rt me REEL Е RU eS < ff À PR JF Te eae M ">, DEAR A DAT RES zs DRM. А N AD eS FE an uf a EU US o. SERIE > = Е fae UT E» VAT o. ВАХ re i HI } l | FE OLDE n E au c s d e ar ALL ASA ET FEN kur NA NS Г PUN LU TT a Aol M. 1m 5 T. y ; A; A | 41 i À | ve JT Cy À | BULLETIN. de fax Société Impériale des Maturalistes ve MOSCOU, N par le Directeur G . Fvscher~ Vo Вели. — ata TOME IV vA ae accompagne de planches. DISIISSSSITIII TS SISSS CSS TITI BLDGIDDOL ED IS DD DG EDIE SI IS IIS DIDIEG IL IG DIDS SEHE M-OS C O U: Dr L'ImPrimérir DE L'Université Imptrraveg QO 7 TOG. ПЕЧАТАТЬ ПОЗВОЛЯЕТСЯ e» mbw», чшобы по ошпечашани представлены были въ Цензурный Комишешь шри экземпляра. | Москва. Тюня »8ro дня 1832 года. | Ценсоръ, Cmamcrin Совфтникъ и Кавалеры Ивань Двигубекйь | | р ove 2 er t Rae EE | | N ez Ferrara BULLETIN poe ea DE LA SOCIÉTÉ IMPÉRIALE DES NATURALISTES DE MOSCOU. Zs N TOME IV. ANNEE. 1832. A Ne NOE Bed 9 Planches. ое à | ar 003 KO er nn ODOR ODORODE BULLETIN de Cox | Société Impériale des Паша ся oe MOSCOU, Tome IV. année 1832. No. I avec 2 planches, DOS ILLS DOLE IPDS ILLS PONI PLPLILPL SSII А ро ра M OS C O U. y De LIMPRIMÉRIE DE ZUxNIvEnsITÉ IMPÉRIALE. 1652. ПЕЧАТАТЬ ПОЗВОЛЯКТСЯ €» mbw», чтобы по ошпечашанш представлены были въ Цензурный Komumem» шри экземпляра. Москва. Января 25ro дня 1832 года. Ценсоръ, Статский Совфтникь и Кавалерь Изань Двигубскй. Bulletin 0c fa Socwete There des Haturalustes de Moscou. | 1832. . Tome IV. Actes de la Société pour l'année 183 1. Le Directeur de la Société ayant repris , aprés son retour d'un voyage à l'étranger, ses fonctions le 1 Avril, la première séance du Conseil de la Société avait lieu le 27 du mé- me mois. Séance du 27 Avril. I. Apres la lecture et l’adoption du procès - verbal de la séance antérieure on passe à la correspondance. itt II. L'Université et le Gymnase de Cazan en- voient le montant pour le troisieme Vo- lume de l'Entomographie. III. Le Sécretaire de la Société présente la quittance de Mr. Gräft à St. -Petersbourg Ji 4 de la somme de 1180 Roubles assig- nats pour l'ouvrage de Temminck: Re- сие! d'oiseaux etc. = IV. Le Directeur présente les Dons recus pour la Société : a. Livres. Mémeires de l'Academie Impériale de St.- Petersbourg. Tom. ХТ. 1830. 4. Mémoires etc. Sixiéme série. Tome. 1. Sciences mathématiques, physiques et na- turelles. Livraisons 2. 4. 5. Sciences pelitiques, historiques et philolo- giques. Livraison 3. Mémoires par divers Savans. T. 1. Livraison. 2 — 5. Don de l’Académie. Memorie della Reale Academia delle Scien- ze di Torino. Tomo XXXIII. 1829. 4. Tomo XXXIV. 1830. 4. Don de l’Académie. Transactions of the Linnean Society of Lon- don. Tom. XVI. p. 2. 1830. 4. Don de la Societé. 5 Hugo Mont, Ueber die Poren des Pdan- zen - zellgewebes. M. 4 Kupf. Tübingen. 1828. 4. Don de l’auteur. Carl SepernorLm , Studien , eine Reihe phi- losophischer Abhandlungen in zwanglosen Heften. Moskwa. 1830. 8. 1 Heft. Don de l’auteur. Iohann Gottlieb Freiscnher , Systematisches Verzeichniss der in den Ost - See - Pro- vinzen bisjetzt bekannt gewordenen Pha- nerogamen , mit Angabe der gebräuchli- ehsten deutschen, lettischen und esthnis- chen Benennungen. Mitau. 1830. 4. li- thographirt. Don de l’auteur. BE: Be Traité d’Anatomie patho- logique. Tome. 1. Parıs. 1829. 8. avec des planches in fol. Présenté par son frère Mr. Ch. Los- STEIN , Sécretaire de Commandement de S. A. I. la Grande - Duchesse НЕрЕмА PawLowna. 6 Walter Wane, Salices or an essay towards a general history of Sallows, Willows and Osiers etc. Dublin. 1811. 8. Don de Mr. le Dr. Jurius à Hambourg. Matth. Ioh. Albrecht Scnöx , Handbuch der pathologischen Anatomie des menschli- chen Auges mit einer Vorrede des Herrn Geheimen Medicinal - Rathes MeckeL in Halle. Hamburg. 1828. 6. Don de l’auteur. H. Шеглова Yrasameıp ошкрыпии. VII. II. 1099: ИТ а ао. Don de lauteur. David Don , Description of Columellia , To- varia and Francoa, with remarks on their Affinities; — on the general presence ‘of spiral Vessels in the vegetable stru- cture. | From the new phil. Journal. Oct. Dec. 1828. —— — an Attempt at a new Classifica- tion of the Cichoraceae , with some ob- servation on the geological distribution of this family. Phil. Journal. April, 1829. P —— — Observations on the Affinities of Yellosia , : Barbacenia, Glaux , Alocuba, Viviana, Deutzia, and of a new genus of the Order Rubiaceae. . Philos. Journ. Jan. 1830. — Observations on the Characters and Affinities of Darwinia, Brunfelsia , Browallia , Argylia , Eccremocarpus, and of a plant improperly referred to the latter genus. Phil. Journ. Jul. 1830. —— — On the anomalous Structure of the Leaf of Rosa berberifolia. 8. | Présentés par l’Auteur. S. Rumsowez, О przycodzeniu Sinnika 1i zwiazkow zniego zlozoych. м Wilne. 1829. 8. M. Kaczowskr, Diss, de hydrophobia. Vil- nae. 1829. 8. Zach. Dzirwonskı ; Conspectus nosologicus impetiginum. Vilnae 1830. 8. Ign, Orzrcnowskı, De pulmonum morbis, Vilnae. 1830. 8. 8 Carl Ferd. Dworzaczek , De morbis cutis syphyliticis. /ilnae. 1830. 8. Alexand. Macxrgewicz , De febribus gastricis. Vilnae. 1830. 8. Six Dissertations envoyées par l'Univer- sité Impériale de Vilna. Gust. Gabr. Härıström , Anmärkingar anga- ende Thermometras Förfärdigande ach bruck. 1822, 1823. 2 Diss. 4. Don de Mr. le Dr. SeDErRHoLM. Carl. Frid. Meissner, Monographiae generis Polygoni prodromus. Genevae. 1826. 4. Don de l'auteur. Ioann. Reısıncer , Specimen Ichthyologiae sistens pisces aquarum dulcium Hungariae. Badae. 1830. 8. - Don de l'auteur. b. Objets d'historie naturelle. Mr. de Нерезтвом , M. de la Soc. , envoie des cornes de chevreuil monstrueuses , et -un fragment du crâne de buflle de Si- bérie. (Bos latifrons ) V. Bulletin 1831. T. WIE 9 Mr. de Gerster, M. de la Soc. a Barnaul, adresse à la Soc. des ossemens fossiles trouvés par lui dans la caverne sur le Tcharych à 90 Verstes de Zmeinogorsk. V. Bulletin 1831. T. III. Le Sécretaire de la Société, Alexandre Fischer a présenté un faisan empaillé. ( Phasianus colchicus ) Mr. de Kasrarsky, M. de la Soc. à St.-Pe- tersbourg a remi au Directeur pour la Société des semences et des fruits étran- gers, et nominalement des plantes suivan- tes : Aleurites triloba, Ins. Sandwich. Cerbera lactaria à |». Otahiti. Momortica luffa, Manilla. Guilandia Bunduk, | Sandwich. ——— bonducella. Inocarpus edulis. Taiti. Spondias dulcis, —— Pandanus utilis, — ———— angustifolius, Manilla. Dolichos cultratus, Sandwich. Palmae ignotae. Brasilia. Alius, ——— Jatropha multifida ri A 10 Abrus‘ precatorius, Manilla. Taiti. Anacardium occidentale. Brasilia. Bactris minor, Brasilia. Calamus Rotang. Manilla. Areca. Manilla. Calophyllum Calabo. Taiti. Cocos butyracea. Brasilia. Achras Sapota, ——— Mammea americana, ——— Bixa orellana. Manilla. Baringtonia speciosa, Taiti. Euphorbia pometia. = Ces semences et ces fruits ont été trans- mis à la collection botanique pour servir à la demonstration dans les lecons botaniques. S. E. Mr. Leon de Prrorrsky, M. de la Soc., a envoye un. échantillon de Dioptase. V. Mémoires lus et présentés dans cette sé- ance ; 1. le Directeur décrit la mâchoire infe- reure fossile de Rhinoceros envoyée par Mr. Qvare de WANGERHEIM. V. Bulletin 1831. Tome. III. 11 ‘2. le Directeur donne une Notice sur une dague d’Elan fossile , trouvée a Fellin en Livonie. V. Bulletin. 1831. Tome. Ш. Mr. R. de Hermann a presente trois memoires en allemand : a. sur l'analyse du sang des cholé- riques ; b. sur la contagion du Cholera ; V. Bulletin. 1831. Tome. III. c. Analyse des eaux minérales du Caucase. V. Nouveaux Mém. de la Société Tome. II. ( VIII de la collec- tion ). - 4. Le Directeur donne une notice sur le genre de polypiers , Aulopora de Gozpruss , et en décrit une espèce nouveile, 5. Le même soumet à la Société quel-. ques pétrifications difficiles à definir. V. Bulletin. 1831. Tome. III. 12 | 6. Mr. de Besser, Mr. de la Soc. à ‚Krzemeniec, offre une description du genre Abrotanum. L'auteur a redémandé le manuscrit, pour plusieurs additions. Le Mémoire sera imprimé dans les Nouv. Mém. Tome III. 7. Mr. de Gerster, présente une descrip- tion de la caverne à ossemens fossiles. du Tcharych. V. Bulletin. 1831. Tome. III. 8. Le Directeur présente la continuation de sa Bibliographie de Pétrifications. V. Nouv. Mém. Tome. II. VI. et VII. Articles d'administration, VIII. Election de Membres : аа honoraires. S. E. Mr. le Comte Brome, Ambässadenr de Sa Majesté le Roi de Danemarc à St.- Petersbourg. : S. Е. Mr. Dmitrie Michailovitch Lvorr, à Moscou. 13 b. ordinaires. Les Docteurs, MM. Jean Quoy et Paul Gar- MARD , à Paris. Mr. Michel Stephanovitch Scumai, à Stara- doub. с. adjoints, Mr. Alexandre Scuurpr. Séance du 15 Mai. I. Aprés la lecture et l'adoption du procés verbal on passe à la correspondance. II. Le tribunal de premiere instance ( Sem- cri Судъ) du district de Kerensk an- | nonce à la Société la mort de notre Mem- bre ordinaire , Alexis Nicolaéwitch Bekle- micheff qui a donné à la Société , par testament , sa collection d'objets d'histoi- re naturelle et sa bibliothéque , et prie d'envoyer un homme de confiance pour recevoir les objets. La Société décida, de s'adresser d'abord à notre Membre Mr. . de Rianzow, qui demeurant dans les mé- mes contrées, pourrait peut-être se char- ger de la reception, et dans le cas affir- 14 matif de lui envoyer les documens néces- saires. Ш. Lettre du trésor public de Moscou con- cernant le tertial du Janvier, qui a été recu par le trésorier de la Société. Arrêté: d’en accuser la reception, et de porter la somme en compte sous NO 2. du 29 Avril. IV. Le Membre ordinaire de la Société Mr. Alexandre Ivanovitch Dmitriew - Mammo- now fait don à Ja Société du Bulletin des sciences naturelles par le Baron de Ferrussac de 1824-1829. 17 voll. 8. La Société arrête: de placer cet ouvrage dans la Bibliothèque et d'en témoigner sa reconnaissance au donateur. V. Le Directeur propose à la Société d'acquérir de cet ouvrage utile la continuation. Il fut décidé, de prendre la continuation chez Mr. Urbain et d’assigner pour l'an- née 1830 la somme de 55 Roubl. en , assignats de: banque. VI.—VIII. Articles concernant la comptabilité, dont nous donnerons un coup d'oeil général à la fin de l'année. 15 IX. Le Directeur fait connaitre une nouvelle espece de canard, Anas cucullata , du Kamtchatka , dont la description est in- seree dans le Bulletin de l’annee 1831. Seance du 15 Juin. Après la lecture et l'adoption du procès-verbal on passe à la corréspondance. Lettre de Mr. Rianzow, dans laquelle il s’ex- cuse de ne pouvoir se charger de la reception de la collection de feu Becklemicheff , son parent ; le conseil décida : 1. De charger son Membre-Adjoint, Mr. Alexandre Schmidt, de se rendre à Kerensk, d’y recevoir les collections sus-dites suivant le catalogue, de lui donner un aide et un serviteur, pour l'accomopagner; (Mr. Schmidt a donné son consentement. ) 2. D’assigner une somme de 750 R. As- signats , pour le voyage et les pré- paratifs necessaires , et d'en donner avis au trésorier de la Société ; 16 3. De fournir Mr. Schmidt les lettres de créance de la Société pour pou- voir les presenter au tribanal de Ke- rensk, et les documens necessaires pour la reception de la collection ; 4. D'adresser une lettre au Gouverneur Général, pour faire expédier un per- mis de voyage pour Mr. Schmidt et ses compagnons. La Pravlenie de l’Université adresse une lettre et des observations concernant les comptes de la Société de l'année 1830. Les observa- Uons ont été transmises au Sécretaire et au trésorier de la Société, pour en donner une reponse explicative, Mr. Gräff, Libraire de St.-Petersbourg envoie la continuation du Recueil d'Oiseaux par Temmink, Livr. 85 — 88 pour la quelle il demande 54 R. Ass. La somme a été assignée. Le Directeur propose au Conseil de faire ve- nir pour la Société quelques ouvrages ne- cessaires, telsque: Gorpruss Museum Petre- 17 factorum, v. Zietuen Petrefacta Würtem- bergiensia et v. Leonnann Agenda Geogno- stica. Le Conseil a adopté la proposition du Directeur et la chargé de son exé- cution. | L'Université Impér. de Cazan envoie des pro- grammes pour le concours de | différentes places vacantes de Professeurs. Le Conseil a décidé de les faire connaitre à ceux de ses Membres qui peuvent y prendre delin- térét. Mr. Urbain, Libraire de Moscou , a remis à la Société lannée 1830 du Bulletin des sci- ences naturelles, publié par Mr. le Baron de Férussac. Il a été assigne la somme de 55 R. Ass. qui lui en revient. Seance du 15 Juin. Aprés la lecture et l'adoption du procès - ver- bal de la séance précédente , le Directeur annonce la reception des ouvra- ges de Goldfuss, de Ziethen et de Leon- hard ; la somme pour l'aehat de ces ouvra- ges montant à 240 R. Ass. en a été as- signée d'aprés la forme convenue. 2 18 Mr. Reıssner , Professeur à Pest, envoie son ouvrage: Ichthyologia aquarum dulcium Hungariae in 8. et des exemplaires du Stincus pannonicus ( Tetradactylus Merrem ) en esprit de vin. Arrêté : de placer ces objets l’un dans la bibliothèque de la Soci- été et l’autre dans le Muséum de l'Univer- sité et de remercier notre Membre pour cet. envoi intéressant. L'Académie Imp. des Sciences de Sti Peters: bourg et le Prof. Mr. le Cons. d’Etat et Chevalier d Erdmann remercient pour la re- ception du Bulletin de la Société. Mr. le Prof. Parrot, actuellement Recteur de l'Université de Dorpat, adresse à la Société ses observations sur la construction d'un ba- rométre de voyage. Ces observations se trouvent imprimées dans le bulletin de lan- née passée. Le Conseil a chargé en méme tems son Directeur de faire venir deux de ces instruments. S. E. Le Prince Pierre Mikh. Volkonsky , Mi- nistre de la Cour , adresse un bel groupe de crystaux d'émeraude , nouvellement de- 19 couverte à 30 verstes d'Ekathérinenbourg. Le gisement de ces émeraudes ressemble à celui de Salzbourg. Elles se trouvent dans un schiste micaceux. Il s’en trouve des cry- staux de grandeur considérable. Mr. de Meyer, notre Membre à Francfurt sur le Main, s'adresse au Directeur , pour rece- voir les Mémoires de la Société et des pé- trifications de Moscou et de la Russie en - général. Mr. Е. de Fiscuer, Directeur du Jardin Im- périal de St.-Pétersbourg , adresse à la So- ciété une liste de Membres aux quels il fau- drait communiquer le Bulletin. Le Dire- cteur a été chargé de satifaire à cette deman- de, autant que les circonstances de l'édi- tion le permettent. Seance du 2$ Aout, Après la lecture et l'adoption du procès - ver bal de la séance du 15 Juillet , le Directeur annonce la reception du tertial de Mai, de la somme de 1666 R. 661 K. à recevoir par l'Université, La somme est 90/5 20 transmise an trésorier pour être portée en compte. Le trésorier indique la reception d’une somme semblable pour le même tértial reçu du tré- sor de district. Mr. le Prof. Goldfuss , Membre Ordinaire de la Société à Bonn , adresse une lettre au nom du Directeur, dans laquelle il exprime le désir que nos Mémoires pourraient être échangés contre les Acta Soc. Caes. Natu- rae Curiosorum. Le Directeur est chargé d'effectuer cet échange. Lettres de remerciment de la Société Géolo- gique de Londres et de Mr. Smirnoff , no- tre Membre à la méme villes , pour la re- ception de l'Oryctographie de. Moscou. ь. Те Direeteur soumet au Conseil son opinion sur un commerce d’echange que, pendant son sejour à Berlin, le Directeur du Mu- seum royal de Zoologie , Mr. le Conseiller intime Prof. Academicien de Lichtenstein lui a proposé. Le Conseil trouvant cette proposition très utile pour enrichir notre 21 Musée , charge le Directeur de l'exécution, en priant les Membres de la Société , de- meurant dans les différens gouvernemens. de YEmpire, de contribuer à cet échange utile par la communication d'animaux, de plantes, de minéraux , qui se trouvent dans leurs contrées. Mr. le Prof. Eversmann communique à la So- ciété un catalogue de Lepidoptéres quil a observés entre le Volga et l’Oural. — Ce catalogue a été communiqué à nos Membres dans le Bulletin de l'année passée. Mr. le Dr. Fleischer communique à la Société le résultat de ses observations sur le chole- ra pendant son cours à Mitau. Notre Membre, Polydore Roux, Directeur du Musée à Marseille , explique dans une lettre au Directeur, son projet d'un voyage en Afrique et promet. de se charger des com- missions de »la Société. Le Conseil a dé- cidé: d'attendre le résultat de ce voyage et d'en profiter alors autant que ses moyens le permettront. 22 Mr. Besecke à Hambourg adresse à la Soci- été un projèt de voyage en Guinée, dans Fintention de rassembler des objéts d'histo- rie naturelle, et demande des commissions. La Société, étant obligée de porter encore toute l'attention et tous les moyens sur les objets d'histoire naturelle de le Russie , n'y peut encore prendre part. Me. de Wangenheim - Qualen , notre Membre à Tchélebinsk en Sibérie, envoie une bran- che de mächoire inférieure de Rhinoceros fossile de ces contrées. Le Directeur s’est chargé de lui remercier et d’en donner une notice dans le Bulletin, ( Voy. Tome Ш avec une planche. ) Séance du 25 Septembre. Après la lecture et l'adoption du ‘procès = ver- bal, on passe à la corréspondance. Le Departement du Ministre de l'instruction publique, demande (du 17 Sept. N° 7212.) un compte-rendu des travaux de la Soci- été, de l’année, suivant l'ordre de SA MA- JESTÉ , pour être présenté au Comité des Ministres. 23 Le Sécretaire et le trésorier sont chargés de présenter les matériaux pour ce compte - rendu au Conseil, pour être transmis au Departement du Ministre. Le Colonel Mr. Alfred Coftrane à Bahia, et le Ministre de S. M. le Roi de Danemark Mr. le Comte Blome à St.-Petersbourg re- mercient pour la reception du Diplome de la Société. p ; Lettre de Mr. Bonard , Secretaire de la Soci- été philomathique de Paris, dans la quelle il remercie , au nom de la Société , pour la reception de l'Oryctographie de Moscou. Notre Membre à Symphéropole, Mr. le Con- seiller d'Etat et Chevalier de Steven annon- ce d'avoir préparé plusieurs objéts pour la Société, tels que un squélette de Dauphin ,. quelques Serpens des contrées du Caucase. La Société lui témoigne sa reconnaissance et le prie de lui envoyer ces objêts avec la première occasion. Mr. Polygore Roux de Marseille donne son con- sentement d'envoyer à la Société des objéts de sa collection, après son retour d'Afrique. 24 “Mr. le Prof. Simonoff adresse a la Société ses observations sur linclinaison de l’aiguille magnetique. V. Bulletin. Tome III. 1830. Le Directeur communique à la Société ses ob- servations sur les Cephalopodes et en parti- culier sur les Ammonites et sur l’arrange- ment que notre Membre Mr. Leopold de Buch a proposé, pour faciliter l'étude des Ammonites. V. Bulletin. 1830. Tome. III. Mr. Richard présente le livre de dépenses fai- tes pour le Muséum. Le payement de la somme de 461 R. 50 k. a été arrété par le conseil. | Séance ou 90 Octobre. Aprés la lecture et l'adoption du procés - ver- bal, on passe à la correspondance. Mr. Ménétriés, notre Membre, attaché à l'Aca- demie I. des Sciences à St.-Petersbourg ad- resse à la Société une quittance sur 325 R. recus pour des oiseaux recueilles pendant le cours de ses voyages en Amérique. Mr. l'Adjoint Schmidt rend compte sur les tra- vaux à Kérensk, pendant la reception ofli- 25 cielle de la collection de feu notre Membre, Alexis Nicolaevitsch Becklemicheff. Lettre du gouverneur civil de Penza sur le même objet. Mr. Weyer, Libraire à St. -Pétersbourg offre ses services pour les continuations des ou- vrages de la Bibliothéque de feu Becklemi- cheff, qu'il a fait venir. Le Directeur commnnique ses idées sur la di- vislon des animaux en Classes, suivant leur organisation. Le méme donne une exposition de la Classe des Epizoaires ou Helminthogames de La- treille. V. Bulletin. 1830. Tome III. Mr. le Prof. Simonow envoie la continuation de ses observatious sur l'aiguille magnétique. V. Bulletin. 1. c. S. E. Le Général-Adjutant de S. M. M. Ale- xandre Christoph. Benkendorf fut nommé Membre honoraire, sur la proposition du Directeur. 26 S une du 21 Novembre. Mr. de Hepenströn , Membre de la Soc. à Tomsk, envoie quelques remarques sur l'ex- trait de son ouvrage sur la Sibérie qui se trouve dans le Bulletin. Tome. II. p. 197. En outre la corne du Pasan. ( Antilope Oreotragus P. ) une molaire de Mammont et la peau d'un écureuil blanc. Mr. le Conseiler d'Etat de Reck à Mitau, en- voie deux NO. (3 et 4) du Journal: Qua- tember = Zeitschrift. Mr. Tercerzky (Antoine "Timoph. ) adresse à la Société son ouvrage ajaut pour titre: Oponomia или Toposaronie земнаго шара , 6% прогресевной cucmené. Cm. Ц. 1831. . Le Conseil arréte qu'on en imprime un ex- trait dans le Bulletin. Mr. Erman, Academicien de Berlin et notre Membre, nous communique son ouvrage: Po- sitions géographiques de l'Oby depuis To- bolsk jusqu'à la mer glaciale corrigées; ser- vant de Prospectus à la Rélation d'un voya- ge par le Nord delAsie etles deux Océans 27 dans les années 1828 à 1830. DO 1831. 8. Avec une carte. Notre Membre M. le Dr. VASTREBZEV , commu- que à la Société son ouvrage sur l'éducation des enfans, qui a pour titre: O ywcm- BeHHOMP HOCHAMAHIM ABINCKATO moapacrmia. Москва. 1831. 8. L'Académie Impériale des Sciences de St.-Pe- tersbourg fait hommage à la Société de la continuation de ses Mémoires sixième Série. Tome I. 6. Livrais; ei de la sixiéme Livrai- son des Mémoires présentés à l’Académie par divers savans. Notre Membre M. le Prof. Marx à Göttingen adresse à la Société son ouvrage ; qui a pour titre: Die Erkenntniss, Verhütung und Heilung der ansteckenden Cholera. Carlsruhe u. Baden. 1831. 8. Mr. le Dr. Pont est chargé d'en présenter une analyse. Mr. de HzpENsrROÓM adresse au Directeur quel- ques remarques sur lextrait de ses Frag- mens sur la Siberie. Cet extrait se trouve : Bulletin Tome II p. 197 etsuiv. Nous pla- 28 оо C TE 3 о cernos ici les mots de lextrait et les гетаг- A р ques de Mr. de Hepenström à côté : Extraits pu T Fragmens sur la Sibérie. pa e ó e ZI La definition du La definition d'un dégré du méridien du Bai- MUN ; à cal meridien sur la glace du Baical. Pag. 199. Ё 18. - Le täicha ou Van- Le premier taicha de Bou- cien principal. : raites ayant trouvé dans les ter- res bouraites prés de la riviére d’Onon de l'etain ( Zinnftein und Dinnfies ) devoit le rendre à la couronne , sitót que sa decou- verte parvint. à la scienee du gouvernement. Il faisoit bonne mine à mauvais jeu. Le taicha n'est plus ce qu'un Волосшный roAoBa pour son pouvoir, mais il reste fonctionnaire pour la la yie, si la régence du Gouver- nement (Губернское IIpasaenie) par quelque incident ne lui don- ne sa demission. b . l'extrait. Partout Bouréates Des topazes aussi belles que les to- pazes du Brésil, mais d’une qualité supérieure, pag. 57. Рас. o00.. Ll r3. de l’embouchure de la Sitime ibid Les Amethystes de Tigil. pag. 17+ 29 les fragmens. 1. Bouraites (Bypampr, bpam- crie), On trouve dans la montag- ne d’Odon - Tchélon, des préci- eux topazes, qui different seu- lement par leur couleur de ceux du Brésil. "pe grand fleuve qui sort à louest de la créte des monts Yablonnoy et coule plus que 2000 verstes jusqu'à son em- bouchure dans la Lena, s'ap- pelle Vityme ( Вишимъ ) Le Kamtchatka est divisé dans toute sa longueur, par une chaine de montagnes. — Les monts Yablonnoy au Stanovoy (synonymes ) traversant le pays des Coraiques , passent par le pays des Tchouktchis, jusqu'au detroit de Behring, en laissant à droite un rameau , qui se re- courbant aupres de. Penjina 30 ( Пенжина ) vers le sud, se prolonge par Kamtchatka ( 700 v.) jusqu'au cap Lopatka la-po- inte sud de la presqu'ile, con- tinuant alors sous mer et for- mans les iles stériles de Kouri- les. — Les monts Yablonnoy trahissent leur source immediate du Himmalay par des montagnes et monticules de la steppe éle- vée de Goby. Les métaux et les pièrres précieuses se trou- vent dans l’ecoulement des mon- tagnes primitifs à l'Est et Ou- est. — Le riche Oural, qui présente de l'or dans le cercle po- laire au déla méme d'Obdarsk , aboutit au sud à la grande steppe d'Aral par ses monts Gouberlinsky et par un autre rameau Syrte qui se perd en steppe unie dans la mer. Caspi- enne. Le Yablonnoy au contrai- re tient son origine du Thibet et de l'Inde et vraisemblable- 31 ment contient dans ses entrail- les une partie de la richesse mi- neraire de ees contrees. Les mines de Nertschinsk sont au S. E. de la grande chai- ne Yablonnoy. Dans ce rameau on trouve des mines de plomb argentifere exploitées jadis par les Daoures. On était enchanté du peu d’argent, et dix huit milles paysans sont mainternant employés à ces mines. ( Leur si- tuation est effleurée p. 58 de mes fragmens sur la Sibérie ). Tout est encore sur le pied de l'ancien règlement , ordonnant le prix des travaux et rede- vance des paysans en bois, charbon , labourage , bled et le transport du minerai à la fon- drière. Votre Excellence se sou- vient-elle encore de mes group- 32 pes d’amethystes, dont m’a fait présent mon ami Rickord , qui l'a reçu du Tighil ? — Quand Déraibyne etoit Directeur des mines , le minéralogue -praticien Mohr , autrichien fat chef d’une expédition géognostigue destinée pour l'Oural, TAltay, Ner- tschinsk et Kamtschatka. — Il étoit l’homme le plus capable, pour une entréprise digne de notre Ministère. — Il a pour- suivi l'Oural des monts Gouber- linsky jusqu'à Cathérinenbourg — le! marteau leu main et son sac sur le dos. — Alors cédant à son désir de passer au plus vite au Kamtchatka, ila laissé Barna- oul à coté, pour exploiter en raison géognostique les montagnes du Baikal, qui dérivent de la chaine Saijan. — Mais la demis- sion du digne Deraibyne mit fin à l’espedition de Mohr. — Si deux minéralogues praticiens — 33 jeunes hommes , robustes, cons tens de leurs appointemens. et des frais de l'expedition, — avec un convoi de quelques sous -ofh- ciers de mines et une dixaine de cosaques , — guidés de bons . conseils , = poursuivraient le côté E. du Yablonnoy depuis son avè- nement en Russie, jusqu'à Ands- koy et delà passeraient par Ochotsk au Kamtchatka , — alors je parie ma téte quils trouveront de Гог au coté №. des sources du Tchikoy, Khylok, Vityme etc. en cotoyant la Nertcha et les fleuves et ruisseaux qui se jettent dans l'Amour. — Une autre ex- pédition pourrait parcourir le coté O. du Yablonnoy dans les vallées du Tchikoy, Khilok, Kyrenga, Vi- tyme , Olecma et Aldan. - Mais tout celä sont des pia vota ! — On n’a ni la volonté, ni la capacité de faire un voyage 5 Pag. 201. d’un buflle. ; Ibid, du Mammonth. 34 plus affreux que le trajet du Houd- son à la revière de cuivre ou à celle de Mackenzy. — A 49 ans je ferais volontiers la connoissan- ce du coté E. des monts Yablon- noy jusqu’à Ondskoy, sion me don- nerrait des gens à mon choix. — Je suis et resterai toujoufs en- thousiaste pour ma patrie et prin- cipalement pour la Sibirie , qui est le plus precieux bijou de l'Empire. — C'est le crane d’un buffle , que Votre Excellence a recon- nu pour le bos latifrons : Je voudrais bien que tout ce que jai dit du Mammonth , serait connu des étrangèrs, même , , , = ma pensée téméraire que les de- fenses de cet animal antidiluvi- en, en se courbant au 3 du cercle, devaient porter avec Pag, 202. Ibid. Du sel gemme. Bas. от. Verkhoyamok, Pag. 204. des montagnes en bois 35 plus d’apparence le nom de cornes, C'est le Bos canaliculatus de V. Excellence. Ces montagnes de sel sont abandonnées parcequ'elles sont dans une contrée inhabitable, et que le sel cuit d'Ousste - Koutsk suffit abondamment à la province de Yakoutsk. l. Verkhoyansk (Bepxo- AHCKB ). J'ai eu l'honneur de faire la connaissance de S. Excell. Mr. le Sécretaire d’Etat N. N. Mou- ravjeff etc. en consideration de mes fragmens. En recevant l’ordre bienveillant de comparaitre à S. Exc. — Elle a eu la grace de me dire , qu'elle ‘a repondu à toutes mes doutes sur les cou- a Pag. 204. 1, 19. de daims sauva- ges. pag. 112. Pag. 205.1. 8. les rennes de Ner- tschinsk pag. 59. Ibid. — Les prin- cipaux poissons qu’on en tire sont les harengs. 36 ches de glace et de terre et sur les montagnes en bois de la nou- velle Sibirie , dans ses brochu- res imprimées sous le titre de ( Забавы ошдохновени). Avec toute la révérence due à S, Excel. pour ses définitions , je voudrais bien que ce sujet fut mis in ex- tenso à la considération de no- tre Société et par Elle exposé au jugement physique et géolo- gique de nos confrères etran- gers. Je parle des troupeaux de rennes sauvages et non des daims , qui ne depassent pas le 60 dégré de latitude N. Les lynx (рыси) de Мег: tshinsk sont préférables à ceux de Vologda et Vyatka. D'où? Il étoit parlé de la mer d'Ochotsk ete. — Les harengs sont la principale nourriture des Ibid. Apres les harengs entrent dans les rivières qui arro- sent le gouverne- ment d’Irkoutsk, ( quoi ) ? 37 habitans du bord de la mer Gla- ciale et de leurs chiens. — Dans la mer d’Ochotsk , qui fait partie de l'Ocean oriental , on ne trouve pas des harengs, mais une multitude de poissons du gen- re Salmo, comme le Kema, Маль- na, Нярка et au Kamtschatka le delicieux Yasvıca. Le hareng ne monte pas jusqu'à Yakoutsk; — Ici il y en a une lacune pour les autres pois- sons. Le Salmo Omoul de Par- LAs ne se trouve pas à Yakoutsk. Le Tchogour n'est pas le Salmo coregonus.. Je me sonviens que Pattas le nommait Salmo Techo- gour. — Le Salmo coregonus v’Artenı et de Смех est le Sal- mo autumnalis de PAıLas, et qui appartient exclusivenent au Bai- cal. On l'appelle en Russe Омуль, mais comme on avait deja un Salmo Omul de la mer Glaciale, 38 et comme ce poisson propre au Baical remonte les revieres qui se jettent dans ce lac sans fond, en automne — Parras le nom- mait Salmo autumnalis par dif- ference du Salmo Omul. Pag. 206. qu'onattrapedans Je parle d'un Sterlad (Aci- le Lena parfois un ; poisson qui res- penser ruthenus ) toxicophore et semble parfaite- 9 ment au hareng , non d'un harene. — poison. pag. 87. po Mais nous croyons L'Angara à Frkoutsk ое or- n dinairement quelques jours avant ou aprés Noel, quelquefois rare- ment en Janvier, et degele régu- lierement au mois de Mars entre le 23 me etle 28 me, — Les cha- leurs sont trés fortes á Irkoutsk (52°. n.) latitude, mais l’eau de lAngara reste froide pendant tout l'été et ne depasse le 3? В; +. — La bonne saison dure à Ir- koutsk depuis Avril jusqu’au Novembre. Votre Excellence voit 39 donc que les chaleurs de l'été influent trés peu sur l'eau de l'Angara, laquelle étant imbibées de gypse et par sa pente rapide depuis sa source du Baical ( 61 Verstes et 63 sagenes de pente) reste toujours froide. L’Angara fait des glacons énormes dans son fond sous l'eau, parceque ses rives recoivent en Decembre un froid de 30 a 35° В. — Je suis très Pag. 210: partout le bled produit 4o pour ип, — pag. 54. Pag. 211. de la rougeole. Les Lamas re- pandaient sur eux une eau tiede — jusqu'au frisson. Pag. Go. exacte dans mes remarques (pag. 74.) — Un habitant d’Irkoutsk pourra vérifier à Votre 3Exellena tout ce qui j'ai dit sur l'Angara, Que le bled dans le dis- trict de Nertchinsk produit quel- quefois 40 pour un. Quelle dif- férence ! Pour moi ce serait le pont redoutable aux menteurs. T'emaosamroro pbuHOroj BO- aoro , дётней температуры. — On пе reçoit раз un frisson d’u- ne eau tiède (шеплая ). 40 Pag. 215. Honneur soit au vrai patri- Nous connaissons à À 5 ' mieux le Perou, Ote russe qui osait prononcer ces tre Sibérie. A ; : que notte ^*^ mots dans une Séance publique. de Héprsrhów. Mr. le Dr. Künzwen annonce la mort de notre Membre Jean Jacovlitch Henning à St. - Pétersbourg. C'est une perte sensible pour la Société d'un Membre qui partageait son tems entre le secours qui portait à lhumanité et entre les sciences naturelles. Non content de rassembler une collection considérable d'in- sectes , il avait le talent d’encourager les sa- vans par tous les ‚moyens qui étaient en son pouvoir. — Sit illi terra levis ! — Plusieurs articles de comptabilité sont pas- sés sous silence. Pour termiuer la séance plusieurs Mem- bres furent proposés par le Directeur et adop- tés par les Membres présens. Nomination de Membres honoraires. Le Général- Major et Chevalier Charles de Mörper. 4 Le, Chef supérieur des mines Eugraphe Petrovitch Kovarevsky. Le Chef supérieur des mines Phast Pé- trovisch Max£novsxy. Le Chef des mines Théodore Théodoro- vitch ВЕСЕВ. JVomination de Membres ordinaires, Nicolas Nicolaévitch Lrvacurw. Philippe Philippovitch Povrzav. Michel Wilmovitch Richter. Francois Paula Grurrauisex, Prof. à Munic, M. Nicolas Nicolaevitch Genin , ayant of- fert ses services comme dessinateur de la Sos ciéte , presente de dessins de papillons que le Directeur lui avait donnés comme coup d’ épreuve. Le Conseil approuve l'exécution de ces dessins et attache Mr. Gern à la Société comme déssinateur. wee Ro SC ST . sich ifia. nn Atm М fe a EU PE iu N D calis KV ij ji ARE fie an her A pd sh o dE op ei qi - 4 4b aw Y». ida: LE "s 3 qu des 915099 ar, rat y s inis jaa AT DU À allg à sida an f war) A Г oa ass IS) A po vict xs SEANCE PUBLIOUE pu 25 Dec. 1652, pour célébrer la vingt - cinquième année de l'existence littéraire DE LA SOCIÉTÉ, AU y Pn HEROUM: ИТ N PLIPDIDELILE LEIS SITE SPAIN DDI LLDIG DIB LIPS GILG GIGI SIDGGDIG SIDE SITE SSII LILO DIDO р SEANCE PUBLIQUE du 23 Dec. 1832, pour célébrer la vingt - cinquóme année de l'existence littéraire DE LA SOCIÉTÉ. La date de cette seance est prise d’après l'apparition du premier Volume des Mémoires de la Société. Car , fondée en 1805, la So- ciété a travaillé plus que 25 ans. La réunion de Membres était grande et brillante. Beaucoup de Membres s'empressérent de contribuer à la célébration de la fête d'une époque mémorable qui ne saurait étre qu'hono- rable à l’activité de la Société. Voici le programme, préparé pour la séance , des mémoires à lire; mais le tems ne permettant pas de les entendre tous, le Direc- teur ne peut communiquer aux Membres que ceux qui lui ont été rémis. 1. Rapport du Directeur sur les travaux de | la Société. , 46 2. Reponse du President, Mr. le Prince Dmitri Gotrrzin, Gouvemeur Général Mili- taire et Civile de Moscou etc. 3. Lecture du procès verbal de la dernière séance publique. 4. Corréspondance et Dons adressés à la Société. " 5. Le Prof. Heimann, Rapport sur les pro- gres de la chimie pendant les deux der- nieres années. 6. В. Hermann, Rapport sur ses teas chimiques pendant son séjour en Russie. 7. Evans, sur les Coprolithes de Buckland. | 8. Grinka, sur les phénomènes météorologi- ques precurseurs du Cholera. 9. Pont, Rapport sur l'ouvrage du Prof. Marx sur le Cholera. 10. Le Prof. Iorskv, sur la soude artificielle. 44. SeperuoLm , sur la génération primitive. 12. Le Prof. Maximovircn , sur la vie des plantes. 43. Le Directeur , sur le Tetracaulodon de Godmann , animal fossile de l'Amérique. 47 14. Brannt, Académicien de St.-Petersbourg, sur Je Chaus du Caucase. 15. Hivresranpt, sur un cas grave de cal- cul de la vessie heureusement opere par lui avec un dessin du calcul. - 16. Prrnosınıus, Erinnerungen und Dankbar- keit , poème adapté aux circonstances du but de la Séance publique. 1. Rapport du Directeur sur les travaux de la Société: MeESsSsıEURS, En prenant aujourd'hui la parole dans votre illustre Assemblée ,' pour vous faire un rapport sur les travaux de la Société, après vingt cing ans de son existence, je ne puis m'empêcher de jetter un regard en arrière. Lorsque , dans l’année 1805, je conçus la première idée de la fondation de la Soci- été, toute mon ambition se bornait à réunir quelques amis de la science, afin de pouvoir de concert étudier l'histoire naturelle de la 48 Russie. Cette idée a prospéré bien au delà de tout ce que josais alors esperer; et main- tenant c’est avec des sentimens d’attendris- sement ‘et de la reconnaissance “la plus vive que je vois cette illustre réunion de tant d'hommes distingués, qui veulent bien s’inte- resser à nos recherches et par leur présence et leur exemple encourager l'amour des sci- ences naturelles. et-le zèle pour l'avancement de ces travaux qui contribuent , directement ou indirectement , au perfectionnement de tant de sciences et d'arts utiles. La gloire que la. Société s’est acquise dans cet espace de tems, les ressources qu'elles s'est créées dans l’an- cien comme dans le nouveau continent , of- frent une preuve certaine , que ses travaux sont appréciés partout où ils sont reçus. Les noms illustres de nos Presidens qui successivement ont bien voulu protéger nos efforts, lui ont donné un nouvel éclat. Et notre Président actuel, protégeant tout ce qui est noble et ‘bon; ne s’est pas refusé aux voeux de la Société , malgré ses innombrables . . , - occupations, ep sa qualité de Gouverneur = 49 Général militaire, de Président dela Société Impé- riale d’A griculture, et enfin comme President de ces nombreux comités et de ces réunions mul- tipliées qui exigent sa présence. Il me per- mettra de lui exprimer ici publiquement, et au nom de tous mes confrères , la reconnais- sance la plus vivement ressentie. Mais le de- sir qu'il a, d'encourager tout ce qui peut faire fleurir les sciences, l'industrie , le commerce en général, et particuliérement dans les con- trées qui sont confiées à ses soins, et tout ce quil а déjà entrepris et exécuté à cet égard ; parle à chaque homme: sensible plus fortement que mes faibles paroles , et restera un monu: ment perpétuel de la bonté de son coeur, et de la noblesse de ses sentimens , base solide de la véritable gloire. | Qu'il me soit permis de jetter un coup d'oeil rapide mais exacte sur les travaux de la Société et sur son histoire. Une Société savante peut être jugée, soit d’après l'utilité qu’elle offre au pays qu'elle a choisi comme son centre, soit d’après les re- lations qu’elle a avec d’autres Sociétés savantes Á 50 étrangères ou des savans en général, ou pour m'exprimer autrement, d'après les avantages quelle offre à la science qu'elle cultive. L’utilite , dont la Société a été pour la Russie et pour le Musée de l’Université en particulier, ne saurait être appréciée que par ceux qui sont à même de juger des difficul- tés qu'elle a surmontées et des pertes qu'elle a essuyées. La Société des Naturalistes a été fondée, suivant le premier article de son réglement, dans le triple but: 1. de faire, avec des efforts réunis, des recherches sur les productions du vaste Empire de la Russie, afin d'en décou- vrir de nouvelles qui soient utiles à lé- conomie rurale et domestique, aux arts et métiers , et au commerce, ou de vé- rifier la connaissance des corps imparfai- tement décrits ; 2. d'avancer les progrès des sciences natu- relles dans le pays et reculer ainsi les bornes de la science. : 51 3. d'exciter le gout des sciences naturelles dans ses élèves quelle attachera à ses travaux. Jose assurer nos Membres très honorés que sous ces rapports, la Société a vu cou- ronner ses efforts, Il y eut un temps où des Academiciens , envoyés par le gouvernement, et par consé- quent munis de tous les moyens de réussite , entreprirent des voyages sur un sol vierge , et tout à fait inconnu aux autres Naturalistes. Chaque pas fut illustré par d'intéressantes dé- couvertes , et quoique leurs observations fus- sent communiquées en latin , en allemand ou en français, tout le monde les connait, et on ne peut étudier lhistoire naturelle de la Rus- sie sans les consulter. La Société des Naturalistes , réunie par le seul lien de la science et soutenue par ses propres moyens, a du commencer ses travaux sur un champs déjà exploité , il ne lui restait quà glaner là oà d'autres avaient déjà récolté; sous ce rapport elle a plus fait qu'on n'aurait pu attendre d'elle. 4” 52 . . Cest elle qui a donné un nouvel essor aux sciences naturelles en Russie; sous son influence on avu un grand nombre d’amateurs s’empresser d'être reçus dans le sein de la So- ciété ; pour prendre part à ses travaux utiles. Plusieurs ont rassemblé à grands frais des collections d'objets d'histoire naturelle et en ont fait don à la Société. Apres l'incendie de Moscou une riche collection de coquilles, de crustacés , de polypiers et de minéraux de notre Membre Honoraire, feu Nicolas Niki- . titsch Demidow , devint, avec ce que j'ai pu sauver et transporter, la base du nouveau Musée de l'Université. Aujourd'hui nous avons sous nos yeux la riche donation de feu notre Membre, Alexis Nicol. Becklemicheff, qui nous lavait promis de son vivant et que mous avons obtenu , aprés sa mort, par héritage. Cette collection consiste en animaux, en plan- tes, en minéraux et en une bibliothèque très précieuse. On peut estimer cette ‚nouvel- le acquisition à cent mille roubles. Vous vo- yez ici, devant vous, quelques uns des objets les plus intéressans. 53 Je passerai maintenant a un examen hi- storique de la Société , qui ajoutera de nou- veaux documens au premier point de que- slion. La Société a été fondée en 1805 par le Prof. Fischer, qui en fut unanimement nommé le Directeur. Elle fut gracieusement confirmée par feu lEmpereur Alexandre I de glorieuse mémoire, le 6 Août de la méme année. On publia d'abord un journal, et ensuite des mé- mories dont le premier volume a paru en Dé- cembre 1806. C'est donc à cette époque qu'il faut faire remonter sa véritable existence , que prouvent publiquement ses actes imprimés. La Société jugeant convenable d'établir une présidence parmi les Membres Honoraires, elut feu le Comte Alexis Razoumowsky pour son premier Président. Depuis la publication du premier volume de nos Mémoires, feu l'Empereur accorda à la Société plusieurs marques de Sa haute bienveil- lance. Sa gracieuse lettre au Président con- tient entre autres ces mots: ,,Attentif, non 94 seulement aux objets, mais aussi aux travaux, qui contribuent à répandre des connaisances pour l'utilité des sciences, il m'est agréable de vous témoigner Ma bienveillañce pour un travail aussi zélé pour le bien public. Assurez- en aussi tous les Membres qui prennent part à vos travaux. Je les recevrai toujours avec plaisir. ce Sa Majesté honora en même tems la So- ciété dutitre Imperiale, avec les privilèges qui y sont attachés. Le Directeur ayant proposé à la Société de diriger son attention sur l'état physique, géographique et statistique du gouvernement, où elle a pris son origine et ayant développé les détails de cette entreprise dans un program- me particulier , Sa Majesté daigna accorder à la Société la somme de 5000 roubles, pour ses entreprises utiles, La Société non contente de cette entre- prise seulé et voulant étendre la sphère de son utilité, en ouvrant en même tems à quel- ques Membres une carrière plus vaste pour 55 découvrir des objets nouveaux, intéressans pour les sciences, utiles à l’industrie et au com- merce, expédia des voyageurs en Sibérie en leur assignant les fonds, dont elle pouvait dis- poser. Elle choisit MM. Tauber, Helm et Mohr, tous trois distingués par leur connais- sances , et estimables par leur zèle. Ils furent accompagnés par. deux de nos élèves M. Koto- reff et Leslivsky. L’Oural, l'Aliai , les monts Daouriques devaient étre exploités tour 4 tour. Pendant a peu pres trois ans la Soc. subvint aux frais par des contributions volontaires. La recolte de ce voyage enrichit beaucoup notre Musée en minéraux et en plantes. Les acqui- sitions en fait d'animaux étaient moins consi- dérables, Indépendamment de ces voyages, le Pre- sident en fit faire, à ses propres frais, d’autres qui furent consacrés surtout à la Botanique , sous la direction de notre collègue Fréder. Fischer, actuellement le digne Directeur du Jardin Imperial de St.- Petersbourg. MM. Redofsky , Londes et Tauscher , furent succes- sivement expedies dans la Russie meridionale * 56 et en Sibérie. Le second voyage de M. Tau: scher, homme doué d'un zèle infatigable , fut surtout couronné par les plus intéressantes dé- couvertes en Botanique et en Entomologie. . L'apparition du cinquième volume des Mémoires, imprimé aux frais des frères Zozima, en 1817, fut accompagnée par des circonstan- ces bien heureuses pour la Société. Sa Majes- té, feu l'Empereur Alexandre de glorieuse mé- moire, honorait a cette époque Moscou de Sa présence, La Société avait reçu un envoi très riche du Brésil de Freyreiss, Membre, que la mort a depuis enlevé à la Société. Notre Président d'alors, le Prince Pierre Andréevitch Obolensky, dont la bonté et la droiture de coeur laisseront toujours un souvenir précieux et cher à la Société, comme à tous ceux qui ont servi sous ses ordres , intéressa le Prince Alexandre Nicolaevitch Golitzin , Ministre de {instruction publique , aussi actif, que bienveillant, à faire connaitre à Sa Majesté et les travaux de la So- ciété dans ses Mémoires et le zéle qui animait méme les Membres éloignés dans un but scien- tifique. 97 Sa Majeste daigna non seulement prendre sous Sa protection notre voyageur au Brésil , mais de plus elle daigna doter la Société d’une somme annuelle de cinq mille roubles dont une partie devait être employée pour salarier Mr. Freyreiss au Brésil. La Société fut dès — lors aussi en état de fournir aux frais. d'un dessi- nateur, d'un graveur et d'un empaille ur. C’est sous la méme Présidence que la So- ciete obtint la belle et riche collection de minéraux de l'Oural , faite par notre Mem- bre, feu Mr. Wagner, et donnée à la So ciété par les frères Alexéeff, nos Membres Adjoints. Sa Majesté, l'Empereur Nicozas I a aussi daigné prendre notre Sociéte sous sa haute protection. Sa munificence a augmenté les re- venues de la Société d’une nouvelle somme de $000 Roubles par an, dont l'emploi est prés- crit. Та Société pénétrée de la reconnaissan- ce la plus profonde pour cette haute marque de bienveillance de Sa Majesté a commencó avec le septième volume de ses Mémoires, une 55 nouvelle serie dont Sa Majesté a daigné agréer la dedicace. 1 Voyons maintenant ce que la Soc. a fait pour la science qu'elle cultive et pour ses re lations avec des Sociétés étrangères. La Société a publié sept Volumes de ses Mémoires et le huitióme est presque achevé. Ce ne sont que les planches nombreuses qui en retarderont la publication, Un Bulletin a été établi depuis 1829, destiné à faire connaitre avec plus de céléri- ie, aux Membres éloignés et étrangers, les travaux et tout ce qui se passe de remarqua- ble dans le sein de la Société. L'accueil que ces travaux ont obtenus, est prouvé par ce que plüsieurs en ont été réimprimés dans les annales étrangères ; et je puis assurer comme temoin oculaire , — as- sistant à la grande assemblée des Naturalistes et des Médecins à Hambourg , dont le nom- bre selevait à 400, — avec quel em- pressement on recevait et on désirait nos Ac- les , et avec quel désir on tachait de se réu- nir à nos travaux, 59 Si la Société a fait quelque chose pour lavancement des sciences naturelles , les ou vrages de la Société doivent le prouver. L'oeil attentif ne trouvera point de branche d'hi- stoire naturelle, qui ne soit ornée de quel- ques découvertes faites par la Société. L’entomologie n’a été jamais exploitée en Russie avec autant de zele et autant d’éten- due quelle a été traitee par nos Membres. Les Mémoires de Steven, du Comte Man- nerheim , de Besser, de Gebler, de Zoub- koff, de Ménétriés, de Faldermann, de Sodofl- sky, de Tauscher, d’Eversmann, de Fleischer, sont remplis d’observations nouvelles ; la fau- пе de la Perse par Faldermann , et la ‘Faune de la Géorgie par Ménétriés, nous présente- ront des formes tout à fait nouvelles; et l'En- tomographie de la Russie , qui parait sous la protection particuliere de la Société, est riche en nouvelles découvertes. ‚C’est elle qui a procuré à l’Université la riche collection d'insectes de Steven, afin que les nouvelles espèces puissent étre recues dans 60 cet ouyrage. La Collection seule des Cole- optères, dont le Catalogue a été publié par le Directeur , comprend plus de 5000 езрё- ces et peut - être le double d’individus. La Petromatologie ou la connaissance des fossiles était presque tout à fait inconnue en Russie. Tout ce que Pallas a publié concer- ne le Mammont, le Rhinoceros, le Buffle. Aus jourd'hui. chaque élève nous apporte de corps fossiles pour enrichir nos collections. Des animaux tout à fait inconnus ont été décou- verts; je citerai le Trogontherium semblable au Castor , mais d'une taille bien plus gran- de , l'Elasmotherium, dela grandeur de l'Elé- phant, le Lophiodon découvert en Sibérie et enfin le Merycotherium , de la grandeur de la Giraffe, que feu Bojanus a décrit. Sans parler des nombreuses découvertes daus les animaux fossiles de la grande série des aspondylophores, je ne puis passer sous silence l'ouvrage intéressant de notre Membre Mr. Pander, sur les fossiles des environs de St. - Petersbourg. Les fossiles de notre Gou- vernement ont été recueillis dans l'Oryctogra- ‘61 phie de Moscou , que la Société a publié et qui a été recu par les géognostes étrangers avec un vif intérêt. La correspondance avec les Sociétés savan- tes et les Naturalistes étrangers est très suivie. La Société recoit régulièrement les Actes de l'Academie Impér. des Sciences de St.-Petersb., de Acad. royale de Turin, de la Soc. Linnéen- ne de Londres, de la Soc. philosoph. de Phi- ladelphie, et l'Académie des Naturae curio- sorum offre les siens en échange contre les nôtres. Il nous manquait la facilité de rece- voir et de communiquer des envois à l'étran- ger; aussi le Directeur fut chargé par la So- ciété , de chercher, pendant son voyage à l'étranger , un moyen stir de communication, Il a donc établi uu dépôt des ouvrages de la Soc. à Leipzig , où Mr. Léopold Voss, libraire très connu , a bien voulu se charger de nos commissions. “ Dois-je enfin citer de grands noms scien- tifiques qui, quoique nos Membres étrangers , ont voulu attacher leur propre gloire à nos travaux, Les Thunberg, dernier contemporain 62 de Linné, les Olaus Swarz, Erik Acharius , Wildenow , Curt Sprengel, Iohn Stackhouse , Hauy , Humboldt, en nous commaniquant des mémoires originaux , pour être imprimés dans nos actes, doivent énorgueillir nos collègues par les succès qu'ils ont obtenus, et les exciter à doubler leurs efforts, pour avancer tous les jours d'avantage, les progrès de l’hi- stoire naturelle de ce vaste Empire. III SSII FDIS ПП DDS SSII GLI VILLI IDIS GDILISILIS ILLS LILI DLL Te PE LITE DES MEMOIRES ET NOTICES ConTEnus pans Les vin VoLumzes Des Мемо!- RES ET LES Il VOL. DU BULLETIN. Т. Histoire litteraire de l'Histoire Naturelle. Е. Th. Bunte, sur les ouvrages qui nous re- stent des Grecs sur JlHistoire Naturelle. Mémoires. Tome. I. p. 229 — 246. NULLE de Га science. Comte BoUTToURLINE , Discours sur l'utilité. et les agrémens de l'étude dihistoive naturelle. — Memoires. Tome. I. p. 198 — 211. | 64 III. Zistorie naturelle proprement dite. A. ZOOLOGIE. * GENERALE G. prie Conspectus Classium animaliuni respectu organisationis eorum ha bito. Bulletin. Tome Ш. p. 329. — 339. | Е. Honenaxer, Notice sur quelques objets d'histoire naturelle des provinces méridionales du Caucase, que l'on pourra se procurer par lui. Bulletin. Tome. III. p. 363 — 381. ** PARTICULIERE. 1. ANIMAUX VERTEBRES MAMMIFERES Nicolas de VsevoLossky , Observations sur um Chat - Marte. Mémoires. Tome. I. p. 214 — 247. 65 Fr. Gesuer , Le Putois des Alpes. (Mustela alpina ). Memoires. Tome VI. p. 211 — 214. | Mazaroviten , Sur les chiens de l'Orient. Mémoires. Tome IV. p. 191 — Set: Licntensteis , Animalia Curoniae. Bulletin. Tome I. p. 289 — 297. | С. Fiscuer , Sur les Mammifères. | Bulletin. Tome III. p. 33 — 52. Note sur quelques animaux ra- res, qui se trouvent au Museum de l’Université de Moscou. Mémoires. Tome I. p. 9 — 13. Sur l’Elasmotherium et le Tro- gontherium. Mémoires. Tome IL. p. 250 — 268. c. tapb 21. 22.231 Adversaria Zoologica. Fase. I, 5 66 Quaedem ad Mammalium systema et genera illustranda. Mémoires, Tome V. p. 357 — 446. METATAXYMÈRES. С. Fıscner , Sur les Metataxyméres ou Mono trémes. Bulletin. Tome Ш. p. 92 — 57. Addition. ibid. p. 271 — 276. QOr:sEAUX, C, P. ТномвЕве, Description d'un nouveau genre d'oiseau découvert dans le Brésil et nommé Cotinga. Mémoires. Tome VI. p. 175 — 179. | С. Fıscuer , La Gelinotte hétéroclite, ( Teirao paradaxa, Ралл..) présentée com- me un genre nouveau sous le nom de JVematura. Mémoires. Tome III. p. 271 — 275. t. XIV. Бек 67 Sur les oiseaux, ( Observations systématiques ); Bulletin. Tome IM. p. 57 — 85. Notice sur un nouveau genre d’ois seaux , nommé, Podoces, Mémoires. Tome VI. p. 251 — 255: tab. XXL Notice sur deux chouettes ñouvelles des environs de Moscou. Mémoires. Tome Ul. p. 276 — 280, Recherches Zoologiques: 1. sur le | Sym du Caucase. ( Tetrao Cau- castedi Panu.) Memoire Tome ay. p 23A = Sur une nouvelle espèce de canard 5 ( Anas cucullata ) du Ката tchatka, Bulletin. Tome III. p. 278 — ‚280. Al, Bectemicnerr , Notice sur deux nouvelles especes d’oiseaux du Bresil, avec une note sur sa collection; > Be 68 Mémoires. Tome. VII. (Nouv. Mem. 1.) p. 375 — 390. e. tabl. XXII. XXIII. REPTILES. J. Dvicussxy , Notice sur quelques reptiles de la Russie. Mémoires. Tome II. p. 47 — 49. Comte Grégoire Razoumowsky, L'Ingrienne nou- velle espéce de Salamandre. Memoires. Tome V. p. 255 — 259. Nicolas de VsevoLossky , Notice sur un ser- pent à deux tétes vivant. Memoires. 'Tome III. p. 284 — 288. С. Fiscuer, Sur les Reptiles. (Observations systématiques. ) Bulletin. Tome Ш. p. 85. — 116. Observations zoologiques. II. Sur le Jeltopousik , ( Proctopus Pal- lasii Fisch.) Mémoires. Tome IV. р: 241. 69 Poissons. Bosanus, Sur lOpercule branchiale des Pois- sons. Memoires. Tome V. 264 — 269. W. С. Tızesıus, Description de quelques pois- sons observés pendant son уоуа- ge autour du monde. - Mémoires. Tome Il. p. 212 — tab. XIII — XVII. С. Fıscner , Notice sur l'anatomie des poissons. Mémoires. Tome IV. p. 265. — Sur le Navaga. ( Eleginus Na- vaga. ) Memoires. Tome IV. p. 252. — Sur les poissons. ( Observ. systé- matiques ). Bulletin. 'Tome III. p. 116 — 130. | 2. ANIMAUX ASPONDYLOPHORES OU NON= VERTEBRES. С. Fiscutr, Adversaria zoolog. Fasc. Ш. Elen- chum continens animalium vere tebris destitutorum. 70 Mémoires. Tome УТ. 215—950, CÉPHALOPODES. G. Piscurt 6 Sur les Céphalopodes en id et sur les Ammonites en particulier. „Bulletin. Tome III. p. 121 — 151. AcEP HALES. Г. Loverzey, Notice Ss les perles du gouver- nement de Viatka. Bulletin. Tome П. р. 223 — 227. ( En Russe. ) CRUSTACES. Bar. Marscnatt de Ртевевзтеих, Cancer ibericus, Mémoires. Tome II. p. 4. t. II, Е. Е. Escusonozrz, Descriptio novae Astaco- rum speciei rossicae. ( Astacus leptodactylus ). Mémoires. Tom VI. 109. 110, - tab. XVIII. Knyxicki, Des Limnadies. Bulletin. Tome 1. p. 173 — | 182. tab. VIL 71 ARACHNOIDES. F, Е. Escascnozrz, Animalia tetracera et my- riapoda exotica, Mémoires. Tome VI. 111 — 114, INSECTES. C. p. TuuxsERG , Lucani monographia. Mémoires. Tome 1, 150 — 173. tab. XII. Bar, Млизснатл, de Bresersren , Notice sur quelques insectes du Caucase. Mémoires. Tome U. 1 — 5. Eh | Jean de Böser , Description de quelques nou- velles espèces de papillons décou- vertes en Sibérie, | Memoires, Tome II. p. 396 — tab. XIX. Continuation de la description de quelques nouvelles espéces etc. Memoires. Tome III. p. 20. Observations sur la famille de papillons connue sous lenom de Damiers ou Fritillaires. bb | Mémoires, Tome 11, p. 1—19. Chr. de Steven, Description de dix insectes de la Russie méridionale. Mémoires. Tome I. p. 118 — 130. tab. XI. Description de quelques insectes du Caucase et de la Russie mé- ridionale. Mémoires. Tome II. p. 31 — 42. Tentyriae et Opatra collectionis - Stevenianae nunc Musei Univer= sitatis Mosquensis. Memoires. Tome VII. (Nouv. Мет. 1) p. 81 — 100. Description de РЕйиег Parreysii et de quelques nouyeaux Buprestes. Mémoires. Tome. VIII.(Nouy. Mém. IT.) p. 79 — 94. tabl. III. IV. Bulletin. U. p. 153 172. Notices sur quelques insectes de sa collection. Bulletin. Tome I, p. 289 — 997. 73 Mich. Apams, Description de trois coléoptéres inconnus de la Siberie orientale. Memoires. Tome Ш. p. 165—173. Descriptio insectorum novorum Im» реги Rossici imprimis Caucasi et Sibiriae. Mémoires. Tome. V. p. 278—314. C. H. Вонемлмх, Novae Coleopterorum species. Mémoires. УП. (Nouv. Мет. 1.) 101 — 133. W. Besser, Additamenta её observatiunculae in Comte C. G. Tentyrias et Opatra. Memoires. Tome VIII. ( Nouv. Mem. II.) 1 — 21. tab. I. de ManwerHeim , Description de quarante nouvelles espèces de Sca- rabéides du Brésil. Mémoires. Tome VII. (Nouv. Mem. I.) 29 — 80. tab. I. II. Mémoire entomologique sur uné nouvelle, espéce de Cécidomye. 74 Mémoires. Tome II, 180 — 184, tab. ХХ. Description de six nouvelles es- pèces de Carabes de l’Armenie turque. Bulletin. Tome II. p. 53 — 62. A. M, Tauscuer, Sur quelques Noctuelles nouvelles de la Russie. Mémoires. Tome II, p. 313. Tentyriae ruthenicae descriptae et iconibus illustratae. Mémoires. Tome Ill, p. и ao. tabb. II. II. Enumeratio et descriptio insectos rum e familia Cantharidiarum, quæ in Russia observavit. Mémoires. Tome Ш. p. 129 — 144. tabl. X. XI. Lepidopterorum Russiae indigeno- rum observationes sex. 75 . Mémoires. Tome I, p. 174—179. tab. XIII. F. Е, Escucnourz, Species insectorum novae descriptae. Mémoires. Tome VI. p. 95—108. Dissertatio de -Coleopterorum ge- nere Passalus. Mémoires. Tome VII. p. 13—18. Nova genera Coleopterorum Fau- nae Europaeae. Bulletin. Tome Il. р. 62— 66. Fr. GEBLER Insecta Sibiriae rariora. Decas prima. Mémoires. Tome V. p. 315—333. Observationes entomologicae. Mémoires. Tome VI, p. 115—116. Coleoptera Sibiriae orientalis des- eripta, Memoires. Tome VI. p. 127—151. Notice sur les Coléoptères qui se trouvent dans le district des mi- nes de Nertschinsk , dans la Si- bérie orientale. 76 Mémoires. Tome VIII. p,.23—78- Des Mylabrides de la Sybérie oc- cidentable et des confins de la Tartarie. Mémoires. Tome УП p. 145 — 171. Агу. Dav. Hummer , Supplementum ad Faunae ingricae Prodromum. Eleutherata. Memoires. Tome VI. p. 133—159. Insectum non descriptum , Cte- nophorae species. ibidem. p. 160. — 161. Jacques Marnes, Sur la Cicindéle grèle de Pallas. Mémoires. Tome II. p. 311. t. WAAL. f 0, E. Ménérriés, Observations sur quelques Lé- pidoptères du Brésil. Memoires. Tome VII. p. 181 — 196. tabb. V. VI. VII. C. H. С. Soporrskv , Lepidopterorum microp- terorum species tres novae. 27 Bulletin. Tome I. p. 142 — 145. Lepidoptera Livoniae observata. Bulletin. Tome I p. 171 — 182. Six nouvelles especes de Teig- nes de la Livonie. Bulletin. Tome II. p. 67 — 79. Е. Krynıckı , Litterae Directori datae, de Co- leopteris quibusdam Rossicis. Bulletin. 'Tome I. p. 187 = 199. В. Zouskorr , Sur un nouveau genre et quel- ques nouvelles espèces de Colé- optères. Bulletin. Tome I. p. 147 — 168. tab. 4. 5. E. Eversmann, Enumeratio Lepidopterorum fluvium Volgam inter et montes Uralenses habitantium. Bulletin. Tome III. p. 241 — 200 * 78 Lepidopterum species nonnullae novae Gubernium Orenborgense incolentes. Memoires. Tome VII. p. 349 — tab. XIX — XXL С. Th. Fıeiscner , Coleopterorum species по= va , descriptione illustrata. Bulletin. Tome I. p. 69 — 72. Gimmentuat, Sur la Metamorphose de quels G. Fiscuer , ques insectes = diptères. Bulletin Tome 1. p. 136 — 146. Observation d’un nouveau genre de Diptères. Mémoires. Tome I. p. 184 — 198. tabb. XV. XVI. Notice de quelques insectes exo= tiques du Muséum - Demidow. Memoires. Tome II. p. 43 — 46. Sur deux genres nouveaux de Coléoptères. Mémoires. Tome II. p. 288 — 294. tab. XVIII. 79 Pogonocerus novum genus Cau- casi meridionalis. Mémoires. Tome III. p. 281 — 983. T. XV. Carabus chrysochlorus descriptus. Memotres. Tome III. p. 311 — GIO, TS NAL. Ё 4. Observations sus quelques dipté« res de la Russie. 1. Notice sur la larve du Culex m ulaviger FE. Mémoires. Tome IV. р. 169 — 1590. "Ep Adversaria Zoologica. Fasc. Il. de generibus quibusdam animas lium aspondvlophororum; de in sectis quibusdam novis. Mémoires. Tome V. p. 447 — T. ,XIE 2:2, X VE Coleoptera quaedam exotica des scripta. 80 Mémoires. Tome УТ. p. 256 — 267. T. XXII. Physodactylus, genus novum Ela+ teridum. Mémoires. Tome VI. p. 301 — 304. T. XXV. Lepidopterorum rariorum Rossiae observationes quinque. Mémoires. 'Tome VIII. p. 355 — 360. | Sur l'Aulocodus et le Psilotus. Bulletin. Tome I. p. 45 — 50. T. 2p | Denops , nouveau genre de Co- léoptéres de la famille des Clé- riens , ou Térédiles. Bulletin. Tome I. p. 65 — 68. Че. Ч. Note sur quelques nouvelles es- peces d’insectes. Bulletin. Tome II. p. 183 — 188. 81 ENTHELMENTHES. Bosanus, Description d'un ver de la famille des vers à suçoirs ( Zrematoda , trouvé dans le gros intestins du Castor , Castor Fiber. 1.) Memoires. Tome V. p. 270 — 277. ErızoAmes ou HELMINTHOCAMES. С. Fischer , Expositio Helminthogamorum. Bulletin. Tome Ill. p. 340 — 362. Poit ив. У. С. Tıresıus, Dessin.et description d’une variété d'Alcyon arborescent d'un rouge vermillon. Memoires. Tome II. p. 147 — ФТ EU US Inrusoıres. С. Fiscuer , sur les infusoires et leur organi- sation découverte par Mr. Eh- renberg. 6 82 Bulletin. Tome II. p. 5 — 33. ANATOMIE COMPARÉE. С. Fiscner. Description de deux nouveaux in- strumens utiles dans la pratique de lanatomie humaine et comparée. Mémoires. Tome I. p. 53 — Notice sur l’anatomie des poissons. Memoires. Tome IV. p. 265 n. IV. PHYSIOLOGIE. Fr. Fıscuer , Idees sur la génération et sur quelques unes de ses modifications. Mémoires. Tome II. p. 119-126. BOTANIQUE. à. C. P. TuvxsERc. Genera plantarum capensia, ~ Samolus , Trachelium, Polemoni- um et Roëlla. Memoires. Tome У. p. 27 — 33. Rhamni capenses, tres novae spesies. ibidem. p. 34 — 38. 83 Solana capensia iconibus et des- criptionibus illustrats. ibidem. p. 39 — 44 Lobeliae capenses descriptae. ibidem. p. 44 — 63. Graminum capensium species quae tuor novae. ibidem. p. 64 — 67. Poae capenses descriptae. Mémoires. Tome HI. p. 43 — 48. T. IV — VII. OL Swanz, Fischeria, nouveau genre de plantes de la famille des Rosages. Mémoires. Tome V. p. 14 — 90. Tab f^ В C. Sprencet, In umbelliferas nonnullas animad- 4 . versiones. Mémoires. Tome V. p. 1 — 13. op Е Erik Acnarius, Trypethelium, genus Lichenum, | monographice descriptum, adjectis iconibus omnium hactenus detecta- rum specierum. o T 34 Memoires. Tome V. p. 163 — 178. T. VII. Fr. STEPHAN , Description de deux nouveaux genres de plantes. ( Biebersteinia et Dalibarda ). Mémoires. Tome I. p. 88 — 94. то GONG, Plantae novae Sibiriae ibidem. Tome II. p. 6 — 9. Ch. Г. WirLpENow , sur trois espèces très rapprochées du geure Aristolochia Mémoires. Tome II. p. 98 — 162. 2:725. 6. Е. Srarnouse, Tentamen marino - cryptogamicum ordinem novum in genera et species distributum in clase XXIV. L. sistens. Mémoires. Tome IT. p. 50 — 98. J. А. Manscnazz de BieBERSTEIN, sur les genres Salsola, Anabasis et Polycnemum. Memoires. Tome I. p. 98 — 117. 85 Supplément. Tome IV. p. 1 — 25. Description d’une nouvelle espèce de Carex ou Laiche. Mémoires. Tome II. p. 103 — 105 T. VIE Description d'un nouveau genre de la famille des Amaranthes. Memoires. Tome V.p. 21 — 26. ` ( Hablitzia ). Fr. Fischer , Ocservations sur une graine reçue sous le nom d’Elaeodendron Argan. Mémoires. Tome I. p. 14. 15. Description d'une espéce d’Elymus. ibidem. p. 25. 26. Tab. IV. Notice sur le fruit de Pothos. ibidem. p. 27 — 30. T. IV. a-c. Notice sur la N apoleonaea im- perialis, premier genre d'une nou- velle famille de plantes, découverte par Paliss. de Beauvais. ibidem, p. 65. 66. 86 Description de l'Arum seguinum. Г. ibidem p. 180 — 183. T. XIV. Notice sur les nectaires que l'on trouve hors des fleurs. ibidem. p. 209 — 2413. Stevenia, genus novum ex ordine | Cruciferarum siliquosarum. . Mémoires. one V. p. 84 — 88. Genera plantarum duo. ( Adeno- phora et Gueldenstaedtia ). Memoires. Tome VI. р. 163 — 174. Т. XIX. Revision du genre Geum. Mémoires. Tome U. p. 184 — 199^ № МЕ Notice sur une plante de. la famille des succulentes, (Joubarbes Sempervivae. ) ibidem. p. 269 — 274. Sur l'organisation de la fleur du Maranta arundinacea. L. 87 ibidem. Tome II: p. 49 — 54. T. VIII. Descriptio | plantarum — rariorum Sibiriae. s Mémoires. Tome Ill. p. 56 — B» Tq IX : Chr. Steven ,. Decas plantarum, nondum descri- | .ptarum Iberiae cu Rossiae meri- . dionalis. - Mémoires. Tome I. p. 173, T. X V. Catalogue des plantes rares ou nouvelles observées pendant un voyage autour du Caucase. Mémoires. Tome. III. p. 244 — 270. Continuation. Tome IV. p. 89— 1127 Observationes in Saxifragas Tau- rico - Caucasicas. Mémoires. 'TomeIV.p. 113—122. Observationes in Plantas rossicas et descriptiones specierum, nova- rum, 88 Memoires. Tome V. p. 334—356. Monographia Pedicularis. Mémoires. Tome VI. p. 1— 60. c. tabb. XVII. Observationes in plantas rossicas et descripüo specierum novarum, Mémoires. Tome VIL p. 257 — 279. tab. XII — XVL M. Apams, Descriptiones plantarum minus cog- . mitarum Sibiriae praesertim oriene talis, quas in itinere anno 1805 et 1806 observavit. Mémoires. Tome V. р. 89—116, Al. de Pznorrsky, Observations sur les rapports des Bananiers avec les Palmiers. Mémoires. Tome I. p. 16 — 19. tab. III. 3 W. Besser , De Absynthio Gärtneri. Bulletin. Tome I, p. 225— 265. Alexandre Е1зснев, sur l'accroissement du tronc des Dicotylédones. | 89 Bulletin. Tome I. р. 333—353. J. G. Loxpzs, Description d'une nouvelle es- pèce de Scandix; (Scandix fal- cata.) №. Mémoires. Tome I. p. 31— 35. dM. Note sur quelques plantes qui croissent aux environs de Goren- ki et qui n'y sont point encore observées, ibidem. p. 85 — 87. Seconde Note. ibidem. p. 247— Fr. Gust. Hrım , Plantae novae Sibiriae. Mémoires. Tome IT. p. T. VIII. J. Ch. G. Hermann, Description d'une nouvelle. espece de Poa. ( Poa Pseuda- iroides ). Mémoires. Tome III. p. 232. N. A. Desveaux , quelques observations de botanique. Mémoires. Tome V. p. 68—74, 90 Jos. Lisoscurrz , Enumeratio fungorum quos in nonnullis provinciis Imperii Ru- thenici observavit. Mémoires. Tome V. p. 75— 63. G. Г. Gorpzacn, Spicilegium Florae mosquensis. Mémoires. Tome V. p. 117—141. Monographiae generis Croci Ten- tamen. ibidem. p. 142 — 161. J. Henning, Observationes de plantis tanaicen- sibus. - Mémoires. Tome VI. p. 61—93. H. Mertens et J. Gorpsacu, Observationes in fructus et semina N ymphzacearum. Mémoires. Tome VI. p. 285 — 299. T. XXV. G. A. Meyer, Novae plantarum species descrip- tae et iconibus illustratae. Mémoires. Tome УП. p. 135— 1437 4. HILDA ‘i 91 A. de Buxce, Conspectus pennis Gentianae , imprimis specierum Rossicarum. Mémoires. Tome VII. p. 197 — | 256. tab. VIII — XI. В. E. Trautverrer, De Salicibus frugidis Kochii dissertatio. | Mémoires. Tome VIII. p. 279— 318. T. IV — XXVII. De Salicibus Livonicis. | ibidem. p. 361 — J. Th. Fıeiscner , Enumeratio phanerogamico- rum hucusque in Curonia, Livo- nia Esthoniaque observatorum. Bulletin. Tome I. p. 74 — 102. Jac. Ferımann , Index plantarum phoneroga- marum in territorio Kolaensi о lectarum. Bulletin. Tome Ш. p. 299—328. MINERALOGIE. Hauy , Réponse aux objections de Mr. Berthol- let contre sa méthode de Clas- 92 sification. ( Stat. chim. 1. 432 » dans une lettre adressée à M. de Rochmanow. Memoires. Tome. I. р. 70—81. I. Е. Ioux , Notice sur le Fischerine, nou- veau mineral du Nord. Memoires. Tome Ill. p. 226 — 231. | Al. Fouzzon, Notice sur une production mi- nérale du Gouvernement d'Olo- netz. Memoires. Tome III. p. 289 — 298. | Tert. de BoRNOYOLOKOFF, Mémoires sur le Do- manite ou Schiste bitumineux de Vologda. Mémoires. Tome. III. p. 299 — 302. т. Pansxer, Systematische Anordnung der Mi- neralien in Classen, nach ihrer Härte , und in Ordnungen, nach ihrer specifischen Schweere. 93 Mémoires. Tome V. p. 179. — Comte Gregorie Razoumowsxy , Observations sur quelques objets appartenant a l’histoire naturelle de la Russie. Mémoires. Tome V. p. 244. — G. Rose, Sur les minéraux crystallisés qui se trouvent dans les mines d’or et de platine de l'Oural. Bulletin. Tome I. p. 355 — 356. A. Breituaupt , Vorläufige Nachricht von der Auflindung fünf sehr eigenthüm- licher Abtheilungen hexagonaler und tetragonaler — Krystallge- stalten. Bulletin. Tome IH. p. 105 — 120. С. Fischer , Description du Kefckilithe de la Crimee. i Mémoires. Tome I. p. 34— 36. Notice sur la Sibérite ou la Tourmaline rouge de Sibérie. 94 Mémoires. Tome I. p. 218 — 205 | | Notice sur l'Epidote ou le Thal- lite d'Ekalhérinenbourg. Mémoires. Tome I. p. 226 — 228. Description de la Turquoise ori- entale. Mémoires. Tome I. p. 140 — 149. Notice sur la Ratofkite , nouvel- le substance de chaux phospha- to - fluatee du Gouvernement de Moscou. Mémoires. Tome Ш. р. 303 — 310. Gtocnosiz ET DocTRINE DES Fossıunes. E. Eicuwanp, Kurze geognostische Bemerkun- gen über Lithauen, Volhynien und Podolien. Bulletin. Tome П. p. 29 — 52. | 95 A. Anprzeiowskı, Notice sur quelques coquil- | les fossiles de Volhynie, de Po- dolie etc. Bulletin. Tome II. p. 90 — 104. D EVE VIO ME Е. Gerster, Sur une caverne à ossemens fos- siles , située sur les rives du Tcharych en Sibérie. Bulletin. Tome IH. p. 232 — 240. O. Hunn, Description d'une montagne volca- nique au Kamtchatka. Mémoires. Tome II. p. 189 — 197 8: NET Lawcsponrr, Remarques sur le Kamtchatka et sur ses productions naturelles. Mémoires. Tome Ш. p. 97 LIBI 102. Baron de Vierincnorr, Discours sur quelques objets naturels recueillis au Cau- case, 96 - Mémoires. Tome Ш. p. 97 — 102. R. de Hermann, Analyse des eaux du Cau- case. Mémoires. Tome VIII. p. 385. Mémoire sur la formation de l’é= corce de la terre. Bulletin. Tome II. p. 228 — 248. С. Fischer , Sur les Opinions proférées sur le centre du globe terrestre. Bulletin. Tome Il. p. 249 — Sur lElasmotherium et le Trogon- therium , deux animaux fossiles et inconnus de la Russie. Mémoires. Tome II. p. 250 — 268. 24. 923: Notice sur quelques animaux fossiles de la Russie. Mémoires. Tome VII. p. 281 — 204. 4. ХУШ КЕ 97 Sur les fossiles des corps organises. _ Bale Tune L p 22 2039. tyke Notice sur le Mammont. ibidem. p. 267 — 278. t. I. Notice sur le Rhinoceros fossile. ibidem. p. 279 — 283. t. 3. Sur les Code fossiles. ibidem. p. 314 — 333. Sur linoceramus de Brongniart et l'Orthoth etes. Ibidem. p. 375. Notice sur les boeufs fossiles de Si- bérie. = Bulletin. Tome. I. р. 80—89. i3. Sur la mâchoire inférieure fossile de Rhinocesos. ibidem. Tome. III. p. 152—154. tor Ts Notice sur un bois fossile de Cerf, Cervus fellinus. 98 Bulletin. Tome ПТ. p. 155 — 160. t2. Sur PAulopora de Goldfuss, genre de polypiers fossiles. ibidem, p. 281 — 287. Sur quelques corps fossiles qui se trouvent Inernstes sur un morceau - de Pyromaque. ibidem, p. 288 — 99:74 - Prodromus Petromotognosiae ani- malium systematicus , continens. Bibliographiam animalium — fos- silium. Mémoires. Tome УП. p. 301 — 8374. 10 Pars. II. M. Tome VIII. p. 95 — 977. PHYSIQUE. PawswER, Description d'une nouvelle espèce dé . Baromètre de voyage, inventé et exécuté par lui. Mémoires. р. 96 — 64. t VIII, 99 Parrot, Ueber die genauere Temperaturbestim- mung des Quecksilbers im Baro- meter bei Höhenmessungen mit- telst desselben. Bulletin. Tome Ш. p. 293 — 298. Kocnansky , Exposition d'expériences galvani- ques et d'éléctricité faites sur la riviere de la Moskwa , prés de Crimskoy -brod par Mr. le Prof. et Chev. de Strakhow. Mémoires. Tome I. p. 253—256. F. F. Reuss, Notice sur un nouvel effet de l'ectricité galvanique. Mémoires. Tome Il. p. 327 — do B. X NLEV, J. Wurric ,* Essai sur le perfectionnement de purifier l'air. Mémoires. Tome П. p. 338 — 348. de Jacquin, Sur les expériences de Davy avec les alcalis, PES ~ 100 Memoires. Tome II. p. 349 — 352. Comte Aug. Мамин, Observations sur la ma- tiere électrique et magnétique. Memoires. Tome Ill. p. 187 — 189. Hanstern , Dur et Erman, Observations sur le magnetisme terrestre dans un voya- ge de Christiania a Moscou, en 1828. Bulletin. Tome 1. р. 12 — 18. Al. de Номвотот, Observations sur linclinai- son de l'aiguille aimantée , exe- cutées pendant son voyage de lOural et de l'Altai, à la Son- garie chinoise et aux bords de la mer caspienne. Bulletin. Tome I. р. 356—361. Simoxorr , Observations sur les variations ho- raires de la déclinaison magnéti- que faites à Cazan; en 1829. Bulletin. Tome IL p. 121. 101 en 1830. Bull. Tome Ш. p. 253 — 264. Observations sur l'inclinaison mag- nétique à Cazan. Bulletin. Tome III. p. 265 — 270. Dm. РЕВЕУОЗТСНКОЕЕ , sur la formation de la srele. Bulletin. Tome I. p. 127—135. et 213 — 218. Observations météorologiques, fai- tes à Moscou. Bulletin. Tome IL p. 17—28. ToPOGRAPHIE PHYSIQUE DE LA Russie. | W. Besser, Aperçu de la géographie physi- que de Volhynie et de Podolie. Mémoires. Tome VI. p. 185 — 219: А. M. Tauscuer, Notice sur les steppes de la Russie en général, et particuliére- ment surcelles entre le Volga et l'Oural. 102 Memoires. Tome IV. p. 215 — 239. Sazvarori, Observations physiques sur la Perse, Memoires. Tome Ш. p. 233 — DAB) ; Hepenstrom, Fragmens sur la Sibérie. Bulletin. Tome П. p. 197. — Description physico - chymique d’nne eau minérale près de Ko- ischenova, village du district de Dmitrow , dans le gouverne ment de Moscou. Memoires. Tome III. р. 173 — - 186. R. de Hermann, Analyse chymique des eaux minérales du Caucase. Memoires. Tome VIII. p. 385. Nic, de VsEevoLoJsky , Sur les’ eaux minérales de Kachine. Memoires. Tome II. p. 275 — 280. Y ; 103 PELATIER , Exposé d'une excursion faite aux eaux minérales de Soukhéeva. Memoires. 'Tome VII. p. 173— 179%: Е. Gerster, Sur le Musée d'histoire naturelle de Barnaoul en Sibérie. Bulletin. Tome I. p. 51 — 59. CH T MI E F. Tony , Analyse chimique d'un gypse fibreux qui se trouve à lvanofsky , vil- lage situé à trente Verstes de Moscou, Memoires. Tome I. p. 5 — 8. Recherches sur le. Tannin contenu dans le frut du Pin, ( Pinus Abies L.) et du Sapin, (Pinus sylvestris Г.) ibidem. p, 21 — Recherches chimiques sur un alun qui se trouve auprès de Moscou et qui contient beaucoup de Sulfate de' fer. 104 ibidem. p. 22 — 24. Analyse chimique du Keffekilithe de | la Crimée. ibidem: p. 37 — 42. Expériences et analyse chimiques de la Turquoise. ibidem. p. 131 — 139. Recherches chimiques sur deux sub- stances minerales que l’on a pla- cées dans l’ordre magnésien. | Mémoires. Tome Il. p. 109 — Examen chimique du Chrome , du Manganèse etc. Mémoires. Tome III. p. 195 — 216. Examen chimique d’une dent d’Ele- phant fossile. ibidem. p. 217 — 220. Examen du sel gemme de la rivière Пек. ibidem. р. 221 — 225. I. Е. Giese , Sur 105 Mémoire sur la nature et la for- mation de la Tourbe. Mémoires. Tome I. p. 199 — 308, l'Osmium , l'lridium , le Rhodi- um et le Palladium. Mémoires. Tome II. p. 10 — 24. De l'acide benzoique dans lurine des chats. ibidem. p. 25 — 27. Indices de Sulfate de Soude , de Sul- fate de fer, de soufre et de tourbe dans le gouvernement de Kharkow. ibidem. p. О oe se tales et animales selon leurs pro- Classification des substance ve prietes chimiques. Memoires. Tome IV. p. 123 — 168. I. Sraenııs, Sur l’aceroissement de la Soude , ( Natrum) dans les plantes. 106 Mémoires. Tome. Ш, p. 190 — 194. CHIMIE ORGANIQUE, Rud. de Невмлух, Uiber die Veränderungen die das Blut und die Secretio= nen des menschlichen Organis- mus durch die Cholera erlei- den. Bulletin. Tome Ш. p. 161 — 219! "PW quao v 0c 5. В. de Невмлхх, Uiber die Ansteckungs - fáhig- keit der Cholera. Bulletin. Tome Ill. p. 216 — 231. MÉDECINE. Jean Claude Rrxanp, Remarques sur l'emploi de l'électricité dans les maladies du corps humain suivies d’une observation. Mémoires. Tore IV. p. 181 — 190. 107 HisToIRE NATURELLE APPLIQUÉE. au Commerce etc. I. Renmann, Sur le sol natal et le commerce ‘de la Rhubarbe. Mémoires. Tome II. p. 127 — 146. | Sur les briques de thé des Mon- goles. ibidem. p. 281 — 286. Notice sur une Pharmacie thi- betaine. ibidem. p. 287 — 292. Туслвупле , Catalogue alphabétique des plan- tes et autres objets d’histoire na- turelle en usage en Chine. Memoires. Tome III. p. 103 — 128. | | Suite et fin. Marne IV. p. 26 — 87. 108 Après le rapport du Directeur Mr. Guinxa de- mande la parole pour adresser De mots de remercimens au Directeur. Le Président, Mr. le Prince Dmitri Goustzın, prend la parole , pour exprimer à M. le Directeur de la Société sa reconnaissance pour ses longs et utiles travaux ; il pro- pose de lui adresser à cet effet une let- tre signée par les Membres de la Société et lui offrir un présent, qui puisse servir à perpétuer le souvenir de ce Jubilé. Cette proposition de M. le Président fut unanimement agréée et un comité fut nommé pour la mettre en exécution. Lettres et Dons. Les objets envoyés par Mr. de Hépesrrüm de Tomsk, dont on a fait mention plus haut, sont présentés à la Société. S. E. Mr. d'Ouvanorr , Président de l'Acadé- mie Imperiale des sciences de St. Peters- bourg , notre Membre, qui honorait la séance de sa présence, fit hommage à la Société d'une Livraison de l'ouvrage de Mr. Trinius sur les gramines, en promet- 109 mettant de le compléter. (Species gra- minum iconibus et descriptionibus illustra- vit D. С. B. Trinws. Fasc. XXIII. Pe- tropoli. 4°) et un cahier des Mémoires de l'Académie présentés par des savans étrangers. The Rev. William BuckzAanp , notre Membre à Oxford, envoie à la Société son Mé- moire sur les Coprolithes, (on the dis- covery of Coprolites , or fossil Faeces, in the Lias at Lyme Regis, and other For- mations. 4. avec 4 planches ), accom- pagné de modéles en gypse de ces corps et de quelques parties d'Ichthyosaurus et. du Ptérodactyle de Stonesfield à Oxford. Les oiseaux du Kamtchatka , envoyé par Mr. de GovzwmiscurcuerFF , notre Membre, et dont le Directeur a déjà rendu compte dans le troisième Tome du Bulletin , fu- rent exposés à cette séance publique. Mr. Povrzav, notre Membre, fait don d'un bel exemplaire du Manucode, Paradisea regia Г. ( Cicinnurus VIEILLOT). 110 M. de Navrotzxy, notre Membre, remet a la Société la défense de Mammont très altérée, trouvée sur les bords de la Lama, district de Volocolancsk. M. Воземзтвлосн annonce la reception de l’ou- vrage de M. A. de Номвогот , dont l'au- teur a fait don à la Société. L’ouvrage qui .a pour titre: Fragmens de géologie et de Climatologie asiatiques. Paris. 1831 Vol. 8. a été reçu depuis par le Directeur. _ MM. le Prof. ВлтнкЕ à Dorpat et l'Acadé- micien Branpt a St. Petersbourg remer- cient pour la reception du Diplome. LE. MM. le Comte Nesserrope; le Comte Lyrra, le Comte Cancrin, de BOULGUAKOFF remer- cient pour la reception du Bulletin. Une substance minérale nouvelle Yolkonskit , substance argilleuse verte colorée par le chrome , remise au Directeur par S. E. M. Leon de Prrorsky et un beau groupe d'émeraude d'Ekathérinenbourg dent sae E. le Ministre de la cour Prince Volkonsky a fait hommage à la Société furent exposés. 111 Lettres de Mr. de Воротьнг à Berlin, et de M. Brongniard a Paris. M. Norpsrrôm, notre membre à Helsingfors , communique une liste de minéraux décou- verts jusqu'à présent en Finlande. En voi- ci le contenu : Verzeichniss der bis jetzt in Finland gefundenen Mineralien. Grafit krystallisirt in Gruppen von Tafeln; Pargas. in schuppigen Blättern ; Pargas , Kikala. körnig oder derb ; Suistamo, Imbelax und an mehreren andern Orten. Eisen - oxyd in schuppigen Blättern ; Imbelax, Suojärovi. Praz oxyd , krystallisirt ; Imbelax. Qvarz , krystallisirt; Orrijerfvi Kupfergrube in Kisko , Pisavouri in Nilsia. — — grün, krystallisirt ( Prasem ) ; Imbelax. Rosenqvarz ; Tammla , Nyslott. Blauer Milchquarz ; Helsinge , Lojo. Ametyst; krystallisirt , Orrijerfvi Kupfergrube. Rauchfarbiger Qvarz ; Valkiala. Saphir oder Blauer Corund, krystallisirt; Lojo. 112 Molybdänsäure als gelber Beschlag auf Schwefel Molybdän ; Lojo. Eisenoxyd-Hydrat , strahlig bis in und auf Quarz ; Orrijerfvi. Bleyglanz als krystallinische Massen: Aland, Perno , Imbelax und an andern Orten. Zinkblende , braun und schwarz in krystallinis- chen Massen mit Kupferkies und Bleiglanz; Orrijerfvi, Lojo , Helsinge. Schwefel - Molybdän ; Sibdo , Lojo , Orrijerfvi, Hirwensalo. Gelber Schwefelkies , krystallisirt ; Tammela , Ilomanz , Orrjerfvi. — — — — Че an mehreren Ortern. Strahliger Schwefelkies ; Aland. Bunt Kupfererz ; llomanz , Kemi Lappmark. Schwefel-Antimon mit Schwefel-Blei (Jamsonit?); Kalfvola. — Magnetkies in krystallinischen Massen zum theil auch in unvollkommenen Krystallen ; Orrije- rivi , Lammela, чл 4.1.0: Kupferkies ; Orrijerfvi, Tammela, llomanz, und an andern Orten. Arsenikkies , ksystallisirt ; Kisko. — — derb; Menzälä, Laukas, Knortane. 113 Flusspath , krystallisirt ; Orrijerfvi. — — derb und körnig in mehreren Farben; Pargas. Phosphor = Mangan ; Sjundo. Apatit, blau und roth krystallisirt ; Pargas. — — grün krystallisirt ; Tammela, Pargas, Helsinge. — — himmelblau, derb und körnig ; Pargas. Kalkspath , krystallisirt auf rothem ober gelbem Braunkalk ; Sibbo , Helsinge , Kimitto. — — gelb krystallinisch ; Kimitto, Helsineg. — — blau krystallinisch ; Lojo. Braunkalk , gelb krystallisirt und krystallinisch; Helsinge , Orrijerfvi , Pemar. — — dunkel - roth ; Sibbo. Malachit , mamellonirt ; llomanz. Blau Kohlensaures Kupfer ; llomanz. Olivin in körnigen Massen; Mentzälä, Kuusamo. Chrom = Olivin : Mentzälä. Mangankiesel oder Rubinspath ; Stor - Kyro. Tafelspath ; Perhenjemi , Lojo , Pargas. Pyrallolit ; Pargas. Malakolit , weisser ; Nilsia, Wambula. — — grüner ; Helsinge , Lojo » Orrijerfvi, Imbelax. 8 114. . Malakolit, dunkel - schwarzer $ Lojo. — -— grüner in grossen, Krystallen von strahliger Textur ; Imbelax. | Pyroxen , licht - grün,, farbenlos. ( Diopsid.),; © Pargas. | — — grün. und. schwarz; Kimitto, Pargas; Helsinge. | Omphazit ;. Helsinge. Bronzit ; Tammela , Sibbo. Serpentin , weiss grün ; Imbelax. — — rosenroth ; Helsinge. — — Cerium - haltiger ; Wambula. Grüner Speckstein, zum theil! krystallinisch ; Pargas , Uskela. | Meerschaum ; Tammela. Staurolit ; Tohmajerfvi , Imbelax , Torneo. Cyanit ; llomanz. Granat, gemeiner; Kalfvola , Kisko , Hattula. — — gelb. und grün; Imbelax. — — schwarz; Helsinge , Imbelax. Almandin Mjóló , Hauho , Tulois , Abo. Pyrop ; Imbelax. Romanzowit oder Essonit, krystallisirt und derb; Kimitto , Mehtzilà ; Sibbo , Pargas. 115 Talkhaltiger Idocras ( Frugärdit); Mentzälä , Kimitto , Bjernä. Blättriger Anthophyllit ; Kuusamo. lrisirender Anthophyllit ; Helsinge, Lojo. Glimmer in schwarzen und gelben Krystallen ; Pargas. — — silberglänzender und hemisphärischer; Kimitto. Lithion - Glimmer $ Kourtane. Epidot ; Kisko , Helsinge. | Turmalin, schwarz 3 Imbelax, Tammela, Hauho. | — — dunkel-grün, halbdurchsichtig; Tam- mela. dd Prehnit ; Pargas. Orthit ; Helsinge , Hirwensalo. | Skapolit, weiss krystallisirt ; Pargas, Mentzälä. — — bläulich, krystallisirt ; Hirwensalo. Steinheilit ; Orrijerfvi , Helsinge , Mjóló , Abo. Triklasit ; Kisko , Abo. Pyrargillit ; Helsingfors. Sordawalit, schwarz und grün; in der Gegend von Sordawala. | Figuren - Labrador ; Lojo › Helsinge. Natron = Spodumen ; Helsinge. $ * 116 Mehl - Zeolith , roth und weiss; Pargas, Hel- singe , Sibbo. Feldspath , roth krystallisirt ; Helsinge. — — weiss и Imbelax, Tam- mela. | — —_ weiss schillernder ; Helsingfors. — — adularischer ; Abo. — — grüner; Lojo, Helsinge. — — kalkhaltiger , krystallisirt ; Tammela. Albit , roth ; Kimitto. — weiss; Kourtane. Hornblende, schwarz, krystallisirt ; Pargas , Helsinge , Bjerno. Pargasit ; Pargas. Actinot ; Orrijerfvi ; Lojo. Grüner Grammatit ; Orrijerfvi. Schwarzer —-— llmanz , Orrijerfvi. Asbest und Bergleder ; Orrijerfvi. Smaragd , grün und blau ; Tammela. Sphen , dunkel - braun und gelb ; Pargas. — — schwarz; Helsinge , Mentzälä. Chondrodit , gelb; Pargas , Lojo , Se — — schwarz; Lojo. _ — — dunkel - braun ; Orsijerfvi, Pargas. 117 Uranhaltiger Yttrotantal ; Tammela. Tantalit, so wohl mit Tantaloxyd als mit Tantalsäure ; Kimitto. Titaneisen , krystallisirt ; Esbo , Kimitto. Schwarzer Titansand ; Ladoga See, Kemi-Ström. Magnet - Eisenstein, — krystallisirt ; Orrijerfvi , Kalfvola, — — — — derb; Ojamo, Sillböhle und in mehreren Eisengruben. Gahnit ; Kisko , Lojo. Spinell ; Lojo ; Helsinge. Pleonast ; Pargas , Lojo. Helsingfors den 2 Nov. 1829. М: Errer, notre Membre à Viborg , promet dans une lettre, de nous envoyer quel- ques échantillons de minéraux de Finlande. Notre Membre Mr. Erman, sécretaire de l'Aca- demie royale de Berlin adresse à la So- ciété le programme des prix proposées par la Classe physique de cette Académie pour l'année 1833. En voici la substance: 118 Questions de la classe de physique et mathe- matique de l'académie royale des sciences de Berlin pour le concours de l’année 1833. PUBIÉES EN 1831. I. Parmi les objets les plus généraux de la Physique c'est celui de la cohésion et de ses différences spécifiques où règne encore beaucoup d’obscurité, Les physiciens, dans cette importante théorie, ont pris pour seul fondement les idées d'adhésion, mais ils n'en ont fait aux phenomenes de la cohésion et à la diversité de ses modes que des applications vagues et peu satisfaisantes; il est possible que c'est parce qu'ils se basoient uniquement sur les idées d'adhésion, qu'ils ‚n’ont pas encore pu pénétrer dans la nature propre de la cohésion. La théorie du calorique appliquée à ces phénomènes n'a conduit égale- ment quà expliquer d'une maniére défectueuse et vague les différens états ou modes de cohésion. Les phénoménes à l'état solide, les formes propres que les corps y prennent, la dureté , le cassant ou ductile, le pliant, les differen- bi: 119 tes manières dont les "corps se 'comportent en se cassant ; puis le passage d’un des inodes de cohésion à Pautre , ‘passage ‘dont des observa- tions recentes nous ont fourni des connoissan- ces très - précieuses et qui peut - être Wont pas encore été assés poursuivies $ voilà autant d'objets qui manquent d'une theorie rigou- reuse. | Les propriétés particulières à l'état cri- stallin et qui sont différentes dans les différen- tes directions de l'espace , savoir l'élasticité , la dureté, la réaction sur la lumière ; la di- latabilité par la chaleur, Félectricité etc. tous tes différentes dans les différentes directions , ont été dans ces derniers temps étudiées avec beaucoup de succès; nous avons des séries d'observations munies de mesures qui offrent le plus haut degré de précision , tandis que celles qui concernent les intensités respectives de la cohésion ellesméme, c'est-à-dire de la dureté et de ses différences suivant les di- verses directions de la structiire cristalline , sont bien loin de présenter des détermiriatiohs précises et independantes de Vindividualité de 120 l'observateur. L'invention d'un instrument ap= proprié à indiquer en nombres exacts les dif- férentes intensités de la dureté, seroit sous ce rapport très à souhaiter. Il n’en seroit pas moins essentiel de bien distinguer la solution de la cohésion seulement dans un plan (la fraction simple), de l'abolissement ou extin- ction d'une certaine cohésion par un espace solide quelconque ( l'écrasement ). Au reste , ce n'est pas seulement la con- noissance plus approfondie de la cohésion cri- stalline, mais celle de tous les différens mo- des de cohésion en général, dont le besoin est vivement .senti dans toutes les parties de la physique et de la chimie. En conséquence, |’ Académie propose la question suivante pour le concours de 1833. > Quelles sont les differences essentielles des divers modes de cohésion? quelles sont les propriétés particuliéres à Рив ow à l'autre „de ces modes ? ** ‘ Cette question embrassant une si grande diversité d’objets, le prix pourra être adjuge tant à celui qui en aura traité avec succes 121 une des parties, qu'à celui qui auroit ré- pandu des lumières nouvelles sur tout son ensemble. II. PRIX. FONDE PAR LEGS POUR UNE QUESTION D'ÉCONOMIE RURALE. Il est suffisamment prouvé par l’observa+ tion que la Tourbe ( Torf ) est un produit de la végétation, mais on n'a point encore de données précises sur les modifications que les plantes éprouvent en subissant cette métamor- phose. L'Académie demande un exposé de ces modifications fondé sur une analyse chimique comparative tant de la Tourbe que des plantes qui la produisent. L'examen d'une seule espèce de plante peut suffire, pourvu quelle soit choisie entre celles qui concourent décidément à la formation des Tourbières. Les résultats auxquels la chimie est parveune récemment touchant la constitution de l Humus doivent être soigneusement pris en considération dans le cours de ces recherches, La transmutation 122 du bois en Lignite (Bitumen ' LITHANTHRAX vRu- nescens Werner, Braunkohle) ayant beau- coup d' analogie avec la Tourbe , offre des points de comparaison d'un graud intérêt. Le 31 Mars 1833 est le terme de ri- gueur pour la rentrée des Memoires , qui doi- vent étre anonymes et accompagnés d'une de- vise avec nem d'auteur sous cachet. L’attribu- tion des prix de 50 ducats est fixée à la sé- ance publique du 3 Juillet méme année. Le Directeur. rend enfin attentif aux objéts pré- cieux et intéressans , exposés. aux yeux de l'assemblée, provenans de la derniére dona- tion de feu M. BAcKLEMICHEFF. Nous avons parlé de cette collection dans les nouveaux Mémoires Tome I. p. 337. et dans le Bulletin de 1829. p. 103. Le donateur en a présente le catalogue lui - méme ; mais il a augmenté et les objéts et les libres jus- quà sa mort. Les ouvrages rares de Mürrrm, 123 telsque Flora danica et Fauna danica , ap- partiennent à ces augmentations. Les objets sont déposés au Museum de FUni- versité et les libres seront placés dans la Bibliothèque de la Société avec le nom du Donateur. Les libres porteront une stam- pille particulière , avec l'inscription d'Arrxis Мсотлеуттсн BECKLEMICHEFF. Mr. Herrmann, Membre de la Société a Zla- tooust a adressé à la Société une collection de plantes qui croissent spontanement dans les environs de Zlatooust. Travaux. S. E. Mr. le Président Ovvarorr , fit un rap- port oral sur les derniers travaux de l'Aca- . démie des Sciences à St.-Pétersbourg , sur les voyages entrepris dans le dernier tems, et sur les richesses d'objets de toutes les Classes qui se trouvent maintenant rassem- blés dans cette illustre Académie. Mr. BrAnpr est nommé Directeur du Musée zoologique.. 124 M. le Prof, Heimann donna un coup d'oeil sur les découvertes en chimie pendant les deux dernières années. Ayant communiqué ses observations oralement à la séance, il les . communiquera peutêtre plus tard à nos Mem- bres. M. Rudolph de Hermann , lit un mémoire sur ses travaux chimiques. En voici le contenu: Meine Herren! Wir haben uns heute an einem Tage versammelt , der für uns und für Alle, die Sinn für die Kultur der Natur - Wissen- schaften hegen , höchst erfreulich ist. Wir feyern den 25 sten Jahrestag der Stiftung dieser Gesellschaft. Blicken wir daher vor allem mit Dank und Verehrung auf den edlen Mann hin, der vor 25 Jahren den Keim zu dem Guten legte, das aus ihrer Vereinigung hervorging ! Jn der That, beneidenswerth ist das Bewustseyn, das am heutigen Tage die Brust unseres edlen 125 Directors erfüllen muss, denn Er war es, der diese Gesellfchafft gründete , Seiner uner- müdlichen Thätigkeit und Ausdauer verdankt sie ihr Gedeihen hauptsächlich ! | Möge uns Sein Beispiel als glänzendes Muster vorleuchten, von dem, was ein Mensch zu leisten vermag! Möchte es uns zu er- höhter Thätigkeit, zu unermüdlicher Beharr- lichkeit anspornen , zur Erreichung des Zieles, das wir uns vorgesteckt haben ! Und dieses Ziel ist ja so schön: denn wir wollen nützlich werden durch Deutung der Hieroglyphen der uns umgebenden Natur. Auf denn! lassen Sie uns ächte Priester der Jsis werden ! Doch mir kommt es nicht zu der Doll- metscher der Gefühle zu seyn, die uns Alle in dieser festlichen Stunde beseelen. Vergeben Sie mir daher diese Abschweifung. Wir erkennen aber nie lebhafter das Verdienst grosser Leis- tungen , als wenn wir Parallelen ziehen , die die unsrigen klein erscheinen lassen ; und. daher kam es, dass ich den Ausbruch von Gefühlen | 126 nicht unterdrücken konnte , die dureh das Thema angeregt wurden, über das ich heute die Ehre haben werde zu Jhnen zu sprechen. Jeh glaubte nämlich durch die Auszeichnung; die mir heute das Wort verschafft, verpflichtet zu seyn‘, Jhnen einen Ueberblick der Arbeiten vorzulegen, die ich während der Zeit anstellte, seitdem ich die Ehre hatte zum Mitgliede dieser Gesellschaft aufgenommen zu werden. Eine meiner ersten Moskauischen: Arbeiten war die Untersuchung: eines Minerals, welches sich in der Gegend von Katherinenburg, zwis- chen Beresow und Pyschminsk: vorfindet. Man hielt dazumal dieses Mineral für Talk, und nannte es kristallisirten, auch strahlichen Talk. Sein Verhalten vor dem Löthrohre schien mir aber’ so characteristisch, dass ich es für nöthig hielt, es vom Talke zu trennen. Eines seiner Hauptkennzeichen ist sein Aufblättern in der Hitze, wobei es wohl ein 20 mal grösseres Volumen einnimmt, als vor der Erhitzung. Auch ist , wenn es mit Kobaltsolution erhitzt wird, die Reaction der Thonerde vorherr- schend, 127 Bei der Untersuehung zerfiel es in 100 T. er, ins 5, 69 Theil Wasser. 59, 79 Kieselerde | 29, 46 —— Thonerde © 4, 00 —— Magnesia 1, 80 —— Eisenoxyd. . 100, 67 Seine mineralogische Formel ist daher: M3 S< + 3 Al? S6 | 10 H. Man hat dieses Mineral Pyrophyllit ge- nannt, welcher Name sich auf sein Aufblattern im Féuer bezieht. Später hat man den Pyrophyllit auch in. der Gegend von Spaa gefunden. Gleichzeitig mit dieser Untersuchung be- schäftigte mich die Bestimmung des Atomen - Gewichtes des Lithiums. Die Angaben der Chemiker wichen näm- lich rücksichtlich dieses Gegenstandes bedeu- _ 128 tend von einander ab; so fand Arfwedson dasselbe zu 127, 8, Gmelin zu 95, 6. Ich benützte daher die Gelegenheit, die mir ein beträchtlicher Vorrath dieses seltenen Stof- fes darbot, um einige seiner Salze zu unter- suchen, und fand dabei das Mischungs - Ge- wicht des Lithiums zu 76,0. Berzelius, den ich zur Prüfung dieser Bestimmung aufforder- te, fand dasselbe in 2 Versuchen zu 78,8 und zu 81,8. Am reinsten erhält man das Lithion , wenn man es aus einer concentrirten Auflé- sung des Chlorlithiums durch kohlensaures Ammoniak niederschlägt , das kohlensaure Li- ‹ thium auf einem Filter sammelt und auspresst, und hierauf, ohne es auszulaugen , schmilzt. Das geschmolzene Salz zerreibe man fein und. digerire es so lange mit Alkohol, als dersel- be noch Chlorlithium auflóst. Das so darge- stellte kohlensaure Lithion ist frei von Natron, was dem durch andere Methoden dargestellten Salze hartnäckig anhängt, und dessen Beimen - gung der Grund der abweichenden Angaben des Mischungs - Gewichts dieses Metalloids war. 129 Aus einer concentrirten Lösung des Chlor- lithiums schiessen rechtwinkliche Prismen von salzsaurem Lithion an, die 4 Atome Wasser enthalten. Diese Kristalle haben die merkwürdige Eigenthümlichkeit , dass sie bei der geringsten. Erwärmung (schon die Berührung mit den Fingern reicht dazu hin ) undurchsichtig wer- den, und gleich darauf zu einem kristallini- schen Pulver zerfallen, das dann durch die Feuchtigkeit der Luft zerfliesst. Das kristallisirte schwefelsaure Lithion ent- hält 1 Atom Wasser. Es schiesst in geschobe- nen 4-seitigen Prismen an. Später beschäftigte ich mich mit Unter- suchungen über die Proportionen , in denen sich die Elemente zu einfachen vegetabilischen Verbindungen vereinigen. — Ich ward dazu besonders durch die differente Beschaffenheit von Verbindungen veranlasst, die doch nach den damaligen Untersuchungen ie so nahe gleichen Verhältnissen derselben Elemente be- standen, dass man sie rücksichtlich ihrer ele- 9 130 mentären Zusammensetzung als identisch ansah. Ich analysirte folgende Stoffe : Kleesäure , Weinsteinsäure , Rohrzucker , Honigzucker , Holzfaser , Tragant , Stärkmehl , Gummi, Mohnóhl, Leinöhl , Baumöhl , Stein- öhl, Zitronenöhl und Terpentinöhl | , und be- rechnete die meisten damals analysirten einfa- chen. vegetabilischen Verbindungen. Ich wählte zur Untersuchung dieser Stof- fe eine Methode , die namentlich rücksichtlich der Wasserstoff - Bestimmungen grössere Ge- nauigkeit verstattete , als die bisher gebräuch- dichen. Sie bestand darinn, dass man tiber den mit Kupferoxyd gemengten, verbrennlichen Steff noch einen Strom von Sauerstoff - Gas hinweg leiten konnte. Die Resultate dieser mühsamen Arbeiten waren recht erfreulich. Ich fand dabei, dass die vegetabilischen Verbindungen , einen den unorganischen Stoffen in vieler Hinsicht analo- gen chemischen Bau besitzen ; dass man sie 131 nämlich nicht als ternäre , sondern als binäre Verbindungen zu betrachten habe, Die Grundsteine dieses Baues bilden 6 Verbindungen dreyer Elemente : des Kohlen- stoffs , des Wasserstoffs und des Sauerstoffs, Diese Verbindungen sind : 1. Einfacher Kohlen - Wasserstoff > aus glei- chen Mischungs - Су. Kohlenstoff und Wasserstoff bestehend. 2. Anderthalb Kohlen - Wasserstoff , aus 2 M. Gw. Kohlenstoff und 3 M. Gw. Mass serstoff. 3. Doppelt Kohlen - Wasserstoff, aus 1 Atom Kohlenstoff! und 2 M. См. boss | stoff. 4, Einfacher Sauerwasserstoff, aus gleichen Mischungs Gw. Sauerstoff und : Wasser- stoff. 5. Anderthalb Sauerwasserstoff, aus 2 M. Gw. Sauerstoff und 3 M. Gw. Wasser- stoff und 132 6. Doppelt Sauerwasserstoff , aus 1 M. Gw. Sauerstoff und 2 M. Gw. Wasserstoff. Aus ан 6 höchst einfachen Verbindun- gen dreier Elemente fanden sich alle indiffe- rente einfache vegetäbilischen Stoffe zusammen- ^ gesetzt , und zwar auf die Art , dass sie salz- ähnliche Verbindungen bildeten, in denen der Kohlen - Wasserstoff die electropositive, der Sauer - Wasserstoff dagegen die electronegative Rolle zu spielen scheint. Auch die Verhältnisse beider entgegenge- setzten Verbindungen zu einander waren sehr einfach. Die electronegativen verhielten sich zu den electropositiven , wie die Glieder der arithmetischen ^ Zahlen - Reihe zur Zahl 10 oder 100. Mode So enthielten Holzfaser , Rohrzucker , Tragant, Stärkmehl und Gummi: 10 Ato- me einfach Kohlenwasserstoff, aber mit die- sen 10 Atomen waren entweder: 8 oder 9 oder 10 oder 11 oder 12 Atome einfach Sauerwasserstoff verbunden, und diese Differen- zen von je 1 Atom Sauer-Wasserstoff , veran- 133 | Таз {еп die Unterschiede zwischen diesen. Ver- bindungen. Die vegetabilischen Säuren unterscheiden sich rücksichtlich ihres chemischen Baues we- sentlich von den indifferenten vegetabilischen Stoffen. Sie sind nämlich keine Salze des Kohlen - und Sauer = Wasserstofls , sondern Oxyde des Kohlen - Wasserstofls. Die Basis der Gallus - Bernstein - Zitronen - Weinstein - und Ameisensäure ist einfacher Kohlen - Wasserstoff ; die der Essig - und Aepfel- Säure aber anderthalb Kohlenwasserstoff. Von diesen Verbindungen des Kohlen - und Wasser- | stofls sind 4 Atome verbunden: mit 2, 3, 4, 5 und 6 Atomen Sauerstoff , und durch den Unterschied in den Sauerstoff - ‚Atomen werden die genannten Säuren characterisirt. So würde durch Hinzufügung eines Atoms Sauerstoff: aus Gallussäure, Bernsteinsäure $ aus Bernstein- säure , Zitronensäure; aus Zitronensäure, Wein- steinsäure; und aus Weinsteinsäure, Ameisensäure entstehen. 134 Endlich unterwarf ich auch die Alkaloide einer Berechnung , aus der hervorging, dass auch sie eine salzähnliche Zusammensetzung besitzen. Sie nehmen aber in ihre Mischung ausser den genannten Elementen auch noch Stickstoff auf, der sie characterisirt. Man muss — sie zusammengesetzt betrachten als Verbindungen von einfach und anderthalb Kohlen = Wasserstoff mit verschiedenen Proportionen verschiedener: Oxydationsstuffen des Stickstoffs. Aus allen diesen Untersuchungen ging hervor, dass die Eigenthümlichkeiten der einfacheu vegetabilischen Verbindungen durch chemische Verschiedenheit bewirkt würden. Allein aufmerk- sam muss ich auf die Weisheit des Schöpfers, machen , der aus 3 Elementen die bezaubernde Pracht und Mannichfaltigkeit der Pflanzen - Welt aufbaute. Und nichts ist einfacher als die Weise, wie Er diese Aufgabe löste. Kein Mathematiker wird im Stande seyn, einfachere Verhältnisse auszurechnen, als die sind, in denen sich jene 3 Elemente ursprünglich zu 6 Grund - Verbindungnn vereinigten. Und indem sich jene 6 Verbindungen in den Verhältnissen 135 unserer einfachen, arithmetischen Zahlen -Reihe mit einander verbinden, entsteht jene Mannich- faltigkeit von Stoffen , aus der die Pflanzen - Welt zusammengesetzt ist; Aber um diess bewirken .zu können, dazu gehörte auch eine bewunderungswürdige Quali-- fication eines Elementes. Dieses Element ist der Sauerstoff. Es besitzt eine Vielseitigkeit , die allein die grosse Anzahl von Elementen ersetzt, aus denen die unorganische Welt zusammengesetzt ist. Denn wo bedeutende Verschiedenheiten physischer Eigenschaften von Verbindungen obwalten, da findet man häufig die anderen Elemente in gleichen Verhältnissen; aber die geringste Modification in den Sauer- stoff-Gehalte drückt den Stoffen eigenthümliche Stempel auf; und nur so unterscheidet sich z. B. Holz und Zucker ! Der Sauerstoft ist demnach das characterisi- rende Princip der organischen Verbindungen ! Diese Untersuchungen wurden unterbrochen durch den ehrenvollen Auftrag die Mineral - Quellen am Kaukasus zum Behufe ihrer künst- 136 lichen Nachbildung zu untersuchen. Jch unter- nahm daher, auf Kosten der hiesigen Mineral - Wässer - Anstalt, gemeinschaftlich mit meinem Freunde dem Hr. Dr. Fähnichen, die Reise nach jenen entlegenen Gegenden. — Das Russische Gouvernement unterstützte das Unternehmen mit dem ihm eigenen Eifer für alles Nützliche, insonderheit aber wiirdigten mich unser erlauchter Präsident und der für mich wahrhaft vüterlich gesinnte Geheime - Rath von Loder, bei dieser, wie bei so vielen andern Gelegenheiten ; ihrer speciellsten Protection. — Solche Aufmunterun- gen mussten mich anregen , alle meine Kräfte aufzubieten, um die Resultate jener, Reise möglichst gemeinnützig zu machen. Ich beschäf- tigte mich daher, ausser mit den Untersuchungen der Quellen, mit Höhen - Messungen , geogno- stischen Beobachtungen und Bestimmungen der Intensität des Erdmagnetismus unter verschie- denen Breiten. Der Hauptzweck der barometrischen Mes- sungen war, einen Beitrag zu liefern , zu den Beobachtunden über: die Höhe des Niveaus des Caspischen Meeres. Dieser Zweck wurde aber 137 leider durch das Zerbrechen unserer Barometer vereitelt. Doch stellte sich wenigstens bei mir die individuelle Ueberzeugung von der Richtig- keit der Angaben der Hrn.v. Engelhardt und Parrot [fest , ! dà "ich “hei der Messung mehre- rer Puncte am Kaukasus Gelegenheit fand , mich von der Genauigkeit der Angaben dieser ausgezeichneten. Gelehrten zu überzeugen. Auch gelang es mir, verschiedene interressante Pun- cte zu messen, wovon ich Ihnen die Resultate mittheilen will. Die Instrumente , deren .wir uns bedien- ten, bestanden in einem Gay - Lussakischen Reise - Barometer aus der Werkstatt von Pixii in Paris und aus 2 Barometern die nach jenem Instrumente, von dem geschickten mechanischen Künstler Hrn. Neugebauer allhier angefertigt wurden. Alle 3 Instrumente wurden mit dem Reise- Barometer des Hr. Baron von Humboldt verglichen und die unbedeutenden Differenzen auf diesen Normal - Barometer reducirt. ^ Die Hr. Hr. Dr. Schulz; dazumal in Mos- kau, und Kollegien - Rath Dr. Konradi in 138 . Pätigorsk am Kaukasus, hatten die Güte wäh- rend unserer Reise correspondirende Berbach- tungen mit Instrumenten anzustellen, die mit den unsrigen verglichen wurden. — Die Höhe von Moskau wurde übrigens auf drei verschie- dene Weisen berechnet, Nämlich 1. aus dem mittleren Barometerstande der Iahre 1828 und 1829, nach 3- mal täglich angestellten, genauen Beo- bachtungen des Hr.. Dr. Schulz, 2. aus 54 gleichzeitig in Moskau und an einem Puncte am Kaukasus , des- sen Höhe durch das Engelhardtsche Nivellement genau bekannt war, an« gestellten Beobachtungen. 3. aus am 26 Febr. 1829 angestellten gleichzeitigen Beobachtungen am Spie= gel des Asowschen Meeres und in Moskau, Aus diesen Beobachtungen ergab sısch die Höhe des Pallastes des General Kriegs - Gou- verneurs in Moskau : 139 aus den Beobachtungen N 1 zu 589, 74 Par Fuss. — — — N?2— 559, 8 — — — — — N23 612, 6 — — Im Mittel also : zu 587 Par. Fuss. Hiernach würde der Spiegel des Moskwa- flusses am Fusse des Kremls, ungefähr 450 Par. Fuss über dem Spiegel des Meeres liegen. Ausserdem fanden wir: Höhe des Spiegels der Pakhra bei Podolsk — 450 Par, Fuss. der Nara n bei Serpukhow — 420 — — en er Upa bei Tula — 400 — — Spiegel des Dons westlich von Woronesch. — 260 — — —— des Dons bei Kasan- SSS © —— Do "uogunurumsoq Sayrjasun skaja Stanza — 180 — — Höhe des Bazar’s von Nowotscherkask : | 196 Par. Fuss. Hóhe des neuen Badehauses in Pätigorsk 1400 = — | 140 | Höhe des Gipfels des Maschuka 2853,7 Par. Fuss. - des Beschtaus 4124,3 — „ER MM Kronsgebäudes beiden . — Eisenquellen am Kaukasus 1808 — —— — des Spiegels der Sauerquelle in Kislawodsk. 96 TU iC o Als das wichtigste Resultat meiner geogno- stischen Beobachtungen betrachte ich aber die Auffindung eines geognostischen — Horizontes , wenn ich mich dieses Ausdrucks eines berühm- - ten Mannes bedienen darf, für das Terrain von Moskau, über dessen Alter man sich in Ver- muthungen erschópft hat. Dieser Horizont ist . ein, . wohl 150 mächtiges Kreidelager, wel- ches bei Kasanskaia Staniza am Don zu Tage liegt ,. und in horizontaler Richtung in einer Höhe von 200 bis 300 Par. Fuss über dem Meere die Erd-und Gestein - schichten unter- teuft, die allmählig in das Moskauer Terrain übergehen. Dasselbe ist also eine jedenfalls neuere Bildung als die Kreide; ich betrachte es als eine spätere Zusammenschwemmung des- selben Oceans , aus dem sich die Kreide nie- derschlug, und der, nachdem sich das chemiseh 141 Unverträgliche , als Flöz - Gestein - Schichten, mit ihrem letzten Gliede, der Kreide, aus ihm abgesetzt hatte, noch eine lange Reihe von. Jahren, die Kontinente überdeckte , und eine Welt von Seethieren ernährte , deren Reste wir noch unter andern in den Korallenbänken, der Umgebungen Moskaus vorfinden. Hierbei sind aber tertiäre Alluvionen nicht mit einbegriffen, die sich ebenfalls in unseren: Umgebungen vor- finden und aus denen namentlich die Sperlings- berge bestehen. Sie werden hauptsächlich durch Holzreste characterisirt , die ‘sich in . bunter Vermischung mit Resten von See-und Süsswasser- Thieren vorfinden. Der ganze Strich von Moskau bis an den Kaukasus bildet übrigens ein Bassin, das zu verschiedenen Malen mit Wasser aus dem In- nern der Erde angefüllt wurde ; und: dessen - Zusammenschwemmungen und Niederschläge sich in einer so gleichförmigen Verbreitung, in die- sem weiten "Kessel vorfinden, dass man mit vie- ler Wahrscheinlichkeit die Glieder, . die der — Zufallan einem Punkte entblósste, auch an an- dern, geognostisch ähnlichen Punkten supponi- ren kann. 142 Ich werde daher versuchen Ihnen ein Bild der Zusammensetzung der Erdrinde :innerhalb des weiten Raumes von Moskau bis an den Kaukasus vorzulegen. Das älteste Gestein, was ich auf. dieser Reise vorfand ist Jurakalk. Er bildet die Vorwälle des Kaukasus und lehnt sich an ältere Gebilde der Flózforma- tion an, die wieder durch Glieder der Ueber- gangsformation , und endlich durch die vulka- nischen Trachyte getragen werden, aus denen die, mit ewigem Schnee bedeckten Gipfel des Kaukasus bestehen. Unmittelbar auf dem Ju- rakalke findet man im Thale des Podkumok a westlich von Kislawodsk am Kaukasus eine verhärtete Kreide. Diesseits des Kaukasisch- Moskowischen Thalwegs, wird der Jurakalk durch einen sandigen Kalkstein ersetzt, der sich im Niveau des Dons bei Kasanskaja, an der südlichen Gränze des Gouvernements von Wo- ronesch , vorfindet. Unmittelbar über der Kreide fand ich bei Kasanskaja Sandstein, .143 Westlich von Woronesch entblösst der Don Zusammenschwemmungen von Muschelre- sten , die durch wenig mergelartiges Bindemit- tel zusammengekittet sind. Die Hauptmasse der Muscheln besteht aus wohlerhaltenen Te- rebratuliten. Auch finden sich darinn Enkri- niten und hin und wieder Orthoceratiten. Das Vorkommen der letzteren Reste in einem Ter- rain, was offenbar von Kreide unterteuft wird, ‚beweisst, dass sie keinesweges, wie berühmte Autoritäten behaupten , blos der Uebergangs - Formation angehören. Ueber diesen Muschel- Resten liegt Sandstein , und darüber eine leh- mige Erde, die viel Holzversteinerungen ent- hält und tertiären Ursprungs zu seyn scheint. Bei Zadonsk findet man am Don Mergel der ebenfalls viel Terebratuliten enthält. "Doch von Zadonsk bis Tula und Serpuchow geht die Beschaffenheit der Oberfläche der Erde allmählig in die des Moskauer Terrains über. Die Hauptmasse dieses Terrains bildet Seesand, d. h. Quarzkörner und Reste zert- rümmerter Gesteine der Ur » und Uebergangs- formationen , vermischt mit einer Menge Res 144 sten von Seethieren , unter denen man beson- ders häufig. Belemniten, Chætetes , Tubiporites u. s. w. findet. Ausserdem umschliesst jener Seesand Kalkstein, der hin und oredr in über 50 Fuss mächtigen Schichten zu Tage. . steht, und der gänzlich aus Korallen und Mu- - schel - Resten zusammengesetzt ist. Dergleichen Korallenbänke findet man bei Podolsk , Grigo- rieva u. s. w. selbst innerhalb der Mauern Moskaus in dem VA Gräflich ея schen Garten. Den Haupt - Bestandtheil dieser Kalkbänke bilden Polypiten. Unter ihnen zeichnen sich Astrea , Encrinites, Chaetetes , Caryophyllia , Harmodites u. s. w. aus. Ausserdem findet man Echiniten , ‚Belero- phon, Choristites, Productus, Orthoceratites u. S. w. darinn. Das Moskauer Terrain gehört also zu den letzten Zusammenschwemmungen des secundä- ren Oceans ; es ist später als die. Kreide: ent- standen, geht aber durch Terebratuliten - Mer- . gel und durch Sandstein. allmählig in das Kreide- 145 Terrain über. In den tiefsten Punkten des Moskowisch - Kaukasischen Thalkessels ; findet “sich. : ein ‘Ferrain eigener Art, auf das schon der Professor Eichwald aufmerksam gemacht hat, und das er Küsten-Terrain nannte. Das- selbe wird durch Hügelketten umschlossen, die sich diesseits , längst der Ufer des schwarzen und Asofschen Meeres, des Ausflusses des Dons, und längst des Manetsch bis zur Wolga hinzie- hen. Jenseits des Thalweges fand ich Hügel; die aus diesem Terrain bestanden : in den Umgebungen Stawropols, ferner längst des rech- ten Ufers des Terek, und im Lande der Tschetschensen an den Ufern der Sunscha. Diese Hügel umschliessen also den Raum, der das ehemalig vereinigte Schwarze und Ka- spische Meer aufnahm. In horizontalen Schi- chten erhebt sich übrigens dieses Terrain nicht über 200 Fuss über den Spiegel des Schwarzen Meeres. Es besteht aus Sand, Lehm, Töpferthon , Sandstein , Mergel und Schichten von Muschel - Resten. Diese Reste unterschei- den sich wesentlich von denen älterer Alluvio= nen. Sie enthalten nämlich Reste von Seethie- Io 146 ren, deren Arten man noch gegenwärtig le- bend mn Schwarzen und Kaspischen Meere vor- findet. Eichwald: unterschied darinn Mytilus und Glycymeris - Arten. — | Aufmerksam aber muss ich darauf machen, dass sich dieses Terrain diesseits des Dons À bei Nowotscherkask, Rostoff u. s. w. stets in horizontalen , jenseits des Dons aber, schon bei Donskaja und Moskowskaja Staniza in, nach dem Kaukasus zu, aufsteigenden Schichten vor- findet. Uebrigens bin ich über sein Alter noch nicht einig. Es ist auf jedem Fall wee Entstehung als das Moskauische Terrain , aber ich muss. es unentschieden lassen , ob es sich absetzte , als der secundäre Ocean nur: noch eine Höhe van 200 Fuss über dem jetzigen Stand des Weltmeers einnahm , oder ob es ein Produkt der tertiären Fluth ist, die dann längere Zeit hindurch jenen, von den bezeichne= ten Hügelketten begränzten Raum behauptet haben muss, ehe sie bis zu dem jetzigen Rand’ des Kaspischen und Schwarzen Meeres herabsank. Uebrigens geht aus der aufsteigenden Schichtung 147 dieses Terrains am Fusse des Kaukasus hervor, dass dieses Gebirge sehr spät empor gehoben worden seyn muss, denn alle Glieder der Flöz- Formation, bis auf das Eichwaldische Küsten- Terrain herab, sind in seiner Nähe ansteigend geschichtet. — | ; Unabhängig von den bisher erwühnten безе = Bildungen , finden sich in dem Mos- kowisch - kaukasischen Thalkessel an ‚vielen Punkten tertiáre Alluvionen. Wie schon erwähnt, bilden sie in der Nähe Moskaus die Sperlings- berge. Hier findet man 450 Fuss über dem Meere , im Niveau des Spiegels der Moskwa- reka eine kothige Erde , die eine Menge Reste von Seethiéren , mit Holz - Resten gemengt, einschliesst. Hauptsächlich bestehen die Seethiere aus Ammoniten , unter denen unser verehrter Director : Ammonites Freislebenii, Ammonites dentatus, Ammonites compressus und s, w. unterschieden hat. Ferner findet man darinn : Belemniten , Chamiten , Trochiten , Telliniten u. s. w. Diese Erde ist mit Sand überdeckt. Tertiäre Alluvionen beobachtete ich ferner : an den Ufern der Oka und des Dons, westlich то. * 148 von Woronesch ; wo sie Terebratuliten - Kalk und Sandstein überdecken und ein lehmiges Terrain bilden , welches Sandsteinknollen um- schliesst, in denen man in der Regel einen Kern von versteinertem Holz vorfindet; und endlich am Kaukasus in der Nähe von Kislawodsk in einer Höhe von 3000 Fuss über dem Meere, Die tertidren Alluvionen bei Kislawodsk sind eine interessante geognostische Erscheinung. Ihre Anschwemmung in einer Mächtigkeit von 500 Fuss an dem Abhange des Kaukasus in einer Höhe von 3000 Fuss über dem Meere, und die eigenthümliche, nur mit den Wirkungen einer ungeheuren Brandung vergleichbare Phy- sionomie der Umgebungen jener Anschwemmun- ~ gen , machen es sehr walırscheinlich , dass es jener Punkt war, der die aus Norden herab- stürmende Fluth brach, Hier häuften sich al- so in grosser Masse jene losen von der Sünd- fluth vorgeschwemmten Gestein - Thier - und Pflanzen - Reste an. Sie können noch bis heu- te dem Forscher als Merkmal der Gewalt je- ner furchtbaren Katastrophe dienen , die fast alles Leben auf unserem Planeten vertilgte Е sie können ferner als Merkmal der Höhe dies’ 149 nen, die der Wasserstand während der Sünd- oder tertiären Fluth auf der Oberfläche der Erde erreichte. — | Die Regelmässigkeit in der Gestein-Schich- tung, die der Geegnost im. Innern Russlands bemerkt, wird übrigens in der Nähe des Kau- kasus unterbrochen. , Am Fusse dieses Gebir- ges ist nämlich das Kreide - Terrain, schon in der Nähe von Georgieffsk,. mit aufgeschwem- | mtem Lande überdeckt , welches Gebirgs- ströme in die Ebene herabschwemmten. Es besteht aus mehr oder weniger verwitterten Gerüllen .der Gesteine des Kaukasus, die theils lose, ‘theils wieder erhártete oder durch. Bindemittel verbunden eigenthümliche Gestein- Bildungen erzeugte, die die Ebenen von Geor- gieffsk bis ans Gebirge überdecken, und die in der Nähe des Beschtaus durch vulkanische Ausbrüche durchbrochen wurden. Diese vul- kanischen Ausbrüche bilden den Beschtau selbst und eine Menge Kegelberge , die ihn umrin- gen. Sie bestehen aus Trachyt, der aber hin und wieder nicht förmlich zu Tage ausgeht, sondern nur die Kalkrinde , die die Basis des dortigen Terrains ausmacht, in die Höhe ge- 150 hoben hat, wie diess heim Maschuka z. В. der Fall ist. Die Zusammensetzung der Kaukasischen tertiären Alluvion hat übrigens grosse Analogie mit der Moskowischen. An beiden Punkten besteht sie ans Sand , der eine kothige Erde einschliesst, in der man Seemuscheln, namentlich Ammoniten, Holz- reste und Süsswassermuscheln ^ bunt unterei- nander gemengt vorfindet, Am Kaukasus fin- det man ‚häufig faustgrosse Stücke jener Erde, die alle diese Bestandtheile enthalten. Will man sich ein ideales Bild der Ge- steinschichten entwerfen , die den Boden des von mir gesehenen Reichs von Russland bilden, so ist es kürzlich folgendes : I Wasser - Gebilde. A. Glieder der secundären Formation, 1. Jurakalk am Kaukasus, 2. {Kreide Sandstein | ‘Terebratuliten = Kalk mit Orthocera= "UTE -тэТ, ploy titen. Sandstciu > Sand und Lehm. 151 3. [Sand mit Korallenbänken » Lehm und Mergellagern, Nestern von Gyps u. WwW. Ute toL 595511350] Е = B. Glieder der tertiären Formation. Sand, Lehm, Mergel mit zusammenge- schwemmten See-und Süsswasser - Mu- scheln und Holzresten. C. Eichwaldsches Küstenterrain von dem noch unentschieden ist, ob es zur se- cundären ‘oder tertiären Formation ge- hórt. Und | D. Gemeines aufgeschwemmtes ey eel ll. Feuer=Gebilde. Sie finden sich nur in der Nähe des Kau- kasus und bilden dort die Trachyt - Ur - und zum Theil auch die Uebergangs - Gesteine. Das Kreide = Terrain kann als Basis der | Oberfläche Russlands betrachtet werden. Es wird nur in den Umgebungen Moskaus bis fast in die Gegend von Tula herab, von dem Mo- 152 skauer , zwischen Nowotscherkask und Sta- wropol von dem Eichwaldschen Terrain , ausserdem aber an unzähligen Punkten von tertiären Alluvionen und gemeinem aufge- schwemmtem Lande überdeckt. Es würde mir jetzt noch übrig hleiben , der Gesellschaft uber meine Untersuchungen der Kaukasischen Mineral - Quellen, über meine die Cholera betreffenden Arbeiten , endlich über Untersuchungen zur Ausmittelung des Zusammenhangs der specifischen und der . Mischungs - Gewichte chemischer Elemente zu berichten , allein schon zu lange habe ich Ihre Geduld in Anspruch genommen; ich behalte mir daher vor, die Mittheilung der Resultate meiner Arbeiten in Zukunft fortzusetzen, wenn Sie sie der Mittheilung werth halten sollten. — LITE DIDS SSII IDI DODGE DIIGO DIDO DLDG DEG ELOLE LIRE IDI RII LIDS IDG IIS IDLO Rapport de Mr. le Dr. Pont sur l'ouvrage de Mr. Marx, ayant pour titre: Die ‘Erkenntniss , Verhütung u. Heilung der ansteckenden Cho- lera. ( Carisruhe u. Baden. 1831. 385. $. in 8. ) L’art de reconnoitre ; de prévenir et de guérir le Cholera contagieux par le Docteur K. F. H. Marx, Professeur ordinaire de méde- cine à Goettingue. 1831, Le problème le plus direct et le plus ur- gent à resoudre , dit l’auteur dans sa préface, consiste à établir le système et l’ordre néces- saire dans tout ce que l'expérience nous offre jusqu'à présent, de bien confronter les diffé- rents résultats et les opinions diverses, de les éclairer par.le flambeau de la critique et de les examiner dans les principes invariables de la Pathologie et de la Thérapie. Tel est le but que se propose Monsieur Marx , et nous ne pouvons disconvenir qu'il a fait tout son possible pour bien remplir ‘sa 154 . tâche difficile , mais nous sommes convaiucu , que son ouvrage auroit été encore plus par- fait , sil avait observé lui même cette funeste épidémie; car nous ne pouvons pas nous pere suader, que pour bien atteindre le but en que- stion, il ne soit pas nécessaire, comme le pre- tend l’auteur , de voir la maladie elle même. L'ouvrage est divisé en 13 chapitres — Le premier contient la littérature, le 2, le 3me et le 4me renferment le tableau de la maladie , son cours et le prognostique, le 5me les autopsies , le 6 me le diagnostique , le 7me traite de la nature du siège et du nom de la maladie , le 8me de son origine, le 9™e des causes, le 10™e de l’impressionabilité ( Re- ceptivität), le 11e de la contagion, le 12 ше des mesures préservatives, le 13 me de la eure. L'auteur a exposé le tablean de la mala- die ( page 16) avec vérité et nous trouvons que les signes pathognomiques ( page 18), quil a fait ressortir, sont ceux que nous pour- rions constater comme tels dans la pluralité des cas , observés par nous mémes. 155 Nous pourrons en dire autant du progno- stique en général (page 80). Quant aux symptômes en particulier, nous n'avons pas trouvé qu'ils aient eu à Moscou la méme sim gnification qu'ailleurs. — Les taches bleues à la figure et aux extrémités étoient un phéno-' mène trés ordinaire dans les malades que nous avons vus dans cette Capitale, mais nous’ ignorons qu'elles aient été considérées en Rus- sie comme précurseurs de la mort par d’au- , tres observateurs que Rang et le pasteur de | Saratow. Jusqu’ä présent les autopsies cada- vériques n'ont pas été très satisfaitantes , mais (page 931 ) l'auteur rend justice ‘à celles qui ont eu lieu à Moscou. Selon lui, aucunes . n'ont été plus détaillées et il trouve que l'e- | xamen de la moélle épiniére y a été fait avec un soin particulier, Plusieurs praticiens ont remarqué des mou- vemens convulsifs aprés que le malade avoit expiré. Nous avons eu occasion de faire les mémes observations et nous pensons comme Yauteur, que la vie n'est pas encore éteinte , tant que ces mouvemens se manifestent, mais 156 quant aux simples contractions les membres , elles peuvent avoir lieu après la mort ‚et mês me pendant un laps de tems assez considérable, Cest une vérité qui est prouvée par des faits et entre autres par les sapajous ( espèce de singe ), qui au moment où il sont tués par un coup de fusil, s'accrochent avec leur queue à une branche d'arbre ou ils restent suspendus 12 à 15 heures aprés la mort (pag, 101.) ( Diagnostique ) Quelquesfois (pag. 125) on a confondu le Choléra avec d'autres mala- dies. Tytler l'avoit pris pour un empoisonne- " ment produit par l'usage du Datura Stramoni- um. — A Astrachan Uschein l'a également pris pour un empoisonnement. C'étoit les premiers cas que ces Messieurs observoient et nous croyons qu'une telle erreur sera impossible pour quiconque laura vu une couple de fois. — Selon lauteur (pag. 133) le Choléra sporadi- que ne différe du Cholera contagieux, que par lintensité des svmptómes. Quelquefois cepen- dant la premiére de ces maladies est tout aus- si violente que la derniére , lune tient à une cause gastrique, une faute de diététique et l'au- 137 tre à un principe contagieux , abstraction faite de tout autre cause. Nature, siège, nom. Selon l’auteur Ja na- ture du mal consiste principalement (pag. 140) dans la suspension des fonctions du système nerveux, spécialement du bas ventre (142) et ce nest que par suite de cette affection que nous voyons pâtir le système de la circulation et de la végétation (p. 141.) Aprés avoir cité les différents noms qu'on a donnés à cette maladie, il pense que le plus convenable seroit celui qui indique за qualité contagieuse , qualité essentielle et constante , il faudroit la nommer : Choléra contagieux. Causes de la maladie. L'origine et le mo- de de propagation ne peuvent avoir lieu selon l’auteur que par la voie de la contagion ct il s'oppose à lidée de l'épidémie et de l’endémie méme pour l'origine primitive du mal. — Nous ne comprenons pas un endroit du texte, ou il dit (page 175) „en Russie le Gouverneur militaire se prononga pour la contagion ct le Gouverneur civil pour la non contagion. И pas roit que Mr. Marx a reçu cette nouvelle «une 158 personne qui avoit une idée un peu confuse sur ces fonctionnaires publics en Russie. - + Les causes occasionelles telles que l'intem- perance, le froid, la fatigue, le chagrin etc. peuvent sans doute déterminer le mal , mais souvent ce n'est pas le cas, de maniére que nous sommes obligés d'avouer notre ignorance à ce sujet (pag. 210 ).- Il dit cependant plus tard (pag. 214), que la susceptibilité d’être atteint du mal n'est pas grande , si les causes prédisposantes n'existent pas. Le principe contagieux du Cholera, dit l'au- teur dans le chapitre , qui traite de la conta- sion et de la non - contagion , consiste dans une maliére fixe et spécifique d'un genre parti- culier, (specifischer fixer Stoff sui generis) (230), et son action se manifeste et se propage essen- tellement par la peau et la membrane mu- queuse, qui en est la continuation. Les organes respiratoires et la peau sont probablement les parties qui reçoivent ce principe ( 235 ). L'auteur examine les argumens qu'on peut alléguer pour la contagion et pour la non-con- : tagion. Il a rassemblé un grand nombre de 159 faits, qu'il allègue en faveur de la première, mais il paroit qu'il a été moins disposé à met- tre en évidence ce qui pourroit prouver la non- contagion. Il dit bien qu'Ispahan a été sauvée, parcequ'on avait ordonné aux caravanes, qui venaient de Schiras où la maladie faisoit des ravages , de ne plus traverser cette ville, mais de prendre le chemin de Jesd (pag. 267 ); mais il ne dit pas qu'on avoit établi des Qua- rantaines autour de St.-Petersbourg et que ce- peudant la maladie y avoit pénétré. Il cite bien des exemples oü la maladie s'est propagée par les individus qui venoient d'un endroit in- fecté, mais il ne remarque pas qu'un grand nombre de personnes venues d'uu tel endroit tombent malades ailleurs , sans que la maladie se communique méme aux individus, qui les «ont soignées ou approchées. Le Gouvernement de Moscou offre un grand nombre de faits de cette nature et le rapport de Mr. Marcus, Sé- crétaire du conseil temporaire de Moscou, qui wa paroitre incessament, donne a ce sujet les preuves les plus irrécusables. » L'auteur nous dit quil y a beaucoup de preuves de la propagation de la maladie par 160 des vétemens et autres effets, mais mH n'en cite que deux. — L'une (258) est mentionnée dans le rapport d'un douanier de Kiakhta du 23 Avril 1827 qui dit avec beaucoup de justesse (selon l’auteur ) que la maladie s'est frayé le chemin par le commerce ; Fautre se rapporte à wn fait publié dans la gazette d'état de Prus- se du 13 Aout 1831 N 9 223. Quelqu'un de Graudenz avoit acheté un chien barbet d'un homme qui étoit mort du Cholera , mais que, averti du danger auquel il s'exposoit il l'avoit livré pour le faire tuer. Celui qui en étoit chargé garda l'animal, mais cet homme et ce- lui dont il l'avoit recu tombérent malades ( du Cholera sans doutes) et tous les deux mouru- rent. Les exemples qui prouveroient le contrai- re, c’est - à - dire, que les marchandises , les hardes etc. qui avoient pu se trouver sous l'influence de la contagion, n'avoient pas ce- pendant propagé la maladie, ne peuvent pas affoiblir ce qui a été avancé à ce sujet, quand méme leur nombre seroit considérable. L'auteur О , . E Je e a raison rélativement à ce qu у а de vrai 161 dans les faits allégués ; car la vérité est tou- jours une et la même, mais une multitude d’exemples qui prouveroient le contraire, af« foibliroient au moins sans contredit les mesu- res hygièniques et préservatives , qu'il s’agiroit de prendre. D'ailleurs nous ne pouvons. pas nous persuader , que les deux argumens expo- ses par l'auteur soient tout - à - fait irrécusa- bles et nous croyons que le premier au moins, est une assertion vague plutót qu'un fait indu- bitable. A la fin du. chapitre sur la contagion et la non - contagion , lauteur nous donne un appercu géographique et chronologique de la marche de cette maladie. Les mesures préservatives doivent être prises: 1° de la part du Gouvernement en établissant des quarantaines dans toutes leur étendue , fixant leur terme à 20 jours, et comme la contagion peut sans contredit être propagée par les animaux domestiques (299) il faut les empêcher de parcourir les rues, ou bien les tuer. Quant à la volaille qui 1I 162 sert de nourriture à ceux qui sont cernés par les quarantaines > A faut également leur cou- per les plumes des ailes, (299) sans doute pour prévenir [infection , qui pourroit avoir lieu si on négligeoit cette mesure de pré- caution. à 2. de la part des médecins. J. — — — de la police. 4. — — — du malade même. Ces. derniéres précautions se rapportent essentiellement au régime et à la diéte; à cet- te occasion l'auteur fait mention de quelques moyens pharmaceutiques proposés comme pré= servatifs et n'oublie pas méme celui de Chleb- nikoff. — L'auteur termine son ouvrage par l'expo- sé des moyens thérapeutiques proposés dans cette maladie. "Tout en reconnoissant avec justice qu'il n'a rien omis de ce qui pourroit paroitre important à ce sujet nous croyons quil n'a pu éviter toutes les imperfections qui tiennent au genre de l'ouvrage qu'il a entre- 163 pris. Car si Yon fait une compilation sur une maladie qu'on n'a pas vue, on est souvent obligé ‘de noter des choses qu'on regarderoit comme sans aucune importance, si on l'avoit observée soi- méme. — La quantité de sang qu'il faut tirer, dit-il, d’après Poupirew et Rang est facilement determinée par la sensa- tion du malade, qui se trouvant débarrassé du poid qui oppressoit sa poitrine d'une angoise se pénible, (р. 350) s'écrie: je me sens le coeur dégagé, c'est passé etc. Mais nous n'avons pas eu le plaisir d'entendre. une ex- clamation aussi satisfaisante méme dans les cas où la saignée produisoit un soulagement évident. En achevant notre rapport nous conve- nons avec plaisir que nous avons lu avec une satisfaction particulière l'ouvrage de Mr. Marx. I] ne l'a certainement pas écrit dans le but de faire étalage de ses grandes connoissances comme litiérateur, il n'avoit en vue que le bien général et si nous ne sommes pas d'ac- cord avec lui sous le rapport de la contagion, nous sommes obligés de convenir qu'il a énon- YET 164 cé ses idées avec candeur et qu’en prononçant quelquefois son jugement sur. les opinions ou sur les assertions des auteurs quil cite, il ne le fait qu'avec cette modestie qui mérite d’être imitée “par tous . ceux qui s'occupent de. cri- tiquer les ouvrages, dans l'intention d’avancer les progrès d’une science, qui comme la mé- decine présente tant de difficultés. LAIT IIS PLIES OPIS PIGS PPPS EPS PILI ILDGIG EEE IDEE SNS II GE IS PIS IOLRS DONS SNS GOGEIGDP ! Mr. Perroseuius recita , pour la cloture de la séance , un poéme , ayant pour titre : Erinnerungen und Dankbarkeit. Nicht das Gewöhnliche , verehrte Mana, ; Nicht der Gebrauch , der im gemess’nen Schritt Die stets sich gleiche Bahn der Formel geht, Nicht jene Kunst, die ängstlich Worte sucht Und schmeichelnd täuschen will des Hörers Ohr; — Nein, reiner Freude Jubeltöne sind’s , Di laut in diesen frohen Kreis mich rufen, Der Wunsch ist es, zu theilen dieses Glück, Das freundlich, wie des Frühroths gold’ner Strahl In diesem Augenblick’ dies Fest begrüsst, О, sei willkommen uns , Erinnerung , Mit holdem Wort’ erfreue süss das Herz! Und du, o Dankbarkeit , die liebevoll Mit Lorbergrün’ des Weisen Stirn umzieht ! Ja, gross ist es, für Menschenglück zu leben, Für Wahrheit, Tugend und das Vaterland ; Doch löblich auch , der guten That zu denken, Die segensreich um's Haus des Menschen blüht, Und einst noch spät dem kommenden Geschlecht? Die reife Frucht zum Aerntefeste bringt. 166 So bringt denn der Erinn'rung frischen Kranz Dem Schöpfer dieses nützlichen Vereins, Geweiht von Ihm vor fünf und zwanzig Jahren, Dem Forschungsgeist zum heilig hohen Zweck’; Hier hat mit Euch er die Natur belauscht ; Dem Wirken nachgespürt, womit sie schafft, Erhält, versorgt und alles Leben segnet ; Hier bringt er Euch die reichen Schätze dar, Die er in des Gebirges düsterm Schacht Und auf der Erde heitern Flächen fand; Hier horchten wir und hórten von dem, Was wundervoll in der Natur geschah, Von da, wo pflückt der Mensch des Brotbaums Frucht, Bis hin zur Lena und zum Anadyr ; Hier ward von Ihm der grosse Bund geschlossen , Der mit dem Sammler auf der Andenflur Den Forscher an dem Moskwafluss’ verreint ; Und in den Strauss den Cuvier Ihm reicht, Flicht Humboldt, früher Liebe eingedenk , Der Jugendfreundschaft stets noch frisches Reis. Das Jahrbuch der Verdienste liegt vor uns! Und Fischers Name schmückt ein schönes Blatt, Hinüber trägt es, stolz auf seinen Schmuck, In ferne Zeiten Wort und That des Mann's, Der dort, in jenen feierlichen Salen, - Uns eine neue Welt des Schönen zeigt, Wo sieh das Seltene und Niegeseh'ne , Gleich Blüthen, lieblich an einander reiht, | 167 Wo Ordnung, Kunst, Geschmack , Zusammenhang Uns überrascht und wunderbar erfreut , Uud würde selbst des Redners Lippe schweigen, . Die Säle dort, sie würden von Ihm zeugen, Von Ihm, der über die bekannten Gränzen Die Kunde der Natur in Felder führt, "Wohin des kühnen Britten Forschungsgeist , Der scharfe Blick des Galliers nicht drang; Und, dreist den unbesuchten Pfad betretend , Verfolgt mit Muth. Er ein entferntes Ziel. Er klimmt hinan des Forschens steile Bahn. Und trágt das Licht dem Suchenden voran, Er wirket fort, des Wissens grossen, Kreis Stets grósser, immer grösser sich zu ziehn. Den Stein, das Erz in dunkler Erdenkluft , Das Pantherthier , der Schlangen grause Brut, Die Lebenden aus tiefem Grund' des Meer's, Die Schwebenden in hoher Himmelsluft , Sie stellt vor unt sein prüfender Verstand, Benennt, beschreibt , vergleicht , zergliedert sie, Und wie des Malers Hand das Saatgefilde Des Flusses klare Flut, den Berg , das Thal, _ Der Wiese Schmuck, den Wald im Morgenstrahl Vereint zu einem grossen Zauberbilde : So ordnet er nach. des Gesetzes Spruch, Die buntgemischten Wesen der Natur , Und eint das Maunigfaltige und Viele Zu eines Ganzen reiner Harmonie, 168 . Zum Dank’erhebt mit mir das frohe Herz, Und bringt ihn rein und wahr dem edeln Mann’, Der vor den Blick des Jüngling’s und des Greises Das grose Vorbild seines Lebens stellt , Der heute, wie von froh bekränzten Höh’n, Hinab auf fünf und zwanzig Jahre sieht , Die , Freunden gleich, mit Gruss und Segenswunsch Und Palmenkránzen Ihm entgegen geh'n. | Empfange sie in ihrer Strahlenkrone , Sie bringen Dir Unsterblichkeit zum Lohne. дл А По LOL LIF 2252722272 А SOTSISSOSIIIIIE GOR Sur le Mastodonte et le Tetracaulodon ; par le Directeur С. Fischer. Les Mastodontes de Cuvier (ou Masto- therium ) , sont des quadrupèdes fossiles de la taille et de la forme de l'Eléphant, pourvus comme lui d'une trompe et de longues défen- ses implantées dans les os incififs, étant de la méme structure, qui n'en différaient en un mot d'une manière essentielle que par leurs. dents molaires , lesquelles , au lieu d’etre for- mees de lames transversales , ont une couron- ne simple , mais hérissée de tubercules ou de mammelons plus ou moins nombreux , plus ou moins saillans. Des dents molaires de cet animal furent déjà connues à William Hunter, à Daubenton et à Buffon >» qui a publié la plus grosse, pesant onze livres quatre onces. Mais Buffon avance que ces dents se trou- vent dans l'ancien Continent, ainsi que Pallas, qui fit graver une dent fort usée des monts Oural en 1777. | 170 Mais Mr. le Baron Cuvier qui a fait de longues recherches sur cet animal, comme sur beaucoup d’autres, n’a jamais vu aucun au- tre morceau qui ne vint pas de l'Amérique; aussi cet animal est aujourd'hui generale- ment connu sous le nom de l'animal de l'Ohio. Un morceau considérable du crâne et quelques os avaient été trouvés en 1785 par le Dr. Brown, et exposés À la curiosité du public dans la galerie de peinture de M. Char- les Willson Peale, à Philadelphie, où ils don- nèrent à ce dernier l'idée du beau Muséum d'histoire naturelle qu'il a formé dépuis. Camper, le celébre anatomiste , s'est oce cupé de méme sur la place qu'on pourroit ac= corder à cet animal. Mais pendant qu'on travaillait en Europe sur quelques fragmens de cet animal, M. Peale continuait à en recueillir les os, et il avait été assez heureux pour en obtenir deux squelettes presque complets qui ont decidé la question pour toujours. 171 C'était dans le voisinage de Newburg , sur la rivière d'Z/udson dans l'Etat de New - York et à soixante - sept milles de la capitale qu'on avait trouvé ces ossemens и et. d'autres à Wallkill dans un marais à vingt milles à louest de la rivière d’Hudson. Le plus complet de ces deux squelettes est placé dans le Museum de Mr. Peau à Philadelphie ; lautre a été apporté par l'un de ses fils , M. Rembrandt Peale , à Londres, où on Га fait voir publiquement. Mr. Rem- brandt РЕАТЕ en a donné une description: Acrount of ihe skeleton of the mammouth , London 1802. in 4. et d'une édition fort au- gmentée : historical disquisition on the Мат» mouth. ib. en 1803. | : Mr. A. C. Bonn, fils du célèbre Profes- seur d'Amsterdam , publia en 1810 une dis- sertation étendue , accompagnée d'une très - belle gravure du squelette de M. Реле, d’a- prés un dessin fait à Philadephie ‚par M. Rem- brandt Prate; ( Verhandeling over de Masto- donte, of Mammouth van den Ohio , door А. C. Bonn. in 8.) 172 x i Les dépóts d'os de Mastodontes, ainsi que d'autres espéces fossiles qui les accompag- . nent d'ordinaire , sont plus généralement dans des endroits marécageux, ou il sourd de l'eau salée, qui attire les animaux sauvages et surtout les différentes especes de cerfs, et qui, par cette raison, ont été désignés par le nom anglais Lick. Le plus. celèbre de ces depots est dans l'Etat de Kentuckey, à la gauche et au Sud-est de l'Ohio à quatre mil- les du fleuve, ce qui à fait donner au ma- stodonte le nom d'animal de l'Ohio. Des re-. cherches reiterdes: en ont fait trouver de ces ossemens fossiles dans beaucoup d’autres en- droits des Etats - unis. ’ Nous avons indiqué tout au commence- ment la ressemblance du Mastadonte avec l'Elé phant fossile ou Mammont, il s'agit mainte= nant d'en indiquer la différence, qui repose surtout sur la forme des dents machelières. La forme des machelières du Mastodonte est très remarquable. Leur couronne est en 5 re rectangulaire. Elle n’a que deux substances: général plus où moins approchante de la figu- 173 la substance intérieure dite osseuse ou plus exactement ivoire, ct l'émail. Celui-ci est très épais; il n'y a point de cette troisième substance si remarquable dans l'Eléphant et que l'on a nommée cément ou corticale. Cette cou- ronne , tant qu'elle n'a pas été usée, est hé- rissée de grosses pointes disposées par paires. Il y a loin de là aux dents des carnivores, qui n'offrent qu'un tranchant principal et lon- gitudinal, divisé en dentelures comme celui d’une scie. Le mastodonte devait donc faire de ses dents le méme usage qüe le sanglier et l'hippo- potame , qui ont les mêmes caractères que lui à leurs dents. Il devait s'attacher surtout aux végétaux tendres, aux racines, aux plantes aquatiques ; mais il ne faisait point sa nourri- ture d’une proie vivante, Les dents à demi usées offrent sur leur couronne des rangées transversales , de deux losanges chacune. L'adulte a quatre dents à chaque máchoi- re, savoir deux à six pointes et deux à huit 174 pointes en haut; deux à six pointes et ‘deux à dix pointes en bas. Les arrières - molaires, soit à huit, soit à dix pointes, ont en outre un petit talon plus ou moins irrégulier. Il resulte des détails de l'ostéologie du grand Mastodonte ou de l'animal de l'Ohio 3 quil était semblable à lEléphant, les ma- chelières exceptées; qu'il avait probablement une trompe, que sa hauteur ne surpassait point celle de Elephant, mais quil était un peu. plus alongé , et quil avait des membres un peu plus épais avec un ventre plus mince; que, malgré toutes ses ressemblances > la stru- cture particuliere de ses molaires suflit pour en faire un genre different de celui de l'Eléphant. Ces ossemens sont beaucoup plus communs dans l'Amérique septentrionale que partout ail- leurs. On a distingué jusqu'aujourd'hui sept es- péces. 1. le grand Mastadonte ou celui del’Ohio. ( Mastotherium maximum ) - 175 2, le Mastodonte à dents étroites; (M. angustidens ) dont les fossiles se trouvent à Simorre, en Italie, à Köpf- nach en Allemagne, et dans l'Amé- rique septentrionale et meridiohale. 3. des Andes; (М. Andium ) en Amérique, | près des Cordillères et à Santa Fé de Bogota. | 4. de Humboldt; (M. Humboldtii) de 'Amé- rique méridionale 9. le petit; ( M. minutum ) 6. M. tapiroides ; de l'Europe. ~- 7. M. elephantoides; d'Irawadi aux Indes, dont nous devons des échantillons préci- eux calqués en plâtre, à notre Mem- bre le Réverend illiam BuckLAnD a Oxford. - П fallait faire précéder ces observations sur le Mastodonte pour vous faire comprendre l'étonnante découverte , quon vient de faire en Amérique d’un animal tres semblable au Mastodonte , mais dont des caractères parti- 176 culiers font établir un nouvean genre, sous le nom de Tetracaulodon. Mr. Archibald Craw- FORD a découvert au même endroit où Mr. PEALE a déterré le squélette du Mastodonte gigantesque , c'est à dire à environ douze mil- le de Newburg, dans le Comté A Etat de New - York. Les os obtenus par М. Crawrorp sont dans un bon état de conservation, et compren- nent plusieurs parties du Squélette. M. John D. Godmann a décrit ces os dans un Mémoi- re lu à la Société philosophique d'Amérique , le 1 Janv. 1830. Les auteurs des Annales des Sciences naturelles *) ont communiqué un ex- trait de ce travail que jemprunterai à mon tour pour Vous faire connaitre cet animal re- marquable. Voici les parties du squelette qu'on a dé- couvertes : Partie antérieure de la tête, con- sistant en une portion du frontal, de Римег- *) Année 1850. Vol. ХХ. p. 292 — dor Cf. Leon- warp et Bronx, Jahrbuch, et'c. 1631. IL, p. 118— » ТОТ, 177. niaxillaire,. du maxillaire- supérieur et’: les deux tiers des os de la machoire inférieure ; les. défenses et seize- dents. Il n'y a qu'un petit fragment de la partie postérieure .de la tete, c'est un morceau de l'os occipital cara ctérisé par la présence d’un condyle. presque entier, et offrant une petite partie du cercle du grand trou occipital. Parmi les os du tronc et des extrémités , il n'y a que quatre. vertébres , une apophyse épineuse séparée ; deux côtes, dont il y en a une entiére et une autre rompue et imparfaite; un humerus, un radius, un cubitus et deux phalanges digitales; un fémur, un tibia et cing épiphyses ou têtes d'os, séparées deleur corps; ce qui, joint à d’autres circonstances , inontre que l'animal n'avait pas atteint son âge adulte. Le cóté droit de la téte est le plus parfait, et lorsque les os sont rapprochés, il donne une bonne idée du caractöre general de cette partie du crâne, qui rappelle fortement: celui d'un éléphant. Une ligne tirée de la plus hau- te partie du frontal jusqu'à l'extrémité de Vos intermaxillaire a dix - sept pouces, Le fragment 12. 178 de los frontal forme environ cinq pouces de cette étendue, il est uni au bord supérieur de los maxillaire par une suture, et forme dans ce point le bord supérieur antérieur de Forbite de l'oeil; la partie postérieure du fron- tal est rompue et perdue. L'os maxillaire supérieur droit est consera - vé entièrement, depuis le bord de l'alvéole de la défense antérieurement , jusqu’au bord postérieure de la seconde molaire ou dent pere - manente en arriére. L’os maxillaire supérieur, mésuré depuis la partie unie & Pos frontal jus- qu'au bord de l'alvéole qui contient la dent postérieure , est haut de onze pouces. Les os intermaxillaires sont d’une gran- deur considérable $ celui du côté droit a au moins douze pouces de longueur et trois de largeur , il s'étend depuis le bord inférieur, de los frontal jusqu'à la base de la grande dé- fense , et forme la partie supérieure de ces alvéoles. L'entrée du canal nasal est indiquée pat une dentelure semi- circulaire sur le bord 179 intéricur de cet os, qui est complet dans cét- te partie. Ja Les défenses qui appartiennent à cette mä+ choire sont dans un état assez bon de con» servation. La longueur entière de la defense droite est de dix-sept pouces, dont cinq sont en dedans de l'alvéole. Les défenses, à Тез droit où elles sortent de l'alvéole , sont éloig- nées de quatre pouces 2, et dans ce point, elles ont sept pouces et demi de circonférénce. Elles ne décroissent pas visiblement jusqu'à en- _ viron quatre pouces dé lextrémité , d’où elles diminuent jusqu'à la pointe. On a obtenu à peu près les deux. tiers de la mächoire: inférieure.. Le trou. mentonnier pour la sortie de la branche labiale- du:'nerf maxillaire inférieur est situé sur, la méme ligne que la racine de la .seconde-'dent -caduque. : A deux ou trois pouces en avant de ce trou, qui a un demi-pouce de‘diamètre ; il ‘y’en a trois, autres plus: petits: pour: le passage des vaisseaux .et des nerfs, déstinés à. la :levre!et 12 * 180 aux parties qui environnent l'insertion des dé- fenses inférieures. i | La grande particulasité de cette mächoire et ce qui sépare cet animal de tous les gen- res établis jusqu'ici, est la forme allongée et en bec de son éxtrémité antérieure qui-con- tient les alvéoles de deux defenses très .remar= quables, Le bord supérieur de la mâchoire depuis les dents antérieures descend immedia- tement en s'amincissant vers le niveau de ces alveoles. Inferieurement le contour de la ma« choire ne change par jusqu’à l’autre côté du trou mentonnier antérieur , où elle diminue soudainement jusqu'à la fin. La portion de la machoire en forme de bec est longue de trois pouces trois quarts et est creusée et évi- dee superieurement comme pour la reception de la langue; le creux est large de deux pouces , tout à fait adouci et fermé de cha= que côté par ‘de bords épais et relevés. Les défenses de la mächoires ‘inférieure sont d'une apparence trés frappante; celle du côté . droit, qui. est entière, est longue de 181 quatre pouces. dont trois sont enfermés dans l'alvéole. La partie extérieure est couverte par un émail brillant, dur et noir, et est lisse et ar- 3 5 > > À rondie ; l'autre partie paraît être d'une matie- re osseuse grisätre, séche à la surface, cessant. à la pression de l'ongle. Les dents molaires permaneutes , qui sont au nombre de quatre dans chaque mächoire , H sont couvertes de mamelons aigus , et présen- tent trois rangées transversales de tubercules. Les racines de toutes les dents sont courtes. Mr. GopwawN a appelé ce nouveau genre Tetracaulodon , en a u les caractères suivans i: TETRACAULODON. B ormule dentaire : incivives 2, canines cy molaires zs — 12. Caractère : quatre 9465 fenses ; deux vay et fortes , semblables. à celles du Mastodonte, et appartenant à la mä- choire supérieure ; et deux petites, courtes, droites , et striées en spirale à leur surface; sortant d'alvéoles de chaque cóté du menton. 1 182 _ La máchoire intérieure allongée vers la symphyse , ayant sur la surface supérieure un creux évidé et adouci pour la langue , et se terminant en un sommet étroit contenant des alvéoles pour les défenses inférieures. | Espèce. T. mastodontoideum Gonman. L'auteur connait des fragmens de trois individus bien authentiques de cette espéce in- téressante. Les os des .machoires de deux adultes (dont lune offre presque les ,deux tiers ) dans le Muséum de l'Université de Vir- ginie; le jeune échantillon, sujet ‚special de cette description , appartenant au beau Mu- séum de R. Praze de New-York. = Dimensions principales du Tetracauladon ,ma- stodontoideum. j Du haut du frontal jusqu'à l'extrémi- té de Pos intermaxillaire . . 17 pouces Os maxillaire supérieur , depuis l'os 1 frontal jusqu'au bord de l'alvéole 10 — | Longueur de la défense drôite . 17 — | Fragment de la mâchoire inférieure 12 — Bec ou partie amincie de cette mä- LA € T еше! np 4309.20 89S) 92. AMIE 37 — 183 Vertebres ; longueur . { diametzen: 2... Fa o3 Anephyse) épineuse; «4 02204 ATE Gorg innere AOL Mos REMO Sa courbure . . . . Jui it Le plus grand diamètre: la côte Jrampise (047). ed Longueur de l’humerus . . . . 17 Diamétre — - nob. osi & Longueur du radius . . . . . 13. Diamétre — jul «obteuim lb end E 4 Longueur du Соб . . . . 14° Diamétre — : ERI LAE Longueur de la phalange digital cine Diamètre — — ju Longueur du tibia ..., . i... 14 Diamétre — — OE denote 3 Explication des planches. Pl. I. Màchoire supérieure et portion du ne vue de profil. Pi. II. Mächoire inférieure. Crá« Nota de Calculo humano eximio auctore F. HiLTEsRAnDT. Cum illustrissima Societate Caesarea natus rae Scrutatorum calculi imaginem communica- re mihi placuit , quia inter graviores lithoto- miae casus vix alter occurrit , qui ad proban- dam hujus chirurgiae innocuam virtutem aptior esset ; -idque a consilio alienum eo minus vi- debatur , quia splendidum hoc medicinae prae= sidium nunc acerrimos sibi calumniatores con« citasset *). In calculo depicto praeter ea, quae in figura adparent, haec notanda sunt. Primo, *) Vide: Rapport par l'Academie Royale des scien- ces par MM. le Cheval. Chaussieu et le Baron Percy , sur le nouveau moyen du D. Civiale; pour détruire la pierre dans la vessie sans l'opération de la taille, Paris, 1024. J. Civiale sur la lithotriptie, ou broiement de - la pierre dans la vessie. Paris. 1826. - 185. natura ejus durissima , quasi silicea , diffracti= onem, a nobis tentatam, non concedens, Dein superficies , si suloum , in. figura. conspi- cuum, nonnullasque .asperitudines exceperis , glaberrima ; qua de causa calculus comprehen- sus, sub extractionis conatu , bis forcipem effugiebat, Porro pondus , quod fere quinque unciarum ( drachm. XXXIX cum ‚dimidia ) erat. Denique ambitus insignis. Latitudinis et longitudinis (3 et 2 circiter unciarum ) diametros figura ostendit ; profunda ( crassi- tiei sc. ) unciam et quatuor lineas aequabat. Nec minus homo, tanto calculo vexatus, fatis nimirum suis, rebusque gestis, nobilita- tus, memoria dignus videtur. — Erat autem gente Graecus et quidem ( insulanus ) Ipsario- tus, nomine Warwaki (nostratibus Warwazi ), septuaginta et octo annos natus > Corpore et animo validus; qui 57 abhinc annis, patriae oppressoribus bellum piraticum faciens, diru- ta et cremata in porto maritimo Tschesme Turcarum classi, cum vietoribus in Rossiam transiit , ibique , mercaturam exercendo , mag- nas sibi opes comparavit , quibus tamen magis 186 reipnblicae , quam suo bono usus est. Prae- clara liberalitatis documenta tum apud nos, in eivitatibus Astrachan et Taganrog, tum. apud suos , in pristina patria, supersunt, Dum anno 1821 tempore aestivo urbem Moskvam venisset, chirurgiae auxilium tanto cum desiderio , imo pertinacia postulabat, ut opem , quamvis ancipitem , denegare nefas vi- deretur. — In dubitationem imprimis voca- bant: aetas senilis, calculi moles, morbi di- utnrnitas ; ; micius parcus , frequentissimus at= que involuntarius ; morbus arthriticus homi- nem jam dudum graviter quotannis exercens ; ut reliquas causas, periculum minantes , ta= ceam. Etiamsi periculorum istorum non ignarus, tamen gravissimam calculi chirurgiam, auda- cissimus , experiri voluit, eamque sine omni fere doloris significatione toleravit. [| Octavo post operationem die angina, et postea febris gastrica biliosa gravissima , ira- eundiae , quae saepius in eo movebatur; et primarum viarum sordibus tribuenda, supers 187 veniebant ; quae valetudines non parum vulne- ris glutinationi obstabant, Tandem autumno , dnm magna сое! inclementia esset, sanissimi instar, quamvis nec vulnus perfecte . glutina=. tum fuisset, nec urinas voluntate retinere po- tuisset, vitium , apud nostrum jam per quam vetustum , in domicilium remotum , quod tunc in civitate Taganrog habebat, feliciter profe- ctus est, Posthac, curato haud dubie corpore et rebus suis compositis, anno, ni fallor, 1825 te iter perlongum , maximam Europae partem peragrando , in Graeciam fecit, Ibi, civium partibus favens, eorumque dissensionibus et rixis agitatus et multum afflictus , in morbum incidit , diemque extremum obiit. | Gravissimum tale eystotomiae exemplum eximiam sectionis lateralis virtutem prae om- nibus aliis non solum ostendit, verum etiam optime praemonet a novatoribus , qni nunc Lutetiae Parisiorum , celeberrimae Academiae auctoritate excitati , hanc chirurgiam increpant 188 argumentisque , perquam ineptis, calumniantur. Faciunt autem id eo, uti videtur, consilio, ut. novum inventum , quo calculum in vesica con- terere nituntur , uberius adpareat. B ; N 1 Ineptiarum istarum praecipua exempla haec sunt : 1) Operation plus lucrative, qu'honorable. Locus communis ex Hippocrate, qui im- peritis agyrtis et, ni fallor, novatoribus incon- sultis utique convenit. 2) Operation, qui anciennement fut l'ef- frot des malades, comme de nos jours elle en est encore la terreur. Hujusmodi argumentis, malae voluntatis homines, inutilem vulgum a rebus, ipsi uti- lissimis , nullo non aevo repellere solebant. Sed atrox , quo calculosi perpetuo fatigantur , dolor, cystotomiae timorem satis excutit, adeo quidem, ut miserrimi summo cum desiderio , etiam vitae discrimen spernentes, auxilium prae- clarissimum , i. e. calculi chirurgiam , flagitare soleant; dum, quod animadvertere licuit, cal- culi tritorem ‚nung adhuc abominentur; 189 ‚ 8) Operation sanglante; elle ne laisse pas que d'occuper une des plus tristes pa ges des annales de la Chirurgie. Etiamsi haec sententia luculentissimum nus garum et ineptiarum exemplum ostendat, lau- dandus tamen videtur calculorum noster cons tritor, quippe qui, unice lithotomiae odio per- motus , cruoris effusionem , hac in re. detesta= tur, dum, percruenta olim , patriae ejus me- dicina sanguinem ultra omnem modum. ac men- suram , hoc iterum tempore , profundere solet, Ast perperam in haemorrhagia accusationis oc- casionem quaerit; lithotomia enim, satis dextre exercitata, quoad hanc, culpa vacat. Nobis certe hullum , nisi salutare , nequaquam sisten- dum , sanguinis profluvium occurrebat , : etiamsi casuum numerus 2000 longe superasset. 4.) La cystotomie est à-peu-prés demeu- ree stationaire du. moins quant aux résultats. | Id quidem gravissimi in arte judices, sum- mus nempe Âallerus, dexterrimus Dessaultius, acutissimus Richterus , multique alii in calculi 190 chirurgia , omnibus ut ita dicam , nümeris ab- soluta , hinc ulteriorem. emendationem vix , ac ne vix quideni admittente, laudavere. — Idem, levis et obscurus calculorum tritor, haud dubie sinistro recentissimorum novatorum successu cx= citatus, vitio vertit. Inquit enim, contempo- raneorum opprobrio : 9) elle fait au contraire des progres fu- nestes ; neque mira memorat; meliora enim ab imperitis et desipientibus magistris, qui spretis omnino sapientiae praeceptis, sinistro: omine stultoque consilio , artificia , a gravissimis ' viris: perfecta , emendare student, haudquaquam spe- randa sunt. Ad augendam porro absurdorum ejusmodi argumentorum . vim scriptorum. auctoritate, irrito tamen conatu, utitur ; nullos enim nisi obscu- rissimos sapientiae suae fontes nominat; opus scil.elementare incerti auctoris *), et Richeran- dum futura sinistra praedicentem **). — Е *) Un ouvrage. élémentaire contient l'assertion , qu'il meurt un malade sur 4 ou 5 opérés, **) On ne peut pas promettre la vie à: là moitié des malades. taillés. . MENU 191 contra , secundam hac in re’fortunam in dubi tationem vocat. Ita, aliorum, v. c., cel. Rawii successum , de quo inter viros fide dig nissimos satis constabat, joco insulso et fatuo, imo summa impudentia, commentis atque praes stigiis adnumerat. Ultimam denique obtrectandae lithotomiae occasionem valetudinaria Parisiensia praebent, Qua tamen in re permale calculorum contritor sibi consulüit. Sacculo enim cel. Morandi ae« grotis , qui in hospitio Dei et alio , Caritatis dicto , tractabantur , tam sinistra erat fortuna, ut vix non omnes in exitiosis istis leti recep» taculis absumerentur. - Neque felicior magniloquus novator in ven« ditando suo calculorum tritore est, ‘quam fuit in reprehendenda lithotomia. Quae enim hac de causa praecepta et observata exposuit, re- rum naturae non parum repugnant, Quomodo enim, quaeso! sensibilis illa ure« thrae membrana tritorem. (uti ejus anctor con« tendit) qui crassitie urethrae capacitatem supe- 192 rat et rectilineus ; urethrae principium arcuas tum permeare debet, quomodo inquam! urethra; adeo vexata et extensa , instrumentum : illud absque ulla fere incommodi sensatiene. recipere, satisque. diu retinere. potest ? Certe. lithotomis - am subeuntes calculosi catheterem , urethrae natura magis adcommodatum , reliquis, manu faciendis aegrius perferre solent. Quam ob rem jam olim Ze Dran aliique , sine successu ta- men, de methodo cogitavere, quae molesto itinerario non egeret, Vesica porro, quam repletam esse vos lunt , magistri ex voto quasi obsequiosa , cal- culum instrumenti maxillis offert; dum e con- ira catheterem explorantem ; imo forcipem la- teat; etiamsi his, ultimae imprimis , via las tius pateat. Contrito denique calculo , fragmenía óma nia, nullo rémanente, per viam naturalem: expelluntur , et calculosi et medici omnem de morbi reditu metum , perfecta cum securitate deponunt $ qua in re minus felix esse solent ; et natura , et lithotomia. Minimi enim calcu- lorum nuclei, qui tales utique in principio 193 esse solent, calculorumque a forcipe fractos rum partes exiguae , haud dubie, sinistro fa- to, neque semper deteguntur neque exeunt, sed remanentes , calculo futuro ansam .prae- bent, etiamsi non minus, imo latius ad exi-- tum via patuisset. Dolendum sane est, tam magnum fortu- nae beneficium i. e. lithontriptiam tantummodo pertinere ad paucos ; ad adultos scil. , calcu- los parvos et friabiles , vel ad illos homines , quibus reliqua valetudo nondum labefactata est; et mirum sane videtur, ex paucorum istorum numero non defuisse, qui, testante ipso in- ventore , blandissimam tritoris _ encheiresin aliquoties experti ,. eamque nihilominus re- spuentes , horrendam lithotomiam ardenter cu- perent. — Tritoris experimentum a quodam vulgari lucrique cupidissimo Chirurgo , qui nuper cum instrumento e Parisiorum urbe huc (Mos- qvam) venit, in calculoso factum , etiamsi ad calculum non pervenisset ;, aegro funestum et vix non exitiosum fuit. 13 194 Lithotomia e contra, etiamsi detestata , omnibus fere , etiam miserrimis , caleulosis sa- lutem promittit praebetque. — Ab idoneis ar» tis magistris (e quorum numero in hac urbe peritia et dexteritate eminent cel. Professores Alphonsky et Wisoisky ), exercitata , illis calculosis , qui Zithontriptiae subeundae, apti sunt, res parvi momenti nulliusque periculi est, quae brevissimo , (1. e. momenti ), tem- poris spatio absolvitur , et qua tolerata , ho- mines, lenem - ejus naturam mirantes mox , hilares et boni animi esse solent , omnesque , sine ulla exceptione, integerrimae valetudini restitunntur. Nec non calculi magni volumi- nis, modo pelvis exitu non majores fuerint , rebusque ceterum secundis ,. feliciter extrahun- tur. Imo non raro, ubi omnia desperata vi- debantur , anceps auxilium ultra omnem spem successit. Exitus sinister tribuendus imprimis est magistrorum imperitiae et ignaviae; gras vioribus vesicae vitiis et renum morbis; vel, quod pueris nonnunquam eveniebat , morbis ex inopinato supervenientibus. Lithotomia denique id adhuc pulchritu- dinis habet, quod hodie emendatis, quibus 195 vesica inciditur , instrumentis, lithotomo scil, occulto Fratris Cosmae et conductore cystoto- | mo cel Hawkins, facile et magna cum secu- ritate a tyronibus quoque , modo bonis prae- ceptis non caruerint , exerceri possit. ( Metho- dus enim Cheseldenii ad modum exercenda , dexterrimam requirit manum ). Hanc assertionem | veram esse et proprio et discipulorum exemplo satis edoctus sum. Viginti et quinque circiter abhinc annis, quo tempore in hac urbe calculosorum chirurgia unice a lithotomistis ruditer exercebatur ; solo auctorum studio, minime autem , ut fier1 so- let, ab exercitato magistro , cui assistere in- ter operationes liquessent , edoctus , primas , easque sat graves, lithotomias feliciter susce- | pi, posteaque , quod .maxime in votis habe--. bam , effeci , ut praestantissima et apud nos, propter morbi frequentiam , perquam necessa- ria chirurgia medicorum eruditorum artifici- ^ um esset. — РН HTEPIPOSIRICUC HU E == = Lettre sur l'emploi du Fer chromate de Sibérie à Moscou ,. adressée au Directeur par M. le Cons. d'Etat .de HawEr;. lue à la Séance publique par le Secrétaire de la Société. 2. ! Monsieur le Directeur, Comme le but final de toute recherche dans les sciences naturelles n'est autre que ce- lui de faire servir les produetions de la natu- re à lavantage de l'homme , je crois qu'il ne sera pas sans quelquintérét pour les membres de la Société Impériale des Naturalistes d'ap- prendre qu'une substance minérale indigéne vient de trouver à Moscou une application étendue dans les arts industriels qui y sont actuellement cultivés avec tant de succés. | La substance dont je veux vous entretenir a pour nous un interét tout particulier parcequ'elle a été d'abord découverte dans un minérai tiré du sol de notre patrie. Vous devinerez , sans 497 doute , que je parle du.Clirome.. — On sait que. ce metal, nommé : d’après‘ sa - propriété de produire dans ses, diverses, combinaisons , une multitude : de. couleurs ‚ а été décou- vert, en 1797, par Vauquelin dans le plomb rouge de Sibérie , que feu notre . Académicien Lehmann fit connaitre par sa lettre à Buffon , écrite. en 1766. ‚La rareté du plomb rouge faisait d'abord . craindre que. lea ants ame pour- raient pas tirer un grand avantage du Chrome qui s'y trouve combiné avec le plomb, mais heureusement bientót aprés on decouvrit encore en beaucoup plus grande quantité cette sub- stance précieuse unie au fer. On croit généralement que c'est. daprés l'analyse que M. Tassaert à Paris fit en 1799 d'un minérai trouvé par Mr. Pontier dans le Département du Var, en France, que l’existen- ce du Chromate de fer fut reconnue, mais il me semble que l'honneur de cette découverte appartient à la Russie , car dejà dans le pre- mier volume des Annales de Chimie de Crell . pour l'année 1798 on trouve imprimée une lettre de feu Mr. Meder de St. - Pétersbourg qui annonce que l'Académicien Lowitz , ayant 198 fait l'analyse. de deux minerais trouvés en Si- bérie dans deux endroits différents, l'un par : Mr. Soimonoff, l’autre par Mr. Metchnikoff, les a declarés être composés d’acide chromique et de fer, outre un peu de silice et d’alumine. En effet, le 14 Mai 1798 Mr. Lowitz donna connaissance de sa découverte à l’Académie Impériale des Sciences. C'est done à tort qu'on cite Mr, Pontier comme ayant découvert le Fer chromaté , en 1799, pour la premiere fois; voyez par ex. le Dictionnaire technologi- que , article; Chromate de fer. Ц est cependant très vrai que les fabricans français avaient beaucoup plutôt que nous tirés profit de la découverte du Chrome de fer. Depuis fort long tems ils préparèrent en grand cette belle couleur verte qu'on admira sur la porcelaine de Sévres; à Mulhouse et en d'autres lieux on se servait des sels de Chro- me pour donner aux toiles peintes des couleurs jaunes vives et permanentes; le jaune de Chro- me, c. a. d. le Chromate de plomb artificiel fut partout employé pour peindre les voitures et les murs des appartements. Chez nous, en 199 1825, le commerce n’avait pas encore pris con- naissance du tresor minéralogique que notre sol recélait. Sachant que la Sibérie, surtout dans les districts des usines de Zlato-oust et de Bogoslow , et principalement prés de la mine de Poliäkoff, aux environs de l'usine de Miask, abonde en Fer chromaté , je desirai vivement le faire connaître aux fabricans de Moscou ét je fis à cet égard une présentation à Mr. le Gouverneur general et President de notre So= ciété, le Prince Dmitri Vladimirovitsch Gas litzin. Son Excellence, à laquelle jamais une proposition utile ne fut faite en vain, voulut bien me procurer de S. E. Monsieur le Mi- nistre des Finances la permission d'en faire venir des usines de Zlato - oust et de Bogo- slow et effectivement j'en recus jusqu'à vingt pouds, par un demi - poud par chaque cour= rier dé poste. Je distribuai toute la quantité de Fer chromaté aux fabricans qui se présen- taient chez moi par suite d’un avertissement dans les gazettes et Jy joignis , quand il était nécéssaire , des instructions sur les procédés à employer pour obtenir les différentes matieres colorantes. 200 Depuis ce tems on fait à Moscou le Chro- mate et le Bichromate de potasse, le jaune de Chrome de toutes les nuances , loxide vert et les autres préparations de Chrome dont on se sert dans les arts. Comme l’emploi du Chro- me à Moscou, surtout dans les fabriques d’in- diennes , est devenu considérable , le Chro- mate de fer de Sibérie est demandé en grande quantité, on le reçoit par plusieurs milliers de pouds à la fois. Les échantillons ci- joints _ des diverses préparations du Chrome feront voir à la Société que les fabricans Russes sa- vent actuellement très bien confectionner ces matières colorantes, On peut espérer qu'il en sera fait un usage encore plus étendu et il est méme probable que la Russie sera en état de fournir les sels etle protoxide de Chrome aux autres pays de l'Europe, par ex. à la France, où la mine du Var se trouve épuisée. . . . I. HawEr. Wee FOR GOSPEL SIT АА SOSLIS SES ААА КА GI GT GGG LIT IIS DITS DD LOOP Lettre au Directeur sur la Faune d’Insectes de Perse par M. Fazprrmanx , Membre de la Société. S. Petersburg 13 Feb. 1831. Ew. Excellenz , Vor einigen Tagen hau ich die Ehre, Ihnen 30 Beschreibungen meiner sämtlichen neuen Persischen Carabieinen zu senden, und heute bin ich so frei, Sie mit dem Plane dieses Werkes, dem ich mit Ihrer beifälli- gen Einwilligung zu folgen gedenke , bekannt zu machen. Ich habe die sämtlichen Persi- schen Kaefer - Arten , die vom seeligen Sco- vitz gesammelt wurden , bearbeitet , und bin damit ganz fertig; welches Ihnen das kürz- lich mit den Carabieinen übersandte Heft über die Chrysomelinen beweist. Allein da ich durch Herrn Collegienrath von Fischer kürz- lich die letzte Ausbeute unseres unvergessli- 202 cheu Reisenden erhielt, und sich mach einer genauen Prüfung, darunter noch gegen 50 neue Arten vorfanden , so habe ich mir vor- genommen , meine Arbeit noch einmal sorg- faltig zu revidiren, und die neue Arten gleich in ihre gehörigen Stellen einzuschalten $ fer- ner: was hier sehr wichtig ist, habe ich mich mit Herrn Menetries verständigt , welcher mir erlaubte , seine ganze transcaucasische und armenische Sammlung mit der meinigen zu ver- gleichen , wodurch dann alle etwanige Syno- nyma vermieden werden. Da nun die neulich erhaltenen Arten zu beschreiben , die frühern aber nur hie und da zu rectificiren sind > SO geht esrasch damit vorwärts, und ich gedenke das Ganze in hóchstens zwei Monaten Ihnen zugestellt zu haben. In wenigen ‘Fagen erhal- ten Sie die 2 Nummer , enthaltend 1. Gyri- nus, 3 Staphylinus , sämtliche Buprestis , und Elater ; mit einigen vergleichenden Ansichten , der, aus diesen Familien von Menetries auf- gestellten neuen Arten. Mein Werk wird über 300 neue und zum Theil sehr ausgezeichne- te Arten in sich fassen, die alle mit der grössten Umsicht, im Verhältnisse mit dem jes 203 tzigen Stande der Entomologie, ohne zu sehr in das Kleinliche zu gehen von mir beschrie- ben seyn werden; ich werde Ibnen ferner alle diese neuen Arten zusenden, um etwa die vorzüglich merkwürdigen davon, nach Ihrer gütigen Einsicht in den Memoiren der Gesell- schaft abbilden zu lassen. Mein besonderer Wunsch wäre demnach folgender: dass der Text ein besonders Bulletin füllen solle, wo- von ich um 100 Exemplare ergebenst bitten würde , die dessfalligen übrigen Kosten würde ich gerne‘ tragen; das Ganze werde ich mit einer passenden Vorrede begleiten , die ich Ihnen später zustellen werde , und worin über die auf Allerhöchsten Befehl von Scovitz un- ternommene Expedition und deren Resultat so wie das tragische Ende dieses vielseitig ausgezeichneten Reisenden näher erwähnt wer- den wird. Sollten Sie an diesem Plane etwas zu ändern für gut finden, so bitte ich erge- benst, mich bald möglichst davon in Kent- niss zu setzen. Nun habe ich aber noch ein Project Ew. Excellenz unterthänigist vorzulegen. Wie wä- 204 re es, wenn ich alle :Ménetriesische Arten diagnostisch in. mein Werk aufnehmen würde? H. Menetries wäre damit ‚einverstanden. ‚ Was würde dies ‚für, ein herrlicher. Band , über. die neuere russische Entomologie werden !:— wie wäre das herrlich und für Jeden bequem, die sämtlichen entomologischen Resultate dieser zwei- en grossen Kaiserlich russischen Expeditionen in einem Bande zusammen gestellt zu finden! — Wenn Ew. Excellenz meinen Vorschlag ee migen wollten, so würde ich muthig ans Werk gehen, und die ganze Arbeit dürfte sich höch- siens um einen Monat oder zwei verlängern , aber alsdann hätten wir auch in dieser Art wieder etwas Glänzendes in Russland geliefert. Wenn Sie z. B. erwägen, dass ich in meiner Sammlung allein schon 7 Arten von Ih- rem Hedyphanes besitze! als: H. coerulescens Fischer , H. helopioides imn. Lb tentyrioides m. H. hegeteroides m. H. upioides m. H. tagenio- ides m. H. nycterinoides m. dazu kommen nun noch einige Arten aus der Menetriesischen Sammlung so, dass wir wohl 10 Arten von diesem schönen Genus aufstellen können. Pi- 205 melia zähle ich unter den meinigen 6. Cetonia 14. Cistela 4. Cerocoma 3. Helops 5. Zonites 3. etc. Um so. viel wie nur möglich Synonyma - zu vermeiden , ‚oder gar alte Arten : als neue aufzuzählen , habe ich meine ganze Samm- lung gemeinschaftlich mit dem Grafen von Mannerheim sorgfältig examinirt. . Dieser aus- gezeichnete Entomolog dem seine eigene, wohl unstreitig in: Russland. die reichste Kaefer- sammlung. zum. Vergleich diente , hat noch ferner mit Hülfe seiner ausgesuchten Biblio- thek keine Mühe, gespart, um die Arten mit Gewissheit als neu zu erklären ; ferner stand uns die grosse Henningische Sammlung , so wie die, der Kaiserlichen. Academie der Wis- senschaften zum Gebrauche täglich | offen ; auch: habe ich. bereits vom Grafen . Dejean , .dem ich einen Theil meiner neuen Arten ad videndum zusandte, confirmative Notizen erhal- ten. Auf dieses alles-gestützt , wage ich zu glauben , dass hier keine bedeutende. Fehler vorkommen werden. So sehr es nun aber er- gützend ist, so viele neue Sachen täglich ent- decken zu sehen, so ist ‚es andererseits auch wieder traurig genug , bemerken zu müssen, и. wie man ohne Rücksicht auf alte und nenere Literatur , alte Arten wiederum aufwärmt , beschreibt, abbildet, und alsdann um die Con- fusion zu vergrössern in die Welt sendet. Ist За, В. nicht der Fall, mit den kürzlich vom Herrn Staatsrathe von Steven bearbeiteten Buprestisarten? Hat er da nicht zwei alte Oli- vierische Arten В. Andreae als B. Scovitzii und B. Onopordi als В. setosa in den Nouv. : Mem. dela Soc. Mos. Tom II. pag. 83 et 84, Tab. II. fig. 2 et 3 aufgestellt ? Warum hat er denn den B. albisparsa m. , den ich frei- | lich anfänglich auch für neu hielt, aber doch bald besser belehrt wurde , dass es Buprestis chrysomelas Dupont sey , daedalea genannt ? pag. 93 Tab. IIT. fig. 6. da ihm, wenn auch nicht der Dupontische, doch schon wenigstens meine Benennung bekannt war; wenn man nun aber noch vollends den Grund erwágt, wa- rum er meine Benennug aenderte — und da- bei nach seiner Beschreibung und Abbildung zufolge , berücksichtigt, dass sein Kaefer in Spiritus wahrscheinlich aufgeweicht, mithin der haeufig auf dem Kaefer zerstreute weisse Staub (Mehl) abgewaschen war, so ist man 207. verlegen , diese — Neuerungssucht zu deuten. Wäre es denn nicht viel rathsamer > sich mit solchen Sachen nicht zu sehr zu beeilen, und sich erst anderwärts Rath zu hohlen UT als um .der blossen Priorität willen , sich sol- che Blössen zu geben? War ihm denn etwa nicht bekannt dass ich die Scovitziana bear- beite? Und kann denn etwa der Nahme Ste- ven durch Aufstellung von Synonymen glänzen- der in der Naturgeschichte leuchten ? Ich ha- be übrigens seine Nahmen B. Globithorax, so . wie B. villosula angenommen. — Y. FALDERMANN. OPPO PESE INR ILLS LLL GE РП LEGO SS ET EISC SSII SITE SIDE III TI SIG ' ` 1 2 Extrait dune lettre de Mr. le Cénstiiler d'Etat de STEVEN. : adressée au Directeur, Sympheropol. 3 Fevr. 1832. On a observé ici, le 33. Janvier à 11 heures 28 min, du matin un tremblement de terre qui a duré une seconde sans bruit, mais accompagné d’un balancement visible de murs etc. À Sevastopol, à Go Verstes d'ici, on ne l'a pas. senti, mais à Alouchta, à 3o Verstes d'ici, il a fait tomber quelques pierres des vieilles tours génoises. Le Baromètre fut à 28’ 6,0'/ et tomba sensiblement toute la journée. Le ci- el fut couvert de nuages legers; Thermomètre: + 31 Réaum, Vent: SO faible. En jettant un regard sur la planche II du Bulletin (Tome III) je me suis rappelé de l’History of the fossil Elk of Ireland, by S. Наввевт dans: Edinburgh Journal of Science Vol. 3, et Contributions etc. dans : Edinburgh Journal of na- tural and geographical Science N°, VII, April. 1830 avec une figure copiée de Münster Cosmographia Universalis. ll s'y. trouve entre autres: — „Не ( Münster ) has given im the Year 1550 the figure of a Cervus , corresponding so specialy in the form of his immense and wide Horns with those of the fossil Elk of Ireland, that it is impossible to confound him with "an any other Cervus, and that there may remain no doubt avhatever that the same was an inhabitant of the wilds or mar- shes of Russia. — I ordered the misshapen figure of this ani mal to be here depicied to the life, as well as can be ex- pressed in а delineation. Ch. STEVEN, WA ^^ SR IR rd / Plein. 18539. | T, IR ab. 2. а 7 Pnllelrrr. 150 o ee ie oec НИИ _ MEET OL COTE 005399 c9 0 69599 £ pd vmm E A T $ E s 3 cum i = > R = * ЕЕ € i - TO + x À . - * < и * | | | о : | e ; $3 ae M | | | | | i t к. > x : : | E | 2 Е PT RME FIT E ae DU E « 2 SE 2 Site 5 À < C р о = | f : : 3 1 Se Tes = | : : Е С = er ie S : : DET j ay x 59 Oc expo Os OC 2 Se 2350 ROS ODOROS OO DEED c9 9€ 0x ORDO < eR т Q9 uxo 5o «059005059 ie DE = e ^.^ be d. T ATE IN ToS WWE deo ААА ER NI dn D 5 . ^ ^ ORO O05OS 00€ Ge 000020) © ED)! BULLETIN Ye DE LA SOCIÉTÉ IMPÉRIALE DES NATURALISTES . DE MOSCOU.. TOME IV. мне 31952. 5s 05955 OOS 00596 Ne Ibeavec.2 Planches, | re || js NI ava a iui EE | Ne en n @ em ut Perser ee | e TS Sia НИС ok «i Gas i m co "ooa: gewotwa dels spece , ‚Se- lé Riippelis out Live, Desiquaaider kurcws- . ique, VETO, CRUD Fele Chao Go e cesi durs de Patins E pratobees, ILLUSTRISSIMO ATQUE DOCTISSIMO - FISCHERO DE WALDHEIM Ioannes Ban Sr nr S, P. D. Jam nce Vir Illustrissime atquc "ad tissime , ad Te scribere et Te quasi duplicem gentilem salutare volui. Cui quidem voluntati eo majorem stimulum Literae addiderunt, quas Societati Literariae summi aestimandae > quae vasti imperii .Rossici naturae Scrutatores cele- berrimos conjungit. quaeque. Te Fundatorem Celeberrimum atque Doctissimum veneratur, ad me mittere placuit. Quamobrem ob praeci- uum , quem mihi Societas Vestra habuit ho- P 2» 14 210 norem Tibimet ipsi etiam gratias referre pii gratique animi sensus jubet. Quum vero , ut mihi videtur , ob eum, quem mihi "Vestra Societas obtulit honorem , vix gratioris animi documenta afferre possim | quam ut Tibi paucorum mensium fructuum , quos assiduus in Museo Petropolitano Acade- mico labor tulit, unum transmittat. Qui qui- dem fructus et Tibi et Aliis Naturae Scruta- torum Mosquensium Sodalibus eo acceptior erit, quum aliqua saltem. ex parte ad Rossiae histo- riam Naturalem spectet. Ut Tibi notum est in opere, cui titulus est: ,,Atlas zu der Reise im nördlichen Africa von Eduard Rüppel, erste Abth. > Zoologie de Tab. 4 depictum et pag. 13 accuratius des- criptum invenire licet animal Felis Chai Gül- denstadtii nomine designatum. Quum autem notas ipsius. Chai speciminis, quo in concinnanda figura Zoographiae : desti- mata , quam аще oculos habeo , usus est Pal- las, cui sine dubitatione Felis Chaus Gülden- städtü optime notum erat, cum illis. characte- 211 ribus compararem , qui a hüppeliani , animalis descriptore afferuntur , Felem illam , quam ex Africa. boreali retulit Rüppelius haudquaquam cum ea esse confundendam inveni, quae a Güldenstädtio Felis Chai, a Pallasio vero in Zoographiae Volumine primo pagina 23 Felis Catolyngis nomine est descripta. Felis species, quae in libro Rüppeliano describitur , quamque commode, ut mihi vi- detur, Ferıs RürreLı nomine designare liquet, cauda quartam corporis partem sua longitudi- ne aequante et ante apicem nigrum duobus tantum annulis parum distinctis nigricantibus donata auribusque in superficie posteriore e griseo fuscis gaudet. Vera autem Felis Chaus Güldenstädtii *), quae Fele Rüppelii minor evadit , caudam ge- rit sua longitudine corporis longitudinis tertiam partem paulisper superantem et ante apicem e brunneo nigrum, secundum Pallasii observati- ones tres, secundum meas autem, annulos qua- *) Güldenstädt, Nov. Comment. Petropolit. Tom, XX p. 403. 14 * 212 tuor e brunneo nigros hahet , quorum quidem duo , qui apici sunt propiores majores et ma- gis distincti quam anteriores conspiciuntur. Au- rium superficies interior colore e flavo. pallide brunneo , exterior vero tota, apice excepto e flavicante et rubro. brunneo apparet. Haec qui- dem species Cato fero etiam similior Fele Rüp- pelii apparet pedibusque gaudet brevioribus. Figura Chai in Novis Commentariis. Petro- politanis a Güldenstädtio data, quam mutatis quibusdam repetendam curavit Schreberus (Saü- gethiere t. 110. B.) quamque Pallasius sum- mo jure pessimam. vocat , Felis Rüppelii des- criptionis autorem utique decipere potuit, quam- vis ipsa Güldenstádti descriptio | admodum accurata caudae figuram et longitudinem sat satisque. dlligenter atque concinne exhibeat. Illa, quae.Pallasius Zoographiae destinavit et quam jam memoravi, Chai figura Güldenstäd- tiana et Schreberiana multo quidem praestan- tior evadit, quamvis omnibus numeris absolu- ta dici haberique non possit. Haec quidem habeo, quae de hisce feli- bus docenda esse censcam , quum quae super- 213 r sunt notae e descriptione Güldenstádtii cum Rüppeliana collatae commode colligi possint. Te autem Virum Illustrissimum atque Ce- leberrimum , ut in posterum etiam quam erga me ostendisti amicitiam atque benevolentiam serves etiam atque etiam rogatum velim. Vale. loannes BRANDT. o en M 2 FOSSES IS SSI OS GIF GO TC GGG GI TG GG TE GG GEB BG GC GB TG GG GEBET TG GB LOE HEBT I IT LOR | , 7 АТ CULTORI DELLE SCIENZE NATURALI. (inséré par demande de notre. Membre Mr. le Prof. Jax. ) — Gli infrascritti sottoposero alla Superiore approzazione il programma d’un progetto, che ha per mira la riunione di persone animate dall'amore di scienza e dallo zelo filantropico a promuovere e divulgare nellltalia lo studio di storia naturale. In questo loro progetto propongono la formazione di un /Museo di storia naturale an- nessovi nna Biblioteca parziale in Milano; ove si stabilirebbe tale società , ottenuta che aves- se la Superiore autorizzazione. In allora oftri- rebbero alla medesima riunione gratuitamente per l'uso d’istruzione tutti i loro libri di sto- ria naturale, compresevi non poche opere as- sai costose , le necessarie machine a tale stu- dio e le loro raccolte che si compongono: 1.? Di una raccolta di 10000 esemplari di minerali e roccie , la quale oltre di essere | 215 una delle pit complete , contiene anche ri- guardo alla statistica d'Italia , tante particolari. collezioni topografiche , formate a norma delle differenti sue provincie ; 2.9 Di una raccolta. considerevole. di cru- stacei ed insetti. fra 1 quali sono circa 7000 specie di coleopteri; © 3.° Di raccolte di conchiglie viventi e fossili , che ascendono al numero di 4000 specie; 4.? Di un erbario di 17000 specie di piante. Le raccolte di uno dei sottoscritti sono ostensibili in Milano, alle quali si stanno riu- nendo le raccolte dell'altro, che sebbene pro- fessore nell'Università di Parma & autorizzato per graziosa Sovrana concessione a soggiornare in qualunque luogo ove trova i mezzi oppor- tuni, per coltivare lo studio di storia naturale con SUCCESSO. In aspettazione della Superiore decisione riguardo al summentovato progetto, essi intan- | to nulla vogliono trascurare , onde contribuire 216 quanto: dipende da loro in particolare, alla difz' fusione delle nozioni di storia naturale special- mente nellItalia. Eguale trasporto per lo studio delle scien- ze naturali ha i sottoscritti già da lungo: tem- po collegati in strette relazioni, e dopo di avere essi visitato per molti anni ed in diffe- renti epoche pressoché tutta l'Italia e partico- larmente le sue provincie boreali, si sono ora decisi di unirsi amichevolmente onde provarsi d’accudire alla Fauna e Flora dell'Italia supe. riore, e di darne la descrizione orittognostico= geognostica. Se questo lavoro per linsufficienza de’sot- toscritti porterà limprento dell’imperfezione , che più o meno scorgesi in tutte le opere di tal fatta, almeno si ravviserà in esso la loro buona volontà , e l’unanime loro tendenza ac= compagnata dallindefesso zelo , di promulgare vieppiu le cognizioni di storia naturale nell'Ita- lia, e di far all'istesso tempo meglio conosce- re le produzioni naturali del bel paese, che ne ebbe per avventura più ricca dote d'ogni altro d'Europa. 217 Con questa sola mira essi congiungono le raccolte che posseggono nei differenti rami di storia naturale, e sono convenuti a pubblicare insieme i Cataloghi ragionati delle medesime , i quali conterranno pure il Prodromo di una parte della Fauna, della Flora, e della des- crizione orittognostico - geognostica dell'Italia superiore. Questi cataloghi si dividono in quattro se- zioni , che sono: 3 1. Botanica. 2. Conchiliologia. 3. Entomo- logia. 4, Mineralogia. Il catalogo d’ogni sezione si divide in due A parti cioè: la sistematica e la descrittiva. La prima conterra metodicamente enume- rate tutte le specie che trovansı nelle loro rac- colte, con particolare indicazione delle indi- gene nell’Italia; la seconda le diagnosi delle specie non ancora descritte e le investigazioni ed osservazioni in particolare rapporto alle produzioni naturali dell'Italia superiore ; essa sarà corredata di tavole, ed una parte com- pierà l'altra. 218 Il catalogo della prima sezione contenente Venumerazione delle piante duplicate e disponi- bili, che ascendono а 12000 specie é già pub- blicato , come pure lo é il primo fascicolo della seconda sezione , il quale da un quadro metodico della raccolta delle conchiglie | terre- stri e fluviatili con indicazione di circa 300 specie disponibili; il secondo fascicolo conterra lasistematica distribuzione delle conchiglie fos- sili, e servirà di supplemento alla Conchzlio- logia subapennina di Brocchi ; il terzo final- mente le marine viventi classificate secondo l'ultima edizione di Cuvier regne animal. Ра- rigi 1830. Ora si sta stampando il catalogo che for- merà il primo fascicolo della terza sezione ed il quale abbraccia il primo ordine degli insetti: i coloopteri, disposti secondo il piu recente me- todo di Zatreille inserito nella suindicata opera. Pià di 3000 specie sono duplicate e disponibili. I fascicoli che conterranno gli altri ordi- ni degli insetti si daranno in seguito. Il catalogo della quarta sezione. à pure allestito e verrà diviso in due fascicoli, il 219 primo conterrà lenumerazione della raccolta dei minerali , il secondo la sistematica distri- buzione delle parziali raccolte topografiche dell'Italia. I. seguenti cataloghi sono già vendibili , cioé : 1. La prima parte della prima sezione prezzo, 4. fr. 50. cent. (1. fl. 43 kr.) 2. Il primo fascicolo della seconda sezi- one prezzo 50. cent. (12. kr.) (il prezzo degli altri fascicoli verrà fissato in proporzio- ne del primo ). Il prezzo del primo fascicolo della terza sezione & 4. fr. (1. fl. 32, kr.) e quello del- la quarta sezione 4. fr. 50. cent. ( 1. fl. 43. kr. }. | Serve per norma, che per tutte le quat- tro sezioni il prezzo della seconda !parte d'og- ni catalogo , cioè : della parte descrittiva e delle tavole occorrenti non sorpasserà il prez- zo stabilito per la prima parte. Le persone che s'associano a tutte le quat- iro sezioni, avranno ilribasso del 25 per 100, 220 e questo vantaggio sarà loro calcolato allorchè - 9 e. . ricevono la seconda parte d'ogni sezione. Le associazioni si ricevono dai principali Libra], e particolarmente hanno in commissio- ne lo smercio dei cataloghi 1 seguenti : L. Dumolard e Figlio. iov. Meiners e Figlio. Milano Modena Gemin. Vincenzi e Comp. Parma Giov. Ricordi e Comp. Firenze : Veroli e Comp. Padova , Zambeccari. Torino , Gius Bocca. Francoforte s. M. laeger. Lione , Cormon e Blanc. Lipsia , Gul. Hartel. Londre, G. B. Bailliere. ar dh G. Levrault. Parigi, Treuttel e Würtz. F. Schaumburg e Comp. Fred. Volke. Zuriga , Orell , Fuesli e Comp. Vienna ; I sottoscritti non oserebbero d’accingersi per loro soli ad un impresa si ardua e vasta, 221 qual'é l'edizione della Fauna, Flora, e della descrizione | Orittognostico-Geognostica. dell'Ita- lia saperiore , la quale ad onta dei molti ma- teriali che hanno già preparati e che vanno continuamente raccogliendo, sarebbe d'un esito incerto. Essi non oserebbero di entrare in si difficile arena, se non confidassero di trovare un appoggio sicuro. e valido nell'interessamen- toe nella cooperazione di tutte le persone che. coltivano le scienze. naturali; e se non vanno fallite queste ben fondate speranze , es- si financo si lusingherebbero di estendere le loro investigazioni di storia naturale su altre in tal rapporto poco note contrade d'Italia. Dipenderà principalmente dal favorevole accoglimento di ció che ora sono per esporre Vabilitazione di poter condurre a buon fine l'impreso loro lavoro e di far perlustrare le contrade d'Italia da Naturalisti finora neglette. La grata soddisfazione di contribuire in tal modo mediatamente a più esatta cognizione delle produzioni naturali dell Italia, rende- rebbe dolce e lieve ogni loro travaglio. Questo fu lunico scopo , che indusse 1 sottoscritti ad offrire nella msniera infraindiea- L 9 * 222 ta per via d'azioni la gran copia d’oggetti di storia naturale che hanno duplicati e disponi- bili, e la quale viene aumentata assai per lamichevole riunione delle loro raccolte ; per- cio sperano che sarà ben accolta la seguente. ASSOCIAZIONE DI STORIA NATURALE. Per asioni , di 100 fr. (38. ff. 20. kr.) da pagarsi dopo di avere ricevuto gli oggetti di storia naturale a scelta , che ammontano al valore delle азот prese. L'unico scopo di questa associazione alla quale s'invitano a prendre parte i Natu- ralisti e Direttori di Musei, e tutte le perso- ne che coltivano le scienze naturali è di com- binare alla maggiore diffusione dello studio di storia naturale nell' Italia anche de'vantag- gi particolari per ogni cultore del medesimo. 1. Ogni azione & di 100 franchi annui, e l’Azionista ha Г obbligo di pagare eguale somma per tre anni consecutivi. 2. Gli Azionisti perd non devono fare al- cuna anticipazione in danaro , e sborseranno soltanto al momento che riceveranno gli og- 223 getti da loro scelti dai cataloghi dei sottoscrit- ti (nel modo che а loro verrà successivamen- ie indicato) la somma al pagamento della quale hanno contratto l'obbligo , sottoscrivendo l'azione. : Essi saranno quindi per tutta la somma che annualmente pagano ricompensati (a proporzione del numero delle azioni ) con oggetti di storia naturali. Ме cataloghi ó in- dicato il valore degli oggetti disponibili , dal quale sebbene già minore di quello che si pra- tica nelle liste dei venditori d oggetti di sto- ria naturale, si farà nulladimeno in favore de- gli Azionisti la diminuzione della terza parte del prezzo fissatovi. 3. Le persone che vorranno acquistare minor numero d'oggetti, potranno prendere una mezzo - azione di 50. franchi ( 19. fl. 10 kr.) egualmente obbligatoria per tre anni con- secutivi senza anticipazione di danaro , ed in loro favora si farà il diffaleo della quarta parte del prezzo stabilito nei cataloghi. 4. Gli oggetti che pel anno 1832 si offrono agli Azionisti sono minerali , roccie , conchiglie marine fluviatili e terrestri viventi e 224 fossili , coleotteri; piante disseccate e semi. I cataloghi delle raccolte , suddivise nelle quat- tro summentovate sezioni, contengono ’Репа- merazione degli oggetti disponibili per l'anno venturo. Gli Azionisti potranno procacciarsi i medesimi dai suindicati libraj , ai quali i sottoscritti hanno dato in commissione lo smer- cio, riservandosi perd. la distribuzione dei Sup- plementi i quali si pubblicheranno alla fine d’ogni anno, essi conterranno l'indicazione de- gli oggetti disponibili acquistati. durante l'an- no percorso, e saronno rimessi gratuitamente agli Azionisti. 9. Chi prende due azioni potrà dare per il valore della quarta parte delle medesime oggetti di storia naturale in cambio, е chi prende tre azioni per la terza parte del valo- re. Per effettuare questi cambi gli Associati dovranno inviare ai sottoscritti 1 cataloghi che contengono i nomi , il numero degli esemplari d'ogni specie, ed il valore degli oggetti che hanno disponibili , per farne la scelta. 6. L'Azionista ha il diritto a scegliere dai cataloghi gli oggetti. che desidera ed i quali, 225 secondo i prezzi in essi stabiliti , ammontano al valore delle sue azioni, e si fara a suo vantaggio come si & detto la diminuzione del prezzo , intendesi perd ch’ egli nella lista de- gli oggetti desiderati , oltre l'aggiunta per il prezzo diminuito a suo favore , dovrà indicare un numero d'oggetti almeno eccedente il dop- pio del valore delle sue azioni, perché nel caso che per molte richieste della stessa spe- cie, questa non fosse piu disponibile, si possa supplire con altra dall' Azionista medesimo in- dicata. Già nei cataloghi che ora si vanno pubblicando , gli Associati troveranno di certo da fare scelta sufficiente ; ma potranno ancora essere piu soddisfatti negli anni . susseguentt , ne’quali simpiegheranno le somme ricavate dal- le azioni per far raccogliere né viaggi gli oggetti desiderati dagli Associati. Si dirigeran- no tali viaggi, oltre lo scopo principale di perlustrare le contrade e le isole appartenen- ti e limitrofe all'Italia , anche secondo i desi- derj espressi degli Associati , e si darà loro previo avviso, ogni qual volta si andrà perlus- trando qualche paese a fime di raccogliere og- getti di storia naturale. 15 226 7. Si avvertono quindi coloro, che vor- ranno . prendere azioni per quelle sezioni d'istoria naturale; delle quali presentemente non si hanno oggetti disponibili , che per mezzo di viaggi ed estese relazioni à sottoseritti avranno ogni cura di soddisfare negli anni sus- seguenti alle loro inchieste , informate ehe ne siano previamente. 8. Finalmente sono pregati quelli , che vorranno © favorire l'associazione , d'iscriversi quanto prima anche in vista del loro vantag- gio, perche alla prima distribuzione degli og- getti, si dovrà dare la preferenza agli Azionis- ti che si sono iscritti sino alla fine del mese di Gennajo 1832. Quest’ Associazione di storia naturale , che oltre lo scopo sovraccennato , agevola an- che a tutti i cultori di storia naturale e prin- cipalmente a'meno agiati, l'acquisto di oggetti ben determinati ed a loro scelta per compiere le loro raccolte , à per se stessa unica nel suo genere. Giova quindi sperare che sarà coronata dal piü felice esito e non confusa con quelle imprese nelle quali, anche antici- 297 pando il danato, resta l'incertezzà quando & quali oggetti si receveranno in compenso. Le cedule qui annesse, munite della firma dell’ Associato e dell'indítazione delle sezioni richieste ; si ponno diriggere indistin- tamente o all'uno o. all'altro .dei sottoscritti in Milang: Giorgio Jan, Prof. Giuseppe DE CHRisToroäk; (Contrada S. Roma- . ( Contrada del Durino; no, N. 490.) . N. 428, ) 15 * VISCEEOSCEETLE LEP CSS ES EIGBE I BD IE LE STEH LET BL GC TE HG TH HI CB SEHE LEHE BEL LI TS HESS Considérations sur les principaux organes и des Insectes. par С. Le Cointe de Lavzav. En histoire naturelle les vues du physio- logiste different souvent de celles du naturaliste. On a vu des psychologues qui, en voulant pla- cer des limites entre le monde moral et le monde physique, ont été jusqu'à refuser aux insectes l'instinct, que les naturalistes s’accor- dent cependant à considérer conme Гаю des principaux attributs de l’animalité. Selon eux, ce n'est pas par un mouvement instinctif que la noctuelle vient se bruler à la lumiére, mais c'est pour obéir à une loi de l'attraction, et en professant de semblables erreurs, ils tendent à oblitérer les distinctions que le naturaliste a établies entre les étres organiques et inorgani- ques. Enfin d'aprés ces physiologistes les in- sectes n'ont pas la conscience de leur existen- ce, et ce n'est que par une loi mécanique , et non parun sentiment de douleur, que se 229 replie le ver qu'on vient d’écraser. Le natu- raliste procédant en sens inverse reconnaît com- me êtres complettement organisés tous ceux chez lesquels il reconnait les fonctions anima- les, qui sont la sensibilité et le mouvement volontaire , et les fonctions vitales , vegetati- ves, qui sont la nutrition et la végétation. D'aprés ce principe on ne saurait se refuser à reconnaitre une organisation dans un insecte ; et l'expérience journaliére, ne permet point non plus de douter de l'existence des. sens chez ces animaux. | Mais dans la chaine immense qui lie, par des gradations imperceptibles, les êtres orga- nisés à ceux qui sont inorganiques, il devient, dans les classes limitrophes de l'organisme, d'une difficulté extreme pour l'esprit d'observation , de définir le plus ou moins d'organisation des étres formant les derniers chainons de la natu- re organique , ou les premiers de la nature inorganique. Quel serait en effet le génie assez observateur , pour pouvoir établir une échelle ou vinssent se graduer la vitalité, et en suite, l'instinct ou le plus ou moins de perfection des sens. Par cette insuflisance de l'esprit. il re- 230 sulte qu'en histoire naturelle beaucoup. de Sy- stémes doivent. se baser sur les conséquences que. l'on tire des faits, ou sur l'nalogié qui existe entre les individus. Aussi la. vue étant une conséquence naturelle de la présence d'un organe de la vision, nous. pouvons juger qu'un insecte voit parceque nous apercevons ses yeux *). Mais dans les conclusions que nous tirons par analogie, le raisonnement resté souvent hypo- thétique, jusquà ce quil ait été prouvé par lexpérience. Par exemple, les étres organisés appartenant à la Zoologie étant assez générale- ment pourvus d'un organe de Touie, nous ju- geons, par analogie, que cet organe doit éga- lement se rencontrer chez les insectes: c'est ensuite àl'esprit d'observation à décider du plus ou moins de justesse de ce raisonnement. Les sens dont l'existence est la mieux dé- montrée chez les insectes, sont la vue et le *) Les yeux des insectes sont de deux sortes ; sim- ples ou lisses, sous la forme d'une petite lentille ; ou composés, c'est à dire ayant la surface divisée en une infinité de lentilles différentes: on ignore si cette différence de structure en apporte une essen- tielle dans leurs fonctions. 234 toucher; ceux, dont nous pouvons, présumer. la présence par l'observation , sont l'odorat et le goût: Bien que nous ne. connoissions pas chez ces animaux le siège de l'odorat, que les uns ont placé dans les antennes , les autres aux orifices des trachées *), et d'autres, encore dans les palpes **); nous: jugeons cependant de son identité par les habitudes, mêmes des insectes. C'est sans doute parcequ’ils; jouissent de ce, sens que les Copris, aprés, avoir par- couru dans leur vol de grandes distances, vont s’abaitre précisement. à l'endroit ou l'odorat leur indique que git le fumier d'un animal;. ou que les Necrophores usent, comme d’un moyen de reconnaissance entr’eux, de lodeur musquée dont ils sont empreints. Comment refuserait on également l'odorat a Vabeille, en la voyant , en butinant , dédaigner le nectaire qui a déjà été vuidé par ses dévancières. L’existence du sens du gout chez les insectes est prouvée, par le discernement instinctif avec lequel ils chois- sissent une nourriture préférablement à une aus. *) M, Duméril. **) M, Marcel de Serres. 232 tre, et parcequ'en admettant la présence de l'odorat, on ne saurait rejetter le goüt, qui en est ordinairement le compagnon inseparable. Quant au sens de l'ouie, c'est assurément celui qui se préte le moins à l'observation. Jusqu'à présent ce n'est que par présomption, que quelques entomologistes ont voulu placer l'ouie dans les antennes ou dans les palpes. On n’a pas pu juger par analogie, parceque le canal auditif, qui ne se présente que chez quelques crustacés, n’a point encore été découvert dans les insectes proprement dits: et la structure des antennes et des palpes n'offre point de preuve mécanique, qui puisse prouver que ces organes soient propres à l'ouie. Si l'on fait attention aux grandes différen- ces qui se trouvent entre l'organisation des in- sectes et celle des autres animaux , différences qui existent surtout dans la nature des solides et des liquides qui les composent , dans leur respiration et dans la circulation; on peut rai- sonnablement présumer, que ces différences doi- vent modifier le mode d'aprés lequel les sens de ces animaux recoivent les impressions. Ne serait-il donc pas possible que les insectes puis- sent entendre , en demeurant. privés d’un ca= nal auditif ? ou plutôt, ne pourrait - on point admettre que chez ‘eux le sens de l'ouie est aussi voisin du toucher , que le 'goüt lest de l'odorat. Souvent , dans les animaux 3 T'absence ou la perte d'un sens est achetée par le dévelop- pement ou l'extréme extension d'un autre, En supposant alors que les insectes sont privés de Роше telle qu'elle existe . chez les autres ani- maux , on pourrait en chercher la compensa- tion dans le développement plus considérable du tact. L'ouie n'est peut-étre chez eux qu'une sorte d'irritabilité nerveuse. Cette manière d’être sensible au bruit, n'est pas sans exemple, mé- me dans l’homme. L'abbé Sicard est parvenu à rendre des sourds - muets sensibles au bruit du tonnerre, et méme aux sons d'un instru- ment, par une irritation qui s'excitait au ple- xus, d’où vraisemblablement elle était portée au cerveau. Si lon admettait cette irritabilité comme pouvant remplacer Гоше, le siège principal 234 s'en trouverait naturellement dans les palpes., qui sont, les organes où le toucher parait le plus.sensible.etle plus développé. ll est digne de remarque que. l'insecte. qui nous, semble ayoir l'ouie. la, plus délicate , est aussi celui qui a les palpes les plus développés. Quand, larai- gnée est placée au centre de sa toile, et qu'une vibration à peine perceptible à nos sens en agite les fils, nous la voyons aussitôt annoncer par le mouvement de ses palpes quelle en est avertie, et se transporter avec rapidité à l'en- droit d’où la vibration est parvenue jusqu’au centre qu'elle occupe. Ne serait on pas fondé de croire, que dans l'araignée le sens du tou- cher a acquis une perfection etune irritabilité telles qu'il remplace ‘le sens de Гоше, et que chez “elle ce sens particulier et mixte réside dans les palpes. Jugeant ensuite par compa- raison , l'observation verifiera si les insectes , chez qui les palpes sont les plus développés , sont également ceux qui possédent le sens mix- te, dont nous avons parlé, à un plus haut degré de perfection. | En attendant, on peut retablir comme une observation avérée par l'expérience journaliere, 235 que quelque bruit que l’on fasse auprés d'un insecte, il n'y est sensible qu'en raison du plus ou moins de vibration de l'air qui lenvironne, Jusqu’a présent l'usage des antennes a échap- pé aux yeux de l'entomologiste observateur, Quelques naturalistes ont cru y voir, comme nous l'avons dit , des organes. propres au tou- cher: mais cette proposition devient difficile à prouver, si lon considére que les insectes qui ont le plus besoin de palpes , que la plupart des aptéres sont privés d’antennes , tandis que leurs habitudes paraissent prouver au contraire que le sens du toucher réside chez eux à un haut point de perfection: les larves, les vers, les araignées n'ont point d'antennes. En placant le toucher dans les antennes, il en résulterait que linsecte dont les antennes seraient le plus pare faitement organisées , serait celui chez qui le sens du toucher serait le plus perfectionné ; tandis que ce sens n'existerait pas chez celui qui serait privé d'antennes: et l'exemple que nous venons de. citer semble prouver précisé= ment le contraire. D'ailleurs ce sens. subirait des modifications infinies , qui se báseraient sur [а 236 multiplicité de formes affectées , dans cet or- gane ; ce qui semble contraire à l'uniformité avec laquelle la nature procède à la structure des divers organes des sens , dans les diverses classes des animaux. En plaçant au contraire ce sens dans les palpes , Yon pourrait ériger en principe que le sens du toucher est. com- mun à tous les insectes, et que le siege prin- cipal en réside uniformément dans les parties qui constituent la bouche. Cuvier pense que peut -eire les antennes sont destinées. à quelque genre de sensation dont nous mavons pas d'idée , mais qui pour- rait se rapporter à l’état de l’atmosphere. Cette définition du savant naturaliste n'est point assez précise pour fermer le champ de l'hypo- thèse ; et en attendant que l'étude des moeurs des insectes ait levé toute incertitude à cet égard, j'ai cru pouvoir hazarder quelques réfle- xions, que je fonde sur la structure méme des insectes. Sil est une classe d'animaux à laquelle les insectes puissent se comparer , c'est sans con- tredit à celle des oiseaux. Comme l'oiseau, t Hz gm od la plupart des insectes sont aéronautes; ils savent s’elever et planer dans le méme milieu, et y parviennent au moyen du même mécanis= me. L'esprit d'observation a depuis longtems ap- pris aux naturalistes, qu'en général la nature avait doué les animaux d'une structure adoptée à leur maniére de vivre. C'est ainsi que chez les quadrupédes et les insectes , nous voyons des troglodytes , comme la taupe et le grillo- talpa, pourvus de mains pour creuser la terre; cest de méme encore que le castor est muni d'une queue quil emploit en guise de truelle , et que la femelle de lIchneumon porte une tarriere, qui lui sert à percer les corps où elle doit déposer ses oeufs. Si je voulais prodiguer les citations, j'aurais à nommer la plupart des insectes, qui ont des instrumens pour creuser, scier, percer, nager, voler, etc. — On con- vient également que, par sa conformation, Го1- seau est aussi apte à fendre les airs ; que par la sienne , le poisson lest à vaincre les eaux. On sait que la pésanteur spécifique des. os des oiseaux est moindre que celle des os des qua- drupédes , et il ne faut pas un grand effort d'observation , pour se convaincre que la for- 238 me prolongée des oiseaux , et celle. de leur queue qui leur sert en quelque sorte de gon- vernail, ne faciliteut singulièrement leur vol. L’insecte, destiné comme l'oiseau à se balancer dans l'air, devait avoir une structure analogue. Aussi trouvons nous que la pésanteur spécifique de la substance qui les compose est encore moindre que celle des os des oiseaux; et nous pouvons même présumer du genre de leur vol, d’après leur structure plus ou moins massive, d’as près leur forme tantôt orbiculaire tantôt allongée. Nous connaissons le mécanisme au moyen du- quel les insectes volent , mais jusqu'à présent l'on n'a point expliqué de quelle manière ils se dirigeaient dans leur vol. Chez les oiseaux, les directions latérales, obliques et courbes dépendent du mouvement et de la vibration inégale de lune des ailes ; mais dans les ins sectes, il n'en est pas de même. Leurs ailes. paraissent se mouvoir uniformément: c'est à dire par une locomotion égale et instantanée dans les deux ailes à la fois *): de façon que *) Si l'on fait remuer l'aile d’un insecte mort récemment; l'aile correspondante exécute le méme mouvement. 239 dans leur vol, ils devraient toujours suivre une ligne droite: et puisque les corps qui, dans leur mouvement, décrivent des lignes cour- bes, y doivent être forcés par quelque puissan- ce, nous devons chercher quel est chez les in sectes l'organe dans lequel réside cette puissance. Ne serait.il pas permis, en attendant que l'expérience le confirme ; de présumer. que le siège. s'en trouve. dans les antennes ? Ne se» raient ce pas là les organes nécessaires pour maintenir l'équilibre dans le vol ; ou pour le rompre; quand linsecte se dispose à suivre une direction oblique ou courbe. Nous avons déja dit que beaucoup d’insectes aptéres desti- nés à ramper, étaient privés: d'antennes, com- me si la nature eut voulu leur refuser une superfluité *). Il en est d'autres où ces or- ganes paraissent d'une structure trop frèle, *) Il faut en excepter les fourmis ; chez qui l'usage de cet organe demande une étude particuliére, Chez ces animaux , qui ont Pabdomen allongé et pesant, les antennes sorit peut étre des balanciers * destinés à faciliter leur marche, La méme re- marque peut s'appliquer aux crustacés pourvus d'antennes, 240 pour pouvoir maintenir l'équilibre , et ces-in- sectes ont le vol chancelant et par saccades. Nous citerons les Buprestes. Mais linsecte que nous croyons pouvoir citer comme _typi- que sous ce rapport, c'est la sauterelle. Par l'épaisseur de son abdomen, par la grosseur et la prolongation de sa dernière paire de pattes , et enfin par linsertion de ses ailes trop rapprochée de la tete, elle manque de l'équilibre nécessaire pour pouvoir se soutenir longtems en l'air. Aussi ne s'élève +t - elle qu'après s'être élancée par le jeu de ses pat- tes, et retombe lourdement, après s'être sou- tenue un instant sur ses ailes , qui lui servent plutôt de parachute que pour voler. : Quand on en voit des nuages entiers entreprendre de longues migrations, ces insectes sont alors por- tés par le vent plus que par leurs ailes. Pour- que leurs antennes fussent proportionnées à leur conformation ; elles auraient du étre ar- ticulées plutót que sétacées , et de la lon- gueur, de celle des Capricornes. La provi- dence ne voulut sans doute. pas favoriser le vol d’un insecte, qui ne devient. que trop sou- vent le fléau des moissons. 241 Les insectes dont la forme est la plus élancée , et par conséquent la plus apte au vol, comme les Cerambyeins , sont ceux dont les antennes sont articulees et capables de se mouvoir en tous sens. C'est surtout dans ces classes , qu'elles paraissent devoir rétablir lé quilibre , qui semble rompu par le prolon- gement de labdomen, en partant du point d'insertion. des élytres et des ailes au corce- let. La facilité qu'ils ont de les mouvoir et de les courber en tous sens, doit nécessaire- ment faciliter. la direction. de leur vol, en faisant l'office de balanciers; dans le cas con- traire , c'est à dire, si elles étaient implantées droites et sans être articulées , elles devien- draient un obstacle. Par une remarque applicable à une gran- de quantité d'insectes , la longueur ou la for- ce des antennes est proportionnée , en raison inverse de la grosseur ou de la longueur du corcelet, comme si chez ces animaux le point d'appui existant à l'écusson, et que les anten- nes dussent former le surplus nécessaire pour établir un juste équilibre. Dans les mélolon- 16 242 thes, par exemple, qui ont un corcelet for- mant avec la tête plus du tiers de la lon- gueur lotale de l'insecte, les antennes sont moins longues que le corcelet , et dépassent à peine la tête. Chez les cérambycins , au contraire; ou le corcelet équivaut à peine a la quatri- ème partie de labdomen, les antennes sont beaucoup plus longues et plus fortes, et, sans cette sage prévoyance de la nature , 1l est probable qu'ils eussent culbuté dans leur vol. Dans les Curculionites , où la prolonga- tion de la bouche forme un poids considéra- ble , les antennes sont gréles. Pour tàcher de savoir jusqu'à quel point les antennes influaient sur le vol des insectes, jai arraché l'un de ces membres à des céram- bycins, et jamais Je n'ai pu ensuite les déter- miner à s'envoler , soit parceque ces organes leur sont indispensables , soit , peut - être, parceque la douleur qu'ils ressentalent les en empechait. Une autre observation que jai faite sur des mélolonthes et des capricornes , c’est que ces insectes ne prennent leur vol qu'après avoir agité leurs antennes, comme pour les préparer au départ. 243 Si les antennes étaient destinées aux fon- ctions d'un sens, il est permis de présumer que leur forme serait une chez tous les inse- ctes ; nous voyons au contraire qu'elles sont modifiées de beaucoup de facons, mais cepen- dant d'une maniére à peu prés uniforme chez ceux de ces animaux dont la structure est semblable. Les formes variées et elegantes de ces organes ne doivent point non plus’ faire penser quils ne sont donnés aux insectes que comme une vaine parure ; nous ne croyons que trop souvent la nature prodigue en orne- mens, quand elle ne l'est qu'en utilités. L'hypothése, tomberait d'elle méme, si elle ne pouvait répondre à la question , qu'on peut élever relativement à plusieurs insectes , qui n'ont point d'antennes ou qui les ont a peu prés nulles , et dont cependant le vol est trés vif et s'exécute en tous sens. Je veux parler des diptéres: mais la possibilité de la direction dans le vol de ces insectes s'expli- que par le mécanisme particulier des ailerons ou des balanciers , et il est digne de remar- que que ces organes existent précisement chez 16 * 244 des insectes privés d'antennes, comme sls étaient destinés à y PRES | Les cles volent avec une grande vi- tesse à et modifient leur vol à leur gré. C’est que chez elles, le corselet et la tête, qui sont trés massifs, servent de contrepoids à l'abdomen : et qu'ensuite le mouvement alter- natif de chaque paire d’ailes leur permet de diriger leur vol. Chez les Ichneumons où le renflement de labdomen , et chez les femelles la tariére , pouvaient rompre l'équilibre , nous retrouvons de longues antennes qui , quoique sétacées , sont assez fortes pour influer sur le vol. Les antennes des lépidoptéres ne doivent exercer quune légére influence , mais en ré- compense ces animaux jouissent aussi du mou- vement alternatif des ailes. Une autre observation à faire, et qui mérite peut être l'attention des naturalistes , ce serait de vérifier si, chez les insectes, les pieds ne sont pas organisés en raison inverse de la structure des antennes. Les Céramby- 245. cins, par exemple , qui sont plus aériens que terrestres , sont hétéromères et ont les pieds faibles , comparativement à ceux des Carabes р qui sont pentameres, et plus organisés pour la course que pour le vol: ces derniers ont les antennes filiformes , comme si un insecte. que ses habitudes attachent à la terre, devait avoir une organisation moins perfectionnée dans les organes , qui sont propres à faciliter son vol. Sans vouloir rapporter tous les exemples oü l’organisation des moindres animaux nous fait signaler la prévoyance sage de la nature, je me bornerai à nommer les Dytisques , formés de facon à pouvoir habiter indifféremment l'eau, la terre et lair. Dans l’eau, leur prin- cipal élément, la convexité de leur dos en fait une nacelle , que meuvent les pieds postéri- eurs applatis et terminés en forme de rames, Malgré leur conformation massive , ils s'élà- vent rapidement dans lair au moyen d'ailes à fortes nervures. Si, en parcourant les diverses familles des insectes , nous comparons l'organisation des pieds à celle des antennes, nous obtenons les résultats suivants : 246 Structure L des, pieds. Structure ‚ des antennes. Ordres et familles, Habitudes. I. Myriapo- des. plus de sixjapteres; se rou- pieds, très] lant en spira-| courts. | le ou:en boule. Ils marchent lentement, ou]: , en se glissant. Courtes. antennes de 6 'artic.: renflées}: à l’extrémité. Jules de Lin- née, Gloméris (Lat.) Polydèmes ( Lat. ) Pollyxénes, EEE BIN? ayn Hola Aie à antennes demé-|12 paires de|Mouvemens me grosseur, | pieds. plus-rapides. antennes gre-|beaucoup de pi-|Ils courent les. eds; la secon-| tres vite. de paire ter-|. minée par un fort cro-} chet, et les autres par un 2de. famille Chylopodes. + tarse très ar- ticulé. II. Thysanou- Six pieds. res. antennes divi- | sees en un grand nom- bre de petits articles. antennes en|les pieds courts[Plusieurs espe- forme de soie.| avec des han-| ces sautant chestresgran-| au moyen des des. filets de leur Lepismes. queue. ade, Fam, [antennes de 4 sautant au moy- Podurelles.| pieces. en d’une queue fourchue qui termine l’ab- domen. Us sautent. Podures. antennes gré-|seulement 4 les, articles aux pieds. Structure des antennes. Structure des pieds, Ordres et familles. |! Habitudes, IM. Parasites. Six pieds tres courts et ter- minés par des crochets, antennes tres courtes. Ils s’acerochent aux ‘animaux dont ils su- cent le sang | Tarses compo-¢ о sés d'un arti-| cle dont la grosseur égale celle de la jam- be, terminés par un angle faisant office de pince. pieds forts. ' Рон: également ap- teres, et sau- tant. Sautant avec| uneremarqua- ble agilité, | IV. Suceurs. [antennes très courtes, les derniers, épineux, avec les ^ hanches et les cuis- ses grandes; les 5 artic cles des tar- ses des derni. ers terminés] par 2 crochets| allongés. à peine de la longueur dela tete, Puce. V. Coléopte- res. iere Section|les antennes presque tou- jours. en for- me de fil ou de sole, et sim- ples; plusieurs manquent d'ai- les. tous les tarsesileur course est ont cinq ar-| en général ra- ticles. pide, et le vol, chez ceux qui ont des ailes, ne. franckit ordi- nairement que de petites di- stances, l Pentameres. 248 Ordres et familles. 2 de Fam, Sta- |les phylins. 1 3e Famille Serricornes. 4e. Famille Clavicornes. 5e. Famille, Palpicor- aes. Structure des Antennes. courtes. antennes ordi- nairement dentées en Scie, en peig- ne ou en pa- nache. les | antennes plus grosses vers leur ex- trémité, ou terminées par une massue d'un à cinq articles. antennes cour- tes, en mas- sue perfoliée, et composée au. plus de 9 articles; dont le premier al- longé. antennes|les tarses Structure des pieds. pieds antéri- eurs larges et dilatés. les pieds courts, avec les 4 pre- miers articles des tarses lar- ges. les pieds auss) bien or- pour la course que ceux de la 1ère famille. ganisés Dans ceux, qui vivent dans les eaux, les tar- ses de rame. en forme Dans ceux, qui sont terres- tres, cinq ar- ticles distincts à tous les tar- ses, Habitudes. des|Ils courent avec agilité; leur vol est vif, mais court. Ils marchent lentement; leur vol, quel- quefois — trés vif, s'exécute par saccades, comme chez les buprestes, pas, Beaucoup d'en- tr'eux ont le vol plus agi- le que Ja course, Ils nagent tres bien, et mar- chent difhci- lement, leur vol est eten- du, et ordi- nairement en ligne droite. Marche facile, mais pas tres rapide, Vol moins éten- du. 9 Au Ordres et familles. 6e. Famille - Lemellicor- nes, Structure des Antennes. Antennes en massue feuil- letée. iere, Tribu Scarabeides. La massue des antennes dis- posée en ma- niere de pei- gne, 2e, Tribu, Lucanides. 49 Structure des pieds. Premières jam- bes dentées, et propres à fouir: La forme du corps moins sphérique que chez les pré- cédens. Habitudes. ————— Démarche lour- de, leur stru- cture massive gene leur vol. Beaucoup se heurtent con» tre les corps qu'ils rencon- trent. Démarche à peu près sem- blable; . vol un peu plus vil. LPS DDI DOE LODE IG EL DD DE ELD GLEE IG DG И STI ILA LID DE PEE LODE TED IO ES DOD, Obsetvationes in plantas rossicas et descriptio- nes specierum novarum; *) Auctore Chr. Steven. Genus Eremuri, a b. Marschall-Bieberstein in flora taur, cauc. t. III. primum constitutum, stirpes caucasicam , tauricam et altaicam sub una specie simul comprehendit. Illum secutus, etiam Clar. Ledebour ‘in flora altaica plantam sibiricam haud distinguit, sed sub nomine Er. spectabilis. enumerat. Nec Schultes nec Sprengel in Syst. veget. aliud quidquam habent. Sunt tamen tres species bene distinctae. .Per plures jam annos in horto proprio colo plantas tau- ricam , caucasicam et ibericam , atque semel habui altaicam e tuberibus ab amic. Geblero. missis. Omnes itaque simul observans satis di- versas esse perspexi, non modo altaciam quae jam habitu a reliquis differt , sed etiam tauri- cam a, simili quamvis , caucasica. Haec ulti- ma in Flora taur. cauc. optime descripta, icon vero Marsch. cent. plant. rar. ross. t. 61. non- *) Continuatio. Cf, Мет. dela Soc. T. VII, p. 259. pus dum prodiit. Eremurus altaicus sub nomine Asphodeli altaici a Pallasio in Actis acad. scient; petrep. descriptus et icone illustratus, sed opus hoc, vix nisi in bibliothecis publicis reperiun- dum, ad manus non habeo, nec g@eseriplionem ullibi repetitam scio. Erem. tauricus denique nondum , quantum mihi innotuit , descriptus nec depictus , quod eo magis miror, cum jam per quindecim annos semina largà manu, imo tubera haud paucis transmiserim. Ut itaque bo- tanici tres has species simul habeant et melius distinguere. queant , omnium icones et diagno- ses tradam. Character genericus in Flora taur. cauc. |. c. sic andit: Cor. 6-petala , post anthesin in- voluta. Stamina impubera intra corollam con- duplicata, effoeta longissime exserta. Stylus foe- cundatus reflexus. His in flora altaica addit cl. Ledebour. caps. trilocularis , semina angulata. Nihil in his mutandum censeo , observo tamen corolam non esse exacte hexapetalam, sed po- tius monopetalam sicut in plerisque aflinibus 4 ad basin usque partitam. 1. Eremurus, caucasicus , cor olla ( flava ) limbo rotato laciniis apice obliquis , ante an- 252 thesin cylindricä, pedunculo fructifero bracteam. aequante ; seminibus subtetraëdris immaculatis , foliis margine asperis. E. spectabilis. Marsch, fl. taur. cauc. 3. pag. 269. excl. synon. Link enumer.h. berol. 1. р’ 328. Sprengel syst. veget. IT. p. 83. simul cum reliquis. Schultes syst. ves. P^. f$. с. р. 482. B. fl. cae. mae Cis Caucasum unico tantum loco hucusque inventus: in tumulo ad viam publicam inter pagum Sablae et oppidum Georgiefsk. Ex Iberia missus a D. Wilhelms. In horto meo floret ali= quot dies ante Е. tauricum , medio mensis Maj. Descriptioni florae taur. cauc. pauca addam. Radicis fibrae potius tubera dicenda, sunt enim carnosa pennae anserinae crassitie et ultra, us- que ad spithamam longa, sordide flavicantia. Folia pedalia et saepe ultra pollicem lata, e glaucescente viridia, margine aspera denticulis minutis sub lente modo manifestis , supra fere plana vel parum concava, subtus carina eleva- tà. Racemus saepe pedem longus, sensim ab 253 imo ad summum flores expandens. Pedunculi florentes tres lineas longi, fructiferi parum elon- gantur scapo adpressi nonnihil. arcuati , absque articulo. Capsula mole pisi minoris valvulis acumine minimo, dum clausa vix conspicuo. Semina fere tetraédra lateribus duobus mino- ribus , angulis anguste alatis, obscure fusca immaculata. In icone *) 1. alabastrum. 2. flos se expan- pandens. 3. corolla expansa rotata, sed pars inferior mala expressa. 4. cor. deflorata 5. 6. capsula. 7. semina. | 2. Eremurus tauricus, corolla (albá) lim- bo campanulato , laciniis apice inflexis , aute anthesin clavatá , pedunculo fructifero bractea longiore, seminibus oblique prismaticis macula- tis , foliis margine laevibus. Prima vice florentem vidi apud Tatarum rusticum pagi Tauriae littoralis Nikitae , qui plantae specie captus illam e rupibus subalpi- nis ubi sponte crescere docuit, in hortulum suum transplantavit. Rara esse debet cum mi- hi, toties montium juga per varios calles per- io. Icones exhibentur in N. Mém, Tom, III, 254 eurrenti, nunqnam obvia , ‘пес ab aliis plan« tarum studiosis reperta fuerit. Habitatio sin» eularis est, cum caeterae species in campe- stribus crescant. In hortum Nikitensem ^ at- que in proprium introducta quotannis floret et semina perficit. Similis ad modum E. caucasico , et sic- cati facile commutandi. Differt inprimis co- rollae et seminum colore, sed haud desunt aliae notae. Folia laetius viridia minus glaucescunt quam in illo; margo haud asperus , denticulis etiam sub lente vix ullis apparentibus. Corol- la major, sordide alba laciniarum nervo vel carina viridi subtus valde conspicuà , supra minus; laciniae apice diutius cohaerent unde corolla autequam expandatur fit cylindraceo - clavata , cum in reliquis speciebus non cohae- reant et illa subcylindrica remaneat; expansa vero haud rotata ut praecedentis sed campa- nulata. Bracteae pedunculos aequant dum flo- rent, sed hi in E. taurico postea magis elon- gantur et bracteà evidenter longiores evadunt. Capsula — paullo major apice acuminata, ma- 3 gis rugosa. Semina multo majora , pro eras- 255 sitie longiora subprismatica latere uno conve- xo, altero concavo , tertio rarius quam in caucasico in duo plana diviso, alis augulorum paullo latioribus ; grisea nigromaculata et vit- tis transversis fusco - sauguineis variegata. (In icone 1. alabastrum. 2 flos se expan- dens. 3. corolla expansa campanulata, sed for- ma haud bene expressa et staminum longi- tudo neglecta. 4. Cor. deflorata 5 eadem sty- lo jam recto. 6. 7. Capsula. 8 semina.) 3. Eremurus altaicus, corolla ( ochroleu- cá) campanulatà laciniis incurvis, ante an- thesin cylindricá, pedunculo fructifero bracteá duplo longiore , foliis margine sublaevibus. E. spectabilis Ledebour Л. alt. 2. p. 25. Asphodelus altaicus. Pall: act. рег. 1779. P. 2. p. 258. UN. Wild. sp. pl. 14. p. 134. Asphodelus Sibiri- cus, Sievers in Pall. neue nord. Beytr. 7, р. 257 In collibus apricis et campestribus | siccis ad fl. Irtyn legerunt autores fl. altaciae et 256 olim. Sievers. Mihi specimina misit amic. Geb- ler. In horto meo semel floruit adhuc. paul- lo serius taurico , sed. semina hand perfecit et dein periit. Statura praecedentibus minor, 2-3 pe- dalis , cum illi saepe ad quinque pedes usque excrescant. Folia duplo fere angustiore mar- gine rarius exasperata , vix semipollicem lata. Racemus spithamaeus multo laxior pedunculis florentibus apice cernuo a scopo remotiusculis. Bractea pedunculo fructifero dimidio brevior. Corolla minor pallide flavescens vel ochroleu- ca, pedunculo oblique insidens , nec recte ut priorum , tota inde a fundo campanulata tubo vix ullo, laciniis incurvis carina flavidä. Sty- Zus post nuptias reflexus dein erectus ut in reliquis , pallidus manet nec fuscus evadit ut in illis. Capsulam maturam et semina haud vidi. (In icone: 1. alabastrum. 2. 3. 4. Flos varia aetate. 5 capsula immatura. ) 5 Plantam inderiensem quam Marschall in fl. t. c. sub Eremuro spectabili citat, e hoc ge- nere excludo, propter corollam haud persisten- 257 tem nec apice involutam, stylumque non refle- xum. Est. mihi : Asphodelus inderiensis scapo nudo simpli- ci apice hispidulo , foliis linearibus margine ciliato-scabris , pedunculis inarticulatis bractea longioribus. Eremurus spectabilis var, inderiensis. Mar- sch. fl. taur. cauc. 3. p. 270. in nota ? Circa lacum Inderiensem deserti transvol- gensis a Tauschero et Helmio lecta specimina communicavit amic. Fischer. Radix in meis deest, sed caput vel rhi- zoma reliquis foliorum anni praeteriti fibrosis stipatum , et inter has squamis tenuibus papy- raceis pollices duos longis , semipollicem latis, acutiusculis , qui foliorum basin et scapum in- volvunt. Folia omnia radicalia pedalia lineas duas lata , margine denticulis tenuissimis aspe- ra, erecta. Scapus folüs duplo altior , cras- sitie pennae anserinae , teres , inferne tenuis- sime pubescens superne pilis rectis brevibus hispidulus. Racemus circiter spithamaeus den- siusculus. Bracteae lanceolatae acuminatae 27 258 albo = scariosae margine ciliatae , infimae steri- les. Pedicelli solitarii initio florem et bra- cteam aequantes , dein hac fere duplo longio- res , stricti , fructiferi plus minus arcuati ca- psulä vero scapo adpressä, glabri articulo nul- lo. Corolla videtur alba, laciniis medio rubi- cundis nervis tribus approximatis, formä et magnitudine fere Asphod. ramosi, cylindraceo- campanulata , basi sub ovario constricta , post nuptias decidua apice haud revoluta. Stamina omnia aequalia corolla dimidio longiora , fila- mentis basi vix dilatatis rectis, nec ut in Ere- muro impuberibus conduplicatis. Antherae sor- dide flavescentes. Stylus corolla duplo lon- glor rectus , stigmate simplici, capsulà excres- cente ad latus deflexus , non deorsum reflexus neque dein resurgens. Capsula magnitudine Pisi globosa, basiconstricta; valvulae tres me- dio sulco impressae obtusiusculae venis reticu- latae haud rugosae. Semina ( haud omnino matura) prismatica , latitudine duplo longiora fere Erem. taurici, anguli vero multo latius alatı. Asphodelis adnumeravi quamvis variis notis differat. Sunt enim stamina aequalia corolla 259 longiora basi haud dilatata , stylus foecundatus ad latus deflexus , capsula haud rugosa , semi- na angulis alata, denique pedunculi solitarii deficiente articulo. Forte proprium genus constituere debet. Sed Asphodeli nondum ita numerosi ut divisione egeant. Flora taurico = caucasica unicam citat Ti- liae speciem : 7. plaiyphyllam ( grandifoliam Ehrh.) Tauriae et Caucaso communem. Hanc, foliis subtus puberulis optime ab affinibus di- stinctam, his in regionibus nondum reperui nec ab аз observatam cognovi. Tres vero se- quentes species apud nos occurrunt. 1. Tilia parvifolia ( microphylla Vent. ), petalis simplicibus folis glabris , subtus vena- rum axillis barbatis , stylo glabro. In Tauriae silvis hinc inde provenit, eti- am in Iberia et cis Caucasum. Mirum in modum variat fructus forma , sinu baseos foliorum et horum ad petiolum proportione, florum in corymbulo numero, ra- 17° 260 -muloram colore etc, unde cum Sprengelio con- jungo. varias ab auctoribus distinctas species, ut T. trifloram , intermediam etc. "E Tilia dasystyla m. petalis simplicibus, foliis glabris subtus basi pilosiusculis., axillis venarum barbatis , stylo tomentoso. In litore meridionali Tauriae , ad radices montis Casteldagh juxta viam publicam uuicam arborem vidi. Species reliquis simillima, sed fructus for- mà et praesertim styli lanugine satis superque distincta. Æolia basi obliqua recta vel leviter cordata , serraturis longius quam in praece- dente et T. platyphyllà acuminatis , supra glabra, subtus ad axillas barbata et in ipsä pagina versus basin hine inde irregulariter pi- losa. Petioli pollicares et bipollicares pubes- centes sicut ramuli novelli. Corymbuli 3 - 7 flori bracteam aequantes. Calyx intus villosis- simus. Corolla magnitudine praecedentis pal- lide flava odora. Stamina petalis paullo lon- giora. Ovarium et Stylus densissime tomen- tosa. Stigma 5fidum supra glabrum patens. 261 Nux obovata basi truncata apice longius: acu- minata , costis quinque praesertim versus basin bene conspicuis. Hane forte, stylum haud observans > pro T. platyphyllà habuit Marschallius qui corym- bulos paucifloros et serraturas eximie mucrona- tas notavit. Folia nonnihil majora quam in d. parvifolia , neque tamen perampla. Talia non vidi nisi in ramulis annotinis e radice caesá arbore pullulantibus in monte Beschtau,- de quibus aus iem nescio ad qualem pertineant speciem. 3. Tilia rubra, petalis ... . ... . folus glabris subtus basi petiolisque pilosiusculis, ve- narum axillis barbatis, fructu laevi, stylo glabro. In Taurià in horto palatii Bachtschisarai=" ci nonnulas vidi arbores fructibus onustas, dein ex Armenia misit b. Sovitz ramulum etiam fru- ctiferum. Flores observandi nondum fuit occasio. Certe illa est quam Decandolle in Prodromo syst. nat. regni veget. I. p. 513 e Tauria ci- tat, num vero eadem sit cum T. rubra cat. h. monspel. haud penitus certus sum. Hujus enim folia subtus pilosiuscula ut T. platyphylla 262 dicit, cui tota superficies inferior pilis brevi- vibus adspersa; in nostra vero tanium versus basin hinc inde pili rari longiusculi occurrunt, saepe etiam omnino sunt glabra praeter axillas barbatas. Differt — praeterea a T. platyphyllà dentibus foliorum crebrioribus , angustioribus , et praesertim mucrone longiore scarioso , cum in illà ipso dente brevior herbacea sit. Folia saepe triloba , venarum axillae penicillo rufes- cente. Pedunculi plerumque triflori , occurrunt tamen usque ad 12flori; ala usque ad basin fere descendit relicto spatio duarum linearum. Nux (haud omnino matura ) depresso-globosa, basi costarum vestigio, caeterum laevis, magni- tudine T. parviflorae, tomento densissimo cine- reo vestita, Specimen e prov. Karabagh a Sovitzio mis- sum nonnihil differt folus pro latitudine lon- gioribus , nervis parallelis subtus valde promi- nulis ut in T. platyphyllà , glabris tamen; pe- dunculorum alà semipollicem a basi incipiente, früctu denique obovato. Nihilominus haud di- versas credo. Utraque perquam similis T. gla- brae (americanae Ait.) , sed in hac folia prae= 263 ter axillas venarum penitus glabra , pedunculi ala usque ad basin descendit.. Forte etiam T. rubrae petala absque appendice. Tilia argentea ( alba W. K.) apud nos поп occurrit, sed possideo specimina e Hun- garià et e Gubernio Chersonensi fructa eviden- ter costato quamvis Decandolle et Sprengel ecostatos faciant. Videntur Ventenat et post eum ali hujus cum T. albae W. ( heterophyllae Vent.) patriam et synonyma confudisse. Des- criptio T. rotundifoliae Enc. bot. VIL. р. 682. quam ad T. argenteam hungaricam trahunt , quadrat exacte in T. albam Ait. et Durvi Harbk. Baud; 3. р. 115, quae certe ex America, bo- reali. Hujus folia subtus dense niveo-tomentosa, juniora: supra pulverulenta , sed cito glaberri- ma evadunt; hungaricae subtus cano-tomentosa, supra, etiam juniora , glabra. Praecipua vero differentia in eo. consisüt quod T. argenteae pedicelli calyce fere duplo longiores sint, T. albae vix aequent; illius fructus angulis ultra medium bene conspicuis, albae americanae vero. basi tantum prominulis. In hac observo pedun- culos bracteis duabus fultos, in argenteà vero 264 desunt ; num semper, e paucis speciminibus siccis affirmare nequeo. T. petiolaris Decandolle certe ad T. ar- genteam pertinet; petiolorum enim longitudo. in eodem saepe ramulo variat, non modo in hac sed etiam in omnibus Tiliae speciebus; quare Sprengel in syst. veget. prudenter omisit. A. b. Portenschlas habeo ramulum Tiliae ad pagos Austriae ( nec in silvis , ut expressis verbis notavit) crescente, ab omnibus diversae folis glaberrimis absque axillarum penicillis , petalis squamä subaequante auctis et stylo his et staminibus , longiore. Quadrat exacte in 7. laxifloram , nec dubito e hortis botanicis ad pagos emigrasse , sed forte inter Tiliae species a Hostio in Flora austriaca creatas novo no- mine ditata exstat. Astragalorum amplissimum genus in Decan- dolle prodromo solita sagacitate clar. autoris divisum in sectiones et tribus. Hae utplurimum satis bene coordinatae , sed illae distinctae se- eundum floris colorem mutabilem aut petiolos 265 induratos, qualia distributionis principia nequa- quam admitti possunt. Diflicile sane est ultra irecentas species flore et fructu maxime varias commode disponere. Ego quoque multum huic rei operae dedi, et tandem Astragalorum tri- bum in plura divisi genera quorum characte- res certiores proponam quando totum opus ab- solutum erit, omnium specierum analysin pos- cens. En interea quomodo species herbarii mei dispertivi. 1. Phaca Г. Huc pertinent Ph. frigida , Jacquiniana m. ( frigida Jacq), alpina , astra- galina , australis, altaica, velutina Turcz. et 11 species indescriptae, pleraeque ex Americä boreali. D Psychridium. Huc Astragalus oroboi- des, Phaca brachytropis et tres novae species. 3. Anaphragma. Species nova ex Amer. boreali. 4. Picraena. Astrag. amarus. 5. Rysodium. Astr. pterostylis Decand, 6. Ammodyies. Astr. Ammodytes et ше- hlotoides. 266 7. Alopecias. A. alopecuroides , |» narbo- nensis, macrocephalus, sphaerocephalus m. (ma- erorephalus fl. t. с.) , vulpinus , ponticus 5. la- natus , libanotis, barbatus , emarginatus, da- syanthus , dasycephalus Besser et 2 novae species. 8. Cymbicarpos. A. trigonus, tomentosus, christianus. 9. Caryolobium. А. macrocarpos. 10. Glycyphylla. A. glycyphyllus, giy- cyphylloides ; labradoricus ( secundus Mich. ) , galegiformis , ? stipularis et 3 novae species. 11. Craccina. A. gracilis , racemosus., Cracca, Phaca triangularis, Á. falcatus, reptans, leucophaeus , depressus, tunetanus , sulcatus , austriacus, vaginatus ( bifidus Turcz. ), versico- lor ( olopterus DC.) , leptostachys , tauricus , ct 2 novae species. 12. Macrosema. A. Onobrychis, onobry- chiosdes , bicolor , aduncus , succulentus, et 6 novae species. 13. Solenoius. A. fruticosus , angarensis Turez. , gyzensis Delile, virgatus, stenophyllus 267 m. (tenuifolius Pall.),. pallescens , elongatus у dealbatus, vesicarius; — asper; — bayonnen- sis ; — leontinus ; — uliginosus ( carolinianus DC, canadensis У’), canadensis DC ( caroli- nianus W ), glaber , odoratus , semibilocularis ( Laxmanni Pall. descriptio nec icon), Lax- manni Jacq ( Pall. icon nec descr.), adsur- gens; — hypoglottis , (В. dasyglottis Fisch , y Wilhelmsii DC ), purpureus, lasioglottis hu- mifusus , unifultus et 4 species novae. 14. Astragalus L. pentaglottis, tuberculo- sus, mauritanicus, m. (hypoglottis Desf.), Glaux, Pyramidula Salzm., Epiglottis, geniculatus , Stella, radiatus m. (Stella aegypt. et f. tribu- loides Hom. non Delil.), Asterias m. ( Stella fl. t. c. ) ,. tribuloides Del. oxygloitis , psilo- glottis, peregrinus , striatellus , boeticus, sesa- meus (f malacensis Salzm. ), cymbiformis , prolixus ; — contortuplicatus , hamosus > aegi- ceros, brachybius m. (hamosus Del. Aegypt.), hispidulus , trimestris ( aegypt. nec. al.) an- nularis ( maculosus ) , mareoticus , reticulatus Е subbiflorus, scorpioides (canaliculatus), et duae species novae. 268 15. Philammos A. subulatus , comicula- tus, macrolobus , ceratoides , Arbuscula , Ste- venianus ; —— davuricus ; — arenarius et 2 novae species. 16, Proselias. À. monspessulanus, sangui- nolentus, incanus , globosus (3), resupina- tus (fragrans DC. ), reduncus et 3 novae species. 17. Chondrocarpus. A. macrorhizus (f$ nummularioides Desf. rotundifolius W.), bra- chycarpos ( ? incurvus ) , elongatus , et 2 no- vae species, 18. Zuprepia , nova ex Amer. bor. 19. Cystium. A. Cicer ; — physodes, macrophysa Bess. , Pallasu Fisch. 20. Myobroma. A cahyricus , longiflorus , ovinus m. ( caprinus glaber DC.), fabaceus, utriger , caprinus (e Barbaria ), buchtormen- sis, albanus m. ( nummularius MB. ), ligno- sus ( declinatus W.), exscapus , pubiflorus , lanigerus , humilis , nummularius (e Syria et Cretà ) , mollis ; — diffusus, testiculatus (В rupifragus tauricus Pall.), megalanthus (amoe- nus Gebler), rupifragus (e Sibirià ), gala- 269 clites ; — geminiflorus , uniflorus, triphyllus et 7 novae specias. 21. Saccocalyx. A. lineatus , halicacabus, follicularis ‚ calycinus , lupulinus , laguroides , vulnerariae , coluteoides , tumidus et 2 novae species. 22. Tragacantha Tourn. A. lagurus W. (non DC.), xanthurus m. (lagurus DC. ), lagopodoides , angustifolius ( bracteolatus W. excl. syn. ), genargenteus, massiliensis ( Po- terium W.), aristatus , echinoides ; — troja- nus m. (gummiferi var. DC.), caucasicus , caspicus , denudatus, eriocaulos , pycnophyl- lus ( compactus fl. t. c. ), creticus , Echinus, Pseudotragacantha , aureus, plumosus , ptilo- des ( plumosus e Libano ), breviflorus ( erio- cephalus W.), compactus (e Libano ) , sicu- lus, Arnacantha , longifolius , oleaefolius et 9 novae spe cies. 23. Oxytropis DC. 51 species, inter quas novae 10. 94. Biserrula L. Pelecinus. o P A, Pp, SP RP IPIS Is ERST REFERRE ITS SOS TEE LIT LOG GOOLOL GEL HDD EEE I IC LOG LOG LOD L OL Classification riéthodique des lioches par fa- milles naturelles ; par Г. Corprer ; Membre de notre Soc. Cette classification des roches qui sert de basé à l'exposition de la collection des Roches dans le Jardin du Roi de Paris; vient d’être publiée par Mr. le Conseiller de mines E. Th. Kremschrop *), à qui l’auteur a eu la com- plaisance de communiquer son manuscrit. Nous croyons rendre service à nos Membres, en leur faisant connoitre cette classification basée sur la condition minéralogique des Roches. La division en familles est fondée sur la base des roches, et les soudivisions dépendent de la structure ou du mode de conjonction des par- ties constituantes. La décomposition d’une ou de l’autre partie influe donc nécéssairement , *) v. LreoxHanp u, Bronx, Jahrbuch der Mineralogie, Geognosie etc. 2 Jahrgang 1031. N. г. р. 17. 399. 271 d’après ces principes, sur la place quelle occupe comme espece. Classification méthodigue des roches par 2 rS | EEE ььь ль © 16. 47: 18. milles naturelles. . Fam. Roches feldspathiques. pyroxéniques, amp hiboliques. épidotiques. grénatiques. hypersténiques, dialagiques. | i talqueuses. micacées. quarzeuses. vitreuses. argileuses. calcaires. gypseuses. à base de sous-sulfate d'alu- mine. à base de sous - carbonate | | de soude. à base de muriate de soude. à base de carbonate de fer. | ä 272 19. Fam. Roches à base d’hydrate de man- ganese. 20. — — —— à base d'hydrate de fer. 21. ——— —— à base de silicate de fer. 22, — —— à base d’oxyde rouge de fer. 23, ——— —— à base de protoxyde de fer. 24, —— —— à base de sulfure de fer. 25. —— —— à base de Soe. 26. —— ——— à base de bitume gris. 27. —— —— pisasphaltiques. 28. —— —— graphiteuses. 29. ——— —— anthraciteuses. 30. —— —— à base de houille. 34. — E base) de lignite. Appendice. 32. ——— Roches anomales. | 33. —— Roches météoriques. I. Елмиле. Rocnes FELDSPATHIQUES. I. ОврвЕ. Phanerogènes. 1. Genre. Agregees. Especes. 1. Gneiss. a. ordinaire. 273 b. leptinoide; qui fait le pas- sage du Gneiss au Weiss- stein, 2. Leptinite ; /Z'eisstein W. 3. Pegmatite ; Schriftgranit. a. commun. * schistoide. = re délit. * b. graphique. 4. Granite. a. ordinaire. b. zirconienne. 9. Syénite. a. ordinaire. b. zirconienne. 9. Genre. Conglomeres. Espéce. 1. Conglomérat feldspathique. 2. Grés feldspathique. a. anagénique. ** b. anthracifere. *** *) sans clivage distinct. ** ) Melange de roches primitives, ***) Melange d’Anthracite, 2974 3. Genre. Meubles. Espéce. 1. Sables. Graviers. Galets feld- spathiques. ; II. ОврвЕ Adelogènes en tout ou en partie. * Section 1°те Petrosilicieuses. Ordinairement quarziferes sans fer titané, rarement cellulaires ou amıyg- dalaires. 1. Genre. dggregees. Espece. 1. Petrosilex. Feldstein. Dichter Feldspath. W. a. uniforme. b. fragmentaire. c. ordinaire. d. corné. e. jaspoide. f. argiloide. g. quarzifere. h. jadienne. i. phylladifere. +) Ces différentes variétés constituent pour la pla- part les bases de certains porphyres. 275 2. Pophyre syénitique. a. ordinaire. b. cellulaire. 3. Porphyre pétrosilicieux. Feldstein-Porphyr. Leonnarn. 4. Pyroméride. a. globaire. b. globulaire. * 5. Porphyre argiloide. 2. Genre. Conglomerees. Espéce. 1. Grauwacke. Traumate. 2. Conglomérat pétrosilicieux anagénique. 3. Conglomérat porphyrique. Section 2 de Leucostiniques. Non quarziféres , avec fer titané , ordinairement cellu- laires. *) Les deux variétés principales du porphyre . glo- bulaire de Corse, ei © + 276 Pyrogéne. TrachytartigeFeld- spath = Gesteine. 1. Genre. Aggrégeées. Espece. 1. Trachyte. a. ordinaire. b. fritiforme. (Halbverglast.) 2. Porphyre loucostinique. (77a- chyt - Porphyre). a. ordinaire. b. fritiforme. 3. Phonolithe. ‘a. ordinaire. b. fritiforme. 2. Genre. Conglomerat leucostinique. 3. Genre. Meubles. Espèce. 1. Centre leucostinique. 2. Gravier , Sables, Galèts leu- costiniques. Famizze. 2. Rocnes PYROXÉNIQUES. I. Onone. Presque homogènes et non cellulaires. 1. Genre. Aggregees. 274 Espèce. 1. Coccolithe. 2. Lherzolithe. (avec Antho= phyllite ) Augitfels der Pyrenäen. 3. Lherzolite compacte. | 2. Genre. Conglomerees. Espèce. 1. Conglomérat lherzolique. II. ОврвЕ. Melees d'une grande quantité de Feldspath et cellulaire. Section. 1. Mélées de Feldspath gras et de terre verte. (ophitiques.) 1. Genre. Aggregees. Espéce. 1. Granite ophitique. ( Granite mélé de Feldspath et de terre verte. ) 2. Aphanite. Granite avec un mélange de masse feldspa- thique altérée et de terre verte. ) 3. Ophite. (Porfido verde avec Augite ) 278 2. Genre. Conglomerees. Espèce. 1. Brèche ophitique. Section Il. Melangees de Feldspath vi- treux , de fer titané , et de plusieurs autres substances , Péridot , Amphigene etc. ( basaltiques ). 1. Genre. Jggregees. Espéce. 1. Mimosite. * 2. Dolérite. ** 3. Dasanite ordinaire. *** 4. Basalte fritiforme. *### 2. Genre. Conglomerees. Espéce 1. Conglomérat basaltique. 3. Genre. Meubles. Espèce 1. Cendre basaltique. **#** р > *) Les élemens sont mélangés tellemement, quon ne peut plus les reconnaitre, **) Avec clivage reconnaissable, approchant du cry- stallin. ***) Avec des élemens prédominans de Feldspath vitreux, ^***) Basalt commun, *'***) Cinérite lithoide uniforme fragmentaire, Basal- te et Basanite pulvérulent, 279 9. Sables, Graviers, Amas de galets basaltiques. Famizze 3. Rocnes AMPHIBOLIQUES. Genre unique. Aggrégees. Espéce 1. | Amphibolite. a. ordinaire. b. grenatifere. 2. Kersanton. * 3. Diorite. 4. Diorite compacte. a. ordinaire. b. basaltoïde. 3. Porphyre dioritique. a. ordinaire. b. calcarifère. c. altéré. FamiLLE. 4. Rocnes ÉPIDOTIQUES. Genre unique. Aggrégées. Espèce. 1. Epidot stratiforme. ( Pistacit- lager ). T Roche de Hornblende particnliére avec Pinite. 280 FawiLLE 9. RocHEs GRÉNATIQUES. Genre. 1. Jggregees. Espéce. 1. Grénat sihi ( Granat- lager. ) a. granulaire. b. compacte. Genre. 2. Meubles. Espéce. 1. Sable grénatique. Famirze. 6. RocHEs HYPERSTÉNIQUES. Genre unique. Aggregees. Espece. 1. Selagite. ( Hypersthenfels. ) FaAwmiLLE 7. RoOGHES DIALLAGIQUES. 1. Genre. Aggrégees. Espece. 1. Piclogite. * 2. Euphotide. ( Gabbro ). 3. Variolite. ** 4. Serpentine. 2. Genre. Conglomerees. Espéce. 1. Bréche euphotidienne. 9. Bréche serpentineuse. *) Mélange de Diallage et de Grénat. **) Diallage et Feldspath intimement mélés, 281 3. Pouding serpentineux. 4. Grès serpentineux. 3. Genre. Meubles. Espece. 1. Sables et graviers serpenti- neux. Famizze. 8. ROCHES TALQUEUSES. 1. Genre. Aggregees. Espece. 1. Protogyne. * 2. Talcite. ( verhärteter Talk. ) a. ordinaire. b. feldspathique. c. maclifère. d. quarzifère. 2. Genre. Conglomerees. Espèce. 1. Phyllade ( Thonschiefer. ) a. ordinaire. b. anthracifère. c. calcacifère. d. arenifère. 2. Anagénite. ** *) Granite avec mélange de Talc. **) Des fragmens variés de roches primitives, lies par le Phyllade ou le Thonschiefer, 282 3. Pouding phyllidien. pl 9. Rocnes micAcÉEs. 1. Genre. Aggregees. Espèce. 1. Greissen. 2. Micacite. ( Glimmerschiefer. ) 3. Mäcline. * t2 Genre. Conglomeirees. Espece. 1. Conglomérat de Micacite. 3. Genre. Meubles. Espece. 1. Sable de Mica. FaAwiLLE. 10. Rocnes QUARZEUSES. 1. Genre. Aggrégees. Espèce. 1. Quarzite , ( Quarzfels. ) Рави е. 9” * 3. Jaspe. 19 4. Quarz grenu sédimentaire. 5. Quarz compacte sédimentaire. 6. Silex. 9. Genre. Conglomerees. *) Mica avec masses de Маце. ** ) Quarz mélé d’Anihracite, Lydite. Espèce 1. 2" 3. 4. 10. 11: 283 Grès quarzeux phylladifère. proprement dit. „a u Merrifere. vec | Chamois site. * no avec Feldspath, ( 4rkose. ) — Мес Kaolin. ( Metaxite. ) vec Seniste Ors dinaire. ——— argillifère. ( Psammite. ) —— avec Marne. ( Molasse. ) mn бе. — ——— polygénique. ** 3. Genre. Meubles. Espece. 1. 2 3. 4. *) Avec Silicate de fer ou **) Melange de substances Sable —— —M— ——— —— N quarzeux homogene, ———— micacé. ar Terrifere. dais Mate 0) feldspathique. Glauconie, diverses, 284 Sable quarzeux avec Kaolin. — avec Arsile. calcarifere. — — OND a Sable siliceux à base de Si- lex. 9, Galeis quarzeux en amas. 10. Galets siliceux en amas. 11. Débris anguleux de roches quarzeuses divers en amas. Famizze 11. Rocues viTREUSES. Onpnr. 1. Congeneres des laves feldspathiques. 1. Genre. Aggregees. Espèce. 1. Petinite. ( Pechstein. Picite.) 2. Obsidienne. a. uniforme. b. globulaire. . hyaline. verte. e. piciforme. ... smalloide imparfaite. c. Zonaire. d. porphyroide. . quarzifere. .. non quarzifere. 285 e. fragmentaire. 3. Pumite. (Pumicite. Bimsstein) 2. Genre. Conglomerees. Espece. 1. Conglomérat ponceux. a. par voie seche. b. par voie humide. 2. Conglomérat d’Obsidienne. 3. Genre. Meubles. Espèce. 1. Obsidienne lapillaire. * 2, Pumicite lapillaire. Go Cendre ponceuse. OnDre Il. Congeneres des laves pyroxeniques. 1. Genre. Jggregees. Espece. 1. Gallinace stratiforme. ** 2. Scorie stratiforme. *** 2. Genre. Conglomerees. Espece. 1. Conglomerat de scorie. a, par voie seche. b. par voie humide. *) Consistant de petits fragmens. **) Vitre volcanique en masses en couches, produi- tes de roches augitifères, и ***) De masses semblables scoriacées, 286 3, Genre. Meubles. Espece. 1. Gallinace lapillaire. 2. Scorie lapillaire. 3. Cendre à base de scorie. a. Cinérite vitreuse. b. uniforme. c. fragmentaire. ОврвЕ III. Zhermandiennes. ( Gebrannte Fels- arten. ) Espece. 1. Tripoli. a. phylladigene. b. à base de schiste. c. argiligéne. 2. Thermantide. (gebrannte Schie- fer und Schieferthone. ) a, phylladigéne. * frittiforme. ** smalloide. *** vitreuse. t? . à base de schiste. e argiligene. d. à base de marne. 287 Fymizzr. 12. RocuEs ARGILEUSES, ORDRE. 1. Epigenes ou argiloides. Section. 1. Congeneres des roches feldspa- thiques. Espèce. 1. Gneiss décompose. 2. Leptinite decomposé. Kaolin. (Pegmatite décomposé) Granite décomposé. Porphyre argilitique. Psephite. * i Tephrine. "x GE EP ae a Peperino leucostinique. 9, Trass. Section. 2. Congénères dés roches pyroxe- niques. Espèce. 1. Mimosite décomposée. 2. Dolérite décomposée. 3. Wacke. a. ophitigéne. b. basaltigene. *) Conglomérat de porphyre décomposé, *#) Roches composées de Feldspath et d’Augite chan- , р р gées et décomposées, 288 4. Peperino. a. ophitigene. b. basaltigene. 9. Tufa. Section. 3. Congénéres des roches amphi- boliques. Espece 1. Kersanton décomposée. 2. Diorite décomposée. 3. Xerasite. Havy. * 4. Conglomérat de Xerasite. Section 4. Congeneres des roches diallagi- ques. Espece. 1. Serpentine décomposée. Section 5. Congeneres des roches talqueuses. Espèce. 1. Argile phylladigène. Section. 6. Congenères des roches micacees. Espèce. 1. Mäcline décomposée. Section 7. Congenères des roches vitreuses. *) Roche volcanique particulière du Vesuve contenant de l'amphibole décomposée. 289 Espèce. 1. Alloite. * 2. Asclerine, ** 3. Peperite. *** 4, Puzzolite. **** Onpnz Il. Argileuses proprement dites. | Espèce. 1. Argile. (faisant pâte avec l’eau.) a. ordinaire. * smectique. { Falkererde.) ** plastique. ( Zópferthon. ) b. magnésienne. c. ferrugineuse. d. sableuse. e. limoneuse. ( Lehm. ) *) Masse de Pumicite complétement décomposée. **) Vitre feldspathique avec des mélanges hétérogènes. ***) Vitre augitique grenu , en partie décomposé et avec des mélanges hétérogènes, ****) Vitre augitique en partie décomposé avec des substances hétérogènes, Cf, Corpier, Mémoire sur les substances minéra- les dites en masse , qui entrent dans la compo- sition des roches volcaniques de tous les äges, dans le Journ, de physique Tome. 85, p. 133. 19 290 2. Argilite. ( Schieferthon. ) ne faisant pas pâte. 3. Marne. ( faisant pâte.) a. ordinaire. b. bitumineuse. c. pétrosilienne. d. sableuse. e. limoneuse. 4, Marne endurcie. 5. Schiste commun. * a. avec fer carbonate. b. anthracifere. * ordinaire. ** pyriteux et alumineux. c. arsénifére. d. fragmentaire. ( gewdhnli- cher Grauwackenschiefer. ) 6. Lidienne ** ee nn *) Schiste argileux proprement dit c. à. d. celui qui na point pour base du talc. **) Mélange de terre argileuse et siliceuse avec An- ihracite, 291 7. Traumate. ( gemeine Grau- wacke. ) Famitte. 13. ВоснЕЗ$ cALCAIRES. Оврве. I. 4 base de carbonate de chaux simple. 1. Genre. Aggregées non sedimentaires ; ( de structure, crystalline. ) Espece. 1. Calcaire primordial. 2. Calcaire veiné anagénique. * 3. Calcaire phylladifère. ** 2. Genre. Aggregees sedimentaires. Espèce. 1. Calcaire sédimentaire à grains salins. *** a. ordinaire. b. à encrinites. 2. Calcaire sédimentaire compacte. 3. — — ces ayec„;schiste ordinaire. 4. — — — — argilifère. 9. — — — — avec Chamoi- site. ( Eisensilicat. ) 6. — — — — globulifere. *) Avee des veines de schiste. Uibergangskalkstein. **) Avec plus de Schiste argileux que le précedent. ***) Calcaire compacte avec de petites lamelles spa- thiques. Enkrinitenkalk. * 29 292 . Ordinaire. . . oolithique. . Brocatelle. . tuberculaire. me © us . pisolithique. . 7. Pouding calcaire. 8. Bréche calcaire. 9, Travertin. 10. 11. 12: 13. a. ordinaire. b. siliceux. Tuf calcaire. Calcaire crayeux. Calcaire grossier. Conglomérat coquiller moderne, 3. Genre. Meubles. Espécer 1: cC RW» Falun. (Aggregat von Mu- scheln.) . Sable calcaire moderne. . Amas de galets calcaires. . Amas de débris calcaires. Amas zoolithiques modernes. a. de mollusques. b. de zoophytes. 293 Onpnr. II. 4 base de carbonate de chaux ma- gnésifére. .9, Genre. Aggrégées non sedimentaires. Espèce. 1. Calcaire magnésien. (Dolo- mit.) ОврвЕ. Ш. 4 base de carbonate de chaux fer- rifères. 1. Genre. 4ggrégées non sedimentaires. Espèce. 1. Calcaire ferrifere sédimentaire, Famizze 14. Rocnes GYPSEUSES, Espece 1. Anhydrite. a. grenu. b. compacte sédimentaire. c., fragmentaire. 2. Gypse. a. grenu. b.. compacte. c. sédimentaire. - d. fragmentaire, Глмиле. 15. Rocues à BASE DE SOUSULFATE D’ALUMINE, Espèce 1. Alunite. ( Alaunfels Lzowmnanp) 294 a. silicifère. : b. compacte. ‚с. porphyroide. d. fragmentaire. 2. Aluminite. Lzonn. a, silicifère. b. solide. _ c. terreuse. FawmiLLE. 16. Rocues à BASE DE SOUSCARBONATE DE SOUDE. Espece 1. Sel gemme. Famizze 18. Rocnes à BASE DE CARBONATE DE FER. Espece 1. Carbonate de fer grenu. 2. Carbonate de fer argileux. a. compacte. b. globulaire. Famitte. 19. Воснез à BASE р HYDRATE DE MANGANESE. Espèce 1. Hydrate de manganèse strati- forme. 295 Клмиля. 20. Roches A, BASE D HYDRATE DE FER. Espèce. 1. Hydrate de fer. a. compacte. (dichter Braun- eisenstein.) b. globuleux. ( körniger —) c. terreux (okriger —— ) Fame 21. Rocnes A BASE DE SILICATE DE FER. Espèce. 1. Chamoisite. ( Glauconie. ) _ а, ordinaire, * compacte. **- olobulaire. : b. calcarifere. e quarzifere. | Famnze. 22. Rocnes à ВАЗЕ D'OXYDE ROUGE DE FER, 1. Genre. Aggregees. ‚Espece. 1. Fer oxydé rouge stratiforme, * a. compacte. . b. globulaire. *) Rotheisenstein - Lager. 296 c. fragmentaire. d. ealcarifere. 2. Fer oligiste stratiforme. * a. grenu. b. compacte. 3. Itabirite. ( Eisenfels Геомн. ) 2. Genre. Conglomerées. Espèce. 1. Conglomérat de fer oligiste. 3. Genre. Meubles. Espèce. 1. Sable de fer oligiste. Fame. 23. ВоснЕЗ à ВАЗЕ DE PROTOXYDE DE FER. 1. Genre. dggregees. Espéce. 1. Fer oxydulé ordinaire, ** 2; — — chromifere. A ce 5. ox не 2. Genre. Meubles. Espece. 1. Sable de fer oxydulé. 2, chromifere. Benne u titanifére. *) Eisenglanz - Lager. **) Gemeine Magneteisenstein - Lager. 297 b: Глмпле. 24. Rocurs à BASE DE SULFURE DE FER. Espóce. 1. Pyrite blanche stratiforme; (Ar- senikkies-Lager.) 2. ordinaire; — ( Schwe- felkies-Lager. ) 3. —— magnétique; — ( Mag- netkies-Lager. ) 4. cuivreuse; — (Kupfer- kies-Lager. ) Famitte 25. ВоснЕз à BASE DE SOUFFRE. Espèce. 1. Souffre stratiforme. Famizze. 26. Rocues à BASE DE BITUME GRIS. Espèce. 1. Dysodile schistoide. * 2. Schiste gras inflammable; (d’Au- tun. ) 3. Marne inflammable, ** 4, Trass inflammable. Елмиле. 27. ROCHES PISSASPHALTIQUES. Espèce. 1. Pissasphalte stratiforme. (Erd- pech - Lager. ) *) Sicilianische Papierkohle. ”*) Du Lias des terrains oolithiques, 298 Гамиле. 28. RocnEes GRAPHITEUSES. Espece. 1. Graphite stratiforme; Гдмиле. 29. Rocnes ANTHRACITEUSES. Espèce. 1. Anthracite. | | a. dure. b. friable. 2. Ampellite. * Famizze. 30. Rocnes à BASE DE HOUILLE. ** Espèce. 1. Houille. *** a. maigre. * luisante. TX compacte. h. grasse. 2. Schiste noir inflammable, **** a. ordinaire. b. calcarifère, ***** Famicze. 31. Rocnes à BASE DE Licurrr, ****** *) Schiste graphique, mais non Sch, alumineux. **) Mélange d’Anthraeite et de Bitume. ***) Steinkohle, Schwarzkohle W. **** ) Brandschiefer , Геохнлар. XXXXX ) Schiste marno - bitumineux ; bituminóser. Mer- gelschiefer ; Kupferschiefer. ******) Mélange de Bitume et de Charbon végétal, 299 Espèce. 1. Stratiforme. ( gemeine Braun- kohlen - Lager.) a. luisante. b. terreuse. * avec débris organiques. ** sans débris organiques. 2, Bois fossile en amas. 3. Terre d'ombre. * ( Umbra ) 4. Tourbe. ** Famizze. 32. Rocnes ANOMALES. A. Roches de filons ( Gangformationen. ) Aggrégats quarzeux. | calcaires. barytiques. pyriteux. de Galéne. de Blende. de carbonate de zinc. de carbonate de fer. d'hydrate de fer, etc. *) Avec troncs de végétaux. #*) Avec troncs de végétaux, ossemens, débris d’utensiles etc, 300 B. Incrustations des grottes. et cavernes. C. Eaux minérales. D. Eaux de mer. E. Eaux de lacs sales. Famizze 33. Rocues MÉTÉO RIQUES. IE ISSUES III 49442 604 406494 04 604 9 9 ODL DES A059 605909 6^ Exposition. des minéraux en ordre géologique, par le w£ux. I. MoxTAGNES PRIMITIVES Hégion. 1. Monts de Grauite. Granite et Syénite. 2. Monts de Gneiss. Schiste micacé. eo 4. Schiste talqueux. avec les suites de Protogyne avec Jade et Petrosilex ; — les différentes Variolites. 9. Schiste argileux. Ici est placé aussi Lherzolite. Schiste argileux avec Macle, et des couches subordonnées de chaux. iI, MonTAGNES DE TRANSITION. Roches pyrogènes ; * couvrant les *) Mr. Corpier comprend sous le nom de roches pyrogenes toutes les roches volcaniques , et qui, d’après leur nature ne peuvent être d'origine nep- tunique, monts primitifs ‘en forme de man- Teau. Granite ophitique. Porphyre ophitique. à Petrosilex. Les roches globulaires de Corse. - Plusieurs variétés d’ophite, Sousdivision premiere. Schiste argileux de transition, Schiste avec trilobites. Certaines: variétés de aaa avec de restes de coquilles indéfinies. Traumate avec ne et Productus d’An- gleterre. Traumate avec Anthracite et pyrite. Breches les plus anciennes. Brèche antique. (avec Entrochites. ) Jaspe, Lydite, de masses grandes et compactes. Calcaires. Les brèches soit dites fausses d'Italie. Calcaire à Belemnites de Vellette. — Calcaire à Trilobites d'Angleterre; — idem avec orthocératites. m. Calcaire de Tarantaise. Gyps de Tarantaise. 303 Sousdivision seconde. Agelomérats anciens ; Old red Sandstone des Anglais. Traumate proprement dit, avec ses conglemérats. Calcaire avec Ammonites. avec Entrochites. Dolomite avec Productus , de l'Amérique. Calcaires avec fer spathique et Orthocératites. Calcaire avec des couches de Dolomite, rem- plies d'Entrochites. Muriacite de Bex. Fer oxydé argileux avec Productus. III. Montacnes oe FLórs. Cette série commence également avec des roches pyrogénes qui alternent avec les mon- tagnes de houille. Traumate , Porphyre , Dolerite , Syénite , hoches basaltiques. Formation de houille , avec des conglo- mérats de porphyres anciens qui l'accompagnent. Schiste houiller. Fer spathique. Grés rouge ; ( Psephite. ) 304 Zechstein. — Schiste alumieux cuprifère de Mansfeld ; — Grès varié avec ses cou- ches d’argile. Formation de Gyps avec Sel gemme. Formation de cuivre, dans le grès bigarre d'Angleterre et de Chessy. Chaux coquilliere W. Calcaire de Göttingen avec beaucoup de pétrifications , et des Sauriens dans les couches supérieures. Dolomite. Chaux à Gryphites , avec Belemnites , Plagio- stomes. Chaux oolithique. Greensand. Craie — inferieure , celle de Maestricht ; — supérieure , celle de Champagne. IV. MowNTAGNES TERTIAIRES. Bréches calcaires. Molasse. Grès bitumineux — Poudding — Glauconie. Formation d'argile trés étendue. — Marne et couches d'argile. — Bois bitumineux et Lignite. 305 Gyps. — Gyps avec Strontiane. Couches de fer hydraté globulaire et de fer hydrate. Calcaire grossier ( Miliolitenkalk. ). Calcaire siliceux de Chateau - Laudon. Travertino. Smectite ( Schwimmstein ). Quarz meuliere ( Mühlsteinquarz. ). Productions volcaniques : Touf, Dolérite , Basalte , Traumate , Laves compactes (Ta- felbasalt W.) , Laves feldspathiques. Phonolithe, Trachyte, Porphyr - Obsidien 5 Obsidiens , Porphyres - picitiques. Aluminite. V. Diluvium. De grands Conglomérats. Productions de Canstadt en Würtemberg. Bréches modernes. Touf. Tourbe avec du bois bitumineux. Bréches a ossemens. Bréches a coquilles. 20 306 Formations pyrogènes modernes, — Laves de Volcans actifs d’aujourdhui; — Pumici- te. — Souffre. — Minerais de fer subli- mes. — Produits des. Solfatares. PRPS IPIS IIS IST ILLS IT SET SEE ISIS IDEE ПАЛ Analyse de la Wörthite nouvelle espèce minerale ; * ) par M. Hess, Académicien extraordinaire et Membre de notre Société. La Worthite est un hydrosilicate d’alu- mine, trouvé aux environs de St. Petersbourg par M. Wôrru, Secrétaire de la Société mi- néralogique et Membre de notre Société, ana- lysée , définie et décrite par M. Hess. La Wörthite se trouve dans des decom- bres de roches qui paraissent appartenir aux formations de Finnlande et de Suède. Sa tex- ture est cristalline lamelleuse ; on n’a point trouvé de cristaux isolés. Elle est blanche, *) Extrait du Recueil des Actes de la séance publi- que de l’Académie Impériale des Sciences de St. Pétersbourg tenue le 29 Dec, 1650. (St. Ptbg. 1031. 4) p. 57 sqq. 20 308 translucide. Ses lamelles jouissent d’un éclat semblable à celui du Disthène. Sa pesanteur spécifique — 3. Sa dureté est plus grande que celle du cristal de roche qu'elle raye assez faci- lement. Chauffée dans un tube fermé, elle de- vient opaque, les parois du tube se recou- vrent d'eau qui ne réagit point sur le papier de tournesol et qui , évaporée, ne laisse point de trace sur le verre. Le phospate sodique ammoniacal ne Pat- taque pas sensiblement , et les morceaux que l'on met à l’action de ce dissolvant conservent leurs aspérités , soit que l'on se serve de la flamme de reduction ou d’oxydation. Y, Le borate de soude ne l'attaque que très faiblement , à peine peut on remarquer une petite diminution des aspérités de l'épreuve. Le carbonate de soude l'attaque visible- ment, on peut remarquer une effervescence à la superficie de l'épreuve, Mais la masse 309 ne fond pas, et le carbonate est absorbé par le charbon. Humecte avec une dissolution de nitrate cobaltique et fortement chauffé, le minéral prend une couleur bleue très foncée. Une analyse répétée a donné : Slice PURUS DA "os 10990 41.00 hommes i» si. 00 3259 63 Maonesies, ect t aon, 60:36 IX M я XR. fd 4,63 99,02 Si lon calcule la quantité d’oxygene que contiennent ces diverses substances suivant la premiere analyse on aura: Oxygène. Multiple. Silice . 40,54 21,00 5 Alumine 53,50 24,98 6 Magnesie 1,00 Baur. ...263 4,11 1 99,71 Ceite composition est représentée par la formule suivante : 999 ce eee 5! AT" Spe o AN? 310 Il est évident d’après cette composition, que d’après le système chimique de la miné- ralogie, la Wörthite sera placée immédiate- ment après la Cyanite. ws КРУ РТР АЕ РУ IIS GIP GI SSII PISIS PIS LILDOLDIGLLESBILIGELPLOLDIPISDIE SPIDIIISITID OUVAROVITE; nouvelle substance. minérale , gly de par Mr. Hess. Fo of L'Ouvarovite est une substance qu ’on a confondue jusqu'à présent avec le Dioptase ou l'Achérite. * Mr. Hess a fixé sa place dans le genre du grenat, On trouve . ce minéral. dans т Oural, dans un.des biens de Mme la Comtesse Polier , aux environs de Bisersk. "La forme de ce minéral. I autant qu'on peut en juger par les crystaux fort petits qui ont été trouvés, est un docécaèdre rhomboide; il est d'un beau vert, semblable à celui des plus belles émeraudes ; : traité au chalumeau , il ne perd rien de sa couleur ni de sa transparence ; Sa dureté est plus grande que celle du grenat. Il n'y a pas de doute que, si l'on par- *) M. de Humboldt, fragmens de Géologie et de Climatologie asiatiques. vol, z. p. 41. dans la note, 312 vient à trouver de plus grand crystaux d’Ou- varovite, ils n’egalent en valeur et en beauté les plus belles émeraudes. - L’Ouvarovite est adherant & une gangue de chromate de fer et doit sa belle couleur au chröme ; c'est à dire au même corps qui co- lore l'émeraude. On ne connait dans ce moment que trois échantillons d'Ouvarovite, dont le plus remar- quable se trouve dans la eollection de M. le Senateur et Maitre de la Cour L. Perofsky A Vicepresident du Departement des apanages. Extrait du Journ. de St.-Petersbourg. АЛЛА РАТЬ ПТ ППП Пр Nova Dipterorum genera offert illustratque Henning JENSEN. PROOEMIUM. Ambitione nulla ducor, quam muscarum aliquot genera melius constituta nec movere nec excolere valent; nec ex his aeternum nominis mei monumentum , apud nostros haud incogni- tus quaero , nec prava solertia me instigat na- turae vestigia sequentem. Ut historiae naturali melius consulerem , nova aliquot genera sistere in animo erat. Ne terreamini amici! Sane multi hodie nova genera ex notissimis specie- bus temere procreant; quae hic proferentur , aut plane ignota sunt aut minus cognita. Infinita prope et incredibilis est naturae va- rietas ac tam multiplex diversissimarum formarum et colorum copia, ut a vero non aberraverit , qui contendat , posse omnium et formarum et colorum compositionem , quam modo quis au- 314 dere velit, in ipsis rebus reperiri. Quot mi- racula in hoc genere nostris temporibus non sunt inventa. et ante oculos posita! Imo, quae absurda prope Breughelii phantasia modo fin- gere poterat , in maribus natantia, in aére vo- lantia, in terra. repentia invenisti ; et in quan- tum zonae torridae luxuriantes colores pictoris artes vincunt ! Prout aliquot vel temere captae bestiolae ex alis mundi partibus nobis adve- huntur, nova aliqua prius invisa forma con spicitur , a pridem notis discrepans et plane diversa. Quodsi ceterae mundi partes a viris doctis aliquantisper essent pervestigatae, immen- sum chaos videntes miraremur ,. quid refugere- mus. Ne Europa quidem nostra satis. cognita est, ne apud nos quidem omnia sunt detecta. Itaque , si unquam systemate opus fuit, quod solida basi. niteretur , hoc hodie. necessarium est, ne innumerae singulae res' m molem indi- gestam coacerventur. Quae vero sunt primae et antiquissimae condendi systematis conditiones ? — Jam pri- mum desideratur ^ut notae’a partibus essentia- libus satisque ante oculos positis petantur , 315 quaeque variationi minus sint obnoxiae , ne in aliam unquam formam transeant. Tn insectis antennae , alae , pedes , orisque partes exter- nae notas praebent satis certas et ad animalis naturam et vitae consuetudinem maxime perti= nentes. Sin in alia aliqua parte animalis plu- ribus speciebus conveniens aliqua, et ita con- stans et conspicua et manifesta diversitas re- periatur, cujus ope hae species a reliquis om- nibus primo statim adspectu dignoscantur, quis est qui illam diversitatem pro nota novi gene- ris recipiendam et adhibendam esse neget? Quid enim est, quod genera constituimus , nisi ut infinita quaedam multitudo ordine digesta conspiciatur ? Quodsi quis id agit , ut 'systema aliquod congruens et sibi ipsi bene conveniens tum modo natum esse arbitretur , cum omnes notae ex una eademque tantum parte ‚ petitae sint, perspicuitati parum sane consulit. In ordine. Dipterorum , quibuscum | nobis hic res est, alae sunt intectae nec plicatae et tam tenues, ut venae facilime cognoscantur , optimamque generum notam praestare possint iS si prudenter et eaute satis ad id adhibeantur. 316 Nam ex minima quaque in venarum decursu abnormitate xpitypioy petere certe nimia jam - subtilitas foret. Ab alis sumtas has notas suis quisque oculis, sine ulla microscopii ope, in- venire potest; nec ulla adhibita arte notae ab oculis usu qualicunque edoctis ita facile perci- piuntur, ut primo statim conspectu genus ple- rumque decerni possit ; si minus, facile aliae decernunt natae, in quas venarum diversitate ducimur. Antennae quidem in certis aliquot formis non satis reperiuntur sibi constantes, cum nu- merus quoque et forma articulorum scrutatu diflicilior sit, tamen ad genera eonstituenda necessariae sunt et erunt, si modo non ad nu- merum articulorum tantum respiciatur. Raro tantum non satis liquet , num singulae anten- narum partes annulatae an articulatae sint, ra- roque antennarum basis longioribus pilis est obtecta. Minime negligendum quoque est Hyposto- ma *), inter insertionem antennarum , 05, *) Iligers Magazin für Insectenkunde У. p. 5. 1501. 317 oculosque situm , quo in magna et numerosis- sima potissimum Muscidum familia ad genera dignoscenda utimur. Plerumque planum, le- vibus depressionibus notatum, nonnunquam ro- stratum , raro vesiculoso = inflatam. Fallenius, Professor Lundensis primus hypostoma , sub vocabulo clypei, quoque ad constituenda ali- quot genera adhibuit ( cf. ejusd. Specimen en- tomologicum novam Diptera disponendi metho- dum exhibens. Lundae 1810). Sed notae inde sumtae passim minus accuratae mihi vi- dentur, licet nonnunquam et sufliciant. Pedes quoque ratione amplitudinis , lon- gitudinis , directionis , formae etc. ceteras no- tas adjuvare possunt , et aliquot sunt genera, ubi insignis pedum forma et natura ad dispo- nenda genera plus valent minusque fallaces sunt, quam aliae notae occultiores difficilio- resque investigatu. Provoco ad genera: Me- rodon Fab., Macrochira Meig. etc. Sed et oris partes secretiores , dummodo sine artificiosa praeparatione et a leviter tan- tum armato oculo (certe sine microscopiorum compositione ) satis dilucide conspici possint , 318 et insigne quid et constans in formatione sua exhibeant , vel ab illis: loco notarum generi- carum. adhiberi possunt , qui oris partium nul- lam ceterum rationem habent. Quis , quaeso , palpos: negligere. posset in genere Tabani, Lis- pes Latr. etc. . , Nova genera,ex notis speciebus constitue- re tum etiam operae esse pretium , cum ma= jor specierum copia uni noto generi adnume- ratur , jam . per se liquet; et quamvis major inde evadat numerus nominum novorum ge- nerum memoria tenendorum , tamen et ea in- de conciliatur inveniendarum nonnullarum spe- cierum facilitas , quae oneratae memoriae in- commoda facile compenset. In iis vero gene- ribus, quae paucas tantum species continent , magis in rem fuerit, species illas, quae di- versitate quadam differunt , subdivisione tan- tum aliqua complecti; sin ad illam diversi- tatem aliae insuper , etsi minus essentiales dif- ferentiae accedant , tum novi generis constitu- endi necessitas existit, Et raro quidem fit, ut unius partis differentia cum aliarum | quoque 319 partium diversitate non sit conjuncta, et hac ipsa ratione maximum est momentum in ala- rum venis, quarum decursus attentius obser- vetur; quamquam nemo fieri posse negabit, ut in eodem alae venarum decursu ceterae par- tes in tantum differant et discrepent , ut no- vum genus optimo jure sit constituendum. Sic Khinomyzae (quam vide infra) alae venarum decursus idem est, qui Tabanorum generi; cum tamen longa et sursum inclinata probos- cide instructa sit, et ocellos manifestos et palpos plane diversos habeat. Contra in An- thracibus, quid, in nonnullis Dasypogonibus exoticis alae venarum decursus quidem differt nonnihil , tamen ceterae notae ita congruunt , omnisque habitus plane idem est , ut plura ex ills genera nullo modo sint disponenda; sed: differentiae illae ansam tantum praestant in genere illo, in quo occurrunt, subdivisiones aliquot 5 neo perperam > sistendi. — Monemus hic tantum , genera nonnulla prae aliis multi- farias hac ratione et constantes differentias. ex- hibere ( vide Meigen Diptera, Aquisgrani 1818 Limnobia tab. IV. V. VI. Sciophila tab. IX). Quae quidem subdivisiones, licet ut descri- 320 bantur profusam verborum copiam , plerumque molestam , nec tamen suflicientem , requirant , praeclaram tamen ad species inveniendas, ope- ram praestant ; cum enim vel rudi manu pau- cis lineamentis facile designari possint; una ejusmodi delineatio pro copiosa vel prolixa est verborum descriptione, et facillima comparatio de eo , quod velis, certissimum te faciet. Et nos novorum huic generum constituti- oni, quam necessariam esse neminem certe fu- giet, icones nonnullas , ut ipsa intuitione cla- riora omnia redderemus , adjunximus , quae si a minus callida quidem manu descriptae sint, tamen sufficient, ut de generibus hisce nullum | dubium relinquant, imo copiosam et molestam | descriptionem superfluam | reddant. Nos enim nihil amplius nobis proposueramus , nisi ut genera haec ita delinearemus, ut quis- que, quid illa sibi velint, intelligat. Et ju- sta illis quoque nos nomina imposuisse spera- mus, ut illis editis , ne alia edantur , cautum sit. Rebus enim novis ad clariorem designa- tionem nominibus novis opus est; sed justis et 321 aptis nominibus , semel rei impositis, deinceps omnino est utendum. NOVA DIPTERORUM GENERA. 12 tilocera. Antennae approximatac, porrectae , divers gentes , quinque = articulatae $ articulo 1 bre- vi, cylindrico; 2 elongato nodiformi, qua- driannulato; 3 elongato compresso, apice pau- lum dilatato , hirto; 4 brevi, cylindrico ; 9 longiore, cylindrico , apice acuminato. Ar- ticuli 2, 3 cirrhis septem semipennatis ornati, 4, 5 setulis brevissimis hirti. Alae incumbentes; venarum decursus si- cuti in Stratiomyis. (npe | Habitus Oxycerae Meig. Nomen a zziAov pluma et xépas cornu. Ptilocera quadridentata, Scutello quadrıspinoso , thorace antice utrinque aurato, abdomine chalybeo, albo-mu- culato. 2I 322 "Habitat in insulis Sumatra , Java. Fabricii Systema Antliatorum 86,33. Stratiomys 4edentata: scutello quadridentato , thorace an- tice utrinque aureo , abdomine cyaneo. Statura omnino St, hypoleontis at paullo major. Anten- :nae elongatae nigrae: articulo secundo fasciculo pilorum nigrorum. Caput nigrum. Thorax ni- ger antice late aureus, linea media tamen ni- gra. Scutellum nigrum dentibus 4 validis. Ab- domen subrotundum, cyaneum, maculis latera- libus apicisque albis. Pedes nigri. Alae fuscae. Genae et orbitae parum albicantes. Tho- rax antice viridi-aureus , non linea sed vitta, caque lata nigra, postice niger linea utrinque marginali viridi-aurea in cupreum vergente, li- neisque duabus medius cupreo = violascentibus in scutelli margines laterales continuatis. Scu- tellum obscure violaceum. Maculae abdominis segmentis 3 — 5 insident , a basi oblique in- trorsum procedunt, in quinto marginem exter- num totum, basinque fere totam occupant. Pectus et venter albo - pruinosa. Plantae pe- dum plus minus ferrugineo - hirtae, In Museo regio. Havniensi. Rhinomy sa. Proboscis porrecta , adscendens, longa. Palpi basi proboscidis inserti , triarticulati ; 528 artieulo 1 brevissimo ; 2 longiore , 3 secundo haud multo longiore. Antennae triarticulatae : articulo 1 cylin- drico, breviusculo , 2 cyathiformi, 3 elon- gato, paulum recurvo , basi supra unidentato. Oculi maximi, in mare contigui ut vix spatium remaneat ocellis tribus. Ae et ие Tabanı. Nomen а fiv nasus et uvóc musso et Sugo, Rhinomyza fusca. Fusca, abdominis basi et medio ferrugi- neis; alis fuscis , maculis duabus flavicantibus. Habitat in insula Java. Antennae nigrae; hypostoma flavido-fusca- num, impressum. Thorax fuscus, glabriusculus, fusco - pubescens; pleurae macula flava. Abdo- minis segmentum 1 ferrugineum , medio parum fuscanum ; 2 saturate fuscum, basi anguste albidum ; 3 , 4 medio ferruginea , lateribus et margine apicali fusca; reliqua segmenta fusco- nigra, "Alae ima basi, macula media, altera- o * 324 que minore apicali flavicantibus ; squamae nigro = fuscae , ciliis fuscanis ; halteres fuscani, capitulo flavo. Pedes nigro - fusci. In Museo Westermanni Havniae. | Tomomy sa. Antennae triarticulatae : articulo 1 brevi subcylindrico ; 2 brevissimo subgloboso ; tertio longiore subulato extrorsum directo. Hypostoma breve, porrectum , tectiforme ; haustellum breve vix prominens. Ocelli nulli. Alae divaricatae. Abdomen sexannulatum. Pedes breves. Habitus Anthracıs. Nomen a touy sectio et pug@ sugo, musso. Tomomyza Anthracoides. Nigra , nitens, abdomine niveo - notato ; alis infumatis. Habitat in Promontorio Bonae Spei. 325 Antennae nierae , caput nigrum , occiput utrinque vittula alba. Thorax niveo - pilosus , pilis brevibus , vittas indistinctas formantibus. Abdomen segmentis annulato- convexis, singulo macula parva media, incisurisque niveo-pilosis, certo situ distinctius apparentibus. Alae in- fumatae, apice margineque interno sublimpidae, halteres flavido - albi. Pedes nigri. In Museo Westermanni. Xestomyza. Haustellum. porrectum, longitudine thoracis. Antennae parum approximatae porrectae , elongatae , triarticulatae : articulo 1 longius- culo , cylindraceo - subfusi - formi ; 2. brevis- simo , cyathiformi; 3 mediocri fusiformi acu- minato. Ocelli tres. Alae expansae. Pedes longi. LE A. SE Nomen a 38706 газиз, politus. Xestomyza lugubris. Nigra nitens , halterıbus coccinelleis ; alis infumatis, costa maculisque duabus flavicantibus. 326 Habitat in Promontorio Bonae Spei. Antennae nigrae , pilosae , articulo ultimo, fusco , absque pilis. Caput nigrum ; hyposto= ma certo situ albido = micans. Thorax lineis duabus flavicantibus antice in punctum dilata- tis. Alarum macula prima pone basin sub ve- na ultima , secunda pone venam connectentem mediam sita; basis alarum costaeque dimidium basilare flavicantia. Femora nigra, tibiae et tarsi saturate fusca. In Museo. Westermanni. Apatomy Zz a. Haustellum porrectum capite duplo fere longius, basi palpigerum, palpis porrectis fractis , articulo apicali capitulato. Antennae approximatae , porrectae , triars. ticulatae ; articulo 1 elongato , cylindrico ; 2 minutissimo subcyathiformi; 3 | compresso = subulato. Ocelli tres. Alae divaricatae. Pedes longi. Habitus Therevae. 327 Nomen ab araraa. decipio; ob facilem confusionem generis. Apatomyza punctipennis. Nigricans, thoracis lateribus, scutello, ab= domine pedibusque ferruginosis. Habitat in Promontorio Bonae Spei. Antennae subhelvae ; hypostoma et, frons ferrugineo - flavicantia , occiput schisticolor, Thorax nigricans, flavicante -hirtus, lineis dua- bis calvis; pleurae ferruginosae , medio nigri- cantes. Scutellum paulo elongatum , lateribus subconcavis. Abdomen utrinque et in medio niericans. Alae flavicantes , ad costam fusca- nae, venis connectentibus fuscis; halteres fer ruginei, capitulo albido. Tarsi et tibiarum posticarum apex fusci. In Museo. Westermanni, Thlipsomyza. Haustellum porrectum elongatum. Antennac triarticulatae : articulo 1 elon- gato , cylindrico ; 2 subcyathiformi ; 3 primo haud longiore , subulato , subincurvo., spinula apicali. 328 Alae expansae ; vena longitudinalis quinta ad marginem non excurrens; furca apicalis vena connectente cum longitudinali tertia. cohaerens. Abdomen angustum , compressum , incur- vum. Habitus a Bombyliis (quibus Fabricius uni- cam speciem hactenus notam adnumeravit) alie= nus; caput thorace latius; pedes quam Bom- byliis multo ampliores. Nomen a SA:fe premo. Thlipsomyza compressa. Glabriuscula $ thorace flavicante , fusco = trivittato, abdomine albido, maculis obcordatis fuscis $ alis limpidis. Habitat Algiriae. Fabric. Syst. Antl. 135, 3o. Bombylius compres- sus: alis albis, nudiusculus, thorace lineato , ab- domine compresso incurvo. Statura ß. senilis at major. Haustellum valle elon- £atum. Ántennarum articulus ultimus nigricat. Caput cinereum. Thorax cinereus lineis tribus solis nigris, Abdomen compressum, incurvum segmentis macula magna dorsali nigra. 329 Antennae fuscae, subtus in ochraceum ver- gentes , articulo tertio nigricante. Genae et hypostoma glandicoloria albo - micantia. Frons cinerascens , albido - pilosa. Thorax flavicans, vittis tribus nigrofuscis. Pleurae flavicantes , albo - pruinosae. Abdomen albido tomentosum , singulo segmento macula magna obcordata, an- tice fusca postice subtestacea ; in speciminibus intactis hae maculae tomento flavo - albido. ob- sitae esse videntur, lineis duabus obliquis fusco - nigris tantummodo apparentibus versus basin segmentorum in angulum iunctis. Halteres flavicantes. Pedes ex glandicolore in flavum abeuntis , tomento seu pruina albida tecti; fe- morum apices et tarsi fusci. In Museo Fabricii. Corsomyza. Proboscis longitudine thoracis , porrecta , setacea bivalvis. Antennae approximatae , porrectae , triar- ticulatae ; articulo 1. cylindrico , breviore ; 2 brevissimo cyathiformi; 3 illis duplo longiore compresso , apice dilatato. 330 Ocelli tres. Oculi in utroque sexw distantes, m © latissime. Alae et habitus Mulionis (Cythereae Fabr.) Nomen a x0p60® tondeo, ob scopulam pix lorum aeque longorum hypostomatis. Corsonyza simplex: Nigra, tota albo = Миа; tibiis tarsisque. rubido = brunneis. Habitat in Promontorio Bonae Spei. Caput et truncus tota nigra, pilis longis tenuissimis albis hirta. Frontis pars superior sola. nigro = hirta, at in summo vertice quoque pili erecti albi. Hirsuties hypostomatis partis- que inferioris frontis scopulam densam refert , in omnibus speciebus hujus generis reperien- dam, ex qua antennae et proboscis prominent. Color fundamentalis relucens truncum | superne inspectum grisescentem reddit. Alae flavican- tes, basi et costa multo saturatius , venis fer- rugineis ; halteres ferruginei, capitulo albo. Femora nigra; tibiae et tarsi in ochraceum magis quam in badium migrantes. Marem se- quentis esse jam opinari licet. 331 Corsomyza Pennipes. Nigra, flavicante | hirta, scutello flavo $ übiis brunneis , posticis nigro = pennalis. Habitat cum praecedente. Antennue nigrae , hypostoma stramineum , albo - hirtum ; barba alba; frons infra strami- nea, albo - hirta , supra nigra et nigro - hirta. Thoracis latera et pleurae fulvo - hirta. — Alae croceo = flavicantes , basi et costa multo inten- sius, venis ferrugineis ; halteres flavidi, capi= tulo albo. Femora nigra , pilis densis et lon- gis nigro - hirta; tibiae et tarsi subbadia. In Museo Westermanni. Corsomy ze Nigripes. Nigra, flavicante - hirta, scopula frontali in ambitu nigra; pedibus nigris. Habitat cum praecedentibus. Antennae, fasciculus pilorum sub antennis et barba nigra; scopula hypostomatis et fron- tis flavicans et toto ambitu nigra; pili in fron- tis parte superiore nigri, at in vertice summo erista transversa pilorum flavicantium utrinque 332 fasciculo nigro terminata. Truncus supra flavi- cante-pilosus , pleurae , pectus , venter nigro = pilosa ; juxta alarum insertionem fasciculus al- bidus. Alae limpidae: area costalis et impri- mis linea stigmatica ferrugineo-flavicans ; venae ferruginosae ; halteres füsci. In Museo We- stermanni. Corsomyza clavicornis. Anthracina , flavicante - pilosa ; scopula frontali juxta antennas et in ambitu nigra. Habitat cum praecedentibus. Wiedem. Zool. Magaz. III. p. 12. N. 16. Mulio clavicornis : anthracinus, flavicante pilosus; anten- nis. elongatis, apice incrassatis. Antennae nigrae. Hirsuties thoracis et ab- dominis longa at minus densa , certo situ fere albicans; color corporis anthracinus fundamen- lalis ubique translucens. Pedes pilis brevissimis. nigris obsiti femora subtus pilis nonnullis lon- gioribus flavicantibus. In Museo Westermanni. Graptomy za. Os prominens rostriforme; proboscis elon- oata apice bifida. 333 Antennae triarticulatae; articulis 1, 2 mis nimis; 3 porrecto , elongato , compresso , basi setigero. Ocelli tres. Alae Asciae podagricae Meig. ( Merodon p-?Pabr") | | Habitus Rhingiae. T N E] BJ Nomen a ypazros scriptus; ob picturam irunci. Graptomyza longirostris. Antennis plumatis, nigra, thorace vittis 2 , abdomine 5 stramineis. Antennae flavae, margine antico fusco, articulo tertio valde elongato. Hypostoma por- rectum , rostrum formans acutum , longitudine fere thoracis , stramineum utrinque , et medio fusco-vittatum; frons nigra, glaberrima, puncto pone antennas vittaque abbreviata — utrinque stramineis. Thorax niger submetallicus , apice utrinque et vittis lateralibus a basi ad suturam usque extensis stramineis. Scutellum flavicans , fovea fusca. Pleurae nigrae, macula magna triangulari flava. Metathorax niger. Abdomen 334 submetallico = nigrum: segmentum 1 medio fla« vum ; vilta media linearis a basi segmenti se- cundi conjunctae , postice parum divergentes , sed in ano iterum convergentes; totum tergum pilis brevissimis; griseo = sericantibus obsitum ; venter albidus, medio maculis duabus fuscis. Alae flavicante = limpidae , . linea stigmatica , apicis margine externo, limboque venarum con- nectentium apicalium fuscanis , halteres ferru- ginei. Pedes fusci, geniculis ferruginosis , tarsi posteriores laete ferruginei certo situ albican- tes. In. Museo Westermanni. Graptomy za brevirostris. Ántennis setariis, nigra; thoracis limbo stramineo ; abdomine flavo, fascus vittisque nigris. Habitat cum praecedente. Antennae ferrugineae: articulus apicalıs paulo minus elongatus ac in praecedente, mar- gine antico fuscus. Hypostoma porrectum , sed rostrum brevius formans, flavum, nigro - trivit- tatum. Frons flava medio ante ocellos nigra. Thorax glaherrimus , niger, submetallicus, lim- 339 bus in apicis medio niger. Scutellum. totum uigrum fovea impressa magna. Pleurae nigrae, macula media majore et antica minore flavis. Abdominis segmentum 1 favum; 2 flavum, faseia latissima antice bis sinuata , margines laterales non attingente ; 3 fascia nigra medio angulum faciens basin tangentem , postice vero ita excisa ut triangulus flavus remaneat ; hujus segmenti margines laterales late nigri; 4 vit- tis tribus et praeterea lateribus nigris. Venter flavus, macula quadrata nigra, tergum pilis brevissimis albido. sericantibus munitum. — Alae limpidae vix flavicantes , fasciola et punctis duobus fuscis: punctum primum majus juxta lineae stigmaticae initium , secundam minus in apice venae secundae ; fasciola a fine venae cubitalis usque ad venam connectentem ordina- rium. Malteres et pedes dilute flavi, femora postica apice fusca , tibiae posticae totae fu- scae. In Museo Westermanni. Sy SEP aep 5, Haustellum porrectum , longitadine thora- cis , absque proboscide et palpis. 336 Antennae porrectae, triarticulatae: articulo 1 elongato cylindrico ; 2 obconico brevissimo ; 3 lanceolato depresso. Caput latitudine thoracis; oculis magnis , ocellis tribus ; hypostomate brevissimo , anten- nis approximatis. Thorax gibbus, humeris paulo prominulis ; callo ante alarum insertio- nem prominente. Scutellum parvum transver- sum. Alarum insertio angulis posticis thoracis proxima; squamae alarum nullae. Abdomen gracillimum cylindricum , apice clavatum. Me- riaca postica validissima. Pedes postici elongati. Nomen a бибтрефи contorsio et zovs pes. Systropus macilentus. Thorace nigro , lateribus subcoccinelleis ; abdomine fusco basi apiceque nigro ; alis in- fumatis. Habitat in Promontorio Bonae Spei. Antennae fuscae , articulis. duobus apicali- bus nigris. Hypostoma fuscum , oris rima stra- minea. Frons flavicans ; oculi in vertice con- tigui , orbitae argenteae. Thorax pilis brevis- 337 simis albidis; juxta scutellum utrinque pune ctum stramineum. Abdominis petiolus ochra= ceus. Halteres fusci, capitulo subtus albido , supra nigro. Pedes brunnei, apex femorum posticorum niger; tibiae posticae ferrugineae , apice nigrae; tarsorum apex fusco = niger. Cheiromyza. Os parvum haud prominens. Antennae approximatae , porrectae ; pilo» sae , triarticulatae , capite vix longiores: arti- ticulis 1 brevissimo cylindrico , 2 vix longio- re cyathiformi , 3 subulato illis paulo lon giore. Ocelli tres. Oculi maribus contigul. Alae incumbentes. Halteres maximi. Pedes longiusculi ; antici mediis longiores. Nomen a Хёр manus; ob pedum antico- rum longitudinem majorem. Cheiromyza vittata. Ochraceo - flavicans ; thorace quadrivitta- to, venis alarum fusco-limbatis. Habitat in Brasilia. 22 338 Antennarum basis ochracea , articulus apicalis fuscus; caput flavicans. Thoracis vit- iae mediae antice latiores , linea flavicante di- visae , laterales antice abbreviatae. Scutellum medio fuscum utrinque flavicans ; pleurae ma- culis aliquot fuscis. Abdomen ochraceum , utrinque fusco-limbatum; stylus analis articula- tus, longissimus, alarum apicem attingens. Monendum vero, abdomen aperte contrectati- one compressum , stylumque solito magis ex- pulsum esse. Alae longitudine abdomen mul- to superantes, ochraceo -flavicantes , venis , praesertim connectentibus ; fusco-limbatis. Hal- teres capitulo fusco. Pedes ochracei, femori- bus apicibusque tibiarum fuscis. Cheiromyza ochracea. Tota ochracea , alis fuscanis. Habitat cum praecedente. Abdomen et venter imprimis paulo laetius ochracea , in ferrugineum . vergentia. "Thorax sicut in praecedente , antice gibbus. In Museo de Winthem Hamburgi. 339 Idia Meig. Palpi elongati , antice dilatati , compres- si; hypostoma rostriforme. ; Antennae incumbentes , hypostomate bre- viores , triarticulatae ; articulo 3 prismatico seta semiplumata. | Oculi maribus contigui ; ocelli tres. Abdomen ovatum , planiusculum , segmen- tis quatuor pilosis. Halteres squamula tecti. Nomen ab %6z0s proprius. Unicam speciem Europaeam hactenus no- tam , oculatissimus Meigen ab agmine Musca- rum segregavit ; plures exoticas hic describere. liceat. Jdia Xanthogaster. Obscure aenea , abdomine gambogio *)j pleuris flavis, alis flavicantibus apice fuscanis, . Habitat ın insula Java. *) Color superficiei Gummi gutiae sicci, 29° 340 Antennarum basis subbadia, articulus api= calis fuscus. Hypostoma nigrum ; genae ae- neo = nigrae , capitis superficies inferior laete flava; barba flava; frons medio nigra lateri- bus aeneo -nigris parum albicantibus. Thorax punctatus, albido-pruinosus, pube nigra. Pleu- rae laete flavae, subfulvo - villosae. Abdo- men gambogium, pube nigra, rara. Alae basi areaque costali saturatius flavae, antice im- primis externe fuscanae ; squamae cereae; hal- teres ferrugineo = flavi. Pedes nigri vix aene- scentes. In Museo Westermanni. Idiarostrata. Thorace subaenescente , albido = quadrivit- tato; abdomine nigro, utrinque maculis dua- bus flavis et apicali albida. Habitat in Promontorio Bonae Spei. Antennae nigrae , . certo. situ grisescentes ; hypostoma nigrum , palpi nigri; barba grisea , orbitae sub antennis canae , puncto nigro. Thorax viridi- nigricans , pleurae vitta flava. Abdominis primum segmentum a tergo nigrum; 2 et 3 singula utrinque macula magna trans- 341 versa dilute mellea; 4 utrinque macula . alba micante basin non tangente , medio. alteri fe- re conjuncta , ita ut fasciam vix interruptam diceres. Alae limpidae, basi et costam ver- sus parum flavicantes ; halteres ferruginei. Pe- des nigri, tibiae fuscae. In Museo Wester- manni. Idia punctulata. Obscure aenea, confertim nigro - punctu- lata , alis apicem versus fuscanis. Habitat in Promontorio Bonae Spei. Musca punctulata Wiedem. Zool. Magaz. M Of N. 30, Antennae fusco = nigrae; hypostoma atrum , nitens , maculis albo micantibus; frons vitta nigricante , lateribus canescens, pun- ctis nigris. Thorax nigricans , cupreo - nitens , seriebus densis punctulorum nigrorum, anti- ce certo situ albicans , lineis 4 nigris, quarum mediae latius distant ; pleurae absque punctis. Abdominis segmenta tria anteriora paulo aeneo- viridia , alio situ attamen cuprescentia , certo situ albido - micantia; segmentum quartum ma- 342 eis cuprescens. Alae cinerascentes ad costam fuscanae , versus apicem omnino dilute fusca- nae, vena connectens apicalis et ordinaria fla- vicante -limbatae $ squamae et halteres fusca. Pedes sicut abdomen; tarsi ochracei. in Museo ~Westermanni. Muscae lunata et discolor Fabr. huic ge- neri adnumerandae sunt. о RS SR FAS CGF FPP IT TI TI ITS CDG LEE ELGIDOLGLD LDP GDP 4 GP LPP " Catalogus systematicus Dipterorum in Livonia observatorum , а В. A. GimmERTHAL, Soc. Sodali Ordin. ( Dispositio Cl. Mziczw hic accepta.) l. Fam. Tipulariae. Chironomus. Culex. annulatus. Fb. nemorosus. M. lateralis. Megr. cantans. Hoffgg. rufus Hoffos, sylvaticus M. * pipiens. L. punctatus. M. lutescens. Fb. Anopheles. bifurcatus. L. Aedes. cinereus. Hfigg. *plumosus L. pallens. M. riparius. M. flaveolus. Megr. | flavicollis. M. littorellus. M. pilipes. Megl. punctipes. Wied. pedellus. Deg. bifasciatus. M. virescens. M. tendens. Fb. nitidus. M. Histrio. Fb. sticticus. Fb. bicinctus. Megr. tricinctus. M. fuscipes. M. | Tanypus. nebulosus. M. monilis. L. culiciformis. L, C ecidomyia, lateralis. M. Campylomyza. bicolor. Wied. Phychoda. nervosa. Schrk, humeralis. Hffeg 55° Erioptera. flavescens. L. taenionota. Wied, Limnobia. * rivosa. L. pictipennis. M. discicollis. Megr. barbipes. M. lutea. M. nubeculosa. M. immaculata. M, Ctenophora, bimaculata. L. atrata. №. flaveolata. Fb, Tipula. gigantea. Schrk, lutescens. Fb, marginata. M. nubeculosa. M, nervosa. M. hortulana. M, juncea. Hffeg. nodicornis. Hffge. ochracea. M. fuscipennis. Hffzg. * oleracea. L. fimbriata. M. nigra. L. * crocata.IL. * pratensis. L. scalaris. Hffzg. maculosa. Hffge. Scurra. Hffog. quadrifaria, M, Ptychoptera. contaminata. L. scutellaris. Hffge. paludosa. M. Dixa. aestivalis. M, Leja, flavicornis. M. My cetophila, maculosa. Meer. intersecta. lloffee. Sciara. Morio. Fb, fuscipes. M. fuscipennis. M. pulicaria. Hffeg. minima, M. bicolor. Megr. Scato pse. punctata. M. Penthetria. holosericea, M. 345 Bibio. hortulanus. L. Marci. L. Pomonae. Fb. ferruginatus. L. flavicollis. Megr. Beris, vallata. Forst. II. Fam. Xylophagi. Xylophagus. cinctus. Dg. Ill. Fam. Tabani. Tabanus. * bovinus. L. tarandinus. Fb. cordiger. Wied. luridus. Fall. solstitialis. M. tropicus. L.' lateralis. Megr. fulvus. M. Chrysops. * coecutiens. №, relictus. Hffeg. pictus. M. quadratus. M. — Haematopata. * pluvialis. L. Hexatoma. bimaculata. Fb. IV. Fam. Leptides MER pU | strigosa. M. scolopacea. L. trincaria. L. Lineola. Fb. aurata. Fb. Atherix. luteola. Fall. V. Fam. Xylotomae Thereva. nobilitata. Fb. cincta, M. plebeia. L. albipennis. M. taeniata. M. flavilabris. Meg. anilis. L. annulata. Fb. confinis. Fall. | VI. Fm. Bombyliarit Anthrax. bifasciata, M. semiatra. Hffgg. | capucina. Fb. Bombylius. diagonalis. Hflgg. VII. Fam. ZAsilicı Dioctria. oelandica. L. rufipes. Deg. Wiedemanni. M. geniculata. M. nigripes. M. Rheinhardi, Wied. atricapilla. M. Dasypogon. cinctellus. Megr. Laphria. gibbosa. L. dava. Li] Ephippium. Fb. nigra. M. : gilva. L. 4silus. crabroniformis. L. aestivus, Schrk. germanicus, L. micans. M. cingulatus. Fb. varipes. M. omissus. Wied. - X. Fam. E mpid iae. Hilara. globulipes. Hffge. Em pis. tesselata. Fb. albicans. Meer, livida. L. borealis. L. stercorea, L. testacea. Fb. 347 Rhamphomy ia. sciarina. Fall. XII. Fam. Stratio- mydae. . Sargus. cuprarius. L. infuscatus. Httgg. formosus. Schrk. * politus. L. . Oxy cera. pulchella. M. " trilineata. Fb. | Sratyomys. * со. | I. concinna. M. furcata, Fb. Microleon. felina. Pz, Hydropota, M. | по L. Hydroleon. tigrina. Fb. XIV. Fam. Syrphici. Microdon. apiformis. Deg. Chrysotoxum. bicinctum. L. arcuatum. L. fasciolatum. Des. Paragus. bicolor. Fb. Ascia. podagrica. Fh. Xylota. pipiens. L. Nemorum. Fb. segnis. L. pigra. Fb. lenta. M. Volvulus. Fb. Sylvarum. L. Milesia. * diophthalma. L. vespiformis. L. bombylans. Fb. Pipisa. fasciata. M. noctiluca. L. bimaculata. M. quadrimaculata. Pz. virens. Fb. : chalybeata. M. Chrysogaster. metallica. Fb. chalybeata. M. Coemeteriorum. Fb. splendida. Megr. Syrphus. oestraceus. L. chrysocomus. M. nigripes. M. Viduus. M. mutabilis. Fall. means. Fab. festivus. L. venustus. M. lunulatus. M. arcuatus. Fall. * Pyrastri. L. Ribesu. L. | vitripennis. Megr. hyalinatus. Fall. balteatus, Deg. Lucorum. L. glaucus. L. nobilis. M. Iris. M. guttatus. Fall. * scriptus. L. taeniatus. M. Menthastri. L. Melissae. M. gracilis. M. mellarius. M. scalaris. Fb. albimanus. Fb. scutatus. M. chalybeatus, Megr. Sericomyia. borealis. Fall. mussitans. Fb. Merodon. ruficornis. Helophilus. lineatus. Fb, trivittatus, Fb. * pendulus, L.. Eristalis. aeneus. Fb. * tenax. Г. Cryptarum. Fb. apiformis. Fall. intricarius. L. * Nemorum, L. Arbustorum. L. horticola. Deg. Rupium. Fb. alpinus. Pz. floreus. L. Volucella. bombylans. L. plumata. Dg. pellucens. L. inflata. Fb. XVII. Dolichopodes. Chrysotus. copiosus. M. Dolichopus. nitidus. Fall. ungulatus, L. nigricornis. Megr. acuticornis. Wied. vitripennis. XIX. Fam. Sceno- pint. Scenopinus. * fenestralis. L. XX. Fam. Conopsa- AMBERG. Conops.. flavipes. L. quadrifasciata. Deg. macrocephala. L. nigra. Dg. | rufipes. Fb. Myop a. picta. Pz. buccata. L. testacea. L. dorsalis. Fb. ferruginea. L. fasciata. M. variegata M. atra Fb. punctata Fb. XXI. Fm. Oestra- cides. Gastrus. * haemorrhoidalis Fb. XXIII. Ат. Musci- des. Phasia. brachyptera P. Gymnosoma. rotundata Es globosa Fb. Ocyptera. coccinea M. brassicaria Fb. pusilla M. Tachina. # grossa L. ferox M. fera L. Radicum Fb. quadripustulata Fb. viridis Fall. | corusca M. signata M. affinis Fall. plebeja Fall. pudibunda Fischer. Gonia. capitata Deg. Idia. Jasciata M. Mesembrina. meridiana L. mystacea L. S'arcophaga. Mortuorum L. * carnaria L. haemorrhoidalis Fall. haemorrhoea M. Dexia. nigripes Fb. Maura Fb, rustica Fb. vacua Fal. Musca. * Caesar L. cornicia Fb. sericata Megr. ruficeps M. * cadaverina L. chrysorrhoea M. vomitoria L. Lanio Fb. Vespillo Fb. * domestica №. _ Anthomyia. | conica M. assimilis Fall. + erratica Fall... testacea Fb. : pagana Fb... Angelicae Hffgg. | dentipes. Fb. triquetra, M. " ie pluvialis M. n. alma M. st h lt * meteorica L. Drymeia. obscura M. Scatophaga. * stercoraria L. merdaria Fb. lutaria Fb. Sapromyza. Umbellatarum M. Ortalis. crassipennis Fb. * Urticae L. connexa Fb, : vibrans L. Sepsis. cynipsea L. Punctum Fb. nigricornis M. Trypeta. cornuta Fb. Winthemi M. Lychnidis. Fb. Arnicae L. parietina №, 352 Psila. fimetaria L. bicolor M. Loxocera. ichneumonea L. Calobata. cibaria L. cothurnata Pz. Abbreviata. Forst. Forster. Fb. Fabricius. Fall. Fallen. M. Meigen. Megr. Megerle. L. Linne. Wied. Wiedemann. Deg. De Geer. Schrk. Schrank. Hfigg. Hoffmansegg. Pz. Panzer. лол ES PDE А ААА КЛАЛ ААА АДД ДА АА А аа pot Uralenses montes inter ‚et Wolgam fluvium habitantium. Auctore E, Evrrsmann: Acronyeta . Leporina. Psi: Tridens. Megace- phala. Auricoma. Rumicıs. Alnı. Diphtera Orion. Cymatophora Or. flavicornis. Episema coeruleoce- phala. Graminis. Agrotis Na. Aquilina Corticea. Segetum, Exclamatio- | nis. ‘ Pyrophila. Noctua Ravida. Augur. , Sigma. Gothica. —. (n nigrum, : Trian gulum.. | Triphaena ‚subsequa. Amphipyra Tragopo- m nis, ‚ива. Pyramidata. Mania Typica. EN Hadena Saponariae. „.perplexa. ‚обоя. 23 popularis., dentina. Thalassina. Phlogophora Lucipara. | Miselia Albimacula. Comta. Polia Chi. Tincta. Serena, Advena. Nebulosa. Occulta. Herbida. Trachea Atriplicis. Apamea Nictitans. Didyma Strigilis. Furuncula. Latruncula. Cespitis. Basilinea. Mamestra Oleracea, Suasa. nigricans. Chenopodii 54477 Brassicae. Persicariae. Thyatira Batis. Derasa. Calpe Thalictri. Libatrix. Mythimna Turca. Albipuncta. Conigera. Imbecilla. Orthosia Coccimacula. Instabilis. stabilis. Caradrina Morpheus. Cubicularis. Virens. Leucania pallens. Impura. Comma. Nonagria Cannae. Gortyna F lavago. Luteago, Xanthia Cereago. Silago. Echii. Cosmia Fulvago. Plusia Moneta. Trapezma. Festucae. -Cerastis Rubiginea. Chrysitis. Xylina Petrificata. Orichalcea. Rhizolitha. Bractea. Rurea. Circumflexa, Polyodon. Jota. Lateritia. Ain, Cassinia. Gamma. Conformis. Heliothis Cardui. Pinastri. Ononis. Perspicillaris. Dipascea. Radiosa. Scutosa. Linariae. Peltigera. Cecullia Gnaphalii. Marginata. Abrotani. Acontia Solaris. Absinthii. Luctuosa. Argentina. Erastria Sulphurea. Lactea. Unca Tanaceti. Argentula. Lactucae. Fuscula. Umbratica. Atratula, Plusia Triplasia. Candidula. Urticae, Venustula. Celsia. Ophiusa Lusoria, 25* oO 346 - Ludicra. Enclidia Glyphica. Lunaris. Triquetra. Catephia Alchemista. Mi. © Catocala Fraxini. Flexuosa , Nupta. mihi. Pacta. Angulosa , Puerpera. | mihi. Sponsa. Platyptrix Falcula. Hamula. Brephos Parthenias, à yi Ie y SEE SIE STI SET III OLE GGG LI HI SOS I GB EB DT GEH IE LT BO TG I GG SEE IIS SES GB EI LOS Beschreibung des Jekaterinburgischen Bergwerks- ~ bezirks in ökonomischer und physicalischer Hinsicht. aus dem Russischen übersetzt vom Collegien - Assessor Gustav Heum, Mit- gliede der Gesellschaft. Der Jekaterinburgische Bergwerksbezirk liegt in der Mitte des Uralischen Gebirges, an seinem östlichen Abhange. Er erstreckt sich von dem Laufe der Flüsse Isat, Sinara , Py- schma und Rowda, in seiner grösten Länge von Nordwest nach Südost 15 Werst und der Breite von Westen nach Osten 124 Werste. Obgleich dieser ganze Bezirk bedeutend hoch über der Meeresfläche erhaben liegt, so ist er doch ziemlich eben und es finden sich nur wenige nicht sehr bedeutende Berge , welche zum Theil mit Fichten , Birken , Tannen und seltener mit Lerchenbäumen bewachsen sind, Im südöstlichen Theile ist er am ebensten und zum Ackerbau und zur Vıehzucht am geeig- 348% netesten , deren Ertrag aber nicht bedeutend genug ist, um den Einwohnern und Fabri- ken die Hülfe der benachbarten Bezirke , von Schadrinsk, Kamischlof und anderer entbehrlich zu machen. | - Dieser Mangel an ländlichen Industrie - Producten wird aber diesem Bezirk durch an- dere glückliche Naturgaben ersetzt. Kein ge- wóhnlicker Erwerbzweig bleibt hier unbelohnt; fast auf allen Fabriken werden Arbeiter bei- derlei Geschlechts und jedes Alters gerne für einen guten Lohn aufgenommen , vorzüglich bei den Goldwäschereien, Bauten, Kontracten, Transporten und dergleichen. Ueberdem lockt die Stadt Ekaterinburg , als Mittelpunkt des Handels durch ihre Jahrmärkte und die Ver- sorgung der umliegenden Fabriken mit Lebens- bedürfnissen eine Menge Menschen, sogar aus andern Gouvernements und aus dem Aus- lande an, nur allein an Korn, Schlachtvieh , Talg und ähnlicher für das Leben unentbehr- licher Gegenstände, welche vorzüglich zur Be- friedigung der ersten Bedürfnisse. der niedern Menschenclasse dienen , werden hier für meh- rere Millionen umgesetzt. 3497 Die goldführende Erze und Sände finden. sich vorzüglich in dem nordwestlichsten Theile dieses Bezirks, und machen die eigentlichen Kaiserlichen Goldbergwerke aus. Die Eisenerze werden nicht nur auch hier sondern auch an vielen Orten gefunden. Aus- ser , dass sie die Krone benutzt , so ist ihre Bearbeitung auch andern erlaubt. Kupfererze finden sich viel seltener , und so unbedeutend , dass sie weder von der Krone noch von Privatspersonen bearbeitet werden. Der Ekaterinburgische Münzhof be- kömmt sein Kupfer von andern Kronskupfer- werken, als von Bogoslowsk und Mjask und von allen Privatkupferhütten in dem Zehn- ien, welchen diese als Abgabe an die Krone zu liefern haben, nnd endlich in der Kupfer= münze vom alten Münzfuss aus den Rentekam« mern in Sibirien und andern nahegelegenen, Gouvernements. UEsERsicuT des Betriebes der Krons = Berg - und Hütten- werke. Lange Zeit nach der Errichtung der Ei- sen = und Kupfer - werke auf dem Ural, wur- 330° den auch goldführende Erze entdeckt, und auf Befehl des Kaiserlichen Kabinets im Jahre 1754 das erste :Poch -und Waschwerk zum Verpochen und Verwaschen der Golderze , in Beresow : angelegt. Im Jahr 1764 wurde ein gleiches‘ in Pyschminsk eingerichtet, und über- dem auf den im Jahre 1702 zu Uktuss und 1725 zu Elisabeth etablirten Eisenhütten eben- fals Goldwäschereien angelegt , wozu endlich noch in der Stadt Ekaterinburg im Jahr 1798 eine hinzukam, Obgleich die goldführenden Erze weit verbreitet sind , so finden sie sich doch am häufigsten und reichsten in einem Bezirk von 56 Quadratwersten in der Gegend von Be= resow. Die goldfiihrenden Sande sind noch viel. weiter verbreitet, und weder in Rücksicht ihrer Menge noch ihres Reichthums so be- schränckt als die Erze. Die Gebirgsarten , in welchen die Gold- erze vorkommen , sind Granit, Serpentin und Phyllade , sie sind von goldführenden Gängen aod durchschnitten , welche sich bis zu einer bis jetzt. noch unerforschten Tiefe erstrecken; dage- gen die goldführende Sände nahe unter der Oberfläche in Lagern in den Niederungen und längs den Füssen liegen. Sowohl in den Erzen als in den Sänden sind die gewóhnlicken. Begleiter des Goldes Quarz mit Eisenstein zuweilen auch Blei - und Kupfererze. Die eigentlichen Golderze werden gewöhn- lich durch Grubenarbeit, die Sande aber durch Tagearbeit gewonnen. Einen Goldgang verfolst man in die Tiefe, anfangs durch einen gewöhnlichen Schacht, von welchem aus.man ihn noch allen Seiten verfolgt, so lange bis er entweder aufhört, oder irgend ein wichti- ges Hinderniss der weitern Verfolgung | im Wege steht, als zu grosse Armuth der Erze bei sehr festem Gestein, zu starker Zufluss von Wasser und dergleichen. Das Erz wird etagenweise herausgensmmen und die leeren Räume am Ende der Arbeit zu- weilen auch noch während derselben mit Ber- gen versetzt, 399^- Die Goldsände werden, wie bereits gesagt, gewöhnlich durch Tagearbeit gewonnen ; wenn sie aber eine über einen Faden mächtige Schicht von Dammerde oder Thon über sich haben, so gewinnt man sie durch Grubenarbeit auf ähnliche Weise, als die Erze. Bei der Tage- arbeit nimmt man zuerst die obere Lage Damm - oder andere unhaltige Erde ab, wo- rauf der entblöste Goldsand ausgekarrt und zu den Wäschereien abgeführt wird. Auf ähn- liche Weise werden auch zuweilen die Erze gewonnen. Die ausgearbeiteten Stollen werden, wenn sie nicht genug natürliche Festigkeit ha- ben, mit einer angemessenen hölzernen Zim- merung versehen. Die gewonnenen Erze und Sände werden zuerst von dem unhältigen geschieden , und dann nach ihrem Goldgehalt sortirt. Ihr Ge- halt wird durch Proben bestimmt, bei den Er- zen durch Pochen und Waschen, bei den Sän- den durch Waschen allein. Die Förderung der Erze und der tauben Berge geschieht bei geringer Tiefe durch Has- peln und aus grösseren Tiefen durch Pferde- 353 maschinen. Aus allen Sandarbeiten werden aber sowohl die Goldsände als auch die tau- ben Berge ihrer geringen Tiefe wegen durch Handkarren ausgelaufen, Wenn die Erze so reichhaltig und vielver- sprechend sind, dass man, trotz der zuflies- senden unterirdishen Wasser die Arbeit in einer grössern Tiefe fortsetzen zu können glaubt, so bedient man sich zum Austrocknen der Gruben der Pumpen, welche bei geringer Tiefe durch Menschen, bei grösserer Tiefe aber durch Peserdekraft und bei der grösten durch Dampf- Maschinen in Thätigkeit gesetzt werden. Wo es aber die Ortsbeschaffenheit erlaubt, werden Wasserstollen angelegt, oder man beabsichtigt auch die Anlage von sehr wirksamen Wasser- rädern, welche letzte Art der Wasserförderung grosse Vorzüge vor der erstern zu versprechen scheint. Die ausgearbeiteten und sortirten sind von 1i bis 6, die Sände aber von 4 bis 3 Solotnik Gold-Gehalt in 100 Pud, es versteht sich in grossen Massen. In kleinen Nestern ändert der Gehalt oft von 1 bis 20 und mehr Solotnik. 354 Wie „viel Erde und Sände jährlich | aus- gearbeitet werden, richtet sich nach dem jedes- maligen Zustande der Gruben, und der zu Ge- bote stehenden ökonomischen Mittel, und daher ist dieses Quantum sich nicht alle Jahre gleich man bestimmt dieses in dem Bergrathe , wel- cher jährlich gehalten wird. Im verflossenen 18285ste Jahre sind an Erzen verpocht und verwaschen 381,220 Pud; Sande 6564,453 Pud; und darans erhalten 27 Pud 33 Pfund 182 Solotnik , wovon jeder aus den Erzen gewonnene Solotnik 8 Rubl 753 kop. und jeder aus den Sinden gewonnene So- lotnik 4 Rubl 532 kop. gekostet: hat. Goldfuhrender Erzgruben , welche bear- beitet werden sind jetzt 7 und solcher Sand- gruben 16. Nicht in Arbeit stehender Erzgru- ben, sind 74, und solcher Sandgruben 143. Einige dieser Erzgruben sind ihrer Armuth we- sen verlassen , andere aber stehen jetzt unter Wasser, werden aber nach Erbauung zweckmäs- siger Wasserhebungsmaschinen wieder bearbei- tet werden. 355 Von den Sandgruben werden viele ihrer Armuth wegen nicht bearbeitet , andere blei- ben als Reserve einstweilen liegen , und der Rest sind solche, die erst neuerdings erschürft, und noch nicht gehörig untersucht. sind. Das Gold, wird aus den Erzen durch Po- chen und Waschen erhalten, zu diesem Zweck sind, bei den Hütten, Pochwerke erbauet, wel- che durch Wasserräder getrieben werden. Auf einem Pochwerke mit 10 Stempeln werden in 24 Stunden, nach Beschaffenheit des Erzes, von 125 bis 250 Pud Erz verpocht und verwaschen wobei 15 Arbeiter nöthig sind , welche nach 12 Stunden durch andere 15 abgewechselt werden. Die Sände werden auf einem siebförmigen Waschwerke gewaschen. Man verwäscht auf ei- nem solchen Waschwerke in 24 Stunden bis 600 Pud, wozu 9 Menschen erforderlich” sind. Il. Der Münszhof... Der Münzhof in Ekaterinburg ist erbauet im Jahr 1723, anfangs, nur: um Eisen und 356 Kupfer zu sehmelzen; vom Jahre 1735 an, hat man aber angefangen, in demselben Kupfermün- zen zu prägen. Die Umarbeitung des Kupfers zur Münze besteht in folgenden Operationen : zuerst wird das Kupfer geschmolzen und in Stangen gegos- sen. Diese werden im dem Streckwerke zu Stängeln der erforderlichen Dicke gestreckt; aus diesen werden Scheiben geschnitten , nach Maassgabe der Münzsorte , welche man daraus machen will; diese werden ausgeglüht , polirt gerandet , brakirt und zuletzt geprägt. In dem Streckwerke werden auf jedem Walz- werke mit dem dazu gehörigen Ofen in 24 Stun- den 187 Pud gestreckt. Das ganze Streckwerk mit allen Walzen und Oefen beschäftigt 78 Arbeiter. In dem Scheibenschneidewerke werden auf jeder Maschine mit zwei Stempeln in 24 Stun- den 60 Pud Scheiben geschnitten. Die ganze Scheibenschneiderei beschäftigt 40 Arbeiter. Auf einer Rändelmaschine werden in 24 Stunden 93 Pud Scheiben gerändelt. In der 357 Rändelei beschäftigen sich mit Rändeln, Reini- gen, Poliren u. s. w. der Scheiben 34 Arbeiter. Auf einer Prägepresse werden in 24 Stun- den 500 Rubl. Zwei - Kopeken - stücke , oder 250 Rubl Einkopeken - stücke geprägt; zum Betrieb von 24 Prägepressen sind 80 Arbeiter nöthig. | Die Schmelzerei beschäftigt 37 Arbeiter. Der ganze Mechanismus der Münze wird durch oberschlächtige Wasserräder betrieben. III. Das Nischnii = Isetzkische Hüttenwerk. Die Eisenhütte von Nischni-Isetzk ist 11 Werste von Ekaterinburg gelegen. Sie wurde 1789 an Flusse Iset angelegt, um als Münz- hof zu dienen; da sie aber im Jahr 1798 ab- brante , wurde sie von neuem als Stahlfabrick wieder auf-und im Jahr 1806 zu einer Eisen- hütte umgebauet, Auf derselben werden jetzt gemacht: Frisch- eisen , geschmiedetes Stabeisen und gewalz- tes Schieneneisen , gewalztes Eisenblech von allerlei Dicke, eiserne Anker für die Kronsbar- 358 ken, eiserne geschmiedete Schmeltiegel zum Silberschmelzen für den St. - Petersburgischen Münzhof, auch wird daselbst allerlei. Artillerie - ammunition gegossen und Cementstahl gemacht. IV. Die Kamenskische Eisenhütte. Die Eisenhütte zu Kamensk ist im Jahre 1701 am Flusse Kamenka, 90 Werst von Ekaterinburg , erbauet. Sie ist eine Eisengie- serei , in welcher Gusseisen aus Erzen in ei- nem Hochofen geschmolzen , und daraus theils Artillerieammunition , theils allerlei andere Bedürfnisse für die Maschinen des Ekaterin- burgischen Münzhofes und aller andern Ekate- rinburgiscken Berg - und Hüttenwerke gegossen werden. Als Hülfsofen ist hier ausser dem Hoch- ofen noch ein Cupolofen oder ,. wie: man ihn hier nennt, Wagranka. Zum Betrieb des Hochofens werden 35 Arbeiter erfordert * ). *) In dem Cupolofen zu Nisehny - Isetzk werden an Ammunition und allerley Gusswaaren jährlich bis 19 tausend Pud gegossen.- Zu seinem Betrieb sind:33 Arbeiter erforderlich. Ра 38g — Zum Abformen und Reinigen der verchie- denen Gusswaaren sind 90 Arbeiter nöthig. Die Eisenerzgruben finden sich 1, 2, 3, und. 12 Werste weit von der Schmelzhütte. Das Erz liegt nesterweise. Die Erze bestehen aus braunen Eisenstein mit Braunstein nnd theils mit Kalkstein und Kalkspath versetzt. Man bricht jührlich so viel , als man zum Betrieb des Hochofens nö- thig hat. Zu ihrer on sind 70. Arbei- ter nóthig. Unter der Jurisdiction des Eine schen Bergamts stehen folgende: A. Ortschaften. 1. Die Bergstadt Ekaterinburg mit ihrem Münzhof. 2. Die Hüttenwerke. a. Goldwerke. Beresow. Pischminsk. Uktuss. Elisabeth, 360 ‚b, Eisengiesserei zu ‚Kamenisk. e, Eisenfrischhütte zu Nischni- Isetsk. ‘, ‚ 3. Der Kronshafen zu Utka, an der Tschus- sowaja wo die Barken oder so’ genannte Was- serkarawane mit Kupferzen u. s. w. ‘abgefer- tigt wird. i 4. Die Steinschleiferei undder Marmorbr uch mit der dic gehórigen Marmorschleiferei. sa 5.' Die nie der Holzfäller eee Kohler bestehend aus 16 Dörfern in 9 Abthei- lungen. — 6. Auserdem gehören‘ zum Ekaterinburgi- schen Kreis noch 100 Dörfer , bestehend aus 16 Kirchspielen, von Kronsbauern bewohnt und der Civil = Obrigkeit untergeordnet. B. Einwohner beiderlei Geschlechts. 1. Bei den Kronskütten in Dienst stehen- de 12,372. 2. Andere nicht dahin gehörige Einwoh- ner 26,448. 361 €); Kapitaliem.: ...,° Zum Betrieb des poser und ый Hüttenwerke. 1. In Edbauden enthalten ti zum 7 Jan. .1829. 1070,825. 794 2. In Metallen, Provisionen und _ Materialien. — — m 1078, 636. ‚ 823 3. In Proviant und Fourage 263, 656. ee 4. An baarem Gelde am 1 ER May 1829. ve 1266, 463. 171 Summa “4, 381,581. 821 Auseinandersetzung , was in diesen aufge= zählten Gegenständen ‚enthalten ist. 1. In der Bergstant PRES a, der Münzhof. Darin befinden sich 1! an Oefen. : | Zum Ausglühen des Kupfers, ь pit 10 Zum Ausglühen der Goldscheiben | Nw 2 Zum Trocknen der Scheiben |... . 2 Schachtófen zum Schmelzen der, ;: Krätze und Oxide, sung 3 24 * 362 Zum Schmelzen der Absehnitzel . 1 Zum Eisenglühen . .:. 1% Zum Richten des Eisenbleches A an Essen. Zum Kupferschmelzen Garherde . 3 Bnllenolen . . 4. 2.0 20204 Schmiedeessen .. . =. cs Fal) hee Schlôsseressen . . 4 IM 23 Zum Giessen kupferner und messin- gener Sache... un ara Hammer о an Werkstücken. Walzwerke zum heissen Walzen 6 Dergleichen zum kalten Walzen . 4 Drehbänke: s5badod пик 11.) 8 Scheibenschneidebánke . . . . 20 Rändelbänke , doppelte . . . . 12 Prägepressen . . T* de Werkbank : zum Behind ais Vertie- fangen im Gepräge . . . . 1 Dergleichen zum Prägen der Stempel 1 Polierfässer, zum Polieren der Gold- 363 scNeibénm AN Loos a ban tls ud 4 Gestübe - Stampfwerke . . . . 1 Krätzstampfwerke . 1 1 Cylindergebläse , mit 4 Cie, : Zu allen diesen benannten Werkstäten ge- hören Arbeiter 821. Beim hiesigeu Münzhofe ist von Anfange seiner Einrichtung, das heist, vom Jahre 1735 bis jetzt 1828 an Kupfer - münze ausgeprägt für: 112,225,058 В. 213 К. Im Jahr 1828 ist ausgemünzt worden zum 24 Rubelfuss: (d. h. 24 Rubel aus 1 Pud Kupfer ) : | An 2 Kopekenstücken für . 289,500 г. an 1 Kopekenstücken für . 471,450 т. Zusammen für 760,950 r. b) Die Ekaterinburgische Goldwäscherei , welche zu den Beresovischen Goldwerken ges hört. | Bei derselben sind erbauet : Pochwerke,” zum Verpochen der Gold- erze mit 32 Stempeln . . . 4 364 - Waschherde zum Ver jn Erze -und Sände; - | - zum Verwaschen der gepochten Erze 14 zum Verwaschen der Sánde . . 72 . „Handherde 4:90 ‚(Фе Steinschleiferei , und die dazu . S — | „gehörige. Künstlerclasse. der. An-. tikenschneiderei, zu derselben ge : ‚hören: Arbeiter. . . za da In der Steinschleiferei id Kunstantiken- classe werden die zu verfertigenden Kunstwer- ke jährlich von dem Kaiserlichen Kabinet be- stellt, wohin sie auch jährlich abgesandt werden. Dem: Ekaterinburgiscken Münzkofe mit allen obenbenannten Fabriken , mit Einschluss der Nischni-Isetskischen Eisenhütte und der Gold- gruben und Wäschereien ist im Jahre 1754 zu ihrem Gebrauche, an Waldung ein District von 96 Wersten Länge und 40 Wersten Breite, an Umfang 330 Werste , angemessen. Dieser Wald bestehet Bun aus VK und Birken. .2.. Die Goldgruben und TF üscherejen ; 3 duzu gehören : A. "pie Beresovischen Wäschereien 15 Wer я. > + d. 365 ste von Ekaterinburg, woselbst in Arbeit, En Perwöpawlowsk 4 an wi. herde , stillstehend. | Wioroklj-torchewsk, 6 liane at In Schiloffsk., .4 ungrische Wasch- herde. © B. Die Pischminskischen : ‘29 Werste von Ekaterinburg , woselbst zwei Goldwäsche- reien mit 8 Pochwerken mit 80 Stempeln, ‚16. Stossherden, 46 En und 9 Handwaschherden. C. Die о Marsa von Ekaterin- burg, woselbst: zwei Goldwäschereien, wo- von die eine in Arbeit mit zwei Poch- . Werken. von. 18. Stempeln „ 6 Stossher- den, 10 gewöhnlichen und 1 .Hand- waschherde, und. die zweite, nicht in Are beit stehende Wäscherei : mit, 4 ungrischen Waschherden. D. Die Goldsandgrube in Mostowoi mit ei- ner Goldwäscherei mit 2 einfachen Sieb- herden. 366 Ausserdem Sommerwäschereien ; in Arbeit stehend, Die 3 Schabrowskischen mit 13, Die Talitzkische mit 4, einfachen Werchoturische mit 6, Seinen Die Die Malomostowische mit 5 Die Mariensche mit 4, Die Semenikoffsche mit 2 Werkstätten und 12 gewöhnlichen Maschinenherden. Die Kassulinsche , mit ebensoviel. Die Koneffsche mit 4, Die Schulginscke mit 2, Die Kalinowsche mit 9 Werkstätten und 4un- grischen Waschherden. t einfachen Siebherdea. Stillstehend: Die Lugowsche mit 3 einfachen Siebkerden. Die Istoksche mit 24 Maschinenherden. Die Wassiliefsche mit 1 ungrischen Wasch - und 30 Maschinenherden. Die Kamarofsche mit 4 ungrischen Waschherden. Die Klenowsche mit 24 Maschinenherden, Die Sawastianowsche mit 2 Siebherden und ei- nem Fasse. 367 Die Uschakofsche mit 2 ungrischen м herden. я | Die Pischminsko - kljutschewskaische mit | der- gleichen 10. _ Die Sachologsche mit 30 Maschinenherden. Die Talitzkische mit 1 ungrisehen Waschherde. Die Konefsche mit 2 Maschinen-Waschherden. Die Werchkamenskische mit 2 einfachen Sieb- herden. Die Schibowotschussevsche mit 15 Die Repassovsche mit 30 Maschinen- Die Buldirevsche mit 9 herden. Die Balandinsche mit 4 ° Die Tschussovsche mit 4 ungrischen Wasch- herden und 4 einfachen Siebherden. Die Pokrofsche mit einem ungrischen und 16 Maschinen - Waschherden, Die Wosnesensche mit 4 Waschherden. Die Potenschischinsche mit 3 Waschher- den, Goldgruben. Gruben giebt es zweierlei: Erz-und Sand- gruben. Es sind deren in Arbeit stehende: 368 Erzgrüben "^. ". UOTE Sanderuben 7 "U, Si Auflassige >; Erzeruben‘‘ ',. me. oe gee Sandgruben . . . 143 Hierein sind auch die Schürfe begriffen. Zu allen Goldwerken, sowohl zu den Wasch- werken als auch zu den Gruben, gehören. Ar- beiter 4,332. Seit dem ersten Anfange der Goldgewin- nung nämlich von dem Jahre 1754 bis 1829 sind in allem an legirtem Golde gewonnen worden : Aus Erzen . 681 Pud 13 Pf. 45 Sol. 58 Dol. Aus Schlichen 9 dir gu c Ar Aus Sanden’... 190 -—, 39 .— 28 .— 49 > Zusammen BR AA ZN ——- In diesem legierten Golde sind enthalten: Reines Gold 713 Pud 19 Pf. 48 Sol. 55 Dol. Silber . . 104 — 26 — 57 — $07 — Im Jahre 1828 wurden erhalten an legirtem Golde : 369 Aus Erzen . 4 Pud 16 Pf. 17 Sol — Dol. Aus Sanden 23, — 17 —. 1 «480i 4x Zusammen 97 33 — 18 7 48 lad Darin ist enthalten : Reines Gold : 24 Pud 25 Pf. 17 Sol 30 Dol. Silber: . . 2 — 5 — 70 — 551 — 3. Die Nischni - Isetskische Eisenhütte j woselbst : A. Oefen. | Zum Fisenblech . 4 Zum Cementstahl 2 Cupolöfen zum Schmelzen nud Giessen 2 B. Maschinen. Zum Poliren der Artillerie - Ammunition 2 Zum Kanonendrehen , jetzt stillstehend 1 C. Herde oden Essen. Frischherde Herde zu Stabeisen Ankerschmiedeessen . Schmiedeessen Nagelschmieden DD an X @ À 370 D. Hammer. Frischhammer Streckhammer zu Stabeisen . . . Hammer zum Ankerschmieden BR AE DD = OD C Plätthammer zum Eisenblech . E. Werkstühle. Zum Eisenblech. 2444112 02 UL eg Bohrstühle jetzt stillstehend ес. Е. Mühlen. Завета е mit zwei Rahmen . . SEM | С. Formerei mit 6 Trockenáfen. Zur Nischniisetzkischen Hütte gehören Arbei- ter, 615. Im Jahr 1828 wurden auf dieser Hütte fol- gende Metallarbeiten gemacht: Stabeisen . . . 21,544 Pud 25 ib Schieneneisen à 177 — 28 — Gewalztes Eisen . 5771 — 33 — Eisenblech von ver- schiedener Grösse 2211 — 91 — Artillerie - Ammunition von verschiedenen Sorten. .. .. .. 12,100. —)'37.— 371 4. Die Eisengieserei in Kamensk im Kamy- schlefischen Kreise , woselbst : | A. Oefen und Essen. Hochófen Schmiedeessen Kl 2 : al Schlósseressen “le ete QA ue AE Lu da B. Drehbänke 9 C. Cupolófen 1 D. Formerei und Giesserei 1 Zu dieser Hütte gehören Arbeiter, . 390 Sie hat ihren eigenen Wald, welcher ihr im Jahr 1754 auf 100 Jahr gegeben wurde, und aus Fichten mit etwas Birkenwald besteht. Er wurde in den Jahren 1817 und 1818 von Landmessern aufs neue vermessen , und gefun- den, dass er noch auf 33% Jahre reicht, wenn man aber den jungen Anflug dazu rechnet, so kann er wohl auf 54 Jahre reichen. Im Jahre 1828 wurde hier an Eisen aus- geschmolzen : er Gussseisen in Gänsen . 91,184 Pud 79 Pr. Ballast u Pa 35 4 Allerlei im Sande geformtes | Geräthe ©. . . . 17,672 — 101— Artillerie = Ammunition 3,322 — 29 —. 372 9. Der Kronshafen in Utka. Dieser Hafen befindet sich auf dem Fluss Tschussowaja, welcher in die Kama fällt, von hier aus werden jährlich die auf den Fabri- ken angefertigten Metalle auf Barken in ver- schiedene Städte des russiscken Reichs ver- ° schifft. — Zu diesem Hafen gehört die Kamensche * Schneidemühle mit zwei Rahmen. 2 Werste ds von dem Hafen auf dem F lusse Kamenka. Arbeiter gehören zu derselben . 30 Es werden auf derselben die Bretter zu den Barken geschnitten. — Dem Kronshafen sind zur Eri der ; Barken und zum Betrieb des, jetzt dem Garde Cornet Jacowleff gehörigen utkinskischen Hüt- tenwerks, auf Befehl der derzeitigen Bergregie- ‚ rung im Jabr 1751,845 Quandratwerste Wald - zugetheilt, aber im Jahre 1814 verblieben, nach einer neuen Vermessung , der Krone nur 10 Werste auf beiden Ufern der Tchussowaja. — 6. Der Steinbruch oder die Marmorschleiferei in Gornoschit 40 Werste von Ekaterinburg. Hier befindet sich eine Fabrike zum Be- hauen, Schleifen und Poliren allerlei Steinar- 373 beiten aus Marmor. Es gehören dazu: 80 Ar- beiler, — Alle “hier verfertigten Arbeiten werden an das Cabinet S. Kaiserlichen Majestät abgesandt. Zu allen Ekaterinburgischen Berg und Hüt- tenwerken gehören für die Holzfäller und Köh- lerarbeit an zugschriebenen Kronsbauern in gan- zen Dorfschaften . ^. . 7 1 4 6,184 Darunter sind Dienstthuende zu : 762. Pferde , ! vollzählige zu Fuss 475 Diesen zu Gehülfen überzählige . . 1983 _Invaliden und Kinder : . ... . :. 3964 8. Die Arbeiten , welche die zu den Berg - und Hütten - werken. gehörigen Leute zu :ver- richten haben sind folgende : A. Die sogenannten Meisterleute , 1. Bei den Goldwerken : de e a, Die. Gewinnung der Golderze und Sände, b..Das Pochen und Waschen derselben: , c. Die Grubenzimmerung, wie auch ande- re Zimmer-Schmiede-und dergleichen, Arbeiten. 374 Die Meisterleute , werden bet den Gold- werken, sowohl bei der Grubenarbeit, als auch den Wäschereien in zwei Schichten getheilt, wovon die eine den Tag , und die andere die Nacht über , arbeitet. Jede Woche wird diese Ordnung geändert, so dass diejenigen Arbeiter, welche in dieser Woche die Tagesichicht ha- ben, in der folgenden die Nachtschicht arbeiten. Die schwersten Arbeiten werden in drei Schichten gctheilt. Ein bestimmtes Quantum Erz oder Sand in jeder Schicht zu gewinnen oder zu verwaschen ist nicht festgesetzt , son- dern von den Umständen abhängig , welche sich auf den verschiedienen Gruben und Hüt- ten nicht gleich sind. Die Gagen sind den Meisterleuten und Ar- beitern nach einem bestimmten Etat festgesetzt. Zwölfjährige Knaben werden in die Wäsche- reien mit 12 Rubel jähricher Gage angestellt, und diese wird ihnen hernach, nach dem 581 Punct des Allerhöchst conformirten Project der Bergverwaltung nach Maassgabe ihrer Dienste und Fähigkeiten auf 16 bis 24 Rubel jährlich und auch wohl noch mehr erhöht. Ausserdem 375 erhalten sie nach dem Kaiserlichen Ukas vom 14ten May 1799 sowohl für sich selbst, als auch fiir ihre Familie , Proviant, wofiir ihnen nach dem Ukas des dirigirenden Senats vom 31 Aug. 1826, kein Abzug gemacht wird. Die Knaben werden von ihrem 12 ten Jahre an im Dienst genommen und erhalten dann den vol- len Proviant von 2 Pud monatlich, so wie ihn auch die Alters - oder Krankheitshalber Verabschiedeten erhalten. 2. Beim Ekaterinburgischen Münzhof. a. Das Glühen und Strecken der Kupfer- barren zu Zainen. b. Das Ausschneiden der Scheiben zur Münze. c. Das Ausglühen und Rändeln derselben. d. Das Prägen der Münze. e. Das Schmelzen der Abschnitzel und Ab- fälle. f. Die Schmiede, und Schlösserarbeiten, das Stempelschneiden, und allerlei ähnliche Arbei- ten , welche für den Münzhof nöthig sind. Die auf dem Münzhofe arbeitenden Meister- leute sind , wie bei den Goldwerken , in zwei 25 m Cb 376 Schichten täglıch abgetheilt. Zufolge eines Ukases des dirigirenden Senats vom 9 Dec. 1797, ist ihnen der Lohn für den damaligen 16 Rubel Münzfuss nach Verhältniss der Arbeit bestimmt, und sie erhalten jetzt bei Ausmünzung des Kupfers zum 24 Rubel - Münzfuss für‘ jedes Pud Kupfer zu strecken 13 kop., für das Schei- benschneiden 12 kop., für das Ausglühen und Rändeln der zwei Kopeken-Stüke 1+ kop. und für das Pud Ein-Kop. Stücke 2 kop., für das Prägen der 2 Kop. Stücke 33 kop. und der Einkopeken - Stücke 42 kop. Diejenigen , wel- che bei andern Arbeiten angestellt sind, wel- che sich nicht füglich auf Gedinge abgeben lassen,’ erhalten ihre Gage nach dem Etat, und ausserdem, so wie alle übrige Meisterleute, zufolge eines namentlichen Kaiserlichen und eines Senats-Ukases für sich und ihre Familien Proviant. — 3. Bei den Kamenskischen und Nischni- isetskischen Eisenhütten : a. Die Gewinnung des Eisenerzes und Flusses. b. Das Schmelzen des Eisens und das Gie- sen der verschiedenen Gusswaaren. 377 c. Das Frischen und Ausschmieden dem ca schmiedeten Eisenwaaren. d. Die Verfertigung des Stahls , der ge- schmiedeten Schmelztiegel zum Silberschmel- zen, des Eisenblechs und allerlei anderer Eisenwaaren. Auch hier werden. die Meisterleute , wie früher beschrieben, in zwei Schichten getheilt. Sie bekommen auch auf gleiche Weise ihre Gage, und Proviant. Im Gedinge aber, stehen fol- gende Arbeiten : Artillerie-Ammunition für jedes Pud Schrot N. 7. zu giessen 191. kop., zu reinigen und po- lieren, 525 kop. Zu giessen о А reinigen Brandkugeln a 20 1b 73kop. | 12 kop. E 249 85433 55 OE Granaten a 20 1b 72 — 55. а 10 № 113 — . 83% Nach dem Etat von 1737 für das Fri- schen und Schmieden des Eisens und Stahls. Das Frischen. Dem Meister für jedes Pud . . 3 kop. 25 * 378 dem Untermeister | dem: Arbeiter 5 ь о 2 Weg Eisenblech. von 2 Arschinen Länge. Dem Meister für jedes Pud . . it dem (Untermeister и 0008 dem Arbeiter eh Ue Ns. von 1l Arschinen Länge. Bm dem, ‚Meister, 060 nibus nel dev № dem, Dntermeister: 15 7. 23» ‚oe i dem Arbeiter QU RUE NE CU © E von 1 Arschinen Länge. denmxMsaster o la. cras. Vnd = dem Untermeister . . . . т dem "Arbeiter. 195 9, Е т Für Rohstahl ( укладъ ) : dem Meister ; та! MU 27 E dem Arbeiter vi :1.. mr abe dé Für Cementstahl. für die beste Sorte 61 für die Mittelsorte 34. dem Meister | iR dem» Untermeister Yun ak, IM, AT dim Nrbeiter-so Donde поло в 2i Ausser der Gage und dem Proviant erhal- ten die Meisterleute eine Pension , wenn sie Alters - oder Krankheits halber verabschiedet werden, so wie auch ausser der Pension, nach einem Ukas des dirigirenden Senats vom 31aten Aug. 1826 ihren Proviant fortwährend bekom- men. Ausser den Feiertagen, an welchen in den Hütten und Gruben nicht gearbeitet wird, erhalten sie noch zur Heuerndte 20 Freitage. Für besondere Auszeichnung im Dienst er- halten sie Zulage an Gage und auch wohl eine Standeserhöhung , auch eine besondere Beloh- nung für aufgefundenes Gold, nicht nur an neuen , sondern auch , an schon früher bear- beiteten Orten , desgleichen Heuwiesen , Bau - und Brennholz unentgeldlich und die Krone trägt ihre polizeilichen Onera und Verbesserung der Wege. Ihren Familien ist es nicht nur erlaubt , bei Kronsarbeiten für einen bedungenen Lohn zu arbeiten , sondern sie geniessen volle Frei- 380 heit, sich mit städtischer und ländlicher , Leute ihres Standes angemessener‘ Industrie , zu beschäftigen. B. Die zugeschriebenen Bauern. a. Das Fällen und Hauen des Bau-Brenn - und Köhlerholzes für die Hütten und Gruben. b. Das Brennen, der Kohlen in Meilern. c. Das Anführen des Bau - und Brennhol- zes, und der Kohlen zu den Gruben und: Hüt- ten, so. wie, auch das. Anführen der Ed und Sände, der Eisenerze und des Flusssan- des. Die in den ersten zwei Puncten benann- ten Arbeiten sind sie Pflichten der vollzähligen Arbeiter zu Fuss, die im dritten Puncte aber benannten, müssen die vollzähligen Arbeiter. zu Pferde verrichten , wobei. ihnen die überzähli- gen, von denen oben geredet wurde, Hülfe ‚lei- steu müssen. Diese zugeschriebenen Bauern _ erhalten jährlich 20 Rubl. Gage, und während der Ar- beitszeit das gesetzliche Quantum Proviant. 381 Die Bauern zu Pferde erhalten noch ausser- dem , während der Arbeitszeit zum Unterhalt zweier Pferde, täglich 20 Pfund Hafer und zum Unterhalt des Geschirrs 9 Rubl., von den dazu auf ein Jahr bestimmten 25 Rubeln. Jede fünf Jahre werden diesen Arbeitern zu Pferde von der Krone frische Pferde .ge- geben. Zu deren Anschaffung sammelt. die Kro- ne eine Summe, indem von oben erwähnten dazu bestimmten 25 Rubeln, 16 Rubel einbehalten und den Bauern zur Unterhaltung des Geschirrs nur 9 Rubel ausgezahlt werden. Diese zugeschriebenen Bauern sind ihrer Feldarbeit keinesweges entnommen , sondern es bleibt ihnen noch hinlänglich freie Zeit ü- brig , dieselbe zu verrichten. Ueberdem sind sie von allen Kronsabgaben befreit. Die Ueber+ zähligen sind verflichtet, den Vollzähligen bei der Kronsarbeit zn helfen , welche eigentlich nur auf die Zahl der Vollzähligen berechnet ist, wodurch ihre Arbeit so sehr erleichtert , und abgekürzt wird, dass sie viel an Zeit ges winnen, welche sie zu ihrer Feld-und anderer 382 Landarbeit, auch zu anderer Industrie anwen- den können. Ihre Lage ist auch dadurch .um so viel besser , als die der Meisterleute, dass ihnen erlaubt ist, statt ıhrer andere Arbeiter zut Verrichtung der Kronsarbeiten zu miethen, wo- durch ganze Dorfschaften in Wohlstand , und Ueberfluss gekommen sind , weil sie dadurch um so viel freier, sich ganz den vortheilha- ftesten Objecten der Industrie widmen kónnen. 9. Am 1sten May 1829 war bei allen Eka- terinburgischen Berg - Hüttenwerken an Vor- räthen : An baaren Capitalien. In der Hauptrentkammer 1,122,877 В. 607 К. In der Casse des Münz- compton’! 19m, . 35,571 — 634 In der Casse der Goldwer he 64,492 — 244 In der Casse der Nischni- isetzkischen Hütte . . 17,213 — 157 In der Casse der Kamenski- schen Hütte . . . . 25,500 — 503 383 In der Casse des Utkischen Kronshafens . . . . . 898— 34 In der Casse der Steinschleiferei 18,940 — 52 Summa 1,285,493 — 691 An Metallen. In der Haupt = Rentkammer. an Goldschlich 5 Pud 23 35 8552 Solot. an Kupfer in Barren 1373 Pud. Bei den verschiedenen Hütten am 1sten Januar 1829. | An Eisen von allerlei Sorten 21,935Pud 7: Pf — Cementstahl . . . . . 824—352 — Bahbsahlz^vs. . . 07. . 23437, SS — Gusseisen in Gänsen und Ballast een. 69,452 — 262 — Gusswaaren . . . . 11,806 — 15 — Kupfer zum Umschmelzen 30,827 — 2433 Andere Haupt-Vorräthe. An Golderzen . . . 328,883 Рад. — Fisenérzen. р... 98,988 — 30 Pf. eu Schlichen decia. ie 8,439 — 27 — ——sGoldsindenj:,.:. ,. 896,788 384 An Flusssand "27 “88 5,617 —ifGestellstem .. ... .. 30,937) —= 10. — — Brussianischen feuerbe= Siandisen, Stem. = — Kôhlerholz . . . 13,6245 Faden. — Brenn-oder Klafterholz 11,3417 | == Кое . . .., . „181651 ВОВ — Balken von verschie- | denem Maasse Nue 14,8544 Ssück. — Proviant, Roggenmehl 89,661 Pud 244 Pf. desgleichen, Vorrath fürs künftige Jahr . . 413,081 — 282 — Hafer S du» 58,127 — 13i — Heu. (x. 42,126:-—30) — Rindstalg м 598 eis == 10. Zu Verwaltung sind dem | Ekaterinburgi- schen‘ Oberbergschef untergeordnet : In Ekaterinburg. 1. Das Hauptcomptoir, aus zwei Expeditionen bestehend , die еше’ für die Fabricken , die andere für die polizeilichen Angele- genheiten. bo SS 10. 1%: $2. 13. 14. 15. 16. 17 385 Bei demselben ein Revisionstisch. . Die Rentkammer zur Aufbewahrung der Casse und des Goldes. . Die Bergstadt-Polizei. . Das Münzcomptoir. Eie Zeichenkammer, wo die Pläne, Risse und Karten gezeichnet werden. . Das. Kriegsgericht. . Das Bergskreishauptmannsamt , oder die làndliche Bergpolizei. . Der Forstmeister mit dreien ihm beige- gebenen Waldmeistern zur Verwaltung der Wälder. Das Commando des Berg - Etats. Die Volksschule, Bibliotek, Mineralienca- binet, Sammlung physicalischer Instru- mente und Modelle. Das Laboratorium. Die Probierkammer. Die Bergapothecke. Das Archiv, zur Aufbewahrung abgemach- ter Sachen. Das Hospital. Das Gefängniss. 386 Bei den Goldwerken. 1. Das Bergcomptoir. 2. Die Zeichenstube. 3. Die Volksschule, 4. Das Haupthospital der Goldwerke. 5. Kasernen zum Arretiren der Arbeiter . für kleine Vergehen. Bei der Nischny - Isetskischen Hütte. 1. Das Hüttencomptoir. 2. Die Volksschule. Bei der Kamenskischen Hütte. 1. Das Hiittencomptoir. 2. Die Volksschule. 11. Die Gerichtsbehörden, welche in Civilangele- genheiten vom Gouverneur , in Bergangelegen- heiten aber, vom Berg - Chef abhängig sind. 1. Das Kriegsgericht. 2. Das adliche Vormundchaftsgericht. 3. Das Niederlandgericht. 4. Die Stadtvogtei (Дума ). Der Stadtmagistrat. Сл 387 6. Das mündliche Gericht. 7. Das Waisengericht. 8. Die Kreisrente Kammer. 9. Die Kreisschule. 10. Das Stadtpostcomptoir. 11. Das Amt der Handwerker ( Gewerkamt ). 12. Die Schutzblatterncomitit. 13. Das geistliche Gericht. 12. Von der Zahl der Einwohner im E katerinburgi- schen Bergwerksbezirk. In allen zu diesem Bezirk gehörigen Hüt- tenwerken , Ortschaften und Dörfern , welche unter der Verwaltung des Ekaterinburgischen Bergamts und dessen Chef stehen, befinden sich Personen beiderlei Geschlechts. Im Bergdienst stehende einen Rang habende männliche weibliche Berabeamte , . . . 168 Militairbeamte . . 6 Civilbeamte . . . 72 Medicinalbeamte . 6 niedere Beamte, welche keinen Of- fizierrang haben, Bergbeamte 280 Civilbeamte D ^iv vae 60 231 388 männliche: weibliche Medicinalbeamte . . À 32" 20 Unterofiziere und Soldatin . 595 496 Meisterleute und Arbeiter . . 8921: 9180 Zugeschriebene Bauern |. |. 5061 6829 . Verschickte zu den Hütten .’ 267. 125 Das Invaliden = Commando . 161 sS c! Verabschiedete mit ihren Familien. Bergbeamte mit einem Range 11 15 14 „ 23 Niedere Bergbeamte ohne Ofiziers- Бо ; 30 Niedere Civilbeamte ohne — в. 15 Unteroffiziere und Soldaten. vom | Bergcommando а 1122 142 vom Invalidencommando 20 26 Meisterleute MD MSN ME UC Civilbeamte mit —-— Aus andern Ständen. Себе 5$ unsre M 072 Bürgerliche nano dd5i5w i9 aga MO Kaufleute... . 142 134 Eigentliche Bürger er adsis: ker1198 1400 389 Krons-und andere Bauern . . 368 427 Heegrente .. gas). ... 278 324 Zusammen 18283 20537. Im Jahr 4828 Geborne . . . 2448 1032 Gesterbenesf buse ale? oe 7830, 713 Copulizte hop inotsoutt sex 460 Paar 14, In der Stadt Ekaterinburg zählt man Häusser , ra Lh ig fos RAL, i MINE 1 der Krone hölzerne .* .* .: 5. би Be ' steinerne’. * , * , wu 69 еее |. 2091 männlichen eo^, X. aod ; Einwohner. weibliche В . 79919 In dem ganzen Ekaterinburgischen Berg- werksbezirke befinden sich: Böychüttenwerke |... . сома 8 Мс ег... о. сом. 7 Därier 4. 15. 5; 25.057. ам, 16 Bussen . Lo 2v 70V ee ee. 6107 steinerne . пионы lt davon Krons-) hölzerne À 60.5 en phe AO 390 Privat. inus TUNE 4 hölzerne . . 6062 Kern. ern a CA à. 12 hôlzerner. "ts 11 Klöster" res.» 2 оба Be 1 M Mie d Salz und Brandiewein zu Proviant und anderen И. 37 Schulen SOUL gt. DADO ARE 12 Darin Schüler“ tidy подле Tine 323 Apothecken. ifsc QU SRE 1 Hospitäler Besnenhauser 9/2 oS adi Int ee 1 Talgschmelzereien und Lichtgiesereien . . . 83 Lederfabricken. var A NES 27 Papierfabricken о 1 Behmieden со D à 2.2. 2 QE Buden Jii Sey ant Se 108 hölzerne , :.. : 55. 9010000 62 Mehlmühlen: . : ..- + 198 18 Minen semer MEM M RUIT 5 Lohmühlen +... ass SD 4 1 Malzereien Fabriken Brandtweinschenken . . . . . . 29 SO И Gasthöfe . . 1 Posthäuser 1 Gefängnisse . EY A Sn a WD 5) ЗЕ Ваще Flüssen. su. as sc, 00. 1 Andere Flüsse , kleinere und grössere 21 26 POP LOE GOGDLPE LIT BGG GG GL GG ESS DB BGE BGG GI EI GC HG TG GI GH GC HG TE LOD LOD Haans. npegnpunumaenaee onucania CausnAroës, es предълать Росей- сваго Государства обитающих. Cb moro времени, какъ /locmonoumen- ubñurie Члены Общества благоволили ме- ня YAOCMOHME своимъ сошрудникомъ, я получиль непреодолимое желание споспф- птесптвовать птакже и ‘съ моей стороны , Bb H3BBCHIHBIXB всфмъ и полезныхь шру- Aaxb знаменитаго Общества. Это нашу- рально должно было заставишь меня из- брапь какую либо изъ статей, менъе из- слБлдованныхъ , которая могла бы достта- вить мнЪ боле изобильной предмепть къ заняпиямъ. Въ выборъь шакой сшатьи я не находилъ затруднения , HO UMbA уже BB 3anacb довольно машерляловь о Слизня- кахь (Mollusca), кои мнЪ удалось со- брать, и наблюдая HBCKOABKO ABMS CHXb животныхъ, я рышился заняться ими BB особенности. Чувсптвую въ полной wbph 393 Bch MPYAHOCMH, KAKOBBIA предстояить Mut по ‘причин новости camaro Tpermema, находящагося y насъ досель почити Bb co- вершенномъ забвенши. Но если ограничен- HBIA мои CHOCOOHOCMH и CBLABHIA не по- зволять MHS совершенно успьть въ моихъ предирляпияхъ: MO, по крайней mbps, Ha- дьюсь симъ доставить HEKOMOPBIA маше- ртялы , кои могушь пригодиться шому, KIHO лучше меня усифепть изъ HHX'b сос- тавипть цфлое. Изъ сего видно уже мое на- wbpenHie, Cb каковымъ я охотно согласенъ посвяптиить свободныя минуты оптъ моей AOJUKHOCIIM , изслъдовантю CHXB многочи- CJeHHBIXb у HaCh и мало H3BHCMHBIXE жи- вошныхъ. Смью шакже ласкапть себл Ha- деждою , umo Доспопочшеннъйпие Члены, принимая съ своей стороны yuacmie въ моемъ предпртятии, и желая видъшть оное въ возможной сшепени совершенства, не. ошкажушся безъь COMHBHIA поддерживать оное, Kakb сообщенлемь самыхъ предме. MOB, HIAKb и собсшвенною опытноспию. Подь загламемъ: Faunae Molluscorum Imperii Rossict Initia , или Описаше Слиз- 26 * 394 няковь Pocincraeo Государства, a nawbpemb описывалть пресноводныя, сухопутныя и MOPCKIA живошвныя Kb сему ошлвлентю ошносяпияся. Ho какъ cie сочиненге : лол- жно выходишь въ CBBMP оть имени Обще- ства, шо и Ha все шо, что предполагаю сказать оптносительно онаго; Общесптво будешь въ правЪ согласиться, перемвниить umo либо въ ономъ, либо и вовсе ошверг- нушь. СлЬдсептвенно и самое заглавие сочине- HiA , его Фхормапть и Kakb обпий, HIaKb' H частный планъ въ ономъ зависьшь будупть совершенно ошь его распоряжений. Пяшь «AML сряду занимаюсь я Ha- ‘блюденемь сихь живошныхъ, и Bb ‘непродо. тжительное сте время, я ysb5pnua- CA , что COUMHEHII о семь предмем $ никакимь образомь нельзя назначить ‘опредъльныхь границъ; а слБдсшвен- ‘но’ едва ли можно, BB настоящее ‘время, при столь. малыхъ запасахь, ‘составить о сихь животныхъ обширные ‘momar, a шёмъ болье въ CHCMEMAMHUECKOME порядкф. Cie обстоятельство засптавило 395 меня предпочесть cnoco6s, какому слфдовали Панцеръ BB описанши Герман- скихь Насъкомыхьъ, и Штурмъ въ своей Deutschland's Fauna. Причины, побудивиия' меня преимущесшвенно слБдховапть OHBIMTP способазмь CyIIIb : 1) При издании counHenia шакимъ образомъ ‚ чтобы каждая птаблица имЪла на оптдьльномъ лисшкЪ описанте, осптаепся ma выгода, чшо, CO временемъ, при точ- нъйшемъ изслЪдовани предмепта, чрезъ перепечаптан1е одного шолько лисшка, CO- uHHeHie, не шребуя новаго издания, полу* JAIME большее совершенситво. 2) По принятому плану Общесшва, BCAKIH можепть весьма удобно продолжапть COUHHEHIE , и шакимъ образомь доводить оное KL окончанию, He имъя’ нужды переработывать moro, что уже сдЪфлано. 3) Въ шакомъ случа HBB нуждьт ожилапть пока откроется значительное’ число породъ, принадлежащихъ къ H3BBCIH- | ному роду ," или отплфлентю, Komoparo 396 изслБдовантемь занимается описываюнций. Здъсь всякая порода, хорошо изслБдован- Had, составляеть сшатью Kb пополненю сочинения. 4) Должно надБящься, что одна или Abb ошнечашанныя mentpagH, могушь возбудить OXOMY и обратишь внимание Ha сихь живошныхь, не только Членовь Общества, но и Apyria поелтороннтя ли- ца, а cie можеть послужить Обществу CAMBIM'b лучитимъ пособтемъ къ достижению WEAK. 5) Нельзя mrakxe упускать и moro изь вила, UMO COUHHEeHie, выходящее He- большими тептрадями, по HPHUHHB незна- = e чишельной цфны, найдеть боле охот- HHKOBB Kb HOKyIKb, и MEMB самымъ увеличить число наблюлающихъ. 6) Наконець, когда такимь способомъ умножится число описанныхъ предметовъ до того, что ихь можно будепть пред- ставишь въ особенно напечатанномъ си- CIHEMAMHUECKOMB - MOPAAKS : mroria BCAKb 397 изъ OMALALHO выходящихь птептрадей, c.rb- дуя показанному порядку, удобно cocma випть полное системаитическое сочиненте. Соображаясь съ IIAKOBBIM'5 предноло- жентемъ, я всв рисунки, сняптые C5 живо- шныхь въ довольно уже значиптельномъ числ , пригоповилъ въ oopManrb шакомъ же, каковой принять Штурмомь въ ero Фаунъ Слизняковъ. Быть можепть, что Фор- мапть сей He покажется Обществу удобнымъ; въ шакомъ случа, полагаю, можно пособить MbBMb, UNIO изь четырехь рисунковъ вы- Aem 4°. Подробное описане каждаго живоптнаго и раковины составляю. я наРусскомъязык$; но дабы дать сему сочиненю обигирньйшее упошребленле, даже и BB Росси, каждая порода при началь будеть имъшь изло- женные признаки на Лаптинскомъ ASBIKB: съ такою подробносиию, какая покажет- ся необходима для предситавленя рЪьши- птельно ея ошличя OMb другихь породъ. Въ описани соблюдаю слБдуюций поря- докъ: посл системаптическаго наименова- 398 Hid живошнаго , какое HPHHHMAeMICA HO- вБишими Испьтиталцелями , если уже оно KBMB описано , слБдуепть: — ıe Описанле Ha Лаптинскомъ A3bIKb; — 2° Вычислевше сочиненй, въ KOHXb оно описано и CHHO- ним я; — 3° Onncanie живошнаго " — 4e Описан1е раковины Bb совершенномъ BO3- pacmrá; — 5e Onucanie живошнаго въ pas- AHUHBIXB эпохахь его жизни и H3MbHeHil; — 6 e. Вычислене мёспть, изъ коихъ произ- ходили разсмаптриваемые мною образчи- ки и чрезъ кого доставлены; — 7° Изъ- яснен1е рисунка. Изъ сего видно , umo я HaMbpeHb заняиться описанлемъ не однъхъ HIOJbKO раковинъ, и чшо всякаго вида опи- сане He прежде можеть поступишь въ печать KAKP шолько по совершенномъ H3CAbAOBAHIH онаго. Не нахожу причины, по KOMOPOH бы живошныя , описанныя въ иноспранныхъ сочинентяхь, коль скоро HAXO{AMCA, въ Росси, не заслуживали бъышть описанными B5 PocciückoH ФаунЪ; но cle не можеть меня освободить опть личнаго оныхь H3- 399 CABAOBAHIA , поелику He однокрашно Miu случалось YBEPHMECH, чшо MOUHOCME, даже въ xoponmx» сочинен1яхъ, особенно BB изображеняхь, не всегда соблюдена, Изь приложеннаго при семъ описангя Лужанки прудовой Paludina vivipara Дат. и ея рисунка получипть можно совершенное понапце о приняшомъ мною способБ при изсл5дован1и сихь живошныхъ , которое и пошому еще сообщаю , чшо надьюсь услышанть опть ДосшопочшеннЕйшихь Чле- новь полезныя для меня замЪфчантя. Но какь рисунокь сей находишся y меня шолько въ одномъ экземплярЪ, шо всепокорньйше прошу, возврашить MHB его когда OKas жешся уже ненужным, Какъ Bh ONHCAHIH сей породы, mak и во BCBXb APYIHXb, кошорыя шолько составляюнть IIHILb извъсшнаго рода, Mo я ветрптилъ необходимосить коснуться птак- же и анамомическаго ихь YcmpoeHia, Umo касается до точности Bb изображенляхъ, mo за оную CMBIO ручапться; поелику OH 400 всегда снимаюнтся съ живыхъ предмептовъь, мною самимъ, или ближайшею мнф особою, KOMOpax свое теризне и легкую руку посвятила съ YCHBXOMB подражантю Приро- дъ.Изображенте, отправленное въ Общество, есть одно изъ первьйшнхъ, безъ навыка еще сдьланное, а потому до шочносши не до- стаепть еще чисптопть Bb OMAbAKB, Ka- ковою уже отличаются Mb, кои TOCA сдБланыг. Удалене мое OMB wbemrb, изоби- лующихь полными биб.мотеками, недо- cmamokb любителей въ здьшнихь cmpa- нахъ, кои бы занимались со мною подоб- нымъ предмептомъ и наконецъь должносшьв, привязывающая меня болье Kb одному Mbenry , He позволяющь мнЪ даже и поду- мать, чтобы я могъ, при шеперешнемъь моемъ положенти, когда либо, собственными силами и издержками, привесть въ испол-. uenie woe предположен!е. Таковыя oÓcmro:- MEABCIMBA засптавляюпть меня OOPANTHMECA CB покорнъйшею моею просьбою Kb Общесшву ошносишельно пособ, съ на- 401 wbpeHiews предосптавить BCE мои труды, относянйеся Kb Слизнякамь, полному онаго распоряженгю. Ho и при всемъ шомъ не нахожу себя еще Bub затруднен. Не обращаю BHHMAHIA на многочисленныя м5лочныя обстоящтельситва, какъ MO: иофздки и проч., не птребуюния большихъь издержекъ: но самой затруднишельный случай нахожу въ недоспташк сочинений, коихь здьышняя библлошека, за неимнлемь оныхъ , по незначительной CYMMB поло- женной на ея содержан!е, никогда MHS не можешь доставишь. Таковыя я при- нуждень прлобрьышашь за собсшвенныя деньги, и пошому шо, въ случаф приняпия MOHXb шрудовь Обществомъ подъ свое распоряженле, я принуждень просить y Общества о назначении такой по крайней м5ръ суммы, кошорая бы могла возна- градить понесенныя на сей предмепть издержки. Положенныя Общесшвомъ деньги 3a кажлую шетрадь должны MH быть вручаемы послБ ошпечатантя оной. При моихь 3AHAMIAXB я увЪъренъ, что можепть встрфштиться MUB нужда 402 BB, шаковыхь сочинензяхь, кои He Has xogamca уже BB 1posaxb, a пошому и He могупть Obimr иробръьшены. Всъ подобнаго рода сочиненя, если бы нашлись BB библлющекъь Общества , надбюсь, YO, въ случав пошребносши, не будуть MHS ошказаны для упошребленя ихь Ha опредъленное время. Въ насптоящее время имъю около 10Q нородъ CHXb живошныхъ , Db предБблахъ Росси мною собранныхь ; между ними однакожь не много еще изсл5дованныхь птакъ , читобы описане ихъ могло mocmy- нишь въ печапть. Но не думаю UMNO OL cie IIpeILIHICHIBOBa.O начанию сочинения; по- елику я HAMBPEHP помщапть Bb одной шептради не боле 20 породъ. Прибавить также должно и IIO, UMO предмепть сей, по своей новости, птребуепть необходимо изло- жентя шерминолотти, кошорую намфренъ я HOMBCMHMES BB первой шешради. Для перваго Номера у меня noumu совершенно уже приготовлены матер1алы; но какъ въ шеченти ABMHHXb экскурсти, нальЬюсь 403 еще повторить MOH наблюден1я и надь MEMH породами, кои уже описаны: MO и ‘рукопись первой шетради иредпола- raro не прежде ошправить Общеспттву, какь B5 Октябрь mbcaus. При пересылкъ рукописи сшараться буду шакже om- правляшь въ Кабинеить Общества: и об- разчики BCKXB описанныхь - MOPOAR въ c OHOH. Ks Te. Членамз, коимз угодно 6у- ems сообщать митъ сить тивот- HUXS для Onucania. Поелику посылка раковинь Cb ÆHBOM- ными сопряжена съ нБкошорыми затру- AHCHIAMH, шо и прошу покорнъйзше сна- чала, дабы удосшовьришься : могупть am OHS бышь для меня нужны, сообщать птолько понёскольку образчиковъ OAWBXTE раковинъ. По желанию всякаго я беру на себя съ особеннымъ удовольствемъ опре- дълить присланные предмептьт, и охотно гошовъ услужишь , Bb замъну, другими y меня находящимися. 404 При всякой раковин желательно имфпть подробное изложене wbcmomnponc- хожденя оной, — mre. въ какой собрана Губерни, yb34b, деревнъ, BB Mops, pbk5, на какой почвЪ, на каковыхъ pacHrbHiaxe и проч. Слизняки имъюшть свое пребыван!е ли- бо Bb водахь морскихъ, или IPECHBIXE, ли- бо насушф. Водяные, а особенно покрытые двусшворчашою pakKOBHHOIO, ’зарываюпнт- ся обыкновенно въ песокъ и часито до зна- читтельной глубины, либо прячутся про- между ущелинъ камней и проч. Односшвор- чаптые же, хошя шакже могушь вситрЪ- чапться Ch предъидущими, чаще однакожь скрываюшся между водяными расптьн1ями, либо между камнями и проч. Y послёднихь, большею часпию, примфчаешся еще особен- ная пласптинка, на верху подошвы при- роспииая крьишечка , служащая MMB для закрыпия ошверспия. Ona также долж- на бышь сохраняема. Сухопушны e, опносишельно MECIHOHPe- OxiBauis, предсшавляюнть болъе разнообра- 405 sin. Одни изъ нихь предпочитшающь MÉ- CHIA ошкрыптыя и CyXig, Bb коихъ пребы- ваюпть на pacmbHiaXb и между оными, на камняхъ, либо подъ ними, иногда Ha cmrb- нахь, на каменныхъ заборахъ и. m. д. Дру- rie нанрозмивь скрывающся BO влажныхъ 4 HrbHHCIUBIXb MbcHIAXb , какь MO: BB ChI- рой землъ, подъ корнями деревъ, Ha Kops, либо подь корою OHBIX5, въ HOPOXHABOMB. деревЪ, на листтьяхъ pacmbuin и. ит. д. Вооб-. ще о сихь послфднихъь замфииить можно , WHO OHH , HOCAB шеплаго дождя и по y- птрамъ, вешрЪчающтся изобильнъе, чёмъ Bb сухое время. | Теплая влага преимущесшвенно побу- ждлаешъ CHXb живошныхь Kb дБяшельно- сти и бодрствовантю. Посредствомъ оной Слизняки Сухопутные , осшавицеся - upes» н$5сколько недьль погруженными въ своей раковинЪ безъ всякаго движенйя, весьма удобно приводяшся BE Cocmoanie онаго. На CeM'b основываясь, можно HXb безь всяка- ro поврежденля, перемьшавъ съ завялыми травами , омправляамь на весьма далекое разситоянге. 406 Чиобьт ‘освободить’ двустворчатую раковину OMT живошнаго, въ шомъ HEINE никакой трудности. Затруднишельнфе cie исполняешся Cb животными, носящими од- носшворчаптую, и особенно виншообразную раковину. Дабы живолтное лишить жизни, я обыкновенно погружаю его, Ha са- мое короткое время, въ Kunamors. Такимъ образомъ нолучаешся ma выгода, "IIO бло онаго лБлаешся туже, а въ мускуль; при- крпляющемъь живошное къ сполбику ра- ковины , ослабляешся Abäcmsie, чрезъ что уже легко BbINIAHIHHIb оное изъ ра- KOBHHBI. Cie однакожь ошносится шолько къ большимъ раковинамъ; читожь касаепт- ся до мБлкихь , MO оныя освобождаются MOABKO WOCpeACMBOMB медленнаго вымачи- BaHia въ BOX, имъющей умъренную mem- перантуру. Mon адрессъ: Прохессору Hs. Андр. Жриницкому $5 Харьковъ. Полагаю птакже необходимымъ знать адрессъ каждаго благоволящаго 'сообщайть мн uno - либо по сему предмету И. Kpnunykin. 407 Paludina vivipara. Лужанка прудовая. Testa ventricoso-conoidea, acuta, profunde umbilicata, tenui, diaphana, transversim tenuis- sime striata , corneo - vitrescenti, fasciis longi- tudinalibus obsoletis aut mullis; anfractibus senis rotundato turgidis, supra subcontabulatis; suturis valde impressis. Incola nigricans , punctis flavis dense adspersus. Testa junior flavescens , setis cristallinis seriatim dispositis fasciisque brunneis evidenti- oribus. | Diam 14^; alt. 17^ (а margine anteriori ). Lamarck. anim. sans vert. VI. 2. 173. pi i. Blainv. Manuel de Malac. 436. XXXIV. 6. —— Mémoires des moll. n. XVI. Cyclostoma vivipara Draparnaud. 34, 5.1. 16. 17. TEHOW WE Nerita vivipara Müll. verm. II. 182. 370. Sturm. Deut. Faun. Würm. И. . 11 (fig. mediocr- ). Helix vivipara ? Gmel. 3646. 105. 27 408 Вс части mrbaa, кошорыя живошное изъ раковины выдвигаенть, MO есшь: подошва сверху и снизу , голова, щу- пальцы и побочные лепесшки по сшоро- намъ послБднихь находяциеся , имъюшь цвъшъ сфровашо-черный, HO сшоль часшо yCBAHBI желшовашыми крапинками, AMO OHS предсптавляются желшыми Cb черны- ми шочками. Хобоптокъ между шупальца- ми умъренной длины, полуцилиндриче- ск1й, образуешь птрубку съ кругловашымь ошверсппемь рша Ha koHnh оной. По объимь сшоронамъ хобошка при основанйи помзщены шупальцы, y самокъ ровныя и чцептинисптыя; OHS HE далеко ошьъ основа- Hin снаружи на нЪкошоромь возвышен:и носяпть черные глаза. Y самцевъ же правое шупальце шуное, не много длиннъе хобош- ка и почши шакой же шолщины, имфешь при концё примъшное ошверспие ‚ слу- жащее проходомь дъшородному члену. Подошва сверху и на испод5 имешь одинаковые цвъша съ описанными часшая- ми: она продолговашая , на переди шу- пая и съ шаковыми же углами; но перед- 409 Hin ея Край будучи ropusonmiad5uo надвов раздълень , образуешь nogobie двойной губы. Жогда живошное ползаешь, шо кры=з течка приросшая Ha Bepxy подошвы находишся позади раковины ; HBCKOABKO KB правой (f. а) сшорон5; въ прошивномь же случаБ, живошное ; сгибая nonepers нодошву , вшягиваепть Bb свое хранили“ ше сперва переднюю часшь mba; а носль задн конецщь подошвы; "peas что крышка запираепть со всею нлошно= emiro отштверспие раковины. За щупальцами HECKOABKO Kb сшоро= намъ примфчаюшся побочные ленесшки ; изъ коихъ правой предъ жаберною поло- спию лежашли, больше лфваго,; склады“ заемъ бываешь обыкновенно живошнымъ аля сосмавлен1я полуцилиндрическаго прохода Kb упомянушой полосши. Сверхъ HIOTO легко примьшишть можно еще другую складку , ошличнаго даже цвьша, полу- чающтую свое начало прм OCHOBAHIN пра Baro шупальца, и досшигаюцтую до He= bt 410 большаго пгреугольнаго ошверспия , при основан1и полоеши находящагося. Сей полуканаль служишь для извержен1я ис- пражнен1и, а шакже, безъ COMHbHIA, и для прохода воды въ полосшь, когда живошное погружаешся Bb раковину. Иногда шакже чрезъ оной животное выбрасываешь слизисшые шарики. Въ жаберной полосши, подъ епанчею по правой cmopons mbaa обширное MBCUIO занимающей , Kb верху помъщены птремя рядами гребенчаптыя жабры. a Ha исподЪ къ переднему краю y самокъ, ближе щу- пальца мясисшое возвышен1е съ ошвер- сппемъ Kb машкЪ, и по правой cmopont cero послфдняго порошица. Дъшородный членъ y самцевъ, проникая правое шупаль- це, досшигаеть до ошверспия на его конц; OHB имъешь весною слишкомъ 19 лин!й длины, и на передней половинъ сургучно - красный UBS. Рошь у сей породы сосшавляешь кругловаптая птрубочка, безъ примьшнаго языка , копторая переходишъ посл BB согбенное дважды пишепр1емное горло. 411 Сверхъ moro Hpumsyaemca еше y Hes довольно обширной желудокъь и съ двумя сгибами осшальныя кишки. Она размножаешся все ABMO, и CMOAB плодовиша , "IIO одна ‘самка въ сушки рождаешь до 30 маленькихь. Br cie время, при вскрыппи самки, очень HACMO всиръшишь можно машку наполненную плодомъ , раковиною уже покрыптымъ. Молодыл Bb скоромъ времени mocab рожден1я ошличающся OMR сшарыхъ блфдлнымъ вообще IMBAOME , и IMbMB еше, что y нихь передн край епанчи, надъ жабернымъ ошверспицемъ, имешь шри красноватые оптросшка, кои OH во время движений выдвигаюшьъ изъ раковины Ha подоб1е птупальцевъ (f. e). Раковина y вновродившихся umteme маленькой пупокь, и почши чешыре обороша, изъ коихъ послфдьй весьма птолсшь и съ обширнымъ по величин оной ошверспиемъ, украшень mpeMa черными полосками, происходящими OMS пяшенъ живошнаго, и шремя Marke рядами длинныхь (въ 1 AWHIIO) и ipo» 412 зрачныхъ BOAOKOHB, расположенныхъ HA полоскахъ. Между сими ‚ чрезъ увеличи- шельное сшекло, можно еще замъшишь очень ньжныя параллельныя линейки, кои перескаюшь зершикальныя сшруи, Въ cews cocmoaHin (3 лин. въ Alamempt) она весьма шонка и 6e€3b живошнаго съ полосками KPACHOBAMO - бурыми мало при- мфшными (f. e). Въ cpegcmeennoms eospacmé (10 лин, въ AiaMeMpPpé) раковина (f. d.) обыкно- венно CBBIMAËE, желшовапто - зеленоваптая съ полосами 6045e примъшными и MHO- жесшвомъ (всегда, если живошное въ XO- pomews cocmozaHiu добышо изъ воды) низ- кихъ щшешинокъ , расположенныхъь очень правильными продольными лин1ями, KOUXB на послБднемъ изворошф бываепть боле 40. Сей изворошь имфешь еше Ha себь шри бурыя полосы, каковыхъ Ha предпослБднемъ ABb, a Ha шрешьемь одна шолько. Пупокъ предсшавляешся въ BUYS небольшой сжашой щели. При совершенномь возрастё раковины , очень pbakO осшаешся на ней CAbAS 413 бурыхъ полосъ; въ CEMB COCMOAHIM она обыкновенно получаепть цвьшъ ровный, боле либо менфе шемно - зеленый, KOMO- рый измфняешся еше ошь NOCMOPCHHUXS Mba, покрывающихь часшо ея поверх- ность. Она имфешь видъ сокращеннаго шолсшаго конуса, съ вершиною зесьма осшрою, и COCIHOHII изъ шесши полныхь оборошовъ , изъ коихъ первые на верху HECKOABKO сплюснушые, à нижне почши совершенно круглые. Изворошы ommybae- ны весьма глубокимъ швомъ , чрезъ "Uno виншь дБлаешся HECKOABKO сшупеньча- шымъ. У нея пупокь увеличиваешся съ возрасшомъ, и потому — по въ семь COCMO- AHIM OHB очень великъ, глубиною досщи- таешь почши до самой вершины, и сжашь не много чрезъ ошворошь внушреннаго края. Раковина по своей величинЪ очень тонка, и если He нокрыша налипнувшими часшицами , MO сильно просвчиваешь. На поверхносши своей umbemp неболь- шой блескь и множесшво поперечныхь, совершенно вершикальныхъ и неровныхъь бороздокъ. Иногда на свЪжихъ образчикахь 414 TIPHMB“HAIOMCA еше продольныя , мало примфшныя линейки, показываюния на- правлен!е, по кошорому разположены были шешинки; коихъ слБды довольно часшо можно видЪить и въ семъ сосшояни раковины , особенно при углублен1и ura. Сверхь moro на весьма сшарыхъ ракови- нахъ бываюшь еще на послфднемъ изворо- mb неправильныя впечашленйя. Посльднй оборошь шолщиною своею не много пре- BOCXOAUMB осшальные, изъ коихъ первый весьма малъь и дБлаешь вершину весьма ocmporo. Kpañ внушренн!й omsepcmia немного ошворочень и гораздо прямъе внъшняго , OMB чего и самое ошверспие co сшороны сшолбика приш$шно сжашо, но къ верхнему углу оно не сшановишся уже. ПИвфить внушри раковины молочно- бълый. Жрышечка овальная съ краемъ co сшороны сшолбика нъсколько вогнушымъ. Она umtems ивфшьъ буровашый, съ шем- нъйшими конценшрическими полосами, и шакимъ же образомъ расположенными бороздками. Сверху она вогнуша, особенно 415 прошивъ выпуклой на нижней сшоронь вершины, OMB коей расходяшся HEIRHBIA сшруи въ видЪ лучей. Водяныя пшицы, а особенно лысухи, очень часшо упопгребляюшь ee въ пищу. Обишаешь въ чисшыхъ водахъ и пре- имушесшвенно въ прудахъ заросшихъ шравами и имъюшихь дно мълкое, на коемъ ползаешь особенно при ciamim солнца. Въ Харьковской Губерн!и (Двуръчной Ryms). Въ Нурской (Муптивль, Николаевка). Иззяснеше рисунка: a. самецъь въ нашураль- ной величинЪ, b. раковина со сшороны ошверспия, с. крышечка, d. раковина BB среднемъ возрасшь, e. молодая раковина съ живошнымь предсшавляющимъ при волокна на краБ епанчи. РРР РР УР РР СТР EDI LODLEL ILD IOL DOE SOS DIOL ELL T 27 PPP Note sur un genre de polypiers nouveau, pre- senté sous le nom de Rhysmotes , par G. Fischer. Les polypiers lamellifères, présentant beau- coup de variétés, il faut, pour les distinguer, avoir recours en partie à la forme général du polypier , mais surtout en particulier à la forme et à la place des étoiles lamelleuses. Т.АМАВСК a été assez henrenx , de les exposer d'une maniére claire et précise. Mr. le Profes- seur Gorpruss y a porté quelques changemens, qui faits avec sa sagacité connue, ne manque- ront pas d'étre reconnus, à l'exception peut - étre de trés peu de cas, qui exigeront quel- que revision. L'exposition des polypiers lamelliféres de Lamarcx peut-étre compris par le tableau suivant: Division DES POLYPIERS LAMELLIFERES. *) à Etoiles terminales. 1. à cellules cylindriques et paralléles. Styline. Sarcinule. 417 2. Cellules, soit cylindriques, soit turbinées, soit épatées , non parallèles. Caryophyllie. Turbinolie. Cyclolite. Fongie. ** ) à étoiles latérales ou répandues à la surface. 1. Cellules non circonscrites , comme ébau- chées imparfaites ou confluentes, Pavone. Agarice. Meandrine. Hydnophore, ou Monticulaire Lam. 2. Cellules circonscrites. a. Expansion seulement stellifère à la sur- face supérieure. Echinopore. Explanaire. Astrée. b. Expansions partout stelliféres, c’est à dire , sur toute surface libre. Porite. Pocillopore. Madrépore. 418 Sériatopore. Oculine. Le genre Rhysmote, appartenant a la sous- division des polypiers lamelliferes à cellules circonscrites , à expansion seulement stellifère à la surface superieure , offre pour ainsi dire un passage de ceux à cellules circonscrites , à ceux à cellules confluentes. Mais cette confluen- ce consiste plütöt dati les rayons que dans les cellules elles-mêmes qui sont distinctes et même distantes lesunes des autres. Les lamelles ray- onnantes forment un petit monticule antour de l'entonnoire de l'étoile et se touchent, ou se crois- sent sur les limites intermédiaires des cellules. Elles sont en outre ou dentées , ou épineuses ou nodiferes ( perlifères ). Ce genre trouvera donc place entre ГР Echinopore de Lamarck et mon Hydnophore, que Lamarck a nommé, dix ans après, Monticulaire et que Mr. Gozpruss a sup- prime dans son excellent ouvrage sur les Pe- trifications du Musée de l’Université de Bonn. Mais l'individu vivant du Hydnophora Demi- dovit ‚ m. provenant de la mer du Sud, for- mant un des ornemens ‘du Musée de l'Univer- site de Moscou, offrira toujours un document 419 infaillible du genre par sa grandeur, sa beau- té, et la précision des caractères qui le distin- gue d’autres polypiers. La phrase caractéristique du genre Rhys- mote peut être exprimée ainsi : hhysmote. Rhysmotes. a. рибидво , formo. | Polypier pierreux , sessile , globiforme ou fongiforme , à étoiles circonscrites sur la sur- face supérieure; à lamelles larges dentées, épi- neuses ou nodiféres , se touchant ou se crois- sant sur les limites intermediaises des cellules. Oecema calcareum, sessile, globiforme aut fungiforme ; superficie. externa stellifera ; stel- lis lamellosis infundibiliformibus; lamellis lar- -gis, denticulatis, spinosis aut nodiferis, latere sive interstitiis cellularum sese decussantibus. Deux polypiers vivans paraissent apparte- nir à ce genre, d'aprés ma connaissance actuelle: 1. L'astrée cardère , de Ocean Indien. |. | Astrea dipsacea , Lamarck ‚lass. mod. 262. n. 16. | ] Suma, thes; III. 4112, fi Su 105 2410. Enis et Scranper ed. de Lamovroux, Pat 420 2. Une nouvelle espèce de Java. Rhymotes Centaureae, m, oeeomate sessili, superficie expansa stellifera , cellulis la- mellosis latis , parum profundis ; lamel- lis latissimis profunde dentatis. | L'espécc fossile que j'ai a décrire provient de la chaux de transition des environs de St.- Pétersbourg. Rhysmotes petiolatus. Tab. IV. magnitudine naturali. Oecema calcareum , petiolatum , fungiforme ; superficie stellifera ; stellis | distantibus , parum profundis , lamellosis; lamellis tenuissimis , tenueque dentatis. Le corps de ce polypier est arrondi, pres- que circulaire et en forme de champignon, ayant à la surface des étoiles distantes, peu profondes. Ces cellules ou étoiles sont formées pas des lamelles minces, nombreuses et fine- ment dentelées , surtout là où elles touchent les autres, ou se croissent avec elles, ou avec d’autres mots, dans les interstices entre les étoiles. 421 La Societe vient de recevoir de Mr. Zt- heldred Bzwrrr, notre Membre: a Catalogue on the organic Remains of the county of Wilts. Warminster. 1831. 4. avec 18 planches litho- graphiées. Ce catalogue est interessant par les bonnes figures lithographiées d’un genre de polypier, que l’auteur appelle: Polythecia, mais qui paraît réunir plusieurs genres d’autres au- teurs; comme Cnemidium, Gorpruss; Siphonia, Parkinson, Âallirrhoa , Lamouroux. Voici le catalogue des espèces figurées de son genre Polythecia. Tab № 1.1. Polyth. Cepaeformis. 2 sphaerocephala. Goupruss, t. 35. f. 10. Siphonia. 3 ——— pyriformis. 11, 1. —-— biloba. 2.3, —— triloba. III. 1. —— quadriloba. Hallir- 2. —— quinqueloba. rhoa. IV.1.2. —— sexloba. Lamou- У. 1. —— quadriloba. var. À roux. 2, —— quinqueloba var. 3. —— septemloba. VI. 1. Polyth. complexa Jun 2,1. 2 Eupen, Cnemidium. Wits idan \andate: a VII. 1.2. —— obliqua. IX. ——— Infundibulum. var. KO GANS Ye ndetmitae: Xq ior sale palmata. XII a аи ssa © 2. —— clavellata. XIII —— . dichotoma. XIV. —— ——.. gregaria. ХУ. 1.2. — — agariciformise Hallirrhoa? Lamouroux. ПЕЧАТАТЬ ПОЗВОЛЯЕТСЯ съ mbw», чтобы по ошпечашанш предсшавлены WR, ls 4992 были въ Цензурный Комишешь mpu экземпляра. Москва. Марша 24ro дня 1832 года. Ценсоръ, Cmamerin Совфтникь и Kaeaaepo Ilaauw Двигубскй. C- Ре LA IV 183°. CP ST RES = о u: AFFE. Va I AL, TE 1839 | cou FE PETERS QA WZ PA moo E | рее WALL DG2 NN) ne GO DOKODOD [oso OOD ORO DOD ORO DOLODODE ‘ entre itio dte semences» Ser ZESOXODCEDHOD EDIE ee NE Eee or N у ‘© e EC Wm PII T. LM. ER HT MNA Me & = Ox ORS Soe encore = = © (7 BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ IMPERIALE DES . NATURALISTES 5600 a cum) pe MOSCOU. PME TOME EV, ANNÉE 1839. NV. HT: avec 2 Blancs x © а os 560308 EE Oe = em BROS = e аль лы 9 ' | 2 L ! РФР APN OAL Bae A ad Faunam inseciorum rossicam auctore С. Fischer; Inde a tempore quo Entomographia rose sica adparuit , quae continet nova > multis omnino novis aucta existunt, Multa in proms tu sunt, ‘alia ab aliis jam publicis juris exs stant. Illustrissimus Comes Carolus a Manners HEIM observatione indefessa mulia genera coms plevit ; Cel. Zovskow , e Tataria magna plus ra nova hisce diariis edidit ; Cel. GesrkR. ine secta quae Dauriam incolunt in nostris Actis descripsit exceptis multis aliis speciebus coles opterorum novis ibidem notatis ; Fauna inses ctorum persica praeparata a Cl. FarprRwAxN, Coleopterorum historiam plus quam tricentis nos vis speciebus auxit , quae iterum nova incres menta itinere Sodalis nostri diligentissimi Cl. Ménérriés e Georgia ete vicinis Caucasi acces pit. A sodali nostro Cel. Karen , itinerato= re et observatore indefesso , itenere novo ine stituendo multa nova sunt exspectanda. 28 424 Quae Cel. Steven et Besser de Coleop- teris novis habent , quae Sonorsky et Evens- MANN de Lepidopteris dederunt, quae de Dip= teris Cl. Jensen et GimmErTuAL animadver- terunt, haec omnia cum in Actis nostris, tum in Diario hocce nostro publico juri sunt con- secrata. Quae cum ita sint , mecum cogitavi, hisce plagellis colligere ea, quae ad Entomo- graphiam rossicam completiorem adcuratiorem- que apta videantur, quaeqne in genere aliquid ad cognitionem insectorum rossicorum confer- re possint. COSSYPHUS , OLIVIER. Sunt insectorum genera, quae habitu, forma , vitaeque genere ita sese distinguant, ut specierum diversitates ingenio difficillime per- cipiantur vereque raro in natura existant. Hisce generibus merito adnumerantur Zethrus , Physodactylus , Pelecotoma , Pogonocerus ; Rhipiphorus , Cossyphus et alia plura. Cos- syphi forma depressa jam Fabricium tum tem- poris cum non nisi duae species cognitae fue- rint, dubium reliquit , numne C. depressus et planus (Hoffmanseggii Неввзт) verae sint spes cies an merae magnitudinis — varietates. Plures 495 hodie cognitae sunt species inter quas C. Salzmanni Deszan optimae est notae. C. pyg- maeus Sturm corpore fere ovali facile distin- guitur. C. pusillus GvrreNnan ab hoc genere excludendus. Cossyphus a Cel. Steven in -Georgia detectus et a Cel. Ménirnits iterum inventus , descriptione singulari mihi dignus videtur. Cossypuus tauricus STEVEN. ab IV. ES: Museum Stevenian. (Mus. Univ. Mosquens. P, Hop. 24.) Fuscus?, limbo lato diaphano, lateribus pallidioribus punctis fuscis adspersis , margine ubique reflexo; elytris distincte costatis; anten- nis clypeo multo longioribus. Long. 53 lin. Lat. 3 lin. Elongatus , depressus, fuscus , formae С. depressi simillimus. Limbus thoracis et abdo- minis latus, diaphanus reflexus, marginatus ; infra subsulphureus punctis fuscis irroratus , margine fusco. | Caput sub clypeo absconditum, depres- sum , fuscum uti reliquum corpus , oculis ma- 28 | 496 gnis nigris, Antennarum articulus primus ob= conicus, valde intumidus, sequentes 2 — 6 obconico - cylindrici; reliqui formant cla- vam turbinatam , ultimo articulo majori setis quatuor fortibus brevibus obsito. | Scutellum distinctum subtriangulare, medio transverse di- visum, Elytra tricostata , costa suturali com- muni , media completa , et laterali subincurva, formam abdominis tenenda. Pedes debiles fusei, tarsis fortibus , articulis setis robustis armatis utrinque , ultimo unguibus validis incurvis. Habitat in Georgia. . & E . $ "Museum Stevenianum , nunc Universitatis Mosquensis. RIPIPHORUS. BOSC.’ Genus forma corporis ejusque partium sin- gulare , inprimis antennanem flabellatarum di- stinctum. Глтвепле Gen. II. p. 206. Tuticer. Mag. 3. p. 90. Orıvıer , Entomog. Ш. n. 65. Fasricius , Eleuth. II. 118. n. 122. SCHOENHERR , Synonym. Ш. p. 69. Familia Mordellanarum. ’ Fiscuer MEnto- mogr. ross. ll. t. X XXVIII. 497 Rurerenorus affinis STEVEN, Babe’ Va 4: Museum Stevenian. ( Mus. Univers. P. II. pue, Capite thoraceque nigris, abdomine ely- trisque flavis, his versus apicem nigrescen- tibus. Longit. 4I lin. — Lat. 2 lin. à Forma et habitu quandam prae se fert si^ militudinem Ah. subdipteri , aeque in Iberia habitantis. | Caput nigrum, oculis protuberan- Bbnss -"antenbis 6.0. «(n fractisi). jit horace nigro supra canali subtriangulari profundo im- presso , lateribus sulphureo - flavis. Elytra en- siformia plicata, flava, versus apicem nigres- centia. Abdomen flavum, sexannulatum , quovis annulato nigro bipunctato. Pedes debiles ni- gri, tarsis pallidioribus. Habitat in Iberia. Ruipipnonus binotatus FiscHER. mah № ЕО. Museum Univers. P. II. p. 77. 428 Capite, thorace, elytrisque supra rubris, his postice guttulis oblongis nigrisnigroque marginatis, Long. 2 — 4 lin. — Lat. 1. — 11 lin. Capite rubro , antennis oculisque nigris , fronte valde dilatata , nec sulcata , ut in Rh. bimaculato cujus imaginem aemulatur. Palpi longi rufescentes. Thorax ruber punctulatus. Elytra flavescentia subvariolosa , postice nigro marginata , guttulisque oblongis duabus a su- tura distantibus. Pectus nigrum. Abdomen abbreviatum rubrum. Pedes rubri articulati- onibus nigris. А Rh. bimaculato Е. differt , statura mi- nore, fronte margine convexa, dilatata , nec - sulcata , guttulis elytrorum adcuratius ovatis et a sutura distantibus, tandemque defectu maculae basalis, | Habitat in Rossia meridionali prope Sarep- tam , minor; individua majora in Caucaso ob- servantur. Buuerenonus nigrithorax , STEVEN. Tab. S ar Totus niger; elytris flavescentibus , gut- tulis duabus nigris. 429 Long. 3 lin. — Lat. 2 lin. Capite thoraceque crebre punctatis nigris. Elytra flavescentia maculis ovatis nigris postice, Corpus infra totum nigrum, pedibus nigris, tarsis fusco pruinosis. Habitat in regionibus Caucasi. Ruiprpnorus apicalis , STEVEN, Tab. "WI 1%. Totus niger; elytris flavescentibus, basi apiceque nigris. Magnitudine fere praecedentis. Caput nig- rum fronte valde elevata ; thorax punctulatus elongatus , latere postico spinis utrinque for- tibus armatus. Elytra flavescentia, basi, su- tura apiceque nigra. Corpus infra totum ni- grum pedibus pallidioribus, Habitat in Tauria. Rarpipnorus sulcatus Fischer. ар лу. ct. oe Totus niger; elytris rubris immaculatis , medio longitudinaliter sulcatis. Longit. 3 lin. — Lat. 11 lin. 43 0 Magnitudine praecedentium. Caput nigrum antennis longe pectinatis. Thorax abbreviatus , postice dilatatus, niger. Elytra rufescentia pun- ctulata, sulco longitudinali profundo notata. Corpore infra et pedibus nigris et nitidis. Ab- domine abbreviato , retracto. Habitat in Georgia. Dnus. MÉxÉrRIÉs. MEGACEPHALA euphratica. OLIVIER. Aptera, viridi cuprea, nitida; ore, ans tennis, ano pedibus elytrorumque apicibus ma- cula magna communi cordata flavis; elytris subrugosis. Desean, Species des coléoptères, I. р. "fa ——— Iconographie, I. p. 37. T. 1. f. 4. Haec elegantissima species, nostra inprimis azureum tenens lusum cum viridi , a Cel. Mé- NÉTRIÉS in littoribus Cubae lecta fuit. Cicinpeta. L. Genus Cicindelarum, in Rossia frequentis- simum pulcherrimis quibusdam speciebus aucta est. In Entomographia rossica viginti duae spe- . cies commemorantur Rossiae propriae; hisce addendae : 431- CrcinpELA Dejeanit. GEsLERn. Tab. VIS t. Smaragdino = viridis ; elytris flavo = imargi- natis , lunulis humerali gracili , obliqua, api- cali finibus obtusis, fascia media geniculata , ramo curvato descendente fimbriato suturam attingente. Long. 53 Па. — Lat. 23 lin. Ad pulcherrimas pertinet species , colore hilari smaragdino et puritate delineationis. Ca- put viride , oculis , antennisque nigris , clypeo flavo. Mandibulae palpique aeque flavi, apicibus nigris. Thorax canaliculatus , cucullatus , viri- dis, aeneo cinctus, antice et latere albo -pilo- sus. Delineatio elytrorum distincta, lunulis cum margine toto flavo confluentibus; lunula hu- merali gracili oblique posita, ita ut ramus ins ferior medium elytri attingat. Fascia media, linea basali margini flavo insistens, brevem ha- bet truncum sed crassum , ramo descendente incurvo fimbriato , longo , suturam attingente, Lunula apicalis excisione parva cognoscitur, 432 Corpus infra aeneum , abdomine caeruleo, lateribus albo - hirto , pedibus aeneis albo - pilosis. Hab. in Sibiria Dns. GEBLER, CicinpeLa Xanthopus. Fiscurn. Viridi - aenea, opaca, depressa; lunula hu- merali interrupta, apicali geniculata; fascia me- dia gracili parum geniculata, fere recta, flavis; pedibus acneo - nitidis. Long. 6lin, — Lat. 2 — 3 lin. Circa Charcoviam legit cel. Knywicxr. C. solutae Kov valde affinis, quacum forsan con- jungenda ; sed brevior est, elytris magis ad- planatis. CiciNDELA Karelini. Fiscuer. Tab, VE £02: Aenea, niüda , elytris opacis; lunula hu- merali subangulari cum margine lato confluen- te, fascia lunulaque apicali brevi; lata vix a margine superiore sejuncta, pallide flavis. Long. 9i lin. — Lat. 2 lin. E derserto Kirgisorum. Cel. Karezin. NO. 46. 433 Species valde distincta delineatione quidem vulgari sed valde singulari et incrassata et ita dilatata, ut lunula humeralis ex triangulis duo- bus sive dentibus triangularibus formata videa- tur. Margo latus pallide flavus fere totus, non nisi prope lunulam apicalem abbreviatam pa- rum interruptus. Cetera reliquis communia, CicinpELa Jaegeri. Fischer. Tab. УЕ 3. Viridis; elytris postice dilatatis ; puncto subhumerali, fascia media bilunulata, lunulaque apicali pallide flavis. Long. 62 hing = bat à km. Forma C. campestris sed robustior. Gaput magnum viride , antennis nigris, oculis, clypeo magno conico, orisque partibus fusco = flaves- centibus. Thorax transversus , subcanaliculatus, viridis , utrinque aeneus, linea postica pun- ctisque tribus profunde impressis, notandus. Scu- tellum magnum, conicum, basi punctis duobus lateralibus impressum. Elytra postice dilatata, depressa , granulata , viridia , opaca ; puncto prope humerum , fascia media, e lunulis dua- 454 D bus, recta sitis , composita , lanulaque apicali pallide flavis. i Hab. in Caucaso, Amicissimus JAEGER. CicinpELA contorta STEVEN. Entomogr. rossica. IIT. T. № f. 11. Cl. KareziN hanc speciem etiam in deserto Kirgisorum observavit. ( NO. 45.) Cicindelarum Sturmii, Dumetorum, Mon- ticolae ; et al. descriptionem, a cel. Méxérrés in itinere in Caucasum et Georgiam detectarum, ab observatore ipso exspectamus. CARABU S. Carabi ab Illustr. Comite Carolo a Max- NERHEIM in Номмемт Zssais entomologiques , No. VI descripti, in Entomogrophia rossica 0111551 , sequentes sunt: Canasus Æschscholtzit , MAnnern. Ovatus , supra nigro = virescens , elytris costis elevatis interruptis punctisque obsoletissi- mis impressis triplici serie. Long. lin. 12 — Lat. lin. 5. Hummer , Essais. №. VI... p.921. в. M. Hab. in Sibiria. D. GeBLEr. 435 "Canasus Herrmanni. Mannenu. Oblongo-ovatus , supra niger, sub-aeneo- marginatus , elytris. pone medium latioribus , costis elevatis interruptis punctisque impressis obsoletissimis triplici serie. Long. 11 lin. — Lat. 44 lin. ' Hab. prope Metallifodinas ad Zlatoust Si- biriae. D. Herrmann. Hummer‘, hic p. 22.30.02. Canasus Stscheglovii. MANNERH. Ovatus , supra cupreo - aeneus , margine rubro - aureo , elytris costis elevatis interruptis punctisque subrotundatis elevatis triplici serie. Long. 10 lin. — Lat. us lin. Hab. prope Metallifodinas ad Zlatoust Si- biriae. D. Herrmann. Hummer >) 1.1 С. р. 29. n. 3. Canasus Hollbergi , Manneru. t Oblongo-ovatus, supra coeruleo-violaceus, thorace rugoso, elytris profunde crenato-striatis, punctisque impressis triplici serie. Long. 82 lin. — Lat. 4. lin. 436 Hab. in Daghestan. Dom. Houusere. Hummer , l. c. p. 24. n. 4. Corazus Billbergi , Mannern. Ovatus, supra aeneus, elytris tuberculis elevatis rotundatis triplici serie, interjectis co- stis tribus angustis, media elevatiore, la- tiore. Long. 93 lin. — Lat. 4 lin. Hab. in Dauria. Dom. Wladsimirsky Mum = NEL, Doc n Carasus Zversmanni , FiscHER. Tab. VI. f. 4. Oblongus , angustatus ; thorace sublyrifor- mi, punctato , marginibus aureis; elytris an- gustatis , punctato - intricatis , pupurascentibus, margine reflexo viridi - aureo. Long. 9 lin. — Lat. 3+ lin. Caput nigrum, clypeo valde producto, emarginato, utrinque capitulo subrotundo. Tho- тах sublyriformis , canaliculatus , crebre pun- ctatus , metallico - fuscus , marginatus , margi- nibus aureis. Scutellum minimum. Elytra an- gusta, punctis crebris et irregularibus scabra , 437 purpurascentia , marginata , marginibus reflexis viridi - aureis. Hab. in deserto Kirgisorum. Dom. Evens- MANN. In honorem Dni. Eversmann , Professoris Casanensis , itineratoris et naturae scrutatoris indefessi. Canarus melambaphus , Fischer. Tab. VI. f 5. a uelaufapys, nigro tinctus. Oblongo -ovatus niger, nitidus ; thorace transverso , convexo, utrinque rotundato, mar- ginato ; elytris oblongo = ovatis, tenuissime striato - coriaceis , nitidis , punctularum vesti- gis quibusdam irregulariter impressis, serie- que laterali fere completa. | Long. 103; — Lat. 43 lin. Totus ater, nitidus. Caput foveis binis longitudinalibus valde profundis. Thorax qua- dratus ; tenuissimie punctatus, antice postice- que parum excisus, utrinque rotundatus, mare ginatus , margine tenui reflexo , supra punctis crenato. Scutellum latum , intumidum , breve 438 postice rotundatum. Elytra connata, sutura. fo» vea Terns striolis coriacea, nitida. Punctula impressa observantur quaedam postice irregula- riter disposita , latere seriem fere completam componere videntur. / Hab. in deserto Kirgisorum. Dom. Kanes tin. NO 64. | Е Слллалрюм Fischeri , Kmysickr. Tab Ето. Nigrum, nitens, thorace ad latera , ely- trisque obscure viridibus , rugosis; femoribus clavatis. Long. 11 lin. — Lat. 4 lin. Hab. in sylvis prope. Charkoviam. Dom. Квумскг. Cf. descriptionem ulteriorem, Bulle- ün.:1829. "ome. I. p. 197. n. 33. Cyrus Perspicillum , Fischer. ab! VI.. UP Fuscus; thorace globoso ; elytris punctis quatuor basalibus , fascia media binisque api- calibus arcuatis flavis; antennis pedibusque] ferrugineis. Long. 9 lin. — Lat. 3 lin. Femina longior latiorque. 439 Species e maximis hujus generis. Caput ‚abbreviatum fuscum, antennis ferrugineis. Tho- rax globosus, fuscus, antice ét latere pilis brevibus ferrugineis adspersus. Pili lateris ita densi et coordinati , ut fasciam flavam are аа efficere videantur. Scutellum triangu- lare , e dimidio flavum. Elytra fusca, pun. etis binis baseos elongatis , altero prope sutu- ram , fascia media, lunulisque binis apicis sibi oppositis , flavis. Corpus infra fuscum, pec- tore stria longitudinali flava, abdomine pallide annulato ; pedibus ferrugineis. Hab. prope Georgiefsk. Dom. Сизсшвовски, Crivrus latifasciatus , Fiscu. Tab. ML 8. Nigrescens; thorace globoso - cylindrico ; elytris spinosis , puncto , lunula , humeralibus, fascia media lata , apicalique cinereo - albis, Long. 5 lin. — Lat. 9 lin. Elongatus , angustatus. "Thorax coriaceus pilis longis cinereis hirtus, Scutellum magnum obtuso = conicum. Elytra puncto sive macula humerali , lunula a latere scutelli incipiente et versus medium elytri descendente , fascia me- 21 440 P * 2 : Ld E £ dia prope suturam latiore , aliaque apieali cı= nereo = albis. Apex hirsutus ens Pigg ts. Corpus infra cum pedibus drum pilis cinereis hirtum. Ceröm a d. p Barum distinctus , et forsan non, nisi ejus v: arietas. Habitat prope Georgiefsk Guberh. Caucä- | . e. * = " re al sici. Dom: GRscHmorsKY. i » LL Fs % Icones Ti ie у.” Cossyphus tauricus. eh E D 4, Rhipiphorus- ACRES STEVEN: bimaculatus Fischer: i nigrithorax. Srey. apicalis. STE. sulcatus. Fiscuek: Tabulae VI. Cicindela Dejeanii. GEBLER. — Karelini. Fischer: Jaegeri. Fischer. . Carabus Eversmanni. Fischer; 3 4 5 melambaphus. 24. 6. Callidium Fiseheri. Kaynıckt. 7. Clytus Perspicillum. Fischer. 8 ——- latifasciatus. zd. PP BR Re FPF we "n г (IS x Y.» SERRE Y $ Г f" » " ПА LISICIISS IIS DOLL LOL GI PISTES IIS LOTS ORGS SIN SOINS ODDLY OLLIE SOS GLOGS RESPONSUM dd quaestiones Consilii Medici Imperii J. 15 Octobris 1830 На et a Consilio Medico Volhynico d. 18 Novembris 1830. №. 1912 communicatas cum W. Besser. M. D. 1. Necessaria est notio topographica oci. Adhuc ante 1820 annum collegi materi- am pro ЕН Topographia Cremeneci et dum A. 1821 adii Vilnam pro confirmando gradu Medicinae nneevere adispiscandoque jure liberae praxeos medicae , ea, quae hunc in scopum elaboravi dissertationis in locum in Fas cultate Medica deposui:_ at fragmentosum ho- rum Topographiae Cremeneci casu duplicatum ( Brouillon ) deperdidi, ut nonnisi quaedam adferre possim. § 1. Situs Geographicus Cremeneci ex- tensio et constructio. Krzemieniec (Нремененъ) juxta loannem Sniadeckium est in 50°,5,53 29 À 442 Jatitudinis borealis et in 23°,21,0 longitudinis relatae ad Meridianum parisinum. Distat so« lum 4 milliaribus a limitibus Imperii austriaci et 5 ab urbe libera mercatoria Brody in Ga- licia sita. Extenditur cum suburbiis a septen- trione versus meridiem ad 4 werst. s, fere + milliaris Germanici et ab oriente in’ occiden- tem cum casis incolarum in monticulis disper- sis hinc inde ad 2 werst., s. fere. 4 milliaris Germanici. Cremenecum in valle est aedifica= tum, cujus directionem supra memoratam et via publica Dubnensis in Podoliam sequitur. Planitie fere omni caret, si excipies viam ex parte opposita Synagogae Hebraeorum incipi- entem et ante monasterium P. P. Ord. S. Fra- ncisci minorum , ubi est parochia Catholico- rum, cum publica iterum juncta. Extensio oppidi solum in occidentem locum habet a via publica incipiendo : nam in oriente a dicta ecclesia incipiendo est tantum simplex series domorum et post eas fossa profunda et demum monticuli. In occidente viae publicae a Sy- nagoga incipiendo sunt 4 viae paralellae ad medium oppidi ducentes, vix 2-plici serie do- morum parvularum separatae. Forum oppidi, 443 locus sat amplus , non minus declivis ex pare te occidentali decoratur Collegio quondam Soc, Jes., modo aedificio et templo Lyceali, a ter« go dorum aedificiorum hortus botanicus longe sese extendit et in altum ascendit. Ad latera horti et collegiorum Soc. Jes. et P. P. Ord, S. Basilii nunc quoque ad Lyceum spectantis , ubi cubile supplet locum templi pro ritu grae- co s. regnante , sunt duae plateae praestanti~ ores. Tertia via a septentrione incipiens con» tinuatur per medium oppidi et in sequentem collem versus meridiem ac tandem mutata di» rectione rejungitur cum via publica. Sunt ad- huc plures plateae minores , Jungentes majores aut versus suburbia ducentes. Viae principa- les et forum saxis sunt stratae ; at saxa sunt saepe saepius nimis friabilia : ideo non magni sunt commodi. Latitudo earum est varia; vix publica praescriptam hino inde adaequat. Via a latere meridionali horti (у. hortensis ) sola metitur 32 pedes lithuanicos; atque cum pub- lica est maxime recte porrecta; reliquae arcu- atae , inaequaliter fractae et hinc inde mire angustatae. Monticuli oppidum cingentes , in quorum nno in latere orientali magis versus 444 e оо " e ° occidentem producto conspiciuntur ruinae are cis antiquae Reginae Bonae dictae , sunt om= # e. e о 0 o " ar nes ejusdem altitudinis (vix ultra 400 orgyas) a ER e a de et in planitiem versus orientem et meridiem 4$ LE e ". e continuantur. Praeter templa memorata. est monasterium P. P. Ord. S. Francisci Reforma= torum, ubi modo P. P. Ord. S. Basilii tegunt et Parochiam Graeco - Catholicam curant. In suburbiis sunt adhuc duo templa lignea paro- chialia religionis regnantis. Praeterea sunt 26 domus ex lateribus et lapidibus constructae et 26 ligneae in contignationem elatae, Domus plurimae > quarum maxima pars tantum casae, ex ligno sunt constructae , parietibus ex asse- ribus ad summum 4 pollices crassis compactis, cuneis ligneis sesquipollicaribus exasperatis р quae агоШа sola aut demum et са]се obtegun- tur , ut meliorum domorum octo , ad summum decem pollices metiantur crassitie. Si domus in contignationem attolluntur , tunc subterra- neo lapideo instruuntur, quod im novissimis solum domibus locum habet. Fenestrae dupli- ces non pridem sunt introductae , ut pluri- mum simplices , valvis saepissime ligneis. extus instructae. Cubicula minuscula , 256 — 360 445 pedum |] jam ad majora spectant. Altitudo alias fuit 7 pedum , in novissimis 9 — 104 pedum. Caeterum domus malae sunt constru- etionis : yentus etenim et per fenestras et per portas , imo per parietes. flat , ubicunque calx .aut argilla exsiccatione finditur. Paucissimae i domus sunt tegulis lectae , ex hae praecipue causa , quod desint bene paratae. Casae vul- gi miserae, plus minusve uno latere terrae ims mersae , pro maxima adhuc parte pariete ace cessoria ad 2 pedes alta frigus arcente instrus ctae, humidae. Domus elatiores, eo magis conditionis siccae; subterranea lapidea- seme per humidissima. Fornacibus ignis injicitur ut plurimum e cubili: at vulgus flamma vix extincta statim ductum fumi claudit, unde sae- pe saepius a gas acido carbonico cephalalgia vehementissima corripitur. Temperatura cubi- liorum apud honoratiores est -+-12°, —+15°. Vulgus et judaei magis calida temperatura de- lectantur. Domus viarum lateralium et subur- biorum ambiunt horti et pomaria. Cremenecum et aqua fluente et aqua stag- nante caret. Est scaturigo sat larga in fossa 446 ad latus orientale viae publicae ad pedem monticuli dicti Zamkowa Gora (ubi ruinae ar- eis supramemoratae sunt) in solo cretaceo. Praeterea adsunt quinque putei publici, plus res privati et tres fontes minores, qui habi- tantibus aquam largiuntur necessariam. Lintea lavant noctu aut in rivo Ikwa + milliari di- stante, Si vero imbres cadunt, tunc per om- nes vias laterales ab occidente versus orientem directas aqua torrentium adinstar ruit in fos- sam , ubi aqua tunc ad plures attollitur pedes et maximo cum impetu non sine detrimento accolarum petit planitiem. A. 1820 die 3, Pentecostis imber adeo copiosus fuit, et fere per duas horas durans, ut aqua in fossa ad 18 pedes fuerit alta. Sed nullum infortunium , quocum aliquod emolumentum non sit jun- ctum. Aquae hae purgant vias caeterum sat neglectas, $ 2. Clima. Instituuntur in Lyceo obser- vationes meteorologicae et ex hisce tunc com« putavi 6 annos, 1812 — 1817, et resultata at- tuli, quae non amplius sub manu habeo. Re- sultata paucissima solum conservavi. Altitudo 447 maxima Barometri calculo 6 anuorum est 27,8,684, minima 26,0,708, media 26,9,266. Calor maximus aestate praeterita. Julio fuit, ubi thermometrum Reaumurianum in ened mons stravit 28°, alias + 25°, + 26°. Frigus ple- rumque maximum 22°, extraordinarium 25°. ergo ‘differentia maxima temperaturae est 53°, Venti frepuentissimi NO et SW. et vix 37 dies sine ullo vento. Dies sereni toto anno circi= ter 118, nubilosi 169, nebulosi 48, nives 33, pluviosi 44 (Hoc ex calculo trienni h. e. а 1915) 17 y Hyems valde inconstans et irregularis, mo- do thermometrum circa — 15 — 17? per 2, 3 septimanas monstrat, modo mercurins cadit ad — 22°. Raro ultra mensem est constans, sed contingit, quod etsi interruptum frigus per plures dies pluviis et calore aliquot graduum iterum per duas tres septimanas hyems reveniat. Rarissima hyems fuit A, 1829 ubi via pro ira- his per quatuor menses non interrupta duravit, alias vix per 2 menses sine interruptione ob- servatur. Nives , si eopiosae , rarissime ultra 2 pedes altae quandoque adeo parcae, ut vix 448 z pedem adaequant. Saepius jam Februario eva nescunt et tunc non sine detrimento segetes per plures hebdomadas sunt expositae gelu et ventis frigidis Martii. Rivi et stagna raro conge-. 3 3 gu Y lant ante Decembrem et glacies vix ad dimidi- um Martii usque perdurat, Ver proprie dictum nonnisi mense Aprilis incipit , quandoque. Martio, in apricis meridiei expositis, Galanthus nivalis, Anemone hepatica et Daphne mezereum efllorescunt. Calor adauge- iur ad 16° et ultra, at frondescentia arborum vix ante finem Aprilis (v. st.) subsequitur post primas pluvias tepidas et tempestates. ÜCerasi avium plerumque circa 25 Zprilis incipiunt flo- rere. Rarus casus fuit A. 1818, ubi jam 8 Aprilis effloruere. Aprilem calidum sequitur. Majus ab initio frigidus et humidus, neque ca- ret gelu nocturnis nocivis, nec nivibus etiamsi minus frequenter. — A. 1813 melones tenerae etsi tectae die ii Maii adhuc gelu fuere de- structae. Aestas incipit calore ad 20? et ultra adau- clo saepius jam post dimidium Maji. Messen foeni (post dimidium Junii v. st).saepius con- $ 449 comitantur pluviae, Cerasa prima acidula vix . medio Junii maturescunt. Julio , rarius initio adhuc Augusti maximum habemus calorem, sed noctes saepissime frigidiusculas. ^ Tempestates frequentissime aeque ac pluviae ex occidente adveniunt. Pyra et mala aestivalia versus finem Juli incipiunt maturescere. À medio Augusti ( intelligitur semper veteris styli) temperatura jam refrigeratur pluviis ita, nt quandoque ad finem hujus mensis gelu nocturnum appareat. ‚ Àutumnus rarus sine gelu nocturno initio Septembris: alias initio Octobris plantae deli- catulae gelu destruuntur. Hicce mensis plerum- que est pluviosus > rarius insequens , qui sae- pissime est serenus et tempus gratissimum, ca- lore vix ultra 16°. Pyra (Beurre blanc) restant ad dimidium Octobris in arboribus. Hocce tem= pore incipit defoliatio arborum. | Nives | rarius cadunt, nec perstantes : attamen frigus a me- dio Octobris incepit Anno memorabili. 1812 et primis diehus Novembris 1829 cum nivibus perstantibus. Caeterum in hoc mense gelu noc- turnum fere continuum post ortum solis rela- xatur. Novembri nives et pluviae alternant ; magis tamen pluviosum tempus esse solet: non 450 desunt tamen et dies et septimanae integrae tepidae et serenae — A. 1813 adhuc die 23 Decembris in horto laborarunt terram et ves- pere Ateuchi stercorarii volitabant. Vegetatio varia quo ad soli naturam, quod est argilaceum aut cretaceum pede aut duobus pedibus humi tectum. In horto botanico ar- busculae inoculatae proferunt prima vere sur- culos orgyales. Ubi vero solum lapidosum, ibi vegetatio misera et parva; nonnisi fimo red= duntur fertilia. $ 3. Populatio. i Cremenecum , cujus arx jam a 9500 annis existit, ab aliquot centenis annis punctum cen- trale Capitaneati (Starostwo) ejusdem nominis et sub regno Stanislai R. P. schola dictrictus inctructum atque Imperio Rutheno junctum, urbs dictrictus cremenecensis et eo ipso sedes judi- cii utriusque ejusdem districtus adhuc parvi momenti fuit, dum 1805 divus Thaddaeus Czaiki id elegit pro erectione Gymnasii Vol- hynici, quod Augustissimus Imperator Alexan- der I piae memoriae A. 1818 ad gradum Lycei elevavit. Ab illo tempore (ab A 1805) nu- 451 mecs Bahbitautum. de die.in diem ad A. 1830 usque fuit adauctus ct numerus domorum cer- te duplicatus. dfinem A 1830 elu- TCE LT9|T0Y|IGTy|OCLIIYC|66C|FT8GI|00L9 FTT9) 'eunumg | ca STS|6LZ|EFT|TZEIFSTISZTI000S [00970077 "o ие E -эЧ — — — — | Tr — [t Uc 6 er E ob] eur -10jat — — — de s 67 GG |395 |LZ |601|cG |9G |ÿGOZ |LLOTILLG 2829848 Je] 2s OUI — — — 2 . S я LG |ZOFITL |r6 |755] ОО РСТ $$86< |gcrz|szsr чето SEA Е = 0189 — — — = & [cr [98 £c [89 lve [уе lov jeezr |698 |968 [srueusox ovue Ea d -ijstmpo чот ЦЭ Qu om ——|——|——|——| —————|——— |__|. ih = *ns{ GH] Pleas! & | P rwunus| 3 | P 2 BI ——— 8 HEC. a? E B. A. *Ocgt *oCOor *6c01 v зачете я 78° o| мои HeuoaN | onv[ndoq 3 i: | © Sp 452 Ab Anno 1815 ex hie stato Generals Brigadae , Colonelli et 1000 militum. Nume-. tus discipulorum inter 600 et 800. $ 4. Character et vitae genus. Character jam aliunde notus; Nobiles hic degentes curant unice educationem infantum; Numerus notabilis habitantium speculatioiem in eo colunt » quod largianitur studiosis habita- donem et nutrimenta. - Multi invigilant juven- titi, alii vivunt e praelectionibus publicis aut privatis scientiarum, linguarum; musicae et ar- tium liberalium. Ob praesentiam fori nobilium hujus districtus adsunt quoque plures juris gnari. Incolae proprie dicti occupati sunt vas riis artibus liberis ; opificiis et cultura Nico- tianae rusticae. | Nobiles dilectantur in societatibus privatis; quas frequentat quoque pars juventutis, lectio- ne librorum, musica et saltu. Simili modo congregantur et alii habitantes distinctiores : desunt tamen aedificia publica relata hune in scopum. Deest theatrum ; adsunt solum duo Dul- ciarii et unus ludus tudicularis. Cremenecum 453 abundat e situ amoenis ambulacris propinquis et remotioribus , quae multum frequentantur, Cives, qui educatione parum distant a rusticis, amant saltuni et crematum ‚ pro cujus dispen- dio exclusive (v. Kabak) Judaei solvunt annue aerario. 80,000 Rubellones. Recreatione majali studiosorum participatur niaxima pars habitan- tium aut lucri gratiá Aut PME communem amoenitatem. $ 5: Morbi hicce regnanles. Sunt sporadici , epidemici , endemici aut stationarii. Sporadici sunt varii. Inter frequen- tiores sunt numerandi aflectiones haemorrhoida- les, rheumatici , fluor albus, herpes, erisype- las, hydrops : : ( inter hebraeos adhuc scabies ) ad rarissimos véro spectant Tetanus , Zona , Taenia. Epidemici. Decursu 22 annorum, qui- bus habito Cremeneci, observavi tantum duas epidemias Scarlatinae malignas , unam inter Christianos, ubi finiere aegri gangraena faucium. quarta die. Altera inter hebraeos fuit, quae ter- tia die necavit suffocatione ultra 800 infantes Sariae aetatis. Aliae Scarlatinae , morbillorum non fuere magni momenti, ( Post choleram va- 454 | riolae et variolois prima vice hic apparuere. Prior infantibus tenerae aetatis saepe lethalis. ) Anno 1811, ubi circa circum regnarunt fe- bres biliosae nervosae , hic fere nullos habui- mus aegros. A quinque solum annis regnant febres 'intermittentes pertinaces , ut plerumque ad usum Sulfatis Cinchoninae simus coacti. Per 17 annos praecedentes tantum bis pulverem corticis peruviani praescripsi; alias Rheum et amaricantia suffecere et raro aegri ultra 4, 5 paroxysmos sunt passi. — Hyeme regnant adaucto frigore, morbi inflammatorii praeprimis pulmo- num. Vere praeter febres intermittentes quae aut biliosae, aut gastricae aut catarrhalis, imo inflammatoriae sunt indolis, observantur et con- tinuae ejusdem naturae, quae hoc anno a Majo incipiendo cum intolerabili capitis dolore, et insomnio sunt junctae ad 7 mam imo ad 14tam diem , qua solvuntur sudoribus et urinis criti- cis. Aestate diarrhaeae et dysenteriae sunt fre- quentes , infantibus inter 1 et 2. annum vitae sub dentitione plerumque lethales. Autumnus adfert febres catarrhales biliosas, sastricas aut rheumaticas aut varie complicatas , rarius ner- vosas. £ndemicos morbos nullos habemus , si 455 exceperis diarrhaeam , quam omines advenae patiuntur per mensem et ultra ob aquam cons tinentem multum carbonatis et sulfatis calcis, Stationaria est jam 15 annos diathesis inflam- matoria, dum prius nervosa praevaluit. — 2. Quando, quibus in circumitantiis et apud quem prima vice observatus est Cholerae Morbus à Et hic autumno praegresso mortalitas mis nima fuit, imo in Februarium usque paucissimi fuere aegri hyeme sat laevi. Versus finem ejus= dem mensis et ineunte Martio numerus 'aegro- rum febribus catarrhalibus , inflammatoriis , ins iermittentibus multum fuit adauctus. Tunc tems poris, dum Cholera jam regnavit circa circum in Dubno *), lampol **) Wiszniouzic *## ) et Radzıwilow, duo milites redeuntes e Dubno d. 21. Martii eremato abusi ab hoc morbo *) Distat a Cremeneso 4 milliaribus, **) 5 milliaribus, u$ 3 milliaribus rossiciss 30 456 fuere correpti, quorum unus spatio aliquot ho= rarum mortuus est, dein duo servi, quorum unus copiosos comedit Cobites fluviatiles fumi- gatos et alter crapula ansam dedit; postea foe- mina pauper, quae nutrimentum in sylva quae- rens (in baccis Viburni opuli) insimul refrigerio sese exposuit; tandem in fine Martii senex 70 et aliquot annorum , pater Praefecti Lycei et servus hujus instituti, 24 annorum , hoc mor- bo affecti et mortui, nullum amplius dubium de praesentia hujus morbi reliquere. Prior diarrhaea jam correptus, mane adiit jejuno ven- triculo ecclesiam communionis in gratiam, ter- tia die morbi, alter elapsis vix 8 horis suc- cubuit. Ignoramus initium morbi inter judaeos, qui mortuos suos clandestine nocte exportarunt, timentes , ne urbs claudatur, si suspicio de morbo regnante foret. Ab initio pauperrimi solum hoc morbo attacti fuere; dum vero mor- bus epidemicus non pepercerint amplius ditio- ribus, hi medelam apud Medicos quaesivere. Mortalitas maxima tribus WERT hebdoma- dibus Aprilis fuit. Tunc plus quam 10 Judaei de die moriebantur ; vix tamen ultra 8 Chri- 457 stianos varii cultus in urbe et 8 in nosocomio, Postea multum imminuta fuit vis Epidemiae ; dein-iterum quidquam aggravata. D. 16 Maji jam nullos habuimus aegros cholericos $ at. ses rius iterum unus alterve hoc morbo correptus | fatis cessit aut sanatus fuit. ( Ultimos aegros habuimus ante medium Julii ). : : Habitantes donis generosis in solatium ае- grorum patiperum fundarunt in domo Rev. Jo- sephi Verdelet nosocomium , pro quo Pharma- copola Andreas Tkacrynski gratis largitus est medicamina necessaria , cujus curam gessi ad- juvante Gen. Jasinskio Medicinae et Chirurgiae gnaro. Habuimus ad finem Maji usque 226 aegros et quidem 3 ssypesouad |8 ^ a|8 д P | - ОЕ SE ee - n 4 ol | | at Fe] = " Е = Ss Ge | itia o um a ae *sipexouo$ | à 270 Ml s|3 5 a (ORL Te я > Sih 1 TE d . wl 2 TUI 2 = Le Rent Psi LS UE TT re xu TOTUM Se *stjerauas ha” 5 [s 1 Е B jo q ee = | B jS? 358 a in un = ba Ele Te Re = 2 oi T IE > a =. TOi um cR = Е borde ы - I E 8 UA S |i = = gp = = 5 nw ©. /35 T = ^» 0 So uw я ap = Ts S © cu - < о. ee 458 459 ex his mortui sunt prima die 20, 2da, 21, 3tia 17, 4ы 3, 5% 9, Gta 9, om 4, Bva 7,973 1, 1072 3, Lima 2, 12ma 0, 13m« 1, 14% 0, 159 0,16% 2, 18va 1, — Inter mortuos altera die sunt etiam tales, qui vespere fuere allati et ante auroram insequen- tis dies sunt mortui : reconvaluerunt vero {ma die 1, 2da 2, 3tia 9, 4ta 26, 5ta 22, Gta 21, 7m» 14, 8va 9, Ona 4, 10ma 3, Lima 2, 12m» 2, 17ma 1, Qima 1, Q3tia 2, 24% 1, 27ma 2, 29na 1 et 33tia 3. *) Ex his qui 1™ et 2da die reconvaluere , unus a vermibus et 2 a crapula specie cho- lerae at non epidemiae fuere correpti. Ad Эш diem reconvalescentes sunt e morbo re- gnante, ubi nullus supervenit morbus secun- darius. In reliquis reconvalescentia protracta fuit aut diarrhaea et superveniente febri ner- vosa , suppuratione vericantium aut recidivis. Duo milites restarunt diu ob vulnera pedum gangvenosa ex alia causa. *) Numerum mortuorum adeo adauxere praecipue milites saepe saepius advecti moribundi et quos 460 E relatione Tutorum sequens status fuit Cholerae morbi totius Cremeneci eodem decur- su temporis. ordinis in gratiam inscribere debuimus, etiamsi sine ullo ad ministralo remedio aut iis incassum tentatis spatio unius aut nliquot horarum mortui sunt. Similes casus fuere et cum pauperibus. mo- ribundis in plateis detectis et ad nosocomium mis- sis cum recomendatione alicujus tutoris, 461 Locus | Populatio. Christiani. Fudiai. E Е в = Е 2 |Sum, role I eg KT HR) (| pe mn aj Q Sum.| d In urbe et suburbiis |5714|4100|7014|2400 2600 |5o00! 12814 circiter, Milites . | 1000 | Summa. | | | | 13014 Locus. Morbo aggressi. Christiani, Judaei. & E d Q |s3um.| ii —— | — | À —— —— | — In urbe et suburbiis 99| 68| 158 р .900| 190 sol 556 In nosoco- mio , Milites . 190 2| 139 152 Summa.| 220| 70| 290| 200| 198| 398| 686 In urbe et suburbiis| 40| 27| 67 110| 185 In nosoco- i mio . ar} 25| 44 44 Milites . $9| —| 02 62 Summa,! 143] 50| 195, — 118| óÓrr Locus. Mortui c———— | Chöre, b E я Lil ul a 1 à 5 d | 2 ISum.| d | 9 |Sum.| ^? Th sheet dA M NT 4108 suburbiis | 32] 56| 68 180] 248 In nosoco- mio . 32] 18| 5o 50 Milites . 48 o| 5o _ 50 Summa. ge 56| 168| — | 160} 548 | | DOR U DUDEN UNUM 463 3. Quali modo propagatur morbus quali- cunque in loco et quomodo transfertur ex uno in alterum ? | Morbus hic advectus fuit sine dubio tran- situ exercitus elocis eodem morbo affectis ad- venientis: nam 1, sequitur hanc viam; 2, occupat plurimum oppida habitata a Judaeis, qui lucri in gratiam continuant defensam cum alis locis communicationem; 3, pagi, quos arcet Dominium ab omni communicatione cum locis, ubi reg- nat malum, restant liberi et 4. eo magis si cu- ram gerunt, ne deficiant nutrimenta. Dein àeri videtur communicari et devenire epidemicum ; nam corripiuntur homines quam maxime absti- nentes a commercio cum aegris, si in eum sunt dispositi. Tunc nullae amplius cautelae infrin- gunt expansionem morbi in tali loco. Aëre transferri morbum ex uno loco in alium pro- pinquum aliunde fuit observatum. 4. Cujus classis homines praeprimis ex- positi sunt huic morbo et generaliter quales causae occasionales favent ei et ejusdem pro- pagationi ? Defectus secalis et fagopyri, quae prima- ria sunt plebis uutrimenta ( nam segetes hye- 464 males anni 1833 nivibus copiosis sine "gelu praegressis periere , et aestivae defectu pluvia- ‚rum ) talem causavit famem , ut rustici multis in locis mense Novembris jam glandibus quer- .cinis, cortice arborum , glumis et furfuribus usi fuere. pro conficienda pane. In aliis adhue adjuvantibus Dominiis ex avenae , hordei, se- calis, phaseolorum aut pisorum et glandium miscela panem pararunt meliorem. Et sic rus- ticorum sanitas valde alterata facile ansam prae- buit accessui Cholerae - Morbi. Pretio eximie multiplicato victualium judaei pauperiores mage nopere praemebantur et plures ad literas fame periere et adhuc plures morbo regnante. Ge- nerositas Nobilium hicce habitantium non pau- cos christianos salvavit ab hocce flagello, lar- giens pro ducentis pauperibus jusculum Rum- fordianum per duos menses. Alii hahitantes melioris conditionis nutriebant domi plus quam 100 pauperes. Si observamus tempus, quo ad nos per- venit; famem regnantem, classem hominum, in quam plurimum saevit et circumitantias , in quibus homines melioris conditionis ab hoc morbo fuerc aggressi; fateri debemus pauperes defectu ciborum sanorum et vestium suflicien= iium, alios refrigerio , intemperie et quanti- tate et qualitate ciborum et potus, animi pa- thematibus deprimentibus , praeprimis timore nimio , et diarrhaea neglecta in hune morbum disponi, ac tandem ab eo corripi, — Vidi exempla cholerae post comessam carnem sal- ‚sam Husonis et plures post crapulam. Taceo de exemplis e miscela incongrua ciborum, ubi cremorem lactis, salatam acidam, cancros, cu- cumeres et similia insimul comedebant. 9. Decidere, an Cholera Morbus sit con- tagiosus et si est, quali gradu? Ego de contagio cholerae morbi nunc rege nantis vix dubito. Loquitur pro illo .1) expan- sio hujus per imperium Ruthenicum. 2) Quod quarantana stricta diu salvaverit Petropolin ab hoc morbo, aeque ac communicatio stricte in- tercepta plures pagos harum provinciarum. 3) Plurimi casus singulares , ubi post unum ae- grum , qui mortuus est aut sanati alii, quan- doque .omnes in eodem cubili correpti fuere eodem morbo. 4) In nostro nosocomio duo servi, qui spoliarunt vestes mortuorum lucri 466 gratia, hoc morbo mortui sunt. 5) Refert mihi amicus Professor de Haberlé Pesthini degens, transportatum Cholera - morbum ad Tarnopol in Galicia per militares aurigas, qui fuere in nundinis oppidi cujusdam in Podolia et quod rusticus sponsam e Podolia domum vehens cum illa sit mortuus et hunc morbum adhuc cum aliis ejusdem pagi communicaverit etc. etc. Quid attinet gradum, quo Cholera-Morbus epidemicus est contagiosus , cofnparari potest cum aliis morbis epidemicis. Certe contagium hujus morbi insidiosi non adaequat illud pe- stis nequidem Typhi. Narrantur tamen casus velocissimi effectus , ut spatio aliquot horarum: alii post obitum unius periere: attamen hos, uti relata , refero. Ipsemet et in nosocomio et in urbe omnium aegrorum pulsus tetigi et non paucos mortuos adhuc examinavi aeque ac D. Jasinski. Fuere dies, ubi per 13 horas versa- ius sum cum aegris cholericis (fui etenim fere derelictas a collegis. Medicus Districtus alibi occupatus fuit in Districtu ; alii fugam dede- runt; alii ab initio infelices vix usitati fuere). Fateor me ab initio usum fuisse chlore calcis 467 pro frictione manuum et loco pulveris herbae tabacae intrans nosocomium. Serius hoc in urbe neglexi: attamen diaetae moderatae in omnibus el vestitui sufficienti studui, nec jejuno ventri- culo aegros petii, ne occasionem huic morbo praeberem. 6. 5: Cholera - Morbus est contagiosus eruere viam , qua communicatur cum aliis et demonstrare , an communicatur respiratione an communicatione cum morientibns ex hoc morbo; anne adsunt argumenta, guod morbus hicce transferatur in alios mediantibus rebus et ani= malibus domesticis ? Quo ad viam, qua Cholera - Morbus come municatur cum alis, nil certi statuere possum. Vix dubitandum, quod exhalatione aegri et ma- gis adhuc mortuorum ier inficiatur: attamen non eo gradu, ut adstantes, scrvientesque ae= gris , aut habitantes in eodem cubili, aut qui curam gerunt mortuorum,. statim ab eodem mor- bo afficiantur. Non desunt casus, ubi filius hoc morbo affectus fuit sanatus et filia. fere. eodem tempore ab illo correpta. est mortua , aut ubi mariti mortem brevi secuta est mors. у 468 üxoris aut vice versa. Sed säepesaepius non plures quam unus e numerosa familia fuit ere ptus et nullus adstantinm eodem morbo fuit affectus. Medicus aurtriacus D. Katzenellen- bogen tune Jampoli degens narravit mihi hunc morbum ibiapparuisse exhalatione cadaveris au- rigàe, qui in platea mortuus, absente tunc ille medico , ibi tota die fuit relictus. Prima die 4 personae, altera jam 40 fuere correpti hoc morbo. Referunt et rebus disseminari morbum; at facta certa desidero. E contrario sunt hic 2 faeminae sanae quarum una usa est pelle et altera decumbit in eodem lectu, in quibus ea~ rum mariti ante mensem sunt mortui. An ani= malibus domesticis communicetur, plane ignoro. .7. Determinare , quousque cholera possit latere in corpore , antequam se manifestat al- teratione visibili sanitatis ? Nullum vidi casum , quo aliquid statuere valerem , quousque contagium in corpore po- test latere sine ullo visibili eflectu. E casu su« perius allato , qui Iampoli locum habuit; vi- detur quod infectionem evolutio morbi cito sequatur ; . 469 8. Anne influunt in decursum Cholera = Morbi tempus s. pars ати’, loci situs , venti et aliae mutationes deris 8 Nullum restat dubium de influentia harum circumitantiarum in decursum imo naturam hujus morbi, quod varia ratio medendi ei conveniens et major vel minor ex eodem lethalitas suflieien- ter probat: nam quae laudantur in uno loco , in alio nocent et vice versa. 9. Quae sunt symptomata prodroma hujus morbi ? | | Symptomata prodroma vix ulla observare licuit. Multi tantum conquerebantur de qua dam indispositione, quae initium diarrhaeae concomitatur et de moestitia. 10. Qualis decursus hujus morbi ? » Morbi hicce regnantis cholerici duo sunt distin guenda stadia. [mum Stadium. Г. causa saepius ignota, saepius in vitio diaetetico , in refrigerio ; aut inremedio purgante a eccobrotico incaute por- recto quaerenda imo ad finem. febrium catarrha- lium et gastricorum loco criseos oritur diarrhaea 470 copiosa , violenta et frequentissima. Alvus est. . 7" ° * ». " 0 aquosa, coloris decocti hordei, rarius flavican- tis, viridis, aut nigri, qualem bis tantum vidi, saepius sine odore , quandoque foetidissima. Concomitatur hanc diarrhaeam plenaria ane= xoria, insomnium, lingua. saepius spurca, quan- doque sicca , rarius sitis, rarissume tormina ac tenesmus. Borborygmi continui et valde sonori. Febris plerumque nulla. Si morbus non leva- tur insequitur virium lapsus: Medela convenien- te administrata , aegri potissimum . sanantur : ila vero neglecta aut incongrua aut in suffi- ciente morbus transit in stadium alterum. Пат Stadium. Elapsis 2 — 4 diebus quan- doque post 24 horas, attamen et vix elapsis 2 horis, imo rarissime fere momentanee aeger corripitur nauseis, semel ad lipothymiam usque, ructationibus , vomitu copioso aquoso , saepius dolore atroce in epigastrio, manus et pedes frigescunt ac livescunt , ascarides lumbricoides ejiciuntur vomitu aut exeunt cum alvo, saepius numerosi, ruberrimi. Musculi pedum, sura- rum spasiice contrahuntur, imo manus , mus- culi intercostales tempore inpiralionis = unde 471 pectus valde distentum , — abdominales et mas xillae inferioris , — inde trismus et difficultas deglutiendi et semel cum globulo hysterico, — quandoque torpor manuum. Sitis plerumque magna cum siccitate. oris et appetentia aquae frigidae maxima. Pauci vix sitiunt. Oculi tris- ‘tes annulo nigricante cincti et quasi in cavum orbitae retracti , monstrant maximam debilita- tem. Vox debilis, quidquam rauca. Nonnulli: dormitant semiclausis palpebris, oculi sursum vertuntur , ut nonnisi albuginea in. conspectum prodeat; tandem nitorem vitalem perdunt. In. junioribus praecipue pupilla demum valde di- latata. Rarius inflammantur et copiosas fundunt lacrymas puriformes. Semel vidi fluxum puris formem e naribus dextris in milite per tridu- um. Inquietas summa et jactatio continua. Li- vor dein et faciem occupat. Livescunt praepri< mis labia et lingua atque. latus interius labio- rum albescit acsi sanguinis expers foret. Ces santibus demum excretionibus (dum in pejus ruit ) tamen corpus friget imo algidum fit et. rigidum. Pulsus ab initio jam parvus frequens. et debilis, brevi evanescit. Alii praesentes mos riuntur , vix agonizantes, loquuntur in finem 51 472 usque, alii in lethargo diutius aut brevius du- rante, respiratione tunc summe aggravata et inaequaliter retardata , maxilla tunc inferiore sub qualibet inspiratione mire retracta. Sudores quandoque frigidi partiales , rarius universales. Urinae secretio semper suspensa et non reve- nit nonnisi in reconvalescentia tertia die morbi. Nota. Dr. Domher distinxit in Dubno ad- huc hujus stadii duas periodos: priorem , in qua excretiones ct crampi vigent, alteram iis jam cessantibus summae debilitatis , mihi ta- men videtur hoc stadium debilitatis potius es- se artefactum s. effectum methodi medendi ad- hibitae, aut agonem aut primam partem recon- valescentiae. 11. Demonstrare an hic Cholera = morbus epidemicus solet esse ubique idem? Qualia ejusdem proprietates et symptomata sive cha- racteres aut si variae ejusdem sunt formae ? De varia natura hujus morbi epidemici testantur diversae rationes medendi in momen- ts gravissimis ( Plura huc spectantia sunt in responso ad quaectionem 15'т). Variae in- 473 dolis esse hunc morbum videmus e variis sym- ptomatibus ejusdem et ex effectu remediorum adhibitorum, ut distingui possit gastrico - bili- osus , inflammatorius et nervosus. Si compa- raveris descriptionem nostrae epidemiae cum ea, quam dederuut alii, facile patebit diffe- rentia. Apud nos plerumque lente progredi- tur. Dolores saepius nulli et facile compescun- tur in primo stadio: non defuere tamen casus decursus velocissimi et magnae malignitatis. Judaeus Srul mihi narravit filiam ejusdem 13 annorum spatio 2 horarum a morbo aggressam et mortuam esse. Vidi infantem spatio 4 hora- rum mortuum. 12. Quales mutationes observamus in or- ganismo durante morbo , et quales post mor- tem ? Silet actio cutis et renum atque vicario modo secretio membranae mucosae ventriculi et intestinorum est exorbitans - exinde copiosissi- mi aquosi vomitus et alvi. — Oxydatio san- suinis nulla - ergo et actio pulmonum labefa- ctata , - quod probat sanguis ater, fere piceus in venis pulmonalibus et venaesectione edu- au 474 ctus. — Sub initio solum | morbi quandoque parcam crustam sic dictam inflammatoriam mon- strat. Serius est spissus , sero parcissimo. — Non possumus tamen. negare systema nervosum insimul et fors primarie violenter affici , mox magis encephalon , mox magis plexus solares. Decursus etenim saepius velocisismus , mors a peripheria incipiens , propagatio morbi: conta- eio et expansio dein epidemica loquuntur pro natura typhode hujus Cholerae Morbi regnan- tis; congestiones sanguineae vero fieri secun- dario modo etsi sat celeriter. Quod sectiones cadaverum attinet, fateor me nullos instituisse ob defectum supellectilis | proprii, medicus districtus fere toto tempore in districtu fuit occupatus et discipulus ejus incipiente epidemia est mortuus, nec tempus sufliciebat. Dr. Domher in Dubno cum aliis medicis exercitus quatuor instituit sectiones ca- daverum , quae monstrarunt pulmones соПар- sos, venas pulmonales aeque ac cor, venam portarum et hepar sanguine atro, fere piceo distenta. Gangraenae vestigia in intestinis tan- um in illis, quibus larga Calomelani dosis fuit 475 administrata. Caeterum nulla vestigia inflam- mationis nec in ventriculo aut intestinis nec in spina dorsi aut cerebro. ‚13. Qualia signa promittunt | sanationem et qualia mortem proximam indicant ? Ignoro aliquem sine ulla medela, solo na- turae conamine sanitatem recuperasse. In pri- mo stadio sanitatis redeuntis indicia sunt 1. Si diarrhaea imminuitur et frequentia et quantitate alvi. D. “Si Bins devenit flavicans et spissior. 3. Si borborygmi cessant aut. flatibus ex- euntibus 'solvuntur. “A, "Si sudores сана Superveniunt univer- sales. 9. Si urina excernitür copiosa. 6. Si somnus et appetitus reveniunt. 7. Si faeminis süpervenere catamenia. Alias citius aut tardius in stadium secun- dum transit ( attainen pessimae indolis est al- vus nigra). Tune adhus sanitatem recuperan- dam esse indicant: 476 1. Si crampi musculorum , dolores , vo- mitus , nauseae , diarrhaea et sitis cessant. 2. Si pulsus elevatur, calor corporis rer. dit et color lividus disparet. => 3. Si somnus et sudores universales cali- di superveniunt. { -4. Si urina iterum excernitur. 5. Si vesicantibus excoriata loca incipiunt suppurare. 6. Si elapsis 12 horis malum in pejus non ruit, imo 24a conditio insimul locum habet. 7. 81 oculi et vultus exhilarantur. 8. Si sexui alteri superveniunt men- strua. Infantes et senes utriusque Sexus rarissi« me sanantur. Priores plerumque uti sub di- arrhaea , tempore dentitionis metaschematismo ad encephalon , brevi moriuntur. Quandoque cessant excretiones , attamen nauseae , inquietudo , frigus corporis et livor 2 Ч 2 E 477 uuguium restant et pulsus non amelioratur ; tunc brevi mors subsequitur. Si ope 2 digitorum plica cutis ubicunque elevatur et haec per aliquot momenta restat immutata , nulla spes de salute, quod primum observavit Sarinski et dein in nosocomio : in ^ omnibus advenientibus approbavimus. In nonnulls cedunt omnia symptomata , restat sola diarrhaea invincibilis , cui febris nervosa associatur brevi lethalis. 14. Quomodo praeverti potest hicce mor bus ? Ad ea, quae jam publicata fuere a Con- silio Medico Imperii, nil addere valeo. 15. Quibus remediis optime sanantur ae- gri hoc morbo decumbentes et quales cautelae a politia sunt petendae pro exterminando hoc morbo 2 Ab initio tentavimus quae ab Exc. Mini- stro rerum internarum fuere publicata , dein a Collegio Medico Mosquensi per novellas ( Zei« 478 tungen ) communicata, nec non quae auctores laudant. Opium Charkoviae fuisse deleterium retu= lit mihi amicissimus Professor Krynicki; non minus noxium Calomel larga dosi adhibitum vidit Dr. Domher. Sal commune cum aqua adhibuimus sine effectu in Nosocomio; nec vi- dimus a Magnesia effectus speratos, neque а laudato a Collegio Medico Volhyniae Infuso Menthae piperitae №] cum tetrae Assae foetidae Dr. jj Liq. anodyni Hoffm Dr. j et Laud, liquid. Sydenh. Gutt XV. — Consului quoque Eneyclopedie der medi- cinischen Wissenschaften, ubi tractatus de Cho- lera desumtus e Distionnaire de Médecine. Legi | libellum de Cholera Dr. Mich. Vraczkovski , qui omnia de hoc morbo notatu digniora sedulo collegit : nec non notionem de hoc morbo et de purificatione aëris Vilnae apud typographum N. Glücksberg impressam. Ex consilio Dris Seidler in urbe Stary Konstantinow praxin medicam magno cum lau- de exercentis, qui morbum hunc nervosum esse putat, tentarunt nonnulli statim ab initio solu- 479 tionem Phosphori aetheream cum oleo menthae piperitae , at deleterio cum eflectu. Contra diarrhaeam ratio medendi Nestoris medicorum Volhyniae D ris Hakenschmid majo- ris fuit utilitatis , qui jubet porrigere cochl. coffean, magnesiae muriae cum Laudanı liqui- di Sydenh. gutt. XII, et dein omni + hora 4 cochl. coffean. Pulveris Rad. Columbo cum Laud. lig. gut, XV, donec obdormiet aeger. Abdomini curat imponi herbam menthae pipe- ritae Cremato humectatam, Si crampus pe- dum supervenit , sinapismata fortia suris applicare jubet. Sed et haéc graviori in morbo non sufficiunt et nec mentionem facit vomitus, Asseclae medici gallici Le Roi laudant ejus - o remedia consueta et contra hunc morbum : at- tamen non vidi eorum applicationem. (Ope Magisterii Bismuthi, cujus notio ad nos pervenit primum Junio , duos solum tractavi aegros , quorum unus 30 annorum , mortuus est, alter vero puer 14 annorum, sanatus. Priori tentatis jam omnibus nimis sero fuit administra- 480 ium et casus fuit velocior: nam vix 12 horis absolutis Jam fatis. cessit. ) Supervenientes hicce inflammationes variis in vesceribus aut saltem congestiones sangui- neae , imo praematura mors , neglecta ab ini- lio yenaesectione aut insufficiente instituta, quam putavimus superfluam , si morbus sine dolore locali incedit, nos convicit de absoluta neces- sitate phlebotomiae sine habito respectu ad sta- tum aegri, ad sexum , aetatem et comtitutio- nem. Et venaesectio tali ratione adeo univer- salis brevi devenit , ut raro appellatus fuerim ad aegrum ante instituta jam venaesectione. Dein fomento calido et irritantibus extere nis restituere circulum liberum et actionem cutis fuit primaria indicatio; dein compescere ехсге- liones nimias , crampos et dolores tentavimus. 1. Irritantia externa, sive morbi stadium ses cundum cum doloribus, sive sine ullis se dct festat, maximi sunt momenii. Applicavimus in nosocomio foenum aqua ebulliente humectatum eo usque pectori et abdomini, donec rubedo apparet, vesicae attolluntur et abdomen molle- seit. er cum eodem frictiones extrem 481 nitatum , apponuntur lateres calefacti pedibus aut fecimus pediluvia sat calida, donec calor et pulsus iredit. Dein superimposimus abdo- mini Sinapismata e partibus aequalibus farinae seminum Sinapios , Rad. armoraceae et Pastae acidae cum aceto vini calido mixtis, quae adhuc pulvere piperis nigri aut anglicani vel radicis Zingiberis adspergimus. Vulgus adhibet folia Ni- cotianae Tabacae aut rusticae cremato calido humectata, alii infusionem spirituosam fructuum Capsici annui, Oleum Terebinthinae, cum spi- ritu vini mixtum et similia. Ruri quandoque adhibent lintea cremato humectata et accensa abdomini applicant. Alio in loco balnea calida bono cum effectu adhibuere etiterum ali cum Urtica dioica recente tegunt totum lectum et ipsum aegrum: attamen exinde excoriatio dolo- rifica totius corporis, quae exigit 4 hebdoma- das, donec consolidatur. Cameneci in Podolia imo ferrum candens adhibuere. In urbe pro frictione extremitatum praescripsi spiritum aro- maticum, spiritum camphoratum, cum ammonia pura , oleo terebinthinae et tcra cantharidum Si adhunt crampi pedum, tunc suris facta fric- tione apponimus sinapismata ut supra et cine= 482 res, aut furfures calefactos superimponi cura- mus , donec sudores excitentur, Talibus aegris porrigo statim. Laudani liqu. gutt. xx — xxx et dein omni bihorio gutt. x alternatim cum aqua Lauro Cerasi, donec crampi et diarrhaea cessant. Frictiones abdominis cum aqua forti, non magni fuere momenti et apud pauperes ob destructio- nem indusiorum linteorum vix adhibendae sunt, -tamen aegri, qui applicationem calidarum fo- mentationum non perferunt:, augent ipsis sci- licet nauseas et caput obfuscant. D 2. Edoctum experientia in aliis aegris de praestantia et efficacia aquae Lauro-Cerasi, qua remedium nervos compescens , sopiens et an- tiphlogisticum, tentavi eam in hoc morbo op- timo cum effectu contra nauseas et vomitus or- dinare (guttas x — xxx, omni 2 horio ) — De bono effectu poterunt testari Pharmacopolae Cremeneczenses; nam e sola oflicina Tkacrynski plus quam 15 librae fuere expeditae, etiamsi plerumque tantum dr. jj pro uno aegro ordi- naverim. Nota. Eandem quoque bono cum ef- fectu adhibuit Dr. Babel Leopoli.) Non de- sunt tamen aegri, quibus pulv. aérophorus e 483 carb. Sodae et acid. tartar. aa gr. x aut potio Riveri melius arrident. In nonnullis nauseae compescuntur aqua frigida. Si haec non suf- ficiunt porrexi Extr. Hyosciami gr. j optimo cum effectu. Contra nauseas, dum vomitus jam ces- serunt , adhibui quoque bono cum effectu Li- quorem anodynum Hoffm. oleum menthae pi- per. et oleum Cajeput gutt. jj — V. E Diarrhaeam cholericam ab initio facile compescit 1) Pulv. Dower. Disp. Austr ( ubi sulf. Potassae exclusa) gr. j — jjj aut Laud. liqu. Syd. gutt. yb x omni 2 horio cum de- cocto mucilaginoso e Radice Salep , seininibus Lini, amylo; rad. Althaeae, radic. Symphyti Hordeo mundato aut Oryza. Nota. Aegri nostri raro perferunt infusum menth. piper. aut si- milia. — Si haec non sufficiunt dedimus: 2) Rad. columbo gr jjj — x 3) Alumen commune g. draconisatum interne et clysmatibus gr jjj — x. 4) Pulv. cort. Cascarillae gr x — xx ( Pulvis corticis fructuum Punicae granatum sine effectu porrexi, nec effectum speratum praebuit solutio Extr. nucis Vomicae gr. i in cochl. coff. aquae menthae omni 2 horio,-nec Sacchari Saturni so- 484 lutio laudata cum Laudano ) Non negleximus insimul clysmata mucilaginosa ex amylo aut decocto Sem. Lini cum vitello ovi et Laudanı gutt. jj — xx et ultra atque eo usque omni 3 — 4 horis, donec alvus sistetur , augendo Laudanum sub quavis repetitione gutt. jjj — v. Si morbus perdurat applicatis remediis 1, 2, 3 et 4 et clysmatibus atque pulsus frequentia fcbrem praesentem indicat, ad venaesectionem procedendum et ad irritantia externa. Tali in casu aliquoties Calomel. gr. j omni 2 horio opti- mo cum effectu adhibui et si vomitus biliosi supervenere aut amaror oris emeticum e. Pulv. Rad. Ipecacuanhae gr vj — x pro dosi sum- me est indicatum et eflicacissimum. 5. Dolores locales aut ab initio morbi aut post venaesectionem adhuc se manifestantes vas ris inlocis exigunt hirudines copiosas, ampul- las sectas, aut vulnusculis hirudinum superim- positas , dein sinapismata fortissima , imo vesi= cantia applicatis prius rubefacientibus, ut effe- ctus illorum acceleretur. Ablata vesica appo- no ung. Bacilic. cum ung. Hydrargyri partes anaticas. 485 6. Si febris et sitis non imminuitur silen- tibus jam excretionibus et nauseis, tunc acidum sulfuricum dilutum aquae coctae a. decocto Salep ad gratam aciditatem adjunctum optimi est effectus. | 7. Saepius Cholera-Morbo debellato aegri febri nervosa afficiuntur, quae vero,-nisi diar- rhaeae juncta, facile cedit infusis Rad. Va- lerianae Florum a. Radicis Arnicae, Rad. Ange- lite, cum Liqu. anod. Hoffm. et in casibus gra- vioribus Camphorae , floribus Bensóes et vesi- cantibus. 8. Nonnulli medici, si ascarides exeunt, porrigunt anthelmintica : attamen et sine hisce haec complicatio cessat. Si sursum turgent , tunc quandoque Olei Terebinthinae a. Betulae empyreumatici guttulas aliquot cum saccharo et clysmata ex lacte et saccharo et sub diarrhaea addito amylo necessaria fuere. 9. Si ab initio morbi adsunt indicia indi- gestionis adhuc sursum turgentis, aut amaror oris, tunc emesis cienda pulvere Rad. Ipeca- cuanhae granis v =~ x pro dosi, secundum 486 casum saepius repetenda , quae optimum facit effectum. 10. Contra retentionem seu potius suspeñ= sionem secretionis urinae incassum tentavi emulsionem camphoratam, varias frictiones lau- datas ab aliis ex ung. Baccarum viridium. Juni- peri cum ung. Digitalis purpur. neapolitano ; Camphora et tetra thebaic. cantharid. et simili« bus. In vera retentione , ubi vesica fuit ex- tensa injectio olei Lini bono cum effectu . fuit instituta. 11. Sunt quoque aegri, qui desiderant val- dopere cerevisiam et eam calefactam bibunt. Haec sudores copiosos elicit et ipsis bene cons ducit. Non desant tamen casus, ubi omnia facta fuere et uti videtur suo tempore, at omnia ins cassum, quod malignitatem hujus morbi probat. Quod attinet cautelas a Politia observan- das, videtur mihi, quod eae contra morbos contagiosos non esse supervacaneas et fors res medium unicum arcendi propagationem hujus mali. Convictus sum , quod expansio morbi in 487 loco, ubi jam est, non amplius sit avertenda, ncc non persuasus sum, qnod abrupta com- municatione cum locis affectis habitatio remo- üor quaedam, non exposita fluxui aéris ex il- lis possit liberari ab accessu hujus morbi. At- tamen haec interceptio omnis communicationis est saepius fere impossibilis. HISTORIAE MORBORUM. I. | Filia pistoris Hoerter 18 annorum sa- na et fortis constitutionis absolutis brevi antea catamoeniis , eX causa ignota diarrhoeam рег aliquot dies jam passa, die 31 Marti versus meridiem correpta fuit dolore in epigastrio et nauseis fortissimis. Oculi, vultus et vox mu- tata: manus livebant , nec tamen frigidae fue- re aeque ac pedes. Pulsus debilis caeterum a naturali vix recedens : adfuit tamen torpor manuum et crampus surarum. Jussi ipsi ve- nam secari, superimponi abdomini furfures ca» lefactos aut cineres aeque ac pedibus et prae- scripsi Aqu. Menthae pip. un. jv, Liq. Anod. Hoffm. scr. jj, Laud. liq. scr. j, de qua su- mat omni + hor. cochl, mens, At sentiens are A 92 488 dorem in ventriculo , post singulum cochlear mixturae, post alteram vicem eam respuit. Hora 4.a meridie adhuc idem 'status. Sanguinis atri vix uncia effluxit e vena manus unius , ideo curavi repeti venaesectionem ex altera manu, ex qua plus quam libra similis sangui- nis effluxit (1). Dixi, ut applicentur sina- pismata ad abdomen, et ordinavi, ut sumat ejusdem mixturae tantum cochl. coff. cum 2 cochl. mens. inf. Flor. Tiliae. Vespere hora 8 vomitus vehementes maxima cum Jactatione et inquietudine. Ordinavi tunc Mucil. Gum. arab. Olei amygd. dulc. recent. Aq. Ceras. nigr. aa un. jj. Ag. Lauro Ceras. Dr. jj. DS. Omni + hor. cochl. mens. donec levamen erit; inun- ctionem epigastrii aqua forti ad rubedinem et fomentationes calidas. Bibit decoctum Rad. Salep. et Inf. Flor. Tiliae : attamen sitim non potuit hisce compescere. Appetiit aquam fri- gidam , quam quidem non concessi: pater ta- men praecibus filiae cessit et porrexit ei quan (+) Hirudinum applicationem proponere non potui, ob illarum praetium tunc exorbitans : ampullas ve- ro respuit. 489 tum voluit. At quoties bibit, toties vomuit. Versus diem petiit limonadam. Sumto vascu- le uno et altero coffeario vomitus cessarunt , aeque ac nauseae et abuartanm Te 4 Apri- lis inveni eam multo melius post somnum plu- rium horarum et leves sudores : attamen ob alvum adhut laxam ad singulum mixturae cochl. omni 2 hor. porrigendum Laud. lig. Syd. Gutt. jv. addere curavi et ob dolorem lateris dextri Ung. Hydr. — Alth. за dr. jj. Olei Terebinth et Trae Theb. dr. В ter de die in=_ fricare jussi. Sub hac medela adeo cito re- convaluit, ut vespere jam in cubiculo ambu- laré et nutrimenta petere posset. — II. Nobilis puella. Olympia Silen 11 an- norum , delicatula , caeterum satis sana die 5 Aprilis diarrhoea correpta fuit. Dum vero do- lores nullos passa est et appetitus sat viguit, | matre inscia vesperi adhuc tubera cocta sola- ni tuberosi cum butyro et lac larga dosi с0- medit: Exinde diarrhaea d. 7 fuit exaspera- ta et versus meridiem nauseae et vomitus se manifestarunt. Hora 3 appellatus inveni illius óculos niutatos consueto modo, mianus et pe= 5247 490 des livescentes frigidos et hosce crampo cor- reptos , vomitus et alvos aquosas frequentes et copiosas: attamen sine ullo dolore interno. Ordinavi Potionis Riveri unc. jv. Aq. Rub. Idaei unc. jj» Syr. Rub. Idaei unc. j. DS. Omni + hor. cochl. mens. Sinapism. fortia ad abdomen et suras et fomenta sicca calida. Hora 6 excre- tiones et crampus jam siluere. . Conquerebatur tunc dolorem in latere dextro quidquam supra hepar , nec tamen validum; ut jusserim appli- cari furfures calidos, et si hisce non cedet, brevi statim 10 hirudines, Adveni hor. 8 iterum inquictus de sorte hujus aegrae. Hiru- dinibus nondum applicatis , videns respiratio- nem difficilem , pupillam dilatatam , vocem suppressam , pulsum filiformem , volui adhuc tentare venaesectionem: at ante adventum Chi- rurgi, spatio 7 minutarum , tranquille exspi- ravit. — III. Judaeus Cal 30 circiter a sanus et sat bene constitutus, vesperi d. 11 Aprilis correptus fuit diarrhoea et nauseis. Chirurgus ipsi ad ib. |. sanguinis atri et densi venaesectione e brachio eduxit. Mane die 12 491 # appellatus ,jam inveni clioleram | declaratam. Praescripsi ipsi Potionis Riveri unc. jv. Aq. Rub. Idaei unc. jj. syr. Rub. Idaei unc. j. DS. Omni 2 hor. 2 cochl. mens. alternatim cum Laud. liq. Syd. Gutt. xx donec vomitus et diarrhoea cessabunt, praeterea clysmata ex decocto Amy- li cum vit. ovi et Landano, et synapismata e Rad. Armor. ad abdomen. Vesperi jam melius se habuit et altera die jam fuit reconvalescens, ut ipsi ad revocillandas vires permiserim Liq. Anod. Hoffm. omni 2 hor. Gutt. x cum luf. Hbae Menthae. — _ IV. Nobilis Carolina Bokszezanim uxor Praefecti Lycei, vix 30 annorum, elata, habi- tus gracilis , delicatula , mater multae prolis. Pluries metrorhagias et leucorrhoeam est passa: attamen aliquot abhinc annis meliore fruebatur sanitate, excepta excoriatione et pruritu in mam- millis. Similem pruritum experta est quoque in extremitatibus : sine ullo tamen manifesto impetigine, nisi orto e nimia frictione in hisce partibus. Ob leucorrhaeam et debilitatem ante 3 annos usa fuit aquis mineralibus prope Za- novce , 4 milliaribus distante, bono cum ef- + 492 x fectu (1): nam brevi devenit gravida et filio- lum sanum peperit : at ob illam affectionem mammillarum et harum exulcerationem conti- nuam debuit interrumpere lactationem. Aestate sequente adiit aquas sulfuricas prope Szepetovka in Distr. Otrogiensi at iis nimis brevi usa fuit tempore. Anno elapso petiit aquas sulfuricas Lubienenses prope Leopolim, bono cum effec tu: sed tamen haec cura adhuc fuit insufficiens: ineunte etenim hyeme pruritus artuum | iterum se manifestavit. Respuit fonticulum a me pro- positum, sed adhibuit balnea vaporum cum les vamine. Difficilis fuit pro eliciendis sudoribus , quem effectum optimo cum successu praestitit febris intermittens 3 na qua ab initio Februarii ex refrigerio sub menstruatione aggressa fuit. Elapsis 4 hebdomadibus ex terrore recidivam febris 3nae passa est, quam quoque sulfate (1) Aqua haec continet quidquam carbonatis ferri; bi- bunt eam et balnea exinde parantur tepida, quae feminis similibus affectionibus sat bene faciunt. Do- lendum est quod dominium hujus oppidi non gerat curam eorum, quae advenientibue aegris sunt sum- me necessaria , incipiendo ab ipsis balneis. d Sons 493 chininae , dum aliis remediis noluit cedere, compescere fui coactus. Die 8 Aprilis filiolam perdidit, cui aegrae per plus quam 8 dies die noctuque adstitit. Hae fatalitates , quibus adde inquietudinem ex discessu mariti et ex rerum positione , causarunt ipsi diarrhoeam, qua ipsa die mortis infantis correpta fuit. Vocatus ves- peri inveni eam tristissimam et sat debilem. Al- vum nigram aquosam deposuit per diem Sties sine torminibus. Sitis fuit parca, appetitus nul- lus: pulsus parvus, frequens. Consului sinapis- mata ad totum abdomen et decoctum Oryzae pro potu, putans haec quietem atque somnum compescere diarrhoeam. Sinapismata non ap- plicavit. Nocte pluries alvum aquosam depo- suit et inde somnus fuit interruptus. Inveniens mane eundem statum pulsus, praescripsi Pulv. Rad. Ipecac. gr. j — gumm. gr. x, ut sumat omni 2 hor. talem pulverem. Dum pulvis pri- mus ipsr vomitus causaverit, plures non sump- sit: attamen a meridie timens transitum diar- rhoeae in Choleram , sinapismata applicavit et vesperi adhuc. pulverem. deglutiit ; sed rejecte et hoc , plures sumere noluit. Nox vero me- lior fuit et diarrhoea multo imminuta. Res. V 494 puens omnia medicamina, dicens nulla unquam perferre posse, dum d. 10 multo melius se ha- buit, praescripsi illi tantum empl.. stomach. unc. ] cum Empl. vesic. perp. dr. j. ad, abdomen, quod nonnisi vespere applicavit, Die 112 ap- petit magnopere decoctum. baccarum. vaccinii Myrtilli; et quidquam vini rubri cum aqua; sed haec iterum adauxere diarrhoeam, brevi et al= vus fuit colorata ab illo decocto. Praeterea a meridie fuit correpta dolore in urethra sub mictu , qui et ultra duravit (1). . Vocatus. tunc: praescripsi Ршу. Dov. Disp. Austr. Gr. jj, — Gumos. gr. x , ut sumat omni 2. hor. talem pulverem, Oleum Hyosc. pro fomento. tepido "regionis vesicae et ad clysma ex decocto amyli cum, vitello ovi parandum. Dolores in urethra compescebantur ; at pulveres perferre non po- tuit, et prima et altera vice evomuit, ut illos seponere debui: nauseis fuit sat cruciata, con» tra, quas ipsi inf, Melissae ordinavi. Noctu diar«' rhoea adaucta fuit et versus auroram vomuit: et conquerebatur habere se torporem manuum. quas hora 4t». matutina d. 12 inveni. lividas (1) Similes dolores et alias sub gravitate fuit разза. —. 495 et frigidas. oculos in cavum orbitae retractos , faciem valde mutatam et pulsum nimis parvum, debilem et frequentem. Statim sinapismata for- tissima et super haec fomentationes calidas ab- domini imponi jussi et ex consilio D. Dris 444. Kaczhovski ordinavi pulverem aérophorum ex carb. sod. et acid. Tart. aa. gr. x. omni 2 horio alternatim. cum Laud. lig. Syd. cujus guit. XXX prima vice porreximus. Proposui ve- naesectionem at ob causas debilitantes praegres- sas ipsi videbatur supervacanea imo nociva. Vo= luit abdomini imponere sacculos humidos cum herbis aromaticis: at aegra perferre non potuit ob effectum rubefacientium. Inf. Hbae Men- thae pip. pro potu. — Alvus et vomitu excreta omnino fuere uti dococtum hordei impurum. Porreximus dein adhuc Laudani guttulas bis xx, X ac tandem vj, dum alvus incepit esse rarior. Circa horam 11 -conquerebatur sentire se oppressionem pectoris et praecipue constri- ctionem gutturis, ac si globulus hystericus ades- set. Insimul inquietudo magna, vox mutata. — Sinapismata ad pectus applicata auferebant hoc malum. Porrectas ex consilio D. Dr. Domher guttulas XV e Trae assae foetid. Liq. anod. en. 496 Hoffm Laud. liq. Syd. Trae Valer aether. et Lig, l. c. succin. аа p. evomuit; Laudani tamen guit. xx retinuit. Pedes quoque devenere fri- gidi et ungues manuum omnino lividi, et co- lor faciei luridus et livescens. Inquieta et du- bitans de recuperanda sanitate se confessa est. Apposuere lagenas aqua calida, lintea calefacta, instituere frictiones spirituosas. Post 3 horam imminuere excretiones ; at nec conditio pulsus ameliorata , nec color corporis rediit. Circa 6 obdormiit. Adveniens h. 7 vidi hoc esse potius statum lethargicum et agonem quam somnum reficientem. — Tentavi applicationem lintei aqua ebulliente humectati ad regionem ventriculi: at haec etsi reiterata , nullam amplius excitavit reactionem. Nec indicia doloris edidit. Oculi jam fuere sine vila, attamen curavi adhuc ap- plicari hirudines ad: tempora et post aures; sed. sanguinem exsugere jam non valuere. Respiratio devenit laboriosa, lenta et inaequalis, donec ho- ra 8 ultima supervenit, — V. Chirurgus judaeus Moyses Herss 35 annorum, sat crassus , attamen infatigabilis et sanus, die 17 vespere correptus fuit diarrhoea, 497 nausea et vomitu. Timens morbum regnantem ipsemet venam secari sibi curavit. Conquestus insimul se habere amarorem oris , prascripsi ipsi. pnlveres e Rad. Ipecacuanhae gr. x ad sufficientem vomitum usque. Absoluto vomitu, voluit sumere Aquam Lauro Cerasi; at eam non potuit perferre, dum nauseam adaugeat. Die 18 mane praescripsi ipsi pulverem aéropho- rum, ut supra, alternatim cum Laud. liq. gutt. x, clysmata mucilaginosa cum, eodem opiato , sinapismata ad abdomen et 10 hirudines ad epigastrium ob dolorem levem sub attactu. Die 19 jam melius se habuit: alvus non fuite adeo aquosa nec frequens ; vomitus cessarunt, Cum vero sit plethoricus et haemorrhoidarius consului ipsi ut adhuc 8 hirudines applicet ad anum, et praescripsi Pulv. Rad. Columbo et Elaeos. Menth. pip. aa gr. x. omni 2 hor. Vespere bene se habuit. At d. 20 mane h. 4 me appellarunt dum aeger iterum nausea , vo- mitu et diarrhoea fuerit correptus, facie et vo- ce multum mutata. Ob dolorem epigastrii cu- ravi ipsi adhuc 15 hirudines ad epigastrium applicari , et ex consilio D. Dr. A. Kaczhov- ski ordinavi Calom. gr. j|. sacch. gr. vj. al- 495 ternatim cum pulveribus ex Extr. Hyosciam. gr. jj, sacch. gr. vj, aquam fortem pro fri- ctione abdominis et aluminis draconisati gr. X cum clysmate mucilaginoso. Non potuit per- ferre calomel, quod ipsi adauxit nauseam et diarrhoeam ; Extr. Hyosc. vero compescit nau- seas; diarrhoea demum siluit sumptis 2 clys- ‘matibus. Tentavit quoque Oleum Menthae pi-. peritae cum saccharo contra nauseas , timens frequentiorem usum Hyosciami , bono cum ef- fectu. Die 21 sat bene se habuit; at die in- sequente ob amarorem oris, iterum coactus fui ipsi porrigere lIpecacuanham. ^ Nauseae tamen eum adhuc molestabant: ideo ipsi d. 23 cum D. Dre Kaczhovski praescripsimus Potion. Ri- veri unc. jv. aq. Foenic. unc. jj, ut sumat om- ni 2 hor. 2 cochl. mens. alternatim cum olei Cajeput gutt. v — jj] с. saccharo. Tandem re- convaluit, ut d. 24 jam ambulare quid- quam comedere, et d..25 rus petere pos- set, — VI. Exemplum clarissimum | convincens de necessitate absoluta venaesectionis praebuit nobis uxor Capitanei Exercitus Ross. Nobilis 499 Carolina Zienkovicz circa 30 annorum, mater 4 infantum, delicatula , hysterica , saepius ce- phalalgia nervosa correpta , ante mensem diu vexata odontalgia et fluxione nec non animi pathematibus deprimentibus fere continuis, ab- solutis ante 3 hebdomadas catameniis , d. 23 Aprilis aggressa fuit adeo violenta diarrhoea ut post alteram alvum Lipothymiam sit passa. Vo- catus D. Dr. A. Kaczhovski ordinavit emulsionem cum Laud. liquido,,decoctum Salep pro potu; sed dum aegra post 2 alvum conquesta fuerit habere se ardoris sensationem in abdomine , ipsi 20 hirudines ad illud applicari curavit, Etiamsi et clysmata cum Laudano fuerint por- recta , attamen diarrhoea adhuc. continuavit. Die 24 in consultatione praescripsimus Pulv. Rad. Columbo gr. x. omni 2 hor. alternatim aquae Lauro Cerasi gutt. xv et aluminis dra- conisati gr. x ad clysmata mucilaginosa : inve- ni etenim eam valde mutatam , dormitantem , oculis in caput retractis, sursumversis, pul- sum parvum , debilem , frequentem ; inquietam et nauseis vexatam , manus et pedes frigidos. Die 25 absente Medico ordinario eam iterum vidi, Diarrhoea fuit imminuta , alvus saltem 500 consistentiae syrupi flavescens; at genae rüben- tes, respiratio difficilis ob oppressionem petto- ris, jactatio magna: pulsus idem. Curavi ipsi venam. secari in brachio dextro. Effluxe- re unciae 4 et dein cessavit fluere , sanguis fuit ater spissus. Dum aegra proxima fuit Li- pothimiae et pulsus in altera manu non fuerit magis evolutus , haesitavi venam secare in als tera manu et eo magis qnod solus fuerim. In pectore iamen sentiit levamén notabile, die ins sequente sat tranquilla füit at die 27 dolores se manifesiarunt in epigastrio et in imo abdos mine, ut refugium et salis adhuc fuerit in venaesectione ot applicatione hirudinum. "Tanz dem reconvaluit snpervenientibus Catameniis. — VII: Nobilis Helena Medecha 40 et äli- quot annorum, ante mensem pleuritidem et dein. febrim intermittentem est passa; absoluta ante 2 hebdomadas menstruatione ; ob alvuni valde laxam per aliquot dies; consuluit D. Käczko- vski qui ipsi Tram Rhei aquosam cum aqu; Menth. pip. et Laud; liq. Syd. ordinavit : àt mixtura haec ipsi sensationem ardoris ingrati- Ssimaur caussavit et diarrhoeam non retinuit ; ind 501 neque Infusum Menthae pip. perferre potuit. Illo absente me vocarunt d. 27 Aprilis mane: In- cdi praeter diarrhoeam aquosam , dolorem in epigastrio , nauseam et vomitus: manus frigidas et crampum surarum. Jussi ipsi venam secari ad 8 uncias (tempore pleuritidis phlebotomia quoque locum habuit), sanguis ater primi va- sculi fuit tectus crusta inflammatoria; caeterum serum praevaluit. Praescripsi ei pulveres aëros phoros, ut supra, alternatim cum Laud. liq. gutt. VI omni bihorio sumendos; decoctum Rad. Salep pro potu, cui quidquam succi Citri addere per- misi; atque sinapismata ad abdomen et clyma- ta mucilaginosa cum Laudano. Dolor epigastrii quidem circa meridiem quidquam fuit imminu- tus, cum tamen nauseae et vomitus continua« rint, 15 hirudines ibi applicari curavi. Diar- rhoea sistebatur, at ob nauseas noctu parum dor- mivit. Die 28 observans regionem epigastricam adhuc sub attactu esse dolorificam et natiseas nondum cessasse, jussi adhuc applicari 12 hi- rudines: praescripsi aquam Lauro Cerasi. Serius applicatis sinapismatibus, dein vesicante, deni- que Extract. Hycscyami , tandem siluere naus seae, symptoma molestissimum hujus morbi. = 502 Die 29 jam libera a cholera afflicta fait aph- tis inlingua et gingivis; etadhuc magis d. 30 angina, quae etsi magnam non monstravit in» flammationem , tamen maximam ipsi causavit difficultatem deglutiendi. lpsa desideravit ap- plicationem 10 hirudinum , quo facto adhuc sinapismata superimponere debui, ob perdu- rantem quasi spasmodicam constrictionem gute turis adhuc miscelam ex Theriac. Androm, et ung. Hydrarg. „а unc. j. paratam gutturi et su periori thoracis parti applicari curavi. Insimal utebatur decocto Altheae cum quodquam mellis et aceli pro gargarismate et pediluvio: et sic ad vesperam liberata fuit ab hoc malo. Ob aphthas adhuc linctum cum Borace veneta ordinavi. VIII. Nobilis virgo Paulina Bobróvna 20 annorum , sana, sat crassa, d. 27 = hora Эа matutina diarrhoea fuit correpta, hora 7 a jam experta est nauseam, vomitum, dolorem violen- tem epigastril, borborygmos continuos et сгат- pum pedum, manus et pedes frigebant: pul- sus fuit parvus , debilis et frequens. + Curavi slatim. venam secari àd libram unam. Sanguis 5053: fuit ater et spissus: ordinavi pulverem aéro- phorum e Carb. Sodae gr. xjj et Acid. Tart. gr. vjjj alternatim cum Laud. liq. gutt. vj, pro potu decoct. Rad. Symphyti , Sinapismata for- tia ad totam abdomen et ad suras 5 nec non clysmata cum Laudano. Circa meridiem talis solum fuit mutatio quod calor corporis aequa- lior et quod crampi cessaverint. Ordinavi ita- que 15 hirudines ad epigastrium. Vesperi qui- dem dolor epigastrii et diarrhoea siluit: atta- men jactatio et nauseae maximae cum vomitu bilioso et siti magna. Praescripsi itaque Pulv. Rad. Spec. gr. x. omni i hor. porrigendos ad sufficientem bilis ejectionem, quam aqua calida adhuc facilitare. debuit. Rejecta bile vomitus cessarunt nec tamen nauseae, ad quas debel- landas dedi aquam Lauro Cerasi, Liquorem ano- dynum Hoffmanni et Oleum Cajeput. Ex his ipsi Liquor Anodynus et Infus. Hbae Menthae pip. optime convenit. Appropinquante aurora primum obdormiit. Die 282 mane jam melius se habuit. Clysma mane sumtum ad meridiem usque retinuit: dein deposuit bis alvum ne- quaquam aquosam et borborygmi cessarunt æque ac nauseae. Calor corporis aequalis, pulsus 504 elevatus , nec debilis, naturali tamen frequen- tior, sitis mediocris. Nox nondum bona, nam somnus parcus adhuc fuit. Die 29% jam adeo bene se habuit excepta debilitate et defectu ap- petitus , ut se reconvalescentem esse putaret ; etiamsi vesperi prima vice urinam emiserit: d. 304 vero in hypochondrio sinistro et inguine tali correpta fuit dolore, ut ipsi adhuc 12 hirudines apponere debui, quo ei adeo -con- duxére , ut eadem die adhuc ambulaverit in aula domus. Supervenientia demum eadem adhuc die catamenia sanitatem illi restituere plenariam. IX. Nobilis Kozaczyriski Procurator Fundi Educationis per tria Gubernia Volhyn. Podol. et Kiov. reversus ex ambulacro sudans, I vestibus , aquam frigidam larga manu bibit. T quae ipsi relaxationem alvi causavit: attamen infuso Theae nigrae pro parte compescit. Tandem D. Dr. Majewski prascripsit ipsi medicamina. Melius se habens, tempore vrspertino frigido et humido iterum ambulavit et malum multum exacerbavit. Ob nauseam et ructus sat ingratos, idem Medicus ipsi porrexit die 52 Maji Rad. lpecacuanhae gr. V bis, at hi pulveres videntur 505 accelerasse evolutionem morbi regnantis. Die 62 Maji hora 52 matutina appellatus , post noctem insomnem , nausea , vomitu , diarrhoea frequenti cum borborygmis vexatum aegrum inveni valde mutatum in facie et voce, Quod- cunque bibit, vomitu rejecit , et tali ordine, quod ultima prius etserius ea quae antea bibit: et sic altera primum die ejecit Inf. Hbae Menthae, quod precedente adhuc nocte deglutiit. Unice aquam frigidam potuit perferre (1) Haec ipsi nauseas saltem per aliquod tempus com« pescit, et vomitu non ejicitur. Pulsus fuit febrilis, nec parvus, nec debilis; adhuc manus quidquam frigebant , nec tamen pedes. Curavi statim venam secari. Sanguis ad №] emissa ad- huc bene fluxit , fuit ater, spissus, sine crusta inflammatoria. Ordinavi aquam Lauro Cerasi et Laudanum alternatim sumenda, Decoct. Rad. Salep pro potu, Sinapismata fortia cum Rad. Armoraceae ad totum abdomen et clysmata consueta, — Dum jam in aliis observavi aquam frigidam non esse adeo nocivam et unicum fuisse solatium quorundam aegrorum , et huic (1) Vide ad finem Quaestionum, 55 * 506 ejus usum moderatum permisi. Clysma ad horam 4:8 pomeridianam ex perturbatione ad- stantium non fuit injectum, Nec aquam Lauro | Cerasi, nec Laudanum , nec Decoctum Salep- tepidum perferre potuit: omnia vomitu rejecit. Conquestus est tunc habere se in utroque latere thoracis pone epigastrium dolorem. Curavi ipsi applicari ad epigastrium hirudines sex et ad utrumque latus octo cum 4 ampullis. postea vero ordinavi pulveres aérophoros, quorum primum rejecit, alterum autem retinuit aeque ac tertium ' me presente hora 94, permisi enim superbibere aquam frigidam. Attamen tunc maxima fuit inquietudo , et continua jactatio ex nausea intolerabili. Sitis magna; pulsus frequens parvus et debilis. Urinae nullae. Consului pediluvium | calidum acre; vaporem ex aceto pro elicienda transpiratione, Sinapis- mata fortia ad suras et iterum clysma cum Laud. Gutt. xjj et addita aqu. Lauro Cerasi gutt, xxx. Post pedilavium obdormiit ; ideo clysma non sumsit. Lingua tota die sieca per duas horas nocturnas omnino humida fuit. Diarrhoea siluit et mane die 72 adeo bene se sentiit ut facie serena et ridente nos salutaverit. OO - 507 Ante adventum nostrum bis sumsit pulverem, Dum vero post aquae frigidissimae haustum singultu fuerit correptus, bibit Infusum Theae chinensis nigrae vasculum coffeanum calide, quod tamen brevi ejecit et iterum nauseae et yomitus se manifestarunt. Dolores in lateribus thoracis adhuc nocte quandoque sub profunda inspirae tione sentiit; mane vero ex integro evanuere. Calor corporis fuit naturalis et aequalis, pulsus magis elevatus. Per totam diem fuit dormitans, | et nauseis et vomitu vexatus. Sumsit tantum Pulv. aérophoros. Balneum tantum vix tepidam potuit perferre, nam et vulnuscula hirudinum et cutis abdominis adhnc post sinapismata nimis fuit dolorifica. Vesperi ipsi vesicans amplum ad epigastrium ,applicari curavi et prae- scripsi ei Extr. Hyosc. Gr. j, Lap. Cancror. gr. jjj; ut sumat ommi 2 hor. Sumta primo pulvere nauseae siluere et nox fuit tranquilla, Alvo soluta clysmate prima vice urinam №} reddidit. Notari tamen meretur, quod non se- dens sed corpore erecto prima vice minxerit, Die 82 omnino bene se habuit. Flatus saepius exeuntes quidquam alvi aquosae foetidae expulse- re. Urina flava, copiosa cum nubecula suspensa. 508 Nec nausea, nec vomitus: ideo per totam diem unum solum pulverem sumsit, Borborygmi praecedunt solum flatus exeuntes. Febris adhuc adest cum pulsu magis elevato , et lingua pri- mum lateribus humida. Sitis continua. Aquam frigidam solam adhuc perfert, Limonada et Elix, acido Halleri admisto. Sudores nondum univer- sales. Sudant solum caput, pectus et manus, Post balneum tepidius obdormiit. Per reliquam diem hilaris et sat loquax fuit. Dum febris nondum cessat, ordinavi pro deligatione vesi- eatorii Ung. Basil. et Hydrarg. aa. Post diem optimam , tamen vesperi adeo debilem se sen» sit, ut abstinuerit ab applicatione hujus Unguen- ti et a pediluvio. Cum flatibus quidquam alvi minus liquidae deposuit. Somnus fuit inqui- etus et sudores partiales donec die 92 mane port 4am horam aqua fontanae recentissimae vase. coffean. biberit ; dein obdormiit iterum et sudor universalis supervenit. Febris nondum cedit. Lingua adhuc medio sicca et appetentia aqua frigida eadem: ideo hodie ipsi ordinavi- mus Decoct. Rad. Salep. m. p. Un, vjjj, acid. sulf. scr. j, Syr. Rub. Idaei Unc. j, ut sumat omni hora cochl. mens. Sub usu hujus febri- 509 eula imminuta fuit: appetitus lente revenit, ut d. 12 jam reconvalescens nominari potuit. X. Generosus Musicus Tretovski ; vir 40 et aliquot annorum, temperamenti phlegmatici, haemorrhoidarius et ex hae fonte saepius dolo- ribus, uti nobis narravit , in thoracis latere et pede sinistro correptus fuerat. Jam a pluribus diebus diarrhoeam est passus; remediis domesticis tamen eo melius se habuit, ut appetitu vigen- ie nimis lauta coena d. 8 Maji ansam novam praebuerit exacerbationi mali. Diarrhoea d. 9 devenit violentior conjuncta cum nauseis et in- quietudine: attamen nondum auxilium petiit, A meridie post 3 horam vocatus fui cum D, Jasinskio. Ante adventum nostrum vomitus co- piosos est passus, os et manus livebant atque aeque ac pedes frigidae fuere. Nauseae et ins quietudo magna, Crampus pedum notabilis. Pulsus parvus , debilis , frequens. Facies mul- ium mutata aeque ac vox. Statim venam seca- vimus ad unc. Vjj. Sanguis fuit fere ater et spississimus. De nullis doloribus conquerebatur. Antequam medicamina et sinapismata e Phar- macopola attulere , instituimus frictiones abdo- 510 minis et pedum ope Balsami Opodeldok domi praesentis et superimposuimus avenam calefactam, Mollimentum exinde magnum : nam non solum erampi cessarunt, sed pulsus elevabatur , imo sudores calidi supervenere. Ordinavimus aqu. Lauro Cer. gutt. xx alternatim cum Laud. liq. Syd. gutt. x. elysmata cum Laudano et Sina- pismata fortia ad abdomen. Vomitus et diar- rhoea quidem sistebantur: attamen vesperi pul- sus iterum minor et nauseae continuarunt. Nocte correptus fuit doloribus in epigastrio et in spina dorsi. Applicatae numerosae hirudines et ampullae cruentae levamen. attulere adhuc mane; at nec status pulsus fuit amelioratus, Seposuimus Laudanum, continuavimus in aqua Lauro Cerasi, quacum alternatim porreximus Ca- lom. gr. jj; Sacch. gr. Vj. Applicavimus vesi- cantia , instituimus frictiones extremitatum spi- rituosas ; at omnia incassum ; versus meridiem. fatis cessit. — ;4 XI. Ad nosocomium raro attulere aegros in primo studio ; plerumque 2 evoluto; saepe- numero vix praesentes, thorace distento, abdo- mine ligni adinstar duro, toto corpore plus 511 minusve livido , frigido. Tali in statu venaese- ctio jam inanis: nam sanguis non amplius fluit et omnis spes in fomentatione pectoris, abdo- minis, brachiorum , imo surarum ope foeni aqua ebulliente humectati eo usque, donec cor- pus mollescit, calor revenit et sanguis ex apertis jam venis fluat. Dein porrigimus Laud. liq. Syd. gutt. xx et aqu. Lauro Cerasi gutt. xxx ter de die. Abdomini adhuc Sinapismata , si prima fomentatione non pervenit ad vesicam, aut in hoc casu cineres calidos superimponi- mus et lateres calefactos pedibus apponimus , atque pro potu porrigitur tepidum decoctum mucilaginosum. Si dolores locales se manifestant ibi hirudines et ampullas cruentas et serius vesi- cantia applicavimus ; et ob diarrhoeam adhuc clysmata mucilaginoza cum Laudano aut alum. draconisato. Haec fomentatio saepius adeo feli- ci fuit coronata effectu, ut plures aegri tertia die ipsi domum petierint. XII. Ad Judaeos plurimum | primo stadio vocatus fui; rarius in secundo, quod nonnisi inter pauperos locum habuit. In primo stadio fere omnes fuere sanati: solum in paucissimis 512 morbus ulterius fuit evolutus. Quod attinet ac- gros, ad quos fui appellatus in 2 stadio, efle- ctus curarum mearum plurimum dependit a prom- pto auxilio et a patientia aegri: nam plures ex impatientia respuentes methodum curandi do- lorificam, alit ex malignitate invincibili morbi, aut ubi nimis sero fui vocatns, supremum obi- ere diem. — _ Nota ad historiam IX. Hicce aeger non est primus, cui aqua frigida optime covenit, Retuli abusum aquae frigidae in 1 historia. Die 5 Maii fui appelatus ad judaeum , Leibo , qui quoque nullum. potum tepidum perfert. Aqua frigida est unica res, quam vomitu non ejicit. Dr. A. Kaczkovski etiam mihi retulit casum — militis cui facta venaesectione et applicatis irritantibus uncia aqua frigida ad libitum usus fuit et opti- mo cnm effectu. # = PILI PLGLL LLL IP LILPL BIDDLE LL IL LDIG LLG PANI IP PONI PIN BEND Fea INFO KNIE ROLE I PIRE REMARQUES Sur l'ouvrage de M, Fréderie Dv Bois de Mont- pireux , ayant pour titre ; Conchyliologie fossile, ou Aperçu geognosti- que des formations du Plateau Volhynie - Podolien ; in 4 Berlin 1830. par Antoine ANDRZEIOWSKI, Pendaut le cours des cinq années dernié- res , les recherches géologiques dans nos con- trées ont occupé les Naturalistes savans de Russie, - Entre autres Mr. Du Bois vient de faire paraître un mémoire sur les coquilles fossiles de Volhynie et de Podolie.-Assurement- les Naturalistes étrangers , d’après l'esquisse faite par Mr. Du Bors et d'aprés sa carte , se feront une idée générale de l'état géologique du pays que l'Auteur nomme le plateau Vol- Буше - Podolien; mais les habitans. de la con- trée, à portée sans cesse d'observer le sol:qui les a vu naitre, et qui les nourrit; se voient 514 souvent forcés, d'avoir à cet égard une opinion qui différe de celle de Mr. Du Bois, Il y a des faits qui ont pu échapper à l'oeil de l’habile observateur malgré ses laborieuses et savantes recherches, et qui sont familiers aux habitans de la contrée. — On aime à se méfier de l’opinion de ceux qui paraissent moins instruits, mais dans des circonstances où il y va de l'intérêt de la scien- ce, ou ne doit pas mépriser les avis même des gens de la campagne. — Malheureusement nous voyons bien souvent des hommes célé- bres par l'étendue de leur connoissances et par les services éclatans qu'ils rendent à l’instruc- tion dans leurs savans écrits , se laisser guis der par une dangereuse présomption, qui ne leur permet d'apprécier , que се qui leur ap- partent. — Nos contrées n'ont pas её aussi négligées qu'on veut bien le faire entendre; et le sol que nous habitons n'est pas resté aussi inculte qu'on pourrait se la figurer d'après les ouvráges de Mr. Eichwald et de Mr. Du Bois, qui prétendent en être les premiers examinateurs. 515 L'Europe connait déja le mérite du Pro» fesseur Besser, et son nom célèbre parmi nous n'est pas inconnu dans les autres parties du monde.-Ses écrits l'ont fait rechercher des sa- vans, et sa vaste correspondance nous ouvre depuis plusieurs années des communications avec les Naturalistes étrangers, et nous four- nit tous les jours l'occasion de répandre dans le monde savant les productions particulières à notre pays; c'est de cette manière que le Ca- binet - Zoologique du Lycée de Volhynie s'est enrichi non seulement d’une curieuse collection d'insectes , mais il en possède encore une de plus de quinze cent espèces de coquilles, par- mi les quelles il y en a plus de deux cents fossiles bien determinées de Plaisance, de Rome et de Paris. A l’aide de cette précieuse collec- tion et de notre correspondance avre Mr. Puscu nous avons su facilement tirer parti de ce que ont donné nos fouilles dans les couches de nos terrains. — Nous devons un juste tribut de reconnaissance au zele infatigable de nos Pro- fesseurs Mr. Zıenowitscn et Mr. ZsonzEwskt dont les savantes recherches n’out pas peu contribué à enrichir nos collctions — Ce der- 516 nier spécialement, dans ses recherches labori« euses, ой les plus grands dangers n'ont pu rallentir son ardeur , a ramassé une superbe collection de fossiles , et se prépare a rendre un service important à la science, en mete tant au jour les fruits de ses veilles dans un ouvrage aussi curieux qu'instructif et puisqu'il faut mettre la verité dans tout son jour, ce n'est qu'à nos collections, que Mr. Еленуульр doit les pièces les plus belles et les plus rares, et plus de moitié des fossiles qu'il décrit dans son Esquisse (*), sans avoir cependant la loyauté de citer à chaque article celui de qui il tient l'é- chantillon, comme ont la delicatesse de faire Mrs, Desean, DecannorLe , Sprenger, les deux Fiss CHER, LepEsour; et tant d’autres ittustres savans. Il se contente d'insérer dans une note une les gére mention de Mr. Zrenowirscn et Zporzevski. Je prendrai donc la liberté de dire quel- que chose de mes propres observations, recueillis pendant nombre d’années, non saus des grandes ts (*) Naturhistorische Skizze etc. Eichwald, 4 Vilna 103o. 517 À fatigues et au milieu de mille daugers, et que jai publiées sous le titre de Obiazd w przedmi- otach Hystoryi naturalney , Czgsé 1. w 1823 Kolcu, Czgse ll w 1830 w Winie. Ces obser- vations, il est vrai, écrites en polonais sont re- stées inconnues aux étrangers, et, à ceux mé- me qui habitent depuis plusieurs aunées notre Pays.—Mr. Du Bois parait ne pas les connai- tre, ou les avoir trouvées de si peu d'impor- tance, qu’ il n'a pas même daigné y jetter, les yeux bien que peut être il y aurait trouvé quelque chose qui méritat sonattention; et quoique Mr. Puscn ait bien voulu en faire une menti- on honorable dans son mémoire lu en pré- sence de limmortel Номвотот le 3. Juin en 1830 — Après avoir là et relü I’ ouvrage de Mr Duzois aprés en avoir examiné les descriptions, comparé les figures aux coquillages de notre Collection, je suis parvenu à déterminer quel- ques unes des езрёсез que j'avois encore sans noms, ainsi qua redresser l’opinion de Mr. Du Bois sur quelques unes de celles qu'il regarde comme nouvelles, — Je vais donc ici 518 passer. en revue ses obserrations et peut = x être trouverais-je à y ajouter des choses qui ont pu échapper à l'attention de lau- teur — Mr. Du Bois dans un court avant-propos ex^ аня; <. 3 . pose les changemens quont subi les corps or- D EMITE ganiques enterrés, et dit que l'on ne les peut | pas comprendre, qu'en approfondissant l'étude des pétrifications. — Il indique les progrés que la science a faits en France eten Italie et ex- pose la diversité que présente les mémes objets а 2 observes dans les deux pays. - Eusuite il con- En duit le lecteur dans la contrée qu’il appelle le Plateau Volhynie - Podolien, et après les fati- ques d’un penible voyage au milieu des sables et des marais de Pinsk et de Ratno il le fait reposer agréablement dans ce pays fertile et hos- pitalier aussi riche en sites pittoresques qu'en. 1 merveilles de la nature — Il dit que Mr. de Восн | fait mention des tresors fossiles qu'il a appor | 3 tés de Podolie, et que dans l'ouvrage présent, | il n’a fait que donner plus d'extension á ses pre- M miéres remarques en y ajoutant encore ce que | / Mr. E:cuwaup a fait connaitre dans son Esquise — 519 se. — Après cette disposition l'auteur parcourt le Plateau en suivant les formations des roches г selon leur anciennete — „ À larticle de formation primitive il trace les points où il a observé les granites , en indiquant leur direction dans la parallèlité du Bohe (Boh) et du Dniepre coupée par une ligne dirigee vers le sud du Dniestre. ~ Parmi les formations de transition, l'auteur distingue sur le bord du Dniestre aux environs de Mohileff une roche de phyllade recouverte par une couche de Grauwacke ; qui s'étend jusqu'a Ladawa , à Kouritovtsé ( Kurytowce ) et à Weirboviètz. Il observe ensuite que le Dniestre se creuse un lit dans un calcaire de transition depuis sa sortie de la Galicie, jusqu'au dessus de ses cataractes, et que dans toute cette longueur on nest pas encore parvenu à trouver d’autre roche, si ce n’est une couche legère de Phyllade à Kitaigrod, et que la plupart des affluens à gauche du Dniestre, coulans parallé- lement, se creusent deslits dans la méme roche. Les roches de la formation secondaire, méme la craie selon Mr. Dugois et Mr. Ercuwazn, 54 920 ne jouent aumidi du Plateau de Volhynie-Podolien qu'un. role trés subordonné. — Tous les ruis- seaux depuis le point. culminant du Plateau, coulent sur la craie, qui ne cesse que là où les granites commencent, ainsi donc la craie repose sur le granite. — Puis l’auteur observe l'aire singulièrement oudulé des craies de Volhynie et le compare avec celui des craies de Stubenhammer , d’Arcona , sur ile de Rugen. П cite les pétrifications de cette roche, et remarque que la craie si étendue vers le Nord du plateau, diminue considérablemeut et semble disparaître vers le Sud, si ce n’est dans quelques points, p. e. Ladawa, Mohileff Jampol, Morachwa. — C'est aussi d’après Mr. Eicuwazp , que l’auteur trace les limites des formations tertiaires et quaternaires. — IL leur assigne le massif principal sur la plaine de Bialozorka ed d'4vratine , et trace l’éteudue de ses limites au Nord jusqu'á Botschanitsa , a l'Est vers Miendziboje, au Sud jusqu'au Dniestre. — Cette plaine est 4 la fois le point le plus élevé ; d’où partent des affluens pour tous les cotés de l'horizon, pour le Dniestre, le Bohe, le Bougue et pour le Pripets — = 521 L'auteur marque son élévation de plus de 1000 pieds au dessus de la mer noire, sans cepen- dant Ini attribuer le titre de montagne , com- me la représenté Zannoni sur les cartes de Pologne. — Dans larticle des formations particuliéres; ladteur en remarque quatre en les rangeant d'aprés leur äge approximatif, savoir: l'argile; le sable marin et le grès marin, l'oolithe et lé calcaire a Cérites, le calcaire à serpules et le calcaire marin grossier — Il les décrit en détails en indiquant les espéces de coquil- les fossiles qu'elles renferment, ainsi que les endroits où il les a observé. — Hi parle ensuite des terrains d’alluvions qui renferment comme il observe une quantité de silex roulés, surtout aux bords de la Tar« nawa en Podolie, ainsi qu'en Volhynie aux environs de Krzemieniec, où ils fournissent des matériaux pour les fabriques de pierres à fusil. — J] indique ensuite le plan supérieur de cette formation, cette couche de terre noire si fertile et qui est la source de l'abondance et de la richesse du plateau Volhynie-Podolien. 54 * 922 Enfin il termine son Esquisse en faisant men- tion des secours que lui out fourni les ouvra= ges de Brocchi, de Basterot, de Brongniart : de Lamarck, de Deshayes et de Poli, ainsi que de Mr. de Buch dans la détermination des espèces. — Il parle de l'ouvrage de Mr. Eıcn- WALD, mais il avoue quil ne lui a pas été d'un graud secours parcequil manque des comparaisons nécessaires entre les produits quil décrit, et ceux des contrées Subape- nines ou ceux de la France. — Dans l’eunmeration des genres et des especes Mr. Du Bois suit la classification de Lamarck d’après Bronn; quant aux espèces, il cite scrupuleusement à chacune l'auteur, qui l'a décrite. — Parmi 112 espéces énumerées, il y en a 35 nouvelles qui ont été trouvées, nommees, décrites et dessinées poa l'auteur. — .Mr. Dv Bois y ajoute encore un tableau com- paratif des espéces fossiles du Plateau Vol- hynie-Podolien avec celles du Viceutin de Mr. BroneniArt, de Bordeaux de BasreroT, des subapennines de Broccnı et de celles de la Méditernanée et de l'Océan. — Tout ce que 923 M. Du Bois a inséré dans cet ouvrage comme fruit de ses observations, ne manque pas de Jugement, car il a bien vu, et il décrit en babile connaisseur. — Ses descriptions sont clai- res et exactes et les figures dessinées avec élégance et précision, — On y reconnait et le talent et l'oeil d'un habile observateur. — Les courtes observations de Mr. Du Bois offrent plus d'avantages à ceux qui se consacrent à l'étude des étres organiques fossiles, que celles de bien d'autres ouvrages volumineux ll faut rendre justice à l'auteur quil a bien sü saisir lensemble, et que bien des détails y sont dé- voloppés avec exactitude et précision. — Apres avoir tracé le sommaire du Memoire et rendu Vhommage dà au mérite de l'auteur, qu'il nous soit permis d'ajouter quelques observations sur des articles qu'il a sans doute oubliés, ou quil na traité que superficiellement. LE „Le granite excepté à Krupietz pres de ,Badziwiloff, m'a pas encore été vu a locci- „dent du Plateau Volhynie - Podolien , mais „les rivières en se creusant leurs lits, Pont „mis à découvert au nord, à l'est et au midi. 524 C'est ainsi qu'à Nowogrod Wolynski et à Kors эре (*) on le voit sur les bords de № »Sloutsche ( Stuiz ), et à Zytomir sur ceux de »Teteroff ,, — L’observation de Mr. Dw Bois faite d'aprés Mr. Ercuwarp, montre qu il s'est laissé trop entrainer par son prédécesseur , et sans avoir vérifié Ни-тёште les faits, На répété la même erreur. — Le Plateau Volhynie- Podolien s'étend jusqu'au Prypetz, au Dniepre et au Dniestre, il est done difficile de marquer arbitrairement les bornes de ses quatre direc- tions.— Le Granite de Krupetz n’est qu'un mor- ceau percant dans un endroit au bord d’un étang, sans qu'on puisse assurer si c'est une couche, ou une pièce apportée par le courant d’un déluge et enterré au milieu de la contrée abondante en roches calcaires. — Le granite ne commence à paraître sur les bords de la Sloutsche qu'au р (^) М. Etcuwarp se trompe 4 cet égard, car ce nest pas la Sloutsche qui coule à Korzetz mais une rivière nomméc Kourtschique ( Kórezyk) , quant á la Sloutsche, elle est éloignée de plus de 13 werstes ou pres de sept lieues de France de cet- te ville, et recoit les eaux de Kourtschique. 925 Sud-Est de Staré Konstantinoff pres du village Samtschiqui ( Samezyki ) en descendaut la'rivi- ere vers Ostropol, ou les «masses granitiques d'une trés belle pâte à grain fin avec beaucoup de grenats, s'élévent jusqu'à 80 pieds de hau- teur au dessus de la surface de l'eau, et de là continuent de border le lit de la Sloutsche par Lubar, Baranowka, Nowogrod - Wolinski , Sjedlistche ( Siedliszeze ) Houbkoff, et ce n'est que vers son embouchure dans le Horigne (Ho- ryn) non loin de Dombrowitsa, sous le village Louchetsché ( Lucheze ) que ses eaux «coulent daus un lit de terrain d'alluvion. — A peu de distance de Staré Konstantinoff, à peine à 40 werstes vers le sud, on rencontre la méme ro- che primitive bordant le cours du Bohe (*) (*) Mr. Dusors ainsi que M. Eichwald se trompent dans ’Ortographce de deux rivières dont les noms se ressem- blent, mais le Bohe que Мг. Du Bois nomme dans son ouvrage Doug qui coule en Podolie est le Hypa- nis des anciens, et l'autre qui sépare le Rm. de Polo- gne de la Russie se nomme Bougue (Виз). — Il y a peu denoms propres de nos villes, villages et ri- vieres, qui ne soient changes de méme dans leurs . . 2 . . р . . О LEO ouvages, j'ai donc aimé mieux les écrite ainsi quils 526 ; à Holoskoff tout prés de Miendzyboje (Miedzy- boz ). — Nous voyons sur la carte de Mr. du Bois, que le Boh ‘descend vers lEuxin entre les granites presqu’en ligne droite; c'est juste- ment sa direction, et ce nest que prés de Wo- znesiensk qu'on perd les, traces du granite. — Sur le Dniepre ou voit déjà cette méme roche prés de Tahagnetscha (Tahancza) dans le Distr. de Bohouslaff ( Bohustaw ), bien au dessus de Kanioff , et de ce point là le Dniepre roule rapidement sur le granite, rompt ses masses énormes , forme les fameuses cataractes nöm- mées porohy, et puis coule plus tranquillement au mulieu de terres glaises au dessous de Nico- pol et même jusqu'à Berislaff. — Toutes les rivi- éres quil recoit coulent aussi dans des ravins creusés dans la méme roche que le Dniepre. — Quant au Bohe, tous ses affluens à droite cou- lent moins rapidement , faisant un angle as- sez aigu avec le fleuve principal, et ce n'est quà leur embouchure, qu'elles se creusent avec se prononcent que de conserver leur orthographe et les rendre plus difficile à trouver pour les étran- gers — 927 rapidité un lit dans le granite. — Tout le pays borne par le Dniepre, le Bohe et la Sloutsche est assis sur une roche primitive, car toutes les rivières qui débouchent dans le Bohe, ou cel- les qui portent leurs eaux à la Sloutsche et au Dniepre coulent au milieu des granites. — C’est ce Plateau que j'ai nommé dans mes observations la région granitique; et le reste du pays borné par le Horigne, le Stér, Zbroutsch, le Dniestre et la mer noire, comme reposant presque sans inter- ruption sur les formations postérieures, par égard pour la formation dominante je l'appelle la région calcaire. — Ainsi à l’ouest c’est la Slout- sche, au Sud le Bohe qui forment les limites entre les roches primitives et celles de formations plus récentes, comme l’observe aussi Mr. Du Bois , mais les granites Hypaniques ne sont point pa- rallèles à ceux du Dniepre, ni à ceux de la Slou- tche, car celle-ci tourne vers le nord, etle Dniepre se recourbe justement depuis le point où il ren- contre les granites et forme un angle presque droit avec le Bohe en recevant ses eaux dans un vaste Liman (*). — La ligne qui selon Г (*) Liman est le nom indigene des lacs formés par des grands fleuves en approchant de leur embou- 528 auteur ,,coupe presqu'à angle droit“ les deux (prétendues ) parallèles, n’est qu'une branche de cette énorme contrée granitique, qui, s'étant échappé des rives du Bohe dans les districts d’ Olgopol et de Bratilaff, se montre encore dun endroit à l’autre, dans la direction du Sud, comme à Olchanka, à Brailoff, prés de Mora- chwa, et sur le Dniestre au dessons de Тат- pol, où elle forme une considérable cataracte, mais non ,,sur nombre de points à travers tout le plateaus car excepté les endroits cités on ne la rencontre plus nulle part en Podolie , c'est a la droite du Bohe. — En parlant de la formation de transition Mr. Du Bois dit. ,qu'il faudrait d’abord di- „‚stinguer sur le Dniestre a Mohileff une phyl- „lade de transition , dont la couche inferieure a prés de 60 pieds d'épaisseur, qu'elle est recouverte par une couche de Grauwacke »presque aussi épaisse et que cette méme for- „mation reparait à Ladawa à Werbowietz “. Puis il remarque, que: ‚le Dniestre creuse chure.- Tels sont le Liman du Bohe , du Dniepre et du Dniestre. — — 529 „son lit dans le caleaire de transition, depuis sa „sortie de Galicie , jusqu'au dessus de ses cas sstaractes,, — Il n'est que trop vrai qu'on voit cette espéce de roche au bord du Dniestre , mais ce n'est que vers l'embouchure de la Zbrou- tche, de la Smotritsche, (Smotryce) et de la Mouquecha (Muksza). — En descendant depuis Zalestschiki (Zalesezyki) en Galicie, par Zwaniets, Braha , Houdennetsa , Ouchitsa (Uszyca) , Lo- iowtse , Kalouche (Kalusz), Jaricheff , jusqu'à Ladawa et à Mohylef on voit continuellement la roche feuilletée des Schistes agileux en di- vers couleurs , tantôt seule , tantôt alternante avec le Traumate jusqu'a Kalouche et à Ladawa où cette dernière présente plutôt l'aspect d'un gneiss verdâtre. — La même phyllade se fait voir à Zinkof, et aux bords de la Zbroutsche au dessus de Tscharnokosienitse (Czarnokosienice), et peut ètre méme sur tous les aftluens du Dnie- stre, comme je l’ai observé aux bords du Sé- réte et de la Nectschlava en Galicie, ainsi qu'aux bords de la Stoudennitsa, de la Tarnawa et du Kalusique en Podolie, dès que ces riviè- res approchent de leurs embouchures. — L'epais- seur de cette couche occupe quelquefois toute " S80 la hauteur de la colline, qui sert de bord aü fleuve élévé de plus de 60 toises comme à Zwa- nietz et à Loiowtse. — En remontant leurs cous rants, ce sont des calcaires compactes (marbres), des craies et méme des marnes qui bordent leurs lits , et c'est ainsi que se fait la trausi= tion! des raches plus anciennes aux plus recen- tes jusqu'à ce que lou parvienne au calcaire tertiaire vers leur source. — Il parait que Mr. Du Bois a suivi à cet égard les renscignemens donnés par Mr. Eicuwarn , mais il se sont trompés tous les deux , faute d'avoir eux -me- mes suivi le courant du Dniestre dans toute la longueur de la Podolie. (*) A Zwanietz le schiste est finement feuilleté d'une couleur brun- violet foncée , à Loiowtsé c'est aussi la méme phyllade , ainsi quà Lanowtsé sur le Sérét et à Zaleschtschiqui en Galicie. — C'est aussi d’après Mr. Ercawazn que l’au- teur remarque, que: ;,la formation secondaire, (*) Je crois qu'il m'est permis de pronocer sur la nature des roches qui servent du lit au Dniestre, car je l'ai visité depuis Zalestchiqui jusqu'à son embou- chure — 531 ,méme la craie, ne joue qu'un role trés subor- „donne au midi de ce Plateau , tandis qu'au „nord le long des aflluens du Pripetz il parait , remplacer le calcaire de transition, qui y manque „tout à fait.,, — Je ne connais pas la roche qui sert du lit au Pripetz et à ses affluens à sa gauche; car à sa droite, les riviéres qui lui apportent ses eaux, passent au milieu des roches de plu- sieurs espéces, ainsi le Stér coule au milieu des terres glaises , l'Horigne creuse son lit dans la craie, la Sloutsche dans le granite, et toutes ont leur embouchure dans le terrain d'alluvion. Quant aux craies jen ai observé nombre de carriéres, et j'ose assurer que non seulement iln’en man- que pas au Sud du Plateau, mais que même il y joue un des principaux roles. — Nous la ren controns à Tornoruda sur le Zbroutsché, à We- selets, Krchemienna (Krzemienna), Zawadyntché (Zawadynce)entre le Zbroutche, et la Smotritsche, ainsi que sur le Dniestre à Ladawa.— J'en ai ob- servé des couches énormes en descendant le Dnie- stre depuis Iampol, jusqu'à Jaorlique sous différens aspects et sous différentes formes de stratifica- tion. — ll est à supposer qu'on en trouve aussi dans bien des endroits au centre de Ja Pos 592 dolie. — A Ladawa une masse imposante de craie à cassure plus terreuse, à grain moins. fin que celle de Volhynie , couronne la*rive escarpée du Dniestre composée de couches alternantes de schiste et de Grauwacke. — Cette masse de craie est entrelacée vers sa base par des veines de silex imitant quelque fois des tuyaux de 2 a 5 pouces de calibre, et remplie de debris de Plagiostomes , de Podopsides et d'autres Ostracées déperdues. — La craie de Tarnoruda, et surtout celle de Krzemienna et de Zawadyntse, offre un aspect bien différent. — Elle ressemble 4 celle de Krzemieniets , sert de base à la formation 4 tertiaire, se perd dans une profondeur incons nue ct ses masses ne sont jamais trop élevées, quelquefois aussi elle est superposée d'un bane de sable comne à Tarnoruda. — Presque toujours elle contient plus au moins de Cérithes, de Monodonta mamilla , de Néritines avec leur peinture , d’Erycines , de Térébratules et mé- me des débris du problématipue Catillus. Les craies de Podolie Sud - Est, à Kamionka, à Saratseia et à laorlik se distinguent par la singularité de leur disposition et de leur arranges 533 ment. — A hamionka la craie monte jusqu'à la moitié de la rive du Dniestre, 40 werstes, plus bas & Rachkoff ( Raszkow ) on ne la voit point; le calcaire tertiaire descend jusqu'à la surface du Dniestre, et 20 werstes plus bas a Saratseia on voit de nouveau la craie a la méme hauteur, qui ne se perd plus, mais tantôt elle s’eleve, tantôt elle s'abbaisse jusqu'à Jaorlik sur la rivière du même nom, là près d'un moulin elle occupe les $ à peu près de la hauteur de la rive. — Ce qu'il y a de singulier aussi c'est sa stratification. — Tantôt c'est une masse unie comme dans les endroits cités plus haut, tantót des couches visiblement paralléles, se cassent verticalement en piéces plus ou moins réguliéres (*) à la manière des marnes et avec leur dureté, jnsqu'á une certaine profondeur. — (*) Cest dans un ravin à Saracis qu'on peut voir cette singularité, quelque fois ce sont des rhombes allongés réguliers, tantót courbés et recourbés en divers sens, tantôt ce sont des hexaëdres parfaits ou obliques , tantót des solides dont la forme est indéfinissable , mais toujours leur hauteur égale la hauteur de leur couche, 934 Quelques fois ces parallèles sont coupés par la couche mince de 2 à 6 pouces d'une orale assez compacte , d'un grain très fin, douce au toucher, légère, et facile a broyer entre les doigts. — On y rencontre peu de coquillages fossiles, je n'y ai trouvé, que les débris d'une Mactre , d'une Peigne, d'un Bucciu et le petit Cerithium Lima Bruguiére , et ce n'est que dans la partie supérieure de la couche. — La craie de Volhynie depuis les sources du Horigne, descend avec cette rivière jusquá Stepan, plus loin aux environs de Dombrowitsa on n'en a pas découvert jusqu’aujourd’hui. — Les craies Horigniennes sont en masses ondulées comme lobserve bien Mr. Dv. Bois, particuliérement à Tampol Distr. de Krzemieniets et à Toutschine ( Tuczyn ) remplies du Silex et des fragmens de quelques Peignes et de quelques Oursins , celle de Krzemieniets paraît constituer une cou- che distincte, elle contient des Terébratules, des débris d'une Peigne et du Catillus qui manque dans d'autres craies de Volhynie, une Hydno- phora ou Monticularia et des aiguillons d'un - Oursin, — 535 Quant 4 la fomation tertiaire et quater- naire, elle n’a pas des limites aussi restreintes, que le. prétend Mr. Du Bois. p. 9. Il a bien raison de dire, que’ ,,ce massif principal -de cette formation se concentre autour de la „plaine centrale de Bialozörha et d’Avratyn ‚, mais leurs couches ne sont pas si étroitement eirconserites. Les collines qui entourent Léopol en Galicie, une chaine de collines qui s'étend à peu prés depuis Zbarage jusqu'au Dniestre , celles qui s'élèvent aux environs de Satanow et de Lanchorogne ainsi que celles que s'étendent, soit le long de la Podolie en direction Sud-Est, soit ramifiées en divers sens dans les districts de Dubno, d'Ostróg et de Rouwno en Volhy- nie, sont formées par la méme roche terti- aire. — Cette méme roche couvre en général toutes les autres formations, tantót se reposant sur le granite ; tantót separée par une couche de sable ou de grès au ciment calcaire coms me á Hotoskoff et à Snitouffka distr. de Letis tscheff en Podolie ‚ tantôt sur les avant ders nières formations comme la craie, ou le calcaire de transition. — Le point mentionné de la plaine de Bialozorka et d’Awratyn est le plus 55 536 haut de tout le plateau Volhynie - Podolien , il s'étend à l'Ouest jusqu'à Zbaraz et Podka- mieñ en Galicie , au Sud jusqu'à Kupiel et à Bembnowka. — C'est de cette. plaine que se ramifie la roche tertiaire — C'est sur eette plaine encore que naissent les rivières Niet- schlawa , Bougue (Bug), Stér , Ikwa, Horigne, Sloutsche, Bohe (Boh) et Zbroutsche (Zbruce), et se dirigent vers tous les points de l'Hori- zon (*) Mais la roche tertiaire aprés avoir vu maitre dans sou sein la Sloutche et le Bohe les abandonne prés de Staré Konstantynoff et de Miendzyboge, cède sa place au granite, et me reparait sur le Bohe qu'á Woznesensk, s'etend vers l'Est à Berislaf sur le Dniepre, et semble (*) Nietschtawa prend sa source prés de Zbarage, le Bougue à Kottoff en Galicie à 14 Verstes de la source du Horigne; le Stér commence prés de Pod- kamien, Gkwa pres de Zwiniatsché, Horigne à Horinka, toutes ces quatre rivieres naissent daus l'espace de 1600 verstes carrées; la Sloutsch sur la plaine d'Awratyn, Zbroutsche prés de Biutozovka et Dohe sur le steppe de Bembnowka Distr. de Proskiroff Gouv. de Podolie. — 537 même depuis ces deux points accompagner les eaux de ces deux fleuves jusqu'à leur jonction et leur embouchure dans la mer noire , forme les roches - maritimes, et s'étend bien en avant sur. le Dniestre. — Sur la Sloutsche elle ne . reparait plus. Les nombreuses variétés, de cette. espèce de roche s’entremelent de telle sorte qu'il est impossible de marquer avec précision leurs couches. — C'est cette variabilité assurement, qui a dirigé Mr. Du Bois. dans les distinctions avec les quelles il désigne les couches des formations particulières, p. 12 et 17. ainsi il donne le nom d’Oolithe à la plus part, de nos roches calcaires d’après l'apparence de leur pâte grenue, — L'Oolithe. appartient. á la formation secondaire , il est composé de grains plus ou moins arrondis quelque fois même imperceps tibles, que lon a comparés. à des oeufs de poisson, joints par un ciment calcaire, et dont certains depôts du système oolithique sont entièrement composés (*). Il y en a plusieurs (*) Cette definition d’Oolithe est tirée du Diction- naire Classique d'Hist; Nat. Tom. XII et XVI, 55* 538 variétés, mais’ on’ ne’ trouvé dans aucune ni Cetithes, ni d’autres genres de coquilles: de for~ mations postérieures. — Ce que l'auteur" nom me l’oolithe de Krzemieniéc, enferme le Geri- thium pictum Baster; la Modiola volliynica Ercuw: V’Ericina Apelina. Lam. la Tena elliptica le Cardium obliquum Lam. la Macıra Sirena B&oscwi, la Venus tricuspis Ercnw. > plusieurs petites Ztissoa, la Bulla’ polymorpha NOB. avec les fragmens de Serpules et d’un Madrépore. — Nous voyons dans d’autres endroits aussi des ro- ches calcaires grenues; — ainsi près de Stary Konstantynoff en Volhynie sur le Sloutsche, et en Podolie pres de Holoskoff sur le Boh, on rencontre des couches de 2 à 6 pouces d'épais- seur d’une roche composee de grains de la gros- seur des chenevis ou de petits pois, son gise- ment est parmi les couches du Calcaire marin grossier et du calcaire à serpules et cérithes, je lacrois une vraie Pisolithe. — A Bialozörka, c'est une concretion calcaire de plusieurs petites espéces de Sabots, de Toupies, de Rissoas , de Cyclostomes, de Bulla, de Serpu- les, de Néritines, ainsi que des débris de Ce- rithium pictum et calculosum Basr. de l'£ricina bond aiios Мыь 539 Apelina Lam et ГЕгус, macrodon Nos. , ayec des, globules réguliers ou irréguliers de la chaux carbonatée — La même forme une couche prés de Katerinebourg à 15 yerstes de Krzemienicts. — "Près de Kalouche en Podolie on voit une belle roche très compacte, assez dure, blanche, dont la cassure présente une graine fine à peine visible à Tiu imperceptible dans la pierre taillée, qui ne parait renfermer aucun vestige de coquilles. — I] me semble que c’est la vraie 00= lithe moyenne ( great oolithe des Anglais, ) ой Poolithe miliaire de Broneniartr d’après les de- .scriptions dans le Dictionaire classique d’Hist. Nat. Tome XII. et XVI. et d’après les, échan- tillons de la Collection des Minéraux du Ly- cée de Volhynie. — Il parait que le palais de Maliovtsé est construit de pierres de ce genre. — | Le sable marin ne se montre pas seule- ment sur le revers Nord - Est du Plateau ,.on le rencontre aussi sur le revers Sud. — Ainsi on en voit une couche déposée sur la craie à Savaceia et à Warovtsé ; sur du Grés, ou se« paré à peine de la craie par l'argile comme à Krzemienna; sur le conglomerat calcaire à Ki- 540 taigröd. Ce sable est tantôt couvert du calcais re marin grossier, ou calcaire à Cérithes, tan- tôt de ce que Mr. Du Bois appelle oolithe , ou du grès marin, — Quelque fois cette couche descend si bas jusqu’à l'eau comme à Joullowtsé (Zullowce) et à Krzemienna si bas qu'on ne peut plus distinguer la roche sur la quelle elle repose.— C'est ce sable qui fournit les trésors fossiles, dont Mr. Dv Bois a enrichi son Mé- moire, dont Mr. Eicuwarp a rempli tout un Volume , et dont il nous reste encore tant à décrire, qu'on peut les regarder comme une mine inépuisable, — Mr. Du Bois n’en a retiré que 112 espèces de coquilles, la Collection du Lycée en possède jusqu'à 200 bien deter- minees , outre les nombreuses Rissoa , Cyclos- tomes, Scalaires, Mélanies que j'ai communi- quées à Mr. Puscn depuis trois ans, sans y compter aussi les espéces du calcaire de tran- sition de Kamiéniéts Podolski. — La collection de Mr. Zsorzerrskı, en est encore plus riche, car outre plusieurs espèces, qui manquent à notre Collection , il possede une quantité de microscopiques cephalopodes foraminiféres , et beaucoup de genres ct d'espéces d'oursins ct 541 de zoophytes. — Il serait trop long d'enumé- rer ici tout ce que possède notre collection; je compte en donner un jours un Catalogue à part, avec le lieu de leur gisement. En parlant du calcaire à Cérithes et du cal- caire marin grossier, l’auteur trace les crêtes de Dumanóff, — Le plateau en a une quantité de pareils, car les collines qui s'étendent de Satanóff jusqu’à Lantshoron, par Uvsié, Koutkowtse , Iwachnowtsé forment une crête semblable 4 la gauche de la Zbroutsche , de méme quil sen forme une á sa droite, par les collines situées aux environs de Skatat, de Grzymatoff, jus- qua Usiatyn. — Tels sont encore les beaux rochers de Morozoff, et les collines éminentes de Krzemieniets et de ses environs. — Dans toutes ces roches outre les Serpula spirorbis, Cardiun. obliquum , Mactra cuneata , Astarte planata , Етуста apelina , une Peigne, Cerithium pi» ctum , Buccinum baccatum , j'ai encore trouvé des empatés , un beau Trochus, Certthinm calculosum, quelques petites espèces de Rissoa. Celles de Krzemieniets enferment des espèces citées, à l’article d'oolithe. — Il m'a done paru 542 avec raison que ces roches appartiennent à la formation . tertiaire, car la roche maritime d’Odessa, ainsi que celle qui sert de voute aux grottes de Krehiwschique (Krzywezyk) 5 > ou de lit à la belle cataracte de Marynki , | que je crois quaternaires , offre l'aspect d'une pierre spongieuse > ou on trouve à peine les vestiges de ces coquilles qui vivent encore pea la mer noire. — La pierre d’Odessa est tendre et fa- cile à tailler, on la coupe en pièces avec des scies ; elle fournit d’excellens matériaux pour batir, mais il faut la laisser durcir au moins deux ans en pleine air, autrement les murs qu'on en construit sont de trés peu de durée. — Les lignites sont rares chez nous. — Les plus considérables sont: celui qu'on voit à Zotoby près de Krzemieniets, au dessus de la belle fontaine, qui y jaïllit de la colline et celui d'une des collines qui entourent Krze- mieniets nommée Sitchouflka (Syezowka). — Les depóts de Lignite sont toujours accompagnés de l'argile plastique gris bleuätre , verdátre , ou jaunátre , comme dans la colline opposée a celle de Sitschoffka , et dans les deux en- HE 543 droits cités, argile trés propre à la fabrication des poteries fines ; mais dont nos potiers ne savent pas faire un bon usage. — Cette argile est quelque fois entremélée de terre à foulon et repose immédiatement sur la craie, ou n’en est separée que par une légére couche de sable. — Les formations d’eau douce se montrent dans plusieurs endroits. Les plus remarquables ‚sont celle de Kougntcha ( Kuncza) observée par Nr. Zsorzewskı en Volhynie à 30 Verstes m^ l'Est de Bialozorka, et celle sur l'Ingoulets à 13 verstes de Cherson, composée de Pla- norbes et de Lymnées, melées aux débris de Mactra triangula, d’Astarte planata, de Venus littoralis Excnw. , du Pectunculus | variabilis et d'un Cérithe dont les fragmens présentent beaucoup de ressemblance avec le Cerithium lesmiscatum. — On rencontre aussi une jolie Lymnée parmi d'autres coquilles dans le sable de Krzemieniets. — L'alluvion du Plateau Volhynie - Podolien 22 5 „a quelque chose d’assez uniforme. — C'est »dabord une terre - glaise étendue comme un „manteau au dessus des formations tertiaires. 944 set qui ne contient presque point de debris „de corps organisés. Il falloit cependant ajouter que c’est particulièrement du coté Nord- Ouest du Plateau, car au Sud - Est on ne re- marque plus cette uniformité. — Il est vrai que c'est le terain le plus répandu sur la sur- face de ce Plateau, mais il n’en compose cepen- dant pas partout la dernière couche. — Tou- tes les plaines nommées communement Steppes sont convertes d'une espéce de terreau noir formé de la décomposition de végétaux et four- nit une terre fertile, qui n’a besoin d'aucun engrais, — On la trouve depuis Zbaraz: sur les prairies d’Awradyn et de Koupiel, on la ren- contre aussi sur la crête qui sépare les af- fluens du Bohe de ceux du Dniestre surtout en descendant vers la Mer Noire. — La profondeur de sa couche est quelquefois de plusieurs toises, comme aux environs de Sawran et d’Odessa. — Elle se dessèche facilement et se partage en brins auguleux , sans cependant se broyer fa- cilement en poudre comme tous les autres tere reaux cultivés. — C'est son genre de friabilité qui l'a fait regarder par Mr. Yaxowitsxr comme ‘une terre marneuse. — Les terres = glaises ne 545 s’etendent pas seulement sur la formation terti- aire; car elles couvrent aussi immédiatement la plupart des granites. — Leurs depóts ne sont pas si dépourvus de débris du régne animal que le prétend Mr. Du Bois, car les terres-glaises de Chpikolossi ( Szpikotosy ) de Kougntcha et de Tcholhouzoff ( Hothuqow ) examinées par Mr. ZsonzEwski contiennent de très beaux coquil- lages en Bucardes et Cérithes. — En Podolie dans le méme terrain aux environs de Kalouche on a déterré les ossemens d'un Mamouth , pres d’Olchanka les dents d'un Rhinoceros, et à Sawran, dans une rive limoneuse du Bohe une belle mâchoire inférieure d'un Mamouth. — Quant aux silex roulés sous les divers as- pects, ils s'offrent à l'oeil presque toujours au dessus des derniéres couches calcaires au bord du Dniestre. — Quelque fois ces cailloux joints par une masse argileuse endurcie, forment des conglomérats très fréquens en Podolie et très beaux aux environs de Tarnoruda sur la Zbrou- tsche. — La plus étonnante abondance de ces silex roulés se fait observer à Krchiwtschique (Krzywezyk) au bord de la rivière, — Les cail- \ 546 loux des environs de Krzemieniec , li du coté du nord se trouvent. disséminés ku les champs labourés dans une telle abonné : qu'ils contituent la moitié de la couche peu épaisse du terreau. reposant sur la. ‘стае. — Ces morceaux du silex renferment une. quantite de belles petrifications de plusieurs classes du Regne animal, comme les dents de requins, des Echinites, des Térébratules, des Bucardes; des Madrepores et d’autres zoophytes. — Voilà à peu pres tout ce qui m'a paru nécessaire d'ajouter aux intéressantes observa- tions de Mr. Du Bois. — En visitant depuis plusieurs années le pays décrit par l'Auteur , je crois avoir acquis une connaissance .assez profonde des faits et des localités qui caracté= risent la nature du terrain de la contrée ou je suis né. — Les derniéres excursions faites en 1822, 1823, 1824, m'ont encore mieux ou- vert les yeux sur les tresors que la nature s'est plue à deposer dans notre pays. - Mais je. dois rendre ici hommage à la complaisance de Mr. Yarowırskı dans le dernier voyage, exécuté en 1829 avec Mr. Eıcnwaun ‘sur les lieux que 547 j'avais anciennement visités. — Ce savant Mi- . néralogue a bien voulu rectifier mes idées sur plusieurs points de mes observations autérieu- res, et sans changer ma premiére opinion sur le système de notre terrain, m’a fait voir plus clairement des faits qui avaient échappé à mes premières observations. — Tout ce que je viens de dire dans. ce petit mémoire , est le résul- tät de plusieurs années d'étude sur les coquil- les tant vivantes , que fossiles avec leur gise- mens. — J'ai donc cru quil m'est permis de prononeer sur louvrage de Mr. Du Bois. — Mes observations et mes recherches m'ont paru m'y autoriser , d'autant plus qu'elles out eu de l'importance aux yeux d'un savant tel que Mr. Pusen -— Coquillages fossiles des terrains tertiaires de Folhynie et de Podolie. 1. Conus antediluvianus Bruc.! la figure 1. Table 1. représente la variété à spire raccour- cie , et ressemble à l'échantillon subapenin envoyé par le Prof. Ian. — J'ai trouvé tou- tes les deux varietés à Joukowtsce (Zukowce).— 548 2. Marginella auriculata T. Г. fig. 15. 16 est la Voluta buccinea Broccu. Marg. buccinea Розен. Jan. Zuk. Schouchkowtsce ( Szusz- kowce ) ( *) 3. Mitra laevis Excuw est M. incognita Bast. Jaw. Puscu. Zuk. itt 4. Terebra plicatula Lam. parait n’étre pas méme une Terebra à cause de son ouverture, ou elle est manquée dans le dessin. — L’ex- emplaire qui a servi de modele 4 la figure 43. T. I paraît être endommagé et ressem- ble plutôt 4 une espèce de Mélanie assez frequente chez nous. eee Danke (*) A chaque article j'ajoute l'endroit d'où je tiens les exemplaires. Je crois rendre service à ceux qui viendront à ma suite faire des recherches dans nos contrées. — Je mets seulement les premières lettres de nos dénominations du pays. Zuk. Zouko- wtse, Szuczk. Schuchkowtse, War. Warowtse, Krzem. - Krzemienic. L'autorité des Proff, Jan et Pusch m'a paru aussi nécessaire à ajouter, — Les exemplaires du Prof. Jan sont de Plaisance ou de Paris, ceux du Prof. Pusch viennent de Franee et de Pologne, — Si l'espèce est trop repandu je ne cite pas l'endroit, car ce serait trop long. 549 5. Buccinum mutabile T. I. fig. 30 diffère infiniment du vivant, par sa spire plus cour- te, par l'épaisseur de la coquille, et sur- tout par son ouverture où le bord extérieur retourné fortement au dehors est muni de plusieur dents. — C'est ma Nassa volhynica Ballet IL p. 9 T. IV: £ 5, a. jb. 6. B. obliquatum Broccu. La figure de Mr. Du Bois ne ressemble nullement aux échan- tillons d'Italie que je tiens du Prof. Ian. — Elle en différe non seulement par son volu- me, mais aussi par sa forme et son ouverture. Mr. Розсн la regarde comme non décrite, mais assez rapprochée de la JVassa gibba Lam. Zuk. Suszk. 7. Cassis tecta Brocen. T. I fig. 4. 5. n'est - qu'une variété de С. Saburon Basr. singuli- ére par son petit volume. — J'en posséde des individus intermédiaires en grande quan- tité. — Zuk. Warowtse. | 8. Rostellaria pes carbonis Bronc. ayant devant les yeux une considérable quantité d'échan- tillons vivans, ainsi que fossiles d'Italie, de France et de nos contrées, je ue puis nul- 550 lement trouver des caracteres assez trauchans pour distinguer tant d'espèces, et je suis bien- tenté de ne les regarder toutes , que comme des variétés de la Rost. Pes Peleca- n L La M . 4 “yar 4 ri 9. Murex brandaris i: d. f. 49. ‚est sans aucun doute. M. briacanthos С мег. "Te les tiens de l'Italie ( Jan ) de Pologne ( Розен), ainsi que le vrai M. brandaris vivant et fossile , mais la principale différence consiste en ce, que ce dernier a toujours sa spire peu éle- vée, dont les contours sont couronnés d'épi- nes, mais n'a jamais dc varices épineuses si saillantes comme dans le tricanthos. War. 10. Ranella granifera ? f. 50. 51. n'est point une Ranella, car elles sont toujours munies de deux varices opposées qui leur donnent une forme applatie. — La figure citée pa- rait représentcr plutôt une Cancellaria (*). (*) Elle est une vrai Ranella d'aprés le bel echantil- lon que jai apporté moi-m&me de Schouchkowtsé, c'est une nouvelle, trés différente de A, granifera Lam , c'est А. Du Boisit Nos. 551 11. Bulla T. I. f. 8. 11. 18. ne sont que des varietes de la même espèce très varia- ble, ou la spire tantôt enfoncée , tantôt à peine saillante, tantôt allongée les joint tou- tes par d'innombrables individus intermédiai- res. — Elle se trouve dans tous nos sables conchylifères. — Le nom de Bulla poly- morpha lui conviendroit le mieux. — 12. Cerithium rubiginosum T. Il. f. 6. 7. 8. est sans doute C. calculosum Bast. , dont nous possédons plusieurs varietés. — L'exem- plaire qui m'a servi de modéle à comparer vient de France de Mr. Розен. 13. С. Thiara et С. perlatum f. 9. 15 ne sont aussi que des variétés de С. pictum Bast. qui varie encore plus que le précédent. — Cette espéce est la plus commune dans tou- tes les roches tertiaires. — La précédente est plus rare. Je l'ai observé à Kamionka et a Stary Konstantynof assez abondamment , ^ à Schouchkowtse aussi. — 14. C. irregulare f. 455. tel est tout à fait l'échantillon de C. vulgatum que j'ai obtenu du Prof, Jaw de Plaisance. 36 552 15. C. plicatum f. 11. 14. est le vrai C. cam- panicum L., dont l’exemplaire que nous pos- sedons vient du même endroit, où il a été observé par LixsÉ lui-méme. — С. plica- tum Bruc. envoyé par Mr. Puscn, différe par de nombreux plis qui lui donnent Fair anguleux, 16. Turritella duplicata f. 19 n'est point du tout la méme que celle qui existe encore dans la mer, c'est la 7: bicarinata Pusch о selon lexemplaire qu'il m'a renvoyé sons ce nom. — Zuk. | 17. Т. scalaris f. 18. L'exemplaire que Mr. Du Bor a jadis envoyé à Mr. Charles Goper et que celui-ci a eu la complaisance de me donner a été envoyé aussi à Mr. Puscn, qui l'a désigné sous le nom de T. fasciata Sowersy. Zuk. 18. Turbo rugosus f. 23 Mr. Excnwarp n’a que trop bien observé ce Turbo et la juste- ment distingué du T. rugosus GmeL., mais il doit y avoir une faute d’impression, car Mr. Ercuwatp a l'oeil trop exercé pour donner le nom de Trochus à un Turbo — 553 C'est une espèce bien singulière, dans sa jeunesse elle a l'air d’un Calcar ombiliqué , ‘en s’accroissant il multiplie ses contours, la columelle grossit et couvre entièrement Гот- bilic , et alors c'est un vrai Turbo Scobi- na Broncn selon Mr. Pusch — 19. Neritina picta Eıcnw. L'espèce que j'ai trouvée à Schouchkowtse moi-même en quan- tité , et dont parle sûrement Mr. Du Bors, différe infiniment de celle que décrit Mr. EicuwaLD que je connois aussi, car je lai apportée moi même à l’auteur des sables de Krchemienna. — Cette dernière paraît être la même qui est figuréc dans l'ouvrage de Мг. Ferussac et qui ressemble beaucoup à une espèce vivante dans la mer de Haïti. — La Néritine de Schouchkowtse et des bords de la rivière Horenka , différe par la forme du dernier tour, par son ouverture tout à fait édentée , et par la columelle calleuse à la maniére de quelques unes de Манса. 20. Tellina planata T. V. f. 5. 6. L'exem- plaire de cette espéce qui est dans notre collection et qui vient de Sicile, ne ressem- 36 * 554 ble en rien à la figure citée, ni à nos exemplaires fossiles qui étaient reconnues pour la Tellina elliptica Broccut par Mr. Розсн. — Nous en possédons nombre d'échan- tillons de différente grandeur, depuis 4 lignes jusqu'à celle de la figure citée — 21. Cytherea Chione? T. V. f. 13. 14 Notre collection garde plusieurs beaux échantillons de P. Chione L.,mais tous sont lisses, d'une forme plus ovale, et n'ont jamais de ces sillons concentriques qui distinguent la co- quille figurée par Mr. Du Bois, outre la forme , c'est encore la charnière qui la di- stingue. — La figure citée ressemble par- faitement au bel échantillon de notre col- lection trouvé à Warowtsé. — Comme j'en al préparé la description et la figure pour le Bulletin, je veux la nommer Cyth. Du Boisii. — 22. Venericardia intermedia f. 20 est la vraie Г. imbricata Lam. selon l'exemplaire francais de Mr. Puscu et l'italien de Mr. Jay. 23. Cardiim echinatum T. VI. £ 10 est le vrai C. tuberculatum GmEr. 555 24. С. lithopodolicum T. УП. f. 29 est le méme que le C. protractum Eicuw. et tous les deux ne sont que (à peine) les varie- — tes du C. obliguum Lam. selon les beaux exemplaires envoyés de France, — Il est le plus commun dans les roches de Krze- mieniets; celui de Podolie est different, par bien de caractéres. — 25. Pectunculus nummiformis T. VIII. f. 5. 6. est le P. nummarius Broccut, Jan, Puscu. 26. P. pulvinatus f. 7. 8 ne differe en rien du P. polyodon Bnoccur, selon mes exemplai- res d’Italie du Prof. Jan. 27. Arca Diluvii f. 10. 11. 12 est la méme que l'Zrca appendiculata Lan. selon les échan- tillons d'Italie et de France. Ian. Розсн. — 28. Modiola f. 17. 18. 19. Il m'est très dif- ficile de distinguer nos modioles , car elles se ressemblent infiniment. — M. volhynica Eıcnw. est le type de l'espéce, d'autres ne pa- raissent d'être que ses variétés. — Cepen- dant j'ai distingué depuis long - tems celle de Mr. Dv Bois et je l'ai distribué sous le nom de Modiola striata. — 556 29. Modiola Faba f. 37. 38. 39. présente plutôt une Venus, qu'une Modiole, il me semble qu'elle ressemble infiniment à la Y. ‘ tricuspis Eıcnw., son intérieur n'est pas , [4 représente. — 30, Venus modesta fig. 1. 2. me paraît être la méme que И. littoralis Excuw. 31. Cytherea polita f. 30. 31. C. polita que je tiens de France de Mr. Puscu ne ressem- ble en rien à la figure citée. — Celle ci est à peine une variété de C. nitens. 32. Corbula rugosa f. 44. Les Corbules ont toujours une valve plus petite que l'autre , et la dent de la charnière très saillante, ce qui manque à la figure citée. — J'avais un pareil échantillon trouvé à Warowisé, que Mr. Puscu nomma Crassatella lamellosa Law. et y joignit une valve de l'échantillon francais. — 33. Pecten Angelicae T. VIII. f. 1. ressemble trop au P. opercularis GMEL. pour qu'il puis- se en être séparé. — Mais n'ayant devant 997 moi que la figure de cette espèce je n’ose rien décider. — 34. P. Malvinae f. 2. 3. ainsi que P. flavus f. 7. et P. diaphanus f. 9. décrites par Mr. Du Bois comme espèces distinctes, ne me paraissent que des variétés du P. gracilis SoWERBY, que j'ai obtenu de France par Мг. Puscr, d'Italie par Mr. Ian, quant aux in- digénes, j'en ai une quantité de Joukowtsé et de Warowtsé. — 35. P. serratus Nus. f. 5. est l’Ostrea striata Broccnı, Pecten striatus Puscu; mais il me semble que dans le dessein l'oreillette gau- che est manquée. — Mes exemplaires vien- nent d'Italie, de France et de plusieurs en- droits du Plateau Volhynie - Podolien. — 36. P. gloria maris f. 6. f. 19. parait ne pas différer de P. varía Broccui que nous possédons dans notre Collection vivans et fossiles. — 37. Ostrea digitalina Eicuw. est la même que l’Ostrea edulina Lam. des environs de Paris, d'Italie et des sables Volhynie-Podoliens, — 358 Voila les espèces que j'ai comparées avec les échantillons de notre collection , le cata- logue suivant indiquera les espèces déterminées d'après l'ouvrage de Mr. Du Bois. Ecrit. à Krzemieniec. 15 Mai 1832. Antoine Andrzeiowski, УРГУ IIS DIE HI BT IT BGE I BT GI TFT HI DEI I TC GES IS IC GO IT L GEIGER CATALOGUE des Coquilles fossiles du Plateau Volhynie- Podolien de la Collection du Lycee de V olhynie. Conus ponderosus Brocch, Zuk. —— nussatellaeformis Pusch. War. — canaliculatus Pusch. War. — antediluvianus Brug. War. Zuk. — deperditusZam War. Zuk. Cypraeaelongata Brocch. Zuk. — Physis Brocch. War. Ancillaria Conus Mob. War. — Glans Eneyel. ibid. Ancillaria inflata Polon. Pusch. Oliva Mitreola Lam. Marginella buccinea | Pusch. Zuk. — eburnea Lam. War, — cancellata Du Bois. Zuk. Voluta spinosa Lam. War. — granulata Nob. ibid. — Cithareodus Lam. ibid. — costaria Lam. Zuk. War. — Luctator Som. War. — Turris Encycl. War, (9) Zuc. Joukowtse , War. Warowtse , Krzem, Krchimienna, Crem. Krzemieniec , Schousc. Schouchkowtse, vulg. vul- garis, commune partout dans nos sables marins; Zborz, Prof. Zborzewski. Mitra striatula Brocch. Zuk. cornicula Ene. War, Zuk. — ]eucozona JVob. ib. ib. incognita Bast. ibid. obsoleta Brocch.ibid. Nassa columbelloides Basi. la plus com- ‘mune. — costulata Brocch. Zuk, Krzemienna. reticulata Lam. vulg. senata Brocch. Zuk. rarior. Bast. ib. Pologn. asperula volhynica Vob. vulg. gibbosa striata, War. Schousch. — Zborzewscii/Vob.Zuk. Desnayeri Bast. ibid. pulchella JVob. ib. War. Buccinum thiaratum Nob. Kam. — bacchatum Bast.Kam. Mindsyboje. Buccinum rugosum Sow. Minds. Crem. — rusticum Z. War. — mitraeforme Pusch. War. rar. contorta Bast. Zuk. — senticosa Pusch. ib, War. Muxex senticosus Дать — f. cristata Zuk. Krzem. Cancellaria Mur. cristatus Jan. cassidea Chemn. Zuk. — Saburon Bast.ib. War. — fj. minor et minima. Cassis Cassidaria echinophora Lam. Krzemien. Strombus fasciatus JZ, Zuk. Zborzewski. Rostellaria Pes pelicani Lam. — В. pesgra- Jomnes culi. mixtae — У. рез саг-( ubique bonis. vulgares, — fissurella Lam. Zuk. Pyrulareticulata Z, War. Pyrula papyracea Enc. ? War. — ficoides Brocch. Дак. Zborz. _ — bulbiformis Enc. Zuk. — rusticula Bust. War. Murex brandaris Z. Zuk. Krzem. — triacanthos Z. ibid. . — tripteris Zam. ibid. War. — erinaceus Z, Zuk. — tortuosus Sow. ibid. — angulosus Brocch. War, — trunculus var. War. Krzem. Tritonium gyrinoides Bronn. — nodulosum Zrocch. — cancellinumBrocch. — distortum Brocch. — pileare Lam. — species (fragmenta). Ranella gigantea Lam. War. — marginata Brongn. War. Zukowtse — С Du Boisii №6. Schouchk. granifera Du Bois. Fusus ficulneus Lam. War. — torulosus Enc. Zuk. — polygonatus Brong. ibid. — intortus Lam. War. — rostratus Brocch.ibid. — clavellatus Enc. Дак. — variabilis Jan. ibid. — muriceus Lam. ib. Zbor. — Noae Lam. War. — fp. striatus ib. — longaevus Lam. Podol. — В. laevis. ibid. — subulatus Brocch. Zuk. | — aculeiformis Encycl ibid. Pleurotoma filosa Lam. War. — exorta Sow. Zuk. — glaberrima Jan. ibid. — neglecta Brocch. War. Pleurotoma thiara Brocch. ibid. — ramosa Bast. Zuk. — tuberculosa Bast. War. — subtuberculata Nob, War. Cerithium undosum Brong. War. vulgatum Brug. Zuk. gibbosum Born. vulgar. corrugatum Brong. | War. plicatum Brong.Zuk. lemniscatum Brongn. Kitaygrod. Lima Brug. vulgare. Lam. Sch. — calculosum Bast Kam. companicum literatum Brug.ibid. — pictum Bast. vulgare coronatum Brug. Kam. turbinatum Brocch. War. duplicatospinosum Nob. War. — 362 Cerithium dubium Sow, War. — combustum Defran- ce ibid. Scalaria cancellata rocch. War. Zborz. — pseudoscalaris Brocch. Schouc. Turritella tornata Lam. Warow. Lam. ibid. Pusch. vulgar. imbricataria bicarinata subangulata Brocch. ıbid. — Archimedis Brong. Zuk. Kit, fasciala Lam. ibid, sulcata Lam, War. rarius, Terebra fuscata Lam, Volh. Zborz. Cremenecensis Nob. e. 1, n. — bicarinatus Nob. Za- listse. — ornatus Nob. Crem. Turbo Schousc. Turbo Scobina Brong. Zuk. War. — Zuhowcensis WNob. Zuk. rar. Monodonta Aaronis Bast. Zuk. War. — Mamilla Nob. ibid. Krzemien. Trochus Benetti Sow. Krzem, — cumulans Brocch, War, — concavus Sow. Zuk. — crenulatus Brocch. ib. Krzem, — subcarinatus — Lam. Crem, — striatus Z. Zuk. Krzem, — turgidulus Brocch. ibid. — cingulatus Brocch, Krzem, — patulus Bröcch. vul- garis. — Puschii Nob. Zuk. War. Ampullaria spirata Lam. War. Melania laevigata Desh. Zuk. — reticulata Du B. ibs Horynka, | — striata Nob. Zu- kowtse. == sub costata Nob. War. rarior, — Roppii Du В. Crem. Schousc. Cyclostoma laevissimum Nob. Crem. — Turbo Nob. Crem, Schousc. Tornatella - semistriata Lam. War. Zborz, Lymneus medius Brard? ‘Cremeneci. Helix Deucalionis Eichw, Brikoff. Neritina picta Zichw, Krzemien, — ornatula Nob, Schous. Natica spadicea Gmel. vulgaris, — epiglottina Lam Zuk, — millepunctata Jan ibid. Junior, haliotoideus L. Zuk. Fissurella Corbicula Nob. War. Zuk. Sigaretus Calyptraea sinensis Zam. | Zuk. War. Capulus hungaricus Lam. Zuk. Ancylus aculeus Nob. Cremen. Bulla lignaria Z. Zuk. — Ampulla Z. ibid. — lignarioides Vob.Zuk. rar. — polymorpha Nob. vulgar. а. spira interna. В. —— depressa. ‚у. —— brevi. 6. —— elongata Dentalium Elephanthi- num Z. — fossile Lam. Biato- zorka. — Entalis Z.Kitaygrod. — incurvum Zam. Pod. Zbor. Astarte planata Sow. vulgar. Astarte fj. minor. — senilis de la Joncaire War. — rugosa. Lam. Zuk. War, — ff. minor ibid. — orbicularis Sow. ibid, — elegans Sow. War. — turgida Sow. Zukowtz. Cytherea dysera Lam. Crem. Zuk. — elegans Zam. War. — Du Boisii Nob. War. — nitens Nob. ibid, Zuk., | — laevigata Lam. Zuk, — nitidula Lam. War. — semisulcata Zar, ib. Venus tricuspis Eichw. Crem. Zuk. — littoralis Eichw. vul- gare Lucina Columbella Lam. vulgar. — antiquata Sow. War. — circinaria Lam. Krzemien. — mutabilis Zum. Waro- wtse rar. Lucina lamellosa Дать Zuk. Petricola rupestris Lam. Zuk. rar. Erycina laevis Lam. Zuk. rar, — apelina Zam. vulgaris. — macrodon Nob Schouschk. Horynka. Cyprina islandicoides Bast. Warowts, Crassatella fossilis Lanz. War. Grassina compressa Lam, ibid. —. lamellosa Zam. ib, rarior. Tellina elliptica Brocch, Cremen. — filosaSow.Krzem.Zuk, Mactra Sirena Brong. Cremen. — Sirenoides Vob. Ka- mionka. — cuneata Sow. Zuk, — triangula Ren. War, Nicolajef, — deltoidea Lam, Ni- colajef, Venericardia se- nilis Lam. — planicosta ‚Lam. —— imbricata ДИ Zuk, — rhomboidea | War, Brocch.| Krzem. — aculeata Eichw. — orbicularis Sow. — acuticosta Z, Crem. Cardita calyculata Lam, Crem. — obtusa Sow. Krzem, Cardium edule Г. Sa- гасе]а. — ciliare Z. Zukowitse, — obliquum Z. Crem. — semialatum Мор. Kam, Horynka. — fragumZ. ? Zukowts. Corbula gallica Гат. War. — gibba Lam. Krzemien. Lutraria solenoides Lam. Krzem, Panopea Faujasii Men. Schousch. Donax anatinus Zam. Crem. Nucula margaritacea | Lam. Zuk. Arca diluvii Zam. War, —antiquata Lam, ibid. а. —-appendiculata Brocch. Zuk. Krzem, —barbata Z. vulgaris. — mytiloides Brocch. Krzem. Pectunculus polyodon Br. Podol. —transversus Lam. Ki- taig. — inflatus Pusch.Br.Zuk. — pulvinatus Zam. Zuk. — undatus Lam. Zuk, War. —variabilis Sow. ibid. — plumstaediensis Sow. 5 ib. — nummarius Lam. ibid, — obliquus Nob. Zuk. Modiola Vv | hy nica Eichw. Crem: — striata Nob. Zuk. Schous, Mytilus persistens Nob. | " Schousc, - Lithodomus dactyloides Nob. Podol. Isocardia similis Sow. Krzem. Chama gryphoides С. War. Zuk. | — squamosa Lam. Zuk. | Spondylus ? opercula. ? Zak, № i Gryphaea Gryphus Lam. U Lithu. — — Columba Knorr, | Podol. 8 Podopsis gryphoides Lam. Volh. Zborz. Ostrea edulina Lam. Zuk, — longirostris Z. Cracov. | Pecten Besseri Nob. Zuk, | War, — opercularis Z. vul= gatior. | — dubius Lam, War, | — gracilis Sow.ib. Zuk, Krzem. — striatus Sow. ibid. — elegans Nob, ibidem — varius Zam, ibidem, | Pecten Beudarti Bast. War. Terebratula lata Schl. Crem. biplicata Brocch, Gamen. — Sella Sow. Camen. — laevigata Schl. Cremen. tetraedra Schloth, Cam. octoplicata Sow. ib, obliqua Schl. ibid. Crem, 967 Terebratula prisca Schl. Camien, Orthis testudinaria Dalm. ib. Crem. Spirifer striatulus Sch. ib. ib. — speciosus Sow, Wolh. Calceola fossilis Brug. Camen, Et une quantité de genres et especes non déterminées, OBSERVATIONS SUR L’INCLINAISON DE L’AIGUILLE MAGNÉTIQUE FAITES A KASAN au Jardin de l'Universitate par Mr. le Prof. Sımonorr. le I2 Mai . . . . 1832 4 à 10 heures du matin Inclinaison. , Limbe divisé. Milieu. Bout mar qu e Coté mar que Est. Ovzsr. — 1679 4755/6079 2755|079 53475 77? 55° |67° 25° |679 27/95 ‘167° 52,,5167° nos ADOS 68° 00° |67° 168° 57°,5|68° : 69° 245/689 68° 5745|68? 69° 2,,5/68° 68° 50 [69° per [68° 5745/69? "les? 50/ [69° 69° 00/ |69° 08767 167° 68° 10/ 67° 68° 245 67° ru. ca 68° 745 67° 35^ 167° 5149 Vraie inclinaison 68. 24,1. Aiguille (A) de Gambey. | Nord. Pole Ovzsr. | Pole Sud. OvzsrT. 569 Dors Mab 221. 2... BR à 11 heures du matin Inclinaison. Limbe divisé. Milieu. marque. Ovrsr. | 57/,5|68° 361,2 52/,5|67° 554 БАБ aep] 68? 1546 68° 40: |67° 594,5 [68° 2745|68? 00 |68° 30° 32/,5167° 551 |679 574 27451070 59/5 ve e it > 29168° 134,5 32/,5167° 554 D 4 35° |68° 24,5/68° 3745 40/ |68° 3541682, Mes aa rt 40/ |68° 0,0 ce pes 35 |68° 68° 3848 494,568: 68° Eu 68° 2341 42/5|08? 5° : = = o e o = o = Pole Sud. Vraie inclinaison 68. 17,9 Aiguille (B) de Gambey. 87 * le ii ‚um o WS WIS à 11 heures du matin. Inclinaisen. Limbe divise. a Kerr ner ie ae DST. Ovzsr. | | 68° 47,5168° 45° |68? 51,2 68° 57/,5|68° 35° 404,0 ; 45/,0|68? 45/ 523/0168? 354% 95°,0167° 251677 3000167 3 1/2 5540107779223 679 5540 _ 2/,5167° 45',0 52%90167° "3709167? ВШЭ 57331679 "27651670. 30/25 55046772371 :9]679 4447 | 2051607999709 52',5|68° 40:,0169° 00,0 71,5168° 32/,5168° 36,2 52/,5168° 40%. 20168 485,1 _ 71,5168° 327,5 P Coté marqué. Vraie inclinaison 68. 18,3 Aiguille a) de Gambey. C “4 ES le ii Tuy 1949 п 20904939. à 8 heures du matin. TS = 2 E an о 5 Limbe divisé. Pos CUE) Wid sp ee RE = Est. OuEsT. 68° 25,0168° 1755|68? 689 32/,5|68° 10°,0|68° "168° 2540/68? 1745|689 9479 689 32.,5|58° 1040| - 68° 4040|68? 25:,0/68° 68° 5040|68? 17/,5|68° 68° 40/,0|68? : 50/,0|68° 20/,0/68° 68° 2745|679 554, 20/,0168° 9 97451679 5540 68° 20/,0168° 68° 274,5|68° 68° 20/,0168° 68° 297,5|68? 0,0 Pole Nord. | Pole Sud. Vraie inclinaison 68. 19,8 Aiguille (B) de Gambey. GOPPOP LOL PIG EPS IS IGT 494 99990799499 2954909 490 F 9729 90 9927 BOP Notices sur les nouvelles acquisitions de la Societé de l'année 1832. par G. Fischer. Dans le courant de l’année 1832 la So- ciété a été très heureuse en acquisitions d’ob- jets d’histoire naturelle et de livres, de sorte qu'elle doit sérieusement s'occuper d'un local, pour exposer tous ces objets tant pour temoi- gner sa reconnaissance aux donateurs, que pour utiliser ces objets. Mr. le Prince Teuerkassky , notre Mem- bre honoraire, a adressé à la Société un bel élan ше , ( Cerus Tarandus Г. лось) qui a été empaillé par Mr. Conus, Mr. le Prof. Eversmann à Cazan a remis au Directeur un Hibou - grand - duc tué dans le gouvernement d'Orenbourg qui parait différent de notre Duc de l'Éurope (Strix Bubo L.) La Société a fait venir des environs du Caucase par la commission de Mr. Honenaker, les objets suivans : RS Canis aureus L. et son crâne. Canis Caragan L. et son crane. Felis Chaus et son crane. Les cranes d’Antilope subgutturosa, mas et fem, de Cervus pygargus ; mas et fem. V’ultur percnopterus L. fulvus. Perdix francolinus Lath. saxalilis, Meyer. Testudo ibera Pall, Doa tatarica. Novo examini submittenda; Boa non est, propter tela venenosa eximia ; Cher- sydrus non est, propter squamas dorsa- les magnas carinatas. scutaque abdomina- lia latissima. D. Honenaxer in literis me certiorem fecit , se dentes istos meo con- silio examinasse, quinque ntrinque quidem adesse retrorsum incurvas aculeatas , sed immobiles et, ut ill videtur , maxillae insistentes. Cavas eas esse dicit, sed mi- croscopio , nec aperturam , nec vesiculam venenosam invenit. Sub lapidibus in apricis. 574 Coluber erythrogaster, nobis; ( Hohenaker, n2 C. corpore coerulescenti-griseo , squa- mis ovato - truncatis , subtus lateritio. Caput parvum Natricis; squamae dorsi subovatae , postice truncatae , coeruleo - griseae, lineis rufescentibus notatae , quae in mortuo disparent, subtus lateritio - ru- ber. Scuta abdominalia 199, caudalia 93. Operculum anale medio plicatum in- divisum. Long. 34’, caudae 103%, Latit. capitis et colli 7, abdominis 10°”. Ad- modum vulgaris circa Caucasum, e ter- ra effoditur, mordax, sed innocente ejus morsura, Coluber flexuosus, nobis. (Hohenaker n. 4.) C. corpore supra olivaceo-nigro, squa- mis subrhomboidalibus medio eanalicula= tis, linea laterali flexuosa flava, subtus sul phureo - flavo, Caput parvum inter oculos impressum , lat. 1^, colli 8%. Ante oculos macula alba. Squamae dorsales subrhomboidales , E , af 1 vom id c olivaceo - nigrae , medio canaliculatae. Li- nea flexuosa flava (sive en Ziczac) latus a capite usque ad caudam percurrit; alia superior media corporis parte desinit. = o 4a. беса abdominalia 177 $ | caudalia 9 Longitudo 4/ I^, caudae 10". harior obvenit. Coluber taeniothys, nobis ; (ITohenaker. n. 15.) C. corpore supra nigro , squamis cari- natis , fasciis geniculatis , vittisque latera- libus flavis , subtus flavo. Ad maximas referenda species, longi- tudinis corporis 4^, caudae 11^. Latitu- do;capiüs 1^ 1/7 \colli 944; abdominis 1^ 2^", Caput nigrum buccatum maxillis flavis, dentibus aciculatis retrorsum ver- sis. Squamae dorsales carinatae nigrae ; fasciae flavae geniculatae colorem nigrum maculis rhomboidalibus nigris adparere fa- ciunt; latere squamae medio fuscae ita ut vittas cereo-flavas relinquant plures, A 5. Scuta abdominalia pallide flava 204, caudae 70. Operculum anale bifidum. 576 Plusieurs serpens en esprit de vin n'ont pu encore être examinés. M. Maxanorr, Membre de la Société , lui à communiqué deux échantillons d'un polypier siliceux , ( Chactetes variolosus nobis) du gouvernement de Vladimir. Mr. le Dr. GesLer , notre Membre à Barnaoul, a envoyé des ossemens fos- siles trouvés dans une caverne de Sibé- rie, qui, pour le contenu , ressemble à celle de Kirkdale que Buckrawp a décrit. Nous en donnerons une description ac- compagnée de planches dans les nou- veaux Mémoires Tome III. Nous en indi- querons ici les principaux : Crane d'un Arctomys? N. 5. dun putois ( Mustela). N. 1. dont la crête occipitale est trés élevée. d'une gerboise. ( Dipus) NO 2. Máchoire inferieure de Vhyéne, une partion; n. 4, Portion de mâchoire supérieure et in- férieure de Cerf. N. 7. 6. oo. 577 Portions de mächoires inferieures de plusieurs rongeurs. n. 3. 21. 23. 24. Portion de mâchoire inférieure d'ün our- sin, ( Erinaceus ) n. 20. Dents molaires de Rhinocéros ; (n. 8.) de cerf n. 17. de cheval n. 16. Tibia d'un Cerf? n. 18. Heritage de feu M. de Brcxremicuerr. Feu M. N. A. Becklemicheff avait promis, de son vivant, sa collection d'objets d'histoire naturelle et de libres à notre Société. Il en a publié lui - méme le catalogue dans nos Ac- tes et dans notre Bulletin. ( Nouveaux Mé- moires de la Société Tome I. p. 377. Bulle- tin de la Société 1829. p. 103.) Aprés le decés de ce Membre actif et la notification du testament, la Société expédia son Membre Adjoint Mr. Scumipr avec deux aides , pour recevoir les objets en question , les emballer et les transporter ici. Tous les objets nous sont parvenus dans une conservation parfaite. Les mammufères et les oi- 578 seaux font actucllement l'ornement du Muséum ‚de l'Univetsité. Quelques doubles ont été donnés par la Société ап Muséum de l'Acadé- mie medico = chirurgicale. . Legs de feu M. Alexandre Bocuytax. Alexandre de Bpcnwiak ,. fut né dans le Gouvernement de Kostroma , vers la fin du règne de lImpératrice Catherine If. de pa- rents nobles, natifs Russes: — L'origine de la famille de son pére était grecque , mais elle était domiciliées en Russie depuis environ un siècle ou plus. Suivant l'usage du temps inscrit dans la garde à cheval au moment de sa naissance il fut promu au rang de Sergent major, se trou- vant encore entre les maius d'une bonne. Mais l'avènement au trone de l'Empereur Paul lui fit subir le sort commun , il fut rayé de la liste avec tous ses camérades , hors d'état de remplir un service actif. A peine adolescent | placé au Collége des aflaires étrangères en mé= me tems que dans la pension noble de l'Uni- versité de Moscou. il v continua et acheva _ eng 979 ses études commencées dès sa plus tendre en- fance chez‘ ses parens. Le jeune Восимак montra toujours de bonnes dispositions ct fut et dans le sein de sa famille et dans les éco- les publiques un écolier studieux et intelli- gent. Promus au rang d’Assesseur de Collège il doubla le zèle pour ses études. Sa passion pour les sciences ayant rapport à l'histoire na- turelle se deciara dans sa plus tendre jeunes- se. Les ouvrages de Bonner furent les pre- miers quil commença à étudier et à suivre et les louanges de Karamsine dont il eut le bon- heur de faire et de cultiver la connaissance le stimulèrent encore davantage. Cependant la vie de Moscou, les plaisirs variés qu'elle offre, et différentes circonstances Pempecherent de sy livrer avec cette ardeur quil montra dans un age plus mar. La campagne de 1807 où la noblesse fut invitée a prendre les armes , pour passer dans la milice, qui se forma avec rapidité dans toute l'étendue de l'Empire, lui fit quitter Ге- tat civil pour le militaire. Envoyé a Wiatha pour y former un bataillon de tirailleurs, Alex. . 580 de Восимдк y remplit tes fonctions de Major pendant tout le tems que la milice fut sur pied. Placé ensuite auprès du prince Kovrarı- NE, son amour pour les sciences qui se re- veilla, le porta à quitter le service avec le rang de Conseiller de Collège, malgré une expe- etative brillante et dans la fleur de la jeunes- se. — Rétiré dans sa campagne il se livra avec passion à ses occupations favorites, mais le manque de soins et quelques désagrémens domestiques lui firent abandonner l'ornithologie par laquelle il avait commencé ; d'ailleurs les espèces si connues et si peu nombreuses des bords du Volga, des environs de Kostroma et de Nerikhta contribuerent peut - être aussi à l'en dégoûter. Il tourna principalement vers In Botanique sans abandonner l’Entomologie qui avait été sa première étude. C'est à cette époque que la Société l'agréa comme Membre, dont il était un des corre- spondans des plus actifs, en lui envoyant et des insectes et de dessins préparés avec beaucoup de soins. 981 En 1812 il se jetta avec son ardeur accou- tumee dans les rangs des defenseurs de la patrie, mais il eut le malheur de se demettre un bras dans une course, son cheval s’etant abbattu sous lui, cequi le rendit valétudinaire pendant trés longtems , n'ayant pas été traité convenablement , durant sa maladie. Bientöt aprés un voyage que les circonstances de famil- les lui firent entreprendre dans les provinces occidentales et méridionales de la Russie servi- rent à augmenter ses connaissances et son ardeur pour la botanique. Deux de ses gens furent instruits à ses fraix et devinrent ses collabo- rateurs. Les dessins des plantes présentés à ]* Société sont leur ouvrage. Plus tard ils ont été jugé dignes d'étre envoyés aux fraix du gouvernement en Perse, par les soins des savans estimables qui avaient pris connaissance de leurs talens. _ А son retour Mr. de Bocuniax fut élu Maréchal par la Noblesse de ‚son district, Il montra dans cette charge , où il fut réélu de nouveau, la méme ardeur, le méme zèle pour le bien public quil avait montré pour 952 ses’ études et ses premiers devoirs tant civils que militaires. — Sur les eutrefaites une succes=- sion recueillie dans le gouvernement dè Kher- son le décida à quitter les bords du Volga pour se fixer près d'Elisabethgrad. Ayant eu l'avantage d'y faire connaissance avec le comte de Wırr, celui-ci le decida à reprendre du service et servit sous ses ordres en qualité d'agent diplomalique ce quil effectua à l'avéne- ment au trone de Sa Maseste l'Empereur Асто- EL. Il recut bientót dans ce nouveau poste des temoignages de la munilicence et de la bienveillance du Monargve qui lui confera l'ordre de St. Anne de la seconde Classe en Diamans, et lui fit cadeau quelque tems apres d'une bague de prix. Promu au rang de Conseiller d'Etat vers le commencement de la guerre de Turquie le Général Geltoukine nommé Président plénipo- tentiaire des Divans de Moldavie et de Valachie Vinvita à remplir le poste de Vice - Président du Divan de Valachie , place où il fut nommé à sa sollieitation et qu'il occupa pendant toute la guerre, Il y montra pendant la peste qui s'y 583 manifesta bientôt, un devouement et une ab- négation rares. La moitié des gens qu'il y avait amenée y perdit la vie et lui-même pensa en être atteint plus d’une fois. Son valet de chambre tomba en l'habillant et mourut dans la soirée. Ses services furent recompensés par l'Ordre de St. Vladimir de la troisième Classe. La guerre finie Mr. de Bocuntax abondon= na son poste pour reprendre auprès du comte de Wirt la place qu'il avait occupé ci-devant. — L’insurrection de la Pologne lui fournit l'occa- sion de voir la guerre de plus prés, ce quil avait toujours ardemment désiré, mais il y trou- va la fin d'une carrière peu prolongée, mais agitée , active et fertile en événemens. Il mourut des suites d'un refroidissement de retour de la campagne d'hiver , à peine äge de 42 ans, à Skargintzy, dans le Royau- me de Pologne. Sa vie politique affaiblit sans doute , mais ne détruisit pas son ardeur pour les sciences; le souvenir de l'honneur que la Société Impé- 58 ‘ 584 riale des Naturalisres de Moscou lui avait fait de l'agréger au nombre de ses Membre actifs était toujours present a son esprit et la cor- respondance assez active qu'il continua avec les savans et les gens de lettres les plus esti- mee de la Russie rend temoignage que si les circonstances ont pu retenir , elles nont ja- mais arrété son élan primitif pour l'étude des sciences naturelles. Il était bon, sensible, serviable, obli- geant; son seul défaut était une défiance de 501 - même , qui le rendait quelquefois le jou- et des personnes qui n'avaient ni son esprit ,' ni ses connaissances, mais plus de force de caractere et plus de confiance en leurs moyens. Ce fut là la source principale des torts qu'il put avoir comme homme public ou moral, durant le cours d’une vie plus agitée quelle ne l’est ordinairement pour un Gentilhomme Russe. Ambitieux au cemmencement de sa carriè- re politique divers desagremens le rammenè- rent à des idées plus modérées. Ses actions dévoilaient toujours des sentimens véritables 585 et nobles , qui ont été aussi cause des regrets si sincères et si pleins d’amertume, qu'ont res- senti en recevant la nouvelle de sa mort, ses parens et ses amis, ses chefs ét ses subor- donnés. Le frère du defunt, Mr. Constantin de Boceniak, également notre Membre , nous a instruit le premier et de la mort d Alexandre et de son désir que ses collections d'histoire naturelle soient réunies à celles de la So- ciété, Mr. Constantin de Bocaniax s'est charge encore de l'emballage de tous ces objets et nous les a expédié. Mr. le Dr. Verres, quoique éloigné de plus de cent verstes de lendroit où se trouvèrent ces collections , s'y est cependant rendu pour préter sa main à différentes opérations nécessaires. La Société témoigne ici publiquement à ces deux Mem- bres toute sa reconnaissance. La Collection de feu Alexandre de Bocn- NIAK consiste en insectes , en plantes sechées, en dessins de plantes et en livres. 35" а. €, 586 Insectes La collection des Insectes est contenue en 70 caisses; 20 plus grandes et 50 plus petites. Plantes. L'herbier est composé de 254 cahiers. Dessins de plantes. Ces dessins qu'on peut considérer comme l'ouvrage de feu Alexandre de Boch- NIAK consistent en 335 planches de plantes russes. in folio. Livres. Voici le catalogue des ouvrages qui nous ont été envoyés. Du Pont, Traité de Taxidermie. Paris, 1823. 8. avec 4 planches. Erxıesen, loh. Christ. Polyc. Anfangsgrün- de der Naturgeschichte. Göttingen u. Gotha , 1768. 8. 587 Encycrorènre méthodique. 4 Vol. contenant Cétacés et Insectes. Brisson , Ornithologie. Paris, 1760. 6 Vol. 4. Martini et Cuemnitz, Neues systematisches Conchyliencabinet. Nürnberg. 1768. — 8 Vol. 4. Panzer, С. W. Е. Deutschlands Insecten. 114 Hefte. Anrensı , Augusti, Fauna insectorum Europae. Halae. Fasciculi 12. LaTREILLE et Desean, - histoire naturelle et iconographie des Insectes . Coléopté- res Paris , 1824. 8. Livrais. I — III. WALCKENAER , C. A. Faune Parisienne, Paris. 1802. 8. Seoroui ; loan. Anton. Entomologia carniolica. Vindobonae. 1763. 8. Hacensacu , Jo. Jac. symbola faunae insecto- rum Helvetiae. Bas. 1822. 12. c. 13. tabb. col, 588 Cramer , Pierre , Papillons exotiques. _Amster- dam, 1782. .4/.2 (Gah: INOSI33. 34. Larreizze , P. A. Historie naturelle des four- mis. Paris, 1802. 8. avec 12 pk Réaumur, Mémoire pour servir à l'histoire des insectes. Paris. 1734. 6 Voll. 4. Georrroy , Histoire abrégée des insectes. Pa- 7752 1900. 2: Voll. 4. SCHÔNHERR , I. C. S. Curculionidum dispositio methodica. Lipsiae. 1826. 8. Baunisı , Casp. IIwaö theatri botanici. Basi- leae. 1671. 4. (de Bezzevaz , P. Richier ,) Demonstrations élémentaires de botanique. Lyon. 1796. 2, Voll. 4, jayecl282 pl: ii Burrinnp, Dictionnaire élémentaire de botani- que, revue par Jean Claude Ricnarp , Paris, VII. 8. avec 19 pl. Buxsaum , loh. Christ. Enumeratio plan- tarum accuratior , cum . praefatione 589 Fridr. | Hofmanni. | Halae _ Magdeb. 1721. 8 Cmasnarzr, Dominici, Omnium stirpium Scia- sraphia et icones. Genevae. 1678. fol. c. flguris ligno incisis. De Caxporre , Aug. Pyram, Prodromus syste- matis natur. regni vegetabilis. Parisiis. 1824. 25. 2 Voll. S. CoxwELINL Caspar. Praelud. ad publicas plan- tarum demonstrationes. Coloniae. 1703. 4. c. 33 tabb. aer. 'Dietricn’s , Tr. Anfangsgründe der Pflanzen- Kenntniss. 2 Aufl. mit 12 Kupf. Zeipzig. 1785. 8. Pflanzenreich nach den ehesten N atusysteme Carls v. Linne. Beipzi 8. 1775. 2 Voll. 8. Dreves et Hayne, Chois des plantes d’Euro- pe. Tom. 1 — IV. Zeipzig. 1802. 4. avec planch. enluminées, dans un volume. 590 Movrox FontenitLze , I. P. Dictionnaire des termes techniques de botanique. Lyon. 1803. 8. —— Systeme des plantes. Lyon. 1805. 5 Voll. 8. ‚ GAERTNER , Joseph, De fructibus et seminibus | plantarum. Stuttgard. 1788. 3 Voll. 4. c. 180 tabb. aen. GuETTARD. Observations sur les plantes. Paris. 1747, 2 Voll, 12. St. Hmame, Jaume, Exposition des famil- les naturelles. Pasis. 1805. 2 Voll. 8 maj. Linnarr, Car. a, Philosophia botanica. ed. C. Sprenger., Halae ad Salam. 1809. 8. Genera. plantarum, ed Ioan. Tac. Rei- chard. Francof. ad Moen. 1778. 8. ————— Species plantarum, secundum systema sexuale digestae a Carol. Lud. WıLıoe- sow. Berol. 1797.. T. 1 — VI. 11 Voll. 8. nes AST. 591 Linnarr „. Systema Vegetabilium ed. XVI cur. C. Sprengel. Goettingae. 1825. 3 Voll. 8. VarzzanT , Sebastien, Botanicon parisiense , ou denombrement par ordre alphabéti- que des plantes qui se trouvent aux environs de Paris. Leide et Amsterdam. 1777. fol. avec XXXIII pl. Trinius, C. B. Species graminum. St. Peters- bourg. 1823. Fasc. 1 — IV. De graminibus paniceis. Petropol. 1826. 8. Horrmann, Georg Franz, Plantarum umbelli- ferarum genera. Mosquae. 1826. 8. c. IV tabb. aen. Horrmann , G. F. Vegetabilia cryptogama s. 1. 1787. c. tabb. aen. VIII. 4. Nees von Esenszeck , Fr Новмзнисн, u. Jac, Sturm, Bryologia germanica oder Beschr. der in Deutschland und in der Schweitz wachsenden Laubmoose. Nürnberg. 1823. 8. c. 12 tabb. coloratis. 992 Werer , Fr. Historia muscorum hepaticorum Prodromus. Kiliae: 1815, 8. Acnarıus, Frik, Lichenographiae suecicae Pro- dromus Zincopiae. 1798. 8. c. 2 tabb. aen. Lichenographia universalis , cum tab. aen. XIV coloratis. Goettingae. 1810. 4. Gueux , Sam. Gottlieb, Historia fucorum. Petropoli. 1768. 4. c. XXXIII tabb. aen. Prersoon , C. H. Mycologia europaea. Sect. I. c. XII tab. colorat. Sect. Il. oc. X, — — Erlang. 1822. et»1825. 8. Fries, Elias, Systema mycologicum sistens fungorum ordines etc. Gryphiswaldae. 1821. 22. 2 Voll. 8. Arzıonun , Carol. Flora pedemontana. dug. Taurinor. 1785. 3 Voll. fol. Ammanı, Ioan. Stirpium rariorum in Imperio rutheno sponte provenientium Icones 393 et. descriptiones. Petropoli. 1739. 4. c. 39 tabb. aen. Bercen, Carl Aug. de, Flora francofurtana, Francofurti ad Viadrum. 1750. 8. Besser , W. 5 I. С. Primitiae florae Galliciae ausiriacae utriusque. Fiennae. 1809. 2 Voll. 8. Buxsaum , I. C. Plantarum minus cognitarum. Cent. I — 5. Petrop. 1728 — 40. 4. Gueuisı , lo. Georg, Flora Sibirica. s. histo- ria plantarum Sibiriae. Petropoli. Tom. I. 1747. c. L, tab. aen. Tom. Ws 1799: с. 99 t. den. Tom. III. 1768. c. 57 t. aen. cur. 5. G. Gmelin. Tom. IV. 1769. c. 83 tab. aen. ex rec. S. G. Gmelin. Gorter, Dav. de, Flora Gelro - Zutphanica. | Harderovici 1745. 8. ——— Flora ingrica ex schedulis Stephani Krascheninnikow — confecta. Petropoli. 1761. 8. 594 Hatter, Albert. Enumeratio thio dial Stir- pium Helvetiae indigenarum. Goettin- gae. 1742. 2, Voll. fol. Негтев , Franc, Хау. Flora Wirceburgensis. ’ Wirceb, 1810. 115,2: Volet Horrmann ; G. F. The Flora of Germany, Cryptogamy. Erlang. 1795. 12. Kramer, Guil. Henr. Elenchus Vegetabilium et Animalium per Austriam inferiorem observatorum. Viennae, Pragae et Tergesti. 1756. 8. Dr Lamarck et De CawporrE , Flore français se. Paris. 1815. 6 Voll. 8. MarruscukA , Gottfr. Graf v., Flora silesiaca. Lipsiae. 1776. 1777. 2 Voll. 8. Rönuınes , I. C. Deutschlands Flora, v. Fr. Carl Mertens u. W. Dan. Ios. Koch. Frankf. a. Main. 1823. 1826. 2 Voll. 8. Scorer, loan. Anton. Flora carniolica. ed, H. Vindob. 1772. 2 Vol. 8. c. 65 tabb. aen. 595 Scamivr , Franc, Wilibaldi, Flora boëmica. Pragae. s. a. 1 Vol, fol. Traci, Hieronymi, de stirpium maxime еа- rum quae in Germania nascuntur no- menclat. etc. Argentorati. 1552. 4. c. figuris ligno / incisis. ВоЕвнаАУЕ, Hermann, Index alter plantarum quae in horto academico Lugduno = Bätavo aluntur. Zugd. Bat. 1720. 4. P. I. II. in uno volumine. Hermannı, Pauli, Paradisus batavus. Lugd. Batav. 1705. 4. c. 111. tab. aen. : SUR ВоттснЕев, Will. a treatise on forest treas. Edinburgh. 1775. 4. Hauy , Traité de Mineralogie. Paris. 1801. 4 Voll. 8. avec atlas in 4. Drusze , Tableaux cristallagraphiques. 4. Kırwan , Rich. Anfangsgründe der Mineralo- gie aus dem engl. überseizt v. Lor. Greiz. Berlin. u. Stettin 1785. 8. 596 Don de Mr. CuELoPoUTINE. Notre Membre - Adjoint Dimitrie Proko- fievitsch CueLopAurine , dont feu son père est connu par ses dons faits à l'Académie Impé- riale Medico - Chirurgicale, a fait don à la Société , d'une bibliothéque consistant en ou- vrages : de Mineralogie, de Géognosie , d'Anato- mie comparée , de Médecine, de Chimie , de Physique et de Littérature grecque, latine, française , allemande , italienne et anglaise. Sa Maseste , L'Empereur a gratifié le do- nateur d'une bague en brillans orné de son chiffre. = tm ni S. Е M. Léon Alexéev. P£rorsky , Membre de la Société , nous a fait don de miné- raux d'Ekatérinebourg , de piéces d'orne- ment , telsque : | Feldsparh crystallisé avec Schórl et Grenat de Mursinsk. grouppé avec Mica, Al- bite et Quarz enfumé. d. m. e. 597 Quarz enfumé crystallisé , de Mursinsk. en grouppe avec Mica, Albite et. Feldspath. ——— ———— avec Schörl noir. Mica crystallisé , grouppé avec Albite , Feld- spath et Quarz enfumé. Mica blanc. Diaspore avec Mica brun et fer oxydé brun, de Gotnochit de VOural d’Eka- terinenbourg. Schillerstein, de la mine de Solodinsky sur l'Altai, Gouv. de Tomsk. Notre Membre M. Paul d’Erter a envoyé des minéraux de la Finlande ; telsque : Albite rouge de Kimitto. Hornblende crystallisée de l’isle de Pargas. Péralolithe blanche , d. m. e. Fossile nonveau que Mr. Etter pense se rap- procher de l'Idocrase. Grenat, de prés d’4bo. de Visle de Degerö pres de Helsing- fors, 598 Grenat noir, de la mine de cuivre de Pittké- raude près de Sordavala. Scapolithe avec des crystaux d’Augite. Pargasite crystalline. Steinhellite d’Orijervi. Mica crystallin, de Kzmitto. Sardovalite de Sordavala. F eldspath blanc pur de Paska près de Sardavala. Schôrl en Quarz de Murymäki pres de Sordavala. | Améthyste avec des crystaux aciculaires de fer oxydé , d’Orijervi. Actinote d' Orijervi.. Spath brunissant, d. m. e. Quarz de Kisko. Malacolithe fibreuse de Pittkeraude. Pyrite cuivreuse , de Pelesjendi. Cuivre pyriteux varié , d. m. e. Tantalite de Kimitto. Fer magnétique de ‚Suede. Fer magnétique phosphate varié, d. m. e. ” PAS Sc) — Notre Membre. Mr. l’Assesseur de collège ,Ou- sPENSKI à Ekaterinenbourg , a envoyé des minéraux que le transport a rendu me- connaissables. Quelques _géodes remplis de crystaux d’Améthyste se sont . conservés. Les deux coquilles , ( des porcellaines , Cypraea Tigris,) quil prétend avoir recu du Baical, viennent des mers des Indes. £f vu. By * + " “= « м P vr à ® CRIS IIS IIS ITS IDE IP ITR IIS ITS ITS PTIT IODIDE LOG LILLIE ELD, aM a %, + te T] a] # & 6 LIU m 2 29 *. "m , id. № ae ыы a à * yp at & 4 *35 % i a a te # | 395 ^ TABLE DES PLANCHES E relatives aux Mémoires contenus dans ce volume. 5 Pl 1. Tetracaulodon , mächoire supérieure. PL máchoire inférieure. Pl. 3. Paludina vivipara. Lam. Pl. 4. Rhysmotes petiolatus. | Pl. 5. f. 1. 2. Cossyphus tauricus Steven. 3. Rhipiphorus affinis. Stev. bimaculatus. Fischer. 4. 5. 6. ———— nigrithorax Stey. 7. ——-— apicalis Stev. 8. sulcatus Fischer. Pl. 6. f. 1. Cicindela Dejeanii Gebler. 9. ——— Karelini Fischer. $. — Jaegeri. Fischer. » 601 ^ À, Carabus Eversmanni. id. * I. : — melambaphus. id, . 6. Callidium Fischeri, Krynicki. 7. Clytus Perspicillum , Fischer. 8, ——. latifasciatus, id. . $9 FES SOS GIGEOLIGDDLIFIDFSE IG ITS GGLESESOELEOSLOL LIST IB TE SI TECH TI IS I LOS á 00808 e " d TABLE DES MATIÈRES 5 GÉNÉRALITÉS. Notice sur les séances de la Société pendant l'année 1831. p. 3. С. Fiscugn, Rapport sur les travaux de la So- ciété , dans l'espace de 25 ans. p. 47. С. Jaw et G. Curisrornoni, sur la formation d'un Musée d’hist. nat. par association , (en italien) p. 214; ZO0LOGIE. J. Fr. Branpr , de nova generis felis specie , $ Felis Rüppelii nomine designanda hucus- que vero cum Fele Chao confusa. p. 209. С. Lecointe de Laverav, considérations sur les principaux organes des insectes. p. 228. Henning JENSEN , p. 313. Nova dipterorum gencra. 603 P. A. GIMMERTHAL , catalogus systematicas Di- pterorum in Livonia obseryatorum. p. 343. FarpEnMaANN , sur la Faune d’insectes de la Perse. p, 201. E. Eversmans, Enumeratio Noctuarum uralen- ses montes inter et Volgam fluvium habi- tantium. p. 353. А. KHrosuuke, Планъ предпринимаего опи- сан1я Слизняковъ, въ upegabaaxs Рос- ciucxaro Государсшва обишающихъ , (Plan d’une description de Mollusques qui se trouvent en Russie, par le Prof. Kryni- &ki.) p. 392. G. Fiscner, Note sur un genre de polypiers nouveau, présenté sous le nom de Rhys- motes. p. 410. í — ———-— Analecta ad Faunam inseetorum rossicam, p. 423. = Notice sur les nouvelles acquisi- tions de la Société. p. 572. 604. BoTANIQUE. 9 Li $ Chr. Srevew, Observationes in plantas rossi- cas et descriptiones specierum novarum, p. 250. t^ MiNÉRALOGIE. NonpENskioLD , Verzeichniss der bis jetzt in Finnland gefundenen Mineralien, Hess , Analyse de la Wörthite nouvelle espé- ce minérale. p. 307. Ouvarovite , nonvelle espèce minérale, p. 311. | PETROMATOGNOSIE. С. Fischer , Sur le Mastodonte et le Tetra» caulodon. p. 169. - GÉOGNOS1E. Hivenström , Fragmens sur la Sibérie. p. 27. L- Совртев , Classification méthodique des ro- ches par familles naturelles. p. 270. A. Anprzeiowskı, Remarques sus l'ouvrage de Mr. Fr. Dubois de Montpireux, ayant pour titre: Conchyliologie fossile ou Ap- 605 porçu géognostique des formations du pla- teau Volhynie-Podolien, publiée en 1830. p. 513. PuvsiQUE. Question de la Classe de physique et de mas thématique de l'académie royale de Ber- lin pour le concours de l'année 1833. p. 118. Cuymre. В. Hermann, exposition de ses travaux chy- miques ; (en allemand). p. 124. TECHNOLOGIE. J. Hamer, Sur l'emploi du fer chromaté de Sibérie à Moscou. p. 196. MÉDECINE. A. Pont, Rapport sur l'ouvrage de M. Marx, ayant pour titre: Die Erkenntniss, Verhü- tung und Heilung der ansteckenden Cho- lera. p. 153. W. Besser , Responsum ad quaestiones consilit Medici Imperii rossici gi ( Choleram con- cernentes. ) p. 450. 606 &- м T. 9 . № Е. HinrEsRAwDT, De calculo humano eximio. р. 484. 's5 PerrosıLıus, Poéme allemand addressé au Dire- cteur et ayant pour titre: Erinnerungen und Dankbarkeit. [ $ ERRATA CORRIGENDA. № . Barnaul. d’en bas; inférieure, I, ———— peau satisfaire. d'en bas; recueillis communique, d'en bas; exclusivement. 9. qui. № qu'il d'en bas; species. illustrata, . Observations NorDEnskioLp Puncte uns d’en bas; Mannichfaltige méridionale. Saeculo d'en bas; licuisset , Iset ‘608 11. Rowda 1. Refta 12. x5 W, 1. 158 W, 2. d'en bas, 14 tausend. 5. Kupfergeld 4. d'en bas; Geldschäiben ult.-Geldscheiben, 4. Wtorokljutschewsk 5. Suchoginsche 10. Schilowotsch, 18. 418 19. Patrschiuschinsche 15. 49 1. 36. 16. Zus. 881 - 15 - 70 - 50. 6. den bas ; oder 5. — — 29 Pf 7. — = 1024. 14. 2964. 7. Tagesschicht 2. den bas; itinere 9. — — antennarum 5. — — vesicantium 5. — — gangraenosa 4. — — aliquot. € p. 460. 461. 464. 472. 475. 478. 486. 487. 609 5. den bas, sint 2, Judaei, 5. d'en bas; circumstantias 9. Domher + A 2. d'en bas; adhue " го. tetrae l, tincturae 9, tincturae 11, catameniis, Bull eli ith, 11932. | Geb x b BerlleI222, IE 1939. | mu 72 2-5 ЕЕК DDELDORODORODOROD ese DOROD HOD OD 06590 GOES semences KE e a ONE pt 2 / Area ПИ HA TION OR, A et u а Don "О 3 one y | | | | , es CES =. > i Say e E у > í =” aN 3o. um | | de D | PN SA pud | | | T or on = "me Denn à Se a m 3 TR 2876