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NEUCHATEL IMPRIMERIE WOLFRATH & SPERLÉ 1912 SOCIÉTÉ NEUCHATELOISE THE NEMESVORK RCADEMY OF AICANCER SCIENCES NATURELLES BULLETIN TOME XXXVII: ANNÉE 1910-1911 x NEUCHATEL IMPRIMERIE WOLFRATH & SPERLÉ 14911 LES ROTATEURS DU CANTON DE NEUCHATEL Par M. THIÉBAUD, Dr See PROFESSEUR A L'ÉCOLE SECONDAIRE DE BIENNE Je présente ici en une modeste contribution à l’étude des rotateurs du canton les résultats de recherches faites pendant trois ans sur la faune des eaux neuchäteloises. Ayant étudié plus spécialement le groupe des Entomostracés, j'ai tâché cependant de recueillir le plus de renseignements possible sur les autres groupes d'animaux aquatiques; parmi ceux-ci les rotateurs ont plus particulièrement attiré mon attention par l'intérêt que présente leur étude, la beauté et la variété de leurs formes. La liste que je donne ici n’a donc pas la prétention d’être complète, mais elle énumère les espèces dont la détermina- tion, d’après l’animal vivant ou de nombreux croquis, ne laisse aucun doute. Bien des formes entrevues trop rarement ou trop rapidement ont dû forcément être négligées !. La liste que j'avais dressée a été heureusement complétée par les indi- cations puisées dans les albums que M. Paul Godet, profes- seur à Neuchâtel, avec une amabilité dont je lui suis très reconnaissant, a mis généreusement à ma disposition. Qu'il me soit encore permis de remercier ici mon cher maitre, M. le professeur Fuhrmann, et M. le docteur E. F, Weber, le Spé- cialiste bien connu, pour les conseils qu’ils m'ont prodigués. Les principales stations que j’ai étudiées sont les suivantes : 1° Le lac de Neuchâtel en ses régions pélagique, littorale et profonde. C’est près de Saint-Blaise, dans un étang séparé du lac par la digue de la ligne directe Neuchâtel-Berne, que j'ai trouvé un bon nombre des espèces littorales. Malheureu- sement ces fossés à riche végétation seront comblés d'ici à quelques années et une station à faune intéressante aura dis- paru. 20 Le luc de Saint-Bluise?, qui m’a fourni 60 espèces. 1 Pour la détermination j'ai surtout employé les travaux de WEeBEer, Hun- son et Gosse, de M. Vorcr, « Die Rotatorien und Gastrotrichen der Umgebuns von Plün », Stuttgart, 1904, et de JENNINGS, « À Monograph of the Rattulidæ », Washington, 1905. ? M. Taiépaun. « Contribution à la biologie du lac de Saint-Blaise», Anna- les de biologie lacustre, t. III, 1908, Bruxelles. se TRES 30 La Vieille Thielle parait être une station propice au développement des rotateurs. Entre le château de Thielle et Le Landeron, l’ancien lit de la rivière est rempli d’une eau brunätre, au courant presque nul, se réchauffant rapidement au printemps et orné d’une végétation macroscopique luxu- riante. 40 espèces, dont un certain nombre de rares. 40 Grandes mares au bord du lac de Neuchâtel, entre Auver- nier et Colombier, étudiées plus spécialement par M. Godet. 50 Les mares de la chaîne de Pouillerel, dont la faune a fait l’objet d’un travail spécial! les fossés d’exploitation des tour- bières de La Sagne et des Ponts, le lac d’Etaillère près La Brévine, le Doubs, près des Brenets et quelques petits étangs près de La Chaux-de-Fonds, aux Crosettes et à la Bonne-Fon- taine m'ont permis de constater l'existence dans les eaux des hautes vallées de notre Jura d’une faune rotatorienne assez riche. Voici la liste des espèces: I. Rhizotides:. 4. Floscularia aff. regalis, Hudson. Pouillerel. 2. Floscularia ornata, Ehr. Lac de Neuchâtel, près de Saint-Blaise ; pierres du lac (G) *. 3. Floscularia cornuta, Dobie. Vieille Thielle (G); étangs du jardin botanique de l’Université; mares à Auvernier; lac de Saint-Blaise. 4. Floscularia proboscidæa, Ehr. Vieille Thielle; étangs du jardin botanique; pierres du lac de Neuchâtel (G); lac de Saint-Blaise. 5. Floscularia elegans, Ehr. Tourbières des Verrières (G). 6. Flosculuria pelagica, Rousselet. Lac de Neuchâtel. 7. Melicerta ringens, Schrank. Lac de Saint-Blaise; Verriè- res, sur Utricularia (G). 8. Melicerta Janus. Trouvé dans le lac de Saint-Blaise par les Amis de la nature. 9. Cephalosiphon limnias, Ehr. Vieille Thielle. 1 M. Trmégaup et J. Favre. « Contribution à l’étude de la faune des eaux du Jura », Annales de biologie lacustre, t. I, 1906, Bruxelles. 2 Je suis la classification employée par Weber dans son ouvrage: E. F. WEBER, « Faune rotatorienne du bassin du Léman », Revue suisse de 3o0lo- gie, t. V, 1898, Genève. 3 La lettre (G) indique les espèces trouvées par M. Godet. 4 CLUB DES AMIS DE LA NATURE. «Le Loclat», Bull. Soc. Neuch. de Géographie, t. XVIII, 1907. PR TELE 10. Conochilus unicornis, Rousselet. Lac de Neuchâtel, pela- gique et près de Saint-Blaise; lac de Saint-Blaise; lac de Bienne; lac de Morat. II. Bdelloïdés. 11. Philodina roseola, Ehr. Lac de Saint-Blaise ; lac de Neuchâtel, près Saint-Blaise; Pouillerel. 412. Philodina citrina, Ehr. Lac de Saint-Blaise; Vieille Thielle; étang de l'établissement de pisciculture du Pervou, près Areuse; Pouillerel; mare aux GCrosettes. 13. Philodina macrostyla, Ehr. Fond du lac de Neuchâtel; lac de Saint-Blaise; Pouillerel; marais des Ponts. 14. Philodina megalotrocha, Khr. Lac de Neuchâtel, près de Saint-Blaise ; lac de Saint-Blaise; mares de Souaillon; Vieille Thielle. 15. Philodina aculeata, Ehr. Lac de Saint-Blaise; Vieille Thielle! (G) et ! 16. Rotifer vulgaris, Schrank. Lac de Neuchâtel, près de Saint-Blaise; lac de Saint-Blaise; mares à Auvernier ; mares à Pouillerel; lac d’Etaillères, étang des Crosettes; mare à Sommartel. 17. Rotifer tardus, Ehr. Fond du lac de Neuchâtel et près de Saint-Blaise; lac de Saint-Blaise; Vieille Thielle (G) et ! 18. Rotifer citrinus, Ehr. Pouillerel. 19. Rotifer macrurus, Ehr. Pouillerel; mare à Sommartel; tourbières des Verrières. 20. Rotifer macroceros, Gosse. Vieille Thielle; étangs des Crosettes. 21. Rotifer trisecatus, Weber. Lac de Neuchâtel, sur le fond, à 40 m. de profondeur; lac de Saint-Blaise ; étang de la Bonne-Fontaine. 22. Rotifer actinurus, Ehr. Lac de Saint-Blaise; Vieille Thielle (QG); Pouillerel ; étang de la Bonne-Fontaine; mare à Sommartel. 23. Callidina symbiotica, Zelinka. Pouillerel. 24. Callidina Brycei, Weber, var. spinosa. Mousses sur les rochers de l’Evole, à Neuchâtel (G). 25. Cullidina cataracta, Evole (G). 26. Cullidina scutata, Bryce, var. Vieille Thielle (G). 27. Adineta Vaga, Davidson. Pouillerel; mousses de l'Evole (G). 28. Adineta vaga, var. major, Bryce. Lac de Saint-Blaise. 1 Le signe ! indique que j'ai aussi constaté l’espèce dans la station. III. Plormides. a. Illoricidés. 29. Microcodon clavus, Ehr. Trouvé un seul exemplaire dans une préparation de faune pélagique du lac de Neuchâtel appartenant à M. le professeur Fubhrmann. 90. Asplanchna priodonta, Gosse. Lacs de Neuchâtel, Bienne, Morat, de Saint-Blaise, des Brenets, d’Etaillères; Vieille Thielle. 931. Asplanchnopus myrmeleo, Ehr. Grève du lac de Neu- châtel, près de Saint-Blaise; Vieille Thielle. 92. Ascomorpha helvetica, Perty. Pouillerel. 33. Synchæta pectinata, Ehr. Lacs de Neuchâtel, de Bienne: mare à Auvernier. 34. Synchætla tremula, Ehr. Lac de Neuchâtel; mare à Auvernier. 30. Synchæta stylatu, Wierz. Lacs de Neuchätel, de Morat. 36. Triarthra longiselu, Ehr. Lac de Saint-Blaise, Doubs. 31. Triarthru longiseta, Ehr, var. Aninetica, Zakarias. Lacs de Neuchâtel, de Morat. 30. Triarthra mystacina, Ebr. Pouillerel; mare à Serroue, au-dessus de Corcelles. 39. Polyurthra platyptera, Ehr. Lacs de Neuchâtel, de Bienne, de Morat, des Brenets, d’'Etaillères. 40. Polyarthra platyptera, KEhr, var. euryplera, Wierz. Vieille Thielle (G); lac de Saint-Blaise ; mare de Souaillon (G). 41. Hydatina senta, Ehr. Grèves du lac de Neuchätel, près de SE (G) !. 42. Taphrocampa Hundersiæ, Gosse. Pouillerel". 43. Taphrocampa annulosa, Gosse. Vieille Thielle. 44. Notommata aurila, Ebr. Pouillerel; Vieille Thielle (G). 45. Notommata tripus, Ehr. Mares à La Tène, au bord du lac de Neuchâtel; littoral du lac, près de Monruz. 46. Notommata brachyota, Ehr. Sur les plantes aquatiques du port de Neuchâtel et jusqu’à 20 m. de profondeur. 47. Notonmata najas, Ehr. KEtangs de l'établissement de pisciculture du Pervou, près Areuse. 48. Copeus labiatus, Gosse. Pouillerel; étang de la Bonne- Fontaine ; bassin du jardin botanique de l'Université. 49. Copeus pachyurus, Gosse. Mare à Auvernier ; établisse- 1 Trouvé après la publication du travail de Thiébaud et Favre. ART RTS ment de pisciculture du Pervou; Pouillerel; mare à Som- martel. 00. Proales decipiens, Ehr. Lac de Saint-Blaise, lac de Neuchâtel, près Saint-Blaise ; Pouillerel. 91. Proales pelromyzon, Ehr. Lac de Saint-Blaise ; étang de l’établissement de pisciculture du Pervou; Pouillerel; lac d’'Etaillères. 02. Proales tigridia, Gosse. Lac de Neuchâtel; littoral près de Monruz et près de Saint-Blaise. 93. Proales caudatu, Bilfinger. J'ai trouvé un seul exem- plaire de cette espèce, nouvelle pour la Suisse, dans la Vieille Thielle. 04. Furcularia forficula, Ehr. Lac de Saint-Blaise ; Pouille- rel ; lac d’Etaillères. 09. Furcularia longiseta, Ehr. Vieille Thielle (G) !; bassins du jardin botanique de l’Université. 06. Eosphora najas, Ehr. Pouillerel. 97. Eosphora aurita, Ehr. Pouillerel. 08. Eosphora digitata, Ehr. Pouillerel. 99. Diglena forcipata, Ehr. Pouillerel; lac de Neuchatel, sur le fond, à 53 m.; vieille Thielle (G). 60. Diglena uncinata, Milne. Mare à Auvernier; mare à Souaillon ; Pouillerel. O1. Diglena gibber, Ehr. Mare à Souaillon (G). b. Loricidés. 62. Masligocerca lophoessa, Gosse. Pouillerel. 63. Mastigocerca bicornis — Rattulus longiseta, Ehr. Vieille Thielle (G) et ! ; Pouillerel. 6%. Mastigocerca Hudsoni, Lauterborn. Lac de Neuchâtel. Go. Mastigocerca carinala, Ehr. Vieille Thielle. 66. Mastigocerca bicristata, Gosse — Rattulus bicristatus. Mare à Auvernier. 07. Diurella Rattulus, Weber. Mare à Auvernier (G). 68. Diurella stylatu, Eyferth. Lac de Neuchâtel; régions pélagique et littorale près de Saint-Blaise. 69. Diurella rousseleti, Voigt'. Lac de Bienne. 70. Cœælopus porcellus, Gosse. Lac de Saint-Blaise; mare à Auvernier ; Pouillerel. 71. Cœlopus tenuior, Gosse. Lac de Saint-Blaise; Vieille Thielle ; Pouillerel. 1 M. Voir. Die Rotatorien und Gastrotrichen der Umgebung von Plün, Stuttgart, 1904. AR 72. Polychætus subquadratus, Perty. Lac de Saint-Blaise. 73. Dinocharis pocillum, KEhr. Lac de Saint-Blaise; Vieille Thielle (G) et !; lac de Neuchätel, près de Saint-Blaise ; mare à Auvernier (G); étang de la Bonne-Fontaine. 74. Dinocharis lelractis, Ehr. Vieille Thielle. 75. Scaridium longicaudum, Ehr. Lac de Neuchätel, près de Saint-Blaise ; vieille Thielle (G) et !; mare à Auvernier (G). 76. Slephanops lamellaris, Ehr. Vieille Thielle; mare à La Tène ; mare à Colombier (G). 77. Diaschiza lacinulala, O.F.M. Lac de Saint-Blaise; litto- ral du lac de Neuchâtel, près de Monruz; bassin du jardin botanique de l’Université; étangs de l'établissement de pisci- culture du Pervou. 78. Diaschiza semiaperta, Gosse. Lac de Saint-Blaise ; lac de Neuchätel, sur le fond, à 40 m.: mare à Auvernier (G); Pouil- lerel. 79. Salpina mucronata, Ehr. Vieille Thielle; mare à Ser- roue; étangs des Crosettes ; mare à Sommartel. 80. Salpina spinigera, Ehr. Lac de Saint-Blaise; Vieille Thielle (G) ; Doubs; Pouillerel. 81. Salpina brevispina, Ehr. Gravières de Cornaux (G). 82. Euchlanis macrura, Ehr. Lac de Saint-Blaise; Vieille Thielle. 83. Euchlanis deflexa, Gosse. Lac de Saint-Blaise; lac de Neuchâtel, près de Saint-Blaise. 84. Euchlanis piriformis, Gosse. Lac de Saint-Blaise; bas- sin du jardin botanique de l’Université; mare à Auvernier; Doubs. 85. Calypna luna, Ehr. Lac de Saint-Blaise ; lac de Neu- châtel, près de Saint-Blaise; mare à Auvernier (G); Pouil- lerel. 86. Catypna ungulata, Gosse. (?) Pouillerel. 87. Distyla Gissensis, Eckstein. Lac de Saint-Blaise. 88. Distyla flexilis, Gosse. Pouillerel. S9. Distyla Ludwigi, Eckstein. Lac de Saint-Blaise; Pouil- 90. Monostyla lunaris, Ehr. Lac de Saint-Blaise ; lac de Neu- châtel, près de Saint-Blaise; Vieille Thielle; mare à Auver- nier (G); étang de la Bonne-Fontaine. O1. Monostyla bulla, Gosse. Pouillerel ; lac d’Etaillères. 92. Colurus bicuspidatus, Ehr. Lac de Saint-Blaise; Pouil- lerel. 93. Colurus obtusus, Gosse. Pouillerel; mare à Auvernier. 94. Colurus leptus, Gosse. Pouillerel. SRE PO 95. Metopidia solidus, Gosse. Lac de Saint-Blaise; lac de Neuchâtel, près de Saint-Blaise; mare à Auvernier; mare à Serroue; Pouillerel; mare à Sommartel ; lac d’Etaillères. 96. Metopidia acuminata, Ehr. Lac de Saint-Blaise. 97. Melopidia oxysternum, Gosse. Lac de Saint-Blaise; bas- sin du jardin botanique de l’Université. 98. Metopidia triptera, Ebr. Vieille Thielle; bassin du jardin botanique; mare à Auvernier ; étang de la Bonne-Fon- taine. 99. Metopidia lepadella, Ehr. (?) Mare à Auvernier (G). 100. Pterodina patina, Ehr. Lac de Saint-Blaise; Vieille Thielle; mare à Auvernier; Doubs: étang de l'établissement de pisciculture du Pervou; Pouillerel. 101. Pterodina mucronata, Gosse. Vieille Thielle. 102. Pterodinu reflexa, Gosse. Vieille Thielle (G) et !. 103. Pterodina bidentata, Ternetz. Lac de Saint-Blaise ; mare de Souaillon ; lac de Neuchâtel, près Saint-Blaise; lac d’'Etaillères. 404. Brachionus Bakeri, Ehr. Vieille Thielle; littoral du lac de Neuchâtel, Estavayer (G) et près de Saint-Blaise. | 105. Noteus quadricornis, Ehr. Lac de Saint-Blaise; Vieille Thielle; mare à la Tène; Port d’'Estavayer (G); mare à Som- martel. 106. Anuræa aculeata, Ehr, var. valga, Khr. Lac de Saint- Blaise; vieille Thielle; mare à Auvernier. 107. Anuræa aculeatu, var. longispina. Etang de la Bonne- Fontaine. 108. Anuræa aculeata, var. brevispina, Gosse. Marais des Ponts. 109. Anuræa aculeata, var. serrulata, Ehr. Marais des Ponts. 110. Anuræà cochlearis, Gosse. Lacs de Saint-Blaise, de Neuchâtel, de Morat, de Bienne. AA. Anuræa cochlearis, var. macracantha, Lauterborn. Mare de Souaillon (QG). 112. Anuræa hypetasma, Gosse. Lac de Saint-Blaise; Vieille Thielle (G) et !; Doubs. 113. Notholca striata, O. F. M. Lac de Neuchâtel, région pélagique; Doubs. 114. Notholca striata, var. labis, Gosse. Lac de Neuchitel, littoral près de Monruz. 115. Notholca striata, var. acuminata, Ehr. Mare près d’Au- vernier. 116. Notholca foliucea, Ehr. Lac de Neuchâtel, littoral près de Monruz; Doubs. er AU 117. Notholca longispina, Kellicot. Lacs de Neuchâtel, de Bienne, de Morat, de Saint-Blaise. 118. Plœsoma lenticulare, Herrick. Lac de Neuchâtel (Fuhr- mann)!. 119. Plœsomu truncatum, Levander. Lac de Neuchätel (Fuhrmann). 420. Plœsoma Hudsoni, Imhof. Lac de Neuchâtel (Fuhr- mann). 121. Pompholyx sulcata, Gosse. Lacs de Neuchätel, de Morat (Fuhrmann). 122. (Grastropus slylifer, Imhof. Lacs de Neuchätel, de Bienne, de Morat, de Saint-Blaise; Doubs. 123. Anapus ovalis, Bergendal. Lacs de Neuchâtel, de Sunt-Blaise. 124. Anapus testudo, Lauterborn. Lac de Neuchatel. Les eaux du canton de Neuchâtel renferment donc au minimum 12% espèces et variétés de rotateurs. TERNETZ* donne pour les environs de Bâle une liste de 107 espèces et Weber, dans sa monographie classique des rotateurs du bassin du Léman, en cite 126 espèces. Ces chiffres et la presque similitude des listes nous montrent que ces trois régions de la Suisse occidentale ont une faune rotatorienne peu différente prouvant une fois de plus le cosmopolitisme de ces animaux. Les bassins étudiés étant situés entre 432 m. et 1250 m. d'altitude, il peut être intéressant de constater si ces différen- ces d'altitude jouent un rôle sur la distribution des rotateurs. Voici les résultats auxquels je suis arrivé : 10 Soixante des espèces, soit donc à peu près la moitié, se rencontrent dans presque toutes les stations, sans distinc- tion de leur altitude, et, dans les bassins explorés d’une facon suivie, la faune rotatorienne s’y montre également riche, ainsi que le témoignent les chiffres suivants: Lac de Saint-Blaise (437 m.), 50 espèces. Vieille Thielle (430 m.), 40 espèces. Mares de la chaine de Pouillerel (1230-1250 m.), 45 espèces. 20 Cinquante espèces n'ont été constatées que dans les eaux du Vignoble neuchâtelois. Parmi celles-ci il faut en décomp- 10. Fuxrmanx. « Le plankton du lac de Neuchâtel », Bull. soc. neuch. sc. nat., t. XX VIII, 1899-1900. ? Carl TERNETZ. Rotatorien der Umgebung Basels, Basel, 1902. ter les 20 rotateurs pélagiques du lac de Neuchâtel, dont la présence dans ce bassin tient plutôt à sa grandeur qu’à son altitude. Il reste, pour cette région, les espèces suivantes: 4. Cephalosiphon limnius. 16. Mastigocerca bicristata. 2. Floscularia cornulu. 17. Mastigocerca carinatu. 3. Floscularit proboscidæu. 48. Polychætus subquadratus. 4. Flosculariu ornala. 49. Dinocharis tetractrs. 5, Philodina megalotroch«a. 20. Scaridium longicaudum. 6. Philodina aculeata. 21. Stephanops lamellarrs. 7. Asplanchnopus myrmeleo. 22. Salpina brevispinu. 8. Hydatina sentu. 23. Euchlanis macrurus. 9, Taphrocampa annulosa. 24. Distyla Gissensis. 10. Notommata tripus. 25. Metopidia oxysternum. 11. Notommata brachyolu. 26. Metopidia acuminala. 12. Proales caudatu. 27. Pterodina mucronal«. 13. Proales tigridiu. 28. Pterodina reflex«. 14. Fureularia longisetu. 29, Brachionus Bakerr. 45. Diglena gibber. 30. Anuræa hypelasmu. 30 La région la plus élevée, au-dessus de 1000 m., ren- ferme, à côté des 60 espèces mentionnées en 1°, encore 13 autres espèces que je n’ai pas rencontrées ailleurs. Mais je crois qu'il ne faut pas voir là l'influence de l'altitude, mais bien le fait que cette région est riche en mares peu profondes, séjour préféré des rotateurs. Aussi y ai-je constaté quelques espèces rares telles que Taphrocampa Hundersiæ, Gosse. Catypna ungulata, Gosse. Ascomorpha helvetica, Perty. Quelques espèces caractéristiques communes, par exemple dans le bassin du Léman, n’ont été constatées que dans cette région élevée. Ce sont: Rolifer citrinus, Rotifer macrurus et Monostyla bullu. Les rotateurs aiment les eaux calmes assez chaudes, riches en algues et végétaux aquatiques. Exemple: Lac de Saint-Blaise, Vieille Thielle, mares près de Saint-Blaise, mares de Pouillerel. Cependant, un certain nombre se sont adaptés à la vie pélagique et forment un élément important du plank- ton de nos lacs. Voici la liste des espèces pélagiques": 1 Ces renseignements sont puisés dans: O. FuxrMANN. « Le plankton du lac de Neuchâtel », Bull. soc. neuch. sc. nat., t. XX VIII, 1899-1900. G. BURKHARDT. « Faunistische und systematische Studien über das Zo0o- plankton der grüsseren Seen der Schweiz und ihrer Grenzgebiete», Rev. suisse de zoologie, ti. VII, 1899. 1. Foscularia pelagica. Lac de Neuchâtel. 2. Conochilus unicornis. Lacs de Neuchâtel, de Pienne, de Morat, de Saint-Blaise. 9. Asplanchna priodonta. Lacs de Neuchâtel, de Bienne, de Morat, de Saint-Blaise, des Brenets, d’Etaillères. 4. Synchæla stylala. Lacs de Neuchâtel, de Morat. D. Synchæla tremula. Lac de Neuchâtel. 6. Synchæla peclinala. Lacs de Neuchâtel, de Bienne, de Morat. 7. Triarthra longiseta. Lacs de Neuchâtel, de Bienne, de Morat, de Saint-Blaise, des Brenets. S. Polyarthra platyptera. Lacs de Neuchätel, de Bienne, de Morat, de Saint-Blaise, des Brenets, d’Etaillères. 9. Masligocerca Hudsoni — Masligocerca capucina. Lacs de Neuchâtel, de Morat. 10. Diurella stylata. Lac de Neuchâtel. 11. Diurella rousseleti. Lac de Bienne. 12. Anuræa cochlearis. Lacs de Neuchâtel, de Bienne, de Morat, de Sant-Blaise. 15. Anuræa hypelasma. Lacs de Saint-Blaise, des Brenets. 14. Notholca striata. Lacs de Neuchâtel, des Brenets. 15. Notholca foliucæa. Lacs de Neuchâtel, des Brenets. 16. Notholca longispina. Lacs de Neuchitel, de Bienne, de Morat, de Saint-Blaise, des Brenets. 17. Plæsoma Hudsoni. Lac de Neuchâtel. 18. Plœsoma lrunñcatum. Lac de Neuchätel. 19. Plœsoma lenticulare. Lac de Neuchâtel. 20. Phompholyx sulcata. Lacs de Neuchâtel, de Morat. 21. Gastropus stylifer. Lacs de Neuchâtel, de Bienne, de Morat, de Saint-Blaise, des Brenets. 22. Anapus ovalis. Lacs de Neuchâtel, de Saint-Blaise. 25. Anapus testudo. Lacs de Neuchâtel, de Morat. Ce sont là des espèces vraiment pélagiques vivant en pleine eau, formant souvent des colonies très prospères. Mais il existe aussi des rotateurs littoraux formant des sociétés très nombreuses, semblables aux sociétés pélagiques. C’est ainsi que le littoral du lac de Saint-Blaise est peuplé d’un très grand nombre d’Euchlanis macrura, et que la zone littorale du lac de Neuchâtel renferme des colonies prospères de Nofholca striata. Dans certains fossés des tourbières de La Sagne, Anu- ræu aculeala était représentée par un nombre considérable d'individus. Ces sociétés littorales sont soumises en leur ensemble, à d'importantes variations. Un autre fait concernant la distribution des rotateurs est celui que nous avons indiqué dans notre travail sur la faune des eaux du Jura’, sur la différence dans la faune rotatorienne de deux stations très rapprochées l’une de l’autre et à condi- tions biologiques, semble-t-il, absolument identiques. Ainsi, dans les marais de Pouillerel, deux petites mares, de gran- deur et profondeur égales, garnies d’une même végétation, situées à une cinquantaine de mètres l’une de l’autre dans un pâturage où les vaches vont s’abreuver tantôt dans l’une, tantôt dans l’autre, ont une faune rotatorienne très différente. L'une renferme 15 espèces, l’autre seulement 5. Dans la pre- mière, une belle et rare espèce, Copeus labiatus, est très abon- dante, mais manque dans la seconde. La différence dans la faune est encore plus frappante mais plus compréhensible, si l’on compare deux mares d’une même région représentant des milieux très différents, comme à Pouillerel, une mare peu profonde à riche végétation et un fossé d'exploitation d’une tourbière plein d’une eau brunâtre, riche en matières minérales, mais presque totalement dépourvue de végétation. Des 20 espèces de la première et des 18 de la seconde, 4 seulement leur sont communes. Dans le fossé un seul rota- teur illoriqué pour 11 loriqués, dans la mare par contre 9 illoriqués pour 4 loriqués. Ces faits de distribution nous montrent que le cosmopoli- tisme des rotateurs doit se comprendre pour une région étendue, pour l’ensemble de la faune. Il n'implique en rien l’uniformité, chaque station ayant sa faunule particulière. Les rotateurs vivent de préférence dans les eaux chaudes. Il y en a cependant qui se rencontrent pendant toute l’année et d’autres mêmes, mais très peu nombreux, qui ont leur maximum de fréquence au printemps alors que les eaux sont encore froides. Dans mes recherches sur la « Biologie du lac de Saint-Blaise », j'ai constaté en hiver, de décembre à mars, les 14 espèces suivantes : Philodina citrina, Ph. megalotrocha, Ph. aculeata, Ph. macro- slyla, Rotifer vulgaris, Rotifer spec., Adinela vaga, Draschiza lacinulata, Proales petromyzon, Euchlanis deflexa, Calypna luna, Destyla Gissensis, Colurus bicuspidatus, Metopidia solidus. Sur ces 14 espèces 7 appartiennent au groupe des rampants. Euchlanis deflexa a son maximum de fréquence en janvier- février. Euchlanis macrura est abondante surtout au printemps et 1 M. Tuiépaup et Jules Favre. « Contribution à l'étude des eaux du Jura », Ann. biol. lacustre, t. I, Bruxelles, 1906. LE D en arrière-automne. Elle semble donc aussi préférer les eaux froides. Toutes les autres espèces se rencontrent en plus grand nombre en été. C'est aussi la constatation que M. Fuhrmann a faite pour les rotateurs pélagiques du lac de Neuchätel, dont le maximum de fréquence tombe de mai en octobref. Certaines de ces espèces, les plus typiques, font leur appari- tion à une époque déterminée peu variable d’une année à l’autre. C’est une constatation que j'ai faite pour les rotateurs du lac de Saint-Blaise et qui a été confirmée par l'étude de la faune de la vieille Thielle. Ainsi par exemple: Dans le lac de Suint-Blaise, J'ai constaté Plerodina palina à partir du 1% juin 1905 et à partir du 27 juin 1906; dans la Vieille Thielle à partir du 6 juin 1906. À remarquer que dans la Vieille Thielle, où l’eau, à la même époque, est de quelques degrés plus chaude que dans le lac de Saint-Blaise, les rota- teurs apparaissent plus tôt. Il en est de même pour d’autres groupes d'animaux, les Copépodes et les Cladocères, par exemple. Ces faits de distribution et d'apparition des espèces nous montrent une fois de plus qu’une étude faunistique sérieuse doit être basée sur des recherches faites en toute saison. L'étude de la variation chez les rotateurs a fait l’objet de bien des travaux. On a constaté, à côté d'importantes variétés locales, chez quelques espèces une variation saisonnière plus ou moins intense. Souvent même les variétés d’une espèce ont été élevées au rang d'espèces spéciales, ce qui complique encore l'étude de ces animaux. Les auteurs modernes s’effor- cent de grouper autour d’une espèce-type les nombreuses variétés voisines reliées les unes aux autres par des formes de passage. Dans la monographie de WEBER, l'exemple est caractéristique pour les genres Anuræa et Notholca, où lau- teur, entre autres, groupe à titre de variétés de Anuræa aculeata 4% espèces et de Notholca striata 8 espèces. (est dire combien une étude approfondie de la variation est importante. Je n’ai malheureusement pas pu vouer à ces recherches le temps nécessaire, mais je tiens cependant à indiquer quelques faits observés. C’est surtout chez les loriqués que la variation est impor- tante; elle atteint en particulier les appendices et épines de la lorica. À ce point de vue il me faut citer: 1 0. FunrMaANx. « Le plankton du lac de Neuchâtel », Bull. soc. neuch. sc. nat., t. XX VIII, 1900. Voir tableau, p. 95. Brachionus Bakeri. Variations de longueur et de forme des deux épines médianes du bord antéro-dorsal de la lorica. Chez un exemplaire du littoral du lac de Neuchâtel, ces épi- nes étaient très longues et sinuées. Chez une forme provenant de Cudrefin, ces épines étaient à peine plus longues que les deux autres paires céphaliques. Enfin M. GODET à dessiné un Brachionus avec les épines céphaliques latérales très longues et une seule épine médiane. Les épines postero-latérale de la lorica, ainsi que le fait remarquer WERER (p. 684) sont aussi très variables: tantôt rectilignes, tantôt sinueuses ou courbées en dedans en forme de crochet, tantôt parallèles ou convergeant presque à se toucher (Estavayer). Noteus quadricornis. Certains exemplaires trouvés diffèrent assez de celui figuré par Weber. Les deux épines médianes céphaliques ne sont pas tronquées mais acuminées, et au lieu de diverger elles sont parallèles et légèrement incurvées, tantôt à gauche, tantôt à droite. M. Goper dessine un Noteus provenant d’Estavayer avec des épines médianes convergentes. La forme plus ou moins discoïde de Ja lorica et la longueur et la forme des épines latéro-postérieures variaient aussi beau- coup chez les exemplaires observés. Dinocharis pocellum. Jai aussi constaté pour cette espèce une grande variabilité dans la longueur des éperons de la base du pied, particulièrement bien développés par exemple chez - unexemplaire de la Vieille Thielle où ils mesuraient 0,070 mm. de longueur et ne présentaient aucune courbure. Notholca striata. Les variétés trouvées sont indiquées dans la liste. La variété labis, Gosse, m'a paru très variable dans sa forme générale et dans la longueur de l'expansion termi- nale de la lorica. Une forme anormale trouvée dans le lac de Neuchâtel, près de Monruz, au lieu d’être ovoïde était trapé- zoïdale, le côté antérieur étant rétréci et les angles latéro- postérieurs bien marqués. En outre les épines occipitales médianes, au lieu d’être égales aux épines latérales, étaient près de deux fois aussi longues. Anuræa aculeata. Se présente avec quatre variétés bien différentes, caractérisées surtout par les dimensions des épines latéro-postérieures. La variété longispina de l'étang de la Bonne-Fontaine mesure 0,288 mm. Les épines latérales (0,112 mm. de longueur) sont très divergentes, de sorte que la distance de leurs extrémités est égale à la longueur de l’animal lui-même. À remarquer comme variation accidentelle une Anuræa du fond du lac de Neuchâtel à épines latérales très longues mais si convergentes que leurs extrémités se touchent. — 16 — La variété brevispina des marais des Ponts a ces épines rudi- mentaires accentuant seulement l'angle latéro-postérieur de Ja carapace. J’ai constaté cette variété en juin. En août, elle semble avoir été remplacée par une autre variété qui, d’après M. Weber, se rapproche beaucoup de À. serrulata d'ÉHREN- BERG. Ici les épines latérales ont complètement disparu. La lorica, longue de 0,210 mm., n’est plus rectangulaire mais hexagonale, la plus grande longueur (0,110 mm.) suivant la diagonale qui relie les angles situés au milieu des bords laté- raux de la lorica. Toutes les épines occipitales sont plus longues que chez les autres variétés et les deux épines média- nes, divergentes près de leur extrémité, sont garnies de petites dents. L’échancrure qu’elles comprennent est plus étroite que chez les autres variétés. D’autres questions biologiques sur la formation des œufs, l'apparition des mäàles, toujours très rares, auraient mérité d'être étudiées. Si je signale cette lacune de mon travail, c’est pour indiquer encore une fois que je ne le considère que comme une base sur laquelle on pourra-plus tard édifier une monographie aussi complète que possible de ces intéressants animaux. LA RÉPARTITION ALTITUDINAIRE DES PLANTES VASCULAIRES DANS LE CANTON DE NEUCHATEL PAR H. SPINNER, D: sc., PROF. À L'UNIVERSITÉ DE NEUCHATEL Les nombreux travaux parus Jusqu'ici sur la flore neuchà- teloise ont surtout insisté sur la répartition locale des espèces, ne donnant que peu ou point de renseignements sur leur distribution altitudinaire. C’est cette lacune que nous nous proposons de combler. Comme point de départ nous avons naturellement choisi la Flore du Jura, de Ch.-H. Godet, nous avons ensuite com- pulsé les collections complètes du Rameau de sapin et du Bulle- tin de la Société neuchäteloise des sciences naturelles, toutes les monographies botaniques ayant trait à notre canton et examiné une dizaine d’herbiers, dont ceux de l’Université. Pour une étude de ce genre, on ne saurait se confiner strictement dans les limites politiques, surtout lorsque celles-ci sont arbitraires. Aussi ai-je tenu compte du versant sud de Chasseral formant le bassin de réception des eaux du ruisseau de Lignières, et pour le bassin de la Reuse ai-je établi la limite sur la ligne Chasseron-Mont-Mouron. J'ai ensuite, d’après les cartes à 1:25 000, calculé la superficie comprise entre les courbes de niveau équidistantes de 100 m. Je suis parti de 430 m., cote lacustre indiquant à peu près exacte- ment l'extrême limite des phanérogames submergés. 2 BULL. SOC. SC. NAT. T. XXXVIII I PLANCHE COCO EE NS RSR OP RP RE RE SR ER RS 1 PV PAR Je SN AN RU RG SR en 600 ES | 500 = 43om S/mer |4o7%25#15% 78,8 » 581x* 67,6 * 171,9 735 x 72,5 J'urfa ces en Àm:carres + Nous -- = sm ———_—_———_— =... mm bn mmmmmme mm mm mm = tbmmmmmmmmemm mn mm mmmmem mens mommmm mm me mm ml — Ê 11 sL À ltitudes Ainsi j'ai trouvé: Entre 430 et 9500 m.: 40km2?,7; » 5010» 2600" m. ? "25km2/7: » GOL » 700 m.: 25km?; » 701 » 800 m.: 78km2,8; » 801» -900°m:: 58m; » 901 » 1000 m.: 67km?,6; » 1001 » 1100 m.: 171km2,9; D 1005 4900) m "FE180m8S; > MAPUL- IS 00 m%372hbu025; » 4301 » 1400 m.: 30km°?,8; STATS Tor 10780; COS Om: 24 11m 1 En admettant que la zone comprise entre deux courbes est à un niveau moyen égal à la demi-somme des deux cotes, nous obtenons pour les 753km°?,4 totaux une altitude moyenne de 1005 m., ou pour la partie strictement neuchâteloise 970 m. environ. La planche I figure graphiquement l’importance superficielle de chacune des zones. On remarquera surtout l'énorme développement du plateau de 1000 à 1200 m. occu- pant près de 350 km?. Nous avons ensuite établi le nombre des espèces qui se rencontrent dans ces diverses zones, plantes spontanées, sub- spontanées, naturalisées et adventives, y compris celles qui, ayant été trouvées il y a plusieurs années, n’ont pas été revues. Voici le résultat par famille de notre dépouillement: ‘WOO09T | M OOGT | UT OOPI | MOOET| M O081 | UOOIT| UMOO0T ‘WOIAI “009! le] -009T le -00FI CNRS 6 16 eo A À OF |S1 | | 6 9 GI 9 ns J œ—— l ÉPAUE RS l l Gr |Ÿr -00£T | -0081I te 7 di GP do OP ler ol GG |VG |S BAT NT BFC SU = Per O7 [SE |#T LE [EE [TI nt ee A ce |Gy |Ly LE |8r |0G Frs ar 1 1 IGN I0O = = = Des COIGN — 10 © L) CG — ‘006 “008 -OOTT | -0007 | -006 DS | 10 CN CO SN ON = 10 HE — 51 © 19 ‘008 ‘Ut 00 ‘ui 009 “006 ‘ur 009 -00F es A M OVNI j 90998] ‘98 0U99P5ET ‘CZ 2V9ICVpPUEION f ‘YZ ‘ 0L99UIN}of ‘EG AVIILIIILS ‘38 2L99PPIHIU( ‘IG 2L99EPUIT ‘(8 9L090PIIAICUY * ‘ 009909410901 * ‘9R990IIIT 2899PIUN/ ‘ : ALAIEUUO'T * LOI * ovoovaodÀ") ‘ APAUTULAr) * 9V998)HPUIOAPÂTI 9V99PJELUSI[Y ‘ ‘ 2V99PUISLOUN/ * 02990pUleN 2E99LU0}980E)04 * ovoovriuvsieds otooeuydA 9BI9JTUO") sorerpodooÂT 98998)9SIMb SOJBTTTA SA'L'ILN Vur AN 0 SE 0 © " 4 [D i — — oO (ap ME [re ON 19 CN 10 e) x _ NO E- = CRE M PP ane} in nl es s CO = | e) Le) ie 3 . he ex PES _— | [RER coy | VEG | 9GC | GOG | EG | Jopodox Y mn OU HT Suul0re| He) Gare] En Se GG CNE 9V09EIESATOY ‘CG —, pen ee ent ov99eny] ‘FC CAE A OCOJEUTT "EG Be AE el LE |G 9U9IBPIIEXO ‘GG Le Pa hOe ITEANGE 9U99EIULA9N) ‘TG ve |Ly |vr |€G |6G OUSOUTUNHOT ‘(G Le |<9 |co NonlIGe 9899PS0Y ‘GP PONT e ler TENTE 9V99PHE[NSSON) ‘67 Ov Oe dR te OVOILÉLAJIXES ‘JF Gr 18e. eo NG ANG 9899E[NSSEL) ‘9ÿ LI l— l— | — 9P9ILIOSOA(T ‘CF be, or Ge MI GAIE "2E99EPISOU ‘F7 6 187 |9P O7 GS | © NAN AR ASE NAN "0e 9BO9PHTEUUN T ‘GF GS CEE EAN Le OT MOIEUE Tr LA EEE A PAR PR | " 9899EPIIOMST ‘07 ve |08 |LG [96 [98 |: ‘ ‘ ovooemounueyg ‘66 — | — l— — IT ‘ * ovo9errAydoqeza") ‘ge D ue ovoororyduÂN ‘Le 64 [Se [7e [ae [9e |: : : ovooerâgdole ‘9€ — | — |— IT Î|T 2? 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Î|g lo ler far nn ste0remempnes (4) es el l l G CR NA 07 7 7 FORGÉ £ y 2e À l | G |G G G 6 6 FER OLOOUTILT, "29 G + us or eee Enr ER RE | à D CUT 9B996)IA ‘09 V 3 0 Ce L [ | G See G OLIILUUEU “CC G on te ee l (! l l | l G OB9ILUTURESTET ‘79 y = he G 6 |f 16:17 y y V y V y 9L99LJ99Y ‘€9 L | qe RQ ER PS CS à: L 9U99LIPILILUY ‘ZO | | A EN ENS CR ER PS À; L L L 9P99041SE19") ‘[9 | 0 OR 2 A M A LOE : ‘289981[0JMbV 09 L == pe Rite : 009924Joduuf ‘GG G 4 een cle N@ G G G G G G G G. 9LAICUITAIITR)) SC 116 17 | £Or | LGT | 661] ISG | LYS | LIT | 967 | G97 | 766 | 066 | GOG | 666 | 110da1 ("0 L ‘Or 91 | 0091 / MOOCT| WOOFT| WOOET| WO081| MOOTT| MO001| 006 | *WO008 | "WO0Z | WO09 | ‘U 00 -0097 | -00ST | -00FI | -008T | -00GF | -OOTE | -000F | -006 —008 “002 —009 -00S -00F SATIIN VA OVHION TS 10 = 80 | 8LG | LYS | 9LY | 00G | 809! SOL! 6YL | CS | 878 | SaG| 8SOT| * * XNEIOIL 16 [98 lo | re ec [19 [co leo [oz | 91 |as | vor | ‘ ‘ ‘ eersoduwo ‘Orr Log de 18-16. 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Avant d’en tirer des conclusions, il y a lieu de voir si toutes ces zones altitudinaires sont bien comparables entre elles, autrement dit si leurs conditions climatiques et édaphi- ques sont suffisamment semblables pour permettre un rap- prochement. Comme moment climatique, les précipitations atmosphériques nous occupent seules, car les conditions thermométriques sont précisément celles qui doivent déter- miner des zones altitudinaires. Malgré l’exiguité de notre territoire, le régime pluviométrique y est assez varié. C’est à Serrières qu’il pleut le moins, 84 cm. par an, au-dessus des Verrières le plus, 160 cm., les précipitations croissant régu- lièrement du S.E. au N.W. Ces différences ne déterminent toutefois aucune supériorité floristique pour une région quel- conque, car le minimum de 84 cm. est déjà amplement suffi- sant à entretenir la végétation habituelle à nos latitudes. On sait que la forêt demande chez nous environ 60 cm. de pluie. Les conditions édaphiques sont plus uniformes encore. Partout du calcaire, des rochers; partout aussi de l’eau, des marais plus ou moins tourbeux sur fond argileux. Il v en a au Loclat de Saint-Blaise, à 437 m., et il existe encore une tache de Sphagnetum au haut de la Combe Biosse, à près de 1400 m. Ainsi donc similitude météorologique et similitude édaphique du lac aux sommets, donc possibilité de comparer la végéta- tion aux divers niveaux et d'établir des zones altitudinaires naturelles. L'établissement de telles zones a déjà été fait maintes fois et cela en partant de principes variables: 10 d’après les limites de plantes isolées caractéristiques et de formations végétales (vigne, noyer, hêtre, épicéa, forêt), c’est ce qu'ont fait WAHLENBERG, FISCHER-CHRIST, MAGNIN, RATZEL, THURMANN, FLAHAULT, etc.; 20 d’après les moments climatiques uniquement, ainsi MUHRY ; 30 d’après les cultures, l’économie alpestre, ainsi COULON, KASTHOFER ; 40 d’après l'influence générale du climat sur les plantes, ainsi ScxiMPEr. (Voir tableau d’ensemble comparatif dans SCHRŒTER: Die Pflanzenwelt der Alpen.) Ces méthodes permettent-elles vraiment une expression pour ainsi dire mathématique du problème à résoudre? Nous ne le croyons pas. Leurs résultats correspondent bien à des PLANCHE II 100 mm mm _ | hi 0 1 | ( il Li] | Hi | 3 2” 7 NU x RSR Ro Le | DRE | EE de 1e èces ET . = Fe DR NS PER El pari rappart 7 h prêce 02 ! 1 c MNorère total des her E E ÿ . | hour| chagie zone aléitudinaire È o 8 s 1 11 | | 5:77 Rae L ï S0Om Goo 700 800 Goo 1000 lt00 1200 1300 14oo 1500 1600%16tim A LMÉTCU DES. 2e NME 26 — réalités, mais les bases en semblent bien faibles, bien exclu- sives. Ces résultats ne se superposent point, ils sont complé- mentaires. La limite supérieure atteinte par telle ou telle espèce dépend de bien des facteurs, surtout lorsqu'il s’agit d'espèces introduites telles que le noyer. Le fait des cultures n’est pas non plus toujours probant, ainsi notre vignoble est loin de se trouver dans une zone très propice à la vigne et ce n’est qu’à force de soins qu’on arrive à la faire prospérer. Ce fut pourtant la base choisie par COULON dans son Æssai statistique sur Le canton de Neuchâtel. Y établit une région des vignes, une région des champs, une région des pâturages. Muury dans Xlima der Schweiz prend comme point de comparaison la longueur de lhiver: Région des collines au-dessous de 800 m., 4 mois d'hiver, de 800 à 1300 m., région montane avec 5 mois d'hiver, de 1300 à 1787 m., région subalpine avec 6 mois d’hiver. Sa méthode très précise néglige trop les intermédiaires, c’est pourquoi ses zones comprennent des intervalles aussi considérables. Les principes de SCHIMPER sont par contre trop compliqués pour être d’ap- plication pratique. Les méthodes qualitatives ont donc prédominé jusqu'ici. Arrêtons-nous plus spécialement à celle de THURMANN dans son Essai de phytostatique appliqué à la chaîne du Jura (1849, Berne). Il établit au-dessous de 400 m. une région basse, de 400 à 700 m. une région moyenne, de 700 à 1300 m. une région montagneuse, de 1300 à 1800 m. une région alpestre. À 1000 m. il introduit une subdivision entre la région montagneuse inférieure et la supérieure, mais elle lui parait compliquer inutilement sa classification. Ensuite Thurmann choisit 24 espèces caractéristiques pour chaque région et dit: « Un observateur qui, transporté sur un point du Jura, v constaterait la présence de la moitié seulement de l’un de ces groupes de 24 espèces, pourrait, sans hésiter, conclure la région où il se trouve », et plus loin: «Il s’agit essentielle- ment dans tout ceci de la moyenne des faits que présente le Jura vers le milieu de l’ensemble de son système.» Or ce milieu est justement le Jura neuchâtelois. Voici le tableau de ces espèces, auquel nous joignons d’après nos données les altitudes extrêmes qu’elles atteignent chez nous: I. Région basse ou lisière sous-jurassique, < 400 m. environ. OSDAIOQOE OO DR . Stellaria holostea. (Manque.) . Hypericum pulchrum. (Manque.) . Sarothamnus scoparius, naturalisé à 500 m. (isolé). . Melilotus officinalis, 435 à 1100 m. (Chaumont). . Trifolium fragiferum, 440 et S00 m. (Couvet). . Ononis spinosa, 440 m. . Lathyrus montanus Bernh., 1000 et 1100 m. (Brévine). . Cerasus padus, 435 à 1100 m. (Brévine). . Castanea vulgaris, 435 à 600 m. (au-dessus de Neu- châtel). . Eryngium campestre. (Manque) . Conyza vulgaris DC., 435 à 800 m. (Chaumont). . Senecio aquaticus, 440 m. . Onopordon acanthium, 432 à 600 m. (Neuchâtel). . Centaurea calcitrapa. (Manque.) . Hieracium boreale, 435 à 600 m. (Bôle). . Verbascum blattaria, 440 à 1000 m. (Combe Biosse). . Stachys germanica, 450 m. (isolé). . Quercus sessiliflora, 435 à 900 m. . Betula alba, 435 à 1000 m. 20. Luzula albida, 450 à 650 m. . Carex brizoides. (Manque) . Aira flexuosa. (Manque.) 23. Holcus mollis, 435 à 600 m. 24. Triodia decumbens, 450 à 1230 m. (Pouillerel). Il. Région moyenne du Jura. 400 à 700 m, environ. ES D eOOCDIOOUROREÉ . Helleborus fœtidus, 440 à 4300 m. (Combe Biosse). . Brunella grandiflora, 450 à 1450 m. (Chasseral). . Anacamptis pyramidalis, 450 à 600 m. . Orchis militaris, 480 à 700 m. . Fagus silvatica, 435 à 1450 m. (Creux-du-Van). Euphorbia amygdaloïdes, 450 à 1200 m. (Tète-de-Ran). . Orobus vernus, 450 à 1450 m. (Chasseral). . Cephalanthera rubra, 500 à 700 m. . Bupleurum falcatum, 435 à 1000 m. . Melittis melissophyllum, 450 à 1000 m. . Veronica prostrata. (Manque.) . Melica ciliata, 450 à G00 m. — 28 13. Buxus sempervirens, #50 à 800 m. 14. Sambucus racemosa, 450 à 1230 m. (Pouillerel). 15. Euphorbia verrucosa, 450 à 1500 m. (Chasseral). 16. Polygonatum mulliflorum, 450 à 1200 m. 17. Coronilla Emerus, 480 à 850 m. 18. Amelanchier vulgaris, 450 à 1500 m. (Chasseral). 19. Myosotis silvatica, 440 à 1550 m. (id.). 20, Calamintha officinalis, #35 à 1100 m. (Chaumont). 21. Carex alba, 450 à 1100 m. 22. Anthericum ramosum, 450 à 800 m. 23. Teucrium chamaædrys, 435 à 700 m. 2%. Daphne laureota, 550 m. (isolé, Neuchâtel). EEE, Région montagneuse du Jura. de 700 à 1300 m, environ. . Gentiana lutea, 590 à 1550 m. . Trollius europæus, 500 à 1400 m. . Crocus vernus, 570 à 1605 m. . Rhamnus alpinus, 500 à 1250 m. . Carduus defloratus, 600 à 4400 m. . Abies excelsa, 440 à 1560 m. . Mœhringia muscosa, 690 à 1450 m. . Campanula pusilla, 700 à 1600 m. . Arabis alpina, 600 à 1605 m. 10. Ranunculus aconitifolius, 700 à 1410 m. A1. Aruncus silvestris, 435 à 1250 m. 12. Lonicera alpigena, 500 à 1550 m. 13. Geranium silvaticum, 450 à 1605 m. 14. Draba aizoides, 1050 à 1605 m. 15. Lunaria rediviva, 500 à 1200 m. 16. Coronitla vaginalis, 750 à 1350 m. . Athamanta cretensis, 650 à 1410 m. 18. Suxifraga aizoon, 500 à 1605 m. 19. Chærophyllum hirsutum, 450 à 1500 m. 20. Bellidiastrum Michelii, 690 à 1300 m. 21. Adenostyles albifrons, 950 à 1550 m. 22, Centaurea montana, 650 à 1520 m. 23. Abies pectinata, 440 à 1400 m. 24. Prenanthes purpurea, 490 à 1400 m. ) © O0 1 © OUR C2 NO 29 IV, Région alpestre du Jura, > 1300 m. . Alchemilla Hoppeana, 1000 à 1600 m. . Poa alpina, 1000 à 1559 m. . Potentilla aurea, 1000 à 1605 m. . Heracleum alpinum, 900 à 1500 m. . Anemone narcissiflora, 1230 à 1602 m. . Dryas octopetala, 1300 à 1600 m. . Bupleurum ranunculoides, 1250 à 1605 m. . Hieracium villosum, 900 à 1550 m. . Gentiana acaulis L., sens lat., 730 à 1605 m. 10. Anemone alpina, 1250 à 1605 m. 11. Androsace lactea, 700 à 1500 m. 12. Saxifraga rotundifolia, 650 à 1550 m. 43. Sorbus chamæmespilus, 1290 à 1550 m. 14. Polygonum viviparum, 990 à 1605 m. 45. Helianthemum œlandicum, 1050 à 1600 m. 16. Gymnadenia albida, 1050 à 1250 m. 17. Ranunculus alpestris, 1250 à 1605 m. 18. Erigeron alpinum, 1400 à 1550 m. 19. Rumex arifolius, 1000 à 1601 m. 20. Mulgedium alpinum, 1100 à 1510 m. 21. Nigritella angustifolia, 990 à 1450 m. 22. Carex sempervirens, 1190 à 1500 m. 23. Phleum alpinum, 1300 à 1550 nm. 24. Aster alpinus, 650 à 1400 m. ODAIGUERURDE Voyons maintenant si le choix de Thurmann s'impose pour notre Jura. Des 2% espèces de la région basse, plusieurs nous man- quent, les autres montent toutes assez haut; certaines telles que Cerasus Padus, Luzula albida, Betulu alba sont même rien moins que caractéristiques pour la région basse. La région moyenne parait mieux caractérisée, mais ICI encore les espèces atteignent pour la plupart des altitudes bien supérieures aux limites de Thurmann. C’est à la limite supérieure de 700 m. que ces végétaux atteignent leur maxi- mum de masse; quelques-unes plus haut encore, ainsi Poly- gonatum multiflorum (800 à 1000 m.); Myosotis silvatica (900 à 1000 m..). Au choix des espèces de la région montagneuse, nous ne saurions faire les mêmes observations. Il est vrai que ce choix était plus facile à cause des 600 m. de dénivellement de la région considérée. Nous ne pouvons que nous rallier aussi aux 14 espèces alpestres. D'une manière générale nous pouvons dire que Thurmann a bien su extraire de la flore les espèces-types de ses zones altitudinaires, mais est-ce à dire que ces zones elles-mêmes aient été délimitées bien naturellement. Pour nous guider dans ce choix, nous emploierons une méthode quantitative se basant sur l’ensemble de la végétation vasculaire. La limite d’une zone est-elle l'endroit où la flore s’appauvrit subite- ment pour se transformer comme l'ont dit la plupart des auteurs? Non, bien au contraire cette limite doit être mar- quée par un arrêt dans la diminution du nombre des espèces, voici pourquoi: à cette limite s'arrêtent beaucoup d'espèces ascendantes et aussi beaucoup d'espèces descendantes, for- mant ainsi un amalgame relativement riche. La planche Il, sur laquelle nous avons noté le ?/, du nombre des espèces d’une zone altitudinaire par rapport à la précédente, nous permettra donc de délimiter les régions basées sur ce principe des masses. Nous voyons la courbe se relever à 750 m. (100,510/,), à 1000 m. (94,51/,), à 1250 m. (85 °/,), à 1450 m. (80 °/;). 750 m. est bien une limite naturelle. La richesse extraor- dinaire de notre flore à cette altitude est due au mélange des espèces ascendantes des garides et des espèces montanes descendantes. [l y a aussi le fait des cultures des vallées moyennes avec toutes leurs espèces compagnes. Cette limite s'impose du reste si bien qu’elle a été établie par la plupart des auteurs (Thurmann 700 m., Mühry 800 m.). Dans cette première région nous devons distinguer une lisière inférieure atteignant 450 à 500 m., caractérisée essen- tiellement par la présence d’un certain nombre d’espèces méditerranéennes naturalisées parfaitement, ainsi: Paliurus australis, Rhus coriaria, Ulex europæus, Spartium junceum, Sarothamnus scoparius, Medicago varia, Philadelphus coronarius, Iris germanica, Vinca major, Asphodelus luteus, Jasminum fruli- cans, Adianthum Capillus Veneris. Cette lisière étroite, baignée par le lac, adossée aux rochers du Vignoble, se rattache à la région basse de Thurmann, mais ne se reconnait guère aux espèces proprement indigènes. C’est du reste surtout sur les grèves, depuis l’abaissement des eaux du Jura, et le long des voies de chemin de fer que ces espèces naturalisées se ren- contrent. A partir de 750 m. le nombre des phanérogames diminue rapidement, puis vers 1000 m. les ?/, remontent. Arrêtons- AE EN NE Laes nous à cette limite que Thurmann ne considérait que comme très secondaire. C’est, dans la règle, vers 1000 à 1100 m. que cesse la culture des céréales, limite économique : c’est surtout à cette altitude que nous constatons la Pole limite météorologique, se traduisant essentiellement par les diffé- rences thermométriques. A Neuchâtel, 488 m., la moyenne annuelle est de 80,9, il y a À mois avec une moyenne inférieure à 0; à Cernier, 300 m., nous avons 70 et 3 mois; à La Chaux-de-Fonds, 986 m., 50,9 et 4 mois; à La Brévine, 1077 m., 40,4 et 5 mois; à Chaumont, 1128 m., 50,7 et 4 mois. La température moyenne du printemps est en général sensiblement égale à la moyenne annuelle pour Neuchâtel et Cernier, tandis que pour les trois autres stations elle lui est bien inférieure. Nous avons en _ellet les différences suivantes : Neuchâtel 00,3; Cer- nier 00,4; La Chaux-de-Fonds 00,9; La Brévine 00,7; Chau- mont 1. On conçoit sans peine l'énorme influence de ce phénomène sur la végétation. Par contre, l’insolation est plus forte à la montagne, ainsi durant la période 1902 à 1909: Neuchâtel 1544 heures, La Chaux-de-Fonds 1624 heures. Ce sont bien là des différences essentielles séparant nettement la zone basse de la zone aux caractères déjà un peu alpestres. Au-dessus de 1050 m. la diminution s’accentue. Vers 1250 m. elle s’arrête. Cela est dû à des circonstances toutes locales: la richesse du fond du Creux-du-Van et celle des tourbières de Pouillerel, localités sur lesquelles ont paru deux monographies. Une étude du massif Chaumont-Chasseral par exemple ne nous donnerait point un résultat identique, mais bien une diminution constante. Ce n’est qu’à 1450 m. que nous retrouvons une nouvelle limite générale correspondant exactement à la limite moyenne des forêts dans la région. L’altitude de 1300 m. choisie par Thurmann, ne nous parait correspondre à rien de bien précis, elle n’a de signification que dans le Jura français, où la limite des bois s’abaisse d’au- tant. Chasseral a encore sur le revers N. des arbres à 1550 m., tandis que sur les côtes de Mont-Racine et de Tête-de-Ran ils disparaissent à 1400 m. Au-dessus c’est la région subalpine à végétation calciphile. En résumé, notre étude nous conduit à admettre pour le Jura Neuchâtelois les zones altitudinaires suivantes : I. au-dessous de 500 m., une zone basse (zone de la vigne); IT. de 500 à 750 m., une zone moyenne (zone des vergers); III. de 750 à 1050 m., une zone submontane (zone des céréales) ; ABOU IV. de 1050 à 14450 m., une zone montane (zone des forêts); V. au-dessus de 1450 m., une zone subalpine (zone des pätu- rages rocailleux). Ces cinq zones occupent approximativement : la re 40 km? soit 5,3!°/, de la surface considérée. » Ilme O90"Km= 51200755 » » » IIIme 250 km° » SP) d | D) ) » » [Vme 365 km? » 48,7 ve DR) » » D" INR" OKI 0 0 ER » » Les zones établies par Thurmann, conservées par tous ses successeurs, surtout par Ch.-H. Godet, demandent donc à être remplacées pour notre canton par des régions plus pré- cises. Nous pensons que le présent travail aura suffisamment élucidé la question. Contribution à l'histoire naturelle des Naiades Suisses UNIO CONSENTANEUS, Zgl. et ses variétés neuchâteloises Par + P. GODE!, D: sc., PROFESSEUR Les auteurs suisses qui ont publié des catalogues de nos espèces, comme Studer, de Charpentier, Brot et moi-même (Calaloque des mollusques du canton de Neuchâtel, etc.) ont tous mentionné une de nos espèces les plus communes sous le nom de U. batavus ; Lam. Comme le nom l’indique, Lamarck, après Betzius, avait appelé ainsi une espèce provenant des provinces bataves (Hollande, Belgique) et aussi du Nord-Est de la France. La forme nommée batavus par les auteurs suisses, men- tionnés plus haut, se rencontre dans tous les lacs et dans beaucoup de rivières du centre et du Nord de la Suisse; elle manque au Tessin, où elle est remplacée par une forme méridionale: VU. requieni. Elle se fait remarquer par sa variabilité, mais, à un examen plus attentif, aucune de ces formes ne correspond à l'espèce du Nord de l’Europe (Alle- magne Nord, France Nord-Est), c'est pourquoi, dans ces der- uiers temps, un de nos grands malacologistes, M. le Dr Kobelt, le continuateur de l’/conographie des mollusques européens de Rossmässler, a repris l’étude de ces espèces. Grâce à de nombreux matériaux (fournis par moi pour le canton de Neu- châtel), il est parvenu à jeter sur la dite question un jour nouveau. Il est arrivé à la conclusion que toutes nos formes suisses (à l’exception de l'espèce du Tessin) ont une origine orientale! et sont identiques à l'espèce répandue dans le Danube et ses affluents, l'U. consentaneus, Zgl. Pour résoudre le problème, M. le D' Kobelt ne s’est pas contenté d’étudier les formes actuellement vivantes, il est remonté plus haut et finalement s’est assuré que, depuis l’époque glacière, la distribution des cours d’eau a varié 1 (était aussi l'opinion que j'ai soutenue pour VU. fumidus. 5) o BULI.. SOC. SG. NAT. T. XXXVIIIL 34 d’une manière notable, de sorte que, dans l'Europe centrale, on peut distinguer trois bassins fluviaux distincts, formés chacun par un ensemble de fleuves et de rivières, unis par des communications qui n'existent plus aujourd’hui, mais séparés complètement les uns des autres. Cette théorie est exposée dans un très intéressant travail intitulé: Die alten Flusse Deulschlands (in Aufwärts, Bücherei für Belehrung und Erholung; Herausgegehen von George Volk, 1910, Frankfurt). Ces trois bassins sont caractérisés chacun par une des espèces confondues autrefois sous le nom d’U. batavus, au nord, l’Ù. crassus, au centre et à l’ouest, l'U. batuvus, Lam. (prise dans son sens restreint), au sud du domaine, VU. con- sentaneus, Zgl. Cette dernière, qui nous intéresse surtout, parce qu'elle se trouve dans tous nos lacs et dans nos princi- paux fleuves ou rivières, nous viendrait des contrées orienta- les de l’Europe (à moins qu’elle ne fût partie de chez nous), car actuellement elle est extrêmement répandue dans tout le bassin du Danube et de ses affluents. M. Kobelt, par une série de raisonnements et de démons- trations que je ne puis exposer ici, prouve que le Rhin suisse, l'Aar, le lac Léman par le canal d’Entreroche commu- niquaient autrefois avec le Danube, et en formaient le cours supérieur, tandis que le Rhin, depuis Bàle, formait un bassin séparé, dont le cours supérieur était représenté par le Doubs. Comment se faisait la communication de nos eaux avec le Danube”? Probablement par la vallée de la Wutach (vis-à-vis du confluent de l’Aar dans le Rhin), qui se rapproche singu- lièrement d’une des sources du Danube lui-même. Il se pour- rait aussi que l’Aar se réunit avec le Rhin supérieur dans le Bodensee (lac de Constance, Bodan) et de là se jetät dans le Danube par le Hegau. Il m'est impossible de suivre M. Kobelt dans tous ses développements, qui s'appuient sur l’opinion de plusieurs géo- logues allemands connus, je renvoie pour cela à la brochure que j'ai déjà citée: Die alten Flusse Deutschlands; je constate seulement que cette hypothèse éclaircit d’une manière très satisfaisante les faits malacologiques jusqu'ici absolument inexpliqués et ne présentant qu’une confusion inextricable. Nous pouvons affirmer actuellement que toutes nos formes suisses du type nommé anciennement batavus, appartiennent non à cette dernière, mais se rattachent étroitement aux formes danubiennes, c’est-à-dire à l'espèce nommée par Ziegler, consentaneus. Cette idée, du reste, n’est pas absolu- ment nouvelle : Déjà vers 1857, M. Shuttleworth, le directeur du musée de Berne, le malacologiste bien connu m'avait ren- voyé sous le nom de consentaneus une forme d’Unio recueillie à Corcelettes près de Grandson. M. le prof. Mousson, à Zurich, avait aussi conçu des doutes ou point de vue de l’iden- tité de notre espèce avec celle du Nord. Mais les malacolo- gistes suisses, M. le Dr Brot le premier, dans ses Naiudes du Léman et dans son travail sur les Unionides suisses!, qui lui a valu le prix Schlæfli, ont suivi les anciens errements et n’ont pas même discuté la question. M. Brot seulement signale une certaine ressemblance entre l'U. squamosus, Ch. et PU. consentaneus, mais il les croit différentes. Il ne connaissait pas toutes les variétés de l'U. consentaneus parce qu'il ne possé- dait pas les matériaux recueillis par M. Kobelt. L'U. consentaneus se rencontre dans la plupart des lacs et des cours d’eau de la Suisse (sauf dans le Tessin); elle varie beaucoup de forme et aussi de coloration, suivant ses condi- tions d’existence, comme le montrera l’étude des formes de nos lacs de Neuchâtel, Bienne et Morat. M. Brot distingue une forme des rivières et des ruisseaux (v. rivulorum), une forme de l'embouchure ou de la sortie des rivières (v. oshiorum), une forme des lacs (v. lacustris), une forme des canaux et des marais (f. canalium et paludum). Ces formes se retrouvent assez exactement dans notre lac. UNIO CONSENTANEUS, Zgl. (U. BATAVUS, auct.). À. Vulgaris seu typica (longueur 55-65 mm., hauteur 30 à 30 mm.). — Généralement de couleur claire, plus ou moins ornée de rayons verts. Elle se trouve dans la Tnielle, mais aussi dans le lac (Bevaix, environs de Marin, port de Neuchà- tel), dans des endroits vaseux et marécageux, peu exposés aux vagues. Elle correspond à la variété rivulorum, de Brot. Syn. Ü. batavus vulgaris, Brot (Mémoire inédit pour le prix Schlæfli). U. batavus f. normalis, Godet (Catalogue). U. con- sentaneus, Kob. (Iconographie). Cette variété présente plu- sieurs formes ou mutations : PI. 455, f. 2459. f. elongata (allongée, long. 75 mm., haut. 28 mm., 1 exem- plaire). — Deux exemplaires de l'extrémité est du lac de Neu- châtel présentent d’une manière remarquable cette forme 1 Ce travail n’a pas été publié; j'en ai eu communication par M. Brot lui- même. D’après mes renseignements, M. Kobelt en a donné un résumé dans son Iconographie. (Neue Folge, Bd. 17., 1. und ?, Lieferung, S. 12 und 15.) — 30 — allongée; le plus grand, d’une longueur de 75 mim., n’a que 3 mm. de hauteur. Toutefois, il serait peut-être préférable de joindre cette forme à la variété squumosa, à cause de sa grande taille, de sa forte charnière et de la proximité des localités où se rencontrent ces deux formes. f. ovala (U. ovatus, Stud.). (Kob., f. 2460, PI. 455). — Stric- tement ovale. Lac (baie de Colombier, Thielle). C’est une simple variation de forme, isolée au milieu de types plus allongés: elle ne peut en aucune façon constituer une variété. B. Squamosa (U. squamosus, Charp.). — La forme typique, décrite par Charpentier (Catalogue) et plus tard par Brot (Naiades du Léman] est la seule qui se rencontre dans le lac Léman, à l'extrémité orientale, dans les environs de Chessel et de Noville, localités originales. On dit que dans ces deux endroits, on n’y en trouve plus, mais il en existe des exem- plaires authentiques, provenant de M. de Charpentier lui- même, dans plusieurs collections particulières. Cette forme ou variété atteint parfois une grande taille (long. 74 mm., haut. 36 mm., 1 ex. mesuré); elle présente en général un grand développement de sa partie postérieure où s'accumulent les stries d’accroissement donnant à cette partie un aspect écailleux. Elle a, comme le dit Brot, une iorme cylindracée produite par le double renflement de ses valves. Cette variété se rencontre à la sortie ou à embouchure de nos rivières; elle correspond à la variété osfiorum, Brot. Une forme toute semblable à celle du lac Léman se trouve par exemple dans le lac de Zurich et dans d’autres lacs suisses. On peut distinguer chez nous les formes suivantes : f. minor (long. 50-60 mm.). (Kob. f. 2456, 57 a.) — Sortie de la Thielle (Epagnier), Yverdon. Cette forme, plus ou moins dilatée à l'extrémité, est géné- ralement d’un brun foncé, plus ou moins UP f. major (long. 73 mm. environ). Alter, Brot. U. batavus var. droueti, Godet [Catal.], teste Doubs Grande forme, parfois d’un brun uniforme, mais souvent ornée de ravons verts sur un fond clair. Elle se trouve en abondance dans le lac, à l'embouchure de la Broye, dans la vase profonde. f. sinuata (U. sinuatus, Stud.). LU squamosus à une ten- dance à présenter un bord inférieur plus ou moins sinué. Y : LE pi 472) Fig. 1, Unio consentaneus, Zgl. var. vulgaris, forma typica: fig. 2, forma elongata: fig." forma ovata (Stud.): fig. 4, Unio consentaneus, Zgl., var. squamosa (Charp.), forma typic fig. 5, forma minor; fig. 6, forma sinuata (Stud.);: fig. 7, Unio consentaneus, var. neoc mensis (Drouet), forma typica; fig. 8, forma dilatata (Stud.). NN ) NU ù CREER RSS SS )X Fig. 9, Unio consentaneus, var. neocomensis (Drouet), forma ovata-elongata ; fig. 10, forma rostrata; fis. 11, forma abbreviata; fig. 12, Unio consenta- neus, var. minor, forma typica: fig. 13, forma ovata; fig. 14, forma quadrata. — 31 — (Cest en particulier le cas d’un exemplaire trouvé à la sortie de la Thielle et qu'à cause de l’épaisseur de sa coquille J'avais dans mon catalogue désigné sous le nom de f. crassa. REMARQUE. — La forme varie passablement. On pourrait distinguer par exemple une forme plus ovale {ovata), plus allongée /elongata], mais ces formes sont celles d'exemplaires isolés. Plusieurs exemplaires ont aussi une tendance à la forme rostrée (f. rostrata) ou dilatée à l’extrémité (f. dilatata). C. Neocomensis (U. neocomensis, Drouet ; f. 276, N. F. Icon. Kobelt). — Décrite par M. Drouet sur des exemplaires envovés par moi. Élle habite le lac et se distingue par une forme allongée et étroite, tendant à la dilatation et à la rostration. Souvent le bord supérieur et postérieur est fortement rongé, probablement par une algue microscopique. f. typica (U. neocomensis, Drouet). — Baie d'Auvernier (var. lacustris, Brot; U. balavus var. neocomensis, God. [Catal. |). f. dilatala (U. dilatatus. Stud.). var. dilatala, Brot, Godet. — Même locatité. f. ovata-elongata. —— Idem. f. rostrata. — Idem. f. abbreviala. — Marin (ex. isolé). REMARQUE. -— On à beaucoup discuté pour expliquer la tendance des Unios et des Anodontes à prolonger en bec recourbé en bas la partie postérieure de leur coquille. On y a vu comme une sorte de protection contre les efforts des vagues, tendant à les entrainer loin de la place qu’elles ont choisie, la partie rostrée se recourbant en crochet. Mais les formes rostrées ne se trouvent pas seulement dans les endroits exposés aux vagues. Une autre explication, qui semble plau- sible, a été proposée par le professeur von Gallenstein (voy. Icon. de Rossmässler, nouv. suite, vol. VI, 1re et 2me livr., p. 4). I fait remarquer qu’une algue tend à envahir l’ouver- ture postérieure, dans le voisinage des siphons, par où l’eau pénètre dans l’animal et en ressort. À mesure que cet enva- hissement se produit, le mollusque prolonge sa coquille pour éviter la clôture complète, et il s’établit ainsi une lutte entre l'animal et la plante, lutte pour l’existence de la part du premier. D. Minor. — Cette forme, plus petite que toutes les autres, est désignée dans le Catalogue des mollusques neuchätelois sous le nom de U. batavus var amnicus (Zgl.), Godet (teste Drouet). UT + Mais comme le fait remarquer M. le Dr Kobelt (Icon. N. E,, t. 47, re et 2me livr., p. 20) ce n’est pas l’espèce de Ziegler. Cette petite forme d’une longueur moyenne de 42-46 mm. (haut. 24 mm.) se trouve assez abondamment dans la baie d’Auvernier, où elle est sujette à diverses variations. Je dis- tingue entre autres, outre la forme ordinaire: f. ovala, tout à fait ovale (1 ex.). f. quadrata, élevée, très anguleuse à la partie antérieure (long. 42, haut. 26 mm. aux sommets, 1 ex.). Telles sont les formes qui habitent notre lac et nos rivié- res. Des formes analogues se trouvent dans les lacs de Morat et de Bienne, ainsi, dans ce dernier, la variété neocomensis. II faut recueillir de nouveaux matériaux sur tous les bords de notre lac, pour pouvoir établir d’une manière exacte la dis- tribution de toutes ces diverses formes (au nombre de 13 actuellement). NOTES ORNITHOLOGIQUES recueillies au cours des croisières de l’«Ile de France » en Norvège et au Spitzberg Juillet 1906 et 1910 Par A. MATHEY-DUPRAZ, PROFESSEUR Convié par feu Louis Olivier, léminent directeur de la Revue générale des sciences', à participer à ses deux croisières polaires, nous en avons profité pour recueillir des observa- tions concernant la faune de ces régions septentrionales. Le 10 juillet 1906, les différentes darses du port de Dun- kerque sont animées par le vol et les cris de nombreuses mouettes rieuses (Larus ridibundus, 346?) et de quelques soë- lands à pieds bleus (L. canus, L. 338): à la même date en 1910, elles sont désertes, aucun Laridé n’est visible. Le lende- main, en pleine mer, ce n’est qu'à la hauteur du Skagerrak que nous apercevons quelques tadornes (Tadorna cornuta, Gm. 284) paressant sur les vagues. Lorsque la côte de Norvège est en vue, les Laridés réap- paraissent en bandes principalement dans le voisinage des nombreuses petites iles que nous longeons, ce sont: L. mari- nus, argentatus, canus. De temps en temps le cri d’un huitrier- pie (Hæmatopus ostralequs, E. 221) ou d’un Tringu sp.? nous avertit que ces ilots sont leur séjour pour la période de la reproduction; parfois un cordon blanc décèle la présence d’une rockerie de goëlands, ou une masse noire, en forme de point interrogalif, dressée sur un écueil, à peine émer- seant des flots, signale un cormoran (Carbo cormoranus, M. W. 393) au repos. Dans une excursion au fond du Geirangerfjord, à mi-che- min sur la route de Merok au Djupvand, nous trouvons une colonie de chélidons (Hirundo urbica, 1. 48) qui ont adossé 1 Revue générale des sciences pures et appliquées. Fondateur, Louis Olivier : directeur, J.-P. Langlois, Dr ès sciences, Paris. ? Les numéros qui suivent le nom latin de l'espèce sont ceux du Catalogue descriptif des oiseaux de la Suisse, par Farrro et Sruper. leurs nids à une paroi de rochers, nous en comptons une quarantaine. Aussitôt que le cercle polaire (660 30) est passé, les guil- lemots {Uria), les mergules nains /Merqulus}, quelques Puffins manks 326 commencent à se montrer; les cormorans, ainsi que les grands Larus, deviennent nombreux, c’est un concert de cris discordant ; qui suit notre sillage. Le goëland à pieds jaunes (L. fuscus, L. 335) est venu prendre place à cette caco- phonie ailée. Dr un Stercoraire (Lestris] traverse rapi- dement le volier, poursuivant un Laridé qui vient de saisir une proie à ras du flot; ce dernier se voit bientôt forcé de l’abandonner à son persécuteur. Dans l'archipel des Lofoten, où l’{le de France fait plusieurs escales, les premiers eiders sont aperçus à Henningsvaer (Ile de Vagô), ce sont des canes accompagnées de leurs canetons ; tout près des habitations, nous remarquons l’huiîtrier-pie et un Anthus sp. Dans l’île de Hindô, à Digermüllen, signalons la pie ee cœudula, 65), le sizerin boréal (Linaria alnorum, Br. 187), le tétras des saules (Lugopus lagopus, L. — ). À Lôdingen, plu- sieurs nids de pie établis sur les bouleaux, à 5 m. du sol au maximum; sur la plage, nous capturons un jeune huitrier caché dans les varechs (il y en avait trois avec le G' et la O); puis la corneille mantelée (Corvus cornix, L. 63), le sizerin, le traquet motteux avec des jeunes (Suxicolu œnanthe, L. 1%3). Nous faisons connaissance de deux espèces nouvelles pour nous: une mésange nonnette (Parus salicarius borealis, Sely) et une ber geronnelte (Motacilla lugubris, Term). Au nord de Hindô, à Haarstadt, en nous promenant, nous nous emparons de cinq jeunes gorges-bleues pouvant à peine voleter, les adultes s’approchent très près de nous, ce qui permet de déterminer l’£rithacus suecicus; encore à signaler de nombreuses grives litornes (Turdus pilaris, L. 130) avec Jeunes hors du nid. Au-dessus de nous, planant majestueuse- ment, passe un splendide aigle pygargue (Haliaëtus albicillu, L. 25), facilement reconnaissable à sa queue blanche. Nous estimons son envergure à 2,20 au minimum. Dans le Tromsdal, sur les aulnes bordant le chemin qui conduit au camp des Lapons, nous voyons pour la première fois la mésange de Laponie (Parus cinctus, Bodd.). Tôt après avoir quitté Tromsô, les mouettes tridactyles (Larus tridactylus, 340) apparaissent avec quelques L. glaucus et L. marinus, parmi lesquels des jeunes de 1909 en plumage de transition. T9 Te Mais c’est dans le Lyngenfjord que la faune ornithologique est surtout riche : d’abord les grands Laridés, certains rochers servent de place de couvée aux mouettes tridactyles, dans le fjord s’ébattent nombreux des canards morillons & et © (Fuliqulu cristata, Leach 298), et, par couple, des canards pilets (anas aculu, L. 288), des eiders (Somateria mollissimu, L. 306), des plongeons lummes (Colymbus arcticus, L. 319) et des cormorans (Carbo cormoranus, M. W. 323). Citons encore quelques Us arclicus, des pingouins macroptères (Alcu iorda; L:519) des guillemots {(Uria). Au milieu de tout ce monde ie passe, rapide, un Leslris pomarina, Temm. 329. Avant le cap Nord (710 10° 40”), c’est aux Stappene, ilots rocheux en cône, que les tridactyles et les guillemots se reproduisent en grand nombre. Aussitôt dans l'Océan glacial, nous apparait le pétrel fulmar (Procellaria glacialis, L. 327), qui ne nous quittera plus jusqu’ au nord du Spitzberg. L'Ile aux Ours (Bjorneæn en norvégien) se présente comme une longue bande grisätre se détachant sur l'horizon, qui peu à peu gagne en hauteur; sa partie méridionale est formée de falaises atteignant jusqu'à 400 m. de hauteur et tombant per- pendiculairement dans la mer, tandis que la rive nord qui borde le plateau insulaire ne s'élève qu’à 35 m. en moyenne. Comme l’/le de France côtoie d'assez près la paroi rocheuse, quelques coups de canon, tirés du bord, mettent les habitants ailés en rumeur, ce sont de vrais nuages d'oiseaux qui quit- tent les falaises pour venir criailler au-dessus de nos têtes. Les régions du cap Bull (Vogelberg) et du cap Ruth sont semblables à une immense volière surpeuplée. Citons comme espèces: Rissa tridactyla, Fulmarus glacialis, Uriu sp., Merqu- lus alle, Larus glaucus, quelques Uria grylle var. Mandthi et Mormon arcticus. Un vol de douze Anser sp. quitte le nord de l’île pour se diriger vers la pleine mer. A l’ouest, trop éloigné du navire pour que nous puissions en déterminer l'espèce, passe un gros Laridé brunâtre qui, observé avec de bonnes Jumelles et vu sa taille, nous fait supposer que c’est un ster- coraire cataracte ou Skua (Lestris catarrhactes, L. 332). PSI | éntriteti inertie mess tagelt t: à 41 2) fi): 1 ii: IQ (TEE) snyouliyañyonaq 4osuY = lee = ET ot + + + quearto 810] ‘(1SU924) N70N 40) VINTU42g Oo ni SP NES mnt 5° 2UPEUII 910,1 ‘(SU29) S2Sdoono) vjoruuag | *Sopo drap 4 6 ne ot © © * enbuâqadzerd odoavjeyq a] (1) snaumonn] sndoumyoyq Q = ‘ * * aoqodÂq adouejeugq 2] (y sna4oquadliy Sndouininy] L nn | | * TR T ©: ‘ Je[OIA NP9SsSbo9g o[ ‘(UUNAY) PUAJIADUL DOUIUT, « EE: | Y nn Ses" © © "2 noill0o sIunon ar CSP OUEST UN _ + RE DORE MP OU OIL AE) Ant sndojpwuæ]] e a LES: "ire © d91f[09 & euard-ouamo] a] ‘(7) saudioqur Sppsdaus 3 SE ù D SN EU NUE © 491[[09 E JAN, PURAN Of (1) PIN9NIY Seb *SXDISSUUO pe fyio-mis Es 2 : © Sioqztds np opado8e} of ‘(pnor)) snunonapuuey sndoln] | *SDOBUITIU 7 TE es D eue eEsSrosSopAUPNI C1) sunaiu sauvydo400) l [ GLACE 14047991 | °XNUILOSSE I LE | — | Dee 5 2 © “> Surrey oMan0us) ÉCOUTANT | *sooudus uon | VS SHOUdASH ‘AUVJUAPYS 999d$9 y — ‘asnarpoiru 99949 £€ 92p JAŒUOU Re: . ajurains So9adso sop oouosord ef ‘sopeuortquo]des Sof| Sa[ 19 JS9n0-AH9/, P] SUEp uotmapedroutad “HdEpouv | SUPp 97P]SU09 SUOAP SOU ‘OIGL 19 906 U saosnid sojou sou soude (| "Daoqzuds np HArpoar SUBD S99A419Sq0 Sonbibopougruao Sso9o0dS ‘JSIOUJEN ed oopeuñsis ‘(CITÉS ‘22504 P1y79/S0pOyY) SSOU 0p epeno €] 0 ‘ureddez oubrore uontpadxar 4ëd OIGT U9 79 “XUENT uoryipadxe,| 48d 868T ue e94uoouoi ‘(HoUoT ‘2241Q0S PUAX) eye ‘OUIQUS 9JJONON ET : Ieqnofe SUOA9P SNOU 981] 97709 F r 1G EC CT Pr Du :_ sopoditueg Y L De. =: PÉSIDISTEUET [ Fe nr S99PUIT[ET) L XNPAlSSC = l _ sooedey sasnomoru 5909d8 SogAdasqo s099d84 : SUOAB SNOU ‘AUINSAI U L onpbrout Aout 2p aU19)S EI ‘(LUDO TL) PIWIUD PUAIJS : anojeugs 9JJonoN | ‘('T) Pawangae vnydobivq 2[AJ9PPH] HET ON e] Le |) Ppliponprug DSSuJ : 91JS2WSANO PUP[9O1) 9[ ‘SNINDID SNA] 2PAPIISUOL AAP10019S Of ‘(9104) 2U0//NnE SLT oyiseaed 941184094197 91 ‘("f) Dorpisdund S14897] JEUN] [2494 91 41) Ho PI407199044 SNOI 984105 & U09FU0[q ol Sr] ‘sywuoruquedes snqulio") ‘UHQUI UO9PU0[ 9] ‘ “ ‘si01o0)b snqulio”) QUIOU XNOIVOCIY Of ‘(']) SN92940 UOUAON UTRU 2NAIIX 1 ‘("}) 2790 Snnbuat adggdotoeur umoSutg 9] (71) PPAO7 DIV QUBIG HO & jowappinn) 91 ‘(uort) 2puom onu snydde”) HOIUUNME 2p JOWEOIINE) 0] CUS) 2YOIUUNUT DU 28118 9)9] E parut!) 9] ‘(') S2/290790S DILI7DWOS DURE EE NOMME * Æ 1 © TJ6pIo PABUP) EN CPAS ODA DE Te D par ont e 24 dr CSN EU ÉINOCT RCE Pa MS DIT) RC FN ALAN EAU M EME AA RM RC NTUT 331, Nyctea nivea (Thunb.). — La Chouelle Harfang. Ce rapace des contrées septentrionales se rencontre assez régu- lièrement au Spitzberg; 1l est probable qu'il passe de la Nouvelle-Zemble dans l'archipel François-Joseph, et de là sur la Terre du Nord-Est pour se répandre ensuite sur les autres iles, principalement dans les régions fréquentées par les lago- pèdes. Le 19 juillet 1906, à l’entrée de Flower Valley, nous trou- vons un métatarse avec les doigts et les griffes, le tout recou- vert de la peau emplumée. À peu près au même endroit, le 20 juillet 1910, l’un de nos compagnons de voyage aperçoit un harfang qui s'envole dans les rochers au-dessous du Bel- védère, puis il le perd de vue. Au retour, le 24 juillet 140, à la hauteur de la Terre du Prince Charles, nous observons, du bateau, une chouette des neiges sur un glaçon en dérive Cette espèce ne niche probablement pas au Spitzherg, les quelques individus que l’on y rencontre doivent être des jeunes, non encore adultes, de l'année précédente. (Station 42.) 170. Plectrophanes nivalis (L.). — Le Bruant des neiges. Cet Embérizidé est assez commun jusqu’au 7% latitude nord ; nous l’avons observé sur les rives du Bell Sound, de la baie de la Recherche (18 juillet 1906), de lAdvent Bay (20 juillet 1906), dans le Sassendal (21 juillet 1906), sur les pentes des Colorado Hills, dans la Flower Vallev et sur les plateaux en croupe qui s'étendent du Belvédère aux abords du Mont Marmier (22 juillet 1910). Un peu partout, des mâles s’envo- lent, en faisant entendre quelques notes d’un chant qui parait mélodieux dans cette morne contrée où n’habite aucun oiseau chanteur. Les femelles sont rarement visibles, elles sont sans doute occupées à couver ou à réchauffer leurs Jeunes: de temps en temps, nous en apercevons une. Malgré nos recher- ches, nous avons bien de la peine à découvrir un nid; ces oiseaux disparaissent sous les pierres de l’éboulis, mais le nid reste introuvable. Le 18 juillet 1906, près du cap Lyell, nous voyons sous une pierre, sur le flanc d’un éboulis abrupt, dominant une falaise à pic, un nid avec quatre jeunes à peine emplumés. Le 20 juillet 1910, sur la plage d’Advent Point, notre attention est attirée par un pépiement presque continu, partant d’un tumulus surmonté d’une croix; tout au fond d’un trou, dans la maçonnerie sèche, au milieu d’un amas de ! Les numéros sont ceux du Catalogue distributif des oiseaux de la Suisse, par MM. Sruper et FATI0. 2 Sur les cartes, ce numéro indique la station où l'espèce a été observée. CR OUR re 2: OA is MEnpes D . s | fog } COL ENTES & G\ è \ Cfog 17720Y 9 DT Ge SSoz Cap Mr 34 € : Harbour CARTE Du SPITZBERG OCCIDENTAL ee Echelle :1:7.000.000. —{“— > Notes ornithologiques,p.AMathey-Dupraz. _ Lith.L.Tércter. < i AM:-D. del. mousses et de tiges de graminées, nous distinguons quatre jeunes presque entièrement emplumés. Un peu plus loin, toute une famille part sous nos pieds, le mâle, la femelle et trois jeunes voletant assez bien. En observant les allures des mâles, nous en avions déduit qu'ils devaient chasser des diptères (Sciara sp.), nombreux à cette époque de l’année. En effet, les quelques exemplaires que nous avons disséqués avaient, collé aux mandibules et dans le bec, un magma formé de ces insectes; en outre, dans le jabot, nous avons constaté la présence de boutons de Dryas octopetala, de Saxifraga oppositifolia, de Cochlearia, etc. (Station 2.) Lagopus hemileucurus (Gould), Lagopus hyperboreus (Sund). — Le Lagopède du Spitzberg. Ce gallinacé est proche parent de notre Lagopus alpinus (Nilss) 201, il s’en distingue par de légères différences; la queue du lagopède boréal est un peu plus longue et les rectrices sont blanches dans leur tiers inférieur. Le & est de teinte générale plus foncée, et la saillie sus-oculaire verruqueuse est plus saillante, d’un rouge plus vif que chez la ©. Cette espèce se rencontre communé- ment dans la partie ouest de l’Archipel, partout où il y a de la végétation et des ruisselets. Son cri d'appel est un glous- sement particulier qui permet de le découvrir aisément. En juillet 1906, nous constatons sa présence sur les pentes au-dessus d'Advent Point, dans Flower Vallev et dans le Sas- sendal, et en 1910 nous retrouvons aux mêmes endroits l'espèce bien représentée. Les 20 et 21 juillet 1910 nous pou- vons observer plusieurs couples suivis de leurs poussins, âgés d’un ou deux jours seulement, soit sur les pentes du Mont Advent, soit dans la vallée de la Sassen (Sassendal). Sur le versant nord de Flower Valley, à 400 m. d’altitude, nous trouvons, sous une pierre faisant saillie, un œuf vidé, mais presque entier. Comme dessin, il est très semblable à celui du lagopède alpin: sur fond blanc, des taches irrégulières d’un brun jaunâtre, ses dimensions étaient: longueur 43nm 5 et largeur 30mm,4. Le jabot de quatre sujets adultes que nous avons pu exa- miner ne contenait absolument que des feuilles de drvade octopétale et d’'Oxyria digyna. (Station 3.) 217. Aegialites hiaticula (L.). — Le Grand Pluvier à collier. Rare à cette latitude. Nous l’avions observé le 19 juillet 1906 à l'entrée de Flower Valley. En 1910, nous le voyons dans l’Advent Bay et un bel exemplaire & est tué dans le Sassen- dal. (Station 4.) — A6 219. Strepsilas interpres (L.). Le Tourne-pierre à collier. Il est probable que cette espèce niche sur la côte ouest du Spitzberg. En 1906, nous constatons sa présence dans lAdvent Bay, deux © y sont tuées, et, le 21 juillet 10, on tire un den plumage de noces, près de l'embouchure de la Sassen. (Expédition Zeppelin, 1910, le signale nichant.) (Station 5.) 221. Hæmatopus ostralegus (L.). — L'Huilrier-pie, Un sujet est tué dans l’Advent Bay en juillet 1906. Le 28 juillet 1940, un huitrier, sans doute égaré par la brume, accompagne pen- dant longtemps notre navire dans les parages de l'Ile aux Ours. 245. Numenius phæopus (L.). —— Le Courlis corlieu. Fin juillet 1906, deux et une © sont tués sur la rive d’Advent Pomt. Aucun individu n’est observé en 1910. 261. Tringa maritima (brünn), T. striata (L.). Le Bécasseau violet. Get échassier se rencontre partout aux abords des terrains marécageux, où il y a de l’eau douce, sur les rives de l’Icefjord, dans Flower Valley, sur les Colorado Hills, sur la plage de Smeerenburg Bay. Sur les Colorado Hills, nous trouvons, le 21 juillet 1906, plusieurs nids contenant chacun quatre œufs, déposés dans une simple dépression du sol, entre les pierres; ils sont d’un gris Jaune-olive, parsemés de taches et de points brunätres; ces œufs nous ont paru gros par rapport à la taille de l'oiseau. Le 18 juillet 1906, au fond de la baie de la Recherche, quelques poussins sont éclos; sur Advent Point, le 20 juillet 1910, plusieurs femelles sont accompagnées de poussins, les uns encore dans le duvet, d’autres avec les rémiges assez développées pour pouvoir voleter. Le surlendemain, sur le versant nord de Flower Valley, à 350 m. d'altitude environ, nous découvrons un nid avec quatre œufs près d’éclore. (Sta- tion 7.) 272. Phalaropus hyperboreus (L.). — Le Phalurope hyper- boré. Dans Advent Bay et Sassen Bay, plusieurs spécimens sont tirés en 1910, G et ©, mais tous très maltraités par le coup de fusil. Cette espèce est rare pour le Spitzberg. (Sta- tion 8.) 275. Phalaropus fulicarius (L.). — Chez le Ph. Platyrhyn- que, la © à un plus joli plumage que le G. Dans l’Advent Bay, vers la fin de juillet 1906, nous en observons de nom- breux couples, nageant très gracieusement et si légèrement qu'ils paraissent glisser sur l’eau tout en picorant à sa surface. Re: AN En 1910, cet échassier est rare; il parait être remplacé par l'espèce précédente. (Expédition Zeppelin, 1910, le signale aussi.) (Station 9.) 975. Bernicla leucopsis (Bechst.) -- L'Oie bernache. Un © en plumage de noces est tué, le 18 juillet 1906, à l'extrémité de la baie de la Recherche, vis-à-vis de Van Keulen Bay (Bell Sound). Niche sur les crêtes des monts entourant Advent Ba. (Station 10.) 276. Bernicla torquata (Bechst.) — L'Oie cravant. Dans la vallée de la Sassen, nous apercevons quelques sujets suivis de leurs oisons (21 juillet 1906). A la même date, en 1910, M. le capitaine Mandine, commandant du paquebot-vacht l'Ile de France, tire trente-quatre individus au large d’Ad- vent Bay, dans l’Icefjord. Tous ces oiseaux étaient pour la plupart des jeunes de l’année. (Station 11.) Anser brachyrhynchus (Baïll.). — L'oie à bec court. C'est une variété de l’Oie des moissons (A. segetum, Meyer 280) admise comme espèce. Nous ne la rencontrons qu’une fois, le 18 juillet 1906, il s’agit d’une femelle conduisant quatre jeunes (devant la tête du glacier de Scott, près de la Pointe des Renards). L'un des oisons est capturé vivant. Cette espèce a encore été trouvée nichant sur les terrasses supérieures entourant Advent Bay. (Expédition Zeppelin, 1910.) (Station 12.) 299. Clangula histrionica (L.). — Le canard hastrion. Fin juillet 1906, un superbe couple est tiré dans l’Advent Bay. 301. Harelda glacialis (Leach). — Le Canard de Miclon. Le 20 juillet 1906, le navire étant à l’ancre dans lAdvent Bay, plusieurs sujets sont apportés à bord; ils nous paraissent tous en plumage de transition. 302. Oidemia nigra (L.). — Le Canard macreuse. En Juillet 1906, un exemplaire dans Recherche Bay, un autre dans le Bell Sound. 303. Oidemia fusca (L.). — Le Canard double macreuse. Le 18 juillet 1906, un & et une © sont tués dans la Baie de la Recherche, et le 20 juillet 1906, un spécimen est tué dans l’'Advent Bay. 306. Somateria mollissima (L.). — Le Canard eider. Com- mun, mais disséminé par colonies. En 1906, nous le trouvons nombreux sur la rive sud de la Baie de la Recherche, au-delà du glacier des Renards, à l'entrée du Bell Sound; il est pro- Le ST SE bable que ces oiseaux avaient leur place de couvée dans l'ile aux Eiders (Van Keulen Bay), 18 juillet 1906. Colonie sur la côte sud de l’Ile d'Amsterdam (24 juillet), puis, le 26 juillet, nous visitons une rockerie dans Pile Outer Norway; les canes couvant se dérangent à peine; chaque nid, construit avec des tiges sèches de Saxifragu oppositifoliu, est placé sur une légère éminence, il contient trois ou quatre œufs, qui reposent sur une moelleuse couche d’édredon. En 4910, le 20 juillet, nous admirons deux canes condui- sant cinq canetons en duvet (fond d’Advent Bav), ce jour-là un chasseur tire un + 1909, en plumage de transition. Le 25, nous visitons la côte S. de l’Ile d'Amsterdam (face à l'ile des Danois); les nombreux nids sont vides; sur la côte N.. quelques femelles couvert encore et d’autres conduisent déjà leurs jeunes dans les lagunes. Un caneton est capturé vivant (Smeerenbourg Bay). Dans lIcefjord et dans la Baie de la Virgo, le nombre des eiders æ et ® est bien inférieur à celui que nous observions dans les mêmes parages en 1906. Ajoutons encore que nous avons trouvé une cane couvant à 210 m. d'altitude entre des blocs, au sommet d’Outer Nor- way (26 juillet 1906). Une cane tuée dans la Baie de Smeerenbourg avait dans son estomac seize Chitons {Leplochiton ruber], deux Margarita cinerea; dans d’autres nous avons trouvé une sorte de magma formé exclusivement de débris de coquillages triturés et de sable, que la loupe nous décèle, mais à l’œil nu déjà on dis- inguait bien les particules blanches et brillantes provenant de la nacre des coquilles. (Station 13.) Une remarque très particulière que nous avons faite, à réitérées reprises, c’est que lorsque la cane quitte précipilam- ment ses œufs, et qu'elle n’a point Îe temps de les recouvrir de duvet, elle lâche dessus sa fiente semi-liquide et mal odo- rante. Serait-ce pour éloigner les renards et les grands bourg- mestres {L. glaucus]? 507. Somateria spectabilis (L.). — Le Canard à léle grise. L'Eider couronné est un superbe oiseau; un œ en plumage de noces est tué le 18 juillet 1906, au milieu d’un groupe de canes (sp.?), à la sortie de la Baie de la Recherche. (Expédi- ton Zeppelin, 1910, rencontre un couple avec jeunes.) (Sta- tion 14.) 391. Uria Brünnichi (Sab.) — Le Guillemot de Brunnich. C’est une variété du Guillemot à capuchon (U. froile, Lath.). Très commun partout; vit en colonies. Bull. Soc, reuch.de.mat., L'AAAVEL 35° < Lyell ue 1 INOTESSS 2 . . | Tlaise _ Pointe des Z UN Henards \ jh / 4 y \ D 1 7}, 4 2 \ /) j}) Jill t ti - + Le 14 LL + = =, Notes ornitholo iques, p.A.Meïthey-Dupraz. Le à = 2 A _ Lith. L.Tercier, CARTE li. ÿ NÙ : 489.000. 2 AK AN AA I HAS ! y » Therese \ jl NAN N \\LE \ NN \ Di 4 Pointe des Rennes re 24 25 Ba de la Récherche 22 LL. we. de + ns À ee £ # RIT OR LR PEN PR EE PE CPE 2 22 Fe Nous observons en passant deux rockeries dans les falaises de l'Ile aux Ours, l’une au sud de l’île et l’autre à la hauteur du Cap Ruth. Un coup de canon fait partir des milliers de ces oiseaux, qui volent en piaillant au-dessus de nos têtes. Dans l’Icefjord, bien moins communs qu’en 1906. Mais dans les parages des Baies Müller et Lilliehook, dans les falaises de la presqu’ile du roi Haakon, dans la Baie de la Madeleine, nous remarquons plusieurs rockeries. Les oiseaux sont placés les uns à côté des autres, assis sur leur œuf uni- que, face au rocher. Dans certains endroits, la mer fourmille de ces Guillemots, en compagnie de Mergules et de Colym- bes. En volant, les Guillemots se placent souvent sur un seul rang, en une ligne oblique; d’autres fois, le volier est formé d'individus volant pêle-mêle. À notre retour, en plein Océan glacial, par 790,30 latitude nord, nous croisons nombre d'adultes, accompagnés chacun d’un Jeune, lequel ne peut pas encore s'envoler. Dans les parages de l'Ile aux Ours, même observation; il est probable que nous avions alors devant nous l’Uria troile. (Station 15.) 912. Cepphus grylle Mandtii (Licht), — Le Guillemot à miroir blanc. Dans l’Icefjord, en 1906, ces oiseaux sont exces- sivement nombreux, toujours par deux; on observe aussi beaucoup de jeunes de 1905, encore en plumage de transition (un seul en 1910). Nous découvrons une rockerie établie sur des replats de la côte nord d’Outer Norway; cette espèce y niche en compagnie de Mergules et de Macareux (juillet 1906). (Station 16.) 313. Alca torda (L.). — Le Pingouin macroptère. Deux alques sont tués dans l’Advent Bay, en juillet 1906. Dans notre der- nière croisière, en 1910, nous supposons avoir revu cette espèce en compagnie d’Uria à l’entrée des Baies Cross et Mag- dalena. (Station 17.) Mergulus alle, L. — Le Merqule nain. Dès que le cercle polaire est passé, quelques mergules apparaissent, toujours clairsemés jusqu'au Nord de l’Europe. Mais c’est dans l’Ice- fjord que nous les rencontrons nombreux et jusque dans la Mer glaciale (800 30 latitude nord). | Le 26 juillet 1906, nous en trouvons une rockerie dans une pente d'Outer Norway en compagnie d’Uriu grylle et de Mormon arcticus (voir ces deux espèces). Tous les Mergules tués devant Advent Point, le 20 juillet 1910, sont littéralement bourrés de frai, les œufs de gades 4 BULI:. SOC. SC. NAT. T. XXXVIII — 500 — ressortent du bec tellement il y en a. Une place de couvée se trouve près de la Mine de charbon. Rockerie à la sortie de la Baie Cross (24 juillet 1910). Le lendemain, sur la côte sud de lle d'Amsterdam, nous explorons une station et nous entendons sous les blocs entas- sés les cris des jeunes, mais nous ne pouvons arriver jusqu’à leur cachette. (Station 18.) Mormon arcticus glacialis, L. — Le Macareux moine. Ce curieux oiseau, au bec aplati verticalement et orné de ver- millon, de bleu-cris et de raies claires, est commun. Sur les côles de Norvège quelques sujets épars ; leur nombre aug- mente lorsqu'on s'approche des côtes du Spitzherg ; en 1906 il était extrèmement commun dans lIcefjord, mais fort clair- semé en 1910. Nous découvrons une seule rockerie, dans l’Ile Outer Norway (voir guillemot à capuchon et mergule). Lors de nos premières observations déjà, nous constations deux types, différents par la taille seulement. (Station 19.) 320. Colymbus glacialis, L. ou Gavia torquata. Brünn. — Le Plongeon imbrin. La première fois que nous observons ce beau plongeon, c’est dans le Lyngenfjord (Finmark), fin juil- let 1906. L'année dernière nous admirons, du pont du navire, plusieurs individus qui s’enfuient à la sortie de la Baie Lillie- hook et dans la Baie Magdalena (24 juillet 1910). (Station 20.) 321. Colymbus septentrionalis, L. ou Gavia lumme, Gün. — Le Plongeon lumme où Plongeon cat-marin. Dans la Baie de Smeerenbourg, un compagnon de voyage tire un couple de plongeons à gorge rouge (25 juillet 1910). (Station 21.) 327. Procellaria glacialis, L. ou Fulmarus glacialis, L. — Le Pétrel fulmar. Sitôt que l’on a doublé le Cap Nord, les premiers pélrels des glaces apparaissent volant en rasant la surface des vagues ; leur nombre augmente dans les parages de l’Ile aux Ours pour diminuer lorsqu'on s’en éloigne. Mais, avant que les côtes du Spitzberg soient en vue, ils réappa- raissent encore plus nombreux. À la station baleinière de la Buie de la Recherche (1906), nous avons pu observer des milliers de fulmars, nageant affairés autour des cadavres de baleinoptères et de bélougas, cherchant à arracher quelques bribes de chair ou picorant à la surface de l’eau les gouttes de graisse figée, provenant du suintement des corps des cétacés. Ces oiseaux se dérangent à peine au passage de nos canots, ils se laissent pousser avec la rame. Dans l’Icefjord, ils se montrent aussi très nombreux, surtout à la station Er A Le baleinière de Green Harbour. Sur les croupes mamelonnées des Colorado Hills, ils passent silencieusement, pareils à des ombres, se dirigeant tous et sans exception vers l'Est. Nous n'avons observé aucune place de couvée. (Station 22.) 390. Lestris parasitica ou Stercorarius parasiticus, L. — Le Stercoraire parasite. Ce labbe était excessivement rare en 1906. Nous le rencontrons sur Advent Point, dans un petit marais, puis dans la Baie de Smeerenbourg ; chaque fois 1l y avait deux oiseaux ensemble. Aucun, de ceux qui ont été tirés, n’était en plumage complet d’adulte. [Expédition Zeppelin, 1910, trouve deux jeunes encore en duvet.] (Station 25.) 391. Lestris Buïffoni (Boie) ou $S. longicaudus, (Viell.). — Le Stercoraire longicaude. Dans notre premier voyage, nous notons le labbe à longue queue dans la Baie de la Recherche, et le 18 juillet 1906, un couple de ces oiseaux nous attire longtemps dans une toundra, située entre le Glacier de Scott et le Cap Lyell, sans que nous puissions découvrir soit le nid et les œufs, soit les jeunes. Cette année-là, il était commun dans lIcefjord, tandis qu’en 1910 nous n’en observions que quelques individus disséminés, mais en plumage d’adulte. (Station 2%.) Ajoutons que dans le Lyngenfjord (Norvège) (1906 et 1910) nous trouvions le Lestris pomarin (329). Le 18 juillet 1910, en plein Océan glacial, au Nord de File aux Ours, nous remarquions très distinctement un gros oiseau au plumage sombre qui nous parut être le Sfercoraire Skuu (Lestris catar- rhactes, 332). Larus glaucus, Brünn. — Le Goeland bourgmestre. Dans les caux de l'Île aux Ours apparaissent les premiers goelands bourgmestres. Ce gros Laridé est facilement reconnaissable à sa taille et à son plumage. Sur les glaces en dérive, par 760 30’ latitude nord, aussi bien que sur les glaçons flot- tants, par 800 latitude nord, il fait entendre son cri désa- gréable. Commun partout, nous le voyons en 1906 dans tout l’Icefjord et plus au nord. Sur les Colorado Hills, il nettoie très proprement les cadavres des rennes tués, il en laisse une carcasse, dépouillée aussi bien que ne l’eût fait un habile scalpel, les squelettes auraient pu être emportés tels quels. En disséquant un sujet, nous trouvons dans son jabot un Uria grylle (312) adulte, parfaitement complet, il avait donc été avalé d’une seule becquée. Il se nourrit surtout d'œufs et de poussins. Dans la baie de Smeerenbourg, il niche sur les ilots épars dans les parages des places de couvée d’autres espèces ; le 25 juillet 1910, l’on m'’apporte un jeune bien emplumé, pris au nid (il y en avait trois). (Station 25.) 340. Rissa tridactyla, L. — La Mouetle tridactyle. Près de l'extrémité septentrionale de l’Europe, alors que les Larus marinus, argentatus, fuscus et canus faussent compagnie au navigateur, que le Larus glaucus se montre par groupes res- treints, apparaissent brusquement les mouettes tridactyles, troupe ailée et criarde. Durant la traversée du Cap Nord au sud de lle aux Ours, on les perd peu à peu, mais elles reparaissent nombreuses dès le 740 latitude nord, augmentant encore en nombre pour peu que l’on serre la côte, car dans les parages du Cap Ruth (740 20 à 74095), elles nichent en compagnie d'Uria brünnichi principalement {voir cette espèce). Au Spitzherg, c’est l’Icefjord et la Baie Cross qui sont leur séjour de prédilection ; une rockerie se trouve sur la côte nord de cette grande baie, à son entrée un peu au delà du Cap Düdmann. Commune encore dans la Baie Cross, cette espèce diminue en représentants dans la Baie de Smeeren- bourg, quoique nous ayons encore observé des sujets épars, posés sur les glaçons, par 800 de latitude et même au delà. Tous les individus tués étaient adultes et en plumage de noces. Signalons les rockeries de la Baie Cross et-de la Baie Magdalena. (Station 26.) 341. Pagophila eburnea, L. — Lu Mouelle sénateur. La mouette sénateur, qui se rencontre dans le nord du Spitzberg, un peu partout sur le driftice, a été observée par nous le 18 juillet 1906; deux sujets se trouvaient sur une pointe Rue au pied de la falaise, devant le Glacier de Scott. Le 20 juillet 4906, deux individus sont tués dans l’Advent Bay, ils ont le plumage blanc parsemé de petites taches noires, faisant comme une bordure aux plumes. Ils sont dif- féremment tachetés, mais ont tous deux les pennes de Ja queue barrées de noir-brun à leur extrémité. (Station 27.) En 1910, nous n’en observons aucune. 301. Sterna arctica, Temm. ou Sterna macrura, Naum. L'Hirondelle de mer arctique. — Gette hirondelle de mer arc- tique est un fort joli oiseau, toujours volant, nous ne l'avons observée posée à terre que sur les places de couvée ; l'espèce niche en plusieurs endroits au Spitzberg. La première rocke- Pen Ep À ROME ARE tes ee te nf ri er% de Bull. Soc.meuch.Se.nat.,T.XXZX VIT. di Lith. L.Tercier. NC sde, RAASE CARTER © Le] © LA oo o DA DL | ANNEXE 5: À » Q ce ,. NS 07 Y RE j Ce re | be , | + à NT N (ni D } 7 #1 ] /] / Lil "LS Un Va Nm 22 Fu oi A.M-D. del. JT Lé NOV En pe rie que nous observons, le 18 juillet 1906, se trouve au fond de la Baie de la Recherche ; les poussins à peine âgés de 36 heures courent de droite et de gauche en titubant cons- tamment. Dans l'Ile Outer Norway, nous parcourons une autre place de couvée comprenant au moins une soixantaine de nids, avec chacun deux œufs près d’éclore. Dans la Baie de Smeerenbourg et sur l’Ile d'Amsterdam, le 25 juillet 1910, quelques poussins en duvet sont capturés ; les pennes des ailes sont déjà visibles. Nous réussissons à en élever un, en le nourrissant presque exclusivement de viande. Il nous élonna par sa voracité. Cet individu se développa très rapidement et vécut jusqu’à la mi-novembre dans l’une des volières du Jardin anglais à Neuchâtel. (Station 28.) Ces «Notes » permettent de juger de la richesse ornitho- logique de l’archipel du Spitzberg, car, parmi les 27 espèces nicheuses rencontrées jusqu'ici dans ces régions septentrio- nales, nous avons, pendant notre séjour relalivement court, pu en observer 21, soit couvant, soit accompagnées de leurs Jeunes. Chaque espèce a son habitat bien caractérisé; ainsi nous renconirons : a] Dans la toundra : le lagopède hyperboréen, le bécasseau violet, le bruant des neiges (ces trois espèces de 50 à 400 m. d'altitude), le tourne-pierre et le pluvier à collier (près des rives), l’oie cravant, le labbe parasite. b) Sur les plages caillouteuses et parcourues par des ruis- selets d’eau douce : la sterne arctique, l’eider ordinaire, le labbe parasite. c} Sur les ilots rocheux : l’eider ordinaire et le goëland bourgmestre. d) Dans les éboulis : le bruant des neiges, le mergule nain, le guillemot à miroir. e] Sur les corniches rocheuses : le lumme de Brünnich côte à côte avec la mouette tridactyle, mais toujours en petits groupes, bien nettement séparés par espèce, dans des endroits aussi bien inaccessibles à l’homme qu’au renard polaire. f} Dans les fissures des rochers et sous les amas de blocs : le mergule nain (parfois seul, ainsi dans l’Advent Bay, près de la mine de charbon), le macareux moine et le guillemot à miroir blanc (de 150 à 200 m. d’altitude). g) Près du sommet des montagnes (dès 500 m. environ), sur des terrasses gazonnées, très étroites, l’oie bernache et l’oie à bec court. Parmi toutes ces espèces, il en est une qui mérite, tout spécialement, l’attention de l’ornithologue, c’est le lagopède {(Lagopus hemaileucurus, Gould), l'unique espèce sédentaire de Archipel; pendant le long hiver de huit mois son seul ennemi est le renard polaire ou isalis [Canis lagopus] qui pro- lite de son pelage blanc pour se dissimuler et s'en emparer. Au Spitzhberg, la nuit polaire dure 12% jours, comment ces lagopèdes se nourrissent-ils? Pour pouvoir répondre à cette question, nous devons supposer que ces gallinacés, à l’aide de leurs ongles, se creusent des galeries sous la neige pour arriver aux végétaux desséchés, qui doivent leur servir de nourriture, Car nous avons constaté, dans leurs lieux de pré- dilection, la présence de fiente agglomérée en amas plus ou moins circulaires, mais en certains endroits seulement. D’après l'abondance et l'aspect de ces restes nous en avons déduit qu’une famille de lagopèdes avait dû séjourner dans ces endroits. Le tourne-pierre, les pluviers, les bécasseaux, le bruant des neiges ont 700 km. à franchir du Cap Nord (Europe) au Cap Sud (Spitzherg), c’est un beau vol, pour la dernière espèce surtout. Il est possible que ces voyageurs suivent la route : Sibérie-Nouvelle-Zemble -Archipel François-Joseph, pour aborder dans l’Archipel du Spitzherg par la Terre du Nord-Est. Quant aux autres émigrants, qui sont tous nageurs et excellents voiliers, leurs migrations s'expliquent aisément. Avant de terminer ces « Notes» nous ajouterons que le plus grand nombre des espèces ornithologiques signalées ont été tuées en Suisse !. Mentionnons : l’oie à bec court qui a fait quelques apparitions, le pingouin macroptère s’est montré trois fois, le macareux moine une ou deux fois, le guillemot à miroir blanc et la pagophile sénateur une fois seulement. Tandis que le canard à tête grise, le guillemot de Brünnich, le mergule nain, le pétrel fulmar, le goëland bourgmestre n'ont jamais été observés. De plus, lorsque ces apparitions irrégulières, toujours accidentelles, se produisent, les individus sont ou des jeunes de l’année, encore en plumage de jeunesse, ou des adultes en plumage d'hiver, tandis que dans les lati- tudes élevées, à la fin de juillet, les adultes sont encore en plumage de noces. Au Spitzhberg, nous constatons encore la rareté des indi- vidus en plumage de transition et cela principalement pour les Laridés. 1 Voir: Faune des Vertébrés de la Suisse, Oiseaux, par VIcror FaTio. Re CEE LFTEN à 7 etoaoit y ant; ant :: 104 Aa on Quant) ‘riapf Mira) tit A LUN PET DR ENNAESS AUQUL: oet - | 1 0 à CTI és LT ac 1 pur: | LOETEES CER téat:e sel | al he, re Il Lee à Hey | era ÿ | DCLOE ER | " LALY OR Ë | hesisa bd iesrt | | Es JOMRE À | . t srl te Are | “hou | HF due E voldomo-vris Hoi ETUI MMM EE 4 tm eh nt mr emshémti d rent pd Las D ne mdh à me duillet 11 11 12 13 14 15 16 19 20 20 20 21 Position à midi {Coordonnées Paris) Latitude 590 95" 53'N 0929: N 61020! N 63025" N 670 60 20" 68025" 660 50 690 38" 690 40" 72013" 740 951 740 30r 780 20" 78015" Lon- gitude 20'E 95'E 2048 20 40'E 180 16 OBSERVATIONS QUOTIDIENNES Localités 4 8 h. m. Mer du Nord Midi Mer du Nord Sognefjord-Nordfjord, Romsdalfjord Trondhjem Bouches du Hollandsfjt, Pointe Kuma Digermüllen Lüdingen Haarstadt Tromsô Lyngenfjord Océan glacial Ile aux Ours (cap Bull, au Sud) Ile aux Ours (cap Ruth) Ile aux Ours (Nord) 5 h. m. Océan glacial, premières glaces 7%-8 h. m. Océan glacial, grandes masses de glace Toute la journée nous louvoyons dans le Drift Ice 3 b. m. plus de glaces; 4 h. m. gré- sil; quelques glaces 8 h. m. au large de l'Icefjord Advent Bay (excursion) (à l'ancre) 6 h. 30 m. devant Hyperit Hat Sassen Bay Ven Direc- tion ———————— | ——— | ——| — 202 20202 N N t 6] ü Hauteur 1e ro ët 760,4 110 760,3 80,5 1772 | 50,5 90,5 8b.m 767 10,5 10h,s. Go 4o 760,1 | Go 760,41 | 7e 3 fe S Temps =. Hydrométéores E 9 7 Soir: brume, bruine 6, 2 Beau, soleil 0/56 Soleil, puis couvert 10 Couvert 10 Bruine, pluie Brume ui PS Très beau 7 Très beau 10 Très beau Brume et bruine 0 Soleil, cirro-cumulus 2 Strato-cumulus D Cumulus Cumulus 2 4 Soleil Oiseaux + © Tadorna cornuta (Gm.) 5 macreuses (sp.?) Quelques Larus marinus, canus, fuscus Larus id.; 3 Lestris parasitica Larus argentatus; Larus fuscus; quel- ques L. marinus; 1 Lestris parasitica L. Marinus, argentatus; Lestris parasi- tica: quelques Mergulus alle et Uria troile; 3 Oidemia fusca 1 Carbo cormoranus; Larus glaueus; j © Pica caudata; 1 Lagopus lago- pus; Linaria alnorum o © Hæmatopus ostralegus et 3 juv., capture d’un jeune; Larus glaucus, marinus, jeunes de 1909 en plumage de transition, Motacilla lugubris; Saxi- cola œnanthe; Linaria alnorum ; 3 Cor- vus cornix; Parus salicarius borealis Haliætus albicilla, envergure 2m,20; Tur- dus pilaris et juv.; © Erithacus suecicus; capture de 5 juv. Pica caudata et nid; Turdus pilaris et juv.; Saxicola œnanthe et juv. Larus; Lestris pomarina; Uria, Alcatorda; 3 Colymbus arcticus; quelques Mor- mon arcticus A 1 b. après midi, les premiers Ful- marus glacialis Rockeries: Uria troile et U. Brünnichi avec j.; Rissa tridactyla nombreuses; quelques Larus glaucus et Cepphus grylle; nombreux Fulmarus glacialis ; Lestris catarrhactes ? Larus; Uria; Fulmarus; vol de 12 An- ser (Sp.?) Nombreuses Rissa tridactyla Quelques Mormon areticus; nombreux pétrels sur glaçons, en plumage gris, et Larus glaucus Quelques Fulmarus glaucus; quelques Mormon arcticus; nombreux Mergu- lus alle et Cepphus grylle Plectrophanes nivalis et juv.; Lagopus hemileucurus et juv.; Tringa striata {maritima) et juv.; Somateria mollis- sima et juv.; Lestris Buffoni (longi- cauda); Lestris parasitica; Larus glau- eus, ad.; Rissa tridactyla, ad.; Sterma macrura (arctica) nombreux; Uria, Cepphus, Mergulus; Phalaropus fuli- carius ©; P. hyperboreus Ægialites hiaticula «; les esp. préc.; 34 Bernicla torquata (3 ad. en mue, 28 juv.); 1 Strepsilas interpres ; À Larus parasitica ©; Lagopus et 4 juv.; 1 Lestris parasitica; 2 Lestris longicauda; Uria; Mergulus; Cepphus; Mormon + + Cétacés, Pinnipèdes, Poissons 2 Phocæna communis 1 Ph. communis (Norford) 1 Baleinoptère (sp. ?) Hippoglossus vulgaris 1 Anarrhicas lupus Troupeau d’une dizaine de ba- leinoptères (sp. ?) Nombreux Phoca (sp.?) champs de glace et abords des glacons 1 Phoca groenlandica 4 Phoca barbata Mammifères terrestres Végétaux 3 Lemmings Cornus suecica; Trientalis euro- | pæa; Rubus chamæmorus; Al- chemilla alpina; Pinguicula vul- garis; Sedum ? Lemmings, capture d’un jeune Les espèces précédentes; Linnea borealis; Saxifraga (?) fleurs | jaunes | Soixantaine rennes domesti- qués et j.; bois dans le ve- lours, % du développement. sur aux Papaver nudicaule; Dryas octo- petala; Potentilla pulchella; Sa- xifraga bhirculus; $S. oppositi- folia; Pedicularis hirsuta Dans le Sassendal, 14 rennes tués (en 1906, #1), Tarandus spetsbergensis QT Ft PTIT ETHe Méta de ny pe ro NAS CL ME a Tia D PA hits) Hantit ja ll ll Ms en Et fi À 4 oh CE A PO CORRE. M à mé } | ; r . MTS ee Lv'ELIEMAICNAITS £ | ' ae cé. Lpes À éomisne te cmt chti roi otage one mets a mo oo lt mm mé À it. « pomme édit ne 0 ne me Gta in eee ren gr rte call me me _._ he — | Position à midi (Coordonnées Paris) Dates Lon- gitude I Latitude | Juillet 22 780 20" Localités . Flower Valley; Mont Marmier et para- ges du Mont Lusitania (excursion) Gh.m. devant Green Harbour Sortie de l'Icefjord Au large de l'Ile Prince Charles Fo- reland Dans King's Bay Dans Gross Bay (Mæller Bay et Lil- liehook Bay), Magdalena Bay Dire tion N-E ure » 95 190 37! » 95 | 7904 | Virgo Bay (à l'ancre), [le d’Amster- dam (excursion) Smeerenburg Bay 790 51" 80 5° 6h,12s Red Bay (entrée), Widje Bay (entrée) Dans le Drift Ice Verlegen Hook (en vue) lle Mœffen (en vue), Alpes polaires (devant) n 28 740 20r Océan glacial; 3 h. apr. m. en tra- vers Ile aux Ours N To à 50 Océan glacial Nébulosite 10 Temps Hydrométéores Soleil, vue admirable sur tout l'archipel Beau, quelques glaçons. Passablement de gla- cons Id, Soleil Soleil Soleil Soleil Soleil Soleil Brume, pack est fort 3rume Brume Oiseaux Nombreux Plectrophanes et Lagopus; quelques Tringa striata Larus glaucus; Rissa tridactyla; Uria Brünnichi; Gepphus grylle; Mergulus alle; Mormon arcticus Id. Larus glaucus; Rissa tridactyla ; Sterna macrura (arctica); rockeries de Mer- gulus alle et Uria Brünnichi; Golym- bus septentrionalis et glacialis, Alca torda Quelques Somateria mollissima; quel- ques Larus glaucus; nids d’eiders déjà abandonnés: © eïders avec ca- netons Sterna artica avec poussins, Colymbus septentrionalis æ ©; Mergulus alle et juv.; 3 jeunes Larus glaucus au nid, emplumés Larus glaucus, Mergulus alle Larus glaucus, Mergulus alle Larus glaucus, Mergulus alle Hauteur de l'ile Charles Foreland, sur un glaçon, 1 harfang (Nyctea nivea); nombreux Uria Brünnichi avec jeune (devant navire) Nombreux Rissa tridactyla, Fulmars; Uria troile, chacun avec 1 j. nageant; 1 échassier (pluvier ?) 1 huitrier égaré ; Vol d’oies (sp.?) Larus marinus, argentatus Cétacés, Pinnipèdes, Poissons Phoques nombreux sur glacons Cottus scorpius, L., var. groën- landieus 3 Phoca barbata, 1 Phoca vi- tulina Sur un glaçon, phora cristata Nombreux phoques sur glaçons gros Gysto- Baleinoptère (signalé) Mammifères terrestres ——_—————— | ————————— Nombreuses traces de renards bleus et pièges à bascule Végétaux Dryas octopetala; Papaver nudi- caule; Saxifraga oppositifolia » 29 [71010'40" 70039" 1511 690 38" Août 3 12 h. 15 Cap Nord 4 h. 30 s. Hammerfest Tromsô Hôünningsvær (Üst-Vaagô) Vestfjord Slorfjord (Geirangerfjord) Chaud 160 130 » 4 600 2% lesr4vfl Bergen Soleil Soleil Soleil Soleil et brume alterna- tivement Brume Soleil Soleil Larus marinus, argentatus Anas (Sp.?) avec jeunes; Hmatopus ostralegus et j. Cormorans; Huitriers; Liders © et ca- netons; Larus marinus, canus, argen- tatus, fuscus; Anthus (sp.?) 2 Oidemia fusca; nombreux Laridés; quelques Lestris En remontant la vallée depuis Merok (Geiranger) nombreux CGhelidon ur- bica qui ont construit leur nid contre les rochers; Erithacus suecicus ad. et j.; Motacilla (Sp.?) j.; Linaria alno- rum Fondoirs de graisse de pho- que (P, groenlandica, bar- bata) Au marché aux poissons : Anar- rhichas lupus minor, Hippo- glossus vulgaris, Labrus mix- tus, Labrus bergylta; 1 Pho- cœna communis Moutons et chèvres à mem- bres courts Vaches sans cornes, moutons et chèvres Free | Ot Dans notre seconde croisière nous avons pu remarquer une diminution du nombre des représentants pour quelques espèces, surtout dans l’Icefjord et dans les parages de lIle d'Amsterdam; nous ne croyons toutefois pas à l’anéantisse- ment prochain du monde ailé dans cet archipel septentrional. Mais nous jugeons nécessaire que dans ce pays res nullius, intervienne un certain contrôle, fixant le nombre d'individus de chaque espèce pouvant être tués par un même amateur, ceci pour éviter de néfastes tueries inutiles. En terminant, nous émettons le vœu que chaque voyageur, chasseur ou touriste, se pénètre de l’idée que ce grand musée de la Nature, ouvert à tous, est placé sous la protection de tous. Colombier, janvier 1911. CARTES I. Spitzhberg occidental. II. Bell Sound: Baie de la Recherche. — Mont de la Cloche (Bell Mi). — Glacier des Renards. — Glacier de Scot. — Cap Lyell. II. Icefjord: Baie de l'Advent (Advent Bay). — Belvédère. — Ptarmigan Hill. — Mont Marmier. — Flower Valley. — Baie de la Sassen (Sassen Bay). — Vallée de la Sassen (Sassendal). — Colorado Hills. THÉORIE DES GROUPES DE TRANSFORMATIONS A UN PARAMÈTRE Par H. KREBS, PRriIvaT-pocExrT Soient Ta as dos 2 «0 Ens D) MOULE 225 Dre LI RE OO) n fonctions uniformes des # variables indépendantes ,,%,, ...,#, et dans lesquelles entre le paramètre arbitraire 4. Nous sup- posons de plus que ces fonctions f;(&,,#,, ...,æ,, a) sont analyti- ques, donc dérivables et continues, par rapport aux variables x et au paramètre «, et en outre que le déterminant fonctionnel DORE ne) DCE TE 4e) n’est pas identiquement nul, condition nécessaire et suffisante pour que ces fonctions soient indépendantes. En égalant ces fonctions respectivement à 7 nouvelles variables %’,,x",, ..….,æ", on obtient une transformation définie par les formules CAES PAC A CUP (1) et que nous représenterons par le symbole S. La transformation la plus simple est évidemment celle qui conserve les variables. Elle est dite transformation identique ou unité et se représente par l'unité: 1. Pour simplifier l'écriture, nous désignerons f;(x,,%3, ...,4n) par fit), puis FC SA I pars a) ete LU PRE D (f) —— — par ——. Dr 712.2) D (x) k À chaque valeur du paramètre « correspond une transfor- mation déterminée; en faisant varier ce paramètre, nous obtiendrons une infinité de transformations différentes. Sup- posons que l’on effectue successivement deux transforma- Doi RUES tions S et T de l’ensemble, correspondant aux valeurs a et b du paramètre. La première transformation S conduit du sys- tème de valeurs (x,, 2, ..., 1%) au système de valeurs (x',,%'e, .…, &'n) définies par les formules (1); la seconde trans- formation T conduit du deuxième système (4’,,%'3, ...,%'») au troisième système (x/’,,2,...,«”,) défini par les formules DE 0) (1,26, 70) (2) Remplaçons dans ces formules les x’ par leurs valeurs (1); nous aurons AND) den) (3) Ces formules définissent encore une transformation dépen- dant des deux paramètres « et b; elle est dite le produit des transformations $S et T et s’indique par le symbole ST. 2. Groupes de transformations. Nous dirons que l’ensemble des 1! transformations (1) forme un groupe de transformations à un paramètre si le pro- duit de deux transformations quelconques de l’ensemble est encore une transformation du même ensemble. Pour cela il faut et il suffit que les formules (3) soient de la forme D HP RUE, 2 En): (4) c étant une valeur du paramètre ne dépendant que de a et b. ce (ab) Un tel groupe est dit continu pour exprimer que nous supposons les f; analytiques, et par suite continues, par rap- port aux æ el au paramètre «. Exemple. — Considérons dans le plan les rotations autour d’un point. Ce point étant pris pour origine d’un système de coordonnées cartésiennes, ces transformations sont données par les formules | — x COS 4 — y Sin «a Gérer nb ie y = x sin à + y cos à. Effectuons successivement deux telles transformations cor- respondant aux valeurs à et b du paramètre. La première conduit du point (x, y) au point (x’, y’) défini par les formules — DO — précédentes. La seconde conduit du point (x,y') au point (æ",y") donné par V4" — x" cos b — y’ sin b ty" —= 2x sin by cos b. D'où en éliminant x’,y" entre (4) et (8), \ x" — x cos (4 Æ- b) —- y sin (a + b) | ut — LSIN (0 . b) -|- y COS (a +- b En posant CI . b, on obtient bien une transformation appartenant à l’ensemble des transformations (+). Les rotations autour d’un point du plan forment donc un groupe, ce que l’on pouvait du reste prévoir. On verrait de même que les transformations L'—X TA, Y—=Y; LEON UE x ta, y —=y+24, 2 —=2:434; DIE A PA We donnent des groupes à un paramètre. Par contre la famille de transformations zx br y —y+<2a? 2 —2 +3a ne forme pas un groupe, car le produit de deux de ces trans- Er — formations, CA — x + a + b AUS AU 0) C2 — 7 +3 (as LE), ne fait pas partie de la famille. En effet, pour avoir un groupe on devrait avoir, en prenant c— a +-b, (a + b)? — a? + Bb? (a + D} — 8 +. 3. Equations différentielles auxquelles donne lieu un groupe de transformations à un paramètre. Considérons les équations de condition CORTE (rc) QUAI (9) résultant des équations (3) et (#4). Des deux systèmes de variables x et x’ nous pouvons choisir soit les unes soit les autres comme variables indépen- dantes; des trois paramètres «, b, c nous pouvons ( en regarder deux comme indépendants. Nous ENVISASErONAT,. ds 2 Da 0 comme des variables indépendantes et b comme une fonction de a et c définie par la relation c—#(u,b). Les x’ sont des fonctions des æ et de « définies par les formules (4). En dérivant les relations (5) par rapport à 4, nous aurons af: #0 7r; O0 0 Lo fe, Se dfs db 0 (6) LE EE ne al 2 + ep en 22 0Œy pa CE a CA DU SON 0boa (AO UNE ) D'autre part, on tire de même de c—+ (4, b). 0640 00 ou ec obo.a On voit donc par là que _ ne dépend que de «a et b et oil peut se mettre sous la forme ob — —% (a, b) ou Les équations (6) sont résolubles par rapport aux ÊEs CAR le déterminant de leurs coefficients est ou D{fi(a,0)] Dir] qui, par hypothèse, n'est pas identiquement nul; ces quan- tités seront exprimées par des fonctions linéaires et homo- — 60 — sènes des derniers termes figurant aux premiers membres 1 $ ob des équations (6) et — sera facteur commun. ou Par conséquent on obtient des expressions de la forme ox; D , un — 4% (4, D) EL OM T 02, .., 0) (7) Ca Or les x’ ne dépendant pas de b, il doit en être de même des £; et de y; de sorte que les équations (7) sont de la forme suivante : dx’; à : s ee —d(4)E: (1) (1=1,2, anti) (8) da | Nous pouvons donc énoncer le fhéorème fondamental sui- vant: Si les équations LEO) RARE) définissent un groupe à un paramètre, les x', considérés comme fonctions des x et de a, satisfont à un système d'équations différen- tielles de lu forme dx’; L — —=%(a)E(x) (G—1,2,...,n) d'a 4. — Supposons que le groupe considéré contienne la transformation identique, c’est-à-dire que pour a — a, les for- mules (1) se réduisent à Cela étant, nous allons maintenant démontrer la récipro- que du théorème que nous venons d’énoncer : Si l’on a un ensemble de 1 transformations définies par les formules [1], qui satisfont à un système d'équations différentielles tel que celui défini par les relations [8], l’ensemble contenant la transformation identique, le système de transformations donné forme un groupe continu à un paramètre. Etablissons d’abord le lemme suivant: MR (RSR Soit un système de n équations différentielles ordinarres à une seule variable indépendante x et à n fonctions y,, Ya, .., Yn dy: dx RO EAU 02570) On peut mettre, d'une manière et d’une seule, son intégrale générale TC a tn) (1) sous une forme telle que pour une certaine valeur x, de x, les y; se réduisent à des fonctions données de n constantes arbitraires FACE DST MT) AIR RAT , + Di() re Observons d’abord que le jacobien —— ne saurait être 4 identiquement nul, parce que, dans le cas contraire, les cons- tantes arbitraires qui figurent dans le système ([) pourraient se réduire à moins de ». Il s'ensuit que les équations AT EC) eee Le (C = 2e an) peuvent se résoudre par rapport aux C Cr Ce ue GEL 2RE nn). de sorte que le système (1) devient Yi — li [Yy, vu (Lo: Ch COR] Cn); Me Ci» Co: SON Cl) (? == 1° 2, er) n) ou simplement ri (Acc AA) EN AR) les I étant des fonctions parfaitement déterminées. Notre lemme est démontré. Ceci posé, considérons le système (8). C’est un système d'équations différentielles ordinaires dont les équations (1) forment un système intégral, les æ,,2,,...,2, étant des cons- tantes arbitraires. Mais il est clair que les équations différen- tielles (8) ne définissent pas un groupe unique de transforma- tions, comme par exemple celui défini par les formules (1). car les æ’ ne sont pas déterminées comme fonctions des x par les équations (8). D’après le lemme précédent, pour que les équations (8) définissent un groupe unique, il suffit qu'on se soit donné une transformation déterminée du groupe, ou, d’une manière plus précise, que, pour a —4,, les x’ se rédui- sent à des fonctions données des x A DE DER DD 14 D C4 1 AE 1 (9) Cherchons la forme des intégrales (8). Pour simplifier, nous introduirons un nouveau paramètre { en posant (A 2 L — | d(a)d«. (10) lo Ces équations (8) prennent la forme réduite dx"; dt (LA TER) (11) et, dans ce système, la variable indépendante ne figure plus explicitement. Ecrivons ce système Si on prend les n premiers rapports, on à un svstème de (n —1) équations différentielles à n variables dont l'intégrale générale peut s’écrire n? OTÉE 192 A ss À . [i==1,2,%2(m 71), les c; étant des constantes arbitraires. Ceci suppose que les (n — 1) fonctions & sont indépendantes, c’est-à-dire qu'un au moins des déterminants fonctionnels par rapport aux varia- bles æ’ ne soit pas identiquement nul. Admettons donc pour fixer les idées que ce soit celui relatif aux (n —1) premières variables +”, D (,, 25, ERe) nes . hate) 0. Nous pouvons alors résoudre le système précédent par rap- Dort ait, 0"; 2 dr, Ge qui nousdonne 4 in (Cho coma Ayec (ns 1)]. Pour obtenir la n° intégrale du système proposé, nous considérerons l’équation différentielle LATE? > En(X ) / Ce 4 où nous remplacerons les (n —1) variables %’,,æ'3,...,%n 23 par les valeurs obtenues. Elle devient —_ (1 [a 4 à à , A fan ; à = "4 : 3 U ALTE: n) C15 Co». Cr) ra (À n> C1.) On)... Ten — 1(A ns C4...) En) #1 Les variables étant séparées, l'intégration est immédiate et donne ACT, Ci Cas -.., Cn—1)— l . Cn Remplaçons dans cette relation les c; par les 2. Nous obtenons pour 2 une fonction des seules variables æ’ et que nous désignerons par ©,. Il suit de là que l'intégrale générale du système différentiel (11) sera représentée par les n équa- tions PAEN EE Des 0, _1(2 )— Cn—1 oO, (x) —| + One Pour obtenir un groupe unique nous devons particulariser ce système de transformation en nous donnant une transfor- mation du groupe. Choisissons la transformation unité, en supposant qu'elle fasse partie du groupe (ce qui n’est pas toujours le cas). Dans ce cas les équations (9) sont Bi AS D), et la valeur correspondante de {, en vertu de (10), est { —0. Pour {—0, nous avons 0; (24, L'or nets L'n) — (T1, Lo, Un) —= Ci LT so (nt =#)} n |. Le groupe est ainsi parfaitement déterminé et les équa- tions qui le définissent sont / PE PEN 1) L 9; 54 n) O, (Li, Los n)» ) Qn — 1 (4 js 4 D 5 À n)—= Qn—1(XLy, Los - es Un), (1 ) Re à à Q, (a 1» ) , À n) = Qn(L y Las Un) | l Ces formules (12) définissent bien un groupe, car si l’on fait le produit des transformations S, définie par la valeur /, du paramètre, et T, définie par la ve leur / l, de {, on obtient la transformation ST, définie par la valeur { jeep du para- mètre. De plus, il est évident que le produit TS représente Ja même transformation que le produit ST: on exprime cela en disant que les deux transformations S et T sont permutables. Enfin, deux transformations étant dites 2nverses quand leur produit est l’unité, on reconnait immédiatement que les trans- formations définies par les valeurs et —# du paramètre jouissent de cette propriété. 5. Interprétation géométrique. Il est facile d'interpréter géométriquement ces groupes de transformations à un paramètre dont fait partie la transfor- mation unité. Dans l’espace à # dimensions, les (n —1) premières équa- tions (12) représentent chacune une surface, et leur ensemble définit une ligne. Pendant la transformation, chaque point de l’espace reste situé sur la ligne qui lui correspond. Faisons un changement de variables. Posons AL) ee Un Or E) Nous transformons l’espace = à # dimensions, de coordon- nées æ, en un espace © à n dimensions, de coordonnées y. Les équations (12) prennent la forme Le ! Ya = Yi Y'a —Yos+..Y n —=Yn +1, qui est dite la forme normale du groupe. Ces équations expri- ment qu'à toute transformation de l’espace = correspond dans l'espace ? une translation parallèle au n°" axe de coordon- nées. ART CRE Problème I. — Soit à ramener à la forme normale le groupe des rotations autour d’un point du plan (x —x cost — ysint ty —xsin t +ycost. On déduit de ces formules Ce Te, dt ! qu LE dt D'où ur , me Les En SYNE- Puis, l'équation nous donne, Nous en tirons BAT à arc sin — { +0’. C Les équations du groupe peuvent donc s’écrire Nr Er arc Tps res —= ArC SIN ——————— + é. a"? FT y° V2 Fr P V2? + y? et arc sin sont les variables canoniques. 2? E y 5 BULI. SOC. SG. NAT. T. XXXVIII — 66 — En posant V a? u DE mn 9 1 arc sin APE — w, Æ nous obtenons la forme normale du groupe (PP? tw'— w ++. Problème II. — Ramener le groupe SRE y = ay AIDER e À "+ [2 L2 à la forme normale. Les équations du groupe donnent TLC TE NS d’où y" y AR PL # x"3 is Ÿ Logx'—LogzxEt,aveei—Loga. On le ramènerait à la forme normale en prenant les variables 2 1 Z . canoniques =. — et Log pour nouvelles variables. LAN n Application aux équations différentielles ordinaires. 6. — Soit l’équation différentielle ordinaire d'ordre n (en 0 nn) 0. 4) dx dar ERNST RE Supposons que cette équation soit identique à l’équation obtenue en effectuant sur les variables x et y le changement de variables défini par les équations {x — f(x, Up &) 9) ty —=g(x, y,a) a d’un groupe connu de transformations, quelle que soit la valeur du paramètre a. Nous dirons, pour abréger, que l’équation (1) admet le groupe (2). La connaissance d’un tel groupe permet de simplifier l'intégration de l'équation (1). Ramenons par un changement de variables le groupe (2) à la forme normale CA Y tu'—v+t. Le même changement de variables, appliqué à l’équation différentielle (1), la transforme en une nouvelle équation du même ordre ; dv d'v s F,{u,v, —;,., }—0, d'u du? qui doit admettre le groupe u‘—u,v'—v+-t, c'est-à-dire ne doit pas changer quand on remplace v par v-t, quelle que soit la valeur du paramètre {. Or ceci ne peut évidemment avoir lieu que si F, ne contient pas v explicitement. Par suite l’équation transformée sera de la forme Ti div F,{(u, —,...,—]\—0. du du’ Si u > À on abaissera l’ordre de l’équation d’une unité en ES au lu prenant pour nouvelle fonction inconnue Fret du Si n—1 on obtiendra l'intégrale de l'équation par une quadrature. Exemple I. — Soit une équation différentielle ordinaire d'ordre n homogène par rapport à x,y,dæ, dy, dy, .…, dy. Elle ne change pas quand on remplace x par cx, y par cy et, par conséquent, admet le groupe de transformations défini par les formules D'par Ghix x Log £'—= Los rt, nai où t— Logc. En posant nr LL Y (B) œ — Log T, c'est-à-dire 6 (x — € on sera conduit à une nouvelle équation dont on pourra abaisser l’ordre d’une unité. Si, en particulier, n—1, nous serons ramenés à une équation qui s’intégrera par une quadrature. Ainsi, considérons l’équation différentielle Op + Baye +20 —0, homogène par rapport à x,y,dx,dy. Elle admet le groupe (2); par suite, le changement de variables défini par les formules (+) nous ramène à une équation dont les variables se séparent: ù us d'u dv = — ———, ut +3u +2 et qui s'intègre par une quadrature. L'intégrale de l’équation (à) peut se mettre sous la forme 22 —cy a? ty, c étant une constante arbitraire. Exemple IT. — Supposons qu'une équation différentielle ordinaire ne change pas quand on remplace x par kx et 7 par k"y. Elle admettra donc le groupe Pre Cy—=k"y qu'on peut écrire : ee : (a) x" x" . Log æ'— Log x +t. . L 1 Les variables canoniques seront PRÉ Log x et nous poserons x" | 1— (8) ) x? Log r—1: u AVC Aer Nous en tirons inversément UE te? (+) l y —© we’?, D’après ce que nous avons vu, par ce changement de variables, nous pourrons abaisser l’ordre de l’équation d’une unité. Prenons, par exemple, l’équation différentielle du second ordre (à) at y" — x (2° + 2y)y + 4y? —0. Comme on le vérifie immédiatement, elle ne change pas quand on remplace æ par kx et y par k?y. Dans ce cas n—9, et nous ferons le changement de variables 1 ee } a? Log», d’où (à —e! Dy—=Uure L’équation (à) devient v'! + 2(1— u)—0, ve où v a disparu, et dont l'intégration est immédiate. obtenons | L — +2u—u —=C. V‘ Le calcul s’achève aisément. Exemple III. — Soit encore l’équation linéaire @) + Py+Q—0. Dh Considérons d’abord l’équation AT) (8) 7 + Py—0, dx Nous L'GUUES ; : da $ homogène par rapport à y et “| Elle admet le groupe Er EEE ty —=cy, que l’on peut écrire ( D t Log y’— Log y +1, où {— Log c. D’après ce que nous avons vu, cette équation s’intégrera par une quadrature en prenant pour fonction inconnue Log y, et en conservant æ pour variable indépendante. Soit y une intégrale particulière de (f). L’équation («) admet, comme on le vérifie, le groupe rer tee Nous pouvons mettre ces formules sous la forme —= M Ya y y , } nt —-- Yi Vs Par suite nous prendrons comme nouvelles variables + et 1 = ‘ , : : , 2 et nous serons conduits à une équation intégrable par une Y1 quadrature. 1. — La théorie des groupes continus de transformations à un paramètre de Lie permet donc de rattacher à un seul point de vue ces procédés d'intégration des équations diffé- rentielles ordinaires du premier ordre et les cas d’abaissement des équations d'ordre supérieur. Ces méthodes particulières qui nous paraissaient des artifices de calcul sans lien entre eux ne sont au fond que des cas particuliers de la méthode précédente. 8. — Jusqu'ici nous avons supposé que nous connaissions le groupe de transformations. Nous sommes donc amenés à résoudre le problème très important suivant: Reconnaître si une équation différentielle donnée admet un ow plusieurs groupes continus de transformations à un paramètre et délerminer ces groupes. bi tre Pour résoudre ce problème, il nous faudrait étudier les transformations infinitésimales, ce que je ne ferai pas ici. Je me contenterai de faire remarquer que l’on peut par- fois prévoir qu’une équation admet un groupe déterminé. Par exemple, on reconnait immédiatement que l'équation différentielle des projections sur le plan des æy des lignes de courbure ou des lignes asymptotiques, d’une surface de révo- lution d’axe OZ admet le groupe des rotations autour de l’ori- gine. En effet, il est évident que si une courbe C du plan des æy répond à la question, il en est de même des courbes obte- nues en faisant tourner C d’un angle quelconque autour de l’origine; leur équation différentielle devra donc être de la l le forme F (e D) —0 et s’intégrera par une quadrature. 45 PROF. D' PAUL GODET 1836-1911 (AVEC PORTRAIT) Par ERNEST GODET Le 7 mai 1911 disparaissait de Neuchâtel une figure bien connue de plusieurs générations et qui laisse le souvenir d’une vie de travail, de conscience, de dévouement au pro- chain et à la cause publique. En effet, pendant une cinquan- taine d’années, Paul Godet exerça son activité, soit dans l’enseignement secondaire et supérieur à Neuchâtel, soit dans l'étude et le développement de l’histoire naturelle. ’aul Godet naquit le 25 mai 1836, à Neuchâtel et il fit dans sa ville natale ses premières classes. Il racontait volon- tiers son entrée sur les bancs de l’école: son père, le bota- niste Charles-Henri Godet, qui était en même temps inspecteur des écoles de la ville, le prit un jour par la main et le mena, sous prétexte d’une promenade, au collège latin. Il lintro- duisit dans la salle de septième; le maître le fit asseoir à côté d’un jeune élève qui devint plus tard son ami intime : c'était Alexandre Agassiz, le fils du célèbre Louis Agassiz, alors professeur d'histoire naturelle à Neuchâtel. Le botaniste Charles-Henri Godet avait de nombreuses relations et il était plus particulièrement lié avec Agassiz, Desor et le naturaliste anglais Shuttleworth, à Berne. Au contact de ces diverses personnalités scientifiques, Paul Godet ne tarda pas à manifester lui aussi un goût prononcé pour l’histoire naturelle. Pendant ses jours de vacances, il accompagnait généralement son père dans ses excursions botaniques et, alors que le père travaillait et complétait sa Flore du Jura, le fils récoltait des Mollusques et tout Jeune encore, sous la direction du savant Shuttleworth, il jetait les bases de ce grand travail qui devait l’occuper toute sa vie: La Faune conchyliologique suisse. Après avoir terminé ses classes latines, il passa aux «auditoires» comme on appelait alors l’école intermédiaire entre le Collège et l’Académie. En 1855, comme l’Académie de Neuchâtel était supprimée, contre-coup de la dernière C7 Le 1836-1911 OU er révolution, il part pour Berlin. C’est là que pendant trois ans il étudia les sciences naturelles, fréquentant les cours des Lichtenstein, Al. Braun, Dove, du naturaliste Jean Müller et du savant neuchâtelois E. du Bois-Raymond. Il étudia avec une ardeur toute spéciale, sous la direction du zoologue Ebrenberg, la question des infusoires; mais les ouvrages scientifiques, les atlas surtout, étaient fort chers, bien au- dessus des moyens du modeste étudiant. Heureusement que le principal libraire de l’Université lui prêtait volontiers, en communication, les nouvelles publications, et Godet de pas- ser une grande partie des nuits à en copier les dessins avec un soin scrupuleux, occupation qui ne contribua pas peu, sans doute, à développer son merveilleux talent de dessin au tableau noir. Il fut un étudiant modèle, ne perdait pas un instant entre les heures de cours, toujours lisant, dessinant ou prenant des notes. De temps en temps, pour se délasser, il prenait ‘son violon et jouait de mémoire ou improvisait en se promenant dans la chambre. La vie des étudiants neuchâtelois à Berlin, encore assez nombreux à cette époque, était du reste d’une simplicité à laquelle personne ne voudra croire aujourd’hui. Dans ces conditions les diners auxquels le vénérable pasteur Andrié conviait assez souvent les Neuchâtelois dans son hospitalière demeure de la Schlossfreiheit — aujourd’hui disparue pour faire place au monument de Guillaume I — étaient les bienvenus. Tout en faisant ses études, il donnait des leçons de fran- çais, plus spécialement à des officiers, sur la recommandation de feu le colonel Louis de Perrot, alors lieutenant d’artillerie à Berlin. C’est ainsi qu'il inculqua les premiers principes de la langue française au lieutenant de Waldersee qui devint plus tard feld-maréchal et l’un des premiers généraux prussiens. Paul Godet fit naturellement partie de la Société neuchâte- loise d'émulation littéraire, sorte de continuation de Belles- Lettres, qui tous les quinze jours, en hiver, le samedi soir, réunissait officiers et étudiants, tantôt chez l’un, tantôt chez l’autre, autour d’un joyeux punch. Travail écrit, en vers ou en prose, récitations, improvisations sur un sujet donné séance tenante, chansons, récits drôlatiques, se succédaient avec une verve endiablée. Après la rupture définitive des liens qui unissaient Neuchâtel au roi de Prusse en 1857, les Neuchâtelois n’allèrent plus qu’exceptionnellement étudier à Berlin, et la Société d’émulation littéraire finit avec le semestre d'été 1858. Ce séjour de Berlin à laissé à Paul Godet de nombreux souvenirs qu'il aimait à raconter. [1 parlait de ses visites à la cour où sa grand'mère, gouvernante du prince royal de Prusse (plus tard Frédéric IT) avait été aimée de chacun, grâce à sa simplicité et à sa bonté. Il parlait des entretiens qu’il avait avec les députés neu- châtelois envoyés à Berlin, les uns par les royalistes noirs ou modérés, les autres par les républicains. Vers la fin de 1858 et avant d’avoir terminé ses études, Paul Godet était subitement rappelé à Néuchâtel. Le poste de maître de troisième latine était vacant, il accepta et loccupa jusqu’en 1894. Tout en collaborant avec M. Louis de Coulon au développement du Musée d'histoire naturelle, 1] enseigna à bien des générations d’élèves le français, le latin, le grec, la botanique et la zoologie et cela, au Collège classique, à l'Ecole secondaire, à l'Ecole normale et à l'Ecole supérieure des demoiselles. Dès cette époque, Paul Godet se fit connaitre non seule- ment comme un esprit doué d’une culture générale très éten- due, mais aussi comme un pédagogue, patient et rempli de bonté pour ses élèves, sachant les intéresser et les encourager. Tous ceux qui ont passé par la troisième latine, et ils sont nombreux, n’oublieront jamais l’enseignement clair et les belles qualités de cœur de cet homme: il aimait la jeunesse et il était aimé d'elle! Tous se rappelleront également son beau talent de dessinateur qui complélait admirablement son enseigne- ment. Combien de fois n’a-t-il pas excité l'admiration de ses élèves en traçant rapidement sur la planche noire, au moyen de craies de couleurs variées, des dessins d'animaux ou de plantes, les ponts de César ou les fortifications d’Alesia. En 1864, Paul Godet célébra son mariage avec Mlle Marie Delachaux, fille aînée de M. le pasteur Constant Delachaux, des Verrières-Suisses. Cette fidèle compagne ne cessa de l'aider dans sa tâche si noble, mais aussi difficile. Par sa tendre affection et son sens pratique de la vie elle contribua large- ment à développer dans le savant ce que la science ne concède pas volontiers : cette intimité du home, cette affabilité à tout venant et cette inépuisable bonté de cœur. Appelé en 189% au poste de professeur d'histoire naturelle au Gymnase cantonul de Neuchâtel, Paul Godet donna sa démis- sion de maitre de langues anciennes et modernes dans les différents établissements d'enseignement secondaire de la ville, pour se consacrer complètement à son étude favorite, celle de la nature. À la même époque et par suite de la mort de M. D NET du Louis de Coulon, Paul Godet était nommé directeur du Musée d'histoire nalurelle, après avoir été 36 ans le collaborateur dévoué de son prédécesseur. C’est alors qu'une nouvelle période d'activité intense s'ouvre à sa carrière, activité qui se manifeste d’une part dans l’élaboration de ses nombreux cours, toujours remaniés ét tenus au courant des découvertes modernes, d'autre part, dans le soin persévérant qu'il apporte au développement du Musée d'histoire naturelle de Neuchâtel. Ce musée devint pour lui son second pied à terre et, pendant la journée, s’il n'avait pas de cours à donner, on le trouvait presque toujours dans son cabinet de travail du Collège latin, occupé soit à des détermi- nations d'animaux, soit à des classements de collections. C’est ainsi qu'il reprit systématiquement, en examinant chaque spécimen à part, la collection des oiseaux, celles des poissons, des reptiles, etc., travail pour lequel il fut secondé par M. le Dr O. Fuhrmann. Nous le voyons encore, pendant l'hiver, le manteau jeté sur les épaules, un «grandson» éteint à la bouche, assis à sa table encombrée de livres et de bocaux, comparant des espèces, prenant un croquis ou complétant son catalouue. Nous le voyons encore monter rapidement l'escalier tournant qui conduit de ce cabinet de travail aux salles du musée, les mains chargées de bocaux dans lesquels lalcool vient d’être renouvelé ou transportant sur de grands plateaux un nouvel envoi de coquilles dont il vient d'achever la détermination. Combien de fois n’a-t-il pas oublié l'heure, non l'heure des cours, 1l était exact dans son devoir, mais celle du repas ! Car Paul Godet n’a jamais hésité à sacrifier ni de sa personne, ni de sa peine, pour arriver à son but, celui de laisser à la ville de Neuchâtel un musée bien organisé, des collections aussi complètes que possible, d’une classification sérieuse et suivant une détermination à l'abri de toute critique. Paul Godet était un de ces rares naturalistes qui, à notre époque de spéciali- sation, possédait des connaissances systématiques vraiment énormes. Ces connaissances, il les a largement mises à profit pour le développement de ce musée d'histoire naturelle de Neuchâtel, qui peut être actuellement considéré comme un des plus riches de la Suisse. À côté de ces diverses occupations, Paul Godet s’intéressait à tout ce qui touchait à l'étude de la nature. Il fut un membre assidu de la Société helvétique et neuchäteloise des sciences natu- relles, à la présidence de laquelle il fut appelé pendant une année ; il collabora maintes fois au Bulletin de cette société, ainsi qu’au Rameau de Sapin, organe du Club Jurassien, et au — 76 — Bulletin de la Sociélé suisse de pêche et pisciculture. IL était membre et collaborateur de la Société enlomologique suisse, de la Sociélé suisse de Zoologie, dont il fut président, de la Société allemande de malacologie. Il s’occupa des musées locaux de Fleurier et de Boudry, et il voua une sollicitude spéciale au Club des Amis de la Nature de Neuchâtel. Il était en corres- pondance avec la plupart des musées suisses et étrangers, en particulier avec le Britisch Museum à Londres. Il s’occupa spécialement de la détermination de la collection de Mollusques des musées de Genève, Lausanne, de Fribourg et de Bucarest. En outre, 1l était membre actif, passif ou honoraire d’une foule de sociétés diverses. L'étude de certaines questions de l’histoire naturelle l’atti- rait plus spécialement; c'est ainsi qu'après un labeur consi- dérable de plusieurs années, il établit un catalogue illustré des Protozoaires du canton de Neuchâtel. Paul Godet savait à ses heures manier le pinceau et il rassembla sous forme de planches illustrées et coloriées toutes ses observations micros- copiques sur la faune des eaux de notre Jura. Cette mono- graphie, dont le texte a été publié dans le Bulletin de la Société neuchâteloise des sciences naturelles, dénote une capacité de travail, de patience et de persévérance qui du reste le carac- térisait. Mais comme nous l’avons dit plus haut, l’œuvre principale de cette carrière déjà si remplie consiste dans l’élaboration de la Fuune conchyliologique du canton de Neuchätel et des contrées limitrophes. Paul Godet ne perdait pas son temps et il ne partait jamais en course sans être muni de boites diverses et surtout d’une grosse tabatière à couvercle à ressort qu’il affectionnait spécia- lement parce que d’une seule main il pouvait l'ouvrir ou la fermer. De l’autre main, tenant un canif ouvert, on le voyait alors gratter contre l’écorce d’un arbre ou sous la mousse d’un vieux bloc ératique : Paul Godet cherchait des coquilles ; c'était sa passion et, füt-il même en compagnie, il ne manquait jamais l’occasion de s’évader un moment pour donner libre cours à ses recherches. D’autres fois, penché au bord d’un lac, d’un étang ou d’une rivière, il retournait des heures entières, les pierres humides pour découvrir les mollusques aquatiques. Et c’est ainsi que pendant plus de 60 ans, Paul Godet parcourut tout le canton de Neuchâtel, la Suisse et l'Europe, profitant de ses vacances d'été pour aller ci, pour aller là, mais toujours... pour chercher des coquilles, et il rapportait généralement sa tabatière remplie. Il ne rencon- ne VNT e- trait pas une personne, qui s’intéressât à l’histoire naturelle, sans lui recommander de récolter des mollusques ; il n’est pas un de ses invités auxquels il n’ait fait contempler sa collec- tion particulière, cette collection qui fut, plus spécialement les dernières années de sa vie, l’objet favori de ses occupa- tions. De plus, non content de faire acte de collectionneur sérieux et persévérant, il se mit à mesurer et à dessiner une série d'exemplaires caractérisant chaque espèce, à les étu- dier sous toutes leurs formes et dans tous leurs détails ; 157 planches coloriées furent petit à petit établies formant un tout aussi artistique que précieux pour l’histoire de la con- chyliologie suisse. Quand il s’agissait d'exemplaires nouveaux ou douteux, il ne les classait jamais sans les soumettre préa- lablement à un examen approfondi et sans les communiquer parfois à d’autres spécialistes qui le consultaient également. Depuis longtemps en effet, il était en relations suivies avec le savant Martans, à Berlin, avec le Dr Kobelt, à Francfort s/M., avec le conchyliologue Dautzenberg, à Paris, Clessin, à Regensburg, le marquis de Monte Rosato, à Palerme, etc. A force de patience, de sacrifices et de travail, il arriva à réunir les documents suffisants qui lui permirent de terminer, il y a quelques années, une œuvre complète à laquelle il con- sacra toute sa vie. Ce beau travail sera probablement publié sous les auspices de la Société helvétique des sciences naturelles. En 1908, l’Université de Berne, à l’occasion de l’anniver- saire de sa fondation, nommait Paul Godet, docteur en philo- sophie, honoris causa ; c'était le couronnement justifié de cette carrière d’un savant modeste, mais qui, par sa conscience et sa probité scientifique, avait acquis l’admiration et l’estime de chacun. La même année, ses collègues, amis et anciens élèves le conviaient à une soirée spéciale organisée en l’honneur de son o0me anniversaire d'enseignement à Neuchâtel. Ceux qui eurent le privilège de connaître Paul Godet dans l'intimité, savent avec quel aimable causeur ils avaient affaire. Son instruction générale très développée lui permet- tait d'aborder tous les sujets de conversation. Paul Godet aimait la lecture et il adorait les œuvres de Tœpffer et de Dickens, parce qu’il y trouvait là une juste observation de la nature et des hommes. Ceux qui eurent recours à son expérience savent sur quel empressement à rendre service ils pouvaient compter et à quel cœur ils pouvaient se confier, car Paul Godet n’était pas seulement un savant, mais aussi un chrétien charitable. es Mt ANIMAUX NOMMÉS DU NOM DE GODET Anolis (rodeti, Roux, Antilles. Psyra Godeli, Suter, Nouvelle-Zélande. Trochomorpha Godeli, Sow. Iles Salomon. Helix godetiana, Kob., Archipel grec (Naxos). Bulimus godelianus, Kob., Eubée (Grèce). Limma ovala, Dr., var. Godeliana, Cless., canton de Neuchâtel. Unio lumidus, KRetz., var. Godeliana, Cless., lac de Neuchâtel. PUBLICATIONS DU D' PAUL GODET ; — Bull. Soc. neuch. sc. nat. R.S. — Rameau de sapin. Zoologie : Notes sur les anodontes du lac de Neuchâtel, 1 pl, B. N. t: Wilp:71,11862; Monstruosités dans la coquille des escargots, R.S., p. 15, 1866. Quelques mots sur les infusoires, R.S., p. 13, 1867. Note sur une espèce de crevette (Gammarus puteanus, Koch), R;,:Skp:. 13;/14809: Les fourmis parasites, R. S., p. 22, 1870. Les anodontes du canton de Neuchâtel, B. N., t. IX, p. 145, 1872. Sur une espèce de crevette (Gammarus puteanus, Koch), 1 pl, BNP TR "D 1581872. Les collections d'histoire naturelle, R. $., p. 45, 1874, et p. 5 et 11, 1875. Mollusques nouveaux de l’ile d'Eubée et des iles grecques, B:-N., t. XIT, p. 24, 1880. Rapaces et Fissirostres dans le Jura, R.S., p. 18, 21, 1889. Quelques notes concernant les fourmis, R. S., p. 5, 5, 1890. Poissons du lae de Neuchâtel, R. S., p. 25, 29, 1890. L’Apron commun, R.S., p. 51, 56, 1891. Une monstruosité remarquable de l’hélice vigneronne, R.S., p. 21, 1892. La Scutigère, R. S., p. 3, 1892. Oeufs de coucou, R. S., p. 26, 1895. Rapaces et Fissirostres dans le Jura, R.S., p. 22, 26, 1894. Collection d'œufs de M. le pasteur Robert, R.S., p. 9, 1897. Solution d’un problème zoologique : le développement de l’an- guille commune, R.S., p. 5, 9, 13, 1898. L’anguille et son dév eloppement, B::N., t XXVI, 78, 1898. Le Musée d'histoire naturelle de Neuchâtel, chez P. Attinger, Neuchâtel, 1899. Les Protozoaires neuchâtelois, B. N., t. XX VIII, p. 61, 1899- 1900. Atlas d'environ 80 planches originales dessinées et colo- riées par l’auteur et donné par lui à la Soc. neuch. des se. nat. Une espèce d’escargots nouvelle pour la faune neuchâteloise, R. S., p. 26, 1900. Mollusques récoltés par le D' M. Jaquet (faune de la Rou- manie), Bull. soc. des sciences de Bucarest, an. IX, n° 4, 1900. L’Ocapi, B. N., t. XXX, p. 452, 1901. Catalogue des poissons du canton et spécialement du lae de Neuchâtel, Bull. suisse de pêche et pisciculture, Illm année, n° 12, 1902; IVe année, n°1, 1905. Notice sur les Agoni, ibid., IVme année, n° 1, 1905. Palées et bondelles, ibid., IVme année, n° 12, p. 179, 1905. Palées et bondeïles, R. $., p. 25, 1904. Oiseaux du Jura, R. S., p. 16, 19, 28, 1907. Catalogue des Mollusques du canton de Neuchâtel et des régions limitrophes, B. N., t. XXXIV, p. 97, 1907. Supplément au catalogue des 1 Mollusques du Jura neuchâte- lois, etc., B.N., t. XXXV, p. 106, 1908. Catalogue des Mollusques de la Suisse avec atlas de 157 planches originales dessinées et coloriées par l’auteur. Manuscrit donné par l'auteur à la Société helvétique des sciences natu- relles. Contributions à l'Histoire naturelle des Naïades suisses. Unio Consentaneus, Zgl., et ses variétés neuchâteloises. Extrait du Bulletin de la Soc. des sciences nat., t. XXX VIII, 1911. Biographies. Charles-Henri Godet, R. S., p. 4, 10, 14, 19, 1880. Charles-Henri Godet, botaniste neuchâtelois, B. N., t. XII, p. 166, 1881. Le comte Louis-François de Pourtalès, B. N., t. XII, p. 372, 1881. Eugène Mauler, R. S., p. 33, 1895. Eugène Mauler, 1835-1893, B. N., t. XXI, p. 172, 1893. J.-J. de Tschudi et le Musée d'histoire naturelle de Neuchâtel, 1838-1841, B. N. t. XXIX, 1901. Dr Louis Delachaux, 1846-1901, Bull. Soc. helv. des sc. nat. Genève, 1902. Le prof. Louis Agassiz et le Musée d'histoire naturel de Neuchâtel, ibid., t. XXXIV, p. 288, 1907. EXTRAIT DES PROCES-VERBAUX DES SEANCES Année 1910-1911 SÉANCE DU VENDREDI 4 NOVEMBRE 1910 Présidence de M. Em. BAULER M. BauULER donne des nouvelles de MM. Fuhrmann et Mayor. Les deux explorateurs sont sur le retour de leur expédition en Colombie. Il est annoncé ensuite la démission de M. MrcHaAUD, essayeur-juré, à La Chaux-de-Fonds. M. Azr. BERTHOUD parle de ses recherches sur les rapports entre la Théorie cinélique des gaz et la thermodynamique. SÉANCE DU VENDREDI 2 DÉCEMBRE 190 Présidence de MM. BAULER et FUHRMANN M. BAULER ouvre la séance en souhaitant la bienvenue à MM. Fuhrmann et Mayor de retour de Colombie. M. FuHRMANN remercie et donne un premier aperçu sur son voyage. M. SPINNER communique les résultats préliminaires de ses études sur la Phytostatique allitudinaire du canton de Neuchâtel. (Voir p. 17.) M. H. SCHARDT, professeur, annonce qu’à la suite d’une visite faite aux fouilles des ruines romaines de Saint-Maurice (Valais) il à pu constater que la majeure partie de la pierre de taille utilisée par les Romains à été amenée là du pied du Jura, selon toute apparence de la carrière romaine découverte entre la Lance et la Raisse. Feu M. l'ingénieur Michel avait déjà ex- primé cette probabilité. M. Schardt peut affirmer en suite de la confrontation des échantillons et de la forme des pierres ROSE taillées abandonnées dans l’ancienne carrière, que les matériaux de Saint-Maurice sont identiques à la pierre urgonienne blanche de la Raisse. Leur provenance n’est donc pas douteuse. M. Schardt montre encore un échantillon de béton romain, trouvé à Saint-Maurice. C’est une sorte de stuk ornemental qui présente cette particularité qu'au milieu d’une pâte formée d’un ciment rouge mêlé de ciment gris, sont englobés des galets roulés incrustés d’un enduit rouge de structure concentrique de diverses nuances. Ce béton présente un magnifique effet lors- qu'on en polit la surface. Les galets ainsi pralinés tranchent remarquablement par leur couleur blanche ou jaune-clair sur la pâte foncée. La question à résoudre est de savoir comment a été fait le pralinage de ces galets. Est-ce un produit artifi- ciel ou l’incrustation a-t-elle une origine naturelle? C'est ce que des recherches et expériences ultérieures auront à dé- montrer. M. Schardt rappelle que des conglomérats tertiaires formés dans des eaux très calcaires (gompholite tertiaire de Gorgier et du Locle) sont formés de galets pralinés. Il est à remarquer que le béton en question est formé exclusivement de galets du Jura, avec prédominance de l’Urgonien, du Haute- rivien, plus rarement du Valangien et du Portlandien. M. Schardt présente encore une collection de fossiles que M. Zintgraf, pharmacien, à Saint-Blaise, a bien voulu remettre au laboratoire de géologie de l’Université. Ces fossiles pro- viennent de l’Urgonien inférieur exploité dans une carrière, près de la Goulette sur Saint-Blaise. SÉANCE DU 13 JANVIER 1911 Présidence de M. FUHRMANN Il est annoncé le décès de deux de nos membres honoraires: MM. les professeurs Maurice Durour, oculiste à Lausanne, et D' HAGENBACH-BISCHOFF, à Bâle. L'assemblée se lève en signe de deuil. M. Orro BiLLETER parle swr la recherche médico-légale de l'arsenic. M. Euc. Mayor communique le résultat de ses Expériences biologiques sur les Urédinées. 6 BULI:. SOC. SG. NAT. T. XXXVIII = SOUS SÉANCE DU 27 JANVIER 191 Présidence de M. FUHRMANN PARTIE ADMINISTRATIVE M. le PRÉSIDENT lit le Rapport présidentiel pour l'année 1910. Rapport du président sur la marche de la Sociélé pendant l'exercice 1910. L'année qui vient de s’écouler n’a été signalée par aucun événement important. Pour parler en première ligne de l’activité de notre société, je dirai d’abord que nous avons tenu l’année passée 15 séances et assemblés, dans lesquelles 31 communications scientifiques ont été présentées. Celles-ci se répartissent comme suit: bota- nique 4, chimie 5, géologie 8, mathématiques Z, météorologie et astronomie 3, physique 4, zoologie 5. A cette occasion, je me permets d'exprimer le vœu que MM. les membres s’annoncent plus fréquemment pour nous faire des communications, et j'adresse cette prière plus spécialement aux membres non attachés à notre Université. En effet, sur les 31 communications, 4 seulement proviennent de ces derniers. Le Comité a tenu en 1910, 5 séances seulement. La Société a subi une légère augmentation. Elle compte actuellement 197 membres actifs, dont 140 internes et 57 externes. Nous avons recu dans le courant de l’année 1910, 13 nouveaux membres; 7 ont donné leur démission et 3 sont décédés. Ce sont MM. EUGÈNE Bouvier, HENRI COULON, V. PIAGET. Parmi les membres honoraires nous signalons la mort du prof. ALEXANDRE AGassiz, décédé le 27 mars 1910. à l’âge de 15 ans, et M. le prof. Dr HAGENBACH-BiscHorr, de Bâle. De la longue liste de membres honoraires que nous trouvons énumérés dans la publication de notre ancien président, M. Jean de Perregaux, liste qui ne comprend pas moins de 74 noms, 6 seulement sont encore en vie. Pour combler un peu les vides nous avons nommé 9 membres honoraires à l'assemblée géné- rale de Travers. L'événement le plus grave, survenu dans l'exercice écoulé, est l’incendie qui a eu lieu dans les combles de la maison de M. de Coulon, où étaient déposés les Bulletins et Mémoires de notre Société. Nos volumes ont heureusement peu souffert, ceci grâce surtout aux efforts de M. Zirngiebel et au dévouement de quelques étudiants. Ces importants dépôts ont été transférés à l'Université, où nous avons fait faire pour eux une chambre er DD: es dans les vastes combles du bâtiment. Les Bulletins et les Mémoires ont été assurés pour la somme de 20,000 francs. Un généreux donateur nous à fait cadeau de 1000 francs, pour la publication du Bulletin, don qui fut d'autant mieux accueilli que le budget de 1910, prévoyait un déficit de 600 franes. Espérons que ce beau geste trouvera de nombreux imitateurs. Par le fait que le président et le vice-président ont été absents pendant plus de einq mois nous n’avons pu nous occuper de certaines tâches que le Comité sortant de charge nous avait laissé à exécuter. C’est en particulier la question de l’augmen- tation des subsides de l'Etat et de la Commune dont le Comité s'occupera très prochainement. Le président, Prof.-D' OTrro FUHRMANN. M. BouRqQuUIN, président de la section de La Chaux-de-Fonds, absent, envoie les meilleures salutations de nos collègues de la Montagne. M. ScHarpDrT lit le Rapport de la Commission pour la protec- tion des monuments naturels et préhistoriques. Rapport de la Commission cantonale neuchäteloise pour la protection des monuments naturels el préhistoriques sur son aclivilé en 1910. Monsieur le Président, Notre Commission s’est réunie sept fois pendant l’exercice écoulé. M. J. JacoT-GuiILLARMOD, inspecteur forestier, à Saint-Blaise, a bien voulu remplacer parmi nous M. HENRY BroLLEY, démis- sionnaire. Nous avons continué l'étude des moyens à employer pour protéger la flore de notre canton, car quoique aucune de nos plantes rares ne soit actuellement en diminution, il paraît ce- pendant prudent de prendre des précautions préventives pour l'avenir et de faire des démarches dans ce but auprès de nos autorités. Deux sous-commissions s'occupent actuellement de l'étude de cette question. * L'une, s'occupe plus spécialement des Réserves botaniques ; elle verra à s'entendre avec le Club jurassien pour ce qui con- cerne le Creux-du-Van, où le club possède une réserve depuis 1870 déjà, grâce à M. le Dr GUILLAUME qui avait fait les frais de l'achat d’une bande de terrain à la commune de Gorgier. L’agrandissement de cette parcelle et l'achat ou la neutra- lisation d’autres parcelles dans diverses régions du pays, fera l'objet de l’activité de cette sous-commission. Une autre sous-commission continue l'étude de la liste des plantes rares à protéger et des lois ou décrêts qu’il y aurait ns UN Ce lieu de demander à nos autorités de rendre pour arriver à une protection eflicace. La question des blocs erraliques continue aussi à nous pré- occuper et nous avons été heureux d'apprendre que la section de La Chaux-de-Fonds du Club jurassien avait pris des mesures pour acheter le bloc de la Corbatière dont l’intérèt est reconnu depuis longtemps. L'été dernier, notre Commission s’est intéressée très parti- culièrement aux efforts de la Ligue suisse pour la protection de la nature (Naturschutz), et a décidé de lui venir en aide pour le recrutement de nouveaux adhérents. M. le prof. AUGUSTE Dugoiïs a bien voulu rédiger dans ce but un appel qui à été reproduit par nos principaux journaux. Des listes d'adhésion ont été déposées par nos soins dans les librairies de la ville et envoyées à nos 25 collaborateurs régionaux. Le résultat direct de nos efforts a été de recueillir 45 souscripteurs nouveaux, mais comme la plupart des listes déposées ont été envoyées directement à Bâle, au secrétariat général de la Ligue, nous n'avons pas pu nous rendre compte exactement du nombre des adhérents gagnés à la Ligue par notre entremise. Quelques-uns des membres de notre Commission se sont engagés à donner dans le même but des conférences gratuites et publiques. M. EmiLE PIiGuET en donnera prochainement une à Dombresson. MM. ScHaARDT et SPINNER parleront du but et des aspirations de la Ligue, le mois prochain, à Neuchâtel. Nous ne doutons pas que le public neuchâtelois n'appuie ces efforts et que les membres des Sociétés que nous représentons, ne nous donnent les encouragements que nous sommes en droit d'attendre d'eux. Neuchâtel, 27 janvier 1911. M. Bauzer lit le Rapport de caisse indiquant un solde dis- ponible de 1418 fr. 90 au 31 décembre 1910. M. Marraey-Dorer lit le Rapport de vérification des comptes. M. BauLer lit le projet de budget pour 1911, soit: RECETTES : SDAE PRACAISSE. ut De LE UE RS HE DEEE DOS AaLOns ce ER OT » 1500.— TE PE TONER RP RE AL € beats rte ei » 5. — AIDEANON COMOMNAlE 7 0 AT RE. »y 250.— DÉS 6 CÉTIO LAS UOTE PEU ONE ANR RS". »y 200.— Total Fr. 5418.90 DÉPENSES : RENTE S I PALIER: MOHIE OCR TE TS O0 ARR PRE NANUEES ONTR ONE Traitements DORE LINE VU AASONASANMENNEAMNES ES »y _9230.— Hu généraux USB, CRUE SERRE » 500.— Total. Er 220:30 Solde en caisse au 31 décembre 1911 : 688 fr. 90. La gestion du Comité et les comptes pour 1910 ainsi que le budget pour 1911 sont approuvés. MM. CHARLES Borel, ingénieur, au Bas-de-Sachet et WEBER, assistant au laboratoire de zoologie de l'Université, à Neuchâtel, sont reçus en qualité de membres actifs de la Société. PARTIE SCIENTIFIQUE M. Euc. Mayor communique ses impressions de voyage sur la traversée d'Anvers à Puerto Columbia. SÉANCE DU 10 FÉVRIER 1911 Présidence de M. FUHRMANN M. An. JAQUEROD présente deux appareils nouvellement acquis par le cabinet de physique de l’Université, soit: une machine électro-slatique et un speclromètre à déviation constante. M. A. MarHey-Dupraz communique le résultat de ses obser- vations sur la Faune ornithologique du Spilzberg. (Voir p. 39) SÉANCE DU 24 FÉVRIER 19H Présidence de M. FUHRMANN M. le PRÉSIDENT rappelle la mémoire de M. Ep. CoRNaz, membre actif depuis 1850, mort ainsi après 61 ans de fidélité à la science. M. H. Kregs parle des Groupes à un paramètre. (Voir p. 56.) M. Ep. BÉRANECK communique le résultat de ses recherches sur la Furonculose des truiles. SÉANCE DU 10 MARS 1911 Présidence de M. FUHRMANN M. SCHARDT parle d’un Glissement de terrains à la Côle de Bougy en janvier el février 1910. M. FuHRMANN raconte ses souvenirs de voyage de la Côte aux Cordillères centrales, en les illustrant de projections. — 86 — SÉANCE DU 24 MARS 1911 Présidence de M. MAYOR, vice-président. M. BÉRANECK fait une communication sur les Expériences de Plateau, sur les rapports entre insectes et fleurs. M. SCHARDT parle de l’origine du terme Molasse. SÉANCE DU 21 AVRIL 1911 Présidence deM. FUHRMANN Il est lu une Contribution de M. Pauz GoperT à l'Histoire naturelle des Naïades suisses. (Voir p. 33.) M. le D" Mayor parle de ses Souvenirs de voyage dans les Cordillères centrales. SÉANCE DU 5 MAI 1911 Présidence de M. FUHRMANN M. AuG. Dugois fait une conférence avec projections sur la Glaciation du Spitzberg. SÉANCE DU 19 MAI 1911 Présidence de M. FUHRMANN M. le PrésipexT fait l'éloge funèbre de M. le prof. D' PAUL Goper, membre actif depuis 1858. L'assemblée se lève pour honorer:sa mémoire. Il est ensuite annoncé que l'assemblée publique annuelle aura lieu au Landeron l’après-midi du samedi 24 juin. M. M. THiéBaup parle des découvertes intéressantes faites par le prof. GRAETER de Bâle sur les Copépodes cavernicoles du canton de Neuchâtel. M. H. SpINNER communique le résultat de ses Recherches anatomiques sur cerlaines plantes himalayennes apportées par M. le Dr Jacot-Guillarmod. M. le D' Jacor-GuiLLarMOoD complète cette communication par la présentation de clichés stéréoscopiques. M. ScHARDT présente un fragment de charbon hauterivien provenant de l'exploitation de M. Grisoni à Cressier. er AE SÉCNCEMDURA LTD IN Æ0 TA Présidence de M. FUHRMANN M. EmiLe Piquer présente le résultat de ses Observations biologiques sur les oligochèles neuchätelois. M. FuxrMmanx raconte ses souvenirs de voyage des Cordillères centrales aux Gordillères orientales. SÉANCE DU 16 JUIN 1911 Présidence de M. FUHRMANN M. J. LEuBA communique le résultat de ses travaux sur un nouveau Peripatus rapporté de Colombie par M. Fuhrmann. M. Euc. Mayor termine l'exposé de ses souvenir de voyage de Bogota à la mer. ASSEMBLÉE ANNUELLE PUBLIQUE DU 24 JUIN 1911 au Landeron Présidence de M. FUHRMANN Malgré la pluie, une quarantaine de sociétaires débarquaient en gare du vieux bourg. Une agréable collation, offerte à l'hôtel de ville, fut assaisonnée d’un spirituel discours âe bienvenue de M. Gicot, notaire. La séance s'ouvre à 3 h. !/4, au Château, en présence d’une centaine d’auditeurs. M. FUHRMANN a choisi comme conférence d'ouverture le récit résumé de ses souvenirs de Colombie. M. ScHARDT proteste contre cette affirmation que les envi- rons du Landeron n'offrent aucun intérèt scientifique. Les travaux de de Loriol et de Gilliéron ont au contraire rendu classiques certains gisements fossilifères de la localité. Après ce préambule, M. ScHarpT parle d'un nouvean pli faille dans la chaîne de Tête-de-Ran. La régularité de la voûte première, telle que la décrivait Jaccard, est rompue par un chevauchement des couches jurassiques et triasiques. La dépres- sion, autrefois unique, Sagne-Saint-Imier, a été coupée par un seuil. Les plis failles n’ont pas épargné la chaîne du Lac près de la Neuveville. C’est à la suite de l’éboulement de 1909 que cet accident tectonique a été découvert, ou plutôt redécouvert, puisque Gilliéron le dessinait déjà il y a cinquante ans, sans rien en dire dans le texte de son travail. Ce chevauchement, contrairement à celui de Tête-de-Ran, est latéral à la chaîne. NS VRP M. PiGugeT parle des conditions de la vie au fond de nos lacs. C’est là que, dans un milieu très spécial, luttent à mort des centaines d’espèces. Au milieu du siècle dernier on croyait que le fond de nos lacs était désert. Aujourd’hui on sait que Ja vase en grouille de vers, de crustacés, de larves de diptères. La zone littorale a une faune riche, une flore variée: le monde animal y foisonne, elle est influencée par les saisons. La zone profonde présente des conditions plus uniformes, surtout à par- tir d’une profondeur de 50 mètres. L'obscurité doit être com- plète dans la vallée lacustre centrale à partir de 45 mètres en été, de 120 mètres en hiver. La température s'y maintient aux environs de 40. L'action des vagues y est nulle, la pression y est considérable, l'oxygène y est rare, le limon impalpable du fond offre peu de résistance. Le dragage au bidon est le plus utilisé sur nos lacs. Les résultats en sont bons mais soumis aux fluctuations du hasard. La faune abyssale n’est pas spécifiquement différente de celle du littoral, mais l'habitat spécial à fait subir diverses variations à ces animaux: taille plus petite, téguments plus ternes, yeux plus grands, plus faibles, les appareils respiratoires aériens se transforment en branchies internes. Si la faune des fonds n’est pas originale en espèces, M. Piguet y voit le fait de la jeunesse relative de nos lacs, dans lesquels les facteurs du transformisme n’ont pu encore faire sentir leur effet. Après une promenade à Saint-Jean, un banquet à l'hôtel de Nemours réunissait une quarantaine de convives. Le PRÉSIDENT lit d'abord un télécramme de notre dévoué caissier, empêché pour la première fois depuis vingt ans d'assister à une assem- blée annuelle. C'est aussi la première fois que notre société se réunit au Landeron où jeunes et vieux s'intéressent à la science. M. FuxrManx boit à la santé des autorités et de la population du vieux bourg. Il salue ensuite la présence de deux délégués de la société sœur de Fribourg, MM. GIRARDIN et GANDOLFI, professeurs à l’université. M. Gicor dit le plaisir qu'il a eu à réentendre parler de science, il porte son toast à la société au nom de la population entière du Landeron. M. le D' Ganpozrr remercie la Société neuchâteloise au nom de la Société fribourgeoise. Après le café, les plus ingambes s’en vont à pied à la Neuveville, tandis que les aînés s’y font amener en char. Tous, dans le confortable vagon de l’express, chantaient les louanges du Landeron, de ses habitants et de l'excellente cuisine de Mne Gicot. 3 EXTRAITS DES PROCES-VERBAUX DES SEANCES DE LA SECTION DE LA CHAUX-DE-FONDS Année 1910-1911 4e —— SÉANCE DU 18 NOVEMBRE 1910 Présidence de M. le D' BOURQUIN-LINDT M. RŒSSINGER expose ses vues à propos du récent glisse- ment de terrain de la Recorne (flanc sud de Pouillerel). M. Rogert-Tissor parle du Spirochaele de la syphilis /Spéro- chaete pallida/ et accompagne sa communication de démonstra- tions microscopiques. M. CH. WæxGEeLr démontre quelques monstruosités fœtales et fait une étude critique des causes et développement de chaque cas. M. Ep. STAUFFER présente une communication avec démons- trations au sujet d’un Ascomycète trouvé au Bois du Petit- Château: le Xylaria polymorpha, Pers. LE . 1 OR Î È “ + Or ; Las syit s'MeRRIS tt , a É ni TABLE DES MATIÈRES DES PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES A. AFFAIRES ADMINISTRATIVES Pages Réceptions et démissions de membres . . . . . . . 80. S5 DCE DÉCLINÉE M EU ONE NUS PRESS ES 68: 00 Rapports règlementaires . . . te LR ST A NS RE UE HS CHbIÉC DU ANNEE Ne RP ER ER DST B. COMMUNICATIONS SCIENTIFIQUES L. MATHÉMATIQUES H. Krebs. — Sur les groupes à un paramètre . . . . . . 85 2. PaysiQuEe Alf. Berthoud. — La théorie RS des gaz et le ie mique:: ol: sut 88 Ad. Jaquerod. — Pré ontation d’appar +. NOUVEAUX & | 4eme Mob 3. CHIMIE Otto Billeter. — La recherche médico-légale de l’arsenic. . . 81 4. ZOOLOGIE À. Mathey-Dupraz. — La faune ornithologique du haie MO 1185 Ed. Béraneck. — La furonculose des truites . . A RO 2 Paul Godet. — Contributionià l’étude des Naïades suisses. . . 86 M. Thiébaud.— Les Copépodes cavernicoles du canton de Neuchâtel S6 E. Piguet. — Les Oligochètes du canton de Neuchâtel. . . . 87 J. Leuba. — Sur un Peripatus colombien . . . . . . . 87 D Piguet: — La-vie au fond de n6s 1acs 0. 1.0. SN. EX 88 92 D. BOTANIQUE H. Spinner. — Phytostatique altitudinaire du canton de Neuchâtel Eug. SEA — Recherches biologiques sur les Urédinées. Ed. Bér es expériences de Plateau à À Soianer. — AÇs anatomie de quelques plantes himalayennes. Ed. Slauffer. — Xylaria polymorpha, Pers . 6. GÉOLOGIE H. Schardt. — Fouilles à Saint-Maurice . — Glissement de terrain à la Côte de Bougy. — Sur l’origine du terme «molasse». Aug. Dubois. — La glaciation Spitzherg . H. Schardt. — Sur du charbon hauterivien de Creer — Sur des plis-failles . G. Rœssinger. — Le glissement de terrain à la Recorne (Pouillerel) 7. MÉDEGINE D" Robert-Tisot. — Le Spirochæte pallida . D" Ch. Weægeli. — Monstruosités fœtales. S. VOYAGES. Olto Fuhrmann. — Apercu sur son voyage en Colombie . Eug. Mayor. — La traversée d'Anvers à Puerto Columbia. Otto Fuhrmann. — De la Côte aux Cordillères centrales . Eug. Mayor. — Dans les Cordillères centrales . Dr J. Jacot-Guillarmod. — Quelques notes sur son oye Fe l'Himalaya. Ollo Fuhrmann. — Des Gondilères One aux ‘Cordilières orientales . ; Eug. Mayor. — De Bogota à la mer . Pages 80 81 86 865 89 86 89 TABLE DES MÉMOIRES ET COMMUNICATIONS DU TOME XXX VIII Pages M. Thiébaud. — Les rotateurs du canton de Neuchâtel . . . 3 H. Spinner. — La répartition altitudinaire des plantes vasculaires canton de Notichatel es EE, ANSE EM re 17 P. Godel. — Unio consentaneus, Zgl., et ses variétés neuchâteloises 33 A. Mathey-Dupraz. — Notes ornithologiques recueillies en Nor- vège et au Spitzhberg. . . 39 H. Krebs.— Théorie des groupes de tr non as à un D 52 E. Godet. — Paul Godet, notice nécrologiqué . . . . . . 72 Extraits des procès-verbaux des séances. . . 80 Extraits des procès-verbaux des séances de la on de . ho deFondsr an CRE OT. Table des matières des procès- Ne TR SÉANCES Ne 91 Annexe au rapport du directeur de l'Observatoire onu de Neu- châtel : Observations météorologiques faites en 1910. Z. Arndlt. ERRATA Notes ornithologiques, etc., p. 43, pour «le Pingouin macroptère » et « le Mergule nain », intervertir les signes — et; p. 48, biffer 331. OBNERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES A L'OBSERVATOIRE CANTONAL DE NEUCHATEL Dr L. ARNDT, directeur de l'Observatoire ——mc- Nous publions dans les pages suivantes les observations météorologiques faites à l'Observatoire de Neuchâtel pendant l’année 1910, ainsi que leurs résumés. Aucun changement n’a été apporté dans la publication des tableaux. Les observations sont faites à l'heure moyenne de Neuchâtel qui retarde de 32 m. 10 s. sur l’heure de l’Europe Centrale. L'année 1910 est caractérisée par la grande abondance de ‘ pluie. La quantité d’eau recueillie est le maximum constaté chez nous depuis les 46 années pendant lesquelles les obser- vations météorologiques se font régulièrement à l’Observatoire. Les autres éléments météorologiques ne s’écartent pas beaucoup de leurs moyennes déduites de 46 ans d’observations. | | 22 E É PNINENM AU SE È = = | "Z 2 = 2 | E = : 62 E 2 © > DOTE cn F | ALTITUDE 488 m. 1127 m. 800 m. 986 m. 1077 m. = © — 1910 Q) 0 0 0 Doi TANIA ET - 0 A PACE M EU à) HÉVMELT PR ES LESC BL) STE O6 EME ra MAS ME Er eue 4.8 mnt 2 AO NAN EN 0.0 | Avril à 7+8 3.1 GTA 4 2.8 MAP Ne EE SG AE 10:2") | 622 M4 0 88 EN D NO ME lt ED 0 M LOS 11.8 | : | | else ue PANIETS 0 CES 13.6 12.8 NRA AOL: RE on HS 12.7 1428 | 13.8 25 Septembre. . - : 1253 8.4 1025 9:3 8.1 Octobréie “he. 9.8 V7 8.4 8.0 | 6.8 | Novembre . AIMIIIOIS 2 O4; EYL ON] Décembre "1: 7: 320 LA Le QE 2e | ANIREÉ Se Po Ro Ge CAN E 6.8 [5-8 | 4.5 | | | | | | | | Réunies par saisons, nous trouvons les moyennes suivantes : HIVER PRINTEMPS ÉTÉ AUTOMNE 1910 Dée., janv, févr. Mars, avril, mai Juin, juill., août Sepi, oclob., nor. (e] O oO Le) Neuchâtel . . . 2.0 BED 16.5 8.9 Chaumont rte nn 9.8 12.0 Fe (D'EUNTS NENENRER — 0.2 ES) 14.3 6.6 La Chaux-de-Fonds — 0.6 4.5 1922 5.9 La Brévine . . . — 1.8 3160) 11.8 4.6 D’après ces chiffres nous constatons un hiver doux, un printemps et un automne normaux, mais un été avec une température un peu au-dessous de la normale. nn LA Les températures extrèmes ont été observées, en 1910, comme suit : Le maximum absolu : Le minimum absolu : o Oo A Neuchâtel . . . 929.7 le 21 août — 7.6 le 14et98janvier Chaumont . . . 24.8 » 29 juillet — 9.8 » 26 » Cernierien "26 Sr dot 14;95 926 » La Chaux-de-Fonds 28.1 » 22 juillet — 15.8 » 31 » { 2 février » 290 » — 18.8 »: (22 novembre 1 FauBrévine 0 "19096: La variation de la température moyenne d’un jour à l’autre était particulièrement forte au mois de juillet ; le maximum de cette variation fut constaté entre le 22 et 93 juillet, où la tem- pérature descendait après un beau jour bien chaud de 230,3 à 139,5. Le mois de juillet 1910 présente encore une autre particularité qui est caractéristique pour le développement des spores du mildiou sur les feuilles de la vigne. Après des jours de chaud à plusieurs reprises, une série de jours se succédait pendant lesquels la température restait constamment en dessous de 140 et l’humidité relative de l’air supérieure à 7004. Des expériences faites au Sud de la France, ont démontré qu’un temps pareil est propice à préparer les feuilles de la vigne pour la récep- tion des spores du mildiou. Il suffit alors d’une augmentation subite de la température pour faire développer ces spores et anéantir la récolte de toute une contrée. Ces phénomènes furent constatés vers le 8 juillet et à la fin de ce mois dans le vignoble du canton de Neuchâtel. La température pendant la première décade du mois de mai fut assez basse. Les jours les plus froids de ce mois furent le 2 et le 10; nous constations pour ces jours un minimum de zéro degré. La plus grande différence entre les températures extrêmes fut constatée le 16 mai, où le maximum était 23,7 et le minimum 60,6. Le minimum de la température de la terre végétale à une profondeur de 1m était 40,2 autour du 11 février et le maximum de 150,6 autour du 27 août. En 1910 nous avons compté à l’Observatoire seulement 25 jours d’été ou jours, pendant lesquels la température a atteint ou dépassé 9250. Ces jours se répartissent de la manière suivante : mai: 2 jours; juin : 6; juillet : 7; août : 10. Le nombre de jours pendant lesquels la température est restée en dessous de 0 degré ou jours d’hiver n’était que 9 (janvier : 2: février : 2; décembre : 1). Outre ces jours d’hiver, nous avons compté 84 jours de gelée, pendant lesquels le minimum a atteint un chiffre en dessous de O0 degré : janvier : 25; février : 17; mars : 12; avril : 5; mai : 1; novembre : 15 ; décembre : 9. La dernière gelée a eu lieu le 3 mai et la première de l’hiver suivant, le 11 novembre. La plus longue période de froid, où la température moyenne est restée constamment en dessous de 0 degré, était de 7 jours (du 21 au 28 janvier). Nous récapitulons ces données statistiques dans le tableau suivant : D DR I LD NN I D [l Jours Jours Jours | : BE ; k Dernière Première |Plus longue Année d'été | d'hiver |de gelée! j ; z za war. > %|mar, € O|min. < 0° gelée gelée pér. de froid QE EEE nt | | Pre Mois | 1901 | 38 | 33 | 65 | 19 avril | 2 nov. | 12 HI 1902 39 26 49 | 149 mars | 17 » 10: XII 1903 | 41 24 63 9Giavrilt Jedi 9m 19040 |.66 47 | 64: | 3 » A 5e a TUTAET 4905 | 58 204107 Mr 1900 18 oct. 5.3 1906 63 D 7008 TH © 5) 0) 21 nov. 8 XII 1907 | 43 17 73 dima d'dsceihréts Hi 1908 | 47 29 74 23 avril 2310eEb 1 D SL KE 1909 929 33 74 3 mai 6 nov. | 16 IetIl 1910 25 5) 84 3 mai 1Anov.1e7 Ml En 1910, la pression athmosphérique à l'Observatoire était en moyenne 718mm,5, La plus haute pression (732mm,5) fut enre- er gistrée par notre barographe dans la soirée du 7 janvier par un temps sec et une assez forte bise, la plus faible 693mm,7 fut enregistrée dans la matinée du 25 janvier avec très fort vent SW, pluie et neige. Amplitude annuelle de la pression atmosphérique : 38mm,8. Le minimum de l’humidité relative de l'air (210/,) fut enregistré le 14 mai vers 4 heures du soir, pendant un temps de fœhn. La fréquence relative de la direction du vent fut constatée comme suit, en l’exprimant en ‘/, des nombres d’observations : Neuchâtel Chaumont La Chaux-de-Fonds N 11/0 17/0 30/0 NE 24 » 10 » 20 » S 2 » 3 » 19 » SW 19 » 13 » 1) W 10 » 99 » 2 » NW 17 » 10 » 1 » Les quantités d’eau tombée en 1910 sous forme de pluie ou de neige étaient pour les cinq stations principales de notre canton : A Neuchâtel . . . 1392mm; 152 jours de pluie = 1mm,0 Chaumont 44186719 » » Cermermiiorsee :41560 » 11164 » » La Chaux-de-Fonds 2073 » 195 » » La Brévine . . . 1847 ». 180 » » Les plus fortes chutes de pluie en 24 heures ont été notées comme suit: A Neuchâtel. . . . 52mm Je 19 janv. (5lmm Je 18 janv.) CHAUMONT MS OI El SE 46 » le 19 » CE MERE En PSE Der LOT ES La Chaux-de-Fonds. 99 » » 19 » ANBrÉVINeME RCA » 419 » Les plus fortes chutes de neige sont tombées à Neuchâtel le 13 janvier (10 cm.), le 26 janvier (25 cm.) et le 17 novembre (12 cm.). Le 9 mai il neigeait le matin à Neuchâtel; les arbres de Chaumont étaient couverts de neige. En automne, la neige fit sa première apparition le 20 octobre. La plus longue période sans pluie était de 10 jours au commencement de janvier et à la fin du mois de mars. Les plus longues périodes de pluie furent constatées au mois de novembre (12 jours avec 155mm et 9 jours avec 57mm de pluie). Ge mois était particuliè- rement pluvieux; pendant les 24 jours de pluie nous avons recueilli 273mm, La succession de jours sans pluie avait une durée de 2.2 jours, et les périodes de pluie étaient en moyenne CSS: de 2.8 jours. La plus longue période pendant laquelle le soleil ne s’est pas montré, était de 7 jours au commencement de décembre. A Neuchâtel nous avons noté, en 1910, 35 jours avec des manifestations électriques dans l’atmosphère. Ces jours d’orage se répartissent sur les différents mois comme suit: avril, 1; mai, ©; juin, 11: juillet, 9; août, 7; septembre, 1. Le 95 février, pendant une violente tempête de SW, des éclairs sillonnaient le ciel au Sud. Le premier orage de l’année fut constaté dans notre contrée le 15 avril et le dernier le 2 septembre. En 1910 les jours avec brouillard intense sur le sol pendant toute la journée étaient moins nombreux que les années précé- dentes; nous en avons compté 10. Pendant 22 jours nous avions du brouillard épais pendant la matinée. Quant à la transparence de l’atmosphère nous avons noté 44 jours pendant lesquels la chaîne des Alpes était visible, entre autres : février : 7; avril : 9; août : 7; novembre : 8. La durée d’insolation, exprimée en heures, a été enregistrée comme suit : 1910 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Neuchâtel . . . 38.4 70.7, 147.6, 124.5 159.8 912.0 La Chaux-de-Fonds 69.9 70.0 163.4 124.6 138.7 188.8 1919 Juillet Août Septemb. Octob. Novemb. Décemb. Neuchâtel . . . 1842 900.2 104.7. 82.6 53.0; 96.4 La Chaux-de-Fonds 170.5 190.8 115.8 135.5 37.6 57.6 Pour les saisons nous trouvons : HIVER PRINTEMPS ÉTÉ AUTOMNE 1910 Dée., janv, férr. Mars, avril, mai Join, juillet,août Sept, oclob., nor. beures heures heures keures Neuchâtel . . . 134.0. 431.9; 596.4 240 .4 La Chaux-de-Fonds 187.9 496.7 550.1 288.9 La durée totale d’insolation en 1910 était : A Neuchâtel. . . . . 1404.3, heures La Chaux-de-Fonds. . 1463.2 » c'Sobil z'o |1°61|+'tr| g're | S'Lar | g'g£r |o*SYr |9'oft CoSr|t 001] EP TIQ ren M GENRE NEC ‘ ouUWOg OS —— — — |1'Ÿ T'Q EC UND Monter AIG TION, [SE — — —— — 9AŒW999(T TA — — C'OMMIZUS ES DES Cu | COCA CC OM CAT EC EE 0 — — — | 91{W9AON GG LE —_"r'oshoomlio cr Pr lo Cru lO Pr e)0 200 )0 0 1) PT ARTE SE BTE — — * 9140790 GECTTAle 16" colo dlg"é *'o:rnn 0er | GENS ITEPL | ZAC Te) CU raIC EN) CUS SENCE — | — "qua)das Q-O61 no 0 r'ano on outre OST ETS GE 14.91.) Sir 9h — En ON Céb/r NL — 26e lc rr | per Necor lo°érs lr°cri hic" 6r : (6° Cr |S pr | Cre lo cé on SECRETS ST TI Cioomliero mou 6e or Ta OCTO PA 2110 7 I 6RO TM ET o°4nc'or 1/16 ré ni) Te ROME ENTIER Roca (d'OS C CR Gt ET cer. ciel EC or) euCIe | TION) 0 07 MAN GAG ROME a EE 15) Dépot en) ON | PRE LE OZ ç'L OS | Pierce et | MÉTODO SCA De RER PR — AT poor |. - MF mlonrr nl Error lorore|r Are) o NME EE CAR _ — ° : ‘SIN O"OZ — — + No ca IONQ He; L°Q Co ME OT EM OPN) 6 Ce) PET RRI OT _ — — * “JOUA9N 6:69 - | 10,160 09 O1 lirrore CU ONIO TT)0 OR | ON CICR — | — | — * ‘J9AURf SOŒNOM-HAT-XNVHO VI — OT6ET Ceporil 9'z | e"célfS 6 o°16 |ÉL'Srr|S 961 fo" ri] g'6P1|S Apr er" ezr|P'or1/*c'Eg So'op| L'e1l"S"o | * awuwos ‘oz | 00 — — 9°9 fz'e | 10 | = SN Moro SOMIE Ç — — —|NOUT iz'g 1° 6m" TON NN NO IQUTONON 9'TQ — - — | 69 I SAC OMAN ROME ENST EEE — | — | ‘ 9140990 Spor | — | — | L'o | g'9 I Spy ON ONE POUR ES “quados OO | NOUS OC TION 1 #L:QT GG A nr) CCM ON ECTS RE ° * ‘nov es Jah ECO) ECO AS à à T4 ICE ÉCMOI ci LIGA T) RO TON) MONO ENRIRE ° ‘ jorpnf one | ob one | etant L°91 SLrorlte Lulto ar IBz 01) FOR ONESESRATITTNE DO 17 ON Dr TE T| "OO NAT JON 0 PTT TT) RO ACHON MONTRES Abe TO TI Pen Et GTS) ET] fono 46e D Sr ér|$or ET|HÉG T6 SD IOION | EN INEERSRENTTANT Sg'Lhr | — - mo ne ira Sp'OI SC: ÇrlfZ ar 6: L |fe"o | — — * * *SIPN ALAOL — 2 RO PONT EL 1426 2 5 Qc 0 LE QE SES D $p'Q£ — — |z'i 1 LI OùI Fo | = EN NS SE STETATTEN Sa4no(] ÉCRAN 184 EG CRT ITEERE MERE at es à | veu ose | S°2 191 |l49 e ? | £ ; CE uMNS CRAN LG OO1 ra) Q6 CR : OI OI ON OT t MS t MS è 1 : ee : ; us / £ T S I \ £ N S£ cO L9 (9 o°‘+F GA Î OI 14 20 T MS MN € À 2 à 2 e : ; Q OI OI Û COHEN DIN I d a. e 2 | L S 6er l t AN | € MN | : MN 8 a og 36 Z à à TZ 2) 2Q ra tr | OI O1 OT OI CMNSU | DANS EIPENMNS ss 98 9 s1S CHANGE ni EINNS SRE CRTNS 88 96 £g 98 o°16 : OI OI OI OI £ MS : MS MS 88 7 78 jar É OI OI OI OI t MS &. AN CEANS à ? | | see ; : OI OI OI OI £ MS CN I MN Q 8 2 + Glait : I T lo Co tQ CG s Cp} Ç O 9 OI I IONYNAS, MN . do 2 7. e 2 26 ( Ç Le L'{ : OI OI OI OI I CENT TC _M È ; jo 78 z'I 9 OI 6 O I I 4 O IN Et 82 PE 2e : CAE 6 6 fé OI O LAN TTINT ô aN T8 18 e . G'Vi OI OI OI OI t z MS €: ANS 1Q . T ! T T ! O0 MN OQ 72 69 OO1 b'i 6h: L OI € L T GLEN) M À - , . ; 6 Q OI OI O I MS I MN 906 de . ss ; 2 c E OI OI OI OI O Jon 2e A I MN se d js : OI OI OI OI I R LAN : MN e RL de £8 DEC Ë . Ç cc à OI OI OI OI I Tt IN & HN £ a A £ T \ IN 06 LAS Le) OOI o'1 £ € (3 OI £ PT c F8 dé ; é OI OI O1 OI O Le SIN DAIN Ç LE ; é £ L I TASCIN 1 SN 68 96 L LG . 17È ÿ ç O Û e] “4 ° ï Û ee él : : £'o 9 O j, OI I n Da NAN 98 G 6 : OI OI OI OI T € ci HER | & & s 5 9 T N OI I I IN I_ M 8 | Q € < *UUL sa4not| . . .  . 2; I *[ L a Ë [el 2 auu2fon ‘1 6 AUTRE CL U 6 Gp ( (I auu240n U 6 | 1 UE E y 74: 8 ve 2 E LAECHO 9}ISu9JUI 32 UOIJDON(T lo u bre] &$ SLR Let te qe INTA MAILV'TAY HIIGINAH EF IR A PE ŒLISO'IN AN = e = em cn NO «a [a aa [ai H Q eo + WmNO En a SO O D à D 0 sinof t | 6e Ce Q QI L Q 9 Este £ LES à * * AULAQIG CT (1 (Q) arréS 6{ (eu I I TI £ ° : : SpuOJ-2p-Xneyr) PT @ I L 8 fe. ST (e) O € | (e) Lt tie ee OUT ON) (à) 11 | TT ST 1 I L SI II RU Re TO TUNAT) Q pi CI | ke O O L 9T £ * (94107RA49S({0) [9JRUOn9N ee (Es | —————————— ————————— ——— | | ouu) MN | ‘A MS t0 [ns ‘a °N LNGA AG TONANDAU | | tr = om O:9 A tT'9 - - - - ph RUE CHOUTAIMNETT 94 6° 69 6'9 ‘9 F'L g'9 Le 68 1Q 16 ° * : Spuoy-8p-Xneur) UT | 6LT OST US D l'A = 2 # = LARG UP RME AA COM ÉO I 9'‘9 Le QQ ÇQ 6Q D RC EN TOUTE US) | 907 Sp: of OO ET 1'Q F°Q SOREESQ TQ 6@ * (OHOJPAIISA(O) [RIRUPNON | “urtu Sain9H | | | | autuos autos ‘on | ‘4 6 à: (0Q ‘U L ‘ON ‘4 G UT nl Suu “< ) 7 TTORN HER 2e et GATLV'IAU HLIGINNQH EE | C- 09 HE PET M PE LE o41-| 6°z- | o°£- | g'o- | o:vrt= | or 90 PO MOUMOITÉENT DErErS 29 'è QU ATEN Q'Sr -| L'r1- OMG [A 0) 6'T - 906 ° : » SpuoT-9p-Xneu) CT | = 61 ze Soc (ES CE EE 2 SO) CT NO PESTE CRC RATONUI SE) | ÿ'+99 L4 RON SECRETS QT £'o - CRC Len OC OO OA TTOURTIE UE) LS AAA 61-610 | \8T OUEST O'I ST 0'0O QQt * (9410]PAIISAO) [PTRU9NON | "ut | Le) | 1 (0) | 0 Le) Le) Le) ‘ut | sannaxon | 00 | jet (6.8 ‘1‘2) es T0 | NIV LUNUIXB NN | WNUIULI ‘AON | apny [y | NOISSHHd AIV'I AA HUNALVAHANAL OFYGE HAIANV£E — SHIIHNSNAMN SHNNHXAOM Le er, » “, YT; 28, REMARQUES FÉVRIER 1910 brouillard sur Chaumont à 1 h. le ciel s’éclaircit après 5 h. s. et se couvre de nouveau dans la soirée. neige fine jusqu'à 7 h. m. et de 4 h. à5h.s.; brouillard sur le lac à 1 h. neige pendant la nuit et flocons fins par moments pendant tout le jour ; environ » cm. tombée pendant la nuit. brouillard sur le sol jusqu'à 9 h. m. ; neige fine à partir de 9h.1/4, mêlée de pluie à partir de 11 h. m. pluie fine intermittente tout le jour. pluie pendant la nuit ; fort vent d'Ouest pendant l'après-midi avec quel- ques petites averses. neige pendant la nuit et flocons fins par moments dans la matinée. toutes les Alpes visibles le matin ; neige fine de 5 h. à 6 h.s. neige fine intermittente de 7 h. à 9 h. 1/, m. gelée blanche le matin ;: tempête d'Ouest à partir de 2 h. 1/, s. avec neige en tourbillons jusqu'à 7 h.; environ 3 em. à 9 h.s. neige mêlée de pluie pendant la nuit et neige de 10 h. 20 à 10 h. 45 m. toutes les Alpes visibles ; brises SE et SW sur le lac à 7 h. 1}, m. pluie fine à partir de 8 h. 1, s. pluie fine pendant la nuit. toutes les Alpes visibles ; gouttes de pluie fine par moments à partir de 3 h. LS. pluie faible pendant la nuit; toutes les Alpes visibles. toutes les Alpes visibles ; gouttes de pluie à 9 h.s. pluie pendant la nuit; toutes les Alpes visibles l’après-midi, le ciel se couvre vers 6 h. s. toutes les Alpes visibles: gouttes de pluie par moments à partir de midi et pluie fine intermittente dès 5 h. s.; ouragan du SW pendant toute la soirée ; éclairs au Sud entre 7 h. et8 h.s. pluie fine intermittente jusqu'à 10 h.1/, m. et à partir de # h. 1/,s.; très forts coups de vent SW dès 3 h. 1)». pluie fine intermittente mêlée de flocons de neige tout le jour ; soleil visible par petits instants de 11h.1/, à 2 h.; neige en gros flocons le soir. neige fine pendant la nuit ; les Alpes visibles le soir. ID QILIFE sluius YISIYO JIiSr UV [o= Le4 ur © | Il | 6 Noos; 6-61:/29"9D 04 L'o - 7 OI OO | QT RE QONIPSEQ F oO - Q°0 STI S*go | g'60 | z'91 £'A LA: ELA LT | SAR door | 6er let ES cg OùIE AT 6 Li RAA C2 ES A (M. 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fort vent NE le soir. forts coups de vent d'Ouest pendant l'après-midi ; pluie intermittente dès on S/2S pluie pendant la nuit et Chaumont blanc de neige le matin, toutes les Alpes visibles le matin ; le ciel s’éclaireit vers le soir. les Alpes visibles vers le soir. toutes les Alpes visibles le matin ; forts coups de joran de 2h. 1/, à 7Th.s.; pluie intermittente dès 5 h. 1e. pluie fine intermittente tout le jour. brouillard épais sur le sol de 6 h. 1}, à 8 h. m.; fort joran de 2 h. 1}, à 4 h. 19, pluie fine intermittente à partir de 3 h. gouttes de pluie fine par moments pendant toute la journée; soleil visible par petits instants pendant l’après-midi. brouillard sur le sol de 6 h. à 6 h. 1}, et en bas Chaumont et sur le lac à Fine gouttes de pluie fine par moments à partir de 3 h.s. gouttes de pluie fine par moments à partir de 11 h. 5/4, m. gouttes de pluie fine pendant la nuit; toutes les Alpes visibles ; à 3 h. 8/4 s. le joran se lève subitement avec une force extraordinaire et dure jusqu'à 6 h. 1, ; orage au Sud de # h. à 4 h. 1/, et pluie intermittente dès 4h. 1/4. pluie fine intermittente pendant la nuit et de 11h. à #h.; toutes les Alpes visibles vers le soir. pluie fine intermittente jusqu'à 12 h. j.; soleil visible par moments l'après-midi. les Alpes visibles vers le soir ; quelques gouttes de pluie vers 7 h.s. pluie fine intermittente tout le jour. pluie fine intermittente pendant la nuit; les Alpes visibles le matin. pluie fine intermittente pendant la nuit et à partir de 8 h. s.; fort vent NW dès 10 h. m. pluie pendant la nuit. , courte averse entre 6 h. et 6 h. 12 Ss. gouttes de pluie par moments dans la matinée. pluie fine intermittente à partir de 5 h. 1/45. les Alpes visibles tout le jour et surtout le soir d’une clarté exceptionnelle. toutes les Alpes visibles le matin. pluie fine intermittente tout le jour. pluie fine intermittente de 12h. 1/, à 2h.; forts coups de joran de 12 h. 1}, à 3 h. #e. og'orcer 122€ "or2t6"grÆol ts |+e*s AT AREA à à Doreraiorne v6*L EU fo 1 da “A0 L°oc LOTS OTMIRO ce o°£ ç°{ Of To CE c°P CAS 6'9 O£ £-a1 QT/MO RO 0°9 9"L bp: L en ee 9°8 Lol 6°6 1'Q 6t 161 On Re om MO EE 6'Q (SIA 691 SEAT Q'OI con P'yI OS QT 9'IT Tel on Te TS pe Ce) OM OM O'I S°Q 6'9 CC Lux re 9'9AI (1 TSI LS o‘1 9°'9 9° ÉRIC OS ir. 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éclairs au NW à partir de 7 h. 1/, et orage au SE à 9h. 1} ; quelques gouttes de pluie après 8 h. 1/, et pluie d'orage dès 9 h.1/2 s. pluie d'orage la nuit et intermittente de 7 h. 1}, à 8 h.3/,s.; coups de tonnerre au NE de # h. 1/9 à 5 h. s.; orage lointain au NW à partir de 7 h. et passe par notre horizon de 7h. 1Zà 8h. k pluie faible la nuit ; brouillard en bas Chaumont et sur le lac de 6 h. 1/2 à 8 h. 1) m. coups de tonnerre au SW à partir de 5 h.1%s.; à 6 h. 1, l'orage éclate sur nous avec violence, très forte pluie et forts coups de joran et dure jusqu'à 7h.1/,; de 6h. 53 à 7h. tombent des grelons de la grosseur d’une noix; nouvel orage de 8h. à 8 h.1/,; pluie d'orage intermittente de 6 h. 1} à 8 h. 1}, s. £clairs très suivis au SW à partir de 9 h. 1/5. temps orageux au SW à partir de 2 h. s. et le soir dans toutes les direc- tions, surtout au NW ; quelques gouttes de pluie vers 6 h. 1/2. pluie fine intermittente jusqu’à 10 h. '/, m.; le ciel s’éclaircit vers le soir. les Alpes visibles le soir. coups de tonnerre au SW à partir de 5 h. s., l'orage éclate sur nous de Th.à7h.1}, et pendant toute la soirée le temps est orageux au SE; pluie d'orage intermittente à partir de 6 h.!'ks. pluie faible la nuit et le soir de 6 h. à 6 h.1/, et une pluie torrentielle de 5 h.1/, à 5 h. 3/,s.; coups de tonnerre au SW depuis 2 h. 1, à 3 h.; forts coups de vent NW à partir de 3 h.!/, et du SW d’une force extra- ordinaire de 5 h. 1/4 à 5 h. 3/,; coups de tonnerre au Nord à 5 h.1/, et ensuite au NE jusqu'à 7 b. pluie tout le jour. pluie la nuit et le soir à partir de 7 h.3/,; quelques gouttes à 5 h. 7/4, Alpes en partie visibles, le ciel se couvre vers le soir. pluie pendant la nuit et averses après 1 h. et 6 h.s. pluie fine intermittente tout le jour. soleil visible un petit instant après 10 h. 1,; quelques gouttes de pluie vers 2 h. 1} soleil visible pendant l'après-midi. brouillard sur l’autre rive du lac; coups de tonnerre au Nord et NE de 12 h. à 1 h. et pluie d'orage intermittente de 12 h. à 1 h. 40; averse vers 3 h. assez fort joran à partir de 7 h.s. brise SW sur le lac à 6 h., assez fort joran à partir de 6 h. 3%/,; éclairs lointains à l'Ouest après 9 h. 1}. faibles brises SE et SW sur'le lac à 7 h.; pluie la nuit et à partir de 6 h. s., averse vers 11 h. 3/, ; très fort vent NW de 3 h. 1} à 7 h. 'hs. averses après 8 h. !}, et à 2 h. de l'après-midi. pluie fine intermittente tout le Jour. pluie intermittente tout le jour. pluie jusqu’à 5 h. 1 s. pluie pendant la nuit; le ciel s’éclaircit complétement vers 8 h. s. brises SW et NW sur le lac à 7 h. m. les Alpes visibles le matin ; coups de tonnerre lointains à l'Ouest à partir de 5 h. :/,; vers 5 h. 1, l'orage monte rapidement et éclate sur nous à 5 h. 40 et finit à l'Est à 6 h. avec pluie d’orage intermittente et un temps orageux pendant toute la soirée. temps orageux pendant toute la nuitet pluie intermittente jusqu’à 5 h.s.; orage au NW allant à l'Est de midi à 1 h.; quelques grelons à midi 2 mi- nutes ; forts coups de vent du NW à partir de 11h. m.; le ciel s’éclaircit dans la soirée. cr" ri Pa + ol Æ (| J mi F Le De 9” ee J " Pa — OO — here Er ol O 2m [= el ST (S} À ® "TU ‘U L pa oi e Le 2O \O HAMMAM EM EH EH EH M HE Em Le] auu?io mn in ee rn ” — Um en (Î M J en ER es ES ECO + € EME NC NE NCNENE UOTE a © TA mn en en —m Hum a 1 G\ 1 # eo en COQ MMM MMM mn nm mm mm mn en = © mn A O'9I © © ‘u 6 ALTPET en « [ei se © a em cn en en HE in Qi OO KO OV NAN mA MMM M OEM mm em Nm en OH + ec en LA st LA EE EN EMIEUNS, © mn em oi Om DER EE ol -F © CON O EE a a = ES 5 = © Eco a © Te © A+ a [ai 1 FO O + G . . . 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LS. pluie pendant la nuit et de courtes averses alternent avec quelques éclair- cies pendant toute la journée. pluie faible pendant la nuit ; les Alpes en partie visibles ; joran l'après-midi. courte averse à 10 h. 1}, ; les Alpes avec Mont-Blanc visibles après midi ; joran le soir. Cirri de NW à SE vers 9 h. 1; le ciel se couvre à 11 h. 12 et s'éclaircit de nouveau vers 3 h. pluie fine de 6 h. 1/9 à 7 h. 1}, m. et de 2 h. à 7 h. s.; coups de tonnerre entre 2 h. 1Lket4h.s. pluie pendant la nuit et pluie fine de 8 h. à T1 h. m. et dès 5 h. 15. pluie pendant la nuit et de 12 h. 8/4 à 1 h. 1L; brouillard sur le lac le matin ; courte averse à 10 h., orage débutant par la grêle à 12 h. 5/4, finit à l'Est à 2 h. pluie faible pendant la nuit: Alpes en partie visibles. Alpes visibles. brouillard sur le sol jusqu'à 8 h. m.; coups de tonnerre lointains au SW pendant l'après-midi et à partir de 9 h. 3/,s. pluie fine intermittente de 6 h. 3/4 à 8h. m. ; orage au Sud de 7 h. à 8 h. 1/4. toutes les Alpes visibles vers le soir. coups de tonnerre au Nord de 3 h. à 5 h. 1; éclairs très suivis à l'Est dès 8 h. s. pluie intermittente de 6 h. 1/, à 11 h. 3/4 m. ; un seul coup de tonnerre au NW à 6 h. 20 et fort vent NW à partir de 6 h. 1}, m.; courte averse à 2 h. 1/,; soleil visible par moments l'après-midi. soleil visible par moments ; gouttes de pluie fine vers 8 h. 145$. les Alpes en partie visibles. contours des Alpes visibles. brouillard sur le lac et en bas Chaumont le matin; à 1 h. 1/4; un orage monte subitement au Nord, passe par notre horizon à 1 h. 1}, avec très forte pluie et finit au Sud à 2 h.; nouvel orage au Nord de 7 h. à 8 h. avec assez forte pluie et forts coups de joran et ensuite le temps reste ora- geux pendant toute la soirée, surtout au SW. pluie pendant la nuit. averse pendant la nuit. pluie intermittente à partir de 11 h. 1/4 m. pluie pendant la nuit et pluie fine intermittente de 11 h. à 11 h. 1/, m. pluie fine intermittente de 7 h.8/4 m. à 5 h. s. ; soleil visible par moments. OT 1 : (6°z +- 1 1 À 2) HNDINHHASONLY NOISSHWA ONTOT TMMAT ALVI HA HHALVUAHANAL (MIT EN PET A SPORE AN) er T ervem Mrras da 6ét'ot£ lg'oc£ IT OtL|9S'or£) L6 “br || 6x Pr | gti | 9S'Ér l'ol'ce | gc'er loft | oëror l'orvre | 66 toc | 6:*9c | 6°Sz | z'9c Sel Sen P'yI FE T'6I CAEN A: HOME T'QI T grec the | coec | Sel Sri F'ei 1'OI Cor S'61 O‘£I T'OI ST 9'SI 9 S‘or |l:x‘ov | t'er | 6:01 SSI p' GI Q'OI LA à P'Qi ATEN l'OIT Cr Go 6 aa bror L'LTLT |M6er laCr LA à T'OI 6'o1 Re Ne) LG 9'1 (A toYs £ DES UN CUITE | De ES Om NOT 0 AE Q'II ONE NS O‘9I OC O'OT £ 662. 6°08.|-6°81-.| Sos hi S ot ANS 1'OT c'VI PHRASE QT Se LCI ré Ge À Over NON rzel IONTe See PO 9°S1 T'QI 0 D CRC SAT S'61 O'QI p'ÿc O Dore libère |E/sOvu ec an lee" Cr AD ce MN bre CRT A0) Q'OI Ge S'oc 9 os l'O oc | L'Ot | Sie do A LAN ce D O'OT L'6 L'p1 1‘ÿI g*l1 F Pos |lo'ce | SroztrooT LME PTT 9°1 G“Cr SÈ ÉRMrERT [A0 } Oo‘pPI Le ei I Dre | SSOor NON re | PTE SQn F°er Q'IT 9‘OI Lis T'VI Gba AL CE Ç vba | 9'£z | g‘te | 6°pz À o°/1 L°91 1°OT 6*S1 VE CT Re O'‘61 Er S Core lo l'or") Vpiee K v'OI 9D'QI CAO TS far PCT OùCE Q'TT AG \2 9 Oo°£t | Ras, | A0 :CT te F'l] Où Q'61 SAGE NE 9°TI Lune CAE NO Ç AGE AR a OA I 5 SO CR T'OI 1 '°OT S*or O‘OT Spr ON F'er or t corroehs 1 Ce t6: ze Ze fr S*9r P'61 A nue £*OI P'61 g'/1 O°£T ç socle |MPOMINO OZ EQTT 7 (1074 6*ot Lst7r OT Ga (‘oc (bre G'Pz Q 08 OI PAS 0 IR EN TEN la AT OZ f°oT o° (1 Et oYA ED (More 9'OT Se 9 Q°'Fc Lo 7 20 FD MST 7 CAT I'OI OST CA: GT ae SAT C*@1 Q'QI 9'OT O EsSc SC TS Sn ONS QUE A0 à (O1 I‘OI (Grére O°Q PNOI CAP Lore T g*oz | ec | o‘oz | 0‘61 STI on OCT CET OMTG T'OI Pi SNETAT Gp Q 0"or etér l'ZATCT OST SEAT SET SHOT QUET ÉMOT CENT D QUE GRO t O°‘F1 DRrN CT ROME IRONNT SAP OU 91 O'07 IR Fun RS 9'PI O'6I Q OM) SCT SR OTMIRGEO 740 CNET OI TRI Era co CS: QI (HAS 6 OS ON IONIQUE SReT SOBTET OM COTE SRTTE PQ TAST CHAT T'6I Q Can | ADO 162 RO 0) MSA (O Le SIT £*OI OMC HAOI O'GI 9'OI OI (Ten O‘QI Q MLrMl ES 6r | Mre re NS; 01 Are S*o7 of TETNT OT 9'O1 Q'£I CE 9'OI 9 EST | Odenti otre ON OT O°£1 9°S1 CC SE T'OI LOST PRE O'61 S Gone 77e | RO SG AT AO 9°TI 6:(1 Dofrr Q ‘61 G°11 QI DAS Où/1 Q) AT Po Son ligne" 2T Lane O‘FI O°‘RI LE CT Ce Q'OI Cp OC 6 ST LEAr por |-CrÉ] T'OI ES (HOT Q‘FI 6 CT O‘TI o‘61 ÿ'@1 OGC 1 “UUU | ‘ui *“UIUux “UIUuI 0 0 o [0] o Le) 0 Oo Le) ouuoton | ‘U 6 | ‘UT ‘4 L auuaion ‘U 6 ‘UT ST ‘WIXEN “UIUIN ouuoion ‘6 ‘UT O0 opIUNE 21} WHOUHOU TL, ‘1X9 ‘UHOUT, 298 91}QWOWIOUT, NO + MO ER00 Lo: Ho AL s: ICS: Os I sl NT 0 +: Se a «a auuIos sumos 006 TOO T'9 9° 0°9 174 (ie 6'1 Q OI 9 6 I MN 1 MS I MN £'o ES L € 6 OI T MN Lynn OHAN L'y Se 6 OI OI ï CN ENS I SN c ÉTAT 9 Ç 9 6 CN TS MAN T'O 9" ( Q L 6 / TNT I MS CANNES Chreuk 1610 L OI S L NN IRNTE 26 1 AN - z'6 ÿ I 1 OI DONS TE T ENS ARTS t'e L OI £ L I MN l MS 1 AN S pic OI OI 6 O1 T N ANS l AN care) pic Q L Q OI NN Ta TER t MN © GASTOT ÿ 6 T (e) T MN SANS I MN ô Gaz 1 O I c I MN 1 MS T MS : A ( # N £ t MN T MS AIN ‘ Q°II 6 9 T L D AE I MS 1 AN “per 2 t t L NT 1 MS O AN T'O go Q Ç 6 6 1 MN I S 60 (C6) 9 9 a OI t MN LÀ NS G TES HE O O I O T IN OMIS e G'1 L O OI OI I N I MS 1210) “C:6 9 Q £ L ER TAN I S ie “0 ‘9 ÿ O OI € 1 MN TOSRSANT o* ! 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temps brumeux. temps brumeux ; averse après » h.s. brouillard sur le sol à partir de 7 h. 4 m.: brouillard se dissipe dans la soirée. brouillard épais sur le sol: il se dissipe un instant après 8 h. m. el complètement après 3 h. ; quelques gouttes de pluie après 5 h. & ss. pluie fine intermittente de 8 h. à 10 h. m.; soleil perce vers 10 h. % ; le ciel s’éclaircit complètement vers 12 h. et se couvre de nouveau vers 3 h. brouillard épais sur le sol tout le jour. pluie intermittente jusqu'à 9 h. m. brouillard sur le sol de 7 h. & à 2 h. 4 ; soleil perce après 2 h. & pour un moment et après 4 h. le brouillard revient de nouveau très épais sur le sol et reste pendant toute la soirée. pluie fine intermittente jusqu'à 10 h. m. et à partir de 6 h. s.; soleil visible par moments à partir de 10 h. %. brouillard épais sur le sol après 10 h. m. pour un moment: pluie de 8h.àa9h. xs. pluie faible pendant la uuit; brouillard épais sur le sol jusqu'à 1 h., sauf pendant quelques moments dans la matinée où il s'éloigne ; les Alpes visibles l’après-midi. pluie faible pendant la nuit. pluie intermittente tout le Jour. pluie intermittente tout le Jour ; toutes les Alpes visibles le matin. pluie tout le jour ; brouillard sur le sol de 8h.% à 11h.%. pluie fine intermittente tout le jour ; soleil visible par instants de 12 h. 1; à 2 h. pluie fine jusqu'à 7 h. m.:; quelques flocons de neige vers 8 h. # m. brouillard épais sur le sol le matin ; plus faible l'après-midi et très léger le soir. temps brumeux tout le jour et épais brouillard sur le sol le soir. brouillard en bas Chaumont tout le jour. soleil perce vers 9 h. 4 ; toutes les Alpes visibles vers le soir : pluie fine intermittente à partir de 8 h. # s. pluie fine intermittente tout le Jour. pluie pendant la nuit, quelques gouttes à midi et pluie fine intermittente à partir de 6 h. % s.; soleil visible un instant à 12 h. %#. pluie pendant la nuit et neige fine intermittente depuis 8 h.% m. à 8 hu6"s. soleil visible par moments depuis midi à 2 h. neige fine intermittente à partir de 2 h. #4 s. neige fine intermittente pendant la nuit et de 11 h. m. à #h.s. 22'OTE DT ATEN QT IS OT LES A | Lo) à is à di es Lo) di - d'a 0 a LL dé a Lu © AGO 08 l'O 'ÉR T9 OPA OT = le" ST 'O (Se Qt Vo GT NEO pen O0 Poe MP pe RE Ce 00 =] "0 0‘ AA ŒNT St - | r'o QC CA Le ENT AE ENCRES DEC ES LE PTS SEEN D LE OC Sy -| £'r- 6011 SOI OT ANG ni MC | ER LAET (CE LOTO (6) ro | t°so | S°zo | L'ro | o‘o Sn ler 10 (re) Ne PA = MONO ant 22700 | CTI RO GTI EU Q'I Se O'I Oo‘ Ton le cbr |rhi ES MES: ae O'T CA] CO Gus OT QUE pre |6gr 6er | PSE 2Éo Le Q'I ee SE OUEN MOT Ge No 2v Po Ze 'OoElPT- | GO = O1 pie #00 De HET SET MOI pe rec HOMO O = AO MON ÉtaT OMAN OE Mos roc ré el oz1IMoio MOI NIPRCRT l'AT0) oc CAO TO c'6c || 9°gc | 9:67 | r'67 A (re) Où O'I F'o ebre) TS PTS 20 | AT 0 PNA LR PCT 2 VOS p'i à g'1 0°9 9'1 Q2£ OO MR QT LT on. | EC (BA | ECO c'F GA; 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L. Coulon: Description de quelques animaux nouveaux, etc. Vol. 11, 1839, avec vingt-six planches, à 5 fr. l’exemplaire, ren- fermant entre autres: Nicolet: Essai sur la constitution géologique de la vallée de la Chaux-de-Fonds. Godet : Enumération des végétaux vasculaires du canton de Neuchâtel. Tschudi: Classifi- cation des Batraciens. Agassiz: Mémoire sur les moules de mollusques vivants et fossiles. A. de Montmollin : Note explicative de la carte géologique du canton de Neu- châtel, etc. Vol. I, 1845, avec seize planches, à 5 fr. l’exemplaire, renfermant entre autres: Lesquereux : Recherche sur les marais tourbeux et Cata- logue des mousses de la Suisse. Agassiz et Vogt: Anatomie des Salmones. Guyot: Notice sur la carte du fond des lacs de Neuchâtel et Morat, etc. Vol. IV, première partie, 1859, avec sept planches, renfermant: Desor et Gressly: Etudes géologiques sur le Jura neuchä- telois, etc. Vol. IV, deuxième partie, 1874, avec quinze planches, renfermant : Desor et Favre: Le bel âge du bronze lacustre en Suisse. De Loriol: Description de quelques Astérides du terrain néocomien. De Tribolet: Recherches géologiques et paléontologiques dans le Jura neuchâtelois. Chaque partie se vend 2 fr. 50. 2 Ü0 collections complètes du Bulletin à partir du t. IV, à raison de 1 fr. le volume pour les membres de la Société et de 3 fr. pour les étrangers. 30 Notes laissées par L. Couleru sur les papillons qu'il a observés dans les cantons de Neuchâtel et de Berne, de Saint-Blaise à la Neuveville et de Jolimont à Chasseral, de 1829 à 1850; prix 1 fr. 40 Catalogue des Lépidoptères du Jura neuchâtelois, par Frédéric de Rougemont, avec deux planches en couleurs peintes par Paul Robert; prix 7 fr. 50. 50 Table des matières des Mémoires et Bulletins pour 1832-1897, par Jean de Perregaux; prix 2 fr. Lén 1 SOCIÉTÉ NEUCHATELOISE | DES SCIENCES NATURELLES pire BULLETIN TOME XXXIX: ANNÉE 1911-1912 PRIX: SFr: NEUCHATEL IMPRIMERIE WOLFRATH & SPERLÉ SOCIÉTÉ NEUCHATELOISE DES SCIENCES NATURELLES BULLETIN TOME XXXIX: ANNÉE 1911-1912 Ba NEUCHATEL IMPRIMERIE WOLFRATH & SPERLÉ 1912 a, 3600, Qug-22. Etude anatomique de quelques phanérogames rapportées de l'Himalaya par le Dr Jacot-Guillarmod Par H. SPINNER, D: ÈS SCIENCES PROFESSEUR À L'UNIVERSITÉ DE NEUCHATEL L’explorateur Dr Jacot-Guillarmod a eu l'avantage de rap- porter de son dernier voyage dans l'Himalaya une collection botanique des plus intéressantes à cause des altitudes aux- quelles il a cueilli ses échantillons. Il nous a paru dès lors intéressant d'étudier l'anatomie des organes foliaires et cauli- naires de quelques-unes de ces espèces. Ce travail, très simple pour les tiges, l’a été beaucoup moins pour les feuilles. En effet le chlorenchyme en est régulièrement indistinct et con- fus. Nous n'avons pu obtenir une seule coupe convenable de feuille de Leontopodium, soit à sec, soit après les avoir trem- pées dans l’eau froide, dans l'alcool, dans l’eau bouillante, soit même après inclusion dans la parafine. Pour les Primula, les Saxifraga et les Gentiane il en fut à peu près de même. Ce que nous allons donner ce seront surtout des rensei- gnements qui pourront être utiles à d’autres. Les végétaux étudiés appartenant à plusieurs familles, nous indiquerons d’après Solereder! les caractères comparés à ceux d’autres espèces du même genre. Ensuite nous chercherons par une vue d'ensemble à déduire les caractères adaptatifs à ces altitudes extrêmes. 1. JUNCUS LEUCANTHUS, Royle. Plante spéciale à la flore de l'Himalaya. Exemplaires hauts de 25 à 30 cm., cueillis le 6 septembre 1905, au Camp IT du Jalung, dans un pâturage humide sur moraine à une altitude de 17 500 pieds anglais — 5350 m. environ. Tige (fig. 1). Striée subcylindrique, la section mesurant mm X< Omm,8. Epiderme simple à cuticule épaisse, chloren- chyme à # rangs serrés ; 16 faisceaux libéroligneux dont 9 1 SOLEREDER. Systematische Anatomie der Dicotyledonen. Stuttgart, 1899 et 1908. AT grands dans le parenchyme incolore et 7 petits dans le chloren- chyme. Ils sont caractérisés par l'extrême développement de l'arc scléreux. Le parenchyme cortical incolore est plus ou moins sclorifié et forme un anneau complet. Il passe insensi- Fig. 1. Goupe transversale de tige de Juncus leucanthus. LÉGENDE : Cl. Chlorenchyme. S Tissu conducteur et tissu de soutien. P.i.d. Parenchyme incolore dense. P.i.1. Parenchyme incolore lâche. blement à un parenchyme lâche et à une lacune centrale occu- pant les deux cinquièmes de la section. L’épiderme est lisse et possède des stomates peu nombreux superficiels. Feuille (fig. 2). Section oblongue: 1mm,8 X Omm,8. Chlo- renchyme très dense. Faisceaux plongeant dans la lacume médullaire qui occupe la moitié de la section et qui est traver- Es Fig. 2. Uoupe transversale de feuille de Juncus leucanthus. _ sée par des débris de membrane. Epiderme lisse à stomates superficiels, 85 par mm°, longs de 38-40 ». Juncus leucanthus se rattache aux Junci alpini Buchenau dont la plupart des espèces sont arctiques ou himalayennes ; cette section est représentée chez nous par J. triglumis, L. La section de la tige se rapproche de celle de J. Jacquini L., celle de la feuille est semblable à celle de J. triglumis, L.1. 2. CAREX ATRATA L. SUBSP. ATERRIMA, Hoppe. Exemplaire de 55 cm., cueilli dans les mêmes conditions que le ne 1. Nous n'avons examiné que la feuille. Elle à une largeur de 1 cem., une épaisseur de Omm, 15. L’épiderme supérieur est UT Fig. 3. Coupe transversale de tige de Carex haematostoma. formé de cellules bombées sans stomates ; l’épiderme inférieur de cellules allongées en papilles. Les stomates mesurant en moyenne #5 uw. y sont au nombre 125 par mm°. De larges lacunes interfasciculaire laissent 2 rangs de cellules vertes sur chaque face. Les ailes du limbe sont inégales, 21 fais- ceaux d’un côté, 19 de l’autre, plus la nervure centrale. 1 Comparer : Her. Illustriete Flora von Mitteleuropa. II. Band. ÉSNCONNEES Les différences que cet exemplaire présente avec ceux de nos Alpes suisses! cueillis entre 1800 et 2600 sont les sui- vantes : Epiderme plus papilleux, limbe plus mince mais plus large, plus grand nombre de faisceaux, stomates plus grands, plus nombreux. Ce sont là des différences qui cadrent bien avec les conclusions de Bonnier£. 3. CAREX HAEMATOSTOMA., Nees. Plante de 30 cm., cueillie comme les précédentes. Tige (fig. 3). Trigone, 35 faisceaux litéroligneux, pour la plupart dans le chlorenchyme qui compte jusqu’à 10 rangs de cellules. Pas de lacunes interfasciculaires, mais une grande lacune centrale occu- pant les deux septièmes de la section. Les stomates à fleur d’épiderme ne présentent rien de spécial. La tige à un côté de from, 1. Feuille (fig. 4). Largeur 2mm,3; épaisseur Omm,2. Pas de stomates à la face supé- rieure, 100 par mm? à la face inférieure; ils mesurent 30 y. S grands faisceaux libéroligneux et 8 petits séparés par des lacunes. La coupe est arrondie sans nervure médiane saillante. C. haematostoma se rattache au groupe des Ferru- gineae Tuckeman, dont font partie chez nous C. firma, C. sempervirens, C. ferrugineu, etc. Coupe transversale de feuille de Carex haematostoma. 4. CAREX HAEMATOSTOMA NEES FORMA MINOR, Kükental. Même origine que les numéros précédents; laille 30 cm. Tige (fig. 5). Section ovoïide, diamètre 1mm,2 et 1 mm. Chlorenchyme très serré jusqu’à 10 rangs de cellules. Stoma- 1 SPINNER. « Anatomie foliaire des Carex suisses.» Bull. soc. neuch. des sc. nat., Neuchâtel, 1903, et «Anatomie caulinaire des Carex suisses», id. 1904. ? G. Bonnier. « Recherches expérimentales sur l'adaptation des plantes au climat alpin.» Ann. des sc. nat. Botanique. Tome XX, 189. 6 54) REEIR tes nombreux à fleur d’épiderme sclérenchyme hypodermique très développé, 34 faisceaux libéroligneux la plupart dans le chlorenchyme. Quelques petites lacunes interfasciculaires. La lacune centrale occupe un tiers de la section. Fig. 5. Coupe transversale de tige de Carex haematostoma forma minor. Feuille (fig. 6). Largeur 1mm,6, épaisseur Omm,15. Epi- derme lisse sur les deux faces, sauf quelques trichomes lan- céolés, disséminés à la face inférieure. Stomates de 40 y, 425 par mm? à la face inférieure. Nervure médiane à peine saillante. 8 gros faisceaux, 9 petits séparés par de petites Fig. 6. Coupe transversale de feuille de Carex haematostoma forma minor. lacunes interfasciculaires. Les cellules aquifères médianes sont bien développées. L'anatomie semble confirmer la décision de Kükental qui a fait de ces derniers exemplaires une forme spéciale de Carex haematostoma. Les dessins qui accompagnent notre travail feront mieux ressortir encore ces différences. En nous A TT basant sur nos travaux antérieurs sur les Carex suisses, nous croyons aussi que ces différences ne sont pas spécifiques et rentrent ‘dans les variations d’un même type. En effet, la disposition de l'appareil libéroligneux et de l’appareil aérifère reste la même dans le type et dans la forme minor, ils ne pré- sentent que des différences de forme ou de proportions. D. COBRESIA SCHŒNOIDES, Bœck. Plante de 40 cm., même stations que numéros pe dents. Tige (fig. 7). Section oblongue, large de 4mm,1, 4 rangs de cellules vertes serrées. 26 faisceaux, les petits dans le chlo- re E cp F ol TA TER As Mnnt ré — se ÉE sé mn QR +, Ÿ À Un mi) 4 f: re € À 4 V0 LA W: Fig. 7. Coupe transversale de la tige de Cobresia schœænoides. M Malle. renchyme, les grands, étroits séparés par de larges lacunes. La lacune médullaire occupe le tiers de la section, au total la moitié de la tige est vide; le parenchyme incolore est plus ou moins sclérifié. Les stomates assez nombreux sont superfi- clels. Feuille (fig. 8). Canaliculée, mesure étalée 1 mm. de Jar- geur, Omm,33 d'épaisseur à la nervure médiane. Epiderme supérieur papilleux, épiderme inférieur lisse avec 500 sto- mates de 40 x» par mm°. 13 faisceaux noyés dans 4 rangs de 1 SPINNER. LOC. cit. palissades serrées. En- tre ces palissades et lépiderme inférieur se trouve un paren- chyme incolore exces- sivement lâche occu- pant la moité de la section. Ce qui frappe le plus dans cette plante c’est le nombre énor- me de stomates, ca- ractère haut-alpin au premier chef. 6. PoaA ARCTICA, R. Brown. Plante de 18 cm. même provenance que numéros précédents. Tige (fig. 9). Ellip- À ) à Fig. 8. Coupe transversale de la feuille tique Omm,S >< Omm 6 de Cobresia schœænoïdes. LI or 7LL CZ <> 7 © VX db, ”/ ne. D 0 A ar em æ A x RS \ 7IGE KZ> 27 De GAINE - PA pr ee mr Fig. 9. Coupe transversale de la tige de Poa arctica. — 10 — entourée sur presque toute sa longueur par les graines fo- liaires. Pas de stomate, pas de chlorenchyme. Les faisceaux libéroligneux sont noyés dans un parenchvme plus ou moins sclérifié. La lacune centrale occupe la moitié de la coupe. Epiderme lisse. Stomate RETN Ni l'ig. 10. Coupe transversale de la feuille de Poa arctica. Feuille (fig. 10). a) gaine. Epiderme externe subpapilleux. Chlorenchyme peu développé, faisceaux à larges arcs scléreux, séparés par de grandes lacunes. Epiderme interne lisse à crosses cellules. ; ES 4 \ LP J “ Ce , : s Re 4 | NN Fig. 11. Coupe transversale de la tige de Calamagrostis pulchella. b) limbes. Fortement replié sur le sec. Epiderme supérieur hérissé, muni de stomates. Chlorenchyme dense sans lacunes. Epiderme inférieur papilleux, sans stomates. 7. CALAMAGNOTIS PULCHELLA, Grisebach. — DEYEUXIA PULCHELLA, Hook fil. Plante de 22 cm., cueillie comme les précédentes. Tige (fig. 11). Cylindrique, section 4mm,15 X mm, 1. Epider- me lisse à stomates peu nombreux légèrement enfoncés. Chlo- renchyme en une mince bande renfermant des faisceaux et d’étroites lacunes. Le parenchyme incolore est sclérifié à son contact avec le chlorenchyme. Les faisceaux se rencontrent partout. La lacune médullaire occupe le tiers de la section. Fig. 12. Coupe transversale de la feuille de Calamagrostis pulchella. cha rrie re Feuille (fig. 12). Du type Brachypodium, enroulée sur le sec. Epiderme papilleux-hérissé sur les deux faces; stomates sur les deux faces, assez peu nombreux, de 55 à 40 & ; chlo- renchyme très serré sur 9 rangs sans lacunes. Largeur 4mm,7; épaisseur médiane Omm,2, C’est l’épiderme supérieur qui est le plus hérissé et qui possède le plus de stomates. QT T: DES 1 8. DELPHINIUM GLACIALE, Hook fil. et Thoms. Plante de Om,35 cueillie par 6200 m. d'altitude en plein désert glacé, le 14 septembre 1905, au Camp iV. Cet exemplaire unique, la plante cueillie à la plus haute altitude sur notre globe, mérite une description spéciale. La tige, d’un diamètre de 2,5 à 3 mm., porte 2 feuilles caulinaires plus les bractées de 4 superbes fleurs de 5 cm. de diamètre. Comme l’exemplaire est unique, il n’a pu être question de sacrifier la tige à une étude anatomique. Nous nous som- mes bornés à étudier le pédoncule d’une fleur détachée, ainsi qu'une portion de feuille et la fleur en question. Slomale A ñ ë Bors Liber Fig. 13. Coupe transversale d’un pédoncule floral de Delphinium glaciale. Pédoncule (fig. 13). Section elliptique ; 2mm,1 XC mms. Epiderme à cuticule mince lisse pourvu de trichomes lan- céolés épais longs de 250 à ; muni de stomates très simples assez nombreux, de 70 y. Il n’y a pas de chlorenchyme mais seulement un parenchyme sous épidermique lâche et inco- lore. Le péricycle scléreux très développé forme un anneau complet et englobe des faisceaux libéroligneux. Ceux-ci sont larges et n’ont pas du tout la forme pointue que Solereder cite comme caractéristique pour la plupart des Renonculacées. AE LS RAS La lacune centrale occupe la moitié de la section. Toute la structure de ce pédoncule donne l'impression d’un végétal ayant cru très rapidement. Feuille. Epiderme lisse, muni, surtout à l’extrémité des segments foliaires, d’un grand nombre de trichomes lancéolés. Les hydathodes formés par la réunion des faisceaux sont très remarquables. (Fig. 14.) Les stomates peu nombreux. Le tissu palissadique est for- mé d’une seule assise sans méats intercellulaires. Le tissu spongieux est bien développé. Les palissades ont une épaisseur de Omm,035, le tissu spon- gieux de Omm,04. L’épi- derme est à peine bombé sur les deux faces. Fleur. Nous avons exa- miné en détail une fleur détachée. Il n’y manquait aucune pièce. Un sépale médian enlevé mesurait Dem, 5 dans les deux sens. Sa nervation était parfaite. L'épiderme externe est muni de poils, de tricho- nes lancéolés et de stoma- tes. Les poils sont droits, unicellulaires, capillaires longs de 4 à Imm,5, ils abondent sur les bords du Fig. 11. sépale, ainsi qu’au VOIsi- Dent foliaire grossie de Delphinium glaciale. nage des nervures princi- H Mydathode. M Nervure. pales. Les trichomes lancéolés de couleur jaune sont les mêmes que ceux des feuilles, ils se rencontrent essentiellement près de la nervure médiane, mais point sur les bords. Les stomates du type habituel se rencontrent exclusivement au voisinage de la nervure médiane. Les cellules épidermes ont en cet endroit des parois presque rectilignes, qu'ailleurs elles sont très sinuées. (Fig. 15 a et b). Les staminodes nectarifères ne pré- sentent rien de particulier. Les étamines en nombre normal avaient leurs anthères bourrées de grain de pollen de 204 de diamètre. Quelques uns paraissaient avoir germé sur place. a: VIPUESS Les follicules au nombre de 5 étaient remplis de graines. Leur épiderme était semblable à celui des feuilles, avec sto- mates, mais sans trichomes. Les graines avec leur arille mesu- raient 4mm,5 X 1 mm. Beaucoup étaient vides, mais plusieurs ont montré des embryons parfaitement constitués. En résumé la plante examinée ne paraissait avoir nullement souffert de sa localité extraordinaire. A. Epiderme d’un sépale près de la nervure médiane, B. Epiderme d’un sépale près du bord Fig. 15. Delphinium glaciale. 9. SAXIFRAGA CORYMBOSA, Hook fil. et Thoms. Espèce rare, exclusivement himalayenne. L’exemplaire étudié a la même origine que les premiers numéros. Hauteur 15 cm. Tige (fig. 16). Section subcylindrique: Omm,95 >< Omm,s. Epiderme lisse, velu aux nœuds. Pas de stomates visibles. Chlorenchyme peu développé. Péricycle large, scléreux, englo- Fig. 16. Couvre transversale d’une tige de Saxifraga corymbosa. A. Coupe de la feuille de Saxifraga corymbosa. Fig. 17. bant de petits faisceaux. Lacune cen- trale occupant les deux cinquièmes de la section. Feuille (fig. 17). Largeur 20m,3; épaisseur médiane Omm,2. Epiderme supérieur couvert de papilles imbri- quées. Epiderme inférieur lisse avec r on f. “ $ AU 9° £: US £: ‘ LE (b AN A #51 : 4, 2 CARE, K #4 \ 4 h A V4 nt 1 FA B. Epiderme supérieur vu de plan. es Jo stomates de 45 & à raison de 200 à 250 par mm?. Le chlo- renchyme est très dense, sans lacunes, formé de cellules polvédriques toutes semblables. 10. GENTIANA, Spec. nov. Plante de 7 cm., cueillie comme les premiers numéros. Tige (fig. 18). Section subtrigone de Amm,5 X< Imm,3, Epi- derme subpapilleux sans stomates. Ecorce incolore à grosses Z D 7 \ .J s Q J ZT ee,” DS 0 mn mn 2m es > 5 Fig. 18. Coupe transversale de la tige de Gentiana, Spec. nov. L Liber. PB Bois. M Malle. cellules lâches. Faisceaux litéroligneux formant un anneau complet. Mœælle désorganisée en trabécules. Péricycle et liber formés d’un très petit nombre d’assises cellulaires. Feuille. Epiderme subpapilleux sur les deux faces. A la face inférieure des stomates de 50 y, 100 par mm°. Les parois latérales sont beaucoup plus sinuées à la face inférieure. Le pétiole (fig. 19) largement ailé est formé essentielle- ment d’un tissu lâche incolore, gélifié. Ce dernier caractère qui se rencontre dans toutes les parties végétatives corres- pond bien à ce que Perrot! a signalé comme étant typique pour les Gentianes des hautes altitudes asiatiques. Fig. 19. Coupe transversale du pétiole de Gentiana, Spec. nov. 11. LEONTOPODIUM HIMALAYANUM. 2 Fig. 20. 12. LEONTOPODIUM JACOTIANUM, Beauverd. Exemplaire à fleurs hermaphrodites stériles. Fig. 21. 1 PERROT. «Anatomie comparée des gent.» Ann. sc. nat., série 8. T. VII, 1898. : 2 Les cinq figures 20, 21, 2, % et 24 représentent des coupes transversales des tiges des Leontopodium sus-menticnnés,. Le chlorenchyme y est représenté par des hachures obliques, le tissu con- ducteur et schéreux en noir plein, la mœælle par le pointillé. 2 RULL. SOC: SC. NAT. T. XXXIX = Joe 13. LEONTOPODIUM JACOTIANUM, Beauverd. Exemplaire mâle. 14. LEONTOPODIUM Evax, Beauverd. Exemplaire hermaphrodite. 45. LeoNroponiuM Evax, Beauverd. Exemplaire mâie. Ÿ a Fig. 24. Toutes ces plantes proviennent de la station 5350 m., sauf le no 15 qui a été cueilli à Kangla par 4575 m. Ces Leontopodium ont fait l’objet d’une étude approfondie de M. Beauverd de l’herbier Boissier !. Dans le matériel que l'explorateur Dr Jacot-Guillarmod à rapporté, M. Beauverd a trouvé deux espèces nouvelles. Ce que nous ajoutons ici a pour but de confirmer ses déterminations. Malgré de nom- breux essais nous n'avons pu arriver à tirer quelque chose de sérieux des feuilles. Par contre, les tiges à elles seules donnent déjà une idée nette de la différence anatomique exis- tant entre les trois espèces ci-dessus, ainsi que la similitude entre exemplaires de même espèce mais de sexe différent. Les dimensions de ces sections sont : No 11: Amm3 > 1 mm.; no 12: Omm,6; no13: Omm 75; n° 14: Omm, 56 XX Omm,44; no 15 : Omm 6. Leurs caractères généraux sont : Epiderme irrégulier soutenu par une série d’assises corticales plus ou moins desséchées et écrasées ; faisceaux libéroligneux formant un anneau continu; moœælle très développée, sans lacune. Le n° 13 seul fait exception par la présence de rayons médullaires et d’une petite lacune centrale. L'irrégularité de la section chez L. Evax s'explique par le fait que la tige est feuillée sur toute sa longueur et que les feuilles sont quelque peu décurrentes. Nous n’ajoutons rien à ces remarques qui pourront servir à compléter un travail anatomique sur le genre Léonto- podium . Conclusions générales, Il serait sans doute prétentieux de vouloir, d’après si peu d’études juger d’une flore. Nous ferons simplement remar-- quer combien tous ces végétaux présentent des caractères bien alpins, sauf toutefois la taille. Malgré les altitudes extraordinaires, auxquelles on les à cueillis, ces végétaux ne sont points atteints de nanisme. Ils ont été pris en pleine ré- gion des neiges éternelles. Mais des deux facteurs de glacia- tion, froid et humidité, c’est ce dernier presque seul qui agit sur le versant sud de l'Himalaya. C’est pourquoi les phanérogames y montent si haut car ils y trouvent de l’eau liquide dans des dépressions et une température relativement élevée. Du côté thibétain, à pareille altitude, c’est le désert sec. 1 Bull, Soc. bot. de Genève, ?ve série, 1909, nes 4 et 9. EDOUARD CORNAZ 1825 - 1911) NOTICE BIOGRAPHIQUE ! ——— La vie entière de ce praticien et savant est celle d’un homme auquel l’inaction fut inconnue ; elle porte l'empreinte d’un attachement indissoluble au travail et au devoir. En outre, elle laisse l'exemple d’une longue carrière utile à ses semblables et fermement attachée à son pays, et cet autre exemple plus rare, celui d’une retraite rendue intéressante par les ressources toujours renouvelées d’un esprit curieux et observateur. Avec Ed. Cornaz c’est une figure qui disparait, une figure originale, telle qu’on n’en trouve plus beaucoup dans ce siècle de nivellement de toutes choses et surtout des caractères, car ils sont rares les hommes qui, après avoir fourni une carrière si remplie, peuvent partir en ne laissant après eux que des sentiments d'estime et d'affection. J'aurais désiré que quelque voix plus éloquente que la mienne eût pris à tâche de retracer cette vie si active et si utilement employée. Cette notice restera forcément incomplète et nous nous excusons d'avance de ne pas avoir suffisamment réussi à faire ressortir cette physionomie originale et attravante. Heureusement que celui dont nous parlons a eu la bonne idée d’agrémenter les loisirs que lui procuraient les dernières années de sa vie, alors qu'il était déjà âgé de quatre-vingts ans révolus, en écrivant plusieurs cahiers de notes dans lesquels il a retracé avec détails les différentes péripéties de son exis- tence. Ce sont ces notes manuscrites, que sa famille a com- plaisamment mises à notre disposition, qui constituent comme le canevas de la présente notice et donneront à celle-ci un caractère plus précis et plus véridique. En les relisant, on se rend compte de la prodigieuse mémoire que possédait leur auteur, car elles renferment une multiplicité de détails vrai- ment étonnants, qui ont trait aussi bien à la période active de 1 Voy. Revue médicale de la Suisse romande, XXXI, 206; Verhandl. a. schweis. naturf. Gesellschaft, II, 1911; Musée neuchôâtelois, 1911, p. 84, avec portrait. sa vie, qu’à celle de son enfance à Marseille et à celle de ses études à Neuchâtel et ailleurs. Ma tâche étant de ce fait-là considérablement facilitée, je me suis hasardé à assumer la responsabilité des lignes qui suivent. Ch.-Aug.-Edouard Cornaz appartenait à une famille très probablement originaire du canton de Fribourg (du hameau de Cornaz, situé entre Estavayer et Cheyres, sur les hauteurs de Murist) et que l’on rencontre établie à Faoug, près de Mo- rat, dès le commencement du XVmesiècle, et à Moudon dès une époque inconnue. Son père, Jean-François Cornaz, né à Neu- châtel le 3 novembre 1795, fut d'abord négociant en denrées coloniales à Marseille, puis, de retour au pays, s'établit au château de l'Isle, près de Cossonay (Vaud), devint membre du Grand Conseil vaudois et substitut du préfet de Cossonay, cela au temps où les libéraux d'aujourd'hui, conservateurs d'alors, avaient voie au chapitre et accès aux fonctions publi- ques. Il mourut à Lausanne le 17 janvier 1876. Sa mère était Sophie-Ester Guébhard, née le 6 décembre 1800 à Livourne (Italie), décédée à Lausanne le 11 février 1883. Edouard Cornaz naquit à Marseille le 29 septembre 1825, jour de la Saint-Michel, grande époque de déménagement, et on en tira l’horoscope que l'enfant serait fort bruyant. Au bout de quelques années son père, ayant fait de mauvaises affaires grâce à un frère avec lequel il était associé et qui se trouvait établi au Brésil, quitta la France et vint s'établir avec sa famille au château de l'Isle, dont il était devenu pro- priétaire à la mort de sa mère. C'était en 1835. Peu de jours après son arrivée en Suisse, le jeune homme était conduit en pension à Neuchâtel, où il devait se préparer à entrer au collège tôt après les vacances d'été. Le nouveau bâtiment du Gymnase (actuellement Col- lège Latin) venait d'ouvrir ses portes ; il y subit un examen d'admission qui l’introduisit dans la I[fme classe de l’ordre latin. Remarquons à ce propos qu’en arrivant à Neuchâtel il se trouvait plutôt avancé au point de vue des études, mais le changement complet dans le mode d'enseignement et l’impor- tance qu’on attachait à la mémorisation, qui n'avait Jamais été son fort, constituèrent pour lui une difficulté qu'il ne s’attacha malheureusement pas assez à surmonter. C'est la raison pour laquelle il dut doubler régulièrement chaque classe avant de parvenir aux Auditoires, où il entra en automne 1858. EL QE Ici 1l suivit les cours de littérature grecque et latine, de rhéto- rique et de littérature française, de philosophie, d'histoire naturelle, de physique et de chimie, de mathématiques, de géographie et d'allemand, cours qui constituaient alors les matières de l’enseignement supérieur à Neuchâtel. Il est intéressant d'entendre Cornaz qualifier l’enseigement d'Agassiz. Voici ce qu'il dit à ce sujet dans ses notes : « M. Louis Agassiz était chargé de l’enseignement de l’histoire naturelle, soit de la zoologie, de la botanique, de la géologie (plus spé- cialement de la “paléontologie), auxquelles îl dut joindre, lors de la fondation de l’Académie, l'anatomie comparée. On le voit, la tâche était considérable et comme il se livrait à des travaux scientifiques jusque lard dans la nuit, il arrivait souvent que M. Charles Girard, son ancien domestique, de- venu peu à peu son collaborateur, venait nous avertir que M. le professeur n’était pas assez bien pour venir nous donner son cours. En outre, il avait de plus longues vacances que les autres professeurs, sans doute à cause de ses excursions scientifiques au glacier de l’Aar, de sorte qu’il y avait « plus d'honneur que de bonheur » d’être son élève. Dans ses cours 1l s’appliquait surtout à nous faire profiter de ses travaux spé- ciaux sur les Oursins, les Etoiles de mer et les Poissons (plus spécialement ceux d’eau douce), disant que nous pouvions étudier dans des livres les sujets qu’il traitait par trop rapide- menton Survint en 1841 la fondation de la première Académie. Les élèves des Auditoires pouvant s’y faire inscrire, Cornaz usa de cette liberté pour suivre les cours de latin et de grec du professeur Ch. Prince (1808-1869) et celui de géologie d’Agassiz (1807-1873). À côté de nombreuses leçons particu- lières, destinées à perfectionner sa culture générale, il enten- dit aussi un cours de Carl Vogt (1817-1895), collaborateur d’Agassiz, sur l'anatomie et la physiologie humaines. C’est à cette époque qu’il fit partie de la «Société des étudiants neu- châtelois», devenue plus tard « Société de Belles-Lettres », de novembre 1841 à février 1843. Les souvenirs que l'étudiant d'alors a laissé sur son premier séjour à Neuchâtel sont pleins de renseignements ayant trait à la vie sociale de cette époque et aux événements qui S'Y passèrent. Ils sont, en outre, intéressants par les détails qu’ils donnent sur les écoles et les appréciations qu'ils émettent sur les différents professeurs. Avant de commencer à l’Université de Berne ses études de médecine, le jeune Cornaz éprouvait le besoin d'apprendre plus 23 — à fond l'allemand qu'il ne le savait. Les leçons qu’il avait re- çues à Neuchâtel lui avaient inculqué les règles de la gram- maire, mais pas suffisamment les mots, que seule une pratique de la langue en pays allemand pouvait faire entrer dans son cerveau. Dans ce but il se rendit en avril 1844 à Cannstadt près de Stuttgart, dans une pension où se trouvait déjà un de ses compatriotes et de ses camarades. Avant son départ, le père de celui-ci lui dit: « Comme je l'ai écrit à mon fils", je vous permets de parler le français ensemble pendant vingt- quatre heures, après quoi plus un mot dans cette langue.» Il fit honneur à cette recommandation, et, dès le lendemain matin, s’entretint exclusivement en allemand, bien qu'il fut si emprunté que, pendant quelque temps, il arrivait toujours aux repas avec un dictionnaire. Au reste, il n’a pu, dans la suite, assez se louer d’avoir suivi le conseil impératif de M. de Marval, non seulement avec son fils, mais aussi avec les deux autres compatriotes qui vinrent le rejoindre dans cette pension et devinrent dans la suite ses beaux-frères, Alfred DuPasquier, de Neuchâtel, et Ch. Marcel, de Lausanne. Chose curieuse, avant de partir pour Cannstadt, Cornaz avait le sentiment qu’il n’en reviendrait pas, sentiment qu’il se gardait bien de laisser soupçonner à qui que ce füt, car «pour m'étourdir, je fus, à ce qu’il raconte, d’une gaieté exagérée dans les soirées aux- quelles je pris encore part». C'était, du reste, la première fois qu’il quittait Neuchâtel et ses parents. Mais ses idées noires ne tardèrent pas à disparaître, et ce séjour d'Allemagne devint un temps très heureux de sa vie, pendant lequel sa tâche ne consista qu’à apprendre l’allemand, ce qui avait lieu même dans les promenades. Maintenant qu’il était en âge et en état de le faire et qu'il avait au préalable eu soin de se mettre de son mieux au courant de la langue dans laquelle il allait entreprendre ses études, Cornaz partit en octobre 1844 pour Berne, où il com- mença sa médecine en se rendant à l’Anatomie. Le cours venait de commencer et le professeur Theile démontrait la musculature de la cuisse. «Je ne fus, dit-il, pas impressionné par la vue de ce membre de cadavre placé sur une table dans l’'amphithéâtre et m’assis auprès de mes futurs camarades d’études dont je ne connaissais aucun. A côté de la table était suspendu un squelette sur le fémur et le bassin duquel le professeur expliquait les points d'insertion des muscles de la cuisse... Ce n’est que plus tard, alors que je pénétrais pour 1 Le docteur Francois de Mar val, né en 1826, mort en 1855. 24 la première fois dans un hôpital et que j'assistais, à Lausanne, à une opération et à des pansements, sous la conduite du Dr Matth. Mayor (1775-1847), que j'eus un léger étourdisse- ment.» Notons que pendant son séjour à Berne il fut un des premiers à expérimenter les effets des propriétés anesthésiques de l’éther, qui venaient d’être mises en pratique et introduites dans le monde médical par l'anglais Jackson. Les étudiants s’éthérisaient même mutuellement, afin de se rendre mieux compte de la valeur de ce nouveau médicament et cela sans se douter du danger qu'il y avait à faire de pareils essais. En même temps il assista aux premières opérations pratiquées sous l'influence de ce nouvel agent par le professeur Demme. En août 1848 il se présente aux examens finaux et fut reçu cuin laude. Sa dissertation inaugurale, empruntée à un sujet d’oculistique, avait pour titre: Des abnormités congéniales des yeux et de leurs annexes. Les examens se composaient d’une première partie écrite, puis d’examens oraux. Pour les pre- miers on se rendait à l’Anatomie, où le professeur Valentin, chargé de surveiller les candidats, leur donnait à tirer au sort pour chaque branche une question sur deux. La surveillance qu'il exerçait était nulle, aussi le concierge, aide d'anatomie, ne manqua-t-il pas de demander à Cornaz quels livres il devait aller lui chercher à la maison. Chose étonnante, son refus d’en profiter parut à celui-là une nouveauté. Quant aux examens oraux, ils se passèrent en une seule séance, présidée par le professeur Miescher, doyen en charge, qui veillait à ce que chaque professeur ne dépassät pas le temps voulu, mais qui n'interrogeait pas lui-même. Son diplôme en poche et après quelques semaines passées dans sa famille à l'Isle, séjour qui lui était nécessaire pour se remettre des fatigues que lui avait occasionnées sa préparation aux examens, le jeune docteur se rendit en octobre à Genève, où il désirait se remettre au français qu’il avait un peu oublié et se préparer en vue des examens pratiques qu’il devait subir à Neuchâtel avant de s’v établir !. «J”y suivis à l'hôpital, ra- conte-t-il, les visites des docteurs Bizot (chirurgie) et Rilliet (médecine), et fus introduit par le Dr Lombard aux séances de la Société médicale et à celles de la Société de physique et d'histoire naturelle. Grâce à lui, je fis la connaissance de nombreux médecins, en particulier du Dr Herpin, bien connu par ses travaux sur l’épilepsie, de Chaponnière, de Marc 1 A cette époque il n'existait encore ni Concordat intercantonal, ni examens fédéraux. Chaque canton faisait subir aux jeunes médecins qui se présentaient des examens spéciaux, qui les autorisaient à pratiquer dans le canton. 1822/5291 NME nr d'Espine et même du chirurgien Isaac Mayor, puis du profes- seur de physique, Elie Wartmann, qui avait écrit sur le dalto- nisme; je vis aussi le général Dufour et fit visite au vieux professeur Maunoir, concurrent de Delpech pour la chaire de chirurgie de Montpellier. » Revenu à Neuchâtel, il se présente en janvier 1849 aux examens de pratique qui devaient lui fournir l'accès de sa pro- fession dans le canton. Examiné par ie Dr. J.-L. Borel, ancien médecin du Roi et médecin de l’hôpital bourgeois, le Dr de Castella, médecin en chef de l'hôpital Pourtalès, tous deux membres de l’ancienne Commission de santé que le gouver- nement de 1848 n'avait pas encore réorganisée, et le Dr Ferdi- nand DubBois, médecin à Neuchâtel, il obtenait la patente cantonale de médecin-chirurgien le 6 février 1849, devenant ainsi le premier médecin autorisé par le nouveau régime. Sauf un court séjour à Genève, Cornaz n'avait fait Jusqu'ici ses études qu'en pays allemand. C’est pourquoi il désirait encore entendre traiter de médecine en français et se perfec- tionner ailleurs dans son art. A cet effet il alla passer le semestre d’été de 1849 à Montpellier. À en juger d’après ses souvenirs, ce séjour fut pour lui des plus agréable et s’il n'avait pas été décidé de s'établir à Neuchâtel, c’est là qu'il aurait le mieux aimé vivre. La société protestante, entre au- tres, fut très hospitalière pour lui. La faculté de médecine était vitaliste! et dans chaque discours d'ouverture on rendait hommage à cette doctrine, opposée aux principes de celle de Paris. Chose bizarre, il semblait que grâce à ce principe ce fut la partie médicale de l’enseignement qui fleurit surtout à Montpellier, tandis qu’en réalité la chirurgie y était bien mieux représentée. Avant de rentrer à Neuchâtel, Cornaz désirait encore pour- suivre ses études pendant un certain temps à Paris. Il sv rendit en automne 1849, après avoir passé en Suisse ses va- cances d’été, et s’y rencontra avec plusieurs parents et amis. C’est la raison pour laquelle il a toujours conservé un excel- lent souvenir de l’année qu’il y passa. Le Dr Herm. Lebert*° (1813-1878), qui devint plus tard professeur à Zurich et à 1 Le vitalisme défendait la doctrine physiologique qui admet un principe vital distinct à la fois de l’âme et de l’organisme, et fait dépendre de lui toutes les actions organiques. Cette doctrine trouva son expression la plus parfaite avec l’école de Montpellier et surtout avec les professeurs Borden (1734-1806) et Bar- thez (1722-1776). 2 Lebert fut un des premiers à appliquer le microscope à l’anatomie patho- logique et, par ses excellents travaux, a fait grandement progresser la pathologie et la clinique médicale. D Breslau, et dont il avait fait, quelques années auparavant, la connaissance aux bains de Lavev, dont il était le médecin, Jui fut très utile à son arrivée dans la capitale et lui donna de judicieux conseils pour les études qu'il comptait v faire. Le- bert s’occupait beaucoup de microscopie et avait grandement contribué à répandre à Paris l'étude micrographique des tissus morbides. Il l’engagea à suivre dans ce domaine un cours par- ticulier du Dr Ch. Robin (1821-1885), alors agrégé et plus tard professeur à la faculté de médecine, cours auquel il se ren- contra avec le Dr Albert de Graefe (1828- 1870), dans la suite professeur à Berlin, célèbre comme oculiste, et avec lequel il se lia particulièrement et se retrouva aux polycliniques pour les maladies des veux du Dr Jules Sichel (1800-1868) et de son élève, le Dr Desmarres (1810-1822). Le premier mit même à sa disposition sa riche bibliothèque en vue des recherches que Cornaz poursuivait sur les abnormités congénitales des veux. Celui-ci assista aussi au cours d’ opérations des Drs Ver- neuil (1823-1895) et Broca (1824-1880), deux chirurgiens qui se sont fait un nom dans la chirurgie opératoire, cours au- quel il prit part avec un grand intérêt après ceux qu'il avait suivis à Berne et à Montpellier. Mais à côté des cours spéciaux, qui avaient lieu à d’autres heures que les cliniques, il y avait l’enseignement officiel. Les cliniques de Paris avaient un grand inconvénient, celui d’avoir lieu toutes dans la matinée, à peu près à la même heure, de manière qu'il était à peu près impossible d'en suivre deux successivement. Des diverses cliniques auxquelles Cornaz prit part, celle du Dr Ricord (1800-1889) sur les maladies véné- riennes, à l'hôpital du Midi, était certainement une des plus instructives et des mieux données. Ricord avait beaucoup d'esprit et une vaste expérience ; il émaillait ses leçons clini- ques d’anecdotes tirées de sa pratique et racontées avec entrain Mais chacune d’elles avait un intérêt clinique et aucune n'v venait sans avoir une utilité pratique d'enseignement. Les leçons cliniques du professeur Velpeau (1795-1867), à la Cha- rité, étaient d’une toute autre nature. Vieilli sous le harnais de l’enseignement, celui-ci était encore jeune de cœur et ne manquait pas de trait à l’occasion. Les cliniques de l’hôpital des Enfants malades et de l'Hôtel-Dieu eurent aussi fréquem- ment ses visites. Quant aux cours théoriques, donnés par les professeurs de la faculté, ils ne l’attirèrent pas beaucoup et il ne s’y rendit que de temps à autre, écoutant des leçons détachées. Au reste, s’il trouva leur enseignement souvent brillant, en revanche il put constater que celui-ci était fort D incomplet. On sentait parfaitement, à ce qu’il raconte dans ses souvenirs, que dans la plupart des cas les étudiants étaient renvoyés à étudier dans les livres de leurs professeurs. Mais si la médecine prenait tout son temps, il fut cepen- dant heureux d'assister à quelques-unes des leçons hebdoma- daires de N. Rosseeuw Saint-Hilaire (1802-1889), professeur d'histoire à la Sorbonne. À ce propos, rapportons une courte anecdote : «Ce cours était si suivi, dit-il, qu’il n’y avait pas de salle chauffable disponible et que les leçons avaient lieu dans un grand amphithéâtre froid où les auditeurs conser- vaient leurs couvre-chefs et battaient même de la semelle en attendant l'entrée du professeur, aussi celui-ci, en s’asseyant, saluait-il son auditoire, mais en remettant immédiatement son chapeau. On voyait assister à ce cours littéraire des pasteurs protestants et même un ou deux abbés. Un jour le professeur dit qu’il y avait dans un livre de la Bible un passage tellement en rapport avec son sujet, qu'il désirait faire l'expérience d'essayer de lire un fragment de la Bible à la Sorbonne, mais qu'à la moindre marque de réprobation il fermerait le livre en tirant la conclusion, non que le roi Salomon avait tort, mais qu’on ne pouvait pas lire la Bible en pleine Sorbonne. Là-dessus, ouvrant le livre des Proverbes, il lut le passage re- latif à la femme débauchée, au chapitre VIT, et dit à ses audi- teurs: «Ne se croirait-on pas dans Paris”? » Puis, en terminant sa lecture, il ajouta : «Non, Messieurs, je ne m'étais pas trompé, on peut encore lire dans la Bible à la Sorbonne!» Le séjour de Paris terminé, Cornaz rentra à Neuchâtel en passant par la Belgique. Il désirait surtout faire la connaissance du Dr Florent Cunier (1812-1853), à Bruxelles, rédacteur des Annales d'oculistique, qui avait fait paraître dans ce recueil une flatteuse analyse de sa dissertation inaugurale et où il ne tarda pas à publier plusieurs de ses premiers travaux. De Bruxelles il visita successivement, non en médecin, mais en touriste, Anvers, Bruges, Gand, Liège, Louvain, Malines et rentra en Suisse par Aïx-la-Chapelle, Strasbourg et Bâle. Il revenait dans son pays la tête remplie de projets nouveaux, remuant dans son esprit, comme il le raconte, des idées de fondation d'une Société de médecine et d’une Société littéraire, entre- prises auxquelles il associait celle de s’efforcer de donner une nouvelle vie à la Société des sciences naturelles, qui se ressen- tait encore du départ d’Agassiz et plus encore des commotions 1 Quelques années après il refit en Belgique et en Hollande un second voyage, au point de vue plus spécialement médical, dont il a publié le récit dans l’£cho médical, sous forme d’une série de lettres adressées à divers correspondants. ae Nr politiques de 1848. «Si je ne pus faire que peu de choses dans ce but, ajoute-t-il, je parvins d'autre part à fonder la Société médicale de Neuchâtel et, avec quelques amis, s’éta- blit une Société littéraire qui exista quelques années.». Enfin il pouvait inaugurer sa carrière médicale et, le 1er septembre 1850, il commence son service d’internat à l’hôpital Pourtalès, sous la direction du Dr J.-F.-P. de Cas- tella (1788-1860), qui se trouvait à la tête de cet établissement hospitalier depuis sa fondation en 1811. Il succédait à son ami et ancien camarade de Cannstadt et de Berne, le Dr François de Marval, et s’établissait dans la maison du Faubourg de l'Hôpital n° 28, qu'il ne quitta plus dès lors et où s’est écoulée sa laborieuse carrière. Des neuf témoins de ses débuts dans la pratique médicale, le Dr Léopold de Reynier, père (1808-1904), mourut le dernier en 1894, à l’âge de quatre-vingt-seize ans. «Mon service à l'hôpital Pour talès, dit-il, en qualité d’in- terne (mot fort impropre puisque je n°v habitais pas), Consis- tait à y faire la visite du matin avec mon chef, à l’assister dans les pansements importants et les opérations, et dans une contre-visite seul le soir. Après les grandes opérations, quand cela était nécessaire, je devais coucher à l’ hôpital dans la salle d'attente, au fond de laquelle était mon lit. Naturellement J'étais libre de pratiquer à côté de ce service, chose qui ne devait pas m'être facile, vu que mon prédécesseur, à côté de son année d’internat, avait eu un tel succès auprès de la clientèle pauvre qu'il me fut bien difficile d’y pénétrer. » Le Dr de Castella ayant donné sa démission pour le 24 juin 1855, la place de médecin-chirurgien en chef de l'hôpital Pour- talès fut mise au concours. Le jeune interne se présenta avec trois de ses amis et contemporains, et fut nommé le 2 mars à l'unanimité des membres du Comité de direction. Dès qu'il se vit à la tête de cet établissement, où il venait de passer cinq années, alors que le poste de médecin-interne n'était généralement occupé que pendant un an par le même titulaire, années pendant lesquelles il avait appris à connaitre suffisam- ment le service des malades pour savoir où il était désirable d'introduire des réformes, il se mit courageusement à l’œuvre et apporta ainsi bien des améliorations rendues nécessaires par les progrès que la science médicale avait faits depuis l’époque lointaine où son prédécesseur était venu s'installer à Neuchâtel (1811). Cette tâche lui fut grandement facilitée par le fait que son ami, le Dr K. de Pury (1829-1902), alors en vacan- ces, avait consenti à consacrer les trois mois qu'il comptait passer à Neuchâtel à le seconder comme médecin-interne. CAE 10 EN Cornaz est resté à la tête de cet hôpital jusqu’au 4er jan- vier 1893, après l’avoir servi pendant quarante-deux ans avec une fidélité et une conscience qui ne se sont jamais démenties, un zèle et un dévouement dignes d’éloges. Dans ses visites quotidiennes il fit preuve d’une telle exactitude qu’en le voyant arriver chaque matin à heure fixe on à pu dire, à ce qu’on raconte, qu'il aurait été possible de régler sa montre d’une façon précise, Ce furent des raisons d’âge et de santé qui lui firent donner sa démission, l’obligeant à rompre les liens pro- fessionnels qui l’attachaient à cet établissement hospitalier et à clore une carrière utile, consacrée au soulagement et à la guérison de bien des milliers de malades confiés à ses soins. Il se retira avec le titre de médecin-chirurgien honoraire que lui conféra à cette occasion la Direction de l'hôpital. Chose curieuse et qui vaut la peine d’être mentionnée, l'hôpital Pourtalès n’a eu depuis sa fondation en 1811 jusqu'en 1893, soit pendant plus de trois-quarts de siècle, que deux seuls médecins en chef qui ont chacun rempli leurs fonctions pen- dant plus de quarante ans. Aussi leurs noms restent-ils parti- culièrement attachés à l’histoire de cet établissement. En même temps qu'il donnait sa démission de l'hôpital, Cornaz abandonnait aussi sa clientèle particulière. Fatigué par un labeur incessant, il entrait dans une période de retraite Justement méritée pour s’adonner entièrement à ses occu- pations favorites et aux études qui l’intéressaient. En 1898, la Société médicale neuchâteloise célébrait le cinquantenaire de son doctorat et lui offrait à cette occasion un bronze artistique, reproduisant la figure d'Ambroise Paré (1517-1590), le créa- teur de la chirurgie française au XVIme siècle, juste hommage rendu au labeur incessant dont il fit preuve pendant le demi- siècle de son activité comme médecin. Ayant un sentiment élevé de la dignité de sa profession, il laisse le souvenir d’un praticien consciencieux et d’une exactitude qui ne s’est jamais démentie. Sous des dehors sévères et froids, il cachait un cœur sensible et généreux, et traitait ses malades avec une conscience scrupuleuse. Affec- tueux avec eux, n'épargnant pas le temps qu'il consacrait à ses visites, 1l savait que si le médecin ne peut toujours guérir, il sait au moins soulager et peut toujours consoler. Il fut, dans toute l’acception du terme, un véritable médecin de famille. En outre, il s’est toujours montré d’une parfaite correction dans ses rapports avec ses confrères, prodiguant aux jeunes des encouragements et des conseils que rendaient précieux sa longue expérience et sa rare sagacité. Ed, Cornaz fut un savant qui a beaucoup écrit. Le nombre des publications qu’il a faites pendant sa longue carrière, est considérable et un rapide coup d'œil jeté sur la liste annexée à cette notice permet de se rendre compte de leur importance, de l’étendue de ses connaissances et de sa remarquable acti- vité. Ses travaux n’ont pas tous trait à la médecine ; ils sont aussi consacrés à la botanique et à l'histoire qu’il étudiait avec son soin habituel de précision et de minutie. Sans avoir eu précisément de sujets favoris, curieux de savoir, ardent et passionné pour ce qu'il entreprenait, tout était pour lui un objet de recherches et d’études nouvelles. C’est qu’il fut un érudit dans l'entière étendue du terme. Littérature classique, histoire, sciences naturelles, les questions religieuses, la mu- sique, tout l’intéressait et sa prodigieuse mémoire, conservée jusqu’à l'extrême vieillesse, mettait tout à sa place dans un cerveau où l’ordre et la méthode ne laissaient aucun vide. fl possédait une culture générale très étendue, culture qu’on ne rencontre plus que rarement parmi la nouvelle génération, mais qui était plus répandue autrefois chez les personnes, plus nombreuses que de nos jours, qui avaient tenu à faire leurs humanités. C’est cette large culture qui lui permettait d’abor- der les sujets les plus variés, car il avait mis son amour-propre à ne demeurer étranger à aucune des branches du savoir humain. Aussi, un de ses confrères a-t-il pu dire, avec raison, que Cornaz était un dictionnaire vivant. Lorsqu'on le mettait à contribution, lui demandant un renseignement, une date, une donnée quelconque, le dictionnaire s’ouvrait tout grand et jamais on ne prenait sa science ou sa mémoire en défaut. Il était vraiment étonnant par la précision de ses réponses et laissait l'impression de ne rien ignorer. Sa thèse inaugurale et ses premières publications se rap- portent aux anomalies de l’organe visuel et il se serait pro- bablement consacré spécialement à l’ophthalmologie, vers la- quelle l’entrainaient ses goûts, si ses fonctions hospitalières ne l'avaient ramené à la médecine générale. A défaut de revues suisses qui n’existaient pas encore à cette époque, ce furent les journaux belges qui eurent la primeur de ses travaux, la Belgique étant à ce moment un pays plus riche en recueils périodiques médicaux que la France. La Suisse romande et les pays français limitrophes n'avaient alors encore aucun organe destiné aux sciences médicales et cela malgré l’existence de plusieurs sociétés médicales, d’une faculté de médecine et de pharmacie, de conseils de santé, de salubrité et d'hygiène publics, de nombreux hôpitaux ER en sénéraux ou spéciaux. Cornaz combla lui-même cette lacune en fondant, en 1857, l'Echo médical, le premier recueil pério- dique de ce genre qui ait paru dans nos régions. Il Jui avait semblé avantageux de réunir dans un même cadre les multiples documents relatifs aux questions médicales, pharmaceutiques et vétérinaires, que pourraient lui adresser les nombreuses personnes dont il s’était assuré au préalable la collaboration. Ce projet, émis avec hardiesse par son auteur, répondait à un besoin réel, preuve en sont les articles nombreux et variés que cette revue livra à la publicité pendant les cinq années de sa trop courte existence. [Il a publié seul les deux premières ; en 1859 il s’adjoignit comme collaborateur son ami le Dr F. de Pury, à Neuchâtel, et en 1861 le D' H. Rossier, à Vevey. L'Echo médical était rédigé avec beaucoup de soin et s’effor- çait de tenir ses lecteurs au courant de tout ce qui, chez nous, comme ailleurs, pouvait intéresser le monde auquel il était destiné. [1 parut mensuellement pendant les quatre premières années et deux fois par mois la dernière. Chaque livraison contenait des articles originaux, suivis des extraits des procès- verbaux des sociétés médicales de Neuchâtel et de Genève (il ne put jamais obtenir le moindre extrait d’un procès-verbal de la sociéte vaudoise), une revue de la presse médicale, un bulletin bibliographique et une chronique médicale. Cornaz y à inséré quantité d'articles relatifs à des faits empruntés à sa pratique journalière ou à des questions intéressant la méde- cine. La publication de cette revue fut pour son créateur l’oc- casion de nombreuses relations qu’il noua à ce propos et eut pour lui une heureuse influence en réclamant un travail incessant et la lecture de nombreux Journaux étrangers pour l'analyse desquels il s’était, au reste, assuré l’aide de nombreux et bienveillants collaborateurs. Malheureusement, les devoirs professionnels augmentant sans cesse ne permirent ni à l’un ni à l’autre des rédacteurs de continuer cette intéressante pu- blication, et malgré tous leurs efforts pour se trouver des con- tinuateurs elle ne tarda pas à être supprimée. C’est le Bulletin de la Société vaudoise de médecine, devenu plus tard Bulletin de la Société médicale de la Suisse romande, qui recueillit, en 1866, la succession de l’Echo médical. Ed. Cornaz fut aussi l’initiateur et un des fondateurs de la première société de médecine qui ait existé dans le canton. Constituée en octobre 1852, la Société médicale de Neuchâtel, dont faisaient partie non seulement les médecins, mais aussi les pharmaciens, dentistes et vétérinaires de la ville et des deux districts du Vignoble, fut dissoute en novembre 1866 et =, 50e remplacée par des réunions libres qui devaient avoir lieu men- suellement et ne tardèrent pas, à leur tour, à être aussi sup- primées. Une tentation faite l’année suivante de reconstituer la Société médicale n'eut pas de résultat. Pendant la durée de cette société il en fut un des membres les plus zélés et remplit pendant les huit premières années les fonctions de secrétaire. Dans l'intervalle s'était fondée, en novembre 1860, à la suite d’une réunion du corps médical cantonal à Neuchâtel, réunion provoquée par la Société médicale à l’occasion du Concordat pour l'exercice de la médecine, de la pharmacie et de l’art vétérinaire, la Sociélé neuchäteloise des sciences médicales dont la Société médicale était devenue dès 1861 une section locale, tout en conservant son autonomie complète. A son tour, cette seconde association fut également dissoute en mai 1874, par suite de divergences de vues survenues au sein de ses membres. Cornaz fut un des membres actifs de cette société dont les procès-verbaux résument un grand nombre de communications et à la présidence de laquelle 1l fut appelé en 1866. Quelques mois après, en octobre 1874, se constituait la Sociélé médicale neuchäteloise, existant actuellement, société composée uniquement de médecins et qui s’affilia dès son ori- gine au Centrulverein de la Suisse allemande et, dès 1881, à Ja Société médicale de la Suisse romande. L'expérience que Cornaz avait acquise de la marche des deux sociétés précé- dentes, locale et cantonale, l’engagea à se tenir sur la réserve dès la fondation de la société nouvelle et ce n’est que tardive- ment, en octobre 1886, qu'il s’en fit recevoir, prenant une part plus ou moins régulière aux séances tant qu’elles avaient lieu à Neuchâtel. Dans la domaine de la médecine, Cornaz s’est occupé d’oculistique et des maladies des veux, pour lesquelles il parait, durant les premières années de sa vie pratique, s'être fait une spécialité. Puis, tour à tour, la médecine interne, la chirurgie, l’histoire médicale, la pharmacie ont attiré son attention et lui ont fourni de multiples sujets pour ses nom- breux travaux. S’intéressant beaucoup à la vaccine, il s’est appliqué à en populariser l'emploi et a publié à ce sujet divers opuscules pour lesquels il reçut, en 1900, une médaille de vermeil de l’Académie de médecine de Paris. 1L’assemblée prit à l'unanimité la résolution de prier les autorités compé- tentes de ne pas entrer pour le moment dans le Concordat, se réservant de le faire si les circonstances le rendaient plus tard désirable pour le pays. D Re La question si intéressante et si controversée du Concordat suisse pour l'exercice des professions médicales, qui agita le monde médical pendant plusieurs années, le préoccupa particulièrement. Plus d’une fois déjà des membres du corps médical avaient essayé en vain de changer de canton sans subir de nouvelles épreuves. En 1858, le gouvernement de Genève demanda au Conseil fédéral si les médecins et phar- maciens ayant subi les examens requis pour pratiquer leur art dans un canton, pouvaient s'établir dans un autre sans être soumis à un nouvel examen. La réponse de l’autorité fédérale fut que chaque Etat confédéré peut édicter les conditions que doivent remplir ceux qui veulent y pratiquer la médecine ou la pharmacie, sauf faculté au canton de renoncer, dans des cas particuliers, au choix de réclamer un examen pour des praticiens déjà patentés dans d’autres cantons. Or cette ré- ponse n’avançait pas la question. D’un autre côté, la Société des médecins de la Suisse orientale adressait une pétition à l'autorité fédérale pour obtenir en faveur des médecins et pharmaciens des divers cantons le droit de s'établir dans les autres sans y subir de nouveaux examens. Cette pétition fut renvoyée à l’Assemblée fédérale. En même temps, le Conseil fédéral décidait de porter par circulaire à la connaissance des cantons la substance des pétitions relatives à cette question, ceux-ci devant se prononcer s'ils étaient disposés à conclure entre eux un concordat sur la matière et, en cas d’affirmative, communiquer leurs propositions et instructions. Les projets de concordat médical qui surgirent à ce propos provoquèrent de la part de Cornaz, dans deux articles insérés dans l’£cho médical, une certaine opposition qui était, du reste, partagée par la majeure partie du corps médical des cantons de langue française. C’est la raison pour laquelle il fut nommé, en qualité de représentant de la minorité, dans la Commission fédérale, composée de cinq membres, qui avait été établie pour étudier un règlement d'examens intercantonaux et dont il de- vint le rapporteur!. La commission d'Etat de santé de Neu- châtel avait, de son côté, préavisé que le canton s’abstint, du moins pour le moment, d’une participation quelconque aux mesures du concordat proposé, et dans la Société médicale la majorité était du même avis. Sur ces entrefaites, un certain nombre de cantons avaient réussi à conclure, en juillet 1867, un «Concordat touchant le libre établissement du personnel 1 Ce sont les travaux de cette commission qui aboutirent quelques années plus tard à la rédaction de la Loi fédérale du 19 décembre 1877. 3) RULL. SOC. SC. NAT. Te XXXIX médical ». C’étaient Appenzell Rh.-Ext., Berne, Glaris, Saint- Gall, Schaff house, Schwvyz, Soleure, Thurgovie et Zurich. Bäle- Ville et Bâle-Campagne, Lucerne, Uri et Zoug v adhérèrent l’année après. Enfin, Appenzell Rh.-Int., Argovie, Grisons et Neuchâtel (17 juin 1873) y entrèrent les années suivantes!. Seuls, Fribourg, Genève, Tessin, Unterwald, Valais et Vaud préférèrent s'abstenir. La loi fédérale du 19 décembre 1877 sur l'exercice des professions médicales vint unifier les légis- lations des divers cantons et mettre fin à l’état de choses créé par le concordat. Par ce fait, les examens passés par la Com- mission de santé se trouvèrent supprimés. Nommé membre de la Commission d'Etat de santé en 1868, Cornaz en fut le secrétaire dévoué et modèle de 1870 à 190. Sa connaissance des lois et des règlements en firent un rouage précieux au sein de cette commission administrative. Toutes les mesures utiles, toutes les propositions réellement pro- gressistes trouvaient en lui un chaud et éloquent défenseur, qu'il en ait pris l'initiative ou non. Il eut, entre autres, une large part dans les projets de lois sanitaires actuellement en vigueur. Pendant longtemps, avant l’existence de la loi fédé- rale sur l’exercice de la médecine qui nous régit actuellement, tout médecin ou pharmacien qui voulait pratiquer dans le canton était astreint à un examen spécial qui lui donnait le droit d’excercer son art. La Commission devenait ainsi fréquem- ment un jury d'examen et dans ces conditions une grande res- ponsabilité pour ses membres était en jeu. Cornaz y déploya toutes les qualités qui distinguaient son esprit, cela cependant non sans une certaine dose de sévérité qui faisait que les candidats ne se présentaient à ces épreuves qu'avec une cer- taine crainte. Le préavis du jury étant définitif, cette sévérité qu'on lui a souvent reprochée se comprenait par le fait, qu’en appréciant ces épreuves, il devait se souvenir qu'il s’engageait 1 Rappelons à ce propos que quelques années auparavant (18 mai 1869), le Dr Coullery avait proposé au Grand Conseil d'établir une liberté complète dans l'exercice de la médecine. En adversaire convaincu de la libre pratique, Cornaz a publié, à la demande de la Société neuchâteloise d’émulation, un long rapport (Le libre exercice de la médecine dans le canton de Neu- châtel, 1869) dans lequel il expose combien, dans l'intérêt des populations, l'exercice de la médecine est peu compatible avec la liberté absolue et combien il est du devoir de l'Etat de s'assurer que les médecins présentent des garanties de savoir suffisantes pour la responsabilité morale qu'ils encourent par la pra- tique de l’art de guëiir. La proposition Coullery, qui donna lieu à de longues discussions, trouva sa conclusion dans l’entrée de Neuchâtel dans le Concordat. Sous le régime de celui-ci il n’y eut pas d'examens concordataires proprement dits, mais un examen passé dans un canton concordataire comme Neuchâtel, par exemple, permettait de pratiquer dans les autres qui avaient adhéré à la convention. à en être le garant vis-à-vis du public en les jugeant trop bénévolement. Cornaz s’est occupé aussi d'œuvres multiples avec la cons- cience qu'il mettait en toutes choses. La question des mala- dies contagieuses l’intéressa particulièrement et c’est lui qui attira l’attention publique sur la nécessité de la création d’un hôpital pour ce genre de maladies dans notre canton. Frappé de ce que l'hôpital Pourtalès, auquel il se trouvait attaché, refusait d'admettre les maladies contagieuses, il souleva, au sein de la Société neuchâteloise des sciences médicales, en 1868, la question d'établir un hôpital destiné spécialement à ce genre de maladies. Un questionnaire relatif au nombre des vénériens, varioleux, galeux et teigneux fut alors adressé à tous les médecins du canton et les documents recueillis remis à une commission dont il fut le rapporteur et au nom de la- quelle il publia, l’année suivante, une brochure intitulée: Les maladies contagieuses et les hôpitaux neuchâtelois. En même temps, la Société des sciences médicales chargeait son bureau de provoquer un comité d'initiative en dehors de son sein. Ce vœu fut réalisé en assemblée générale de la Société neu- châteloise d’émulation, au sein de laquelle il lut, en 14870, un nouveau rapport intitulé: De l'urgence d'un hôpital cantonal pour les maladies contugieuses. Cette réunion se termina par la fon- dation d’une association pour le traitement des maladies con- tagieuses, dont il devint le président et qu’il dirigea pendant trente-six ans, jusqu’en 1906, avec un inlassable dévouement. Lorsqu’en 1870, François Borel (1797-1869) légua sa fortune à l’Etat pour une fondation d’utilité publique ou de bienfaisance, le comité, présidé par Cornaz, demanda au Grand Conseil de l’affecter à un hôpital pour les maladies contagieuses. De son côté, un autre comité, qui étudiait la question des incurables dans le canton, réclamait la création d’un hospice pour les malades que ne pouvaient ou voulaient recueillir les hôpitaux du pays. Le Grand Conseil s’étant prononcé pour un orphelinat à créer à Dombresson, Cornaz ne se trouva pas pour cela décou- ragé et quelques années plus tard la Société pour le traitement des maladies contagieuses, grace à de nombreux dons et legs, ainsi qu’à des collectes annuelles, entreprenait sur un terrain dont une généreuse donatrice lui avait fait don quelques années auparavant, la construction d’un petit hôpital (hôpital de Chan- temerle) qui fut ouvert aux malades en juin 1878. En 1907, le Comité, voyant ses ressources diminuer à mesure que les dépenses augmentaient, provoqua une conférence avec la Direction cantonale de l'Intérieur, celle de l’hôpital Pourtalès VS D et le Conseil communal de Neuchâtel, afin d’aviser à l'avenir des malades atteints de maladies contagieuses, täche à laquelle il prévoyait ne plus pouvoir suffir. Les pourparlers engagés aboutirent l’année suivante à la reprise de Phôpital de Chante- merle par la Commune de Neuchâtel et à la dissolution de la Société pour le traitement des maladies contagieuses, qui aban- donnait ainsi généreusement et sans aucune redevance à Ja communauté l'établissement qu’elle avait créé et entretenu à grands frais pendant trente ans. Mais Ed. Cornaz ne s’est pas contenté d’exercer son ex- traordinaire activité dans le domaine de la médecine. Loin de se confiner dans les limites de cette discipline, il s’est occupé, dans les moments nécessairement peu nombreux que lui lais- saient ses occupations, avec prédilection de botanique et, l’âge venu, alors qu’il avait complètement renoncé à la médecine, ce fut surtout la botanique qui occupa les loisirs de sa verte vieillesse. Cette prédilection pour cette science si vaste dans son objet, si précieuse dans ses applications et si féconde en agréments, est née dès sa jeunesse, des herborisations qu'il faisait à Marseille avec son père et qu’il continua pendant tout le cours de ses études. Avec quel ardeur et quel amour il re- cherchait partout les riches présents de Flore! Les rochers, les montagnes, les vallées et les plaines, les marais, les bords de nos lacs, tout fut mis à contribution pour former le riche herbier qu’il n’a cessé sa vie durant d'augmenter. Pendant son séjour à Marseille, alors qu'il était encore tout jeune, ses parents lui avaient donné un ouvrage, intitulé le Cabinet du naturaliste. Il le lut avec acharnement, sortant parfois de son lit de bonne heure pour le parcourir jusqu’au moment de son lever. D'ailleurs, son père cherchait à lui incul- quer le goût de l’histoire naturelle en l’intéressant, pendant les promenades du dimanche, plus particulièrment aux papillons et aux plantes qu'ils rencontraient. C’est à la lecture de cet ouvrage et aux promenades faites avec son père qu'il prit, à ce qu'il se plaisait à raconter plus tard, un goût particulier pour les sciences naturelles et spécialement pour la botanique. En 1842, son père lui fit le grand plaisir de lui accorder un voyage en Valais avec un de ses contemporains, le botaniste Jean Muret (1799-1877), membre de la Cour d'appel à Lau- sanne, un des hommes qui était le mieux au fait de la flore suisse!. Il tira un grand profit de cette excursion, grâce aux 1 Voy. « Souvenir d’une excursion botanique aux vallées de la Viège il y a une demi-siècle » (1842). Bull. Soc. murith. du Valais, 1894. connaissances spéciales que possédait son guide. Ce fut la première herborisation sérieuse qu’il fit dans les Alpes. Pré- cédemment il avait été au Col de Balme et à la Dent de Morcles et, depuis l’Isle, où il avait l'habitude de passer ses vacances chez ses parents, avait fréquemment visité la vallée du lac de Joux, la Dent de Vaulion, le Mont-Tendre et la Dôle. Or toutes ces excursions avaient grandement contribué à le fami- liariser aussi bien avec la flore des Alpes, qu'avec celle du Jura. L'année suivante, en 1845, il eut l’occasion d’accompa- gner l’auteur de la «Flore du Jura» dans un voyage à la Grande- Chartreuse, au Mont-Cenis et à Turin, avec retour par le Grand Saint-Bernard. Soit dit en passant, Ch.-H. Godet était son maître et son conseiller. Depuis le départ pour l’université de son ami Jules Lerch, passionné comme lui de botanique, il lui aidait à déterminer et à classer les plantes qu'il récoltait sans cesse. Durant les vacances d’été de 1845 nous retrouvons de nouveau le jeune étudiant en compagnie de Jean Muret, dans une course à la vallée de Binn et au Tessin. C’est à cette époque qu'il fit la connaissance de Léo Lesquereux, que sa surdité avait forcé de renoncer aux études et qui s'était voué à l'horlogerie, réservant à la botanique le samedi et le dimanche. Passionné de bryologie, celui-ei enrichit l’herbier de Cornaz de nombreuses espèces de mousses. Pendant son séjour à Berne, celui-ci se lia avec R.-J. Shuttleworth (1810-1874), à la fois botaniste et conchyliologue, avec L.-E. Scherrer (1785-1853), pasteur à Belp et d.-G. Trog (1781-1865), ancien pharmacien à Thoune, qui lui furent d’une grande utilité, les deux derniers entre autres, pour la déterminaison des lichens et des cham- pignons de sa collection. A Montpellier nous le voyons faire connaissance avec le professeur Félix Dunal (1777-1856), élève et successeur d’Aug.-Pvyr. de Candolle à la chaire de botanique, el à Paris il ne manque pas de suivre les excursions de la faculté des sciences que dirigeait Adrien de Jussieu (1797-1853). Ainsi donc, dès les années de sa jeunesse et pendant tout le cours de ses études, tant à Neuchâtel qu’à l'étranger, il cultive avec passion la botanique et ce n’est que lorsqu'il se vit lancé dans les multiples occupations de la vie pratique qu’il l’abandonna plus ou moins. Dès lors il ne peut plus lui consacrer que ses rares moments de loisirs et chaque année, pendant les vacances qu’il passa pendant longtemps aux bains de Bormio (Valteline)!, il aimait à s’y retremper. Ce n’est qu’à 1Le Bulletin a publié en 1888 et 1900 deux travaux sur la flore de cette région du versant sud des Alpes, que nul ne connaissait mieux que lui. partir du moment où il quitta son hôpital et sa pratique, qu'il s’y replongea de nouveau, heureux de trouver dans son vaste herbier, qu’il augmentait et classait sans cesse, un délassement agréable et un heureux passe-temps dans les loisirs qu’il avait si bien gagnés!. Nous n’oublierons pas de dire qu’il fit long- temps partie de la Société helvétique pour l'échange des plantes, fondée en 1870 par les professeurs Morthier et Tripet, et se trouvait en relation avec la plupart des botanistes suisses et bien des botanistes étrangers. La science qu’on a appelé la science aimable a eu de tout temps chez nous de fervents et fidèles adeptes dont la chaine n'a pour ainsi dire jamais été interrompue. Avec Ed. Cornaz a disparu le dernier survivant de cette phalange d'hommes qui, dans le cours du XIXme siècle, s’est beaucoup occupée de la flore du pays et a, par ses publications et ses multiples ob- servations, grandement contribué à la faire connaitre. C’est à cette phalange qu’appartiennent des noms tels que ceux de Albert de Büren (1791-1874), Ch.-H. Godet (1797-1879), Louis Chapuis (1801-1884), Célestin Nicolet (1803-1871), Léo Les- quereux (1806-1889), V. Andreæ (1817-1900), Dr Jules Lerch (1818-1896), Louis Favre (1822-1904), Dr Paul Morthier (1823- 1887), Fritz Tripet (1843-1904). L'histoire de Neuchâtel a également beaucoup intéréssé Ed. Cornaz, et cela surtout au point de vue médical?, mais sans que toutefois il se soit spécialisé dans cette direction. Le Musée neuchätelois le comptait au nombre de ses fondateurs. Il en était, avec le Dr LS Guillaume, directeur du Bureau fédéral de statistique, à Berne, le dernier survivant. Dès l’ori- gine de cette publication un nouveau champ d'activité s’ouvrait pour lui, qui avait toujours montré un goût particulier pour notre histoire locale et l’étude du passé neuchâtelois. Cette revue n'eut pas de collaborateur mieux renseigné, plus assidu aux séances du comité de rédaction et même, lorsque la fatigue de ces longues soirées ne lui permit plus d’y assister, il suivit encore ses travaux avec le même intérêt. Nous avons rappelé précédemment les projets que nourris- sait Cornaz à son retour de Paris de fonder une société médi- 1 Cornaz a laissé plusieurs herbiers : l’un, européen, a été acheté par M. Emile Burnat et donné au Conservatoire de botanique de Genève; l’autre, exotique, a trouvé un preneur en Allemagne. Celui de Bormio, les lichens et les mousses, de même que les doubles ont été donnés à l’Institut botanique de l'Université de Neuchâtel. 2 Nous citerons surtout dans l’ordre de ses travaux historiques, les Notices etes à l’histoire médicale de Neuchâtel, parues en cinq séries de 1870 à 1900. cale et de créer une société littéraire. Nous avons parlé plus haut de la Société médicale. Conjointement avec ses amis Félix Bovet, bibliothécaire de la Ville, Alfred DuPasquier et Henri Jacottet, avocats, Ed. de Pury-Marval, Paul Guébhard et Henri Wolfrath, éditeur, il créa aussi une petite société qui prit le nom de Société d’émulation littéraire et se réunissait mensuel- lement, chacun de ses membres devant à son tour présenter aux séances un travail écrit. Cette société ne dura malheureu- sement que quelques années pendant lesquelles elle ne fit qu'une seule recrue. Les travaux présentés, reliés en trois volumes, ont été remis il y a une dizaine d'années à la Bibliothèque de la Ville, où ils restent malheureusement introuvables. Parmi eux se trouvait une série de communi- cations d’Ed. de Pury sur l’étymologie des noms de lieux et lieux-dits du canton, qui, bien que la connaissance des étymo- logies ait pris dès lors une base plus scientifique, auraient cependant été intéressantes à consulter. Ed. Cornaz s'était fait recevoir de la Société des sciences naturelles le9 janvier 1851. Il en fut un membre zélé et en était le doyen. Le premier travail qu'il publia dans notre Bulletin fut l’Enuméralion des Lichens jurassiques et plus spécialement de ceux du canton de Neuchâtel, publié en 1852. Dès lors se sont succédé de multiples communications, d'ordre tant médical que botanique, dont on peut consulter la liste à la fin de cette notice et qui sont une preuve de l’activité développée par leur auteur au sein de notre société. Il fut aussi membre de la Société helvétique des sciences naturelles, à laquelle il appar- tint de 1851 à 1906, époque où il donna sa démission. Dans les dernières années de sa vie il en était un des doyens d'âge (seniores). En outre, une trentaine de sociétés savantes de Suisse et de l'étranger avaient tenu à se l’attacher, en raison de la notorieté qu’il s'était acquise par la publication de ses nombreux travaux, en qualité de membre titulaire, correspon- dant ou honoraire. Ses publications lui ont mérité plusieurs distinctions. En 1853, la Société de statistique de Marseille lui décernait une médaille de bronze pour ses recherches sur la coloration de l'iris. Plus tard, la croix de la Société française pour les secours aux blessés lui fut délivrée en récompense de son dévouement envers les soldats malades qui furent internés à Neuchâtel en 1871, et en 1900 le ministère français de l'Intérieur lui décer- 1La Société de chirurgie de Paris l’avait, entre autres, nommé membre cor- respondant à la suite de la publication d’un travail sur la fracture de l'un des condyles du fémur. nait, sur la demande de l’Académie de médecine, une médaille de vermeil à l’occasion de ses travaux sur la vaccination. En dehors de sa pratique médicale, Cornaz n’a jamais re- vêtu de fonctions publiques spéciales. Notons cependant qu'il fit partie de la Commission locale de salubrité dès 1865, de celle de la Bibliothèque de la Ville dès 1869 et de la Commis- sion d'éducation dès 1873. Bien qu'ayant des opinions politiques très arrêtées, il ne voulut jamais, en sa qualité de médecin, faire ostensible- ment partie d'aucun parti ou d’un cercle politique. Il se borna à remplir consciencieusement ses devoirs de citoyen et d’élec- teur et à les remplir, même à domicile, lorsque Ja loi eut ins- titué cette possibilité. Cornaz avait épousé, en 1851, Mlle Uranie DuPasquier, de laquelle il eut deux filles et un fils. C’est sans doute avec une légitime satisfaction qu’il vit celui-ci marcher sur les traces paternelles et subir en 1883 ses examens fédéraux de médecine pour venir quelque temps après s'établir aussi à Neuchâtel. Doué d’une ardeur incomparable au travail et d’une activité extraordinaire, Ed. Cornaz a creusé son sillon avec énergie et s’est fait connaitre à la fois en qualité de médecin, de natura- liste et d’historien. Une érudition au secours de laquelle venait une mémoire qui ne faisait jamais défaut, un esprit clair et méthodique, une capacité et un goût pour le travail qui ne connaissaient pas de limites, une activité qui semblait dépasser les forces d’un homme, un amour de l'exactitude et de la précision qui allait jusqu’à la minutie, telles étaient les res- sources dont disposait ce savant de vrai mérite, aussi distin- gué par l’étendue de ses connaissances que par la conscience qu'il mettait dans ses travaux et la modestie avec laquelle il les faisait connaitre. Toute sa vie il fut un travailleur acharné, pratiquant, lisant, {ouillant les vieux papiers, écrivant sans cesse. Et il avait la plume facile. Avec sa belle mémoire il était l'exactitude per- sonnifiée. Il savait les lois et les règlements comme d’autres savent l’alphabet et personne ne s’y est jamais plus scrupuleu- sement conformé. Aussi un de ses amis et collègues a-t-1l pu dire, non sans raison, qu’il était né une plume à la main et qu'il couchait sur des règlements. La vivacité de son esprit et l'étendue de ses connaissances en faisaient un causeur agréable, possédant le don d’une conversation nourrie et in- DU Mat téressante, fréquemment émaillée de traits d'esprit, ce dont il était coutumier. Il caressait aussi volontiers la rime et eut souvent l’occasion de voir son talent de versificateur mis à contribution. On peut dire qu’il fut le type de l’homme consciencieux, de probité scientifique parfaite, qui travaille pour son plaisir sans en attendre d'autre récompense que la satisfaction mème du devoir accompli. Il laisse — ce qui vaux mieux qu'un orand nom dans la science — l'exemple d’une vie consacrée avec le plus grand zèle et le plus entier désintéressement à la recherche de la vérité. La jeune génération n’a pas beaucoup connu Cornaz. Il suffisait d’avoir rencontré une fois ce vieillard à la taille élancée, à l’œil plein de vivacité et aux gestes décidés pour ne pas l'oublier. Parvenu à un âge avancé, atteint des infir- mités qu'apporte la vieillesse et qu’il supporta avec résignation et sérénité, il a conservé jusqu’à la fin toute la lucidité de sa belle et fine intelligence, toutes les qualités de son esprit et de son cœur. Lorsqu'il fallut se résigner à l’inaction, le sacri- fice était grand pour une nature comme la sienne. Il sut se soumettre. C’est que s’il était un esprit fortement scientifique, il était en même temps un chrétien convaineu et actif, dont la foi était aussi ferme qu’elle était éclairée. Sa vie est une preuve que ces deux directions de l’esprit humain ne sont pas incompatibles, comme beaucoup le prétendent et comme Île croit surtout volontiers la jeunesse de nos jours, mais qu'elles convergent vers un même objectif, la recherche de l’éternelle vérité. La croyance à une autre vie, la foi en la justice absolue de Dieu lui firent envisager la mort sans effroi. Et c’est d’une manière sereine qu'il l’a vue venir, parce que sa foi confiante et sa chrétienne résignation lui permettaient d’en envisager l’approche sans crainte. M. DE TRIBOLET. 42 PUBLICATIONS D'ED. CORNAZ DB. N. — Bull. Soc. neuch. sc. nat. M. 1848. 1850. 1851. 1852. 1853. IN Musée neuchätelois, Rec. d’hist. nation. et d'archéologie. Des abnormités congéniales! des veux et de leurs annexes. Lausanne {Dissertation de doctorat]. Quelques observations d’abnormités congéniales des yeux et de leurs annexes. Ann. d'oculistique de Flo- rent Cunier, Bruxelles, vol. XXIIT. De l'hyperchromatopsie. Ann. d'oculistique, vol. XXV. Janvier. Quelques mots sur l’albinisme. Ann. Soc. méd. prat. de la prov. d'Anvers, IX. Sur la maladie nommée hématophilie ou diathèse hémorrhagique héréditaire. B. N., II, 328. Sur les relations qui existent entre certaines mala- dies du cœur et des reins et diverses affections amau- rotiques des yeux. B. N., Il, 342. Enumération des Lichens jurassiques et plus spéciale- ment de ceux du canton de Neuchâtel. P. N., IT, 385. Matériaux pour servir à l’histoire des abnormités congéniales des yeux et de leurs annexes. 1er fasci- cule. Ann. d'ocuhstique, vol. XX VII. Notice sur les établissements consacrés aux maladies des yeux. Ann. d'oculistique, vol. XXVIII. De l’étiologie de la cataracte. Mémoire. En collabor. avec le Dr de Hasner. Arch. d'ophthalmologie, Paris. Des anomalies congéniales de la coloration du voile irien. Ann. Soc. méd.-chirurgic. de Bruges. Mai. Observations de Tyndall sur la fausse appréciation des couleurs. B. N., III, 114. 1 Get adjectif a été par erreur employé par Cornaz. D’après Littré, congénial signifie « qui s'accorde avec le génie». Il ne faut pas confondre congénial avec congénital, expression qui aurait dû être employée de préférence et qui se dit des maladies qu'on apporte en naissant. 1853. — 1853-54. 1854. — 1855. — 1856. — 1856-61. SO EE Sur les travaux de Esp. Fabre et la métamorphose de deux Aegylops en Triticum. B. N., III, 156. Biographie de M. Florent Cunier. B. N., III, 142. — Revue ophthalmologique suisse. 1er et 2me fase. Ann. d'oculistique. Recherches statistiques sur la fréquence comparative des couleurs de l'iris. Une {re édition a été couron- née en 1853 par la Soc. de statistique de Marseille. Ann. d'oculistique, vol. XXXI. Etudes statistiques sur la fièvre tvphoïde. Ann. Soc. méd. Anvers, XV. La fièvre typhoïde à l'hôpital Pourtalès pendant l’an- née 1853. Notice statistique. Journ. publié par la Soc. sc. méd. et nat. de Brucelles. De la fréquence de la cataracte dans ses rapports avec la coloration de l'iris. Ann. Soc. sc. méd. et nat. de Malines. Observation de plaie pénétrante de l’abdomen. Ann. Soc. sc. méd. et nat. de Malines, XI, 47. Observation de fracture du crâne avec décollement de la dure-mère et épanchement sanguin intra-cra- nien. Ann. Soc. méd.-chirurgic. de Bruges. De l’albinisme. Monographie. Ann. Soc. méd. de Gand, XXI. Quelques mots sur l'emploi thérapeutique du Mouron rouge à propos de ses propriétés mydriatiques. Journ. de pharmacie d'Anvers. — Mouvement de l'hôpital Pourtalès pendant les années 1855—1860. B. N., IV, 77, 20, 338, 363; V, 66, 346, 532, 609. Observation de sarcome des méninges rachidiennes. Echo méd., 1, 401. De l'influence du sexe et de l’âge sur la fréquence comparative de la cataracte. Ann. Soc. méd. prat. d'Anvers, XII. Sur les soi-disantes eaux minérales de Birmenstorff et de Mellingen (Argovie). B.N., IV, 158 ; Echo méd., IT, 390. 1857. — ,, US Vers Abnormités congéniales du globe oculaire et des diverses parties qui entrent dans sa composition. Chap. addit. au Traité pratique des maladies de l'œil, de Mackensie, 4me édit., trad. par Warlomont et Tes- telin, vol. Il, Paris, 504-547. 1857-1859. — Constitution médicale de l'hiver de 1857 à Neu- chätel et dans ses environs. Æcho méd., 1, 310; Cons- titution médicale du printemps et de l'été de 1857, etc. Echo méd., 1,647 ; Constitution médicale de l’au- tomne de 1857, etc. Echo méd., I, 131; Constitution médicale de Neuchâtel et de ses environs pendant l'hiver et le printemps 1858. Echo méd., I, 512; Constitution médicale etc. pendant l’été 1858. Echo med., 11, 677; Constitution médicale etc. pendant l'automne 1858. £cho méd., TT, 4144. 1857-61. — Voyage médical en Belgique et en Hollande. £cho 1690 — 1858-60. 1859. — méd., I, 563; III, 200, 415, 461 ; IV, 220; V, 552, 598. Procès-verbaux de la Soc. méd. de Neuchâtel. Æ£cho méd., 1, 269, 317, 568, 766; II, 141, 414, 625 ; IT, 33, 214, 391, 512 ; IV, 20, 175, 318, 498 ; V, 195, 154. De la micropie due à l'usage local de la Belladonne. Eu collab. avec le Dr Hoyack. Æcho méd., 1, 69. Du traitement de la rougeole par les frictions de lard. À propos de l’épidémie qui vient de régner à Neu- châtel. Æcho méd., 11, 400. Périchondrite laryngée avant nécessité la trachéoto- mie. Echo méd., 11, 576. L'école de médecine de Besançon. Lettre au Dr F.de Pury. Echo méd., I, 619. — Tétanos traumatique guéri par le tartre stibié à hautes doses. Echo méd., 11, 665; IV, 193. Quelques mots sur les maxima des médicaments très actifs. Echo méd., IT, 45. Observation d’inversion splanchnique complète. £cho méd., IT, 297; B. N., V, 40. Amblyopie et surdité guéries par l’iodure de fer. Echo méd., III, 449. Observation d’hémorrhagie méningée intra-arachnoï- dienne à forme convulsive. Æcho méd., TT, 545. 1860. — PRE RES Exposition et appréciation des projets de concordat pour la pratique de la médecine, de la pharmacie et de l’art vétérinaire en Suisse. Æcho méd., IV, 49. Remarques sur le IVme projet de concordat médical suisse et sur les trois principes admis par la Confé- rence. Echo méd., IV, 557. — Projet de règlement pour les examens des médecins, des pharmaciens et des vétérinaires des cantons con- cordataires de la Suisse. Rapport présenté à Lucerne le 7 déc. 1860. De l'existence du catarrhe des foins en Suisse. Ré- ponse à la circulaire de M. le prof. Phoebus. Æcho med IN 507. — Les maladies régnantes du canton de Neuchâtel pen- 1861. — 1864. — dant l’année météorologique 1859. Echo méd., IV, 385, 457, av. 2 tableaux. Rapport médico-légal sur un individu trouvé mort dans le lit du Seyon à la suite d’une rixe. En collab. avec L. Reynier, père. Echo méd., IV, 586. Analyse des eaux de la Brévine. B. N., V, 240. Le Dr J. François P. de Castella. Echo méd., V, 23. Voir aussi Progr. neuchätel. de Jeanneret et Bonhôte, II, 491. Amputation tibio-tarsienne d’après le procédé de Piro- goff. Echo méd., V, 495. De la fracture de l’un des condyles du fémur à propos d’un cas de cette lésion. Echo méd., V, 473. De la nécessité de soumettre notre législation sani- taire à une revision complète et d’en assurer l’appli- cation réelle. Mém. à l'appui de la pétition présentée au Grand Conseil au nom de la Soc. neuch. des sc. méd. Sur une restriction d’articulation au coude. B. N., VI, 282. Le docteur J.-L. Borel. Notice biographique. Neu- châtel. Voir aussi Biogr. neuchâtel. de Jeanneret et Bonhôte, II, 465; Verhandl. d. schweiz. naturf. Gesell., 1863, 209. Les familles médicales de la ville de Neuchâtel. Etren- nes neuchätel. de F.-A.-M. Jeanneret. Une épizootie aux Joux de la Ville en 1701 et 1702. M. N., 52. + MD 1865. — Un chirurgien d’outre-tombe. Etude historico-médi- cale sur Neuchâtel, de 1661 à 1670. M. N., 85, 101, 131, 161. 1866. — Trois observations de fracture d’un condyle du fémur. Actes Soc. helw. sc. nal., 107. 1867. — Sur un cas particulier de tératologie. B. N., VII, 538. — Sur des courbes thermométriques intéressantes. B. N., VII, 539. — Le docteur Favre. Verhandl. d. schweiz. naturf. Gesell., 237. 1868-69. — Sur une autoplastie de la face. L.N., VII, 37, 265. 1869. — Le libre exercice de la médecine dans le canton de Neuchâtel. Mémoires présentés à la Societé d’ému- lation, en collabor. avec le Dr Morthier. Neuchâtel. Publiés pur la Société neuchätel. pour l'avancement des sciences sociales. — Sur le climat et la production du sol de notre pays sous la Ire dynastie de ses comtes, soit de 1033 à 1395. PNA NI 260) — Les maladies contagieuses et les hôpitaux neuchâte- lois. Rapport présenté à la Soc. neuch. des sc. méd. Neu- chätel. 1870. — De l'urgence d’un hôpital cantonal pour les maladies contagieuses. Bull. Société neuchätel. pour l'avancement des sciences sociales. — (juelques mots sur les revaccinations. Notice rédigée à la demande de la Commission de santé et publiée par la Direction de l'intérieur du cunton de Neuchätel. Neuchâtel. — Sur un cas d’hermaphroditisme humain. B. N., VIIT, 450. 1870-1900. — Notices relatives à l’histoire médicale de Neu- châtel. M. N. 1870, Ire série, 257, 289, av. une pl. ; 1871, Ilme série, 207, 226 ; 1875, Illme série, 155, 250, 282, av. une pl. ; 1880, IVme série, 17, 43, 62, 96, 118, av. une pl.; 1900, Vme série, 53, 80, 117, 184, 310, av. une pl. 4874-92. — Notice sur la marche de l'hôpital Pourtalès en... 1875. — Fabriques de soieries et de draps à Neuchütel. MAN. nd1: 1876. — Sur une transfusion du sang. B. N., X, 374. 1878. — Statistique médicale de l'Etat de Hambourg. B. N., XI, 298. 1879. — Réduction d’une inversion de matrice au moyen d’un ballon de caoutchouc. B. N., XI, 478. — De l'existence de latex chez quelques érables. B. N., XI, 491. 1883. — De l’origine du cowpox. B. N., XIII, 58. 1888. — Giov.-Batt. Patirana et sa Flore médicale de Bormio. Notice, By/N., XVI 119/et 205 1890. — A propos d’un essai de naturalisation du Sanguisorba dodecandra. B. N., XVIII, 122 et 199. 1895. — Le Rosa Sabini (Woods). Plante nouvelle pour la flore neuchâteloise. B. N., XXI, 121. 1894. — La flore de Naples au premier printemps. B. N., XXII, 41 et 308. — Nouvelles plantes du Simplon. B. N., XXII, 506. — Roses hybrides du canton de Neuchâtel. B. N., XXII, 930. — Souvenir d’une excursion botanique aux vallées de la Viège il y a un demi-siècle (1842). Bull. d. trav. de La Murithienne, Soc. valais. des se. nat., fase. XXI et DOC EEE? — Une petite poésie en patois romand. M. N., 266. 1894-95. — Note sur l’Aster Garibaldii (Brügger). B. N., XII, 326; XXIII, 259. 1895. — Sur la flore adventice d’Orbe, d’après le Dr J. Moehr- | len. B. N., XXIII, 247. —- Plantes du val de Binn (Valais). B. N., XXII, 260. — Sur le genre Crocus (safran). B. N., XXIII, 269. — Uniformes neuchâtel. du commencement du XVITIme siècle... N., 250. 1895-1902. — Cas de tératologie végétale. B. N., XXII, 273 ; XXIV, 256; XXVI, 401; XXVIII, 254, 265; XXIX, 433 ; XXX, 474. 1896. — La variole et les vaccinations à Budapest. B. N., XXIV, 45, 242. — Les anthères des Gentianes. PB. N., XXIV, 57, 256. — Sens du mot «alpinus» en botanique. Rameau de sapin, 44. — Encore l’ordre de guerre du comte Philippe. M. N., 63. — Les milices de la Bourgeoisie de Neuchâtel. M. N., 92, 111, 141, 166, 184, 202, 938, 260, av. une pl. 1897. 1898. 1899. — 1900. 1901. 4902. 1904. 1905. 1907. 1909. 4910. Les armoiries de la Ville de Neuchätel. M. N., 173, av. une pl. Rosa dichroa (Lerch) et Rosa Lerchii (Rouvy). 8. N., XXV, 129. Un genre nouveau pour la flore de l'Europe (Halenia). B..N., XXV,, 155, av. une pl. Statistique de la flore du Congo. B. N., XXV, 278. techerches sur les principales maladies observées à Neuchâtel à fin du XVIme siècle et au commence- ment du XVIfme siècle. B. N., XXVI, 138. Le docteur Charles Nicolas. Av. une pl. B.N., XXVI, 909. Verhandl. d. schwei:. naturf. Gesell., 1898, 329. Fe découverte scientifique japonaise. B. N., XXVI, 394. sur les roches gravées du Val Fontanalba (Italie). B. N., XXVI, 403. Quelques découvertes intéressantes du capit. Chaïllet dans les genres Epervière et Rose. B. N. XXVI, 43%. Saint-Ursanne de Nugerol ou la paroisse de Blanche Eglise. M. N., 29, 58, 94, av. une pl. Etude pratique sur la vaccination des malades. B. N., XX VII, 118 et 287. L’Anémone alpine à fleurs jaunes du Chasseron. fa- meau de sapin, 30. Les Alchimilles bormiaises. B. N., XXVIIT, 52. Le diacre Antoine Royet et son traité de la peste publié en 1583. M. N., 109. Note sur ie traitement des empoisonnements d’après la méthode italienne. B. N., XXIX, 443. Petites notices botaniques. B. N., XXX, 498. Qu'est-ce que le Rosa pendulina de Linné”? Rameau de sapin, 48. Le docteur Léopold de Reynier. Notice biographique. B. N., XXXIII, 3, av. une pl. Verhandl. d. schweiz. nalurf. Gesell., CV. Revue méd. de lu Suisse romande, 1904, 452. Jonas David Labram, 1785-1852, av. portrait. Rameau de sapin, 42. Monographie du Corallorrhiza de notre Jura. Rameau de sapin, 45. Ours, loups et lynx. La chasse aux loups en Suisse au XVIme et XVIIme siècles. Rameau de sapin, 5. ? + NOTES SUR LA FLORE DU SPITZBERG Par A. MATHEY-DUPRAZ, professeur. La flore du Spitzberg? n'offre aucune espèce endémique, toutes lui viennent de l’Europe. Ces espèces végétales sont de petite taille, généralement à fleurs vivement colorées pour la plupart. Dans cette région, si septentrionale, la période active de végétation ne dépasse pas trois mois, et, en hiver, la température peut descendre à —30° _C. et même au-delà. Toutes ces espèces sont vivaces: elles ne fleurissent pas régulièrement chaque année. Ce sont des plantes saxicoles plus ou moins xérophiles. Dans les endroits accessibles à la végétation: toundras, fjelds, tourbières, marécages, terrains d’alluvions, partout nous rencontrons des plantes herbacées et seulement quatre sous- arbrisseaux à tige courte et rampante, puis nombre de mousses, de lichens et de champignons. La plupart de ces plantes sont remarquables par l’extrème longueur de leurs racines; nous avons récolté des Potentilla emarginata et des Papaver nudi- caule var. radicatum avec des racines atteignant 30 à 35 cm. de longueur; une vieille touffe de Silène acaulis a une racine pivo- tante de 20 à 25 em. de long. Cela leur permet de résister aux secousses du vent, d'extraire profondément du sol les sucs nourriciers et de rechercher la chaleur que leur refuse l’atmo- sphère. 1 Ces «Notes» comprennent la liste des échantillons botaniques recueillis, à es ou pendant les excursions dans l'archipel, au cours des croisières polaires : a) d'Ile de France, en juillet 1906 et 1910, organisées par la Revue géné- rale des sciences, Paris; b) du Grosser Kurfuerst (Norddeutscher Lloyd, Bremen) en juillet- août 1911. Elles ne contiennent pas d'espèces nouvelles maïs contribueront à compléter notre connaissance de la végétation de ce groupe d'îles arctiques. ? Au point de vue géologique, le Spitzberg n’est qu’un prolongement de la Scandinavie, à laquelle il est relié par un plateau sous-marin immergé à 300 m. environ, et au milieu duquel s'élève l’«Ile aux Ours ». 4 BULI.. SOC. SC. NAT. T. XXXIX Certaines espèces croissent sur de petits tertres, la plante offrant ainsi une surface convexe favorable pour recevoir les rayons du soleil. Ce n'est point sur les plages, un peu au-dessus du niveau de la mer, que nous avons trouvé la végétation la plus dense, mais bien plutôt à l'altitude de 200 à 350 mètres. Là, nous avons observé le Saule polaire, l’Arnica alpina, une grande Renoncule, le Pavot arctique, la Dryade, de vigoureux Carex et de magnifiques Graminées, une gracieuse Prèle ainsi qu’une jolie Fougère, un Agaric semblable au Psaliola campestris, un Lycoperdon identique à celui de nos pâturages jurassiens, etc. Au pied des « Monts des oiseaux », parmi l’éboulis, croît dans l’'épaisse couche de guano tout un monde de Graminées, des Renonculacées aux tiges très succulentes — ces plantes forment un véritable tapis, visible à distance, surtout depuis la mer. Dans les marécages, sur les ilots des petits lacs de l’inté- rieur abondent la Linaigrette et les Joncs à deux et à trois glumes. Dans cette formation de terrains, spéciale aux terres arc- tiques et dénommée, par les Norvégiens, « Rutmark » ou «ter- rain polygonal», se rencontrent abondamment la Saxifrage à feuilles opposées, la Dryade polaire, l’'Andromède tetragone et, parmi les cailloux, le Pavot arctique. Dans la formation nommée « Quarréboden » ou faux terrain polygonal, des Crucifères apparaissent entre les espaces cir- conscrits de pierres. Sur la mousse se développent abondamment le Saule polaire à deux feuilles, ainsi que le Saule réticulé (Iles Lovén). Il est curieux de constater, au milieu des chaumes verts d'un pied de Poa abbreviata ou de P. laxa, la présence de chaumes de l’année précédente portant les glumes de l’épillet, des sujets d’Arnica alpina, en pleine floraison, possédant encore les vieilles tiges desséchées, surmontées de capitules plus ou moins entiers, des Draba glacialis, des cransons polaires (Cochlearia fenestrala) ayant conservé les tiges fructifères anciennes avec les cloisons médianes des silicules. Ce fait per- met de supposer que l’enneigement ne doit pas être très fort en ces endroits, ou tout au moins que la neige doit avoir un autre degré de cristallinité que dans notre Jura, puisque ces faibles tiges se maintiennent, sans se briser, jusqu'à l’année suivante. Ce qui frappe, en parcourant un fjeld, c'est que les feuilles et les tiges de la plupart des plantes ont une teinte rougeâtre (comme les feuilles de nos arbres à l'approche de l'automne): ce rougissement est dû à l’anthocyane, composé glucosidique, qui apparaît surtout dans les cellules épidermiques. Gaston Bonnier a attribué cette coloration à l’alternance des basses températures nocturnes et de la vive lumière diurne. su + Rs Le temps relativement court que nous avons pu consacrer à nos recherches, nous à cependant permis d'observer et de récolter 69 espèces, sur les 193 espèces indiquées pour le Spitzberg! (117 Phanérogames et 6 Cryptogames vasculaires). Nous avons rapporté les espèces suivantes: Phanérogames Scrofulariées 2 Renonculacées 2 ed : Papaveracées 1 : : , 4 REA 10 Colchicacées 1 Caryophyllées 3 ut à 5 Alsinées 6 JRORAGESS F Ho cccee 9 Graminées 3 65 de Cryptogames vasculaires Campanulacées 1 Lycopodiacées 1 Éricinées 1 Equisétacées 1 (rentianées 1 Polypodiacées à À Borraginées 1 Au total 602 Polygonées 2 La détermination de ces matériaux a été faite par M. Gustave Beauverd, conservateur de l’Herbier Boissier à Genève, que nous remercions vivement de son si utile et très obligeant concours. PHANÉROGAMES Renonculacées. Ranunculus nivalis Gunn. — 1906 19/vrr, Flower Valley, Sassenbay (Icefjord). 1910 22/vu, Flower Valley. 1911 25/vir, Baie Magdalena : Sur moraine latérale droite du glacier Gully et sur la pente du sommet 530 m. ; — 31/vir, Au pied de la Chaine Michelsen, au-dessus du glacier Louis 1 Pour la situation géographique des lieux de trouvaille cités, consulter les cartes: Bull. Soc. neuch. sc. nat., t. XXX VIII et XXXIX, « Notes ornitho- logiques », par A. MarTxevy-Dupraz, prof. ? Nous pouvons ajouter que, près de l’une des maisons de Longyear City (village habité par les mineurs de la Compagnie américaine exploitant les gise- ments de charbon à l'entrée de l’Advent Dal), nous avons arraché quelques jeunes tiges de pois (Pisuwm sativum, L), ayant 4 à 5 em. de hauteur, et une plante de maïs atteignant environ 10 cm. CL VOTES Mayer, Baie Müller (Baie Cross); — 3/vir, Eboulis de la pointe Nils (Baie Lilliehôôk) ; — 4/vin, Pointe Advent (Icefjord). R. sulfureus f. hirtus Malmgren. — 1911 4/vin, Pointe Advent. Papavéracées. Papaver nudicaule L. var. radicatum, Rottb. — 1906 18/vir, Pointe des Renards (Bell Sound) ; 19/vrr, Pointe Advent, Flo- wer Valley; 22/v, Colorado Hills, Sassendal ; — 26/vu, Ile norvégienne extérieure. 4910 20/v, Pointe Advent; — 22/vr, Flower Valley et jusqu’au pied du Mont Marmier à 500 m. altitude ; — 25/vrr, Ile d'Amsterdam et plage de Smeerenbourg. 1911 25, 26/vur, Magdalena Bay; Presqu’ile des Tombeaux ; moraine droite du glacier Gully, éboulis du sommet 538 m. et dans ceux de la rive nord; — 27/vrr, Mont des Oiseaux (Red Bay); — 28/vir, Plage de Smeerenbourg; — Baie Cross: 29/v, Vorland de la Pierre remarquable et Pointe Regnard (Port Müller); — 30/vr, Vorland, rive sud de la baie Louis Tinayre; — 31/vir, pente sud de la Chaîne Michelsen, jus- qu'au-dessus de 400 m. (Baie Müller); — 3/vin, Port Signe (Baie Lilliehôôk); — 4/vur, Pointe Advent. Cette année nous avons trouvé ce pavot, partout avec des fleurs et des fruits. Certains sujets sont remarquables par la longueur de leurs racines, dépassant parfois 30 cm. Cette plante se trouve dans les endroits les plus divers, elle est très vivace et varie beau- coup dans sa taille. Crucifères. ANA 31/vur, Du Vorland, entre la partie sud de la Baie Koller et le pied de la Chaine Michelsen, M. le prof. Dr Cosack rapporte une crucifère en pleine floraison, à fleurs jaune-blanchâtre, tige florifère de 8-10 cm. de hauteur. Cet exemplaire, destiné au jardin botanique de Brême, ne peut, d’après son aspect général, que s'identifier avec la Matthiole arctique (Matthiola nudicaulis L. Trautv — Parrya artica R-:Br3, Cardamine pratensis L. s. sp. angustifolia Hooker. — 1906 29/vr1, Sassendal. EE ds 491. Baie Cross: 29/vui, Vorland de la Pierre remar- quable ; — 30/vri, Vorland, rive sud de la baie Louis Tinayre ; — 31/vir, Pied de la Chaine Michelsen ; — 1/vur, Iles Lovén (Baie King); — 3/vinr, Port Signe (Baie Lilliehôôk); — 4/vrr, Baie Advent. — Pleine floraison. CG. bellidifolia L. — 1911 27/vrr, Mont des Oiseaux (Red Bay); — 29/vrr, Vorland de la Pierre remarquable. Braya alpina Hoppe. — 1911. Baie Cross : 29/vir, Vorland de la Pierre remarquable ; — 30/vur, Vorland, rive sud de la Baie Louis Tinayre ; — 4/virr, Pointe Advent. Draba alpina L. — 1906 18/vrr, Baie de la Recherche et Pointe des renards (Bell Sound); — 22/vir, Sassendal (Ice- fjord). 1911 27/vu, Red Bay; — 4/vur, Pointe Advent. Draba glacialis Adams (— D. alpina s. sp. glacialis). — 1911. Baies Cross et King: Pointe Advent; — Monts Ole Hansen. Draba arctica L. — 1911. Kings Bay: 27/vu, Mont des Oiseaux (Red Bay); — 2/virr, Havre Goal; — 4/vrir, Longyear City, sur les pentes conduisant à la mine de charbon (Baie Advent), en fleurs et en graines. Feuilles entières velues, silicules pubescentes. Draba rupestris R. Br. (— D. hirta v. rupestris). — 1911. Pointe Advent; — Longyear City (feuilles dentées, silicules plus ou moins glabres) ; — Pierre remarquable (Vorland). Draba nivalis Liljebl. — Fleurs blanches. — 1911. Mag- dalena Bay, Cross Bay". Cochlearia fenestrata R. Br. — 1911. En fleur et en fruit: Vorland de la Pierre remarquable ; — Chaine Michelsen ; — Pointe Nils (Mont des Oiseaux). Les sujets qui croissaient à proximité de la couche de guano étaient verts; ceux qui se trouvaient dans un endroit sec étaient violacés et même tout jaunes. Les exemplaires en fruits avaient perdu leurs feuilles radicales et caulinaires, ces dernières en partie seulement. 1 En ce qui concerne les Drabes arctiques, il nous paraît que les documents botaniques ne sont pas assez condensés pour permettre une détermination rapide et sûre. 2 y Caryophyllées,. Silene acaulis L. — Commun un peu partout. Forme des touffes denses de petites feuilles étroites, courtes, triangu- laires, dressées, serrées les unes contre les autres. Ses fleurs, d’un beau rose, cachent les feuilles au moment de la florai- ron ; Baie de la Recherche, Icefjord, Baies Cross et King. Lychnis apetala L. — Wahlbergella apetala Fries; Melan- dryum apelalum Fenzl. — La couleur violette plus ou moins vive de toute la plante la laisse facilement reconnaitre. 1906 18/vrr, Baie de la Recherche; — 19/vu, Baie Advent ; — 22/vn, Colorado Hills. 1910 20/vr, Baie Advent; — 22/vrr, Flower Valley. 1911 29/vrr, Vorland de la Pierre remarquable; — 30/vr, Vorland, rive sud de la Baie Louis Tinavre; 31/vu, Pied de la Chaine Michelsen ; — #/virr, Pointe Advent. Lychnis affinis Vahl; W. Vahlii Rupr.; M. affine J. Vahl. — Fin juillet, en fleur, Pointe Advent. Alsinées. Stellaria Edwardsii S. Wasson (— S. longipes var. Ed- wardsii). — Cette espèce se rencontre sur les Vorlands dans des endroits plutôt secs, où elle prend alors une teinte rou- geûtre. Les exemplaires trouvés sur la Chaîne Michelsen ou à la Pointe Nils, près des rookeries, sont verts. 1906 99 /vr, Sassendal. 1910 20/vir, Advent Point. 1911 95jva, Magdalena Bay; — 27/vu, Red Bay, Cross Bay, Kings Bay; — PANNIU, Pointe Advent. Alsine biflora Wahlb. — 1911. Magdalena Bay, Cross Bay et Kings Bay, Advent Bay. Reconnaissable à ses feuilles sans nervures, feuilles nouvelles tranchant nettement par leur couleur sur les feuilles desséchées de l’année précédente. Plante en touffe. Alsine rubella Wahlb. var. hirta. — 1911. Cross Bay, assez commune. Feuilles lancéolées, nettement trinerviées. Plante en touffe. EEE a Arenaria biflora L. — Kings Bay. — 1911. Advent Bay. Plante touffue avec rameaux couchés, feuilles petites, arron- dies, opposées. Fleurs sont par deux, corolle blanche plus grande que le calice. Aux îles Lovén cette plante formait de grandes touffes sur les rochers. Sagina nivalis (Lindbl.) Fr. — 1911 29, 31/vur, Sur le Vor- land de la Pierre remarquable (Pointe Dr Regnard) et vers le pied de la Chaine Michelsen, en maints endroits le sol est tapissé par une petite plante gazonnante, à feuilles glabres, étroites, d’un beau vert, sans aucune floraison. Cerastium alpinum L. — Plante commune, lâche et tra- çante, ses feuilles sont velues. Dans les endroits secs toute la plante à une teinte de rouille assez accentuée, il n’y a guére que les extrémités des tiges qui soient encore vertes. Ailleurs, dans un terrain humide, la plante se colore en vio- let, principalement les tiges et les sépales. Son aspect général est assez variable; l’on trouve des exemplaires nains et d’autres bien développés. Rencontrée fin juillet partout en fleur. 1906. Iles Norvégiennes. 1911 25 et 26/vu, Magdalena Bay; — 27/vn, Mont des Oiseaux (Red Bay). CG. alpinum, var. cæspilosum (Malmgren). —1911. Advent Bav. Rosacées. Potentilla pulchella R. Br. — 1906/1910. Advent Point, Kings Bay. Plante naine à fleurs jaunes, les feuilles sont très velues en dessous et sur les bords. Elle rappelle un peu notre P. anserina par son aspect blanc d’argent. P. emarginata Pursh. — 1911. Vorland de la Pierre remar- quable et du mont Ole Hansen, Chaîne Michelsen. Assez commune, en grosses touffes fleuries. Feuilles à trois folioles dentées, moins velue que l’espèce précédente. Dryas octopetala !. — Très commune. Tige courte ram- pante, formant des gazons; les feuilles allongées sont créne- lées, feuilles nouvelles vertes en dessus et tomenteuses en dessous, les feuilles plus âgées sont rougeûtres et parfois recouvertes d’une pubescence grisàtre. Les rennes sont friands de la grande fleur blanche. 2 EN a Saxifragées. Saxifraga hieracifolia Waldstein et Kitaibel. — 1911. Magdalena Bay, Cross Bay et Kings Bay. Souche vivace, d’où sort une tige aphylle florifère pouvant atteindre 8-15 cm., pubescente, multiflore. Feuilles radicales, orbiculaires, den- tées, finement poilues, ont un aspect de parchemin et ont souvent beaucoup de pigment rouge. Fleurs petites d’un blanc-verdâtre, généralement groupées par trois, anthères jaunâtres. S. stellaris L. var. foliolosa R. Br. — 1911. Red Bay (Mont des Oiseaux). Plante paraissant être une réduction de l'espèce précédente. Les feuilles ont cinq dents aiguës et forment une rosette étalée, d’où partent deux tiges de 5 à 6 cm., minces, nues, portant des fleurs blanches disposées en corymbe. Les pétales allongés sont marqués de jaune à leur base. (Les exemplaires récoltés n'étaient pas encore tous fleuris.) Endroits humides. S. oppositifolia L. — Plante naine, gazonnante, rameaux couchés sur le sol, ordinairement de couleur rouge. Feuilles imbriquées sur 4 rangs, la plupart vertes mais souvent rouges à Ja partie inférieure. Fleurs roses assez grandes, sessiles, sont en si grand nombre que les tiges en sont presque cachées. Très commune. Endroits avec débris amenés par les eaux. S. flagellaris Willd. — 1911. Advent Bay, Magdalena Bay. Feuilles forment une rosette serrée d’où sort une courte tige florale et des rejets stolonifères qui vont s'implanter à quelque distance et propagent ainsi rapidement l'espèce. Fleur jaune-soufre. Toute la plante est rougeûtre. S. hirculus. — 1906. Baie de la Recherche. 1906 et 1910. Advent Point, Flower Valley, Renndal de la Sassen. 4911. Vorland de la Pierre remarquable, Kings Bay, sur- tout particulièrement abondant aux iles Lovén. Plante colorée en rouge-brun, fleur jaune-soufre. Croit aussi bien dans les marécages que dans les endroits secs. S. aizoïdes L. — Plante gazonnante touffue, analogue à celle de nos Alpes. Face inférieure de la feuille colorée. — 1911. Cross Bay, Kings Bay. BULL, SOC NEUCH, SCNNAT TPPENATE Presqu'ile des Tombeaux (Magdalena Bay) 25/vir. Phot. Grabner jr. 1911: PAPAVER NUDICAULE, L. var. radicatum, Rottb. Vorland de la Pierre remarquable (Port Müller) 29/vir. Phot. Grabner jr. 1911. DRYAS OCTOPETALA, L. BULLE. SOC: NEUCH. SC. NAT:, T, XXXIX- Mont des Oiseaux (Red Bay) 27/vir. SAXIFRAGA OPPOSITIFOLIA, L. Iles Lovén (Kings Bay) 1/vurr. SALIX RETICULATA, L. PE 7 RES S. cernua EL. — 1911. Cross Bay et Kings Bay. Souche émettant des tiges grêles, penchées ; feuilles lisses à 3-5 lobes, alternes pour les caulinaires; celles de la base, souvent rou- geàtres, sont portées par un long pétiole très grêle. Fleur blanche, solitaire, corolle grande. S. rivularis L. — 1911. Red Bay, Advent Bay. Plante basse, émettant de nombreuses tiges courtes; feuilles lon- suement pétiolées, et limbe divisé profondément en cinq lobes. Fleurs blanchâtres. Toute la plante a un aspect grêle. S. decipiens Ehrb. f. cæspitosa, L. commun. — Tigelles gazonnantes, en rosette au sommet, feuilles digitées 3-5 divi- sions. Fleurs blanches, corolle assez grande. Cette espèce forme une végétation serrée, les rosettes droites s'appliquant les unes contre les autres. Feuilles rougeûtres, les plus nou- velles sont encore vertes. S. caespitosa L. forma typica. — Les exemplaires de cette forme ont des feuilles un peu plus grandes, à lobes bien mar- qués. La tige florale est aussi un peu plus allongée. Composées. Petasites frigida, L. — 1911 1/v, Iles Lovén. Nous ne trouvons que deux exemplaires en pleine floraison. Dans ces régions cette plante est souvent stérile. Plante à souche tra- cante, hampe dressée, creuse, de 8-10 cm., feuilles radicales nettement triangulaires à pétiole grêle; les caulinaires embras- santes terminées par un petit limbe triangulaire quelque peu denté. Capitule ovale, bractées allongées, fleurs lilas. Erigeron uniflorus. — 1911. Cross Bay, au pied de la Chaine Michelsen, trouvé un seul exemplaire en pleine flo- raison, rappelle par son port Æ. alpinus de la Chaille. (Creux- du-Van). Arnica alpina Murray (— A. augustifolia Vahl). — 1911. Chaine Michelsen (Müller Bay). Plante vivace, émettant plusieurs tiges dressées, simples; à la base des feuilles entières, allongées, opposées, à pétiole quelque peu embras- sant; les caulinaires au nombre de deux sont opposées et sessiles. Capitules jaune d’or. Toute la plante est velue. Taraxacum palustre Sm. — 1911. Chaine Michelsen (Müller Bay). Nombreux exemples fleuris, sur replats ga- zonnés. — D8 — Campanulacées. Campanula uniflora!. — 1911. Chaine Michelsen (Müller Bay). Trouvé trois exemplaires, floraison passée. Tige grêle de 10 cm. environ à feuilles étroites, entières et alternes. [L'état très avancé de votre spécimen le rendait méconnaissable à cause de l’accressence démesurée de l’ovaire, qui pendant l’anthèse est globuleux ou ovale, mais moins long que les divisions du calice, tandis qu’il mesurait 20 mm. de long contre 4 mm. des divisions calicinales. GUSTAVE BEAUVERD.] Ericinées. Cassiope tetragona, Andromeda tetragona, 1. — 1906, 1910 et 1911. Advent Bay. 1911. Cross Bay, Kings Bay, Ile d'Amsterdam. Commune dans les endroits caillouteux, tige ligneuse, quadrangulaire ; feuilles coriaces, persistantes, entières, sessiles, imbriquées sur les arêtes de la tige qui se ramifie. D’entre les feuilles sortent les pédoncules floraux portant une fleur blanc-rosé et penchée. Toute la plante à une teinte rougeûtre. Gentianées. Gentiana tenella L. — 1911. Un seul exemplaire, passa- blement défleuri, côte sud de Red Bay, pied du Mont des Oiseaux. Borraginées. Mertensia maritima L. f. {enella Th. Fr. (— Pulmonaria marilima L.). Pneumaria maritima var. fenellu. — 1906 et 1910. Advent Point. (Icefjord.) Croit parmi les cailloux, tiges couchées de couleur gris-ardoiïsé ainsi que les feuilles. Fleurs bleuâtres. Se rencontre aussi dans la Nouvelle Zemble. Polygonées. Oxyria digyna Hill. — 1906. Pentes du Mont de la Cloche, Pointe des Renards (Baie de la Recherche), Flower Valley, Colorado Hills. 1 Cette plante répandue dans les régions arctiques, redescend en Amérique le long des Montagnes Rocheuses jusque dans le Colorado. 1910. Advent Point, Flower Valley. 4911. Red Bay, Magdalena Bay, Cross Bay, Kings Bay, Advent Bay, Longyear City. Cette plante à racines profondes est commune. Elle croit dans les terrains humides, entre les pierres, au pied des rochers et dans les éboulis des parois habitées par les lummes et les tridactyles (Pointe Nills), dans les éboulis fréquentés par les mergules (Magdalena Bay); alors toute la plante est d’un vert frais. Les sujets, croissant dans les endroits secs, ensoleillés, sont de petite taille et de teinte générale brun-rougeâtre. Feuilles longuement pétiolées réni- formes. Les graines sont recherchées par les lagopèdes. Polygonum viviparum L. — Feuilles ovales, lancéolées, variant entre À et 8 cm. de longueur. Fleurs blanc-rosé. Les épis ont parfois des bulbilles. Commun. Scrophulariées. Pedicularis hirsuta L. — 1906. Baie de la Recherche. Icefjord. 1910. Advent Point, Windy Point. 1911. Magdalena Bay, Cross Bay. Souche vivace, émet- tant quelques tiges courtes, feuilles divisées en lobes dont les bords sont finement découpés, de couleur vert foncé, parfois rougeûtre. Les feuilles supérieures plus petites sont serrées, il en sort trois ou 4 fleurs rosées. Toute la plante est velue. Pedicularis lanata. — 1911. Advent Point. Empétracées Empetrum nigrum L. — 1911. Trouvé par lun de nos compagnons, dans les environs immédiats d’Advent Point. Salicinées Cette famille compte deux représentants dans l’archipel du Spitzberg, ce sont deux végétaux sortant à peine de l’épais tapis de mousse, ne laissant guère supposer que l’on à devant soi une plante ligneuse. Les minces rameaux sont rampants, cachés sous la mousse, sur laquelle s’étalent de petites feuilles rondes, groupées par deux; de leur intersec- tion sort un petit châton. — 60 — Salix polaris L. — Cette plante est assez commune dans les Baies Red, Cross et King, elle forme en certains endroits des tapis d’un vert luisant, très particulier; sur les pieds femelles on remarque immédiatement l'enveloppe rosée qui entoure le chäton non encore ouvert. Salix reticulata L. — Ses feuilles sont un peu plus orbicu- laires, moins oblongues que celles de l’espèce précédente, et sont parcourues par un réseau très fin, serré, entre les ner- vures secondaires. 1911. Iles Lovén. Colchicacées. Tofieldia palustris Huds. — (Un exemplaire qui m'a été remis par un compagnon de voyage sans désignation exacte du lieu de trouvaille.) Parages de l'Advent Dal. Juncacées. Si nous n'avons pas rapporté de joncs cela tient à un simple oubli, car ces plantes sont nombreuses sur les bords des petits lacs de la presqu’ile Bloomstrand et au fond de Ja Baie Signe. Aucune espèce n'était fleurie. Luzula arcuata Sm. — 1911. Red Bay, Kings Bay, Advent Bay. L. confusa Lindberg /L. hyperborea). — 1911. Magdalena Bay, Red Bay. La première espèce a des fleurs fasciculées noirâtres, la seconde des fleurs plutôt grisâtres. Dans les étangs : Juncus biglumis et triglumis (Port Signe). Cypéracées,. Eriophorum Scheuchzeri Hoppe. (— E. capitutum Hort). — Partout ses houppes sont visibles, aussitôt que nous rencon- trons un sol quelque peu marécageux. Carex misandra R. Br. — Un peu partout dans les en- droits secs: Red Bay, Cross Bay, Kings Bay. Epillets termi- naux groupés par deux ou trois. (L’absence d’inflorescence est probablement la seule cause pour laquelle nous n’avons pas recueilli d’autres espèces de laiches.) EG = Graminées. Alopecurus alpinus Sm. — 1910. Trouvé sur Advent Point. Sa panicule en épi obtus a une apparence laineuse, de couleur bleu-blanchâtre ; toute la plante a une teinte violette ou rouge-brun. Trisetum subspicatum (— Avena subspicata L.). — 1911. Nous trouvons de magnifiques exemplaires, dépassant 30 cm. Ses grands épillets ont une teinte violacée-rougeàtre ou par- fois gris-verdâtre. Magdalena Bay, Kings et Cross Bay. Les pâturins dont les noms suivent : Poa abbreviata (f. vivipara). Magdalena Bay . cenisia (f. vevipara) var. archica. — Red Bay . cenisia (f. flexuosa) . Stricta . pratensis (var. alpigena) . laxa (Hæncke), ont tous été récoltés dans Magdalena Bay, Cross et Kings Bay. (Pour les Poa, même remarque que pour le genre Draba..) ie Pa La = D CRYPTOGAMES VASCULAIRES Lycopodiacées. Lycopodium selago L. — 1911. Red Bay, Cross Bay : pied de la Chaîne Michelsen, en abondance. Equisétacées. Equisetum arvense L. f. alpestre Wg. — 1911. Chaine Michelsen, replats humides, sujets excessivement fragiles. Polypodiacées. Cystopteris fragilis L. Bernk. — 1911. Rochers des iles Lovén, quelques frondes avec des spores. Woodsia alpina, terrasses étroites et humides de la Chaine Michelsen. Muscinées. Les mousses forment, par endroits, des tapis épais, repo- sant sur la couche d’humus ou directement sur les petits blocs (Red Bay, Pointe Nils, Chaine Michelsen, Presqu'ile du roi Haakon, etc.); ailleurs, elles s’étalent sur des pentes très inclinées, partant du pied des Monts des Oiseaux et y forment ce que les Allemands appellent «Hængendes Moor », ces marais suspendus s’aperçoivent de loin, à cause de leurs teintes vives, jaunes, vertes ou rouge-vineux (Red Bay, rive O. Magdalena Bay, rive N. à l’entrée de Cross say et de Port Signe, etc.). On y rencontre principalement : Sauteria alpina, Nees. Dicranum sp. ? (Red Bay); Polytrichum alpinum L. et Bryum julaceum, Schr. (Magdalena Pay). Thallophytes. Algues. Un phénomène qui frappe chaque voyageur, au Spitz- berg, est celui de la neige rouge et de la neige verte. En 1911, il se produisait avec intensité dans les champs de neige des rives de la Red Bay et de la Magdalena Bay. La neige présentait, par places bien distinctes, une magnifique couleur rouge-bordeaux, ailleurs rouge-carmin vif; en d’au- tres endroits elle était jaune-verdâtre. Ces différentes colora- tions sont dues à des algues, qui teignent la neige parfois à une profondeur de plusieurs centimètres (en 1911, nous avons mesuré 8 à 12 em.). Le Protococcus [Hæmatococcus] nivalis pro- duit la teinte rouge!, tandis que la teinte verte provient du P. pluvialis. Aux abords de la presqu'ile des Tombeaux (Magdalena Bay) nous faisons une ample moisson de Fucus serrata, Lami- naria saccharina et L. digitata en très beaux exemplaires. Lichens. Les lichens sont représentés par de nombreuses espèces. Dans la Red Bay, aux abords du Mont des Oiseaux?, dans 1 De l’eau provenant de la fonte de la neige rouge a conservé une belle couleur rouge-screnadine pendant plus d’une semaine, puis les algues colorantes sont tombées au fond. Il suffisait, plusieurs mois après, de secouer le flacon pour voir réapparaître aussitôt la teinte primitive, si caractéristique. 2 A cette latitude (79:50), par 150 à 200 m. aititude, nous avons pu ramasser de nombreux bois de rennes, tombés et enfouis dans la couche de mousses, de lichens, d'humus, et cela dans des endroits où il peut paraître impossible que ces animaux viennent y chercher leur nourriture. A EE l'ile des Danois, sur le versant O. de la presqu'ile du roi Haakon, sur la pente O. de la Pointe Nils se développent en abondance les Cetraria islandica et nivalis. Dans certains en- droits la profusion des lichens donne souvent au sol un coloris spécial, visible à distance, brun-noir ou d’un blanc-jaunâtre presque fleur de soufre. Dans l’éboulis, surplombant la mo- raine latérale droite du glacier Gully, les blocs épars et les rochers sont couverts de grands lichens en forme de lame membraneuse, plus ou moins circulaire et relevée sur les bords, adhérents à la pierre par un court pédicelle. Aïlleurs les lichens forment sur les rochers des croûtes rutilantes jaune d’or, rouge-orangé ou d’un jaune-vert très vif. Sur le Vorland de la Pierre remarquable tous les blocs ont leur côté Est blanc ou tout au moins clair et sans végé- talion, tandis que leur face Ouest est recouverte d’une riche végétation de lichens de toutes les teintes. Champignons. Il peut paraitre étrange que, sous une latitude aussi élevée, des champignons puissent encore se développer et pourtant dans la Red Bay par 79050 I. n., nous avons rencontré de nombreux exemplaires rappelant les Collybia oreudes, Bolt et C. velutipes, Cart. En ascensionnant sur les flancs de la Chaîne Michelsen nous trouvons de beaux sujets semblables à notre Agaricus [Psaliota campestris], des représentants du genre Lycoperdon sp.?, atteignant la gros- seur d’un œuf de pigeon. Ailleurs, sur le Vorland de la Pierre remarquable, sur celui qui précède les Monts Ole Hansen, sur les flancs du Mont des Oiseaux (Pointe Nils) nous observons de petits champignons (Agaricinées). Mais les difficultés de conserver ces trouvailles nous ont forcé d'abandonner nos recherches. Nous espérons que cette énumération, forcément succincte, pourra être de quelque utilité, par les détails et les renseigne- ments qu'elle renferme, à de futurs excursionnistes dans l’ar- chipel du Spitzberg. Colombier, décembre 1911. NOTES MYCOLOGIQUES PAR Euc. MAYOR, Dr-Mépn. Dans un travail antérieur !, je me suis efforcé de signaler toutes les espèces rencontrées dans le canton de Neuchâtel se rattachant aux Péronosporinées, Ustilaginées, Urédinées et Erysiphacées et déjà alors j'avais soin de dire que je n'avais nullement la prétention d’être complet, persuadé que des recherches ultérieures viendraient compléter certaines lacunes. Ces prévisions se sont pleinement réalisées, car ces deux dernières années j'ai pu recueillir, au cours de diverses excursions botaniques, un certain nombre d'espèces avant échappé aux investigations antérieures. Quelques-unes étant nouvelles pour la Suisse ou ayant été rencontrées sur des supports non encore mentionnés, j'ai pensé qu'il serait utile de publier les résultats obtenus en une petite notice qui servira de supplément au travail paru antérieurement. Il est vraisemblable que les années prochaines nous appor- teront encore des observations nouvelles et intéressantes qui feront l’objet de publications ultérieures. Aïnsi peu à peu notre flore locale, déjà si riche, se complétera et alors nous aurons une très bonne vue d’ensemble sur la répartition de ces quatre groupes de champignons dans le canton de Neu- châtel; mais il est de toute évidence que ce travail ne pourra être considéré comme achevé, et encore, que dans un certain nombre d'années. PÉRONOSPORINÉES Ce sous-ordre, en ce qui concerne le canton de Neuchâtel, ne se trouve enrichi d'aucune espèce nouvelle: par contre, un certain nombre de supports viennent compléter ce qui avait été observé jusqu'à maintenant. 1 Euc. Mayor. «Contribution à l'étude des champignons du canton de Neu- châtel». Bull. soc. neuch. sc. nat., t. XXX VII, année 1909-1910, p. 1-131. ALBUGO CANDIDA (Persoon), Kuntze. Sur: Cardamine hirsuta, L. — Bois, Pertuis-du-Soc au- dessus de Neuchâtel. Mai 1910. PLASMOPARA NIVEA (Unger), Schrôter. Sur: Anthriscus suvester (L.), Hoffm. — Lisière de bois aux Geneveys-sur-Coffrane, Val-de-Ruz. 18 juin 1911. BRemIA LacTucz, Regel. Sur: Centaurea Jacea, L. — Prés, Trembley sur Peseux. 2% mai 1911. Sur: Crepis mollis (Jacq.), Ascherson. /— C. succisifoliu, Tausch.). — Pâturages entre La Roche-aux-Crocs et Tête-de- Ran Te ue 1911. PERONOSPORA ALSINEARUM, Casparv. Sur: Gerastium arvense, L. — Champs, marais des Ponts, entre Brot-dessus et Combe Varin. 5 juin 1910. PERONOSPORA TRIFOLIORUM, de Bary. Sur: Lotus corniculatus, L. — Prés, Tremblev sur Peseux. 9% mai 4911 à 4 mai 4911. PERONOSPORA PARASITICA (Pers.), Tulasne. Sur: Capsella Bursa-pastoris (L.), Medikus. — Bord du lac aux Saars près de Neuchâtel. 28 mai 1910. — Champs à Saint-Blaise et près du lac de Saint-Blaise. 12 août et 21 octobre 1911. Sur: Cardamine pinnata (Lam.), R. Br. — Bois, derrière Tête-Plumée sur Neuchâtel. 26 mai 1910. USTILAGINÉES Les années 1910 et surtout 1911 ont apporté quelques renseignements nouveaux sur ce groupe de champignons encore si mal representé dans le canton de Neuchâtel. Grâce 6) BULL, SOC. SC. NAT. T. XXXIX — 66 - à l'excellent ouvrage de M. le professeur Schellenberg!, nous avons maintenant une très bonne vue d'ensemble sur ces intéressants parasites et leur répartition en Suisse; aussi cette monographie nous sera-t-elle un guide précieux pour des recherches ultérieures. Trois espèces sont nouvelles pour notre flore locale et deux ont été rencontrées sur des sup- ports non encore mentionnés dans le canton (Cintractia Caricis et Schizonella melanogramma). USTILAGO PERENNANS, Rostrup. Sur: Arrhenatherum elatius (L.), M. et K. — Bord de che- min, forêt entre Corcelles et Montmollin. 5 août 1911, CINTRACTIA CARICIS (Pers.), Magnus. \ 79 O Sur: Carez digitata, L. — Chemin de la Chatelaimie, forêt au-dessus de Neuchâtel. 16 juin 1910. — Bois, pente sud du Mont-Racine et de la Roche-aux-Crocs. 18 juin 1911. Sur: Carex glauca, Murr.— Bois de Peseux. 11 juillet 1914. SCHIZONELLA MELANOGRAMMA (DC.), Schrôüter. Sur: Carex ornithopoda, Willd. — Pâturages au sommet de la Roche-aux-Crocs. 18 juin 1911. UrocYsTIS AGROPYRI (Preuss.), Schrôter. Sur: Bromus erectus, Hudson. — Chemin de Hauterive à l'Abbaye de Fontaine-André, au-dessus de la Couare. 27 mai 1911. MELANOTÆNIUM HYPOGÆUM (Tulasne), Schellenberg. Dans les racines de Linaria spuria, Mill. — Champ entre Marin et Montmirail. 12 août 1911. Cette trouvaille constitue la deuxième station suisse de cet intéressant parasite qui, depuis Tulasne, n’avait pas été revu jusqu’en 1907 où M. le pasteur Cruchet le découvrit aux environs de Montagny sur Yverdon. SOROSPORIUM SAPONARIAE, Rudolphi. Sur: Saponaria officinalis, L. — Ce champignon est imdiqué dans le «Catalogue des champignons du canton de Neuchâtel par P. Morthier et L. Favre» et m'avait échappé. On ne 1 H.-C. SCHELLENBERG. « Die Brandpilze der PER PÈE) ». Beiträge zur KTyp- togamenfora der Schiceis. Band IT, Heft 2. Bern 19i1 VE trouve aucune indication précise de localité et l'herbier Mor- thier ne renferme aucun exemplaire de provenance neuchà- teloise; de mon côté, jusqu’à maintenant, il ne m'a pas été possible de retrouver ce parasite dans notre canton. URÉDINÉES Bien que ce groupe de champignons soit déjà fort bien étudié dans notre canton, il m’a cependant été possible de recueillir quelques espèces ayant échappé aux recherches antérieures; deux sont nouvelles pour notre flore suisse et une à été récoltée sur un support non encore mentionné en Suisse. Six espèces sont nouvelles pour notre flore locale, ce sont: Puccinia Vincæ, Sorghi, Veronicæ et Actææ Elymi, Chry- somyxa Abietis et Uredinopsis Scolopendrii ; trois ont été trouvées sur des supports non encore indiqués chez nous: UÜromyces Veratri, Puccinia Festucæ et Melampsora Roslrupii. Quelques recherches expérimentales m'ont permis d’élucider certains points concernant des Urédinées hétéroïques, mais ce n’est là qu’un début, car il reste encore une quantité de questions à résoudre, qui ne pourront l’être qu’à la suite de nombreux essais d'infection espacés sur plusieurs années, en particulier pour ce qui concerne les relations entre certains Carex et nos Ribes indigènes. J’ai pu également compléter certains rensei- gnements sur la répartition dans le canton de diverses espèces, mais ce travail ne pourra être considéré comme achevé que dans un avenir plus ou moins éloigné. On le voit, l'étude des Urédinées est loin d’être terminée, même pour notre petit canton, et ceux qui s'intéressent à ce groupe de champignons ont encore bien des choses à trouver et à observer. Notre flore neuchâteloise se trouve enrichie de ce qui suit. UromyYcEs VERATRI (DC.), Winter. Sur: Homogyne alpina (L.), Cass. —- Æcidies. Bois, versant nord du Mont-Racine. En compagnie de Adenostyles albifrons également malade et à proximité immédiate de nombreuses plantes de Veratrum album. 18 juin 1911. PucantaA VNCÆ (DC.), Berk. Sur: Vinca major, L. — Téleutospores. Dans un jardin de Neuchâtel (rue de la Côte). 4er juin 1911. (Era) PUCCINIA SOnGHI, Schweinitz. Sur: Zea Mays, L. — Uredos et téleutospores. Champ entre Marin et Epagnier. 21 octobre 1911. PuUcCINIA VERONICÆ, Schrôter. Sur: Veronica montana, L. — Téleutospores. Bois de la Grand’ Joux entre Les Ponts et La Chaux-du-Milieu.20août1911. PucciniaA ACTÆÆ ELyui, E. Mayor. Æcidies (1) sur Actæa spicata, L.; uredos et téleutospores (11, DT) sur Ælymus europæus, L. Sentier de Rochefort à Tablette. 1. 17 juillet 1900 et 14 juin 1908; IT et II. 7 novembre 1909. — (Gorges de la Pouëtta-Raisse au-dessus de Fleurier, Val-de-Travers. HI. 21 juin 1904; IL. 30 juillet 1911. — Sentier du Plan sur Neu- châtel à Fenin, près des Trois-Bornes. I. Juin 1904 et depuis 1908 revu chaque année dans le courant de juin; If et IH. 14 septembre 1908 et depuis revu chaque année abondam- ment à partir du mois de juillet jusqu’en hiver. — Bois, Mon- tagne de Boudry près du chalet du Lessy. IT et IL. 23 août 1908. — Bois au nord de Tête-Plumée sur Neuchâtel. T. Juin 4911; IT et III. 17 septembre 1911. — Bois, Combe Biosse, versant nord de Chasseral. IT et IIT. 7 octobre 1909; à côté de Actæa spicata. — Bois entre Lignières et le sommet de Chasseral. IT et III. 9 octobre 1909; à côté de Actæa spicata. PucciniA FEsrucÆ, Plowr. Sur: Lonicera cœrulea, L. — Æcidies. Pâturages entre La Tourne et La Cour sur la route des Ponts et marais des Ponts près de Brot-dessus. 2 juillet 1911. CHrysoMYxA ABIETIS (Wallr.), Winter. Sur: Picea excelsa (Lam.), Link. — Téleutospores. Bois, Pertuis-du-Soc et Tête-Plumée sur Neuchâtel. 4er juin 1911. — Forêts du Val-de-Ruz; d’après les renseignements qu'a bien voulu me fournir M. Veillon, inspecteur-forestier, ce parasite aurait été très abondant durant tout le mois de juin 4911. — Bois, Pierre-à-Bot sur Neuchâtel, 21 mai 1911. — Bois de Peseux, Corcelles et Serroue. 17 juin 1911. 1 Euc. Mayor. «Recherches expérimentales sur quelques Urédinées hété- roïques ». Annales mycologici, vol. IX, n° 4, 1911, p. 341-562. DRE à 0 EE UREDINOPSIS SCOLOPENDRIH, Fekl. Sur: Phyllitis Scolopendrium (L.), Newman. — Uredos. Eboulis au pied des rochers du Creux-du-Van. 33 juillet 1911. Seules les frondes de l’année précédente étaient attaquées, les autres étaient indemnes de toute infection. MELAMPsOoRA RosrRUuPI, Wagner. Sur: Populus tremula, L. — Uredos et téleutospores. Bois de Maujobia au-dessus de Neuchâtel. 2 septembre 1911. Quel- ques taillis abondamment infectés à côté de Mercurialis perennis portant de nombreux cæoma le 29 mai 1911. ERYSIPHACÉES En 1910 et 1911, j'ai eu l’occasion de recueillir un certain nombre d’Erysiphacées sur des supports non encore men- tionnés dans le canton de Neuchâtel et qui contribuent à augmenter nos connaissances sur ce groupe de champignons. Aucune espèce nouvelle n’est venue s'ajouter à la liste de celles que nous possédons déjà. Un point très important est cependant à relever en ce qui concerne lOïdium du chêne. En effet, pour la première fois en Europe, le 30 décembre 1911, M. Arnaud à pu observer et récolter dans le Gard (midi de la France), à Cavillargues, la forme parfaite de ce parasite qui, depuis plus de quatre ans, restait si mystérieux. D’après les recherches de M. Foëx, de Montpellier, qui a eu l’obligeance de me faire parvenir des échantillons de cette intéressante découverte, l'Oïdium du chêne appartient indu- bitablement au genre Microsphæra et devrait s'appeler Micros- phæra quercina (Schweiïnitz) Burril (— M. Ali de Salmon pr. p.). Chez nous, malgré toutes les recherches, il n’a pas encore été possible de trouver les périthèces de ce champignon, mais il est fort probable que sous peu nous aurons l’occasion de les observer, peut-être même déjà dans le courant de l’année 1912, puisqu'ils viennent de faire leur apparition en France. On trouvera ci-dessous ce qui est nouveau pour notre flore locale. SPHÆROTHECA HUMuLI (DC.), Burr. Sur: Rubus cæsius, L. — Bord du lac à Auvernier, près des bains des hommes. 12 septembre 1911. nd 10 SPHÆROTHECA EUPHORBIÆ (Cast), Salmon. Sur: Æuphorbia Helioscopia, L. — Champ près du stand de Corcelles. 144 octobre 1911. ERYSIPHE POLYGONI, DC. Sur: Thalictrum flavum, L. — Bord du lac de Neuchâtel, entre Auvernier et Colombier. 12 septembre 1911. Sur: Thlaspi arvense, 1. — Décombres à la gare de Cham- brelien. 2 juillet 1911. Sur: Vicia sativa, L. — Champ entre Marin et Wavre. 21 octobre 1911. ERYSIPHE CICHORACEARUM, DC, Sur: Cirsium eriophorum (L.), Scop. — Pâturages près de Chuffort (Chaumont). 10 septembre 1911. ErRYSiPHE GALEOPSIDISs, DC. Sur: Thymus Serpyllum, L. — Bois, gorges de la Pouëtta- Raisse sur Fleurier, Val-de-Travers. 30 Juillet 1911. ERYSIPHE GRAMINIS, DC. Sur: Pou pratensis, L. — Neuchâtel, chemin des Parcs- du-Milieu. 27 mai 14910. Sur: Poux trivialis, L. — Bois, chemin de la Chatelainie au-dessus de Neuchâtel. 16 juin 4910. © SUR LE CALGUL DE LA RÉFRACTION ATMOSPHÉRIQUE ‘Par E. LE GRAND ROY Si l’on appelle y l'indice de réfraction de l'air à la distance r du centre de la terre, v, l'indice de réfraction de Pair à la surface du sol, dont on désigne par r, la distance au centre de la terre, Bouguer à montré qu’en supposant entre ces PE 1 NH À a quantités la relation 2=(s) , l'équation différentielle Fr Ho de la réfraction s'intègre avec la plus grande facilité. Elle . sin ? SALE 3 À x nu" ; L conduit aux équations ns dans lesquelles z dé- p—- ñ signe la distance zénithale apparente, et b la réfraction. L’ob- lo] servation donnant p,—1,00029% et n —7, on a donc pour la sin 2 z réfraction à OÙ sin E— ——— PS, Il est intéres- 1,0002947 7 &ant de comparer, pour les fortes distances zénithales, les résultats de ces formules, qui sont d’une extrême simplicité, avec ceux que donne la formule de Laplace, tels qu'ils sont donnés dans la Connaissance des temps. Pour cela il faut d'abord diviser les réfractions ainsi calculées par 1,0584, pour les réduire à ce qu’elles seraient à la température de 10. On a ainsi : TT D z Laplace Bouguer z Laplace Bouguer SUP POSTER EMEA AC 800 FLE ABS TT 4871 O1 SP or DL AO TA SE D 20 at CAE r 0 39725 BU AS OST AA TEA 830410 HAMAONET 90 6 COURAGE 40019 SANS AUS COTANTA SOS ATOS IDE CS DA 5e LS S M5 On voit ainsi que, jusqu’à 86°, les résultats des deux for- mules sont très sensiblement les mêmes. On peut donc, dans la pratique, employer en toute sécurité la formule de Bouguer pour le calcul des réfractions moyennes. HAUTEUR DE L'ATMOSPHÈRE DÉDUITE DE L'OBSERVATION DES ÉCLIPSES DE LUNE Par E. LE GRAND ROY On sait que, la réfraction atmosphérique faisant pénétrer une fraction de la lumière solaire dans le cône d'ombre de la terre, la lune ne devient jamais invisible pendant les éclipses : son éclat subit seulement une diminution plus ou moins notable. Il en résulte l'impossibilité de faire le départ entre la diminution d'éclat de la lune, résultant du fait qu’elle est entrée dans le cône d'ombre, et celle qui résulte de l’inter- position de l'atmosphère terrestre entre la lune et le soleil: aussi est-on forcé, pour faire coïncider le calcul avec les observations, d'augmenter empiriquement le rayon du cône d'ombre de la terre là où il est rencontré par la lune. Cette augmentation, fixée autrefois à 60 du rayon du cône, a été modifiée par suite des observations récentes, et fixée à D & Il 90, est facile de déduire de ce nombre la hauteur de la couche atmosphérique capable de diminuer l'éclat de la lune d’une fraction assez importante pour être perçue comme éclipse. Soient S le soleil, T la terre, D la distance de leurs centres, R et r leurs rayons, x la longueur du cône d'ombre, d la dis- tance moyenne des centres de la terre et de la lune, y le rayon du cône d’ombre à la distance d, f l’angle générateur du cône. Ce dernier étant d'environ 16’, les rayons R et r sont très sensiblement perpendiculaires à l’axe du cône, et on peut, sans erreur sensible, prendre pour y la parallèle à ces rayons menée à la distance d du centre de la terre. D d 0 œ r Gb r y x—d HRNAIDDSN Es 5 "OU = DAS , d'où D+x R’ D peer nor LU Ps. Dr (D+d)r—dR Een EU == - R—-r D pour satisfaire aux observations, il faille prendre y >y: il faudra également prendre »’>7+r, r/—7r étant la hauteur de O Dh l'atmosphère, et on à SRE . dR PR TASEURS DÉC vi Posons y" —y—ky, r'—r—mr, = L . Supposons maintenant que, Par suite: EYE m’étant une fraction inconnue : l'égalité devient ki ie DR d'où m EN , ou en remplaçant y par D (D+d)r sa valeur, OS) Rennes Di ASS Adoptons (D+d)r (D+d)r maintenant les valeurs moyennes k— - _ —0,019685 m4 JU,0 R— 1081 d60D—25439 -rontobtient m —0,019685 — 0,005403 — 0,014282. Adoptant enfin 6370 km. pour valeur du ravon terrestre, on à pour limite inférieure de la hauteur de l’atmosphère 0,014982 << 6370 km. — 91 km., valeur coïincidant très sensiblement avec celles que fournissent d’autres méthodes. » SUPPLÉMENT AU CATALOGUE des MOLLUSQUES DU CANTON DE NEUCHATEL" Par JEAN PIAGET M. Paul Goper faisait remarquer en 1907, dans son Cuta- loque, qu’il ne faut en aucun cas considérer comme complète sa liste de stations pour chaque espèce, et que de nouvelles recherches amèneraient certainement la découverte, sur plu- sieurs points, de mollusques qui n'avaient été signalés que sur un seul. Depuis cette époque, M. Goper lui mème a re- pris le genre Crystallus, dans le Bulletin de notre société, en 1908 (XXXV, p. 106) et l'Unio Consentaneus en 1911 (XXX VIIT, pp. 33-38, 2 pl); M. Meyran, de Sainte-Croix, a poursuivi ses explorations dans le Jura vaudois; M. le Dr Kampmanx, de Vallorbes, s’est livré à quelques recherches dans diverses ré- gions rentrant dans le cadre du catalogue, ainsi que M. le Prof. JAQUET, mes amis M. REIcHEL, M. Romy, et M. le Dr G. Bor- LINGER qui a publié en 1909 un ouvrage intitulé «Zur Gastro- podenfauna von Basel und Umgebung, Basel 1909», où il cite plusieurs localités du canton, ou très voisines. Le Journal de Conchyliologie de Paris publiera prochainement quelques ob- servations sur les Limnées de nos trois lacs. La faune mala- cologique du lac de Saint-Blaise vient également d’être étu- diée par le club des Amis de lu Nature, d'abord en 1907*°, et dernièrement plus à fond*; elle avait déjà été inventoriée assez sommairement par M. le Dr THiéBaAuD‘. 1 Catalogue des mollusques du canton de Neuchâtel et des régions limi- trophes des cantons de Berne, Vaud et Fribourg, par Paul GopeT, prof. — Voir Bull. Soc. neuch. Sc. nat., t. XXXIV, 1907, pp. 97-158, pl. I et IL. 2 Le lac de Saint-Blaise, par le Club des Amis de la Nature de Neuchâtel. Bull. de la Soc. neuch. de Géographie, t. XVIII, 1907, Moll., p. 44-46. 3 Catalogue des mollusques du lac de Saint-Blaise, par Jean PrAGET et Marcel Romy. Loc. cit., 1912. 4 Contribution à la Biologie du lac de Saint-Blaise, par Maurice Tui£- Baup. Annales de Biologie lacustre, IT, 1908, Mollusques, pp. 110-111 (63-64 du tiré à part). mn === HORNREEE Enfin, depuis quelque temps, j'ai eu l’occasion de relever un certain nombre de nouvelles stations, que je crois utile de publier pour compléter le précieux catalogue de M. Paul Goper. J'adresse tous mes remerciements à M. le Dr Kame- MANN, à M. le Prof. JaquEr et à MM. Ch. MEvran, M. REr- cHez et M. Romy, qui ont bien voulu me communiquer l’intéressant résultat de leurs recherches. Page 1131. 4. Limax MaxIMUS L. Var. cinereo-niger Wolff. — Le Pâquier (Val-de-Ruz), gorges de lAreuse, La Côte-aux-Fées, Les Rasses. 9. LimAx TENELLUS Nils. Fréquente dans les montagnes: Chaumont, Lignières, La Côte-aux-Fées, La Brévine, Les Ponts. 3. LIMAX VARIEGATUS Drap. , M. MEYLAN m'écrit qu'il la découverte à Sainte-Croix. 4. AGRIOLIMAX AGRESTIS (L.). Répandue également dans les montagnes: La Côte-aux-Fées, La Brévine, Les Ponts, etc. 6. VITRINA PELLUCIDA (Müll). Epagnier, Chaumont, Vaumarcus, Verrières. M. MEYLAN a découvert à Sainte-Croix une forme que j'ai retrouvée près de Valangin et qui est voisine des Votrinu pellucida typique, V. elliptica, et de la forme intermédiaire que BOoLLINGER (fig. 1, p. 44) appelle pellucida f. major, sans cependant appartenir à aucune de ces trois variétés. Elle diffère de la V. pellucida par son dernier tour de spire pas- sablement dilaté, de l’ellipticu par sa ‘petite taille et son ouverture moins ample et de la f. major de BOLLINGER, par son ouverture relativement plus ample, moins échancrée au point d'insertion du bord droit, ainsi que par la taille générale, plus petite. M. MEYLAN m'écrit que c'est sans doute une forme alpine de la V. pellucida, mais il est à re- marquer que les formes alpines de cette espèce, qu'on trouve au Valais (var. alpina Stenz, par exemple à la Tour 1 Ce chiffre et les suivants se rapportent à la pagination du Catalogue Godet, — C0 — de Bavon, 2481 m.) ont au contraire une toute petite taille et un dernier tour de spire plutôt rétréci que dilaté. M. GOpET ne l’a pas déterminée, n'ayant mis dans ses notes que «V. pellucida, var.?» Cette variété est donc nouvelle: Var. DUBIA NOV. Var. Teslu intermedia, ultimo anfractu plus minusve dilatato, apertura satis ampla, margine dextro normalr. Coquille moyenne, très légèrement plus grande que le type et passablement plus petite que les V. elliphica et {. major de Boll.; dernier tour de spire assez dilaté, inter- médiaire entre ceux de la V. elliptica et de la f. major. Spire élevée, formée de quatre tours. Bord supérieur de l'ouverture s’insérant normalement à la paroi aperturale, sans présenter d’échancrure profonde, quand on la regarde de dessous, comme parfois le type et la f. major. Long. 5mm5. Lat. 3mm,5 . Alt. 3 mm. Page 114. 7. VITRINA DIAPHANA Drap. M. MEYLAN m'écrit qu'elle est commune à Sainte-Croix jusqu’à 1200 m. Je l’ai trouvée plus haut, sur les flancs du Chasseron:; La Côte-aux-Fées, La Brévine. y 9. HyaLiINA CELLARIA (Müll.). Cudrefin, Provence sur Vaumarcus, combe de Lignières, gorges de l’Areuse, La Côte-aux-Fées. 10. HYALINA DRAPARNALDI Beck. Cerlier, Saint-Blaise. AT. HYALINA SEPTENTRIONALIS Bret. Environs de Neuchâtel: Zigzags, Poudrières, etc. — Auver- nier (Romy). 43. HyALINA NITENS (Mich.). var. Dutaillyana (Mab.). Variété nouvelle pour le Jura neuchâtelois; elle est assez répandue dans les montagnes, en compagnie du type: gorges de l’Areuse, La Brévine, Les Ponts, La Côte-aux-Fées, Creux- du-Van, Val-de-Ruz, Tête-de-Ran. — Chaumont (Romy). 14. HYALINA PURA (Ald.). Sainte-Croix (Mevlan), gorges de l’Areuse, gorges de Douanne et combe de Lignières. 15. HYALINA RADIATULA Gray. La Chaux-de-Fonds, Maison-Monsieur (Kampmann). 16. ZoxiToipes NiTipus (Müll.). Grand marais, bords du lac entre Auvernier et Colombier, lac des Taillères. {. minor. Au-dessus de Colombier. Page 115. 18. CRYSTALLUS DIAPHANUS (Stud.). Chaumont (versants de Neuchâtel et de Fenin), Pierrabot, combe de Lignières, gorges de l’Areuse, La Brévine, La Côte- aux-Fées. — La Chaux-de-Fonds, Maison-Monsieur (Kamp- mann). Suppl. 1908, p. 106. CRYSTALLUS SUBRIMATUS (Reinh.). Gorges de l’Areuse, Valangin. Suppl. 1908, p. 106. CRYSTALLUS ANDREÆI (Bttg.). Gorges de l’Areuse, Val-de-Ruz (Valangin, La Jonchère, Le Pâquier), Chaumont, gorges de Douanne, Bôle. Page 115. 19. EuconuLus FULVUS (Müll.). Neuchâtel (donjon du Château), La Tène (près Marin-Epa- gnier), Cerlier, La Brévine, La Côte-aux-Fées. 920. ARION HORTENSIS Fér. Aussi dans la montagne: La Brévine et La Côte-aux-Kées. 91. ARION EMPIRICORUM Fér. Mut. aurantiaca: Epagnier, Cerlier. LE NTE J'ai trouvé aux environs de Lignières, à Chaumont, au Creux-du-Van et à La Côte-aux-Fées, une espèce qui n'a été jusqu’à présent que peu signalée en Suisse (Schwarzenberg, Mellingen, Weissenstein, Pilate) et qui est pourtant commune au Valais et dans les Alpes vaudoises (Château d'Œx, leg. Godet; Les Plans de Frenières), l’Arion subfuscus (Drap.). Cette espèce, nouvelle pour la région, est sans doute plus lar- sement répandue dans le Jura. STERKI le mentionne entre le Jura et la Forêt-Noire (pas commun). 22. PUNCTUM PYGMÆUM (Drap.). La Chaux-de-Fonds et Maison-Monsieur (Kampmann). — La Tène (près Marin), Colombier, gorges du Seyon, Mont- mollin, La Côte-aux-Fées. Page 116. 23. SPHYRADIUM EDENTULUM (Drap.). La Côte-aux-Fées, Creux-du-Van. 25. PATULA ROTUNDATA (Müll.). Landeron, Jolimont, Grand Marais, etc. 26. PATULA RUDERATA (Stud.). M. MEyLAN m'écrit qu'il l’a retrouvée dans plusieurs sta- tions aux environs de Sainte-Croix ainsi qu'à la Pouëta Raisse. 27. PYRAMIDULA RUPESTRIS (Drap.). Gorges de Douanne, La Brévine, La Côte-aux-Fées, Creux- du-Van, au sommet du Chasseron. Page 117. 28. EULOTA FRUTICUM (Müll.). Cerlier, Le Landeron, à Douanne même et à l’entrée des gorges, Colombier, Valangin, Champ-du-Moulin. moult. rubella. Cudrefin. mut. fasciata, alba. Cudrefin. - mul. fasciata, rubella. Vully. Page 118. 30. VALLONIA PULCHELLA (Müll.). Combe de Lignières, Noiraigue et Les Bayards. ne pe te 932. HELICODONTA OBVOLUTA (Müll.). Landeron et Jolimont. 34. FRUTICICOLA EDENTULA (Drap.). Forêts de La Côte-aux-Fées et du Creux-du-Van. Page 119. 38. FRUTICICOLA RUFESCENS (Penn.). var. albina Godet. Chasseron (versant de Sainte-Croix) jusqu’au sommet. var. montana (Stud.). Provence au-dessus de Vaumarcus, Chaumont, gorges de l’Areuse, La Côte-aux-Fées, Les Ponts-de-Martels, La Joux, La Brévine. M. Kampmann l’a recueillie à Maison-Monsieur et au Taubenloch. f. minor. La Chaux-de-Fonds (Kampmann). Page 120. var. cœlomphala (Loc.). Taubenloch (Kampmann). AA. FRUTICICOLA INCARNATA (Müll.). Cudrefin, combe de Lignières, gorges de Douanne, Vau- marcus-Provence, Chaumont, La Côte-aux-Fées. 42. FRUTICICOLA STRIGELLA (Drap.). Elle dépasse parfois 600 m. d'altitude: combe de Li- gnières, pentes de Chaumont (jusqu'à 650 m. environ), Champ-du-Moulin. Page 121. 43. ARIANTA ARBUSTORUM (L.). var. alpicola Charp. La Côte-aux-Fées, La Brévine, Les Ponts-de-Martel. 44. CHILOTREMA LAPICIDA (L.). Mut. albina. Sainte-Croix (Meylan). M. Meylan y a aussi récolté des f. minor, à spire très élevée. — OÙ — Pace 122. 45. ISOGNOMOSTOMA PERSONATUM (Lam.). oO Vallon de Vaumarcus à Provence. 46. HELIX ASPERSA (Müll.). L'Helix aspersa peut être actuellement considérée comme faisant partie de la faune neuchâteloise, étant définitivement acclimatée. J'en ai rapporté en 1908 une cinquantaine d’indi- vidus provenant de Binic (Bretagne), qui se sont multipliés aux Poudrières, au-dessus de Neuchâtel. J’en ai, en outre, ob- servé toute une station sur les rochers couverts de végéta- tion, en face du hangar des tramways, à l'Evole. Elle se ren- contre plus loin, dans les jardins de Champ-Bougin (Reichel); M. Matthey-Dupraz en signalait en 1911 (Rameau de sapin, p. 8), un grand nombre recueillis à Colombier, en octobre et novembre 4910. J’en ai trouvé un jeune exemplaire vivant, au Pertuis du Sault, à la lisière de la forêt de Chaumont, ainsi qu'un individu adulte, qui avait dû mourir une ou deux semaines auparavant, vu la décomposition avancée de l’ani- mal, à Monruz, au bord du lac. Cette dernière station a dû être fondée par l’apparition dans cette localité d’un grand nombre de plantes méridionales, signalées par M. Auguste Dugois dans le Rameau de sapin de 1912 (p. 37): Vicia auqus- tifolia, V. dasycarpa, V. narbonnensis, Coriandrum sativum, An- chusa ilalica et A. officinale. On la rencontre en outre de temps en temps à Neuchâtel même: Rameau de sapin, 1M06, p. 32 (à la place du Marché), p. 43-44 (Faubourg du Crêt). 47. HELIX POMATIA f. elevata. Répandue au pied du Vully. Page 124. 48. TAGHEA SYLVATICA (Drap.). Gorges de Douanne. var. montana, Stud. Vallanvron, Mont-Racine, Bec à l’Oiseau. 49. TACHEA HORTENSIS (Müll.). On la trouve, mais rarement, plus bas que 600 m., à Cer- lier, au bord du lac (436 m.); à Neuchâtel, près des Zigzags (450 m. environ). | UT : Mut. albina à Pouillerel (Testa lutea, fascuis translucentibus, peristomate albino). Page 125. 50. TACHEA NEMORALIS (L.). M. MEYLaAN m'écrit de Sainte-Croix: «Tachea nemoralis existe ici près à l’Auberson dans un jardin à 1100 m. J'ai été très étonné de le rencontrer si haut et je doute qu’il dépasse cette altitude où il est d’ailleurs sûrement fort rare et peut- être importé. » Mut. roseo labiata. Neuchâtel (Poudrières); rare. Page 126. 51. XEROPHILA ERICETORUM (Müll.). Cerlier, Thielle, sommet du Chasseron. Page 127. XEROPHILA OBVIA (Htm.). Ainsi que l’Helix aspersa, la Xerophila obvia est définitivement acciimatée, mais sur une bien plus grande surface: la colo- nie du Chanet a singulièrement prospéré et s’est étendue jus- que près de Peseux ; quelques exemplaires provenant de là se sont établis aux Poudrières où je les avais placés. En ou- tre cette espèce est largement disséminée dans toute l'extré- mité orientale du canton: en 1910 (Rameau de sapin, p. 2), j'ai relevé la localité du Pont de Thielle (rive bernoise) et j'ai re- connu depuis que les exemplaires que j'y avais trouvés avaient très probablement passé la Thielle par le pont du chemin de fer, partant d’un champ situé à quelques centaines de mètres de là, sur rive neuchâteloise, où cette espèce est extrême- ment abondante. J’ai ensuite observé une nouvelle station à Bethléhem, au pied du Jolimont, puis entre Cerlier et Le Lan- deron, au bord du lac. En outre, elle est très répandue au- dessus du Landeron, sur la route de Lignières. Il est probable qu’elle suivra ce chemin jusqu’à Lignières, comme elle a l’habitude de le faire en Valais, sans doute au moyen de chars de fourrage: route de Martigny à Sembran- cher et à Châbles; de Sembrancher à Orsières, Som la Proz, Praz de Fort et presque jusqu’au fond du Val Ferret; dans la vallée d’Isérable; sur la nouvelle route de Sion à Salins et à Baar, et de Sion à Euseigne. 93. XEROPHILA CANDIDULA (Stud.). Cerlier, Souaillon, Thielle, sommets du Chasseron et de Chaumont. 6 BUBI: SOC: SC NAT UTIERXEIX SNS TAN== var. thymorum (v. At). Neuchâtel (Poudrières), Boudevilliers et Champ du Moulin. 04. XEROPHILA CARTHUSIANA (Müll.). Grand marais, du côté du Vully (leg. G. de Dardel) Cudrefin (Reichel). Page 128. 99. BULIMINUS DETRITUS (Müll.). Douanne, Colombier (Planevse), Boudevilliers, Champ-du- Moulin. 06. BULIMINUS MONTANUS (Drap.). Gorges de Douanne, combe de Lignières. J'en ai trouvé dans la combe de Lignières un exemplaire monstrueux, gigantesque, corné par places et blanc sale à d’autres, c’est-à-dire ayant tout à fait la coloration d’un B. de- lritus non radié avec certaines formes duquel (B. Locardi Cless.) on pourrait facilement le confondre s’il n'avait pas été recueilli dans des forêts très humides, au milieu de B. montanus normaux, sans qu’il y ait nulle part trace de B. de- trilus. Long. 18 mim., larg. 8 mm., au lieu de 13-14 mm. de long et 5-6 de large. 07. BULIMINUS OBSCURUS (Müll.). Auvernier, combe de Lignières, gorges de Douanne. Page 129. 08. CHONDRULA TRIDENS (Müll.). Deux nouvelles stations de cetle espèce rare chez nous: un peu au-dessus de Vaumarcus, sur le chemin de Provence, et à Lugnorres, sur le flanc sud du Vully. 99. CHONDRULA QUADRIDENS (Müll.). Montmollin, Montezillon, Champ-du-Moulin. 60. ACANTHINULA ACULEATA (Müll.). La Tène près Marin, combe de Lignières, gorges du Seyon, au-dessus de Fenin, Montmoilin, La Côte-aux-Fées. 2e NE 61. CocHLicopA LUBRICA (Müll.). Cerlier, marais de Montmirail, Vully, gorges de l’Areuse et sommet du Chasseron. Page 130. Var. columna Cless. Cerlier. 62. CÆCILIANELLA ACICULA (Müll.). Neuchâtel (Poudrières, Pertuis du Sault), Serrières, Saint- Blaise, Montezillon, Les Bayards, gorges de Douanne. 63. ORCULA DoLIUM (Drap.). Î. cylindracea-producta : sommet du Chasseron. var. uniplicata (Pot. et Mich.). Gorges de l’Areuse. 6%. ORCULA DOLIOLUM (Brug.). Pierrabot, Lugnorres sur le Vully. 65. PuPA FRUMENTUM Drap. Vaumarcus, Saint-Blaise. Page 151. 68. PuPILLA MUsCORUM (C. Pfr.). Serrières, gorges de Douanne, La Côte-aux-Fées. 69. PUPILLA TRIPLICATA Stud. Serrières, Neuchâtel (Poudrières), gorges du Seyon. 70. VERTIGO ANTIVERTIGO (Drap.). Cerlier, au bord du lac. 71. VERTIGO PYGMÆA (Drap.). La Sauge, au bord du lac (Reichel). Page 132. 72. VERTIGO ALPESTRIS (Ald.). Chaumont (près du sommet, sur le versant de Neuchâtel, et sur le versant de Fenin, disséminée du sommet jusqu’au- HU, (es- dessus de Valangin), Lignières, Montmollin, La Côte-aux- Fées. 7%. ISTHMIA MUSCORUM (Drap.). Gorges du Seyon. 75. BALEA PERVERSA (L.). On trouve aussi la forme normale, très fréquemment: M. MEyLaAN me la signale à Sainte-Croix, assez commune sur les hêtres. Gorges de Douanne, Fenin, Montmollin, Colom- bier, La Côte-aux-Fées. 76. CLAUSILIA LAMINATA (Mts:.). Taubenloch (Kampmann), Vullv. Page 135. 77. CLAUSILIA FIMBRIATA Rossm. M. JAQUET l’a recueillie au Chasseral, sur le versant de Saint-Imier, à environ 900 m. — Pouëta Raïisse, La Brévine, Les Verrières. 78. CLAUSILIA ORTHOSTOMA Mke. M. JaAQUuET l’a découverte au-dessus de Saint-fmier, en compagnie de l’espèce précédente. 79. CLAUSILIA PLICATA Drap. Il en existe dans la collection Charpentier (Lausanne) des exemplaires provenant de Guévaux (Lac de Morat). Page 134. 80. CLAUSILIA PARVULA Stud. J’ai trouvé au Pâquier (Val-de-Ruz) un exemplaire mons- trueux de Cl. parvula, à deux ouvertures. La première, nor- male, au dernier tour de spire, était déjà bordée d’un péris- tome blanc, quand elle s’est obstruée d’un caillou amené par l'animal rentrant brusquement dans sa coquille. Le caillou, qui a sans doute changé de position par les mouvements de l'animal cherchant à l’expulser et à ressortir, s’est calé entre les lamelles de l’ouverture, de sorte qu’il a été impossible pendant longtemps à la malheureuse Clausilie de dégager son unique sortie. Mais avec un instrument aussi parfait qu’une radula et un estomac qui supporte facilement une année de jeûne (j'ai fait l'expérience sur des Clausilies mal préparées PAS de ma collection, qui ne donnaient pas signe de vie pendant des mois puis déployaient tout à coup une grande énergie pour s'enfuir) cet animal aiguillonné par la faim a pratiqué une seconde ouverture au-dessus de la première, à l’avant de l’avant-dernier tour de spire, et l’a bordée d’un péristome parfait; mais elle ne présente pas d’autre pli que la lamelle pariétale, tout à fait normale, qui n'apparait pas jusqu’à la première ouverture, sans dents. Dans la suite, le caillou s’est dégagé, mais l’ouverture qui l’enchassait est resté inachevée, soit à cause de l’inutilité de ce passage et par conséquent des plis, soit à cause de la mort de l'animal. 81. CLAUSILIA DUBIA Drap. et var. obsoleta À. Schm. Gorges du Taubenloch et Maison-Monsieur (Kampmann). Page 135. 82. CLAUSILIA BIDENTATA (Strôm.). La Cl. bidentata, signalée en Suisse jusqu'ici seulement au Bois Rond, près de Cornaux, doit certainement avoir une distribution bien plus étendue, probablement de Chaumont à Cudrefin: j’en ai rencontré toute une station très riche en individus, à la Tène, près de Marin. Dans des notes inédites de M. GopeT, un dessin de Clausilie recueillie à Chaumont ne peut se rapporter qu'à la Clausilia bidentata typique, ainsi qu'une des figures de ses admirables planches manuscrites, intitulée à l’encre Cl. parvulu f. strigillata, de Cudrefin, au- dessous de laquelle il a ajouté très indistinctement, au crayon : «an bidentata? » Il n’a sans doute pas osé la déterminer comme CL. bidentata parce que l’exemplaire était unique et qu’il ne connaissait pas la station intermédiaire de la Tène. 83. CLAUSILIA CRUCIATA Stud. var. triplicata Htm. Gorges du Taubenloch (Kampmann). Chaumont (Romy). — Gorges de l’Areuse et Creux-du-Van. Page 136. 89. CLAUSILIA LINEOLATA Held. La Chaux-de-Fonds et Maison-Monsieur (Kampmann) var. ? var. subcruda Bttg. Pied de Chaumont (leg. Romy). — 86 — 86. CLAUSILIA VENTRICOSA Drap. Gorges de l’Areuse et montagne de Boudry, sur le chemin du Creux-du-Van, Vaumarcus. 87. CLAUSILIA CORYNODES Held. Cette espèce a été découverte au Taubenloch par M. Kamp- mann et retrouvée depuis par M. Meylan. Page 137. 90. SUCCINEA ELEGANS Risso. Valangin. 91. SUCCINEA OBLONGA Drap. var. elongata Kob. Gorges de l’Areuse. Page 158. 92. CARYCHIUM MINIMUM Müll. La Sauge (Reichel), Grand Marais, La Tène près Marin, au bas des gorges de l’Areuse. Page 143. 103. PHYsA FONTINALIS (L.) La Tène, près Marin. 10%. PHysA HYPNORUM (L.). Montilier, près de Morat. Page 144. 108. PLANORBIS ROTUNDATUS Poir 3ords du lac (Estavayer); Bethléhem, au pied du Jolimont. 109. PLANORBIS CONTORTUS (L.). Cerlier. Page 145. 112. PLANORBIS NAUTILEUS (L.). var. émbricatus (Dr.). — Pont de Thielle. var. cristatus (Dr.). — Lac d’Etaillères. 413. PLANORBIS COMPLANATUS (L.). Lac d’Etaillères. 115. ANCYLUS FLUVIATILIS Müll. Dans l’Areuse à Grandehamp. Page 146. 120. ERICIA ELEGANS (Müll.). Gorges de Douanne, Bevaix. Pages 147-148. 193-124. VALVATA PISCINALIS Müll. M. BOoLLINGER rassemble dans son ouvrage les deux Valvata alpestris et antiqua comme des variétés de la V. piscinalis. Je n’ai recueilli le type de cette espèce qu’au Loclat et à Noirai- œue, dans l’Areuse. Dans cette dernière station, j'ai trouvé une très curieuse nouvelle variété, reliée au type par une chaîne d’intermédiaires : var. SUBNATICINA 700. vur. Ab typo differt testa depressa et apertura permagna. Umbilicus typicus, idem operculum. Coquille globuleuse, déprimée, assez étroitement ombili- quée, comme le type, très finement striée, mince, presque transparente, de couleur jaune verdâtre très pâle, très bril- lante. Quatre tours de spire s’accroissant très rapidement, arrondis, le dernier très grand, tout autant que celui de la V. naticina mais paraissant plus petit à cause de la forme gé- nérale plus déprimée. Ouverture très grande, arrondie, légè- rement ovale, assez semblable à celle de la V. naticina. Péris- tome tranchant, semblable à celui de cette même espèce. Opercule formé de cinq tours. Diam. 4mm,5, Haut. 3mm,5. Cette variété très intéressante est une forme de V. pescinalis évoluée dans les eaux très courantes de l’Areuse à cette loca- lité, comme la V. naticina, du Danube et du Memelstrom, est certainement une V. piscinalis profondément transformée par son habitat. La var. subnaticina se distingue très facilement de loutes les formes déprimées d’alpestris, par son ombilic étroit et sa grande ouverture, et de l’antiqua par sa forme déprimée et son dernier tour de spire. — Page 148. 195. VALVATA DEPRESSA C. Pfr. La Tène, près de Marin. 126. VALVATA CRISTATA Müll. Cerlier, Marin (La Tène), Colombier, lac d’Etaillères. 1911, XXXVITL, p, 39/:et fig. 2° 127. UNI0O CONSENTANEUS (pl. (æ, f. elongata God. À la Tène on trouve des individus attei- onant jusqu'à 80 mm. de longueur (Reichel). 5 J 5 Page 150. 128. Uxio Tuminus Retz. f. typica. Cette forme atteint jusqu'à 95 mm. à la Tène, près Marin (Reichel). Page 155. 129. ANODONTA MUTABILIS Cless. var. piscinalis (Nils.). F, C. rhomboidalis. J'ai trouvé une forme semblable dans l'étang situé à côté du pont de la Directe, à Thielle (rive bernoise). Page 155. 130. SPHÆRIUM CORNEUM (L.). Tête-de-Ran. var. nucleus (Stud.). La Sauge. Page 156. 131. SPHÆRIUM DRAPAMALDI CI. Tête-de-Ran. 433. PisipiuM AMNICUM (Müll.). La forme normale vit en grande abondance à Cudrefin, elle doit sans doute vivre ailleurs dans le lac, à côté de la var. elongata. 134. PisipiuM OBTUSALE C. Pfr. Epagnier, Borcarderie, lac d’Etaillères. OUT es Page 157. 135. PISIDIUM PUSILLUM (Gm.). Bethléhem, Cerlier, Colombier, lac d’Etaillères. 130. Pisiniuu miziuM Held. Lac d’'Etaillères. EXPLICATION DES FIGURES 1-3. Vitrina pellucida var. dubia Piag., d’après des dessins de M. Paul GODET. 4. f. major, Boll. (p. 44, fig. 1). 5. var. elliptica (Brown.). (GLESSIN, fig. 26, p. 70.) Get 9. Valvata piscinalis var. subnaticina Piag. 7. Valvata naticina Menke (GLESSIN, fig. 316, p. 459). 8. Valvata piscinalis du Loclat (d’après un dessin de M. GODET). NOTES ORNITHOLOGIQUES recueillies au cours de la croisière du « Grosser Kurfuerst » au Spitzberg 18 juillet-16 août 1911 par A. MarTHey-Dupraz, Professeur. [La «Deutsche Arktische Zeppelin-Luftschiffexpedition », association fondée dans le but d'étudier le problème de la conquête du Pôle Nord en ballon dirigeable et d’en assurer les moyens pratiques pour arri- ver à sa solution, avait entrepris, à bord du vapeur «Mainz» du « Norddeutscher Lloyd», dans l’été 1910, un voyage d’études le long des côtes occidentale et septentrionale de l’Archipel du Spitzberg. De nom- breuses observations scientifiques furent faites et permirent de constater une fois de plus, que, outre les beautés naturelles de ces régions sep- tentrionales, celles-ci présentent des conditions de climat, de flore et de faune toutes spéciales qui font de ce pays merveilleux un champ d’in- vestigations pour le naturaliste et lé touriste (voir: Mit Zeppelin nach Spitzbergen par À. MIETHE et H. HERGESELL). Ces résultats engagèrent le « Norddeutscher Lloyd» à organiser pour l’été 1911 une croisière polaire avec le vapeur « Grosser Kurfuerst » |. Le voyageur qui atteint les régions arctiques est toujours surpris du grand nombre d'oiseaux peuplant ces contrées, qui semblent offrir, au premier abord, un aspect tout à fait inhospitalier. La florule compte 123 espèces (117 Phanérogames et 6 Cryptogames vasculaires) sans parler des mousses, lichens et champignons, représentés par de nombreuses espèces; la faune terrestre se réduit à trois mammifères (l’ours blanc polaire — Ursus [Thalassarctos] maritimus, le renard polaire ou isatis (Canis lagopus), le renne {Cervus lurandus Spetsber- gensis). Mais dans l’océan la flore marine est riche, et le plank- ton pendant le court été est excessivement abondant près de la surface de la mer. Ceci explique qu’elle soit peuplée d’une infinité d’invertébrés, de poissons et de gros mammifères (baleinoptères, épaulard, narval, phoques et morses). La faune avienne arctique est surtout riche en individus, représentant une quarantaine d'espèces, s’y retrouvant chaque E- 2 Es p J LÉ é ""! * a, races fins Saceh PORC QE 0£ 2 PRO dors FE LE M SE AS AA, ns. Fe Lr' . LB. ” à ns s 0 dd eee ue lt ae Qt = - ka GG En RS SP D no: . j \ * . ne L | | s d + a f e , s = N | 0 d : a 1 4 > 4 L - Y vs (ot à ph à LA : ut, "à OR LES. TE en qu +, ae re mi mr mé AE . } / 1 “ CI Les. G À C È CE : - F FF 2 nc: G ee ren meme mt tee ut 16 nd NN A MN PRE Ag EN RE x .… 7 ge | - . + î > AL CR, ë Ë De, D En: +2 À pe “ 2 2 + - n “4 ts £. » ne. 24 = . h ‘he 4 v A , e : +7 - ’ | n ‘ 3 nr - Es à Pahahre-cmaanthhesgner bn pont teen 4004 ne QU de ee pue PR PRE mem = pi ae th oif, le ‘ ' } en nu. (4 Æ à +0 4 ve - Re Re ÿ à à ' d s à D; 11% $ Ses PENSER NET AO EN AR PS ANR EN en co UE ve | ; ; ; LC. 3 k : ' i à j a “anti Eu wi rs * *, 3 ds" £ Xe = - pr 4 . L: N & h + x oo A a” E 1 | | \ A pme de soie , y hd ns L gr EP om dd M f SD na. re rate dom smsant a à RC men rs à : r-$ . ! Sie 2 castetiit 8t noire si Sama x SE OBSERVATIONS QUOTIDIENNES — 20 juillet—-6 août 1911 Position à midi Vent A : e > 25 Temps Température Salure de la mer Autres observations Dates Localités £ 22 Iydrométéores eau de la mer à . . £ e Direc- £6 k Latitude Longitude EN BE 1941 Grammes par litre? Juillet 20 | 563 N | Dans le Firth of &orth, devant l'ile] Sb.305. 15 90 il RAS brouillard Aperçu quelques fous de Bassan (Sula ba | Inchkeith Soir : pluie »n A1 | 5%! 0037: 0 Gr. | Dans la Mer du Nord (hauteur des | N-E | 3 | 760,5 149,5 | 93 | 8/6 iles Orkney) 140,5 140,3 Horizon brumeux | 2 | 760.8 149,3 Giel partiellem, nuageux Mer agitée, brise 130,8 Nébuleux 190,5 8 h.: pluie 76% Minuit 110 Très clair Nuit claire; on peut lire sur le pont F LL n 92 | 65047! | 213 E Gr, | Océan atlantique N |21!7601| Sh.m. lo | 9h. m. 1 | Soleil 9h.50m. 119,7 | Midi 14 90 1 Quelques cumulus 4h.s. 110,3 5h.45s. 100,9 Gh.s. _ 100,5 35,5 Par 660 40r |. n. 8h. 100,2 n 93 71000" | #56 Gr, | Mer glaciale N-E | 6 | 760 7Th.30m. 7°,6 | 100 j Ciel se couvre, brouil- 80,7 Premiers pétrels fulmars; nuit claire lard au N-E E| 4 Midi Tv 2 10 Pluie et neige 70,5 Brume très intense, par moments la sirène mugil | Sh.s. 70 10 Pluie et neige | n %4 760 26" | 47 E Gr. | Mer glaciale 5 [760,2| Sh.m 40,9 10 | Pluie et neige 10 h. m. 30,3 | 77030 Spitzberg en vue, Hornsundstind Midi 30,5 S Brume se dissipe Midi 59,6 | (1390 m.) visible | 3h.s. 30,9 3hs. 50,4 | 3h.) sua 2470 | 5h.s. 50,9 | 5h. 4@Sten 34,33 | 5 h. s.: les glaces sont signalées | | 5 h. 30 rencontre des premiers glaçons, le | navire avance lentement | üh,s, 30,8 6h.s. 20 G In. (esux poires) 31,69 : il avance plus rapidement TIQUE: 29,1)N7h. 32,00 | 6 h. 45 s.: au nord et nord-ouest la mer est libre | Sh.s. 30 7 Quelques ceumulus et sh : nous n'avons plus de glaces en vue, mais | stratus toute la côte ouest est barrée par un épais cordon de glaces, jusqu'au sud de l'ile | du Prince Ch. l'oreland 78020" Vis-ä-vis du cap méridional de l'ile 9h.s. 39 (l Vers le nord ciel sans | 9h.s. 30 9h. 31,04 | Phénomène du « ciel d’eau » ? très accentué du Prince Charles Foreland nuages 10 h. s. 10h Ilh.s. | Minuit | 95 79034111" | 6 h. m. hauteur de Magdalena bay N-E |9 Th.m. jo oi] Soleil 6 h. m. | | 8 h. m. Banquise en vue | 1 1770 Sb.m jo,1 2 Soleil 8h. m. | 8 h. 40 m. Longeons la banquise à [ 9h. m. 00,0 0 | Soleil 9h. m. 34,92 A la limile des glaces; trois bateaux à voile | £environ 200-250 m. dans le pack jo 4 J « c c = vu | 8Uo 4! 1 10 h. m. lo 0 | Soleil 9 h. 30 m. 34,37 A la limite des glaces | { 8007 1 9h. 55m. 4% 34,37 A la limite des glaces, vis-à-vis de la Red bay | \ | barrée par les glaces | | 80e 10" | 1 [770,1 | Miai 90,4 9 | Brouillard Midi 40 33,70 Midi 10 min. : à la hauteur de l'ile d'Amsterdam, | | puis après avoir dépassé Dansk gate, soleil | Tao 4 TL Dans Magdalena bay (devant le gla- 0 0 | Soleil Glacier Gully, bien enneigé, crevassé, phénomène | | cier Adams de la neige rouge; #h.s.: eau du glacier | | Presqu'ile des Tombeaux 0 ju 0 | Soleil — 0,3; eau du ruisselet de la toundra-| 70,3: ns | lacier Gully _ " eau de la lagune |-4°,5; eau d’une source G Le 0 Quelques cumulus jaillissant dans la lagune -| 0,8 Mont des Oiseaux 0 Quelques cumulus Devant le glacier Adams TT15 59 5 | Un peu de bruine Polemonium pulchellum * (BUNGE) | Devant le glacier Adams NE | 1 [771,2 49,8 9 |Brouillard, puis ciel 5 7h. 20 s.: eau du fjord:; —— glacier Adams, Lrès | couvert bombé, peu de crevasses, un ruisseau formant | i cascade tombe de chaque moraine latérale } >. A28 Excursion sur rive nord de ja haie 771,5 5o 8 Eclaireie 503 7 h. 50 s.: eau du fjord C 97 à E 6 ue ñ (4 ue) 27 6 h. 50 m. départ Magdalena bay 1 | 770,5 (D ñ Quelques cumulus | 110 6 rminati A ai H 7 ! 2 2 2: : . n : L 7 } _ LR DANONE ont été faites à l’aide du psychomètre 2 Pliénomène provenant d’un champ de glace interrompu par * La citation de ces trois nouvelles plantes, porte à 72 le : + DR RRRCHIEUNEr, fon collaboration avec M. le Dr W. Meinar- des espaces libres, tandis que létendue du ciel au-dessus se nombre des espèces que nous avons rapportées (Voir : Bulletin, dus, professeur à l'Université de Münster en W., notre com- parsème de taches d'un bleu foncé où noires [all. — Wasser- pp. 49 à 63). pagnon de voyage. himmel; angl. — Watersky]. j à ‘ PE ut mr. came dr (l + Ç Fs î EE Aou LIN 239 à oi ha ù A cbnade Pn dt , LCL re: SE L mn à pu 1 N " tglici ét ésndinlhntstoig avg sttehess à Ih armee STE I aa A 2 mé hat A Aie LP mn EE SE LS PE Ar , rh du fe Le 00 TIRE ES ARRETE SPORE OREN I PE SE PE M EI ë = ut = u s ï : AA Lee nt pe à es 4e LUE am oh pe à D AE s ” a F 2 Ses er LE e 2 Position à midi Vent 32 £ à Dates = Localités 3 1 Ê Température Air = £ : 2 Direc-| 2] Z53 = = Latitude Longitude tion | & AS E Z Yh.30m. 5° Midi 40,9 Juillet 27 10 h. m. Red bay «1 D [= 2 h.05s. 30 Sur le «Vogelberg» (Mont des oiseaux) 4 h.s. Go Sh.s. 59 Sur le bateau ll h,s. 39 769,5 | Minuit 50 Pas un nuage Soleil 11037" 100 45 Au large, devant l’île d'Amsterdam, E 1 Mouillage en mer; Fort iceblink!: Brouillard dans la direction de l’Icefjord. Quittons | mouillage de la nuit à 6 h. 30 m. Tetonsl’ancre à 7 h.45 m. ; vis-à-vis glacier du Fram | Température de l’eau des lagunes 80,5 à 9e » % | au mouillage Ciel couvert 8 Ciel couvert 790 421 Passe des Danois N-E |2 | Plage de Smeerenbourx 79044" Jlo4or Ile des Danois 6 Ciel couvert 2h:s. 40 A Virgo hafen Mer glaciale N-E | 3 8 Giel couvert A minuit nous sommes à l'entrée de Cross bay | Müller bay (Gross bay) 2 Minuit 50 3 |Eclaircies et allons jeter l’ancre dans Müller bay ; nn Gi Port Môller N-E-E| 2 Sh.m. gp? 1 Soleil Deux trappeurs norvégiens, ayant hiverné dans | la région, montent à bord Excursion à la Pierre remarquable, gros bloc isolé, fendu en deux parties: Vorland 8 m. | altitude ; Pierrier, avec la formation « quarré- boden », «hexagones» de $/, ou * '/,, SÉpa- rés par intervalles remplis de grosses pierres | ou «hexagones» plus petits: flore riche Mer agitée Promenade avec le tender; 2 h. 30 s.: tempéra- 01 Strato-cumulus Après midi: forte pluie jusqu’au soir 9 | Cumulus {2h.15s. 41 758 Sh.s. 7e Sur le Vorland du glacier Supan or 2 50 Port Müller, glacier Louis Tinayre et | N-E 197 S h. m. 5o Vorland (presqu’ile) 10 h. m. 79,6 L) Eclaireies 2 h.s. 6 Éclaircies augmentent ture air 80,5, devant le glacier Tinayre 6h.s. — |60à70 1 Soleil Gh.s. 60,3 8h.s. 40 Soleil Soirée splendide » Hi Ascension de la chaîne Michelsen 9 | 758 8h. m. 50,6 l Nuageux ‘ Midi 40,2 10 Midi 30 min.: température eau de la baie Sh.s. 49,6 Q] 4h. s.: température air 5° Août der Devant Port Signe (Baie Lilliehüok) $ h. m. 5° Brouillard sur les crêtes 9 h. m. 31,03 | Fond baie Lilliehüôk, température eau 3° 3 9.50 m. 531,93 | Devant Port Ebeltoft, » 49,6 Midi l Cirro-stratus, soleil 10h.15m. 41,43 | Devant Cap Mitre, ù 40,5 i1h m. 29,66 | Port Zeppelin, » 30 Iles Lovén 7 ï 2 Excursion à « Havre Goal» 5 8 b. m. 29 Brouillard, puis un peu de soleil Glacier Supan, éboulis de 20 m. de hauteur, par endroits la glace atteint 80 m.; la moraine se Midi Yo divise en plusieurs bras, qui enserrent de | 2 L 3 3 k petits lacs bleus ; il en est de même pour le Carrières de marbre (presqu'ile 1 2h.s. 50 Brouillard, puis un peu glacier Louis Mayer | Blomstrand) de soleil x Sh.s. k° » 3 ‘sion à Port Signe et Hinterland IN 8 b. m. 1 Soleil s lacs) Ascension du aVogelberg» (Pt Signe) 11 h. m. 4o Soleil Devant la Pointe Cadio » a 78010" Entrée de l’Icefjord 3 1762 S h. m. 30 9 Brouillard Safe bay 2 11h. m. 8 Brouillard Midi: départ pour Advent bay Advent bay [5 7 Ciel couvert Dans la galerie principale de la mine la tempéra- | ture est 1° GC, (Longyear city) Saxifraga nivalis, L. et Eriophorum angustifolium, | Rorn., feuilles rougeñtres, sans épillets ? » 5 Advent bay I Soleil, quelques nuages 4 h. m.: départ de la baie Advent & 19 761,5 | Sh.m. 77041" 10047'E Gr. | Mer glaciale Midi 50.8 55,14 3 h. s.: arrivée dans la Mer glaciale 7h.s. Nuageux 1lh.s. - Fort brouillard Minuit 50 min, : Iles aux Ours en vue | » 6 T0 26: | 2205: Mer glaciale 2 Midi Vers #h.: Gap Nord visible, temps splendide, soleil | l 1 [764 6h.s. Ja,s Soleil Ascension du Cap nord (30 à 40 min.) To 10'94r Cap nord SE | 7 10 h.s. Nuageux vers l'horizon Le soleil réapparaît à 1 h. 30, il est resté sous l'horizon environ {1 heure et demie Temps Température : | Hydrométéores NE nan Salure de la mer Autres observations a —_———" | — |..." — | Grammes par litre 0 La Red bay est encore prise par les glaces jus- | 1 Soleil qu’en son milieu ; la mer est comme un miroir ; glacier Waggonway, front très lourmenté, | vèle plusieurs fois ; excessivement crevassé (] Soleil 1h.s. 30,7 Ascension du Mont des oiseaux: au sommet air | 60, au pied -|-7° 0 Soleil Eau ruisselet du glacier | 00,4, ruisseau allant à la mer | 2° Pas un nuage 10 h. 30 s.: quittons la baie, le panorama est de toute beauté ! Tous les navigateurs polaires connaissent bien ce phéno- ? La citation de ces trois nouvelles plantes, porte à 72 le | mène qui est produit par le reflet de la banquise, on voit alors nombre des espèces que nous avons rapportées (voir : Bulletin, | l’océan blanchir vers le nord, pp. 49 à Ga). Mr De été pour la période de reproduction, du commencement de mai à la mi-septembre. Les espèces caractéristiques des mers arctiques ne sont guère qu'une vingtaine et l’unique oi- seau sédentaire est le lagopède. Certaines espèces arrivent jusque dans ces hautes latitudes à l’époque de leur migration estivale, et cela régulièrement chaque année; pour d’autres, elles n'apparaissent qu’à de rares intervalles, tout à fait excep- tionnellement. Les espèces suivantes ont encore été signalées : a) comme hôte exceptionnel : Falco gyrfalco!, Corvus cornix (L.), Turdus iliacus (L.), Acanthis Hornemanni (Stejn), Anas acuta (L.), A. crecca (L.), Uria troile (Lath), Lestris pomarina (Temm). b) Seulement une fois: Gypselus apus (L.), Upupa epops (L.), Tringa cinerea (T. canutus) L., Anas penelope (L.), Podiceps rubricollis (Gm.) c) Les citations: Tringa, Tringa sp. et Tringa canutus rela- tées dans À travers la banquise, par Ms le Duc d'Orléans, doivent toutes être rapportées au Tringa marilima (Brünn), — de même pour ce qui concerne le Larus leucopterus (Faber), il ne peut être question que du Larus glaucus (Brünn). Nos «Notes ornithologiques» étaient déjà à l'impression lorsque quelques observations faites par M. le Dr G. Rempp (Mission Hergesell), durant son hivernage, nous sont parvenues. Nous lui adressons ici nos très sincères remerciements de son obligeance. 1[« A Greenharbour, lors de mon séjour en février 1912, le mécanicien Hagerup, de Tromsô, me présenta un faucon qu'il avait tué en été 1911, à la station baleinière ; cet exemplaire, d'après son dire, était un sujet juv. de l’es- pèce d'Islande. Ce spécimen, ayant été conservé sans préparation aucune, n’était plus en assez bon état pour pouvoir être naturalisé ». — Dr G. Rempp.] | jee éd Étendre de je: lu Ce LS ne Sn Dai © “onbipeiods ‘orné 2104 ‘(H9%9"T) s2m20n)0 vpjauntr — X + di TRE puuondonxe JI8j & 1n07 oJo4 ‘('1) eoruoragsiy e[n6uer) GI En Poe | | 24, © ©‘ eUntUUUO) ‘([fES) SAyou/iyahiyontg wosUuY [I RE n° AE À LE Re 9 QUO (IU0OM) VIN OINUIUTON (Q) <' hp ee EVE done Ut © © OQUIUOSSIP S94} (184904) s2Sd00n97 njautas *S9POdEuqe x 6 He <-> 20 A UE SRE “eubipeiods 9 999d$o ‘(°"}) sinon] sndounpoyq S TE juotuaqeqoad aqoru “alg1n spl word Cp) snauoquodly sndounpnyda 1e me « RS re D aa) "7 "stojaed oqoiu (77) Duo» SUPUP 0€ Pa mers sre EP: 1USWOIQINEPANT eedde ‘(p) murdjn nb DL | <-z Ldrqoav, [ep ‘Nue 'S np ouoiu ‘UnUUOO 947 ‘(UUNA) Pure MOUIUT, ( Z * * ‘ SOI9I[NSQU S suornedde ‘CT) sadoæyd snruowunN — De en Puuordexe 18] © ]n0] aJou ‘(C"p) snbareaxiso sndojewæH 4 CE À PSY à nr HR JUOUWEIQIN AU ouoiu ‘("f) saudioqur sopisdaus 3 ET ot tt * © * enbipeaods ‘osnayoru 999d$o ‘("T) mynoumiy sam *“SAOISSUUON e Ve D _ conbipriods sreur ‘untwuuwoo ‘(p{non) saunonaqruoy sndobwy "SDOUUEIIUD Zn [Anne ) : : : : : qnojued ouoru ‘unumwoo souj ‘('T) sanaru saunydoup991q 6G Z Pont er tr nt 7 2 + OUIUeSSID 600) OT) TU MINES: °XNVOIOSSEI | Z tt: : : : eeuue onbeuo sed oaïosqos ou ‘(‘quinur) vanru napoliN “sooedeusr suore]s “jequeprooe o8essed op >X< ‘“onnsouur o8essed op Z ‘ronnsot o8essed op ‘dso <-> ‘ounejuoepos ‘dso V ‘osnauoiu GOE 10€ 66G LG GLG GLG GLG | 696 | GG 196 | CVG [GG 0GG LVG “dso SNOSSAP-19 ,9J8U EL] A98S94p op JuaJjoudod snou DA et jSan() $2)09) [odiqouv,| Suep (| [GE ‘OIGL ‘OOGT) SOAQISIONN SIO4J SOU op SANO9 ne SSII SaJOU $9"] Baoqzydg np rediyore.j suep sogAïasqo suoae snou onb non enr “LIGE ‘69 30 &v ‘Ad ÉTIIAXXX ‘3 ‘U2J0DINS O[ SUep on41wd 9709 97e1dw09 9781] 2[[ANOU 9}J99 r ‘O0GT U9 Ssogajuoouoa ‘(‘"F) e0ruorT/SIy en -ue|n je ("}) snbarez1so sndoewæ :$oqzydg np auuarar une EI. anod sajpaanou Ss999d$sa Xn9p UOTJRIEUINUY 97799 SUP SUOEUBIS SNON 8€ ca Ssopodrueq G SI2ISSEU9H 3) pr S9EuNE) Z XNP9IISSE L saoede : 191 nbsnl ‘sopadosqo s999ds9 36 so Ans ‘so9gdso QE op aouasaid E[ 978]SU09 SUOAB SNOU ‘UWNSQI UF ‘N ne ‘S np ‘AUNUUUO9 S9i} (WIUWOT) P917940 DUAIIS ‘aSNauoiu AnTOsrt ‘ouea 999489 ‘(4989'T) 220290S DUIX OPULUWYSSIP JUOUIOAISSIIXO ‘(° 1) pauanqo vjuydobn aunuumuoo 94) 299489 (TT) Php NSSUT unuuOd 97 ‘(uunug) snonmb SnADT [euuordaixe LE] & 100] 9JOU (TT) S9PYAADINI SUUSOT ‘onbipeaods ‘ LGLER Le ‘(a10gq) 2uoffng srus07T “enbipraods ‘aorpn$ou ajoq ‘C'T) morprsmand s21S97 UNUUUON $947 (TT) S27920n)0 DruN700014 onbrpeods juouaigun8o4 jreredde (1) sjpuorjuap dos snquli10") tuuordooxo Je e Ju0] 9joq ‘(°T) sen2omb snqulio”) UNUUO9 (WINEN) S2/D0DP0 SNOUIUD UOULIOTE “unwutuoo S94} (7) 2990 Snjpn bat DR LS SE. LUE RU ee J187 U Jn07 9J04 ‘('T) PP40) NY D ON ER EE 5 Se UNUIUIO9 S91] (JO17) vpunu ophab snyddor) uUnUTUON 9417 ‘(JES) 2YAUUNAT DI4N UNUUUOO zosse ‘(‘TT) s27290700d$ m497mW0S UNUUOO S94} ‘('T) PUASSAQOU DI49/DU0S (A7 APRES DESSERT) IEEE CUS ” ü = si ane 2... dé ni à a a CD Locies - acie feet at 6e 6 in GE GYE 176 OYE GEE EE OGE LCE 1GE OGE GIE GIE LOE 90€ Ve eve! DELL ER 391, Nyctea mvea (Thunb.). — La Chouette Harfang (en nor- végien: Sneugle). Durant notre séjour dans la baie Cross, du 29 juillet au 1er août, alors que nous étions à l’ancre dans Port Müller (79017 latitude —11059 E. Gr.), des passagers, rentrant d’une excursion des environs du glacier Louis Finayre et du Vorland des Monts Ole Hansen, nous signalè- rent avoir aperçu, à deux reprises différentes, un faucon gris-blanc. D’après la description qu’ils firent du rapace et ensuite de leurs explications nous en concluons à la présence d’un harfang, ce qui est très plausible, car la région est riche en lagopèdes. (Voir note 1, p. 91 [Station 1°|.) 143. Saxicola œnanthe, L. — $S. 0. leucorhoa (J. F. Gmel). — Le Traquet molleux (norv. Stendulp). Le 22/vrr 1910 au ma- tin, suivant la rive droite du torrent du fond de Flower Val- ley, notre attention fut, par deux fois, attirée par un oiseau qui, au vol, nous parut être blanc et nous sembla, à première vue, être un «eul blanc» (nom vulgaire de ce traquet); mais l'apparition si courte ne nous permit point de le déterminer sûrement; nous supposions, à ce moment, avoir eu devant nous un vieux mâle bruant. Nos souvenirs nous permettent d'admettre que nous avons relevé la présence de deux sujets différents. Cette année, pendant que nous errions dans l’éboulis de la rive nord de Magdalena bay (25/vi1) nous avons remarqué deux individus voletant un peu au-dessous de nous. Assis nous avons pu les observer parfaitement ; d’après leurs allures ce devait être un couple. Quelques jours après, le 29/vir, en excursion sur le Vorland des Monts Ole Hansen (Kings bay) nous pouvons, tout à notre aise, suivre les allées et venues d’un troisième traquet, sautillant de pierre en pierre. (Sta- tion 29.) 170. Plectrophanes nivalis (L.). —— Passerina nivalis niva- lis (L.). — Le Bruant des neigesÿ. En gravissant le Mont des Oiseaux (Vogelberg 79040 lat.) dans la Red bay, rive O. (27/v11), nous en observons plusieurs couples, les © © parais- sent en pleine mue des grandes pennes alaires et caudales; 1 Ces numéros sont ceux du Catalogue distributif des oiseaux de la Suisse, par MM. Sruper et Fario. 2 Ce numéro indique sur les cartes la station où l’espèce a été observée. 3 Le Bruant des neiges apparaît irrégulièrement en Suisse, généralement en hiver. Le Musée de Soleure possède un à en plumage d'hiver, tiré le 22/x11 1910, par M. le Dr Græeprin, «auf der Weide der Hinterweissenstein » (1240 m.). Der etes l’une d'elles a les rectrices très courtes (nous avions aussi ob- servé cette particularité en 1906 et 1910, mais sans en être bien sûr). — Dans la baie Magdalena (79034 11” lat.) les re- présentants de l’espèce sont nombreux: sur le versant O. du sommet 538 m. alt.! s’élevant sur la rive droite du glacier Gully, sur la presqu’ile des Tombeaux, sur les flancs du Mont Rotges jusqu’à 200 m. (26/vur) et sur toute la côte Nord de la baie nous rencontrons ad. et juv., ainsi que dans la baie Mœæller (Müller bay): sur le Vorland du Mont Prince Olaf et dans les parages de la «Pierre remarquable» (rive E. de Port Meæller), sur la rive sud de la baie Koller, du rivage à 300 m. environ sur les pentes de la Chaine Michelsen. Là, nous trouvons un nid construit dans une fente de rocher; à première vue on remarquait immédiatement que les jeunes l'avaient quitté de- puis peu de temps. Ge nid (que nous possédons) est formé de tiges sèches, avec leurs épillets, du Pou cenisia var. arclica (Wahl), de quelques rameaux du saule polaire avec leurs feuilles (Salix polaris Wg.), de brins de mousse et, dans cette charpente, quantité de plumes de Lurus, de lagopèdes et des touffes de poils du renard polaire blanc; l’intérieur est entiè- rement rembourré de plumes; ses dimensions étaient: diam. ext. 14 cm., diam. int. 8 cem., hauteur 5 cm. Nous observons encore des adultes accompagnés de jeunes: sur la rive au sud du glacier Louis Tinayre et sur les pentes du sommet 671 m., où nous ramassons un œuf vidé mais presque entier, dont les dessins et la couleur nous rappellent l'œuf de notre bruant jaune (Æmberiza citrinella, L, 16%); dans la baie Lilliehôôk, tout autour de Port Signe, sur les pentes en éboulis de la Pointe Nils (de ces parages nous pos- sédons un juv. complètement emplumé, dans le jabot duquel nous avons trouvé des boutons de Dryas oclopetala, des sili- cules de Draba et des fruits du Polygonum viviparum), dans la baie King, sur la plage de Havre Coal, aux Iles Lovén (A/vin). Près de la Carrière de marbre noir, sur la presqu'ile Blomstrand (Kings bay), nous trouvons un nid inoccupé à 80 cm. au-dessus de la nappe d’eau d’un petit lac, sous le rebord du terrain, et posé directement sur le sol. Ce nid nous parut n'avoir pas encore été habité, car l’intérieur n’était qu'une touffe de plumes blanches. Pendant nos investigations un couple de bruants, très inquiet, ne cesse de siffler tout 1 Les indications géographiques ainsi que les altitudes concernant les lieux d'observation sont tirées de la carte: Spitsberg (côte Nord-Ouest) dressée sous la Direction de S. A. S. le Prince de Monaco par la mission Isachsen, pendant les saisons d’été 1906-1907. — 96 — en voletant à quelques pas de nous, aussi leur laissons-nous leur nid. En nous promenant sur la Pointe Advent, près des tumu- lus (4/vin), nombreux sont les Plectrophanes ad. et juv. qui prennent leur essor à notre approche. Dans l’après-midi, en nous rendant à la mine de charbon, nous avons remarqué quelques à à, non loin des maisons de Longvear City et tout près de l’entrée de la mine. (Station 2.) [Dans A travers lu banquise, l’auteur à observé sur lIle Vogelsang (au nord de l’Ile d'Amsterdam, le 11/v1 1905), un bruant, le 13 deux, et le 45 ces oiseaux sont nombreux sur la plage de Smeerenbourg — 9 juillet, nid avec œufs, trouvé sur un îlot à l’entrée de Green Harbour (Icefjord).] [1912. — La première paire à été observée, le soir du 20 avril, à Longyear City; le lendemain au matin on vis {rois paires, et le soir les bruants étaient nombreux. Dr G. *empp.| Lagopus hemileucurus (Gould). — L. hyperborea (Sund). — Le Lagopède! du Spitiberg (en norv. Spetsbergens-Rype). Le 30/vn, sur le Vorland des Monts Ole Hansen bordant la rive sud de la baie Louis Tinayre, une compagnie d’une dizaine de poussins, avec la poule, part sous nos pieds: bien qu’en plumage assez développé, ils ne peuvent encore s ’en- voler; l’un d’eux est capturé vivant. — En ascensionnant la chaine Michelsen (31/vn), nous trouvons dans l’éboulis et sur la mousse des traces multiples, fraîches et palpables de la présence des lagopèdes; à en juger par ces indices, ces oiseaux sont nombreux. Sous quelques blocs, nous remar- quons une dépression indiquant l'emplacement d’un nid, et quelques débris de coquilles montrent bien qu'il a été habité. Malheureusement, le brouillard épais nous limitant la vue, nous ne pouvons apercevoir aucun spécimen de l'espèce; nous nous bornons à enregistrer sa présence grâce à son cri d'appel, tout spécial, et que nous percevons rès nettement. En examinant le contenu du jabot du poussin capturé, nous y avons trouvé: des feuilles de Stellaria et de Salix, des tiges, feuilles et boutons de Saxifraga cernua, ,des tiges. feuilles, boutons et fleurs de Cerastium, des capsules vertes et entières 1 Cette espèce se rencontre dans: Widje bay. Treurenberg bay, Terre du Nord-est, Ile Barents, Terre d’Edge, Terre du Roi Charles. Récemment, ce lagopède aurait été découvert dans l'archipel Francois-Joseph. D la EU GR 1 D ul <> 4879427 "7 YIIT ‘zesdnç - feure nt : V' d en biS op s910N À Q = = æ. me 7 ‘2 \(N Na OUT te 22e pare Si SSI 5m NN > KM #319 4 NN Ke “DofS "Lo !r * ON Sr0qz1rdS nr 2 # ES ae, K Et æ [nec LA : < à sans) °924 71 DT sd NS Gr4 ; PA - TA !l Pr well + à: 4) / É a KW > SSŸ AN si AL à S Sie « \tl e ES À qu Ÿ À Mg, V, | Po \ FÆ "XIXAX IL‘ ARU SG ‘YINIU 206 UNE Bull.Soc.neuch. Se.nat.,T.XXEIK. GARTE 14 CROISIÈRE POLAIRE ou uGROSSER KURFÜRST»(N.D.L.) 1914 25 M des Oiseaux. “Lac Richard. = 0); WIN, | * Zac Rabot. LS T I. Amsterdam WY/ RS je. É. À VU) ( 7, 13 Passedes Ta Eues D 22 RS ll f - fs Liefde CS TI }j} Bay n0An11Lern TX) Jo R er D ASS 15 < V, NAT GT. Koller D... Chaine Michelsen (} NATH Louis Mayer A + HA \n»; GI. Lours Tinayre (WU (| TL" Ve y % 77 Quade Hoek NL \ÿ tt A N) Atos Fort Æeppe ln Si SA ie À" TT Spilzberg N-0. Nôtes ornithologiques, p. A. Mathey - Dupra Lith. L.Tercier. ST SE de Papaver, des silicules vertes de Draba glacralis, des épillets de Carex misandra et des graines rosées. (Station 3.1) Un spécimen ©, en plumage d'hiver, qui avait été tué, : le 30 avril 1912, dans le Val Longyear?, et que nous avons examiné, présentait les caractères suivants: Plumage blanc très épais, duvet assez long: tige des rémiges primaires brune en dessus et blanche en dessous avec l’extrémité blanche, les 14 rectrices avaient la base blanche, sur une lon- gueur variable, la paire médiane entièrement blanche, la paire latérale (externe) avec barbes extérieures blanches jusque près de l’extrémité qui devenait noirâtre, les paires intermédiaires les ?/, blanc et le reste noir. Chaque rectrice a un filet blanc à l'extrémité. Le fabot contenait, en quantité des tiges, des feuilles et des capsules de Cerastium alpinum, des tiges et des feuilles de Saxifraga hieracifolia, de Stellaria, de Ranunculus, de petits rameaux de Salix polaris avec des bourgeons sous écailles et quelques feuilles sèches, des tiges, des feuilles et des glumes de Graminées, mais aucun frag- ment minéral. 217. Aegialites hiaticula (L.). — Le Grand Pluvier à collier. Ces dernières années, la présence de ce pluvier a été cons- tatée maintes fois sur la côte O. du Spitzberg. En 1907 et 1908, l'expédition A. Kœnig le rencontre sur le versant $.0. du Mont Misère (Ile aux Ours), dans la baie van Keulen (Bell Sund), l'Advent bay, la Sassen bay et les iles de la Kings bay, et établit d’une manière certaine que l’espèce y niche. Il en est de même pour l’expédition Zeppelin en 1910. Nous observons, en 1911, sur l’une des îles Lovén, 1/vrrr, une © ad. et le 4/vin un & ad. sur Advent Point. Cet échassier a une aire de nidaison s'étendant de la rive méridionale de la Méditerranée à l'Arctique. 1 M. le Dr Georges Rempp, de Strassbourg, qui a hiverné à Longyear City avec un compagnon, M. le Dr Wagner, de Vienne (assistants du prof. Dr Her- gesell), pour y faire des observations météorologiques et aérologiques, nous écrivait, de l’Advent bay, le 29 mai 1912: «.. Quant aux lagopèdes, il y en avait quantité en automne; mais, en hiver, on en voyait rarement des traces et jamais les oiseaux. Au commence- ment de décembre, des averses suivies de froid ont recouvert le sol d’une couche de glace, et il faut admettre que ces oiseaux, ne pouvant plus trouver leur nourriture, s’en sont allés ailleurs, comme du reste les rennes, dont un troupeau se trouvait en mars dans le fond de la vallée de l’Advent, où l’on n’en avait plus vu depuis des années. Ce ne fut qu’au commencement de ce mois qu’on me remit un couple de lagopèdes que je vous ferai parvenir à la première occasion. — Aujourd’hui est arrivé le premier bateau qui reste amarré au bord de la glace à plus de 30 km. d'ici...» 2 Cet oiseau nous a été envoyé par M. le Dr G. Rempp qui a hiverné (1911-1912) à Longyear City. 1 BULL. SOC. SC. NAT. T. XXXIX — 9S — [Il se trouve au musée de Christiania deux exemplaires qui ont été tirés sur la glace au nord du Spitzherg par 820 59 |. n.] (Station 4.) 2920. Strepsilas interpres (L.). — Le Tourne-pterre à coller. Cette espèce, toujours très clairsemée sous ces latitudes, n’est définitivement admise dans la faune de l’Archipel que depuis 1868; ce fut Malmgren qui en signala une paire le 20/vix sur l'ile d'Amsterdam, dont l’un des deux individus, en plumage de jeunesse, fut tiré le jour suivant. En 1896, Trevor-Battye, se reposant à l'Hôtel des Touristes (s’élevant à cette époque sur Advent Point) de ses randonnées, à travers l’Advent Dal et le Sassendal, en observe un dans ces parages (29/vin). Une © ad. provenant du Spitzherg se trouve au musée de Tromsô. Le 28/vu 1911, fatigué d’avoir activement fouillé les bords des lagunes de la plage de Smeerenbourg (Holländarenäset), nous nous reposions sur un tronc de bois flotté, quand nous remarquons deux échassiers, de plumage foncé, arrivant directement sur nous, tout en fouillant avec ardeur le sable de la plage. Nous restons immobile, et l’oiseau le plus rap- proché s'envole à moins de 10 m. de nous. Cette circonstance ainsi que son plumage bigarré nous permettent facilement de l'identifier. (Station 5.) [Voir Bulletin, t. XXX VIII, p. 46.] 291. Hæmatopus ostralegus (L.).—{Voir Bull.,t. XXXVITI, p. 46.] 243. Numenius phæopus (L.). — Le Courlis corlieu. Sur la plage de Smeerenbourg, à l’endroit dénommé «Holländare- näset» (28/vir), notre attention est éveillée par des cris plain- tifs: c’est un corlieu qui se défile lentement, devant nous, parmi les débris rejetés par les vagues (algues, bois flottés, etc). I] ne s'envole pas malgré notre approche, et son insistance nous laisse supposer qu’il doit avoir des œufs ou de tout jeunes poussins. Malgré des recherches serrées, nous ne découvrons rien. (Station 30.) [Voir Bull.,t. XXX VIIT, p. 46.] 261. Tringa maritima (Brünn), T. striata (L.). — Arqua- tella maritima (Brünn). Nous retrouvons cette vieille connais- sance sur la rive O. de Red bay, sur la plage de Smeeren- bourg, derrière les constructions Wellman (Ile des Danois), partout sur les bords de Cross bay et de Kings bay, aux iles Lovén, sur la presqu'île Blomstrand. Du 28/vir au 3/1x, nous trouvons des jeunes pouvant voler. (Station 7.) a Ce [Le 6 juin 1905, le duc d'Orléans note le premier bécas- seau par 730 45’ lat. et 160 42’ 4” E. Gr., volant direction N.E. Le 15/vr il les rencontre nombreux sur l'ile d'Amsterdam, de même le 19 juin dans la baie de Treurenberg.] [1912. — Aux environs de Longyear City, les bécasseaux apparaissent les premiers jours de juin. — Dr G. Rempp.| 262. Tringa (Pelidna) alpina (L.). — Le Bécasseau variable. Cette espèce n’a été observée dans l’Arctique que deux ou trois fois d’une manière certaine. Le 15/vr 1908, M. le Dr le Roi de l’expédition A. Kônig tire une © ad. en parfait plu- mage d'été, dans l’Advent bay. Le 3 août 1911, nous rappor- tons du field, situé au fond du Port Signe, une © ad. aussi en plumage d’été. (Station 31.) 269. Calidris arenaria (L.). — Le Sanderling. En compul- sant nos notes anciennes, nous y trouvons que, les 21 juillet 1906 et 1910, un chasseur revenant de la poursuite des rennes dans le Sassendal, rapporta uu paquet de bécasseaux ; en les examinant de près, nous y avons trouvé trois échas- siers de plumage différent de celui des Tringa. Nous avons depuis noté ces trois exemplaires comme Sanderlings. Bruce, en 1907, trouvait deux juv. en duvet sur l’ile Prince Charles Vorland, et, en 1908, l’expédition Kænig constatait sa pré- sence en plusieurs endroits de la côte ouest: Advent bay, Sassen bay, Ile Prince Charles Vorland, Kings bay, Iles Dünen, Horn Sund. En 1911, nous trouvons à bord un sanderling, provenant du Vorland de la Pierre remarquable, mais dans un trop mau- vais état pour pouvoir être naturalisé. (Station 32.) 272. Phaloropus hyberboreus (L.). —— P. lobatus (L.). — Le Phalarope hyperboré. Nous avons la satisfaction de constater la présence de deux représentants de cette espèce rare pour ces régions (4/vi) sur les bords du ruisseau qui passe der- rière Advent Point. (Station 8.) 273. Phalaropus fulicarius (L.). — Le Phalarope platyrhyn- que. Sur l’une des îles Lovén (1/virr) un beau mâle se pro- mène près d’une flaque peu profonde, pendant que nous examinons le manège des canes eiders et des sternes; puis, le lendemain, nouvelle rencontre aux abords des lagunes des environs de la Carrière de marbre noir (Presqu’ile Blom- strand). Le 3/viI1, nous retrouvons cette espèce dans le delta des ruisseaux venant se perdre dans les petits lacs au fond de —AU0 Port Signe. D’après les allures des individus rencontrés dans ces parages, l'espèce doit y nicher. (Station 9.) [Dans À fravers lu banquise, nous trouvons les observations suivantes : 17 juin 1905, un individu à Treurenberg et le 24 un couple, même endroit. Le 5 juillet, quatre phalaropes près du Cap Staratchine.] 275. Bernicla (Branta) leucopsis (Bechst.) — L'Oie bernache. Errant sur la plage de Smeerenbourg, le matin du 28/vu, nous levons la tête, intrigué par un bruit particulier, et nous apercevons, à une centaine de mèêtres au-dessus de nous, une paire de bernaches volant en décrivant de grands cercles, tout en se déplaçant avec nous, et cela pendant plus d’une heure. [Nous savons que cette espèce doit nicher sur certains points de l'ile d'Amsterdam, d'après un récit de l'ingénieur Liwentaal, ancien collaborateur de Wellman.| Le 3 août, au sortir de la mine de charbon, nous nous promenons un peu dans l’éboulis en remontant la pente vers l’est et nous voyons trois oies émerger, presque au même moment, de derrière l’une des crêtes rocheuses et se diriger en ligne oblique descendante, directement vers le fond de J’Advent Dal. Il y a une cinquantaine d’années que cette espèce a été reconnue comme nichant au Spitzberg, et cela dans les endroits suivants : Bellsund, Advent bav, Ile d'Amsterdam et Wijde bay!:; son genre de vie, pendant la période de repro- duction, et ses migrations sont très peu connus. Dans un vallon latéral de l’Advent Dal, l’expédition Kônig trouva, le 30 juin 1907, deux pontes, l’une de cinq et l’autre de quatre œufs déjà avancés, puis le 15/vr 1908, au même endroit, un nid contenant trois œufs couvés. Ces douze œufs sont les premiers dont la provenance est certaine, c’est-à-dire qui ont été pondus par des oiseaux en liberté. (Station 10.) 276. Bernicla (Branta) torquata (Bechst.) — L'Oie cravant. Sur la presqu’ile des Tombeaux (25/vu), au fond de Magda- lena bay, ainsi qu'aux iles Lovén (Kings bay), nous trouvons de nombreuses rémiges d’oies et, sur le sable, nous distin- œuons nettement l'empreinte de leurs pattes. Au large de Smeerenbourg Sund dans Sôtvattensjô (28/vinr) et à quelques 1 Cette espèce niche aussi dans le Grœnland oriental. PAL SE mètres des bords de la plus grande des iles Lovén, nous voyons passer plusieurs mères-oies suivies de deux ou trois oisons qui plongent à chaque instant. (Station 11.) [Le 15 juin 1905, les cravants sont nombreuses dans lile d'Amsterdam, ainsi que les 17 et 19 juin sur les rives de Treurenberg bay. [A travers la banquise, par le due d’Orléans.] Anser (Melanonyx) brachyrhynchus (Baill.). — L'Oie à bec court. De notre navire à l’ancre dans Advent bay, dans la nuit du 3 au #4 août, vers 3 h. du matin, peu avant le pas- sage d’un yacht polaire, nous voyons se lever non loin de nous, probablement dérangées par cette apparition, deux oies dont nous déterminons facilement l’espèce. Les deux volatiles s’envolent vers les flancs du Mont Nordenskjüld. Cette espèce niche tout le long de la côte ouest du Spitzhberg et toujours dans des endroits inaccessibles lui permettant de se mettre à l’abri des renards. (Station 12.) Clangula histrionica (L.). — [Voir Bull., t. XXX VTIT, p. 47. 301. Harelda glacialis (L.). — Le Cunard de Miclon on de Miquelon. Cette espèce se rencontre dans l'ile aux Ours et sur quelques points de la côte est de l'archipel, sans toutefois être commune. Pendant la traversée en chaloupe, du navire aux Iles Lovén, nous voyons sur un glaçon en dérive trois canards: à laide de la lunette nous reconnaissons l’un d’eux pour un Harelda &, ses longues pennes caudales foncées tranchant sur la glace claire. (Station 33.) Le 20 juin 1897 des membres de l'expédition d’Andrée en excursion dans la Red bay v rencontrent de nombreuses oies. — Le 11 août 1902, dans Green Harbour (Icefjord). Jules Le- clercq (Une croisière au Spilzberg) signale: «...des milliers d’oies qui font un tapage assourdissant ». Ces deux observations ne mentionnent nullement l’espèce d’Anser. 302. Oidemia nigra (L.). — Le Canard macreuse. Dans la même traversée (voir ci-dessus), du canot nous distinguons vers notre droite, en avant, un groupe de 5 ou 6 canards noirs; nous étant rapprochés, deux d’entre eux se lèvent et passent au-dessus de nous, nous notons la macreuse noire. Vers la mi-juillet 1911, le Dr G. Rempp, à Longyear City, nous dit avoir observé, à plus d’une reprise, dans le delta de la rivière Advent de gros canards de couleur très foncée (Sp. ?). (Sta- tion 54.) — 102 — 306. Somateria mollissima (L.). S. mollissima borealis (Brehm). — $. mollissima thulensis (Malmgr.). — Le Canard eider. Durant notre séjour dans la Red bav nous observons quelques à et une dizaine de ©, mais nous ne découvrons qu'un nid avec 4 œufs près d’éclore (27 juillet); dans l’île des Danois, près des installations Wellman 2 nids avec chacun % œufs; sur la lagune de Smeerenbourg (28 juillet) dans lile d'Amsterdam, 2 © nagent paisiblement, les œufs ou les juv. sont dans le voisinage. Au large de la baie évoluent plusieurs canes suivies de 2, 3 ou » canetons. Dans le trajet de Magdalena bay au confluent de Cross bay et Kings bay (29 juillet au soir) nous voyons plusieurs grou- pes des: En promenade sur la Pointe D' Regnard nous dérangeons quelques canes qui couvent; dans l'ile Kohn, au large de la baie Koller (Mœæller bay), de nombreuses canes v ont leur nid. — Mais, c’est sur l’une des îles Lovén (Kings bay) que nous étudions une place de couvée. Les nids sont nombreux ; placés les uns sur le terrain au milieu des pierres, les autres sur la mousse, ils contiennent 3 ou 4 œufs assez avancés ou bien l’éclosion est commencée, et les canetons, semblables à des boules de duvet gris noir, se blottissent dans l’édredon du nid. Quelques canes sont déjà à la mer avec leurs cane- tons, nous en remarquons deux qui sont suivies, chacune, d’un seul caneton; une autre en a trois; plus loin, une cane en conduit sept à elle seule, ou encore deux méres-canes nageant de concert sont accompagnées de 3 juv. seulement. Celles qui sont encore sur terre semblent faire bonne garde ; elles s’éloignent à peine à notre passage ou s’envolent à peu de distance pour revenir bientôt sur leurs œufs. Nous en voyons se quereller avec les hirondelles de mer arctiques surtout lorsqu'une de ces dernières juge que la cane eider s’approche trop de son poussin. [L'un de nos compagnons prétend avoir vu une cane qui avalait un poussin d’hirondelle de mer arctique "?] Aux environs de la Carrière de marbre nous observons encore, sur les étangs, des canes eiders sans pouvoir décou- vrir leurs nids; nous en concluons qu’ils sont placés sur les îlots que nous ne pouvons atteindre. Dans le programme de la Croisière polaire, le N. D. L. avait eu la généreuse idée d’intercaler ce qui suit: «Die Passagiere werden hôflichst gebeten, während des Aufent- haltes in Spitzhergen, keine KEiderenten zu schiessen. Von — 1035 — diesen Tieren befinden sich nur die Enten auf den ausge- dehnten Brutplätzen. Durch das Schiessen würde man die Enten nur zum Verlassen ihrer Brutplätze zwingen und die ganze interessante Vogelkolonie hindurch zerstôren. Es bietet sich für den Jäger genügend Gelegenheit eine Menge anderer Vogelsorten zu erlegen, es wird darum nochmals hôflichst um Schonung der Eiderenten ersucht. » Cette mesure protectrice fut bien observée, car seulement 1 &et3 © eiders ont été tirés, ce qui est tout à l'honneur de nos chasseurs ! Alors que nous étions à l’ancre dans Cross bay, deux trap- peurs norvégiens, qui avaient hiverné, vinrent à bord pour demander qu’on voulût bien les rapatrier en Norvège. Et, tout en narrant les péripéties de l'hiver, ils dirent avoir ramassé 1600 œufs d’eiders et onze sacs d’édredon. Ces œufs avaient servi à les nourrir, et ils en avaient vendu 600 aux ouvriers de la Carrière de marbre (en effet, nous avons vu dans cet endroit une caisse remplie d'œufs d’eiders). Il est de toute évidence qu’une pareille récolte d’œufs entraine immédiate- ment une diminution notable des eiders dans la région. (Station 15.) Le 27 juin 1896, des membres de la première expédition d’'Andrée trouvent des canes couvant déjà dans l'Ile des Da- nois et sur l’Ile Moffen (80° |. n.). [Dans À travers la banquise, par le duc d'Orléans, nous trouvons : 11 juin 1905, les eiders couvent à Vogelsang et aux Îles norvégiennes — les 17 et 19 juin, ces canards sont nom- breux à Treurenberg bay, et le 24, quelques couples couvent. Le 28, dans l’ile Moffen, les canes couvent des œufs déjà avancés. | [1912. — Les eiders apparurent au fond de la baie Advent, aussitôt qu'il y eut de l’eau libre, €. a. d. vers le 20/vr; le 2A/vi1, ils sont nombreux dans les canaux produits par le morcellement de la glace. — D. G. Rempp.] 307. Somateria spectabilis (L.). — Le Cunard à tlèle grise. Le 1/vir, aux Iles Lovén, nous dérangeons un & ®, sans toutefois parvenir à découvrir leur nid ou leurs canetons. Dans Safe bay, le 4/vurr dans la matinée, pendant que nous parlementions avec le commandant de l’Hécla, nous obser- vons vers le fond de la baie, beaucoup plus près de nous que 1 Ce gros navire est aménagé pour servir de fonderie de graisse de baleine. — 104 — du fond du glacier Kjerulf, un volier de quelques eiders nageant tranquillement, et parmi lesquels nous notons 2 # ad. En 1907, le Dr le Roi de l’expédition Kônig avait trouvé deux nids, renfermant chacun trois œufs frais (1/vn). Signa- lons, à propos de ce canard, la particularité suivante: les navigateurs et explorateurs au Spitzhberg le nomment Æider du Grænland, tandis que les Groenlandais le désignent sous le nom d’£ider du Spilzberg. (Station 14.) Uria Brünnichi (Sab.). — U. lomvia (Pall.). — Le Guillemot de Briümnich. Dans la Red bay, nous avons trouvé cette espèce nichant, en compagnie de mergules et de guillemots à miroir, dans les rochers du Mont des Oiseaux, puis au fond de Mag- dalena bay, sur le versant nord du sommet 612 et sur la pente est du Mont Rotges. Nous la rencontrons, côte à côte avec des tridactyles, dans les rochers de la face sud de la Chaine Michelsen (Baie Müller), à la pointe Cadio (extrémité méridionale de la presqu’ile du roi Haakon). Mais c’est dans les parois à pic de la pointe Nils, à l'entrée de Port Signe (Baie Lilliehôôk), qu'ils sont particulièrement nombreux; là, groupés en petites familles, les guillemots sont voisins des mouettes tridactytes, sans que jamais ces deux espèces ne se mêlent réellement. Chaque clan vit pour lui. Pendant que nous gravissons une pente très abrupte, conduisant à la base de la paroi rocheuse de l’une des trois rookeries, nos oreilles sont assourdies par un vacarme épouvantable: des milliers d'oiseaux crient au-dessus de nous, voletant d'ici, de là, tout apeurés. La couche épaisse de guano nous avait d’abord faci- lité l’ascension, mais la pente devenant beaucoup plus raide, toute cette couche molle et spongieuse, formée de détritus tombés des nids, de plumes, de restes d'oiseaux morts, de coquilles brisées, de débris végétaux, le tout amalgamé d’ex- créments provenant des nombreux hôtes de la colonie et déga- geant une odeur très particulière, se met à glisser lentement sous notre poids. Nous supposons que tous nos efforts ont été vains, mais rassemblant nos forces, et à l’aide du piolet, nous parvenons à nous hisser lentement sur la glace noire, recou- verte de son tapis mouvant, jusqu’à la base du rocher. Après quelques instants de repos et lorsque nous levons la tête, nous remarquons que, pendant l’ascension, nous avons, sans nous en douter, obliqué à droite et nous voici sur une arète rocheuse, séparée de la paroi à pic par une crevasse ayant près de 2 m. de largeur. Tous les nids de la partie inférieure viennent d’être abandonnés par les occupants, guillemots et PR ‘Y221797(T I EC N ‘® £ë LE PUS TN D en \ VW UIAOT SJ] ns à ŸZ Ai #8 uypddez vo PR ) {a S£ ”} 2 (- NT 24 (2 22 98 Œ Ni | Le J sep 9) 27420N N \ Ÿ S > IN Na N / \ Zr\ X muet Ml 190 Sup. DUT L. LT % NG Der 4 / Bull. Soc.neuch.Sc.nat.,T. AXXIX = au, ( a) ce a “ ® z É An } \f £ remérqua ble 4% d De 13 26 | SW A, NI 17 a P# Cadio ” l \\1 \ IN 20m D Lee) y, fl \ LS É \S Z | ! \ larg ; =, / _ . - % 25 25 “ x ù 28 1 5 LS I NN da: 3 Ÿ SK A: | 19 o 79 o 10? all 0 _ 10 ? =) N\ A1 W LL 15 Fort Nr Fbeltoft G — | CE ansen y | € — 20 < & 4 : 1H EE Echelle : IN D RE pe ; (KSE es météorologiques, p. A.Mathey- Dupraz. f Tr Fr D) 1 2 +: 100000: Lith L.Tercier. A.N.-T., del. — 105 — tridactyles; vieux et jeunes ont gagné des replats que nous ne pouvons atteindre! Que faire? Nous nous contentons de regarder le spectacle tout nouveau qui s'offre à nous: ce sont des rangées d’Uria, groupés par deux ou trois, cachant leur jeune!, les uns encore en duvet, les autres à peine emplumés, d’autres encore avant atteint à peu près la moitié de la gros- seur d’un adulte. Au pied des rochers, de nombreux œufs brisés, des cadavres de poussins; mais sur les rebords, parmi les adultes, nous ne distinguons plus aucun œuf. Parmi ces robes noires et blanches, se détache nettement le plumage bleuté des tridactyles, posées sur leur haut nid. Notre position instable ne nous permet point de nous emparer d’un jeune, le piolet tenu à bras tendu n'arrive pas à la paroi des rochers. Tout marri, nous continuons d’obser- ver le va et vient des habitants de cette métropole ailée, la colonie est toujours surexcitée par la présence de lintrus; par moment, les cris augmentent: ce sont les nouveaux arri- vants, retour de la pêche, qui paraissent surtout exaspérés de nous voir si près d'eux. Un fait nous frappe : ce sont des jeunes qui quittent leur rebord étroit, en s’élançant dans l’espace, soutenus par deux ou trois adultes qui les accompagnent jusqu’à la baie; là, les caquelages reprennent de plus belle, mais un seul des adultes reste auprès des échappés; l’autre conjoint revient à la rookerie. Durant la navigation? le long de la côte est, nous avons fréquemment observé un Uria ad. suivi de son juv., lequel s’envolait avec peine ou plutôt s’enfuyait en traçant sur l'eau un véritable sillon, tout en s’aidant aussi bien de ses ailerons que de ses pattes. (Station 15.) Les rookeries des guillemots se remarquent à distance, car les rochers où ils se sont établis sont toujours blanchis par les excréments des nombreux habitants. Les estomacs de quelques sujets que nous avons ouverts contenaient des restes de poissons, de petits Crustacés rou- geatres. 312. Cepphus grylle Mandtii (Licht). — Le Guillemot à mi- rotr blanc (norv. Teiste). Cette sous-espèce se rencontre dis- persée dans tout l'archipel, quelquefois même très avant 1 Le guillemot © ne pond qu’un seul œuf. ? Par le travers du Dogger Bank, 55 lat. et 2 E. Gr., le 19/vir dans l'après-midi nous notons les premiers guillemots, probablement l'espèce Uria troile (Lath) représentée par deux spécimens nageant côte à côte. "4007 dans les fjords!. Elle niche dans les fissures des rochers du Mont Rotges (Magdalena bay), ainsi qu’au Mont des Oiseaux (Red bay), 26 et 27/vrr. Nous découvrons quelques couples, formant une petite colonie de concert avec des macareux et quelques mergules, à 250 m. d'altitude environ, sur les flancs de la chaine Michelsen, dominant le glacier Louis Mayer. Un nombre restreint de couples s’est aussi établi dans les parois des couloirs séparant les trois rookeries du guillemot de Brünnich à la Pointe Nils, mais nous ne pouvons atteindre leur retraite. Sur la chaîne Michelsen, nous voyons des jeunes d'âge différent, et des œufs (probablement clairs), mais les fentes sont trop étroites et surtout profondes, il nous est im- possible de nous emparer d’un spécimen. La couleur des œufs nous parait être blanc-bleuâtre ou verdâtre, avec des points et des taches rouge-noirâtre foncées. Nous ne découvrons parmi les nombreux exemplaires observés aucun oiseau en plumage de transition. Ces guillemots ressortaient de l’eau, gorgés de petits Crus- tacés; dans l’estomac de deux exemplaires, nous avons trouvé des restes de poissons, une masse dont la nature rappelait celle des méduses ou des beroës, et des fragments de coquilles de mollusques. [Le plateau tertiaire présente, entre le Bjôrndal (à 5 km. d'Advent Point, vers l'O.) et la Coles bay, une pente rocheuse très escarpée («fuglebjærgene — Mont des Oiseaux), descen- dant vers l’Icefjord, c’est là que nichent, très nombreux, les guillemots (Uria Brunnichi et Cepphus grylle mandti). Cette dernière espèce niche encore dans les rochers formant la rive E. de Greenharbour, entre la vallée qui y aboutit et le fond du fjord («Teistefjeld »). — Les premiers «grylle » furent notés à Greenharbour du 3 au 8/1v; on en aperçut quelques- uns dans Advent bay du 12 au 21/1v. Les guillemots de Brünnich n’arrivèrent qu'après la fonte de la glace, mais bien moins nombreux que les années précédentes. — Dr G. Rempp.] 1 A la mi-août 1910, l'expédition allemande du premier lieutenant W. Filch- ner, passant de la Tempel bay (Icefjord) à la Wiche bay (Stor fjord), trouva, après avoir quitté le glacier von Post, sur la rive gauche du glacier du Prince- Régent Luitpold (dont le front tombe dans la Wiche bay) une nombreuse colo- nie de ce guillemot. Le Stor fjord, à cette époque, n’était qu’une immense sur- face de glace, de laquelle émergeaient de puissants icebergs. Voir « Quer durch Spitsbergen», Eine deutsche Uebungsexpedition im Zentralgebiet œstlich des Eisfjords von Wilhelm Filchner und Dr Heinrich Seelheim. [Page 81, tableau 8, illust. 3.] — 107 — 313. Alca torda (L.). — Le Pingouin macroptère ou Alque torde. À notre sortie de Kings bay, par le travers de Quade Hœk (extrémité occidentale de la presqu'ile Brôgger), nous remarquons, nageant à peu de distance du bateau, deux oiseaux qui nous paraissent être des alques. Mergulus alle (L.). — Le Mergule nain (norv. Alkekonge). La colonie de mergules du Mont des Oiseaux (Red bay) est nombreuse, mais il faut avoir vu celles de la Magdalena bay (rive nord et versant ouest du Mont Rotges — rive sud: côté est du glacier Gully, sommets 538 et 612), là des milliers et des milliers de ces oiseaux volent en tourbillonnant au-dessus du visiteur ou alignés sur les arêtes des blocs entassés ; sem- blables à de petits gnomes, ils font entendre leur sifflement strident, tout particulier. L'on est ahuri par leur nombre et assourdi par le bruit qu’ils font. Une place de nidaison existe encore dans la chaîne Michel- sen, versant sud-est, dans les parois des Monts du Président Fallières, surplombant la baie Louis Tinayre. Après bien des tentatives infructueuses nous parvenons à trouver un œuf abandonné, ayant été très peu couvé. Dans les pentes nord de Magdalena bay, au milieu d’un entassement titanesque, formé par des blocs énormes, nous remarquons un peu par- tout, à l’entrée des fissures, une fiente de couleur écrevisse bouillie et exhalant la forte odeur caractéristique des crusta- cés cuits. La coloration de leurs excréments est due à leur alimentation qui se compose, à ce moment de l’année, exclu- sivement de petits Crustacés schizopodes!, très probablement du groupe Euphausia (?), lesquels pendant les mois d'été, se trouvent en très grande quantité? vrès de la surface de Peau, dans toutes les mers arctiques. Tous les individus que nous avons eus entre les mains étaient gavés de ces minuscules crustacés. Le matin du 25/vir, nous longions le drift par 8004, 8007” et 80010’, ayant en vue la banquise très voisine, et partout où se trouvaient, entre les glaces en dérive, des espaces libres apparaissaient des mergules se livrant à la pêche. Il y avait aussi quelques pétrels fulmars et marcareux moines isolés. 1 Nous avons rapporté le contenu de plusieurs estomacs de ces oiseaux, l'examen microscopique a révélé la présence de petits crustacés identiques aux Mysis (norv. Kril), aux Parathemisto oblivia ayant 5 mm. de long, et des restes de Crangon borealis. 2 LacHAMBrE (Au pôle nord en ballon) dit: La pompe, qui puise l’eau de mer, a absorbé une telle quantité de crevettes que tous les robinets en sont obstrués (baie de la Virgo, %3 juillet 18%). OO Sur la rive nord de Magdalena bay nous avons annellé 18 poussins de mergule, chaque bague d'aluminium est mar- quée: « Vogelwarte Rossitten », Nos 6613 à 6630 (26/vrr). Dans Môller bay, un seul poussin est capturé et muni de lanneau 6603 (31/vir). Mormon arcticus (L.). — M. a. glacialis (Naum.) (norv. Lunde). Le Macareux moine ow perroquet de mer. A la hauteur de l’ile du Prince Charles Foreland (Pointe sud), nous découvrons les premiers macareux, quelques couples, dans la société de guillemots à miroir et de risses tridactyles (24/vr). Ensuite nous en observons quelques-uns dans chaque baie que nous visitons, même au nord, dans la Red bay. Pendant que nous nous reposions, au cours de l’escalade des blocs dans la chaine Michelsen, une sorte de grognement, partant d’un point situé un peu au-dessus de notre siège, nous fit lever la tête: c'était un macareux posé sur le gazon qui témoignait ainsi son mé- contentement, mais, soupçonnant la présence de son nid, nous reprenons notre ascension en nous hissant, à quatre membres, le long d’une étroite vire engazonnée!, et nous nous trouvons bientôt en face de l'entrée de son terrier, dont l’ouverture était précédée d’un chenal creusé dans la terre meuble sur une longueur d'environ 40 cm., sa largeur était de 12 à 15 cm..; il aboutissait à un espace sous terre à peine surélevé et tour- nait brusquement à droite. Armé de notre piolet, nous com- mencons à creuser, et bientôt nous voyons le boyau souter- rain se perdre sous un gros bloc. Pendant tout ce temps, le macareux n’a pas cessé de voler autour de nous, en laissant entendre son cri sourd. Le brouillard devenant épais nous Jugeons prudent de redescendre. Tous les «Lunde», que nous avons examinés étaient bourrés, jusqu’au bec, des mêmes petits crustacés déjà cités. (Station 19.) Colymbus glacialis 1L., ou Gavia torquata Brünn. Nous n’observons aucun représentant de cette belle espèce en 1911. (Voir Bulletin, tome XXXVIIT p. 50.) (Station 20.) [Le duc d'Orléans dans À travers la banquise dit avoir vu un grand damier, le 5 juillet 1905, au large du Cap Stara- tchine (entrée de l’Icefjord). | 321. Colymbus septentrionalis (L). — Le plongeon cat-marin ou plongeon à gorge rouge (norv. Smaalom). En excursionnant 1 C’est dans cette station que nous récoltons de beaux exemplaires fleuris, d'Asnica alpina (Murray) et de Taraxacum palustre (Sm.). — 109 — dans la direction du lac Dieset, entre le Mont Chun et les contreforts sud du Mont de la Reine Maud, on rencontre plu- sieurs petits lacs!, avec chacun un ou des ilots en leur mi- lieu. Ces îlots sont peu élevés, marécageux et couverts d’une végétation formée de jones et de mousses. Sur les rives de ces lacs les mouettes tridactvles sont nombreuses, elles v viennent régulièrement se baigner, en certains points le sol est tout blanc de leurs plumes; on y remarque aussi des sternes arctiques et nombre de petits échassiers. Pendant que nous longions la rive de l’un de ces grands étangs, des «aôh, aôh, aôh » assez lointains nous firent faire halte et armé de notre jumelle nous voyions quitter la rive et glisser rapide- ment à la surface de l’eau un trait noir terminé à lavant par un autre trait noir presque vertical; les cris continuant, nous nous rapprochons pour voir descendre, d’un ilot, un oiseau que nous reconnaissons à son port: c’est un plongeon eal-ma- rin suivi de deux jeunes, un peu plus gros que le poing. Les quatre palmipèdes se rejoignent et disparaissent en se dissi- mulant le long de la rive peu surélevée de Pilot. (Station 21.) 9327. Procellaria glacialis (L.). — Fulmarus glacialis (L.). — Le Pétrel fulmar (norv. Tranfugl, Stormfugl). Dès le matin du 22 juillet, alors que nous étions encore dans l'Atlantique, les premiers pétrels furent signalés el dece NEURTES nous tin- rent fidèle compagnie, jusqu'aux abords de la banquise par 800 10’ lat. C’est par plusieurs centaines que nous les trouvons dans Safe bay, nageant autour de l'usine baleinière «Hécla» et attrapant de fortes becquées de chair de baleine qui flotte en immenses lambeaux près de la surface de l’eau. Dans ce monde ailé mais grouillant beaucoup de jeunes de l’année, reconnaissables à leur tête et à leur cou encore dans le duvet et au reste du plumage d’une couleur plus foncée que celui des adultes, L'extrémité sud-ouest de Safe bay est limitée par le Mont Alkornet, sur les flancs duquel se trouve une rookerie de fulmars. (Station 22.) [A Advent Point, mon collègue, M. le Dr Wagner, nota le 20/11 1912 la présence de quelques centaines de fulmars. — Me trouvant à la station radiotélégraphique de Greenhar- bour, j'observai, les 21 et 24/11 1912, quelques représentants 1 50 mètres d'altitude. ? Le 2% juillet 1911, à midi, le Grosser Kurfuerst se trouvait par 65° 17! 1. n. et 213’ E. de Gr — 10 — de l’espèce. Il est vrai que les employés de la station en avaient déjà aperçu antérieurement. — Le mécanicien Hage- rup qui, au cours d’une expédition magnétique, organisée par M. le prof. Birkeland et dirigée par M. Russeltvedt, avait hiverné au Bell Sund, m'a affirmé que l’eau étant restée libre à l'embouchure de ce fjord on y avait vu des fulmars pendant tout lhiver. — Le 5/11, ils sont nombreux sur la glace de l’Advent bay, jusque près du débarcadère de l’Arc- tic Coal C et plus tard nous en observons encore de petits groupes, ainsi les 9, 12 et 21/1v. — Dr (. Rempp|. ‘ 990. Lestris parasitica (L.). — L. parasiticus (L.). — Ster- corarius parasiticus (L.). -— S. crepidatus (Banks). — Le Stercoraire parasite ou de Richardson (norv. Tyvjo). Cette espèce est la mouette noire de nos pêcheurs, elle fait des apparitions irrégulières sur la plupart de nos lacs suisses. Nous la rencontrons cette année en différents points de la côte ouest. Les premiers stercoraires que nous avons observés se tenaient sur le Vorland des Monts Ole Hansen (30/vn), ils étaient cinq qui faisaient entendre leur cri plaintif. Les coups de fusil les dispersent, il n’en reste que deux qui doivent avoir leurs œufs ou leurs jeunes cachés parmi les cailloux, car ils ne s’éloignent pas d’une portion de terrain bien déli- mitée par les mêmes points qu’ils occupent successivement, revenant constamment aux mêmes endroits. Le 31, un indi- vidu isolé passe en criant, pendant que nous grimpions la pente sud-ouest de la chaine Michelsen. Nous en notons en- core un autre aux iles Lovén (1/vin1). Puis, derrière la Car- rière de marbre (presqu’ile Blomstrand) trois sujets (2/vin), et au cours de cette excursion deux individus sont encore aperçus. — Le lendemain, 3 août, nous trouvons au fond de Port Signe, entre le pied du sommet! 249 et le petit lac (alt. 35 m.), de nouveau trois stercoraires, dont les allures de deux d’entre eux, un couple certainement, nous intriguent; ces oiseaux volaient au-dessus de nous en criant, passant excessivement près, en nous frôlant de l'aile, puis se posaient à terre, trainant les ailes, faisant des contorsions plutôt co- miques, le tout agrémenté de miaulements. À maintes re- prises, ils fondent sur nous, et hardiment nous frappent, sur la tête, du bec et des ailes, ce qui nous oblige à nous garer avec notre canne, puis ils s’éloignent à nouveau pour reve- nir se poser bientôt à quelque distance. Tout à coup, nous 1 Voir carte: Spitzhberg (côte nord-ouest) par $S. A. S. le Prince de Monaco et mission Isachsen. — A — apercevons, devant l’un d'eux, une sorte de boule noirâtre, vacillante, qu’il semble s’efforcer de pousser en avant: c’est son poussin. Nous nous précipitons pour nous en emparer, mais, maloré notre diligence, le poussin a disparu, nous ne pouvons découvrir sa retraite. Les deux adultes rassurés s’éloi- gnent. Au sortir de la Kings bay, après avoir doublé Quade Hœæk et par le travers du détroit du Foreland (Détroit Foul), ainsi que le long de la côte de l’ile Prince Ch. Foreland, nous notons la présence de plusieurs individus. Cette espèce niche régulièrement par-ei par-là au Spitz- berg. (Station 23.) [1905, 11/vi, un Stercoraire aux Iles norvégiennes. — 17/v1 plusieurs de ces oiseaux dans la baie de Treurenberg, le 22, noté seulement un individu. — 28/vr, nombreux re- présentants sur l’ile Moffen (80015 lat.), un nid formé de quelques algues et varechs contenait un œuf. — 1/vir, quelques stercoraires dans Virgo bay. — G/vir, au large de l’île du Prince Ch. Foreland observé plusieurs individus. À travers la banquise, par le duc d’Orléans.] [1912. — Un Tjvjo fut observé à maintes reprises sur la glace d’Advent bay. — Dr G. Rempp.| 391. Lestris Buffoni (Boie). — L. longicauda (Viell). — Stercorarius longicaudus (Briss). — Le Sitercoraire longicaude ou de Bufjon (norv. Leverjo). Cette espèce un peu plus petite que la précédente est de la grosseur d’une mouette rieuse, dont elle a un peu les allures. Ce stercoraire fait aussi des apparitions irrégulières sur nos lacs suisses, les pêcheurs du lac de Neuchâtel l’appellent «mouette noire» et sur le Lé- man, il porte le même nom que le stercoraire parasite, c’est la «bezule noire» des pêcheurs vaudois. Durant cette dernière croisière nous n'avons noté que quelques individus. Pendant que nous étions à l’ancre dans Magdalena bay, à trois reprises nous apercevons un sterco- raire longicaude traverser la baie, venant du sud et piquant droit au nord (26/vu). Le lendemain, dans Red bay, nous voyons passer 2 ou 3 individus. Un beau spécimen & est tiré dans la Kings bay, un autre est observé volant au milieu d’un groupe de sternes arctiques aux abords des îles Lovén (1/vin). — Le 4 août, vers la fin de la journée, nous faisons lever du petit marais, situé sur la côte sud de la baie Advent, une paire de ces oiseaux qui s’envolent dans la direction d’Advent City (sur le flanc du Mont Advent. (Station 24.) St Larus glaucus (Brünn). — Le Gœland bourgmestre (norv. Borgmaästare). Au Spitzberg ne se rencontrent que des indivi- dus en plumage d'adulte, d’un blanc pur, sauf le dessus des ailes qui est bleu cendré, plus ou moins päle, quelquefois lavé d’une teinte rose, le bec est jaune avec une tache rouge orangé à l'extrémité de la mandibule inférieure. Dans lAr- chipel il élit domicile sur les îlots bas et découverts au som- mel des rochers abritant les rookeries de tridactyles et de guillemots ou dans le voisinage des places de nidaison des mergules. Ce gœland est un grand pillard, gobeur d'œufs, aussi est-il redouté des habitants des rookeries dont 1l vole soit les œufs, soit les poussins aussitôt que la surveillance se reläche. Un guillemot quitte-t-il son nid aussitôt un « bourg- mestre», arrivé on ne sait d’où, s’abat sur l’endroit délaissé, saisit l’œuf ou le jeune dans son bec et s'envole. A la Pointe Nils (Port Signe; ces Laridés passent et repassent sans arrêt, frôlant les falaises de la rookerie. Dans l’ile Kohn, située de- vant la baie Koller (Müller bay) des canes eiders effrayées, ont abandonné leurs nids, ies bourgmestres sont là qui enlè- vent leurs œufs! En gravissant le Vogelberg (Red bay) nous avons trouvé quantité de restes de coquilles d'œufs d'Uria Brünnichi, de plumes, d'os, témoins des larcins de ces gœæ- lands. De cet endroit nous remarquons un très haut rocher pyramidal, dominant le glacier Hamilton (entrée de la Red bay) sur les replats duquel nous voyons, à différentes hau- teurs, au moins une dizaine de jeunes bourgmestres emplu- més, dressés sur leurs tarses ou couchés. Vers le haut des pentes du Mont Rotges (Magdalena bay), de 400 à 600 m. les bourgmestres sont nombreux, nous y découvrons trois nids: dans l’un 2 juv. bien emplumés, dans le second un jeune mort, puis dans un autre, trois jeunes, déjà forts, se tenant bien sur leurs tarses (ils sont caplurés et emportés pour le Jardin zoologique de Berlin). Ces nids très vastes ont plus d'un mètre de diamètre à la base sur 20 à 25 em. d'épais- seur, formés de tiges desséchées de graminées, d’'Oxyria di- gyna, de gazon, de mousses, d'algues, de débris d'oiseaux (os et plumes). De l’estomac d’un & adulte nous sortons un mergule entier; de celui d’un jeune nous retirons des os d’oiseaux et des plumes de mergule. Pike a observé cette espèce, dès la fin de mars jusqu’à la mi-octobre, dans les parages de l’ile d'Amsterdam. (Station 25). [1912. — À proximité de Longyear City, je note les 26 et 27/1v la présence de deux L. glaucus. — Dès la seconde mes 0.) 0 de M91348,], « T "YatT alé _ eidng-fanen: vd 3 C3 7 )éanhiäojougnuzro s230pf \ 75 GE\ > al [EL RSS = : NE LETTS 1704 TI « durs aus #0 Je ji \ ÈS +. Ne 190] 78] Z &\ see, SN 87 Fe Le © DE", \) 87 Ne NAN SS IA A1Hv9O SR SR 52 114 OA ARTE Sun OQUILEOUG 3; d "LILZXX' L''iew'sc'yunuw's06 "11€ Bull. Soc.neuch.Se.nat., T.XXZIX. CARTE VI 25 Magdalena Pres qu ile Hoez des Tormbeaur Plage de 21 meerenbourg 1: 100.000, 7 26 2, Lo 25 18 CGARTE VIII Cloven Cliff 22 19 28 16-78, I. Norway Flat Hoek Lith.L Tercier moitié de mai, et plus tard, environ une trentaine de ces oiseaux stationnent dans la vallée Longyear. — D. G. Rempp.| 340. Rissa tridactyla (L). — Lu Mouelle tridactyle (norv. Kryklje). Commune sur toute la côte ouest, nous la rencon- trons en petit nombre dans la Red bay, mais un peu plus nombreuse dans Magdalena bay, où 1l s’y trouve une rooke- rie, tout à l’est, sur les flancs du sommet 612. Devant le front du glacier de Smeerenbourg des centaines de ces mouet- tes sont activement occupées à la pêche des petits crustacés (celles que nous avons examinées, et provenant de cette ré- sion, en avaient l’estomac rempli), même tableau devant le glacier de Lilliehôôk. Pour ce dernier endroit cela est très explicable, vu le voisinage des rookeries de la Pointe Nils, où nous avons pu observer, tout à loisir, leur nid formé de cou- ches successives, bien distinctes, de mousses, de lichens, d'algues, de tiges sèches de Cochlearia et de Saxifraga opposi- hifolia, de chaumes de graminées, de Carex, le tout parais- sant bien adhérent à l’étroite corniche sur laquelle il est posé, et atteignant une épaisseur de 10 à 12 cm. Sur chaque nid il y avait À ou 2 jJuv. déjà bien développés, plusieurs pa- raissaient prêts à s'envoler (3/vr11). — Pendant que nous ob- servons cette espèce nous remarquons plusieurs individus revenant des petits lacs voisins et rapportant, dans leur bec, de la mousse ou des algues fraiches dont ils garnissaient 1m- médiatement le bord de leur nid'. Dans Kings bay et Advent bay cette mouette compte beau- coup moins de représentants que lors de nos précédents voya- ges (4 au 4/vrrr). (Station 26.) [1912. — Du 29/1v au 4/v, je remarque sur l’Icefjord, de nombreuses risses. — Dr G. Rempp.] 941. Pagophila eburnea (L). P. eburneus (Phipps). — La Mouelte sénaleur où Pagophile blanche (norv. Isryper, Ismaage). Nous en observons quelques représentants adultes derrière le Mont Rotges (Magdalena bay) (26/vr). Dans la Red bay, un individu ad. passe rapidement dans un petit groupe de tridactyles (27/vu). Dans la Kings bay, à deux jours diffé- rents (1 et 3/vIrT) nous notons un exemplaire, puis au sortir de cette baie, au nord de l’île Prince Charles Foreland, une pagophile isolée. Le 4 août, le vieux trappeur Klaus Thue, 1 Le 50 juin 1905 le duc d'Orléans dans À travers la banquise, remarque une risse portant des herbes dans son bec (Virgo bay). 8 BUTL. 800. SCNATL TX XEX 11% qui a dressé sa tente sur Advent Point et vend des fossiles aux touristes, en tire une sur un cadavre de phoque qui gi- sait sur la plage. C'était une magnifique © ad. avec la « mar- que de couvaison» à Ja poitrine. Son estomac contenait de la viande de phoque et de petites pierres. Cette espèce niche aussi en colonies, comme la fisse tridactyle. (Station 27.) [1905, 17 et 19 juin, plusieurs pagophiles dans Treuren- berg bay.| Xema Sabinei (Leach). — La Mouette Sabine. Le er août, au milieu d’une grande bande de sternes piaillant, nous avons l’agréable surprise de voir pour la première fois cette rare espèce! en plumage d’adulte. (Station 35.) Sol. Sterna arctica (Temm). — $S. macrura (Naum). — L’Hirondelle de mer arctique où Sterne arctique. Dans la Red bay et dans Magdalena bay nous trouvons quelques individus isolés, mais cette espèce est fortement représentée dans le détroit de Smeerenbourg et devant le front du glacier de même nom. Aux Îles Lovén (1/vir) nous nous promenons des heures au milieu de la colonie, nous trouvons des œufs, de tout jeunes poussins, d’autres avec les plumes encore dans les tuyaux trottinant devant nous en titubant, et d’autres en- core prenant leur essor lorsqu'on faisait mine de les saisir. Les adultes sont très agressifs et leurs violents coups de bec sont sensibles, même au travers de la casquette. Nous sommes vivement intéressé par la facon dont un adulte nour- rit son poussin: il volète droit au-dessus du jeune tandis que ce dernier fourre son bec à plusieurs reprises dans celui de la vieille sterne. Lorsqu'une cane eider s’approchait d’un poussin encore en duvet, immédiatement une sterne adulte chassait la cane en volant au-devant d’elle et lui donnant des coups de bec et d’ailes; la cane ripostait mais devait céder. Aux Iles Lovén leurs œufs, au nombre de 2, étaient sim- plement déposés au milieu d’une petite dépression dans la mousse. (Station 28.) Ce jour-là nous munissons? 40 poussins d’anneaux en alu- minium de la « Vogelwarte-Rossitten ». Nous n’observons que de très rares exemplaires de l’espèce tout le long de la côte ouest; dans l’Icefjord aucun individu n’est signalé. 1 Un sujet âgé de 27 mois est tué le 21 août 1910, devant Pregny (Genève). ? Iles Lovén (Kings bay) par 7855! lat. et 1218' E. Gr. — A5 — Cette sterne présente comme espèce migratrice une parti- cularité : les premiers individus arrivent dans les régions arctiques à la mi-mai, et au commencement de juin le gros des migrateurs est là. (L'espèce a été rencontrée nourrissant ses poussins jusqu’au 820 |. n. et Nansen en a observé un représentant le 9 juin 1896 par 8301’ I. n.) Si l’état de la neige le permet, à la mi-juin on trouve des œufs; la période de nidaison dure environ 12 semaines, puis, les adultes, suivis un peu plus tard des jeunes de l’année, émigrent pour l'Antarctique. Vers la mi-septembre on ne rencontre dans les terres arctiques que des individus isolés. Si nous comptons, nous trouvons que c’est l’animal de la création qui jouit le plus de la clarté du soleil, cet astre ne se couchant pas du- rant son séjour dans l’extrême Nord. Dans l’Antarctique la Sterna macrura se trouve jusqu’au 660 lat. sud et, pendant les quelques semaines qu’elle y passe, elle ne voit pas le soleil s’y coucher. Le reste du temps est nécessaire aux migrations, alors le soleil ne descend pas beaucoup au-dessous de l’hori- zon, les nuits sont claires. Il y a donc à peine 4 mois pen- dant lesquels elle est dans les ténèbres, et cela durant une partie de la nuit seulement. Il lui reste environ 20 semaines pour effectuer ses voyages aller et retour. [1912. — Nous notons dans Advent bay, la première sterne à la date du 24/vr. — Dr G. Rempp.] Comme conclusion à nos Notes ornithologiques nous dirons que, malgré leur grand nombre de représentants, il est à craindre que certaines espèces ne diminuent: l’eider, par suite de la récolte intensive des œufs sur les places de cou- vée; la Risse tridactyle et l’hirondelle de mer trop souvent massacrées pour la seule gloriole de pouvoir présenter un «tableau de chasse» bien rempli. On arrivera ainsi à détruire peu à peu ou tout au moins à réduire notablement le nom- bre des habitants des rookeries, comme c’est déjà le cas dans l’Icefjord, l’Advent bay, et aux Iles Lovén. Les gouvernements qui ont des intérêts dans les régions boréales devraient res- treindre la trop grande liberté laissée à la chasse, aux oiseaux et aux phoques, dans les mers arctiques. Car il est dûment constaté que, depuis une décade, les Vertébrés terrestres et marins sont en diminution accentuée. Colombier, décembre 1911. III. — 116 — CARTES Tome XXXVIIL. . Spitzberg occidental. . Bell Sound: Baie de la Recherche. — Mont de la Cloche (Bell Mount). — (Glacier des Renards. — Glacier de Scot. — Cap Lyell. Icefjord: Baie de l’Advent (Advent bay). — Belvédère. — Ptarmigan Hill. — Mont Marmier. — Flower Valley. — Baie de Sassen (Sassen bay). — Vallée de Sassen (Sassen Dal). — Colorado Hills. TomME XXXIX. . Croisière polaire de 1911. . Kings bay (Baie du Koïi. — Baie King): Havre Coa!. — Iles Lovén. — Presqu'ile Blomstrand et Carrière de marbre noir. . Cross bay (Baie Cross. — Baie de la Croix): Baie Müller. — Baie Lilliehôük. . Magdalena bay: Presqu'ile des Tombeaux. — Glacier Gully. — Mont Rotges. — Ile des Oiseaux. . Ile d'Amsterdam (Plage de Smeerenbourg). — Ile des Danois (Baie de la Virgo). . Iles norvégiennes (I. Norway) et Red bay (Mont des Oiseaux). SUR LES SCHISTES DE MENAT (Puy-de-Dôme) Par M. le Dr pe TRIBOLET Dans l'aperçu qu'Oswald Heer donne sur la flore tertiaire de l’Europe, comparée à celle qu’il vient de décrire dans sa Flora tertiaria Helvetiæ, 1854-59, III, 312, nous lisons le cha- pitre suivant que j'extrais en entier de son ouvrage, en le traduisant librement. «Une collection de plantes que M. le Dr Tribolet m'a donnée à étudier et qui provient de Menat en Auvergne, prouve que la flore miocène du centre de la France possède dans son ensemble les mêmes caractères que celle de la Suisse. Les belles feuilles se trouvent en grande quantité et variété dans une argile brune, facilement schisteuse. Au point de vue de leur conservation, ces empreintes rappellent beau- coup les lignites du Rhin (environs de Bonn), et la roche qui les renferme a également pris, sans doute par suite d’une influence volcanique, l'apparence d'argile brûlée. Elles sont donc plus anciennes que les basaltes de cette région. » Des vingt-huit espèces que compte cette flore, vingt sont connues ailleurs et dix-sept se trouvent dans la flore suisse. La plupart, entre autres : Acacia parschlugiana, Ung. Cassia Berenices, Ung. Cinnamonum polymorphum, A. Br. Cinnamomum lanceolatum, Une. Diospyros brachysepala, À. Br. Echinotium Sophiæ, Web. Eucalyptus oceanica, Ung. Ficus liliæfolia, À. Br. Lastræa styriaca, Ung. Libocedrus salicornioides, Ung. Quercus lonchitis, Ung. Sequoia Langsdorffi, Brong. appartiennent à l’ensemble des plantes miocènes, largement répandues, que l’on rencontre dans presque tous les pays. LE + » À côté d'elles s’en trouvent quelques-unes qui ne se trou- vent que sur quelques points de régions éloignées les unes des autres el nous disent qu’elles se laisseront sans doute une fois ou l’autre constater dans les pays intermédiaires, Ce sont : Corylus grosse-dentata, H. (Suisse, Islande): Faqus dentala, Gæpp. (Silésie, Styrie, Piémont): Laurus lelrantheroides, Ett. (Tyrol); Pleris pennæformis, H. (Suisse, Autriche); Quercus Charpentieri, H. (Suisse, Wettéravie, Piémont); Quercus Hagenbachi, H. (Suisse, Voselsgebirge) : Sassafras es Mae Mass. (Italie) ; Smilaur sagillifera, H. (Œ ningen, Narbonne, Prov. du Rhin.). » En outre, la flore de Menat renferme huit espèces spé- ciales et nouvelles : Acer Schimperi, H. Anchielea borealis, H. Cæsalpinia gallica, H. Celtis Couloni, H. Dryandroides stricta, H. Fraxinus Agassiziana, H. Prunus deperdita, H. Quercus Triboleti, H. (Heer en donne la diagnose exacte, sans cependant les figurer.) » J'ignore les conditions de gisement de ces plantes, mais leur nature ne me permet pas de douter qu’elles soient mio- cènes, car dix-huit espèces se rencontrent ailleurs dans l ‘Aquitanien, quinze dans le Mavencien et quinze dans l'(Enin- gien. Une seule espèce, Sassafras Ferreltianum, west connue que dans l(Œningien, trois sont propres à l’Aquitanien el cinq ne dépassent pas l'horizon du Mayencien. C’est la raison pour laquelle la flore de Menat correspondrait à celle de notre molasse d’eau douce inférieure et devrait être placée dans P Aquitanien. » À côté des plantes, il y a aussi des insectes — j'ai reconnu des élytres de Buprestes — et cette classe d'animaux pourra également fournir des indications importantes sur l’âge de ce gisement , lorsque celui-ci aura davantage été fouillé et étudié. » Nous ne supposions pas que la collection Tribolet, con- servée depuis près de soixante ans dans les tiroirs de notre Musée, püt éveiller un intérêt quelconque au sein du monde — 119 — savant. Mais, il y a quelques mois, elle attirait à Neuchâtel un savant marseillais, occupé à étudier la riche flore de Menat. Curieux de revoir les matériaux qui avaient servi à Heer à composer son article et faire ses descriptions, M. Lau- rent est arrivé à Neuchâtel après plusieurs démarches faites en vain auprès des principales collections d'histoire naturelle de notre pays. Il à retrouvé les originaux de Heer que je place sous les yeux de la Société et es a soumis à une revision serrée. C’est ce qui lui a permis de compléter d’une façon heureuse la description qu’il avait commencée en France de la flore de Menat et qu’il vient de publier sous le titre de «Flore fossile des schistes de Menat», parue dans le volume XIV des Aunales du Musée d'histoire naturelle de Mar seille, 1912. Orvcette monographie ayant été en partie travaillée et surtout complétée à l’aide des matériaux provenant du Musée, il était tout indiqué que notre Bulletin en donnât tout au moins un résumé. Nous rendons hommage à l’obligeance que M. Laurent a mise à nous faire part du résultat de ses patientes recherches et nous sommes heureux de constater que nos collections aient pu présenter une fois de plus quel- que intérêt pour un savant étranger. Le bassin tertiaire de Menat, au sud-ouest de Moulins, dans le Puy-de-Dôme, occupe une dépression circulaire d’un kilomètre environ de diamètre, au milieu des micaschistes. Signalé pour la première fois, vers le milieu du XVIIIe sié- cle, par le médecin- naturaliste Guettard (1715-1786), 1l a été depuis lors visité à diverses reprises par un orand nombre de géologues et n’a pas tardé à acquérir une certaine réputa- tion due à la richesse de sa faune et surtout de sa flore. Os- wald Heer est le premier qui, à l’aide des matériaux recueillis par Georges de Tribolet!, ait donné de cette flore une des- cription un peu détaillée. Les échantillons qui lui ont été soumis lui ont permis, comme nous venons de le voir, d’as- signer à cette flore un âge aquitanien et de la placer ainsi à la partie supérieure de “'Oligocène. Les études ultérieures des paléontologistes, entre autres de Saporta, n’ont fait que confirmer cette première assertion. Les conclusions de M. Laurent sont un peu différentes. L'élément miocène et récent que Heer avait cru reconnaitre dans la flore de Menat ne repose que sur des spécimens incomplets et partant sans orande valeur. D’un autre côté, les liens qui unissent cette 1 Voy. Notice nécrolosique sur Georges de Tribolet (1850-1873), dans Bull. Soc. neuch. sc. nat., t. IX, 502. — 120 — flore avec les flores tertiaires plus anciennes paraissent être beaucoup plus étroits. C’est ce qui amène M. Laurent à la placer à la limite des deux périodes éocène et oligocène, c'est-à-dire dans l'étage sannoisien et de préférence au début. A en juger d’après les échantillons qui en proviennent, il est certain qu’il s’est produit dans ce petit bassin de Menat une accumulation extraordinaire de matières organiques, qui peut suffire pour expliquer la proportion de carbures emma sasinés dans ces schistes. Ceux-ci, de couleur brun-noir et se divisant en feuillets très minces, sont tendres et à grain fin. Lorsqu'on les chauffe à l'air libre ils répandent une odeur de bitume, brülent avec flamme et donnent un résidu conservant la forme des fragments, mais exclusivement composé de silice, sous forme de frustules de Diatomées {/(allionella, Drs- coplea] et d’un peu d’alumine colorée en rose par l’oxyde de fer. Cette combustion se fait à l’heure qu’il est industrielle- ment pour produire d’un côté le tripoli de Menat et de l’autre du noir utilisé pour les mêmes emplois que le noir animal. À propos des échantillons des schistes à végétaux de Menat Puy-de-Dôme) faisant partie de la collection Tribolet (Musée d'Histoire naturelle de Neuchätel, Suisse) PAR M. ze Pror. L. LAURENT, Marseizze (FRANCE) La petite localité de Menat, située dans le département du Puy-de-Dôme, au nord du massif central de la France, ren- ferme des couches scnisteuses, aussi intéressantes par les formes végétales qu’elles contiennent, que par les problèmes que leur àge géologique soulève. Depuis plus d'un siècle on connait les empreintes végé- tales de Menat ; en effet, en 1803, l’abbé Lacoste de Plaisance signale des feuilles dans ces schistes. Un très grand nombre de chercheurs et de collection- neurs possèdent des végétaux fossiles provenant de ce gise- ment et lorsque nous fûmes chargé par M. le Professeur de Launay, membre de l’Institut, professeur à l’école des Mines de Paris, de reprendre en une monographie! la description de cet intéressant bassin, nous fûmes amené à faire l’étude de collections décrites et existant dans les divers établissements scientifiques ou chez les collectionneurs. Le savant paléontologiste de Zurich, Heer, est le premier qui ait donné une étude assez détaillée des plantes du gise- ment de Menat (Flora tertiaria Helvetiæ, vol. 11, p. 312); Pomel et Lecoq avaient avant lui énuméré quelques types, mais sans figure ni description. Heer, au contraire, discuta l’âge que l’on devait assigner à cette formation ballottée à peu près dans tout le Tertiaire. Quelques espèces avaient été figurées par le célèbre pa- léontologiste, mais un assez grand nombre, et des plus am- biguës, n’avait fait l’objet que d’une très courte description. Il importait donc, tout d’abord, dans une monographie, où j'avais été amené à décrire sept collections, de vérifier d’une manière précise et d'analyser, minutieusement, les espèces 1 Cette monographie vient de paraître dans les Annales du Museum dhis- toire naturelle de Marseille, tome XIV, 1912. nommées par Heer; il fallait avant tout retrouver la collec- tion décrite par lui et figurer les échantillons, objet du litige. Malgré lamabilité que nous avions rencontrée dans les divers établissements où nous pensions que les échantillons décrits par Heer pouvaient se trouver, nos premières tentatives furent infructueuses, nous eûmes enfin la bonne fortune de pou- voir étudier cette collection à Neuchâtel où elle est conservée. Nous ne saurions trop exprimer ici notre profonde et sincère reconnaissance à M. le D' Fuhrmann, professeur à l’Univer- sité et directeur du Musée d'histoire naturelle, et à M. de Tri- bolet, professeur à l’Université, pour l’amicale sympathie qu'ils nous ont témoignée, et aussi pour l’empressement qu'ils ont mis à faciliter nos recherches et notre séjour. La collection-type de Heer fut récoltée en 1854 par le frère de M. de Tribolet. (Georges de Tribolet passa à Paris les hi- vers de 1853 et 185% et effectua ensuite à la bonne saison des voyages en (Champagne, en Touraine et en Auvergne. ‘rappé des empreintes végétales de Menat, il en envoya à Heer une assez importante collection. C’est elle que celui-ci décrivit dans le volume IT de la Flore terliaire suisse et que nous avons revisée au commencement de 1912. Notre tâche a été facilitée par les étiquettes que portaient les échantillons et qui ont été écrites soit de la main de Heer, soit de celle de de Tribolet ; il ne pouvait pas y avoir erreur d'attribution. Parmi ces échantillons, les uns furent déterrainés sur les bases rationnelles de la critique scientifique, d’autres, trop peu caractérisés, tombent en synonymie, d’autres, en dernier lieu, sont trop fragmentaires pour qu'on puisse scientifique- ment leur donner une appellation qui, entrainant une idée bien définie de la forme, ne pourrait donner lieu qu'à des conclusions mal établies et partant sujettes à discussion. Nous classerons les espèces de Heer en trois catégories ré- pondant aux données précédentes et nous motiverons notre manière de voir à leur sujet. Des 28 espèces décrites, certaines appartiennent à d’au- tres flores et sont très largement répandues; d’autres ne sont communes qu'à un petit nombre de gisements. Enfin, Heer crée huit espèces propres à Menat. Ces espèces n’ont pas toutes la même valeur. Beaucoup dans les nouvelles étaient douteuses pour Heer lui-même et un certain nombre, parmi les autres, ne repose que sur une identification avec des échantillons douteux appartenant à d’autres flores. Nous devions avant tout procéder à une étude critique de la collection de Tribolet. Les espèces caractérisées sont les suivantes ; nous les énu- mérerons et les étudierons dans l’ordre alphabétique : Atriplex [Anchielea] boreulis, (Heer) Laur. Cæsalpinia qgallica, Heer. Cassia Berenices, Ung. (Fig. 1.) Cinnamonrum lanceolatum, Heer. Diospyros brachysepala, AL. Br., var. longifolia, Heer. (Fig. 2.) Ficus tiliæfolia, Heer. (Fig. 8.) Fraxinus Agassiziana, Heer. (Fig. 3.) De PNR Prunus deperdita, Heer. / DS Pteris pennæformis, Heer. (Fig. 4.) 1e Quercus lonchitis, Ung. (Fig. 5.) Sequoia Lungsdorffi, Heer. (Fig. 6.) Smilax sagittifera, Heer. (Fig. 7.) \ Tilia({Geltis] Couloni,(Heer)Laur.(Kig.9.) Hissle Cassia Berenices, Fig. 2 Fraxinus Agassisiana, Diospyros brachysepala, var. longifolia, Heer. EHeer: = gue D’autres tombent en synonymie : Acacia parschlugiana Cœsalpinia gallicu. Acer Schimperi — Platanus Schimperi (Heer), Sap. Corylus grosse-dentala -— Corylus Mac-Quarrii, Heer. Dryandroides stricta — Dryophyllum curlicellense, Sap. et Mar. Faqus dentata — Dryophyllum Dewalquer, Sap. et Mar. Laurus tetrantheroides — Laurus præcellens, Sap. Libocedrus salicornioides — Thuya sp. cf. T. occidentalis, L. Quercus Hagenbachi — Dryophyllum Dewalquei, Sap. et Mar. Sassafras Ferrettianum — Quercus subfalcata, Fried. Fig. 9. Fig.14. Quercus Pteris penn«æformis lonchitis, AE > Fig. 6. Heer. Ung. Sequoia Langsdorffi, Heer. Enfin, un certain nombre d'espèces citées par Heer sont insuffisamment caractérisées ou se rapportent à des types qui ne peuvent subsister dans la nomenclature paléontologique, telles sont : Cinnamomun polymorphum, Heer. Echitonium Sophiæ, O. Web. Eucalyptus oceanica, Ung. Lastræa slyriaca, Heer. Quercus Charpentieri, Heer. Quercus Triboleti, Heer. Plusieurs de ces espèces ne méritent point une mention spéciale. Nous en donnons seulement les dessins d’après les originaux de Heer et ferons remarquer que ces formes sont parmi les plus répandues et par conséquent sont peu pro- bantes au point de vue de l’âge à assigner aux schistes de Menat. © ÇQ & +. D 1? JS D \} S XI RSS Css nn SES RES O0 si aa S rs SY LS Sè (2 SE DS CA 7 SA EE AR PRO . 22528; +, TS US 5s C7 FS > LT TX RSS = à LT & (7 ra" E a S SJ CD 72 AD f (# >, IN CRNE Smilax sagittifera, Heer. Fig. 8. Ficus tiliæfolia, Heer. : Fig. 9: Tilia (Celtis) Couloni (Hecr), Laur. Nous maintenons le Ficus filiæfolia (fig. 8) comme bonne espèce paléontologique; nous pensons toutefois qu'il faudrait plutôt le rapprocher des genres actuels de Tiliacées tropicales, comme Unger l’avait admis tout d’abord. Deux autres types demandent une courte analyse pour justifier les modifications que nous avons adoptées. Or ES Atriplex (Anchietea) borealis (H.), Laur. — Nous avons examiné Péchantillon-type de Heer, mais nous avons pu en compléter l'étude, grâce à d’autres collections que nous avons décrites. Heer avait remarqué qu'autour de la semence fossile existait une aile dentée ; mais l’échantillon très imparfait qui existe dans la collection Tribolet ne permet pas de voir qu’en réalité, la semence centrale est comprise entre deux ailes, ce qui exclut l'hypothèse d'une samare, et autorise, au contraire, à considérer ce curieux fossile comme une graine comprise entre deux ailes formées par le calice devenu scarieux, comme en présentent les Polygonées et les Chénopodées; car il faut éliminer Monnina parmi les Polygalées, Hildebrandtia parmi les Convolvulacées, Anemopægma parmi les Bignoniacées. Il en est de même des Carpinus et des Corylus, auxquels Saporta avait cru pouvoir un moment le rapporter. Au contraire, on rencontre chez Atriplex et notamment chez À. calotheca des fruits absolument identiques à ceux de Menat. Tilia (Celtis) Couloni (Heer), Laur. (Fig. 9.) — Cette nou- velle espèce créée par Heer pour une très belle feuille d’une parfaite conservation, n’appartient certainement pas au groupe des Cellis. En effet, dans sa diagnose, Heer ne donne aucune preuve convaincante de sa détermination et c’est la forme qui l’a entrainé à classer cette feuille dans les Cellis, dont elle diffère spécifiquement, à son dire même, par ses dents beaucoup plus petites et les nervures secondaires moins nette- ment arquées. La base, très fortement inéquilatérale, est le seul caractère commun avec les Cellis. Or, l’on sait combien ce caractère est répandu dans la nature actuelle, et, dès lors, quel est le rôle secondaire qu’il doit jouer dans la détermination. Tous les autres caractères écartent ce genre des Celtis. Chez ceux-ci, la nervation n’est jamais craspédodrome, elle est toujours camplodrome. Les nervures se recourbent en arceau et les dents sont desservies par des nervures issues de la camptodromie. Les dents sont généralement fortes, et il existe presque toujours entre les nervures basilaires et les premières secondaires un espace plus grand qu'entre les suivantes; la nervation tertiaire n’est pas concentrique, le réseau ultime est bien différent. Par ces caractères, cette feuille se rattache aux organes similaires des Tiliacées en général et plus spécialement à ceux des types chauds du genre Tilia. * — 127 — Heer décrivit un certain nombre de spécimens qui ne peuvent pas subsister en tant qu'espèces distinctes. Une ten- dance assez générale, parmi les paléobotanistes du siècle dernier, a été de multi- plier, outre mesure peut- être, les espèces fossiles. Ordinairement, on s’est peu préoccupé de compa- rer les formes du passé avec celles de la nature actuelle, et, négligeant les variations du système fo- liaire, la plupart des au- teurs se sont plutôt atta- chés à distinguer les formes qu’à les grouper | rationnellement. Fig. 10. Gousses de Cæsalpina gallica, Il est certain que la montrant le passage de la forme en lancette, : Ft RE, méthode synthétique offre certains inconvénients. Fig. 11. Différentes formes de gousses de Cæsalpinia gallica, Heer. Quand il s’agit de flores différentes, éloignées par le temps et l’espace, il'faut dans ce cas faire preuve d’une grande circonspection, mais, dans un même gisement, 1l en est tout autrement, car, une fois une espèce bien établie au Fis-12. Folioleétiquetéepar moyen de formes foliaires nombreuses ee M et bien caractérisées, il est assez aisé de des gousses du Cassini EU Le lui ramener les spécimens qui gravitent autour d'elle, tout en présentant des différences qui ne dépassent guère les limites que l’on peut observer sur les espèces similaires de genres aujourd'hui existants. Il ne nous parait pas possible de scinder en deux les sousses que Heer à nommé Cæsulpinia qallica et Acacia par- schlugiana. En effet, il existe à Menat deux formes de gousses de légumineuses ; les unes courtes, ovales, pointues aux deux extrémités, dans lesquelles les semences sont très peu visibles, les autres sont des légumes allongés, à bords plus ou moins ondulés et parallèles. Tous les échantillons allongés ont été étiquetés par Heer Acacia parschlugiana, et ceux en forme de lancette Dalbergia gallica, dont Heer a fait plus tard le Cæsalpinia gallica. (Fig. 10, 11, 12.) Or, sur une plaque portant l'étiquette Acacia parschlugiana, on voit un sroupe de légumes placés côte à côte et se recou- vrant même mutuellement. Il n’est pas douteux que ces organes appartenaient à la même espèce. (Fig. 10.) Les mêmes passages, les mêmes formes s’observent chez les Cæsalpiniées, et notamment chez le genre Cercis. Nous sommes donc autorisés à réunir tous les fossiles de Menat appartenant à ce tvpe sous une même dénomination. + # x Heer à étiqueté un certain nombre d'échantillons de la col- lection de Tribolet Acer Schimperi. (Fig. 1#4et15.) Cette espèce, douteuse pour Heer lui-même, avait été, en 1888, rapportée par de Saporta {Ürigine paléontologique des arbres cullivés ou utilisés par tes au genre Plalanus. (Fig. 15) La même forme a été nommée Aralia Looziana dans les couches de Gélinden appartenant au Paléocène. Bien qu’on ne soit pas encore fixé d’une manière bien précise sur les véritables rap- ports qui unissent cette forme aux espèces vivantes, 1l est certain, du moins, que nous avons affaire, avec elle, à un groupe archaïque affilié avec les formes anciennes du Crétacé et notamment avec certains Credneria. La présence de celte forme dans les schistes de Menat est une des raisons pour lesquelles nous avons été amené à vieillir les couches qui les contiennent. *+ + 3 2 L'étiquette primitive de Heer porte sur certains échantil- lons du Musée de Neuchâtel Corylus grosse-dentuta. Heer lui-même avait ensuite rectifié cette détermination, puisqu'il figure des feuilles de Corylus de Menat dans le volume I de Fig. 15. Base de Platanus Schimperi (H.) Sap. Fig. 14. Acer Schimperi (Etiquette de Heer). Fig. 15. Acer sp. (Etiquette de Tribolet). 9 BULLE. SOC. SC. NAT. T. XXXIX — 130 — la Flora arclica et les rapporte au Corylus Mac-Quarriri. (Fig. 16.) Nous adoptons d'autant plus facilement cette manière de voir que les échantillons-types du Corylus qgrosse-dentata de la Mollasse suisse représentent seulement des fragments très incomplets sur lesquels on ne peut guère, actuellement, main- tenir une espèce. # * + Un des types les plus répandus dans la flore fossile de Menat, une de ces essences forestières qui devait, sinon donner la note dominante à l’ancienne contrée, tout au moins constituer une forme des plus communes, c’est le Dryophyllum Fig. 16. Fig. 17. Corylus Mac-Quarri, Heer. Fragment étiqueté par Heer Quercus. qui, sous les noms de D. Dewalquei et D. curticellense, ne sont que deux modalités d’une même espèce. Successivement ballotté dans un groupe, puis dans un autre, ce type Dryophyllum parait bien constituer un groupe ancestral voisin des Castanéacées, mais encore plus proche- ment apparenté, au point de vue foliaire, avec les Chènes asiatiques relégués de nos jours en Extrême Orient, et qui, pendant le Tertiaire jusqu’au Pliocène, si Q. mauritanica Sap. appartient bien à ce groupe, ont constitué en Europe et dans le nord de l’Afrique un élément forestier dominant. Les plus remarquables spécimens de ce genre se rencon- trent dans la flore de Gélinden, décrite par Saporta et Marion, et dans celle du Trieu de Leval, décrite par M. Marty. La présence répétée de ces formes dans la flore de Menat est une ST” ae preuve de la diffusion de ce genre, qui devait constituer sur le Massif Central, pendant le Tertiaire moyen, un élément dominant. (Fig. 17.) Si ce type, pourtant très répandu dans les flores fossiles, a été peu ou mal connu jusque il y a une trentaine d’années, il faut en rechercher la cause dans la tendance analytique des anciens auteurs, et aussi il ne faut point s'étonner outre mesure de voir Heer nommer des em- preintes similaires: Faqgus dentatu, Quercus Hagenbachi (fig. 18), Dryandroides stricta. (Fig. 19.) Fig. 18. Feuille étiquetée Fig.19. Feuilles étiquetées Fig. 20. Feuille étiquetée par Heer par Heer par Heer Quercus Hagenbachi. Dryandroides stricta. Laurus tetrantheroides. Les deux premières retracent tous les traits du Dryophyl- lum Dewalquei, aux grandes feuilles largement dentées, avec leur nervation bien particulière aux sinus. La troisième n est autre que la forme florale qui, sous le nom de Dryophyllum curticellense, accompagne toujours le Dryophyllum Dewalquet dans les gisements où ces empreintes sont assez abondantes. Les dimensions forcément restreintes de cette note ne nous permettent pas de développer plus longuement les rai- sons que nons avons exposées dans notre Flore fossile des schistes de Menat («Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille », tome XIV, 1912). * x * Le Laurus de Menat est une forme représentative des Lau- rinées qui, après avoir constitué un élément important des — 132 forêts tertiaires européennes, à été refoulée vers les parties chaudes de l’ancien continent. Heer avait étiqueté un fragment de la collection Tribolet Laurus telrantheroides Ett. (Fig. 20.) L'espèce de Haæring re- pose sur une feuille trop incomplète et trop fruste pour qu’on puisse l’admettre dans la nomenclature et encore moins la compter au rang d’espèce-type. Ayant, d'autre part, pu exa- miner de très bons échantillons du Laurus de Menat, nous l'avons rapporté au Laurus præcellens Sap., du gisement de Saint-Zacharie, dans le sud-est de Ja France. * x x Le genre Libocedrus a été mis en doute par les auteurs. Saporta à émis l’hypothèse que les fragments nommés L. sa- licornioides pourraient bien appartenir à un Viscum. Le seul caractère, sur lequel les paléobotanistes se soient appuyés, est la dichotomisation des ramules ; or ce caractère, qui est aussi très net chez certaines espèces du genre Viscum parmi les Dicotvlédones, et dans le sommet des rameaux du genre Thuya parmi les Conifères, n’a qu’une importance très minime. Au contraire, l'agencement des feuilles squamiformes chez Labo- cedrus et Thuya est totalement différent, et les organes végé- tatifs sont dans ce cas tout à fait suffisants pour distinguer les Thuya de l'hémisphère nord, des Libocedrus de lhémis- phère sud, et du Libocedrus chilensis Endl. en particulier, auquel Unger et les auteurs, après lui, comparent le Liboce- drus salicornioides fossile. Comme les fragments trouvés dans les schistes de Menat présentent, au point de vue des carac- tères foliaires, tous les caractères des Thuya, c’est à ce genre que nous les rapportons, mais leur peu d'importance ne nous permet pas de les spécifier. * x x Heer à réuni au Sassafras Ferrettianum Mass. une feuille parfaitement conservée. (Fig. 21.) Il reconnait une assez grande différence entre cet organe et ceux de la Laurinée décrite par Massalongo, «mais, dit-il, les variations morphologiques sont si grandes qu’on ne peut donner à ce caractère une grande valeur». Nous partagerions absolument l'opinion de Heer s’il ne s'agissait en l’espèce que du contour, mais il y a plus, et la feuille de Menat de la collection Tribolet ne présente aucun des caractères que l’on rencontre avec une grande constance tant dans les Sassafras que dans le genre bien voisin des Lindera, en ce qui concerne la base et la nervation — 133 — aux sinus. Ceux-ci, dans ces genres de Laurinées, sont tou- jours soutenus par deux anastomoses provenant de la bifur- cation d’une secondaire, qui plus est, les deux nervures supra- basilaires sont nettement allernes dans la feuille fossile. L’allure du réseau veineux dénote plutôt une feuille à nerva- lion normalement pennée qu’une feuille appartenant à un genre ordinairement trinervié. En tous cas, les différences Fig. 21. Feuille étiquetée par Heer : Fig. 22. Echantillon type du Sassafras Ferrettianum. Quercus Triboleti, Heer. avec Sassafras Ferrellianum sont trop essentielles pour voir dans cette feuille une similitude de genre, la base et la ner- vation aux sinus écartant le genre Sussufras. D'autre part, il y a à Menat des Chênes trilobés apparte- nant à la section des Quercus nigra, Q. falcata, Q. heterophylla qui pourraient bien avoir porté des organes semblables. Nous rapportons, avec quelque doute néanmoins, la feuille de la collection Tribolet au Quercus subfalcata Fried. * * x — 134 — Enfin, nous avons rayé de la flore de Menat un certain nombre d'échantillons qui ont été désignés par Heer sous des noms alors admis, mais qui répondent à des types insuffi- samment caractérisés pour pouvoir les conserver rationnelle- ment dans la nomenclature botanique. Tels sont : Echilonium Sophiæ, Eucalyptus oceanica, Quercus Triboleti (fig. 22), Quercus Charpentieri. (Fig. 25.) Ces deux premières espèces ne répondent qu'à des frag- ments non seulement sans forme, mais encore sans nervation. Le Quercus Triboleti, comme on peut s’en rendre compte par la figure, n’est qu’un fragment sur lequel il paraît bien hasar- Fig. 25. Feuille étiquetée par Heer: Quercus Charpenticri. deux de faire une espèce nouvelle. D'ailleurs Heer lui-même tenait cette espèce pour très douteuse, et pensait qu'on pour- rait avec autant de raison la rapporter à d’autres genres. N'ayant pu examiner d’autres spécimens analogues dans les collections que nous avons examinées, il nous a semblé inutile de conserver cette forme qui n’ajoute rien à la compréhen- sion de l'association végétale de Menat. Quercus Charpentier (fig. 23) est une espèce déjà très douteuse en ce qui concerne le type décrit dans la Flora ter- liaria Helvetiæ ; elle est représentée à Menat par un seul frag- ment. Il nous parait impossible de maintenir cette espèce dans la liste des fossiles de cette localité en se basant sur cet unique échantillon extrêmement mutilé. Après avoir examiné un très grand nombre de représen- tants du genre Cinnamomum, nous ne croyons pas devoir Ro maintenir Cénnamomum polymorphum (fig. 24 et 25), comme le pensait Heer. En effet, le C. polymorphum étiqueté par lui ne peut pas rentrer dans le cycle des formes de cette espèce, telle que Heer lui-même l’a défini. Quelque soit le polymor- phisme, les nervures latérales, dans cette espèce, sont supra- basilaires. Dans la flore actuelle, dit Schimper (Traité, vol. 1, p. 843), c’est le Cinnamonum Camphora Nees. qui offre des feuilles à tel point semblables à l'espèce fossile qu’il est sou- vent difficile de les en distinguer. Le type de Menat possède, au contraire, des nervures nettement basilaires. [Il con- viendrait donc de le rattacher au C. Martyi Frit. et, d’une manière générale, aux types tertiaires anciens. L'étude de la nervation indique donc que, jusqu’à nou- velles découvertes d’échantil- lons mieux caractérisés, le C. polymorphum parait devoir être ravé de la flore fossile de Menat. Fig. 24. Fragment étiqueté par de Tribolet: Fig. 25. Feuille étiquetée par Heer : Cinnamomum polymorphum. Cinnamomum polymorphunt. Quant au Lastræa styriaca, nous n’avons rencontré ni dans la collection Tribolet, ni dans d’autres, aucun échantillon qui puisse être rapporté à cette espèce. Nous le rayons donc provisoirement de la flore de Menat. *+ x x La comparaison plus exacte des plantes qui composaient la collection-type décrite par Heer, modifie d’une façon très sensible les conclusions que l’on en avait tiré tout d’abord. L'élément miocène et récent qu’on avait cru y reconnaitre, el qui, en réalité, ne repose, en ce qui concerne Menat, que sur des spécimens incomplets ou frustes, perd énormément de valeur; d’un autre côté, les liens qui unissent la flore de Menat avec les flores plus anciennes du Tertiaire paraissent ètre beaucoup plus étroits, et même en tenant compte de la survivance des formes, il faut voir, dans la grande proportion d'espèces fort anciennes (Dryophyllum, Platanus, Cinnamo- mum, elc.), une preuve de l’ancienneté des couches qui sont contemporaines d’une association végétale aussi curieuse. Les types de l’Eocène inférieur et même du Crétacé supé- rieur n’ont pas encore disparu au moment du dépôt des schistes de Menat, ceux de l'Eocène moyen et supérieur, ainsi que ceux de l’Oligocène inférieur sont très abondants, tandis que les types septentrionaux qui, au Stampien et à l’Aquita- nien, viennent se mêler aux formes déjà existantes, sont en très petit nombre. [ls appartiennent en grande partie à des formes très largement répandues. D’un autre côté, l’étude comparative des formes de Menat avec celles de la nature actuelle nous montre une proportion importante de types chauds. La flore de Menat apparait donc comme représentant une végétation de région forestière chaude et humide, ayant conservé les types anciens en voie d'élimination, mais n’avant pas acquis les types septentrionaux, dont elle ne possède que des représentants archaïques {Corylus, Quercus, Linderu, Vi- burnum). Ces faits nous amènent donc à placer l'association végétale de Menat à la limite des deux périodes avec lesquelles cette flore a le plus de rapport, c’est-à-dire l’Eocène et l’Oligocène. Or, les formes archaïques peuvent n'être que lentement éliminées, et voilà pourquoi nous accorderons la prépondeé- rance à l'association sannoisienne, tout en reconnaissant que la forte proportion de formes anciennes pourrait bien assigner à cette flore une place au début de cette période. EXTRAIT DES PROCES-VERBAUX DES SEANCES SÉANCE DU 3 NOVEMBRE 1911 Présidence de M. FUHRMANN M. le PRÉSIDENT annonce que, grâce à la géuérosité d’urx anonyme, la publication des travaux de MM. FUHRMANN et Mayor pourra commencer incessamment. La maison Attinger frères de notre ville, qui à assumé cette tâche, y mettra tous ses soins. Cette publication sera accueillie avec intérèt par le monde savant, car nos explorateurs ont rapporté de Co- lombie plus de 100 espèces nouvelles d'animaux et 150 de végé- taux. L'ensemble de ces travaux formera le Vme volume des Mémoires. Il est procédé ensuite à la réception en qualité de membres actifs de MM. EmILE ARGAND, professeur de géologie à l'Uni- versité de Neuchâtel, et Dr JaquET, professeur de sciences natu- relles au Gymnase cantonal. M. BiLLETER parle des expériences les plus récentes faites dans le domaine de l'émission des électrons dans les réactions chimiques ordinaires. M. BÉRANECK rappelle la mémoire de Dohrn, fondateur de la station zoologique de Naples et demande l’appui de la société pour le monument qui va lui être érigé. M. Euc. Mayor signale la présence de Galinsoga parviflora au bord du lac aux Saars. C’est la première station neuchâte- loise connue. SÉANCE DU 17 NOVEMBRE 1911 Présidence de M. FUHRMANN M. Azr. BERrHoUD parle de ses recherches sur l'influence de la température sur la vitesse des réactions chimiques. M. A. JaqueroD présente quelques appareils nouvellement construits par le cabinet de Physique de l'Université. 158 SEANCE DU 4e DÉCEMBRE 1914 Présidence de M. FUHRMANN M. SpiNNeR présente des plantes d'Egyple qui lui ont été envoyées par M. Dumont à Alexandrie. M. Mayor annonce que sur l’une de ces plantes, soit Crucra- nella herbacea forma lypiea, il a découvert Pucceinia Crucianellae. C'est à la fois un nouveau support et une nouvelle station. M. FüunrManx parle du mwmélisme el des adaptations spécia- les chez les animaux et en fait ia démonstration avec des ani- maux vivants. SÉANCE DU 15 DÉCEMBRE 1911 Présidence de M. FUHRMANN M. LeGRanpRoy parle de la réfraction almosphérique et de la hauteur de l'atmosphère. Il expose une nouvelle méthode de son invention pour mesurer cette hauteur. (Voir pp. ÿ1 et 72.) M. P. Konran résume son enquéle sur le dernier accident de tram et cherche à en établir les causes techniques. SPANCE DU 12 .IANMIEFR 4017 Présidence de M. FUHRMANN M. le D' Mayor présente les fougères qu'il a récoltées en Colombie. M. J. Leupa parle d’un gisement anormal de valangien supe- rieur et de hauterivien supérieur, au Trembley sur Peseux, et de la morphologie résultant d’une flexure longitudinale sur le flanc de la chaïne de Chaumont-Serroue. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 96 JANVIER 1912 Présidence de MM. FUHRMANN et MAYOR A1 PARTIE ADMINISTRATIVE M. FuxkMaxx donne lecture du rapport présidentiel pour d'exercice 1911. 2 "ED M. BaAuULER donne connaissance des comptes. Son rapport relève la situation financière de la société dont l'avoir n’est plus que de 1259 fr. 57 alors que ses dettes dépassent 2000 fr. Les vérificateurs des comptes recommandent l'adoption des comptes parfaitement en ordre. La gestion du Comité pour 1911 est approuvée, mais il y aura lieu de présenter un projet de budget pour 1912 à la pro- chaine séance. Les nominations statutaires donnent les résultats suivants: Président : MM. le D' Euc. Mayor. Vice-président : le Prof. A. JAQUEROD. Caissier : BAULER, pharmacien. Autres membres : KONRAD, géomètre. LEUBA, géologue. le Dr BÉGuIx, directeur des Ecoles primaires. le Dr Bourquix, président de la section de La Chaux-de-Fonds. Vérificateurs des comptes : MM. HERMANN ZINTGRAFF et HERMANN | RUSS. Commission des monuments nalurels el préhistoriques en remplace- ment de MM. Pauz GopeT et Haxs ScHarDT, MM. FÜHRMANN et H. Mourix. B. PARTIE SCIENTIFIQUE M. Marney-Dupraz fait le récit de sa croisière au Spnlsbery pendant l’été 1911, en l’agrémentant de projections. SÉANCE DU 9 FEVRIER 1912 Présidence de M. MAYOR Il est donné lecture du projet de budget pour 1912, pré- voyant: RECETTES : Cousations'etrentiees 62 PMMGQUT ER IPN ERINREE MEMEMOrES Allocation communales MAS IEUHEN. N0 I ENNIENEERNNAUR SOU Vente de Bulletins et Mémoires . . . - . : » LUE NT CS EE D » ie Fotal. SCT ASE DÉPENSES : Bullélin : casier dat SÉPARER IQ LÉHITEMENES 7 50 Su RS ER » 250.— Assurances os CA OMAMEM ABtoe Nam: » 30. — Impressions diverses + |! 245 CUS SUN PDA rRONAIINESSS Divérsil lation in er ER PMU AP ent » OL FPOLAT EPP Son Déficit présumé: Fr. 1680.—. 140 — Le Comité avisera aux mesures à prendre et reviendra à la charge auprès de la Commune. M. le PRÉSIDENT annonce que M. le D" KRosselet, de Lau- sanne, donnera sous nos auspices une conférence sur l’héliothé- raphie. Cette conférence publique et gratuite aura lien le mer- credi 28 février. PARTIE SCIENTIFIQUE M. le Prof. BERrHOoUD parle de ses recherches sur les rela- tions entre l'équilibre chimique el la pesanteur. M. le Dr Mayor traite des questions les plus actuelles ayant trail aux Oidiums. SÉANCE DU 23 FEVRIER 1912 Présidence de M. MAYOR M. JEAN PraAGET, étudiant, est reçu en qualité de membre actif. La conférence Rosselet est renvoyée sine die pour cause de conflit avec concert et théâtre. M. le Prof. JAQuEROD parle de nouveau procédé électrique de défense contre la grêle, système Beauchamp-de Négrier. M. le D" ReuTrer résume l'histoire de l’embaumement chez les Égyptiens. SÉANCE DU 8 MARS 1912 Présidence de M. MAYOR M. MARCEL DE MONTMOLLIN assistant au laboratoire de chi- mie de l’Université est reçu au nombre des membres actifs. M. E. ARGaND résume ses études géologiques dans les Alpes occidentales crislallines et développe ses théories personnelles sur la genèse des nappes de charriage. M. P. Konrap raconte ses #mpressions de visite d’une mine de houille du bassin de la Saar. SÉANCE DU 22 MARS 1912 Présidence de M. MAYOR MM. L' PHizippe SJôsTEpT, chimiste à Neuchâtel, et D' Ros- SELET, à Lausanne, sont reçus en qualité de membres actifs. ENT LE M. Marxey-Dupraz résume ses observalions sur la flore du Spilsberg, avec démonstration. (Voir p. 49.) M. L. ReuUTTER parle des mélhodes d'analyse des résines ser- want à l’embaumement chez les Anciens. SÉANCE DU 19 AVRIL 1912 Présidence de M. MAYOR M BüxLer, professeur à l'Ecole de Commerce de La Chaux- de-Fonds, est reçu en qualité de membre actif. M. SPINNER parle de la flore de l'Australie. MM. JAQUEROD et DE PERROT communiquent les résultats de leurs observations météorologiques durant la dernière éclipse de soleil. SÉANCE DU 3 MAI 1912 Présidence de M. MAYOR MM. CH. JEANNERET, dentiste, et AUG. DE CouLoNx, tous deux à Neuchâtel, sont reçus en qualité de membres actifs. L'assemblée décide que la séance annuelle publique aura heu à Valangin, l'après-midi du samedi 29 juin. M. FuHrManx traite des Fourmis de l'Amérique du Sud el de leur biologie. SÉANCE DU 17 MAI 1912 Présidence de M. MAYOR M. ARGAND résume ses recherches sur l'origine des nappes à racines exlernes. M. JAQuERoD parle des explosifs de siürelé et fait la démons- tration de certains d’entre eux. SÉANCE DU 31 MAI 1912 Présidence de M. JACQUEROD M. H. Rivier fait l’histoire de la fabrication de l'acide sul- Jurique. M. EuG. LEGRANDROY parle de l’éclipse de soleil du 17 avril 1912. SÉANCE DU 14 JUIN 1912 Présidence de M. JAQUEROD M. BILLETER parle de la recherche de l'arsenic. MM. les Dr-Méd. G. BorEez et W. pe CouLox traitent de la cure solaire antilubereuleuse. REUNION D'ÉTÉ A VALANGIN, SAMEDI 29 JUIN 1912 Présidence de M. MAYOR Une cinquantaine de membres, tant de La Chaux-de-Fonds que de Neuchâtel, se trouvent réunis sur la Terrasse du Chà- teau pour déguster l'excellente collation offerte par le Conseil communal de Valangin. À 3 heures s'ouvre la séance publique dans la grande salle du château devant un bel auditoire. En guise d'introduction il est procédé à la réception de M. Marc Nicozert, prof. à Neuchâtel, en qualité de membre actif, et de MM. le Prof.-D' Ep. FiscHEer, de l’Université de Berne. le Prof.-D' HaANs ScHARDT, du Polytechnicum de Zurich, le D' DE QUERVAIN, chirurgien à Bâle, en qualité de membres honoraires. M. le D' Mayor, dans son discours présidentiel, traite de quelques maladies de nos arbres et de nos plantes agricoles causées par des champignons parasites. M. le Dr RæœssiNGEr parle de quelques ammoniles el oursins du haut Jura neuchüleloïs. M. le Prof. ARGAND fait un superbe exposé de ses théories sur le modele préglaciaire des Alpes. À 5 h. 30 nous arrivons au château de la Borcarderie où la plus aimable des réceptions nous est faite par la famille de M. le D' H. de MoxTmozziN. Beaux moments d'intimité qui reposent de l'attention d'esprit qu'il a fallu s'imposer ci-devant. Enfin il faut s’arracher aux douceurs de la tasse de thé pour aller tâter du diner à l’hôtel du Château. Notre président dit combien nous sommes heureux de nous réunir dans Île vieux bourg cher aux historiens et aux géologues, qui à su si bien conserver son cachet pittoresque. IL fait des vœux pour que Valangin se conserve à l’abri de l’enlaidissement. M. CHRis- TIAN WEBER, au nom du Conseil communal de Valangin, dans une allocution bien sentie, nous remercie d’être venus à eux. La science à la noble tâche de former l'esprit, il souhaite que nous nous donnions toujours plus à ce devoir si grand. Ce fut la meilleure des clôtures pour cette belle journée. Rapport de la section de La Chaux-de-Fonds La section de La Chaux-de-Fonds de la Société neuchâte- loise des sciences naturelles à eu pendant l’année 1912 ses quatre séances réglementaires. Elle à entendu plusieurs com- munications géologiques de MM. Ræssinger, Lalive et Steiner. Quelques séances ont été uniquement consacrées à la psycho- logie en tant que science naturelle, basée sur la physiologie du système neuronal, en dehors de toute métaphysique. A ce propos, le président de la section, M. Robert-Tissot a fait part d'idées personnelles. La pensée est l'adaptation la plus haute aux conditions vitales. Elle modifie sans cesse les associations neuronales héritées. La sensation est l'expérience primordiale. Celle-ci éveille en nous un retentissement, une réaction qui est une approbation ou une improbation, à savoir les sentiments, dont la tonalité, agréable ou pénible, nous incite à l’action. L'’attention, elle aussi, est un sentiment; elle est donc liée à des agencements hérités; d'autre part, elle peut être acquise ou modifiée par l’exercice. Toute la vie psychique résulte des expériences présentes d’une part, des réactions somatiques se traduisant par les sentiments, d'autre part. Les sentiments traduisent les équilibres vitaux; ils sont agréables quand les réparations des catabolismes se font rapi- dement et bien; ils sont pénibles dans le cas contraire. Ils durent plus longtemps que l'expérience sensarielle, ou que les images, évoquées par la mémoire, d’antérieures expériences. Cela permet aux sentiments attachés à chacune des images dont le défilé fait l’intellect, de se fondre en un tout, dont la tonalité finale et globale donne les conclusions ou pousse à l’action. Les réparations des catabolismes sont présidées par lim- mense réseau sympathique dont les neurones accompagnent les vaisseaux dans l'intimité de tout l’axe cérébro-spinal. Cet axe et le sympathique ne sont done point distincts. Ils s’im- briquent mutuellement et forment avec les vaisseaux un tout biologique inséparable. De plus, tous ces neurones ont leurs centres dans les ganglions centraux et dans les lobes frontaux. Ils sont les organes de la mnème (Richard Samon), c’est-à-dire le principe conservateur, traditionnel, dont la congruence ou les écarts d'avec le présent, constituent les sentiments. La symphonie des sentiments constitue le moi véritable. = AE = Voilà, exposée à grands traits, la teneur de ces conférences qui ne se prêtent guère à un court résumé, parce qu'elles repo- sent sur des accumulations de faits qu'il faut énumérer. Des coupes microscopiques présentées, ont montré les agencements du grand système neuronal. Les assistants ont pu voir les silhouettes neuronales, colorées par le nitrate d'argent, méthode qui a servi de base aux travaux de Ramon y Cajal et de Golgi. Au nom de la section de La Chaux-de-Fonds : Le Président, D' Rogertr-Tissor. ROLES DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ NEUCHATELOISE DES SCIENCES NATURELLES au 31 janvier 1913 I. Membres honoraires. Brun Albert, Dr, pharmacien, Genève. Chodat Robert, Prof.-Dr, (Genève. Fischer Edouard, Prof.-Dr, Berne. Guye A., Prof.-Dr, Genève. Lang, Prof.-Dr, Zurich. Musy, professeur, Fribourg. de Quervain, Prof.-Dr, Bâle. Sarasin Fritz, Prof.-Dr, Bâle. Schardt Hans, Prof.-Dr, Zurich. Studer Th., Prof.-Dr, Berne. Twelvetrees W.-H., Prof.-Dr, Hobart, Tasmanie. IT. Membres effectifs. a) Habitant Neuchâtel et sa banlieue. Arbore Jean, négociant, Neuchâtel. Argand, Prof.-Dr, Neuchâtel. Arndt Louis, Dr, astronome, Neuchâtel. Attinger Paul, imprimeur, Neuchâtel. Attinger Victor, éditeur, Neuchâtel. Bauer Ed., D' en médecine, Neuchâtel. Bauler Em., pharmacien, Neuchâtel. Beauverd Jean, instituteur, Neuchâtel. Beau Pierre, D' en médecine, Areuse. 3éguin Félix, Dr, direct. des écoles prim., Neuchâtel. Béguin Jean, architecte, Neuchätel. 3ellenot Alfred, ingénieur, Neuchâtel. Bellenot Gustave, Dr, professeur, Neuchâtel. 10 BULI. SOC. SC. NAT. T: XXXIX Béraneck Edmond, Prof.-Dr, Berthoud Ed., industriel, Berthoud Alf., Prof.-Dr, Berthoud Aug., propriétaire, Berthoud flenri, Dr, Conseiller communal, Billeter Otto, Prof.-Dr, Bischoff Rob., électro-technicien, Poillot Edouard, architecte, Borel Jules, D' en médecine, Borel Maurice, cartographe, Borel Chs.-Alf., ingénieur, Borel Georges, Dr en médecine, Borel Fr., Dr ès sciences, Borel Chs., ingénieur, Borel Edouard, D' en médecine, Bossy Oscar, industriel, de Botzheim, agronome, zourgeois Albert, pharmacien, Bouvier Maurice, chimiste, Bovet Auguste, D' en médecine, 3ovet Chs.-Ed., gérant de rentiers, Bura Arthur, entrepreneur, Butzberger Alf, négociant, Calame-Colin Louis, rentier, Carbonnier Max, agronome, Cbäble Edouard, banquier, de Chambrier Robert, ingénieur, Châtelain Louys, architecte, Châlelain Aug., D' en médecine, Clerc Henri, notaire, Convert Nelson, ingénieur, Cornaz Arthur, D' en médecine, de Coulon Paul, ancien pasteur, de Coulon William, D' en médecine, de Coulon Max, ingénieur, de Coulon Georges, renlier, de Coulon Aus., rentier, de Dardel James, banquier, de Dardel Otto, journaliste, Delachaux Th., artiste-peintre, Dellenbach Ed., architecte, Dessoulavv, Dr, chimiste, Dind Auguste, ingénieur, Dubied Arthur, professeur, Neuchâtel. Cortaillod. Neuchâtel. Marin. Neuchâtel. Neuchätel. Neuchâtel. Peseux. Neuchätel. Neuchâtel. Neuchatel. Auvernier. Cortaillod. Bas de Sachet. Perreux. serrières. Saint-Blaise. Neuchâtel. Neuchâtel. Areuse. Neuchätel. Neuchatel. Neuchatel. Bôle. Wavre. Neuchalel. Neuchatel. Neuchatel. Saint-Plaise. Neuchâtel. Neuchâtel. Neuchâtel. Neuchatel. Neuchatel. Saint-Blaise. Neuchâtel. Treytel. Neuchatel. Saint-Blaise. Neuchâtel. Neuchatel. Neuchâtel. Neuchâtel. Neuchâtel. Dubois Aug., professeur, PuPasquier Armand, Dr en droit, DuPasquier James, ingénieur, DuPasquier Max, forestier, DuPasquier Gust., Prof.-Dr, Etienne Félix, D' en médecine, Ernst-Caroll, ingénieur, Favarger Albert, ingénieur, Ferfier Alexis, industriel, Fuhrmann Otto, Prof.-Dr, Gaberel Louis, professeur, Godet Rod., D' en médecine, Grossmann, direct. de l'Ecole mécanique, Hartmann Ed., ingénieur, Hartmann Ferdinand, ingénieur, Hotz Antoine, ingénieur, FHumbert Paui-Eug., rentier, Humbert Paul, Dr en médecine, Isely Louis, professeur, Jacot-Guillarmod, forestier, Jaquerod Adrien, Prof.-Dr, Jaquet Ed., D'-professeur, Jeanneret Charles, méd.-dentiste, Jeanprêtre, Dr, chimiste cantonal, Jequier Robert, chimiste, Jordan Fritz, pharmacien, Junod Em., professeur, Knapp Charles, professeur, Konrad Paul, géomètre, Künzi Maurice, architecte, LeGrandRoy, Eug., professeur, Langel, Dr, chimiste, Marchand Emile, professeur, Martenet Louis, ingénieur, de Marval Carle, D' en médecine, Mayor Robert, négociant, Mavor Alfred, professeur, Mayor Eug., D' en médecine, Matthey-Doret Paul, professeur, Mattheyv Ed., méd.-dentiste, Matthey Edouard, instituteur, Mathey-Dupraz, professeur, Mauerhofer H., D' en médecine, Mauler Louis, professeur, Neuchatel. Neuchatel. Neuchatel. Areuse. Neuchâtel. Neuchâtel. Neuchâtel. Neuchâtel. Neuchàtel. Neuchâtel. Neuchàtel. Neuchâtel. Neuchâtel. Neuchatel. Neuchaitel. Neuchaitel. Neuchàtel. Neucbhätel. Neuchatel. Saint-Blaise. Neuchatel. Neuchâtel. Neuchâtel. Neuchâtel. Neuchâtel. Neuchâtel. Neuchâtel. Neuchatel. Neuchâtel. Neuchâtel. Neuchâtel. Neuchûtel. Neuchâtel. Neuchâtel. Neuchâtel. Neuchâtel. Neuchâtel. Neuchâtel. Neuchâtel. Neuchâtel. Neuchàtel. Colombier. Neuchâtel. Neuchâtel. — 148 — Meckenstock Ch5s., Dr en droit, de Meuron Pierre, Dr, cons. communal, Michel Chs.-AIf., négociant, Monnier Paul, anc. pharmacien, de Montmollin Henri, Dr en médecine, de Montmollin Jacques, D' en médecine, de Montmollin Georges, D' en médecine, de Montmollin Jean, renlier, de Montmollin Chs., viticulteur, de Montmollin Marcel, chimiste, Morin Fritz, Dr en médecine, Moulin Henri, pasteur, Nadenbousch F., méd.-dentiste, Nagel Hermann, pasteur, Nicati Charles, méd.-dentiste, Nicolet Marc, professeur, Otz Alfred, Dr en médecine, Pellaton, professeur, Perret Jean, ingénieur, de Perregaux Jean, ingénieur, de Perrot Samuel, ingénieur, Pettavel Auguste, D' en médecine, Piaget Jean, étudiant, de Pourtalès Albert, Dr en médecine, Prince Maurice, négociant, de Pury Hermann, chimiste, Reutter Victor, négociant, de Revnier Ernest, Dr en médecine, de Revnier, Edmond, Dr en médecine, Reymond Arn., professeur, Richard Adrien, chimiste, Rivier Henri, Prof.-Dr, Robert Chs., professeur, Robert Samuel, pasteur, Roulet Charles, D'-médecin, Roulet Jean, Dr en droit, Russ-Suchard Carl, industriel, Russ-Yung Willy, industriel, Russ Hermann, de Rutté Fritz, industriel, de Rougemont Fréd., pasteur, de Salis-Latrobe Pierre, rentier, Sandoz-Hess Fritz, négociant, Sandoz Henri, médecin-vétérinaire, Neuchatel. Neuchätel. Neuchätel. Saint-Blaise. Neuchâtel. Neuchätel. Neuchätel. Neuchâtel. Auvernier. Neuchätel. Colombier. Valangin. Neuchätel. Neuchatel. Neuchätel. Neuchätel. Neuchätel. Boudry-Grandchamp. Neuchätel. Neuchätel. Neuchâtel. Neuchätel. Neuchatel. Neuchâtel. Neuchâtel. Neuchatel. Neuchätel. Neuchâtel. Neuchatel. Neuchâtel. Neuchätel. Neuchâtel. Neuchatel. Neuchâtel. Colombier. Neuchätel. Serrières. Serrières. Neuchâtel. Neuchätel. Neuchätel. Neuchâtel. Neuchâtel. Neuchâtel. Sandoz (Georges, Dr en médecine, Savoie-Petitpierre Ed., négociant, Neuchâtel. Sjostedt, Dr, chimiste, Serrières. Spahr Alb., Dr, professeur, Neuchâtel. Spinner Henri, Prof.-Dr, Neuchatel. Stræle Hermann, Dr, astronome, Neuchâtel. Studer Arthur, ingénieur, Neuchâtel. Terrisse Charles, ministre, Neuchâtel. Thalmann Ed., Dr, médecin-vétérinaire, Neuchâtel. Tobler Emile, chef des Téléphones, Neuchâtel. de Tribolet Maurice, Prof.-Dr, Neuchatel. Tripet Philippe, directeur des trams, Neuchâtel. Tripet Félix, pharmacien, Neuchâtel. Vittoz Fritz, ingénieur, Neuchatel. Vouga Arnold, D' en médecine, Corcelles. Vouga Maurice, chimiste, Neuchâtel. Vuarraz Alph., Dr en médecine, Neuchâtel. Weber Maurice, assistant, Université, Neuchâtel. Wildhaber Anton, pharmacien, Neuchâtel. Wolfrath Henri, imprimeur, Neuchâtel. Zinteraff Hermann, pharmacien, b) Externes. Amez-Droz, D' en médecine, Benz G., professeur, Benoît AIf., Dr en médecine, Préfargier. Saint-Blaise. Chaux-de-Fonds. Le Locle. Chaux-de-Fonds. Biolley, forestier, Couvet. Billeter Otto, Dr, chimiste, Bâle. Bolle Emile, horloger, Dombresson. Bourquin J., professeur, Avenches. Chaux-de-Fonds. Chaux-de-Fonds. Lourenço-Marques. Genève. Chaux-de-Fonds. Chaux-de-Fonds. Bourquin Alcide, pharmacien, Bourquin Eug., D' en médecine, Bovelt Samuel, missionnaire, Bovet Pierre, Prof.-Dr, Bübler, professeur, Bürmann James, pharmacien de Chambrier Paul, chinnste, Pechelbronn. Cavin J., Dr, professeur, Fleurier. DubBois Léopold, banquier, Bâle. Elskess Kd., ingénieur, Saint-Sulpice. Favre Paul, ingénieur, Mulhouse. Favre Jules, Dr, Genève. — 4150 — Ginnel James, professeur, Guignard, professeur, Guebhard L.-A., Dr ès sciences, Guyot Chs, chimiste, Muguenin Bélisaire, géomètre, Jeanjaquet Léo, ingénieur, Jeanrenaud Aug., Dr, dir. Ec. d'agriculture Klayve Rob., Dr, chimiste, Krebs, prof. mathématiques, Lalive Aug., Dr, professeur, Langer Jules, viticulteur, Leuba Aug., chimiste, Leuba John, stud. med., Leuba William, Dr en médecine, Leveratto Vincent, de Montmollin André, ingénieur, de Monimollin Paul, prof. de musique, Maret Alex., ingénieur, Neukomm Arnold, négociant, Perregaux Charles, professeur, Perret Albin, député, Perrier Louis, conseiller fédéral, Petitpierre Léon, avocat, Reutter Louis, Dr, pharmacien, Robert-Tissot, D' en médecine, Rosselet, Dr ès sciences, ræssinger Georges, Dr, prof., de Speyer, D' en médecine, Stebler, professeur, Schweizer, négociant, Stauffer, professeur, Steiner, chimiste, Schmidt H., D' en médecine, Thiébaud Emile, Dr, professeur, Tissot, président du Tribunal, Theile, {Dr en médecine, Tuetey, professeur, Vouga, Dr en-médecine, Wéægeli, négociant, Chaux-de-Fonds. Le Locle. St-Vallier-Thierrv. (renéve. Chaux-de-Fonds. Cressier. Cernier. Zurich. Berne. Chaux-de-Fonds. Saint-Aubin. Buttes. (Genève. Levsin. Buenos-Aires. Lausanne. lrancfort. St-Germainen Laye. Chaux-de-Fonds. Le Locle. Les Brenets. Berne. Castagnola. Paris. Chaux-de-Fonds. Lausanne. Chaux-de-Fonds. Chaux-de-Fonds. Chaux-de-Fonds. Chaux-de-Fonds. Chaux-de-Fonds. Bale. (enêéve. Bienne. Chaux-de-Fonds. Chaux-de-Fonds. Les Verrieres. Saint-Aubin. Chaux-de-Fonds. TABLE DES MATIÈRES DES PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES A. PARTIE ADMINISTRATIVE AUMISSIONS. « . 0.4 PU ES lun: 192 140, AA 14 Rapports statutaires, budget APR EE Rp CN LESC SE EE, Commissions . . RS ur ASS ONG NE NID MTIENN Réunion d'été à Valangin L COR PE TE 0 SN PR RE me PME I 12 B. COMMUNICATIONS SCIENTIFIQUES 1. ASTRONOMIE ET PHYSIQUE DU GLOBE Eug. LehrandhRoy. — Réfraction atmosphérique et hauteur de Depese VAE 138 A. Jaquerod et S. de Perrot. — Observations météorologi- ques durant la dernière éclipse de soleil Eug. LeGrandRoy. — L'éclipse de soleil du 17 avril 1912. 2. PHYSIQUE A. Jaquerod. — Présentation de nouveaux appareils . . 137 — Procédé électrique de défense contre la grêle 140 9. CHIMIE O. Billeler. - Emission des électrons dans les réactions chimiques ordinaires . . 137 A. Berlhoud. — Influence de la température $ sur la vitesse des réactions chimiques . . 157 — Kelations entre l'équilibre chimique et la pe santeur 140 L. Reulter. Méthodes d'analyse des résines servant à l'embaumement chez les anciens . :”. 141 I. Rivier. — Histoire de la fabrication de l'acide sulfurique 141 O.Pilleter. . —:Lä‘recherche’de’l'arsSenic 5 CN Re 4. (GTÉOLOGIE J. Leuba. Gisement anormal de valangien et de haute- rivien supérieur et flexure . E. d nre — Etudes coques dans les Alpes occiden- tales cristallines - L'origine des nappes à racines externes fr. Rœssinger. — (juelques ammonites et oursins du Haut Jura neuchâtelois . LS E. Argand. — Le modelé préglaciaire des ‘Alpes. D. ZOOLOGIE O. Fuhrmann. — Mimétisme et adaptations spéciales chez les animaux. 2 — Les fourmis de l Amérique du sud 6. BOTANIQUE E. Mayor. — Galinsoga parviflora H. Spinner. — Plantes d'Egypte . E. Mayor. — Puccinia Crucianellae . — Fougères de Colombie _ Questions actuelles sur les Oïdiums. A. Malhey- TER — La flore du Spitzberg H. Spinner. La flore de l'Australie E. Mayor. - Champignons parasites de nos ‘arbres et de nos plantes agricoles . 6 1. MÉDECINE D" G. Borel et IX W. de Coulon. — La cure solaire antituber- culeuse Ste Vépie Guae no. Ne A NRC ENREEE EEE. D" Robert-Tissot. — La psychologie en tant que science HAUTE NECAAN- AIR ET LENS CARS RER ES I RE PU 7. DIVERS P. Konrad. — Accident de tram . A. Mathey-Dupraz. — Croisière au Spitzberg : L. Reutter. — L’embaumement chez les KEgyptiens P. Konrad. — Visite d'une mine de houille du bassin de la Saar ; A. Jaquerod. — KE xplosifs de sûreté . 155 141 137 138 158 138 140 141 141 142 TABLE DES MATIÈRES H. Spinner. — Etude anatomique de quelques phanéroga- mes de l'Himalaya : à M. de Tribolet. — Edouard Cornaz. Notiss Homes CHE A. Malhey-Dupraz. — Notes sur la flore du A ; E. Mayor. — Notes mycologiques è : E. LeGrandRoy. — Sur le calcul de la a di atmos- phérique . à Ant — Hauteur de l'aimosphère dédaite de lobsea ton des éclipses J. Piaget. — nt au Ce te Mouse neuchâtelois. d ; A. Mathey-Dupraz. — Notes Se 5 none M. de Tribolet. — Sur les schistes de Menat . L. Laurent. — A propos des échantillons des schistes à végétaux de Menat conservés au Musée de Neuchâtel Extraits des procès-verbaux des séances Rapport de la section de La Chaux-de-Fonds rôle des membres de la Société. Table des matières des procès-verbaux RÉPUBLIQUE ET CANTON DE NEUCHATEL Observations météorologiques rutesten- Old À L'OBSERVATOIRE CANTONAL DE NEUCHATEL ANNEXE AU RAPPORT DU DIRECTEUR DE L'OBSERVATOIRE pour l'aunée 1911 == NEUCHATEL IMPRIMERIE WOLFRATH & SPERLÉ 1913 OBNERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES FAITES À L'OBSERVATOIRE CANTONAL DE NEUCHATEL PUBLIÉES PAR LE D' L. ARNDT, directeur de l'Observatoire Les publications des observations météorologiques que con- tiennent les pages suivantes, n’ont pas subi de modifications dans les dernières années. Les observations ainsi que toute indication d’heure dans les Remarques sont faites à l’heure moyenne de Neuchâtel qui re- tarde de 32 m. 10 s. sur l’heure de l’Europe centrale. _ Le caractéristique de l’année 1911 est la forte chaleur pendant les mois de juillet, d’août et de septembre. L’année 1911 est une des plus chaudes depuis que des observations régulières et systématiques ont été commencées à l’Observatoire, c’est-à- dire depuis 1863. La température moyenne de l’année est de 100,0 et n’est dépassée que par celle de l’année 1868 qui était de 100,2. La température moyenne du mois de juillet (220,1) dépasse la normale de 3,1 et celle du mois d’août (210,7) est de 3,9 supérieure à la température normale. La pluviosité de l’année 1911 était normale. La hauteur d’eau recueillie atteint 918 mm., la moyenne étant 938$ mm. TEMPÉRATURE MOYENNE | | | | | e | | _— _ | | si | z | 2 tel 6 Lol SE PRES £ É 8 | 24 AE © = = = @ | =. 3 3 # D = as 7 D œ _ ALTITUDE 488 m. | 1127 m. | 800 m. | 986 m. | 1077 m. | 1911 CP 0 o o o JANTES PE MEN TE A SET, <= 50m 08 1 . | | FÉVMeREN Se: MEN ETS LS RE SLÉONLE SVÉ AI Mars. TS ON RE ER UE GE Tou7 0.3 AVIS AT SRRES CHE Fiat) ES s.6 357 DE NAT TRUE 0e AUS OA WDPS 10.2 8.6 | ANNE OT er TT PO INT TE AANITT a 12280 Te) III TS ARMOR Vars QUELS 17.4 19.4 18.1 16.8 | A OU EX FLN SN EEE DEV 181207 19.1 | 17.9 15 9 | Septembre, 16.8 13.8 AR I ETS A 11.8 | Octobre EME 9.4 RG AE FAèE) He 6.4 | Novembre . . . . . 6.3 A | FA EE TE 3.6 | Décembre 0 32 00% 12 4x0 1.6 0.6 | ANNÉE MER MNT PHOTO TOS 627 | 17-06 5.8 | | | Réunies par saisons, nous trouvons les moyennes suivantes : HIVER PRINTEMPS ÉTÉ AUTOMNE 1911 Déc., jauv., févr. Mars, avril, mai Join, juill,, août Sepi, oclob., nor. Oo Oo o [e] NEHGHATE NE RES 0.7 8.1 19.9 F5 Chaumont il; PE | 1920 8.0 CeTMEL EME EN __ 6.7 1160 9.0 La Chaux-de-Fonds — 4.9 Sa 107 Fe) La Brévine . . . — 9.7 Se 14.7 TES D’après ces chiffres nous constatons un hiver relativement doux, un printemps et un automne normaux, et un été très chaud. Les températures extrèmes ont été observées, en 1911, comme suit : — ) — Le maximum absolu : Le minimum absolu : Oo [e] A Neuchâtel . . . 34.5 le 30 juillet — 11.2 le 1 février. (9 L Chaumont . . . 27.4» + » — 13.4 » 31 janvier 24N CELTIC NES 0 7 2 D ER La Chaux-de-Fonds 28.9 » 23 » 15 SD Al0IEE) MaMPrévine RTE ES 0) 91m 00m La variation de la température moyenne d’un jour à l’autre est restée assez constante et ne dépasse pas la moyenne. Elle était en moyenne 20,0 aux mois de juin et de novembre, et de 10,2 au mois d'août. La plus grande différence entre les tempé- ratures extrêmes du même jour a eu lieu le 16 avril, où le maximum était 200,7 et le minimum était 00,2. La plus forte chute de température fut enregistrée le 6 août pendant un vio- lent orage avec forte pluie mêlée de grêlons. Entre 2 heures et 3 heures de ce jour la température tombait rapidement de 330,0 à 140,1. La température pendant la première moitié du mois de mai était moins basse que les années précédentes. Le jour le plus froid de cette période était le 2, avec un minimum de 20,0. En 1911, nous avons compté à l'Observatoire 74 jours d’été, pendant lesquels la température a atteint ou dépassé 250. Ces jours se répartissent de la manière suivante: mai: 1 jour; juin : 6; juillet : 27 ; août: 26; septembre: 14. Le nombre de jours pendant lesquels la température est restée en dessous de O0 degré, ou jours d'hiver, était 93 (janvier : 20; février: 2 et avril 1). Outre ces jours d’hiver, nous avons compté 55 jours -de gelée, pendant lesquels le minimum a atteint un chiffre en dessous de 0 degré: janvier : 11 ; février : 15; mars: 12; avril: 9; novembre: 1 et décembre: 7. La dernière gelée a eu lieu le 15 avril, et la première de l'hiver suivant, le 8 novembre. Le à avril, la température est restée toute la journée en dessous de 0 degré. Le mois de jan- vier était particulièrement froid; sa température moyenne, étant de -%,4, reste de 10,4 en dessous de la normale, qui est -10,0. Nous comptons au mois de janvier trois périodes de 9, 8, 8 jours (du 1er au 10, du 11 au 19, du 21 au 29) pendant lesquelles la température moyenne est restée constamment en dessous de 0 degré. Nous récapitulons ces données ‘statistiques dans le tableau suivant : Sos | Année Are ere de gelée Pere FREE tua pugre | war. > 25°|max, < 0°|min. < 0" gelée gelée pér. de Roi | sem ob | 1901 385 65 | 19 avril > nov 192 FIL 1902 33 96 49 | 19 mars | 17 » 10 XII 1903 41 24, 63 26 avril 1705 49/21} 1904 66 47 64 3 » 45 » g DE | 1905 | 58 | 20 |107 | 9 » 18 oct. | 5 1] 1906 | 63 | 92 | 7 | 5 » A nov. | 8 XI 1907 | 43 17 73 | 9 mai 15 5 41 I 1908 47 929 74 293 avril 23 oct. 8 XII 1909 | 29 33 74 3 mai 6 nov. | 146 IetIl! 191095 DOMNSA AIRES mal | Mono v: TT 1941 | 74 | 93 | 55 | 145 avril 8"nov. H9%LE À En 1911, la pression atmosphérique à l’Observatoire était en moyenne de 720mm,5. La plus haute pression (735mm,4) fut en- registrée par notre barographe le 18 janvier, au matin, la plus faible (696mm 9) fut enregistrée dans la soirée du 18 novembre, avec assez fort vent S.W. Amplitude annuelle de la pression atmosphérique : 38mm 5, Les mois de janvier et de février étaient sous le régime d’une forte pression atmosphérique maintenant un temps froid dans notre contrée. Le minimum de l’humidité relative de l’air (18/,) fut en- registrée dans l’après-midi du 15 avril par un temps clair et une pression atmosphérique de 725mm, La fréquence relative de la direction du vent fut constatée comme suit, en l’exprimant en ?/; des nombres d’observations : Neuchâtel Chaumont La Chaux-de-Fonds N 130 190/, 30), NE 31 » 9 » 28 » E D » D » 4 » SE 6 » 4 » 5 » S 2 » 4 » 16 » SW 16 » 12 » Doi W 6 » 20 » 4 » NW 14 » 1920 lo Calmes 1» 15% 10 » DT eee Les quantités d’eau tombée en 1911 sous forme de pluie ou de neige atteignent une hauteur qui ne s’écarte pas beaucoup de la normale; on a recueilli dans les quatre stations principales de notre canton: A Neuchâtel . . . 918mm; 114 jours de pluie = 1mm,0 Chaumont ae 00990 1107 » » La Chaux-de-Fonds 1209 » 155 , » La Brévine . . : 1195 » 124 » » A Cernier, les observations furent interrompues pendant les deux premiers mois de l’année. Les plus fortes chutes de pluie en 24 heures ont été notées comme suit: A Neuchâtel. . . . 4imm le 9 novembre GAUMONT EC) > Pr A GT AOUL DéRNIer ME ee CRE O0», PR 920 ME La Chaux-de-Fonds. 39» » 3 mars La Brévine . . . 39» » %%4 juillet Les jours de neige étaient peu nombreux en 1911. Nous avons mesuré » cm. le 1er janvier, 6 cm. le 14 mars et 5 cm. le 5 avril. La dernière neige de la saison tombait le 8 avril. En automne, les premiers flocons tombaient le 19 novembre. Les plus longues périodes sans pluie étaient de 19 jours au mois de janvier, de 13 jours au mois d'avril, de 14 jours en juillet, de 13 jours au mois d’août et de 14 jours en août-septembre. Les plus longues périodes de pluie furent constatées au mois de décembre (9 jours avec 2S mm. et 8 jours avec 78 mm. de pluie). La succession de jours sans pluie avait une durée moyenne de 4,0 jours, et les périodes de pluie étaient en moyenne de 2,8 jours. La plus longue période pendant laquelle le soleil n’était pas visible fut de 11 jours, en novembre-décembre. Entre le 26 juin et le 16 septembre, le soleil était visible tous les jours ; la durée d’insolation variait pendant cette période entre 3 heures et 14 heures par jour. Les jours de brouillard étaient en 1911 encore moins nombreux que l’année précédente. Nous avons compté 6 jours (3 en jan- vier et 3 en décembre) avec un brouillard dense sur le sol OT ne pendant toute la journée et 21 jours avec du brouillard le matin qui se dissipait généralement vers 10 heures. Nous avons noté, en outre, 47 jours pendant lesquels la chaine des Alpes était visible (janvier : 1 jour; février: 8; mars: 3; avril: 5; mai: 2; juin : 2; juillet: 5; août: 5; septembre: 1; octobre: 3; no- _ vembre: 7: décembre 5). A Neuchâtel nous avons compté, en 1911, 46 jours avec des manifestations électriques dans l’atmosphère. Les jours d’orages se répartissent sur les différents mois comme suit: mars: 2: avril: 4; mai: 11; juin : 7; juillet: 9; août : 13; septembre: 2; octobre : 1. Le premier orage de l’année 1911 fut constaté le 24 mars et le dernier le 9 octobre. La durée d’insolation, exprimée en heures, à été enregistrée comme suit : 1911 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Neuchatel" 00" 51.6 408:9- 102.7 4827-17, 200,71°219;% La Chaux-de-Fonds 104.6 105.3 88.7 167.5 153.8 198.5 1911 Juillet Août Septemb. Octob. Novemb. Décemb. Neuchâtel . . . 357.9, 303.6, 207.5 66.8 46.7 11.5, La Chaux-de-Fonds 361.7 305.3 205.5 139.6 95.7 58.7 Pour les saisons nous trouvons : HIVER PRINTEMPS ÉTÉ AUTOMNE 1911 Déc., jaur., févr. Mars, avril, mai Juin, juillet, août Sept. oclob,, nor heures heures heures heures NeEUCIA EL Nr 186.9 487.5 881.1: 321.0 La Chaux-de-Fonds 26129 410.0 865.9 440.8 La durée totale d’insolation en 1911 était : À Neuchâtel. . . . . 1861.7 heures La Chaux-de-Fonds. . 1984.9 » | 6rre6r| So lo" rr _. O"Qr1| C6 Cr No GT | £roor | 0: 6x1 9" 10c|/:z61|€" 6010 vor|SZrr HO MONO) ‘ oUUuOS Lo — — _ — |tc'9 9°Q 6'Q CR OMA | CND TE LES RSR CON C = == === TE 9I{WHHON(] L° 66 — — — Ce 9'6 Os Se M ES lo) oO 0e)» [n — — — 9IUIAON 9'6C1 | — == ro dVor om Eer pro Cr CROIS CT re EC TN PORN QD PTE _ —- * 9440790 SONT e TS — |9'6 Cr ononen| éme Ge Te) UC TR OT) ONO TR CN OCR CR OT NOIMRCRO —— “quadosg Hole ot LAN gro" rc Lo: fr dr Era lo" ze, LL" lo" Tr oo More) UE REA I O ETAPE —— SDL) OT MAD ON) otemlionre | pr NOTE T POST IQ UT 20:02 T OT ASTM ES TAN AIO o"£e | °F | * : jeymf oonlr oo" ri "Tr | EU Cr VCpr lo Cr PPT A EN PIS | e"91.19 "er 0 Frog CT, CON NOBAN ren SOI cl 0 OPA 5e TOR NE A oo à RCE A D LOS ASE OS te | So ee el — ] LC ONNTEN Con = zx. 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LS. neige AT IMPR mêlée de pluie jusqu’à 7 h. ee m.; soleil perce après 10 h. 1}. toutes les Alpes visibles à 7 h.; soleil visible par moments le matin. vent SW dans les DES à ï h. 1}, m. neige fine de 6 h. à 9 h. LS soleil visible par ee ne 12 h. 1/2 à 2 h. 1}. soleil perce après 12 h. 1, et le ciel s’éclaircit vers 1 h. givre et brouillard sur le sol: soleil perce vers 9 h. 1. souttes de pluie très fine par moments. temps brumeux. temps brumeux. soleil visible par petits instants à partir de 10 h. 17. brouillard et givre sur le sol. brouillard sur le sol dès 8 h. 1/,: soleil perce vers 1 h. 3/, et le brouillard se dissipe vers ? h. pour un moment: le ciel s’éclaircit complètement vers 4 h. 1/2. JANVIER 1911 NEUCHATEL (OBSERVATOIRE) = ri a] = 4 MOTS NO. AO ON (1 FAO! 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FEVRIER 1911 NEUCHATEL (OBSERVATOIRE) Al —— ee) © 4 re C2 rl ee [or] Q + = € £ EH S are D Im OO OZ m © r OO © = + Nr r" = 4 D O © e) \O oO OO RER Paie r OO NO Ac a © — £ M ON O0 0 O0 ONE mn ti OO NN A CO Q HO (OÙ ON ECO = en00 | 4 MAO ANAANANA MMM em mr mn nm ON — | 22 £ L 4 œ 5 . |. ooummso+o +aono mob an amo Rate 14 — le) o D'LA le 5 Une LIT TS oO MS ee). a AR vtt D Te | Pa £ OO = 10 O0 © OO HT SH LA NM en OO HAN A ROTH O L% mMmANANMANAANANN MMA EN ON NE ON nm A ri LS t- © £ Ho m 4 pe 0 EM OreuTOn) £9 - 0'9 0'9 SES 9'9 TQ Se JL Se TO LUTTE UT) Q( 6*go1i C:9 0‘9 ii (0) c'9 Us 6L L Se * (9110JPAI9S4{0) [91R49n9N "ut Ssain9H autuos 2UUOS "Â0ON ‘4 6 AUOT Dit à ‘ON ‘4 6 UT ‘a L (23 ‘emd) NOTLV'IOSNI.A LE cr Re > : 29Qu0] nv ÉLOC ALISOTATAN HAILV'IAU HLIGINAH A 6°£L9 ra 9° Fo EP OT IRONAE MINT il G'r- LLor RE ap, CP NOTITA OUT] 1° 1Q9 QT eo N on Mot SAGE NET p'£- 986 ‘ ‘ ‘ spuoy-9p-Xnen UT | ue RE nu l'es pi E, LA 008 0: COMITE) 9° 699 £T (he) ONE NIET MIE OR 0'‘O 6'T- He DEC OC, MOUTINE0)T) r#ScA a Q'II I CTI AGE 9'I gù£ 9'o - oo * (9H0JRAIISAO) [91RU9N9N Ut Le Le] Le Oo Oo Le) ‘ui x | CR RER DRE se I NA 1)" "6 UE uL ut \é °1 \e NIV IXB IX LONACES 1 NW 2pny}[V NOISSHHd UIVUI HA AHALVATANAL RE ————— — FIGY MHIHAHAX — SHTIHNSNAMN SHANNHAXAOM Le ler, , oo 2] 15, 16, co er , REMARQUES MARS 1911 Pluie fine intermittente depuis 6 h. 1}; à 8 h. m. et de 12 h. 3/4, à 4 h.; soleil visible par moments, gouttes de pluie vers 11 h. 1}; très fort joran dans la soirée. pluie à partir de 5 h.s. pluie tout le jour, mêlée de flocons de neige depuis 2 h. 1} à 3 h. pluie pendant la nuit; brouillard sur le sol jusqu’à 11 h.; soleil visible un instant après 10 h. 1. soleil perce par instants; Alpes en partie visibles l'après-midi; gouttes de pluie vers 5 h.s. le ciel se couvre par moments dans la soirée. gelée blanche le matin. gouttes de pluie pendant la nuit et pluie fine intermittente depuis 10 h. md ANS temps brumeux. ‘forts coups de vent NW pendant l’après-midi. pluie intermittente depuis 7 h. 8/4 m. à 2 h. mêlée de flocons de neige à partir de 12 h. 1} et neige intermittente dès 4 h. 1LSs. neige fine intermittente jusqu'à 3 h. 1} s.; environ 6 cm. à 10 h. m.; soleil visible par moments l'après-midi. soleil visible dans la matinée et par instants vers le soir; neige fine intermittente à partir de 9 h. 3/, m. neige pendant la nuit. neige fine intermittente jusqu'à 7 h. m.; temps brumeux. neige fine depuis 7 h. 1/, à 10 h. et ensuite pluie fine jusqu’à 11 b. 1/2. brouillard sur le sol jusqu’à 10 h. m. pluie d'orage intermittente de 3 h. 1/, à 4 h. 1%; coups de tonnerre au NE à 3 h. 50 et au SE vers 4 h. ts. coups de tonnerre au Nord à 10 h. 1} et au NE à 1 h. 1}; le temps reste orageux au NW jusqu’à 4 h.s.; pluie d'orage depuis 10 h. 5/, à 11 h. 10 m., mêlée de grelons à 10 h. 55 et pluie fine à partir de 4 h.; fort joran de ANhAAR ones, pluie fine intermittente jusqu’à 10 h. et neige fine à partir de 12 h. 8/4. , neige fine intermittente jusqu'à 3 h. 12; le ciel s’éclaircit dans la soirée. soleil visible un moment entre 12 h. !L et 1 h. orage au Sud allant au NE depuis 5 h. à 6 h. 1, avec gouttes de pluie par moments entre 5 h. 1}, et 6 h. 1}, s.; les Alpes visibles le soir, éclairs à l'Est vers 9 h. pluie pendant la nuit; les Alpes visibles. ul Jin iv? 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Eu de tonnerre au NE à 4 h. # et pluie fine intermittente à partir de 9 h. 4 s. pluie faible pendant la nuit et quelques gouttes à 5 h. % et vers 9 h. % se. ; forts coups de vent NW par moments à partir de 9 h. m. neige fine intermittente jusqu’à 6 h. # m. et quelques flocons à 5 h. # s flocons de neige par moments pendant tout le jour et de 5 h. % à 9h. % neige fine ; environ ? à 3 em. à 9 h.s. le ciel s’éclaircit après 8 h. s. neige fine de 12 h. % à 1 h. % et quelques flocons vers 4 h. %. quelques gouttes de pluie contre le matin; forts coups de joran par mo- ments à partir de 10 h. m. , toutes les Alpes visibles vers le soir. toutes les Alpes visibles. toutes les Alpes visibles. toutes les Alpes visibles. toutes les Alpes visibles. , fort joran à partir de 5 h. s.; quelques gouttes de pluie à 7 h. pluie fine intermittente jusqu’à 11 h. m. 22, premier chant du coucou. , le ciel se couvre pour un moment après 12 h. % ; joran le soir. fort joran à partir de 1 h. soleil visible par moments : pluie fine intermittente de 8 h. à 8 % h.s. oouttes de pluie par moments à partir de 11 h. m. et pluie intermittente le soir dès 6 h. pluie fine intermittente jusqu’à 5 h.; soleil visible par moments. pluie intermittente tout le jour. 6-h-18+: averses à midi et pendant l’après-midi ; vent du SW à partir de 9 h. m. ch'@1/llor'e1/licer/ito"gréloz"S |o6‘} fo'L Se HONTE ETARE 66" 2 cp'A TT IT |5t > "AO QT ANPAMET MEN OTSIEE"TE 1'9 pre /Mate) 1°9 9'TI o'l PAUL gui EHOI (Ad O£ M SermIMO er | ere) QU £'L Q"°( o°'Q Oo°'Q S'i1 (I 9'@ AC) P'6 1'OI 6t DOI ST RQ OT POS CT A0" SN O 0° 1 ‘9 SANT Hd) ç'e Q°e 9'6 (oh QT or No"tr'r' lt lo QT ho" p'L SL Q'/ SON Où 0°6 C9 9'6 6° LT ‘or | 9°ot | Legr | z°Zr c'6 ER Q 0'6 Q°6 LCI O'O1 OUT Q'OI ON De Es 9T top Né"gr ÉrotelLf:0R L'or O'‘OI OI T'Q BRIE 1'9 9'PI Bel L'ot O'‘OI Sz t‘oc koz | r°ox | 9‘oc £-o1 F6 Poe eiG L'61 L'@ Oo‘ OMÈT O°QI ÿ'°OI t Q°£t ac |A SCO OTe) MONO O'II QE c'L Mec 6'< FAO: CAT O'OT s'Q £ L'outil pros l'oroz PT nseli- CO 9'OI MAG Où Le o°£ 1'PI T'VI Soc Où TT iso ne les | ot 66 O'OI Q'OI (A 1'LI 0‘ AA CUT ONSTAINOAE 1e DéellO or ler Se Al ES: OcAl T0 9°9 9°9 p° 6'o1 ES 9'L Oo 0'6 A) OT or oo pet rl Oo" ZTET TS 1°Q 9°6 Q'9 S*61 cs O°‘II GOT MONET ar 61 PF S'or | Sor | £‘er | got 92 y'£ L'o1 L°Y C'61 (ot: ÿ'il CONS RC NT (AC) QI o°0£ À Éor dé: | z'oc| 19 ES CS v°y S'er 16 A 6°@ v°Li LE VA ÉoTe PO NOT FO OenRTNCE (YO 9 Q CAD OC MIO (A0) OT CE Q'QI Q'} 91 gr /'oxec op: pe it Sal ARE v'£ lADY'/ Ko) O' Le | TENUE RU CA 2 D RE ST ME Pen PE rAr Roc Perl OC Q°'I es} Q'I O'OI OM OS v'S Q'Q v'£ PI Er 6er | O"12 | 'ONOIS) QUE (Are o* Ou L'or (ENS (A 9'Y 0'6 LA £r | Z-oz | S:oz | Soc | £'1c (eu 2 9° O°Q Q'0 SAT 1'O-| ç'e CRETE OCT CAE ail or MOT rondes LT ER 66 Q'T 0'9 O0 O CA Oo‘1-| g'9 1 Jar OùZ II Er ES A er ral. 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K; orage au SW de 8 h. % à 10 h.s. orages au NW de 8 h. # à 9 h. ; allant à l'Est et de nouveau de 12 h. à 3 h. avec pluie de 8 h. à 9 h. 4 m. et de 12 h. à 5h. s.,; orage assez violent au SW de 1 h. à 1 h. #%,; soleil visible par moments vers le coucher. j; averses par moments depuis 10 h. m. jusqu'à 6 h.s. pluie faible pendant la nuit: assez fort joran dès 6 h. % s. pluie intermittente tout le jour. forte pluie jusqu’à 6 h. % s. toutes les Alpes visibles l'après-midi et le soir. les Alpes visibles le matin; fort joran dans la soirée, pluie intermittente à partir de 7 h. s. 16"oc2lof ‘ot/|£6"Ooc£l 1S°£1 ‘TI 0er DÉC Ie VE OT l'IE O1 O9 VI OP One en ia TPE ee JT ST (TA of 9°YFz l'OI F'61 961 DFE MOX Of 9° Loc ISA Qr | ‘OI Q'OI F'TI ("fc P'@ I'QI (20 Au Q'TT t Gt 9° me RON I ARONeT el A O‘I1 SONe 6'£ (ot LAN D Q'61 Û gT &> OST ICE t'6 *Q ENOI FO SCT c'6 ag O'OI CPI I LT ce LANG |REANTe A no) RU Cr a 6'61 Q'0 PTE CM Q'li ce OT F: TONI ON LAN Lai O°£1 (AA AE LA OMG Tai CET ç (La e OA TAC O°TI ÇA CONTE QUOI O'‘9I loc ÈS EEE: ONE t PT 1 MOT IRONOE QI c'VI cuO1 Où ANSE SIT Q'QI 691 LE 4 O FC 5 Ÿ és rte IPI Op OST Ce Où 9'Q GET HOT RON 0 fé 9° 255 il to) 2e) CE CAT TEA 9°‘Pi TE PRG F'e O'91 CS: 1'OI Q 1e 0° | o‘oz | 6'er SONT S°o1 20 2 D'OI ETAT Co)ot £'Pi Q'11 a I ONU INFOS |MEMOI o'£I Ta 9'FI OI ZRON PSS Où à Q'TI En T T'Oc | O'AI AY AT O'oI id Q°/1 Hg) 1 KONG OM 9°QI y anime K 2: ce En EC a A TAG Q'OI Q‘o1 VreETE If (6) 9°4i ON Oise Q) omrnlbo Ce Pr‘ pe Oo CAN DRE LE (6 S'@1 CS CAT AE I'QI Ç Sobr Mo écorce: ll LL p'/ )°Q GA AA Vars CD Q°6 Or Q Q'OT Q'OI DES QUES 19 (cal 0] 107 OMST TP Q'OI Q'e O'CI S SOLE REA ED HET ONCI CTI PCT CARO 9'‘OI NON Cr RO ATEN (CES: Î LOTO COTON ON ae l'II faar OM LA de CA LT Q°CI COT O Tr Oro | OO O'CI T'OI Aa D'II OR ONE LAS eo TOI 10 CMS EL GE on PT A OS T'OI b‘o1 ONE (‘Qi )9'‘OI CAT Gi 7 O oùRIe|NONET STE T'OI WC] HO MAT CE CI 1‘OI QUOT T'OT T CA 0 ARE AA 20 EL 22 O'91 (Aro o° SI 0‘6€ Po SANT toc g°LT | Coke |" (al oz CHAGT CAONEAN 9'Q1I JÉMT GS APN LAON O‘IT Lo Ce par feu No Pa ME (A A T'OI Lure CHIEN C:Oc ON Wire # 0PartoshadlPar 9'‘9I O'OI F'61 Gr CAGE (our 1 ATOM: CT A Le I MÉCNIRO Ta) Ta Pur TI ES LR Q‘hI See GO)? 5'QI CAO CT I AE de CA o FA AE CC LIT 6/1 9'£1 AC PO 6'91 Co à PTE | gcernarcce |" or xcc lez 9°"£I GOT o°(1 OMIe Fo io (Gi CEA MOT £ S'O0T | 6'8I l'QI SES TVI 9'Q1 LIREGN FAÈR OP £ QI RON (AAC T “ui “Ut “WU 0 0 Oo [o Lo 0 0 0 O0 CE Dee UE ff Res" - à RE E de auuaio ‘u 6 STE ‘U L auusfon ‘4 6 AA AIT "UIXUN “UN Jouuoion ‘U6G AO | ‘U L + wu00Z 2prung 9179 WOUHOUL “13X9 ‘UOUT, 298 91}9UTOUHAIOUT, ANADdINAHASONLY NOISSAHA É MLVUI A4 HAE VATANUE ed Tra+t ArInNr (AWIOLVAMASHO) TALVHONAN 9UUOS | °UmMOS z'191 #61 | 1'9 6° 1°9 AS VA 4 #92 L OI 6 € : "OMVI O O O O OI I O I I ; MAI 6 OI 1 OI 9'OI Q) £ L Q O°L1 ; OI OI O1 OI CHOC OI OI OI OI CUT S'6 Q OI fl L 6 #C'cI O O I O “0° Ç O lE Ç Ç SaAno] | ouUu9AON ‘1 6 | LR AUTRL (=) [= JA2AN09 & J187-8-1n07 = O7 { soSenu sus = 0 ALISO'TAIAN ‘W9pueI np ‘UT ‘4 L € SOU ‘4 Fa uo quoz ne uor}elOsur,p 7 99 TTOT AT en LIRE CAVE 0) G'Tg MN CAMS TNT L9 G{ GS £Q N ITS CNT LS 6£ tS 08 N I ë ie: re) 09 Es pl MN t MN | T7 MS 69 O8 gs 69 MN CN I N (TA (77 6S 99 MN I S OS Q6 66 96 66 NE CAT) TOPANS 06 86 LL ‘6 MN I S O MN FL Cu 09 6Q MN I MS I a O/ OL ex ÉQ NS RITIONS PA RNIRES 09 6£ a UT 9AISUOJUT 49 UOTOOM(I 0/) uo LNTA HALLVIAY HLIGINAH (MATIN TA ANTON) MM TXTEMNETAT {og CG © N Q Q À À en en “+ 0 0 CE où | \ aq [ai sano f | og | RTE 6 c I c 4 NOM PMU ENEIT ri e es 9€ ZI Ç OT S . ‘ * Spuo-9p-Xneun) UT 19 | € | | ! 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" ; à partir de ? h. le temps est orageux dans toutes les directions jusqu'à D h. # avec forte pluie intermittente; forts coups de joran de 1 h. 4 à 2 h. :, quelques grèlons vers 3 h. :. pluie pendant ia nuit et pluie d'orage intermittente à partir de 2 h.: orage au Nord de 10 h. # à 11 h. avec forte averse après 11 h.; nouvel orage au NW à 1 h. et ensuite le temps devient orageux dans toutes les directions avec très forte pluie et forts coups de vent d'Ouest par moments pendant tout l'après-midi et toute la soirée. pluie d'orage pendant la nuit et à partir de 6 h. # s.: coups de tonnerre au NW à 6 h. : ; l'orage passe à 6 h. % au Nord vers NE durant jus- qu'a th, 4%. coups de tonnerre éloignés de 10 h. à 11 h. ; avec gouttes de pluie fine intermittente depuis 11 h. à 1 h. pluie pendant la nuit et pluie intermittente de 5 h. : à 6 h. # ; toutes les Alpes visibles le matin ; le ciel s’éclaircit complètement après 7 h. 4 s. pluie fine pendant la nuit et quelques gouttes à 5 h. li ; Joran le soir, éclairs au NW à 9 h. orage avec pluie contre le malin: quelques gouttes après 3 h.s. . toutes les Alpes visibles le soir. toutes‘ les Alpes visibles le matin; ##7 seul coup de tonnerre au Nord après 4 h. avec pluie d’orage de 3h. # à4h.%s. fort joran de 6 h. à 8 h. s.: éclairs au NW après 9 h.: vers 11 h. s. un orage éclate subitement avec violence, forte pluie et très forts coups de joran, et dure environ jusqu'à minuit. 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JUOUNeU") * (OHOJRAIOS(O) [PJRUONON REMARQUES DÉCEMBRE 1911 faible brouillard sur ie sol le matin et temps brumeux ensuite. temps brumeux. soleil visible par instants. pluie fine intermittente tout le jour ; temps brumeux. brouillard en bas Chaumont le matin. brouillard épais sur le sol surtout le matin: se dissipe par moments l’après-midi ; les Alpes visibles vers 3 h. &. , brouillard épais sur le sol à 7 h. m., monte par moments à partir de 9 h. m.; soleil visible par instants dès 9 h. pluie faible pendant la nuit; soleil visible par moments depuis 10 h. % ARIANE pluie pendant la nuit et flocons de neige mêlée de pluie après 4 h. s soleil visible par moments jusqu’à 1 h. toutes les Alpes visibles ; soleil le matin. , pluie intermittente jusqu’à 1 h.; le ciel s’éclaircit en partie dans la soirée. pluie fine intermittente jusqu'à 3 h., mêlée de flocons de neige à 9 h. # m.:; soleil visible par instants: le ciel s’éclaircit par moments dans la soirée. neige fine intermitten e depuis 7 h. *; m. à 2 h. et pluie intermittente à partir de 5 h. : s.; brouillard épais sur le sol jusqu’à 12 h. et ensuite moins intense jusqu'au soir. pluie fine intermittente jusqu’à 10 h. :; m. brouillard épais sur le sol le matin et plus léger à 1 h. :; pluie fine intermittente à partir de 11 h. % m. pluie faible de la nuit. brouillard sur le sol par moments le matin. brouillard sur le sol tout le jour, épais surtout le matin. brouillard sur le sol tout le jour, épais surtout le soir. brouillard sur le sol par moments le matin, s'éloigne complétement après 2 h.: fort vent d'Ouest de 2 h. à 4 h. : et pluie intermittente depuis 11 h. du matin à 4 h. % soir. toutes les Alpes visibles et le soleil par moments le matin; pluie fine intermittente depuis 10 h. : à 11 h. m. et assez forte pluie intermittente dès 3 h.; fort vent d'Ouest à partir de 11 m. et tourne en véritable ouragan le soir. tempête d'Ouest d'une extrême violence pendant la nuit avec forte pluie; le vent tombe contre le matin et reprend de nouveau dans la matinée: soleil visible par moments le matin; pluie intermittente à partir de 3 he & S. pluie intermittente jusqu'à 1 h. ": ; soleil perce par moments à partir de 12 h. % ; très forts coups de joran par moments l’après-midi. , toutes les Alpes visibles; pluie intermittente à partir de 6 h.s. pluie intermittente tout le jour: neige en gros flocons vers 4 h.s. pluie fine intermittente tout le jour; soleil visible par instants le matin. pluie fine intermittente jusqu'à 1 h. :. toutes les Alpes visibles. temps brumeux, léger brouillard sur le sol à 1 h. M * | | L'A À 9'ET | TEE O‘Ÿz Î A > CRETE gt | 9'01 6'ç1 T'QI D'QI DSC Pr |'T'01 Gr] 6:1c | L'61 Che c'61 F'ot 6'&I1 p'ér | r°1 À PS 21 | EE À CI Q'OI t'OT F'ot s'af 1 h| | rie cc g°Fz LOT Q°9T KES Q'9T Q'iT Pc Q°TT 9°£1 ‘OT 9'O1 ë vOI ‘OI I'QI C*o1 LA Q' (1 AT AT For c'OI "CT 70 C'o1 A T'‘OC L'o1 OT CET AE à Pol RS C*Q1 HOT ET sacs LUE 0e PR A EE 9'061 | Q°QI SYOT RATÉ cime O'‘TT Sec Fr Porc LOU A PROC TEA G°FT PE NO *urtu “TU MUTELIE auuaion | ‘4 G ‘HI + uwu00L er Le | Lei] O en cn et o'| | 1 - HE AD: A LEA (be FIOINE OoùS É caù SE OùÉ p'£ (PATES F'e NT (y! o°| Gui IFRS 0°'0 (a 4 Où O'T tan JO QU QUE 9 I RASE Fe 6 least CAS MG Q'l | o‘0 c'I CS eue ST DOUÉ (TO Q'I SAT DE OMS O°S RES Q°T INONZ In AE MONT per TND | (EU E apr A | to ON Mur Di LE | ‘6 AAA 2PIUNE 21 QUOUIOUT, FIGT HAHAMAIAQ Q°< to) at Q'£ SN FANS PSE 0° CARE Ze OS COYS Fa O'Q 92'0 Où SAT Q'6 Pic SNT ON )'OI (AD CAO OT Re O°I - Q'I LOT Q°£ ES GE 7, )'0 SSSR RS Q°0 F'o où 9'O - LAEN 0) (O1 etO O'| O'I - SEC) cer] OZ 1,50) FOR 0°0 DS Co) 9'9 OT Ur 6:0 OM] T'O - CA ['O (oi Or Le] [0] "UIXUN “LUN *“IJXO UM], ON a = en en = es A nm \O en G nr == æ\ — 2 Celles se = — ol em — 0 0 ouua ion OS Enr ue Put, our 0° 6 cu 9° TAGS ao) Ç< 6 que 0°} 9°£ OMC Où tT'9 pu T0) t'9 8'6 pue 9° € oz nue [°O O‘I Q'O - Q'T LAN 12 GUE ta Où OÙ D'I Gr Q'E on OMS CAD CE yon où QC 0 0 ‘4 6 ‘47 = Le 098 91}QUTOUHIOUT, NIVAUI GG MUNLVATANAL sinof (HHIOLVAHAHS4HO) 'IHLVHONHN autos aumos : b: 6 9:68 [é'o6 [68 0o'E6 ‘lg ae Ed LS 0" a er ré leon PE NET E AE RTE FIN Ç ) Q OQ © E x € O Q Q 1 AN € IN LAN ; : LG OO1I of INT ON 66 O01 26 ) ; OI OI OI OI LE /NNT AN Es ù ze 16 C/ Co T ' 7 ù € ER > = Et po L 8 F5 RON SA A: te Fe CL 98 $T : . 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Coulon: Description de quelques animaux nouveaux, etc. Vol. 11, 1839, avec vingt-six planches, à 5 fr. l’exemplaire, ren- fermant entre autres: Nicolet: Essai sur la constitution géologique de la vallée de la Chaux-de-Fonds. Godet : Enumération des végétaux vasculaires du canton de Neuchâtel. Tschudi: Classifi- cation des Batraciens. Agassiz: Mémoire sur les moules de mollusques vivants et fossiles. A. de Montmollin : Note explicative de la carte géologique du canton de Neu- châtel, etc. Vol. Ill, 1845, avec seize planches, à 5 fr. l’exemplaire, renfermant entre autres: Lesquereux : Recherche sur les marais tourbeux et Cata- logue des mousses de la Suisse. Agassiz et Vogt: Anatomie des Salmones. Guyot: Notice sur la carte du fond des lacs de Neuchâtel et Morat, etc. Vol. IV, première partie, 1859, avec sept planches, renfermant: Desor et Gressly: Etudes géologiques sur le Jura neuchä- telois, etc. < Vol. IV, deuxième partie, 1874, avec quinze planches, renfermant : Desor et Favre: Le bel âge du bronze lacustre en Suisse. De Loriol: Description de quelques Astérides du terrain néocomien. De Tribolet: Recherches géologiques et paléontologiques dans le Jura neuchâtelois. Chaque partie se vend 2 fr. 50. 20 90 collections complètes du Bulletin à partir du t. IV, à raison de 1 îr. le volume pour les membres de la Société et de 3 fr. pour les étrangers. 30 Notes laissées par L. Couleru sur les papillons qu'il a observés dans les cantons de Neuchâtel et de Berne, de Saint-Blaise à la Neuveville et de Jolimont à Chasseral, de 1829 à 1850; prix 1 fr. : 4o Catalogue des Lépidoptères du Jura neuchâtelois, par Frédéric de Rougemont, avec deux planches en couleurs peintes par Paul Robert; prix 7 îr. 50. 50 Table des matières des Mémoires et Bulletins pour 1832-1897, par Jean de Perregaux; prix 2 îr. à 1e | ill Prat |