient occu])és
par des larves de l'ourmis, mais il n'y a\ait jilus
aucune trace des coléoptères. Je les ai cherchés
partout et je suis arrivé à la conclusion ([ue l'insecte,
une l'ois la ponte sur les lacines du licdiiiiiuria unie,
s'enfouit dans la terre et y |)érit.
L'endroit où j'ai trouvé ce (Ucoiins s'étend de
Tourah jusqu'à llelouan dans la plaine vers le pied
des montagnes. Je n'ai jamais pu tiouver cet insecte
12 Hiillelin de la Sociclé lùtloiiiolofitijuc cil'^(/i/])lc.
dans les vallées (Wadis) ou dans les montagnes
uiènies. .l'ajonle à eelle pelile noie la phologiaphie
de la planle (Reaiininrid hirlella), de l'inseete adulle
el de ses cocons au pied des branches. La larve a élé
décrile dans le Wieiier Entoni. Zeilschrift, année 19U8.
.le me i)ermels d'ajouter ici encore une autre
observation (|ue j'ai faite pendant ces trois dernières
années sur la biologie du Scf)idimn Iriciispiddtiiiii,
de la famille des Teiichrioiiidcs, déterminé ainsi par
Heiller.
Seance du H) Janvier lUti. 13
Cette espèce était toujours très rare ici jus{{u'au
jour où le Rev. Père Clainpanain, le D' lunes ])ey
et M. Ferrante la trouvait à Massarah en assez grand
nombre ; mais cette découverte à cet endroit devait
être un pur hasard, car huit jours auparavant et
quelques semaines plus tard l'insecte y était introu-
vable, de sorte que je doutai que la place du
développement de cet insecte se trouvât à Massarah,
c'est-à-dire dans la plaine.
C'est à une araignée noire (j'en possède un
exemplaire) (jue je dois la découverte du lieu de
développement du Sepidium. Dans les hautes plaines,
sur les montagnes (]ui entourent Tonra et Massarah,
se trouvent des excavations lormées par le vent et
les pluies où, dans riiumus apporté par le premier,
un [leu de végétation, comme le Zijgophijllum simplex
et le Zilla mijagroides, a [)u se développei". Là, au
bord de ces excavations, je voyais un trou qui était
lacilement reconnaissai)le jiar son tissu en forme de
tube comme habitation d'une aiaignée et à côté de
ce trou nombre de victimes, toutes coconnées, dont
la plupart des Sepidiiims.
.le capturai la meurtrière si nuisible à nous
autres Entomologistes et puis je cherchai d'autres
endroits semblables, car à la même [)lace, rayon de
l'araignée, je ne trouvai (jue des trous verticaux
d'un diamètre de cin({ à six millimètres environ,
mais aucun insecte vivant, ,1e commençai alors mes
recherches dans d'autres excavations analogues où je
voyais des trous verticaux comme dans la précédente
et je capturai plusieurs Sepidiiuns sous les plantes
et pierres qui s'y trouvaient. J'ai constaté que c'est
seulement aux environs ou tout près de ces trous
1 1 lUillcliiì de 1(1 Socicic I-'.iiIoiiioIoìi'kiuc d'iù/iiplc.
(|iu' SI' fiu'henl ces inst'clcs. ,I';ii Ibiiilk' l)eaiu'oii|) de
C'i's lions, iiiiiis je ii":ii pu liomcr riiiseck' diiiis ses
c'ials primaiii's; néaniiioius Ji' suis persuadé (jue
riiiseele était sorti de ees trous verticaux, uiais
seuieuieut je n"ai pas eu ius(|u'à présent la bonne
lortune d'arriver au temps exact de sa niétauior-
phose. Il est inutile de xouioir conclure d'une aunée
à l'autre sur Fapiiarition d'un insecte dans le désert
en se basant sui- les mois selon le calendrier ; li's
épo(|ues de leur (léveloj)pemenl se relaient plutôt
d'après k-s j)remiéres j)luies et d'après la température
jiumide ou sècbe etc.
PiMidant trois annéi's consécutives j'ai liouvé le
Si'pidiiiiìì comme suit :
En \\)i)\) en Octobre-Noscmbre.
» 1910 rien eu Octobre-Novembre, mais imi
.Ian\ier l't l^\''vriei-.
" 1*111 le 17 el .'51 Décembic, mais rien en
,Ian\ ier- 1"\''\ riir, ni l'u Octobre et
No\embie.
Séance du 14 Février 1912.
l'résidciiee de M. (i. I-'i:i!HA\ti;, Vicc-I'irsidciil.
Dons d'oiinraç/es. La Société a reçu depuis la
dernière séance :
De I'Ami^ìican Mlski m oi' Xati iîal Mistouv : Tlie
Xorlli American Species of Dryoplianla and tlieii-
i^alls, by William 1ìhltk\.mìilli:h.
Du Di;i'Aiî rMKNT ov Ac.mk.i ltihi;, de Wasbini^ton:
Sconce du l'i Fcvricv /.9/?. 15
Bce Diseases in Massachiisetls, by Bihton N. Gatks;
The Dying of Pine in the Southern States, Causes,
extent and remedy, by A. D. Hopkins; Results of the
artificial use of the white Fungus Disease in Kansas,
by Frederick H. Billings; Colosonia sycophania, its
Life history. Behaviour and successful colonisation in
New-England, by A. T. Burgess.
De M. Charles .Janet: Sur l'Orthogenèse de l'In-
secle ; sur la Morphologie de Tlnsecte (11)09); sur un
Nematode ((ui se développe dans la tète de la formica
fusca ; sur la Parthénogenèse arrhénosoque de la
fourmi ouvrière ; sur la Morphologie des membranes
basales de l'Insecte.
De M. Netolitzskv de Czernovitz : Kin Dermestes
ans alta>gyi)tischen Gräbern.
Communications.
Considérations sur les Acridiens d'Egypte
par le D' \V. Innés Bi:v.
La famille des Acridiens ou Criqncls est la plus
importante et la plus nombreuse des ()rthoi)tères
égyptiens. Les ravages que la Schisloccrca peregrina,
criquet pèlerin ou <^ Ghirad )) des indigènes, a occa-
sionné en Egypte, sont connus depuis les temps bibli-
(pies. Ils ont constitué la dixième plaie d'Egyiile (jui,
d'après lExode, frappa le i)eu[)le égyi)lien pour punir
l(i
Jjiillclin (le Id Socii'lc l:nl<)iìì<)l<)iis siibiwrinctnciilcs, les cri(juets émigrent en
masses considérables (pii occupent parfois plusieurs
kilomètics carrés d'étendut-. Les pays (ju'ils envahis-
Seance du l'i Février Ì9V>. 17
sent ou traversent alors sont les Régions temporaires
dans lesquelles ils exercent les ravages les jilus consi-
dérables et détruisent en quelques heures les cultures
sur lesquelles ils s'abattent.
Les Régions permanentes des criquets qui ont
envahi l'Egypte à diliërenles reprises ne sont pas
encore bien déterminées, mais tout laisse supposer
que c'est dans les régions soudanaises que se trouvent
les foyers de ces migrations et les régions snbper-
mn neuf es.
Les cri([uets pèlerins traversent parfois des régions
d'une certaine étendue sans s'arrcler et dans ce cas
les conséquences de leur migration sont sans impor-
tance ; ce n'est en (juehpie sorte cjue les localités dans
lesquelles ils s'arrèteiit (jui souli'rent de leurs dépra-
dations. Ils profileiit généralement de ces courts
séjours, lorsqu'ils rencontrent un sol assez meuble,
pour confier à la terre leur ponte, (^est ainsi (jue
certaines cultures sont envahies non seulement par
les insectes ailés (jiii les saccagent, mais sont encore,
quelques semaines plus tard, complètement dévorées
par une nouvelle génération. Quand ces criquets aptères
ont ac(juis leurs oiganes du vol, ils abandonnent la
région et sont entraînés par les vents veis le désert ou
la mer, où ils ne lardent pas à périr. Ils ne font pas
souche dans le pays et c'est ce qui a valu à ces régions
envahies le nom de régions temporaires.
Les deux dernières invasions de cri(|uels en
Kgyi)te datent de 1891 et 1904 et, malgré les mesures
édictées par l'État, ont occasionné des ravages d'une
certaine étendue.
L'invasion de 1891 eut lieu vers le lô avril ; les
IS lìnllrlin de Ut Socicic Ilntomologiimc d'ÌJjijplc.
c-ii<|iu'ls nirivaienl cu masses conipacles du déscrl de
Toiiesl de|)uis (luiri^ueh jusciuà la Médilenanée.
l'j) H)()4, e'esl à la même éjxxiue (le 12 avril),
(|iraj)paiurenl les premiers vols, mais rimmigralion,
eelte lois, arri\ail du sud est.
(>()iilraiiemenl à ce (|ui a élé observé en luirope,
où les acridiens semhlenl pondre en général en
automne el où la généralion nouvelle n'ai)i)arail (|u"au
printemps suivant, le cri(|uel pèlerin dépose ses œuls
en avril dans les tt'rres cultivées voisines du déseit
el tpii ollVi'nl une légèreté sullisanle pour peiinettri'
aux remelles d'introduire leur tarièie à (|uel(|ues
centimètres dans le sol.
Les (vuls très allongés, réunis au nombre de
(juaranle à quatre-vingts en masses régulières alVectant
la l'oinie d'épis de blé, sont agglutinés entr'eux et
recouverts par un licjuide cpii, en se desséchant, l'orme
une matière légère et l'iiable assez semblable à celle
qui constitue roothè((ue des manlides.
('/est environ un niois après la ponte (pie les
jeuiies larves éclosent el commencent à excMcer leurs
ravages.
Les larves des acridiens, comnu' ceux de prescpu'
tous les auties orthoptères, subissent plusieurs mues
avant d'atteindre^ la taille iixée jiour leur transforma-
tion en lìijmjìììc. La Nymphe di Mère peu de la larve el
n'est en somme (pi'un étal de développemeni plus
mar(pié (|ui, après une deinièri' mue donne l'insecle
parlait. Lorscpi'il s'agit d'espèces pourvues d'élytres et
d'ailes bien dévelop|)ées et proi)res au vol, il est facile
de reconnaître un insecte à l'état parfait ; mais (piaiid
les oruanes du vol restent à l'état rudimentaire. il est
Scaiicc (ill l'i Février l'.ìlW 19
qiielqiierois malaisé de (lislingucr les uns des autres
les dilTérenls élals i)ar lesquels passe Tiiisecle.
M. Finot pense » qu'un des moins mauvais carac-
lères » pour dislinguer les nymphes des adultes, est
donné })ar la position relative des élytres et des ailes
ou de leurs rudiments.
(( Dans les nymphes, les fourreaux des élylres
(c'est-à-dire l'élytre non encore développé) sont re-
couverts en partie, extérieurement, par les fourreaux
des ailes, tandis (ju'à l'état adulte, les élytres sont
toujours entièrement placés au-dessus des ailes»,
(( Pour les espèces dans les(|uelles les élytres se
réduisent à des écailles avec ou sans ailes riulimen-
taires, ce caractère distinctif devient encore moins
hou ; il se réduit à ceci : dans les adultes, les rudi-
ments d'ailes ou d'élytres sont toujours reliés an seg-
ment dorsal par une articulation, tandis (|ue, dans
les nymphes, les fourreaux sont des prolongements
du segment dorsal »('). lin caractère cjui aide souvent
dans la distinction des insectes adultes de ceux (|ui
n'ont j)as encore atteint cet état, réside dans la dureté
des téguments et leur délormation par la dessiccation.
Les caractères ([ui servent de liase à la classifi-
cation des Acridiens résident principalement dans la
conformation de la tète, la disposition des sillons
du pronotum, les lohes sternaux, les nervures des
organes du vol et la disposition des épines et des
éperons des pattes ainsi cjue la présence des pelotes
entre les crochets du dernier article des tarses.
(') Les Orthoptères de la Fronce, l'aris 188.'{.
20 liiillrlin (if Id Sorirlr I'.iiloiuolniiiiiuc d'iùnjplr.
Séance du 13 Mars 1912.
l'rc'sidcncc de M. lùiM-si Adaiu.
Doiis (l'<)iii>r1MiaiRE
Pages
Membres du Bureau pour 1912 5
Liste des Membres de la Société en 1912 5
Séance du 10 Janvier 1912 :
Rudolf Bœhm : Notes biologiques sur Cleonus Saint-
Pierrei Chalt. et Sepidiiim Iricuspidatam F.
(Coléopt.) 10
Séance du 14 Février 1912 :
D' W. Innés Bey: Considérations sur les Acridiens
d'Egypte 15
Séance du 13 Mars 1912 :
Adolf Andres : Note sur un nouveau ravageur du
maïs Pyrausta niibilalis Hbn. (Lèp.) 20
D'' Franz Werner : Une nouvelle Mantide égyptienne
(Orthopt.) 23
La Société Entomologique d'Egypte tient ses séances
le premier mercredi de chaque mois (excepté Juillet,
Août et Septembre).
Elle publie :
1° Un Bulletin trimestriel qui contient des travaux
de peu d'étendue, accompagnés ou non de figures
dans le texte.
2° Des Mémoires qui paraissent à des époques
indéterminées et qui comprennent des travaux
originaux plus étendus, accompagnés ou non de
planches et de figures dans le texte.
Pour la correspondance scientifique, réclamations
et changement d'adresse, s'adresser à IVI. le Secrétaire
générai de la Société Entomologique d'Egypte.
Boite postale N° 430.— Le Caire.
Les Bulletins et les l«"" et 2""" fascicules des Mé-
moires de la Société sont en vente au Caire chez
M. le Bibliothécaire adjoint de l'Institut Egyptien et
à la Librairie Diemer au Caire.
BULLETIN
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
D'ÉOyPTE
FONDÉE LE 1" AOUT 1907.
Fata non foste a vìver come bruti,
Ma per seguir virtude e conoscenza.
DANTE
Année 1912.
2*"^ Fascicule : Avril- Juin
LE CAIRE
IMPRIMERIE M. RODITI & (^o. Xas
■r^v^^onian fn^tii^
j!.---.
1913 [ SEP 6 1918
Séance du 1/ Aoril l'JV>. 25
Séance du 17 Avril 1912.
Présidence de M. |{hxi:st Adaik.
Dona iVoiivrages. — La Société a reçu pour sa bi-
bliothèque :
De M. Ernest Olivikh : Hevisiou des Coléoj)léies
Malacodermes du grouj)e des Lanipy rides.
De M. R. DU Bi YSSON : Hyménoptères nouveaux
du Maroc.
De rUNiTP:n States Department of Agriciltirk,
de Washington : Notes of the Peach Bud Mite, an
enemy of Peach Nursery slock, by A. L. Qlaintanc.e.
De I'American Museum of Natural History, de
New- York : The Species of Brachyacanllia of North
and South America, by Charles W. Lenc,.
Communications.
Note complémentaire
sur (Ucoiìiis Sdint-Picrrci (Coléopt. Curculion.)
par HiDOLi' I^<]:mm.
Le s de construire un nid j)Our
déposer son o'uf. La cloison (|ui ser\ail d'opeicuh»
au fond de la cocjuille était Ibrmée, lomme jioui- le
viai nid du chalicodome, de jielotes de mortier et dif-
lérait des cloisons luinces et plus unies de celles des
cellules des autres hyiuénoplères (|ui remplissaient
la co(|uille.
Seance du 17 Avril 191^. 29
Note sur un Buprestide nouveau
par k' 1)1 IxNHS Biiv
Je ciois (jii'il L'sl (le (|iR'lqiu' iiilérèl de vous
eoinimini(|uer ((u'en coni[)iignie de MM. Adolf Andres
et Edmond Innés, j'ai relroiivé ces joiirs-ci. dans une
j)elile localilé \oisine de la gare de Massarah, (juel-
([ues spécimens du joli pelil hupreslide recouvert de
petites écailles l)lanches, (|ue M. Therry croit nouveau
et (|ue j'ai trouvé l'année dernière à la même date
et dans le même endroit a\ec M. Anastase Alfieri.
Ce petit buprestide a été recueilli sur les lleurs de
deux composées liés dillérentes. sur les lleurs jaunes
de Zollikoferia niuiicaulis L. et sur le petit chardon
blanc teinté de bleu Cardiincellns eriocephalns Boiss.
L'insecte est à peine distinct sur cette dernière Heur
et il est probable (|ue c'est cette plante qu'il prélêre.
car la majeure |)artie de nos captures ont été laites
sur Carüiincclliis eriocephalns.
Séance du 8 Mai 1912.
Présidence de M. Adolf Anuhes
Doiis pour la l)ihliolliè. 33
Meloïde, le Li}dus sijriaciis, (ju'oii lionvc dans la
même localité un peu plus l(M et dont on ignore,
autant que je sache, l'insecte dans lequel ses larves
sont parasites.
Note sur Isidus Letoiirneuxi Pic
et sur quelques autres FAaiérides
l)ar Maiiîici. Pu.
Dans un réceni hullelin de la Société (Hullotin
1911. p. 43), Uli de mes collègues français, sous
prétexte de reconnaître la validité de hidus Letoiir-
neiixi Pic, espèce (lu'aulrefois il se refusait à distin-
guer de /. Moreli Muls. Rey, s'évertue de nie criti(|uer
(une fois (leplus)('). montrant ainsi autant de lidélitr
dans sa mémoire (pie dhahileté dans son coup d'o>il
de maitre. /.s/(///.s- Letonnieiixi Pic a toute une histoire
qu'il est i)eut-ètre bon de rappeler en (juehpies mots.
Kn achetant la collection Leprieur, en ISUH, j'ai
pris |)ossession de plusieurs Isidus. originaires de
Ramleh en Egypte et (igurant dans cette collection
sous le nom de isidus Moreli Hey, détermination due
à la perspicacité de M. du lîuysson.
Kn 1902, je décris ce faux Moreli sous le nom de
/. Letoiirueii.vi (L'Échange XVll. \" 214, |). (U), en
signalant certains caractères tels cpic la forme des
(') Depuis quelque temps cet entoiuolooislc exerce à
mes dépens sa verve un peu lourde, à toute, et même
sans, oecasion.
.'M lliillcliiì (le Id Sociélc J^nloiiiolojiii/iic d IùhjjìIc.
angles i)oslórieuis du |)rolhora\ ('), cnraclrifs que
rré(|ueniiiicMil (iu Buyssoii a lui-nièuie cuiployés |)Our
la (lislinciion speciTKiuc de diverses espèees d'i'^ja-
térides.
En H)ü() (h'aune (lallo-Rlienane, Klatéiides p. 40"),
note), du Buysson met en synonymie de Isidiis Moreli
Muls. Rey mon Isidtis Lclonrnen.vi : il convieni de
dire, pour son excuse, qu'il ne l'a, à ee moment, j)as
plus sérieusement étudié (|iu' par le jiassé.
l'Ji H)()7. je |)ul)lie une nouvelle note sur mon
espèee (L'Iù'hani^e XXIII, X" 'Jd"), p. 1(14) et j'en |)rolile
pour dire (juehpies mots à i)ropos d'une certaine
communication d'un des types de /. Lcloiiriicii.vi Pic
et de la détermination, très l'anlaisisle, accoinj)ai*nant
au retour ce type uiutilé. M. du Buysson aurait été
mieux ins[)iré de faire allusion à cette communication,
plutôt que de cherchei- (-') à nous faire entendre, ce
(|ui n'est pas exact, (pie je ne communifpiais pas
mes insecti's. Autrefois, ce collègue a prolilé de ma
complaisance, il pourra en user encore dans l'axcnir,
s'il veut bien toutefois faire l'elTorl de revenii' à de
meilleurs sentiments à mon égard.
Celte i)elile digression faite, poni- relever une
des réilexions erili([ues de nu)n collègue, je rexiens à
Isidns Lciounicii.vi Pic ([ue M. (\u P)uysson \ient enfin
( 1) N'iliirelleiiu'iil, cii 11)11, du lUiysson, du moiiienl
(jue je me sei's de ces caractères, ne les admet plus coduiic
vala])les; admirable Ioi*ique de cei-tains es])iils !
(-) (".'est une rèllexion tendaneieusc ! (Hull. l%gyp!e
p. 43). (".eux (pii me connaissent, savent que je ne conserve
pas jalousement mes insectes dans leurs cartons et (pi'à
l'occasion, je sais Ic-s en sortir poui- les eommunitpiei-.
Séance du S Mai Wth 35
(le leconnaitre valable (Hull. p. 43 à 46), après examen
d'un exemplaire recueilli par notre estimable vice-
président M. Ferrante ; il est vrai qu'il s'en excuse
en nous disant qu'il y a 20 ans, il n'avait pas le Hair
du (( nova species » aussi développé cjue le mien (').
Pour les caractères de la longueur des antennes,
plus longues chez les cf tit" Moreli Muls. Rey que chez
ceux (le Letoiirneiixi Pic, découverts avec ostentation,
j)resque seuls admis par du Buysson, je me permettrai
d'ajouter, à titre de renseigneuienl, cjue les antennes
dépassent chez Moreli (d'ajirès six exemplaires (j* de
ma collection provenant de Corse on de la France
Méridionale) les angles postérieurs du prothorax de
.') articles, plut(")t (jue de 4 articles et ' ;,, comme le
publie du Buysson. Je dirai aussi (jue les caractères
tirés de la forme des angles postérieurs du prothorax,
dont j'ai [)arlé (L'Echange N" 24(i), me semblent devoir
être pris en considération pour aider à la distinction
spécifique des deux espèces.
L'espèce Leloiirneuxi Pic se retrouve, peu modi-
fiée, sur la C(')te syrienue, d'après un exemplaire
recueilli par le Frère Florien à Gebaïl, au mois
d'août, et (|u'il m'a très généreusement abandonné.
Cardiophonis Letoiirneuxi Buys. — La note de ÄL
du Buysson (Bull. Egy[)te [). 27) j)eut être complétée
par la mienne parue (|uel([ues pages avant (I.e. p. 12).
Cardi()f)hc)rns(?) permodicus Fald. — Détermination
(') Depuis, M. (lu liiiysson s'est ratrappé avantageuse-
ment en décrivant des variétés de Draslerins (jue moi-
même, tout en étant variétiste convaincu, je ne songeais
pas à nommer.
,')() liiillcliii (ir la Suciélc l-'.iìloiìU)U)(ii(iur d' l'.injjilc.
diu' à M. (lu Biiyssoii. Vu cxeinplairc de mes chasses
à Héluan-k's-liaiiis.
(jinlioplìorn.s (Uliüus liv. A élé capluré à Assouan
par Li'louriuni\ el ligure dans ma colleclion.
Uelcnnlcres crucifer i>. niiilliilisjiincliis Pic. — Celle
variélé, décrile dans L'Kchange N" .'i'J.S. recueillie près
des Pyiamides, esl voisine de la var. lUinofdclus liuys. ;
en voici le signalemeid : proliioiax lestacé à bande
dorsale el, de ciiacjue côté, avec une macule lalérale
noire, élylres leslacés. ornés des dessins noirs sui-
vanls : bande antérieure suturale assez longue, petite
macule également suturale et placée près de l'extré-
mité des élylres, enlin, siu' cha((ue élylre, un peu en
dessous {\u milieu el près de la suture, une jielile
macule également noire, élylres, en outre, en partie
bordés de noir.
Ilvtcroderes (/Eolonics) Wdltli (jiiicl. var. noiincllr
sciììiciiìcliis. — Foncé avec les boids antérieur el posté-
rieur, angles compris, du i)rothorax el une assez
large i)ordure antérieure aux élylres roux, les antennes
et i)attes étant teslacées. De coloration générale plus
loncée (|ue la forme type. .le la possède d'Abyssinie,
mais elle peut se retrouver en Kgy|)le.
Drasieriiis figiindns i>. pseiidahiskrciisis l)uys.(').
.le l'ai capluré à Assouan, sur les bords du Nil.
(1) Le nom esl curieux cl il esl prohaljjc (|ue si uuii
je l'avilis iuiaginé, M. du liuyssoii t'aurait criticpié.
Sciiiicc (III ■') .filili î9Vh 'M
Séance du 5 Juin 1912.
l'résidcMU-e de M. V. Mosseki
Dons pour la bibliollu-ijuc. — La Société a rec;u
pour sa l)il)li()thé({ue :
De TUnith;!) States Department of Agriculture:
The insect ennemies of the (lotion lîoll Weevil, by
W. Dwic.HT Pierce, R. A. (ashman and C. E. Hood;
Arsenite of Zinc and Lead Chiomate as remedies
against llie Colorado Potato Reetle, by Fred. A.
Johnston; The All'alfa Gall Midge, by F. M. Werster;
The Cotton Stainer, by W. D. Hunter ; The so
called (( Curlew Bug », i)y F. M. Webster ; The
(>halcidoid Genus Perilampus and its relations to the
problem of Parasite introduction, by Harry S. Smith;
The false Wireworms of the Pacific Northwest, by
James A. Hyslop ; The more important Insect and
Fungous Ennemies of the fruit and foliage of the
Apple, by A. L. Quintaxce ; The red Spider on
Cotton, by E. A. McGrec.or ; Two destructive Texas
Ants, by W. D. Hunter.
De M. F. ITACENE ^LASO\ : A further note on
iilaria" in the blood of (.ainels in Egypt.
I^e M. Maurice Pic : Scraplia nouveau d'Afrique;
Collezioni zoologiche fatte nell'Uganda dal Doli, E.
Boyon (Anthicida') ; De la priorité au point de vue
des noms semblables dans le même genre ; Mission
Chari-Tchad, dirigée par M. Aug. Chevalier, collec-
tions recueillies par le D' Decorse (Coléojìtères) ;
Hylophilus nouveaux (Hétéromères) ; Coléoptères et
Hétéromères en partie nouveaux; x\ddenda aux Coléop-
:}tS lini Id in dr la Soriclc l:iil()niol<>(ii |)éli()le, mais on ignore (piels ont été
les résultats de ces essais.
Des spécimens ont été envoyés à M. Mayet j)Our
être déterminés, mais ce dernier a répondu (ju'il ne
connaissait |)as de diptères pouvant laire de dom-
mages pareils.
Séance (ht S Juin V.il'L 43
Records of Egyptian Orthoptera
with the Description of one new species
J)y James A. (1. P.i:ii\,
1)1' Ihe Academy of Nnliiral Sciciu-os of I'liiladclpliia.
The following very inleresling series of Egyptian
Orthoptera was submitted to me lor study by
Mr. Edgard Chakour of Cairo, lo whom I wish to
express my thanks lor the opportunity to examine
the same.
The species here treated whieb do not appear in
Werner's review of the Orthoptera of Kgypt(') are
indicated i)y an asterisk.
Forficulidae.
Labidura riparia (Pallas). — Marg (Cairo). February,
March, April, November, Deceiiiber. One male, three
females.
One female individual lacks exjiosed tegmina.
Anisolabis annulipes (Li'CA.s). — Cairo. One female.
Werner credits this species to Egyj)! on one of
Savigny's ligure, but had no further information as
to its occurrence.
(') Die Orthoptcrcnliiuiia Àijyptcns mit besonderer Be-
rücksichtigung der flremiapliiliMi. Sit/.ungsb. Unis. Akadeni.
Wissenscli., Wien, .Math.-naturw. Ivlasse, CXIV, abl. 1,
pp. 1-80.
J4 liiiUcliii (If Id Socicic ljil(>iii(>lo(ji(/iic l<'
Blattidae.
Supella supellectilium (Shhvii.li:). — Cniio. .Iiiiu-
Augiisl. One male, one Iciiiali'.
* Pycnoscelus surinamensis (Linn.). — C.airo. .limo.
One remale.
This individual is (|uil(' black, resemblini^ a
lîhanio, Burma individual in this respect, and no
(hiuhl represents iii
.<>.
Sphingonotus azurescens (IIamiuk)- — Ahoukir. Au-
gust. One female.
Sphingonotus savignyi Sal ss. — C.airo. June-July.
One Iemale.
The dorsum of the |)ronolum of this specimen is
uniform dark huffy without the usual di\ergent hars,
Sphingonotus ccerulans (Linn.). — C-airo. June-July.
Two females.
Hoth specimens have tlie tegminal markings
reduced to the minimum and the wings hyaline.
Sphingonotus mecheriae Kkaiss. Ismailia. .lune.
One male, one female.
This apparently the lirst delinite record of the
species from l^]gypt.
Sphingonotus balteatus (Si:in .). Massaia (Helouan).
June. One male.
Sphingonotus octofasciatus (Shuv.). — Massaia (He-
louan). .lune. Oin' male.
'''' Sphingonotus chakouri n. sp. Type: j^ ; Marg.
near Cairo, l\gypt. June. (1^. (-hakour.)
Scdiicc du S Juin Ì9V?. 47
Type II" 52(KS, Coll. Acnd. Nat. Sci. Filila.
Closely related lo .S. diademnlns Vosseier from
Algeria ('), but dilTering in the slightly smaller size,
in the larger and more piominent eyes, the much
narrower inlerocular sjiaee. more declivent I'asligium,
the more concave caudal margin of the lateral lobes
of the jironotum, the unilorm hyaline wings, the
absence of a blackish facial band and other details
of the coloration.
The new form is also close to S. vossclcri Krauss
from Algeria, but it is separated liy quite a few
characters. It is not at all closely related to .S. liiloticus
Saussure, an Egyjitian sjiecies with which it agrees
in size, Saussnre's form having strongly marked and
most distinctive venational characters. The new form
has also been compared with Werner's recently
described (Icrnciìsi.s and (icrolyloidcs.
Size small ; form moderately robust. Head with
occiput strongly ascending to the interocular region,
the latter narrow, no wider than half the width of
one of the eyes; fasligium descending sliar[)ly, strongly
canaliculate with a slight median carination and
more decided lateral margins, when seen from the
side the outline of (he fastigium [)assing regularly
into that of the face, the canaliculation of the fastigium
separated from tiie impression of the frontal costa;
lateral foveohc strongly oblique, diamond-shaped,
well impressed; frontal costa subequal dorsad, narrower
than the inter-ocular region, arcuate constricted
ventrad of the ocellus thence strongly diverging,
surface slightly undulate-impressed below the lateral
(1) Zoo), .lalirl)., .\blii. Sysl., XVI, p. 37(i,
-18
lliillclin (le Ut Socirir IùìIoiìuiI<)(iÌ(/ìic (l'EiUjpIr.
iiiari^iiis dorsad ol llu' sulcus, slighlly mori' so vt'iilrad
ut' Ihc sanie; supplcnu-iilai y Facial cariiKc considciahly
di\ergiiig, more sharply so xenlrad ; eyes very much
inlhiled and prominent, extending a[)i)ieciai)ly dorsad
of tlie dorsal surface of the head, tlie depth about
twice that of tiie inter-ocular portion of the gen;e,
the outline of the eye when viewed from the lateral
aspect \ery broad o\ate ; antenna* broken in the
type, i'ronolum sub-sellate, the dorsum of the
melazona depressed ; surface more oi- less finely
pLinctulate ; cephalic marinili of the disk with a very
narrow median truncation, caudal mari^in of the disk
rectangulale willi the imuiediate angle rounded;
transverse sulci well impressed; melazona with a
distinct but very line median carina, lateral shoulders
of the meta/ona jironounced but broadly rounded,
pro/ona passing IVom the disk into the lateral lobes
without any traci-s of angles; lateral lobes slightly
deeper than the greatest length of same, caudal
margin of tin- lobes moderately arcuato-produced
\entrad and moderately arcuato-i'maiginate dorsad,
the lobi' thus being widi'i \entrad than dorsad, the
xentro-caudal angle xcry broadly roimded, the
remaindei- (cephalic portion) of the wntial margin
obrupiely arcuato-emaiginale. Tegmina narrow, elon-
gate, the gieatesl width contained about live times
in the length of tlii' same; costal margin with alow,
broad, but distinct, proximal lobe, on the distal half
the same margin is ix-gularly aicuate toward the
suturai margin, the lattei- neaily straight, the apical
margin \i'iy short and sharply obliipre-truncati" ;
venation as found in the majority of the species of
the uenus, the intercalarv \('in oulv for- a M'rv short
Séance du S Juin l. 49
dislance proximal e(|iii(lislant belwcen the median
and ninar veins, in the remainder of ils lenglli
following very closely Ihe median vein and widely
removed from Ihe ulnar vein ; spurious veins presenl
helween Ihe discoi(hiI and median rami. Wings wilh
Iheir grealesl widlh conlained ahoul one and Iwo-
Ihirds limes in Ihe lenglh of Ihe same. Supra-anal
piale elongale-lrigonal, Ihe disiai porlion separated
from the proximal section by a rectangulale transverse
carina with its angle directed cephalad, the proximal
porlion with a pair of converging carina' placed
mesad, all of the margins of the piale carinate:
cerei simple, subslyliform, blunt; subgenital plate
compressed, the extremity carinate dorsad, (Caudal
feuiora uioderately rol)ust; caudal lii)ia' armed on
the external margin with eight spines, on the inleiiial
margin with eleven spines.
General color dorsad pale vinaceous-bulf, becoming
bone-white lalerad and l)uir-yellow venlrad. Head
wilh a very faint touch of line buff dorsad; eyes
and ocelli ochraceous, the former faintly clouded
wilh daiker. Piouolum wilh the dorsum of Ihe
melazona indelinitely bui appreciably clouded with
slate gray. Tegmina wilh an ol)li((ue transxeise bar
at the proximal third, this bar being very narrow
antl chestnut in color, i)roximad of which almost all
of that section of the tegmina is washed willi deep
vinaceous-bulV wilh a touch of bluish; dislad of this
band the ground color of the tegmina is bone-while,
mesad is an indication of a transverse band toward
the suturai side, dislad of this being found similar
but weaker indications of two l)ars on the suturai
edge of the tegmina. Wings hyaline. Abdomen bul^y.
!')(! Hiillcliiì (le 1(1 Sociclr I\iiloiiì()l<>fii(iiic (i'l'jiy/ilc.
Caudal remoia \vilh Iho median scclioii bluish siale,
Ulis i^iadually ladini; |)roxiuiad bui shaiply delined
disiaci and abruplly st'i)aiaU'(l IVoni a palo pregeuicuiar
annulus; caudal tibia' i)()ni'-N\hilc' with a touch ol'
glaucous, the sj)ines lipped with black.
Mhaslhkmknts.
Length ol body ]'.i.- min.
Length of inonotum 2.(î
(ìrealesl (caudal) Nvidlh of disk ol' |)ronotnm 2.,') »
Length of legmen 12.- »
Length ol caudal lemur 7,- »
The type ol this species is unicjue. We lake
great pleasure in dedicating this most striking new
form to the collectcir Mr. l^lgard Chakour. to whose
kindly interest we are indebted for the op])oitunity
to study the present collection.
Leptoscirtus angustus ( Bi ancuaiu) ) ( ^ liiicdiis
lUinn.). — Aboukir. ,Inly. One female.
Werner has expressed doubt as to this being an
I\gyplian species. Our sjicM-imen is |)erfectly typical.
Hyalorhipes rhamses (Saiss.). - Kerdact' ((luizeh).
May, June. One male, one female.
Acrotylus versicolor IJri'.i! ( ixdriii'lis as recoi'ded
by Werner, vide Karny). — Cairo. Septenii)er. One
female. Egyj)!. (H. C. Wood.) IColl. AcacL Nat. Sci.
Phila.] One male, one female.
These specimens have been conii)art'(l with a
pair from Dernah recei\ed from Karny.
Tmethis cisti (I'aiìh.). — Aboukir. .lune. One male.
Amrieh (Mariout). .June. One female.
Chrotogonus lugubris (Bla.xcu.visd). — (^airo. Se[)teni-
Sccncc du S Juin 1!)I"J. 51
ber, October. Two lemales. Egyi)l. (D' H. C. Wood.)
[Coll. Acad. Nal. Sci. Pliila.] One ininiaUire niale, Iwo
females.
Chrotogonus scudderi Bolivar, — Cairo. One maie.
This species was recorded from Cairo by Bolivar
subsequent to the original description.
Pyrgomorpha cognata Khaiss. — Massara (Helouan).
June. One female, .\boukir. .Inly. One female.
Pœkilocerus bufonius (Ki.uc). — Sinai. One uiale.
This si)ecinien has the yellow maculations on the
head and pronotum weaker and snialler than in
King's figure, the ventral portion of the lateral lobes
not being solidly yellowish in the present specimen.
Serville's viilcaniis is probably only a phase of this
species, the individual in hand strongly approaching
the same.
*" Dericorys millierei Boxnkt c^- I-'inot. — Damietta.
.July. One male.
This species was described from Oran, Algeria
and the present specimen is the first reported from
Egypt. It appears to be identical with the original
Algerian material but is distinctly larger than the
type measurements, showing the following proportions:
length of body, 24"""; length of pronotum, .").iiì()l(>.). — (^airo. Seplenilxr.
One temale.
This specimen has heen eompared \vilh an
Ei^yplian indixidual sent lo us hy Saussure.
Gryllidas.
Tridactylus variegatus (Laiiì. ). - Ahoidvir. .luly-
Aui>,usl. One indi\idual.
Grylius domesticus Linn . — (^airo. Oeloher. One
temale.
Grylius bordigalensis Laih. — ('.aito. Sej)tembei .
One male, one Iemale. Kafi-Cìamns (near C'airo).
Septemhcr. One Iemale.
The Iemale IVom Cairo has the termina more
al)l)reviale than the olheis. in ali the \vini>s are
caudale.
S01>1I>17ÏIRE
Pages
Séance du 17 Avril 1912 :
Rudolph Bœhm : Note complémentaire sur Cleomis
Saint-Pierrei (Goléopt. Curculion.) 25
Rudolph Bœhm: Note sur Oilhochirm. Innesi E. Simon
(scorpions) 27
D'" W. Innés Bey: Aberration de nidification cliez une
abeille maçonne 28
Dr W. Innés Bey : Note sur un Buprestide nouveau... 29
Séance du 8 Mai 1912 29
Adolf Andres: Note additionnelle à la communication
de M. Bœhm sur Anthrax griseola Klug (Dipt.).. 31
Adolf Andres : Présence de Triongalins sur Raphido-
palpa foveicollis Luc (Col.) 32
Maurice Pic : Note sur Isidus Letoiirneiixi Pic et sur
quelques autres Elatévides 33
Séance du 5 Juin 1912 37
SiGM. Schenkling : Ein neuer Phlœocopiis von Unter-
segy pten (Col.) 38
Adolf Andres : Note préliminaire sur un ravageur
du riz 40
James A. G. Rehn : Records of Egyptian Orthoptera
with the description of one new species 43
La Société Entomologlque d'Egypte tient ses séances
le premier mercredi de chaque mois (excepté Juillet,
Août et Septembre).
Elle publie :
1° Un Bulletin trimestriel qui contient des travaux
de peu d'étendue, accompagnés ou non de figures
dans le texte.
2° Des Mémoires qui paraissent à des époques
indéterminées et qui comprennent des travaux
originaux plus étendus, accompagnés ou non de
planches et de figures dans le texte.
Pour la correspondance scientifique, réclamations
et changement d'adresse, s'adresser à 1^. le Secrétaire
général de la Société Entomologique d'Egypte.
Boîte postale N°430.— Le Caire.
Les Bulletins et les 1" et 2"^^ fascicules des Mé-
moires de la Société sont en vente au Caire chez
M. le Bibliothécaire adjoint de flnstitut Egyptien et
à la Librairie Diemer au Caire.
BULLETIN
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
D'EGYPTE
FONDÉE LE 1" AOUT 1907.
Fatti non foste a vìver come bruti,
Ma per seguir virtude e conoscenza.
DANTE
Année 1912.
3""* Fascicule : Juillet-Septembre
-e Juin WP2. 57
Prof. Dr. H. Rebel und Prof. Dr. A. Seilz fucr
Bestimmung mir nnbekannler Arten, sowie ich nicht
verfehlen mocchte auch an dieser Stelle meinen
Kollegen vom hiesigen entomologischen Verein be-
sonders den Herren Dr. W. Innes Bey, Konsul Pelroff
aus Alexandrien, Chakour, Bœhm und Aliieri fuer
Ueberlassung von Specimens ihrer Sammlungen und
Uebergabe von Zuchtmaterial meinen besten Dank aus-
zusprechen. HerrnProf. Dr. Debski,der sich seit Jahren
mit der Zucht von Lepidopteren in der Umgegend
von Helouan beschaefligt und Herrn F. C. Willcocks,
Entomologe der Société Khédiviale d'Agriculture,
bin ich ebenfalls zu besonderem Dank fuer ihre sehr
wertvollen Auskuenfte bei Abfassung dieses Kataloges
verpflichtet.
Papilionidae.
Vertreter dieser Familie sind bis jetzt keine in
iEgypten gefunden worden.
PieridaB.
Diese Familie kommt verhaeltnissmaessig zahl-
reich im Gebiete vor, wenn man die Teracolus-Arten
mit in Betracht zieht. Ich habe sie hier nicht mit
aufgezaehlt, da mir sichere a^gyptische Fundortsan-
gaben fehlen, obgleich ich nicht daran zweifle, dass
sie am Roten Meere und an der Suedgrenze Ober-
aegyptens vorkommen.
1. Pieris Rapae L., soitz, Rhop. pai. png. 4g.
Bei xVlexandrien, im ganzen Delta und bei Kairo das
ganze Jahr hindurch in Gaerten und Feldern haeufig;
38 Bnlleiin de la Sociclc lùilonìolouif/iic d'Eijijple.
komint auch in der Marioiit, doii wo elwns Fc'ldl)nu
betrieben wird, vor. Die Winter resp. I-'ruelijahrs-
Generalion zeichnet sieli dureli stark i:;rau bestaeubten
Apex der Vorderlluegel aus ; die Sonmier-Generation
ist sehr klein, ich Ix'sitze ICxeniplare die niclit mehr
als 30 mill Fhiegels})annung haben Aon aull'allend zarter
und leiner Bestaeubung. Ueber die \'arial)ilitaet dieser
Art vergb auch Graues: Eni. Ree. 19, jxi;/. (>,'>.
2. Leucochloe Daplidice L., Scitz, lUmp. pai. pn^;. iS).
Anirieli-Mariout, l)el)aute Felder ein Excnij)lar; in
der Graves'sehen Sammlung drei Stueck aus Wadi-
Uisched l)ei Helouan.
.'}. Leucochloe Glauconome KluCi. Siitz, lUiop. ]ini. pag. r.o.
Massara bei Kairo ; Koni-Ombo in Ober-
/Egypten ; Assouan in Ober-.Fgypten (Rothschild) in
Wuestentaelern, sogenannten Wadis, an Zilla ini/a-
(jroiiles Forsk. Zwei Flugzeiten ; erste im Februar
inid anfangs ^hicrz (in ()ber;egypten schon Anfang
Januar) und dann wieder im April. In dieseni Monat
dann ziemlich haeulig. Diese Art ist ein echtes Tier
der Wueste und in ihrem Auftreten an dieselbe und
an die nur in der \\'ueste vorkommende Futterj)flanze
gebunden. Die im Maerz auf Zilla mijagroidcs Forsk.
lebende Rau[)e ergiebt den Faltei- im Folgenden
Monat. Die R. ist dunkelgrucn mit gelben Streifen
und mit unregelmaessigen schwarzen Warzen besetzt.
Im manchen Jahren kommt auch noch eine zweite
(iencration im Oktober vor.
4. Euchloe Belemia Fsp. und gen. aest. Clauce Ilnx.
Seilz, l'.hop. jial. ir.v^. 'A.
In der Graves'schen Sammlung : von Ende No-
veml)er bis Maerz in Kleefeldern in der Umgegend
von Kairo nicht selten, in beiden Generationen.
Séance chi '> Juin 19PJ. 59
5. Euchloe Belia Cr. Seiiz, Rhop. pai. pag. 52.
Mille Februar bis Anfang Maerz in der Mariout-
wuesle bei Alexandrien: Jan. -Feb. im Wadi-Hof und
Wadi-Risched bei Helouan ziemlich selten, wo auch
noch eine zweile Generalion G. aest ansonia im April
vorkomm l Sowohl die Sluecke aus der arabischen
Wueste als auch die aus der Marioutwueste, obgleich
untereinander vollslaendig gleich, zeichnen sich durch
geringe Groesse und scharfe Zeichnung aus, sodass ihre
Benennung als eine neue Varietaet vielleicht ange-
bracht waere.
6. Anthocharis Charlonia DoNZ. Seitz, Rhop. pai. pag. 53.
Ein Stueck im Fei)ruar in Kingi-Mariout im
Februar gefangen.
7. Catopsilia Florella F. soiiz, Rhop. pai. pag. 59.
Nach Seilz in .Egypten vorkommend; ich selbst
habe diese Art hier noch nicht gefunden, doch zweifle
ich nicht, dass sie bei Luxor und Assouan auftritt.
Im ganzen Sudan haeufig.
8. Coiias Croceus Fourer = Edusa F. seitz, Rhop. pai.
pag. (58.
Uebcrall im ganzen Delta auf Kleefeldern im
Winter bis in's spaete Fruehjahr haeufig. Die grucne,
walzenfoermige R. lebt auf Luzern, Medicago saliva,
etc. Die weisse Abart des Weibchens Heiice Hb. unter
der Stammform nicht selten.
Danaidae.
9, Danais Chrysippus L. scitz, Rhop. pai. pag. t5.
Von Mai ab bis in den Winter hinein bei Alexan-
drien und im Delta haeuüg, an Blumen hauptsaechlich
6Ü Jhillclin de la Sociclc J!nloiìì()logi(jiic d'IUjijplc.
einer kleinen, violeltl)luehen(ler Verbenacaee fliegend.
R. von Anfang Juni an bei Alexandrien auf Ascle-
l)ia(laeeen, ergiebt in einigen Wocben den Faller; in
()bera?gypten : Sehelial und Kom-Ombo fand ieb die
R. bereits anfangs Januar auf ('alolroj)is poncid R.
J^rr. Aus .Ägypten sind mir die versebiedenen Abarten
von (vbrysi|)pus wie ah. Alcij)j)ns V. oder Dorijipiis
Khuj niebt l)ekannt ; dieselben konnnen jedoeb im
Sudan unter der Stammform, mancbmal sogar
baeuliger wie diese, vor.
Nymphalidae.
Diese umfangreicbe Familie ist nur in wenigen
Arten in yF'gypten vertreten, wie ueberbaupt die
Tagfalter stark den anderen Familien gegenueber
zuruecktreten.
10. Charaxes Jasius L. Scii/,. lUiop. i):ii. iki^. iti.
Ist im Staudinger Katalog als aucb in lEgyjiten
vorkommend angefuebrt ; jedoeb weder von meinen
biesigen Kollegen noeb von mir je liier gefunden
worden, sodass ieb anneinnen muss, obige Patria-
Angabe berubt auf einem Irrtum, zumal da aueb die
Futter[)lbui/.e ( Arbiilus iincdo L. ) bier nur sebr
vereinzelt als Zierpllanze in (ìaerlen kulli\iert wird.
11. Hypolimnas Misippus L. s.ii/, itiK.p. imi. p^n. iii...
lunige rfcf wurden bei Kairo (Marg) im Juni
von Innes Bey und Cbakour erl)eutet ; sonst Ober-
a'gypten und Sudan.
12. Pyrameis Atalanta L. siii/., r.hop. p.ii. pa-. ms.
Rei Alexandrien (Ramleb, (labbari, ete.) und aueb
Seance du .') Juin 19V2. 61
bei Kairo in Gaerteii beobachtet, ziemlich haeulig.
R. an Brennnessehi im Januar bei Alexandrien.
13. Pyrameis Cardui L. Seiiz, Riiop. i)ai. pag. isiii.
Dieser Kosmopolit ist auch im ganzen Nildella
und in Oberaegyplen ueberaus haeufig zu finden ; er
kommt auch in allen Wueslen .Ägyptens vor. Er ist
das ganze Jahr hindurch anzutrelTen, hat augens-
cheinlich keine besondere Generalion und ist nicht
variabel ; Die R. an Brennnessel, Malven, Disteln,
etc., sowie auch an Bersim (Trifolium ahwandriniim)
von sehr verschiedenem Aussehen und Farbe ; sie
tritt manchmal so stark auf, dass sie einer kultivier-
ten Pflanze : i}kilim parui/lora L., der Khoubeysehe
der Araber, schaedlich wird (vergi. Innés Beij : Bull.
Soc. Eni. d'Égijple, Fase. 1911, pag. lì).
U. Melitaea Didyma G. var. Deserticola Oherth.
Soitz, I'.hop. pal. liag. 2i;i.
Selten; von Ende Februar bis Mitte ^hlerz im
Wadi-Hof und Wadi-Risched bei Helouan; auch im
Juni und August in einer zweiten Generation.
Lycaenidae.
Von den eigentlichen Lycaenen kommen nur
zwei Ariern im Gebiet vor, die anderen gehoeren
verwandten Gattungen an.
15. Thestor Ballus F. soitz, Rhop. pai. pa-. 2so,
Nicht haeufig; Dckehla bei Alexandrien und in der
Mareolis im Januar Februar. Die a^gyptischen Stuecke
naehern sich manvilanicus Lac. durch vermehrtes
Rot auf den Fluegeln und bilden demnach ein Ueber-
gang zu dieser algerischen Art.
62 JUillcliii de Id Sociclv lùit()inol()(iî(jiir dlùmptc.
K). Virachola (Hypolicaena) Livia Kluc. Siitz, luuij). pal.
\y^g. 2.SÜ.
111! ganzen Della \\v\{ verbrcilel und stcllenNveise
sehr haeulig so v.. B. in lîacos-Uanileh bei Alexan-
(Irien. U. in den Schoten von Acacia Farncaiaud
Willd. von Jnni an bis in den \Mnler auch in denen
von Ac(tci(i nilolicd wohl ihrer urspi nenglicher Ful-
terpllanze, da .4. FciriìcsiaiKi ein aus Amerika
iniiìoilierler Baum ist, und in den Fruechten von
Grana l-Aepleln (Piinicd (jidiKtlnni L.) \vodurch sie
schaedlich werden kann. Uel^er Zuchl und \'orkom-
men vergi. lùitom. Zeitschrift Stuttgart H)Ü9 jmg. l()'i
und ibid. 1*.)1() pag. 1()5, wo ich meine Heo])achtungen
belichtete.
17. Polyommatus Baeticus L. scii/, lUiop. pai. pa^;. 2!ki.
Im ganzen Delta und in Oberaegypten sehr
haeulig ; kommt audi nach Ucjllischild im Su(hui
vor. b'asl das ganze .lahr hindurch anzulrellen. K.
in den Fruchtkapseln von Alhizzici Lehbck, Doliclios
Labial) niid (lajanus indiens, aber auch in den Schoten
von Bohnen und andeien kultivierten Leguminosen.
1(S. Tarucus Telicanus Lan(i. Siii/, uh.ip. pai. pa^i, 2'.).'',.
Nicht haeulig in der Umgegend von Alexandrien.
lU. Tarucus Plinius F. scii/, uuop. \)»\. ]n^i>,. 2. 63
Von Seilz aus iEg3'plen crwaehnl ; mir selbst in
naliira nnhekannt.
22. Azanus Thebanus ST(.R.= übaIdus Cram. Scit/.Rhop.
pnl. p:i'^. 2'J4.
Mir ebenfalls unbekannt. Seitz erwaehnt die Art
aus Kairo ! Nach l)rietlichen Nachrichten von Graves
in einem weibl. I*]\emplar im Kzbekieh-Garten in
Kairo im November 1907 gefangen ; jedenfalls sehr
selten.
23. Azanus Eleusis Demaisox = Pharaonis Stgr. =
iïgyptiaca Baker, seii/, Rhop. pai. pag. 2'ji.
Im Nildelta und in Oberaegypten weit verbreitet
und das ganze Jahr hindurch haeuhg. Graves stellt
diese Art als eine Varielid zu telicanus, in dessen
Nähe sie jedenfalls geheut. Die wirkliche Klcnsis
Demaisoii ist eine südlicb.e Si)ecies, die sich bei
Khartoum lìndet, aber auch soweit ncH-dlich wie
Luxor voikommen soll.
24. Zizera Lysimon Hrn. Scüz, Rhop. \m\. png. 295.
Fast waehrend des ganzen Jahres im Gebiete verbrei-
tet und haeufig. Graves hat folgende Varietaelen
benannt :
Ab. Minor Graves, noch kleiner als die Sommergene-
ration mit verkleinerten Hogenaugen und
demnach unter die Rubrik I. Formae Parvi-
punctae von Courvoisier zu stellen, Lj-cae-
niden-Aberrationen Jahr 1912, pag. 3(S in Iris).
Ab. Siiblus-r(i(li(tl(t Graves gehoert zur Gruppe der
Formae elongatae, b) centroelongatae (veigl.
Courvoisier, ibid.)
64 Hiillcliii de la Socirlv ilnloiììoUxiiijUc d'lùii]])lc.
Ah. Inipcralor Graves, wird cine grosse Form mil
verdiinkeller l'iilerseile i^euannt. l)ei welcher
lasl aile Flecken besonders die der Ilinler-
lluegel lascile sehr redncierl sind oder l'asl
i>anz fehlen mil Ansnahme di'r Bogenani;en,
die besonders gross sind nnd slark hervor-
treten, li. anl'Hersim (TrijoUiiui (tlexamlviniiiìì).
25. Chilades Trochylus Fhu. scü/, lüKip. pai. pa^. liit?.
.luli in Mehalla-Kehir (Delta) ; .Inni in Minieh
(Oheraegyiilen) an hhiehendem AlÌKuji nKiniìifcriiiiì :
aneli im ()klo])er im Wadi-llisched bei Ilelonan nnd
in Massarah gel'nnden.
2(). Lycaena Baton Beiuì. var. Abencerrangus 1'ii:iî.
Seil/., lüinp. pal. pa^. :'.ll.').
>hii, ^hH•iont-\\^lesle ; vereinzeil, nicht in jedem
Jahre.
27. Lycaena Loewii Z, var. Gigas Srcu. sdiz, uiu.]). pai.
Mai, Wadi-llisched bei Ilelonan. In der Kollektion
Graves bethiden sich drei Stiieck dieses sonst nni-
aus Syrien bekannten prachtvollen Blaenlings. Auch
von Miss Jackson im Mokallam-Gebirge erbeutet.
Hesperidae.
2(S. Hesperia Proto I2sp. var. Mohamed Or.iiün.
Seil/, liliop. pal. paj;. :!:17.
Mai, Mariout-Wuesle, nicht haeulig.
2i). Hesperia spec.
Se})lendK'r, AN'ut'ste bei (Jioubrah und Khanka bei
Kairo ; sehr selten. Mir sind nur drei Stnecké be-
kannt ; das in meiner Kollektion verdanke ich der
Scdiicc da .'> Juin VJV2. 65
Gliele von Dr. Innés Bey. Diese Ail ist nach Graves
in die naehe von Galba zn siellen nnd scheint nahe
mit //. Plilomidis H. S. verwandt zusein.
'M). Gegenes nostradamus. Scitz, lUiop. pai. png. ni;».
Im ganzen Gebiet verbreitet und hacufig. R. wird
Reiskulturen, wenn sie stark auftritt, schaedlich.
(vergi. Bull. Soc. Eni. d'Egypte, année 1U09, pag. 171).
N.B. — Die kleinere G. Lefebvrei Rmur. wurde von
Graves in ^^'adi-Riclled bei Helouan erbeutet.
^}0'''\ Parnara Mathias F. Scii/, lUu.p. i)ai. pa;^. :ii9.
Nicht selten auf kultiviertem Land bei Kairo von
Anfang April bis Oktober.
31. Parnara Zelleri Led. Scìiz, r.iuip. pai. \w^. 3.50.
Bei Alexandrien, nicht so haeulig wie vorherge-
hende Art.
Zygaenidae.
32. Procris Orana Aust. scit/. 11, pa^;. ".)
Im Mai'rz in Massarah bei Kairo an ZilUi inija-
(jroides Bueschen, selten.
Nolidae.
33. Celama (Nola) Squalida Stüu. Sciiz 11, pa^. is.
Nicht selten in der Umgegend von Kairo an den
Staemmen von Acacia nilotica.
34. Celama (Nola) vïgyptiaca Snell. Scìiz ii, pa^. js.
Von Okiober an bis in den Februar ; ueberall
bei Kairo haeulig R. an Acacia ìiilolica, schwaiz mit
roetlichen Haarpolstern auf allen Segmenten, auf
()() liiìllrlin (le in Sociale Eiìlonìolo;i-. t.s.
im ganzen Nildella, in Oberaegyplen, imd dem
Sndan seiir haeidig. Im Niideita lliegt der Sciimelteriing
vom April an bis in den S[)aellierbst. Vlv ist sehr
variabel nnd Tebergaenge von b'ormen, die last
garkeine lolen Flecke zeigen (\ar. Pallida), zn
solciien, v;o letztere zn Streifen vt'rschmolzen sind,
sind neberall zn linden. Die sehr \ariabele U. bei
Alexandrien im Jnli-Angnst ani' Ilcliolropiiinì spec.
gefnnden.
;)7. Ocnogyna Loewii Z. seit/ ii, \>:va. ii.
(iai)bari bei Alexandrien nnd Mariont-Wneste.
il. an Meseiììbrii (inlheiniiin chriishtlliiìuiìì L. im .lannar.
Die jnngen rrisciigesciilnejìFten Raenpchen sind lang
abstehend schwarz behaart nnd lel)en gesellig in einem
Gespinnsl. Nacli der ersten Haentung neiimen die Haare
eine silbei'grane b'aeibnng an. Xacii der zwei len
iiaenlnng, die er. 12 Tage nach der eisten slattlindel,
veraendert sicii die i^^ierbnng insolern, als dass sicli
die Haare der Miltelreihe rotbrann raerben. Dieses
Kleid beiialten tue lì. bis zn iiirer \'erpnppnng bei.
Seduce (la '> Jain 191'2. 67
Dieselbe eilblgt in der Erde oline Kokon. Der Faller
schluepft in der zweiten Haell'te November. Die Eier
sind zienilieli klein von dnrebsichlig bellgruener
Farbe. Die Zncht ist zienilicb scbwierig.
Lymantriidae.
38. Orgya Dubia Tausch, var. Judaea Stgu. Sciiz ii,
pag. 119.
Umgegend von Alexandrien, nicbt selten last
waehrend des ganzen Jahres. Der cf lliegt aensserst
wild und schnell im heissen Sonnenschein, haupt-
saechlich nm die Mittagszeit, anf der Snche nach
den ungelluegellen, in ihren Kokons verbleil)enden
ÇÇ. Diese verlassen ihre Kokons nicht znr Eiablage,
die innerhalb derselben stattlindet. Die ansschlnep-
fenden Raenpchen naehren sich zunaechst von der
toten Mntter und gehen dann ani" die Fuller})llanze
ueber. Diese ist Siiaeda fnilicosa Del. Parthenogenese
wurde von mir bei dieser Art sicher leslgestellt ; die
jungen Raupen jedoch mangels Zeit nicht weiter
beobachtet.
39. Ocneria Flavipalpata Stgr. seiiz ii, png. i:î2.
Arabische und Lybische Wueste bei Kairo ; Mo-
katlam-Gebirge. Die R. ist an die nur in der Wueste
vorkommenden Acacüi loiiilis Haijne gebunden, man
hndet sie von Oktober an den Winter ueber in
mehreren Generationen. Die Gesammtlaerbung der
R. ist rotbraun, Ko[)f, Vorder und Rauchfuesse sowie
Nachschieber schocn zinnoberrot. Jedes Segment ist
mit einem weiss und schwarzen seitlich aljstehcndem
Haarpinsel versehen. Auf dem vierten und luenften
fis ìiiiìlelin de Id Sociélc HnloiìioJoiiiqiie d'ì\(iij})tc.
Segment lìelìndel sich auf dem Kueckeii je ein weisses
sammtaiiiges Haarj)olsler, desgleichen auf dem sech-
sten und siebenten Segment, das jedoch von lionig-
gelher Farl)e ist. Aul' dem vorletzten und iel/len
Segment an Stelle der Haari)olster eine l)laue Zeich-
nung mit zwei roten Punkten, h'ernerauf dem letzten
Segment ein grosser Haarpinsel von blaugrauer Failje,
neber welchen grosse last Koerperlaenge erreichende,
grauweisse Haare nach hinten hervorragen ; auch
ueber dem Kopie belinden sich gleiche nach \orne
gerichtete Haare, die leicht abbrechen und sich in
die Haut einbohren, wo sie Knlzuenduugen hervor-
infen. Kokon unter Steinen in dei- Nache des Futter-
baumes oder am Fusse dessell)en in einem ziemlich
leichten (ìespinnst von granschwarzer Farbe. Pup-
penruhe nur er. 10 Tage.
Lasiocampidae.
40. Chondrostega Subfasciata Kuti. Sriiz ii, |);i-. ir.o
Marioui-Wuesle im Oktober (Petroli"). Die R.
lindel sich im Januar ])is Maerz in der Mariout-
Wiieste auf steinigem, last allen Pllanzenwuchses
entbehrenden Terrain, wo sie sich \'on jungen frisch
spriessenden (ìraeseiMi ernaehrl. Sie ist lang abste-
hend gelb behaart, nur auf deui zweiten und drillen
St'gment ist ilie Behaarung schoen karminrot. Nach
der letzten Haeutung zeigen sich ueber den Stigmen
blaue l'^lecke. Sie \erpuppt sich in der lüde in
einem lilzigen, oxalen Koir b'utleipllanze oder an
l)enachÌ3arlen liaeumen. Puj)penruiie der bruelijabrs
resp. Sommer-Generationen nur einige Wochen, waidi-
rend die sicli im November-Dezember vei|)up|)enden \\.
erst im naechsleii l'^ruehjahrc den Faller ergei)en. Oft
*.).")"„ der 11. parasitiert, sowohl von einei- 4'acbinide,
als auch von verschiedenen Ichneumoniden, dai unter
eine schoene rote noch unbestimmle lîraconide.
47. Chilena Obliquata Klug. Srii/ ii, pu-. u\.\.
Fin l'>\emplai- von Dr. Innes Bey erhalten,
wahrscheinlich in Aboukir 1k4 lAlexandrien am Licht
gelangen.
4(S. Taragama Äegyptiaca Bano-H. s.it/ ii, p:i- \n\.
rmgebung von Alexandrien und noeidlitdies
D(4ta ; bevorzugt salzige Terrains. R. an 4'amari\-
Séance da .) Juin Idî'i. 71
Straeuchern {Tamarix nilotica, Bunge) versclnedene
Pohjgonum-Arten, Alhagi maniiiferuni Des., etc. in
mehreren Generationen. Kokon an der Fullerpllan/.e.
Die cfcf kommen in grosser Anzalil /u ausgesetzten
frischgescliluepften Ç 9 ""<^^ ^^^^^^ ^^ unscinver zu
langen; Anflug nach U'/. Uhr Al)ends.
49. Taragama Acaciae Klug, seitz ii, i)aj;. i7(!.
Dieser schoene Schmetterling ist im suedliehen
Delta sowie in Oberaegypten nicht selten und hat
mehrere Generationen im Jahre, ^^ovon diejenige die
anfangs Juli im Delta anl'trilt die staerkste ist. R. auf
Ac(ivi(t nilolicd, an dessen Stamm oder Zweigen auch
die Verpupi)ung in einem ziemlich festen, s[)indel-
Ibermigen Gespinnst erfolgt. In der lUdiestellung
schmiegen sich die R. eng an den Stamm an, Ritzen
und Unebenheiten desselben benutzend. Sie sind
durch ihre Farbe, die der Rinde auf's Genaueste
gleicht, vorzueglich geschuelzl und sehr schwer dem
ungeuebten Auge bemerkbar. Eine sehr interessante
xVb^riation verdanke ich Herrn Dr. Innes Hey : es ist
ein cf i"it stark ausgeprägtem Melanismus und
auITallend schmalen und Ijngen Flügeln.
Lemoniidae.
50. Lemonia Phllopalus Doxz. Siiu ii, piv^. is2.
lun einziges rf von I-Ferrante in der Mariont-
Wuesle (Merza-Matrouh) im April erlxnilet und an
Prof. Draudt gesandt, in dessen Besitz es sich
belinilet.
Bnllclin (le la Sociclc l'Jiilunwlonujiic d'ilnuplc.
Sphingidae.
")]. Acherontia Atropos L. S( it/ ii, p:.-. -zvi.
Ini ganzen Della, Fayonni und Oljeraegyplen
haeufìg, \\. auf Solonaceen wie Karloll'eln, Auberginen,
Sleeliaplel etc. sowie aneli auf Jasmin gel'unden. In
einem etwas vernaclilaessigten ßienenstoek in Hacos-
Uamleli bei Alexandiien land ieli drei Falter auf
einmal, worunter ein Paeichen in eoj)nla. L^nver-
slaendlieli l)lieb mir, wie die Sebmetlerlinge dnrcli
das kleine Scblupllocb, das grade einer Biene den
Eintritt gestattete, in ilas Innere des Stockes eindringen
konnten.
02. Herse Convoivuli L. scitz ii, \y.v^. 'iw?,.
Im ganzen (lebiel ; Faller lliegl im Fruebjabr bis
in den Hei})sl an l)luelienden Garlenslraeucbern, wie
Geisblall, Datura etc.. H. an \\'inde, sowolil an der
im Felde wildwachsenden ((loiivolvulns (tmciisis), als
auch an der in Gaerten kultivierten. Im Gegensalz
zur nachfolgenden Art ergeben die im Heibst sich
verpuppenden R. erst im naechsten Fruehjahr den
l'Adler während solche, die sich während des Sommers
vei|)upj)en schon innerhalb 14 Tagen schlü{)l'en, wie
«dies schon Dr. (). Schneider in seinem \'ergeichnis
(vergi. Isis, Dresden 1811 p. ,'i'i) hervorhebt.
53. Deilephila (Daphnis) Neri! L. scit/ ii, p;!-. 2:0.
Faller wie \orhergehende Art. H. an OleaiKk^-
(Ncrìniìì oh'diìder) und Immergruen (Vinca rosea L.)
von A|)iil an in mehieren Generationen. (\\'rgl. auch
meine Mitleilung 21. ,1ahrg. der Inlern. I^nlom.
Zeitschrift, Sluttgart 1U08 pag. 2()2).
Seance du 3 Juin 19]'2. 73
Ô4. Celerio ( Deilephila ) Lineata vnr. Livornica Esp.
Soitz II, p:ig. 257.
lin NiUlelta ueberall verbreitet; Faller fliegt wie
(lie uebrigen S})hingi(len in der Daenimeriing an
ßiunicn. R. auf Rumex ini April bei Alexandrien
gefunden ; soll aucli nacli Dr. Cough vielfach auf
ßaunnvoUpllanzen angetroffen werden,
55. Celerio (Deilephila) Nauretanica var. Desertìcola
BaRTEL. Seit/. II, pati;. 2:):).
Wuesle bei Kairo, sehr selten. Eine R. wurde
von Dr. Innes Rcy in der Wueste bei Kairo gefunden
und aufgezogen; sie ergab obige I'orin.
56. Hippotion (Chaerocainpa) Celerio L. stitz ii, png. 258.
Im Gebiet ziemlich haeufig. R. im Spaetsommer
und Herbst auf ^^^einstoecken.
57. Marcoglossa Stellatarum L. Stii/ ii, jiag. 2.-j3.
Das ganze Jahr hindurch ueberall haeufig.
Megalopygidae.
58. Somabrachys Aegrota Kll:(}. Siitz ii, pag. 336.
Ein cf il» November in der Mariout-Wueste
(Amrieh) am Licht gefangen. Ist vielleicht nicht von
Codelli Ausi, zu trennen, da mein Exemplar von
mehr brauner als grauer Faerbung ist, was nach
Seitz der einzige Unterschied zvN'ischen diesen beiden
Arten sein soll.
59. Somabrachys Infuscata Klug. Seiiz ii, pag. 337.
Mariout-Wueste sehr selten. Es gelang mir diese
Art aus der Raupe zu ziehen. Dieselbe lebt an
71 ììnUcliiì de 1(1 Sociric I-lntoiuoUxi'Kiuc (ìlù/iiplc.
iiicdtM-eii Pllan/cii ini Mnerz und x\|)ril und V(m1'ciIìì>1
sich einen ovalen, dunkell)raunen Kokon in der l"]r(ic
oder iHiler veiiioeknelen Blaetlern, in dem die Piaupc
in lelhargischeni, elwas eingeschruuiplìen Zustande
den Sommer ueber liei^l. Kurz vor dem Ausschlueplen
verwandelt sie sich in eine i^ewoehn liehe Fuj)pc,
welche den Falter in der zweiten HaeiÜc des Monates
Oktober ergiebt. Die 1() luessige Raupe ist von gruener
Far])c und assell'oermiger (lestait. Ueber den liuecken
lacuft ein zweiteiligei- dunkelgiuenei- Stieif sowie drei
l{eihen roter Warzen mit weisslichen Horsten. Die
Stigmen sind von einem laenglichen, schwarzt'n
Flecken umueben.
Psychidae.
()0. Ämicta Quadrangularis (-nuisr. scii/ ii. iki-. x>7.
^hlri()ut-^Vueste (Amrieh und Kingi), Oktober-
November nicht selten. Saecke an TììijmcUicd hirsnUt
lùidl. Meine I'^xemplare stimmen gut mit Strand's
Heschreibung in Seitz der h'oini JMuriiid Kluij iieberein
und da es sich augenscheinlich um eine konsiante
Art handelt, waeren aegyplische Stuecke wohl am
besten iiiiirind Kliuj zu nenmen, da ja auch der
Klug'sche 'ry[H' von hier s'- iimt.
()1. Amicta Lutea St(;u. scit/ ii, p.i-. :i:,7.
Ein zwei Tel haltes, abgeilogenes Exemplar aus der
Umgegend von Alexandrien.
()2. Ämicta Febretta Boyku. s.ü/ h, iki-. r.s.
Haeulig in l>acos-Ramleh bei Alexandrien die
cfcf '11" Licht erbeutet.
Seance du .') Juin 19V2. 75
63. Amicta Jordana Stgr. Siii/. ii, |i,i;^. ir.s.
Kin etwas al)\vrit'lion(les cf von dcMnselhcn Fun-
dort \vie vorige Art zieht Puengeler zu dieser S[)eeics.
()4. Amicta spec
In Aboukir l)ei Alcxandrien land ich die Saecke
(iieser Art im Juni an niederen Pllanzen, welche den
Faller Ende September lieferten. Derselbe hat bis
heule noch nicht bestimmt werden kocnnen. Die
Saecke sind der Laenge nach mit trockenen Grashal-
men und aehnlichen Pflanzenleilen belegt.
Oö. Psyche Hampsoni Bakkiì. Seitz ii, png. 2G2.
Diese von Iraker aufgestellte neue Art stammt
aus der Umgegend von Alexandrien ; von mir wurde
sie bis jetzt nicht gefunden und ist der Sack
unbekannt. Nach briellichen Mitteilungen des Autors
sind die Fluegel milchig-weiss und durchsichtig. Die
(^osla der V. IHuegel ist gegen die Mitte ausgewoelbt
(contorted).
Ich moechte hier noch zwei weitere Saecke
beschreiben, deren Artzugehoerigkeit vorderhand wohl
nicht zu bestimmen sein wird, da aus dem einen
nur ein 9 und aus dem anderen ueberhaupt kein
Falter erzielt wurde. Den einen Sack fand ich in
liamleh bei Alexandrien Ende Januar nicht weit vom
Meere. Er ist cylindriscli von oben zusammengepresst
mit Sand bekleidet, ueber welchen auf der Oberseite
Stueckchen von Muscheln in zwei Laengsreihen
ziemlich regelmaessig und auf der Unterseite trockene
Pllanzenteile und Holzslueckchen gelegt sind. Aus
diesem Sack schluepfte am 17 September ein Ç.
Einige ganz aehnliche Saecke fand ich im Juli in
76 liullelin de hi Sociélc IùiIoiììoIojiììjiic d'iAitjplc.
tier Nache des ersten l'^iinplalzes ; nur sind sie aul
beiden Seilen mit Musehel-Stueckchen und ausserdem
noch mit kleinen Steinchen l)ele^l, die auf dem
urspruen^liehen aus feinem Sande verferliglen Sack
unregelmaessig aulgelegt sind.
Aegeriidae.
(■)(). Synanthedon ( Sesia ) Myaepiformis Bkh. var.
Elegans Li-;n. s.'ii/ ii, jing. :!,s(i.
Selten, Hacos-Ramleh bei Aiexandrien R. unter
der Kinde von Aplelbaenmen, haui)lsaeeblieh an
krebsartigen Stellen. Vergi, auch meinen Artikel in
Bull, de 1(1 Soc. Knlom. d'Egupte aniìée 19U) pdf/. ì'i'/.
Cossidae.
()7. Cossus Niloticus .Ioanms. =^ Pharaonis SrdH.
Seil/ II, p.iti. 42:,.
Umgegend von Kairo nicht seilen. R. hauptsae-
chlich in Slaemmen von Acdcia iiilolicd, aber auch
in denen von Alhizzid Lebhck und Tdiudri.v arlicuUüd.
Vergi. Bull, de lu Soc. Eut. d'lujfiplc (Uince 1909, fxuj.
KU), woselbst der F. abgebildet und die Raupe l)esch-
rieben ist.
()7 '''\ Cossus L.-nigrum Rakkh.
Diese Art wurde von Baker aus Aiexandrien
beschrieben, s\v hat nichts mit nachfolgender Art,
mit der man sie identisch hielt, zu tun.
(hS. Paropta-Paradoxa H. Schaeff. scit/ ii, lio^;. vi.
Selten bei Aiexandrien, R. im Stamme und den
Seance du .'> Jain 19P2. TJ
Aeslen von Ficus Carica L. Dieselbe ist wie lolgt zu
beschreiben: Kopf und Nackenschild glänzend hell-
braun. Erster Segment rot, zweites und drittes eben-
lalls jedoch mit einen gelben Querlleck ; viertes
Segment rot ohne gelbe Zeichunng, alle nachlolgenden
ebenfalls rot mit breitem, gelben Querstreiten. Körper
mit vereinzelten weissen Borsten besetzt. Unterseite
weiss mit Ausnahme der ersten drei Segmente, welche
ebenfalls rot sind.
69. Dyspessa Kabylaria Hang. H. s.
Dekelda i)ei Ak\\andrien; lîacos-Ramh'h und
Al)()ukir Ende ()i Juin /.9/?. 79
79. Agrotis Rîpae var. Desertorum H. Xo. ir>5 c.
In (1er Wucsle bei Mataricli (Kairo) und im
Wadi-Nalroii im NovembcM-.
80. Agrotis Ripae var. Alexandriensis Hakat,. Xo. i3r)7.
Ein (f , das Draiidt zu der von Hainde ()klol)er in der Mariout-Wueste (Kingi) am
Lieht gefangen.
(S8. Mamestra Consanguinis (ÌN. x». mti.
Im Xildelta nieht seilen, hauplsaeehlieh am
Koeder erlieutet. ^\'ie aus iirielliehen Mitteilungen
von Herrn lîethune-lkiker hervorgeht, ist die von
ihm aufgestellte Art « Abbds » eine sehr blasse Foim
obiger Sjieeies.
h)(/i.sl Srpl. 7SfA') l)<(:u
Ein rf von Herzog in lieiiha (suedliebes Della)
im Dezember erbenlel. (\'ergl. Hebel liis P.ll'J pag.
(hS Xo. ;5).
Scaiice du ,') Juin 19V2. 83
101. Segetia (Hadjina) Palaestinensis Stgh. s.ii/. Bnnd
III, \nv^. -ÏIX.
Aus (k'i- R. gezogen, die ich in (^herbine (oesli.
Della) an (lonijza dioscoridis Desf. (and und die den
Falter im November ergab.
102. Scythocentropus Ferrantei Draldt. Bull, de Ui
Soc. Eni. dEgijple aiiiìée 1910 pug. 97.
Diese Art wurde von Ferrante bei Kairo erbeutet.
103. Scythocentropus (Phleboeis) inquinatus Mah.
Xo. 1;î77 l)is.
Ein Paerchen von Herzog in Benha (suedi. Delta)
anfangs Dezember gefunden. (Vergi. Iris ]'.)12 pag.
67 No. 1.)
Nach Rebel mit vorhergehender Art hoechst
wahrscheinlich identisch. Fin genauer Vergleich der
Typen kann hier nur Klarheit schallen.
104. Eremobia Compitalis Dhalüt. Intern. Entoni.
Zeitschr Guben Xo. o9 })U(j. WO.
Nach Exemplaren beschrieben, die ich in meinem
Garten in Racos-Ramleh sowohl am Licht als auch
am Koeder ling. Ueber die eisten Staende dieser Art
ist mir nichts bekannt.
lOö. Metopoceras Khalidja Ohth. No. 172.'5.
Seilen, in der Mariout-Wueste (Hammam) im
Februar erbeutet.
106. Metopoceras Omar Obth. Xo. 1727.
In der Mariout-Wueste (Dekehla) im April am
Licht gefangen.
84 IJiillclin de Id Sociclé I:iiloiuolo(ii(iiic d'H(/ijj>lc.
107. Heliophobus Pierretii IUcimon = Marsdeni Bakeh.
No. i:iN.
Aiilung November in der Mariout-Wuesle (Amrieh
und Koiii el Hanasch) am Liclil erheiilel; auch ein
9 ans Abonkir. Der Falter slellt sieli bei Bernebrnni^
tot und laessl sieb rnbig in den Sand lallen, wo er
schwer /y\ linden ist.
KKS. Aporophyla Australis l>. var. Scriptura I'lU'..
No. i:(i:i.
In di'r Mariout-\\'ueste (Amrieli) ein Stneck an
einem Zaune sitzend gefunden.
IdU. Odontelia Megastigma \A aiîui:n s, ü/ Unn.i m. pa^. so.
Aus der I-\'irante"selien Liste. \'ergl. Bull. Soc.
linlom. d'KijiJple (innée 1910 piuj. 9/ .
110. Callopistria Latreillei Dup. No. i.sis.
Einige I^^xemplare in Baeos-Ramleb im Oktober
und De/ember erbeulet.
111. Prodenia Littoralis B. No. is:.:.
Das ganze .labr bindureb im Delta, Oberaegypten
und dem Sudan sebr geuicin. Die drei staerksten
(ienerationcn diesel' polypbagen Raujie im Juni, .lidi,
inid August auf Baumwolle, wo sie alljaebriieb
enormen Seliaden tut. Versebiedene Aibeiten sind
uel)er diesen Scbaedling, seine Biologie und die
Mittel ibn zu vei tilgen veroelTentlielit worden; die
wiebtigslen sind : F. (]. Willcocks : Vcarbook of Ihr
Khvdiviitl Af/ricnllurol Society lHO'i : (i. Zennidochi :
Les vers du colonnier : /v. Addir: Les clìenilles rovd-
(jenses du colonnier en lùjijple. Soc. Kntom. d'iùpiple
(tiìììée IDOI) poij. 'i'.) ete...
Seance da. 5 Juin Wt:?. 85
111 '"\ Euplexia Lucipara L. No. isoi.
Meatli b. Kairo; ein Exemplar in der Sammlung
des LanthviiiseharHic'hen Deparlmenls in Kairo.
112. Brotolomia Metlculosa L. Xo. i867.
Im Maerz in Bacos-Uanileh am Koeder.
Ilo. Sesamia Nonagrioldes Lkf. No. 1020.
Bei Alexandrien im Mai am Licht gefangen,
nicht haeufig.
114. Sesamia Cretica Li). No. i92g.
Bei Alexandrien und im Delta den Sommer
ueber nicht selten. Die R. in Maiskolben und
Zuckerrohr bohrend und dadurch schaedlich werdend.
llö. Leucania Zeae Dil». Xo. mi,').
Haeulig in C.herbine (oestl. Delta) ini .lanuar
gekoedert, auch in der Mariout-Wueste (Kingi) am
Licht.
116. Leucania Putrescens Hh. Xo. umt.
Im Okiober und November im Nildella nicht
selten.
117. Leucania Loreyl Dip. Xo. 1907.
Im ganzen Delta gemein. U. lebt in den Stengeln
von Mais, etc.
1 IcS. Caradrina Latebrosa Ld.~ Spodoptera Abyssinica Ex.
Xo. 1989 a .
Fast das ganze Jahr hindurch ueberall im Gebiete
haeufig.
IIU. Caradrina (Laphygma) Exigua Hh. Xo. 1990.
Sowohl im Nildella als auch in der Mariout-
Wueste vorkommend. Die gruene R. im Fruelijahre
86 Bnllctin de la Sociclc Hnlomolo(ii(]nc dlùmplc.
ail diversen niederen Pflanzen und auch an junger
ßaunnvolle, Nvodureh sie schaedlich wird.
120. Caradrina ingrata Stgu. no. loos.
A})ril, Mariout-Wueste (Anirieh) selten.
121. Caradrina Distincta Srcn. = Mediterranea üakkr,
No. 2imi:ì.
Ini Maer/, bei Kairo nielli seilen.— Raujien, die ieh
aus Tourah hei Kairo und auch aus (Mialhy bei
Alexandrien erhiell, eigaben den Faller im Februar
resp. Maerz.
122. Caradrina Seiini H. var. Mairei Dhaidt. inum
Eilt. Zt'ilschr. C.iilK'i), No. lì'.l, p;i-. L'dS.
Marioul-Wuesle (l)ekelila, Kingi, Haniniani) im
April lokal und nielli liaeulig; aueli von Konsul
PelrolT aus R. gezogen, die er unler Sleinen Fnde
Januar in der Marioul fand und die den F. bereils
h]nde Februar ergaben.
123. Caradrina Ambigua 1". No. 2()i',i.
Im ganzen (lebiele liaeulig. Die I'^iei' werden
einzeln an die Waeiide oder den Roden des Zuelit-
kaslens abgelegt Die R. ist nach der zweilen Ilaeulung
erdbraun mil seinvaeliem, sehwaizen Rueekenslreilen
und verpuppt sieb in einem leieblen (iespinnsl an
der Erde. Der Fallei- schluepl'l naeb 17 bis 20 Tagen.
123 '•'\ Hydrilla Maculifera Stgu. No. 2(i:ì:ì.
\'on Miss D. .1. Jaekson in Luxor im I'\'l)ruar am
Liebt crlienlel. (\'ergl. Enlom. Ree. hìuI Jouiiì. of
Vai'., vol. T2, iV" /, p. IS.)
124. AcOSmetia Arida .IoaNMS, lUill. Soe. i:nt. dc Fiance,
lllOU, i)at;. 711.
Mokaltamiiebirne bei Kairo. R. unler Sleinen im
Séance du 5 Juin 19r2. 87
Mokattamgebirge im April gefunden; naehrt sich von
Flechten (de Joannis).
125. Xanthia Palleago Hn. var. Austanti Obth. no. 2150.
Im Fenanle'schen Verzeichnis. Bull. Soc. Eni.
d'Egypte, année 1910, pag. 97.
126. Orrhodia vaccinii L. var. Sebdouensis Aust.
No. 21G-I.
Im Ferranle'schem Verzeichnis. Bull. Soc. Entom.
(V Egypte, année 1910, pag. 97.
127. Hypomecia Quadrivirgula Mab. No. 2193.
Ein Stueck in der Marioul-Wuesle (Kingi) im
April am Licht erbeutet.
128. Cleophana Chabordis Ühth, \o. 2213.
Selten in der Mariout-Wueste (Hammam) im Mai.
129. Cuculila Chamomillae Schiff, xo. 2200.
I)ezemi)er-Januar Mariout-Wueste und auch in
Ramleh bei Alexandrien. Die grueue, mit rotvioletten
Rueckenstreileu versehene Raupe von Mitte Maerz an
auf den Rlueten von ('Jirysanthemnni coronarium in
der Mariout-Wueste (Amrieh, Kingi, etc.), verpuppt
sich in einem testen Erdkokon und ergiebt den
Falter in der zweiten Haellte des Monates Dezember
oder ersten Haellte Januar, manchmal erst im zweiten
Jahre.
130. Cuculila (Copocucullla) Syrtana Mab. No. 2252.
Im Ferrante'schen Verzeichnis (Januar Kairo).
Veigl. Bali. Soc. Entom. iVEgyple, année 1910, pag. 97.
131. Cerapoda Aegyptlaca Jüaxxis. BuIi. Soc. Entom.
d'Égyplo, iiiincf 1909, jing. Ui2.
Diese neue sehr schoene Art wurde an ol)en
88 lìnllclin de hi Soriclc EnlomoUxiiijUc (l'I-^i/i/plr.
/ilieiltT Slcllt' l)('scliiiel)en und slaiiniit aus der Um-
j*i\y,c'n(l VOI! Kiiiio. K\n Slueck scliliK'})lìe aus einer in
(lei- Wueslc gelïintk'ncn Pui)|)(' Vlndc NoNcniber. Idi
selbst land die Puppe ini W'adi-Uisched bei Ileiouan
ini ()kl()l)er ini lìoden unler Zilld mijitiiroidcs lUieschen;
der Faller erscliien ani 'JC). Noxeniber.
\'S1. Eutelia Adulatrix Hii. no 22hi.
Nielli seilen in Uanileli bei Alexandrien ini Mai.
lo.'}. Heliothis Peltigera Semi i". no. 2:\2:>.
Marionl-\\'uesle, Mai ini Sonnenseliein llit'i;end,
niehl selten. Die grueni' olì rotbraun oder iosa
i^erinij^elte Kanjie lebt an dvn Hlueten \on (lììiijsdiì-
tlìciiìiun coroiKiriiìiìì ini l-"riiebialir, aneli ani' (aiIciì-
dulit (i('t/i/j)liiic(t, Ncrpuppt sicli in der lù'de und
eri*iebt den Traiter naeh kurzer Pupjienrulie im Mai.
Derseliie variiert selir stark sowolil in (ìroesse als
auch in der Farbe der \"l''lneii;el, die von hellsehwe-
felgelb bis rotbraun alle l''arbenabsluruni;t'n aulweist'ii
koennen.
KU. Heliothis Nubigera H. S. x... 232(,.
Im Delta und in der Mariout-^^'ueste im Mai-.Iuni
nicht selten.
Pi'), Heliothis Armigera IIi5. No. 2:127.
F. sehr Jiaeulii^ bei Kairo an bluelunden ()iani;t'n-
baeumen im Frnehjabr.
R. im Mai an bluehcndem lîersim (Trifoliunì
Juin Ì9PJ. 91
148. Sphingomorpha Chlorea-Monteironis Buttler Novit.
Zool. vol. 8 pag. 4.'!1.
Assouan in Oberaegypten im Maerz von Kolh-
scliild am Licht erbeutet.
149. Plusia Circumscripta Frr. Xo. 2552.
Bis jetzt von mir nur in Cherbine (oestl. Della)
im Januar gekoedert ; selten.
150. Plusia Chalcytes Esp. No. 2557.
Im Oktober bei Alexandrien nicht seilen.
151. Plusia Gamma L. no. 2562.
Eine der liaeufigslen Nocluiden Aegyplens und
das ganze Jahr hindurch im Gebiele zu finden. Die
R. an Kulturpflanzen in Gaerten schaedlich.
152. Plusia Circumflexa L. \o. 20G4.
Nicht so haeufig wie vorhergehende Ari, doch
ebenlalls weil verbreilel.
153. Plusia Daubei B. \o. 2r)G7.
Ini Januar in Cherbine (oesll. Della) gekoedert
auch im Okiober in Bacos-Ramleh gefangen. Die
liellbraune Raujie lebl im Okiober und November auf
Conijza dioscoridis Desf.
154. Pluaia Ni Hb. \o. 2.->7i.
Ziemlich haeulig im August und September bei
Alexandrien. Auch im iMuelijahre an bluelienden
Orangenbaeumen bei Kairo.
155. Ceracela Scapulosa Hr. v. Sana Stgr. no. 2.vj4.
In Ramleh bei Alexandrien und in der Marioul-
Wueste nicht seilen. De Joannis Inebri nodi eine
zweite Form aus Aegypten an : Albifusa Joannis.
(Vergi. Bull. Soc. dlujypie année WOi) pag. 165).
92 lìiiìU'lin de ht Socictc liiiloiuoloijiiiue d'lù/(ij>lf.
!.")(). Pericyina Squalens Lkd. \o. ^ò«).") :i.
lui Ai)ril in Sniiliour (iiocMdlichcs Della) gckoedeil.
ir)7. Pandesnia Terrigena Cliin. No. 2.v.): :i.
Ini i^aii/.eii Gebiel vcrbreilel. jedoch vereiuzell
und ziemlich selten. Im Aprii Mai.
108. Palpangula Spilota no. u(;i2 a.
Iiiì Ferranle'schen Verzeichnis ist ein cf «'^u^
Kairo eiwaehnt. \'eii;l. lìiiìl. Sor. l'iiìì. d'Kijijplc
(IIÌÌÌCC uni) jKKJ. !)/ .
\')Sh Leucanitis Flexuosa Mhx. no. 2c:!:ì.
Kin Slneck in der >hirionl-\Vnesle (Kom el
Hanasch) ini Mai am Licht erben lei. Aneli von
Altieri in der Wneste l)ei ^hirg bei Kairo im .Inni
gefälligen.
l()l). Leucanitis Boisdeffrei Ourn. n... jcii.
In Uanileli bei Alexandrien ini Herbst, ziemlich
selten.
101. Leucanitis Stolida F. No 26i2.
Bei Alexandiien nicht selten.
1<)'.^ Grammodes Algira L. x». ii.ii.
l'eberal! ini (iebiel zitMiilich haenlig.
UVA. ("irammodes Geometrica F. n««. 2uiiì.
Haenlig bei Alexandrit'n. Die llanpe U'bl ini .Inli-
Angnst ani' PohjcjOììum spec. Sie ist von hellrotbran-
iier Faerbnng mit dnnkelgrnenen Qnerstreifen und
xerpuppl sich zwischen den l^laetlern in einem
leichten Gesjiinnst.
KU. Hypoglaucitis Benenotata Warrhx Xo. 2c,.-o.
Kamleli l)ei Alexandiien nnd Maru ])ei Kairo
Séance du '> Juin 191'2. 93
nielli selten. Die gtuene R. auf Tamarix (iiiiciilata
Valli. Gespinnst haeufig an Gartenmauern. Aus einer
in Marg bei Kairo im Oktober gefundenen R. erzog
ich ein fast ganz schwarzes, melanistisches, ausser-
gewoehnlich kleines Ç.
16"). Pseudophia Illunaris Hb. No. 2C31.
Umgegend von Alexandrien und im Delta nicht
selten. R. auf Tamarix nilotica.
1()6. Pseudophia Haifae Mahich Zooi. i)ot. Vciii. 1905 pa-». 2.
Bei Alexandrien und Kairo gemein. Die ziemlich
grossen Eier werden paarweise an die Kurzzweige
von Tamarix arlicnlala Vahl. abgeselzt. Die R. sind
in der .Jugend gruen, nehmen s{)aeler eine braune
Faerbung an und halten sich dann des Tags ueber
unter loser Rinde, kolonienweise, am Stamme des
Futterbaumes versteckt. Daselbst verpuppen sie sich
auch. Im Dezember eingetragene Puppen ergal)en den
Falter Mitte Maerz.
167. Pseudophia (Synedoidea) Gentilis Stgr. No. 2c:)3.
Von Rothschild bei den Pyinmiden von Meroe
im Maerz erbeutet. Vergi. Xov. Zool. vol. S jkkj. 'i''29.
16(S. Pseudophia Tirhaca Ca. Xo. 2(i:)7.
Ziemlich selten bei Alexandrien und Kairo. R.
wahrscheinlich auf Schiims (Pfelferbauni).
161). Apopestes Dilucida Hb. var. Rosea St(.b. No. 2:2:5 a.
R. unter Steinen in der Marioul-Wueste im ^hlerz
gefunden; ergab den Falter Ende April.
170. Apopestes Exsiccata Ld. no. 2732.
Oberaegypten ; aus R. auf Bersim (Trifolium
alexamlrimim) im Dezember gezogen.
1)4 linllctin de Id Sociélé Jùitonìohxjiquc d'Jù/y/)lc.
171. Hypena Lividalis Hh. No. 2820.
Ini Gel)iele niclit seilen.
172. Hypena Obsitalis Hb. Xo. 28is.
Von Haker aus der Umgegend von Alexandrien
angefuehrt.
173. Hypena Ravalis H. S. Xo. 2824.
Ebenfalls von Baker aus der Umgegend von
Alexandrieii erwaehnt. Die Form Syriacalis Stgh. =
Revolutalis Li), ^vird von Holhschil aus Luxor als
haeuüg gemeldet. Vergi. Nov. Zool. Vol. 8 pag. 433.
174. Arrade Parva Haker Irans, zooi. Soc. London i894
png. 33 No. 0.').
Hei Alexandrien; von niir bis jetzt niclil gefunden;
das sonst in Indien verbreitete Genus, ist in die Naebe
von Hijpenodes (in. zu stellen, wie mir Herr Hetbune-
Haker mitteilt.
Cymbidae.
17"). Sarrothripus Nilotica H(.hi n. no. iiis.
Seilen, im November-Dezember in Hacos-Hamlcdi
bei Alexandrien am Liebt erbeulet.
17(). Cletthara Littora Hakku n... n29.
Mir unbekannt, wenn niebl mit vorbergebender
Art synonym, was sebr wabrscbeinlicb ist.
177. Earlas Insulana H. Xo. 41.34
Im ganzen Nildella sebr gemein. Findet sieb
aucb olì mitten in der Wuesle, so in Hir-Vieloria
im Wadi-Nation, meilenweit von jeder Kultur. Im
Seance da .> Juin 191^. 95
Sept. -Okt. die staerkste Generation an Baumwolle
und anderen Malvaceen. Die R. ist als Baumwoll-
Scliaedling sehr gefuerchtet. Sie bohrt sich in die
Fruchtkapseln ein und zersloert das Innere derselben.
Die Verpuppung erfolgt in einem kahnloermigen
Gespinnst an der Futterpflanze. Der Schmetterling
variiert sehr stark in der Faerbung : von gruen bis
hellstrohgelb alle Farbennuancen durchlaufend, auch
haeufig mit einem dunklen Flecken im Mittelfelde.
Dies ist die ab. Dorsivilta Stsr.
Geometrici ae.
178. Eucrostes Beryllaria Mn. No. 29oi.
.lull und dann wieder im Oktober-November im
ganzen Gebiete haeufig. R. auf Acacia nilotica, Pitij-
ranthiis torliiosiis, Couijza dioscoridis, etc., verpuppt
sich in einem losen, nur aus einigen I'aeden gespon-
nenen Kokon zwischen den Blaetlern. Puppenruhe
er. '^ bis 4 Wochen.
179. Nemoria Faustinata Mill. no. 2cu8.
Haeufig bei Alexandrien und Kairo.
180. Acidalia Fractilineata Z. No. 2002.
Haeufig im ganzen Delta den Sommer ueber von
April ab. Der Falter variiert sehr stark in Groesse
und Zeichnung.
181. Acidalia Subsaturata Gn. xo. 2954.
Ein abgeflogenes Exemplar stellt Draudt mit
einem ? zu dieser Art.
IK) liiiUcHn (le id Socii'lr JjìIuiìì()1(i(iÌ(jiic (riùimitc.
IM'2. Acidalia Ochroleucata II. S. no. :;(i(in.
\'()n Milk' .Imii :in uel)erall im ("u'hiele linculig.
Kine aus I\ilais de K()ul)l)t'li slaniinciide, aus dem
Ei gez()i:;eue. Form verdient Krwaehnung: i)ei derselben
ist die (ìrundl'arl)e anstatt roetlich l)rauii, dunkel-
l)raun. Die aeussere Querlinie ist stark ausii;ei)raeii,t
und scharf zickzacktoerniig gezeichnet. Die Unterseile
der I'^luegel ist stark verdunkelt mit durchseheinenden
QucMlinien.
LS."). Acidalia Incarnarla H. S. no. .:. Acidalia Coenosaria Ln. \<.. :w(u.
Ilaeulig das ganze .lajir hindurch.
INC). Acidalia Andresi DiiAcnr. iiniom. /(Usdir (iuhcn
,l;ilii-. :., i);i^;. :!7I.
Bis jetzt nur in einem Paerchen xon mir aus der
K. gezogen, die ich im ()klol)er auf ('.oììijzd diosco-
riclis in Cherbine (oesll. Delta) land.
hS7. Acidalia Mareotica Dum dt. iùiIod). Zeits.in. (.uIkh.
.1:1 lir. :.. I). :ì71.
Von April bis in den OkloJjer in mehreren (iene-
Seance du .) .Iiiin 19P2. 97
rationell in Bacos-Ranileli und in der Marioul-Wneste
nicht seilen. Des oelteren ex ovo gezogen. Raenpchen
nach der ersten Haeutung l)raeunlichgell) mit roten,
spaeter sclnvarzen Flecken aul" dem dritten l)is sie-
benten Segment. Eiablage fand statt am LS. September,
die 11. schlue[)fen am 24. des gleichen Monats und
\er[)U[)pen sich am 20. Oktober in einem losen Ges-
pinnst zwischen trockenen Biaettern ; die ersten
Falter erscheinen am 3. November.
1»S(S. Longula Extraordinaria S roR. xo. .'?io2.
Selten ; Bacos-Ramleh bei Alexandrien und in
('herbine (oesll. Delta) im Februar und Maerz je ein
Exemplar aus der Raujie gezogen.
1.
Noveniber bis Januar im Delta nicht selten. Die
gruene sehr bunte Raupe ist weiss und gelb getleckl
und lebt auf Tnmarix nilotica. Trotz ihrer lebhaften
b'aerbung ist sie auf ihrer Futlerpllanze ausgezeichnet
geschuelzt.
197. Fidonia Pratana Fr. var. Obscuraria Rakkb.
No. 3'.)<.M
Umgegend von Alexandrien, nicht selten. Die
gruene Raupe auf Siutedii Frnliiosd. Die Puppe
braucht einen Monat zur Entwicklung.
19.
20;). Melissoblaptes Bipunctanus Z. ia>i. cai. no. 4, HaUd
No. 10(1.
Ans der Umgegend von Alexan(hien.
204. Trachylepidia Fructicassiella Rag. r1)1. (.:\t. No. 10.
20'). Galleria Mellonella L. iii)i. cat No. ii.
l'el)erali, wo im Gebiete ßienenzueht gelrieben
wird, ein lei(k'r oll zn haeuiig auflielcnder Sehaedling.
20(). Lamoria anella Schiff. lihi cat. xo, 1:. und iris No. 12(1.
Ueberall haenlig ; die Art variiert sehr slariv be-
soikUms aneli in der Grocsse.
207. Crambus Alexandriensis Hakek. ia)i. cai. Xo m
HaluT No. '.n.
2()(S. Crambus Afra Rakhh. nak.r No. 0.-..
20U, Eromene Ramburiella Dii*. lu.i.cai. No. i..^, Bakci no. ;i(i.
210. Eromene Superbella Z. r.i.i. cai. no. i.">r).
Haeuiig im ()klober-Xovem])er bei Kairo (Konbbeh,
Marg, etc.) niid auch im Delta verbreitet.
211. Eromene Ocellea Hw. iiiii. cat. No. ir.T.
Dezember-Jannar ; sehr haeuiig im ganzen Gebiete
aneli in Oberaegypteii.
212. Chilo Luteellus Morsen. — Dubia Iîakf.h. hI)I (ai.
No. I(')(t, üaKcr Xo. '.12,
Séance du 5 Juin 1912. 101
213. Chilo Simplex Bltl. ubi. cat. xo. leo bis.
R. ini Herbst in Zuckerrohr bolirend und dadurch
schaedlich werdend ; ergiebt den Falter im Frueh-
jahre.
214. Ancylolomia Palpella Schiff. iU)1. cat. No. i72, Baker
No. 93.
215. Ancylolomia Tripolitella Rhl. iris Xo. 21.
Bacos-Ramleli, ziemlich selten.
216. Talis A-fra 13aKER. nbl. Cat. Xo. I8O, Baker No. 79 und
Iris No. 22.
217. Schoenobius Niloticus Z. ubi. Cai. xo. i89.
Ziemlich seilen, im Mai in Dessounes (noerdl.
Delta) am Licht gefangen.
218. Schoenobius Dodotellus Wlk. Baker. No. 91.
219. Anerastria Ablutella Z. Hbi. cai. Xo. 2u3.
Vergi. Iris No. '23.
220. Saluria Maculivitella Rag. Rbl. cat. No. 217.
Ein Slueck aus Aboukir Ende September. (Iris
No. 2i).
221. Ematheudes Punctella Tn. ubi. Cat. No. 219.
April Mai Bacos Ramleh (Vergi. Iris. No. 2ò).
222. Plodia Interpunctella Hb. Rbl. Cat. No. 253.
R. im Sommer in mehreren Generationen in den
trockenen Fruechten von Ziziipphus Spina -Christi,
Datteln etc.
223. Ephestia Calidella Guen. Rbi. cat. no. 257.
Von Willcocks in getrockneten Datteln aus der
Khargeh-Oasis durch Zucht erhalten.
102 Biülclin de la Société Eiüomolo(ji(jue d'Hj/ijptc.
224. Ephestia Elutella Hn. hi,i. cat. Xo. 28?..
Juli, Miuieh in ()i)einegyi)len. Iris No. ^o.
225. Heterographis Hellenica Stgr. iU)1. cat. no. .■541.
Im .Inni in Meadi hei Kairo am Licht erl)eulcl.
220. Heterographis Ephedrella Hs. ubi. Cat. xo. 369.
Aus der Marioul-Wueste im April.
227. Heterographis Oblitella Z. n))i. Cat. No. .570.
In Dessüunes (noerdi. Della) im Mai am Licht
erheutet.
228. Heterographis Rhodochrella Hs. ni)i. Cai No. .•^42.
Baker No. il8.
Von Miss D. J. Jackson wurden noch l)ei Assouan
im März und April loli^ende vier Heterographis Arten
gelangen : H. Convexelhi, II. A[oii i. pag. 389. iris No. 32.
237. Salebria Dionysia Z. Ri.i. cat. No. 632. iris No. 33.
238. Triaenoneura Laticinctella Wlk. Rbi. cat. No. 646.
239. Triaenoneura Albifasciata Rbl. iris no. 34.
Ende Mai, am Wueslemande in Kohur e! Omara
von mir gefangen; Type in der Rebel'schen Sammlung.
240. Nephopteryx Isidis Z. i\bi. cat. No. 048.
Juni Helouan; R. in Rluelen von Alhizzio Lcbbak.
241. Nephopteryx Scabida Z. ubi. cat. No. ooi.
242. Nephopteryx Divisella Dlp. Rbi. Cat. No. 667. his No. .37.
243. Nephopteryx Ochriplaga Rhl. iris No. 38.
244. Nephopteryx Rubromixta Rbl. iris No. 36.
Im November und im P'ebruar je ein Stueck in
der Mariout-Wuesle (Kingi) erbeutet. Abbildung siebe
Bull. Soc. Elit, dlufypte année 191 î pag. !)6.
24ô. Pristophora Discomaculella Rag. Rbi. cat. No. 673.
24(). Phycita Poteriella Z. Rbi. Cat. No. 707.
R. im Februar-Maerz von Willcocks auf Ricinus-
Straeucbern (Ricinus communis L.) bei Kairo gefunden.
104 Bullet in de Ut Socie le Enlomolotjique d'Egijple.
247, Phycita Diaphana Stgh. iU)I. cu. No. 7i:ì.
H. ili) Mni ili E/liet el Naklcli boi Kairo auf
Drozophora tincloria i^ei'undcMi.
24(S. Myelois Nivosella Uac. iì1)I. Cnt. Xo. /(la.
Marioiil-Wueslc ini Aprii ; selten.
24(S'"\ Cryptoblabes Gnidiella Mill. rijI. cat. no. 7w.
Von Dr. Goni^li, iMiloniologe der aegyplisciien
Regieniug, aus der U. gezogen, die in oder au
Bauniwoll-Kapseln lebt. Falter Ende Novenil)er, Anfang
Dezember.
249. Lepidogma Tamaricalis Mn. iU)1. cai. No. soi.
Aus der Raupe gezogen, die in Roeliren auf
Tamarix nilotica lebt. Die im November eingetragenen
Raupen ergaben den Falter im Mai.
2r)(). Endotricha Jordana ILmps. iii)i. cai. No. 812 iris no. n.
251. Aglossa Pinguinalis L. und var. Asiatica Fscm.
Rl)l. Cat. No. .S2.'..
Ajiril und Mai in dei- Maiiout-Wueste nielli selten.
252. Aglossa Cuprealis Hu. iu>i. cat. xn. s:îi Iiìs xo. 43.
253. Hypsopygia Costaiis F. wm. cai. Xo. ,s:îi.
Mai und wieder im Oktober in Bacos-Ramleli
nielli seilen.
254. Pyralis Farinalis L. übi. <.at. Xo. soi;.
Gemein im ganzen Gebiete.
255. Constantia Syrtalis Rag. lu.i. Cat. x«. sr.:,, Rak.i xo tt.
25('). Constantia Pectinalis Hs. =^ Quadripunctata Bakki^.
Rl)l. Cat. Xo. S74.
Marioul-Wueste (Kingi) im April, niebt selten.
Séance du '> Juin IBVÎ. 105
257. Constantia Infulalis Ld. Rbi. Cat. No. sve.
Wie vorhergehende Art.
258. Constantia Caidalis Hmps. v,h\. cat. No. 868.
Bacos-Rainleh im Mai gegen 12 Uhr nachts am
Licht erbeutet. Trotzdem Rebel seine frueher als
diese Art bestimmte Stuecke neuerdings zu Peclinalis
zieht (Iris No. 46), glaube ich auf Grund mir vorlie-
genden Materials, dieselben doch als Caidalis ansehn
zu muessen. Ein Exemplar erzog ich aus einer in
einem Sperlingsnest gefundenen Raupe.
259. Constantia Biiinea Baker. Bnkcr no. ts.
260. Constantia Bella Baker. Baker no. tg.
Ein Stueck im April in der Mariout-Wuesle
(Kingi) im April am Licht erbeutet ; vergi, auch Iris
No. 45.
261. Constantia Debskii Rbl. his no. js.
Wueste bei Helouan. R. auf Zijgophylliim album
L. im Maerz.
262. Actenia Orbicentralis Rbl. iris No. 49.
Ein Slueck in der Mariout-Wuesle (Kingi) Ende
Oktober am Licht erbeutet. Abi)ildung, Bull. Soc.
Kiii. criujijple, année 1911, pag. 97.
263. Cledeobia Syriaca Rbl. iris No. .,0.
Ini Oktober in Amrieh (Mariout-Wuesle) gefangen.
Abbildung, Soc. Eni. d'Egijpte année 1911 pag. 91.
264. Nymphula Fuscomarginata Baker Baker No. 06.
Im April in Bacos-Ramleh, selten.
265. Duponchelia Fovealis Z. Rbl. Cat. No. 927.
Am gleichen Fundort ^vie vorhergehende Art im
Mai und Oktober gefangen ; vergi, auch Baker No. 89,
10() Jiiillclin (le Id Sucicic liiilonwloiiiiinc d'Einiple.
2()(). Bradina Andres! Uhl. iris \o. r.:i.
Im Mai in Choubrali bei Kairo im Grase auf-
gescheucht ; die ersten Exemj)lare wurden mir von
Herrn Alfieri uebermittelt.
2()7. Synclera Traducalis Z. i!i)i. (at. \o. 08C.
R. von Willcocks im Maerz auf Zijzijphus Spind-
Christi gefunden; Vergi, auch Baker No. 88.
2()iS. Ercta Ornatalis l)ui\ r.i)i. (at. no. <.m.
lìacos-Uamleh und Ivoui)l)eh i)ei Kairo Oivlober
bis Januar haeulig.
269. Glyphodes Unionalis lln. nui- (at. xo. wis.
Bacos-Ramleh und Pahtis de Koubbeh bei Kairo
im Dezember nicht seilen am Licht.
270. Hellula Undalis 1^\ lUii. cat. \o. um. UaU.'r \o. so.
Hei Kairo im W'inler und l"'ridijahre übeiall
häulig.
271. Nomophila Noctuella Scmiff. lihi. cat. no. kkìo.
Im ganzen Gebiete gemein.
272. Pachyzancla Licarsisalis ^^'I,I<. i'.bi. cai. No. kuo
Im Oktober/November l)ei Ale.xandrien und Kairo
sehr haeulig.
27.'i. Phlyctaenodes Nudalis Uh. i;i>i cai. Xo. kcs.
Seilen ; Bacos-Ramleh und Koubbeh im Mai.
Vergi, lìdher No. ,S"/.
274. Phlyctaenodes Ustrinalis Gnu. r.bi. ( ai. Xo. lo.-.o.
Haeufiger wie vorbeigehende Art von demselben
Fundplalz unti in demselben Monate. Vergi, auch
linker No. 87.
Séance du 5 Juin Î9V2. lO
275. Phlyctaenodes Cruentalis Hb. ubi. Cat. Xo. loec.
275'"^ Antigastra Catalaunalis Dup. Rbi. Cat. Xo. 1072.
Meadi bei Kairo, in der Sammlung des Landwir-
tschaftlichen Departments in Kairo.
276. Mecyna Polygonalls var. Gilvata F. Rbl. cat. Xo. 1073 a.
277. Cybolomia Arenosalis Rbl. iiisXo. eo.
278. Cynaeda Dentalis Schiff. Rbi.Cat.Xo.io89.
Nicht selten im Oktober/November bei Alexan-
drien.
279. Metasia Hymenalis Gx. Rbi. cat. xo. nie.
Ein Exemplar in Marg bei Kairo im Mai erbeulet
(Alfieri).
280. Metasia Carnealis Tr. Rbi. cat. xo. 1123.
Im .luui, ^hlrioul-Wuesle (Hawarieh), seilen.
281. Pionea Ferrugalis Hb. ubi. Cai. xo. ii5i.
Sehr haeulig im Gebiete, im Mai und dann
wieder im Dezember-Januar.
282. Pyrausta Nubilalis Hb. Rbl. Cat. Xo. 1218.
Aus der Raupe gezogen, die ich anfangs August
in Maiskolben fand.
283. Cornifrons ülceratalis Ld. Rbi. cai. Xo. 1274.
Im Maerz in Massarah bei Kairo gefangen.
284 Tegostoma Baphialis Ld. r|)1. cai. xo. 1281.
Im Delta im Mai auf Rluelen.
28Ô. Noctuelia Floralis Hb. Rbl. cat. Xo. 1291.
Im Delta und auch in der Mariout-Wucsie
waehrend des Fruehjahres haeufig.
2S6. Noctuelia Isatidalis Di'i» Rbi.cai. Xo. 1.303. Raktr Xo. 8:>.
lO.S Bnlìclin de la Sociclé l:itl(>iii()l<)(ii(jiii' dlìf/ijplc.
'2\. ( ai n<.. 1120.
Ileloiian bei Kairo U. auf Frankciiui piiloeriilciila
L. anfangs .luli.
2(S9. Agdistis Tamaricis Z. hm. r.nt. no. i42s.
Haeiilig l)ei Alexandi ieii und Kaiio. Raupe anf
'J\ini((ri.v (irliciil(il(t. Dieselbe isl \on sebniulziggrüiier
l'arbe. lùsles Segnienl mit einem üiier den Kopfva-
gendeii zweispilzigen Dorn, zweites Segment mit zwei
Dornen. .').(>. 7. und (S. Segment mit je \ier kk-ineii
stumpfen Dornen, it'tztes Segment ei)eiifalls mil
einem Dorn. S;iinmlHebe Dornen von riitlieli-brauner
Farbe.
Tortricidae.
2U(). Euxanthis Ramessana Kiu.. iris No. go.
Von mir in Hir-\'ieloria ( W'adi-Natron ) im
November eibeutel. Type in ('oUeetion Hebel.
291. Polychrosis (Kndemis) Botrana Schiff. ]U)1. cm.
No. 1C49.
Dieser Traubensebaedling wurde von mir in
séance du 3 Juin 19V2. lOÔ
Bacos-Ramleh bei Alexandrien gefunden und zwar
im Juli um Weinstoecke schwaermend.
292. Crocidosema Plebejana Z. Rbi. cm. no. iocs.
Aus der Raupe gezogen, welche in den Bluelen
von AIcea spec, lebt (Willcocks) ; Faller anfangs
April. Vergi, auch Baker No. 101.
293. Gypsonoma Aceriana Dlip. Rbl. cat. no. 2008.
Raupe auf Weiden (Willcocks).
294. Grapholita Planifrontana Rbl. iris xo. 71.
Helouan bei Kairo. R. im Januar Februar in den
Schoten von Farsetia Aegypliaca Turra.
295. Pamone Pharaonana Koll. uhi. cai. No. 2233.
In Gallen auf Tainarix (trticiilala, haeulig.
Glyphipterigidae.
29(3. Simaethis Aegyptiaca Z. iris No. 73.
Mai Juni im Delta nicht selten.
Plutellidae.
297. Plutella Maculipennis Gurt. Rbi. cat. xo. 2447.
Helouan und Luxor (Oberaegypten). Raupen in
den Bluelen von Zilla myagroides im Januar sowie
auf Kohl in Gemüse-Gaerten bei Kairo,
Ilo ìinlk'lin de la Sociétc ìùiloinolotiiquc d'iù/uptc.
Gelechiidae.
298. Gelechia Gossypiella Saund. iris n<,. 7r>.
Dieser neue ßaumwoUscliaedling trat im Jahre
1912 sehr stark hesoncleis in der Hehera Provinz
anf; ist aber anch in den anderen Teilen des Deltas
und in I'ayouni von mir nachgewiesen. Ueher seine
Biologie vergi, lìiill. Soc. Knt. d'Egijple, année 1f)ll,
pdf/. Ili) und Dudgeon « The Pink Bolhnorn »
Department of Agricnitnre.
299. Gelechia Sesostrella Rbl. iris No. 7C.
Raupe im April auf TamarLv.
300. Lita Spec, iiis xo. 77.
R. auf Ziigopliijllam allinm Roiss im l'\'bruar in
Helouan.
301. Lita Zygophyllella Rhl. IiìsNo. 78.
Wie vorhergehende Art im Maerz und April.
302. Teleia Hyoscyamella Rbl. iris xo. 79.
Wueste hei Helouan. R. im April auf ilijoscijumus
m n tiens L.
303. Teleia Tamariciella Z. Rbl. Cat. No. 2740.
Verg. Iris No. SO. Ich gehe im Nachtolgenden die
Beschreibung dieser Art von Debski wieder.
Larva ( ) lilK'rd (unluüdl in raimilis lilit'orniibus dcei-
diiis Taniaiicis Iciragynae et T. niloticae lolla eoruiu
squaiiiiforinia comédons ; perterrita lilo descendit
(1) 'rosU- Hebel 1901, Cal:ilog Xo. 2740 et Mers 1910, in Spulcr
SchmeU. lAiropas, vol. 2, p. ü.'iS, lai-sa iaiii a Staintoii 1809 'riiieiiia South,
lùirope j). 811 (Icscripta est, seil (lescripliinieiii eani adliuc non vidi iiec
cum specimiiiihiis iiieis eoiiiparare itoliii.
Séance du J Juin W19. Ili
Larva adulta 6-8,5 mill, praecipue 8 mill, longa
1,5 mill, lata, subcylindrica apicibus angustioribiis, (caput
1 mill., pygidiun 0,7 mill, latum), incineris valde (usque
3/j latitudinis) constrictis ; viridis (.306)('), maculis varus
albidis (3038) pracipue in partibus anticis scgmcntorum
variegata (1/4 superficiel) ; inter quas linea lateralis supra
pedes et macula antica dorsalis angularis ant semicircutaris
(antice convexa) cuiuscunque segmenti prominent ; in
partibus anticis segmentorum saepe lineae solitae longitu-
dinales albidae disccrni possunt. Latus cuiuscunque seg-
menti sells solitis 5 nigris, 0,5-0,7 mill, longis, e ])unclo
nigro in macula alba prodeuntibus numitum ; seine dor-
sales in tubcrculis albidis 0,04 mill, altri sitae ; tubercula
ilia segmenti I, II abdominis (IV ct V corporis) majora, in
carinam transversalem, 1/3 latitudinis corporis formantem,
segmenti I — mi ~ 0,15 mill., segmenti 11—0,06 mill allam,
apice bificlam, coalita ; carina segmenti I apicilnis setigcris
antice et postice macula rubra (S6) interdum obsoleta ornatis.
Caput albidum, maculis minimis viridibus, ocellis nigris,
Pedes spurii 10, tenues, elongati, subfiliformes. 0,35 mill,
longi, 0,06 mill. Iati, semicoronati, unguibus 11-13 munibi ;
segmenti analis horizontaliter cercorum instar producli,
divergentes, 0,5 mill, longi. Paulo ante nympliosin (in theca)
partes virides larvae in rubras (6) mutnnlur, maculis albidis
immutatis ; caput ct Intera tboracis laete viridia fiunt.
Theca fibrosa, alba, particulis cibi viridi-vnriegata, 5 mill.
X 2,5 mill, inler apices coalilos ramulorum filiformium,
rarius in fissuris corticis ramorum sita.
Imago. Alae anticae macula antica brunncscenle
triangulari basali apice postico (versus marginem posticum
internum alae) rotundato ; tibiae posticae totae griseae,
squamis nigris ubique inlermixtis, maculis nigris ad calcarla
nullis, aut, sivis, contluentibus.
3Q3bis Xeleia heluanensis Debski spec. nova.
(1) Xiiniorcs colorimi sccundiini Klicksicck ct V.tIcUc, Cede (îrs
couleurs, I'nris indicali.
112 liiillcliiì (le ht Sixiclr lùil()iìì<>l(), anales unguibus 20. Caput alb/dum, ])rolonga-
tione linearum corporis ctiamsi alio modo disposilaruni,
biHinnes-slriatum, maculis nonnullis nigris ornatiim. Ante
n\ni|)liosia (in llicca) larva rubra lit, capile et lateribus
thoracis laele viridibus.
linatjo. Telciae laniariciellae |)ersimilis, ila nt ipse
clarissimus Hebel cas discernere non potuit (cf. Iris li)12,
voi. 2(), p. 30, n. 80), sed macula alarum aulica brunne-
scanle basali a|)ice j)oslico cu tiinindlo. saepe l'ere ust|ue
marginem posticum alae producto ; tibiis posticis extus
allndis, super calcarla media et apicalia nifjro maciilalis,
macula apicali a media distincte separala aut vix apice
angusto produclo contigua (Dkiìski).
Seance da 5 Juin Î9r2. 113
304. Anacampsis Polychromella Rhl. iris is, p. io9.
Juli, Luxor ; vergi. Iris No. 81.
304'''\ Anacampsis Acanthyllidis Wlsm.
Aprii, in Koubbeh bei Kairo.
305. Sitotroga Cerealella Olivier, ubi. cat. no. 2902.
Ein haeufìger und allgemein verbreiteter Getrei-
descliaedling.
30(5. Oegoconia Quadripuncta Hw. Rbi. Cat.No.3050.
Oktober, Bacos-Ramleb.
307. Depressaria Straminella Stgr. r))1. Cat. No. sisó.
Carlton bei Alexandrien ini Dezember, selten.
307'''\ Borkenhausenia Formosella F. Rbi. cm. No. :5387.
Selten in Koubbeh im April am Licht erbeutet.
Tinaegeriidae.
308. Eretmocera Nicrobarbara Wlsghm. iris No. 84.
Gracilariidae.
309. Bedellia Somnuientella Z. hi>i. r.ai. No. 4107.
Raupe auf Winden und Weiden, haeufig bei
Kairo (Willcocks),
310. LithocoIIetis Platani Stgr. Rbi. cat. No. 4166.
R. auf Platanen in der Umgegend von Kairo
haeufig.
Ill liülhiin de la Sociale l^iiloniolonù/iie d'Egypte.
Elachìstìdae.
.ni. Stagmatophora Gossypiella W'ls.m.
Haeiifig in Bauinwollsanien.
Tineidae.
'M2. Hapsifera Luridella Rhi. Ciii. No. 4r)07.
Baker No. UT2. Die aegyptischen Stuecke duerflen
nach Hel)el mit nachfolgender Ail idenlisch sein.
'MW. Hapsifera Palaestinensis Hhl. iu,i. cat. No. jôos.
Marioul-Wuesle ini April und ()klol)er, nichl
seilen.
314. Scardia Mediterranea Baker iU)1. cat. no. 1523.
Februar und Okiober in der Marioul-Wuesle am
Licht erbeutet.
Hlö. Trichophaga Tapetzella L. Hbi. Cat. Xo. 4.>î9.
.'{IG. Trichophaga Swinhoel Hltl. Pi . z. s. is,s4 p. ,112.
Irin No. (SS; lì. im Mai in I^^xcremenlen von
Schakal, Hund etc.. in der Wueste bei Kairo gefunden
(Alfieri).
317. Tinea Fuscipunctella Hw. ubi. c.at. Xo. J58:5.
ßacos-Uanileh im Dezember.
318. Tineoia Biskraella Rhl. iu>i. cai. No. 1027.
Luxor (Oberaegypten) im Juli.
Pages
Ad. Andres : Verzeichnis der bis jetzt in iEgypten
beobachteten Schmetterlinge 53
La Société Entomologlque d'Egypte tient ses séances
le premier mercredi de chaque mois (excepté Juillet,
Août et Septembre).
Elle publie :
1° Un Bulletin trimestriel qui contient des travaux
de peu d'étendue, accompagnés ou non de figures
dans le texte.
2° Des IVIémoîres qui paraissent à des époques
indéterminées et qui comprennent des travaux
originaux plus étendus, accompagnés ou non de
planches et de figures dans le texte.
Pour la correspondance scientifique, réclamations
et changement d'adresse, s'adresser à l\^. le Secrétaire
général de la Société Entomologique d'Egypte.
Boîte postale N° 430.— Le Caire.
Les Bulletins et les l«"^ et 2"^« fascicules des iVIé-
moires de la Société sont en vente au Caire chez
M. le Bibliothécaire adjoint de l'Institut Egyptien et
à la Librairie Diemer au Caire.
BULLETIN
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
DTQyPTC
FONDÉE LE 1" AOUT 1907.
Fatti non foste a viver come bruti,
Ma per seguir virtude e conoscenza
DANTE
Année 1912.
4""' Fascicule : Octobre-Décembre
-3se-
LE CAIRE
IMPRIMERIE M. RODITI & Co.
1914 ^-^-^r
Séance du 16 Octobre 1912.
Présidence de M. J. Alfieri
Doiìs ir ouvrages pour la bibliothèque :
De I'United States Department of Agriculture,
de Washington : An Internai Parasite of Thysanop-
tera, by H. M. Russell ; The Life History of the
Alder Blight Aphis, by Theo Pergande ; The Grape
Scale, by James Zimmer; Studies on a New Species
of Toxoptera, by W. I. Phillips and J. J. Davis ;
The Cause of European Foul Brood, by G. F. White;
Preliminary Report on the Alfalfa Weevil, by F. M.
Webster ; The Cotton Worm or Cotton Caterpillar
(Alabama argillacea), by W. D. Hunter; The Control
of the Boll Weevil, by W. D. Hunter ; Technical
Results from the Gipsy Moth Parasite Laboratory,
V. Experimental parasitism : A Study of the Biology
of Limnerium Valdidum, by P. H. Timberlake ; The
Legume Pod Moth, the Legume Pod Maggot, by James
A.Hyslop; The Leaf Blister Mite, by A. L.Quaintance;
The Rice Water Weevil and Methods for its Control;
Insect Damage to MineProps and Methods of Preventing
the Injury, by T. E. Soryder ; Spraying experiments
against the Grape Leafhopper in the Lake Erie
Valley in 1911, b}^ Fred. Johnson ; The Greenhouse
Thrips, by H. M. Russell ; The Clover Mite, by F.
M. Webster ; Damage to the Wood of Fire-Killed
Douglas Fir, and Methods of Preventing Losses, in
Western Washington and Oregon, by A. D. Hopkins;
X;
no BnllcUn de la Sociclé Enlomoloç/iqiic d'Egij})le.
The Broad-Bean Weevil, l)v F. H. Chittenden ; Life
History Sludies on the Codling Moth in Michigan,
by A. G. Hammau ; A Preliminary Synopsis of Ceram-
bycoid Larva', by J. L. Webb ; Comb Honey, by
Geo. S. Demuth ; Mexican Cotton Boll Weevil, Mes-
sage from the President of the United Slates.
De M. Jacques Suucouf : Note sur les Tabanides
du Musée de Francfort.
De M. Charles Janet: Sur la forme probable de
la partie immergée de (}uel({ues icebergs.
Du State Department of Health of Pennsyl-
vania : Insects, the common Forms in Belalion to
Public Health and Methods for their Destruction.
De M. Netolitzky, de Bukurna (Autriche) : Ein
Dermestes aus Allägyptischen Griibern.
De M. le Docteur F. Bis, de Bhcinau (Suisse) :
Ergebnisse der mit subvcnlion aus der Erbschaft
Treilt unternomusenen Zoologischen f^orschuiigsreise
D"" Franz Werner's nach dem ägyplischcn Sudan und
Nord-Uganda, XVH, Libellen (Odonata).
Correspondance. — M. Bic.iuiardt, de Cassel, (fui
avail envoyé à noire Société la descrijilion d"un
nouveau Saprinus d'I^gyple, écrit pour :i\iser (pi'il
vient de trouver dans la lilléralure (|u"il a consultée
dernièrement, ([ue ce même Sa[)rinus avail déjà été
décrit par Marseul en IcSiU sous le nom de Saprinus
Gemmingeri et (pi'il n'y a donc plus lieu de donner
suite à sa communication.
Seance da Ì6 Octobre 191'2. 117
Communications.
Notes sur la Ponte et l'Eclosion de
Miomantis Sauigniji ^Sauss.;
pnr E.W. Ad.miì, B.A. (Oxoii).
Dans le courant de celle année (1912) j'ai eu chez
moi trois espèces de Manlida* sur lesciuelles j'ai pu
faire quehjues observations assez intéressantes. Ayant
voulu contrôler mes observations, en les couiparant
avec celles publiées dans les livres à ma disposition,
je n'ai trouvé que quelques faits cl ceux-ci prescjue
tous contraires à mes observations.
L'éclosion et le développement de Manlis relic/iosa
ont été décrits par Pagenstixheu (Arch. f. Naturgesch,
XXX, Band i, 18G4, p. 7). I.a jeune mante en sortant
de roothècjue ne ressemble pas à Viinago mais à une
pupe quelconque. Le D' Pa(,enstecheu décrit minu-
tieusement celte prcniière forme qui lesle suspendue
à roolhè([ue et d'où sort Ijientùt une jeune mante
active et (jui, à part le mancjue d'ailes, resseml)le à
l'insecle parfait. Pagenstecheu considère ce change-
ment comme une première mue et la plus imporlanle
mélamor[)hose de l'insecte.
Après les travaux classicjues de Riley sur le
criquet ravageur des montagnes rocheuses (Mela-
iiopliis spretus), le Professeur Packard mit en doute
118 Biilleün de la Société Enlonìoìouit/iie dlujijpie.
l'exacliliule de la description de Pagenstecher et
pria le D"" Cockeuell d'examiner pour lui des
ooiliè(jucs d'une manie (Slfujinonuintis atroliiia) (jui
se trouve dans le sud des p]tats-Unis. (kdui-ci
conclut que la première forme apj)arente n'est en
réalité que la jeune mante encore enveloppée dans
l'amnios de l'œuf, que la sortie de celte enveloppe
ne saurait constituer une véritable mue, cl que, par
conséquent, la description de PA(iKNS'rE(:Hi-:H est plutôt
fantaisiste; (( à moins, ajoute-t-il, (pie notre insecte ne
dilTère énormément de Mantis reliijiosii)). Les observa-
lions de Packard sur des spécimens conservés dans
l'alcool ont conlirmé ce résultat. (Packard. Text
l)ook of Entomoloi*y, 190U, ]). 084).
Les observations détaillées sur la ponte des insectes
sont peu nombreuses (') et celles (pie j'ai pu relever sur
la ponte des Manies ne correspondent pas à mes obser-
vations sur plusieurs espèces de Mantiche. En effet, je lis
(pie les œufs sont déposés dans l'oolbèque d'une façon
inconnue et que pendant que celle-ci. composée d'une
substance spumeuse, sècbe et se durcit, elle est mainte-
nue en position par les extrémités du corps et le bout
des élylres, et que ce sont ces parties (jui lui donnent
(1) l'our la poule des Oillioptèies, voir :
a) \Viii;r.i.i;u : .. Tlic Eniliryology of Hlatla germanica and Doryphora
deceinliiieata «. Journ. of Morph., lîoston, iii, 1S89, ))p. 291-374.
h) liiLi Y, I'a(.kaui) & 'l'iioMAS : " Second rejjorl of the United States
i:ntotn()lo';ical Commission for the years 1X78 and 1880 relating lo
the Rocky Mountain Locustand the Western Cricket ». Washington.
<•; KiiNCKKi, n'lliuu.ii.Ais : « Mécanisme jihysiologique de la ponte chez
les insectes orthoptères de la famille des Acridides. Rôle de l'air
comme agent mécanique et fonctions multiples de l'armure géni-
tale ». Compi, rend. Acad, des S., T. CXIX, 1894.
(/; llKNNKiiiY : (I Les Insectes », pp. 272 ff., Paris 1904.
(■; Rackaiu) : > Text book of Entomology », pp. 518 fl'., Macmillan 1909.
Séance du 16 Octobre 191^. H^
sa forme. J'ai eu deux femelles de Miomantis Savigmji
et deux de Sphodromantis Inoculata. Ces espèces se
nourrissent volontiers de mouches domestiques et
pondent assez fréquemment, ainsi que l'indique le
tableau que je donne plus loin. Sphodromantis est
fort gourmande et a mangé jusqu a 64 mouches en une
matinée. Grâce au dévouement de ma sœur elle n'a
jamais manqué de nourriture.
Pendant l'année 21 oothèques ont été déposées dans
mes cages et à toutes les heures de la journée et de
la nuit. Cependant je n'ai pu observer le moment de la
ponte que deux fois et toutes deux chez Miomantis {').
J'ai l'intention de continuer ces observations l'année
prochaine sur d'autres Mantida.- et de tâcher d'élever
les jeunes pour en étudier le développement. La grande
dilliculté est la nourriture ; car elles ne veulent
pas d'Aphida3 et sont trop petites pour attraper
des mouches (-).
Dans l'après-midi du 5 avril 1912 je fus avisé par
ma sœur que Miomantis N° 2 avait commencé sa
ponte. Ma sœur ayant déjà pu observer la ponte de
N° 1 pendant mon absence, ponte qui avait duré de
(1) Le 8 décembre 1912 j'ai pu observer la ponte de Sphodrowantis
biociilata. L-abdomen gonne de la femelle prète à pondre dépasse le bout
des élytres ; pendant toute la ponte j'ai pu voir l'oothèque se former
sans que les ailes s'en approchent ; mais à cause de l'abondance de la
substance visqueuse, il m'a été impossible de préciser le jeu des organes.
J'ai encore vu Blepharis mendica pondre, le 6 mai 1913, et cette
observation ne fait que confirmer ce que j'ai dit au sujet de Miomantis.
(2) Nous élevons - été 1913 — des Sphodromantis Inoculata et des
Blepharis mendica. A la sortie de l'oothèque elles n'ont accepté que de
très petits moustiques. Mais même avant la première mue elles ont pu
manger de petites mouches. Si on laisse les toutes jeunes B. mendica
ensemble, elles se mangen/ entr'elles et quand il n'en reste que quehiues-
unes elles sont déjà assez fortes pour manger des mouches. Cette méthode
nous a aussi réussi pour S. hioculata.
120 Hull clin de la Sociélé Enlomolonùjiic d'Iùiuplc.
deux heures à trois heures viiigt-cin([, je n'avais pas
à me (lépèelier. Je nie mis donc lran(|uillemenl en
observation ; malheureusement, l'insecte s'était mis
(hins un endroit pres(|ue inaccessible au regard et
incommode pour moi ; je pris la mante et la mis
dans une jiosition où je ]>ouvais l'étudier à loisir.
Mais une fois dérangée, elle cessa la ponte et se
promena dans la cage en passant même sur Foothecjue
comnuMicée sans y faire la moindre attention. Plu-
sieurs heures [dus lard, elle acheva sa ponte ; il n'y
a rien dans celte deuxiènu' portion (pii indi(|ue (ju'elle
soit incom})lèle.
('ette ]u-emière fois j"ai léussi à obserxer (pie
l'oolliécpie n'est déposée (|ue ])i'lil à petit et (\uv cha(|ue
(vu( y est placé à mesuic (|ue roolhécpie grandit.
L'uOthè(jue reposait collée au plafond en bois de la cage
et la substance dont elle est formée duicil si rapide-
ment (pie chatpie (X'uf l'ut maintenu en position |)ar
cette substance même. La mante l)àtil son ootbécpie
et la rem])lit au fur et à mesure de sa construction.
Le bord dorsal de r()()llié(pu' est }M-olongé a\ant la
ponte de Tond'.
Neuf jours j)lus tard, le 14 avril, j'eus une seconde
et dernière fois l'occasion d'observer la ponte, dette fois
à l'approche du moment nouIu— l'cconnu ])ai- la disten-
sion de l'abdomen et le maïKpie d'aj)pélil pendant un
jour ou deux — j'avais placé la mante dans une jìclite
Ijoite à couvercle en veire, reposant sur le c(")lé. De
nouveau la ponte commença contre le plafond; mais
cette fois je pus l'examiner sans peine. La mante
était tellement occupée (pie je |)us enlever le couvercle
cl comme les ailes me gênaient, je les couj)ai à l'aide
de ciseaux vers le milieu sans toucher autrement la
Séance da 16 Octobre 1912.
121
mulilée. Elle fit cependant un pas en avant, ce qui
me permit d'obtenir un œuf qui passait déjà l'oviducte.
Cet œuf est cylindrique, arrondi aux deux bouts,
blanc et tellement opaque qu'il n'y a pas moyen
d'observer les cbangemenls qui se passent à l'intérieur.
Ne se trouvant plus dérangée, la mante se remit
bientôt au travail après s'être retournée ; et n'étant
gêné ni par le couvercle, ni par les ailes, je pus
vérifier mes premières observations, .l'observai en
plus que l'oviscapte est très flexible et travaille avec
une précision pres([ue automatique, tellement les
mouvements se succèdent régulièrement. Ce mouve-
ment s'elTectue perpendiculairement à l'axe du corps;
les api)endices de l'oviducte fouettent avec rapidité
la substance visqueuse et la rendent spumeuse, et
quand une certaine quantité de cette substance a été
déposée, la ponte commence. Les œufs sont placés
dans la masse en deux rangées par un mouvement
de l'oviducte de gaucbe à droite, la matière spumeuse
les recouvre et la double rangée est continuée jusqu'à
la terminaison de la ponte ; les derniers œufs sont
couverts et l'excès de substance spumeuse forme le
trait à l'extrémité de l'oothèque. La mante ne cbange
pas de position pendant la ponte; l'abdomen se rétrécit
à mesure que l'ootbèciue grandit. Après la ponte il
reste un peu de la matière visqueuse au bout de
l'abdomen de la femelle (').
Je dois conclure de ces observations que l'oothè-
que n'est qu'une série de cellules bâties les unes
contre les autres, qu'elles sont remplies à mesure
(1) n. mendica enlève ce reste en se servant pour ccl.a de la dernière
paire de pattes avec lesquelles elle se brosse rextréniilé de rabdomen.
122 Bülh'liii de la Société Eiilomologùjiio d'Iù/uplc.
qu'elles sont construites et que les ailes ne servent
pas à mouler ou à maintenir roothè(|ue, car les neuf
oothèques formées par celte mante après la perle de
ses ailes ne dilTèrenl en aucun point des précédentes
ni de celles pondues par d'autres mantes de la même
espèce. Je puis encore afïirmer que les parties })osté-
rieures de l'abdomen ne soiit guère plus utiles à ce point
de vue, car sur douze oothèques faites par cette même
mante, trois seulement ont été faites contre le plafond,
toutes les autres sur les côtés et orientées indiffé-
remment de haut en bas ou de bas en haut et toutes
à des angles dilTércnts avec la verticale. Il est pro-
liable ce[)endant que les ccrqiies servent à maintenir
la direction rectiligne, car ils palpent continuellement
l'ouvrage.
La forme de l'oothèque de Mioiuantis est très
constante, tandis que dans SphodronKinlis elle varie
considérablement. La disposition des œufs est aussi
ditïérente. Dans l'ootlièque de Miomanlis il y a deux
rangées longitudinales parallèles, dans celle de Sf)Iio-
dromantis les coupes transversales ne contiennent pas
le même nombre d'œufs, ceux-ci sont plus nombreux
au milieu de l'oothècjue et ne sont pas disposés en
rangées parallèles.
Le tableau qui se trouve à la fin de cette note
démontre que le temps nécessaire à l'éclosion des
jeunes Mioinaniis est très variable — de 18 à i]8 jours —
les premières pontes demandant un intervalle plus long
que les dernières. Le cas du N" 8 est remarquable, mais
on ne peut en tirer aucune conclusion sans risquer de
tomber dans l'erreur. Il se peut (pi'il y ait une
corrélation entre le rapide développement des (X'ufs
et le petit nombre d'éclosions, mais il faudrait pouvoir
Seance da 16 Octobre 1912. 123
élever loules les jeunes nymphes et répéter l'obser-
vation avec d'autres femelles pour en trouver la
valeur et le sens.
Les dix dernières oothèques ont donné naissance
à 847 jeunes uianlides toutes saines, ce qui donne
en moyenne 80 par oolhèciue. On peut donc porter à
mille le nombre de descendants d'une seule femelle
placée dans des circonstances favorables. D'après
les dates indiquées dans le tableau, il me semble
fort probable qu'il y a plus d'une génération par an,
(jue ces générations ne sont pas nettement séparées
et que probablement il n'y a pas de période d'hivernage.
Ces remarques ne s'applicpient ([u'à Miomanlis, le cas
de Spliodromantis étant peut-être dillercnt ; malheu-
reusement je ne puis encore donner aucun détail précis
sur celle dernière (').
.l'ai plusieurs fois observé l'éclosion des jeunes
Miomanlis, mais je n'ai pas examiné la pellicule d'où
sort la première nymplie, car je ne connaissais pas
encore les idées de Pagknstkcheh et, à première vue,
je l'ai prise tout bonnement pour l'amnios de l'dHif.
Je crois (ju'un nouvel examen ne peut (pie conlirmer
cette impression pour les raisons suivantes: l'éclosion
de Mionmiitis ne prend que quehjues minutes (-) depuis
(1) Nos observations'eii 19t:5 sur S. biociiIalaZvi B. mendica, quoique
p:is eiicoi-p terniin(!'cs, iii(lì([iitMit q\n'. ]))ur !ct's deux espèct-s aussi la
saison (le la p;)Mt(' cliilc l'éi-losioii i-st tiès^i'tcìnku'.
(2) Nous u'avoMS pas roussi à siii\ ic Tivlosioii complète d'une
oollièque, m lis à plusieurs reprises uou-; avons constale pour S.biociiiala
et n. niendicu qiu- l'espace d'une heure avait amplement sufli. (Août 19i:5).
I'ahi!!., Souv. i:iil.,V, p. :i:!2,. Vu parlant fie l'éclosion partielle d'une
ootliè(iue de Manlis rcliijid^-.t dit : » Les a^^iles bestioles séjournent peu de
teiiii)s sur le nid.... en moins d'une vingtaine de minutes tout est liiu ».
Tontes les iivniplies sortent en même temps des oothèques des
trois es]ièces que j'ai menlinnnées ; chez .S', biociilala il y a quehiuefois
124 Bulletin de la Socictc Enlomologiqne dlù/yplc.
l'instant où un corps cylindrique et allongé commence
à sortir de l'oollièque comme j)oussé par un ressort,
jusqu'à celui où la jeune mante complètement libérée
se met dans un endroit propice à un court rei)OS
avant de courir à la recherche de nourriture. Pendant
réclosion il n'y a jias de cessation de mouvement ;
d'al)ord, on aperçoit le bout du cylindre, celui-ci
sort d'un mouvement en apparence recliligne et uni-
forme jus(ju'à ce qu'il n'ait (pie l'extrémité postérieure
attachée à roothecjue; tout de suite ajirès, l'enveloppe
se fend près du ])out antérieur sur le côté dorsal et
la tète de la mante apparaît. L'insecte se débat et les
pattes ravisseuses, puis les antennes, i)uis les autres
paires de pattes sortent à tour de ròle('). Pendant ce
temps le thorax et l'abdomen se sont aussi libérés
et la jeune mante se laisse choir à terre, quelquefois
elle emporte l'enveloppe, mais le plus souvent celle-ci
reste attachée à l'oothècpie où elle se dessèche ra-
pidement et devient méconnaissable tandis (pie les
vieilles enveloppes, après les mues ordinaires des
mantes, conservent leurs formes.
des retaiilaliiii-fs, mais en si petit iioiiihrc que l'on ne poiiriait parler
dans ces eas ifune éelosion partielle, eonsideiant surtout <|ue ees retar-
dataires ne sortent jias eiiseniljle.
(1) Ces mouvements ne sont pas successifs mais simultanés et
l'ordre de libération complète ])eut varier même dans la même espèce.
Seance da 16 Octobre 19V2.
120
Tableau analytique de la Ponte d'une Micmantis Savignyî
Capturée 19 mars ; morte 22 juin 1912.
Xoiiibre
Xonibre
Nombre
N'ombre
Ponte
D:itP
Eclosion
Unto
de
n\ iiiplieE
(le jours
dans l'oL-uf
de jours
entre
pontes
de jours
entre
éeinsinns
1
28 mars
. ,
—
2
5 avril
—
—
—
8
—
3
14 »
22 mai
78
38
9
—
4
21 »
28 ,.
89
37
7
G
5
28 »
1 juin
97
34
7
4
6
4 mai
7 ft
92
34
G
()
7
13 «
9 ..
102
27
9
2
8
21 »
8 .)
87
18
8
-1
9
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20 .)
102
23
7
12
10
2 juin
23 »
GS
21
5
3
11
8 »
30 )>
78
22
G
7
12
IG ))
7 juillet
54
21
8
7
ToUa :
Moijcnne:
Malienne:
Moyenne:
847
27,5
7,3
'
Les nymphes S(irties de 1 et 2 ont été mangées par
leur mère au moment de l'éclosion.
12(î lìnllelin de la Société luilomologiijue d'Egijptc.
Tableau analytique de la Ponte de deux Sphcdrcmanlis bicculata
a) Caplurée io mai Ì9V2 : movie Ui février 19î:î.
Jj) Capliirée 17 janvier 1913 : morie '21 juin 1913.
Noml)re
Nombre
Nonil)ie
Nonil>re
a)
Ponte
Date
Eclo!>i()ii
nnte
de
N> mplies
de jours
dans IVeiif
de jours
entre
pontes
de jours
entre
éclosions
1
30. 0.12
13.8.12
5
44
2
21. 7.12
5.9.12
()
40
21
23
:\
13. 8.12
—
—
—
23
—
4
30. 9.12
—
—
—
48
—
5
9.11.12
—
—
—
40
—
6
8.12.12
29
Moyenne:
32
b)
1
10. 3.13
2.0.13
90 *
78
—
—
0
14. 4.13
15.0.13
330
02
29
13
3
4. r).13
27.0.13
428
54
20
12
4
25. 5.13
13.7.13
22()
49
21
10
5
12. 0.13
23.7.13
430
41
18
10
Total :
Moyenne:
Moyenne:
Moyenne:
1510
57
22
13
1>) 1. (*) Plusieurs niaiim'ts pai- la mère.
La ponte dure de lì li. .'»d p.m. à 'J li. 15 p.m.
;{. (ami relardalaires.
4.1
^ j l ne denii-ihliollì('(jne :
De rU.MTi-.D States Df.i'ahtmhnt of Agiucui.turk,
(le W'asliiiii^ton : The presenl üiill)re;ik of Ihe Grass
AVorni or l'^ill Aniiy Worm and Hecoiiimendalions
for ils Control, l)y ,Iami;s Wilson ; The Spring Giain-
Apiiis or « (Ireen îkig », by F. M. Wehster and W.
,1. Pilli. Lii'S; The Life History and liiononiies olsonie
Noiih American Ticks, l)y W. A. Hooker, F. C.
Bisiioi'i' and H. P. Wood; Learhojipers alTecling
Cereals, (liasses and Forage Crops, l)y Herrert
OsRORN ; Nalnral (Control of While Flies in Florida,
by A. W. Nh)RREEE and E. A. Hack; The Sugar-Beel
Webworni, J)y H. O. Marsh.
l)e I'American Museum of Natural History, de
Xew-Vork : Obscrvalions on some North American
Menii)racid;e in their last Xymphal Stages, l)y Igxaz
Matousch ; List of Insects collected in Lower Cali-
lornia, l)y John A. (ìrossreck ; The Dijiterons genns
Hil)io(les, by A. L. Melander, Pullman and Washino-
roN ; New or little known Hemiptera chielly from
Australia, in the American Museum of Natural His-
tory, by E. Beroroth.
Du Dei>artment oi- Ac.ric.ulture, du (>aire :
Cotton Worm and l^oU Worm Commission b^gypt,
1U12, circular N^ L
Seance da 13 Novembre 1912. 129
Correspondance. — Le Directeur général du «De-
partment of Agriculture » informe les membres de la
Société qu'il a été promulgué une loi qui interdit
l'introduction des insectes en Egypte et que dans le
cas où (jnelque membre de la Société voudrait
recevoir de l'étranger des insectes pour collection,
piqués ou desséchés, il devra s'adresser au « Depart-
ment of Agriculture » pour obtenir une autorisation
spéciale pour pouvoir les retirer de la poste.
Communications.
Buprestides nouveaux d'Egypte
par André Therv
Monsieur Ad. Andres a bien voulu me charger de
déterminer les Buprestides provenant de ses chasses,
c'est donc à son obligeance que je dois de pouvoir
décrire deux intéressantes espèces nouvelles d'Egypte
et je suis heureux de lui en témoigner ici toute ma
gratitude.
La faune des buprestides égyptiens est encore
relativement peu connue, les insectes de cette famille
paraissant principalement à la fin du printemps et
en été, je ne doute pas que parmi les petites espèces,
il n'y ait encore beaucoup à découvrir.
Agrilu;: Willcocksi nov. sp. Long. 4 mill. Court,
130
ßiillcliii de hl Sociélc ì-liìloinoUxjiiiuc d'bUjiiplc.
l)arallèle, niédiocreincnt coinexe cu dessus, enticre-
iiient bronzé, plus cuivreux sur la lète el le protliorax,
la [)remière quehjuefois veile; eulièreinent ('oii\erl
(l'une line pubescence l)lancbàlre espacée el réi^uiière.
Forme de .4. Cisli lîuis. mais non élargi au tiers
postérieur.
Téle large, l)oml)ée sur le fronl, finement sillonnée
sur celui-ci et le vertex, ridée transversalement sui- le
Iront et longiludinalement sur le veitex ; é|)istòme
séparé du IVont ])ar une line caréné, court, échancré
largement en avant avec les branches latérales pro-
longées laléialemcnt. Antennes médiocres' à article
1 pyrilorme; 2 aussi long (jue 1; ',\ de même l'orme
(juc les précédents, mais ])Ius court et moins épais;
4 lorlement denté el en triangle reclangle, les suivants
l)lus serrés et subégaux, le dernier aiiondi au soninu-t.
Pronotum lrans\ersal, jilus large en avant (|u"en ir-
rière, avec deux im[)ressions superposées sui- la ligne
méiliane, dont celle voisine de la base est mieux
marquée, le bord antérieur bisinué el ii'bordé par une
(ine sliie, les angles anléiieurs liés aigus et saillants
en avant, les côtés arrondis en avant et sub|)arallèles
en arrière, bordé sur les côtés d'une' caréné légérenuMil
courbe, entière, au-dessous de lacpiclle se Iioum' une
caréné inférieure réunie à la jìiécédi'iite en a\anl et
en arrière; des angles poslérieurs' part une ])etile
carène (|ui devient parallèle à la carène latérale et
atleint à jH'ine le milieu, les angles [postérieurs sont
très obtus, la base bisinuée avec un lobe médian très
court et largement troïKjué ; le dis((ue est couvert de
rides Iraiisversales. lu'usson assez grand, sul)[)enla-
gonal, caréné lrans\ersalemenl. Klytres régulièrement
unis avec le calus humerai en rorme de pelile carène
Séance du 13 Novembre 191'2. 131
arrondie, légèicnient déprimés en arrière le long de
la suture (jui est elle-même relevée en carène sur
environ la moitié de sa longueur, parallèles sur les
bords jusqu'après le milieu, puis régulièrement at-
ténués jusqu'au sommet où ils sont conjointement
arrondis et extrêmement finement denlicnlés; ils sont
couverts d'une ponctuation très régulière figurant de
petites écailles à peine plus mar(|uées sur les bords.
Dessous de la même couleur que le dessus; rugueuse-
ment ponctué sauf sur l'abdomen, la mentonnière du
prosternum large, sinuée en avant, séparée par une
dépression; le dernier segment abdominal est entouré
par un profond sillon semicirculaire; les tibias
postérieurs sont linemenl ciliés en dessus de poils
noiis et raides.
Celte espèce \il dans les brandies de pêcher aux
environs du ('aii(\ Elle a été découverte en mai [)ar
Monsieur Willcotks, l'enlomoiogisle bien connu de la
Société Kliédixiale d'Agriculture.
Acmeodera squamosa nov. sp. Long. 4,.') mill. Allon-
gé, sul)cylininol()(/ique d'Egypte
d'avril le iiième papillon (|iu' j'avais ol)servé en juillel
aulour (k's vii*nes.
M. le Professeur Ixebel, à (|ui je ni'élais adressé
poui- avoir la conliriiialion de ma délerininalion, a
voulu bien nie faire savoir ((u'il fallait rai)porler ce
j)ai)ill()n à Vlùidcinis holraiKt.
Les spécimens obtenus appartenaient à la seconde
i^énéraliou. car suivant les observations des lépido[)-
térologistes d'Iùirope, ce i)apillon donne une autre
i^énération un mois plus tôt, (|ui vit sur les (leurs
ties raisins (pi'elle attatpie de la même manière. Je
suppose (|ue ce ravageur est répandu sur tout le
lilloial égyptien de la Méditerranée, car je l'ai reçu
non seulement de Ramleb (1)' (lognard), mais encore
de Gabbari à l'ouest d'Alexandrie où on cultive la
vigne.
A Alexandrie et dans ses en\irons les dommages
(pi'il a déjà causés sont importants. Mais comme, en
somme, la vigne n'y est cultivée (|ue pour obtenir des
fruits pour la consommation de la i)oi)ulation et non
pas pour produire du vin, sa culture n'est pas très
répandue et les dégâts n'ont pas été signalés.
Il est à espérer toutefois (pie ce ravageur n'arri-
vera pas à se propager justpi'aux environs du Caire
et dans le l*'ayoum surtout, où la culture de la vigne
est beaucoup plu.s imi)ortante. C\'s[ de là en eilet
qu'arrivent sur les marcbés des villes en l^gypte
l)res(pu' tout le raisin égyjitien consommé, et dans le
cas où ces vignes seraieni infestées, l'importation des
raisins de Syrie et des iles de la Grèce augmenterait
au grand détriment du commerce de l'Egypte.
,1e ne crois pas utile de rajiporter ici la descrip-
tion de celte cbenille et de ce papillon (pii sont bien
Séance du 13 Novembre Ì91^. l35
connus, niais je pense qu'il sera de quelque intérêt
de compléter par quelques détails la biologie de ce
ravageur.
Ainsi que je l'ai rapporté plus haut les chenilles
se logent dans les grappes ({u'clles linissent jiar
détruire ou tout au moins par délériorei-.
Elles se transforment ensuite en chrysalides, soit
entre les feuilles, soit sur l'écorcc même de la plante
(jui présente des anfractuosités très favorables pour
les loger.
Je suis d'avis que la seconde génération hiverne
ici en Egypte, comme en Europe, jusqu'au printemps
et que c'est alors seulement que les papillons, trouvant
la vigne en Heur, peuvent recomuiencer leur cycle
évolutif.
L'Eudemis de la Vigne semble être originaire de
l'Autriche, mais on l'observe également en Italie, en
France, en Allemagne et en Grèce. Elle a été même
signalée en Américjue. Il parait cerhiin (pie sa jMopa-
gation est due au trans[)orl accidentel des chrysalides
avec les plants de vigne et tel est certainement le
cas pour rEgy{)te. mais il est peu [)i()bable (jue nous
arriverons à être renseigné sur sa viale origine ici.
1!)() Jìnllclin (le hi Sociric l'InloiuoUxiiiHii' d'iùjijplc.
Miscellansous Notes on Egyptian Insects.
bv V. C W'ii.i. COCKS.
The aestivation of the Larvae of Ayrolis ypsilon.
In llio lUilletin of llic Kiilonioloi^ical Sociely of
l\Hy{)t 1910, ."iid lascic, .hily-ScpU'iiiljt'r, Mr. Andres,
p. *.).'}, says thai I'roni observations be bad made on
A. iipsiloii and olber NoeUii(!s in I'^gypl 1k' believed
Ibat llie I'ornier niii^bl ])ass tlie (h-y sunimeis nionlbs
in a slate ol aestivation. 1 am now in a })Osilion to
eonlirm Ibis jjcliel" oi" Mr. Andres as llie lollowing
record will sbow.
Some larvae oi' Agrolis iipsilou. Van Roti.,— (com-
monly known as llie cnt-v/orm or sometimes as tbe
lierseem worm) — collected in tbe laboratory garden
((ibe/.ireb, Cairo) towards tbe end of .lannary and
early in Febrnary lUIl on reacbing maturity lornied
pnjial cells in tbe normal manners, but tbe larvae
did not pass into tbe i)upal stage : Instead tbey
remained in tbe larval condition Ibrougbout tbe
snmmer. In appeaiance tbey were rallier slirunken
and (piite (piiescent.
Tli(> dale upon wbicli tbe cliange lo tbe true
piij)al stage look place is not known, bnt it bad not
taken place up to Seiitember IMlb, nor bad any
motb emerged by tbe dale I left i\gypt l'or T^iigland
Octobei- ,")lb lUlO. On my retinii in .lanuary I l'oiind tbat
live mollis bad emerged and died during my absence
on Iea\t'.
Sédiìcc da 13 Novembre UÌV2. 137
The passing of the hot summer months in a
quiescent non I'eeding condition he it in the egg,
larval, pupal or adult stages is known as aestivation.
The passing of the winter months in a simihir
manner is called hibernation.
Quite possibly this fact of aestivation may explain
to some extent the disappearance in early spring and
summer and re-appearance in autumn of A. ypsilon
in the basin lands of Upper Egypt.
Although we now know that this nocluid aesli-
vales during the summer in Lower Egypt it would
also appear to be active during the same i)eriod
since the moths have been taken throughout the
summer.
A Note on the Oviposition of Sternspis sqiiammosa.
I will now exhibit for your inspection some
curious structures found on the twigs and branches of
the Tamarisk tree (Tamarix articulala) which I believe
to be the ova of the handsome Buprestid — Slenispis
sqiiamnwsa.
These ova consist of two main parts: the outer-
portion is hard and brittle and forms a protective
covering to the inner part or egg proper, which has
a thin transparent, membranous shell. Presumably
the protective covering is soft and viscid when the
egg is passed out and then hardens on exposure to
the air. The ova somewhat resemble scale insects of
the genus Lecanium and are generally formed on the
under side of the branches or occasionally on the
trunk itself.
1.'{.S îinllclin (le hl Socirlc lùìloniolduii/iir d'ìuiijf)ìc.
The specimens l)eibre you \verc collecied ([iiile
recenlly (Novenil)cr 9th) IVoni Malarieh hy Mr. Aiuhes,
but they have been known to nie antl their orii^in
suspected for several years.
This Steraspis egg is a huge one and so also is
the fully developped embryo which on hatching bores
straight into the twig or branch without leaving the
shelter of the jiroteclive under covering ol the ovum.
This is utilized as a receptacle for the lirst waste
material (trass) from the larval tunnel.
The dying back of the large branches of lama-
risk trees is l)elieved to be caused by the larvae of
Slcrdspis .s(jU(iniiiios(i.
A fact of interest and importance has l)een noted,
namely that many of the ova are destroyed by a
parasite. We have in the laboratoiy at the piescnt
time a Sl('rasj)is egg containing a number of small
white lar\ae which appear to l)e those of oiu' of the
small parasitic Hymenoptera.
The occurence of (Irocidosciud plclxjaiKt Zr.i.i,. in Egypt
S[)ecimens of this moth were Ijred from lar\ae
found feeding in the llower buds and seed ca|)sules of
hollyhocks, Althaea sj). in a garden at Sakka (ìaibia.
One moth was also bred from a larva found in the
same plant in Cairo 11)10.
('.. pli'hrjdiid is known from all over the world
feeding in Althaea and Malva. It is to be hoped that
this insect will conline its attentions to the above
named plants and at no lime in the futuri' change
its feeding babils and attack the neaily iclaled cotlon
plant.
Séance du 4 Décembre 1912.
Présidence de M. le D' Lewis Gough
Dons pour la biblioihè(jiie :
De I'United States Department of Agriculture,
de Washington : The Manipnlation of the Wax Scales
of the Honey Bee, by D. B. Casteel ; The Mediter-
ranean Fruit-Fly, by A. L. Quaintance ; Insects
Injurious to Mushrooms, by C. H. Poponoe ; The
Entomological Code, a code of Nomenclature for use
in Entomolog}'.
Nomination dn Bureau pour 1913:
Sont nommés Président : S. E. Yacouh Autin
Pacha ; Vice-Président : M. G. Ferrante ; Trésorier :
M.Alberto Calvi; Bibliothécaire: M. Ernest Adair ;
Secrétaire général : D'' W. Innés Bey, et Secrétaire-
adjoint : M. Adolf Andres.
MO lUillcliii (le ht Sociclé liiiloiuulonujiic d'IiijijpU'.
Communications.
Rhogas Kitchencri, n. sp.
A new Braconid destructive to the Egyptian Cotton Boll Worm
by (i. C. Dl'dckox, F I':.S. .^ Lkwis II. Cougii, Ph. I).
Lii^lil yellowish l)ro\vn. Mead l)ioa(lcr than long;
eves and oeelli proniineni, bolli, and soinelinies also
Ihe baek of the head, l)lael\ ; whole thorax above light
yellowish brown wilh a large dark patch on the
mesosternnni below and sometimes with the tegnhe
and nuMJian segment dark brown; abdomen light
yellowish brown, smooth and ronnded towards the
extremity; the three or fonr terminal segments dark
brown ; ox i|)ositor sheath dark brown. Legs yellowisli
brown wilh Ihe terminal tarsi daik brown. Antennae
dark brown with 21 joints covered wilh light pn-
bescenee. lioth wings infuscated from the base to
beyond the middle. Second cubital cell short and
trapezoid, slightly smaller than the tirsi.
Lena I h 2.2") mm.
K.vpdii.se f) mm.
Forcuti n(j 2.2') mm. ■ 1 mm.
Oniposilor .shcalh . . •,") mm.
This species dill'eis from Ulioijas Lcfroiji in
having the wings infuscated for a portion of their
length, the thiid cubital ct'll shorter instead of longer
Hum the st'cond, the abdomen without the black spot
on llie dorsal [)arl of Ihe third, fourth and liflii
Seance da ^ Décembre 19 r2. 141
segments, the extremity rounded instead of attenuated,
and dark brown instead of lighter, the ovipositor
much shorter and the measurements ditlerently pro-
portioned. The measurements of Rliogcis Lefroiji are
given for com[)arison (taken from Indian specimens).
Length 8 mm.
Expanse ß.O to ().5 mm.
Forewing. ... 2.75 to 8 mm. x 1 mui.
()vi])Ositor . . . 1.5 mm.
This insect is parasitic on the Egyi)tian Boil-worm
and has as yet been found only in Beni-Souef, where,
however, it is as alnnuhmt as the allied species is in
India. The fust specimens were bred out of larva'
of Egyi)tian Boll-worm in the Department Laboratories
on the l()th October 1912, since wiien two or three
have emerged almost every day. There is no douljt
that this species would be as ellective in the control
of Egy[)tian insects as Ulwgds Lefroiji has proved in
India and it has the advantage over the latter species
with respect to Egy[)t in that it is indigenous and does
not re([uire acclimatisation.
In common with other Braconida- this insect
deposits its eggs in the larva' of the host insect. The
larva of the parasite emerge from the host larva and
pupate outside in small ovoid silken cocoons, generally
found associated with the dead larva of the host.
The insect which we describe here we liave named
after His Excellency Loid Kitchener of Khartoum who
has taken such a great interest in the economic
entomological problems which are being examined bv
the Egyptian Department of Agriculture.
142 lìnllcliiì de la Sociclr Entomologiqnc d' Egypte.
Miscellaneous Notes on Egyptian Insects and Mites.
b}' F. ('.. WlLLCOCKS.
1.— An Ichneumon-fly suspected of being a Parasite
of E(tri(is insiilaii(t the Cotton BoUworm.
A lew (lays ago Ironi some hundreds of bolls
infested with luirids iiisulana Boisd, the spiky Boll-
worni, and also Gelechia gossijpiella, Sndis Ihe so-called
Pink Bollworni, there emerged two Ichneumon flies
one of which is exhibited here for your inspection.
This insect would seem almost too large, I think, to
be a i)arasitc of the Pink liolhvorm, so I suspect
that it is an enemy of Ectvias insnlaiKi since to the
l)est of my belief no other insects were present in
the bolls refered to above.
In general appearance this Ichneumon resembles
a P'unphi or one of the related genera. The antennae,
head and thorax are shiny l)lack, wings brownish.
Abdomen, punctuate, ferrugineous shading to black
at apex, W transverse narrow black bands formed at
juncture of the segments. Legs bright ferrugineous.
The life-history of this insect should prove inte-
resting as judging by its long ovipositor it would
ap[)ear litted to attack the bolhvorm when it is actually
feeding inside the boll.
Séance du k Décembre 191^. 143
II. — A Note on the scarcity of Chalcis brouicomis
Klug, during recent years.
The handsome black and yellow Chalcid known
under the name of Chalcis brcincornis Klug, was, so
far as I knew, first recorded as a parasite of Earias
insnlana the cotton bollworm in 190(5. In Januar}' of
that year at Gizeh I ol>tained a i)U[)a of luirias which
contained two Bvevicornis pupae, l)ut only one of the
latter gave rise to an adult.
This insect had been known to me since 1004,
l)ut as I did not then know its host and thus ils
great economic interest I unfortunately omitted to
make careful notes. However, I well rememl)er that
it was numerous at Ghezireh — especially on the
yellow llowers of a ilowering shrub — in the autumn
of 1904 or in the spring or autumn of 1905. I hope
to determine exact facts later from data labels on spe-
cimens sent to England for idenlificalion at that
period.
In December 190(3 I look a number of specimens
on cotton plants at Gizeh. The insects were sheltering
within the involucre of squares and l)oIls.
For May 1907 I have a note to the effect lliat
Chalcis brevicornis was common on a large cotton
plant in the laboratory garden Ghezireh. The Chalcids
were feeding at the nectaries of the "squares".
Since 1907, although a special look out has l)een
kept and some hundreds of bollworms l)een bred out
(collected in field) I have not seen any sign of C.
1-11 linllrlin de la Sociclc J-!iìl()iìì(>l()(jì(inc d'Jùjijplc.
brcnicornis unlil (juilc ret'enlly — November ol' Ibis
year — Ibree al Malarieb one ol" whicb was caplured.
Dr. (lOiigb slaled llial be bad lecenlly collerled
al Aboukir a large number ol' Ibe same Icbnenmonid.
Tbe insecls were found in a slied wbere unginned
eollon was slored.
A bymenoplerous larva was Ibund on ibe same
occasion in Ibe Held in a bollowed eollon seed. Tbere
were Ibe remains ol' a pink-boliworm beside Ibe larva
in (jueslion.
As Ibe pink-bollworm was tbe most numerous
boll destroying inseel, and as Ibe eollon in Ibe sbed
bad been slored so Ibal no bolls destroyed by Earias
were in Ibe beaps, Ibe prol)al)ilily is Ibal Ibe lebneu-
monid is a parasite ol' (lelecbia. 'i"be parasitic larva
found wilb tbe remains of Ibe Pinlv HoUworm points
to a similar conclusion.
No salisl'acloiy staiement can bowever be made
unlil Ibe paiasile bas been bredC") from eillier or
bolli of tbe Hollworms.
(*) 'riic |);if;iMle Ikis since liccii lircd (nil imd idciililicd ns
Piiiijihi l'oluiratiir, 1'.
Séance du -i- Dcccmbre 19rh Wt.
Notes Entomoiogiques
par G. Ferrante
Cicindela conlorla Fischer a élé capiurée en Egyple
à Kafr-El-Battikh (environs de Daniietle) au mois
d'Août 1896 sur les bords sablonneux d'un canal
d'eau douce, et à Ras-El-Bar (environs de Damietle),
où pendant le mois de Juin je l'ai trouvée en nombre
sur le bord du Nil en compagnie de (]. litlorea Forsk,
Cette espèce n'avait pascle signalée juscju'à présent
en Afri([ue.
Cydonia (CAiilomencs) vicina Mlls. var. non.
snbsignata Pic, décrite dans notre Bulletin (Année
1911, page 11) est synonyme, suivant Bedel, de
Chilonienes posticata Fairm.
Xyloniedcs coronala Mars, a élé pris à Mariout
au mois de Juillet à la lumière tlans une baraque.
Celte espèce n'avait élé cai)luiée juscju'ici (ju'en
Algérie et au Maroc.
Plalysoma nilotica Reitter, d écrite dans noire
Bulletin (année 19Ü8, page VA) ; i)ariiil correspondre
exactement à Plalysoma caslanipes décrit du Sénégal
par Marseul.
Thriplcva lanala, décrite du Sinai i)ar P. de
Pe^^erimhoir (« Abeille )) XXXI, i)age ^55), exisle aussi en
Egypte, où nous l'avons capiurée dans le Wadi
Racbid (environs de Hélouan-les-Bains) aux pieds
de Zilla myagroides.
14() linUeUii de hi Sociclc Enloinokxiiijnc (ì'Iù/iijìlc.
Poltislns Dcntricosiis Zimm., trouvé à Alexandrie et
à Ilniuniain (Marioul) est une espèce peu connue.
Il y aurait grand intérêt à la rechercher pour
trouver le niàle (jui est inconnu.
Larimis imilabilis Bed. (Kirschiec. ajiioni., non
Keitter), a été redécrit par Pietri sous le nom de
L. discoidciis Pji:thi, liöcmi Reitt. in litt.).
Il indi([ue à tort le L. clegaus Desbr. comme
existant seulement en Egypte, car le type de Desbro-
chers, (jue ßedel a vu, est du S. W. Algérien.
Il est ])robable (jue L. elcgans Desbr., est la
lemelle du L. imiUtbilis (Kirschiec. np.).
Ce Larinus vit sur les ca[)itules d'une centaurée à
fleurs jaunes.
söi>iin?iiRc
Pages
Séance du 16 Octobre 1912 115
E. W. Adair : Notes sur la ponte et l'éclosion de
Miomantis Savignyi (Saüss.) 117
Séance du 13 Novembre 1912 12.S
André Théry : Buprestides nouveaux d'Egypte 129
Adolf Andres : L'Eudemis de la Vigne en Egypte,
Eiidemis botrana Schiff 132
F. C. WiLLCOCKS : Miscellaneous Notes on Egyptian
Insects 1 36
Séance du 4 Décembre 1912 139
G. C. Dudgeon & Lewis H. Gough; Rhogas Kil-
cheneri, n . sp 140
F. C. WiLLCOCKS : Miscellaneous Notes on Egyptian
Insects and Mites 142
G. Ferrante : Notes entomologiques 145
La Société Entomologique d'Egypte tient ses séances
le premier mercredi de chaque mois (excepté Juillet,
Août et Septembre).
Elle publie :
1° Un Bulletin trimestriel qui contient des travaux
de peu d'étendue, accompagnés ou non de Dgures
dans le texte.
2° Des Mémoires qui paraissent à des époques
indéterminées et qui comprennent des travaux
originaux plus étendus, accompagnés ou non de
planches et de figures dans le texte.
Pour la correspondance scientifique, réclamations
et changement d'adresse, s'adresser à M. le Secrétaire
général de la Société Entomologique d'Egypte.
Boîte postale N° 430. —Le Caire.
Les Bulletins et les l'^'' et 2'"^ fascicules des Mé-
moires de la Société sont en vente au Caire chez
M. le Bibliothécaire adjoint de l'Institut Egyptien et
à la Librairie Diemer au Caire.
.<^
^onian instif
V/
BULLETIN
i^ SEP 8 I9lb
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
D'EGYPTE
FONDÉE LE 1'^ AOUT 1907.
Fatti non foste a viver come bruti.
Ma per sequir virtude e conoscenza
DANTE
Année 1913.
1" Fascicule : Janvier-Mars
LE CAIRE
IMPRIMERIE M. RODITI & Co.
1914
BULLETIN
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
D'EGYPTE
SIXIEME ANNEE
1913.
BULLETIN
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
DTQYPTE
FONDÉE LE 1^^ AOUT 1907.
/•"(//// mm foslc a viver come bruti.
Mil per sc(juir virinde e coiwscenzit
DANTE
Année 1913.
1" Fascicii-h : Janvikii-Mahs
LL CAIIU^
iMPiuMiiiui: M. r.oDni .V: co.
1914
BULLETIN
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE D'EGYPTE
Membres du Bureau pour 1913.
Président S.K. YACOUB PACHA ARTIN
Vice-Présidcnl . . " MM. G. FERRANTE
Secrétaire général » D' W. INNES BEY
Trésorier » A. CALVI
Bibliothécaire » i:. W. ADAIR
Secrétaire adjoint » A. ANDRES
Liste des Membres de la Société en 1913.
(Les noms des Membres fondateurs sont précédés de la lettre F).
Membres Honoraires.
1Ü08 MM. Alluaui) (Charles) 3, rue (hi Dragon, à Paris (6'')*
» André (Ernest), 17, rue Victor Hugo, à Gray,
( Haute-Saône) France.
» Beukl (Louis), 20 rue de l'Odéon, Paris (G').
» Beckeh (Th.), Wilhelnisplatz N° ."), Liegnit/, Prov.
Schlesien, Allemagne.
ti JUìllclin (le 1(1 Sociclc l'InlomoloijKiiic diAiiiplc.
lOOS MM. lU'CiXiox (1)' l'.donnrd), ])rores.scui' :i ITiiiviTsitè
(le Lausanne', Bloiiay sur \'e\ey, Suisse.
fi JU'VSSox (Henri du), ("liàleau du Vernct, par
lìroùl-VeiMicy (Allier) l'rance.
» Ik'YSsnx ("Hoheii i\\\), 70, IJoulevard Saint Marcel,
Paris (.")').
1910 DnsHHor.iiints di. s Loci.s, Tours (Indre el Loire)
France.
1908 l)i>..\.unT (1)' Ma\), 7(1, Ileinriclistr., Darnistadt.
» l'\vL'vi;r. (Albert), lì, rue (llioron, (laën (Cahados)
France.
1909 (l,\XGLBAii-:i!, Diiccteur du Museum d'Histoire
Naturelle de Vienne.
1912 Hi:yi)i:x (lîaron von) Major a. 1). Hockenlieini-
l'^randorf s M.
1909 .ToAXXis (l.'abbé .1. de), 7, rue Coëtlotion, Paris ((>"").
1908 JorssKAiMi: (1)' lelix), 29, rue de (ier.^ovie,
Paris (14').
» Ki;kui:maxs (tili.), 14, rue du Mai^istrat. IJruxi'lles.
» Oi.iviHi'. (l'jncst). Les IJaniillions, près Moulins,
(Allier) J'rance.
1909 Mauciiai. (1)' Paul), Directeur de la Station
lùitoniolo£*i([ne de Paris, .'50, rue des Touloust-s,
Fontenay aux Hcjses (Seine) France.
1908 Pic (Maurice), à I)i,L;oin (Saône et Loire), l-'rance.
» P«i:rni;i! (j",dniund), l'askau (Moravie), Autriche,
1909 P.OTiisciiiM) (The Hon. Walter), Trin.i^ Park. Triu.i-
^ Herts, Ani^leterre.
1908 Sicii.iAXi di: Mohi'.i:ai,ic (donde) Consid de S. M.
le l«oi dllalie, au (".aire.
» Si.MOX (Rui{ène), 10 Villa Saul, (70, rne i'eri^olèse),
Paris (Kv).
» Wi:nxi:H (I)' P'ran/. ), Mari^arelenhol', 12 (Vii),
Vienne.
Lislr (Ics Meinbi-es de la Sociélé.
Membres Titulaires.
lidi MM.
IDK!
3908
1909
1910
190S
Î9US
1907
1911
3908
F
19(18
1912
3908
1910
1908
AiJAZA lîiCY (S.!-:. AiìdhlIIamii)), P.O.H. ():'),aii Cnirc.
Ahaza (Fiiad) P.O.B. C:5, nil Cnirc.
Aboltakia (I'j-ncst), rue dc Tniicien Khalij^,MoiisUi.
nu Cairo.
Adaik (]•:. W.), Turf Club, au Cairo.
Ai.FiEiu (Anastasc), Sharia Mikaïl Cad, Faiiallali,
au Cairo.
Ai-rn:iu (.loan), Sharia Mikaïl Cad, Fagallah,
au Cairo.
Axui'.KS CXdolt), P.O.B. O:!, au Cairo.
Aquilina (Enrico), Sharia Saptioh, au Caire.
AiîTiN Pacha (S.l-:. Yaoouh), Sharia N'ubar I'acha,
;iu Caii'O.
Baiiaui (C. C.), Sharia Mikaïl Cad, Fagallah, au
Caire.
Bay (])' C.), Sharia Fagallah X" 13, au Cairo.
Bi-i'.c.KviN (i:. i\(.'), Ali-cr, ruo Flisoo Boclus.
BriTi-p. (Prof. Henri), diroolcur do l'Institut d'Hy-
giùno, au Caire.
Boi-iiM (BudolD, rue Su<\ ol Tewlikioh, N" 5, au
Cairo.
BoNAi'Aivn- (G.), Sidi Salem, KalV ol Shoick,
Basse-l':i*ypto.
Calvi (Alberto), au Caire.
Capüaka (César), au Caire.
Cattaoii (Adoli)ho), Sharia Kasr ol Nil, au Caire.
CnAKOLU (Fdgard), Sciuaro Ilalini, l-./.békieh, au
Caire.
Df.isski (1)' BronislaNv), à Hélouan, Fgypto.
Drcuos (Mippolyto), 10. .Sharia Wabour El Moïa,
au Caire.
8 BuUclin de la Sociclé J-Jnlomoloç/iijiic d'iù/i/plc.
ll)i:{ h'uKiu-: Pati. I^iniix, à AIop.
1!)07 b'Aïui) (H.), Ins|)cclciii- do la Soric-k- (rAgiicultnre^
au (lairc.
V Vi:nn.\srE (diov. ), Avocai, i, Sliaria i-I (loluui,.
au Caire.
]!)08 FoHTK (Ah.), Avocat, Sharia Clicrilcin, au Caire,
F FoLQUirr (Daniel), Sliaiia el liaïdak, au Caiie.
100!) (ÎAXTHS (iMiouard), Iiig. Ajjironome, Sliaria el'
Ibi'aliiuii, Kasr el i)()ul)aral), au Caire.
1007 CiAKo/zo (A. S.), lug., Sharia Abbas, au Caire.
190.S Caïixkau (I)' L.), Sharia Houlac, au Caire.
11)12 G()i:<;ii (I)' l.ewis), liulonioloiiisle du Déparle-
nienl de lAi^riculture, au Caire.
1008 CiiiHi-N (Jac(|ucs), Avocat, Sharia el Madabci^h,.
au Caire.
)' Hicss (1)' lernest), 4, Sharia limati el Dine, au Caire.
» IcoxoMOPouLo (Léonidas), Sharia Zaki, Tewiikieh,.
au (]aire.
F Ixxics Hky (1)' W.), S(|uare Ilalini, Fsbékieh, au
Caire.
1012 IxxKS (lùlniond), au Caire.
IsMAM'M (Max), au Caire.
1008 Lkvv (.loseph), 1, place Wagrain, Paris.
1008 Looss (Pror. Arthur), School of Médecine, au
(>aire.
1912 MiiXASCH ((îeorges de), au Caire.
1007 Moo (Hans), Sharia Soliman Pacha, au Caire.
" MossEiu (Victor), Ing. Agronome, 2.'), Sliaria
Abou Sebàa, au Claire.
1908 Xi'HAii Paciia (S. F. Boghos), rue Nubar Pacha,
au Caire.
9
JJsIc (Ics Mciiìhrcs de ht Soiicic
1910 Paciiundaki, U.V. 1138, à Alexandrie.
» ri;Yi£UiMiU)ii- (P. (le), Villa prinlciiips, Avenue
Dejoncliay, Mouslafa, Al^er.
1911 Phthoi-f (Alexandre). (Konsul de Hiissie, à
Alexandrie.
1908 Puzzi (I^;.), Avoeal, Sharia Kasr el Nil, au Caire.
» PioT Bi:y (.1. 13.), S(iiiaie Halini, ICzbékieh, Caire.
» HuKi-EK (1)1 Armand), Président des Services-
Sanilaires, Maritimes el Quarantenaircsd'l^i^ypte,
à Alexandrie.
F Schutz ((ieo.). Sharia cl Kouhry, lî.P, 119, Caire..
1908 SiNADixo (Ambr.), Sharia (iamali (Miarkass, Caire.
191.'} Stokky ((iilbert), Maadi, au Caire.
1912 SuucouK (.lac(iucs), au Caire.
1909 Toni) (1)'), Insjjccleui- aux Services Sanitaires, au
Caire.
F WiLLCocKS (F. C), Entomologiste de la Société
Khédiviale d'Agriculture, P. O.P. (').'{, au Caire.
1912 Wii>Kixs()N (Richard), Mansourah.
10
IJiillclin (le Id Sociale lùiloiììitloij'umc d'iltjiiplc.
Séance du 29 Janvier 1913.
Prósidcnct' de M. i",. Ciiakoit.
i)()i)s (r<>iii'r(i(/es :
]}v ITmii:!) Statks Dki'Ahtmem' oi Ac.inc:ri/n lu; :
The Boll-Wccvil problem; The (ìeiiiis Fiorinia iii llie
United Stales; A ('alalogue of recently (leseiil)e(l ('ocei-
(lae ; Some Insects Injurious lo Truck (^roj)s. Index;
Ilydrocyanic-acid gas l-'umigalion in (^a li Coi nia. In-
dex; The Alfalfa Looper; The ('owpea ^^^H'^il; Tlie
()ne-S[)iay Method in the control of the (k)dling Moth
and the Plum (airculio; The Bean Thri[)s; The Polati!-
Tuber Moth; Hydro-cyanic acid gas against household
insects.
De rArTi;uii ; Types of Insects additional to those
pi-eviously listed, John A. (ìmossiucck, />////. Am. Mus.
X<(t. Ilisl.. Vol. XXX.
Corvespondduvo. — I'ne demande (rabonnemenl du
■Pusa Research Institute.
Scitiìcc (ìli W Janvier P.ìV.ì. lì
Communications.
Coléoptères d'Egypte et du Sinai
par MAri'.ici' Vu:
Dans VEclìnngc X° .'5^i'), de Novembre 1912, p. 82
.et 8,"}, j'ai donné les (lia,i;noscs latines de denx espèces
-et d'nne variété de (vOléoplères (') comniuniqnés par
mon estiniai)le collègue et correspondant M. Anastase
Allieri, ces nouveautés sont décrites plus longuement
ici, en mènie temps (jue je signale pour la première
J'ois diverses cai)lures d'espèces intéressantes.
Plinns Soubimiii Pic. Abou Rouache et Ezbel-el-
Xahlé, septembre.
Lijciiis cornijions Lesne, Le ('aire, mars et avril.
Zijijut sinaila Pic. Angnstalus, subnilidus, griseo-
pubescens, rul)ro-lestaccus, caj)ile. pectore, palpis
,antennis(jue ajjice nigris, elytris in disco plus minusve
nigris ; capile elongato. tborace subelongalo, antice
angustato, elytris parum distincte coslatis.
I-2spèce de l'orme étroite et allongée, à tête très
.longue, prolliorax long, étroit, rétréci en avant, élytres
plus larges (pie le protborax, marcpiés cliacun de trois
■ cotes discales pas très saillantes, écarlées entre elles,
.les intervalles étant densément et irrégulièrement
ponctués, ces organes sont lestacé-rougeàtres avec
(1) yij'.l'" sinaila. du Sinai, SiiiUn.nijx Aljicvii cl ('.rijplocejilutlii
Ji.iioiu'astri i'. AIjierii. d'I-^-yiplc.
12 Biillcliii de la Sociéli' Eiìloiiio[(>ii()lli()r((.v) seiicchis Fahr. Assouan,
en janvier (').
liaris iv(jijf)liaciis Kirsch. Mex, en mai.
Siììicroni/x Aljicrii Pic. vSatis latus sed antice
angustatus, opacus, s(juamulosus et hirsute pilosus,
niger, antennis (clava excepta), abdomine pedibuscjue
rulescentibus, capite thoracetjue ad basin albido
notatis, elytris postice et ad basin late lasciatis (lasciis
s(|uamulis albidis aut luteis com[)Ositis). infra corpore
albido s(|uamuloso.
De forme relativement étroite avec le prothorax
un |)eu plus long que large, très étroit, moitié moins
large ({ue les élytres, noir à reflets roussàtres par
place, abdomen, pattes, rostre, antennes, moins la
massue, d'un testacé roussàtre, orné de larges S(jua-
mules blanches ou jaunes rapprochées, enlevées |)ar
places avec (|uel(jues soies dressées. Rostre assez
robuste et long, un i)eu arcjué, funicule des antennes
])araissant n'avoir (jue 5 articles, les 2 premiers al-
longés, les suivants courts, massue ovalaire, longue
(1) Dans la collecliuii de Mailio (i. l'orraiiU' se lioii\ciil Irois
rxpinpiaircs, dont deux de Loiixor, 20 .luiii l'JO'J et 7 .Juillet l'.MO, et un des-
l\vramides, 4 .Janvier lOO.'î. Un nuire exemplaire a élé eaptuié par M.
Anasiase Alfieri sur une ))ieri<' à Ain-el-Sheuis le (i Mais 1911.
Séance da W Janvier 191',]. 13
et assez épaisse ; prolhoiax un peu plus long ({ue
large, presque droit sur les côtés, faiblement rétréci
en avant, granuleusenient ponctué, orné sur la base
et le milieu antérieur de squamules blancbes ou jaunes,
larges (peut-être entièrement squamuleux à l'état frais);
élytres courts et larges, presque droits en avant,
rétrécis en dessous du milieu, un peu convexes, à
épaules droites mais arrondies, sans ponctuation nette
ni stries, oblitjuement glabres sur le milieu et revêtus
sur la base et l'extrémité assez largement de s({uamules
blancbes ou jaunes qui forment comme deux grosses
macules claires, la première triangulairement terminée
en arrière sur la suture, la deuxième échancrée en
avant sur son milieu et aussi, mais moins, de cbaque
côté; pattes longues, squamuleuses. Long. 3 mill,
environ. Egypte : Sakkarab, en janvier (coll. Allieri).
•T'ai placé provisoirement cette jolie petite espèce,
très distincte par son revêtement et la forme très
étroite par rapport aux élytres de son protborax,
dans le genre Smicromjx Scbon., mais elle méritera
peut-être un jour de former un genre nouveau; il est
nécessaire au préalable de pouvoir l'étudier sur d'autres
exemplaires que le type unique.
Titiibaea Olivieri Lac. Amrieb, en juin.
Crypiocephalus limoniaslri v. Alfierii Pic. Supra
corpore irregulariler sat dense nigro punclato sed
indistincte maculato. Long. 3,5 mill. Egypte: Amrieb,
en juin (coll. Alfieri).
Robuste, brillant, dessous et pj'gidium foncés
mais tacbés de jaune par places et densément pu-
bescent de gris argenté, dessus jaune, fortement et
très irrégulièrement ponctué de noir, plus densément
sur le protborax qui, en outre, est teinté de roux
M lini Ici ill (le Id Sor irle l:iil()iuol<>(/i(/iic dliiiijjìlc.
sur l'j milieu. AnkMines el pallcs Icslacées, cuisses
niacuiécs de jaune au souiuiet.
('elle vaiiélé se dislini^ue, à ])reinièie vr.e, des
exemplaires algériens de (I. limon'uistri Pic, pai- la
ponclualion du dessus du corjis plus Ibrle el plus
rapprochée, celle du piolhorax surloul cpii, en oulie,
est plus lìrol'onde.
Eniiu, je citerai un (^aiajjide du Fayoum ([ui m'a
paru se rap[)<)rler à la description de At'jìhiìidiiis
nililiis Schaum.
il) Un Hyménoptère parasite des oothèques d un
Blattide.
/>) Un Hyménoptère parasite des chenilles de
Trich()j)ìì(i<}(( snunlìd'i JU tl.
|)ar AxASTAsi:; Ai.i'ii;iu
Deux oothè(pies d'un hiatlide, cpii est prohahh--
menl Sliilojiijçid ovicnhilis. L., (pie je gardais pour
ol)server les jeunes hlallides, m'ont donné à leur
j)lace deux espèces du genre lùniiiiit, (Evaniidae), /:'.
l(H'i'i(/(il(t Latt.. el /.". .
The common red spider or s])inning mite 7V-
iranijchiis Ichtriiis, Li.\., rre(|uenlly causes injury to
I)lants in Egypt. These miles spin a very line \vei) as
a protective covering. They live on both surfaces of
the leaves, l)ut chielly on the lower side.
French beans sulTer severely from their attacks. This
niite has also been found on broad-bean ])lanls, melon,
eartlinul and cucumber plants, berseem, castor-oil, etc.
The })lant feeding mites can easily l)e controlled
by spraying the infested plants with paralïin emulsion
or paradin jelly. The most dillicult to destroy is
the webspinning mile 7'. Iclarins.
Two very beautiful miles occur on the foliage
of the Pomegranate and Privet in this country, lioth
belong to the genus Teniiipalpiis ; the species on the
pomegranate is related to T. jmlmatus. The species
on the privet is very similar in appearance to the
l)omegranale mite and may prove to be identical. In
colour these creatures are red and their eggs are also of
a brillant cherry-red and being laid in large numbers
close together form conspicuous areas on the leaves.
Both mites are injurious as they defoliate the trees.
Anothers species of Tenuipalpus related to Tenui-
])(il})us puhhcr, Can. el Fanz., forms small circular
Seance du 2.9 Janvier 1913. 17
puslulcs or swellings on the bark of the trunk and
])ranchcs of the cSunl» tree (Acacia arabica). The mites
dwell within the shelter of the pustules. In colour
they are bright scarlet, adults, ova and young miles.
Five species of gall-forming miles or Eriophyidae
occur in Egypt. One on Ihe foliage of the «Sunt)^
(Acacia arabica); one on the foliage of the Sycamore
fig tree; another species on the leaves of a flowering
plant (Vile.v agmis caslns) a fourth on the twigs of
the Tamarisk tree, and the fifth on the foliage of
vines giving rise to a disease known as cErinosew.
An interesting mile occurs as a parasite on the
gamoose or Egyptian BufTalo forming scabby patches
on the backs of the animals. This species has not
yet been identified.
Hijpopus spinilavsus (Herm.) a more or less cosmo-
politan mite has been found in numbers on imported
hyacinth bulbs and also on onions. With regard to
the origin of the latter I am not certain ; they may
have been imported but are believed to have been
grown in Egypt.
A beneficial mile of wide distribution which has
come under my notice is Pedicnloidcs venfricosiis Newp.
Enormous numbers of this mile were bred from a
sample of cowpeas infested with liriichns cliinensis the
cowpea beetle. The mites had fed on and destroyed
the larvae and pupae of the latter in large numbers.
I have also found this same mite feeding on the
pupa of a Buprestid beetle in the branch of a fig-tree
at Zagazig.
In the laboratory at one time or another it has
been observed on the larvae of Earias insulana the
18 JhiUeliiì (le la Sociélc lìnloniologiqiie d'E(jij])l('.
Coltoli Bollwonn and on Ihe pupae of Ilio Collon
Worm Prodcnia lilloralis.
In America in addition to being recorded as a l)e-
neficial species, feeding on llie immature stages of the
Mexican Cotton hoWwQeyii.Anllioiioiiiiisi/rdndis.Bruclins
ihineììsis etc., it lias also proved itself (t j)c\sl to m(ui.
During the Spring and Suinnier of 1907 and HI09
in Philadelpiiia and neighbouring towns, a peculiar
eruptive skin disease became prevalent. This com-
plaint took the form of numerous small lesions
over j)art or the whole of the body. A ver}^ curious
fact was established namely that all the sulTerers had
slept on or handled newly made straw mattresses.
The explanation of the disease was as follows. The
straw of the mattresses had come from localities in
which there had been a severe attack of the Angoumois
grain moth Silotroga ccrcdlclla and the Joint Worm
Isosoiud sp., a small Hymenopterous pest of wheat
straw. On the immature stages of these two
insects the mite Pidiciiloidcs ncììtricosiis had bred in
enormous numbers. The straw swarmed with them
and their natural food supply linally giving out they
made their way through the covering of the mattresses
and attacked the persons sleeping on them, their
bites causing the curious skin eruption.
The (juestion of this mite as a pest of man is fully
dealt with in Circular 118 of the Bureau of Entomology.
U.S.A. written by Mr. F. M. Webster under the title:
" A Predaceous Mite Proves Noxious to Man. "
In conclusion I would like to express my thanks
to Monsieur E. Trussart and D' A. C. Oudemans for
very kindly examining the majority of the mites
mentioned above.
Séance du W Février 1913. 19
Séance du 19 Février 1913.
Présidence de M. le D'' Lkwis Gough
Dons d'ouiwages :
De I'Umted States Department of Agriculture:
The principal Caclus Insects of the U.S.; The Beha-
vior of the Honey Bee in Pollen-Collecting; The
Red-banded Thrips ; The Grape and Berry Moth.
Communications.
A New Cotton Insect
by Lewis II. Gougii, Ph. O.
Large numbers of a small moth, which has been
identihed as Cnjptoblabes (/nidiella Mill, a Pyralid
belonging to the Subfamily Phijcitimv have been bred
in cages containing cotton bolls. The bolls \vere
received from two localities, Belcas and Dessouk, the
moths emerging at the end of November and the first
week of December. The numbers obtained were too
great for the insect to have been merely chance in-
clusions in the consignments of bolls, and no doubt
exists in my mind that the larvae must either have
fed inside the bolls, or else on the involucres. The
20 Bnlklin de la Sociclc J'Julomolof/iqiic d'iùnjplc.
last is probal)ly the case, for according lo Spnler, the
insect is recorded as feeding on the spun up leaves
of Daphne ynidiuin, Tdiìuiri.v, Cilriis, Mc'sj)iliìs and
vines. As no previous record appears to exist of tliis
insect as cotton pest in Egypt, it is perhaps worth
^vhile drawing attention to it.
Cnjptoblabes gnidiella Mill. Forewings brown,
with scattered silvery while scales, the veins broadly
crimson. A strongly curved narrow white transverse
band at 1/3, and a serrate wider white band near the
lernien. Both bands occasionally very indistinct.
Discal dot absent or very obscurely indicated. Hind-
wings grey, darkest at the margins.
The identification has been made by com])arison
with a specimen caught allighi at Meadi bj"^ Mr. Dud-
geon, and identified l)y the Entomological Research
Committee.
Parasite of Gelechia
The hymenopterous larva recorded in December
as feeding on Gelechia has pupated. The pupa is now
shown as proljably belonging to the Pimpla referred
to b}" Mr. Willcocks in his paper.
Monsieur le Docteur Gougli présente aussi des
spécimens de Cnjptoblabes gnidiella Mill, et des nymphes
du parasite de Gelechia (jossijpiella Sndrs.
Séance du 19 Février 1913. 21
Notes Préliminaires pour servir à l'étude
des Mantide.
(V. planche, page 36).
par ]]. W. Adaiu. B. A. (Oxon).
Il y a (les choses si faciles à voir ([u'iin obser-
valeur croirait insulter le public eu parlant de ce que
le premier venu doit savoir déjà. Je suis pourtant
obligé ce soir de parler de pareilles choses en présence
de mes maîtres en entomologie. Ce serait ridicule si
je n'avais pas l'espoir que mes paroles seront enten-
dues par un public plus éloigné qui n'a pas toujours
eu l'occasion d'observer les mœurs des mantides et qui
par conséquent doit se lier aux légendes publiées
dans les ouvrages d'Histoire Naturelle.
Je dis légendes car, en eilet, je ne connais de
sérieux que le travail de Fahre sur Mantis religiosa
el Enipnsa pauperata. (Souvenirs Entomologiques, ô'"*^
série, ch. XVIII à XXII). Les auteurs les mieux connus
et les plus dignes de loi nous racontent des histoires
de voN^ageurs peut-être mauvais observateurs et sur
la foi d'une seule observation et l'étude de spécimens
desséchés, décolorés et loin de leur milieu naturel
nous mèiient de déduction en déduction à des résul-
tats que le pire des observateurs reconnaîtrait comme
faux.
Il y a peu d'insectes plus faciles à élever (') et à
observer que les mantides, mais leur vie est longue
(1) Voir noto torinui;iK' 1.
22 Ihilleliiì de la Sociélé llnloinoloifiqnc d'EciivciU coiisulttr i' The Cainhridgo Natural HisUiry. Inserts Part I. p|>.
249. 250. 2:)1.
(2) .Fai ajoute à ma coiiiimiiiicatioii i)liisieiirs (K-tails observés
depuis. Les dates non indiquées et jiouvant avoir un iiiléiit hioIoj;ic(ue
se trouvent dans les tableaux déjà publiés ou (|ui paraîtront dans notre
travail sur le développement des dilVérentes espèces eilées.
(lî) Dr. Wai.tf.k InnT-S 1?i:y. . Hevision des Orthoptères de TEt^yplf. »
Mémoires de la Soiiété Entomologicji'.e d"Efi> pie. 1 ' Vol. "."■ fasciente |>. tl .
Seance du 19 Février 1913. 23
ne bougenl pas et même lorsqu'on les a suivis et
qu'on sait l'endroil exact où elles se sont arrêtées on
a de la peine à les distinguer du terrain. Celte colo-
ration « cryptique » se fait également remarquer chez
dilTérentes espèces de Sphingonotiis et autres acridiens
du désert qui se trouvent dans les mêmes endroits.
La petitesse des pattes antérieures, la rapidité de la
course et la couleur du terrain rendent les mouve-
ments assez difliciles à suivre, mais en plaçant une
érémiaphile (pielconque sur une autre surface on
peut facilement observer qu'elle se sert des pattes
ravisseuses pour la course aussi bien que pour la
marche.
Nous avons obtenu deux oothêqucs de Erémiaphila
Helouanensis Wi;uNKi\(') et nous avons observé la ponte
de la deuxième. La mante enfonce simplement le
bout de l'abdomen dans le sable et y bâtit son
oothè(|ue horizontalement h un centimètre environ
de profondeur. Des particules de sable s'agglutinent
à l'oolhècjue et la recouvrent ainsi que l'a déjà décrit
M. Adolf Andres.
Empusa egena Oiarpentikh (= pauperata Im.k.er) (-)
se déplace rareuienl ; accrochée au grillage de sa
cage elle happe de temps en temps une mouche qui
passe et se contente de peu. Elle supporte très bien
la captivité quoique fort timide. Une femelle que
nous avons depuis deux mois a pondu cinq fois et
se porte à merveille. Quand il lui arrive de se déplacer
elle commence j):ir étendre les pattes ravisseuses
(1) Inni;s loc. fit. p. 50.
(2) .. ii » p. 70.
24 BulU'lin (le la Suciclc Iìnlonwlo(ji(jiie d'l:(jijj)le.
el s'en seri juscju'à ce (ju'elle soil de nouveau au
repos, puis elle les leplie loul conlre le corps. Ces
pâlies quoi(|ue assez longues soni liés minces. Elle
resle de longues heures immobile, la lèle en bas ;
de leuips en lenn)s elle se balance liés doucemenl.
Nous ne l'avons j)as observée en liberie. Fabre lui a
consacré un clia[)itre dans la cin(juiénie série de ses
<( Souvenirs l']nlomologi((ues ». A la page .■)4(S il écril:
<* s'il veul se déplacer, les harpons d'avanl s'ouvrenl,
s'allongenl, saisissenl une maille el lire à eux »; et,
en parlant de la nymphe en libellé : « La bète détale
})ar longues enjambées en s'aitlant des pattes ravis-
seuses (pii happent les Ijrindilles (p. 344) » (').
Blepharis mendica F. (-) a les pâlies ravisseuses
l)eauc(nip ])lu.s iortes el plus éjiaisses ; elle les lient
d'habitude feimées mais non pressées conlre le corps.
Souvent, au repos, elle pose soit une soit les deux
pattes à terre, conlre le grillage ou sur la branche
où elle s'est accrochée. 1^2lle change souvent de posi-
tion et se déplace souvent; toujours avec l'aide des
pattes antérieures, même lorstpie, fatiguée d'attendre,
elle cherche à se rai)[)roclier de sa proie. l'^lIe mange
volontiers des acridiens mais sait se contenter de
mouches. Les jeunes larves sont brun clair ou foncé
el courent un peu partout. La nymphe se trouve
d'hal)itudc sur les Tauiarix ; sa couleur verte, tachetée
de blanc et de brun, les foliations transversales (|ui
ornent la face ventrale de son abdomen relevé en
(1) Avant la picinii'Te imic ks Irt^ ûiiiios fiiipusos courent ((lul-
(jncfois à (|nalre pattes« agitant rapidement les jialtes aniéricnrcs. Nons
décrirons celle attitude dans iiii prochain travail.
(2) Innks loc. cil. p. 77.
Seance du 19 Février 1913. 25
crosse la lont tellement ressembler à une jeune pousse
au milieu du feuillage plus sombre que nous avons
plus d'une lois saisi une pousse croyant piendre une
nymphe. L'adulte se trouve un peu partout où il y a
des plantes vertes même dans le déseil sur les bords
des terrains cultivés ; s'il entre dans une touiYe verte
il faut battre la loutîe pour le retrouver. Seule parmi
les espèces vertes connues en Egypte la Blepliaris
ineiidica n'a i)as de variétés brunes (').
Fischeria baetica Rambuu (-) court dans les terrains
incultes à la recherche d'acridiens, petits ou moyens.
Ses pas sont longs et elle court assez rapidement en
se servant toujours des pattes ravisseuses. En cage
elle reste assez tranquille tant qu'elle est seule ; en
la compagnie du mâle, c'est elle qui fait les premières
avances. J'ai pu observer trois couples : mis en pré-
sence les deux insectes ne paraissent pas s'émouvoir;
après quehjues heures ensemble la femelle tourne la
tête du côté du mâle, le suit des yeux pendant qu'il
se promène puis tout à coup elle se précipite vers
lui, le bouscule un peu de ses pattes antérieures et se
sauve; l'ouverture génitale largement ouverte pendant
ce procédé reste lîéante jusqu'à la un des noces. Le'
mâle de son côté n'est pas encore empressé et cherche
plutôt à fuir. Cette manœuvre peut se répéter deux
ou trois fois pendant la soirée. Il ne se })asse rien
tl'autre jusqu'au lendemain; le mâle s'est enfin décidé
à faire, lui aussi, des avances; doucement il se
(1) Pour la valeur biologique do ces variélés voii
Biomctrika vol. 111, p. 58.
Les jeunes Blepharis toutefois sont brunes.
(2) Innés Ioc. cit. p. G9.
20 Jìiillclin de ht Sociclc I'^iitoiìì<>lo(ji(iitc d'iùjijplc.
rapproche de la remelle, se met en face d'elle, les
antennes se lacjuinent; i)nis (pielquefois (je ne l'ai
pas vu toutes les fois) le niàle ouvre ses élylres, étend
ses ailes tachetées, les reierme et se rap[)rochc encore
lie la femelle, puis tout doucement il lui [)rend la
lète entre les crocs des pattes ravisseuses. Elle, bien
tranquille, se laisse faire et pendant des heures ils
stationnent, les yeux dans les yeux, se caressant des
antennes, i)uis ils se séparent pour recommencer jîIus
tard. Le lendemain ou le surlendemain le niîile prend
courage et grimpe sur le dos de la femelle, les pattes
antérieures lui tiennent les épaules une de cha(|ue
côté, les autres pattes sont serrées contre le corps de
la femelle; celle-ci recourl)e l'alidomcn légèrement en
haut et ne semble i)lus faire attention à ce qui se
passe; même elle mange volontiers le premier insecte
(pii lui tombe sous la patte. Quand elle n'est pas ainsi
occupée elle pose les pattes antérieures sur le grillage
de la cloche mélalli(]ue, le couple est d'habitude près
du haut de la cloche, le mâle étant cramponné à sa
promise c'est elle (|ui supporte le donble poids. Pen-
n p. 6Ü.
30 Ihillclin de hl Sociclè Enloiìwloyùjiie ({'J-Jijijplc.
Nous n'avons pas ol)servé l'éclosion de .1/. religiosa Ç}
mais ceci est absolument d'accord avec ce que nous
avons vu chez S. biociilata, M. Saiùgniji et B. wendica
excepté qu'ici l'éclosion se lait en une seule fois pour
ses espèces. Dans trois oolhècjues de S. bioculaia
cependant nous avons observé trois ou cpialre retar-
dataires éclos un à un i)emlant les journées suivant
l'éclosion générale; il n'y a jamais eu de précurseurs.
Nous avons aussi pu observer qu'une B. mendica prend
de neuf à dix minutes pour l'éclosion complète. Pen-
dant ces quelques minutes un grand nombre est
dévoré par la mère même, si on a négligé de mettre
l'oothèque à i)art; dans la liberté des champs quels
ennemis faut-il ajouter aux fourmis et au lézard dont
Fabre nous parle? Si ce massacre durait plusieurs
jours pas une n'échapperait.
Sphodromantis bioculata Buhmkister (=Hierodnla bio-
culata) (-), mérite bien son nouveau nom. C'est la
plus grande, la plus forte et la [)lus féroce de nos
mantes. Elle est capable de manger un de nos plus
grands criquets VAcridium acgi/ptiacuui. Nous avons
mis ces deux insectes en présence le 21 janvier 191o;
il y eut grande bataille. La mante était comme d'ha-
bitude accrochée à un des côtés de la cage; n'ayant
rien à faire elle se reposait, la tète en bas, les pattes
aiitérieures étendues devant elle et les tarses accrochées
au grillage. Mais avant même que la porte de la cage
ne fut ouverte elle avait repris l'attitude ((religieuse».
L'acridien, sitôt lâché, fit un bond formidable; arrêté
(1) Voir noie tcnninalc 2.
(2) Innés loc. cit. p. 05.
Seance du 19 Février 1913. 31
par le haul de la cage il retomba au l'ond el fut
aussitôt saisi par les deux pattes ravisseuses de son
ennemie qui essaya de l'amener jusqu'à ses mandi-
bules, mais l'acridien ne se laissait pas faire, ruait,
bondissait si bien qu'il réussit à faire tomber la
mante. Celle-ci pourtant ne lâcha pas prise et ce ne
fut qu'après une lutte qui dura plus de vingt minutes
que par un heureux coup de scie le criquet la blessa
à l'épaule. Alors seulement la mante s'avoua vaincue,,
elle lâcha prise, repoussa le criquet toujours intact,
remonta dans son coin favori et passa le reste de la
journée à sucer le sang (jui perlait à la blessure. Le
lendemain aucune trace de blessure et à neuf heures
du matin plus heureuse que la veille ou instruite par
l'expérience elle maîtrisait le criquet et se mit à le
manger. Le repas dura sans interruption jusqu'après
sept heures du soir. Tout y passa sauf les élytres et
les tibias des pattes postérieures. Au commencement
du rei)as la mante était bien campée sur le fond de
la cage; de sa patte droite elle tenait la cuisse gauche
du cricjuet dont la patte droite était prise entre la
cuisse gauche et le pronotum de la mante tandis que
la tète était entre les crocs de la patte gauche. La tête
el les antennes rejetées en arrière et le museau
fouillant le corps de sa victime donnaient à la mante
une physionomie de hyène déchirant un cadavre, plus
horrible encore lorsqu'on songeait ([ue l'immobilité
de la proie et du prédateur cachait un eftbrt immense
des deux côtés.
Ni la Sphodromantis ni aucune autre mante d'Égyple
— y compris Mantis religiosa — ne nous a donné la
moindre indication qu'elle sut l'art de tuer. Au con-
traire nous avons vu des tryxales et de gros acridiens
32 lÌLillcliii de la Socicic Jùìloiuoloj/iqtic dlùjijjìlc.
allaqués à n'iiiìpoiie (jucl poinl pour commencer,
quelquefois une antenne, un œil, le bout ou le milieu
d'un (les élylres ou d'une des pattes, n'importe laquelle;
quelquelois aussi le ventre ou le thorax mais pas plus
souvent (ju'autre part. La mante attrape sa [)roie
comme elle peut, se servant des deux jiattes à la fois,
même pour une mouche, sauf dans le cas assez rare
où elle lâche d'une j)atte la proie qu'elle est en train
de dévorer pour en saisir une autre. Souvent aussi
la mante mantjue son coup, alors elle se console en
se nettoyant les pattes et les antennes, action qu'elle
ré])ète d'ailleurs assez souvent. Le coup réussi, elle
mord au plus proche; si la victime se démène trop
elle change la [)Osition d'un des crocs; nous lui avons
aussi vu couper avec les mandibules une patte qui
l'ennuyait mais d'hal)itude elle continue où elle a
commencé. Elle mord sa proie et ne la déchire pas;
ni ses pattes ni sa tète ne bougent à moins ({u'elle ne
soit dérangée \Yàv la victime ou autre chose. On peut
entendre une Sphodromanlis d'une chaml^re à l'autre
broyant les parties les plus dures de sa proie. D'habi-
tude elles mangent à peu près tout; sauf les élytres
et les tibias postérieurs des acridiens et des blattides
je ne leur ai jamais rien vu rejeter exprès, mais si
pendant (ju'elles mangent, un morceau se sépare du
reste et tombe elles n'y font aucune attention; ceci
s'appli(jue à toutes nos espèces ; il arrive cepen-
nl à étudier cux-nu'ines les Mantidue j'ajoute (|iiel(iues intlications fine
j'expérience de nous avons obtenu une première éclcsioii
(ÌC Mimlis religiosa d'une oollié(jne pondue chez nous. Nous axons t it
l'occasion d'cjbservcr l'éclosion (|uoique pas depuis le commenccim lil ;
mais nous pouvons affirmer que les jeunes Maiitis rcUyiosa ne lesltnt
jias suspendues à l'oothéciue, mais bien au contraire <|u'elles se conduisent
comme les autres. Nous donnons le tableau de la ponte d'une Maiiiix
rrligiosa capturée au Marg le 21 août 1913 et morte le 27 novembre lOlU.
i'cndaiit sa captivité elle se nourrit d'acridiens. Sanssouloir rien alTinner
(î'après ce seul exemple je me permetlrai de faire observer (juc les.
éclosions dans ce cas retardent et se subtlivisent de jilus en plus à mesure
(jue l'hiver a|>proche. L'augmentation du total est trop pelile pour (ju'el'e
i.i;it la cause de ce i)hénoniéne.
Séance (lu l'J Fenici- l'.ìl'.i.
Xomliri-
Noiiiljie
Xoiiibrc
Nüinl)i<;
l'onlf
I'.ilnsioii
.lo
(li- jours
(le jours
filile
(k' jouis
ciilru
Dille
I);ilc
N\\ mj)lics
(l;iiis I'cL'iit
|)01llcS
cclosions
r.ii:ì
I'.ii:;
\
25 no 111
23-27 sc'|)l.
132+ 1
31+2
—
—
2
1 sept.
7- 8 oc-t.
15Ó-I- 1
33+1
10
12-1
W
12 .)
1()-18
1G2-1- 4
34+2
8
9+1
4
20 .,
27-29-31 "
141-1-18+4
37+2+2
8
11+0+2
5
28 0
lOocl.
10-10-18 iiov.
128+50+5
48+1+2
8
12
19-1+0
7
22 n
12
8
21 nov.
30
Total :
Moijciìììc:
Moijcnnc:
Moijeniic:
801
33,75
9,7
11
8. Très peut. N'est jjas inclus dans le chilì're 9,7.
6. 7. 8. n'ont donné aucune éclosion jusqu'au 10 mars 1914.
5. n'est pas inclus dans les chilTres 33,75 et 11.
EUKVITM
Dans le 4""^ Bulletin de 1912 p. 121 ligne 18 et p. 122 1. 20,
lire deux doubles rangées au lieu de deux rangées.
o(î lìiiìk'lin (le !(i Socirlr JUnlomolofi'Kinr d' lUjiipli
Explication de la Planche.
1. — ()()tliù(|iie (ic Jjììjntsd cijcna avant Teclosion.
2. — » > » » a|)rès réclosion des nian-
tes et monlraiit les deux rangées de trous.
3. — 0()thèt|ue de Mioiiuinlis sdvijiniji iaite en deux
nioreeaux, inonlrant le prolongement du bord
supérieur avant la ponte de l'd'uf.
t. ()otlié((ue de EvcmiapiiUa khamsin. L'apjnirence ruj>ueuse
est causée par des t^rains de sable adhérents à la
matière spumeuse.
."). — Oothé([ue de Fischerid Intelica, lixée à une pierre.
('). — I. " Manlis reìif/iosa, montrant la bande de
sortie,
7. — Petite oothè(pie de Sphodronittiilis bioculula.
> » » »
11. — » transversale » » Sphodromanlis
lùoculala.
1.'). — ('oui)e lonj^itudinale de rootliècpie du même insecte.
1(). — (;ou])e transversale de l'ootliétiue de Mionianlis
savicfuiji.
17. — f.oupe longitudinale de l'ootbéque du même insecte.
18. — Cou])e transversale de l'oothéfiue de lilcpharis
mendica.
IS. — Coupe longitudinale de Toothéque du même insecte.
Cette planche a été laite par M Rudolf H(ehm d'après
.ses photographies.
Séance du 12 Mars 1913.
PiésidciK'c (le M. A. Alfieiîi
Communications.
The Date-Stone Beetle
by F. C WiLLCOCKS, F. 1-^. S.
EnlomoloijlsL lo the Khedivial Afjriciillnral Sociclij.
This small Anohiid huelle, which Mr. A. Andres,
Assislanl Enloinologist lo llie Khedivial Agriculliual
Society, lells me he thinks is (Axcotnjpes daciiìlipcnla,
was Connd in the stones of « Ami y » and «Aglawy»
dates recently hrought to me l)y my laboratory assis-
tant — Said ElTendi Bahgat — from Sharkia Province.
A stone infested by this insect will be fonnd lo
be perforated by a small circnlar hole, and as further
evidence of its presence, a quantity of pale coloured
dust may I)e ol)served inside the date itself. This dust
is composed of excrement, antl matter excavated from
the stone. If the latter is cut in two longitudinally,
Ihe circular entrance hole will 1)C found to lead via
a short tunnel into an excavated chamber of irregular
shape and varying dimensions, which may l)e packed
:}.s
lîiillcliii (Ir hl Sociélc Jùiloiiioloniiinr lilUmplc.
lull of these small l)eeHes, hiivae, pupae and ova.
The iuhabilaiils do not appear to lie iu any sort of
order being merely huddled up together. It is of in-
terest lo note, liowever, that they and the cavity in
which they dwell is clean and almost Tree from trass.
Whether the larvae collectively concern themselves
with keeping their habitation clean, expelling waste
matter through the entrance or whether the parent
l)eetle may possibly occupy herself with this task of
removing debris when necessary, has not yet been
ascertained.
I'roni a single chand)er in a date stone one
l)eelle - l)elieved to l)e the })arent female — was
removed together with 2'.\ larvae of all ages, 4 pupae
and about 2(1 ova. In another case, from a single
short cylindrical burrow, one beetle, the i)arent female,
and ahilhus sjjec.
\). Poecihis haiharus Dk.i.
10. Cdilaenius variegalus Fouine.
11. Daplus villains h^iscn.
12. Tacliys sculellaris (îi:h.m.
13. Tachys fulvicollis Dej.
14. ljenil)idiuni arlicuhilnni Pan/.
15. >^ valium L.
16. i) mixtum Schaum.
17. » nih)licum Dk.i.
Dytiscidae
18. riy(h'0i)0ius cont'usus Luc.
19. » Solieri Aube.
20. » signalelius Ki-
21. » lurgi(his Eh.
22. » musicus Kl.
Seance du I'J Mars 1913. 41
23. Hydrocanlhus notula Eu.
24. Laccophilus spec.
25. Colynibeles pulverosus.
26. Cybisler tripunclalus.
Gyrinidae
27. Gyrinus nilolicns Walthl.
28. Dineules aereus Kl.
Hydrophilidae
29. Hydrophilus pislaceus Casteln.
80. Temopleriis spiiiipennis Gory.
31. Hydrobius aeneus Gi:um.
32. Slerolopiis Solieri Cast.
33. Philbydriis spec.
34. Helochares diliUus Eu.
35. » nielanopblalimis Muls.
36. )) spec. nov.
37. ÌÌ •) >^
38. Ocblebius seiiceus? Mlls.
Staphilinidae
39. Creophilus inaxillosus.
40. Oxylelus nitiduliis Guav.
41. Pliilonlus scybalirius Noudm.
42. 0 sparsus Luc?
43. -> sordidiis Ghav.
44. Aleocliara nigripes Miller.
45. ') tristis Guav.
46. » binolata Kraatz.
47. > nitida Gray.
48. Tachyporus brunneus Farr.
49. Paederus spec.
ì'I /hillflin de ì(i Socit'-lr lìnloinoloj/itjiir d'I-Anjplc.
òO. Plalyslhelus cornuliis ()i..
.")]. lilediiis viluliis Ku.
Histeridae
52.
Sa
primis
Ijhuichei Maus.
;");].
"
npiicariiis Va\.
04.
«
tomiislrius Maus.
Ö5.
)>
sjìecnilifer Lath.
56.
»
tridens Divai..
Ö7.
»
iiitidulus Faur.
-58.
»
soniipunclatns Fauh
Phalacridae
r)U. Olibrus corticalis Semi.
60. » liquidus Eli.
NitJdulidae
(il. Xilidula llcxuosa Fah,
()2. » ciliala Fu.
()o. Cyl)ocephaliis spec.
(U. » spec,
Cucujidae, Cryptophgidae, Lathridiidae,
Mycetophagidae
()."). Silvanus bicornis lui.
0(). Crvptophagus spec.
(>7. Corticaiia spec.
(>S. Typhaea tuniata J..
Dermestidae
ìì9. Dennestes Frischii Kuc.ki..
70. » vul[)imis l\\iìi',.
Seance du 7? M(irs 19V,>.
71. Attagenus poccilus Geum.
72. » ol)tiisus Gyij.ii.
Scarabaeidae
l'^. Ateuchus sacer L.
74. » corni fron s Cast.
75. Copris pithecius Fabr.
76. Bubas bubalus Ol.
77. Onitis Inuus Fab.
78. '1 aeg3'ptiacus Lath.
79. Onthophagus discoideus Latr.
80. » nebnlosus Reiche.
81 Apbodius hydrochaeris Fabr.
82. » granarins L.
88. » terriiginciis Muls.
84. » lividus Ol.
.85. » nielanosticlus Sefim.
86. » leucoplcriis Klg.
87. » rulilipennis Xr.r..
88. » angulosus Hah.
.89. » spec.
'90. )^ spec.
91. Psaniniodius porcicollis III.
92. Trox prope granulipennis Fairm.
93. Triodonla spec.
94. Pachydema l)ullala Blrm.
95. Pharaonns fasciculalus Birm.
96. Temnorhyncbns Baal Reiche.
97. Phyllognallius Silenns Fabr.
98. Cetonia crinita Charp. =^ squallida.
Buprestìdae
"j99. Bupresti s tarsensis Mars.
J î JiiiUcliii (le la Sociclc Iùitoiìi()l()(/iololes cinclus Morsen.
Cleridae
103. Trichodes leucopsideiis ()l.
104. Coryneles ru lì pes h'AiJM.
lOô. » lulicollis Famu.
Ptinidae
106. Gibbiuni scolias Fahh.
Anobiidae
107. Xylopeiilia liispinosa Ol.
Tenebrionidae
IIKS. Arlhrodeis syriacus Khaatz.
109. Erodius costalus Sol.
110. Adesinia interrupla Klug.
111. Mesosleiia spec.
112. Tenlyria orhiculata Fail
113. " lucida Sol.
114. Scelodosis caslanea Fscn.
11"). Adelostoma sulcatum Dui».
116. Stenosis spec.
117. Sleira aegypliaca Kniscn.
118. Akis rellexa Ol.
119. Scaurus punclicolüs Sol.
Seance (hi /? Mars WVi. 45
120. lîlaps sulcata Klest.
121. " gigas L.
122. 'I cordicoUis Sol.
123. Pimelia sparsa Deyrollk.
124. » spec.
125. Ocneia hispida Forsk.
12(5. .) pygiuaea Mill. =Thriplera crinita Kl.
127. Crypticus pruinosiis Di'i\
128. Pandariniis piceus Ol.
129. Ammopthorus rufus Luc.
i:}0. Phaleria acuminala Kukst.
l.'U. Triboliuni rerrugincum Fabr.
Anthicidae
i;}2. Noloxus numidicus Luc.
i;}8. .. lestaceus Lap.
134. Anlhicus spec.
13Ó. I. huniilis Germ.
136. Xylophilus spec.
Meloidae
137. Myiabris sanguinolenta Ol.
Curculionidae
138. Apion aegyptiaca Desrr.
139. » malvae Fabr.
140. Sitones lividipes Schh.
141. « seriestosus All.
142. p Allardi Kirsch.
143. Piiytonomus brunneipennis Schh.
144. » isabcllinus Boh.
145. Lixus anguslatus Fabr.
46 lìiilU'tin (le Ut Sodile lùiloiììoloiiifjnc d' lifiupU-,
146. Larimis ])lamis I'ahm.
147. ■' inaciihiliis Semi.
MS. Tvcliiiis l)ic()l()r lìois.
140. Siljyncs [)Iialoraliis Semi.
1;">0. ■' hipimclalus Kiuscir.
1.")!. Mec'inus Schiicideii Kmscii.
152. Naiiophyes Clieviicii Semi.
1Ö3. " st'xpiiiiL'Iatus Kiuscii.
154. Arllnosleiuis allrrans Kinscii.
155. SpluTopliosiis piccus 1*ai.l.
Cerambycidae
I5{). (^allidiuin hajulus (ìvlmi.
Bruchidae
157. SptM Miophagus cardili (Ivli.ii.
Coccinellidae
158. (Coccinella 11 -pimela la Oi..
159. Cydonia cuppigera Mlls.
160. » niiolica Muls.
101. Phaiiis basalis Kihsch.
162. Scymiius varius Kirsch.
163. » sculellaris Muls.
164. » pallidiveslis Muls.
165. -> includens Kiuscii.
166. » Isidis KiHSCH.
167. Hliizobius lilUira Faijh.
168. Chilocoriis bipuslulatus L.
J'ajoule quelques observalions sur les dilTérenles^
familles:
Cicendelides. II csl curieux de voir que Scbneider
Scaiìcc (III r> Mars l'Ji:{. -17
n'a pas Irouvó utì soul CìcoikìcIhIc s. sir. prùs de
Rauileh, pourlaiil on y trouve inaiiileuanl au uioius
trois (li tré rentes espèces: le (1. fle.vuosa, aiilicd et lillorea
et il n'est pas à supposer qu'un chasseur comme le
Dr. Schneider n'aurait pas découvert ces coléoptères-
puisqu'il a trouvé par exemple le 7'. eiiphratica ([ui
par son habitude de se cacher pendant le jour dans
des trous dans le sable est décidément beaucoup plus
diflicile à découvrir ([ue les Cicendelides.
Je trouve mentionné parmi les Dytiscidae le Cohjm-
hcles piilverosiis mais je crois ([ue ce nom est synonyme
avec le Rhantiis siitnrelliis.
Je relève de la famille des Hydrophilidae le Ihjdro-
phijlns pistdceus trouvé dans les canaux du Nil, suivant
Schneider, assez rare, et que nous ne rencontrons plus
dans celte localité. Cette espèce n'a pu être confondue
avec le Teiiuiopterus spinipeniiis ([ui est également
mentionné daiis cette même liste.
Des Nitidulidae sont mentionnés le Nitidiila flexnosa
et Nitkliila ciliala. Ce dernier était même commun;
mais je ne l'ai point trouvé moi-même pendant moit
long séjour à Uamleh et je ne le connais pas non plus
dans les collections de mes collègues égyptiens.
Scarabaeidae. Il y en a plusieurs nouveaux Aphodiiis,
un Trox voisin à graiiulipcnnis ((u'on trouve aussi
aujourd'hui dans celle même localité et le Pachijdema
Indiala dont il n'a capturé que deux spécimens et (jue
je connais seulemenl du Marioul.
Il est étonnant (|ue Schneider n'a trouvé qu'une
seule espèce de Buprestidae, le Biipreslis larsensis qui
est encore aujourd'hui très rare chez nous. C'est vrai
(|ue Schneider n'a pas étendu ses chasses du côté
ouest d'Alexandrie; il aurait sans doute alors trouvé
IS Ihillclin (le ht Soriclé l:nlonì(il<)(ii(]iic d'ìùjiiple.
'ptien et
à la Librairie Diemer au Caire.
J{^
X.\\sonian Ipsf
It
^0-
.^ S^P^ 1916
BULLETIN
^t
>a/ MusevN^
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
DTQyPTE
FONDÉE LE \" AOUT 1907.
Faüi non foste a viver come bruti.
Ma per seguir vir t mie e conoscenza.
DANTE
Année 1913.
2™' Fascicule : Avril-Juin
LE CAIRE
IMPRIMERIE M. RODITI & Co.
1914
>' SEP« 19,5 ^
Séance du 16 Avril 1913.
Présidence de M. G. Ferrante, vice-président.
Communications.
Description d'un Alcides nouveau
par M. Pjg
Alcides Willcocksi n. sp. — Obloiigo ovatus, siibni-
lidus, niger, pro parte gdseo squamulaUis ; rostro
robusto, fere recto.
Oblong-ovalaire, un peu brillant, légèrement dé-
primé sur le prothorax et légèrement convexe aux
élytres, noir, revêtu de squamules grises, la plupart
larges, presque uniformément disposées sur le pro-
thorax, les pattes et le dessous, en partie visibles
seulement sur les élytres. Tète un peu déprimée entre
les yeux, ruguleusement ponctuée ; rostre robuste,
presque droit, assez long, fortement et densément
ponctué avec le sommet brillant ; antennes robustes,
ornées de longues soies blanches ; prothorax court,
un peu étranglé en avant, assez fortement échancré
de chaque côté de la base, orné de plaques lisses
irrégulières et peu serrées, en partie squamuleux ;
élytres relativement larges et courts, un peu plus
larges que le prothorax aux épaules, faiblement et
50 JhiUclin de la Socictc ]-Jnlonwlogi(/iic dJù/yplc.
progressivemenl rélrécis postéricurciiient, siil)-arioiidis
au sommet, mni(|ués de foiies impressions j)lus ou
moins lart^es disposées longiludinalemenl avec des
traces de rides transversales, en partie s([uamuleux ;
les scpiamules condensées parfois en macules varia-
bles ; pattes scpiamuleuses, robustes, cuisses longues,
dentées au sommet.
Long, (sans le rostre ) 6 mill, environ. Egyi)te.
Recueilli par MM. AHieri et Willcocks. Décrit sur
deux exemplaires de ma collection ; j'en ai vu
queUpies autres ajiparlenant à nos collègues AHieri
et Willcocks. C-etle intéressante es])èce nouvelle peut
se placer près des interruptus Bob. et scne.v Salili), du
Sénégal. Le genre Alcides Scbonb.(') est nouveau pour
l'Egypte.
Note synonymique sur les Pimelides d'Egypte
par Al). Andres
Nous tous ici connaissons les difiicultés (pie nous
avons ponr obtenir des détei niinalions exactes de
nos insectes, i)ar suite de la synonymie des diflërentes
espèces et à cause des nouveaux noms (pie beaucoup
de spécialistes sont trop portés à donnera des es})èces
(1) Je possède depuis longtemps en eollcclion (ex-coll. Lcprieiir) un
Alcides Sell., originaire d'Assiont, jias en très bon état de conservation
et (jne je n'avais pas encore osé décrire ; je le sé])are niijonrd'luii de
^Vlllcocksi, à titre de variété, sous le nom de Irslaceiiics ; cet insecte a
les pattes leslaeées avec le somuiet des cuisses et partie de tarses foncées.
(L'Kchunjc, Février lUlli, No. ;ì;!.S, p. KICj.
Séance da 16 Avril 1913. 51
qu'ils ne croient pas encore décrites. Je pense donc
qu'il est utile de porter à la connaissance de mes
collègues les déterminations que M, le Prof. D'' von
Heyden a données à mes Pimelides et à ceux de M.
Alfieri que nous lui avons envoyés récemment. Il est
l)eut-ètre utile de porter à leur connaissance un
passage de la lettre de M. von Heyden qui concerne
le genre Pimelia. M. von Hej'den considère la Mono-
graphie de Sénac parue en 1884 et 1887 comme un
travail très exact et minutieux au moyen duquel les
espèces connues jusqu'à présent i)euvent être déter-
minées. Il ajoute (|ue les Pimelides ne sont pas très
faciles à déterminer parce qu'ils sont variables dans
la sculpture et que des exemplaires sans la pubescence,
(|ui se perd facilement, ont très souvent une toute
autre apparence que celle des exemplaires fraîchement
éclos qui ont été décrits très souvent comme des
espèces nouvelles par les anciens auteurs.
Voici la liste des espèces de ma collection :
PIMELINAE
Genre Pimelia F.
Subgenus Pimelia s. str.
Pimelia grandis Kl.
= siidaiiica Fairm., espèce bien connue, abon-
dante surtout dans la Haute-Egypte.
» Barthelemyi Sol., pas de synonymes; facile
à distinguer.
52 Jìiillelin de la Sociélé Enloinolotjiqiic d'Iùjyplc.
Pimelia caiiescens Kl.
= depilata Sol.
= coniata Kl.
= ornata Mill.
Subgenus P leste rotar sa M orse h .
Piniclia subquadrala Stuhm.
= irrorata Sol.
» interpunctata Kl.
= carinata Sol.
» peruiixta Skx.
= Latreillei Sol. La préférence devrait être
donnée à ce dernier nom qui est plus
ancien.
Une variété de celle espèce est :
var. sericea Sol.
» angulata F.
= asperrima Pall.
= spinosa FoRSK.
var. aculeata Fousk.
var. alternala Six.
var. syriaca Sen.
;) granulala Sol.
= Donneti Si<:x.
= intcrtuhercnlata Luc.
= Lucasi Reiche.
» nilotica SEX. Se trouve surtout dans la
Haule-Egyple.
Séance du 16 Avril 1913. 53
Pimelia spinulosa Kl.
= convcrgens Reitt.
» sericea Ol.
= asperata Kl.
= aggregata Kl.
= miliaris Kl.
=z pubi fera Sol.
= Bochmi Reitt. Je dois avouer que celle
dernière synonymie que je base sur des
détenninalions reçues de M. le Prof, von
Heyden me parail douleuse. A part la
différence dans la forme, struclure, etc.,
la sericea ne se rencontre qu'au Marioul,
tandis que la Boehmi n'a été trouvée jusqu'à
présent qu'au Wadi-Hof près de Hélouan.
Les espèces suivantes sont encore mentionnées
dans le Catalogiis Coleopleroriim de Junk comme
provenant également d'Egypte :
Pimelia angulosa Ol. M. le Prof, von Heyden en
possède un exemplaire provenant d'Egypte.
Je ne crois pas que nous la possédions
dans nos collcclions égyptiennes.
» cullrimargo Sén., espèce du Kordofan, mais
qui pourrait également se trouver dans la
Haute-Egypte.
» derasa Kl. M. von Heyden. Il n'y a que des
exemplaires de la Palestine de sorte que
sa provenance égyptienne reste douteuse.
» Theveneli Sén., rare; (pielques spécimens
dans les collections Innés Bev et Ferrante.
54 Bnllelin de la Sociélc Enlonwloiiiquc d'iùjijplc.
Piiiiclia urticala Kl.
^ inbcrosd Kl.
et var. cvctnlhcmalica Kl., m'est inconnue
d'Egypte ; les exemplaires dans la collec-
tion Heyden proviennent de Trii)oli.
^) liieiichoniica Uhiche. Les e\eiii[)laires dans
la collection Heyden sont d'Ale}).
» lìiitella Sln., piü\ienl du Sinai (PeyerimholV).
Outre les Pimelies mentionnées ci-dessus je tiouve
encore les espèces suivantes dans diliérentes listes :
D'" G. Schneider : Die Kaelerfauna von Ramleh bei
Alexandrien, Isis Dresden 1(S71.
/ n'a probablement ja-
i mais été décrite sous
Pimelia sparsa Devrolle in lit.' ce nom, la P. siiarsa
» spec. i HiîUi-i-K est une tout
[ autre espèce des îles
\ Canaries.
IvAR Tragarot : Ixesulls of tbe Swedisb Zoological
Expedition to Egy|)l and Wbite Nile.
Pimelia contusa Sen., trouvée à Wady-HaUa ; M. von
Heyden l'a également reconnue dans la
collection qui lui a été envoyée par M.
Alfieri.
D''\V. Innés Bev: Note sur la faunule coIéoptérologi(pie
des Oasis égyptiennes, Jhill. Soc. Knlom.
(rE(jijpte, 4'"^' lasc, année 1U()8.
Seance du ì6 Avril 1913. 55
Pimelia Icniiicomis Reitt. Oasis de Dahleh. Dans le
catalogue de Junk, un tenuicornis Reitt.
n'existe pas, mais bien un tenuicornis Sol.
Il y aurait donc confusion de noms d'auteurs?
A cette séance plusieurs membres de la Société
ont apporté les insectes appartenant à leurs collec-
tions et un échange de vues eut lieu sur les dilTérents
noms de ce groupe ditïicile.
Séance du 21 Mai 1913.
Présidence de M. 1^. (".iiakolu
Dons (l'oiuTuf/es :
De rUxiTED States Department of Agriculture,
de Washington : Report of a trip to India and the
Orient in search of the Natural Enemies of the
Citrus White Fly, by Russell I. Woglum ; Field
observations on Sugar-Cane Insects in the United
States in 1912, by Holloway ; The Fruit-tree Leaf
Roller, by John B. Gill ; Classification of the Aley-
rodidae, part I, l)y Quaintance and Raker.
De I'American Museum of Natural History :
Insects of Florida.
Du Department of Agriculture, du Caire : The
Cotton Worm in Egypt, by G. C. Dudgeon, F.E.S.
56 Bnllclin de la Société Entoinoloyiqiie d'Egypte.
Communications.
Noie préliminaire sur BRACON sp.
insecte parasite du Ver de la Capsule du Cotonnier
(Earias Insulana Boisd.)
])nr F. C WiLLCOC.KS.
Puisqu'il existe des doutes sur l'identité de cet
insecte qui appartiendrait même à une esjiece nouvelle,
je crois que pour éviter toute conl'usion il est préférable
de ne pas lui attribuer un nom spécilique pour le
moment.
Toutefois on ne jieut pas émettre de doute
sur l'identilication générique, puis(|ue déjà, à deux
reprises, il a été classé par les autorités du British
Museum sous la dénomination de Bracon.
Dernièrement M. G. K. Marshal, secrétaire du
Comité Scientifique des Recherches d'Entomologie
Africaine, m'a informé que cette espèce se rapprochait
du Bracon variec/ator.
Il est intéressant de noter que cet insecte otTre
une grande ressemblance avec une espèce de la
famille des Braconides décrit dernièrement par MM.
Dudgeoii et (iough, sous le nom de Rhogas Kitcheneri
qui est un parasite de VEarias insulana (').
(1) Ci. ('.. DuDGKON cl Goif.ii : Rhixjas Kilclwiicri, BuUclin do la
Soc. Entoiii. (n:gyple, 1912, p. 140.
Séance du 21 Mai 1913. 57
Historique.
En 1904, Fletcher ('), en parlant de la première
ponte du ver de la capsule, dit : « un grand nombre de
larves de cette ponte est détruit par un pelit hyménop-
tère de la famille des Ichneumonides qui dépose trois
ou quatre œufs sur la larve; ces œufs donnent naissance
à de petits vers blanchâtres qui vivent extérieurement
sur la larve du ver de la capsule».
C'est en 1905 que j'observai ces insectes pour la
première fois. Plusieurs d'entre eux, issus des larves,
se nourrissaient en parasites extérieurs sur un ver
de la capsule paralysé qui a été ramassé à Guizeh.
Depuis 1905, des exemplaires, mais jamais en grand
nombre, ont été reçus et examinés de temps en temps
au Laboratoire.
Distribution.
Jusqu'ici ce Bracon a été trouvé dans les localités
suivantes :
Guizeh: 1906 et années suivantes.
Béni Suef: Décembre 1909.
Ayat: 1910.
Menoulieh : Décembre 1910.
Bahtim: Avril et Mai 1911.
Sakka: Novembre 1912.
Meadi : Décembre 1912.
A mon avis cet insecte doit se trouver sur la
plus grande partie et même peut-être sur toute l'étendue
des cultures en Egypte.
(1) Notes on some egyptian Insect pests Bombay, 1905. F. Fletcher
58 lìulk'lin de hi Sociclc }:iiloin(>lo(ii(juc d'Egijple.
Hôte.
Dans Ics cultures, ce ììrucon a élé reconnu comme
})arasile du ver de la caj)sule du Colon (Earias iiisii-
lana Boisd.); cependant dans le Laboratoire, le Bracon
pi(jue aussi bien le ver rouge de la capsule (Gcle-
clìia (jossijpiclUt Sndiìs) et de plus, il y depose ses
œul's; ceci se produit même si les deux vers de la
capsule, Earias et Gelechia, sont placés dans la même
cage d'élevage avec le parasite.
On n'a encoie entrepris jus([u'à [irésent aucune
expérience sur d'autres bûtes, mais il est assez inté-
ressant de noter qu'un autre ììracon, très voisin de
celui du ver tie la capsule, ayant été mis eu contact
avec des cbenilles de Pi/raiides (|ui se nouriissaient
de l'intérieur de dalles sècbes, achetées dans une
boutitjue du Claire, atlacjuait ces chenilles.
Description.
Femelle. — Extension des ailes environ 5 '"m.
Longueur du corps 3 '" „, (avec oviscapte 3 '/s "' m).
Tète brun jaunâtre, avec des proéminences triangu-
laires et de teinte sombre sur le sommet. Les ocelles
sont i)lacés dans cet espace; les yeux sont noirs;
les antennes noires, de seize articles avec un duvet
de poil clair. Thorax d'un bruii-jaunàtre. avec une
large ])ande dorsale d'une teinte brune plus l'oncée.
Chez ([uelques individus cette ligne forme une
tache foncée prescjue noire sur la l»ordure intérieure
du mesonoiiim. Parapsidcs noirs. Abdomen brun-jaunà-
tre, partie dorsale plus foncée dans certains endroits
(jue dans d'autres; chez les insectes desséchés, ces
parties deviennent j)res(pie noires. Les côtés et le
Séancc du ?i Mai 1913. 59
dessous du venire sont jaunes. Les jambes sont de
couleur légèrement ferrugineuse, la dernière articula-
tion des tarses est foncée. Les ailes sont diaphanes,
légèrement rembrunies à partir des cellules du disque
jus([u'à la base de l'aile. Veines brunâtres. Stigma
jaunâtre dans le tiers intérieur, foncé dans les 2/3 de
la partie extérieure.
Mâle. — L'étendue des ailes est à peu près de 5 "Vm.
Longueur du corps 3 '"/m. Tête et thorax, comme chez
la femelle. Antennes longues, de 21 à 22 articles, noires,
La base de l'abdomen est jaune dans un tiers de
sa partie apicale, bien noir ou noirâtre dans les deux
autres tiers.. Jambes ferrugineuses, claires avec un cercle
basané autour du premier et du second fémur. Tarses
basanés. Les ailes sont noires comme celles de la
femelle et le stigma foncé.
Biologie.
La femelle du Bracon attaque le ver de la capsule
du coton à partir du milieu de sa croissance jusqu'à
son entier développement.
Elle recherche aussi comme hôte convenable un
ver qui est sur le point, ou qui a déjà commencé à
former son cocon ; elle peut aussi pénétrer dans la
capsule ])ar la voie par laquelle lui-même est entré.
Ayant découvert une larve, elle l'aiguillonne jusqu'à
ce qu'une paralysie complète s'en suive, mais elle ne
la tue pas.
Il est nécessaire que son hôte reste vivant, mais
absolument incapable de tout mouvement, pour que
les œufs pondus sur son corps, et, plus tard, les
larves qui en sortent, ne soient ni écrasées, ni dété-
60 BiiUclin de ht Société Hiilomolofiiquc d'Hf/i/ple.
riorées, comme elles pourraient l'être si l'insecte
pouvait se mouvoir.
Les fonctions vitales du ver de la capsule para-
lysé, ne cessent pas pour plusieurs jours.
Le battement du vaisseau dorsal, ou cœur, ainsi
(jue le mouvement respiratoire ont été constatés chez
une larve victime du lîracon 17 jours après avoir été
piquée.
La paralysie du système nerveux chez la victime
est sans doute produite par l'instillation d'un poison
très actif par la plus légère piqûre et (jui sulïit à
paralyser complètement la victime en une demi-
heure ou peut-être moins.
Quelquefois l'efTet de la pi{(ùre ne se produit
])as avant une ou deux heures, mais la victime est
incapal)le de changer la position dans laquelle elle
a été frappée.
En état de captivité, il a été remarqué que la
femelle aiguillonnait sa victime plusieurs fois après
qu'elle l'ait déjà anesthésiée. Généralement la femelle
se tient à portée de sa victime pour attendre l'effet
de la première pi({ùre.
Il est jiossihle que plusieurs petites injections de
venin soient nécessaires pour mettre le ver de la capsule
à l'abri d'une mort trop soudaine, ou le dépérissement
trop immédiat si l'injection était faite en une fois.
Toute partie du corps est vulnérable, mais il a
été observé que certaines parties sont choisies de pré-
férence, le ventre par exemple.
On ne peut pas assurer ([ue le fîracon pique sa
victime dans son centre nerveux, comme certains
autres Hyménoptères.
Les œufs sont pondus sur le côté ou sur la sur-
Seance du ?i Mai W13. 61
face du ventre du ver de la capsule, une fois paralysé,
généralement dans l'interstice formé par l'articulation
de deux parties du corps.
Les œufs sont disposés par groupes de deux,
quatre, six ou sept ; en état de captivité, on en a
observés jusqu'à vingt sur les larves, mais ce nombre
est réellement plus élevé que celui constaté norma-
lement dans des conditions naturelles.
Les œufs adhèrent légèrement les uns aux autres,
et tous à la peau du ver de la capsule. Ils sont d'un
blanc opaque, et deviennent jaunes à mesure que se
forme l'embryon ; ils sont luisants et légèrement
arrondis d'un côté, ils ont 0,58 mill, de long et
0,16 mill, de large et 0,12 mill, dans l'extrémité la
plus étroite.
Dans le Laboratoire, durant le mois de décembre,
la période d'incubation varie de trois à cinq jours,
selon la température ; en été, il est probable que
cette période est encore plus courte.
Au moment de l'éclosion, la jeune larve a l'air
de se gonfler ou de s'échapper brusquement de l'anif ;
la coquille de ce dernier apparaît comme une mem-
brane presque invisible.
La larve nouvellement éclose est incolore, dia-
phane et au fur et à mesure de sa croissance elle
devient verdàtre, de la couleur du suc de la plante
dont le ver de la capsule, sur lequel elle vit, se
nourrit.
Le corps est parsemé de taches d'un blanc
d'ivoire.
Lorsque c'est le ver rouge de la capsule qui est
la victime, la larve du Bracon est rouge, parsemée de
points blancs.
G2 lìnllclin de la Sociélc }:nloinulogiquc d'Eijiiple.
La larve dans sa taille la plus grande, mesure à
peu près trois millimètres de long, et présente les
mêmes caractères ly[)i(jues des Braconidcs, c'est-à-
dire: un corps en l'orme d'un sac, transj)arenl avec
une tète mal définie cl privé de jambes.
lùi Décembre l'élal larvaire de l'insecte dure de
six à dix jours.
Quand la larve est complètement repue, elle
quitte sa victime qui est morte et lout-à-lait a})latie ;
le sang et les autres sucs ayant été complètement
absorbés. Elle tisse alors un petit cocon blanc à
côté de sa viclimc.
Dans ce cocon, elle se débarrasse de sa peau et
devient cbrysalide: c'est la seule mue qui ait été
observée.
Dans le Laboratoire, durant les mois de décembre
et janvier, suivant la température, la pbase de cbry-
salide a duré de 11 à 4(S jours. La période moyenne de
la pbase de cbrysalide pendant le mois de décembre,
au Laboratoire, semble être de vingt et un jours.
Pendant le mois de Janvier la translormalion
dure de 20 à 36 jours, (juelques fois jusqu'à 6.'3 jours.
Drcrliiliiv
lliri'lillili.' .I.ilivirr
Durée d'incubation 3- f) jours f) jours
» de l'élal larvaire 6-10 >^ 10 »
» .) Cbrysalide.. Ilà21 » _48 »
De la poule à l'insecte i)arl'ail . 20- 3() » 63 »
Pendant les mois d'élé, il est probable que la
durée des métamorpboses de cet insecte est encore
plus courte, ce qui laisserait supi)oser que le parasite
se mulliplie plus facilemenl (jue sa victime et cela
Siumcc (hl n Mai 19 VA. (53
serait certainement un inconvénient sérieux à la mul-
tiplication de ce dernier,
A celte période de l'année, la vie de la chrysalide
est courte et même beaucoup [)his courte que celle
de sa victime, le ver de la capsule, Earias insulana.
Malheureusement, ({uoi({ue l'utilité du Bracon
soit indéniable, il a été reconnu qu'il n'exerce pas
une action sérieuse sur l'apparition du ravageur; sa
présence cependant empêche certainement le ver de la
capsule de causer des dommages encore plus sérieux.
Il est à présumer que les conditions météorolo-
giques et l'action des hyperparasites limitent l'accrois-
sement du Bracon; mais ces conditions seront éga-
lement contraires aux espèces de parasites exotiques,
tel que celui du ver de la capsule Indien Rogas leroijii,
Mx-Leiroy, lorsque ce parasite sera introduit en
Egypte.
Habitudes de l'insecte adulte.
Dans les deux sexes la marche lente, mais plutôt
délibérée, à balancement latéral, est tout à fait
caractéristique. Ils n'ont pas l'air de bien voler,
spécialement la femelle lorsqu'elle est alourdie par
ses œufs. Les deux sexes sont plus actifs pendant les
journées claires (jue lorsque le temps est sombre.
Il a été observé que lors d'un soudain changement
de temps, la femelle, ramenant ses pattes et ses
antennes le long de son corps, se laisse tomber à
terre, et fait la morte.
En captivité la femelle du Bracon pique et
paralyse plus de vers de la capsule qu'elle n'en a
G4 lìullelin de la Sociélé Enlomoloiiiquc d'Egijple.
besoin pour y déposer ses œufs. Une femelle en
captivité i)endant neuf jours (elle peut vivre plus
longtemps ([ue cela, (luehjuelbis plus d'un mois)
l)iqua 'ò'^ vers de la capsule variant en grandeur,
c'est-à-dire de demi-grandeur, ' ; de grandeur et
même plus grands, mais elle ne déposa ses œul's
au nombre de quatre que sur sa première victime;
de ces œufs furent obtenus 2 mâles et 2 femelles.
Il est difiicile d'exi)ii(iuer pourcjuoi le Bracon
extermina un si grand nombre de victimes et si c'est
par simple goût de carnage ou tout autre raison.
On a remarqué que la femelle après avoir aiguillonné
sa victime avec acbarnement, retire son dard, lèclie
la blessure et se gorge de sang.
En état de captivité le Hracon pique le ver de la
capsule durant la nuit, mais il est dilïicile de savoir
si dans les champs cette opération se fait également
pendant la nuit ou bien pendant le jour.
La femelle ne semble pas craindre sa victime,
cependant en règle générale, elle s'en approcbe avec
précaution et préfère ne l'attaquer (|ue lorsqu'elle se
repose. On a vu pourtant une femelle poursuivre un
ver de la capsule et se mettre sur la défensive, prète
à piquer, avec son abdomen recourbé.
Le ver de la capsule n'a pas l'air de se douter
de ce que le Bracon comi)lole contre lui et ne semble
pas redouter son approche.
Vne. ou deux fois seulement, j'ai eu l'occasion de
remarciuer (|u'un ver de la capsule essayait de
mordre un Bracon au moment où celui-ci l'altaciuait.
Seance du '21 Mai 1913. 05
Valeur du Bracon comme destructeur naturel
du ver de la capsule.
On ne peut rien dire de précis sur celle question,
les observations étant trop limitées. 11 est indubital)le
que cette question pourrait être résolue par déduction
et, étant donné la très courte existence du Bracon,
en tant que chrysalide, cet insecte pourrait être mul-
tiplié plus rapidement que le ver de la capsule, et
par ce fait, créer un sérieux obstacle à sa reproduc-
tion. Il finirait par enrayer, si ce n'est empêcher,
totalement l'action malfaisante de la chenille sur la
culture cotonniêre.
L'expérience acquise durant ces huit dernières
années nous a pratiquement appris (pie le Bracon
n'est pas en nombre suffisant pour exercer une
action suffisamment destructive sur le ver de la
capsule, toutefois on ne doit pas perdre de vue ([ue
cet insecte rend service aux cultures, ainsi que le
démontre le tableau suivant.
En 1911, à Bahtim, dans la ferme appartenant
à la Société Khédi viale d'Agriculture, du 18 au 30
Mai, 78,000 plantes de coton ont été examinées sur
une superficie de 10 feddans. On a constale que 41
plantes avaient été attaquées par le ver Earias insii-
lami: de ces 41 plantes, 25 contenaient des vers de
la capsule dont 14 ou ôG ='/,, étaient en parfaite santé,
11 ou 44"/,) étaient morts. De ces derniers 9 ou 82 "/o
avaient été détruits par le Bracon, 2 ou 18 "/o étaient
morts d'une façon indéterminée, mais probablement
aussi par le Bracon. A cette époque, le Bracon avait
exterminé les 44 "/o du ver de la capsule dans les
()() Bullclin (le Id Sociclc llnlomolofiujuc (ri'(/iij)lc.
cultures exaniiiiées. Ces données égalent les exploits
du Rliogas IcfroijH sur les cultures de colon aux
Indes. Malgré ce nombre énorme de vers morts
constaté parmi ceux de la première génération, le
fléau a augmenté en octobre et en })roportion sufli-
sante pour causer un dommage sérieux aux deuxième
et troisième cueillettes.
Il taut cependant avouer que si les 44 "/() du ver
de la capsule n'avaient pas été détruits par le parasite
durant la première période de sa croissance, et avaient
pu continuer ])endaut l'été leurs ravages sans l'inter-
vention du parasite, on aurait eu peut-ètie à déplorer
une destruction presque complète de la lécolle.
Dans le calcul ci-dessus il n'a pas élé tenu
compte de la probabilité de destruction des HiJ'Vo du
ver de la capsule (jui, (juoicjue sains, ont succombé
aux attaques des parasites avant d'avoir atteint
toute leur croissance. Il faut aussi tenir compte
(ju'à la lin Juillet il est prescjue impossible de dé-
couvrir des veis de la capsule dans les plantations
de coton.
On peut dire pour conclure que tout en consi-
dérant ce ßracon comme un allié très utile, il est
improbable (jue ce [)arasi[e ou les espèces voisines,
(jui pourraient être inlroduiles d'autres pays,devienneiit
jamais assez forts pour lutter seuls d'une manière
efficace contre les vers de la capsule (jui sont devenus
par leur extension actuelle un grand fléau pour la
culture du coton. Si l'on veut combattre d'une manière
suffisante ces ravageurs, il faut venir en aide à ces
l)arasites en employant également des mélbodes de
culture et quelques moyens mécanicjues.
J'entends par nouvelles métbodes de culture, la
Seance du l>/ Mai lOV.Ì. (M
culture des variétés de coton de maturité précoce.
Il faut, d'autre part, détruire les plantes nourricières
des ravageurs pendant l'hiver et ce qui est encore
plus important, il faut détruire les tiges des cotonniers
et les capsules vertes ou mortes après la cueillette,
au lieu de permettre qu'elles soient accumulées avec
les milliers de vers de la capsule des deux espèces,
sur les toits des maisons ou en tas sur les champs.
En faisant autrement on s'exposerait sim[)lement aux
mêmes ennuis pour l'année suivante.
Il serait aussi peut-être possihle d'enrayer les
ravages du ver rouge de la capsule Gclechid (/ossypielUi
qui a été si nuisible durant la dernière année, en
aspeigeant les j)lantes avec un poison arsenical
Cette méthode serait peut-èlre également efficace
contre le ver de la capsule ordinaire lutrias însiiland
si elle était appliquée au bon moment et selon la bonne
méthode.
Note.— -Depuis la pul^tication de ce travail la descrip-
tion (lélaillée de Rlwgas Kilchenevi et Rhogos Lefroiji,
Dudgeon et Gougli, a paru dans " Tlie Agricultural Journal
of Egypt ", vol. ITI, part 2, page 108, et j'ai été à même de
comparer mes spécimens avec la description de ces deux
espèces ; je suis arrivé à la conclusion que l'espèce dont
il est question dans ma présente note est identique avec
Rhogas Kilcheneri.
G8 IhiUclin de hi Sociclé Eiilonìologiijiie d'iùjijplc.
An Acarine Parasite of the Pink Boilworm
Pediciiloidcs vcntricosiis.
lìY F. C-. Wll.I.COCKS.
As there may be some preseiil al this meeling
who have not heard of the Pink l^ollworm the new
host of the piLnhiceous Acarine, Pediculoides venlri-
cosus, it may l)e as well perhaps for me to conimence
l)y giving you a very brief account ol" the former.
The Pink Bolhvorm is the larva of a small
Tincid moth, Gelechia gossypiella Saund., and was
lirst found in Egypt in 1910 l)y Mr. Andres and
myself in bolls received from Ahnisourah on the one
side of the Delta and from Damanhour on the other.
Mr. Andres recorded his observations in the Bulletin
of the Soc, for October 1911. In 1911 nothing was
seen or heard of the Pink Bolhvorm, in 1912 however
it increased enormously and developed into a serious
pest. The importance to Egypt of this increase was
pointed out in a circular wiillen by Mr. Andres and
published and distributed by the Khedivial Agricul-
tural Society in Oclobar of 1911. Since my relurn to
Egypt in November last after a period of illness
I have with the aid of Mr. Andres and my Laboratory
assistant been engaged in an extensive in\esligalion
into the biology of this new pest. So far we have
only had lime to touch the fringe of this (jueslion,
but at the same lime valuable information has
alreadv accumulated.
Seance da n Mai 1913. G9
The life history of the Pink Bolhvorm as known
at present is brietly as follows: The female moth
lays her eggs on the bolls, leaves or other parts of
the cotton plant. The eggs hatch giving rise to small
caterpillars which may" feed on tlie leaves for a short
period bnt lînally enter the bolls making their way
to the seeds the contents of which they devour.
Pupation is said to lake place in the dead bolls or
cracks in the soil etc.
In Egypt it is thought that there will prove to
be several generations during th.c summer. The late
autumn genera lion, as we now know, remains in
the seed during llie winter and spring in the larval
stage. At first this was thought to be true hibern-
ation, but from our experiments which demonstrate
the marked elïecl moisture has on the larvae inducing
them to leave the seed and pupate we arc inclined
to think that really this supposed hibernation may
be aestivation, the period of supposed hibernation
say November to May or later perhaps, corresponding
to a rainless dry period in the true uative home of
the Pink Bolhvorm. We are still in the dark as to
the true home of the Pink Bolhvorm but for the
scanty data at present available it looks as if it does
not belong to Egypt but has been introduced within
comparatively recent years. In India it is a well
known cottonpest as it was from this country that
the Pink Bolhvorm was lirst recorded, From India it
was introduced to Hawai in cottonseed and has
become a pest. This species is also known in German
East Africa and Madagascar but whether or not it is
introduced or indigenous to these countries remains
to be seen.
70 liullcliii de hl Sociclé EnlomoUxjiquc d'iùnjplc.
Forlimnlcly the Pink Bolhvoiiii is noi CMiliicly
wilhoiit parasites; a large, handsome Hynienopteron
a species of Piniphi has heen l)red (Vom it l)y Dr.
Gongh Entomologist to the Department of Agricultiiie
and also hy myself.
Within the past fortnight or three weeks the
predaeeons acarine or mite known as Pedicnloides
^■ent^icosns Newpl. has l)een fonnd to he ((nile
conimon on Pink ßollworm larvae infecting a sample
of cottonseed i-eceived from lâchera j)rovince. This is
not the (irst record of Pedicnloides occnring in h-gyid
as in a })revions commnnication I have noted its
])resence here on the following hosts : Brnchns
chinensis, Earias insnlana, Prodenia lilloralis and
the i)npa of a Bnpreslid heetle.
At first I hoped that this mite might be an
important enemy to delechia gossypiella ; hnt now I
donht if it can do veiy mnch in this direction. To
he elTeclive il must be able to attack easily the pest
in the field, bnt its powers of doing this — ^jndging l)y
its work against the Mexican Bollweevil in America —
are likely to be very ver}' limited. However it may
be moie eileclive in the case of the Pink Bollworm
passing the winter and spring in the dead bolls on
coltonsticks in hea[)s in the fields and on the top of
honses bnt this remains to be proved. Now as regarils
its iniportance when it attacks the Pink Bollworm in
cottonseed: for rapid increase it seems to re(|nire a
fairly high tenn)erature and this temperatnre is not
reached nnlil all the cottonseed has been sown and
moreover as we have fonnd that the best tagawi
contains Aery few seeds infested with Pink Bollworm
it would thus have dillicullv in cominu into contact
Séancc du '21 Mai 1913. 71
\vilh ils host. The l)adly infested cottonseed is mostly
exported from Egypt for crnshing and therefore the
deslrnclion of Pink Bolhvorm in such seed is not of
very great importance to Egypt. In the sample of
third and fourth picking seed in which the mite was
discovered 6" „ of the seed contained Pink Bolhvorm,
so in this seed miles have not to march far for a
host; and at a high temperature such as prevails at
present, we have the conditions for a rapid increase.
It has yet to he ascertained if the mites can easily
penetrate the cocoon in which the hosl encloses itself
within the collonseed.
The life hislcry of Ihe Pcdiculoidcs is as follows:
The creature is viviparous the males and females
hecoming sexnally mature within the hody of the
female thus almost immedialcly male with the males
and then search for a host. Having attached them-
selves to a Pink Bolhvorm Ihe ahdomen commences
to increase enormously inside owing to the develop-
ment of the young. When mature the abdomen
reaches the size of a pinshead the rest of the body
being almost microscopic.
The young are born gradually and finally the
female's reproductive powers being exhausted she
dies. It has been recorded that under favourable
conditions there may be a generation in every four
days.
The attachnienl of the larval mites results in the
death of the Pink Bolhvorm which becomes yellow
in colour but the pink marking remains. The body
is also preserved until the mites have extracted all
its tluid contents.
These miles attack man in the larval stage and
72 liiillcliii de la Sociélc Knloinoloijiqne (VEijijplv.
give rise lo a curious eruption of the skin, lîolh 1
and Mr. Andres have felt the elTects of the bile of
Illese creatures. In my own case the bite seems to
have the elVect of causing a hard Nvhitish ^veal which
gives rise to considerable irritation.
It will be interesting to see if any complaints
are recorded from those handling infested sanijìles of
cotton seed in stores, shi[)s, crnshing mills etc.
L'Oothèquê de l'Eremiophua Kharnsin.
(Orthopt. Mantide)
])ar Al). AxDiuis.
Monsienr le 1)' Innes l)ey, dans son travail sur
les Orthoptères d'Egypte, paru par les soins de noire
Société dit, sur la biologie des luemiophiles, textuel-
lement ce (jui suit :
(' On ne sait rien encore relativement à la ponte
et anx œuls des Eremiophiles ; la diflicullé de
conserver ces derniers insectes en captivité, à cause
de leur voracité qui les pousse à s'eniredévorer lors-
qu'on les réunit ensemble, n"a pas permis d'éludier
leurs nururs ».
Néanmoins le I)'' Innés bey était à même de
publier dans ce uième tiavail, planche N" I, le dessin
d'une oolhécpu' trouvée par M. le D' Gough sous
une [)ierre dans l'Oasis Kharga et (|u'il sup[)osait
Si-ance ein 2/ Mai 1913. 73
appartenir à un Ercniiophile. Mais pour être tout à
lait certain il fallait se procurer des œufs pondus en
captivité. J'ai été assez heureux d'en obtenir d'une
Eremiophile capturée, vers la fin du mois d'avril, dans
le désert près d'Héliopolis. L'insecte fut isolé dans
une petite boîte à moitié remplie de sable et couverte
d'une vitre. Le 8 mai il pondait sa première oothè-
que, suivie d'une seconde le 10 du même mois et
d'une troisième le Iß mai.
Les œufs se trouvent, tout comme ceux des autres
Mantides, englobés dans une masse muqueuse qui, au
moment de la ponte et pendant ({u'elle est encore
humide, est couverte de sable, de sorte que toute
l'oothèque en est enveloppée. L'oolhcque mesure en-
viron 7 à 8 mm. de longueur sur 4 mm. de largeur et
se termine par un appendice pointu. Elle contient
une dizaine d'œufs placés sur deux rangs réguliers;
les œufs ont une forme oblongue allongée, légèrement
courbée et sont de couleur orange foncée.
Pour pondre, la femelle procède de la manière
suivante. Avec le dernier segment de son abdomen
sorti et prolongé d'une façon démesurée, elle com-
mence à faire un trou dans le sable. Elle jette avec
une grande force les grains de sable au loin au point
qu'on les entend tomber contre la vitre qui couvre
la boîte; elle se sert de ce segment abdominal comme
d'une main po-ur jeter le sable au dehors; bientôt
elle rencontre le fond de la boîte sur lequel elle fixe
roothè(|ue, qu'elle recouvre ensuite de sable. C'est
ainsi que s'explique la difficulté avec laquelle les
oothèques d'Eremiophiles sont trouvées. Il est en
elfèt presque impossible de les distinguer dans le
sable et ce n'est seulement qu'au toucher qu'on
74 lìulh'liu (le 1(1 Soricic l-jìloiuohxjiqiie (llùjijplc.
reconnaît une masse dure qui pourrait lout aussi
bien être prise pour une agglomération de sable
produite par l'humidité. Je crois (ju'en général l'oothè-
que est collée sur la face supcrieiirc d'une pierre ou
autre objet dur qui se trouve couvert par une couche
])as trop profonde de saille. La manière de procéder
dans la ponte m'en est une preuve.
Séance du 18 Juin 1913.
rrésidcnce ik' M. (1. Fkiu'.an n:, vivc-pivsidciil .
DoDS d'omucujcs :
De rUxiTKD States Dei'ahtment of Ac.i\i(;ultuhi: :
Lime-sulphur as a stomach poison for insects, by E.
W. Scott and E. H. Tiggfh ; Sacbrood, a Disease
of Bees, by G. E. Whith ; The Gipsy Moth as a
Eorest Insect with suggestions as to ils control, l)y
W. E. Eiske; Life History of the Codling ^folh in
the Santa Clara Valley of California, l)y P. R. Jones
and W. M. DAvmsox ; The Movement of the Cotton
Boll Weevil in 1912, by W. D. Hinter and W. D.
Pierce ; The Horse-Radish Webworm. by H. O.
Marsh ; Elour Paste as a control for Red Spider and
as a Spreader for contact Insecticides, l)y William
B. Parker ; The Cherry-Eruit Sawlly, by S. W.
EosTER ; Contents and Index of Papers on Cereal
and Eorage Insects ; Chalcidids injurious to Eorest-
Tree Seeds, l)v S. A. Rohwi:r ; The Dispersion of
Scaiìcc du JS Juin 1913. 75
Ihc Gipsy Moth, by A. F. Burgess ; Spraying for
White Flies in Florida, by W. M.Yothkhs; The
Imporlalion into the United States of the Parasites
of the Gipsy Moth and the Brown-Tail Moth, by L.
O. Howard and W. F. Fiske.
De M. IvAR Träuardth : Undersokningar ofver
Rönnbärsmalen (Argyresthia conjugella Zell.) ar
1910 och 1911. — Sädesbroddflyel (Agrolis segelum
Schiff.) och nagra andrà Ekonomiskt vikliga Jord-
llyn, [)ar M. Alb, Tullgren; Skaded jur und Sverige
ar 1911, par Alij, Tullgren.
De M. Charles Janet: Sur l'origine de la division
de i'orthophyte en un sporo})liyte et un gamélophyle.
De M. Paul Marchal : Rai)port sur les travaux
accomplis par la Mission d'Etude de la Cochylis et
de l'Eudemis pendant l'année 1911 ; Notice sur les
travaux scientifiques de M. Paul Marchal.
Election. — M. Fuad Abaza est, à l'unanimité,
nommé membre titulaire de la Société.
70 Bnlkl'ui (ìc la Socirlc Iùiloiììolo(/ì nous donnent des
gens hornés et sujierdciels, dont rensemble des anivres
ne forme (ju'un remar(|ual)le galimatias.
Seance du IS Juin 1013. li
M. Franz Heikerlinger, de Wien, Autriche, (')
s'est adonné tont particulièrement à l'étude de ces
insectes depuis plusieurs années et je crois qu'il est
parlailement indiqué pour étudier les Altisides d'Egypte
(|ue nos collègues voudront bien lui adresser, surtout
avec le plus de notes possibles concernant leur biologie.
Mais, pour qu'un travail soit bon, il est indis-
pensable qu'il soit traité avec méthode et qu'il soit le
fruit de la sincérité, ainsi que je l'ai exposé (Miscel-
lanea enlomoloijica, vol. XIX, fase. 5, 1911). Je m'étais
aussi étendu sur ce que devait être une bonne des-
cription (Revue scienlifiqiie du Bourbonnais, fase. 3,
p. 102, 190')). Or, j'avoue que je n'avais pas fait de
distinction entre la méthode et la logique, estimant
(|ue ces deux choses découlaient l'une de l'autre. Pour
montrer combien le sens du mot «logique» est parfois
mal compris, il me suliira de reproduire, tout au long,
la lettre que je reçois de M. Fr. Heikerlinger et cette
lettre donnera en même temps la synonymie exacte
de VAphthona Poupillieri Ail. espèce décrite d'Algérie
et vivant sur Euphorbia pubescens Desf.
«Dans une étude récemment parue (Fnlomol.
Miti.. Bd. I, p. 383-387, 1912) j'ai écrit que j'avais
constaté que Aphthona brunnipes Ail. et Aph. Mordi
Pic, sont identiques cà Aphthona Poupillieri Ail.
M. Pic a cru devoir prendre la défense de son
espèce non valable et a publié deux réponses, l'une
dans Enlomologische Mitteilungen Bd. II, p. 100-101,
1913, l'aulre dans son Echange, Rev. Linn, XXIX, p.
119-120, 1Ü13. — A l'article écrit en Allemand je
répondrai dans le journal cité plus haut, niais, ici
(I) M. Franz Heikerlinger, Tluinhofgnsso, R, Wien, x"/*.
7nì()l<)(ii(/n(' d'ìùji]})l(\
je parle seulement de l'arliele IVaneais (]e M. Pic paru
dans son Ech(in(io.
Il faut reconnaître que Aphthoud Mordi Pic décrit
comme nouvelle esi)èce est malheureusement identique
à Apiith. bniiìiìipcs A\\. zz: Aj)Iilli. P<)uj)illieri AU. Che/
Aphih. Mordi Pic, la couleur des pattes est seulement
un peu plus claiie que chez la forme commune, arrivée
à maturité, de ÏAj)IîIIî. Poupillicri et, pour cet insi-
gnifiant manque de coloration, M. Pic désire (pie
la science entomologique conserve pour son Aphth.
Moreli le rangd'une variété acceptable. Pour cela, il s'est
cru qualifié pour écrire un article sur u la logique ».
Dans cette logique il dit naïvement: si Aphthoiui si-
celidis, Aherr. obscnripcs Keik (lundée sur la coloration
des pattes) est une lionne variété, Aphtli. Mordi Pic
doit être aussi une ])onne variété de r.4. Poupillieii Ail.
C'est avec [)laisir que je me suis toujours conformé
aux règles de la logique et je m'en suis fait un devoir.
Mais, la meilleure logi({ue devient vicieuse si ce qui
lui sert de base est faux. Or, M. Pic me i)ermetlra
d'établir la preuve (pie ses raisons sont fausses et ne
sont valables ({u'en apparence. Quand on parle de
pattes plus claires ou ]îIus foncées chez des insectes,
il faut les voir non seulement d'une façon unicpie,
mais aussi d'une manière cri[i(jue et raisonnée, et à
ce moment là seulement les caractères deviennent
fondés et valables.
Prenons Apiith. siedili is Ab. ol)scuripes Mihi. —
Dans son ta])!eau des Aj.iìlììoun \^^eise (Erichson, Nat.
Ins. Deut., Col. VI.) dit pour Apììlìtono sicdidis:
«.... die Beine hell rostrot, Hinterscbenkel sclnvaiz-
blau». C'est ainsi sans doute, (jue la forme normale
de celte espèce a les cuisses antérieures et interine-
Seance du IS Juin P.ìVS. 79
diairesd'un ferriigineux pâle. Mon aberration ofecur/pcs
a les cuisses antérieures et intermédiaires noir de
poix, le tibias et les tarses rembrunis. Ce ne sont
pas des nuances m un \ìq\\ i)lus claires» ou «un
peu plus foncées» ce sont deux contrastes très nets:'
cuisses claires - cuisses noires.
Les cuisses changent leur couleur rarement, si
rarement que Weise a basé sur ce caractère la plus
grande partie de son tableau du genre Aphthona.
Après de longues réflexions, j'ai donc cru devoir éta])lir
une aberration nommée pour attirer Tatlenlion sur
celte forme importante et pour éviter des méprises.
Maintenant prenons Aphthoua Moreli Pic. Elle est
décrite comme nouvelle espèce et non pas comme
aberration de VA. Poupillieri AU. La couleur des pattes
dans Aphth. Poupillieri Ail. (Ann. Soc. Eni. Fr. 1860J
est: ((... pedibus nigris, commissuris tarsisque fuscis »
«les articulations des pâlies antérieures et l'extrémité
des tibias soni ferrugineuses, le reste des pattes brun
de poix foncé». Et, la couleur des pattes dans YAphlh.
Moreli Pic, d'après un exemplaire lypicjue est: pattes
noires de poix, l'extrémité des cuisses antérieures (et
intermédiaires) et les tibias et les tarses d'un ferru-
gineux sombre. Nous avons donc: cuisses noir de
poix — cuisses noir de poix; tibias en [)arlie ferru-
gineux — tibias en entier ferrugineux.
Or, tout le monde sait que la coloration des tibias
et ties tarses dans toutes les espèces à pattes obscures
est varial)le de la même manière: ce sont des nuances
graduelles bien connues, c'est le »un peu plus claire»
et «un peu plus foncée » qui nous donnerait de chaque
espèce à pâlies obscures Ielle y aberration» dont la
raison est assurément l'immaluiilé de l'individu. Mais,
80 Biillcliiì (le 1(1 Sociali' lùiloiuolofiuiiic dlùii/plc.
une Ielle colora lion (]ui se trouve chez chaque espèce
à [)altes noires n'est jaiuais une a])erralion (jui doive
être baptisée et un tel nom ne doit pas être conservé.
Aucun coléoplériste sérieux ne désirera faire de notre
science une telle mercerie.
En consécfuence, je compte donc que la logique
invoquée nie donnera raison. Des e cas incontestable-
ment pareils » doivent « reposer sur des données
identiques » et dans l'intérêt de la science, nous devons
voir iVuii œil égal ce que nous reconnaissons avoir
des iHÜcurs i(l('iìti(jiies. VA, c'est là seulement ((ue se
trouve la logit|ue!
En terminant, je profite de l'occasion pour assurer
à M. Pic (|ue j'ai au, (jue je vois et (jue je verrai
toujours ses espèces, « ses nouveaidés » et choses
pareilles avec les mêmes yeux et avec la même
impartialité (]ue les es[)èces de tous les autres auteurs,
tout comme les miennes: ' Mais, rien ne peut me
forcer à juger les créations de M. Pic autrement cpie
celles de tous nos autres collègues.
M. Pic en voulant se faire l'apologiste de la
logique ne peut, lui-même, ne demander (|ue cela.
Un jour peut-être, je prendrai le soin de [ìublier
mes idées sur la « Logi(|ue dans la (>oléoi)térologie
descriptive et surtout dans la fabrication des es[)èces.»
Maintenant pour ce cpii concerne ÏAgriolcs fxtili-
dulus V. (idbilloti IMc (jui revient encore sur le tapis,
j'ai déjà dit nettement ce (jue j'en pensais dans
Miscclldiicci i'ììloìuohxjicd (X" ô, p. ()0, ]^.)1]). Il est
ainsi décrit intempestivement dans VIùIkiikjc (X" l'>i)l
\). 4'.), 1910) « Tesldci' roiuje(ilrc, de coloralion plus
chdi'c sur les ('lijlres, avec les ijeux gris. » .l'avoue (jue
la logicjue commande de tenir comj)te des termes de
Séance du IS Juin 1913. ^ 81
la description, surtout quand elle est composée si
brièvement, sans la moindre observation la précédant
ou la suivant. Mais M. Pic nous a appris ensuite lui-
même (Misceli, ent. N° 9. p. 91, 1911) que sa variété
n'était plus basée sur les yeux gris, mais seulement
sur la ucolomlion générale testacée-roussàtrei> termes
nouveaux qui viennent remplacer la description plus
haut. C'est ainsi que M. Pic comprend la logique
encore de ce côté là. Je laisse donc le public libre
d'apprécier la valeur de ses variétés comme des
miennes, car la logique enseigne encore que chacun
est libre d'interpréter les auteurs comme il l'entend.
Si j'ai demandé aux descripteurs d'être méthodi-
ques et consciencieux, je puis ajouter dans mes
vœux, qu'ils soient clairs et concis s'ils veulent ne pas
faire de la science entomologique un véritable chaos.
C'est atïaire d'interprétation que déjuger les variations
auxquelles il convient d'adapter un nom pour éviter
des confusions avec d'autres espèces de coloration
analogue, mais ce n'est plus de la science que de
baptiser sans raison, la moindre variation de coloris
en 1)1 us ou en moins, que resi)èce soit rare ou
commune, et c'est là qu'il est nécessaire de montrer
un peu d'intelligence.
82 Bulletin de ht Société Enlomoloifique (i'Hfiijptc.
Sur un Coléoptère nuisible aux IVIelons.
par F. C. WiLi. COCKS.
Il s'agit du Rliaphidopalpa ou Aiilacopiwra fovei-
collis qui appaiiieut à la famille des C.hi ysomelides
et qui est très ré[)andu en E^gyple au prinlenips et en
été. On le rencontre dans les champs de hersim
(Trifolium akwandrinnm), aux boids des cliam[)s de
coton et surtout dans les cultures de melons, cette
dernière culture devient d'année en année |)lus im-
portante dans toute l'Egypte.
J'ai observé les larves de ce coléoptère pour la
première fois dans un jardin à Malarieli, près le Caire,
en 1905, et depuis cette date des ra\ages occasionnés
par cet insecte m'ont été signalés de temps à autre.
Cette année les doniuiages qu'il a occasionnés aux
melons cultivés dans les plantations de la ferme
d'expérience de la Société Khédiviale d'Agriculluie à
Bahtini ont été particulièiement inijiorlanls. La })ré-
sence de l'insecte est reconnue, à j)remière vue, i)ar
le dessèchement de la plante. Le tronc et les racines
de la plante sont criblés de trous, oliVent un aspect
spongeux et se trouvent souvent en état de décom-
position. Les larves du Rhaphidopalpa ont la tète et
les premiers segments enfoncés dans la planle ; mais
on les remarque aussi libres, dans la terre autour des
racines.
SÖPIPiaiRE
Page»
Séance du 16 Avril 1913 :
M. Pic : Description d'un Alcides nouveau 46
A. Andres : Note synonymique sur les Pimélides d'Egypte 50
Séance du 21 Mai 1913 55
F. C. WiLLCocKS : Note préliminaire sur Bracon sp.,
insecte parasite du Ver de la Capsule du Cotonnier
(Earias Insnlana Boisd.) 56
F. C. WiLLCOCKS : An Acarine Parasite of the Pink
Bollworm Pediciiloides uentricosiis 68
Ad, Andres: L'oothèque de l'Eremiophila Khamsin
(Orthopt. Mantide) 72
Séance du 18 Juin 1913 74
H. DU BuYSSON : Invitation à des recherches sur les
Altisides du Nord de l'Afrique et un peu de
logique dans la détermination des variétés ou des
espèces 76
F. C. Wjllcocks: Sur un Coléoptêre nuisible aux Melons 82
La Société Entomologique d'Egypte tient ses séances
le premier mercredi de chaque mois (excepté Juillet,
Août et Septembre).
Elle publie :
1° Un Bulletin trimestriel qui contient des travaux
de peu d'étendue, accompagnés ou non de figures
dans le texte.
2° Des Ménriolres qui paraissent à des époques
indéterminées et qui comprennent des travaux
originaux plus étendus, accompagnés ou non de
planches et de figures dans le texte.
Pour la correspondance scientifique, réclamations
et changement d'adresse, s'adresser à M. le Secrétaire
général de la Société Entonnologique d'Egypte.
Boîte postale N° 430.— Le Caire.
Les Bulletins et les P*" et 2""* fascicules des Mé-
moires de la Société sont en vente au Caire chez
M. le Bibliothécaire adjoint de l'Institut Egyptien et
à la Librairie Diemer au Caire.
BULLETIN
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
D'EGYPTE
FONDÉE LE 1" AOUT 1907.
Fata noil foste a viver come bruti.
Ma per seguir virtnde e conoscenza.
DANTE
Année 1913.
3"** F^ascicule: Juillet-Septembre
LE CAIRE
IMPRIMERIE M. RODITI & Co.
1914
Seance du 18 Juin 1913. /^onian //tj^
p.SEPö !9i{>
Les Graines sauteuses de Tanmvix niioiicct
et la larve de Nanophyes maciilahiK^^ai iviusev^^
par E. W. Adair B. A. (Oxon).
Parmi des débris de Tamarix provenant d'arbres
balUis au Marg le 7 février 1913, ma sœur trouva
une graine possédant la faculté de sauter.
La graine continua ses exercices de saut jusque
vers la fin avril et après quelques jours de repos il
en sortit le 2 mai un petit curculionide, Nanophyes
iuaculaliis.
J'ai trouvé cet insecte en grand nombre en
battant les Tamarix du 21 mars au 4 Mai ainsi
qu'un grand nombre de graines percées de la même
façon que celle que nous avions observée.
Le trou d'entrée, qui doit être fort petit, reste
invisible même à la loupe, et est peut-être boucbé
par la croissance de la graine ou les excréments de
la larve.
Les mouvements sont plus fréquents lorsque la
graine se trouve au soleil. Les sauts peuvent atteindre
") cm. de hauteur et de 8 à 10 cm. de largeur.
Il est intéressant de retrouver ce phénomène
chez une larve de coléoptère car il n'était connu que
chez deux chenilles de Tortricides dites des opois
s.nuteurs) : Carpocapsa saliitans dans les pois de Croton
colliguaja et Graplwliiha sebastlanLv dans les graines
de Sebasliania bicapsnlaris. (Cambridge Natural His-
tory. Insects, part II p. 428).
84 Bullelin de la Société Entomoloniqne d'Iu/iipte.
Note Bibliographique.
par Ad. Andres.
Coleoplera mediterranea orienlalis quae in .Egyplo,
Palaeslina, Syria, Caraniania al(|ue in Anatolia
orientali anno 1904 collegerunt
John Sahlberg et Unio Saalas
enumeravit
John Sahlberg
Of ver sii fl (il Finsha VctciisJ^aps-Societalens Förhand-
lüujdr. Bd. LV. 1!)F2-191:ì Afd. A. X: ol9.
In (lieser interessanten Liste zaehlt der liekannte
Forscher ^veit ueher dreihundert x\rten, die er in
^Fgypten bis Luxor gesammelt hat, auf, eine Zahl,
die bei dem nicht viel mehr als einen Monat betrag-
enden Aufenthalt in diesem Lande als sehr gross zu
bezeichnen ist. zumal da die Jahreszeit (Januar) zum
Autïinden gewisser Kaeferfamilicn eine unguenstige
^var.
Mit guetiger Erlaubnis des Verfassers, wofuer ich
ihm auch an dieser Stelle meinen besten Dank aus-
spreche, schicke ich dem Katalog die Uebersetzung
aus dem Schwedischen seines Reiseberichtes voraus,
wie dersell)e unter dem Titel: Fiileinologisha Fors-
Lning.sercr in «Öfüersü/l of Finska Velenskap-Socielalens
Förhanlingar, Bd. LV. 1912-1913, Afd. A. N: o9»
erschienen ist.
Am 8. Januar verliessen wir den europäischen
Boden und stiegen an Bord eines mächtigen russischen
séance du IS Jain 1913. 85
Dampfers, der den stolzen Namen uTsar» trug, und
dampften hinaus aus dem geräumigen Hafen von
Piräus nach dem Süden, nach dem an Errinnerung
so reichem Lande des Nils und der Pyramiden.
Zuerst passierten wir die SALAMIS und ^EGINA
Inseln und folgenden Morgen früh, gingen wir auf
einige Minuten im Hafen von Suda hei Kreta vor Anker.
Sodann folgten wir der nörtllichen Küste dieser
grossen herrlichen Insel nach Osten und konnten
uns mehrere Stunden an dem Anhlick ihrer hoher
und schneehedeckter Gipfel erfreuen. Darauf nahmen
wir den Kurs direkt auf iVlexandrien, dessen Hafen
wir nach einer, infolge starken Sturmes, ziemlich
unangenehmen Seereise, am 10. Januar ahends
erreichten.
Von dort setzten wir die Reise mit der Bahn hequem
bis nach Kairo fort, woselbst wir geplant hatten unser
Hauptquartier für längere Zeit aufzuschlagen.
Kairo ist als ein für Reisende sehr teurer Ort
bekannt, und sofort fanden wir dieses Gerücht
bestätigt, als wir, nachdem wir uns in verschiedenen
Hotels erkundigt hatten, beschlossen, die erste Nacht
in einem der mehr anspruchslosen Nachtherbergen
zu verbringen, wo wir allein für die Zimmer Fcs. 12
bezahlen musslen.
Wir sahen ein, dass die Reisekasse sehr schnell
erschöpft sein würde, wenn wir weiterhin auf diese
Weise wohnen würden. Da bekam meine praktische
Frau die Idee, den Pfarrer der dortigen Deutsch-
Evangelischen Gemeinde aufzusuchen, sich mit ihm
über diese Angelegenheit zu beraten und ihn zu
fragen, ob er uns ein Privatquartier auf ca. 1. Monat
empftehlen könnte.
86 Biilìeiin de la Société Enlomoloçiiqiie dTJgijpte.
Dieser, D"" Kahle, empfing uns selir freundlich
und (hirch Zufall hatte er sofort einen Vorschlag,
welcher dazu führte, dass wir 'A UKibilirte Zimmer
mit Anteil an der Küche, bei einem deutschen
Ingenieur namens Krumholz, der infolge Erkrankung
gezwungen war, seine Wohnung einzuschränken, sehr
billig bekamen.
Nun konnten wir in Ruhe unsere Exkursionen
beginnen. Obgleich Cairo eine grosse und volkreiche
Stadt ist, kann man doch hier mit Leichtigkeit von
der Kultur noch unberührte Natur erreichen, daidv
der nahen Sandwüste und des Nils.
Die elektrische Slrassenhahn ])enützend. gelangt
uian in einer Stunde zu den Ghizehpyiamidcn, hinler
welchen die Wüste mit Flugsandhügeln und kahlen
l^ergen beginnt. Vermillels der zahlreichen Eiscn-
l)ahnlinien kann man nach allen Richtungen fahren,
wie z. Bs}). nach der im Westen von Kairo liegenden
Stadt Heliopolis, wo die Kuliiu- allmählich in das
Bereich der Wüste eindringt, je weiter die Kanäle,
welche das Wassei- des Nils mit sich lühren, aus-
gebaut werden.
Südlich kann man den Ufern des (■)stlichen wie
des westlichen Nils folgend Helouan mit seinen
SchwefeUpic lien und angenehiuen staubfreien Wüsten-
umgebung l)esuchcn. (lehl luan zuiück über die
Nilbrücke, so kommt man nach einer kurzen Wand-
erung längs des Flusslrandes nördlich zu angenehmen
Plätzen mit hohen Palmen und dichten (iraswällen
und kann siih mit dem Leben der Inseklen in dem
schlammigen Ufer des Flusses bekanntmachen. Auch
findet man besonders interessante Stellen für ^^'asser-
insekten in dm kleinen von ^^'asserp^lanzen reich
Seance (hi 18 Juin 1913. 87
bewachsenen Tümpeln, die hie und da von der
Ueberschweniniung des Nils zurückgelassen worden
sind und welche besonders zahlreich neben der
grossen Landslrasse in der Gegend von den Dörfern
Talbieh und Gizeh zu finden sind.
Bis Ende Januar machten wir auf solche Weise
Exkursionen mit Kairo als Hauplslation. Die Insekten-
fauna ist hier sehr interessant. Die ersten Tage
machte man beständig Bekanntschaft mit neuen
merkwürdigen Formen, aber wenn man sich längere
Zeit in Egypten aufgehalten hat, so merkt man, dass
die Insektenfauna doch ziemlich einförmig ist; die-
selben Arten findet man immer und immer >vieder.
Was nun die Sammlungsmetoden anbelangt, so
müssen sie sich der Eigentümlichkeit der Natur der
betreffenden Gegend anpassen. Besonders lohnend ist
es am Rande der Wüste lose Steine umzuwenden,
denn viele grosse Käfer und nächtliche Insekten
suchen am Tage an solchen Stellen Schutz. Dies ist
zum Beispiel der Fall mit einer grossen Menge
Tenebrioniden wie z.Bsp. der riesige Prioiiotheca
coronala, welchen wir einige Male in der Umgebung
von Heliopolis fanden, sowie die häufigeren P/s/f/o/arsa
angiilata, Pimelia siibqiiadrata, grandis, Barthélémy
u. s. w. Längs der grossen Strasse nach Gizeh konnte
man auch unter kleineren Steinen, welche als Schutz
für die Chaussedämme hingeschleppt worden sind,
eine unglaubliche Menge Coleopteren von verschiedenen
Familien wie z. Beispiel Brosciis piinctatns, Siagona
briinnipes, S. Kindermanni, Pœciliis conformis Abacetus
stenoderus, Amara rufescens, Masoreiis striatiis, Cymin-
dioidea tessellata, Scieron snbclafliratnm, Anemia Pha-
rao, Cossiphüs iüsalaris, Pacliypterus niloticus, Calcar
88 ßitlU'lin de hi Sociale Eidoiìioloijiqiic d'Eijijple.
œgijptiacum und microeeps, Hiinatisiniis villosns, Piapro-
sobus bediiiniis und so weiter linden. Unter den Ivleinen
Steinen auf den troclvenen Wüstenfelsen Candeii wir
unter andern ('Jcnoinasfax plìdidonuiìi lì.sp. (A'j)hìsus
loiufipcììnis ìì.sp. sowie aueh Microlclus Lcthicrnji.
An solclien Stellen in der Wüste, wo sich Wasser
angesammelt hatte, sind einige dichte einjährige
PHanzen hervorgespiossen, um dann schnell zu ver-
welken. Zu solchen Gewächsen lenkt der Entomo-
loge gern seine Schritte, denn hier im Schalten
derselhen verstecken sich viele Insekten und wenn
man diese Ptlanze ausreisst oder sie hei Seite
schieht, so kann man oft grosse und kleine eigen-
lünilich gehaute M''üsleninsekten sehen, die lustig
aul^ dem kahlen Boden herumlaufen. Von solchen
nehmen die von früher hekannlen egyplischen lang-
heinigen Arten von der Gattung Adesmio die erste
Stelle ein. l'ntcr diesen trafen wir A. paliirum
at(jue prope oppidum Luxor 1. 13-11. () fiequens.
5. D. Schaumi Put/. — In lipa Nili pro[)e vieuin
Vastam, II. 8 nonnulla specimina capta.
(j. D. Lafertei Putz. — In ii[)a Nili prope op[)idum
Luxor II. () nonnulla sjiecimina ce|)i.
Trib. Siagoninae.
7. Siagona brunipes De.[. — Sub lapidibus ad viam
publicam in vivinilate pyramidum 1.25-27 plura spe-
cimina legimus lilia Avena, filius Unio e( ipse, deinde
eandcm prope vicam Vaslam 11.8 reperimus.
8. S. europea Dej. — Prope (^abirum frequenler
occurril. Eliam ad oppidum Luxor el vicum Vaslam.
96 BnUeliii de hi Société Hiiloniologii/iic d'Efjijple.
9. S. Kindermanni Chaud. — In sociclate cum S.
ouropaea cl l)runipcHle sub lapidibus prope Cahirum
II,2;5-2r) rarissime occunil.
Trib. Broscinae.
10. Broscus punctatus l)i:.i. — Sul) ]npi{lil)us locis
humidis art'uosis prope Pyramides Cdiizecnses I.lii el
in ripa Nili prope luinas Thebarum II. (i nonnulla
s})ccinìina invenimus.
Trib. Bembidinae.
11. Bembidium segyptiacum De.j. — In ripa arenosa
Nili prope oppidum lieluan 1.22 el in vicinitale
ruinaium Thebarum II. () specimina panca cepimus.
12. B. varium Oliv.— In lolo i'erc Levanti frequens
videi U1-.
\av. mendacissimus N. var. — Dui)lo minor, primo
inluilii lì. adusto Seh. siniik', scd })rolhoracis slalura,
elylrotus siriis sublilioribus coloretjue aeneo magis
dilatalo uî in B. vario lypico, ad ('ahirum cum iorma
cum forma lypica unicum specimen inveni.
lo. B. niloticum I)i:j. — Cum [)iaecedcnle iisdem
locis panilo rre(|uenlius occuiril.
14. B. mixtum Schaum. — In lipa limosa Nili cinscjue
ramorum rarius occurrit. Ad Cidiirnuì Lio, Descheiìa
11.3, Luxor II.(), Vasta IL(S ci in oasi Fayoum 11.8
specimina pausa legimus.
1"). Tachys ornatus Ai'KX. — In ripa limosa Nili
ejuscjue ramoium rarius occuirit. Ad (Cahirum, Vaslam
el in vicinitale ruinarum Thebarum L15-II.8 caplus.
Séance da ?/ Mai 1913. 97
16. T. haemorrhoidalis Dej. — In ripis limosis flii-
minum per totani Levanlem frequcns.
Var. socius Sch. — In societate cum forma typica
ad Calli ru m 1.15.
17. T. Lucasi Duv. — In ripis limosis fluminum
rivulorum et ad aquas reliclas fluviorum ; ad Niluni
ad Caliiro usque ad ruinas Thebarum et in oasi
Fayum frequenter occurrit.
18. T. gilvus Schaum. — In ripa limosa ad aquaiii
relictam Nili prope vienili Talbieh 1.25 unicum spe-
cimen inveni.
Trib. Pterostichinae.
19. Poecilus conformis Dej. — Sub lapidibus ad
Niluni intra Cabirum et vicum Vaslani 1,13-11.8 fre-
quenter visus.
20. Orthomus barbara Dej. — In vicinilale Gallili
1.13-25 saepius caplus.
21. Abacetus aeneus Dej. — Dui) la[)idibus ad Niluni
prope Cahirnm 1.25 et 27, ad oppidum Heluan 1.22,
ad vicum Vastam II. 8 et ad oppidum Luxor II. 5
specimina baud panca cepimus.
22. A. stenoderus MoTSCir. — Prope Pyramides Gbi-
zeenses 1.13 et 25 specimina panca capta.
Trib. Amarinae.
23. Amara rufescens De Geer. — In vicinilate py-
ramidum Gbizeensium 1.13 et 25 specimina plura
legimus.
98 Ihillclin de la Socie I e Enloiuolonicjue d'Iù/ijple.
Trib. Harpalinae.
24. Anisodactylus Winthemi Dki. -- .îuxla Stalioncm
Sialnm in oasi P^ayouin 11.10 iiiiicuiii specimen iiivcaii.
2"). Egadroma marginata Dhj.— Loci s diveisis pro})e
(^ahiruiii vl usque ad luiuas Tliebaruni saepius capta.
Trib. Amblystominae.
2(). Amblystomus levantinus Ukitt. — In vicinilale
Cahiri el in oasi i'ayouiii 11 el III salis IVequenlcf
obser\Mtus.
Trib. Chlaeniinae.
27. Chlaenius spoliatus Uoss. — Sub hipidibuslocis
liumidis arcnosis saepius visus.
28. Chi. circumscriptus DriT.— Sui) lapide loco bu-
niido ;id a{[uain reliclani Nili jjiope pyramides
(ìbizeenscs 1.27 unicum specimen invenit lilia A\ena.
allerum prope ruinas Tbebaium 11..") ipse inveni.
29. Chi. tenellus Ki.rc. - Prope \icuni \'astam II-.S
caplus.
Trib. Masoreinae.
30. Masoreus striatus Morsen. — Locis aienosis
piope Cabiruui 1. 115 el 2-") el juxla ])yramides (ìbi-
zeenscs I.i;} el 2.') sub lapidibus el vegelabilibus
siccis cajilus.
Trib. Tetragonoderinae.
31. Tetragonoderus arcuatus Dim. — In caesj)ilibuK
Seance du IS Juin 1913. 99
(lensis grcanimum inter radices palinaruin ad lipam
Nili prope Cahirum 1.15 piura specimiiia legi.
Trib. Graphipteridae.
32. Graphipterus multlguttatus Oliv. — In arena de-
sertorum circa radices graminum prope pyramidum
Ghizcenses 1.27 nonnulla speciniina legimus lilia
Avena et ipse.
Trib. Lebiinae.
33. Metabletus lateralis Motsch.— Sul) foliis décidais
et in caesspilibus ad radices arborum in vicinilale
Caliiri I el II frequenter occurrit.
34. M. obscureguttatus Motsch.— Sub foliis deciduis
saepe visus.
35. M. vittatus Motsch. — Sub plantis decumben-
tibus locis areniosis in desertis circa Cahirum 1.13
el 27 atque in oasi Fayoum II. 8 speciniina baud
panca cepimus.
36. M. vitipennis J. Sahlberg. — Col. medit. et
rossa-asiat. nova III, Œfv. Finnsk. Vel. Soc. N° 7.16.71
(1908). Holdh. Monogr. Microl. 18.5 (partim)? Sub
plantis locis arenosis in desertis saepe in societale
cum praecedente prope pyramides Ghizeenses, ad
oppidum Heliopolim cL juxta ruinas Memphidis
1.13.15 speciniina nonnulla capta.
37. M. binotatus Reitt. — Sub lapidibus et planlis
in arena deserti ad ruinas Memphidis et pyramides
Ghizeenses 1.13.27 captus.
lOü Ihillclin de hl Sociclé Enlomoloijiquc d'Egijplc.
38. M. glabrellus Chaud., Reitt. — In vicinilate
Cahiri et ad oj)pi(iiim Heliopolim 1.13-27 captus.
39. Cymindis suturalis De.i. — Sul) lapidibus ad op-
pidum Heliopolim 1.20 el ad uionles Mokallaui 1.29
specimina pauca ccpit fdius Uuio.
40. Platytarus (Cimindioidca) tesselatus De.i. — Sub
lapidibus el planlis in deseiiis aicnosis prope pyra-
mides Ghizeenses 1.25 el 27 et iu vicinilale oppidi
Deschena II. 3 specimina pauca inveuimus filius
Unio el ipse.
Trib. Brachyninae.
41. Pheropsophus africanus De.i. — In oasi Fayoum
11.10 unicum specimen Iuvenil filius Unio.
42. Brachynus oblongus De.i. — Sul) lapidibus in
vicinilale urbis Cabiri praesertim circa vicum Gbizcli
1.25-27 copiose caplus ; cliam atl vicum Vastam II. 8
iuvenil filia Avena.
Farn. HALIPLIDAE
43. Haliplus figuratus .1. Samliì. — (>ol. medit. el
rosso-asiai. uova 111 Œfv. Finnska Vel. Soc. 122,75.
In acjua relicla Nili ad vicum Talbieb proix' Caliirum
1.25 specimen morluum inveni.
44. H. maculipennis Schaum. — Die egypl. Dylisc.
Beri. ent. Zeilscbr. 8.107 (1864). In aquis relictis
Nili prope vicum Talbieb 1.13 specimina i)lura capta.
Farn. DYTISGIDAE
45. Hydrovatus simplex Smari». -— In aqua relicla
Seance du IS Jain 191.3. 101
Nili prope vienili Ghizeh 1.24 unicum specimen cepit
filins Unio.
46. Hyphydrus major Sharp. — Eodem loco ac prae-
cedentem unicum specimen inveni.
47. H. pictus Klug. — In lacuna ad templum Me-
diteli Habu prope ruinas Thebarum II..") nonnulla
specimina cepimus filius Unio et ipse.
48. Hyphoporus Solieri Aujìk. — In aqua lelicli Nili
circa Cabirum el oppida Heliopolim, Heluaii et juxta
ruinas Tbebarum 1.13-11.6 salis Irequenler occurrit.
Var. posticalis nov.var. ( = uar. Iiinesi Reitter in lit.l)
Elylris antice inimaculatis, ante .Tpiceni vittulis tribus vel quatuor notatis.
Cum forma typica ad vicuni Gbizeh 1.27 et prope
oppidum Heliopolim 1.20 rarissime captus.
49. Herophydrus guineensis AuuÉ. — Cum specie
praecedenti prope Cabirum et oppidum Heliopolim
1.15-28 rarius captus.
50. H. musicus Klug. — In aquis relictis Nili a
Cabiro usque ad ruinas Tbebarum 1. 15-11. 6 satis
frequenter visus.
51. Bidessus porcatus Klug. — In aquis relictis Nili
prope Cabirum 1.15, juxta oppidum Heliopolim 1.20
et in vicinitalc ruinarum Tbebarum 11.4-5 rarius
captus.
52. B. cribrosus Schaum Beri. ent. Zeitscbr, 8.107
(1864). — In aquis relictis Nili prope oppidum Helio-
polim 1.20 et 28 specimina perpauca inveninius fìlius
Unio et ipse.
Obs. — Variât elytris maculis 4 nigricantibus.
53. B. thermalis Germ. var. signatellus Klug, et var.
102 Bulletin de ht Sociélé Enlomolo, ad oppidum Hcliopolim
I.2Ü cl in oasi Fayoïuii parcius legi m us.
71. Paracymus relaxus Ri:y. — In rivulo inlVa Ihcr-
mas suli)hureas ad oppidum Heluan 1.22 caplus.
72. Laccobius minimus Ki'W. — In aquis rciiclis
parvis Nili circa oppidiunì IIclioi)olim cl ad (>ahirum
1.13-25 cl juxla minas Tlicl)arum 11.6 alicpiolics
caplns.
7-'). Enopliirus (Acliaiìllìoherosii.s) aegyptiacus Kuw. —
In a(juis rciiclis Nili circa C.ahirum, op[)idum Heluan,
ruinas Memphidis et Thel)arnm 1.30-11.1-5 copiose
visus.
74. E. aethiops Kuw. — (Aim pracccdcnlc ad (^ahi-
rum I.l.')-27 salis copiose occurril.
7"). Helophorus deplanus Waltl. — In aquis reliclis
Nili pro[)e (^ahiruni aUpie in oasi Fayoum 1.22-11.10
specimina jilnra invenimus.
7(). Ochtebius lividipennis Pi:vh. — In acpiis rciiclis
Nili a ('aliiio us(pic ad oascni Fayoum 1. 13-11. 10
Irccpiens.
77. 0. viridis Pmr». — In acpiis parNis ad ri\ulos
a ('.ahiro us(pie ad oasem Fayoum IVccpicns.
Fam. STAPHILINIDAE(i)
Trib. Paederini.
78. Procirus Lefevrei Lath. — Ad ii[)am Nili a Od-
(1) Species (iiins eolle^imiis mi Milirnmilins ()\\ielin;is, Stiiiiiias.
iiU|iie iul Aleocliniiiias ])ei-liiicnles (.iiinino omillore coacliis siim, iiiini
colleelioiicin totani (Uteriiiiiiniidi caiü-a Doiiiino illiistrissiiiin A. I'"auMl
ante pluros aiinos misi nee aiiliiic reenperavi.
Séance du 18 Juin 1913. 105
biro septenlrionem versus 1.15 specimina singula
cepinius filius Unio et ipse.
79. Ctenomastax Pharaonum J. Sahlb. ; Col. médit,
et rosso-as. nova Œfx. Finns Vet. Soc. L., N° 7.32.83
(1906). — Sub lapidibus loco saxoso juxta pyramides
Gbizeenses 1.25 specimina tria inveni.
80. Cephisus longipennis J. Sahlb. 1 c. 32.84. —
Prope pyramides Gbizeenses 1.25 unicum specimen
inveni.
81. Astcnus nigromaculatus Motsch.; Bull, de Moscou
1858, 637.— In oasi Fayoum 11.10 et juxta ruinas
Mempbidis 11.15 specimina singula immatura capta.
82. A. melanurus Kuest. — In oasi Fayoum 11,10
sat frequenter observatus.
83. Scopaeus infirmus En. — Ad vicum Vastam II.8
invenit filius Unio.
84. Paederus fuscipes Cuut. — Ad aquas relictas
Nili a Cabiro usque ad oasem Fayoum frequenter
occurrit.
85. P. memnonius Eu. — In ripa limosa Nili a Cabiro
usque ad ruinas Tbebarum frequenter visus, celerrime
cursitans.
86. Achenium aequatum Er. — Sub lapidibus prope
ruinas Mempbidis 1.18 et ad oppidum Heluan 1.22
nonnulla specimina capta.
87. A. debile Er. — Ad oppidum Heluan 1.22 uni-
cum specimen cepit filius Unio.
88. Platyprosopus beduinus Nordm. — Sub lapidibus
ad aquas relictas Nili a Cabiro usque ad ruinas
Tbebarum 1. 29-11. 8 saepe captus.
106 Jjiillvliii de la Socie te Enluiììolofjiquc d'Einjplc.
Trib. Staphilinae.
81). Creophilus maxillosus L. vai-, cinerarius Eh, —
Juxla oppidum Ileluan 1.22 caplus.
90. Philonthus concinuus Ghav. — Per lolain Icrri-
lorhun rrequentcr oceiiriere vidclur.
91. Ph. cinctipeniiis Fauv. ; Galal. sysl. des Slaj)!!.
el descr. noiiv. XXX (547 a. — Propc ruinas Thebaruni
ll.ö ccpil lìlius Ihiio.
92. Ph. quisquilarius Gyi.l. — PiO[)e (^ahiiuui el
Ojipiduni Heliopoliui haud raius.
93. Ph. turbidus Ei>.. — In \ieinilatc pyraniiduni
Ghi/eensiuni 1.27 unicum sjìccimen cepil lilius Unio.
94. Ph. micans GHA^'. — Prope op[)idinu Ileluan
cepil lìlius Unio.
9,'). Neobisnius orbus Kn:s. — E. caespililìus densis
graminum in ripa arenosa Nili prope Cabirum 1.15
ci ad ruinas Thcl)arum ILO cril)ro entomologico
excnssus.
Fani. PSEIAPHIDAE
90. Reichenbachia nilotica Motsch. — Prop,e pyra-
mides Ghizeenscs 1.13 spccimina duo in.vcni.
97, Sogonorus interruptus .1. Saulb.; 1 e. 44.94 (1908).
Propres lationem Sialam in oasi T'ayoum 11.10 unicum
specimen iuvenil lìlius Unio.
98. Centrophtalmus barbatus Ueitt. — Prope slalioneni
Sialam 11.10 invenil.
Séance du 18 Juin 1913. 107
Fam. GYBOGEPHALID^
99. Cybocephalus seminulum Baudi. — In arbiiscula
Tamaricis Coccidibus forliter agressa prope oppidum
Deschena II. 3 copiose captum.
100. C. aeneus Reiche.— In deserto prope oppidum
Heliopolim specimina nonnulla inveni.
101. C. flaviceps Reitt. — Ex caespilihus densis
graminum inter radices palmaruni in valle Nili prope
Cahirum 1.15 excussus, deindc et planta quadum
Cruciferarum a Coccis vehementer devastala in deseï to
juxta oppidum Heluan 1.22 cribro entomologico copiose
cribratus.
102. Dîssia aenescens J. Sahlb. ; Col. Med. et rosso-
as. nova 111, Œfv. F. V. Soc. 1, N« 7,52, 100 (190l — Inter caespiles
graminum ad niargineni deserti prope ruinas Mem-
phidis 1.18 unicum specimen cepi.
122. Th. Baudii Reitt. — Sub planus siccis in
arena proslralis in socieiale cum formicis ad ruinas
Mempbidis 1.18 specimina plura cej)i, deinde locis
similibus prope oppidum Heluan 1.22 specimina
nonnulla inveni.
Ilo Biilk'lin de la Società Enloinologiqiic d'Eijijple.
123. Th. dimidiatus Peyr. — Inter caespites grami-
nuin ad radices palniaruni in valle Nili juxta Cahirum
in socielale cum Forniicis 1.15 specimina baud panca
legi.
Fam. LATHRIDÎIDAE
124. Corticaria (Aholhriu) rugipennis Reitt. — Sub
planlis proslialis in borio l)olanico ad (^abirum 1.19
el 27 specimina panca inveni.
125. Melanophthalma distinguenda Com. Snb berbis
proslralis mncidis })er lolnnì terrilorium tVe(|uenler
occnrril.
12f). M. (CorticarìiKt) gibbosa IIehhst.— Sub berbis
proslralis el in caespilibus granimum per lotnm ter-
rilorium frequens.
127. W, (C.) fulvipes Com. — Inter radices pianta-
rum locis arenosis ad Cabirum 1.15 specimina
nonnulla cepi.
128. Migneauxia crassiuscula A ubi':. — Sub vegetabi-
lil)us proslralis [)ulresecentibus el foliis deciduis
baud infreqnens.
Fam. MYGETOPHÂGIDAE
V2{). Typhaea stercorea L. (jìumiln L.). — In vicini-
tate Caliiri 1.18 ci 27 capta.
Fani. NÎTIDULÏDAE
130. Carpophilus immaculatus Lue. — Prope ruinas
Memphidis 1.18 nonnulla sjiccimina inveni.
Seance du IS Juin 1913. Ill
Farn. GOLYDIIDAE
131. Ditoma rufa Reitt. — Sub cortice arboris in
carcere SlriUhioniim jiixta oppidum Heliopolini 1.28
unicum specimen iuveni.
Fam. GUGUJIDAE
132. Astilpnus reflexicollls Motsch. ; Hull, de Mose.
1868, 201 (Nilina). — Ab A. multistriato Perr. dinvit
corpore supra magis dcplaiiato, prothorace antice latiore, angiilis aciUiis
procluctis, lateribus cxacle redis, supra medium impressionibus laus et
distinclis, una ante aplcem, altera postice intervallo angusto separalis,
antennis paullo tcnuioribus prothoracis elylorum que lateribus lalius
reflexis. In arena deserti prope ruinas Mempbidis 1.18
specimina baud panca legimus filius Unio et ipse.
Fam. DERMESTIDAE
133. Dermestes vulpinus Farr. - In oasi Fayoum
II. 8 cepil filia Avena.
134. D. Prischi Kug. — In cadavere Falconis in
oasi Fayoum II. 8 caplus.
135. D. sardous Kuest. — In vicinitale Cabiri aliq-
voties captus.
136. Attagenus bifasciatus Oliv. var. Simonis Reitt.—
In oasi Fayoum 1 1. 8.
137. Telopes posticalis Fairm. — Prope oppidum
Descbena ad Nilum II. 3 unicum specimen cepit
filius Unio.
112 BuUclin di' la Sociélv ìùìlomolo(]i(iiic d'iù/iijìlc.
1,')8. T. curvicornis J. Sahi.I}. ; (vol. iiicdit et rosso-
as. nova 4 (Efv. F. V. Soc. 55, A N" 8, 26, 151 (1913). —
In oasi Fayoum propre stationem ferroviac Sialam
11.10 sjieciniina 7 niasculina ccpimiis filius' Unio et
ipse,
13U. Trogoderma rubromarginatum J. Sahlb, ; 1. e,
29, 15;] (1913). Ad pyramides Ghizeenscs 1.13 et 17
spcciniina perpauca inveninuis filius Unio et i})se.
140. Anthrenus x-signum Rkitt. — Sub cortice Eu-
calypli cxciccatae ad margine deserti propre vicum
Ghizch 1.13 plura specimina capta.
Fam. HETEROGERIDAE
141. Heterocerus niloticus Guouv., J. Sahlh. — ('ol.
medil. et rosso-as. nova 1, (Efv. F. V., Soc. XIII, P>.
33, 28 (1900). — In ripa limosa Nili ad Cahirum
oppidum Ileluan et prope ruinas Thel)arum I.lö-II.n
rarius occurrit.
Fam. SGARABAEÏDAE
Trib. Coprophagi.
142. Rhyssemodes aspericeps (>hevr. — Prope Statio-
nen! Sialam in oasi Fayoum in oasi Fayoum 11.10
nonnulla specimina invenimus.
143. Rhyssemus germanus L. var. gemmifer Mars. —
Inter radices graminum ad palmas juxta Nilum ad
Cahirum specimina nonnulla cepi.
144. Pleurophorus caesus Panz. — Sub vegelabilibus
deciduis i)utrescenlil)us et stercore locis cullis per
totum territorium frequenter occurrit.
Seance da 18 Jain WIS. 113
145. Aphodius (Mendidiiis) rutilinus Reitt, — Sul)
slercore percoris loco arenoso deserli ad Cahiriim,
ad Heliopolini et circa ruinas Memphidis 1.18-28
specimina noiinulla capta.
146. A. (Enjtus) brunneus Kiat.. — Sub slercore in
deserto arenoso prope oppidum Heliopolini 1.20 et
28 et prope pyramides Ghizeenscs 1.27 nonnulla spe-
cimina capta.
147. A. (Bodiliis) Hydrochaeris Fabr. — Prope oppi-
dum Heliopolini 1.28 captus.
148. A. (B.) Wollastoni Har. — Cum praecedente
cepit filins Unio.
149. A. (Liothorax) Hvldus Oliv.— In stercore locis
arenosis inter Caliirum et ruinas Thebarum frequens.
150. Copris Pithecius Fabr. — Prope Cahiruni 1,15
unicum specimen inveni, alterum juxta ruinas The-
barum H. 5 cepit fìlius Unio.
151. Onthophagus tuberculatus Oliv. — Juxta pyra-
mides Ghizeenses 1.18 unicum specimen inveni.
Trib. Dynastlnl.
152. Pentondon algerinus Hbst. — Prope siationem
Sialam in oasi Fayoum 11.10 Invenit filins Unio.
Eodeni loco specimen ad genus Heteronychum pertincns cepit lllius
Unio, quod tarnen ob defcctu descriptionuni non rile determinavi
possum.
Trib. Cetoniini.
153. Tropinota squalida L.— In lloribus locis divcrsis
I'reciuenter observata.
Ill Bui lei in de hi Socìclc Enlomolofjiqiie dlùjijplc.
Fam. BUPRESTIDAE
154. Psiloptera (Lampetis) rugosa Palis. — In oasi
Fayoiim II. 8 iuvenil lìlius Unio.
Var. catenulata Klug. — h^odcni loco II. 8 nnicnm
specie inveni.
155. Sphenoptera dongolensis Klug. — Loco arenoso
prope slalionem Sialam II. 8 unicum specimen cepit
lìlius Unio.
156. Agrilus lituratus Klug. — In deserto prope op-
pidum Heluan 1.28 unicum specimen inveni.
Fam. ELATERIDAE
157. Cardiophorus extinctus Er. — Inter radices gra-
minum in ripa arenosa Nili prope ruinas Thebarum
II. 4 et 5 specimina panca ccpimus lìlius Unio et ipse.
158. Heteroderes griscescens Germ.— Prope oppidum
Helouan 1.22 specimen unicum inveni.
159. H. musculus Germ. — In i\\m arenosa Nili
juxta ruinas Thebarum II. () unicum s[)ecimcn inveni.
160. H. modestus Cand. — Prope oppidum Heluan
1.22 cepit lìlius Unio, in oasi Fayoum 11.10 ipse
inveni.
161. H. crucifer Ross. — Sub lapidibus et vegela-
bilibus [)roslralis ad acjuas reliclas Nili circa Cahirum
1.13-27 et ad vicum Vaslam II. 8 specimina plura
capta.
162. Drasterius figuratus Gi:p,m. — Pluribus locis
Inter Cahirum et ruinas Thebarum satis l'recjuenler
occurrit.
Sraiiec du JS Juin litVA. 115
Farn. GANTHARIDAE
Trib. Malachiini.
16.'i, Colotes cinctus Motsch. — In oasi Fayouni
prope stalioiiem [erroviac Sialaiii 11.10 unicum spe-
cimen invenit iilius Unio.
164. Laius venustus En. — Inler caespiles graminum
locis aienosis ad margines deseiiorum prope Cahirum
et Oppida Heliopolim, Heluan el Deschenam satis
copiose caplus.
Fam. DASYTIDAE
l()â. Psilothrix Pharaonum Kies. — In gramine prope
ruinas Thebarum 11.5 el in oasi Fayoum copiose
caplus.
Fam. PTINIDAE
IGC). Nezium affine Hoikld, var. hirtipenne Reichf. —
Prope Pyramides Ghizecnses 1.27 unicum sjiccimen
cepil filius Unio.
167. Ptinus Soubironi Pic; L'Échange XI, 102, 1895.
Specimen delrilum in ripa Nili prope Cahirum I. IS
inveni.
Fam. ANOBIIDAE
168. Metholcus rotundicollis Schilsky. — Prope oppi-
dum Heluan 1.30 caplus.
IK) linllclin (If Id Sociclr l^nloniolojiititic il l'.l()(ii(jii(' d'Iùiupìc.
liS4. Nesostenopa picea Khaatz. — Sub lapiclibiis in
minis lemplorum Thc))aruni II.")-? piuni speciniina
invenit lllia Avena.
185. Scelosodis castaneus Eschsch. — Sul) lapidibus
locis aridis ad margines descrtoiuni bine inlcr (]abi-
runi et ruinas Tbel)arum et in oasi Fayouni caplus,
rarius lanien occuirit.
186. Phaeotribon pulchellus Kraatz. — In caespilibus
conipaclis graniinuni loeis arenosis hi valle Nili juxla
ruinas Tbebaruni II. 4 et 5 si)ecimina panca cei)inuis
fllius Unio et i[)se.
187. Tentyrina orbiculata Fahr. — Sub berbis j)ros-
Iratis in deserlis et canipis arenosis inter (^abiruni et
ruinas Tbebarum frecjuens. Variât stria basali ely-
Irorum intus obsoletior et interrupta.
Var. subsulcata Reiche. — Prope Cabiruni el in
oasi Fayouni rarius capta.
Trib. Epitragini.
188. Himatismus villosus Haag. — Inter caespiles
{)lantaruni plurimis locis inter (^abiruni el ruinas
Tbel)aruni et in oasi Fayouni sae[)ius observatus.
Trib. Stenosìni.
189. Stenosis Muelleri Reitt. — In ripa Nili prope
Cabirum I.lf) unicum specimen cepit lilius Fnio.
lUO. Microtelus Lethierryi Reiche. — Sub lapidil)us
locis aridis saxosis juxla [)yramides Gbizeenses spe-
ciniina band panca capta.
Séance iln IS Juin V.Ì13. llü
Trib. Akisini.
191. Akis reflexa Faiîr. — Sub lapide prope pyra-
mides Ghizeeiises 1.23 unicum specimen ìnveni.
192. A. elevata Sol. — Prope oppidum Heliopolim
1.20 unicum specimen invenit Iilius Unio.
Trib. Scaurini.
193. Scaurus carinatus Sol. — Sub lapide prope
oppidum Heliopolim 1.20 unicum specimen inveni,
allerum in monlibus Mokallam 1.29.
Trib. Pimelini.
194. Pimelia subquadrata Stuhm. — Sub lapidibus
et planus deserlorum circa Cahirum, ad o[)pida He-
liopolim et Heluan nec non in oasi Fayoum 1.13-11.10
frequenter observata.
195. P. Latreiilei Sol. — Prope ruinas Tbebarum
II. 0 unicum specimen inveni.
196. P. grandis Klug. — Prope Caliirum 1.13 et
circa ruinas Tbebarum II. 4-6 specimina panca capta.
11)7. P. Barthélémy! Sol. — Sub lapidibus et plantis
deserlorum prope Cabirum et oppida Heliopolim et
Heluan aliqvoties capta.
198. Thriptera crinita Sol.— In caespites graminum
in ripa arenosa Nili juxta ruinas Tbebarum II. 4 non-
nulla specimina inveni.
199. Genera hispida Fousk. — Sub lapidibus locis
diversis saepe observata.
120 BnUciilì de la Société Entoniologique d'Iù/yple.
200. 0. philistina Reiche.— In nionlibns Mokallain
I.2Ü iuvenil lìliiis l'nio.
Trib. Blaptini.
201. Blaps polychresta Forsk. — Sub truncis excic-
calis pahnarnni loco arenoso in margine deserti piope
ruinas Memphidis 1.18 sjìeeiinina panca inveninuis
lilius Unio et ij)se.
202. B. Juliae All. — In nionlibns Mokallain [ìrope
Cahirnm 1.29 unicum specimen cepit lilius Unio.
203. A. bifurcata Sol. — Sub lapide jìrope pyrami-
des Gbi/eenses 1.27 unicum specimen iuvenil lilius
Unio.
Trlb. Pedini.
204. Diiamus Boehmi Ueitt. — In vicinilale Uaiiiii
caplus, cum aliis conlìnibus confusus.
20."). D. (Orlìrohiiììus) plctus Bai ni. — In saespilibus
compaclis graminum inler radices palmarnm prope
Cabirum nonnulla sjiecimina cepi.
20Ö. Nesomorphus setosus Muls. ; Cbalay, Bull, de
la Soc. \iu[. IV., 191IÌ, 114 (marinus Bauui. — Circa
(Cabirum aliqvolies caplus.
207. Pachypterus niloticus Baldi. — Sub lapidibus
el vegelabilibus rejeclis Nili prope viciini Gbizeb I.liJ
el 27 copiose caplus,
Trib. Opatrlni.
20ahiruni et ruinas Tliebarum baud
rarus captus.
210. Caedius aegyptiacus Muls. — Prope ruinas Tlie-
barum II. 0 unicum specimen inveni.
217. Clitobius oblungiusculus Fairm. — Prope tbermas
Heluan 1.30 specimina nonnulla cepimus lìlius Unio
et ipse.
218. Llchenum pulchellum Xuest. — Sub lapidibus
locis aridis ad vicum Vastam 1 1. 8 sjiecimina panca
inveninius lilia Avena et ipse.
122 liuUclin di' la Sociclc llnlomolo(jique (VEijiiplc.
Trib. Crypticini.
21U. Crypticus (Scrisciiis) murinus All. — Sul) pia ni is
(leserlis prope ruinas Meniphidis 1,18 spcciniina sin-
i^ula inveninius filius Unio el ipse.
Trib. Diaperìni.
220. Platydema(?) rufulum Motscii.; Bull. Soc. Nal.
Mose. 1873, L. 480 sec Bed. Fr., 1887, 199, caesifrons
Mars. .4 /)(>///<- XVI, 38, 7 (1878). — Locis arenosis et
in eaespiles graminum prope Cahiruni 1.12-27 el juxla
ruinas Thebaruni II. () el ad vicuni Vaslani II. 8 non-
nulla speciniina leginius lilius Unio el ipse.
Trib. Ulomini.
221. Alphitobius diaperinus Pan/.. — Inier ruinas
lenipli Karnae II. G unicum specimen cepil lilia Avena.
222. Caenocorse subdepressa Woll. — Prope pyra-
mides (iliizeenses 1.28 unicum specimen inveni.
223. Caenocorse deserticola J. Sahlbehg I.e. 168. —
Sub corlice Acaciae emorluae, in deserlo arenoso
prope jìvramides Ghizeenses I.2() el juxla oppidum
Heluan 1.28 specimina hand panca legimus lilius
Unio el ipse.
Trib. Cossyphini.
224. Cossyphus insularis Cast.— Sub lapidibns juxla
viam publicam inier (">abirum el pyramides Gbizeen-
ses 1.25 el 27 singula s[)ecimina invenimus lilius
Unio el ipse.
Sconce an IS Jnin 1013. 123
Trib. Tenebrlonini.
22"). Calcar aegyptiacum Zouf. rev. d. Cenloriis und
Calcar aus Eur. et angr. Laender Wien enl, Zeilschrilì.
XII, 116, Fig. 2 (1898). — Sub lapidibus juxla viani
j)ul)licaui inter Cahiruni et pyramides et ad oppidum
Heluan 1.18-27 satis fre(juenler occurrit, prope ruinas
Thebarum II. 6 eliam caplum.
22(). Centorus microceps Motsch., Zouf. 1. e. IIU,
Fig. 10. — Sub lapidibus in margine viae pul)licae
inter Caliirum et pyramides Gliizeenses in socielale
cum Calcare acgypliaco 1-18-27 i)arcius caplus.
227. Boromorphus aegyptiacus Ukitt. — Proi)e pyra-
mides Gbizeenses 1.20 copiose caplus.
Fam. ANTHICIDAE
228. Necynotarsus Truquii Laf. — .lux ta pyramides
Ghizeenses 1.18 unicum s[)ccimen invcni.
229. Formicomus cyanopterus Laf. — Sub lapidibus
et plantis prostralis locis arenosis prope ruinas Menì-
phidis 1.18 et in oasi P^ayoum ad Stationen! Sialam
11.10 specimina panca capla.
280. Leptaleus Klugi Laf.-- Prope ruinas Tliebarum
II. () unicum specimen cepit fìlius Unio, alterum juxla
Stationen! Sialau! 11.10 ipse inveni.
281. L. unifasciatus Dfjshh. — Inter radices plan-
tarum in deserto arenoso i)rü[)c ojipiduu! Heluan
1.22 et ad pyran!Ìdes Gbizeenses 1 .25 specimina panca
invenin!us.
12t Ihillctin (le la Socictc Eiüoiiwloj/ii/iic (l'lJf/j/plc.
232. Anthicus debilis Lai.— Prope slalioncm Siahuii
II. 10 iuvenil liliiis Uiiio,
233. A. Sabuleti Lai .— Sul) planlis proslralis locis
areiiosis prope (>ahiruin 1.13-](S el in oasi Fayouni
11.10 ali(|volies capliis.
234. A. instabilis Schmidt. — Sul) lapidihus el planlis
proslralis circa ('.ahiruni 1.27-27 frc(iuenler vius.
250. A. Goebeil Laf. var. modestus Laf. — Ad ri[,ani
Nili prope ruinas Thebaiuni 11.6 singula spcciniina
cepiinus ülius Unio el ipse.
Obs. — I-'ornia liaec secunduni declaialiontin do-
mine Kekrich-Sirassoldo in lill. Iransiluni ad var.
lììcridioiuih'ììì Pic. e Tunisia l'ormai el uli foiiua deser-
lorum I' Wueslenl'orm » des .4. tcnclli consideranda esl.
250. A. dimidiatipennis Dfsiìh. — Ad ripam Nili i)r()pe
ruinas Thebarum II. () specimina duo in xeni.
257. A. crlnitus Motsch. — Sub vegelabilibus pros-
lralis el in caespiles graminum locis arenosis circa
{^aliirum frecjuenlcr visus.
258. Endomia (Ochtenomus) Lefevrei Laf. — Circa
Caliirum el Oppidum Heliopolim 1.15-20. ad ruinas
Thebarum II. 5 aUjue in oasi Fayoum 11.10 specimina
pauca invenimus lilius Unio el i()se.
Fam. MEIOIDAE
259. Meloe proscarabaeus L. — Prope oj)pidum De-
chena II. 3 cepil lilius Unio.
260. M. rugosus Mamsh, — Ad ripam Nili i>r()pe
(>abiruni 1.15 unicum specimen cepi.
Séance du IS Juin 1913. 125
261. M. caelatus Reiche, Ann. Soc. enl. Fr., 1857,
273. — Prope ruinae Thebaruni 11.6 singula spcciniina
cepinius lilius Unio et ipse.
Fam. GURGULIONIDAE
Subfam. Âpioninae.
262. Apion Tamarisci Gyi.l. — In floribus Taniaricis
in oasi P'ayonni II. 8 cepit filins Unio.
263. A. Poupiilieri Pekh. — In lloribns Tamarieis
juxla slalionem Sialani 11.10 inveni.
Subfam. Brachyderinae.
2()4. Sitona lividipes Fahh. — In ripa Nili piope
Cahirnni II. H) eapius.
265. S. crinitus Hhst.— Per lolum l'ere lenilorinni
oceunit.
Subfam. Tanymecinae.
266. Tanymccus musculus Fahk. — Piopc Cahiruni
semel cap lus.
Subfam. Gleoninae.
2()7. Cleonus hieroglyphicus Oliv. — Sub lapidibus
el vegelabilibus proslralis in desertis ad Cabiinm el
oaseni Fayoum saepius caplns.
268. CI. (Porocleoniis) candidus Oliv,— Sub lapidibus
12() liiilli'liii (le Ut Sociale Juiloiiioloj/ujuc dEmiplc,
juxfa pyramides Gliizeenscs 1.27 spt'ciniina noiimiUa
iiiveni.
2()U. Cl. (Tcirüiiouvthordx) quadraticollis I'^mih. (se-
liciiüs Fahu.). — Prope ruinas Tliebarum II. (> semel
caplus.
270. CI. (Teinnorhiiiiis) brevirostris Gyi,l.— In mon-
libus Mokallani I.9U inveni.
271. CI. (Xanllìochcliis) cinctiventris Faiip,. — Sub
plantis (leseiiorum ad monies Mokallam 1.21) cepit
lilius Unio.
272. Lixus cleoniformis Pi:tiu. — Snb planlis desei-
loriini in vieinilale (labili II.22-2U saepius invenimus,
eliam in Aei^y[)lo supeiioie ad oppidum Desebena cl
pi()[)e ruinas Tbebarnm 11.3 el 4 ce[)il lilius l'nio.
273. L. anguinis L. — In oasi Fayoum 11.8 unicum
specimen inveni.
274. L. astrachanicus Faust. — In oasi Fayoum II. iS
specimina pauca inveni.
27."). L. acicularis Geum. — In oasi Fayoum II. (S
caplus.
276. L. onopordi I'ahr. \i\v. aegyptiacus Gap. — Sub
planlis deserlorum juxla o})[)idum Ileluan 1.22 speci-
mina pauca invenimus.
277. L. discoideus Petri. — Propre Gabirnm semel
caplus.
278. L. elegans Petui. — In monlibns Mokallam
propc Cabirum I.2U unicum sj)ecimen iuvenil lilius
Unio.
27'.). Microlarinus humeralis 4\)i k.\.— In oasi I'ayoum
prope slalionem Sialam 11.10 ca[)lus.
Sraiìcc du IS Juin PJl^ì. Vl't
Subnifa. Rhytirrhininae.
280. Rhytirrhinus fasciatus Desbr. — Sub cortice
Eucalypti exsiccalae in margine deserti prope pyra-
mides Ghizeenses 1.13 unicum specimen inveni, allcrum
ibidem 1.27 cepit lllius Unio.
281. Rh. niloticus K. Daniel n.sp.— Prope oppidum
Heluan 1.30 specimina duo cepimus.
282. Rhytidoderus plicatus Oliv, var, siculus Fahr.—
Prope oppidum Heluan invenit lìlius Unio.
Subfam. Hyperinae.
283. Hypera isabellina Bon. — Sub fructibus el planus
ad margines deserti prope Cabirum et Heliopolim
1.18-27 saepius, interdum copiose, invenimus.
284. Phytonomus fuscipennis Boh. — Sub cortice Eu-
calypti exsiccalae nonnulla specimina invenimus.
285. Coniatus aegyptiacus Gap. — In floribus arl)u-
storuin Tamaricis in oasi Fayoum II. 6 et 10 copiose
occurrit.
Subfam. Errirrhinae.
286. Pachytychius Letourneuxi Desbr. — Prope oppi-
dum Gabirum captus.
287. Smicronyx rufipennis TouRX.— Prope Gabirum,
juxta oppidum Heliopolim ad ruinas Mempbidis et
Tbebarum alque in oasi Fayoum fre(|uenler visus.
288. Bagous Sahlbergi Schilsky.— Ad lacunam juxla
ruinas Mempbidis 1.18 specimina duo invenimus lìlius
Unio et ipse.
12lc.
Lef. — Projic slalioneiii Sialnni in oasi Fayouin 11.10
copiose vidi.
Var. aegyptiaca Lkf.— (auu var. praccedenle ae(|iu'
copiose occmril.
Trib. Cryptocephalini.
30(5. Cryptocephalus maculicoliis Suffk. — Juxta sla-
lioiiem Sialam II. 8 iuvenil filius Unio.
307. Ch. ochroleucus Fairm. -- In lloribns Acaciae
prope oppidum Heliopoliin 1.28 nonnulla speciniina
inveninuis.
308. Cr. melanocephalus Sfffh. — In lloribus ])rae-
serlim Acaciae juxla oppidum Heliopolim 1.20 el 28
nee non prope ruinas Theharum II. 8 specimina ali-
quot invenimus.
Trib. Chlamydlni.
300. «Chlamys» aegyptiacus Dksmh. Frelon, 47 (1898).
In llorihus Acdcuie lùlolicdc ad 0|)pidum Heliopolim
1.20 el 28 specimina panca cepimus lilius Unio el ipse,
()l)s. - Quamvis haec species unica |)alcarlica luijiis tiihus iiiiiiiiiH'
ad genus Clilaiiiycieni sensu I.acordaii ei perlinel, lanisn uli auclores
citati earn ad interim Clihimiis argi/iiliariis nominavi.
Trib. Galerucini.
310. Diorrhabda elongata Buui.i.i;. — Ad slalionem
Sialam 11.8 el 10 plura s[)ecimina invenimus.
311. Aulacophora abdominalis l^vnn. = RaphidopaljHi
foveicoUis Lrc. — Saepius observala, inlerdum copiose
ohveniens.
Séance da IS Juin 19 IS. 131
Trib. Halticini.
312. Phyllotreta cruciferae (ìoezk. — Piope ruinas
Thebarum II. 3 specimina panca ca[){ns.
Fam. GOGGÏNELLIDAE
313. Epilachna chrysomelina 1-aiîh. ~ Prope oppidnm
Heliopolini 1.28 specimina panca invenit.
TrIb. Coccinellini.
314. Coccinella ii-punctata L. — Prope oppida He-
liopolini el Helnan, etc., frequenter visa.
Trib. Synonychinl.
315. Chllomenes nilotica Mils. — In floribus Acaciae
niloticae juxta oppidnm Heliopolim 1.20 el 28 speci-
mina nonnulla invenimus.
Trib. Cliilocorini.
316. Chilocorus bipustulatus L. — Prope opj)idnm
Hainan 1.22 captus.
317. Exocomus nigripes Er. — Prope oppidum He-
luan 1.22 et in oasi Fayoum II. 8 nonnulla specimina
invenimur.
Trib. Hyperaspini.
318. Hyperaspis polita Weise. — Pro[)e stationeni
Sialam in oasi l'^ìvonm 11:8 inveni.
132 ßuIU'lin de la Société Hntoinolofiiquc d'Kgijple.
Trib. Scymninl.
319. Pharus basalis Kiusch. — Prope oppidum i)o-
schena II. 3 et circa ruinas Thebaruni II. 5 et () spe-
ciniina per pauca iuvtniiuus.
320. Scymnus pallidivestis Mm,s. — Ad oi)])i(luiii Ile-
liopolini I.2tBsi*ovaiBa eaB*|»«»liîloî«1e!$ n.sp.
Kurz lind l)reil oval, ziemlich flach, fein greis
behaart, schwarz, die Basis der kurzen Fühler in die
vorderen Schenkel und Tarsen rostbraun, oben ziem-
lich glänzend. Kopf klein, punktieil ; Clypeus nicht
abgesetzt, der Vorderrand ungeiandet, schmal, in der
Mitte leicht ausgebuchter. Die Fühlerkeule gross, aus
3 dicht aneinander geschlossenen Gliedern bestehend.
Mentum sehr (inoss, DU-: ÌNÌundtheile bedeckend,
einzeln, kräftig puiiktieii. Ifalsschild von dei- Breite
der Flügeldecken, reicklich 2 \., mal so breit als lang,
nach vorne gerundet verengt, mit kurz spitz voria-
genden Vorder-und rechteckigen Ilinterwinkeln, die
Basis nui- an den Seiten fein gerandet, die Mitte über
dem Schildchen lappig vorgezogen, daneben schwach
ausgebuchtet, Oberseite dicht und kräftig punktiert,
dazwischen kleine Punkte eingestreut, anliegend weiss
behaart, die Haare der Länge nach gelagert. Schild-
chen klein, glatt, gerundet dreieckig. Flügeldecken
fast })arallel, so lang als zusammen breit, hinten fast
abgestutzt, einzeln sehr llach gerundet, oben sehr
llacli gewölbt, in dichten Reihen dicht punktiert, und
weiss, ziemlich ilicht, fast in JU'ihen l)ehaart. Pygi-
d.ium gross, ctv.as feiner punktiert, weiss behaaii.
Beine kurz. Long. 2.() mm.
Ich besitze ein wSlüds dieses interessanten Insekts
aus der Umge])ung von Cairo.
Seance du 22 Octobre 1913. 137
Sa|iE'iiius Innesheyî n.sp.
ParvLilus, niger, subiiilidus, anteimis pedibiisqiie
obscure bruiiiïeis, tibiis tarsisque dilutioribus, fronle
dense punctulala, stria iiiterrupla ; pronolo lateribiis
sat fortiter crebreque puiictato, antice laie sublititer,
basi anguste minus subliterque punctato, disco parce
subtilis sinic([ue punctulato, sul)brevi, antrorsum ob-
soletissime ulrinque subnupresso ; elytris densissime
subrugalose punctalis, spatio singulo infra striiìm
quartam et suluralem subla?vigato, stria dorsali in-
tegra, antice arcuatim connexa, striis quatuor sublilibus
dorsalibus et subequalibus in medio abbrevia tis, stria
hunierali fere absolela; elytris apice marginatis, ante
lineam transvesum anguste impunctalis ; pygidio
dense subtiliter punctato ; prosterno bistriato, striis
convergentibus, antice connexis. Long. 2.1 mm.
Gehört in die 3. Gruppe nach Mauseul bei
hibricns Leconte, aber das Spiegelfeld auf den Flügel-
decken ist klein, rundlich.
Umgebung von Cairo.
Saiiriniis ruber Mars. var. nov. iilliiiiargo.
Von der Stammform, welche rote Flügeldecken
besitzt, durch einfarbig schwarzen Körper unter-
schieden, wodurch das Insect ein ganz fremdartiges
Ausechen besitzt.
Aegypten : Umgebung von Cairo.
138 Biillcliii de la Sociclé Enloinoloijiqiie d'Iùjijpte.
Séance du 19 Novembre 1913.
Présidence de M. Hl'dolf Bœiim
Dons pour la bibliothèque. — La Sociélé a reçu à
litre de dons pour sa l)ibliolhèque :
De rUxiTKD States Department of Agriculture,
de Washinglon : The Southern Corn Rootworni, or
lîudworm, bv F. M. Wehster ; The Western corn
Rootworni, ])y F. M. Webster ; An Index to Cata-
logue of recently described Coccidae, by E. R. Sasscer.
De I'American Museum of Natural History, de
New-York : Descriptions of New Parasitic Hymenop-
tera from Rritish Guiana, by Charles T. Rrues and
C. H. Richardson.
De M. T. Shiraki: Acrididen Japans; Monographie
der Grylliden im Formosa.
De MM. Th. Becker et P. Stein : Dipteren aus
Marokks.
Nominalion. — M. Gilbert Storey, assistant ento-
mologiste du Ministère de l'Agriculture, est nommé
Membre titulaire.
Séance du 19 Novembre 1913. 139
Communications.
Chrysidides nouvelles pour l'Egypte
par Anastase Alfieri
Grâce à l'aimable concours de Monsieur Robert
du Buysson je me trouve en mesure de signaler une
Chrysidide nouvelle pour la vice-royauté et de donner
la description de trois variétés nouvelles inédites.
Chrysis affinis Klug, cf — Signalée de l'Algérie.
Retrouvée à Amrieh (Mariout) en avril 1911, dans un
nid de VOsmia pingiiis (^). (Coll. Ad. Andres).
Chrysis (Dichrysis) bihamata Spinola Ç-). — Avant
corps vert cuivré doré en dessus, bleu vert en dessous ;
abdomen feu doré cuivré ; pattes bleues avec quelques
reflets vert doré, brun roussàtre en dessous, tibias
vert gai, tarses roussàtres. çf 9 lo"g' ^ mill.
La var. nov. Innesi Alf. ne porte que sur le coloris
de la tète et du thorax qui sont vert bleu sans
aucuns reflets cuivrés ni dorés.
Capturée en Avril, au Mariout (Type coll. W. Innés).
(1) UOsinia pinguis nidifie parfois dans Vllcli.v desertoruni.
(2) Voir description complète dans Mém. Soc. Ent. d'Egypte, Vol. I,
fase. I, année 1908, pages 49-50.
140 Bulletin de la Société Entomologique d' Egypte.
Philoctetes deflexus Abeille ('). — Corps entièrement
vert gai ou plus ou moins bleuissant avec le dessus
de la tète toujours plus bleu, cf 9 lo"g- 3-4.5 mill.
Le Philocleles de/lexns Ab. var. nov. Carvevi Alf.
en ditTère par le pronotum et le mesonolum piésenlaiil
des reflets cuivrés, formant deux bandes latérales
longitudinales. Premier et second segments de l'abdo-
men })résenlant ces mêmes reOels mais moins pro-
noncés.
Long. 4 mill. Choul)rab, en avril 1913 (Type coll.
Alfieri).
Ellampus politus Buysson (-). — Avant-corps bleu
verdàtre ou vert bleuâtre ; abdomen l'eu doré, res-
plendissant, cf 9 long. : i^.r)0-4.r)0 mill.
I^a tète, le pronotum, mesonotum, melanotum et
l'abdomen de Y Ellampus polilus ßuysson var. nov.
Adairi Air. présentent une couleur lileu vertlàlre ou
vert bleuâtre uniforme, très brillante. Long. 8.5Ü mill.
Un exemplaire type provenant de Tourah en mai 1913
(Coll. Alfieri).
(1) Voir dcsciii)tion coiniiU'-lc (i;ins Méiii. Soc. lùit. li'Lgypte, Vol. I,
fase. I, Année 190S, page 10.
(2) Voir description coniplòlo tiaiis Móni. Soc. Eni. (TEgyple, Vol. I,
fase. I, Année 11)08, page 15.
Séance da 19 Novembre 1913. 141
Note sur Cicadalra foueicoUis Hov.
par le D' Ixnes Bey
En 1908, au mois d'avril, une jolie cigale, que
personne n'avait encore signalée en Egypte, était
capturée au nombre de quelques exemplaires, d'abord
par les P.P. Clampanain et Theillard de Chardin, sur
le Mokattam et dans le Wady el Tieh, ensuite et cà
quelques jours de distance par MM. Chakour, Alfieri
et par moi dans la plaine de Massarah, M. Hovalh,
cà qui j'avais soumis un spécimen de l'insecle, recon-
nut la Cicadalra fovcicollis décrite antérieurement par
lui pour des sujets provenant d'autres régions et me
demanda de lui procurer quelques exemplaires pour
les collections de son Musée.
Depuis cette époque jusqu'en 1912, dans l'espoir
de satisfaire le désir de l'éminent hémiplérologiste, je
n'ai pas manqué de visiter au mois d'avril les loca-
lités citées plus haut et où avaient été trouvés des
exemplaires de cet hémiptère, mais à mon grand
regret je n'avais pu obtenir ni observer la moindre
cigale.
Ce n'est que cette année et de même vers le mois
d'avril que Cicadalra foveicollis a reparu dans le désert
des environs du Caire. Le fait fut signalé par le doc-
teur Ernest Hess qui, se promenant en auto sur la
route de Suez, avait entendu le chant des cigales et
fut assez heureux pour capturer un spécimen. Quel-
ques jours plus tard ces cigales se rencontraient dans
142 Bulletin de la Sociélé Enlomologiqne d'Egypte.
les mêmes localités où nous les avions observées en
1908 el j'ai pu, en compagnie de MiM. Andres, Alfieri,
Chakour el Adair, en capturer un assez grand nombre.
Devons-nous donc conclure que Cicadalra fovei-
collis emj)loie cinq années pour compléter son cycle
évolutif, ou bien que cet insecte change de localité
pour déposer sa ponte dans des endroits éloignés ([ui
lui paraissent plus propices à la propagation de
l'espèce ?
On sait que les larves des cigales mettent un
tem|)s assez long pour acquérir le volume qui leur
permet de se transformer en nymphes et que ce
dernier état est aussi plus long que chez beaucoup
d'autres hénii|)tères. Ces considérations sont en faveur
de la première hypothèse et je pense que tout en
observant le développement de cette cigale, nous
pouvons, just[u'à preuve du contraire, établir que ce
n'est que tous les cin(j ans (ju'il nous sera donné de
l'observer en Egypte.
En juin 1908 j'ai trouvé à Néfish, près d'Ismaïlieh,
une nouvelle cigale que j'ai soumise à l'examen de
M. Hovalh. Les caractères de cet insecte parurent
étranges à M. Hovath et il me demanda de lui fournir
d'autres spécimens pour s'assurer qu'il ne se trouvait
pas en présence d'un exemplaire anormal. Malgré
tontes mes recherches, les années suivantes, il me fut
impossible de retrouver l'insecte dans celte localité
ou ailleurs el je désespérais d'eu trouver jamais,
quand M. Andres, qui cherchait sur la route de Suez
la cicadalra foveicoUis signalée par M. le docteur Hess,
fui assez heureux pour trouver plusieurs sujets,
mâles el femelles. J'ai pu, à quehjues jours de là, en
trouver également el M. Hovalh a décrit ce nouveau
Séance du 19 Novembre 1913. 143
genre et espèce. Suivant toutes probabilités cette
espèce doit également accomplir son cycle en cinq ans.
M. Andres fait observer à ce sujet qu'il a trouvé
les œufs de cette cigale, au commencement de juin,
dans les tiges de Paniciim turgidum, une graminée
très répandue dans le désert où se rencontre l'insecte
en question. On reconnaît la présence des œufs par
les cicatrices laissées par la femelle en plaçant ses
œufs dans les tiges. En introduisant ses œufs dans
la plante, elle fait des petits trous avec son oviscapte
et ceux-ci en se fermant et en se cicatrisant forment
des petites concrétions sur les tiges toul-à-fait carac-
téristiques.
Les œufs sont placés sur deux rangées en nom-
bre de huit environ dans chaque, ils sont d'une
couleur jaune de forme oblongue et mesurent 2^2 nini,
de longueur sur '/2 nim. de largeur. Ils sont placés
presque transversalement à l'axe de la tige. Jusqu'à
ce jour les œufs qu'il a trouvés à la date indiquée
ne sont pas encore éclos.
144 fhillcliii de la Société Entomologiqiic d'Egypte.
Séance du 10 Décembre 1913.
rrésidencc de M. Axastase Alfieui
Corres})ond(incc. — I/Impehial Bureau of Ento-
mology, (le Fusa, (iemaiìde réchaiii^e de pu])licalioiis.
Nomìudlion du Bureau. — Le Bureau de la Société
pour 1914 est ainsi constitué :
S.E. lk)GHOS Pacha Nukau, Président;
MM. (1. 1m:uua\tk, Vice-Président ;
13' W. Innés Bey, Secrétaire Général;
Adolf Andhes, Secrétaire-Adjoint ;
Ernest Adaih, Bibliothécaire ;
Alberto Calvi, Trésorier.
Communications.
Le vol de [Heliocopris Isldls et l'Aviation
par le D' Cl. Bay
Le vol des oiseaux doit-il servir de base aux
études qui guident actuellement les inventeurs et les
constructeurs dans la création des nouveaux ap-
Séance du 10 Décembre 1913. 145
pareils destinés à évoluer dans l'espace ? Je dirai oui,
si, comme l'a fait Mouillard, on prend l'oiseau
comme le type le plus parfait qui })uisse réaliser
dans la nature le vol ramé et le vol plané. Mais ce
modèle est d'une portée relative, s'il s'agit de
l'étudier au point de vue de la locomotion aérienne
avec moteur, celle, en un mot, que l'on pratique de
nos jours. Les oiseaux se* soutiennent dans l'air soit
par la force musculaire et le battement (vol ramé),
soit par la rigidité musculaire, l'orientation de leurs
rémiges et la puissance de l'air (vol plané), et je ne
puis ici revenir sur ces données qui s'appliquent à
l'aviation pure, celle qui sera demain, mais qui n'est
pas encore réalisée aujourd'hui, puisque le problème
a été résolu en employant des moteurs, et en utilisant
secondairement la puissance de sustentation produite
par des surfaces planes.
Si nous étudions au contraire le vol des insectes,
nous pouvons dire qu'eux seuls dans la nature font
de la locomotion aérienne avec moteur, puisque leurs
ailes sont disposées tout-à-fait spécialement pour
arriver à ce but. Ils font, en somme, à peu près ce
qu'ils veulent dans un élément où les oiseaux ne font
souvent que ce qu'ils peuvent. Les oiseaux rameurs
fendent l'air, mais peuvent être bousculés [)ar la
tempête, et les planeurs ne peuvent prendre leur
essor qu'à la condition qu'il y ait une brise assez
puissante pour les faire progresser. Les insectes, au
contraire, ne s'aventurent pas dans la tempête, qui
d'ailleurs n'est pas un état normal de l'atmosphère,
mais ils peuvent voler pres([ue par tous les temps
normaux, et se diriger d'une façon absolue, sans
avoir à craindre les éléments. Ils peuvent, il est vrai.
14G ßüllelin de la Société Enloinologique d'Egijple.
être entraînés par le vent qui les porte, mais ils ne
sombrent pas pour cela. Nous avons vu en Abyssinie,
avec mon ami le docteur Innés, des vols très denses
de sauterelles qui progressaient malgré le vent, et se
dirigeaient en masse vers un but déterminé.
Il est donc incontestable que l'insecte est le pro-
totype qui doit servir de modèle pour étudier la
locomotion aérienne avec moteur, car la nature a
disposé ses organes pour atteindre ce but.
Mais, quel rapport y a-t-il entre un insecte co-
léoplère, par exemple, et un aéroplane avec moteur ?
C'est ce que je vais m'appliquer à vous démontrer
très brièvement.
UHeliocopris isidis d'Egypte, {[ui m'a inspiré cette
étude, est l'insecte qui a le i)lus de ressemblance
avec un aéro})lane, mais les coléoptères en général
présentent beaucoup de ressemblance avec les appa-
reils d'aviation actuellement employés. Lorsque l'in-
secte dont je viens de parler a les ailes déployées et
les élytres relevées, c'est-à-dire lors((u'il opère son
vol, la surface de ses ailes pour un individu moyen
est de 11 cent. V2 (barrés et le poids du corps de
11 grammes. Si l'insecte pesant environ 11 granniies
a besoin pour voler d'une surface d'aile de 11 cent. V2
carrés, un homme du poids de 75 kilog. aura besoin
de 7 mètres '/., carrés par aile, soit 15 mètres carrés
pour la totalité de la surface des deux ailes, ce (jui
est à peu près la surface adoptée dans les appareils
Blériot.
Les ailes frappent l'air dans un mouvement qui
au premier abord semble vibratoire. C'est, en ellèl,
l'explication la plus simple (jn'on puisse donner de
ce que l'on voit et de ce que l'on entend. El cependant
Séance du 10 Décembre 1913. 147
il n'en est rien. Des ailes qui vibreraient en exécutant
un mouvement simplement oscillatoire comme le ferait
un ressort fixé à un étau, produisant un mouvement
de va-et-vient, ces ailes, dis-je, si elles ne devaient
produire que cette action, seraient articulées difïé-
remment à la façon d'une charnière. Or, nous voyons
dans le cas des coléoptères, et spécialement dans
celui de VHeliocopris isidis, que les ailes ont la possi-
bilité de se replier en arrière et que si l'insecte peut
produire un mouvement oscillatoire de bas en haut,
il peut aussi le faire d'avant en arrière. Or, la com-
posante mécanique de ces oscillations est un mouve-
ment hélicoïdal très rapide analogue à la manœuvre
que l'on fait faire à une rame lorsqu'on vogue à la
godille.
Voici donc notre insecte muni de deux moteurs
latéraux, qui auraient pour elfet de le faire tourner
sur son axe, s'il n'était armé d'autres organes, lui
servant de stabilisateurs. Ces organes sont les élylrcs
rigides, formées de deux surfaces concaves en des-
sous et courbes en arrière, surfaces portantes analo-
gues aux plans latéraux rigides des biplans. Elles
servent aussi de balanciers et règlent le déplacement
du centre de gravité en avant et en arrière, en se
mouvant dans les deux sens, si l'insecle vient à
s'abaisser ou à s'élever. Et en cela nous devons
admirer la nature qui a bien fait les choses et n'a donné
aux coléoptères, et surtout au type qui nous occupe
spécialement, que des balanciers très rudimentaires,
parce que les élytres très développées de ces insectes,
remplacent avantageusement les organes absents.
Nous ne pouvons pas cependant négliger les
cornes dont les mâles sont munis et qui peuvent
148 Bulletin de la Sociélc Enlomologlqne d'Egyplc.
aussi, lors(ju'ils abaissent on relèvent la tête, produire
un déplacement du centre de gravité, et changer la
direction rectiligne en descendante ou en ascendante.
Les hyménoptères, au contraire, sont uìunis de
balanciers très déveloj)pés qui leur sont indispensa-
bles i)uis(|u'ils n'ont pas d'élytres, et par conséquent
pas de surfaces portantes et directrices.
D'ailleurs, AI. le docteur Jousset de Bellesme nous
api)rend, dans une élude remarquable j)arue dans
la ((Nature)) du 80 sejitembre 1911, le rôle })répon-
dérant du balancier dans le vol des hyménoptères.
Il démontre par des expériences très fra])panles que
cet organe est indispensa])le à ces insectes i)our
réaliser la stabilité aérienne.
Donc, les hyménoptères, n'ayant i)as comme les
coléoptères des surfaces portantes chargées de soute-
nir leur cor[)S et d'orienter leur marche, remédient à
celte absence i)ar un balancier très développé.
Je ne puis m'élenilre ici sur cette question qui
comporterait de longues recherches sur toutes les
ditrérentes variétés d'organes que les insectes possè-
dent pour leur permettre de progresser dans l'espace,
mais je suis persuadé que l'étude de ces éléments,
leur mensuration et leur description détaillée .'imène-
rout de grandes découvertes très utiles et applicables
aux transformations ({u'il est nécessaire de faire subir
aux aéroplanes. Il semble que les moteurs dont seront
munis les appareils de l'avenir devront être doubles,
car enlin l'insecte doit précisément sa grande stabilité
à la symétrie parfaite de ses deux organes-moteurs
situés latéralement, le |)oids mort étant [)lacé entre
eux deux. Cette disposition paraît en eilet, à [)remière
vue, la jìlus avantageuse. Cependant, quelques essais
Séance du iO Décembre 1913. 149
tentés avec des appareils de ce genre, sont restés
jusqu'à ce jour sans résultat pratique, et cela s'expli-
que aisément lorsqu'on songe qu'il est très difficile
de réaliser le synchronisme parfait de deux moteurs
conjugués. On pourrait, il est vrai, employer un seul
moteur agissant sur deux hélices latérales, mais on
prévoit immédiatement que la portée de l'arbre
unique qui agirait sur les deux organes vecteurs,
serait trop considérable, si l'on voulait proportionner
la longueur de cet axe à l'écart des ailes des insectes.
Cependant, ces difficultés seront surmontées, et
c'est pour cela que tous les naturalistes et les ento-
mologistes doivent s'unir pour fournir à la science
les éléments qui lui manquent. Le jour où l'on aura
pris le diagramme des ailes d'un très grand nombre
d'insectes, ainsi que leur poids, et que l'on aura
établi la relation qui existe entre ces deux facteurs,
je crois que les appareils d'aviation seront vite modi-
fiés d'après ces données, et que cette étude servira
plus la cause de la locomotion aérienne que tous les
essais plus ou moins heureux qui ont été tentés de
nos jours.
Il y a là un gros problème de mécanique à
résoudre, mais nous ne devons pas désespérer de le
voir réalisé puisque VHeliocopris isidis, le scarabée
sacré des anciens Égyptiens, par son vol gracieux,
semble nous montrer le chemin.
lóO Bulletin de la Soeiélé linlomulogique iVEijijple.
Névroptères d'Egypte
par le R. P. Loxoix Navas, SI.
1>e Série.
Les Névroptères dont l'énumération va suivre
m'ont été envoyés pour leur détermination (et la
plupart cédés généreusement pour ma collection) par
M. A. Andres. Ils sont tous très intéressants, et leur
étude, publiée dans le bulletin de la Société Entomo-
logique du Caire servira, je pense, de stimule aux
entomologistes vivant dans l'Egypte pour de pareilles
recherches. C'est dans l'espoir que ce lot ne sera pas
le dernier que j'aurai le plaisir de voir de la même
provenance, que j'ai appelé 1'"'' série la liste ci-dessous,
où je place les Névroptères simplement par ordre de
familles.
Fam. ASGALAPHIDES
1. Helicomitus festlvus Ramb.
Bubo lestions. Rambur, Névroptères, 1842, p. 356,
n" 6.
Alexandrie. L'espèce est très répandue presque
par toute l'Afrique.
Fam. MYRMÉLÉONIDES
Trib. Acanthaclisini Nav.
2. Phanoclisis longicollis Ramb.
Acanthaclisis longicollis. Rambub, Névroptères, 1842,
p. 381, n" 6.
Désert d'Héliopolis, 13 août. Un échantillon çf
conforme au type du Sénégal,
Séance du 10 Décembre 1913. 151
Trib. Myrmeleonini Banks
3. Gepus invisus Nav., Mém. R. Acad. Cienc. de
Barcelona, 1912, t. X, n° 9, p. 48, nM6.
Désert d'Héliopolis, 8 juillet 1913. Un échantillon
(f égal au type existant dans ma collection.
4. Nophis Teilhardi Nav., Mem. R. Acad. Cienc. de
Barcelona, 1912, t. X, n° 9, p. 50.
Désert d'Héliopolis, août 1913. Un échantillon cf.
La 9 est encore inconnue.
5. Myrmecaelurus trigrammus Pall.
Myrmeleon trigrammus Pallas, Iter, 1, p. 469.
Désert d'Héliopolis, août 1913.
6. Cueta adspersa Nav.
Eté 1913, Le Caire.
Kingi, août 1913.
TrIb. CreagrinI Nav.
7. Creagris aegyptiaca Ramb.
Myrmeleon œgyptiaciis. Rambur, Névroptères, 1848,
p. 393, n° 13.
Désert d'Héliopolis, août 1913, Kingi, août 1913.
Trib. Neuroleini Nav.
8. Neuroleon tenellus Klug.
Myrmeleon tenellus Klug, Symbolae, t. XXXV,
fig. 7.
Kingi, août 1913.
152 Biillclin de la Sociclê Hntònwlogiqnc d'Egypte.
Fam. GHRYSOPIDES
Trib. Chrysopini Nav.
U. Chrysopa vulgaris Schx. var. africana nov.
Viridis, fascia dorsali longitudinali flava.
Caput viride, fascia longitudinali media a labro
ad occiput flava; stria nigra tenui brevique ad clypei
latera ; palpis llavis ; anlenuis flavis, apiceni versus
leviter obscuratis ; ocuiis fuscis.
Protliorax latior quam longior, angulis anlicis
truncalis. Meso-el melatborax bete viridia (excepta
fascia dorsali flava).
Pedes virides, apice tibiaruni et tarsis flavis ;
unguibus basi fortiter dilalatis.
Abc byalina?, iridea?, acuta» ; reticulatione et stig-
mate viridibus; pilis fuscis; flmbriis flavidis, brevibus.
Ala anterior venulis costalibus ad coslani, radia-
libus ad radium, duabus primis intermediis, secunda
et ultima procubilali, prima cubitali, gradatis internis
tolis, aliquot initio nigris. Venula^ gradata fere 4/6,
intermedia; 5, prima ultra cellulam procubilalem
typicam ad procubitum inserta. Radius ad basini
stria fusca notalus.
Ala posterior venulis costalibus ad costam, radia-
libus ad radium fuscis, ceteris viridibus, gradatis 3/6.
Long, corp 8 mm.
» al. ant. ... 11 »^
^1 al. post. . . t)';) »
Hab. Kingi, août 1913.
Malgré les énormes dilTérences de cette forme
avec la Chrijsopa vulgaris Schn. ty[)e, je n'ose la
Séance dii 10 Décembre 1913. 153
séparer spécifiquement. Elle est très semblable à la
var. radialis Nav., par laquelle peut se rattacher à
la forme typique.
10. Chrysopa Andres! sp. nov. (fig. 1).
Caput viride, fronte linea fusca curva fere in X ,
inter antennas conjuncta, ante et pone antennas diver-
gente; labro et clypeo sanguineis; stria fusco-rubra
ad genas ante oculos; palpis fuscis; vertice et occipite
fascia purpurea, medio dilutiore, ex atomis formata ;
antennis viridi-flavis, fusco annulatis, articulo primo
grandi, lateraliler stria longitudinali fusca, antice
puncto fusco notato ; oculis in sicco nigris.
Prothorax transversus, angulis anticis oblique
truncatis; viridi-flavus, ad margines laterales fascia
longitudinali fusca; sulco transverso profundo, arcuato,
prope marginem posteriorem sito. Meso-et metanotum
viridi-flava, fascia laterali longitudinali fusca.
Abdomen viridi-flavum, fusco subtotum pictum ;
marginibus posticis segmentorum viridi-flavis ; pilis
pallidis.
Pedes virides, fusco pilosi; femoribus ante apicem
fusco annulatis.
Aìve angustie, acutse, irideœ; reticulatione viridi-
alba, stigmate concolore, interne late fuscato.
Ala anterior (fig. 1) area costali angusta ; subcosta
tractu prope basini nigro ; venulis omnibus et venis
d earum insertionem
nigris; gradatis ^Z^, in-
ermediis 3, prima ad
apicem venula^ divisoriae
Fig. 1 ante vel post, finiente;
Chrysopa Andresi Nav. quatUOr punclis ad flUem
Aile antérieure X 5.
venarum ramorumque in
154 Biilleliii de la Société Entomologiqiie d'iujijple.
margine postico et stria lata a cubilo ad apicem,
praeter primani venulam cubilalem exlernam, fuscis.
Ala posterior venulis costalibus, prima cubitali
externa et gradatis -/g totis, reliquis initio vel initio
et fine nigris; macula vel umbra fusca ad marginem
posticum inter apicem rami cubiti et primai venulce
cubitalis externae.
Long, corp 6 mm.
» al. ant. . . 9 »
» al. post.. 8 »
Kingi, mai 1913.
Je sens un vif plaisir en dédiant celte gracieuse
espèce à M. le D"^ Andres, qui m'a fourni l'occasion
d'étudier ces insectes el a enrichi ma collection de
plusieurs espèces intéressantes.
11. Chrysopa nymphulina sp. nov. (fig. 2).
Similis nymphiilse Nav.
Flava.
Caput puncto fusco parvo inter antennas, alio
grandi ad genas ante oculos el stria ad clypei lalera
fuscis; stria rubra semilunari ante anlennarum basini;
oculis in sicco atris; antennis flavis, apicem versus
fuscescenlibus, arliculo primo grandi, stria fusca
longitudinali externa; occipite linea nigra juxta oculos
cum fascia prolhoracis continuata.
Prolliorax latior quam lohgior, angulis anticis
oblique truncalis, sulco transverso pone medium silo;
fascia laterali longitudinali fusca. Meso-et metanolum
fascia laterali in duas longitudinaliler divisa. Pectus
flavum.
Seance du 10 Décembre 1913. 155
Abdomen flavum, flavo pilosum, dorso linea te-
nuissima laterali longitudinali rubro-fusca.
Pedes pallidi; femoribus ante apiceni, tibiis ante-
rioribus et mediis ante medium dorso puncto fusco
notatis; tibiis posterioribus albidis, vix compressis ;
unguibus basi fortiter dilatatis.
Alœ hyalinœ, irideae ; reticulalione et stigmate
albidis; venulis stigmalibus in area subcostali quatuor
fuscis, distinctis, levissime fusco limbalis.
Ala anterior (flg. 2) apice rotundata; venulis ple-
risque initio et fine et venis ad venularum insertionem
fuscis, gradatis ^/^ ; secunda intermedia et cubitali
lotis fuscis. Sector radii in lineam fractam quasi in
venulas gradatas dispositus. Venulse radiales initio,
secunda gradata in sectore radii, secunda intermedia
et secunda cubitali totis fuscis fuscoque limbatis.
Venulae intermedise très, prima ad apicem intra cellu-
lam procubitalem typi-
cam deveniem.
Ala posterior venis ad
venularum insertionem
fuscis ; venulis gradatis
Chrysopa^yn^phulinaKKy. '/s » COStalibuS ultimis
Aile antérieure X 5. ante Stigma totis fuSCis.
Long, corp 6'5 mm.
» al. ant. . 9 »
» al. post.. 8'3 »
Hab. Palais de Koubbeh, juillet 1913.
12. Chrysopa aegyptîaca sp. nov. (fig. 3).
Caput flavum, stria transversa ad clypei basim et
alia longitudinali ad genas, fusco-rubris; palpis fuscis;
156 Bulletin de la Soeiété Juiloniühxjiqne d'Égijple.
antennis Ilavis, apiccin versus fu-
scescenlibus, ala anteriore brevio-
ribiis, arliculo primo grandi, stria
fasca longitudinali externa; vertice
duabus striis longitudinalibus, in
anguluni pone antennas confluen-
Fig. 3. tibus, rubris, alia angnstiore juxta
fète et prolhorax. OCUloS rubra (fig. 3).
Prothorax (fig. 3) manifeste lalior quam longior,^
angulis anticis oblique truncatìs, sulco transverso
pone medium profundo ; fiavus, fascia laterali lata
fusco-rul)ra ; vel polius fusco-rubcr, fascia media lon-
gitudinali flava. Mesonotum similiter pictum, fascia
laterali fusca. Metanotum subtolum fuscum. Pectus
flavum.
Abdomen flavum, flavo pilosum, band fuscatum.
Pedes flavi, fusco pilosi, tibiis apice et tarsis
leviter rubeo pictis ; unguibus basi fortiter dilatatis.
Ala? hyalinœ, iridere, acutœ ; reticulatione flava ;
stigmate elongato, flavido ; venulis stigmalibus in
area subcostali fere 5 fuscis, ferrugineo limbatis.
Ala anterior venulis gradatis fere 5 6, primis
procubitalibus et cubitalibus et ultima procubitali
lotis, reliquis plerisque initio et fine, sectore radii
el ejus ramis initio nigris. Venulae inlermediîe 4,
prima intra cellulam procubitalem typicam juxta
apicem fìnieiìs.
Ala posterior venulis gradatis fere 4/6, costalibus
et aliquot ad alœ basini lotis, reliquis initio et fine
vel initio tantum nigris.
Long, corp 8'5 mm.
» al. ant. . . 12 »
» al. posi. .11 »
Hab. Kingi, août 1913.
Séance du 10 Décembre 1913. 157
Il convient faire ressortir les différences avec la
Ch. Genei Rb. dont elle a l'air extérieur. La taille est
plus forte, le prothorax plus large, l'abdomen sans
bandes brunes latérales, et en général la couleur plus
pâle, surtout aux ailes, les onglets très dilatés à la
base, etc.
Trib. Nothochrysini Nav.
13, Nothochrysa stigmatica Ramb.
Hemerobîiis sligmaticiis. Rambur, Névroplères, 1842,
p. 429, n° 15. Faun. Eut. de l'Andalousie, II, v. 9, fig. 8.
Héliopolis, août; collection Chakonr. Espèce déjà
connue d'Espagne et du Maroc ; elle semble nouvelle
pour l'Egypte.
TRICHOPTÈRES
Fam. POLYGENTROPIDES
TrIb. Polycentropini
14. Esperona gen. no v.
Genus Polyceniropinoriim.
Antennae fortes, primo articulo sequentibus paulo
majore. Palpi maxillares articulis mediis in 9 dilatatis.
Pedes tibiis baud dilatatis ; calcaribus 3, 4, 4,
primo in tibia anteriore ante medium silo.
Alae cellulis media et discali clausis.
Ala anterior area costali venula prope basini
instructa; furcis apicalibus 2, 3, 4, 5; area posteriore
angusta ; angulo axillari acuto.
Ala posterior latior ; venis subcosta et radio ante
venulam radialem confluentibus ; furcis apicalibus
2, ó praesentibus.
1Ô8 Bulle I in de la Société Enlomolocjique d'iùjijptc.
Le type est l'espèce suivante :
15. Esperona nilotica sp. n. (fig. 4).
Caput i'usco-ferrugineum ; palpis maxillarilius
articulis 2, 3 crassis, primo brevi, quinto elongalo»
longiore (piarlo, sed breviore tertio, cylindrico, apice
obluso ; vertice depresso, pubescente, medio longitu-
dinaliter sulcato ; occipite testaceo, medio longitudi-
naliter sulcato ; antennis fortibus, ferrugineis, oculis
globosis, fuscis.
Piolhorax testaceus, fortiter transversus, medio
longitudinaliter sulcalus, licvis. Mesonotum i'uscum,
nitidum. Metanotum testaceum, nitidum. Pectus fcr-
rugineum.
Abdomen superne fuscescens, inferne testaceum.
Pedes testacei, calcaribus concoloribus ; tibiis
posticis superne inter calcaria fuscescentibus.
Ala anterior (fig. 4) apice parabolico vel elliptico;
reticulatione fulvo-ferruginea; membrana fuscescente,
pubescentia fulva ; macula
thyridiali alba, transversa ;
fascia maculari pallida, in
arcum ad discum, macula
fulva distinctiore ad utrum-
que apicem, sea extra cel-
lulam discateni et ante
furcam 5; slriola alba lon-
gitudinali brevi in area
Fig. 4.
Esperona nilotica Nav.
Ailcs de la gauchi'.
(Coll. Andres).
posteriore ; angulo axillari prominente, acuto, Irian-
gulari ; cellula discali brevi, media elongata, sed suo
peliolo breviore.
Ala posterior basi latior anteriore; membrana
Séance du 19 Novembre 1913. 159
fusco tincta ; reticulatione fusca ; cellula discali et
media longitudine subaequalibus, media longiore,
triplo brevioie suo petiolo ; furca 5 lala.
Mas milis ignotus.
Long, corp, Ç.. 7'8 mm.
» al. ant. . . 10'5 »
» al. post. . 7'2 »
Hab. Kingi, Jul. 1913 (Andres).
SOMIVISIRE
Pages
Séance du 22 Octobre 1913 133
Adolf Andres : Sur les Cìcindèles d'Egypte 134
Edm. Reitter : Neue Coleopteren aus Aegypten. 135
Séance du 19 Novembre 1913 138
Anastase Alfieri : Chrysidides nouvelles pour
l'Egypte 139
D*^ Innés Bey : Note sur Cicadaira foveicollis Hov. 141
Séance du 10 Décembre 1913 :
D' G. Bay : Le vol de VHeliocopris Isidis et l'A-
viation 144
R. P. LoNGiN Navas. s. I. : Névroptères d'Egypte,
V" série 150
La Société Entomologique d'Egypte tient ses séances
le premier mercredi de chaque mois (excepté Juillet,
Août et Septembre).
Elle pui)lie :
1" Un Bulletin trimestriel qui contient des travaux
de peu d'étendue, accompagnés ou non de ligures
dans le texte.
2° Des Mémoires qui paraissent à des époques
indéterminées et qui comprennent des travaux
originaux plus étendus, accompagnés ou non de
planches et de figures dans le texte.
Pour la correspondance scientifique, réclamations
et changement d'adresse, s'adresser à M. le Secrétaire
général de la Société Entomologique d'Egypte.
Boîte postale N" 430.— Le Caire.
Les Bulletins et les 3 fascicules des Mémoires
de la Société sont en vente au Caire chez M. le
Bibliothécaire adjoint de l'Institut Egyptien et à la
Librairie Diemer au Caire.
SMn MSUNIAN INSTrrUTIONÛBHÂRlÊs
3 9088 01268 6234
1.