si NN 2%... М> à RU ЕЙ чаты Р en TE ER Ans ХВ. DECR; ede er 206-947. 2, M852 | H =: EA YA. 4 NAN .5 7 : GIVEN BY THE AMER! С) MUSEUM OF NATURAL HISTOR Sp AN) A aS 2 »— X EA M elt miter] — LE Tid En > к Ns W:Gibson:lavi ME oo — MÀ— M — Pat [/ я i О EN Y 2 Alter T or Br 1 0 a 2M Rrrata dans Varticle de Mr. M. N. Smirnow: , Enumération des espèces de plantes vasculaires du Caucase” inséré dans le Bulletin 1885. № 2: Page | Ligne au len de lisez: 287 3 inférieure supérieure Zi 2st oo 1G 1884—1883 1844—1883 240 17 - 8 Janvier $ Janvier 1885. 258 (table) sous abri sans abri. 961 14. 5 racirs racines rr e MÀ us И ИЕ © ЩЕ n 1 IM Tattoo НЕО УИ О Ио | EUR Vd NATU SS BEE ULE ORARE TIT WS Fa x x do NL AE AN AU LE ip С t у А v , B BULLETIN. | DE LA SOCIÉTÉ IMPÉRIALE DES NATURALISTES DE MOS CO U. Tome LXIL ANNÉE 1886. | MOSCOU. . Imprimerie de l'Université Impériale (M. Katkoff.?. WM 886. xU. M ее >...” Le al - = s E EUR E cro ’ D N. Y. Ac ad emy Of Sciences ый 1 EMU Ke ВОД GIVEN ВУ TaE AX MUSEUM OF NATURAL HISTORY 1934 LA FIGURE DE LA TERRE D'APRÈS LES OBSERVATIONS DU PENDULE. Par Th. Sloudsky. (Avec une planche). PERRIN L'hypothèse elliptique de la figure de la terre était d’abord une heureuse prévision; depuis elle a été confirmée par les recherches de Laplace. Mais l'ilustre auteur de la Mécanique Céleste n’a eu égard dans ses recherehes qu'aux quantités du premier ordre par rapport à l'apla- tissement du sphéroide terrestre. La dite hypothèse ne procurait, par conséquent, qu'une solution du probléme par une première approximation. Cette approximation, comparée avec les observations, fut trouvée insuffisante, et plusieurs savants ont essayé depuis de résoudre le probléme avec plus de rigueur. L'éminent astronome anglais G. B. Airy et M. G. Paucker ont tenté de suppléer les recherches de Laplace. Ils prirent en considération quel- ques termes des ordres supérieurs, en admettant toujours que le sphéroide terrestre soit un sphéroide de révolution J£ 1. 1886. 1 symétrique par rapport au plan de l'équateur. M-rs T. Е. Schubert et A. R. Clarke ont taché d’accorder la théorie et les observations à l'aide d'une simple généralisation de lhypothése elliptique. Ils prirent pour la figure de notre globe celle de l'ellipsoide à trois axes inégaux. Un pareil essai a été fait récemment par M-r Fergola, qui a mo- difié la dite hypothése, en supposant que l'axe de la figure de la terre et celui de sa rotation s'écartaient l'un de l'autre. Tous ces essais ont eu peu de succès, — ce à quoi il fallait s'attendre, car les solutions cherchées élaient trop restreintes. Vu les irrégularités connues dans la structure de la croüte terrestre, on ne pouvait espérer d'établir un accord suffisant entre la théorie et les observations à l’aide des hypothèses mentionnées. Il fallait employer des hypothéses plus étendues. : J'ai essayé dernierement une solution du probléme, qui me parait bien plus parfaite. Gonvaincu que la recherche du potentiel de la pesanteur devait s'eflectuer de la même maniere que celle du potentiel magnétique de la terre, jai taché, dans deux articles précédents *), d'appliquer à la solution du probléme géodésique la méthode d'in- vestigation employée par le célèbre C. F. Gauss, dans ses recherches du magnétisme terrestre. Je me suis borné à la partie théorique de la question, réservant l'applica- tion pratique à quelque habile praticien, qui posséderait toutes les ressources nécessaires. Néanmoins il m'a paru utile de faciliter l'exéculion de ce travail, en offrant un premier essai, quoique imparfait, de solution compléte du probléme. C'est ce que je ferai dans le présent article. *) Probléme principal de la haute geodesie et Essai de solution du pro- bleme géodésique (Bulletin des Nat. de Moscou. 1883 et 1884). JN LO N Je me servirai du développement en série du potentiel de la pesanteur sous la forme donnée dans mon Essai de solution du probleme géodésique. La rapidité de la convergence de celte série n’est pas connue. Ordinairement on considère cetle rapidité comme fort médiocre, c. à d. on suppose que les termes des hauts rangs ont des valeurs appréciables. C’est une admis- sion permise. Mais on peut aussi supposer, et je le suppose, que les premiers termes du développement sont les plus considérables ei que par conséquent la série, arréiée a ces termes, donnera une solution satisfaisante da problème. Laplace, dans sa theorie de la figure de la terre, a employé le même développement du potentiel de la pe- santeur. П n’a conservé que les termes du deuxième ordre, et de plus il a admis A—=B; ©C—D—H—). Il parait naturel d’essayer d’abord de résoudre le pro- blème en conservant les mêmes termes de la série et en renonçant seulement aux admissions supplémentaires. Mais un tel essai différerait peu de ceux de M-rs Schu- bert, Ciarke et Fergola, el aurait par conséquent aussi peu de succès. C'est pourquoi je le crois superflu. Pous- sons l'approximation plus loin,—prenons en considération les termes du troisiéme ordre. | Le succès d'un tel essai n'est pas assuré non plus. -Pour aceorder la théorie et les observations, il faudrait probablement avoir égard aux termes du qualriéme ou méme du cinquiéme ordre. Mais je suis persuadé que mon iravail sera dans tous les cas utile pour le moment. L'aplatissement du sphéroide terrestre peut étre trouvé à l'aide des mesures des arcs méridiens, ou d'aprés les 1* ERS observations du pendule. Jusqu'à nos jours le pre- mier de ces moyens a été préféré, car on croyait qu'il donnait les résultats les plus précis. On considérait même la valeur de l'aplatissement, trouvée par le célébre Bes- sel, comme définitive. Quand les mesures des grands ares de Russie et des Indes furent achevées, les géodé- siens anglais trouvérent nécessaire d'entreprendre une nouvelle détermination des dimensions de la terre. Ils obtinrent des résultats inattendus. La nouvelle valeur de l'aplatissement différait considérablement de celle de Bes- sel, et s'approchait sensiblement des valeurs trouvées à l'aide des observations du pendule. Ce fait a atténué l'importance des mesures des arcs méridiens; et l'impor- tance des observations du pendule a considérablement augmenté. 1 Certainement les mesures du pendule à secondes ont un grand avantage sur celles des dégrés des méridiens. D'abord parce qu’elles sont distribuées plus uniformé- - ment sur la surface de la terre; ensuite parce que ces mesures, exécutées dans les petites iles océaniques, nous fournissent des données précieuses concernant la variation de la pesanteur à la surface de l'océan. Il faut done croire que les observalions du pendule peuvent nous procurer la valeur la plus précise de l'aplatissement terrestre. Ainsi croient, parail-il, les plus éminents des géodésistes con- temporains. L'aplatissement de la terre n'étant qu'un des para- métres du potentiel de la pesanteur, il faut aussi admettre que les observations du pendule procureront les valeurs les plus précises de tous les autres paramètres *). Faisons *) Cette admission adoptée, les mesures des arcs méridiens ne serviront qu'à déterminer le grand axe de l'ellipsoide le plus rap- proché de la surface de la terre. ORT REA cette admission et profitons pour la solution de notre probléme des longueurs du pendule à secondes observées actuellement. Le procédé à suivre a été indiqué dans lEssai de so- lution (m" 23). Mais comme nous y avons supposé ‚ D—E-F-G—H—K—N—0, L—M, nous devons maintenant suppléer nos recherches théori- ques. Faisons le et posons en outre un peu autrement le méme probléme. Dans deux articles précédents, nous avons separé les parlies géométrique et dynamique du probléme. Poussons maintenant celte séparation encore plus loin. Employons les notations de notre article cité plus haut. Prenons le centre de gravité de la masse terresire pour origine des coordonnées X, Y, Z, et l'axe de rotation de la terre pour l'axe des Z. En négligeant les termes du quatriéme ordre, on aura : Huy TS AU 225) HZ +OXY+DZXE vz 1 "gn | FOXY'-X) 4 G9XZ— X) BMYZ—- Y) -M(3YX'CY) + L(3ZX 7") MGZY-Z) 9 Q) 7 + INXTZ es OC-- Y). Donnons а l'ellipsoide (E) les dimensions trouvées par M-r Listing pour l'ellipsoide le plus rapproché de la terre. Piacons le centre de l’ellipsoïde (E) au centre de gravité de la masse terrestre, et faisons coincider les axes des д, 9,2 avec ceux des X, Y, Z. Ш Posons а’ e wa? ; а (1—e |, SOS ET C7 ZO BUS S OU k a ее. Ge ne | étant le paramètre d'une surface de niveau de la famille — € — Ce Désignons cette surface par (S). Elle peut étre regar- 5 р р 8 dee comme la surface de niveau la plus rapprochée de celle de l'océan et nommée la surface du géoide idéal. Supposons que les fractions sont des petites quantités de l'ordre e*. Posons, pour abréger, mi ere Daa NS s JU. ; \ { с 1 JW a eoq e: ; Ebo ee cs: ——- 4, 9 Qu. Du. NN а ею Le его RE ЖЕ Pm 2 8 U 17 15u70 Je 0, ; Dig О оо dou dE et de plus 3А E^,, EP [my G02) + | (1) м. t [LEGE — 2 )-- BE(37— C) nn Les écarts entre la surface (5) et celle l'ellipsoide (4) seront déterminés par l'équation LR ipio I 2a Pour trouver l'intensité de la pesanteur idéale à la sur- face de l’ellipsoïde (Æ) on aura la formule suivante ^| 3A. 30, AG Ga up OCR o == Ho) № 1^ 2% 99? я 7 En désignant par G,-—cG, l'intensité de la pesanteur idéale à la surface (S), on obtient ol 2 Ga" us +x, ¢ 2 тм =). D quor das a a Quant à la valeur numérique du paramètre p, nous adoptons celle qui résulte des recherches de M-r Listing. Bien entendu, nous la croyons susceptible d'une реше - correction. EUR dis Soit G’ l'intensité de la pesanteur réelle, réduite au niveau des mers. Pour résoudre notre probléme nous aurons un groupe d'équations de la forme G'—4d».—(G, +¢G,)=—0. Nous préférons employer les longueurs du pendule à secondes. En désignant par /, la longueur observée du pendule, toujours réduite au niveau des mers, et en posant NN (% ни, C+-x, (=, uch — 2, nous aurons donc des équations de la forme oc dk w*ra OU aes = = She =]. II Re mz a Remarquons que les équations (1), qui déterminent les - fonctions U, et U,, peuvent être mises sous une autre forme. En remplacant les produits et les puissances des sin À et cos ^ par leurs expressions en sin et cos des arcs multiples, on aura A' Sp .OS(A +B’) 1 52419 1—GSsin'o)3- EU Qa G ?) HB o UE . € , EH — cosh+-—— sink }sin2o+-| —sin?A—>—c052X ) cos*o; 4a ha ha 2a FES cosh -— u PE sin i) (sin 2 o—1) cos? (2) — M hl ; | BD COS ad — sin 2A jsinz cos” Aa? Aa“ и №, LO (x 083) 34 ое bai sin34— Gai * Bhat COSA, C05°0. А Les constantes géodésiques de M-r Listing adoptées, nous aurons t — Iga=6.8046421 Igu=0.9911211 lj (Et ) 9.960713 ly (= )=1.11868 lg (&)=3.55179n Les valeurs numériques de ch (en mètres) et c7, (en millimètres) seront calculées à l'aide de la petite table Suivante: à Quant aux longueurs observées du pendule, nous les à empruntons à M-r Helmert (Die mathematischen und 2 _ physikalischen Theorieen der höheren Geodäsie, t. IE p. n 215 et suiv.). Toutes les sources originales n'étant pas 1 à notre disposition, il nous est impossible de vérifier ces - données. Mais comme notre travail n'est qu'un premier essai y de solution du probléme, nous croyons la vérification superflue. Nous renoncons seulement aux réductions des longueurs du pendule, qui sont dues à J’attraction des continents. RU | a | pus Les valeurs de 1,—¢l, calculées, nous avons: E. ve | Stations. | X | l |» 1,—1, +31, 1.|Spitzberg ....|-+79° 49’ 58'"|-- 9° 20':996.068/995.972| + 0.096 2.Melville.. ...| 74 47 12 |—118 8} 5.862) 5.779 + 838 3.Groenland ...| 74 32 19 |— 21 10| 5.779 5.767) + 12 4.\Port Bowen.| 73 18 39 |— 91 15| 5.782) 5.105] + 77 5.Hammerfest..| 70 40 5 + 6.Kandalaks . .| 67 7 43 |+ 30 6| 5.856} 5.357] — 1 c» Qt Ot © = sy bo E ot TS Ou oo D Qt Qt D =] oo eo ho оне. ‚ 8.Drontheim, ..| 63 25 54 |+ 8 3 5.043) 5.106] — 63 9.Nikolaistadt .| 63 5 33 - 19 17| 5.089) 5.082) + 7 Das бб... 60 45 27 |— 3 11| 4.960] 4.908 + 52 A | 11.)Saint - Péters- 3 PERS + ( ce à Е | 12.Poulkowa.. .| 59 46 19 |+ 27 59| 4.868 4.882 + 31 |. | 13.Beval....... 59 26 37 |+ 22 25| 4.886| 4.806] + 30 | IU Бора... 58 22 49 |+ 94 24| 4751 4.799| + 99 e 18.|Portsoy ..... 57 40 59 — 5 2| 4711| 4666| + 45 Be | 16.|Sitka....... 57 43: 0 157 40| ac) до eeeeee i l7.Jacobstadt...| 56 30 3 |+ 28 26 4.557, 4569| — 12 & 18.|Leith ....... 55 58 39 |= 5 30| 4552 4.596 96 à 19./Koenigsberg .| 54 42 50 |+ 18 10| 4.439] 4.490 19 LET | 21.|Gueldenstein.| 54 18 9 |+ 8 30| 4.897| 4.378 22,|Altona....... 53 32.45 + 7 36| 4.348) 4.521 + + 20 Wilna....... 54 41 2 |+ 22 58| 4486 4.418 +, 18 | E + + 23. Clifton....... 55 27 49 | © ww Oo P <> to [om LE eo TA > Nos | 24.|Pcetropavlovsk|+53° 95 Dern. 26.Arbury Hill.. SB G0thar a: 735. Inselsberg ... 3b. Bonn? x en... | 97.|Shanklin Farm 38.|Kremenetz. . 39.|Manheim. . .. UN DArISı A. Sete 41. Kamenetz.... 42.Kichenev..... 48. Clermont-Fer- | 1 | 44.|Milan. . AD ipadoues oe Ab.lIsmail....... Stations. | | À | I, 3’994.3501994.275| + 0.075 + D 4.099) 4.094 4.077| 4.076 COR 69 69 (oo > RS) - h9-- h9 4.068| 4.007] — 4} bo [49] on] ol Lt + 4.288| 4231| + 7 | 4,244) 4.206 + 38} 4.210, о 4.195) 4.191 + 4} 4.149 A134 ee ORE 4.43! 4442 + 11 4169| 4.141) + 4.099 4103| — 4 4.016} 4.095 — 79 + 4.155) 4087 + 68| + 4.048] 40231 + 97} 3.914) 3.967, — 53 3.884} 3.909} — 25 9.879! 3.895} — 16 3.741) 3.748] — 7 | 3.601} 3.686] — 35| 3.567| 3.608 — 41} 3.626] 3.602) + 244 3.554. 3.597, — 43 | 3603| 3.595 + 8 | No: Ly ol Stations. | E 48.|Bordeaux. ...|+44° 50' 26"|— 2° 54'|993.472|993.552| — 0.080 | 49. Figeac....... 44 36 45 — 0 17| 8477| 8531| — 54| 50.|Toulon....... 43 7 90 |+ 8 36| 3.402] 31398) + 44 51.Vladikavkaz . 43 1 59 |+ 42 91| 3.403) 3.390) + 18] 59.Goudaour....| 42 29 17 |+ 42 :8| 3.368| 8.341| + 97| 53.Douchet.....| 49 4 49 |+ 42 22| 8178, 3.305) — 197 | SEHR 41 41 28 |+ 42 98| 3.246] 8.270 — 94| 55.Batoum. . ...| 41 39 28 |+ 39 18| 38.296] 3.267) + 29| 56.|Barcelone.. .| 41 93 15 |— 0 12| 8351 3.243 + 8| 57. Hoboken-New York. ..... 40 44.31 | 76 92 | 3:199 ее в | 58.Jélisavetpol..| 40 40 58 |+ 44 1| 3164 3181 — 17) B9.Ararat.. ....| 39 46 12 |+ 42 2| 3.147) 3.100 + 47 60.|Formentera. .| 38 39 56 |— 0 55| 3.089| 3.008) + se | 61. Lipari. ...... 38 28 37 |+ 12 37| 3.098] 2.986 + 119 | 62.|Moree. ...... 38 15 39 |] 75 34| 25924) 2.543 = 19 63:|Meean Meer.. 31 31 87 |+ 72 6| 2.282) 2.409| — 120 | 64. Ismailia ..... 30 35 55 |+ 29 56| 2.950! 2.328] — 781 65.|Mussoorie....| 30 27 41 |+ 75 47| 2.842) 2.317) + 25% 66.[Dehra. ...... 30 19 29 |+ 75 46| 2.112 9.807| — 195 | 67.Nojli ....... 29 58 28 |+ 75 28| 2.489] 2373 — 184 | 68.[Kaliana ..... 29 30 55 |+ 75 99| 2195| 2.44 — 119 | 69.[Dataira ..... 28 44 5 +75 21| 2.104 2364 — 80| 70.Ile Bonin....| 27 4 9 140 0| 2.356 2.061| + 295 | 71. |Usira . 26 57 6 +75 20| 1987 2052) — 65 | 72.\Pahargarh...| 24 56 7 |-- 75 24| 1:829| 1.910 — 81 | Nos 1,—1, +81, Stations. | p | À | lL, | 73.|Kalianpur ...|--24° 7° 11’’|+ 75^ 22'991.825:991.854! — 0.029 74. Mise sic 2.125 36 21 |+ 75 23| > 1.769|-.1:820| — 1151 75.|Caleutta . ...| 22 32 55 |+ 86 A| 1713| 1752| — 39 76.San-Blas. ....| 21 32 24 |—107 36| 1.581; 1.689} — 108 | 71.|Mauwi....... 20 52 7 |—159 2| 1.794 1.648| + 146 78.Badgaon . ...| 20 44 23 |i 75 19| 1.577| 1.640] — 63 79.Somtana.....| 19 5 0 |+ 75 22| 1749| 1.545 — 50| 80.|Colaba.. ..... 18 53 46 |+ 70 31| 1.542) 1.585, + 7 8l.Damargida...| 18 3 17 + 75 28| 1.397) 1.489| — 92 82.La Jamaique.| 17 56 7 |— 79 14| 1.497| 1.485| + 14 одно... 1a, 7.57 || 7519 T40/1:999/ , 1.229) 200719 Siiljoeanadas- sale 16: 56 91 |1 79 58| 01:929] T. 499 9253 85..Namthabad...| 15 5 52 |+ 75 19| 1.947| 1.344| — 97 86.|Guam (Freyci- : BEN) а c noc 13 27 51 |+142 38| 1.460| 1.274| + 186 —|Guam (Luet- ke)... 13 26 18 |+142 26| 1.406| 1.273) + 133 87./Bangalore N.| 13 4 56 |- 75 92| 1.298| 1.259) — 31 88.|Madras . ....| 13 4 8 |+ 77 57| 1.169] 1.258) — 89 89.\BangaloreS..) 13 0 41 |- 75 17| 1.218| 1.256) — 38 ат По В ВИ | п SEL О el c— e ee ere + 92. Pachapaliam.| 10 59 40 |+ 75 20| 1.103} 1.182 — 79 93. Trinidad. ....| 10 38 56 |— 63 55 | 1.092) 1.171 — 79 94. PortoBello.... 9 32 30 |— 81 55 1.208| 1.186] + 72 008220» Stations. | @ ) | l, e» E n. + 99 28’ 45''|-- 75° 48/|991.045 991.135) — 0.090 97.Sierra-Leone 8 29 28 — 15 85| 1111) 1107 + 4 98. Minicoy...... 8 17 1|+ 70 42| 1120 1402 + 18 99.Kudankolam.| 8 10 21 |+ 75 24| 1.083| 1.099| — 66 } 100. Риппае. ..... 8 9 28 |+ 75 20| 1.026 1.099 EME 101. Oualan....... 5 21 16 |+160 41| 1.286 1.040 + 246 102. Iles Galapagos) 0 32 19 |— 98 50| 1.019 0.906 + 28 103. Пе Saint-Tho- | | NN 0 24 41 |+ 4 24| 1.135] 0.995 + 140 104.Gaunsah-Lout| 0 1 49 n 96 30| 1.055} 0.995| + 60 105.Rawak. . ....|— 0 1 84 |+128 35| 0.966 0.995) — 29 106. Para......... 1 27 0 |— 50 46| 0.947 0.998 — 51 l07.Maranham . .| 2 31 39 I— 46 40 0.910 1.005, — 95 108. Fernando do | Noronha . .| 3 50 O0 |— 84 41| 1.190] 1.018 + 172 109. Ile de l’Ascen-| | | One 755 36 |— 16 42| 1217| 1.093] + 124 DID. Bahia u... 12 59 21 |— 40 51| 1.228 1.555 — 82 lll.Sainte-Héléne.| 15 56 7 |— 8 1| 1.581 1.888| + 198 112.Isle de France| 25 9 40 |+ 55 8| 1.805 1.606| + 199 118. Rio-de - Janei- REN KON 29 55 17 |— 45 38| 1.713| 1.776 — 63 ll&|Valparaiso... | 33 2 80 |— 74 2| 2.500) 2.525] — 25 115.Paramatta....| 33 48 43 |+148 40| 2.566| 2.588] —' 22 116.Port Jackson 33 51 87 |+149 0| 2.625) 2.592 + 38 117.|Cap de Bonne- Espérance .| 33 56 3 |+ 16 9| 2.581 2.598| — 17 119.|Falkland. St.-| Mouse ces. — Falkland. French Bay 121.|Cap Horn... | 122.|S. Shetland.. | | 5 5 5 6 118. Montevideo... ET 1 1 120.|Staten u 54 5 2 54’ 26° | — al 44 18 58° 30” 60 60 66 69 62 28 24 19 50 51 X | 7 | 999.641]992.680| — 0.039 | 4.077 4.501 4,566 5.177 4.152 4.425 4.516 5.070 1, —l, 4-81 4.54| 4.146 + 84 Le méridien de Paris a été pris pour le premier. Les valeurs des /, et J, sont exprimées en millimètres, En évaluant les paramètres du potentiel de la pesan- teur à l'aide de ces mesures du pendule, il faut avoir égard à l'inégalité de leur précision, ainsi qu'au manque d'uniformité dans leur distribution sur la surface de la terre. ll est donc bien difficile d'apprécier le poids de nos données. Mais dans un premier essai il n'est guere nécessaire d'étre scrupuleux. Pour rendre nos calculs aussi faciles que possible, nous : partagerons les mesures en groupes d'un méme poids, et nous remplacerons toutes les mesures de chaque groupe par une seule fictive, en admettant la valeur moyenne de /, —, +01, correspondante à celles des o et A. Quelques uns de nos groupes ne contiendront naturelle- ment qu'une seule mesure. En procédant de cette manière nous avons obtenu les résultats suivants: qe) ies E Y S ^ M Wey: * E ея Е E. a № | Nos des stations par 1,—l, 4-01) Rési- ; 2 hag groupes o moyenne. |Àmoyenne. moyenne. dus: к SL lun 177° 11” S"|— 3055| 401054 |—0.026 des Bo.) er 74 0 26 |—102 11| +0.080 |—0.042 u, TB: eo Die 66 2 0 Ir 20 9| +0.005 |—0.009 — c] gw. | 11,12,13,14,17,19,20.... | 57 38 114 28 54| +002 |—0039] . D. RR CRE 57 3 0 |—137 40 | +0.006 |+0.014 | УТ. | 10, 15,18,23,26,29,30,31, И REN. 53 54 33 — 3 32 | +0.021 |+0.030 LAT EAE oS 53 059 |+156 23 | +0.075 |-10.059 VIII. | 21, 22, 25,27,32,33,34,35, Bie NI 51 52 49 |+ 6 34| +0.005 |-+0.022 IX. |2838414246........ . | 48 38 15 |+ 24 42 | —0.007 | 0.015 eh x [94042444547,4849.. | 46 18 3 |+ 4.2|—0032 |+0.07 XI. | 51,52,53,54,55,58,59.... | 41 37 44 |+ 42 6| 0.007 |—0.06 IE ELI 40 44 31 |— 76 22 | 40.006 |+-0.018 1 RAR | 50:56,60,61.. : :........ 40 24 47 |+ 8 46| +0.052 |0.004 IW | 64. LL! en .... | 30 35 55 |-- 29 36 | 20.078 120.066 XV. | 62, 63,65,66,67.68,69,71, ; Pe tee PAR GARE 28 58 20 |+ 75 8| —0.082 |—0.001 3 TE s Opa M Nn Pape 27 4 9 |--140 0| +0.295 |—0.123 À аа 21 32 24 |—107 36 | —0.108 |--0.041 1 iD pop ANT DOS RON OE 90 52 7 |—159 2.| 10.46 | 01065 : XIX. | 74, 75,78,79,80,81,83,84, SMART 19 7 19 |+ 76 31 | —0.054 |—0.003 О Sce 13 44 18 |— 80 35 | 0.043 |—0:063 N RN и 13 27 5 |+142 32 | 40.160 |+0.004 REGII or RUN RUES 12 46 53 |+ 42 42 | —0.020 |+0.047 XXIII. | 87, 88,89,90,92,95,96,98, ь 50100, AA 10 39 38 |-- 74 46 | —0.058 |+0.0318 Resi- dus, Li, +01, moyenne. Nos des stations par groupes. NN eee À moyenne. + 10° 38’ 56/’|— 63°55/| —0.079 |--0.091 28 Ah COBRE NN OS 29 -- 15 35 | +0.004 MEC i Sr 5 21 16 |+160 41 | +0.246 |—0.07 32 19 |— 93 50 | +0.023 |—0.047 BEE dE UR 24 41 |+ 4 24| 10.140 |—0.043 о 0,060 ево CO —0 029 10631077108... een : -- 0.009 XXXII. XXXIII. Troc dcr pee —0.047 20 9 40 |+ 55 8] +0.199 |—0.061 HOON ico MELLE 5 +0.161 BOX XIV: |-112..... JR d du DUE LUKE +-0.005 ee elle —0.017 IP II Lens — 0.032 119190098). Le 0.031 NEXNEX. | 122... co HE EOBOdS 62 56 11 |— 62 51| +0.107 |—0.051 Le contenu de la derniére colonne sera expliqué plus tard. Remplacons, dans l'équation II, les fonctions U, et U, par == leurs expressions (1). Multiplions cetteéquation par— et posons и. de № р 3A' B’ v B’ f . с d E nr — — \ I — —— + — = Yom — V — = JI i 9g? a? ae oP ae 1 BD x F6 JH Ww dm 199g: тя a К ЕЕ WORTEN 109 ЕЙ ! NE N Te ^ И eae == a 139 (lo u 00) a” j a i U f „№ 1. 1886. 2 о En désignant par а, le coéfficient de l'inconnue Ф,, nous aurons aU +a, -..... а, Uj, + p — 0. En appliquant cette formule à nos données définiti- ves, nous avons obtenu 39 équations de condition. Puis, suivant Jes régles de la méthode des moindres carres, nous avons formé 13 équations finales. La table ci-dessous contient les logarithmes des co&l- ficients (a,B) et (a,%,). ‚ | UD | war) | Wun) | WG) 1. | 0.11846, | 1.59106 9. 9.55823, 1.09268 0.87011 3% 9.02554, 1.11900 0.29464 0.93248 4. | 9.37103 | 0.06569, | 9.30023 | 9.70351, 5. | 9.47642 | 0.26042 | 0.14056 | 8.92952, 6. 8.30735, 0.93660 9.87403 9.65431 7. | 8.84765, | 9.49575 | 8.19612, | 9.93013 8. 8.17006 0.23060 0.13780 | 9.30254 9. 8.82117 9.52454, 9.57252, 9.32023, 10. | 9.19847, | 0.07598 | 9.63299 | 9.52506 DL 8.86842, 9.90228 8.71046 9.13872 12; 9.01723 9.42966,, 0.02120, 0.00456 15: 9.08620 0.04775 9.72991 9.47254 4. 9. À 1 10. à | it » 19. i3: | 0.41849 9.72010 8.99950, 9.20579 9.25923 8.29689, 8.97140, : т . [9.08291 . 9.56025 J 9.97485 9.61008 8.44866 7.39707 8.56300, 8.87860, |9.77446 |8.59072, M Mg. Ce 0.47614 9.30024 9.10336, 0.00859 9.63900 9.28533 9.58471 9.41990, 9.55837 lg (15, ) lg (2,0 в) 0.05227 9.02225 8.67199 0.29464 9.30013 9.63369 8.96696, 9.14040, 9.70665 8.74968, 9.47194 9.92142 9.24564 9.98836 9.19920 8.22075, 9.04641, 8.84333, 9.03761 8.87347 Wee) | lg (ана, ) 9.95836 | D D ET ET Ey w [o (n) | lr Gu) | Gn | (ute) lu G2) 0.09254 8.59659 9.42320 9.43848 9.38542 9.08916 lg (2,2,5) 9.52882 | 9* La résolution des équations finales a donné *). - ES uS | Igh, — 9.07559 MEINE Ig, = 9.00596, Eos. lg), — 9.19788, ES. . 9% = 6.86982, Е. Ig, — 9.00800, Ig), — 8.23070 lg. = 8.54936 101, — 8.66371 Ig, = 9.04029, ; Igb,, = 8.96972 Igh,, = 3.84036 Igb,. = 9.01465, ll, = 9.62639, Nous avons porté ces valeurs des inconnues dans les " Du у Ls . eae . “7 у. PES > équations de condition multipliées par —. Les résidus = 3 correspondants sons donnés plus haut (voir la derniére colonne de la table de nos données définitives). — Puis nous avons entrepris le calcul des écarts entre P la surface (S) et celle de l'ellipsoide (Е). Nous avons E évalué ces écarts aux 134 points, dont les parallèles sont -" . espacés de 15° en 15° et les méridiens—de 30° en 30°. p. _ bes valeurs des № (en mètres) sont les suivantes: g *) Nous avons essayé de résoudre ces équations d’aprés la méthode de Mr. Seidel; mais cet essai a échoué. 3 0° | 30° 90° | 120° | 150° | 180° | 210° | 2409 | 270° | 300° | 330€ LV | --90*|—109|—109|—109| —109,—109|—109| — 109, —109|—109/—109|—109 —109 60? 159|—179|—249|—269|—201,— 68/+ 48|+ 78|-= 26|— 47|— 86|— 97)—120) 60?|—135|—386|—448|—314 + 24|2-317|4-339|4-119| —103|—150|— 67|— 27 450|— 16|—318|—546 —398 + 120/--592/+- 591) + 166] —228|—272/— 64|-4- 86 30°|-+-135|—169|—496|—425)-+-154| 4-745 4-747|-+ 185|—336|—390|—103)/+-153 | +15% 4285| + 84 —301|—395|-- 81|--692|--747| 4- 197| —350| —436|—160, +161 0°) +414+367|— 36| —338— 95/4434 +588|-+-203|—251| 373| -183|--143 | 15° +502 579 188 —291 —819| + 60|+315|+183|— 91 —223 —141 +145 30°|-+528|--638|-+277|-981—512|-—998|-= 9/+112/+ 37|— 58|— 44/4178 45°] 4.459 +519|+208|—299|—602|—522|—240|— 13) + 64|-- 441 59/1206 60°] +284 +274+ 41,—312| —555|—553|—367| —151|— 14| 4+ 40+ 79|--171 75% + 52 -= 5,—119|—278,—393, —412|—341|—229|—127|— 55— 4+ 37 |--90°|—182 —182|-—182 —182 —182|—1892|—182|—182|—189|—182 —182|—182 | À l’aide de cette table nous avons trouvé une suite de points, où 4--0 *). Ce sont les points de la trace dela surface du géoide sur celle de l'elipsoide (Е). Mr. l'ingénieur A. Vessélofsky a eu la bonté de construire cette trace sur une mappemonde. Voir la planche ci-jointe (Tab. I). Les élévations et les dépressions du géoide par rapport à Vellipsoide (Е) se rapportent donc les premières à l'océan et les secondes aux continents (en gros). *) Bien entendu, en résolvant ce probléme nous n'avons pris emn consi- . dération que les premiéres différences. бт Les valeurs des résidus mentionnés plus haut étant assez grandes, on ne peut pas considérer notre essai comme parfaitement réussi. Mais on ne peut pas non plus, selon notre opinion, le croire manqué, car il a montré que la figure du géoïde dépend d'une certaine manière le ia configuration des continents et des mers. Quant à cette dépendance, nous avons obtenu un ré- sultat tout à fait opposé à l'opinion prédominante, ainsi qu'aux recherches récentes de Mr. Helmert (1. c.). Mais la dite opinion et les recherches du géodésien allemand ont pour base les suppositions bien connues concernant la structure des couches supérieures de la terre. C’est une base fort incertaine. Mr. Airy, comme on le sait aussi, a supposé la croûte terrestre constituée tout à fait autrement. Nous croyons que notre recherche confirme l’hypothèse de l'éminent astronome anglais. En évaluant l'aplatissement de la terre d'aprés les me- sures du pendule, Mr. Clarke .a rejeté toutes les me- sures qui ont donné de grandes anomalies de la pesan- teur (Geodesy, ch. XIV). Nous avions d'abord l'intention de procéder de la méme maniére,—de rejeter les me- sures exécutées aux iles Bonin et Oualan. Mais nous avons changé d'avis, et nous ne le regrettons pas. Il s'est trouvé, d’après notre recherche, que la plus grande ano- malie de la pesanteur a lieu au cap de Bonne-Espérance, où on ne soupconnait jusqu'à présent qu'une anomalie tres petite. | Le manque d'accord entre notre théorie et les obser- vations doit étre attribué aux erreurs de ces derniéres, ainsi qu'à l'omission des termes du quatrième et des ordres suivants dans l'expression du potentiel de la pesan- teur. Quant aux erreurs des observations, il ne reste plus qu'à désirer l'augmentation des mesures du pendule u goo et leur plus uniforme distribution sur la surface de la terre. Une telle augmentation permettra de négliger les mesures d’ancienne date, c. à d. les mesures les moins précises. L'augmentation du nombre des termes à con- server dans l'expression du potentiel peut paraître nui- sible à notre théorie, car la solution d’un grand nombre d'équations à 22, 33, 46... inconnues, d’après la méthode des moindres carrés, est un travail au dessus des forces humaines. Mais heureusement les inconnues du problème peuvent être trouvées d'une autre manière. En effet, l'équation II, comme il est aisé de le voir, représente le développement de (,—1,-+cl,) en série des fonctions de Laplace. Les coéfficients de ce dévelopement peuvent étre exprimés par des intégrales définies. Done, les don- nées du ‚probleme étant suffisantes, les inconnues seront calculées indépendamment l'une de l'autre par de sim-. ples sommations. -—: 0 ВИНТОВЫХЪ МЕХАНИЗМАХЪ НБ КОТОРЫХЪ ПЛОДОВЪ. B. Mnwaeea. (Ta6. II — VII). Въ 1869 году въ Берлинскомъ обществЪ натуралистовъ Августъ *) сообщиль о замфченномъ имъ свойствЪ зрЪ- лыхъ плодовъ аистника (Hrodiwm ciconium) отекакивать на HECKOJBKO футовъ отъ растешя и съ помошию очень гигро- скопическихъ остей ввертываться въ землю. Ашерсонъ при этомъ напомнилъ, что подобными же снарядами для вверты- BaHid въ mocroponuis тла снабжены плоды Stipa и Aristi- da, причиняюще вредъ скоту—жовыль пли тырса въ сте- TAXE южной Pocein, a Aristida по Шимперу въ Абиссинш. Tor- Да же [.Ганштейнъ *) повторилъ наблюден!я Августа и описалъ кратко устройство плодовъ E. gruinum и ходъ за- винчиван1я, объяснивши его болЪе сильнымъ ссыхашемъ Ha- ружной стороны остей и гигроскопичностью ихъ тканей. 1) August, Bot. Zeit. 1869. р. 518. *) I. Hanstein, Ueber d. Einbohrung d. Geraniaceen-Früchte in d. Boden. Ib. p. 528. Bcxoph sarbwe Гильдебрандъ nowborurb paye ста- тей ‘) o приспособлешяхъ y разныхъ растешй для pascbaa- uia сЪманъ и въ статьЪ „Die Schleuderfrüchte etc.“ далъ опи- саше строешя остей Erodium и вромЪ того y Pelargoni- um, Geranium u Avena sterilis. Его объяснешя причинъ закручивая вышли однако изъ довольно поверхностнаго осмотра строенйя остей, не были UM провфрены и въ NOCHEN- ствш не подтвердились. Гораздо болЪе основательное изслЪдоваше, главнымъ обра- sow остей ойра, предетавилъ сынъ знаменитаго Дарвина Фр. Дарвинъ °). Онъ обратилъ внимаше и Ha самыя мелюя особенности GTpoeHia, сдфлалъ радъ опытовъ для боле точнаго опредЪлешя способа и причинъ закручиваня и ввер- тыван!я остей и пришелъь Kb заключению, что закручи- BaHie — всегда въ одну и Ty же сторону — зависить OTS свойствъ волоконъ, составляющихъ ость; волокна при вы- сыхаши свертываютея какъ ость въ TY же сторону, что, по его MHBHIN, должно быть объяснено молекулярнымъ ихъ строешемъ по ученшю Негели. То же объяснеше онъ прила- raeTb Rd Ærodium и Avena на основанш замфченной имъ способности Rpysenia р волоконъ и 9TUXB остей. Почти одновременно съ нимъ высказали TO же предпозло- жене 0 значени отдфльныхъ клЪтокъ въ кручеши остей Негели и Швенденерт °). 1) Е. Hildebrand, Ueber d. Verbreitungsmittel d. Gramineen- Früchte s» Bot. Zeit. 1872.—Die Schleuderfrüchte und ihr im ana- tomischen Bau begründeter Mechanismus. Pringsh. Jahrb. IX. 1873. —Die Verbreitungsmittel d. Pflanzen. 1873. ?) Francis Darvin, Oh the Hygroscopic Mechanism by which certain Seeds are enabled to bury themselves in the Ground. Transact. Linn. Soc. II Ser. Bot. I. 1876. 3) C. Nágel und 5. Schwendener, Das Microscop etc. 2 Aufl. 1877. p. 416. bts "$4.4 er wy ^ rA “ i = sh LE ls D EN TT A. В rp à > de = ЗЕ | Далфе появилась работа Штейнбринка ‘), въ кото- рой онъ останавливается на MeHbe изслЬдованныхъ OCTAXB Erodium и находить подтверждене взгляда Дарвина и He- тели-Швенденера въ свойствахъ волоконъ средняго елоя OCTH, OTL которыхъ, по ero инфнио, зависить завертывае остей налЪво. Ha VI съфздЪ естествоиепытателей и врачей въ С.-Петер- Öypr& a ^) указалъ на сильное продольное сокращеше BHy- тренней ткани въ остяхъ Avena, Stipa u Erodium, какъ на главную причину закручиваня, причемъ mpyseHio от- дФлЬныхь RIETORB приписываль вспомогательную роль п вл1- AHie Ha направлеше винта. Наконецъ четыре года назадъ явилась еще работа A. Цимимермана °), въ которой начинающий авторъ, види- мо больше математикъ, поставилъ себЪ задачей дать меха- ническое объяснеюме гигроскопическихъь явленш“. Очевидно. подъ вмяшемъ работы Фр. Дарвина и идей Негели, онъ принялъ за доказанное свертыване остей OTB кручевя от- ABJIDHBIXP кафтокъ и ограничился разыскащемъ BB остяхъ врутящихся KABTORB и математическими разсужденами на CueTb причинъ NSMPHEHIA послЪднихъ OT воды. Эта работа не прибавила почти ничего къ ршеншю вопроса о причи- нахъ крученя остей, теоретическе же выводы He MMBWOTS прямаго отношеня къ данному предмету, такъ какъ каса- ются крученя одиночной клЪтки, притомъ условнаго строе- Hid, и He могутъ служить ни для подтвержденя высказан- ныхъ MASH, ни для объясневя дЪйстыя цЪфлаго снаряда. 1) С. Steinbrinck, Unters. üb. d. Aufspringen einiger trockner Pe- ricarpien. Bot. Zeit. 1878. ?) Mnwaess, О механизмахъ CAMOZAPLIBAHIA HBKOTODBIXb ILIOJOBT. Р$чи и прот. VI съ$зда. 1880. Бот. c. 19. ?) A. Zimmermann, Ueb. mechanische Einrichtungen zur Verbrei- tung d. Samen und Früchte mit besonderer Berücksichtigung d. Torsionserscheinungen. Prings. Jahrb. XII. 1881. Изъ приведеннаго очерка видно, что несмотря на выдаю- uites интересъ, предоставляемый этими замфчательными есте- отвенными механизмами, мало было удЪлено имъ вниманя 60 стороны бологовъ. Только собственно одна работа Дар- вина произведена въ направленш, желательномь и необхо- JUMOM при изучени сложныхъ приспесобленй y организ- MOBS; ONBITB идетъ въ ней радомъ съ детальнымъ изслдо- вашемъ cTpoenia и формы съ точки зрфшя механической. Остальныя ABB незначительныя работы составляютъ ея J0- полнеше и, поддерживая взглядъ Дарвина для BObXB слу- чаевъ кручешя остей, способствовали только ero утвержде- Hi безъ всякой критики. He сотласившиеь раньше съ заключешями Дарвина и находя, что снаряды эти, по своей исключительной цфлесо- образности, вполнф заслуживаютъ всесторонняго изученя, я снова принялся за эту тему; только исполнеше ея задержи- валось и по недостатку матерала, а главное вслЪдетв!е труд- ности добывашя механическихь данныхъ по кручентю вооб- ще. При неразработанности этого отдфла механики и моле- кулярной физики я долженъ былъ самъ сдфлать рядъ опы- товъ для VACHEHIA даже самыхъ обыденныхъ явленй круче- Ня— чтобы лучше ортентироваться въ своей задачЪ. ПослЪд- HAA же представлялась мнф He слишкомъ ограниченно-спе- щальной, а объщающей дать результаты и болфе общаго значеня. Таке совершенные самодЪйствующие снаряды ка- зались мнЪ особенно пригодными для уяснешя механическихъ принциноръ, управляющихъ движешями растительныхъ орга- HOBb, и BO всякомъ случаЪ для пополнения и провЪрки имЪю- щихся He обильныхъ CBÉNPHIA по механикЪ растительнаго организма. | Сходство явлешй изгибан!я и mpyuenia разнообразнъйшихъ тфлъ и органовъ растенй и причинъ ихъ вызывающихъ, заставило меня потомъ разширить кругъь своихъ изелЪдова. Hifi; такимъ образомъ явились замфтки о кручени вообще и che, Wi ET eS › Lone Yd BER послфдуетъь особая статья о TOMB же предмет. Однако 06- ширность этой новой темы въ свою очередь принудила меня остаться въ извфетвыхъ тфеныхъ границахъ и на эти до- полнительныя замфтки и наблюденя слЪдуетъ смотрЪфть не иначе, какъ на попытку привести различныя, на видъ не- сходныя ABICHIA къ немногимъ причинамъ и дать имъ про- стое механическое объяснене— согласно съ простотою управ- ляющихъ принциповъ. Erodium. Для uscıbgogania имфлись плоды Е. gruinum, Е. ciconi- um, E. cicutarium u Е. oxyrhynchum. Послфдующее описаше относится гхавнымъ образомъь къ крупнымъ плодамъ №. gruinum u ЕВ. ciconium. ЭрЪлые плодники аистника отскакиваютъ, какъ пружинки, на н$сколько футовъ OT PacTeHia, или же, при медленномъ высыханш, отдЪляются постепенно, начиная обыкновенно снизу, причемъ ость тотчасъ же начинаетъь завертываться винтомъ; въ послфднемъ случаЪ серпообразный верхЙ FO- нецъ иногда разомъ отрывается и отбрасываетъ снарядъ на далекое разстоян!е или отстаетъ также постепенно до camaro верху, rib снарядъ и держится BL висячемъ положеши Hb- которое время. Иногда ости начинаютъ отдЪляться верхними концами; именно у HECOBCEMb зр$лыхъ плодовъ, и сверты- ваясь клубкомъ остаются на MbcTb. ОтдфливиИйся плодникъ имЪеть видъ настоящего бурава; онъ падаеть на землю CBOUMB загнутымъ OCTpiemb ‚и поддерживается въ наклонномъ положени серпообразнымъ концомъ, образующимъ почти прямой уголъ съ осью снаря- да, и длинными упругими волосками, сидящими въ радъ на штопорообразной части ости (Таб. Ш. рис. 10 и 11). Ca- мый плодникъ и наружная (до свертываня внутренняя) сто- OL iste рона ости усажены, KPoMb того, короткими и жесткими, обращенными назадъ волосками. Гигроскопичность ости такъ велика, что уже при дыханш замфтно движеше развертыван!я, но энергично начинаетъ она развертываться при смачиванш, сначала, медленно, потомъ все быстрзе. При обильномъ смачиваниг всей ости пульве- ризаторомъ или погружешемъ въ воду хорошо видно, что прежде всего начинаетъ разгибаться cepmb и развертывают- ca одинъ за другимъ верхние обороты винта и отчасти са- мый mumniii; средше же долго остаются плотно свернутыми, что зависитъ отъ затрудненнаго доступа воды внутрь 0б0ро- товъ (воздухомъ-—при потруженш въ воду). Beepmoiedwie 63 землю.—При намоканш ости cepuoo6pas- ный конецъ, отгибаясь, ложится тотчасъ же на спинку, во- лоски которой He позволяютъ ему скользить, поэтому OTE дальнфИшаго развертываюня винта долженъ повертываться другой конецъ-- съ плодникомъ, который и начинаетъ бура- BUTS Землю. При послёдующемъ 3arbw» высыхаши ости, серпообразная — часть опять первая загибается въ обратную сторону и упираясь ROHIOMB даетъ опору бураву. Происходящее теперь свертываше винта производить опять вращене ocTpis, хотя и въ обратную сторону, но волоски задерживаютъ ero въ землЪ и направ- IATL все-таки впередъ; ввертыван!е поэтому продолжается H даже еще съ большей силой, такъ какъ шиловидный KO- нецъ сверла, кромЪ того что загнутъ, еще скрученъ Hb- сколько влЪво, согласно винту, и при вращенит долженъ за- бирать немного вбокъ и глубже. Такимь образомъ при поперемнномъ смачиваши и высы- ханш входить въ землю сначала самый плодникъ, длина KO- тораго y крупнаго Е. gruinum доходить до 14””, а mo- TOMB ввертывается и вся винтовая часть ости. ? -—— IR aad a "V ET lL ANC 4» ite eec Любопытно, что сначала наклонный или даже лежачий снарадъ при гвертыванш постепенно поднимается и стано- BUTCA 0сью своей почти прямо, такъ что серпообразная часть потомъ можетъ только описывать круги не касаясь земли. И тЪмъ не mente ввертываше все-таки продолжает- ca. Перемфщене оси къ положению болфе отвфеному про- исходить BCAPACTBIE сильнаго нажима серпа, когда сверло войдетъь уже немного въ землю и можетъ удерживать сна- pare; углублеше me его, когда нЪфтъ опоры на верху, не трудно объяснить TEME, что винтъ при измЪнени влаж- ности почвы TO свертывается сильнЪе, то расходится и упи- раясь своими волосками долженъ повертывать плодъ и самъ продвигаться впередъ. Это и должна быть главная роль его короткихъ волосковЪ, такъ какъ для простаго удержи- вашя снаряда въ землЪ достаточно уже волосковъ плодника и, еще болЪе, двухъ выступовъ въ BUNG плечиковъ на верху его (рис. 13). Вхожденю плодника должна помогать изогнутость острия еще главнымъ образомъ Thus, что оно при вращение опи- сываетъ круги почти даметра плодника и разрыхляетъ для него землю. Onncanie Ганштейна лишено этихъ подробностей, которыя однако нельзя не признать весьма существенными, TAKE какъ OHÉ главнымъ образомъ опредъляютъ уси шность дЪй- стыя снаряда и въ нихъ больше всего обнаруживается до- стойное удивлен!я совершенство его устройства. Ввертыван!е происходитъ въ нЪфсколько дней и успьхъ ero зависитъ также отъ мягкости почвы и неровностей ея, ко- торыя облегчаютъ особенно начало вхождешя и MENCTBIe серпообразнаго рычага. Причина, свертываная остей.—Т и льдебрандъ при- писалъ стягиване остей дЪйствию подкожной паринхимы, въ опровержеше чего Штейнбринкьъ сослался на прямые ANT | E опыты, показывающие что активныя напряженшя происходятъ единственно въ сильномъ волокнистомъ слоЪ. ДЪйствительно очень поспфшно было главную роль въ механизм припи- »- сать рыхлому слою ничтожной толщины, который могъ бы потнуть толстый и mpbnkil остовъ ости; уже въ лупу и даже такъ видно, какъ этотъ слой отстаетъ при сокращенш ости мелкими складками, еще же лучше подъ микроскопомъ на про- польныхъ разрЪзахъ. —Штейнбринкт, указавши на раз- лия въ свойствахъ внутреннихъ и внфшнихь волоконъ, гово- purs глухо o port HanpmmeHii въ остяхъ и останавливается больше на среднихъ волокнахъ, которыя своимъ кручешемъ, по его мнЪню, производятъ кручене ости.—При Tomb же BSTJANS на значене отдфльныхЪ волоконъ остается и Цим- мерманъ, выражаясь только опредъленнЪе относительно роли обоихъ крайнихъ слоевъ. Наружныя волокна ‘), мало способныя разбухать, ORB думаетъ, COBCEMB He двятельны BS механизмЪ, внутренн!я же помогаютъ только CBOUMB сильнымъ сокращенемъ, которое онъ опредфлилъ слишкомъ въ 20%,. 13 Такимъ образомъ, узнавши ближе свойства обоихъ слоевъ и необыкновенную сократимость одного изъ нихъ, OHS HE понялъ роли другаго и продолжаетъ вЪрить въ крутащую силу волоконъ, хотя самъ же признается, что. ему не уда- лось замЪтить крученшя ux» ни въ одномъ слоЪ °). Главная причина свертыван!я зрфлыхъ остей заключается именно въ сильной продольной сократимости внутренняго слоя ихъ жесткой ткани. Этотъ слой составляеть почти °/, толщины OCTH, не считая паренхимы съ кожицей, которыя 1) Для избЪжав1я сбивчивости въ обозначенш сторонъ я разема- триваю снарядъ какъ цЪлое и буду называть выпуклую сторону винта и ости внишиней или въ развернутой ости задней, à вотнутую— внутренней пли передней. Въ плод me, до отдфленйя остей, BH- пуклая сторона обращена, внутрь, а вогнутая передняя наружу. ие т. 571. Rs РА CUTE Un N ro en 5 TW. yrs E RT Fa me т PL een e 3 y ges - ^ + iv < 4 R u = У ^M. pak EE | Du TN A ne De SR SI e Aor EN TUE PAIS RE N PRE e ARTE A ET i : j EX Mec ENS PLE RE BJiaHia тутъ вообще никакого He оказываютъ.—ВнЪший же слой вдоль COBCEMB не сократимъ. : Эти особенности слоевъ хорошо видны, если над- p$sown ости по длин раздфлить оба слоя: BHBIMHIX при высыханш остается прямымъ и нисколько не уко- рачивается, внутреннй же сильно сокращается, а если OTAEINTB только его переднюю часть и ср$зать края, TO она укорачиваясь и не изгибается, а остается также прямою. Подъ микроскопомъ въ продольныхъ разрфзахъ ости, кото- рые при высыхаши сильно гнутся дугой, также хорошо вид- но, какъ случайно отставшия на краяхъ или отдЪленныя над- р$зомъ крайшя полоски не изгибаются, а принадлежапия активному слою только укорачиваются. Еще лучше m mpu- годнфе для измфрешя, если взять TORI срединный разрЪзтъ, поперечнаго ломтика ости (puc. 18). ВнутреннШ, активный слой сокращается у Е. grui- num въ винтовой части fo 25,55, въ серповид- ной же только Ha D — 7°/,.—CamB по ce65 этоть слой, слЪдовательно, можетъ только укорачиваться и лишь BS соединенш съ другимъ несократимымъ производить сверты- BaHie, ДЪйств!е тоже, какъ клея, свертывающаго фанеру или бумагу, или серебряной пластинки въ Брегетовомъ термо- метр, только здфеь сократимость преобладаеть въ одномъ направлен. Простое объяснене механизма наиболЪе крупнаго и не сложнаго не появилось давно кажется больше потому, что не наблюденями, а охотнЪе ` теоретическими соображе- ями руководетвовались ero изслфдователи по почину H e- гели. bob они опираются на его ученье о молекулярномъ CTpoeHin стфнки и разбуханш и ссылаются на его MHPHIe о причин крученя остей, высказанное „voraussichtlich“ '). Te- *) Mieroscop... р. 416. L NED MSN opia, принятая безъ критики, и авторитеть Негели He въ одномь этомъ случаЪ задержали изучене едва затрону- тыхъ фактовъ и свободное логическое ихъ объяснеше. Такъ какъ сократимый слой составляетъ главнымъ обра- зомъ толщу OCTH и такъ какъ активныя его свойства вы- ражаются главнымъ образомъ въ продольной сократимости, TO въ ней xe всего естественнЪе было искать и главную двигательную силу механизма, — подобно тому, какъ причину изтибанй животнаго Thia излишне было бы искать въ искривлешяхъ мышцъ, когда и не механику USBECTHO мно- жество случаевъ боковыхъ движешй OTL прямолинейно mbi- отвующей силы. Винтовое искривлене остей.— Если не трудно убЪдиться что свертывание остей происходитъ OT односторонняго ихъ сокращеня, то He такъ легко разрЪшается вопросъ, почему OHB образуютъ при этомъ не плоскую, а винтовую спираль и при TOMS всегда л%вую ‘). Это постоянное закручиваше въ одну и Ty же сторону составляло главное затрудневше BCEXB изслЪдователей и послужило преимущественно къ еди- нодушному признанио вмаюя отдфльныхъ волоконъ, такъ какъ послёдая въ изолированномъ состоянш закручиваются Hepbiko при высыханш въ Ty же сторону. Huytms инымъ не считали достаточнымъ объяснить постоянство направлен1я кручения, какъ молекулярнымъ строешемъ волоконъ n моаеку, лярными силами, дЪйств!е которыхь Циммерманъ и ра- 1) Въ общепринятомъ ботаниками смыслЪ, т.-е. въ направлен!и обыкновеннаго винта или штопора, конець котораго, обращенный KB наблюдателю, свернутъ vaavco. Обратно—стержень, или нить будетъ закручена направо, если передыйй конецъ ея будетъ Bpa- щаемъ по движен1ю часовой стр$лки.— Напротивъ механиками при- HATO называть винтъ правымъ, если OHS ввинчивается направо (и нарЪзается врашен1емъ винторфзки вправо). „№ 1, 1886. 3 AS MN зобралъ теоретически ‘), какъ бы для окончательнаго утверж- HeHi4 этого толкования. Одинъ Гильдебрандъ раньше сдЪлалъ было попытку простаго механическаго объяснен1я, но безъ всякой nposbpmm и безъ успЪха. Онъ обраталъ именно внимане, что HOCHRS еще сочнаго плода BMECTE съ остями закрученъ нЪсколько вправо (puc. 12); поэтому ему казалось совершенно ecTe- ственнымъ („ganz natürlich“), что высыхающ!я ости должны завертываться не прямо вверхъ, a налЪво ^). Онъ былъ бы ближе къ объяснено явлен!я, еслибы не удовольствовалея кажущейся необходимостью oópaTHaro свертываня спирали непремънно въ противоположную сторону, a провЪфрилъ бы свое предположеше хоть на самомъ простомъ опыт®. Я также считаю положене сырыхъ остей одною изъ при- чинъ свертываня ихъ въ лЪвую сторону, но чтобы объяс- HHTb вляне этой причины, я должень войти въ HEROTOPBIA подробности объ образованш спиралей вообще. O6pasoeanie винтозыль спиралей npocmexs и обрат- ных. — РазсмотрЪн!ю подлежатъ двЪ стороны весьма слож- наго вопроса, именно отчего зависитъ переходъ плоской спирали въ винтовыя разной формы и чфмъ обусловливается направлен!е винта; TO и другое относительно простыхъ спи- ралей (съ одной осью) и обратныхъ, т.-8. полученныхъ чрезъ развертыван!е простыхъ и перегибане ихъ въ обрат- ную сторону. Не nwba намфрешя слишкомъ вдаваться въ эту мало доступную для неспещалиста область механики, я ограничусь разборомъ опытныхъ данныхъ, достаточнымъ для предположенной здЪсь цфли. Плоская лента, навернутая поперекъ на цилиндръ, обра- зуетъ или кольцо, или плоскую спираль съ сохранешемъ le. Schleuderfrüchte... p. 267. 9 2 a прямолинейности своего поперечнаго Chuenis. Такая же лента, навернутая на цилиндръ винтообразно, дВлается по ширин® своей вогнутой и получаетъь кромЪ того, согласно его по- верхности, искривленя по другимъ направлешимъ болЪе или мене несимметричныя; наибольшая кривизна (наименьшаго paniyca), будетъ соотвфтетвовать окружности цилиндра, по другимъ же направяешямъ кривая изгиба будеть прибли- жаться тъмъ болфе къ прямой, чЪмъ меньше уголъ ея Ch образующей цилиндра, по которой искривлешя COBCENB HT. Образуя такую иуилиндрическую спираль, лента принимаетъ | слфдовательно по длинЪ своей желобчатую форму и изгибъ желобка будетъ TEMB значительнзе, чЪфмъ спираль круче, T.-e. ложится болфе вдоль цилиндра. Если возьмемъ полоску изъ мало упругаго матермала, напр. бумаги, TO послв Ha- вертываня на цилиндръ она сохранить спиральную форму BCIBACTBIC растяжен наружной поверхности и сжатия другой въ сказанныхъ направленшяхъ; спираль будетъ pasBepTH- ваться нЪеколько отъ упругости бумаги, He измёняя вин- товаго хода. Taria же искривления получаетъ бумага или картонъ при смачиваши одной стороны —отъ разбухаюмя мокраго слоя: по- лоски гнутся дугой или, при болЪе равном рномъ pas0yxaniu, винтообразно— когда и поперекъ происходить изгибаше же- лобкомъ. Деревянная же фанера съ правильнымъ продоль- нымъ или поперечнымъ расположешемъ волоконъ гнется ° лишь дугой, такъ какъ BAOJIb волоконъ разбуханя HBTS. Усиленное высыхане съ одной стороны производить такого же рода короблене. Возьхемъ теперь полоску, одна сторона которой обладала бы продольной сократимостью; она будеть свертываться OTS этого какъ часовая пружина плоской спиралью *). Такая *) Для опытовъ служили тонкая плотная бумага, фольга, самое тонкое листовое желЪзо и T. m. Свертываться полоски можно 3ACTA- вить навернувши ихъ предварительно покрфпче Ha тонкй стержень. 3% EYE N Toe, ON ag RENE Pin à CE ET EEE Л Le PRES CR RE DER AC Tu EA t | mado 1 E ei полоска, навитая вдоль цилиндра сократимой стороной BBepxT hi предоставленная потомъ самой ceOb, будетъ завертываться наружу п дасть TO, что я называю обратной спиралью. Если waTepialb упругъ, какъ напр. тонкая стальная пружина, TO получитея опять таже плоская спираль; BB этомъ случаЪ растяженя и сжатя, вызванныя навертывашемъ на ци- линдръ, быстро уничтожаются упругостью MaTepiaga и ни- какого измфнешя въ формЪ спирали не произойдетъ. Если же матералъ мало упругъ, какъ напр. бумага, TO эти де- формаши отъ навертыван!я, сохраняясь Bb толщ$ полосы, произведуть измфневе спирали изъ плоской въ вичтовую, причемъ если полоска была навернута вираво, TO и обрат- ная спираль завернется enpaeo. Предположене Гильде- E бранда стало быть съ первымъ же опытомъ He оправ- T далось. E Для OOBACHEHIA причинъ этого уклонен!я спирали замфтимъ (Таб. I puc. Il), что вогнутая сторона наложенной Ha ци- линдръ спирали становится выпуклой въ спирали обратной; чфмъ больше вогнутость, тЪмъ труднфе преодолфваются де- форуацш сокращешемъ другой стороны для образовашя вы- пуклости. Наибольшее искривлене происходить, какъ ска- зано, по окружности цилиндра (по дугЪ 00), въ перпенди- кулярномъ же направленш (по аа) искривленя совефмъ HBTS. При косомъ ход спирали на цилиндр оба направленя зай- t "n d 3 É я CS oa я 2 c ed 4 t E. MYT въ лентЪ JlaTOHaJbHHI3 положен!я; поэтому, вслЪдетве EO несимметричности измфнеюй, она He будетъ уже отъ про- 2 дольнаго companregia загибаться прямо— по дугЪ (1, а долж- j. на уклониться въ сторону наименьшаго CONPOTHBIeHIA—KE » аа, напр. no myr$ ГГ. Li Borbe наглядно можеть пояснить сказанное черт. 2. Таб. I. Въ наложенной на цилиндръ лентЪ верхний слой A |? подвергается растяженю по 00, нижнШ слой B—cmatin | по тому же HanpableHim, cpeuniii же нейтральный слой N a) eu лишь изгибается, He m3wbuas CBONXB PasMBPOBE. Bcxbr- orBle этихъ искажен BepxHili слой, немного разширенный, ложится HÉCKOJIBRO боле пологою спиралью, a нижн нЪ- сколько Gombe крутою, какъ видно и на puc. 1.—При npo- дольномъ сокращенш верхней стороны лента будетъь вы- прямляться и TOTYACH же загибаться наружу; при этомъ слой A долженъ подвергнуться сжатю, a слой Б—раетя- meni. Сближеню же частиць слоя A по направлентю со- кращеня С (чер. 2**) будеть противодЪйствовать упру- тость какъ этого слоя, такъ и другихъ-—съ возрастающей силой orb N xp А п B. Въ cayyab остающихся дефор- Mali, наибольшее сопротивлене во BCEXB слояхъ окажется по направленю 00, наименьшее по аа; велфдетве этого сближене частиць слоя A, cb загибашемъ ero, произой- ACTE уже не вдоль ленты, а наискось къ da, по какой либо ayr& ГГ. Направлевте послЪдней зависитъ, какъ вид- но изъ построен!я чер. 2**. съ одной стороны OTB вилы сокращешя C и упругоети взятой полоски—Ё, которая предполагается неизмёнившейся по аа, CB другой же OTS величины остающейся деформацш D; whup больше по- слфдняя, TEMG полоска согнется болЪе по направлен1ю къ аа. Ciarie слоя A, наибольшее по ГГ’, произведетъ растяжене слоя Б наибольшее также по этой дуг; вел детвте этого слои примуть видъ какъ на черт. 2*. Здфеь видно, что нерекошен- ные слой ложатея теперь спиралями въ обратномъ поряд- к — A mers круче, D боле полого. Образующей новой обратной спирали сдЪлается линёя b’b’ и винтовой ходъ опредълится (для нейтральнаго слоя- угломь юГ.—Д!аметръ этой спирали будеть зависть отъ TEXB же факторовъ п опредфлится, когда установится рав- xoBbcie (черт. 2***) между ослабфвающимъ вел детв!е сти- баня сокращенемь и возрастающей, оттого же, неодина- ково упругостью по обфимъ пмагоналямъ. НЪсколько иныя явлен!я представляеть полоска желобча- той по длин формы. X OR M Прямая такая полоска*), при продольной сократимости 60- нутой стороны, можеть свернуться плоской спиралью лишь при условш свободнаго уничтоженя желобка; въ противномъ же случаЪ она будетъ изгибаться винтовой спиралью вправо или влЪво. Происходитъ послфднее отъ стремленя каждаго ея продольнаго разрфза согнуться дугой внутрь-— къ OCH же- побка, HO cTpeMJeHie это можетъ быть удовлетворено, съ сохранешемъ параллельности KpaeBb и безъ разрывовъ, только сгибашемъ ея наискось, насколько позволяетъ гиб- кость MaTepiala; вслЪдетв!е этого BCP части eA и должны A30THYTbCA винтообразно около прежней оси желобка. Ходь изгибан!я такой полоски представляется въ слЪдую- щемъ Bugs (Ta6. II pue. 3). При слабомь сокращений, а также вообще въ начал сокращеня, полоска (рис. 3,) uc- кривляется по Jum своей, загибаясь противоположными углами и краями (рис. 3,); будучи весьма неустойчивой въ вытянутомъ псложенш, она гнется безразлично вправо или BIBBO, если иметь строеве однородное или симметричное: тогда малЪйший толчокъ или легкое mawbHeHie формы мо- гутъ дать любое направлеше. При дальнфйшемъ сокращен квадратная полоска тнетея по магонали (рис. 3,), Haute же начинаетъ гнуться боле поперекъ (рис. 3,) и наконець при достаточно сильномъ сокращенши свертывается кольцомъ или плоской спиралью (рис. 3,). При этихъ изм нешяхь желобокъ постепенно разгибается до полнаго уничтожешя въ поло- женш рис. 3.. Чтобы лучше выяснить причины постепеннаго изгиба- Hid и сложное чередован1е растяженй и сжат въ разныхъ слояхъ, обратимся къ теоретической полосхЪ, состоящей изъ трехъ слоевъ (черт. 3). Продольное сокращене, сги- *)Улотреблялись полоски изъ TOHKATO картона, свернутаго труб- кой, фольги и np. бумати, покрыгой желатиномъ и свернувшейся. Продольная! сократимость сообщалась также тугимъ навертыван- емъ на тонюый стержень, наведенемъ слоя гуммиарабика и пр. N ue бая полоску по длинЪ (1, заставляеть ee свертываться еще 3aMbTHbe наискось и выпрямлятьея въ другую сторону по аа. Передй слой при этомъ укорачиваетея по //, но BMÉCTÉ съ TEMB долженъ растягиваться по aa и сильнЪе сжиматься по направленю свертыван!я. Вакъ можно су- дить по стадю чер. 3,, величина площадей слоевъ при этомъ He измфняется, T. e. растяженямъ соотвфтетвуютъ одинаковыя сжат!я; на этомъ и основано построене черт. 3._..-—Задый слой въ тоже время долженъ растягиваться тамъ, IAB происходятъь сжатия передняго и обратно, сред- Hifi же нейтральный слой не подвергается искажешямъ. Вел детв!е этого полоска, при данныхъ на черт. pa3Mbpaxs, приходить въ положеше 3, при 4%, продольнаго сокраще- Hid, въ положеше 3,—npm 10°/,, въ 8, — при 15°, m BB 3, —ıpu 20°; ermóamie происходитъ всегда перпендику- тярно къ аа и боковые края ложатся все Gombe m боле пологою спиралью. На черт. 4 (Tad. II) можно проелёдить влмян!е сокра- щения на BC части полоски. ВелЪдетве продольнаго етя- THBAHIA передняго слоя по (7, должны въ немъ произойти— по HANPAPICHIAMB малой д1агонали и вдоль-— неравном р- ныя CHATIA (выраженныя пунктирными линями), по дру- THUMB же на кресть—тавя же растяжешя (показанныя. прерывистыми лин1ями); OTE этого прямоугольный въ раз- вернутомъ видЪ слой превращается въ равновеливй ему параллелограммъ, положене котораго относительно другихъ слоевъ опредфлится направлешемъ аа (ero выпрямленя). Въ немъ на границахъ между растяженями и сжатлями не трудно отыскать два нейтральныхъ направленя, по кото- рымъ ни удлиненя, ни укорочен1я BETS (0); наибольшее сжате происходить по cc, а растяжеше напбольшее по 00 (тд соотвфтетвенныя точки параллелограмма и прежняго прямоугольника приходятся на одной прямой). Свертыване же полоски произойдеть по направлен!ю SS, BB 00% стороны отъ котораго симметрично получатся оди- наковые изгибы слоевъ, (что Ha чертежь выражено затуше- HART Pi done ванными треугольниками BB полукруг, 006 длинныя CTO- роны которыхъ представляють развернутыя соотвЪтетвен- ныя дуги слоевъ À и N, a отрфзокъ 177-— наибольшую разность ихъ длины, TAS стало-быть и будеть теперь наи- большая кривизна полоски). Задай слой получаетъ 00- ратное положене m согласно Ch этимъ maximum растяже- Hid BB немъ будеть по 0'0', а наибольшее cmarie по c’c. До сихъ поръ предполагалось, что полоски состоят изъ однороднаго, изотропнаго матерйала m стибаются однимъ про- дольнымъ сокращешемъ активнаго слоя.—Въ случаЪ всесто- ронняго сокращеня послЪдняго, напр. при высыханш нало- женнаго слоя гумми, желатина и пр., происходить въ сущ- ности TO же самое; только разгибаня будуть боле затруд- нены и свертыван!е получитъ бол$е постоянное направлен!е; полоски образуютъ крутую или растянутую спираль, если не MOFYTL по плотности своей или толщинЪ свернуться вдоль просто трубкой. При продольно-волокнистомъ строенш желобчатой полоски, если притомъ волокна не растяжимы, какъ въ большей части грубыхъ растительныхъ и животныхъ тканей, про- дольное сокращене должно производить несколько иное дёй- сте Ha отдфльные слои и свертыване такихъ полосокъ во- обще Tpeöyerz болЪе энергичнаго сокращеня. Деревянные желобки напр., также роговые, искривляются лишь крутой спиралью по длинф—при сократимости внутренняго слоя, напр. слоя клея, лака. Cw&menie слоевъ при этомъ нужно представить ©ебЪ He иначе, какъ показано на черт. 6 (соотвЪтетв. стадю черт. 3.). При нерастяжимости и несократимости полоски по длинЪ, продольное стибан!е BCÉXE слоевъ, съ выпрямлен!- емъ наискось (напр. по аа), можеть произойти только съ перекашиванемъ ихъ всфхь въ одну сторону; при этомъ по одной длагонали должны произойти сжатя, по — 41 — другой pacramenia. Наименьшее дЪйстве, и слЪдовательно сопротивлеше, обнаружится въ переднемъ C105, наиболь- шее въ заднемъ; вамое выпрямлене произойдетъь только въ силу неодинавоваго сжатя вофхъ слоевъ (больше зад- HUXE), желобокъ же разгибаться не будетъ. Для свертывашя такой полоски болфе пологой спиралью (по какой-либо поперечной оси) съ разгибашемъ желобка, необходима , особенная податливость слоевъ въ поперечномъ направлен. Вакъ видно изъ предыдущаго, спиральное искривлеше же- 100yaToü полоски находится въ зависимости OTL гибкости ea по всЪмъ направленямъ, BJiaHie же желобка въ част- ности обусловливаетъ высоту винтоваго хода. Если онъ мо- жетъ разгибаться OTL TEXB или другихъ причинъ, TO ходъ винта понижается; если же напротивъ онъ дфлается глубже, папр. OTL поперечнаго сокращеня внутренней стороны, то спираль сдЪлается круче. Посл5днее происходить напр. при окончательномъ высыханш покрытой гумми бумажной по- лоски, когда болЪе свободные края начинають сильнфе CBep- тываться, какъ и вся полоска, въ поперечномъ направленш; продольное разгибаше обнаруживается тогда косыми и изо- тнутыми параллельными трещинами BL cao’ гумми.—То же замфчается при высыханш нЪкоторыхъ листьевъ и древесной коры, которые сначала искривляются спирально, а подъ ко- нецъ свертываются тонкой трубкой. Отлагая на время, для удобства изложеня, разсмотрф ше обратнаго загибавя желобчатой полоски, посмотримъ на- сколько форма остей аистника обусловливаеть свертыване ихъ винтовой спиралью и опредфляетъ самую форму винта. Форма остей u причина винтоволо ихь искривленя.— Сырыя ости Erodium имфютъ замфтную поперечную вогну- TOCTb на передней сторонф, особенно внизу, и выпуклы гор- былемъ на задней. Въ поперечныхъ разрфзахъ еще лучше видно, что дфятельная жесткая часть выгнута даже больше, чфмъ кажется IPH наружномъ OCMOTpb, такъ какъ парен- химный слой маскируетъ вогнутость (таб. Ш. рис. 14—17). Въ нижней части ости желобчатость особенно велика—до того, что 065 половинки образуютъ почти прямой уголъ; выше же кривизна постепенно уменьшается до слабой дуги по середин$ ости.— Весьма толстый сократимый слой въ ce- рединЪ ости составляетъ, какъ сказано, °/ всей толщины и отграниченъ рЪзко, параллельно своему переднему краю, OTb несократимаго слоя, образующаго такой же кривизны желобокъ. Оеобенно хорошо видно это въ лупу на гладко перер$занной поперекъ и высохшей ости. Внизу, ближе къ плоднику, сократимый слой еще развитЪе и составляетъ тлавнымъ образомъ толщу ости, переходя въ TOHRKIH несокра- тимый слой, утолщенный лишь немного по середин®, TAB на немъ сидять волоски. При высыханш зрфлыхъ, à еще лучше не COBObwb зрЪ- лыхъ, плодовъ аистника легко видЪфть, какъ отдирается сна- чала правый край остей внизу и тотчасъь же начинается закручиване, замфтное по косымъ складкамъ кожицы. То же видно на размоченныхъ остяхъ, которыя, высыхая, въ HIUR- ней части тотчасъ же загибаютея въ сторону, тотда какъ въ средней части сначала гнутся нЪкоторое время простой дугой, a затфмъ уклоняются Bb бокъ; совершенно какъ BCA- KI желобковатый прутъ, который при достаточной длинЪ допускаетъ н$которое искривлене правильной дугой, а зат мъ долженъ свернутьея въ сторону (напр. полые прутья зон- тика). —_Завертывающаяся ость образуетъ вначалЪ довольно растянутую спираль, которая постепенно дфлается сжатЪе. И только что свернувшаяся BIOJIHÉ ость представляеть все еще раздвинутые обороты, которые сближаются только впо- CABACTBIN, при полномъ BHICHXAHIN остей, и образуютъ впол- Hb сжатую спираль-—съ Gombe лежачими оборотами. GH pn Раньше еще я замфчалъ, что при высыханш желобокъ ости дЪлается площе, но сначала He придалъ этому зпаче- Hid и думаль fame, зная большую сократимость передняго слоя, ветрётить при точномъ измфреше обратное. Теперь же для меня стало ясно значеше этого, казалось бы ничтожнаго, обстоятельства, TAKS какъ для образовашя болЪе сжатой спирали вогнутость желобка должна уменьшаться и стало быть только при этомъ условш возможно сильное сверты- ваше этихъ толетыхъ и довольно ломкихъ остей. llawbpenie RpaeBb тонкихъ поперечныхъ разрфзовъ показало, что вы- пуЕлый край при высыханш сокращается почти на 11°, BOTHYTH же только на 7 /,, велфдетые чего глубина же- лобка убываетъ Ha '/, и кривизна задней, несократимой по длин» пластинки дЪлается меньше (рис. 19). Что это из- MPHeHie желобка происходить He OTB кр$фикаго свертывания, показываетъ измфреше именно тонкихъ разрфзовъ; слЪдова- тельно сокращене задняго слоя въ тангентальномъ направле- ши является активной силою, помогающей CBEPTEIBAHIM. Прибавлю, что и толщина ости уменьшается при вы- сыханш нЪсколько больше въ серединЪ, uwbwb къ краямъ, такъ что выгибъ задняго упругаго слоя долженъ дЪлаться еще меньше и OTb этого, независимо U3MPHEHIA кривизны передняго желобка; а задый слой и оказываетъ главное BaiaHie Ha образоваше винта *). *) Хотя изъ предыдущаго видно, что главную роль при HCEDHB- лени играетъ задн1й yupyrit желобокъ, Ho и передн! оказываеть свою долю влян1я. Для провфрки этого были тщательно изм5рены разр$зы поперечныхъ ломтиковъ ости (какъ на puc. 18) черезъ ce- редину и близъ краевъ и оказалось, что середина AKTHBHATO слоя въ продольномъ направлени нЪсколько cokparuwbe (y краевъ 19,2—22°/,, въ середин$ 23—26°/,). Поэтому края должны иЪсколько свертыватьея подъ вмян1емъ середииы; они такимъ образомъ уси- ливаютъ дЪйств1е заднаго слоя. DEF Поэтому же и y намокающихь остей обороты не просто развертываются, а еще дфлаются круче и въ этомъ нельзя не видфть существенной особенности механизма, такъ какъ происходящее удлинене спирали производить нажимъ бурава и продвигае всего винта. Легко замфтить, что и въ окончательно свернутой сухой ости высота оборотовъ (винтоваго хода) различна; именно вверху они ниже и BMECTE съ тфмъ шире, внизу же Hab плодникомъ вытянуты и сильнфе скручены, такъ что вин- товая часть ости имЪфетъ форму обращеннаго конуса (рис. 10 и 11). Зная, что глубина желобка увеличивается быстро книзу и остается довольно значительной и послЪ высыханя, мы имфемъ объяснеше и этой разницы въ оборотахъ. Ее также нельзя оставить безъ вниман!я, такъ какъ и здЪсь ^ ясно обнаруживается mbuecooópasHocrb устройства снаряда. Только благодаря вытянутымъ нижнимъ оборотомъ плодниЕъ, иначе сверло бурава, становится по оси снаряда; а напри- Mbps въ незр$лыхъ плодахъ онъ часто направленъ въ бокъ, очевидно BCABACTBIC мягкости ости и расправленя желобка при свертыванш.—Болфе же отломе BepxHie обороты Ha- противъ обусловливаютъ положение серповиднаго конца— почти перпендикулярное къ оси и необходимое для опоры бурава. Любопытно, что это положеве сохраняется при раз- вертыванш остей и даже переходить въ еще боле перпен- дикулярное, несмотря Ha удлинене оборотовъ: BEIEACTBIE того, что при развертыванши верхнихъ оборотовъ ость, за- витая налфво, развивается направо и выпрямляяеь отгиба- етъ сериъ постоянно въ сторону илодника. Что касается до нЪсколько большаго ращуса верхнихъ оборотовъ, вслЪдетве чего свернутая ость имфетъ обратно- коническую форму, то это зависитъ просто отъ меньшей крутизны этихъ оборотовъ: при прочихъ равныхъ усло- BIAXB, т.-е. сократимости, толщин пластинки и пр., Ch уменьшешемъ кривизны желобка и понижешемъ оборотовъ REN JOJXeHb увеличиваться ихъ NiaMeTpt. Однако Ha самомъ ДВлЬ BepxHie обороты мало отличаются шириной отъ ниж- HUXB, потому что толщина ости постепенно уменьшается вверхъ—до серпообразнаго придатка, IAB она снова уве- личизается сильно и затфмъ опять убываетъ постепенно къ вершин (рис. 14). Вляне желобка можно подтвердить и опытнымъ путемъ, Если ср%зать осторожно переднюю часть сократимаго слоя, то при высыханш образуется спираль съ болфе пологими оборотами и особенно нижше обороты дфлаются MeHbe рас- тянутыми и принимаютъ почти форму верхнихъ; плодникъ тотда тоже отклоняется неправильно въ бокъ. Свертываше винтомъ, конечно, все-таки происходитъ, такъ какъ срЪзы- вашемъ части слоя съ выступающими краями и уничтожен- емъ передняго желобка не уничтожается BOTHYTOCTB несокра- тимой задней пластинки, а лишь уменьшается BJiSHle же- лобка.—Точно также спираль дЪлается сжатЪе и правильнфе по всей длинЪ, если срЪзать края вдоль всей ости, чЪмъ достигается TO же умалене желобка.—_Напротивъ, если cpb- зать только задй горбыль, то въ нижней части замЪ- чается удлинеше оборотовъ и простое скручиване, какъ плоской пластинки по собственной ocu (BCABACTBIE того, что несократимыми остаются одни края съ сократимой серединой); BB остальной же части обороты дЪлаются растянутыми и боль- шею частю очень неправильными, такъ какъ нельзя cpb- зать совершенно ровный слой (растянутыми дЪлаются 000- роты очевидно OTE неразгибаемости желобка BCIPJICTBIE уда- ления части задняго слоя; Bwborb съ TEMB и свертываше дЪлается слабфе ors послЪдней причины). Нужно orwbrurb еще одну подробность, которая имфетъ прямое отношеше къ формЪ оборотовъ. Правый край ости Bb нижней ея половинЪ длиннте лЪваго, что ABCTBYETT уже изъ формы ости, нижшй конецъ которой не прямъ и He ложится на носикЪ плода правильной спиралью, a загибает- Ero Cox ся довольно круто внизъ, въ особенности y Е. gruinum (рис. 13); правый край поэтому образуеть большую дугу, что легко подтвердить и измфреншемъ. —Само по себЪ удли- HeHie одного края лентовидной спирали, плоской или растя- нутой, производить o6pasosanie коническихъ оборотовъ, что иметь MbCTO и въ нашемъ случаЪ. ВслЪдстве этого полу- чается не ступенчатый, a гладюй конический винтъ, весьма облегчающий ввертыванье снаряда, TOuHbe же выражаясь, He- препятствующий углубленю сверла. ДЪло въ TOMB, что, какъ разъяснится дальше, ввинчиванье бурава происходить съ по- мощью волосковъ сверла, а не посредствомъ винта ости, по- этому и измфневя нар$зки послЪдняго, T. e. высоты 060- ротовъ, въ этомь отношенш безразличны, ибо не нужно чтобъ они вфрнЪе захватывали гайку. SAbCh, какъ въ обык- новенной навертк5 или буравчикЪ, поступательное движение опредфляется винтовымъ наконечникомъ, а самый стержень можеть быть прямъ паи извитъ, лишь бы онъ не задержи- валъ ходъ сверла, въ особенности если скважина не сво- бодна на большомъ протяженш. Причина свертывания остей нальво.—Посл® того, какъ при подробномъ изученши остей обнаружились Bob признаки происхождешя винта отъ односторонняго сокращеня и формы пластинки, уже трудно было согласиться съ мыслю, что Ha- правлен!е его можеть зависть отъ какихъ-нибудь особен- ныхъ внутреннихъ причинъ; долго не удавалось найти боле вЪроятный стимулъ лфваго свертыван!я, HO RpyueHie воло- KOHL, какъ просто ни разсЪкало бы оно узелъ, не допускали принять ни наблюденя, ни общя соображешя. Если суще- ствуетъ эта причина, то почему бы не проявляться ей CE большей силой при условяхъ благопр1ятныхъ? Почему, напр., когда срЪзанъ задний ‘упругй слой, ость неправильно и сла- Öbe закручивается, а не наоборотъ? Еслибы существовала эта причина, то она должна бы находиться въ большомъ ov aes ть 3 < gy. => антагонизмЪ съ формой органа. Форма gomycKaerTb только опредзленное искривлене, притомъ различное въ разныхъ мЪстахъ. Должны ли волокна также различно закручиваться, или же способность эта въ нихъ одинакова и они должны преодолфвать лишь различныя сопротивленя формы? Въ та- комъ случа$ при массивномъ развити волоконъ и извЪет- HOM энергичномъ дДЪйствш молекулярныхъь cure форма должна бы уступать и оказывать слабое вмяюе на фигуру винта. Вопросъ Tyr» заходить гораздо дальше. Подчиняють ли себф ткани форму, или наоборотъ форма обусловливаетъ pa- боту тканей? Истор!я passuTia показываеть и новЪйшая морфология принимаетт, что вообще форма вырабатывается прежде, даже независимо отъ внутренней архитектоники орга- HOBS, ткани CIE]. въ самомъ началЪ получаютъ опредЪленный районъ для своего развитя и дЪятельности. Съ другой же стороны несомнЪнно, что и ткани въ развитомъ состоянш MOTYTb оказывать влмяне на форму, по скольку она сохра- няеть еще пластичность. Однако въ нашемъ случа дъятель- ность ткани впервые проявляется въ органЪ уже мертвомъ, форма котораго измфняться уже не можетъ въ смыслЪ Opra- ническаго метаморфоза. Стало-быть возможна-ли тутъ была бы попытка объяснить, какимъ образомъ ткань исключительная по MbÄCTBIM оказывается въ TAFOMB полномъ COOTBETCTBIH съ HeMeHbe исключительной опредфленной формой. Въ обще- принятомъ объясненш крученя остей проглядываеть телео- Loria. Напротивъ, въ органическомъ wipb веюду приходится ВИДЪТЬ, ЧТО ONHB и Tb же ткани повторяются BR органахъ самыхъ разнообразныхь по форм и назначеню и искаю- чительныя ткани не связаны также съ опредЪленной формой. Тъмь менфе можно говорить объ измфнешяхъ молекулярна- TO строешя для произведемя различныхъ механическихь эффектовъ. Если напр. утвержлаютъ, что усиленное напря- жеше тканей затЪненной стороны заставаяетъ стебли и re UR листья повертываться къ CBETY, TO это легко допустить и признать зесьма естественнымъ, что искривлеше ихъ будетъ различно, смотря по dopwb ихъ и положеню, то будетъ простое сгибане, то кручеше. А если сказали бы, что крив- JeHie происходить отъ удлинешя или сокращеня клфтокъ BB одномъ случа простаго, а въ пругомъ винтообразнаго; велфдств!е особенностей молекулярнаго строеня, TO это NO- казалось бы неяснымъ и произвольнымъ. А именно TARB и товорятъ: y Geranium нфтъ кручешя волоконъ, a у Ero- dium есть, вверху остей HÉTR, а внизу есть, хотя ткани вездЪ одинаковы. : Ckopbe можно бы допустить принимая всетаки продольное сокращен!е за главную причину свертыванья, что направле- Hie ero зависитъ отъ кручешя лишь нфкоторыхъ волоконъ, ДЪЙйстве которыхъ, хотя и слабое, могло бы быть до= статочно для отклонешя системы Bh извЪфстную сторону; однако въ виду энергичнаго вмяшя формы и положешя пластинокъ BB описанныхъ опытахъ и это допущене является сомнительнымь и BO всякомъ случаЪ произвольнымъ. Для того, чтобы доискаться болЪе вЪроятнаго объяснешя, нужно прежде всего BCMOTPBTECA въ положене остей на плодЪ, во BCL ихъ изгибы въ сыромъ COCTOAHIM. На носикЪ плода ость представляетъь весьма неправиль- ную кривую (puc. 12). Bepxmiii конецъ, около °/, всей дли- ны ости, лежитъ прямо вдоль носика. СлФдующая часть, на протяженш также около °/ длины, уклоняется вправо винтообразно, образуя около '/, оборота; эта часть, огиба- ющая конусъ носика, выгиута стало быть наружу или впе- pers. Посльдый HuæHif участокъь ости направленъ опять вдоль конуса внизъ и нижнимъ концомъ заворачиваетъ даже HECROJIBKO BILBO; такъ какъ конусъ носика къ основанию быстро разширяется, TO этотъ участокъ BbITHYTL дугой на- задъ.—_Вематриваясь въ этотъ ниже участокъ и его свер- тыван!е влфво тотчасъ же при пачалЪ высыхавя, зам чаемъ, er, ue ae. Lo что сырой онъ уже представляетъь искривлене въ CMBICIÉ этого свертываня, именно Ty же выгнутость по длинЪ и лег- ый поворотъ BIEBO, какъ и самый плодникъ свернуть не- много влфво; стало быть тутъ SIO разъясняется очень просто: начало завертывашя уже сдфлано въ незрЪломъ плодф, при высыхаши же оно только продолжается въ TOME же паправленш, а для этого достаточно одного продольнаго сокращения. Главную трудность гредставляетъ средшй участокъ.— Изъ формы его, сказать надо, слфдуетъ, что переднш сократимый слой ero долженъ быть нЪеколько длиннЪе задняго и при укорачиванш долженъ ‘прежде всего сравняться CB нимъ, велфдетве чего ость въ этомъ MÉCTÉ должна сначала вы- прямиться. Если дЪйствуеть активное кручене волоконъ, TO выпрямлене это можетъ быть только моментальное и даль- нЪйшее загибан!е должно сопровождаться спиральнымъ искрив- ленемъ ости: Ha самомъ же bab легко наблюдать, что за выпрямлешемъ сафдуетъ простое загибаше дугой и только HBCROJIbRO позже обнаруживается уклонене влЪво. Это мо- жетъ служить также указашемъ, что продольное ссыхаше происходитъ He по спиралямь Нэгели, ибо тогда mpyuenie должно бы продолжаться безостановочно. ‘Чтобы экспериментально выяснить BJidHle формы въ дан- HOMB случаЪ, я опять обратился къ картоннымъ полоскамъ, согнутымъ желобкомъ; а для того, чтобы желобокъ не раз- тибался при смачиванш, накладывалъь рядъ проволочпыхъ дужекъ такой же кривизны и съ круто загнутыми концами, такъ что желобокъ и при высыханш He MOIS измФняться. При смачиванш вогнутой стороны, такая полоска получала довольно значительное спиральное искривлеше, выгибаясь желобковатой стороной впередъ, такъ что достаточно хо- рошо представляла подоб1е разсматриваемой части ости. (При долгомъ размачиванш сырыхъ остей также замфчается 00- abe сильное искривлене (направо), чЪфмъ бываетъ оно y Л 1. 1886. F4 RN), N зрфлыхъ остей Ha носикЪ плода, что слфдуетъ приписать ни- чему иному, какъ большему разбухашю сократимаго слоя). — Полоска при высыханш опять выпрямляется, а чтобы за- ставить ве свертываться больше, вогнутая сторона не просто смачивалась, а покрывалась слоемъ гумми-арабика. Тогда оказалось, хотя гуммиарабикъ и He въ состоянш оказать TyTb сильнаго дЪйств!я, что свертыване начиналось BL NP0- тивоположном направлешш, т.-е. если первое искривлене было 67»pa60, то послднее (обратная спираль) происходитъ 62760. Вотъ TA я нахожу pburemie вопроса. Желательно было конечно объяснить ближайшую причину этого любопытнаго уклонения, чтобы найти признаки ея и въ спорномъ объектф. Представляется она MHS въ сл®ду- ющемъ Bunt. Полоска съ неизмЪннымь желобкомъ можетт изгибать- ся впередь или назадъ, при нерастяжимости краевъ ея и середины, только винтообразно, что должно обусловли- ваться возможностью датональныхъ растяженй или сдви- говъ продольныхь рядовъ CA элементовъ въ направлени винта (Таб. |, черт. 6, также 5 и 7). Подобные сдвиги легко видЪфть на модели цилиндра, основаня котораго соединены прутьями или нитями въ положенши образующей. При sa- кручивани такого цилиндра прутья ложатся BHHTOBBIMH ли- шями или же просто наклоняясь въ сторону крученя оста- ются прямыми (и образуютъ тотда въ совокупности вогну- тую поверхность гиперболоида вращеншя или же изгибаясь могутъ образовать вообще какую-либо поверхность блока; TO же видно при скашиванш цилиндра въ одну сторону и при завертывани его винтовой спиралью вокругъ вертикаль- ной оси или другаго цилиндра). Наша полоска, составляя отрЪзокъ цилиндра, загиба- ющся наружу (Рис. 8 и 96. Таб. Il), представляетъ сходныя искривлешя цилиндрической поверхности и Th же сибщешмя должны имфть здЪеь _MbCTO. Необходьмость ихъ особенно очевидна при продольно-волокнистомъ CTPO- CHiN пластинки, какъ въ разсматриваемыхъ остяхъ: боль- moe сопротивлеше растяженю по длинф волоконъ пред- полагаетъ, при гибкости пластинки, ббльшую уступчивость BL Mboraxe UX соединен!я и— при косомъ изгибан!и — сколь- жене волоконъ; (или же соотв тетвенные сдвиги происходятъ въ самыхь волокнахъ, если они неслишкомъ жестки). Смфще- Hid эти, при связности MaTeplala, должны сопровождаться прагональными растяжешями въ направленя винта и сжа- ями въ противоположномъ (puc. 9 6.). При наступающемъ затЪмъ сокращен вогнутой стороны, полоска будетъ сначала выпрямляться съ возвращешемъ эле- ментовъ ея въ прежнее положеше, но при небольшой упругости waTepiaJa, ocTammiaca деформацш обнаружатся извЪетными Hà- пряженями въ смыслЪ прежнихъ растяженй и сжат. Даль- нЁйшее сокращене можетъ произвести cruóaHie полоски также лишь при услови продольныхъ cwbnreniü и тоже въ сторону винтоваго искривлен1я; направлеше посафдняго и опредЪлит ся названными напряженями. Именно caria перейдутъ так- же въ сжатя, а по Магоналямъ растяженй, прежнихъ и новыхъ, произойдетъ самое свертыване— въ силу сокращеня активнаго слоя съ одной стороны и вмяня деформашй съ другой (puc. 9 а). Вселфдетве этихъ однородныхъ измфнен!й BB TOIMS полосы правая спираль должна перейти въ обрат- ную лЪвую, какъ бы простымъ перегябашемъ. По черт. 6 также можно судить, что если отъ продоль- Haro сокращения передней стороны происходять сжатя по малой д!агонали и растяжения ло большой, то продольное же затЪмъ удлинен!е должно дъйствовать въ TOMB же смысл; въ первомъ случаЪ полоска согнется какъ Ha рие. 5, a BO второмъ какъ на рис. T. Такимъ образомъ въ сравнени Cb плоской лентой pas- лише я вижу въ TOMB, что здЪеь сходныя смёщевя про- 4* исходятъь именно во всей TOJU[É полосы, тотда какъ тамъ при свертыванш спиралью замфчаются лишь взаимно проти- воположныя PACTAREHIA и сжатя по 00% стороны нейтраль- наго слоя; послфдетыемъ этого и является въ первомъ Cay- yaB симметричное перегибане спирали съ одной въ другую сторону, а во второмъ, съ обмЪномъ ролей ‘въ напряже- шяхъ обфихъ поверхностей, завертыване въ Ty же сторону. ПровЪфрить описанное вл1яве желобчатости я могъ еще Ha одномъ объектЪ, который вотрЪтилъ поеслЪ довольно дол- тихъ исканш, такъ какъ He COBCEMB легко доказать экспери- ментально это BJisHie. Попалась MH отцвфтшая крупная eTpbaka одного Amaryllis, слегка закрученная 64760; стрЪлки эти пустыя внутри и Cb толстыми сочными стЪнками, что MHÉ казалось особенно пригоднымъ для такого провЪфрочнаго и довольно ршительнаго опыта. РазрЪзанные вдоль участки загибались дЬйствительно наружу и в7раво— отъ тургесцен- щи внутренней ткани; если положить ихъ BB воду, TO изги- баше еще значительнЪе. Varia же полоски разгибаются по- перекъ и тогда завертываются наружу простой дугой или немного 6,180. Обращаясь къ остямъ, находимъ въ средней ихъ части BCB условя для подобнаго же перегибан!я спирали: главное изъ нихъ —сохранене желобчатости въ обоихъ положешяхъ. При свертыванш высыхающихъ остей, на гладкихъ попе- речныхъ срфзахъ видно сильное искривлене поверхности, а при увеличеши въ тонкихъ paspbsaxe и падевше волоконъ BB сторону винта. Это падеве или наклонен!е видно U въ заднемъ слоЪ, т.-е. тамъ, IAB HETB самостоятельнаго свер- тыван!я; стало быть и въ активномъ слоЪ наклонене BO- локонъ можеть быть объяснено не только сокращешемт ихъ наискось, какъ предполагаеть Циммерманъ BE другомъ случа (р. 549). Ilo моему же и здЪеь, какъ и тамъ, оно есть Camdcmeie, а не причина искривления остей, a udo He трудно заставить ость свернуться направо при .BH- сыханш, придерживая соотвфтственнымъ образомъ концы BO время свертываня. Я получалъ такъ весьма правильный правый винтъ и Taki ости не сразу отличишь отъ нормаль- ныхъ. Не думаю, чтобы можно было ожидать подобной пра- вильности насильственно измфненнаго винта, еслибы OHS опредфлался молекулярнымь строешемъ его вещества. А что при этомъ опыт не происходитъ глубокаго поврежденя тка- ней, доказываютъ лучше всего Tb же OCTH, послЪ размачи- вашя свертывающяся по прежнему. | Причины искривленя остей eas плодъ.—Въ CRÉRIXE плодахъ можно подмЪтить детали, которыя даютъ указаня на причины и,ходъ искривленя растущихъ остей, а также и закручиваня camaro носика плода. ИзелЪдовать полное раз- BuTie плода я He UMbIG возможности и въ началЪ даже намфреня, но и по позднимъ стадамъ можно сдфлать ка- MeTCA безошибочныя заключеня. Носикъ закручивается очень рано и происходить это явно отъ болфе сильнаго роста въ длину молодыхъ остей, зани- мающихьъ большую часть ero периферш. Особенно это по- казываютъ молодые уродливые плоды, каюме нер$дко BOTpb- чаютея осенью, съ заглохшими нЪеколькими плодниками, изо- тнутые сильно дугой въ сторону этихъ плодниковъ, кото- рыхъ и ости находятся BL захудаломъ состоянии. Если на полномъ плодЪ присмотрфться ближе къ положе- Hi каждой ости и плодника, то не трудно замфтить, что ость съ плодникомъ образуетъ собственно только боковой выгибъ внизу, такъ какъ верхнШ прямой конецъ ея и OCTpie плодника лежать на одной прямой (рис. 12 и 13); coBep- шенно какъ выгибается вбокъ растущй побфгъ или пру- MUHA, если удлиненю Hx? препятствуетъь TpeHie или сопро- тивлене сверху. Лено видно, что ость Ch своимъ плодни-. ROM имЪетъ длину большую, чфмъ весь плодъ съ носикомъ. Mig LE BeagerBie опережающаго VAIUHeHIA остей, oH5 и должны изогнуться по длинЪ и, не будучи BEPOATHO въ состояши, по нфжности своей въ началЪ, повернуть и закрутить вею систему, получаютъ просто петлевидный изгибъ. Образоваше изгиба только въ нижней половин носика ука- зываетъ Ha преобладав!е именно здфсь роста въ длину—кавъ остей, такъ и самыхъ плодниковъ. —Появлен!е же изгиба необ- ходимо должно вести за собой усиленное pacTameHie на вы- пуклой сторон$ петли, т.-е. справа, и деформацш, подобныя описаннымъ выше, которыя еще усилятея дальнЪйшимъ ростомъ остей. Такимъ образомъ повидимому настоящаго mpyueHid все- то носика плода не происходить, а лишь изгибаше остей на поверхности его, при чемъ обЪ вфтви образующейся пет- ли должны очевидно лечь винтовыми лишями въ разныхъ направленяхъ. Возможно однако, что дальнфйций ростъ, и BB особенности наружнаго слоя остей, когда oHb уже н$- сколько уплотнятся, производить He только усилеше ихъ спиральнаго искривленя, но и нЪкоторое кручене носика, такъ какъ Hà иныхъ плодахъ оно довольно замЪтно. А что дьйствительно наружный, будущий активный слой ра- стетъ сильнЪе и дольше, видно кажется изъ слЪдующаго. При равномфрномъ или согласномъ рост обопхъ слоевъ, ости были бы прижаты плотно къ носику, на самомъ же (buf он выдаются снаружи ребрами, a подъ ними образуются широкя воздушныя полости, въ чемъ выражается какъ бы стремлеше ихъ отстать отъ стержня носика. Сначала, въ пе- стикф цвфтка, полости эти очень узки, послЪ же OHB зна- чительно увеличиваются и особенно въ ражальномъ направ- ленш (рис. 15—17). Это указываетъ Ha существоване тяги со стороны периферш въ дентробфжномъ направленш. Она и должна возникнуть при удлиненш наружнаго слоя, вслЪд- стве котораго нижняя часть ости получитъ CTDeMJIeHie вы- праямляться, а средняя—больше согнуться къ носику; а это должно произвести или kpysenie носика или отставаше остей отъ стержня ero, или и то и другое.—Такимъ образомъ по- лучится весьма правильное спиральное искривлеше середины ости, какъ въ опытной полоскЪ, также OTS удлинен1я внЪш- HATO слоя и Tb же сыБщеня BB толщЪф ея неизбфжны.— Уси- ленный же POCTR этого слоя можетъ быть достаточно объяс- ненъ непосредстьеннымъ соприкосновенемъ ero съ дятель- ной паренхимой, тогда какъ задн слой граничитъ съ воздушнымьъ ходомъ и раньше деревянЗетъ. Серповидная часть ости.—Серповидная часть, состав- ляющая немного болфе половины всей ости, образуетъ большею частю широкую спиральную дугу, почти въ пол- оборота, какъ продолжее нижней спирали, но нер$дко она изогнута простой дугой—въ одной плоскости. Orcyt- стве спиральнаго искривленя BB послЪднемъ случаЪ объ- ясняется какъ прямымъ положешемъ на носикЪ этой части OCTH, такъ и недостаткомъ вляв!е желобка при слабомъ со- кращени и большой толщинЪ здЪсь оети.— Если же спираль- ное отклонене существуетъ, то для появленя его имфются въ наличности BCE причины, найденныя для средней части. Вопервыхъ, у такихъ остей сырой конецъ также нЪеколько искривленъ спирально въ обратную сторону и на сырыхъ, нерастреснувшихся плодахъ можно HepbARO замЪтить, что концы остей лежатъ невполнЪ прямо, а немного наискось (что OTB описаннаго выше смфщеня остей скорзе всего m должно происходить). Вовторыхъ, концы остей, сходясь Kb тонкой вершин плодоваго носика, изотнуты по faunas ду- гой, выгнутой наружу, и стало быть желобокъ остей выг- HyTb точно также по длинф, какъ BB средней ихъ части. И втретьихъ, въ серпахъ съ болфе ACHBIMB спиральнымъ искривлешемъ я нашель задн! несократимый слой болБе желобчатымъ, T.-e. вотнутымъ, чфмъ въ тФхъ, rib дуга пряма на большомъ протяжени. Итакъ серпообразная часть представляеть въ Gombe сла- бой степени тоже, что средняя часть, только иногда съ уклонешемъ отъ ея выдающейся особенности—спиральнаго искривленя. Это уклонеше MAS кажетсл въ нашемъ вопросъ получаеть особенный интересъ, такъ какъ оно также до- вольно ясно говорить противъ толкованя авторовъ; заги- бан1е серпа всегда происходитъ, почему же, если сокраще- Hie идетъ по спиралямъ волоконъ, не всегда онъ заги- бается спирально? onauenie винта аистника.—Изъ предыдущаго выясни- лось вЪроятно достаточно, что свертывав!е остей происхо- дить единственно OT продольнаго сокращеня активнаго C108, винтомъ—отъ желобчатости ихъ, и направлеше винта опредЪляется положенмемъ UXS въ MATS. Bb активномъ же CI0B, uacrilo и въ заднемъ, развива- ются и моторныя силы механизма, дЪйствующя по проис- хожденшю своему лишь продольно и поперечно. Винтъ ости, какъ объяснится еще лучше дальнфйшимъ сравнительнымъ изучешемъ остей, служить лишь для вра- щеня сверла по оси снаряда, самое же ввертываше проис- ходитъ съ помопию только волосковъ плодника. ПШослфдше на концЪ его обращены назадъ и при ввертывави должны ложиться наискось, принимая роль винтовыхъ нарзокъ; Hà верхней же толстой части его они горизонтальны, HO BB землЪ конечно должны также отгибаться назадъ. Высота оборотовъ или шагъ винта ости He имЪетъ поэтому прямаго вмяня на скорость продвигашя сверла; сверло при TOMB и не составляетъ непрерывнаго продолженя оборотовъ винта, какъ конецъ штопора, и само толще его piawerpa. Од- нако косвенно винтъ содЪйствуетъ углубленшю сверла TEME, что, удлиняясь при намоканш, производить нажимъ его, полез- ный при твердомъ грунт для дЬйстыя ocrpia и вхождешя толстой части сверла; волоски винта въ этомъ случаъ He- Xu s M XM обходимы для MpenyupempeHia скольжен!я ero вверхъ, à так- же при ссыханш и укорочеши винта они помогаютъ BTA- тиванио его въ землю—вмЪфстЪ съ упомянутыми выше пле- чиками и волосками всего плодника. Cs этой точки зрфшя аппарать Ё. ciconium совершен- ute чфмъ у Е. gruinum—He тфмъ, что винтъ длиннЪе для болфе тлубокаго ввертыван!я, а тфмъ, что при большемъ yncab оборотовъ дольше вращается и производить CHIBHLE нажимъ, а будучи гораздо тоньше и глаже сл$фдуетъ легче за плодникомъ. У Е. ciconium 9'/, оборотовъ въ винтб, y E. gruinum 5'/,.—Тоный винтъ нашего №. cicutarium имфетъ 8 оборотовъ при длин всего въ 7””. Перехожу теперь къ гистологическимъ особенностямъ остей. Бнутреннее cmpoenie остей.—Механическая часть ости состоитъ изъ волокнистой ткани, весьма плотной и жесткой. Передй слой своими физическими свойствами напоминаеть роговой ОЪлокъ-—напр. кофейнаго зерна: TOT же хрящевой видъ въ CHPOMB состоянш, твердость при высыхании и та же способность разбухать въ водЪ. Задый слой wembe ло- MORB и обладаетъ вообще свойствами простой древесины. Волокна соединены безъ пустыхъ промежутковъ, всЪ имЪ- TB продольное направлене и сильно утолщенныя CTbHEH. Въ поперечномъ разрфзЪ LH. gruinum хорошо различаются три рода волоконъ, расположенные въ три слоя (рис. 22). Переднй активный, самый толстый, слой образуютъ BO- локна съ узкой полостью въ самой середин$ и многочи- сленными канальцами въ стфнкахъ. Эти волокна безцвЪтны или слегка желтоваты— внутри ости; они имфютъ призма- тическую форму съ плоскими или немного скошенными кон- цами, какъ видно въ продольныхъ разр$захъ и посл ма- церащи (рис. 26). Заднй, деревянистый слой состоить изъ волоконъ тоже PaBHOMBPHO, но немного MeHbe утолщенныхъ, сплюснутыхь ZU — 58 — HÉCROIPKO BE радальномъ направлени и сильно окрашенныхъ BB желтый, A RP краю ости даже въ густой красный цвЪтъ. Между этими двумя слоями помфщается третй-—изъ во- локонъ боле крупныхъ и утолщенныхъ сильно только съ одной стороны-—обращенной къ горбылю ости, съ другой же стороны слабо или COBCEMB не утолщенныхъ (puc. 24, 25). Они желтоватаго цвЪфта, со многими канальцами и MHOTIE съ широкой полостью, такъ что рфзко отличаются OTH OC- тальныхъ. Слой этоть переходить постепенно въ оба смеж- ные, такъ что промежуточныя волокна имфютъ средый xa- рактеръ.—-Ни у одного автора не упоминается 06% этихъ особенныхъ волокнахъ, между TEMB они постоянно фигури- рують въ закручивающихся остяхъ и другихъ pacreniä u уже поэтому заслуживаютъ особеннаго вниманя. Изолиро- ванныя они имфютъ веретенообразную форму, въ попереч- ныхъ разр$захъ ости поэтому оказываются очень различной величины. Въ нихъ особенно хорошо видна слоистоеть, à въ совершенно однобокихъ не трудно раземотрЪть, что слои не продолжаются на тонкую сторону, а образуютъ концен- трическ!я дуги, упираюцщияся въ боковыя стфнки. Наружныя щели ихъ канальцевъ расположены по лЪвымЪ винтовымъ IMHIAMS, тогда какъ въ активныхъ волокнахъ передняго слоя онЪ образуютъ наклонныя кольца. Предыдущее описан!е слоевъ относится къ средней части винта ости; внизу же слой сплюснутыхъ волоконъ едва за- MPTEHB и состоитъ почти изъ одното ряда и то только по серединЪ, а всю заднюю часть ости образуетъ толетый слой однобокоутолщенныхъ волоконъ (puc. 20).—Выше середины винта напротивъ постепенно убываютъ эти послфдея и за- MBHAWTCA красными, которыя мало-по-малу образуютъ также толстый слой. Въ полостяхъ BCHXL волоконъ остается густое зернистое содержимое, разорванное вдоль на комки, также и въ ка- нальцахъ. Bet волокна оказываются, при NbÄCTBIN реактивовъ, оде- ревянфлыми, сильнфе всего задыя, однобомя особенно на своей периферш, слабфе же всего волокна активнаго слоя внутри ости. Нъть сомнфШя, что различе волоконъ находится въ пря- мой связи съ ихъ назначешемъ, поэтому изучене въ от- WEIBHOCTU ихъ свойствъ представляетъ, mpowb интереса гистолотическаго, также и механическй—для разъясненя дЪйствШ какъ разсматриваемаго снаряда, такъ и пругихъ растительныхъ механизмовъ. эдЪсь, однако, я отраничусь лишь pascworpbuiew» ссыхан!я волоконъ въ разрЪзахъ —на сколько они вмяютъ на измфнене формы остей, отлагая на время друпя подробности: ткани эти сходны во BCBXE описанныхъ далфе OCTAXE и общ очеркъ ихъ свойствъ и ДЪйствя поэтому лучше сдЪлать послЪ обзора послфднихъ. Тлавнымъ образомъ я постараюсь теперь выяснить роль одно- бокоутолщенныхъ волоконъ, такъ какъ J(bücTBle другихъ ПОНЯТНО. Amücmeie волоконз при ссыхани остей.—Въ попереч- HOMB сфчени ость при высыхании сокращается по BCEME направленямъ, но далеко He равномфрно, велЪдетв!е чего она дЪлается менфе желобковатой, нзеколько уже и тоньше, особенно по серединЪ (рис. 19). Меньшая желобчатость происходитъ, какъ уже сказано, ov» большаго сокращеня выпуклой стороны сравнительно Cb вогнутой въ тангентальномъ HanpaBJeniu. Сокращене это значительнЪе внизу ости, именно около 13°/,, къ серединЪ винта понижается до 10°/,, a въ верхней его части до 57/, тогда какъ вотнутая сторона сокращается всего °/, на 7 внизу и меньше 2°/ вверху винта *). Стало быть вообще *) Uswbpenia дЪланы по рисункамъ, снятымъ съ камерой-лю- цидой съ тонкихъ поперечныхъ разр$зовъ сырыхъ и высохшихъ, положенных въ скипидаръ. WT d сокращене задней стороны почти вдвое больше, чфмъ пе- редней, и c» обЪфихъ сторонъ сокращеше убываетъь посте- пенно вверхъ. Результаты этихъ измЪфренй согласны съ внфшнимъ изученемь винта, желобокъ котораго также убы- ваетъ вверхъ и долженъ разгибаться особенно въ нижней половин винта для образовавя He слишкомъ крутыхъ 000- ротовъ. Уменьшене сокращеня сопровождается большим одеревянфшемъ остей по направлешю къ верхнему концу. Въ частности же сокращеше выпуклой стороны находится въ зависимости отъ преобладавя TEXB или другихъ волоконъ заднихъ слоевъ. Въ нижней части, TX оно наибольшее, весь торбыль состоитъ почти исключительно изъ однобокихъ воло- ROHS. НЪсколько выше появляется уже весьма зам тный слой сплюснутыхъ волоконъ, но только на самой спинк® ости, и сокращене замфтно ослабЪваетъ. ИзмЪреше Bb отдфльности спинки и боковыхъ откосовъ задней стороны (рис. 19) пока- зало, что сокращеше первой не превышаеть 6,3°/,, тогда какъ вторыхъ около 15% (въ общемъ же выпуклая сторона co- кращается здЪсь на 10,8°/,). Очевидно сл?Фдовательно, что тангентальное сокращевше нужно приписать здфеь главнымъ образомъ однобокимъ волокнамъ. Они стягиваютъ края ости назадъ и разгибаютъ дугу желобка. — Ширина ости при этомъ уменьшается—въ серединз винта около 6°/, вверху ero Hao /. Что касается до уменьшешя толщины OCTU, TO оно также стоить вниман!я. Оно, какъ сказано, значительнфе по сере- динф поперечнаго разрЪза, притомъ разница sawbTHbe также въ нижнихь частяхъ винта. Это pajiaubHoe сокращене ости, какъ легко прямо видЪть, наблюдая самое companjeHie, про- исходитъ главнымъ образомъ въ задней части разрфза, и имен- но также въ области однобокихъ волоконъ, гдЪ оно доходить до 15°/,, тогда какъ всего толщина убываеть mo серединЪ у, на 10 (въ нижней половинВ винта). Sen Usmbpenie отдфльныхъ волоконъ этого рода, въ попереч- ныхъ pasphsaxb остей, показало, что они вообще сильно CCHI- хаютея въ толщину и въ особенности со стороны утолщеня (puc. 23). Tarp, весь периметръ одного волокна уменьшился на 12,7'/, задняя же утолщенная стика (около °/, пери- метра, считая отъ поперечника полости) на 17,8°/,, а перед- Had только на 6,4°/; для другаго волокна Tb же mawbpenis дали цифры 7,7; 10,1 и 1,2. Числа вообще получаются весьма различныя, такъ KARL въ разр$захъ волокна перерЪ- заны на разной высотЪ, различно сгруппированы, не одина- ково утолщены и одеревянфли; OTHOMEHIA же этихъ чиселъ BO всякомъ случаЪ показываютъ, что тангентальное сокра- щене волоконъ сильнфе со стороны утолщеня, всл$детв!е чего волокно спадается преимущественно по направлению къ тонкой стЪнкЪ и поперекъ толстой половины (одновременное рамальное сокращене CTÉHEN волокна производитъ увеличеше полости). Однако orb положешя волокна между окружающими BII- » димо зависить, OyfeT ли она стягиваться сильнфе по той или другой изъ своихъ поперечныхъ 06ей; поэтому въ раз- р$захъ и видно, что одинаковыя по форм$ сырыя кл$тки принимаютъ различную форму при высыханш, TO дЪлаются площе, то уже, TO перекашиваются. Такъ въ серединЪ OCT подъ заднимъ деревянистымъ слоемъ (рис. 22) волокна оче- видно не могутъ сильно сокращаться тангентально, по малой сократимости въ этомъ направленш обоихъ смежныхъ слоевъ, но могутъ безпрелятственно сжаться радально, притягивая зад- Hifi слой къ переднему; по откосамъ же задней стороны ости они могутъ свободнфе сокращаться тангентально, и мы ви- ДФли, что здЪсь дйствительно происходить значительное CTA- гиван!е краевъ. Опредъливши характеръ сократимости однобокихъ волоконъ, попытаемся уяснить и ихъ механическое дЖйств!е въ остяхъ. — 62 Въ нижней части винта HK. gruinum, IX они почти одни образуютъ горбыль (см. также puc. 20), тангентальное ихъ сокращене (всего Hx? слоя) способствуеть разгибаншю всего желобка, HO при значительномъ сопротивлеши массивнаго пе- редняго слоя они должны и радально сильно сокращаться; по- слЪднее поведетъ къ тому же существенному результату— уменьшению кривизны горбыля, который и оказываетъ глав- ное вмян!е на форму спиръ. Въ верхнихъ частяхъ винта дЪйстые ихъ, какъ п самое расположене, сложнфе (рис. 22 и 19). Въ середин% paspt3a (рис. 19) тангентальное сокращене ихъ слоя само по 666% должно бы стягивать задн слой въ болЪе крутую дугу; но отъ сопротивленйя обоихъ прилегающихъ слоевъ оно переходить въ радальное, которое притягиваетъ задн!й слой къ переднему и выпрямляеть его. По бокамъ же paspbsa, BL заднихъ откосахъ, тангентальное сокращене происходить свободнъе, BcabAcTBie сближен!я обоихъ названныхъ слоевъ, и CB своей стороны способствуетъ этому сближению; а поэтому me радальное сокращение будеть здесь слабЪе и толщина ости He убавится здЪеь такъ замЪтно, какъ по середин®.— Въ результатЪ получится разгибавн!е задней и передней дуги, Продольные разрфзы показываютьъ, что по AWA слой одно- бокихъ волоконъ несократимъ, и мацерированныя волокна не сокращаются; въ RODOTRHXP же разрфзахъ—изЪъ TOHEUXE поперечныхъ ломтиковъ— видно, что при сокращен въ длину активнаго слоя однобокя волокна лишь изгибаются и являются болЪе подвижнымъ посредствующимь звеномъ между имъ и заднимъ упругимъ слоемъ (puc. 186). Ихъ радальное cmatie должно облегчать спиральное искривлен!е послФдняго, отчасти же имъ и усиливается (такъ какъ натяжеше BHBIUHATO слоя при сгябани вообще производить радальное давлене Ha BHyTpeHHie слои). Сплюснутость волоконъ Camaro задняго слоя повидимому также облегчаетт ero сгибане, хотя и не вызвана имъ, такъ — 63 — какъ въ молодыхъ остяхъ, съ неутолщенными еще волокнами, я нашелъ ихъ уже HÉCROJIBRO растянутыми тангевтально, что могло произойти OTS опережающаго ихъ роста въ ширину BOJOROH'b средняго слоя, 3awbrHO боле крупныхъ. Роль однобокихъ волоконъ такимъ образомъ полнфе вы- acHaeTca. Они He сократимы по длинф и слой ихъ сл дова- тельно входитъ въ составъ пластинки, производящей BAHTS при сокращенш активнаго слоя. Сократимость же ихъ въ TOJ- щину производитъ разгибане желобка, дЪйствуя выправляю- щимъ образомъ и на переднй слой и Ha заднй, гдЪ онъ развитъ. Cmpoenie серта.—Въ серповидной части (рис. 21) много MBCTA внутри занимаеть ткань довольно губчатая—изЪ во- локонъ крупныхъ и слабо утолщенныхъ; активный же слой слабЪе развитъ, гораздо больше одеревянфлъ п желтаго цвЪта, а задшй слой напротивъ Ch намъ сравнялся толщиной и за- MBTHO сталъ еще грубЪе; однобокихъ волоконъ HBTP. Этими недостатками развит!я слоевъ и ихъ большей одеревянълостью достаточно объясняется слабое загибане серпа. Передняго желобка здЪсь HETB, а задн! clade для данной толщины серна (puc. 14) и видимо долженьъ еще. разгибаться, при продольномъ стягивани активнымъ слоемъ, благодаря рых- лости внутренней ткани; поэтому спиральнаго искривленя здЪеь легко можетъ не быть, особенно въ недозр$лыхъ остяхъ. Е. oxyrhynchum *).—Снарядь этого вида представляетъ выдающ!яся особенности (puc. 27). Сверло, T.-e. плодникъ, здЬеь такой же формы, но ость только внизу образуетъь очень KOPOTEÏÉ винтъ, переходящий *) Я имБль для изел5доваюя ABB не совс$мь зр$флыя ости Cb плодниками изъ Туркестанскаго гербар!я, «bw обязанъ г-жЪ О. A. Федченко. p Be Br de dM a NO AMP BP et о. = nue R | dus AR UEM. RE TS dE Der N E ND ce подъ прямымъ угломъ въ длинный и прямой перистый прида- TORE, который навЪфрное служитъ для переноса снаряда вЪт- ромъ и животными, а также долженъ помогать и ввертыванью. Эта верхняя часть ости очень тонка и гибка и покрыта длин- ными мягкими волосками, такъ что можетъ давать опору бураву повидимому только въ густой травЪ, подобно ковылю. Винтовая часть отличается также весьма интересными укло- нен!ями. Спиральные обороты образуются только вверху подъ сги- бомъ и TO въ ограниченномъ числЪ. Въ atoms MCTÉ по- перечный разрЪзъ въ сущности похожъ на предыдуще виды, но лишенъ передней вогнутости, если не считать глубокую выемку для сосудистаго пучка (puc. 28); спереди онъ ока- зывается даже боле выпуклымъ, чЪмъ сзади. эдЪеь спираль- ное искривлене производится стало-быть исключительно зад- HUME слоемъ-—рЪзко желобковатымъ и состоящимъ изъ одно- бокоутолщенныхъ волоконъ.—Подобное же развите передняго сократимаго слоя—до увичтожетя вогнутости—я встрфчалъь и въ остяхъ предыдущаго типа, именно у одного неопредЪ- леннаго вида Erodium изъ Месковскаго Ботаническаго Сада съ мелкими плодами какъ y J£. cicutarium; спираль этото вида болЪе правильна по всей длинЪ до camaro HUSY и 060- роты He соприкасаются. | Нижняя часть винта E. oxyrhynchum, прилегающая Kb плоднику, гораздо толще верхней, почти цилиндрической формы и не завертывается спиралью, атолько скручена не- много по своей оси. Поперечный разрЪзъ показываетъ (рис. 29), что однобокя волокна появляются здЪеь m на передней CTOPOHB, которая слдовательно по длинф несократима, а должна дЪйствовать въ смыслЪ задней при укорачиванш цен- тральной части. Этотъ случай представляетъ довольно замЪ- чательный переходъ къ остямъ сл5дующихь типовъ—съ простымъ крученшемъ. Ha E. oxyrhynchum a umbIB возможность выяснить лучше HasHaueuie TEXB полулунныхъ выступовъ подъ волосками плод- ника (рис. 30), o которыхъ упоминаеть Циммерманъ *), IIo ero xmbnim цфль ихъ (y E. gruinum u cicutarium) препятствовать волоскамъ отгибаться внизъ и направлять ихъ вверхъ. Нужно замфтить, что выступы эти очень жестки, ау LE. oxyrhynchum притомъ очень велики, чтобы бросилось въ тлаза HecooTBbTOTBle такой сильной подпоры для тонкихъ и гибкихъ волосковъ.— Послфдше и не ложатся на нее какъ представлено у Циммермана; у Е. gruinum выступы селишкомъ коротки и горизонтальны, а когда волоски еще прижмутся въ землЪ къ плоду и безь ихъ помощи, TO для этой цфли они окажутся еще болЪе непригодными. Сильные выступы №. oxyrhynchum, зам$тные простымъ глазомъ и наощупь, скорЪе могутъ служить, какъ и y другихъ видовъ, BO 1-хъ для того, чтобы предупреждать надламыване и стираше волосковъ при вхожденш въ грунтъ, а во 2-хъ, сами служатъ еще болЪе дЪйствительными зацфиками, YEMB волоски: He даромъ они имфютъ видъ крфикихъ зазубринъ, обращенныхъ вверхъ своимъ гладкимъ и широкимъ краемъ. Pelargonium. НЪжный аппаратъ пеларгоня (puc. 31, 32. Tad. IV) не можеть служить для ввертываня въ землю, HO вполнЪ при- годенъ, чтобы плодникамъ забиваться въ густой дернъ, въ трещины и подъ комки. Плодникъ здфсь вздутъ, яйцевидной формы и съ короткимъ затнутымъ OCTpieMb, стало-быть не имфетъ вида остро-ко- ническаго сверла, какъ у Zrodium; кручешя въ немъ не *) 1. e. р. 573. Jé 1. 1886. ; 5 Ara sawbTHo. Покрыть онъ мягкими обращенными Hà3ayb волос- ками.—Ость очень тонкая, лентовидная, нижней болфе ши- рокой половиной свернута въ красивую спираль, верхная же нитевидная часть ея образуетъ почти подъ прямымъ угломъ гибый рычагъ, прямой или слегка согнутый простой дугой. Длинные шелковистые волоски OCTH, расходящеся винтовымъ Bbepowp, образуютъ пушистую летучку, которая при легкости всего снаряда можетъ отлично служить для его переноса. Нижняя часть винта и здЪсь дЪлаеть 1 или 1'/, кру- тыхь и паотныхъ оборота, верхняя же образуетъ почти ровную цилиндрическую спираль съ весьма правильными, раздвинутыми или сближенными оборотами. Изыскашемъ причинъ завертываня остей пеларгоня за- нимались Гильдебрандтъ, Дарвинт, Штейн- бринкъ и Циммерманъ.—Лервый для объяснешя лфваго завертываня предполагалъ и здЪсь, по сходству съ Erodium, предшествующее кручене сырыхъ остей направо, хотя никакихъ признаковъ этого замътить He могъ.—Осталь- ные приписывали все крученю волоконъ при высыхании. Ilocatauiü изъ нихъ больше остановился на строенш остей и пришелъ къ закаюченю, что загибане ости производить кожица, очень сократимая по длинЪ, крученше же зависить отъ задняго слоя, который, и будучи освобожденъ оть ко- жицы, продолжаетъ завертываться BL туже сторону. ПровЪряя показавя авторовъ я нашелъ, что объясненя ихъ основаны больше Ha аналопяхъ, чфмъ на изучеши са- Maro снаряда. Я нашелъ въ немъ Takia особенности, кото- рыя дали наилучшее подтверждене моихъ выводовъ, и BL отношени Erodium и относительно образоваюя спиралей вообще, и которыя иначе было бы трудно объяснить. Cmpoenie и свертыванме остей.—Винтовая часть ости BL сыромъ состоянии — на плодЪ или размоченная — пред- 67 — | ставляетъ тонкую полоску, согнутую по длин желобкомъ но не наружу, какъ у Zrodium, а согласно поверхности почти цилиндрическаго носика плода; толщина ея вездЪ почти - одинакова, PasBb по серединф немного больше, YEND къ краямъ. При высыханш она завертывается наружу, какъ y Erodium. Узнавши форму ости, уже а priori можно было ожидать, что она, будучи тонкой и гибкой и свертываясь винтовой спиралью, должна желобкомъ CBOUMB выгнуться въ обратную сторону. U дЪйствительно въ лупу легко было убЪфдиться въ этомъ на сухой ости и прослфдить самое выгибаше Ha раз- моченныхь и высыхающихъ остяхъ.—Стало быть происхо- дить здЪсь тоже, что съ бумажными полосками, навитыми на цилиндръ и загибающимися обратной спиралью. | Сходство anJenili давало ocHoBaHie предполагать U сход- ство причинъ, т. €. единственно BJiaHie сокращеня перед- HATO слоя и положеня ости на TITS. Микросколъ показалъ, что сократимый слой образуетъ nor толстая кожица, коротко-цилиндрическя клЪтки которой вы- ‘тупаютъ наружу валиками и утолщены съ внфшней сто- роны почти до уничтоженя полостей, проходящихъ у самой внутренней стЪнки (рис. 36) *). Подъ кожицей лежитъ слой каЪтТокъ, также сильно утолщенныхъ снаружи и сократи- мыхъ, переходящий въ мягкую и смятую перенхиму съ CO- судистымъ пучкомъ по серединЪ; этого слоя однобокихъ под- ROMRHBIXB клЪтокь Циммерманъ He замфтилъ. Нако- нецъ заднюю болфе жесткую часть ости образуетъ слой *) Слои утолщен1я лежатъ, какъ въ однобокихъ волокнахъ и дру- гихъ остей, концентрическими дугами и изъ разорванныхъ KISTORS иногда выступаютъ и выпрямляются (рис. 41), показывая этимъ, что внутренне елои разбухаютъ сильнфе. Этотъ pom» утолщеня достаточно ACHO говоритъ въ пользу роста стЪнки въ толщину по- средствомъ наложеня слоевъ. 5* SP DRAN тонкихъ продольныхъ волоконъ, сильно утолщенныхъ и съ очень узкими полостями. За исключенемъ безцвътной кожи- цы, BCB ткани имфютъ бурый пвЪтъ, особенно же сильно- одеревянфлый зада слой. Вожица съ прилегающими однобокими клЪФтками мотутъ быть названы здЪеь активнымъ слоемъ, который составля- етъ половину толщины всей ости, задй же слой, несокра- тимый по длинЪ, образуетъ пластинку въ '/, ея толщины. Сильное продольное сокращене активнаго слоя сопровож- дается значительнымъ поперечнымъ (тангентальнымъ и ра- дальнымъ), что хорошо видно въ поперечныхь разр%захъ; еще лучше видно сокращене по обоимъ направленшямъ, и что происходить оно безъ крученя, если бритвой срЪзать этоть слой не глубоко съ поверхности. Beabyctpie поперечнаго сокращеня, выпуклый активный слой дЪлается плоскимъ, а потомъ даже немного вотнутымъ, задняя пластинка выгибается лоперекъ въ обратную сторо- Hy, а промежуточная паренхима сильно ссфдается, такъ что вся ость дЪлается гораздо тоньше и н®сколько уже. Нужно замфтить, что эти измфнешя лучше можно видфть на гладко ср$занныхъ концахъ OCT, прямо подложенныхъ подъ объективъ (рис. 37), тоне же поперечные разрфзы могутъ и He выгибаться обратной дугой (puc. 36); въ послфднемъ случа стягиване кожицы происходить очевидно на счетъ обминающейся паренхимы и He въ состоянш pasorHyTb зад- ней пластинки.— Изъ этого же можно вывести заключеше, что разгибаню посл$дней много содфйствуеть само продоль- ное сокращене, которое и не было бы иначе возможно; HO и поперечное зат$мъ должно являться активной силой, IIOMOTA- ющей дальнфйшему pmruóanim и образован!ю новаго желобка. Подвижной слой паренхимы конечно много облегчаетъь эти изгибан!я борющихся слоевъ и играетъ отчасти роль вруп- ныхъ волоконъ внутри остей аистника; только 315Ch умень- "iir FER » ML ge: шеше толщины происходитъ главнымъ образомъ BCJIbICTBie пассивнаго обминаня ткани, à He активнаго сокращеня. И такъ желобчатость высыхающей ости, обусловливаю- щая винтовое ея свертыван!е, можетъ появиться OTS одного лишь сокращеня активнаго слоя. Что такое свертыване зависить не OT крученя задняго слоя, въ смысл Циммермана, видно изъ того, BO 1-x%, что, будучи освобожденъ отъ остальныхъ тканей, онъ при высыханш показываетъ весьма слабое спиральное искривленше, а если хорошо отчистить прилегающую паренхиму, TO и CO- BCEMB не искривляется, тогда какъ долженъ бы свертываться энергичнЪе, не встрЪчая препятствйй CO стороны другихъ сло- eBb; во 2-Xb, долженъ бы свертываться въ сторону своей первоначальной вогнутости, т. €. назадъ, такъ какъ измЪ- HeHie ея въ обратную производятъ только удаленные слои. закручиван!е его въ опытахъ Циммермана происходило просто отъ нечистаго препарированя. Этотъ слой въ длину, какъ сказано, совефмъ He сокра- TUM, тангентально же немного сокращается и больше Hb- сколько CO стороны паренхимы; поэтому при высыханш OHS, самъ по себЪ, дЪлаетсея плоскимъ, He сгибаясь вдоль и He искривляясь.—Пробуя найти причину этого большаго сокра- щеншя съ одной только стороны, я ветр®тиль въ немъ зна- комыя однобокя волокна, и именно только съ этой стороны. Сходство съ аистникомъ обнаружилось такимъ образомъ въ одной изъ наиболЪе интересныхъ подробностей. И saben эти волокна гораздо развитЪе или преобладаютъ въ нижней части OCTE. Остается еще вопросъ, YEMB же здЪеь опредфляется на- правлен!е винта? Обратившись faa рЪшеня его опять къ положеню остей на плодЪ, я имЪфль два различныхъ показашя — Гильде- бранда, который ув$ренно говоритъ, что ости лежатъ прямо, АОН ale нисколько не изогнуты винтомъ, и Штейнбринка, также положительно ‘утверждающаго, что OHS свернуты ваЪво и должпы бы, по представленю Гильдебранда, заверты- ваться направо. Имфвши подъ руками только сух!е плоды, я все-таки, раз- мачивая ихъ, могъ убфдиться, что наблюдене Штейнбрин- ка BbpHO: именно лентовидная часть ости дфлаетъ около e. оборота 44.0560, верхняя же лежить прямо вдоль носика (рис. 33). СлЪдовательно направлеше сухой спирали объясняется здЪсь также просто, какъ въ описанныхъ мной опытахъ съ бумаж- ными полосками. ДЪлая Th опыты, я никакъ He могъ думать, что BOTpbuy потомъь такую точную ихъ кошю въ природф! Нъкоторыя модификаши остей y разныхеь видовз.— Нижняя, съуженная къ плоднику, часть ости, какъ упомя- нуто, свернута гораздо круче, подобно аистнику, что пред- noJaraerb болЪе глубокую желобчатую. вогнутость въ этомъ мЪстЪ. ИзелЪфдуя эту часть въ лупу и въ разр%захъ, я нашелъ любопытныя модификащи y различныхъ видовъ пеларговия. У Р. tomentosum сырая ость надъ плодникомъ почти COBCEMB плоска, и стало быть, при данной сократимости кожицы и большемъ развитш однобокихъ волоконъ, должна выгнуться поперекъ сильнфе, чёмъ верхняя выпуклая часть (рис. 33 и 39); отсюда и Gombe крутые обороты. У P. vitifolium п inodorum внизу находится глубоки желобокъ, вдавленный въ нЪфеколько съуженное основане носика и переходяний въ выпуклость средняго участка ости довольно р$зко, kam показано на рис. 33 и 34. Наибольший изгибъ въ видЪ S на wborb этого перехода образуетъ средняя полоска ости, края же не изогнуты и описываютъ почти правильную спираль.—3дДЪсь слфдовательно уже имфется го- товый желобокъ (рис. 40), направленный влфво, и при высы- хаши онъ лишь продолжаетъ начатое CBépTBIBaHle, какъ это i Ui. agens sambueno u y Ærodiuwm. Обороты поэтому образуются здЪсь еще Gombe крутые, ubwb y предыдущаго вида. СОравнеше co Етофит.— Сравнивая ости пеларгошя и аистника, находимъ главныя отличя первыхъ въ. особенномъ развити кожицы, въ выпуклости сырыхъ остей наружу и въ OTCYTCTBIN слоя активныхъ волоконъ за сосудистымъ пучкомъ. Чрезвычайное развите кожицы опредфляетъ 3(b6b BCM форму ости, насколько можно судить по позднфйшимъь ста- дямъ. Она образуеть сводъ (рис. 35), который во время роста увлекаетъь за собой остальныя ткани. Такъ въ He- зрзлыхъ оетяхь Р, zonale прилегающая къ ней паренхима показываетъ признаки тангентальнаго и ращальнаго растя- жен!я-—своими болЪе крупными наружными клЪтками съ удли- ненными радальными стфнками. Задняя пластинка также не- CeTb CUIR тангентальнаго растяжен1я, особенно на задней сторон, —въ форм полостей и самыхъ очертавшй волоконъ; это pacTamenie и выгибъ ея наружу можно объяснить только центробЪжной тягой, такъ какъ сзади ея находится воздуш- ная полость. Выгибъ сначала не великъ, такъ что кожица го- раздо выпуклфе ея (рис. 35), въ зрфлыхъ же OCTAXD вы- тибаше продолжается до параллельности ея съ кожицей, Ho тогда происходить оно orb ссЪдашя замирающей паренхимы (рис. 36); посл дняя при высыхани ости сжимается до неуз- наваемости и при размачиванш не расправляется совершенно. У Erodium, напротивъ, въ кожицЪ замфтны CJ IB попе- речнаго растяжения и еще больше въ паренхимЪ. Сильное развите слоя активныхъ волоконъ должно производить здЪсь это дъйстве, равно какъ растяжене и выгибане еще моло- даго задняго слоя, которое происходить повидимому глав- нымъ образомъ оть упомянутаго раньше paspocraHis воло- KOHL въ задней трети ости. У пеларгоня задняя пластинка несомнЪнно томологична обоимъ заднимъ слоямъ аистника, нЪтъ только третьяго (пе- a редняго) слоя, по крайней mbpb сафдовъ его нельзя было замфтить въ размоченныхъ остяхъ; HO въ этомъ только и заключается морфологическое различе. Сопоставлее это я находилъ не лишнимъ сдЪлать BS виду замфчашя Циммермана, что ости пелартон1я су- щественно („ganz wesentlich“) отличаются строешемъ отъ остей аистника и поэтому представляютъ совершенно иной механизмъ, тогда какъ здЪсь, какъ и слЪФдовало ожидать, только видоизм$ненше одного и того же основнаго типа и механизмъ по сущности устройства одинаковъ. Geranium. Ости repaHis, какъ USBECTHO, He закручиваются, а только загибаются дугой наружу. При сильномъ высыханш зрЪлая ость разомъ отстаетъ OTS носика, увлекая и плодникъ. При этомъ у однихъ видовъ сЪмя выбрасывается въ моментъ растрескиваюя изъ раскрывшагося раньше плодника, ость же обыкновенно удерживается Ha концЪ носика; у другихъ отбрасывается самый плодникъ съ ChMCHEME и отдфльно от- падаетъ ость, y третьихъ же отскакиваетъ весь снарядъ и уже потомъ отъ удара отдфляется плодникъ OTS OCT ^. ЭдЪсь слЪдовательно снарядъ приспособленъ только для раз- брасываня сЪмянъ, чЪмъ и ограничивается роль ости. Ости лежать здфеь совершенно прямо вдоль носика и HOCTÉAHIÉ нисколько He скрученъ. Ширина ихъ вездЪ оди- накова, только къ концамъ OHS постепенно съуживаются. Передняя сторона ux выпукла, задняя вогнута (Tad. IV, рис. 43).—Buayrpennee crpoenie немногимъ отличается OTS Erodium. Подъ кожицей лежить также ничтожный слой паренхимы съ сосудистымъ пучкомъ, à далЪе весьма TOJ- 1) Steinbrinck, 1. c. aa стая и жесткая механическая часть. llepeguia 18% трети Tox- щины послЪдней образуетъ активный слой— изъ тонкихъ, сильно утолщенныхъ и сократимыхъ по длинЪ волоконъ, a заднюю треть—не сократимый слой изъ боле крупныхъ, нфеколько слабЪе утолщенныхъ волоконъ, сильно притомъ одеревянфлыхъ.—Не достаетъ только однобокоутолщенныхь волоконъ; BMECTE ch тьмъ здесь не замфчаетея преоблада- ющаго сокращеня по какому-либо поперечному направлению, xpowb свойственннаго вообще этимъ тканямъ нЪкотораго ссыханя BB толщину по BObMP направленямъ. Отъ сокращеня активнаго слоя въ длину зад долженъ гнуться просто дугой, такъ какъ здЪсь HbTb условй для спиральнаго его искривлен!я; слабый поперечный ero выгибъ почти уничтожается при стибанш ости.—Впрочемъ нерЪдко дужки свернутыхъ остей (рис. 42) слегка расходятся концами въ стороны, что нужно приписать или неполному разтибан!ю задняго желобка или легкому перегибаншю ero напередъ; та- кое первое проявлеше винта я находить въ 0боихъ на- правлешяхъ, т.-е. и влЪво и вправо. По моему repaniü представляетъ объекть очень интерес- ный для объясненя устройства винтовыхъ механизмовъ, для авторовъ же крутящей силы отдЪльныхъ волоконъ онъ дол- женъ составлять не посяЪднюю помЪху. Нужно замфтить, что названные авторы, въ особенности Циммерманъ, Bob youxiz употребляли на Homanie закру- чивающихся волоконъ, чтобы объяснить xpyuenie остей. lb прямо кручеше волоконъ не доказано опытомъ, тамъ` указы- валось на спиральное положеше поръ, какъ на признакъ спи- ральнаго молекулярнаго строешя CTEHORB и необходимость ихъ кручешя. А rb и при такихъ порахъ крученйя все-таки HTB, тамъ объяснялось это сильнымъ уменьшенемъ способности разбухашя стЪнокъ (Quellungsfähigkeit); такъ объясняетъ наш, Циммерманъ отсутотие крученя клфтокъ задняго слоя Zrodium, указавши на спиральное расположене ихъ LONT VES ANDR поръ, также его надо понимать и относительно этого слоя’ y гераня, ry имъ тоже найдены косыя поры. Однако въ посл днемъ онъ принимаетъ нЪкоторое сокращеше воло- ROHL въ длину, поэтому и HecoBobwb ясно, посл попы- TORB этого автора выяснить вляше молекулярнаго строе- Hid, и именно спиральнаго, на RpyueHie, почему же въ данномъ случаз сокращеше не сопровождается хоть слабымъ кручешемъ. Считаетъ же онъ ничтожное кручеше задней пластинки у пеларгон!я достаточнымъ для образованя спи- рали при сильномъ Даже сокращен активнаго слоя, а TYTH и косыя поры на лицо и сократимость не отвергается, а кручен!я остей все-таки HTE! Cropbe можно было бы сослаться на отеутстве однобо- RUXb волоконъ, какъ на возможную причину недостатка кру- venia y Geranium, такъ какъ эти волокна весьма харак- терны для BCBXB закручивающихся остей. Но во-первыхъ, ихъ нфтъ напр. въ серпЪ аистника, Tb винтовое искрив- лен!е обыкновенно существуетъ, а вовторыхъ, они занима- WT свое мЪето въ задней пластинкЪ пеларговя, IAB Ha- оборотъ не замЪчается крученя. Поэтому и HETB надоб- ности прибЪгать къ излишвиуъ предположенямъ, когда явле- Hie и безъ Toro объясняется достаточно просто. Se and х. Плодъ этихъ зонтичныхь отличается необыкновенно длин- нымъ носикомъ, который образовался изъ продолженшй 000- ихъ плодниковъ, прикрЪпленныхъ къ тонкому нераздфльному или едва разщепленному на верху столбцу. Эр$лые плоды въ сухую погоду растрескиваются съ икоторымъ шумомъ и BCIICTBIE сильнаго выгибаня остей 00% половинки от- брасываются Ha порядочное pascroaHie. При медленномъ вы- сыхаши плодники съ остями отдфлаяются постепенно и оста- ютея потомь въ висячемъ положенши на конц карпофора VES x» NR T y (pue. 44, Таб. IV); незрфлые же плоды разщепляются He- р%дко съ верхняго конца (puc. 45). poms небольшой зам$тки Гильдебранда ‘) o pas- брасыванш плодовъ, cBbjbnii o строеши camaro механизма He umberca. У меня были плоды S. macrorhyncha и S. persica 13% Московскаго Ботаническаго сада. Въ общемъ снарядъ очень похожъ ua Geranium—u фор- moi и по дДЪйствю, HO отличается конечно деталями, такъ какъ растеня эти принадлежать къ семействамь весьма удаленнымъ другъ OTL друга въ систем$. Ость здЪсь COCTONTR также изъ жесткой механической части, окруженной мятой паренхимой съ обыкновенной ко- жицей; спереди она выпукла, сзади одинаково сильно вог- нута (рис. 48). При высыханш она загибается дугой на- ружу, причемъ сохраняются и передняя выпуклость и задняя BOTHYTOCTE (рис. 46). Изгибане происходить здфеь отъ продольнаго сокраще- Hid всей средней части ости и несократимости краевъ. Измфрене moy» микроскопомъ небольшихъ отрфзковъ ости, разрфзанныхъ вдоль пополамъ, показало укорачиваше ce- редины всего на 4°/, (почти на столько же ость сокра- щается и въ ширину), длина же краевъ при высыханш He изм$няется. Поэтому, если разрфзать всю ость вдоль по серединф, то 060% половинки загибаясь серпомъ схо- дятся концами и потомъ заходятъ далеко другъ за друга на крестъ; если же отрфзаны оба края, то средняя часть не только остается прямой, но даже верхнимъ концомъ за- гибается въ обратную сторону, т.-е. назадъ. Внутреннее cTpoenie поясняетъ эти явленя. Вся средняя часть деревянистаго остова ости (рис. 49) состоитъ изъ *) Sehleuderfrüchte, p. 270. uU sS n крупныхъ, PABHOMBPHO утолщенныхъ волоконъ съ широкими полостями, края же р$зко отличаются гораздо большей плот- ностью ткани; здЪсь волокна тоньше, чрезвычайно утолщены и BMBCTÉ съ TbMP гораздо сильнфе одеревян$ли. Вельдетве заворота назадъ именно жесткихъ краевъ, какъ показываетъ рис. 48, они и должны стягиваться серединой въ одну сто- poHy, а если она раздвоена paspb30Mb, TO другъ KB другу. Загибане средней пластинки назадъ въ предыдущемъ опыть указываеть на нЪеколько большую сократимость вогнутой стороны; въ поперечномъ разрфзЪ мы находимь въ этомъ wborb боле крупныя и елабфе утолщенныя волокна, тогда какъ на выпуклой сторон волокна и мельче другихъ и. CHIbHÉe утолщены, такъ что по форм приближаются боль- ше къ краевымъ. гигроскопичность вообще больше на вогнутой CTOPOHB—JH0 того, что если помянутую сухую пластинку опустить Въ воду, TO она сначала загибается, и весьма энергично, впередъ, т.-е. въ ту же сторону, какъ цфльная ость при высыханш, а потомъ медленно выпрям- ляется; при высушивани me сначала изгибается вся дугой назадъ, а потомъ медленно выпрямляется и только конецъ остается загнутымъ назадъ. Въ расположенш описанныхъ частей механизма HETB усло- piü для кручешя или спиральнаго искривлен!я; края лежатъ зДЪсь въ другой плоскости, или лучше выражаясь въ другомъ noach, YEMB середина и представляеть собой какъ бы прер- ванный заднй yupyriü слой предыдущихъ остей, середина же занимаеть MÉCTO активнаго слоя. Отсутетве упругаго же- лобка опредфляетъ здЪсь простое затибаше дугой, какъ слЪд- стые односторонняго сокращешя. И дЪйствительно, часто по- падаются Takia ости безъ всякихъ слфдовъ кручешя. Однако же чаще OH свернуты HÉCROIPKO въ бокъ, и всегда BJbBO, что замфтно бываетъ больше или меньше.—Отыскивая причину этого легкаго спиральнаго искривленя, я нашелъ, что носикъ нерастреснувшагося плода въ этомъ случа бы- m — ıl — ваетъ немного скрученъ, и также влфво (puc. 44). Повиди- MOMY это происходить отъ mepepacranii въ клину средней части остей, на сколько можно судить 110 размоченнымъ остямъ, которыя окончательно намокая выгибаются очень 3AMPTHO назадъ; свЪжихъ же плодовъ я не имфлъ случая видфть. Вру- yenie носика и должно отозваться при загибанши высыхающихъ остей, такъ какъ ypyrie края главнымъ образомъ должны оказать упорство къ сохранен полученнаго ими поворота.— Борьба тканей наглядно обнаруживается въ TARUXB OCTAXT, если OHS разщеплены вдоль на двое: правая половина тогда загибается простой дугой, видимо повинуясь сокращению сере- Дины, He дающему ей уклониться въ противную сторону, лЪвая же напротивъ уклоняется сильнЪе, чЪмъ цфльная ость, подъ виявемъ TOTO же сокращеня, помогающаго уклоненю въ свою сторону (puc. 47 а).Если потомъ отдфлить надрЪзомъ въ обфихъ половинкахъ края, то послфдее одинаково искривля- ются BJbBO, 005 же полоски середины загибаются простой дугой и при этомъ перекрещиваются OTL боле сильнаго CO- кращен!я съ внутренней mx» стороны (puc. 47 5). НерЪдко носпки плодовъ изогнуты OBIBAIOTR серпомъ въ плоскости, раздляющей оба плодника, что чаще повторяется по краямъ зонтика. Въ такомъ случаЪ 00656 ости при высыханш свертываются все-таки дугой, или же налЪво, если носикъ былъ слегка закрученъ, но при этомъ болЪфе длинный край выступаетъ сильнфе другаго, образуя кривую большаго paniyca и придавая обороту коническую форму. Ости Scandia, кромЪ отбрасывая снаряда, могутъ служить еще для движеня ero по земл$ или въ TpaBb, выпрямляясь при намоканш и изгибаясь при высыханш; тутъ оказываютъ не малую помощь чрезвычайно острые и загнутые вверхъ шипики, сидящ!е на плодникЪ и по краямъ ости, но вообще BB 9TOMB отношенш механизмъ нельзя считать хорошо дости- тающимъ NEIN, а cRopbe онъ представляетъь лишь попытку BB этомъ направленш. Avena. apbuBle колоски видовъ Avena съ колЬнчатыми остями выпадаютъ изъ CBONXB прицвфтныхъ пленокъ и долго полза- FT» по землф, при измфненш влажности, пока не забьются въ трещины или подъ комки, гдЪ и прорастаютъ. Врупные плоды A. sterilis, hirsuta u fatua съ двумя остями особенно обращаютъ на себя внимаше своими энергичными движенями и получили народное назване „живаго овса“ (A. fatua Berpb- чается и въ средней Poccin, остальные на Югъ). Волоски поименованныхъ видовъ, которые и послужили. главнымъ образомъ для изслфдованя, состоять изъ двухъ развитыхъ плодовъ съ крупными пленками, соединенныхъ подъ очень острымъ угломъ, и 2 или 3 зачаточныхъ и за- тлохшихъ цвфтковъ между ними, изъ коихъ нижнй часто даетъ также небольшой плодъ (рис. 51, таб. №). — Большая наружныя пленки крайнихъ плодовъ несутъ на спинкЪ по длинной ости, которыя BB сыромъ видЪ вытянуты и немного расходятся какъ ножки циркуля, при высыханши же сгибаются почти по серединф подъ угломъ около 110°; такъ какъ при этомъ онЪ еще отклоняются отъ пленокъ градусовъ на 10 — 15, то верхнее колЪно, отгибаясь наружу, можетъ стано- виться почти перпендикулярно къ оси всего снаряда, что весьма выгодно для ero движенй (рис. 51 и 52 b), Нижняя часть ости чернаго цвЪта, цилиндрической формы и сильно скручена, верхняя же обыкновеннаго HBbTa сухой травы, постепенно утончается къ концу и лишь слегка изо- гнута серпомъ. По всей длинЪ ость покрыта мелкими, острыми шипиками, направленными вверхъ. Нижняя же половина всего колоска, т.-е. наружныя пленки подъ остями и конецъ плодо- носа, которымъ колосокъ прикрЪплялся, усажены длинными и жесткими, растопыренными вверхъ волосками. Таковъ оригинальный снарядъ, отличаюнийся замЪчатель- ной подвижностью, благодаря чрезвычайной гигроскопичности остей. Зрфлые высыхающие колоски сами вылЪфзаютъ изъ прицвЪт- ныхъ пленокъ BCIPACTBIE того, что волоски сначала прижа- тые начинають оттопыриваться, а затЪмъ и ости загибаясь и расходясь выталкиваютъ ихъ окончательно. Jleuomenia колосковь.—Смоченные колоски тотчасъь же на- чинаютт повертываться, приподнимаются на остяхъ и подви- таются по немногу впередъ, направляемые волосками (рис. 50). Ости раскручиваются при этомъ съ большой силой, упираются обоими загнутыми концами въ землю, или своей шероховатой поверхностью въ COCEIHIE предметы, и какъ ры- чаги переваливаютьъ колосокъ съ боку Ha бокъ, продвигая въ TO же время впередъ. Часто оба рычага перекрещиваются и, OTS возрастающаго тогда напряженя въ нижней части, вдругъ соскальзываютъ и подбрасываютъ снарядъ немного вверхъ; ложится онъ тогда концомъ обыкновенно въ другую сторону. При высыхани повторяются Tb же движешя и долго можеть продолжаться это странствоване соплодя, такъ какъ оно по- строено весьма прочно и части его долго не подвергаются ‘разрушению. Чуветвительность остей къ измнешямъ влажно- CTH такъ велика, что плоды лежашще въ коробкЪ въ сухой &OMHaTb всегда оказываются забившимися плотно въ углы. Такт какъ конецъ снаряда очень тупъ, TO онъ He можетъ буравить замлю, даже рыхлую; но Ha градахъ (b такимъ OBCOMb много видно въ конц лЪта колосковъ какъ бы воткнутыхъ до половины въ трещинки и залфзшихъ подъ комки-—часто на довольно значительномъ разстоянш OTB материнскаго растетя. Cmpoenie остей.—Цля уяснемя причинъ закручиваня остей обратимся прежде всего къ строеню нижней ихъ части. ea Поперечный разр%зъ (рис. 54) представляетъ два сегмента, одинъ въ полъокружности, другой въ одну треть ея, соеди- ненныхъ по серединЪф перемычкой и раздЪленныхъ по бокамъ глубокими полулунными выр%зками.— Перемычка и внутренняя сторона сегментовъ состоять изъ бурой, весьма плотной ткани, клЪтки которой, утолщенныя равномфрно, оказываются въ продольномъ разрЪзЪ длинными призматическими и сильно сократимыми по длинф при высыханш (рис. 57). Снаружи сегментовъ PE3RO выдф ляется, включая и кожицу, желтый слой однобокоутолщенныхь волоконъ, въ продольномъ paspbsb еще болЪе длинныхъ, но съ заостренными концами; эти волокна вдоль совсфмъ не сократимы.—Меньшй сегментъ или, разумфя Why ость, узкая половинка ея — съ сосудистымъ пучкомъ— обращена наружу относительно пленки и всего колоска. При закручиванш ости 065 ея половинки ложатся плотно рядомъ винтовыми спиралями 2447660, оборота въ 4 CH небольшимъ, a 00% помянутыя вырЪзки образуютъ весьма правильныя винтовыя лини, хорошо замфтныя и безъ лулы. ВырЪзки продолжаются и на незакрученный конецъ ости-— въ видЪ двухъ бороздокъь по бокамъ ero, и по нимъ именно хорошо видно, что эта часть бываетъ совсфмъ He закручена, а лишь изогнута наружу, т.-е. въ сторону узкой половинки. Въ молодыхъ остяхъ вырЪзки выполнены зеленой рыхлой паренхимой и затянуты снаружи кожицей рядовъ въ D RIB- токъ; по созр$ванш паренхима засыхаеть и BCALACTBIe скру- чиван!я разрушается, такъ что въ размоченныхъ остяхъ видны только ея обрывки. Вожица здЪеь также отрывается’ однимъ краемъ, и такимъ образомъ при смачивани ости вода. имфетъ открытый доступъ къ самымъ внутреннимъ ея тканямъ. Этимъ обстоятельствомъ несомнЪнно объясняется большая чувствительность остей къ влажности, даже къ мало сырому воздуху; особенной гигроскопичностью отличается именно внутренняя ткань. Ere qu cos Причина rpyuenia остей.— Первый далъ объяснене we- ханизма y Avena sterilis Гильдебрандъ ^5. По ero MHBBIIO широкая полоска ости при высыханш должна CRO- pbe и сильнфе укорачиваться, чЪмъ узкая, по причинЪ большей ея поверхности и меньшей толщины; а такъ какъ сырая ость, имъ замфчено, закручена немного вправо, то при высыхаши и должно произойдти кручене въ обратную сторону, T. e. влЪво.—Объяснене это произвольно. Bo 1-хъ, еслибы сокращалась широкая половинка сильнфе, TO ость должна бы просто гнуться дугой, самое большее изгибаться широкой спиралью около эксцентрической ocu, а во 2-XP, стоило бы автору только раздЪлить 005 половинки и OH'b увидфлъ бы, что omb завертываются 00$ по прежнему и узкая еще раньше широкой. ©. Дарвинъ, не принимая объяснешя Гильде- бранда, указываеть на EpyueHie отдёльныхъ волоконъ, какъ на причину скручиваня.—Я въ 1879 году °) указалъ на различе внутренней и периферической тканей, на раз- ницу CTpoeHia TEXB и другихъ волоконъ и отношеня ихъ къ влажности и реактивамъ, и приписалъ закручиван!е OcTU энергическому сокращеню внутреннихъ и крученю наруж- HBX BOJOROHT. Iluuuepuamz- въ 1881 году также подробнЪе разобралъ строеше остей, обративши главное вниман!е, согласно своимъ предвзятымъ взглядамъ, на молекулярное cTpoenie механи- ческихъ каЪтокъ. Онъ принимаетъ, что главная сила въ кручени наружныхъ клЪтокъ, BHYTPeHHIA же только усилива- OT его своимъ особеннымъ сокращешемъ. Tax, онъ считаетъ несомнЪннымЪъ, что наклонными кольцами расположенныя поры внутреннихь клЪтокъ (рис. 56) указываютъ на такое же 1) Prinsheim’s Jahrb. IX p. 270. Sales стр. 19. N 1. 1886. 6 расположен!е sacrum» (Micellen) въ crbumb и находя, что кольца эти образуютъ ABBY спираль, если cMOTPSTS на нихъ изнутри ости, полагаетъ, что клфтки должны сокра- щаться перпендикулярно къ кольцамъ и своймъ склонешемъ BIBBO содфйствуютъ mpysenim. Авторъ сожалфетъ только, что не могъ дать никакихъ доказательствъ свойхъ предно- ложен! ^). ПослЪ подробнаго изслФдован1я я теперь убЪдилея, что и 31505 кручеше вызывается единственно продольнымъ сокра- щешемъ одной части ости, именно внутренней, и сопроти- влешемъ другой— периферической, совсфмъ несократимой по ДЛИНЪ. Свойства объихь тканей. — Что внутрення бурыя катки взятыя изъ самой середины ости, сильно сокращаются по длинЪ и притомъ безъ кручешя, видно хорошо и на тонкихъ про- дольныхъ paspb3saxb и Ha мацерированныхъ кафткахъ. Циммерман ъ опредЪлилъ сократимость ихъ въ 129—157. По моимъ xe изм5решямъ и ости при закручиванш укора- чиваются на 14°. Эта цифра конечно выражаетъ довольно точно и величину сокращеня центральныхъ RIETORB, такъ какъ онЪ должны при закручиванш OCTE только COOTBET- ственно укоротиться, подвергаясь лишь слабому насиль- ственному крученю по своей оси — съ ничтожнымъ умень- шешемъ длины отъ этой причины.—Насильственность же кручения ихъ BO всякомъ случаф явствуеть изъ того, что оно He 3aMBTHO въ изолированныхъ калЪФткахъ. Несократимость периферическихъь волоконъ въ продоль- номъ направлени я пробовалъ доказать различными спо- собами, такъ какъ это обстоятельство MHS казалось для oa ga te объясненя механизма очень существеннымъ. Если бы своимъ крученемъ отъ ссыхавя они производили свертываше ости, TO очевидно OHM должны сами бы укорачиваться или по край- ней MBPS должны бы сильнЪе скручиваться въ изолированномъ coerogHin—mo OTCYTCTBIIO MpeNATCTBI CO стороны другихъ тканей. Ни того, ни другаго не происходить; слфдовательно пассивная ихъ роль остается BHb'cowubHis. Tarp, если cpbsarb TOHKIM слой съ поверхности ости, то измфрене подъ микроскопомъ прямо показываетъ, что ни мальйшаго укороченшя при высыхаши HTS. Разр$зы однако искривляются нЪеколько въ направлени кручешя OCT и это Циммерманъ приводитъ особенно въ подтверждеше своихъ доводовъ, прибавляя при томъ, что кручеше BS этомъ случаЪ сильнЪфе, чфмъ цБлой ости (высота хода или шагъ винта понижается съ 4 на 2 миллиметра). OND здЪеь впалъ въ ошибку. Если брать съ поверхности по ero co- BbTy „möglichst feine Längsschnitte* *), то свертываюе MO- жеть сдфлаться и сильнЪе, HO при этомъ окажутся cpbaan- ными только наружныя стфнки кожицы, которыхъ свойства только и обнаружатся яснфе; концы такихъ разрфзовъ за- тибаются даже COBCEMB крючкомъ внутрь, при дыханш me выпрямляются, что указываетъь на большую продольную CO- кратимость внутреннихъ словвъ стфнокъ и даетъ объясне- Hie причины ихъ свертывания (рис. 59). Если же срЪзать слой потолще, не захватывая однако бурыхъ RKJbTORP, TO свертываше всегда дЪлается слабЪе. Лучше же всего и без- ynpeunbe производится опытъ, если отдЬлить цфлую по0ло- BUHRY ости и срЪзать ножемъ почище бурый слой; тогда свертыване легко наблюдать и легко убЪдиться, что высота хода значительно увеличивается, вдвое и больше, смотря потому, какъ чисто отдланъ препаратъ.—=Стало быть въ ц$- 1) 1. c. р. 547. e ломъ желтый слой можетъ оказывать лишь сопротивлене активной ткани и энергия его зависить OTS послЪдней. Въ изолированномъ мацеращей Bub наружныя волокна при высыханш также нисколько не укорачиваются, оставаясь прямыми или же немного закручиваясь на концахъ или по всей длинф. Такое непостоянство очень УбЪдительно гово- ритъ противъ предположенй Циммермака и Jp. что кручене зависитъ отъ сближешя спирально расположенныхъ частицъ, такъ какъ оно въ этомъ случаЪ должно бы всегда происходить и еще съ большей силой, если YR приписывать молекулярному строен первенствующую роль. Наконецъ несократимость этихъ волоконъ A доказалъ, еще He UMbA роБхъ названныхъ подтвержденй, точнымъ U3Mbpe- мемъ сухихъ отрЪэковъ остей и вычислешемъ по формул длины UX винтовой лини, которая оказалась равной AnH размоченныхъ отр$зковъ; OTHOCAMIACA сюда цифры приведены въ TIaBb о Spa для удобства CpaBHEHIA. Упомяну еще о дЪйствш нЪкоторыхъ реактивовъ на клЪтки, имфющемъ отношене къ разсмотрённымъ ихъ свойствамъ. Отъ сфрной кислоты призматическя клЪтки сильно разбуха- TB только въ даину, волокна же разбухаютъ сильнзе въ толщину и при этомъ закручиваются направо. Отъ CMBCH же Шульца волокна обыкновенно только изгибаются ду- гой въ сторону утолщешя (т. e. оно находится тотда на вотнутой сторонЪ, рис. 55), но puro завертываются слабо направо; а между Thump Циммерманъ m на ITO сверты- ваше указываетъ, какъ на новое для себя подтверждене. Простое изгибан!е дугой кажется ясно показываетъ, что BHy- Tpennie слои волокна, ближайшие къ полости, разбухаютъ BL длину сильнЪе, также какъ и сокращаются они сильнфе наружныхъ; OTH этого же должно происходить и свертыва- Hie волоконъ при извЪстной кривизн$ NOCAEAHNXB. Въ посл д- сти увидимъ, что и закручиване въ сфрной кислоть должно быть объяснено TEMB же. : NET Нужно еще отыЪтить къ CBPABHIN, что промежуточныя RABTRU — между бурыми и желтыми наружными — имъютъ средн характеръ—по формЪ, сокращеню и пр. Механизмь остей.—Установивши arth сократимости внутренней части ости и несократимости периферической, можемъ перейти къ ближайшему pascworpbnuio устройства и дЬйствя механизма остей. Ость представляетъ здЪфсь очевидно сочетане двухъ же- лобчатыхъ полосокъ, связанпыхъ по серединЪ и сократи- мыхъ Cb одной только внутренней стороны. Bob особенно- CTH строешя обфихъ половинокъ, усломя и ходъ ихъ свер- тываня, замфчательно аналогичны TOMY, зто мы видфли въ 6015e простыхъ механизмахъ, описанныхъ передъ этимъ. Тоть же принципъ механическ! повторяется и здЪеь; болЪе того, въ остяхъ овса мы имфемъ интересный примфръ пере- хода OTH упругой желобчатой пластинки къ закручивающе- муся цилиндру, перехода или лучше сказать осложневня, OT- лично поясняющаго явленя въ послЪднемъ. Важдая половинка состонтъ здфсь также изъ упругой пластинки и активнаго слоя на вогнутой сторонЪ, orb про- дольнаго сокращена котораго пластинка можетъ изгибаться ‘только спирально, такъ какъ поперекъ ей COBCENB разо- гнуться нельзя. ПослЪднее зависить, какъ и y Zrodium, отъ плотности собственной ея ткани и нерастяжимости ак- тивнаго слоя. Что желобчатость самаго активнаго слоя He имфетъ су- щественнаго BJiAHIA Ha свертыван!е, не представляя никакого. сопротивленя стибаншю, это мы видфли и раньше; здЪеь также находимъ, что у одной половинки активный слой BOTHYTB (можно COBCEMB отнять перекладинку), y другой даже выпуклъ, точь BL точь, какъ видфли подобныя же модификации y разныхь видовъ Ærodium, только здЪеь ветр$чаемъ ихъ рядомъ. Замфчательно даже сходство тканей UND TIR обоихъ слоевъ y этихъ представителей столь отдаленныхъ се- мействъ и въ органахъ BB тЪеномъ смысл® не гомологичныхъ. Сходство это однако еще не говоритъ много въ пользу ученья Швенденера и др. о постоянствЪ тканей въ отношени ихъ физ1ологической роли у разныхъ pacreniii. Эти ткани можно назвать еще болЪе механическими, TEMB названныя такъ авторомъ „Das mechanische Princip“, но Tbw» не менфе нельзя еще сказать, что OHS вездф появ- ляются, TAB требуется подобная работа, и всегда облада- Tb TbMu же качествами. Напр. у Pelargonium, Tak» близко родственнаго аистнику, мы ветрзтили кожицу въ роли активной ткани съ строенемъ весьма своеобразнымъ; въ свертывающихея створкахъ бобовъ Orobus u другихъ мотыльковыхь находимь активный слой изъ косыхь во- JOROHB, которыя сокращаются поперекъ; въ сухихь пло- дахъ многихъ растенй и OCTAYS злаковъ чаето ветрёча- ются такя же ткани, но лишенныя сократимости и назы- ваемыя вообще склеренхимой, не говоря уже о сочныхъ органахъ, въ которыхъ появляются свои двигающия ткани, . но для которыхъ также неизвфетно одной специфической ткани, въ POI мышечной животной. ll механическая ткань Швенденера должна потерять свое исключительное значен1е '). Если раздфлить 06% половинки ости, TO OH при высы- хаши продолжаютъ также свертываться, какъ въ цфльной OCTH, только н%Ъеколько слабЪе, что объясняется HEROTO- рымъ ослаблешемъ стягивашя ихъ oT разрфзашя централь- „ной части; особенно замфтно это ослаблене свертываня въ узкой полоскЪ, такъ какъ прн отдЬлени ножемъ она отрЪ- *) См. мою статью: Ueber die Anpassungen zum Aufrechthalten der Pflanzen und die Wasserversorgung bei der Transpiration. Bull. d. 1. Soc. d. Nat. de Moscou. 1883. № 4. N QE. зается OTT перекладинки, а въ послёдней сокращеше Ham- большее.—Винтовая спираль, образуемая полосками, зам ча- тельно правильна, съ одинаковыми оборотами, а не такъ, какъ y Erodium; BMECTE съ тфиъ и кривизна желобка зДЪеь вездЪ одинакова, также какъ ширина и толщина по- IOBAHOKE. Вривизна желобка здЪсь также измфняется при намоканш и высыханш, какъ это мы видфли у Erodium. Въ сырыхъ остяхъ 00% полоски, особенно широкая, образуютъ отр%зки цилиндра почти радуса самой ости, но при высыханш On значительно разгибаются OTP сильнаго тангентальнаго CO- кращеня периферическаго слоя; поэтому въ поперечных разрфзахъ 00% вырфзки сильно расходятся.—Тангентальное сокращене периферическихъ волоконъ сопровождается силь- нымъ радальнымъ ихъ сокращешемъ, какъ y Erodium, такъ что эти волокна при одинаковой форм обладаютъ и Thun же свойствами. Изм реше тонкихъ поперечныхъ разрфзовъ A sterilis и A. hirsuta, сырыхъ и сухихъ-— смоченныхь для просвфтлен!я скипидаромъ, дало около 14°/ тангентальнаго сокращенмя и нЪеколько больше (до 17°/,) рамальнаго. Сократимость же внутренняго края лопастей—изъ бурыхъ клЬтокъ— почти вдвое меньше (около 8°/), поэтому и должно происходить разгибан1е; a въ тонкихъ разрЪзахъ Hepbiko образуются трещины между клЪтками этого края (рис. 60). Бурыя клЪтки сокращаются почти одинаково по BCEMB направленямъ, тавъ что уменьшается площадь BOCeTO paspbsa, только неравном$рно; очевидно промежуточныя RIBTEU, между бурыми и желтыми, должны сокращаться TEME сильнфе по двумъ направленямъ, чфмъ ближе ont лежать къ периферш, что и показываетъ изм реше. Сократимость периферическаго слоя является и BGC меха- нической необходимостью для большаго скручиваня ости, такь какъ одного продольнаго сокращения центральной части было бы недостаточно для необходимаго во всякомъ cayyak — iesu 2 разгибаня очень плотныхъ и TOJCTBX полосокъ; иначе, при нерастяжимости своей OH должны бы давать трещины, что постепенно ослабляло бы ихъ Abücrzie. Можно бы ожи- дать простаго насильственнаго разгибаня только такихъ гибкихъ пластинокъ, какъ у Pelargonium, BO и тамъ ока- зался слой однобокоутолщенныхъ волоконъ, нЪеколько по- могающихъ дЪйстыю активнаго слоя. Въ сочетайи пластинокъ, образующемъ цилиндръ, какъ въ OCTAXB Avena, является большее соотвЪтстые перифе- рическаго сокращен!я съ продольнымъ, YEMB въ одиночныхъ пластинкахъ; BCIBACTBIc связи между ними, pajiycb спиралей не можеть при свертыванш и развертывани измЪняться значительно, ни увеличиваться, ни уменьшаться, и попереч- ное разгибане идетъ соразмврно съ сокращешемъ вдоль. Въ отдьльныхъ же пластинкахъ OT болЪе или менЪфе сво- боднаго разгибатя желобка зависить болЪе или MeHbe по- логая или крутая спираль, большаго или меньшаго рад!уса, при одномъ и томъ же продольномъ сокращенш; оба сокра- щеня находятся въ меньшей другъ отъ друга зависимости, вшяя каждое въ отдфльности на форму винта. Вакъ оказа- лось, тангентальное сокращене y Avena равно продольному (14°/,), тотда какъ у Erodium оно относительно гораздо caaôbe (13°/, танг. на 23,5°/, прод.). Нужно принять еще BB разсчетъ, что y Avena 14°/, продольнаго сокращеня имфють центральныя EKIBTRH, на разстоянш же отъ поверх- ности, пропорщональномъ толщинЪ остей Erodium, оно 6y- деть еще гораздо меньше, такъ -что преобладать будетъ тан- тентальное сокращение. Отсюда видно, что кручеше цилиндра предполагаеть боль- mia стяжешя въ периферическомъ слоф. Если же самостоя- тельное тангентальное сокращене довольно значительно, то ему слЪдуетъ также приписать активную роль, только дЪй- сте его должно согласоваться съ продольнымъ. Во BCAROMB же случаь послЪднее, какъ главная двигательная сила, не eus egi ce теряется при этихъ условяхъ слишкомъ Ha noófmjyenie пе- риферическаго сопротивленя, чрезъ что снарядъ конечно много выигрываетъ въ CMA своего дъйствя.—ДЬйствующая часть ости овса, при длин% всего ок. 23” (Av. sterilis), образуеть высыхая все-таки 5 оборотовъ (дл. тогда 20””), благодаря чему снарядъ OTH смачивашя и высыхашя MO- жетъ долго вращаться по своей оси. Такимъ образомъ въ остяхъ Avena нельзя He видЪть ме- ханизма весьма выгодно HOOTDOeHHaTO какъ въ отношенш легкости и прочности его, такъ и напряженности и продол- жительности его работы. Canocmeia крученя 66 остяхь.—Скручиваше остей OTS указанныхъ причинъ производить съ своей стороны круче- Hie BCBXB волоконъ, а также сжате периферическаго слоя, независимо отъ ero coócrBeHHaro сокращеня. Что кручене клЪтокъ He составляетъ и здфсь причину завручиван!я ости, а слЪдетвые ero, доказываютъ описанные выше опыты Ch отдфльными слоями волоконъ, которые за- кручиваются гораздо слабЪе, чБмъ находясь въ связи CB другими слоями, тотда какъ иначе было бы наоборотъ; тоже показываютъ и изолированныя клфтки, чаще COBCBMb не закручивающияся. | ° Только центральныя клётки ости очевидно должны закру- чиваться по своей оси, тотда KART лежация ближе къ перифе- pin образуютъ винтовыя спирали различныхъ радгусовъ. Если OTIBAUTE среднюю перекладинку, соединяющую 00$ половинки OCTH, TO при BBICHXAHIN eA хорошо видно, какъ она закру- чивается однимъ краемъ около другаго— именно централь- Haro; если надр$зать ee сверху, чтобы отдфлить этотъ по- CUBAN, TO онъ при высыханши остается прямымъ, лишь слегка повертываясь, тогда какъ другая половинка описы- Baerb вокругь него красивую спираль большаго радиуса. Ясно стало-быть, что продольное сокращеше постепенно EUN BE LE vn vs Ma NS ^i — 90 — убываетъ къ периферш, и всякая RIbTRa своимъ сокраще- Hiew» производить искривленше смежной, бол5е внЪшней. Ilo этому-то каждый, даже очень yoRliü, разрфзъ иепремънно искривляеття спирально, хотя сами по себЪ клётки и He крутятся. ЗДЪсь кстати замЪфтить, что насильственное кручеше и стибане сильно утолщенныхь волоконъ вообще происхо- дить легко безъ разрывовъ, не смотря на плотноеть стЪ- HORB, если только онЪф He чрезмЪрно одеревянфли, а глав- ное достаточно влажны. Это видно на прядильныхъ BOIOR- лахъ, 3HRÉ разнаго рода, сырой древесин® и пр. Въ pas- моченномъ COCTOAHIN даже очень толстыя CTEHRU MOTYTE обнаруживать большую гибкость и вязкость, прямо можно сказать пластичность. Благодаря этому MHOrie растительные матералы, какъ бумага, дерево, легко принимаютъ измЪне- Hid формы и удерживаютъ ихъ, при размачиванш же снова получаютъ прежний видъ; при вторичномъ высыханш часто опять проявляются сл$ды даннаго изм$нешя, но при посл дую- щихъ смачиваняхъ и высыхашяхъ они MOTYTP GOBCEMB стла- диться. Подобное же наблюдается и въ полоскахъ остей. Отчи- щенный внфшн! слой напр. сначала свертывается довольно сильно (хотя слабфе ости), но при послфдующихь намока- HiAXb и высыхашяхъ свертыван!е ero дфлается замЪтно слабЪе; совофмъ оно можетъ быть и не изчезнеть, такъ какъ здесь мы имфемъ 1610 съ деформащей значительной и съ строешемъ CTÉHORE очень не однороднымъ. Что касается до сжатя пернферичнаго слоя, TO оно AB- ляется также неизбъжнымъ слфдетыемъ mpysenia. Необхо- димость ето вытекаетъ изъ того, что цилиндръ, представляе- MH остью, укорачивается и дЪлается нЪсколько тоньше, CII. поверхность его значительно должна уменьшиться. Требова- Hie это удовлетворяется отчасти тангентальнымъ сокращен- емъ обфихъ половинокъ, которыя разгибаясь дЪфлаются въ TO же время нЪсколько уже (такъ какъ сокращене не oe ee отраничивается однимъ лишь внфшнимъ слоемъ, "Haye же произошло бы разгибаше съ увеличешемъ ширины). Однако простой разсчеть показываетъ, что одного этого активнаго сокращения. не достаточно: оно, какъ мы знаемъ, равно здЪеь продольному, уменьшеше же толщины ости должно еще усилить стяжене mepudepiu *). Существовае сжат!я видно по обфимъ вырфзкамъ ости, которыя Hà закрученныхь остяхъ являются тонкими лин!я- ми, тогда какъ въ поперечныхъ разр%захъ OH напротивъ при высыханш расходятся OTB перферическаго сокращения. Cmarie это сопровождается однако растяжешемъ въ другомъ косомъ направленш, что также наглядно обнаруживается, въ вырфзкахъ: края ихъ скользять при скручивани одинъ вверхъ, другой внизъ, велфдетве чего гладко ср$занная въ сыромъ видЪ ость имфетъ по высыхаши поверхность этого разрфза сильно выгнутой, IAB одинъ край каждой вырЪзки выступаеть надъ другимъ почти Ha ‘/, или '/ ^". Тоже CmaTie и стремлеме скользить, производящее растяженя, существуетъ конечно и между волокнами ости, но при плот- HOME ихъ cxpbugegiu выражается лишь замфтнымъ даго- нальнымъ перекашивашемъ обфихъ полосокъ. Описанныя сжат!я и растяженя Bb косомъ направлении, подобныя раземотр$ннымъ въ желобчатыхъ полоекахъ (CTP. 15 и 27), происходять при всякомъ крученш цилиндрическихь и призматическихь тфлъ изъ различныхъ матерлаловъ. Cmarie обнаруживается при растяжимомъ матералЪ, напр. peau, сближенемь неровностей, а при нерастяжимомъ образова- HI€Mb KOCHIXB складокъ по направленю кручен!я, напр. при скручивани MATKUXB стеблей, размягченной смолы, когда она начинаетъ застывать на поверхности, и пр. Растяже- Hie также или прямо видно или указывается появлешемъ *) Поверхность цилиндра измЪфняетея пропорщонально BHCOTÉ ero и д1аметру. JO спиральныхъ трещинъ, напр. при скручивани жесткихъ стеблей, жельзной проволоки и пр. Трещины идутъ по направленю кручешя или же образуются Bb направлени прямо противоположномъ. При волокнистомь матераль, если волокна идутъ параллельно вдоль, какъ въ древесинЪ стеблей, вЪроятно и BB желфзной проволокф, трещины образуются явно по направлен1ю волоконъ, что легко объяс- HUMO меньшей связью между ними и скольжешемъь UX. При warepiay не волокниетомъ образуются обыкновенно складки въ направлени KOCOMB къ образующей цилиндра пли ребрамъ призмы и отклонене ихъ увеличивается Ch закручиван!емъ; складки эти могутъ цилиндрическому стерж- ню придать видъ болье сильно ckpyueHHaro, чфмъ есть въ дъиствительности. При дальнфйшемъ крученш Bb этомъ случа образуются трещины или разрывы перпендикуляр- но KB складкамъ, слЪдовательно они будуть идти TEMS круче, чЪмъ сильнфе кручене. Въ связи съ названными напряженями верхняго слоя на- `ходитея строеше кожицы. Она состоить главнымъ образомъ изъ длинныхь, однобокоутолщенныхь волоконъ, такихь же какъ BB подкожномъ CJIOb, но между волокнами, черезъ одно или нЪеколько, проходятъь одиночные ряды короткихъ тонкостЪнныхъ клЪтокъ, въ перемежку съ еще болфе ко- роткими утолщенными калЪтками, вытянутыми въ острые ко- Huyeckie шипики. Шипики эти обращены концами вверхъ и замЪфтны простымъ глазомъ. Это строеше представляетъ ykloHeHie отъ того, которое нашель Duval-Jouve весьма постояннымъ Bb листьяхъ почти BCbXh злаковъ и стало быть весьма типичным для этого семейства. Именно по ero изслфдовашямъ кожица, при- легающая къ склеренхимнымъ подкожнымь пучкамъ, всегда состоитъ изъ радовъ длинныхъ, узкихъ и сильно утолщен- ныхъ, особенно снаружи, клфтокъ, правильно чередующихся по (INH съ одной или двумя короткими клфтками, обыкно- ON s венно выпуклыми, или Me вытянутыми BB шипики или во- лоски ‘). Хотя механическя ткани остей Avena и соотвЪтетвуютъ прямо склеренхимнымъ пучкамъ листьевъ, но особенность ихъ кожицы конечно ничего не говорить противъ типично- сти указаннаго CTPOCHIA для листьевъ, не лишено же инте- peca, какъ довольно pb3koe изм5неше строешя въ связи съ новымъ приспособлешемъ органа. Полагаю, что TOHROCTEH- HBIA RIBTRU весьма существенно помогаютъ необходимо силь- ному сжато кожицы, а также перекашиваню периферическа- го слоя. Причина лъвало кручетя остей.— Остается разсмотрЪть. причины крученя остей налЪво— камень преткновеншя, за- ставлявший прибфгать къ объясненшю, которое столь же убфдительно, какъ если бы сказать, что въ вихрЪ получает- ся вращательное движеше оттого, что отдфльныя частицы начинаютъ вращаться Bob въ одну сторону. Найдя еще раньше ^), что закручиваше остей происходить здесь главнымъ образомъ oT сокращенйя внутренней ткани, я nocıb изученя другихъ остей получилъ увЪренность, что свер- тыван!е въ опредфленную сторону должно и здЪеь зависть не OT волоконъ, à OTL кэкихъ либо иныхъ, просто механи- ческихъ условй. Jerkiü MOBOPOTh сырыхъ остей вправо под- держиваль, по прим$ру Zrodium, эту yBbpeuHocrb; теперь me посл подробнаго изслдованя A могъ убЪфдитьея, что и y Avena причина лЪваго крученя кроется въ этомъ пред- шествующемъ крученш остей направо. —ПослЪднее замътиль также Гильдебрандъ и выставилъ его тоже причиной лфваго крученя остей, но самое наблюдене его подвергнуто: 1) Л. Duval-Jouve, Histotaxie d. feuilles d. Graminées. An. sc. nat. VI Sér. T. I, 1875. p. 310. 2) Прот. VI-ro Crb3xa 1880 г. — 94 — coMubnio Op. Дарвиномъ, который это „обратное кру- чене“ объяснилъ просто сближешемъ обфихъ вырфзокъ Kb WÉCTY, TAB ость согнута. Такая невфрная поправка произошла вЪроятно потому, что Дарвинъ He имфль въ рукахъ крупныхъь Avena, иначе нельзя было бы He замфтить этого крученя, такъ какъ OHO Hocruraerb почти цфлаго оборота; притомъ если раздфлить половинки, TO сейчасъь же видно, что OHS вездЪ одинаковой ширины, и только въ самомъ стибЪ вырЪзки нЪеколько схо- HATCA, переходя въ тонкое продолжене ости. Необходимость лЪваго кручешя велЪдетве обратнаго пра- Baro представлялась MH однако не столь очевидной, какъ Гильдебранду, и самое явлеше обратнаго кручения являлось крайне непонятнымъ. Изъ трехъ выставленныхь Нэгели возможныхъь при- чинъ крученя ‘) одна только могла подходить къ данно- му случаю и имфеть реальное значеше, именно удлинеше периферическихъь слоевъ или укорачиваюе внутреннихъ; HO эта причина, въ TOMB или другомъ приложенш, оказыва- лась недостаточной для объясненя перекручиваня съ одной стороны въ другую. THEME и были особенно загадочны OCTH Avena, что одно и тоже NbÜCTBie высыхашя или намокан!я ’ производить сначала раскручиваше, а потомъ закручиване въ обратную сторону. Примфръ остей Геран1евыхъ и опыты, произведенные для ихъ разъяснешя, мало помогали въ этомъ случаЪ, такъ какъ тамъ сущность дфла въ изги- башши пластинокъ, здЪеь же мы имЪфемъ дЪло Cb настоящимъ кручешемъ. Разбирая по частям размоченныя OCTH, я неожиданно увидфльъ причину ихъ крученя направо въ удлиненш BHyT- ренней ткани. Такъ мало вЪроятной казалась мнф возмож- ') Microscop 2 ed. р. 415. — 95 —. ность Rpysenia orb удлинения внутренвихъ слоевъ —даже paa- pbaanHaro вдоль полаго цилиндра, какимъ отчасти предетав- ляется ость, что я снова долженъ быль сдфлать рядъ опы- товъ съ OCTAMM и разными моделями, чтобы удостов$риться въ дЪйствительности этой новой для меня причины кручешя. 065 половинки разщепленной ости сырыя завертываются также направо и становятся гораздо чуветвительнФе къ ABÜCTBiIO влажности; и высыхаютъ OHb быстр$е, въ 060- бенности узкая полоска, какъ MeHbe массивная, стало быть COBCEMB наоборотъ предположению Гильдебранда. Впро- чемъ въ цфльной ости полоски навЪрное He могутъ опере- жать одна другую въ высыхании или намоканш при одина- KOBOÏ гигроскопичности и проводимости ихтъ тканей. Въ отдЪльныхъ полоскахъ хорошо обнаруживается актив- ная роль внутренняго слоя. Узкая полоска, окончательно намокая, сильно изгибается наружу дугой, а потомъ ленто- видной спиралью, образуя °/ оборота; слЪд. внутренняя сторона ея дфлается наружной, T.-e. завертываетея она обратной спиралью. Очевидно это происходить OTR безпре- пятотвеннаго теперь удлинешя внутренняго слоя.—-Широкая полоска, при TEXB же условяхъ, сначала также загибается HBCKOJbKO дугой наружу, HO потомъ просто закручивается направо, такъ какъ велфдотые своей глубокой желобчатости He можетъ завернуться лентой. Выгибъ краевъ ея и вогну- TOCTb накожной стороны ясно показываютъ и здЪеь боль- шую длину активнаго слоя. Если же эту полоску разщепить по длинф на н$феколько частей, то каждая часть загибается, - подобно узкой полоскЪ и даже еще сильнЪфе, сначала дугой, а потомъ спиральной лентой, обращая также внутреннюю сторону наружу.—0Объектъ этотъ занялъ меня дольше и пото- My, что показываетъ значене желобка также въ случаЪ, когда активный слой не укорачивается, а удлиняется; онъ помогъ разъяснить сходпыя явления y аистника и вообще въ же- лобчатыхъ пластинкахъ. a ae Taxis же ABICHIA происходять въ очень сочныхъ стеб- ляхь и цвфточныхь стрёлкахъ, разрфзанныхъ вдоль. Отъ сильной тургесценци внутреннихъ тканей половинки ихъ гнутся дугой наружу или даже свертываются какъ часовая пружина, если могутъ разогнутьея поперекъ въ плоскую ленту. Часто при этомъ изгибанш замфчается и винтовое ис- кривленте въ ту или другую сторону.—Для примфра приведу еще сочные стебли Tradescantia zebrina. Если разр®зать ихь вдоль по серединЪ, то обыкновенно происходитъ только изгибан!е дугой, но если разрфзъ сдЪлать нЪсколько сбоку, TO толетая половинка, почти не изтибаясь, замътно искрив- ляется вправо или влфво, тонкая же по прежнему гнется He искривляяеь. Очевидно, что BL этихъ елучаяхъ удлине- nie сочной паренхимы находить себЪ механическое удовле- творене или въ простомъь загибайи или, при затруд- ненности его, въ косомъ искривленш; поелёднее же облегчается у этого pacTeHiA нЪжноетью паренхимы и BCX тканей и широкими воздушными полостями, еще легче допускающими смфщеня. Въ случаЪ толетаго отрёзка мы HMPEMB уже примфръ не просто спиральнато изтибаня пластинки, а настоящаго кручен!я; kpyueuie это пропа- даетъ при увядани отрфзковъ. Спиральное иекривлене часто затрудняеть притотовле- Hie продольныхъ разрзовъ сочныхь стеблей для микро- скопическаго изельдованя. Посмотримъ теперь, что происходить CB высыхашемъ обфихъ половинокъ. Прежде всего укорочене активной ткани производить конечно ихъ выпрямлеше, за которымъ CIBAY- етъ изгибан!е дугой внутрь и наконецъ спиральное сверты- BaHie въ лЪвую сторону. Узкая полоска и тутъ завертывается лентой, образуя винтовую спираль какъ въ MEIBHON OCTI, только нЪфсколько большаго радтуса; а широкая закручивается опять по своей длин, образуя только подъ конецъь винтъ съ лежачими оборотами, какъ въ цфльной ости. Если эта лослфдняя полоска разщеплена по длин, то каждая часть NL ma! получаетъ свойства узкой полоски, т.-е. сначала сильно за- гибается дугой внутрь, а потомъ свертывается лентой, обра- зуя спираль также гораздо большаго радуса; только средний участокъ съ перекладинкой образуетъь винтовую Jbornumy около внутренняго ея края, который остается совершенно прямымъ, если же отнять перекладинку, TO и OHB CBepTH- вается Rak друге. Если объяснять закручиваше остей Rpyueniew'b отдфльныхъ волоконъ, то совершенно непонятнымъ становится это изги- бане дугой внутрь и образоваве боле широкихъ спиралей отдфльными ремешками лолосокъ, другими словами—и эти опыты прямо опровергаютъ такое объяснеше. Вакимъ же образомъ въ HPIPHOÏË ости возможно кручене or» удлиненя внутренней ткани? — Разсматривая внимательно мокрую ость, не трудно замфтить, что она He сд$лалась прямою, а искривлена по длинЪ ©-образно, съ легкимъ спи- ральнымъ поворотомъ. Нижняя выпуклость этого © начинается отъ самой пленки, TAB прикр$илена кнаружи узкая полоска, а верхняя обратная переходить подъ колфно, отдфляющее придатокъ ости. Согласно съ этими изгибами, узкая полоска идетъ по ихъ выпуклой сторонф, а широкая занимаетъ во- rHyrym. Такимъ образомъ ость закручена He по своей цен-. тральной оси, а еще изогнута очень крутой спиралью; вы- пуклую, боле длинную сторону ея и образуетъ узкая полоска, большая длина которой наглядно обнаруживается при начи- нающемъ высыханш, когда ость, при переходЪ въ лЪрое вручеше, He выпрямляется вполнЪ, a образуетъь дугу (вы- пуклую наружу), при дальн®йшемъь же крученш дЪлается совершенно прямою. Уменьшене длины полоски при этомъ происходить отъ сгибаня колЪна, ею же производимаго: oma, RARE сказано, продолжается на нижнюю его сторону, сильно 3mbcb утолщается и получаетъ свойство сокращаться по длинъ. Узкая полоска въ цфльной ости не можеть сл$довательно № 1. 1886. 7 lS I: выгнуться согласно HANPAREHIO своихъ тканей и повинуется дЪйствно широкой, болБе сильной полоски. Такимъ образомъ кручене ости, какъ вЪроятно и всякаго стержня, OTL удлиненя внутреннихъ слоевъ предполагаеть удлинен!е одной стороны и спиральное marmóanie *). Вручеше начинается еще въ незрфлой оети, поэтому его нельзя приписать pasóyxasio бурой ткани отъ размачива- Hid, а оно стало-быть есть слфдетые оусиленнаго роста ея въ длину. Ero нельзя также приписать боле сильному росту узкой полоски (a TBMB боле всего периферическаго слоя), такъ какъ BB этомъ случаЪ оно должно бы и при сокра- щенш внутренней ткани продолжаться въ ту же сторону; для перекручиваня въ обратную сторону, влЪво, ость долж- на придти сначала въ нейтральное положене, т.-е. раскру- титься, а этого He могло бы быть при несократимости по всей длин полоски, пропзведшей первоначальное Rpy- genie. И Tarp, 3arpyunsanie сухихъ остей Hadbso объясняется, какъ и y Zrodium, предшествовавшимъ искривлешемъ ихъ вправо, причемъ главную роль играеть широкая полоска, какъ боле желобчатая и сильная. Omxaonenie ocmu om пленки.—Отклонеше остей при высыхании происходить также вслЬдетве сокращения внутрен- ней ткани. Ость прикрЪплена косымъ своимъ основашемъ такъ, что задняя широкая полоска сидитъ немного выше узкой; поэтому съ укорочешемъ бурой ткани полоска эта должна отходить отъ пленки и, какъ боле сильная, преодо- лЪвать обратное AbäcTBie узкой полоски. Ость при этомъ уклоняется замЪтно вправо (если смотр ть на пленку спереди). ВЪрность этого объяснешя легко было подтвердить, наблюдая *) Это наводитъ на объяснен1е причинъ изгибан1я вьющихся стеблей. 5 RO QUE отклонене каждой полоски порознь. Широкая, если узкую отрЪзать, ототаетъ какъ BCA ость впередъ и вправо, узкая же, какъ Pash наоборотъ, прижимается къ пленкЪ направляясь влфво. Не мЪшаеть 3awbTHuTb, что это прижимане видно хо- рошо, когда оставлена одна основная часть полоски; если же срЪзать ee выше, TO при высыханш она тоже отетаетъ, но уже велЪдетве упираня перваго оборота въ пленку.— Наклонен!е одной полоски вправо, другой влЪво, объясняется очевидно поворотомь первой спиры; широкая полоска и въ этомъ отношении пересиливаеть BJisuie узкой, производя уклонене mbunHoii ости вправо. Отклонен!е остей значительно помогаеть устойчивости сна- ряда, раздвигая ABB верхшя точки опоры, и BMECTE CL TbMb облегчаетъ ero spaiueHie, направляя подъ большимъ YTIOMb вращающе рычаги; NBÄCTBUTEIBHO колоски легко и непрерывно повертываются отъ дЪйств1я влажности, HO рЪфдко падають плашмя, и TO на моментъ. Незакрученный npudamoxs ости.—Незакрученная часть OCTH, какъ сказано, согнута дугой внизъ, при намокаши же выпрямляется или все-таки остается слегка сотнутой. По вогнутой CTOPOAL идетъ продолжен узкой полоски и эта-то половинка, сокращаясь BCA по длинЪ, производить стибане; Bb TÉXE же OCTAXS, TAB дуга He пропадаетъ, половинка эта стало-быть короче другой и въ сыромъ видЪ.—ВромЪ дуго- виднаго изгиба Hepbiko замфчаетея слабое спиральное искрив- лен!е сухаго придатка, что еще виднЪе по лишямъ вырфзокъ въ лупу. Интересно, что повороть здЪесь не влфво, какъ слЪдовало бы ожидать, а enpaco. He имфвши подъ руками CBERUXB остей и достаточно сухаго матерала, я He могъ опредлить, есть ли это слЪдетые первоначальнаго крученя остей или вызывается другими причинами. Bo всякомъ случаъ Ch точки 3DbHiz крученя волоконъ эти изгибан1я придатковъ еще болфе необъяснимы, MB y Hrodiwm. — 100 — Что касается до внутренняго CTpoenia незакрученныхь концовъ, то оно представляетъь слфдующ!я особенности (puc. 55). ВырЪзками ость раздълена здЪсь Ha Bb равной ширины половинки, изъ коихъ соотвЪтствующая нижней узкой полоскЪ толще и массивнЪе другой. Перемычка, связывающая ихъ, также толще и короче, чфмъ въ нижней части. Изгибаше поэтому здфсь вообще затруднено массивностью всЪхъ частей. Bet клфтки здЪеь pasHowbpHo утолщены; даже клЪтки кожицы едва 8aMBTHO толще съ наружной стороны, также какъ и HEROTOPEIA подкожныя RI bTRU въ верхней половинк — слабые CABAL однобокоутолщенныхъ волоконъ нижней части. Въ сильныхъ ocTaxt A. sterilis утолщеше весьма значи- тельно, вообще же въ придаткахъ клфтки нер%дко утолщены слабЪе, чфмъ въ дДБятельной части ости. Бурая окраска внутри видна обыкновенно только въ верхней полоскЪ, которая и снаружи имфетъ черный или черноватый цвфтъ. Бурая ткань эта составляетъ непрерывное продолжевне такой же ткани внизу ости и, какъ тамъ она. видимо растетъ сильнЪе въ длину, такъ можеть быть и здесь производитъ иногда удли- HeHie сказанной полоски. БезцвЪтная ткань другой половинки (вмЪстЪ съ кожицей) напротивъ подходить свойствами къ подколфнному участку и своимъ сокращенемъ производитъ также сгибан!е (только подъ сгибомъ ткань изъ однобокоутол- щенныхъ волоконъ, что навЪрное находится въ связи съ пере- кашиванемъ mx при сгибании). Слабая желобчатость верхней половинки при незначительномъь сокращенши нижней можеть не вызывать крученя точно также, какъ мы видЪли и въ HURHUXB полоскахъ, которыя BB отдфльности сначала заги- баются дугой и лишь при бол$е сильномъ сокращенш начи- наютъ свертываться спиралью. Существенное различе въ свойствахъ верхней и нижней частей ости COCTOMT'b слфдовательно въ TOMB, зто въ при- даткЪ и колЪнномъ сгибЪ продольной сократимостью обла- yaeTh и периферическая ткань одной стороны, велЪдетве — 101 — чего MpOUCXOJUTS простое сгибаше, тогда какъ въ нижней части периферическя волокна кругомъ сдЪлались несократимы, чЪмъ и обусловливается здфсь кручене. S I p.a Изо Bobxe pacreniü съ крутящимися плодами— Яра pen- пса, ковыль или тырса, извЪстна больше всего какъ въ народ, по вреду причиняемому ею скоту, такъ и въ уче- HOMB мрф—благодаря изслфдовашямъ Фр. Дарвина. Этотъ видъ Stipa, самый обыкновенный въ степяхъ средней и южной Pocciu, европейской и азатской, отличается наи- боле крупными плодами и лучше пригоденъ для N3CHPIO- ваний. JEPHOBRA ковыля заключена въ плотно-свернутую пленку, которая переходить въ длинную, почти въ одинъ футь, ость (Таб. VI рис. 61). Нижняя треть ости, гладкая и блес- тящая, сильно скручена и въ зрфломъ COCTOAHIM чрезвы- чайно гигроскопична; BepxHiñ же конецъ, болЪе тоный и TORI, покрытъ длинными мягкими волосками, He закручен% и отогнутъ почти подъ прямымъ угломъ къ нижней части—- въ видЪ перистаго придатка. Смоченная ость раскручивается и совершенно выпрямляется. ЭрЪлые плоды легко отдфляютея OTL растенйя; велЪдетве ©скручивашя и перегиба остей они вылфзаютъ изъ колос- ковъ, могуть быть снесены BÉTPOMB или пристаютъ къ шерсти животныхъ. Интересно, что падаютъ они всегда го- ловкой внизъ—отъ большей тяжести и гладкости всей ниж- ней трети. Попавши въ траву, они легко проскальзывають до самой земли, а если запутаются своими волосками, TO BCUBACTBIC движения остей все-таки рано или поздно достага- ютъ грунта, повертываясь въ разныя стороны и постоянно ‹падая внизъ. — 102 — Beepmovieanie плодовз.—Намокая отъ росы или дождя, a также и просто во влажномъ воздух, ости начинаютъ pac- кручиваться, а такъ какъ круговому движению перистаго конца препятствуютъ обыкновенно посторонне предметы, то повертывается приэтомъ только нижый конець по своей оси. Если кончикъ плода уже упирается въ землю, TO OH. начинаетъь ее сверлить и ввертываться. Снарядъ представляеть и здЪеь настоящий и очень совер- шенный буравъ. Сверло, т.-е. самый плодъ, который гораздо: толще OCTH, быстро утончается книзу и оканчиваетси TOH- RUN загнутымъ OCTpiemB. Надъ оструемъ до половины сверло. покрыто сильно прижатыми волосками, короткими и жест- кими, какъ y BCBXB подобнаго рода снарядовъ. Винтовой стержень бурава крЪпокъ и упругъ въ сухомъ состоянш, имфетъ до 16 оборотовъ, такъ что при packpywuBaHiu долго можеть вращать сверло и при этомъ замфтно удлиняется. Пушистый верхи! придатокъ, хотя и очень гибокъ, но при своей значительной длинЪ, а главное наклонномъ положенш., легко задерживается окружающими предметами и представ- ляетъ достаточно устойчивый рычагь Ada опоры снаряда. При высыхани происходить обратное движене закручи- ваня и хотя оно сопровождается еще укорочешемъ винта, HO сверло благодаря волоскамъ не выходить изъ почвы, если она He слишкомъ рыхла или мягка; Bpamenie напро- TuUBb заставляетъ его входить глубже, такъ какъ волоски должны наклоняться и дЪйствуютъ подобно нарфзкамъ винта. ПослЪ нЪсколькихъ смачиваюий и высыханй, а также отъ поперем$ннаго дЪйствя влажнаго и сухаго воздуха, ковыль можеть ввернуться въ нЪсколько дней довольно глубоко въ землю; тогда ость постепенно отопрЪваетъ, ChMA же остается до проростанйя. Бредь отз ковыля.—Сила ввертываня такъ велика, что и плотный грунтъ He избавленъ OTT. этого PaCTEHIA, кото- — 103 — poe иметь довольно широкое распространеше. Плоды мо- туть ввертываться даже въ кожу крупныхь животныхъ и BE этомъ отношенйг тырса считается очень вреднымъ pac- тешемъ для скотоводства, и больше всего для овцеводства. сти особенно легко пристаютъ къ путаной шерсти овецъ, ввертываются въ нее и проникаютъ въ кожу; такъ какъ остр!е очень тонко и крЪпко, TO OHS могутъь входить далеко Bb ThIO, производя глубокя раны и причиняя часто смерть животному. N попавши въ кормъ плоды причиняютъ боль и смертельныя пораневя внутреннихъ органовъ. ‘ По свидЪтельству извЪетнаго нашего сельскаго хозянна N. Подобы ‘) прежде вредъ отъ тыреы былъ гораздо значи- тельнЪе, но съ введешемъ въ пятидесятыхъ годахъ BO многихъ хозяйствахъ особыхъ тырсовыхъ машинъ для скашиваня еще зеленой травы, убытки стали не такъ чувствительны (прежде же только сЪмена ея отбивались прогономъ табуновъ); велд- erBle борьбы съ нею, тырса растетъ теперь He такъ обильно. ВромЪ расхода на выборку тырсы изъ овецъ— въ особыхъ загонахъ и немедленно по засоренш ею шерсти, южно- pycerie овцеводы терпятъ, по словамъ г. Подобы, глав- HBIWb образомъ OTL того, что громадныя пространства UX'b степей не утилизируютея съ Сентября по Anpbab, а TO и позже, если He усп$ваютъ скосить вреднаго злака по He- достатку рабочихъ рукъ, что часто случается. За кожи (TO- лицы), продыравленныя тырсой, платять вдвое и втрое де- шевле, ч$мъ за цВльныя. Taria же жалобы Ha зловредность этого и другихъ подоб- ныхъ растешй приходять изъ разныхъ странъ, mb суще- ствуютъ обширныя луговыя пространства. Фр. Дарвинъ привелъ BL одной своей стать® *) нфеколько свидётельствЪ 1) Письменное сообщенте. *) The analogies of Plant and animal Life. Nature, 1878 March 34. p. 390. — 104 — о бБдетыяхь фермеровъ въ AMepurb u Ascrpalin и счита- eTb вЪроятнымъ, что въ сфверной части Ввинсленда овце- BOACTBO оставлено по причинЪ распространеня этого злака. 3a статьей Дарвина появилось въ томъ же журналЪ Hb- сколько замфтокъ изъ разныхъ MBCTE, подтверждающихъ широкое распространене такихъ злаковъ и вредъ ими при- носимый. БританскШ консуль Е. Г. Layard изъ Новой Валедонш сообщилъ напр., что въ Hyweb его поразила въ MACHBIXb лавкахъ баранина, вся утыканная OCTJMH злаковъ и купцы говорили ему, что овцы PEAKO доставляются изъ Аветралш безъ такихъ поврежденш ‘). Omm же упоминаетъ 0 случаяхъ сильныхъ пораней нФкоторыхъ жвачныхъ (spring-bucks) на мысЪ Доброй Надежды. O6sacuenie ввертываия.—Вручене остей Stipa pennata и ходъ ихъ ввертывашя подробно изслФдованы Фр. Дар- виномъ °) По его wHáuim ввертываше при смачивани происходить велфдетые вращеня ocrpia и нажима сверху, производимаго удлинешемъ винтовой части и разгибашемъ ости; нажимъ же можетъ возникнуть OT запутывашя пе- ристаго придатка даже въ низкой травЪ, благодаря ero боль- шой длинЪ и длинвымъ волоскамъ. При высыханш, хотя CEMA и должно оттягиваться вверхъ обратнымъ дЪйстнемъ винтовой части, но оно не выходитъ изъ земли, благодаря волоскамъ (послЪдшя, по ompegbgenio Дарвина покрыва- ють ero Ha 4”” внизу, тогда какъ за одно смачиване оно можеть углубиться на 5°. ДальнЪйшее ввертываше при высыхаши Дарвинъ объяас- няетъ слфдующимъ сравнешемъ. Изогнутый дугою прутъ, упирающ!йся нижнимъ концомъ въ землю и удерживаемый за верхнй, получаетъь при крученш своемъ стремлеше вра- 1) Ib. 1879, April 10, p. 527. *) On the Hygrosc. Mechan. etc. Ben LOR — щаться около оси, соединяющей оба конца. Нижнее ocrpie- при этомъ получить движене, подобное круговому движению конца палки вгоняемой въ землю круговымъ раскачиванемъ. Если существуетъь давлеше сверху, то прутъ будетъ высвер- JHBaTb ямку и углубляться, если же давленя нЪтЪ, TO OHS будетъь просто вертфться въ сдфланной ямкЪ.—Въ случаЪ Stipa (представляющей также согнутый крутящйся прутъ) ввертываше будетъ продолжаться однако и при OTCYTCTBIN давленя CBepXy——cb помощю однихъ волосковъ и BCABACTBIE раскачиван!я ости, которое по Дарвину несомн$нно npo- исходить. Для пояснешя этого дЪйств!я волосковъ авторъ при- водить еще примЪфръ прута, зазубреннаго внизу съ двухъ сторонъ и раскачиваемаго въ плоскости зазубринъ; стрЪло- видное острие должно тотда входить постепенно въ землю, такъ какъ при каждомъ наклонени прута зубцы противо- положной стороны будутъ упираться въ почву и заставятъ ocrpie опускаться глубже. Тоже происходить и y Opa u даже Дарвину находитъ, что волоски развиты гораздо больше на двухъ противоположныхъ сторонахъ плода '). ПослЪ провЪфрки наблюденй Дарвина u испытаня прило- жимости ero объяснешй, я долженъ во многомъ съ нимъ не Фогласиться. Вопервыхъ, удлинеше винтовой части при HAMOKAHIN по моимъ измфрешямъ оказалось даже значительнЪе, чфмъ на- eus Дервинъ (7°) и достигаеть 8,5°/,, но оно играетъ весьма ничтожную роль въ процесс ввертывашя плода *). Достаточно принять въ coo6paxenie, что всяк буравъ дол- женъ имЪфть не гибюй стержень, чтобы давлеше Ha него сверху передавалось сверлу по прямой линш—по оси ero. Ес. p. 155. ^) Удлинен1е показано согласно Дарвину для всей нижней части, OTb нижняго сгиба до конца плода. Если же исключить длину послЪдняго, то удлинен1е одного винта будеть около 11°/.. DE БИЯ Se N — 106 — Если же прутъ гибокъ, TO онъ выгнется и тотда уже дав- Jenie будетъ расходоваться на побфждеше ero упругости; самое же сверло будетъ наклоняться и прижиматься лишь силою этой упругости. Bpaenie такого бурава будетъ за- труднено и полезное дЪйстые его уменьшится или сведется Rb НУЛЮ. У Stipa винтовая часть жестка и упруга въ сухомъ BI, но при намокани дфлается мягче и гораздо гибче; поэтому если BepXHili конецъ ости станетъ неподвижно, а нижнй будеть упираться въ землю, то при намокани она дЪйстви- тельно начинаетъ выгибаться и получаетъ неправильныя дви- жешя. Гибкость увеличивается еще отъ camaro удлиненя ости, а также OTE изогнутой формы верхней части.—Всл®д- стве этого нажимъ винта не можетъ быть значителенъ и IMB нельзя объяснить вхождене плода въ плотный грунтъ, а тфмъ болЪе значительное углублене ero. Cropbe при сильномъ улорф въ извфетныхь положенахъ ости будетъ подаваться верх конецъ, TAR какъ OHS не можеть самтъ. собой прочно укрфпиться; и дЪйствительно приходится часто BUNBTB скольжене его и соскакиване съ опоры. Вовторыхъ, разгибане колфнъ ости при намоканш Дар- винъ считаетъ также приспособленемъ для сообщешя на- жима сверху, не вдаваясь въ разборъ этого дЪйствя, cuu- тая его достаточно очевиднымъ; упоминаетъ лишь, что углы обоихъ сгибовъ увеличиваются по Mbpb поглощеня воды остью 7 что ниж стибъ уничтожается въ 20—30’, a верх изчезаеть въ 2—3 часа, тогда какъ ость раскручи- вается на половину—менЪфе PME въ '/, часа, а совершенно BB 7/,—1 часа '). Важется не столько наблюдеше, сколько форма ости заставила Дарвина приписать такое значене стибамъ. ") l. c. p. 152. — 107 — Оказывается же cifayiomee.—Huxuiñ стибъ, болфе чув- ствительный къ влажности, начинаетъ только разгибаться, когда винтъ уже почти на половину раскрутился (рие. 63); а такъ какъ полное раскручиване съ разгибанемъ угла происходить лишь при совершенномъ намокавши, то стало быть при обыкновенныхъ усломяхъ влажности сгибъ этотъ остается большею wacrim безъ BIiAHiA Ha ввертыване. Ин- тереснфе же всего то, что принимая воду OHS сначала еще круче стибаетея и только потомъ медленно выпрямляется, такъ что дЪйствуетъ обратно, когда давлене HyæHbe (рис. 63 b). Продольные разрфзы черезъ это MbcTO при смачива- Him также изгибаются дугой въ смыслЪ кривизны сгиба, a затЪмъ начинаютъ медленно выпрямляться, свидЪтельствуя этимъ, что на вогнутой cTOpoHb сгиба ткань менфе гигро- скопична. Что касается до верхняго сгиба, то онъ едва только на- чинаетъ разгибаться, когда ость уже раскрутилась. И здЪеь также замфчается уменьшен!е угла еще раньше, вел детв!е уничтоженя небольшой кривизны подъ сгибомъ, какъ видно на puc. 63 а и b. Достаточно просмотр$ть на этомъ ри- сункЪ фазы раскручиваюя, чтобы убЪдиться въ неоснова- тольности Дарвинова предположеня: перо какъ было въ CY- хомъ видЪ наклонено къ винту, такъ и осталось при пол- HOMB раскрученш, даже нерЪдко становится подъ болЪе пря- мымъ угломъ.—ВнЪфшнее сходство съ вертикально дЪфйствую- щимъ рычагомъ вызвало ложное толкован!е.—Впрочемъ, если- бы и дЬйствительно рычагъ могъ здфсь дЪйствовать такъ Cb НЪкоторой силой, TO произвель бы, при своемъ фиксирова- Him, He давлеше внизъ по оси винта, a выгибане дугой и выдергиван!е сверла! Въ третьихъ, я долженъ коснуться BJiAHIA верхняго OTO- тнутаго участка винта между обоими сгибами. ДарвинЪъ приписываеть ему неправильно-круговыя движеншя пера и HUÆHATO OCTPIA, замфчая, что вращене отъ него медленно PEN TRE RENE NE en ER : Nr — 108 — и AblücTBle его вообще незначительно при JByXb всего ero оборотахъ.— На самомъ же дЪлЪ движеншя nw производимыя весьма правильны и легко могутъ быть отличимы OTS дру- гихъ. При его крученш перо описываеть конусъ, если же оно YRpBILIeHO, TO конусъ описывается нижней винтовой частью; приэтомъ BCE равно крутится послфдняя или HBTS, такъ какъ при кручеши она только вертится съ плодомъ по своей оси. Поэтому, когда ость запуталась своей верхушкой, плодъ описываеть просто круги и если касается земли, TO скользить по ней (о чемъ упоминаеть Дарвинъ ,....drag- ged across the soil...“ p. 152); обыкновенно же задфваеть за неровности и перескакиваеть время OTL времени, ` какъ бы отыскивая удобное MBCTO для утвержденя.—Самое поло- жене Дарвина, что если CL укрфплешемъ плода ость OTS кручения обоихъ участковъ винта дфлаетъ неправильныя дви- женя, то съ укрЪплешемъ ости плодъ будетъь дфлать Tania же движеня, стало быть HeBbpHo (невЪрно и логически) и не даетъ ялснаго HoHaria 0 движешяхъ сверла. Въ случаЪ укрфиленя плода, kpywenie главнаго стержня произведетъ круговое движеше всей согнутой верхушки, а если оно будеть задержано окружающими предметами, то OTL KpydeHia верхняго участка будетъ кружить одно перо около наклонной оси опускаясь въ одну сторону и подни- маясь съ другой.—Это движеше пера много содфйствуетъ фиксирован верхняго конца бурава при всякомъ положенш послдняго. Углы сгибовъ таковы, что приподнятое перо не становится по оси снаряда, a mépecbkaeTb ee сначала подъ очень острымъ оугломъ, который BCKOPB однако увеличи- вается OTL разгибавмя кривизны подъ верхнимъ сгибомъ (ср. puc. 63 c.). Поэтому, когда перо ветрЪтивъ ближайшй предметъ, напр. какой-нибудь стебель, прижметса къ нему съ одной стороны, то съ другой долженъ прижаться тот- часъ же верхшй отрфзокъ винта BCAbACTBie крученя глав- Haro стержня. Благодаря такому какъ бы захватываню CO- — 109 — chanel опоры, этотъ отр$зокъ, хотя коротюй и raagqnifi, He соскальзываетъь съ Hed и служитъ Gombe дЪйствительнымъ образомъ для задержки круговаго движеня верхняго конца бурава, необходимой для работы сверла. (бъясняя вхождене плодовъ въ почву дЪйстыемъ нажима, Дарвинт упустилъ изъ виду главное для его объясненя, именно с10собъ быстраго и прочнаго укрЪплен!я верхняго конца, такъ какъ малЪйшая возможность см щеня ero вверхъ дфлала бы невозможнымъ углублеше 3a одно смачиваше на 5””. Онъ ограничивается лишь замфчаемъ, что перо должно легко запутываться въ травЪ, благодаря своей длинъ и волоскамъ, HO на дЪлЪ такое фиксироваюе безъ COMHÉHIA невозможно, такъ какъ перо очень гибко, а волоски очень мягки, зацфпокъ же на ости никакихъ не имЪется. — Объяснеше дальнфйшаго ввертывашя—при высыхани остей—вышлоу Дарвина также неправдоподобно и осно- вано на ложныхъ представленяхъ. Затрудненя автора вы- разились и въ неясности изображешя процесса. —Сравнеше остей съ крутящимся COTHYTEINB прутомъ и палкой, втоняе- мой раскачивашемь въ землю, очень неудачно; ость He д%- JaeTb и не можетъ дфлать такихъ движенй. Для этого Bepx- nii конецъ долженъ бы Yynupameca во что-нибудь и BMÉCTÉ Ch TEMB вращаться, чтобы слЪдовать 3a движенемъ нижней части, иначе же онъ остановить круговое движене въ Ca- MOMB началЪ, какъ это дЪйствительно и бываетъ. Нельзя ость установить такъ, чтобы сдЪланъ былъ хоть одинъ 060- por»: при удачномъ искусственномъ укрфиленш самое боль- шее, если она сдфлаетъ полъоборота и TO въ н%сколько npiemoBp и толчками.—-Да кручеше въ этомъ случаЪ п не можеть произвести круговаго движения, TEMB бол$е правиль- Haro. Оба конца сотнутаго прута, если возможно для нихъ катящееся движеше на опорахъ, будутъ уклоняться въ про- тивоположныя стороны и произведутъ спиральное искрив- Jenie прута. А если верх конецъ укрЪпитея, какъ въ — 110 — случаЪ ости, TO онъ своимъ кручешемъ CTAHETL OTKIOHATE вбокъ всю нижнюю половину и срывать OCTple Cb своего MbcTa; или же винтъ ости при этомъ услови развертывается быстрыми порывами He перем$щаясь, иногда же срываясь въ другую сторону. Вакъ видно Дарвинъ хотфлъ даже этими движенями объяснить послфдующее ввертыване плода, когда онъ Hb- сколько вошелъ уже въ землю.—Допустивши, что качаня, хоть и неправильныя, существуютт, все-таки въ движеняхъ сверла He найдемъ OCHOBAHIA для такого Mania. Вогда палка ввертывается въ землю круговымъ качашемъ, то ниж ко- нецъ ея долженъ самъ описывать круги, чтобы высверли- вать ямку, простое же вращене его Ha одной TOURS не про- изведеть желаемаго углубления; давлеше сверху въ послЬд- немъ случаЪ поможетъ вхождению ocrpia въ мягк грунтъ, какъ и безъ вращаня ero, но это будеть простая вгонка клина или кола. При сверлени же, съ YAM только и можно сравнивать Stipa, HURHIÂ конецъ палки ДЪйствуеть какъ короткое плечо рычага, точкой опоры которому служатъ’ края или стЪнки скважины и который, разрыхляя кругомъ землю, прокладываетъ ceób путь и въ твердомъ rpyHTÉ. Такого движешя плодовъ Stipa не видалъ конечно [la p- BUH. Оно возможно было бы развЪ только въ сухомъ пескЪ, HO въ такую почву, какъ и онъ упоминаетъ, плодамъ ввер- нуться всего труднЪе. Въ rpyHTb же сколько-нибудь ILIOT- номъ такое сверлене для Sepa прямо невозможно по не- COOTBPTCTBIO прочности бурава съ сопротивлешемъ почвы. Ввертывающеся плоды всегда такъ плотно воткнуты Bb землю и требуютъ такого усищя для выдергиван1я, что мысль 0 возможности самыхъ качашй ости BMbCTB съ плодомъ не можеть быть допустима. Сльдующее arbe разсуждеше Дарвина о дйствш HNREUXE волосковъ также совершенно ошибочно. Онъ пола- гаетъ, что прутъ, зазубренный стрЪфловидно и раскачиваемый — 111 — въ плоскости зазубринъ, долженъ углубляться, потому что зубцы со стороны наклонешя прута окажутъ слабое сопро- тивлене, тогда какъ зубцы другой стороны будутъ упираться въ почву и вгонять остр!е прута глубже; при этомъ онъ допускаетъ, что центромъ качашя прута будетъ самый конецъ острия. Стоить только взять такой зазубренный прутъ и воткнувши въ землю качать его направо и налЪфво, чтобы увидать прямо обратное: OHS будеть вылфзать изъ земли! Если вникнуть въ соображеня автора, то правда трудно сказать, Hà чемъ они основаны. —При наклоненш прутъ BcTpb- TUTB сопротивлеше боковъ ямки и острие, какъ короткое плечо рычага, должно сдвинуться въ сторону: центромъ качашя (перемфннымъ) будетъ какая либо точка выше острия; при этомъ оно приподнимается, такъ какъ нельзя ожидать, YTU сопротивлене грунта концамъ зубцовъ будеть больше сопротивлешя всей другой сторон (они должны входить клиномъ).—При послфдовательныхъ раскачиваЯхъ BB 00% отороны, грунтъ выше острая будетъ разрыхленъ и нельзя предполагать, чтобы упираясь въ этотъ разрыхленный грунтъ зубцы въ состоянш были гнать OCTpie въ грунтъ нетронутый. Довольно ясно, что OCTpie можетъ опуститься только при условш, если зубцы одной стороны представятъ неподвижный центръ, около котораго повернулась бы вся система; а для этого нужно, чтобы сопротивлеше острую и всему наконеч- нику было меньше сопротивленя концамъ его зубцовъ п ихъ устойчивости. Простые опыты легко разъясняютъ дЪло. Можно взять просто зазубренную Ha концф лучинку или вырфзать изъ картона подобе бурава съ стрЪловиднымь наконечником. Usb сухой рыхлой земли или песку Tania CTPIRE вылфзаютъ посл немногихъ раскачиванй и если землю положить BB коробку со стекломъ, то можно BUT, какъ движется OCTple и BOIBICTBle заполнешя ямки осыпью постепенно поднимается — 113 — вверхъ; концы зубцовъ при этомъ лишь разрыхлаютъ землю, которая тотчасъ же осыпается, такъ что и упереться они He могутъ.—Чтобы имфть стержень съ гибкими зубцами, я бралъ перо съ подстриженными бородками и заостреннымъ, концомъ и результатъ былъ конечно TOTS же.—Изъ плотной влажной земли цвЪточныхъ горшковъ стрфлки тоже выдвига- ются, только медленнЪе, въ сырой же землЪ ONS качаются на одномъ MECTE— BR обмятой просто ямкЪ. Не подали ли Дарвину мысль предложить такое объ- яснеше случаи движев!я въ узкихъ каналахъ тфлъ, покры- тыхъ наклонными волосками или шиликами, какъ движене колоса въ рукавЪ, моли BB складкахъ платья, TXB же плодовъ Stipa, если держать ихъ между пальцами и раска- чивать ость? Въ этихъ случаяхъ однако главнымъ условемъ являются отсутствие сопротивленя (или весьма слабое compo- THBJeHie) концу и достаточно твердыя CTEHRU для опоры волосковъ 7). Плодъ же Stipa, воткнутый въ сухую землю, при всякомъ раскачиваши ости (простомъ в круговомъ) вы- лёзаетъ точно также, какъ етрфлки въ описанныхь опытахъ, а BB плотной землЪ гнется только ость, плодъ же остается He- ДВИЖИМЪ. Непонятнымъ осталось для меня также замфчаше Дар- вина, что волоски развиты больше съ двухъ сторонъ плода. Или какую-нибудь особенную разновидность Stipa pennata имфлъь Дарвинт, или случайное уклонев!е принялъ за пфлесообразную особенность. Волоски на’ нижней четверти плода сидятъ густо кругомъ, одинъ рядъ тянется по краю пленки до °/, ея длины, а еще нЪсколько рядовъ, почти на ‚одинаковыхъ разстоящяхъ, до половины, и ничего похожаго на двусторонн! наконечникъ ABTS. *) Проникан1е моли въ плотно сложенныя вещи объяснить легко волосовидными чешуйками Ha тЪлЪ ея и дрожательными движен1ями 3RHBOTH ато, — 113 — " Относительно ввертывашя плодовъ Stepa pennata co- общилъ еще свои наблюденшя извфетный английски б1ологь Джонъ Леббокъ и yrasarp еще новую причину BBep- тывания ^). Соглашаясь съ Дарвиномът, что паоды могутъ BBep- тываться описаннымъ имъ способомъ, онъ сомнфвается чтобы оно всегда такъ происходило; ости по его MHEHIW слишкомь . нфжны для этого. Обратилъь же онъ особенное внимане на перистый конецъ, который очень легко повинуется дЪйствио вфтра. Поставивши вертикально несколько плодовъ на землю, онъ уже черезъ нЪеколько часовъ нашелъ ихъ немного ввернувшимиея и, повторивши опыть н$еколько разъ, при- шелъ къ заключеню, что BBePTHIBaHie происходить и оть вфтра и что винтъ помогаеть своимъ штопорообразнымъ движешемъ вхожденио плодовъ въ землю. Camp Лёббокъ, по всему судя, не видалъ какъ про- исходить ввертыване. Хотя ome и говорить о роли винта, HO трудно думать, чтобы OND предполагалъ вращене пера, которое невозможно, какъ для всякаго (repa, при обыкно- венномъ BTP; He можетъ оно произойти и по трудности для ости сохранить вертикальное положеше и имЪть свободное пространство для полнаго оборота. Стараясь найти объяснене наблюдешя Леббока, я скоро удостовфрилея, что простое качаше пера можеть во- тнать плодъ, но только въ очень рыхлую или мягкую землю. ели поставить ость вертикально или наклонно и такъ, чтобы винтовая часть налегла свободно на какую нибудь опору, TO уже при небольшомъ раскачиваниг пера острие начинаетъ сверлить землю, и можетъ даже войти въ нее весь плодникъ. (Эти качашя He то, что разумьль Дарвинъ: ACER вин- !) John Lubbock, Оп the Mode in which the Seed of Зара buries itself in the Ground (Brit. Associat) Nature, 1881. Sept. 22, p. 501. - 1. 1886. 8 — 114 — товая часть просто повертывается по своей оси, a He опи- CHBaeTh круги). Въ боле плотную землю онъ конечно да- леко не ввернется; и точно также въ рыхлой 3eMIb OH%, войдя Ha нЪкоторую глубину, перестаетъ скоро повертываться, такъ что винтъ ости при этомъ не можеть вообще играть ни- какой роли.—При обыкновенныхъ условяхъ этимъ способомъ Stipa зарывается, нужно думать, въ PEARUXB случаяхъ, такъ какъ для этого требуется чрезмфрное разрыхлеше почвы пли образованше трещинъ, при TOMB особенно выгодное по- ложеше ости и пр., тогда какъ плодъ обладаеть болЪе дЪй- ствительными средствами ввертываня при всякихъ обстоя- тельствахъ; къ тому же y многихъ другихъь видовъ Stipa нфтъ такихъ приспособлений u TÉME He MeHbe они вверты- ваются еще лучше этого вида. Собственныя наблюдешя привели меня къ боле простому OOBACHCHIN ввертывая, показали въ OCTAXB буравъ очень совершенный по NEÄCTBIIW, но весьма простой по ngeb. Опыты доказали, что для ввертываня достаточно одного вращен!я сверла.— Если это такъ, TO опредфляютея тотчасъ же роли BCHXR остальныхъ частей снаряда. Вручеше винта имфетъ цълью производить лишь это вращене по оси, BCA же верхняя изогнутая часть ости служитъ для задержки боковаго дви- женя BEPXHATO конца, заставляя работать еверло. Если сухую ость поставить OTBbCHO, съ помощю напр. одной или двухъ петель изъ проволоки, укрЪпленныхъ въ легкой стойкЪф, на сухую рыхлую землю и вращать перо пальцемь или лучше стеклянной: палочкой, чтобы избфжать возможнаго давленя внизъ, TO плодъ быстро ввертывается, пока не будетъ остановленъ сопротивлешемъ земли; BBep- нуться успфетъ весь плодникъ по самый винтъ. Во влажную землю ввертыване идеть медленнфе и BBepHyTb можно ко- нечно на меньшую глубину. —Расположивши опытъ также, только взявши стойку подлиннЪе для задержки пера, легко наблюдать самозарыване, сирыскивая по временамъ ость — 115 — издали пульверизаторомъ. Плодъ ввертывается глубоко и при этомъ можно ясно видфть, что HBT надобности ни въ давленши сверху, ни въ раскачиванш ости. Плодъ немного воткнувцийся сидитъ въ землф уже плотно и сильно сопротивляется вы- дергиваню, a TENB болЪе насильственной вгонкЪ вглубь; не трудно замфтить скольжеве пера по onopb оть удлиненя или укороченя винта, особенно если взять опору гладкую, напр. поставить рядомъ стеклянную палочку. При несильномъ смачиваня ввертыван!е происходить безъ измфнен!я сгибовъ и полнаго развертывания короткаго участка винта. Н®которое давлеве однако полезно иногда для перваго вхождешя острия въ почву, хотя оно можеть быть и очень незначительно. Въ опытахъ съ сухой и мягкой землей мы сей- часъ видфли, что уже тяжести снаряда достаточно, чтобы острие усифло проникнуть въ землю; кончикъ его дъйствительно очень остеръ и гладокъ, такъ что легко проникаетъ между песчинками, а надъ нимъ сейчасъ же сидятъ коротке волоски. Для вхожденя въ грунтъ болЪе плотный нужно конечно цавлене побольше, но не требуется, чтобы оно былое про- должительно, такъ какъ OCTpie очень коротко, а дальше ввертыван!е происходить уже само собой. Вообще же давлеше не должно быть велико, такъ какъ и на всякое сверло уси- ленный нажимъ только затрудняеть сверлеше, во 1-хъ, увеличивая треше, a BO 2-хъ, вдавливая сверло въ матермаль и уплотняя послЪфдн; особенно вреденъ онъ для CBEPA съ загнутымъ рфзцомъ, къ какимъ и относится Stepa (puc. 62). Въ нашемъ случаЪ значительнаго нажима, какъ мы ви- дли, не можеть быть Hu or» разгибашя ости, ни OTS удлинения винта, но TOTO слабаго давлен!я, которое возникаетъ при pacspyuuBaHlu, уже достаточно, чтобы конецъ не просто верт лся, а началь сверлить.—Точно также ввертываше въ KORY овець не предполагаеть особеннаго нажима; при глад- кости ости, гибкости и ломкости пера, трудно ожидать, чтобы могло произойти давлеше достаточно сильное для прокалыван!я S* a кожи. DbbposrHbe всего, что плодникъ, зарываясь въ густую шерсть животнаго, держится въ ней крЪпко своими волосками и, понемногу раздражая кожу OCTPIeMP, продфлываетъ въ ней легка ранки, въ ‘которыя потомъ и входить мало по малу; этому должны способствовать мягкость и потливость. кожи, складки на ней и можеть быть поры. (ВрЪ$пкое BBep- THIBAHIN плодника въ шереть легко прослЪдить на любой ОвЧиЯЪ). Павлеше COBCENB не требуется, если плодъ попадетъ въ. трещинку земли или между комками, если упадетъ на очень рыхлую или размякшую землю, какъ бываетъ черноземт. moeJb дождя; самое прилипане конца къ вязкой землЪ по- могаетъ ему удерживаться на мЪстф.—Я замЪтилъ кромЪ TOTO, что крупныя капли, падая на ость, даютъ толчки полезные 714 перваго фиксирован!я плода, à стекая по ости обл иляютъ конецъ грязью, что отлично содЪйствуетъ быстрому вверты- BaHim острия. Moe объяснене отличается тфмъ особенно ore Дар- винова, что нажимъ я не считаю необходимымъ даже для перваго прониканя плода и не вижу въ остахъ при- сепособленй для этой цЪли: uswbuenie длины винта есть простое слфдетые крученя и можетъ быть полезно для BBep- тыванйя, какъ множество другихъ совершенно побочныхъ обстоятельствъ, но также можеть дЪйствовать и обратно. Дальнфйшее ввертыванье происходить велфдетве работы OCTPid m направляющаго дЪйств!я волосковъ. Остре загнуто M сплюснуто на ROHS сверху внизъ, имфетъ усЪ5ченную вершину и острые края; при вращенш плода оно дзйствуеть какъ рфзецъ, подобно горизонтальному р%зцу перки колово- рота.—Волоски, сидяше густо на нижней четверти сверла, при повертыван!и должны отгибаться въ сторону и образуютъ винтовой рельефъ, направляющ ero въ глубь.—Подобное дФйств1е—винтовыхъ нар$зокъ— всегда должны оказывать волоски и вообще гибке придатки, если только они доста- e — 117 — точно жестки; Tak? напр. перо cb подстриженными бородками pn простомъ повертыванш ввинчивается въ y3Rle каналы и промежутки, также колосья ржи, круглая щетка и т. п. — Ocrpie, описывая круги, разрыхляеть землю на пространств около миллиметра въ маметрЪ и облегчаеть вхождене ниж- ней конической части плода; середина же его, немного по- толще миллиметра, должна уже входить туго въ продфланную ямку, что именно необходимо для круговаго движешя острая и винтоваго дЪйств!я вояосковъ, сидящихъ на ней рядами; верхняя половина плода опять съуживается и волосковъ не имЪетъ. Можно съ YBEPEeHHOCTIW сказать, что самый винтъ ости не можеть оказывать никакой помощи въ этомъ процесеь BBUHYNBAHIA, такъ какъ онъ слишкомъ тонокъ сравнительно CO сверломъ и совершенно гладокъ; притомъ шагъ его co- nobwp не соотвфтетвуеть малой скорости ввертыванья (Mars его около 4 миллиметровъ, а на столько можетъ ввернуться сверло лишь сдфлавши много оборотовъ).—вамфтимъ кетати, что при обратномь вращенш лЪвый винть долженьъ бы противодЪИствовять ввинчиван!ю, но и тутъ BJiaHie его также HHITORHO. Такимъ образомъ Beh опыты и MeXaHNUeCRIA соображеня показываютъ согласно, что одного вращешя сверла доста- точно для ввертыван!я остей на какую угодно глубину, при BCARONB положеши снаряда и съ одинаковымъ успЪхомъ какъ при обильномъ смачиванш, такъ и отъ простаго измфненя влажности воздуха.—Ость предетавляетъ собою простой вин- товой буравъ. НЪтъ надобности поэтому отыскивать здЪсь признаки сложно-д$иствующаго аппарата и придумывать уело- Bid исключительно благоприятныя для ввертываня. Простота устройства не менфе поражаетъ своей цЪлесообразностью. И съ этой точки 8phHis все-таки интересно BUTS, KaKiA случайныя обстоятельства могутъ облегчать дЪйств!е снаряда. Возникан!е нажима, капли воды, трещинки земли— все это nna — NOMOTAETB ввертыван!ю. Для самодЪйствующаго аппарата ч$мъ больше можетъ быть такихъ полезныхъ случайностей, TEME лучше. Въ упомянутымъ раньше можно прибавить, что спрыски- BaHie, подобно дождю и росЪ, оказываеть между прочимъ ту услугу, что капли воды, сбЪгая легко по остямъ, проникаютъ въ землю скорЪе по каналу, просверленному остью, и облегчаютъ вращене стержня, когда кругомъ грунтъ еще плотенъ. —Во- жица остей водою плохо смачиваетея, поэтому и при обиль- HOME орошеши раскручиване идетъ вообще медленно, BCIbI- сте впитываня воды только черезъ щели выр$зокъ; полное же pacspyuuBaHie съ разгабаметъ угловъ происходить лишь при большой сырости. ВЪтеръ въ такихъ случаяхъ можетъ оказать очень полезное дЪйстве, обсушивая OCTH и поддер- живая RpyueHie и въ сырую погоду.—еткость, съ которою волоски сверла могутъ MbHaTb направлеше, дфлаетъ для успЪха ввертыван!я безразличнымъ, въ какую сторону будетъ про- исходить кручене. Cmpoenie остей.—Въ поперечныхъ разр$зах'» ость имЪетъ большое сходство съ остями Avena. Разница же Bb TOMS, зто перенхимныя выр$зки He заходятъ такъ глубоко, вел д- €rBle чего центральная часть здЪсь гораздо массивнЪе, oco- бенно въ винтЪ (рис. 69); сосудистый пучекъ занимаетъ середину ея и кромБ того два тонкихъ пучка тянутся BE углахъ съ вогнутой стороны. —Периферическй слой m здЪеь COCTONTE изъ тонкихъ и длинныхь волоконъ, BHyTDeHHis же катки призматическя и гораздо крупнЪе. OOS ткани оде- ревянфли, особенно же сильно наружный слой. Причина крученя остей.—Этотъ вопросъ быль подроб- Hte разобранъ также Фр. Дарвиномъ и результатъ его обыкновенно цитируется. —Въ виду мнфн!я Сакса, что дре- весные стволы закручиваются отъ болЪе сильнаго роста въ — 119 — длину наружныхъ тканей, а также объяснешя Гильде- бранда и Ганштейна относительно крученя y Avena и Erodium, Дарвинъ полагалъ сначала, что и для Stipa пригодно подобное же объяснеше. Однако, не найдя разницы въ сокращен двухъ противоположныхьъ сторонъ ости, онъ перешелъ къ предположению, что можеть быть неодинаково сокращаются внутренняя и наружная ткани. Подтвердить или прямо опровертнуть это предположенше онъ He могъ ‘), но ему казалось, что противъ него говорить закручиваше остей всегда въ одну сторону п CBepTbiBaHie продольныхъ разр$зовъ и обрывковъ ости Bb ту же сторону. Вогда же om увидалъ евертыван!е мацерированныхъ клЪтокъ, TO пришель къ у0$- жденшю, что кручеше и WhAOM ости зависитъ отъ KABTORS, BB особенности наружныхъ. Циммерманъ считалъ излишнимъ носль Дарвина останавливаться подробно на Stipa u только замбтивши, что механизмъ ея существенно таковъ же, какъ у Avena sterilis, cy53axs поправку относительно внутреннихъ клфтокъ, которыя по ero наблюденшю COBCEMB не мотутъ крутиться. Изучивши столько механизмовъ я конечно сомнфвался и въ отношенш Stipa; особенно сходство съ Avena заставило меня искать и здЪеь TEXB же причинъ крученя.—Впрочемъ еще раньше °) я указалъ на продольную сократимость вну- тренней ткани, HO оставилъ въ силЪ кручеюе кл$токъ, не зная чЪмъ иначе объяснить направлене винта. ПереизелЪдо- ваше ойра дало новыя данныя для рЬшеня этого мудренаго вопроса. Единственной причиной крученя и здЪеь слЪдуетъ считать вокращене внутренней ткани при совершенной несократи- мости BHBUIHATO слоя. *) „Г saw no way of confirming or destroying this hipothesis“. On the Mech. etc. p. 158. *) Tp. VI c#5372. Qu HN. tex) Зы — 120 — V Avena wm видЪли переходъ OTL пластинокъ къ кру- тящемуся цилиндру, зд®сь находимъ еще большее приближене къ цилиндру. Если бы me было Avena, то труднфе было бы ‚ понять S3XBCE основную идею механизма. — Сильнымъ разви- TieMb внутренней активной ткани нужно объяснить здЪеь значительную CUJIy кручешя и прочность винта при зна- чительной ero диинЪ; по этой же причинф, и orb малой тлубины вырЪфзокъ, кручеше у Ира происходить гораздо медленнъе, чЪмъ y Avena, вслЪдотые болфе постепеннаго намокана I BHICHXAHIA центральныхъ частей. Ó сильномъ сокращенш внутренних клфтокъ можно CY- дить уже по значительному укорачиваню всей ости, какъ это мы видфли m y Avena. Тщательное же изм реше мацери- рованныхъ клфтокъ показало, что OHb сокращаются еще ro- раздо сильнзе, чфмъ вся ость, именно до 15°/, и больше. Впрочемъ сократимость могла увеличиться OTL самой маце- рацш, вслФдетве разрыхлешя CTEHORB, HO и въ продольныхъ разрфзахъ она проявляется рЪзко. Tonrie разрфзы при вы- сыханш искривляются, если же Xb расправить покрывнымъ стекломъ въ спирту, то ясно видно изгибане крутой дугой обоихъ краевъ-—отъ сильнаго укороченя центральной части. Изм5реше клЪтокъ въ такихъ paspbsaxe дали напр. Для 4-й клфтки OTL края 7,5°/, corpamenia, для 6-й (близъ со- судпстаго пучка) —8,3°/,, стало-быть близко къ сокращеню цЪлой ости (9—10°/,). Замфтить нужно, что спиртъ самъ впитывается въ стфнки и, хотя и абсолютный, могъ принять HBCROJDKO воды, къ тому же разрфзъ быль выправленъ стекломъ, сл$довательно н$фсколько растянуть, TAKE что по- лученныя цифры должны быть немного ниже дЪйствительныхъ. — Что касается до кручен!я мацерированныхъ клЪтокъ, TO не- вЪрно morasamie Дарвина, что онЪ всегда свертываются, точно также какъ HenbpHo отрицаше всякаго кручешя ихъ Циимерманомт: при высыханш ONL обыкновенно свер- DL тываются (Таб. VIL puc. 70—73), но попадаются между ними просто согнутыя и совершенно прямыя; измфрялись конечно только HOCIEANIA. Несократимость периферическаго слоя доказывается раз- личными способами.—Въ продольныхъ разрфзахъ при самомъ тщательномъ измфренш не оказывается никакого сокращения. Точно также мацерированныя волокна совсфмъ He укорачи- чиваются, усыхая только въ толщину (Ha '/,); часто при этомъ они и не закручиваются, или же слегка свертываются искривляясь по всей длинф или только на концахъ. Утвер- ждеше Дарвина, что они обладаютъ гораздо большею способностью кручешя, VEN BHYTPEHHIA, (какъ и относительно послфднихъ), можно объяснить только тЪмъ, что OH высу- шивалъ клфтки на спиртовой лампЪ; OTL неравном рнаго и быстраго высыхашя и должно было произойти усиленное свертываше. Пробовалъ я также опредфлять отношеше винтовой ли- Ши RB длинЪ размоченной ости вычислемемъь по формул P=(n2rr)’+-h? w получиль результаты боле убЪдительные, YEMB можно было ожидать по трудности точнаго измфреня такого объекта.—Такъ, при МаметрЪ сухой ости въ 0,6077 и warb винта=4,7”””, длина одного оборота опредвлилась BB 5,0077 и отрёзокъ той же ости въ 4 оборота сырой оказался длиною въ 20,2”. Другой отрфзокъ имль сухой: длины (1) 327, толщину въ 0,5""" и оборотовъ (x) 8,5; винтовая dunia (1) mo вычислению —35,77 и no uswbpeniu размоченный отрфзокъ оказался точно въ 39,877 длиной; (сокращешя sybep было 10,6°/, — нЪсколько больше обыкио- веннаго послЪ размачиваня (9—10°/,), такъ какъ ость передь TEMS HECROIBRO UIST лежала въ сухой комнатЪ).— Еще отрфзокъ былъ въ 30,77” длиной, съ r=0,25 0 n=9,3; uo вычисленю [=34, по uswbpeniu—34,2""", Tors же отрЪ- зокъ по высыхании быль опятъ измЪфренъ вскорЪ и даль h=31,2, r=0,25 и п = 8,5; [ опредфлилось также въ 394mm t) Takia xe onpegbueuis испробованы были Ha OCTAXB Avena sterilis. Напр. сухой отрфзокъ въ 13”” длины, 0,6"” тол- щины, при 4 oóoporaxe имфль по вычисленю винтовую зиню въ 15,02””; и по wswbpeui послф намокавя длина его была 1577. Такимъ образомъ периферическя волокна могутъ только изгибаться спирально при сокращен внутреннихъ RIBTORS. Эти послЪдшя должны также изгибаться, и тфмъ CHIbHbe, ч$мъ ближе ONE къ периферии; но и TEMB слабЪе должны ont сокращаться. ДЪйствительно, въ продольныхъ разрЪзахъ пока- зываютъ онЪ различную сократимость (ср. напр. цифры Ha 97 страниц$) и при измфрени мацерированныхъ клфтокъ, влаж- HBIXB и сухихт, получается различный процентъ сокращеня. Подробности механизма винтовой части.—Съ враще- HieMB ости только одна центральная часть, занятая здфеь COCYAUCTHME пучкомъ, можеть закручиваться по своей оси, элементы же всей толстой перифери должны ложиться во- вругъ Hea винтовыми спиралями. Сосудистый пучекъ самъ по себ He гигроскопиченъ и несократимъ, что говорить и Дарвинъ. При yropoyeniu ости OH долженъ просто ссдаться и свертываться насиль- но, чему помогаеть нЪжность его тканей, въ которыхъ и элементы ксилемы имфютъ ничтожную толщину CTBHORB CPAB- нительно съ активной тканью; широкя поперечныя поры трахеидъ способствуютъ тому xe.—hpowfb того, влагалище пучка состоитъ здфеь изъ широкихъ TOHROCTBHHBIXB RIBTORS ^; Больше опредЪленай я даже считалъ излишнимъ дфлать, посл такого неожиданяо точнаго совпаденля результатовъ.—Измревля ıb- ланы были въ лупу на стеклянномь масштабф, раздфленномъ Hà части миллиметра. = (также весьма длинныхъ), которыя при BBICHXAHiH ости обминаются и допускаютъ AbRoTOpoe вращеше массивной коровой части около пучка. У Avena влагалище umber. Tb же свойства, но развито очень слабо, здфсь же не слу- чайно имъетъ оно такое развите. Въ поперечныхъ разрЪзахъ, высушенныхь и смоченныхь скипидаромъ пли положенныхъ въ канадекй бальзамъ, очень хорошо видна эта роль KABTORD влагалища; BCB онЪ кругомъ ложатся складками въ сторону наклонен!я активныхъ KAGTORS, тогда какъ самъ сосудистый пучекъ, за исключешемьъ обмятой флоэмной части, остается почти прямымъ и слегка выступаетъ поэтому надъ уровнемъ pasptsa. На гладко cpb3aHHBIX'b остяхь по высыханш пучекъ также выступаетъ едва замЪтно, если смотрфть въ сильную лупу. Свертыване коровой части должно производить сильное искажене формы ея клЪтокъ. Сравнительно съ Avena, y которой обЪ половинки ости могутъ довольно независимо другъ orb друга ложиться лентовидными спиралями, у Stipa болЪе компактное cTpoeHie остей He дозволяеть большихъ смфщенй и поэтому BCE KABTKU должны сильнЪе перекаши- ваться по направленю винта. Въ свази съ этимъ находится здЪсь, я полагаю, и самая форма клЪтокъ. Bew клЪтки y Stipa, наружныя IL BHYTPEHHIA, утолщены не- равномфрно, именно гораздо сильнфе на внЪфшней CTOPOHÉ (рис. 69), Это обстоятельство не замЪчено ни Дарвинымъ, ни Циммерманомъ, которые даютъ невфрные рисунки поперечнаго paspb3a, въ особенности послЪдн, набросавши RJBTRI какъ пришлось и слишкомъ мелюя, поэтому въ го- раздо большемъ количествЪ, чЪмъ видимъ въ натур%.— Эта особенность строешя заслуживаеть однако такого же внима- Hid, какъ въ другихъ остяхъ найденныя однобокоутолщенныя волокна. Замфтимъ предварительно, что при кручени ости вну- тренняя сторона каждой клЪфтки, описывая болфе крутую m peu iE 0 E Te US AE cocus короткую спираль, должна сокращаться ciXbHbe наружной. Bwhberb съ Tbw», какъ въ цфльной ости тангентальное со- кращене гораздо значительнфе со стороны периферш, такъ должно быть и въ каждой отдфльной клЪфткЪ съ наружной стороны; оно сопровождается COOTBETCTBEHHEINB радальнымъ, что сльдуетъ изъ уменьшеня толщины ости. Takis неравно- мфрныя сокращеня (или пассивная уступчивость) обфихъ половинокъ каЪтокъ должны необходимо находиться въ связи съ неодинаковымъ утолщешемъ и различными свойствами слоевъ ихъ стфнокъ.— Эти отчасти теоретическя соображеня подтверждаются и изсл5довашемъ клЪтокъ въ отдфльности. БолЪе сильная сократимость тонкой стороны обнаружи- вается хорошо на мацерированныхъ клфткахъ, которыя изгибаются дугой очевидно OT этой причины, такъ какъ тонкая CTEHRA всегда оказывается на вогнутой сторонЪ (Tad. УП, pue. 70, 73). Я думаю однако, что большею сократи- мостью обладаетъ не сама тонкая стЪнка, а внутренне слои клФтки, которые гораздо мягче наружпыхъ *). Въ этомъ я убфдилея на короткихъ продольныхъ разрЪзахъ изъ тонкихъ поперечныхъ ломтиковъ ости (рис. 74—76). Тоже видно на высохишхъ поперечныхъ разр$захъ, положенныхъ для боль- шей ясности въ скипидаръ или канадск бальзамъ, или прямо на сухихъ; въ этомъ случаъ, дьйствуя винтомъ микроскопа, легко удостовЪриться. что середина каждой KIETRU лежитъ ниже ея краевъ. Узнавши это свойство внутреннихъ слоевъ, получаемъ объяснеше и скручивашя н$которыхъ клЪтокъ по своей оси (рис. 71 a). ЭдЪеь явно повторяется тоже, что видамъ въ цБаой ости. Скручиваться будуть клфтки, у которыхъ *) И ne одеревянЪли, какъ Tb; orb флороглюцина и cbpnok. ани- лина окрашивается только наружный слой клфтки. И въ мацери- рованныхь клфткахъ наружный слой кажется гораздо’ болфе плот- нымъ, внутренне же BL водф иногда sawbrHo разбухаютъ. BHÉIHIe слои особенно плотны и полости которыхъ ближе къ центру; Tb Me, которыхъ тонкая стВнка можеть обми- наться, будутъ изгибаться просто или наискось. Я думаю именно, что тонкая стЪнка должна обминаться, TAK какъ внЪшн слой ея менфе сократимъ, чфмъ внутренний. При BHICHIXAHIU каЪтки, изображенной на рис. 70, прямо можно было видфть ввертываше этой стЪфнки внутрь, велбдъ за чфмъ послёдовало сгибан!е; также я склоненъ видфть BL по- явленш полосокъ, какъ представлено на томъ же рис. сбоку, He проявлене молекулярнаго строешя, à TOHRIA складки BHBIL- HATO CIOA; появляются онЪ только при высыханш. Tania же полоски въ косомъ направлен выступаютъ п при скручивани RJbTORT. Ha Oo1%e pb3koe проявлене полосатости при высыханш, въ противоположноеть утвержденю Негели, указалъ уже Диппель '). Только мнЪ кажется во многихъ случаяхь полосатость нужно объяснить не спиральнымъ утолщешемъ слоевъ, а просто образовашемъ складокъ, по крайней Mbps на поверхности клфтокъ. Такъ полосатость на разбухшихъ волокнахь хлопка скорзе можно принять за тоныя складки кутикулы, HO неправильному ходу WX, перетягиваню во- локна по краямъ и особенно потому, что она не видна на плоскихь обрывкахъ кутикулы.— Кольцевая полосатоеть Н e- гели Hà льняныхъ волокнахъ, снаружи и внутри волоконъ, также ничто иное, какъ складки отъ перегиба волоконъ, какъ на это я обратилъ вниман!е еще въ 1880 году °).— Весьма неудачный примфръ полосатости въ кожиць Lex Aquifolium приведенъ Саксомъ въ его учебник» ?). Tyr 1) Г. Dippel, Die neuere Theore ub. d. fein. Structur d. Zellhülle, 1878 p. 76. =) О поврежден1яхъ льпяныхъ и хлопчатобумажных волоконъ въ тканяхъ. Прот. VI Създа Ест. и Вр. въ СПБ. 1880. Бот. c. 11. 3) J. Sachs, Lehrbuch d. Botanik. 1874. p. 35. — 126 — на хорошихъ разрзахъ отчетливо видно, что на поверхно- сти листьевь это морщинки кутикулы, какъ это чаето бываетъь особенно на лепесткахъ. Внутри же стфнки это канальцы, нерфдко изогнутые и вЪтвиетые; при разематри- ванш кожицы сверху они кажутся свЪтлыми точками. При стибавш клЪфтокъ дугой или спиралью должна бы разгибаться нЪсколько толстая половинка ст№нки; она и разгибается, какъ можно судить потому, что свернувшаяся RIBTRA дЪлается немного шире, или по крайней mbps не уже, ybNB была до высыхашя, несмотря на усыхаше BL тол- щину (puc. 72, 73); трудно только разобрать, происходить ли это разтибан1е пассивно или OTH большаго тангенталь- Haro сокращеня внЪшняго слоя. Вообще же это corpamenie BB кльткахъ довольно значительно, особенно въ перифери- ческихъ; напр. изолированныя мацерашей наружныя волокна, He укорачиваясь и не искривляясь, усыхаютъ въ толщину на 20—40°/,. Не удивительно, что клФтки всегда свертываются въ одну сторону, какъ и ость—налъво. Наблюдешя производятся Hab клФтками изъ сухой свернувшейся ости, TAB он уже достаточно обмяты и получили значительныя деформации. Но u изъ свЪфжихъ остей взятыя клЪтки BEPOATHO будуть свертываться въ TOMB же направленш, что будетъ зависть уже отъ причинъ, направляющихъ самую ость. Такимъ образомъ неравном$рное утолщен!е клЬтокъ, еще при большей сократимости ст$нокъ внутри, весьма должно содЪйствовать свертываню остей. Не столько можеть быть активно содЪйствуетъ крученшю неравном рное ихъ сокра- щене, такъ какъ внутреншя клфтки все-таки сократимы по всей длинЪ, сколько пассивно подчиняются OHB легко дав- ленио OTL HAKIOHCHIA наружныхъ волоконъ. Эти же посл д- Hid BO всякомъ случаЪ играютъ главную роль, KaKb и BS желобчатыхъ полоскахъ ynpyriüi слой, въ указами паправ- леня винту. : — 127 — Приведу еще два-три наблюдения надъ разрЬзанными вдоль остями.—Нужно сказать, что наружная сторона ости, соотв т- ствующая спинкЪ плода, выпукла, другая me, Tb два при- даточныхъ сосудистымъь пучка, въ сыромъ видЪ вогнута (рис. 69); при высыхаши посл$дняя дфлается также слегка выпуклой. Если paspbsaTb ость вдоль, именно OTE одной паренхимной вырфзки къ другой, то 00% половинки, выпуклая и вотнутая, свертываются при высыханш не одинаково. Во- тнутая образуеть винтовую спираль большаго даметра, ч$мъ взятая ость, и eb болЪе пологими оборотами. Выпувлая же половинка скручивается по прежнему—по своей оси—и CO- храняетъ прежний ходъ винта; но если ee разщепить еще пополамъ, TO 00$ дольки также образуютъь бол5е широкую спираль съ понижешемъ хода.—-9то тоже, что мы Buben у Avena, и также уничтожаеть значение крученя отдЪльныхъ RABTORB. эная изъ предыдущихъ опытовъ, какъ измЬняется спираль въ зависимости отъ кривизны и глубины желобка, при простомъ сокращени одной ея стороны, легко и въ ATOME случаЪ объяснить происходящее самой формой полосокъ. Причина лъвало крученя ocmed.—bBorpbruBuu во BebxS изученныхь механизмахъ одинъ и TOTh же принцинъ устрой- ства винтовой части и убЪфдившись, что направлен!е винта зависить вообще OTL внфшнихъ такъ сказать причинъ, я He могъ и здесь не искать такихъ же причинъ. Тоже долго не удавалось ихъ подмЪтить, RO наконецъ найдена была очень простая разгадка. Разсматривая съ большимъ внимашемт размоченныя ости я замфтилъ, что онЪ никогда He дфлаются совершенно пря- мыми, а BO 1-хъ, бываютъ изогнуты болЪе или MeHbe дугой или MCTAMM неправильно, во 2-Xb, остаются немного, иногда едва замфтно, скрученными Bb wey же сторону; послфднее замфчается или по всей длинЪ винтовой части, или только мЪстами, чаще внизу и по серединЪ. Въ coma- a cu SHINO я He имфлъ свфжихъ остей, чтобы тотчасъ же опре- дфлить происхождене этого крученшя. Ha спиртовыхъ экзем- плярахъ не сововмъ зр$лыхъ остей оно было хорошо видно, HO конечно я He былъ увфренъ, было ли оно прежде или произошло oT дЪйствя спирта. Пришлось довольствоваться сухимъ матераломь и логикой. Остатокъ кручешя могъ бы зависЪть въ данномъ случаъ отъ двухъ причинъ, или OTL потери внутренней тканью при высыхаши способности растягиваться снова до прежней сте- пени, или отъ большей длины периферическихъ частей ости, велЪфдетые неравномЪрнаго ея роста.—Первое однако опро- вергается TEMB, что половинки разрфзанной вдоль ости за- гибаются въ сыромъ видЪ наружу, что нужно объяснить очевидно болфе сильнымъ удлиненемъ внутренней ткани, а стало-быть эта ткань не потеряла своей растяжимости. — Второе же подтверждается самою формою ости. Вакъ пока- зываютъ поперечные разрЪзы, винтовая часть Ойра нЪеколько CHZIOCHYTA, поэтому при крученш боковые края, какъ бол$е удаленные OTL центра или оси, должны описывать obe полотую, и слфдовательно болЪе длинную спираль. На сухой ости края эти дфйствительно сильно выступаютъ винтовыми ребрами, и это есть признакъ ихъ эольшей длины, такъ какъ периферический слой и на остальныхъ сторонахъ BL длину He сократимъ; оторочки вырфзокъ (ихъ разорванная кожица) образують даже складки, а то ребра выдавались бы еще больше. Если же и въ сырой ости остается кручеше, даже поелЪ размачиваня нЪсколько дней, то это служить еще лучшимъ доказательствомъ, что края длиннЪе середины; а это и будетъ составлять причину кручешя сырой ости. Тоже мы видимъ нерфдко въ различныхъ плоекихь орга- нахъ, особенно въ листьяхъ. Напр. въ очень р$зкой форм\ y Codiaeum spirale, длинные листья котораго образуютъ по нфекольку оборотовъ (или же имфютъ сильно волнистые — 129 — края). У этого pacreuia направлен!е оборотовь MäHAeTeA даже въ одномъ H TOMB же листЪ. У Stipa трудно сказать, He прослёдивши живыя оети, отчего происходить повороть именно влёво, но усиленный ростъ боковыхъ частей легко объяснить присутетыемъ Iba- тельной паренхимы. Сравнительно съ Avena, у которой па- ренхима глубоко внфдряется внутрь ости, здесь она пом$- щается по бокамъ у самыхъ краевъ; BMborÉ съ TEMS y Avena замЪчено удлинен!е всей внутренней ткани, у Stzpa же однихъ краевъ. Muf кажется это прямо CIBIYETR при- писать дЪйствшю сочной паренхимы, которая должна CILIbHÉe тургеецировать, а главное дольше сохранять тургесценщю, ЧчЪмъ остальная грубфющая ткань; происходящее OTS того напряжен!е легко можеть вызвать изгибан!е или кручене тонкаго I длиннаго органа. hpysenie сохранится затФуъ, BCJ'BICTBIE утолщеня CTEHORB RABTORG п ихъ одеревянЪ ня, и He можетъ быть потомъ выправлено дорасташемъ отетавшихъ въ удлиненш RIETORB. Въ незрфлыхъ остяхъ Stipa я замв- TUNG, что окончательный видъ принимаютъ раньше перифе- рическя волокна, сл$довательно они должны задерживать POCTE частей и закрфплять такъ сказать форму оети. Вакъ бы то ни было, но предшествующее кручен!е сырой ости влфво, хотя бы самое легкое, должно опредфлять и позднфйшее свертыване въ Ty же сторону. Въ каждомъ пря- MOMB TEIE, симметричнаго (или кругомъ однороднаго) строе- Hid, кручеше одинаково легко можеть начаться BB TY или другую сторону, Ho малЪйшее лобочное обстоятельство уже указываетъ одно направлен!е. У сырой Stzpa края и вообще периферическя волокна велЪфдетые поворота должны быть HECKOIBRO длиннфе внутреннихъ, при высыханш же остей разница въ длинахъ еще боле увеличивается и кручеше должно продолжаться въ принятомъ направлении. Смачиван!е продольныхъ половинокъ ости заставляетъ ихъ, какъ сказано, загибаться наружу, особенно сильно BOIHy- 2 1. 1886. 9 — 130 — тую, которая дфлается почти плоской. При этомъ ow удер- живаютъ легк поворотъ влфво, который зам$тно не уси- ливается и He ослабЪваетъ. По Дарвинуи Циммер- ману имъ надо бы завернуться направо, такъ какъ по NHPRIO этихъ авторовъ усиленное разбухате должно про- изводить перекручиване въ обратную сторону. По моему же перекручивае и не можетъ здЪсь произойти, потому что одна полоска почти плоска, можетъ разгибатьея поперекъ и во всякомъ случаЪ должна дать обратную лЪвую же спираль, а другая хотя и выпукла, но при боле длинныхъ краяхъ можеть просто изогнуться безъ проявлемя влявя желобка, KE TOMY же слишкомъ мелкаго. Нужно замфтить, что пере- гибав!е обфихъ полосокъ наружу не проходить стая ихъ полнаго выпрямлен!я, чего He допускаютъ болбе длинные Ux края.—Развариван!е въ BOL полосокъ также не усили- ваеть замфтно ихъ изгибамя и He измфняетъ поворота. Cmpoenie и свойства обоихь слибовз остии.-—Образоване обоихъ стибовъ или колЪнъЪ Дарв HHS раземотрЪлъ до- вольно потробно, но объяснилъ не совсЪмъ Bbpuo. Оба кол$на въ CYXOMB COCTOAHIM не просто согнуты подъ угломъ, какъ OHS описываетъ, а завернуты нЪеколько влфво. Pasımyie въ сократимости внутренней и периферической тканей въ нихъ сохраняется, только появляется новая особенность, именно продольная сократимость и внфшняго слоя на одной CTOPOHÉ ости, велфдетве чего и происходить стибаше.— эти сократи- мые участки хорошо замЪфтны` на размоченной ости—какъ мозолистыя полупрозрачныя утолщеня, и на сухой ости они просвЪчиваютъ и болфе темнаго цвЪта; ткань эта вообще похожа своимъ видомъ и свойствами на роговой или хря- щевой cbwannoii бфлокъ. Оба эти MÉCTA приходятся на вы- нуклую (внфшнюю или переднюю) сторону ости и особен- ность ихъ, т.-е. большее просвфчиване и сократимость по длинф, сохраняется отчасти и подъ нижнимъ стибомъ на el — тлавномъ BuuTb. Поэтому верхняя половина NOCAEIHATO BB начал» высыхавя не просто закручивается, а образуетъ винтовую спираль; и потомъ, высохши совершенно, она да- етъ все-таки неровный BUHIb—Cb выдающимися оборотами несократимой (вогнутой) стороны. Нижняя же половина за- кручивается съ Camaro начала по своей оси и образуеть очень ровный винтъ. “Нижнее колЪно въ сыромъ Bus представляеть весьма любопытную особенность, именно ость въ этомъ MbcTb pba- ко закручена направо, тогда какъ выше и ниже ясно видно описанное передъ этимъ слабое кручеше влфво. Направо образуется менфе полуоборота (а не What оборотъ—по Дарвину), но кручеше это отчетливо видно по изгиба- Ню полосокъ ости п въ лупу по направленю волоконъ ко- жицы.—Оно казалось MHS очень страннымъ и механически непонятнымъ, пока я не обратился къ молодымъ остямъ, еще заключеннымь Bb пленки и свернутые листья (спиртов. экземпл.) Оказалось, что перо развивается раньше и BBLIÉ- 3aeTb концомъ наружу, когда винтовая часть еще очень тонка и коротка; послфдняя внизу нфжнЪе, и стало быть TaMh происходить главный ея ростъ. Take какъ она при этомъ ясно закручивается влЪво, а перо уже свЪшивается концомъ и не можеть вращаться, то понятно, что гдЪ-ни- будь посерединЪ долженъ произойти поворотъ направо; онъ и образуется навЪрное въ боле мягкомъ yuacTRb, rb 6y- детъ колфно: это MECTO дЬйствительно рыхлВе построено и позже грубфетъ, a такъ какъ оно иметь небольшое про- тяжеше, TO и поворотъь выходить рЪзЕй. При высыхани OCTH, котда винтъ началъ уже сверты- ваться, въ участк$ нижняго колъна замЪчается движене раскручивашя справа, сопровождаемое стибашемъ; crum образуетъ сначала простой и только подъ конець высыха- Hid происходить въ немъ поворотъ Basso. Причина развер- 9* X ls — 132 — THBAHIA лежитъ въ простомъ сокращенш всей вогнутой CTO- роны сгиба, тогда какъ при сокращени одной внутренней ткани должно бы продолжаться кручеше вправо. Это дъйстве активной стороны такое же, какъ работа мышщы Supinator longus, производящей раскручиван!е пред- плечья и BMÉCTÉ съ TSM сгибающей локоть. Если наблюдать высыхане половинокъ разщепленной ости, то хорошо видно, что задняя въ колЪнф сначала просто за- тибаетея впередъ подъ угломъ и потомъ слегка влЪво; пе- редняя же въ самомъ MECTE будущаго стиба прежде вы- прямляется и долго остается въ такомъ положен, пока со- CEIHIA части закручиваются влЪво, à подъ конець это MbCTO тоже загибается немного впередъ и едва замфтно поверты- вается BILBO; изгибане это и поворотъ однако слабЪе, чфмъ Bb цфаьной ости. llo этого слЪдуетъ, что въ вогнутой (пе- редней) половинЪ сгиба сократимы 06% ткани, и внутренняя и наружная, но послфдняя HECKONBRO больше. Что касается 10 окончательнаго заворота BALBO цфлаго сгиба и отдЪль- HBIX'b половинокъ, то его видимо производить сильное кру- чеше выше и ниже лежащихъ частей. Разсуждая теорети- чески, или лучше сказать на основанш BCX. предыдущихъ опытовъ, задней половинкЪ слЪдовало бы закручиваться и при высыханши Halpaco; она дЪйствительно и начинаеть изгибаться такъ, но обратное кручеше смежныхъ частей BCKOPS уничтожаетъ правое искривлене, a подъ конець вы- зываетъ легкое лЪвое. Передняя половинка и теоретически должна загибаться высыхая BJIbBO, такъ какъ будучи же- лобчатой и свернутой сначала вправо, она должна дать .об- ратную JÉBYIO спираль—вслЪдетые сокращешя выпуклой стороны, что равносильно удлиненио вогнутой (при сохране- Him желобка); но BiiAHie смежныхъ частей и здЪсь такъ за- ee ae "abTHO, что трудно различить xbäCTBie обфихъ причинъ *). Во внутреннемъ строенш этого сгиба не замфчаетея боль- шихъ уклоненш, только слабЪе развита задняя сторона m сильнЪе выпуклая передняя, IAB средшя клЪтки стали го- раздо крупнЪе m съ большими полостями (puc. 68). Верхнее колЪно BL сыромъ видЪ вытянуто совершенно прямо, при высыхаши же сгибается сначала простымъ yr- ломъ, a потомъ дфлаетъ полъоборота налЪво. Этотъ полу- оборотъ имфетъь очень низкШ ходъ, поэтому перо отгибается здЪсь ва гораздо больший уголъ, чЪмъ въ нижнемъ KOI. Зависитъ это оть измЪнемя формы ости, задняя сторона которой сдълалась здЪеь плоской (puc. 67); поэтому-то BB началЪ высыханя происходить простое сгибаше, а подъ ко- нецъ эта сторона дЪлается HÉCKOIPKO выпуклой, вслЪдетве весьма замЪтнаго поперечнаго сокращеня передней поло- BLHBI, п вызываеть легкое спиральное свертыван!е. Направ- лен!е послЪдняго опредЪляется HaBbpHoe кручешемъ преды- дущаго отдфла ости.—Половинки этого сгиба въ отдль- ности изтибаются также гораздо слабЪе, YEMB въ цой OCTH, что еще разъ подтверждаетъь взаимодЪйств!е активной и пассивной сторонъ 77). bo внутреннемъ строенш верхняго кол$на произошли за- мфтныя измЪненя, на которыя отчасти указалъ Дарвинъ. Онъ отиЪтилъ распредзлене здЪфсь тканей сократимой и не сократимой и говорить довольно подробно о начавшемся уже “) Эта половинка сгиба посл выпрямлен1я дфлаетъ попытку свертыван1я назадъ и вираво— очевидно велЪдств1е болфе быстраго BHCHXAHIA обнаженной внутренней ткани, но скоро пересиливаеть сокращен1е периферическато слоя и она обращается наружу и BIERO. ; **) Передняя половинка и 3X b5cb высыхая затибается сначала HA- задъ, показывая, что тигроскопичность внутренней ткани вообще преобладаетъ, но ббльшая сократимость периферическихъ волоконъ производитъ подъ конецъ все-таки, хотя и слабое, затибан1е впередъ. — 134 — * здЪсь развитш He гигроскопической ткани, изъ какой CO- - стоить все перо, но He обратилъ вниман!я на самую глав- ную особенность этой части ости, именно на усиленное раз- pnrie активной ткани и ея отличя. ЭдЪеь нужно виДЪть cRopbe не ослаблеве ‹илы механизма, a измфнеше ero для инаго, все-таки энергическаго дЪйствя, каково здЪеь сгиба- ще. —Сильно выдающаяся передняя половина, развитая въ ущербъ задней (pue. 67.), состоитъ изъ RIETORB утолщен- ныхъ почти равномфрно, не исключая и кожицы, при- TOMB утолщенныхъ очень сильно и весьма сократимыхъ по: BOMB направленямъ, особенно же по длин. Слабое conpo- тивлене другой половины, состоящей изъ MeHbe утолщен- HbIXb клфтокъ, сосудистыхь пучковъ и отодвинутыхъ со- BCEMB назадъ паренхимныхъ полосъ, содЪйствуетъ образова- ню крутаго сгиба и легкому его повороту.—Активная ткань этого сгиба больше похожа на такую же ткань Brodium _и. др. IAB, какъ и здесь, происходить не кручеше, a cBep- "5IBaHle спиралью. Перистый npudamoxs ости.—0Онъ имфетъ почти трех- транную форму и состоитъ изъ клЪтокъ также paBHOMÉpHO утолщенныхъ (puc. 66). Въ выпуклой ero половин® внут- peuHia клфтки утолщены весьма слабо, но сократимость этой половины He совсфмъ еще утратилась, такъ какъ BB CH- ромъ вид перо прямо, а въ сухомъ красиво изогнуто ду- той съ замфтнымъ спиральнымъ отклонешемъ. Stipa tortilis *). —Изящные плоды этого вида, съ тонкими очень гигроскопическими остями, имфють въ длину всего около 8—10°”, изъ коихъ половина приходится на верх- *) Малер1аломъ для изслЪдован1я, какъ въ этомъ, такъ и во MHO- тихъ другихъ случаяхъ, A обязанъ большой всегда внимательности Tıasuaro Ботаника Ими. С.-Петерб. Bor. Сада А. Ф. Баталина. a if незакрученный придатокъ, 1°” Ha отогнутый yuac- токъ винта и около 2'/, ga главный винтъ (фиг. 80, Таб. VIl).—Bea ость зиЪсь шероховата; темнокрасная винто- вая часть покрыта довольно жесткими, обращенными вверхъ волосками, которые сидятъ больше по ребрамъ ости, a верх- Hifi придатокъ усаженъ едва замфтными шипиками, также обращенными вверхъ.—Плодникъ, длиной около 7”””, кру- TOMB покрытъ прижатыми волосками, а внизу надъ остремъ имфеть два пучка шелковистыхъ длинныхъ волосковъ. Эти плоды ввертываются гораздо легче и скорЪе, hub S. pennata, что нужно объяснить какъ большею гигроско- INYHOCTBIO ихъ остей, TAKE и устройствомъ всего снаряда. Плодникъ здЪсь гораздо тоньше и лучше заостренъ; ость съ придаткомъ своимъ очень цфика и, благодаря сильному кру- чению верхняго винтоваго участка, легко захватываетъ со- сВдые предметы. ITOTB участокъ дълаетъ 4—4'/, оборотовъ и гораздо чувствительнфе нижняго винта (9—10 обор.). ЭдЪсь больше можеть имЪть значеня, для вхожденя плода въ почву, удлинене ости при намоканш, такъ какъ съ по- MONI волосковъ и шипиковъ она быстро можеть быть фи- ксирована прижатемъ верхняго. рычага къ сосфднимъ сте- белькамъ. Впрочемъ цавлене это становится излишнимъ, коль скоро остие уже нЪеколько углубилось, а жесткость волосковъ и разм5ры шипиковъ не такъ велики, чтобы про- извести давлене значительное, сравнительно съ сопротивле- шемъ почвы. Волоски однако въ землЪ должны оказывать очень существенную помощь, подобно какъ на винт Hrodiwm. Неизчезающее кручеше размоченныхъ остей влЪво здЪеь особенно хорошо видно, и зависимость ero OTS дёйствя па- ренхимы еще нагляднЪе, такъ какъ ость здфеь очень раз- ширена и выр%зки занимаютъ прямо середины краевъ (рис. 83). Стоить упомянуть еще, что придатокъ ости высыхая Hb- сколько изгибается и при этомъ слегка свертывается BB — 136 — однхъ OCTAXB направо, BB другихъ нальво: тоже намекъ, что молекулярныя объяснен!я здЪеь не приложимы. Stipa capillaia.— Плоды этого вида зарываются также весь- ма легко, благодаря особымъ приспособлешямъ. Ости здфсь очень TOHRU, длиною около 14^", изъ коихъ на главный винть приходится около 3^" и около 1'/,“” на верхний его участокъ. Плодникъ длиной въ 13”” (рис. 77, Таб. УП). Самая выдающаяся особенность ихъ та, что BepxHlib RO- нецъ остей завить въ сухомъ COCTOAHIM конической спи- ралью или же довольно неправильно. Въ большинетвЪ слу- чаевъ обороты пдутъ влфво, HO Hepbuko простой дугой или же вправо.—-Происходить это свертываше отъ продольнаго сокращеншя также выпуклой стороны придатка; другая же сторона его здЪсь широкая п плоская, такъ что въ общемъ весь придатокъ нЪеколько сплюснутъ и поэтому легко из- тибается (рис. 78). По всей длинЪ ость покрыта рядами очень мелкихъ ши- Пиковъ, которые дфлаютьъ немного шероховатыми и завитой конець и самый винтъ. Попавши въ траву эти ости, раз- вертываясь и свертываясь оть дЪйстыя влажности, легко захватывають посторонние предметы п даютъ надежную опору винту, который тогда быстро вгоняетъ въ почву тонкое и острое сверло. Изложенныя наблюденя достаточно показываютъ, "TO BC описанные механизмы построены Hà одномъ и TOMB же прин- пал продольной сократимости одной части, или стороны аппарата, и сопротивленш другой. Это TOTL же принципъ, который проявляется въ движешяхъ сочныхъ органовъ рас- -— 137 — TeHiii, въ мышечныхъь движешяхъ животныхь и пр. Проис- ходить ли сокращене отъ ссыхашя мертвой ткани или отъ особой раздражительности живой, дЪйстве будетъ одинаково— или стибаше, пили спиральное свертываше, или кручене, смотря по форм органа. Вручеше остей, зеленыхь и вы- сыхающихъ листьевъ, свертываше волосковъ, обрЪзка кожи, перер%заннаго червя и стебелька Vorticella w т. п. проис- ходить одинаково OTL взаимодЪйствя активных и пассив- ныхъ тканей. Простой модификащей этого принципа является произво- дящее Takia же AbÜCTBIA удлинене одной части органа, что наблюдается также часто въ сочныхъ и растущихъ органахъ. Названныя причины дЬйствуютъ при активномъ сгибанш или кручени, но и пассивныя изгибаня и свертываня OTS BHbniHux причинъ имфютъ слЪфдотыемъ аналогичныя явле- His cmari и растяженй. Только He всегда эти сходныя явлешя получаютъ одина- ковыя и удобопринимаемыя объясненя. — Они требуютъ Gombe обстоятельнаго сравнительнаго изучешя. Объясненте таблицъ. (Таблицы фотографированы и переданы цинкограф1ей съ точностью оригинала). Схематическ1е рисунки и чертежи, поясняюще изгибаня упругихъ II0JIOCOK'b. 1.—Лента навитая на пилиндръ спиралью enpaco; нижнимъ KOH- OMB отъ сокращеня Mn стороны завертывается обратной спиралью также 67060. 2.— Схема а слоевъ той же ленты—отъ наложен1я на цилиндръ и * оть продольнаго сокращен1я верхней стороны, или подразум$ваемато активнаго слоя; (фигуры слоевъ À и В BB черт. * получились OTS перем$щен1я соотвфтственныхъ точекъ первона- чальнаго прямоугольника, по направленню Г/ на одинаковый про- пентъ pascroaHis отъ лини 6'5').—Черт. **—предполагаемыя напря- женя въ верхнемъ слоф ленты въ начал o6parHaro ея затибаня и черт. **—въ концЪ его, когда получится обратная спираль опредфленной формы. азтибантемъ же- лобка отъ продольнато сокращен1я вотнутой стороны и схемы деформап1й слоевъ во zcbx» положенляхъ (1—5). ВездЪ mo аа про- исходить выпрямлене.—°/, укорачиван!я Nepe HALO слоя опред$ленъ для каждатго положен1я по измфрен1и соотвЪтственныхъ лин на боле крупныхъ чертежахъ, (черт. сд$ланы на основан1и допущен1я, что величина слоевъ He изм$няется при сгибанш, а фигуры слоевъ получились опредфлен1емъ угловыхъ точекъ, по извЪфетной длин лини aa). 4.—Растяжен1я и сжалля слоевъ во 2-мъ стади предыдущихъ схемъ. Пунклирныя лив1и локазываютъ направлен1я сжал, прерывистыя— — 139 — растяженй. Цифры ири нихъ означаютъ проценты сжат! (съ зна- KOM5 —) и растяжевй (съ +) передняго слоя, опредфленные по изм5ренш на большомъ чертежЪ соотв$тетвенныхъ лин! этого слоя до и посл смфщен1я ero.—llo ss произошло свертыване, а Abb полукружных дуги внутри показываютъ положенше въ этомъ стадш соотвЪтетвенныхь точекъ передняго слоя и нейтральнаго. 5.—Овертыван1е желобчатой полоски волокниетаго строен1я (Ch несократ. и нерастяж. волокнами) отъ продольнаго сокращенйя во- тнутой стороны—впередъ и вираво. 6.—Cxema предполатгаемыхъ деформащй при этомъ; по аа проис- ходить выпрямлен!е, какъ въ стад1и черт. 3. 7.—Tame полоска загибаетея OTE продольнато удлиневя BO- тнутой стороны—назадъ и 62060. 8.— Велобчатая полоска, наложенная на цилиндръ спиралью 6pa60, завертывается нижнимъ концомъ OTS продольнаго сокращен1я BOTHy- той стороны 641060. 9.—Прямая желобчатая полоска, будучи изогнута спиралью, CB сохранен1емъ желобка, въ одну сторону, свертывается зат мь—отъ продольнаго сокращен1я внфшней или удлинен1я внутренней поверх- ности— обратной спиралью въ другую сторону. Ha нижнемъ Kons намфчены соотвЪтетвенныя д1агональныя растяжения въ направлен и спирали. Таб. Ш. Erodium. 10.—Снарядъ Е. gruinum, cyxoit.—Ecr. вел. 11.—Тоже Е. ссотиип—Ест. вел. 12. —Почти spbanit плодъ Е. gruinum, безъ чашелистиковъ.—Еет. вел. 13.—Размоченная ость Ch плодникомъ, выправленная Hà плоскости. Лин1я сбоку показываетъ естественное положен!е конца.—Ест. вел. 14.—Попереч. разрфзы ости Е. gruinum чрезъ промежутки въ 3”".—4-й разр$зъ сверху—на wbcerb перехода винта въ серпъ.— Слабо увел. 15.—Попер. разр. столбика изъ mpbrka LH. gruinum. Слабо увел. 16.—Попер. разр. почти зр$лаго плодоваго носика Е. gruinum— чрезъ середину. 17.—Тоже—внизу близъ плодниковъ. 18.—РазрЪзъ тонкато поперечнаго ломтика ости изъ средней ея части, а—въ сыромъ видЪ, 6—высохний n смоченный терпент. мас- ломъ для просвЪтлен1я.—Налфво смятый слой паренхимы; за HUMB ea А И ЕСО is Se Et, — 140 — активный слой, въ а WECKOIBEO разбухпий отъ долгато лежан!я въ BOXE, въ b сокративиийея.—Направо основан1е крупнато волоска. Рис. съ камерой. 19.—Donep. разрфзъ средней части oeru Е. gr., a—B5 BOXE, b— pHcoxmiii и въ Tepn. маслЪ. Рис. съ камерой. 20.—Часть попер. разр. чрезъ середину винта É. ciconium, ближе. къ краю OCTH.—'/,.o. 21. Часть поперечнаго paspbsa серпа E. ciconium.—t**/,. 22.—Часть попер. разр. винта Е. gruinum up. середину его, ближе къ серед. ости, а—въ BOIS, 6—по высыханш въ терп. Macrb.—-!9/.. 28.—Группа клЪтокъ средняго слоя изъ того же разр$за, а—въ Bois, D—BB тери. macrb.—/,. 24.—Мацерированное волокно средняго слоя ости Е. cic.—01H0- бокоутолщенное, съ щелевилными порами и полосками, идущими по ABO спирали. 25.—Тоже—съ границы активнато слоя, съ щелевидными порами, расположенными наклонными кольцами. 26.—Тоже— изъ активнаго слоя. 27.—CnBapsax» Е. oxyrhynchum (по тербарн. 9K3.), ночти зр$лый. Ест. вел. 28.—Попер. разр. спиральной части ости Er. 0%.— 35]. 29.—Тоже—нижней скрученной части—надъ плодникомъ.— 351. 30.—Волоски плодника Е. ox.—Puc. съ камер. съ продольнаго разр. плодника. Валики подъ волосками—въ Pa3P 36. Тао. TV. Pelargonium. 51.—Снарядъ P. vitifolium, развертываюцщийся.—Ест. в. 32.—Тоже, сухой безъ волосковъ.—Ест. в. 33.—Плодь P. vitifolium почти зрЪфлый, увел. BB 4 раза. (Рис. сдфланъ по размоченному плоду). - 34.—Плодникъ P. vit. и начало ости, въ профиль. У самаго плод- ника ость BOTHYTA, выше выпукла.—“/.. 35.—llonep. разр. свЪжей незрфлой ости Р. zomale, чрезъ cepe- Auny.—' =). 36. Поцер. разр. размоченной зрфлой ости P. tomentosum, чрезъ середину винта, а—въ водЪ, &5—высохш!й въ терп. масл5.—*°/,. 37.—Попер. разр. сухой свернувшейся ости P. tom., тладко пере- рЪфзанной по середин$; puc. сдфланъ съ камерой при верхнемъ освфщени.— 15). — 141 — 4 38.—Tlonep. разр. размоч. ости P. tom. близъ miojga.—"*/. 39.—Конецъ сухой свернутой ости P. tom., cpbaaunoit гладко близъ плода.— Рис. съ кам. и верхн. OcBbm.—***/,. 40.—Tlonep. разр. размоченной зрлой ости P. vikfolium, близъ плода.—!?5/,. 41.— [sb клфтки кожицы изъ того же разр$за, ch порванной первичной оболочкой у одной и выступившими слоями утолщения. *'%/,. Geranium 42.—3pb1ag сухая ость Geranium sp. (изъ Моск. Бот. Cara). — Ест. вел. 43.—Попер. разр. той же размоченной ости up. ceperunay.—'”/,. Scand ix 44,—3pbane плоды Sc. persica.— Вет. вел. 45.—Почти зрфлый высохиий плолъ S macrorhyncha.—Kcr. вел. 46.—Cyxie плодники съ остями ©. pers., а—сбоку, 6—спереди. 47.—Выеохшця ости S. pers., разщепленныя вдоль, —&— по серединЪ, b—no середин$ и mo краямъ. 48.—Попер. разр. S. macrorh.—Cra6o увелич. 49.—Половина Toro же разр$за, сильнфе увелич. —?°/,. Avena. 50.—Снарядъ À. séerilis, въ положен ползанья. — ECT. вел. 51.—Tome—a размоченный, b—cyxoï. 52.—Снарядъ À. fatua, а—размоченный, 6 —сухой.—Ест. вел. 53'—Попер. разр. верхней незакрученной части зрЪлой размоченной octu А. fatwa—t?'/,. ; 54.— Попер. разр. винтовой части 3pkI0i размоченной ости À. fatua.—'*?/,. 55.—llepudepmueckoe волокно изъ винтовой части ости A.*fatua, посл wamneparim. 56.—Мацерированная клЪтка внутренней ткани A. fatua. 57.—Часть продольнаго разрЪфза внутренней ткани винта A fatua. 58.—Двураздфльная клфтка внутренней ткани винта A fatua, разъ встрфтившаяся при мацерашш, а—слабо увелич., 6—нижн!й конецъ сильнфе увел. — 142 — 99.—KRoxuna, cpbaanuaa съ поверхности винта À. sterilis, BHCOXIITAR, сверху. 60. Часть попер. разр. винтовой части ости A. hirsuta. a—Br водЪ, b—sucoxumas въ терп. м.—Рис. съ kamMep.—*?°/,. Tao. VI. Stipa pennata. 61.Снарядъ S. pennata, въ сухомъ видЪ.—Ест. вел. 62.—Нижшй EoHemb плода, снизу, rib видно MbCTO привкр$пле- Hid Kb плодоносу, и сбоку. 63.—Изм$нен1я сгибовъ ости при намокан!т: a—Bb сухомъ видЪ; HUAI винтъ тогда съ 15 оборотами. $—во время наиболЪе энеэгичнаго раскручиваня; Bb нижнемъ винтЪ остается 9 оборотовъ, BepxHiii участокъ уже рас- крутился (когда нижнШ имфль еще 12 оборотовъ). с—нижн винтъ съ 8 оборотами и а—съ 7 оборотами. е—начало разгибан1я нижняго сгиба; винтъ съ 6 оборотами. f—ocrb почти совс$мъ раскрутилась. Рис. сдфланы по приложенной къ буматЪ ости, чтобы точно снять углы.—Ость размокала въ водЪ.—Ест. вел. 64.—Периферическ1я волокна нижняго винта, съ порами по лЪвой спирали.—Мацер. Шульца. —!?°/,. 65.—Внутренн1я KASTEN нижняго винта, мацер.,-поры наклонными кольцами.—!*5/.. 66.—Попер. разр. пера—недалеко OT» сгиба. —*?/.. 67— , - верхняго сгиба ости.—!?:/,. 68.— »; » нижнаго Cri6a.—!*?5/,. 69.— , 3 TIABHATO винта въ нижней половинЪ.—?),. Таб. УП. Stipapennata, 70.—Мацер. клЪтка внутренней ткани главнаго винта, высохшая безъ скручиван1я.—Рядомъ часть ея при большемъ увеличеви, съ замфтно ввернувшейся внутрь передней стЪнкой и ясно видными полосками и порами, 71.—Takia же клЪтки по высыханш, а—закручена по своей оси, р —свернута около тонкато края. — 143 — 72.—Tome, а—сырая, 6 —высохшая. 73.—Tome, а—сырая, 6—высохшая и свернувшаяся около TOHKATO края. { 74. Часть разрЪза черезъ середину тонкаго поперечнато ломтика HURHALO BHHTA: а—въ водЪ сбоку, 6 —тоже сверху, c—BHcoxmas (Bb терп. м.); BCHBACTBIE перекашиван1я перед- ait край (боле р$зко обозначенный) опустился, задай поднялся. Олинаковыя клфтки можно узнать BO вс$хъ трехъ положешяхъ.— Рис. ch камер. 75.—Малая часть такого же разрЪза, сбоку: a—BB водъ 6 —по BHCHXAHIN, въ спирту (He совс$мъ безводномъ) с—сухая, до CMAYHBAHIA спиртомъ. 76.—Часть такого же разрЪза: a—Bb BOX, b—cyxas, въ Tepm. м. Stipa capillata. 77.—ÜBapal5 въ сухомъ видф.— Ест. вел. 78.—Попер. разр. нитевидной части ости.—#?5/,. 79.—llonep. разр. нижняго винта не вполнф зрЪлой ости (какъ и на рис. 77 и 78).—125/,. Stipatortilis. 80.—Снарядъ въ сухомъ видЪ.— Ест. вел. 81.—Попереч. разр. нитевидной части ости.—*?5/,° 82.— - » BePXHAIO участка винта.—"*5/,. 88.— " » HHÆHAIO BHHTA.—***/,. Рисунки разрЪзовъ и тканей дЪланы вс съ камерой Обергейзера. ХИМИЧЕСКОЕ ИЗСЛЬДОВАНЕ ЛИПЕЦКИХЪ МИНЕРАЛЬНЫХЪ BOAb. A. Сабанъева. Табл. VIII — IX). I. Краткй петорическй очеркъ "). Открыте липецкихъ минеральныхъ водъ приписыва- ютъ Петру Великому, впрочемъ больше по преданю, такъ какъ объ этомъ предмет$ не имфется точныхъ *) По истор1и открыт!я и изслЪдованая Липецкихъ минеральных BOIS статьи: Ф. Я. Новицк1й— Устройство и развите Липецкихъ минераль- HbXB BONB съ 1866 по 1877 г. С.-Петерб. 1878. Ero же: Современное положене и нужды Кавказскихъ и Липец- кихъ минеральныхъ водъ— Липецк. лфтн. листокъ 1876 г. m др. H. Юшкевичъь—0О Липецк. минер. водахъ—ВЪетникъ Boxozt- uenis 1881 № 1. Ero же: Путеводитель по Липецк. минер. водамъ. 1881. Липецкъ и Липецк. минер. воды. (.-Петерб. 1868 г. U. b. Бланкъ—Историч. очеркъ т. Липецка и его минераль- выхъ водъ. Липецк. лЪтн. листокъ 1882. Е. В. Павлов ъ.—Г. Липецкь и его лфчебныя средства. Тамъ me 1888 г. Л-рь ВКаменевт. Протоколь Тамбовскаго медиц. Общества № 1 1883 г. — 115 — документальныхь данныхъ. Одно только HECoMHbHNO, что эти воды сдфлались извЪстны почти одновременно съ открытемъ желфзной руды m устройствомъ чугун- но-литейнаго завода въ Jlunenkb$, т.-е. между 1700 u 1707 годами. Весьма BbposrHo, что уже Петръ Велик! будучи тамъ при основанш завода, обратилъ внимаше на эти источники. Первое научное сообщене о Липеп- комъ желЪфзномъ источник$ сдфлано было извЪетнымъ путешественникомъ Гмелиномъ, который посфтиль его въ 1769 году п описалъ Bb своемъ «путешестви по Poccin для изслфдован!я трехъ царствъ естества» *). *) Весьма интересно привести то M'bcTO изъ его сочинен1я, rb онъ описываетъ пр1емы произведеннато имъ химическато изсл$до- Bani: „Елючь находится посрединЪ cero MÉCTA на полдень morrb PÉEN, BB которую онъ и вливается. ORT весь наполненъ былъ грязью; HO какъ оную счистили, то потекла изъ него нечистая, желтоватая, густая и почти вонючая вода. Я приказалъ ее вычерпаль, MOCIE чего вскорЪ достали мы воду, которая была чище, однако не CO- ве$мъ прозрачна, имфла чернильный вкусъ, HO безъ запаху. Надъ ключемъ учинены были противудЪйствующими средствами сл$ду- wie опыты. Черезъ кислоты купороса, селитры и поваренной соли не можно было сдфлать съ водою никакой перемфны. Распущенная соль виннаго камня сперва не производила также ничего; но чрезъ нфсколько часовъ вода взмутилась. Какъ распущенное въ крЪфикой BOIRE серебро, TAKS и разведенный свинцовый сахаръ воду учи- ниль млечноцвфтною. Отъ diaxkoBaro соку цвФтъ ея ни мало не зм$нилея; но OTB распущеннатго чернильнаго ор$ха сдфлалась она черною. Примфшанные купоросные составы никакой не произвели перем$ны, а OTb распущеннаго синяго камня показалея въ ней темный uBbTS. Въ перегонной sorb разведенный ртутный субли- Mar» смЪшалея безъ всякой nepembun. Orb прилитыхъ яицъ пере- мфна была едва чувствительна. Будучи въ дорог, не MM я спо- COGHATO случая, чтобъ перегнать воду, и такимъ образомъ изел$- довать ея свойство. Ho сего довольно, что изъ приведенныхъ 3I BCP опытовъ можно о ней получить нЪфкоторое понят!е; а ежели бы случай допустиль ее перегнать, TO бъ мы выведены были изъ BCA- № 1. 1886. 10 Are До начала нынфшняго CTOASTIA эти минеральные источ- ники оставались въ пренебреженш и сдЪлались извЪстны- ми благодаря дЪятельности липецкаго уЪзднаго врача Вандера, представившаго въ государственную медицин- скую коллегю подробное описаше источниковъ и mb- лебнаго дЪйств!я воды. Донесешемъ Вандера былъ воз- бужденъ интересъ къ этимъ водамъ п отъ медицинской коллеги быль присланъ для изелфдовашя воды прови- зоръ главной московской аптеки Шеле m докторъ Пфеллеръ. Первый произвелъ химичесый анализъ воды, а второй на основан CBOUX P наблюденш въ Te- чен!е ıbTa написалъь брошюру о липецкихъ минераль- ныхъ водахъ, изданную въ 1304 году. Въ это время raw» было три желфзистыхъ источни- ка, находившихся весьма близко другъ ors друга и самымъ старымъ считался тотъ, котораго существова- uie упрочено Петромъ Великамь и который теперь еще называется его именемъ. Earo сомнфн1я. Ибо вЪроятно кажется, что сей ключь имЪль хо- рошую маршлальную воду. потомъ мало-по-малу оставленъ въ не- брежени, TAK что воздухъ получилъ въ нему проходъ, оть чего ееиръ пропаль произошла грубая купаросная кислота, и CIkI- ственно ничего, кром$ наполненной желЪзными частицами воды, не осталось. По сторонамъ ключа попадается много колчедану и вохры. Такимъ образомъ cie доказываетъ ясно то, о чемъ я теперь TOBODILIP, и съ удовольстемъ можно BUSTS, что подтверждается изрядная и простая eeopis, которую сообщиль свЪту г. надворный совфтникъ Модель „въ химическихъ своихъ праздныхъ OTS 151% часахъ“ o происхожденши цфлительныхъ ключей. По моему wHbnim должно бы вести штольны H Hà н$сколько саженъ въ глубину изслЪ- довать землю; ибо почти въ TOMB AST сомнфн1я, чтобы не можно было пойти до хорошаго ключа, Bb которомъ составляющая его ча- сти еще He см$шались“. ae sam 1 4 7 x: loca’ посылки Шелеи lioezzepa министерство внутреннихъ Abu» отправило въ 1804 году для даль- нЪйшахъ изслфдовавй аптекаря Швенсона u докто- pa Альбини, которые изложили результаты BB сво- ихъ трудахъ въ отдфльной брошюр? *). Ha основанш ux донесен!й признано тогда возмож- °вымъ ввести липецкя минеральныя воды во всеобщее употреблеше u въ 1805 году учреждена правительствен- ная дирекщя водъ, причемъ директоръ былъ въ TO же время начальникомъ города. Съ этого же времени на- чались улучшеня Bb внЪшнемъ устройствЪ самихъ клю- чей, въ постройкЪ здашй и вообще заботы объ удоб- ствахъ минеральнаго заведения. Первыя годы XIX-ro croxbria были для липецкихъ водъ весьма цв$тущимъ временемъ ихъ изучешя и даже славы между публикою. Доказательствомъ служатъ ABS появивиияся тогда книжки, COCTABIANINIA похвальное слово источникамъ и написанныя интеллигентными людь- ми того времени **). Но война 1812 года прекратила п на долго остановила это развит!е, по крайней wbpb поч- TH до пятидесятыхъ годовъ не существуетъ никакихъ дальнфйшихъ письменныхъ пли печатныхъ трудовъ. На- конець въ 1838 году источники были занесены пе- CKOMb отъ полой воды рЪфчки Липовки, прорвавшей пло- тину у верхней мельницы. Хотя наносъ и былъ разчи- щенъ, но въ публик$ распостранилось MHbuie, что въ водЪ заключается меньше противъ прежняго жел$за. Это обстоятельство побудило командированнаго въ пя- *) Albini. Ueber den Gesundbrunnen zu Lipezk. 1804. ** Кугушевъ. Мой курсъ въ Липецк. 1804. В няжевъи Мей. Путешестве къ липецкимъ минеральнымь зодамъ. 1803. Словарь Щекатова и друг. 10* — 148 — тодесятыхъ годахъ чиновника особыхъ порученйй для инвентарнаго описаня Липецка —Мордвинова mo- ручить содержателю липецкой аптеки Мертенсу произвести химическй анализъ воды главнаго колодца для сравнен!я съ прежнимъ анализомь Шеле. Хотя по этому новому анализу, CABAAHHOMY почти черезъ пять- десятъ Jb5Tb количество желфза показано одинаковымъ Cb прежнимъ, но paa» поколебленное JoBbpie къ водамъ не было возстановлено. Пр!Бздъ больныхъ для Abyenia быль самый ничтожный, а отсутстве доходовъ въ те- ченш долгаго времени привело къ упадку и внфшность учрежденя минеральныхъ водъ, Такое печальное состояше продолжалось до 1864 ro- да, когда благодаря энергш приглашеннаго для завЪдо- BaHiA водами доктора Новицкаго и средствамъ образовавшагося акшонернаго общества липецкая Ab- чебная станшя была совершенно преобразована, старые источники очищены и обдфланы заново вамнемъ, при- wbueuo л5чен!е торФянымъ пломъ, возведены Combe со- вершенныя бальнеологическя приспособленя. Въ это время появилось подробное описаше BCbX'b источниковт, которыхъ насчитывалось тогда ABB группы: одна глав- ная около верхней мельницы, состоящая изъ трехъ источниковъ, Петра Великаго, Альбини и Iloenıepa, й другая, состоящая изъ источниковъ Башмаковскаго и Счастливаго, на противуположной croponb pbuxmu Ли- повки внизъ по течентю ея, около ста саженъ OTS пер- вой группы. Въ 1866 году министерствомъ внутреннихъ дфлъ ко- мандированъ былъ докторъ Вирентусъ u химикъ Матизенъ для химическаго uscabgosania BCÉXE водъ. Въ слфдующемъ году профессоромь Тралпомъ npo- — 149 — изведенъ былъ снова хамическй анализъ воды источ- ника Петра Великаго *). Въ 1876 году горный инже- неръ Кошкуль **) gare первое onmcanie геологиче- скихъ условШ залегаюмя минеральныхъ BOJ. Энергическая дфятельность Акшонернаго Общества, улучшене лфчебныхъ зданШ, изслфдоваше m обдЪалка минеральныхъ источниковъ, введеше гипеническихъ правилъ H медицинскаго надзора 3a ходомъ л5ченя, во- обще заботы O0 благоустройств$ л$чебнаго заведешя привлекли снова значительное число посфтителей. Но къ HECYACTIIO это продолжалось недолго. Bexops akmio- нерный капиталъ былъ истраченъ, доходовъ оказалось недостаточно для содержаня лЪчебнаго заведен!я, воды опять стали приходить въ упадокъ, источники 3aco- ряться m изсякать. Jlopbpie къ нимъ настолько поколе- балось, что появилось даже странное Mubnie, что ли- пепк!я воды вовсе He минеральныя. Акц!онерное Обще- ство должно было ликвидировать свой Abia и въ 1883 тоду съ разрфшеншя правительства передать минераль- ное заведеше Городскому Управленно гораздо раньше условленнаго 30-ти-лфтняго срока. Новой городской дпрекцш выпала тяжелая доля опять начинать A510 почти сначала п естественно она прежде всего обратила внимане на необходимость подробнаго строго научнаго изученя MBCTHOCTH залеганя источниковъ и цфлебныхъ свойствъ воды. По ходатайству Общества *) Липецкъ и липецкая минеральныя воды. C.-Herep6. 1868. “*) Mubuie ropHaro инженера ©. T. Фонъ-Кошкуляо положе- ни липецкихь минеральныхь ключей. Линецый brit Листокъ 1876 г. Ero же: О геолотическихъ услов1яхъ залеган1я Липецкихъ мине- ральныхъ BOX, способы nx развфдки въ видахъ упрочен!я клю- чей. C.-Ilerep6. 1878. — 150 — Охранешя Народнаго Здрав!я, медицинскимъ департа- ментомъ Министерства Внутреннихъ ДЪлъ командиро- ванъ былъ npooeccopsp My шкетовъ *) для изученя геологическихъ услов!Й залегания минеральныхь источ- HUKOBB. Эти подробныя изслЪдовав1я повели къ откры- Tilo, въ ближайшемъ разстояни OT прежнихъ, трехъ новыхъ коренныхъ жел$зистыхъ ключей, съ обдЪлкою и закр$пленемъ воторыхъ изсякли BCS существовавиие до сего времени минеральные источники. Геологическя изслфдовашя окрестностей г. Липецка, произведенныя npoo. Мушкетовымъ показали, что тамъ въ основанш мощною толщею залегаютъ магне- ззальные известники девонской dopwanim. Надъ пами почти повсюду находятся OTAOMEHIA, принадлежания по всей вЪроятности къ м5ловому возрасту, COCTOAMIA изъ красныхъ желЪзистыхъ или зеленыхъ песчаниковъ Cb многочисленными скопленями бураго желЪзняка и пе- ремежающияся съ глиной, содержащей сЗрный колче- данъ; м$стами въ основанш этихъ песчаниковъ лежитъ не толстый слой шпатоваго желфзняка. МЪловые осадки покрываются валунными отложенями, состоящими изъ песка, галечника, красноватой глины Ch валунами раз- личныхЪ кристаллическахъ породъ m aaTbw» лесса. На- конецъ къ современнымъ образовашямъ принадлежать р$фчные пески, сфрыя р$чныя глины и торфяники. Въ этихъ отложеняхъ выяснено было существован!е четырехъ главныхъ водоносныхъ горизонтовъ, изъ KO- торыхъ два находятся въ девонскихъ известнякахъ, *) И. Мушкетовъ. Геологтичесвй очеркъ Липецкато уЪзда въ связи съ минеральными источниками г. Липецка. Предварительный oruers въ Извфст1яхъ Геологическато Комитета 1884. T. Ш, № 2, стр. 87; полнфе Труды Геологическаго Комитета 1885. T. 1. № 4. are Tperiii—r CIOb песка между двумя пластами зеленова- тыхъ глинъ мфловой системы и наконецъ четвертый— надъ пестрыми, красноватыми валунными глинами. Изъ этихъ водоносныхъ горизонтовъ только третш, залега- tomi въ свитЪ желфзистыхъ песчаниковъ и TAWA Ch сфрнымъ колчеданомъ и шпатовымъ желфзнякомъ, MO- жетъ въ HPKOTOPBIXB случаяхъ считаться минеральнымъ пли другими словами, что подземныя воды только или преимущественно въ этихъ породахъ могутъ насыщать- ся желфзомъ и выходить на земную поверхность въ BOIS цълебныхъ желфзныхъ источниковъ. Геологическя изелфдованя npoe. Мушкетовапря- MO указываютъ, что открытые имъ источнаки выходятъ изъ этого водоноснаго горизонта и залегаютъ въ м$ло- выхъ породахъ ниже валуннаго слоя и р$5чныхъ нано- совъ, а потому ихъ можно признать за коренные. Между т$мъ какъ эксплуатпруемые до сего времени минераль- ные источники BCS выходили изъ верхнихъ наносовъ долины р. Липовки п составляли, конечно, производныя BETBN основной водяной жилы, а потому были подвер- жены BCEMB случайностямъ почвенныхъ водъ. Притомъ BCb они были схвачены y самой поверхности п по своей меньшей чистот$ и количеству должны были быть оставлены и замфнены вновь открытыми ключами, какъ дающими коренную воду, изолированную притомъ OTS прямаго BUAHIA атмосферы и почвевныхЪ водъ водо- непроницаемымъ слоемъ лесса. Такимъ образомъ, по мнфню mpoo. Мушкетова, главный коренной слой минеральной воды залегаетъ по NO-wy склону Воронежской горы въ толщахъ мфловыхъ породъ и спускается внизъ къ минеральному саду съ довольно большамъ уклономъ. — 152 — Три вновь открытые желфзные источника были 0045- ланы и закр5плены въ 1884 году, благодаря средствамъ небольшой правительственной субсидш, хотя слфдуетъ замфтить, что при производств работъ представились весьма значительныя затрудненя, BCTPETUBMIACA BB CIOS плывуна и едва преодолимыя при TSXb ничтожныхъ средетвахъ, которыми обладало Городское Управленте. Въ konn Апр$ля 1885 года по ходатайству Annen- кой Городской Лумы Медицинскимъ Департаментомъ Министерства Внутреннихъ ‚1515 mat поручено было произвести химическое изсаЪдоване воды вновь OTKpBI- тыхъ желЪфзистыхъ источниковъ. Во время пребываня моего въ г. Липецк въ теченш шести послЪднихъ дней Апр$ля wb$cana источники были подробно осмотръны и описаны, опредЪлено вновь количество воды, темпера- тура и удЪльный BECh ея, произведенъ предварительный . качественный анализъ, собраны п подготовлены образ- цы для детальнаго химическаго изслфдованя, кром$ TO- го осмотр$ны старые m находяпиеся вблизи проче же- лЪзные источники. Подробный химическ! анализъ про- изведенъ въ химической лаборатори Московскаго Уни- верситета при помощи хранителя минералогическаго кабинета E. Д. Кислаковскаго. IL. Onncanie новыхъ минеральныхь источняковъ ^). Три новые источника находятся въ очень недале- комъ разстоянш другъ or друга; два изъ wax № би № 7 въ IO. 3. углу сада минеральныхъ водъ, а TpeTiií *) См. приложенный въ концЪ ILIAHb и разрЪзь лиледкихь MHHe- ральныхь источниковъ. — 153 — № 8, sub ограды на базарной площади близь часовни. Источникъь № 6 лежить y самаго бюветнаго здан!я на западной croponb его, менфе чЪмъ въ четырехъ сажевяхъ or» wbcra стараго источника Herpa Великаго. Источ- никъ № 7 xb IO. В. въ 16-ти саженяхъ orb № 6, и источ- никъ № 8 xg» Ю. 3. въ 13-ти саж. отъ послЪдняго. 3a источником № 6 оставлено было назваше Петровскаго, потому что съ открытемъ его старый источнакъ Петра Великаго совершенно изсякъ. Источникъ № 8 получиль назване Альбишевскаго, въ память доктора Альбини, впервые высказавшаго предположеше, что эксплуатиру- емые въ его время минеральные источники были толь- ко побочныя BbTBH главныхъ ключей, залегающихъ TAb- TO въ другомъ wbcrb. Это предположене, высказанное еще въ 1804 году, подтвердилось ровно черезъ восемь- десять ATH, когда были открыты коренные ключи, по- C16 обдЪлки и ykpbmuenig которыхъ уничтожились BCS существовавниие минеральные источники. Источнакъ № 7, желфзистая вода котораго по большему сравнительно содержаню угольной кислоты, назначена для внутрен- HATO употреблешя, названъ Мушкетовскямъ, въ честь прох. Мушкетова, открывшаго коренные жел$зистые КЛЮЧИ. BC$ вновь открытые источники обдфланы Bb Форм$ колодцевь съ двумя деревянными срубами каждый, однимъ внутренним и другимъ наружнымъ. Промежу- токъ между срубами задЪланъ бЪ$лою глиною. Отверст!е колодцевъ закрыто двумя крышками, покрытыми слоемъ бЪлой глины: одною около 8 вершковъ OT высшаго уровня воды п другою, лежащею на верхнихъ вфнцахъ ©срубовъ и сверху засыпанною землею. Внутренв!й срубъ колодцевъ пмфетъ площадь с$че- Hid orb À до 6'/, квадр. аршинъ, глубина же колодцевъ: № 6—4'/, apm., № 7—7 apm. 9 sepuk, N 8—8°*/, аршинъ, Вода этихъ трехъ источниковъ по ;ReJb3HBIM' b трубамъ стекаетъ въ закрытый сборный колодецъ, а оттуда также самотекомъ по желфзнымъ трубамъ, пе- ресфкающимъ русло pbuku Липовки, идетъ въ другой ре- зервуаръ, откуда уже накачивается въ ванное здане. Водопроводная труба, соединяющая колодець № 7 съ сборникомъ имфетъ на концЪ, входящемъ въ этотъ по- слфдн, задвижку, при поворотЪ которой можетъ за- крываться отверсте входнаго конца трубы. Почти по срединЪ$ трубы ga TOMB Mbcr$, rab находился старый, нын$ изсякпий источвикъ Петра Великаго or» mes от- ходить BbTBb, черезь которую вода направляется въ четырехъугольную цистерну, находящуюся внутри бю- ветнаго здан!я. Ради cOepemenia желФзистой воды, она течетъ изъ колодца № 7 въ бюветное здав!е только въ продолжен дня; на ночь же задвижка открывается и вода направляется въ сборный колодецъ ^). Ш. Hawbpenie количества воды HCTOUHHKOB?T, Опред$лен!е производительности Липецкихъ минераль- ныхъ источниковъ CABIAHO было BCKOPS uocuab обдЪлки колодцевъ осенью 1884 года д-ромъ И. П. Соболе- вымъ и описано въ ero cTaTbb «о Липецкихъ мине- ральныхъ водахъ>, но я счелъ необходимымъ повторить эти измфреня съ пфлью ближе познакомиться съ CO- *) См. подробное omucaBie колодцевъ въ сталь д-ра M. U. Co- болева ,.Iumemkia минеральныя воды“. Труды Физико-Медицин- скато Общества при Императорскомъ Московскомъ УниверситетЪ. 1885 стр. 70—87. — 155 — GTOAHIeMb источниковъ въ данное время, такъ какъ это могло послужить wub для объяснешя mbroroparo разли- dif Bb составЪ воды, что и оказалось на самомъ Abas. Опред$лен!я производились двумя способами. Изм5- рялось количество воды при сток$ ея изъ водопровод- ной трубы въ сборный колодецъ. Но другому способу вода по возможности выкачивалась изъ колодца насо- сомъ и опредЪлялась скорость поднятия ея. При измфрени по первому способу оказалось что: Колодець № 6 даетъ 3188 ведеръ въ сутки. Колодецъ Ne 7 » 1368 » » » Колодець №8 » 33995 » » » Всего... 1791 ведро въ сутки. Причемъ uawbpenis скорости истечешя воды для колод- ца № 8, не могло быть мною произведено, велфдетв!е неисправности водопровода и здЪсь приводится uawbpe- Hie, сдЪланное смотрителемъ водъ осенью 1884 года. ДЛокторомъ И. I. Соболевымъ осенью 1884 г. получены слфдуюцщия числа: Колодець № 6 даетъ 4368 ведеръ въ сутки. Hoxogemp №71 > 2502 о» о» Колодецъ №8 » 9915 > » » Всего...... 9085 ведеръ въ сутки. Наконецъ uw» же сообщены были мнЪ числа полу- ченныя осенью 1885 года: Источникъ № 6 даетъ 4272 ведеръ въ сутки. Источвикъ №17 » 3816 » » » Источникъ № S » 2088 » » » Всего... 10176 ведеръ въ сутки. TEN AT o MN AES (Gv PROS CE Y o vfus el a en, V Rela du y. AERE TANT MA, p 9 th PANNE AT EN Yee TS oo TOR RD DTA NE " PAM М — 156 — Отсюда видно, что получаются очень разнообразныя результаты, изъ которыхъ впрочемъ можно закаючить, что наименьшая производительность источниковъ будеттъ: Источникъ № 6..... 3188 Источникъ № 7..... 1268 Источникъ № 8..... 2088 Beeno..- .ı... 6544 ведеръ Bb сутки. Наибольшая-же пропзводительность: Источникъ № 6..... 4368 Источникъ № 7..... 3816 Источникъ № 8..... 3335 Всего.... 11519 ведеръ въ сутки. Если же вычислить производительность источниковъ по скорости поднятя воды въ колодпахъ въ первые полъ-часа, то оказывается: Источникъ №6 — даетъ 3099 Источникъ № 7 » 4493 Источникъ № 8 *) » 4475 Всего....... 12067 ведеръ въ сутки. Такимъ образомъ Bch три источника даютъ въ на- стоящее время въ круглыхъ числахъ отъ 7000 до 12000 ведеръ въ сутки. *) Хотя мною и опредЪлена была скорость поднятя воды въ ко- aoıub № 8, но эти данныя, велфдств1е неисправности сруба, ока- зались непригодными для вычислен:я. Суточный дебитъ для № 8 вычисленъ на основани измфренй, сдфланныхъ д-ромъ Соботле- вымь осенью 1884 г. и помфщенныхъ въ вышеприведенной стать. — 157 — Cabgyerb замфтить, что суточный дебитъ ncbx» CTa- рыхъ источниковъ не превышалъь 6000 ведеръ. Источ- ники №6 п № 7 тотчасъ посл ихъ открыт!я давали оба, по измфреню д-ра Павлова 18000 ведеръ, но позд- ube послф mbkoropoii обдЪлки, дебитъ Ux не превышалъ 12000 ведеръ. IV. Температура волы m удфльный BCP es. Для onpegbuenia температуры воды нормальный Tep- мометръ Гейслера съ дфлевшями на '/,, градуса погру- жался въ средину колодца m посл$ 20 минутъ отчиты- BaHie производилось, не вынимая инструмента изъ воды, почти въ вертикальномъ положенши его. Для каждаго источника произведены были три опред$леня uU взято среднее между ними. Температура воды источника № 6, измфренная 26-го Aupbaa 1885 г. при температур$ воздуха 15° Ц., была 6°,6 IT. Температура воды источника № 7, u3wbpeuuas 25-ro Anptaa 1885 г. при температур воздуха 17° Ц., бы- ла 6°,9 IT. Температура воды источника № 8, измфренная 26-го Апрфля 1885 г. при температур$ воздуха 15° l|. бы- ла 6°,9 I. Эти измфреня совершенно согласны съ показанями прох. Мушкетова, по которому температура всЪхъ желфзистыхъь п UpbCHIX асточниковъ однообразна, именно orb 6—7° Ц. — 158 — Oupexbaenie удфльнаго вЪса воды произведено Ha Mb- crb посредствомъ пикнометра съ термометромъ работы Гейсслера. Каждый paa» дЪлалось два опредЪленя; для перваго вода была взята при Temueparypt 14° Ц., а для втораго при произвольной температурЪ на 1—3" ниже и удфльный вфеъ вычислялся, принимая, что измфнене объема минеральной воды въ этихъ предфлахъ темпе- paryp$ тоже, что для дистиллированной. Bes’ удЪльныя вЪса показаны при Temueparypt 14° Il, по отношеню Kb чистой дистиллированной водф при той же темпе- paryp$?. Удфльный вЪфсъ воды источника № 6. 1=0e опредфленте.......... 1,0003119 2-0е onpexbrenie. ......... 1,0003110 Среднее. ........ 1,0003114 Удфльный в5 съ воды источника № 7. 1-ое onpegbaenie.......... 1,0006823 2-oe onpegbaenie... ....... 1,0006872 Среднее ....... . 1,0006847 Удфльный в$съ воды источника № 8. 1-oe опредфлеше.......... 1,0003088 2-oe omnpegbzenie......... . 1,0003287 Среднее .. .... .. 1,0003187 V. Качественное изелфдоване состаза BOIS. Источникь № 7, Мушкетова. Вода этого источника, налитая въ стаканъ безцвЪтна, прозрачна, HO въ большомъ объем$, напримЪръ, въ литро- BOMb цилиндрЪъ, если смотрЪть сверху, 3aMbTHO желто- вата. Uepesb часъ она начинаетъ мутиться, а черезъ HECKOABKO часовъ появляется охристый осадокъ. Неза- долго до помутнен!я замфчается появлев!е незначитель- ныхъ пузырьковъ газа. Вкусъ воды слабовяжущй, um вильный; она He имфетъ запаха. СвЪжая вода, только что почеринутая изъ колодца, относилась къ реактавамъ слфдующимь образомъ: Красная лакмусовая и желтая куркумая Oy- мажки при смачиванш водою не измфнялись, но при высыхани обнаруживали слабо щелочную реакщю, ко- торая была совершенно явственна посл$ помутнения воды. Соляная кислота He пропзводила murmbnis. Хлористый бартй uepeab н$сколько секундъ производилъ муть въ водЪ, слабо полкисленной соляною KACIOTOW. AMMIak® давалъ слабое uomeurbnie, 3aTbMb муть. Азотнокислое серебро въ 5045, подкислен- ной азотною кислотою, пройзводило сильную муть. Шавелевокислый аммон!Й давалъ тотчасъ сильную муть и вскорЪ осадокъ. Жел 5 зоспнеродистый кал! И въ водЪ, под- кисленной соляною кислотою, производилъ тотчасъ до- вольно значительное зеленовато-синее окрашиванте. Дубильная кислота окрашиваетъ воду въ oi- олетовой, 3aTbM въ темно-Ф!олетовый цвЪтъ. Галловая кислота даетъ постепенно сильное сине-Ф1олетовое окрашиванге. Если прибавить къ водф раствора 1одистаго кая, слабаго крахмальнаго клейстера и чистой разведенной cbpHoli кислоты, TO He происходатъ никакого окраши- Bai. СлФдовательно вода He содержитъ азотистой ки- слоты. — 160 — Подробный качественный анализъ произведенъ быль по MeTOJaM?, указаннымъ въ извЪстномъ руководствЪ Dpeseniyca *), причемъ употреблено было около 20 литровъ воды и найдены слфдующия составныя части: (0) сновантя. Натръ Кали Аммакъ Известь Баритъ Maruesia Глиноземъ Закись желфза Закись марганца Кислоты m галогены. Cbpnas кислота Угольная > Docoopnag > Кремневая > Азотная > Хлоръ [045 1 Индехерентныя вещества. Азотъ. Смолистыя органическ!я вещества. Гумусовыя органическя вещества. LA Количество азота не было omnpejbueno. Для количественнаго также, какъ и для подробнаго качественнаго анализа вода всЪхъ трехъ источниковъ была Ha MbCTS быстро профхильтрована черезъ шведскую бумагу, для удалешя взмученныхъ веществъ, въ стек- лянные сосуды различной величины съ хорошо притер- тыми стеклянными пробками и доставлена въ лаборато- *) Фрезентусъ.— Руководство къ качественному химическому анализу. Переводъ съ 14-го нфмецкаго издантя mox» редакцей A. II. Сабанфева. Москва 1881. $8 211—213 — 161 — piro Mockosckaro Университета. Для количественнаго изслфдован!я тамъ, TAB это было нужно бралось, все со- держимое стклянки BMbCTS съ образовавшимся осадкомъ. Порцш для опредзленя угольной кислоты были подго- товлены при ACTOYHORB. Hemounuxs № 6, Петра Beauxao. Вода этого источника прозрачна, безъ запаха, нали- тая въ стаканъ начинаетъ мутиться примфрно черезъ часъ, послЪ чего показываются пузырьки газа; He имъетъ запаха, вкусъ такой же, какъ воды источника № 7. Лакмусовая п куркумовая бумажки, соляная кислота, аммакъ, желЪзосинеродистый кал, дубильная ип гал- ловая кислота относятся къ свЪжей, только что почерп- нутой водЪ также, какъ M Kb водЪ источника № 7. Между Tbw» какъ хлористый барШ, щавелевокиелый аммонй и азотнокислое серебро указываютъ на н5сколь- RO меньшее содержане cbpuoit кислоты, хлора и извести. Подробный качественный анализъ, на который упо- треблено было около 20 метровъ воды, показалъ со- держане тзхъ же составныхъ частей, какъ и въ источ- HHEB № 7. Hcmounurs № 8, Альбини. Вода этого источника прозрачна, OeampbrHa, мутится при стоянш почти также скоро, какъ и APYTIA воды, только муть 3aMbTHO слабЪе. ЖелЪзистый вкусъ слабый, He имфетъ запаха. Предварительное испыташе на mbcrb свфжепочерпну- той воды показало, что реакцш съ лакмусовой и Kyp- кумовой бумажкой, соляной кислотой, хлористымъ 6a- J£ 1. 1886. 11 — 162 — piewb и азотнокислымъ серебромъ сходны съ водою источника № 6, между TEMB какъ uo дЪйств:ю жел$з0- синеродистаго камя, дубильной и галловой кислоты, HeCoMHbHHO слЪдовало вывести заключене о значительно меньшемъ содержанш жел$за. Rpowb того обнаружены слфды азотистой кислоты. Подробное качественное испы- TaHie, произведенное съ 20 литрами воды, показало CO- держан!е TEXB же составныхъ частей, какъ п въ дру- THXb источникахъ. Vi. Колнчественное изелфдоваше, При количественномъ изслФдованш приняты были Th методы, которые изложены y Фрезен!уса въ ero «Anleitung zur quantitativen chemischen Analyse. 6 Auf. SS 206—213», a также y Kubel-Tiemann’a въ «Anlei- tung zur Untersuchung von Wasser. 2 Auf. Частности указаны Bb JalbHbiimnew» ONNCAHIN. A. Непосредственныя дачныя анализа воды источника Л 7. 1. Опред$ лен! е хлора. a) Ma» 626,23 грам. воды получено посл$ подкисле- Hia азотной кислотой и осажденя азотнокислымъ се- ребромъ 0,1045 грам. хлористаго и 1одистаго серебра, Ве. For sc o MIN MONS 0,166871 p. M. b) Ha» 837,79 грам. воды получено 0,1391 грам. хлористаго и 1одистаго ECDBODA, TO CEE. . 0 POP, D 0,166032 » » Среднее .... 0,166451 p. M. ha e Вычитая отсюда количество 1оди- стаго серебра, вычисленнаго на осно- ванш опредфления 12. a............ 0,000020 р. М. ()стается хлористаго серебра... 0,166431 » » Слфдовательно хлора............. 0,041148 р. М. 2. Опред $ ленте угольной кислоты. a) Ma» 225,6649 грам. воды получены угольной ки- слоты, собранной въ трубочкахъ съ натронною известью 181560 грам. то-ещь........... 2. 0.525558 р. М b) Изъ 214,1875 грам. воды полу- чено 0,1127 грам. угольной кислоты, ROZCCTh . ИЕ, 0,526174 » » Среднее... 9,525866 p. M. 3. Опредфлен!е кремневой кислоты. a) Изъ 2921.66 грам. воды, вынаренной, послЪ под- кислен1я соляной кислотой, до суха въ платиновой чашкЪ, получено 0,03246 грам. кремневой кислоты ESCCOIb TJA Liu wg ee Be 0,011110 p. M. hb) Ma» 2954,94 грам. воды получе- но 0,03296 грам. кремневой кислоты HIM s. р. B uou s air en 0,011154 » » Среднее... 0,011132 p. M. 1. Опред $ ленте закиси желЗза. а) Фильтратъ отъ 3.а посл прибавленя хлористаго AMMOHIA былъ осажденъ амм!акомъ, осадокъ нечистой окиси желфза растворенъ въ соляной кислот$ m жея$зо 11* — 164 — выдфлено изъ этаго раствора кинячемемъ съ yKCyCHO- кислымъ ватр1емъ въ вид освовной соли. Для удален!я небольшихъ слфдовъ глинозема и ФосФорной кислоты осадокъ былъ растворенъ въ соляной кислотЪ и послЪ прибавки кислаге виннокислаго камя жел$зо осаждено сфрнистымъ аммонемъ. С$рнистое жел$зо переведено въ окись жел$за, которая и было взвЪшено. Получено 0,0322 грам. окиси желза. СлФдовательно закиси желЪза..... 0,009919 p. M. b) Изъ Фильтрата or» 3.b при no- добной же обработк$ получено 0,0335 грам. окиси желфза, а сл$довательно закиси ;elbaa...... NER e o EE D D Cpeagee .... 0,010061 p. M. 5. Опред$ лен!е извеети. а) Фильтратъ отъ 4.а былъ дважды осажденъ щаве- левокислымъ аммошемъ. Посл$ переведеня шавелево- кислой соли въ ефрнокислую посл$дней получено 1,3281 Па ПО... .. 0,454563 p. M. b) Изъ emzbrpara ors 4.b при по- добной же обработк$ получено 1,3443 грам, то-ееть...::.:...: race . 0,154933 > > Среднее. ... 7 0,404148 р. M. Вычитая отсюда на основанш опре- abıenia 12.d., сфрнокислаго барйя... 0,000211 » » Остается сЪфрнокислаго кальшя.. 0,454537 p. M. а окиси кальшя.......... 00. OO php STD 6. Onpeabzenuie marmesin. a) Фильтратъ ors 5.a былъ выпаренъ до суха въ платиновой чашк$ и сола аммоня удалены слабымъ прокаливанемъ. ПослЪ осаждения раствореннаго остатка ФОСФОрнокислымъ аммошемъ получено 0,4085 грам. un- рофФосФорнокислаго MarHig, что соотвфтствуетъь 0,1472 грам. окиси магия или........ ..... 0,050888 р. M. b) Ha» фильтрата отъ 5.6 получено 0,4122 грам. пароФосфорнокислаго маг- His, то-есть, 0,1485 грам. окиси маг- Hig HIN... co P SU ENERO DOO UC NEC 0,050254 » » Среднее... 0,050318 p. M. 1. Onpeabaenie CHPHOË кислоты. a) Ma» 2072,23 грам. воды получено 0,2864 грамм. сфрнокислаго 6apia, то-есть 0,098335 сЪрной кислоты № ... 0,047453 р. M, b) Изъ 1530, 54 грам. воды получе- но 0,2122 грам. сФрнокислаго бария, то-есть 0,072858 грам. cbpmoii кисло- ИИ. НЕ 0,047602 > » Среднее... 0,047597 p. M. 8. Onperbrenie хлористыхъ шелочныхъ MCTALIOB DS. a) Фильтрать отъ 7.a былъ выпаренъ, обработанъ нфсколько разъ известковымъ молокомъ, зат5мъ углекис- лымъ и щавелевокислымъ аммон!емъ. По удаленш awwias- HBIXB солей растворъ чистыхъ хлористыхъ щелочныхъ 107 te > eux 7 di \ 4 x | vro t ре INTR c at Tn MV dnm Fe NN. РУ м — 166 — металловъ, по прибавлени нЪФсколькихъ капель соляной кислоты былъ выпаренъ въ маленькой платиновой чаш- KB, слабо прокаленъ m взвфшенъ. При этомъ получено 0,5044 грам. хлористаго камя-- хлористаго HaTpis.... И... а en CGU 2194.02 р. М. b) Ha» enabTpára orb 7.b при по- 4o6Hoii же обработк$ получено 0,3733 И. ee ARCS 0,243902 » » Среднее... 0,243653. p. M. 9. Опред $ ленте K'à ar. a) Изъ хлористыхъ щелочныхъ металловъ, указан- ныхъ BB 8.а получено 1,1062 грам. хлороплатината ка- nid, что соотвфтствуетъ 0,213187 грам. кали или 0,102878 р. М. b) Ha» хлористыхъ металловъ, вы- дЪленныхъ Bb 8.6 получено 0,8168 грамм. хлороплатината Katia, то-есть 0,157407 грамм. кали, или......... . 7:0, 1028 о» Среднее. .. 0,102861 р. М, AGOVUCTARO Kai: ea... ons 0,162817 » » 10. Onpeabzazeuie натра. Общее количество хлористыхъ IeJXOUHbIX b металловъ cy ААС СВОИ О. ED l.i 0,243653 p. M. Вычитая отсюда хлористый кали (9) 0,162817 > > Остается хлористаго натра.. 0,080836 р. M. Что соотвфтствуетъ количеству натра 0,042861 » > — 167 — 11. Onpexbienie глинозема. Глиноземъ былъ опредфленъ изъ количествъ воды 3.а u 3.b (всего 5876,60 rpaww.), пменно изъ Фильтратовъ, оставшихся nocab осажденя желфза сфрнистымъ аммо- Hiewb въ присутствш кислаго виннокислаго Kasia. При этомъ получено 0,0013 грам. Фосфорнокислаго амомишя, слфдовательно глинозема........... 0,000093 р. М. 12. Опред$ лен! е ivga, фосфорной кислоты, марганца и барита. Для опредфлевня этихъ находящихся въ незначитель- номъ количеств$ составныхъ частей были употреблены остатки посл$ выпариваншя 60077 грам. воды п обра- ботаны HO методамъ, указаннымъ въ «Anleitung zur quantitiven chemischen Analyse von В. Fresenius 6 Auflage S 209. 6. Для ompenbıenia ioga сухая масса извлека- лась многократно 96 проп. алкоголемъ, изъ растворив- шейся части, mocrb послЪдовательной обработки алко- големъ, съ цфлью удаленя большей части хлористыхъ металловъ, 1юдъ выдфлялся азотистой кислотой и ра- створъ его въ сфрнистомъ углерод5 обезцвЪчивался pa- створомъ сфрноватистокислаго натрия опредЪленной кон- центращи. Фосфорная кислота послБ выдЪфлешя въ видф OCHOB- ной желЪзной соли, была осаждена молибденовокислымъ аммошемъ, 3aTbMP переведена. въ пироФосфорнокислый MarHili и въ этомъ BOA взвЪфшена. Баритъ опредЪлялся въ кремневой кислот$, выдфлен- ной изъ воды Cb соблюдешемъ BCEXB npiewob, указан- HbIX'b Bb вышеозначенномъ PYKOBOACTBS. Марганецъ опредфлялся въ видф chpumcraro марганца. — $68 — a) Для обезцвЪчиваня ioga, выдфленнаго изь 60077 грам. воды потребовалось 0,5 куб. сант. раствора сЪр- новистокислаго натрия въ ‘/,,, нормальнаго, сл$дователь- HO ioga содержится 0,000635 грам. или 0,000010 р. M. b) Ma» 60077 грамм. воды получе- но 0,0223 грамм. пирофФосфорнокисла- го магния, слЪфдовательно фосфорной кислоты 0,014264 грамм. или....... 0,000297 » » c) Изъ 60077 грам. воды получено 0,1275 грам. сЪрнистаго марганца, что соотвфтетвуетъ 0,104051 грам. закиси MA DR И еее вый à dE ETE TINO 0,001732 » » d) Изъ 60077 грам. воды получено 0,0127 сЪрнокислаго бария, то-есть... 0,000211 » » окиси баря............ 0,000139 » » 13. Опред $ лен! е азотной кислоты. Азотная кислота опред$лялась въ BUA окиси азота mo способу Шульце-Тиманна (Anleitung zur Untersu- chung von Wasser von Kubel-Tiemann 2 Auflage S. 55). 999,52 грам. воды дали 20,7 куб. сант. окиси азота при давлени 750,5 м. м. m температур» 21° Ц. Упру- гость пара при 21° Ц. равна 18,5 миллим., слЪдовательно: . 20,1(150,5—18,5)273. _ Va GT 2 94 — 18,51 куб. canr. при 0° m 760 миллим. Что соотвЪтствуетъ 18,51 X2,413—44,665 миллигр. №0.. Слфдовательно азотной кислоты 0,044686 p. M. n» — 169 — 14. Onpeabaecnie ammMiaka. 1879,78 грам. воды послф подкисленя соляной Kuc- лотой были выпарены въ peroprb до малаго объема, аммакъ былъ выдфленъ кипяченемъ съ св5жепрокален- ной магнезей, поглощенъ въ надлежащихъ пр!емникахъ слабою соляною кислотою, полученный хлористый ам- мон переведенъ въ хлороплатинатъ, который былъ CO- бранъ на азбестовомъ Фильтр m высушенъ при 120° Bb TOKB сухаго воздуха. Получено 0,0975 грамм. хлороплатината аммовя. CabgosaTedbHO amMiaka........... 0,003975 р. М. или окиси AMMOHIA.............. 0,006080 > » 15. Onpeabienie смолистыхъ и гумусо- выхъ органическихъ веществъ. 4665,36 грам. воды были выпарены на водяной банЪ досуха. Остатокъ былъ обработанъ ири нагр$ванш un- стымъ He оставлявшимъ при испаренш остатка kphbn- кимъ алкоголемъ и спиртовая жидкость процфжена че- резъ Фильтръ, который былъ промытъ сначала водою, потомъ кипящимъ алкоголемъ. Фильтратъ выпаривал- ся Ha водяной бан и OCTaBtuieCA HBCKOJIbKO капель ero обработывались дистиллированною водою. При этомъ выдфлялись клочья, которыя собирались на Ma- ленькомъ ФильтрЪ. Для дальнфйшей очистки они снова растворялись въ чистомъ кипящемъ алкоголЪ, растворъ выпаривался, обработывался водою, затфмъ выдЪлив- mieca клочья еще разъ растворились въ алкоголф и этотъ растворъ выпаривался въ платиновой ARE при — 170 — 100°. Остатокъ высушиавалея и взв$шивался. llo ycra- новленш вЪфса платиновой чашки BMBCTS съ смолистымъ веществомъ она была слабо Harpbra. При этомъ про- пеходило разложене и потемнеше, выдфлене бЪлыхъ приятно ароматически пахнущихъ паровъ; въ конц пла- тиновая чашка накаливалась до тфхъ поръ, пока He сгоралъ весь уголь и затЪмъ взвЪ5шивалась. Изъ разности этихъ двухъ BECOBB опредфленъ былъ BSC смолистыхъ веществъ оказавпийся 0,0021 rp. или 0,000450 p. M. Водныя жидкости, отФильтрованныя OTD выд$ленныхъ смолистыхъ веществъ, были прибавлены къ обработан- ному крфикимъ алкоголемъ остатку, который былъ пред- варительно высушенъ; вся масса выпарена была до суха при 100° n по прибавленш небольшаго количества воды обработывалась по каплямъ слабою CEPHOW кислотою A0 окончательнаго разложеня углекислыхъ солей и вы- дъленя угольной кислоты. По прибавленш небольшаго количества чистой окиси. свинца все выпаривалось до суха, остатокъ смфшивался съ хромокислымъ свинцомъ ий эта CMbcb подвергнута была для опред$леня углерода элементарному органическому анализу, причемъ въ пе- редней части трубки помфщалось металлическое серебро. Получено было 0,1080 грам. угольной кислоты, что CO- OTBbTCTByeTb содержаншю углерода... 0,006313 p. M. Если принять, "TO этотъ углеродъ сполна принадле- житъ гумусовымъ (перегнойнымъ) органическимъ веще- ствамъ, находящимся въ почв$ и содержащимъ обы- KHOBeHHO 58°, углерода, то по вычисленю коли- чество этихъ органическихъ веществъ оказывается рав- TOL éd ue TUUM ANM UA er ta RUE 0,010884 р. M. а 16. Oupeabrenie в$ са остатка, потучен- Haro nocab выпариван!я воды съ сфр- HOP кислотою п слабаго прокаливан!я. a) 814,01 грам. воды дали 0,7188 а NS e DDR MEN ES аки 0,919890 pur M: b) 783,53 грам. воды дали 0,7216 (DER. TORT, ai ADM RM EN UE 0,920960 » » Среднее.... 0,920425 p. M. Таблица непосредственныхь результатовь анализа воды источника № 7. Mama (9. 0. DER UNS 0) s... nenn. À TG (NI, RS esse se ввести, (Ca0) ee elec BaouratiDaO)s s. u.s cma esl etus Магнези (MgO)............. ны Втинозема (АБО)... Закисп желфза (FeO)............. : 3akmem марганца (MnO). .......... à ‘СЪрной кислоты (30,)......... un Угольной кислоты (CO,)........... Фосфорной кислоты (P,0,)......... Кремневой кислоты (SiO,).......... Азотной кислоты (N,O,)..........- Хлора . Тода Смолистыхь веществъ............. Гумусовыхъ веществъ............ a eee ee eer 09 FGF Fee 0 + © » + 9099 + 0 9» 6 Въ 1000 чаестяхъ по вЪсу. 0,042861 0,102861 0,003975 9,187221 9,000139 0,050318 0,000093 0,010061 0,001733 0,017599 0,525866 0,000237 0,011132 0,044686 0,041148 0,000010 0,000450 0,010884 p. M. B) Puuucaenie анализа 600% ‘источника Л 7. a) СБрнокислый 6api ii. G$paorucıaro 6apin no (12d.)....... 0,000211 p. b DBocvoopsormcısä amwmoniü. Глинозема найдено (11)............ 0,000093 OH связываетъ фосфорной кислоты.. 0,000127 Въ Фосфорнокислый awwoniil.... 0,000210 c) Фосхорнокислый кальцЕЙ. Фосфорной кислоты найдено (12.b).. 0,000237 Изъ этого числа связано съ глинозе- о ts 2 0,000127 Остатокъ eoceopmHoii кислоты... 0,000110 Связанъ съ известью (9 3kB.).. ... .. 0,000130 Въ ФосФорнокисяый кальшй.... 0,000240 d Тодистый натрий. Тода найдено, (12.0. ..... 20 0,0000 10 OH связываетъ HATPIA............. 0,000002 Въ ioAuCTHIË натрй....... 0,000012 e Хлористый натрий. Хлора найдено (1)................ 0, 041148 онъ связываетъ натрия............. 0,025085 Въ хлористый натрй..... 0,069233 f Азотнокислый HaTpii. Натра найдено (10)............... à 0,042861 что соотвфтствуетъ HaàTpis...... .... 0,031798 изъ этого связано 1одомъ и хлоромъ (done). а. 10025087 Остается натря........ ‚: / 0.00371 ы Что соотвфтетвуетъ натра...... ete 0.004908 связывающаго азотной кислоты. .... 0,008636 Въ азотнокислый натрий. .. 0,013594 5) A3OTHORMCIBIÄ аммон!й. Окиси ammonia найдено (14)........ 0,006080 онъ связываетъ азотной кислоты.... 0,012263 Въ азотнокпелый аммошй.. 0,018343 es h Азотнокислый Kalil. Азотной кислоты найдено (13)...... 0,044686 Изъ этого числа свя- зано съ натромъ. 0,008636 р. М. Изъ этого числа свя- зано съ амм!акомъ 0,012263 » » Во. . 0,020899 Остается азотной кислоты..... 0,023787 UBIJaHHOH СЪ Кали, 02... 2... sees 0,020752 B» азотнокислый калй.... — 0,044539 X » » » E — 174 — i СБрнокислый калий. Cbpuoii кислоты найдено (7), ....... 0,047527 она: евязываеть Ram... 3... 2.2: CERRO. 0,055725 Въ сфрнокислый калш.... 0,103252 К) Углекислый калЕй. Али. Hamieno (9)... .. 22. 0,102861 Соединено съ азот- ной кислотой.... 0,020752 p. M. Соединено c» cbpnoii кислотой. . ..... 0,000125 > > 11080 и 0,076477 Остается кали............ 0,026384 Связаннаго съ угольной кислотой.... 0,012329 Въ углекислый Kad. 2. 0,038706 Что соотвфтетвуеть безводнаго дву- YTAERNCHATO Ка ee cee a's, sole eee eee 0,051028 ) Углекислый kazbmiit. Окиси кальшя найдено (5)......... 0,187221 Соединено съ eoceopHom кислотою.. 0,000130 Остается окиси кальшя... 0,187091 она связываетъ угольной кислоты... 0,158308 въ углекислый кальцй.... 0,345399 Что соотвфтствуетъ безводнаго дву- углекислаго кальщшя............. 0,503707 » » » У m) Углекослый магн! й. Marneaim, найдено. (6)... mone 0,050318 она связана Cb угольной кислотой... 0,055350 въ углекислый магнш..... 0,105668 Что соотвфтствуетъ безводнаго дву- MATRA AO S Магня........-....-. 0,161018 n Углекислая закись желЗза. Закиси желфза найдено (4).......:. 0,010061 она связываетъ угольной кислоты... 0,006148 въ углекислую закись жел$за... 0,016209 Что соотвЪтствуетъь безводной ABY- углекаслой закиси жел$за........ 0, 022357 0) Углекислая закись марганца. Закиси марганца найдено (19.с)..... 0,001738 она связываетъ угольной кислоты... 0,001072 Bb углекислую закись марганца. 0,002804 Что соотвфтствуетъ безводной двуугле- кислой закиси марганца.......... 0,003876 р) Свободная угольная кислота. Угольной кислоты найдено (2)...... 0,525866 Изъ этого числа связано въ углекислыя соли: Cb кали. ..... .... 0,012822 p. M. DUUHUSBECTBIO. 22... 0,158308 » » » магнезей. ..... 0,055350 » » » закисью желЪфза. 0,006148 » » » закисью марганца 0,001072 » » И. 0,233200 р M: x x = = p. M. О стает... 0,292666 о Изъ этого числа связаво съ углекис- лыми солями BB двууглекислыя (по- лусвязанной угольной кислоты)... 0,233200 р. М. свободной угольной кислоты... 0,059466 p. M. q) Кремневой кислоты найдено (3) 0,011182 p. M. г) Органическ!я вещества. Смолистыхъ веществъ по 15........ 0,000450 р. М. Гумусовыхъ веществъ по 15....... 0,010884 » » 5) Пов$ рка черезъ сравненте в$ са полу- ченнаго выпариван!емъ съ cbpuo ku- слотою слабо прокаленнаго остатка съ суммою OTABABHO опредф$ленныхъ ча- стей, вычисленныхъ въвид$ сфрнокис- лыхъ солей, окисей и пр. Найдено извести 0,187221 p. M. вычислено въ BHJb Cb5pHOR. калышя (Ch 0187091746200): a. «Le tS 0,554364 p. M. вычислено BB BAIS DOCHOPHOK, кальшя (съ 0,000130 Са0) 33/9 + sel singers 0,000240 » » Найдено cbpmokucaaro баря........ 0,000211 » » » глинозема 0,000093 p. M. вычислено въ BHAb ФосФорнок.алюминя — 0,000219 » » Найдено натра 0,042861 p. M. вычислено въ BHA’ cbpuokucr. narpia 0,098165 » » Найдено кали 0,102861 p. M. вычислено въ BAAS сфрнокисл. камя. 0,190216 » » Найдено maruesin 0,050318 p. M. вычислено въ видЪ cbpuokucr. магня 0,150954 » » E eee Найдено закиси марганца 0,001732 p. M. вычислено въ BAAS CHPHOKUCI. закиси MAD Na BTA оны. поры. 91,0, 002082. p. М. Найдено окиси æexb3a............. 0,011179 » » » ИКремневой кислоты........ 0,011132 » » Сумма...... 0, 920354 p. M. Найдено прямымъ опытомъ (no 16).. 0,920425 » » C. Conocmaeaeuie результатовь анализа воды источника „№ 7. а) Углекислыя соли вычислены въ видЪ средвихъ солей: Въ 1000 частяхъ по BBCy. Хлористаго натря........ AV uli 0,069233 p. M. lumeraro натрия. в... 6... 0,000012 › › Азотнокислаго HaTpif.............. 0,013594 » >» Азотнокислаго аммоня......... .... 0,018349». > AGOTHORACHALO HAT... 1... 0,044539 » » BEHHORHCAATO. Rd... soe ree 0.103252 » > Углекислаго &adis...... un. 0.058700, o Фосфорнокислаго кальшя......... .. 0,000940 » » Фосфорнокислаго алюмивя......... 0,000210 » > СБрнокислаго баря............... 0.000210 75/017 MEXeKHCIdPO:. KdIbHIS.: 2... scs. 0.945999 105 Vraerucraro warBis...... BR Na 60d 5 № Углекислой закиси желЪза......... 0,016209 › » Углекислой закиси марганца....... . 0,002804 >» » Кремневой KHCIOTBI.. ....... ...... ‚ .0,011132 > .» Смолистыхъ веществъ........... .. 0,000450 » » Гумусовыхъ веществъ.............. 0,010884. >» » Сумма твердыхъ веществъ...... 0,750886 p. M. № 1. 1686. 12 — 173 — Угольной кислоты полусвязанной.... 0,233200 p. M. Угольной кислоть! CBOOOAHOÏ.. ...... 0,059466 » » Азота небольшое количество. (Сумма всфхъ составныхъ частей 1,073552 › » b) Углекислыя соли вычислены въ вид$ безводныхъ двууглекислыхъ солей: Въ 1000 частяхъ по вЪсу. А ористато, На. ee 0,069233 р. М. TOTHOTAEO. Нар 0,000012 › › Азотнокислаго HATPIA.............. 0,013594 » ›. Азотнокислаго аммоня. ............ 0,018343 › › Азотнокислаго каля....... И 0,044539 » » EBPHORACHATO Kalif............... 0,103259 › › Двууглекислаго кашя.............. 0,051028 > >» Фосфорнокислаго кальшя.......... 0,000240 › › Фосфорнокислаго алюминия.......... 0,000210 › › (Зрнокислаго Ó6apis................ 0,000211 › › Двууглекислаго кальшя............ 0,503707 » > Двууглекислаго магшя............ . 0461018 » > Двууглекислой закиси желфза....... 0,022357 › › ЛДвууглекислой закиси марганца...... 0,003876 › > Иремневой KHCIOTHI . ...:.......... 0,011132 » » Смолистыхъ органическихъ веществъ. 0,000450 » > Гумусовыхъ органическихъ веществъ. 0,010884 » >» Сумма твердыхъ составныхъ частей 1,014086 p. M. Свободной угольной кислоты....... 0,059466 > > Азота HEOOABMIA количества. Сумма всфхъ составныхъ частей... 1,073552 р. M. -z 9 Объемъ свободной и полусвязанной угольной кислоты при температур$ источника (6,9 Ц.) п нормальномъ дав- лени въ 1000 куб. сант. воды... 152,536 куб. сант. Объемъ свободной угольной ки- Е. oh 30,993 > > А. Henocpeocmeeuwwa данныя анализа воды источника Л 6. 1. Опред $ лен!е хлора. a) Изъ 741,81 грам. воды получено 0,04352 грау. хлористаго и 1одистаго серебра, то-есть 0,058667 p. M. b) Изъ 598,9 грам. воды получено 0,03542 грам. хлористаго и iogucTaro REHCUDS; C TO-GGTB. „ae ла. 0,059140 » » Cpeauee ... 0,058903 p. M. вычитая отсюда количество I0AUCTA- го серебра на основанш опредЗле- В 2 EOS па 0,000007 > > Остается хлористаго cepeópa.. 0,058896 > > CabaosaTezbHOo XIOPA.......... ... 0,014561 > > 2. Oupexbienie угольной кислоты. a) Ma» 213,2061 грам. воды получено угольной ки- слоты 0,0767 rpaw., TO-eCTb........ 0,359755 p. M. b) Изъ 199,3372 грам. воды полу- чено угольной кислоты 0,0718 rpaw., HEED Tb N SE о uf 0,358187 > > Среднее...’ 0,35895D 723 19* — 186 — 3. Опред$ ленте кремневой кислоты. а) Изъ 2683,76 грам. воды получено 0,02856 грам. кремневой кислоты, то-есть......... 0,010641 p. M. b) Ha» 2884,06 грам. воды получе- но 0,03026 грам. кремневой кислоты, В ep ass sett «wa 0,010493 jy > Среднее... 0,010567 › > 4. Onpeabzenuie закиси жел ф$за. а) Фильтратъ отъ 3.a uocib прибавления хлористаго аммоня былъ осажденъ амм!акомъ, осадокъ нечистой окиси желфза растворенъ въ соляной кислотЪ и жел$зо выдЪлено изъ этого раствора кипяченемъ Cb уксусноки- слымъ натр!емъ Bb видЪ основной соли. Для удаленя небольшихъ слфдовъ глинозема и ФосФорной кислоты осадокъ былъ растворенъ въ соляной кислотЪ и послБ прибавки кислаго виннокислаго камя желфзо осаждено сфрнистымъ аммонемъ. СЪФрнистое желЪзо переведено было въ окись желфза и взвЪшено. Получено 0,03173 грам. окиси желфза, слЪдовательно 3a- BACH. Коба: se + ка...’ ФОНЕ b) Ha» хильтрата 3.b при подобной же обработкЪ$ получено 0,03253 грам. окиси желЪза, а слЪдовательно закиси TUO E И | О S Среднее ... 0,010395 p. M. 5. Опредф ленте извести. а) Фильтратъ отъ 4.а былъ дважды осажденъ щаве- левокислымъ аммон!емъ. llocab переведения щавелево- er — 181 — кислой соли въ CEPHORACAym послфдней получено 0,98216 EDAM., ое о. оны. 0,365964 р. М. b) Ha» Фильтрата 4.6 при подобной же обработк$ получено 1,064 rpaw., HAUTE c сравни 0,568924 › » Среднее.... 0,367444 р. М. Вычитая на основани опредЪлен!я 12 d. сфрнокислаго баря........... 0,000015 >» > Остается ebpmokucaaro кальшя.. 0,967429 p. M. что COOTBbTCTByeTe окиси кальшя. 0,151294 › » 6. Опред5 лен!е магнезти. a) Фильтратъ OTB 5.а былъ выпаренъ до-суха въ _ платиновой чашк$ и соли AMMOHIA удалены слабымъ на- каливан!емъ. Послф осажден!я раствореннаго остатка ФОСФОрнокислымъ натр!емъ получено 0,31559 грам. пи- роФосФорнокислаго магн!я, что соотвфтствуетъ 0,115726 грам. окиси магн1я HJIH...........- 0,042375 р. М. b) Изъ фильтрата or» 5.6 получено 0,33979 грам. пирофФосфорнокислаго магн!я то-есть 0,122446 грам. окиси магн!я или....... CUR TENE о EE. ARIES 0,042456 » » Среднее... 0,042415 p. M. 7. Опред $ лен1е сфрной кислоты. а) Изъ 2024,76 грам. воды получено 0,0318 грам. сфрнокислаго бар!я, то-есть 0,028085 грам. сЪфрной И ИИ... 0,013870 р. М. c NA — b) Ma» 2947,78 грам. воды получе- uo 0,1186 грам. сфрнокислаго бария, то-есть 0,040721 грам. сЪрной кисло- | HEMET EMT И Па TEN 0,013814 p. M. Среднее... 0,013842 p. M. 8. Опред $ лен1е хлористыхъ щелочныхъ металлов 7. а) Фильтратъ отъ 7.а былъ обработанъ такъ, какъ было указано при описаши анализа воды источника, № 7. При этомъ получено 0,2019 грамм. хлористаго каля--хлористаго натр!я, то-есть... 0,099715 p. M. b) Ma» Фильтрата отъ 7.b при по- добной же обработкЪ получено 0,2899 И ue Ho a P51 0,098345 > > Среднее... 0,099030 р. M. 9. Опред $ лен!е кали. a) Изъ хлористыхъ щелочныхъ металловъ, указанныхъ BB 8.а получено 0,2699 гр. хлороплатината каля, что CO- отвфтствуетъ 0,052082 грам. кали или 0,025718 р. M. b) Изъ хлористыхъ металловъ, вы- дъленныхъ въ 8.6 получено 0,3926 трам. хлороплатината калия, то-есть 0,075798 грам. кали или.......... wv КО. O20 Malian > Среднее... 0,025715 p. M. RIODDHETATO кая... сене oe oe > 0,040684 >» > — 183 — 10. Onpeabzenie натра. Общее количество хлористыхъ щелочныхъ — MeTal- И а 0,099030 р. M. вычитая отсюда хлористый кал (9) 0,040684 >» > Остается хлористаго натря.... 0,058546 p. M. Что cooTBbTeTByeTp количеству Harpa (0,030946 › › 11. Опред $ ленте глинозема. Глиноземъ былъ опредфленъ изъ количествъ воды 3.а m 3.0 (всего 5567,82 rpaw.) именно изъ Фильтратовъ, оставшихся послЪ осажденя желЪфза с5рнистымъ аммо- HieMb въ присутствш кислаго виннокислаго кал!я. По- лучено 0,0015 грам. ФосфФорнокислаго алюмив!я, стЪдо- вательно TAMHO3CMA................ 0,000178 p. M. 12. Onpea$msenuie ioga, хосфорной кисло- ты, марганца и барита. Лля опредфлешя этихъ находящихся въ незначитель- номъ количеств$ составныхъ частей выпарено 47658 грам. воды и остатокъ обработанъ такъ, какъ это ука- зано при описанш анализа воды источника № 7. а) Для обезцвЪчивания 1ода, выдфленнаго изъ 47658 грам. воды потребовалось 0,16 куб. сант. раствора CbpHO- ватистокислаго натрия въ '/,,, нормальнаго, слфдовательне ода содержится 0,0002027 грам. пли 0,000004 p. M. b) Изъ 47658 грамм. воды полу- чено пирофФосфорнокислаго магия 0,01853 грамм., слБдовательно $ос- ФОрной кислоты 0,011855 грамм. или 0,000248 >» » =. MN E PRET NODE, Jul E — 184 — c) Ma» 47658 грамм. воды получено 0,09139 rpaww. сЪрнистаго марганца, что coorBbrCTByeTb 0,074585 грамм. закиеи марганца или............-.. 0,001565 р. М. d) Ha» 47658 грамм. воды получе- но 0,0007 грамм. сЗрнокислаго бария, CIPUE. C PENES S. 0,000015 » » что соотвфтствуетъь окиси баря. . 0,000010 > > 13. Ouperbrenie азотной кислоты. Азотная кислота опредЪлялась въ BUA5 окиси азота. по способу Шульце-Тимана (Anleitung zur Untersuchung von Wasser von Kubel-Tiemann 2 Aufl. S. 38). 998,56 грамм. воды дали 2,4 куб. сант. окиси азота при дав- лени 752 M. М. a температурЪ 21° Ц. Упругость пара воды при 21° Ц. равна 18,5 миллим., слЪдовательно: 2,4 (752—18,5)273. ed Med a ae | 760(273+ 21) Ho Ee cae yi при 0° a 760 маллам., что COoTBbTCTBYeT 2,15 X 2,413—5,188 миллаграм. N,O,. Слъдовательно азотной кислоты... 0,005195 p. M. 14. Опредфлен!е амм!ака. 2003.62 грамм. воды посл подкисленя соляной ки- CA0TOË были выпарены въ реторт$ до малаго объема, амм!акъ былъ выдфленъ кипяченемъ съ свЪжепрокален- ной магнезей, поглощенъ въ надлежащихъ праемникахъ слабою соляною кислотою, полученный хлористый AMMO - Hif переведенъ въ хлороплатинатъ, который былъ соб- — 185 —- ранъ на азбестовомъ ФИЛЬТр$ m высушенъ при 120° въ TOKS сухаго воздуха. Получено 0,0368 грамм. хлороплатината аммония. Слфловательно аммака........... 0,001406 р. М. или P@RMEM аимоня:.........:.. . 0,002150 » » 15. Опредф ленте смолистыхъ и TYMYCO- выхъ органических ъ веществъ. ОпредЪлене этихъ составныхъ частей было произве- дено совершенно по TEMB же методамъ, которые опи- саны при анализЪ воды источника № 7. Изъ 4670,37 грамм. воды получено 0,0026 грамм. . смолистыхъ веществъь или.......... 0,000557 р. М. Остатокъ по выдЪлени смолистыхъ веществъ и CO- жигани далъ 0,0456 грамм. угольной кислоты, что CO- OTBETCTBYETB содержаню углерода... 0,012436 р. M. Если принять, что этотъ углеродъ сполна принадле- UTS гумусовымъ (перегнойнымъ) органическимъ веще- ствамъ, находящимся въ почв$ и содержащимъ OÓBIKHO- венно 58°/, углерода, то количество ихъ въ водЪ бу- MEME I чо, uA E 0,004592 p. M. 16. Опред $ лен:е n$ca остатка, получен- Haro посл$ выпариван!я воды съ cCc$bp- HOW кислотою я слабаго прокалаван!я. а) 766,11 грамм. воды дали 0,4889 грамм. остатка или....... RR 0,638159 p. M. b) 787,57 грамм. воды дали 0,5040 грамм. остатка HAM... en. ee. 0,639945 » >» Cpeamee ... 0,639051 p. M. ре" un AD aA ч E: "id zm Ets ATARI + = JS VS adi ST NL cs SERE (7 AGEN Sr ER n — 186 — Таблица непосредственныхь peayavmamoes анализа 6000 — источника „№ 6. Въ 1000 частяхъ по Bey. Сы... 0,030946 р. М. Кали (К.О) I o d. Or YCACNOR ROBO ele eee 0,025715 3: > AMM (NIME GL srl a0 e EE 0,001406 » » fenectn (оО. 0,151294 > > Banura(b20) 5088... SEDE 0,000010. » » Massesin О: Be aes 0,042415 › > Глинозема:-(А1.0.):......... 22255 09: 90900178. > Закиси желфза (FeO).............. 0,010395 > > Закиси марганца (MnO)............ 0,001565 › › Céproï кислоты (50,)...... 53. 0,013842 › » Угольной кислоты (CO,)........... 0,358971 › > Фосфорной кислоты (P,0.,)......... 0,000248 » » Кремневой кислоты (SiO,).......... 0,010567 › › Азотной кислоты (N,O,)........... 0,005195 › › тора Е... ВВ 0,014561 > » la CINES LL LL noo E 0,000004 >» » Смолистыхъ BEMECTBb.. ........... 0,000557 » > Гумусовыхъ веществъ............. 0,004592 › > B. Бычислене анализа воды источника № 6. a) СБрнокислый барЕй. Сфрнокислаго Oapia по (12.4)....... 0,000015 р. М. b Фосхорнокислый алюминт!й. Глинозема найдено (11)............ 0,000178 р. М. OH связываетъь фосфорной кислоты... 0,000245 › > bb ФОСФОрнокислый алюминЙ... 0,000423 р. M. — 157 — tt c) Фосфорнокислый xaabuil. Фосфорной кислоты найдено (12.b).. 0,000248 H3b этого числа связано съ глинозе- MOMB- и. м. . 0,000245 остатокъ DOCHOPHOË кислоты .. 0,000005 Связанъ съ известью (3 экв.)....... 0,000003 Bb Ф0СФОрнокислый кальшй.... 0,000006 9) Тодистый нато! й. аз нанлено (12.3)......... ees 0,000004 онъ связываетъ HaTpig........... 0,000001 въ 1одистый натрй........... 0,000005 e Хлористый garpii. Хлора найдено (1)............... .. .0,014561 OBb связываетъ натря............. 0,009444 въ хлористый натрй.......... 0,024005 Азотнокислый аммон! ii. Окиси аммон!я найдено (14)........ 0,002150 она связываетъ азотной кислоты.... 0,004465 Bb азотнокиелый aMMOHIB...... 0.006615 2) Азотнокислый натр!й. Азотной кислоты найдено (13)...... 0,005195 Изъ этого числа связано съ аммакомъ 0,004465 остается азотной кислоты..... 0,000730 связанной Cb натромъ............. 0,000419 въ азотнокислый натрий. ...... 0,001149 р. p. — 188 — в) СБрнокислый HaTpiä. Cbpuoii кислоты найдено (7)........ 0,013842 р. М. она связываетъ натра............. 0,010727 › › въ сфрнокислый натрй........ 0,024569 р. М. i) Углекислый HaTpiü. Harpa найдено (10) .... ..-. se 0,030946 p. M. Натрия связано съ ‚ хлоромъ и iogoma 0,009445 p. M. Что соотвфтствуетъ количеству натра. 0,012730 » >» Натра связано съ . азотной кислотой. 0,000419 > » Harpa связано съ | cbpmol кислотой. 0,010727 » » о И T C I 0,023876 » » OCTACTEM RAIDE: [LE - 0,007070 p. M. связаннаго съ угольной кислотой.... 0,005017 » > въ углекислый HaTpii.......... 0,012087 р. М. k) Углекислый кат!й. Has manneno (9) seme... ONE 0,025715 p. M. OH связываетъ угольной кислоты... 0,012009 » >» Bb углекислый калий........,.. 0,037724 р. М. — 189 — 1) Углекистый кальцЕй. Окиси кальшЯ найдено (5).......... 0,151291 Coequueuo съ ФосФорной кислотой... 0,000003 остается окиси кальшя........ 0,151291 она связывается угольной кислоты... 0,118872 въ углекислый кальщй....... . 0,270165 Что соотвфтствуетъ безводнаго дву- | углекислаго кальшя............. 0,989035 m) Углекислый магний. Maruesin найдено (6)..... lee 0,049415 она связываетъ угольной кислоты... 0,046656 въ углекислый магнИй.......... 9,089071 Что соотвЪтетвуетъь безводнаго дву- углекислаго магн!я............. . 0,135727 n Углекислая закись жел$за. Закиси желфза найдено (4)......... 0,010395 она связываетъ угольной кислоты.... 0,006352 въ углекислую закись желзза... 0,016747 Что соотвфтствуетъ безводной дву- углекислой закиси жел$за........ 0,023099 0 Углекислая закись марганца. Закиси марганца найдено (19.c). .... 0,001565 она связываетъ угольной кислоты.... 0,000970 Bb углекислую закись марганца. 0,002555 Что соотв$тствуетъ безводной двуугле- кислой закиси марганца.......... 0,003505 J > = LA wv = =. — 190 — p Свободная угольная KHCZXOT a. VronbHoïü кислоты найдено (2)..... .. 0;358 976 p. M. Изъ этого числа связано въ угле- кислыя CONG: съ натромъ........ 0,005017 p. M. » MOU oS 9... 0,012009 хо › известь i.e... 0,118872 >» > > магнезей ...... 0,046656 » » > закисью желфза. 0,006352 > закисью марганца 0,000970 >» > ИТОГО"... ana № > Остается угольной кислоты полусвя- О ей. B Eu 0,169095 p. M. Угольной кислоты свободной HÉTH. q) Еремневой кислоты найдено (3) 0,010567 р. M. ww У rn Органическтя вещества. Смолистыхъ веществъ (15)......... 0,000557 р. М. Гумусовыхъ вешествъ (15).......... 0,004592 › › s) Hostpka чрезъ сравненте в$ са полу- ченнаго выпариван1емъ съ сфрною KH- слотою слабо прокаленнаго остатка Cb суммою отдфльно опредфленныхз CO- ставныхъ частей, вычисленныхъ въ BH- AS сБрнокислыхъ солей, окисей и np. Найдено извести 0,151294 р. М. вычислено Bb BAIS сЪрнокисл. калыия (съ 0.451291 CaO) 22 0 Е вычислено въ BAAS ФосФорнок. кальшя eb 05000003. Са0)..; 200 an 0,000006 » » Tell — 191 — Найдено сфрнокислаго 6apia. ........ 0,000015 » глинозема 0,000178 p. M. вычислено Фосфорнокислаго алюминия 0,000425 Найдено натра 0,030946 р. М. вычислено сфрнокислаго натрия..... 0,070876 Найдено кали 0,025715 р. М. вычислено сфрнокислаго каля....... 0,047554 Найдено магнезш 0,042415 p. M. вычислено CEPHORACIATO магыя..... 0,127225 Найдено закиси марганца 0,001565 p. M. вычислено сфрнокислой закиси Map- Я Gels PME IE 0,003528 Найдено окиси жел$за............ . 0,011551 > кремневой кислоты......... 0,010567 Сумма.... 0,638977 Найдено прямымъ опытомъ (16)..... 0,639051 C. Оопоставлеще результатовь анализа воды источника Л 6. a) Углекислыя соли вычислены въ видЪ среднихъ солей: Въ 1000 частяхь по вЪсу. Хлористаго. натрия... ........ vos. . 0,024005 р. logmeraro натрия.......... Pea m 0,000005 > Азотнокислаго HaTpid.............. 0,001149 › Азотнокислаго AMMOHIA............. 0,006615 > Cbpuokmcaaro HATPIA.. ............. 0,024569 » DNOGCEHCTOrTO натрия. 0,012087 > SEJORHGIALO Ra но. 0,087794 › Фосфорнокислаго кальшя........... 0,000006 › Фосфорнокислаго алюминия.......... 0,000423 — 192 — СФрнокислаго баря............ ... 0,000015 p. M. VESCENCSQTO -EAXPHDEI. 7... 1.271250 0,270163 » » Углекислаго warBis............ 412190899] Ms Углекислой закиси xmerbaa.......... 0,016747 > Углекислой закиси марганца........ 0,002535 » » Кремневой кислоты.......... iC 220° 70708056 20055 Смолистыхъ органическихъ веществъ. 0,000557 > > Гумусовыхъ органическихъь веществъ. 0,004599 » > Сумма твердыхъ веществъ... 0,500830 p. M. Угольной кислоты полусвязанной.... 0,169095 » > Азота небольшое количество. Сумма всфхъ составныхъ частей... 0,669923 p. M. b) Углекиелыя соли вычислены въ двууглекислыхъ солей: *) no BEcy. Хлористаго BHaTpid...............- 0,024005 p. M. Тодистаго maTpis. 2-0 2: . : . иная . 0,000005 › > A3OTROENCIATO HàTpld.............. 0,001149 » » Азотнокислаго аммоня............. 0,006615 > > Cbpuorseadro HaTpig...........--.. 0,024569 » » VrAERHCHATO патриот... 0,012087 » > Утлекислаго. Baum ae. : SS . 0,037724 > > Фосфорнокислаго кальшя. ........ .. 0,000006 › >» ФосФфорнокислаго алюминЯя....... 0,000493 » » Я 27 ры: 1 > de oe BHAb безводныхъ Bs 1000 чаетяхъ *) Tag» какъ въ вод источника № 6 вовее н$Ътъ свободной угольной кислоты, а количество полусвязанной нЪФсколько MeHke, чЪмъ количество связанной угольной кислоты, то щелочи и часть извести вычислены въ видЪ среднихъ, à остальныя въ BUNS двуугле- кислыхъ солей. СФрнокислаго Oapit............... 0,000015 p. M. ITZEKHCIATO RAP. e rrr 0,008539 » » Двууглекислаго кальшя............ 0,376739 › › Двууглекислаго Mari. ............ 0,135727 »> » Двууглекислой закиси желЪза....... 0,023099 » >» Двууглекислой закиси марганца..... 0,003505 >» > Кремневой KMCHOTBI............... 0,010567 › » Смолистыхъ органическихъ веществъ. 0,000557 › » Гумусовыхъ органическихъ веществъ. 0,004592 > > Сумма..... 0,669923 р. М. Угольной кислоты свободной HETL. Объемъ полусвязанной угольной кислоты при темпе- parypt ‘источника (6°;6 Ц.) m нормальномъ давлени въ 1000 куб. сант. BOHBI........ .... 83,035 куб. сант. А. Непосредственныя данныя анализа воды источника N 8. 1) Опред$ лен! е xıona. а) Изъ 758,14 грам. воды получено 0,75819 грам. хлористаго и 1одистаго серебра, т.-е. 0,100007 р. M. b) Изъ 638,83 грам. воды получено 0,63861 грам. хлористаго и ioguctaro COPA, |: TÜ-BÉTES S sies ересь 0,099965 » » Среднее... 0,099986 p. M. вычитая отсюда количество 1одистаго серебра на ocHoBaniu опредЪлен!я 12.а 0,000006 > >» остается хлористаго серебра. 0,099980 p. М. СлФдовательно хлора............. 0,024724 » » Me 1. 1886. 13 PER cR Ce Cile FT Te YA pri PED) C Ra Ec | $ — 194 — 2) Onperbienie угольной кислоты. Изъ 227,5710 грам. воды получено угольной кислоты, собранной въ‘ трубочкахъ CB натронною известью 0,0797 Tpam., ‘то-есть......... .,4%.:850,350230 M: b) Изъ 213,9356 грам. воды полу- чено 0,0755 грам. угольной кислоты, Dates о И = ИУ В Среднее... 0,351257 р. М. 3) Опред $ лен!е кремневой кислоты. а) Изъ 3058,8 грам. воды получено 0,02616 грам. кремневой кислоты, то-есть......... 0,008552 р. M. b) Изъ 2773,35 грам. волы получе- но 0,02226 грам. кремневой кислоты, EO-CCTR E CDU S ух. E e 0,008026 » » Среднее.... 0,008289 p. M. 4) Опред $ лен!е закиси Keıb3aa. а) Фильтратъ отъ 3.а mocrb прибавленя хлористаго аммон1я былъ осажденъ AMMIAKOMB, осадокъ нечистой окиси желфза растворенъ въ соляной кислот$ и жел$зо выдфлено изъ этого раствора кипячешемъ съ YKCYCHO- кислымъ HaTpiew въ видф основной соли. Для удаленя небольшихъ слфдовъ глинозема и ФосФорной кислоты осадокъ былъ растворенъ въ соляной кислот и послЪ прибавки кислаго виннокислаго Katia ;KeJ530 осаждено сфрнистымъ аммонемъ. Cbpuncroe жел$зо переведено въ - % n DM hr avs I US ANT À { sega окись meak3a и взвфшено. Получено 0,01656 грам. окиси желъза, слфдовательно закиси желфза. 0,004897 р. M. b) Ma» Фильтрата отъ 3.b при no- добной же обработк$ получено 0,01436 грам. окиси желЪза, слФдовательно за- KHCH. ReXB3dic....4c e M nar 000040292 Среднее.... 0,004777 p. M. 5) Опред$ ленте извести. а) Фильтратъ отъ 4.а былъ дважды осажденъ щаве- левокислымъ аммонемъ. Посл переведеня щавелево- кислой соли въ сфрнокислую послфдней получено 0.82212 ира. T0-GQUb. 0... ote sue) .0,268789 DM. b) Ma» Фильтрата отъ 4.b при по- добной же обработкЪ получено 0,74632 BAM TO CCR EN EN re ovs 0,269284 >» > Среднее... 0,269021 p. M. вычитая отсюда Hà основани опре- abaenia 124 сфрнокислаго баря.... 0,000155 » » остается ChPHORHCAATO кальшя.. 0,268866 p. M. aj окиси. кадрщя Hanh re ee. 0,110710 » » 6 Onpeabtzenie магнез!и. a) Фильтратъ OTS 5.а былъ выпаренъ до суха въ платиновой чашк$ и соли аммоня удалены слабымъ прокаливанемъ. llocab осажденя раствореннаго остат- ка ФосФфорнокислымъ aMMOHieMP получено — 0,538375. грам. пирофосфФорнокислаго магня, "TO COOTBEICTBYETB LE e — 1% — 0,120263 грам. окиси магн!я или.... 0,039313 р. M. b) Hà» фФильтрата or» 5.6 при по- добной же обработк$ получено 0,30373 грам. пирофФосфФорнокислаго MarHif, TO- есть 0,109452 окисп магн!я или..... 0,039465 р. М. Среднее... 0,039389 p. M. 7) Опред $ лен!е сфрной кислоты. а) Изъ 1549,26 грам. воды получено 0,07809 грам. сфрнокислаго бар!я, то-есть 0,026812 грам. сЪрной ки- о cos 0,017306 р. М. b) Изъ 1541,69 грам. воды получе- но 0,07686 трам. сБрнокислаго apis то-есть 0,02659 грам. сБрной кисло- - рос A te OO PET uS Среднее... ‘0,017212 p. M. 8) Опредфлен!е хлористыхъ щелочных металловъ. а) Фильтратъ отъ 7.a былъ выпаренъ, обработанъ HF- сколько фразъ известковымъ молокомъ, затфмъ углеки- слымъ и щавелевокислымъ аммонемъ. По удаления аммачныхъ солей растворъ чистыхъ хлористыхъ Me- лочныхъ металловъ по прибавлени н$®еколькихъ капель. соляной кислоты былъ выпаренъ въ платиновой Yak, слабо прокаленъ и взвфшенъ. При этомъ получено 0,2566 грам. хлористаго калия хлористаго натрия или BEDS Lass ijo оон ZO M o. ep. М. b) Изъ фильтрата or» 7.b при no- добной же обработкЪ получено 0,2538 о И и ER. à, 0,164634 > > Среднее. . .. 0,165130 p. M. — 197 — 9) Опред $ ленте кали. a) Ma» хдористыхъь щелочныхъ металловъ, указан- HbIXb въ 8.а получено 0,4554 грам. хлороплатината ка- Jia, что COOTBÉTCTBYETR 0,087932 TAME, RAIB ИЛИ ее. 0,056011 р. М. b) Ma» хлористыхъ металловъ, вы- дЪленныхь въ 8.6 получено 0,4472 грам. хлороплатината Kalis, то-есть 0,086353 грам. кали uu........... 0,056757 › » Среднее... 0,056384 p. M. NOTUDICTQLO — EQ. 0 ose e Sets 0,089215 » » 10) Onpeabaenie натра. Общее количество хлористыхъ ме- талловъ (8)..... Нм SUR, ate Dak 0,165130 p. M. вычитая отсюда хлористый калий (9) 0,089215 » > остается хлористаго натря.... 0,075915 p. M. Что соотвфтствуетъ количеству натра 0,040256 › > 11) Onpexbrenie глинозема. Глиноземъ былъ опредфленъ изъ количествъ воды 9.3 и 3.6 (всего 5832,15 грам.), именно изъ Фильтратовъ, остав- шихся nocıb осажденя желфза сЪфрнистымъ аммошемъ въ присутствии кислаго виннокислаго камя. При этомъ получено 0,00074 грам. Фосфорнокислаго алюминя, CAB- довательно глинозема.............. 0,000053 р. М. — 198 — 12) Onpegbaenie ioga, eocoopnzoii кисло- ты, марганца и барита. Jaa опредфлевя этихъ находящихся въ незначитель- HOM» количеств составныхъ частей было выпарева 50856 грам. воды и остатокъ обработанъ Takt, какъ это указано при описанш анализа воды источника № 7. a) Для обезцвЪчиван!я ioga, выдфленнаго изъ 50856 грам. воды потребовалось 0,12 куб. сант. раствора сЪрноватистокислаго натрия BB ^'/,, нормальнаго, слЪдовательно 10да содержится 0,0001524 грамм. Wu N UE eso M -.. 0,000003 p. M. b) Изъ 50856 грам. воды получено 0,01828 грам. пироФосфорнокислаго MarHis, слЪдовательно OCHOPHOËÏ KH- слоты 0.011692, 10H... .....: E 52. 0,000229 >», > c) Изъ 50856 грам. воды получено 0,05774 грам. сЪрнистаго марганца, то-есть 0,046054 грам. закиси мар- DA ИЛИ Сок. da 0,000905 › › d) Изъ 50856 грам. воды получено 0,0079 грам. сЪрнокислаго бария, TORTI NS Cet EIEN ss otek . 0,000155 > > 13) Onpegbaenie азотной кислоты. Азотная кислота опредфлялась Bb Buys окиси азота uo cuoco6y Шульце-Тиманна (Anleitung zur Untersu- chung von Wasser von Kubel-Tiemann 2 Aufl. S. 35). 998,22 грам. воды дали 4,6 куб. сант. окиси азота. при Pet A ER Ne aaszeuim 750,5 M. M. и температур$ 22° If. Упругость пара воды при 22°равна 19,7 M. M., сл5довательно: 4,6(746—19,7)273 ие 6 VO. р 760(273-- 22) 4,068 куб. сант = npm 0° m gaeıenin 760 миллитр., что соотвфтствуетъ 4,068 X 2,413—9,8165 миллигр. №.0.. Слфдовательно азотной кислоты.... 0,009835 p. М. 14) Onpeabaenie амм!ака. 1948,91 грамм. воды послф подкисленая соляной ки- слотой были выпарены въ ретортф до малаго объема и амм'акъ опредфленъ такъ, какъ это указано при описа- Him анализа воды источника №7. Получено 0,0141 грам. хлороплатината аммовя, слфдовательно aMMiaka .... о. 0,000554 р. М. 15) Опред$ лен!е смолистыхъ и гумусо- выхъ органических ъ веществъ. Опредфлен!е этихъ составныхъ частей было произве- дено совершенно по TIMB же методамъ, которые опи- саны при анализ воды источника № 7 (стр. 26). Изъ 4750,1 грам. воды получено 0,0098 грам. смоди- САБЫ Ь BEDEOREB, MINE о. . 0,000589 р. М. Остатокъ по выдЪленш смолистыхъ веществъ и CO- жигани далъ 0,0583 грам. угольной кислоты, что со- отв тствуеть содержаню углерода... 0,003347 p. M Ha основанш этого, количество TY- МУсовыХь | BeHIGCTBB. . al... 20.005770. 205 — 200 — 16. Опредф ленте Bbca остатка, получев- Haro посл выпариван!я воды CB CEp- HOW кислотою и слабаго прокаливан!я. a) 805,35 грамм. воды дали 0,4504 грамм. остатка О uo esie E 0,559260 p. M. b) 795,70 грам. воды дали 0,4459 rp. OCTATRA ИИ... 0,560887 » > Среднее.... 0,559828 p. M. Таблица непосредственныхь результалтовь анализа воды источника, № S. Въ 1000 частяхъ по в$су. . ра (А.О ee 0,040256 р. М. Bon (К О... 0,056384 › > Ammiara. (NIE). ........... E a 0,000554 > извести! (Саб 0,110710 > «Bapsqas DAE ci. RE"... UE 0,000102 > Mamnesin (MEO) is eae. oe 0,039389 > PannoseMa’ (ALO.) 5220... due 0,000053 ›. Закиси желфза (Ее0)............... 0,004777 > Закиси марганца (МпО)............. 0,000905 > Cbpnuoii кислоты (SO,).............. 0,017118 > Угольной кислоты (CO,)........... 0,351257 Фосфорной кислоты (P,0;).:....... 0,000229 SEN MONG ee ee) v Кремневой кислоты (SiO,).......... 0,008289 > ASOTHOH RACKOWB. о en. 0,009835 > НЕ, 1008 0,024724 > a. a, RN 0,000003 > Смолистыхъ веществъ............. 0,000589 > » Гумусовыхъ вешествъ.............. 0,005770 — 201 — B. Бычислете ananusa воды источника № 8. a) СБрнокислый бар! и. С$рнокислаго 6apia по (12.d)....... 0,000155 р. b) Фосфхорнокислый алюмин!й. Глинозема найдено (11)............ OH связываетъь ФосФорной кислоты. . Bb ФОСФОрнокислый aJ MHHli... 0,000053 0,000073 0,000126 €) Фоснорнокислый кальц!И. Фосфорной кислоты найдено (12.b).. Изъ этого числа связано съ глинозе- остатокъ $0CÓ0pHOH кислоты... связанъ съ известью (3 ORB.).. ..... Bb ФОСФОрнокислый кальшй.... 0,000229 0,000073 - 0,000156 0,000185 0,000341 9) Тодистый garpiit. loxa найдено (12.а)............... онъ связываетъ натря....... въ 1одистый натрй........... 0,000003 0,000001 0,000004 e) Хлористый натрий. Хлора найдено (1)................ OH? связываетъ HaTpis............. въ хлористый натрй..... 0,024724 0,016036 0,040760 p. v bd р. hd — 302. 0 Азотнокислый aMMOHii. AmMiaka найдено (14).............. 0,000554 онъ связываетъ азотной кислоты.... 0,001760 воды......... 0,000294 Bb азотнокислый аммонй. ...... 0,002608 $) Азотнокислый натр!й: Азотной кислоты найдено (13)...... 0,009835 #36 этого числа связано съ аммакомъ 0,001760 остается азотной кислоты..... 0,008075 которая связывается съ натромъ.. ... 0,004655 Bb азотнокислый натрий. ...... 0,012710 h) Сфрвокислый натрий. Cbpnoii кислоты найдено (10)...... 0,017212 она связываетъ натра....... Е 0,013339 Bb сфрнокислый натрий .....:.. 0,030551 ) Углекислый натрий. Harpa найдено......... ea 0,040256 Натр1я связано съ хлоромъ u iojow» 0,016037 p. M. Что соотвфтствуетъ количеству натра. 0,021616 p. М. Натра связано Cb азотной кислотой. 0,004655 » » М. — 203 — Harpa связано Ch Chpnoñ кислотой. 0,013339 » » BRELDN usa dion Seki a's 0,039590 p. M. остается натра........... 0,000666 р. M. связаннаго съ угольной кислотой.... 0,000472 » » въ углекислый HaTpili......... 0,001138 p. M. Что coorBbrCrByerb безводнаго дву- углекислаго натрия............... 0,001610 » » k) Углекиелый кал! 1. Кали найдено (9)............:.... 0,056384 р. М. OE связываетъ угольной кислоты.... 0,026331 » » въ углекислый калй.......... 0,082715 р. М. Слфдовательно безводнаго двууглеки- Capo Валя а 0,109046 » » ) Углекислы,.й кальц!й. Окиси кальшя найдено (5)......... 0,110710 р. М. Соединено c» фосфорной кислотой... 0,000185 » ». остается окиси кальшя........ 0,110525 p. M. она связывается съ угольной кислотой. 0,086841 » » въ углекислый кальши........ 0,197366 р. M. Что coorBbrCTByeTb безводнаго —JBy- углекислаго KAIBHIA..... ........ 0,284207 » — 204 — m) Углекислый Marui”. Marnesin найдено (6).............. 0,039389 она связываетъ угольной кислоты... 0,043328 въ углекислый кальщй......... 0,082717 Сл5довательно безводнаго двууглеки- zn der 2c MEE LI 0,126045 n Углекислая закись Keıbaa. Закиси желфза найдено (4)..... .... 0,004777 она связываетъ угольной кислоты... 0,002919 Bb углекислую закись желфза.. 0,007696 Сл5довательно безводной двууглеки- слой закиси жел$за............. . 0,010615 0) Углекислая закись марганца. Закиси марганца найдено (12.C)..... 0,000905 она связываетъ угольной кислоты... 0,000598 въ углекислую закись марганца... 0,001503 СяЪдовательно безводной двууглеки- слой закиси марганца........... 0,002101 ec p Свободная угольная кислота. Угольной кислоты найдено......... 0,951257 Изъ этого числа связано въ угле- KACAbIA соли: съ натромъ ....... 0,000472 р. М. RE... .... 0,026331 » » M. — 205 CB известью ...... 0,086841 р. M. » MarHe3ieli ...... 0,043328 » » » закисью желфза. 0,002919 » » » закисью марганца 0,000598 » » HI0FO. лы. 0,160489 p. M. остается угольной кислоты... 0,190768 p. M. Изъ этого числа связано съ углеки- слыми солями въ двууглекислыя (по- лусвязанной угольной кислоты)..... 0,160489 У я свободной угольной кислоты... 0,030279 р. М. q) Кремневой кислоты найдено (3). 0,008289 p. M. г) Органическихъ веществъ. Смолистыхъ веществъ (15)......... 0,000589 p. М. Гумусовыхъ веществъ (15)......... 0,005770 » » s) Повфрка чрезъ cpasueuie Bbca полу- ченнаго выпаривантемъ съ сфрною ки- слотою слабо прокаленнаго остатка съ суммою отдфльно опредф$ленныхъ со- ставныхъ частей, вычисленныхъ BB BI- AB с Брнокислыхъ солей, окисей и np. Найдено извести 0,110710 р. М. вычислено Bb BUS сЪрнокисл. Kaiba (съ 0,110525 CaO)........ AR 0,268418 p. M. вычислено въ BAAS Фосфорнокислаго кальшя (съ 0,000185 CaO).,..... 0,000341 » » Найдено cbpmokmcaaro бар!я...... .. 0,000155 » » » глинозема 0,000053 р. M. вычислено Фхосфорнокислаго алюминя. 0,000126 У У — 206 — Найдено натра 0,040256 p. M. oM Lo duet вычислено сЪфрнокислаго HATPIA. ..... 0,092199 p. M. Найдено кали 0,056384 p. M. | | вычислено сфрнокислаго каля...... (0,104258 >» Найдено магнезш 0,039389 р. М. вычислено сфрнокислаго магня..... 0,078778 » > Найдено закиси марганца 0,000905 p. M. вычислено сЪрнок. закиси марганца... 0,001922 > » Найдено окиси желЪза............. 0,005308 > » > кремневой KHCIOTBI........ 0,008289 » » У Сумма .... 0,559794 р. M. Найдено прямымъ опытомъ......... 0,559823 » » C. Conocmaeaeuie pesyarmamoss анализа воды источника Л 8. a) Углекислыя соли вычислены въ вид среднихъ солей: Bs 1000 частяхъ по Bbey. В: twee aac. «=. Nr 0,040760 P M. logneraro Haonpidoo c en... pis 0,000004 > Азотнокислаго HaTpid............- 1,700,012 T EQ Cx» Азотнокислаго àMMOHÓS.. ........... 0,002608 » » CbpHoKHCIaro HATPIA...... ERS: 0,030551 > > Утлекислаго ‘натрия. (2... 2e ed 0,001138 > PUACKUCTALO RAMA... NE... LE 0,082719. > > Фосфорнокислаго кальщя........... 0,000841 > > Фосфорнокислаго алюминя......... 0,000126 › › СЗрнокислаго 6apia............... 0,000155 > » Углекислаго кальшя ......... ee. ОО Углекислаго Maria... и... ель. 0,082717 › › — 207 — Углекислой закиси желёза........ f 0,007696 p. M. Углекислой закиси марганца..... ... 0,001503 > » Кремневой кислоты...... и oe.’ 0.008289. > «> Смолистыхъ органическихъ веществъ. 0,000589 > > Гумусовыхъ органическихъ веществъ. 0,005770 > > Сумма твердыхъ веществъ...... 0,475038 p. М. Угольной кислоты полусвязанной.... 0,160489 >» » Угольной кислоты свободной....... . 0.050279 > > Азота найдено небольшое количество. Сумма BChXb составныхъ частей... 0,665806 p. M. b) Углекислыя соли вычислены въ BAIS безводныхъ двууглекислыхъ солей: Въ 1000 частахъь ` Ho BbCy. Xaopucraro HaTpisg........ ee . 0,040760 p. M. Годистаго HaTpia....... RB .... (0,000004 › > Азотнокислаго HaTpia............ 21 0012710. » > Азотнокислаго AMMOHIA. . ...... 4.1, 0,002608 я СЗрнокислаго HATPIA.... ...... vase) 0.050551 25» > Двууглекислаго nmampia............. 0,001610 > » Двууглекислаго каля.......... .... 0109046 >» > Фосфорнокислаго кальшя......... ..’ 0,000341 >> Фосфорнокислаго алюминя......... 0,000126 › › СБрнокислаго Oapia......... т: 0.000155 >> Двууглекислаго KaïBnia............. 0,284907 > > Двууглекислаго warHia...... eese 407196045 $5 Двууглекислой закиси merbsa....... 0,010615 > > Двууглекислой 3akucn марганца..... 0,002101 » > Кремневой кислоты......... 22: ve 6.) 0, 008289 5 2 Смолистыхъ органическихъ веществъ. 0,000589 > > Гумусовыхъ органическихъ веществъ. 0,005770 Сумма..... 0.635527 р. М. Se KZ Свободной угольной кислоты — 208 — Азота найдено небольшое количество. Сумма всфхъ составныхъ частей. . 9,030279 т. M. 9,665806 р. М. Объемъ свободной и полусвязанной угольной EBCIOTbI при температур источника (6,°9 Ц.) и нормальномъ дав- 99,361 куб. сант. лени въ 1000 куб. сант. воды. ... Объемъ свободной угольной ки- слоты Непосредственные результаты анализа липецкить минеральныхь 8008. Въ 1000 частяхь по Bey. Eia. 25.0. BNMIORI Le er. Известий ра Магнези Глинозема Закиси жел5за...... Закиси маргавпа..... С$рной кислоты..... `Угольной кислоты... Фосфорной кислоты. . Кремневой кислоты.. Азотной кислоты. ... Хлора Toga Смолистыхъ веществъ Гумусовыхъ веществъ *9€6€0 9295522909 * € $e! sla ен €. «e s es se № 7. 0,042861 0,102861 0,003975 0,187221 0,000139 0,050318 0,000093 0,010061 0,001732 0,047599 0,525866 0,000237 0,011132 0.044686 0,041148 0,000010 0,000450 0.010884 № 6. 0,030946 0,025715 - 0,001406 0,151294 0,000010 0,042415 0,000178 0,010395 0,001565 0,015842 0,358971 0,000248 0,010567 0,005195 0,014561 0,000004 0,000557 0,004592 Je 8. 0,040256 0,056384. 0,000554 0,110710 0,000102 0,039389 0,000054 0,004777 0,000905 0,017118 0,351957 0,000229 0,008289 0,009835 0,024724 0,000003 0 000589 0,005770 Nr es! e Ey pee ang — Conccmasnenie pesyromamoss анализа AUNEUKUXE минеральныхь 6005. Въ 1000 частяхъ mo Bey. Хлористато HATDIA.-- ---l. eee TONHCTANO Ha/mpls еее. A3OTHOKHCIATO HATPIA............ Азотнокислаго аммон1я........... A'SOPHONHCNATO) RAA... en eee СЪрнокислаго marpis............. СЗрнокислаго Kaïif.............. MIRÉRUCEATO NP натрия... VRIEHHETANO калия een eet Фосфорнокислаго KaJbni8........- Фосфорнокислато ADTIOMHBIH....... СЪ$рнокислаго 6apis.............. Углекислаго KAJZbHlg.............- Углекислаго NMarHis............. à Углекислой закиси желЪза....... Утлекислой закиси марганца...... KpewHeBOH KUCAOTH....0......... Смолистыхъ BeMeCTBB............ Гумусовыхъ BEMECTBR............ m Сумма твердыхъ веществъ..... | Угольной кислоты полусвязанной. Угольной кислоты свободной...... Сумма везхъ составныхъ частей. Объемъ полусвязанной и свобод- ной угольной кислоты при нор- мальномъ давлен1и и температур источника въ 1000 куб. сант..... : Объемъ свободной угольной ки- DONIC ATV ie ANS AE ss УдЪльный вЪфеъ..... PE ee № 1. 1886. Источникъ Ne 6. 0.024005 0,000005 0,001149 0,006615 0.024569 0,012087 0,027724 0,000006 0.000423 0,000015 0,270168 0,089071 0,016747 0.002535 0,010567 0,000557 0,004592 0,500830 0.169093 0,669923 88,035 60,6 I. 1.0003114 Источникъ № 7. 0,069238 0.000013 0,013594 0,016348 0,044539 0,038706 0,000240 0,000210 0,000211 0,945399 0,105668 0,016209 0,002804 0,011132 0,000450 0,010884 0,780887 0,238200 0.059466 1,073552 30.993 60,9 II. 1,0006847 Источникъ № 8. 0,040760 0.000004 0.012710 0,002608 7 0,000341 1 0.197366 0,082717 0,007696 0,001508 0,008288 0.000583 0,005770 0,475028 0.160489 0,020279 0,665806 15,816 6°9 IT. 1,0003176 14 — 210 — УП. Характеръ линецкихь минеральныхь BOTS. lis» сравненя состава водъ трехъ лицецкихъ минве- ' ральныхъ источниковъ видно, что BCS они имфютъ оди- наковый характеръ и принадлежать скорЪй He къ чисто желЪфзнымъ, а къ желфзно-шелочнымъ водамъ, такъ какъ BCh содержатъ углекислыя шелочи. Они имфютъ среднее содержанте углекислой закиси желЪза, мало свободной угольной кислоты, сравнительно значительное количе- ство углекислой закиси марганца и немного 1одистаго натрия. Количество желфза въ волЪ источниковъ № 6и №7 одинаково, тогда какъ въ № 8 его почти въ два съ половиною раза меньше. На это обстоятельство, которое обнаружено было въ рЪзкой степени уже при работахъ y HUCTOSHHKOBP, тогда же было обращено внимане, T5Mb болфе, что проф. Мушкетовъ въ CBOUX изслфдова- HiAXD, на основан!и анализовъ, произведенныхъ гг. Р$3з- цовымъ, Чельцовымъи Николаевымъ, какъ на MbCTÉ у источниковъ, такъ и въ лабораторш Горнаго института, указываетъ на источникъ № 8, какъ на самый богатый желЪзомъ. По тщательному изслфдованю ока- залось, что причина этого заключается въ обдЪлЕЪ и vkpbmraeniu колодца. При постановк$ срубовъ встр$тились техническ1я затруднентя, BCASACTBIC нахожденя на извЪст- ной глубин плывучаго песка; для того, чтобы устра- нить это препятстве, были вбиты кругомъ колодца Ha HBCKOIBKO аршинъ ниже дна его плотно сваи, которыя и преградили свободный доступъ минеральной BOJ$, она поднялась къ верху и Bb настоящее время прохо- дитъ черезъ оба сруба, размываетъ находяпийся между ними слой ObIOË глины и стекаетъ струйками въ коло- ен ea день выше уровня въ немъ воды. Струйки эти uo uc- пытанши реактивами оказались содержащими гораздо боле желфза, чфмъ вода самаго колодца и нисколько не уступали, а даже пожалуй превосходили въ этомъ отношенши воду источниковьъ Ne 6 и № 7. Dceabacrbie этого возникло даже COMHBHIE въ необходимости произ- водства подробнаго анализа воды источника № 8, такъ какъ послЪ исправления колодца составъ ея, конечно, измфнится. Нужно обратить также внимаше на довольно значи- тельное содержан1е aMMiaka и азотной кислоты въ BOTS нфкоторыхъ источниковъ. Хотя количество желфза въ липецкихъ водахъ оказалось менфе, чфмъ сколько ука- зывалось прежними анализами (что впрочемъ дополняется отчасти содержашемъ марганца), но все-таки OHb (за исключешемь № 8) богаче желЪзомъ, чфмъ BCS жел5зно- BOACKIE источники. Изъ минеральныхъ водъ наиболЪе сходныхъ по хими- ческому составу съ линецкими, необходимо указать Ha желЪфзноводскй источникъ Великаго Князя Михайла и въ особенности на Rothenbrunnen или Fontana rossa въ Граумбинден$ въ Швейцарш. Для сравненя приводится 345cb составъ главнЪИшахъ желфзно-щелочныхъ BOTS рядомъ съ липецкими (см. таблицу). Количество желфза въ источникф Rothenbrunnen не- много меньше, YEMB въ липецкихъ источникахъ № 6 и № 7, сумма составныхъ частей почти таже. Сходство это дополняется еще прнисутствемъ 1одистаго натрия и малымъ содержавшемъ свободной угольной кислоты, Березовскя, курьинсмя M славинковскя манеральныя воды тоже HECKOABKO сходны съ липецкими. 14* А палитичеекая 19 — табанина eoerana ВЪ ГРАММАХЪ HA 1 КИЛЛО (Свободная утольная кислота по Franzensbad Chateau- Franzen- rand LE neuf Sour- quelle Ч се St. Cyr Berzelius | Rochleder Duflos 1820. 1864, 1878. Ha 1 На 1 киллограммъ литръ Углекислая закись желЪва... ( 0,0413 ( 0,0781 [ 0,057 » » марганца 0,0072 be = Углекислый Marmiñ .....,.... | 0,1320 | 0,0530 0,208 » — BANUi ......... дву | 0,8870 | xy | 0,1990 lazy} 0,416 5 sguonTGgoscoaoooc | 0,9540 | 0,5460 | 1597 " EMULE ONE — -— 0,489 5 ATEM. e ls nee ever. | 0,0060 | Hus | tine Хлористый BaTpill........... 1,2010 0,6110 0,173 5 imr ..... Dia ds nr x 0.028 » По o5 53 93 um Lie A Тодистый HATPiA ............ rs ra 2 СЪрнокислый Bàrpii.... .... 3,1900 1,6140 0,408 CHpHOKRHCIHA xamiB.......... PN NT "TS a bapn..e. er B Sn un Фосфорнокислый алюмиейй. .. Es nr A р кальшй.... 0,0020 AN d Азотнокислый HATPIH........ i£ T Е à AMMOHÏIH...... or ai ecd 5 BAUM... Rek Ad ee pile HO SOME ео. Us. cond EE. Кремноземь ..-.:. 4..3: 0,0610 0,0830 0,110. Мышьяков. закись жел$за... SE dt Mumszxobonzcz. BaTpiB..... Lis = = Смолистыя вещества........ ER a UIS Гумусовыя вещества ........ — £3 23 — Сумма составныхъ частей.... Свободная и полусвяз. уголь- NASUNHCIOTA. meet РР ЗЛУЮ Я, sci 4. epu + 26 02 5.9300 1462, 68 10,5 3,1800 1528,96 12,5 3,216 885,4 жел знощелочныхъь BOL ГРАММЪ ИЛИ ЛИТРЪ pony BB ку сант. на 1 0) РЕ Le Janene Rothenbrun-| *ÉeT5380- met источн. № 6.| источн. № 7 nen BR Mar Duflos | Сабанъевъ! GCaó6ambens | Planta-Rei- | Лютенсв1й 1850. | 1885. 1885. chenau. | 1878. Hà одинъ килограмымъ на 1 литръ ( 99354 | 0016747 [0022357 | — ( 009178 | 00977 0,0088 | 0.002535 0.003876 | = us 0,9381 | 0,089071 0,161018 | 0,1339 | 0.16241 дву j 0,7064 | 0,270168 [дв 10,502707 | дву | 0,5738 | 0,71906 | | 1,2251 | 0,012087 | Sch | 0.0991 | 0,21644 | — | 0037724 0,051095 | LV MEM | Uo TAN I LE AES RU | 0,1172 | 0,024005 0.069233 0,0128 | 0,34504 } | E. ESOS — | 0,0045 um S d ze т | — 0,000005 0,000013 0,0002 — 0,7063 | 0,024569 = 0,1017 | 1,00931 | Am И ‘10103952 0,0122 = | — 0,000015 0,000211 si dd S | aa 0,000423 0,000210 0,0170.| 0.04597 | 0,0067 | 0,000006 0,000240 de | e = 0,001149 0,013594 Ben | = 0,006615 0,018343 т | = = 0,044539 len = ES — 0,0168 | | — | 0,0917 | 0,010567 0.011132 0,0273 | 0,05032 0,0016 = E He | = | St M EXT — | TES = 0.000557 0,000450 "c | = x 0.004592 0,010884 | = ор ВН УИ В НИЗА РИН (ss “ea ed 3.1368 | 0,500830 1,014087 | 1.0123 | 255762 | 1217,59 | 83,035 152,536 | 199,024 409,1 11,1 | 6,6 6,9 | 16,2 20,53 VII. Прежн!е анализы линенкихь минеральныхь BOT. Ha3wbHHIHCb ли эти волы? Ирежн!е анализы липецкихъ минеральныхъ водъ мо- гуть быть распредЪлены на три группы: 1) Старинны® анализы Шеле и Швенсона, произведенные въ 1804 году. Они заимствованы изъ вышеуказаной ста- тьи д-ра Павлова *). 2) Анализы Матисена, Трап- паи Pt31osa 1866—1882 rr. Они заимствованы изъ статьи Павлова m извфстной книги Бертен- сона m Воронихина ). 3) Анализы 1883 г. P$auobBa, Чельцова и Николаева, въ первый разъ появивииеся въ сочинени Мушкетова ***). Анализъ Шеле Анализъ Швенсона 1804 г. 1804 г. грань Въ 1000 грань Bs 1000 ВЪ част. по Bb част. по фунт$. BBcy. GYATÉ. B'Écy. Хлориетаго Harpia......... 1,15 0,198 0,54 0,093 СЪрнокислато натра....... 0,47 0,081 0,42 0,072 Хлористаго магня......... 0,27 0,046 0,33 0,057 Угтекислой m3BecrH........ 1,20 0,208 2,46 0,427 C#prokncroï извести...... 0,12 0,020 0,40 0,069 Углекистато xeib3a........ 1.25 9,217 — — Окиси mexbia............. — — 1,20 0,208 DUTIES M NES x -- — 0,05 0.008 Экстрактивныхъ веществъ. . 0,35 0,060 0,04 0,007 Дот с ВАНО — — 2,67 0,463 Сумма твердыхъ веществъ. 4,81 0,830 — 1,404 ^) Г. .Imrenk» и ero лечебныя средства. E. Павлова. .Iunenkiit JXbrBiit лиетокъ 1883, № 2, стр. 4 и X 5, erp. 5. **) Минеральныя воды, грязи и MOpckis купанья въ Poccin u 3a границей. Льва Бертеясона и Николая Воровихина. СПБ. 1882 r.; стр. 54 и 55. ***) Мушкетовъ. Геологическай очеркъ Липецкаго узла. Труды теологическаго комитета. T. f, № 1, erp. 49—53. aon oe elie Ot D | ro di 1696180 991720`0 6, 0! ,Gf9 «10 чоогвдогом etr ediredennog, | 0921 06 egorgej| LNETHOYOTOUH ON | OT eg GO'CLT 89ST '095—0775 AYwon dooregeroules’ggz QC FL ""BLOMIHYAT.IA BERTOIOAT | 18/680 [587/580 6692‘ 0l068L' 01958. 016282 0 (136788 0 |69198r'0 ` иэтовь IXNHIOLU CNWAD = = = n T0‘0 [B600'0 21000 = — ebene WINIOKMARIAG | 0095500 |oggero'o |c900'0|9600'0|6600'0]/600'0|6086 10'0.— 'verGGQO — jut emorsnwadyy | L11000'0 "#00|76600'0 '#90|,,26100'0 "H2o|e100‘0lET00'0|9100'0|3100'0|228100'0 "H0|817,100°0 en en ale 898080'0 577960'0 087890'0 3999°т‘0 ELESIO'O 2122800 3120100 968/50`0 515070`0 9318700 T11880°0 786860°0 ENT 991080°0 1693800 389,700 EFILTT'O VE6680°0 0L0L60'0 oreo'o[ezeo'ojoeco*o 9650.0 PY0^cO'0 009, r0*0 : -uKOrre oreronxonmdodood | "eos Hey OI?IOHNOHdS 0 'WHidieg ojerousongdgo | 0890/0 ce 0*0/8660f00690'0|av6690*0 6168900 tte HIT o1elondory | 2590'0|0080'0|8/0‘0|9540`0|665980‘0 £688/0'0 "ttHIdPeH ojeromdorx | 3108°0|1008‘0|8685°u18962'0|8g0884'0 8161910 “> CEDÜSPEN OIUPOHNOTIR | 60910 /GT81'0|08/1'o|eza1'0|Be90T0'0 8039800 "HIHI OICPOHWOr:iA | 6970064, F0'0|T870‘0|68F0‘0|FT36C00 6989q0'0 "''U€ESTOW отегоияэгад EU Ksomzggq on Anuedy, ou 'SHHEH ETY xdekadoceq ict 2OLDVSHIUTH Vda TSHHROTOH “u 998T- Ане ou 'gxnonup ws ees (LOU вн umnuurgyo ^esonarop “PY ноте ино Lromnenzo 'wownovegge turaHenuncogo тч@фи -aonvawnndyy "УГ ол OV ,9 ILO Wororgorow ‘ERHERAQOONVO чяочинъотой чхфоя И, edAredonne T, — no — [461 106—98| 4LGT [58 [4xPSt ]68—94| «v91 |4862],001 |’ "^^^" * "ezorouu ; - KUHATOIA — KEHYOQOS;) 965'016065'0]9057'0]7088'0] — |892'0 — 201268:01 == 1982/0 — 1|759'0 T NEA E MM CS N Ch CLXMHIOEH UMA c PI ec UR E m — jrro'o — 3100 = 4000 — ‚9700 TS TEEN Au -04 LXUMOORHNBIAO 2100/88 10°0|9610°0|3110°0| OGIO'OIGTO*O GLLO‘O|LTO‘O| 0010‘0|510`0 2T10°01210°0 | TPIIO'O|^7^^^* *emogoanodop ai — 2100°0 GZ00'O = Rest Piss +. 2 Вы ET ER 2 ss ss, "UUEIBHN Ore "romrondodqgooq р 1 070 0" 00810 — — — — — — — — [Warex олзконяонач.0 — | — 19400'0]8500°0] 8940'0| — impio] fe tee 08600] — | 96200] Kure олакоимона о) ce — leerofo — — — — 60I0'0| — | 36100 — - — |KTdLBH олегоияона 0) 51 — | — |Lÿ80‘0|F800 0) vGITO| — = re = 8900°0| .— |: — | Вия orerondory — |er00'0|6800'0|/610'0| 00680) — P9800] — | 11800) — 79610] — 8970°0] ** erdzen orerondor y E 66000 9460'0| — — = 889r'o| — 8660 0 = 68710] — 81800] "HITUM олекоияэг À — 195000! — = d c = — 28000 — — — — " HIGH OJBIOHMOIN À T6l'0866Ul'08986'0|G LL 0! 5099'0]965'0 OLGL'OÏBTS 0] 6666 0|T86 0 V98G'0 VIGO | 2985 О|ктичием олегоимогу 4 8g0°0 ET900I9E70°0|8290°0| 310302070 | 8960.01880.0) 88L0.019F1.0 9211‘0|980°0 | GT60'O| ETILI'EK. | QJ'ECOHNOTHE А E — |06c0'0|1960'0,.0180'0|T90'0 |” &VGF0'0|860'0 «4967009600 |".I90'0 [1800 [48860 0) "7177 "ee rex "dir „p890°0 0469 v0'0 Honmnveo — HOTOHNOTIK = fa = A El ER "m E edm. E = RE = а = !EOLORHOITN " 2 z E Br z d 2 E bd is 5 d 5 E ba > E “we ‘LHRO “OAM 000Т 14 я La La E Bag B Em я | oe & = Eom om = T oW = e © c AARAU NE Su m uses Ss © E S 5 * P я ER | | rt | desc p PE AE c "og ERE N a nynonnp cd. er LIC C TIU SSR TEST S comi KIHWroy 'nonon "Avaog UT oN Am en 'D oW “Of #119 | Фин "Lh N granogd “hoon авы — 217 — Ronmeuno весьма важно pbniüTb, насколько H3MbHHIUCL amnemkid минеральныя воды въ течене болфе нежели 80-лЪтней ux» эксплуатации. Если относиться къ этому вопросу поверхностно и сравнивать безъ всякой критики числовыя данныя анализовъ, то весьма легко прйти къ опредЪленнымъ заключешямъ. Именно, ‘оставляя въ CTO- pont весьма ycrapbsmie анализы 1804 г. Шеле п Швенсона и также анализь Матисена, относя- Milica къ источнику Пхеллера, который, какъ оказалось, BB послфдетвш, не самостоятельный источникъ, а CKOPHE резервуаръ, необходимо CAbIATS выводъ, что количество важнЪйшей составной части, углекислой закиси жел$за, уменьшилось въ HBROTOPHIXS случаяхъ даже болЪе, «bM? вдвое. Но съ подобнымъ заключен!емъ ни коимъ образомъ нельзя согласиться. Прежде всего, говоря 06% измфняемости липецкихъ минеральныхъ водъ, нужно стараться строго различать измфняемость отъ коренныхъ причинъ, т.-е. uaMbHeHie въ минерализащи воды и измфняемость OTS случайныхъ причинъ, BCIbAcTBie дурной обдфлки и содержаня ко- лодцевъ, причемъ вода можеть разжижаться HpbcHOR грунтовою и дождевою водою и изм$няться OTS AbÜCTBia воздуха. Для того чтобы анализы могли быть вполнЪ Cpas- нены между собою необходимо въ данномъ CIyUa$b, чтобы: 1) образцы были правильнымъ образомъ собраны A подготовлены на MbcTb (на это важное услове Kb HECYACTIIO обыкновенно обращаютъ мало вниман!я); 2) чтобы были выбраны надлежашие методы изсяфдованя или по крайней mbps подробно описаны пруемы анализа, да Kpows того произведены были для устранен1я всякихъ mag. = могущихъ быть случайностей повфрочные опыты. Ана- лизы липецкихъ водъ, произведенные до 1882 года, очень кратки и не содержатъ никакихъ указанй на способъ собирания воды и на методы изслФдован!я. Можно только догадываться, что они производились по сокра- щеннымъ пр1емамъ, существовавшимъ въ то время. Го- раздо полнфе, обстоятельнфе и многочисленнЪе анализы, приведенные въ первый разъ въ стать$ Мушкетова. Они особенно интересны т$мъ, что въ первый разъ указываютъ на содержане углекислыхъ щелочей He толь- ко въ липецкихъ желЪзистыхъ, но и вблизи находящихся пр$еныхъ источникахъ. Приведу здЪеь подлинныя слова автора: «По поводу этихъ анализовъ считаю необходимымъ замфтить, что на нихъ нужно смотрфть, какъ на пред- варительные и на будущее время невозможно ограни- читься ими. Одни изъ нихъ весьма неполные, друге же произведены He на Mbcrb залегатя источниковъ. Ана- лизы rr. Чельцоваи P $зцова интересны главнымъ образомъ только по отношен!ю къ содержан!ю углекислой закиси желфза и угольной кислоты, тогда какъ анализы г. Николаева, произведенные He на MbcTb, при всемъ искусств опытнаго и точнаго аналитика, 3a каковаго извЪстенъ Il. J. Николаевъ, не могутъ претендовать на совершенную точность, такъ какъ для всфхъ очевидно, что анализы произведенные He Ha MbCTS имфютъ только относительное значен!е; это особенно приложимо къ липецкимъ легко разлагающимся п непостояннымъ водамъ; да къ тому же образцы водъ доставлены изъ колодцевъ необдЪланныхъ, не заврЪпленныхъ, не приведенныхъ въ нормальное положене. Н$которые образцы пришлось Leg взять не процфженными съ мутью и потому HPKOTOPbIA опредфленя, какъ углекислаго желЪза, свободной уголь- ной кислоты нельзя было сдфлать пзъ TSXB же образ- Цовъ; HG такъ какъ Kb счаетю опредфлене недостающихъ частей было сдфлано на MBCTS, то очевидно этотъ не- достатокь болфе пли менфе устраняется. Велфдетве такихъ услов! ясно, что для окончательваго выяснен!я состава липецкихъ водъ необходимо предпринять ифлый psg» систематическихъь анализовъ на Mbcrb и именно тогла, когда источники будутъ окончательно обдфланы». Ни коимъ образомъ нельзя согласиться съ будто бы для вефхъ очевиднымъ MHbHleMb, что точные авализы липецкихъ легко разлагающихся водъ должны быть непрем$нно произведены на Mbcrb. Точный и подробный анализъ не можетъ быть едфланъ иначе, какъ Bb бла- гоустроенной лаборатория; нельзя же рядомъ Cb каждымъ желфзистымъ источникомъ выстроить химическую лабо- paropi? Нужно только тшательно собрать воду на Mbcrb s подготовить ее къ анализу. Описане этихъ пруемовъ находятся во вефхъ руководствахъ для анализа минеральныхъ водЪ. Липецкая минеральная вода при CTOAHIN выдфляетъ часть угольной кислоты, поглощаетъ кислородъ воздуха и вскор$ даетъ осадокъ, состояпий изъ гилрата окиси жел$за, углекислаго кальшя и отчасти углекислаго магния; такъ какъ осадокъ этотъ еще KPOMb того часто пристаетъ ко дну сосуда, то, конечно, для опредфленй различныхъ веществъ нельзя раздфлять ва части уже постоявшую воду, напримЪръ отм$фривать ee, какъ это обыкновенно дЪлается, а сифдуетъ брать все содержимое сосуда, предварительно взв$сивши его. При соблюденш этихъ UPieMOBS воду можно перевести ва 20 какое угодно pascrosHie и изслФдовать черезъ какой угодно промежутокъ времени и безъ сомнфня желЪзо n проч1я составныя части могутъ быть опредфлены съ гораздо большимъ удобствомъ и точностью въ лабора- торш, ч$мъ на wbcrb. Rp сожалЪню на coómpanie воды, на раздфлене ee на части и подготовку на мфстЪ не обращено было достаточно вниманя, волфдетв!е этого довольно подробные, обстоятельные и несомнфнно CTO- ивпие много труда анализы весьма теряютъ въ своемъ достоинств. При изслЪдовашяхъ на wbcrb возможно примфнять только прост$йше методы, да и то далеко не всегда. Такъ при анализ$ жел$зныхъ водъ для опредЪленя желЪза часто употребляютъ объемные методы съ помощью раствора марганцовокислаго калия или двухромокислаго xaaia. Но если они примфнялись, TO во всякомъ случаз должны были получиться слишкомъ высок!я числа, TAKE какъ липецюя воды содержатъ органическя вещества. При анализахъ воды стараго источника Петра Bean- Karo, произведенныхъ въ 1882 году Р$зцовымъ, Haxo- дятся нфкоторыя указания на методы изслфдованя и между прочимъ сказано, что желЪзо опредЪлено въ видЪ окиси, но HeuaBbcrHo были ла соблюдены BCE довольно сложныя YCIOBIA, необходимыя пра точномъ опред лени. Весьма часто прибфгаютъ къ сокращенному способу, именно осаждаютъ однажды жел$зо аммакомъ. Въ такомъ случа осадокъ COCTOHTS не только изъ окиси желЪза и глинозема, HO содержитъ еще углекаслыя щелочи H марганецъ. Я упомпнаю здЪсь 0 методахъ опредфленя желЪза только съ тою цфлью, чтобы показать, что при сокра- aut щенныхъ способахь изелфдован!я количество желЪза всегда будетъ оказываться больше истиннаго. Этимъ обстоятельствомъ должны быть главнымъ образомъ объ- яснены слишкомъ больния числа изкоторыхъ анализовъ, особенно произведенныхъ на mbes. КромЪ roro слфдуеть также обратить внимаше Ha возможность изм$няемости содержания желфза въ зави- симости отъ временъ года. Весною и вообще въ сырое время года количество желЪза можетъ быть меньше, а въ сухое время года больше. Эта измфняемость, конечно, будетъ тфмъ pbaue, чБмъ менфе совершенна обдЪлка колодцевъ, а едва ли въ настоящее время можно UMTS полную увфренность въ безукоризненности укр$плен!я источников ъ. При большинств$ анализовъ ubrb прямыхъ указанй на время, когда была взята вода для изслфдованя, но косвенно можно заключить, что она бралась лБтомъ. boxbe точныя данныя въ этомъ отнощени мы находимъ въ анализахъ РЪзцова для воды стараго источника Петра Великаго, взятой въ Tat, (СентябрЪ, НоябрЪ и Декабрь mwbcaub 1882 roga. Take какъ образцы для анализа собраны повидимому одинаково и изелфдован!е произведено однимъ и тфмъ же лицомъ и безъ сомнЪн!я одними и Tbwu же способами, TO эти анализы COBep- шенво сравнимы между собою. При этомъ оказалось, что содержаше жел$за было во всЪхъ четырехъ слу- чаяхъ одинаково, точнЪе говоря, колебалось въ самыхъ ничтожныхъ предфлахъ. Вода для произведенныхъ мною анализовъ была собрана въ самомъ конц Апр$ля Mb- cata 1885 года, слЪдовательно въ довольно сырое время года и меньшее содержане въ ней желфза можетъ быть — 999 — = отчасти объяснено HSROTOPSIMS разжиженемъ минераль- HOW ВОДЫ. Такимъ образомъ, принимая во вниман!е недостатоеч-. ность химаическахь изсяъловай и OTCYTCTBie полной увЪренности въ надлежащей обдфлкЪ и укрфплен ко- лодцевъ, нельзя придти къ строго опредфленнымъ за- ключешямь о изм5няемости мянерализащи липецкахъ водъ, хотя я склоненъ думать, что она существенно He измфнилась. | Считаю необходимымъ указать. какимъ образомъ мо- жетъ быть окончательно рфшенъ этотъ вопросъ, наиболфе практично, то-есть съ найменьшею затратою средствъ и времени. Прежде всего должно быть тщательно опре- дЪлено, по описаннымъ мною премамъ количество же- 155a въ водЪ источника № 6, собранной съ надлежащими предосторожностями въ сухое время года, наприм$ръ въ ТюлЪ wbcsus. Я выбираю источникъ № 6, потому что онъ обдланъ удачифе другихъ. Очень возможно, что количество желфза окажется при этомъ тоже пли почти тоже, какое было въ Anptıt 1885 года. Тогда это будетъ служить доказательствомъ, что липепкая вода не измфняется и не встрЪтиться никакой настоятельной необходимости въ новыхъ подробныхъ анализахъ (за исключенемъ впрочемъ колодца № 8), которые требуютъ весьма много времени и труда. Если же количество желфза окажется значительно больше, то послЪ надле- mauro укрфплен1я колодцевъ потребуется вновь произ- вести полные анализы воды липецкихъ источниковъ N кром$ того для опредфлешя измфняемости ея дЪлать OTS времени до времени, впрочемъ He бол$е двухъ разъ въ TOAb, опред5лене ;kembaa. ST IX. Hpouie желфзиетые источники г. Линецка m ero okpecer- ностей *). Хотя прямой моей задачей было только изсл$доване воды трехъ вновь открытыхъ и укр$иленныхъ минераль- ныхъ источниковъ, но мною OCMOTpbHO было нЪсколько десятковъ находящихся вблизи колодцевъ съ цфлью опре- дфлить содержить ли вода ихъ желЪзо. Нри этомъ co- браны HÉKOTOPPIE Факты, могушие послужить для разъ- яснешя характера, залеганя m количества минеральной воды г. Липецка. BC$ воды жел$зистыхъ колодцевъ, о которыхъ будетъ сказано далЪе, имЪютъ совершенно одинаковый характеръ именно они не только содержатъ углекислую закись желфза, но также и углекислыя щелочи. ПослЪдн!я на- ходятся также въ водЪ многихъ прфеныхъ колодцевъ, находящихся около желфзистыхъ. Что касается CTapbIX' колодцевъ минеральнаго сада, то объ нихъ нельзя сказать многаго. Cb открытемъ новыхъ они совершенно изсякли или даютъ ничтожное количество воды. Ha whcrb или вЪрнфе рядомъ съ wb- crow» стараго Петровскаго колодца находится деревян- ный CpyOb, въ которомъ есть вода, HO не желЪзистая. Черезъ этотъ CpyOb проходитъ водопроводная труба изъ источника № 7 въ сборный резервуаръ и Bb этомъ MBCTH отходить BSTKA, проводящая воду въ бюветное 3JaHie. Источникъ Альбини сохранился въ первоначальномъ BUNT, обдЪланъ камнемъ п содержатъ воду съ немного боль- *) См. приложенные въ концЪ планы: планъ и разрфзъ линецкихь . минеральныхъ источниковъ и заимствованный y Мушкетова планъ округа охраны липецкихъ минеральныхъ BOD. шимъ содержашемъ желЪза, чфмъ источникь № 8 n значительно меньшамъ, чЪмъ въ источникахъ № 6 и №7. Сохранилась также весьма солидно устроенная подземная галлерея y ваннаго здан!я, H3BECTHAA подъ назвавшемъ Башмаковскаго источника. Источникъ Счастливый нахо- дится въ настоящее время подъ пристройкой къ ванному зданию, назначенной для паровыхъ котловъ. Вода Баш- маковскаго источника слабо желЪзиста и подходитъ Kb Boa’ источниковъ Альбини, а вода Счастливаго содер- житъ еще меньше желЗза. На самомъ берегу ptukn Липовки въ 22 шагахъ OT бюветнаго здан!я находится небольшой и неглубоюй . колодецъ, обдЪланный известковымъ камнемъ. Онъ cy- ществуетъ уже давно и до 1884 года содержалъ пр$с- ную воду, HO Cb т5хъ поръ, какъ проложены были водопроводныя трубы и сл$довательно земля была на значительную глубину разрыхлена, онъ сталъ желЪзи- стымъ и во время моего пребывания содержалъ никакъ не mente желЪза, wbw» источники № 6 mg № 7. Ш содержаню извести, хлора и удфльному BÉCY ") вода его весьма подходитъ Kb вод источника № 7, поэтому должно полагать, что въ этотъ колодецъ попадаетъ вода источника № 7. Вода колодца, находящагося во дворЪ дома Шети- хова была мною HBCKOIBKO разъ изелФдована и ока- залась вовсе не содержащей желфза. Она желта отъ большаго количества органическихъ веществъ, содер- жить извести и хлора больше, чЪмъ вода источника № 7. Я обращаю на это обстоятельство 0C000€ BEHMA- Hie, потому что колодепъ Шелихова имфлъ довольно *) Удфльный BCE воды этого колодца 1,0006502, а воды источ- ника № 7—1.0006847. aa важное 3HayeHie для HEKOTOPBIXB cooópaxeHiii, выска- занныхъ проф. Мушкетовымъ, такъ по приведеннымъ BB его стать$ анализамъ вода этого колодца содержитъ наибольшее количество жел?за. He болфе какъ въ полуверст$ отъ вновь открытых источниковъ на берегу новаго русла pbku Липовки, во двор механическаго завода Милованова находятся обиль- ные желфзистые колодцы. Этихъ колодцевъ три, одинъ | старый ga большомъ дворф, другой незначительный BP зданш завода и третй въ 10 аршинъ глубиною самый _ большой ип обильный, выкопанный только два года тому назадъ, на маломъ двор$ ближе къ pbub. Вода этого послфдняго колодца, употребляемая въ настоящее время для питания паровыхъ котловъ, содержитъ не менфе, если даже не болфе желЪза, "wbwb вновь откры- тые источникй. Миловановске колодцы даютъ никакъ He менфе воды, "bw эксплуатитуемые въ настоящее время три новые источника минеральнаго сада. На этомъ MbCTÉ уже давно существовали желЪфзистые колодцы. Старожилы показывали MHS сейчасъ же за заводомъ Bb HOBOMB русл$ рЪфки Липовки развалины колодца, изъ KOTODaro, по Hx словамъ, нЪфсколько десятковъ лЪтъ тому назадъ желЪзистая вода въ бочкахъ доставлялась Bb ванное здан!е, когда тамъ былъ недостатокъ въ ней. Tarp какъ колодцы Милованова весьма обильны, лежатъ очень близко къ источникамъ минеральнаго сада, по крайней mbpb находятся въ orpyrb охраны, намф- ченномъ Hpoo. Мушкетовымъ, то Hà вохъ должно быть обращено надлежащее вниман!е. Mente чфмъ въ полуверст$ къ IO. B. or» завода Милованова на противоположномъ берегу р$ки Воронежа на винокуренномъ заводЪ D ora y находится громадный, очень глубок колодецъ, дающий 50000 ведеръ mexb- Л 1. 1886. 15 paf — застой воды въ сутки. llo содержаншю желфза вода эта близко подходить къ источнику № би № 7. Такимъ образомъ въ Липецк находятся Bb настоя- щее время въ весьма недалекомъ разстоянйя другъ OTS друга, именно не Gorse полуверсты три главныя группы источниковъ: вновь открытые источники № 6, № 7 m N: 8, миловановск!е колодцы и колодецъ Boray. Ux близость, сходство въ состав$ воды, наконецъ постепенное уве- личен!е глубины, начиная отъ колодцевь минеральнаго сада, все это даетъ поводъ полагать, что они находятся Bb связи между собою и составляютъ одну общую систему желфзистыхъ источниковъ. NOTE SUR L'HISTOIRE DE LA FAUNE KIMMÉRIDIENNE DE LA RUSSIE. Par AS Dias. ora. L’existence des dépôts kimmeridiens du type de PEu- rope cenirale ne fut démontrée en Russie que dans ce dernier temps, et jusqu'alors les géologues regardaient les couches russes à Perisphinctes virgatus comme équi- valentes des kimméridiennes de l'Europe. L'étude dé- iaillée du jura du gouvernement de Simbirsk a démontré, entre l'oxfordien à Cardioceras cordatwm et les couches à Perisphinctes virgatus, la présence d'une série puis- sante de sédiments, contenant des fossiles caractéristi- ques de la zone à Asp. acanthicum, tels sont: Aspido- ceras acanthicum, meridionale, Deaki, longispinum, iphi- cerum, caletanum, liparum; Hoplites pseudomutabilis, eu- dorus; Perisphinetes polyplocus, lictor, contiguus; Oppelia Weinlandi, tenuilobata: Cardioceras alternans *). Les *) А. Pavlo w. Les Ammonites de la zone à Aspidoceras aca- nothicum de l'Est de la Russie. Mémoires du Comité géologique. Pétersbourg. Vol II, № 3. 1886. 19* — 298 — formes suivantes de la méme zone ent été trouvées dans le jura de l'Oural du sud, prés d’Orenbourg: Aspédoceras longispinum, liparum; Hoplites eudoxus, Cardioceras alternans. La région du développement de la zone а Aspidoce- ras acanthicum en Russie ne peut pas étre encore exac- tement délimitée. On peut supposer sa présence dans le jura du Donetz, où, d’après les recherches de M. Gourow *) les couches oxfordiennes à Card. cordaium et Aspid. pe- rarmatum sont recouvertes par l'oolithe corallien, riche en coraux, oursins et bivalves. Cet oolithe contient: Pe- risphinctes plicatilis-triplicatus, ressemblant au Per. con- tiguus Cat.; Card. aff. alternans et Cosmoceras sp.; cet- te dernière est peut-être Hoplites eudoxus, d’après la description qu'en donne M. Gourow. Il y a de bonnes raisons à supposer la présence des formes de la zone à Asp. acanthicum dans l'oolithe corallien du Donetz, el si celte supposition est prouvée, nous aurons un exem- ple intéressant du développement des formatious coral- ligénes, absolument synchroniques à la zone à Asp. acanthicum et ce fait trouverait sa place parmi les cir- constances expliquant la valeur stratigraphique de l'étage corallien. Les rapports de la zone à Asp. acanthicum de l'Est de la Russie aux couches à Card?oceras alternans de Moscou ne sont pas clairs pour le moment; la récente irou- vaille de Hoplites pseudomutabilis typique prés de Mos- cou nous permet d'espérer d'avoir des indications pré- cises sur ces rapports. Nous ne connaissons pas pour le moment le gisement juste de ce Нор. pseudomutabilis, *) A. Gouro w. Sur la géologie du gouvernement d'Ekatérinoslav et de Kharkow. 1882. ipo vm vu? — 229 —- mais en lous cas sa présence prés de Moscou indique le lien continu entre la mer jurassique de Moscou et de Simbirsk, et l'absence des Hoplites et d'Aspidoceras du groupe Cycloti prés de Moscou s'explique mieux par la différence des conditions climatériques et peut-être ba- timétriques, que par toute autre cause. Telles sont les données que nous possédous sur l'étendue géographique de la zone à Asp. acanthicum en Russie. En les résumant nous voyons, que cette zone est le mieux développée dans l'Est de la Russie. Outre les es- péces citées nous y trouvons une quantité de formes, qui ne sont pas connues dans les couches correspondantes de l’Europe occidentale; tels sont: quelques repré- sentants du genre Cardioceras, auquel on attribue une provenance boréale (Card. Volgae, subtilicostatus), les Am- monites du type crétacé de l'Europe (Hoplites amblygo- nus, Undorae, Schloenbachia Jasikowi); les Hoplites du groupe primitif, conservant encore les étranglements et les cloisons aux lobes auxiliaires inclinés (Hopl. kirghi- sensis, Stukenbergi). La richesse et la diversité de la faune de la zone à Aspidoceras acanthicum dans VEst de la Russie et la presence dans cette faune des formes non trouvées en Europe, éveillent l'idée, que cette localité recevait des colonistes non seulement de la mer de l'Europe centrale, mais encore des autres provinces. ll est bien connu que les Ammonites les plus carac- téristiques de la zone à Asp. acanthicum appartiennent aux groupes subitement arrivés dans l’Europe centrale d’une localité encere inconnue (groupes cryptogènes) *). *) M.Neumayr. Ueber unvermittelt auftretende Cephalopodenty- pen im Jura Mittel-Europa’s. Jahrb. d. К. Geol. Reichsanstalt- 1878. 28 Bd. I Hepf. — 230 — Ce sont les mémes groupes, qui sont si bien représen- tes dans l'Est de la Russie (Hoplites eudoxus, Aspido- ceras acanthicum, Oppelia tenuilobata), et ce fait pour- rait être expliqué de trois manières différentes: 1) A l’âge de la zone à Aspidóceras acanthicum ces formes cryptogénes sont arrivées d'une localité inconnue dans la mer de l'Europe centrale, elles y ont pris domai- ne, et, en qualité de colonistes, arrivérent plus tard dans le bassin russe. 2) Ces formes cryptogènes sont arrivées d'une localité inconnue, simultanément dans la mer de l’Europe cen- irale et dans le bassin russe, donnant à !a faune de ces mers le caractére particulier, qui la distingue des faunes précédentes. 3) Ces formes cryptogènes sont arrivées dans la mer de l’Europe centrale quittant le bassin russe, qui a ser- vi lui même de métropole à ces formes, ou n’était qu’une voie de migration, pour ces formes d’une région inconnue. Examinons maintenant laquelle de ces trois supposi- tions correspond le mieux aux connaissances contemporai- nes du jura supérieur de l’Europe, connaissances dont le résumé général est si bien exposé dans l'excellent travail de M. Neumayr *). La premiére supposition est peu probable: nous voyons dans le kimméridien russe les formes de l'Europe cen- trale mélées aux formes méditerranéennes, formes boré- ales, formes rapprochees de celles de l'Inde et enfin aux formes, dont la provenance est encore inconnue. * M. Neumayr. Die geographische Verbreitung der Juraforma- tion. Denkschr. d. K. Akad. Wien. Bd. L, 1885. Ce travail est accom- pagné d'une carte démontrant la distribution des continents et des mers du jura supérieur. — 991 La supposition de l'existence d'une troisiéme province, qui fournissait des colonistes simultanément dans la mer de l'Europe centrale et la mer russe, peut expliquer plu- sieurs caractères spéciaux de cette faune en Russie et en Europe centrale. Les mémes groupes des organismes pélagiques apparaissent en Russie, comme en Europe cen- trale, d'une localité inconnue et les espéces de ces groupes sont tantót synonymes pour les deux localités et tantót différentes. En admettant l'existence d’une troisième province, qui a servi de métropole à ces groupes, nous aurons toutes les données nécessaires pour l'explication du fait; mais si nous essayons de désigner la position de cette province nous verrons que ce n'est pas facile. il n'y a pas de place pour cette métropole au Nord. En y rencontrant un massif scandinave et une large mer boréale, on voit que ce n'est pas là, qu'on peut espérer de trouver la patrie de nos formes cryptogénes. Cette faune caractéristique ne se reacontre ni dans le jura de la Petchora, ni dans les environs de Moscou, et son absence *) était signalée depuis longtemps comme le trait le plus caractéristique de la faune boréale. Le. role qu'a dü jouer la mer boréale dans la forma- tion de la faune qui nous intéresse est trés bien dé- moniré dans les ouvrages du Pr. Neumayr et l'influence de cette mer s'est bien manifestée en Russie par l'abon- dance de Cardioceras alternans et autres formes rappro- chées de celle-ci. C'est encore en vain qu'on irait chercher la métropole voulue au sud, car c'est une mer à la faune toute spé- ciale, avec Lytoceras, Phylloceras- et Simoceras, qui *) Absence non complete, ce qui est démontré par la trouvaille de Hoplites pseudomutabilis près de Moscou. RER ENT A SS don icu ESL. ) E ew c ou oU de occupe celle région. ll n'y a qu'une bande £iroile, qui s'étend entre la mer boréale et la mer du sud. et ce n'est que le long de cette bande qu'on peut chercher la communication non interrompue entre le bassin volgien et le bassin de l'Europe centrale; sur le Volga et dans l'Oural la faune de la zone à Aspidoceras acanthicum est plus développée que dans le reste de celte bande. Les affleurements du jura sur le Donetz, au Caucase, prés du lac Indersk et à Mangischlak ne nous donnent aucun indice sur l'existence, dans cette région, de la province, d’où venaient les colonistes dans la mer Kimmé- . ridienne de la Russie et de l'Europe centrale. Admettre l'existence de cette province à l'ouest, c'est adopter la premiere supposilion avec toutes les conséquences, qui en dérivent. La recherche de la métropole des formes cryptogènes à l'Est nous fait adopter la troisieme supposition, in- diquée ci-dessus. Or, c'est l'étude des dépôts juras- siques en Asie, qui peut éclairer le mieux la question. Examinons donc quels sont les faits connus, qui peuvent donner appui à notre supposition. Pour la plus grande partie de l'Asie nous n'avons que trés peu de connaissances sur les sédiments marins du jura *), quelques indications nous permetent pourtant de conclure, que les dépôts marins du jura ont en Asie une étendue considérable; mais les conclusions süres ne peu- vent être basées sur ces indications. Ce n’est que le jura *) Nous trouvons un résumé général de la littérature sur les dé- ‘pots marins jurassiques de l'Asie, dans le travail du Pr. M. Neu- mayr „Ueber die Geographische Verbreitung der Juraformation“. 1885. Wien, et du Pr. J. Marcou ,Explication d'une seconde édi- tion de la carte géologique de la terre. — 238 — de l'Inde et du Tibet qui est étudié, grace aux explo- ralions du Pr. Waagen et Stoliczka. Le jura indiem arréta tout d'abord l'attention des sa- vants par la richesse et la multiplicité d'Ammonites ca- ractéristiques pour la faune européenne et encore plus par ce fait, que la distribution stratigraphique de ces formes coincide avec celle du jura de l'Europe. Le mé- lange de Phylloceras et Lytoceras à la faune indienne prouve que c’est le type méditerranéen du jura, que nous y rencontrons *), mais ce iype est masqué par un grand nombre de formes de l'Europe centrale et de la Russie et c'est le callovien et l'Oxfordien qui sont sur- tout riches en ces formes; dans le Kimméridien leur nombre diminue et le type méditerranéen prédomine. Enfin dans les couches supérieures du jura (groupe Oomia) le rapport des formes méditerranéennes reste le méme, mais les formes de l'Europe centrale commencent à aug- menter encore un peu; de sorte que cet horizon acquiert de la ressemblance avec le tithonique sud-européen et avec les dépóts supérieurs de l'Angleterre du Sud et de Pile de Portland. Or, on voit, que le caractère méditer- ranéen s’est mieux prononcé dans le groupe de Katrol (Kimméridien) que dans tout autre horizon du jura de l'inde; tandis que dans les depóts correspondants de la Russie orientale, c'est le type de l'Europe centrale qui est le mieux développé. En comparant la faune russe de la zone à Aspidoceras acanthicum à la faune du groupe de Katrol (Kimméridien de l'Inde), nous ne renconirons qu'une seule forme commune. Perisphinctes virguloides. Nous voyons donc dans la zone à Aspidoceras acan- thicum en Russie peu de formes, dont la provenance *) M. Neumayr. Ueber Klimatische Zonen. А. ) RE RE ER ee! — 234 — pourrait étre attribuée à l'Inde; dans les horizons infé- rieurs leur nombre est plus considérable. L'absence com- pléte des Hoplites et des Cardioceras dans le Kiminé- ridgien de l'Inde peut étre considéré comme un carac- tére distinetif entre sa faune et celle de la Russie orien- tale, et prouve que l'Inde ne pouvait servir de métro- pole pour la faune qui nous intéresse, ou n'a donné qu'un pelit nombre de ces formes. Le jura du Tibet, étudié par M. Stoliezka et Oppel est regardé maintenant comme une province jurassique distincte; sa faune est bien différente de celle de l'Inde *), et cette derniére a plus de rapports avec la faune éloignée de l’Europe, qu'avec celle du Tibet. L'absence des Phyl- loceras et des Lytoceras, la présence d'un grand nombre de Cosmoceras et des Aucelles donnent à cette faune le cara- ctére de l'Europe centrale et mème le caractère de la faune boréale **). Les recherches paléontologiques des derniéres années démontrent l'existence de l'affinité entre la faune du Tibet et celle de la Russie; cette affinité se mani- feste par la présence en Russie de quelques Perisphin- ctes, rapprochés de Perisphinctes sabineanus et Perisphin- ces du groupe frequens. Ces indications démontrent qu'il y a plus d'affinité entre la faune de la Russie et du Tibet, qn'entre cette derniére et la faune de l'Euro- pe. Mais en tous cas cette affinité, qui ne devient sen- sible qu'en partant du callovien moyen, est beaucoup plus faible, que l'affinité entre la faune russe et indienne. Existent-ils dans la faune du Tibet des Ammoniles, rapprochés des formes caractérestiques pour la zone à +) Oppel. Paläontologische Mittheilungen. * M. Neumayr „Die Geographische Verbreitung der Ste mation p. 37. DO ee Aspidoceras acanthicum de l'Europe centrale et de ta Russie orientale? voilà ee qu'il serait intéressant de résoudre. L'étude de la faune des couches à Hoplites de la Rus- sie orientale me permet de supposer une parenté entre ces faunes, et c’est surtout Ammonites Cautleyi О p p. (T. 78f. 1) d’horizons de Spiti, qui donne appui à ma supposition. Cette forme très rappochée des Hoplites avec des étranglements et surtout de Hopl. Syrti sp. n. et de Hopl. pseudomutabilis de Loriol (Boulogne 1873. T. 5. Г. 1.) est placée par le Pr. Neumayr dans le genre Olcostephanus et précisement dans ce groupe pri- mitif, où les caractères du genre Olcostephanus ne sont pas encore nets "). Pourtant cette forme se distingue des Olcostephanus typiques par son ombilic plus large, ses côtes interrom pues sur la région dorsale et surtout par la présence d'oreilles ou des exeroissances latérales (myolabe) trés développées. Le matériel patéontologique que j'ai eu l’occasion d'étudier me prouve que les excrois- sances latérales bien développées doivent être regardées comme le caractère distinctif si non pour tous les Hop- lites, au moins pour un graud nombre de formes de ce genre. Le diamétre de l’ombilic chez l’Ammonites Caut- leyi Opp. estle méme, que chez les formes des Hoplites, qui lui sont rappochées. Les étranglements, dont l’ab- sence était regardée comme caractère distinctif pour les Hoplites se trouvent, comme je l'ai démontré chez un grand nombre des Hoplites typiques **), surtout chez les *) M. Neumayr. Ueber Kreideammoniten p. 678. Sitzungsberichte d. k. Akad. Wien LXXI. Band. 1875. **) 4. Pavlow. Les Ammonites de la Zone à Aspidoceras acan- thicum ]. с. — 236 — formes de l’Oural. Dans quelques-unes de ces formes ils sont trés prononcés (Hoplites Syrti sp. n Hopl. Stu- kenbergi sp. n.), dans les auires il n'y a qu'une ten- dauce pour leur formation, tendance exprimée par une disposition moins régulière des côtes Or, Ammonites Cautleyi Opp. associé aux Hoplites ne paraîtra pas étranger parmi eux, au contraire il trouvera plus d'affi- nité avec les Hoplites typiques, qu'avec les Olcoste- phanus. En tout cas les Hoplites avec les étranglements plus ou moins prononcés présentent un groupe pri- mitif de ce genre, ce qu'on voit encore dans le ca- ractere des cloisons de .Hoplites Stukenbergi Sp. п., kirghisensis et pseudomutabilis de Loriol (Boulogne 1873. T. V. f. 1). La presence de ce groupe dans l'Est de la Russie et la grande probabilité de leur existence dans le jura de Tibet, jettent du jour sur la provenance de ces formes, qui ont apparu subitement en Europe et ont donné comme les autres groupes cryptogenes l'élé- ment caractéristique à la faune de l'horizon à Aspido- ceras acanthicum en Europe centrale. Ces rapports de la faune des couches à Hoplites de la Russie avec la faune de l'Europe centrale et du Tibet me permettent de supposer l'existence dans la partie centrale du con- tinent asiatique d'une mer peuplée, pendant l'oxfordien et le kimméridien, d'une faune ayant beaucoup d’affi- nilé avec celle de l'Europe centrale et de la Russie de l'est. La mer du Tibet et celle de l'Est de la Russie n’etaient que des parties de cette mer, o: le groupe des Hoplites si bien représenté dans la zone à Aspido- ceras acanthicum en Russie subissait sou évolution. La présence dans l'Est de la Russie d'une quantité de Hop- lites avec des caractères du genre encore incomplètement développés et leur grande rareté en Europe, viennent for- i EN day tifier mon idée. Si nous admettons maintenant, que ce bassin asiatique (avec la faune de l'Europe centrale et en partie avee la faune boréale) communiquait avec celui de l'Inde, la correspondance stricte des subdivisions stra- tigraphiques du jura de l'Inde avec ceux de l'Europe nous sera expliquée. Nous savons dejà que le jura de Vl'Inde avec ses Phylloceras et Lytoceras appartient au type alpien ei le nombre des formes méditerranéennes démontre la communication des provinces indienne et européenne. Or, il n’y aurait rien d'étonnant, que quelques épisodes du développement géologique de la faune alpine (muta- tions successives des Lytoceras et Phylloceras) pourraient être observés dans la mer du sud en Europe et en Asie. Il est plus difficile de s'expliquer la cause de la suc- cession des faunes du type exalpin, qui s'observe dans l'Inde avec la méme régularité qu'en Europe centrale. En supposant l'existence d'une région intermédiaire entre. l'Europe centrale et l'Inde, région, ой quelques groupes d'Ammonites (communs à l'Europe et à l'Inde) ont tra- versé les phases de leur évolution, nous nous explique- rons facilement cette succession des Cephalopodes du type exalpin, succession, qui se répéte avec tant de ré- gularité dans les subdivisions du jura supérieur en Europe et dans l'Inde. Restant pour le moment dans le domaine des hypothè- ses nous pouvons pourtant tracer provisoirement un ía- bleau général dela marche du peuplement des mers euro- péenrees dans Ja période du jura supérieur. Nons pou- vons supposer, que la Russie a servi de voie de migra- tion à plusieurs groupes pélagiques se dirigeant de l'Est dans la mer ouest européenne; que ces formes provenaient en partie de la mer indienne, en partie du bassin asi- — 238 — atique el de la mer arctique. ll n'y a pas à douter, que la méme voie a servi pour la migration des formes dans la direction opposée, et grace aux excellents travaux des Pr. M. Neumayr et J. Marcou, ") nous savons même un des obstacles, qui limitait la distribution des formes dans toutes les directions. L'étude comparative de la faune russe et indienne ré- vèle l’idée de l'existence dans la première moitié du callovien d'une communication assez libre entre la mer jndienne, la mer russe et la mer de l'Europe cenirale; que plus tard, à la fin d'oxfordien et pendant le kim- méridien celle communication est devenue moins libre ei que l'affinité de la faune européenne avec la faune indienne s'est manifestée principalement par les formes du iype méditerranéen. Enfin, dans l’äge du portlandien la Russie ne sert plus de voie d'échange faunistique enire l'Europe et l'Inde, et cette voie s'est reculée au Sud (les formes communes du type alpin et la ressemblance des dépôts portlandiens avec le gronpe Oomia). A l'épo- que, où la communication de la mer russe avec le bas- sin indien n'était plus libre, tout au moins dans la pre- miere moitié de cette époque, se fait sentir en Russie ei en Europe l'influence d'un autre bassin, dont l'existence est bien probable, d'après les connaisances que nons avons sur la faune kimméridienne de l'Europe et de l'Asie. Les recherches géologiques dans les latitudes moyennes de l'Asie nous indiqueront peut-être une nouvelle région, jurassique qui a servi avec la mer boréale et la mer *) M. Neumayr. Ueber Klimatische Zonen et plusieurs autres travaux cités ci-dessus. J. Marcou. Lettres sur les roches du Jura. Paris. 1860. РТИ AP — 239 — méditerranéenne de métropole, d'ou arrivaient en Europe les groupes cryptogènes de Cephalopodes. L'étude détail- lée de la stratigraphie du jura russe éclairera quelques circonstances, qui ont influé sur l'apparition de ces groupes. Nous possédons déjà quelques faits, qui semblent jeter du jour dans ce sombre domaine—c'est l'interruption sédimentaire dans la série jurassique, interruption, qui se laisse observer dans l'Est de Ja Russie, entre la zone inférieure du callovien et l'oxfordien. J'ai indiqué dans mon ouvrage stratigraphique sur lejura du bas Volga *) lexistence de cette interruption; dans le dernier temps M. Lewisson-Lessing a signalé que cette interruption se prolonge encore dans le gouvernement de Nijni—Nov- gorod **). Nous pouvons méme supposer, que l'influence du bas- - sin asiatique se faisait sentir encore dans la période crétacée. En admettant, que le bassin de l'Est a servi de métropole à quelques groupes de Hoplites, nous pourrons éclairer encore quelques faits, touchant l'histoire géolo- gique dece groupe. Nous pourrons expliquer l'apparition subite du groupe Hoplites eudoxus dans la mer Kimmé- ridgienne de l’Europe et l'apparition simultanée dans la mer russe de ces Hoplites et de quelques Hoplites du type crétacé. L'exhaussement ayant lieu à la fin de la période jurassique et se manifestant en Russie par une grande interruption sédimentaire, a nettement séparé l'étage Volgien des argiles néocomiennes de Simbirsk, *7*) el l'apparition de nouveaux groupes des Hoplites dans la *) A. Pavlo w. Notions sur le systeme jurassique de l'Est de la Russie. Bull. de la Soc. géol. de France. 3-mè Serie, tom. 12 p. 686. **) Е. Levisson-Lessing. Esquise du Jura du bas. Soura. ***) A. Pavlow. 1. c. + ~ |. Théo ss: A4 YE "^ ar | x ARS Seh vTEP- 7 eX ie + ai AL LM ) — RD S 4 mer de l'Europe centrale fut suspendue. L'histoire de ce groupe en Europe se manifesta en évolution locale des formes arrivées antérieurement. Une nouvelle transgres- sion de la mer au commencement du crétacé provoqua l'apparition en Europe de nouveaux groupes du méme genre. C'est là l'explication de l'affinité entre les Hopli- tes crétacés de l'Europe et les Hoplites Kimméridiens russes. VORLAUFIGES VERZEICHNISS DER SCHMETTERLINGE aus der Umgegend von Novorossiisk am Schwarzen Meere im Caucasus. Von £. Baiilon. Dies Verzeichniss der Schmetterlinge aus der Umge- gend von Novorossiisk, welches als ein kleiner Beitrag zur Kenntniss der geographischen Verbreitung der Schmet- terlinge im russischen Reiche betrachtet werden kann, nenne ich nur ein vorläufiges, denn die Zahl der Arten, welche hier zu finden sind, muss ohne allen Zweifel bedeutend grösser sein als die in diesem Verzeichniss angeführte. Nehme ich in Betracht die topographischen und klimatischen Verhältnisse, die reiche und mannich- faltige Flor unserer Gegend, so komme ich zu der Ueber- zeugung, dass die Zahl der Schmeiterlings-Arten, welche hier vorkommen können, gewiss die dreifache gegen die bis jeizt von mir auigefundenen sein wird. Die Ursache dieser geringen Zahl der gefundenen Arten liegt darin, dass ich, erstens, durch verschiedene Umstände und häus- liche Beschäftigungen abgehalten wurde, dem Fange der № 2. 1886. 16 BI, TM T | Sieg eal a rus Ove y T AX c 949 — Schmetteriinge in dem Grade nachzugehen, wie ich es selbst wünschte und dass ich, zweitens, bis jeizt nur in der nächsten Umgegend meines Wohnhauses den Fang betrieben habe. Die feuchten, mit Schilf bewachsenen S:el- [еп bei der Stadt Novorossiisk selbst, viele bewaldete Berg- abhánge, die Gipfel der umliegenden Berge, so wie viele Schluchter, mit und ohne Quellen, habe ich nicht besu- chen kónnen, was ich sehr bedaure, denn auf jenen Stel- len würde ich wahrscheinlich viele schöne und vielleicht seltene Arten gefunden haben. Dem zu Folge habe ich bis jetzt mich nur mit dem begnügen müssen, was, so zu sagen, vonselbst zu mir geflogen kam. Die Zahl der Arten ist freilich relativ eine geringe und dennoch eine bedeutende, wenn ich sage, dass der Raum, auf welchem ich sie fing, höchstens drei bis vier Dessjatinen beträgt und der Fang derselben nur eine Nebenbeschäftigung in den mir kärglich zugemessenen Freistunden war. Im Spätherbste, wann die Arbeiten auf dem Felde und im Garten aufgehört hatten, besass ich mehr freie Zeit um dem Fange der Noctuinen bei der Laterne nachzugehen. Dieses erklärt die verhältnissmässig grosse Zahl der Eu- len Arten in meinem Verzeichnisse. Die Zahl der Noc- iuinen wäre aber gewiss noch grösser, wenn ich mich nicht bloss auf meinen Garten hätte beschränken müssen, denn ausserhalb des gut umzäunten Gartens auf die Schmetter- ings-Jagd bei Nacht zu gehen, ist bei uns nicht rathsam, wenn man nicht mit Wölfen, Schakalen und Wildsehwei- nen in Collision kommen will. Bei Tage sieht man diese Beester nicht, oder zum Wenigsten sehr seiten, bei Nacht jedoch und besonders im Spätherbste sind sie sehr dreist und kommen bis an die Höfe. und nur durch beständi- ges Schiessen kann man sie fern halten. Es liegt auf der Hand, dass bei so bewandten Umständen eine Schmetter- lings-Jagd zu nächlliger Zeit im Walde oder auf Wiesen und Feldern nicht gut möglich ist. Bei einigen Arten habe ich die Flugzeit genau ange- zeben; bei vielen aber nicht, weil ich in meinen Notiz- bláttern den Tag, an welchem dieser oder jener Schmei- terling gefangen war, vergessen hatte anzumerken, beim Zusammenstellen dieses Verzeichnisses zum Drucke unter- lies ich die Flugzeit anzugeben, weil ich mich nicht auf mein Gedächhtniss verlassen wollte. Die Bemerkungen im Verzeichnisse «selten», «nicht häu- fig», haben nur Werth in Bezug auf die nächste Umge- bung meines Wo‘mnhauses, denn die Art, welche bei mir im Garten selten vorkommt ist vielleicht etwas entfernter von mir sebr hàufig zu finden. . Was die systematische Reihenfolge der angeführten Arten betrifft, so habe ich mich streng an Dr. Staudingers und Dr. Wockes Catalog (1871) gehalten. RHOPALOCERA. I. Papilionida e. Fapilio podalirius Lin. Ziemlich häufig; fliegt im Früh- jahre und im Herbste. — machaon Lin. Weniger häufig als der Vorhergehen- de; fliegt mit ihm zu gleicher Zeit. Thais polyxena Schiffm. Nicht selten. Erscheint schon in den ersten Tagen des April. Farnassius mnemosyne Lin. Nicht häufig. Die einzige Art aus dieser Gattung, welche in hiesiger Gegend bis jetzt vorgekommen ist. 16* DE I. Pieridae. Aporia crataegi Lin. Häufig im Juni und Juli. Pieris brassicae Lin. Gemein im Frühjahre und Herbste. — rüpae Lin. Sehr häufig. Fliegt mit der wu es den Art zu gleicher Zeit. — napi Lin. Sehr häufig im Frühjahre. — daplidice Lin. Weniger häufig als die vorhergehen- den Arten, im Juni und Iuli. | Nota. Wahrscheinlich kommt bei uns auch Pieris chlorodice Hüb. vor. Anthocharis cardamines Lin. Ziemlich häufig im Frühjahre. Leucophasia sinapis Lin. Auch nicht seiten im Mai bis Juni. Colias hyale Lin. Nicht selten im Sommer. = edusa Fab. Häufig. Im September und October, ja noch selbst im November sieht man diesen Schmet- terling nicht selten fliegen. Den 30 September 1885 fing ich zwei Weibchen, welche in der Zeichnung mit den typischen Exemplaren vollkommen gleich sind, nur ist die Grundfarbe der Flügel gelblich weiss, so dass beim flüchtigen Ansehen man diese Exemplare für C. hyale hält. Rhodocera rhamni Lin. Nicht selten im Frühjahre und Spätherbste. Ш. Lycaenidae. Thecla spint Schiffm. Selten; bis jetzt zwei Exemplare‘ gefangen. — W album Knoch. Eben so selten. — ihcis Esp. Nicht selten. — acaciae Fab. Häufiger als die Vorhergehenden. — rubi Lin. Ziemlich häufig im Frühjahre. — 215 — Polyommatus dorilis Huln. Ziemlich selten. — phlaeas Lin. Nicht selten im Sommer bis spät in den Herbst; ich fing noch ganz frische Exemplare den 1-sten October. — amphidamas Esp. Selten; bis jetzt nur ein Exemplar gefangen. Lycaena argyrotocus Bergst. Sehr häufig im Frühjahre und Sommer. — argus Lin. Nicht selten zu gleicher Zeit mit der vor- hergehenden Art. — baton Bergst. Selten; bis jetzt nur ein Exemplar ge- fangen. — astrarche Bergst. Im Juli 1883 vier Exemplare ge- fangen und nachher nicht mehr. — icarus Rott. Sehr häufig, fas gemein im Sommer, besonders an feuchten Stellen. — bellargus Rott. Nicht selten im Mai und Juni. — coridon Poda. Im Juni ein Exemplar gefangen. — meleager Esp. Ziemlich selten; ich fing bis jetzt nur zwei Männchen und ein Weibchen. — argiolus Lin. Nicht selten im Sommer. — semiargus Rott. Ziemlich häulig. — cyllarus Rott. Weniger häufig als die vorhergehende Art; fliegt fast den ganzen Sommer. IV. Nymphalidae. Limenitis camilla Schiffm. Nicht häufig; bis jetzt habe ich nur fünf Stück gefangen. Vanessa levana Lin. im Frühjahre und die — — var. prorsa Lin. im Sommer häufig. — C album Lin. Häufig im Frühjare und Sommer. — polychloros Lin. Nicht selten. — 246 — 7 Vanessa zanthomelas Esp. Viel seltener als die vorher- gehende Art. — io Lin. Nicht häulig im Sommer. atalanta Lin. Nicht selten. cardui Lin. Gemein fast das ganze Jahr. Den Octo- ber fing ich noch ganz reine Exemplare. Melitaea aurinia Rott. Keine Seltenheit im Mai. — сила Lin. Gleichfalls nicht selten im Mai. phoebe Knoch. Nicht selten in den Sommer-Monaten. didyma Esp. Nicht selten im Sommer; variirt stark in der Grösse und Färbung. dictynna Esp. Selten; nur ein Exemplar gefangen. Argynnis euphrosyne Lin. Nur ein Exemplar bis jetzt zefangen. dia Lin. Nicht selten; Mitte Septembers fing ich noch ziemlich reine Exemplare. hecate Esp. Hier kommt nur die Var. caucasica vor; sie ist bedeutend grösser als die typische Form. lathonia Lin. Ist im Allgemeinen hier nicht häufig. Den 1-sten October 1885 fing ich ein noch ganz reines Exemplar. niobe Lin. Nicht häufig. adippe Lin. An einigen Orten nicht selten im Juni und Juli. Den 2-ten Juli fing ich eine sehr interres- sante Abänderung dieser Art. Auf der Oberseite der Flügel sind alle schwarzen Flecken verwaschen und zusammen geflossen, der Art, dass von der bräun- lich-gelben Grundfarbe nur sehr wenig nachgeblie- ben ist. Auf der Unterseite sind die Vorderflügel in der Mitte schwarz mit gelblich braunen Adern; auf den Hinterflügeln zeigen sich die Silberflecken nur als kleine Wische. paphia Lin. Häufig im Juni. pandora Schiffm. Nicht selten im Sommer. V. Satyridae. Melanargia galathea Lin. Im Mai und Juni sehr häufig; an manchen Stellen sogar gemein. Erebia afra Esp. Nicht seiten schon in den ersten Tagen des April. SEA — aethiops Esp. Bis jetzt nur zwei Exemplare gefangen. Satyrus hermione Lin. Nicht selten im Juni. Auf der Oberseite der Flügel, besonders der Vorderflügel, sind die hellen Binden zuweilen cer Art mit dunkelbrau- nen Schuppen bedeckt, dass sie fast ganz ver- schwinden. — circe Fab. Etwas häufiger als S. hermione Lin. — briseis Lin. Häufig im Juli. Dieser Schmetterling hat die Gewohnheit sich auf Fahrwege zu setzen, beson- ders, wo viele kleine Steine herumliegen, so dass er auf dem Wege kaum zu bemerken ist. Sein Flug ist rasch, er fliegt aber nicht weit, wenn er aufge- scheucht wird und setzt sich bald wieder auf den Weg. — semele Lin. Sehr häufig im Sommer. — dryas Sc. Eben so häufig. Pararge maera Lin. Ziemlich häufig im Mai und Juni. — megaera Lin. Auch ziemlich häufig. Epinephele janira Lin. Gemein im Sommer. Coenonympha arcania Lin. Nicht seiten im Juli. — pamphilus Lin. Sehr häufig fast den ganzen Sommer. V. Hesperidae. Spilothyrus alceae Esp. 1882 war diese Art nicht häu- fig; im Juli 1883 und auch in den folgenden Jah- ren war sie sehr haufig, fast gemein. Syrichthus proto Esp. 1882 fing ich nur ein Exemplar. Mitte Juli des folgenden Zahres flog dieser Schmet- m ов. terling sehr häufig, besonders um Scabiosen. Alle ge- fangenen Exemplare passen sehr gut zu der Beschrei- bung, welche Ochsenheimer von dieser Art giebt. Syrichthus tessellum Hüb. Den 30 Juli 1883 ein etwas abgeflogenes Exemptar im Gemüse Garten gefangen. — alveus Hüb. Im Iuli 1883 einige Exemplare gefangen. — malvae Lin. Sehr häufig im Sommer. — orbifer Hüb. Den 14 Juli 1883 das erste Exemplar auf einer Scabiosa gefangen. Einige Tage später fing ich noch sechs Stück und nachher keine mehr. Erynnis tages Lin. Sehr häufig, fast gemein. Diese Ari erscheint schon früh im Jahre; 1884 fing ich das erste Exemplar am 9 April. Hesperia lineoláà Ochsh. Häufig im Mai. — sylvanus Esp. Sehr häufig im Mai. Cyclopides morpheus Pall. Ziemlich selten; fliegt im Mai. HETEROCERA. A. Sphinges. I Sphingida e. Acherontia atropos Lin. Häufig. Der Schmetterling kommt nicht selten ins Zimmer auf das Licht geflogen. Die haupe lebt auf Kartoffelkraut und die Puppe wird im Spätsommer nicht selten in der Erde beim Aus- graben der Kartoffel gefunden. Sphinx convolvuli Lin. Im Frühjahre 1884 eine Puppe in der Erde gefunden. Den 22 Juli 1885 fing ich zwei frisch entwickelte Exemplare dieses hier sel- tenen Schmetterlings. Den 4 August fing ich wieder zwei Stück, von denen ein Exemplar merkwürdig dunkel und scharf gezeichnet war. d "4 v us DN" 47. 7) 2° wu wd LA ou "eM v ИЯ ко У — 249 — Deilephila да Rott. Den 28 Juli 1884 das erste Exem- plar gefangen. — euphorbiae Lin. Den 30 Juli 1884 ein Exemplar ge- fangen und später nicht mehr. Die Ursache der Sel- tenheit dieses Schmetierlings mag wahrscheinlich darin liegen, dass in der Umgegend meines Wohn- orts fast gar keine Euphorbia wächst. Smerinthus ocellata Lin. In den letzten Tagen des Aprils 1882 kam ein Exemplar in’s Zimmer geflogen. Im Freien ist mir diese Art noch nicht vorgekommen. Macroglossa stellatarum Lin. Gemein fast das ganze Sahr hindurch. Uebewintert nicht selten im Hause und flattert in der warmen Stube ganz munter schon im Januar. IL Sesiida e. Sesia tipuliformis Cl. Nur ein Exemplar gefangen. — bibioniformis Esp. Das einzige den 28 Mai gefange- ne Exemplar setze ich nur fraglich hieher, denn ich bin noch nicht überzeugt, dass die Art richtig be- stimmt ist. — affimis Slaud. Auch dies einzige mir vorliegende Exemplar führe ich hier mit ? an. — chaleidiformis Hib. Selten; bis jetzt nur zwei Exem- plare gefangen. Paranthrene spec. Den 18 Juni ein Exemplar gefangen. Passt zu keiner Beschreibung der drei bekannten Arten dieser Gattung. Ob neue Species wird die Zu- kunft lehren, wenn ich mehr Exemplare werde ge- fangen haben. Ш. Thyrididae. Thyris fenestrella Scop. Drei Exemplare gefangen. Die Flugzeit vergessen anzumerken. ‚Что — i50 — IV. Zygaenidae, ampelophaga Bayle. Nicht häufig. globulariae Hüb. Nicht häufig; fliegt im. Mai. Zygaena pilosellae Esp. Sehr häufig, fast gemein im Mai. spec. Drei Exemplare von der Grösse der Z. brizae mit fünf mehr oder weniger gesonderten rothen Flecken auf den Oberflügeln. Ob Varietät von Z. brizae? - achilleae Esp. Sehr gemein im Sommer. felipendulae Lin. Sehr häufig im Mai und Juni. dorycnii Ochsh. Nicht selten. laeta Hüb. Den 14 Juli 1883 das erste Exemplar auf einer Scabiosa gefangen und später nicht mehr. carniolica Scop. Ziemlich häufig. — var. hedysari Hüb. mit der Stammform zu glei- cher Zeit. V Svyntomidae. Syntomis phegea Lin. Sehr häufig alle Jahre. Naclia punctata Fab. Dr. Staudinger giebt in seinem Cataloge (pag. 50) als Fundort der typischen Form dieses Schmetterlings—Süd-Europa, Lydia und Árme- nien an, sie kommt aber auch in unserer Gegend vor. Ich fing bis jetzt sechs Exemplare dieser Spe- cies in meinem Garten. Das erste Stück den 14 Juni, darauf den 24 August und den 26 August an Lac- tuca ein Weibchen. Ob dasselbe hier ihre Eier ab- legen wollte, lass ich dahingestellt sein, denn selbst bei der genauesten Untersuchung habe ich keine Eier auf der Pflanze gefunden. Ich weiss nicht, ob Jieser Schmetterling schon von jemanden in Russ- land gefunden wurde. b. Bomöyces. I. Nyeteolidae. Harias clorana Hub. Im Sommer 1882 ein todies Exem- lar auf dem Teiche schwimmend gefunden. Hl. Lithosidae. Nola albula Hib. Ziemlich häufig. Variirt bedeutend iu der Grösse; ich habe Exemplare von 19-mm und andere von nur 15-mm. Lithosia muscerda Нап. Im Sommer 1881 ein Exemplar gefangen und später keinen mehr. — complana Lin. Nicht selten im Juni und in den er- sten Tagen des Juli. — caniola Hüb. Nicht häufig; fliegt im Jani. Ich setze diesen Schmetterling nur mil einem? hierher. Die Abbildung bei Duponchel, Ш 2, Га, b, passt gut zu meinen Exemplaren; die Beschreibung der №. coniola bei Ochsenheimer, IV p. 196, will aber nicht ganz passen zu meinen Thieren. — unita Hib. Nicht selten. Gnophria quadra Lin. Selten. 1882 ein Weibchen gefan- sen. Den 12 August 1883 ein Männchen auf dem Teiche schwimmend, vom Winde ins Wasser gewor- fen und den 11 September desselben Jahres ein Weib- : chen im Zimmer bei der Lampe gefangen. Ш. Aretidae. Emydia striata Lin. Die Weibchen sind viel seltener als die Männchen; auf fünf Männchen nur ein Weibchen gefunden. 2c gag == Euchelia jacobaeae Lin. Nicht häufig im Mai. Nemeophila russula Lin. Nicht häufig. Bis jetzt nur im- mer Männchen gefangen, darunter zwei sehr kleine Exemplare von nur 33-mm. Flügelspannung; die grös- seren haben 45-mm. Die meisten Exemplare sind viel liehter gefärbt als die, welche ich im Innern Russlands gefangen habe. Callimorpha hera Lin. Sehr häufig im Iuli. Dieser Schmet- terling ist sehr constant in Grösse, Färbung und Zeichnung. Mir ist bis jetzt noch keine bemerkens- werthe Varietät vorgekommen. Er fliegt am Tage, ebenso Abends vorzüglich um Blumen, weiche an ` feuchten Orten wachsen. . Arctia villica Lin. Nicht häufig; fliegt im Juni. — aulica Lin. Im Mai. Nur zwei Exemplare bis jetzt gefangen. | Spilosoma fuliginosa Lin. Nicht selten; fliegt im Juli. — mendica Cl. Im Mai. Auf dem Hinterleibe sind die Punkt-Reihen nicht immer sichtbar. IV. Cossidae, Cossus ligniperda Fab. Ein Exemplar gefangen. Die Flug- zeit vergessen anzumerken. Zeuzera pyrina Lin. Den 10 Juni ein Exemplar gefangen und später nicht mehr. Endagria ulula Borkh. Ein Weibchen den 31 Mai 1883 im Zimmer am Lichte gefangen. 1885 zwei ganz frische Männchen auch bei Lichte im Zimmer gefangen. — salicicola Ev. Ob die mir vorliegenden Exemplare, welche hier grade nicht selten sind, zu der ächten E. salicicola gehören, ist mir noch etwas ungewiss. Die Beschreibung dieser Art bei Eversmann (Bull. d. Mose. 1848, HE, p. 111) ist etwas flüchtig, doch ein Merkmal scheint mir wichtig, dieses ist nämlich die aus vier dunklen Flecken gebildete Querbin de auf der Mitte der Vorderflügel; diese Querbinde ist bei meinen Exemplaren sehr deutlich. Die Abbildu ng bei Herrieh-Schäffer (Neue Schmet. I fig. 11) ent- spricht nicht der Beschreibung. Der Schmetterling kommt in's Zimmer auf das Licht geflogen. Ich fing denselben im Juni. V. Psychidae. Psyche muscella Hüb. Den 26 März 1883 das erste und bis jetzt das einzige Exemplar gefangen. Epichnopteryx helix Sieb. Die Raupe kriecht mit ihrem schneckenförmigen Gehäuse sehr häufig an der stei- cernen Wand meines Hauses und besonders an der Seite, welche nach NO gekehrt ist. Wovon sich die Raupe nährt, ist mir unbekannt. Es ist mir noch nicht gelungen, den Schmetterling zu erziehen. V. Liparidae, Lexcoma salicis Lin. Den 7 Juni 1882 kam ein Weib- chen in’s Zimmer geflogen. im Freien ist mir die- ser Schmetterling noch nicht vorgekommen. Porthesia chrysorrhoea Lin. Den 29 Juni 1882 kamen die zwei ersten Männchen in's Zimmer geflogen. Spä- ter fand ich den Schmetterling auch im Freien. Ocneria dispar Lin. 1882 waren die Raupen dieses Spin- ners sehr häufig auf Apfel-und verschiedenen Wald- Bäumen. 1883 und in den folgenden Jahren waren diese Raupen in so grossen Mengen, dass an vielen — 254 — Orten alle Obst-und Wald-Bàume von ihnen total entblätlert waren. УП. Bombycidae. Bombyx crataegi Lin. Ein Männchen Jen 20 September 1882 bei Licht im Zimmer gefangen. — neustria Lin. Sehr häufig. Die Männchen sind viel häufiger als die Weibchen. Die Raupen dieses Spin- ners schaden bedeutend den Fruchtbáumen. — trifolii Esp. Den 1 September 1884 das erste Exem- plar gefangen. Von der Varietät—medicaginis Borkh. kam ein Mànnchen den 21 August 1885 in's Zim- mer geflogen und den 31 August fing ich wieder ein Männchen im Zimmer. Crateronyx balcanica Her. Sch. Zwei Männchen fing ich bei Licht im Zimmer. Diese Exemplare bilden. ent- weder eine besondere Varietät oder vielleicht eine neue Art. Sie unterscheiden sich merklich von dem Exemplare der C. balcanica, welches ich bei Tiflis in Grusien gefangen habe. Sie haben auch einige Aehnlichkeit mit Bombyx Eversmanni. unterscheiden sich aber durch Färbung und theilweise auch durch die Zeichnung. — dumi Lin. Ein männliches Exemplar den 24 Qcio- ber 1883 Abends im Zimmer gefangen. VIII. Saturnidae. Saturnia pyri Schiffm. Nicht selten. Mehrere Male brach- te mir der Hirten - Junge ganz. frische Exemplare, welche er in copula an Baumstämmen gefunden hatte. Die schöne Raupe finde ich nicht selten im Garten auf Pflaumenbäumen. Toturnia pavonia Lin. Im Mai 1882 das erste weibliche Exemplar gefangen. Später ist mir dieser Schmetterling nicht mehr vorgekommen. iX. Notodon tid a e. Piilophora plumigera Esp. Dieser Schmetterling variiri sehr in der Färbung. Ich fing ein Päärchen, & und Ф, von denen das Männchen rothbraun gefärbt isi, wie Ochsenheimer angiebt, das Weibchen hingegen ist ockergelb. Den 21 November 1885 fing icà wie- der ein Männchen, welches in einer Fensterbrüstung sass; dies Exemplar ist jedoch ziemlich dunkelgrau , mit sehr leichtem bräunlichen Anfluge. Phalera bucephala Lin. Selten. Bis jetzt nur ein Exem- plar gefangen. C. Noctuae. Acronycta aceris Lin. Selten. Ein Exemplar im Juni ge- fangen. — rumicis Lin. Nicht häufig im Juni. Bryophila algae Fab. Den 20 Juli 1885 fand ich das erste weibliche Exemplar auf dem Wasser im Tei | che schwimmend, durch den Wind hineingeworfen. Agrotis linogrisea Schiffm. Den 4 September 1881 ein ziemlich gut erhaltenes Exemplar gefangen. | — fimbria Lin. Den 22 September 1883 zwei stark abgefiogene Exemplare am Honige gefangen. Treitsch- ke giebt Juni und Juli als Flugzeit an. Sollte diese Eule bei uns zwei Generationen haben? — 256 — Agrotis pronuba Lin. Den 30 Juni 1885 fingich ein typi- shes weibliche Exemplar; ein gieiches sehr reine Exem- pler fing ieh im vorigen Jahre, 1884, habe aber ver- gessen die Flugzeit zu notiren. Die Varietät oder Abänderung—innuba, welche Treitschke für eire gute Species hält und welche hier nicht selten ist, fing ich immer nur im September, sogar in den ersten Tagen Octobers. Treitschke sagt, sie fliege zu glei- cher Zeit mit pronuba. Sollte diese Art zwei Gene- rationen haben? — comes Hüb. Ein ziemlich gut erhaltenes Exemplar fing ich den 1 October 1881. Scheint ziemlich selten zu sein, denn im vorigen lahre (1884) fingzu der- selben Zeit ein sehr abgeflgenes Weibchen. Den 30 funi 1885 fing ich in der Nacht ein auf Helianthus annuus sitzende vollkommon reines Exemplar. Sollte diese Art auch eine doppelte. Generation haben? — depwncta Lin. Zwei Männchen im vorigen lahre (1884) gefangen. Sie sind bedeutend grösser als die bei Godar! abgebildeten, denn meine Exemplare haben 45-mm Fiügelspannung, die bei Godart (V, 62, 3, 4) nur 39-mm. | — plecta Ein. Selten; nur ein Exemplar bis jetzt ge- fangen. — cinerea Hüb. Zwei Männchen gefangen, welche voll- | kommen zu der Beschreibung dieser Art bei Treit- schke (V 1. pag 178) passen. — exelomationis Lin. Nicht häufig. Die Flugzeit habe ich vergessen anzuschreiben. — nigricans Lin. Im September und October sehr häufig. — tritici Lin. Ein sehr abgeflogenes Exemplar im Au- gust gefangen, welches ich nur für A. tritici halten — 257 — kann. Von der Varietät—aquilina ein gut erhaltenes Exemplar gefangen, wann, ist mir entfallen. Agrotis ypsilon Rott. Vom 5 bis zum 13 October 1881 fing ich mehrere ganz frisch entwickelte Exemplare. Die Männchen waren immer in grösserer Anzahl als die Weibchen da, denn auf ungefähr zehn Männchen kam nur ein Weibchen. Auch in den darauf folgen- den Jahren fing ich im October häufig diese Eule. Treitschke giebt (Band V, 1, 152, A. suffusa) den Juli und August als Flugzeit dieses Schmetterlings an. Mir ist er um diese Zeil nicht vorgekommen. Am Asowschen Meere soll er im April und Mai flie- gen; folglich kann man vorausselzen, dass bei uns diese Art zwei Generationen hat. — segetum Schiffm. Bis jetzt nur ein Männchen gefangen. — crassa Hüb. Im September 1882 ein Männchen am Honig gefangen. 1885 fing ich ein ziemlich dunkel gefärbtes Weibchen, welches ich nur für A. crassa halten kann, obgleich die Beschreibung dieser Art bei Treitschke nicht ganz auf mein Exemplar passt. — spec. Den 1 September 1885 fing ich ein ganz fri- sches weibliche Exemplar einer Agrotis- Art, welche mir unbekannt war. Sie hat die grösste Aehnlich- keit in der Zeichnung mit A. obesa, welche ich vor einigen Jahren bei Tiills gefangen hatte. Diese Art isi aber bedeutend grösser als die neugefundene Eule; diese ist auch dunkler gefärbt als A. obesa. Viel- leicht nur lokale Varietät dieser Letzteren. Neuronia cespitis Fab. Den 5 und 8 October 1881 zu je einem Exemplare gefangen. Nachher ist diese Art mir nicht mehr vorgekommen. Mamestra thalassina Rott. Selten. Die Flugzeit habe ich vergessen anzumerken. № 2. 1886. 17 EN N TU м Eee — 258 — Mamestra oleracea Lin. Den 4 August 1882 das erste Exemplar im Zimmer gefangen. Im Freien ist mir dieser Schmetterling noch nicht vorgekommen. — dentina Esp. Nur ein, etwas abgeflogenes Exemplar gefangen. Die Flugzeit nicht angemerkt. — irifolii Rott. Auch nur ein Exemplor gefunden, den 4 Juli 1885. — reticulata Vill. Ebenfalls nur ein Stück gefangen. Die Flugzeit ist nicht angeschrieben. — chrysozona Borkh. Scheint selten zu sein, denn ich habe bis ielzt nur ein ziemlich gut erhaltenes Exem- plar gefunden. Cladocera baetica Boird. Die drei im Juni gefangene Exemplare setze ich nur mit einem? hieher, denn diese Art wurde bis jetzt, wenn ich nicht irre, nur in Andalusien gefunden. Meine Exemplare sind etwas abgeflogen, passen aber so ziemlich gut zu der Ab- bildung, welche Duponchel (Ш, 20, 2 a. b.) von dieser.Arl giebt. Episema trimacula Hüb. Den 18 September 1885 fing ich ein ausgezeichnet schónes Weibchen, welches aufs Licht im Zimmer geflogen kam. Die Beschrei- bung bei Treitschke (V. 1, pag. 117) passt ganz gut zu meinem Exemplare, etwas weniger gut passt dasselbe zu der Abbildung bei Duponchel (Supl. Ill, tab. 16. fig Та. b.). Dr. Staudinger setzt E. £ri- macula als Synonym zu E.glaucina Esp. und bei trimacula als Synonym— «melanogona Tausch. Mém. Mosc. 1806». Dies Citat ist aber nicht richtig; es muss heissen: Mém. Mose. И (1809) pag. 315, tab. 20. fig. 1. Aporophyla lutulenta Borkh. Zwei Männchen und zwei Weibchen im Herbste gefangen. Diese Exemplare ic OR Bee NE za) c passen sehr gut zu den Abbildungen bei Duponchcl und zu der Beschreibung bei Treitschke. Aporophyta nigra Haw. In der ersten Hälfte Octobers 1881 war dieser Schmetterling sehr häufig; Männchen und Weibchen fast in gleicher Anzahl und gut erhalten. Auch in darauf folgenden Jahren war diese Eule in schönen Exemplaren sehr häufig im Herbste. Ammoconia caecimacula Fab. In den letzten Tagen Sep- tembers 1882 ein weibliches Exemplar am ’Honige gefangen. Diese Art ist hier sellen, denn ich fing nachher nur noch zwei Exemplare. Dryobota monochroma Esp. In den letzten Tagen Sep- tembers und der ersten Hälfte Octobers flog dieser Schmetterling sehr häufig. | — protea Borkh. Flog in der ersten Hälfte Octobers 1881 zusammen mit der vorhergehenden Art, aber weniger häufig, denn ich fing im Ganzen nur fünf. Exemplare. Im vorigen 1885 Jahre fing ich wieder einige Sfücke. Dichonia aprilina Lin. Das erste Exemplar fing ich den October 1881, das zweite den 12, das dritle den 14 und das vierte den 21 October; alle viere waren eben aus der Puppe geschlüpft und sehr intensiv gefärbt. Auch sind dieselben bedeutend grösser als die, welche ich bei Petersburg gefangen habe. ln den nachfolgenden Jahren ist mir diese schöne Eule nicht mehr zu Gesicht gekommen. Miselia bimaculosa Lin. Ende Septembers und in der ersten Hälfte Octobers ist diese Eule alle Jahre sehr häufig, zuweilen fast gemein. Sie ist sehr constant in der Grösse, Färbung und Zeichnung. — oxyacanthae Lin. Dieser Schmetterling fliegt alljäh- rig ziemlich häufig im October. Er variirt etwas in 17* 560 — der Grösse, von 50 bis 58-mm. Flügelspannung; in der Färbung und Zeichnung ziemlich constant. Luperina matura Нат. Von dieser hübschen Eule fing ich das erste Exemplar im September 1881. Den 28 August 1885 fing ich das zweite Exemplar. Im Sep- tember darauf erschien dieser Schmetterling sehr häufig, theils in ganz reinen, theils in etwas abgeflo- genen Exemplaren. Hadena basilinea Fab. Nur ein Exemplar im Frühjahre gelangen. — didyma Esp. Auch von dieser Eule nur ein Exem- plar gefangen; die Flugzeit aber vergessen zu notiren. Dypterygia scabriuscula Lin. Diese Eule kommt hier nicht häufig vor; ich fing nur vier Exemplare im Juni. Trachea atriplicis Lin. Kommt hier auch nicht häufig vor; ich fing nur drei Exemplare im Juni und Juli. Brotolomia meticulosa Lin. In der ersten Hälfte des Octobers 1881 fing ich sieben ganz reine, sichtbar unlängst entwickelte Exemplare. Treitschke (V. 2, р. 376) sagt von diesem Schmetterlinge: «Es sind zwei «Generationen: beobachtet worden. Von der ersten «überwintert die Raupe in der vorletzten Hautung, «verpuppt sich in den ersten Tagen des Frühlings «und der Schmetterling erscheint im May, von der «zweiten findet sich, jedoch seltener, der Schmet- «terling im July und die Eier desselben entwickeln «sich im August». Ob hier bei Novorossiisk zwei Generationen dieses Schmetterlings vorkommen, weiss ich nicht; ich bezweifele es aber sehr, denn ich fing diesen Schmetterling alle Jahre nur immer im Octo- ber. Nur 1885 fing ich den 4 August das erste Exemplar, von diesem Tage an bis zum 16-ten October aber keinen einzigen; nach dem 16 flogen xt — 261 — wieder reine Exemplare wie gewöhnlich. Ich halte daher das im August gefangene Stück für ein ver- frühtes Individuum. Wenn jedoch hier wirklich zwei Generationen vorkommen sollten, so können sie nur im August und October erscheinen und nicht wie Treitsehke sagt im Mai und Juli. Mania maura Lin. Ein Exemplar dieser prächtigen Eule kam mir ins Zimmer geflogen. Im Freien habe ich Jiesen Schmetterling noch nicht gefunden. Bei der Vaterlands-Angabe setzt Dr. Staudinger in seinem Cataloge ein? vor Armenien. Ob diese Art in Arme- nien vorkommt, weiss ich nicht; dass dieselbe aber im Caucasus vorkommt, beweist das von mir ge- fangene Exemplar. Naenia typica Lin. Dieser Schmetterling scheint hier sel- ten zu sein. Ich besitze aus hiesiger Gegend nur ein weibliches, reines und scharf gezeichnetes Exem- plar, welches zu mir ins Zimmer geflogen kam. Hydroecia nictitans Borkh. Das erste Exemplar fing ich vor mehreren Jahren im Hause; das zweite im Frei- en, mit róthlicher Nierenmakel und das dritte, sehr dunkel. Leucania spec. Etwas grösser als LL. pallens, mit der sie einige Aehnlichkeit in der Fárbung hat. Die Vorder- flügel sind an der Spitze stumpf abgerundet; von der Basis zieht sich ein dunkler Schattenstreif längs der Mitte des Flügel, von der Spitze des Flügels zieht sich ein andrer Schattenstreif in schiefer Richtung nach innen und verbindet sich mit dem Längsstrei- fen; an der Verbindungstelle beider Streifen steht ein kleiner weisser Punkt. Ueber die ganze Ober- fläche ziehen sich sehr feine dunkle Längsstriche. Die Hinterflügel sind weiss, ohne alle Zeichnung. 369 2 Auf der unteren Seite sind alle Flügel weisslich, glänzend; die Vorderflügel haben jede zwei schwärz- liche Längswische. Da ich nur ein Exemplar besitze, so muss ich es unentschieden lassen, ob dasselbe nur Varietät von Z. pallens sei oder neue Art. Die Flug- zeit habe ich vergessen anzumerken. Leucania L. album Lin. In den letzten Tagen des Sep- tembers und der ersten Hälfte Octobers 1881 fing ich gegen zehn ganz reine Exemplare. Auch in den folgenden Jahren erschien zu derselben Zeit diese Eule sehr háufig. Treitschke spricht von einer zweimaligen . Fortpflanzung dieses Schmetterlings und giebt Juny und September als dessen Flugzeit an. Mir ist diese Art im Sommer noch nicht vorgekommen. — conigera Fab. Den 8 Juli 1885 fing ich ein ziemlich stark abgeflogenes Exemplar einer Leucania, welches ich für L. conigera halte, obgleich ich noch nicht vollkommen davon überzeugl bin. — albipuncta Fab. 1881 ein ziemlich gut erhaltenes Exemplar gefangen; nachher ist diese Art mir nicht mehr vorgekommen. — lythargyria Esp. Ein sehr dunkel gefärbtes Exemplar zefangen. Die Flugzeit vergessen anzumerken. Grammesia trigrammica Hufn, Scheint hier selten zu sein, denn bis jelzt habe ich nur ein Männchen ge- fangen. Auch von diesem Exemplare ist die Flugzeit in meinen Notizblättern nicht angegeben. | Caradrina exigua Hib. Nur ein gutes Exemplar bis jetzt sefangen im Frühjahre. | — morpheus Нат. Kommt nicht selten im Mai vor. — | — quadripunctata Fab. Häufiger als die vorhergehende „| Art ebenfalls im Mai, kommt aber auch im August vor. 6 s Caradrina terrea Frr. Nur ein gutes Exemplar gefan- gen, die Flugzeit ist nicht angemerkt. — superstes Treitschke. Den 8 Juli 1885 ein Exemplar gefangen, auf welches die Beschreibung bei Treit- schke (V, 2, pag. 260) vollkommen passt. — ambigua Fab. Den 1 October 1881 fing ich zum ersten Male ein schönes reines Exemplar: später aber Mehrere. Ob diese Art zwei Generationen im Jahre hal, weiss ich nicht. Treitschke giebt die Flug- zeit nicht an, sagt nur, dass die Raupe Ende Mai erwachsen und die Verpuppung wie bei С. alsines sei. Von dieser letzteren Art aber sagt er, dass sie im Juli und schon im Juni erscheine. In diesen Mo- naten ist mir hier C. ambigua nicht vorgekommen, zum wenigsten bis jetzt. Rusina tenebrosa Hüb. Bis jetzt nur ein gut erhaltenes Männchen gefangen, welches etwas grösser ist als die Stücke, welche ich bei Petersburg gefangen habe. Die Flugzeit ist nicht angemerkt. Amphipyra tragopogonis Lin. Diese Eule ist hier seiten; ich fing bis jetzt nur zwei gute Exemplare im. August. — livida Vab. Den 29 September und in der ersten Hälfte des Octobers 1881 (ing ich die ersten Exem- plare. Diese Eule hal hier wahrscheinlich zwei Ge- neralionen, denn ich (ing in diesem 1885 Jahre den 8 Juli ein ganz frisch entwickeltes Exemplar und spáter im October wieder eben aus der Puppe aus- geschlüpfte Exemplare und ziemlich häufie. Nach Treitschke (V. 1 pag. 282) kommt dieser Schmetter- ling in Oestreich, Frankreich und Italien nur im Juli und August vor, was nur eine Generation im Jahre voraussetzen lässt. a RG Amphipyra piramidea Lin. Den 30 September und in der ersten Hälfte Octubers 1881 war dieser Schmetterling nicht selten, obgleich ganz fehlerfreie Exemplare nicht häufig waren. In den folgenden Jah- ren fing ich diese Eule immer zu derselben Zeit. Nur 1885 macht eine Ausnahme, denn in diesem Jahre fing ich den 2, 6 und 8 Juli ganz frisch entwickelte Exemplare und dann im October wieder solche. Dieser Umstand lässt vermuthen, dass A. pyramidea hier bei uns zwei Generationen im Jahre hat. Nach Treitschke und Heinemann hat sie nur eine Gene- ration und fliegt im Juli und August. Dies mag für Deutschland richtig sein; bei uns hingegen ist die Haupt-Flugzeit für diese Art der October. Mesogona acetosella Fab. Fast alle Jahre sehr häufig zu Ende Septembers und in der ersten Hälfte Octobers. Calymnia pyralina View. Den 4 Juli 1885 fing ich ein weibliches Exemplar, welches ich anfänglich für C. diffinis hielt, bei genauerer Betrachtung erwies es sich aber verschieden von dieser Art. Es passt sehr gut zu der Abbildung, welche Duponchel (VII, tab. 108, fig. 6) giebt, auch hat es dieselbe Grósse, nur ist die Färbung im Allgemeinen bedeutend dunkler. — diffinis Lin. Ein Exemplar gefangen Abends bei Licht im Zimmer im August. — affinis Lin. Den 19 October 1881 fing ich ein etwas abgeflogenes und später ein ganz reines Exemplar. Nach Treitschke (V, 2 pag. 392) soll dieser Schmet- terling im Juli fliegen. Kommen nicht vielleicht bei dieser Art zwei Generationen im Jahre vor? — trapezina Lin. 1882, ein Exemplar, das erste ge- fangen; Ende Juli 1883 das zweite und den 4 Juli 1885 das dritte Exemplar. Diese Art variirt bedeu- lend in der Färbung. Cirroedia xerampelina Hib. Den 17 September 1885 mehrere Männchen und den 7 October ein Weibchen gefangen. Alle diese Exemplare haben genau die Zeichnung und grössten Theils auch die Färbung wie die Stücke, weiche ich aus Frankreich besitze. Sie unterscheiden sich von diesen nur durch ihre Grösse, denn die französischen Exemplare haben 28” Flügelspannung, die hiesigen hingegen 34—35""^. Orthosia lota Cl. Den 19 October 1881 das erste Exem- plar gefangen; später noch einige. In Petersburg fing - ich diesen Schmetterling Ende August und Anfangs September. macilenta Hüb. Den 11 October 1881 die ersten zwei Exemplare gefangen. In den darauffolgenden Jahren, gleichfalls im October, fand sich dieser Schmetterling in grosser Anzahl am Honige ein. Nach Treitschke - soll diese Art in Oestreich im Monate August fliegen. circellaris Hufn. In den ersten Tagen Octobers 1881 nur einige wenige Exemplare gefangen. 1883— 1385 fand sich diese Eule in solcher Menge am Honige ein, dass man sie zu Hunderten hatte einsammeln können. Diese Eule variirt nur wenig in der Fär- bung, nur in der Grösse. Die Männchen sind ge- wöhnlich bedeutend kleiner als die Weibchen. helvola Lin. In der ersten Hälfte Octobers 1881 zeigte sich diese Eule in gresser Anzahl, war ge- radezu gemein. Eben so gemein war dieselbe zu Ende Septembers und im October der folgenden Jahre. Sie variirt sehr in der Färbung, auch die Zeichnung ist bei einigen Stücken sehr scharf, bei anderen hiugegen verwaschen und wenig deutlich. nant Othosia pistacina Fab. Diese in der Färbung und Zeich- nung überaus veränderliche Eule fing ich zuerst den ‘8 October 1881 in bedeutender Anzahl und von die- ser Zeit an fand sie sich alle Jahre im October in grossen Massen an mit Honig beschmierten Stellen ein. — nitida Fab. Ende Septembers und Anfang Octobers 1881 fing ich die ersten Exemplare. Diese Art ist eben so häufig alle Jabre zu derselben Zeit, wie ihre Gattungsverwandten. Nach Treitschke (V 2 pag. 236) soll diese Eule nur eine Generation haben und im Juli und August erscheinen. Borkhausen will aber zwei Generationen beobachtet haben. Hier bei No- . vorossiisk ist mir diese Eule im Juli oder August noch nicht vorgekommen. Sie variirt viel weniger als die andern hier vorkommenden Orthosien. — hwmilis Vab. Die hiesigen Exemplare passen voll- kommen zu der Beschreibung, welche Treitschke von dieser Eule giebt: Treitschke sagt aber, dass dieser Sehmetterling im Juli flieze. Ich fing ihn nur im October sehr häufig und immer in Gesellschaft mit andern Orthosien. Er variirt sehr unbedeutend in der Färbung. — litura Lin. Diese Art erscheint sehr häufig in der ersten Hälfte des Octobers und ist sehr beständig in der Färbung und Zeichnung. Xanthia gilvago Lin. In der ersten Hälfie des October Monats kommt diese Eule häufig vor. Sie variirt bedeutend in der Färbung und Zeichnung, denn es kommen blass strohgelbe Exemplare vor, bei denen die Zeichnung wenig deutlich ist oder ganz ver-. schwindet, bei anderen hingegen scharf vortritt. Orrhodia fragariae Esp. Von dieser prächtigen Eule fing ich nur ein Exemplar im Spätherbste 1883. — 26 zd Orrhodia erythrocephala Fab. Das erste Exemplar, ein Männchen, fing ich den 3 October 1881 und den 6 October die Aberration—glabra. In den nachfolgenden Jahren und nur immer im October erschien dieser Schmetterling, wie die Stammform so auch die Aber- ration, sehr häufig, besonders an mit Honig be- schmierten Stellen. — vaccin Lin. In der zweiten Hälfte Octobers 1881 die ersten Exemplare hier gefangen und später alle Jahre im October war dieser Schmetterling häufig am Honige zu finden. Er variirt unendlich. — ligula Esp. Im October drei Exemplare in Gessell- schaft mit der vorhergehenden Art gefangen. Dass Or. ligula wirklich gute Species sei, móchte ich fast bezweifeln, denn bei einer grossen Reihe von Exem- plaren findet man alle Uebergänge von O. vaccinia zu 0. ligula Esp. . Scopelosoma satellitia Lin. Die ersten Exemplare zeigten sich den 14 October und in bedeutender Anzahl mit weissen und gelben Punkten in der Nierenmakel. Scoliopteryx libatrix Lin. Den 29 Juni ein Exemplar im Zimmer bei Licht gefangen. Im Freien habe ich diese Art noch nicht angetroffen. Die zweite (sene- ration wird wahrscheinlich auch bei uns, wie allent- halben, im Herbste vorkommen. Xylina eb ca Hw. Im October 1881 vier Een vlare gefangen; nachher habe ich diese Eule nicht mehr gefunden. — crmitopus Rott. In der ersten Hälfte Octobers 1881 war dieser Schmetterling sehr häufig; in den nach- folgenden Jahren aber war er viel seltener. Calocampa vetusta Hüb. Das erste Exemplar fing ich den 11 October 1881. In den nachfolgenden Jahren er- xi) i schien dieser Schmetterling auch im October und gar nicht selten. Er ist sehr constant in Färbung und Zeichnung. Calocampa exoleta Lin. Das erste ganz frisch aus der Puppe entwickelte Exemplar fing ich den 3 October 1881. Diese Eule fliegt alle Jahre mit der vorhergehenden zu gleicher Zeit und ist eben so wenig selten wie jene. Scotochrosta pulla Hüb. Bis jetzt nur ein männliches Exemplar gefangen. Die Flugzeit habe ich vergessen anzumerken. Asteroscopus sphinx Hufn. Ein etwas abgeflogenes Männ- chen im Spátherbste 1882 gefangen, welches ganz gut zu der Beschreibung dieser Art bei Treitschke, V 3, pag. 53, passt; auch zu der Abbildung bei Du- ponchel, УП, tab. 14 f. 2, passt mein Exemplar, welches jedoch etwas kleiner als die Abbildung ist. Diese stellt ein Weibchen dar, mein Schmetterling ist aber ein Männchen, daraus erklärt sich der Un- terschied in der Grösse. Den 29 October 1881 fing ich noch ein Männchen, welches frisch und unver- dorben war und den 19 October 1885 wieder ein Männchen. Alle drei Exemplare sind von gleicher Grösse. Calophasia casta Borkh. Den 4 August 1882 fing ich ein männliches Exemplar im Zimmer bei Licht. Im vo- rigen 1885 Jahre fing ich im Freien ein Weibchen. Treitschke, V 3, pag 82, sagt von dieser Art: «Man «will Generationen bemerkt haben, von denen die «erste im Mai, die zweile im August auf trockenen «Bergen und Haiden vorkommen soll». Dies kann vielleicht auch bei uns sein. — 269 — Cucullia umbratica Lin. Den 15 August 1882 kam ein Exemplar bei Licht ins ‚Zimmer geflogen. Dasselbe passt ganz gut zu der Beschreibung bei Treitschke. V, 3, pag. 105, und dennoch hege ich einige Zwei- fel über die Richtigkeit der Bestimmung. 1885 fing ich ein Exemplar im Freien. — tanaceti Schiffm. Selten. An die Richtigkeit der Be- stimmung zweifele ich nicht, denn ich habe den Schmetterling aus der Raupe gezogen, welche ich auf Artemisia absinthium fand. Wann der Schmet- terling sich entwickelte, habe ich vergessen anzu- schreiben. — gnaphalii Hüb. In der ersten Hälfte Octobers 1881 einige Exemplare im reinen frischen Zustande ge- fangen und später keine mehr. — absinthii Lin. Nur ein einziges etwas abgeflogene Exemplar gefangen. Die Flugzeit ist bei mir nicht angezeigt. Eurhipia adulatrix Hib. Im Juli sehr häufig, manches Jahr sogar gemein. Kommt gern aufs Licht im Zim- mer geflogen. Diese Eule ist sehr constant in Grösse, Zeichnung und Färbung. Calpe capucina Esp. Nich selten. Bis jetzt immer nur Männchen gefangen, unter denen sich ein überaus kleines Exemplar befand. Plusia triplasia Ein. Bis jetzt nur ein Exemplar gefan- gen. Die Flugzeit habe ich vergessen anzumerken. . — tripartita Hufn. Auch nur ein Exemplar gefangen im Mai. — deaurata Esp. Den 10 Juni zwei Exemplare gefan- gen, Mann und Weib. Der Mann bedeutend kleiner als sein Weib. N Plusia cheiranthi Tausch. Das erste Exemplar den 21 Juni 1883 gefangen; dasselbe kam aufs Licht im Zim- mer geflogen. | gutta Gn. Sehr häufig, jedoch reine unverdorbene Stücke selten. Sie fliegt fast den ganzen Sommer; variirt in der Färbung; die Männchen sind bedeu- tend kleiner als die Weibchen. gamma Lin. Vom Frühjahre an bis tief in den Herbst alle Jahre sehr häufig, zuweilen sogar gemein. Sie variirt sehr bedeutend in der Färbung; man findet zuweilen frische sehr hellgefárbte Stücke. ni Hüb. Dieser Schmetterling ist hier vielleicht gar nicht so selten, wie ich anfänglich glaubte und da er zu gleicher Zeit und in Gesellschaft von P. gam- ma fliegt, mit welchem er, bei flüchtiger Betrach- tung, Aehnlichkeit hat, so 151 er von mir nur über- sehen. Das erste Exemplar fing ich vor mehreren Jahren, aber zu welcher Zeit ist mir jetzt entfallen. Den 30 August 1885 fand ich im Zimmer am Fen- sterrahmen einen Schmetterling sitzen, den ich in einiger Entfernung für P. gamma hielt, bei näherer Betrachtung aber für P. nö erkannte. Am andern Tage Abends, als es schon anfing dunkel zu werden, ging ich durch den Garten und bemerkte an Phlox Drumondi Schmetterlinge schwärmen; ich holte ge- schwind den Kätscher und in einigen Minuten hatte ich sieben Noctuinen gefangen. Im Zimmer betrach- tet waren es vier gamma und drei ni. Von letzteren war das eine Exemplar etwas abgeflogen, die andern jedoch frisch und rein. Ein Paar Tage später fing ich an derselben Stelle noch ein Stück. Es ist sehr wahrscheinlich, dass dieser Schmetterling hier in zwei Generationen im Jahre erscheint, denn am Asow- chen Meere soll er schon im April fliegen. Aelia funesta Esp. Bis jetzt nur ein Exemplar im Juli gelangen. Heliothis dipsaceus Lin. Bis jetzt nur zwei Exemplare gefangen; ein ziemlich reines Männchen und ein elwas abgeflogenes Weibchen. Die Flugzeit habe ich vergessen anzunotiren. Dieser Schmetterling soll im Jahre in zwei Generationen erscheinen. — scutosus Schiffm. Den 1 August 1883 ling ich das erste, schon etwas ageflogene männliche Exemplar und 1885 ein sehr abgeriebenes Weibchen. Auch diese Art soll in zwei (Generationen im ue er- scheinen. — peltiger Schiffm. Den 25 Juni 1885 fing ich ein aus- gezeichnet schönes Exemplar, welches auf's Genau- este zu der Beschreibung bei Treitschke (V, 3. | pag. 227) passt. | — armiger Hüb. Nicht häufig. Den 2 October 1881 ein Weibchen gefangen, welches sich durch eine erünlichgelbe Fárbung. von den Andern unterschei- det. Dieser Schmetterling hat hier al eine doppette Generation. Chariclea umbra Ниш. Den 8 Juli 1885 ein Ve reines weibliche Exemplar gefangen. Acontia lucida Ниш. Ende Juli 1882 drei Exemplare im Zimmer bei Licht gefangen; später noch einige Stücke im Freien. Diese Art soll in zwei Generationen er- scheinen, im Mai und August. — luctuosa Esp. Diese Art besitzt auch zwei Genera- tionen im Jahre. Sie ist hier sehr GU RENE im Früh- jahre und Sommer. a ics Talpochares purpurina Hüb. Den 16 August 1883 das erste Exemplar im Zimmer bei Licht gefangen. Es ist bedeutend kleiner als die Abbildung bei Dupon- chel, VII, 123, 7, sonst passt die Zeichnung ganz gui zu meinem Exemplar, nur ist die Färbung etwas matter. Erastria argentula Hib. Im Mai drei Exemplare gefangen. Agrophila trabealis Scop. Sehr häufig, fast gemein im Frühjahre und im Herbste. Metoponia Koekeritziana Hüb. 1882 ein Exemplar im Zimmer bei Licht gefangen. Euclidia mi Cl. Fliegt ziemlich häufig im Frühjahre. Nach Treitschke sol! dieser Schmetterling zwei Mal im Jahre fliegen, was ich in unserer Gegend nicht be- merkt habe. — glyphica Lin. Fliegt zu gleicher Zeit mit E. mi und ist nicht selten. Auch diese Art soll nach Treitsch- ke eine doppelte Generation haben, was bei uns nicht der Fall zu sein scheint. Grammodes algira Lin. Den 18 Juni ein etwas abgeflo- genes Exemplar gefangen. Dr. Staudinger sagt in seinem Cataloge pag. 137. Eur. m. (exc. Ross.) Maur; As. min; Syr; Arm. Der Schmetterling hat aber einen grösseren Verbreitungs-Bezirk, denn ich habe auch ein Exemplar aus dem Turkistanischen, in Mittel-Asien, erhalten. © Catocala elocata Esp. Ist nicht selten im Sommer. Fast alle Exemplare habe ich bei Tage ruhig an den Wän- den des Hauses sitzend gefunden. — promissa Esp. Im Sommer 1882 zwei Exemplare gefangen; sie sassen bei Tage an der Wand des Hauses. — 213 — Caiocala conversa Esp. var. agamos Hub. Ein Exemplar den 23 Juni 1883 Abends im Zimmer bei Licht gefangen. — disjuncta Hüb. Den 27 Juni 1883 Abends im Zim- mer bei Licht gefangen. Ich bin übrigens noch nicht überzeugt, dass ich die echte C. disjuncta vor mir habe, denn die Abbildung bei Duponchel, HE. pl. 46. f. 3 passt nicht ganz zu meinem Schmetterling. Die Färbung der Vorderflügel ist grau, fast wie bei C. ь promissa und nicht so braun wie in der Abbildung bei Duponchel. Die Zeichnung auf den Flügeln meines Exemplars stimmt so ziemlich mit der. angeführten Abbildung. Das Herrich-Scháffersche Werk kann ich gegenwärtig nicht zu Ralhe ziehen. Toxocampa craccae Fab. Im Juni und Juli 1885 fing ich diese Árt Nachts in mehreren Exemplaren; sie sassen auf Blumen von Helianthus annuus. Zanglognata tarsipennalis Tr. Den 8 Juli ein etwas ab- gellogenes Exemplar gefangen. — spec. Der Z. tarsipennalis nahe stehend, aber grösser und dunkler gefárbt. Nur zwei Weibchen gefangen. Herminia tentacularia Lin. Nur ein Exemplar gefangen. Die Flugzeit ist bei mir nicht angemerkt. — derivalis Hüb. Den 5 Juli 1885 das erste Exemplar gelangen. Hypena rostralis Lin. Sehr häufig im October. Ueber- wintert im Hause; den 27 Februar flog ein Exemplar munter im Vorhause herum. Brephos parthenias Lin. Den 28 März 1883 ein Exem- plar gefangen. D. Geometrae. Phorodesma smaragdaria Fab. Dieser Spanner ist hier gar nicht selten im Sommer. JE 2. 1886. 18 — 274 — Thalera fimbriahs Scop. Nur ein Stück gefangen. Die Flugzeit habe ich vergessen anzumerken. Acidalia trilineata Scop. Nicht selten schon im Mai; das erste Exemplar. den 2 Mai gefangen. Nach Treitschke fliegt dieser Schmetterling in Deutschland in des letzten Tagen des Juni und nach Duponchel in Frank- reich im Juli. Auch bei Taganrog am Asowschen Meere kommt, nach Alferaki, dieser Spanner nur E im Mai vor. + E. — moniliata Fab. Im Juli an einer Stelle acht schön p | reine Stücke gefangen. x — bisetata Hufn. Bis jetzt nur ein Exemplar gefangen, ` Die Flugzeit ist bei mir nicht annotirt. — trigeminata Hw. Zwei Exemplare in ziemlich guiem Zustande gefangen, aber zu welcher Zeit habe ich vergessen anzumerkei. — degeneraria Hib. Im Juli fünf, grössten Theils etwas abgeflogene Exemplare gefangen. — aversata Lin. Ziemlich häufig im Sommer; wie die iypische Form, so auch die varielät spolata. ' — tessellaria Bois. Die ersten gefangenen Exemplare hielt ich anfänglich für A.immorata, die ich früher ; in Gorki und bei Petersburg gefangen hatte und : daher nahm ich keine mehr. Später jedoch, als ich ^ ein sehr dunkles Exemplar gefangen hatle, unter- suchte ich dasselbe náher und da erwies es sich, dass ich A. /esselaria und nicht A. immorata vor mir hatte. Auch die früher hier gefangenen Stücke waren alle Zesselaria. Noch muss ich bemerken, dass hier nicht selten überaus blassgefárbte Exemplare vor- kommen. — rubiginata Hufn. Ueberius häufig im Frühjahre uad im August. Variirt bedeutend in der Färbung. k e | c Acidalia marginepunctata Gilze. Sehr hüufig, fast gemein im Frühjahre und im Herbsie. — immutata Lin. Die Beschreibung bei Treitschke (VI. 2, 306) der Cab. sylvestraria passt vollkommen auf das einzige hier bis jetzt gefangene Exemplar. — strigilaria Hüb. Das mir vorliegende Exemplar passt ganz gut zu der Beschreibung dieser Art bei Treit- schke (VI, 1, 25. und vollkommen zu der Abbildung bei Duponchel (VIII, t. 177, f. 1). Die Flugzeit habe ich vergessen anzummerken. — emutaria Hib. Auch nur ein Exemplar in weiner Sammlung ohne Angabe, wann es gefangen ist. — decorata Borkh. Vier Stücke im Sommer gefangen. Timandra amata Lin. Drei Exemplare im Sommer ge- langen, aber in welchem Monate ist bei mir nicht näher angegeben. Nach Treitschke soll dieser Span- ner zwei Generationen im Jahre haben. Pellonia vibicaria Cl. Einer der häufigsten Spanner hier. Variirt ziemlich stark in der Deutlichkeit der Quer- binden. Nach Treitschke erscheint dieser Schmet- terling iu zwei Generationen im Jahre. Wahrschein- lich ebenso hier. Eugonia erosaria Borkh. Nur ein etwas abgellogenes Exemplar gefangen, zu welcher Zeit aber ist bei mir vergessen anzumerken. Selenia lunaria Schiffm. Den A Juli 1885 zwei Exemplare gelangen. Pericallia syringaria Lin. Bis jetzt nur ein sehr kleines Männchen gefangen. Die Flugzeit ist bei mir nich! angegeben. Nach Treitschke soll dieser Spanner in zwei Generalionen im Jahre erscheinen. Ob hei uns auch so, weiss ich nicht. an Therapis evonimaria Schiffm. Ichfing ein ganz frisches Männchen den 3 September 1885 Abends im Fluge. Guenée (Uran. et Phal. I. 92) giebt die Flugzeit dieses Spanners im Mai und August. Ob hier bei uns auch zwei Generationen vorkommen, weiss ich noch nicht. Himera pennaria Lin. Den 3 November 1881 ein Männ- chen gefangen; später ist mir dieser Schmetterling nicht mehr vorgekommen. Crocallis elinguaria Lin. Den 29 August 1885 das erste weibliche Exemplar gefangen. Caustoloma flavicaria Hüb. Den 15 August ein Männchen Abends im Zimmer gefangen und bald durauf ein anderes Männchen im Freien. Treitschke sagt: «man hat zwei Generationen, im Mai und im Juli oder August bemerkt». Ob dieser Schmetterling hier bei uns auch im Frühlinge fliegl? Venilia macularia Lin. Nicht selten; fliegt im April und Mai. Hibernia bajaria Schiffm. Fast den ganzen November 1885 war dieser Spanner in grosser Anzahl vor- handen. Sobald nur Licht im Zimmer angezündet wurde, so flatterten die Männchen bis Mitternacht an den Scheiben der Fenster. Früher war mir diese Art nicht vorgekommen, auch habe ich die Weibchen nicht auffinden können. — leucophacaria Schiffm. Häufig, fast den ganzen No- vember hindurch. Variirt stark wie in der Färbung, so auch in der Zeichnung. Es kommen so dunkle Exemplare vor, dass die Zeichnung nur wenig siehtbar ist. Bis jetzt sind mir nur Männchen vor- gekommen. Ich bin übrigens noch nicht überzeugt, dass ich die echte H. leucophaearia vor mir habe, — 211 — denn meine Exemplare passen nur theilweise zu der Beschreibung bei Treitschke und zu der Abbildung bei Duponchel. Hibernia defoliaria Cl. Den 13 November 1881 dass erste männliche Exemplar gefangen und später keines mehr. Biston spec. Den 30 März fand ich im Garten ein auf der Erde kriechendes Weibchen. Es passt zu keiner Beschreibung oder Abbildung der bekannten Biston Arten. Ob wirklich neue Species? Boarmia gemmaria Brahm. Den 8 October 1881 ein Exemplar gelangen. Nach Treitschke hat dieser Span- ner zwei Generationen im Jahre. Die erste fiiegt im Juni oder im Juli und die zweite im August oder September. Auch hier bei uns wird dieser Schmet- terling wahrscheinlich in zwei Generationen erschei- nen, denn am Asowschen Meere, welches gar nicht weit von uns liegt, ist er im Juni gefangen worden. — roboraria Schiffm. Sehr häufig im Sommer. Gnophos ambiguata Dup. Ein Weibchen gefangen, aber um welche Zeit ist bei mir nicht angemerkt. Das- selbe passt so ziemlich gut zn den Abbildungen bei Duponchel und Milliere. -— dilucidaria Hib. Ich führe diesen Spanner hier nur mit einem? an, denn ich bin noch nicht ‘vollkom- men überzeugt, dass ich die wahre dilucidaria vor mir habe. Sie passt so ziemlich zu der Abbildung, die Duponchel von dieser Art giebt, se wie zu der Beschreibung derselben bei Treitschke, nur will die Grösse nicht passen. Duponchel giebt 17°” an, mein Exemplar hat jedoch nur 13°” Flügelspannung. Es wurde gefangen den 31 August 1885. Ematurga atomaria Lin. Nicht häufg im Mai. a Phasiane glarearia Brahm. Sehr häufig im Frühjahre und im Sommer. — clathrata Lin. Nicht häufig im April und Mai. Eubolia murinaria Fab. Zwei Exemplare gefangen im Mai. Scodiona conspersaria Fab. Nur ein Päärchen, Männchen und Weibchen, gefangen. Die Flugzeit habeich ver- gessen anzumerken. Cleogene niveata Scop. Bis jetzt nur ein Männchen ge- fangen. Die Flugzeit nicht annotirt. Scoria lineata Scop. Den 15 Mai ein Exemplar gefangen; spáler noch einige. Aspilates formosaria Fuchs. Scheint sehr selten zu sein, denn bis jetzt habe ich nur ein männliches Exem- plar dieses schönen Spanners gefangen. Die Flugzeit habe ich aber vergessen anzuschreiben. — ochrearia Rossi. 1884 fing ich drei Männchen, in welchem Monate ist bei mir nicht annolirt. Lythria purpuraria Lin. Den 26 April das erste Exem- plar gelangen. Ist im Allgemeinen ziemlich selten. Das erstgefangene Exemplar gehört zu der Var. rotaria. Ortholitha cervinata Schiffm. Den 20 October 1885 ein Männchen gelangen. | Minoa murinata Scop. Bis jetzt nur ein Exemplar ge- fangen. Die Flugzeit nicht annotirt. Anaites praeformata ,Hüb. Den 1 Mai ein Exemplar ge- fangen und später nicht mehr. Cheimatobia brumata Lin. Den 11 November fing ich das ersle Exemplar auf der Erde kriechend im Garten. Den 12 November und später flatterten die Männ- chen in grosser Anzahl um den Stämmen von Eichen, Eschen und andern Bäumen. Scotosia rhamnata Schiffm. Nur ein stark abgeflogenes Exemplar gefangen, welches jedoch die characteri- Ber > — 279 — stischen Querlinien und Binden auf den Flügeln noch so viel besitzt, dass man den Schmetterling erkennen kann. Die Flugzeit vergesseu anzumerken. Cidaria siterata Hufn. Häufig gefangen den 31 October, den 2 und 5 November. Treitschke sagt (VL. 2, pag. 96) «Sie erscheint in zwei Generationen, im Mai und im Juli oder August». Zu dieser Zeit habe ich diese Art hier noch nicht beobachtet. fluctuata Lin. Zwei Exemplare nur gelangen; zu welcher Zeit aber, ist vergessen anzuschreiben. fluviata Hüb. In der ersten Hälfte Octobers 1885 fing ich zum ersten Male diesen Spanner in zehn Exemplaren und nur alles Männchen, und unter diesen eins, welches auf den Flügeln fast gar keine Zeichnung hat, nur mit der Lupe und in gewisser Richtung bemerkt man einige Querlinien. dilutata Borkh. Den 31 October fing ich ein sehr blasses, etwas abgeflogenes Exemplar. procellata Fab. Im Sommer 1881 ein Exemplar gefangen; Später ist mir diese Art nicht mehr vor- gekommen. sociata Borkh. Nur zwei Stücke gefangen. Die Flug- zeit habe ich vergessen anzumerken. candidata Schiffm. Nur ein Exemplar, ohne Angabe der Flugzeit. ; biliniata Lin. Ziemlich häufig im Sommer und Herbste. Variirt sehr stark in der Färbung. | | golygramata Borkh. Ob der einzige mir vorliegende Schmelterling auch wirklich zu dieser Art gehöre, davon bin ich noch nicht ganz überzeugt. Die Be- schreibung bei Treitschke (VI. 2, p. 60) passt so ziemlich gut auf mein Exemplar; weniger: jedoch die 980 = Abbildung bei Duponche! (VIII, tab. 197, fig. 5). Die Flugzeit vergessen anzumerken. Е. Pyralidina. Г. Pyralididae. Cledeobia moldavica Esp. Ziemlich häufig im Sommer. Aglossa pinguinalis Lin. Nicht selten im Mai und auch im Herbste. Unter Anderen fing ich zwei Exemplare welche durch ihre dunkle Färbung von den Uebri- gen sich unterscheiden. Diese Art variirt auch be- | deulend in der Grösse. Asopia glaucinalis Lin. Bis jetzt nur ein Exemplar ge- fangen. Die Flugzeit vergessen anzumerken. — costabis Fab. Sehr häufig, fast gemein. Kommt gern aufs Licht im Zimmer geflogen. Sie fliegt im Juni und Juli. — farinalis Lin. Sehr häufig im Hause. Fliegt zuweilen schon früh im Jahre und nachher im Sommer. Va- riirt stark in der Grösse und besonders in der Fär- bung. Endotricha flammealis Schiffm. Häufig. Die meisten Exemplare habe ich im Zimmer bei Licht gefangen. Diese Art variirt gleichfalls sehr in der Färbung. Sie fliegt im Sommer. Scoparia truncicolella Staud. Ziemlich häufig im Juli. Diese Art variirt mit mehr oder weniger deutlichen Zeich- nung der Vorderflügel. Heliothela atralis Hüb. Nur ein Exemplar gefunden. Die Flugzeit ist bei mir nicht augeschrieben. Odontia dentalis Schiffm. Im Sommer 1881 das erste Exemplar gefangen. Den 10 Juni ein Stück und in den folgenden Jahren noch drei Stück. Re en — Botis spec. Grösse und Form von B. cingulata Lin. Alle Flügel dunkelbraun, wenig glänzend, fast malt; auf den Vorderflügeln vor der Mitte, näher dem Vor- lerrande steht ein kleiner punktförmiger Flecken von blassgelber Farbe; dicht hinter der Mitte, gleich- falls dem Vorderraude näher ein grösserer läng- lich viereckiger blassgelber Flecken. Zwischen die- sem und dem Aussenrande zieht sich vom Vorder- rande an eine etwas geschwungeue schwarzbraune Schattenlinie, welche sich auch auf den Hinterflügeln fortselzt. Diese haben nicht weit von der Wurzel und nahe dem Vorderrande einen etwas undeutlichen zelblichen Flecken. Auf der ebenfails dunklen Unter- seite aller Flügel zeigen sich deutlich alle Flecken und Linien der Oberseite. Alle Franzen sind dun- kelbraun mit feiner schwarzer Theilungslinie. Von dieser Art fing ich im Sommer 1885 sechs voll- kommen gleiche Exemplare. fascia'is Hüb. Nur ein Exemplar gefangen. Die Flug- zeit ist bei mir nichl angemerkt. obfuscata Scop. Den 18 Juni das erste und bis jetzt einzige Exemplar gefangen. purpuralis Lin. Diese Art ist sehr häufig im Mai. Kommt häufig auf's Licht im Zimmer geflogen. sangwinalis Lin. Im Mai fünf Stück gefangen. Diese hübsche Art soll nach Treitschke in zwei Genera- tionen im Jahre erscheinen. Dieses habe ich hier noch nicht beobachtet. cespitalis Schiffm. Nur ein Exemplar im Sommer gefangen. flavalis Schiffm. Auch nur ein Exemplar bis jetzt ge- fangen. Die Flugzeit ist bei mir nicht angemerkt. has Botis hyalinalis Hüb. Von dieser Art drei Stück im Juli gefangen. — repandalis Schiffm. Vier Exemplare gefangen; zu welcher Zeit habe ich vergessen anzumerken. — nubilalis Hüb. Drei Exemplare im Herbste gefangen. Alle drei sind sich vollkommen gleich. Dieses be- merke ich nur, weil diese Art sonst sehr stark variirt. — питегайз На. Den 12 October 1881 ein Exem- plar gefangen und später keins mehr. — verbascalis Sehifim. Im Sommer 1881 ein Exemplar gelangen. — rubiginalis Hüb. Drei Exemplare gefangen. Die Flug- zeit vergessen anzumerken. — ferrugalis Hüb. Im Sommer 1885 vier Exemplare gelangen. Euryereon sticticalis Lin. Stellenweise sehr häufig im Sommer. — palealis Schiffm. Bis jelzt nur ein Exemplar gelangen, aber zu weicher Zeit habe ich vergessen anzumerken. — verticalis Lin. Sehr häufig. Fliegt in den Sommer- Monaten. Nomophila noctuella Schiff. Sehr häufig im August, Sep- tember und auch noch später. Diese. Art variirt sehr stark in der Färbung und Zeichnung. Letztere verschwindet auf den Vorderflügeln bei einigen Exem- plaren fast ganz. Psamotis pulveralis Hüb. Nur ein einziges Exemplar, auf welches die Beschreibung bei Treitschke (VII, pag. 63) vollkommen passt. Die Flugzeit habe ich verges- sen anzumerken. Orobena extimalis Scop. Drei Exemplare in den Sommer- Monaten gefangen. D $ 4 5 2 Perinophele lancealis Schifim. Ein einziges weibliche Exemplar gefangen im Juli. IL Crambidae. Ancylolomia tentaculella Нар. Sehr häulig im Sommer. Die Weibchen sind bedeutend grösser und heller gefärbt als die Männchen. Crambus hortuellus Hib. Die Stammform dieser Art ist mir hier noch nicht vorgekommen, nur von der Var. cespitellus habe ich ein Exemplar gefangen, welches sich durch seine besonders helle Färbung unterscheidet. Die Flugzeit ist bei mir nicht angemerkt. craterellus Scop. Den & Juli 1885 nur ein Exem- plar gelangen. — pinellus Lin. Fünf Exemplare im Juli und August gefangen. culmellus Lin. Bis jetzt nur ein Exemplar gelangen im Juli. - inguinatellus Schiffm. Ein männliches und zwei weibliche Exemplare gefangen, welche gut zu der Beschreibung bei Heinnemann (pag. 142) und zu der Abbildung bei Duponchel passen. Die Flugzeit habe ich vergessen anzumerken. contaminellus Hub. 1885 sechs Exemplare gefangen. Sie flogen im Spätsommer. tristellus Fab. Nicht häufig. Den 10 September 1883 drei Exemplare im Zimmer: bei Licht gefangen. Iuieellus Schiffm. Ein Exemplar im Juni gefangen. _lithargyrellus Hüb. Die fünf mir vorliegende Exem- : plare besitzen alle einen schwarzen Punkt auf den Vorderflügeln; im ÜUebrigen passen sie sehr gut zu — 284 — der Beschreibung bei Treilschke. Dieser Schmelter- ling fliegt hier im Spätsommer. Eromene bella Hübn. Im Sommer 1881 zwei Exemplare gefangen und dann 1885 wieder ein Stück. Ill. Phyeidae. Nephopteryx spissicella Fab. Nur ein einziges, ganz frisches Weibchen gefangen. Die Flugzeil ist bei mir nicht angemerkt. — dahliella Treitsch. Zwei Mannchen und zwei Weib- chen gefangen im Juni. Pempelia semirubella Scop. Diese Art ist sehr haufig, in manchen Jahren fast gemein und fliegt im Juli und August. — subornatella Dup. Scheint nicht selten zu sein. Ich fing sieben Stück im Sommer. . — spec. Zu gleicher Zeit und in Gesellschaft der P. subornatella fing ich einen Schmetterling von der Grösse und Habitus letzigenannter Art. Er zeichnet sich dadurch aus, dass der ganze Körper weiss beschuppt ist. Die Vorderflügel sind weiss, ziemlich dicht und gleichmässig mit etwas groben bräunlich schwarzen Atomen bestreut, ohne irgend welcher Zeichnung. Die Hinterflügel sind weiss. Sollte dies Exemplar nur eine eigenthümliche Varietät von P. subornatella sein, oder eine eigne Species bilden? Auf diese Frage wage ich es nicht, nach einem einzelnen Stücke, zu antworten. Asara aethiopella Dup. Die Beschreibung bei Heinemann (pag. 163) passt vollkommen auf meine vier Exem- plare, deren Flugzeit ich vergessen habe anzunotiren. — 285 — Acrobasis obtusella Hüb. Nur ein Exemplar gefangen im Sommer. — tumidella Zink. In der ersten Hälfte des Juli 1883 zwei Exemplare im Zimmer bei Lichte gefangen. Myelois cribrum. Schiffm. Nur ein Exemplar bis jelzt im Juli gefangen. Nyctigretis achatinella Hüb. Im Sommer 1881 ein Exem- plar gefangen. Anerastia lotella Hüb. Zwei etwas abgeflogene Exemplare gefangen im Juli. IV. Galleriae. Galleria mellonella Liu. Ziemtich selten. Im Sommer 1881 zwei Weibchen gefangen; 1884 ein Männchen und 1885 wieder ein Weibchen. Aphomia sociella Lin. Nur ein Exemplar gefangen im Anfange des Sommers. Melissoblaptes bipunctanus Curt. Den 5 Juli 1885 zwei Weibchen gefangen, etwas später ein Männchen. — anellus Schiffm. 1882 ein weibliches Exemplar ge- fangen; in welchem Monate ist nicht näher angege- hen in meinen Notiz-Blättern. F. Tortricinn. Tortrix podana Scop. Nur ein Exemplar bis jetzt gefan- zen im Juni. — spec. Die Beschreibung dieses, nur in einem Exem- plare gefundenen Wicklers, kann ich nicht auffin- den. Er ist von der Grösse und Färbung der T. podana, unlerscheidet sich aber in der Zeichnung und vorzüglich durch den schwarzen rundlichen — 286 — Flecken in der Mitle der Vorderflügel. Möglich dass er eine neue Art bildet, Er flog im Sommer. | Tortriz crataegana Hub. Nur ein Exemplar im Juli ge- langen. — sorbiana Wüb. Zwei Exemplare im Juni gelangen. — corylana Fab. Das erste Exemplar gefangen den 15 Juni. | | — viridana Lin. Obgleich die Eiche bei uns zu den gewóhnlichsten Waldbäumen gehört, so ist dennoch dieser auf der Eiche lebende Wickler selten. Bis jetzt nur zwei Exemplare gefangen Anfangs Juni. — unicolorana Dup. Ein Exemp'ar, welches vollkom- men zu der Beschreibung bei Duponchel, IX, pag. 103 passt, fing ich den 14 Mai. Conchylis zoegana Lin. Fliegt nicht selten im Sommer. — francillana Fab. Nur ein Exemplar gefangen. Die Fiugzeil vergessen anzumerken. — epilinana Zell. Fünf Stück gefangen, aber zu welcher Zeit ist bei mir nicht angemerkt. — dubitana Hüb. Im Mai ein Exemplar gefangen. Penthina sauciana Hüb. Das einzige mir vorliegende, im Juni gefangene, Exemplar passt ganz gut zu der Beschreibung, welche Heinemann (Schmelt. 2 Ab. I. pag. 108) von dieser Art giebt. — pruniana Hub. Bis jetzt nur ein Exemplar im Juni gefangen. | — arcuella Cl. In Mai nur zwei Exemplare gelangen. Aspis uddmanniana Lin. Im Juni nur ein Exemplar bis jetzt gefangen. Grapholitha hohenwartiana Treitsch. Alle im Juli gefan- genen Exemplare zeichnen sich durch ihre helle Fär- bung aus, sonst passen sie ganz gut zu der Be- schreibung bei Treitschke (VIII. pag. 204). | a Grapholitha cynosbana Vab.. Zwei etwas abgellogene ixemplare im Mai gelangen. — foenella Lin. Im Juni drei Exemplare gelangen; unter diesen eins, bei welchem die weiss sein sol- lenden Makeln aul den Vorderflügeln bleifarben, und nur in gewisser Richtung betrachtet, bemerkbar sind. — citrana Wüb. Drei Stücke im Frühjahre gefangen. — pupillana Cl. Zwei frisch entwickelte Exemplare sefangen. Die Flugzeit habe ich vergessen anzu- merken. — gammana Mann. Den 14 Mai ein Exemplar gelangen, welches vollkommen zu der Beschreibung und Ab- bildung passt, welche Manu in den Verhandlungen der k. k. zoologisch-botanischen Gesellschaft in Wien (Band 16 pag. 347, tab. 1. В, fig. 2) von dieser Art giebt. Mann fand den Schmetterling in der Do- brudscha uud Dr. Staudinger (Cat. 1871. pag. 258 Ne 1166) giebt die Türkei und Griechenland als Fundort an. Diese Art kann folglich als neu für die Fauna Russlands angesehen werden. Carpocapsa pomonella Lin. Scheint hier sellen zu sein, denn ich habe his jetzt nur zwei Exemplare gefangen. Phthoroblastis rhediella Cl. Den 2 Mai ein Exemplar gelangen. Phoxopteryx spec. Das einzige mir vorliegende Exemplar passt zu keiner der achtzehn im Cataloge von Dr. Staudinger und Wocke angeführten Arten. Am meis- ten hat es noch Aehnlichkeit mit Ph. :myrtillana, von der es aber sich bestimmt unterscheidet. Ob- gleich der Schmetterling sehr gut erhalten ist, so wage ich deun noch nicht eine Beschreibung von ihm zu geben, bis ich mehr Exemplare werde gefunden haben. a^ d » t "t Pn Ten N Um. "Tm - E n 22,280 — G. Tineina. I. Tineidae, Euglocamus anthracinalis Scop. Nicht selten. Fliest hier im Mai. Il. Plutellida e. Plutella «ylostella Lin. Häufig im Juli. Kommt auf's Licht - Ш Zimmer geflogen. Ш. Gelechidae. Psecadia bipunctella Fab. Den 19 Juli 1883 das erste Exemplar an der Fensterscheibe im Zimmer gefunden. — decemguttella Hüb. Selten. Im Sommer 1881 ein Exemplar gefangen. — haemorrhoidella Ev. Anfangs August 1882 ein Exemplar im Zimmer bei Licht gelangen. Der Schmetterling passt ganz gut zu der Beschreibung bei Eversmann (Fauna V. U. p. 565) und bei Hei- nemann (Motten. 139). | — flavitibiella Her.-Sch. Ein Exemplar im Zimmer 1882 gefangen. Die Beschreibung bei Eversmann (Fauna V—U. pag. 566. n. 5 Spon. flavianella) passt (ast ganz auf mein Exemplar, nur hat dasselbe zwei sehwarze Punkte auf den Vorderflügeln, Eversmaun spricht aber von drei Punkten bei seiner Art. Depressaria alstroemeriana Cl. Sehr häufig im Frühjahre, ebenso auch noch spät im Herbste. — applana Fab. Die ersten Exemplare den 31 Octo- ber 1881 gelangen; nachher nicht selten noch im November. sg Anacampsis ligulella Zell. Nur ein Exemplar im Zimmer gelangen. Wann namentlich habe ich vergessen anzu- merken. Ipsolophus fasciellus Hub. Auch nur ein Exemplar ge- fangen im Frühjahre. Nothris verbascella Hüb. Drei Exemplare gefangen im Sommer. Pleurota pyropella Schiffm. Vier Exemplare gefangen. Die Flugzeit ist bei mir nicht angemerkt. Hypercallia citrinalis Scop. Den 31 Mai 1883 zwei Exemplare im Zimmer bei Licht gefangen. IV. Coleophoridae. Coleophora ochrea Haw. Zwei Exemplare gefangen. Die Flugzeit ist vergessen anzumerken. V. Lavernidae Stagmatophora spec. Gefangen ein Exemplar, welches grosse Aehnlichkeit mit St. summptuosella Led. hat, unterscheidet sich nur durch das Fehlen der kleinen Flecken am Innenrande, alles Uebrige pass! sehr gut zu der Beschreibung und Abbildung, welche Lederer von seiner Art giebt. Н, Pterophorina. Oxyptilus didactylus Lin. Ein Exemplar im Juni gefangen. Pterophorus monodactylus Lin. Sehr häufig von April bis spät in den Herbst. Aciptilia pentadactyla Lin. Sehr häufig in den Sommer- Monaten. 5 2. 1986 . 19 Tabelle der Zahl der Rhopalocera. IPapilionidae. .. - ----.... IE Peridae....... rau sun. 0. Lycaenidae .. ------..--. IV. Nymphalidae..........:. па... VI. Hesperidae.............. Heteroceridae. A. Sphinges. L Sphusdae-- m ..-.... I| Sesudae АЕ... HE Huriddae---.-—..... IN Xysgenulae 7-7 ---...... Wo Syntamidae...-.2--..... В. Bombices. LNycleolidae.-........... II. Lithosidae ......... vae — 290 — Arten in diesem Verzeichnisse. VI. Liparidae ae 3 4| VII, Bombycidae em 5 10 | VIII. Saturnidae............ 2 19| XI Notodontidae.......... 2 2] | C. Noctuse.-. 2555 126 13 | D. Geometrae..... 57 10 E. Pyralidina. L Pyralididie 2.2 30 II. Crambidae............ 10 e| TE Diyeidaer te 11 5| IV. Galleriae........-.... 4 1 | FTortrieimar.n 24 9 С. Tinein& 2 L Tıneidae Е. 1 IL. Platellidaes.---—- 1 1| III. Gelechidae .......... 11 в! TV. Coleophoridae........ 1 8 | V. Tavernidae... a: 1 4 | H.Pterophorina. 3 Ausser den in diesem in einzelnen gut erhaltenen, theils ^ N ve a, See on | г > "ww. A «+ A ie nc See FL: WG & - d Im Ganzen... 418 Verzeichnisse angeführten 413 Arlen, besitze ich noch eine bedeutende Anzahl, fast aus allen Familien der Gross-und Klein-Schmetterlinge, theils in mehreren, aber mehr oder weniger beschádigten Exemplaren, welche ich nicht mit Sicherheit habe bestimmen können. Ueber diese werde ich in den Nachträgen berichten. Novorossisk. Im Januar 1886. DIE ZUGSTRASSEN DER VOGEL IM EUROPAEISCHEN RUSS- LAND. Von Dr. M. A. Menzbier. (Mit 2 Karten). Schon viele Jahre sind vergangen, seit ich anfing, die Zugstrassen der Vögel im europaeischen Russland zu beobachten; bevor ich jedoch die Materialien zur russi- schen Ornithologie allseitig bearbeitet hatte, kam ich zu keinen besonders interessanten Folgerungen. Nur nachdem ich die Geographische Verbreitung jeder Vogelart, ihre Brut-, Zug- und Winterungsgebiete kennen gelernt hatte, gelang es mir, elwas Neues in dieser Hinsicht zu erlangen. Indem ich mich jetzt zur Auseinandersetzung der von mir erzielten Resultate wende, halte ich es für nothwendig zu bemerken, dass sie nur als Weiterausar- beitung der Frage in dem Sinne, wie sie von Palmen (Ueber die Zugstrassen der Vögel, 1876) aufgestellt wor- den ist, und als unmittelbare Fortsetzung der Arbeit des D-r N. Sewertzow (Etudes sur le passage des oiseaux dans l'Asie centrale, 1880) erscheint. 19* €, Prüfung der von Palmén gesammelten Thatsachen.—Palmén hatte zu thun mit einem partiellen Falle, und seine Classification der Zugstrassen hat eine partielle Bedeutung.—Allgemeiner Unterschied zwischen den Zugstrassen West— und Centraleuropas, und den Zug- strassen Russlands. — Die Bedeutung dieser Unterschiede.—Das Wechseln der Stationen während des Zuges.—Classification der Zugstrassen des Palaearktischen Gebietes; ihre allgemeine Cha- rakteristik. Als eine der hauptsächlichsten Folgerungen der Arbeit Palmén's über die Zugstrassen der Vógel erscheint uns, ausser dem Beweise des Daseyns der Zugstrassen, die Hinweisung auf die Abhängigkeit der Zugstrassen von den hydro-orographischen Bedingungen, und ihre Ein- theilung in Kategorien. Herr Palmen hat, ausgehend von der Erlernung der Wanderungen der Brutvögel des höheren Nordens und der Vergleichung mit denselben des Zuges der Vögel der mittleren Breiten, sechs Kate- gorien der Zugstrassen aufgestellt, und diese Kategorien sind, wie folgt: I. Viae pelagicae litorales, für welche die Arten: Tringa maritima, Phalaropus fulicarius, Polysticta Stelleri, So- materia spectabilis, Larus glaucus, Larus eburneus und Mergulus alle charakteristisch sind. Il. Viae marinae litorales, welche sich durch den Durch- zug von Anser brachyrhynchus, Anser bernicla und Larus tridactylus characterisiren. Ferner (S. 179) wur- den zu diesen folgende hinzugesellt: Haematopus. Sterna caspia. Strepsilas. Larus marinus. Recurvirostra. Lestris parasitica Somateria molissima. — pomarina. Phalacrocorax. Uria. Alca.- — 295 — Ш. Viae submarinae litorales, längs welcher ziehen: Charadrius squatarola, Tringà subarquata, Tringa mi- nuta, Calidris arenarius, Cygnus minor, Anser albi- frons, Anser ruficollis, und noch folgende: Charadrius hiaticula. Limosa rufa. Phalaropus hyperboreus. Tringa alpina. Totanus calidris. Platalea leucorodia. Anas tadorna. Fuligula nigra. — fusca. — glacialis. — marila. Mergus serrator. Sterna arctica. Larus argentatus. Colymbus. IV. Viae fluvio-litorales, für welche sind charakteri- stisch: Charadrius minor. Numenius arcuata. Limosa cinerea. Totanus glareola. — ochropus. — hypoleucos. Scolopax major. Tringa Schinzii. — Temminckiü. — gygmaea. Fulica atra. Cygnus musicus. Anser minutus. Anas clypeata. — boschas. = CHENE Podiceps. Anas penelope. — acuta. — querquedula. — crecca. Fuligula ferina. — nyroca. Mergus merganser. -- albellus. Sterna minuta. — hirundo, — migra. Larus canus. Larus fuscus. — ridibundus. — minutus. Lestris Buffonii. s 99d cc Ausserdem führt Herr Palmén folgende Arten, welche einen vollständigen Uebergang zwischen beiden Gruppen (HI und IV) vermitteln, an: Numenius phoeopus. Limosa aegocephala. Totanus glottis. Fuligula clangula. — . fuscus. — cristata. V. Viae palustres, für welche Palmén folgende Arten anführt: Circus? Charadrius apricarius. Eimberiza schoeniclus. Vanellus cristatus. — rustica. Machetes pugnax. — pusilla. Scolopax gallinago. Anthus pratensis.. — . gallinula. — cervinus. Grus cinerea. Motacilla flava. Ardea. Calamoherpe? _ Anser cinereus (partim?) und, endlich. VI. Viae terrestres, ohne Anführung charakteristischer Arten. Obgleich für die IV und V Kategorien der Zugstrassen die Leitformen angegeben sind, ist es dennoch beim Le- sen des Werkes des Herr Pa!mén nicht schwer, sich zu überzeugen, dass die lelzten drei Kategorien der Zug- strassen vom Autor mehr auf Grund allgemeiner Betrach- tungen, als auf Grund sorgsamer Bearbeitung des Mate- riales festgesetzt sind. Desswegen ist es nicht im Min- desten erstaunlich, dass diese Seite seiner Untersuchung am meisten verwundbar ist. Aber wollen wir die Anga- ben Herrn Palm6n’s betreffs aller Kategorien der Zug- strassen kritisch untersuchen. Vor Allem kann für uns kein Zweifel bestehen, dass das Material, über welches Herr Palmén verfügle, für das — 295 — westliche Europa genügena, für das europaeische und asiatische Russland jedoch ungenügend war. Anderer- seits sind die Zugstrassen der Vögel im westlichen Europa schärfer ausgeprägt und weniger verwickelt, als im euro- paeischen Russland, was sich durch sehr viele Bedingun- gen erklärt, und unter Anderem durch den Einfluss der Cultur una durch die hydro-orographischen Verhältnisse, welchen Herr Palmen eine, wie es uns scheint, zu aus- schliessliche Bedeutung zuschreibt. Man braucht pur einen Blick zu werfen auf den einfórmigen Charakter der gros- sen Russischen Niederung, sich wenn auch flüchtig mit ihrer Fauna bekannt zu machen, um sich zu überzeugen, dass anhaltende und allseitige Erforschungen des Landes nothwendig sind, bevor man im Stande sein wird, allge- meine Schlüsse betreffs seiner Fauna zu ziehen. Das europaeische Russland liegt auf der Grenze zwischen der Fauna Westeuropas, des östlichen Sibiriens und Central- asiens, und seine Fauna kann, nur bei vergleichender Erlernung ihrer Zusammensetzung mit den Faunen ge- nannter Gebiete begriffen werden. Ich bin jedoch fern von dem Gedanken, Herrn Palmén für seine mangelhafte Bekanntschaft mit den russischen Quellen und für die zu sehr übertriebene Bedeutung, welche er den Resultaten, zu welchen er bezüglich Westeuropas gekommen ist, zu- geschrieben hat, zu beschuldigen: fast allen russischen Zoologen war derselbe Fehler gemein. Ich deute einfach nur darauf hin, dass die Folgerungen, welche für West- und Centraleuropa richtig, zu Russland unanwendbar sind, und finde, dass die Kategorien der Zugstrassen, welche für die westliche Ecke des Palaearktischen Gebie- tes fesigesiellt sind, eine partielle Bedeutung haben, und nicht auf das ganze Gebiet übertragen werden können. Uebrigens wird alles dieses klar werden aus dem einfa- — 296 — chen Üeberblick der Thatsachen betreffs der verschie- denen Kategorien der Zugstrassen. Was die Zugstrassen der ersten Kategorie anbetrifft, so ist hinsichtlich ihrer nur Weniges zu sagen. Herr Palmen theilt die viae pelagicae in vae pelagicae litora- les und viae glaciales litorales (S. 178—179, S. 198), die viae glaciales litorales jedoch im Sinne bestimmter Zugstrassen existiren nicht: Procellaria, Puffinus, Thalas- sidroma, Larus eburneus und andere, für sie, charak- teristische Formen, können nicht zu den Zugvögeln ge- rechnet werden: nach dem Ausbrüten und der Auffülte- rung der Jungen langen sie an, ein mehr oder weniger herumziehendes Leben zu führen, wobei sie weit in's offene Meer hinaus fliegen und, freilich, sich Südwärts zurückziehen, in Abhängigkeit vom Hinaufrücken des Eises in der Richtung nach Süden; aber das eisige Ufer hat für sie keine Bedeutung einer Zug-Uferlinie: es ersetzt ihnen überhaupt das Land in der Periode ihres irrenden Lebens. Desswegen scheint es uns richtiger zu sein, die Theilung der Kategorie viae pelagicae in viae p. litora- les und v. glaciales litorales vollständig abzuschaffen. Weiter ist zu bemerken, dass es besser ist, Phalar. fulicarius aus der Zahl der für die viae pelagicae charak- teristischen Vögel auszustreichen, dieses Schnepfchen kommt während des Zuges im Südóstlichen Russland vor, und ist vom Herrn Sewertzow auf Pamir gefunden wor- den. Auf diese Weise dringt es weit in’s Land hinein, und, was besonders bemerkenswerth ist, nistet er sogar, nach den Anzeigen N. A. Zarudnoj'sim Südosten Russ- lands *). *) In der „Allgemeinen Uebersicht der Ornithologischen Fauna des europaeischen Russlands*, welche ich zum Drucke vorbereite a — Also bleiben, nach unserer Meinung, folgende Arten als charakteristisch für die wae pelagicae: Tringa maritima. Somateria spectabilis. Polysticta Stelleri. Larus glaucus. Merguius alle. Zahlreich werden unsere Bemerkungen bezüglich der viae marinae litorales sein. Vorerst müssen wir hinweisen auf die merkwürdige Verbreitung im euröpaeischen Russland der Austernfischer (Haematopus ostralegus), eines der für Westeuropa cha- rakteristischesten Vertreter der Gruppe der Vógel, die die viae marinae litorales durchziehen, dieser Vogel nimmt in Russland drei verschiedene Gebiete ein: das eine um- fasst den n.-w. Theil des Landes. d. h. die Küste des Weissen Meeres, Lappland, Finnland und die Ostseeprovin- zen, das zweite—den Süden (das Schwarze Meer und die angrenzenden Gebiete), das dritte den S.-O. und O. des europaeischen Russlands. In der ersten Region ist der Austernfischer, ebenso wie in Centraleuropa, aus- schliesslich ein Vogel der Meeresküsten und der anlie- zenden Inseln, und dieses konnte nicht freilich Herr Palmén, als ein Kenner der Fauna Finnlands, nicht an- merken. Auf dem Süden hört schon der Austernfischer auf, ein Bewohner ausschliesslich der Meeresküste zu sein, und dringt längs der Flüsse weit in's Innere des Landes hinein, sporadisch nistend längs des Dniepr bis zu Kiew, längs des Donetz bis zu Charkow, des Don bis zu Bitjüg (möglich noch höher hinauf). Besonders aber ändert sich der Charakter dieses Vogels im 6. und s.-ö. Theil des wird man eine Menge interessanter zoogeographischer Thatsachen finden kónnen, welche in den letzten Jahren für das europaeische Russland ermittelt worden. — 298 — europaeischen Russlands und hinter dem Uralgebirge: reichlich bevólkernd die Küsten des Kaspischen- und des Aralsees, brütet! der Austernfischer längs der Wolga von ihrer Mündung an bis zu ihrem oberen Laufe (Twersches Gouvernement) inclusive, ebenfalls längs der Oka, Kama, Wjätka und anderer Nebenflüsse der Wolga, brütet in vielen Gegenden des östlichen Abhanges des Perm’schen Ural und südlicher, und nistei auch längs der Flüsse Ural, Пек, Syr und Oxus. Zugleich muss die Zugstrasse dieses Vogels in dem ersten dieser Gebiete der Kategorie der e. marinae litorales, in zweilen der v. submarinae litorales, und im dritten der v. fluvio- litorales hinzugezählt werden. Mit anderen Worten, Hae- matopus ostralegus kann nicht für einen für die v. mar?- nae litorales charakteristischen Vogel gehalten: werden. Dasselbe muss man betreffs Sérepsilas interpres sagen, obgleich die Verbreitung dieses Schnepfchens im euro- paeischen Russiand noch nicht hinreichend erforscht ist. Im europaeischen Russland nistet Str. interpres längs der Küste des Nórdlichen Oceans, auf den Scheren des Botnischen und des Finnschen Busens, auf einigen Insel- chen des Baltischen Meeres, dann wohl möglich längs des östlichen Abhanges des nördlichen Urals (längs der Flüsse, nicht südlicher der nördlichen Grenzen des Perm’- schen Gouvernements) und ist gefunden worden bei den Salzseen der Kirgisischen Steppen *) und auf den Inseln des Kaspischen Meeres. Folglich, eine der Zugstrassen dieses Vogels, im N.-W. des Landes, dort zusammen mit der Zugstrasse des Haematopus ostralegus, geht längs der Meeresküste, und gehört zur Kategorie der viae marinae *) Ebenso auf den Seen der Mongolei. NL => SEG gL. litorales, die andere aber geht östlich vom Uralgebirge (die Umgebungen von Ekaterinburg, Tibuk, weiter Emba und noch östlicher das Ufer des Aralschen Meeres, Issy k- Kul, Alaj) und am richtgsten wird es sein, sie eine See-Flussstrasse (v. fluvio-lacustris) zu nennen, da sie fast ausschliesslich über Seen und Flüsse hinzieht, und nur auf einer verhältnissmässig nichtigen Strecke längs der Meeresküste liegt. Aber es giebt noch einen dritlen Weg für Streps. interpres, welcher bis jetzt noch nicht vollständig ergründel worden, nämlich: eine geringe Zahl Individuen durchfliegt von dem System der Seen des oberen Wolgas zu dem Ursprung der Oka, und zieht folelich dureh Centralrussland in der Richtung N-S (im Herbst), und ich bin geneigt zu denken, das dieses Weges ein Theil der Individuen vom Weissen Meere, wo Str. interpres in kleiner Zahl auf den laseln nistet, zum n.- w. Winkel des Schwarzen Meeres fliegt, wo der Durch- zug dieses Schnepfchens von Herrn Nordmann beobachtet worden ist. Wenn dieser Weg wirklich existirt (Zug schwach), so kann er in diesem Falle mit vollem Recht zur Kategorie der v. fluviatiles gerechnet werden. Was die Verbreitung des Recurvirostra avocetta an- betrifft, so ist auch sie ihrerseits sehr bemerkenswerth. Auf dem Küstenland des Baltischen Meeres ist es sehr selten und dessfalls ist hier von keinen Zugstrassen zu re- den. Am Schwarzen Meere kommt sie haüfig vor nicht nur an der Küste des Meeres, sondern auch auf den Salzseen, von wo sie sehr weit ins Land hivein kommt (Podol- sches, Kiewsches Gouvernement). Besonders weit in’s Innere des Continent’s hinein nistet dieser Vogel im Süd- osten Russlands: von der Küste des Kaspischen Meeres, nistet er sporadisch gen Norden bis zum 51° N. Br. (den Seen bei dem Ursprung der Utwa), und in diesem — 300 —- Gebiete sind seine Zugstrassen theils v. fluvio-lacustres, theils v. submarino-fluviatiles, in keinem Falle jedoch ausschliesslich v. marinae. Auch weiter nach Osten, in der südlicheu Mongolei, erscheint nistend neben den Seen, weit vom Meeresufer. Merkwürdig sind auch im europaeischen Russland die Verbreitung des Seeraben (Phalacrocorax carbo) und seine Zugstrassen. Im Norden, besonders aul der Halbinsel Kola, kommt der Seerabe nur längs der Meeresküste vor nach Osten hin bis zum Cap der Heiligen Nase reichend. Von hier geht er im Winter und im Herbst sehr weit in's Innere des Landes hinein, und móglicherweise sogar bis zum Bolnischen Dusen, von wo er sich noch südli- cher herunterlässi, aber diese Wanderungen werden ohne bestimmte Zugstrassen vollbracht. Dasselbe kann gesagt werden von den Seeraben, welche zum Finnschen Busen und zu den Ufern der Ostseeprovinzen, wahrscheinlich vorzugsweise aus dem Süden einfliegen. Im südlichen und süd-östlichen Russland nistet der Seerabe schon im Inneren des Conlinents—in den Sümpfen von Pinsk, und, wahrscheinlich, sporadisch auch südlicher (2. В. im Kiew- schen Gouvernement); rur sind die Zugstrassen des See- raben in diesem Theile des Landes nicht ergründet. Auf dem Schwarzen Meere ist der Seerabe ein gewöhnlicher sesshafter Vogel. Besonders weit verbreitet ist der See- rabe im Südosten Russlands: vom Kaspischen Meere an, die Wolga hinauf, nistet er normal bis zu deren Sa- mar'scher Krümmung, den Ural hinauf bis zu Orenburg, und sporadisch auf vielen Seen und Flüssen der Kirgisi- schen Steppe; ist zahlreich an der Syr-Darja und am Oxus; ist während die Zuge neben Tschimként gefunden worden, ebenso im Sommer und während des Zuges auf Jdem Issyk-Kul; ist ein sporadisch nistender Vogel der — 301 — Mongolei; endlich, ist im Sommer auf den Seen des Pa- myr gefunden worden. Und die Zugstrassen des Seeraben in den genannten Gegenden gehören zur Kategorie der v. fluviolacustres und v. fluviatiles noch unzweifel- barer, als die Zugstrassen des Säbelschnäbler’s, da die Küsten der nebenliegenden Meere dem Seeraben nicht als Zugstrassen, sondern als Winterungsplatze dienen. Sterna caspia erscheint auch als ein Flussvogel, aber nur auf dem Syr- und dem Amu-Darja, wobei er auf dem Syr während des Zuges ebenso im Frühling, wie im Herbst beobachtet wurde. In dem Küstenrayon des Kas- pischen Meeres enfernt er sich vom Ufer nicht weiter als auf zehn Werst. Endlich bleiben mir die letzten Bemerkungen betreifs Lestris parasiticus (crepidatus, Banks) zu machen übrig: dieser Vogel nistet längs den Küsten des Nördlichen Oceans, des Weissen Meeres, und stellenweise am Botni- schen Busen, zur Winterung theils am Finnschen Busen, theils am Baltischen Meere verbleibend. In diesem Gebiete ist es ausschliesslich ein Seevogel, und seine Zugstrassen gehören zu den ve. marinae. Ganz Anderes ist im Oslli- chen Russland, wo, wie es scheint, dieser. Vogel zu sei- nem Winleraufhalt längs der Kama und der Wolga und insbesondere hinter dem Uralschen Gebirge und in den Kirgisischen Steppen fliegl: Sabanejew liefert uns einigen Grund zu vermuthen, dass £. parasiticus da und dort auf dem östlichen Abhange des Ural nistet, Zarudnoj fand: flüggegewordene Junge und Alte beim See Sujljüm-Kul, nicht weit vom Flusse Пек, und während des Zuges wurden diese Vögel in dieser Gegend von Mehreren beobachtet, und Sewerlzow Шей mit, dass L. parasiticus: auf dem Winteraufhalte am Kaspischen Meere zahlreich ist und während der beiden Zugperioden auf dem Flusse — 302 — Ural beobachtet wird (Letzteres bestäligt auch Zarudnoj). Folglich, gehörer für L. parasiticus die Zugslrassen im östlichen und süd-östlichen Russlands und im westlichen Sibirien zur Kategorie der ve. fluvio-lacustres. Auf diese Weise bleiben, nach dem Gesagten, aus der Zahl der von Herr Palmen angeführten für die v. marinae charakteristischen Vögel nur: Anser brachyrhynchus. Larus tridactylus. — bernicla. Lestris pomarinus. Somateria molissima. Uria. Larus marinus. Alca. zu welchen wir noch Sterna macrura hinzufügen, als einen der Meeresküste ausschliesslich zugehörenden Vogel. Die übrigen sind schon gar nicht typische Vertre- ler der Meeresküste, sogar seitens ihrer Brutstationen, da ihre Nistungsgebiete weite Flächen der Conlinente ein- nehmen. Wollen wir jetzt zur folgenden Kategorie der Zugstras- sen, welche von H. Palmén fesgesetzt worden sind, überge- hen, nämlich zu den v. submarinae litorales, die nicht ausschliessiich und nicht vorzugsweise, aber nur bis zu einem gewissen Grade längs der Meeresküste liegen. Auch unter den von Herr Palmen für diese Kategorie bezeich- neten charakteristischen Arten befinden sich viele, welche mehr conlinental sind, als man es denken kóunle, wenn man sich nur auf den für das weslliche Europa gesam- melten Thatsachen gründete. Anser albifrons. Die weissstirnige Gans, welche sich vorzugsweise an die Meeresküste im westlichen Europa und den Ostseeprovinzen hält, ist sehr gewöhnlich beim Frühlingszuge und beim Herbstzuge im ganzen europae- ischen Russland. Liebt besonders an durch den ausgetre- tenen Fluss gebildeten Feichen und an Seen Halt zu ma- chen. Ist zahlreich am Don, in ungeheurer Anzahl am — 303 — Fluss Ural. Wird weiter oben an diesem Flusse gering- zühlizer, da die Hauptmasse des Zuges der Individuen dieser Art von der Kalmykowaja gerade gegen Orsk làngs der Diagonale abbiezt, von wo sie schon zu den jenseits des Ural gelegenen Seen zieht, wosie in grosser Menge nistet. Macht Halt an den Kirgisischen Seen. Ist während des Zuges zahlreich am östlichen Ufer des Arals, aber kommt weiter gen Osten nur zufällig vor. Auf diese Weise erweisen sich die Zugsirassen der weissstirnigen Gans als gar nicht zur Kategorie der v. submarinae gehörend: da sie und längs der. Meeresküste, und längs der Flüsse, und über Seen laufen, so gehören sie zur Kategorie der v. submarino-f luvio-lacustres. Bernicla ruficollis, die in der westlichen Hälfte der Sibi- rischen Tundren nistet und an den südlichen Küsten des Kaspischen Meeres überwintert. Zieht längs der Küste des Kaspischen Meeres bis zur Mündung des Flusses Ural, von wo sie den Fluss hinauf bis zur Kalmykowaja’schen Ansiedelung zieht. Biegt von der Kalmykowaja gegen Orsk, wie die vorige ab, und schon von hier begiebt sie sich zum Ob. Steigt längs der Wolga normal nicht höher Sarepta und auch das in geringer Anzahl. Wurde östlich vom Ural am unteren Syr beobachtet, von wo sie zum Ob über die Kirgisischen Steppen zieht, ist aber hier geringzählig. Auf diese Weise wird die Hauptzugstrasse dieses schönen Vogels durch die Mündung des Ural und dessen oberen Lauf bezeichnet, und gehört im Allgemei- nen zu derselben Kategorie, wie die Zugstrasse des Anser albifrons, d. В. zu den v. submarino-fluvio-la- custres. | Limosa rufa, welche im n.-w. Europa vorzugsweise längs der. Meeresküste zieht, dringt, zur Nistung und während des Zuges, im s.-ó. Russland und westlichen ae o ‚Sibirien weit ins Innere des Continents hinein: nach Sa- banejew nistet sie auf dem östlichen Abhange des Ural nicht nur im entfernten Norden, sondern auch an den Ufern der Seen der Schwarzerdebene. Nach Sewertzow tritt sie myriadenweise im unteren Ural während des Frühlingzuges auf, ist hier auf dem Herbstzuge geringzäh- lig oder wird gar nicht beobachtet, im umgekehrten Verhältniss zu dem, was im westlichen Europa stattfin- det. Weiter gen Osten hin wurde sie nicht beobach- tel. Phalaropus hyperboraeus, ein, wie es scheint, spora- disch in dem gauzen Gebiete der Diluvialablagerungen nistender Vogel, kommt auf dem Zuge entschieden auf allen Fluss- und Seesystemen der ôstiichen Hälfte des europaeischen Russlands vor, und ist sogar auf dem Pamir gefunden worden. Zufällig kommt er nur zu den Flüssen des Bassins des Dniepr, aber, vom Don an- gefangen, ist es schon ein normal durchziehender Vogel. Tringa alpina wurde im europaeischen Russland auf dem Zuge in grosser Anzahl an den Flusssystemen des Dniepr, des Don, und der Wolga, ebenso am Ога) an der Emba und dem Aralschen Meere beobachtet. Östlich vom Uralschen Gebirge nistet sie nach Sabanejew vom Bogoslowschen Ural (Fluss Soswa) bis zu den Seen der Ekaterinburgschen und Schadrinschen Bezirke einschliess- lich, obgleich sie hier selten ist. Am nórdlichen Ufer des Schwarzen Meeres (in der Krym) bleibt sie bis zum November, überwintert aber nicht. Schwerlich kónnen die- se Zugstrassen der Kategorie der v. submarinae zugeord- net werden: sie liegen längs der Flüsse. und Landse- en, und wenigstens einige von ihnen, wie z. D. diejenigen — 305 — welche zum Pamir führen, stehen in keiner Beziehung zur Meeresküste °). Dieselben Bemerkungen kann man betreffs der Verbrei- tung und des Zuges der Tringa subaquata und Tr. mi- nuta machen. Totanus calidris. Ist ein sehr typischer Vogel der Meeres- küste, in ihrer ganzen Ausdehnung von Norwegen bis zum Weissen Meere, ebenso wie im Gebiete des Balti- schen Meeres; dadurch erklärt sich der Charakter der Lugstrassen des T. calidris im. n.-w. Russland, was frei- lich Palmén, ein Einwohner Finnlands, nicht übersehen konnte; süd-östlich von hier erscheint T. calidris als con- tinentaler Vogel: zuweilen nistet er schon in Centralruss- - land, ist allgemein im süd-westlichen Gebiete und im Sü- den, ist zahlreich im östlichen und süd-östlichen Theile des Landes, und überall hier zieht er längs der Flüsse und Seen. An der Emba, am unteren Syr und am Oxus wurde er nicht beobachtet, aber im Fergana, auf dem Pamir und in dem Semiretschje ist er zahlreich, und in diesem ganzen Gebiete sind seine Zugstrassen gar nicht mit der Meeresküste verbunden. Es ist eine sehr räthsel- hafte Thatsache, dass ein Vogel, welcher in einer Gegend sich ausschliesslich an die Meeresküste hält, in einer anderen voliständig continental wird; in Süd-Russland jedoch lebt, nach Nordmann, T7. calidris sowohl an den Süsswasser-, wie an den Salzscen, und dies gleicht die angedeutete Differenz aus. Platalea leucorodia. Ich sehe keine Möglichkeit, den Lóffelreiher der Zahl der Meeresvögel zuzureihen: er liebt *) Ich muss zu dem hinzufügen, dass Tr. alpina wahrscheinlich an den Ufern des Onega-Sees und sogar möglicherweise in Central- russland nistet, wo sie im Sommer vorkommt. „№ 2. 1886. 20 2) — die Mündungen der Flüsse, welche sich ins Meer ergies- sen, naheliegende Seen,—aber durchaus nicht die Meeres- küste. Solche ist die Verbreitung dieses Vogels im Bassin des Schwarzen Meeres. Aber im süd-óstlichen Russland nistet der Lóffelreiher noch weiter im Inneren des Con- tinents; so ist sie gewöhnlich an der Sarpa, am Ural bis zu llek, nistet an den Seen der Kirgisischen Steppen, am unteren Syr, am Oxus; wurde zuweilen am lli beobach- iet. Zugleich können auch die Zugstrassen des Löffelrei- hers in dem genannten Gebiete schwerlich zur Gruppe v. submarinae zugeschrieben werden. Anas tadorna. Die Veränderung im Standorte und in: den Zugstrassen der Brandente im europaeischen Russ- land ist viel weniger ausgesprochen, als bei den hóher aufgezählten Arten. Am Schwarzen Meere ist die Brand- ente bestimmt ein Vogel der Meeresküste, obgleich sie möglicherweise sporadisch im Podolschen Gouvernement nistet. Aber im s.-6. Russland und weiter nach Osten entfernt sich diese Ente weit von Meeresufer und nistet an vielen Seen nach Norden bis zur südlichen Grenze der Schwarzerde. Zugieich zieht sie hier fast ausschliesslich längs der Seen. Weitere Bemerkungen habe ich betreffs der Verbrei- tung und der Zugstrassen der Oidemia fusca zu ihun. Obgleich im n.-w. Russlands die Sammtente auch stel- lenweise enfernt von der Meeresküste nistet (Lappland, Ladoga-See, hier und dort in den Ostseeprovinzen), so kann dennoch für besonders merkwürdig die Fundorte ihr Brüteplátze in den Pinsk'schen Morästen gehalten werden, was von Tiesenhausen angemerkt worden ist. Es ist unbekannt, ob die Sammtente an den Waldseen nórd- lich von Lithauen nistet; aber sie nistet unzweifelhaft an den Seen südlich vom Weissen Meere, und zieht von и MM hier durch die Gouverrements Central- und Südruss- lands (Ursprung der Wolga, Oká, Don, Dnjepr),. zur Überwinterung verbleibend am Schwarzen Meere. Übri- gens ist es möglich, dass hierher auch diejenigen Indivi- duen herbeifliegen, welche längs der Kama und Wolga ziehen. Hinter dem Ural ist die Sammtente zahlreich an allen Seen so im nördlichen, wie im südlichen Theile des Perm’schen Gouvernements, und zieht von hier zur Überwinterung oder des östlichen Weges—zum östlichen Ufer des Aralsees, oder des westlichen Weges—den Ural entlang zum Kaspischen Meere. Der eine, so wie der andere Weg laufen fast ausschliesslich über Seen. Was Fuligula glacialis anbetrifft, so zieht, wie Pal- men es angemerkt hat, im n.-w. Russland diese Ente oder demMeeresufer entlang (die Masse zieht den Torneo entlang und längs der westlichen Küste des Botnischen Busens), oder durch den District der grossen Seen (vom Weissen Meere über die Seen Ladoga und Onega) zum Finnschen Busen. Ein schwacher Durchzug wird beobach- iet in Centralrussland, wahrscheinlich auch vom Weissen Meere und den Seen her, welche zwischen der.Dwina, Onega und den Ursprüngen der Wolga zerstreut sind, die grossen Flüsse entlang, welche zum Schwarzen Meere fliessen; bis zum Meere fliegt jedoch Fuligula glacialis normal nicht. Im östlichen Russland zieht normal die Thäler der Kama und Wolga entlang, und hinter dem Ural—die Seen entlang (stellenweise nistet sie auch hier), sich des einen wie des anderen Weges zur Überwinte- rung am Kaspischen Meere begebend, wo sie schon am Meeresufer und an der Mündung der Wolga, dort, wo Gänge durch Eisschämel und Risse im Eise entstehen, überwintert. Fuligula marila hält sich, ähnlich den höher angeführ- ten Formen, im n.-w. Russland an die Meereskiiste, so 20* EAM E Ae ry ons dur Me ^de * UC» = - CORRE dent gat + у Be CNT a o in Betreff der Brütepläize, als auch auf dem Zuge; vom Weissen Meere zieht dieser Vogel zum Finnschen Busen über Seen, aber noch östlicher erweisen sich ihre Zug- strassen schon fast ausschliesslich als Fluss-Seestras- sen (v. fluvio-lacustres), und ich werde von diesen zwei Hauptstrassen anführen: vom Uferland des Weissen Mee- res zur oberen Wolga, von der Wolga zum Ursprung der Oka, von hier zur Djesná oder direct zum Dnjepr, und zu Odessa; und die zweite Strasse—aus der n.-ö. Ecke Russlands die Kamá entlang, und längs der Wolga bis zu Zaritzyn, von wo die Bergente theils zum Don ausbeugt und sich abermals zum westlichen Ufer des Schwarzen Meeres richtet; oder sie zieht weiter die Sarpa und ihre Seen entlang und beugt nachher zum Kaspischen Meere aus. Und hinter dem Uralgebirge zieht Ful. ma- rila längs der Seen,—eine Strasse, die wahrscheinlich mit dem Zuge längs der Flusse Usenj, wo dieser Vogel von Séwertzow beobachtet wurde, im Zusammenhang steht. Ich kann nicht positiv behaupten, vermuthe jedoch auf Grund einiger Thatsachen, dass auch Larus argentatus kein ausschliesslicher Meereskiisten-Vogel im süd-óstli- chen Russland ist. Was endlich Colymbus arcticus und Col. septentrionalis anhetrifft, so sind beide diese Taucher-Arten nicht seltene Brutvógel an den grossen Landseen, welche im Waldgebiete nórdlich vom oberen Laufe des Dnjepr und nórdlich vom oberen Wolga liegen, und ziehen normal zur Überwinterung zum Schwarzen Meere die Seen und Flüsse Central- und Südrusslands entlang. Besonders zahlreich jedoch sind diese Vögel an den Hinter- Ural- schen Seen, von wo sie zum Winter nach dem Süden ziehen, sich jedoch nicht weit-herablassen, indem sie sich — 309 — zu den südlicher gelegenen Seen der Kirgisischen Step- pen zersireuen. Auf diese Weise erweist es sich, dass eine beträcht- liehe Mehrzahl der Arten, weiche Palmen für für die v. submarinae litorales charakteristisch hielt, und die wirklieh als solche in Finnland, Scandinavien und Cen- traleurupa erscheinen, im europaeischen Russland und im westlichen Sibirien ihre Gewohnheit, an der Meeres- küste zu nisten und längs derselben zu ziehen, verlässt und theilweise als Fluss-, hauptsächlich aber als See- Formen erscheint. Und von allen charakteristischen Ar- ten, die von Palmen für diese Kategorie angeführt sind, verbleiben als wirklich charakteristisch nur: Charadrius squatorola. Fuligula nigra. — haticula. Cygnus minor. Calidris arenaria? Mergus serrator. Sterna arctica. Was die Arten anbetrifft, die Palmer für die IV (v. flu- vio-litorales) und V (v. palustres) Kategorien angeführt hat, so kann ich nur wenig solche anführen die während den Brut- und Zugperioden denselben Stationen get- reu geblieben wären; die Mehrzahl weicht davon ab. Auf Grund aber dessen ist es schwer, die Bedeutung der von Herr Palmén aufgestellten Kategorien der Zug- Strassen aufrecht zu erhalten. Es ist unzweifelhaft, dass für jede Ari streng bestimmte Zugstrassen existiren, aber die Classification der Zugstrassen, welche z. В. die Pa- laearktische Region durchziehen, kann nur in allgemeinen Zügen angedeulet werden. Herr Palmén selbst hat einige Forinen bezeichnet, welche die Differenz zwischen den Zugstrassen verschiedener Kategorien ausgleichen. Nach- dem ich die von Palmén gesammelten Materialien ergänzt habe, komme ich zu dem Schlüsse, dass es solcher Über- — 310 — gangsformen mehr als der typischen giebt, und dass mar eigentlich nur zwei Kategorien der Zugstrassen aufstel- len kann, mit einigen Unterabtheilungen, welche dazu tauglich sind, um die Abhängigkeit der Richtung der Zugstrassen von den oro-hydrographischen Bedingungen anzuzeigen aber durchaus nicht dazu, um diese Abhän- gigkeit, welche in den von Palm&n angenommenen engen Grenzen gar nicht existirt, genau zu bestimmen. Das von mir gesammelte Material, dessen einen Theil ich höher angeführt habe, hat mich überzeugt, dass wir eigentlich nur zwei Gruppen Vögel haben, wenn wir alle Vögel in Kategorien auf Grund der von ihnen bewohnten Statio- nen eintheilen: nämlich, Küstenvögel, und Continental- vögel im weiten Sinne dieses Wortes. Die Ersten sind wie in ihrer Nistung, so im Zuge und in der Überwinte- rung unlösbar mit dem Meere verbunden, und desswegen sind die Kategorien ihrer. Zugstrassen so scharf ausge- prägt; die Zweiten, im Gegentheil, leben in verschiede- nen Gegenden entweder am Meeresufer, oder an Seen, oder an Flüssen u. s. w., und ziehen während des Zuges über verschiedene Stationen. Mir scheint es sogar, dass gerade letzter Umstand dazu geführt hat, dass Herrn Palmen Gegner erschienen sind, welche behaupten, dass die Vögel im Zuge sich nur bestimmter Richtung, aber keiner streng bestimmten Zugstrasse halten. Dagegen werde ich aber hier nicht widersprechen: die Existenz der Zugstrassen ist schon genügend bewiesen; noch einige Beweise für ihre Existenz sind von mir im dritten Ca- pitel angeführt. Was aber die Gruppirung der Zugstras- sen anbetrift, so schlage ich auf Grund des Gesagten folgende ihre Classification für das Palaearktische Gebiet vor: — 311 — 1. Viae marinae litorales. Zugstrassen, welche längs der Küste der Oceane und der Meere laufen und wenn von den Continen- ten etwas mitnehmen so nur auf kurzer Strecke, und auch das nur dort, wo grosse Seen gelegen sind. a. viae pelagicae litorales. Laufen längs der Küste der Oceane oder sogar gerade über Oceane—von entfernten Inseln zu den Küsten der Continente. 6. viae marinae litorales. Laufen theils längs der Küste der Oceane, vorzüglich aber längs der Meeres- küste, auf kürzer Strecke (beim Uebergange von Meer zu Meer) über Seen. . Viae continentales & submarinae litorates. Zugstrassen, welche die Continente in. verschiedenen Richtungen kreuzen, mehr oder weniger die Meeres- küsten, vorzüglich die Küsten der Binnenmeere hinzunehmen. с. viae. submarinae litorales. Ebenso continental, als pelagical (dem Meere zugehörend). d. viae submarino-fluvio-lacustres. Die am meisten gemischten Strassen nach dem Charakter der von ihnen umfassten Stationen: Meeresküste, Fluss- und Seeufer. e. viae fluvio-lacustres. Laufen hauptsächlich längs der Fluss- und Seeufer, führen zu den Überwinte- rungen an den nächsten Meeren oder sogar an nicht einfrierenden Seen. f. viae fluvio-litorales. Ziehen hauptsächlich längs der Flussufer. 9. vtae palustres. Als charakteristische Station dieser Zugstrassen dienen Moräste und sumpfige — 319 — Wiesen, die von niedrigem Gebüsch bewachsen sind. h. viae continentales. Sind an keine Ufer gebun- den, durchschneiden in verschiedenen Richtungen die Continente und nehmen nur in ausschliesslichen Fällen die Meeresküste hinzu. Niedriger werde ich anführen diejenigen Formen, welche, nach meiner Meinung, vollständig oder bis zu einem ge- wissen Grade für charakteristisch für verschiedene Kate- gorien der Zugstrassen anerkannt werden können; jetzt aber werde ich das Gesagte noch durch einige Beobach- tungen ergänzen, wobei ich von der Gruppe der Fluss- Ufer-Strassen (v. fluvio-litorales), welcher Palmen eine zu ausschliessliche Bedeutung zugeschrieben hat, anfan- gen. Die dem vorliegenden Artikel beigefügte Karte Ne 1 kann beim Anblick als meinen Folgerungen widerspre- chend erscheinen: es ist, als ob die Zugstrassen zu sehr mit den Fiussen zusammenfielen; bei näherer jedoch Bekantschaft mit dieser Karte kann man nicht übersehen, dass in der Ausdehnung zwischen dem Weissen Meere, dem Ursprunge des Dnjepr und der Oká und im Südosten Russ- lands, d. h. in zwei Gebieten unsers Landes, welche reich an Seensind, die Zugstrassen vorzugsweise über der Seen laufen. Die erste der genannten Gegenden ist leider in zoolo- sischer Hinsicht wenig erforscht, und ausserdem fällt hier die Richtung vieler Flüsse mit der Richtung der Zugstras- sen längs der Seen zusammen; die Zweile aber über- zeigt uns, augenscheinlicher Weise dass die hauptsächli- chsten Zugstrassen über der Seen gehen. Ausserdem ist es nicht schwer die Ursachen zu finden, welche die Vögel zwingen, in Süd-, Central-, und Nordrussland sich bis zu einem gewissen Grade an die Flussthäler zu — 313 — halten: das europaeische Russland ist überhaupt arm an Seen, und diejenigen, welche sich in Centralrussland befinden, sind-in den Flussthälern gelegen, und der Vogel hält sich während des Zuges gerade an diese Scen, aber nicht an die Flüsse selber. Andererseits, in den Steppen zieht der Vogel längs der Flusse weil in diesen wasse- rarmen Region die Seen fast oder gänzlich fehlen, und die Flüsse hier die einzige Wasserstrasse bilden, was besonders scharí im Herbst, nach der Sommerdürre, ausgedrückt ist; aber im Frühling, wann vom aufthauen des Schnees sich zeitliche Seen und grosse Lachen bil- den, so zieht wieder nicht so viel der Fluss, als das überschwemmte Flussthal die Vögel an. Ebenso erklärt eine partielle Ursache die Bedeutung der Flüsse als Zug- strassen im Norden, im Gebiete der 7ajgá (d. Waldgebiet): hier zieht der Vogel längs der Flusse nur dort, wo keine Seen sind, und in diesem Falle zieht ihn der Fluss als einziger Erholungs- und Fütterungsort an. Derjenige, wer kennt, wie der Zug im Frühling in unserer nördli- chen Tajga vor sich geht, wird zugestehen dass der waldige Character dieser Gegend eine bestimmende Bedeu- lung bei der Wahl der Flüsse als Zugstrassen hat. In der Wüste endlich kann der Vogel nichts anderes, als längs der Flüsse ziehen, ohne zu risquiren, vor Hunger und Müdigkeit zu sterben; und dieses erklärt genügend die Zugstrassen der Aralo- Kaspischen Niederung in ihrem östlichen Theile. Eine ähnliche partielle Ursache, nur anderen Charakters, elklärt, scheint uns, den starken Zug längs der Meeresküste und der Flüsse in Deutschland: die Cultur hat die Gegend zu sehr. umgewandelt, die dichte Bevölkerung hat deren Thierbevölkerung von ihren ursprünglichen Gebieten weggedrängt, und die Vögel fin- gen an, das Innere des Landes zu vermeiden und sich — 314 — mehr an die Ufer der Flüsse zu halten; andererseits sind die oro-hydrographischen Bedingungen, wie 2. D. die Richtung des Laufes der Flüsse von S. nach N. auch äusserst vortheilhaft für den Zug gerade längs der Flüsse, was nicht oder nicht überall in Russland der Fall ist. Was weiter den Frühlingszug anbetrifft, so muss man nicht vergessen, das das Eis auf den kleinen Flüsschen früher, als auf den grossen bricht, was selbstverstándlich für einige Zeit die Bedeutung der Flüsse als Zugstrassen ausschliesst; ich sage für einige Zeit, weil zur Zeit des sogenannten Massenzuges (Zuges im Grossen) auch die, grossen Flüsse aufbrechen, und in Centralrussland habe ich mich positiv überzeugt, dass die Vögel im Frühlings- zuge die Flüsse und Flüsschen als Erholungs- und Fütte- rungsorle benulzen, und dass die Zugstrassen gar nicht ausschliesslich an die Richtung des Laufes der Flüsse zebunden sind: und auf meiner Karte kann man viele Strassen sehen, welche die Flüsse kreuzen, und ihren Lauf nur theilweise mitnehmen: indem ich den Zug an der Oka beobachtete, konnte ich nicht umhin, zu bemer- ken, dass die Mehrzahl der Wasservógel im Frühling ausserhalb des Flussbettes zieht, Halt machend an Lachen und Seechen, und zum Ende der Wasserfluth sich allmáh- lig den Seen des Flussthales nähert, wo sie auch nistet. Ebenso geht auch in dem Gebiete des oberen Laufes der Wolga der Hauptzug über Seen, und in dieser Hinsicht bietet der sogenannte Rostow’sche See ein gutes Bei- spiel eines Haltes nicht nur der Süsswasserbewohner, sondern auch der Bewohner der Meeresküste, z. B. Strepsilas, Calidris, Tringa u. s. w. Die Theorie der Zugstrassen der Kategorie v. fluvio- litorales hat darin Herrn Palmen geschadet, dass er zu derselben auch die v. palustres hinzugerechnet hat, und vermittelst ihrer auch die ve. terrestres, von welchen er sagi: «meistens werden sie der Lage nach nicht viel von den Strassen der Sumplvógel abweichen» (Palmen, |. с, s. 192). Ausführlich werde ich die v. terrestres, oder, aligemei- ner gesprochen, die v. continentales im dritten Capitel behandeln; hier aber werde ich bemerken, dass die Zug- strassen der Continentalvógel mit grossen Ueberzeugun- eskraft uns belehren, dass jede Art ihres eigenen Weges zieht, und dass die oro-hydrographischen Bedingungen nicht alle Factoren die die Richtung der Zugstrassen bestimmen, erschöpfen. Schon die grösste Mehrzahl der Sumpfvógel Palmén's (s. oben) sind im Zuge nicht im mindesten an die Sümpfe gebunden: und im Nisten, und im Zuge bedürfen sie des Gestrüppes, welches auf feu- chien Wiesen, Sümpfen und an Flussufern wächst; so verhalten sich verschiedene Arten der Salicaria, und schon daraus ist es augenscheinlich, dass die v. palustres nur bedingungsweise angenommen werden kónnen, als eine der Unterabtheilungen. Aber noch weniger sind im Zuge die Waldvógel an die Brutstationen gebunden. Dandalus, Luscinia und andere Vögelchen ziehen nicht nur gerade über Steppen, sondern machen hier sogar Halt; von der Art ist z. B, nach Séwertzow's Beobach- tungen, der Zug der Vögelchen über die Chrénowsche Steppe (Woroneschsches Gouvernement); ebenso auch der Zug über die Steppen Südrusslands, z. B. die Kalmücken- und die Kirgische Steppen. Möglicherweise haben in Cen- iral. und Westeuropa die Brutstationen, als weniger mannigfaltig in Folge der Umgestaltung der ursprüngli- chen Gestalt des Landes in Folge der Cultur, eine grö- ssere Bedeutung auch beim Zuge, als bei uns in Russ- land; aber in solchen Falle erlernen wir die Vögel in — 316 — mehr natürlichen Bedingungen, als die westeuropaeischen Zoologen, und folglich haben die Folgerungen, zu denen wir gelangen, ein höheres Interesse. Und hier kann ich nicht umbin, die Worte Glogers, der im Vorwort zu seinem bemerkenswerthen Werke «Die Abänderung der Vögel durch den Einfluss des Klimas» so grosse Hoffnun- gen auf Russland legte, nicht zu gedenken: seiten kann ein anderes Land uns so vieleneue und sogar unerwar- tete Thatsachen liefern. Um dieses Capitel meines Artikels zu beschliessen, werde ich von den von Palmen aufgezählten Formen dieje-. nigen anführen, die für mehr oder weniger charakteris- tisch für die verschiedenen Kategorien der Zugstrassen nicht nur West- und Cantraleuropas, sondern auch des Palaearktischen Gebiets überhaupt angesehen werden können, wobei ich sie nach den von mir angenomme- nen Kategorien der Zugstrassen anordnen werde. a. Viae pelagicae litorales werden charakterisirt durch den Zug von Tringa maritima, Polysticta Stelleri, Somateria spectabilis, Larus glaucus, Mergulus alle, d. h. immer solcher Formen, die oder auf Inseln des Oceans oder an den Oceanküsten der Continen- te nisten, und die Küste des Oceans weder im Zuge, noch in der Ueberwinterung verlassen. In Folge sol- cher Beständigkeit in der Auswahl der Stationen seitens der charakteristischen Arten, ist diese Kate- gorie der Zugstrassen schärfer ausgedrückt, als die übrigen. b Viae marinae litorales, die durch den Zug von An- ser brachyrhynchus, Somateria molissima, Sterna macrura, Larus marinus, Lestris pomarina, Uria, Alca characterisirt sind. Fallen theilweise mit den Zugstrassen der ersten Kategorie zusammen, da i TY EN c einige von den Vógeln, die an der nórdlichen Küste der Alten Welt brüten:von ihrem Brulgebiet so hinweg - ziehen, dass sie sich zuerst die Küste entlang rich- ten, und nur nachher zu den Ufern der Meere aus- beugen; fallen theilweise mit den Zugstrassen der zwei nächstfolgenden Kategorien zusammen. Viae submarinae litorales sind nicht reich an cha- rakteristischen Formen: Charadrius hiaticula, Fuli- gula nigra, Mergus serrator und Sterna arctica unter ihnen, gehören zu den typischesten. Viae submarino-fluvio-lacustres werden charakteri- sirt durch den Zug vieler Formen, die von Palmen der Kategorie 5 zugerechnet worden sind, wie Hae- matopus ostralegus, Strepsilas interpres, Recurvi- rostra avocetta, Phalacrocorax carbo, Sterna caspia, Lestris parasitica, und noch vieler Anderer, wie 7. b. Limosa rufa, Totanus calidris, Bernicla ru- ficollis, u. s. w. Viae fluvio-lacustres werden charakterisirt durch den Zug verschiedener Totanus, Fulica atra, Cy- gnus musicus, Anser cinereus, zahlreicher — Anas, Mergus albellus, Larus canus, E. ridibundus, Г. minutus, Podiceps, d. В. immer durch diejenigen, welche Palmén zur Gruppe der Aves fluviatiles zuge- rechnet hat, und deren Zugstrassen ebenso mannig- faltig sind, als die Nistungsstationen. Viae fluvio-litoralés sind nicht reich an charak- teristischen Vertretern: Sterna fluviatilis, St. mi- nuta, .Aegialites fluviatilis, Tringa Schinzü, Tr. Temmainchü, und nur noch Wenige können hierher ohne Uebertreibung zugerechnet werden. Viae palustres werden charakterisirt durch den Lug von Scolopag major, gallinago, gallinula unc — 318 — weniger Anderer, die die Sümpfe allen anderen Stationen vorziehen. Uberhaupt aber eine Gruppe von Vógeln, die über Sümpfe ziehen, ist nicht zahl- reich. h. Viae continentales werden charakterisiri nicht nur durch den Zug der gróssten Mehrzahl der Landvó- gel, sondern auch durch den Zug einiger Sumpf- und sogar Schwimmvögel. Sogar Anser segetum, arven- sis, и. A. halten sich an die Flüsse und Seen weit nicht so sehr, dass man ihre Zugstrassen nicht zur Kategorie der v. continentales rechnete. Hier werde ich eine allgemeine Anmerkung machen: im Früh- ling weichen alle Vógel in grósserem oder kleine- rem Maasse von strengen Folgen den Flussthalern ab; im Herbst, im Gegentheil, häufen sie sich zu ihnen an als zu Gegenden, die die futtereichsten sind. Es versteht sich von selbst, dass die Drut- stationen eine Bedeutung auch beim Zuge haben, aber, wie es schon oben augemerkt worden, stehen die Waldvógel nicht an, über Steppen zu ziehen, in Folge dessen es unmöglich ist, ausser der allgemei nen Kategorie der viae continentales noch unter- geordnete Unterabtheilungen aufzusteilen. li. Erklärung zur Karte №1 der Zugstrassen —Via caspia.—Allge- meine Charakteristik des Zuges auf der via caspia.—Die Bedeutung der jenseits des Ural gelegenen Seen als Haltplätze.—Via ponti- ca.—Allgemeine Charakteristik des Zuges auf der via pontica.— Via baltica.—Der Zug auf der via baltica.—Via norvegica.—Der Zug auf der via norvegica. Auf die Karte N° 1 habe ich die hauptsächlichsten Verzweigungen der Zugstrassen der Kategorien: viae pe- ES iL." В MN lagicae, viae marinae und viae submarino-fluvio-lacust- res eingetragen. Ihre Bestimmung in kurzen Worten werde ich von Osten d. h. von der Gegend, deren Zugsirassen sehr sorgfältig von Herr Séwertzow erlernt und bestimmt worden sind, anfangen. Ich habe diese Zugstrassen (sie sind durch blaue Farbe bezeichnet) mit dem allgemeinen Namen via caspia benannt, weil die Küsten des Kaspi- chen Meeres der Mauptüberwinterungsplatz für viele Arten, die dieses Weges ziehen, ist; ausserdem dient das Kaspische Meer allen Zugstrassen dieser Kategorie als wichtigster die Richtung des Zuges bestimmender Platz, zu welchem die Zugsirassen aus dem n.-w. Sibirien und n.-6. Russland convergiren. Das Material, welches ich beim Aufzeichnen dieser Lugstrassen benutzte, ist sehr umfangreich: für den Bas- sin des Ob—die Beobachtungen des Pallas; für die jenseits ces Ural gelegenen Seen—diejenigen von L. Sabanejew; für Westsibirien überhaupt—der Bremer Expedition; für die Kirgisischen Steppen—D-1. Séwerztzow’s, P. Nasa- row's, die Sammlung des Herrn Karelin (Zoologisches Musäum der Mosk. Universität); für das Perm'sche und Ufim'sche Gouvernements [Bassin des Fiusses Káma] die Beobachtungen und Sammlungen der Uralschen Expe- dition, so wie diejenigen Sabanejew's, Teplouchow's, Ewer- » smann’s, Pleske's, Axakow's, und Nasarow’s [die Ur- sprünge der Belaja]; für das mittlere und untere Wolga— Bogdanow's, Ewersmann’s, Artzibaschew's, Rickbeil’s, Gencke’s, lakowlew’s, Seebhom & Gencke (in Ibis); für die Umgebungen Orenburg's—Zarudnoj's (selten durch die Vollständigkeit der Sammlungen, eine Masse merkwür- diger Beobachtungen); für den Fluss Ural, von Uralsk bis zu Gürjew,—die Beobachtungen Sewertzow's und Karelin’s; für den Fluss Emba—Sewertzow’s, für das Hin- j Eu PC + pop ce terkaukasische Gebiet—Radde’s; für das südliche Ufer des Kaspischen Meeres—Goblitz’s; für Achal-Tekke—Zarud- noj's, für Persien—Blanford's und des Majors St. John. Auf diese Weise wurde der Zug auf den hauptsächlichsten und untergeordneten Zweigen der via caspia auf ihrer ganzen Ausdehnung beobachtet, nur wurde leider dabei wenig Acht auf den Zug einzelner Arten gegeben. Der Charakter der Gegend, durch welche die via caspia (v. submarino-fluvio-lacustris) geht, ist äusserst manni- gfaltig: zwischen dem westlichen Fusse des Thian-Schan, der Oasis Achal-Tekke und dem Kaspischen Meer breitet sich die weite Aralo-Kaspische Wüste aus, die sich gen Norden ein wenig nördlicher, als das Aral’sche Meer, gen Westen ungefähr bis zur unteren Wolga erstreckt; von hier, zum Norden hin, geht die Wüste allmälig in Pfrie- mengras-Steppen über, hinter welchen das Gebiet der Insel-Wälder anfängt. Noch nördlicher, vom 55°—56° bis zum 64°—66° breitet sich das weite Gebiet der Tajga [des Waldes] aus und endlich zieht längs der nördlichen Grenze des Continents die Tundra [das Gebiet der Mo- orgegenden], das Brutgebiet des Anser ruficollis (auf der Strecke zwischen der Kara und dem Enissej), eines der charakteristischesten Vertreter der Vögel, die längs der via caspia ziehen. Die Hauptzugstrasse dieser Gruppe (Aabe, Aa, auf der Karte) geht längs der westlichen Küste des Kaspi- schen Meeres zur Mündung der Wolga; von hier—zur Mündung des Ural, längs des Ural an 200 Werst hinauf, bis zum Kosakendorf Kalmykowaja, und von hier gerade über Steppen mit Seen und Flüsschen zum Flusse Ural an der Stelle, wo in ihn der Fluss Or einmündet. Von hier an theilt sich die Strasse Aa in zwei Arme: der eine Arm geht zum Tobo!, der Andere längs des östli- a re CRE D Nf - vi a BER IV ES IUE MEDEF ale un Gr a UE T Dr — 321 — chen Fusses des Uralschen Gebirges über zahlreiche hier zerstreute Seen zu den Ursprüngen des Mias und ande- rer linken Zuflüsse des Ob, welche theilweise kreuzt, folet theilweise ihnen, und also bis zum Thale des Flu- sses Ob. Dies ist die Hauptzugstrasse der Wasservögel von den Kaspischen Ueberwinterungen zu ihren Brutplat- zen und es ist schwer, sich jene Masse Enten und Gänse welche sich während des Zuges an den Jenseitsuralschen Seen anhäuft vorzustellen. Ueberhaupt charakterisirt sich diese Strasse durch äusserst langdauernde Halte: die Jenseitsuralschen Seen und die Mündungen des Ural locken die Vögel durch den Reichthum an Futter herbei, und, wie es von Séwertzow bemerkt worden, verbringen die Vögel, weiche auf der via caspia ziehen, mehr als ein halbes Jahr im Zuge: im Frühling verbleiben sie an der Mündung des Flusses Ural von Ende Februar bis zu Ende Mai, im Herbste von Mitte August bis zu Anfang Decem- ber. Von hier ist selbstverstandlich die kurzdauernde Üeberwinterung und der nicht lange Zeit dauernde Aufen- thalt im Nistungsgebiete; der letztere wird übrigens auch durch die Kürze des nördlichen Sommers bedingt. Als Ergänzungssirasse zur Hauptstrasse muss noch bezeichnet werden der Weg Aa’ von der Kalmykowaja nach Orenburg, Belaia und Ufa, über das Uralgebirge theil- weise gerade zum Ob, theilweise zur Verbindung mit der Hauptstrasse im Gebiete der linken Zuflüsse des Ob. Dieses Weges ziehen verhältnissmässig wenig Heerden; aber den- noch, grdssentheils auf Grund der Beobachtungen des Zarudnoj in Orenburg, ist es unmöglich, an der Existenz dieser Zugstrasse zu zweifeln. Andere Vögel, endlich, vorzugsweise aus den Passeres, weichen fast gar nicht von dem Thale des Flusses Ural ab, und folgen annähernd № 2. 1886. 21 — 322 — ihm auf seiner ganzen Strecke, von der Mündung bis zu den Ursprüngen des Flusses. Östlicb von der Hauptzugstrasse liegt die Nebenstrasse Ac’, von dem Or auf die Emba und von hier zur Mün- dung des Ural. Von der Emba ziehen nur wenige Vögel gerade längs der östlichen Küste des Kaspischen Meeres (im Herbst); die Mehrzahl vereinigt sich an der Mündung des Ural mit den Heerden, die längs der Hauptstrasse ziehen, und zieht von hier zur Mündung der Wolga (im Frühling in umgekehrter Richtung). Allein, noch östli- cher existirt noch eine Zugstrasse Ad, vom Tobol zum Irgiz und zu den Seen, welche längs der nord-wesilichen Grenze des Ust-Urt liegen. Weiter, zum Kaspischen Meere, vereinigt sich dieser Weg mit dem so eben bezeichneten Ac’, und bei den Ursprüngen des Tobol—mit einem Arme der Hauptzugstrasse. Auf diese Weise üben die Seen der Kirgisischen Steppen einen entscheidenden Einfluss aus bei der Wahl der Zugstrassen seitens der Vógel, die an der Südlichen Küste des Kaspischen Meeres überwintern, und, wie man sieht, iaufen nur Zugstrassen zweiten Ran- ges längs der Flussthaler. Westlich von der Hauptzugstrasse der via caspia geht der Zweig Ab, von der Mündung der Wolga den Fluss hinauf, bis zu dessen oberen Laufe, und mit einem Arme längs der Káma (Ab'). Auf die Karte ist nicht eingelra- gen, aber wie es scheint, existirt noch ein Zweig von Zaritzin auf den Don, bis zu den Ursprüngen dieses Flu- sses, wo diese Zugsirasse in drei kleinere zerfällt; die Eine vom oberen Don über die Sosná zu den Ursprün- gen der Oka und von hier zu den Ursprüngen der Wolga; die Andere von den Ursprüngen des Don über die Oka zu den Jaroslawschen Seen; und die Dritte von den Ur- sprüngen des Don zum mittleren Laufe der Oka. Die pa “Sn P Ji E Fat * — 323 — Kamsche Zugstrasse giebt einerseits einen Arm längs der Wiatka von sich, verbindet sich andererseits mit der Zugstrasse Aa' in dem Gebiete zwischen der Belaja und der Ufa. Und auch längs des Zweiges Ab ziehen vorzugsweise Grallae und Palmipedes, aber ausserdem auch viele von den continentalen Vögeln. Die Wolga, mit ihren Inseln auf ihrem unteren Laufe, ihren Uferseen auf ihrem mittleren Laufe, bildet üppigste Halt- und Fütterungsplätze, und, zusammen mit dem unteren Laufe des Don, dient als Haupt- zugstrasse in der Gruppe der Strassen der via pontica. Wolga, von Zaritzin bis zur Mündung der Kama, kann während des Zuges nur mit Mississipi verglichen werden, und es ist nöthig die Feder eines Audubon, um eine bildliche Beschreibung des Frühlingszuges längs ihres auf einige Werste Breite überschwemmten Flussthales zu geben. Durch die hergezáhlten Strassen werden, freilich, nichi alle Zweige der via caspia erschöpft. So, z. B. liegen zwischen der Wolga, den Flüssen Ural und Belaja zahl- reiche Zugstrassen von untergeordneter Bedeutung, aber zum Eintragen derselben in die Karte ist das Material ungenügend. Als directe Fortsetzung der genannten Zugstrassen dient für die Vógel, welche südlicher vom Kaspischen Meere überwintern, die Achal-Tekkinsche Zugstrasse, welche längs der Oase, folglich in der Richtung von W. nach O. geht, mil zahlreichen Armen, diesich von ihr nach Süden längs der Flussthàler über die hier befindlichen Gebirge Zar-i-Kuch, Kopepet-Dag u. s. w. abzweigen. Alle zusam- men in ihrer ganzen Ausdehnung genommen, kónnen diese Zugstrassen als die Aralo-Kaspische Wüste von Nor- den, Nord-Westen, Westen, Süd-Westen und Süden umbie- 21* PETRUS ВА ОЕ — 324 — 5 gend betrachtet werden. Nur die Linie Ad geht über die Wüste; und östlicher, vom Ischim zum Turgai und von hier gerade über Kara-kumy zur n.-ö. Ecke des Arals geht eine grosse Zugstrasse, die weiter zum Syr übergeht. Östlich von hier gehen schon Zugstrassen, die Aralo-Kaspische Wüste von Osten umfassen, und so um- ständlich von D-r Séwertzow erforscht worden sind. Nicht aufgeklärt ist bis jelzt das complicirte System der Zugstrassen in Persien und Afghanistan,—ein desto com- plieirteres System, weil es fast die Ueberwinterungen der Vögel, die hierher aus den verschiedensten Theilen des Palaearktischen Gebietes herbeiziehen, berührt. Via caspia liefert die Vögel ins östliche Russland und, vorzugsweise, ins westliche Sibirien. Desswegen hat eine viel grössere Bedeutung für das europaeische Russland die via pontica (auf der Karte sind ihre Verzweigungen mit rother Farbe eingetragen), deren einzelne Arme ganz Russland umíassen: dieses Weges zieht zu uns die ganze Masse der Vögel, die im n.-ö. Afrika, Arabien und Klein Asien überwintern. Via pontica habe ich diese Strasse aus demselben Grunde genannt der mich bewogen hat, die via caspia aufzustellen: für alle Verzweigungen dieser Kategorie dienen die Küsten des Schwarzen Mee- res als Richtungspunkt. Als Material zum Eintragen auf die Karte derjenigen Zugstrassen, die die allgemeine Kategorie der via pon- Иса bilden, dienten die Beobachtungen Nordmanns, Gó- bels und Belkes für die süd-westliche Ecke Russlands, die Beobachtungen Radde's, Schatilow’s u. a. für die Krim, Alferaki’s fiir die n.-ö. Ecke des Asowschen Meeres, Sé- wertzow’s für das Woronesch'sche Gouvernement, Tscher- naj's fürs Charkowsche, Kessler's, Schewelew's, Markow's für den mittleren Dnjepr und die.Desná, Tatschanowsky’s REN SAR J | 7 UEM : к t E a — 325 — für Polen, Russow's für die Ballischen Gouverne- ments, Büchner's und Pleske's für das Petersburgsche Gouvernement, Sabanejew's, Djakow's, Arsenjew's und Marakujew's für die obere Wolga, meine eigenen Beobach- lungen und die Beobachtungen Lorenz's und Sabanejew's für das mittlere. Wolga, Palmén's, Meves's, Góbel's, der Expedition zum Weissen Meere, Bystrow’s, Seebohm's & Brown's und Bielow's für das nórdliche Russland. Ich spreche schon nicht von Zehenden von Artikeln in verschiedenen Journalen für die Jagd, welche eine Masse werthvollen Materials enthalten. Dessen ungeachtet sind auch für die via pontica nur die hauptsächlichsten Verzweigungen der Zugsirassen eingetragen. Die Bedingungen des Zuges auf der via pontica, welche ebenso, wie die via caspia, eine v. marino-fluvio-lacust- ris ist, sind ein wenig verschieden von denjenigen auf der Letzteren: beim Zuge auf der via pontica begegnen die Vögel keiner Wüste, welche sie zu umbiegen hätten, wodurch auch eine grössere Zahl untergeordneter, Ergän- zungs-strassen bedingt wird; ausserdem führen diese Strassen zweiten Ranges zu Nistungsgebieten, die auf der ganzen Ausdehnung des europaeischen Russlands, von seiner südlichen Grenze bis zur nördlichen Grenze zer- streut sind. | Der Character der Gegend, durch welche die via pon- Иса geht, ist folgender: Steppe, Insel-Wälder, Tajgá und Tundra (Moorgegend),—kürzer, die grosse Russische Nie- derung, ohne irgend wie bemerkbares Hochland, durch- furcht von Flussen, aber arm an Seen. Nur am oberen Laufe der Wolga, in dem Gebiete der Mologa und der Scheksná giebt es viele Seen, was während der Früh- lings- Wasserfluth durch die sehr bedeutende allgemeine Ueberschwemmung dieser Gegend ergänzt wird. Uebrigens — 326 — dient auch überhaupt die Wolga, von der Mündung der Kama bis zur genannten Gegend, mit ihren Wasserfluthen, Waldsümpfen unb Seen des linken Ufers, und die Ver- zweigungen der via pontica durchschneidend, als vor- trefflicher Ort für den Halt und die Rast vorzugsweise für Wasservógel, die nach Norden ziehen. Unzählige Züge, Gänse und Enten sammeln sich hier beim Zuge, von dem schon gemachten Wege sich erholend und sich vorberei- tend, denselben zu vollenden. Die Hauptzugstrasse dieses complicirten Systems geht von Bosporus theilweise làngs der Küste des Schwarzen Meeres und von hier zum Asow’schen Meere, theils ge- rade übers Meer zur Taurischen Halbinsel, umbiegt vom S.-0. und N.-W. das Jaila-Gebirg und vereinigt sich im Küstenlande des Asowschen Meeres mit der mehr westli- chen, längs der Küste gehenden Strasse. Eigenllich vom n.-6 Winkel des Asowschen Meeres geht auch die Haupt- strasse Ba, längs des unteren Don, von hier zur Wolga bei Zaritzin, längs der mittleren Wolga bis zur Mündung der Kama, und das Thal der Kama entlang. Aus dem Thale der Kama gehen einige Strassen: die Eine von der Mündung der Belaja über das Ural-Gebirge gerade nach Osten, zum Mias und zur Vereinigung mit den Verzwei- gungen der via caspia (Ва’”); die Andere von der oberen Kama ebenfalls über den Ural zum unteren Ob; aber viele Vögel, die zur oberen Kama nicht längs des Thales des Hauptflusses, sondern durch die Tháler ihrer Zuflüsse ge- langen, z. B. durch das Thal der Obwa, ziehen auch weiter gen Norden längs Kama und gelangen von hier zur Pei- schora. Von den rechten Zuflüssen der Kama dient der Fluss Wjatka als bequeme Strasse für den Zug in der Waldregion denjenigen Wasservögeln, die weiter zur Dwiná hinüber gehen. Ausserdem scheinen Verbindungs- — 327 — zweige zwischen der Linie Kama-Petschora und Wijat- ka-Dwina zu existiren, ebenso wie auch ein Theil der Vógel wahrscheinlich direct aus dem Gebiete der unte- ren Kama zur Wytschegda und von hier zum Mesen zieht. Es ist gewiss, dass ein Theil der Vögel, die längs der mittleren Wolga ziehen,— und dabei ein betrachtlicher Theil,—nachdem sie die Mündung der Kama erreicht haben, längs der Wolga nach Westen ablenken; aber wie weit sie nach Westen vordringen, ist schwer zu ent- scheiden, da directe Beobachtungen hier wegen der Masse Zugvögel unanwendbar sind. Auf Grund des Ein- fliegens bis zu Nischny-Nowgorod verirrter Exemplare der Arten der Vögel, die längs der via caspia ziehen, z.B. der Anser ruficollis, die unzweifelbar sich dann und wann den Zügen anderer Zug-Gänse, die längs des Thales der Wolga nach Westen ziehen, hinzugesellen, ist es mög- lich, dass einige Individuen die Wolga weit hinauf, viel- leicht bis zu den Jaroslawer Seen und noch weiter, vor- dringen. Längs des Don, seiner Zuflüsse und der nebenliegen- den Seen geht die Strasse Bb, welche die Vögel zum mittleren Laufe der Oka führt. Der Zug ist stark, obgle- ich am oberen Don nicht so stark, als man es erwarten könnte. Dies geschiehl, weil längs des eigentlichen Don eine Masse von Vögeln zieht, die hier auch längs der Flüsschen und Seen nistet; die eigentlichen Zugvögel aber biegen vom Don zur Medweditza und zum Choper ab, von hier zur Sura und theilweise zur Mokscha und wei- ter gerade zur Dwina, über die Wolga, längs der Wet- luga. Im Ganzen geht die Linie Medweditza-Sura-Wet- luga parallel zur Hauptzugstrasse Ba, und ergänzt die- selbe sehr beträchtlich. Westlich vom Don, der Linie Bb parallel, geht die Zugstrasse längs des Donetz und der ma NE as LEUR à — 328 — Ursprünge der Oka. Auch diese Zugstrasse dient mehr den örtlichen Vögeln, als den eigentlichen Zugvögeln, aber nur auf dem Donetz, wo der Zug schwach ist. Im Gegentheil, an den Ursprüngen der Oka ist der Zug stark, da hierher viele Züge von Zugvögeln, die direct von der Mündung des Dnjepr zu den Ursprüngen des Seym ziehen, sich hinzugesellen, nicht zu sprechen von dem, dass, die Oka noch weiter nach unten, ebenfalls hierher die Zugvógel von der Desna (BC), wo der Zug sehr stark ist, herüberkommen. Auf diese Weise kommen zur Oka einige Zugstrassen zusammen, wodurch auch der starke Zug längs des Thales dieses Flusses, welches die Vögel zur Wolga, und schon von hier zu der uns schon bekannten Strasse Wetluga-Dwina führt, erklärt wird. Verhältnissmässig Wenige biegen von der Oka zwischen Kaluga nnd Rjäsan zum Moskauflusse ab, überfliegen denselben und richten sich zur oberen Wolga, wohin an- dere Züge làngs des Dnjepr herbeigezogen kommen. Aber die Moskauische Strasse exislirt aller Wahrscheinlichkeit nach, und führt wahrscheinlich—nach Süden direct zur Mündung des Dnjepr, nach Norden über die Jaroslaw- schen Seen zum Weissen Meere. Der Zug längs des Dnjepr, Ве, von der Mündung die- ses Flusses bis zu seinen Ursprüngen, ist stark, aber es ist nicht unmöglich, dass ausser den Vögeln, die läugs des Thales des Dnjepr ziehen, andere vor der Mündung der Donau, den Dnjepr und deu Bug in ihrem unteren Laufe durchschneidend, und sich weiter gerade zur Mün- dung der Desna begebene, ziehen. Unzusammenhängende Thatsachen erlauben zu vermuthen, dass eine solche Verkürzung des Weges existirl, ebenso wie wir mil sehr bedeutendem Recht die Existenz solch eines verkürzten — 909 — Weges auf der Strecke zwischen dem unteren Dnjepr und dem oberen Don negiren können; aber genauere Kennt- nisse betreffs der Richtung des Zuges und betreffs des Zuges selbst zwischen der Donau und dem Dnjepr. fehlen. Der obere Lauf des Dnjepr, in der Waldregion sich befin- dend, zeigt eine von den Zugstrassen,—die Verlängerung von Be,—die sich gerade in der Richtung S—N, von den Ausflüssen des Dnjepr zu.den Seen Ilmen und La- doga erstreckt. Längs der Ausflüsse des Dnjepr und der Wolga, zur Suchona und von hier zur Dwiná, und eben- falls zu den Seen Kubenskoje, Beloje, Wosche und Lat- scha erstrecken sich noch Nebenverzweigungen der Wolga- Dnjeprschen Linie, die im Ganzen ein sehr dichtes und verwickeltes Netz von Zugstrassen für Vögel, die in die- sem Gebiete nisten, bilden. Weiter nach Westen, vom Dnjepr, richtet sich der Zug zu deu Ausflüssen der Düna wo die Zugstrasse sich abermals Шей; und ein Zweig derselben geht über den See Peipus und weiter über den Finoschen Busen nach Finnland; der Andere—längs der Düna zur Mündung des Flusses und von hier längs des östlichen Ufers des Botnischen Busens'zur Mündung des Torneo, wobei die Zugstrasse Вс” aufihrer ganzen Aus- dehnung kleine Seitenzweige, die ins Innere des Conti- nents führen, von sich giebt. Ueberhaupt ist diese Strasse nach Palmén's Karte eingetragen worden, mit der ein- zigen von mir zugelassenen Abweichung, welche darin besteht, dass ich diese Strasse auf meiner Karte ein we- nig vom Ufer auf der Strecke zwischen Nikolaistadt und der Mündung des Torneo entfernt habe: hier, nach Allem geschlossen, ziehen die Vógel eines breiten Weges und die Zugstrasse liegt nicht ausschliesslich längs der Küste, aber geht direct über den Meerbusen. a © Lu. fraus ery Ew MP ren À TS ES V i M " i^ "t 7 " € — 330 — Um mit den Verzweigungen der via pontica zu been- digen, blieb ans übrig, nur diejenigen von ihnen zu über- sehen, die dem süd-westlichen Russland und dem west- lichen Gebiete angehören. Unter ihnen verbleibt die Bedeutung einer vorzugsweisen Zugstrasse in der eigen- ‚tlichen Bedeutung dieses Wortes der Weichsel; aber ich werde den Zug längs der Weichsel nicht berühren, da ich dazu über kein genügendes Material verfüge. Was aber die übrigen Verzweigungen anbetriftt, so haben sie vorzugsweise eiue örtliche Bedeutung. So geht von der Mündung des Bug zu den Pinskschen Sümpfen, und von hier zum Neimen eine Zugstrasse, längs welcher viele in dem Polessje (is den Waldregion der Pripet) nistende Vögel ziehen. Einige von ihnen ziehen hierher von Dnjepr, die Priepet hinaufsteigend, andere folgen auf untergeordneten Zugstrassen. Andere Strassen liegen längs des Dnjestr und des Prut. Doch die Mehrzahl der hier ziehenden Vögel fliegt auf continentalen Strassen, die sorg- fällig für jede Art erlernt werden müssen, —was bis jetzt noch nicht der Fall ist, —und dadurch erklärt sich das uncomplicirte Netz der Zugstrassen auf meiner Karte im s-w. Winkel des europaeischen Russlands. Auf die Karte N° 1 habeich auch eingetragen die via baltica (auf der Karte sind ihre Verzweigungen mit grü- рег Farbe eingetragen), welche eine via marina ist, und die via norvegica (auf der Karte sind ihre Verzweigun- gen mit zelben Farben eingetragen), die zu Kategorie der viae pelagicae gehört. Beide sind so umständlich von Herr Palmen erlernt worden, dass ich fast keine Verän- derungen beim Eintragen derselben auf meine Karte zu machen hatte. Die via baltica, die.ich so genannt habe, weil das Baltische Meer bei der Richtung der Zugstrassen (VAN — 331 — der drillen Gruppe dieselbe Rolle spielt, als das Kaspische Meer und das Schwarze Meer hinsichtlich der zwei ersten Gruppen, führt Vógel vorzugsweise von der Novaja Zemlja, und, obgleich es unzweifelhaft ist, dass zu ihnen sich Züge von den sibirischen Tundren hinzugesellen, ist es dennoch auch gewiss, dass diese Züge ihrerseits vorzugsweise längs der Küste des Nördlichen Oceans ziehen. Die via baltic:, die kleine Strecke des Continents zwischen dem Weissen Meere und dem Finnschen Busen ausgenommen, seht längs der Küste des Oceans und der Meeresküste. Nur zwischen dem Weissen Meere und dem Finnschen Busen gehl dieselbe über Seen, welche durch ihr Vorhan- densein die Unterbrechung des Charakters der Landschaft ausgliechen. Der Zug ist ein später im Frühling und ein früher im Herbst, die Vógel ziehen in Heerden. Die Hauptzugstrassen der via baltica gehen die Eine längs des südlichen und süd-östlichen Ufers des Daltischen Meeres, Ca, von hier zum Peipus, Ladoga, Newa, zu den Seen Ladoga und Onega. Ein Arm derselben Linie, Cb, geht längs des östlichen Ufers des Daltischen Meeres, über die naheliegenden Inseln zur Mündung des Finn- schen Busens, und längs des südlichen Üfers desselben zur Vereinigung mit der Linie Ca. Die andere Hauptli- nie fürt von den Küsten des südlichen Schweden zur Mündung des Finschen Busens, Cc, folgt weiter seinem nördlichen Ufer uud geht von hier zu den Seen Ladoga und Onega,—nur nicht zu deren südlichen Grenze, wie die Linie Ca, sondern zur nördlichen. Die unlängst veróf- fentlichten Resultate der Expedition zum Weissen Meere, nach deren Anzeigen . Anser bernicla in Menge an der Sumschen Vorstadt vorbeizieht, zwingen zu anerkennen, dass viele Heerden vom Finnschen Busen zum See Wyg — 332 — ziehen. Ais Ergänzungszweig der zweiten Hauptstrasse, der keine grosse Bedeutung hat, muss die Linie Ce be- zeichnet werden. Die Linie Cd und die Uferlinie Cf en- dlich führen von den südlichen Theilen des Baltischen Meeres zu dem nördlichen Ende des Boltnischen Bu- sens. Als ausschliesslich Ocean-Küstenstrasse erscheint die via norvegica, welche mit ihrer einzigen Linie sich nach Osten, an der Mündung des Weissen Meeres und der Petschora vorbei, zur Nowaja Semlja und hinter den Wajgatsch richtet. Der allgemeine Charakter des Zuges auf der Linie D bleibt derselbe, wie auf der Linie C, mit welcher die erstere theilweise zusammenfällt. Für beide sind charakteristisch Massen von Individuen weni- ger Zugvögel-Arten, was durch die Einfachheit des Zuges erklärt wird. Während die via caspia und die via pon- tica zahlreiche Verzweigungen bilden, die beträchtliche Strecken des Continents umfassen, zweigen die via baltica, und besonders die via norvegica sehr wenig. Für die via norvegica, auf ihrer ganzen Strecke vom Nordcap bis zur Petschora, existirt nur eine Linie des Zuges, mit einer nichtigsten Anzahl kleiner Seitenzweige zu den Küsten des Continents. Am besten erläutert den Charak- ter des Zuges auf der via norvegica und auf der via baltica eine Vergleichung, z. B. mit der via caspia: an der Mündung des Ural, wohin der Hauptstrasse und die Seitenzweige der Zugstrasse zusammenkommen, ziehen Anser ruficollis und Anser albifrons massenweise, nór- dlicher, in dem Masse, wie die Strasse sich immer mehr und mehr verzweigt, werden die Massen dünner. HP Zugstrassen der Continentalvôgel.—Materialien zur Bestimmung der viae continentales.—Zusammenstellung der Beobachtungen einzelner Arten.—Erklàrung der Richtungen der Continentalzugstrassen, die aus dem oestlichen und centralen europaeischen Russland nach dem Ueberwinterungsorten in Asien führen.—Bemerkungen über die westlichen Zugstrassen.— Zug der Raubvögel in Süd-Russland. Das folgende Capitel dient als Erklärung zur Karle № 2, auf der die von mir bis jetzt ausstudirten Zug- strassen der Continentalvógel bezeichnet sind. Diese Karte ist unvollständiger als die vorhergehende, doch das Material welches ich vorrälhig habe, erlaubt mir durchaus nicht dieselbe vollstindiger zu machen; dazu beweist die Karte anschaulich genug dass die Continentalzugstras- sen ausschliesslich durch hydro-orographische Bedingungen durchaus nicht erklärt werden können und zur Lösung dieser Fragen die Beifügung eines neuen Factoren erfor- derlich ist, als welchen ich die Vererbung annehme, die die Vögel ungefähr denselben Weg, welchen die Aus- breitung der Individuen dieser oder jener Art aus dem ürsprünglichen Wohnorte ging, nach den Üeberwinterungs- orten zu ziehen zwang. Die auf der Karte gezeichneten Zugstrassen sind nach Palmén's Methode bestimmt, d. h. es sind die Zugsirassen mehrerer Formen ausstudirt, die aus über 500 Arten, die dem europaeischen Russland angehören, erlesen sind. Diese Formen sind folgende: Eimberiza aureola, Anthus Gustavi, Locustella lanceolata, Acrocephalus agricola, Acroc. dumetorum, Idwna caligata, Phylloscopus borealis, Phyll. plumbeitarsus, Phyllopneuste tristis, Phyll. superciliosus, Calliope kamtschatkensis, Ne- mura cyanura, Grus leucogeranus.— Die Hauptresultate — 334 — des Untersuchens der geographischen Verbreitung der genannten Formen sind kurz gafasst folgende. 1) Emberiza aureola nistet im europaeischen Russland in der Gegend des Bassins der Onega, der Nördlichen Dwina, der Mitte der Wolga und deren Nebenflusses Oka und in den Uralschen Steppen. Von hier nach Osten ist sie in ganz Sibirien, wiederum hauptsächlich in Fluss- thälern, verbreitet. und in manchen Theilen der Gegend dringt sie sehr weit nach Norden, z. B. längs der Jenis- sei bis zum Polarkreise, uud ist einheimisch in Kam- ischatka. Im Süd-östlichen Sibirien ebenso um Ussuri kommt dieser Vogel häufig vor. Sporadisch nistet er auch südlicher, z. B. im Thale des Chuan-Che, wo ihn die Expedition des H. Prschewalsky gefunden hat. Als ueber- winternder Vogel ist derselbe mehr oder weniger ge- wöhnlich in den südlichen Prowinzen China’s und sehr zahlreich in Cochinehina, Birma und Assam gefunden wor- den; seltener dringt er in die süd-oestlichen Hymalaien und in Nepal, aber weiter nach Westen kommt er nur zufällig vor. In kleiner Anzahl ueberwintert derselbe in Formosa und Hainan. Wenn man noch die unmittelbaren Beobachtungen des Zuges der Emb. aureola im Frühling im Centralen Russland von N.-O. durch das Thal der Oka weit von der Mündung derselben, die vóllige Abwe- senheil dieser Art zu jeder Zeit in Turkestan, das sporadische Vorfinden an den Queilen und Brunnen in der Wüste zwischen Ala-Schan und Urga und die Beo- bachtungen des Zuges im S.-O. von Mongolien und bei Pekin in Betracht nimmt, so ist der einzig mögliche Schluss aus allen diesen Facten der, dass die Emb. aureola aus dem europaeischen Russland zum Ueberwin- tern nach Osten fliegt, indem sie ihren Flug gerade von W. nach O. bis zum Altai richtet und hier sich nach S.-O. a längs dem nord-östlichen Abhange des Ekta-Altai (Gebirgs- kette zwischen dem kara-Irtisch und Kobdo) nach dem südlichen China kehrt. Dagegen fliegen Individuen der Emb. aureola aus dem süd-westlichen Sibirien, der Us- suri-Gegend und Mandschurien nach S.-W. und lassen sich, wie es scheint, hauptsächlich in Ost-Indien zur Ueberwinierung nieder. Es folgt also, dass die Emb. aureola iheils durch die Wüste (von Altai zum Thale Chuan-Che), theils. um dieselbe fliegt (aus dem s.-ö. Si- birien nach Ost-Indien). 2) Anthus Gustavi nistet am Polarkreise, von der unteren Petschora bis zum Lande der Tschukischen und bis zur Kamtschatka inclusiv, und ist hier ziemlich ein- heimisch. Er ist weder in West-Sibirien noch in Turke- stan jemals gefunden worden, in Daurien aber gefangen und während des Zuges im südlichen China beobachtet worden; ueberwintert auf den Philippinischen und Sunda- Inseln. Auch in Betreff dieses Vogels bleibt es nur anzunehmen, dass derselbe aus dem europaeischen Rus- sland gerade nach Osten, und in dieser Richtung wenig- stens bis zur Lena fliegt, die Lena aber bis zum Baikal verfolgt und von hier sich nach China begiebt. Aus dem N.-O.-Sibirien richtet sich die Zugstrasse dieses Vogels im Gegentheil nach S.-W., entweder längs der Küste oder durch das Continent (in Japan ist der Anthus Gustavi nicht gefunden) und dann schon nach den Inseln. 3) Locustella lanceolata nistet in den Flussthälern des Taiga-Gebietes, von dem Flusse Onega im nord-westlichen Russland bis zur Küste des Stillen Oceans nach Osten. Während des Zuges findet man sie im nördlichen, mitt- leren und südlichen China, als überwinternder Vogel erreicht sie Birma und die Andamanschen Inseln. Im CR pe VOOR ie Le PT RL CA EE LUN Pr % ja sig Re bes ak: S vas - 12 TA - — 336 — europaeischen Russland ist sie während des Zuges nicht zefunden worden. Der von Herrn Séwertzow statt Loc. lanceolata für Turkestan bezeichnete Vogel ist Loc. stra- minea, woraus man den Schluss ziehen muss, dass die Loc. lanceolata aus dem europaeischen Russland gerade nach (Osten zieht und wahrscheinlich erst unweit des Baikals sich nach S.-O. wendet, indem sie also die Wüste in ihrem nord-östlichen schmäleren Theile durchschnei- det. Alsdann verändern die ziehenden Inidividuen die Richtung des Zuges und ziehen nach S.-O., indem sie also um den sud-östlichen Theil der Wüste ihren Flug richten. ; 4) Acrocephalus agricola gehört als nistender Vogel der Aralo- Kaspischen Tiefebene, dem nord-westlichen z00log. Gebiet des Turkestans und dem Pamir. Nach Norden nistet derselbe bis zum Ekaterinburgschen Kreise inclusiv, nach Süden wurde er bis Chorossan beo- bachtet. Als überwinternder Vogel ist er in Afganistan, Pendschab, in Sind, im mittleren Indien und in Nepal gefunden worden. Die Hauptzugstrassen liegen wahrschein- lich làngs dem westlichen Fusse des Tjan-Schan, aus den Kirgisen-Steppen zum Aral und Amu-Darja, und längs der óstlichen Küste des Kaspischen Meeres und die Oase Achal-Tekke, vom Pamir zieht dieser Art nach Kasche- mir und dem Pendschab. 9) Acrocephalus dwmetorum nistet im europaeischen Russland im Gebiete der Nórdlichen Dwina, des Bassins der Wolga, im Gebiete des Flusses Ural, in den Kirgisen- Steppen und überhaupt im westlichen Sibirien bis zur Jenis- sei-Thale inclusiv, in ganz Turkestan, wo er bis 6000’ hoch über der Meeres Oberfläche gefunden wird, und in Achal-Tekke. Die südwestliche Grenze der Verbreitung dieser Art ist nicht bestimmt. Zum Ueberwintern fliegt E LETS EUN oe OPE PE ERU E end es dieser Vogel nach dem nord-westlichen, Ceniral- und Süd- Indien, wo er übrigens in den südlichen Nebengebirgen der Himalayen nistet. Die Zugstrasse ist am westlichen Fusse des Tjan-Schan, und an der nórdlichen Küste des Kaspischen Meeres beobachtet worden. Er zieht wie es scheint hauptsáchlieh um die Wüste, theils aber durch- schneidet er sie (aus den Kirgisen-Steppen längs dem öst- lichen Ufer des Aral-See's und dem Thale des Amu). Vom Pamir führt die Zugstrasse in das Thal Kaschemir und von hier nach dem Pendschab. 6) Iduna caligata hat eine dem Acrocepkalus dume- torum ähnliche geographische Verbreitung. (Gleich dem letzteren nistet sie im europaeischen Russland im Gebiete der Nördlichen Dwina, im Bassin der mittleren und eines hedeutenden Theils der unteren Wolga, in den Kirgisen- Steppen und auch überhaupt im westlichen Sibirien. In Turkestan nistet die Zduna caligata im nord-westlichen und süd-westlichen zoologischen Gebieten; gefunden ist sie auch im Pamir. In Achal-Tekke trifft man sie weder während des Nistens, noch während des Zuges. Als zie- hender Vogel ist dieselbe an der Mündung des Flusses Ural, am westlichen Fusse des Tjan-Schan und im Pamir beobachtet worden, woraus folgt, dass sie sich von N.-W. nach S.-O. zum Aral richtend, die Kirgisen-Steppen schneidet, dann längs dem Thale des Syr, vielleicht auch des Oxus, den Tjan-Schan erreicht und von hier ebenso wie auch vom Pamir nach dem nord-westlichen und Central-Indien fliegt, wo sie in bedeutende Massen sich sammelnd überwintert. 1) Philloscopus borealis. Merkwürdig ist das Gebiet der Verbreitung dieses Vógelchens und der Weg, welchen er fliegt um seinen Winteraufenthalt zu erreichen. Vom Nordcap im Westen bis zur Kamtschatka inclusiv im Osten JE 1. 1886. 29 — 338 — nistet der Ph. borealis in der schmalen Zone der Taiga, welche die Tundren grenzt. Bewachsene Ufer sind Lieblings- orte dieser Art. Doch im östlichen Sibirien lässt sich der Ph. borealis südlicher zum Nisten nieder und nistet am Baikal, Amur, in den Gebirgen der süd-ósllichen Mon- golei und sogar des nördlichen China. Wahrscheinlich nistet er in den westlich vom Baikal gelegenen Gebir- gen, in den Sajanschen und im Altai, wenigstens ist da- von in dem Manuscript des Hr. Séwertzow erwähnt. Wà- hrend des Zuges ist er von Hr. Prschewalsky im Ala- Schan gefunden worden, von wo die Zugstrasse längs dem nord-östlichen Abhange des Ekta-Altai führt. Vom : Pere David im eigentlichen China beobachtet worden; nach Swinhoe zieht er durch Süd-China und ueberwin- tert in Formoza. Er ueberwintert nicht. nur in ganz Ost- Indien bis Dirma im Westen und im süden bis Malakka inclusiv, sondern auch auf den Inseln die den Continent umgeben (Sunda- und Andaman-Insein). Der Phill. borealis fliegt also, von dem nórdlichen Norwegen sich nicht stark nach S.-O. wendend, bis zum Altai und kehrt wahrschein- lich hier zum Ala-Schan nach China. Aus dem östlichen Sibirien fliegt dieser Vogei nach S.-W., wahrscheinlich zusammen mit dem Anthus Gustavi, Locustella lanceo- lata u. a. 8) Phylloscopus plumbeitarsus. Das Bruigebiet dieser Art umfasst das Permsche Gouvernement im europaeischen Russland, Turkestan, Pamir, die ganze Taiga-gebieie in Sibirien, nach Osten bis zum Ochotschen Meere, und die Gebirge des s.-oestl. Sibiriens. Der Zug in Turke- stan und besonders die Ueberwinterung in Indien sind in Folge der Verwechselung des Ph. plumbeitarsus mit dem Phyll viridanus nicht genügend beobachtet worden. Von besonderer Interesse für das östliche Asien ist das — 339 — sporadische Nisten des Ph. plumbeitarsus im Gebirge Han-Su. Aus dem östlichen Sibirien fliegt er in grosser Anzahl Pekin vorbei, sich zum Ueberwintern nach Ost- Indien richtend. Diese Art fliegt also im Westen und Osten richtiger im Süd-Osten um die Wiiste Central-Asiens und gelangt den Zugstrassen der Turkestan folgend bis zum nördlichen Indien, durch die Mongolei und China aber bis Ost-Indien. 9) Phylloscopus tristis. Ein in der Taiga-Gebiele von der unteren Petschora bis zum Flusse Angara sehr ge- wöhnlicher nisiender Vogel. Vielleicht nistet er spora- disch in Turkestan, unzweifelhaft nistet auf dem Kara- Korum und in den höheren Zonen des Himalaya Gebirges. Während des Zuges schneidet er die Kirgisen-Steppen, indem er sich entweder aus der Petschora-Thale und dem Permschen Ural nach Orenburg zu Emba und von hier zum Aral,—oder östlicher vom Ural durch das Ge- biet des Irgis und Turgai und die Golodnaja-Steppe wie- der zum Aral und dem Syr-Darja richtet. Aus dem West- und Central-Sibirien fliegt dieser Vogel den Zugstrassen von Turkestan folgend und theils um den Thian-Schan fliegend, theils denselben schneidend, und lässt sich in Beludschistan, im nörelichen Indien, bis zum südlichen Bengalien nach Osten, zum Ueberwintern nieder. Der Ph. tristis sammelt sich also aus einem ziemlich breiten Nistungs-Gebiete während des Zuges in Turkestan, wo- durch man die Menge der ziehenden Individuen dieser Art in der genannien Gegend erklären kann. 10) Phylloscopus superciliosus bietet ein gutes Beispiel dar zur Erklärung der Zugstrassen von Vögeln, die ein breites Nistungs-Gebiet ebenso wie ein breites Ueberwin- ierungs-Gebiet haben. Der Phyll. superciliosus nistet in der ganzen Taiga Sibiriens, vom Permschen Ural bis zum 22* — 340 — Ochotschen Meere, im Gebirge Karatau, im Thian-Schan, in Kaschmir und im Himalaya-Gebirge von N.-W. nach Osten bis zu Nepal inclusiv, er nistet in der süd-óstli- chen Mongolei und sogar in den Gebirgen des nördli- chen China. Auf diese Weise besteht das Nistungs-Ge- biet dieser Art aus zwei ziemlich scharf abgegrenzten Gebieten: Sibirien, die Mongolei und Mandschurei bilden das eine, Turkestan, Kaschmir, das Himalaya-Gebirge das andere; eine Verbindung dieser zwei Gebiete findet nur im Bassin des oberen Irtisch und des Ob. Dadurch kann man die Hauptrichtung der Zugstrassen dieses Vo- gels erklären. Aus dem Permschen Ural und West-Sibi- rien fliegt der Phyll. superciliosus nicht nach Indien: zahlreiche Untersuchungen im südlichen Ural und in den Kirgisen-Steppen hatten als Beute unweit Orenburg nur ein einziges Exemplar des Ph. superciliosus, der augen- sheinlich hierher ebenso zufällig mit dem Regul. cris- tatus gekommen war, wie manchmal Individuen dieser Art nach dem westlichen Europa zufällig fliegen. Folglich fliegen nur Individuen, die im Gebirge Thian-Schan und vielleicht im Gebiete des oberen Ob nisten, nach Indien zusammen mit denen aus Kaschmir und dem Himalaya- Gebirge und bleiben hier zum Ueberwintern im weiten Gebiete nach Osten bis zu Calcutta. Die Individuen aus Sibirien (aus dem West- und Central-Sibirien) dagegen fliegen zum Ueberwintern in der Richtung von W. nach O. Manche von den letzteren wenden sich, nachdem sie das Baikal-Gebiet erreicht haben, zur Urga, und von hier richten sie sich durch die Wüste Gobi zum mittleren Theile des Gelben Flusses, das karge Wasser und die wenigen Pflanzen benutzend, die man in diesem Theile der Wüste noch finden kann. Doch die meisten Indivi- duen durchschneiden die Wüste Gobi im nord-óstlichen — 341 — Theile derselben und vereinigen sich in China mit den Individuen des süd-óstlichen Sibiriens, des Ussuri-Gebie- tes und des nórdlichen China, indem sie sich zusam- men mit den letzteren von N.-O. nach S. W., nach Birma und westlicher, ungefähr bis zur östlichen Grenze der Ueberwinterungsorte der Individuen aus Turkestan und Himalaya-Gebirge richten. Est ist sehr möglich, dass die west- und central-sibirischen Individuen im südlichen China überwintern, wo dieser Vogel von Swinhoe gefun- den ist, während die ost-sibirischen und chinesischen weiter nach S.-W. fliegen. Der Phyll. superciliosus fliegt also gleich der Emb. awreola, theils um die Wüste, theils durehschneidet er dieselbe (Urga—Gelber Fluss). 11) Calliope camtschatkensis. Ein nistender Vogel der Taiga vom Permschen Ural bis zur Kamtschatka und bis Japan, im Ussuri-Gebiete und in den Gebirgen zwi- schen den Wüsten der Mongolei und China. Wührend des Zuges durchschneidet sie die Wüste Gobi im n.-o. Ende und theilweise wahrscheinlich auch in der Mitte derselben, d. h. sie verfolgt die Zugstrasse vom Altai zum mittleren Theile des Gelben Flusses (die Gebirgs- kette Khara-Narin-Ula) und vielleicht fliegt sie hierher gerade vom Baikal. Während des Zuges ist sie unweit Pekin und an anderen Orten China's zahlreich. Als über- winternder Vogel ist sie auf den Philippinen gefunden, auch in Bengalien und überhaupt im östlichen Theil In- diens ist dieselbe ein sehr gewöhnlicher Vogel. Man trifft sie in Nord- und Central-Indien, doch nicht südlicher als Nerbuda. Ich konnte keine Mittheilungen über die Ueberwinterung der Call camtschatkensis in Ost-Indien finden; möglich ist es, dass die Call. camtschatk., in kleiner Anzahl bis zu den Philippinen und bis zu ande- ren Inse'n des Stillen Ocean dringend, zum Ueberwin- MEERE NIE RES N VENT AME] £e LES) CAEN tern von N.-W. nach S.-O. fliegt, indem sie sich vor- nehmlich an den westlichen Theil China’s hält, und gänzlich Ost-Indien meidend, bis nach Indien kommt. 12) Nemura cyanura. Das Nistungs-Gebiet dieser Art hat etwas gemeinschaftliches mit dem Nistungs-Gebiete des Phyll. superciliosus, da es seinerseits in zwei Theile getheilt werden kann. Ein weites Gebiet zieht sich vom Permschen Ural bis Japan und wendet sich von hier nach Süden, wo der Vogel in kleiner Anzahl in der Ussuri-Thale und ziemlich zahlreich in der waldigen Zone des Gebirges Han-Su nistet. Der andere Theil gehört dem nord-westlichen und westlichen Himalaya-Gebirge bis Sik- kim nach Osten. Während des Zuges ist sie in der Mon- golei ein gewöhnlicher Vogel, wobei ein bedeutender Theil der Individuen die Wüste Gobi im п.-0. Theile derselben durchschneidet, während die anderen ohne Zweifel durch die Wüste fliegen, wahrscheinlich längs dem n.-o. Abhange des Ekta-Altai und der Forsetzung desselben im Ala-Schan. 13) Grus leucogeranus. Es ist nicht bewiesen, das diese Art im Permschen Gouvernement nistet; da aber die weissen Kraniche und (im Herbste) sogar alte mit jungen, unweit der Kama, unter dem 58°—59° N. Breite mehr- mals gesehen worden sind, so ist in dieser Vorausset- zung nichts unmögliches. Das unzweifelhafte Nistungs-Ge- biet dieser Art dehnt sich durch ganz Sibirien von den Kirgisen-Steppen bis zum Gebiet des Amur inclusiv und nimmt die n.-o. Mongolei ein. Während des Zuges be- findet er sich regelmässig, erstens, unweit der Städte Gurjew (Mündung des Urals), Astrachan und im Trans- Kaukasien unweit der russisch-persischen Grenze; die- ser Weg führt nach wahrscheinlichen Ueberwinterungs- orten unweit der sud-westlichen Ecke des Kaspischen ee | MN Meeres, da kein Zug dieses Vogel in Persien beobachtet ist. Zweitens, fliegt der Grus leucogeranus längs der westlichen Fusses des Thian-schan und erreicht so das nördliche Indien, wo er in ziemlich grosser Anzahl in der sumpfigen Gegend des oberen Ganges und des Dschum- na überwintert. Drittens fliegt er durch das nördliche China, die Mandschurei, die nord-östliche Mongolei und ist von Hr. Prscheawlsky als Zugvogel am Kuku-Nor ge- funden. Man könnte vielleicht daraus schliessen, dass der Grus leucoger. aus dem Gebiete des Amur und der nórd- liehen Mongolei, theils die Wüste durchschneidend, theils um dieselbe fliegend, nach dem nórdlichen Indien, von N.-O. nach S.-W. zum Ueberwintern zieht, indem er dem Rande der Wüste sich nahe hält. Endlich, die Ueberwin- terung und der Zug des Grus leucoger. in Japan könn- ten kaum anders erklärt werden, als dass dieser Vogel entweder aus dem n.-6. Sibirien, z. В. aus dem Gebiet der Lena, oder aus dem s.-ó. Theile dieses Landes hierher geräth. Das letztere ist wahrscheinlicher, da es durch einen schwachen mandschurisch-chinesischen Zug bekräftigt wird. Wenn man die Beobachtungen der Züge der oben aufgezählten Arten zusammenstellt, so kann man zu kei- nem anderen Schlusse kommen, als das diese Zugstras- sen streng bestimmt sind und drei Gruppen darstellen: erstens, Zugsirassen, die aus dem eur. Russland über- haupt nach Osten durch die Sibirische Ebene, die Mand- schurei und China nach den Ueberwinterungs-Gebiete im $.-0. Asien bis zum N.-W. Indien führen; zweitens solche, die aus dem eur. Russland im Allgemeinen nach S.-O. führen, das Kaspische und Aralsche Meer umbie- sen, am Fusse des Thian-Schan liegen oder durch den Thian-Schan führen, und die Ueberwinterungs-Orte im nord- — 344 — westlichen, nördlichen und Central-Indien als Ziel haben; endlich, die Zugstrassen der dritten Gruppe sind in We- senheit wie aus den Zugstrassen der ersten zwei Katego- rien zusammengestellt. Für die erste Gruppe der Zug- strassen sind charakteristisch die Züge von Emberiza aureola, Anthus Gustavi, Locustella lacneolata, Phyllo- scopus borealis, Calliope camischatkensis und Nemura cyanura; für die zweile—die Zug von Acrocephalus agri- cola, .Acrocephalus dumetorum, Iduna caligata und Phylloscopus tristis; für die dritte—die von Phylloscopus plumbeitarsus und Phyll. superciliosus. Obgleich es nicht zu bezweifeln ist dass die central-asiatischen Wüsten, und besonders Gobi, von sehr grosser Wichtigkeit für die Richtung der Zugstrassen der Continentalvégel sind, des- sen ungeachtet giebt dieser Factor keine genügende Erklä- rung, weshalb Emb. aureola, Anth. Gustavi und die übrigen Arten der ersten. Gruppe um die Wüste Gobi solch einen Umweg machen, während es andere Wege, geradere und schneller zum Ziele führende, giebt. Ich lasse die Erklärung dieses Umstandes für das folgende Capittel, und werde nur noch eins bemerken, nämlich: die oro-hydrographischen Bedingungen, die für die Rich- tung der Zugstrassen in Asien ohne Zweifel von Bedeu- tung sind, können im eur. Russland gar nicht dieselbe Wichtigkeit haben, da eine Menge Vögel, die mit dem Emb. aureola, Locustella lanceolata, Phyll. plumbeitarsus und anderen oben angeführten zusammen nisten, zum Ueberwintern eutweder gerade nach Süden, oder nach Süd-Westen und ausserdem einen bequemeren und kür- zeren Weg fliegen. Folglich giebt es etwas, was die V6- gel Umwege zu machen und mehr Zeit, und Kraft zum Zuge nach den Ueberwinterungsorten anzuwenden zwingt. Und dies etwas ist ohne Zweifel sehr wesentlich, da in — 845 — manchen Fällen die Vögel gewiss die Gelegenheit nicht unterlassen den Weg zu verkürzen; so z. B. führen die Zugstrassen im n.-ö. Theile der Wüste Gobi durch die hier ziemlich schmale Wüste. Sogar in der Central-Gobi, von der Urga zum Ala-Schan und längs dem n.-ö. Ab- hange des Ekta-Altai ebenso zum Ala-Schan, theils auch gerade zum Kuku-Nor findet der Zug statt, obgleich er unbedeutend ist. Doch machen diese Verkürzungen den Eindruck von einigermassen veränderten Detailen auf einem sehr charakteristischen Hintergrunde. Auf der beigelegten Karte N° 2 sind, wie schon gesagt, die Gontinentalzugstrassen bezeichnet, die bis jetzt beo- bachiet sind. Zum Unterschiede von der Karte N° 1 sind die Zugstrassen der vorliegenden Karte breiter gezeich- net, einerseits, weil sie wirklich breiter sind, als die Zugstrassen, welche mit der Richtung der Meeresküste, der Ufer der Seen und der Flüsse verbunden sind, an- drerseits, weil sie nicht so gut wie die ersteren unter- sucht sind. Mit blauer Farbe (E) habe ich die Kategorie der Zug- strassen bezeichnet, welche ich wa sibirica benannt habe, da diese Zugstrassen überhaupt nach Sibirien aus dem eur. Russlande führen. So viel man urtheilen kann— bilden drei Hauptstrassen diese Kategorie: die nördliche (Ea) die mittlere (Eb) und die südliche (Ec). Die nórd- liche (Ea) führt vom Mesen bis zum Ural durch das Grenz-Gebiet zwischen Tundra und Taiga, vom Mesen aber nach S.-W. ungefähr parallel der Küste des Weissen Meeres; was aber die n.-w. Ecke des eur. Russlands anbelangt, so ist hier die Strasse (Ea) gar nicht unter- sucht und man kann nicht sagen, ob der Phyllosc. bo- realis aus Finnmark durch den Kola gerade über dem Weissen Meere zur Mündung des Mesen’s fliegt, oder — 316 — um das Weisse Meer im S.-W. biegt. Letzteres würde von hoher Interesse sein. Die mittlere Strasse ist mehr nach negativen Beobachtungen in südlicher gelegenen Gebie- ten, als nach positiven in dem Gebiete des Zuges gezeich- net. Im Gegentheil, die südliche Zugstrasse (Ec) ist mit grosser Sorgfalt untersucht worden, und kann sogar be- deutend nach Westen verlängert werden; bis Polen geht ein Zweig und bis zum Gouvernement von Woronesch der andere, was aus dem Zuge der Pyrrhula erythrina klar wird. Cust. Tatschanowski sprach mir seine entschiedene Meinung aus, welche auf Facten begründet ist, dass Pyrrh, erythrina nach Polen im Frühling gerade von Osten geflogen kommt und im Herbste wieder nach Osten wegfliegt. Was den weiteren Gang der Zugstrassen Ea, Eb, Ec betrifft, so kann man annehmen, dass dieselben einer- seits nach dem Ursprung des Ob und Irtisch, andrer- seits zum Baikal führen. Yom Irtisch richtet sich die Zugstrasse längs dem nord-östlichen Abhange des Ekta- Altai, aus Daurien gerade nach Urga und durch Gobi zum Ala-Schan. Ein Zweig führt von der Dschab- kana gerade zum Kuku-nor. Die frühe Wanderung und der späte Wiederstrich der Emb. aureola nach Central- Russland zeigt klar auf die lange Dauer ihres Zuges. Zum Bedauern haben wir weder genügend ausgebreitete Beobachtungen der Wiederstriche in China, noch Zahlen- data über den Zug in verschiedenen Orten. Ich habe Grund vorauszusetzen, dass die Besetzung der Ueberwin- terungosrte in Süd-China von Individuen aus dem eur. Russland der Umstand ist, weshalb die Vögel des s.-ö. Sibiriens durch das südliche China nur ziehen und sich zum Ueberwintern in Ost-Indien niederlassen. — 347 — Ich gehe zur folgender Kategorie der Zugstrassen über, die ich mit dem gemeinschaftlichen Namen via turkesta- nica benannt habe (F) (gezeichnet mit rother Farbe), da sie hauptsächlich durch Turkestan führen. Von diesen zerfällt der Stamm Fa, der längs dem Syr-Darja, von dem Aralschen Meere bis zum westlichen Fusse des Thian-Schan führt, in mehrere Zweige im eur. Russlande; nämlich: Fa’, der nach dem nördlichen Theile des Perm- schen Gouv. führt, Fa"—ins Gebiet der Belaja und Kama, Fa"—ins Gebiet der Oberen Wolga und Fa'"—nach Central-Russland. Der andere Stamm biegt um das Aral- sche Meer und folgt dem Flusse Amu-Darja in Innere von Buchara. Die Zweige dieses Stammes sind kurz: der eine führt die Vögel zum Ueberwintern ins Gebiet der Emba und neben an gelegener Flüsschen (Fb’); der ande- ‚re zur nördlichen Küste des Kaspischen Meeres und in dass Gebiet zwischen dem unteren Ural und der Wolga. Der Zweig Fe liegt längs der östlichen Küste des Kaspi- schen Meeres und führt weiter durch Oase Achal-Tekke. Was die Fortsetzung der Zugstrassen dieser Kategorie in Turkestan betrifft, so ist dieselbe von Hr.Séwertzow untersucht und auf eine Karie aufgetragen (Etudes sur le passage des oiseaux dans l'Asie centrale, 1880). Die dritte Kategorie der Zugstrassen, welche von mir auf die Karte N° 2 aufgetragen sind (bezeichnet mit gel- ber Farbe), bildet die via trans-caspia, die unter ande- ren der Grus leucogeranus verfolgt. Von dieser Strasse ist zu bemerken, dass sie zum Ueberwintern zum süd- westlichen Theile des Kaspischen Meeres und überhaupt zu dem hinter dem Kaspischen Meere gelegenen Gebiete führt. Dabei trifft ein bedeutender Theil diser Zugstrasse mit der via caspia der Karte N° 1 zusammen. Weiter RM MEZ WURST ИО eae SEN: * $ AS da TER kd. AT ER 149 " PR NER T & - , E Dee ceto Ar eS tau $ | Ur, t p wu e ce dg uu östlich gelegene Zweige dieser Zugstrassen führen längs dem westlichen Fusse des Thian-Schan und weiter, wahr- scheinlich durch das Gebiet des oberen Oxus, zu den Ursprüngen des Indus. Im östlichen Asien trifft diese Zugstrasse mehr oder weniger vollständig mit der Zug- strasse E zusammen, nur mit dem Unterschied, dass der Zweig derselben, der die Richtung von N.-O. nach S.-W. hat, näher zum Rande der Wüste liegt. Endlich, ist von mir die Zugstrasse G—via anatolica, auf die Karte aufgelragen (bezeichnet mit grüner Farbe). Derselbe führt aus den Kirgisen- und Kalmüken-Sleppen, theils aus dem Gebiete des mittleren Don längs dem Don, über dem Asowschen und Schwarzen Meere bis zum Bos- porus, und wird durch den ungemein starken Zug der Steppen-adler (Ag. orientalis, Aq. Gütschii) charakterisirt. Die Ueberwinterungsorte, das Ziel dieser Zugstrasse, sind Klein-Asien, Syrien, Palaestina, das nördliche Arabien. Wie die via trans-caspia mit der via caspia zusammen- trifft, ebenso vereinigt sich die via anatolica mit den breiten Zweigen der via pontica,—ein Umstand, der dadurch erklärt werden kann, dass letzteren Weg die- jenigen Vögei verfolgen, die den Raubvögeln, welche längs der via anatolica ziehen, als Beute dienen. Der meiste Theil dieser Zugstrasse ist mit Hülfe unmit- telbarer Beobachtungen genau vorfolgt worden. Nicht auf- getragen ist die Zugstrasse, welche doch, wie es scheint, aus den Steppen von Stawropol gerade nach süden nach Klein-Asien über den Kaukasus führt; nicht aufgetragen sind auch die Zugstrassen, die die Vögel aus dem west- lichen Europa und aus alricanischen Ueberwinterungsor- ten nach dem westlichen Russlande führen. Zu meiner Rechtfertigung muss ich sagen, dass wir ausser allgeme- inen Anweisungen auf die Existenz dieser Zugstrassen, — 349 — gar keine Materialien haben. Obgleich die Вийс. tithys, Sylvia orphaea, Ciconia alba und andere ins westliche Russland aus dem Westen geflogen kommen, wie die Emb. awreola, Locust. lanceol. u. a. aus dem Osten, so sind doch die Zugstrassen dieser und anderer für das westliche und central Europa charakterisitischen Vögel im Gebiete des eur. Russiands nicht beobachtet worden. Ueberhaupt macht die zu meinem Aufsatze beigelegte Karte Ne 9 durchaus keinen Anspruch auf eine Erschöp- fung der Frage über die Continentalzugstrassen der Vó- gel in Russland. Dessen ungeachtet sind die Data, die sie enthält, derartig, dass man zu einigen allgemeinen Schlüs- sen kommen kann, denen das letzte Capittel meiner Arbeit gewidmet ist. ^ Ly; Allgemeine Bemerkungen über die Karten der Zugstrassen.—Die Zugstrassen drücken bis zu einem gewissen Grade den Weg, auf welchem in der Zeit die Ausbreitung der Art vor sich ging, aus.— Die möglichen Veränderungen in der Richtung der Zugstrassen.— Die Bedeutung der Irrgáste.—Die Ordnung und die Phasen des. Zuges.—Das Wechseln der Stationen während des Zuges.—Die Frühlings- und Herbstzugstrassen.—Der Strich wird durch die Bedin- sungen des Futtererwerbs bedingt.—Die Überwinterung.—Schluss” Indem wir jetzt die Endsumme zu dem, was in diesem Artikel, und insbesondere in dem ersten und dritten Ca- pitel desselben hinsichtlich der Zugstrassen der Vögel sesagi worden ist, ziehen, müssen wir vor Allem anmer- ken, das jede allgemeine Karte der Zugstrassen nur ein Schema ist: genaue Karten können nur für. einzelne Arten gegeben werden, da jede Art ihre besondere Zug- Strasse hal, und diese Strasse ist eine streng bestimmte; IPSE 0e obgleich nicht unveränderliche, was wir unten zu bewei- sen hoffen. Auf einem Schema werden Zugsirassen ver- schiedener Arten angebracht; von diesen einzelnen Zug- strassen gehen die Einen sich durchkreuzend, die Anderen divergiren aus einem Centrum, die Dritten sind parallel, aber durch ungeheuere Entfernungen getheilt. Alles das kann auf einer einfachen schematischen Karte nicht ausgedrückt werden: es ist nöthig, Kategorien der Zug- strassen aufzustellen und verschiedene Kategorien durch verschiedene Farben anzudeuten, d. h. im Grunde ge- nommen ein Schema in einige Schemata zu zerlegen, und nur dann wird man eine grössere Annäherung zur Wirklichkeit bekommen. So eine Karte für das ganze Pa- laearktische Gebiet würde im höchsten Grade interessant sein, aber bis jetzt ist das Material zu deren Verferti- gung ungenügend, und desswegen ist man genöthigt, sich mit einem allgemeinen Schema zu begnügen, welches ich nicht beilege, da seine Bedeutung nicht dauerhaft sein kann, und als Material zur Verferligung derselben die woh! bekannten Karien Palmén’s und Séwerlzow's, zwei Karten, die für gegenwärtigen Artikel verfasst, und die Thatsachen, die im Texte Séwertzow's und meines Arti- kels mitgetheilt sind, dienen müssen. Wie allgemein solch ein Schema auch ist, so ist es, dessen ungeachtet, augens- cheinlich schon unermesslich vollständiger als die eben- falls schematische Karte Palmen’s, und gibt Anlass zu neuen Fragen. In der That, dieses Schema, indem es Palmen’s Folgerungen betreffs der für die Richtung der Zugsirassen wichtigen Bedeutung der oro-hydrographischen Bedingungen bestätigt, erklärt nicht, warum die einen Vögel, wie Nemura cyanura, Calliope kamtschatkensis, Anthus Gustavi u. a. so hartnäckig der Richtung von W. nach O. oder S.-O. folgen, während die mit ihnen | — 351 — wohnende Phylloscopus tristis aus den n.-ö. Russland, dem westlichen und central Sibirien massenweise durch den Turkestan und den Pamir zur Ueberwinterung nach In- dien zieht; wesswegen Acrocephalus agricola aus dem 5.-6. Russland und dem n.-w. Thian-Schan sich, die Ara- lo-Kaspischen Wüsten umfliegend, nach Nord-West-Indien * und Centralindien richtet, wohin Huspiza melanocephala direct von Westen oder von Nord-Westen ankommt, indess z. B. die Steppenadler aus dem Süd-Osten Russlands nach Süd-Westen, längs des unteren Don, der Küste des Schwar- zen Meeres und über den Bosporus nach Klein-Asien zie- hen? Die oro-hydrographischen Bedingungen zusammen mit den Bedingungen des Futtererwerbs erklären für sich allein dieses nicht, und mir scheint es, dass das Einzige, was in diesem Falle wenn auch einigermassen Licht ver- schaffen könnte, die Annahme ist, dass die Saison-Zug- strassen (die Frühlings- und die Herbsizugstrassen) bis zu einem gewissen Grade den Weg, auf welchem in der Zeit die Ausbreitung der Art vor sich ging, ausdrücken. Mit anderen Worten, als Vererbung, als Wiederkehr zum Vaterlande bin ich geneigt zu erklären das, dass im Herbste Nemura cyanura, Call. kamtschatkensis u. a. vom Ural und aus dem westlichen Sibirien nach dem s.-ü. Sibirien und in das China ziehen, während Phyll. tristis vom Ural und aus Sibirien nach Turkestan, und schon von hier nach Indien zieht. Ich bin bereit, zuzu- geben, dass ursprünglich Phyll. tristis beschränkte Striche vollbrachte, aus Turkestan nach Indien, und wieder zu- rück, dass aber in dem Masse, wie sie gen Norden hin sich immer weiter verbreitete, auch ihre Zugstrasse sich verlängerte, wobei, so zu sagen, als Basis der ganzen Richtung der Zugstrasse Turkestan, das Urgebiet der Art, verblieb. Wenn wir zur Analogie Eusp. melanocephala mit ihrer kurzen Zugstrasse nehmen würden, so zweif- fle ich nicht, dass im Falle der Ausbreitung dieses Vögleins aus den südlichen Theilen der Balkan-Halbinsel nach Central-Europa und. ins Baltische Gebiet, derselbe dennoch zur Ueberwinterung nach Indien ziehen würde, über die s.-ö. Ecke des Balkan-Halbinsel und über Klein- Asien, aber nicht nach dem n.-6. oder n.-w. Afrika. Diese Erklärung ist freilich hypotetisch, dennoch wahrschein- lich, und findet seine Unterstützung noch darin, dass die Ausbreitung vieler Arten sich unter unseren Augen vollzieht. So verbreitet sich Emb. aureola unzweifelhaft nach W. und S.-W. immer weiter und weiter, und den- noch bleibt ihre Zugstrasse dieselbe—nämlich west-östlich, mit wahrscheinlicher Ueberwinterung der europaeischen Individuen in den südlichen Provinzen Chinas und der osisibirischen im süd-östlichen Asien. Von diesem Stand- punkte aus hat die Ausdehnung der Zugstrassen eine un- verkennbare Bedeutung, und es wäre im höchsten Grade interessant zu erforschen den Zug, so wie auch zu be- stimmen die Bedingungen des Zuges der nahestehenden Erythropus vespertinus und Erythropus amurensis, welche theilweise zur Ceberwinterung im südlichen Afrika zu- sammenkommen, dorthin auf gänzlich verschiedenen We- gen herbeiziehen. Es muss hinzugefügt werden, dass die Erforschung der Zugstrassen der Vögel und die Bestimmung der Facto- ren, die dieselben bestimmen, sehr stark erschwert wird durch deren mehr oder weniger beträchtliche Verände- rung in der Zeit. Wenn wir die Karte der Zugstrassen Central-Asiens überschauen, so müssen wir anerkennen, dass alle, oder die grösste Mehrzahl der Zugstrassen, die die Gobi in verschiedenen Richtungen schneiden, sich in der letzten geologischen Periode gestaltet haben, nach c dnd! — dem Austrocknen des centrai-asiatischen Meeres. Ebenso wurden in der Aralo-Kaspischen Wüste die Zugstrassen längs der Flüsse Oxus, Syr, der Flüsse und Seen nörd- lieh vom Syr, und ebenso um das Aralsche Meer, schon nach dem Austrocknen des Aralo-Kaspischen Meeres angebahnt. Nur einige unter ihnen, z. B. die Wege längs des westlichen Fusses des Thian-Schan-Gebirges, über das Oase Achal-Tekke, u. a. erscheinen als einer älte- ren Epoche angehörend, waren wahrscheinlich ursprün- glich Meeresküsten-Zugsirassen, und gingen nur im Laufe der Jahrhunderte iu Zugstrassen einer anderen Kategorie— in Wüsten-Grenzstrassen über. Einzelne Beispiele der im Laufe der Jahrhunderte sich vollziehenden Ausbreitung der Vögel bestätigen auch ihrerseits das Gesagte. So, z. B. Oyanisies cyanus, der nur seit den letzten drei-vier Jahrzehnten gemein in Central-Russland geworden ist, wo- hin er vom Osten her sich verbreitet, fing während der- selben Zeit an, immer ölter im Herbst und im Winter nach Central-Europa einzuwandern und es wird nichts erstaunliches sein, wenn früh oder spät dieses Vögelein anfangen wird, normal aus Ceniral-Russland nach Cen- tral-Europa zu ziehen. Es wäre aber ein Irrthum, zu ver- muthen, dass nur klimatische und Fütterungs-Bedingun- gen die Möglichkeit oder die Unmöglichkeit der Verän- derungen der Zugsirasse bestimmen: wichtig ist noch der Umstand, inwiefern dabei die Coneurrenz mit den nahestehenden Formen beseitigt wird, und in unserem partiellen Falle—den Wanderungen des Cyan. cyanus— hat dieses unzweifelhaft eine Bedeutung, da dieser Vogel von uns verhältnissmässig spät wegzieht, wann die Mehr- zahl der Vögel schon zur Ueberwinterung hinweggezogen ist, wann sogar in Central-Europa, wo die Vögelbevöl- № 2. 1886. 23 - ие < к. V АН = esi un. qa Mal — T" Se — er ee ae ae eet LUE м CREER ESS yt De ‚< Us OUT LILLY (yn vr + rn d c u a i aia d SESS EM OP US MR X + "2 po. — 354 — kerung im Winter reicher an Individuen ist, als bei . uns, den Omnivoren es freier und voller wird. Hier wird es auch am Platze sein, auf die Bedeutung der lrrgáste von einer neuen, bis jetzt nicht angedeu- leten Seite hinzuweisen. Inwiefern ich mit dem Erscheinen der Irrgáste in verschiedenen Theilen des europaeischen Russlands bekannt bin, kann ich sagen, dass unter ihnen wir zwei Gruppen unterscheiden müssen: die Einen flie- gen in für sie fremde Gebiete im Frühling ein, die An- deren—im Herbst. Zugleich ist die Bedeutung der Irr- gaste der einen, so wie der anderen Kategorie durchaus verschieden: die Frühlings-Irrgäste können bei günstigen Umständen verbleiben in der Gegend, wohin sie zufäl- lis gelangen, können anfangen hier zu nisten, und kön- nen, folglich, mehr oder weniger stark den Charakter der ornithologischen Fauna umändern. Solche ist, z. B. die Bedeutung der in das Orenburgsche Gebiet von S.-O. (aus der Aralo-Kaspieschen Wüste und den Vorgebirgen des Thian-Schan) einwandernden Verireter der mittel-asiatis- chen Fauna. Die Herbst-Irrgáste, im Gegentheil, erweisen keinen wesentlichen Einfluss auf den Bestand der Fauna; aber im Falle eines günstigen Áusganges ihrer Reise zur neuen Ueberwinterung und zurück können sie bis zu einem gewissen Grade als Wegweiser ihren Gebrüdern dienen und zur Veränderung ihrer Zugstrassen beitragen. Von diesem Standpunkte aus betrachlet, bietet die Erlernung der Irrgäste, der Bedingungen ibres Erscheinens u. s. w. viel Interesse dar. Schon jetzt kann man bemerken, dass das Erscheinen der Irrgäsie gewöhnlich von einigen constanten Factoren begleitet ist; so z. B. übt auf die Irrgäste, wie auch überhaupt auf die Vögel, einen Ein- fluss die Aehnlichkeit in der Färbung (dies ist von Herrn Nikolsky angemerkt worden), in der Lebensweise, die — 359 — Verwandtschaft u. s. w. aus. Dadurch erklàrt sich, z. B. das, dass mit Emb. hortulana in das Orenburgische Gebiet herbeizieht Em. Huttoni,dass mit Phyllopneuste rufa— Ph. tristis vorkommt, mit Regulus cristatus— Phyllose. plumbei- tarsus und Phyll. superciliosus, u. s. w. Durch diese Aehn- lichkeit in der Färbung erklärt sich auch das, dass die jungen einer Art sich ofl den Zügen alter Vögel einer anderen Art hinzugesellen, was z. B. bei den Gänsen, den Enten, Lerchen u. s. w. bemerkt wird. kurz ges- procher, das Erscheinen der Irrgäste wird bedingt durch verschiedener Art Irrthümer ihrerseits, und nur ein güns- tiger Ausgang dieser Fehler kann dazu führen, dass die Irrgäste ihre Bedeulung als einer zufälligen Erscheinung verlieren und in die Kategorie der gewöhnlichen Zug- vögel gerathen werden. Aber um in diesem Falle über einen grossen Vorrath von factischem Material zu ver- fügen, sind sehr umständliche und anhaltende Beobachtun- sen der Irrgäste auf den Ueberwinterungsplätzen noth- wendig. Eigentlich gesprochen sind unsere Kenntnisse betreffs der Ueberwinterungen der Vögel sehr unvoll- ständig. Die Sammlungsplätze der Ueberwinterungen, wie z. B. das n.-ö. Afrika, das südliche Ufer des Kaspischen Meeres, die nórdlichen Theile Indiens, sind uns noch mehr eder weniger bekannt; aber sie sind nicht so inte- ressant, wie die Ueberwinterungsplätze der Arten, welche sich in einem grossen Raume zerstreuen. Eine umständliche Erlernung der Wechselbeziehung naher Arten auf dem Ueberwinterungsplalze wäre sehr fruchtbringend und würde zweifellos vieles in den Bedingungen, die nicht nur die Ueberwinterungen, sondern auch die zu denselben führenden Zugstrassen bestimmen, aufklären. Indem ich den Zug der Vögel in Central-Russland beobachtete, über- zeugle ich mich bei allen durchziehenden und überwintern- 23* Sum 5. an COPIES in nn ne pak VUA я DAR, Ще — 356 — den Arten, dass, so lange die Individuen einer bestimm- ten Art aus der oder jener Gegend noch nicht wegge- flogen sind, andere Individuen derselben Art, aber aus nördlicheren Gegenden, über diese Gegend hinwegziehen, wo möglich vermeidend hier sogar Halt, wenn auch für kurze Zeit, zu machen. Und in dem Falle, wann die Indi- viduen irgend einer Art bei uns zur Ueberwinterung Halt machen, findet ihre Ankunft ins Land immer nach dem Wegzuge der Individuen derselben Art, die in Cen- tral-Russland nisteten, statt. Auf diese Weise geschieht es, dass in einer und derselben Gegend beim Zuge die Indi- viduen sich ablósen, eine Gruppe von ihnen durch eine andere ersetzt wird, und normal vermischen sich diesel- ben nicht. Diese Beobachtung aber, die an Individuen einer und derselben Art vollzogen worden ist, ist wahrscheinlich auch zu Individuen verschiedener, jedoch eine ähnliche Lebensweise führender und sich an einem und demsel- ben Futter äsenden Arten anwendbar. Die Concurrenz beseitigt die Möglichkeit einer Vermengung der Indivi- duen; wenn aber auch eine geringe Vermengung erfolgt, so geschieht es unter ausschliesslichen Bedingungen und für eine kurze Zeit. Je reicher eine Art an Individuen ist, desto schárfer vollzieht sich die Ablósung der Indi- viduen in einer und derselben Gegend, und je geringer die Zahl der Individuen ist, desto unmerklicher vollzieht sich solch eine Ablösung. Als Beispiel kann man die grossen Adler nehmen: Aquila chrysaëtos, nobilis, verhält- nissmássig geringzählig, gestatten nur mit Mühe, ihren Frühlings- und ihren Herbsizug zu verfolgen. Im Gegen- theil, die Durchzugs-Massen der Mäusebussarden, der Thurmfalken, der Bienenfalken— gestatten sehr leicht die Beobachtung dieser Ablösung. In den Gouvernements a um Moskau herum beobachtete ich folgende Reihenfolge beim Durchzuge verschiedener Arten: den Durchzug der nördlichen Individuen, die Ansammlung in Heerden der ört- lichen Individuen, und endlich den Wegzug der letzte- ren. Bei den Steppenadlern im Süden Russlands ist die Ansammlung in Heerden noch schärfer ausgedrückt, und zugleich ist es dort leichier, als irgend wo, sich in der Abhängigkeit der Ansammlung in Heerden von der Con- centrirung des Futters auf einigen beschränkten Terrains zu überzeugen. Zu gleicher Zeit kann man bei den Step- penraubvögeln leicht die Schwankung ihrer Zugstrassen in Abhängigheit von der Schwankung der Zugsirassen ihrer Beute verfolgen. Die Abhängigkeit des Zuges der Raubvógel ven dem Zuge ihrer Beute nimmt in manchen Gegenden soeinen Charakter an, dass man eher annehmen kann, ihre Wanderung sey kein regelmässiger Zug, sondern nur eine Jagd nach Beute. Nur stellen weise giebt sich der Wanderungstrieb, der nur eine der Aeus- serungen der Vererbung ist, mit grósserer Kraft Kund, und verändert den Charakter der Erscheinung. Aber be- sonders stark äussert sich der Wanderungstrieb an For- men des ferner Nordens, welche grosse Strecken der Continente durchziehen, und an einigen Arten der Gruppe der Insectivoren. Es macht einen sonderbaren Eindruck, Dandalus rubecula, Daulias luscinia u. a. in offener Sieppe, wo kein einziger Strauch ist, zu sehen, und ohne das, was höher gesagt worden ist betreffs der Möglichkeit der Abänderung der Richtung der Zugstrasse anderen Arten hinterdrein, oder unter dem Einflusse irgend wel- cher anderer Ursachen, bliebe es nur nach, sich auf den Wanderungstrieb ohne jeden Versuch einer Erklärung zu berufen. Aber die Zugstrassen im s.-ö. Russland zeigen deutlich, dass dort, wo es möglich ist, der Vogel seinen — 958 — Weg verkürzt, wenn nur dabei Plätze für den Halt und für die Rast vorhanden sind. Wesswegen nicht zugeben, dass die Waldvögel über die Steppe ziehen, um sich näm- lich auf diese Weise den Weg zu verkürzen, da in solch einem Falle die Richtung ihres Zuges annähernd meridi- onal wird, und sie die Krümmungen ihres Weges we- nigstens auf einer gewissen Strecke vermeiden? Eine wesentliche Bedeutung hat der Wechsel der Stationen in gegebenem Falle nicht: die Vögel ermüden nicht leicht, sie können, ohne sich zu erholen, ungeheure Strecken durchfliegen; und bei solchen Umständen wird sich eine entsprechende Gegend immer finden; es ist nur eine Frage um einige Zehend Werst früher oder später. Aber es besteht kein Zweifel, dass die Vögel, indem sie auf sol- chen geraden Wegen ziehen, hauptsächlich ihrem erbli- chen Triebe folgen; die persönliche Erfahrung tritt dabei in den Hintergrund. Im Zusammenhang mit der Frage über die Stationen und deren Wechseln in diese oder jene Perioden des Lebens, steht die Frage über die Herbst- und Frühlings- zugstrassen. Herr Palmen erkennt keinen Unterschied zwischen beiden an, und führt an N die ihn zu dem Schlusse zu kommen nöthigen, dass die Vögel im Herbst, so wie im Frühling eines und desselben We- ges ziehen, und dass nur Nebenumstände dieses manch- mal une In diesem: Falle geht der geehrte Zoolog abermals aus der Üeberlegung der Bedingungen des Zuges der nördlichen Arten aus, und führt an Erwägungen, die in dem gegebenen partiellen Falle richtig sind. Aber man kann diese Erwägungen nicht verallgemeinern. Nicht nur unmittelbare Beobachtungen geben uns Kunde von der Verschiedenheit der Wege einiger Vögel zur Ueberwin- lerung und der Wege derselben von den Ueberwinte- — 359 — rungsorien, sondern auch theoretisch ist es vollkommen leicht erklärlich. Die Bedingungen des Futtererwerbs im Frühling und im Herbst sind verschieden, die meteo- rologischen Verhältnisse bleiben ihrerseits auch nicht ohne Einfluss auf den Zug,—und alles dies, wie man es sich leicht vorstellen kann, kann den Wegzug von der Ueberwinterung in einer anderen Richtung, als den Zuzug zur Ueberwinterung hervorrufen. Wodurch anders wäre die constant beobachtete Differenz zwischen der Anzahl der Limosa rufa beim Herbstzuge und beim Frühlingszuge im süd-östlichen Russland, in umgekehrtem Verhältniss zu dem, was wir im westlichen Europa sehen, zu erklären? Weisen nicht die myriadenweise im Frühling am unteren Ural und im Herbste dort in geringer Zahl ziehenden Limosa rufa darauf hin, dass die herbstliche Hauptzug- strasse dieses Vogels durch West-Europa geht, wo in die- ser Jahresszeit er massenweise beobachtet wird? Mir scheint es, dass wir keinen Grund haben, dieses für einige Formen nicht zu anerkennen. Und wenn man zu dem Gesagten noch hinzufügt, dass bei vielen Arten das Ueberwinterungsgebiet sich als ein ziemlich langer Strei- fen erstreckt, so wird sich in diesem Falle die Móglich- keit eines im Vergleich zum Herbstwege anderen Früh- lingsweges noch grösser erweisen. Der Zug der Tringa in Gentral-Russland zwingt mich positiv zu dem Schlusse zu kommen, das sie hier im Herbst und im Frühling in "verschiedener Anzahl ziehen; schwieriger ist es von dieser Seite, den Zug der Granivorae, der Corides und der Insectivorae zu erlernen. Oben habe ich schon auf den Unterschied in der Breite des Weges zwischen der Frühlings- und der Herbstzug- strasse hingewiesen: überhaupt gesprochen, ist im Früh- ling die Zugstrasse breiter, als im Herbst, und dieses 24 nara dee" P. RN ERR | ST. ze aM. m ANI Tm Е > RN Ups A aas SE és d ips eiu Sc Ritz dd nas Zu, 229 M TI ae x 7 — 360 — erklärt sich direct durch die Bedingungen des Futterer- werbs und durch die beim Frühlingszuge für die Vögel aller Kategorien, —die Kategorie der ausschliesslich con- tinentalen Vögel ausgenommen, —grosse Zahl der für den Halt und für die Rast geeigneten Orte. Was aber die ausschliesslich continentalen Vögel anbetrifft, so scheinen ihre Zugstrassen überhaupt breiter zu sein, da die oro- hydrographischen Bedingungen auf sie keinen so grossen Einfluss ausüben, als auf die anderen Vögel, und es ist selbstverständlich, dass ihre Herbstzugstrassen sich auch nicht irgend wie bemerkbar im Verhältniss zu den Früh- . lingszugsirassen verengen. Ausserdem steht die Breite der Zugstrasse in directer Abhängigkeit von dem, ob der Vogel durch ein Nistungsgebiet zieht, oder nein: im ersten Falle verdunkeln die wegziehenden, aber nicht die durchziehenden Individuen die Regelmässigkeit der Zug- strasse, indem sie sich fortwährend zu den eigentlich durchziehenden anschliessen; und es ist nicht schwer sich vorzustellen, dass bei einem gewissen Reichthum an Individuen einer und derselben Art bei einem einträch- tig verlaufenden Zuge der Zug längs eines bestimmten Weges sich endlich so weit verdunkeln kann, dass er endlich nur als ein Zug in bestimmter Richtung erschei- nen wird. Die oben angedeutete Verkürzung kann, auch wie es mir scheinl, zu dem Schlusse führen, dass es nur eine bestimmte Richtung des Zuges, nicht aber eine Zug- strasse giebt; nur ist in allen diesen Fallen Eines augen- scheinlich: je breiter die Zugstrasse, und insbesondere je kürzer sie ist, desto mehr hat sie ihren ursprünglichen Charakter verloren. Die, wenn man sich so ausdrücken darf, von den Vógeln ererble Erfahrung verdunkelt so stark den ursprünglichen Anblick des Zuges, dass sie Anlass einerseits zum Negiren der Zugstrassen, anderer- — 361 — seits zur Uebertreibung der Bedeutung des Wanderungs- triebs giebt. Nur da, wo die oro-hydrographischen Ver- haltnisse und die Fütlerungs-Bedingungen den Vogel nicht zur Vereinfachung des Zuges antreiben, wo die ererbte Erfahrung keine Vorlheile gewährt, dort vollzieht sich der Zug in seiner reinen Gestalt, dort treten die Zugstras- sen, die Bedeutung der Haltplätze u. s. w. scharf hervor. Daraus ist es begreiflich, warum alle Erforscher der Gebirgsländer zur Anerkennung der Existenz dori von Zugstrassen gekommen sind: in Central-Europa, auf dem Kaukasus, in Turkestan bestimmen die Bergthäler, die Pässe, die Seen vollkommen klar die Zugsirassen, und es ist unmöglich die letzleren hier nicht zu anerkennen; im Gegentheil, sobald cie Beobachtungen aus den Grenzen des Berglandes hinaustreten, und es ausserdem noch geschieht, in eine Gegend mit einem auch seitens der biologischen Bedingungen einförmigen Charakter einzutreten, so ist es, als ob die Zugstrassen verschwäm- men, aus den Augen verschwänden. Sogar in einer gebirgigen Gegend, in breiten Thälern, bei nicht hohen Bergketten geht der Zug weit nicht so haufenweise vor sich, als in engen Thälern, die zwischen hohen Bergketten liegen. Die Vergleichung der Frühlings- und der Herbst zug- strassen ist für uns auch von einem anderen Gesichts- punkte auswichtig: dabei werden auch leicht klar die Abhängigkeil des Wegzuges und des Zuzuges von den Bedingungen des Futterwerbs, so wie auch die geringe directe Bedeutung der Temperatur. | Im Herbst, wann die Jungen ausgewachsen sind und die erste Winlerbefiederung angezogen haben, fangen die Familien, die bis jetzt einzeln gelebt hatten, an sich, in Heerden anzusammeln, die anfangs nicht gross sind, aber BUT AR SON Sy dou she ‘ PS aes Modes dfe vato LE yap Yd. M the Я CER: N donus nachher immer grösser und grösser werden. Es fängt an ein nomadisches Leben, das Wechseln der Nistungsstatio- nen für andere Stationen, die Vorbereitung zum Wegzuge, und endlich sammeln sich allmählig alle solche Heerden, zu futterreichen Plätzen, wo sie noch einige Zeit verweilen um nachher ihre Bewegung zur Ueberwinterung zu begin- nen. Das Nomadenthum dient als ob die erste Aüsserung des erwachsenden Wanderungstriebes, aber,der erste Wegzug fängt nur gleich nach dem Durchzuge der mehr nórdli- chen Individuen derselben Art an, und je weiter der Vogel von seinem Nistungsorte wegfliegt, desto mehr. ergreift ihn der Wanderungstrieb. Die Abhängigkeit des herbstlichen Nomadisirens von der Concentrirung des Fut- ters in diesen oder jenen Orlen ist so scharf ausgedrückt, dass man sie bei der Beobachtung des Herbstlebens der Vógel nicht übersehen kann, und die Temperatur hat dabei gerade so viel Bedeutung, wie viel von ihr das Pflanzenleben und das Leben der niederen Thiere abkän- gen. Die Züge sind im Grunde genommen nur mehr bestimmte und weite Nomadenstreifereien, die sich in scharfer Form unter dem Einflusse der Vererbung und verschiedener örtlicher Bedingungen äussern. Beim Frühlingszuge dient als Anzeige des Anfangs des Zuges das Erscheinen einzelner Vögel der Art, das dem massenhaften Auftreten vorangeht. Das sind gleichsam Kundschafter, ein Vortrab, dessen Erscheinen noch nicht im mindesten für das spricht, dass die Haupimassen un- mittelbar nach ihm ziehen. Und in den letzten dreissig Jahren geschah es schon manches Mal, dass der in Mit- tel-Russland schon begonnene Zug nicht nur der Vortrab- individuen, sondern sogar auch grosser Massen, plötzlich für eine Zeit lang anhielt, ungeachtet der scheinbar gün- stigen örtlichen Bedingungen. Dabei erwies es sich immer, — 363 — dass in einem südlicheren Landstrich ungünstige Bedin- gungen eintraten und es waren dieselben, die als unüber- steigliche Barriere erscheinend, den Zuzug aufhielten. Schwerlich ist ein besserer Beweis dessen vonnóthen, dass der Vogel beim Zuge von den Bedingungen desjenigen Landes abhängt, durch welches er eben zieht, der Wan- derungstrieb erweist sich ohnmächlig, dazu um den gefie- derten Wanderern zu helfen, den ungünstigen Landstrich zu durchfliegen,—ohnmächtig zu sagen, dass nach die- sem Landisehriche der Weg frei ist. Welche langdauernde Halte machen die Vögel am Ufer des Schwarzen Meeres und in der Krim wegen unerwarteter Weise in Neu-Rus- sland und Klein-Bussland eintretender Kälte und Schnee- gestöber, wann der Winter in Mittel-Russland schon ver- gangen ist, und die nomadisirenden, aber nicht ziehen- den Vögel schon grösstentheils ihre Mutterstátten einge- nommen haben! Auf diese Weise bekommen wir noch einen Umstand, der nicht zu Gunsten einer allgemeinen schematische Karie der Zugstrassen spricht: auf solch einer Karte verschwindet vollständig der Unterschied zwischen den Frühlings- und Herbstzugstrassen, sey er klein oder gross, ebenso wie andererseits auf so einer Karte es vollstän- dig unmöglich ist, zu erkennen worin die Charakteristik des Zuges in der gegebenen Gegend besteht. Zum Beis- piel, nördlich vom Aralschen Meere und am westlichen Fusse des Thian-Schan gehen Zugstrassen, welche jetzt die Wüsten des Aralo-Kaspischen Gebietes umbiegen. Auf der Karte giebt es keinen Unterschied zwischen diesen Strassen; in der Wirklichkeit aber ist der Zug in beiden Gegenden vollkommen verschieden. Die Zugstrassen der Niederungen des Ural und des Syr werden charakterisirt durch Massen eigentlich durchziehender, nicht nistender — 364 — und nicht ueberwinternder Vógel. Aber am Fusse des Thian-Schan verändert sich die Charakteristik des Zuges: im Frühling und im Herbst ist am bemerklichsten nicht das Erscheinen der Durchzugsvögel, aber die Ablösung der Sommervögel durch Wintervögel, und umgekehrt. Das Klima spielt schwerlich dabei eine Rolle, aber eher der Reichthum an futterreichen Orten an den nicht zu- frierenden Quellen der Kalksteinmassen des Thian-Schan, wo der überwinternde Voge! nach Séwertzow's Beohach- tungen frei einen Frost bis zu —20°R. erträgt. Bei Man- gel an nicht einirierendem Gewässer, wie z. B. bei Mar- zelan, Chodschend, zwischen Chodschend und Tschirtschik, ist die Ueberwinierung spärlich. Andererseits wirkt auf den oder jenen Charakier des Zuges auch der Charakter der Gegend ein: in der Nähe der Gebirge gesellen sich zu den Durchzugsvögeln, die durch die Thäler ziehen, die Vögel, welche von den Bergen für den Winter her- untersteigen. Sogar in Central-Russland, wo der Charak- ter der Gegend sehr einfórmig ist, der Durchzug sehr complieirt; so ist biologisch mannigfaltig die ornitholo- gische Fauna des Landes. Hier kann man antreffen wie ausschlieslich Durchzugvógel, so auch Vögel, die für den Winter herbeiziehen, aber die lange Dauer des Zuges verwischt das Wegziehen der órtlichen nistenden Formen, die irgend wie unmerklich verschwinden. Schärfer ist das Erscheinen der überwinternden Vögel, aber auch ihre Ankunft fällt mit den letzten Phasen des eigentli- chen Zuges zusammen, was abermals die Erscheinung verdunkelt. Im europaeischen Russland giebt es keine solche Ge- senden, die als scharf ausgedrückte Ueberwinterungsge- biete dienten. Sogar die südliche Küste der Krim wird im Winter leer, und wird für den December und Jannuar Ba na durch die Mehrzahl der Arten, die dorthin im Herbst aus nördlicheren Ländern herbeiziehen, verlassen. Die Wintergestöber, der Schneereichthum machen für die Mehrzahl der Vögel die Ueberwinterung sogar im Süden des Landes unmöglich. Nur Wenige, hauptsächlich Raub- vögel, Omnivoren und Körnerfressende Vögel finden es für möglich, bei uns im Winter zu bleiben, und desto interessanter ist es, zu sehen, dass im Winter einige Arten des süd-westlichen Sibiriens ihre Wanderungen von Osten nach Westen richten, und einige, wie Pterocles arenaria, Melan. leucoptera bis zum Don, die anderen, wie Melan. tartarica noch weiter nach Westen vordringen. Der Winter des südlichen Russlands scheint mässig, ver- hältniss-mässig zu den Schneegestöbern und Frösten des continentalen Winters des süd-westlichen Sibiriens zu sein, aber dabei kann man nicht umhin, die Thatsache anzumerken, dass das erste Erscheinen der Schwarzen Lerchen mit dem allgemeinen Herbstzuge zusammenfällt, und, folglich, ihr Wegzug aus ihrem Nistungsgebiele nicht. in directem Zusammenhang mit den klimatischen Bedin- gungen steht. Eher ist es die Nachahmung anderer Zug- vögel, deren Beispiel, welches auf fortreissende Weise auf die Bewohner der Kirgisischen Sieppen wirkt, ihnen von der ihrem Heimathslande nahenden Hungerszeit Kunde giebt. Melan. tartarica ist für uus dadurch interessant, dass sie zusammen mit Melan. leucoptera als charakte- ristische Form der Steppen des süd-westlichen Sibiriens erscheint, und seine Züge oder besser Nomadenzüge, Nomadensreiferein sich unlängst gebildet haben. Wann anstatt der Aralo-Kaspischen Wüsten ein Meer war, gin- gen verschiedene Arten der Melanocorypha, die die Kirgisischen Steppen bewohnen, schwerlich im Winter weil über die Grenzen des Nistungsgebietes heraus: der — 366 — weniger scharfe Wechsel des Winters und des Sommers, ein sanfterer Winter, verursachten auch einen grösseren Reichthum an Futter, als jelzt. Nur mit dem Austrocknen des Aralo-Kaspischen Meeres entstanden ungünstige Be- dingungen für die Ueberwinterungen in den Kirgisischen Steppen sogar für die Kórneríresser, und bildeten sich die Wanderungen der letzteren, und schwerlich kann man daran zweifeln, dass die Richtung der Wanderungen der Melam. tartarica von Osten nach Westen durch die Richtung der Zugstrassen naher Formen bedingt wurde. In Persien sind Melanoc. tartarica und leucoptera nicht - vorgefunden worden, obgleich sie sporadisch zum Süden hin bis zu Achal-Tekke siedeln, und, folglich, hat die Richtung ihres Zuges mit der meridionalen Richtung nichts gemein. Was die Raubvögel und die Omnivoren anbetrifft, so kann man nicht vieles über ihre Überwinterungen sagen; es ist zu schwer, ein genügendes Material partieller Thatsachen für die Schlussfolgerungen zu sammeln. Aber in welcher Weise lernen die Vögel die Veränderungen der Bedingungen ertragen und wie gross die Bedeutung des Futters bei den Zügen ist, kann durch folgendes Beispiel bestätigt werden: Turdus pilaris war immer ein Zugvogel nicht nur in Nord-Russland, sondern auch sogar in Central-Russland, und wenn er für den Winter verblieb, so geschah es nur ausnahmsweise. Im Anfange der ach- tzigen Jahre, bei sanften Wintern und einer grossen Anzahl Beeren des Vogelbeerbaums, die im Herbste lange auf den Baümen blieben, fing Turdus pilarıs an massenweise sogar im Wologodschen Gouvernement für den Winter zu verbleiben, und jetzt bin ich in Verlegen- heit, ob ich ihn für Central-Russland zur Zahl der Zug- vógel hinzurechnen soll; in so grosser Zahl überwintert — 367 — er bei uns. Aber schwerlich kann man darüber zweifeln, dass ein unfruchtbares Jahr und ein rauher Winter, verbunden mit Mangel an Futter überhaupt, den Vogel zwingen wird, wieder ein Zugvogel zu werden. Über- haupt können nur eine sorgsame Erlernung des Zuges und der Bedingungen des Zuges in verschiedenartigen Gegenden, eine wo möglich allseitige Gruppirung der Thatsachen und endlich eine strenge, aber unparteiische Kritik die Erscheinung des Zuges vollständig aufklären. Es ist sehr möglich, dass viele von den Schiussfolgerun- sen Palmön’s dabei umgeändert werden, oder sich sogar als vollständig unrichtig erweisen werden; aber Herrn Palmen’s Methode der Erlernung des Zuges einzelner Arten, und unmittelbare Beobachtungen des Zuges, müs- sen die Base aller solcher Arbeiten sein, und Herrn Palmen wird der Verdienst der ersten streng wissen- schaftlichen Bearbeitung dieser Frage für immer verb- leiben. Zum Schiusse meines Artikels finde ich es für nicht unnülzlich, deren Resultate hier kurz anzulühren. 1. Man kann nur zwei grosse Kategorien der Zugstras- sen anerkennen: viae marinae litorales und viae continentales; мае submarino-litorales haben die Bedeutung einer Uebergangs-Kategorie. 2. Jede Art zieht ihres eigenen Weges, und das, was die Biologen eine Zugsirasse nennen, ist nur ein Zusammenfallen der Zugstrassen einiger Arten auf einer grösseren oder kleineren Strecke ihrer Aus- dehnung. 3. Die Erscheinung des Zuges wird durch die Bedin- gungen des Futtererwerbs, die Zugstrassen—durch die Geschichte der Ausbreitung der Art, die Fütte- = — 368 — rungs- und oro-hydrographischen Bedingungen her- vorgerufen. . Die Brutstationen üben einen Einfluss auf die Zug- strasse der Art aus, aber keinen ausschliesslichen, und nicht für alle Arten; für die Mehrzahl der Continentalvógel muss der Wechsel der Stationen beim Zuge für eine normale Erscheinung gehalten werden. Die Zugstrassen verändern sich mit der Zeit, ent- weder im Zusammenhange mit den Veränderungen in der Verbreitung der Art, oder im Zusammen- hange mit der Veränderung der oro-hydrographischen Bedingungen. . Die Wege des Herbstzuges und des Frühlingszuges der Art fallen nicht immer zusammen; in einigen Fällen spricht sich der Unterschied zwischen dem Frühlings- und dem Herbstzuge auf einem und dem- selben Wege durch die verschiedene Zahl der Zug- individuen. In der Erscheinung der Züge spielt eine nicht unwichtige Rolle die Nachahmung, wie wenn die Verfolgung der einen Arten durch die anderen, das Versammeln zu Heerden der jungen Vögel verschiedener Arten, die Aehnlichkeit in der Färbung WS We Die ererbte Kenntniss der Zugstrassen und die Erfahrung der einander allmahlig folgenden Genera- tionen führen in einigen Gegenden zur Verkürzung der ursprünglichen Zugstrassen, reduciren die Zugstrassen auf bloss bestimmte Zugrichtung. . Die Characteristik der Zugstrassen wird bestimmt nicht nur durch die ziehenden Formen, sondern 10. — 369 — auch durch die Ablösung der Sommer- und Winter- bevülkerung, was im Zusammenhang mit dem Charakter der Gegend und den Bedingungen des Futtererwerbs steht. Die Veränderungen in den Bedingungen des Futter- erwerbs führen nach sich auch Veränderungen im periodischen Erscheinen der Vögel, wozu als ein- zelnes Beispiel der Uebergang eines Zugvogels in einen Standvogel, und umgekehrt, dienen kann. Je 2. 1886. 24 DIE ORGANISCHEN VERBINDUNGEN IN IHRER BEZIEHUNG ZU DEN HALOIDSALZEN DES ALUMINIUMS. Von G. Gustavson. ERSTE ABHANDLUNG. In der letzten Zeit haben in der organischen Chemie solche Reactionen einen wichtigen Platz eingenommen, welche bei Gegenwart geringer Mengen von Mineralsal- zen sich vollziehen. Chlorzink, Chlormagnesium, Chlor- eisen und insbesondere Chlor-und Bromaluminium haben sich als geeignet erwiesen viele Processe her- vorzurufen, die mit grosser Leichtigkeit schon in der Kaelte verlaufen. Da ich an der Entdeckung eini- ger Reactionen dieser Art theilgenommen, so bot natürlicherweise auch die Erklärung derselben für mich ein besonderes Interesse. Dementsprechend betrifft der Hauptinhalt der vorliegenden Untersuchung die Deutung der Rolle, die den Haloidsalzen des Alumi- niums in solchen Processen zufällt. Die Reactionen, zu deren Erklärung man früher die Existenz einer besonderen katalytischen Kraft an- — 371 — nahm, und die durch Gegenwart einer geringen Menge einer fremden Substanz, welche in die Zusammenset- zung der Hauptreactionsproducte nicht eingeht, hervor- gerufen werden, haben von jeher die Aufmerksamkeit der Chemiker besonders gefesselt. Uebrigens meine ich, dass diese Reactionen selbst Personen, die mit Chemie wenig oder gar nicht vertraut, ein gewisses Interesse zu bieten vermögen. Ihrem äusserem Effecte nach erscheinen sie nämlich als Belege für den Satz, dass geringe Ursachen grossartige Folgen hervorzurufen vermögen. Ihr näheres Studium aber zeigt, indem es uns einen Einblick in den chemischen Sinn der Vorgänge er- möglicht, eine strenge Gesetzmässigkeit der Erschei- nungen und benimmt dem ausgesprochenen Satze jeden Anstrich von Zufälligkeit, den er vielleicht hätte ha- ben können. Dass die Ursache hier in keinem Ver- hältnisse zu ihren Folgen steht lässt sich entweder durch eine Prädisposition der reagirenden Körper für die Entgegennahme eines gewissen Stosses erklären, oder auch dadurch, das an sich unbedeutende Ur- sachen, die aber stets sich wiederholen, gewaltige Re- sultate zu geben vermögen. An der Erklärung der oben erwähnten Reactionen erhöht sich unser Interesse noch durch die Beobach- tung, dass in der Natur die Bildung und Umsetzung der organischen Substanzen nur in Gegenwart von Mi- neralsalzen sich vollzieht Es kann diese Mitwirkung von Mineralsalzen in den Lebensprocessen umsoweniger geleugnet werden, als die tägliche Erfahrung und unanfechtbare Thatsachen uns zeigen, dass bei Abwe- senheit oder Mangel an Mineralsalzen eine Bildung der organischen Substanz nicht stattfindet, oder, falls letztere in den Organismen bereits vorhanden, sie die Fähigkeit zu 24* Е FRERE NET DIT DLA A IP den Umwandlungen, die für den Unterhalt der Lebens- processe unumgänglich, einbüsst. Deswegen war es auch interessant die Rolle der Mineralsalze in den Fällen klarzulegen, wo dieselben in geringen Mengen befindlich und ohne, wenigstens scheinbar, in die Umsetsung einzu- treten, tiefgehende Veränderungen in der Masse der orga- nischen Substanz hervorrufen. Als passendstes Object für die vorläufige Untersuchung in dieser Richtung erschie- nen diejenigen Reactionen, welche bei Gegenwart von Haloidsalzen des Aluminiums sich vollziehen, denn sie bieten das prägnanteste Beispiel für die Umwandlung der Eigenschaften organischer Verbindungen—in Ge- genwart sehr geringer Mengen des Mineralsalzes. Die von mir ausgeführten Untersuchungen haben gezeigt, dass die Veränderung der Eigenschaften der organi- schen Substanz in vorliegenden Fällen von ihrer Ver- einigung mit dem Haloidsalze des Aluminiums abhän- gig ist; es tritt hier in die Reaction nicht die freie organische Substanz, sondern ihre Verbindung mit dem Salze und die Veränderung der Eigenschaften der organischen Substanz, nämlich die Leichtigkeit, mit der sie schon bei niedriger Temperatur in viele Re- actionen zu treten vermag, lässt sich an ihr nur be- obachten so lange sie mit dem Haloidsalze des Alumi- niums verbunden ist. Diese Anschauungsweise lässt sich also auf das Gesetz zurückleiten, demzufolge, sobald die Körper chemisch sich verbinden, der jedem von ihnen gehörige Vorrath an Energie eine Aenderung erleidet, was auch eine Umwandlung ihrer Eigenschaf- ten zur Folge hat. Die von mir erhaltenen Resultate und einige andere Thatsachen und Erwägungen haben mich zu jener Hypothese über die chemische Rolle der Mineralsalze in den Organismen gefürt, die ich — 313 — in der von mir am Actustage der Akademie der Land- wirthschaft zu Petrowskoje-Rasumowskoje im Jahre 1881 gehaltenen Rede dargelegt habe *). Uebrigens sind hier nicht nur diejenigen meiner Ar- beiten, welche die angeregte Frage direct betreffen, ange- führt, sondern auch alle Untersuchungen die von mir in Bezug auf das Verhältniss der Haloidsalze des Alu- miniums zu den organischen Verbindungen ausgeführt worden sind. Sie haben alle einen unmittelbaren Zu- sammenhang und sind eine aus der anderen entstanden. Auch sind sie von mir, mit wenigen Ausnahmen, in derselben chronologischen Reihenfolge, in der sie im Drucke erschienen, geordnet und, mit Ausnahme der hier zum ersten Male gedruckten neuen Arbeiten, in der Form der ursprünglichen Mittheilungen eingereiht. Diese geschichtliche Darlegungweise hat, im gegebe- nen Falle, die Entwickelung der Hauptsäze meiner Arbeit nicht gehemmt, doch gab sie mir gleichzeitig die Möglickeit in die Hand, die factische Untersuchung in ihrer naturgemässen Entwickelung zu zeigen, was wohl einiges Interesse bieten könnte; überdies gestat- tete mir diese Art der Darlegung an passenden Stellen die Momente des Entstehens der Arbeiten anderer For- cher auf demselben Gebiet hervorzuheben. Ausser den angeführten Gründen, hatte ich mich schon desshalb entschlossen alle diese Arbeiten im Zusammenhange herauszugeben, weil ich die erste Periode der Erfor- — *) „Nachrichten der Petrowschen Academie“ 1881 und „die Ar- beiten der freien oekonomischen Gesellschaft“, 1882, Band I, Lie- ferung 2. Das Wesentliche dieser Hypothese ist in den „Grundlagen der Chemie“ (основы xnmin) von Mendelejew dargelegt. Vierte Aus- gabe 1881 S. 584. DATE QUES schung des Verhältnisses organischer Verbindungen zu den Haloidsalzen des Aluminiums, zum wenigsten in den Hauptzügen, für vollendet erachte. Akademie der Landwirthschaft zu Petrowskoje-Rasumowskoje. 98 October 1883. Ueber die Zubereitang von Chlor- Brom-und Jodaluminium. Alle diese Haloidverbindungen des Aluminiums berei- tete ich durch directe Vereinigung des Aluminiums mit den entsprechenden Halogenen. Diese Bereitungsweise von Chlor-und Bromaluminium kommt natürlich um Einiges theurer zu stehen als die gewóhnliche (Durchleiten von Chlor oder Brom durch ein glühendes Gemenge von Aluminiumoxyd und Kohle), beansprucht dagegen weniger Vorbereitungsar- beiten und ist einfacher und bequemer in der Ausfüh- rung, was sich besonders geltend macht bei Bereitung von nicht sehr grossen Quantitáten. Zur Bereitung von Chloraluminium leitet man trock- enes Chlor durch ein Rohr von schwerschmelzbarem Glase (4—5 de. lang und 1'/, c. breit), welches der ganzen Länge nach mit grossen Stücken Aluminium- blech angefüllt ist. Ein schwaches Erwärmen genügt um die Reaction einzuleiten. Aluminiumstücke, die dem chlorzuführenden Rohre am nächsten liegen, erglühen in Folge der Reaction und ein weiteres Erwärmen von aussen her wird an jener Stelle dann überflüs- sig. Ein bequemes Verfahren zum Auffangen des Chlor- aluminiums besteht in folgendem. Auf das freie Ende des Rohres, welches mit Aluminium beschickt ist, setzt — 375 — man ein etwa zwei Decimeter langes Stück eines an- deren Rohres auf, dessen Lichtung so weit sein muss dass das Rohr mit Aluminium in dasselbe bequem ein- geschoben werden kann. In diesem kurzen Rohre, wel- ches als Vorlage dient, verdichten sich alsdann die Dämpfe von Chloraluminium. Ist die Menge von Chlor. aluminium darin so beträchtlich, dass es den Durch- sang der Gase versperrt, so tauscht man das Rohr ge- sen ein anderes von ebensolchen Dimensionen aus. Wenngleich das Chloraluminium sich ausserordentlich fest an die Wände ansetzt, so lässt es sich doch leicht mit Hülfe eines starken Glasstabes aus den Röh- ren entfernen. Man kann die Operation leicht zu einer continuirlichen machen und grosse Mengen von Chloraluminium darstellen, ohne den Apparat ausein- anderzunehmen; man braucht nur von Zeit zu Zeit neue Quantitäten von Aluminium nachzufüllen. Das Chloraluminium muss durchaus in zugeschmolzenen Gefässen aufbewahrt werden. Aufähnliche Weise stellteich Bromaluminium dar. Ei- nen gleichmássigen Strom von Brom erhält man am bes- ten, wenn man dasselbe vermittelst eines Hahntrichters in einen im Parafinbade (100—120°) befindlichen Kol- ben, der durch ein angeschweistes Seitenrohr und den daran angebrachten Kautschukpropfen mit den Alu- miniumrohr verbunden, tropfenweise einfliessen lässt. Das letztere muss sich in einer gegen die Vorlage ge- neisten Stellung befinden; als Vorlage kann man eine Retorte, deren Hals zur Hälfte abgesprengt ist, und in die dann das freie Ende des Aluminiumrohres einge- schoben wird, benutzen. Anfänglich wird das Alumi- nium erhitzt und dann Brom durchgeleitet; ist aber die Reaction einmal in den Gang gerathen, so kann man — 376 — das Erhitzen ganz einstellen; doch muss man darauf achten, dass das entstandene Bromaluminium nicht im Rohre erstarrt, sondern in die Vorlage abfliesst. Den Zufluss von Brom kann man leicht so reguliren, dass es fast vollständig in die Reaction tritt. Die Vorlage abzukühlen ist überflüssig. Das erhaltene Bromalu- minium muss einer Destillation unterworfen werden, am zweckmässigsten aus derselben Retorte die bereits als Vorlage gedient hat. Die ersten Portionen des Destillates enthalten Brom und können zu Reactionen, bei denen die Gegenwart von Brom und Bromaluminium nothwendig, Verwendung finden. Die nächstfolgenden Fractionen sind fast farblos. Bromaluminium muss eben- falls in zugeschmolzenen Gefässen aufbewahrt werden. Zur Bereitung von Jodaluminium aus Aluminiumdraht verfuhr ich genau so, wie ich vor zehn Jahren, berich- tete *). | Noch einfacher gestaltet sich die Bereitung von Jod- aluminium, wenn mann seine Lösung in Schwefelkoh- lenstoff darzustellen hat. Man brinst alsdann in eine Stöpselflasche Jod und Stücke von Aluminiumblech in einer zur Bildung von Al, J, erforderlichen Menge, giesst in das Gefäss die dreifache Gewichtsmenge Schwefelkohlenstoff (Al, J, löst sich ungefähr in drei Theilen Schwefelkohlenstoff), verschliesst dasselbe mit dem Stöpsel, schüttelt es und lässt in Wasser bei Zimmertemperatur stehen. Am anderen Tage schüttelt man das Gefäss von Neuem, wobei ein schwaches Erwärmen des Gemenges bemerkbar wird. Die Alumi- *) Liebig’s Annalen 172, 173. Аи niumstücke erscheinen stark. zerfressen. Wieder lässt man es 24 Stunden stehen; nach Verlauf derselben muss die Reaction als beendet angesehen werden: es hat sich eine Lösung von Jodaluminium in Schwefel- koclensteff gebildet. Die erhaltene Lösung ist immer durch etwas freies Jod gefärbt, selbst bei Ueberschuss von Aluminium. Auf ähnliche Weise, wenn auch lang- | samer, geht die Bildung der Lösung von Jodaluminium in Benzol, wie auch in Jodaethyl, vor sich. Ueber die Substitution von Chlor durch Jod vermittelst des Jodaiuminiums. 1. Einwirkung von Jodaluminium auf Tetrachlorkoh- lenstoff; Darstellung von Tetrajodkohlenstoff (siehe Lie- bigs Annalen d. Chem. 772, 173). 2. Die Umwandlung des Chloroforms in Jodoform unter Einwirkung von Jodaluminium geht ausserordent- lieh leicht vor sich. Im Allgemeinen verfährt man ähnlich wie beider Darstellung von Jodkohlenstoff; es ist jedoch hier geboten sich einer schwächeren Lösung von Jodaluminium in Schwefelkohlenstoff zu bedienen (z. B. 1 Theil ALJ, u 6 Theile CS,); andrerseits muss auch das Chloroform mit dem zehnfachen Volum CS, verdünnt werden. Die Lósungen von Chloroform und Jodaluminium werden unter häufigem Umschütteln und Abkühlen mit Eiswasser nur langsam und allmählich zusammengegossen; nach fünf Minuten ist die Reaction beendet. Die vom Niederschlage abgegossene Lösung wird mit Wasser gewaschen und der Schwefelkohlen- stoff abdestilirt oder im offenen Gefässe der freien Verdunstung bei gewöhnlicher Temperatur überlassen, wobei man Krystalle von Jodoform in reinem Zustande Miis АСАН oe ROCCO RACINE ERAT an SS SIS AL HE ensure Jue cop 0, SO: "ue, RN "o POTIS Er Su dou tn CU rM erhält. Dies ist ein schnelles und vortheilhaftes Ver- fahren zur Darstellung von Jodoform, dessen Ausbeute gegen 95"/, der theoretischen Menge erreicht. 3. Die Umwandlung von Aethylidenchlorid in Aethy- lidenjodid und von Aethylenchlorid in Aethylenjodid. Zu der Zeit als ich das Verhalten von Aethylidenchlo- rid zu Jodaluminium untersuchte (1874), war schon eine dem Aethylenjodid isomere Verbindung von der Formel C, H, J, bekannt und von Berthelot durch Ein- wirkung von HJ auf das Acetylen erhalten worden '); es lag also vor zu entscheiden, ob diese letztere mit dem aus Aethylidenchlorid erhaltenen Aethylidenjodid iden- tisch sei. Ueberdies bot die Vergleichung der Spaltungs- produete des Aethylidenjodids bei Einwirkung von schwacher weingeistiger Aetzkalilósung—mit Vinyljodid ein hohes Interesse: Semenow hat, wie bekannt, eine dem Vinyljodid isomere "Verbindung beschrieben °), die er bei Einwirkung von alcoholischem Aetzkali auf das Reactionsproduct von HJ auf Acetylen erhalten hatte. Die Resultate, zu denen ich gelangt bin, lassen sich folgendermaassen ausdrücken: das Aethylidenjodid ist aller Weahrscheinlichkeit nach mit dem aus zwei Mo- lekeln HJ und Acetylen entstandenem Additionsproducte identisch; die Verbindung C, H, J, welche aus Aethyli- denjodid erhalten wird, ist jedoch nichts Anderes als Vinyljodid. j Die Einwirkung von Jodaluminium auf Aethyliden- chlorid ist ebenso energisch wie auf Tetrachlorkohlenstoff. Um die Reaction zu mässigen, bediente ich mich einer gesättigten, auf 0° abgekühlten, Lösung von Jodalumi- *) Compt. rend. 61, 646. 1) Ann. Chem. Phys. (4) 9. 428. — 379 — nium in Schwefelkohlenstoff, zu der ich langsam Aethy- lidenchlorid zutröpfeln liess (auf je ein Molekel Jodaluminium 3 Mol. Aethylidenchlorid.). Nachdem das Gemenge eine Nacht sich sebst überlassen war, wurde die Flüssigkeit vom entstandenen Niederschlage abge- gossen, mit Wasser gewaschen, der Schwefelkohlenstoff im Wasserbade abdestillirt und die zurückgebliebene Flüssigkeit nach dem Trocknen der Destillation unter- worfen. Das durch Jod stark gefärbte Destillat wurde von Neuem gewaschen, über P,O. getrocknet und abermals destillirt. Der Siedepunkt des erhaltenen Pro- ductes liest bei 177—179, doch erleidet derselbe bei der Destillation eine theilweise Zersetzung, wesshalb er auch stets durch Jod gefärbt erscheint. Die Be- stimmung des Jodgehaltes vermittest des Natriumaethy- lates ergab folgende Resultate: 0,462 der Substanz gaben 0,767 Ag Joder 89,71°/, J 0,319 des Substanz gaben 0,527 Ag Joder 89,27°/, J Die Formel C, H,J, erfordert 90,07 "/, Das Aethylidenjodid ist eine Flüssigkeit, die nieht ohne Zersetzung bei 177— 179^ siedet, und einen süsslichen Geschmack besitzt; ihr Geruch erinnert an Methylenjodid; das specifische Gewicht bei 0° ist 2,84. Sie ist äusserst schwer löslich in Aleohol und erstarrt nicht im Kältege- misch von Schnee und Salz. Aethylidenjodid ist aller Wahrscheinlichkeit nach identisch mit dem aus zwei Molekülen HJ und einer Molekül C,H, entstehenden Additionsproducte, welches nach den Angaben von Berthelot ohne bedeutende Zersetzung bei 182° siedet und dessen specifisches Gewicht 2,8 beträgt. Die Aus- beute an Aethylidenjodid erreicht bis gegen 40°/ der theoretischen Menge. v a es — 380 — Bei gewöhnlicher Temperatur wirkt schwaches alco- holisches Aetzkali auf eine Lósung von Aethylidenjo- did in Alcohol nicht ein. Erwármt ınan dagegen das Gemisch auf 100°, so findet eine Reaction statt; es `° scheidet sich Jodkalium aus und entweichen geringe Mengen von Acetylen; die dabei übergehende Flüssig- keit enthält ausser Alcohol—Vinyljodid, welches leicht durch Hinzufügen von Wasser ausgeschieden werden kann. Aus 50 gr. Aethylidenjodid und 10 gr. Aetzkali, welches in 500 gr. 90°/,-tigen Alcohol gelöst war, wurden gegen 7 gr. eines bei 55—66° siedenden Pro- . ductes erhalten. Nach der zweiten Destillation erhielt ich daraus 5 gr. Vinyljodid, das bei 55'/,'—56° siedete, und 500 cb. cm. reinen Acetylens (vollständige Absorb- tion in der ammoniakalischen Lösung von Kupfer- chlorür unter Bildung des characteristischen Niederschla- ges.) Ausserdem waren gegen 11 gr. Aethylidenjodid unangegriffen geblieben. Somit beträgt bei der Bear- beitung von Aethylidenjodid mit alcoholischem Kali die Ausbeute an Vinyljodid ungefähr 20°/, der theore- tisch möglichen, während aus Aethylenjodid unter den- selben Umständen nur 5°, der theoretischen Menge von Vinyljodid sich erhalten lassen. Die Reinheit des so hergestellten Productes wird durch folgende Jod- bestimmungen erwiesen: 0,2255 gr. gaben 0,344 AgJ oder 82,19%, J 0,333 gr. gaben 0,507 AgJ oder 82,27%, J Die Formel C,H, J verlangt 82,46", J Die Jodbestimmungen wurden vermittelst Erhitzen mit Natriumalcoholat in zugeschmolzenen Róhren auf 150° (5—6 Stunden) ausgeführt. — 381 — Eine Vergleichung des von mir erhaltenen Productes mit Vinyljodid (Siedepunct 56°; 0481 gr. gaben 0,738 Ас] oder 82,18%), J), das aus Aethylenjodid darge- stellt war, ergab eine völlige Identität in allen Bezie- hungen. Das specifische Gewicht des Vinyljodides beider Darstellungen war bei 0'—2,08. Nach Angaben von Е. Kopp *) ist das specifische Gewicht des Vinyljodids—1,98, doch ist die Temperatur, bei der die Bestimmung vorge- nommen, nicht angegeben. Somit folgt aus meinen Versuchen, dass sowohl Ae- thylidenjodid als auch Aethylenjodid unter Einwirkung schwacher alcoholischer Kalilauge ein und dasselbe Product, das bei+-56° siedende Vinyljodid ergeben. Diese Resultate stehen im Widerspruche mit den Angaben von Semenow, welcher einen dem Vinyljodid isomeren Körper erhalten hatte, indem er das Product der Ein- wirkung von HJ auf Aetylen, dessen Identität mit Aethylidenjodid kaum angezweifelt werden kann, einer Zersetzung mittelst alcoholischer Kalilauge unterwarf. Nach der von mir angegebenen Methode erhielt Simp- son ^) das Aethylidenchlorjodid. Derselbe liess eine gesáttiete Lösung von Jodaluminium in Schwefelkoh- lenstoff zu Aethylidenchlorid, das mit einem gleichen Volum CS, verdünnt war, unter Luftabschluss und Abkühlung tropfenweise zufliessen (auf je ein Molekü! Jodaluminium 6 Mol. Aethylidenchlorid). Das Reactions- produet wurde durch Asbest filtrirt und der Schwe- felkohlenstoff im Wasserbade abdestillirt. Das so er- haltene Aethylidenchlorjodid wurde einer fractionirten Destillation unterworfen, um es von dem bei dieser 1) Compt. rend. 18, S. 871. 2) Bull. de la soc. chim. 1879 T. 31. S. 411. Referat aus Procee- dings of the Royal Society № 188, 1878. — 382 — Reaction ebenfalls entstehenden Aethylidenjodid zu trennen. Aethylidenchlorjodid siedet bei 117—119°, sein speci- fisches Gewicht bei 19° ist—2,054. Die Umwandlung von Aethylenchlorid in Aethylenjodid mittelst Jodaluminium verläuft unter gleichen Bedin- gungen wie die Darstellung von Aethylidenjodid. Zieht man die Leichtigkeit, mit der die Lösung von Joda- luminium in Schwefelkohlenstoff sich herstellen lässt, in Betracht, so kann man diese Gewinnungsweise von Aethylenjodid der gewöhnlichen vorziehen, da das: Aethylenchlorid leicht zugänglich ist. In anderen Chlorkohlenstoffen lässt sich das Chlor durch Jod unter Einwirkung von Jodaluminium nicht ersetzen. Auf C, Cl, und C, Cl, wirkt Jodaluminium selbst beim Erhitzen nicht ein. Aus C, Cl, und der Lösung von Jodaluminium in CS, entstehen: C,Cl,, Chlor- aluminium, Jod und ein amorpher, schwarzer Körper, der Kohlenstoff und Jod enthält und nicht näher un- tersucht worden ist. Die Reaction verläuft also theil- weise nach der Gleichung: 3 C,Cl,2-A1,7,—3 (,Cl, + ALCI,4-9 J,. Auf Trichlorhydrin wirkt Jodaluminium sehr energisch ein, doch selbst bei grosser Verdünnug mit Schwefelkohlenstoff und starker Abkühlung erhält man nur Jod, Allyljodid und Chloraluminium. Die Anwendbarkeit dieses Verfahrens bei anderen organischen Chlorderivaten ist eine beschränkte, da das Chloraluminium auf viele derselben sehr energisch unter Entwickelung von HCl einwirkt. Bisweilen kann dieser vorgebeugt werden, indem man, wie bei der Darstellung von Aethylidenjodid, Aethylenjodid und Jodoform in verdünnten Lösungen operirt. P | I CL AT e ER B^. a fos AY — 388 — Ueber die Substitution von Chlor durch Brom in organischen Verbindungen vermittelst des Bromaiuminiums. 1. Verwandlung der Chlorkohlenstoffe in Bromkohlen- stoffe. Die Chlorkohlenstoffe CCl‘, C,Cl*, C, Cl, lassen sich unter Einwirkung von Bromaluminium leicht in die entsprechenden Bromderivate umwandeln. Bromalumi- nium wirkt bei Weitem nicht so energisch wie Joda- luminium auf Tetrachlorkohlenstoff. Die Reaction fängt schon bei gewöhnlicher Temperatur an, geht aber nur langsam vor sich, weil das Bromaluminium sich mit einer in Tetrachlorkohlenstoff unlöslichen Schicht von Chloraluminium bedeckt. Erwärmt man aber das Gemenge in einem zugeschmolzenem Rohr auf 100? und schüttelt dasselbe alsdann, so vollzieht sich die Reaction augenblicklich. Das gebildete Chloraluminium menst sich innig mit Tetrabromkohlenstoff und das Ganze erscheint, bei einer wenig unter 100° liegenden Temperatur, alsfeste Masse, aus der Tetrabromkohlenstoff leicht ausgeschieden werden kann, indem man sie mit Wasser behandelt. Auf diese Weise erhielt ich bei halb- stiindigem Erhitzen im zugesehmolzenen Rohre eines Gemenges von 8, 8 gr. Al, Br, und 3, 8 gr. CCI, (Zeal Br, +9 C01,)—7, 28 gr. ОВ а. в. 88, 0. Tetrabromkohlenstoff, welches auf ein Filter gesammelt, mit Wasser ausgewaschen, zwischen Fliesspapier getro- cknet und geschmolzen wurde, wobei die letzten Spuren von Wasser auf der Oberfläche abscheiden. Bei län- serer Erhitzung nimmt die Ausbeute an Tetrabromkoh- lenstoff um Einiges zu. So wurde bei dreistündigem Erhitzen eines Gemenges von 18, 05 gr. Al, Br, und 7, 79 gr. CCl, auf 100'—15, 4 gr. CBr, erhalten, d.h. 92, 2°/, der theoretischen Menge. Vw LYT Tyr La EGRE ois Unter ähnlichen Bedingungen verwandeln sich— C, Cl, und C, Cl, in die entsprechenden Bromderivate. Uebrigens ist die Ausbeute weniger befriedigend, als bei der Umwandlung von CCI, in CBr,. Ich war bestrebt ein Verfahren zur Bereitung von Bromkohlenstoffen, bei dem eine vorläufige Herstellung von Bromaluminium sich umgehen liesse, aufzustellen, und versuchte daher auf Lösungen der Chloride in Brom mit Aluminium einzuwirken. Am Zweckmässigsten führt man die Reaction in einer grossen, dünnwan- digen Probirröhre, in die man ein Gemisch von CCI, und Brom (in geringem Ueberschus) bringt und allmäh- lich die berechnete Menge von Aluminium zufügt. Wenn auch die Aluminiumstücke, in Folge der hefti- sen Reaction mit Brom sich bis zum Glühen erhitzen und dann auf der Oberfläche der Flüssigkeit schwim- men, so kann man nichts destoweniger durch rechtzei- tiges Abkühlen des Gefässes mit Wasser oder vorsich- tiges Erwärmen beim Stocken der Reaction, den Verlauf der Umsetzung vollständig beherrschen. Es erscheint allerdings geboten zu Beginn der Operation nur kleine Stücke von Aluminium zu verwenden und neues Metall nicht einzutragen bevor die stürmische Reaction beendet ist. Der Bromkohlenstoff wird mit CS, ausgezogen, in welchem das Chloraluminium unlöslich ist, oder man zersetzt das Gemenge mit Wasser, sammelt den erhaltenen Bromkohlenstoff auf ein Filter und wäscht ihn mit Wasser aus, worauf er zwischen Fliess- papier getrocknet und durch Umkrystallisiren aus CS, gereinigt wird. Es ist bemerkenswerth, dass unter die- sen Bedingungen aus drei verschiedenen Chlorkohlen- stoffen, CCl,, C, Cl, und C, Cl,, immer ein und das- selbe Product—C, Br,—erhalten wird. — 385 — Ich lasse hier einige nähere Angaben, die diese Re- actionen betreffen, folgen. 1. Tetrachlorkohlenstoff, CCI,, reagirt mit Brom und Aluminium ungleich schwieriger als C, Cl, u C, Cl,. Es bilden sich harzige Producte und die Ausbeute an Bromkohlenstoff ist verhältnissmässig gering. Ich änderte vielfach die Bedingungen, unter denen die Re- action verläuft, doch gelang es mir nicht eine einiger- massen beträchtiche Menge eines anderen Bromkohlen- stoffs ausser C, Cr,, nachzuweisen. C, Br, unterschei- det sich so bedeutend, sowohl durch sein Verhalten beim Erhitzen, als auch seine geringe Löslichkeit in Alcohol von C, Br, und CBr,, dass es unmöglich mit den letzteren verwechselt werden kann. 2. Bei der Einwirkung von Brom und Aluminium auf C, Cl, bildet sich ebenfalls nur C, Br,, selbst in dem Falle, wenn das Brom in einer zur Umwandlung des ganzen C, Cl, in C, Br, nicht genügenden Menge angewandt wird. In diesem letzteren Falle bleibt ein Theil von C, Cl, unverändert, der andere aber setzt sich vollständig in C, Br, um. So zum Beispiel erhielt ich aus 12 gr. C, Cl, und 12 gr. Brom (C, Cl, 2-Br;) 8 gr. des Bromkohlenstoffs, der bei 180° noch nicht schmolz und sich schwer in Alcohol löste. Eine Brom- bestimmung ergab folgende Zahlen: 0,1005 gr. gaben 0,2246 Ag Br, oder 95, 13°/, Brom. Die Formel C, Br, verlangt 95, 25°/, Brom. Die Ausbeute an C, Br, steigt, wenn man eine zur Umsetzung des ganzen C, Cl, in C, Br, genügende Menge Brom verwendet. So zum Beispiel erhielt ich aus peer Cl, und 21 ог. Brom 11 er. C; Br und aus Ir © Cl und 13 er) Brom 9, 5, © ВЕ. .V. 2. 1886. 25 — 486 — 3. Mit Hülfe der obenerwähnten Reaction lässt sich auch C, Cl, in C, Br,; umsetzen. Aus 8 gr. C, CI, und 16 gr. Brom erhielt ich 10,5 gr. C, Br,, aus 20 gr. C, Cl, und 80 gr. Brom—30 gr. C, Br,. Die Eigen- schaften und die Zusammensetzung entsprechen thatsäch- lich der Formel C, Br,. 0,578 gr. Substanz gaben 1, 291 Ag Br oder 95,05"/, Brom. Als ich das soeben beschriebene Verfahren zur Darstellung von C, Br, vermittelbst Brom und Brom- aluminium auf die Gewinnung von Aethylidenbromid aus Aethylidenehlorid auszudehnen versuchte, stiess ich auf Ercheinungen, deren Eigenthümlichkeit ein eingehen-. deres Studium erforderlich machte. Ich machte näm- lich die Beobachtung, dass beim Eintragen von Alu- minium in ein Gemisch von Aethylidenchlorid mit Brom eine Entwickelung von HBr und НС] stattfindet. Die anfangs geringe Menge der sich entwickelnden Gase nimmt späterhin zu. Die Entwickelung von Brom- wasserstoff weist auf Substitution hin; da aber auch Chlorwasserstoff auftritt, so erschien der ganze Vor- sang weit complicirter. Es war also nothwendig die beobachteten Ercheinungen unter möglichst einfachen Bedingungen näher kennen zu lernen. Demzufolge mus- ste die Einwirkung von Brom und Bromaluminium auf chlorfreie Verbindungen studirt werden. Als solche wählte ich zunächst die aromatischen Kohlenwasser- stoffe, welche am leichtesten zugänglich sind und sich ohne Schwierigkeit in reinem Zustande erhalten lassen *). *) Ehe ich zur Beschreibung dieser Reactionen übergehe, will ich an dieser Stelle nochmals auf’ die Substitution von Chlor m - ein Veber die Einwirkung von Brom auf aromalische Kohlenwas- serstoffe in Gegenwart von Bromaluminiam. Selbst in Gegenwart von äusserst geringen Mengen Bromaluminium wirkt Brom ausserordentlich heftig auf die aromatischen Kohlenwasserstoffe unter Substitution ein. Die Einwirkung von Brom in Gegenwart von ge- ringen Mengen Bromaluminium ist von mir an folgen- den Kohlenwasserstoffen studirt worden: Benzol, Tolu- ol, Aethylbenzol, Isopropylbenzol, Isobutylbenzol und Cymol. Bei Ueberschuss von Brom spalten sich einige Kohlenwasserstoffe, indem das fette Radical in Ver- bindung mit Brom austritt. Ueberhaupt ist die Reaction eine überaus heftige; sorgfältige Abkühlung auf O° ist hier dringend nothwendig. Ist das Brom nicht im Ueberschuss und wird die Reaction so geführt, dass das Brom nur allmählig in den mit Bromaluminium versetzten aromatischen Kohlenwasserstoff eingetragen durch Brom in organischer Verbindungen zurückkommen. Wenn auch das Aethylidenbromid aus Aethylidenchlorid durch Einwir- kung von Brom u. Aluminium nicht erhalten werden konnte, so ässt sich doch ersteres nichts destoweniger aus Aethylidenchlo- rid darstellen, wenn man dasselbe auf eine Lösung von Brom- aluminium in CS, ähnlich wie bei der Darstellung von Aethyliden- jodid, einwirken lässt. Man löst Bromaluminium in 4—5 Theilen CS, und lässt zu dieser Lösung langsam unter Abüehlung Aethy- lidenchlorid zutröpfeln; es bildet sich alsdann in der Flüssigkeit ein Niederschlag von Chloraluminium und nach 4—5 Stunden ist die Reaction vollendet. Die Lösung des nun gebildeten Aetlyli- denbromid infSchwefelkohlenstoff wird mit Wasser ausgezogen und der fractionnirten Destillation unterworfen; die Ausbeute an Aethy- lidenbromid beträgt gegen 50°), des zur Reaction verwandten Ae- thylidenchlorides. Unter ähnlichen Bedingungen kann man Aethylen- bromid und aus Aethylenchlorid nnd Bromoform aus Chloroform dar- stellen. 25* — 388 — wird, so lassen sich leicht und schnell verschiedene Bromsubstitutionsproduete, je nach der Quantität des hinzugefügten Brom, erhalten. Da die Entscheidung der Frage, welehes Maximum bei der Substitution des Wasserstoffs durch Brom unter Beihülfe von Bromalu- minium erreicht werden kónnte, für mich ein besonderes Interesse bot, so untersuchte ich hauptsächlich die Einwirkung bei Ueberschuss von Brom. Die Bromirung des Benzols in Gegenwart von Brom- aluminium und bei Ueberschuss von Brom wurde von mir auf folgende Weise vorgenommen. In einem gros- - sen, dünnwandigen Probircylinder wurden gegen 20 gr. trockenen und chlorfreien *) Broms abgewogen. Alsdann wurde in das mit Eiswasser abgekühlte Brom ein Stückchen Aluminium (4—5 milligr.) hineingewor- fen. Die Reaction zwischen Brom und Aluminium fängt selten sogleich an, sondern erst nach Verlauf von zwei bis drei Minuten. Bisweilen bleibt die Reaction auch länger aus; ein schwaches Erwärmen genügt dann um sie sogleich hervorzurufen. Das Aluminiumstückchen schwimmt auf der Oberfläche herum und geräth ins *) Káufliches Brom enthält häufig ziemlich beträchtliche Men- zen Chlor und in denjenigen Fällen, wo die Trennung der Brom- derivate von Chlorderivaten eine umständliche zu werden ver- spricht (wie z. B. im vorliegenden Falle), ist es von höchster Wich- tigkeit für die Reaction chlorfreies Brom verwenden zu können. Die Reinigung des käuflichen Broms wird am leichtesten durch Bearbeitung desselben mit grossen Mengen Wasser erzielt. Die Analyse des auf solche Weise gereinigten Broms, das über Phos- phorpentoxyd getrocknet und destillirt wurde, ergab 99, 71°/, Brom; olches Brom wurde bei den vorliegenden Untersuchungen verwandt. Ich muss hier bemerken, dass das käufliche Brom sich nicht vor Chlor befreien lässt wenn man dasselbe über Bromkalium 2—8 Tage stehen läst und dann über Bromkalium destltlirt. — 989 — Glühen. Bei den geringen Mengen von Aluminium, die zu dieser Reaction nóthig, braucht man keine Explo- sion zu fürchten, übrigens kann man zu Brom auch fertiges Dromaluminium zusetzen, wobei dieselben Re- sultate erzielt werden. Zu dem nun Bromaluminium enthaltenden Brom liess ich alsdann, unter sorgfältiger Abkühlung mit Eiswasser, Benzol tropfenweise zuflies- sen, von dem gegen 60'/, —70"/, der nach der Gleichung: C, H,-- 6 Br, —C, Br,+6HBr erforderlichen Menge zur Reaction verwandt wurden. | Jeder Tropfen Benzol ruft eine äusserst heftige, von einem zischenden Geräusch begleitete Reaction her- vor, wobei grosse Mengen von HBr entweichen; der sanze Vorgang lässt sich mit Erfolg als Vorlesungs- versuch zur Demonstration des Bromirens benutzen. Man kann nicht behaupten, dass die Reaction gegen das Ende weniger energisch wird: so lange noch freies Brom vorhanden, reagirt jeder Tropfen Benzol auf die oben beschriebene Weise, selbst dann, wenn die ganze Masse diekflüssig wird und mit einem Glas- stabe umgerührt werden muss. Die Entwickelung von HBr hört auch dann nicht auf, wenn die ganze Quan- tität des Benzols schon zugefügt ist; nichts desto- weniger kann man, wenn man so gleich nach dem Hinzufügen der letzten Mengen von Benzol die Masse einer weiteren Bearbeitung unterwirft, C, Br, schon erhalten; doch steigt die Ausbeute, wenn man die Masse bei gewöhnlicher Temperatur vierundzwan- zig Stunden stehen lässt. Man kann das Reactions- product von dem anhängenden, überschüssigen Brom entweder durch Behandlung mit Aetznatronlösung oder Verjagen des Broms leicht trennen. In beiden Fällen wird eine weisse sehr schwer schmelzbare Substanz erhalten, welche ich im Mörser zu feinem — 390 — Pulver zerrieb, erst mit Wasser, dann mehrmals mit kochendem Spiritus behandelte und aus heissem Toluol umkrystallisirte. Die erhaltenen Krystalle wurden von Neuem mit Alkohol gewaschen, getrocknet, sublimirt und alsdann analysirt. 0,1848 Substanz gaben nach dem Glühen mit Aetzkalk 0,378 Ag Br d. h..87,:127^. Br; C,Br, enihált; 86, 9555 Br. Die untersuchte Verbindung ist folglich Perbromben- zol, C, Br,, das Gessner *) beim 150-stündigen Erhitzen von Benzol mit Brom und Jod auf 350°—400° in zuge- schmolzenen Róhren erhalten hatte. Die Bedeutung des Bromaluminium, als eines Hülfsmittels bei der Bromi- rung, im Vergleiche mit anderen Agenten wie z. B. dem Jod, ist am Besten aus der Zusammenstellung der Bedingungen, unter denen die beiden oben beschrie- benen Verfahren zum Ziele führen, zu ersehen. In dem einem Falle ist ein Erhitzen auf 350°—400° bei einer Zeitdauer von 150 Stunden erforderlich, in dem an- dern verläuft die Reaction in äusserst kurzer Zeit und unter Abkühlung. Perbrombenzol schmilzt bei einer Temperatur von über 315° und sublimirt in langen glänzenden Nadeln, die häufig sich in Gestalt eines Federbartes gruppiren. Es ist nahezu unlóslieh in kochendem Alcohol, ziem- lich schwer löslich in Benzol, Toluol und Chloroform- Läst man zu Benzol, dem eine geringe Menge von Bromaluminium zugesetztist, Brom tropfenweise zuflies- sen. so findet eine Reaction statt, die der oben be- *) Berl. Ber. 9. 1505. i — 391 — schriebenen an Heftigkeit nicht nachsteht; die Flüssig- keit entfärbt sieh sogleich, es entweicht eine grosse Menge von HBr und bildet sich eine Reihe von Brom- Substitutionsprodueten. 2. Die Bromirung von Toluol und Mesitylen lässt sich ebenfalls in der oben beschriebenen Weise ausfüh- ren. Die Reaction ist nicht minder energisch, doch lässt sich in diesen Kohlenwasserstoffen nicht aller Wasserstoff unter angeführten Bedingungen durch Brom ersetzen. Nimmt man Toluol und Brom im Ver- hältniss C, H,:8 Br,, Mesitylen und Brom im Verhält- niss C, H,, : 12 Br,, so bemerkt man, dass, nachdem alles Toluol, respective Mesitylen zu Brom zugesetzt ist, das Gemisch nicht vollständig erstarrt, wie es bei der Einwirkung von Benzol auf Brom der Tall ist; die Re- actionsmasse bleibt halbflüssig, verdünnt durch freies Brom. Besonders bleibt viel freies Brom nach der Reac- tion mit Mesitylen und weder beim Eintragen neuer Quanütüten von Bromaluminium noch beim Erwär- men des Gemisches gelang es eine weitere Substitution hervorzurufen. Das überschüssige Brom wurde abdestil- lirt, der feste Rückstand mit Natronlauge, Wasser und kochendem Alcohol successive gewaschen und aus heis- sem Benzol umkrystallisirt. Bei der Bromirung von Toluol auf obenangeführte Weise wurden, nach Umkrystallisiren aus Benzol, lange biegsame Nadeln erhalten; beim Erhitzen schmelzen sie u. sublimiren in Krystallen, die denen des Perbrom- benzols sehr ähnlich sind und ebenfalls in Gestalt eines Federbartes sich gruppiren. Ihr Schmelzpunct liest bei 282—283'. Eine Brombestimmung vermit- telst Aetzkalk ergab folgende Zahlen: * Mea 7389 ME "C ^ PST ЕО Lal eg Se 1. Das Product wurde zweimal aus Benzol umkry- stallisirt: 0,244 gr. gaben 0,471 Ag Br, d. В. 82, 137, Br. 2. Das Produet einer anderen Zubereitung wurde zweimal aus Benzol umkrystallisirt und dann sublimirt: 0,3045 gr. gaben 0,590 Ag Br, d. h, 82, 44°, Br. Gen Br, enthali B 4339 Br In letzter Zeit haben Nevile und Winter *) das Pentabromtoluol auf andere Weise erhalten, und zwar aus Diazoperbromid des Tetrabrommetatoluidins. Der von ihnen gefundene Schmelzpunct (283°—285°) stimmt mit dem von mir angegebenen überein. Das Bromsubstitutionsproduet des Mesitylens besass alle die Eigenschaften, die für Tribrommesitylen cha- racteristisch sind. Es krystallisirt in nicht grossen, aber sehr gut ausgebildeten durchsichtigen Prismen, die bei 223° schmelzen und bei 222'/,? erstarren. Nach den Angaben von Fittig und Storrer **) schmilzt das Tri- brommesitylen bei 224°. 3. Die Bromirung von Aethylbenzol nahm ich in srösserem Masstabe vor und benutzte zur Reaction einen Kolben mit einem Gasableitungsrohr; das Ae- thylbenzol wurde durch einen Hahntrichter zugegossen. Zu 100 gr. trockenen Broms, in dem 0,1 gr. Aluminium gelöst waren, wurden allmählig 9 gr. Aethylbenzol hinzugesetzt. Es entweicht hierbei HBr und die ganze Masse wird anfangs teigig, dann aber gegen das Ende der Reaction wieder flüssig. Der entweichende *) Berl. Berichte 1880 S. 976. **) Liebig's Ann. 147, 11. — 3939 — Bromwasserstoff reisst Spuren eines Oels mit sich, das am Boden eines zum Auffangen von HBr bestimmten Gefässes mit Wasser sich in sehr unbedeutender Menge sesammelt hatte. Das Product der, Einwirkung von Brom auf Aethylbenzol bleibt unter gegebenen Bedin- sungen, d. В. bei einigem Ueberschuss von Brom in dem letzteren gelöst. Diese Lösung wurde mit Was- ser destilirt. Es gingen 28 gr. Brom über, die, in Natronlauge gelöst, einen Tropfen Oel hinterliessen. Nimmt man au, dass bei der Bromirung aus C,H.. C,H., C,Br,C,H, entsteht, so müssen von 100 gr. Brom 68 gr. bei der Substitution von 9 gr. Aethylbenzol in die Reaction eintreten und somit 32 gr. frei bleiben; bei der Destillation wurden 28 gr. wiedererhalten. Der feste, trockene Rückstand (C,Br,.C,H,) betrug 39,3 gr. Laut Berechnung müssen 42,5 gr. erhalten werden. Dieser Rückstand ist sehr leicht löslich in Benzol und CS,, und scheidet sich aus diesen Lösungsmitteln in grossen Nadeln aus, löst sich nur schwer in Alco- hol und schmilzt bei 138°. Die an verschiedenen Proben desselben vorgenommenen Brombestimmungen ergaben folgende Resultate: 1) 0,2114 gr. Substanz gaben 0,3935 AgBr oder 79,24'/ Br. 2) 0,227 gr. Substanz gaben 0,4251 AgBr oder 19,69%, Br. 3) 0,2155 gr. Substanz gaben 0,4085 AgBı oder 80,65°/, Br. ОВ SUED enthält 79, 8427, Br Bemerkenswerth ist der gegen C,Br,CH,, C,Br, u. C;HBr° (260^) verhältnissmässig sehr niedrige Schmelz- punct (138°). Das geschmoizene C,Br’. C,H, sublimirt wt our. — 394 -- unzersetzt iu federartigen Krystallen, die denen von C,Br,CH, und C,Br, ähnlich sind. Im Vergleich mit den letzteren Verbindungen ist das Pentabromaethyl- benzol weit löslicher in Brom und Benzol. Wenn also Brom in Gegenwart von Bromalumi- nium unter ganz gleichen Bedingungen auf Benzol, Toluol, Mesitylen und Aethylbenzol einwirkt, so werden alle im aromatischen Radical befindlichen Wasserstoff- atome substituirt. Die höheren Substitutionsproduete der aromatischen Kohlenwasserstoffe besitzen sehr characteristische äus- sere Merkmale (Nadeln) und die Einwirkung des Broms in Gegenwart von Bromaluminium ist eine so rasche und energische, dass man diese Reaction füglich zum Nach- weise sebst geringer Mengen aromatischer Kohlen- wasserstoffe benutzen kann, wenn letztere mit Grenzkoh- lenwasserstoffen oder Kohlenwasserstoffen des Naphta vermengt sind. Wenn man in leicht flüchtigen Fractio- nen des amerikanischen oder kaukasischen Petroleums Bromaluminium auflöt und zu der Lösung langsam Brom zufliessen lässt, so erscheinen an den Wänden des Gefässes bald Nadeln der Bromsubstitutionsproducte. Aus 160 gr. des amerikanischen Petroleumaethers, der zwischen 70°—75° siedete, 60 gr. Bromaluminium und 20 gr. Brom wurden nach Verjagen des überschüssi- gen Petroleumaethers 4,5 gr. Nadelkrystalle, deren Schmelzpunet zwischen 170°—180° lag, erhalten. Da- von wurden 3,37 gr. einer weiteren Bromirung in Ge- genwart von Bromaluminium unterworfen. Das feste Reactionsproduct wurde mit Wasser gewaschen und dann getrocknet; sein Gewicht war—4,7 gr. Der Schmelzpunct lag bei 300—310°. Eine so hohe Schmelz- temperatur liess nicht daran zweifeln, dass das Product — 395 — zum grössten Theile aus C,Br, und einer geringen Bei- mengung von Pentabromtoluol bestand. (Schmelzpunct 282°). Die Bearbeitung des Productes mit Brom und Bromaluminium schloss die Mógliehkeit eines Vorhan- denseins von unvollständig bromirtem Benzol oder Toluol vollkommen aus: 0,236 gr. Substanz gaben 0,468 AgBr. oder 84,97?/ Br; C,Br, enthält aber 80,95, we Op Вт. (CH), 02,19% Dr. Es lässt sich aus dem obigen schliessen, dass bei Einwirkung von Brom auf eine Lösung von Bromalu- minium in den niedrig siedenden Theilen des Petroleum unvollständig bromirtes Benzol und Toluol sich bilden, Derivate, welche gleich den Perbromiden, in Nadeln krystallisiren. Die von den Bromsubstitutionsproducten abdestillirten Kohlenwasserstoffe enthielten noch eine seringe Menge von Nadelkrystallen in Lösung. Nach zweimaliger Destillation (unter Dephlegmation) hinter- liess die Flüssigkeit keine Krystalle beim Verdamp- fen; die Flüssigkeit wurde alsdann von Neuem mit Brom und Bromaluminium bearbeitet, ohne dass sich die oben erwähnten Krystalle bildeten. Die sehr leicht flüchtigen Theile des Bakinschen Gasolins von Dscha- keli lieferten bei gleicher Behandlung ebenfalls Nadel- krystalle; eine grosse Menge derselben erhielt ich aus. kaukasischem Petroleum, das bei 150° siedete. Die Bildung der Nadelkrystalle lässt sich leicht und in kürzester Zeit demonstriren, ohne dass man zur Destillationen schreitet; es lässt sich dabei -mit gerin- gen Mengen von Kohlenwasserstoffen arbeiten. Man bringt in einen Probireylinder 1—2 gr. Brom, trägt 0,01—0,015 gr. Aluminium ein und giesst, sobald die 17890 В Reaction zwischen Brom und Aluminium beendet, den betreffenden Kohlenwasserstoff zu. Die Reaction beginnt sogleich unter Entwiekelung von HBr. Ohne ihr Ende abzuwarten giesst man die mit Brom gefärbte Flüs- sigkeit auf ein Uhrglas und lässt sie verdampfen. Bald bilden sich Nadelkrystalle, die in den meisten Fällen ohne Lupe deutlich sichtbar sind. Um die Em- pfindlichkeit der Reaction zu prüfen, benutzte ich das nach Bearbeitung von Petroleum (mit Brom und Bro- maluminium) erhaltene Destillat, das, wie oben schon erwähnt, nach der Behandlung mit Brom und Brom- aluminium und nach Verdampfen keine Krystalle mehr hinterliess. Zu 1 e.c. dieses Destillates fügte ich 1 mer. Benzol zu und erhielt ein sehr deutliches, positives Re- sultat. Die hier beschriebene Methode ermöglicht also einen schnellen und sicheren Nachweis äusserst ge- ringer Mengen von aromatischen Kohlenwasserstoffen. 4. Einwirkung von Brom auf Cymol in Gegenwart von Bromaluminium. Lässt man Brom in Ueberschuss und in Gegenwart von Bromaluminium einwirken, so entstehen Pentabromtoluol und Isopropylbromid. Die Reaction verläuft bei O°, nach der Gleichung: Co H,+5 Br,—4 HBr+C,H, Br--C, H, Br, Bei dieser Reaction findet also schon bei niedriger Temperatur eine Spaltung des Molecüls statt. Das Cymol (aus Campher) wurde von Kahlbaum bezogen und fractionirt; zur Reaction wurde die zwi- schen 174—175? siedende Fraction verwendet. Um die bei dieser Reaction entstehenden flüchtigen Producte auffangen zu können, verfuhr ich folgendermassen. Ich beschickte einen grossen dünnwandigen Probircylin- ER gm N der oder Kolben, der mit Eiswasser auf O° abgekühlt wurde, etwa zum vierten Theil mit trockenem und rei- nem Brom, und trug nun zwei bis drei Aluminium- stückchen ein; nach beendeter Reaction wurde das Ge- fäss mit einem doppelt durchbohrten Propfen, der mit Gasleitungsrohr und Hahntrichter versehen war, ver- schlossen. Das Gasleitungsrohr wurde mit einer auf O^ abgekühlten Wulffschen Flasche, die etwas Wasser enthielt, derart verbunden, dass das Ende des Zulei- tungsrohres nicht bis zum Wasser reichte. An dem an- deren Tubulus der zweihalsigen Flasche wurde ein auf- recht stehender Kühler angebracht. Lässt man nun ver- mittelst des Hahnirichters das Cymol tropfenweise zu Brom zufliessen, so beginnt die Reaction sogieich; doch ist sie weniger energisch als bei Benzol und Toluol: es entweichen grosse Mengen HBr, welches einen Theil des entstehenden Propylbromids mit sich reisst. Das in der Wulffschen Flasche befindliche Wasser sättigt sich allmählich mit HBr, und das anfangs ausgeschie- dene Propylbromid löst sich nach Massgabe dieser Sättigung in der entstandenen Lösung wieder auf. In dem Probircylinder bildet sich eine feste Masse. Bei Ueberschuss von Brom entweicht das HBr selbst noch dann, wenn die ganze Menge des Cymols schon zuge- gossen ist. Nach Verlauf von 24 Stunden wurde der Inhalt des Probircylinders und der Wulffschen Flasche in einen Kolben gebracht, das überschüssige Brom vermittelst verdünnter Kalilauge entfernt und das Gemisch der Destillation unterworfen. Das mit den Wasserdämpfen übergegangene Oel war schwerer als Wasser; es wurde von den letzten Spuren von Brom vermittelst verdünnter Aetznatronlauge befreit, mit Wasser gewa- — 398 — schen und dann gewogen. Andrerseits wurde auch das Gewicht des im Kolben zurückgebliebenen festen Rückstandes, der mit Wasser gewaschen und getrock- net wurde, bestimmt. In dem einen Falle wurden zur Reaction 70 gr. Brom und 7 gr. Cymol genommen und 24, 8 gr. festen Rückstand und 4 gr. Oel erhal- ten; in einem anderen aus 60 gr. Brom und 8 gr. Cymol 27,5 gr. festen Rückstandes und 4,5 gr. Oel. Nimmt man an, dass die Reaction nach der von mir oben angegebenen Gleichung verlüuft, so müsste man aus 7 gr. Cymol—6, 4 gr. Propylbromid und 25,3 Penta- bromtoluol, aus 8 gr. Cymol—7,3 Propylbromid und 29 gr. Pentabromtoluol erhalten. Wenn man in Betracht zieht, dass beim Arbeiten mit einer so flüchtigen Sub- stanz wie Propylbromid Verluste unvermeidlich sind, so kann man schon aus den obigen Daten den Schluss ziehen, dass die Reaction in dem von mir angegebe- nen Sinne verläuft. Die Untersuchung des festen Rück- standes sowie des Oeles bestätigte vollkommen diese Schlussfolgerung. Der feste Rückstand wurde aus Ben- zol umkrystallisirt und die erhaltenen Krystalle subli- mirt. Der Schmelzpunct der sublimirten Substanz, wie auch der aus Benzol umkrystallisirten, lag bei 282°— 283°; das erhaltene Reactionsproduct besass also den gleichen Schmelzpunct, wie das Pentabromtoluol, mit dem es auch bezüglich der Krystallform die grösste Aehnlichkeit zeigte. Eine Brombestimmung (vermittelst Calciumoxyd) führte zu folgendem Resultate: 0,1775 gr. Substanz gaben 0,3455 Ag Br oder 82, 81%, Br. C,H, Br, enthält 9822 19 Br Das erhaltene Product war also wirklich Pentabrom- toluol. — 399 — Das Oel wurde über Phosphorpentoxyd getrocknet und der Destillation unterworfen; es fing bei 609 an zu sieden und bis 67? blieben nur einige Tropfen zurück. Nach wiederholter Destillation stellte es sich heraus, das mindestens °/,, des Productes bei 60°—63° über- gingen. Eine Brombestimmung nach Carius ergab fol- sende Zahlen: 1. 0,112 gr. Substanz gaben 0,173 AgBr oder 65, 72°/, Br 2. 0.1235 gr. Substanz gaben 0,1895 AgBr d.h.65,28"/, Br der Formel C, H, Br entsprechen 65, 04°/, Br. Somit ist das Oel-Isopropylbromid. Die Thatsache, dass aus Cymol sich Isopropylbromid bildet, lässt sich da- durch erklären, dass das zur Reaction verwendete Cymol Isopropyltoluol war und dass unter Einwirkung von Brom und Bromaluminium eine Spaltung des Iso- propyltoluols in Isopropylbromid und Bromtoluol statt- fand. Diese Auslegung der Reaction ist allerdings die unmittelbarste; doch lässt sich letztere auch anders interpretiren. Man kann nämlich voraussetzen, dass sich Propylen bildet, welches mit HBr sich zu Isopropylbromid vereinigt: LC, H,,+Br,—C, H, Br,-+5 HBr+-C, H, II. C, H,--5 HBr=C, Н. Br--4 HBr. Es ist augenscheinlich, dass nach der letzteren Betrachtungsweise die Bildung von Isopropylbromid auch aus normalem Propyltoluol stattfinden kann. Die Entstehung von Propylen beim Erhitzen von Penta- ehlorthymol *), wie auch beim Erhitzen des Thymols *) Lallemand. Liebig’s Ann. 101, 123; 102, 122. 0 sebst mit P,O, *) beweisen hinlänglieh, dass sehr nahe zu Cymol stehende Verbindungen unter Bildung von Propylen zerfallen können. Diese Spaltungen voll- ziehen sich übrigens nur beim Erhitzen, währen“ die Bildung von Isopropylbromid aus Cymol und Brom (in Gegenwart von Bromaluminium) bei O° glatt vor sich geht. Bemerkenswert ist auch der Umstand, dass bei dieser Reaction sich kein Propylenbromid bildet, wenngleich Brom im Ueberschuss vorhanden ist. Kekulé und Schroetter (Berl. Ber. 72, 2279) geben folgende Erklärung für die Bildung von Isopropylbro- mid aus Cymol. Sie fanden, dass normales Propylbro- mid bei längerem Sieden mit Bromaluminium sich in Isopropylbromid verwandelt. Sich darauf stützend, behaupten sie, das Cymol, in welchem offenbar Normal- propyl enthalten ist, spalte zunächst Propylbromid ab, dieses aber gehe direct durch Vermittlung des Broma- luminiums in Isopropylbromid über. Den Process der Umwandlung von Propylbromid in Isopropylbromid erklären sie, indem sie annehmen, dass das gebildete Propylbromid m HBr und Propylen zerfällt, welch letzteres mit HBr sich zu Isopropylbromid vereinigt **). *) Engelhard und A. Latschinow, Journal der russ. chem. Ge- sellsch. 1869 p. 217. **) Propylbromid verwandelt sich in Isopropylbromid nicht nur beim Kochen mit Bromaluminium, sondern auch ohne jegliches Erhitzen, selbst in Gegenwart von geringen Mengen des Bromalu- miniums (Journal der russ. chem. Gesellsch, 1883 p. 61. und Ber. 16 958). Da ich das Cymol tropfenweise zu Brom zufliessen liess, so konnte das Bromaluminium zeitweise wohl frei werden und somit ist auch die Móglichkeit einer Umwandlung von Propylbromid in Isopropylbromid unter dem Einflusse von Bromaluminium nicht ausgeschlossen (Berl. Ber. 22, 694). Bromaluminium muss nämlich dann frei werden, wenn das Cymol- in zu seiner Bindung nicht hinreichender Menge vorhanden ist. N 5) Die Einwirkung von Brom auf Isopropylbenzol in Gegenwart von Bromaluminium. Um für die beschriebene Spaltung des Cymols Analogien zu finden, beschloss ich unter ähnlichen Bedingungen das Verhalten des Propylbenzols und Isopropylbenzols, die ich nach Friedel und Krafts aus Benzol u. Propylbromid respect. Isopropyl- bromid herzustellen gedachte, zu studiren. Doch erwies es sich, dass in beiden Fällen ein und derselbe Kohlen- wasserstoff entsteht, der nach dem Siedepuncte (151°) als Isopropylbenzol erkannt wurde *). Ich lasse hier einige Einzelnheiten, die Darstellung dieses Kohlenwas- serstoffes betreffend, folgen. Träst man in ein Gemenge von einem Molecül Benzol und einem Molecül Propyl- bromid oder Isopropylbromid etwas Bromaluminium ein, so beginnt sogleich die Entwickelung von HBr und die Reaction geht ruhig von Statten. Es bilden sich bald zwei Schichten, von denen die untere dun- kel gefärbt erscheint und Bromaluminium enthält; ihr Volum hänst von der zur Reaction genom- menen Quantität von Bromaluminium ab, die hier verhältnissmässig grösser sein muss als bei. der Bro- *) Kekul& und Schroetter (loc. cit. meinen, dass auch in diesem Falle der Grund, warum aus dem Bromid des primären Propyl alcohols Isopropylbenzol entsteht, in der Einwirkung von Bromaluminium auf das Bromid liege; doch, bei der in Frage stehenden Reaction, ist das gesammte Bromaluminium von Anfang bis zum Ende der Um- setzung an die aromatischen Kohlenwasserstoffe gebunden; es wur- den daher von mir besondere Versuche angestellt, um zu entschei- den, ob das primäre Bromid unter den Reactionsbedingungen, oder überhaupt in Gegenwart von an aromatische Kohlenwasser- stoffe gebundenem Bromaluminium in das secundäre übergehe, wobei sich herausgestellt hat, dass eine Umwandlung unter den oben angeführten Bedingungen nicht stattfindet. (Journal der russ. chem. Gesellsch 1838, p. 61 und Berl. Ber. 16, 958). We 2 1886. 26 ^M oU CN TM UOS gE REA De PEU RENTE RT WAT x M AA TURNUN VERE RE EN oet DANS ESC, — 402 — mirung nach meinem Verfahren. Um eine grössere Ausbeute an Isopropylbenzol in Beziehung auf das Bro- mid zu erzielen, ist es von Vortheil ein grössere Menge Benzol zu nehmen, als nach der Berechnung nöthig; es bilden sich nämlich stets Nebenproducte, die von einer weiteren Substitution des Wasserstoffs im Benzol durch Isopropyl herrühren und deren Menge um so ge- ringer wird, je mehr Benzol man zur Reaction verwen- det. Was die Ausbeute anbetrifft, so lasse ich hier folgende Angaben Platz finden. Aus 60 gr. normalen Propylbromid (Siedep. 71°) und 80 gr. Benzol erhielt ich 20 gr. Kohlenwasserstoff, der constant bei 151° sie- dete. Aehnliche Resultate werden erzielt, wenn man Benzol und Isopropylbromid zur Reaction verwendet, wobei man, wie schon oben erwähnt, stets denselben, bei 151° siedenden Kohlenwasserstoff erhält. Lässt man Isopropylbenzol tropfenweise zu Brom, das etwas Bromaluminium gelöst enthält und im Ueber- schusse genommen ist, zufliessen, so vollzieht sich eine Spaltung des Isopropylbenzols als Spaltungsproducte re- sultiren: ein nach der Destillation zurückbleibender fe- ster Rückstand und ein flüchtiges, mit Wasserdämpfen übergehendes Oel. Der feste Rückstand wurde vermit- telst Natronlauge von überschüssigem Brom befreit, successive mit Wasser, Alcohol und Benzol ausgezogen und aus Benzol umkrystallisirt. Die Bestimmung des Schmelzpunctes und die Analyse der erhaltenen nadel- formigen Krystalle ergaben übereinstimmend, dass die untersuchte Substanz Hexabrombenzol C,Br, war. 0,2129 gr. Substanz gaben nach dem Glühen mit Kalk 0,435 AgBr oder 86,49"/, Br. 0,282 gr. Substanz einer anderen Zubereitung gaben 0,573 AgBr oder 86,39%, Br. C,Br, enthält 86,95°/, Brom. И Ау gh N — 403 — Das flüchtige Oel wurde der Destillation unterwor- fen, wobei es sich heraustellte, dass es aus einem Ge- menge verschiedener Reactionsproducte bestand. Nur ein sehr geringer Theil sing bis 100° über, der gröss- te siedete von 100° bis 220° und bestand aus höheren Bromsubstitutionsproducten des Isopropylbromids. Die an verschiedenen Fractionen vorgenommenen Brombestim- mungen ergaben, dass der procentische Inhalt an Brom der bis 100° siedenden Antheile dem des Propylbro- mids entspricht; die zwiehen 215—220" übergehenden Fractionen enthalten dagegen 85,2°, Brom und kom- men demnach dem Tribromhydrin sehr nahe, welches 85,4°/, Brom enthält. Ich will hier nur noch bemer- ken, dass nach meinen Beobachtungen, die weiter unten angeführt werden sollen, Brom in Gegenwart von Bromaluminium sehr energisch auf viele Chloride und Bromide bei O" einwirktt. Was die Frage anbetrifft, wa- rum bei der Spaltung des Cymols Isopropylbromid als Hauptproduct auftritt und nicht seine weiteren Brom-. substitutionsproducte, wie es bei dem Isopropylbenzol der Fallist, so findet sie wohl eine Beantwortung in der ungleiehen Schnelligkeit, mit welcher das Cymol einerseits und das Isopropylbenzol andrerseits ihr Ma- ximum der Substitution durch Brom in Gegenwart von Al,Br, erreichen. Wenn jeder Kohlenwasserstofftropfen, der mit Brom in Berührung kommt, sogleich und voll- ständig bromirt wird, ohne sich vorerst in der Masse des Broms zu vertheilen, so findet eine örtliche Tem- peraturerhöhung statt und es entwickeln sich plötz- lich aus einem beschränkten Reactionskreise grosse Men- sen von HBr, beides Umstände, die eine rasche Ent- fernung des flüchtigen Productes aus dem Wirkungs- kreise des Broms (und Bromaluminiums) bedingen, so 26° — bi — dass man nach Beendigung der Reaction bei Cymol die Hauptmenge des Isopropylbromids in dem zum Auffan- gen von HBr bestimmten Wasser vorfindet, während bei Isopropylbenzol nur sehr geringe Quantitäten über- gehen. Aendert man übrigens die Reactionsbedingungen, unter denen die Bromirung des Isopropylbenzols stattfindet, so lässt sich das Vorhandensein des Isopropylbromids unter den flüchtigen Reactionsproducten ohne Weiteres nachweisen. Um dieses zu erreichen, muss man bei der Bromirung des Isopropylbenzols einen Ueberschuss von Brom vermeiden; ich liess zu dem Zweck zu dem Kohlenwasserstoff, der etwas Bromaluminium gelöst enthielt, unter Abkühlung Brom tropfenweise zufliessen, dessen Menge sich nach folgender Reactionsgleichung berechnete: C, H,.C, H, +6 Br, —C, Вт, С, H, Br+5 HBr: Auf diese Weise erhielt ich aus 15 gr. Kohlenwas- serstoff 5 or. des zwischen 60—63° siedenden Oeles. Die nach Carius vorgenommenen Brombestimmungen ergaben folgende Resultate: 0,1445 gr. Substanz gaben 0,221 Ag Br oder 65,07°/, Br 0,1855 gr. Substanz gaben 0,284 Ag Br oder 65,14°/, Br C, H, Br enthält 65,04°/, Br. Somit zerfällt Isopropylbenzol unter Einwirkung von Brom und in Gegenwart von Bromaluminium unter Ab- spaltung von Isopropylbromid oder, bei Ueberschuss von Brom, seiner weiteren Substitutionsproduete. Auf ana- loge Weise und unter gleichen Bedingungen spaltet sich auch Isobutylbenzol unter Bildung von Hexabrom- eo, ce benzol (0,2025 gr. des festen Rückstandes, der nach der Reaction zwischen Isobutylbenzol und Brom und der darauf folgenden, oben beschrieben Bearbeitung zurückgeblieben war, gaben 0,4135 gr. Ag Br oder 86, 80°,, Br; C, Br, enthält 86, 95%, Br.) Aus dem oben Gesagten lässt sich also der Schluss ziehen, dass bei Einwirkung von Brom auf die Homologe des Benzols in Gegenwart von Bromaluminium Methyl und Aethyl nicht abgespalten werden, wohl aber die Radicale: Isopro- pyi, Isobutyl und wahrscheinlich auch die zusammen- gesetzteren. Ueber die Verbindungen der aromatischer Kohlenwasserstoffe mit Chlor-und Bremaluminium. Einige Wochen nach der Publication meiner ersten Resultate, die ich beim Studium der Einwirkung von Brom u. Bromaluminium auf aromatische Kohlenwas- serstoffe erzielt hatte, erschienen die Arbeiten von Friedel und Krafts über Reactionen in Gegenwart von Chlor- aluminium, die so allgemein bekannt sid, dassich hier nicht näher auf sie einzugehen brauche. Aus dieser in der «Revue scientifique» (1878 p. 820) erschienenen Ar- beit ist zu ersehen, dass die Autoren, welche ein Chlo- rid naeh meinem Verfahren (d. h. unter Einwirkung von lodaluminium) in das entsprechende Jodid überführen wollten, und dabei statt des fertigen Iodaluminium, Alu- minium und Jod zur Reaction anwandten eine reichliche Entwickelung von Cl wahrnahmen. Sie untersuchten darauf die Einwirkung von Aluminium auf Amylchlo- rid, wobei es sich heraustellte, dass, neben Chlorwas- serstoff Chloraluminium und Kohlenwasserstoffe entste- hen. Diese ersten von Fridel und Krafts gewonnenen — 106 — Resultate sind, wie man leicht einsehen kann, ähnlich denjenigen, die ich beim Studium der Einwirkung von Brom und Bromaluminium auf Aethylidenchlorid erzielt hatte und die mich bewogen die Einwirkung von Brom und Bromalumininm auf Benzol in den Kreis meiner Untersuchungen zu ziehen. Doch hatten Friedel und Krafts die Möglichkeit den Vorgang in einfacherer Gestalt als ich zu studiren. Sie nahmen zur Reaction ein organisches Chlorid, Aluminium und Jod, ich da- gegen liess Brom und Aluminium auf das Chlorid (Ae- thylidenchlorid) einwirken. Während in dem ersten Falle das Jod ohne Einwirkung blieb und ganz und gar von der Reaction mit der organischen Substanz ausgeschlossen war, trat in meinem Falle die Sub- stitution durch Brom in der Vordergrund, Eben diese Reaction veranlasste mich das Studium der Einwirkung von Brom und Bromaluminium auf Benzol und seine Homologe aufzunehmen. Friedel und Krafts hielten es ebenfalls für nöthig die Spaltung von Amylehlorid, unter Einwirkung von Chloraluminium und in Gegen- wart von Benzol zu verfolgen und kaum ein Monat nachdem ich dargethan hatte, dass das Benzol und seine Homologe in Gegenwart von Bromaluminium durch Brom sehr leicht substituirt werden, zeigten Friedel und Krafts, dass der Benzolwasserstoff sehr leicht durch Fettradicale aus den entsprechenden Chlo- riden substituirt werden kann, wenn man letztere in Ge- senwart von Chloraluminium auf Benzol einwirken lässt. Es liegt klar auf der Hand, dass wir, unabhängig von einander, Reactionen einer und derselben Categorie stu- dirt hatten, deren Aufklärung grosses Interresse bot. Thatsächlich sind diese Reactionen höchst interressant durch den katalytischen Character, der ihnen zu — 107 — Grunde liegt: geringe Mengen von Chlor-oder Broma- luminium genügen um grosse Wirkungen hervorzuru- fen. Natürlicherweise haben Friedel und Krafts einer- seits und ich andereseits diese eigenthümlichen Reactionen aufzuklären gestrebt und sind zu verschiedenen An- sichten über das Wesen und die Ursachen der in Rede stehenden Reactionen gelangt. Friedel und Krafts nehmen an, dass in dem ersten Stadium der Reaction, aus dem gegebenen aromatischen Kohlenwasserstoff, z. B. Benzol und Chloraluminium eine besondere metallorganische Verbindung C, H,. Al, Cl, entstehe. Auf diese Verbindung wirken alsdann orga- nische und anorganische Haloidverbindungen ein, wie auch Anhydride, Sauerstoff und sonstige andere Körper, die nach den Untersuchungen von Friedel und Krafts *) die Fähigkeit besitzen mit Benzolin Gegenwart von Chloraluminium zu reaeiren. So Z, B. drücken Friedel und Krafts die Reaction zwischen Mehylchlorid und Benzol durch folgende Gleichuug aus: C, H,. Al, Cl, + CH,CI = Cl, H,. CH, + Alz Cl, Das regenerirte Chloraluminium reagirt von Neuem mit Benzol unter Bildung der Verbindung: C, H,. Al, CL, welche ihrerseits wieder von Methylchlorid angegriffen wird und s. w. Die Einwirkung der Kohlensäure auf Benzol lässt sich durch die Gleichung ausdrücken: СН. АСТ ,00,— CH, C0, ALICE und darauf: C, H,.C0, Al,C1,-+6H, 04- AI, (H0), + 5HCI+C, H,.C0,H. *) C. В. 84, pag. 1392; 85, p. 74, 86, p. 884; 86, p. 1368; Revue Scientifique 1878 p. 820. — 408 — Lässt man in Gegenwart von Chloraluminium auf Benzol Luft einwirken so bildet sich die Verbindung: C, H,. 0. Al, Cl, welche, mit Wasser bearbeitet, Phenol giebt und s. w. Die von mir oben beschriebenen Reactionen, in denen die aromatischen Kohlenwasserstoffe durch Brom sub- stituirt werden, erklärt Friedel *) ebenfalls mit Hülfe dieser Hypothese. Somit entsteht im ersten Moment der Reaction, nach Friedel’s Voraussetzung, aus Al, Br, und C, H,—Al,—Br,. C, H,, auf welche Verbindung alsdann Brom unter Bildung von C, H, Br und Al, Br, einwirkt. Doch haben Friedel und Krafts keine factische Daten bezüglich der Existenz einer Verbindung C, H,. Al, B, geliefert, wührend meine Untersuchungen mich zur Entdeckung von Verbindungen des Chlor-und Bromalu- miniums mit den aromatischen Kohlenwasserstoffen geführt haben; in diesen Verbindungen haben die be- treffenden Kohlenwasserstoffe ihre Eigenschaften durch- aus geändert und, wie directe Versuche zeigen, die Fähigkeit erlangt in die besprochenen Reactionen ein- zugehen. Das meinen Anschauungen zu Grunde liegende Princip besteht darin, dass jede chemische Verbindung andere Eigenschaften besitzt, als ihre Componenten. Die zur Bildung dieser Verbindungen erforderlichen Bedingungen sind bei den in Frage stehenden Reactio- nen stets vorhanden. Bis jetzt habe ich die Verbindun- gen des Benzols, Toluols und Cymols mit Chlor-und Bromaluminium einem näheren Studium unterzogen. Da ich zuerst das Verhalten des Toluols zu Bromalu- minium untersucht und an dieser Reaction auch die *) Revue Scientifique 1878 p. 824. | = Tg. ie Darstellungsmethoden der'oben erwähnen Verbindun- gen ausgearbeitet hatte, so beginne ich auch demzufolge mit der Beschreibung dieser Verbindung 1. Bie Verbindungen des Toluols mit Bromaluminium. Giesst man in ein enges, einerseits zugeschmolzenes Rohr flüssiges Bromaluminium, so dass es beim Erstar- ren an den Wänden des Rohres sich vertheilt und darauf in dasselbe nicht besonders sorgfältig getrockne- tes Toluol, so lassen sich folgende Erscheinungen beo- baehten. An den Berührungstellen des Toluols mit Bromaluminium bilden sich dunkelroth gefärbte Trop- fen, die mit der übrigen Masse des Toluols sich nicht mischen und bald am Boden des Rohres sich ansam- meln. Inzwischen verschwindet allmáhlig das sich auflösende Bromaluminium und schliesslich bilden sich in dem Rohre zwei scharf abgegrenzte Schichten von Flüssigkeiten, die sich nicht mischen. Nimmt man auf eine und dieselbe Quantität Brom- aluminium sehr verschiedene Mengen Toluol, so ändert sich entsprechend auch die Zusammensetzung der obe- ren Schicht, während die der unteren stets gleich bleibt und der Formel Al Br,. 3C, H, entspricht. Um diese untere Schicht untersuchen zu können, verfuhr ich folgendermassen. Ich benutzte je nach der Menge des zu verarbeitenden Toluols Glasröhren von verschie- dener Grösse, deren unteres Ende in ein Capillarrohr ausgezogen und darauf zugeschmolzen wurde, während das andere, obere offen blieb; durch das Capillarrohr wurde später die untere Schicht abgelassen. Die auf solche Weise vorbereiteten Röhren wurden tarirt und mit geschmolzenem Bromaluminium in der Weise be- — 419 — schikt, dass es sich längs den Wänden vertheilte, wobei das untere Ende, in welchem späterhin die un- tere Schicht sich ansammeln sollte, von Bromaluminium frei blieb. Nun wurde das Rohr gut verschlossen, von Neuem gewogen, um das Gewicht des zur Reaction genommenen Bromaluminiums zu bestimmen und dann mit einer gewogenen Menge Toluol beschickt. Nach einiger Zeit sammelte sich die untere Schicht am aus- gezogenen Ende des Rohres, worauf ich das letztere öffnete, die untere, durch das Capillar tropfenweise abfliessende Schicht in ein gewogenes Röhrchen auf fing und sie der Analyse unterwarf, d.h. ich bestimmte die, nach Zersetzung des Productes mit Wasser, erhal- tenen Mengen HBr und AI,O, *). 1. (Al, Br, und 10C, H,). Genommen: 2,11 gr. Al, Br, und 3,63 gr. C, H,. In 0,2283 gr. der unteren Schicht wurden 0,1021 gr. Br, d. В. 44, 72°/ und 0,021 gr. Al, О, 4. h. 4, 91%, Aluminium gefunden. 2. (Al, Br,--20 C, H,) Genommen: 1,9 gr. Al, Br, und 6,5 gr. С. H,. In 0,9815 gr. der unteren Schicht wurden 0,1684 gr. 4. В. 44,14%, Br und 0,0375 gr. АТ, О, 4. h. 5,25%, Aluminium gefunden. 3. (Al, Br,+40 C, H,) Genommen: 1,17 gr. Al, Br, und 8,81 gr. C. H,. In 0,333 gr. der unteren Schicht *) Bei der Untersuchung der aus Toluol und Benzol einerseits und Bromaluminium andrerseits entstehenden Verbindungen wurde die Mehrzahl der Bestimmungen des Broms und des Aluminiums auf folgende Weise ausgeführt. Nach der Bearbeitung der Verbin- dung mit Wasser wurde die vom Kohlenwasserstoff abfiltrirte Ló- sung (letzteren zog ich mehrmas mit Wasser aus) auf ein bestimmtes Volum durch Zusatz von Wasser gebracht; in dem einen Theile dieser Lósung bestimmte ich HBr durch Titriren nach der Methode von Volhard, in dem anderen—Aluminiumoxyd vermittelst des Natriumhyposulfites. ? ne Sn wurden 0,1463 gr., d. В. 43,92%, Br und 0,0315 Al, O, 4. В. 5,05°/, Aluminium gefunden. | 4. (Al, Вт, 100 С, H,) Genommen: 0,82 gr. Al, Br, und 14, 12 gr. C, H,. In 0,2326 gr. der unteren Sesicht wurden 0,1043 gr. 4. В. 44,86°/, Br. gefunden. Die Verbindung AlBr,. 3 C, H, enthält 44,15%, Br und 5,05°/, Aluminium. Somit bleibt die Zusammensetzung der unteren Schicht eine gleiche, wenn auch die zur Reaction genommenen Mengen von Toluol und Bromaluminium wechseln. Was die Zusammensetzung der oberen Schicht an- betrifft, so war dieselbe, wie es auch nach den Analysen der unteren zu erwarten stand, eine sehr verschiedene je nach den Umständen. Die Untersuchung dieser obe- ren Schicht bot grosse Schwierigkeiten—bei dem gering- sten Zutritt von Feuchtigkeit änderte sich die Zusam- mensetzung derselben und es schieden neue Mengen der unteren Schicht aus. In der Voraussetzung, dass diese Erscheinung von der Einwirkung des HBr herrühre, untersuchte ich das Verhalten dieses Gases zu der ‘oberen Schicht, d. В. zu der Lösung von Bromalumini- um in Toluol. Beim Durchleiten von trockenem HBr *) *) HBr lässt sich sehr bequem mit Hülfe des käuflichen Anthra- cens herstellen; das Brom wird vermittelst eines Hahntrichters zugegossen, die Reaction geht ohne jegliches Erwärmen vor sich. Um überschüssiges Brom zu entfernen, leitet man den HBr durch ein mit reinem Anthracen gefülltes Rohr; die letzten Spurer von Feuchtigkeit entfernt man vermittelst P, O,. Der so erhaltene HBr ist vollständig rein. Diese Darstellungsweise lässt sich in allen Fällen wo man nicht allzu grosse Mengen HBr braucht, mit Vortheil anwenden. Um das Anthracen möglichst auszunutzen, muss man in den Reactionskolben einige Aluminiumstückchen hinein- werfen. — 412 — durch die obere Schicht, erwärmt sich letztere merk- lieh und es scheiden sich reichliche Mengen der unteren aus. Auf diese Weise lässt sich das Bromaluminium fast vollständig aus der Lösung in Toluol als ACBr, 3 C, H, ausscheiden, wozu sehr unbedeutende Quantitäten von HBr ausreichen. Ich führe hier einige diesen Gegenstand betreffende Daten an. Zu 2,4 gr. Al,Br, wurden 8,26 gr. Toluol zugegossen (Al, Br,+20C. Н.). Die untere Schicht wurde durch das Capillarrohr abgelassen und das Rohr gewogen; auf diese Weise ermittelte ich das Gewicht der obe- ren Schicht, in welche ich nun einige Bläschen HBr einleitete, der über Р.О. getrocknet war. Es bildete sich eine bedeutende Menge der nnteren Schicht. Di- recte Wägung ergab, dass bei einer Absorbtion von 0.01 gr. HBr 1,089 gr. der unteren Schicht sich gebil- det hatten. Sie enthielt 45,47 Brom und 4,67°/, Alu- minium, und hatte also dieselbe Zusammensetzung, wie die unmittelbar aus Bromaluminium und Toluol er- haltene. Somit scheidet Bromwasserstoff aus der Lö- sung von Bromaluminium in Toluol eine Verbindung AlBr,. 3 C, H,aus. Die Bildung dieser Verbindung aus Bromaluminium und Toluol ohne directe Einwirkung von HBr lässt sich dadurch erklären, dass letzterer in Folge der Berührung. mit feuchter Luft aus Bromalu- minium entstanden sein kann. Ich will damit durchaus nicht gesagt haben, dass die Verbindung AlBr,. 3 С.Н, in geringen Mengen durch directe Vereinigung des Brom- aluminiums mit Toluol, in Abwesenheit von HBr sich nicht bilden kann; beim Arbeiten mit einem so begierig Wasser anziehenden Körper, wie Bromaluminium, kann man jedoch niemals von der vollständigen Abwesen- heit des HBr überzeugt sein und alles oben Gesagte — 413 — lässt sich dahin zusammenfassen, dass die Bildung der unteren Schicht bisher nur in Gegenwart von HBr beo- bachtet worden ist. Ich willhier nur noch bemerken, dass die Menge der beim Lösen von Al, Br, in Toluol entstehenden unteren Schicht in directer Beziehung zu dem Feuchtigkeitsgehalte der angewandten Materialien steht. Wenn man bei der Bereitung des Bromalumini- ums den Zutritt der Feuchtigkeit so sorgfältig, wie nur möglich, vermeidet und über P, О; getrocknetes, frisch destillirtes Toluol verwendet, so erhält man nur sehr unbedeutende Mengen der unteren Schicht; sobald man aber durch diese Lösung HBr durchleitet, so schei- det sich die genannte Verbindung sogleich und in reich- licher Menge aus. Ohne vorläufig auf die Rolle des HBr bei der Bil- dung der. unteren Schicht näher einzugehen, gehe ich zu den Eigeschaften und der Zusammensetzung der letzteren über. Die oben angeführten, quantitativen Bestimmungen des Broms und des Aluminiums, die an der unteren Schicht vorgenommen wurden, weisen da- rauf hin, dass ihre Zusammensetzung unter verschiedenen Bedingungen stets die gleiche bleibt. Die angeführten Analysen mussten durch die Bestimmung des Kohlen- stoffes und Wasserstoffes vervollständist werden. Ich hatte beobachtet, dass Brom sehr energisch auf die un- tere Schicht unter Bildung des von mir oben beschrie- benen Pentabromtoluols einwirkt, und da seine Eigen- schaften zur quantitativen Bestimmung sehr geeignet sind, so benutzte ich diese Reaction, um die Menge des in der unteren Schicht enthaltenen С. H, quantitativ zu bestimmen. Die untere Schicht, welche vermittelst einer geringen Menge von HBr aus der Lösung von Bromalumi- nium in Toluol ausgeschieden worden war, wurde durch — 414 — das Capillarrohr in ein mit einem Glasstópsel versehenes Probirróhrchen abgelassen und mit Brom, das ich trop- fenweise unter sorgfältiger Abkühlung zufliessen liess, bearbeitet. Nach 24 Stunden entfernte ich das über- schüssige Brom vermittelst schwefliger Säure; der Rück- stand (C, Br,. CH,) wurde auf ein gewogenes Filter gebracht, mit Wasser ausgezogen und über Schwefel- säure getrocknet. Auf diese Weise erhielt ich fast die theoretische Menge Pentabromtoluol, was aus folgen- den Angaben zu ersehen ist. 1. 1,775 gr. der unteren Schicht gaben bei der Bro- mirung (Brom im Ueberschuss) 4,731 gr. C,Br,. CH,, folglich enthielt die untere Schicht 50,34%), Toluol. 2. 1,616 gr. der unteren Schicht einer anderen Zu- - bereitung gaben 4,3945 gr. C,Br;.CH,, folglich enthielt sie 51, 37°/, Toluol. Nach der Berechnung enthält AlBr,. 3 С.Н, 50, 78% Toluol. Die Bestimmung des Schmelzpunctes (282°) und des Broms (0,204 gr. Substanz gaben 0,39 gr. AgBr, d. В. 81, 37°/, Br) ergaben, dass das erhaltene Product mit Pentabromtoluol in der That identisch ist. Die Verbindung AIBr.,—3 C, H, ist eine dunkelroth gefärbte Flüssigkeit, die selbst bei einer Abkühlung auf—17, nicht erstarrt; ihr specifisches Gewicht ist—1,37 bei O° und 1,35 bei+20°. Sie raucht an der Luft und entwickelt unter Einwirkung von Feuchtigkeit Brom- wasserstoff; mit Wasser reagirt sie sehr energisch, wobei eine Zersetzung in Toluol uud Aluminiumoxyd stattfin- det. Beim Aufbewahren in zugeschmolzenen Gefässen, wie auch beim Erwärmen auf dem Wasserbade, verän- dert sich diese Verbindung ebenfalls, indem sie dunkler wird. Das nach dem Bearbeiten einer solchen mit Was- | P , — 415 — ser erhaltene Toluol ist nicht rein, sondern enthält einen gelben harzartigen Körper in Lösung. Beim Erhitzen geht zuerst Toluol über, dann wird die Masse schwarz und destillirt nun Bromaluminium, zusam- men mit anderen nicht näher untersuchten Produc- ten. Ungeachtet dessen, dass die Verbindung bei der Destillation eine Zersetzung erleidet, findet sich in der Vorlage eine mehr oder weniger beträchtliche Menge der Verbindung AlBr,. 3 C, H, vor, wahrscheinlich weil das Toluol unter dem Einflusse von HBr mit dem über- gegangenen Bromaluminium sich von Neuem vereinigt. Es ist bemerkenswerth, dass AlBr, 3 C, H, in Toluol äussert schwer löslich ist. In 6,708 gr. der Lösung, die nach dem Ausziehen der mit Toluol ausgewas- chenen Verbindung mit einer neuen Quantität Toluol erhalten wurde, fand ich 0,0196 gr. Brom, was 0,0218 sr. Al, Br, entspricht. Andrerseits ist die Löslichkeit des Bromaluminiums in Toluol ausserordentlich gross: 1 Theil Bromaluminium löst sich annähernd in 1,25 Theilen Toluol bei 20°. Diese Verschiedenheit in der Löslichkeit des Bromaluminium und der Verbindung AlBr,. 3 СН, in Toluol ist sehr characteristisch für die Individualität der letzteren. Die Zusammensetzung der Verbindung ändert sich nicht im Geringsten nach vielmals wiederholtem Auswaschen mit Toluol und entspricht vollkommen der Formel AlBr,. 3 C, H,. In der Lösung des Bromaluminiums in Toluol ist die Ver- bindung bedeutend löslicher, und zwar steigt die Lös- lichkeit mit der Concentration der Bromaluminiumló- sung. Andrerseits löst AlBr,. 3C, H, Bromwasserstoff und Bromaluminium und diese Eigenschaft muss man bei ihrer Darstellung wohl in Betracht ziehen. Wenn man, zum Beispiel, bei der Darstellung von AlBr,. 3 C, H, — 416 — in die Lösung des Bromaluminiums in Toluol einen Ueberschuss von HBr einführt, so zeigt auch die Ana- lyse der ausgeschiedenen Verbindung, dass inihr mehr Brom, als ihr nach der Formel AlBr,.3 C, H, zukommt, enthalten ist. Die unmittelbar aus Bromaluminium und Toluol sich bildende untere Schicht ist eben desswegen so rein, weil sie bei Einwirkung nur geringer Mengen von HBr ausgeschieden ist. Wäscht man aber die untere Schicht, die schon Bromaluminium oder HBr gelöst enthält, mit Toluol aus, so entzieht letzteres die Beimengungen und man erhält die reine Verbindung Al Br,. 3 C, H,. Folgender Versuch bestätigt einen Theil des oben Gesagten; in der späteren Darlegung sollen Versuche angeführt werden, die auch das Uebrige bekräftigen. Es wurden 2,665 gr. der unteren Schicht, die bei Ein- wirkung von HBr (im Ueberschusse) auf eine Lö- sung von 1,4 gr. Bromaluminium in Toluol erhalten worden war, genommen. Nach dem Auswaschen der unteren Schicht mit Toluol betrugihr Gewicht— 2,52 gr. In diese Quantität wurde nun HBr so lange eingelei- tet, bis er noch bei 20° absorbirt wurde, worauf das Gewicht auf 2,67 gr. stieg. Die so erhaltene Lösung des HBrin der unteren Schicht zogich vielmals mit To- luol aus, wonach ihr Gewicht nur 2,33 gr. betrug. 0,647 gr. dieser mit Toluol ausgewaschenen Schicht ga- ben bei der Analyse 0,2836 gr. Br, d. h. 43,83°/, und 0,0562, ALo,, 4. В. 4,64°/, Aluminium. Daraus ergiebt sich Folgendes: 1) die untere Schicht löst HBr; 2) aus der Lösung des HBr in der unteren Schicht kann HBr durch Ausziehen mit Toluol wieder entfernt wer- den; 3) nach dem Auswaschen entspricht die Zusammen- setzung der unteren Schicht der Formel AlBr,. 3 C,H,. lass | In jedem Falle gehört HBr nicht zu den Bestand- theilen der unteren Schicht. Dies wird sowohl durch die obenangeführten Analysen bewiesen, als auch durch den Umstand, dass äusserst geringe Mengen HBr zur Bildung relativ sehr bedeutender Massen der unte- ren Schicht genügen. Man könnte wohl voraussetzen, das HBr, sich in Toluol lösend, die Verbindung AlBr,..3 C,H,, die sich unabhängig von HBr gebildet und in Toluol aufgelöst blieb, weil dieses letztere Bromaluminium enthielt, aus der Lösung verdrängt. Doch zeigte das weitere Studium, dass die Rolle des HBr eine andere ist. Bereitet man eine Lösung von Bromaluminium in Toluol von solcher Concentration, dass auf eine Mole- kel Bromaluminium 6 Molekeln Toluol kommen, so erhält man, nachdem alles Bromaluminium gelöst ist, eine homogene Flüssigkeit, die keinerlei Schichten aufweist. Wenngleich die so erhaltene Lösung auch der Zusammensetzung AlBr,. 3 C,H, entspricht, so unter- scheidet sie sich doch von der Verbindung gleicher Zusammensetzung sehr wesentlich, einerseits dadurch, dass sie sich mit Toluol mischt, wobei nur wenig der unteren Schicht ausgeschieden wird, andrerseits aber, weil sie beim Abkühlen Krystalle von Bromaluminium ausscheidet. Uebrigens kann diese Lösung in ihrer ganzen Masse durch Einwirkung geringer Mengen HBr in die Verbindung AlBr,.3 C.H, verwandelt werden. In 2,69 gr. der homogenen Lösung (ALBr,+6 C.H,) wur- den 0,01 gr. HBr eingeleitet. Die Flüssigkeit theilte sich in zwei fast gleiche Schichten, von denen die un- tere alle Eigenschaften der Verbindung AIBr,. 3 C,H, zeigte (in 0,9354 gr. der unteren Schicht wurden 0,285 Al,0,, d. В. 4,67°/, Aluminium gefunden) Nachdem Wb 2. 1886. 27 A NENNT Li dr, sr, hd > gt Ha PEN SIVE d t AS |} rU À ; ARTO N I PSE Y ho rd em À : N noch einige Bläschen HBr eingeleitet worden waren, verwandelte sich die ganze Flüssigkeit in die untere Schicht, die natürlicherweise HBr in Lösung enthielt. Aus diesen Versuchen geht klar hervor, dass HBr die Vereinigung des Bromaluminiums mit Toluol bewirkt. Ich führe hier noch einen Versuch an. Es wurden genommen 2,06 gr. einer Lösung von Al,Br, in 4 C,H, (1,22 gr. Al,Br, +0,84 C.H,). Diese Lösung erstarrt vollständig bei 0". Nach dem Einleiten von 0,03 от. HBr hatten die Eigenschaften der Lösung sich verän- dert: obschon sie homogen blieb, erstarrte sie nicht mehr bei 0°. In das Rohr, in dem sich die Flüssigkeit befand, wurden 3 gr. Toluol eingegossen; das Rohr wurde zugeschmolzen, der Inhalt durchgeschüttelt. Es schied sich die untere Schicht aus, deren Volum dem der ursprünglichen Lösung Al, Br, in 4 CH, annäherend gleich war. Die Schicht wurde durch das Capillarrohr abgelassen und gewogen. Ihr Gewicht betrug 1,6065 or. Die Analyse zeigte, dass auch hier die Verbindung AlBr,. 3 C,H, entstanden war. (In 0,2677 gr. Substanz wurden 0,1179 от. d. В. 44,04°/, Brom und 0,0235 gr. АТ, 0. 4. В. 4,6877, Aluminium gefunden). Somit ver- wandet HBr die Lösung von Al,Br, in 4 CH, in die Verbindung AlBr, 3 СН,, wobei, freilich, ein Theil des Bromaluminiums frei bleibt und in der entstande- nen Verbindung sieh lóst. Beim Schütteln mit Toluol wird das überchüssige, gelöste Bromaluminium aus- gezogen. Aus diesem Versuch lässt sich entnehmen, nicht nur dass HBr die Verbindung des Bromalumini- ums mit Toluol bewirkt, sondern auch, dass die Verbin- dung AlBr,. 3 СН, selbst dann entsteht, wenn man mit HBr auf eine solche Lösung von Bromaluminium in Toluol einwirkt, in welcher weniger Toluol vor- : PRE HER N Ew u NEN ri^ At NA A F4 u handen, als es die Formel AIBr, 3 C,H, verlangt. Nehmen wir weniger Toluol, als nach der Formel AlBr,. 3 C,H, erforderlich, oder der Formel entspre- chend, oder auch mehr, stets bildet sich beim Durch- leiten von HBr eine und dieselbe Verbindung *). *) Ich erlaube mir, hier einige Angaben über das Verhalten von HBr zu aromatischen Kohlenwasserstoffen anzuführen. Bromwas- serstoff wird in beträchtlichen Mengen von den aromatischen Koh- lenwässerstoffen absorbirt. Leitet man trockenen Bromwasserstoff in ebenfalls trockenes Toluol ein, so wird anfangs jedes eintre- tende Bläschen vom Kohlenwasserstoff unter merklicher Wär- meentwickelung vollständig absorbirt. Um die Menge des von verschiedenen Kohlenwasserstoffen absorbirten Gases bestim- men zu können, construirte ich einen besonderen Apparat, welcher direct gewogen werden konnte. Der Apparat bestand aus einem kleinen cylindrischen Hahntrichter. dessen oberer Theil in zwei Tubulus ausliet, in die zwei enge gebogene Róh- ren eiugeschliffen waren; das zum Einleiten des Gases bestimmte Rohr reichte fast bis zum Boden des Hahntrichters; das andere (Ableitungsrohr) endigte schon beim Tubulus; beide waren an den horizontal abgebogenen Enden mit Glashähnen versehen. Das Gewicht des Kohlenwasserstoffes wurde durch Wägen des Trich: ters vor und nach der Füllung bestimmt. Alsdann liess ich einen langsamen Strom von HBr durch den Apparat streichen und wog ihn von Zeit zu Zeit, wobei die Hähne geschlossen wurden. So- bald das Gewicht abzunehmen anfing, was gewöhnlich nach 11/,—2 Stunden eintrat, hörte ich auf HBr durchzuleiten. Die Resultate der directen Wägung wurden durch die Bestimmung des in den Kohlenwasserstoffen absorbirten HBr controlirt, was auf die Weise geschah, dass die Kohlenwasserstoffe ins Wasser abgelassen und ausgewaschen wurden, worauf ich die wässerige Lösung des HBr mit Silbernitrat fällte. Die Resultate solcher Bestimmungen stimm- jen mit den direct erhaltenen volkommen überein. Es stellte sich dabei heraus, dass die Kohlenwasserstoffe nach dem Auswaschen mit Wasser kein HBr mehr enthielten, denn bei dem darauf fol- genden Erhitzen derselben mit Salpetersäure und Silbernitrat er- hielt ich kein Bromsilber. 1) 9,245 gr. Toluol absorbirten bei 18° 0,826 HBr, d. h. die Ló- sung enthielt 8,2°/, HBr; sie wurde mit Wasser ausgezogen nnd HBr 20% 2 ra e 2) Die Verbindung des Benzols mit Bromaluminium. Bromaluminium giebt mit Benzol eine analoge Verbin- dung: AlBr,. 3 C,H,. Sie entsteht unter gleichen Bedin- gungen, wie die Verbindung des Bromaluminiums mit in der erhaltenen wässerigen Lösung bestimmt, wobei 1,88 gr. AgBr erhalten wurden, d. В. der Kohlenwasserstoff enthielt 8,40°/, HBr. 2) 13,23 gr. Benzol absorbirten bei 19*0 974HBr, 4. h.die Lösung enthielt 6,85%, HBr; sie wurde mit Wasser ausgezogen und HBr in der erhaltenen wässerigen Lösung bestimmt, wobei 2,2 AgBr er- halten wurden, d. h. der Kohlenwasserstof enthielt 6,67°/, HBr. Diese Versuche zeigen, dass dureh Bestimmuug der Maximalge- wichtszunahme der procentiche Inhalt an HBr in der gegebenen Lósung mit genügender Genauigkeit ermittelt wird. Nach diesem Verfahren wurden tolgende Daten erhalten. Zwei Versuche mit Toluol (bei 20") zeigten, dass die Lösung 8,54°, HBr enthält. Für Cymol wurden 6,59’, HBr geiunden. Mesitylen absorbirt 5,9°/, HBr, die Verbindung AlBr, 9 C,H,—8,81°/,;. dieselbe Verbin- dung, welche 50°, Bromaluminium gelöst enthàlt,—9,75?/, HBr. Ich führe hier noch einige Angaben bezüglich der Absorbtion des HBr durch Bromide: 19,498 gr. Aethylbromid absorbirten bei 18° 1,395 gr. HBr, d. В. die Lösung enthielt 6,67°/, HBr; 16,258 gr. des normalen Propylbromids absorbirten 0,882 HBr, d. h. die Lösung enthielt 4,89", HBr. Die Lösung von 7,824 gr. Bromaluminium in 11,542 gr. Aethylbromid absorbirte 1,512 gr. HBr. d. В. die Lö- sung enthielt 6,29°/, HBr. Die Lösung von 1,435 gr. Al, Br, in 17,508 gr. Aethylbromid absorbirte 1,304 gr. HBr, d. h. die Lö- sung enthielt 6,44? , HBr. Berechnet man aber um wie viel die Menge des absorbirten Hbr in Folge des Vorhandenseins von Bromaluminium in der absorbirenden Flüssigkeit steigt, so stellt sich heraus, dass 1,495 Bromaluminium, in 17,508 Bromäthyl gelöst, die Menge des absorbirten HBr um 0,052 gr. erhöhen. Auf 7,824 gr. Bromaluminium in einem anderen Versuche wur- den 0,487 HBr absorbirt. Auf 5,97 gr. Bromaluminium, das in AlBr, 3C,H, gelöst war, kamen 0,705 gr. HBr. Demzufolge ver- hält sich Bromaluminium in seinen Lösungen durchaus nicht in- different gegen НВЬ, HCl löst sich in aromatischen Kohlenwas- serstoffen in geringerer, Menger als HBr. Die gesättigte Benzol- lösung enthielt 1,56°,, und 1,68%, HCi. Toluol absorbirte 1,71°/, HO]; Mesitylen—1,45°/,; Cymol—1,97, HCl. "e DM. Toluol, ist aber sehwerer und in geringeren Mengen zu erhalten. Auf eine Molekei Bromaluminium nahm ich von 6 bis 200 Theilen Benzol und erhielt stets beim Einleiten von HBr (wobei der Ueberschuss desselben sorgfältig vermieden wurde) eine untere Schicht von der Zusammensetzung AlBr,. 3 C,H,, wie es aus fol- senden Analysen zu ersehen ist. 1) (Al,Br,+10C,H,). Genommen: 1,07 gr. Al, Br, und 1,56 gr. C,H,. 0,2286 gr. der unteren Schicht enthiel- ten 0,1102 Brom, d. h. 48,2%. 2) (Al,Br,+20C,H,). Genommen: 1,7 gr. Al,Br, und 5 gr. C,H,. 0,1225 gr. der unteren Schicht enthielten 0,05899 sr. Brom, d. В. 48,15?/; in 0,1115 gr. Sub- stanz wurden 0,011 gr. ALO,, 4. В. 5,26°/, Aluminium gefunden. 3) (Al,Br,+40 C,H,). Genommen: 1,44 gr. Al,Br, und 8,41 gr. C,H,. 0,265 gr. der unteren Schicht enthielten 0,1274 gr. Brom, d. В. 48,075/,. 4) (Al,Br,+80 C,H,}. Genommen: 0,81 gr. Al,Br, und 9,46 gr. C,H,. 0,2755 gr. der unteren Schicht enthielten 0,1309 gr. Brom, 4. В. 47,54°/, und0,028 gr. AL0,, 4. В. 5,42° Aluminium. 5) (Al,Br,+80 C,H,) Genommen: 0,37 gr. ALBr, und 10,16 gr. C,H,. 0,182 gr. der unteren Schicht enthielten 0,019 gr. ALO,, d. №. 5,57%, Aluminium. 6) (Al, Br, 4-200 C,H,). Genommen: 0,44 gr. Al, Br, und 12,85 gr. C,H,. In 0,1236 der unteren Schicht wurden gefunden 0,0581 gr., d. В. 47,00%, Brom. Die Verbin- dung AlBr,. 3 C,H, enthält 47,87°/, Brom und 5,48%, Aluminium. Die ‘Verbindung AlBr,. 3 C,H, ist eine Flüssigkeit vom specifischen Gewichte 1,49 bei 0^ und 1,47 bei 20°. Sie erstarrt erst beim Abkühlen auf—15°, wäh- rend die Lösung von der Zusammensetzung Al, Br, -+ 6 C,H, schon bei 0° viel Bromaluminium ausscheidet. Brom wirkt auf die Verbindung AlBr,. 3 C,H, äus- serst energisch ein. Beim Erhitzen wird sie zersetzt. 3) Die Verbindungen von Chloraluminium mit Benzol und Toluol sind denen des Bromaluminiums vollkom- men analog; die Zusammensetzung dieser Verbindungen entspricht den Formeln’ AlC],. 3 C,H, und AICI,. 3 C. H,. Zu ihrer Darstellung benutzte ich dünnwandige Glasröhren, die unten in ein zugeschmolzenes Capil- larrohr, das zum Abgiessen der gebildeten Verbindung diente, ausgezogen waren. Solche Röhren beschickte ich mit Chloraluminium, das ich alsdann durch Sub- limiren in gleichmässiger Schicht längs den Wän- den vertheilte; das untere Ende, an welchem die ent- standene Verbindung sich ansammelte, wurde sorgfäl- tig von ALCI, befreit und Benzol resp. Toluol eingegos- sen (der Kohlenwasserstoff musste Al,Cl, vollständig bedecken), worauf ich trockenes HCl einleitete. Sogleich bildeten sich an den Berührungsstellen des Chloralu- miniums mit den Kohlenwasserstoffen orangegelbe Tropfen, die schnell am unteren Ende des Rohres sich sammelten; die so entstehende untere Schicht ist in der übrigen Flüssigkeit fast unlöslich. Die Bildung der Verbindung des Toluols. mit Chloraluminium geht äus- serst schnell vor sick und alles zur Reaction genom- mene Chloraluminium verwandelt sich ohne Weiteres in die Verbindung AICI,. 3 C,H,, so dass gegen das Ende der Reaction nur zwei Schichten vorhanden sind; die obere besteht aus Toluol, in dem НС] gelöst ist; die untere enthält alles Chloraluminium, als A1CI,. 3 C,H, Nimmt man Benzol und Chloraluminium, so geht an- fangs die Reaction ebenso rasch vor sich, dann aber verlangsamt sich die Bildung der unteren Schicht; das noch vorhandene Chloraluminium bräunt sich und hört augenscheinlich auf mit Benzol zu reagiren. Dieser Un- terschied in dem Verlauf der Reactionen beruht wahr- scheinlich darauf, dass aus dem Benzol bei der Reaction harzartige Nebenproducte entstehen, die das Chloralumi- nium von der Berührung mit Benzol ausschliessen *). Die erhaltenen Verbindungen AICI, 3 C,H, und AICl,. 3 C.H, reinigte ich durch Auswaschen; die erstere wurde mit Benzol, die letztere mit Toluol ausgewaschen. Zu dem Zwecke brach ich das Ende des Capillarrohres ab und liess die untere Schicht in mit Benzol oder Toluol ge- füllte Röhren ablaufen. Diese Röhren waren eben- falls in Capillare ausgezegen und wurden zugeschmol- zen und geschüttelt. Nachdem die Verbindungen sich am Capillaende angesammelt, wurden sie in ge- wogene Gefässe abgelassen und analysirt, wozu ich sie in zugeschmolzenen Röhren abwog und in Stöpselfla - schen mit Wasser zersetzte. Den Aluminiumgehalt be- rechnete ich aus der Menge von Aluminiumoxyd, welches ich nach dem Abdampfen der ganzen wässerigen Lö- sung und Glühen des Restes erhielt. Die Bestimmung in des Chlores und des Aluminiums in AlCl,. 3 C,H, gaben folgende Resultate: D) 1,494 gr. gaben 1,536 AgCI, 4. В. 26,68°/, Chlor. 2) 0,355 gr gaben 0, 3725 AgCl, 4. В. 25,95°/, Chlor. 3) 0,729 gr. gaben 0,0845 Al, 0,, d. h. 6,19%, Alu- minium. *) Es ist zu bemerken, dass Friedel, bei der Reaction des Ben- zols mit den Chloriden, das Chloraluminium in mehreren Portionen eintrágt, wodurch natürlich die Bildung der Verbindung AICI,. 3 C,H, erleichtert wird. BEAT VE, "e" Bea ie ug ee 4) 5,346 gr. gaben 0,6285 Al,0,, d. h. 6,39%), Alu- minium. Die Formel Al. 3 C.H, verlangt 25,979; Chlor und 6,70°, Aluminium. Bei der Analyse von AlCl. 3 C,H, wurden folgende Zahlen erhalten: 1) 0,148 gr. gaben 0,172 AgCl, 4. В. 29,42°/, Chlor. 2) 0,194 gr. gaben 0,2245 AgCl, d.h. 28,63*/, Chlor. 3) 1,079 gr. gaben 0,14 AL0,, d. h. 6,85%, Alumi- nium. Die Formel AC]1,3C,H, verlangt 28,94°/ Chlor und 7,47°/, Aluminium. Die Verbindungen AICl,. 3 C,H, und AICL.3 СН, sind orangefarbene, dickliche Flüssigkeiten, die von Wasser sogleich unter Ausscheidung von Benzol oder Toluol zersetzt werden. Das sich ausscheidende Toluol ist fast völlig rein, das Benzol aber enthält als Bei- mengung harzartige Subtanzen, die gelb gefärbt sind. Die Verbindung AICl,.3 C,H, hat bei 0° das specifische Gewicht 1,08, bei 22° 1,06 und erstarrt noch nicht bei 17°. Die Verbindung AICl,—3 C,H, hat bei 0° das spe- eifische Gewicht 1,14, bei 20° 1,12 und erstarrt bei 5° zu einer krystallinischen Masse, die bei 4-5? schmilzt, und bei+2°, wenn sie nicht völlig geschmolzen war, wieder erstarrt. Brom wirkt auf beide Verbindungen äusserst energisch ein; bei Ueberschuss von Brom ent- stehen C,Br, und C,Br.. CH,. Viele organische Chloride, wie, zum B., Tetrachlorkohlenstoff, Isobutylchlorid, Amyl- chlorid wirken ebenfalls energisch auf diese Verbindun- gen ein, wobei HCl entweicht. 4. Die Verbindungen des Cymols mit Chlor-und Bromaluminium. Oben hatte ich schon angeführt, dass beim tropfenweisen Zugiessen des Cymols zu Brom, Bp BV WEST MAN = das etwas Bromaluminium enthält, ersteres unter Bil- dung von Pentabromtoluol und Isopropylbromid ge- spalten wird. Unter diesen Bedingungen kam also das Cymol gleichzeitig mit Brom und Bromaluminium in Berührung und somit blieb die unmittelbare Ursache der Spaltung unbekannt. Man konnte vor Allem voraus- setzen, dass das Brom in Gegenwart von Bromalumi- nium das Cymol in der obenbeschriebenen Weise spalte. Doch schloss diese Voraussetzung eine andere nicht aus, dass nämlich die Spaltung des Cymols aus- schliesslich unter Einwirkung von Bromaluminium sich vollziehe, wobei anfangs Toluol und Propylen gebildet werden, das entstandene Toluol dann bromirt wird und das Propylen seinerseits mit HBr zu Isopropylbromid sich vereinigt. Diese Frage liess sich nur durch das Studium des Verhaltens von Al, Br, zu Cymol lösen; sollte das Cymol durch Al, Br, gespalten werden, so stand die Bildung der obenbeschriebenen Verbindung des Toluols mit Bromaluminium zu erwarten. Супо] spaltet sich unter Einwirkung von Bromalu- minium weder bei gewöhnlicher Temperatur, noch beim Erhitzen auf 100°. Bromaluminium löst sich leicht in Cymol, wobei sich zwei Schichten bilden, wie beim Lösen von Bromaluminium in Benzol oder Toluol. Wenn übrigens Cymol nicht im Ueberschuss genommen wird, so erscheint die untere Schicht nur in den ersten Momenten, so lange eine concentrirte Lösung von Bromaluminium in Cymol, die die Eigenschaft besitzt die untere Schicht zu lösen, noch nicht sich gebildet hat. Beim Einleiten von trockenem HBr in die Lösung des Bromaluminiums in Cymol, bildet sich die untere Schicht in grosser Menge, und auf diese Weise kann alles Bromaluminium in die untere Schicht übergeführt — 116 — werden. Bei dieser Reaction löst sich HBr sowohl in Cymol, als auch in der Verbindung von Bromalumi- nium mit Cymol, wobei eine merkliehe Erwärmung des Gemisches stattfindet. Der in der Verbindung von Bromaluminium mit Cymol gelöste HBr kann durch Auswaschen derselben mit reinem Cymol leicht entfernt werden. Uebrigens erheischt die Entfernung grösserer Quantifaten HBr aus der unteren Schicht lang fort- gesetzte Wasehoperationen, daher ist es zweckmässig, einen Ueberschuss von HBr bei der Gewinung der un- teren Schicht sorgfältig zu vermeiden. Am Besten ist es, bei der Darstellung die Reaction nicht bis ans Ende zu führen, d. h. das Einleiten von HBr einzustellen, noch ehe alles Bromaluminium mit Cymol in Verbin- dung getreten ist—-bevor also die untere Schicht vollständig ausgeschieden. Es genügt, die unter solchen Bedingun- gen entstandene untere Schicht zwei bis drei Mal mit reinem Супо] auszuwaschen, um sie ganz rein zu er- halten. Die Ursache der so leichten Reindarstellung der unter diesen Bedingungen erhaltenen unteren Schicht, liegt darin, dass sehr geringe Mengen HBr zur Bildung relativ bedeutender Quantitäten der unteren Schicht hinreichend sind. Es wurden zum В. in eine lösung von 1,9 gr. Bromaluminium in 7,45 gr. Cymol 0,04 gr. HBr eingeleitet und 1,9 gr. der unteren Schicht erhal- ten. Die Analyse der unteren Schicht ergab, nach dem Auswaschen mit Cymol, folgende Resultate: 1. 0,348 gr. gaben 0,4225 AgBr, d.h. 51,66”, Brom 2. 0,308 gr. gaben 0,37 Ag Вт, 4. В. 51, 11% Brom 3. 0,7465 gr. gaben 0,0835 Al, O,,d h. 5,97% Alu- minium. Die Formel Al, Br,. 3 C,, H,, verlangt 51,22%, Brom und 5,86?/ Aluminium. É Eq: OMA aa Somit verbindet sich Cymol mit Bromaluminium in anderen Proportionen, als Benzol und Toluol. Die Re- sultate der Analyse wurden auf folgende Weise veri- ficirt. Auf 2,55 gr. Bromaluminium wurden 3,6 gr. Cymol genommen, d. h, auf die Molekel Al, Br, sechs Mole- Кеш C,, H,,. In diese Lösung leitete ich HBr im Ueber- schusse ein, d. h. bis zum vólligen Ausfállen der unteren Schicht. Es stellte sieh dabei heraus, dass nur die Hälfte des angewendeten Cymols in die Reaction getreten war; der unteren (nicht ausgewaschenen) Schieht wurden 4,6 or. erhalten, während nach Berechnung 4,35 gr. (Al, Br. 3 C,, H,,) erhalten werden mussten. Die Verbindung Al, Br,. 3 C,, H,, ist eine durch- sichtige, ziemlich schwer bewegliche Flüssigkeit von rothbrauner Farbe. Ihr specifisches Gewicht ist bei 0°= 1,493, bei-2-16—1,477. Die Verbindung zersetzt sich mit Wasser, reagirt sehr energisch mit Brom, wobei Pen- tabromtoluol und Isopropylbromid entstehen. Aus 1,403 EAS Brova ©, На wurden. 2,096. or. 007 Н Br. erhalten, anstatt der berechneten 2,185 gr. Somit voll- ziehen sich beim tropfenweisen Zugiessen des Cymols zu Brom, das äusserst geringe Mengen von Bromalu- minium enthält, folgende Reactionen. Zu Anfange ver- bindet sich das Cymol mit Bromaluminium, wobei der hauptsächlich von der Reaction des Cymols mit Brom herrührende HBr die Vereinigung befördert. Alsdann wirkt das Brom auf die entstandene Verbindung Al, Br,. 3C,, H,, ein, wobei Pentabromtoluol und Isopro- pylbromid entstehen. Das somit freigewordene Bromalu- minium kann wieder in die Reaction mit neuen Quanti- täten Cymol treten, was umso leichter geschieht, als das Gemenge der Producte, sobald die Reaction begon- nen, stets einen Ueberschuss von HBr enthält. — 128 — Das Cymol geht auch mit Chloraluminium in Ver- bindung ein. Alles, was bezüglich der Darstellung und Reinigung von Al, Br. 3 С, H,, angeführt ist, lässt sich auch auf die Verbindung des Cymols mit Chlor- aluminium anwenden. Chloraluminium löst sich nur sehr schwer in Cymol, verbindet sich aber leicht mit dem letzteren beim Einleiten von HCl in das Gemenge. Die Analyse der mit Cymol ausgewaschenen Verbindung ergab folgende Resultate: 1) 0,9885 gr. gaben 0,4995 AgCl, d. В. 31,80°/, Chlor. 2) 0,3075 gr. gaben 0,4025 Ag Cl, d. В. 32,38°/, Chlor. 3) 1,09 gr. gaben 0,154 A1,0,, d.h. 7,54°/, Aluminium. Die Verbindung ALCI,. 3C,, Hi, enthält 31,78", Chlor und 8,2°/, Aluminium. Diese Verbindung ist, gleich der Verbindung des Су- mols mit Bromaluminium, eine schwer bewegliche Flüs- sigkeit, von rothbrauner Farbe. Das spec. Gew. bei 0°—1,139, bei4-18'—1,127. Wasser zersetzt die Ver- bindung; Chlor und Brom wirken auf dieselbe áusserst energisch ein. Die Entstehung ähnlicher Verbindungen, die jedoch nicht näher untersucht wurden, habe ich beim Einleiten von HBr in ein Gemenge von Broma- luminium und Mesitylen, Aethylbenzol, Isopropylbenzol, Isobutylbenzol und Amylbenzol beobachtet. Aus allem oben Gesagten lassen sich folgende Schlussfolgerungen ziehen. Chlor-und Bromaluminium, mit aromatischen Kohlenwasserstoffen in Berührung gebracht, verbinden sich mit den letzteren, soweit sie in dieser Beziehung bis jetzt untersucht sind. Die Bildung dieser Verbindungen wird durch Einleiten von HCl oder HBr in das Gemenge befördert und die Er- fahrung zeigt, dass geringe Mengen der Haloidwasser- stoffe zur Bildung relativ grösser Quantitäten der er- м wähnten Verbindungen hinreichen. Da unter den ge- wóhnlichen Reactionsbedingungen - Chlor-und Brom- aluminium stets eine gewisse Menge der entsprechenden Haloidwasserstoffe enthalten, so lässt sich eben aus diesem Umstande die schnelle Bildung, wenn auch ge- ringer Mengen der Verbindungen des Chlor-und Brom- aluminiums mit den aromatischen Kohlenwasserstof- fen, sobald letztere mit den ersteren in Berührung gebracht sind, erklären. Somit muss man annehmen dass die erwähnten Verbindungen, sowohl bei den von mir studirten Substitutionsreactionen, als auch bei den Reactionen von Friedel und Krafts, gebildet werden. Infolge des Umstandes, dass die organischen Chloride und Bromide, wie auch Brom, sehr energisch auf diese Körper einwirken, wird Haloidwasserstoff entwickelt, welcher alsdann die Verbindung des ganzen noch übrig gebliebenen Chlor-oder Bromaluminiums mit dem Kohlenwasserstoffe hervorruft, sobald letzterer in hinrei- chender Menge vorhanden. Bald nach dem Beginn der Reaction ist das betreffende Haloidsalz des Aluminiums gebunden und der weitere Verlauf der Reactiou beruht einzig und allein auf der Umsetzung der gebildeten Ver- bindung. Dass hierbei in der That alles Haloidsalz ge- bunden ist wird hinlünglich durch folgenden Umstand erwiesen; 14556 man nämlich primäres Propylbromid in Gegenwart von Bromaluminium auf Toluol einwir- ken, so wird es nicht in das secundäre umgewandelt. Es wurden genommen: 70 gr. Toluol, 80 gr. primäres Pro- pylbromid und gegen 20 er. Bromaluminium. Sogleich, nachdem die ersten Tropfen des Bromides zu der Ló- sung des Bromaluminiums in Toluol zugegossen, theilt sich die Flüssigkeit in zwei scharf abgegrenzte Schich- ten. Die Reaction verlüuft bei gewóhnlicher Zim- — 430 — mertemperatur langsam; die Entwickelung des HBr wird durch Umschütteln der Flüssigkeit, wobei die Berührungsfläche der beiden Schichten vergrössert wird, gesteigert. Nach Verlauf von drei Stunden wurde die Reaction durch Ausgiessen des Gemenges in Was- ser unterbrochen, das erhaltene Oel gewaschen, ge- trocknet und der fractionirten Destillation unterwor- fen, wobei ich 17 gr. des primären Bromides, das bei 70—71° constant siedete, erhielt. Niedriger siedende Produete konnten nicht nachgewiesen werden; folg- lich konnte unter den reagirenden Substanzen freies Bromaluminium nicht vorhanden gewesen sein und die Hauptreaction— die Substitution des Wasserstoffs in To- 110] durch Propyl, ging auf Kosten der Verbindung des Toluols mit Bromaluminium vor sich. Somit ist die Bildung der Verbindungen des Chlor-und Bromaluminiums mit den aromatischen Kohlenwasser- stoffen die erste und unumgängliche Phase der unter- suchten Reactionen; und dieser Umstand erklärt den weiteren Verlauf dieser letzteren. Das Prineip ihrer Deu- tung besteht in Folgendem: die Eigenschaften einer che- mischen Verbindung sind von denen ihrer Componenten verschieden und die Erfahrung zeigt, in welcher Bezie- hung dieselben im gegebenen Fallesich ändern. Somit stellt sich klar heraus, dass nicht das Benzol, Toluol u. 5. w. so leicht der Substitution an und für sich unterliegen und nicht sie die eigenthümlichen von Frie- del und Krafts entdeckten Reactionen eingehen, sondern eben die durch Vereinigung der entsprechenden Kohlen- wasserstoffe mit Chlor-oder Bromaluminium entstande- nenen Körper *). *) Es ist bemerkenswerth, dass solche unmittelbare Derivate des - Benzols und Toluols wie Nitrobenzol und Nitrotoluol, welchen die In dem oben Gesagten habe ich das Wesen der Anschauungweise, die ich an Stelle der Hypothese von Friedel und Krafts setze, dargelegt. Es erübrigt mir in der folgenden Auseinandersetzung näher darauf einzu- gehen, in wie weit die von mir angeführte Anschauungs- weise den Eigenthümlichkeiten der in Frage stehenden Processe Rechnung trägt. Es muss vor Allem dargethan werden, dass meine Erklärung nicht im Wiederspruche steht mit der characteristischen Eigenschaft, dank welcher viele von den in Betracht kommenden Reactionen selbst bei Gegenwart äusserst geringer Mensen von Chlor-und Bromaluminium sich vollziehen. Um diesen Umstand mit der oben angeführten An- schauungsweise in Einklang bringen zu können, muss man annehmen, dass das angewandte Chlor-oder Brom- aluminium im Verlaufe der Reaction immerfort mit neuen Quantitäten des reagirenden Körpers in Ver- bindung tritt, wobei, falls die Reactionsproducte ebenfalls die Fähigkeit besitzen mit Chloraluminium (resprective Bromaluminium) sich zu vereinigen, eine Vertheilung des letzteren zwischen den Reactionsproducten und dem in Reaction noch nicht getretenen Körper stattfindet. Diese letztere Annahme muss man für einen sehr weiten Kreis von Reactionen, die in Gegenwart der Haloidverbindungen des Aluminiums verlaufen, gelten lassen, vor Allem aber für die von Friedel und Krafts entdeckten Synthesen von Kohlenwasserstoffen der Benzolreihe. Bei diesen Reactionen besitzten so- wohl der verwendete Kohlenwasserstoff, als auch der Fähigkeit abgeht sich mit Bromaluminium zu vereinigen, bei ge- wöhnlicher Temperatur, in Gegenwart von Bromaluminium, weder durch Brom, noch durch Haloidalkyle angegriffen werden. aus ihm entstehende die Fähigkeit sich mit Chlor— (Brom) Aluminium zu vereinigen und, um erklären zu können wie der Process ferlüuft, wie der verwen- dete Kohlenwasserstoff vollständig in die Reaction zu treten vermag, muss unbedingt angenommen werden, dass hiebei eine Vertheilung des Haloidsalzes des Alu- miniums zwischen diesem Kohlenwasserstoff und den Reactionsproducten stattfindet. Einige Versuche, die von mir zur Aufklärung dieser (Seite der) Frage unter- nommen wurden, zeigten, dass eine solche Vertheilung wirklich stattfindet. { Setzt man zu einer Verbindung des Bromaluminiums mit einem Kohlenwasserstoff einen anderen Koh- lenwasserstoff hinzu, so entzieht dieser letztere der ursprünglichen Verbindung einen Theil des Bromalu- miniums, so dass an Stelle zweier Körper nunmehr vier entstehen, ähnlich dem Vorgange, welcher häufig bei der Einwirkung einer Säure auf das Salz einer ande- ren stattfindet. So, zum B., wurden 77 gr. AlBr 3C,H, in einer Stôpselflasche mit 100 gr. Toluol ver- setzt. Das Gemisch wurde bei Zimmertemperatur 1 Minute geschüttelt, die obere Schicht abgegossen, mit Wasser ausgezogen, über CaCl, getrocknet und frac- tionnirt. Nach vier Destillationen wurden 14 gr. Benzol ausgeschieden, das bei 80—83° siedete. Somit hatte ein Theil des Toluols die Verbindung AlBr,. 3 СН, gebildet und der Verbindung AlBr,. 5 C,H, einen Theil des Bromaluminiums entzogen, infolge dessen auch in der oberen Schicht freies Benzol nachgewiesen “werden konnte. Doch liess es sich annehmen, dass in der obe- ren Schicht, ausser freiem Benzol, auch die Verbindung AlBr,. 3 C,H, enthalten sein konnte, da diese letztere in Toluol etwas löslich ist. Um nun zu bestimmen, wie — 433 — gross die Quantiiát des Benzols, welche aus der Ver- bindung AlBr,. 3 C,H, entstanden sein konnte, wur- de das nach dem Ausziehen der oberen Schicht erhal- tene Waschwasser zur Trockne eingedampft und der Rückstand (Al,0,) starker Glühhitze unterworfen. Es wurden 0,428 gr. Al,0, gefunden, was 1,94 gr. Benzol entspricht. Es ist übrigens zu bemerken, dass die obe- re Schicht ausser Benzol, Toluol, der Verbindung AlBr,. 3 C,H,, auch noch die Verbindung AlBr,. 3 C,H, enthält, so dass ein Theil des gefundenen Aluminiumoxy- - des der letzteren seinen Ursprung verdankt. Obgleich die Berechnung auch nicht zu Gunsten des Processes, dessen Verlauf hier bewiesen werden sollte, angestellt worden ist, so tritt aus dem angeführten Versuch nichts destoweniger die Thatsache, dass das Benzol aus der Verbindung AlBr,. 3 C,H, theilweise durch Toluol verdrängt wird, klar hervor. Bei einem anderen Versuche wurde die Verbindung AlBr,. 3 C,H, (22 gr.) mit 15 gr. Cymol bei Zimmer- temperatur ausgeschüttelt. Die obere Schicht wurde abgehoben, mit Wasser ausgezogen, getrocknet und der Destillation unterworfen. Nach dem Fractioniren wurden 4 gr. Benzol erhalten, das bei 80—81° siedete. In den Waschwassern der oberen Schicht wurden 0,048 от. Al,0, gefunden, was 0,2 gr. Benzol entspricht. Die Brombestimmung der unteren Schicht zeigte ebenfalls, dass eine Vertheilung des Bromaluminiums zwischen Benzol und Cymol stattgefunden hatte. Der Inhalt der unteren Schieht an Brom war ein mittlerer; die Formel BIBr. 3 C,H, verlangt 47,87°/, Brom, AlBr,.3 CH, — 51,22%; 0,209 der unteren Schicht gaben 0,249 AgBr, de h.:50,69%, Br. 2 1886. 28 Durch die angeführten Versuche ist die Vertheilung der Haloidsalze des Aluminiums zwischen den Kohlen- wasserstoffen hinlänglich erwiesen. Dass grosse Mengen von Benzol bei Gegenwart sehr geringer Quantitäten von Chlor-oder Bromaluminium in Reaction zu treten vermögen, lässt sich eben durch Vertheilung der Ha- loidverbindung des Aluminiums zwischen den entstehen- den Kohlenwasserstoffen und dem Benzol erklären; in jedem Moment der Reaction, wird (unter anderen rea- girenden Kürpern) auch stets eine gewisse Menge der Verbindung des Benzols mit Chlor-oder Bromalumi- nium vorhanden sein. Demnach tritt alles Benzol in Reaction. Zu gleicher Zeit aber erhalten die entstehen- den Kohlenwasserstoffe, infolge der Vereinigung dersel- ben mit dem Haloidsalze des Aluminiums, die Fähig- keit dieselben Reactionen, wie das Benzol, einzugehen und hieraus resnltiren weitere Derivate. Wenn wir, zum B., irgend ein Chlorid in Gegenwart von Chloralu- minium auf das Benzol einwirken lassen, so können wir keineswegs die Bildung solcher Producte umgehen. die dureh Einwirkung desselben Chlorides auf die aus Benzol wührend der Reaction sich bildenden Kohlen- wasserstoffe entstehen. Im Einklange damit entstehen bei den Synthesen nach Friedel und Krafts aus dem ursprünglich zur Reaction genommenen Kohlenwasserstoff stets mehrere *) und diese Erscheinung steht ohne Zwei- fel in gewisser Beziehung zu der Fähigkeit der Ha- loidsalze des Aluminiums sich zwischen den enístande- nen Kohlenwasserstoffen zu vertheilen. *) Ador und Rilliet. Berl. Ber. 1878, 1627; 1879, 329, — 435 — Uebrigens kann der grosse Effect der citirien Re- actionen theilweise auch von anderen Umständen ab- hängig sein. Da ich gefunden habe, dass aromatische Kohlenwasserstoffe mit Chloraluminium in verschie- denen Verhältnissen sich zu vereinigen vermögen, so lässt sich annehmen, dass in einigen Fällen Chlor- aluminium frei werden kann; alsdann verbindet sich letzteres mit einer neuen Menge des ursprünglich zur Reaction genommenen Kohlenwasserstoffes und führt solehermaassen dasselbe wiederum in die Reaction ein. Die beiden von mir angeführten Anschauungen schlies- sen einander nicht aus und beide erwähnte Ur- sachen des grossen Effectes der Reactionen, die den Anschauungen zu Grunde liegen, können sehr wohl nebeneinander existiren. Uebrigens hat die Anschauungs- weise, welche eine Vertheilung der Haloidsalze des Aluminiums zwischen den Kohlenwasserstoffen zulässt, einen weit allgemeineren Character, ist nicht so spe- ciel, wie die zweite hier angeführte und umfasst dem- zufolge auch eine grössere Menge von Thatsachen. Doch giebt es Reactionen, bei denen die Ausbeute von der Quantität der zur Reaction verwendeten Haloid- verbindungen des Aluminiums abhängig ist. Hierher gehören die Reactionen einiger Säureanhydride auf Benzol, in Gegenwart von Chloraluminium. *) Frie- del und Krafts zeigten, dass die Anhydride der Koh- lensäure, Sehwefligsäure und Phtalsäure bei Gegen- wart von Chloraluminium sich mit Benzol vereinigen: die erhaltenen Gemische liefern, nach Behandlung mit Wasser und s. w., die entsprechenden Säuren: Ben- *) Friedel und Krafts. Comptes rend. 86, 1368. 28* — 436 — # zoesäure, Benzylschweflige- und Benzoylbenzoesäure. Unter denselben Bedingungen giebt Essigsäureanhydrid mit Benzol Methylphenylketon. In diesen Reactionen sehen Friedel und Krafis gewichtige Beweismittel für die Richtigkeit ihrer Anschauungsweise. Indem sie die nicht existirende Verbindung Al, Cl. C, H, als me- tallorganische betrachten und hervorheben, dass einige metallorganische Verbindungen Säureanhydride zu bin- den vermögen, finden sie, dass die Reaction der Anhydride auf Benzol in Gegenwart von Chloralumi- nium ihre oben angeführte Anschauungsweise bestätigt. Es erscheint somit, dass die von Friedel und Krafts ausgesprochene Hypothese nicht nur allen bereits vor- liegenden Thatsachen entspricht, durch die sie hervor- gerufen, sondern auch noch die Möglichkeit neue vor- auszusehen gewährt. Doch das Studium der Ein- wirkung von Kssigsiiure-und Schwefligsiiureanhydrid auf Benzol bei Gegenwart von Chloraluminium hat gezeigt, dass an eine Vereinigung der Anhydride mit dem hypothetischen ALCI. С, H, nicht im Entfern- testen gedacht werden kann. Vor Allem treten die Anhydride in Reaction mit Chloraluminium, wie dies A. P. Adrianowsky gezeigt hat *), und, die entstande- nen AICLS0,Cl und C,H, OCl, reagiren ihrerseits auf die Verbindung des Benzols mit Chloraluminium, unter Entwickelung von HCl. Die Entwickelung von HCl bei den Reaetionen der Anhydride auf Benzol in Gegen - wart von Chloraluminium ist auch von Friedel und Krafts constatirt. Interessant ist die Beobachtung von ”) A. Adrianowsky. Ueber die Einwirkung des Essigsäure-und Schwefligsäureanhydrides auf Chloraluminium. Journal der russ. chem. Gesellsch. 1879 S. 116, und Berl. Ber. 1879, S. 688 und 385. ВЕ А. P. Adrianowsky, dass die Reaction bei Einwirkung von AICI,S0,CI auf Benzol in Gegenwart von Chlora- luminium viel rascher verläuft. Acetylchlorid wirkt auf Benzol überhaupt nur in Gegenwart von Chlora- luminium ein, wie schon Friedel früher gezeigt hatte. Somit ist die Rolle des Chloraluminiums bei Ein- wirkung einiger Anhydride nuf Benzol eine zwiefache. Einerseits wirkt also das Chloraluminium auf die An hydride ein, indem es die letzteren in Chloride umwan- delt, andrerseits aber vereinigt es sich unter Bil- dung von AICI, 3 C,H, mit Benzol; auf diese letztere Verbindung reagiren alsdann die Chloride unter Ent- wickelung von HCl. In diesem Falle verschwindet der katalytische Character der Reaction, wie er beobachtet wird, wenn man mit fertigen organischen Chloriden iu Gegenwart geringer Mengen von Chloraluminium auf Benzol einwirkt. Wenn die Chloride auf Kosten von Chloraluminium gebildet werden, so ist es klar, dass die Ausbeute von der Menge des letzteren abhängig ist, was auch aus dem Memoir von Friedel und Krafts zu ersehen ist. Indem ich darauf hinweise, dass einige Anhydride vor ihrer Einwirkung auf die Verbindung des Benzols mit Chloraluminium, durch das letztere in Haloidver- bindungen umgewandelt werden, bin ich weit da- von entfernt, den angeführten Thatsachen eine zu weitgehende Bedeutung zu verleihen und auf Grund der vorhandenen Daten etwa anzunehmen, dass auch alle anderen Anhydride sich ebenso bei der Reaction verhalten, wie das Schweflissäure-und Essigsäurean- hydrid. Um die Vereinigung der Anhydride mit den Kohlenwasserstoffen mit meiner Betrachtungsweise der Reactionen von Friedel und Krafts in Einklang zu — 438 — bringen, liegt durchaus keine Nothwendigkeit vor, eine vorläufige Umwandlung der Anhydride in Haloidver- bindungen anzunehmen. Wenn auch der wichtigste und characteristische Zug der überaus grösseren Mehrzahl der in Frage stehenden Reactionen eben darin besteht, dass der Wasserstoff der aromatischen Kohlenwasser- stoffe dusserst leicht mit dem Halogen der einwir- kenden Körper ausgeschieden wird, so wird dadurch die Möglichkeit anderer Reactionen, die nicht mit freien Kohlenwasserstoffen, sondern mit den aus den- selben und Chloraluminium gebildeten Verbindungen verlaufen, durchaus nicht ausgeschlossen. Zu solchen Reactionen lässt sich auch die Addition einiger Anhydride rechnen und vielleicht gehört hierher auch die Reaction des Schwefels und des Sauerstoffs mit Benzol in Gegenwart von Chloraluminium. Meine Betrachtungsweise der beschriebenen Processe, welche darin besteht, dass als actives Moment derselben die Bildung der Verbindungen der Kohlenwasserstoffe mit den Haloidsalzen des Aluminiums angesehen wird, um- fasst in sich auch die Additionsreactionen. (Fortsetzung folgt.) NOTIZ ÜBER EINEN NEUEN GRUNSPECHT, GECINUS FLAVIROSTRIS, N. SP. Von Dr. M. Menzbier. Während seiner letzten (dritten) Reise nach dem Transcaspischen Gebiet, im Frühling und Sommer 1886, hatte H. Zarudnoi das Glück eine neue Art des Grün- spechtes zu entdecken. Zwei Stück, 4 4 ad, wurden am mittleren Lauf des Murgab von ihm erbeutet. Beide Vö- sel sind in der Färbung constant, und wollen wir die Beschreibung und die Diagnosen dieser Art folgen lassen. Schnabel wachsgelb, nur an den Seiten der Basis, vor den Nasenlöchern, etwas dumkel. Der Oberkopf ebenso roth wie bei Gec. viridis. Zügel schwarz. Vom inneren Au- genwinkel bis zum Nacken geht ein breiter weisser Su- perciliarstreifen, von oben schwarz besäumt. Bartstreifen schwarz, jede Feder weiss gesäumt. Kehle graugrünlich- weiss. Unterseite graugrünlich, etwas heller auf der Ober- brust. Von der Unterbrust bis zum Schwanz jede Feder mit einem schwarzbraunen Lüngsstreifen in der Mitte und jederseits mit ebensolchen nur schmäleren Streifen versehen. Seitenfedern schwarzbraun gebändert. Oberseite Е gelbgrünlich, Unterrücken und Burzel lebhafter gefärbt. Schwung—und Steuerfedern gebändert. Iris gelblichweiss. Schnabel 4 c. 6 m.; Flügel 15 c. 8 m.; Tarsus 2 c. 8 m. Gecinus flavirostris, Zarudnoi. Ч. Gecino viridi similis, sed vostro flavo; stria super- ciliari lata alba, supra migro marginata; villa mystacali nigra, albovaria; abdomine virescente, fusco striato. Habitat ad fl. Murgab. РЬШЕНЕ ОДНОЙ ЗАДАЧИ ГИДРОСТАТИКИ. H. Е. Я уковсколюо. $ 1. Мы предлагаемъ здЪсь phmenie одной задачи о pasuosbciu плавающаго Thia, которая находится въ Hb- которой связи съ интересными изелФдованями ©. A. Слудскаго о взаимномъ расположенш поверхностей зем- Haro эллипсоида и геопда *). Эта задача COCTOHTb въ слфдующемъ: жидкая масса плотности о заполняетъ безпредЪльное пространство, заключенное между двумя параллельными плоскостями, отстоящими другъ отъ друга на весьма большое разстояше В; въ этотъ слой погру- жается конечное твердое тфло плотности S имфющее Форму прямаго цилиндра съ произвольнымъ основан!емъ, такъ что плоскость OCHOBAHIA параллельна плоскостямъ, ограничивающимь слой; опредфлить глубину, на которую цилиндръ взойдетъ въ жидкость, и H3MbHeHie свободной поверхности жидкаго слоя, принимая во внимане силы взаимнаго притяжения между частицами жидкости п ча- стицами жидкости и цилиндра. *) „La figure de la terre d’apres les observations du pendule*. Bulletin de la société Impériale des Noturalistes de Moscou 1886. — 442 — S 2. Ha весьма большомъ разстоянш отъ цилиндра свободная поверхность жидкости будетъ горизонтальна; продолживъ эту горизонтальную плоскость до перес$че- Bid Cb цилиндромъ, назовемъ (фиг. 1) чрезь @ часть высоты цилиндра, находящуюся надъ нею, H чрезъ 6—- часть высоты цилиндра, лежащую ниже ея. Примемъ за начало прямоугольной системы координатъ центръ Фиг. 1. тяжести о площади сЪфченья цилиндра съ вышеуиомяну- тою плоскостью; ось 02 направимъ перпендикулярно этой плоскости въ сторону отъ слоя, а OCH 0х и 0у—по этой плоскости. Будетъ показано, что разность b—a есть величина порядка h ', а координата 7 свободной поверхности есть величина порядка h ^, поэтому пра составлении потенщала BCbx» имфющихся массъ, Bb которомъ пренебрегаются малыя величины порядка h^ ', можно предположить, что b—a и что свободная поверх- ность жидкости есть плоскость ху. СдЪфлавъ это пред- положене, замфнимъ массу плотности ER наполняю - € x pigs щую погруженную часть цилиндра, двумя однородными массами плотностей o H = , потомъ составляемъ по- тенщалъ трехъ массъ: массы слоя плотности о, за- ключеннаго между плоскостями Z—0 и Z——h, waccbi плотности (E заполняющей выступающую часть цилин- 4) ? 9 Apa, п массы плотности — ° › заполняющей погружен- 9 7 ную часть цилиндра. Пусть U и 0” будутъ потенщалы первой массы для точки, имфющей положительную или отрицательную координату 2, a V u У’ подобные потен- niaxbr второй m третьей массы. ИзвЪстно, что безпредЪль- ный слой толщины h и нлотности o, заключенный между двумя параллельными плоскостями, притягиваетъ внфш- HIOIO точку единицы массы съ постоянною силою Z —— Aryeh, rab м коэфФищентъ HBIOTOHIAHCKATO притяжешя. Этой cuib соотвфтствуетъь потенщалъ p | Zde С Этиойе+ C, (1) Bb которомъ постоянное С’представляетъ значене U ma плоскости ху. Для внутренней точки сила притяжения сложится изъ противоположныхъ силъ притяжен!й двухъ. слоевъ и будетъ: Z = —3mnuo (h-+-2)—Irupz = —Inouh— nop ; такъ что потенщалъ слоя для внутренней точка пред- ставится такт: Vo | Z'dz + C = —2nophz—Qrouz*+C, (2) rab C тоже, что въ предъидущей oopwyab. — ii — Потенщалы V u V' moran бы быть легко опредЪлены, еслибы мы имфли широк! цилиндръ очень малой вы- соты, потому что тогда эти потевщалы выразились бы съ помощио сферическаго изображеня площади основа- Big; uo для опредфленя разности b—a намъ HÉTE ny- жды знать V u V', адостаточно только замфтить, что при b=a въ симметричныхъ точкахъ верхняго и ниж- няго основашя V— — У”. Обращаемся къ ФормулЪ гидростатическаго давления: p= pe (U-+-V’) --C. Лля опредЪленя постояннаго С’ предполагаемъ, что при 2=0, p—o и замфчаемъ, что на плоскости ху Функ- ця U'— C, а Фувкця V'— o (Bgcabacrsie b=a). Находимъ C'— —Co, такъ что по Фор. (2) р= —2ug'yhz— meurt V (3) Полагая Bb этой ФормулЪ z— —6, найдемъ величину гидростатическаго давлен!я на всякую точку дна цилин- дра; давленье же на все дно площади s будетъ: [pas = IArp*uhbs—2no*ub*s+-o | V'ds. (4) Это JaBieHie должно уравнов$сить силу À притяже- Hid цилиндра жидкою массою. Назвавъ чрезъ © потен- шалъ силы AbÜCTBIA Ha матерьяльную точку единицы массы, помфщенную внутри цилиндра, массы жидкости п массы вещества цилиндра, представимъ силу.А инте- граломъ: l R= anh) p: dadydz, распространеннымъ на весь объемъ цилиндра, потому что введенная BB эту Формулу лишняя сила дЪйствя . цалиндра самого на себя равна нулю. Совершивъ nHTe- грацию по 2, найдемъ, "TO dy : ods — 5 | [eus : (5) TAB первый двойной ‘интегралъ распространяется на верхнее основан!е цилиндра, а второй на нижнее. Такъ какъ потенщалъ © mambuaerca непрерывно при пере- xoAb чрезъ поверхность цилиндра, то мы можемъ по- ложить на основан!яхъ цилиндра по Фор. (1) и (2): ф— —2tpoha + V + C, Q'— 2nupohb — Этиоб%-н V' + C. Beabactsie этого положеня п упомянутаго равен- ства V— — V' Формула (5) обращается въ R= —ти0*й (a-+b)s -+rup?b’s || V'ds. (6) Эту силу В мы должны сложить съ силою Jablenia на дно цилиндра, выраженною Формулою (4), п прирав- нять сумму нулю: zup’h (b—a)s — rup’b’s— 0, Отсюда находимъ искомую величину: b? b—a--. : (1) S 3. При onpeatbaenin вида свободной поверхности жидкости мы должны замфнить Фор. (3) Формулою, въ которой обращено внимаше на члены порядка A^ '. При — 446 — этомъ мы можемъ составлять потенщаль нашего без- предфльнаго слоя плотности о, продолжая предполагать, что онъ ограниченъ параллельными плоскостями, но при составлена V' мы уже не можемъ считать b—a. Назо- вемъ разность b—a, выражаемую по Фор. (7), чрезъ 25 п разобьемъь Hamm noremniaxb V' на потенщалъ Ÿ, при- надлежапий (Фиг. 1) верхнему m нижнему цилиндру толщины а и плотностей — п - > п на потенщалъ ro|-o 4 промежуточнаго пилиндрическаго слоя толщины 22 u плотности ae . Легко видфть на ФигурЪ, что при z— —6, d ф=0 0; вслЪдств!е чего, принимая 2 за малую я величину порядка высшаго нежели À", можемъ разло- жить Функц Т” въ слфдующую строку: Подставляя это выражеше въ Фор. (3) и замЪчая, что на свободной поверхности р==0, найдемъ сл$дующее уравнене свободной поверхности: При составленш этой Формулы мы принимали BO BHI- ман!е малыя величины порядка h ', поэтому раздфливъ ее на Л, получимъь Формулу вЪфрную до величанъ no- рядка 5 ^: - (: di ^ z* 2— этрий 2 —8 + ( d (2) )- 5. — AM] — Если отбросимъ здЪсь члены второй части, содержа- mie 2, которые весьма малы сравнительно съ величиною 2 находящеюся въ первой части, то искомое уравненте свободной поверхности представится въ слфдующемъ простомъ Bays: 1 dON в `` cot Inpuh (rl), 3) j n) ЭдЪсь y, представляя NOTEHNIANB отрицательныхъ массъ, помфщенныхъ въ цилиндрф безконечно малой толщины 20, будетъ нфкоторою отрицательною величи- HOW порядка b ', такъ что вся вторая часть Формулы будетъ малою величиною порядка A 7. Опредфлимъ кривую, по которой найденная поверхность пересЪкаетъ плоскость zz. Вблизи цилиндра эта кривая будетъ за- висЪть отъ Формы ero основаня, но при очень боль- шомъ разстояни c отъ цилиндра BUA ее уже ue 3a- BHCHTb OTS этой Формы и опредЪляется по площади s. ДЪиствительно, при очень большомъ z можно поло- ЖИТЬ, что __ pees x или, no Фор. 7, ppsb” ZEN. —— — Хо d CB другой стороны, разсматривая et какъ силу, направ- ленную HO OCH 02, находимъ: a s Отсюда слфдуетъ, что на весьма большомъ разстоя- вши orb цилиндра разсматриваемая кривая можетъ быть представлена ypaBHeHieM'b S [Oe aos ST anal Pe ee Arh? a? Tarp какъ здЪсь mocabauiii членъ второй части мо- жетъ быть отброшенъ передъ О то можно про- сто положить: sb? 1 — rime (9). Такимъ образомъ, при npmOuu;xeniu къ нашему пла- вающему т$лу по свободной поверхности жидкости изъ безконечной дали, мы замфтимъ, что эта свободная поверхность начнетъ опускаться внизъ (къ дну цилин- apa), образуя поверхность вращения равносторонней rir- перболы около ея ассимптоты; при приближен же къ цилиндру на конечное разстоянье эта поверхность при- метъ видъ, зависявий отъ Формы основания цилиндра, SUR LES GRANDES COMETES DE 1886. (41; 42). Par Th. Bredichin, А. В. A. S. Les queues de ces deux cometes ont été observées par moi et par M-rs Ceraski et Bélopolsky. Sur notre ciel eclaire par les crépuscules elles étaient trés fai- bles et c'est avec beaucoup de peine que nous sommes parvenus à présenter les positions de leurs bords parmi les étoiles. Outre cela la Terre se trouvait si prés du plan de l'orbite de la cométe Fabry que l'influence de la perspective augmentait considérablement,— comme on le verra d’après les valeurs des angles S et T7,—les erreurs de l'observation. La queue de la comète Bar- nard était très courte, ayant en outre le bord poste- rieur tout à fait estompé. Pour cette derniére raison laxe optique observé peut être considéré comme trop rapproché du bord antérieur, et la force pour l'axe doit étre trouvée plus grande qu'à l'ordinaire. №3 1886. 1 TERM, ^s vi ку: 1274 u an ne nen Ny LEA E BEN. NM rb Miet Kay "9. " E M RATE iub" ^. A Зы CTS у 5 ОХ + - A + d р а 1200. Apo „u ^ v * Ow di Fr 1 4 i re 1 4 Aw T CST | 7 ; Je . « br, ue A "reete. Coe LM VTT [2 " Y , -. Ainsi dans ces comètes il ne s'agira pas de la re- cherche de la valeur de la force 1—u, mais il faudra se contenter d'indiquer les types de leurs queues. Dans le spectre de la cométe Fabry jai vu le 25 avril les deux bandes ordinaires, la troisieme étant imperceptible probablement par ce que le noyau se trouvait tout prés de l'horizon. Dans le spectre de la comète Barnard toutes les trois bandes ordinaires, vues le 9 mai, ont été très claires et présentaient un estompement vers le violet. La fente du spectroscope était toujours dirigée sur les parties des queues voisines des noyaux. a) Cométe Fabry. Ayant porté la queue de cette cométe sur le grand atlas d'Argelander nous avons obtenu pour ses bords les positions suivantes. Avril 24, 10° 22” +. m. de Greenwich, un point du bord antérieur se trouva de l'étole а à une distance égale à la quatrième partie de la ligne joignant les etoiles a et b. Les positions de ces deux etoiles dans le catalogue de Bonn sont: Ana Décl. a п" "905 +49° 49’.8 b QI EE 10 4 ABER D’oü on a pour le point observé du bord autérieur e p>) ADs oF iam 618° Décl—-4-49* 25'4 Le bord postérieur passait par l'étoile d et l'axe de la queue par l'étoile c, dont les positions sont: AN EE Nea A.D. Décl. с ORT RES 41° 18.2 d ах 39455 +46 50.7 Avril 25, 10^ 45” t. m. de Gr., le bord antérieur et laxe passaient respectivement par .les étoiles f et g, dont les positions sont: A.D. Deel. fi ey 1377 A893 44° 454 g ILS gars 5p44 239 .0 Les positions des points e, c, d, f, g, reduites a l’epo- que 1886.3 seront: ? Ne X 5 e В Ne LET IS eee 55 41 28.3 qu 12056 Dye aid peer 54.4 44 55.3 LR 1201 1959 - Pour calculer les coordonnées du noyau on a les données suivantes (Astr. Nachr. № 2722): T=1886, avril 5.9490 t. m. Gr. — O0—86* 29’ 28” 162°? 58' 5" ji—89 36 4 w=126 35 37 1gg—9.807709 =(9.907826) r. Sin (v4-299* 0’ 43" y=(9.793154) г. Sin (4-945 25 57 2—(9.991167) r. Sin (+140 31 59 D'oü on obtient les positions du noyau. Ces positions a, © et les coordonnées du Soleil a et d seront: Zi Oe Avril 1886 « ê a d 943519 - 91? 51':9 33^ 32:6 539? OV 5 Ех. 25.4479 26 17.5 +31 20.6 33 18.9 +13 24 1 La valeur de = étant 23? 27'.1, les éléments de l'or- bite nous donnent 4 06. 53.1, D=—11° 30.9 Puis on calcule les autres valeurs servant à la re- cherche des coordonnées rectilignes des points ee et on obtient: 7 p. S 7.6 2342 '- 34:0. 990 49'.0 1 Avril 24 252° 2 250i ADA 0927.52 .0 25 lgr lgo $ p Avril 24 9.87619 9.45568 +-44° 54'.4 332° 29'.8 25 9.88254 9.42006 +46 53.1 338 38.8 On aura ensuite: p S T Avril 94 e 332" ..47'.0 = 18224500 5 20'.3 C 331. 15.0 DT d 339. 18.0 34: 357 6502 DIM. S 3395 .3.5. 34 ао 349 14.8 Юг 9 c 1 Avril 24 e + 0 47.6 — 041795 900163 C 218. 14.6 OFA ==970200 d 4331373 0.0602 072904061 95 Я | 4537.2 — 030092000 000384 g +94 45.7; 0.06531 +0.03013 x» — — On sait que le point qui se présente situé sur le bord ale la queue ne se trouve pas, généralement parlant, dans le plan de l'orbite. Dans ce cas la réduction de Vangle p—p? au plan de l'orbite est affectée d'une erreur plus on moins grande, et l'on a les formules connues pour calculer les valeurs corrigées (approxi- mativement) de © et A. Ces formules peuvent être utiles quand les observations sont nombreuses. Mais pour nos deux estimations faites à l'époque oü la Terre se trouvait trés prés du plan de l'orbite, ces corrections sont trés considérables et le degré même de leur approximation est incertain. Ainsi on est obligé de se contenter de la position approximative de l'axe de la queue. Pour le 24 avril on trouve les coordon- nées de cet axe en prenant les moyennes arithmétiques des coordonnées des points des deux bords, et l'on ob- tient pour l'axe. Pour le 25 avril on a directement les coordonnées de l'axe £—0.06531, ——4-0.03013 Et les moyennes de ces coordonnées ayant lieu pour la moyenne des temps sont: £—0.06653, 7==-+0.02422. Les valeurs de r et v pour ce moment sont: ler—9.87936, v=-+45° 53'.8 A l’aide de toutes ces données on obtient finale ment 1—u—=1.3. nep C'est la valeur approximative de la force pour l'axe de la queue du second type; done la queue de la co- méte Fabry appartenait indubitablement au II type. b) Cométe Barnard. Le 9 mai, à 10” 25” t, m. de Greenwich, le bord antérieur de la queue de cette comete passait par le milieu de la distance mutuelle des étoiles f et g et son axe optique passait approximativement par l'étoile g. Les positions de ces étoiles sont: A.D. Déel. f Uh 3" . aan ne 9 "La о 5g.g ^ SED SUD En les réduisant à l'époque 1886.35, on obtient: a’ NER 94" 54'9 gg quU. (18.2. "EDD SNC Pour ealeuler les coordonnées du noyau on a les données suivantes (Ast. Nachr., № 2711): T1886, mai 3/2807. 1; m. de Gr 284902327507 P1198 az A, leg=9.680413 = 55^ AT) 1959 4—=9.580129). 7: Sin vr 237 35,797 y—(9.966893). r. Sin (v-+232 41 39) 2—(9.999301). r. Sin (o+141 22 22) D'où on obtient la positions du noyau. Cette position et les eoordonnées du Soleil seront: Mai 1886 « à a d Bra A Hb AG ASL ^ 617? .31*6 Avec la valeur connue de s les éléments de l'orbite nous donnent: ESOS ROLE DS ili Ensuite on calcule les autres valeurs servant à la recherche des coordonnées rectilignes des points obser- ves, et lon trouve: P 20 2 lor 9.70132 754 292... 516.0 lgz 9.83680 S 118. 42.2 v 25980074 Je 314. 121.6 Puis on a: p 3 TR f aa 46 07-2 25925: оо g 33%. 10:6 2 6.8 d OPE E 2 1 160 271.3 0.02762 —=0.00515 +12 28.3 0.02533 +-0.00560 Les coordonnées de l'axe nous donnent 1—u—1.9. Done la queue principale de cette comete appartient aussi au IJ type. Il ne faut pas perdre de vue que la queue est trés courte, que nous n'avons qu'une seule observation et que le bord postérieur est tout à fait estompé, Cette derniére circonstance a dü nous mener à la valeur de la force plus grande que l'unité. La comète à eu une autre queue, observée entre autres par M. Backhouse (Nature, № 863): «With the LEUR И telescope this comet had also a faint tail nf, about 16’ long, making an angle of 65° or 70° with the other». (May 1). Il est aisé de voir que cet appendice de 16' n'était autre chose qu'un allongement de la téte qui suivait le noyau dans sa marche étant disposé dans l'orbite. En effet, l'angle p étant égal, d'aprés l'estimation de M, Backhouse à 67° on en conclut que l’appendice était peu dévié de la partie de la tangente à l'orbite se trouvant derrière le noyau. On sait que nous avons indiqué des pareils allongements dans les cométes de 1823 et de 1877 (b). Le corps de la grande cométe de 1882 s'est allongé aussi aprés son passege au périhélie, à la suite de la division du noyau en plusieurs parties. 1886, 8 juillet. UEBER AGROMYZA LATERALIS MACK, UND IHRE VERWANDLUNGEN. Von Prof. K. Lindeman in Moskau. In den ersten Tagen des Juli fand ich an Bláttern des Sommerweizens unserer landwirthschaftlichen Aka- demie, bei Moskau, minirende Larven und Puppen, aus welchen später eine Agromyza sich entwickelte. Die von der Larve im Blattparenchyme ausgefresse- nen Gänge waren beinahe ausschliesslich in den obe- ren Blättern zu finden, und fehlten den unteren Blät- tern ganz. Sie wurden zu 2, 3, zuweilen sogar bis zu 7 in einem Blatte gefunden, enthielten aber immer nur je eine Larve oder Puppe. Jeder Gang zog immer längs dem Blatte und wurde bis 6 Centimeter lang. Anfangs sehr fein und schmal, erweitern sich die Gänge rech} schnell, bis sie an ihrem dussersten Ende ungefähr 4 Mm. breit werden. Jeder Gang enthielt schwärzliche Excrementkrümel, die gewöhnlich in Reihen längs den E 5 + x Е" 3 CT ke Sale” Oe EET SS StS we 00 2525 Seitenwänden des Ganges angeordnet liegen. (Siehe Fig. a und b.). In der ersten Hälfte des Juli und Mitte dieses Mo- nats sind die Blätter des Sommerweizens in unserer Gegend noch ganz grün, und darum die weissen Gän- ge der Agromyza-Larve sehr deutlich. Man muss schon Sehr wenig aufmerksam sein um diese Gánge zu über- sehen, zumal wo sie zu mehrerenin einem Blatte vor- handen sind. Spáter, wenn der Weizen reifer wird und seine Blätter beginnen sich . zu verfärben, wird es im- mer schwerer diese Gänge zu unterscheiden, bis sie endlich ganz unkenntlich werden an den ganz welken gelben Blättern. Nie babe ich diese Gänge in der, den Halm umschliessenden Blattscheide gesehen, aber im- mer nur in der Blattspreite, wo sie, wie schon gesagt, TR et immer eine Längsrichtung einhalten, welche durch den Verlauf der Blattnerven beeinflusst wird. Am 8 Juli fanden sich sowohl Larven und Puppen in beinahe gleicher Anzahl. Aber schon am 12 Juli wurden erstere so selten, dass auf ca. 300 eingesam- melte Puppen bloss eine einzige Larve gefunden wur- de. Die Verwandlung der meisten Larven geschah also in der ersten Hälfte des Juli. Das Puparium ist 2 Mm. lang, kem Bronze Glanz; eliptisch, stark eingeschnürt zwi- schen den 9 sie zusammensetzenden. Segmenten; sein stumpfes Vorderende trägt zwei kleine und dünne Hör- ner, welche nahe aneinander stehend grade noch vorne vorstehen. (Fig. c). Am hinte- ren Kórperende überragt den konisch vor- stehenden After ein ziemlich dicker und langer Fortsatz, dessen Spitze in vier Hör- ner getheilt ist; die zwei mittleren Hör- ner sind länglich und dünn; die beiden lateralen sind kürzer und breiter. Längs den mittle- ren Körperringen (von 2 bis 7) zieht, sowohl auf dem Rücken als auch auf der Bauchseite, eine recht tiefe Mittelfurche und ist die Oberfläche der Ringe hier sehr fein nadelrissig. schwarz, mit star- Die Larve ist bis 2'% Mm. lang, weiss; ihr Hinter- ende orangegeib. Die Haut ist glatt, glänzend, harlos. Der After ragt als konische Warze vor. Ueber dem Af- ter sitzt, wie beim Pupa- rium, ein breiter und kur zer Fortsatz, dessen Spitze (ig. d). vier schwärzliche Suns y i LITT Fr ТИ LES Hórner trágt. Die beiden mittleren Hórnchen sind schlan- ker und länger als die zwei lateralen, und haben an ihrem Ende je eine Stigmenóffnung, welche zum Haupt- tracheenstamme führt. Diese mittleren Hörner sind also die hinteren Stigmophoren. Die vorderen Stigmen- träger sind sehr klein, warzenförmig, und liegen auf der Bauchseite, einander sehr genähert (fig. f); jeder hat drei kleine Oeffnngen, welche in das vordere Ende der Seitentrachee führen. Der Mund ist nur mit einem Haaken bewaffnet. Dieser Mund- haaken ist gross, schwarz, und trägt am Kaur2nde drei scharfe Zühuchen hinter seiner Spitze. (Fig e). Ich fand diese Larven und Pupppen nicht bloss am Weizen, sondern auch in den Blättern | der Gerste und des Spelzes, aber | in weit geringerer Anzahl. Am Hafer konnte?ich sie, trotz ge- ei N nauesten Suchens, nicht auf- TER, finden. E] Den 19 Juli erhielt ieh aus / y. / / eingezwingerten Puppen die er- Se lan. du. sten Fliesen, wehe sich als eine Agromyza aus- wiesen. Herr Dr. F. Karsch in Berlin hat die Freund- lichkeit gehabt Exemplare dieser Fliege einer genauen Untersuchung und Vergleichung mit Exemplaren der Loew’schen Sammlung zu unterziehen, und ist zum Schlusse gekommen, dass dieselbe der Agromyza late- ralis Macq. áhnlieh, aber dureh hellgelbe Schwinger von derselben unterschieden ist, wenn anders die Ver- sicherung von Neuhaus richtig ist, dem zufolge die A. lateralis M. dunkle Schwinger haben soll. | Die Fliege ist 2 Mm. gross; schwarz; die Seiten des Brustkastens, die Schwinger, die Wurzel der Flügel und alle Kniee hellgelb, die Hinterränder der Bauchrin- se schmal gelblich gesäumt. Beine und Füsse schwarz; Fühler braunschwarz. Stirn gelb (9) oder bräunlich (d); Stirnfleck braunroth, sammtartig. Es scheint, dass diese Agromyza lateralis ein ganz unschüdliches Insekt ist. An einigen Stellen unserer Felder war es beinahe unmöglich solche Weizen- pflanzen zu finden, die nicht von der Agromyza-Larve bewohnt wären. Und doch war der Weizen im besten Zustande. Die bewohnten Pflanzen hatten ganz die Grösse der unbefallenen und eine vollkommen ausge- bildete, reich mit Körnern versehene Aehre. Mit dem Landwirthe kommt diese Agromyza also wohl schwer- lich je in Collision. Die Entwickelung der Larve verläuft recht schnell. Von 19 Juli an erschien die neue Generation, aus den Blättern des am 7 Mai gesäeten Weizen. In diesem Falle konnte also die ganze Entwickelung nicht länger als zwei Monate dauern. Daraus dürfte man schliessen, dass die Fliege bei Moskau wenigstens zwei Generatio- nen im Laufe des Sommers ausbilden kann. Wo aber SR Dr NN die Laryen der zweiten Brut leben?—das konnte ich noch nicht ermitteln. Warscheinlich miniren sie in Blättern wildwachsender Gramineen. Die Puparien unserer Agromyza scheinen sehr zart zu sein, denn aus vielen hunderten Exemplaren, welche ich einzwingerte, erhielt ich nur drei Fliegen, 28 pa- rasitische Pteromalinen und 2 kleine Ichneumoniden. Warscheinlieh bedürfen diese Puppen eine starke Er- wärmung der direkten Sonnenstrahlen um ihre Ver- wandlungen zu bestehen. Nächsten Sommer werde ich suchen diesen Anforderungen Rechnung zu tragen und werde villeicht reichere Ernte an dieser interessanten Agromyza machen. Figurenerklärung. Fig. a und b. Zwei Blattstücke des Weizens mit Gän- gen der Agromyza-Larve. Natürliche Grösse. Bei * die Puppe. Fig. с. Puparium der Agromyza lateralis. Ver- gróssert. Fig. d. Das hintere Kórperende der Larve mit dem Hornfortsatze. Fig. e. Mundhaaken der Larve. Fig. f. Die zwei vorderen Stigmentrüger der Larve am zweiten Kórperringe. CT a ER AT OT Wed, 4} v ЛИПЕЦКЙ ЖЕЛЬЗИСТО-ИЛИСТЫЙ ТОРФЪ. Es. J. Вислаковскаю. Торхяной илъ, употребляемый въ г. Липецк съ баль- неологическою пфлью, добывается изъ торФяника, от- крытаго въ 1867 году, прилежащаго къ нижнему саду, съ юго-западной стороны пруда Петра Beunkaro. Tarp какъ вышеозначенный торфяной иль по наруж- ному виду мало отличается OTH органическаго перегноя дна пруда и то, что употребляется для врачебной Ban, есть CMBCbh TOPSa съ вышеозначеннымъ органическимъ перегноемъ, TO я считаю не лишнимъ сказать нЪеколько CIOBB объ этомъ послфднемъ. Иль съ минеральнымъ наносомъ, составляющй дно пруда, содержить соб- ственно оргавичесяй перегной, въ вид слизистой, однородной массы, почти чернаго цвЪта, съ отврати- тельнымъ запахомъ, происходящимъ, по всей BEDOAT- ности, OTb гшешя BOJHBIXB растемй и моллюсковъ, какъ-то: Planorbis marginatus, Paludina impura, Lim- naeus (fuscus) n др., остатки которыхъ встрЪчаются въ немъ въ изобими, увеличиваясь къ срединЪ озера. Xe N Мощность 3azeragis ила He одинакова. По mam&pe- шямъ гор. инженера Мушкетова и д-ра Каменева, про- изведеннымъ въ двухъ направленяхъ: OTS бывшаго _ устья Липовки къ Студенк5 и orb Монастырекихъ ключей къ плотин, толщина его увеличивается отъ береговъ къ срединЪ озера, и въ TEXBb м5етахъ берега, rib не было наноса минеральныхъ веществь, она, дохо- дитъ до своего maximum'a; minimum же находится y бывшаго устья Липовки, что объясняется по MHEHIO Мушкетова большимъ наносомъ минеральнаго матерла- ла, зависящимъ OTD спуска” въ рзку Липовку мине- ральныхъ источниковъ. Отводъ устья Липовки и Сту- денки orb пруда Петра Великаго, конечно усилить съ одной стороны органическую жизнь въ этомъ прудь и ускоритъ npespanureuie ero въ болото, а съ другой же стороны уменьшить минерализацю образующагося торФа. Изливающаяся въ озеро вода монастырекихъ ключей, берущихъ свое начало изъ девонскихъ известняковъ, содержитъ въ изобими известь и TEMB способетвуеть какъ развито водныхъ злаковъ и плавающихъ водныхъ раетевй, TARB и размноженю моллюсковъ, нуждаю- щихся въ извести для своихъ наружныхъ покрововъ. Умираюпие же представители моллюсковъ, образуя при- брежный значительный слой органическихъ остатковъ, подготовляютъ, съ одной стороны, почву для Some высшихъ представителей болотной хлоры какъ-то: Alis- ma, Sparganium, Sagittaria и т. д., съ другой же, под- вергаясь давленю верхнихъ слоевъ и движению воды, | сдвигаются все gabe и далЪе внутрь озера, внося Cb собою, и въ эту область, почву для зарожденя расти- тельной жизни. CRDI ee По wbp$ того, какъ прекращается жизненная Jb5- тельность въ умирающихъ растен1яхъ, внутренное CO- держимое ихъ клфтокъ, подъ вмянемъ включеннаго кислорода, приходитъ въ брожеше. Фосфористоводород- ный AMMOHIË, являюцИЙся продуктомъ броженя азотис- тыхъ веществъ, дЪйствуеть самъ какъ Фхерментъ для дальнзйшаго процесса, переводя безазотистыя вещества, и органическ!я кислоты въ гумусовую кислоту, эта же послЪдняя, дЪйствуя на древесинныя волокна, CIIO- COÖCTBYETB образованшю ульмина и гумина. Гумусовыя вещества жадно всасываютъ воду и увеличивая такимъ образомъ Bbcb растительной массы погружаютъ ee Ha дно, но въ силу незначительной глубины озера, давле- Hie воды He въ силахъ уплотнить ее до консистенщи плотнаго войлока, при чемъ развивающаяся теплота недостаточна для полнаго обугливаня неразложившихся раетительныхъ волоконъ, а потому образующийся торФъ является въ видЪ рыхлой однородной массы и, если выдфлить включенные въ него и еще не подвергнутые процессу обугливан!я, растительные остатки, TO онъ весьма мало wbwb будеть отличаться отъ органиче- каго перегноя дна пруда, что даетъ право отнести его къ виду еще не зр$лаго TOpoa. ИромЪ того существують и HBKOTOPHIA неблагопраят- ныя условля къ скорому торФо-образован1ю, какъ-то: известково-мергелевая подпочва и обише щелочныхъ земель и щелочей въ почвЪ болота, которыя дЪйству- TB разъ$дающимъ образомъ на продукты разложения, и обращаютъ ихъ сполна въ гумусъ, образуя такимъ образомъ скорЪе залежъ гумуса, a не Topo. Точно также и химическй составъ ветрчающихея въ изо- биши растевй (Hippuris, Lemna, Gramineae, Scirpiae № 3 1886. 2 IR, ds и T. д.) способствуетъ скорЪе къ o6pas3oBaHitm илистагс торфа, нежели плотныхъ его сортовъ. Въ такомъ именно видЪ и является торхяная масса, употребляемая въ ЛипецкЪ для врачебной цфли. Глу- бина торфяной залежи очень не постоянна. Попада- ются м$ета отъ 1 до 2 аршинъ глубины, расположен- ныя отдфльными вмфетилищами, что чрезвычайно за- трудняетъ добычу торфа. МЪетами онъ переслоенъ иломъ, который обходатъ при paspadorkt. Самая же разработка производится слёдующимъ образомъ: вы- бранное wbcro огораживаетея досчатымъ срубомъ, въ HBCKOJbRO квадратныхъ аршинъ, и такъ какъ торфъ лежитъ на полъаршина подъ поверхностью воды, то приходится, при разработкЪ его, удалять воду, что дЪлается простымъ вычерпыван1емъ. Выкопанная TOPHAHAA масса, складывается HA особыя подмостки, для стока излишней воды и свободнаго про- Mep3aHid въ течеши зимы, что имЪетъ цфлью превра- щен!е CEPHHCTEIXB соединешй въ сфрнокислыя, подъ виян1емъ кислорода воздуха. Солнечная теплота, въ продолжении лфта, сообщаетъ выкопанной MACCB липкаго TOpea слабую плотность, à зимше холода придаютъ ей окончательно рыхлый землистый видъ. На происшедшее химическое измЪнене въ органи- ческихъ и минеральныхъ составныхъ частяхъ ясно указываетъ уже OTCyTCTBie того отвратительнаго за- паха, которымъ обладаетъ свъже выкопанный илистый Tropes. Подобное же изм$невше минеральныхъ грязей вполнЪ доказано уже анализами доктора Вартелльери надъ хранценсбадскими грязями (Mineralmoor), а cur5- довательно оно примзнимо и къ липецкому илистому TOpoy. О ’Прозимовавиий въ кучахъ торфяной илъ, на слвду- дующее лвто прос$евается сквозь грохоты и сохра- няется въ закрытыхъ помфщеняхъ до употребленля, которое впервые было введено въ 1871 году докторомъ Новицкимъ. Первый анализъ Липецкаго илистаго тор- Фа былъ сдфланъ Матизеномъ въ 1871 году, при чемъ онъ показалъ близкую аналог его съ хранценсбад- CKHM'b иломъ, пользующимся большою славою въ прак- тикЪ Jeuenia Оба они содержатъ въ 100 в. част. слёдующия co- ставныя части: Липецек!й по ана- Франценсбад- лизу Матизена. ckiüä по ана- лизу Ponuua. Органическихъь веществъ. 48,50 66,94 Кремневой кислоты...... 20,76 10,62 Глинозема War Bhs. d 12,48 2,95 Окиси жел$за........... 9,40 8,85 Окиси marin, os... — 0,05 Фосфорнокислаго xerbsa. 2,13 — СЗрнокислаго жельза.... — 2,48 С5рнокислаго натра,. .... 0,07 3,81 Cbpnokczoit извести...... 3,40 1,59 СЪрнокислаго глинозема... — 0,48 Сзрнокислаго манган!я... — 0,08 Хлористаго натрля....... — 1,00 Фосхорнокислаго натра.. — 0,17 Фосфорнокислой извести.. — 0,57 Известие о: 0,87 — Матнези....... ль. 2,27 1,43 Потери...... Е mu 0,10 0,17 100,00 100,00 9* Въ 1885 году, no предложен!ю директора Липепкихъ. минеральныхъ водъ д-ра Соболева мною было предпри- HATO второе изел5доване этого не безполезнаго Bpaue6- Haro средства. Взятый для анализа TOPHAHOË илъ былъ выкопанъ. въ ГюлБ 1882 года и просЪянъ въ ШюлВ 1884 года. Въ 100 частяхъ по Bbcy оказалось: Веществъ, paerBopu- Смолистыхъ орг. вещеетвъ. мыхъ въ алкоголВ..... 0,505 | Минеральныхъ веществъ. . Веществъ, раствори- Гумусовыхъ веществъ.... мыхъ въ водё......... 5,940 | Минеральныхъ веществъ.. Веществъ, не раетво- jipesecunm pere римыхъ въ водф....... 93,555 | Минеральныхъ веществъ.. ` 100,000 Въ 100 Bbc. час. торфянаго ила, содержится: 100,000 О er RM So vd OS CUIDA ВО Органическихь веществъ..... 17,736 ЗО oe: Papel г. НЕЕ 100,000 Качественное испытан!е золы показало въ ней при- сутетв1е слфдующихъ веществъ: ( Окись narpia. [ › Kalis. | > кальшя. | Cépuaz. Основания: > Oapia (chan). Кислоты; Poceopnas. » магвая. Кремневая. > желдЬза. | Угольная. › марганца. | Хлористо- à водородная. EON Глина. Безразличныя вещества p Песокъ. Окончательно въ 100 Bbc. час. илистаго торфа, най- дено количественное содержан1е ниже сльдующихъ эле- ментарныхъ составныхъ частей: BOTH. о Li... HE 42,416 Экиси HEAR cetus es evo. «02 IST > Mapa. en MONS IAE > GOuIOMHHbD.. ara N АО SAIS > HAS TE MU: oe 4,514 » opm Ne Pa “ate heh Mao: 0,672 > Renee. ROMA 0,721 Ye напр Ie 9. LE % % ‚Мас IDDIPES Ангидрида сЪрной KACIOTH... SO,...... 1,259 > кремневой *›..... $810; .... 0,071 > socæopaoñ > ... P,O,..... 0,511 > WROMEHOM 4257252 00, se 1,074 пора... Е 0,041 У ER men ch 27,212 Органическихъ веществъ............... 17,736 100,013 Комбинируя основашя и кислоты, по MBPS ихъ xu- мическаго сродства и возможности ихъ нахожден!я въ природ®, сообразно съ геологическими условями MECT- ности получимъ: Въ 100 Bbc. час. содержится: DUEB. ... 0 LE MR Linie BL pick, 42,416 ORUCH MCUB3A eee. 8s Fe 0. m 2,018 2. MADAME llis М.О в D, алюм... ALLO... 014207 Ка RO BEN 3,449 MER TASER - Хлористаго waTpid......... s NaCl ra 0,068 Cb5pnokmczaro натря......... Nas SO 120 20090.249 > Baar... BS КОИ 0.291 > RATE. о Gao Ee 1,464 » MODHiH. 4... D Mes. 9. ur 0.186 Углекислаго каля........... Kor m 0,412 > Marois ела: Me0O.. в 3 16, NEATRINM. + 60. or Сабо. 0,618 Фосхорнокислаго кая....... K,PHO,.... 0,518 » кальшя. . : +. 04 (02) ER 0191 » аллюминия... Al,O,P,O,.. 0,129 » merbsa..... Перо ol oS Кремневой кислоты.......... SION: ео. 0,071 RC CHI cede rr uctor ae 21,212 Воска и земляной смолы. ....... ....... 0,469 а оС. NE NET 2,428 Древесины и гумусоваго yraa............ 14,839 100,028 Сопостовляя выше приведенные результаты Ch дан- ными Óoube новЪйшаго анализа хранценебадскаго ила, произведеннаго д-ромъ Картелльери и помфщеннаго въ ниже слБдующей таблиц, заиметвованной изъ «Описа- Hia минеральныхъ водъ Германи и Ascrpim» д-ра Яку- бовича и переведенной Ha сотыя доли, мы дфйствительно 3ambyaeMb нЪкоторую аналогю между липецкимъ и Франценсбадекимъ илистымъ торфомъ, хотя и не столь близкую, какъ показаль Матизенъ. Привожу анализъ Франценсбадскаго ила, пролежавшаго HBKOTOPOE время въ кучахъ, д-ра Виртелльери. I. Вещества растворимыя въ BOJb. СЪрнокислый кашй........ sve we MUSS > HDPE Sos rs s se Re 1,14600 ROLL Сврнокислый marmii............ a 0.19411 > BAMBUS cleats es 2,68954 > алюминий. ... llle 2005979958 Übpsorncaan окись желфза.......... 9,77803 > > марганца........ 0,05693 ОЪрная кислота изъ дисульхатовъ.... 4,79590 Кремневая KMCHOTA.... ...........4.. 0,05894 Перегнойная кислота...........-.... 2,81869 Другя перегнойныя вещества....... 2,94407 Вода въ химическихъ соединен!яхъ... 0.01859 II. Вещества не растворимыя въ BOA. Фосфорнокислое жел$зо............ 0,18463 ДвусЪрнистое xexb30.............. 2,84522 ОБрнислое жехвзо ne un, 0,35433 PAT оборо воре een le erede 0,71348 MarHes21322 iy 255 dB bd NIS C SUIDA 0,13743 Jette AU ee en... PAPE ILE 0,28485 SRE CT a а qe ipee 0,12239 WOT) OHM MM Ec iue. 0,039506 Кремневая EHCIOTA................ . 0,230306 Шерегнойная кислота. .............. 41,10572 Цероидныя вещества.............. 1,84166 Омопистыя вещества. ........:.... 2,54999 Неанализированныя вещества. ...... 1,942902 Растительныя вещества............ 15,37296 100,00000 Boabe близкую amauorim представляетъ aurmenkiii или- CTH TOP®b съ торФомъ изъ посада Цъхоцинокъ, Bap- шавской губернш, Нешивскаго уЪзда, употребляемый также съ бальнеологической цфлью и вполнф заслу- живпий назван!е хорошаго лечебнаго средства. PAST Сравнивая ниже-приведенныя прямыя данныя анализа липецкаго илистаго TOpoa съ данными г. Милицера для цфхоцинскаго торфа мы дЪйствительно зам$чаемъ боль- шое сходство съ этимъ послЬднимъ. Въ 100 въе. час. торфа содержится: Липецкй Цъхоцин- торФъ. = сы тореъ. DOS В ung В.О 42,416 27,138 Окиси жельза.......... Fe,O, 2,187 4,217 ^ марганца...... "MOSS — > ‘amzommuia........° АБО, 1,321 — d VS St C PNE CaO 4,514 2,742 1/0 DULUIDH DR PPP MgO 0,672 0,248 DD TUS es ERE K,0 0,721 — AN N oe on oh oes Na,O 0,145 0,252 C&psaro ангидрида...... SO, 1,259 0,562 Кремневаго » ...... SiO, ЕЕ 2,530 QoceopHaro > DENN LC. 0,511 0,247 Угольнаго > Y RUNS CO, 1,074 0,229 Rami Sod UU LL cu +: U 0,041 0,013 üfowg pu PT EEE - 27,212 24,165 Органическихъ веществъ. — 14 £38. 94/21 100,013 100,094 Такъ какъ комбинаши OcHOBaHil и кислотъ являются до HBROTOPOH степени произвольными и зависятъ OTD личнаго взгляда аналитика, то, для CpaBHeHia выше приведенныхъ анализовъ, мною взяты непосредственныя опредЪленя элементарныхъ составныхъ частей, которыя прямЪе отв5чаютъ данной uban. Меньшее содержан!е окиси желЪза въ липецкомъ илистомъ торФЪ объясняется ERW. самымъ характеромъ минеральныхъ источниковъ, TAB соли марганца играютъ не маловажную роль; то же самое значеше сохраняютъ они и для торфа, пополняя собою TOT недостатокъ желЪза, который замЪчается въ липецкомъ илистомъ TOPOS, сравнительно съ TOPOOMB изъ цъхоцинка. Обиме извести и магнези въ липецкомъ торфЪ зави- ситъ, по всей вфроятности, OTD сравнительно большаго содержан1я этихъ солей въ самыхъ минеральныхъ источ- никахъ и монастырскихъ ключахъ, изливающихея въ прудъ Петра Великаго, а равно отъ известково-мерге- левой подпочвы, составляющей дно пруда. Геологиче- сюй же характеръ м5стности Цфхоцинка не выясненъ еще пока окончательно, такъ что трудно сказать что либо o xapakrep& услов!й залеган1я тамъ торха. Боль- moe же сравнительно содержане ChPHOÏ кислоты BB первомъ указываеть также и на совершающуюся подъ BIiAHIEMB кислорода воздуха, во время лежавя торфа Bb кучахъ, полноту окисленя т5хъ сБрнистыхъ соеди- нен!й, которыя являются продуктами процесса, rmienis. Въ заключен1е скажемъ HBCROABKO словъ о самомъ способЪ врачебнаго употреблемя выше показаннаго Top»aHaro ила. Смотря по количеству ежедневно отпу- скаемыхъ торхяныхъ ваннъ, разсчитывая приблизительно по 1 пуду на ванну, извЪстное количество его обра- батывается въ закрытомъ UAH паромъ пока онъ не приметъ видъ рыхлой пушистой массы. Въ такомъ то распаренномъ вид онъ отпускается въ ванны, Bb количествв 10 ведеръ на каждую, rub разводится минеральной водой, предписанной врачемъ температуры. Оставиийся распаренный TOPHAHOË илъ на слёдую- ций день не употребляется. Остается пожелать, чтобы болЪе близкое знакомство господъ врачей съ нашими природными врачебными средствами побороло то недовЪрае русской публики, которое она питаетъ ко всему TOMY, что предлагаетъ ей наша природа и устранило бы необходимость искать за границей того, чЪмъ богата Poccis. LES AMMONITES DU GROUPE OLCOSTEPHANUS VERSICOLOR. Par Marie Pavlow. Les Ammonites, qui m'ont servi de matériaux pour cet article, m'ont été complaisamment fournis par le Prof. de géologie A. Pavlow. Une partie de ces fossiles appartient au musée paléontologique de l'U- niversité de Moscou, les autres font partie de la collection de M. Jasikow, appartenant au Musée de l'Institut des Mines, et m'ont été prétés, gráce à l’extre- me obligeance du Prof. Lahusen. Je dois ici des re- merciments bien sincéres à M. J. Lahusen pour ce ma- teriaux et en plus à M. A. Pavlow pour ses précieux conseils qui m'ont guidée dans ce premier travail. Tous les Ammonites que je décris ici proviennent des couches inférieures d'argile néocomienne de . Simbirsk (entre Simbirsk et Poliwna). Il est vrai, qu'on ne peut pas encore au juste indiquer les horizons du Néoco- mien dans lesquels peut être placé cet argile de Sim- birsk. Mais la limite tranchée entre les dépôts jurassi- SION ie ques supérieurs (à Aucella) et l'argile de Simbirsk *) avec ses couches supérieures, renfermant des Ammoni- tes caractéristiques pour le néocomien supérieur de l'Europe, nous donnent le droit de voir dans cet argile un des étages inférieurs du néocomien. Cet étage cor- respond-il à l'horizon inférieur des dépôts des Hils, ou présente-t-il des couches néocomiennes plus inférieures encore, qui sont inconnues aujourd'hui dans le néoco- mien allemand, et qui y sont remplacées en partie par les dépôts d’eau douce— Wealdien—c'est une question qui doit recevoir sa solution plus tard. En tous cas les Ammonites que je décris dans cet article sont inconnus dans le néocomien de l’Europe occidentale, quoiquils sont rapprochés de quelques formes européennes. Ammonites versicolor Trautsch. a été décrit pour la première fois par le Prof. Trautschold en 1865, sans indication de la forme des cloisons **). En 1868 le Prof. Eichwald compare (sans en donner la figure) cet Ammonite avec l'Ammonites Panderi et ne voit dans l’Ammonites versicolor qu'une variété plus jeune d'Am- monites Panderi **) Plus tard en 1874 le Prof. Lahu- sen compléte la description donnée par M. Trautschold, en donnant le dessin des cloisons, mais sans figurer la forme elle-méme ****). Ce sont toutes les données que *) A. Pavlow. Notions sur le systeme jurassique de l'Est de la Russie. Bull. de la Soc. géol. de France. 3-me Serie, V. 12. **) H. Trautschold. Der Inoceramen Thon von Simbirsk. Bull. 1865. № 1. ***) E. Eichwald. Lethaea Rossica 1867. T. 35. ****) I, Lahusen. Les fossiles des argiles de Simbirsk. 1874 (en russe). nous possedons dans la littérature pour la forme, qui nous intéresse. En étudiant dans la riche collection dont je dispose les exemplaires d'Ammonites versicolor de toutes dimentions, en partant de la grosseur d'une tete d'épingle jusqu'au diamètre de 200 mm., je suis arrivée à croire, que ce nom d’Ammonites versicolor n'était pas toujours donné aux mêmes formes et cette étude a méme éveillé en moi le doute, que ce groupe puisse appartenir au genre Perisphinctes. En comparant entre elles plusieurs formes de ma collection, j'ai vu que les différents traits caractéristi- ques de l'espéce et méme du genre ne sont pas com- binés de la méme facon chez les différentes formes qui portent le nom de Perisphinctes versicolor Trautsch. Par ex. le caractere des cloisons, la présence ou l'ab- sence des tubercules à l'endroit de la division des cô- tes, la forme de l'ouverture, l'arrondissement du cóté externe— tous ces caractères nous présentent des varia- tions marquées selon l'áge. Quelques-uns de ces carac- tères restent assez constants dans les différents âges (telles sont les cloisons), les autres se modifient beau- coup selon l'áge; tels sont: l'absence ou la présence des tubercules, le degrés de l'arrondissement du dos, la forme de l'ouverture. Or, si nous ne comparons que les grands individus, et surtout ceux qui n'ont pas con- serve les cloisons, nous ne pourrons pas remarquer les différences, qui se font apprécier pendant l'étude com- parative des formes jeunes et des formes adultes, diffé- rences si tranchées qu'elles nous forcent à créer dans ce groupe des espéces nouvelles. Il faut done suivre, pour ainsi dire l'histoire du développement de ces sé- ries de formes pour comprendre mieux la nécessité de cette division et pour apprécier les caractères distinc- Se s tifs de chaque espece. Je passe maintenant à la des- cription détaillée de ces séries, aprés quoi j'essayerai d'exposer quelques suppositions, auxquelles l'étude de cette collection m'a amenée. Ammonites (Oicostephanus) versicolor. Trautsch. PL I, hg. Il a, b,'c; fig. Re er 1865. Amm. versicolor. Trautsch. Bull. № 1. T. IL, £. 4 (non 3). 1874. Amm. versicolor. Lah. Les fossil. de l'argile de Simbirsk. T. VI. f. 4 (en russe). Diamètre total . . 165 mm. 52 mm. 11 mm. Diam: de lombile. "90 9:999 gu Haut. du dernier tour. . 30°, Чат Dre. du dern. tour. 45 29900 9 Coquille comprimée, discoidale, sans carene, à tours de spire fortement embrassant dans le jeune áge, et dont la rapidité de croissance diminue avec l’âge, ce qui est bien nettement déterminé par les rapports du diamètre de l’ombilic au diamètre total. A l’âge de 11 mm. du diamètre total le dernier tour recouvre presque tout entier le tour précédent, et sa largeur est trois fois plus grande que sa hauteur (f. 3 b.). A 35 mm. (f. 2 a), du diamètre les tours devien- nent moins embrassants et chez les individus adul- tes (f. 1 a.) le dernier tour recouvre а peine ‘/, du precédent et sa largeur n'est qu'une fois et de- mie plus grande que sa hauteur. Ombilie abrupt dans les jeunes formes, le devient moins plus tard. Coquille я | | mer ERA. erem lisse dans l’état embryonnaire, recoit depuis 8 mm. (Е 3 a), les tubercules costiformes, comprimés dans la direction du diamétre; ces tubercules sont dis- posés sur le pourtour de l'ombilic et se dirigent obli- quement en avant. Vers 18 mm., ces tubercules (au nombre de 18—20) deviennent de vraies cótes, et ce ne sont que leurs bouts externes, qui prennent l'as- pect des tubercules saillants, donnant chaeun un fais- ceau de cótes plus fines. Pour la plupart chaque fais- ceau est composé de trois cótes, qui toutes passent sans sinterrompre sur l'autre côté de la coquille pour arri- ver à un tubercule correspondant. Quelques cótes pas- sent en zig-zag aux tubereules du cóté opposé. En par- tant du 30 mm. (f. 2 a) les côtes gardent encore leurs iubereules, mais ne donnent naissance chacune qu'à deux branches, et ce n'est que depuis 50—60 mm. que les tubereules commencent à disparaitre et les in- dividus adultes (f. 1 a) n'en gardent presque pas trace. Les cötes (45 à peu prés) commencent chez ces exem- plaires dans l'ombilie peu profond, se dirigent tout d'a- bord en arrière, mais au moment d'arriver sur le cóté—elles tournent en avant et en s'approchant du cóté siphonal chacune se bifurque, et passe sur le cóté opposé (84 à peu prés) s'infléchissant faiblement en avant. Les cótes simples sont trés rares; elles accom- pagnent les faibles étranglements, qu'on rencontre sur les grands individus. Les points de bifurcation des có- ies ne sont pas recouvertes dans cet áge par le der- nier tour, ce qu'on voit chez les formes plus jeunes. On ne voit aucune différence dans la disposition des cótes sur la derniere chambre, comparativement avec les chambres aériennes. EB ct: Le côté externe est presque aplati chez les jeunes for- mes, à l'exception des formes embryonnaires; maisil de- vient plus arrondi et plus étroit avee l’äge. Les cloisons sont trés caractéristiques (Pl. T, f. 1e, 2 c), et conservent leur type depuis le plus jeune áge; on remarque seulement que les selles latérales deviennent avec l’äge compara- tivement plus étroites. Le lobesiphonal, bifurqué, assez large, est divisé par une selle étroite. La selle externe est large, sa partie supérieure se divise en deux bran- ches secondaires, par un lobe secondaire peu profond. Le l-er lobe latéral trifurqué est plus court et plus étroit que la selle externe. La 1-ere et la 2-me selles latérales sont presque de la méme grandeur, et ne surpassent pas la selle externe; elles sont séparées par le 2-me lobe latéral, qui est trés court et ressemble plutót à un lobe suplémentaire et alors les deux selles latérales ne seraient que les deux parties symétriques d'une large selle. Le lobe sutural est presque droit; l’inclinaison vers l'ombilie est très faible. Le caractère de ces cloisons avec leurs lobeslatéraux regulierement trifurqués et 2-me lobe latéral trés court se manifeste dés le jeune âge; mais les contour des cloisons devient plus tard plus finement découpé. La dernière chambre occu- pe à peu prés les */, du tour. Formes rapprochées et leurs rapports: Ammonites subinversus sp. n. (voir p. 10). Ammonites elatus Trautsch. (voir p. 14) se distingue par les tours plus larges et par la présence des cótes trifurquées dans les formes de 40 mm. Perisphinctes sparsiplicatus Waag. (Kutsch. T. 49) du Katrol groupe rappelle beaucoup nos formes de l'áge dans lequel les tubercules ont déjà disparus (f. 1 a PI. I); la forme de l'ouverture est la méme. Les cloisons, UY eb Ee er Md M ae OR d’apres la description qu'en donne M. Waagen ressem- blent beaucoup aux cloisons de notre forme. Olcostephanus stephanoides Opp. Frappe tout d'abord par sa ressemblance avec les jeunes Ammonites versi- color malgré la différence des horizons du gisement de ces deux formes. Cette ressemblance est non seulement extérieure, mais- peut être suivie en comparant les cloi- sons qui sont bien représentees chez M. Loriol (Baden 1876. T. XIII, f. 8), et que j'ai eu l’occasion de voir en grande partie sur l’un des échantillons d’Olcoste- phanus stephanoides dans la collection de l'Université de Moscou. Le principal caractère qui distingue ces deux formes—c’est une faible dépression siphonal, qu'on trouve chez les Olcost. stephanoides et qui est absolu- ment absente chez nos formes; mais ce caractère lui- méme n'est pas constant pour la premiere forme. Les étranglement manquent chez les Ammonites versicolor dans le jeune âge et existent chez les Olcost. stepha- noides; enfin les cótes trifurquées disparaissent dans nos formes plus tót que chez les formes d'Oppel. | Ammonites Pallasianus d’Orb. (Russia T. 32), se .distingue par l'absence des tubercules au point de bifurcation des côtes et par son côté externe plus arrondi; mais se rapproche beaucoup de nos formes par ses cloisons, qui ont absolument le type des cloi- sons de /A4mmwonites versicolor: trois selles assez larges, séparées par des lobes plus étroits, qui diminuent sue- cessivement vers l’ombilic. Ammonites versicolor Eichw. M. Eichwald voit dans l’Ammonites versicolor Tr. une variété plus jeune de [Ammonites Pauderi et il donne wm dessin de ce dernier, ainsi qu'une partie des cloisons. (Let- haea Rossica р. 1087. T. 36). Mais cet échan- JE 3. 1886. 3 ACT. RER tillon n'est quun morceau mal conservé et ne présente absolument rien d'analogue avec Ammonites versicolor Tr.; outre cela la grande différence des horizons du gisement de ces deux formes en Russie permettent de rejeter positivement lidée de cette synonymie. M. Eichwald classait l'argile noire de Khoroschowo (avec Amm. Panderi) dans le néocomien avec l'argile de Simbirsk, c’est pourquoi il trouvait la synonymie de ces deux formes possible. Ammonites bijugus Eichw. (T. XXXV. Lethaca Rossiea f. 6) présente peut-étre les jeunes individus de / Ammonites versicolor Tr., com- me le suppose M. Lahusen, mais le manque du dessin des cloisons ne permét pas d'en étre sür. Ammonites (Oleostephanus) subinversus sp. n. PIT, hg Sey Diamètre total. . . 140 mm. 95 mm. 25 mm. 18 mm. Diam.de l'ombilie. 4.73 » 5, Sa Hauteur du dern. tour. 28 » 18 » b anis: i» Largeur du dern. tour. 35 >» 27 » 13 » 11 » Cette forme ressemble à la précedente, et sans une étude détaillée peut étre facilement confondue avec elle; mais en étudiant comparativement plusieurs indi- vidus d'áges différents, ét aprés avoir suivi les diffé- rents tours du même individu (qui était cassé) je me suis assurée qu'elle présente une forme de passage entre | Ammonites versicolor Tr. et Ammonites inversus sp. *) A cause de la grande ressemblance de cette forme a l’etat adulte avec /’Amm. versicolor, je ne figure ici que les cloisons, comme son caractére le plus distinetif. Er an n. et qu'elle se distingue nettement de ces deux espèces. Sa coquille discoïdale adulte est aussi ornée des côtes non interrompues sur le dos. Elle est lisse jusqu'aux 10 mm., aprés quoi paraissent les tubercules costifor- mes, donnant naissance aux cötes irifurquées au com- mencement de leur apparition et qui sont bientót rem- placées par les côtes bifurquees. Les tubercules à l'en- droit de subdivision des cötes sont moins développés que chez l’Ammonites versicolor. Les côtes vont en zig- zag chez les petits individus, plus tard elles passent régulièrement par paire; les côtes simples sont rares. Le nombre des cótes est plus grand que chez l'Amm. versicolor; chez l'individu de 140 mm. il est 85. Le dégré de eroissance des tours de spire diminue avec l’âge presque comme chez l’ Ammonites versicolor Tr. Le côté externe est arrondi méme chez les petits individus. Les eloisons (Pl. I, fig. 9) n’ont pas la direction des cloi- sons ordinaires, quoiqu’elles rappellent encore le type des cloisons de l Ammonites versicolor. Les selles s’ele- vent successivement en s’approchant de l'ombilie au lieu de s'abaisser, De sorte qu'une ligne qui passe par les sommets des selles ne correspond pas au diamétre de la coquille, mais se trouve au-dessus du centre. La selle externe est assez étroite, le l-er lobe latéral un peu incliné vers l’ombilic n’est pas symétrique et se termine par 3—4 branches. La 1-ге selle latérale est plus étroite que la 2-me; elles sont séparées par le petit lobe lateral, non symétrique. Ce caractere des eloisons est trés marqué et rapproche cette forme de V'Ammonites inversus sp. n. La dernière chambre occupe presque les °/, du dernier tour; ouverture simple. Cette forme se distingue de l’Ammonites versicolor par son dos plus arrondi, ses tubercules moins dévelop- 8* авы pés des côtes plus nombreuses et par le caractère des cloisons. Ammonites (Olcostephanus) inversus sp. n. P]. I, fig. 4 a, b. 5 a, b, c. PL IL fig. 1 a, b, c. Diamétre total. . . 195 mm. 95 mm. 45 mm. 17 mm. Diam: de l’ombilie. 108 » Abe x) 1a oA s Haut. du dernier tour. 40 > 18 » 12 » 5.» Largeur du dern.tour. 55 » 30 >». 19 › 8» Coquille plate, discoidale avec des tours de spire assez embrassants dans le jeune äge; chez les petits. exemplaires le diamètre de l'ombilie est moins de '/ du diamétre total (Pl. I, fig. 4 a). Chez les individus adul- tes (PI. II, fig. I a), le dernier tour recouvre à peine '/, du précédent et le diamètre de l’ombilie est plus de la moitié du diamètre total. La coquille est ornée des côtes naissant dans l’ombilie et se dirigeant en avant. Au milieu des flanes chez les jeunes individus et plus prés. du côté siphonal chez les adultes ces côtes se bifur- quent et passent sur l’autre côté sans s'interrompre. Les cótes simples sont trés rares. Le nombre des cótes est presque le même que chez /’ Ammonites versicolor dans l'état adulte et beaucoup plus grand chez les jeunes individus. On remarque de faibles tubercules au point de bifurcation des cótes dans le jeune áge. Les tours de spire sont arrondis chez les jeunes individus, plus tard les flancs s'aplatissent. Les cloisons (Pl. II, fig. 1 с.) ont un caractere tout spécial, qui distingue cette for- me de tous les Ammonites, à l'exception de /4mmo- nites subinversus sp. п. et Perisphinctes inverselobatus Nem. et Uhlig. (Hilsbild. T. 16 u 17). Ce caractère consiste dans les cloisons, qui s’elevent de plus en plus en par- NN Lut tant du cóté siphonal vers l'ombilie, de sorte que les selles latérales sont beaucoup plus hautes que la selle externe. La selle externe est bifurquée, haute et pas trés large; le 1-er lobe latéral est profond, non symet- rique à 3—4 branches, plus court que le lobe sipho- nal; 2-me lobe latéral est beaucoup plus court que le l-er lobe, il separe les deux selles latérales, qui ont presque les mémes dimentions; le lobe auxiliaire est bien développé chez les grands individus (f.l e, Pl. П) et il est suivi encore d'une petite selle. Méme sur le petit échantillon (f. 5 a. PI. Г) le caractère particulier de ces cloisons est déjà trés bien prononeé, quoique les con- tours de la ligne sont moins découpés que chez l'indi- vidu adulte. L'ouverture s'élargit un peu avec l'áge et se rapproche alors par sa forme de l'ouverture de I’ Ammonites versicolor Trautsch. restant cependant tou- jours plus haute. Formes rapprochees et leurs rapports: Ammonites sub- «versus, se distingue par les cloisons moins élevées vers Vombilie, sa coquille plus large, ses tubercules plus élevés, et par les cötes moins nombreuses chez les jeunes individus. Perisphinctes inverselobatus Neum. et Uhlig. (Hilsb. T. 16 et 17) et Olcostephanus inverselobatus Weerth (Teutoburger Wald T. II). Sont rapprochés de notre forme par le ca- ractère des lobes montant vers l'ombilie; les lobes d'un 2rand exemplaire dessinés chez Weerth sont méme com- plétement identiques. La différence principale de ces deux espèces, consiste dans la distribution des côtes. Chez [Ammonites inversus sp. n. nous voyons les côtes bifurquées chez les individus les pius jeunes, tandis que dans ’ Ammonites inverselobatus elles sont trifurquées méme chez les grands exemplaires, et les cötes bifur- RAN ed quées ne s'y rencontrent que trés rarement. L’ouvertu- re de nos exemplaires est moins haute. Ammonites ver- sicolor Trautsch. (Bull. T. II, f. 3 (non 4) 1865), est trés rapproché par sa forme extérieure; les cloisons manquant, il est difficile de les identifier. Ammonites (Olcostephanus) elatus Trautsch. PI. J; ie 6a Dx ve 1865. Ammonites elatus Trautsch. (Bull. T. II, £. -1 Ne T). р Diametre total. -. -.: 63 mar 27 mant Diam. de l'ombilie. . 32 » а Hauteur du dern. tour. 15 > 4:395 Larg. du dernier tour. 30 » 15 » Les petits exemplaires rappellent beaucoup Am- momites versicolor Tr. maisils sont plus renflés, de sorte que la hauteur de leurs tours de spire est presque quatre fois plus petite que sa largeur. Cette différence des rapports diminue avec l’äge, mais la coquille garde toujours cette forme renflée avec des flanes aplatis, s'abaissant vers l'ombilie et avec un pourtour ex- terne large, bien bombe. Les côtes entourent le pourtour de l'ombilie en nombre de 21 sur le der- nier tour et 15 sur l'avant-dernier et se terminent par des tubercules saillants, qui vers le diamétre de 18 mm. donnent naissance aux faisceaux de côtes fines (par 3—4) au commencement, devenant plus fortes vers 25 mm. et se changeant en cótes bifurquées aprés 30 mm. de diamétre. Plus tard les cótes bifurquées prédominent et les cótes trifurquées n'apparaissent que v E P dogs ue rarement, La marche des cótes sur le dos est en zig- zag. On remarque une variation chez les différents in- dividus dans la bifurcation et trifurcation des cótes; chez les uns les cótes trifurquées disparaissent plus töt que chez les autres. Les cloisons (Pl. I, fig. 6 e,) sont du type d’Ammonites versicolor Tr. avec le lobe sipho- nal bifurqué, 1-er lobe latéral plus court, et 2-me lobe latéral trés court; les deux derniers sont regulierement trifurqués. La selle externe et les deux latérales sont assez larges, et d'une largeur à peu prés égale. Nous avons un exemple intéressant dans cette forme, qui, conservant les cloisons du type Ammonites versico- lor, a modifié la forme extérieure de la coquille. Те la division des cótes et les tubercules qui l’accompag- nent ne se trouvent plus au milieu des flancs, mais se sont avances vers la limite des flanes et la région ex- terne, cette derniére est devenue presque plate à l'áge, ou les tours d’Amm. versicolor s'arrondissent déjà. Par- mi les échantillons que j'ai étudiés, j'ai rencontré quel- ques exemplaires, qui sont plus rapprochés de l’ Ammo- nites versicolor, les antres-- d Ammonites elatus Tr. et enfin—d' Amm. coronatiformis sp. n. П me semble qu'il est plus rationnel de figurer ici l'échantillon, qui a déjà ses cötes bifurquées et qui est rapproché de l'Amm. versicolor, mais s'en distingue par ses tubercu- les plus développes et ses tours peu élevés, ce qui don- ne à la coquille un tout autre aspect étranger aux Pe- risphinctes. Formes rapprochées et leurs rapports: | Ammonites versicolor Tr. (voir pag. 6). Ammonites coro- natiformis sp. n. Se distingue par les tours de spire plus larges et par les cötes plus nombreuses, qui conser- vent leur trifureation plus longtemps. Ay oe Ammonites (Olcostephanus) coronatiformis sp. n. PL D he 7.3, b, c; Gees dob. 1865. Ammonites coronatus Trautsch. (Bull № 1. ERIT. N): Пламени: 049 mmn 98 м. Diam: де. Vomb. 1: 19.5 8 » Haut. du dern. tour. 8 » 5375 Larg. du dern. tour. 82 > 15 » Cet Ammonite a les caractéres de la forme prece- dente, mais ils sont plus aecentués. Coquille trés large et aplatie sur le pourtour externe, à tours de spire peu embrassants; elle est ornée de cötes saillantes, avec des tubercules trés développés, donnant naissance aux faisceaux des côtes par trois au commencement, par deux plus tard. Ces cötes (47 sur un exemplaire de 42 mm.) passent sur l’autre côté sans s’interrompre en zig-zag. Les tubercules se trouvent sur la limite du eöte et du dos. La largeur du tour est 4 fois plus gran- de que sa hauteur. Les cloisons sont du type Ammo- miles versicolor. Formes rapprochées: Amm. elatus Tr. (voir pag. 14). I] est facile de voir, d’après la description donnée, que toutes ces formes appartiennent au même groupe, dont les différents membres sont intimement liés entre eux. Ce groupe, malgré la ressemblance de quelques- *) En admettant la synonymie de cette forme avec l’Ammoni- es coronatus Trautsch. je lui donne un autre nom pour éviter a confusion avec l’espèce callovienne bien connue. pai ity Ere uns de ses membres avec les autres Perisphinctes, pré- sente par ses caractéres spéciaux un groupe a part au milieu des représentants typiques de ce genre. Une des formes néocomiennes de l'Europe occidentale, Amm. inverselobatus Neum. u Uhlig, appartenant évidemment au méme groupe, est rattachée maintenant au genre Olcostephanus. C’est encore dans le méme genre que se trouve une autre forme rapprochée de notre groupe— c’est ГР Olcosteph. stephanoides *). Dans cet état des cho- ses, nne question naît d'elle-même: a-t-on le droit de placer les formes décrites ci-dessus dans le genre Pe- risphincles, comme on l'a fait jusqu'à présent? Ou faut- il les séparer de ce genre, comme on l'a déjà fait pour les autres formes rapprochées? Aprés avoir suivi tous les caracteres distinctifs indi- qués par le Prof. Neumayr **) pour les genres Peris- ghinctes et Olcostephanus, et aprés avoir revu les dessins de presque toutes les formes, que cet illustre paléonto- logue classe dans ces deux genres, j'ai táché de me rendre compte à quel degré les caractéres de nos for- mes correspondent-ils aux caractères distinctifs d'un de ces deux genres? Voici les traits principaux de notre groupe: la dernière chambre occupe les */, du dernier tour à peu prés; le bord est simple (ce qui est bien visible sur un petit échantillon de /Amm. subinversus); la présence des tubercules au point de la division des côtes: ces tubercules faiblement développés chez Amm. *) М. Neumayer und Uhlig. Hilsbindungen Norddeutschlands. 1881. Seite 148. **) M. Neumayer. Die Ammoniten der Kreide und die Syste- matik des Ammonitiden 1875. Zeitch. der Deutsch. geol. Geselsch. 4 Heft. Seite 919 u 922. Un OD ut inversus Sp. n., sont plus saillants chez !’_ Amm. versicolor et Amm. elatus; ils deviennent enfin trés développés chez l'Amm. coronatiformis. Les côtes en faisceaux de 3 ou 4 cótes dans le jeune áge; la rareté d'étranglements et leur manque compléte dans le jeune áge; enfin le ca- ractére des cloisons, qui n'a rien de commun avec le type des cloisons des Perisphinctes. Un seul groupe de Perisphinctes qui a les cloisons du méme type avec notre groupe— c'est le groupe Vörgati, un des membres duquel Amm. pallasianus d'Orb. (bifurcatus) *) se trouve parmi les formes rapprochées de l’Ammonites versicolor C'est encore Leopold von Buch qui arréta l’atten- tion sur le caractère spécial des cloisons du groupe Virgati, cloisons qui les distinguent de tous les Planu- lati **). Il est possible que la coincidence des caracté- res de ces deux groupes différents d'Ammonites indique leur liaison génétique, la recherche de cette liaison doit étre l'objet de recherches futures. Aprés avoir examiné tous les rapports des formes déerites ci-dessus aux formes qui leur sont rapprochées, je crois ne pas faire une grande erreur, en les pla- cant dans le genre Olcostephanus. Moscou, Mai 1886. *) S. Nikitin. Les formes jurassiques trouvées entre Ribinsk, Mologa et Mischkin 1881, p. 110 (en russe). **) Leopold v. Buch. Explication des trois planches d’Ammo- nites. 1830. Explieation des planches. PLANCHE I. Fig. 1a, b. Ammonites (Olcostephanus) versico- ве 1 c. cloisons du méme exemplaire. 2 a, b. Individu plus jeune de la 1néme espèce. 2 с, cloisons du méme exemplaire. 3 a, b. Petit exemplaire d'Amonites versico- Ток Er. a b Ammonites (Olcostephanus) in versus sp. n. petit individu. a, b. individu plus âgé de la méme espèce. cloisons du méme individu. a b Ammonites (Olcostephanus) ela- bU uis Er. c, cloisons du méme exemplaire. Fig. 7 a,b,c. Ammonites(Olcostephanus)eo- ronatiformis sp. n. Fig. 8 a, b. Petit individu de la méme espéce. Fig. 9. Cloisonsdel' Ammonites (Olcostephanus) subinversus sp. n. PLANCHE II. Fig. 1a, b. Ammonites (Olcostephanus) inver- Sus sp. n. 1 e, eloisons du méme individu. Fig. Fig. Fig. Pr Fig. © cQ Ol Co w Fig. < ЗНАЧЕНЕ КИСЛОРОДА ДЛЯ РАСТЕНИЙ. B. Палладина. БолЪе cra JTE тому назадъ Лавуазье создалъ свою зна- менитую теорю дыханя. Одно изъ самыхъ темныхъ явленшй жизни было уподоблено имъ горфню. CB TEXB поръ MHOTIA подробности его теорш оказались HeBbpHB и были оставле- ны; HO принципъ установленный имъ, остается непоколебимъ и будетъ привлекать къ себЪ многочисленныхъ изслФдовате- лей все время, пока жизнь будетъ оставаться загадкой. Настоящая работа имфетъ цфлью привести нЪеколько фактовъ въ пользу этой теорш и указать нфкоторыя изъ могущихъ произойти ошибокъ OTL односторонняго увлеченя ею. Окончивши это изслЪфдоване, я считаю долгомъ выра- зить мою глубокую признательность профессору В. А. Ти- мирязеву какъ за многочисленныя указан!я, способствовав- mia скорЪйшему ходу работы, такъ и за доставлене MH BCEXB нужныхъ для моихъ опытовъ приборовъ. Москва. Августъ, 1886 года. Вислородъ поглощается какъ растенмями, такъ и живот- ными во все время ихъ жизни. Поглощене кислорода со- провождается выдфленемъ углекислоты. Эти два явлевя Ha- ходятся между собой въ причинной связи и составляютъ то, что называется дыханшемъ. Дыхане pacTeHifi U3BECTHO далеко не столько же времени, сколько и дыхане животныхъ. Про la дыханше животныхъ нельзя даже сказать, что оно было когда- либо открыто. Фактъ дыхавшя, ero внЪшие признаки были извфетны всегда. Также всегда была извЪетна и тфеная связь дыханшя съ жизнью, невозможность жизни безъ дыханя: съ древнзйшихъ временъ слово дыхаше часто служитъ сино- нимомъ живаго существа. Но нельзя сказать, что также давно извфетна и WI существован!я дыхан1я. Декартъ, на- прим$ръ, думаль еще, что дыхаше существуетъ для охлаж- дея TbIa животнаго, посредетвомъ вводимаго воздуха, OT'b жара развиваемаго въ сердцЪ. Только посяЪ открышя ванъ Гельмонтомъ углекислоты и Пристлеемъ кислорода, газовъ играющихъ роль при дыханши, JlaByasbe, въ семидесятыхъ годахъ прошлаго CToAbTia показалъ, что дыхаше есть оки- cienie bia животнаго, есть ropbnie, цфль котораго достав- лять организму, освобождающуюся при этомъ свободную энергию, нужную для поддержания жизненныхъ процессовъ. Посл того какъ относительно дыханя животныхъ стали извфетны не только газы, поглощаемые и выдфляемые при дыханш, но и цфль этого процесса, появились первыя извЪ- CTif, что и растешя также дышатъ. Дыхане растенй было открыто Ингенгузомъ въ 1779 году. Пожалуй еще ранЪе были извфетны факты относительно существованя дыхан!я растенй. Такъ, въ USBECTHBIXB опытахъ Пристлея pacrexia не всегда исправляли атмосферу, испорченную дыхашемъ Животныхь; иногда же подобно животнымь они дёлали воз- духъ негоднымь для ropbuis u дыханя. Ho Пристлей cun- талъ опыты, съ подобными результатами, не удавшимися и He придавалъ имъ значеня. Только Ингенгузу удалось объ- яснить разницу въ результатахъ, полученныхъ Пристлеемъ, различемъ условий, при которыхъ производились опыты. ONE показалъ, что только на солнечномъ CBETB и только зеле- HEA части растешя исправляютъ воздухъ, He зеленыя же части растеня какъ на солнечномъ CBbTb, такъ и въ тем- HOTS, зеленыя же только въ темнотЪ портятъ воздухъ, по- RE. tut добно животнымъ. Лишь только факть AbIXaHiA PacTeHiü былъ установленъ, послфдующими работами Ингенгуза, Соссюра u прочихъ изслфдователей было выяснено, что и для pacTeHia дыхаше имфетъ то же SHaueHie, что U для животнаго. „Се phénoméne (respiration) s'accomplit d'une maniere et avec un résultat identiques chez les animaux et les plantes. La doctrine de l'unité vitale y trouve, par conséquent, le plus solide de ses arsuments“ ^) говорить Влодъ Бернаръ и нельзя не при- знать всей вЪфрности высказаннаго имъ замфчаня. CR течешемъ времени выяснилось, что не однЪ только реакщи окисленя, но и MHOTIA друпя могутъ развивать сво- бодную теплоту M, слФдовательно, доставлять организму нуж- ную для поддержан!я жизненныхъ отправленй энергию. Прежде всего съ такими реакщями встрфтились въ явлешяхъ бро- женш. Гораздо panbe, wbwe стала извфетна природа дрож- meli, Воленъ *) Bb 1825 году этого CTONBTIA указалъ, что они не нуждаются въ кислородЪ для произведенмя брожения. Только десять лВтъ спустя Ваньяръ де Латуру ?) и затЪмъ Шванну ^*) удалось показать, что дрожжи—-растительные организмы. Наконецъь въ 1861 году, uocrb цЪфлаго ряда изслЪдованш Haye химической стороной Opomenifi, оригиналь- ное свойство дрожжей, указанное въ первый разъ Воле- номъ, было прочно установлено замфчательными какъ по результатамъ, такъ и по простотЪ метода, изслдованями Пастера °), создавшаго физ1ологическую Teopim брожешй. OH показалъ, что явлешя брожен!я наступаютъ только въ 1) Claude Bernard. Lecons sur les phénomènes de la vie ete. 2 tome. 1879. pag. 141. ?) Colin. Annales de chimie. (2) T. 30. p. 42. 3) Cagniard de Latour. Annales de chim. et d. physique. (2) T. 58. pag. 208. (00% цитаты по Mayer's Gührungschemie). *) Schwann. Poggendorf. Annalen, Bd. 117. p. 184. (по Майеру). 5) Pasteur. Experiences et vues nonvelles sur la nature des fermenta- lions, Comptes rendus, 52. 1861. DUO ES безкислородной cpeyb Ha cwbHy JBXaHid, h только тогда дрожжевые организмы начинаютъ разрушать много органи- ческаго вещества. При доступЪ же воздуха они дышать и на этотъ процессъ TPATATR не боле вещества, PME про- че организмы. Вогда было выяснено Физ!ологическое значе- Hie броженш, стали появляться одна за другой работы, до- казывавиия, что процессы, сходные съ брожешями насту- паютъ также и BO BOSAL живыхъ KARL растительныхъ, Tans и животныхъ тканяхъ, какъ только они окажутся въ средф, лишенной кислорода. Относительно растешй около этого вре- мени появляются работы Лешартье и Беллями ‘), а также Пастера °). Относительно животныхъ появляется работа Пфлюгера *). СлЪдовательно, MHOTIA peammiu, совершающяся въ организм могутъ доставлять нужную ему силу, только реакщи окисления выгоднЪе, потому что даютъ тоже коли- чество силы, при меньшей тратЪ вещества. Такь какъ брожеше есть явлене замфняющее дыхан!е, TO BCARIM новый фактъ, выясняющ процессы, происходящие внутри растеня въ безкислородной средф, будетъ въ тоже время служить къ выяснению значеня кислорода для расте- Hiit. Поэтому первая часть моего изслфдованя посвящена брожению, и притомъ броженю высшихъ pacreHiü (интрамо- лекулярному дыханю), потому что изсл$довашя надъ послЪд- HUME послужили KB созданю Teopiu генетической связи между брожешемъ и дыхашемъ, которая еще держалась въ TO время, когда я задумалъ свою работу. При нормальной жизни на воздух$ mbixaHie представляется намъ главнымъ источникомъ силы внутри организма. Ho изъ этого еще не сл$дуетъ, что всякая работа, происходя- Wad внутри растешя, должна производиться на счетъ дыха- *) Lechartier et Bellamy. Comptes rendus. 69, 1869. 75, 1872. 79, 1874. *) Pasteur. Comptes rendus. 75, 1872. 3) Pflüger. Archif f. Physiologie. X. 1871. RR om Hid. Tarp, большая работа поднятия воды по стволу совер- шается безъ всякаго прямаго участия дыхан!я. Ho увлеченя BE 9TOMB отношени легко возможны и даже есть на самомъ ДБлЪ: по современному представлешю нужныя для роста силы доставляются дыхашемъ. Поэтому во второй части своего изслдованя, я имфю цфлью показать, что такое воззр$ ее HeBbpHo. Въ этой же части я указываю, что хотя главное значене дыханя есть накоплеше свободной силы для по- требностей организма, Tbw» He менфе оно стоитъ также и ВЪ ThCHOË связи вообще съ процессами превращеня веще- ства въ растенш. Такъ какъ въ растущихъ органахъ пре- вращене вещества имфетъ нЪеколько иной характеръ, YEME въ OTCyTCTBlH роста, то и дыхае при этомъ также видо- измфняется, но только такимъ образомъ, что изыуфненя эти, такъ-сказать, качественнаго характера, а никакъ не коли- чественнаго. I. Брожене выешихъ растений, ИСТОРИЧЕСЕЙ ОЧЕРЕЪ. Относительно брожешя высшихъ растейй указашя отдЪль- ныхъ фактовъ имфлись уже давно. Tarp, еще Ролло *) и затьмъ Соссюръ *) наблюдали, что въ безкислородной средь растешя продолжаютъ выдфлять углекислоту. Однако они не придавали значемя этимъ ABICHIAMB и He причисляли ихъ къ брожешямъ. Позднфе тоть же факть выдфлешя углеки- слоты былъ указанъ Бераромъ 7), который уже считалъ этотъ процессъ аналогичнымъ броженю. Только уже посаЪ ') Rollo. Annal. 4. chemie. 1798. +. 25. 2) Saussure. Recherches chémiques. 1804. *) Bérard. Annal. d. chim. et d. physique. 1821. tome 16. Mr ER того какъ Шастеръ выяснилъ He только химическую сторону броженйя, но и ero физлологическое значеше, пачинають по- являться работы, посвященныя исключительно броженю выс- шихъ pacreniü. Въ 1869 году Лешартье и Беллями въ пер- вой своей работф ') подтверждаютъ на плодахъ уже бывш panbe извЪетнымъ фактъ выдфлевя углекислоты въ OTCyT- ствш кислорода. Въ сл5дующей же работ *) Toro же года они уже прямо называютъ подобное явлеше брожешемъ. `Эдфеь же они дають н$фкоторыя опред леня сравнительной траты вещества и количества летучихъ продуктовъ въ при- cyrerBiu и OTCYTCTBIN кислорода. Ho такъ какъ ихъ опыты продолжались мЪфсяцами, то подобныя опредфленя He могутъ вызывать никакого HOBÉPIA, потому что при такой продол- жительности опытовъ никакъ нельзя устранить развите бак- тей и вызываемыхъ ими процессовъ разложеня, о чемъ Лешартье и Беллями впрочемъ и He заботились. Появив- шаяся вокорЪ работа Пастера ?), вопервыхъ, констатировала образоваше спирта въ плодахъ, помфшенныхъ BB атмосферЪ углекислоты. ВромЪ того Настеръ замфтилъ въ этомъ слу- yah выдьлене теплоты не только плодами, но и другими частями растенш. Въ появившейся въ TOMB же году новой работЪ Лешартье и Беллями ‘) мы также находимъ onpenb- JeHie спирта, образовавшагося BB самыхъ разнообразныхъ плодахъ въ безкислородной средЪ. Случайно занялся этимъ же явлешемъ и Bens ?). Шзучая разложене растемями на 1) Lechartier et Bellamy. Etudes sur les gaz produits par les fruits (Comptes rendus. 69. 1869). ?) Lechartier et Bellamy. De la fermentation des fruits. (Comptes ren- dus. 69. 1869). 3) Pasteur. Notes sur la production de l'aleool par les fruits, (Comptes rendus. 75. 1872). *) Lechartier et Bellamy. De la fermentation des fruits. (Comptes ren- dus. 75. 1872). 5) Böhm. Sitzungsberichte d. Wien. Akad. LXVII. 1 Abth. 1878. Также Annales d. sciences nat. 5 série, 19 tome, 1874. 5 3. 1886. 4 exp) c cBbTÉ углекислоты, онъ помфстилъ pacreHia для этой uban BB смЪсь углекислоты и водорода. Въ н5которыхъ прибо- рахъ по окончаши опыта онъ нашелъ, что количество вы- дЪленнаго кислорода превосходить по объему количество введенной въ началЪ опыта углекислоты. Это случилось въ TÉXB приборахъ, которые, прежде YEMB были выставлены на свЪтъ, оставались нФкоторое время въ TeMHOTÉ, и поэтому Бёмъ совершенно правильно объяснилъ полученный имъ избытокъ кислорода тфмъ, что растешя, оставаясь въ TEM- HOTS, выдфлили въ безкислородной сред HBKOTOPOE количе- ство углекислоты, которая Ha CBETE и была замфнена ими кислородомъ. Бёмъ занялся этимъ явлешемъ и констатиро- валъ выдЬлен!е углекислоты вЪтвями различныхъ pacreniii при помфщени ихъ въ безкислородную среду. ВромЪ того онъ указалъ, что къ подобному выдфленшю углекислоты спо- собны только жнвыя растеня и при нормальныхъ условахъ. Растеня, убитыя горячимъ паромъ или кипящею водою, или высушенныя, He выдфляють углекислоты. Также He BHJb- ляють ея и растешя, помфщенныя въ приборЪ, окружен- HOMB тающимъ снфгомъ. Хотя въ подобномъ выдфленш угле- кислоты въ безкислородной средь всЪ предшествовавиие из- слЪдователи видфли явлене броженя, Бёмъ видитъ въ немъ особый родъ дыхан!я и назвалъ его внутреннимъ дыхашемъ. 3arbmp Дегереномь и Myaccanomp ‘) и позднфе также однимъ Муассаномъь ^) тоже было наблюдаемо выдфлене углекислоты листьями въ безкислородной средф. Лешартье и Беллями °) опять вернулись къ занимавшему ихъ вопросу и въ двухъ работахъ значительно увеличили число описан- ныхъ ими ранфе онытовъ. Въ TOMB же году этимъ же BO- *) Deherain et Moisson. Ann. d. sc. nat. 5 série 19 tome. 1874. *) Moisson. Ann. d, se. nat. 6 série 7 tome. 1879. *) Lechartier et Bellamy. Comptes rendus. 79. 1874. EUN ees просомъ занялся Tpayóe ‘); ome констатировалъ выдфлеше плодами углекислоты и OTCyTCTBie при этомъ низшихъ орга- НИЗМОВЪ. Въ 1876 году Мюнцъ °) показалъ, что углекислота He единственный газъ, выдфляемый растен1ями въ безкислород-. ной cpemb. НЪкоторые изъ высшихъ грибовъ, содержащие маннитъ, въ безкислородной cpegb, Rpowb углекислоты вы- дЪляютъ еще водородъ. ВромЪ того онъ въ этомъ случаЪ находиль также всегда и спиртъ. Затфмъ де Лука ^) на- шелъ, что водородъ образуется въ безкислородной сред также и нькоторыми I[BBTROBBIMH растевшями, именно листья- ми, ивфтами и незрфлыми плодами Olea europaea, листьями Ligustrum, Eugenia, Tilia и mbroropswu другими. Tarp какъ только Ülea europaea и Ligustrum содержатъ маннитъ, отно- сительно же прочихъ изелЪдованныхъ Je Лука pacreniii He- извЪетно, содержать ли они его, TO и вопросъ объ усло- в1яхъ образованя водорода высшими растешями въ безки- слородной средф не можеть считаться оконченнымъ. Несколько ранфе послфднихь двухъ работъ появилась статья Пфлюгера °), оказавшая большое Baianie на посл%- дующя ботаничесвя работы, посвященныя броженю и ды- ханю. Въ этой работь Пфлюгеръ между прочимъ описалъ свои опыты Hay лягушками. Лягушки вводились въ aTMO- сферу азота, и сосудъ, въ которомъ они были помфщены, обкладывался льдомъ. Въ продолжене нЪеколькихъ часовъ пребываня въ безкислородной средф животныя оставались живы и выдфляли углекислоту. Образующуюся при этомъ процесс теплоту Пфлюгеръ называетьъ интрамолекулярной теплотой. Подъ вмянемъ работы Пфлюгера появилась чисто 1) Traube. Berichte d. deutsch. chem. Gesellschaft. 1974. *) Müntz. Ann. d. chem. et d. physique. V, VIII, 1876. 3) De Luca. Ann. d. sciences natur. VI, VI, 1879. *) Pflüger. Ueber die physiologische Verbrennung in den lebendigen Or- ganismen. (Pfluger’s Archiv. X. 1875). у 4 теоретическая статья Пфеффера ‘). Въ ней авторъ назы- ваетъ процессъ выдлешя углекислоты высшими растенями уже He брожешемъ и He внутреннимъ дыхашемъ, а интра- молекулярнымъ дыхашемъ, и считаетъ его основнымъ про- цессомъ, общимъ всЪмъ растительнымъ организмамъ. По его MHBHIIO интрамолекулярное дыхан!е происходитъ не только BB безкислородной средЪ, но и на воздух. Только обра- зующся во второмъ случаЪ спиртъ кислородомъ воздуха окисляется Narbe до углекислоты и воды: C,H,,0, = 20,H,0+ 200, 20,H,0+ 60,—6H, 0-+4(0, СлБдовательно по Пфефферу углекислота выдЪфляемая при ABl- хаши двоякаго происхожденя. Одна треть (по объему) угле- кислоты есть результатъ распаденя глюкозы на спиртъ i углекислоту п ABB трети происходятъ чрезъ окислене обра- зовавлтагося при первой: реакщи спирта до углекислоты и воды. ВслЪдъ за этой статьей, приписывающей такое большое значене интрамолекулярному дыханию, въ CIEAYIO- щемъ году появляется Teopia Opomenia Hereum ?), наоборотъ ставящая подъ сомнфемъ даже самый MarTh выдЪфленя углекислоты высшими растемями въ отсутствш кислорода. Работа Пфеффера не заключала въ себЪ никакихъ опыт- HBIX' данныхъ для подтвержденя ero теорш. Поэтому въ 1880 году Boprwamms ^) предпринялъ nscıbIoBaHie съ MÉIFIO провЪрить на опытЪ вЪфроятность предположеня Пфеффера. Матер!аломъ для изслЪдованя служили проростки Vicia Fabo. Ha основанш своихъ изелфдованй Вортманнъ вывелъ за- ключене, что количество выдЪляемой въ присутстыи A OT- CYTCTBIM кислорода углекислоты одинаково. Сл$довательно, 1) Pfeffer. Das Wesen und die Bedeutung der Athmung in der Pflanze. (Landw. Jahrbücher. УП. 1878). s *) Мадей. Theorie der Gärung. 1879. 3) Wortmann. Ueber die Beziehungen der intramolecularen zur normalen Athmung der Pflanzen. (Arbeiten d. botan. Instituts in Würzburg. 2 Band. 1882), d emt предположеня Пфеффера me вЪрны, потому что по ero MHb- MI въ OTCYTCTBIM кислорода должно было бы выдЪляться въ три раза менфе углекислоты. Вортманнъ подобно Пфеф- феру признаетъ, что интрамолекулярное дыхаше происхо- дить также и на воздухЪ и даетъ такую схему нормаль- Hare дыхания: 1. 30,H,,0,—60,H, OH+-600, 2. 66,H,0H-1- 120—320, H,,0 -- 6H, 0. или подробнъе C, H, 0, 66,H,0H+-110=2] C,H,0, 14-6H, 0 C, H,0, 26, H,,0, СлЪдовательно, Вортманнъ полагаетъ, что вся углекислота нормальнаго дыханя есть продуктъ дыхан!я интрамолекуляр- наго. Въ изложенш результатовъ опытовъ у Вортманна есть неточность, замфченная только Фаминцынымъ. „Въ при- борЪ сЪменами, пророставшими на воздухЪ Вортманнъ опре- ДЪляль He углекислоту, а объемъ поглощеннаго кислорода, такъ какъ BIRO кали было введено въ приборъ до начала опыта; послБдующее usMbHeHie въ объемЪ воздуха могло быть только вызвано поглощешемъ сЪменами кислорода“ *). Въ сл5дующемъ году Эриксонъ ^) старался опредЪлить теп- лоту, развиваемую при интрамолекулярномъ дыханш. BE чистомъ водородЪ проростаюлие сЪмена, цвфты и плоды 06- наруживали, по opaBHeHio съ мертвыми объектами, повы- meHie температуры только на 0,1—0,3°C. Однако созданная Вортманномъ теор1я генетической связи между брожешемъ и дыхашемъ продержалась недолго. Въ *) Фаминцыиь. Обиънъ веществь и превращене энергия въ растеняхъ. 1883. ?) Eriksson. Untersuch. aus d. botan, Institut in Tübingen. 1881. Heft. 1. RT pesa 1882 году появилась работа Годлевекаго ‘), посвященная дыхан!ю растевй. ЗдЪесь между прочимъ онъ показалъ, что уменьшене пар- щальнаго давленя кислорода вызываетъ не только умень- шен!е количества потлощеннаго кислорода, но также про- поршональное ему уменьшене количества выдфленной угле- кислоты. СлФдовательно, уменьшен!е парщальнаго давлен!л кислорода вызываетъ ослаблене дыханйя, не вызывая изм$- HeHiA въ отяошенши количества поглощеннаго кислорода Kb количеству выдфленной углекислоты. Только котда давлене кислорода дфлается настолько ничтожнымъ, что нормальное дыхане очень ослабляется, начинаеть измФняться отноше- Hie 0. BCAEICTBIe наступлеюмя интрамолекулярнаго дыха- 2 Hid. „Die intramoleculare Athmung ist unter normalen Bedin- sungen keine primäre, die Sauerstoffaufnahme hervorrufende, Erscheinung (wie es Pfeffer und Wortmann haben wollen), die normale Athmung beruht auf unmittelbarer Wirkung des at- mosphärischen Sanerstoffes auf die Moleküle des lebendi- sen Protoplasmas. Die intramoleculare Athmung tritt erst dann zu Tage, wenn die normale Athmung in Folge des Sauers- toffmangels sehr erschwert wird“ *). Въ этой же работЪ Годлевсый показалъ, что если отно- 60 шене 7M иногда получится доле единицы, TO изъ этого 2 не слЪдуетъ, что избытокъ углекаелоты образовался чрезъ интрамолекулярное дыхан!е отъ недостатка кислорода. Во время образовамя жировъ въ растительныхъ органахт. \ отношене ET постоянно бываетъ 601$e единицы даже при избытЕЪ кислорода. ; '*) Godlewski. Beiträge zur Kenntniss der Pflanzenathmung. (Pringsheim’s. Jahrbücher. XIII. 1882. *) l. c. pag. 545. MORE SN Въ TOMB же году появилась вторая работа, содержащая возражен!я на Teopio Вортманна. Это предварительное с00б- щене Вильсона ‘), въ которомъ OH подтверждаетъ резуль- таты опытовъ Вортманна относительно Vicia Faba. Apyria же pacTeHia не выдфляли одинаковаго количества углекислоты въ присутетвш и отсутствш кислорода, а постоянно во BTO- ромъ случаЪ меньшее количество и притомъ для каждаго pacTeHiA различное. Въ 1884 году появилась новая работа посвященная спе- шально интрамолекулярному дыханю Это работа Мёллера °). Въ ней авторъ на различныхъ pacTeHidXb сравнилъ коли- чества выдфляющейся углекислоты въ HPUCYTCTBIN и OTCyT- сти кислорода и пришелъ къ тому результату, что различ- ныя pacregia выдфляютъ въ безкислородной средф различ- ныя количества углекислоты, на основанш чего и отрица- етъ связь между интрамолекулярнымъ и нормальнымъ ды- xaniews. По Мёллеру интрамолекулярное дыхан!е есть резуль- татъ редукщи органическихъ кислотъ въ OTCYTCTBlU кислорода. Вильсонъ, вслфдетые отъфзда въ Америку, He могъ за- HATECA обработкой обфщанной имъ въ предварительномъ сообщенш статьи и поэтому описане его опытовъ было опубликовано въ 1885 году Пфефферомъ °). Въ этой статьЪ Пфефферъ на основанш опытовъ Вильсона также отрицаетъ связь между нормальнымъ и интрамолекулярнымь дыхашемъ. ЭдЪсь же OH сообщаетъ объ интересном опыт ДЖаконова, еще въ то время не бывшемъ напечатаннымъ. Именно, культура, Penicilium glaucum, питаемая при доступЪ воздуха хинной кислотой и пептономъ, дышала очень интенсивно. !) Wilson. Ueber Athmung der Pflanzen. Flora 1882. 2) Moeller. Ueber Pflanzenathmuug. Berichte d. deutschen bot. Gesell- schaft. II. 1834. *) Pfeffer. Ueber intramolekulare Athmung. Untersuch. aus d. bot. Insti- tus zu Tübingen. I. Band. 4 Heft. 1885. $ 1 m BITS Te iud 3 umb только же доступъ воздуха прекращался, сейчасъь же прекращалось и выдфлене углекислоты. JTOTB опытъ pb- шительне всфхъ сдфланныхъ paHbe говоритъ противъ связи пормальнаго дыхан!я съ интрамолекулярнымъ. Наконецъ въ эТомъ году появилось предварительное с0об- щене Даконова *) o ero pa6or& надъ интрамолекуларнымъ дыхашемъ плЪсеневыхъ грибовъ. Главные результаты, къ которымъ пришелъ авторъ, Cabıymmie: 1. При питанш веществами, неспособными къ броженю, хотя бы и такими, которыя при доступЪ кислорода служатъ оталичнымь питательнымь веществомъ, въ безкислородной ‘ред тотчасъ превращается выдфлеше углекислоты. 2. Образующаяся въ OTCYTCTBIM кислорода углекислота происходить He OTE расщепленя частицъ бЪлка. 5. Глюкоза, какъ питательный матералъ способный къ броженю, способна доставлять въ безкислородной средЪ нуж- ный плЪсеневымьъ трибамъ для ихъ жизненныхъ отправлен кислородъ. Таковы результаты вефхъ имфющихся до настоящаго Bpe- мени работъ, посващенныхъ броженшю высшихъ растенй. Гели мы сопоставимъ эти результаты вмЪетЪ, TO брожене высшихъ растенш будетъ намъ представляться такамъ обра- зомъ. Bb OTCYTCTEÏN кислорода обыкновенно растительные органы не умпраютъ, а продолжаютъ еще жить болЪе или менфе значительное время. Пока они остаютея живы, они выдляютъ углекислоту и иногда кромЪ того водородъ; въ тоже время въ клфткахъ накопляются летучя органическ!я соединешя (спиртъ). Мы видимъ, слЪдовательно, что совер- шаются BCb Tb me явленя, которыя бываютъ и при броже- *) Diakonow. Intramolekulare Athmung und Gährthätigkeit der Schim- melpilze. Berichte d. deutschen botan. Gesellschaft. Band IV. Heft 1, 1886. DLE dud HidXh, вызываемыхъ низшими организмами. Послфдная pa- бота Даконова дала особенно много фактовъ въ пользу того MHBHIA, что интрамолекулярное дыхание есть ничто иное какъ Opomenic. Если слово интрамолекулярное дыхаве еще дер- жится, то только благодаря TOMY, A думаю, что еще дер- жится MHBHie, будто бы брожешя, вызываемыя низшими ра- отенями, мотутъ совершаться и при доступ кислорода и что продукты брожешя образуются не только внутри организма, HO и внЪ ero подъ вмяшемъ каталитической силы организ- ма, хотя оба эти wHbnia He UMTS никакого права на Cy- ществоване. Въ виду всего сказаннаго A и считаю себя вправЪ, BMPCTO употребляемаго теперь слова интрамолекуляр- ное дыхане, называть интересующее Hach явлеше броже- HieMb, какъ оно называлось первыми изслЪфдователями, OT- крывшими его. Tag» какъ главный признакъ броженя, какъ жизни въ OTCYTCTBIM кислорода, есть боле значительная трата веще- ства, чфмъ на воздухЪ, TO въ настоящемъ изслфдованш я имЪю въ виду выяснить, будутъ ли и выешя растения, BO время своего пребываюя въ безкислородной Cpenb, также тратить болЪе вещества, PME во время пребывавя Ha B03- qyxb. ВромЪ того mab хотфлось при этомъ опредлить так- же и количество образующихся летучихъ продуктовъ. Собетвенныя изелбдованя. Опредзлене количества потраченнаго высшими растешями вещества во время ихъ пребыван!я въ безкислородной средЪ, кажется на первый взглядъ задачей очень трудно исполнимой. Главное затруднене состоптъ въ томъ, что въ безкислород- ной средь очень скоро жизненные процессы сильно ослабЪ- ваютъ и наконецъь наступаеть смерть. Поэтому, если мы желаемъ составить CE поняте о количествЪ расходуемаго e Ne IRR paereniewp вещества въ первый пер1одъ жизни BB безкисло- родномъ пространств$, когда еще жизненные процессы не ослабЪли, то опытъ долженъ продолжаться очень непродол- жительное время. Cb другой стороны точность получаемыхъ послЪ опыта результатовъ, TpeÓyerb какъ pas противопо- ложнаго, т. е. возможно большей продолжительности опыта. Чтобы удовлетворить по возможности обоимъ условямъ, нужно выбрать такой объектъ, въ которомъ OOMBHD Be- ществъ происходилъ бы особенно энергично. Изъ всфхъ растенй, надъ которыми изучалось брожене высшихъ растешй, особенно удобными для моихъ опытовъ конечно будутъ ростки бобовъ (Vicia Faba), потому что они въ безкислородной средЪ продолжаютъ выдфлять столько же углекислоты сколько и на воздух, тогда какъ Apyria pa- стешя менЪе. Брать же для опытовъ цфлыя растеньица HÊTE никакой возможности, потому что даже при продолжительно- сти опыта въ 5—6 дней количество потраченнаго вещества во время пребывашя на воздух не выходило бы изъ пре- дъловъ погр$шности опыта. Растеньица me, оставленныя на тоже количество времени въ безкислородной средз, къ концу опыта оказались бы умершими. Въ виду этого приходится довольствоваться отр$зками отдфльныхъ органовъ. Vroônbe брать pacTyınia части проростковъ, потому что обыкновенно въ области роста и Bcb прое жизненные процессы совер- шаются a3HeprmuHbe. Такъ, на опредЪленное количество су- хаго вещества корешковъ и стебельковъ бобовъ за опредз- ленный промежутокъ времени выдфляется гораздо боле углекислоты, чЪмъ сколько ея выдфляется за тотъ же про- межутокъ времени на тоже количество сухаго вещества cb- мядолей того же растеньица. При своихъ опытахъ я нахо- диль боле удобнымъ употреблять корешки, YEMB стебель- ки. Такъ какъ для каждаго опыта требовалось довольно зна- чительное число корешковъ (или стебельковъ) то, чтобы EO D они He засыхали, A, по Mbpb OTPÉSHIBAHIA, бросалъ ихъ BB. воду. Потомъ передъ взв$шивашемъ корешки вытирались до суха пропускной бумагой или тряпкой, чего нельзя бы было сдЪлать со стебельками, потому что между листочками всегда бы удержалась часть воды, что повело бы за собой значи- тельныя погрфшноести въ опыт$. Для BCEXB опытовъ я упот- реблялъ концы корешковъ длиною въ два сантиметра, по- тому что въ этой части корешка не только всЪ жизненные процессы должны идти энергичнЪе, YEMB въ остальныхъ ча- CTAXh корешка, но она также и богаче остальныхъ частей корешка питательными веществами, YEMB устраняется опас- ность ослаблешя энерги дыханя OTL истощеня послЪфднихъ. | Чтобы отдфльные опыты были по возможности сравнимы между собой, я постоянно отрфзывалъ концы корешковъ OTT ростковъ на восьмой день ихъ проросташя. Ворешки во время опыта оставались въ воздушной или безкислородной атмосфер® въ продолжене двадцати часовъ. За это время въ cpemb, лишенной кислорода, не могли наступить ни смерть, HI сильное ослаблене жизненныхъ процессовъ; на BOSIyXb me за это время корешки успфвали терять довольно значи- тельную часть своего вЪса. Углекислота, выдЪляемая корешками во время дыханя или Opomenis, опредфлялась по способу Петтенкофера 7). Маз этоть сп0собъ кажется болфе пригоднымъ для физ1ологиче- скихъ изслфдованй, чфмъ друге, въ которыхъ количество выдфляемой углекислоты опредфляется также въ BbCOBBIX'b единицахъ. Во всякомъ случаЪ этоть способъ не требуетъ столькихЪ хлопоть, какъ опредфлеше углекислоты при по- мощи кали-аппарата. Rpowb того кали-аппаратъь —приборъ пригодный для точныхъ химическихь опредфленй, при фи- *) Pettenkofer. Abhandlungen d. Bayr. Akademie d. Wissenschaften. 1862. Bd. IX. Abth. 2. a з1олотическихъ опытахъ, благодаря ихъ продолжительности, окажется, не смотря на BCb предосторожности, нисколько не точнфе способа Петтепкофера. Примънешемъ ero для dusio- aoriu растешя мы обязаны Ришави ‘), но только въ по- слЪднее время онъ пр!обрфлъ право гражданства. Его упо- требляли Вильсонъ *), Мёллеръ °), Боннье и Манженъ “)и наконецъ Даконовъ °). Отрфзанные концы корешковъ дФлились Ha ABS порши. 06% порцш поочередно взвЪшивались. daTbMb одна порщя высушивалась Ha воданой бан и оставшееся сухое ве- щество опять взвЪшивалось. Ha основанш данныхъ трехъ взвЪшиванш вычислялось количество сухаго вещества во второй порщи корешковъ, служившей для опыта. Ворешки этой порши помфшались въ стеклянный цилиндръ CE перетяжкой въ нижней части, подобный употребленнымъ Вильсономъ и Мёллеромъ. Отверсте суженной части цилинд- ра закрывалось небольшимъ кускомъ сырой канвы. Тубу- лусъ нижней части цилиндра затыкался каучуковой пробкой съ вставленною въ Hee стеклянной трубкой, черезъ которую, смотря по пуфвшейся въ виду ифли, пропускался или очи- щенный OTL углекислоты воздухъ, или водородъ. Если че- резъ приборъ прогонялся воздухъ, то, прежде SMB войти въ приборъ онъ долженъ былъ пройдти черезъ другой по- добный же цилиндръ, нижняя часть ROTOparo была напол- нена растворомъ Фдкаго кали, въ которомъ сначала и про- мывалея, верхняя же часть была наполнена кусками пем- зы, также смоченными растворомъ BIKaTO кали, такъ что 1) Rischawi. Landwirthschaftliche Versuchs-Stationen. 1876. Band XIX. *) Wilson. Flora 1882, также Untersuchungen aus d. bot. Institut zu Tü- bingen. I Band, 4 Heft. 1885. *) Moeller. Beriche d. deutsch. bot. Gesellsch. II. 1884. *) Bonnier et Mangin. Annales 4. sc.-natur. VI série, XVII tome. 1884, *) Diakonow. Berichte d. deutsch. bot. Gesellsch. IV, 1. 1886. Vico a BOSLYX'b, вводимый въ приборъ, былъ вполнЪ освобожден OTB углекислоты. Если же имфлось въ виду изучать броже- nie корешковъ, то черезъ приборъ пропускалея токъ водо- рода. ПослфднШ получался изъ цинка и CÉPHOËÏ кислоты въ приборф, построенномъ на подобе Доберейнерова огнива. Хотя цинкъ и ChpHad кислота употреблялись очищенные, все таки водородъ прежде вступлешя въ приборъ проходилт, черезъ три О—образныя трубки, изъ которыхъ одна содер- Mala куски пемзы, смоченные растворомъ азотнокислаго свинца для поглощеня сЪроводорода; куски пемзы, находив- miecaA во второй трубк$ были смочены растворомъ Ъдкаго кали для поглощеня углекислоты; наконець пемза третьей трубки была смочена растворомъ азотнокислаго серебра для поглощешя мышьяковистаго водорода. ВмЪето поеслЪдней трубки употреблялась иногда трубка съ пемзой, смоченной растворомъ маргандевокиелаго кашя, или промывная склян- ка, наполненная TbN'b же растворомъ. Верхнее отверст!е цилиндра содержавшаго корешки плотно затыкалось также каучуковой пробкой CO ветавленной въ нее стеклянной трубкой, которая соединялась съ изогнутой Петтенкоферовской трубкой, наполнявшейся передъ опытомъ опредфленнымъ количествомъ титрованнаго раствора барита для поглощеня выдфляемой растевями углекислоты. Петтен- коферовская трубка при помощи каучуковой трубки соединя- лась съ Маротовымъ сосудомъ, служившимъ аспираторомъ. ПоелЪ того какъ корешки были помъщены въ цилинлръ, но Петтенкоферовская трубка оставалась еще пустой, при- боръ приводился въ дЪфйстве и черезъ цилиндръ въ про- должен!е получаса пропускалея быстрый токъ воздуха или водорода, особенно быстрый BS послёднемъ случаЪ, чтобы удалить изъ прибора весь кислородъ. llorowp Петтенкофе- ровская трубка наполнялась растворомъ барита п тогда уже тазъ пропускалея со скоростью одного литра въ часъ, при- Su 089 cs чемъ замфчалось время начала опыта. Въ первое время wex- ду Цеттенкоферовской трубкой и Мартотовымъ сосудомъ еще вводилась промывная склянка съ растворомъ барита для до- казательства, что въ Петтенкоферовской трубкЪ происходить полное поглощен1е углекислоты, но потомъ она была устра- нена, потому что и при гораздо боле быстромъ TORS газа все-таки было полное поглощене углекислоты и въ промыв- ной склянкЪ баритовая вода оставалась прозрачной. Не задолго до окончашя опыта быстрота тока газа черезъ приборъ усиливалась, чтобы выгнать изъ него по возможно- сти всю углекислоту, удержанную какъ корешками, Tak и водой стфнокъ цилиндра. По окончаши опыта опредлялся BECB сухаго вещества корешковъ и также количество веще- ства диффундировавшаго изъ нихъ въ воду, смачивавшую канву и стфнки сосуда. Баритовая вода п0слф опыта выливалась изъ Петтенкофе- ровской трубки въ сосудъ съ притертой пробкой и Ha дру- тойсдень, когда образовавиИйся во время опыта углекислый барй вполнЪф осЪлея, подвергалась титровальному анализу при помощи щавелевой кислоты. По предложен Петтенко- фера растворъ щавелевой кислоты содержалъ Ha литръ 2,8636 грамма кристаллической щавелевой кислоты, такъ что кубичесвй сантиметръ такого раствора COOTBBTETBYETB одному миллиграмму углекислоты. Для титровавя a бралъ 25 x. c. баритовой воды при помощи пипетки. Индикаторомъ служила розолевая кислота. Подробностей приготовлевия ба- ритовой воды, щавелевой кислоты и хода анализа не ука- зываю, потому что ихъ можно найдти въ названной выше работ Петтенкофера. Въ той части своихъ опытовъ, въ которыхъ A Halb од- ними H TÉwH же корешками опредфлальъ количество выдфляе- мой ими углекислоты поочередно въ присутотвш и OTCYT- crBiu кислорода, я употреблялъ двЪ помфщенныя рядомъ и cis A соединенныя между собой Петтенкоферовсмя трубки, такъ что открывая тотъ или другой зажимъ, можно было прово- дить газъ то черезъ одну, то черезъ другую трубку. Въ посльдней статьз Пфеффера объ интрамолекулярномъ дыхани есть рисунокъ и описане сходнаго прибора, a так- же необходимыхъ предосторожностей при работЪ съ нимъ. Указавши на употребленные мною при этомъ изсл$дова- Hir приборы, перехожу теперь къ описаню самыхъ опытовъ. Опыть I1-ü. Ott 152 проростковъ бобовъ были отрфзаны концы ко- решковъ, каждый BL два сантиметра длиною. Корешки были помфщены въ приборъ, чрезъ который сталъ пропускаться воздухъ CO скоростью одного литра въ часъ. '/, часа — (CO, не опредЪлялаеь) 1 часъ 8,5 mg C0, (ac = II. Bpoxenie. и save} 6:5 BET. Dons Doch Брожене происходило въ TORE водорода, также CO ско- ростью одного литра въ часъ. Но раньше чЪмъ была дана подобная скорость водороду, чтобы выгнать весь воздухъ изъ прибора, въ продолжеше часа черезъ приборъ было пропущено боле трехъ литровъ водорода. I. Дыхане. 1/, чава — Ш. ]uxanie. 1 часъ 5,5 mg CO, 1 2» 5,5 » » Во время gmxagia чрезъ приборъ прогонялея опять воз- Духь CO скоростью литра въ часъ. Среднее количество CO, выдЪленное въ часъ во время дыханя 6,5 me. AN Icy Е Среднее количество CO, выдфленное BL чаеъ во время броженя 6,2 mg. 2 — 0,95. 8 e CabjgobaTeJbHO, концы корешковъ бобовъ въ OTCyTCTBiU кислорода продолжаютъ по крайней mbpb въ первое время выдфлять почти столько же CÓ, сколько они ея выдЪляли на воздухЪ. Опыть 24. Ort 95 проростковъ бобовъ. были отрфзаны концы ко- решковъ длиною въ два сантиметра. Ворешки были помЪ- щены въ прибор, чрезъ который былъ пущенъ TORB воз- духа во скоростью одного литра въ часъ. Опытъ продол- жалея 20 часовъ. Передъ концомъ опыта, чтобы лучше выг- нать изъ прибора углекислоту, поглощенную водой и тка- нями корешковъ, быстрота тока воздуха значительно усили- валась. По окончанш опыта корешки были высушены. Cyxaro вещества кореш. nocd’ дыхашя 0,3311 gr. Углекиелоты выдЪлено во время опыта 41,6 mg. СлЬдовательно на 100 gr. cyx. вещ. CO, выдфл. 12,5 gr. Onwums 3-й. .Оть 76 проростковъ бобовъ были отрфзаны концы ко- решковъ въ 2 сантиметра и помфщены въ приборъ, чрезъ который былъ опущенъ токъ воздуха. Опытъ продолжался 20 часовъ. Cyxaro вещества 0,3399 gr. Углекислоты. . 48,3 mg. Слфд. на 100 gr. cyx. mem. CO, выдфл. 14,2 gr. A AE | Опытье 4-й. Ort 80 проростковъ бобовъ были отрфзаны концы ко- решковъ въ 2 сантиметра и помфщены въ приборъ, чрезъ который былъ пущенъ токъ воздуха. Опытъ продолжался 20 часовъ. (ух. вещества 0,2871 er. Углевкислоты 59,5 mg. На 100 gr. cyx. вещ. CO, Bb. 13,7 er. Опытьз 254. Orb 96 проростковъ бобовъ были отрфзаны концы RO- решковъ въ 2 сантиметра и помфщены въ приборЪ, чрезъ который былъ пущенъ водородъ со скоростью одного литра въ часъ. Опытъ продолжался 20 часовъ. Сух. вещества 0,2594 от. Углекислоты. 15,1 mg. Ha 100 gr. eyx. вещ. CO, выдфл. 5,8 er. Опыть 6-й. Orr 91 проростка бобовъ были отр$заны концы кореш- ROBR въ 2 сантиметра и помфщены въ приборъ, чрезъ ко- торый былъ пущенъ водородъ. Опытъ продолжался 20 часовъ. Сух. вещества 0,2890 от. Углекислоты. 16,6 mg. На 100 gr. cyx. вещ. CO, выдфлил. 5,7 gr. Изъ посльднихЪъ пяти опытовъ мы видимъ, что не смотря Ha то, что въ первое время корешками, какъ въ присутстви JV 3. 1886. 5 и въ OTCYTCTBIN кислорода выдфляется приблизительно одно и тоже количество углекислоты, количество ея начинаетъ быстро уменьшаться если опытъ дЪлается продолжительным. Такъ, на 100 граммовъ сухаго вещества въ продолжени двадцати часовъ во время дыхаюя выдфлялось 12,5 rpam- мовъ, или 14,2, или 13,7 грам. углекислоты. Во время же броженя также въ продолженш двадцати часовъ выдълилось Ha 100 граммовъ сухаго вещества уже только 5,8 rpaw., или 5,7 грам. углекислоты. Опыть 7-й. Ors 64 проростковъ бобовъ были отрфзаны концы EO- решковъ въ 2 сантиметра. Вонцы корешковъ по мфрЪ ихъ отр$зывавя бросались въ воду. Вогда были отрфзаны Bob 64 корешка, они были вынуты изъ воды и каждый коре- INORB былъ осторожно вытертъ чистымъ полотенцемъ. Вы- тертые корешки были помфщены между двумя часовыми стекламв. На стекла былъ надфть зажимъ и такимъ обра- зомъ корешки были взвЪшены. BCE свфжихъ корешковъ оказался равнымъ 2,9080 от. ЗатЪмъ корешки были высу- шены на водяной банЪ. Сухаго вещества оказалось 0,2206 эт. СлЬдовательно, сухое вещество составляеть 7,58 /, всего вещества корешковъ. Затфмъ было взято 85 проростковъ бобовъ одного воз- раста съ первыми. Orb нихъ точно также были отрфзаны концы корешковъ длиною въ два сантиметра. затЪмъ быль опредфленъ ихъ BECh BP свЪфжемъ COCTOAHIM съ соблюде- HieMb TEXB же предосторожностей, которыя употреблялись при взвЪшивани первой порщи. ВЪфеъ свЪжихъ корешковъ былъ равенъ 3,8450 gr. Tage какъ проростки второй пор- щи выросли въ одинаковыхъ условяхъ съ проростками пер- вой порщи, TO и процентное содержане сухаго вещества въ HUXb можно было принять однимъ и тфмъ же. По вычисле- и SM ню cyxaro вещества въ корешкахъ второй порши было 0,2916 gr. Посяф взвЪшиваюмя корешки второй порщи были пом%- щены Ha нЪсколько времени въ воду и затфмъ влажные по- Mbmenb въ приборъ. Чрезъ приборъ пропускался TOR воз- духа со скоростью одного литра въ часъ. Опытъ продол- жалея двадцать часовъ. Во время опыта корешками было выдфлено 34,8 ms. углекислоты. По окончанш опыта корешки были высушены на водяной банЪ, Ванва, которой были покрыты корешки отжималась, промывалась дистиллированной водой и снова отжималась. Отжатая воца сливалась на часовое стеклышко. Верхняя часть сосуда, въ которомъ во время опыта находились ко- решки, обмывалась небольшимъ количествомъ дистиллирован- ной воды, которая затЪмь также сливалась на часовое стеклышко. Въ собранной водЪ находились вещества, кото- рыя диффундировали во время опыта изъ корешковъ. Часо- вое стеклышко помфщалось на водяную баню и находив- шаяся въ немъ вода выпаривалась. зЗатфмъ взвъшиванемъ опредфлялось количество диффундировавшаго вещества. По окончанш опыта Bbob сухаго вешества корешковъ и диффундировавшаго вещества оказался равнымъ 0,2767 er. СлЪдовательно, во время опыта корешками было потраче- HO вещества 0,2916—0,2767—0,0149 gr., что составляетъ 5,1°/, всего бывшаго въ начал опыта вещества. Tarp какъ послЪ опыта у Hach оказалось сухаго веще- ства 0,2767 от., углекислоты же во время опыта выд%ли- лось 34,8 mg., то на 100 граммовъ сухаго вещества послЪ опыта углекислоты выдёлилось бы 12,5 грамма. Отношене количества выдфленной углекислоты къ коли- честву потраченнаго BO время опыта сухаго вещества будетъ 54,8 roi Bac - RE ne Если мы представимъ себЪ такой CXematnyeckiä случай дыханя, при ROTOPOME будетъ происходить полное cropanie глюкозы, TO мы будемъ имЪть С.Н. 0, + 60, = 6 CO, + 6H,0 Отношен!е количества выдЪфленной углекислоты къ коли- честву потраченнаго во время опыта вещества будетъ 600, — 264 — Gli, 05) 7 1808] Число 1,47 сильно разнится отъ числа полученнаго BE нашемъ опытЪ 2,35. Послфднее число указываетъ, что ко- решки гораздо боле (по объему) поглощаютъ кислорода, ч$мъ BEINBIAWTB углекислоты, T. e. часть гаюкозы сгораетъ. только до органической кислоты. Представимъ себф такой случай дыханя, при которомъ на каждую частицу глюкозы будетъ образоваться одна частица щавелевой кислоты. 1,47. 6,H,,0, + 0,, = (,H,0, + 400, + 5H,0 Въ этомъ случаф на пять Ch половиною объемовъ KH- слорода выдфлится только четыре объема углекислоты. Отно- шен!е же количества выдфленной углекислоты къ количеству потрачевнаго во время опыта вещества будетъ болфе 1,47. 400, Dre На 3.0; 60.0, BOB 90 ae Опыть S-ü. 1) Orn 75 проростковъ 606088 были отрфзаны ковцы корешковъ длиною въ два сантиметра. btc» свфж. корешковъ 3,9863. BCE сух. Bem. ^. 5... 20.2582: CYX. вещества”, . 54502 o. << gr 2) Оть 96 пророствовъ бобовъ одинаковаго возраста съ первыми были отрЪзаны концы корешковъ длиною въ два сантиметра. ВЪеъ cBbx. корешковъ. . . 4,4298. Сухаго вещества по вычислению 0,5377. Ворешки были помфщены въ приборъ, чрезъ который пропускалея TOR воздуха. Опытъ продолжался 20 часовъ. Во время опыта было выдфлено корешками 44,2 ms. углекислоты. По окончани опыта корешки выросли на 3—5 милли- метровъ каждый. ВЪеъ сух. вещ. корешковъ и диффундировавшаго веще- тва 0,5189. Потрачено во время опыта 0,3377—0,3189 = 0,0188, что составляеть 5,5°/, всего бывшаго въ началЪ опыта су- хаго вещества. На 100 граммовъ сухаго вещества послЪ опыта—углеки- слоты выдВлилось 13,8 грамма. Отношене количества выдЪфленной углекислоты къ коли- честву потраченнаго во время опыта сухаго вещества 44,2 18,8 СлЪдовательно, въ этомъ опытф также кислорода погло- malos большй объемъ, ISM выдЪфлялось углекислоты. — 9,35. m Опыть 39-й. 1) Or» 70 проростковъ бобовъ концы корешковъ длиною Bb Два сантиметра. Bécb свЪж. корешковъ 3,3250 ВЪеъ сухаго вещества. 0,2482 Сухаго вещества . . 7,46%). aK 7) iden 2) Ors 93 проростковъ бобовъ одинаковаго возраста съ. первыми концы корешковъ длиною въ два сантиметра. Bécb свЪж. корешковъ. . . 4,5276 Сухаго вещества по вычисленю. 0,9246 Корешки были помфщены въ приборъ, черезъ который пропускался токъ воздуха. Опытъ продолжался 20 часовъ. Во время опыта было выдфлено корешками 44,9 mg. углекислоты. По окончанш опыта каждый корешокъ выросъ на 3—5 миллиметровъ. Bécb сухаго вещества корешковъ и диффундир. вещества 0,3195. Потрачено во время опыта 0,3346— 0,5195 = 0,0151, что составляетъ 4,3°/, всего бывшаго въ началЪ опыта су- хаго вещества. На 100 траммовъ cyxaro вещества углекислоты выдфли- л0сь 10,9 грамма. Отношен!е количества выдфленной углекислоты къ коли- честву потраченнаго во время опыта вещества 44,9 _ ei = 297. Въ этомъ опыт$ также кислорода поглощалея больший объемъ, YEMB выдфлялось углекислоты. Onwms 10-й. 1) Ors 91 проростка бобовъ концы корешковъ длиною Bb два сантиметра. ВЪсъ свфж. корешковъ 4,5555. ВЪсъ сухаго вещества. . 0,3469. Сухаго вещества. . . 7,62%. DEN 2) Or» 91 проростка бобовъ концы корешковъ длиною въ BA сантиметра. ВЪеъ cBbm. корешковъ.. . . 4,5029 Cyxaro вещества по вычисленю 0,3430. Ворешки были помфщены въ приборъ, чрезъ который пропускался токъ воздуха. Опытъ продолжался двадцать часовъ. Во время опыта было выдфлено корешками 40,2 mg. углекислоты. По окончани опыта каждый корешокъ выросъ на 3—5 миллиметровъ. Bbcb сухаго вещества корешковъ и диффундировавшаго вещества 0,3300. Цотрачено во время опыта 0,3430—0,3300—0,0130, что составляетъь 3,6°/, веего бывшаго въ начал опыта сухаго вещества. На 100 граммовъ сухаго вещества углекиелоты выдфли- a0cb 12,1 грамма. Отношене количества выдфленной углекислоты въ коли- честву потраченнаго во время опыта вещества 40,2 13,0 = 3,09. Въ этомъ onmTb также кислорода morıomaaca большй объемъ, USM выдфлялось углекислоты. Если мы сопоставимъ BMboTb результаты опытовъ надъ дыхашемъ корешковъ, то получимъ: d EM №№ опытовь. °/, Сух. вещ. °/, углевис- °/, потрач. 60, para. лоты, вещества, 2-й se 12,5 = и. 5-й = 14,2 — — 4-й = 13,7 = — 1-й 1,58 12,5 5,1 Pas в 96 13,8 5,5 2,35 92i ^ 746 10,9 43 2,97 105 76 12,1 3,6 3.09 среднее. — 7,95(9/, 12,8%, 4,6°/, 2,68 Мы видимъ, что процентное содержан!е сухаго вещества въ первыхъ порщяхъ корешковъ въ опытахъ, сдфланныхЪ въ разное время, колеблется въ очень незначительной сте- пени. Волебамя эти — 0,11°/,, или + 0,05°/. Roxebania же въ двухъ порщяхъ корещковъ одного и того же опыта должны быть еще мене, нотому что 0б$ порщи составля- Th части одного и того же посфва, BBIPOCHIA въ одинако- выхь условяхъ. СлЪдовательно, вычисленное ‘сухое веще- ство второй порши корешковъ должно быть почти тождест- венно истинному сухому веществу. Ворешки въ продолженш двадцати часовъ на дыхаше тратятъ среднимъ числомъ 4,6°/, сухаго вещества. На ocHo- ваши количества выдфленной за TO же время углекислоты можно было ждать болЪе значительной траты, если принять полное cropaHie глюкозы до углекислоты и воды. Въ этомъ случаЪ, судя по количеству выдфленной углекислоты трата составляла бы 8,9°/, (7-й опытъ), 8,8%, (8-й опытъ), 9,1%, (9-й опытъ), 7,9°/ (10-й опытъ) или въ среднемъ 8,7°/, сухаго вещества. Hu въ одномъ изъ опытовъ мы He встрЪчаемся съ пол- нымъ окислешемъ глюкозы; во всЪхъ опытахъ кислорода поглощался большй объемъ, YbMB выдЪлялось углекислоты. Результатомъ muxanis авляется накоплене органическихъ кислотъ BL тканяхъ корешковъ. Tarp какъ органическя кислоты считаются главными веществами, вызывающими тургоръ клЪтки, то и становится понятнымъ, почему въ растущих концахъ корешковъ отношеше — MeHbe еди- 2 ницы *). Bo BebXb опытахъ корешки оказывались черезъ 20 часовъ выросшими на 3—5 миллиметровъ каждый. ВромЪ роста въ длину корешки оказывались постоянно разросши- MUCH также и въ толщину и были постоянно очень плотвы и тверды. ИАлЪточный CORB всегда имфлъ кислую реакщю. Опыть 11-й. 1) Оть 101 проростка бобовь концы корешковъ длиною въ Два сантиметра. ВЪеъ свъжихъ корешковъ. 5,3562 ВЪеъ cyxaro вещества... 0,3929 @ухано вещества... с. 1.30%, 2) Оть 101 проростка бобовъ одинаковаго возраста съ первыми отрфзаны концы корешковъ длиною въ два санти- метра. ВЪсъ CBERUXB корешковъ... ....... 5,1284 Cyxaro вещества по вычисленю...... 0,9776 Ворешки были помфщены въ приборъ, чрезъ который въ ‚продолжеше трехъ четвертей часа было пропущено около четырехъ литровъ водорода, чтобы выгнать изъ прибора весь воздухъ. затЪмъ во время опыта водородъ пропускался *) ПодробнЪе объ этомъ во второй части. р | Fog ud со скоростью одного литра въ часъ. Опытъ продолжался Двадцать часовъ. Во время опыта было выдЪфлено корешками 22,4 me. углекислоты. По окончави опыта корешки оказались прежней длины въ Два сантиметра. Прироста не было. Тургоръ значительно ослабленный. bfc» сухаго вещества корешковъ и диффундировавшаго вещества 0,3281. | Потрачено во время опыта 0,3776-—0,3281—0,0495, что составляетъ 13,1°/, всего сухаго вещества бывшаго въ началЪ опыта. На 100 граммовъ сухаго вещества углекислоты выдфли- лось 6,5 грамма. Отношене количества выдфленной углекислоты къ коли- честву потраченнаго во время опыта вещества 22,4 L——— — 45. Onwms 12-й. 1) Or» 74 проростковъ бобовъ концы корешковъ длиною B Два сантиметра. Béch свЪжихъ корешковъ. 5,9101 Bécb cyxaro вещества... 0,2932 Cyxaro вещества........ 7,49%, 2) Or» 71 проростка бобовъ концы корешковъ длиною Bb два сантиметра. BCE свфжихь корешковъ........... 3,8567 Вфсъ cyxaro вещества по вычисленю... 0,2891 Ворешки были помфщены Bb приборъ, изъ котораго за- тфмъ весь воздухъ былъ выгнанъ быстрымъ токомъ водо- a SEN Ha рода. Опытъ продолжался двадцать часовъ. Bo все время опыта чрезъ приборъ пропускалея водородъ CO скоростью одного литра BB uae. Во время опыта было выдфлепо корешками 14,5 mg. угле- кислоты. По окончанши опыта прироста не было. ВЪсъ сухаго вещества корешковъ и диффундировавшаго вещества 0;2605. Потрачено во время опыта 0,2891 —0,2605— 0,0286, что составляетъ 9,8°/, всего сухаго вещества бывшаго въ на- чалЪ опыта. Ha 100 граммовъ сухаго вещества углекислоты выдфли- 10сь 5,2 грамма. Отношене количества выдфленной углекислоты къ коли- честву потраченнаго во время опыта вещества 13,5 en (a7, en Опыть 13-4. 1) Оть 74 проростковъ бобовъ концы корешковъ длиною въ два сантиметра. BCE свфжихъ корешковъ. 3,4971 ВЪсъ cyxaro вещества... 0,2639 Сухаго вещества. ....... 7,9477, 2) Оть 74 проростковъ бобовъ одинаковаго возраста съ первыми концы корешковъ длиною въ два сантиметра. Dbob живыхъ корешковъ............ 3,3521 Сухаго вещества по вычисленю...... 0,2529 Ворешки были помфщены въ приборъ, чрезъ который про- пускалея водородъ. Опытъ продолжался двадцать часовъ. ce. NN Во время опыта было выдЪлено корешками 11,9 mg. yrae- кислоты. По окончанш опыта прироста не было. Bbcb сухаго вещества корешковъ и диффундировавшаго вещества 0,2327. Потрачено во время опыта 0,2529—0,2327—0,0202, что составляеть 8,0°/ всего сухаго вещества бывшаго въ начал опыта. Ha 100 траммовъ сухаго вещества углекислоты выдфли- лось 5,1 грамма. Отношеше количества выдфленной углекислоты къ коли- честву потраченнаго во время опыта вещества 11,9 M Me 9 IND (= Опыть 14-й. 1) Оть 75 проростковъ бобовъ концы корешковъ длиною въ два сантиметра. Bhcb живыхъ корешковъ. 9,9424 Btcb cyxaro вещества.... 0,2650 Сухаго вещества...... our MASP 2) Ors 95 проростковъ бобовъ одинаковаго возраста съ первыми концы корешковъ длиною въ два сантиметра. BCE живыхъ корешковъ........ +. .., 4,5786 Cyxaro вещества по вычисленю...... 0,9425 Ворешки были помфщены въ приборъ, черезъ который пропускался водородъ. Опытъ продолжался двадцать часовъ. Во время опыта было выдфлено корешками 26,0 mg. угле- кислоты. : По окончаши опыта прироста He было. = a le cm ВЪеъ сухаго вещества корешковъ и диффундировавшаго вещества 0,2960. Потрачено во время опыта 0,3425—0,2960— 0,0465, что составляетъ 13,5°/ всего сухаго вещества, бывшаго BB на- чалф опыта. Отношение количества выдфленной углекислоты къ коли- честву потраченнаго во время опыта вещества 26,0 — Е ОВ. Git gen Ha 100 граммовъ сухаго вещества углекислоты выд%ли- och 8,7 грамма. Опыть 15-й. 1) Orr 77 пророетковъ бобовъ концы корешковъ длиною BB два сантиметра. ВЪеъ живыхъ корешковъ. 3,7898 ВЪеъ сухаго вещества... 0,2798 Сухато вещества. г... 164% 2) Отъ 93 проростковъ бобовъ одинаковаго возраета съ первыми концы корешковъ длиною въ два сантиметра. Bich живыхъ корешковъ........,... 4,4070 Сухаго вещества по вычисленю...... 0,3253 Ворешки были помфщены въ приборъ, черезъ который пропускался водородъ. Опытъ продолжался двадцать часовт. Во время опыта было выдЬлено корешками 22,9 mg. угле- кислоты. По окончанш опыта прироста не было. ВЪсъ сухаго вещества корешковъ и диффундировавшаго вещества 0,2851. — 18 — | Потрачено во время опыта 0,3253 —0, 2851—0,0402, что составляетъ 12,3°/, Beero сухаго вещества, бывшаго _ Bb началЪ опыта. Отношен!е количества выдфленной углекислоты RB количе- ству потраченнаго во время опыта вещества 22,9 ^ — 0.56. 40,2 Ha 100 граммовъ сухаго вещества углекислоты выдфли- лось 8,0 грамма. Опыть 16-й. 1) Ort 65 проростковъ бобовъ концы корешковъ длиною въ Два сантиметра. ВЪсъ живыхъ корешковъ. 3,0791 ВЪсъ cyxaro вещества... 0,2319 Cyxaro вещества........ 4,98), 2) Оть 80 проростковъ бобовъ концы корешковъ длиною въ Два сантиметра. ВЪсъ живыхъ корешковъ. .......... . 3,7768 ВЪсъ сухаго вещества по вычислению... 0,2844 Корешки были помфщены въ приборъ, черезь который пропускался водородъ. Опыть продолжался двадцать часовъ. Во время’ опыта было выдфлено корешками 19,2 mg. угле- КИСЛОТЫ. | По окончанш опыта прироста не оказалось. BBCE сухаго вещества корешковъ и диффундировавшаго вещества 0,2575. Потрачено 50 вреня опыта 0,2844—0,2575=0,0269, что составляетъ 9,6°/ всего cyxaro вещества, бывшаго въ началЪ опыта. ort m sss Отношен!е количества выдфленной углекислоты къ количе- 192 CTBy потраченнаго въ время опыта вещества осо = OL 2 Ha 100 граммовъ cyxaro вещества углекислоты выдЪли- лось 7,4 грамма. ^ Если мы сопоставимъ вмЪстЪ результаты опытовъ надъ брожешемъ корешковъ, TO получимъ: ры dt rts Beli u Bl: ee 2 те 5-й — 5,8 — — 6-й — 5,7 — — 11-й 7,36 6,5 EE 0,45 12-ü | 1,49 5.2 9.8 0,47 13-й 1,54 5,1 8,0 0,58 14-й 7,48 8,7 13,5 0,55 15-й 7,64 8,0 12,3 0,56 16-й 7,53 7,4 9,6 0,71 среднее (ER VA 6,5°/, LEO 0,55 Разсматривая числа, представляюция OTHOMIEHIA количества выдфленной углекислоты къ количеству потраченнаго во вре- мя опыта сухаго вещества, мы видимъ, что эти числа со- BOMB иныя, ч$мъ были при дыхани. Если мы напишемъ систематическое уравнеше спиртоваго Opomenia, то будемъ имЪтЬ: C,H,,0, = 26,H,0 + 200, Въ этомъ случаЪ OTHOMEHIe количества выдфленной углекис- лоты къ количеству потраченнаго вещества будеть EURO 180 ^ 0 реднее число, получившееся изъ AMA 1 N нашихъ опытовъ, 0,55 очень близко къ 0,49, что дълаетъ весьма вЪроятнымъ уже давно высказывавшееся предположе- Hie, что выдьлене растешями въ безкисяородной сред угле- кислоты есть результать Opomenia и притомъ Opomenia спир- товаго ‘). Переходя къ слъдующему вертикальному столбцу таблицы, мы видимъ, что въ различныхъ опытахъ корешками одина- коваго возраста потрачено довольно различное количество вещества. Такъ, самая большая трата вещества 13,5°/,, меньшая же 8,0°/,. Это объясняется TÉMP, что въ описан- ныхъ опытахъ одно услове не было постояннымъ — это тем- пература. Опыты производились въ концЪ Мая и юн при открытыхъ по большей части окнахъ, поэтому температура комнаты, гдз производились опыты, мало отличалась OTB температуры наружнаго воздуха. Наименьшая трата вещества получилась въ TÉX' b опытахъ, которые производились Bb холодные дни. Tarp, когда производилея 13-й опытъ (трата 8°/,) температура наружнаго воздуха не поднималась выше 7° В. Поэтому, еслибы Bob опыты были произведены въ теплую погоду, то среднее число (11,09/), выражающее въ процентахъ трату сухаго вещества, было бы выше. Раньше же мы получили, что корешки того же возраста й также въ двадцать часовъ, но только на BOSTyXb, тратятъ только 4,6°/, своего сухаго вещества. Мы видимъ, сл$дова- тельно, что въ безкислородной средЪ корешки, несмотря на постепенное ослаблене жизненныхъ процессовъ, THM не ме- Hbe въ продолжен двадцати часовъ тратятъ боле wu вдвое больше сухаго вещества, чЪ$мъ сколько они потратили бы, оставаясь на воздухЪ. Это служить новымъ доказатель- *) Въ виду незначительности числа опытовъ и довольно значительной разницы въ числахъ отдфльныхъ опытовъ я.не могу ечитать это положен!е окончательно доказаннымъ, ee eT HE CTBONP, что процессъ, съ которымъ мы имфемъ дфло, есть _брожеше. Kean мы обратимся къ брожешямъ вызываемымъ низшими организмами, TO увидимъ подтверждеше наблюден- нато факта. Tarp, Цастеръ ‘) въ своихъ изелёдовашяхъ надъ спир- товымъ брожешемъ, вызываемымь дрожжами, нашелъ, что для образовамя одной вЪсовой единицы дрожжей въ присутствш кислорода нужно четыре вЪсовыхъ единицы сахара. При OTCYTCTBIN же кислорода для образоваюя одной вЪсовой еди- ницы дрожжей, нужно уже 89 сахара. Педерсенъ ^) въ сво- ихъ изслфдовашяхъ также Halb спиртовымъ брожешемъ под- твердилъ эти наблюдешя. Посл работъ Пастера whan рядомъ изслБдовашй Бланкенгорна 7) Гааза и Морица °), Майера ^), Мольнара °), Морица °), Нейбауера °) было уста- новлено инфе, казалось противоположное выводамъ llacre- ра, именно, зто пропускане кислорода въ бродящую mul- кость вызываетъ усилене Opomenia. Педерсенъ же показалъ, что въ этомъ случа брожеше оканчивается скорфе только потому, что кислородъ усиливаеть размножене дрожжевыхъ RIETORB. Be бродящей жидкости, если она подвергалась дЪй- CTBIIO кислорода, по окончанш Opomenia оказывается боль- шее вЪсовое количество дрожжей, чЪмь сколько ихъ обра- 30ва10сь бы при TXB же самыхъ усломяхъь въ той '*) Pasteur. Etudes sur la bière. 1876. pag. 229—245. 7") Pedersen. Forsóg over den Indflydelse, som Indledning af atmosfaerisk Luft i sjaerende Urt under Gjaeringen udöver. (Meddelelser fra Carlsberg La- boratoriet. 1 Bind. 1 Hefte. 1878). *) Blankenhorn. Annalen d. Oenologie. I. p. 21, 215, 408. IL. p. 157, 432 *) Haas u. Moritz. Annalen d. Oenologie. II. p. 455. °) Mayer. Landwirthschaftl. Versuchsstationen. XVI p. 290. ?) Molnar. Annalen d. Oenologie. Ш. p. 245. 7) Moritz. Berichto d. deutsch. chem. Gesellschaft. 1874. p. 156. *) Neubawer. Annalen d. Oenologie. III p. 188. IV p. 62, 492. (Be& ur- таты по Педерсену). ‚№ 3, 1886. 6 EN aioe CET? a j| m aS MAE CR dac etre don S Eel DEC MEN Y se » < № eha* [2 жидкости, HO только не подвергавшейся во время Opo- женя дЪйствю воздуха. Но всегда, если во время броженя | жидкость подвергалась дЪйств1ю воздуха, отношеше разру- шеннаго клЪтками вещества къ количеству образовавшихся дрожжей, или, что одно ито же, отношене количества обра- зовавшагося спирта къ количеству образовавшихся дрожжей оказывается меньшимъ, YENB BL томъ случаЪ, когда жид- кость не подвергалась AbÜCTBi m воздуха. Педерсенъ въ той же работь, Ha основайи цифръ, приведенныхъ въ работахъ Бланкенгорна и прочихъ упомянутыхъ мною изелЪдователей, вычисаилъ подобныя же отношеня, и во BCBXB этихъ ра- ботахъ (за исключешемъ одного опыта Морица) ^), резуль- таты оказались тождественными съ результатами работы Пе- дерсена, т.-е. если дрожжамъ дается кислородъ, то они на- чинають MeHbe тратить вещества для поддержаня своей жизни и TENB MeHBe, YbME боле дается кислорода. Въ по- добнымъ me результатамъ пришелъ затфмъ и Гопие-Зейлеръ *). Наконецъ въ послфднее время Эдуардомъ Бухнеромъ 7) были сдъланы довольно подробныя изслфдоваюшя надъ влмяшемъ кислорода на брожевя, вызываемыя бактерями. Употреблен- ныя nx» бактери принадлежали къ виду Bacterium Fitz, вы- зывающему брожеше глицерина. Результаты также оказались сходны съ результатами предъидущихъ изслфдованй: способ- ность Rb броженшю, перечисленная Ha отдфльную ÓakTepim. въ присутствии кислорода mente, YBMB въ OTCYTCTBIN его, Хотя въ корешкахъ способность къ броженшю развита и очень слабо, ThMb не MeHbe, какъ видно изъ результатовъ сдъланныхъ мною опытовъ, все-таки главное свойство жизни !) Pedersen. 1. с. pag. 73. *) Hoppe-Seyler. Ueber die Einwirkung des Sauerstoffs auf Gährungen. Festschrift. Strassburg. 1831. à é *) Eduard Buchner. Ueber den Einfluss des Sauerstofis auf Gahrungen. Zeitschrift fiir physiologische Chemie. IX Band, 4 und 5 Heft. 1885, fos безъ кислорода, пли брожеша, большая потребность въ ма- TepiaJb, поддерживающемъ жизнь, выражено вполнв ясно. Въ первое время пребывая въ безкислородной cpenb ко- решки продолжають выдфлять такое же количество углекис- лоты, какъ H на воздухЪ. Еслибы изъ опытовъ оказалось, что при дыханш было бы полное cropagie, то при броженш должно бы было тратиться три частицы глюкозы въ то же время, въ которое Ha дыхан!е тратится одна частица. 6,11,0, + 60, = 600, = 61,0. 30,H,,0, = 600, + 66,H,0. Ho такъ какъ изъ опытовъ оказалось, что BO время дыхашя корешковъ нфтъ полнаго окисленшя до углекислоты и воды, a преобладаетъ окислеюе только до органическихъ кислотъ, то въ этомъ случаЪ, изъ равенства количествъ выдЪленной въ присутетвьш и OTCYTCTBIN кислорода углекислоты, нужно принять, что на одну частицу глюкозы, разрушаемую при дыханш, при брожеши въ то же время тратится приблизи- тельно ABS частицы. Конечно затЪмъ, BCHbACTBIe ослабления энерми броженя, наступитъ наконець обратное отношеше. Но даже и послЪ двадцати-часоваго пребывамя въ безкис- лородной средЪ все-таки оказывается болЪе значительная трата вещества, чЪмъ за TO же время при дыхании. Это по- лучается благодаря TOMY, что во время дыханя BL числь продуктовь разложеня глюкозы образуются вещества (opra- ническя кислоты) съ точкой горЪн!я, лежащей гораздо выше 100? m zxogamia поэтому въ составъ такъ-называемаго су- хаго вещества растеня. Эти вещества— продукты нормаль- ной жизни растешя и поэтому HECOMHBHHO находаять cedb подходящее MECTO въ его экономш. Во время же пребываня растешя въ безкислородной средЪ въ числЪ продуктовъ pas- HORCHIA глюкозы образуется значительное количество лету- 6* eed a pty чаго органическаго вещества съ точкой KunbHia ниже 100°, Поэтому эти низкокипящя вещества при опредфленш cy- хаго вещества не входять въ его составъ, а улетучиваются. Ho это обстоятельство не должно считаться неточностью опытовъ, потому что нельзя ставить на одинъ уровень opra- ническя вещества, образующяся при дыханш, съ летучими веществами Opomenis. Первыя, какъ продукты нормальной дфятельности, имфютъ свой смыслъ, для чего-нибудь нужны въ общей жизни организма. Такъ, кислоты несомнфнно слу- carb для увеличеня тургора клЪтокъ. Вторыя же, какъ продукты случайные, могутъ только отравлять организмъ. Можетъ быть одна изъ тлавныхъ причинъ, почему одно- ЕлЬтные организмы болЪе способны къ броженю, YEMB выс- mia растеня, это Ta, что благодаря своей малой величин® и пребываню въ жидкой средЪ они скор$е могутъ OTJIbJBI- ваться OTb накопленя BL клфткахъ продуктовъ Opomenia и BBIIBIASTb ихъ въ окружающую жидкость. НЪФеколько JTE pante подъ вмяшемъ работы Вортмана можно еще было находить какую-нибудь роль продуктамъ Opomenia. Теперь же, когда послЪ работъ Годлевскаго, Моллера, Вильсона и Даконова всякая мысль о генетической связи брожешя съ дыханемъ должна быть оставлена, за жидкими продуктами брожен!я можетъ быть оставлено такое же значеше для жизни организма, какъ и за выдфленной при дыханш угле- кислотой, т.е. никакого. | Мы видимъ, что фактъ большей траты вещества высшими растешями въ OTCYTCTBIN кислорода, находить себ подтвер- ждеше и при броженяхъ вызываемыхъ низшими организ- мами, TO и объясневне его должно быть одно и TO же. Из- слЪдованямъ Пастера мы обязаны всфми фактами, на кото- рыхъ основывается ero физ!ологическая Teopia брожен!я; но объяснеше данное имъ относительно большей траты веще- ства, YEMB при дыханш, He совефмъ удовлетворительно. По mE sn NU. AS N E Nm Ut ero MHSHiO ‘) дрожжи, нуждаясь BB KUCIOPOIB, въ средь лишенной его принуждены бываютъ дышать на счеть кисло- рода, OTHATATO OTS соединенй, содержащихь его, чфиЪ и объясняется большая трата этихъ соединен. ВполнЪ вЪр- ное объяснене немного спустя было дано Бертло ?). Въ 1864 году ous Hallett, что губчатая платина разлагаетъ муравьиную кислоту на углекислоту и водородъ съ выдъле-` немъ свободной теплоты. Этотъ фактъ навелъ его на мыель, что и независимо отъ окислешя въ живыхъ организмахъ можеть образовываться теплота, нужная для поддержаня DX жизненныхъ отправлений. „Les propriétés calorifiques de l’acide formique lesquelles se retrouvent sans doute dans beau- coup de composés offrent un interet plus grand encore au point du vue de la chaleur animale. Elles prouvent en effet que méme en dehors de toute combustion, il peut se produir de la chaleur dans les êtres vivants“. СлЪдовательно, и при брожешяхъ можетъ образоваться свободная теплота прямо OTB разложешя сложнаго соединешя Ha болЪе простыя. Бертло вычислилъ, что при спиртовомъ броженш каждая час- тица глюкозы, разлагаясь на спиртъ и углекислоту, выд%- ляеть въ 15 pass менфе теплоты, чфмъ при прямомъ сго- paHin до углекислоты и воды. Такъ, теплота горфнйя декс- трозы 709 В. Теплота ropbuia спирта 326 В. СльЬдова- тельно при броженш 180 граммовъ глюкозы освобождается (709 В—2.326 В) только 57 калор!, тогда какъ при пря- момъ окисленши того же количества глюкозы освобождается 709 калорй. Эти данныя термохимт показываютъ намъ, что во время брожешя клЪтки должны по крайней wbpb въ 1) Pasteur. Expériences et vues nouvelles sur la nature des fermentations. Comptes rendus. 52. 1861. ?) Berthelot. Sur la decomposition de l’acide formique. Comptes rendus. 59. 1864. 15 pass Öoabe разложить вещества, YSML сколько онЪ раз- ложили бы за TO же время при дыханш, чтобы обладать одинаковымъ въ обоихъ случаяхъ количествомъ свободной энергш. У высшихъ растенш способность къ броженио очень слаба, но все-таки и они въ первое время пребываня BB безкислородной средЪ разлагаютъ большее число частицъ глюкозы, чфмъ BB TO же время разлагали во время ды- xanla. Mocı& Toro, какъ мы видимъ, что процессы, совершаю- шеся въ высшихъ растешяхъ во время ихъ пребыван!я въ безкислородной средЪ, тождественны Ch таковыми же при настоящихъ брожешяхъ, является вопросъ, нужно ли пер- вые выдфлять подъ особымъ назвашемъ интрамолекулярнаго дыхан!я. Если мы He знаемъ точно продуктовъ Opomenia (интрамолекулярнаго дыханя) высшахъ растешй, будетъ ли это постоянно спиртовое (Ópomenie или еще кавя-нибудь пныя броженя, то это вовсе не должно быть причиной cy- ществованя особаго maspauis. Raxie бы процессы B3aMPHE дыханя не совершались въ растешнхъ въ безкислородной средф, все-таки они будуть uxbTb цфлью образоваше сво- бодной теплоты и если только эти процессы будутъ не слишкомъ слабы, они потребуютъ значительной затраты Be- щества, потому что продуктами ихъ будуть не только впол- Hb окисленныя соединеня, но также и соединевя He вполнЪ окисленныя. Слфдовательно, эти процессы будутъ имЪть не только смыслъ брожения, но и характерныя. черты его. До сихъ поръ еще держится мне, что киелородъ He ослабляетъ, а напротивъ усиливаеть брожене. За него до сихъ поръ еще, напримёръ, стоить Пфефферъ 7"). Ho pci послфдня работы, посвященныя этому вопросу единогласно *) Pfeffer. Ueber intramoleeulare Athmung. Tübingen. Untersuchungen. Г. Band. 4 Heft. 1885. RR ou DTE | DPUXOJATBR къ обратному заключению, что киелородъ значи- тельно ослабляетъ сплу броженя. ВромЪ uscxbioBaniü Пас- Tepa, таковы упомянутыя уже мною работы Педерсена, Гоппе-Зейлера и 9. Бухнера. Скорфе swberb съ Пастеромъ можно ждать, что еслибы мы доставили бродяшей жидкости кислородъ въ избыткЪ, TO брожешя совеБмъ бы не было. Если Гансенъ ‘), старавиийся осуществить подобный опытъ, вее-таки получилъ брожеше, то это скорфе нужно объ- яснять THUMB (n самое производство оныта подтверждаетъ это), что нфкоторыя части бродащей жидкости время OTS времени терпфли недостатокъ въ кислородЪ. DO всякомъ елучаЪ, если вопроеъ о полномъ прекращенш Opomenia при избытЕЪ воздуха еще He доказанъ, хотя и весьма вЪроя- тенъ, TO вопросъ объ ослабленш брожешя при доступь B03- духа долженъ считаться окончательно ршеннымъ и BB по- ложительномъ смысль. Слфдовательно, эта сторона вопроса He можеть служить причиной существованя названя—ин- трамолекулярное дыхане. | Относительно дыханя теперь общепринятое wHiHie, что выдфляемая углекислота есть продуктъ расшепленя бЪлко- Baro вещества. Продукты дыхан]я образуются внутри клЪтки. Продукты брожешя (интрамолекулярнаго дыханя) высшихъ растенй также образуются внутри RIBTORP и самое BbpoaT- ное предположеше, что они получаются также чрезъ раз- щеплене бЪ:коваго вещества. Относительно же броженя, вызываемаго низшими организмами, еще сильно распростра- нено мине, что продукты броженя образуются или только ВНЪ RIBTORP, или же внутри и BUS клфтокъ. Это BOssphale еще продолжаеть существовать благодаря тому, что физ!оло- ‘) Emil Hansen. Forsóg over den Indflydelse, som Indledning af atmos- faerisk Luft i gjaerende Urt under Gjaeringen udüver. (Meddelelser fra Carls- berg Laboratoriet. 1 Bind. 2 Hefte. 1879). => ae ou гическая Teopia Пастера He успфла еще пр1обрЪсти полнаго господства. До сихъ поръ еще есть сильная скаонность признавать за дрожжами каталитическое дЪйстве. Въ за- щиту образованя продуктовъ броженя внЪ клЪтокъ ничего нельзя привести. Негели, стоя за подобное Bosspbuie, старался экспериментально доказать невозможность суще- CTBOBAHIA двухъ очень быстрыхъ противоположных токовъ чрезъ оболочку дрожжевой катки (TOROBB сахарнаго рает- вора въ клфтку и продуктовъ брожешя изъ клфтки) и при- шелъ къ обратному заключеню +). Даконовъ, какъ видно стоящ Ha сторонЪ Негели, высказаль MHBHIE, что и при интрамолекулярномъ дыханш углекислота происходить He oTP расщепленя бЪлковъ °). этимъ MHPHIEMB, казалось бы, устанавливается связь между интрамолекулярнымъ дыхашемъ п настоящими Opomeniama. Ho, какъ HETL фактовъ въ за- щиту MHBHIA, что при настоящихъ брожешяхъ продукты брожешя образуются внЪф клЪтокъ, такъ точно также и унфн!е Д1аконова вовсе не есть выводъ изъ опытовъ. Онъ нпашелъ, что при питанш плЪсеневыхъ грибовъ веществами неспособными къ броженшю, но все-таки такими, которыя при доступ кислорода служатъ отличными питательными веществами, въ отсутотвш кислорода выдЪлене углекислоты скоро прекращается. Но подобные опыты могуть имфть еще и другое объясневе. Можно объяснять какъ интрамозлеку- JAPHO6 дыхане, такъ и собственно брожевя, подобно нор - мальному дыхан1ю, такимъ образомъ, что въ OTCYICTBIN кис- лорода бфлки начинаютъь распадаться на амиды, спиртъ и *) Nägeli. Theorie der Gährung. 1979. pag. 39. *) Diakonow. Intramoleculare Athmung und Gährthätigkeit der Schimmel pilze. Berichte der botanischen (Gesellschaft. Band IV, Heft. 1. 1886. E zw 80. углекислоту !). ЗатЪмъ изъ амидовъ и глюкозы, притекаю- щей извнЪ при нормальномъ броженш, или же бывшей въ RIbTRÉ при интрамолекулярномъ дыханши, вновь строится бБлокъ. Если же представимъ, что у насъ BMBCTO глюкозы, или сходнаго по дЪйствю съ ней Tbga, имфется такъ на- зываемое неспособное къ броженшю вещество, TO MEIO въ первое время будеть идти по прежнему: OBIORE будетъ также распадаться на амиды, спиртъ и углекислоту. Вогда же должно будетъь начаться HoBOOÓpasoBaHie бЪлка, TO ока- зывается, что организмъ въ OTCYTCTBIN кислорода не въ со- стоянш построить его вновь изъ амидовъ и доставленнаго питательнаго вещества (положимъ, молочнаго сахара или хинной кислоты) и поэтому умираетъ OTE истощешя. Если же есть свободный кислородъ, то и изъ этихъ веществъ при помощи амидовъ, организмъ въ состоянш построить ÓBJIORT. Ha основанш такого мнЪн!я, вещества неспособныя къ бро- женю, есть только вещества, неспособныя въ OTCYTCTBiU кислорода служить для образована изъ нихъ, при помощи накопившихся амидовъ, бЪлка. Подтвержденемъ MALHIM, что продукты брожен1я образуются изъ бфлковаго вещества клЬ- токъ, служить такъ называемое самоброжене дрожжей. Оно COCTONTE въ TOMB, что если мы вымоемъ дрожжи и CMO- чимъ ихъ водой, то при температурЪ около 30° произой- деть брожеше съ выдфлешемъ спирта и углекислоты. Въ _этомъ случаЪ углекислота и спиртъ продукты разложешя вещества дрожжевыхь клЪтокъ. Tarp какъ при этомъ обра- зуется значительное количество лейцина, то всего BEPOAT- Hbe, что разложенное вещество есть бЪлковое. СлЪдователь- HO, въ этомъ случаъ мы встрЪчаемся съ первой стадей Opomenia. Еслибы затБмъ дрожжевымъ клЪткамъ была дана *) Detmer. Das Wesen der Stofiwechselprocesse im vegetabilischen Orga- nismus, Pringsheim’s Jahrbücher. 12. pag. 284. TO / глюкоза OHB построили бы весь потраченный ÖBIORB i про- должали бы брожеше. Еслибы вмЪето глюкозы былъ данъ молочный сахаръ, то въ OTCYTCTBIM кислорода OH не въ состоянш были бы употребить ero для peregepamim Obıra и умерли бы. Всего вфроятнфе, слфдовательно, что какъ при броженшяхъ, вызываемыхъ низшими организмами, такъ и при интрамолекулярномъ дыханш вещество разрушается внутри, a He внЪ KIETORB и что разрушающееся вещество есть 0Ъ- локъ. Поэтому и эта сторона вопроса He даетъ права для самостоятельнаго CYINECTBOBAHIA интрамолекулярнаго дыханя. Разсмотримъ теперь вопросъ o ферментахъ. (Энзимы, En- zyme, или lactase по французской ') терминологии). Tots фактъ, что ферменты, извлекаемые изъ pacTeHiii, обладаютъ способностью небольшимъ своимъ количествомъь вызывать очень значительныя разложеня вещества, часто считается достаточно основательнымъ для соединешя mWbiorBlü фермен- товъ въ одну группу съ дЪйстаями Opomeniii. ВелЪдетв!е этого Ha Opomenia, процессы физюлотическе, CMOTPATB TIAB- HBIWb образомъ съ химической точки 3pbHig. Соединивши въ одну группу и ферменты и брожешя, дЪлятъ ее на новыя группы на основанш происшедшихъ реакщй. Tarp разли- чаютъ: 1) процессы тидратаци; 2) процессы окислешя u T. д. Въ первую группу, напримёръ, войдутъ mam» процес- CH, вызываемые дЪйстыемъ ферментовъ (инверыя сахара), такъ и дЬйстыя живыхъ’ организмовъ (брожеше мочевины). Если смотрфть на ДЪло только съ химической точки 3p’bHia и если KPOMB того видфть въ организмахъ вызывающихъ брожешя, только снаряды, выдфляющ!е ферменты, то подоб- ная группа будетъ естественной. Ho на физ1ологичесвя явле- ') Duclaux. Chemie biologique. Encyclopédie chimique Fremy. Tome IX. 1883. - DR n et Hid нужно п смотрфть Ch физологической точки зрёшя. Физ!ологическая же группировка явленй въ живыхъ орга- низмахъ можетъ быть только одна Ha OCHOBAHIN цЪлей, для которыхъ существуетъ данное явлеше. bob извЪстные намъ въ настоящее время ферменты служатъ для одной whan: для переведен!я запасныхъ веществъ въ COCTOAHIE способное къ усвоеншю. Miacrasp служить для переведеншя въ подобное co- CTOAHIG крахмала, инвертинъ—для превращеня сахара п т. д. Поэтому Bob эти ферменты должны составлять одну физ1ологическую группу Фферментовъ. Bob же ферменты, про- изводяне броженя, если только таке существуютъ, должны составить вторую группу ферментовъ, назначенныхъ ua разрушения вещества, находящагося въ KAETKE, такъ чтобы при этомъ развивалаеь свободная энермя, нужная для под- держан!я жизни организма. Пазалось возможное CB химичес- кой точки s3pbnia соединене броженя мочевины съ инвераей сахара въ одну группу, невозможно съ физ1ологической точки spbnia. Въ послЪдней же группЪ ферментовъ нужно — присо- единить и ферментъ дыхан!я, если только подобный суще- ствуетъ, потому что главная HBIb. дыхав!я Ta же, что и Opomenia. Подобный ферментъ не производить большато раз- рушеня вещества, потому что благодаря посредничеству кислорода получаются окисленныя соединеня, выдфляющя большое количество теплоты. Если же результатомъ дыхан!я являются мало окисленныя соединеня, TO и при дыханш получается такая значительная трата вещества, что дыхаше - начинаютъ называть броженемъ. Таково уксусное окисли- тельное Öpomenie. Вообще же можно сказать, что TAR какъ вопросъ о ферментахь при броженяхъ стоитъ на однихъ предположеняхъ, TO онъ и He можетъ служить ‹ причиной для отдфленшя брожешя высшихъ растеюй отъ броженя низ- ШИХЪ, zu i Опыть 17-й. Vicia Faba. 98 конповъ стебельковъ длиною 2—4 сан- тиметра и 92 конца корешка длиною 3—5 сантиметровъ отъ ростковъ на 9-й день. I. u aaa 19657) vaca 20, 702200: 2. 2 2 20,7 2 » 9. D D 23,5 D 2 I. БРОЖЕНГЕ. 12 ?/, часа | 12,9 "mig. 00: EU o wl CDS 9. 2 7 11,2 2 Di 4. D 2 14,6 7 D 5 D 7 14,6 n 2 Ш. Дыхлднте, 1. °/ часа 10,6 mg. CO, 2. Di » 15,7 2 я Среднее для дыхашя 18,6 mg. CO, Среднее для брожешя 12,9 mg. CO, 12,9 1&6 — 0,64 Опыть 18-й. Vicia Faba. 202 конца корешковъ по 4 ст. длиною на 8-й день пророставя. L Дыхлднте. 1. 17/, часа 18,4 mg. CO, Il. БРОЖЕНТЕ. 1. 1'/, часа 14,5 mg. CO, att » 14,0 р b) lll. THX AHTIE. 1. 1'/, часа 14,0 mg. CO, Среднее для дыхашя 16,2 mg. CO, Среднее для Opomenia 14,3 mg. CO, 14,3 16,2 — (pues. Опыть 19-й. Vicia Faba. Концы стеблей въ 20 сантиметровъ длиною OTb двухнедьльныхъ POCTROBS. I. Дыхаше. 1'/, часа 9,4 mg. CO, Il. Bpomenie. 1'/, часа 5,2 mg. CO, Опыть 20-й. Vicia Faba. Проростки на 8-й день проростаня безъ сЪ- уядолей (были отрфзаны). Стебельки длиною 4—12 cr. корешки длиною 8—20 cant. e 1 : , часа À Дыхан!е | T E PEINE 2 14. 5352150 nig? 1607 yaca » » » 1 À : "o Bpoxenie | ee Ио. 00 a TUR ERDE Опыть 21-й. fe Rao = Уса Faba. Для опыта были употреблены однф сЪмядоли 6б-дневныхъ ростковъ. ЧАЯ... X ue IIpnxauie | [o H часа ” » Bpoxenie E NE Среднее для дыхашя 18,7 Среднее для Opomenia 22,0. 1199.0 18,7. T Оныте 22-й. часъ 14,0 mg. часъ 18,7 mg. часъ 21,9 mg. часъ 22,8 mg. Vicia Faba. Для опыта были употреблены одн® сЪмядоли З— дневникъ ростковъ. ohh — Nsıxanie. = = I 26, 7 mg 1; mr Bpoxenie. TA x р | 14 » 27, 0 mes 27,0—1 01. 26,7 Опьить 25-й Подсолнечникь. [aa опыта были мядоли на 5-й день mpopocTanis. /, часа = Дыхание. m , 945 mg. . 00, 60, употреблены одн® cb- CO, у 4 : an ah Брожеше. | a 125 мс: 60. 12,5 ZEE esL. 94,5 °, Опыть 24-й. Подсолнечникь. СЪмядоли на 5-й день npopocrania. Дыхаше aM rn | | о 200 omo 160 Брожеше. Is» 45 р qu c x25 о. CAU: 21,9 | Se | Опьить 25-й 1 Подсолнечник. СЪмядоли на 7-й день npopocraris. i e N /, чава — i DIX aHie. | à A | В NuE2:0/ me :60, : Ve » SAT M Брожеше. | Г 1 1 175 me CO, E 17,5 i ———0,41. 5 21» A gg 1 Опьить 26-й. Подсолнечникь. СЪмядоли на 9-й день проростаня. V : /, чава — | ыхан!е. ; A | 177 I0 me. 00, » 1 ip N bposenie. | /2 2 р P о те. 60, 6.6 ——(,44, EI OR 2 By Serben Приведенные опыты показываютъ, что изъ установленнаго многими изслфдователями положен!я, что проростки бобовъ BbINEIAWTB въ OTCYTCTBlI кислорода тоже количество угале- кислоты, что и на воздухЪ, нельзя выводить, что отдфльные корешки, стебельки и сЪмедоли выдфлятъь въ OTCYTCTBIN ки- слорода также одинаковое количество углекислоты. Опыты показываютъ, что отношене количества углекислоты, выдфлен- ной въ OTCYTCTBIH кислорода, въ количеству углекислоты, выдЪ- ленному на воздух$, для стебельковъ и корешковъ значи- тельно мене единицы и только въ растущихъ концахъ оно почти равно единицЪ. Наобороть сЪмядоли въ безкислород- ной cperb выдфляютъ углекислоты болЪе, MB Ha воздухЪ. Тоже мы замфчаемь напримфръ въ третьемъ опытЪ Виль- сона, rib проростки имфли корешки длиною только въ '/—1 сантиметръ, олфдовательно, были почти однЪ сЪмядоли, что | Tg aus ur - orHomenie — болЪфе единицы (1,197). Въ сЪмядоляхь cat- 22 4 довательно, мы имЪфемъ единственный примфръ выдфлен!я высшими pacTeHiaM въ безкислородной средЪ большаго ко- личества углекислоты, YSMb на воздух. Этотъ факть по своей противоположности, также р$зко говорить противъ генетической связи ÓpomeHis съ дыхашемъ какъ и указан- ный Лаконовымъ случай полнаго отсутстыя выдфленя уг- лекислоты. Относительно сЪмядолей подсолнечниковъ мы видЪли, что 3d Cb возрастомъ OTHOMERJE—-MEHACTCA довольно значительно, что N MH кажется, находится въ связи съ USMEHEHIEMB химичес- каго состава отложеннаго въ нихъ запаснаго вещества. Ha 5-й день, когда по Годлевскому дыхаше происходить еще He на счетъ масла, и въ отсутстыи кислорода выдБляется à J A довольно значительное количество углекислоты. g = 051) BEC Qa est : ^r Ha 5-ü день это отношене Нате но уменьшается(0,39) потому что съ этого времени матерьяломъ для дыхавя на- чинаетъ уже служить масло, вещество He ‹пособное KB бро- -женшю. Сходныя числа получались также на седьмой (0,41) п девятый (0,49) день, потому что и BS эти дни дыхаше все еще совершается на счетъ масла. Главные результаты этой части моего изслЪдовашя cib- дующе: 1) Выишя pacremis въ безкислородной средЪ тратятъ болЪе вещества, YENB на воздухз. 2) Отношене количества выдфленной углекислоты къ ко- личеству потраченнаго за тоже время вещества близко къ !/. Это указываетъ, что CO, не единственный летуй продуктъ, образуемый въ безкислородной cpenb. 3) Воличество выдфляемой въ безкислородной средЪ CO, n3- мфняется OTL стадш развития органа и OTS химическаго CO- става отложеннаго въ немъ запаснаго вещества. Связь дыханя CD ростомъ, ИСТОРИЧЕСКИЙ ОЧЕРКЪ, Со словомъ ростъ въ ботаникЪ не связано представлене 0 точно опредфленномъ физтолотическомъ процессЪ. Часто, наприм?ръ, подъ ростомъ растевя или отдфльнаго ero op- TaHa разумфютъ сумму воБхъ процессовъ, сопровождающихъ развитие даннаго pacrenia или органа. Сюда входятъ какъ увеличен!е UX длины, зависящее отъ увеличевя (растяже- Hid) отдфльныхь клЪтокъ, такъ и jbaeuie клЪфтокъ, пред- 3. 1886. 7 ga шествующее PaCTAREHIO, a также BCb USMPHEHIA BB RIT- кахъ, происходящя послЪ mx растяжешя и имъющя цълью закрфпить TO, что вызвано тургоромъ (утолщешя клЪточ- ной оболочки, напримфръ). ВромЪ того въ этомъ случаЪ къ ABICHIANB роста относятся также BCS USMbHEHIA химическаго состава внутри клфтокъ, если только Takia измфневя со- провождаются изм$нешемъ формы. Tarp, образоваве крах- мала изъ имфющейся въ клЪткЪф глюкозы будетъ, согласно такому” представлен!ю, явлешемъ роста, образоваше же глю- ‘козы изъ тростниковаго сахара конечно ростомъ не будетъ. Я BL этой craTbb подъ ростомъ органа разум ю UCRIIOYL- тельно увеличен!е ero величины, зависящее OTL растяженя ЕЛЬТокъ. СлЪдовательно, я имфю WEIS выяснить въ какой зависимости отъ дыханя находится тургоръ KABTORB расту- щаго органа. Сначала посмотримъ, Kakid указаня имфются по данному вопросу въ существующихъ уже работахъ. Уже давно из- вЪетно, что въ OTCYTCTBIM кислорода ростъ прекращается, хотя жизнь не прекращается. Этотъ фактъ несомн®нно ука- зываетъ, что между дыхашемъ и ростомъ есть какая-то связь. Cb другой стороны въ растенш, организм прикрфпленномъ къ одному MBCTY, почти неподвижномъ, ростъ является чуть He единственнымъ примфромъ видимой механической работы. Такъ какъ BC движеншя животных находятся въ зависимости OT дыхаюя, совершаются на его счетъ, TO иу ботаниковъ явилось воззрше, что ростъ, какь механичес- кая работа, долженъ требовать затраты силы и что источ- HURB этой силы есть окислеше вещества pacTeHia кислоро- OMB воздуха, T. e. дыхаше. Вакъ только укоренилось такое в033рфн!е, понятно что должны были появиться работы, имфвиия цфлью показать на опытЪ ero справедливость. И на самомъ WIS одна за другой появляются работы Волкова и. Jtt > Майера, Майера m наконець Ришави. Волковъ и Майеръ *) Bb своей работЪ имфли цфлью выяснить, какъ вляютъ на дыхан!е различные внЪшне дЪятели, OTL которыхъ зависить также и процесеъ роста, чтобы такимъ образомъ уяснить зависимость этихъ двухъ процессовъ другъ OTB друга. Въ результат ux изслфдоваюй оказалось, что CB по- вышенемъ температуры дыхаше усиливается, также какъ усиливается и ростъ. Сл$довательно, въ этомъ случав вы- водъ былъ для нихъ благопр!ятный. Относительно же BJianis свЪта Ha дыхане оказалось, что это вмяне очень ничтож- но. Ростъ же какъ извЪетно сильно задерживается CBETOMS. СлЪдовательно относительно вмяня свфта они получили не- благоприятные для ихъ воззрфня отвфты. ЗатЬмъ въ новой работь уже одинъ Майеръ °), измфряя ежедневно приростъ ростковъ пшеницы отъ начала ихъ проросташя и опредз- Idd въ TO же время количество поглощеннаго ими кислорода, вывелъ, по образцу большой кривой роста Сакса, большую кривую дыханя. Въ его опытахъ въ первое время по MbPB увеличеня быстроты роста, увеличивалось также и количе- ство поглощеннаго кислорода, въ чемъ онъ BULLS подтверж- genie своего wHbHis: „die zur Arbeitsleistung des Wachsthums nothwendigen Kräfte durch Verbrennung von organischer Sub- stanz geliefert werden müssen“ ?). Впрочемъ совпадеше yBe- личен1я быстроты роста съ yBednmgeHiewb интенсивности ды- хан!я было не COBCEMB полное: кривая роста достигала ma- ximum'a позднЪе, чЪмъ кривая дыханя. Въ слфдующемъ же !) Wolkoff und Mayer. Beiträge zur Lehre über die Athmung d. Pflan- sen. (Landw. Jahrbücher. Ш. 1874). ?) Mayer. Ueber den Verlauf der Athmung beim keimenden Weizen. (Landw. Versuchs-Stationeu. XVIII. 1875. Sl. e. pag. 247. — — 100 — году появилась работа Ришави *). Въ ней авторъ подтвер- WIG результаты работы Ацольфа Майера какъ относительно вида большой кривой ABIXAHIA, такъ и относительно запаз- дыван!я максимума роста, сравнительно C'b максимумомъ ды- хан!я. Только результаты были достигнуты инымъ путемъ. При дыханш опредфлялось не количество поглощеннаго кис- лорода, а количество выдфленной углекислоты. ВромЪ того какъ опредфлене количества выдфленной углекислоты, такъ и изм5реже прироста въ различныя стади развитн совер- шалось He надъ различными растевями, а надъ одними и TbwH же, ubw» конечно достигалась ббльшая, чЪмъ у Майера, точность результатовъ. Такъ какъ оба автора, несмотря на различные методы изслфдованя, пришли къ одинаковымъ результатамъ, то это даеть право считать приводимые ими факты окончательно установленными. Такихъ фактовъ они приводятъ два. Это существоване большой кривой дыхан!я и несовпаден!е максимума дыханя съ максимумомъ роста. Это впрочемъ нисколько не мшаетъ сомнЪваться въ пра- BIIBHOCTU дфлаемыхъ ими выводовъ. Факты, приводимые ими вовсе недостаточны для доказательства, что нужныя дая po- ста силы доставляются дыхашемъ. Большая кривая дыхан!я cropbe выражаетъ измфнене интенсивности дыхан1я BB пе- р1одъ проросташя отъ суммы веЪхъ процессовъ, совершаю- щихся BB растени въ данное время. Если употреблять слово ростъ въ CMBICIB развийя, то большая кривая дыхашя бу- деть выражать, что въ пер1одъ наиболЪе интенсивно иду- щихъ процессовъ проросташя и дыхаше достигаетъь своего максимума. Ho Адольфъ Майеръ и Ришави употребляютъ слово ростъ въ TOMB же смыслЪ, какъ и A и поэтому связь *) Rischawi. Einige Versuche über die Athmung der Pflanzen. (Landw: Versuchs-Stationen. XIX. 1876. Tarze: Въ вопросу o дыханши pacreniü. 1877. — 101 — роста съ дыхашемъ остается еще He выясненной. ÜÖBIRHO- венно въ растущихъ органахъ и проще процесеы идутъ ин- тенсивно, если при этомъ` усиливается и дыхаше, то почему же мы должны приписывать это усилене росту, а He про- чимъ процессамъ. Сл$довательно, фактъ существованя боль- ой кривой дыхан!я нисколько не говорить ни за ни Hpo- TUBS положення, что нужныя для роста силы доставляются дыхашемъ. Фактъ же несовпадешя максимума дыханя съ максимумомъ роста сильно говоритъ противъ этого положе- женя. Итакъ, вопросъ o связи дыханя съ ростомъ, счита- ющШея поконченнымъ, такамъ считаться не можетъ. ЙзслЪ- Дователи, UMEBMie пЪлью доказать, что „die zur Arbeitsleistung des Wachsthums nothwendigen Kräfte durch Verbrennung von organischer Substanz geliefert werden müssen“, дали только одинъ фактъ, доказывающ скорЪе противное. | Если мы теперь обратимся къ Y4eHi о механизмЪ роста, TO увидимъ, что оно стоить въ полномъ противор$чи съ стремлешемъ поставить ростъ въ зависимость отъ дыхания. Ростъ органа есть сумма роста отдЪльныхъ каЪтокт. ОтдЬль- ная же клЪтка растетъ, т.-е. растягивается, потому что ии ющееся въ ея клЪточномъ CORP вещество притягиваетъ воду извнЪ. ОтдЬльная клЪфтка ростеть по той же самой причинЪ, почему растягивается помфщенный въ воду живот- ный пузырь, наполненный растворомъ сахара. Если пузырь можеть растягиваться безъ всякаго дыханя, TO къ чему требовать, чтобы растягивающаяся кл%тка увеличивала имен- HO для этого растяжешя энерйю дыханя? Если же обыкно- венно въ это время клЪтка bier» интенсивнЪе (за что говорять факты) то потому, что въ TO же время Jpyrie жиз- ненные процессы идутъ вообще энергичнЪе. Странно, что до сихъ поръ существуютъ эти два направленя относительно - вопроса o причинахъ роста. Сторонники одного направления VOLS PUISE ESO NN A — 102 — ничего He говорятъ о противоположномъ направленит KARL бы не зная о немъ. Единственное отрицательное отношене къ положен, что нужныя для роста силы доставляются дыхашемъ, MHB приходилось слышать какъ изъ разговоровъ, такъ и изъ лекшй профессора В. А. Тимирязева. hard животный пузырь, для TOTO чтобы OH MOT растя- тиваться въ BONS, долженъ быть наполненъ растворомъ са- хара, также точно и клЬтка передъ началомь растяженя должна обзавестись тфломъ, растворимымъ въ клфточномъ CORB и способнымъ притягивать изъвнЪ воду, если таковаго ранфе въ ней He было. attr сфмени, также какъ и клфтки взрослаго растеня передъ началомъ вегетащоннаго пер!ода, содержитъ въ себ запасныя вещества по большей части въ нерастворимомъ Buys. Первымъ признакомъ poeta будетъ несомн$нно пере- веден!е части этихъ веществъ въ растворимое COCTOAHIE. Въ значительной части вещества, растворимаго въ клфточ- HOM? CORP отношене углерода къ кислороду и водороду иное, YEMB въ запаспыхъ веществахъ. Наприм$ръ, клточ- ный сокъ ростущихъ органовъ имзетъ кислую реакщю. Вы- сказанныя соображеня и наводятъ на мысль, что хотя нЪтъЪ OCHOBAHIA подъ вмящемъ роста ждать количественнаго изм? - неня BL дыханш, TEMB He менфе не будетъ ли при этомъ измфнаться его качественный характеръ. Становится очень интереснымъ вопросъ, каково будетъ отношене количества выдфленной углекислоты къ количеству поглощеннаго кисло- рола въ органахъ во время ихъ роста. Работъ посвящен- HEIXB этому вопросу до сихъ поръ не было. Однако въ pa- 1 ботахъ посвященныхъ вообще вопросу объ отношенш UT 2 во время дыхан!я растенй, можно найти yrasamia и на ин- тересующ Hach вопросъ. — 103 — | . CO, Еще Соссюромъ было указано, что OTHOLIEHIE 0 He всегда равно единицЪ. ВслЪфдетве этого изучеше usmbHeniü этого отношенйя представляетъь большой интересъ, потому что они указываютъ на зависимость дыхашя OTS процес- COBB превращен!я вещества, совершающихся въ растении. Ho до сихъ поръ они обращали на себя мало внимания. Только въ послфднее время Боннье и Манженъ ‘) BB сво- HX изслёдовашяхъ Halb дыхашемъ растенй задались глав- À 000; HOW пфлью выяснить U3MBHEHIA отношеня TT Bb завиеи- мости OTL внфшнихь условй и OTB COCTOAHIA органа. BE громадной части своихъ опытовъ они получили отношене 2 0, что результатомъ дыхан!я является окислене растенй, асси- милящя кислорода. Противъ такого воззр$ ня возстали Де- геренъ и Макенъ *), опираясь, какъ на результаты анали- зовъ цфлаго растевя, сдфланныхъ Буссенго, находящеся BB полномъ противорфчш съ выводами Боннье и Манжена, такъ и на невозможность образовашя BB этомъ случаЪ смолъ и жировъ въ растенш. Въ своихъ опытахъ надъ ды- хашемъ листьевъ въ темнотЪ они наоборотъ указывали, что менфе единицы, что дало имъ поводъ утверждать даже, GD) отношене ——- часто Ouabe единицы. (O65 стороны объ- 0, яеняютъ разницу результатовъ своихъ противниковъ несо- вершенствомъ употребленныхъ ими методовъ. Хотя приемы изслфдовашя обфихъ сторонъ не мотутъ считаться непогр$- 1) Bonnier et Mangin. Annales des sciences naturelles, VI série, XVII tome, 1884; VI, XVIII, 1884; VI, XIX, 1884; VII, II, 1885. *) Dehérain et Maguenne. Comptes rendus, С, pag. 1234. Annales agro- nomiques, tome XII, 1886. | b r4 — 104 — щимыми, TbwP He MeHbe я думаю, что BO MHOLUXB случаяхъ разница результатовъ объясняется просто разлищемъ BL стадяхъ развитя растительныхъ органовъ, употреблен- НЫХЪ ИМИ. Благодаря изслЪдованямъ Боннье и Манжена мы знаемъ . CO, | теперь, что отношеше ~~ He измфняется ни отъ парщаль- 2 Haro давлен!я газовъ, ни отъ OCBbuenia. Боннье и Манженъ 0, OTB температуры; напротивъ этого положевя возражаютъ Дегеренъ и Макенъ, такъ что вопросъ 06% этомъ не мо- щеть еще считаться оконченнымъ. Но уже на основан не зависитъ И также утверждаютъ, UTO OTHONIEHIE 2 0, COBCENB He зависитъ, или находится только въ очень малой зависимости OTL внЪфшнихъ условй. Наоборотъ оно нахо- AUTCA въ TbcHoll связи какъ co стадей развитш оргава, такъ и съ химическими процессами, совершающимися въ рас- теняхъ. Еще panbe изслфдованй Боннье и Манжена Годлевсвй *) подтвердилъь уже извЪстный фактъ, что при проростани имфющихся фактовъ можно сказать, что отношеше mau 2 0, проростаня бываетъь MeHbe единицы. Онъ поставилъ этотъ фактъ въ связи съ измфнешями, претерпфваемыми масломъ въ различныхъ сташяхъ проростамя. l[awtuenis въ вели- маслянистыхъь CEMAHB отношенше на извъетной стадш . 00 yumb OTHOMEeHIA rm позволили ему. установить три cTamiu 2 BO время проросташя маслянистыхъ сЪманъ. Во время пер- *) Godlewski. Pringsheims’s Jahrbücher. 13. — 105 — Baro Nepiona, который Годлевсвй называеть перодомъ раз- yn COs Oyxania (Quellungs-Periode), orHonrenie 2 почти равно еди- HUB. Этоть перодъ продолжается дня два, и во время ero масло еще He принимаетъ участ1я въ дыханш. Во время втораго пер1ода, переходнаго образовавя крахмала (Periode der transitorischen Stärkebildung) отношеше MeHbe еди- 9 ницы, лотому что BB это время часть масла тратится на дыхан!е, часть же переводится BB крахмалъ. Наконецъ во время третьяго пер1ода (Periode der Cellulosebildung) на ды- xaHie тратится главнымъ образомъ образовавиийся во время втораго перода крахмалъ и отношене VT повышается. Xo- 9 TA приемы изслфдовашя, употребленные Годлевскимъ, He мо- гуть считаться вполнф точными, но все-таки они Достаточ- ны для установленя ero трехъ пер1одовъ. Объясненя же его относительно процессовъ, совершающихся въ растенш во время каждаго перода He MOTYTL считаться достаточны- ми. Мы He имфемъ никакого права считать, что величина 2 0, CUTb TOJIBRO OT'b TOTO, что Ha EbIXaHie тратитея масло, или OT превращеня масла въ крахмалъ. Ничего подобнаго ABIL при проростани крахмалистыхъь сЪмянъ, тфмъ He менфе въ отношеня во время, напримфръ, втораго mepioja зави- _ 60 это же время иу нихъ отношене or MeHbe единицы, какъ 2 показали затЪмъ Боннье и Манженъ, чего однако Годлев- скому обнаружить не удалось. Вромф Toro Годлевеки: въ своей работЪ указалъ еще, что котда въ органахъ начи- ‚100, HaeTh образовываться масло, то наобороть отношеше TU 2 болфе единицы *). *) Godlewski. Pringsheim’s Jahrbücher. 13. pag. 538 —539 — 106 — Если nscabropania Годлевскаго даютъ намъ VKa3aHiA OTHO- ving A bie сительно измфнешя OTHOMeHid —- MOB BJigHiewb N3Mb- 0, HeHif химическаго состава вещества RJbTRH, то въ рабо- тахъ Боннье п Манжена мы можемъ найти указаня какъ измфняется дыхане подъ вмяшемъ роста. Такъ, въ своихъ ASCIbMOBAHIAXG надъ измфнешемъ дыхав!я BMboTb съ разви- TieMb pacteHifi *) они пришли къ выводу, что отношене Ta30Bb, обмЪниваемыхъ при дыханш не одинаково для раз- личныхъ стад развитя, что вообще оно проходитъ черезъ минимумъ во время перода пророставя и чрезъ максимум Ha срединф развитя y однолфтняго pacrenis. Интенсивность ABIXAHIA также MEHAETCA BMECTE съ pasBuTiemp pacrenia. Onnonbrais растеня представляютъ максимумъ интенсивности во время Mepioga проростанйя m другой максимумъ во время цвфтеншя. Мы видимъ, слдовательно, что Боннье и Манженъ пришли къ тому же выводу, какъ Майеръ и Ришави, что въ перодъ проростаня, который въ тоже время пет1одъ особенно быстраго роста, и интенсивность дыханйя достигаетъ своего максимума. Между тфмъ въ тотъ же перодъ отно- . CO, meme — pmocrHuraeTb своего минимума, что заставляетъ 0, считать, что въ тоже время въ клфткахъ происходить на- коплен!е сильно окисленныхъ соединен, органическихъ кис- лотъ напримЪръ. Tasp какъ изслфдовав!я надъ дыхашемъ въ различныя стадш развитя pacreHlü показываютъ, что гдЪ происходить ; C0, ростъ, тамъ неполное окисленше и поэтому OTHOIIEHIE m ме- - Hbe единицы, TO и результаты большей части остальныхъ *) Bonnier et Mangin. Annales des sciences naturelles VII serie, II to- me, 1885. — 107 — опытовъ Боннье и Манжена также MOTyTb быть объяснены TEMP, "TO взятые имъ объекты продолжали еще рости. Въ виду того, что Боннье и Манженъ въ своихъ рабо- тахъ He имфли WEISE выяснять, какъ измфняется OTHO- FCO: : uiengie m во время HBIXAHIA ростущихъ органовъ, TO выве- денное мною изъ HX опытовъ положене нуждается еще въ фактическихъ данныхъ. Ch этою пфлью и были предпри- няты описанные мною ниже опыты. Собственныя изелфдованя. Для своихъ онытовъ я бралъ не цфлыя pacrenis, a от- дЪльныя pocTymis части uxt. Take какъ въ первой части уоей работы CpaBHeHie количества потраченнаго во время дыханя вещества, съ количествомъ выдфленной за тоже время углекислоты показало, что въ концахъ корешковъ HbT* полнаго сгорания до углекислоты п воды, TO естест- венно, что первые опыты Halb опредълешемъ отношеня T BB ростущихъ органахъ были сдЪланы надъ корешками и стебельками ростковъ Vicia Faba. ЗатЪфмъ Tbe опыты я продолжалъ по преимуществу Hay» ростущими междоузлями лазящихъ растений. Bes изслЪдователи, им вшШе цфлью опредъленя отношен!я 0 ^, опредфляли какъ передъ опытомъ, такъ и посл него объемъ и процентный COCTABB заключеннаго въ прибор® воздуха. Ha основанш этихъ данныхъ они вычисляли абсолютныя количества поглощеннаго кислорода и выдфленной углекис- . 60. лоты и затфмъ опредфляли отношение pr Tarp, Harnpy- — 105 — Mbps, въ первыхъ своихъ работахъ поступали и Боннье и Мапженъ. Но. когда вся цъль работы сводится на опредф- T опредълене объема -Tasa, закаючаю- щагося въ приборЪ передъ началомъ опыта оказывается из- лишнимь Поэтому Боннье п Манженъ въ своей работь „Recherches sur la respiration des feuilles à l'obseurité^ уже He HABJAIOTR 601be подобнаго onpexbienis. Они стали про- изводить вычислешя такимъ образомъ. Опредфляли процент- ный составъ атмосферы въ прибор передъ опытомъ (поло- zum €0,—0,00; 0,—20,80; N,—79,90) и nocxb опыта (00,—4,32; 0,—15,96; N,—79,72). Затфмъ дфлили 79,72 на 79,20 u получали 1,0065. Тогда количество ноглощеннаго во время опыта кислорода равнялось 20,80. 1,0065—15,96. ieee 4,32 0. — 20,80.1,0065—15,96. jegie отношеня Otaomenie me 3). Такой me CE способъ вычислевшя OTHOIIEHIA 7058 употребили также Деге- pent и Макенъ. „Предположимъ, говорятъ они, что при’на- чалЪ опыта воздухъ имфетъ нормальный составъ, и пусть будуть a, b, с процентное содержан!е угольной кислоты, кислорода и азота, найденныя при концф. Воличество кисло- 2096 рода эквивалентное C азота есть C горд; количество ис- 2096 чезнувшаго кислорода есть слфдовательно € 7904 — b, и 7904 а А su) RS 2 ; 2096 c — 7994 p ». ) Bam же мы E отношеше -— равно 1) Annales des sciences naturelles. VI Série. XIX tome. 1884. *) Degéraín et Maquenne. Recherches sur la respiration. des feuilles a Vobscurité. Extrait des Annales agronomiques, tome ХИ, Avril 1886. 109 — примемъ, что = формула Дегерена и Макена mo m 7904 a a DEEE 0006 70044 7904 2096 db q и есть TO самое отношене, на которое помножаютъ Боннье и Манженъ число, выражающее процентное содержаше , кис- порода передъ опытомъ. (Въ вышеразобранномъ npmwbpb y JOD BOE Боннье q = 1,0065). Формулой воспользовался а 2096 q — b 00: ия для onpenbaenin отношеша ——— Bb своихъ опытахт. Части растенй въ моихъ опытахъ помфщались BB длин- HbA пробирки, вмфстимостью въ 25 к. см., которыя замы- кались ртутью. Уровень ртути въ пробиркахъ всегда уста- навливалея выше уровня ртути въ окружающемъь COocyab, для чего часть газа высасывалась изъ пробирки при помощи. каучуковой трубки. Собранные такимъ образомъ приборы помфщались въ темную комнату. Черезъ нЪеколько времени тазы отдфлялись отъ растевй и опредЪлялся ихъ процент- ный составъ. Такъ какъ опыты производились лЪфтомъ при открытыхъ окнахъ, то процентный составъ воздуха того помфщен!я, гдЪ производились опыты, близко подходилъ къ даннымъ Бунзена. Поэтому я при всфхъ своихъ опытахъ прямо принималъ, что воздухъ, окружавиий растеня въ на- чаль опыта содержалъ 20,96°/ кислорода и 79,04.°/ азота, TEN» болфе, что я He имЪфлъ въ виду вполнЪ точно опре- NbJATB отношеше — а главнымъ образомъ только болЪе ЛИ это oTHONIeHie единицы или Mente. Tasuwb образомъ я принималъ, что въ началЪ моихъ опытовъ воздухъ, окру- жавшй растевя, не содержалъ углекислоты, на самомъ же ДЪлЪ онъ содержаль ee. Tarp какъ углекислота легче про- чихъ газовъ удерживается тканями растений, то число, вы- — 110 — ; 260; ражающее OTHOIIEHIE 3 при опытахъ Bb замкнутомъ про- странствЪ обыкновенно бываетъ MeHbe дЬйствительнаго. Углекислота же комнатнаго воздуха, вводимая въ началЪ опыта, повышала нЪеколько это число и дБлала ero 60- abe близкимъ къ дфйствительному. Итакъ, принимая, что Bb начать опыта воздухъ, окружавшИ pacTeHia имфлъ про- пентный составъ. соотвЪтетвующий даннымъ Бунзена и опре- ДБляя путемъ анализа процентный составъ воздуха HOCIb опыта, я на основанш формулы опредфлялъ а 2096 q — b r, 1604 отношене EX Анализь 3065. laa анализа газовъ я пользовался при- борами Тимирязева, которыя я считаю наиболЪе совер- шенными и наиболЪе приспособленными для физологи- ческихь изслфдованй изъ BCEXB существующихъь прибо- poss. Предполагая ux» извЪфстными, я не буду описывать ихъ устройство и только изложу самый ходъ анализа. locas TOTO какъ части pacreHia пробыли столько времени въ при- борЪ, что можно было ожидать достаточно сильнаго изм$- HeHia окружающей ихъ атмосферы, пробирки переносились при помощи ложечки въ пипету-ванну Тимирязева *). ЗдЪсь весь газъ изъ пробирки переводился въ шарикъ пипеты, на носикъ ея надвигалась небольшая пробирка наполненная ртутью и затЪмъ часть газа (13—15 m. см. Пробирка была снабжена дЪлешями) изъ шарика переводилась въ эту про- бирЕу. Потомъ пробирка подхватывалась ложечкой и пере- носилась во второй приборъ—переливатель Тимиразева. При помощи его raa» переливалея для изм5ремшя BE эвйометръ *) Тимирязевь. 063 усвоеви cBbra pacreniexs. 1875. Также Aunales de chimie et de physique. 5 série, 12 tome. 1877. E. — 111 — Тимирязева *). Эвдометръ, который я употреблялъ, содер- жаль 10 к, CM. въ широкой части и 5 к. CM. въ узкой части. Отечитыван!е количества газа въ эвдометрЪ произво- дилось прямо надъ ртутью переливателя, потому что пере- ливатель, бывш! въ моемъ распоряженш, былъ снабженъ нфкоторыми приспособленями, дБлавшими совершенно из- лишнимъ перенесеше эвдюметра для отсчитыван!я въ при- Oops Дойера, для избфжашя поправокъ на температуру и давлеше. Приспогобленя эти добавлены KB переливателю В. А. Тимирязевымъ въ недавнее время п еще нигдЪ He опубликованы. Изъ эвдометра газъ прежнимъ путемъ пере- водилея во вторую пипету-ванну, содержавшую Фдкое кали для поглощен!я углекислоты и, посл взбалтываня въ этой munerb, снова измфрялея въ эвометрЪ. Наконецъ газъ пе- реводился въ третью пипету-ванну съ пирогалловокислымъ кали дла поглощеюня кислорода и въ послфднШ разъ измЪ- parca въ эвдометр$. Результатомъ этихъ трехъ изм5ренй было опредфлеше въ процентахъь количества углекислоты, кислорода и азота, бывшихъь въ атмосферЪ, окружавшей pacremia по окончанш опыта. Окончивши описане газоваго анализа, перехожу къ изложешю самыхъ опытовъ. Опыты были произведены въ послднихъ числахъ 1юля и BB пер- вой половинЪ августа 1886 года. Onwms 27-й. Vicia Faba. Отъ двадцати двухъ проростковъ на восьмой день проросташя были отрфзаны концы корешковъ, каждый въ два сантиметра длиною. Ürp*smu были пом$щены въ зам- кнутую атмосферу. Опытъ продолжался три часа. По окон- — *) Описане переливателя m 5BAioNerpa находится въ названныхь уже мною выше работахъ. late чаши опыта газы, окружавиие корешки, пмЪли такой со- ставъ: о 00,—8,03*/, ; 0,=11,90%/; N,—80,07*/.. а ' На основанш формулы —— им 1 H форму 50969—6 емъ кислорода вт началЪ опыта о и сл$довательно: ul we. 0,86. Опыть 28-й. Vicia Faba. Ov» двадцати трехъ проростковъ на вось- мой день проросташя концы корешковъ въ два сантиметра длиною. Опытъ продолжался три часа. [lo окончанш опыта: C0,=6,69°/, , 0.—13,03°/, ; N,=80,28%- Ruexopora въ началЪ опыта 21,16. Опыть 29-й. Vica Faba. Отъ двадцати одного проростка на восьмой день проростан1я отрёзаны слфдующе два сантиметра ко- решковъ. Опытъ продолжался 3 часа 15 минутъ. По кон- чаши опыта: 110,15, 73/^ s МЕТ Bros въ началв опыта 21,16. +C0,— — 0,—5,43. CO, iu 0,81. о “ — 115 — Опыть 30-й. Vicia Раба. Отрёзаны вторые два сантиметра концовъ корешковъ, какъ и BL предъидущемъ OUTS, также на BOCb- мой день проросташя. Опытъ 3 часа 10 мивутъ. [lo окон- чани опыта: C0,—5,07% ; 0,=14,41%, ; N,=80,52%,. Вислорода въ начал опыта 21,16. + 00,— 5,07. — 0,=6,75. C0, 0, —0,75. Опыть 31-й. Vicia Раба. Третьи два сантиметра концовъ корешковъ на восьмой день проростан!я. 15 отр$зковъ. Опытъ 3 часа 10 минуть. Шо окончанш опыта: 0,— 3,61*/, ; 0,—16,269/, ; N,=80,13%.. Вислорода въ начал опыта 21,16. +(0,—3,61. — 0,—=4,90. $0, — (73: 3 Опыть 32-й. Vicia Faba. Ors двадцати двухъ проростковъ на девя- TH день проростамя концы корешковъ въ два сантиметра длиною. Опытъ 3 часа 30 мунутъ. По окончанш опыта: 00. —6.08% ; 015,687 ; N,—80,24? 0° Je 3. 1886. 8 — 114 — Вислорода въ началЪ опыта 21,16. 4-60,—6,08. — 0,=7,48. 60 - sen. 0, | Опыть 33-й. Vicia Рафа. СлЪдующе два сантиметра OTS двадцати двухъ корешковъ предъидущаго опыта. Опытъ 3 часа 35 минутъ. По окончаюни опыта: 00,—3,84*/, ; 0,—15,94*/, ; N,—80,92/,. Вислорода въ началЪ опыта 21,16 4-00,— 3,84. 20, 5,9891 00, —0,73. ir Опыть 34-й. Vicia Faba. Orb десяти пробившихся Haye землей сте- бельковъ Ha цевятый день прорастамя были отрфзаны ихъ загнутые зеленые концы. Опытъ 3 часа. По окончанш опыта: C0,—9,29°/, ; 0,—11,07*/, ; N,—79,64*/,. Rucropora въ началЪ опыта 20,96. UD, —9 29: — 0,—9,89. 0077 Wem 95. Опыть 35-й. Vicia Faba. 7 отръзковъ стебельковъ, оставшихся OTS предъидущато опыта, длиною въ 3 сантиметра каждый. Опытъ 3 часа. По окончани опыта: T - Dueb M) | 00,—5,965/, ; 0,=13,33°/, ; N,2—30,71*/,. Ruexopora въ nayaıt опыта 21,37 +00,=5,96. — 0,=8,04. Ob от. 2 Опыть 56-й. ^ Vicia Faba. Три третьихъ междоузия двухнеджльныхъ ростковъ. Опытъ 2 часа 30 минутъ. Шо окончанши опыта: 17,64°/, ; №, =79,99°/. 60, —2,44*/, ; 0, Вислорода въ началЪ опыта 21,16. 4-00,—2,44. Опыть 37i. Cobaea scandens. Pocrymiñ ewe листъ. Опытъ 3 часа 55 mme нутъ. По окончанш опыта: C0,=4,65% ; 0,=15,31%, ; N,—80,04. Вислорода въ началЪ опыта 21,16. —=00,—4,65. —0, =5,85. 00: _ 5 79: 2 Опыть 398-й. Cobaea scandens. Ростущй листъ. Опыть 3 часа 45 ми- - нуть. Шо окончанш опыта: 8* — 116 — 00, = 4,92%, ; 0, — 14,10%, ; = 80,38%... Вислорода въ началЪ опыта 21,16. + 00, — 4,92. — 0, = 6,46. = 0,76. : Опыть 39-á. Cobaea scandens. Три ростущихъ междоузмя безъ листь- est. Опытъ 3 часа 5 минутъ. По окончанши опыта: C0, = 5,35%, ; 0, — 14,39°/, ; N, = 80,26%. Вислорода въ началЪ опыта 21,16. + 00, = 5,35. — 0, —6,77. = = 049: Опыть 40-й. Cobaea scandens: Шесть ростущихъ междоузй Ges. листьевъ. Опытъ 2 часа 55 минутъ. По omomuanim опыта: CO, —4. 95-0, — 14,93 EN BUDE Вислорода въ началЪ опыта 21,16. + 60, = 4,95. 2. — glos. 60, T= O79. Опыть 41-й. Cobaea scandens. Четыре ростущихъ междоузшя bes листьевъ. Опытъ 3 часа 10 минутъ. По окончанши опыта: A us. CO, = 5,68%, ; 0, = 13,94°/, ; N, = 80,38^/.. Вислорода въ началф опыта 21,16. -+ 60, = 5,68. о C0, Е 0,78. Опыть 42-й. Cobaea scandens. Три ростущихъ междоузл!я безъ листь- «въ. Опыть 2 часа 55 минутъ. llo окончанш опыта: € 016,62), ; 0, = 19:300 Ni — 80,939 Вислорода въ началЪ опыта 21,37. + 00, = 6,76. —0, =9,06. v = 0,74. Опыть 43-й. Cobaea scandens. Четыре ростущихъ междоузмя безъ - листьевъ. Опытъ 2 часа 50 минутъ. Шо окончанш опыта: 60, = 6,31%, ;0,—= 12,91%, ; N, = 80,78°,,. Aucıopoga въ началЪ опыта 21,37. — 60, = 6,31. — 0, =3,46. CO, т = 0,74. 2 Опыть 44-й. Cobaea scandens. Три ростущихъ междоузл!я безъ листьевъ. Фпыть 3 часа. По окончани опыта: — 118 — C0; 7,190555. 0, == INNERER, Вислорода въ Hayant опыта 21,37. + C0, = 7,19. USE perna LC qm 0, Опыть 45-й. Cobaea scandens. Три ростущихъ междоузля безъ листьевъ. Опыть 2 часа 40 минутъ. По окончанш опыта: CO, = 4,30°/, ; 0, — 15,58%, ; N, = 80,12%. Вислорода въ началЪ опыта 21,16. + 60, = 4,30. — 0, = 5,58. TOR m. 2 Опыть 46-й. Smilax sp. Три верхушки стеблей съ ростущими междо- узллями и листьями. Опытъ 3 часа 15 munyrs. По оконча- ви опыта: == Е T0 2 QUE N,2— 807057. Вислорода въ начал опыта 21,16. + (0, = 3,66. — 0, = 4,87. CO, 5 = 078. dT. = mg, = Onwmso. 47-й. Smilax sp. ДвЪ верхушки стеблей yaiawu и листьями. Опытъ 3 часа чанши опыта: | О 5-м — 80,087. Rucaopora въ началЪ опыта 21,16. Ch ростущими междо- 20 минутъ. По ogon- о = — 0,18. Оплыть 48-й. Smilax spe Два ростущихъ междоузия, каждое съ однимъ листомъ. Опытъ 3 часа. По окончанш опыта: C0, —5,80% ; 0, = 14,84% ; № == 79,86%. Вислорода въ начал опыта 21,16. + 00, = 5,80. — 0; = 6,32. a — 0.05: 0, = Опыть 49-й. Ampelopsis Hederacea. Четыре ростущихъ междоузия безъ листьевъ. Опытъ 3 часа 15 минутъ. По окончанш опыта: 60. =5 15°, ; 5 Вислорода въ Hayaık опыта 21, 16. 0,—14 189); ; № 280,07 i SN В CO, T — 0.59. — 120 — Onums 50-й Thladiantha dvbia. Пять ростущихъь междоузшй безъ листьевъ. Опытъ 3 часа. По окончати опыта: 00, = 4,72*/: 0, = 14,83%; N, — 80,45. Area Be BB Hayaık опыта 21,16. +-C0, = 4,72 — 0. 6 CO, Lr] 0. — ee Опыть 51-й. Phaseolus multiflorus. Четыре ростущихъ меёждоузаля безъ ластьевъ. Опытъ 3 часа. По окончаши опыта: CO, = 6,20*/; 0, = 13,21*/,, N, = 80,59%,. Вислорода въ началЪ опыта 21,16. +(0, = 6,20. — 0, = 7,95. CO, : ERO 0,77. Опыть 52-й. Humulus Гир из. Четыре ростущихъ междоузия безъ листьевъ. Опытъ 3 часа. Ilo окончани опыта: 00. = 9,82; 0. — 9,75 /; М. ВО Кислорода въ началЪ опыта 21,16. +-C0, — 9,82. — 0, — 11,41. CO, =e — 121 — Опыть 53-ü. Tropaeolum aduncum Четыре otphsra стеблей съ poc- тущими междоузлями безъ листьевъ. Опытъ 3 часа. По окончании опыта: C0. = 6,13%; 0. "um 13,625 N, = 80,25°/. Вислорода въ началЪ опыта 21,16. xD. == GIS. — 0, = 7,54. CO, 9, = 0,81. Bet произведэнные мною опыты показываютъ, ITO BL ростущихъ органахъ отношене TR постоянно MeHbe еди- ницы. Слфдовательно, въ это время происходить ассимиля- ця кислорода и накопление сильно окисленныхъ органичес- кихъ соединений. Опытъ 54-й показываетъ намъ, что Ja концовъ стебельковъ Vicia Faba, такъ какъ BL этой части . CO почти еще HETB растяженя, отношене y почти равно еди- Hunt. Далфе въ опытЪ 35 части стебельковъ, оставшияся оть предъидующаго опыта дышатъ уже иначе, потому что въ нихъ преобладаетъ растяжене клЪтокъ: отношене 3I 56b 2 0; значительно менфе единицы. Объяснеше такого измфненя дыханя подъ вмяшемъ роста нужно искать въ учени o механизмЪ роста. Чтобы имЪть возможность растягиваться. клфтка должна содержать въ ce6t вещество, способное притягивать воду. По изслЪдованямъ де Фриза *) такихъ веществъ нфсколько. Между ними opra- *) De Vries. Bot. Zeitung 1870. p. 847. Bot. Zeitung 1883, p. 849. Pringsheim's Jahrbücher XIV. 1884. ническ1я кислоты занимаютъ первое MBCTO. ВездЬ omb состав- ляютъ главное вещество, вызывающее тургоръ, а въ HERO- TOPHIXB кльткахъ чуть ли не единственное. ,Ürganische Säu- ren fehlen, wie es scheint, keiner wachsenden Pflanzenzelle; sie sind vielleicht die einzigen immer vorhandenen Träger der Turgorkraft“. „Im Allgemeinen herrschen die Pflanzensäuren und ihre Verbindungen in den ganz jungen, sich bereits rasch streckenden Zellen vor; mit zunehmendem Alter treten sie aber allmählich in den Hintergrund“ *). „Fassen wir die Ergebnisse kurz zusammen, so lässt sich über die Analyse der Turgorkraft wachsender Pflanzentheile folgendes sagen. Einen nie feh- lenden Bestandtheil bilden die Pflanzensäuren und ihre Salze, sie liefern in den gewöhnlichen Fällen im Mittel nahezu die Hälfte der Turgorkraft* *). Въ виду всего сказаннаго NOHAT- HO, почему во время ABIXAHIA ростущихъ органовъ отношене 0; 0 этомъ случаЪ является накоплене кислотъ, вызывающихъ тургоръ. Слфдовательно, дыхане доставляеть для роста не силу, а вещество. Теперь можеть возникнуть вопросъ, что такъ какъ во время роста происходить неполное окислеше, дающее ко- нечно мене теплоты, "bw полное сгоране TOTO же коли- чества вещества до углекислоты и воды, то не въ силу ли того повышается энергия дыхан!я во время роста, чтобы pacregie не терпфло недостатка въ свободной силЪ, благо- даря неполному окислешю. Ho мнЪ кажется, что слЪдующя простыя соображеня показываютъ несостоятельность такого MBSHIA. постоянно менфе единицы. Результатомъ дыхан!я BB *) De Vries. Bot. Zeitung. 1883. p. 850. ») De Vries. Pringsheim's Jahrbücher. XIV. p. 589. Представимъ себЪ два такихъ случая mbxaHid, что въ од- HOME будеть полное стораше до угаекислоты и воды, а Bb другомъ на каждую частицу гаюкозы будетъ образоваться кромЪ того еще частица щавелевой кислоты. 1) 6,H,,0, + 60, = 600, +- 6H,0 2). 0,H,.0, + 110 = 0,H,0, -+ 460, + 5H,0 Написаннымь уравнешямъ придадимъ такой видъ, чтобы количество поглощаемаго кислорода было одинаково: 1) 116,H,,0, + 660, = 6600, + 66H, 0 2) 196,H,,0, -= 660, = 12C,H,0, +48C0, + 60H,0. Такъ какъ въ обоихъ случаяхъ количество поглощаемаго кислорода одинаково, то нужно ждать, что и количество вы- дфленной въ обоихъ случаяхъ теплоты также одинаково: Хотя данныя термохими ни въ какомъ случа$ He MOTYTE считаться вполнЪ точными, однако если мы подставимъ въ оба YypaBHeHid теплоты TOPBAIA глюкозы и щавелевой кис- лоты, выраженныя въ большихъ калор1яхъ, то мы увидимъ полное подтверждене высказаннаго MHEHIA. 1) 11.709 К. = 7799 R. 2) 12.709 К. — 12.59 К. — 7800 К. СлЪдовательно, если количество кислорода въ обоихъ слу- чаяхъ одинаково, TO и количество выдфляемой теплоты также одинаково. bo второмъ случаЪ тратится правда нЪеколько большее число частицъ глюкозы, но только на каждую лиш- HWW частицу въ ЕлЬткЪ появляется двЗнадцать частицъ ща- велевой кислоты; такъ что въ сумм въ случаь неполнаго окисленя тоже количество теплоты доставляется при мень- шей трат вещества. — 124 — Представимь себЪ еще два такихъ случая дыханя, что въ одномъ будетъ полное cropaHie до углекислоты и воды, а въ пругомъ на каждую частицу глюкозы будутъ 00pa30- ваться кромЪ того ABB частицы щавелевой кислоты: 1) C,H,.0, + 60, = 660, +-6H, 0 2) €,H,,0, +50, = 20,H,0, + 200, + 4H,0 1) 50,H,.0, + 300, = 3000, + 308.0 2) 60,H,,0, + 300,— 120,H,0, + 1260, + 24H, 0 1) 5.709 R — 3545 R. 2) 6.709 R—12.59 К = 3546 R. ЭДЪеь также въ обоихъ случаяхъ выдфляется одинаковое количество теплоты, при равныхъ количествахъ поглощае- Maro кислорода. ВромЪ того во второмъ случаф при этомъ совефмъ не происходить траты вещества: Hà каждыя шесть частицъ глюкозы, разрушаемыхъ при дыханш, въ RIETRE появляется двЪнадцать частицъ щавелевой кислоты. Шесть частицъ глюкозы вЪеятъ 6.180 — 1080. ДвЪнадцать ча- стицъ щавелевой кислоты вЪсятъ также 12.90 — 1080. Такъ какъ неполное окислеве во время дыхан!я иметъ преимущество (меньшая трата вещества при одинаковомъ количествЪ освобождающейся 3Heprim) предъ полнымъ окис- лешемъ, то возможно, что оно продолжается HEROTOPOE вре- мя и тогда, когда ростъ уже прекратился. НЪкоторые опы- ты, напримфръ 29-й, 30-й, 31-й и 33-й, mab кажется, го- ворятъ за это. Вообще же ходъ дыхан!я во время полнаго развитя ор- гана я представляю себЪ такимъ образомъ. Въ первое время, когда роста еще HBTS, когда преобладаетъ дълеше KABTORS, 1: 8 идетъ полное окислене и отношеше rs равно единиц®. 2 2 2 0, ницы, такимъ же оно остается HBKOTOPOE время mocirb пре- кращеня роста. Ho затфмъ несомнфнно должна наступить Затфмъ во время роста отношеше стаповитея MeHbe еди- . CO, третья сташя дыханя, во время которой отношен!е TUE становится боле единицы. Подтверждене такого Bosspbuia Ha опытЪ было бы крайне желательно, потому что оно объ- яенило бы намъ BCB противорЪя, существующя въ на- CO стоящее время относительно — при дыхании. 0 2 Такъ Боннье и Манженъ видятъ въ дыханши ассимилящю кислорода; но такому Bosapbuim противор$чатъ результаты анализовъ, сдфланныхъ Буссенго, на что и было` указано Шлёзингомъ '). Въ цфломъ pacTeHin отношене водорода къ кислороду боле ubMb въ BOLE, что требуетъ, чтобы отно- . 00 mx Ille Hie OE при дыханш было He только равно единицф, но даже нЪеколько болфе, такъ какъ при ассимилящи углерода . 00, отношеше -— равно единицф. Въ виду этого Дегеренъ и 2 Макеннъ и стараются доказать, что въ большинствВ слу- ACO; yaeBb при дыханш отношене —— болЪе единицы. Hanpo- 0, тивъ Боннье и Манженъ, исходя изъ своей точки зръшя и считая свои пуемы изсл$доваюмя вполнф точными, пришли, напримЪръ, къ очень странному заключению, что прн асси- 2.60; ; милящи углерода отношеше —— менЪе единицы *). Эти про- THBOPHUIA можно было бы устранить, изучивши изм ненше 1) Schloesing. Comptes rendus, tome С. 1885. pag. 1236. *) Bonnier et Mangin. Comptes rendus, tome С. 1885. pag. 1306. — 126 — e "60; отношеня Fo при дыхави органа во все время ero раз- BuTia. Tarp какъ поглощене кислорода необходимо для o6paso- вашя Bb растеши веществъ, вызывающихъ тургоръ, то нужно ждать, что въ отсутетыи кислорода тургоръ осла- бЪетъ. На самомъ bab мы замфчаемъ, что Moca’ пребы- ваня въ безкислородной сред растешя кажутся какъ бы завядшими. Въ этомъ ослаблени тургора, зависящемъ OTS прекращен1я образования органических кислотъ, MAB ка- жется, нужно видЪть причину OTCYTCTBIA роста въ безкис- лородной средъ. Главные рёзультаты этой части моего изслфдован!я слЪ- дующе: 1) Измънеше дыхан!я подъ вмяшемъ роста имЪетъ ка- чественный характеръ, а никакъ не количественный. 2 0, новъ менфе единицы. 2) Отношение во время дыханвя растущихъ орга- 3) Въ растущихъ органахъ результатомъ дыхашя является накоплен!е веществъ, вызывающихъ тургоръ клЪфтокъ (орга- ническихъ кислотъ). 4) Въ безкислородной cperb прекращается рость OTS прекращен1я образовамя веществъ, вызывающихъ тургоръ. ae М, Palladin. Bedeutung des Sauerstoffs für die Pflanzen. (Auszug aus der vorhergehenden russisch geschriebenen Abhandlung). I. Gährumg der Samenpflanzen. Als Hauptkennzeichen der Gährung, des Lebens in Abwesen- heit des Sauerstoffs, dient der bedeutendere Aufwand der Ma- terie, als an der Luft. In meiner vorliegenden Abhandlung habe ich die Absicht zu untersuchen, ob auch die höheren Gewächse während ihres Stehens in einem sauerstoffleeren Raume eben- falls mehr Stoff als an der Luft verbrauchen. Ausserdem möch- te ich nebenbei auch die Quantität der sich dabei bildenden flüchtigen Producte bestimmen. Von allen Pilanzen, bei denen die Gährung der höheren Ge- wächse (Intramoleculare Athmung) beobachtet wurde, werden zu den Versuchen gewiss die Keime der Vicia Faba am vor- züglichsten passen, weil sie in einem sauerstoffleeren Raume eben so viel Kohlensäure, wie an der Luft ausathmen. Da es unmöglich ist, bei den Versuchen ganze Pilanzen zu gebrauchen, so besnügte ich mich bei allen meinen Experimenten mit zwei Centimeter langen Wurzelendchen. Um die einzelnen Versuche mit einander vergleichen zu können, schnitt ich gewöhnlich die Wurzelendchen am achten Tage ihres Aufkeimens ab. Die Wür- zelchen blieben während der Versuche 20 Stunden an der Luft oder in einem sauerstoffleeren Raume liegen. Die Kohlen- säure, welche von den Würzelchen während der Athmung oder Gährung erzeust war, wurde nach Pettenkofer bestimmt. ATHMUNG. Versuche. Te 8. 9. 10. 5: Gewicht frisch. Würzel... 2,9080 gr. 3,3863 gr. 3,3250 gr. 4,5535 gr. = Gewicht trocken. Substanz 0,2206 — 0,2582 — 0,2482 — 0,9469 — — Gewicht. frisch. Würzel.. 8,8450 — 4,4297 — 4,5276 — 4,5029 — Trock. Subst. nach. Aufzähl. 0,2916 — 0,3377 — 0,3346 — 0,3430 — = Ausgeschiedene CO, (a).. 0,0348 — 0,0442 — 0,0449 — 0,0402 — = Trock. Subst. am Ende Es des‘ Versuches... ........ 0,2767 — 0,8189 — 0,3195 — 0,3300 — и. (D)... 0,0149 — 0,0188 — 0,0151 — 0,0130 — Не cbale 5,1%, a Dale 4590/5 3,6°/, Verhältniss a/b......... 2.33. 2,35. 2,97. 3,09. — 128 — Die Würzelchen verwenden in 20 Stunden auf die Athmung durchschnitlich 4,6°/, trockner Substanz. Bei keinem von allen Versuchen begegnen wir einer völligen Oxydation. Auf Grund der erzeugten Kohlensäuremenge und der verbrauchten Substanz kann man den Schluss ziehen, dass bei allen Experimenten eine grössere Menge Sauerstoff verwendet, als Kohlensäure erzeugt wurde. Versuche, 11, 122 13, 14, 15, 16, Ded Gewicht frisch. REI Ме: ees 5,3362 gr. 3,9101 gr. 3,4971 gr. 3,5494 — 3,7898 gr, 3,0791 gr. “= Gewicht !trocken, - Substanz....... 0,3929 — 0,2932 — 0,2639 — 02650 — 0,2798 — 0,2319 — Gewicht frisch. АИ СЫНОВ 5,1284 — 3,8567 — 3,3521 — 4,5786 — 4,4070 — 3,7768 — Trock, Subst, nach я ^ Aufzàhl........ 0,3776 — 0,2891 — 0,2529 — 0,3425 — 0,3253 — 0,2844 — = Ausgeschiedene B ПЕ) AURAS 0,0224 — 0,0135 — 0,0119 -- 0,0260 — 0,0229 — 0,0192 — £& Trock, Substnz. = am Ende Vers. 0,3281 — 0,2605 — 0,2327 — 0,2960 — 0,2851 — 0,2575 — Verlust (b)....... 0,6495 — 0,0286 — 0,0202 — 0,0465 — 0,0402 — 0,0269 — Verlust in %..... 13,19% 9,80, 8,00, 13,5%, 12,30%, 9, 60/5 Verhältniss ab... 0,45, 0,47, 0,58. 0,55. 0,56. 0,71 Die Würzelchen verbrauchten durchschnitlich in 20 Stun- den bei der Gährung 11,0%, trockner Substanz. Folglich, in einem sauerstofileeren Raume verwenden die Würzelchen trotz der allmäligen Erschlaffung der Lebensprocesse in 20 Stunden dennoch mehr als doppelt so viel trockener Substanz, als wenn sie der Luft ausgesetzt wären. Dieses dient zum Beweise, dass der Process, mit dem wir zu thun haben, Gährung ist. Das Verhältniss der erzeugten Kohlensäuremenge zu der verbrauchten Stoffquantität ist durchschnitlich 0,55 gleich, wodurch bewiesen wird, dass die Kohlensäure nicht das einzi- se flüchtige Product ist, welches von den höheren Gew ächsen in einem sauerstoffleeren Raume erzeust wird. Wenn wir die schematische Gleichung der Alcoholsährung aufsetzen, so er- halten wir (,H,,0, — 20,H,0+2C0,. In diesem Falle ist \ 2C0 à das Verhältniss = 0,49. Die letzte Zahl ist 0,55 6, H,,0, ag se sehr nah, was sehr wahrscheinlich macht, dass der in solchen Fällen erseugte Alcohol eine normale Erscheinung ist. II. Ueber den Zusammenhang der Athmung mit dem Wachsthum. Unter Wachsthum einer Pflanze oder eines einzelnen Glie- des derselben verstehe ich ausschliesslich die Vergrösserung ihres Umfanges, welche durch die Ausdehnung ihrer Zellen be- wirkt wird. In meiner Abhandlung habe ich mir zum Ziel ge- setzt zu erklären, in welcher Abhängigkeit sich der Zellenturgor des wachsenden Organs von der Athmung befindet. In einer Pflanze, die an einem bestimmten Orte fast unbeweglich feststeht, erscheint das Wachsthum als das einzige Symptom einer mechanischen Thätigkeit. Da alle Bewegungen der Thiere von Athmuns abhängig sind, so kamen die Botaniker zu der Ansicht, dass das Wachsthum, als eine mechanische Thätigkeit, einen ge- wissen Kraftaufwand verlangt, welcher durch die Athmung von neuem ersetzt werde. Unter dem Einflusse dieser Ansicht er- schienen zwei Abhandlungen, welche den Zusammenhang der Athmung mit dem Wachsthum auseinandersetzen sollten *). Wie Adolph Mayer, so auch Rischawi verstanden gleich mir unter Wachsthum die Ausdehnung der Zellengewebes, weil sie es durch die Länge der Sprösslinge bestimmten. Beide Autoren selansten zu dem Schlusse, dass die Kraft der Athmuns verhältnissmässig beim Wachsthum zunehme. Da es unmöglich ist den Process des Wachsens von den übrigen Thätigkeiten zu sondern, welche zu derselben Zeit in der nämlichen Pflanze vorgehen, so scheint mir, dass die von den oben erwähnten *) A. Mayer. Landw. Versuchs. Stationen. XVIII. 1875. Reschawi. bid. XIX. 1876. J 3. 1886. 9 NE E DER Autoren aufgestellte grosse Curve der Athmung viel mehr an- zeist die Veränderungen der Intensität der Athmung während der Periode des Keimens von der Summe aller Processe, die zu derselben Zeit statt haben. Meiner Meinung nach spricht die Existenz der grossen Curve der Athmung gar nicht dafür, dass die für das Wachsthum nöthigen Kräfte durch die Athmung herbeigeschafit werden. Wenn wir uns nun zur Lehre über den Mechanismus des Wachsthums wenden, so sehen wir, dass diese mit dem Stre- ben das Wachsthum in die oben genannte Abhängigkeit von der Athmung zu bringen, im Widerspruch steht. Jede einzelne Zelle wächst aus demselben Grunde, aus welchem sich die ins Was- ser gesetzte und mit einer Zuckerauflösung gefüllte Thierblase ausdehnt. Wenn nun die Thierblase sich ohne jede Athmung ausdehnen kann, wozu verlangt man denn, dass die sich aus- dehnende Zelle zu demselben Zwecke die Energie der Athmung vergrössere? Da aber die Zelle während des Wachsthums ge- wöhnlich kräftiger athmet, so geschieht es aus dem Grunde, dass auch die übrigen Lebensprocesse dann kräftiger wirken. Da ich der Meinung bin, dass kein Grund vorhanden ist eine quantitative Veränderung der Athmung durch den Ein- fluss des Wachsthums zu erwarten, so will ich in dieser Ab- handlung untersuchen, ob nicht eine qualitative Veränderung sein kann, d. h., ich will das Verhältniss nn während der Athmung wachsender Organe bestimmen. Zu meinen Experi- menten nahm ich nicht ganze Pflanzen, sondern einzelne wach- 60 sende Theile derselben. Zur Bestimmung des Verhältnisses —— 0, 2 4904a bediente ich mich der Formel 0, — 2096 c— 1904 D ) wo *) Deherain et Maquenne. Annales agronomiques, ХИ, Avril. 1886. — 131 a, b, c die procentische Zusammensetzung der Kohlensäure, Sauer-und Stickstoffs angeben, welcher ich nach meinen Expe- rimenten fand. Die Pflanzentheile wurden bei meinen Versuchen in 25 c. tm. grossen Probirgläsern aufbewahrt, welche mit Quecksilber verschlossen waren. Zur Analyse der Gase bediente ich mich der Apparate von Timiriazeff *). у - Le | . Wi т А dCi. и nach N +00, —0, n it T 11,90 80,07 8,08 9,26 0,86 2. 6.69 13,03 80,28 6,69 8,13 0,82 9. Vieia Faba. Wachsende | 4.40 15,73 79,87 4,40 5,45 0,81 4. Theile der Würzelchen 5.07 1441 8052 5,07 6,75 0,75 5. 2 cm. Ing. 3,61 16,26 80,13 3,61 4,90 0,73 6. 6,08 13,68 80,24 608 7,48 0,81 7 | 3.34 1594 8022 3,84 5,22 0,73 8. Vieia Faba. Wachsende 5,96 13,33 80,71 65,56 8,04 0,74 9. Internodien der Keimlingen | 244 17,64 79,92 2.44 3,52 0,69 10. Cobaea scandens Wachsendes | 4,65 15,31 80,04 4,65 5,85 0,79 11. Blatt. | 4°99 14,70 80,88 4,92 6,46 0,76 12. Cobaea scandens. Wachsende{ 5,95 14,39 80,26 5,35 6,77 0,78 13. Internodien. [25 14,93 80,12 4,95 6,23 .0,79 14, 5,68 13,94 80,38 5,68 7,22 0,78 15. 6,76 12,31 80,93 6,76 9,06 0,74 16. : Cobaea scandens. Wachsende? 6,31 12,91 80,78 6,31 8,46 0,74 17. Internodien. 7,19 11,60 98121 719 97 08 18. 4,30 15,58 80,12 4,30 5,58 0,77 js 3,66 16,29 80,05 3,66 4,87 0,75 M u Meet [ss 1534 80,08 458 582 0,78 21. 5,80 11,84 79,86 5,80 6,32 0,85 22. Ampelopsis Hederacea., 2 = 5,15 14,78 80,07 5,15 6,33 0,80 23. Thladiantha dubia. == 4,72 1483 80,45 4,72 6,33 0,74 24. Phaseolus multiflorus. } 2 = 6,20 13.21 80,59 6.20 7,95 0,79 25. Humulus Lupulus. 22 9,82 9,75 8048 9,82 11,41 0,86 26. Tropaeolum sp. ЕЕ 6,3 13,62 8025 6,13 7,54 0,81 Alle von mir veranstaltete Versuche bewiesen, dass in den 60 ; wachsenden Organen das Verhältniss ne beständig kleiner als die Einheit ist. Folglich assimilirt sich unterdessen der Sauerstoff und es geschehen dabei stark oxydirte organische Verbindungen. Die Erklärung dieser Veränderung der Athmung unter dem Einflusse des Wachsthums ist in der Lehre über den Me- *) Timireaseff. Annales de chim. et de phys. V, 12, 1377. 9* — 132 — chanismus des Wachsthums zu suchen. Die Zelle muss, um sich ausdehnen zu können, einen Stoff enthalten, der die Fähigkeit besitzt Wasser anzuziehen. Nach de Vries’Untersuchungen giebt- es mehrere solche Stoffe. Unter denselben nehmen die orga- nischen Säuren die erste Stelle ein. „Organische Säuren fehlen, wie es scheint, keiner wachsenden Pflanzenzelle; sie sind viel- leicht die einzigen immer vorhandenen Träger der Turgorkraft*. Im Allgemeinen herrschen die Pflanzensäuren und ihre Verbin- dungen in den ganz jungen, sich bereits rasch streckenden Zellen vor; mit zunehmendem Alter treten sie aber allmählich in den Hintergrund“ ^). „Einen nie fehlenden Bestandttheil bilden die Pflanzensäuren und ihre Salze; sie liefern in den gewöhnlichen Fällen im Mittel nahezu die Hälfte der Turgorkraft^ ?). Auf Grund des eben gesagten ist es begreiflich, wesshalb während 60, der Athmung wachsender Organe das Verhältniss ATUM bestán- dig unter Eins ist. Als Resultat der Athmung erscheint in diesem Falle die Ansammlung von Säuren, welche den Turgor hervorrufen. Folglich erzeugt Athmung für das Wachsthum nicht die Kraft, sondern den Stoff. Zur Erläuterung der Processe, welche während der Athmung vorgehen, wollen wir uns zwei solche Fälle der Athmung vorstellen, wo in dem einen vülliges Verbrennen bis zur Koh- lensáure und Wasser geschehe, in dem andern aber sich auf jedes Molecül der Glycose ein Molecül Oxalsäure entwickele. 1) 6,H,,0, 4-60,— 660, 4- 6H,0 2) 6,H,,0,- 110- -C,H, 0, 2- 400, 4- 51,0 1) 116,H,,0, 2-660, — 6660, 4- 66H, 0 2) 126,H,,0, 4-660,—120,H,0, + 480,6 0H; 0 1):11.208K — 1/1991 2) 12.709 —12:59K — /300K. :) de Vries. Bot, Zeitung 1888. pag. 850. 2) de Vries. Pringsheim's Jahrbücher, XIV, p. 589, — 133 — Folglich, wenn die Quantität des Sauerstoffs in beiden Fäl- len gleich ist, so ist auch die Menge der entwickelten Wärme dieselbe. Im zweiten Falle wird zwar eine grössere Anzahl Molecüle der Glycose verbraucht, es ercheinen aber auf jedes überflüssige Molecül in der Zellez wolf Molecüle Oxalsäure, so dass im Falle nicht völliger Oxydation . dieselbe Menge Wärme bei kleinerem Verluste des Stoffes entwickelt wird. Ueberhaupt aber stelle ich mir den Gang der Athmung während vollständiger Entwickelung des Organs folgendermassen vor: In der ersten Zeit, wenn noch kein Wachsthum bemerkbar ist und die Theilung der Zellen vorherrscht, ist völliges Oxy- 2 0, diren vorhanden und das Verhältniss ist gleich der Einheit. Später, während des Wachsens wird das Verhältniss = klei- ner als die Einheit und verharrt in diesem Zustande einige Zeit nach dem Aufhören des Wachsthums; dann aber muss ohne Zweifel die dritte Periode der Athmung eintreten, in welcher das Verhältniss Pa die Einheit übersteigt. Solche Ansicht, 2 scheint mir, hebt alle Widersprüche zwischen Bonnier und Man- gin einerseits und Deherain und Maquenne andrerseits auf. Da das Aufnehmen des Sauerstoffs zur Bildung in den Pflanzen der Stoffe, welche den Turgor erzeugen, nothwendig ist, so steht zu erwarten, dass beim Mangel an Sauerstoff der Turgor schwächer wird. In der That bemerken wir, dass Pflanzen, welche einige Zeit in einem sauerstoffleeren Raume gestanden haben, wie verwelkt aussehen. In der Erschlaffung des Turgors, welche von der mangelhafter Bildung der organischen Säuren herrührt, hat man, wie es mir scheint, die Ursache der Abwe- senheit des Wachsthums in einem sauerstoffleeren Raume zu suchen. ÜBER DIE DYNAMISCHEN CENTRA DES ROTATIONS-ELLIP- $010$, MIT ANWENDUNG AUF DIE ERDE. Von Karl Weihrauch, Prof. d. physikal. Geographie a. d. Univ. Dorpat. (Mit einer Tafel.). d Ein homogenes Rotationsellipsoid, das zunächst als vollkommen starr aufgefasst werden mag, habe die Dichte 2 und die Halbaxen a und b, wo a>b; es ro- tire mit der constanten Winkelgeschwindigkeit « um die kleine Axe. Letztere werde zur z Axe eines rechtwink- ligen Coordinatensystems gewählt, dessen Ursprung im Mittelpunkt des Ellipsoids liegt, während die beiden andern Axen sich in der Aequatorebene befinden. Für einen Punkt P in der Oberfläche mit den Coordinaten Z, y, 2 sei das von der Attraction der Masse des Ellipsoids herrührende Potential gleich V; das Gesammtpotential W auf P wird dann erhalten, wenn von V das Poten- tial der Centrifugalkraft ls (x*+y*) in Abzug ge- À — 135 — bracht wird, oder | 1 Sure W=V— 5 e? (a2 2 ^). 1) Die Componenten der in P wirkenden Gesammtkraft U sind dann bekanntlich. | "TUNE | und man hat, wenn noch die Winkel, welche U mit den Axen bildet, «, В, y heissen: i U—y X+Y +7? 3) cos a— X:U | cos 8—0 j® 603 Yy—Z:Ü: In P ist hierbei die Masse 1 vorausgesetzt. Zieht man von P nach dem Inneren des Ellipsoides eine Gerade Г, welche die Winkel s, 6, у mit den Axen bildet (also mit der Richtung von U zusammen- fällt), so lässt sich ein Punkt P, auf L ausfindig ma- chen in einer solchen Entfernung s von P, dass, wenn in P, die ganze Masse M des Ellipsoides concentrirt gedacht wird, auf P eine Wirkung ausgeübt wird, wel- che in allen Stücken U gleich ist. Bezeichnet man durch k^ die Constante der Attraction, so wird die Entfernung PP,=s gegeben durch die Gleichung. BM 1 5) — 156 — Ich will den Punkt P, als das dynamische Centrum für den Punkt P der Oberfläche des Ellipsoides bezeich- nen und den geometrischen Ort der dynamischen Centra für alle Punkte der Oberfläche aufsuchen. Diese Auf- sabe ist, soviel ich habe in Erfahrung bringen können, bisher nicht behandelt worden; ich will deshalb im fol- senden eine allgemeinere Untersuchung derselben vor- nehmen, an welche sich gewisse Speeialfálle schliessen sollen. Das Hauptinteresse an der ganzen Frage liegt jedenfalls darin, dass dieselbe in directe Beziehung zur Erde, die ja als Rotationsellipsoid wenigstens für die ge- senwärtige theoretische Untersuchung aufgefasst werden darf, in später genauer zu erörternder Weise gebracht werden kann. Die Gleichung des Ellipsoides ist a’z?—+b’(0’+-y)—ab’—0 6) oder, wenn man a’—=b’(1 +2?) 7) einführt: £'(12-6?) +2’ --y^—b'(14-6*)—0 8) Da U für alle Punkte eines Parallelkreises die näm- liche Grösse hat, so muss der gesuchte geometrische Ort eine Rotationsfláche F um die 2 Axe sein; es ge- nügt daher die Meridiancurve dieser Fläche zu bestim- men, und da man die x Axe ohne weiteres in die Me- ridianebene des Punktes P legen kann, so darf durch- weg y=0 genommen werden, was in dieser ganzen Abhandlung von den Gleichungen 14) an geschehen — 137 — soll. Man erkennt sehr leicht, dass dann auch immer Y=0 wird. Für die Attractionscomponenten des ganzen homoge- nen Rotationsellipsoides auf einen inneren oder auf der Oberfläche liegenden Punkt (x, y, 2) hat man bekanntlich dV 9xok*(14-8 S N P^ =e arctgo — iu L __ @Йй__ 22 (1-9:) Zi, EN v= an —arcítg^). 2 oder, wenn die Masse __ 4rpa*b — 4xpb?(1-4—6*) Jo ENS 19) eingeführt wird 3ME N à | A ams (oic iex) SMEs oris à Ps Rn (aicty3— >=) y 11) == == ae (8 — ой: JE Ich setze nun durchweg y gleich Null und führe die Abkürzungen ein ==, 12) — 138 — Hiermit ergibt sich X, = upz E 0 14) И, = №92 Hinzu kommen nun noch die partiellen Differenti- alquotienten des Potentials der Centrifugalkaft, so dass endlich resultirt X —upr—oz le | 15) Z=v@ ferner U—y X?a- Y'--Z? = V (up—o!)z?-a-v3q'e 16) COS & — ER Е | V (up—co*) a re | cos В = 0 (17) COSN = ee ee! 1 | i V (up—«o?)*z*-- v? qz? mithin ergänzen sich © und + zu xs Man hat weiter 2 "M 3 V(Bp—e) aug Sind die Coordinaten des dynamischen Centrums P, gleich £ nnd C, so hat man auch Е COS % = saps | m een Kat J — 139 — oder nach 17) und 18) (pp—o ^ 6 | V(pp—o)ra-wqu -—(—EN V (up— o?y'z/--wgiz ME? 120) uqz в p u =O V (up—w'*)’a?+ waz | Eliminirt man aus diesen beiden Gleichungen, von denen die eine auch ersezt werden kann durch Mk? — Eg (a-() = — (a— E)? + (2—0 V Ep y eua 20)a und der Gleichung der Meridianellipse 2° (14-2?) -2- à? —0*(14-6?)—0 21) die Grössen x und 2, so entspringt eine Gleichung zwischen £ und С, die der Meridiancurve für die Fläche F der dynamischen Centra. Die Elimination lásst sich zwar ganz allgemein ausführen, indessen gelangt man dabei auf eine Gleichung so hohen Grades in & und £, dass eine Discussion derselben kaum möglich erscheint. Ich will die Aufgabe daher, da es sich doch wesent- lieh darum handelt eine Vorstellung von der Natur der Fläche F'zu erhalten, auf den Fall beschränken, wie er bei der Erde vorliegt, d. h. ich werde für das folgende annehmen, es sei sowohl © als « so klein, dass man ihre hóheren Potenzen gegen die zweite, die dann allein vorkommt, vernachlässigen dürfe. Es ist jedoch — 140 — zweckmässig nicht direct an den Gleichungen 20) zu operiren; ich ziehe es vor, alle früheren Ausdrücke zu transformiren. Mit Benutzung der Reihen n 2n a4 arti Y ay. | 4 = " 9n+4 Я-А | à | erhält man ап Stelle von 11) Mk, 3% 25) Z,— (1 af ee Setzt man noch ob? acie 2 Be * Su werden die Ausdrücke für die Componenten von U NN D MATRE 02) = dd mU Rs : = p wo X” von derselben Ordnung wie 6* ist. МЕ ( 22 E 25) Von grossem Vortheil ist die. Einführung des Winkels, den die Gerade von P nach dem Centrum des Ellip- -— 141 — soides mit der xy Ebene bildet. Dieser Winkel mag U heissen; erstellt bei der Erde die geocentrische Breite dar. Man hat dann 2—%19 Ÿ 26) was, in die Gleichung der Meridianellipse eingesetzt, liefert a?(1--6*sin*) )==b?(1-+-2*)cos*b 27) oder unter Weglassung der höheren Potenzen von c* №2 © t=) cos Ÿ (145 cos? +) | £—b sin U (1-5 cos? 4) | | Dann wird xa Eg 199 cos? 4 —12)— 7°) 29) ) aE (= cos” 1-9) und man erhält nach einfachen Reductionen 98) D= Ne Mk? U- (1 — T (6+ cos’ J) — A? eos? y) 30) domui sque | COS & — cos t. (1-1 5 ) sin? d 3c? EN, 91) os cde (вон) 80 dass, wie es sein muss, bis auf Gróssen von der Or- oy, п dnung c‘ wegen И SEIEN ER MW = cos? x + cos’ 3 + cos Y—]1 — 32) ist. Ferner wird s=V PI, ( p cos 4) 53) Hieraus ist ersichtlich, dass immer | s>b 34) sein muss. Aus den Gleichungen 19) hat man Er —-5c05& \35) C= 2 — 5605 1 und wenn man hier die Werthe aus 28), 31) und 33) einsetzt, so kommt zum Vorschein x: E—b cos !. Fe (2— eos V--50—3 cos’ »)| a (36) (——6 sin «d 2 o —+- COS 2, ja cos +) | wlan Ve sg уз | Daraus ergibt sich unmittelbar, dass für positive Werthe der geocentrischen Breite | die Coordinate C stets negativ ist, d. h. für die um den Nordpol gelegene Hälfte des Ellipsoides liegt der entsprechende Theil der Fläche F innerhalb der Südhälfte und umgekehrt. Zur Vereinfachung führe ich die wesentlich positiven Grössen ., 363° | 3420 bi? m ==> 37) о ~ ein; die Gleichungen 36) erscheinen dann in der Gestalt — 143 — E=cos { [h (2 — cos *L)+-m(2—3 cos *4)] (=—sin t) [h (2+ cos *b)+-3m cos *)] i Die Elimination von 4, welche die Gleichung der Meridiancurve in rechtwinkligen Coordinaten liefern würde, ist nicht besonders mühsam, indessen ist das Re- sultat doch so weitláufig, dass ich dasselbe hier übergehe. Man stósst auf eine Gleichung 6-ten Grades, in welcher nur gerade Potenzen der Variabeln vorkommen. In der Gestalt 38) lässt sich die Curve viel leichter discutiren, und auch für numerische Rechnungen sind diese Glei- chungen weit bequemer; man wird im letzteren Falle immer am besten thun, cos *L auf cos 2) zurückzu- führen, Ich schliesse hier eine kurze Untersuchung der Curve an, da die Resultate bei den Specialfállen Ver- wendung finden werden. 1) Schnitte der x Axe, d. В. (=0, nur für 4==0, wo- raus dann &=h—m folgt. 39) 2) Schnitte der z Axe, d. h 0, für - a) cos J=0, oder V=-=£90°, (—==2й 40) b) h (2—cos’ V)-+-m(2—3 cos? ))—0 ] 2(m-+-h) | Sl и Зт-й 41) и m—h ELIT. J woraus ersichtlich ist, dass weitere Schnitte der 2 Axe nur vorhanden sind, sobald mzh; für diesen Fall wird. m—h Y — 144 — 3) Extreme Werthe für £ aus p —0, für а) 4—0, was wieder auf &—A4— m, (—0 führt. 9 (m+h) b) eos qoe Gh) в sın ey) meh "ot S(8m- h) wozu gehórt pis A(m - —— — 2 (т-— 1) 3(3m—-h) | 44) az Tm-A-h Ns 3 3(9m-- №) Man erkennt den ersten Werth leicht als ein Mini- mum, den zweiten als ein Maximum von £. 4) Extreme Werthe für С aus = für a) y=-+90°, was wieder auf £—0, (==%%h führt; / 9, b) eos —V = ; 3m-4-h AR mh p» ан wozu gehört J 2m | =2aN 2m--h 46) / mh | C— 4 2(m- - AV > 9m -- h Man erkennt hier zwei Maxima und 2 Minima von C. DR MM d i # WU. 1 N n i ^ : ) te — 145 — Im Anschluss an die vorstehend gegebenen allgemei- nen Untersuchungen will ich einige besondere Fälle be- handeln und zwar zuerst den eines homogenen, vollkom- men flüssigen, rotirenden, dann den des vollkommen starren, nicht rotirenden Sphäroids. Den Abschluss bildet eine Untersuchung über die dynamischen Centra der Erdoberfläche. 2. Dynamische Centra für ein homogenes, vollkommen flüssi- ses, rolirendes Sphäroid, Eine homogene Flüssigkeit, welche um eine constan- te Axe rotirt, und deren Theilchen nur der gegenseiti- gen Attraction und der Centrifugalkraft unterliegen, hat, wenn die Winkelgeschwindigkeit der Rotation innerhalb gewisser Grenzen bleibt, zur Gleichgewichtsfigur ein Ro- tationsellipsoid, bei dem die Resultante der Kräfte über- all in die Oberflächenormale fällt, d. h. die Oberfläche wird eine Niveaufläche, und die Linie Z wird die Nor- male im Punkt P. Dann sind aber Excentricitét und Winkelgeschwindigkeit durch eine bestimmte Gleichung verknüpft, auf welehe nun eingegangen werden soll. Man hat aus 17) wegen arm sofort WE AT) (ga = —————ÁÉ— 1° (pur und aus der Gleichung der Meridianellipse, da « auch der Winkel der Normalen mit der x Axe, (1 I— 48) ЛЕ 3. 1886. 10 (grab, == b — 146 — Der Winkel « entsprieht bei der Erde der geogra- phischen Breite 9. Aus 47) und 48) entsprinet rue n ee 49) [492 —w oder mit Rücksicht auf ME nach 12) und 24) auch Mh 140 y und durch Einführung der Werthe von p und g aus 13) in aller Strenge ,. 070 — 3[36—(34-2*) arctg 6] ‘m 25*(1-2-6?) 59) Entwickelt man hier, indem man schliesslich nur 0°? beibehält, die rechte Seite in eine Reihe, so entsteht, wenn noch 37) hinzugezogen wird Es ist also A*, d. В. das von «^ abhängige Glied, von derselben Ordnung, wie c?. Mit dem vorstehenden Werth von m gehn die Gleiehungen .der Meridiancurve für die Fläche F der diesmal auf den Normalen liegen- den dynamischen Centra über in All wel __ № cos v (14—15 cos? $) | 2 ? 154) (—=— й sin | (24-5 cos? 2) J ISIN wobei daran erinnert werden mag, dass gleich 0 Die Flächen F sind also für alle Rotationsellipsoide homogener, rotirender Flüssigkeiten immer ähnliche Flächen, welches auch die Abplattung sei, so lange letztere nur klein genug ist, um die Anwendung der Gleichung 53) zu gestatten. Die unter 39) bis 46) ermittelten allgemeinen For- meln geben bezüglich der Gestalt der Meridiancurve folgendes. 1) Schnitt der x Axe für \=0, £—— =. —0 2) Schnitte der z Axe a) für )==+90', £—0, ==2h b) für cos = sin) E = J == 157 8’ en Jj, Ah, /5 [V g ===1.7214й 3) Extreme von € 1 : 5 а) и Wels 6=— = й, —=0, Minimum b) für cos asl sin IV J—=56° 5.9' 98h. / 14 EVE 1.7358 h | aon (ew (zwei Maxima uem SV rl | 10* — 148 — 4) Extreme von C a) für 4—--90*, 20, (===, eim Minimum und ein Maximum b) für sin (= VL. cos: vi d—343 0:37 ЕАМ 15—14606 h ae 75. 1880 7. ein Minimum und ein Maximum. Lásst man den Punkt P durch den Meridian der Ellipse vom Nordpol bis zum Südpol wandern, also v von 4-90" über Null nach —90° gehen, so läuft der entsprechende Punkt P, vom Punkt mit den Coordinaten (0,—2h) über den dem Aequator entsprechenden Werth (37. 0 ) nach dem Punkt (0, + 2h). Ganz analo- ges findet sich bei den übrigen Specialfällen. Der Abstand s des Punktes P auf dem Ellipsoid vom zugehörigen Punkt P, auf der Normalen wird laut 33) mit Rücksicht auf 53) s—b (1+ 30 (6-5 cos? у) Gibt man dem Ellipsoid die Dimensionen der Erde, nämlich nach Bessel 4—6377397" log a—6.8046435 b—6356079" ^ log b—6.8031893 Ag so findet man $?—(a?—b*):b? = 0.006719 ^ h=3b5?:20 = 0.001008 5264006" Auf Grundlage dieser Werthe ist die folgende Ta- belle I berechnet worden. | Haba: Geocenirische Breite == &:h= =Ll:h= s:l= 90" 0.0000 2.0000 1.002087 85? 0.4034 2.0302 2100 80° 0.7842 2,1180 2139 75 121211 2.2554 2203 70! 1.3960 2.4291 2290 65° 1:5949 2.6220 2397 60° 1.7084 2.8146 2522 55° 190332 2.9858 2659 502 1.6717 3.1147 2805 Aye 1522391 3.1820 2956 40° 3204 3.1715 3107 oor 1.0745 3.0715 3254 30» 0.7939 2.8750 DHL Dads 0.5073 2.5809 3515 20° 0.2366 9.1941 3622 15% 0.0017 1.7250 3709 10° —0.1797 1.1894 3774 50 —0.2941 0.6068 3813 0° —0.3333 0.0000 3826 Die Curve ist unter Beifüsung eines doppelten Maasstabes in Figur 1 als starkgestrichelte Linie darge- stellt. Dynamische Centra für ein homogenes, vollkommen starres, nicht rotirendes Sphäroid. Bei einem homogenen, vollkommen starren Sphäroid, welches nicht rotirt, für welches also «—40 ist, kommt die Centrifugalkraft in Wegfall. Die Linie L wird die Attraetionsrichtung im Punkte P, und man könnte die Bezeichnung «dynamisches Centrum» füglich durch «Attractionscentrum» ersetzen. Das Verschwinden von o zieht das von ^^ und m nach sich, so dass jetzt die Gleichungen der Meridiancurve für die Fläche F der Attractionscentra werden p Ue @ 2S SE oa ae cos’ v) }55) =—hsin Ÿ (2 + cos? U) Für den Abstand s des Attractionscentrums P, vom zugehórigen Punkt P der Oberfláche gewinnt man s—b (1456 + cos? y) 56) ^3 a=b vi (1+5) 57) so findet man, wenn Ÿ von 0° bis 90° geht, b—(v?—4") cos? y] Die Componente der Centrifugalkraft nach der z Axe ist Null, de nach der x Axe aber ox, oder wegen — 160 — des Werthes von x in 28) gleich wb cosy | 1 + = cos? y) Nun ist mit hinreichender Genauigkeit hier ob=w’a zu setzen, so dass nach 69) und 76) OR m = C= x^ =—- 0.003467 88 Jo Man erhält dann GT = x^g, COS Y 89) Diese Componente ist zu X’ hinzuzufügen, so dass X—X eos eos [1-2 (^ }0087F) yp) Me —gusinj[1 -v—(v^—6)sin*y] | Hieraus wie früher U—y XE 91) U=g, [1v —(v—K) cos? $] ferner s—V D 92) und daraus mit Zuziehung der Gleichung 71) oe sy) m) Man findet dann leicht cosa—=X: U= cos ij [1—6*--х?-+ (6% x?) eos? 1) 94) cos y—Z : Ue= sin 4 [1+-(2*—x’) cos? U] MOT und beim Einsetzen in Ee=7—5c08a 195) C—2—8 C08 y das Endresultat 1 ыы T en — 2x? (62-47? 349) cos? d | Lon | p I ное (B ev do) cos? dj] | Man vergleiche die hier für s, € und С gefundenen Werthe mit den in 4. bestimmeten (Gl. 75 — 79). Die numerischen Ausdrücke werden &— b cos ф (0.001624—0.000814 cos) \o7 ——b sin Ÿ (0.001628+ 0.000814 cos’) s=b (1.001628- 0.000922 cos“) 98 Man findet für die Meridiancurve der Attractionscen- ira leicht folgendes. Di Schnitt der 2 Axe nur für 9-0, 5— 0.8032 A, U 2) Schnitt) der. "Axe nur für {= 90°, E=0, = 1.6158 h 3) Extreme von € a) für j—0, &0.8032 5, (— 0, ein Minimum by für — 2-35 22,6: £—0.8756 h,C—=- 1.2463 h zwei Maxima 4) Extreme von С nur für $—-€90*, £—0, (= 1.6158 A, ein Minimum und ein Maximum. Л 3. 1886. 11 — 162 — Die folgende Tabelle V enthält eine Zusammenstellung von Einzelwerthen in der früheren Weise. Tab. V Geocentrische Breiteæ &:h= LH se 90° 0.0000 1.6158 1.001629 85° 0.1379 1.6157 1636 80? 0.2755 1.6152 1656 13° 0.4029 1.6150 1690 70° 0.5186 1.6071 1736 65? 0.6198 1.5951 1793 60? 0.7045 1.5742 1859 : bar 0.7715 1.5412 1932 50° 0.8209 1.4934 2009 45° 0.8535 1.4281 2089 40" 0.8709 1.3432 2169 33 0.8756 1.23.00 2247 30° 0.8704 1.1108 2320 23» 0.8587 0.9632 2385 20% 0.8435 0.7965 2442 192 0.8281 0.6132 2488 10° 0.8150 0.4166 2522 54 0.8062 0.2107 2543 0° 0.8052 0.0000 2550 Die Curve ist in Figur 1. als schwach ausgezogene Linie dargestellt und mit Angabe der entsprechenden geocentrischen Breiten versehen. Sie ist der Curve fir den Fall des starren, nicht rotirenden Ellipsoids sehr ähnlich, wird aber von lezterer völlig umsehlossen, d. В. bei der Erde, wie sie ist, liegen die Attractionscen- tra durchweg dem Erdcentrum näher, als bei einem homo- genen Ellipsoid von denselben Dimensionen und einer — 163 — Dichte gleich der mittleren der Erde. Da nun bei allen kosmischen Wirkungen nur die Attraction der Erde, nicht aber die Centrifugalkraft in Betracht kommt, so kann der obige Satz auch dahin ausgesprochen werden, dass die Attractionswirkung der Erde weniger von der einer homogenen Kugel von gleicher}; Masse abweicht, als die eines homogenen Ellipsoids von denselben Dimensionen und derselben Masse, wie die der Erde. Nennt man den Winkel 7, den die Gerade L, auf welcher das Attractionscentrum liegt, mit der Aequa- torebene bildet, die Attractionsbreite des Punctes P, in Analogie mit der geographischen und geocentrishen Breite о und 1, so hat man aus 94) tg X=cos Y : cos « 99) ober tg &—tg y (.+0%—x?) 100) während tg pts y (146?) 101) Wegen La 102) folgt daraus sufort «X 103) Sei good | 104) = so findet man sehr leicht tg 9 — = sin 24 10 a | > 1 9 ша " 113 d | — 164 — oder wegen der Kleinheit der Winkel 9 und 7 02 2 GER dogs en 106) Unter Zugrundelegung der in 77) und 88) gegebenen Zahlenwerthe geht diese Gleichung über in n = 0.4840 9 107) d. h. bei der Erde ist der Unterschied zwischen Attrac- tions—und geocentrischer Breite etwa die Hälfte des Unterschieds zwichen geographischer und geocentrischer Breite. , : Stellt man dieselbe Untersuchung für das in 2. be- handelte vollkommen flüssige, rotirende Ellipsoid an, so findet man dabei den Unterschied zwichen Attrac- tions — und geocentrischer Breite genau gleich > desUn- terschieds zwichen geographischer und geocentrischer Breite. Dorpat, 10 Juni 1886. / MATÉRIAUX POUR SERVIR A L'ÉTUDE DES ALGUES DJ GOUVERNEMENT DE MOSCOU. Par AN Anton Avant-Propos Ce travail n’est que la continuation de mes observa- tions commencées il y a trois ans et faites dans le La- boratoire du Jardin Botanique de l'Université de Mos- cou, d’après les indications toujours trés obligeants de M. le Professeur I. N. Goroschankine. Les premiers résultats de mes recherches ont été publiés dans les Bulletins de la Société Impériale des Naturalistes de Moscou, livre 3-iéme, 1885, sous le titre: „Liste des Algues observées dans le gouvernement de Moscou“. Le principal contenu de cet article se rapporte aux B a- cillariacées, et le nombre d'éspéces d'Algues d'autres ordres que j'ai rencontrées pour la premiere fois se borne à 16. Parmi les ouvrages dont je me suis servi pour déterminer les especes, outre ceux que j jai indiqués dans mon premier travail, je mention- — 166 — nerai le suivant: Die kieselschaligen Bacillarien oder Diatomeen von Dr. F. T. Kutzing. En outre les. préparats des Diatomées de М. Eulenstein (Diato macearum species typicae studiis Th. Eulenstein. Dres- dae. 1870) m'ont rendu de grands services. En fait de: classification je me guide sur l'ouvrage de M. Dr. О. Kirchner: Algen von Schlesien. Décembre 1885. Ordre: CONFERVOIDEAE. Famille: Oedogoniaceae. Genre: Oedogonium L. 107. Oed. (stagnale Kg. ?). Oogones isolés, peu renfle, s'ouvrant par un pore au-dessus du milieu. Oosporesellipsoides ou eylundrigmes, "etranglees’ au, mieu. remplissant presque loogone. Je n'ai pas rencontré d'individus máles. Cellules végétat. des filaments femelles 45u. de larg. Oogones 48—5lu. de larg., 60—65p de longueur. Localité. Entre Kountzéwo et Krilatsky, prés dw bord de la Moscowa, dans une flaque d'eau (Juillet). Famille: Con fervacea e. Genre: Chaetophora Schrank. 108. Ch. elegans Ag. (Kirchn. Alg. 69; Rabh. Flora Algarum. 324; Kutzing, Tabulae phycal, T. III, fig. 20). Localité. Prés de Bogorodsky, fossé de la forêt. ToS Ee Tone Ordre: PROTOCOCCOIDEAE. Famille: Protococcaceae. Genre: Ophiocytium Nag. 109. 0. cochleare A. Br. (Kirchn. Alg. 100; Rabh. Fl. Alg. 67; Al. Braun, Algarum uni- cell. genera nova et minus cognita, p. 54; Eichwald, Erst Nachtr. z Infusorienkunde Russlands, Bull. de la Société Imper. des Na- tur. de Moscou, 1847, p. 285, T. 8, fig. 4. [Spirodiscus cochlea- ris Eichw.]). 9u. de larg. Localité. Prés de Bogorodsky, dans un fossé de la forét. . Genre: Characium A. Br. 110. Ch. Nägeiii A. Br. (Kirchn. Alg. 101, Rabh. Fl. Alg. 84; Nag. Gatt. einz. Alg. p. 86, T. III, D; A. Br. Alg. unicell. genera, pp. 36—37). 21u de long.; 11,5u de larg. Localité. Dans le méme endroit. Genre: Polyedrium Näg. 111. P. enorme D. By. (Kirchn. Alg. 104; Rabh. Fl. Alg. 63; Reinsch, Algenflora v. Franken, p. 78, T. II, fig. III, Nàg. Gatt. einz. Alg. T. 4. В., fig. 4). 25,3—29,9u. de larg. localité. Dans le méme endroit. Famille: Palmellaceae. Genre: Apiocystis Nag. 112. Ap. Brauniana Nai. (Nag. Gatt. einz. Alg. p. 69, T. II, A. fig. 1. Rabh. FI. Alg. 43). Diamétre des cellules 6u. — 163 — Localite. Komarovka, non loin du bord de la Kliasma, dans un petit etang. Genre: Nephrocytium Nag. 115. № Agardhianum Nag. (Kirchn. Alg. 112; Rabh. Fl. Alg. ‚52; Nag. Саб. einz. Alg. Do v0 MU EE 124, de larg. Localité. Dans le méme endroit. Ordre: CONJUGATAE *). Famile: Zygnemeae. . Genre: Spirogyra Lk. | 114. Sp. insignis Kg. : (Kirchn. Alg. 120; Rabh. Fl. Alg. 235; Kg. Tab. phycol. V, 31; : P. Pétit, Spirog. des environs de Paris, p. 13, pl. III, fig. 12). Diamètre des filaments végétatifs 30—39u. Zygospores 45». de diam. en larg. Localité. 1) Près de Boutirky, dans les fossés (mai); 2) Pres de Lubertzy, dans un fossé. 115. Sp. species ? Cellules végétatives de 4 à 6 fois plus longues que larges, 2—3 bandes spiralées de chlorophylle décrivant dans les cellules de 1'/, à trois tours; membrane cel- lulaire non repliée en anneau aux extrémités de la cel- lule. Cellules fructiferes peu ou point renflées, plus i courtes que les cellules vegetatives. Cellules végét. 39—42u, de larg. Cellules fructifères 40—45u. Diamètre transversal des zygospores 39 45u. E *) Famille Conjugatae d'après Kirchner. к — 169 — Localité. Aux environs de fubertzy, dans un fossé (juin). Remarque. Le Spirogyra décrit ci-dessus se rap- proche beaucoup du Spirogyra decimina Kg; mais il en differe par une plus grande longueur des cellules et un plus grand nombre de tours de bandes en spirale. Il est bien probable que, c'est une nouvelle espéce ou une nouvelle variété. Je ne saurais encore le dire, car je n'ai rencontré cette algue qu'en très-petite quantité; c'est pourquoi je n'ai pu déterminer les limites entre les- quelles varient la longueur et la largeur des cellules et des Zygospores. 116. Sp. species ? Cellules végétatives de 8—10 fois plus longues que larges, une bande spiralée de chloro- phylle,tres-Jarge, remplissant presque toute la cellule et decrivant de 3—4 tours. Membrane cellu- laire repliée en anneau aux extrémités de la cellule. Cellules végétatives 9u de larg. Localité. Aux environs de Bogorodsky, dans les fossés et les mares. Genre: Staurospermum Kg. 117. St quadratum Ко. (Kirchn. Alg. 129; Rabh. Fl. Alg. 259; Kg. Tab. phyc. V, T. 8; Home We By, Con). р. 81, 7. УТ, figs by Cellules végét. 12—13,5u. de larg. Zygospores 30—36u és localité. Dans le méme endroit. Famille: Desmidieae. Genre: Spondilosium Bréb. — 170 — 118. Sp. secedens Arch. (Sphaerososma secedens de By. Conj. p. 67, T. IV, fig. 35—37; Rabh. Fl. Alg. 150). Cellules 8—9u, de largeur. localité. Aux environs de Moscou, dans un étang. Genre: Penium Bréb. 119, P. lamellosum Bréb. (Kirchn. Alg. 135, Rabh. Fl. Alg. 119). Cellules 44—46u. de larg.; 220—240u, de long. Localité. Près de Bogorodsky, fossé de la forêt. Genre: Closterium Nitzsch. 120. CI, acerosum Ehrb. Kirchn. Alg. 138, Rabh. Fl. Alg. 128, Ehrb, Infusionsth, T. VI, fig. 1). 30—33u. de larg. Localité. Assez repandu. Genre: Calocylindrus D. By. 121. €. annulatus Nag. (Решит annulatum Archer). (Kirchn. Alg. 143, Nag. Gatt. einz, Alg. [Dysphinctium annula- tum] p. 111. T. VI F.; Rabh. Fl. Alg. [P. annulatum Arch.| 122). 21u. de larg., 52,5». de long. Localité. Prés de Bogorodsky, fossé de la forét. Genre: Staurastrum Meyen. 122. St, species? Cellule à section triangulaire, à angles arrondis, mu- nie d'un étranglement profond qui va en s’elargissant; demi-cellules ovales, à sommet peu convexe et à base convexe. Membrane cellulaire couverte de verrues. Cellule 21—27u, de larg; 24—27u. de long., isthmus 12u. — 171 — Remarque. Cette espéce est celle qui ressemble le plus au St. punctulatum Bréb. mais elle se distingue de celui-ci par ses demi-cellules (vues de face) plus arrondies et pas du tout anguleuses, comme. le sont celles du St. punctulatum. Ordre: BACILLARIACEAE *). (Diatomaceae). Famille Naviculeae. Genre: Pinnularia Ehrh. 123. P, maior Sm. (Kirchn. Alg. 174; Rabh. Fl. Alg. 210; Kg. Bacill. [Navicula maior Kg.] T: 4, fig. XIX). 195—207u. de long. Localité. Dans les environs de Moscou. 124. P, Tabellaria Ehrb. (Rabh. Fl. Alg. 211; Kg. Bacill. [Nav. Tabell. Kg.] T. 28, fig. 79: Kirchn. Alg. 174). 74u. de long. Localité. Dans le méme endroit. 125. P, gibba Ehrb. (Rabh. Fl. Alg. 211; Kg. Bacill. [Nav. gibba Kg.] T. 28, fig. 70; Kirchn. Alg. 174). 62u. de long. Localité. Dans le méme endroit. 126. P, lata Sm. (Kirchn. Algen. 175). 74—90u, de long. Localité. Dans le méme endroit. *) Famille: Bacillariaceae d’apés Kirchner. BEE 127. P. borealis Ehrb. (Kirchn. Alg. 175, Rabh. Fl. Alg. 216, Kg. Bacill. [Nav. bo- realis Kg.] T. 28, fig. 68 et 72; Rabenh. Süsswass, Diatom. p. 43 T. VI, fig. 9). 49,5—62u. de long. Localité. Dans le méme endroit. 128. P. viridis Sm. (Kirchn. Alg. 175, Rabh. Fl. Alg. 212; Rabh. Süsswass. Diatom p. 42, T. VI, fig. 4; Kg. Bacill. T. 4, fig. 18). 81—96u. de long. Localité. Dans le méme endroit. 129. P. oblonga Sm. (Kirchn. Alg. 175). 115u. de long. Localité. Dans le méme endroit. 130. P. radiosa Sm. Bacill. [Nav. ra- (Kirchn. Alg. 176; Rabh. Fl. Alg. 214; Kg. diosa Kg.] T. 4, fig. 23; Rabenh. Süss. Diatom. p. 43, T. VI, fig. 9) 57 —63u. de long. une flaque. ° Localité. 1) Prés de Moscou, dans 2) Etang prés de l’Académie d' ARE (Petrowsky- Rasoumowsky). 151. P. mesolepta Sm. (Kirchn. Alg. 176; Rabh. Fl. Alg. 219). 691, de long. Localité. Prés de Moscou, dans une mare : Genre: Navicula Bory. 132. M. eryptocephaia Ко. (Kirchn. Alg. 178; Rabh. Fl. Alg. 198; Kg, Bacill. Tab. III, fig XX et XXVI; Rabenh. Süsswass. Diatom. p. 33, Tab. VI, fig. 71). 34,5 —39u, de long. — 173 — Localité. Prés de Moscou. 133. N. euspidata Kg. (Kirchn. Alg. 178; Rabh. Fl. Alg. 170; Kg. Bacill. T. 3, fig. 24 et 37; Rabh. Süssw. Diatom. p. 37, T. V, fig. 16). Var. genwina Grun. Var. ambigua (Ehrb.). .92—114u, de long. Localité. Dans le méme endroit. 134. N, inflata Kg. (Kirchn. Alg. 179; Rabh. Fl. Algar. 191; Kg. Bacill. T. 3, fig. 36). Localité. Dans le méme endroit. 135. N. dicephala Kg. (Kirehn. Alg. 179). Localité. Dans le méme endroit. 136. N. Amphisbaena Bory. (Kirchn. Alg. 180; Rabh. Fl. Alg. 191; Kg. Bacill. T. 3, fig. 41; Ehrb. Iufusionsthierchen, T XIII, fig. VIT; Rabh, Süsswass. Diatom. о. AG. т. VL fie. 66) 66—80ы. de long. Localité. Dans le méme endroit. 197. N. affinis Ehrb. (Kirchn, Alg. 180—181; Rabh. Fl. Algar. 196; Kg. Bacill. T. 28, fig. 65, t. 30, fig. 46). Localité. Prés de Petites-Mytistchi, dans un fossé de la forêt. 138. № appendicuiata Kg. (Kirchn, Alg. 182; Rabh. Fl. Alg. 197; Kg. Bacill. T. 3, fig. 28 66%. 14. fig. 1 et 2) Localité Dans le méme endroit. Tato Bg Se EN Sn <. “Seat se > 7 | И: ие — 174 — Genre: Stauroneis Ehrb. 139. St, Phoenicenteron Ehrb. (em. Grun.). (Kirchn. Alg. 183; Rabh. Fi. Alg. 244; Ehrb. Infusionsth. [Na- vicula Phoenicenteron Ehrb.] T. XIII, fig. 1; Rabh. Süsswass. Diatom. p. 47, T. IX, fig. 1). 138—144». de long. Localité. Aux environs de Moscou. 140. St. lanceolata Kg. (em. Grun.). (Kirchn. Alg. 183; Rabh. Fl. Alg. 245; Kg. Bacill. T. 30, fig. 24). 103,5—138u, de long. Localité. Dans le méme endroit. _ 141. St. anceps Ehrb. (Kirchn. Alg. 183; Rabh. Fl. Alg. 247; Rabh. Süsswass. Diatom. p. 48. T. IX, fig. 14; Kg. Bacill. [St. amphicephala Kg.] T. 30, fig. 25). 39—624. de long. Localité. Près de Petites-Mytistchi, dans un fossé de la forét. 142. St. gracilis Sm. (Kirchn. Alg. 183; Rabh. Fl. Alg. 245). 87,5ы. Localite. Pres de Moscou. 143. St. Meniscus Schum. (Kirchn. Alg. 184; Rabh. Fl. Alg. 249). 5l—54u, de long. Localité. Aux environs d Iwankowo. 144. St. Legumen Ehrb. (Rabh. Fl. Alg. [Pleurostaurum Legumen Rabh.] 259). Localité. Pres de Petites-Mytistchi, dans un fossé de la forét. ое. Genre: Pleurosigma Sm. 145. Pl. attenuatum Sm. (Kirchn, Alg. 185; Rabh. Fl. Alg. 239; Kg. Вас. [Navicala attenuata Kg.] T. 4, fig. XXVIII; Rabh. Süsswsr. Diatom. p. 47). ; 200%. de long. Localité Aux environs de Moscou. 146. Pl. acuminatum Grun. (P. lacustre Sm.). (Kirchn. Alg. 185; Rabh. Fl. Ag. 239; Kg. Bacill. T. 4, fig. XXVI, Ehrb. Infusionsth. [Nav. sygma Ehrb.] T. XIII, fig. XII). 1224. de long. Localité Dans le méme endroit. Famille: Cy Бе! 1 еае. Genre: Cymbella As. 147. €, Ehrenbergii Kg. (Kirchn. Alg. 187; Rabh. Fl. Alg. 77; Kg. Bacill. T. 6, fig. 11 Ehrb. Infusionsth. [Navicula inaequalis Ehrb.] T. XIII, fig. XVIII Rabh, Süsswass. Diatom, p. 22, T. VII, fig. 1). 81—96u. Localité. Aux environs de Moscou, dans les flaques. 148. C. naviculaeformis Auerswd. (C. cuspidata Sm. Rabh. non Kg. (Rirchn, Alg. 187; Rabh. Fl. Ale. 78). 27—37u. de long. Localité. 1) Prés de Moscou; 2) prés de Petites- Mytistchi, dans un fossé de la forét; 3) prés d'Iwankowo. 149. €. maculata Kg. (Kirchn. Alg. 188; Rabh. Fl. Alg. 80; Kg. Bacill. T. 6, fig. 6). 27u. de long. Localité. Aux environs de Pétrowsky - Rasou- mowsky. — 176. — 150. С, lanceolata Kirchn. (Kirchn. Alg. 188; Rabh. Fl. Alg. [Cocconema lanceolatum Ehrb.] 83; Kg. Bacill. T. 6, fig. 3, Ehrb. Infusionsth. T. XIX, fig. VI). 115—135. de long. Loealité. 1) Aux environs de Pouchkino, dans la riviére de l'Outcha; 2) prés de Petites-Mytistchi, dans un fossé de la forét. 151. €. Cistula Kirchn. (Kirchn. Alg. 189; Rabh. Fl. Alg. [Cocconema Cistula Hempr. | 84; Kg. Dacil. T. 6, fig. 1; Ehrb. Infus. T. XIX, fig. VII; Rabenh. Süsswass. Diatom. p. 24. T. VII, fig. 4). 48—62u, de long. . Localité. 1) Etang de Pétrowsky-Rasoumowsky, prés de l’Académie d’Agriculture; 2) aux environs d'Iwankowo; 3) prés de Moscou. 152. €. gastroides Kg. (Kg. Bacill. T. 3, fig. 40; Rabh. Fl. Alg. 79; Kirchn. Alg. 189; Rabh. Sussw. Diatom. p. 21, T. VII, fig. 2, a, b). 181— 186p. de long. Localité. Aux environs de Moseou. Genre: Encyonema Kg. 153. E. caespitosum Kg. (Kirehn. Alg. 189; Rabh. Fl. Alg. 85; Kg. Bacill. [E. prostra- tum Kg.] T. XXV, fig. 7). Localité. Aux environs de Pétrowsky - Rasou- mowsky. E Genre: Amphora Ehrb. 154. A. ovalis Kg. (Kirchn. Alg. 190; Rabh. Fl. Alg. 91; Kg. Bacill. T. V, fig. 35 et 39; Rabh. Süsswass. Diatom, T. IX, fig. 1). 54— 90u, de long. — 177 — Localité. Environs de Moscou. Famile: Cocconeidea e. Genre: Cocconeis Ehrb. 155. €, communis Heib. (Kirchn. Alg. 191; Rabh. Fl. alg. 98 et 99 [C. Pediculus Ehrb. et C. Placentula Ehrb.| Kg. Bacill T. V, fig. IX, T. 28, fig. 13; Rabh. Süssw. Diatom. p. 27, T. Ш, fig. 1 et 3). Var.. Pediculus (Ehrb.). 12—18u. de long. Localite. Pres d’Iwankowo. Famille: Gomphonemea e. Genre: Gomphonema Ag. 156. G. cristatum Ralfs (G. Augur Ehrb.). (Kirehn. Alg. 192; Rabh. Fl. Alg. 289; Kg. Bacill. T. 29, fig. 74). 30—45u. de, long. Localité. Aux environs d’Iwankowo. 157. G. acuminatum Ehrb. (Kirchn. Alg. 192; Rabh. Fl. Alg. 290; Kg. Bacill. T. 13, fig. III; Ehrb. Infus. T. XVIIL fig. IV). Var. coronatum Rabh. Var. iypicum Kirchn. 48—72u. de long. Localité. 1) Près de Moscou; 2) Non loin de Ko- marowka, prés du bord de la Kliasma, dans un petit étang; 3) aux environs de Swiblowo; 4) Etang de Pétr.- Rasoum., prés de l'Acad. d’Agricult. 5) Près de Pousch- kino, dans la riviere de Sérébrianka. 158. 6. constrictum Ehrb. (Kirchn. Alg. 192; Rabh. Fl. Alg. 289; Kg. Bacill. T. 13, fig. I, 1—3 et fig. IV: Rabenh. Süsswass. Diatom. p. 60. T. VIII, fig. 12; Ehrb. Infusionsth. [G. truncatum Ehrb.] T. XVIII, fig. 1). 27—33u. de long. № 3. 1886. 12 AIS = Localité. Aux environs de Swiblowo. 159. G. capitatum Ehrb. (Kirchn. Alg. 192; Rabh. Fl. Alg. 288; Kg. Bacill. T. 16, fig. 2 et T. 21, fig. XIII, Ehrb. Infus. T. XVIII, fig. II, Rabenh. Süssw. Diatom. p. 60. T. VIII, fig. 15). 37—57,5u. de long. Localité. 1) Etang près de l'Académie d'Agricul- ture (Petrowsky-Rasoumowsky; 2) Komarowka, non loin du bord de la Kliasma, dans un étang. 160. G. olivaceum Ehrb. (incl. С: rotundatum Ehrb., G. clavatum Ehrb,, С. abbreviatum Ag., С. subramo- sum Ag.). (Kirchn. Als. 193; Rabh. Fl. А]. pp. 285, 291). 15—27u. de long. Localite. 1) Pres de Bogorodsky; 2) Aux envi- rons de Petrowsky-Rasoumowsky. Famile: Achnantheae. Genre: Rhoicosphenia Grun. 161. Rh. curvata Grun. (Gomphonema curvata Kg.). (Kirchn. Alg. 195; Rabh. Fl. Alg. 112; Kg. Bacill. T. 8, fig. 1; Rabenh. Süsswass. Diatom. p. 59. T. VIII, fig. 18). Localité. Aux environs d’Iwankowo. Famile: Nitzschiea e. Genre: Nitzschia Hass. 162. N. acieularis Sm. (Nitzschiella acicularis Rabh.) (Kirchn. Alg. 196; Rabh. Fl. Alg. 164; Kg. ВасШ. [Synedra acicularis Kg.) p. 63, T. 4, fig. III). 73v. de long. Localité. Pres de Moscou. — 179 — 165. № amphioxys Kg. (Kirchn. Alg. 196). 937p. de long. Localité. Dans le méme endroit. 164. N. sigmoidea Sm. Kirchn. Alg. 197; Rabh. Fl. Alg. 154; Kg. Bacill. [Synedra sig- moidea Kg.] р. 67. T. 4, fig. 36 et 37, 1—3; Ehrb. Infus. [Navi- cula sigmoidea Ehrb.] T. XIII, fig. XV; Rabh. Süssw. Diatom. T, V fig. 1). 291—306u. de long. Localité. Dans le même endroit. 165. N. vermicularis Hantzsch. (Kirchn. Alg. 197; Rabh. Fl. Ale. 155; Kg. ВасШ. [Synedra мет, Ies] T. 4, Ё 35). 108u. de long. Localité. Dans le méme endroit. 167. N. tenuis Sm. (Kirchn. Alg. 197; Rabh. Fl. Alg. 158). 91—99u. de long. Localité. Dans le méme endroit. 168. N. linearis Sm. (Kirchn. Alg. 197; Rabh. Fl. Alg. 158; Kg. Bacill. [Surirella omultifasciata Kg.] T. 3, f. 47). 63u. de long. Localité. Aux environs de Swiblowo. Famille: Surirelleae. Genre: Surirella Turp. 169. S. ovata Ke. (Kirchn. Alg. 201; Rabh. Fl. Alg. 57). var. ovalis (Bréb.). 81—92». de long. — 180 — Localité, Aux environs de Moscou. Genre: Cymatopleura Sm. 170. €. Solea Breb. (Kirchn. Alg. 202; Rabh. Fl. Alg. 61; Rabh. Süsswass, Diatom. T. Ш, f£. 7; Kg. Bacill p. 60, T. Ш. f. 61; Ehrb. Infus. [Navi- сша librile Ehrb.] T. XIII, f. 22, 1—3). var. a) genwina Kirchn.; b) gracilis Grun.; c) apicu- lata Pritch. 45—127u. de long. Localité. Environs de Moscou. Famille: Diatomeae. Genre: Diatoma DC. em. Heib. 171. D, vulgare Bory. (Kirchn. Alg. 203; Rabh. Fl. Alg, 121; Kg. Bacill p. 47, T. 17, f ХУ, 1—4; Rabh. Süsswass, Diatom. T. II). 60— 634. de long. Localité. Dans le méme endroit. Famile: Meridioneae. Genre: Meridion Ag. 172. M. circulare Ag. (Rabh. Fl. Alg. 294; Rabh, Süsswass, Diatom. T. 1, f. 1; Kg. Bacill p. 41, T. 7, f. XVI, 1; Kirchn, Alg. 205; Ehrb. Infus. T. IX, Е 177 et 178). 36u. de long. Localité. 1) Dans le méme endroit, 2) prés de Koroptchéewo, district de Kolomna, dans une flaque. Famille: Fragilariea e. ‚ Genre: Fragilaria Lyngb. 173. Fr. capucina Desm. (Kirchn. Alg. 206; Rabh. Fl. Alg. 118; Kg. Bacill p. 45. T. 16, f. III; Rabh. Süsswass, Diatom, p. 33. T. 1, f. 2). 78— 84u, de long. EX Bl cs Localité. Aux environs d’Iwankowo. Genre: Synedra Ehrb. 174. S, lunaris Ehrb. (Kirchn. Alg. 207; Rabh. Fl. Alg. 128; Ehrb. Infus. T. XVII, f. IV; Kg. Bacill. T. 13, £. I, 5 et XY, 1; Rabenh, Süssw. Diatom, Nn nt qu Vif 6) 66,7u. de long. © Localité. Près de Bogorodsky. 175. S. Ulna Ehrb. (Kirchn, Alg. 208; Rabh. Fl. Alg. 133; Ehrb. Infus. T. XVII, f. 1; Rabh. Süssw. Diatom. T. IV, f. 4, a—d). var. splendens (Kg.). 133—180u. Localite. 1) Pres de Moscou; 2) Aux environs de Lubertzy; 3) pres de Zwiagino, dans un fosse. Famille: Tabellarieae. Genre: Tabellaria Ehrb. 176. T. fenestrata Kg. (Kirchn. Alg. 210; Rabh. Fl. Alg. 301; Rabh. Süsswass. Diatom, axe Ko. Bacill T. 17, f. XXI T. 18, Е Il. et. T; 30; Е 73). 67—69u. de long. Localité. Prés de Bogorodsky, fossé de la forét. Famille, Epithemieae. Genre: Epithemia Kg. 177. Ep. turgida Kg. (Kirchn. Alg. 211; Rabh. Fl. Alg. 62; Kg. Bacill. p. 64. T. V, f. XIV; Rabh. Süsswass. Diatom. p. 18. T. 1, f. II). var. genuina Grun. 69—105u. de long. Localite. Environs de Moscou. Ne FRS ARS PONS Ne Fin, ИА öl TON do 2 € LIN Re Aa Oh BE NS 178. Ep. Sorex Kg. (Kirchn, Alg. 212; Rabh. Fl. Alg. 64; Kg. Bacill. p. 33. T. 5, f. XII, 5, a, b, с; Rabh Süsswass. Diatom. p. 18, T. I, f. 7). 26—37u. de long. Localité 1) Entre Kountzewo et Krilatsky, prés du bord de la Moscowa, dans une flaque d'eau; 2) Etang prés de l’Académie d’Agriculture (Pétrowsky- Rasoumowsky). 179. Ep. gibba Kg. (Kirehn, Alg. 212; Rabh. Fl. Alg. 64; Kg. Bacill. p. 35. T. 4, f. XXII; Rabh. Süsswass. Diatom. T. I, f. 3; Ehrb. Infus. [Navi-' cula gbiba Ehrb.] T. XIII, f. 19). 51—54u, de long. Localité. Près de Moscou. 180. Ep, Zebra Kg. (Kirchn. Alg. 212; Rabh. Fl. alg. 63; Kg. Bacill. p. 34. T. V, L ХИ, b. et LT. 30, f V; Rabh. Süssw. Diatomi;|p. 18, Тов 8 Ehrb. Infus. T. XXI, Е. 19 [Eunotia Zebra Ehrb.]). 27—36u. de long. Localité. Komarowka, non loin de la hold de la Kliasma, dans un petit étang. 181. Ep. Argus Ehrb. (Kirchn. Alg. 213; Rabh. Fl. Alg. 67; Kg. Bacill. p. 34, T. 29 f. 55; Rabh. Süsswass. Diatom. p. 19. T. I, f. 33). Localité. Aux environs d'Twankowo. - Genre: Eunotia Ehrb. 182. E, Arcus (Ehrb.) Rabh. (Kirehn. Alg. 213; Rabh. FI. a 71; Kg. Bacill. T. 29, fig. 55; Rabh. Süssw. Diatom.). 174u. de long. — 183 — : Localité. Aux environs de Pétrowsky - Rasou- mowsky. Famille: Melosirea e. Genre: Melosira Ag. em. Heib. .183. M. varians Ag. (Kirchn. Alg. 216; Rabh. Fl. Alg. 40; Kg. Bacil. T. 2, f. X, 1—6; Rabh. Süssw. Diatom. T. II, f. 4). Localité. Près de Zwiaguino, dans un ruisseau. Genre: Cyclotella Kg. 184. C. operculata Kg. (Kirchn. Alg. 217; Rabh. Fl. Alg. 32; Kg. Bacill. T. I, f. 1). 16—18u. de diam. Localité. Près de Moscou, Boutirki, dans une flaque, près de Koroptchéewo, district de Kolomna, dans une flaque. 185. Stigeoclonium tenue Kg. (Kirchn. Alg. 68; Rabh. FI. Alg. 377). Localité. Aux environs de Moscou. 186. Ulothrix subtilis Kg. (Kirchn. Alg. 77; Rabh. Fl. Alg. 365; Kg. Tab. phycol. II. T. 85). Var. subtilissima Rabh. Localité. Dans le méme endroit. 187. Palmodactylon simplex Näg. (Kirchn. Alg. 108, Rabh. Fl. Alg. 44; Näg. Gatt. einz. Alg. СОТ. ТЕ В. Е. 2). Localité. Pres de Kocino. 188. Spirogyra bellis [Hassall] Cleve. (?). — 184 — Cellules végétatives de 2—3 fois plus longues que larges; 5—6 bandes spiralées de chlorophylles droites ou décrivant dans les cellules ‘/, tour; membrane cel- lulaire non repliée en anneau aux éxtrémités de la cel- lule. Cellules fructiféres plus courtes que les cellules végétatives. Zygospores rondes ou presque rondes. Diamètre des filaments végét. 57—60p. Zygospores 65—69. de diam. en larg. Localité Pres de Listwiani, district de Moscou non loin du bord de l'Outcha, dans les fossés et les marais. : 189. Staurastrum hirsutum Breb. (Rabh. Fl. Alg. 211; Kirchn. Alg. 166). 39—45 de larg. Localité. Pres de Kocino. 190. Amphitropis paludosa Rabh. (Rabh. Fl. Alg. [Amphicampa paludosa] 257; Kirchn. Alg. 186). 45—56u. de longueur. Localité. Prés de Karaptchééwo, district de Ko- Jomna, dans une flaque. 191. Navieula ellyptica Kg. (Rabh. Fl. Alg. 179; Kirchn. Alg. 180; Kg. Bacill. T. 30, F. 55). 45%. de long. Localité. Dans le méme endroit. МАТЕРАЛЫ Kb ИЗУЧЕНЮ ФАУНЫ СЛАВЯНСКИХЪ COAA- НЫХЪ ОЗЕРЪ. IL Степанова. Поставивъ себЪ задачей изслБдован1е хауны сла- вянскихъ соляныхъ озеръ, я полагалъ необходимымъ прежде ознакомиться съ составомъ обитателей Вейсо- ва озера: это озеро имЪетъ воду боле богатую co- держанемъ солей, а потому можно было ожидать, что Фауна его имЪетъ болфе рЪзко выраженный харак- теръ соляно-озерной хауны. Въ статьЪ «Фауна Вей- сова озера» *) я представилъ списокъ обитателей упо- млнутаго озера, которые распадаются на четыре груп- пы: соляно-озерные, пр$еноводные, морские и найден- ные въ UpbCHO и въ морской Bons. Группа соляно- озерныхъ Формъ изъ этого списка оказывается весьма, бЪдною представителями, тогда какъ она преимущест- венно должна служить выраженемъ TOTO вмян!я, KO- торымъ вообще обусловливается характеръ соляно- озерной хауны. Нельзя однако утверждать, чтобы наз- — *) B» трудахъ общ. испыт. природы при XapbE. университ. T. XIX. 1885. — 186 — ванными мною соляно-озерными Формами Bb упомяну- той статьБ исчерпывалея составъ этихъ послёднихъ въ славянскихъ соляныхъ озерахъ; напротивъ, я уже теперь MK возможность прибавить нЪеколько новыхъ QOpM къ прежде указаннымъ мною; кром$ того, на OCHOBAHIH уже имъющихеся данныхъ можно полагать, что вмян!е обстановки соляныхъ озеръ на oayHy ча- ще выражается въ образоваши новыхъ разновидно- стей, опредБлеше которыхъ обыкновенно возможно только послЪ весьма тщалельнаго ихъ изученя и ерав- нен1я съ типическими хормами. ПослЪ ознакомлен1я съ составомъ фауны Вейсова озера я обратился къ изучемю распредфлешя найден- ныхъ въ немъ ‹Формъ по другимъ славянскимъ соля- нымъ озерамъ; при этомъ MHS ветрЪтились Bb этихъ послёднихъ и новыя Формы *). Изучеше распредБле- Hid обитателей названныхъ озеръ представляется весь- ма важнымъ для опредзленя, при какой степени co- ляности они живутъ и размножаются; такимъ путемъ, *) Въ дополнен!е къ литературнымь источникамъ относитель- но изслфдован1я фауны соляныхъ озеръ, указанныхъ въ моей статьф „Фауна Вейсова озера“, должны быть еще названы слф- дующя работы: Daday—Adatok a Devai vizek faunájának ismeretéhez. 1884. Бучинскй.—Кратьйй очеркъ лимановь HoBopoccifickaro края. Записки Новоросс. общ. естествоиспыт. T. X. 1885. Ladenburger.—Zur Fauna des Mansfelder Sees. 7.00108. An- zeiger, 1884. S. 299. Poppe.—Bemerkungen zu Ladenburger’s: Zur Fauna des Mans- felder Sees. Zoolog. Anzeiger. 1884. S. 499. Friedenfels.—Ueber Artemia Salina und andere Bewohner der Soolenteiche in Salsburg. Verh. und Mitth. des Siebenb. Vereins etc. Jahr. XXX. 1880. — 187 — въ свою очередь, можно приблизиться KP рёшеню вопроса. о происхожден!и самой хауны. На прилагае- мой здесь таблиц$ обозначены мфетонахожденмя каж- JOM Формы BL славянскихъ соляныхъ озерахъ, а так- же въ морской и въ прЪеной: Boss *). US мон Еее E S E Ques Sa = = isc} > N = > =) 4 © = ом = © > cea => > > ao ЕН Smet ENIM ЕЕ = = = Staal ai Lee Eee ee Amoebina: 1. Amoeba radiosa Ehrb. . en 2. Amoeba limax Du). . + UN ee Ne 3. Amoeba diffluens Ehrb. AEEM Е 4. Amoeba verrucosa Ehrb. . . , x 5. Arcella vulgaris Ehrb.. * Fiagellata: 6. Euglena deses Ehrb. . . . , = Eo 7. Peranema trichophorum St. . , Im *) Считаю здфсь умфетнымъ указать на степень соляности, которую имфла вода славянскихъ соляныхъ озеръ во время моихь экскурс; при этомъ степепь эта обозначена по арео- метру Бомэ, а температура по термом. Реомюра: ( 3,99 D. pu T. 9° P. (Апр). 4,5? za 119 PU (ABryenp) ne m LAU POT CTRYBE JS aun "v Э.Р. C (ETADDD 8° P. (Апр$ль). Ton»). Вейсово озеро. Репное озеро. —— mmm —— RE e ppm bd bt bd bt od bd s з 3 # 3 [en сл o rd 90 à ot OP. Ома, 90 à 14? P. (ТГюнь). Слфпное озеро. ONG p 3,70 ». DOLIO PL ^ COETRODSS . : 5 » n 90 ps (Августъ), е ео : 0 lllewmzoBckie озерца go span Bene a oi 10. Lt — 188 — . Eutreptia viridis Perty. . Oxyrrhis marina Duj. Cilioflagellata: Glenodinium cinctum Ehrb. Glenodinium pulvisculus St. . Infusoria suctoria: . Acineta tuberosa St. Infusoria ciliata: . Plaeus striatus Cohn. . Lionotus fasciola Ehrb. : . Lagynus elongatus Maupas. . . Trachelocerca Phoenicopterus Cohn. . . Lacrymaria Lagenula Clap. u Lachm. . Nassula ornata Ehrb. . Lembus velifer Cohn, . Cyclidium Glaucoma Ehrb. . Uronema marina Duj. . Climacostomum nova sp. . Condylostoma patens Duj. . Chlamydodon Cyclops Entz. . Aspidisca Andrevi Mereschk . . Euplotes Charon Ehrb. . Styloplotes appendiculatus St. . Uronychia transfuga St. . Sparotricha vexillifer Entz, . Oxytricha gibba St. . Stichotricha Mülleri Entz. . Strombidium Lachm. turbo Clap. u . Вейсово озеро. * Cubuuoe 03, * * + x * * * * + * + + Репное 03, Щемилововя 03. iR MR Въ морской Bons. * хуя Въ пр%еной вод. * Только въ Couf- HbIXb озерахъ, 33. 34, 35. 36. 9T. 38. 39. 40. 41. 42. 43. 44. 45. 46. 47 48, 49. 50. 51. 52, 53. 54. — 189 — Cothurnia cristallina Ehrb. Cothurnia nodosa Clap, u Lachm. EISE RIS Cothurnia curvula Entz. Vorticella microstoma Ehrb. . Vorticella convallaria Ehrb. Vorticella nebulifera Ehrb. Zoothamnium Mucedo Entz. Turbellaria: Macrostomum hystrix Oerst. Rotatoria: Brachionus urceolaris Ehrb. Hexarthra polyptera Schmarda. Colurus caudatus Ehrb. . Furcularia marina Пи). Lacinularia socialis Lin var. Gastrotricha: Chaetonotus larus Müller. о Bir Crustacea: Daphnia rectirostris Leydig xar Salinas Je, Diaptomus salinus Daday. Cyclops bicuspidatus Cls. Cletocamptus retrogressus Sch- mank. à esed Canthocamptus minutus Cls. Cypris salina Brady. Gypris virens) Juri uus Cypris incongruens Ramdohr. , Вейсово озеро. + x ke * * x ххх ox СяЪпное 03. + * * Pennoe 03. + Щемитовскя 03. + Въ морекой Bogs. * * Въ npbenol Bon. * Только въ соля- HbIXb озерахъ. lo ARE t dal TUTTO eR DL OT +R PAS SES Te — Вейсово озеро. Сл пное 03. Репное 03. Щемиловокия 02. Въ морской Bogs. Въ пр%еной Bons. Только въ соля- ныхь озерахъ. Araneida: 55. Argyroneta aquatica L. . . - Sal: B Insecta: 50: Cord сааб 57. Notonecta Fabricii Fieb. . . x 58. Hydroporus nigrolineatus St. 59. Philhydrus testaceus Fab. 60. Ochtoebius marinus Paykull. A 61. Hydrobius aeneus Germ. . . . x " * x * X * * lla» представленной таблицы прежде всего слфдуетъ, что славянсыя соляныя озера получили свое населене изъ пр$еноводныхъ и морскихъ водовм$етилищъь и что ‘сравнительно только небольшое число ихъ обитателей можно принятьза соляно-озерныя хормы.При этомъвыход- цами изъ морскихъ водовмфстилищъ преимущественно являются HHDYSOPIH, тогда, какъ суставчатонот1я (главн. образ. ракообразныя) и черви (главн. образ. KOIOBPAT- ки) переселились въ нихъ изъ прЪеноводныхь вы%сти- лищъ. Такую группировку мы можемъ считать только провизорной, потому что, къ сожалЬнию, еще мало знакомы Cb геограхическимъ распредфлен1емъ назван- ныхъ въ таблицЪ Фхормъ. НЪтъ cowmbnias, что при даль- нЪйшемъ изучени этихъ послзднихъ число соляно- озерныхъ Формъ увеличится, какъ на это указано мною въ начал статьи; тоже сл5дуетъ сказать и OT- носительно числа Формъ, найденныхъ одновременно и въ морской и въ пр%еной Bomb *). *) Въ запискахъ HoBopoccifick. общ. естествоисп. (T. X), по- . мфщена статья г-жи С. Н. Переяславцевой: „Protozoa Чернаго — 191 — Таблица указываетъ также, что HàceJenle славян- скихъ соляныхъ озеръ, не смотря на различе соляно- сти ихъ воды, довольно сходно; только Репное озеро отличается присутетв1емъ большаго числа прЪсновод- HbIXb Формъ и весьма незначительнымъ числомъ най- денныхъ мною въ немъ морскихъ oopw». По всей BE- роятности mpyria отлич1я хауны зависять отъ недоста- точно-полнаго ея изучен1я. Такъ, едва-ли можно сом- нфваться въ TOMB, что Tb Формы пр$феноводныя или найденныя одновременно въ морской и прЪеной BOX, которыя открыты мною въ Вейсовомъ озерЪ, должны BCE обиталь и озера c» мене соляной водой—СлЪфпное и Репное, какъ напр. Nassula ornata Ehrb., Vorticella convallaria Ehrb. (на пленкахъ) и друг. Указанное сходство DAYHbI славянскихъ соляныхъ озеръ даетъ намъ OCHOBAHIA для сужденя о степени приепособляе- мости составляющихъ ее животныхъ Фформъ. Слвдуя той же nporpawwb.npu изел5дован!и славян- скихъ соляныхъ озеръ, которая принята мною въ стать «Фауна Вейсова osepa», я представляю 3HÉCE указан1я извЪстныхъ мЪетонахожденй въ соляныхъ водовм$стилищахъ ThXb животныхъ, которыя прежде не были найдены въ казванныхъ озерахъ; BMBCTS съ TBMB пользуюсь возможностью сдфлать дополнен1я и моря“, изъ которой сл$дуетъ, что славянсюя соляныя озера имфють восемь видовъ инфузор (Ciliata) общими съ назван- нымъ моремъ, а именно: Trachelocerca Phoenicopterus Cohn, Lacrymaria lagenula Clap. и Lachm.; Uronema marina Duj, Placus striatus Cohn, Lembus velifer Cohn, Condylostoma patens Duj, Styloplotes appendiculatus St., Euplotes Charon Ehrb. По всей вфроятности къ нимъ можно прибавить также Zootham- пили Mucedo Entz (Zooth. marinum Mereschk.). — 192 — поправки относительно нЪкоторыхъ Фхормъ, названныхъ въ упомянутой выше статьф. 1) Eutreptia viridis Perty. Описана Perty изъ прЪеной воды. Entz находиль ее въ соляныхъ озерахъ Трансильвани. 2) Trachelocerca Phoenicopterus Cohn. Въ стать моей «Фауна Вейсова озера» я привожу въ числ обитателей этого озера видъ инфузорш— Lagynus laevis Quenn. Ознакомившись съ работою Gruber'a «Die Protozoen des Hafens Genua», которой тогда y меня не было подъ рукой, я долженъ ÖBLIB признать славянскую Форму тождественною съ опи- санной изъ генуэзскаго залива Lagynus sulcatus Grub.; весьма тщательныя изслЪдован!я Entz’a надъ Trache- locerca Phoenicopterus Cohn изъ неаполитанскаго за- лива, съ другой етороны, выяснили тождественность этого вида съ TM» же Lagynus sulcatus Grub., a BMBCTÉ съ TBMB и съ Lagynus laevis Queen *). Tra- chelocerca Phoenicopterus Cohn отличается крайнею uaw5nuusocTbro общей Формы тфла и при боле про- должительныхъ наблюденяхъ этой интересной инфузо- piu, я имфлъ возможность вполнЪ убЪдиться BB точ- ности весьма тщательныхъ изслфдоваюй Entz a. Ta- кимъ образомъ, къ м$стонахожденямъ Trachelocerca Phoenicopterus Cohn, указаннымъ въ прежней статьЪ моей для Lagynus laevis Quenn слфдуеть еще приба- 1) Entz, Ueber Infusorien des Golfes von Neapel. Mittheil. aus der Zoolog. Station zu Neapel. Bd. V. St. III und IV. 1884. S. 313, 320. — 193 — вить, генуэзсый заливъ (A. Gruber), неаполитанскй заливъ (G. Entz), аквар1й cb морекою водою изъ H&- мецкаго моря (Cohn), а также ВКаттегатъ, Tab нахо- диль ee Quennerstedt совмЪетно съ его Lagynus laevis Queen. 3) Cyclidium Glaucoma Ehrb. Въ erarb5 моей ‹Фауна Вейсова озера» я He More указать извЪстныхъ мфстонахождей этой инфузорш въ морской Bors. Въ работЪ, изданной въ 1884 г. объ инхузор1яхъ Неаполитанскаго залива, Еп приводить ee въ числ обитателей этого HOCIBAHATO. 4) Olimacostomum nova sp. Unoysopia эта мною поставлена въ crarbb «Фауна Beficopa>, главнымъ образомъ по общей oopwb$ Tbia п Форм ядра, какъ особая разновидность Climaco- stomum virens St. Geza Entz нашелъ эту Форму въ TOCIbIHee время также въ соляныхъ озерахъ Тран- сильванш, и занять ея обстоятельнымъ изслфдованемъ, которое позволяетъ признать въ ней новый видъ рода Climacostomum. 5) Oxytricha gibba St. Морекая Форма. Stein находилъ ee въ Балтйскомъ Mops (заливъ Травеллоиде) и въ водЪ изъ Адрлатичес- Karo моря (Tpiocrs); Quennerstedt—s» Балийскомъ mop’ (Висбее) и въ Каттегать (Варбургъ); Entz въ Неаполитанскомъ залив и въ соляныхъ озерахъ Тран- сильвати. Entz считаетъ этотъ видъ тождественнымъ съ Oxytricha gibba Dvj., описанной Dujardin’omp изъ Средиземнаго моря. №3. 1886. 15 — 194 — 6) Stichotricha Mülleri Ета. 4Ruser» въ npbenoit Bogs. Найдена G. Entz’oms въ соляныхъ озерахъ Трансильвани. Kent находилъь сход- ную Форму въ морской водЪ, которую онъ готовъ BMBCTS съ т5мъ считать тождественной съ Chaetospira marina Wrighta. Stichotricha Mülleri Entz caapan- скихъ соляныхъ озеръ попадалась MHS обыкновенно сидящею въ жилищЪ, тогда какъ Entz, напротивъ, Ha- ходилъ ее всегда свободною BB соляномъ озерЪ Sza- mosfalva. 7) Cothurnia curvula Entz. Въ стать$ «Фауна Вейсова osepa» (стр. 15) a за- MTHIP, что между Cothurnia maritima Ehrb. попа- даются экземпляры CB дугообразно согнутымъ жили- щемъ и высказалъ предположене о тождественности ихъ съ описанною Entz'ows изъ соляныхъ озеръ Тран- сильванш Cothurnia imberbis var. curvula; въ настоя- щее время въ работ своей объ инфузор1яхъ Неапо- литанскаго залива, въ числЪ обитателей этого поел5д- Haro, Entz называетъь и упомянутую Форму, но ста- вить ee какъ особый видъ Cothurnia curvula Entz. $) Cothurnia nodosa Clap. и Lachm. Въ своемъ трудЪ объ инхузор1яхъ Неаполитанскаго залива, С. Entz обстоятельно разсматриваетъ эту Фор- му и относитъ къ ней весьма большое число видовъ, описанныхъ подъ разными именами; BCB эти виды представляютъ только различныя видоизмънев!я Co- thurnia nodosa Clap. и Lachm. и главнымъ образомъ отличаются такими особенностями, которыя находятся въ зависимости оть окружающей ихъ обстановки, какъ-то, длиною стебелька, незначительными уклоне- u es шями въ общей oopwb жилища ‘). Cothurnia maritima Ehrb. живущая въ CIAB4HCKUXB соляныхъ озерахъ, оказывается. также только однимъ изъ видоизмЪненй Cothurnia nodosa Clap. и Lachm. Вмъот съ тёмъ область распространена Cothurnia nodosa Clap. и Lachm. представляется весьма обширной и она BCTPÉ- чается во всЪхъ моряхъ, окружающихъ Европу. Свою Cothurnia cristallina var. annulata Entz также отно- сить къ этому виду. 9) Chaetonotus larus О. Fr. Müller. 4iRuserb въ np$bcenoit водЪ. Eichwald находилъ B» морской водь DauriücRaro моря (Вибургъ). 10. Lacinularia socialis Lin. var? 4iluBer» въ nupbceuoii водЪ. Размножилась y меня въ большомъ количествЪь въ Bomb, взятой изъ Слфпнаго озера, причемъ колови прикр$плялись къ стфнкамъ банки; въ каждой колон, между составляющими ee недфлимыми можно было находить Chaetonotus larus О. Fr. Müller, Colurus caudatus Ehrb., Stichotricha Müller, Amoeba diffluens и друг. Or» типической Формы. славянск!е экземпляры отличаются парусомъ меньшей величины Cb весьма незначительною BbIp$3- кой; они представляются какъ бы недоразвитыми, де- градированными, хотя нфкоторыя самки имЪли яйца и попадались молодые; въ виду этого, можно признать весьма в$роятнымъ, что славянская Форма представ- ляетъ особую разновидность; съ полною увфренностью я He рьшаюсь этого утверждать потому что она была, наблюдаема мною только при искуственыхъ условяхъ. 1) Loc, cit. S. 430—432. 13* — 196 — . 11) Hexartra polyptera Schmarda. Въ виду roro, что Entz и Imhof относятъ найденную. ими въ прзеной BOB Hexartra къ виду Н. polyptera Schmarda, я склоняюсь къ тому MHBbHilo, что тЪ_осо- бенности (число щетинокъ на конечностяхъ), которыя представляеть намъ славянская Форма сравнительно съ египетской, должны быть отнесены на счетъ крайне поверхностнаго описан!я Schmarda этой послфдней. 12) Diaptomus salinus Daday. Въ спискЪ моемъ обитателей Вейсова озера я по- mbctuib Diaptomus castor Jur. какъ наиболбе paenpo- страненную Форму въ славянскихъ соляныхъ озерахъ; Форма эта однако отличается отъ типическаго Diapto- mus castor Jur. главнымъ образомъ нЪкоторыми незна- чительными уклоненями въ устройств правой ноги пятой пары у самца; она была найдена Daday въ со- ляныхъ озерахъ Трансильванш и описана какъь особый видъ подъ HasBaHiemb Diaptomus salinus Daday. Толь- ко благодаря любезности д-ра Daday, приелавшаго MHS препараты своего Diaptomus'a, 4 имфлъ возмож- ность убЪдиться въ тождественности его Cb CIABAH- свою Формою. 13) Cyclops biscuspidatus Cls. ПрЪеноводная Форма. Шманкевичъ находилъ близь Одессы, KpoMB типической Формы этого вида, также дв разновидности его, отличаюцйяся главнымъ обра- 30Mb нЪкоторыми особенностями пятой пары ножекъ; одна изъ этихъ разновидностей живетъ въ прфеныхъ водовмЪстилищахъ, а другая—въ соляныхъ лужахъ, тогда какъ въ Хаджибейскомъ лиманЪ живетъ типичес- кая Форма; эту послЪднюю я находилъь въ Шюнф прош- ] p à D "t 4 M — 197 — лаго 1885 г. въ Репномъ osepb5, при чемъ самки но- CHIN мёшки съ яйцами. 14) Cantocamptus minutus Cls. '). Пръеноводная vopma. Найдена мною въ небольшомъ числ въ банкахъ съ водою изъ СлБпнаго озера. Между самцами попадались въ небольшомъ числЪ самки съ мшкомъ яицъ. Бучинсый находилъ ее въ Cyxoms и Григорьевскомъ лиманахъ близь Одессы; a Гребницей въ ушкахъ, соединяющихъ Шаболотское озеро съ ДнЪетровскимъ лиманомъ, и въ БЪфляевкЪ (Днъстровсый лиманъ). Гребнице!й упоминаетъ объ ней какъ о ФормЪ, живущей въ нЪмецкомъ MOPB °). 15) Daphnia rectirostris Leydig, var salina. Типическая Форма этого вида живетъ въ прЪеной водЪ. Въ статьЪ моей ‹Фауна Вейсова озера? я or- METUIB, что находилъ только самокъ этой Формы и ошибочно отнесъ ее къ виду Daphnia brachiata Ley- dig. ИзвЪетно, uro Daphnia rectirostris Leydig отли- чается or» Daphnia brachiata Leydig главнымъ 06pa- зомъ особенностями самцовъ (ABB, а He три щетинки на второй парЪ усиковъ), тогда какъ самки очень `) Радкевичъ. Предварительный отчетъ объ экскур@и BB изюмской уфздъ. Труды Общ. Исп. Природы при Хар. Универ. T. VIII, 1874. T. Радкевичъ находилъ въ славянскихъ соляныхъ озерахъ въ изобил1и ракообразныхъ изъ родовъ Diaptomus и Canthocamptus; нужно полагать, что авторъ имфлъ 1510 cB Diaptomus salinus Daday и Cletocamptus retrogressus Schmank, *) Fpeónunkiü. Предварительное сообщен1е o cpoacrBb фауны Чернаго моря и MaTepialH для фауны Hopopoccifickaro края. Записки Новор. Общ. Естествоисп. T. 2, 13, 1, 1873, стр. 218, 256 и 269. — 198 — сходны между собой. Въ lionb прошлаго 1885 г. она размножилась въ Вейсовомъ озерЪ въ громадномъ ко- личеств$, при чемъ между самками попадались также въ большомъ числ самцы. При ближайшемъ изслЪдо- ваши TbX5 и другихъ, я MOTB убфдиться, что имъю дЪло съ разновидностью Daphnia rectirostris Leydig, описаннаго Шманкевичемъ изъ Хаджибейскаго лимана, самки которой по HBKOTOPHIMB особенностямъ, напри- MBpb числу шиповъ по бокамъ брюшка, ближе стоятъ къ самкамъ Daphnia brachiata Leydig. Нахождене этой разновидности среди обитателей славянскихъ CO- ляныхъ озеръ указываетъь на стойкость ея какъ CO- ляно-озерной Формы, почему я и предлагаю назвать ee var. salina. 16) Cypris salina Brady. Найдена и описана Brady изъ BONOBMECTHIUINB съ солонцоватой и соленой водой въ Ангии ‘). Форма эта живетъ въ большомъ количеств въ Репномъ озе- ‚ PB, особенно у южнаго его берега; здфсь же попа- даются и молодые. 17) Argyroneta aquatica L. ЖЩиветъ въ пресной bomb. Въ большомъ yucıb BCTPÉ- чается въ соляныхъ озерахъ Трансильванши (письмен- Hoe сообщене проФ. Geza Entz). Semper приводить указаня Audouin’a относительно нахожденмя Argyro- neta aquatica въ морской Bomb °). 1) Brady. A monograph of the Recent Britisch Ostracoda. The Trans, of Linnean Soc. of London. Vol, XXVI. 1868. p. 368. 2) Semper. Die natürlichen Existenzbedingungen der Thiere, T. I. 5178. р — 199 — 18) Notonecta Fabricii Fieb. Angers въ mp&cHofi Bomb. Ilpoe. Geza Entz coo6- щаетъ Mas письменно, что она (N. glauca Lin.) жи- ветъ въ соляныхъ озерахъ Трансильван!и, Й въ настоящей craTbb я долженъ оставить мномя | изъ найденныхъь мною DOPMB неопредзленными; такъ изъ насЪфкомыхъ: Corixa зр.?—изъ [Репнаго озера, Ephydra зр.?—въ большомъ количествЪ y береговъ Вей- сова озера; личинки стрекозъ—въ Репномъ (Октябрь), а въ Гюнф прошлаго года въ громадномъ количествЪ шкурки ихъ въ купальняхъ того же озера. Нематоды, попадавиияся MHS въ числ обитателей Вейсова озера, встръчаются также часто въ Репномъ и СлБпномъ озерахъ. Съ значительнымъ числомъ представителей Rhizopoda и Flagellata славянскихъ соляныхъ озеръ успфль ознакомиться г. Высоцкй, занятый въ послЪд- нее время ихъ обработкой. Ostracoda названныхъ озеръ составляютъ предметъ занят!й г. Соколова; кро- MB переданныхъ мною Cypris salina Brady и Cypri- dopsis sp.? г. Соколовъ изучиль и опредфлилъ также найденныя имъ въ Репномъ osepb Cypris incongruens Ramdohr, a въ Слфпномъ озерф Cypris virens Jur. По- CISAHIA двЪ прфеноводныя Формы ветр$чаются no Во- bertson'y въ Шотландии въ солонцоватыхъ водовмЪс- THJIHDIAX'b. Харьковъ. 24-го Сент. 1886 г. ГОДИЧНЫЙ ОТЧЕТЪ liwmgPATOPCRATO Московскаго Общества ИспытателЕЙ Природы за 1885—1886 годъ Секретаря Общества, Прохессора А. 9. Линдемана, читанный въ публичномъ sachyakiu Общества 3 октября 1886 года. SS Императорское Московское Общество Испытателей При- роды HBIHŸ заканчиваетъ годъ своей дЪятельности въ глубокой скорби. Въ первый день TOTO OceHHaro мЪсяца когда съ BO3CTà- новяенными силами возобновляютъ свою дфятельность уче- ныя учрежденя, ero постигло чрезвычайное mecuacrie. CROH- чался въ Висбаден его президенть Карл Ивановичь Ре- нарз, въ течеше полустолбтя отдававший Обществу всЪ силы своего духа, всю любовь своего сердца. Уроженецъ прекрасной прирейнской страны, онъ полвфка TOMY назадъ переселился въ Москву, куда звалъ ero близ- mifi ему человЪкъ и родственникъ, знаменитый ученый и 0с- нователь Общества, Григорий Ивановичъ Фишеръ. Berynaa въ новую страну, ставшую новою для него отчизной, Варлъ Ивановичъ принесъ съ собою любовь и преданность къ ней; vox a al TOTUACE по прибытш сюда сталъ въ ряды ея общественныхъ ЦЪятелей и BMLCTS съ лучшими силами тогдашней Москвы и Росии началъ работать на пользу русскаго просвъщеня, въ качествЪ дЪятельнаго участника Общества Испытателей При- роды. Тогда началась полувЪфковая служба Варла Ивановича Обществу, окончившаяся лишь со смертью его. Онт, служилъ ему BL качествЪ : библотекаря, секретаря, вице-президента и наконецъ президента и въ TO же время состоялъ редакто- ромъ ero Записокъ. BabMHIA обстоятельства позволяли ему отдавать Обществу не только свои досуги, но почти все свое время. Въ течение всей жизни ero главнЪйшею заботой было неустанное служеше Обществу Испытателей Природы. Благо- даря такому служеню hapıa Ивановича, Общество Испыта- телей Природы достигло того значеня какое оно теперь пифетъ въ ряду первоклассныхь ученыхъ учреждешй wipa. Онъ завязывалъ и поддерживалъь дЪятельныя сношеня съ учеными учрежденями всего земнаго шара; OHR умЪлъ pac-- полагать къ интересамъ Общества людей высокопоставлен- ныхъ и оказать поддержку молодымъ ученымъ, дЪлавшимъ первые шаги на поприщЪ ученой дЪятельности. Для BCbXE молодыхъ ученыхъ Pocein редактируемый Варломъ Иванови- чемь Бюллетень Общества всегда широко открывалъ свои страницы, и сотнями считаются нынЪ Tb pycckie ученые ко- торыхъ первые скромные труды вышли въ свфтъ на стра- ницахъ его журнала. НЪтъ словъ достаточно выражающихъь эту благороднЪйшую черту ero дФятельности и характера. Ей равна была лишь та простота и благосклонность съ ка- ими относился онъ вообще RO BCbM въ немъ нуждавшимся. Осыпанный милостями Монарха, отличенный внимашемъ ино- странныхъ государей, почтенный выраженемь уважен1я без- численныхъ ученыхъ обществь wipa, оцфненный роднымъ ему Московекимъ Обществомъ Испытателей Природы, которое из- бравъ ero въ зване своего президента украсило и усладило Dono s послфдне годы ero жизни TEMB OTIMWieMb которое онъ ста- BUIh превыше всЪхъ другихъ своихъ почестей, —Варлъ Ива- HOBHYB До послфднихъ дней жизни оставался тфмъ же про- стымъ, любезнымъ, каждому всетда доступнымъ лицомъ, ка- кимъ онъ быль въ дни своей молодости. Уже въ прек- лонныхЪ лфтахъ онъ чутко прислушивался къ требованямъ времени, и голосъ молодыхъ его сотрудниковъ всегда встр%- чалъ въ немъ справедливую оцфнку. | Прекраспыя душевныя качества Варла Ивановича неод- нократно приносили Обществу Испытателей Природы Beoirb- HUMYIO пользу. Много тучъ сгущавшихея Ha горизонтЪ 06- щества Испытателей Природы разотналь онъ своею евфтлою личностью, равно извЪстною и уважаемою во всЪфхъ сферахъ, BO вефхъ партяхъ. Въ послфдне годы его жизни смерть упорно стучалась въ двери Варла Ивановича. Въ краткй промежутокъ времени OH утратилъ сначала супругу; затъмъ близкаго друга и сотрудника, президента Общества А. Гр. Фишера фонъ-Вальд- геймъ; сестру послфднаго, въ ДомЪ которой OH'b привыкъ находить отдохновене въ TeueHie долгихъ JbTb; сошли въ могилу MHOTie изъ сверстниковъ и сотрудниковъ ero. Пора- женный недугомъ, онъ самъ ожидалъ своей близкой кон- чины. Трижды недугъ заставлялъ его предпринимать поЪфздку за границу, TAB въ MBCTAXh окружавшихъ его ABTCTBO и юность почерпаль онъ силы и бодрость, при любовномъ уход всегда сопровождавшаго ero сына. И нынЪ, какъ въ предшедиие годы, письма Варла Ивановича позволяли ждать его скораго возвращеня въ Москву. Ho эти ожидая pas- сфяль апоплексическй ударъ, послфдовавций 30 августа. Посл двухдневныхъ страдавй hapım Ивановичъ тихо опо- чилъ 1 сентября, въ три часа утра, Ha рукахъ своего сына, на 78 году жизни. ae Онъ оставилъь Общество Шепытателей Природы полное скорби и тревоги, но въ TO же время въ увфренности что не оканчивается со смертью славнаго общественнаго дЪятеля TO 15190 въ которое онъ въ TeueHie полвЪка вложилъ столько любви и труда. Будемъ убЪжденными въ TOMB, что имя Варла Ивановича Ренара останется вфчно памятнымъ въ лЪтопи- CAXB просвфщеня Pocein. Будемъ вфровать и надяться что слфдуя по путямъ указаннымъ Варломъ ИШвановичемъ 06- щество переживетъ. предстояня ему тяжелыя минуты, и BBYHO будетъ служить ученой славф и просвъщенмю Pocciu въ духЪ указанномъ ето незабвеннымъ президентомъ. Залогомъ и символомъ исполнешя этихъ уповашй намъ служить TO, что HbBIHb, посль смерти незабвеннаго президента, имя его не изглаживается въ нашихъ спискахъ, остающихся укра- шенными именемъ почетнаго члена Общества Ивана Rap- ловича Ренара, достойнаго сына безсмертнаго президента. Въ общей глубокой скорби нашей возложимъ надежды на TO, что еще мномя лЪта ему суждено будетъ содфйствовать Обществу въ достижени высокихъ цфлей поставленныхъ его отцомъ, нашимъ руководителемъ. 12 сентября прахъ усопшаго В. И. Pexapa, послЪ пан- нихиды въ католической церкви Ces. Петра и Павла, былъ преданъ землЪ на Введенскихъ Горахт, ryb покоятся теперь рядомъ три президента Общества Испытателей Природы, свя- зацные тройными узами родства, дружбы и безкорыстнаго ревностнаго служешя успфхамъ русской науки. Вакъ несколько лфтъ тому назадъ радостное торжество празднованя пятидесятилфтнаго докторскаго юбилея Карла Ивановича собрало вокругъ него семью дётей и многочислен- пыхъ его почитателей, такъ и теперь у гроба его собра- лось много лицъ, прибывшихъ отдать посафдй долгъ неу- станному труженику. Высния административныя лица Москвы и ученыл ея учреждешя прибыли поклониться его праху. Ha по- — 204 — хоронахъ ero присутствовали: MOCKOBCKIÜ губернаторъ D.C. Перфильевъ, попечитель учебнаго округа графъ Вапнистъ и ero помощникъ В. И. Садоковъ, оберъ-пасторъ Дакговъ, инспек- Toph округа Я. И. Вейнбергъ, директоръ училищь А. В. Врас- HOIBBROBB, и. д. ректора университета проф. Ивановъ и MHO- ria mpyria почетныя лица; депутать отъ Московекаго Уни- верситета профессоръ Толстопятовъ, депутаты oT» Румян- цевскаго и Публичнаго музеевъ, rr. Воршъ и Филимоновъ, представители многихъ ученыхъ обществъ Москвы, вице- президенть Общества Испытателей Природы профессоръ 6. А. Бредихинъ, wHorie члены Общества, профессора универ-. ситета врачи и HOCTOPOHHIA лица. На гробъ былъ возложенъ лавровый вЪънокъ отъ Импе- раторскаго Московскаго Общества Испытателей Природы и HBKOTOPHIE прупе. Надъ могилой вице-президенть Общества 0. А. Бредихинъ сказалъ слФдующее слово: „Мы собрались у этой могилы, чтобы покрыть землею прахъ бывшаго президента нашего Общества Испытателей Природы. Детка, думаю, будеть надъ нимъ эта земля, такъ какъ ee бросаютъ руки людей единодушно и глубоко CO3- нающихъ Tb услуги, которыя покойный оказалъ Обществу. „Десятки JTE вель онъ дфла Общества и издавалъ ero Мемуары. Въ этихъ словахъ сказывается, повидимому, такая простая, такая обыкновенная дЪятельность. Да, но въ эту ДЪятельность покойный вложилъ столько любви, столько те- плоты душевной, что самъ OH сдЪлалея душой и сердцемъ Общества. „Онъ высоко чтилъ науку и благоговЪйно преклонялся предъ нею, хотя и не искалъ славы самостоятельнаго дЪятеля на ea поприщЪ; онъ беззавЪфтно, BCHMI помыслами и BCbMH CH- лами отдался служеню ей, стараясь приносить пользу сло- жившейся во имя ея корпоращи. -Массы писемъ отъ уче- t N i +} À ныхъ учреждений и отдфльныхъ ученыхъ BCEXR странъ про- ходили въ наше Общество чрезъ руки Варла Ивановича, и OHB Ch изумительною аккуратностью сотвфчалъ на каждое изъ нихъ, ревниво желая поддержать и расширить ученыя сношеня Общества. Здесь не мЪето распространяться о зна- чеши этихъ спошенй, достаточно указать на матерлальный результатъ ux, на прекрасную библмотеку Общества и Ha богатыя коллекши по всфмъ царствамъ природы. „Со страстною заботливостью старалея покойный о томъ чтобы сотни экземпляровъ издан Общества своевременно и правильно были разосланы въ ученыя учрежденя всего зем- Haro шара. А сколько заботъ, о сколько, можно сказать, черной работы uo печатаню Мемуаровъ! Чуть не каждый день Kapaa Ивановича можно было ncrpbTuTb TO BB типо- графли, то въ литографии, озабоченнаго наборомъ статей, ихъ корректурой и изготовлешемъ къ нимъ рисунковъ. А непре- рывная переписка съ авторами этихъ статей, иногда довольно требовательными относительно BHbINNOCTH изданйя! И sce это ДЪлалось не только совершенно безвозмездно, но часто даже Ch затратой собственныхъ средетвъ. — „Вакою непритворною, сердечною радостью ciao лицо по- койнаго котда засфдашя Общества бывали многолюдны и оживлены. Если въ ОбществЪ случались или ожидались не- большя бури u р%зкя разноглас1я,—безъ какихъ He обхо- MITCH никакая живая корпоращя,—Варлъ Ивановичъ, оставляя совершенно въ CTOPOHS мелочное самолюбле, спфшилъ на- править все къ мирному исходу съ TOW простотой и съ TbN'b благодущемъ, KAKIA могутъ быть только плодомъ горячей любви къ общему (buy. „Проходя въ ОбществЪ послЪдовательно должности секре- Tapa, вице-президента и президента, покойный въ высокой степени добросовЪстно, безъ малфйшаго ототуплешя, испол- HAIG свой долгъ. Онъ всегда первымъ являлся въ засфданя AG. и послфднимъ оставлялъ ихъ; какъ анекдотъ передается pas- казъ 0 TOMB что одинъ лишь разъ Варлъ Ивановичъ orcyr- ствовалъ, п TO по очень уважительной причинф. Всякое со- стоявшееся постановлеше ученой корпоращи было для него сващенныхъ и ему въ голову никогда не приходило обойти ero или не исполнить. „Вакпмъ поучительнымь примфромъ служить такое вы- сокое развите чувства долга при обязанностахъ принатыхъ добровольно и нисколько He связанныхъ служебными под- чиненями! Tyr» двигателемъ являлась горячая заботливость о преуспъянш Общества, которая съ годами не изсякала, но росла и крфпла въ покойномъ. „Варлъь Ивановичъ сроднился съ дорогимъ ему Общеет- вомъ какъ съ живымъ существомъ, и HbTb сомнфня что вдалекЪ оть Москвы, въ предемертные часы свои, когда мы- сленно прощался со всфмъ земнымъ, OHS думалъ и 0 на- шемъ Обществ> и желалъ ему долгаго и ечастливаго су- ществованя. „Въ трогательныхъ звукахъ органа, которые только-что раздавались надъ этимъ прахомъ, чудилось и грустное про- щане покойнаго съ товарищами, и кроткая просьба ero къ нимъ— заботиться объ ОбществЪ и мирно трудиться для его пользы и славы. Патьдесять лЪтъ любви, преданноств и не- усыпнаго труда даютъ, конечно, право на такую просьбу, и потому живые могутъ услышать ее какъ завЪтъ почившаго. Прощай дорогой сочленъ! Sit tibi terra levisl!*. Варлъ Ивановичъ оставилъ небольшую семью, своимъ при- CYTCTBIEME почтившую наше сегодняшнее торжественное за- съдаше. Эту семью составляютъ: сынъ Иванъ Карловичъ Pe- наръ и его супруга Серафима Германовна; вдовствующая дочь Елисавета Варловна Гильтебрандтъ; внучка Елена @едоровна сочетанная бракомъ съ княземъ Алексфемъ Ивановичемъ hy- т re MN дашевымъ. Да ниспошлетъь iposujbnie всю благодать свою Ha будущее этой семьи славнаго дЪятеля, и да воздастъ оно ей за заслуги отца и дёда въ великомъ NEIL отечественнаго просвфщеня! Проникнутое глубокимъ почиташемъ памати усопшаго президента и желашемъ навсегда связать имя его Cb вЪч- нымъ научнымьъ” учреждешемъ, которое перодически напо- минало бы 0 его полезной дЪятельности будущимь покол$- HISNB ученыхъ, Общество Испытателей Природы постановило испросить разр шене открыть повсемЪстную въ Имперш под- писку для составлен!я капитала для зоологической премш имени К. И. Penapa, по образцу уже существующей въ Обществв ботанической премш *). 1. 15 февраля 1884 года послфдовало Высочайшее cons- BoJenie на учреждеше Обществомъ Испытателей Природы 60- танической премш имени покойнаго президента его, Александра *) Когда получено было изъ Виебадена извфщен!е о кончинЪ Варла Ива- новича, Cos$rs Общества отправиль, 2 сентября, къ сыну его, Ивану Вар- ловичу Ренару, сл$дующую телеграмму и письмо: Herrn J. von Renard, Excellenz. Hotel zur Rose, Wiesbaden. Kaiserliche Ge- sellschaft der Naturforscher in Moskau, erschüttert durch die Nachricht vom plötzli- chen Tode ihres hochverdienten geliebten Präsidenten, ihres Vaters, Dr. Karl von Renard, sendet Ihnen den Ausdruck ihres tiefen Kummer und Mitleides. Милоетивый Государь Ивань Варловичь. Императорское Московское Общеетво Испытателей Природы, увфдомленное 0 тяжкой yrparb, понесенпой ump и Вами въ Anus усопшаго отца Вашего, ero высокочтамаго и возлюбленнаго президента, выражаеть глубокое сочув- crBie Вашей скорби. Общество никогда не забудеть, что Карль Ивановичь Bb течение полустолфт!я отдаваль ему BCB сллы своего духа и оказаль не- оцфнимыя и незабвенныя услуга Abuy pyccraro просвфщеня. Вице-президенть Бредигинъ. Секретарь А. Линдемано. a Григорьевича Фищера-фонз-Валйеймь. Сотласво правиламъ, утвержденнымъ г. Министромъ Народнаго ПросвЪъшеня, былъ объявленъ конкурсъ на соискаше преми m темою для ROH- RYPCHBIXB сочиневй назначена саЪдующая: Составить систематическое onucanie печеночныль Mxoez средней России, ca указаняемь уеловй ить 1еотра- фическоло распространенля. Срокомъ представленя сочиненй было назначено 1 авгу- ста 1386 года, а присуждеше премш должно было быть объяв- леннымъ въ годичномъ засфданш Общества 3 октября 1886 года. Приготовляясь къ этому конкурсу, Общество составило особую коммисею для просмотра ожидавшихся сочинен!й. Ho къ _ объявленному сроку никакихъ сочинен!й представлено не было. ВелЪдетве этого, на основани S 5 правалъ о конкуреЪ Ha премю имени Фишера-фонъ-Вальдгейма, Общество lleum- тателей Природы, по представлению особой комиссш изъ Co- BÊTA п членовъ Общества: занимающихся изучешемъ ботаники постановило выдать половинную премю Александру Пет- posuuy Артари, за ero сочинене о водоросляхъ Московской тубернш, какъ посвященное тому-же отдфлу ботаники EF которому принадлежала заданная тема, и вышедшее въ тече- Hie истекшаго Tpexabria. 2. Buster съ Tbw» Общество Испытателей Природы вновь приглашаетъь желающихь принять yuacTie въ конкурсЪ на соискане према Филиера-фонз-Бальйеймь, назначенной въ paswbpt 320 рублей, за лучшее сочинене на тему: «Собрать данныя и матемалы для обзясненя особен- ностей флоры известняковь no береамз Оки». Cosmmemie должно быть представлено къ 1 asıycma 1889 1004, а npucymienie прези будетъ объявлено 3 октября 1889 года. Въ конкурсЪ могутъ участвовать только русеке ученые, какъ cocToamie членами Общества, такъ и посто- poumia лица. Сочиненя мотутъ -быть написаны на русскомъ, — 209 — французскомъ, нфмецкомъ или латинскомъ языкахъ и пред- ставлены либо въ рукописяхъ, либо напечатанными. 3. Не взирая на обширнфйшя сношеня Общества Испы- тателей Природы съ ученымъ мромъ, образовавшяся BB течене 81 года дЪятельности Общества, оно въ Teuenie истекшаго академическаго года вступило BL OOMBHD издаями съ 79 учеными учрежденями, съ которыми до сихъ поръу него никакихъ связей не было. Такимъ образомъ въ HaCTO- ящее время Общество правильно обмЪфнивается издан1ями съ 618 учрежденями. Изъ числа этихъ cHomenii 154 завязаны лишь въ течене двухъ послфднихъ ABTS, преимущественно по инищативЪ Общества, отчасти же по предложеню HERO- торыхь изъ сихъ учреждений. 4. СодЪйствуя экскурйямъ, предпринятымъ CB ученою whip г.г. даруднымь, Литвиновымг и Назаровыма, Общество обращалось съ просьбою о выдачЪ имъ открытыхъ AUCTOBb къ г. г. начальникамъ областей: Донской, Тургай- ской и закасшйской, къ г. начальнику Оренбургской губер- Hin и къ Тамбовской Губернской Земской Управф. Bebmu названными начальствующими лицами и учреждениями просьба Общества любезно была уважена. 5. Для успЪшниЪзйшаго продолженя изученя Орнитологи- ческой фауны Ахалъ-Теке и СЪверной Персш, предпринятаго членомъ (Общества Н. А. Sapyonums, Общество выдало послфднему нфкоторую денежную помощь BB paswbpb 300 рублей. ВполнЪ сознавая незначительность этой суммы, Обще- ство смотрфло на ея назначене какъ на выражеше его COUVBCTBIA работамъ г. Заруднаго. 6. Въ 1885 году открытая Обществомъ читальная при бибмотекЪ начинаеть понемногу служить поставленнымъ ей цфлямъ. BR течене зимы билеты на посфщен!е ея были вы- даны 48 лицамъ. Изъ числа ихъ правильно посфщали читаль- ную двадцать JHIUb. Je 3. 1886. 14 7. Посредствомъ поздравительныхъ адресовъ и телеграммъ - Общество принимало участе въ празднованш слфдующихъь торжественныхъ случаевъ: а) 50-лЬтняго юбилея Pocciückaro общества Любителей Садоводства въ МосквЪ. 6) 50-лЬтнаго юбилея Общества Естествоиснытателей въ ВасселЪ. B) 25-лфтняго юбилея Географическаго Общества въ ТейпцигЪ. г) 85-лЪтняго юбилея преподавательской дЪятельности почетнаго члена Общества профессора Л. C. Ден- ковскало, которому Общество поднесло адресъ, коимъ поздравляло его CO счастливымъ окончашемъ его изслфдованй o способахъ предохранительнаго при- виван!я сибирской язвы овцамъ. д) 500-лЪтняго юбилея Университета въ Гейдельберг$. e) Croatia Шевреля въ Парижф. 8. Чрезъ депутатовъь В. J. Соколова и С. А. Ycosa Общество принимало ysacrie BL трудахъ предварительнаго комитета, созваннаго Московскимъ Археологическимъь 0бще- ствомъ для разработки программы УП Археологическаго съЪзда въ г. Ярославль, въ августЪ 1887 года. 9. Общество продолжало издавать свои записки, `выхо- (MBIA, какъ и въ прежн!е годы, подъ редакшей президента Общества Е. И. Ренарз. Въ Teyenie года были изданы: а) номера 1, 2, 3 n 4 за 1885 u №№ 1 и 2 за 1886 годы; 6) таблицы метеорологическихъ наблюденй за вторую половину 1885 и первую половину 1886 года ив) 4-й вы- пускъ XV тома новыхъ мемуаровъ. Въ этихъ выпускахъ, къ которымъ приложено всего 24 таблицы съ рисунками, напечатаны слфдуюцщия изслдованя: NO HON JO" TI . Japyonvü. 0 птицахъ Закастйской Области. . Padouwkosckiü. 0 половыхъ вооружешяхъ самцовъ группы Phileremides. . И. Дыбовский. 0 зубной теркЪ у Séylommatophora. . Е. Яковлевь. Матералы для фауны полужесткокрылыхъ Poccii. Продолжение. Е Два новыхъ вида Prionus. 9. 9. Балионь. Списокъ чешуекрылыхъ насЪфкомыхъ окрестностей HoBopocciäcka. M. A. Мензбирь. 0 пролетныхъ путяхъ птицъ въ Евро- пейской Pocciu. Eno-sce. 0 новомъ видЪ дятла, Gecinus flavirostris. Su По BoTrAHUMRE 5. Ф. E. f. Гердерз. Plantae Raddeanae Monopetalae. Про- должен!е. М. Н. Cwwpuoss. Списокъ сосудистыхъ растенй Вавказа. A. Е. Денлинко. ТридцатипятилЪтния наблюденя Hay» раз- цвфтанемъ растенй въ окрестностяхъ Вишинева. И. Н. Горожанкинь. Ваталогъ rep6apia Императорскаго Московскаго Университета. A. И. Литвиновз. Списокъ растемй дикорастущихь въ Тамбовской губернш. 9. b. Линдемамь. Tperiü отчеть 0 cocraBb ero Tepdapia. B. Jl. Miwaees. 0 винтовыхъ механизмахъ нЪкоторыхъ плоДоВЪ. llo Teosorın и ПллеЕонтологги: Г. A. Траутиюольдь. 0 съверныхъ видахъ Aucella. * О pom Edestus. A Ó неокомскихъ слояхъ Врыма. A. IL. Павловь. 0 киммерйской фаунЪ въ Pocciu. 14* — 212 — По Химги. A. IL Сабанъевь. Химическое изслдоваше Липецкихъ минеральныхъ водъ. Г. Г. Густавсоне. 06% органическихъ соединеняхъ въ ихъ. отношеняхъ къ галоиднымъ солямъ аллюмин!я. По AcTPonomiu, МЕХАНИК u MATEMATHR 5. 9. A. Бредихинз. Обзоръ числовыхъ величинъ отталки- вательной силы. á Q колебаняхъ кометныхъ истеченй. 9. A. Cayderiü. 0 duryp& земли по наблюденямъ надъ качашемъ маятника. | Н. Е. Жуковский. Phmenie одной задачи гидростатики. По МЕТЕОРОЛОГГИ. В. Е. Бахметевь. Метеорологичесвия наблюденя произве- денныя въ Петровской Академ. Письмд иИЗЪ ПУТЕШЕСТВТЙ. А. 9. Раель. Письма изъ средней Asin. A. Е. Bexxeps. Путешествие въ Ахалъ-Теке. НЕКРОЛОГИ. 0. В. Бешняковз. Ш. Робенъ. В. И. Ренаръ. 10. Общество mwbzo 8 очередныхъ, одно годичное и одно чрезвычайное засЪдан1е, къ которыхъ кромЪ текущихъ [5J'b были представлены слфдующе доклады научнаго содержания. v. Mou 4 RU or а ras «| « — 213 — Ho 3002 OTIE: M. A. Mens6ups. 0 пролетныхъ путяхъ птицъ Европей- ской Pocciu. 0 птицахъ сЪверо-западнаго Кавказа. : 0 синонимш палеарктическяхъ фазановъ. 2 0`’значени H. А. СЪверцова. A. А. Гудендорфо. 0 новой коловратк® изъ рода Asplanchna. Почетн. членъ ©. В. Вешняковз. 0 Ш. Робенъ. IT. C. Назаровз. 0 зоологическихъ результатахъ позздки въ Виргизскую степь. Е. 9. Линдемань. 0 причинахъ размножения саранчи въ послЪднее время. 2» По Физтологги. A. H. Маклаковь. 06% офтальмотонометрии. Е. M. Степановъ. 0 функщи улитки въ слуховомъ OpraHt челов$ка. " Новые матералы къ вопросу o функщи улитки лабиринта. JL. Н. Зерновг, D. II. Шереметевскй и Е. М. Cme- панов. 0 результатахъ изсяЪдован!я секвестра улитки, выпавшаго изъ слуховаго органа человЪка. По boTAHHR 5. BD. А. Tuxomipoes. 06% анатомическомъ строенш стебля Adonis vernalis и корневища Hydrastis canadensis. B. I. Mmwaees. 06% односторонне-утолщенныхъ клфточ- кахъ. 2 O HEROTOPEIXB новыхъ техническихъ растеняхъ. -H. Е. Цабель. 0 новомъ снарядЪ для приготовлевя ра- стей для гербаря. N pane По TEoazo0rrmn: A. IL. llaeaoes. 0 Берлинскомъ геологическомъ ROHrpecob. 0 paempocrpanemiu юрскихъ осадковъ. A 0 фаунЪ аммонитовъ зоны Aspidoceras acanthicum. В. A. Ооколовз. 0 eıpoeniu Врымскихъ горъ. y 0 Врымскомъ каменномъ углЪ. II. C. Назаровз. 0 геологическихъ результатахъ пофздки въ Виргизскую степь. По АСтТРОНОМТИ. 0. A. Бредихинь. 0 солнечной коронЪ. 5 0 двухъ новыхъ кометахъ и одной новой красной 3Bb31I6. E 0 кометахъ видфнныхъ весною HBIHBIIHATO года. По Мехлникь и MATEMATUR f. Н. Е. Жуковскй. 0 движенш твердаго bua, имфющаго. полости наполненныя однородною жидкостью. II. A. Некрасовз. 0 cnoco6% наименьшихъ квадратовъ въ. связи съ астрономей: II. В. Преображенский. 0 способЪ точнаго p'hmenia мно- гихъ тригонометрическихь задачъ безъ помощи лога- риемовъ. По Химти. Е. A. Кислоковский. 0 химическомъ состав$ Липецкаго. цфлебнаго торфа. ; 0 колориметрическихъ методахъ опредфленя ми- нимальныхъ количествь желфза въ минеральныхъ. водахъ. 9* ae 11. Cogbrs Общества имфлъ 8 3acblanifi, посвященныхъ хозяйственнымъ дфламъ, предварительному обсуждению наи- болфе важныхъ текущихъ дфлъ и вопросу о назначен 00- танической премии. 12. Въ истекшемъ году Общество утратило 7 членовъ. Скон- чались: Президентъ почетный членъ Общества А. И. Penaps почетные члены Общества A. FO. Давидов», Ш. Робень n А. М. Бутлеровэ. ДЬйств. члены: проф. 9. Moppenz, въ diem. проф. Боассье, въ ithenebb. др. Германъ Абихе, въ Dub. 13. Составъ Общества въ истекшемъ году значительно увеличился. Вновь избраны всего 41 лицо, именно: а) Въ почетные члены: Эрцгерцогь Рудольфа, наслфдный принцъ ascrpificuii. М. H. Островскай, въ Петербург. B. И. Бешняковь, въ Ilerepôypré. Ричардъ Оуэн, въ ЛондонЪ. а) Въ дйствительные члены: А. H. Маклаковз, въ Москвз. II. A. Hexpacoes, въ Mocret. Е. М. Степановз, въ МосквЪъ. Il. B. Преображенскй, въ Mocret. М. H. Смирновь, въ Тифлисв. Д-рь ©. d. Teseniycz, въ Петербугръ. H. А. Зарудный, въ Open6ypré. A. И. Jumeunoes, въ Валуг®. — 216 — 9. H. Yepnonuoss, въ Петербург$. A. IL Rapnunckvü, въ Петербург$. Е. Ваксмутз, въ Бурлингтонъ. Графъ mp» A. Нинни, въ Венеши. Проф. Г. Apeoueps, въ Иейпцигъ. Проф. И. Капеллиии, въ БолоньЪ. Проф. Ш. Гансенз, въ Вопенгагенъ. Д-ръ Ф. Rapws въ Берлин. Д-рь И. Болле, въ Teput. Проф. И. Ремзень, въ Бальтиморф. Проф. IL Альбрехт», въ Tauöypre. Проф. M. Браунь, въ Дерптф. Проф. Ш. Pune, въ ПарияЪ. Teccepauz-óe- bops, въ Парижф. Проф. Лаказь Jhomieps, въ Парижф. Альфонсь Мильнз Эдвардсъ, въ Парияф. Проф. И. Делажь, въ ВаенЪ. Д-ръ Bappoa, въ ВиллафранЕЪ. Проф. 9. Элерсь, въ Геттингенф. Проф. 9. Ceaeuxa, въ Геттинген$. Проф. A. Вейссмань, во ФрейбургЪ. Проф. A. Lemme, въ Pomtorkt. Проф. Ш. Рилей, въ Baumnrront. Проф. A. Mapions, въ Mapceıt. М. Бертело, въ Парижф. Д-рь Пеллетань, въ apart. Проф. Алейненберль, въ Mecomub. Проф. Эмери, въ bosons. Л. Hacmeps, въ ПарижЪ. a 14. B» составЪ дирекщи Общества произошли слфдующя перемЪны: a) Президентомъ Общества избранъ проф. Oedops Але- ксандровичь Bpeduxuns. 6) Вице-президентомъ u36paus Oedops Алекстевимь Слуд- Ска. в) Редакторомъ бюллетеня и мемуаровЪъ издаваемыхь 06- ществомъ избранъ проф. À. 9. Линдемамнз, съ вохранешемъ обязанностей секретаря. 15. Денежныя средства, коими располагало Общество, состояли изъ суммы, ежегодно отпускаемой правительствомъ BB paswbpb 4.857 рублей, и членскихъ взносовъ, которыхь поступило всего 195 рублей. НЪкоторое усиленше этихъ средетвъ произошло благодаря тому, что ©. A. Слудскй и A. I. Cabanness взяли на себя расходы по напечатаню таблицъ къ работамъ ихъ, напечатаннымь въ № 1 бюллетеня за 1886 годъ. 16. Общество значительно обогатило въ истекшемъ году научныя собраня Московскаго Университета, именно: a) Человфческя кости, выкопанныя изъ могилъ въ Ека- теринбургскомъ уфздЪ, ore д-ра Никольскойо, переданы въ анатомическ!й кабинетъ Университета. 6) Воллекшя шкурокъ птицъ, собранная г. Лорениомь на сЪверномъ ВавказЪ и состоящая изъ 71 экземпляра; и B) Воллекшя шкурокъ итицъ, собранная г. Назаровымь въ Виргизской степи и состоящая изъ 42 экземпляровъ переданы въ Зоологичесый Музей Университета; т) Воллекщя геологическихъ предметовъ, собранная г. Ha- заровымь въ Виргизекой степи; и -- 118 — д) Коллекшя минераловъ и горныхъ породъ Акмолинской области подаренная г. Парвиикиме, переданы въ Геологиче- ск кабинетъ Университета; e) Воллекшя различныхъ фазисовъ развитя саранчи, при- сланная г. Сарандинаки; и Æ) ДвЪ зрительныя трубы, переданы въ Петровскую Ara- демтю. 17. Въ обмнъ на свои издаюмя Общество получило всего около 1.528 томовъ книгЪъ, между которыми находится очень иного драгоцфнныхъ изданй BCÈXR странъ свЪта. Памяти Карла Ивановича PeHapa. Pus произнесенная Я. И. BeünGepiows, въ годичномъ заседания Общеетва 3 октября 1886 года. Мм. Ir. Вогда orb Hach отходить общественный дфятель и на BbkH прекращаются его труды, прекращается благо- творное ero BiiaHie Ha окружающихъ; когда жизнь, богатымъ ключемъ кипфвшая въ продолжен!е многихъ JPTP, внезапно пресфкается и перестаеть биться сердце, горячо отзывав- шееся на всякое A610 чести и добра, тогда остающеся съ горестнымъ чувствомъ возобновляють въ памяти своей лич- ность OTB Hach отошедшую, припоминаютъ все TO, YEMB OH для насъ усоппий, все чЪмъ ему мы обязаны, все что потеряли мы BL немъ. Taria грустныя минуты переживаетъ теперь наше Общество. Потеря незабвеннаго нашего прези- дента со скорбю отзовется въ сердцахъ вефхъ знавшихъ ето,—а кто въ МосквЪ не зналъ Варла Ивановича Ренара, KTO не почиталь его, кто не удивлялся его изумительной ДЪятельности? Грустно отзовется потеря наша He Bb одной только Россш: воспомянутъ усопшаго во вефхъ странахъ Mipa многочисленныя ученыя Общества, которыхъ покой- ному удалось сблизить съ нашимъ, воспомянуть 0 немъ mHorie ученые дфятели, съ коими Варлъ Ивановичъ нахо- дился въ постоянныхъ дружескихъ сношеняхъ. — 220 — Но для BCBXS Hach, мм. IT., BO O40 бывшихъ свидЪте- лями многолфтней дфятельности усопшаго; для Rach, видЪв- шихь постоянные труды его на пользу нашего Общества, для Hach потеря этого человЪфка особенно горестна. Трудно перечислить все то, чфмъ Варль Ивановичъ Ренаръ былъ для Императорскаго Московскаго Общества Испытателей При- роды; было бы легче сказать, чфмъ OHR для Hero He былъ. Ont былъ нашимъ бибмотекаремъ, секретаремъ, вице-пре- зидентомъ, президентомъ; онъ въ течеше 45 лёть быль редакторомъ BCEXTL многочисленныхъ издан! нашего Обще- ства; онъ BL продолжене почти полустольмя былъ цен- тромъ, вокругъ котораго все группировалось, былъ какъ бы сердцемъ, вселявшимъ дфятельность BO BOb отдфльные Opra- вы нашего Общества, заставлявшимъ BCBXb дЪйствовать, трудиться на пользу науки. Самъ же онъ служилъ Обществу какъ никто и нигдЪ; онъ трудился всфмъ существомъ сво- имъ, BCEMB помышленемъ, не взирая на преклонныя JbTa, не взирая на недуги, не обращая BHAMAaHiA ни на Rania препятствя. Варлъ Ивановичъ въ AHMb своемъ какъ бы воплощалъ въ себЪ все наше Общество; высоко держалъ онъ наше знамя, заставлялъ любить и уважать это знамя, H многихъ, очень многихъ привлекаль къ этому знамени. CB какою радостю CMOTPbIL онъ на увеличеше числа на- шихъ членовъ; какъ радостно встрфчалъ всякую начинаю- щуюся дЪятельность; какъ сочувственно отзывался Ha каж- дый ученый трудъ; какъ любезно BOTpbualb онъ каждаго новаго дъятеля; какъ умфлъ OND ободрить всякаго молодаго yseHaro, стремившагося стать въ ряды наши! Онъ искалъ людей, онъ YMAIG находить ихъ, умфлъ привязать ихъ къ Обществу, YMbIb вселить въ нихъ уважене къ нашей кор- поращи и къ своей свфтлой личности. Это He былъ чело- ВЪКЪ Слова, но дЪла; это былъ труженикъ неутомимый, почти невЪроятный; работалъ онъ въ течеше NOABERA, ра- — 221 — боталъ Bobws na удивлеше. Out глубоко огорчалея, если какой-нибудь ученый трудъ не былъ изготовленъ во время, He былъ сданъ въ редакторсюй его портфель. Онъ хотфлъ, чтобы BCB мы работали для Общества такъ, какъ ра- боталъ онъ, нашъ незабвенный Варлъ Ивановичъ; онъ не постигалт, He хотфль понять, что у пругаго есть друйя важныя обязанности; онъ желалъ бы, чтобы Bob работали какъ OHS, чтобы BCB мы для Общества также сдёлались Ренарами!.... Да могъ ли онъ думать и поступать иначе, OH, такъ много пожертвовавший Московскому Обществу Испытателей Природы?... По полученш mw» въ 1832 году за границей степени доктора медицины, и въ 1834 г. призванный Bb Pocciio роцственникомъ своимъ, основателемъ нашего Обще- ства, знаменитымъ ученымтъ Григоремъ Ивановичемъ Фише- ромъ-фонъ-Вальдгеймъ, Варлъ Ивановичъ Ренаръ c» того camaro времени по день своей смерти служилъ вфрно и CB честно новому великому своему отечеству, Pocciu. Приня- тый радушно тотдашнимъ Московскимъ Обществомъ, OTAH- ченный ученой корпоращей нашей столицы, пробрфтши большую медицанскую практику среди тогдашней аристокра- riu, Варлъ Ивановичъ, казалось бы, могъ успокоиться и продолжать медицинскую свою дфятельность, и почетную и прибыльную. Но случилось обстоятельство, которое дало со- вершенно иное направлен!е ero дЪятельности, измфнило всю его жизнь, какъ говорится, — (е fond en comble. Въ 1840 г. Варлъ Ивановичъ избранъ былъ членомъ нашего Общества и велЪдь затмъ и ero секретаремъ, а въ слфдующемъ го- ду— библотекаремъ и редакторомъ издаваемаго Обществомъ Bulletin’a. 3auaTia эти, повидимому, не могли препятетво- вать медицинской практикЪ; но He таковъ былъ Варлъ Ива- новичъ. Обезпеченный въ матеральномъ отношенш, OH совершенно разстается съ медициной и всецъло посвящаетъ ceôa Московскому Обществу Испытателей Природы. Мы cra- зали всеильло и подчеркиваемъ это слово: люди, близко на- блюдавиие дЪятельность покойнаго знаютъ, что слово это не есть реторическое украшене. Варль Ивановичъ не аюбилъ дълать 1510 на половину, He любилъ поручать засть -дЪла другому, a аюбилъ все дфлать самъ; самъ рыася въ библо-. TeRb, самъ лазилъ по шкафамъ, самъ составлялъ каталоги, самъ Bed» громаднЪйную переписку CO всЪмн учеными Обществами, самъ держалъ корректуру почти сотни томовъ нашихъ издан. Всякое A510 должно было проходить чрезъ его PYRE; онъ любилъ видфть все, бывать вездЪ, заниматься BCÈME. | Покойный Варлъ Ивановичъ обладаль удивительнымъ организаторскимъ талантомъ, талантомъ столь необходимымъ всякому дъятелю, стоящему во главЪ ученаго Общества. По вступлени въ должность бибмотекаря онъ привелъь библо- TERY въ отличный порядокъ и BB TO же время ревностно принялея за обязанности секретаря п редактора нашего Bulletin a u послЪднюю обязанность, не смотря на преклон- ные свои года и недуги, онъ исполнялъ до конца жизни. Bulletin Bceria издавался на французскомъ языЕЪ и BE прежнее время содержалъ статьи, исключительно написан- ныя Ha французскомъ или нЪмецкомъ языкахъ. Это неббхо- димо было въ прежн!е годы, когда западная Европа и в00б- ще гностранныя ученыя Общества почти вовсе не были знакомы съ русскамъ языкомъ; по мЪрЪ же ознакомленя иностранцами съ прекраснымъ нашимъ языкомъ, въ этомъ HbTb болЪе надобности; теперь MHOTIA работы печатаются - въ БиПейп’ь по русски и жадно читаются ученымъ м!ромъ. Постоянно редактируемые покойнымъ Варломъ Ивановичемъ „Bulletin de la Société Impériale des Naturalistes de Moscou“, a равно и ,Nouveaur Mémoires* пользуются заслуженною извъстностю въ yueHowb Mipb и поставили Da. справедливый почетъь неутомимому и крайне добросовЪстно- My ихъ редактору. [Ab бы вы ни были, въ какой части свЪта не находились, какое ученое Общество вы бы ни по- сЪтили, вы вездЪ вотрфтите изданя нашего Общества, Best увидите плоды трудовъ оплакиваемаго нами Варла Ивано- вича. Въ Teuenie 45 лЪтъ ученые привыкли читать на за- тлавномъ лист нашихъ издан: ,publié sous la Rédaction du Docteur Renard“. Но сколько труда этому docteur Re- паг стоило издаше этихъ 45 томовъ (около 80 частей) нашего Bulletin a, эти 20 томовъ , Nouveaux Memoires"?— Ёто проводилъ дни и ночи надъ корректурой? кто портиль себЪ глаза и безъ того довольно слабые? Вто заботился 0 безчисленныхъ чертежахъ и таблицахъ, украшающихъ наши изцан!я? Вто умфлъ привлекать ученыхъ дЪятелей? Вто изыс- кивалъ матеральныя средства для покрытя расходовъ? Вто въ трудныя минуты, кавыя переживало наше Общество, хо- Датайствовалъ, просилъ объ увеличен получаемой субсиши; кто между частными лицами прискиваль жертвователей? — Въ 1872 году избранный въ вице-президенты, а въ 1884 тоду въ президенты Императорскаго Московскаго Общества Испытателей Природы, покойный Варлъ Ивановичъ не лере- ставалъ однакоже нести обязанности перваго секретаря. по- стоянно завфдывая всею заграничною корреспонденшей и ведя громадную переписку какъ съ учеными обществами и корпоращями, такъ и съ частными лицами. Благодаря ему, наше Общество пр!обрЪфло множество иногородныхъ членовъ, находится въ постоянныхъ сношеняхъ почти CO вс$ми уче- ными обществами земнаго шара, разсылаетъ свои издания BO BCB части свЪта и, въ свою очередь, получаетъ отъ иногородныхъ обществъ ихъ изданя. ВелЪдетве этого наше Общество теперь обладаетъ громадной бибмотекой, при TOMB одной изъ лучшихъ Bh Poccin. Множество естество- — 224 — историческихъ предметовъ получаемъ мы CO BCEXB странъ Mipa и такимъ образомъ научныя наши богатства увеличи ваются непрерывно. Никогда и никому покойный Варлъ Ива- новичъ не оставался долженъ отвфтомъ на многочисленныя присылаемыя на его имя письма и посылки; всякаго онъ считалъ долгомъ отблагодарить за услуги, овазанныя наше- му Обществу и, съ своей стороны, съ самой изысканною любезностю и предупредительностю всегда TOTOBb быль. оказать услугу другому и указашемъ, и совфтомъ, и дЪломъ. Громадная и долголфтняя дфятельность на пользу Москов- скаго Общества Испытателей Природы, какъ и слфдовало ожидать, снискала покойному hapay Ивановичу почетную известность не только въ Pocein и Европ, но и въ дру- THX частяхъ свфта, BO BCX странахъ куда только про- HUKIO просвфщене, IAB только ученые соединяются во имя науки. Въ 1865 г. мы въ МосквЪ праздновали 25-ıbrie его секретарства, а 2-го мая 1882 г. 50-abTHili ero док- Topcriä юбилей. Со справедливою гордосмю высокочтимый юбиляръ могъ взирать на мноточисленныя изъявленя ему лагодарноети 3a долголтнюю и столь плодотворную его Дфятельность и на выражешя ему сочуветыя. Юбилей 3TOTb былъ торжествомъ не одного Варла Ивановича, HO въ лицф его и нашего Общества; это было торжество науки и ея агентовъ. Юбиляръ удостоился почетныхъ наградъ какъ оть нашего правительства, такъ и отъ иностранныхъ госу- дарствъ; множество привфтетй въ этотъ день получено было имъ отъ лицъ высокопоставленныхъ, OTL множества ученыхъ Обществъ и учрежден. Не было образованной страны, откуда юбиляръ He получилъь бы привЪтетвя, не было ученой корпорацш, которая не прислала бы ему адреса или диплома; изъ близкихъ и далекихъ странъ летфли Te- леграммы, получались привфтств1я, письма съ самыми сер- дечными пожеланями юбиляру и притомъ въ самыхъ теп- TO QR e лыхъ и трогательныхъ выраженяхъ. Любопытно прочитать BOB эти привфтетв!я; они образуютъ цфлый TOMB, изданный нашимъ Обществомъ BMBCTÉ съ портретомъ юбиляра. Еще прежде Варлъ Ивановичъ былъ дЬйствительнымь и почет- нымъ членомъ болфе 70 ученыхъ Обществъ; въ день же юбилея число это много увеличилось. Tarp дЬйствовалъ этотъ человфкъ въ продолженш почти полувЪка; въ своемъ лиц OHB какъ бы сосредоточилъ все наше (Общество, а потому послфцнее y москвичей нерЪдко елыло подъ именемъ „Ренаровскио Общества“. Оно было предметомъ постоянныхъ ero помышлен!, сдЪлалось почти Sib ero существования. Трудно было. представить себЪ наше Общество безъ Варла Ивановича Ренара, да и самъ онъ едвали мотъ вообразить себЪф жизнь безъ занят по ДЪламъ Общества Испытателей Природы. Онъ работалъ днемъ, работаль ночью, работалъ зимою и въ JbTHle жары; для Hero не существовало вакащоннаго времени, ни празднич- HEX дней; онъ или проводилъ время въ извЪстномъ BCEMB намъ душномъ и тфеномъ кабинетф, заваленномъ книгами и тетрадами, или выфзжалъ, но все-таки по дЪламъ Общества. Въ Варлу Ивановичу въ полной mbpb можно было прим$- Нить слова, сказанныя знаменитымъ химикомъ Dumas каса- тельно Vauquelin: „I était tout travailleur, travailleur chaque jour de sa vie et pendant la durée de chaque jour!“ Ho, при всемъ томъ, покойный Варлъ ИШвановичъ не былъ кабинетнымъ ученымъ, въ узкомъ значенши этого слова, такъ называемымъ Stubengelehrter. HT, ome Bpa- щался въ публикЪ, пмфль множество знакомыхъ, друзей и почитателей во вефхъ слояхъ общества, въ обфихъ столи- цахъ, по BCENB MÉCTHOCTAMR Poccificroï Имперш. Ero зна- вало множество IIb и притомъ лицъ высоко-поставлен- HBIX5; BOB они глубоко уважали свЪтлую эту личность, да й нельзя было не уважать эту глубоко-честную, откровен- J 3. 1856. 15 T Iw Ber HY и въ высшей степени правдивую натуру. Но случалось TaRb, что и обширныя связи Варла Ивановича въ свою оче- редь сослужили службу нашему Обществу. Еше сравнитель- но недавно переживало оно весьма трудное время, не велЪд- сте OCKYIBHid числа нашихъ членовъ и He велЪдетне уменьшен!я ихъ ученой дЪятельности; HbTP, на это, благо- дареше Богу, наше Общество въ течени 80-лЪтняго своего существован!я жаловаться He можетъ и въ этомъ, уповаемъ мы, никогда и впредь недостатка He будетъ. HT», произо- шло это затруднеше BcabacTBie плохаго COCTOAHIA финан- совъ нашего Общества. Субсижя, получаемая mw» OTS пра- вительства съ самаго дня ero основашя, въ началЪ была достаточна для покрыпя издержекъ по издамямъ. Ch тече- HieMb же времени, по мЪрЪ увеличеня дороговизны на BCS предметы, по мЪрЪ возрасташя количества мемуаровъ на- шихъ сочленовъ, съ увеличешемь печатаемаго матерала, сопровождаемаго многочисленными рисунками и дорого-стою- щими таблицами, средетвъ этихъ оказалось недостаточно и было время—я это очень помню и живо представляется MAS грустное ammo hapıa Ивановича при разсказЪ mab объ этомъ бЪдетвш, — было время, говорю я, когда наше Общество задолжало типографии и литографш. Карлу Ивановичу, че- ловЪку крайне впечатлительному, притомъ крайне осторож- ному и до педантизма точному во вефхъ дЪфлахъ, въ особен- ности же денежныхъ, Варлу Ивановичу это обстоятельство рьшительно не давало покоя и помню 4, какое грустное переживалъ онъ время, какъ метался изъ стороны Bb CTO- рону, чтобы помочь горю. Ba прекрасной pbuu, произнесен- ной на ero 50-лЪтнемъ юбилеЪ, нашъ уважаемый сочленъ, 9. В. Вешняковъ очень живо очертилъ предъ нами Beh треволнен1я, испытанныя BS то время нашимъ незабвеннымъ Варломъ Ивановичемъ: „Горько было видфть (разсказываетъ 9едоръ Владизровичъ) тревожную скорбь Варла Ивановича, — 227 — ‹корбь на столько глубокую и неотразимую, какъ бы co6- ственная его имущественная судьба была на краю пропасти. Путемъ настоятельныхъь и продолжительныхь усимй ему удалось однажды получить единовременное частное пожертво- ваше, но жертва эта вслЪдъ за TEMP оскудЪла! Понятно что постоянныя издержки требуютъ и постоаннаго источни- ка дохода для ихъ покрытя, а такимъ источвикомъ могла быть только правительственная субсидя. Й вотъ снова на- чались хлопоты Варла Ивановича, снова начались усилен- ныя его просьбы, его ходатайство предъ административными сферами, и нужно было видЪть, какое, при врожденной ему живости характера, переживаль онъ тревожное время въ ожидаше результата. Въ счастю, его хлопоты увЪнчались полным успЪхомъ: правительству благоугодно было удвоить accHrHyeMym въ прежнее время нашему Обществу ежегод- ную субепию. Случилось такъ, что я присутствоваль при получент имъ этого радостнаго извЪстя. Я засталъ Варла Ивановича почти больнымъ, въ крайне-грустномъ настроени Духа, съ воспаленными глазами BCABICTBIe продолжительнаго писаня. Ho не такъ дЪйствуетъ на человЪка электрический Ударъ, какъ подЪйствовала радостная вЪсть! Вуда дЪвалась болЪзнь и удрученное состоян!е и согбенная спина и сле- samieca глаза? Позабыто было все! Что ему до собственной бол$зни, что ему до боли въ поясницЪ, когда излюбленное UN» Общество выздоровЪло, когда стало оно твердо Ha Horn!... He подлежитъ cownbHim, что только благодаря ero CTapani- AMP, его усиленнымъ просьбамъ, наше Общество теперь въ матеральномъ отношенш стоить твердо и касательно этого можеть спокойно глядфть въ будущее. Ho, мм. гг., Bcb мы знаемъ, что для ученаго Общества мате- рлальное обезпечение, деньги, еще далеко He составляетъ глав- Haro. Самое существенное, необходимое, жизненное, conditio sine qua non, это— руководитель разумный, энергическй, дЪя- 15° — 228 — тельный, преданный интересамъ своего Общества, живущий ero 18H10. Такого руководителя лишились мы CO смертю Варла Ивановича и потеря эта самая горькая, какую только приходилось испытывать нашему Обществу въ продолжен 80-льтняго ero существованя. Haw, старымъ членамъ, при- выкшимъ видфть постоянно Варла Ивановича въ течене стольких JTE, намъ, свыкшимея съ доброй и милой этой личносию, намъ Общество наше безъ hapıa Ивановича Ренара представляется какою-то аномамей, чувствуется какая- то пустота и долгое время она будетъ чуветвоватьея нами! JTOTb человфкъ какъ бы связывалъ насъ въ одно цфлое; для каждаго изъ Hach имфлось y него привЪтливое, дружес- кое слово; онъ былъ нашимъ президентомъ и BMBCTB съ тфиъ нашимъ первымъ работникомъ. Мы могли OBITS COBep- шенно спокойны за судьбу нашего Общества; seb заботы бралъ на себя за насъ Варлъ Ивановичъ; one трудился за всЪхъ насъ, организовалъ, устраивалъь, помогалъ, указывалъ; это былъ нашъ factotum, нашъ товарищь, нашъ другъ, другъ искреннй, правдивый, неизмЪнный!... Rake умфлЪ онъ постоянно владЪть собою, какимъ необыкновеннымъ даромъ обладалъ этотъ YEAOBERE, чтобы казаться окружающимъ всегда одинаково привфтливымъ, всегда ровнымъ, одинаково терпЪли- вымъ, изысканно учтивымъ и въ разговорахъ, и въ спорахъ, и при BCÉX ero сношешяхъ съ лицами разныхъ возрастовъ n разнаго образа мыслей! Rage умфлъ онъ привлечь къ Обществу молодыя силы, воодушевить ихъ для общей работы на пользу науки, какъ радовался каждому хорошему начи- нано, какъ любезно, какъ снисходительно умЪлъ онъ обхо- диться съ людьми, далеко моложе его лЪтами и по обще- ственному положеню! Самъ пр1обрЪтя почетную H3BBCTHOCTE въ отечествЪ и за-границей, достигши высокаго положен1я Ha службЪ, покрытый знаками отлищя какъ русскими, такъ и иностранными, Варлъ Ивановичъ, не смотря на это, дер- Kalb себя крайне скромно, былъ всегда доступенъ BCENB и всякому, былъ co вефми обходителенъ и крайне привЪтливъ. Недавно случилось MAb одного молодаго ученаго, моего родственника, привлечь къ нашему Обществу и учтивость конечно требовала, чтобы онъ представился президенту. „Вы конечно, знаете или слыхали про Kapaa Ивановича Ренара?“ спросилъ 3.— „Eule бы! быль OTBLTb, RTO же про него He слыхалъ. Но, знаете... вЪфдь именно это.. Hy, какъ OH вовсе He приметъ меня или обойдется co мною cyxol... Я, конечно, старался успокоить молодаго человЪка, а для этого MAG надлежало лишь дать ему понятие о личности и харак- терЪ пугавшаго ero Варла Ивановича. И что же? locas ви- зита мой молодой человфкъ остался вполнЪ очарованнымъ сдЪланнымъ ему премомъ и встр$ченною любезностю и привЪтливост!ю. „Вы He повфрите, разсказывалъь OHB MAB, какъ былъ со мною милъ Варлъ Ивановичъ; онъ бесЪдоваль CO мною TOYHO CO старымъ своимъ знакомымъ. Что за пре- лестная личность!“ Bors какое впечатлье произвелъ покой- ный Ha человЪка, видЪвшаго ero въ первый разъ; подобное же впечатлЪне выносили MHOTIe, имфвие случай къ нему обращаться. Проходили года, чередовались события, перемфнялись лица, сиЪнялись покол5шя, a нашъ Варлъ Ивановичъ все продол- жалъ работать. Вакъ вЪковой дубъ стоялъ Ob посреди Hach, физически еще крик, но еще болЪе твердый характеромъ п удивительной силою своей воли. Вазалось намъ, что долго еще онъ YCTOUTH, какъ вдругъ однажды къ общему нашему изумлентю, Варлъ Ивановичъ He прибылъ на 3acbjanie на- шего Общества! Случилось это въ ноябрЪ 1880 г.; въ mpo- долженш сорока mms Варлъ ИШвановичъ въ «epeo pass отсутствовалъ, отсутствовалъ по болЪзни!... Тревожный это былъ знакъ для Hach; однакоже вскорЪ, благодаря громад- ной своей энергш, онъ поправился и сталъ работать по 50990 «6 прежнему. begopb 3aTbMB послфдовалъ рядъ горестныхъ се- мейныхь утратъ, болёзненно отозвавшихся на впечатлитель- HONB cepmrb Варла Ивановича: скончалась его супруга, co- шелъ въ могилу ero близый родственникъ и неразлучный съ нимъ въ течеши всей жизни другъ, бывший нашъ пре- зидентъ, Александръ Григорьевичъ Фишеръ-фонъ-Вальдгеймъ, скончалась недавно и сестра послФдняго, съ которой Варлъ Ивановичъ также былъ весьма друженъ. Bee это не могло не отозваться на моральномъ его состоянш, а въ его лЪфта грустное HacTpoenie духа сильно вмяетъ и на физическую природу человЪка. Годъ тому назадъ Варлъ Ивановичъ 3a- болфлъ опасно и слегъ въ постель, что одно уже при по- движномъ его характерЪ было для него невыносимо. Доктора опасались закупориваня кровеносныхъ сосудовъ, HO неусып- ныя заботы HBRHO его любившихъ и любимыхъ ANB чле- HOBB его семейства, денно и нощно окружавшихъ одръ до- poraro больнаго, спасли ero. Шо выздоровленш, Варлъ Ива- вановичъ отправился за границу съ нфжно-любимымъ сво- имъ сыномъ и осенью прошлаго года возвратился оттуда Cb обновленными силами. Снова принялся онъ за обычную работу, хотя часто жаловалея Ha боль въ HOT и, въ 060- бенности, на постоянную почти боль въ затылкЪ, He усту- павшую никакому лфчешю. Tbw» ue mente весь годъ Варлъ Ивановичъ былъ дфятеленъ какъ всегда продолжалъь рабо- тать, разъфзжать, причемъ, по обыкновешю, посфщалъ весьма часто и меня. И никогда не видалъ я моего дорогаго и высокочтимаго друга въ такомъ веселомъ настроенш духа и никогда его благообразное, умное лице He озарялось боле благодушною, милою улыбкою, какъ именно въ послЪднее время. Я сердечно радовался за него, хотя и зналъ, что повторяющаяся боль въ затылкЪ въ ero лЪта есть признакъ Довольно опасный. Я надфялся, что предпринимаемое MMB этим JÉTOMR путешеств!е подЪйствуеть па него столь же — 231 — благотворно, какъ и предъидущее. Мы весело простились другъ съ другомъ, разстались до осени, до начала засфда- uiii нашего Общества. Но Ha этотъ pass намъ суждено было разстаться на въки!.... Наше Общество, видавшее въ этихъ самыхъ стфнахъ Варла Ивановича Ренара въ течене почти полвЪка въ без- прерывныхъ трудахъ, его болЪе не увидитъ.... Towa, отъ трудовъ своихъ человфкъ, какихъ мало бываетъ на CBETE; отошелъ OTb насъ труженикъ честный, благородный, доб- рый, неутомимый и трудно намъ будеть замфнить ero!.... Но свфтлая эта личность оставляетъ намъ не одни только добрыя воспоминан!я; она оставляетъ HaMb и назиданше, какъ слфдуетъ относиться къ принятымъ на себя обязан- HOCTAMB, какъ слфдуетъ любить науку, какъ слфдуетъ ра- ботать для ея преуспЪванйя. Да будеть же намъ это нази- дан!е всегда памятнымъ и да He изгладится никогда у насъ воспоминан!е o нашемъ добромъ ВарлЪ Ивановичт! HSECKONBbKO словъ о WOCAEBIHHXTE дняхъ жизни Карла Ивановича Ренара. По свздьюямъ сообщеннымъ И. В. Ренаромъ. Начиная съ 1884 года Raprs Ивановичь Penaps rax- дый годъ проводилъ 2—5 лЪтнихЪ мЪсяца за границею. Онъ ощущалъ потребность отдохнуть въ течене нЪеколькихъ не- [bib отъ усиленныхъ своихъ зимнихъ трудовъ и запастись новыми силами. | Потерявъ въ auphib 1884 г. свою супругу, съ которою Rapat Ивановичъ прожилъ болЪе 45 лЪтъ, онъ лфтомъ того же года совершилъ съ своимъ сыномъ довольно боль- moe путешестве, во время котораго онъ искалъ, хотя и безуспЪшно, облегченя OTL сильной боли въ затылкЪ, KO- торая мучила его уже болЪе года. Becnow 1885 г. Варлъ Ивановичъ заболфлъ весьма серьезно, у него сдфлалась за- купорка артерш въ правой morb, такъ что врачи опаса- лись даже за его жизнь. Но хорошая его природа взяла верхъ Halb TAMKUMB недугомъ; послЪ 4-хъ недьль страданий Варлъ Ивановичъ началъ быстро поправляться и хотя сла- бость въ Horb и оставалась въ большей или меньшей cTe- пени до самой смерти его, но онъ все-таки могъ дБлать небольшя прогулки. ЗамЪчательно, что съ появлешемъ за- купорки въ ножной артерш совершенно исчезла боль Варла Ивановича въ затылкЪ, которою онъ былъ одержимь болЪе € "Nw A EE BONN двухъ лфть. Поправившись въ прошедшемъ году отъ по- стигшей его тяжкой болЪзни, Варлъь Швановичъ, несмотря на то, что ифкоторые изъ пользовавшихъ его врачей были противъ ero пофздки за границу, непремЪнно пожелалъ снова совершить путешестве. Въ Галле ome консультировалъ из- вЪстнаго профессора Фолькмана, который посовътоваль ему отправиться въ Баденъ-Баденъ, брать тамъ ванны, пить воды и слегка массировать больную ногу. Варлъ Ивановичь послфдовалъ coBbTry Фолькмана и хотя пребыване въ Ба- денъ-БаденЪ не принесло ему особенной пользы, но OHS очень полюбилъ этоть прекрасный уголокъ Европы, Tart что и въ нынфшнемъ году прямо избралъ его главнымъ сво- IMB ABTHUMB мЬстопребыванемъ. Въ первыхъ числахъ imus нынфшнаго года Варлъ Иванович ь выфхалъ изъ Москвы въ Петербургъ, откуда 10-го imma, Co- провожденш сына и жены посл$дняго, отправился за гра- ницу. Въ Берлин покойный осматриваль съ большимъ uurtepeconp Jubiläumsausstellung и очень радовался тому, что русскй отдфлъ занималъ на этой выставкЪ весьма почетное мЬсто *). ВромЪ того Варлъ Ивановичъ посЪтиль Потедамъ и Sans-Souci и при BCbX'b этихъ пофздкахъ и по- същеняхъ He обнаруживалъ большаго утомленя. Изъ bep- лина онъ пофхалъ въ Майнцъ, свой родной городъ, rib y него еще есть родственники, которыхъ онъ очень любилъ. Проведя дней 10 въ МайнцЪ, онъ въ кониф HA при- былъ въ Баденъ-Баденъ и прожилъ raw» 8 недфль. Прек- расныя климатическя условя этого мЪстечка, благораство- ренный п живительный воздухъ окружающихъь Баденъ-Ба- *) Вообще Варль Ивановичь, хотя и Германсый уроженець, тфмь не ме- HBe горячо любляль cBoe второе отечество и всегда быль доволенъ отмЪ- тить, что то или другое въ Росеш ни чуть не хуже чЪмъ за границей — 234 — денъ горъ повидимому особенно благотворно дЪйствовали въ нынфшнемъ году на Варла Ивановича. Ons сталъ быстро KpbuHyTb, началъ дЪфлать болфе продолжительныя прогулки и вообще имфлъ бодрый, здоровый и относительно моложа- вый Bulb. bwborb съ TMB онъ какъ-то особенно BB ны- нфшнемъ году восторгался прекрасною природою и живопис- нымъ положешемъ Баденъ-Бадена и He разъ, когда взорамъ его представлялась новая, красивая MPCTHOCTP, были UMP . произносимы слова: „Да, wipe БожШ прекрасенъ.“ Въ этихъ словахъ слышалась какъ бы грусть © томъ, что Cb этимъ MIPOMB придется скоро разстаться. Вообще же наружный видъ Варла Ивановича не внушалъ никакихъ опасешй ero близкимъ. Напротивъ того, видъ у него былъ на столько здоровый и бодрый, что еще за двЪ недфли до его кончины, когда Варлъ Ивановичъ уфзжалъ изъ Баденъ-Бадена, жив- Wifi съ нимъ въ той же гостинницЪ профессоръ тераши Утрехтскаго Университета Лонкъ (Loncg), ch которымъ по- койный уже второй годъ встрЪфчался въ Баденъ-БаденЪ и очень сблизился, прощаясь съ нимъ, сказалъ Варлу Ива- вановичу: „Heureux vieillard! quelle belle vieillesse que Vous avez. Vous étes robuste, juissez d'une bonne santé, étes entou- ré de Vos enfants, et moi dans quel triste etat Vous me laissez!^*. Въ TaRowb же смыслЪ высказался, въ половин isa, относительно моложавости Kapaa Ивановича, знаменитый Гейдельбергскй профессоръ Бунзенъ, съ которымъ покойный, принимавпий участие въ HROTOPHIXE юбилейныхъ празднест- вахъ названнаго Университета, познакомился при этомъ случаЪ. Бунзенъ жаловался на утомительность этихъ празд- нествъ для "eJoBbRa его возраста, причемъ, обращаясь къ Варлу Ивановичу, сказалъ ему: „Вы, въ ваши годы, еще не *) Профессоръ Лонкъ одержимъ хроническимь недугомъ. — 235 — можете испытывать такого утомленя.“ Варлъ Ивановичт, зная случайно, что Бунзенъ моложе его, сказалъ ему это, на что Бунзенъ возразилъ: „Вакъ Tarp, мнЪ вфдь уже 75 1%тъ!“ A котда Варлъ Ивановичъ ему на это замфтилъ, что ему уже исполнилось 77 ATH, TO Бунзенъ He xoTbab этому вфрить и говорилъ, что OHS никогда бы этихъ JbTP по- койному ue далъ. Но, къ сожальшю, внЪшнй видъ Варла Ивановича вводилъ Bcbx въ заблуждене. Самъ же онъ, B$- роятно, имфлъ разныя печальныя прелчувствя. He разъ на- ходила на него грусть, He разъ екорбЪлъ онъ о TOMB, что не можеть уже попрежнему работать и трудиться на пользу столь горячо любимаго имъ Общества Испытателей Природы, 0 TOMB что быть можетъ, не далеко уже и то время, когда ему придется совефмъ разстаться съ Обществомъ и отказаться отъ BCARATO участя въ ero дфательности.—Въ Баденъ-Ба- денф посфтила Варла Ивановича дочь его, Елизавета Вар- ловна Гильтебрандтъ, и провела тамъ съ нимъ 3 недфли. Когда она, 10-го августа, уззжала оттуда во Франшю, Варлъ Ивановичъ, при разставани съ нею, какъ-то особенно сдЪ- лался грустнымъ. Вакъ будто онъ предчувствовалъ, что 60- abe съ нею ue увидится!!—Съ особеннымъ сожалЪшемъ покинулъ онъ 19-го августа Баденъ-Баденъ, откуда онъ CHOBA, на нфеколько дней пофхалъ въ Майнцъ. Изъ Майнца Ъздилъ ome по Рейну до Рюдесгейма и тамъ еще любовалея съ Нидервальда великолфпнымъ видомъ Ha Рейнъ. Въ этотъ день, 21-го августа, Варлъ Ивановичь былъ особенно бодръ u веселъ и когда нЪкоторые изъ ero спутниковъ (съ нимъ Ъздили въ Нидервальдь сынъ ero съ женою и Mañgaucrie его родственники) къ вечеру жаловались на утомлене, онъ удивиялея этому и говорилъ, что не чувствуетъ никакой усталости. Велфдъ 3a тфмъ Варлъ Ивановичъ nepebxadb въ Висбаденъ. Тамъ въ немь замЪчалось особенное возбуждене (вЪроятно уже болЪфзненное). Онъ былъ неутомимъ; съ утра BEER qu eur A Er ne P Y EP bie” ae = i 3 ue e ^ $ à age до вечера былъ въ движенш; катался, ходилъ ибшкомъ го- раздо болЪе обыкновеннаго, причемъ говорилъ смЪясь, что снова выучился ходить по прежнему. Вогда же близке ero старались его удерживать OTL слишкомъ утомительныхъ прогулокъ,—онъ быль этимъ недоволенъ. НаканунЪ роко- Baro дня (29-го августа) онъ ЪФздилъ въ Бибрихъ, откуда еще долго любовался панорамою Майнца, какъ бы прощаясь съ своимъ роднымъ городомъ. Въ тотъ день вечеромъ OAD говорилъ съ сыномъ о дальнфйшемъ USB маршрут, причемъ выразиль MHbHie, что пора возвращаться въ Poceiw. За ТЪмъ отецъ и сынъ простились часовъ въ 11-Ть. Ha слфдуюнций день утромъ, сынъ покойнаго, вставъ по обыкновеню въ 7 часовъ, былъ удивленъ что отець его, всегда встававший часомъ раньше, еще He вышелъ изъ своей спальной. Недоброе почуялось тотчасъ же близкимъ Варла Пвановича и когда они вошли BL спальню покойнаго, они застали его лежащимъ безъ чувствъ. Немедленно былъ при- глашенъ ближайший врачъ, объявивший, что Варлъ Ивано- вичъ пораженъ апоплексическимъ ударомъ. Вся правая сто- рана была y него парализована и больной не говорилъ Hü- слова. Повидимому онъ быль въ безсознательномъ COCTOAHIN. Лишь въ первые часы проявлялись какъ-бы HEROTOPBIE проблески созваня; такъ напримфръ больной упорно CHY- маль JBBON рукою Ch головы иЪшокъ CO гьдомъ, который ему прикладывали по предписанию врача; за TMG разъ OH? . попробовалъ поднять лЪвою рукою правую. Первоначально приглашенный врачъ иподавалъ въ.первый день надежду на enacenle жизни больнаго; но призванный, по телеграфу, изъ Майнца другъ покойнаго, тамошн весьма извЪетный и опыт- ный врачъ, докторъ Гасенеръ, прибывъ въ Висбаденъ въ 3-мъ часу того же дня, призналъь тотчасъ же положеше больнаго въ высшей степени серьёзнымъ и опаспымъ. Былъ приглашень eue трей врачъ,— знаменитость Висбаден- ое — ская, — бывший Гиссенсюй профессоръ Цейцъ. Онъ worm UpibxaTh только на елдующ день утромъ; но ! онъ ни- чего утЪшительнаго He сказалъ и объявилъ, что такъ kak сознаше не вернулось къ больному черезъ сутки послЪ по- разившаго его удара, то надежды на cnacenie его почти HETB никакой. И дЪйствительно: въ воскресенье уже съ утра появились первые признаки отёка легкихъ и BCROPE сталь обнаруживаться процессъ постепеннаго ихъ паралича, развивавиийся съ неимовфрною быстротою. Начались хрипЪ- Hie и клокотане въ груди; больной лежалъ какъ бы BL отн$ съ закрытыми глазами. Въ первый день онъ еще могъ гло- тать жидкую пищу и вино, на второй день онъ утратилъ и эту способность. Въ такомъ положенш больной пробылъ до 5-го часа утра (съ 31-го августа по 1-0е сентября). Въ это время онъ вдругъ какъ бы началъ успокоиватьея; ды- xaHie становилось все тише и pbmRe, хрипфн!е уменьшилось и въ 3 часа 5 минутъ утра, 1 (13) сентября, Варлъ Ива- Новичъ тихо отошелъ въ вЪфчность на рукахъ у сына и He- BBCTRH! Заграничные родетвенники покойнаго и тамошие друзья его очень желали, чтобы Варлъ ИШвановичъ, скончавиийся BB сосфдетвЪ съ своимъ роднымъ городомъ, былъ погребенъ BB Майнцф. Но дЪти покойнаго, находя что Poccia стала для ихъ отца вторымъ отечествомъ, что въ Poccim онъ про- жилъ 52 года и посвятиль ей свою полувфковую дБятель- ность, что онъ горячо любилъ Poccio и обязанъ былъ ей своимъ общественнымъ положешемъ, — пожелали, чтобы прахъ ихъ дорогаго родителя покоился въ Росси и потому p.n перевести тЪло его изъ Висбадена въ Москву. Ераткя б1огразическля cBtstHia o Варлф Ива- нович$ Ренаръ. Отець Карла Ивановича, докторъ Иване Клавдй Рена родился въ 1778 году (23 февраля) Bb Maunum, ry5 про- жилъ онъ BCH свою жизнь, трудясь Ha пользу роднаго города, | въ качествЪ одного изъ наиболфе любимыхъ врачей и обще- ственныхъ дЪятелей, Онъ скончался въ 1827 году (18 декабря) на 49 году своей жизни. Окончивъ курсъ въ Медицинской morb въ МаинцЪ, онъ пр1обрЪлъ степень доктора медицины въ Парижекомъ уни- верситеть въ 1808 году и возвратился въ Маинцъ, ryt вскорЪ былъ назначенъ директоромъ больницы св. Рока и преподавалъ судебную медицину въ медицинской школЪ, впо- слфдетвш закрытой. Особую благодарность своей страны д-ръ Иванъ Влавдш Ренаръ снискалъ себЪ самоотверженною дЪя- тельностью во время страшныхъ тифозныхъ эпидемий, господ- ствовавшихъ "Br Маиниф въ 1813 и 1814 годахъ. Онъ оставилъ ученые трактаты 0бъ этихъ эпидемяхъ, которые имфютъ важное значене для истори медицины. Kapas Ивановичь Penaps родился въ Manan 22 anptıa (2 мая) 1809 года. Получивъ первоначальное образоваше въ своемъ родномъ городЪ, OAL пошелъ по стопамъ своего отца и поступиль въ 1828 году на медицинекй факультетъ университета BL ГиссенЪ, гдЪ въ 1832 году (2 (14) мая) приобрфлъ ученую степень доктора медицины. Въ 1834 году Варлъ Ивановичъ прибыль въ Москву, гдЪ видную роль въ университет и въ Московскомъь ОбществЪ — 239 — игралъ ero дядя Григор Ивановичъ Фишеръ фонъ-Вальдгеймъ, профессоръ университета и директоръ Медицинской Академии. Утвержденный Московскимъ Университетомъ въ 3BaHil док- тора медицины, Варлъ Ивановичъ занимался въ МосквЪ въ первое время, въ течеше нЪсколькихъ ABTS, медицинскою практикою, въ качествЪ счастливаго и любимаго врача имЪя доступъ въ высше круги тогдашней Москвы. НЪкоторое время OHS COCTOAIB домашнимъ врачемъ y Московскаго генералъ- губернатора князя Голицына, съ нЪкоторыми членами семьи котораго предпринималъ пофздку на Вавказъ. Въ домЪ князя Варль Ивановичъ былъ принять какъ близкйЙ человЪкъ и тогда онъ успфлъ положить начало многимъ знакомствамъ и связямъ, *BIOCIBACTBIN принесшимъ большую пользу Обществу Испытателей Природы. Въ 1840 году (17 февраля) Варлъ Ивановичъ былъ из- бранъ дЪйствительнымъ членомъ Общества Испытателей При- роды, а 13 iHa того же года избранъ въ должность секретаря DOCABAHATO, въ которой прослужилъ до 1872 года, T.-e. mpuduamr два 100a. Въ 1872 году Варлъ Ивановичъ былъ избранъ вице-пре- зидентомъ Общества, въ 3BaHiu котораго прослужилъ vempp- надцать MMS, именно до 20 сентября 1884 года, т.-е. до дня избрашя его въ президенты. = Въ spagin президента Общества Варлъ Ивановичъ состоялъ два года, T.-€. по день его кончины, послфдовавшей 1 (13) сентября 1886 года, въ Висбаденф. Прослуживъ Обществу 48 лЬть въ этахъ должностяхъ, Варлъ Ивановичь въ TO же время, съ 13 imma 1840 года и по день кончины непрерывно былъ редакторомъ бюллетеня n другихъ издашй Общества. Отдавая все свое время Обществу Испытателей Природы, Варль Ивановичь давно уже совершенно оставиль всякую медицинскую практику. Ho mgpowb cayxenia Обществу, кромЪ медицинской дЪятель- ности, Варлъ Ивановичъь имфлъ еще и друйя обязанности. Berop& послЪ своего прибытя въ Москву онъ поступилъ на службу въ Университетъ, въ качеств хранителя Зоологи- ческаго Музея ero, и въ этой должности прослужилъ до 25 JbTb. Оставивъ Университетъ, OHR служиль въ Руманцов- ckomb и Публичномъь Музеяхъ, въ должности хранителя коллекшй по иностранной этнографш, исполняя эти обязан- ности по день кончины. | 13 пня 1865 года Общество Испытателей Природы празд- новало 25-лЪтыЙ юбилей секретарской дЪятельности Варла Ивановича. Въ этомъ праздновани приняли учасме MHOTO- численныя PYCCKIA и иностранныя ‘ученыя учрежденя, при- славиия Варлу Ивановичу до шестидесяти привфтетвй. Въ 1878 году Варль Ивановичъ былъ избранъ почетнымъ членомъ Общества Испытателей Природы. Въ 1882 году (2 мая) Общество торжественно праздно- вало день 50-3$THaro докторскаго юбилея Варла Ивановича. Въ этотъ день юбиляръ получилъ отъ различныхъ ученыхъ учрежден всего wipa боле ста различныхъ адресовъ и привЪтствй, знаки отличя OTL многихъ иностранныхъ пра- вительствъ и выражее Монаршей милости. hapıp Ивановичъ былъ почетнымъ членомъ 130 ученыхъ обществъ и Академй всфхъ странъ свфта; имфалъ чинъ тай- Haro совфтника; соетоялъ совЪщательнымъ членомъ Меди- цинскаго СовЪта при МинистерствЪ Внутреннихъ Дфлъ; имфлъ ордена: Св. Равноапостольнаго князя Владимра 2 степени, Св. Анны 1 степени, Св. Станислава 1 степени; Вомандор- сю й крестъ Виртембергскаго ордена Фридриха 1 степени, большой крестъ Гессенскаго ордена Филиппа БВеликодушнаго 1 класса, и командорсвй крестъ ордена Почетнаго Леона. HK. Линдеманъ. Слово сказанное въ засфдан1и Общества 3-го октября 1886 года почетнымъ членомъ ©. B. Вешняковымъ. Общество наше, Ha 81 тоду своего существовая лиши- лось драгоцфинЪйшаго своего, почти современника по возрасту, президента Варла Ивановича Ренара. Не время и не mbero говорить здфесь 0 его заслугахъ какъ искуснаго врача пре- краснаго пола, родъ дЪятельности OTH котораго OND еще въ юности отказался въ пользу безпредъльной любви своей къ Обществу, котораго онъ былъ послёднее время президентом, до кончины не оставляя и тяжкой, постоянной, черной работы на его пользу. Прелестная pup о заслугахъ его по Обществу была произнесена знаменитьйшимъ современным астроно- момъ и астрофизикомъ, новымъ президентомъ нашимъ, ROTO- рый Ch точки зрфня физики въ TOMB отношенви составить прогресеъ, что BMBCTO согр$ваюя Hach своею сердечною лю- бовью, какъ незабвенный покойникъ, превратитъ эту теплоту Bh CBETB, озаряющи наше Общество блескомъ CBGETO пауч- maro свЪта. Варлъ Иванович былъ remiü мягкаго и добрЪй- Maro сердца, истивный aureus» земной. Mah довелось быть почти духовникомъ ero сокровеннфйшихъ сердечныхъ изля- Hii и я убфдилея, что me было человфка одинаковой съ нимъ М 3. 1886. 16 — 242 — интенсивности активной доброты и comepuremnmbiünaro незло-_ Oia. Онъ съ благодарноетю и обычнымъ благодунйемъ при- нималъ видимые знаки оказаниныхъ ему почестей, но OTHO- сился къ пимъ безъ тщесланя и какъ бы конфузяеь. Requiem aeternam dona ei Domine et Lux Tuà per- petua luceat ei! ОБЪЯВЛЕНТЕ 0 КОНКУРСЬ НА ПРЕМИЮ ИМЕНИ A. ГР. ФИШЕРА ФОНЪ- ВАЛЬДГЕЙМТ. Cs Высочайшаго соизволешя Императорское Московское Общество Испытателей Природы 15 vespa- ля 1884 года учредило ботаническую премю имени бывшаго своего президента Александра Грилоръевича Филиера фонз-Бальйеймь и приглашаеть желающихъ лицъ принять участе BO второмъ конкурс для сомс- kania ея. Премпо предназначено выдать за лучшее сочинене Hà слфдующую тему: „Собрать данныя и MaTepianb для объясненя Ни флоры известняковъ по берегамъ Оки“. Pasmbp® преми опредёленъ въ триста двадиоть рублей. Въ конкурс могутъ участвовать только PYCckie ученые, какъ состояпие членами Общества, такъ и NOCTOPOHHIA ему лица. Сочиненя могутъ быть написаны на русскомъ, хран- I[y3CKOM'b, н5ёмецкомъ или латинскомъ языкахъ и пред- ставлены либо въ рукописяхъ, либо напечатанными. Сочинен!я должны быть представлены къ 1 августа 1889 года. Присужденте преми будетъ объявлено въ годичномъ засЪдавни Общества 3 октября 1889 года. Be A EEE ERS ST Be NE TUE N AA ees) N'OSE AT PS EN LUN Bet ARTS Be À AE ST RE EN fee À ART M IAE TS POLE TT VERTS : ( V А к — 244 — Правила для соисканя npemin имени А. Гр. Фишера фонъ-Вальд- геймъ утвержденныя г. Министромъ Народнаго Просвфщения: 1. Вонкуреъ для соискашя преми назначается чрезъ каж- дые три года. | я 2. Величина mpemin опредфляется каждый разъ особыми постановленями Общества, но не должна превышать сумму равную процентамъ съ капитала имени А. Гр. Фишера фонъ- Вальдгеймъ за данное Tpexabrie. 3. При содЪйствыш коммиссш, составленной изъ членовъ Общества занимающихся изучешемъ ботаники и членовъ СовЪта, Общество, при наступленш каждаго Tpexubria, на- значаетъ тему для соискашя премш. 4. Темы мотутъ быть почерпаемы изъ вофхъ областей ботаники. Ho при этомъ желательно, чтобы тема ближе от- вфчала ифаямъ Общества и той мысли, которая была поло- жена въ основу его дфятельности основателемъ ero Гр. M. Фишеромъ фонъ-Вальртеймъ, по идеф котораго задачу 06- щества составляетъ изучеше Poccin BL естественно-истори- ческомь отношенш. Посему желательно, чтобы учреждаемая премя покровительствовала изучению флоры Pocein какъ явно- брачныхъ, такъ и тайнобрачныхъ растевшй. 5. Если ни одно изъ сочинеш, написанныхъ на объявлен- ную Обществомъ тему, не будетъ признано достойнымъ пре- Min, или если таковыхъ не будетъь представлено вовсе, то Общество можеть выдать половинную премпо лучшему сочи- HeHilo, вышедшему въ данное TPpexabrie по тому отдфлу 60- таники, къ которому принадлежала тема. Другая же полови- на преми въ такомъ случаЪ присоединяется къ капиталу имени А. Гр. Фишера фонъ-Вальдгеймъ. Приб. Если премя вовсе ue будетл, выдана, то вся она присоедипяется къ капиталу имени À. Гр. Фишера фонъ- Вальдгеймь и служитъ для увеличеня капитала. — 245 — 6. Roukypob Ha означенную mpewio He имфетъ значеня международнаго, m потому премя MOMETB быть выдаваема только русекимъ ученымъ. 7. Представляемыя Ha тему сочинешя могутъ быть напи- сапы вакъ на русскомъ, такъ и на французскомъ, HEMEN- комъ или латинскомъ языкахъ. 8. CouuHenia могутъ быть представляемы какъ въ руко- писяхъ, такъ и напечатанныя. 9. Въ конкурсов могуть участвовать какъ члены Обще- ства, такъ и постороншя Обществу лица. 10. Научная оцфнка представяенныхъ сочинеши и самое присуждене mpewim должны всецфло принадлежать Обще- CTBY. Утвержденный Обществомъ порядокъ разсмотрёня сочиненй и относящихся къ конкурсу BONPOCOBE. (Засъьд. Общества 20 марта и 1 окт. 1886 1000). 1. Избирается въ мартовскомь засфдаши Общества особая KOMMUCCIA изъ 3 или 4 ботаниковъ Общества, для раземотрЪ- Hid сочиненш, представленныхъ на конкурсъ. Эта KOMMUCCIA разсматриваеть сочиненя съ 1 августа по 20 сентября. 2. Въ Konus септябуя назначается засфдаше СовЪта 06- щества, членовъ конкурсной коммиссш m ботаниковъ Обще- ства Дия: a) обсуждешя результатовъ конкурса; 0) составлешя проекта конкурсныхь темь на новое TpexJbTie; | B) HONTOTOBIEHIA вопроса o величинЪ новой премиг; г) обсуждешя вопроса возникающаго по ст. 5 преды- дущихъ правилъ. д) При разрёшеши вопроса, возникающаго no $ 5 npa- BUI для соискашя премши, подъ словами „OTWbIE — 246 — ботапики“ понимать таке отдфлы: 1) Систематика и географическое pacıpocTpaneHie безцвЪтковыхъ растен. 2) Систематика и географическое распро- странене цвфтковыхъ растенй. 3) Анатомя и Mop- фоломя растенй. 4) Физоломя растений. — - 3) 1 октября назначается чрезвычайное закрытое засЪдаше Общества для выслушан!я сообщеня СовЪфта и для постановки pburegig по его поводу. à re ENUMERATION DES ESPÈCES DE PLANTES VASCULAIRES DU CAUCASE par M. Smirnow. de Tiflis €. Nous avons déjà remarqué plus haut que les savants, qui ont fait des recherches relatives à l'influence de la température sur les végétaux, ont généralement reconnu que le thermomètre à boule noircie et non abrité leurs avait fourni des données bien plus aptes à déter- miner les conditions thermiques dans lesquelles se trouvent plaeées les plantes, que celles, qui étaient obte- nues à l'aide du thermométre à l'ombre **). Cette su- *) Voir Bul. de la Soc. 1885 № 2 p. 247. **) La distribution des températures dans les couches superf- cielles du sol des foréts et à sa surface et leurs écarts de celles de l'air à l'ombre sont tout autres que pour le so! nu ou recou- vert de plantes n'ayant pas la forme d'arbres. L’abri continu constitué par les couronnes qui interceptent les rayons solaires directs, déterminent pour le sol des foréts des températures mo- Je 4. 1886. 17 BS ee périorité n'est du reste, il faut bien le reconnaître, que toute relative, étant en partie neutralisée par l'action d'une source d'erreur, déterminant pour les indications du thermométre à boule noircie et non abrité une valeur purement locale, dépendante de diverses conditions en- vironnantes, variables d'un point à un autre. Ce défaut a déjà été signalé par le savant chef du service mé- téorologique de l'Autriche, Mr Hann, dans son bel ouv- rage «Handbuch der Klimatologie. 1883. (p. 29, 30). Nous croyons devoir offrir en traduction les considéra- yennes généralement inférieures à celles de l'air à l'ombre à sa sur- face et une distribution plus uniforme de température dans ses différentes couches superficielles, jointe à des oscillations moin- dres. Les résultats des belles recherches poursuivies dans les sept stations bavaroises sous la direction de Mr Ebermayer, exposées dans l'ouvrage de ce savant, intitulé: „Die physikalischen Ein- wirkungen des Waldes auf Luft und Boden*, rendent compte des conditions thermiques des terrains couverts de foréts et demont- rent combien elles different de celles des terrains voisins non boisés. Nous devons cependant observer, que sous certains rap- ports les résultats obtenus par Mr Ebermayer semblent indiquer des conditions exceptionnelles. En effet d'aprés les données reu- nies par le savant directeur du service météorologique de Russie Mr Wild, dans son mémoire sur les températures du sol à St.-Pe- tersbourg et à Nukuss (Rep. für Meteor. VI) et les considéra- tion développées par l'illustre directeur de l'observatoire météo- rologique de Vienne Mr Hann (Unser Wissen von der Erde. Allgemeine Erdkunde) lexcés de la température moyenne du sol non abrité sur celle de l'air, constatable déjà dés la premiere couche de 1-m. de profondeur serait un fait général, tandis que les observations des stations bavaroises présentent des résultats inverses méme pour les stations en dehors des foréts, rentrant ainsi dans le petit groupe de stations de la zone tempérée faisant exception à là !oi généra!e susmentionnée. -— 249 — tions que développe, à ce sujet, l'illustre auteur du livre cité: «Parmi les instruments, servant à noter regulière- ment l'intensité des radiations solaires, il n'y a que le thermométre à boule noircie et placée dans une en- ceinte où le vide a été fait, ou l'appareil Arago-Davy, dont les indications soient dignes de confiance *). Elles ne sauraient, il est vrai, servir à la détermination des valeurs absolues de l'intensité des radiations solaires, mais elles sont tout de méme bien préférables à celles qu'on obtient en exsposant au soleil un thermométre ordinaire ou à boule noireie mais non incluse dans un reservoir vide d'air. «La température d'un corps exposé au soleil, en tans que contraste avec celle à l'ombre, ne constitue aucune notion bien définie, car cette premiere dé- pend de la nature du corps exposé. La température qu’acquierre un corps, soumis à l’action de différentes radiations, dépend de son pouvoir absorbant relatif pour chacune de ces derniéres, qui varie.aussi avec la sur- face de ce corps, un revétement par une mince couche d'une autre substance pouvant changer complétement le degré d’absorption. Des que la température du corps dépassera celle du milieu ambiant il commencera à se refroidir, tant par voie de conductibilité que par voie de rayonnement et un état de température stable ne sera atteint que quand les pertes de chaleur du corps égaleront les apports, dus aux radiations absor- bées. Il se joint ici encore un troisième facteur occasi- *) Quand l'instrument а été d'abord vérifié avec un appareil semblable normal à la station météorologique centrale. de RUM XI MM NER Kong О FREE EN 8 TA — 250 — onnant des pertes de chaleur—les vents. Il s’en suit que la température d’un corps exposé aux radiations solaires dépend de tant de circonstances secondaires que la simple indication des résultats obtenus perd toute signification. Les thermomètres à boule noircie incluse dans un reservoir où le vide a été fait, présen- tent le grand avantage d’être soustraits à l'influence des radiations (obscures) emanées des objéts environ- nants, si variables d’un point à l’autre, qu’elles cons- tituent le principal obstacle à la comparabilité des observations correspondantes. En effet, l’enveloppe en verre arrête les radiations obscures issues des objets environnants, tandis que les rayons lumineux passent presque sans rien perdre de leur intensité; en outre les pertes de chaleur, dues aux mouvements de l’air, sont aussi supprimées complètement. Toutes ces considéra- tions expliquent la comparabilité des différentes données obtenues à l'aide des thermomètres susmentionnés». La station météorologique de Tiflis est bien pourvue depuis dix ans d’un thermomètre à boule noircie en- fermée dans un reservoir où le vide à été fait, et dont les indications sont relevées d'heure en heure, mais l’absence d'un instrument à boule non noircie mais contenue dans une enceinte pareille à celle du précé- dent, ne permet pas de se servir des indications obte- nues en qualité de données actinomètriques de même ordre que celles de Montsouris. Le maximum de température indiqué jusqu’à présent à Tiflis par le thermomètre susmentionné est de 68", et à Kadjor, a un niveau de 1500m, et a 18 kil. de Tiflis, jai observe sur un instrument semblable un maximum de 67". o ais ENSE 4 ; 4 — 251 — Nébulosité du ciel. Les données relatives à la somme des radiations so- laires reçues par la terre, que peut nous offrir actu- ellement le plus grand nombre des stations météorolo- giques, se bornent aux indications des degrès de nébu- losité du ciel, déterminés par l’etendue des nuages. Les stations du Caucase ne font pas exception sous ce rapport *). L’insuffisance des résultats obtenus à l’aide de ce mode d'observations est évidente; ils ne donnent aucun renseignement par rapport aux radiations refléchies par les nuages et à la lumiére diffuse de l'atmos- phére, tandis que ces derniéres exercent fréquemment une action bien plus forte que les rayons directs du soleil. Les mesures photométriques proprement dites, de même que les observations de l’actinomêtre de Montsouris et d’autres instruments analogues, plus anciens, démontrent effectivement, que les nuages tout en diminuant la quantité de lumière et de chaleur des lieux où ils projettent leur ombre, peuvent refléchir une part des rayons, dont ils interceptent le passage direct, vers d’autres points de la surface terrestre et accroitre ainsi la chaleur et la lumière transmises à ces dernie- res par les rayons directs du soleil. Les observations du thermomètre à boule noire incluse dans un reser- voir où le vide a été fait, recueillies depuis dix ans à *) Les indications des épaisseurs des nuages exprimées par un certain nombre de degrés déjà proposées par Mr de Gasparin, dans son bel ouvrage „Cours d'Agriculture“ n’ont été adoptées que tout récemment, et les quelques données obtenues au Caucase se basent sur un nombre trop petit d'observations pour être citées. — 252 — Tiflis, offrent aussi un exemple du désaecord qui se produit si souvent entre le degré de clarté du ciel exprimé par l'etendue relative des nuages et l'intensité correspondante des radiations solaires. La petite table suivante en fournit la preuve. Les chiffres de la seconde colonne indiquent les deg- res de nébulosité exprimés en dixiemes de l'aire totale de la voute céleste. Les observations se faisaient toutes à 1 h. p. m. Dates. Température. Nébulosité. Aoüt 0b 2: 3.7] 1872. Ио 2 | nuages localises en un 8 58,7 0 | petit nombre de points. и. 79s] E a ue р nuages dissemines. 23590297 N Le nuages en peu de points. DEN ri o nuages disseminés. L'absence de toute proportionnalité entre les deux catégories de grandeurs contenues dans le tableau est évidente *). L'important mémoire de m-r Stelling paru dans le VI volume du Rep. für Meteorologie sous le titre de «Photometrische Beobachtungen der Intensität des ge- sammten Tageslichtes», contient un examen approfondi de la question relative à la valeur qui peut étre attri- buée au degré de nébulosité, en qualité d'indicateur de la quantité de lumiére correspondante. *) Les longues séries d'observations faites à Montsouris, sous la direction de m-r Marie Davy, démontrent le profond désaccord qui se constate entre les indications de l'actinométre et les deg- gres de nébulosité concomittants. — 253 — M-r Stelling remarque que le degre de nebulosite ne saurait fournir aucun renseignement sur l’intensite de la lumière tant que la hauteur du soleil au dessus de l'horizon ne dépasse pas 20°, car au dessous de cette limite les rayons directs ne déterminent qu'une minime partie de la lumiére totale du ciel. C'est la lumière diffuse qui prédomine dans ce cas. L’influence des rayons directs du soleil croit avec sa hauteur et quand cefte derniére atteint 50? elle égale celle de la lumiére diffuse, et la surpasse considérab- lement des que le soleil s'éleve au de là de 50°. Alors le degré de nébulosité donne des indications d'une cer- taine valeur, car la probabilité d'une forte diminution de la lumiére, causée par la disparation du soleil der- riere les nuages, croit dans la méme proportion que l'étendue de ces derniers. L'apereu que nous venons de faire, démontre que dans la grande majorité des cas le degré de nébulosité ne saurait étre considéré comme une indication tant soit peu exacte des quantités correspondantes de lu- miere et de chaleur, dues aux radiations du soleil. Le savant cité plus haut, m-r Stelling, qui en vue de ses études spéciales des questions dont nous nous occupons dans ce moment, peut étre considéré comme particu- liérement compétent sous ce rapport, exprime méme l'opinion, que les indications des nombres respectifs de jours sereins (à ciel complétement pur) et de jours à ciel complétement couvert (pendant lesquels l'intensité de lumière est audessous de 50%, de la valeur nor- male) *) rendent mieux compte de l'eclairement du *) Pendant les pluies et les brouillards l'intensité de la Inmière descend jusqu'à 109/, de sa valeur normale. — 254 —. ciel, que les moyennes des degrés de nébulosité. (Il est évident que les premiéres données ne sauraient étre preferables que si l'on aurait soin de n'employer les termes «serein» et «couvert complétement» que dans les cas qui correspondent à leur sens précis; actuelle- ment on les applique souvent a des états du ciel trés éloignes des deux extrémes. Vu l'extréóme importance, au point de vue biologique, des résultats obtenus par les recherches les plus récen- tes, consacrees à l'analyse des radiations solaires, et prenant en considération que ces découvertes sont en- core si peu connues en dehors d'un cercle restreint de spécialistes, nous eroyons utile d'en donner un resumé succinct, le faisant précéder à notre apercu des don- nées relatives aux degrés de nebulosite du ciel au Caucase. L'excellent exposé de ces questions, contenu dans l'ouvrage precité de m-r Hann (1. с. p. p. 25—30, 69—70, 143—144, 227—228), l'apercu si complet qu'en donne m-r Radau *) et quelques recours au mémoire original du savant qui a le plus contribué au rapide progrés de nos connaissances par rapport aux radia- tions solaires et à leurs absorption par J'atmosphére, m-r le Prf. Langley, (Researches on solar heat and its absorption by the atmosphere. Report of the m-r Whit- negs' expedition. Washington 1884), nous servirons de guides. Nous sommes très heureux de pouvoir ajouter aux noms des eélébres météorologistes nommés celui de notre compatriote m-r le Pr. Timiriaseff, auquel la phy- siologie végétale doit une de ses découvertes les plus *) M. Radau. La lumiére et les climats. (Actualités scientifiques. 1877). с En es importantes—la détermination exacte des ondes lumi- neuses oü a lieu la décomposition la plus intense de l'acide carbonique par l’action de la chlorophylle. Le recours à une méthode d'observation infiniment plus,exacte que toutes celles qui avaient été adoptées jusqu'à présent, a permis à m-r Timiriaseff de constater que la région du spectre solaire où le dégagement de l’oxygène par les parties vertes des plantes s'accomplit avec le plus d'énergie, coincide avec celle du maximum de chaleur, se manifestant tout comme ce dernier entre les lignes B et C de Frauenhofer (rayons rouges). Cette découverte permet aussi d'expliquer la raison du fait constaté. La dissociation de l'acide carbonique, ainsi que l'ont démontré les recherches thermo-chimiques de Villustre savant francais, m-r Berthelot, consomme une quantité de travail mécanique trés considérable, et qui ne peut étre fournie que par la region du spectre oü s’observe le maximum de chaleur, seule mesure de l'énergie des radiations. Les résultat obtenus par m-r Timiriaseff s’accordent aussi parfaitement avec les con- ceptions relatives aux radiations solaires récemment exposées par m-r Langley et met fin à toutes les mé- thodes d'observation tout à fait insuffisantes en usage jusqu'à présent, ainsi qu'à toutes les théories erronées, basées sur ces derniéres, qui ont si longtemps encombré la physiologie végétale et maintenu la question de l'as- similiation du carbone, concomitante avec la décompo- sition de l'acide carbonique par la chlorophylle, à l'etat de mystere *). *) Ce n’est qu’apres une longue suite de recherches que m-r Timiriaseff a pu enfin obtenir des résultats définitifs et irréfu- tables, — 256 — Nous n'ignorons pas que les importantes découvertes de m-r Timiriaseff ont soulevé une critique acerbe dans un certain cercle de savants compétiteurs, mais la te- neur de ces articles critiques, dénués d'arguments tant soit peu sérieux, ne merite pas un moment de considé- ration, et la lecture des deux derniers mémoires de m-r Timiriaseff, ainsi que l'hospitalité qui a été accordé au plus récent des deux dans un Recueil périodique dirigé par un savant aussi circonspect et aussi impar- tial et compétent que m-r Van Tieghem, suffisent pour convaincre, que les résultats obtenus par le professeur de l'Université de Moscou, constituent une des décou- vertes les plus importantes de la physiologie végétale. M-r Hann eommenee son analyse des questions rela- tives aux radiatons du soleil par une critique de quel- ques termes servant à désigner certaines catégories de rayons. «L'emploi de termes tels que «chaleur rayon- nante» et «rayons chimiques ou actiniques» témoigne» dit-il, d'une confusion de la cause et de l'effet, et semble attribuer à la nature de la radiation un phéno- méne, qui ne se produit qu'aprés la rencontre de cette dernière avec un corps d'une nature déterminée. Pour éviter de pareilles confusions il vaudrait mieux n'em- ployer que le terme: «Énergie rayonnante» (Strahlende Energie. Лучистая энертия). D’autre part M-r Hann remplace quelquefois ce der- nier terme par celui de lumiere, se conformant ainsi ala terminologie adoptée dans l'Annuaire de l'observa- Les deux articles qui contiennent l'exposé le plus complet de la methode et des résultats se trouvent dans les An. sc. N. sect. . Bot. Paris 1885 et Comp. Rend. d. Sean. du Congrès Botan, In- ternational de S-t Pétersbourg 1883. — 257 — toire de Montsouris. «Les ondes de lumiére» dit il, «le terme de lumiére étant congu comune désignant en gé- néral l'énergie rayonnante du soleil, sont un mouve- ment de l'éther». L'emploi des termes rayons lumi- neux, rayons de chaleur, rayons chimiques, peut étre tres utile, mais il ne faut pas perdre de vue que les différents effets ainsi désignés ne dépendent nullement de qualités spécifiques propres aux rayons mémes, mais de la nature des corps atteints par eux. Le soleil n'é- .met que des rayons ne différant les uns des autres que par les longueurs de leurs ondes ou la durée des oscil- lations, et l'expression physique de ces différences est Vinégalité des degrés de refrangibilité propres à ces di- vers rayons, manifestée par la dispersion du faisceau qu'ils forment, lorsque ce dernier traverse un prisme. On sait depuis longtemps déjà que l'atmosphére ab- sorbe une partie notable des radiations émises par le soleil, et cela d'autant plus qu'elle contient plus de vapeur d'eau, et l'on a reconnu également que les rayons, dont les degrés de refrangibilité ou les lon- gueurs des ondes différent, ne sont pas absorbés dans la méme proportion *). L'atmosphére rend du reste à la surface terrestre une part des radiations qu'elle lui avait soustraites, en ra- yonnant elle méme. Les menues particules suspendues dans l'air (goutelettes d'eau, poussiéres ou particules d'autre nature), reflétent une partie des radiations solaires et provoquent leur diffusion en rendant l'atmos- phére elle méme lumineuse. Cette nouvelle source de lumiére, gráce à son étendue considérable, atteint une *) Autrement dit,les coefficients d'absorptions égaux ne se con- statent que pour les rayons de refrangibilité égale. HAUT CT grande importance. Sous des latitudes plus levees, oü le soleil n’atteint qu'une petite hauteur au dessus de l’ho- rizon, et oü ses rayons avant d'atteindre la terre doi- vent par conséquent íraverser une couche d'air plus épaisse et étre fortement absorbés, la lumiére diffuse prédomine considérablement sur celle qui est due aux rayons directs. ’ «Afin d'acquérir des connaissances plus complètes des principaux elements climatologiques» conclut Mr Hann «il serait bien nécessaire d'obtenir de localités à . climats trés différents des observations exactes des in- tensités des radiations solaires, atteignant la surface de la terre dans leurs trois formes de manifestation. c. à d. comme rayons lumineux, rayons de chaleur et rayons chimiques». «Malheureusement» ajoute Mr Hann, «les observa- tions de cet ordre n'ont jamais été entreprises, et nous possédons à peine les moyens de les faire». Les admirables travaux, accomplis par Mr Langley, dabord dans les Alleghany et ensuite sur le Mt. Whit- ney, en Californie, ont en partie comblé la lacune signalée par Mr Hann et bien établi la méthode indis- pensable à suivre dans les recherches relatives aux radiations du soleil et à leur absorption par l'atmos- phére. Les résultats obtenus par Mr Langley jusqu'en 1883, époque de l'apparition du livre de Mr Hann, et com- muniqués dans le mémoire publié (dans le Philosophi- cal Magazine. March 1883) sous le titre «Absorption selective de l'énergie rayonnante du soleil» sont resu- més par Jillustre météorologiste de Vienne dans les lignes suivantes. .1) «En examinant la distribution de l'énergie le long du spectre solaire, lors d'une grande et lors d'une petite hau- teur de lastre au dessus de l'horizon, on reconnait qu'elle n’est pas la méme dans les deux cas, mais que l'in- tensité de la radiation augmente toujours en proportion eroissante vers l'extrémité ultra-violette, à mesure que la hauteur du soleil croit; le fait démontre que les rayons du bout rouge du spectre sont moins absorbables que ceux du bout opposé. Le long de tout le spectre, tant dans ses parties visibles, que dans ses régions invisibles directement, l'absorption croit à mesure que la lon- gueur des ondes diminue. Les rayons les plus absorbés sont les ultra-violets, les moins absorbés les ultra rou- ges (exception faite des larges bandes d'absorption de Vultra rouge, lieux de forte absorption «locale».). 2) En mesurant pas à pas l'absorption des rayons de différente refrangibilité, on obtient les coefficients res- pectifs, que permettent d'appliquer à chacun d'eux la formule de Bouguer J'—Jp^—Jp*/^ *) et en déduire son intensité aux limites de l'atmosphére. On parvient ainsi à construire le spectre solaire normal (la dis- iribution de l'énergie dans le spectre solaire en dehors de l'atmosphére] Dans ce dernier le maximum d’inten- sité (d'énergie) tombe plus prés du bout bleu du spectre environ à °/, de la distance entre les deux lignes de Frauenhofer, de D vers F, tandis que lorsque la hau- teur du soleil est moindre, le maximum se trouve placé entre les lignes B et C et plus prés de la premiere. L'air atmosphérique n'est pas incolore, mais reagit par *) J'cintensité dela radiation observée, J—son intensité aux li- mites de l'atmosphére; p— coefficient d'absorption; Z=distance ze- nithale du soleil. d=seez. M ee ae rar : a - “Aen — 260 — rapport à l'absorption des rayons comme un verre jaunatre uu rougeatre (mais non monochromatique)». Mr Langley se servit dans ses importantes recherches qui ont rendu son nom si illustre, d'un apparei! ingénieux dont il est l'inventeur et qui peut seul donner des me- sures suffisamment exactes de l'intensité des radiations, ayant des longueurs d'onde comprises entre des limi- tes assez rapprochées pour pouvoir étre considérées comme identiques. Avec la reserve propre à tout vrai savant et que Mr Langley pousse, on pourrait méme le dire, presque jusqu'à l'éxageration, il démontre lui méme que le degré d'exactitude qui peut étre atteint dans les mesurs faites à l'aide de son appareil «le bolométre» ne saurait étre considéré comme parfait *), et les explications qu'il donne à ce sujet sont encore un enseignement de haute importance, qui démontre toutes les immenses difficultés du probléme dont la so- lution, obtenue avec tout le degré d'exactitude compa- tible avec les facultés humaines, est due au savant Américain. «Les longeurs des ondes du spectre variant d'une manière continue, il nous est donc évidemment impos- sible d’isoler un rayon absolument homogène, pareil à ceux, qui sont supposés dans nos formules différentielles». Les fentes et les raies lumineuses et calorifiques que nous pouvons produire, sont toujours des lignes, ayant une largeur sensible, et le fil extrèmement fin du bo- lomètre ou thermomultiplicateur lineaire, placé à tra- *) En tous cas le degré d'exactitude qu'atteignent les observa- tions bolomètriques est incommensurablement plus grand, que celui, qui etait compatibles avec les mesures faites à l'aide de tous appa- reils connus jusqu'à présent, — 261 — vers du spectre, est toujours soumis à l'action des ray- ons différant, quoique peu, mais d'une quantité pour- - tant perceptible, par leurs longueurs d'ondes. Considérons par exemplela ligne double D de Frau- enhöfer. Dans les speetres servant en général aux expériences, l'intervalle entre ces lignes est beaucoup plus etroit que le fil du bolométre le plus délicat, né. anmoins on y constate 4 lignes ou bandes froides, dites telluriques, ce qui indique que l'absorption atmosphé- rique a déjà eu lieu. Ces lignes étant aussi observables à de grandes hauteurs au dessus du niv. d. l. mer, démontrent ainsi que l'absorption s'accomplit déjà dans les couches supérieurs de l'atmosphére. Au lever et au coucher du soleil on observe dans cet étroit espace d'autres lignes d'absorption, présentes sans doute aussi durant la journée, mais trop attenuées alors pour étre visibles; elles prouvent que cette bande transversale du spectre, comprise entre les deux lignes D, contient, nonobstant sa minime largeur, un groupe interrompu de rayons différents. Les résultats obtenus par Mr Langley démontrent avec evidence que la répartition de l'éner- gie dans le spectre solaire et les valeurs relatives des coefficients d'absorption des divers rayons, étaient dia- métralement opposés à celles, qui furent admises jusqu'à present et considérées comme bien etablies. En effet, on ne doutait pas que les rayons ultra- violets étaient fortement absorbés par l'atmosphére, qui, en n'arretant que ‘/ des radiations lumineuses, excer- cait de nouveau, à partir des rayons ultra-rouges, une absorption toujours eroissante, qui expliquait la rareté de ces derniers. En se basant sur ces données on en déduisait que la chaleur, qui pénétrait facilement à tra- vers l'atmosphére avec les rayons lumineux, aprés étre 2S0 DOO eu" rendue par la terre à l'etat d'ondes plus longues, etait retenue par la couche d'air, qui jouait ainsi un role protecteur semblable à celui des vitres d'une serre chaude. Tyndall avait prouvé en outre, que les gaz et les vapeurs de l'atmosphére ne laissaient pas passer les radiations de chaleur obscure, émises par les foyers à température aussi peu élevée que celle de la terre. Les observations, qui servaient de base à ces assertions, étaient faites exclusivement avec des prismes et la longueur des ondes obscures, ne pouvant étre déterminée directement, était déduite de certaines formules, dont l'éxactitude n'etait pas verifiée, et c’est d’après les même procédés insuffisants qu’on a aussi déduit la quantité de chaleur reçue du soleil et absorbée par l’atmosphère. Nous ignorons encore quelle est la longueur des ondes des radiations émises par le sol. Draper en 1881 donne pour la longueur de l’onde qui termine le bout obscur du spectre solaire: 0,001". Becquerel (Ann. de Chim. et de Phys. 1883) en indique une de 0,0015” et considére ces rayons comme plus absorbables par latmosphére que tous les autres. Les observations de m-r Langley ont constaté l'exis- tence d'une bande d'absorption $2 trés remarquable et ont permis de prolonger le bout obscur du spectre jusqu’à une longueur d'onde de pres de 0,003 mm. Elle montrérent en même temps, que l'absorption des rayons diminue jusqu'à cette limite où elle devient sou- dainement si complete que les rayons disparaissent en- tierement, faisant place à une zóne froide. L'emploi du bolométre a permis à m-r Langley de déterminer les longueurs des ondes de beaucoup de rayons obscurs, ainsi que la quantité de chaleur de chacun d'eux à la — 263 — surface de la terre et d'en calculer celle qui leur est inhérente en dehors de l’atmosphère. Il est indubitable que l’atmosphère est un reservoir de chaleur, car elle arréte les rayons obseurs emis par la terre; et sans cet abri protecteur la température moyenne à la surface du globe serait voisine de—200°, mais les météorologistes et les physiciens se sont laissé ^ entrainer à admettre que «tous» les rayons obscurs étaient arrétés par latmosphére, tandis que ce n'est qu'une minime partie de ces derniers qui subit une compléte absorption *). *) Langley avoue qu'il fut lui méme saisi d'incrédulité en con- statant que le décroissement progressif de l'absorption des rayons obscurs du spectre solaires, proportionnellement à l’aceroissement en longueur de leurs ondes, pouvait être poursuivi jusqu'aux limi- tes extrémes du spectre. (Les lignes d'absorption spéciale, désig- nées sous le nom de lignes de froid ou de lignes tcliuriques font evidemment exception à cette règle). La conséquence apparente de la faible absorption des rayons de chaleur obscure par l'atmosphère serait l'impossibilité d'ad- mettre l'attribution d’un rôle de protecteur pour cette dernière, en tant qu'obstacle aux rayonnement de la terre. M-r Langley prouve néanmoins, que l'action bienfaisante, attribuée à l'atmos- phére, existe effectivement, car si cotte derniére n'absorbe pas les radiations obscures du soleil, formées par les ondes les plus longues du spectre, elle oppose un obstacle absolu au rayonne- ment de 1a terre. A la limite du spectre, dans la region des rayons obscurs, la longueur de l'onde est de 0,028 mm. Les bandes d’absorption deviennent de plus en plus larges à mesure qu'elles se trouvent placées plus prés de la limite susmentionnée. Au dela de cette derniére s'etend une zóne, qui doit étre considérée comme une bande d'absorption trés large et oü l'on pourrait constater, peut être, d'étroites raies transversales à trace d'énergie rayonnante. Ce n'est qu'au delà de cette derniére limite extréme des recher- - 4. 1886. 18 — 264 -- L'exposé des resultats obtenus par les dernières re- cherches relatives aux radiations solaires et de leur im- portance au point de vue biologiques que nous venons de faire, démontre que Villustre directeur du service météorologique de l'Autriche à bien raison d’insister sur la nécessité d'établir des observations exactes «des intensités des radiations solaires atteignant la surface de la terre, dans leurs trois formes de manifestation». Tant que ces observations, faites d'aprés la méthode suivie par Mr Langley et Timiriaseff, nous ferons défaut, les données relatives aux principaux elements climato- ches récentes que doivent être placées les ondes correspondant au maximum d'énergie des radiations émises par la surface ter- restre, dont la température moyenne ne dépasse pas 15—16°. On ne saurait douter, dit Langley, que la chaleur rayonnante sem- blable à celle qu'émet le cube de Lesly ne fut complétement absorbée par l'atmosphére; mais les expériences qu'il a fait, lui permettent de conclure, que les longueurs des ondes de chaleur rayonnées par la terre ou un foyer à température audessous de 1009, sont de nature à exclure toute possibilité d'obtenir d'elles un spectre susceptible d'étre analysé par le prisme ou le réseau de diffraction, | Il nous est donc impossible de determiner les longueurs appro- ximatives des ondes de la chaleur rayonnante qui est absorbée par l’atmosphere et émise par un foyer dont la température ne dépasse pas 16°. Des ondes de cette longueur ne se trouvent jamais parmi les rayons solaires qui atteignent la terre, mais rien n’empeche d’admettre leur présence en dehors des limites de l’atmosphère. Ce n'est que cette absorption des rayons de cha- leur correspondants à une température ne dépassant pas 159—169, exercée par l’atmosphère, qui rend possible l'éxistence des êtres organiques sur la terre. Les effets qu'on observe en ERE une montagne sont con- nus de tout le monde, A mesure qu'on s'élve la densité de l'air et sa température diminuent, mais Lechauffement, du aux rayons — 265 — logiques dont nous disposerons, seront toujours incom- plétes et insuffisantes. Nous avons démontré plus haut que les degrés de nébulosité du ciel ne sauraient être considérés comme des indicateurs tant soit peu exacts des quantités cor- directs du soleil augmente en méme temps. On induit de ces faits, que sans [a présence de l'atmosphére, là température de la terre serait bien basse. Les observations faites avec un actino- metre sphérique ont montré, que la petite boule de l'appareil, ex- posée de tous les cotés à linsolation, dans un milieu où il n'y a pas de traces de l'atmosphére, atteint une température qui ne surpasse que de 48? celles des objets environnants. I] s’en suit, que sans la présence de l'atmosphére, la surface du globe terrestre, dont la température dépendrait des mémes condi- tions que ceile de la petite boule de l'actinométre, n'aurait qu'un excédant de température egal à celui qui vient d'étre indiqué, sur celle de Резрасе (—273° au zéro absolu). Si l'atmosphére était privée de son pouvoir d'absorption des radiations obscures émises par la terre, cette derniere n'aurait que la température due à l’action directe des rayons solaires, qui ne dena seat. pas 2250 (= — 278? + 489). La perte de chaleur dans l'espace rendrait impossible, un ac- eroissement de température plus considérable à la surface du globe terrestre. A l'exception de ces radiations obscures à longueurs d'onde en- core indéterminées mais dépassant celles de tous les rayons du spectre, les pertes en énergie, subies par les diverses radiations à leur passage à travers l'atmosphére, sont, comme nous l'avons déjà vu plus haut, d'autant plus considérables que les longueurs respectives de leurs ondes sont plus petites, Les rayons violets et bleus sont ceux qui subissent la plus forte absorption et c'est ce qui explique que leurs énergies, mesurées par l'action calo- rifique qu'ils exercent à la surface de la terre, sont moins con- sidérables que celles des rayons rouges, et que ces différences. dans l'intensité de l'action augmentent quand la hauteur du soleil au dessus de l'horizon diminue; elles sont aussi plus considérables 18* — 266 — respondantes de chaleur et de lumiére recues par la terre, l'étendue relative des nuages pouvant bien don- ner une mesure suffisante de la part des rayons directs du soleil arrétés par ces derniers, mais n'offrant aucun renseignement sur la lumiére totale du ciel ou la somme des radiations atteignant la surface du globe. Malgré leur inaptitude à remplir cette tache, ies indi- cations des degrés de nébulosité du ciel doivent néan- moins être considérées comme fort importantes au point de vue elimatologique. En effet, les nuages, tout en re- duisant souvent l'intensité de l'insolation, contribuent encore plus à diminuer les pertes de chaleur dues aux rayonnement dela terre dans l'espace. Sil'on se sou- vient, que d'aprés les recherches récentes de Mr Lan- gley la surface de notre planéte ne pourrait avoir une température moyenne audessus de—200°, si les rayons obscurs les moins refrangibles, émis par la terre, n'étaient arrétés par l'atmosphére, on comprendra toute l’influ- ence qui peut étre attribuée à l'étendue relative des nuages. Les resultats obtenus par Kaemtz à Dorpat *) permettent d'apprécier l’action protectrice exercée par les nuages. Ce savant avait déterminé pour les deux périodes opposées de l’année à Dorpat les températures: correspondantes aux différents degrés de nébulosité du ciel et leurs écarts des températures moyennes. Il obtint les resultats suivants. dans les localités situées à une petite hauteur au dessus du ni- veau de la mer,que dans les localités plus élevées. En dehors de l'atmosphère le maximum d'énergie doit se trouver placé dans les rayons bleus du spectre solaire. *) Cités par Mr Hann |. c. p. 82. — 267 — * Degré de né- Ciel parfai- Degrés de Ciel couvert bulosité (0—4) tement pur. nébulosité complétement. Hiver. .. —105 —68—3,1 0,5 -+2,4 Bé 1,6 0,8—0,3—1,2 m Année. . —3,7 —1,9— 1—0,2 +1,3 Sous la latitude de 58° N (celle de Dorpat) un ciel parfaitement pur fait tomber la température a 10° au dessous de la moyenne de cette saison, tandis qu'un ciel complètement couvert l'éleve à 4?'/, audessus de la valeur normale. En été on constate des effets diamét- ralement opposés aux précédents, mais bien moins néttement accusés; la température moyenne de l'année est régie par celle de l'hiver. Des resultats analogues furent obtenus pour Prague par Mr Augustin. La tem- pérature hivernale y atteint pendant les jours à ciel pur—6,5° et pendant les jours à ciel couvert—0,1°. Les températures correspondantes a ces états du ciel en été sont respectivement 21° et 16,1. Les moyennes annuelles des jours sereins et des jours à ciel couvert different à peine (8,1? et 8°). A Green- wieh la température hivernale des jours à ciel parfai- tement pur et de 3? audessous de la moyenne de cette saison, et égale à cette dernière pendant les journées à ciel couvert *). En été les jours sereins ont des températures de 2,9 supérieurs, et les jours à ciel couvert de 1,6? plus basses que là moyenne. La moyennes annuelle des jours sereins dépasse de 0,6" celle des jours à ciel couvert. Mr Hann, danslouvrage déjà cité duquel nous avons puisé les données qui précèdent, termine son exposé des *) Les journées à ciel complétement couvert constituent un état normal pour cette station en hiver. # we ы er ^ d m, E > "y м ^e TII S ww fue MNA SONUS DEREN rapports entre les degrés de nébulosité et les tempé- ratures correspondantes par les considérations suivantes: «L'atmosphére au dessus des océans étant plus char- gée de vapeurs que celle qui s'étend audessus des ter- res et le degré de nébulosite décroissant notablement vers l’intérieurs des grands continents, nous pouvons en conclure que l’action de tous ces facteurs détermine un accroissement du contraste entre les températures res- pectives de l'été et de l'hiver pour les terres et une diminution audessus del'océan. L’influence exercée par cette distribution des contrastes entre les températures. des deux saisons opposées de lannée sur la moyenne annuelle des stations placées à des latitudes élevées et moyennes ne se laisse pas déterminer par voie déduc- tive, mais un regard jété sur la carte des isothermes annuelles permet de s'en rendre compte. Le parcours de ces lignes temoigne d'un abaissement de la tempé- rature moyenne annuelle sur les terres des hautes la- titudes et une élevation sur celles des basses latitudes. La transition s’opère vers le 40° de L. où les températures moyennes sur terre et sur mer sont les mêmes». «L'examen des données recueillies par un grand nombre de stations m'ont permis, ajoute Mr Hann, de conclure, que sur le continent Européen, entre les 52° et 47" L. N. la température baissait de l'ouest à l'est dans les proportions suivantes: sl Зач Pour 10° de long. vers l'Est, iver: 20 3,1° d’abaissement Я 0,7 d’elevation. année... 1,3° d’abaissement.» a] «L’accroissement de température, du à l'action des continent, se manifeste très nettement dés le 30° 1. — 269 — Mais l'amplitude de l'oscillation de la temperature dans les domaines du climat continental est à toutes les latitudes plus considérable que pour les lieux à eli- mat maritime.». Un coup d'oeiljeté sur la carte des isonephes annu- elles de l'Europe de Mr Renou, démontre l'aeeroisse- ment de clarté du ciel qui s'observe à mesure qu'on s'éloigne du littoral N. O. de l'Europe dans la direction du 5. E. Atteignant 68°, le long de cette région co- tiere le degré de nébulosité ne dépasse plus 50°/, en Russie centrale (d’après Mr Wild) et descend jusqu à 30" dans la Sibérie du S. O. et le Turkestan occiden- tal (Nukuss 33°/,, Irgis Aralsk 30°). Sur la carte susmentionnée de Mr Renou l’isonèphe de 50°, s'étend dans une direction E. N. E. dés bou- ches du Duero jusqu'au golfe de Genes, ou elle s'en- flechit vers l'est et continue dans ce méme sens jusqu'au milieu du cours du Danube, là elle prend une direction N. E. et eonserve cette derniére le long de tout son parcours à travers la Russie d'Europe. L'isonéphe de 40°,,, qui commence à Cadix, s'étend. vers le М. E. jusqu à Barcelone où elle s’inflechit vers ГЕ. 3. E. et continue dans cette direction jusqu'en Syrie, en passant par l'ile de Sardaigne, l'extrémité méridionale de la peninsule Italienne, le nord de la Gréce et lile de Chypre. La carte n'indique aucune inflexion de cette ligne vers le nord, méme en Syrie. *). Les donnés fournies par les stations du Caucase nous obligent à modifier jusqu'à un certain point le parcours indiqué de l'isonéphe de ") Elle est tracée jusqu'aux bords de l'Euphrate, sous la latitude d'Alep. ER ERE 50°/, lg. E. Paris. Les chiffres du tableau suivant, qui contient les moyennes des degrés de nébulosité constatés dans les principales station du Caucase, nous y forcent. Degrés moyens de la nébulosité du ciel au Caucase. (Les chiffres sont empruntés au mémoire du savant Directeur du service météorologique de Russie Mr. Wild. Repert. für Meteoro- logie II). 5 Stavropol.... 58 Piatigorsk.... 31 Alaghyr . 51 Derbent...... 37 BSR. 56 Bielyi Klutch 67 Alexandropol. 61 Koutais. .... 48 Redout Kalé. 58 Bakou 2.5.2. 67 Lénkoran.... 50 o Fy 64 55 54 47 53 60 61 48 57 68 62 56 67 67 60 70 67 60 48 56 60 62 52 47 67 49 37 = Sep. 39 40 59 53 47 48 55 49 42 32 41 48 54 54 57 59 56 64 67 60 47 48 56 64 51 55 51 51 67 63 68 63 50 55 65 65 45 43 54 55 = Oct. > № Noy. $ Dec. $ © = я < 54 44 55 53 65 56 47 d'années vations. B =1 ND фею O» BO © W © des obser- nombre fer [e] mM Moyennes des degrés de nébulosité des quatre saisons, hiver. Stavropol ..:. i5. Piatigorsk. ... Derbént...... Talis... Bielyi Klutch. Kowutals.' . 2. Mlachyr. 2.1. Redout Kalé..... Bakou... Lénkoran . Alexandropol . .. 62 46 51 printemps. 43 . 97 44 59 39 98 71 59 65 60 51 58 été. 53 39 55 31 55 69 `59 69 43 38 51 automne. 44 46 50 38 55 62 55 65 56 47 50 moyenne année. 54 i 53 36 58 66 53 65 56 47 55 53 — 271 — L'examen des deux tableaux précédents démontre que le parcours des isonéphes, indiqué sur la carte de Mr. Renou ne rend pas compte de leur distribution sur Visthme ponto-caspien, Les stations de Piatigorsk, de Derbent et de Lénkoran, mises à part toutes les autres, ont un degré de nébulosité annuelle dépassant 50°... les périodes d'observations des autres stations du Caucase et celles qui s'exécutent sur le littoral Ponti- que de la Turquie sont trop courtes pour pouvoir nous munir de données permettant de dresser une carte d’isonephes spéciale pour le Caucase et les parties adjacentes de l’Asie Mineure. Le degré de nébulosité si considérable constaté pour Redout Kalé, qui peut étre considéré comme commun à tout le littoral Pontique de l'isthme, de Trebizonde à Sotchi, est à peu prés le méme que celui de la ré- sion cotiere du N. O. de l'Europe. A latitude égale il ne se retrouve que sur les côtes septentrionales de l'Espagne et du Portugal. Cette région littorale du Cau- case, y compris la vallée du Rion jusqu'à Koutais, est caractérisée par son climat analogue à celui des con- irées de l'Asie orientale, comprises dans le domaine des moussons. Le degré de nébulosité, ainsique l'humidité re- lative etles pluies y atteignent leur maximum en été *). L'influence du voisinage de la mer et l’action des montagnes s'élevant à une petite distance, expliquent également le degré de nébulosité assez considérable de Bakou et de Lénkoran, mais ce dernier atteint son ma- ximum en hiver tandis que son minimum tombe sur l'été. *) Un accroissement du degré de nébulosité en mai, accompa- gré de fortes pluies d’orages, se constate dans la plupart des sta- tions de la peninsule Iberique. AE TER AT. RTL ROSE ET IETERAL $ I a c à UT He EUR uoi ie lene B у , : - b: I". La station plus septentrionale de la cóte Caspienne du Caucase, Derbent, a un degré de nébulosité tout aussi petit que les stations du sud—est de l'Espagne *). Les cau- ses des différences considérables entre les degrés de né- bulosité de Derbént et de Bakou ne sont pas faciles à expliquer, de même que l'infériorité du degré de nébu- losite de Piatigorsk à celui de Stavropol. Des observa- tions prolongées et une étude spéciale de ces questions pourront seules nous donner une explication suffisante. En examinant l'influence exercée sur le degré de né- bulosité par l'altitude du lieu, Mr. Hann démontre, que cette dernière peut agir en sens opposés selon les condi- tions locales qui déterminent son action dans les pays mon- tagneux. Dans la zöne tropicale, durant la période plu- viale, le degrés de nébulosité sur les hauteurs est plus grand que dans la région des plaines, tandis que pen- dant la période de sécheresse ce sont les conditions opposées qui predominent. A des latitudes plus élevées, comme par exemple dans les Alpes, la clarté relative du ciel atteint son maximum sur les hauteurs en hiver, et son minimum au printemps et en été. Cette marche annuelle du degré de nébulosité est done diamétralement opposées à celle, qui s’observe dans les régions basses de l'Europe moyenne. Les chiffres contenus dans la petite table ei jointe représentent les moyennes des degrés de nébulosité, dé- duites par Mr. Hann des nombreuses données, recueil- lies dans les stations des Alpes. *) Les observations de cette station sont de trop courte durée pour pouvoir attribuer une grande valeur aux données qu’elles fournissent. = N us altitude, hiv. print. été. aut. année. plume Suisses iu 390 4207*.: 793. 1:08 1:59:69 201 Br Re 1300 S460 581 2 RER mbs3g 19040. ре Alpes occidentetorient. 2600 46 61 56 55 54 On voit imediatement que ce sont les brouillards de l'automne et de l'hiver, qui déterminent pour la région des plaines, s'étendant au pied des Alpes, dans les deux saisons susmentionnées, un degré de nébulosité plus con- sidérable que celui qui se constate sur les hauteurs, C'est surtout en hiver que la différence est si notable. Sur les montagnes isolées, qui s'avancent dans la plaine le degré de nébulosité est au contraire en général plus considérable que sur les plaines voisines. Les données relatives aux degrés de nébulosité, obte- nues jusqu'à présent au Caucase, ne permettent pas d'établir des comparaisons semblables à celles qui vien- nent d'étre indiquées pour les Alpes. Bielyi Klutch, peu distant de Tiflis, n'est situé qu'à 700 m. plus haut que cette ville, le degré de nébulosité y est en toute saison plus élevé qu'à Tiflis, ce qui est bien différent de ce qui s'observe dans les Alpes. Une certaine simi- litude se manifeste néanmoins avec la distribution pro- pre à ces derniéres par le fait que les degrés de né- bulosité de la station supérieure en hiver et en autom- ne ne surpassent ceux de Tiflis que de 7° en moyenne, tandis que la différence et de 13°—14° au printemps et en automne. A Alexandropol sur le haut plateau d'Arménie (1470 m.) le degré de nébulosite est un peu plus élevé qu'à Tiflis dans la première moitié de l’année et un peu moindre pendant la seconde moitié. — 274 — с Nous terminons notre apercu de la clarté relative du ciel au Caucase par l’indication des nombres de jours à ciel parfaitement pur et de ceux à ciel complétement voilé par les nuages, constatés dans les principales stations du pays, en nous bornant à celles dont la période d'observations comprend au moins dix années *). Nombres moyens annuels de: Tiflis. Jours sereins jours à ciel compléte- ment voilé. Période (1870, 71, 72, 73). 34 15 Période (1874, 75, 76, 77). 58 70 Nombres de jours sereins et de jours à ciel complete- ment voilé par les nuages, constatés dans les stations du Caucase. Nombre d’annees jours à ciel des observations: —ÀÓ —— parfaitement pur: completement voile par les nuages: 14 Stavropol . . . . 65 82 О Gyo... 63 113 12 Wladikavkase. . . 48 134 eed WT ES el a ea 94 59 12 Novorossüsk . . . 55 83 D Poft iam nd 56 127 Lt Bakom. d e e: 45 63 *) Cette restriction est indispensable. En effet les années où les séries formées par un certain nombre d'années consecutives different à tel point entre elles par rapport à l'élément météoro- logique en question que des données obtenues pour une période d'observation d'au moins dix ans peuvent seules avoir quelque valeur. L'exemple suivant le démontre. - / AOT = Le nombre de jours sereins le plus eonsidérable— 65, | s’observe à la station de Stavropol au milieu des step- | pes de la Ciscaucasie septentrionale, ce nombre se re- duit à 48 à Wladikavkase situé à peu prés sous le méme méridien que Stavropol, mais au pied des mon- tagnes. Les jours à ciel complétement voilé par les nua- ges sont au contraire bien plus nombreux dans cette derniére station qu'à Stavropol. A Tiflis les nombres de jours correspondants aux deux états opposés du ciel different à peine l'un de l'autre. Les jours à ciel complètement voilé sont tout aussi fréquents sur une partie de la cóte occidentale (la moi- tié méridionale) de l'isthme qu'au pied du versant nord de la grande chaine du Caucase,leur nombre étant de 127 à Рой, et de 83 seulement à Noworossiisk. Les jours sereins ont la méme fréquence dans les deux sta- tions littorales. A Bakou les nombres de jours présen- tants les deux états extrémes du ciel different trés peu de leurs nombres respectifs constatés pour Tiflis *). . Les écarts entre les nombres moyens des jours se- reins, constatés dans les sept stations citées, sont bien moins considérables que les différences entre les nom- bres des jours à ciel complétement couvert, les écarts *) Nous n'avons pas fait entrer dans le tableau précédent les données de la station de Sotchi (Dachow posad), ces derniéres ne se rapportant qu'à une période de 9 ans. Elles présentent pour- tant un trait assez saillant pour que nous les mentionnions au moins en note. Les nombres de jours sereins et de jours à ciel complètement voilé y sont respectivement de 112 (!) et de 88 et à Poti de 56 et de 197. — 276 — maximum étant de 20 j. (Stavropol et Bakou) pour les premiers et de 71 pour les seconds. Des degrés de nébulosité et des nombres de jours sereins et à ciel voilés semblables à ceux qui s'obser- vent dans la plupart des stations du Caucase ont aussi été constaté dans beaucoup de stations de la peninsule Ibérienne. Le long du littoral N. et N. O de cette der- niere le nombre de jours sereins est de 71 (Bilbao 79 *) Oviedo 50), le long du littoral occidental de 80 et sur le plateau central de 100. Les degrés de nébu- losité moyens correspondants sont 63%, 55% et 55°. (A suivre). *) Chiffres relatifs à l'Espagne empruntés à l'ouvrage déjà cité de m-r Hann. СПИСОКЪ РАСТЕНТЙ ДИКОРАСТУЩИХЪ ВЪ ТАМБОВСКОЙ ГУБЕРНИИ, Д. И. Литвинова. (Продолженге *). XXIV. Papilionaceae L. 213. Ononis hircina Jacq. var. inermis Ledb. Exam. y. берега p. Оки (Opa.). Лебед. y. берега p. Дона (Кожевн., Варг.). Tam6. y. с. Волковщаны (Вышесл.), Борис. y. въ долин$ р. Савалы бл. c. Бурнакъ! Berpbaaerca по- видимому только въ заливныхъ долинахъ большихъ р$къ. [33]. 214. Genista germanica L. Найдено въ Exam. y. на пескахъ бл. городскаго бора (Орл.). 215. G. tineteria L. По сухимъ кустарникамъ, черно- земнымъ и песчанымъ степямъ во всей губ. обыкновен- HO, но Ha югф чаще п обильнЪе. Въ сЪфверныхъ нечер- ноземныхъ УуЪфздахъ растетъ почти исключительно на песчаной почвЪ или известнякахъ. [44] u [24]. Въ этому же виду несомнфнно надо отнести и С. ovata W. K., упомпнаемую Вейнманомъ (Obs. № 101). За этотъ видъ BbposTHo принята была Форма обыкно- *) Cm. Bulletin 2885. “oi es ERU Loi ccc cM nét 1 7 AUR UE EHE X + SS UBI венной G. lictoriae Г. c» расширенными листьями. Ha- стоящая С. ovata W. К. до cux» mop» ногд$ въ Poccin не была находима. 216. Cytisus austriaeus Г. Впервые указывается для Борис. y. Семеновымъ (Пр. oz. с. 87); aarbws, въ томъ же уфздЪ найдено бл. c. Никптекаго (кн. Вяземск. rep6.!) и бл. c. Павловки (Котсъ). [24). 217. ©, biflorus L'Herit. C. Ratisbonensis Schaefl. С. supinus Weinm. (Observ. № 106). По черноземнымъ степямъ между другими кустарниками и особенно по сухимъ песчанымъ UpocrpaHcTBaw во всей губ. очень нер$дко. Въ Елат. y. бл. c. Темгенева! растетъ на известнякахъ [44]. 218. Anthyltis Vulneraria L. Указывается только одномъ Il. Семеновымъ (Пр. o. c. 85). Найдено ‘было mo всей BbposrHOCTH въ югозападныхъ у$здахъ губернш, T. к. въ сосфднихъ частяхъ Тульской п Орловской губ. это pacremie очень обыкновенно. Въ остальныхъ уфздахъ нашей губернш, если и scrpbuaercs, то р$дко. 219. Medicago falcata Г. Var. x typica; 3 versicolor a ~ procumbens Ledb. По cyxmw» возвышеннымъ м$- стамъ, кустарникамъ и особенно Ha степяхъ Be315 обык- новенно. [43]. 220. М, lupulina L. Луга, поля, сорныя wbcra; всюду въ губ. очень обыкновенное растенте. [52]. M. sativa Г. разводится на поляхъ m встр$чается иног- да одичавшиамъ. 221. Meli'otus alba Lam. По насыпямъ, сорнымъ м$- стамъ, въ поляхъ; нерфдко вездЪ въ губернии. [33]. 222. М, officinalis Lam. BMbCTÉ съ предыдущимъ ви- домъ, также нерЪдко. [33]. Var. 3 floribus albis Ledb. (M. Pelitpierreona Wil'd.) доставлена была Meüepy 13% Моршанск. и Усманск. y. (Fl. Tamb. p. 19). — 979 — 223. Trifolium arvense L. Очень обыкновенная сорная трава въ посфвахъ, на паровыхъ поляхъ вездЪ въ губ. [53 ]. 224. T. alpestre L. Variat fl. albis. Asa Мори. y. указывается Мейеромъ (Mey. Fl. Tamb. p. 19); stomutbe это pacrenie встр$чается очень HEPPAKO по сухимъ воз- вышеннымъ мфетамъ и особенно на черноземпыхъ степ- HbIXb wbcraxs. Въ сфверныхъ у$здахъ pbako. [43] a [13]. 225. T. medium L. По ab5caw» во всей губ, очень обыкновенно. [43]. 226. T. pratense i. По лугамъ, полямъ, кустарникамъ, р$же на степи; во всей губ. самое обыкновенное ра- crenie. [54]. 227. T, fragiferum L. По поемнымъ лугамъ: Вирус. y. с. Пущино! Борис. y. no p. Баклущ 6 бл. c. Никитскаго (кн. Вяземск. геро.!); с. Бурнакъ! п др. м. Rosa. y. (Кожевн.). [33]. 228. T, Lupinaster L. Ara Juneux. у. показывается Мейеромъ (Mey. 1 Nachtr. p. 26), 229. T. montanum L. По сухимъ возвышеннымъ ME- стамъ, по залежамъ и степямъ вездЪ обыкновенно. [42]. 230. T. repens L. По травянистымъ лугамъ, ABCHBIMb полянамъ вездЪ очень обыкновенное pacreuie. [53]. 231. T. hybridum Г, (incl. T. elegans Savi et auct.). Dwberb съ предыдущимъ видомъ вездЪ очень обыкно- венно. [53]. 232. T, spadiceum L. По влажнымъ лугамъ, сырымъ лфенымъ полянамъ, преимущественно въ ChBepHbIXB не- черноземныхъ частахъ губ. Huam. y. (Mey. Fl. Tamb. р. 19); c. Церлёво (Wiaz. Ver«.N® 105 m герб!) m Oa. города (Il. Орловъ). Темник. y. c. Rpiyma! г. Кадомъ! [32]. lOmabe пока найдено только въ Mopu. y. Bb abey бл. города! и въ Тамбове. y. C. Эксталь (Игнат. Conc. р. № 98). Ab 4. 1886. 19 Be. (pa 233. T. agrarium L. llo лугамъ, паровымъ полямъ, залежамъ, вездЪ обыкновенно. [53]. 234. T. procumbens 1. упоминается для Елат. у. B» рукописномъ перечнф растенй, собранныхъ въ 1869 г. кн. В. А. Вяземскимъ, но въ repOapib его я этого pac- тешя не нашелъ. Очень возможно, что въ указанномъ yt375 оно было найдено rgb нибудь въ долин$ р. Оки, такъ какъ оно BCTpbuaerca по Orb въ Калужсек. губ! Московской (по сообщ. Л. Н. Петунникова) ивъ Спасск. у. Рязанской губ. (Rayou. Моск. o3. c. 131) rab Bbpo- ятно найдено тоже въ доланЪ р. Оки. 235. Lotus corniculatus L. По лугамъ вездЪ очень обык- новенно. [53]. 236. Caragana frutescens DC. Борис. y. бл. c. Павлов- ки (Котсъ) Тамбове. y. c. Волхонщины (Вышесл.). По словамь Л. A. Воейкова этотъ степвой кустарникъ встрфчается нерЪдко бл. c. Ростоши (m. 3. часть bo- puc. v.). [23]. 237. Oxytropis pilosa DC. По Семенову (Нрид. o. с. 16) сфверная граница распространеня этого вида проходитъ подъ 53° (широта г. Jleóegauu). Mu извЪ ст- ны слфдуюния крайн!я сЪверныя м5стообитавя ero: Еирсановс. y. c. Каравайня! Тамб. y. с. Разеказово (Булг); c. Эксталь (Игн. Спас. № 101). ЮжнЪе вездЪ по степямъ встрЪфчается очень nepbako. (44). 238. Astragalus Hypoglottis Г. Въ сфверныхъ у$здахъ найдено пока только Bb Jam. у. бл. c. Каргашино (Гендрихъ); южнЪе встрфчается довольно обыкновенно по траванистымъ черноземнымъ склонамъ, степямъ и, Pike, на сухлихъ лугахъ. [13] и [33). 239. A. Onobrychis 1. Встрфчается довольно pasch- янно на степвыхъ черноземныхъ залежахъ и цфланахъ въ 10. в. частяхъ губ. Кирс. y-c. Уметъ! c. Морозовка! и др. м. Борис. y. во многихь м5стахъ! Дип. y Грязи! Указывается также Вейманомъ «inter frutices Amygdalorum» (Obs. № 111). [33]. 140 A. arenarius 1. Euam. y. на песчаныхъ дюнахъ праваго берега р. Оки бл. города! [15]. 241. А. austriacus 1. Тамбове. y. по черноземной степи бл. с. Лаврова (Сорок.); c. Волхонщины (Вышесл). Указывается также Семеновымъ (Пр. e. c. 86). [14]. 242. A, asper Jacq. По степнымъ цфливамъ: Tam6. y. с. Лаврово (Сорок.); c. Волхонщины (Вышесл); Борис. y. с. Русаново! с. Александровка! [23]. 243. А. Cicer L. По кустарнымъ склонамъ, опушкамъ лфсовъ u, pbae, на открытой степи въ южныхъ Yb3- дахъ очень обыкновенно. [53]. Въ сфверныхъ у$здахъ найдено: Eam. у. на известнякахъ бл. c. Темгенева! и въ др. м. найд. г. Орловымъ, кн. Вяземскимь (Verz. № 109 «рЪдко›); Спасск. y. ©. Зубова поляна Ha uec- кахъ: [23]. 244. А. glyeyphyllos L. [lo лиственнымъ abcanp u кустарникамъ во всей губ. обыкновенно. [43]. 245. А. dasyanihus Pai. Ver. albo-villosa. Борисом. y. на непаханной степи между с. Сукманка п c. ГЪиное Тамб. y. бл. с. Лаврово (Сорок.). [24]. 246. A. virgaius Pali. Песчаныя дюны лфвыхъ бере- говъ р. Вороны m Савалы въ Кирсан. y. (c. Алатырка!) и Борис. y: (мн. ul), очень обыкновенно. ЦвЪт. съ нач. Мая sce abro. [25]. 247. A. albicaulis DE. Кирсан. у.; найдено въ боль- шомъ количествЪ по мергеластому склону оврага бл. c. Ржаксы! [14]. 248. Ervum hirsatam L. Въ ноляхъь между носфвами u Hà сорныхъ м5стахъ во всей губ. paacbauno. [32]. 19* — 282 — 249. Е, tetraspermum Г. Rupe. y. Ha сорномъ wbcrb бл, c. Пущино! Тамб. y. c. Эксталь. (Игнат. Conc. № 104). Указывается также Семеновымъ (Пр. o. с. 86). `ВЪФроятно найдется вездЪ въ губ. [22]. 250. Vicia sativa Г. Въ посфвахъ, какъ сорная трава, Be34b въ губ. mepbako. [53]. 251. V. angustifolia Roth. ВездЪ обыкновенно. Betpt- чается вмфстЪ съ предъид. видомъ, HO попадается kpomt того по лугамъ и сырымъ кустарникамъ. [53]. 259. V. sepium Г. По кустарникамъ, въ посфвахъ п на сорныхъ м$стахъ обыкновенно вездз въ губ. [53]. Къ этому же виду сл5дуетъ отнести и V. kn L., указываемый для Борис. y. Мейеромъ (C. A. M. Nachtr. № 45 m герб. Воейк.!). 253. V, pisiformis L. По гористымъ ıabcamp u кустар- никамъ: Сиасск. y. AbCHCTRIE склоны къ p. llapu$ бл. с. Зубова поляна! Mayr. у. берега p. Шатчи (кн. Вязем. герб.!); южнЪфе вездф обыкновенно. [43]. 254. V. eassubica L. По сухамъ тфнастымъ преиму- щественно сосновымъ лЪсамъ. Елат. y. городской боръ! и бл. с. Степановки! Темник. y. Саровская пустынь! Cnacc. y. с. Зубова поляна! Tam6. y. лЪса бл. города: у c. Липовицы (Сорок.) и с. Разсказова (Кожевн.). Jun. y. Романово-Таволжанская каз. дача! Yom. у. abca бл. города! Ha юго-восток$ губ. повидимому уже не Bcrpb- чается. [33]. 255. V. Cracca L. var. x leptophylla Fr. В platyphylla Rupr. По лугамъ, кустарникамъ m ıbcamp (5) во всей губ. очень обыкновенное растене. [53]. 256. V. tenuifolia Roth. Это растеше весьма нерфдко смфшивается съ предъид. видомъ. Xopomiü признакъ (нервашя Флага) для различеня mx» даетъ Кохъ. (Koch. Synops. Fl. Germ. ed. Ш p. 167—168). Оба вида отли- — 283 — чаются также и временемъ UBbTeHiA: въ южной I0JOCb Тамб. губ. V. lenuifolia отцв$таетъь уже къ концу luus, тогда какъ У. Cracca цвфтетъь все 15170. Встр$чается довольно обыкновенно на степяхъ, особенно между степ- ными кустарниками, въ южной части губ. Jupe. y. с. Краснослободка! с. Уметъ! и др. м. Борис. y. с. Оль- шанка (Mey. 2 Nachtrp. р. 120 п герб. Воейк.! подъ именемъ V. Сгасса L.) с. Бурнакъ! и мн. др. м.! Jun. y. €. b. Самовецъ! и Романово-Таволж. каз. дача (Ходас.). Упоминается также Семеновымъ (Пр. o. с. 86). [44]. Rs этому же виду повидимому слфдуетъ отнести и V. Сгасса L. var. speciosa Weinm. (Observ. № 105). 257. V. sylvatica L. Встр$чается повидимому во всей губ. по кустарникамъ и опушкамъ нагорныхъ Jb5COBS, HO на r$, несомнфнно, становится боле pbakuws. Il. Семеновымъ (Пр. o. c. 87) указывается только для Ch- верн. и средн. части губ. Handoabe южныя изъ извЪст- ныхъ MOS wbcrooónranuiii: Jun. у. гористые кустарные склоны KB р. Воронежу бл. с. Романова! m Æupc. у. (r.-3.) Takia же wbcra по склонамъ р. Вороны 61. c. Ржаксы! Въ сфверныхъ уфздахъ вездЪ довольно обыкно- венно. [23] и [43]. 258. V. villosa Roth. Указывается Семеновымъ (Пр. ©. с. 86). 259. V. picta Fisch. et Mey. Замфчено мною бл. г. bo- pucorrbócka y жел$знодорожнаго моста черезъ р. Во- рону, HO экземпляровъ этого pacTeHid MHS не удалось собрать. 260. Lathyrus tuberosus L. На черноземныхъ травяни- стыхъ цфлинахъ, особенно между степными кустарни- ками только въ южной части губ. Кирс. y. c. bepae- ревщина (Кожевн.); с. Пущино! Тамб. y. c. Эксталь (Игнат. Cu. № 109) и ap. м. Борис. y. Beaab нерЪдко! A og N Въ Yen. y. показано Семеновымъ (Пр. e. c. 21). Въ bopuc. v., я встрфтилъ это pacrenie въ больптомъ KON - gectBb въ поляхъ плтеницы между c. Сукманка п c. P$uaoe. [43]. 261. 1. pratensis L. Обыкновенное pacrenmie по лу- гамъ и кустарникамъ во всей губ. [53]. 262. b. syivester L. var 2. ensifolia. Ser. m 3 oblonga Ser. (var. latifolia Rupr). По опушкамъ z5coBb, по кус- тарникамъ вездф, mo довольно pascbsaugo. [42]. Узко- листная Форма (x) растетъ Ha болфе сухихъ, откры- тыхъ MbcTax?, не требуя поддержки для вЗтвей, и BCTPÉ- чается pbsme 5. По всей вЪфроятности къ этому же виду слфдуетъ отнести п L. heterophyllus L., упоминаемый gaa Коза. у А. H. Петунноковымъ (Verz. № 165; въ герб. нЪтъ). 263. Ek, pisiformis L. Очевь обыкновенное лесное pacrenie во всей черноземной части губ., вачиная Ch уфздовъ Rosa. Тамб. п hnpc.; m3» сфверныхъ уФздовъ найдено пока только въ Lam. у.: (Wiaz. Verz. № 118!) n бл. с. Темгевева Ha нзвествякахъ! [13] n [13]. 264. L. paluster L. По болответымъ, иногда терФя- нистымъ лугамъ во всей губ. разсфявно. Елалтомс y. [Wiaz. Verz. № 119! Орл.). Rosaosc. y. (Bosch. Fl. № 161! Petunn. Verz. № 168!). Jun. y. Powamosckas дача (Двурфченское болото)! Rupcanosc. y. Алатырка! Борисоллльбс. y. бл. города! Показывается кром$ того Семеновымъ (Прид. o. c. 86). [33]. 265. Orobus vernus L. По тфнистымъ abcamb очень обыкновенное весеннее pacrenie. [45]. 366. 0. niger Г. Tomé. y. abca бл. города Тамбова (Игнат. Conc. p. № 114 и rep.!). 267. 0, albus Г. Ha черноземных» степныхъ м$стахъ между кустарниками. Козловс. y. c. Епанчино (Petunn. : о Verz. № 168!). Борис. y. c. Ольшанка (Mey. 2 Nachtr. № 46!) Приводится также Семеновымъ (Пр. e. c. 87), HO это указаве M. 0. относится къ сл$дующему, болЪе распространенному виду, вовсе не упомпнаемому въ ‚ennckb Семенсва. [22]. 268. 0. canescens 1, fi О pallescens MB. Hepbaro Betpbuaetca на tors губернш no опушкамъ лЪсовъ uma степи no травянистымъ м$стамъ между кустарниками. Kupe. y. с. Поляковка (Апушк.); c. Вердеревщина (ho- жевн.). c. Пущнно! Борис. y. с. Грибановка! m др. м. Тамб. y. с. Разсказово (byar.), c. Эксталь (fra. Cm. № 114) m ap. м. Козловс. y. (Kosch. Fl. № 163!). [34). Kb этому же виду д. 6. отнесенъ и О. Gmelini Weinm. (Obzerv. № 102). 269. Coronilla varia Г. Елат. у. берега p. Чны бл. с. Hamm (Wiaz. Verz. № 121!) п бл. c. Temrenesa на известнякахъ! Спасск. y. (Mey. Fl. Tamb. № 238). ЮжвнЪе становится вездЪ очень обыкновеннымъ расте- HieM» по сухимъ кустарникамъ, AyraMb и на травяни- стыхъ wbcraxp степей. [23] u [53]. 270. Onobrychis sativa Lam. По черноземнымъ mban- намъ и залежамъ; Chrepate уЪздовъ Козл., Тамб. в Кирс. д0 сихъ поръ нигдБ не найдено, HO Bb указанныхъ ybajax m южн$е вездЪ обыкновенно. [44]. XXV. Amygdaleae Juss. 271. Amvgdalus nana Г. Очень обыкновенный cren- ной кустарникъ на травянистыхъ черноземныхъ Jbuin- нахъ. Подробности о ero wbcromaxoJeniaxs, а также u слфдующихъ двухъ видовъ, см. Литв. Очеркъ раст. Форм. c. 246 и др. Напболфе сЪфверныя извфстныя MER M$crooómranis: Rupe. у. c. Вердеревщина (Лук.). Тамб. y. A UG 2 c. Эксталь (Игнат. Сп. № 118). Еозл. y. c. Екатери. нино (Pelunn. Verz. № 150!). [34]. 272. Prunus spinosa L. По опушкамъ лЪсовъ, по кус- тарнымъ склонамъ балокъ, довольно нерфдко. Область сплошнаго распространешя таже, какъ п y предыд. вида. Въ сфверныхъ уфздахъ въ дикомъ состоянш встрЪчается PhAKO п найденъ пока только въ Exam. у. на известнякахъ бл. c. Темгенева! и въ Шац. y. 6e- pera c. Цны 61. с. Борки (кн. Вяземск.!) BbposrHo тоже на известнякахъ. [34] и [13]. 173. P. Chamaecerasus Jacq. Въ сЪвервыхъ уфздахъ. р$дко: Елат. y. Ba известнякахъ бл. с. Темгенева! По- добно предъидущимъ видамъ сплошное pacmpocrpanenie начинается въ степныхъ частяхъ уфздовъ Kozı., hnpc. и Тамб. ВездЪ къ югу встр$фчается перфдко по степ- нымъ опушкамъ лЪсовъ (phe въ ACY), кустарнымъ склонамъ, образуя иногда густыя заросли. Растетъ также на пескахъ лЪвыхъ береговъ р. Вороны и Са- валы. [13] u [35]. 274. P. Padus L. Очень обыкновенное дерево по 15- самъ во всей губ. [53]. XXVI. Rosaceae Endl. 275. Spiraea crenifolia €. A. Mey. var. Pallasiana Maxim. (Tpya. Cn6. bor. caga. IV. p. 180). S. crenata Pali., Ledb. et auct. Растетъ na ю. в. губернш прейму- щественно на песчаныхъ степныхъ м$стахъ и рЪже Ha чернозем между другими кустарниками. Rupe. у. C. Вердеревщина (Кожевн.); cc. Хорошовка! m Алатырка! (на пескахт,), с. Ивановка (степь!). Тамб. у. c. Вол- конщины (Вышесл.) Jun. y. Грязи (пески!) и для этого же уфзда указано Семеновымъ (Пр. e. с. 89). Борис. у. — 287 — песчаныя степи по л$вымъ берегамъ p. Вороны и Ca- валы! м$стами очень обильно. [35]. 276. S. Fiipendula. L. По сухимъ лугамъ и травя- нистымъ степнымъ м$стамъ повидимому во всей губ; не найдено до сихъ поръ только въ Темник. и Спасск. у$здахъ. [43]. 277. S. Ulmaria 1. var. х denudata Koch u 5 disco- lor Koch.—Ilo берегамъ pbks, болотистымъ ольшанни- камъ и степвымъ болотистымъ низинамъ (баклушамъ) во всей губ. очень обыкновенно. [45]. 278. Geum urbanum L. Очень обыкновенно по л5самъ садамъ вездф въ губ. [43]. 279. G. strictum Ait Ho садамъ, abcawb и сорнымъ мфстамъ вездЪ нерТдко. [44]. 280. G rivale L Въ тфнистыхъ, сырыхъ MbCTaX'b по берегамъ водъ везд$ обыкновенно. [43]. 281. Sanguisorba officinalis №, По лугамъ во всей губ., HO въ сфверныхъ уфздахъ замфтно рЪже, чфмъ въ юж- HbIX%. [23] и [43]. 289. Alchemiila vulgaris №, По лфенымъ полянамъ и сухимъ лугамъ во всей губ., но въ степныхъ MBCTHOC- тяхъ становится болЪе рЪдкимъ. [33] и [23]. 283. Agrimonia Eupatoria L. Очень обыкновенное рас- TeHle во всей губ. no опушкамъ лЪсовъ, KYCTapıımkaMb H Bb садахъ. [43]. 284, A. pilosa Ledb. По лЪсамъ во всей губ. нер$д- ко. [933]. 285. Potentilla supina № Указывается П. Семеновымъ. (Прид. o. c. 91). 286. P. norvegica 1, var. а m 5 ruthenica Kaufm. По паровымъ полямъ и сорнымъ wbcraw» вездЪ nepbA- ко. [53]. — 288 — 287. P. bifurea L. var, я. major Ledb. Въ Борис. y. по астраханскому тракту бл. ст. Окры, Ha пескахт, [13]. 288. P. anserina 1, var. x sericea Koch u 5 viridis. Koch. По лугамъ п лЪснымъ полянамъ BO всей губ. очень обыкновенно [53]. 289. P. recta №, (Ledeb. Fl. Ross. Il. p. 45 excl. syn. P. asirachaniea Jacq. et P. obseura Willd.). По опуш- камъ лиственныхъ IbCOBS во всей южной, степной час- ти губ. нерЪдко. [43]. Ha cbsepb губ. найдено пока только Е лат. y. на известнякахъ бл. c. Temrenesa! (Il. Opa.). 290. P. canescens Bess. Указывается I]. Семеновымъ (Прид. e. c. 90). 291. P. intermedia EL. var. z typica Rupr u 5 canes- cens Rupr. По паровымъ полямъ, сорнымъ м%стамъ, pb;e по кустарникамъ и лугамъ во всей губ. обыкно- венно. [53]. 292. P, argentea 1. var. х vulgaris Koch и 8 incana. Koch. По паровымъ полямъ, выгонамъ, кустарникамъ и Hà песчаныхъ степныхъ Mbcrax» (var. В), вездЪ очень обыкновенно. [54]. 293. P. argenteaeformis Kaufm. P. collina Wib. По песчанымъ буграмъ вдоль p. Вороны въ Aupe. y. би. города! с. Алатырки! Борис. y. бл. города! Jun. у. пески uo р. Воронежу противъ c. Романова! [31]. 294. P, cinerea Chaix. Pacrer по песчанымъ степямъ и известнякамъ въ южн. 4. губ. Rupe. y. c. Можаров- Ka! Борис. y. бл. города! с. Бурнакъ! Jun. y. c. b. Самовецъ (известн.). Усм. y. Coei&ckiii монастырь! Ука- зывается также въ Прид. фл. Семенова (с. 21.). [34]. Is. въ нач. Мая, ипогда второй paa» въ Trost. 295. P. verna EL. Указывается для нашей губ. Il. Ce- меновымъ. (Прид. o. с. 90).- По всей вЪроятности это - — 289 — указане слфдуетъ отнести къ слфдующему виду, не упомппаемому въ ФлорЪ I. Семенова. 296. P. patula W. К. Растетъ по черноземнымъ CTen- нымъ м$фстамъ. Rupe. y. c. Поляковка (Апушк.); с. Пу- muHo! Tam6. y. с. Волконщины (Bonneca.). Lun y. c. b. Camosens! Грязи! Борис. y. Бурнакъ! [31]. 297. P. opara 1, Отличаемъ этотъ BaAb отъ предъ- плущаго горизонтальн> оттопыренными волосками на черешкахъ листьевъ m стобляхъ *). Janpbraers раньше предыд. вида (въ серед, Апр.) llo orusbrenim стебли засыхаютъ, а корневыя листья сильно разростаются, переростая стебель; въ такомъ Bias даже въ lonb a fox’ растеше легко замфчается въ густой Tpasb. Встр5- чается повидимому во всей губ., по на rs обильнфе. Елат. y. на пескахъ праваго берега р. Оки, бл. ro- рода! m на известнякахъ у с. Темгенева! Rosa. y. C. Хоботово (Kosch. Fl. № 183. s. n. P. cinerea Chaix!) Тамб. y. с. Лаврово (Copor.). Rupe. y. c. Пущино! Jun. y. Грязи! Казинка! (ua песч. m черноз. wbcrax?). [13] и [33]. 298. P. longipes Ledeb. Aupe. y. uo сухимъ лугамъ въ долин p. Вороны Gauss c. Пушина!' n въ заросляхъ степныхъ кустарниковъ близь с. Ивановки! Борис. y. по степной опушк$ abca блазь c. Грибановка! [23]. 299. P. thuringiaca Bernh. Шо опушкамъ л$совъ, ку- старнпкамъ во всей губ. довольно нерфдко. Корневые 2 à листья у нашего растеня 5—6 пальчатые. [42], *) Придерживаясь этого признака, мы относимъ къ Р. ораса L. и pacrenie, найденное А. Г. Арефьевымъ въ Московск. губ. бл. Серпухова (на известнякахъ у „БЪлаго колодца“), отнесен- ное В. Я. Цингеромъ (см. Сборн. свфлен. о флор$ Средней Poccin. М. 1886 г. р. 186) къ низкорослой форм$ P. patula W. K- — 290 — 300. P, tormentilia Schrank. По кустарникамъ и 15CHbIM® полянамъ Bb сфверпыхъ yb3gaxb нерЪфдко. He Bcrpt- чается ча черноземной степи п вообще на rb губер- Hid становится pbgkuw»; въ hupc. и Борис. yy. не най- geno. Самыя южныя изъ озвЪстныхъ м$стообитаний: Jun. у. Романовская каз. дача! Yen. у. въ лБсу Gauss города! Rosa. y. (Kosch. Fl. № 182), Тамб. y. въ л$- сахъ близь города! и c. Разсказова (Булг.). Mopu. y. с. Козмодемьянское! [43] и [23]. 301. P. reptans L. Указывается Tl. Семеновымъ (Пр, Ф. с. 90). 302. P. alba L. По сухамъ тфнистымъ л5самъ пови- AuMOMy во всей губ., но разсфянно. Въ сфверныхъ yba- дахъ замфтно чаще, APM въ южныхъ. Въ у.у. Борис- и Усм. до сихъ поръ не найдено. [33] m [13]. - P. fruticosa 1. scrpbuaerca одичавшею въ садахъ и близь жилья. 303. Comarum palustre Г. По луговымъ и др. 6010- тамъ, преимущественно на торфянистой почвЪ, везд$ въ губ. нер$дко. [43]. 304. Fragaria vesca L. По сухамъ кустарникамъ, тра- вянистымъ склонамъ, ISCHbIMb полянамъ во всей губ., HO Bb южныхь уфздахъ замфтно рЪже, чфмъ въ CbBepHbIX b. [24] и [44]. 305. F. elatior Ehrh. Въ тфнастыхъ лфсахъ, paschau- но, Елат. у. (Wiaz. Verz. № 140! a Орл.). Тамб. у. с. Разсказово (Булг.). Борис. у. въ лфеу 3a р. Вороной близь города! [23]. 306. F. coilina Ehrh. По лфсамъ, кустарникамъ во всей губ. mepbako. [44]. Bcb три вида земляники не встр$чаются на откры- тыхъ степвыхъ м$стахъ, почему на югЪ губ. стано- вятся сравнительно рЪдкими. : г — 291 — 307. Rubus idaeus L. По ıbcamp во всей губ.; mbcramn часто. Въ cbsepubpix» ybayaxp чаще, wbwb въ южныхъ, ' и въ хвойныхъ л$сахъ обильн$е, чЪмъ въ лиственныхъ. [35] п [24]. 308. В, caesius L. Очень обыкновенна Bb заливныхъ долинахъ р$къ (особенно южныхъ) на влажной песча- нистой почвФ. [35]. 309. В. fruticosus Г. В. corylifolius auct. Temnur. y. по ıbcamp на торфянисто-болотистой rob близь Са- ровской пустыни. Ёлат. y. (Wiaz. Verz № 143!). aux. y. болото близь с. Черняева! Tam6. y. c. Paa- сказово (Булг.). КромБ того показывается въ Придон- ской Флорф IT. Семенова (стр. 91). [33]. 310. В, saxatilis L. По тБнистымъ лЪсамъ очень не- p5zko, во всей губ. [43]. 311. Rosa cinnamomea L. Въ xbcaxt, по опушкамъ, во всей губ. mepbako. Mbctama въ особенно большихъ ко- личествахъ встр$чается въ заливныхъ долинахъ рЪкъ: Ока Gauss г. Елатьмы! и р. Вороны въ Кирс. п Борис. yy.! [43] a [45]. 312. В, canina Г. Доставлены экземпляры изъ Rosa, y. с. Аннина (Козенъ). Rupe. y. c. Вердеревщина (Лук.) и Tam6. y. с. Волконщины (Вышесл.); кромЪ того упо- минается П. Семеновымъ (Пр. o. c. 91). 313. В. acicularis Lind]. Указывается для Rupc. Ч. г. Шмальгаузеномъ (Флора Югозападной Poccin. lies, 1886 г. с. 192). XXVII. Pomaceae Lindl. 314. Crataegus Oxyacantha L. Указывается въ южной части губ. Il. Семеновымъ (Пр. e. c. 92) °). Я naxo- *) Показав1е Гюльденштедта (Güld Reise. I. р. 93) цитуетея Ледебуромъ (Fl. Ross. II. р. 89) для Тамб. губ. неправильно. Auib это деревцо uo кустарнакамъ нагорнаго берега p. Вороны бл. c. Пущана! Kupcanosc. y.; въ Bopucoia. у. бл. города! и въ Juneu.y. склоны къ р. Воронежу бл. с. Романова! Экземпаяры изъ с. Пущина имфютъ одно- сЪмянные плолы и сильно разсфченные листья п по этимъ признакамъ подходятъ къ C. monogyua Jacq, но отличаются голыми цвЪтоножками. lipbrymie (12 Maa 81 г.) экземпляры изъ окрестн. Борисогл5бска съ опу- шенными цвфтоножками. За недостаткомъ наблюдений, не рЪшаемся раздфлить эти Abb Формы. [23]. 515. Pirus communis Г. Въ дикомъ состоянии найдено. A0 cux?» поръ только въ „Лебедянс. и. (проФ. Цингеръ) и Bb Борисозльбс. y. въ лЪсахъ за p. Вороной бл. ro- рода! КромЪ того указывается для нашей губ. Семено- вымъ (Ш. o. с. 92). [23]. 316. P. Maius L. По лЪсамъ; повидимому во всей губ., но разсфянно. [32]. 317. Sorbus Aucuparia L. По л5самъ, преимущественно въ сфвервыхъ уфздахъ, Hephako. Въ ю. B. частяхъ губ. несомнфнно р5же n 88 Борис. у. мною не найдено. [43]. XXVIII. Onagrariae Juss. 318. Epilobium angustifolium L. llo канавамъ, бере- raw» pbr», на порубяхъ и UO сорнымъ обрывамъ вездЪ нерЪдко. [44]. 319. Е. hirsutum L. [lo берегамъ р$къ и болотъ всюду нер$дко. [43]. 320. E. parviflorum Schreb. Указано въ Придонской oa. - Ii. Семенова (c. 92). Экземпляры этого pacreauis, co- бранные въ .Лебгд. y. въ 1517 r., имфются въ герб. H. H. Семенова! 321. E. montanam 1. llo тфнистымъ abcamb очень обыкновенно вездЪ въ губ. [53]. age 322. E. palustre L. Очень обыкновенное растеше по болотистымъ берегамъ, канавамъ и проч. BO всей губ. [43]. 323. Е, tetragonum L, llc болотастымъ, иногда co- лонцеватымъ Mbcrawb въ южной части губ.: Вирус. у. бл. города! и с. Алатырки! Борисовлибс. у. с. Бурнакъ! п бл. города! Rosaosc. у. (Kosch. Fl. № 184 et herb. 5. n. Е. palustre Lh. (33). 324. E, roseum Sehreb, Æupc. y c. Поляковка (Апушк.); c. Пущино! ubpoatuo найдется во всей губ. 325. Oenothera bieanis 1. llo берегамъ pba на пес- чаной почв$ преимущественно на сорныхъ MbCTaXb, во всей губ., мЪстами очень обильно. [24]. 326. Circaea luietiana Г. Шамк. y. c. Росла uo влаж- вымъ лфсамъ въ долинЪ Цны so множеств$! Лебод. y. c. Гудово (Семен. Прид. e. c 92 и герб. H. II. Ceme- нова!). [14]. . 321. C. intermedia Ehrh, Елатомс. у. въ abCY бл. ro- рода (Орловъ). 328. C. alpina L. Въ сосновыхъ борахъ по тфнис- тымъ сырымъ MbCTAMR. Темниковс. y. Саровская пус- тынь! Cnacc. y. Зубова поляна! Козловс. y. с. Яиди- ловка (Kosch. Fi. № 195). [24], 329. Trapa natans L. Елатомс. у. въ луговомъ 03eph бл. городскаго бора во множеств?! [15]. XXIX. Halorageae В. Br. 330. Myriophyllum spicatum 1. Очень обыкновенное водяное болотное растеше во всей губ. [54]. 331. М. verticiliatum Г. Bwbcrb съ предыд. видомъ везд$ нерфдкое растеше, [43]. Me LAN А+. LE LÉ 4. IPS 2,47 Ch Le HR Rome < й > ОИ cs XXX. Hippurideae Link. 332. Hippuris vulgaris L. llo болотамъ m стоячимъ Bo- дамъ вездф очень обыкновенно. [53]. XXXI. Callitrichineae Link. 333. Callitriche palustris L. По болотамъ u ручьямъ вездЪ въ губ. нерЪдко. Я находилъ разновидности: саез- pitosa Rupr.; v. fontana Hupr. m v. stellata Rupr. ll. Семеновымъ (Прид. e. c. 93) указываются кромЪ того: v. stagnalis (s. n. C. stagnalis. Kütz.) и v. hamulata (С. hamulata Külz.). [53]. | 334. €, autumnalis L. Показывается въ Иридонск. o1. II. Семенова (|. c.). XXXII Ceratophylleae Gray. 335. Ceratophyllum submersum Г. Аозл. y. въ p. Bopo- Hez b близь города (Кожевн.). Ёирс. y. въ болотЪ близь с. Можарова! Указывается также Семеновымъ (|. с. р. 93). [23]. 336. С. demersum Г. Въ pbraxt во всей губ. очень ‘обыкновенно. [53] и [55]. XXXIII. Lythrarieae Juss. 337. Peplis Portula L. По сырымъ глинистымъ бере- гамъ pSkb, луговымъ дорогамъ и на влажныхъ солон- чакахъ (Борис. у.) во всей губ. нер$дко. [43 m 45]. 338. Lythrum Salicaria Г. По берегамъ Boas во всей губ. очень обыкновенно. Г. Петунниковымъ (Verz. № 141) указываются для Козл. у. AB разновидности: х typi- cum и 3 longistylum Koch. [53]. 339. L. virgatum L. Bcrpbuaercs во всей губ., по вы- сыхающимъ (1bTOMb) болотамъ и Ha лугахъ. Exam. y. | — 295 — луга no p. Ort п ЦнЪ! Темник. y. луга mo p. Mokurb близь Кадома! Cnacc. y. (Mey. Fl. Tamb. № 192). Юж- ube становнтся везд$ очень обыкновеннымъ. Ёъ этому же виду слфдуетъ отнести m Г. Hyssopifolia (Petunn. Verz. № 140 u герб.!). [43]. XXXIV. Portulaceae Juss. 340. Mollugo Cerviana Ser. Борис. y. Hà песчаныхъ " степныхъ Mberaxb близь города! [13]. XXXV. Sclerantheae Bink. 341. Seleranthns annuus Г. var. « agrestis Rupr. m 3 n arenaria Rupr. По паровымъ полямъ m на сорныхъ пес- чаныхъ м$стахъ (8) во всей губ. довольно обыкновен- uo. [43]. 342. S. perennis Г. Указывается Il. Семеновымъ (Пр. Ф. C. 23 u № 459) для cbsepnoii части губ. XXXVI. Paronychieae A. S. Hil. 343. Herniaria glabra L. На паровыхъ поляхъ, выго- нахъ и сорныхъ м$стахъ во всей губ. обыкновенно. [54]. 344. Н, odorata Andrz. H. glabra L. var. scabriuscula Fenzl. Песчаные бугры m степи по лфвымъ берегамъ p. Вороны въ Aupe.! и Борис.! yy., очень обыкновенно. [44]. 345. Spergularia rubra Pers. Въ носфвахъ и на паро- BbIXb поляхЪ во всей губ. нер$дко. [43]. 346. S, media Pers. Lepigonum medium Whlb. Ha ıy- TOBbIXB солончакахъ въ долинз p. Вороны въ Rupe. y. близь города! и въ Борис. y. по р. СавалЪ близь Бур- нака. [23]. 347. Spergula arvensis L. По паровымъ полямъ ип сор- нымъ мЪетамъ, особенно на песчанистой почвЪ, во всей губ. мЪстами очень обильно. [34 u 35]. _—_ Л 4. 1886. 20 DIE AM GETREIDE LEBENDEN THRIPS-ARTEN MITTELRUSSLANDS. Von Prof. К. Lindeman. Unter den verschiedenen Insekten unserer Getreide- Arten sind die Blasenfüsse bis jetzt noch am wenigsten auf ihre Lebensweise untersucht worden, was seinen Grund hauptsächlich darin hat, dass diese Insekten von sehr geringer Grösse sind und darum zu biologischen Untersuchungen ein sehr schweres Object vorstellen. Die meisten Thrips erreichen kaum die Grösse 1 oder 1”, Mm. Doch ungeachtet dieser geringen Körpergrösse, haben diese Insekten schon öfters sehr merklichen Scha- den am Getreide verursacht. So wird z. B von grossen Verwüstungen berichtet, welche zu Ausgang des vori- sen Jahrhundert in verschiedenen Gegenden Englands vom Thrips verursacht worden sind. ') So ist der grosse 1j Curtis: Farm Insects. EO ggg Schaden bekannt den diese Insekten zu Anfang unseres Jahrhundert am Weizen in Piemont angerichtet haben, Seitdem werdeu in verschiedenen landwirthschaftlichen Berichten Fälle berichtet wo Thripse am Getreide ver- -schiedener Gegenden Westeuropas mehr oder weniger srossen Schaden verursacht, welcher aber nie so sehr gross war, wie in den beiden eben erwähnten Fällen. In Russland haben die Thripse am Getreide ebenfalls schon mehrmals die Aufmerksamkeit der Landwirthe auf sich gelenkt. Schon im Jahre 1870 erwähnte ich der schädlichen Thätigkeit dieser Insekten am Getreide der Umgegend von Moskau. Später wurde der von ihnen verursachte Schaden im Gouvernement Charkov beob- achtet. Im Jahre 1884 fand man sie häufig in den Ähren des Roggens in Livland. Besonders gross wird aber der von ihnen verursachte Schaden in den siidli- chen Gegenden Russlands, wo verschiedene ungünstige Einwirkungen die Thätigkeit des Insektes noch. fühl- barer machen. So z. B. wurde im Sommer des Jah- res 1886 der Winterweizen im Gouvernement Tamboff so stark vom Thrips heimgesucht, dass auf weite Strec- ken hin beinahe die Hälfte aller Ähren mehr oder we- niger stark beschädigt waren. Eine genaue Untersuchung mir zugeschiekter Ähren und Insekten erwies, dass wirk- lich Thripse die wahre Ursache der Beschädigungen waren, Wir besitzen augenblicklich nur wenige Berichte über die schädliche Thatigkeit der Thrips-Arten des Getreides, was abhängig ist von der wenig verbreiteten Kenntniss dieser Insekten. Doch steht zu erwarten, dass schon in nächster Zukunft die Beobachtungen sich rasch mehren werden, wenn unsere Landwirthe mehr Kenntnisse ha- 20% — 298 — ben werden über die Lebensweise dieser interessanten Insekten. Im Laufe des verflossenen Sommers habe ich die Le- bensweise der am Getreide lebenden Thrips-Arten zum Gegenstande meiner speciellen Studien gemacht und sind meine Untersuchungen zu einem gewissen Abschlusse gekommen, was mir erlaubt dieselben hier zu veróf- fentlichen, zumal die meisten erreichten Resultate für die Wissenschaft neu sind und, wie mir scheint, einiges Interesse darbieten. Die Thátigkeit der am Getreide lebenden Blasenfüsse offenbart sich auf dreifache Weise, und zwar wie folgt. Indem sie in grossen Gesellschaften die junge, noch nicht hervorgeschossene Ähre bewohnen und anstechen, um Säfte aus den verschiedenen zarten Theilen dersel- ben zu. saugen, bewirken sie ein Absterben des oberen Theiles der Ähre, welche dadurch an der Spitze welk- und von weisser Farbe wird, und statt der noch unaus- gebildeten Spelzen, bloss dünne weiche und lange Ha- re trägt. (Fig. 1). Bei weiter vorgeschrittener Entwiekelung der Ähre stechen sowohl die erwachsenen Thripse als auch ihre Larven die Fruchtknoten derselben an, was ein Absterben der Blüthen zur Folge hat, und dadurch die Entstehung von tauben Ähren hervorruft. Solche taube Ähren er- reichen die Grösse der gesunden, haben auch ihre Spel- zen und Grannen normal ausgebildet, enthalten aber weniger Körner. (Figur 2) stellt eine so verdorbene Ähre des Probsteiner-Roggens dar, wie sie im Sommer 1886 (18 Juli) sehr häufig auf dem Felde unserer landwirth: schaftlichen Akademie bei Moskau zu sehen waren. Fig. 5. stellt eine ganz gesunde, von demselben Felde am nähmlichen Tage entnommene Ähre des Probsteiner — 300 — Roggens dar, und ein Vergleich beider, treu nach der Natur gemachten Abbildungen zeigt deutlich wie hier die Thrips gewirthschaftet haben. Indem die Larven gewisser Thrips-Arten in grösseren Gesellschaften zwischen Halm und obererBlattscheide woh- nen und hundertfach die Innenseite der bewohnten Blatt- scheide anstechen, verursachen sie ein platzweises Ab- sterben des angestochenen Gewebes und es entstehen da- durch grosse gelbliche oder weisse Flecken an der grünen Blattseheide, welche schon von weitem dem Beobachter auffallen, doch ohne einen Einfluss auszu- üben auf die Entwickelung der betreffenden Ähre. Von den hier beschriebenen drei verschiedenen Wir- kungsweisen der Thripse am Getreide, verdienen die zwei erstgenannten die besondere Aufmerksamkeit des Landwirthes, denn eine solche Thätigkeit derselben ver- ursacht eine direkte Verminderung der Körner, und folglich eine mehr oder weniger grosse Abnahmein der Ernte. In manchen Jahren erscheinen die verschiedenen Thrips-Arten in Mittelrussland in unzählichen, beinahe fabelhaften Massen, so dass nur seltene Ähren frei von ihnen bleiben. Besonders leiden von ihnen der Roggen und der Sommerweizen; letzerer darum, weil hier bei Moskau die Entwiklung dessen Ähre in dieselbe Zeit fällt wo die Thripse grade in Massen ausfliegen und darum hauptsächlich das Absterben des Spitzentheils der Ähre verursachen; am Roggen überfallen die Thripse die schon blühende, entwickelte Ähre, und verursachen da- rum hauptsächlich das Taubwerden der Blüthen. In mehr südlichen Gegenden Mittelrusslands verursachen die Bla- senfüsse auch am Winterweizen das Taubwerden der Ähren. — 501 — An dem Getreide leben in Mittelrussland folgenae Blasenfüsse. 1. Thrips secalina Lindmn., nov. spec. lebt an dem Halme verschiedener Getreide-Arten und Thimothegrases. Die Erwachsenen stechen die Ähre an und verursa- chen das Absterben ihres Spitzentheiles am Roggen (im Mai) und am Weizen (im Juli); die Larven saugen unter der Blattscheide 2. Phloeothrips frumentaria Bel. Wohnt in den Ähren des Getreides. Die Larven verursachen das Taubwerden der Ähren. 3. Thrips (Chirothrips) antennata Osborn. Wohnt in den Ähren des Thimothegrases, des Weizen und des Roggen. 4. Thrips (Aptinothrips) rufa Hal. Wohnt am Halme des Thimothegrases und der Gerste. Ausserdem bewohnt in unzähligen Mengen die Blütenköpfe verschiedener, in den Getreidefeldern wachsender Compositeen ein beson- derer Blasenfuss, welchen ich 5. Phloeothrips armata Lindmn. nov. spec. nenne. Aussehliesslieh Anthemis tinetoria, Chrysanthemum leuc- anthemum, Achillaea millefolium, Chamomilla vulga- ris und andere Compositeen bewohnend, kommt diese Species zufällig auch einmal am Getreide vor. Meine Untersuchungen haben mich zur Ueberzeugung gebracht, dass von den hier genannten Arten bloss zwei eine landwirthschaftliche Bedeutung haben, und zwar der Thrips secalina, welcher dem T. cerealium Hal. Westeuropas nahe verwandt ist, und Phloeothrips fru- mentaria Del. welche auch in Oesterreich aufgefunden und in Russland eine weite Verbreitung hat. In den hier folgenden Zeilen gebe ich eine detaillirte Beschreibung der von mir genau untersuchten Lebens- weise dieser zwei Blasenfüsse. Die übrigen Arten habe — 502 — ich noch wenig untersucht, und beziehen sich die unten mitzutheilenden Thatsachen bloss auf systematisch wich- tige Mermale derselben. 1. Thrips secalina Lindmn. Der hier genannte Blasenfuss lebt an Roggen, Gerste, Weizen, und am Thimothegrase. Seine schädliche Thätig- keit wird Ende Mai und Anfangs Juni a. 9. am Roggen, im Juli am Sommerweizen und Gerste constatirt und offenbart sich auf zweifache Art, náhmlich durch Ab- sterben und Welkwerden des Spitzentheiles der Ähre oder ganzer Blüthen, und durch Erscheinen gelber oder weisser Flecken an der oberen Blattscheide genannter Getreide-Arten. Das Absterben des Spitzentheiles der Ähre oder eini- ser Blüthen wird dadurch verursacht, dass genannter Thrips den Stengeltheil der Ähre vielfach ansticht, wäh- rend letztere eben erst angelegt und noch in der obe- ren Blattscheide versteckt ist. Indem das Inseet aus den von ihm verursachten Stichwunden des Stengels den Saft aussaugt, verursacht es ein Absterben aller höher liegenden Theile der Ähre. Dieses Absterben tritt ein noch lange bevor die Spelzen und Grannen der Ähre ihre definitive Ausbildung erlangt haben, wodurch diese genannten Theile in ganz veränderter Form an der her- vorschiessenden Ähre erscheinen, und zwar die Gestalt dünner, weich-bleibender, weisser Fäden aunehmen, wel- che verschiedenartig gekrümmt sind und dem abgestor- benen weissen Spitzentheile der so veränderten Ähre ein verfiltztes Aussehen verleihen (Figur 1). Die anderen Blüthen, welche unter der angegriffenen Stelle der Ähre liegen, entwickeln aber ganz regelmässig gebaute Blüth- — 308 — en, welche später auch ganz vollkommene Körner ent- halten können. Sticht durch einen Zufall der Thrips nicht in den Stengel der Ähre, sondern in eine oder mehrere Blüthenknospen, so sterben bloss diese betrof- fenen Blüthen ab, während die anderen Theile der Ähre sich normal entwickeln. Die angestochenen Blüthen- knospen fallen bald ganz ab und erscheint dann die Ähre mehr oder weniger verunstaltet. Zuweilen fallen bloss die Blüthenspelzen aus, während die äusseren, Kelchspelzen an Stelle bleiben. Den Landwirthen sind alle diese Verunstaltungen der Roggen-Ähren sehr gut bekannt, werden aber gewöhnlich als durch Frost verur- sacht betrachtet. Indem unser Thrips secalina auf diese Artdie Ähren deformirt und die Zahl ihrer Körner we- sentlich vermindert, hat er zweifellos einen nicht un- merklichen Einfluss auf die Ernte. Die Grösse dieses Einflusses wird natürlich abhängig sein von der Anzahl der so verkrüppelten Ähren eines gegebenen Feldes. Die hier beschriebenen Deformationen können die Thrips secalina an den Ähren bloss hervorrufen, solange die letzteren noch sehr jung und noch versteckt in der oberen Blattscheide sind. Demzufolge ist es leicht ver- ständlich, dass die zuerst beim Hervorschiessen der Ähren bemerkte Anzahl so verkrüppelter Ähren im weiteren nicht noch grösser wird, sondern unverändert bleibt. Man könnte schliessen, dass die, solche. Deformitäten hervorrufende Ursache aufgehört habe zu wirken. Dieser Schluss wäre aber sehr falsch, denn die Thripse fahren fort das von ihnen befallene Feld zu bewohnen, äussern aber ihre Thátigkeit auf eine andere Weise, was von dem veränderten Zustande der von ihnen be- wohnten Roggenpflanzen abhängig ist. a rrr Veste QNT, jus VETAT $ r — 304 — Nachdem unsere Thripse an den Roggenähren die be- sprochenen Verstümmelungen hervorgebracht haben und die Ähren hervorgeschossen sind, fahren sie fort unter der Scheide des oberen Blattes ihr Wesen zu treiben, in- dem sie jetzt genöthiet sind ihre Nahrung aus dem Blatte zu ziehen, wozu sie dessen innere Fläche bena- gen und anstechen. Hier, an sicherem Platze, legen sie aueh ihre Eier, denen in wenigen Tagen die Larven entschlüpfen, weiche ebenfalls ihre Nahrung aus der Blattscheide saugen. Diese Larven wohnen immer in kleinen Gesellschaften ohne ihre Mutterpflanze während der ganzen Entwickelungszeit zu verlassen. Durch viel- fach wiederholtes Anstechen der sie bedeckenden Blatt- scheide verursachen diese Larven einige sehr charakte- ristische Veränderungen des bewohnten Blattes. Am Roggen bei Moskau fangen diese Veränderungen an um die Mitte des Juni sichtbar zu werden; am Sommerweizen und der Gerste erscheinen sie erst in der zweiten Hälfte des Juli, und bestehen in folgendem. An verschiedenen Stellen der oberen (sehr selten auch der niedriger stehenden) Blattscheiden, erscheint ein intensiv gelber oder weisser, verschieden gelegener Fleck, von un- bestimmter Gestalt; er ist zuweilen bis sechs Centimeter lang und umfast den ganzen Umfang des Halmes oder ist wohl auch schmäler. Diese Flecke heben sich sehr deutlich ab auf der, zur genannten Zeit noch ganz grü- nen Oberfläche der Blattscheide, und können darum schon in einiger Entfernung leicht bemerkt werden. Ich nenne sie Thrips-Flecken. Öffnet man ein so geflecktes Blatt, so findet man immer unter dem Flecken selbst eine Gesellschaft von Thrips secalina, und zwar finden sich am Roggen um die Mitte des Juni bloss Larven desselben; später erscheinen auch die Puppen, und noch — 305 — spáter, ungefáhr nach dem 22 Juni (1886), erscheint hier eine Generation eben erst ausgefärbter Thrips. Larven und ausgebildete Insekten stechen immer nur die Blattscheide an; am Halme selbst finden sich gar keine Veränderungen und Stichwunden. Am Winterweizen, welcher hart an dem stark mit- genommenen Roggenfelde lag, konnte ich keinen ein- zigen mit Thrips-Flecken behafteten Halm bemerken, obwohl ich im Laufe des ganzen Juni mein Augenmerk darauf richtete; dafür fanden sich ganz den am Roggen auftretenden Thrips-Flecken ähnliche an den Halmen des Thimothegrases im Juni, und an den Halmen des Sommerweizens und der Gerste im Juli. An all diesen Pflanzen erscheinen die Thrips-Flecken ebenfalls nur auf der Scheide des oberen Blattes. Später, wenn die Halme der Getreides reifen und ihre grüne Farbe ver- lieren, werden auch die beschriebenen Flecke undeut- lich und verschwinden ganz. Wie schon oben bemerkt wurde, bleiben diese Thrips- Flecke ganz ohne Einfluss auf die Entwickelung der Ähre. An hunderten speciell darauf von mir untersuch- ten Pflanzen konnte ich mich davon überzeugen, dass ungeachtet ganz auffallend markirter Thrips-Flecken, das obere Halmglied und die von ihm getragene Ähre ihre volle Grösse erreichten und später auch ihre Kör- ner vollkommen ausbildeten. Nachdem ich in obigem die schädliche Thätigkeit der Thrips secalina beschrieben, wende ichmich zur Beschrei- bung seiner Lebensweise, wie sich dieselbe aus mei- nen Untersuchungen ergeben hat. | Thrips secalina erscheint bei Moskau in der Mitte des Mai (nach altem Styl), kurze Zeit bevor der Roggen — 306 — anfängt seine Ähren hervorzuschieben *). Um diese Zeit erscheint unser Thrips zuweilen in zahlloser Menge. So waren sie im Jahre 1885 auf den Roggenfeldern unserer Akademie in solch unzähligen Massen erschienen, dass beim Streifen des Kötschers über die Ährenspitzen man bei jedem Zuge hunderte von Exemplaren im Sacke hatte. Zu dieser Zeit versammeln sich diese Thripse aus- schliesslich auf dem Roggen, denn der Winterweizen, sowie der Sommerweizen und die Gerste, sind jetzt noch nicht so weit entwickelt um diesen Insekten die nóthi- se Nahrung und Schutz zu gewähren, da diese Pflanzen noch keine Ähre zu entwickeln begonnen haben. An dem Roggen zwängen sich die kleinen Insekten unter die Scheide des oberen Blattes, wo sie die noch sehr zarte Ähre aufsuchen und sie in oben besproche- ner Weise verstümmeln. | Hier legen die Weibchen auch ihre grossen Eier ab, welche bis '/, Millimeter lang, von elliptischer Gestalt, farblos und durchsichtig sind. An dem einen Ende hat die dünne Schale eine grosse Mikropylen-Öffnung, deren Rand aufgewulstet ist. Mit dem anderen Ende der lan- *)Im Jahre 1885 erschienen die ersten Thrips secalina bei Moskau am 15 Mai; der Roggen begann am 24 Mai seine Ähren hervorzuschieben, Höchst interessant ist dieses so späte Erschei- nen der ersten Generation dieses Thrips, denn auch andere Bla- senfüsse erwachen aus ihrem Winterschlafe ziemlich spät im Früh- ling. So erscheint Phloeothrips ulmi in Oesterreich nach Heeger erst Mitte oder Ende Mai, wenn die mittlere Temperatur des Ta- ges bis+10,+12° В. gestiegen ist. (Sitzungsberichte der К. К. Akademie der Wissenchaften in Wien. 1852. p. 481). Thrips vul- gatissima H. erscheint dort auch erst in der Mitte des Mai (1. c. p. 488). ' sa by) — gen Axe klebt, das Ei an dem Halme, gegen welcher es eine geneigte Stellung hat. Solche Eier fand ich immer einzeln stehend, nie in Haufen, was zum Schlusse berechtigt, dass die Weibchen ihre Eier in grösseren Zwischenräumen ablegen. Da die Eier frei auf der Oberfläche des Halmes kleben, so wird es schwierig das Vorhandensein eines Ovipositors der Weibchen zu er- klüren. Villeicht gebrauchen sie diesen Apparat um die Oberhaut des Halmes aufzuschlitzen und durch den austretenden Saft die Eier besser ankleben zu kónnen. Es gelang mir nicht die Anzahl der von einem Weib- chen abgelegten Eier zu bestimmen, doch denke ich dass diese Anzahl nicht gross sein wird, worauf die Grösse jeder einzelnen Eier und die kurze Lebensdauer der erwachsenen Thripse hinweist. Von einigen anderen Bla- senfüssen ist es bekannt dass sie ebenfalls nur wenige Eier ablegen. So lest Phloeothrips ulmi Е. nach Heeger bloss 4 bis 6 Eier ); Thrips Kollari —nur 2 bis 6 Eier. )— Ich fand die Eier von Thrips secalina immer nur im der zweiten Hälfte des Mai. Im Juni sind sie nicht mehr zu finden. Die Entwickelung des Eies dauert nicht weniger als zehn Tage, denn aus Eiern welche ich am 28 Mai ein- sammelte, entschlüpften die Larven am 6 Juni ?). Die Larven bleiben ihr ganzes Leben lang an dem- selben Halme, unter derselben Blattscheide, wo die alten Ser р. 481. РА c- р. 455. 3) Eine ebenso lange Entwickelungsdauer des Eies anderer Bla- senfüsse beobachtete Heeger in Wien. So braucht das Ei von Heliothrips haemorrhoidalis H—8 bis 10 Tage (l. c. p. 474); das Ei von Phloeothrips ulmi F—10 bis 14 Tage (1. c. p. 481); das Ei von Thrips Kollari H.—10 Tage (1. c. p. 585). — 808 — ihre Eier abgelegt hatten, und leben in kleinen Gesell- schaften zu 5, 6, selten bis zu 15 Exemplaren zusam- men. Das Leben der Larven dauert einen Monat, und nach Verlauf dieser Zeit verwandeln sie sich am sel- ben Orte in Nymphen, deren Entwickelung bloss einige Tage braucht. 2 Wie die erwachsenen Thrips secalina, so ernähren sich auch ihre Larven und Nymphen nur von den Säften der Getreidepflanzen. Bei mikroscopischer Unter- suchung des Darminhaltes fand ich niemals ganze Zel- len oder Stücke von Geweben der bewohnten Pflanzen- theile, sondern immer bloss eine dickflüssige Masse mit srünen Chlorophylkörnern. Beschreibung des erwachsenen Thrips secalina. Anfäng- lich glaubte ich, dass unser mittelrussischer Thrips dem Thrips cerealium Hal. Westeuropas identisch ist. Doch überzeugte mich eine genauere Untersuchung, sowohl des erwachsenen Insektes als auch seiner Larven, davon, dass unser Thrips sich sehr stark von Thrips cerealium unterscheidet und als besondere, bis jetzt noch unbe- schriebene Species von diesem getrennt werden muss. Die Kórpergrósse des Thrips secalina erreicht 1'/, bis 1', Millimeter. Das Weibchen ist geflügelt, (Fig. 4), schwarzbraun, nur hie und da kurz und selten behaart, die Hinterránder der Bauchschienen weisslich. Fühler schwarz; Glied 5 u 4 beinahe immer farblos. Die Vorderschienen, Kniee uud Tarsen der mittleren und hinteren Beine sind braun. Die Oberfläche des Körpers glatt, glän- zend, hie und da punktirt; die Stirne in der Mitte grubenartig vertieft. Der Scheitel- trägt drei im Dreieck — 309 — stehende Ocellen. (Fig. 5). Die Fühler sind achtglie- derig (Fig. 5); das erste Glied sehr kurz und breit; das zweite viel länger; Glied 3 doppelt so lang als 2, mit einem sehr charakteristischen, grossen, drei- eckigen, nach aussen gerichteten Zahne an der Spitze; Glied 4 und 5 einander gleich, ebensolang als 3» aber schmäler; Glied 6 ist merklich länger als 5 und an der Spitze undeutlich gegliedert, was den Eindruck macht, als ob dieses Glied aus zwei ca desunt Cities IS. " 3 DET cu "ES ES — 810 | anfänglich distincten aber verwachsenen Gliedern ent- standen ist. Die Glieder 7 und 8 sind kurz und dünn und bilden zusammen einen griffelförmigen Aufsatz an der Spitze des sechsten Fühlergliedes. Alle Glieder tragen kurze seltene Haare. An den Vorderbeinen sind die Schenkel nicht sehr stark verdickt; die Schienen und Tarsen unbewaffnet. Die Schienen der Hinterbeine tragen an ihrem Innen- rande eine Reihe dicker Borsten. Die Vordertarsen sind 2, alle übrigen 3—gliederig. Die Flügel sind schmal, durchsichtig, blass bräunlich tingirt, mitsehr kleinen Dornen an der Oberfläche und langen, braunen, gewellten Haaren an den Rändern. Die Vorderflügel (Fig. 8) sind allmählich nach hinten verschmälert und haben eine Ader, welche vor der Mitte einen kurzen Seitenast nach hinten abgiebt. Die Hinterflügel haben eine dünne unverzweigte Ader. Be ganz erwachsenen, reife Eier enthaltenden — 311 — Weibchen, reichen die Flügelspitzen nur bis zum sechsten Bauchring. Bei jungen Weibchen und trockenen Exemplaren der Sammlung reichen die Flügel bis ans Ende des Abdomen. Der Bauch ist neungliederig; das letzte Segment ist nieht röhrenförmig, sondern allmählich schmäler als das vorhergehende, unten in der Mitte längs aufgeschlitzt und mit zwei dicken Griffelborsten an der Spitze be- waffnet (Fig. 6). In den drei letzten Bauchringen liegt der Legestachel, welcher aus vier rothbraunen, sá- belformigen, gekerbirandigen Platten zusammengesetzt ist, und durch den erwähnten Schlitz des 9 Segmentes hervorgeschoben wird. Das Receptaculum seminis (Fig. 6, Rs) liegt im 6 Bauchringe und erscheint als birn- fórmiger rother Körper. Die letzten Bauchringe tragen einige längere Haare. Das Männchen. (Fig. 7) ist ungeflügelt, kleiner als das Weibchen. Die Färbung des Körpers, Gestalt der Fühler und Beine ganz wie beim Weibchen. Der Bauch ist aus 10 Segmenten zusammengesetzt. Der 9 Bauchring ist an der Unterseite halbrund (Fig. 8. 9); der 10 in Gestalt einer viereckigen Platte, welche das Copulations- Organ stützt. Letzteres ist immer halb vorgeschoben, rothbraun, und aus drei hakenförmigen Körpern zusam- Fig. 8. Je 4. 1886. 21 Sa mu 3 ERW mengesetzt, deren mittleres kürzerals die beiden äusse- ren und am concaven Rande fein gekerbt ist (Fig. 9). Fis. 10. Rüssel von T. Secalina mit den Mundtheilen. Thrips seealina unterscheidet sich von Thrips cere- alium Hal. folgendermaassen: Die Flügel reichen nur bis an den sechsten Bauchring. Die Vorderflügel haben nur zwei Adern, statt der drei Adern des T. cerealium. Die Fühler sind achtgliederig, während bei T. cerealium sie 9—gliederig sein sollen; das 3 Fühlerglied ist nicht rund, sondern sehr charakteristisch in einen srossen Zahn vorgezogen. Die Bauchspitze des Männchen ist unbewaffnet; wäh- rend sie bei T. cerealium zwei Dornen tragen soll. Die Vorderschienen haben keine Spore. Die Larven sind farblos, und nicht roth wie bei T. cerealium. Schliesslich besitzt unser Thrips secalina nicht die Fähigkeit zu springen. Diese Zusammenstellung lässt nicht zweifeln, dass unser Blasenfuss wirklich specifisch verschieden ist von dem weitverbreiteten T. cerealium Hal., der bei Moskau aber gar nicht vorkommt. a Die Larven des Thrips secalina sind ganz farblos oder weiss; die Augen und der Rüssel schwarz; der Scheitel und die Beine schwärzlich. Grósse—1*/, Millim. Ocellen fehlen. Die Fühler sind siebengliederig; Glied 4 und 5 verwachsen; Glied 3 ist das breiteste, rundlich; Glied 4 so lang als 3, aber schmäler; Glied 6 kurz und schmal, cylindrisch; Glied 7 ebenso, aber etwas länger als 6. Wie beim erwachsenen, bilden diese zwei letzten Glieder einen dünnen Griffel, der aber weniger scharf abgesetzt ist. Die Füsse sind eingliederig und tragen keine Blase an der Spitze ihres kegelförmigen Gliedes. Der Bauch ist zehngliederig; das 10 Segment kür- zer als das 9, allmählich nach hinten zugespitzt. Der Bauch trägt seltene, kurze Häärchen. Die Nymphen sind 1'/, Millim. gross, farblos und durchsichtig, mit rothen Augen. Auf dem Rücken tra- sen sie ‘vier unbehaarte sackförmige Fügelscheiden welche die in ihnen eingeschlossenen fertigen und be- franzten definitiven Flügel durchscheinen lassen. Der nach hinten stark zugespitzte Bauch trägt eine kleine Legescheide. Die Nymphen marschiren träge und langsam zwi- schen den Larven und nehmen Nahrung zu sich, welche als grüne Flüssigkeit ihren Darm anfüllt. Es scheint dass die Männchen kein solches Nym- -phenstadium durchmachen, denn niemals fand ich flü- sellose und einer Legescheide entbehrende Nymphen. Statt dessen fand ich in Gesellschaft der Larven und Nymphen von Thrips secalina kleine, rasche Männchen, welche denjenigen unseres Blasenfusses ganz ähnlich gebaut, aber ganz farblos, mit schwärzlichen Fühlern (ausgenommen die farblosen Glieder 3 und 4), rothen 21* — 514 — Augen, schwärzlichem Scheitel und Rüssel, und roth- braunem, letztem Bauchringe und ebenso gefärbtem Copulations-Organe waren. Sind das nicht villeicht die Nymphen des Männchen, oder eine besondere Blasen- fussart? Die Entwickelung des Individuum von Thrips seca- lina nimmt nur kurze Zeit in Anspruch. Ich schliesse: darauf weil ieh schon am 18 Juni (1886) sehr viele Nymphen an den Roggenhalmen finden konnte, Da aberim Frühjahre die ersten Thrips am 10 Mai erschie- nen waren, und das Ei ca 10 Tage zu seiner Entwic- kelung braucht, so mussten die Larven nicht mehr als 28—30 Tage bis zur Verwandlung in das Nymphen- stadium gebraucht haben. Am 22 Juni waren viele Nymphen in meinem Kabi- net zu vollkommenen Insekten verwandelt, und an demselben Tage fand ich im Freien, an Halmen welche mit Thripsflecken gezeichnet waren, statt Larven und Nymphen, kleine Gesellschaften noch nicht ganz aus- gefárbter Thrips secalina. Diese Thatsachen beweisen, dass das Nymphenstadium nicht mehr als 5 oder 6 Tage dauert, also sehr bald überlebt wird. Die ganze Entwickelung vom Ei bis zum erwachsenen Insekt dauert also ca 45 Tage. Unzáhlige Nymphen, die bei mir im Zimmer lebten an Roggenhalmen welche in Flaschen mit Wasser ge- stellt waren, wurden beinahe alle am 26 Juni erwachsen. Ende Juni erschien diese zweite Generation auch im Freien an den Áhren des Roggen. Am 27, 28 und 30 Juni fand ieh zahllose Mengen erwachsener Thrips se- calina in den Ähren des Roggen und Winterweizens, des Sommerweizen, Gerste und Thimothegrases, während in den vorhergehenden Tagen sie Sehr selten waren. Dem- a entsprechend würde die Zahl der noch unentwickelten Larven und Puppen zu dieser Zeit sehr gering. Durch diese Beobachtungen wurde also festgestellt, dass die erste Larvengeneration ihre Entwickelung zu Ende Juni beendet hat, und das von dieser Zeit an eine zweite Generation unseres Thrips auf den Feldern erscheint und das Getreide angreift. Zur Zeit wo diese zweite Generation ausfliegt, haben in unserer Gegend der Sommerweizen und die Gerste eben erst ihre Ähren angelegt und theilweise hervorgeschoben, wodurch die Blasenfüsse massenhaft grade auf diese Pflanzen ange- lockt werden, sie überfallen und ihre Nahrung in dem Axentheile der zarten jungen Ähre schöpfen. Dem ent- sprechend wird an diesem Sommergetreide besonders auffallend die grosse Zahl solcher Ähren, deren Spitzen- theil verwelkt und abgestorben ist. Besonders leiden von dieser Generation unserer Blasenfüsse die spät aus- sesäten, oder langsam sich entwickelten Sorten des Sommerweizens. So hatte im Sommer 1886 auf den Feldern unserer Akademie der Danaterweizen fasst jede Ähre verdorben, mit abgestorbener Spitze, was besonders auffallend war Ende Juli, zur Zeit wo die Ähren bei uns ihre volle Entwickelung erreicht haben. An früh gesätem Sommerweizen und Gerste, und an schnel- ler wachsenden Sorten waren diese verdorbenen Ähren seltener, weil hier die Sommergeneration des Thrips secalina die meisten Ähren Ende Juni in einem solchen Zustande vorfand, wo das kleine Insect nicht mehr seinen Einfluss ausüben konnte auf den ausgewachse- nen Stengel der Ähren. Diese besprochene zweite Generation fängt gleich von Ende Juni an ihre Eier abzulegen. Jetzt aber können die Weibchen nicht mehr ihre Eier an den Roggen- — 316 — halmen ablegen, denn dieses Getreide erreicht bei uns zu Anfang Juli einen solchen Grad von Reife, dass Halme und Blätter nicht mehr saftig genug sind um die Larven mit ihren Säften aufzufüttern. Die zweite Generation von Thrips secalina sieht sich darum genö- thigt die Roggenfelder ganz zu verlassen und auf das Sommergetreide überzusiedeln. Am 1, 2 und 4 Juli (1886) fand ich auch hunderte von Weibchen unter der oberen Blattscheide des Sommerweizens und der Gerste, wo früher, im Laufe des Juni, keine einzige Larve und gar keine erwachsene Thripse zu sehen waïen.. Diese Weibchen enthielten zu 3 oder 4 reife Eier, welche hier abgelegt wurden. Während derselben Zeit konnte ich mehr keine erwachsenen Thrips secalina an den Halmen und Ähren des Roggens und Winterweizens auffinden. Mitte Juli bemerkte ich im Sommerweizen und in der Gerste. unzählige Halme, welche von der neuen Lar- ven-Generation bewohnt waren, und am 18 Juli durch sehr deutliche Thrips-Flecken ausgezeichnet waren. Zu dieser Zeit waren die hier gefundenen Larven noch sehr klein, wenige schon halbwüchsig. Diese Beobachtungen haben die Existenz einer zwei- ten Larven-Generation, welche ihre Entwickelung im Juli durchmacht, zur Evidenz bewiesen, und dabei auch ausser Zweifel gesetzt, dass diese zweite Larvengenera- tion sich an den Halmen nur des Sommergetreides nährt. Dabei soll bemerkt werden, dass am Hafer ich noch nie Thrips-Flecken beobachtet habe, während seltene ein- zelne Larven und Nymphen des Thrips secalina auch an den Halmen des Hafer von mir gesehen wurden. Am 19 Juli (1886) fand ich an Halmen des Som- merweizens und der Gerste, nehen Larven und Nym- Ри phen, auch erwachsene, aber noch nicht ganz ausge- färbte Exemplare von Thrips secalina. In den letzten Ta- sen des Juli wurde dieZahl derselben immer grösser, wäh- rend umgekehrt Larven und Nymphen immer seltener wurden. Am 2 August fand ich letztere nirgends mehr; die erwachsenen Männchen und Weibchen hatten schon die sie schützende Blattscheide verlassen und tummel- ten sich in grosser Anzahl in den Ähren des Sommer- getreides. Diese Beobachtung erwies, dass bei Moskau eine dritte Generation unseres Blasenfusses zur Ent- wiekelung kommt, welche in den letzten Tagen des Juli und im Laufe des August erscheint. Die Vermehrung des Thrips secalina im Laufe des Sommers geht also wie folgt: Eine erste Generation erwachsener Blasenfüsse er- scheint Mitte Mai und lebt bis Anfang Juni. Die zweite Generation derselben erscheint Ende Juni. Die dritte Generation erscheint Ende Juli und im August. Die erste Larvengeneration lebt während der zweiten Hälfte des Mai und im Juni an Halmen des Roggen. Die zweite Larvengeneration lebt von Ende Juni bis Anfang August an den Halmen des Sommerweizens und der Gerste. Die dritte, im August ausfliegende Generation lest in demselben Herbst keine Eier, sondern treibt sich eine kurze Zeit auf den Feldern herum, sucht bald ihre Winterverstecke auf, wo sie bis zum Mai des nächsten Jahres verbleibt. Nach Mitte August konnte ich nur höchst seltene Exemplare unseres Blasenfusses auf den Feldern finden, wo sie im Juli und früher in zahllosen Mensen überall zu sehen waren. Sie werden um diese Zeit in ihre Winterverstecke vertrieben, da sich dann — 318 — die Temperatur, besonders am frühen Morgen, sehr stark in unserer Gegend senkt. Als Winterverstecke dienen ihnen die Stoppeln, in deren Röhren ich die Thripse in grosser Zahl antraf, dann aber auch verschiedene, flach auf der Erde lie- gende Gegenstände, wie Steine, Holzstücke, etc. Ueber die Schädlichkeit unseres Thrips secalina ist es zur Zeit noch schwierig ein definitives Urtheil zu fällen, weil die genauen Beobachtungen darüber noch in gar geringer Anzahl vorliegen. Doch scheint es schon sicher festgestellt zu sein, dass der von diesem Blasenfuss ver- ursachte Schaden niemals so gross wie der, welcher von Phloeothrips frumentaria Bel. angerichtet wird. Zweifellos vermindert unser Thrips die Ernte, indem er die Ährenspitze tödtet, zuerst am Roggen, dann an dem Sommergetreide Um einen Schluss ziehen zu kön- nen darüber, ob die am Halme lebenden Larven—-Ge- sellschaften irgend einen Einfluss haben auf die Ent- wickelung der Ähre dieser Halme, verfuhr ich folgen- dermaassen. Am 23 Juni sammelte ich hundert Ähren von solchen Roggenhalmen, welche von Thrips-Gesell- schaften bewohnt und grosse Thrips-Flecken am Halme hatten. Diese Ähren wogen zusammen 24'/, Sol. An demselben Tage sammelte ich auf demselben Felde 100 Roggenähren deren Halme nicht von Thrips secalina bewohnt waren, und fand dass ihr Gewicht zusammen 23 Sol. betrug. Es war also beinahe kein Einfluss der parasitirenden Larven in der Ausbildung der Ähren zu bemerken. Am 18 und 20 Juni zeichnete ich mit weissen Bändern 54 und resp. 40 Roggenhalme mit Thrips-Flecken, um später diese Halme herausfinden zu können. Am 4 Juli, als die Körner des Roggen schon gelbreif waren, unter- -—- 319 — suchte ich die gezeichneten Pilanzen und fand, dass sie alle eine regelmässig ausgebildete Ähre trugen und ganz entwickelte Körner enthielten. Daraus ist zu schliessen, dass die Larven-Gesellschaften, welche während eines ganzen Monates die Säfte aus der oberen Blattscheide sogen, dadurch keinen merklichen Einfluss auf die Entwickelung der Ahre auszuüben im Stande waren. Wenn also die Thätigkeit des Thrips secalina sich nur auf die Blattscheide beschränken würde, so wäre dieses Insekt zu den ganz unschädlichen zu rechnen sein. Da aber diese Blasenfüsse auch die Ähren direkt angreifen und gar nicht selten eine sehr grosse Anzahl derselben um die Hälfte und mehr verkürzen, so wird der da- durch von ihnen verursachte Schaden zuweilen gar nicht so unmerklich sein. Die Grösse des ausgeübten Einflusses wird aber in jeder Hinsicht abhängig sein von verschiedenen äusseren Bedingungen, und zwar in erster Linie von dem Zustande des Wetters. Mehr als gewiss ist es, dass lange anhaltende Dürre den Einfluss der Blasenfüsse wird verstärken müssen und so den verursachten Schaden wird bedeutend grösser ausfallen lassen. 2. Aptiuothrips rufa Hal. In der zweiten Hälfte des Juni fand ich öfters an den Halmen der Gerste und Thimothegrases, unter der obe- ren Blattscheide, neben Larven des Thrips secalina, einzelne Exemplare einer anderen Thrips-Art, welche sich als Thrips (Aptinothrips) rufa Hal. erwies. Diese Art charakterisirt sich folgendermaassen. | Die Weibchen sind 1—1'/, Millim. gross, sehr blass röthlich gefärbt, flügellos. Die Augen sind dunkelroth; £39900 05: _ der Rüssel schwarz; die 5 letzten Fühlerglieder schwärz- lich; die 3 ersten farblos. Ocellen fehlen. Die Fühler bestehen aus S Gliedern; das 1 ist kurz und breit. (Fig. 11); das 2 gross, rundlich; Glieder 3, Fig. 11. 4 und 5 gleichgross, kleiner als 2; Glied 6 länglich, merklich länger als 5; das 7 und 8 Glied sind kurz, dünn, cylindrisch, und bilden zusammen einen kurzen Griffel, wie bei Thrips secalina. Das letzte (9) Bauchsegment ist nach hinten allmä- lich verschmälert, nicht röhrenförmig abgesetzt, unten längs der Mittellinie aufgeschlitzt. Die Legescheide liegt in den zwei letzten Bauchringen, und ist aus vier rothbraunen säbelförmigen und kerbrandigen Platten zusammengesetzt. Schienen und Füsse unbewehrt. Das Männchen ist mir noch unbekannt, wenn nicht die oben, bei Beschreibung der Nymphen von Thrips se- calina erwähnte Form als Männchen der A. rufa H. aufzufassen ist. A. rufa war bis jetzt auch noch nicht in Russland ge- funden worden. Neben den erwachsenen Insecten fand ich auch Lar- ven dieses Thrips, welche um Mitte Juni '/, Millim. gross waren, eine röthliche Kórperfarbe,'rothe Augen, siebengliederige Fühler hatten, deren 6 u. 7 Glied den entsprechenden zwei letzten Gliedern an den Fühlern des erwachsenen gleich gebildet waren. Die flügellosen Nymphen dieser Species besitzen acht- gliederige Fühler, deren einzelne Glieder denjenigen des erwachsenen ganz ähnlich sind. Ich habe zwar keine Gelegenheit gehabt die Verwand- lung der erwähnten Larven und Nymphen direkt zu beobachten, schliesse aber auf ihre Zusammengehörig- keit namentlich gestützt auf die Identität im Baue ihrer Fühler und die Flügellosigkeit der Nymphen. Aptinothrips rufa H. ist ein sehr lebendiges Insekt. Erschrocken wirft es energisch seinen langen Bauch rechts und links, wie eine Eidechse mit ihrem Schwanze, und schnellt sich auf diese Weise in grossen Sprüngen fort, wodurch das Fehlen der Flügel compensirt wird. Über die Entwickelung dieses Thrips und seinen Ein- fluss auf die bewohnten Pflanzen ist mir noch nichts bekannt geworden. 5. Chiretürips antennatus Osborn. In den letzten Tagen des Juni fand ich in den Ähren des Roggen, Weizen und des Thimothegrases auf den Feldern unserer landwirthschaftlichen Akademie bei Moskau eine grosse Anzahl eines besonderen kleinen Thrips, welcher bis jetzt nur in den Vereinigten Staa- ten von Nord-America, und zwar in Delaware, Man- chester und Jowa gefunden, und von Professor AH. Osborn unter dem Namen Chirothrips anteunatus be- schrieben wurde *). Dieser Thrips ist 1'/, Millim. gross, schwarzbraun, mit hellbraunen Füssen. Der Kopf ist klein, mit drei scharfspitzigen Zähnen an der Stirn (Fig. 12) und drei *) Canadian Entomologist 1883, XY, X 8, p. 151. eo ieee Ocellen am Scheitel. Halschild nach vorne stark ver- schmälert. Die Fühler achtgliederig; ihr erstes Glied breit; Glied 2 nach aussen als grosser dreieckiger Zahn vorspringend. Glied 3 rundlich, schmäler als 2; Glied. 4 etwas länger und breiter als 3, beide mit einer schma- len und weichen dornfórmigen Papille an der Spitze; Glied 6 elliptisch, länger als 5, letzteres dem Glied 3 in Gestalt und Grösse ähnlich; Glied 7 und 8 klein, schmal, cylindrisch, einen kleinen Griffel bildend. Das Glied 8 trägt zuweilen undeutliche Spuren eines Zer- falls in zwei besondere Glieder. Die Körperoberfläche gegittert (Fig. 12); die Brustrin- ge mit einigen zerstreuten Dörnchen besetzt. Schienen und Füsse unbewehrt; erstere am Innen- rande mit einer Reihe dicker Borsten besetzt. Die Flügel reichen beinahe an die Bauchspitze; sie sind braun, allmählich gegen die Spitze verschmälert; ihre Oberfläche mit kleinen Dornen besetzt; der ganze Rand mit langen, einfachen Haaren befranzt. Die Vor- derflügel haben zwei deutliche Adern. Die Legescheide des Weibchens ganz "ebenso wie bei den vorhergehenden gebaut. Ich sendete einige Moskausche Exemplare dieser Art an Herrn Professor Н. Osborn in Jowa mit der Bitte dieselben mit seinen Typen zu vergleichen. Prof. Osborn hat sich dieser Mühe freundlichst unterzogen, und theilt mir mit, das meine Moskauschen Exemplare seinen im Staate Jowa eingesammelten Typen ganz identisch sind. Es unterliegt also keinem Zweifel dass der wahre Chi- rothrips antennatus Os. bei Moskau vorkommt, und zwar sehr häufig bei uns ist. Es wäre interessant nach- zuweisen, ob wir es hier mit einer isolirten Kolonie dieser hübschen Insekten zu thuen haben, oder ob das- aa selbe auch in den angrenzenden Ländern, villeicht nur selten, vorkommt. Zusammen mit diesem Chirothrips antennatus Os. fand ich in den Ähren des Thimothégrases, des Wei- zen und des Roggen, sowie in den Blüthenkôrbchen der Chamomilla vulgaris, in den ersten Tagen des Juli eine kleine Thrips-Larve, welche villeicht zu der hier beschriebenen Art gehört. Ich schliesse so, weil ich keinen anderen erwachsenen Thrips gefunden habe, dem diese Larven angehören könnten. Diese Larven 2 КУ uL X Y SE ^ / yo d ХА KF a À С НХ CaS m d ® eu и“ ER x M ^ se = Big 123, Fig. 14 sind 1°, mm. gross, blassgelblich; die Bauchspitze nicht dunkler als der übrige Kórper gefürbt. Die Fühler sind sechsgliederig; ihr 3, 4 und 5 Glied sehr lang, und ge- ringelt (Fig. 13). Ds Körper ist wit feinen Dornen besetzt, welche nur am Kopfe, Halsschilde und letztem Bauchringe fehlen. Am vorletzten (9) Bauchringe sitzt nahe dem Hinterrande ein Kranz aus dicken Stacheln, jeder von einem kleinen Auswuchse der Haut getra- sen (Fig. 14). Über die Lebensweise des Chirothrips antennatus O. habe ich noch gar keine Erfahrungen. Auf den von ihm in grosser Anzahl bewohnten Ähren des Thimo- théerases konnte ich keine Spuren seiner Thätigkeit bemerken. Auch theilt mir Prof. Osborn mit, dass die- ser Blasenfuss in Nordamerika ebenso unschädlich ist. 4. Phioeothrips frumeniaria Bel. Weit in Mittelrussland verbreitet ist ein Blasenfuss, welcher an Roggen, Weizen, Gerste und Thimothegras lebend und die Fruchtknoten der Ähre anstechend grossen Schaden verursacht. Dieser Blasenfass ist der auch im Westen Europas gefundene Phloeothrips fru- mentaria Beling, dessen ziegelrothe Larven als bestän- dige Gäste der Ähren den Landwirthen sehr wohl be- kannt sind. In Russland wird das Vorkommen dieses interessan- ten Phloeothrips hier zum ersten Male constatirt, denn seine schon längst bekannten Larven wurden immer irrthümlich als Thrips cerealium Hal. bestimmt. Eine genaue Untersuchung hat mir das irrthümliche dieser Bestimmung erwiesen und mich überzeust, dass diese weit bei uns verbreiteten Blasenfüsse mit der von be- ling am Harze gefundenen und Phloeothrips frumenta- ria genannten Art identisch sind *). So weit mir jetzt bekannt, kommt diese Art bei uns in folgenden Gegen- den vor: bei Moskau; im Gouvernement Kiew, und Tamboff. *) Beling. Ein dem Getreide schädliches Insekt. In Verhand- lungen der K. K. Zoologisch-botanischen Gesellschaft in Wien. XXI, 1872. p. 631. x. 396 Phloeothrips frumentaria erscheint im Frühjahre bei Moskau nicht vor Mitte des Mai und lebt in der zwei- ten Hälfte dieses Monats, sowohl als den ganzen Juni hindurch an den Ähren des Roggen und Winterweizen, und in den ersten Tagen des Juli an denjenigen des Sommerweizens und der Gerste. Doch bleibt die Men- ge dieser Blasenfüsse nicht immer die gleiche während: dieser so langen Flugzeit. Die Hauptmasse erschien in den Jahren 1885 und 1886 auf den Getreidefeldern unserer landwirthschaftlichen Akademie Mitte des Mai, grade zur Zeit wo der Roggen seine Ähren hervorzu- schieben beginnt, und beendete sein Eierlegen zu der Zeit, wo die Ähren des Winterweizens anfangen sich zu entwickeln. Es dauert also diese Hauptflugzeit ca. zwei Wochen. Dies wurde besonders deutlieh als die Ähren des Roggen und Winterweizen anfingen reif zu werden, wobei die ersteren überallin grosser Zahl ver- dorben erschienen, während an dem gleich daneben liegenden Winterweizen nur ganz einzelne Ähren die bekannten Spuren der Blasenfüsse an sich trugen. Sich an den jungen, noch kaum blühenden Ähren versammelnd, stechen die Phloeothrips frumentaria mit ihrem Rüssel die Fruchtknoten an, und indem sie die- selben aussaugen, bedingen sie ein Absterben dersel- ben. Die nicht direkt vom Rüssel getroffenen Spelzen bleiben gesund, entwickeln sich wie normal, bleiben aber taub d. h. enthalten später keine Körner. Zuwei- len sterben aber auch die Spelzen und fallen ab, in welchen Fällen die Ähren mehr oder wenig zerzupft aus- sehen. Das Absterben der Fruchtknoten bleibt anfänglich ganz unbemerkt, zumal in den Fällen wo die Spelzen nicht affieirt und in gewöhnlicher Weise zu wachsen fortfahren. Darum bleibt im Mai und während des Juni die schädliche Thätigkeit des Phloeothrips ganz unbe- merkt. Bloss später, wenn die Ähre zu reifen anfängt, wenn die gesund gebliebenen Körner derselben anwach- sen und die sie bedeckenden Spelzen auftreiben, erst dann wird der verursachte Schaden ganz augenfällig. Sofort bemerkt man dann die mit mehr weniger zahl- reichen tauben Spelzen besetzten Ähren, an denen die hie und da hervortretenden Körner unregelmässig her- vortreten (Fig. 2). Zu dieser Zeit sind aber die eigent- lichen Schädiger schon verschwunden und darum wird es dem Unwissenden schwer Folge und Ursache in wahren Zusammenhang zu bringen. Es ist begreiflich wie die Landwirthe zum Schlusse kommen diese Taub- heit der Ähren als Folgen klimatischer oder Boden- einflusse zu betrachten. Die im Mai erschienenen Weibchen des Phloeothrips frumentaria legen ihre Eier an die Ähre, und nur ein- zelne Individuen gehen unter die Blattscheide des obe- ren Blattes. Im Früjahre 1886 erhielt ich aus dem Tamboffschen Gouvernement stark verdorbene Ähren des Winterweizens, an denen ich unzählige Eierschaa- len auffinden konnte. Dieselben lagen in Haufen, zu- weilen zu 27 Stück zusammen, zwischen den Spelzen oder an die Axe der Ahre geklebt. Die reifen Eier sind röthlich, durchscheinend, von elliptischer Gestalt. In den letzten Tagen des Mai erscheinen bei uns die Larven des Phloeothrips in den mit Eiern belesten Ähren. Diese Larven unterscheiden sich sehr deutlich von den Larven des Thrips secalina nicht bloss durch diesen Aufenthalt in der Ähre, sondern durch ihre rothe oder gelblich rothe Körperfarbe. Zuweilen verlaufen sich solche rothe Larven auch unter die Blattscheide, wo sie dann zusammen mit den weissen Larven des J 4. 1886. 29 — 328 — Thrips secalina ihre Nahrung aus dem Blattparenchy- me saugen. Die Hauptnahrung dieser Phloeothrips Lar- ven liefern aber, wie auch dem erwachsenen Insekte, die Fruchtknoten in der Ähre, durch deren Zerstörung die Larve fortfährt immer neue taube Blüthen zu ver- ursachen, so die Thätigkeit ihrer Ältern in derselben Richtung weiter führend und dadurch sehr grossen Schaden verursachend. So hatte ich Gelegenheit recht srossen von Phloeothrips frumentaria verursachten Schaden am Probsteier Roggen unserer Akademie, am 4 Juli 1886, zu untersuchen. Dieser Roggen war im Uebrigem in einem guten Zustande, was seinen Wuchs, Dichte, Grösse der Ähren und Körner anbe- traf. Doch war am genannten Tage die grösste Mehr- zahl der Ähren sehr stark verdorben, indem eine grosse Anzahl ihrer Spelzen taub geblieben. Während die nor- mal ausgebildeten Ähren 60 bis 85 Körner enthielten, waren in den von Phloeothrips frumentaria bewohnten nur 6, 10, 15 Körner erhalten, während in den übri- sen Blüthen dieser Ähren die Fruchtknoten getödtet und verschwunden waren. Dieser Fall giebt einen an- nähernden Begriff von dem, wie gross der Schaden werden kann, den unser kleine Blasenfuss an den Ähren verursacht. Einen ebenso beträchtlichen Schaden ver- ursachte derselbe Phloeothrips im Sommer 1886 auch an anderen Orten Russlands, sowohl am Roggen, als auch am Winterweizen. Phloeothrips frumentaria wird bis 1'/ Millim. gross, ist schwarz, und bei oberflächlicher Untersuchung dem Thrips secalina scheinbar ähnlich. Sowohl Weibchen als Männchen sind geflügelt; die Weibchen haben keine Legescheide; die Männchen kein besonderes Copula- tionsorgan; die Fühler haben einen ganz anderen — 329 — Bau als wie bei Thrips secalina; die Larven sind roth. Dieses sind die hauptsächlichen Merkmale, durch wel- che Phloeothrips scharf generisch von Thrips secalina getrennt wird. Diese Merkmale besonders hervorhebend, wende ich mich zu einer mehr detaillirten Beschrei- bung dieses Blasenfusses. Der Körper ist schwarz; rothbraun sind: die Fühler mit Ausnahme der zwei ersten schwarzen Glieder; die Vorderschienen und alle Füsse. Die Körperoberfläche ist glatt, hie und da mit seltenen Haaren. Der letzte Bauchring hat die Gestalt einer dünnen, beinahe cylin- derfórmigen Róhre, welche lánger als der vorhergehende Bauchring ist, und an ihrer Spitze mehrere lange Haare trägt. (Fig. 15). Diese Bauchröhre ist bei Männchen und Weibchen ganz gleich geformt. Der achte Bauch- ring des Weibchens trägt jederseits einen abgerundeten His 15. Fig. 16. fligelformigen Lappenanhang, dessen Bedeutung unklar ist. Die Flügel sind schmal, farblos, reichen bloss bis an den Hinterrand des fünften Bauchringes; sie haben "22, — 330 — keine Adern und keine Dórnchen auf der Oberfläche; ihre Ränder sind mit langen, braunen, einfachen Bor- sten befranzt, welche an der Flügelspitze dichter ste- hen und hier einen pinselförmigen, beiderseits weit über den Seitenrand des Bauches hinausreichenden Haar- busch bilden. Ocellen und Rüssel wie bei Thrips secalina. Die Fühler (Fig. 16) sind achtgliederig. Das erste Glied ist kurz walzenförmig; das 2 länger, gerundet; Glied 3 etwas kürzer und schmäler als 2; Glied 4 wieder et- was dicker und länger als 3;5, 6 u 7 sind gleich lang, beinahe ganz wie Glied 2; Glied 8 länglich walzen- fórmig. wenig kürzer und schmäler als 7. Die so ge- bildeten Fühler unterscheiden sich sehr von denen des Thrips secalina dadurch, dass die zwei letzten Glieder (7 und 8) keinen griffelförmigen Spitzenansatz vor- stellen. E beim Männchen sind die Vorderschenkel ein wenig verdickt; alle Schienen ohne Dornen oder Zahnfort- sätze. Das erste Tarsenglied der Vorderfüsse unten mit einem kleinen dreieckigen Zahne bewaffnet (Fig. 17). Beim Weibchen sind diese Tarsen, wie auch alle übrigen, einfach, unbewaffnet. Die Füh- ler des Männchen sind weniger hell gefärbt als beim Weibchen; öfters sind sie schwärz- lich, und nur das dritte Glied bleibt bräun- lich. Zuweilen fand ich Männchen mit szeben- gliederigen Fühlern, bei welchen aber das Glied 6 immer länger als 5 erschien. Die Männchen sind viel seltener als die Weibchen. qa ^ pa "4 wh 1 Fig. 17. Es unterliegt keinem Zweifel dass die hier beschrie- bene Art mit Thrips frumentaria Beling identisch ist. — 331 — ^ Die von Beling gegebene Beschreibung passt vollstün- dig zu unseren russischen Exemplaren, nur wird von ihm die Bewaffnung des ersten Tarsengliedes an den Vorderbeinen des (f nicht erwähnt. Aus eigener Erfah- rung weiss ich aber wie es schwer ist den erwähnten kleinen Zahn am Tarsus zu bemerken, wenn man nicht Fig. 18. den Tuss besonders abgetrennt untersucht. Er konnte darum leicht von Beling übersehen worden. Das Beling seinen T. frumentaria zur Gattung Thrips bringt ist fehlerhaft, denn wie schon Targioni-Tozzetti gezeigt, CARO CRI eee ET: à UT A x Te FEM 74 MAN BER — 332 — 3 ist er ein unzweifelhafter Phloeothrips, wie aus der genauen Beschreibung bei Beling leicht zu ersehen ist. Die Larven des Phloeothrips frumentaria sind ziegel- roth, Kopf und Rüssel schwärzlich; die Bauchspitze d. h. die letzten drei oder vier Bauchsegmente sind dunkelroth, das letzte Segment bei ganz erwachsenen Larven schwärzlich. Die Augen dunkelroth. Der Kopf ist klein (fig. 18), beinahe dreimal schmä- ler als das Halsschild, nach vorne zugespitzt; gcn fehlen. Die Fühler sind siebengliederig; das 5 und 6 Glied nicht miteinander verwachsen; Glied 3 und 4 sind die längsten, von gleicher Länge. Glied 5 kürzer und schmä- ler als 4; Glied 7 kürzer als 6, walzenförmig. Der Bauch besteht aus 10 Segmenten; der zehnte ist kegelfürmig, und trägt an seiner Spitze einige lange Borsten. Die Füsse sind zweigliederig. Die Nymphen werden 1°/, Millim. gross; sind roth gefärbt; die Bauchspitze von derselben Farbe wie der übrige Körper. Die Fühler, Beine und Flügelscheiden sind farblos. Auch die Nymphen Pure sich langsam und nehmen Nahrung zu sich. Die Entwickelung verläuft ziemlich rasch. In den ersten Tagen des Juni (1886) fand ich viele rothe Larven des Phloeothrips frumentaria in den Ähren des Roggens. Ende Juni waren diese Larven schon ganz ausgebildet und 1'/, bis 177; Millim. gross. Am 4 Juli fand ich in Roggen-Ähren die ersten Nym- phen, welche in den vorhergehenden Tagen noch ganz fehlten. Daraus kann man schliessen, dass die Entwic- kelung der Larve 35 bis 40 Tage braucht. Doch ge- schieht die Verwandlung zur Nymphe nicht bei allen - Larven gleichzeitig. Noch in den ersten Tagen des Juli fand ich neben Nymphen und erwachsenen Larven noch sehr viele, erst kürzlich aus Eiern entstandene Larven, welche noch nicht ?/, Millim. gross waren. Diese Un- gleichzeitigkeit der Verwandlungen findet ihre Erklä- rung darin, dass die Früjahrs-Generation des Phloeo- thrips frumentarius im Laufe des ganzen Juni fortfährt Eier abzulegen, wie das schon oben bemerkt wurde. Am 16 Juli waren die meisten Larven schon zu Nym- phen verwandelt. Den 19 Juli fand ich schon viele, eben erst ausgefärbte erwachsene Insekten, welche also die zweite Generation waren. Da die Roggenähren Mitte Juli schon ganz trockene Körner enthalten und den Blasenfüssen nicht mehr zur Nahrung dienen können, so sieht sich diese jetzt erschie- nene zweite Generation des Phloeothrips frumentaria genóthigt die Roggenfelder zu verlassen und auf die Ähren des Sommerweizens überzusiedeln, an welchen in der zweiten Hälfte des Juli sich unsere Blasenfüsse ungemein zahlreich vorfanden, während sie hier in der ersten Hälfte dieses Monates ganz fehlten. Diese zweite Generation legt ihre Eier an die Ähren des Sommerweizen. Schon am 17 Juli fand ich in letz- teren einige Larven der neuen Brut, die aber kaum '/ Millim. gross waren. Am 2 August war die Zahl dieser, noch immer sehr kleiner, rothen Phloeothrips-Larven sehr gross. Durch diese Beobachtungen wird festgestellt, dass im Laufe des Sommers zwei Bruten des Phloeo- thrips frumentaria entstehen, welche zeitlich folgender- massen auftreten: Die erste Generation erwachsener Blasenfüsse erscheint von der Mitte des Mai. Die zweite Generation erscheintin der zweiten Hälfte des Juli. Die erste Brut bewohnt die Roggenähren von cs Mai bis in die zweite Hälfte des Juli. Die zweite Larvenbrut—lebt in den Weizenähren von Mitte Juli bis in den Herbst. Am Körper der Phloeothrips frumentaria Larven beob- - achtete ich eine kleine parasitische Milbe, deren Grósse nicht mehr als */, Millim. war. Der elliptische Körper der- selben ist roth, so dass bei flüchtigem Anblick diese Milbe leicht für eine junge Phloeothrips-Larve gehalten werden kann. Warscheinlich ist diese äussere Ähnlich- keit das hesultat der Anpassung, denn es ist der Milbe von Nutzen die Larven des Blasenfusses zu täuschen um sie nicht zurückzuschrecken. Eine weisse, an Larven des Thrips cerealium in Eng- land lebende parasitische Milbe erwähnt schon Curtis ‘). Andere Feinde des Phloeothrips sind mir bis jetzt noch unbekannt. Schon früh im Herbste verlässt Phloeothrips frumen- taria seine Weideplätze um sich in die Winterverstecke zu verkriechen. Schon in der zweiten Hälfte des August finden sich nur seltene Individuen an den Orten, wo sie erst kurz vorher in Unmassen ihr Wesen trieben. Als Winterverstecke dienen vornehmlich die Stoppeln des Getreides, und namentlich des Sommerweizens, wo in den letzten Tagen des August die Blasenfüsse leicht beim Spalten der Stoppeln zu finden sind. Phloeothrips frumentaria ist dem oben gesagten zu- folge ein merklich schädliches Insekt. Wenn bis jetzt noch wenige Klagen über seine schädliche Thätigkeit 1) Farm Insects.p. 289 35 — ANS \ ae eingelaufen sind, so muss das seine Erklärung finden in der für Landwirthe grossen Schwierigkeit Beobachtungen anzustellen an so sehr kleinen Insekten, so wie auch darin, dass bis jetzt die Lebensweise dieser Blasenfüsse selbst in deren Hauptzügen noch sehr wenig bekannt gewesen. Es ist noch nicht klar, welche äusseren Einflüsse die unendliche Vermehrung dieser Insekten in unsren Gegenden begünstigen, und sind darum die zu ergreifen- den Massregeln gegen eine solche nicht anzugeben. Doch glaube ich, dass ein Umpflügen der Stoppeln im Herbste, und nachfolgendes Festtreten der gepflügten Fläche einer weiteren Vermehrung der Insekten Ein- halt thun würden. Die Stoppeln müssten ausgeegot und noch während des Herbstes verbrannt werden. 9. Phloeothrips armata now. sp. In den Feldern und im Walde bei Moskau erscheint in der zweiten Hälfte des Juni, in zahllosen Massen, ein besonderer Phloeothrips, welcher mir neu scheint, und den ich P. armata nenne. Er sitzt in so grosser Menge an den Blüthenkörbehen von Chrysanthemum leucanthemum, Achillaea millefolium, Anthemis tincto- ria, Chamomilla vulgaris, ete., dass sie ganz schwarz aussehen. Bei oberflächlichem Betrachten erscheint die- ser Blasenfuss dem Phloeothrips frumentaria sehr ähn- lich, erweist sich aber bei näherem Nachsehen als ganz verschiedene Art. Phloeothrips armata Lindmn. ist etwas grösser als der erwähnte. Männchen und Weibchen sind geflügelt. Der Körper ist schwarz, glänzend. Hellbraun sind die Vor- — 336 — derschienen, die Spitzen der Mittel-und Hinterfüsse, das dritte Fühlerglied und die Wurzel des vierten. Der letzte Bauchring hat die Gestalt einer dünnen, eylindrischen Röhre, welche merklich länger ist als der vorhergehende. Die Flügel sind grau, und reichen mit ihrer Spitze bloss bis an den sechsten Bauchring. Sie haben keine . Adern und Dórnchen an der Oberfläche, und tragen am | Rande lange dunkel-braune Borsten. Die Fühler sind achtgliederig. Beim Männchen das 7 Glied zuweilen viel länger als die vorhergehenden; Glied 4 gewöhnlich am grössten; die folgenden allmäh- lich dünner werdend; Glied 8 länglich-kegelförmig, zu- gespitzt. Beim Männchen sind die Vorderschenkel sehr verdickt (Fig. 19); die Vorderschienen an der Spitze gezähnt; His. 19. das erste Fussglied nach unten in Gestalt eines grossen breiten dreieckigen Zahnes votretend (fig. 19), was sehr charakteristisch ist für P. armata. Beim Weibchen sind die Vorderschienen unbewehrt ET — 397 — und das erste Fussglied unten mit einem kleinen ha- kenfórmigen Zähnchen bewaffnet (Fig. 20). Die Larven dieses Phloeothrips sind blutroth, mit schwärzlichen Fühlern und Beinen und dunkelrothen Augen. Die zwei letzten Bauchringe schwarz. Den Larven von P. frumentaria sehr ähnlich, unterscheiden sie sich von denselben augenblicklich durch erwähnte Färbung der zwei letzten Bauchringe, sowie im Baue der Fühler und Vorderbeine. Die Fühler sind dick, siebengliederig; Glied 4 dicker und länger als 3 und 5. Der Vorderfuss mit zwei krallenfórmigen Dornen an der Wurzel seiner Endblase. Der Kopf ist länglich, nach vorne wenig verschmä- lert. ! Diese Larven leben in denselben Blüthen wie die erwachsenen. Ihre Entwickelung geht, wie es scheint, sehr langsam, wie aus folgendem zu schliessen ist. In der zweiten Hálfte des Juni (1886) sind sie bei Moscau ungemein zahlreich. Am 30 Juni wurden sie selten und erschienen ihre kleinen rothen Larven, welche am 1 Juli '/, Millim. gross waren. Gegen die Mitte des Juli wurden die Larven sehr zahlreich, während die erwach- senen beinahe ganz verschwunden waren. In den ersten Tagen des August erschienen einige, wenige Nymphen. Erwachsene traten nicht mehr auf. Daraus wáre zu schliessen, dass diese Art bei uns jährlich nur eine Brut hatund als Larve oder Nymphe überwintert. RECHERCHES ZOOLOGIQUES DES STEPPES DES KIRGUIZ. Par: P. S. Nazarow. avec préface du Dr. M, Menzbier. Prrefatcre Le présent article de Mr. P.S. Nazarow est écrit d’après nos indications. Connaissant l’auteur pour un in- vestigateur consciencieux des steppes des kirguiz et sachant de même que Mr. Nazarow possede la géolo- gie et de la botanique, nous lui avons proposé de faire une revue générale de la contrée, qui nous présente un haut intérêt au point de vue zoologique. J'espère que tous les ornithologues apprécieront à juste titre le tra- vail de Mr. Nazarow, et quant à nous nous lui souhai- tons une heureuse continuation des recherches com- mencées.— La détermination desespèces n'est pas douteuse, car Mr. Nazarow nous envoyait de nombreux échan- tillons de peaux d’ oiseaux pour vérifier les espèces. Dr. M. Menzbier. Eng = L'Oural méridional, les monts Mougodschars et les steppes qui les entourent, nous présentent un haut in- térêt au point de vue zoologique. Cet intérêt provient du caractère de la faune et de son origine, Nous pou- vons supposer que la faune de la période glaciale a laissé des traces sur la faune actuelle de la contrée et que cette dernière a joué un grand rôle sur la distri- bution des animaux dans les pays voisins. Les montagnes de l'Oural, descendant au sud au-delà du fleuve Oural, partagent les steppes des kirguiz en deux parties (partie orientale et partie occidentale) par- faitement identiques sous le rapport des conditions phy- siques et géographiques. Vu cette identité des deux par- ties de la contrée, nous examinerons la partie orientale comme celle qui nous est la mieux connue. Nous aurons pour les limites de ce pays au nord à peu pres 53° lat. n. (cours Est— Ouest de la rivière Be- laja); au sud 48° lat. n. (latitude du lac Tcholgar-Den- guiz); à l'est sa limite passera du Tcholgar-Denguiz vers la ville de Tourgai; ensuite par la riviere Oul- koyak à la source du Tobol jusqu'au point d'intersec- tion avec le 53" latitude nord. Le méridien de la station Verchnéosernoi peutlimiter avec assez de précision ce pays à l'ouest. La région limitée de cette manière nous présente dans son ensemble le bassin du courant moyen de l'Oural et du lac Teholgar-Denguiz. Au Nord de 53° lat. n. l'Oural méridional présente dé- jà le caraetére montagneux plus prononcé. La partie méri- dionale de la contrée occupe méme le nord du désertAralo- caspien. Tandis que la partie nord dela région a émergé à l’époque paléozoïque et s'est transformée en une puis- sante chaine de montagnes fortement creusées par l’eau, la partie sud porte des traces evidentes d'une mer — 340 — récente et continue de notre temps à se dessecher des restes du bassin Aralo-caspien. En méme temps nous pouvons observer ici labaissement graduel du sol dans la direction sud, la transformation du pays montag- neux en une plaine et le changement de la végétation d'arbres en végétation dessteppes et enfin en celle des déserts de l'Asie centrale. La chaine de l'Oural. en se prolongeant au fond des steppes sous le nom de montagnes Mougodschars, apporte avec elle bien loin dans le sud la flore et la faune des ré- gions plus froides; elle forme pour ainsi dire un cap de. montagnes dans l'océan de steppes des plaines asiatiques. L'influence des conditions physiques et géographiques sur la faune du pays est si considérable que nous nous croyons obligés de faire précéder notre esquisse zoolo- gique par un court apercu du climat et de la végétation du pays. L'orographie de cette région se présente done sous l'aspect suivant: l'Oural méridional se compose de trois chaines presque paralléles 1) l'Oural-Taou, prés de lusine Kananikolsk et sa continuation, les mon- tagnes Gouberlinski et les montagnes Mougodschars: 2) la chaîne de llrendik et 3) une élévation peu considé- rable qui constitue la ligne de démarcation entre le bassin de l'Oural et celui du Tobol. Au pied du penchant occidental de l'Oural, sur le méridien de la station Verchnéosernoï se termine Ja zône de grès et de conglomérat permien, zône qui occupe un espace fort étendu dans le gouvernement d'Oren- bourg. А lestse joint à cette zóne une bande étroite du calcaire carbonifere et de l'étage d' Artinsk présentant un caractere montagneux mieux prononcé. A l'est de cette derniere s'étend du nord au sud un plateau composé des roches siluriens de 50 à 100 werstes de largeur, qui SSN bem A Le Anl à! ' M. E : ye Uu HAT s'élévent à 1.500 pieds au dessus du niveau de la mer. Au nord, dans la vallée de la rivière Belaya, cette plaine est formée par les calcaires siluriens et, étant creusée par l'eau, cette contrée porte le caractère sau- vage des Alpes: des defilés profonds, d'énormes ro- ches à pic avec un grand nombre de cavernes et de rapides torrents lui donnent un aspect pittoresque. Au sud de la vallée de la Bélaya, là où les cal- caires passent aux argiles chisteuses, aux grés et aux conglomérats, la contrée présente le caractère d'une plaine faiblement onduleuse. Plus loin vers le sud, le long de la riviere Sakmara, les roches silurienes sont complétement dénudées et laissent voir des schistes siliceux qui en forment la base et sont aussi creusés par l'eau. Cette contrée est de même trés montagneuse, mais les montagnes nombreuses ne sont pas trés élevées, ni trés escarpées. De la partie nord de ce plateau se sépare dansla direction du S. W. une élévation onduleuse qui porte le nom de l'Obstchi-Sirt. A l'est se joint à ce plateau silurien la chaine de l'Oural-Taou, de 2.100 pieds de hauteur, for- mée des schistes cristallins. Ces montagnes deviennent de plus en plus étroites vers le sud et s'abaissent jusqu'à 1.500 pieds, aud. d.n. Le caractère montagneux est le mieux prononcé le long de la Kana et dela Sakmara. La bande étroite des roches cristallines (diorite, serpentine, rarement granit), qui marque la direction de la chaine,se prolonge en forme d’affleurements détachés fort loin au sud, au delà du fleuve Oural dans les montagnes Mou- sodschars. Dans sa partie méridionale, la chaine de l'Oural-Taou est couverte des dépóts erétacés qui sont, contrairement aux formations paléozoiques, parfaitement horizontales, ce qui fait que cette partie de l'Oural-Taou «présente PCT BR un plateau de 1.500 pieds au dessus de la mer. Vers le sud, le long des rivieres qui descendent de ce plateau crétacé et qui se jettent dans l'Oural, la contrée prend de nouveau le caractere montagneux, mais ne présente plus une chaine de montagnes: toute cette contrée rappelle la surface d'une mer houleuse. Ce sont les montagnes Gouberlinski qui doivent leur origine, ainsi. que lont démontré M. M. Meglitzky et Antonow *) uniquement à la dénudation du plateau crétacé et des schistes siliceux soujacents; leur hauteur ne dépasse pas 800 pieds. Les montagnes Gouberlinski et la chaine de Oral Taou sont séparées à l'est de la chaine de l'Irendik par une vallée étroite formée de roches siluriennes, de schistes siliceux et de couches d'Artinsk. Quant à l’Irendik, il atteint son plus grand degré de développement sur la paralléle du lae Koltouban, oü sa hauteur s'éléve à 2.300 pieds, en s'abaissant graduellement vers le nord et vers le sud. En général l’Irendik présente un massif gigantesque, qui est formé principalement par des diorites. Sa lar- geur est de 30 verstes: il donne naissance à une multi- tude de ruisseaux et de rivieres. La contree, le long de l'Irendik, est fort rocheuse, les roches ont une forme arrondie, ce qui lesrend plus accessibles que les mon- tagnes des bords de la riviere Bélaya. Les versants de l'est et de l'ouest de l’Irendik sont trés abrupts. La partie de lIrendik que nons décrivons est entièrement dépourvue des formations sédimentaires qui la convraient autrefois. Elle présente, pour ainsi dire, un *) Meglitzky et Antonow. Description géognostique de l'Oural méridional, p. 44, г ooa io x squelette de montagnes qui, en raison de leur hauteur a depasse dans la destruction les autres points de l’Oural meridional oü les axes granitiques commencent à peine à se faire jour. Sur la paralléle de la station Or- lowsky, l'Irendik est coupé par la rivière Tanalik et s'étend en forme de chaine de collines conoides jusqu'à la ville d'Orsk, traversele fleuve Oural et prend part à la formation de l'extrémité septentrionale .de Mougod- schar. A l'est de l’Irendik s'étend un haut plateau de steppe à pentes douces vers l'est et vers l'ouest. Il a 1.000 pieds de hauteur, et il est formé principalement de granit, dans certains endroits on rencontre des lam- beaux des systémes carbonifére et silurien. Cette steppe de 200 verstes de largeur forme la troisieme chaine de lOural méridional et porte des noms différents: Kara- Edyr-Taou, Djabik-Karagai et autres. La surface de cette chaine représente une plaine légérement ondulée, parsemée ca et là de groupes de collines. A l’est les branches de cette chaine s'unissent avec les embranchements des montagnes de l'Oulou-Taou. Jetons maintenant un regard sur la construction du pays au sud du fleuve Oural en partant de l'ouest. Le systeme permien se termine au méridien de la station Verchneozernoi, passe au sud au delà du fleuve Oural et s'étend ici vers l'est jusqu'à l'extrémité nord des montagnes Mougodschar, en contribuant pour une assez grande partie à la formation de ces derniéres. Les monts Mougodschar ne forment pas une chaine séparée, comme on le représente généralement sur les cartes géogra- phiques: elles présentent une continuation ininterrompue des montagnes de l'Oural. Les montagnes Gouberlinski continuent du cóté sud du fleuve Oural et présentent aussi une surface ondulée formée par le creusement .E 4. 1886. 23 "T [nes — 344 — aquatique des schistes cristallins et siliceux qui compo- sent ces montagnes. Plus loin au sud vers la source des rivieres, qui coulent du sud dans l'Oural,le pays devient de plus en plus plane et forme enfin une steppe élevée (le «syrt:), formée, de même que le plateau au nord des montagnes Gouberlinski, de couches crétacées. Ce plateau s'étend au sud jusqu'aux sources des rivières qui se jettent dans l'Or et Г Пек, prend de nouveau le сагас- tere montagneux et, sous le nom du Djamann-Taou, se prolonge au sud sous l'aspect d'une plaine élevée. A la source de l'Or, le Djamann-Taou se réunit avec la branche droite des Mougodschar qui comme embran- chement de llrendik, s'étend de la ville d’Orsk vers le sud. Ces branches, en s'élevant graduellement, revétent un caractère tout-à-fait montagneux ef présentent une chaine rocheuse d'aspect sauvage formée de diorites, de schistes eristallins et de jaspe. Ces deux branches des Mougodschar se réunissent par la montagne Airjuck qui forme leur point culmi- nant (prés de 1.000 pieds). Au sud de l'Airjuck les Mougodschar s'abaissent, leurs roches cristallines se recouvrent par les couches cretacées. Les Mougodschars se rattachent à l'Oust-Ourt par une suite de collines qui, ainsi que Га démontré M. Severtzow, formaient les iles de la mer Aralo-caspienne. Le plateau élevé entre l'Oural et le Tobol descend en forme de promontoire vers le sud, et son penchant oriental commence prés des sources du Tobol, suit la rive droite de lIrguiz jusqu'à l'extrémité méridio- nale des Mougodschars; au sud ce plateau es couvert de marne et de grés friables et sa hauteur s'élève à 600—400 pieds. Au sud-est de ce plateau V Ry BE - s’etend une steppe argileuse de 400—300 pieds de hau- teur qui forme le bord d'un bassin d'argile salifére, ren- fermant le lac Tcholgar-Denguiz et la mer d'Aral. Ce bassin est limité au nord dans quelques endroits par des rochers escarpés, qui s'étendent parfois sur un grand espace et sont composés d’argiles compactes grises et rouges, et de grés; les roches ont souvent prés de 150 pieds de hauteur *). Ces escarpements sont probablement les bords du bassin de la mer, dont les restes ont formé la mer d'Aral, le lae Teholgar- Denguiz et une multitude de laes dispersés ca et là dans ce bassin. Le fond de ce bassin est formé par un sol argileux imbibé de sel. La hauteur ne dépasse pas 300 pieds et souvent elle s'abaisse «jusqu'à quelques dizaines de pieds au dessous du niveau de la mer. Ce bassin peut étre séparé en deux parties inegales: la partie du nord plus petite—le bassin de Tcholgar-Den- guiz, et celle du sud, plus grande—le bassin de la mer d'Aral. Il y a des indiees qui portent à eroire que les deux bassins étaient encore récemment réunis par des dé- troits. Cette circonstance, ainsi que les restes de plan- ies aquatiques trouvés dans le sol du bassin, les co- quillages (Mytilus et Cardium) vivant dans la mer d' Aral, le déssechement continuel de cette dernière, nous donnent le droit de rapporter l'existence de la mer dans le bassin en question à une époque peu éloignée de la nötre et correspondant, selon toute probabilité, à l'époque de la formation des glaciers dans la Russie d'Europe. Jetons à présent un regard sur le climat du pays que nous decrivons. Il est difficile de trouver une autre contrée où les conditions du climat présentent des con- *) L. Meyer. La steppe kirguize du département d'Orenburg. 23* T — 546 — trastes aussi frappants que dans celle-ci. En général, le climat est sec, continental. Pour en donner ume idée il suffit de dire que la température moyenne de janvier à Orsk est—16° Cel, c'est à dire la méme que sur les bords ouest de Nowaja Zemlja, tandis que la moyenne de la température de juillet est 4-23? Cel, seulement 2? au dessous de la température moyenne du Maroc. La partüe montagneuse du nord de cette contrée se distingue par de fortes gelées en hiver, de méme que, par le froid et l'humidité en été (il y a méme souvent des gelées en juin); l'hiver y est précoce et la neige couvre la terre d'une forte couche; au contraire le printemps est toujours en retard. En avancant vers le midi on remarque l'augmentation considérable de la température en été, tandis qu'en hiver la moyenne de la température n'augmente que faiblement; en méme temps la quantité des sédiments atmosphériques diminue en proportion eroissante. Dans la ville d'Irguiz la tem- pérature moyenne de janvier est—14° et celle de juillet —+-25°. En été il y tombe moins de 8 cent. de pluie. Les conditions défavorables du climat de ce pays, qui sont la conséquence de sa position géographique, s’accrois- sent encore sous l'influence des vents du nord et nord-est ainsi que des vents de l'ouest et sud-ouest qui soufflent continuellement. Les vents d'ouest apportent toujours une certaine quantité d'humidité; ces vents, rencontrant sur leur passage des contrées plus froides que le sud de la Russie d'Europe, y déposent une partie de Vhumidité qu'ils apportent. et naturellement la quantité des sédi- ments déposés est plus considérable dans la contree du nord. En été ce vent perd son-humidité exclusivement dans la partie montagneuse du nord de notre pays; au sud, aprés avoir traversé les déserts brülants, il enlève méme le peu d'humidité que contient le sol. Les vents du nord et du nord-est apportent en hiver des tourbillons de neige séche et froide et font baisser considérablement la température de l’atmosphère. En été ces vents nous donnent un temps froid et humide prolongé. Les steppes du nord se distinguent par de violents ouragans qui soulèvent les masses de sable. L’étendue des bois de ce pays dépend directement des sédiments atmosphériques. Ainsi à Zlatooust, situé, il est vrai, en dehors du pays sus-mentionné au milieu de bois bien exploités, mais qui continuent à pousser aprés l'aba- tage, il y a pendant l'année 50 cent. de pluie, dont la moi- tié pendant les trois mois d'été, A Troizk, dans la contrée des foréts-ilots, il tombe pendant l'année 40 cent, d'eau, dont la moitié pendant l'été. Aux environs d'Orsk les foréts aboutissent à leurs limites méridionales, et une fois abattues, ne repoussent point à cause de la séche- resse de l’atmosphere. Il y tombe 30 cent. d'eau pen- dant l'année, et ce n'est que le tiers de cette quantité qui tombe en été. A Irguiz ou la croissance des arbres est impossible, la quantité annuelle de sédiments atmosphériques ne surpasse pas les 25 cent, dont les 7 cent. tombe pendant l'été. Ainsi l'absence des bois dans les steppes n'est que le résultat de la sécheresse de l'atmosphére. Les contrastes climatiques et la quantité des stations biologiques bien différentes ne permettent point de sub- diviser notre contrée au point de vue zoologique en distriets nettement tracés; mais nous pouvons cependant y trouver cinq distriets se distinguant entre eux par le caractere général de la végétation et par un nombre en | г plus ou moins considérable d'espèces caractéristiques des animaux. Ce sont: 1) la contrée des forêts vastes, 2) la contrée des foréts-ilots, 3) les steppes de stipes, 4) les steppes d’absinthe et enfin 5) la partie du nord du désert sabloneux de la contree Aralo-caspienne. Les vastes foréts foliacées et eoniféres occupent des surfaces élevées à 1000 p. au dessus de la mer. Cet espace est délimité à l'est et au.sud par la riviere Sakmara et à l'ouest parla riviere Ik. Il fut un temps où l'on trouvait tout le long de la Sakmara et de l'Obts- chi-Syrt des ilots de bois feuillé tandis qu'à présent les bois y sont moins répandus, surtout aux bords des ' rivières navigables. Ensuite les forêts ininterrompues couvrent les monts d’Irendik. A la source du Sououn- douk (affluent de l'Oural du côté droit) se trouvent les restes d'un bois conifere abattu et brülé par les cosa- ques. Ce bois, ainsi que les autres foréts sur la chaine du Kara-Edyr-Taou d'aprés leur caractere général et d’après leur faune (Sciurus vulgaris, Cervus pygargus, Tet- rastes canescens, Tetrao wrogallus) appartiennent à la re- sion des bois ininterrompus. La hauteur de ce pays sur- passe mille pieds au-dessus de la mer. Dans les par- ties plus basses de la contrée, les bois coniferes ne poussent point et les bois feuillés croissent en forme de foréts-ilots. Les bois qui se trouvent aux bords de la riviére Belaya ont moins souffert de la häche et c'est la cause de leur caractere vierge. Les especes ca- racteristiques d'arbres sont: le pin (Pinus sylvestris), le bouleau (Betula alba), le larix (Pinus larix), le tremble (Populus tremula), le tilleul (Tilia europaea), le chêne (Quercus pedunculata), l'ormeau (Ulmus cam- pestris et effusa); aux bords des rivieres poussent le meri- sier (Prunus padus), le peuplier noir (Populus nigra), — 549 — les aunes (Alnus glutinosa et incana), le saule (бай sp.) ete. Le sapin (Pinus abies) ne s'y trouve que par exem- plaires isolés le long de la riviére Bélaya, limite méridionale de cet arbre. Les bois conifères y sont trés rares, le plus souvent on y rencontre des forêts entremélées. En général on remarque ici que les arbres conifères cèdent la place aux arbres feuillés. Voiei les habitants caracteristques de ces bois: le renne (Cervus tarandus) qui atteint 52? lat. nord. Les rennes y sont assez nombreux en été et surtout en hiver. En été la plupart de ces animaux émigrent dans les hautes montagnes qui sont prés de la riviere d'Inzer. La présence du renne dans ee pays correspond à ses conditions physiques et géographiques; l'animal présente les mêmes moeurs que dans les contrées d’extréme nord, et malgré la riche végétation des vallées il me se nourrit que de mousse et de lichens. Cervus maral ne sy rencontre pas et Cervus alces y vient trés rare- ment. Cervus pygargus habite principalement les petits bois de bouleau sur les montagnes, où la couche des neiges en hiver est moindre. Ursus arctos qui se distingue ici par sa taille énorme, Sciwrus vul- garis, Pteromys volans, Mustella martes et Tamias stria- tus y sont fréquents. Felis lynx est rare. Voici les es- peces les plus caracteristiques des oiseaux de la con- tree: Aquila chrysaëtos, Falco peregrinus, Milvus glauco- pus, Syrnium wralense, Ulula aluco, Nyctale tengmalmi, Glaueidium passerinum, Surnia ulula, Corvus corax, Pe- risoreus infaustus, Nucifraga caryocatactes, Parus cya- nus, Poecile borealis, Orites caudatus, Loxia curvirostra, Phylloscopus sibilatrix, Phyl. brevirostris, Regulus cristatus, Turdus viscivorus var. Hodgsonii, Turdus iliacus, Cychlo- — 350 — selys merula, Picoides tridactylus, Gecinus canus, Tetrao urogallus var. uralensis, Bonasia canescens etc. Dans les contrées de l'Oural méridional, qui sont au dessous de 1000 p. et au dessus de 700, les bois ne poussent que en ilóts séparés sur les pentes des vallées et sur les bords des riviéres. Les arbres conife- res ne s'y rencontrent point. Les autres endroits de ce pays, dont le sol fertile présente le eélébre tchernoséme, excepté les prairies inondées au printemps, sont entiere- ment couverts de stipes (Stipa pennata). Les monts de Gouberlinski nous offrent la partie la plus typique de cette contrée. La végétation des forêts y consiste en bouleaux, ' trembles, peupliers noirs, aunes, ormes et oseroie. Le fleuve Oural est entouré d'épaisses foréis, malheu- reusement déjà bien abattues, de lacs et de prairies inondées au printemps, ce qui fait de ce fleuve une route principale de passage pour les oiseaux. Outre le fré- quent abattage. les foréts souffrent encore de la séche- resse excessive de l'air, ce qui fait qu'on n'y trouve méme broussailles dans certaines parties du pays. Les plantes caraetéristiques des pentes, qui ne poussent que sur les hauteurs, y sont: la cerise sauvage (Cerasus cha- maecerasus) et le cytise ou amandier nain (Amygdalus nana). Il est difficile de tracer la limite méridionale de ce district des foréts-ilots et d'arbustes, parce que le steppe de stipes commence à dominer progressivement vers le sud. Il est à remarquer qu'à louest des Mou- godschar les foréts-ilots et les arbustes descendent plus bas que du cóté de l'est, ainsi la limite approximative méridionale, aprés avoir contourné le Mougodschar, re- monte tout droit vers le nord jusqu'à l'embouchure du Sououndouk, d'oü la limite se rapproche de la source du Tobol. Les mammiferes et les oiseaux particulièrement pro- pres à ces contrées ne sont pas nombreux, ce qui dé- pend des conditions du pays. Quant aux mammiferes on peut nommer le Spermophilus rufescens, et quant aux oiseaux nichants, énumérons les espèces suivan- tes: Erythropus vespertinus, Aquila imperialis, Hiero- falco sacer, Accipiter nisus, Strigiceps cyameus, Lagopus albus. Mais la faune ornithologique de la contree abon- de en oiseaux des bois ainsi que des oiseaux des steppes; parmi ces derniers on rencontre: Glareola me- lanoptera, Otis tarda, Otis major, Microtis tetrax, Chettu- sia gregaria et quelques autres communs à tout ce di- strict; parmi les premiers nous citerons: Bubo sibiricus, Garrulus Brandti, Dendrodromus cirris, Dryocopus mar- Низ et Scolopax rusticola. i A mesure qu'on avance vers le sud, nous voyons que tschernoseme disparait peu.à peu et fait place au sol argileux, le joli Stipa pennata est remplacé par une autre espèce de stipe—Stipa capillata, les arbres disparaissent complétement; rarement on y rencontre quelques arbris- seaux d'oseroie au bord des rivieres et des buissons de caragan (Caragana microphyla). La region de vrais steppes de stipes oecupe un espace de 400 à 700 pieds de largeur dont la surface est encore onduleuse à cause des embranchements du mont Oural. Il est fort difficile de déterminer les limites de ce district, parce qu'au sud on trouve des plaines couvertes d'absinthes, tan- dis que les collines sont encore couvertes de stipe. Ce district occupe donc à peu pres le steppe élevé entre la source du Tobol et les Mougodschar. Au prin- temps cette steppe présente un aspect animé et florissant, mais déjà vers la fin de juin il est plus ou moins brulé; les nombreux marais disparaissent, et toute la Y * " Y Yr. EVA UOS SAGE AIN ER TERRE TRUE У 6 MR ERSTER M ARA ET IR x т N > Ye TR А " + 59 OB ME vie de la contrée est concentree auprés de nombreux laes, parmi lesquels on trouve quelques uns à plusieurs dizaines de verstes carrees. Par endroits on y rencontre des salines et au bord des laes et des riviéres on trouve de belles prairies inondées au printemps. Les riviéres principales du pays, l'Or et le Koumak, ne sont point profondes, mais ont une eau püre et douce, un lit sablonneux et beaucoup de banes de sable. En automne ces rivieres attirent à cause des champs labou- xés par les Kirguiz, dans les environs, des milliers d’oies sauvages et de grues, qui s'y rendent de loin du fond des steppes. Parmi les mammifères qui n’habitent que cette partie du pays il faut nommer Alactaga (Di- pus) jaculus. Les oiseaux qui nichent exelusivement dans eette region sont: Aquila orientalis, Melanocorhypa tatari- ca, Mel. leucoptera, Grus leucogeranus. Les mammifères communs de la contrée sont: 4r- ctomys bobac, Vulpes corsac, quelquefois Antilopa saiga et quelques autres espéces. Quant aux oiseaux qui y nichent, nous pouvons énumerer quelques espèces du nord et du midi, par exemple: Machetes pugnax, Lobypes hy- perboreus, Houbara Macquenii, Recurvirostra | avocetta, Buteo ferox, Pastor roseus et d'autres espèces méridiona- les. Syrraptes paradoxus, Pterocles arenarius, Phoenicop- ferus roseus et quelques autres espèces y sont fréquentes. Au sud de la steppe de stipes et au nord des rivieres Tourgai et Tehit-Irguiz on trouve des plaines argileuses et stériles couvertes d'une maigre vegétation qui con- siste principalement des deux espéces d’absinthes (Arte- misia fragrans et monogyna). Mais outre ces deux espè- ces on y trouve d'autres et les plantes suivantes: La- siagrossis splendens, Alchali camelorum. et IKirgisorum, Obione portulacoides, Halimodendron argenteum. ete. qui ne — 353 — eroissent que prés de l'eau. De vastes espaces de la contrée sont occupés par des sables déjà liés par la végétation, on y rencontre aussi des laes salés desséchés, connus sous le nom des Ssors *), ainsi que des salines couvertes d'un tapis magnifique de plantes caracte- ristiques (Salsola, Schoeberia ete.). On rencontre peu de laes au nord du pays, mais dans la contrée mé- ridionale, tout le long de la riviere Tourgai, ainsi qu'entre les fleuves Irguiz et Tourgai, les laes et les marais sont trés nombreux. Le roseau nommé Phrag- mitis communis y atteint une hauteur fort conside- rable et forme aux bords des laes des forets entieres, asile favori des sangliers. En general cette steppe pré- sente l'aspect du désert sauvage et stérile, moins ani- mé encore que les déserts sablonneux du sud. Ce steppe est à 400—500 pieds au dessus de la mer et reste stérile ee qui dépend de plusieures causes: notons que les eaux souterraines sont a une grande profondeur, tandis que le sol argileux perd bin vite l'humidité en la cédant à l'athmosphére ete. C'est ici qu'on trouve la vraie limite entre la végétation européene et celle de l'Asie centrale. Parmi les formes peu nombreuses des oiseaux qui habitent cette région on peut nommer: Aquila Glytchi, Calandrella brachydactyla et Melanocorypha calandra. On y trouve méme, sporadiquement, Syrraptes paradoxus et Pterocles arenarius. Les Houbara Maqueni y sont *) Ssor est un lae salé desséché qui a l'aspect d'une plaine de boue liquide ou plus ou moins dureie et couverte d'une legére cou- che de sel. Il arrive que ces plaines à surface brillante s'étendent à quelques dizaines de verstes et on leur donne le nom des ,lacs morts“, assez nombreux. Cette région comme nous l'avons dit, — offre l'aspect dans sa partie méridionale d'une plaine argileuse parsemée deg salines et se trouve à quelques pieds au dessous du niveau de la mer. Parfois de grands espaces sont oceupés par des salines, des marais, des laes d'eau salée ou demi-douce, parmi lesquels on peut rencoutrer des lacs à différents de- grés de desséchement. Le sol salé est trés pauvre de végétation, on n'y rencontre que dela soude qui recou- vre la contrée d'un tapis multicolore. Dans certains endroits on trouve de grands espaces couverts de sa- bles mouvants qui forment au sud de vastes déserts sablonneux. Grâce à l'eau souterraine qui ne sy trouve qu'à une petite profondeur, ces sables jouis- sent d'une végétation assez pauvre mais originale et peuvent être regardés comme des oasis au milieu des déserts stériles des salines. Nous y rencontrons même des arbrisseaux, et voici les plantes caractéristiques de ces sables: Eleagnus’ hortensis, Salix repens, Hippophäe sp. Ephedra vulgaris, Lasiagrossis splendens, qui forme parfois méme des buissons, Haloxzylon ammodendron (sacsdoul), Tamarix gallica et Pallasü, Aristida pungens, Elymus etc. Vous ne trouverez pas dans ces endroits de vastes tapis de gazon, les plantes croissent isolées. Parfois les sommets des collines de sable sont couverts de genièvre (Juniperus sabina) *). Dans les sables où l’eau souterraine se trouve à une 2rande profondeur, la végétation est presque nulle. Toute la vie de ce district se concentre presque exclu- sivement dans les oasis et aux bords des laes. *) Par exemple, tels sont les sables du Toussoum non loin de ja rivière Tourzai. = — 555 — Le lae qui mérite le plus notre attention est le vaste Teholgar-Denguiz, qui ne présente que de la boue par- faitement impraticable à la marche comme à la na- vigation, une petite masse d'eau au milieu exceptée. Ce lae est entouré de sables couverts d'une végéta- tion assez riche, et tout cet endroit est la partie la plus déserte du pays. On y rencontre méme à pré- sent l’Equus onager; les antilopes (Saiga tartarica) et les sangliers y sont fort nombreux. Parmi les mammifères caractéristiques on trouve x. naceus auritus, Dypus platurus, Meriones tamaricinus, Mer. meridianus, Cricetus arenarius, Equus onager, et, ce qui est à noter, on y rencontre (dans les sables du Toussoum). Cricetus vulgaris et Meles tavus qui se. nourissent d'hérissons; grâce au sable fin, il est facile de suivre la trace du blaireau, et de le voir chercher sa proie. On y rencontre aussi Lepus Lehmann. Parmi les oiseaux les plus caractéristiques de ce district on peut citer: Aquila bifasciata, Otocoris Brandtü, Pterocles al- chata qu'on rencontre ici parfois Grus virgo et autres oiseaux propres au désert Aralo-caspien, Pterocles are- narius et Syrrhaptes paradoxus, y sont tres nombreux. Tels sont les districts zoologiques du pays et les ani- maux qui les caractérisent. Le vicariat des espèces y est représenté nettement, ce qu'on peut voir surtout dans les groupes des aigles et des alouettes. Par conséquent nous distinguons les régions suivantes: Région des fo- Région des Région des Région des Région: des réts ininterom- foréts-iMots, steppes de steppes salines, pues, stipes. d’absinthes, Les Aigles . . Aquila chry- Aquila impe- Aquilaorien- Aquila Glit- Aquila bi- saétos, rialis. talis, chii, fasciata. Les alouettes „ Alauda arven- Melanoco- Callandrella Otocoris sis, ıypha tata- brachyda- Brandtii. rica, ctyla, Melanoco- Melanoco- турпа leu- rypha ca- coptera. landra, ECCE Nd I] est à remarquer encore une chose fort intéres- sante: c'est que la partie méridionale des monts Ou- ral abonde en races locales et méme en espéces ca- ractéristiques des oiseaux et des mammiferes; citons quelques oiseaux de proie, des pies, quelques passe- reaux,le coq de bruyere, le coq de bois ete. Quelques unes de ces formes ont apparu probablement sous l'influence des conditions physiques et géographiques, les autres nous présentent des formes anciennes, sur le point de disparaitre. Nous ferons maintenant quelques re- marques sur les espèces des oiseaux plus intéressantes et nous donnerons ensuite un aperçu général de la faune ornithologique du pays. Milvus glaucopus, Evsm. Cette espèce est assez commune dans le bois de Vos- nessensk appartenant à la couronne, *) principalement sur les bords de l'Irguizgli. L'oiseau se tient presque exclusivement par paires dans les vastes bois. Cleptes leuconota, Brehm. Cleptes leucoptera, Gould. Ces deux formes de pie sont fort communes dans le pays, mais habitent de differentes regions; ainsi dans les environs de la ville d'Orsk, on ne voit quela Cleptes leuconota, tandis que dans les montagnes Gouberlinski on rencontre la Cleptes leucoptera. J'ai rencontré aussi cette *) Au sud de la riv. Belaya entre la vallée Oussmanova et les sources l'Ik (saréne). — 357 — b derniere dans les sables du Toussoum *). Prés de l'Irgui- zeli et sur les bords de la Bélaya J'ai apercu la Clep. leuco- nota et aux environs de l'usine Kananikolsk la Clep. lew- coptera. Garrulus Brandtü, Evsm. Dans les montagnes Gouberlinski, au bord de la riviere Tchebacla, cet oiseau se rencontre assez sou- vent. Il setrouve aussi pres de la Sakmara et pres de l'usine Kananikolsk et habite les bois conifères ainsi que les foréts feuilées. Je n'ai jamais rencontré dans le pays le Garr. glandarius, tandis que M. Zaroudnoi dit l'a- voir vu souvent dans les environs d’Orenbourg; on y voit plus rarement le Garr. Severzowi, décrit pax M. Bogdanow, et encore plus rarement le Garr. Brandtu. Chez nous le Garr. Severzowi se rencontre quelquefois; selon toute pro- babilité eet oiseau provient du croisement du Garr. brandti et du Garr. glandarius, qui se rencontrent pres des limites de leurs regions. Panurus barbatus, Briss. La mésange à moustaches, ne monte au nord que jusqu'au 49° lat.n. On la trouve souvent sur les bords des lacs et dans les marais prés de la riviere Tourgai, ou elle se tient exclusivement dans les roseaux. Evers- mann ne l'a rencontrée que dans le sud des steppes des Kireuiz. Emberiza pithyornus, Pall. J'ai rencontré cet oiseau le 10 septembre sur la pente orientale de l'Irendik, prés du village Gallina, dans *) Au sud-ouest de la ville de Tourgai. S2 ld a ee une forét de bouleaux. Il y niche probablement, car Evers- mann nous a communiqué que I Ember. pithyornus niche dans les bois coniféres de la pente orientale de l'Oural méridional. Melanocorypha tatarica, Pall. Cette alouette niehe exclusivement dans les steppes de stipes. Au printemps le mále ne s'elévepas trés haut au des- sus du sol en chantant; souvent aprés avoir choisi un en- droit sans herbe, il y faitsa proménade, il déploie les ailes comme un coq d'Inde et s'arréte de temps en temps pour chanter. Son chant qui consiste en ume strophe assez courte est moins mélodieux que celui de l'alouette ordinaire. Cet oiseau fait son nid le plus souvent dans le voisinage de l'eau. Leur mue dure longtemps, elle n'est terminée ordinairement que vers la fin de juillet. Les jeunes recoivent le plumage adulte la seconde année. Grâce à l'épaisseur de son plumage, la Mel. tatarica parait étre aprés la mue deux fois plus grande qu'au printemps. Ces alouettes réunies en bandes trouvent or- dinairement leur nourriture sur les chemins, surtout sur les routes postales; souvent toute la bande suit lé- quipage d'une station à l’autre. En octobre, et surtout quand la neige commence à tomber, ces alouettes émigrent au nord dans la région des foréts-ilots. Ici pendant tout l'hiver des bandes de ces oiseaux cherchent leur nourriture sur les routes, Mais il n'y a que les vi- eux qui passent l'hiver dans la partie du nord de là con- trée, les jeunes y sont trés rares, car.ils émigrent au sud. En hiver ces oiseaux se tiennent dans des endroits du steppe où le vent a enlevé la neige, ils accompagnent aussi les troupeaux de chevaux qui creusent la neige pour y trouver leur nourriture. — 559 — ' Melanocorypha leucoptera, Pall. Cette alouette se rencontre dans ce paysplus rare- ment que la Mel. tatarıca, et niche exclusivement dans les steppes destipes, qu'elle quitte au mois d'aoüt. Parfois en été elle s’egare dans la région des foréts-ilots. Anthus cervus, Pall. J’ai rencontré cet oiseau le 9 septembre *) par ban- des assez nombreuses pres du village de Temiassowo. Саша сей, Marm. Оп trouve souvent cet oiseau pendantles mois de mai et de juin dans la vallee du fleuve Oural et sur les bords des rivieres des monts Gouberlinski. Il se tient prinei- palement dans les saules des prairies submergees au printemps. Alors la voix du mäle se fait entendre sou- vent. Au mois de juillet, aprés le fauchage, cet oiseau dis- parait. Sylvia affinis, Blyth. Jen'ai vu cet oiseau que dans les sables du Toussoum au commencement de septembre; des exemplaires. isoles de cet oiseau s'y tenaient dans les petits buissons dé РЕр- hédrus et de l'Eleagnus hortensis. | Pterocies arenarius, Рай. La région de la distribution du ganga unibande est presque la méme que celle ou l'on trouve le Syrrhaptes *) La source de la riv. Sakmara à l'ouest du lac Togeatch. Je 4. 1886. — 24 ZR MD AL paradorus; c'est la région des salines et surtout le dé- sert de sable de Kara-Koum *), oà ces deux espéces sont trés nombreuses. Mais elles nichent aussi dans Jes régions des absin- thes jusqu'au 50° lat. nord. Les gangas unibandes vo- lent par bandes séparées, mais ces bandes sont sou- vent trés nombreuses, et 1l arrive que toute la contrée est couverte de ces oiseaux. Ils se nourrissent des graines de l'absinthe et de la soude. Chaque matin et chaque soir, les gaugas unibandes se rendent à l’abreuvoir, toujours au méme endroit; quelquefois à la suite du manque d'eau dans le voisinage, les gangas s'envolent trés loin à sa recherche et se servent souvent des puits creusés par les Kirguiz **). Ces oiseaux boivent beau- coup d'eau, si elle n'est pas trop salée. La quantité des oiseaux varie beaucoup d'une an- née à lautre. Pendant tout l'été les gangas uni- bandes errent par bandes dans les steppes, et si l'on rencontre une, on est sür d'en trouver beaucoup. Sou- vent ces bandes approchent l'Orsk c. à d. au delà du 51° lat. nord. et y restent quelque temps. Quelques uns de ces oiseaux atteignent le fleuve d'Oural, et méme la ri- viere bélaya, ce qui, vu Ja force de leur vol, ne doit pas nous étonner. En général le ganga unibande et Syrrhaptes paradoxus et surtout ces derniers semblent vouloir se fixer plus aa *) А l'extremité nord-est de la mer d’Aral. **) Ces puits sont peu profonds et les parais sont en pente douce jusqu'à l’eau. D'autres oiseaux du désert viennent aussi se désaltérer à ces puits. Quelquefois prés de ces puits on fait des créches en argile pour abreuver des bestiaux, Pes oiseaux se servent aussi de ccs créches, Me ET —- N nord, mais n’y trouvent point de stations convenables. Leur residence favorite sont des sables mouvants; le sable, la soude (les salines) et l'absinthe leur sont indispensables. A la fin de septembre et en octobre les gangas unibandes émigrent au sud. Elles muent à la mi-aoüt. Pterocles alchata, L. Je n’ai rencontré cette espèce que dans le Kara-Koum, quoique les chasseurs kirguizes connaissent cef oiseau. Au delà du 48° lat. n. il ne niche point, par conséquent sa limite septentrionale n'aboutit pas à celle du Pter. arenarıus. Syrrhaptes paradoxus, Pall. Tout ce que nous venons de dire du. ganga uniban- de peut étre dit du Syrrhap. paradorus, sice n'est que ce dernier ne monte pas aussi loin vers le Nord. Il prefere les sables mouvants à toute autre station. Cet oiseau ne niehe jamais au delà du 49°, mais en été il monte souvent plus loin vers le nord. En comparant les limites septentrionales des régions de la distribution de ces trois espèces (Pterocles arena- rius, Pt. alchata et Syrrhaptes paradoxus), nous voyons que celle de Pf. arenarius est la plus septentrionale, tandis que celle du Pf. alchata est la plus méridionale. Starna cinerea, Briss. Cet oiseau appartient à la région des foréts-ilots. Lagopus albus, E. Cet oiseau appartient de méme à la région des fo- réts-ilots, mais on ne le trouve pas à Mougodschar. 24* BR On le rencontre souvent dans la partie orientale de la region, à l'est de l'Irendik, ainsi que dans les petits bois de pins le long de la riviere Sououndouk, dans les bois de bouleaux des montagnes Gouberlinski et dans les embranchements de l'Irendik jusqu'à Orsk. M. Séwertzow l'a trouvé aux bords de l'Ilek, ce que confirme M. Zaroudnoi. Le long de la riviére Tobol, la perdrix blanche descend assez loin vers le sud et niche non loin du lac Aiké (51? de lat. n.) Dans les endroits mentionnés elle habite principalement les petites forêts de bouleaux qui croissent dans de petits marais. Mais parfois elle se contente d'arbrisseaux de bouleaux et des saules situés prés de l'eau. Les perdrix blanches se tiennent obstinément dans l'endroit une fois choisi, et les poursuites ne font que les rendre plus prudentes. ka limite méridionale de la région de la perdrix blanche atteint à peu près le 51° 51’, c. à d. la lati- tude de la ville d’Orsk, où cet oiseau est très commun. Elle ne se reneontre jamais dans les bois ininterrompus; on ne la voit pas non plus à l'ouest du méridien de la sta- tion Verchnéosernoy, excepté dans la résidence indiquée par M. Séwertzow prés du bas Ilek. Je n'affirme pas qu'on trouve des perdrix blanches aux sources de la riviére Ilek etdansla partie du nord des monts Mougodschar. Mais il est à supposer que ces oiseaux habitaient la contrée, quand les petites foréts de bouleaux y étaient plus nombreuses. Grus leucogeranus, Pall. Cet oiseau niche prés des sources du Tobol et sur les bords deslaes Aiké, Djity-Koul et Tchelkar-Iguiz- Kara. Aprés la période de la nidification, les grues — 363 — leucogeranes se rencontrent prés de la source de la riviere Kam-Sakta (affluent droit de l'Or) et des- cendent parfois jusqu'à son embouchure; mais elles n y sont pas trés nombreuses. Pendant la période de la nidification elles se tiennent par couples dans des petits marais couverts d'herbes; ensuite, lorsque les petits ont poussé, toutes les grues qui habitaient les bords du lac se rassemblent en une troupe et passent la journée, soit au bord du lac, soit dans le steppe. Quelquefois, s'il y à des blés dans le voisinage, elles y vont chercher leur nourriture. Leur voix est plus forte et beaucoup plus mélodieuse que celle des grues cendrées auxquelles elles ressemblent pourtant. Les grues leucogéranes sont encore plus circonspectes que les grues cendrées et ne se lais- sent point approcher à la distance d'un coup de fusil. Elles ne nichent point prés des laes, entre le Tourgai et l'Irguiz, et en general! elles n'approchent point du 57° est de Paris. Platalea leucorodia, L. >) Trés nombreux aux bords des lacs et prés des rivie- res Tourgai et Irguiz, ils ne remontent au nord que jusqu'au 51° lat. n. Ils quittent les rives du Tourgai au commencement de septembre. Houbara Macqueenü, Gr. Cet oiseau ne niche pas au delà du 51°; sous cet- ie latitude on le trouve prés des lacs Aiké, Djity- Koul et Iguiz - Kara. П est plus fréquent dans la . région des absinthes, mais on le trouve aussi sou- vent dans les sables mouvants privés d'arbres. Si on — 364 — le poursuit, il tache de s'enfuir, mais non de s'en- voler. Parfois dans les mémes circonstances il se couche dans l'herbe et alors on peut l’approcher à cheval ou en chariot, tandis qu'il ne se laisse pas approcher par un chasseur à pied. En général cette outarde est moins fa- rouche que l'outarde ordinaire. Machetes pugnax, L. Cette espèce propre aux marais de toundra niche dans la région des forêts-îlots et surtout dans la région des steppes de stipes, aux bords des nombreux lacs et des marais. Selon Eversmann cet oiseau niche partout dans les steppes du sud jusqu'au fleuve Syr-Daria. Il m'est arrivé de rencontrer de nombreuses bandes de tes o1- seaux au sud du 51 de lat. nord, au mois de juin et au com- mencement de juillet. Apres la période de la nidifica- tion ces oiseaux se tiennent le long des routes et dans les steppes en compagnie des Chettusia gregaria, des Glareola melanoptera et des Vanellus cristatus; lorsque les vieux ont achevé leur mue, les combattants ordinaires disparaissent du pays. À la mi-août des bandes de ces oiseaux en plu- mage d'automne traversent la contrée. Ces oiseaux nichent en colonies, et les mâles émigrent avant les femelles et les jeunes; ces derniers quittent le pays à la fin de juillet. Lobipes hyperboreus, L. Cet oiseau niche dans la région des foréts-ilots et celle des steppes de stipes où on le rencontre en grand nombre. Selon Eversmann ou le trouve niche bien loin au sud dans les steppes des Kirguiz; je l'ai ren- "v guo c contré au mois de juin (le 28) aux bords de la mer d’Aral, prés de la station Ak-Djulpass. Probable- ment on peut le trouver dans tout le pays, oü il niche dans des marais et aux bords des lacs. Cette espece quitte le pays au mois d’Aotit. Phoenicopterus roseus, Pall. Le flamant niche auprés des lacs, prés de la riviere Tourgai et plus loin vers le sud, dans la région des sa- lines (soudes), où il est assez nombreux. Pour la nidi- fication, il choisit des lacsisolés et durant cette période il est assez docile, mais plus tard il devient trés fa- rouche. Avant de quitter le pays, les flamants se rassemblent en troupes nombreuses, et alors on peut rencontrer quelques individus de cette espéce méme au 51" lat. nord. Tetrao wrogallus, var. uralensis, Sev. & Menzb. Ce n'est que cette variété du coq de bruyére qui se rencontre dans le pays. Il est difficile de déterminer la limite septentrionale de cette forme, mais on peut le trouver aux environs de Verchné-Ouralsk, quoique prés de Catherinbourg on trouve déjà le Tetrao wrogallus ty- picus. Il est prohable que l'espace limité au nord et à l'ouest par la riv. Belaya et au nord aussi par la rivière Oui est habité par cette race méridionale du coq de bruyere, car à louest et au nord de la ligne tracde par les rivieres mentionnées s'étend la region des vastes foréts coniferes. Notre coq de bruyére habite les bois u E^ Ги — 566 — mixtes et préfere les vieiles foréts entremélées d'ar- brisseaux. Tous les chasseurs affirment que le cri du cog de bruyère à ventre blanc diffère tout à fait de celui du coq de bruyère typique, et voici ce que j'ai appris sur ce sujet: Les coqs de bruyére commencent à crier à la fin de mars, aussitót que la neige com- mence à fondre; à la tin d'avril la période du cri cesse et les femelles commencent à pondre. Pendant ce temps les cogs de bruyère choisissent des endroits maréca- geux couverts de trembles et de pins. A deux heures de la nuit les mâles se rendent à pieds vers la place du cri où un combat a lieu. Le coq qui n'a pas trouvé d'adver- saire, se contente du róle de spectateur; les combattants se frappent avec leurs ailes, se saisissent par le cou, en faisant entendre des sons caractéristiques. Pendant le temps du cri lescogs sont trés dociles etil y est trés facile de les approcher. Quant aux femelles, elles ne font que regarder le combat du haut des arbres, puis elles rejoignent les mäles. A peu prés 50 coqs et méme davan- tage se rassemblent sur l'aire. Au lever du soleil le cri cesse, et les oiseaux abandonnent l'aire. Un chasseur peut tuer en une matinée plus de 5 cogs. Cette description du eri des coqs de bruyere à ventre blanc m'a été confirmée par M. Beck, gérant des bois de l'usine Kananikolsk, bon chasseur, homme instruit et digne de confiance. Le cri de notre coq de bruyere ne rappelle-t-il pas celui du coq des bois? — 367 — Revue générale des oiseaux de la contrée. Hen des | Région Region | Région | Région |» Noms des espéces. | vastes fo- | des foréts- uo d p i des dé- rêts. îlots. stipes. sinthe. serts, | | | Ordo i. Rapaces. | “ 1/Neophron perenopterus, Sav 8. 2) Vultur monachus, L...| n(Evsm). IN VIEL VUN, VI, VIII, ME 3 Gyps fulvus, Gray.. | n. | n. У & Hypotriorehis subbuteo, L.| «| n. | ne: | 9| Falco peregrinus, Briss. n. I. me. Lr 6| Hierofalco uralensis, Sev. | BU Meute ehe ate eine n? | n? e? 7 » Sacer, Schl. e? | n. n? e? 8j Lithofaleo aesalon, Gm. | Nie, DAE GL ECRIRE | n n | VET IX 9| Erythropus vespertinus, | | | Brhm, | n. ir? e? | 10; Cerchneis cenchris, Brhm. n, | n. ? | 11| Tinnuneulus alaudarius, | npa SA U I S SQL. n. | n. n? Vlil. 19| Pandion haliaétos, L .. n. | n. E 13| Pernis apivorus, L.... | n(Evrsm) > 14| Buteo vulpinus, Licht... n. | n. По ох GI. + 2s | п. n. 16| Archibuteo lagopus, Gm, | XL tr, | 17 pie chrysaétos, L...| n(Sew). 19 , nobilis, Pall. n (Sew). | e? n? e? n? |n (Sew). OU imperialis; Be- | Е MS EAE n E20| , , orientalis, Cab. n(Sew.) | E 21 , , bifasciata, Gray. n (Sew). B 2| , E Glitschii, Sev .. n(Sew). E25| , , clanga, Pall...| n(Evsm). » 24) , , pennata, Brhm..| n? (Saban). | #25 _ minuta, Brhm..| n(Saban). | 96| Haliaétos albicilla, Briss. n? E?" , „ leucorypha, Pall. n? n (Evsm). nos № Trus niger, Briss.... n? n? ? 29 „ , glaucopus, Evsm. n. | e? 30| Astur palumbarius, L.. nh. ah. | 31| Accipiter uisus, Pall... n. | 32| Strigiceps cyaneus, L.. n. 33 , ,- pallidus, Sykes. n? n? 24 M » cineraceus, Mon- BEE UL UN UN n(Evsm). a | 85] Cireus aeruginosus, L. n. .86| Syrnium uralense, Pall. n. h. er lula aluco, L........ n (Sew). № Noms des espéces. 38|- Asio ous, L.......... SO) Re aceipitrinus, Pall. 40| Nyctale Tengmalmi, Gm. 41| Athene noctua, Retz.. 49| Glaueidium passerinum, Es of TG RE es 43| Bubo maximus, Flem. var. sibiricus eve. 44 „ turcomanus, Evsm, 45 Scops giu, Scop. Saddam Ordo il. Omnivorae. 46| Corvus corax, L....... 47| „ „ orientalis, Evsm. As „reom DAS 2... 49, Colaeus monedula, L... 50| Frugilegus segetum, Less. 51| Cleptes leuconota, Brhm. 52| , leucopfera, ‘Gould. 53| Podoces Panderi, Fisch. 54| Garrulus glandarius, L. 55| , » Brandtii, Ever- sm. 56| Perisoreus infaustus, Bp. ооо ооо осо» — 368 — мз—З—жжЩЖБББьььБжБж жж ,,, ne Region des | Region | Region | Region | Region ‘ ar. | des step- | des step- a vastes fo- | des foréts- pes’ de | pes d'ab- des dé- rêts . | îlots. stipes. | sinthe. serts. | n. n (Sew). n. n. n. ? n (Sew). |tr. XI, XII. j n (Evsm). n. | ir. n.h. n.h. e; e. e n n. [33 n e. ir УЕ. IX; ? n.h. n.h. n n n.h. n.h. n. n. e | n.h. n.h. ? n.h. n.h. n? n. Rh. п.В.В. n.h. n.h. n.h. 57| Nucifraga caryocatac- | "Spica РО SEN LAN n. tr.h? | 58| Parus major, L....... n.h. n.h. DO cr rater «Doc eno. NER. : 60| Cyanistes cyanus, Pall. n?h? 61| Poecile palustris, Kaup. D Bou) 62 5 borealis, Selys. 63| Orites caudatus, "Degl... 64| Panurus barbatus, Briss. 65| Aegitalus pendulinus, L, 66| Sturnus vulgaris, L..... 67 » Poltoratzkii, Finsch. 68] Pastor roseus, L NUES 69| Oriolus galbula, L .... Ordo Ill. Oscines. Subordo Gramivorae. 70| Loxia curvirostra, L... 71| Cerythus enucleator, L. 72| Carpodacus erythrinus, IOI Na siaty y RUNE n? (Sew). h. n. Il — 569 — | Région des | Région | Region | Région | Region N Noms des espéces. | vastes fo- | des foréts- | го a Pu ae | rêts. îlots. stipe. sinthe. | serts. | | | | | 79| Carpodacus roseus,Kau p. eR R(Evsm). | 74| Acanthis cannabina, L.| n(Sew). n(Sew). | al"... „ linaria, Brhm.. | tr. tro he h? 76 % canescens, Br. | (sibirica, SOU EE EE h. his elei re) Oi awe 2 flavirostris (mon- | | LD) [re See ee ok tr. 15/V1!1tr? ir. tr (Sew). 78| Fringilla montifringilla, lio ORAE SENTE tr. giv „ccoelehs, Deas... n. n. tr. a tr (Sew) 80} Coccothraustes vulgaris, Besser ae n(Evsm). | 81| Chlorospiza chloris, Bp. n. tr Sew). | 82) Chrysomitris spinus, Koch tr. tra | | 83| Carduelis orientalis, Evs. в. | | Ва » elegans, Steph. | n. n (Sew). 85| Pyrrhula coccinea, Se-| | р INS C6 SRO ERA ETT В. h. 86, Pyrgita petronia, L.. n(Sew). | DEN 87, Passer domesticus, Eus n. h. ah | BEN, montanus, Briss. n. В. n. h. no 89| Euspiza eureola, Pall..| mn(Sew) |n (Evsm). 90| Emberiza citrinella, L..| n. ne Scr 91 я ? pithyornus, | Ball ni: | n? inne | do s » hortulana, L. n. n. n? | 93| Cynchramus rusticus,| | | и... n(Sew). in 94 S ; schoenic Ins. ee n. tr. n. n? | h. 95 rrhuloi- des, Ball... p HERDER h(Sew). 96 Plectrophanes nivalis, L. h. h. h. h. = = 18 onieus, Nu ns eer BR Gen). | > | | | | | | Subordo Corides. | | | | Melanocorypha tat arica,| D Pall. DE MN NAR. Leine h. | n n R.e | h. Dh , » leucop- | TERME AIRE nase n. | 100! .., „ calandra, L, nR.. | 101| Calandritis brachydae- e. n. ГВ (Evsm). О hose obrui р 102| Otocorys alpestris, Г... h. h. ; | 1031 5; „ Brandtii, Dress. | e. ne — 370 — Region des | Region | Région | Région | Région des step- | des step- № Noms des especes. vastes fo- | des forêts- pes de | pos d'ab- des dé- réts. ilots. stipes. | sinthes. | serts. | 104| Galerita cristata, Boie. n. n (Evsm) 105| Alauda arborea, L.... tr. О ace arvensis, b. 22. n. n. 107| Corydalla campestris, Bucht vA ge ier Ee n? п. 108; Anthus spinoletta, L... nR(Evsm) ROUE. cervinus, Pall: . n? ir. 110 » »irivialis, L A)arbo- reus) Beehst. 5.25 una. n. n. tr. tr. 111 „я В) pratensis, Be- ао ь n. n. 119 » » mierorhynchus, ONES See da se) dO Dio n. 113| Budytes citreola, Pall.. | D nR(Evsm) Do „flavifrons (Budytes campestris, Pall, Eversm., Prat) TS elle. « n (Evsm). |nR(Evsm n? 115 eus Мата. sos esu e. n. n. 116| Colobates boarula, Pall. n? ir? 117| Motacilla alba, L...... n. n. n? tr. Subordo Insectivorae. 118) Tharraleus atrogularis, | Be nu ir. 119| Cettia cettii, Marm. .. n. n. 190, Calamodyta phragmitis, BECHSU Ноа n(Evsm). | n (Evsm). 121] , , aquatica, Naum.. и | 122| Acrocephalus agricola, | Ale RST RES ee NN ae n ? ? NOS, , arundina- uin c OVI GER ODE E re n? n? 124 A ; palustris Boie P C n. n 125 » , magniros- PEAS lebe nee n. n. n? tr, VIIL/20, 126| Iduna caligata, Licht. n. n. 197| Hypolais salicaria, Bp.. n? 128| Phylloscopus tristis, Blyth. tr. 120] 5 superciliosus, Uds PETERS PRES tr? tr. 21/X. 180| , | sibilatrix, EU SSSR n. паи Ba trochilus, D n , rufa, var. brevi- 132 rostris, Soup ND n. 8 № 133 Noms des espéces. D NET eristatus (fla- vicapillus, Naum), Koch.. 134| Nisoria undata, L..... 135 136 137 138 139 140 141 142 143 144 145 146 147 148 149; 150 Sylvia hortensis, Gm.. » atricapilla , Lath. » » Cinerea, Lath. ai ti Bodd.j55 s.n: = 5 „. eurruca, Lath.. » » affinis, Blyth.. Drymosylvia nana, Ehrb. (Salic. aralensis, Evsm).. Daulias Haphisi, Ser. (philomela, Pall) ....... 5 » philomela, Be- Bi: EEE Cyanecula coerulecula, FSU cran fa aren, « Erythacus rubecula, L. Ruticilla phoenicura, L. | Saxicola isabellina ‚Rüpp. ES. Mén., squalida, TOIT RET DES ERE NR - » venanthe, L.. ? ,intermedia, Sev. ns » stapazina, L. ((salina, Evsm) ......... » plechanka, Le- Ipech. (leucomela, Pall).. Pratincola indica, Blyth. 5 rubetra, Bo Turdus viseivorus, var. iHodgsonii, Jerd......... DOR pllarıs. L. 24 5. | run аси b... . oy cs musicus, ee | Cychloselys merula, War | Hydrobata melanogastra,| Manaudou D. Bombicilla garrula, | Enneoctonus collurio, L. Lanius excubitor, D. Homeyeri, Cab.. > Minors, Gm... Butalis grisola, Lost Muscicapa airicapilla, L.j Erythrosterna parva, BTS e UEM DU PME Region des | vastes fo- rets. n(Evsm). n? n. n. n. n. n(Evsm). nh. n. n. n? n (Sew). n(Sew). n. ir. n(Evsm). n(Evsm). ? nk, n. "m 3 Région | Région des step- | des step- pes de |pes d'ab- des foréts- îlots. ir. ney): tr. NER. п. п. ? n (Evsm). 8 nh. ВВ. iT. n(Evsm). | n? n. stipes. В. Region sinthes. er n. | | | } i | MÀ M— MÀ nie Région des dé- serts. n? tr? n (Evsm)- EEUU dat ps НО \ 312 — № Noms des especes. Ordo IV. Chelidones. 167| Hirundo rustica, L.... 168} Chelidon urbica, Boie. 169| Cotyle riparia, L...... 170| Cypselus apus, L...... 171, Caprimulgus europeus, L. | | Ordo V. Scansores. 172, Upupa epops, L..... 173| Sitta uralensis, Licht. 174| Certhia familiaris..... 175| Picoides tridactylus, La- = > 176, Picus major, L..... 177| Dendrodromas cirris, Pall. 178} Xylocopus pipra, Pall. 179| Dryocopus martius, Boie. 180} Gecinus canus, Boie. 181; Junx torquila, L..... : Ordo Vi. Levirosires. 182| Oucülus canorus, Г... 188| Coracias garrula, L . 184 ih apiaster, Г... 3i a , persicus, Pall.. | Ordo VII. Columbae. 186| Columba livia, Briss... Sr, 2 DCR AS Ene el. 188| Palumbus palumbus, (Gray Mena akc SIR FILTER 189) Columba rupestris, Pall. 220 Peristera turtur, L..... Ordo Vill. Gallinaceae. 191| Pterocles arenarius, Pall 192 > WE bon Lor 193) Syrrh: aptes р: aradoxus, DEUM UE... me 194 Phasianus mongolicus, Brt. 195! Starna cinerea, Lath... 196) Orthygion coturnix, L. 197! Tetrao urogallus var.ura- jlensis, Sey. et Menzb... | | | | rêts. Région des vastes fo- des foréts- Région | Région | Région | Région des step- | des step- pes de | pes dab. dude îlots. stipes. | sinthes. | serts. | | il. n. n? IX, tr? | n(Evsm). n. n? n. n? n(Evsm).|n (Evam). D pem в | 8. n. n. | | | | eR. € n n. eR? n.h n.h PRU. n n. n e. aa III nn Region des | Région | Région | Région | Région a | des step- | des step- / N Noms des espèces. vastes fo- | des foréts- pes de |pes d'ab- des dé- rêts. îlots. Stipes. | sinthes. | serts. иди 198} Tetrao teirix, L....... n.h. n.h. 199! Tetrastes canescens, SPAM SR RD OSCAR n.h. 200) Lagopus albus, Steph.. nob. nh. Ordo IX. Grallae. 201| (rex pratensis, Bechst. n. n. n. n. ? 202| Gallinula porzana, Г... n. n. n. n? ? DOS » pusilla, Gm. (mmuta, Pall) 2........ n. n(Evsm). 204) Gallinula chloropus, L. п. п. n. n. ? po» vRulicavatra; D... ..... n. n. n. n. n. 206| Rallus aquaticus, L....|*? m. n. n. n? n? 207) Philolimnos gallinula, L. n. tr. 208| Thelmatias major, Gm. n. n. n. n. п. 209| „ „ gallinago, L. n. n. n. n. n.tr. 210, Scolopax rusticola, L.. n. n. 211| Grus leucogeranus, Pall. n. ir. tr. DI » cinereus, Bechst. n. n. n. n. n. 213 » leucauchen, Tem- TONERS c ro pu DUAE ME eRR? 214 О Le | p R(Evsm) 215) Ardea cinerea, L..... n. n. n. n. n. puo purpurea, Li... n (Evsm). 217| Herodias alba, L...... nh. nk. n n. PIS 8 » garzetta, Boie. Gv n. п. 219| Buphus comatus, Pall. n? |n (Evsm). 220) Ardeola minuta, L.... n. n. n. n(Evsm). 991|. Scotaeus nicticorax, L. ? 9222| Botaurus stellaris, L.... n. n. n. n. n. 223| (Ciconia alba, Briss.... 6. е? 224, RDA NUE SS nR. nk. nk. n. п. 225| Platalea leucorodia, L. nR.e. n. n. 226| Ibis faleinellus, L..... e. ee n. n. E» Otis tarda; L......... nR.h. nR.h. | nh. В. tr. B29| „ By major, Bhm .... nR.h. nB.h. | oR. В. tr. 229! Houbara Macqueenii, Da RB ISI p 6 n. n. n. 230| Mierotis tetrax, L. .... n. n. tr. ir. 231| Oedicnemus crepitans, TES seat CE e. п. n. 232! Charadrius squatarola, (HV И о А Я tr, tr(Evsm). | 233| Charadrius pluvialis, L. tr. tr. tr. 234| Eudromias morinellus, L УП. VIII. n? IX. 285| Eupoda asiatica, Pall .. n. De | ran tim des step- |des es step-| pes de pes d’ab-! Region des feréts- Region des vastes fe- des de- Aegialites fluviatilis. Be- ‘ р chst. (minor: Temm., curonicus, cantianus, Lath. Vanellus cristatus, Meyer. Chetiusia gregaria, Pall. leacura, Licht. Glareola pratincola, L. melanoptera, Strepsilas interpres, Haematopus ostralegus, T. Numenius arquaius, L.. E tenuirostris, р a x»... 247 , phaeopus, Lath. _ 248 Recurvirostra avacet- L 250) Limosa lappenica, Meyer (rufa, Briss . aegocephala, L., _ (melanura, Leisl) 252) Terekia cinerea, Güld.. _ 253| Totanus glottis, L stagnatilis, 2 . calidris. L. = fuscus, L E 2 ochropus, epus , glareola, L.. Actitis hypoleucos, p Machetes pugnax, L.. Tringa canutus, L.... | „ maritima, Brünn ( Pelidna subarquata, Gül- 2 M us. L).. ES _ 965 Actidromas uo Эвер- area по всея 06- ласти. - 266 2 Temminkii, Le- um L. (cin- minuta, Leisl. еману EM. rêts. n(Evsm). n. ilots. n (Evrsm). 15—21, VIII. | 1 stipes. | sinthes. serts, n (Evsm).In (Evsm). n. и. n. n. n(Evsm). . m n tr. n. Ten: n (Evsm). n. n. п. n(Evsm). n(Evsm)- n. n. tr? VIII. Ti-X d.| УИ. "РУ ss ia” : — 1575 — J^ 4 me | г | Région des | Région | Région | Région | Region. № Noms des езрёсе$ vastes fo- |des foréts- des step; des, siep- des dé ias: er pes de | pes d’ab- 3 rets. ilots. stipes. | sinthes. serts. EM re. DI ILI 7 267, Calidris arenaria, L... 268| Limicola pygmaea, Koch. 269| Phalaropus fulicarius (Ph. rufescens), Briss. . .... 270) Lobipes hyperboreus, L. (L. angustirostris, Naum, Lob. cinereus, Briss)..... Ordo X. Palmipedes. 271| Phoenieopterus roseus. E —————M———Á————ÁÀ = = . = = e = = = = = = Е * CIE een RAC RAS -272| Brenta ruficollis, Pall. tr ir. tr 273| Anser segetum, Gm... ? 4 ый 274). „ „ arvensis, Naum.. ? n? n? 2 275| „ „ cinereus, Meyer.. n. n. n. n. 976| , ,„ albifrons, Penn.. ir. tr. nRR. tr. 277, Olor eygnus (C. musi- ; cus, Bechst), Bonap...:. nR. n n? ? 278| Cygnus olor, Gm...... He n 279| Vulpanser tadorna, L.. u n. n. 280| Casarca rutila, Bonap. u n. n 281, Mareca penelope, L.... n n. n. n 282. Dafila acuta, L....... n n n. n n ; 283| Anas boschas, L...... n n. n. u n 284| Querquedula circia, L. nk n. n. n n 285| Nettion crecca, L.. ... n n n. n n 286| Chaulelasmus strepera, L. n n n. n n 237, Rhynchaspis clypeata, L. 2 n n. n n 288| Erismatura mersa, Pall. nh. n n 289| Harelda glacialis, L.... ? ? ? 290| Fuligula rufina, Pall... nh. n 291| Fulix cristata, Steph .. n n. n. n 292| , marila, Steph..... tr. ir. n. 293| Aithyia ferina, L...... nR. n. n n 294| . , nyroca, Güld... ? ? s 295| Bucephala clangula, L. n? n? .296| Mergellus albellus, L... n. n n. n п. 2937| Mergus merganser, L.. n n.hR n.hR n. 298. , 5 Serrator, De... nR nk nR nR. 299| Pelecanus erispus, Brüch. us N 300] Phalaerocorax carbo, L. spor spor n. n. 301| Larus cachinans, Pall. e?n? n. n 302) ,„ „ argentatus, L... nR n. n. n 303| Gavia cana, Less...... n n. n. n 304| Chroicocephalus ridibun- LS DE SR RR n n n. | n n № 4. 1586. 25 — 376 — Region des | Region | Region | Region | Region des step- |des step- des de pes de | pes d’ab- | (°° C6 réts. îlots, stipes. | sinthes. serts. № Noms des espéces. vastes fo- |des foréts- 305| Chroicocephalus minu- tus, Pall.............. nk. nk. nk. nm 306| Gelastes . tenuirostris, ет. еее 2 9 307| Sylocheiidon caspius, Pall. ................. n(Evsm). 308| Gelochelidon anglicus, | Mont. ее а Петь es. e n. n? M ? 309| Thallasseus cantiacus, Gm......... ss... Lae n(Evsm). 310) Sternula minuta, Boie. n. n. m i 311| Sterna hirundo, L. (flu- viatilis, Naum.).......... n. n. n: ^ o deme n. 312| Pelodes hybrida, Pall. (leucopareia, Natt.)...... n R(Evs). n R( Evs). 313| Hydrochelidon fissipes, L. (nigra, Temm). St. nigra, Briss, y 9Bepew.......- | n = at 314| Hydrochelidon nigra, L. (leucoptera, Marm.). St. fis- sipes, Pall, y Эверсм. ... n i 315| Colymbus arcticus, L.. tr. n. ir. tr. 316| Colymbus septentriona- lis, ее... jr. ic. 317| Podiceps eristatus, L... tr. n. n. n. n. 318| , „ rubricollis, Lath. | n LER n T 819| , , auritus, L. (cor- | nutus, Lath., y Эверем.).. n n n. n 3201 `: „ „ nigricollis, Sun- dev. (auritus, Lath.)...... n(Evsm). n. n. | n. n Il est à remarquer dans la table ci-dessus 1) les signes et les abréviations suivants n—nidulans; h—hiemalis; tr—transvolans; e-—erraticus; R—rarus; RR—rarissimus; 2) les | chiffres arabes et romains qui indiquent les dates et les mois des observations faites sur les oiseaux; 3) les noms mis en parenthèses qui désignent les zoologues qui ont observé d'autres espéces que celles mentionnées par l’auteur, ou bien des espèces qui sont peu connues de ce dernier. ra En étudiant les especes des oiseaux de la liste que nous venons de donner nous en trouvons plusieurs qui habitent le taiga (foréts ininterompues), par exemple: Lithofalco aesalon, Aquila chrysaëtos, Syrnium wralense, Ny- сие Tengmalmi, Glaucidium passerinum, Garrulus Brand- #1, Perisoreus infaustus, Nucifraga caryocatactes, Emberiza pithyornus, Cynchramus rusticus, Regulus cristatus, Tur- dus iliacus, Dryocopus martius, Tetrao wrogallus, par conséquent nous avons 14 espèces, ce qui fait 6°/, du nombre des especes qui y nichent (plus de 249). Quant aux especes de la contrée des foréts-ilots, nous avons signalé les suivantes: Hierofaleo sacer et Aguila nobilis, c. à d. moins d'un pour cent—0,8°/. Parmi les especes de la région des steppes, nous pouvons énumérer: Buteo ferox, Herodias alba, Microtis tetrax, Oedicnemus crepitans, Chettusia gregaria, Glareola melanoptera, Vulpanser tadorna, Erismatura mersa, en tout 8 espèces, c. а d. 3°/,. Les espèces caractéristiques de la région du tschernoséme (humus) nous donnent les formes suivantes: Aquila orientalis, Melanocorypha ta- tarica, Mel. leucoptera, c. à d.—1°/,. En tout 4'/, du nombre des espèces de steppe. Les espéces propres aux steppes d'absinthes sont cel- les qui suivent: Aqu. bifasciata, Melanocorypha calandra, Calandritis brachydactyla, en tout 1°/,. Parmi les espèces du désert, il faut citer: Aguila Ghitchu, Haliaétos leucorypha, Bubo turcomanus, Otocoris Brandtii, Pterocles arenarius, Syrrhap. paradoxus, Hou- bara Macquenii, Eupoda asiatica, Chettusia leucura, en tout 9 espèces, c. à d. 4°/, (3,6%), ce qui fait avec les formes des steppes d’absinthes 5° du nombre général. Voici, enfin, les espèces de la toundra: Lagopus albus, Colymbus arcticus, Col. septentrionalis. 1°/, du total. 95: — 318 — Par conséquent, le plus grand nombre des espèces caractéristiques du pays appartiennent à la région des foréts vastes et ininterrompues, puis viennent les es- peces propres au désert, puis celles des steppes et 'enfin les espéces de la région des foréts-ilots et de la toundra. L'ensemble de toutes ces especes nous donne un aspect bien original de la faune ornithologique du pays. Quant aux autres especes, à distribution plus vaste, elles n'ont aucune influence sur le caractere géné- ral de la faune. De quelle maniére pouvons-nous done expliquer un earactére aussi original de la faune du pays. . Les contrastes climatiques ne sont point favorables à la vie des plantes, ni à celle des animaux, et quant aux plan- tes, nous pouvons remarquer des limites bien tracées des diverses espéces, comme celles des stippes, des absin- thes etc. La distribution des animaux suit une voie bien différente. Essayons d'exposer nos considérations là dessus. Commencons par l'examen des faits spéciaux: nulle part les formes du nord ne descendent aussi loin vers le sud qu'en ce pays. Les Perisoreus infaustus, Nuci- fraga caryocatactes, Picoides tridactylus, Tetrao | wrogal- lus, Bonasia canescens nichent jusqu'au 52° lat. nord. Les Lithofalco aesalon, Dendrodromus cirris, Dryocopus mar- tius, Scolopax rusticola, Lagopus albus—51° lat. nord. Tetrao tetrix, Machetes pugnax, Lobipes hyperboreus ni- chent en grand nombre jusqu'au 50° l. n. et quant aux deux derniéres especes, il est possible qu'elles nichent jusqu'à la limite méridionale de la con- tree. De l'autre cóté plusieurs espéces meridionales montent bien loin vers le nord: les Buteo ferox, Houbara Macquenii, Pastor roseus nichent jusqu'au 51° lat. nord et sont trés répandus dans la région des foréts-ilots. Les Pterocles arenarius et Syrrhaptes nichent jusqu'au 50° lat. ag п. le Bubo turcom anus serencontre parfois dans la région des foréts-ilots. Le Phoenicopterus roseus monte jusqu'au 51°. La Pyrgita petronia, qui a été apercue par Eversmann sur les monts d'Inder, niche, selon M. Sewertzow, aux bords de la Sakmara et d’après l’affirmation d'un chasseur a été trouvée au printemps à la source de la riv. Tche- bakla (un affluent de l'Oural du cóté du nord). En divers endroits on trouve une telle confusion d’especes qu'il est vraiment difficile de s'en faire une idée. Ainsi, on rencontrait il n'y a pas longtemps dans la région des foréts-ilots le Cervus pygargus et l’Antilope зада; les Dryocopus Martius, Otis tarda, Microtis tetrax, se rencontrent dans la méme région jusqu'à nos jours, le Te- (rao tetrix dans la partie septentrionale de Mougodschar (tout le long des riv. Ibeita, Kargala et autres) niche dans lherbe haute et touffue des vallées, y passe tout l'été et ne se réfugie dans les bois, aux bords des riviéres, que pour l'hiver; et c'est ici que vous trouvez en méme temps le Microtis tetrax. Dans les monts Gou- berlinski les grandes outardes ne sont pas rares prés de petits bois où se tiennent les perdrix blanches. Dans le district de Djity-Koul (51?) nichent les Grus leu- cogeranus, Machetes pugnax, Otis Macquenn, Lobipes hy- perboreus, Olor cygnus, Vulpanser tadorna etc. et non loin de là dans les buissons de saules et de bouleaux niche le Lagopus albus; en automne on y voit même le Phoenicop- lerus roseus. A Toussoum, ainsi que nous l'avons déjà dit, le Meles taxus se nourrit des hérissons des steppes (Eri- naceus auritus), et on y trouve aussi le Cricetus vulgaris et Lepus Lehmani. Ajoutez en encore le Syrrhaptes para- doxus et le flamand qui y nichent prés des lacs, et rap- pelez vous en fait de plantes: le géuévrier (Juniperus — 380 — sabina ), Г Eleagnus hortensis, Г Ephedra vulgaris et le La- siagrossis splendens. Telle est la faune et la flore des districts mentionnés, et nous n'avons cité que quelques exemples d'une méme espèce. Mais le mélange original des espèces des animaux propres aux différentes régions zoologiques était eneore plus frappant il y a cent ans. Ainsi alors, selon Ritchkow, des troupeaux d' Equus ona- ger et de chevaux sauvages trouvaient leur pâturage dans la steppe au delà du fleuve Oural, traversaient parfois ce fleuve et tréquentaient la région des foréts-ilots; les castors habitaient encore la Baschkirie *): les ours aussi n'étai- ent pas rares dans les steppes des Kirguiz; les élans _ habitaient la contrée entre les rivières Kinel et la Sakma- ra, et il n'y a que trente ou quarante ans que les nom- breux troupeaux d'antilopes ont quitté ce pays; méme les tigres frequentaient les roseaux des bords du Tourgai, et quant aux sangliers, ils étaient répandus jusqu'à la ri- were Bélaja #0—45 ans auparavant. Ajoutons enco- re que lon pouvait trouver le Vulpes corsac montant jusqu'a 51? lat. nord, la marmotte (Arctomys babac) trés répandue dans la région des foréts-ilots et dans celle de la steppe de stipes, ainsi que le renne, et vous aurez un tableau complet de la faune du pays d'autrefois, bien différente de celle de nos jours. Où faut-il s'adreser pour trouver |’ explication d'une faune aussi originale? La vie des animaux dépend essen- tiellement des conditions physiques et géographiques de la contree, et cette sujétion nous aide à comprendre plu- *) Ritchkow nous décrit le castor, de manière à ne laisser aucun doute. — 281 — sieurs phénomènes biologiques. Ainsi les steppes sont fréquentées au printemps par les antilopes, qui viennent pour s'y multiplier et passer l'été et qui les quittent en hiver pour émigrer vers le sud dans le désert, où la neige est moins profonde et les páturages plus abondants. Il est évident que les oiseaux nous présentent de mé- me de nombreux exemples de ce genre: quelques uns (les grandes outardes etc.) restent dans nos contrées pendant les hivers peu neigeux et les quittent pen- dant les hivers rigoureux. Mais les faits énoneés ne nous donnent pas la solution désirée: c'est à la géolo- gie qu'il faut s'adresser pour trouver une explication plus satisfaisante de l'origine de cette faune énigma- tique. Mais le moment n'est pas encore favorable: les faits que les géologues viennent de recueillir sont insuf- fisants, hypothétiques. A l’époque des glaciers, l'Oural méridional, ainsi quel’a oleservé M. A. Menzbier *), présentait un continent plus ou moins vaste, où les animaux ont eu la possibilité de se réfugier pendant ce temps défavorable. A cette époque les eaux de la mer Aralo.-caspienne recouvraient les steppes du sud. Nous ne connaissons pas assez les limites de cette mer à cette époque pour nous permettre d'exposerun avis; mais si nous admettons méme que la mer ne couvrait point les endroits situés au dessus de 300 pieds, nous devons reconnaitre que le climat de ce continent était plus humide, et par conséquent la végétation des bois devait étre plus riche. En méme temps les steppes occupaient des endroits plus bas, et *) Géographie ornithologique, p. 238. **) Les endroits audessous de 300 pieds nous offrent des traces indubitables d'une mer desséchée, RER les marais ont eu leur place près des glaciers. Sous l'influence de pareilles conditions, la faune de la con- tree devait présenter sans doute un caractère très ori- ginal et être riche en espèces méridionales, de même qu'en représentants du nord. Les unes étaient des indi- senes du pays, tandis que les autres n'étaient que des émigrés des pays plus septentrionaux; mais les premie- res ainsi que les derniers étaient propres aux diver- ses stations biologiques. Si nous admettons que la fau- ne contemporaine des steppes des Kirghuiz nous pré- sente les restes de cette faune de la période glaciale, peut étre avons nous le droit d'affirmer ce fait. Et si nous admettons que notre contree servait de refuge aux ani- maux des régions environantes, qui ont émigré à cause des conditions défavorables, nous devons reconnaitre que plus tard, dans la période postglaciale, c’est justement ici que se trouvait le centre dela distribution des ani- maux. La carte géographique ci-jointe peut nous donner une idée de la distribution des plantes et des animaux du pays. Ainsi nous y trouvons la région des forêts ininter- rompues (1), celle des foréts-ilots (2), la. région des ab- sinthes, celle des steppes de stipes (3) ensuite (5), et le désert sablonneux (4) à la fin. DISCOURS DEDIES A LA MEMOIRE DU PRESIDENT DE LA SOCIÉTÉ, DR. CHARLES DE RENARD, PRONONCÉS À LA SEANCE ANNUELLE DE LA SOCIÉTÉ IMPERIALE DES NA- TURALISTES DE MOSCOU, LE 3 OCTOBRE 1886. Traduits par M. J. Е. Dumouchel. 1. Discours de Mr. le professeur Ch. Ed. Lindeman, Secrétaire de Ia Société. La Société Impériale des Naturalistes de Moscou ter- mine son année dans le deuil le plus profond. Le pre- mier jour du mois où les Sociétés savantes reprennent leur activité, après avoir puisé de nouvelles forces dans le repos caniculaire, la Société a été frappée par un grand malheur. Mr. Charles Ivanowitch Renard, pré- sident de la Société à laquelle il avait consacré toutes ses forces physiques et intellectuelles est mort ce jour à Wiesbaden. Né dans le beau pays des bords du Rhin, il se fixa il y à cinquante ans à Moscou, où l’appelait un de ses parents, le savant célèbre Grégoire Ivan. Fischer de Waldheim. En arrivant dans une nouvelle contrée, de- venue pour lui une nouvelle patrie, Ch. Iv. lui voua toute son affection et tout son dévouement; à peine \-^. M. x d er E d Oe 2 arrivé, il se mit dans les rangs des plus actifs promo- teurs de la civilisation et travaila à répandre les lu- miéres de la science à Moscou et dans toute la Russie, en qualité de membre de la Société des Naturalistes. Dé lors commenca l’activité semi-séculaire de Ch. Iv. si féconde pour la Société, et qui ne s'est terminée qu'à son dernier soupir. Il a pris part aux travaux de la Société comme bibliothécaire, secrétaire, Vice-Président et enfin Président, se chargeant en méme temps de la rédaction de notre Bulletin. Les conditions de son exis- tence lui ont permis de consacrer à la Société, non seulement ses loisir, mais presque toutes ses heures. Le principal soucis de sa vie a toujours été de se rendre utile à la Société des Naturalistes. C'est gráce au dévouement de Ch. Iv. que la Société a acquis la position honorable qu'elle oecupe parmi les sociétés savantes les plus importantes du monde. Il a noué des relations activement entretenues avec les insti- tutions savantes du globe; il a su intéresser aux travaux de la Société les hommes puissants et haut places et encourager les jeunes gens qui débutaient dans la carriere des sciences. Le Bulletin rédigé par Ch. Iv. a toujours libéralement offert ses feuilles à tous les jeunes savants de la Russie, et maintenant, c'est par centaines qu'on compte les savants russes dont les premiers et modestes travaux ont été publiés sur ces pages hospitalières. Je ne trouve pas de mots pour expri- mer toute la noblesse de ce trait particulier de son caractère et de son activité. On ne peut y comparer que la simplicité et la bienveillance qu'il mettait dans ses rapports avec tous ceux qui avaient recours à lui. Comblé des gráces du Monarque, distingué par la bien- veilance de souverains étrangers, honoré par l'estime — 385 — d’innombrables sociétés de tous les pays, apprécié par. la Société moscovite des naturalistes à laquelle il était si sineerement attaché, et qui a orné et adouci ses der- niers jours en le choisissant pour son Président (titre qu'il mettait au dessus de tous les autres), Charles Iv. est resté jusqu'à ses derniers jours tel qu'il était dans sa jeunesse: simple, avenant, accessible à tous. Jusqu'à l’âge le plus avancé, il savait se rendre compte des exigences nou- velles de son temps, et la voix de ses jeunes collabo- rateurs trouvait toujours en lui un juge intégre et bien- veillant. Les belles qualités de Ch. Iv. ont rendu bien des fois des services signalés à la Société. Il a bien sou- vent dissipé des nuages qui se formaient à l'horizon de la Société, par l'intervention de sa lumineuse person- nalite, egalement estimée dans toutes les spheres et par tous les partis. Dans les dernieres années de son existence, la mort a souvent frappé à sa porte. A de courts intervalles il a eu le malheur de perdre, d'abord sa femme, puis l'un de ses meilleurs amis et son collaborateur Al. Gr. Fischer de Waldheim, plus tard la soeur de ce dernier dont la maison était un doux lieu de repos pour Ch. lv. depuis bien des années, et plusieurs de ses contempo- rains et de ses eollégues. Souffrant lui-méme, il atten- dait sa fin prochaine. Trois fois ses maladies lui firent entreprendre des voyages en pays étrangers, et, dans les lieux oü il avait passé son enfanee et sa jeunesse, il puisait de nouvelles forces, gráce aux soins affectueux de son fils qui l'accompagna chaque fois. Et cette fois, comme les années précédentes, les lettres de Ch. Iv. permettaient d'espérer son prochain retour à Moscou. Mais cet espoir a été décu par une apoplexie dont Ch. na ^ A hae) Ku ET IT TER TEL ER НИКА, Las EN wi ty" lak TOUT MISTER — 386 — Iv. a été frappé le 30 Août. Après deux jours de souf- frances, Ch. Iv. s'est endormi paisiblement le 1 Septem- bre, à 3 heures du matin, dans les bras de son fils, à láge de 78 ans. Cette perte a laissé la Société des Naturalistes pé- nétrée de chagrin et d'angoisses, mais convaincue cepen- dant que l'institution à laquelle notre regretté Ch. Iv. a voué son amour et ses forces pendant un demi-siècle ne périrait pas avec lui. Ne doutons pas que le nom de Ch. Iv. Renard ne soit toujours celebre dans les fastes de l'histoire des sciences et de la civilisation en Russie. Croyons et espérons qu'en suivant la route tracée par Ch. Iv. la Société survivra aux tristesses du mo- ment et sera toujours l’un des foyers de la science en Russie, en s'inspirant de l'esprit de son illustre Presi- dent. Nous considerons comme un gage de l'accomplis- sement de ces voeux, la circonstance que le nom de notre bien regretté Président ne disparaitra pas des registres de nos membres, car nous y trouvons celui de son digne fils, Mr. Jean Carlowitch Renard, comme membre honoraire. Dans notre chagrin à tous, nous espérons que ce dernier travaillera pendant de longues années avec nous à atteindre le but élevé offert à nos efforts par celui qui nous a dirigés jusqu'aujourd hui. Le 12 Septembre, aprés un office funebre à l'église catholique de St. Pierre et St. Paul, la dépouille mor- - telle de Charles Iv. a été ensevelie au cimetiere de Wedenski, où reposent maintenant l'un à côté de l'autre trois Présidents de la Société des Naturalistes, unis entre eux par les triples liens de la parenté, de l'amitié et de communs efforts pour les progrès de la : science en Russie. : | gas Ainsi quil y a quelques années la solennité joyeuse du jubilé semi-séculaire du doctorat de Ch. Iv. réunis- sait autour de lui en une famille ses enfants et ses nombreux amis et eonfréres, ainsi le jour de ses fu- nérailes le nombre était grand de ceux qui se sont réunis autour de son cercueil pour rendre un dernier hommage à ce travailleur infatigable. Les hauts fone- tionnaires de Moscou et les députés des institutions sa- vantes de l'antique capitale sont venus en foule saluer ses derniers restes. Nous avons vu à son enterrement: le gouverneur civil de Moscou B. S. Perfilieff, le cu- rateur de l'arrondissement scolaire comte Kapnist et son adjoint C. Iv. Sadokoff, le pasteur de l'église luthé- rienne Mr. Dikhof, l'inspecteur d’arrondissement J. I. Weinberg, le directeur des écoles communales A. V. Krasnopevkoff, le professeur Ivanoff, remplissant les fonctions de recteur de l'Université, et d'autres person- nes distinguées parmi les quelles nous nommerons enco- re le professeur Tolstopiatoff, député par l'Université, M. M. Korsch et Filimonoff, députés des Musées public et Roumiantzef, et d'autres représentants de différentes so- ciétés savantes de Moscou, le Vice-Président de la So- ciété des Naturalistes, professeur Brédichin, beaucoup de membres de la Société, des médecins, des profes- seurs de l'Université et des amis du défunt. Parmi les nombreuses couronnes qui ont été déposées sur la tombe, il y en avait une en lauriers de la part de la Société Imperiale des Naturalistes. Monsieur le Vice-Président de la Société Th. A. Bré- dichin a prononcé les paroles suivantes sur la tombe du défunt: «Nous sommes rassemblées autour de cette tombe pour jeter un peu de terre sur les restes de celui qui — 388 — a été le Président de notre Société des Naturalistes. Sans doute, cette terre lui sera legere, car elle est jetée par les mains d'hommes qui ressentent profondément et reconnaissent unanimement les services rendus à la Société par le défunt. «Il a dirigé les affaires de la Société pendant plu- sieurs dizaines d'années etil en a publié les mémoires. Ces paroles semblent indiquer une activité bien modeste et bien obseure?— Sans doute; mais le défunt a mis dans l'aecomplissement de ces simples devoirs tant d'amour et tant d’äme, qu'il est devenu, pour ainsi dire, lui- méme l’äme et le coeur de la Société. «Па toujours eu la plus haute vénération pour la science et s'inclinait respectueusement devant ses résul- tats, quoiqu'il n'ait jamais recherché la gloire d'auteur original dans cette carrière; il s'est voué au service de la science par toutes ses pensées et toutes ses facultés en cherchant à être utile à la Société réunie en son nom.—Un nombre infini de lettres d'institutions savan- tes et de savants isolés de toutes les contrées ont passé par les mains de Ch. Iv. pour arriver à la Société, et il répondait à chacune d'elles avec une exactitude in- eroyable, car il mettait le plus grand prix à soutenir et à étendre les rapports de la Société. Ce n'est pas le moment d'insister sur limportance de ces rapports, il suffira de signaler leur résultat matériel, de rappeler la belle et nombreuse bibliothéque de la Société et ses riches collections de tous les règnes de la nature. «Le défunt était infatigable dans ses soins pour faire parvenir régulièrement, aux institutions savantes de tous les pays du globe, des centaines d'exemplaires des publieations périodiques de la Société. Et que de sou- cis, de tracas inappréciés il avait pour l'impression des — 889 — mémoires! On pouvait rencontrer chaque jour Ch. Iv., tantót à l'imprimerie, tantöt dans une lithographie, occu- pé de la mise en pages des articles, de la correction des épreuves, de l'exécution des dessins qui devaient les illustrer. Ajoutez à ces soins sa correspondance conti- nuelle avec les auteurs de ces articles, souvent trés exi- geants pour l'exécution materielle de la publication! Et 1l faisait tout cela, non seulement sans rétribution, mais souvent méme en y mettant du sien. «Quelle joie sincere et cordiale brillait sur les traits du défunt quand les réunions de la Société étaient nom- breuses et animées. Quand il arrivait, ou que l'on de- vait prévoir des altercations un peu vives, de ces pe- tits orages inévitables dans toute corporation humaine, Ch. [v., laissant de cóté tout amour-propre meticuleux, se hátait de les prévenir ou de les calmer, avec une simplicité, une bienveillance, qui ne pouvaient être que le fruit d’un amour ardent du prochain et des interêts de la Société. | «Dans l'exercice des fonctions de secrétaire, de vice- président et de président, le défunt a toujours rempli ses devoirs avec la plus grande exactitude, sans se per- mettre le moindre écart. Il était toujours le premier arrivé aux séances et le dernier à les quitter; on ra- conte comme un événement extraordinaire que, pendant cette longue suite d'années, Ch. lv. a manqué une seule séance, et pour une cause suffisamment grave. Tout vote de la Société savante était sacré pour lui, et jamais il ne lui serait venu à l'esprit de ne pas le mettre à exécution ou de l'éluder. «De quel bon exemple est ce sentiment élevé du de- voir dans des fonctions acceptées volontairement et étrangères à tout réglamentation officielle. Ici, il n'y a — 390 — pas d'autre motif moteur que le plus vif intérét aux progres de la Société, sentiment qui, avec les années, n'a fait que croitre et se fortifier dans l'esprit du défunt. «Charles Ту. s'est attaché à la Société comme à un étre vivant, et il est certain que, loin de Moseou, dans ses dernières heures, il a pensé à notre Société quand il se séparait de toutes ses affections humaines, et qu'il lui a souhaité une existence longue et prospére. «Dans les doux sons de Vorgue qui viennent de retentir au dessus de cette dépouille mortelle, il me semblait entendre les tristes adieux du défunt à ses confrères et l'hunble prière qu'il leur adressait d'a- voir soin de la Société et de travailler en paix à ses intéréts et à sa gloire. Cinquante années d'amour, de dévouement et de travail incessant donnent certaine- ment droit à une pareille prière, et les vivants peuvent laeeepter comme un legs du défunt. Adieu, cher con- frére! Sit tibi terra levis!» Charles Ivanoviteh a laissé une famille peu nom- breuse qui a honoré de sa presence la séance solen- nelle de ce jour. Les membres de cette famille sont: son fils Jean Carlowiteh Renard et sa femme Séraphime Hermanovna, sa file Elisabeth Carlovna, veuve Hil- tebrandt, et sa petite-fille Helene TI'éodorovna, mariée au prince Alexis Ivanowitch Koudachef. Que la Provi- dence répande ses gráces sur l'avenir de la famille de notre illustre président, et qu'elle la récompense des services rendus par le père et grand père à la grande cause de la civilisation nationale! Pénétrés d’une profonde vénération pour la mémoire de notre défunt president, et du désir d’unir à jamais son nom avec une institution qui rapelât périodiquement — 391 — son activite feconde, aux generations futures de savants, la Société des Naturalistes a statué de demander l'auto- risation supérieure de faire une souscription générale dans tout l'Empire pour former un capital, destiné à un prix zoologique qui porterait le nom de Ch. Iv. Renard, à l'instar du prix de botanique de la Société. 2. Quelques données biographiques sur M. Charies lw. Renard et son père. Par Ch. Lindeman. Le père de Ch. Iv., docteur Jean-Claude Renard, naquit en 1778 (le 23 février) à Mayence, où il passa toute sa vie, se devouant aux interets de sa ville na- tale et jouissant comme medecin et comme homme de lestime et de l'affeetion de ses concitoyens. Il mourut en 1827 (le 18 décembre) à l’äge de 49 ans. Après avoir terminé ses études à l’école de médecine de Mayence, Mr. Jean Claude R. obtint le grade de doc- teur en médecine à l'Université de Paris, en 1808, et revint à Mayence, où il fut bientôt nommé directeur de l'hôpital Saint-Roch et il professa la médecine légale à l’école de médecine de la ville, école fermée depuis. Le docteur J. CI. R. acquit des droits tout particuliers à la reconnaissance de ses concitoyens par son dévoue- ment et son activité pendant les terribles épidémies typhoïques qui sévirent à Mayence en 1813 et 1814. П a laissé, sur ces épidémies, de savants traités, im- portants pour l’histoire de la médecine. Mr. Charles Ivanowitch Renard naquit à Mayence le 22 Avril (2 Mai) 1809. Après ses premières études J 4. 1856. . 26 SS TEN ET NGC VS dee ors 9 < u dans sa ville natale, il suivit les traces de son pere et entra en 1828 à la faculté de médecine de l'Université de Giessen, oü il obtint en 1832 (le 2 (14) mai) le grade de docteur en médecine. En 1834, Mr. Charles R. vintà Moscou, oü son oncle Mr. Grégoire Ivanov. Fischer de Waldheim jouissait d'une célébrité méritée comme professeur et comme di- recteur de l'Académie de Médecine. Charles Iv. se livra à la pratique médicale et fut pendant longtemps l'un des praticiens les plus heureux et les plus aimés du publie. Attaché en qualité de médecin à la maison du gouverneur général de Moscou, Prince D. Galitzine, il ac- compagna des membres de la famille du prince dans un voyage au Caucase. C'est dans la maison du prince que Charles Iv., traité en ami de la famille, noua de nombreuses relations, trés utiles par la suite à la Société des naturalistes. En 1840 (le 17 février) Mr. Charles R. fut élu mem- bre de la Société des naturalistes et, le 13 juin de la méme année, chargé des fonctions de secrétaire qu'il exerca jusqu'en 1872, c. à. d. pendant 32 ans. En 1872, Charles Iv. fut élu vice-président de la So- ciété, poste qu'il occupa pendant 12 ans, jusqu'au 20 septembre 1884 oü il fut élu Président. Mr. Ch. R. n'a été Président que pendant 2 ans, jus- qu'au jour de son décés à Wiesbaden, le 1 (13) sep- tembre 1886. Dans le cours de ces 46 ans, tandis qu'il remplissait ces différentes fonctions, Ch. Iv. était aussi ré- dacteur du Bulletin et des autres publications de la So- ciété (depuis le 13 juin 1840). Mr. R. avait abandonné depuis longtemps la prati- que médicale pour consacrer tout son temps à la So- ciété des naturalistes. En dehors de son activité si utile comme médecin et comme membre de la Société des naturalistes, Ch. Iv. eut d'autres devoirs encore qu'il remplit avec le méme zéle. Bientót aprés son arrivée à Moscou, il fut attaché à l'Université en qualité de con- servateur du Musée zoologique, et a oecupé cet emploi pendant 25 ans. Ayant quitté l'Université, il devint con- servateur des collections ethnographiques du Musée publie et Roumiantzef et garda ce poste jusqu'à la fin de ses jours. Le 13 juin 1865, la Société des naturalistes a fete le 25-éme anniversaire du secrétariat de Ch. Iv., qui recut ce jour les félicitations de plus de 60 Sociétés russes et étrangéres. En 1878 il fut élu membre honoraire de la Société. En 1882 (le 2 mai) la Société féta solennellement le jubilé de 50 ans du doctorat de Ch. Iv. Ce jour le jubiliaire recut de différentes Sociétés savantes de tout l'univers plus de 100 adresses de félicitations, des dé- corations de plusieurs gouvernements étrangers et l'ex- pression de la bienveillance Impériale. Mr. Ch. Renard était membre honoraire de 130 so- ciétés savantes et académies de toutes les parties du monde; il avaitle grade de conseiller privé, était mem- bre consultatif du conseil de médecine du ministere de l'Intérieur et décoré des ordres de St. Wladimir de 9-e Cl, S-te Anne et St. Stanislas de 1-e Cl., commandeur de l’ordre wurtembergeois de Fréderic de 1-е CI. grand croix de l'ordre de Philippe le Magnanime de Hesse de 1-e Cl., et commandeur de la légion d'honneur. 26* — 394 — 3. A la mémoire de Charles Ivanowitch Renard. Discours de Mr. Jaeques Iv. Weinberg. Messieurs. Quand un homme d'action nous quitte et que ses travaux cessent pour toujours, son influence bienfaisante sur ceux qui l'entouraient cesse également; quand la vie, qui coulait comme une source abondante- pendant de longues années, tarit subitement, et qu'un coeur sensible à toute action de bien et d'honneur cesse de battre—les survivants repassent tristement dans leur mémoire les traits du défunt, songent à tout ce qu'il a été pour eux, à tout ce qu'ils lui doivent, à tout ce quils ont perdu en lui Ce sont là les tristes pensers qui occupent actuellement notre Société. La perte de notre bien-aimé President sera ressentie profondément par tous ceux qui l'ont connu. Et qui done à Moscou ne connaissait pas Charles Iv. Renard, qui est-ce qui ne l'estimait et n'admirait son activité surprenante? Cette perte ne sera pas ressentie seulement en Russie. Ch. Iv. sera pleuré dans tous les pays du globe où se trouvent des sociétés savantes qui ont été mises en rapport avec la notre par le défunt; par les nombreux savants avec lesquels Ch. Iv. était en rap- ports suivis et amicaux. Mais pour nous, Messieurs, qui avons été les témoins de l’activité du défunt pendant de longues années, pour nous qui avons vu ses travaux pour l'utilité de la Société, pour nous la perte de cet homme de bien est particulièrement douloureuse. Il est diffieile d'énumérer tout ce que Ch. Iv. a été pour la Société Imperiale des Naturalistes; il serait plus facile de dire ce qu'il n'a pas été. П a été notre bibliothe- caire, notre secrétaire, notre vice-président, notre pré- sident; il a rédigé pendant 45 ans les nombreuses pu- — 395 — blications de notre Société; il a été pendant près d’un demi-siècle le centre autour duquel tout se groupait; il a été pour ainsi dire, le coeur qui communiquait l’acti- vité a tous les organes de notre Société, qui forcait tous à agir, à travailler aux progrès de la science. Lui-mé- me a travaillé comme personne et nulle part. Il s’est voué à la Société de toute son âme, par toutes ses pen- sées, malgré son âge avancé, malgré ses infirmités, malgré tous les obstacles. Ch. lv. était la personnifica- tion de la Société; il en tenait haut et fier le drapeau; il faisait aimer et respecter ce drapeau, et a entrainé de nombreux travailleurs à le suivre! Qu'il était heureux en voyant s'aecroitre le nombre de nos membres; avec quelle joie il recevait tout nouveau travail scientifique; quel aecueil affectueux il faisait à tout débutant dans cette carriere, comme il savait encourager tout jeune savant qui cherchait à entrer dans nos rangs! Il cher- chait les hommes et savait les trouver, les attacher à la Société, et leur inspirer de l'estime pour notre cor- poration et pour sa lumineuse personnalité. Ce n'était pas l'homme de la parole, mais celui de l'action, c'était un travailleur infatigable, inimitable; il a travaillé pendant un demi-siécle et a mérité l'admi- ration générale. Il était vivement affecté lorsqu'un tra- vail savant n'était pas prét, n'était pas livré à temps dans son portefeuille de rédacteur. Il voulait que nous tra- vaillions tous comme il travaillait lui-méme, notre cher Ch. Iv., il ne concevait pas, il ne voulait pas com- prendre que les autres puissent avoir d'autres devoirs importants à remplir, il voulait que nous fussions tous sous ce rapport semblables à lui. Et pouvait il penser et agir autrement, lui qui avait tout sacrifié à la Société des Naturalistes de Moscou! PRET TRE Honoré en 1832, en pays étranger, du grade de docteur en médecine et appelé en Russie (en 1834) par son parent, le célèbre savant Grégoire Iv. Fischer de Wald- heim, Ch. Iv. s’est mis des le premier jour au service de sa' nouvelle patrie et l’a servie jusqu'à sa mort avec fidélité et honneur. Aimablement recu par la Société moscovite de ce temps, et distingué par notre corpora- tion savante, Ch. Iv. aequit bientót une nombreuse clien- tele dans les cercles aristocratiques et aurait pu, sem- ble-t-il, s’en contenter et poursuivre une carrière hono- rable et lucrative. Mais il arriva alors un incident qui donna une nouvelle direction à son activité, et changea sa vie pour ainsi dire «de fond en comble». En 1840, Ch. Iv. fut élu membre de notre Société et bientót son secrétaire, puis, l'année suivante, nommé bibliothécaire et chargé de la rédaction de nos «Bulletins». Ces occu- pations nouvelles ne devaient pas mettre obstacle, sem- blait-il, à la pratique médicale: mais ce n'est pas ainsi que l'entendait Ch. Iv. Suffisamment à son aise sous le rapport de la fortune, il abandonna completement la médecine et se voua à la Société des Naturalistes de Moscou. Nous avons dit complètement et nous soulignons cette expression: ceux qui ont pu observer de prés l'activité du défunt, savent que ce n'est pas une fleur de rhéto- rique. Ch. Iv. n'aimait pas à faire les choses à demie, il n'amait pas à confier une partie de sa besogne à un autre, il voulait tout faire lui-méme; il fouillait lui- méme dans la bibliothéque, grimpait aux échelles, rédi- geait les eatalognes, seul il correspondait avec toutes les sociétés savantes, corrigeait lui-même les épreuves d'une centaine de volumes de nos publications. Tout dut passer par ses mains; il aimait à tout. voir, à être par- tout, à s'oceuper de tout ce qui concernait la Société. FEV, an — 597 — Feu Ch. Iv. possédait au plas haut dégré les capa- cités de l'organisateur, ce talent si nécessaire à tout homme d'action qui se trouve à la tête d'une société savante. Devenu bibliothécaire, il mit le plus grand ordre dans la bibliothéque, et en méme temps il se mit avec zéle à l'aecomplissement de ses devoirs de secré- taire et de rédacteur de notre «Bulletin», et cette der- niere fonetion, il la remplit jusqu'à la fin de sa vie, malgré son áge avaneé, malgré ses infirmites. Le «Bul- lettin» & toujours été rédigé en francais, et dans l'ori- gine ne contenait que des articles écrits exclusivement en francais ou en allemand. C'était indispensable autre- fois, lorsque dans l'Europe occidentale et en général dans toutes les sociétés savantes étrangéres on ignorait complètement le russe; depuis que les étrangers ont commence à étudier notre belle langue, ce n'est plus nécessaire; maintenant beaucoup d'articles du Bulletin sont publiés en russe et n'en sont pas moins lus dans le monde savant. Le . Bulletin de la Société Impériale des Naturalistes de Moscou“, ainsi que les ., Nouveaux Mémoires“ sont généralement connus dans le monde sa- vant et ont valu une juste célébrité à leur infatigable et consciencieux rédaeteur, Mr. Ch. Renard. Dans toutes les parties du monde, quelque société sa- vante que vous visitiez, vous verrez partout les publi- cations de notre Société, partout vous trouverez les fruits des travaux de celui que nous pleurons. Pendant 45 ans les savants ont pris l'habitude de lire sur le titre de nos livres: publié sous la rédaction du docteur Renard. Combien de peines a coüté à ce docteur Re- nard la rédaction de ces 45 volumes (80 livraisons) de notre Bulletin et ces 20 volumes de Nouveaux :Mémotres. Qui a passé des jours et des nuits à corri- — 398 — ger des épreuves, se gätant une vue déjà affaiblie dans cet exercice fatigant? Qui a eu soin des innombrables dessins et planches qui illustrent nos publieations? Qui savait attirer les savants collaborateurs? Qui cherchait et trouvait les ressources matérielles indispensables? Qui, dans les moments diffieiles qu'a endurés la Société, a fait des démarches pour faire augmenter les subsides de l'état, et savait disposer les particuliers à venir en aide à la société par des dons plus ou moins considé- rables? Toujours lui, lui toujours, notre regretté Charles Ivanowitch! : Elu en 1872 vice-président et en 1884 président de la Société Impériale des Naturalistes de Moscou, il n'a pas cessé de remplir en méme temps les fonctions de premier secrétaire, chargé de la correspondance étran- sere. Il écrivait des centaines de lettres par an à des sociétés et des corporations savantes et à des particu- liers. C'est gráce à Jui que la Société a acquis de nom- breux membres en pays étrangers, qu'elle se trouve en rapports constants avec ioutes les Sociétés savantes du globe, qu'elle envoie ses publications dans toutes les parties du monde et qu'elle recoit à son tour, les pu- blications des sociétés étrangères. Comme résultat de ces rapports, la Société posséde une des plus nombreu- ses et des plus riches bibliothéques de la Russie. Nous recevons de toutes les contrées de l'univers des objets pour les collections d'histoire naturelle, et nos richesses scientifiques augmentent continuellement. Jamais le dé- funt Ch. Iv. n'a laissé sans réponse les nombreuses let- tres et les envois qu'il recevait; il regardait comme de- voir de remercier chaque personne qui rendait quelque service à la société, et de son coté, il mettait tous ses soins et l'amabilité la plus recherchée à rendre service aux — 399 — aulres, à donner des renseignements, des conseils, à faire des démarches. L'activité extraordinaire quil a mise pendant de longues années au service de la Société des naturalis- tes, a mérité à Ch. Iv., comme il fallait s'y attendre, la célébrité la plus honorable, non seulement en Russie et en Europe, mais aussi dans toutes les autres parties du monde, dans toutes les contrées ou la civilisation a pénétré, où des savants se réunissent au nom de la science. En 1865, nous avons fété à Moscou, le 25 éme anniversaire de son secrétariat, et le 2 mai 1882, le jubilé demi-séculaire de son doctorat. Le trés honoré jubilaire a pu lire alors avec un juste orgueil les nom- breuses expressions de sympaties personnelles et de reconnaissance pour son activité si prolongée et si fé- conde. Ce jubilé a été un triomphe, non seulement pour Ch. Iv., mais aussi, dans sa personne, pour notre So- ciété; c'était le triomphe de la science et de ses adeptes. Le jubilaire a recu ce jour des récompenses honorifiques non seulement de notre gouvernement, mais aussi de plusieurs états étrangers, des félicitations de beaucoup de personnages haut placés;les institutions et les sociétés savantes de toutes les contrées civilisées lui ont envoyé des adresses ou des diplómes; les télégrammes arrivaient de tous les pays voisins et éloignés; les lettres contenaient toutes les expressions les plus touchantes et les souhaits les plus ardents de prospérité pour notre cher Ch. Iv. Il serait curieux de lire toutes ces félicitations, qui ont été publiées par la Société en un volume orné du por- trait du jubilaire. Charles Iv. était alors membre effectif ou honoraire de plus de 70 sociétés savantes; ce nombre a considérablement augmenté le jour du jubile. — 400 — Telle a été l'activité semi-séculaire de cet homme qui а personnifié pour ainsi dire, notre Société; aussi était-elle connue par les moscovites sous le nom de la Société- Renard. En effet notre Société était devenue l'unique objet de toutes ses pensées, le but de son exis- tence. Il était difficile de se représenter notre Société sans Ch. Iv. et lui-même ne concevait pas la vie sans la Société des naturalistes. N travaillait le jour, il tra- vailait la nuit, pendant les rigueurs de l'hiver et les chaleurs de lété; il n'y avait pour lui ni vacances, ni jours de repos, il passait ses heures dans le modeste cabinet que nous connaissions si bien, encombré de liv- res et de cahiers, et il n'en sortait que pour les affai- res de la Société. On peut justement dire de Charles Iv. ce que le eélébre ehimiste Dumas a dit de Vauque- lin: «Il était tout travailleur, travailleur chaque jour de за vie et pendant la durée de chaque jour». Et cependant Ch. Iv. n'était pas un savant de cabi- net, dans l'expression restreinte de ce mot, ce n'était pas un Stubengelehrter. Non, il était en rapport avec le publie, i! avait de nombreuses relations sociales, des amis et des admirateurs dans toutes les classes de la société des deux capitales, dans toutes les parties de lempire de Russie. Il était connu par une foule de personnes et de personnes haut placées; toutes avaient le plus grand respeet pour cette personnalité lumineu- se, et il était impossible de ne pas avoir en haute esüme ce caractere foneiérement honnéte, sincere et véridique au plus haut degre. Les nombreuses rela- tions de Ch..]v. ont profité à la Société. Il n'y a pas bien longtemps que la Société a eu des moments pé- nibles à supporter, non que nos membres ayint été moins nombreux ou que l'activité savante de la Société — 40] — ait été interrompue: non, gráce à Dieu, notre Société n'a pas eu à s'en plaindre depuis 80 ans qu'elle existe, et nous espérons quil en sera toujours ainsi. Nos dif- fieultés ont été causées par le mauvais état des finan- ces de la Société. Les subsides accordes par le gou- vernement dès l’origine ont d'abord été suffisants pour eouvrir les frais de nos publications; mais plus tard, quand tous les matériaux rencherirent, que le nombre des travaux de nos confreres augmenterent, les volumes à publier devinrent aussi plus nombreux et durent être accompagnés de dessins et de planches coütant fort eher, ces ressources ne suffirent plus, je m'en rappelle bien, et je me représente vivement la tristesse peinte sur les traits de Ch. Iv. quand il me parlait de ces difficultés,——le moment vint, dis-je, où notre Société ne fut plus en état de payer les typogr2phes et les li- thographes. Pour Ch. Iv. qui était un homme trés impres- sionnable, trés prudent et trés exact dans les affaires, et surtout dans les affaires d'argent, ces circonstances furent partieuliérement pénibles, et je me souviens de sa tristesse profonde et de toutes les courses et les démarches qu'il faisait pour remédier au mal. Dans le beau discours que notre honorable collègue, Th. W. Véchniakof a prononcé le jour du jubile 50- naire, il a vivement dépeint les agitations éprouvées dans ces eirconstances par notre cher Ch. Iv. «On ne pouvait voir sans émotion, disait M. Vechniakof, la dou- leur inquiéte de Ch. Iv., aussi profonde et invincible que si tout son bien-étre ınateriel eüt été au bord de labime. Par de longs et constants efforts, il parvint à provoquer une donation partieuliére, mais cette res- source fut bientôt épuisée». Il est évident que des dé- penses incessantes demandent une source intarissable TT NES Bont En an Page de revenus pour les couvrir, cette source ne pouvait être qu'un subside du gouvernement. Et voilà les sou- eis de Ch. lv. qui recommencerent, il recommenca à postuler sans relâche dans les sphères administratives, et il fallait voir combien était pénible pour lui, avec la vivacité de son caractère, ces jours pénibles d’at- tente. Heureusement ses démarches furent couronnées d'un plein succès: le gouvernement voulut bien doubler la subvention annuelle allouée jusqu'alors à notre So- ciété. Le hazard fit que je me trouvai présent à la ré- ception de cette joyeuse nouvelle. J’avais trouvé Ch. Iv. presque malade de l'humeur la plus noire, les yeux rougis pour avoir longuement écrit. Mais la bonne nouvelle fit sur lui une impression plus soudaine qu'une commotion électrique! Que devinrent la ma- ladie, l'abattement, le dos courbé, les yeux larmoy- ants? Tout fut oublié! Que lui importaient ses pro- pres souffrances, ses douleurs dans les reins, quand la bien-aimée Société était rétablie, qu'elle s'était remise sur pied! Il est certain que c'est gráce à ses démarches, à ses instances redoublées, que notre Société est solide maintenant sous le rapport matériel et que, sous ce rapport, elle n'a rien à craindre dans l'avenir. Mais, nous savons tous, Messieurs, que pour une s0- ciété savante, la sécurité matérielle, l'argent est loin d'étre l'objet principal. Le plus nécessaire, le plus im- portant, la condition vitale, la «conditio sine qua non», c’est un directeur éclairé, énergique, actif, dévoué aux intéréts de la Société, vivant de son existence. C'est ce directeur que nous avons perdu dans la personne de Ch. Iv., et c'est la perte la plus douloureuse qu'ait éprouvé la Société pendant ses quatre-vingts ans d'exis- — 403 — ~ tence. Pour nous, anciens membres de la Société, ha- bitués a voir constamment au milieu de nous pendant de longues années cette individualité si douce, si sym- patique, pour nous notre Société sans Ch. Iv. est une anomalie, nous sentons le vide autour de nous, et ce sentiment durera longtemps! Cet homme nous a unis en un tout homogene; il avait toujours pour chacun de nous une parole amicale et bienveillante, il était notre Pre- sident et en méme temps notre premier travailleur. Nous pouvions étre tranquilles sur le sort de notre So- ciété. Ch. Iv. prenait sur lui tous les soucis, il travail- lait pour nous tous, il organisait, disposait, dirigeait: c'était notre «factotum», notre collegue, notre ami; ami sincère, véridique, fidèle! Comme il savait toujours se maitriser; quel don partieulier avait cet homme pour se montrer toujours d'humeur égale, toujours patient, toujours d'une politesse exquise dans les conversations et les discussions, dans ses rapports avec des personnes d’äge et de condition différentes, de maniéres de voir diverses! Comme il savait attirer les jeunes collabora- teurs, les entrainer à travailler en commun aux progrés de la science, comme il se réjouissait de toute nouvelle activité, comme il savait être indulgent et aimable pour les hommes plus jeunes que lui et au dessous de lui par leur position sociale! Ayant aequis lui-méme une célébrité honorable dans sa patrie et en pays étran- gers, une haute position administrative, de nombreux insignes russes et étrangers, Charles Iv. n'en était pas moins modeste, toujours accessible à tous, bienveillant et excessivement affable avec tout le monde. Il m'est arrivé, il y a peu de temps, d'attacher à notre Société un jeune savant de mes parents; la politesse exigeait de lui qu'il se présentát au Président. d 7 m SANE TD a «Vous connaissez sans doute Ch. Iv. Renard, ou vous avez entendu parler de lui?» demandai-je. «Certaine- ments, répondit-il, «qui est ce qui n'a pas entendu par- ler de lui. Mais cependant... sil allait me recevoir froidement, ou ne pas me recevoir du tout!>... Je cher- chai naturellement à tranquilliser le jeune homme, et je dus, dans ce but, lui donner une idée de la person- ne et du caractère de ce Ch. Iv. qui lui faisait peur. Et bien, mon jeune homme revint de sa visite charmé de la réception qui lui avait été faite, de la bienveil- lance, de l'affabilité qui lui avait été témoignée. «Vous ne sauriez croire», me dit-il, «combien Ch. Iv. a été aimable pour moi. ll m'a parlé comme s'il me connaissait depuis longtemps. Quel charmant homme!» Telle est l'impression que le défunt a faite sur un hom- me qui le voyait pour la premiere fois; cette impres- sion & été partagée par bien des personnes qui ont eu affaire à lui. Les années s'écoulaient, les événements se suivaient, les personnes changeaient, les générations se succé- daient, et notre bon Ch. Iv. continuait à travailler. Il s’elevait au milieu de nous comme un chene centenaire, vigoureux au physique, encore plus ferme de caractère et admirable par sa force de volonté. Il nous semblait qu'il durerait encore longtemps, lorsqu'un jour, à l'éton- nement general, Ch. Iv. ne vint pas à une séance de la Société. C'était en novembre 1880; depuis quarante ans c était la première fois que Ch. Iv. manquait une séance pour cause de maladie! Nous fümes tous fort inquiets; cependant, gräce à une énergie peu commune, il se ré- tablit et reprit son activité ordinaire. Bientót aprés, il eut à supporter des pertes douloureuses, qui firent une i impression profonde sur son coeur sensible: il eut a M MO eos pleurer sa femme, puis un de ses proches parents, un ami avec lequel il avait passé toute sa vie, notre ancien Président, Al. Gr. Fischer de Waldheim, puis encore la soeur de ce dernier, avec laquelle Ch. Iv. avait eu les relations les plus amicales. Tous ces chagrins l'abbati- rent, et à son áge, une disposition d'esprit mélancolique agit fortement sur l'état physique de l'homme. П y a un an, Ch. Iv. tomba gravement malade et dut garder le lit, ce qui était particuliérement pénible pour un tempérament aussi vif que le sien. Les médecins crai- enaient un engorgement des artéres, mais il fut sauvé par les soins des membres de sa famille, qu'il aimait et dont il était tendrement aimé, et qui ne quittérent pas le chevet du malade pendant une suite de jours et de nuits. Apres son rétablissement, Ch. Iv. fit un voyage, accompagné de son fils qu'il aimait tendrement, et re- vint en automne de l'année derniére avec de nouvelles forces. Il se remit à ses occupations habituelles, quoi- quil se plaignit souvent de douleurs dans les jambes et surtout d'un mal continuel à la nuque, qui ne cedait à aucun traitement. Néamoins, pendant toute l'année Ch. Iv. n'interrompit pas son activité ordinaire, tra- vaillant et sortant beaucoup et venant me voir (entre autres) aussi souvent qu'auparavant. Et jamais je n'ai vu mon trés honoré et trés cher ami d'aussi bonne humeur, et jamais son visage si agréable et si spirituel ne s'était éciairé d'un aussi doux sourire que dans ces derniers temps. J'en étais bien heureux pour lui, quoique je sus que la douleur constante dans la nuque était un symptóme dangereux à son áge. J'espé- rais que le voyage qu’il allait entreprendre cet été aurait pour lui un résultat aussi satisfaisant que celui de l'année passée. Nous nous fimes gaiement nos adieux, - — 406 — et nous nous quittämes jusqu'en automne, jusqu'à la re- prise des séances de notre Société. Mais cette fois nous devions nous quitter pour toujours!... Notre Société, qui a vu Ch. Iv. Renard dans ces murs pendant un demi-siecle de travaux incessants, ne le re- verra plus... Cette homme, comme il y en a peu dans le monde, repose de ses travaux; il nous a quittés. ce tra- vaileur integre, noble, bon, infatigable, et il nous sera bien difficile de le remplacer!... Mais cette personnalité lumineuse ne nous laisse pas seulement de bons souve- nirs; il nous enseigne aussi par son exemple comment il faut remplir des devoirs librement aeceptés, comment il faut aimer la science et travailler à ses progrès. Que ces enseignements soient toujours présents à notre esprit et que le souvenir de notre bon, cher et bien-aimé Char- les Ivanowitch ne s'efface jamais de notre mémoire! +. Quelques mots sur les derniers jours de Charles Ivanowitch Renard. D'apres des détails communiqués par Mr. Jean K. Renard. Depuis 1884, Charles Ivanowitch passait tous les ans 2 ou 3 mois d'été en pays étrangers. Il éprouvait le besoin de se reposer pendant quelques semaines de ses fatieues de lhiver et de faire provision de forces. Ayant perdu sa femme, en 1884, aprés plus de 45 ans de mariage, il fit, avec son fils, un assez grand voyage, pendant lequel il chercha, mais en vain, du soulagement aux violentes douleurs dans la nuque, qui le faisaient souffrir depuis plus d’un an.-Au printemps de 1885, Ch. Iv. tomba sérieusement malade; il lui survint — 407 — un engorgement des artéres de la jambe droite, qui donna, méme aux médecins, des inquiétudes pour ses jours. Mais sa bonne constitution et la nature prirent le dessus: au bout de 4 semaines de souffrances Ch. Iv. se rétablit rapidement et il pus faire de petites prome- nades malgré une faiblesse dans les jambes, plus ou moins grande, qui ne le quittà pas jusqu'à la fin de ses jours. Il est curieux que depuis l'engorgement des arte- res, la douleur à la nuque, qui avait duré plus de deux ans, cessa complétement. Retabli de cette maladie, Ch. Iv. voulut faire encore un voyage l'année passée, mal- gré l'avis de quelques uns des médecins traitant qui sy opposaient. A Halle, il consulta le célèbre profes- seur Volkmann, qui lui eonseilla d'aller à Baden-Baden pour y prendre des bains, boire des eaux minérales et se faire masser la jambe malade. Ch. Iv. suivit le con- seil de Volkmann, et, quoique les eaux ne lui eussent pas fait beaucoup de bien, il prit goût à ce délicieux séjour, et résolut d'y passer une partie de l'été 1886. Dans les premiers jours de juin de l'année courante, Ch. Iv. quitta Moscou pour aller à St. Pétersbourg, et de là, le 10 juin, il partit pour l'étranger avec son fils et sa belle-fille. A Berlin, le défunt visita avec le plus grand intérêt la «Jubiláumaustelluug» et se rejouit de voir que l'exposition russe y jouait un róle important *). En autre, il visita Potsdam et Sans-souci, et dans toutes ces courses il ne se sentit pas trop fatigué. De Berlin il alla à Mayence, sa ville natale où il a encore des parents auxquels il était trés attaché. Aprés avoir passé *) Charles Iv., quoique né en Allemagne, n'en aimait pas moins sa seconde patrie et était toujours heureux d'observer que telle au telle chose n'était pas moins bien en Russie que dans les pays étrangers. N° 4. 1886. 27 NR OE. Tu — 408 — dix jours dans cette ville, il se rendit à la fin de juin à Baden-Baden et y demeura pendant 8 semaines. Le beau elimat de ces lieux, l'air pur et vif des montagnes qui entourent Baden, semblent avoir eu eette fois une influence particulièrement favorable sur la santé de Charles Iv. Il reprit des forces, se mit à faire de lon- cues promenades, avait généralement bonne mine, et semblait relativement rajeuni. En méme temps il éprou- va cette année un vif sentiment d’admiration pour les beautés de la nature et la situation pittoresque de Ba- den-Baden, et il s'éeria plus d'une fois: «Oui, le monde que Dieu a creé est bien beau!» Ces paroles semblai- ent exprimer le regret de devoir bientót quitter ce monde. En général, la santé de Ch. Iv. n'insprirait aueune in- quiétude à ses proches. Au contraire, il avait l'air si bien portant, si vigoureux que quinze jours avant sa mort le professeur de thérapie à l'Université d'Utrecht Loneg qui habitait le même hôtel et avec lequel Ch. Iv. s'était lié aprés l'avoir rencontré deux années de suite à Baden, lui dit, en lui faisant ses adieux au moment du départ. «Heureux vieillard! Quelle belle vieillesse vous avez! Vous étes robuste, jouisser d'une bonne santé, étes en- touré de vos enfants, et moi, dans auel triste état vous me laissez!» *). La méme opinion a été exprimée par M. Bunsen, le eélébre professeur de Heidelberg, dont le défunt avait fait la connaisance en prenant part à quelques unes des fétes du jubilé de la fameuse Université. Bunsen se plaignait de la fatigue occasionnée par ces fétes à un homme de son âge, et ajouta, en.s’adressant à Ch. Iv.: *) Le professeur Loneg souffre d'une maladie chronique. — 409 — «Vous, à Votre äge, vous ne pouvez éprouver cette las- situde». M. Renard. ayant appris que Bunsen était plus jeune que lui, le lui dit. «Comment, repliqua Bunsen, mais jai 75 ans!» Et quand Ch. Iv. lui observa qu'il en avait 77, Bunsen eut de la peine à le eroire et dit qu'il ne lui aurait jamais donné cet âge. Malheureusement cette bonne mine de Ch. Iv. induisait tout le monde en erreur. Lui-même avait probablement de-tristes pressentiment. Souvent il était triste, souvent il se plaignait de ne plus pouvoir travailler autant qu'auparavant pour sa bien- aimée Société des Naturalistes; il songeait que le temps était proche, peut-être, où il devrait quitter la Société et renoncer à toute part dans son activité. La fille de Ch. Iv., Elisabeth Carl. Hiltebrandt, vint le voir à Baden et y passa 9 semaines avec lui. A son départ pour la France, le 10 Août, Ch. Iv. fut particulièrement triste en lui faisant ses adieux. Il semblait prévoir quil ne la reverrait plus! C'est à grand regret qu'il quitta Baden, le 19 Aoüt, pour aller passer encore quelques jours à Mayence. De M. il descendit le Rhin jusqu'à Rudesheim et, du haut du Niederwald, il admira la magnifique vue du Rhin. Ce jour, le 21 Aoüt, Ch. Iv. était partuculie- rement alerte et gai, et, lorsque ses compagnons de voyage (son fils, sa belle-fille et des parents de Mayence Vavaient accompagné au Niederwald,) se plaignirent le soir de lassitude, il s'en étonna et dit qu'il n'en éprou- vait aucune. Ch. Iv. se rendit ensuite à Wiesbaden. Là, on remarqua en lui une excitation extraordinaire (pro- bablement maladive). Il était infatigable, en mouvement dü matin jusqu'au soir; il faisait des courses en voiture et à pieds plus souvent qu'à l'ordinaire et disait en riant quil avait repris l'habitude de marcher comme 27* — 410 — autrefois. Quand ses proches l'enpéchaient de faire des promenades trop fatiguantes, il en était mécontent. La veille du jour fatal (29 Aoüt), il alla à Biberich, d’où il admira longtemps le panorama de Mayence, comme sil faisait ses adieux à sa ville natale. Le soir il parla à son fils de l'itinéraire futur de son voyage, et dit qu'il était temps.de retourner en Russie. Puis le pére et le fils se séparérent vers 11 heures du soir. Le lendemain matin le fils du défunt s'étant levé comme à l'ordinaire à 7 heures, fut étonné de ne pas voir son pére qui, habituellement, se levait une heure plus tót. Les enfants de Oh. Iv. prévirent aussitót un malheur et quand ils entrérent dans sa chambre à cou- cher, ils le trouvèrent étendu sans mouvements. Le mé- deein, qui fut aussitôt appelé, déclara que Ch. Iv. avait été frappé d'un coup d'apoplexie. Tout le coté droit était paralysé et le malade ne pouvait plus proférer une parole. Il semblait étre sans connaissance. Pendant les premiéres heures qui suivirent seulement il semblait avoir conscience de ce qui se passait; ainsi il retira à plusieurs reprises de la main gauche le sae rempli de glace qu'on avait mis sur sa téte, d'aprés la preserip- tion du médecin; puis il essaya une fois de soulever son bras droit, de la main gauche. Le médecin qu'on avait d'abord appelé donna le premier jour quelqu'es- poir de sauver la vie du malade; mais le docteur Gass- ner, ami du défunt et médecine trés estimé de Mayen- ce, qu'on avait fait avertir par le télégraphe, quand il arriva à Mayence, vers 2 heures de l'aprés midi, re- connut aussitôt l’état du malade comme trés grave et dangereux. On engagea encore un troisieme médecine, une célébrité de Mayence, M. Zeuz, ancien professeur à l'Université de Giessen. Il ne put venir que le len- — 411 — demain matin; mais il ne put rien dire de rassurant et déclara que le malade n'ayant pas repris connaissance 24 heures aprés le coup qui l'avait frappé, il n'y avait presqu'aucun espoir de le sauver. En effet, dés le di- manche matin les premiers symptómes de l'affection des poumons se manifesterent et la paralysie gagna rapidement ces organes. La respiration devint pénible et saccadée, le malade était étendu brulant et les yeux fermés. Le premier jour il pouvait encore avaler quel- ques liquides, mais dés le second jour il perdit cette faculté. Le malade fut dans cet état jusqu'aprés 2 heu- res du matin (du 31 aoüt au 1 septembre). Alors il sembla tout-à-coup se calmer, la respiration devint plus lente et plus rare, le rále diminua et, à 3 heures et 5 minutes du matin, le 1 (13) septembre, Charles Ivauo- witch s'endormit doucement, dans les bras de son fils et de sa belle-fille. Les parents et les amis du défunt à l'étranger dé- siraient vivement que Ch. Iv., étant mort dans le voi- sinage de sa ville natale, fut enterré à Mayence. Mais les enfants du défunt, considérant que la Russie avait été une seconde patrie pour leur pére, quil y avait passé 52 ans de sa vie et lui avait consacré son activité semi-séculaire, qu'il aimait ardemment la Russie et lui devait sa position sociale, voulurent que les cen- dres de ce bien-aimé père reposassent en Russie et ré- solurent de ramener son corps de Wiesbaden à Moscou. — 412 — Paroles supplémentaires aux discours précédens, prononcées par Th. WI, Weschniakofl, membre honoraires de la Société. La Société vient d'éprouver la perte cruelle de son Président Charles Ivan. Renard, à peu près contempo- rain de la Société, qui vient d'atteindre sa 81 année. Les orateurs, qui viennent d'exposer leurs discours, ont suffisamment rendus publiques les détails de la vie offi- cielle et du rôle social si importans de notre incompa- rable défunt. M. Weinberg dans son discours si savant a épuisé, pour ainsi dire, la matière relative au travail infatigable et indéfini, que notre Président n’a cessé de consacrer en faveur de notre Société. Un discours, qu'on pourrait dire charmant et ravissant par la grâce exquise de son exposition, a été prononcé encore sur la tombe du défuut par notre illustre nouveau Président, ‘le plus célèbre astronome et astrophysicien de nos jours, de- stiné à opérer la conversion de la douce chaleur, dont ne cessait de nous réchauffer le Président défunt, en umière éclatante de son génie scientifique. Il ne me reste à vous dire que quelques mots, rela- tifs au coeur et au caractère intime de notre incompa- rable défunt, cas les dernières années j'ai eu le privi- lege de le voir tous les jours à peu pres et entendre ses confidences les plus intimes à l'instar d'un véritable confesseur. Le défunt a été un véritable génie du meil- leur coeur possible, un véritable Ange. Il ne m'a pas été donné d'observer un homme, doué d'une bonté acti- ve, aussi intense ef persévérente et aussi peu porté à garder les moindres traces de rancune. Qu'il me soit permis de finir, en récitant les paroles terminales de l'office funèbre: Requiem aeternam dona ei Domine et Lux perpetua luceat ei. TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS LE VOLUME LXII. № 1. Page. Th. Sloudsky. La figure de la terre d’apres les observations du pendule. (Avec une planche)............. SAMT ^ B. J. Mmwaees. О винтовыхъ механизмахъ нЪФкоторыхъ плодовъ. (Avec 5 planches) ......... (uL ERP A. II. Сабанъевь. Химическое изсл$дован1е Липецкихъ ми- HEDATBHELER воле’ (AVEC 2” cartes). )... 9 sess ee A. Pavlow. Note sur l'histoire de la faune kimméridienne de las ие. oe CH EAM ОИ Be — Extrait des protocoles des séances de la Société Im- perialendeseNaturalstes аи SU LAS MERE № 2. Dr. Karl von Renard Nachruf. Е. Ballion. Vorläufiges Verzeichniss der Schmetterlinge aus der Umgegend von Noworossiisk am Schwarzen Meere im CAREA US RAS Essen В Dr. M. A. Menzbier. Die Zugstrassen der Vögel im Euro- paeischen Russland. (Avec 2 cartes) ........... G. Gustavson. Die organischen Verbindungen in ihrer Be- ziehung zu den Haloidsalzen des Aluminium, Erste Abhandlung luu. Mis Ada. a Seapets NE : Dr. M. A. Menebier. Notiz über einen neuen Grünspecht, Gecinus flavirostris n, sp die" she ehe ate) s" ate « ВИЛ eae ells A. E. Жуковский. Phmenie одной задачи гидросталики..... 24 144 227 241 291 — 414 — .J. N. Goroschankin. Herbarium vivum, sive collectio plan- tarum siccarum Caesareae Universitatis Mosquensis. Pars tertia. (Bin) i... PM St dues ccce № 3. Th. Bredichin. Sur les grandes cométes de 1886..... AERE K. Lindeman. Uber Agromyza lateralis und ihre Verwand- TLS SE Е ее. OE PN и Е. J. Rucaaxoseriü. Липецкй желфзисто-плистый торфъ .. Marie Pavlow. Les ammonites du groupe Olcostephanus versicolor, (Avec 2 planches) а. S OPE “ B. И. Палладинь. 3nawenie кислорода для pacmemiii...... W. Palladin. Bedeutung des Sauerstoffs für die Pflanzen .. K. Weihrauch. Uber die dynamischen Centra des Rotations- Ellipsoids, mit Anwendung auf die Erde. (Avec une PIANCHE) Ne... Gos Rte iL REN RS / A. Artari, Matériaux pour servir à l'étude des algues du souyecbement de. Moscou..." ka ze - IT. T. Cmenauoes. MarepiaısI къ изучению фауны Славян- секихъ соляныхъ озеръ..... ве ET ARTE EC Годичный Отчетъ Императорскато Московскаго Общества Испытателей Природы за 1885—1886 годъ........ Я. И. Вейнберь. Памяти Карла Ивановича Ренара...... Н$еколько словъ о посл$днихъ дняхъ жизни Kapaa Ива- новича Ренара. (По св$дЪшямъ, сообщеннымъ И. K. PERAPAME) RER en os SEE Sm E vn: Е. Линдемань. Kparkia б1ографическля свфдфня o В. И. Слово, сказанное въ 3acbiagiu Общества 3 Октября 1886 года почетнымъ членомъ 0. В. Вешняковымь о R. И. Объявлен!е о конкурсЪ Ha прем!ю имеви A, Тр. Фишера фонъ-Вальдтеймь . en ne. 2 rbi EINE а Es 134 164 185 200 219 232 238 à — 415 — NA GN М. N. Smirnow. Enumération des plantes vasculaires du Caucase (Continuation)........... Me o s TATE Des A. И. Литвиновъ. Списокъ pacreniit Xu&opaerymux» въ Tax- бовекой губернш. (Ipoxoxmenmie)...:... ......... 3 K. Lindeman, Die am Getreide lebenden Thrips-Arten Mittel- Russlangds ere ACH] SEEN NEN ER sis P. Nazarow. Recherches zoologiques des steppes des Kir- HPA c RM LIS rie А ee ке. Discours dediés à la mémoire du président de la Société, Dr. Charles de Renard, prononcées à la Séance annuelle de la Soc. Imp. d. Nat. de Moscou, le 3 Octobre 1886 Braduits par. ©: Е. Dwmowuchel.: :-.... 05252255 1. Discours de M. le Prof. Lindeman........ e Ji DE RES 9. Quelques données biographiques sur M. Charles Iv. Re- Bard dach ДД О sue +. «hoe sta etos 3. A la mémoire de Ch. I. Renard, discours de М. J. I. ПЕ... а eat 4. Quelques mots sur les derniers jours de Ch. I. Renard, d'après des details communiqués par M. J, Renard.. 5. Paroles supplémentaires aux discours précédans, pronon- ceesapa Tp Weschniakoff.. = oo ci uam LE Протоколы 3achraniñ И. Общества Испытателей Природы. Февраль—АпрЪль 1886 r............ Sie tiere eere anne B dc 283 UN Led AMD Wh v edet uL Y LOS RIS S DO en: SEAHGES de la SOCIETE IMPERIALE DES NATURALISTES DE MOSCOL. SEANCE DU 16 JANVIER 1886. Mr. Bas. Eg. Bachmetieff présente ses observations météorlogiques pour le mois de Décembre 1885. Mr. Mich. A. Menzbier remet 2 cartes appartenant à son article sur la migration des oiseaux. Mr. Alb. Ed. Regel envoie un supplément à ses lettresde voyage en 1884. 5 Mr. D. I. Litwinoff envoie le commencement de sa flore du Gou- vernemezt de Tambow. Mr. W. D. Sokoloff, en sa qualité de député de la Société pour prendre part aux travaux du comité provisoire de la Société I. Archéologique de Moscou chargée d'élaborer le programme d’un con- grès archéologique à Jaroslaf, communique les décisions du comité dans ses séances du 8 et du 9 Janvier, auxquelles ont assisté 40 députés de 30 diverses institutions. Le congrès se réunira à Jaro- sla en 1887, du 6 au 20 août, et sera formé de 8 groupes. Tous ceux qui s'intéressent à l'archéologie peuvent prendre part au con- grés, à raison de 3 r. 60 k. le billet. Le comité organisateur se We 1. 1886. 1 réunira sous la présidence du Gouverneur de Jaroslaf et du direc- tear du Lycée de la ville. Toutes les communications concernant le congrés doivent étre adressées à ce comité dirigeant. Le Département des voies et communications a fait don, avec le consentement du Ministre, d'un exemplaire des matériaux publiés sous la direction de Mr. Alexis ТШо sur le niveilement de la Russie d'Europe. La Section de la Sibérie méridionale, de la Société géographique russe d'Omsk, annonce qu'on а établi une station météorologique dans cette ville, et nous prie de lui envoyer les publications de notre Société. S. Exc. Mr. Goust. Ivan. Radde de Tiflis donne quelques détails sur ses derriers travaux littéraires. Son nouveau travail „Aus den Dagestanischen Hochalpen vom Schah-dagh zur Dully u. Bogoz* est achevé et sera imprimé dans les Mittheilungen de Petermann.— Son ouvrage sur Talysch et sur le Touran du Sud, 2 volumes, est imprimé chez Brockhaus. La librairie Watson Bros. et Douglas de Birmingham envoie le prospectus de louvrage de Mr. Harris Teall sur les rochers des iles britanniques. Mr. Stefom Sommier de Florence remercie pour son élection de membre actif de notre Société et envoie sa carte photographiée. Le President de la Société présente le Bulletin M 2 de 1885, qui a paru sous sa rédaction. 5. Ex. Mr. le Docteur Edouard Bogdanovitsch Lindeman remercie pour l'envoi de quelques exemplaires tirés à part de son article, et écrit qu'il y avait à Sévastopol, oü il est resté! pour affaires de service, dans les dernières semaines de Décembre 14—15° de chaud à l'ombre et 23° au soleil. MM. Edouard Edouard. Lindemann de St.-Pétersbourg et Erast Basilev. Zickendrath de Boutirki prés de Moscou, ont envoyé leurs cotisations pour 1886. ' L'Université de Parme annonce, à la date du 12 Janv. 1886 (31 Décembre 85), le décés du Professeur Chevalier Don Gaetano Chierici, paléontologue connu. 6 — 4 — Mr. E. E. Ballion de Novorosiisk remercie pour l'envoi des Nou- veaux Mémoires et écrit qu'il est occupé de décrire les papillons qu'il a rassemblés pendant l'été (le dernier a été pris par lui le 26 Novembre). Le 7 Décembre est tombé la première neige par 5° de froid. Mr. Joseph Menger, du Jardin Zoologique de Dresde, envoie une liste de peaux d'animaux qu'il a rassemblés pendant son dernier voyage dans les pays des Somales, et les met en vente aux prix in- diqués. Le Président signale à l'attention de la Société les derniers envois recus par la Commission internationale pour l'échange des publications de la part: 1) de l’Académie Royale des sciences de Belgique, a Bruxelles, Bulletins, Mémoires et Annuaires; en tout 14 volumes, 2) du Conseil de la Seconde lévée géologique de la Pennsylvanie à Philadelphie, en tout 25 volumes. 3) de la Société géologique de Normandie du Havre, en tout 18 volumes, et 4 4) de M-r Carnoy (le Chanoine).La Cytodiérèse chez les Anthropodes. Lecture d'une lettre de Mr. Alexis. Alexéev. Korotneff, adressée au Président de la Société de Villeiranche près de Nice, dans laquelle il communique quelques details sur son voyage dans l’Archipel de la Sonde. Mr. Korotneff est trés content des résultats de son expédition et regrette d'avoir été forcé de linterrompre pour raison de santé. Il est arrivé heureurement à Villefranche pres de Nice, où il s'occune de mettre en ordre les collections et les matériaux qu'il a rassemblés pendant son voyage. Remereiments pour l'envoi des publications de la Société de la part de LL. Exc.les Aides-Ministres de l'Instruction publique et des Domaines, des Universités de St-Pétersbourg, Kieff et Kazan, de l'Académie médicale militaire de St.-Pétersbourg, de l'Ecole d'agri- et horticulture d’Ouman, du Jardin botanique de Varsovie, de l'In- stitut d’agriculture et forestier de la Nouvelle Alexandrie, de la So- ciété protectrice des animaux à St.-Pétersbourg, de l'administration des eaux minérales du Caucase à Piatigorsk, de la bibliothèque Karamsine à Simbirsk, de l'Observatoire météorologique de Porat Wee ST AN or ER des Sociétés d'histoire naturelle de St.-Pétersbourg, Kazan et Jaroslav, des Sociétés des médecins de Vilna et du Caucase à Tiflis, de la Section caucasienne de la Société I. russe géographique à Tiflis, du Comité statistique du Kouban à Ekatérinebourg, du Cer- cle russe littéraire et scientifique de Dresde, de la Société Royale de Zoologie „Natura artis magistra^ d'Amsterdam, de l’Académie Royale Danoise des sciences et des lettres de Copenhague et de la Société des Naturalistes d’Emden. Mr. le Dr. E. M. Stepanoff fait une communication sur le rôle du limacon dans Porgane auditif de l'homme. Aprés avoir esquisse la théorie de Helmholtz, le référant a passé à la revue des expé- riences et de cas pathologiques cités à l'appui de eette théorie, et d'autres cas douteux. Puis Mr. S. à décrit l'état d'un malade qui avait été privé de la partie supérieure du limacon de l'oreille gauche. Mr. Stepanoff s'est convaincu dans cette circonstance que l'oreille de ce malade avait conservé, non seulement la faculté de perce- voir les sons, mais méme celle de distinguer les notes, méme les plus basses. Le Dr. Stepanoff en conclut que la théorie de Helmholtz n'exprime pas rigoureusement le róle du limacon dans l'organe auditif, et formule les conclusions suivantes: 1) La perception des notes basses ne se perd pas chez l'homme, avec la destruction de la partie supérieure du limacon. 2) Ce fait suffit, en l'absence de preuves décisives en faveur de la théorie de Helmholtz, pour la trouver inexacte. 3) L'absence de la partie supérieure du limacon de l’homme ne supprime aucune nuance dans la sphere de la perception des sons. 4) Elle n’a pas du moins d'influence sensible, sous le rapport de la qualité, sur la perception du murmure ou du discours à haute voix. 5) Si l'on ne saurait conclure des propositions précédentes que le limacon ne joue aucun róle dans la perception des sons, d'un autre coté, la conservation de l’ouïe, malgré le peu de développement des canaux du labyrinthe ou leur atrophie et les ampoules et dans les sections expérimentées, ne peuvent servir de preuves qu’ils ne jouent aucon róle dans l’acte de la perception des sons. 8) Nous n'avons jusqu'à présent aucuns fondements pour fixer la perception des différents sons (tons notes, bruits, discours) à telle du labyrinthe. Le fragment présenté par Mr. le Dr. Stepanoff pendant la séance a 6t6 examiné par MM. les membres de la Société D. N. Zernoff, T. P. Chérémétévski, A. N. Maklakoff, M. A. Menzbier et C. E. Lindeman et d'autres, et a été reconnu pour étre un segment de limacon. En vue de l'umportance des faits communiqués, la Société à chargé MM. Zernoff, Chérémétevski et Stépanoff de former une commission pour reconnaitre quelles parties du limacon sont repré- sentées par le fragment en question et faire part de leur opinion à la Société. La communication de M. Stepanoft à provoqué une longue discus- sion à laquelle ont pris part MM. Zernoff, Chérémétevski, Linde- man, Maklakoff, Menzbier, Lvof et Ouspenski. Tous ces messieurs ont reconnu l'importance du cas pathologique décrit par M. Ste- panofi, et sont convenus qu'il ne trouvait pas de solution dans la théorie de Helmholtz. Mr. P. A. Nazaroff a communiqué les résultats zoologiques de l’excursion qu'il a faite dans la steppe des Khirguiz pendant l'été de 1885. Aprés avoir donné une description générale de la steppe, s.us les rapports géologique et climatologique, le référant passe à un aperçu des traits caractéristiques de la faune des mamifères et des oiseaux. Le fait le plus important qui mérite d'étre signalé sous ce rapport, c'est que la faune de ces steppes nous offre un mélange des espèces septentrionales et méridionales, ce qui ne se rencontre pas ailleurs. Parmi les espéces septentrionales répandues dans ces contrées, il faut mentionner le Ccervustarandus et le La- gopus albus, le Garrulus Brandtii et le Nucifragd. Mr. Nazaroff ter- mine sa communication en déclarant qu'il offre à la Soc. I. des Na- turalistes, les collections géologiques et les échantillons zoologiques qu'il a recueillis, en reconnaissance des secours que la Société a bien voulu lui accorder pour son excursion. Livres offerts. 1. Anales de la Sociedad espanóla de historia natural. Tomo 14, Cuaderno 2. Madrid 1885 in 8. De la part de la Société des Naturalistes de Madrid. to A LEM 13. . John Hopkins University Studies in historieal and political Science. Third series X1— XII. Baltimore 1885 in 8°. Dela part de l'Université John Hopkins de Baltimore. . Записки Новгородскаго Общества Пчеловодетва. Годъ 6. Baur. 3—17. Новгородъ 1885 in 8°. De la part de la Société pour la culture des abeilles, de Novgorod. . Journal of the Asiatic Society of Bengal. Vol. 54, part 2. X 1, 2. Caleutta 1885 in 8°. . Proceedings of the As. Soc. of Bengal. 1885. № 6—8. Calcutta 1885 in 8°. Les „№ 4, 5 de la part de la Société Asiatique du Bengal de Calcutta. x Journal of the American Medical Association. Vol. 5, № 23,24, 25, 26. Vol. 6 № 1. Chicago 1885—66 in 4°. De la part de l'Association médicale américaine de Chicago. . Bulletin de l’Académie de médecine. 2 Série. Tome 14, N° 50, 51, 52. Tome 15. X 1, 2. Paris 1885—86 in 8°. De la part de l'Académie de médecine de Paris. . Botanisches Centralblatt. Band 24 X 51, 52. Band 26 X 1, 2,3. Kassel 1885—86 in 8°. De la part de MM. les Rédacteurs. Nature. Vol. 33. № 843, 844, 845, 846. London 1585—E£6 in 4°. De la part de la Rédaction. . Der Naturforscher. Jahrgang 18. № 51, 52. Berlin 1885 in 4°. De la part de Mr. le Dr. Sklarek. Zoologischer Anzeiger. Jahrgang 8. X 212. De la part de Mr. le Professeur Carus. . Builetin mensuel de la Société nationale d’Acclimatation de France. 1885. № 10. Paris 1885 in &. Chronique de la Société nat. d’Acclimat. de France. 2-e Série. № 24. Année 12, № 1 Paris 1885—86 in 8°. Les „№ 12, 13 dela part de la Société nationale d'Acclimatation de France à Paris. 14. 16. We 18, ge 20. 21. 24. 25. NEA T. Yuusepewnemocxia HsBÉcria. Годъ 25. № 10. Kiep 1585 in 8%. De la part de Université de Kieff. . Записки XapbkoBekaro Отдфленля И. Русск. Техническаго O6- щества 1885 г. Вып. 4. Харьковъ 1885 in 8° De la part de la Section de la Soc. I. technique de Kharkoff. Протоколь 3-го 06. собр. Riesckaro Общества Естествоисныта- лей 18 Мая 1885 г. Влевъ 1885 in 8°. De la part de la Société des Naturalestes de Kieff. Deutsche Garten-Zeitung. 1885, Ne 51, 52. 1886, № 1. Berlin 1885—86 in 8. De la part de Mr. Witimack. Bolletino mensuale publ. par cure de l'Observatorio centrale in Monealieri. Serie 2. Vol. 5, № 8. Torino 1885 in 4°. Dela part de la Société météorologique italienne de Turin. Записки Одесскаго Orxbrenia И. Русскаго Техническаго O6- щества. 1885. Сентябрь-—Октябрь. Одесса 1885 in 8°. De la part de la Section d’Odessa de la Société I. russe technologique. В. Comitato geologico d'Italia. 1885. Dolletino. № 9, 10. Rome. De la part du Comité géologique italien de Rome. Zeitschrift der oesterreichischen Gesellschaft für Meteorologie, Band 20. December. Wien 1885 in 4°. De la part de la Société météorologique de Vienne (Dr. Hann.). . Труды Имп. Doibgaro Эковомич. Общества. 1885. Ноябрь. Де- кабрь. C.-Ilerepó. 1885 in 8°. De la part de la Société I. libre économique de S.-Pétersbourg. . Att della Reale Accademia dei Lincei. Serie 4. Rendiconti. Vol. 1, fasc. 26. Rome 1885 in 4°. De la part de l'Académie В. dei Lincei de Rome. Журнал Министерства Нареднаго Просвъщенля. 1885. Декабрь. C.-IIerep6. 1885 in 8°. De la part de la Rédaction. Tromso Museums Aarshefter. VII. Tromso 1885 in 8% 28. 29. 30. 31. 32. 34. EUR - Tromso Museums Aarsberetning fon 1884. Tromso 1885 in 8°. Les № 25, 26 de la part du Musée Tromso. . Bulletin du Musée Royal d'histoire naturelle de Belgique. Tome 4. X 1. Bruxelles 1885 in 8° De la part du Musée R. d'histoire naturelle de Belgique à Bruxelles. Schenzl Guido. Meteorologische u. Erdmagnetische Beobachtun- gen in Budapest. I885. November. Budapest 1885 in 4°. De la part de Mr. Schenzl. Observations made at the Magnetical and Meteorological Obser- vatory at Batavia. Vol. 6, part 1 and 2. Batavia 1885 in fol. 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De la part du Conseil de la Seconde: Levée géologique de la Pen- sylvannie à Philadelphie. Bulletin de l'Académie Royale des sciences etc. de Belgique. 2-de Série. Tom. 23, 34, 41, 42. Série 3-&m. tomes 6, 7, 8. Bru- xelles 1872—84 in 8*. Mémoires de l'Académie Royale des sciences (des Membres). Tomes 41, tom. 43. Seconde partie. Bruxelles 1879—82 in 4°. — — Couronnés des Mémoires des étrangers. Tome 30. Bruxelles 1861 in 4". — — et autres Mémoires de l'Académie R. in 8. Tome 36. Bruxelles 1884 in 8°. 87. 88. 89. 90. 91. 92. 93. 94. 96. 97. 98. A Annuaire de l'Académie R. des sciences de Belgique. Années 1873, 1884 et 1885. Bruxelles 1873—85 in 12°. Les № 83—87 de la part de l’Académie В. des sciences de Belgique, à Bruxelles. The Geological Magazine. 1886, № 1. London 1886 in 8°. De la part de Mr. Henry Woodward de Londres. Mitiheilungen des Ornithologischen Vereines in Wien. Jahrgang 9. № 20—32. Jahrgang 10, X 1 Wien 1885—86 in 4°. De la part de la Société ornithologique de Vienne. 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С.-Пе- терб. 1882 in 8*. — — lloscaenie къ картЪ высотъ Европейской Poccin. С.-Пе- терб. 1884 ш 4°. — — Сводъ нивеллировокт желЪ$зныхъ дорогъ и каталогъ BEICOTR желфзнодорожныхъ станции. С.-Петерб. 1884 in 8°. Les № 124—129 incl. de la part du Ministre des voies et communi- nications. Некрасовь, П. A. Pax» Лагравжа. Москва 1885 in 8. De La part de l’Auteur. ПРОТОКОЛЫ BACBAAHIM ИМПЕРАТОРСКАГО МОСКОВСКАГО ОБЩЕСТВА ИСПЫТАТЕЛЕЙ ПРИРОДЫ. Февраля 13 дня 1886 года въ засфдани Императорскаго Mocxos- скаго Общества Испытателей Природы, подъ предеБдательствомъ президента К. И. Ренара, въ присутств!и секретаря К. 9. Линдемана, гг. членовъ: А. II. Артари, B. H. Бензенгра, ©. B. Вешнякова, A. Ф. Головачова, А. А. Гудендорфа, A. H. Зернова, А. E. Кудравцева, В. Н. Львова, A. H. Мавлакова, M. А. Мензбира, В. A. M$maesa, Н. А. Некрасова, А. II. Павлева, A. II. Сабанфева, 9. A. Слудскаго, В. I. Соколова, €. II. Шереметевскаго и 72 постороннихъ zum» npo- исходило сл$дующее: 1) Читань и подписань журналь засфданйя Общества 16 января сего года. 2) Для напечатан1я въ запискахь Общества представилъ статью: a) Г. А. Траутииольдь: О port Edestus. 5) Секретарь Общества. npog. Линдемань представиль Обществу cıtıypmia предложен1я совЪта: а) Совфть предлатаеть Обществу разрфшить выдачу члену Общества Н. A. Зарудному 300 руб. для содЪйств!я путешеств1ю, предпринятому имъ лЪтомъ сего года въ Закасшйсвй край и сфверную llepcim съ BIEN изучен1я ея орнитологической фауны. Противъ утвержден!я такого ACCHTHOBAHIA возразилъ почетный членъ Общества 6. В. Вешняковъ, полатавиий что Bcakie чрезвычайные pac- ходы подобные предлагаемому мотутъ быть назначаемы лишь изъ про- центовъ съ капиталовъ Общества и что путемъ экономи и присоедине- Hid процентовъ KB самому капиталу ножетъ быть достигнуто увеличене 1 средствъ Общества и BMBCTE съ hm расширене его ученой дЪатель- ности въ будущемъ. Приэтомъ ons выразилъ даже cownbnie въ TOME. возможно ли назначать средства Общества для командировокъ. На это секретарь Общества указаль, что сумма, отпускаемая пра- вительствомъ на содержан!е Общества, можетъ быть расходуема, co- тласно уставу, какъ на издан!е сочинений, TAKE и на экскурс1и имфющя пфлью изучене Poccim въ естественно-историческомъ отношен1и. Постановили: предложен!е совфта утвердить. 6) Почитатели почетнаго члена Общества Л. C. Ценковскало чест- вовали въ Харьков$ 26 анваря окончан1е тридцатинятилфтней препс- давательской ero дфятельности. Совфть приняль участе въ этомъь чествован!и отправивъ телеграмму на имя г. Ценковскаго съ выраже- : EC HieMB сочувств1я къ ero плодотворной ученой и преподавательской ‘дЪятельности, о чемъ доводить до свфдфн1я Общества. 7 Bwbcrb съ rbws cosbrs, напоминая Обществу чрезвычайную услугу оказанную J. C. Ценковскимь какъ отечественной наукЪ, такъ одной Е => № ERS ^ u EUR RIT p изъ важнфйшихъ отраслей сельскаго хозяйства самостоятельной pas- E работкой вопроса o способахъ ирививан!я предохранительной сибир- E. ской язвы овцамъ, предлатаетъ Обществу утвердить сл$дующий проекть E k адреса Л. C. Ценковскому, единогласно одобренный всфми членами AS corra: „Его превосходительству Льву ce Ценковскому, почетному члену Императорскаго Московскаго Общества Испытателей Природы. „М. г. Императорскому Московскому Обществу Испытателей При- роды стали извфстны блестяшле результаты увфнчавиие ваши изсл$до- BAHIA надъ прививан1емъ предохранительной вакцины противъ сибир- ской язвы. Обществу usBbcTHO также, что эти результаты npio6pbrenn вами совершенно самостоятельно, не смотря на то, что тождествен- вые имъ были уже прежде получены Пастэромъ. Общество знаеть, ww J © Eher. НЫ Kiga y»: * "TO вы, имя предъ собою лишь конечный выводь изъ работь lla- р. стера, должны были сами создать методы и пути для столь труднаго d изсяфдован!я, ybbHuabmaroca полнымъ ycnbxows Bb концф прошлаго ? T года при знаменитыхъ опытахъ вашихъ Bb Херсонской губернии. & „Признавая огромное 3Hauenie этого N3C1bIOBAHIA вашего какъ въ Pa HAVAHOME отношени, TAKS и въ практическомъ, Императорское Moc- i^g ковское Общество Испытателей Природы шлетъ вамъ свои поздравле- БА Hia CO счастливымъ окончанемъ труда, зная что стало OHO возможнымь : лишь при вашемъ глубокомъ знакомствЪ съ мромъ низшихъ существъ, | вашей генальности и вашей настойчивости. Общество Испытателей 1 Природы высказываетъ увфренность, что въ yyeHin o OakTe piaxt, E тавже какъ BL практикф борьбы ue1onfuecTba CE ‘однимъ изъ явленй | тубительнфйшнихъ для ero блатосостоян1я, имя name останется незаб- веянымъ и украситъ HOROW славой русскую науку“. deret. is llocmawoswaw: проектъ адреса утвердить и снабдивъ его подцисями и печатью, отправить г. Ценковскому. 4. По npexroæenin copbra избрали единогласно и безъ баллотировки Bb число почетныхъ членовъ эрцгерцога Рудольфа, наслфднаго принца, Ascrpiäckaro. 5. M. A. Mensöup» и В. A. Coxoaoss, по предложеню Общества ревизовавиие кассовую книгу и денежные документы за 1885 годъ, заявили, что приходъ и расходъ записывался въ книгу правильно и согласно документамъ. 6. M. А. Мензбиръ, сообщая о проектф маршрута 1. Зарудноло, просиль исходатайствовать у начальника Закасшйскаго края OTEPH- THÉ листъ на имя г. Заруднаго; хостановили: обратиться съ просьбой объ этомъ къ генералу Комарову. 7. Геолотимескай Komumems въ Петербург просить выслать ему нфкоторые выпуски издаваемыхь Обществомъ записокъ. 8. Коммиссгя по международному обмьну изданйями въ Петербурт% прислала, два пакета съ книгами, присланные американскою коммиссей. 9. Общество Испытателей Природы въ Грейвсвальдь, благодаря за присланныя ему издан1я Общества, выражаетъ сотлас1е вступить въ OOMÉHE изданями. 10. Kpoamexoe Apxeonovuuecxoe Общество въ ЗагребЪ, Геолотическое бюро въ БукурештЪ и Канадский французский инстиитутъь въ Оттава предлагають Обществу вступить съ ними въ обм$нъ издав1ями. 11. Общество Испытателей Природы въ Кассель, сообщая о пред- полагаемомъ празднованш его пятидесятилЪтняго юбилел 6 (18) anpbaa сего года, приглашаеть принять Bb немъ yuacrie. 12. Dr. 9. B. JIundemans проситъ сообщить ему свЪдЪв1я о rep6apiu Бертольди, лфтч 20 тому назадъ поступившемь въ собственность Об- щества. 13. Г. И. Радде извфщаетъ, что экспедиц!я, предпринимаемаля подъ ero начальствомъ, выфдетъ 24 января изъ Тифлиса въ Асхабадъ. Въ составъ экспедищи вошли: Dr. Вальтеръ, г. Коньшинъ и два препа- paropa. Hs» Асхабада она направится къ истокамъ Мургаба, потомъ на Гератъ, Мешедъ и чрезъ Тегераяъ вернется въ Тифлисъ. 14. 9. Л. Peren» прислаль печатный циркуляръ о сооружен!и памят" ника Освальду Teeps въ Ilopuxt. 15. Проф. Е. Гансень въ Копенгаген и H. А. Зарудный въ Орев- бургЪ благодарять за избран!е ихъ въ члены Общества. 16. Представлена вторая тетрадь метеоролотическихъ наблюден!й за 1885 годъ г. Бахметева. 17. Казначей Общества И. Е. Кудрявиевь представиль BHAOMOCTE о состоянш кассы Общества въ 13 февраля 1886 года. l* | AB. YUrencriü взносъ съ платою за дипломъ (всего. 19 p.) поступить or» П. A. Некрасова. Членсьй взносъ по 4 рубля поступиль оть A. П. Павлова и Ф. Ф. Христофа. 19. Книгь и журналовъ поступило 124 назван1я. E 20. Mssasienia благодарности за доставлене m21aniiü Общества поступили OT»: 1) г. минястра Иноетранныхь Дфль, 2) г. товарища министра Народнаго ПросвЪфщен1я, 3) гг. Регеля, 4) Никитина, 5) Гер- zepa, 6) университетовъ: Петербургскато. 7) Московекаго, 8) Вазан- скаго, 9) и Деритскаго, 10) Главной физической обсерватории и 24 друг. Учрежд. и Обществъ. 21. Rouuxccia изъ J. H. Зернова, ©. Il. Шефреметевскало и E. M. Степанова. которую Общество просило изелфдовать предетавленный Dr. Степановымъ секвестръ улитки съ ифлью разръшен!я вопроса o TOME, как!е именно обороты ea COCTABIANTE этоть сехвеетръ (CM. жур- Halt засфлан1я Общества 16 анваря 1886 года), представила свое заключен!е. Проф. J. H. Зерновъ, изготовивший дла этой цфли нЪсколько препаратовъ y:HTEH человфческаго уха и сравнивъ съ EHMH секвестръ, пришель aubets съ проф. Ф. IT. Шереметевскиме и Dr. E. М. Сте- пановым® Eb TOMY заключешю, что этоть секвестръь есть средняя часть улитки и состоитъ изъ modiolus съ полукружною пластинкой. которая есть стфнка, отдфляющая первый и второй ходы. Y больнаго выпаль слфдовательно весь второй обороть улитки вм5стф CO стфнкой перзаго оборота es. Сразнивая препараты проф. Зернова c» пред- ставленнымъ сехвестромъ, присутствующие могли убфдиться въ точно- сти сдБланнаго заключена. E. М. Степановь добавилъ, что XOTA EE секвестрЪ дЪйствительно вЪть верхияго нолуканала yZHTEH, HO это нискольБо не изыфняетъ вывода сдфланнаго имъ въ прошломъ 3achıa- Hin, ибо верхушка yiHTEH въ этомь ciyuab несомнфино должна была отмереть, тавъ какъ питающая ee артер!я и слуховой нервъ прохо- дать по modiolus. Общество постановило: выразить членамь Roxxzccig благодарность за трудъ этого изсльдованая. . 22. A. II. Павловь сдЪлалъ сообщен!е о распространени юренихъ осадковъ, изложивъ новЪйшия изслдован!а по этому вопросу какъ проф. Неймайра, тахъ и свои собствевныя. По stunt изел5дован1ямъ юрск!е осадки имфють обширное распространен1е какъ въ Европф, Takt въ Сфверной Asin и АмериЕкЪ и въ странахъ южнаго nouymapiz. Реферектъ подробно езложиль ACTOPIN ихъ образована и отличитель- BHA черты различеыхь юрскихь морей въ зависимости OTL NECTHHXT климатическихъь услоый и соедивен1я этихь морей между собою. 23. II. .B. Преображенский сообщиль 0 ‘двухъ HOBHXP имъ ycrpoen- EHIL приборахъ по электричеству и гальванизму. Оба прибора, именно соленойдъ MOTYMI показывать свлу тока и электроматеитный сварядъ Qus большой силы при незначительной величин, были представлены Bb засфдав1е и съ помощю ux? референть сдфлаль HEKOTOPHEe опыты. 24. К. 9. Aundemano товориль о причинахъ размноженя саранчи въ послфднее время, на OCHOBAHIM собственныхь изслфдованй преи- мущественно 35 Кубанской области. Референтъ приходить къ заклю- чен1ю, что временное обсыхан!е плавней въ зависимости отъ засухъ есть главнфйшая причина чрезвычайнато размножен!я саранчи въ по- cı$ınie годн. 25. M. А. Мензбирь демонстрировалъ характерныхъ птиць сфверо- западнаго Кавказа ло шкуркамъ, принесеннымъ въ даръ Обществу 9. К. Лорениомз, въ благодарность за нравственное содЪфйств1е ока- занное ему Обществомъ во время пофздки ero на Кавказъ; коллекция шкурокъ, подаренная Обществу Лоренцомъ, состоитъь изъ 71 экзем- пляра, между которыми MHOTO р$фдкихъ, принадлежащихь къ южно- азлатскимь хормамъ. ЗатЪмь г. Мензбиръь передалъ Обществу въ даръ ors» имени II. C. Назарова коллекшю шкурокъ птицъ, собранную постим въ KHp- гизскихъ степяхь M состоящую изъ 42 экземпляровъ. Постатовили: выразить ©. К. Лорениу и II. C. Назарову и ность Общества за сдфланные ими дары. 26. Секретарь К. 9. Линдеманъ довелъ до свфдфн1я Общества, что членъ-корреспонденть Ник. Марг. Capaxdunaxw въ Ростов%-на-Дону прислаль въ даръ Обществу коллеклю саранчи въ различныхъ фази- сахь ея развития. 27. Избраны въ дЬйствительные члены: а) Dr. Фридрихъь Дари, въ Берлин (по предложен!ю К. 9. que мана и К. И. Ренара). 6) Dr. Erreniñ Михайловичь Отепановь, въ Москв® (по пведложе- nip N. 9. Линдемана, B. Н. Львова и К. И. Penapa). _ Марта 20 дня 1886 1000, въ sachzanin Императорскаго Москов- скаго Общества Испытателей Природы, подъ предсфдательствомъ пре- зидента В. И. Penapa, въ upucyrctsin секретаря К. 9. Линдемана, гг. членовъ: 9. В. Вешнякова, А. Ф. Головачова, А. А. Гудендорза, Н. Е. Жуковскато, A. Е. Кудрявцева, В. Н. Львова, М.А. Мензбира, B. Jl. МЬпаева, A. IT. Павлова, К. II. Перепелкина, A. II. Сабанфева, 9. A. Слудскаго, В. I. Соколова, E. М. Степанова и восьми посто- POHHUXS INNE происходило слфдующее: 1. Читанъ и подписанъ журналь засфдан!я. Общества 13 espera сего года. : rU 2. Для Hamewaramis въ 3amuexax» Общеслва представили статьи: а) 9. A. Слудскай. О фигур земли по наблюденямь Hay качанемь маятника. Оъ таблицей, 0) B. A. Мьшаевь. О винтовыхь механизмахь HÉKOTOPHXE MAOLOBE, съ шестью таблицами. в) A. II. Сабанъевь. Химическое изсл$доване Линецкихъ минераль- HNXB водъ, съ двумя планами. 3. Имфя въ виду, что HasHa"enie преми Фишера фонъ-Вальдлейма ожидается въ текущемъ году и по утвержденнымъ правиламъ должно быть объявлено 3 октября, Общество по предложеню совфта nocma- новило: a) Для разсмотр$н1я сочиненй могущихъ поступить въ конкурсъ на премю Фишера фонъ-Вальдгейма назначить KOMMHCCIN и просить принять въ ней участе rr. И. H. Горожанкина, Л. С. Ценковсколо, К. А. Тимирязева и А. А. Фишера фонъ-Бальдлейма. 6) Для разсмотр$н1я сочинен!й этою коммиссей назначить срокъ съ 1 августа mo 20 сентября. примфнительно къ опубликованнымь правиламъ. в) Просить совфтъ въ концф сентября имфть соединенное засЪфдан1е BMBCTÉ съ конкурсною коммисс1ей и членами Общества занимающи- мися ботаникой, для обсужден!я результатовъ конкурса, составленя проекта конкурсныхъ темъ на новое трехлЪе. для подготовлен1я вопроса о величин$ новой преми и другихь вопросовъ предусмот- PÉHHHXE правилами о конкурсф на премю Фишера фонъ-Вальдгейма. г) Согласно стать$ 42 устава назначить чрезвычайное закрытое засфдан1е Общества 1 октября, въ полдень, для выслушан1я представ- ления совфта, для присужден!я преми и утвержден1я другихъ вопро- COBb относящихся къ дфлу o преми. Примъчате. Секретарь Общества сообщилъ: что Л. C. Ценковскй и M. H. Горожанкинъ выразили соглас1е принять на себя трудъ быть членами конкурсной коммиссш. В. Я. Цингеръ, пригласить котораго въ коммиссю предлаталъ совЪтъ, поручилъь г. Линдеману сообщить Обществу, что на будущее время онъ не отказывается принать на себя этоть трудъ, HO что въ настоящемъ случаф ему это неудобно, потому что тема принадлежить къ отдфлу нисшихъ pacrenii не вошедшихъ въ область ero спецальныхь изслФдований. 4. Г. Наказный amaxaus Войска Донскало и Тамбовская Земская Управа по просьбЪ совфта прислали открытые листы на имя J. И. Литвинова, numb xbrows предпринимающаго пофздку въ означенныя MECTHOCTH съ ботаническою цфлью. 5. Петровская Земледъльческая Академя блатодаритъ за пожертво- ванную ей Обществомъ коллекщю стад развитйя саранчи. 6. По представленю A. II. Навлова постановили: просить началь- ника Оренбургской губерши и начальника Тургайекой области вы- слать открытые листы на имя ll. С. Назарова, предпринииающаго ATOME текущатго года пкофздку въ означенныя ифстности, 7. По предетавлешю М. A. Мензбира постановили: просить Мос- ковскую Губернскую Земскую Управу прислаль открытый листь на имя 0. К. Лоренца, лЪтомъ текущаго года нам$ревающатося заняться собиравтемъ MTHS губернии. 8 Kommuccia по международному обмъну издашями препроводила десять пакетовъ, доставленныхь французскою и одинъ пакеть амери- канскою коммисстями. 9. IIpaeaeuie Московскало Университета прислало въ даръ pays томовъ издаваемыхъ Университетомъ Ученыхь 3amucoxs по отдфламъ математическихъ и естественныхъ наукъ. 10. Московское Медицинское Общество прилагая свои протоколы просить Общество высылать ему свои изданйя. 11. Московское отдфлене Льсноло Общества проситъ сообщить ему pocuncanie дней засфданй Общества Испытателей Природы. 19. Управляющи Горною частью на Еавказь г. В. Meaaeps upo- сить выслать управлеюмю изданные Обществомъ н$которые труды Эйхвальда, необходимые для разработки матер1ала при геолотическомь изелфдованш Апшеронскаго полуострова. 13. H. А. Зарудный въ ОренбургЪ извЪщаетъь о получении mw (21 февраля) трежь coms рублей назначенныхь ему Обществомъ для но%злки въ Закасшисый край. 14. Л. C. Ценковский благодарить Общество за участе въ торже- ственномъ празднеств, устроенномъ въ честь 35-1bTia его преподава- тельской дфятельности и въ особенности за присланный ему адресъ, 15. II. I. Семеновь проситъ выслать ему sch издашя Общества вышедш!я co дня ero избран1я членомъ Общества (съ 1867 года) и обфщаеть EF своей сторовы прислать пожизненный взносъ въ 40 рублей. Е 16. 3. b. Линдеманъ просить сообщить ему HÉKOTOPHA свфдфюя o ıepdapin Бертольди. Проч. И. H. Горожанкинъ выразилъ corzacie отправить г. Линдеману для пров$рки часть этого гербар1я, что въ настоящее время уже. исполнено. 17 Dr. E. M. Степанов и Dr. Каршь въ Берлин% благодарять за избране ихъ въ число членовъ Общества. 18. Общество Испытателей Природы въ Шонбемаръ, Академя Dl'un- none въ bomb, Нацюональное Общество въ Анжерь и Королевское Норвежское Общество въ Дронумеймь, благодаря 3a присланныя HM издан!я, обфщають выслать Обществу Bch ими издаваемыя записки и COTHHEHIA. 19. Bu6morexa Академи Наукъ въ Париж$, благодаря за прислан- HHA ей издан!я Общества, просить выслать нфкоторые неполученные ею выпуски. Y ° + E TUR ah ER ER cendi be p, APO ONE FL NS EDER E APO dE hs 20. I. Вырубовь вь llapuab просить выслать ему HBKOTOpHE вы- пуски бюллетеня Общества. 21. Императорский Музей въ Bon» (Hofmuseum), присылая первый тодичный отчеть за 1885 годъ предлагаеть ветунить Cb HUME въ OOMPHE издан1ями. 22. Поступило сообщене о кончинф члена Общества профессора 9. Моррена въ Liens. 23. Президенть Общества К. И. Ренаръ представиль № 3 n 4 бюл- летеня за 1885 roja. вышедийй подъ ero редакщей. 24, Казначей Общества A. Е. Кудрявцевь представиль вЪдомость о состояни кассы Общества къ 20 марта 1886 года. 25. Единовременный членскй взносъ BB 40 pyó. поступиль OTs II. II. Семенова; плата за дипломъ и членсый взносъ (19 руб.) отъ E. М. Степанова: членсый взносъ по 4 рубля orn C. Н. Никитина я Г. Ледера. 26. Книгъь и журналовъ поступило 119 названий. 27. Изъявлен1я благодарности за доставлене издани Общества поступили отъ г. товарища министра Государственныхь Имуществъ и 30 разныхь учреждений и Обществъ. | 28. В. I. Соколовь сдЪфлаль сообщене о Ёрымскомь каменномъ yrıb. Предпославъ историческй o630p» указай имфющихса въ лите- parypb о Крымскомъь минеральномъ углЪ, референть перешель Kb изложен!ю своихь изелфдованй сдфланныхъ лфтомъ 1885 года. Въ Крыму извфстны три MÉCTHOCIH съ выходами угля, именно: 1) близь Балаклавы; 2) въ верховьяхъ рЪки Качи, въ лЪсничествЪ Koyur и 3) близь м6фстфчка Tepenaups, въ 12 sepcraxs or» Симферополя. Bo всфхъ этихь MÉCTHOCTAXE залежи угля незначительныя и пред- ставляются въ видф промазокь между слоями заключающей породы, въ вид гифздь или отдфльныхь кусковъ. НЪфеколько подробн$е остано- вился референть на описан!и угля изъ верховьевъ Kaum. эдфеь можно отличить три рода его, именно: смолистый, землистый и гагать. По- слфдв отлично шлифуется и весьма пригоденъ для мелкихъ NONEIOKT. Уголь въ Tepenaupb заключень въ мергелЪ, принадлежить къ бурымь углямь и отличается чрезвычайной мягкостью; въ немь ACHO замЪтна древесная‘ структура. ИзелЪдован1я B. Д. Соколова приводятъ ero къ тому заключен!ю, что Крымсый уголь, какъ топливо, наврядъ ли имф- еть значене, TAKS какь залежи его неблатонадежны и онъ не можете выдержать конкурренщи. J'awum же Коушскаго лфеничества стоить разрабатывать и употреблять какъ матер!аль для мелкихъ подфлокъ могущихъ : сдфлалься весьма выгоднымъ предметомь для кустарнаго промысла м$стнаго населенля. ; 29. B. I. Мьшаевь сдблаль сообщене -объ односторонне-утолщен- ныхь растительныхъ клфткахь, описавъ ихъ формы, распространене BR, (OHREN, Bb организм различныхь растенй и ту роль, которую ous играють BL остяхь злаковъ, въ стфнкЪ пыльниковь и T. п. Въ заключене рефе- ренть обратиль sHuwanie Общества на Tb преимущества, которыя представляетъ цинкографичесвьй способъ приготовлен1я таблицъ, Combe точно передаюций мельчайпия подробности тонкаго и сложнаго рисун- ка и сравнительно съ другими способами боле дешевый. При этомъ были представлены рисунки работанные цинкограф1ей Галена въ Москвъ. 29, Dr. A. А. Гудендорфь сообщиль о новой коловратк$ изь рода Asplanchna, найденной ump въ МосквЪ, и подробно изложиль ея анатомическая и б1ологическля особенности. Найденный‘видъ характе- pusyeres оригинальною формой челюстей, напоминающихь челюсти жука рогача-оленя. Подробно изученный референтомъ выдфлительный аппаралъ представляеть весьма большой интересъ, такъ какъ прибли- жается WO своему строеню къ типу этихъ органовъ у червей. 30. M. А. Мензбирь сообщилъ нфкоторыя критическ!я замфчан1я о синоним палеарктическихъ фазановъ. По ero мнфню, Phasianus Komarowi, описанный М. Богдановымъ по экземпляру ua» Асхабада тождествень съ Phasianus principalis Sclater изъ Инди и оба близки въ Phasianus chrysomelas cs Аму-Дарьи. dambuania сопровождались демонстращей чучелъь названныхъ фазановъ. 31. П.С. Назаровъ принесъ въ даръ Обществу коллекщю геологичес- кихъ предметовъ, собранную имъ въ Киргизской степи, именно: 1) раз- льчныя кости найденныя въ пещерахъ на рфкЪ БЪлой; 2) коллекцию rop- наго известняка съ прокладкой углистаго сланца, дающаго возможность предполагать въ той MECTHOCTH присутств!е залежей угля, и 3) коллекщи юрекихъобразованй съ Ammonites virgatus. Коллекции девонскихъ обра- зовазий г. Назаровъ предполагаетъ нредставить Обществу чрезъ нфко- торое время. Постановили выразить I. C. Назарови благодарность Общества за <АБланный имъ интересный Jap. 32. Секретарь Общества сообщиль о коллекши минераловъ изъ кмолинской области, присланной въ даръ Обществу 1. Парвицкимъ, бывшимъ уфзднымъ начальникомъ Акмолинскаго уфзда. Постановили: благодарить датителя. 33. Въ дЪйствительные члены Общества избраны: a) Петръ Васильевичь Преображенский (no предложеню O. А. Слуд- скаго, В. И. Ренара и К. 9. Линдемана); 6) Dr. Далованне Болле, въ Горищи (по предложен!ю К. 9. Линде- мана H.h. И. Ренара). Апрфла 24 дня 1886 года, въ засфдави Императорскаго Москов- скаго Общества Испытателей Природы, подъ предсфдательствомъ президента В. И. Ренара, въ присутств1и секретаря К. 9. Линде- мана, гг. членовъ: А. Il. Артари, В. E. Бахметева, А. И. Богу- ey 7 Se славскаго, A. Ф. Головачова, A. A. Гудендорфа, А. E. Кудрявцева B. H. Львова, M. A. Мензбира, B. I. M&maesa, A. II. Павлова, 6. A, Слудскаго, B. Jl. Соколова и трехъ постороннихъ лицъ, происходило сл$дующее: 1. Читанъ и подписанъ журналъь засфдан!я Общества 20 марта сего года. 2). Для напечатан!я въ запискахъ Общества представили статьи: a) 9.9. Балллонъ: Сиисокъ бабочекъ изъ окрестностей Новоросс!йска. 6) A. II. Apmapu: Marepiaısı A изучен!я водорослей Московской губернии. : в) B. E. Бахметевь: Таблицы метеорологическихь наблюден!й 32 январь, февраль, мартъ и апрЪфль сего года. г) М. А. Мензбиръ: О пролетныхъ путяхъ птиць въ Европейской Poccim; съ двумя картами. д) В. И. Дыбовски: О язычной терЕ$ видовьъ Gulnaria, съ одною таблицей. e) A. И. Литвиновь: Списокъ растев!й Тамбовской губерния. Про- холжен!е. =) Е. J. Кислаковски: Junemkiü жел$зисто-илистый торъъ. 3) Il. С. Hasaposs: Карту къ статьЪ его о результатахъ поЪздки въ Киргизскую степь. 8). Его Высочество эрцгерцогъ О благодарить Общество 32 избран!е его въ почетные члены и присылаетъ свою фотографическую карточку для альбома Общества. 4). Московская Губернская Земская Управа, въ отв$тъ на просьбу Общества o выдачЪ открытаго листа на имя г. Лоренца, сообщаетъ „что открытые листы выдаются Управой только лицамъ, несущимъ опредфленныя служебныл обязанности, а потому удовлетворить хода- тайство Общества Управа не можеть“. 5. Начальникъ Оренбуртской ıydepniu и военный губернаторъ Тур- ‚айской области прислали, по просьбЪ Общества, открытые листы на имя 1. Назарова, предпринимающаго л$томъ текущаго года пофздку въ названныя MbcTHOCTH съ цфлью изучен!я геолог!и и Фауны ихъ. 6. Университетъ въ Алжир, благодаря за присланныя ему изда- uia Общества, присылаеть въ обмфнъ издаваемыя имъ метеорологиче- ckia бюллетени, обфщая высылать впредь всЪ свои издан!я. 7. Академическое Общество въ Труа предлагаетъ вступить съ HANS въ обмфиъ издантями. 8. Нац1ональное Общество наукъ и сельскаго хозяйства въ Анжер извЪщаетъ, что HMB отправленъ на имя Общества, Испытателей При- роды послфдн!й TOMB издаваемыхъ имъ записокъ. 9. Геозтрафическое Общество въ Лейтииль сообщаетъ, что 29 апр%ля оно будетъ праздновать 254 bTBlü юбилей своего существования и про- сить Общество принять ysacrie въ этомъ празднеств$. Согласно npex- ложеню совфта, президентъ К. И. Ренарь отправиль Географическому Обществу поздравительную телеграмму. 10. Королевский Геолотичесни Институть въ Будапешт освЪдом- ляется, получило ли Общество Bch издан!я его, предлагая въ против- номъ случаЪ пополнить недостающ{е выпуски ихъ. 11. Бельгийское Ботаническое Общество въ Брюссел$ проситъ zu- слать ему № 4 бюллетеня Общества. 12. E. Кения, въ Нетербург%, прислалъ прейсъ-курантъ продающихся y Bero жуковъ. 13. И. И. Мечниковь прислалъь свою фотографическую карточку для альбома Общества. 14. II. В. Преображенский благодарить за избран1е его въ члены Общества. 15. Казвачей Общества А. E. Кудрявцевь представиль вЪдомость о COCTOAHIM кассы Общества къ 24 anp'kıa 1386 года. 16. Членсый взносъ поступиль orb 4. Е. Мерклина (8 рубл.) за 1885 и 1856 годы. 17. Внигь и журналовъ ноступило 113 названия. 18. Изъявлен1я благодарностн за доставлен!я изданий Общества поступили отъ: 1) министра Государственныхъ Имуществъ, 2) товарища иивистра Государственныхъ Имуществъ, 3) князя Волконскаго и 4) 38 учреждений. 19. А. I. Павловь сообщиль o фаунф зоны Aspidocerus acanthicum въ Роса. 20. B. J. Милиаевъ сообщилъ o нфкоторыхь техническихъ растен1яхъ и преимущественно о китайской крапив$ (Böhmeria nivea) и рами (Böhmeria tenacissima), волокна которыхь пр1обр$тають въ посл днее время весьма большое значен!е въ приготовленйи тканей. Между прочимь референтъ указаль также на безполезность и безвыгодность добыван!я волоконъ изъ стеблей иванъ-чая (Epilobium) и добываня каучука изъ HPKOTOPHXE европейскихъ растенйй. 21. E. J. Кислаковекй говорилъ o химическомъ состав$ липецкаго пфлебнаго торфа. Предпославъь указан!я на YC10Bi4 происхожден!я Topta вообще и на процессы совершающтеся въ немъ, референть указалъ на особенности линецкаго торфа, сравнительно съ цфхоци- нецкимъ. Липецый торфъ содержитъ mente желЪза, значительно больше извести, магнез1и и сфрной кислоты ч$мъ торфъ цфхоцинецюй Соли каля въ значительномъ количеств$ найденныя въ TOpd b линецкомъ почему-то вовсе Ee показаны въ Toph цфхоцинецкомъ. 22. Въ члены Общества избраны: Въ почетные члены, no предложен!ю COBÉTA: а) М. H. Островекай. 6) В. И. Вешчяков». Е 8) P. Оуэнъ, въ ЛондонЪ. Въ дЬйствительные члены: - Muxauzs Николаевичь Смирно8ъ, въ ТифлисЪ (по предложен! kh. 3. Линдемана и В. И. Ренара). Е. Barcuyms, въ ВурлингтонЪ, въ АйовЪ (по mpexsozenin Г. А. Траутшольда и В. И. Penapa). Гразъ Dr. Александръ Нинни, въ Венеши (по предложению г. Ce- нонера и К. И. Ренара). = Профессоръ Германъ Kpeörep>, въ ЛейпцигЪ m профессоръ И. Ka- пеллини въ БолоньЪ (по предложеню A. II. Павлова, B. Д. Соколова и В. 9. Линдемана). 23. Ks избран!ю въ члены Общества предложены шесть лицъ. Pedicularis Г. 6573. Pedicularis acaulis Scop. 6574, = 6575. —_—. 6576. = 6577. = 6578. = 6579. == 6580. = 6581. — 6582. — 6583. — 6584. = 6585. — 6586. == 6587. — 6588. — 6589. — 6590. — 6591. | — 6592. = 6593. = 6594. — 6595. — 6596. — 6597. — 6598. — 6599. == 6600. — 6601. — 6602. — achilleaefolia Willd. alopecuroides Ad. atrorubens Schl. canadensis L. capitata... caucasica M. B. comosa 4. euphrasioides Steph. flammea Z. foliosa L. gyroflexa Vl. hirsuta L. inearnata Jacq. lapponica L. palustris L. recutita £. resupinata С. rosea Jacq. rostrata L. rubens Steph. sceptrum carolinum С. striata Pall. sudetica Willd. sylvatica L. tuberosa JL. uliginosa Stev. uncinata Steph. versicolor Stev. verticillata Г. № 126. Rhinanthus 1. 6603. Rhinanthus angustifolius... 6604. — 6605. Lait 6606. — 6607, — erista galli L. 8 Alectorolophus. orientalis Mill. trifidus V. Trixago Willd. 1.998. 5. Melampyrum Г. 6608. = arvense L. 6609. eristatum JL. 6610. — nemorosum L. 6611. — pratense L 6612. — sylvaficum L. Tozzia L. 6613. Tozzia alpina L. ORDO CXVI OROBANCHACEAE. Orobanche E. 6614. Orobanche alba Steph. 6615. — arenaria M. B. 6616. — bracteata Sfer. 6617. — caryophyllacea Sm. 6618. — cernua L. 6619. ii coccinea M. B. 6620. = coerulea Sm. 6621. — elatior.... 6622. Epithymum Deedll. 6623. — major L 6624. = minor Sm. 6625. — ramosa L. Lathraea L. 6626. Lathraea clandestina L. 662 ;. — Phelypaea L. ORDO CXVIL LENTIBULARIEAE. Pinguicula Z. 6628. Pinguicula alpina L. 6629. — srandiflora Lam. 6630. — lusitanica L. 6631. — villosa L. (?) 6632. — vulgaris L. - ro ORDO CXIX. GESNERACEAE. Gloxinia Heri. 6633. Gloxinia maculata Hervé. Achimenes P. Br. (Trevirana Willd.). 6634. Trevirana coccinea Pers. Gesneria L. 6635. Gesneria tomentosa L. Columnea L. 6636 Columnea rutilans Su. Besleria Г. 6637. Besleria mollissima Spr.? ORDO CXX.BIGNONIACEAE. TRIBUS I. BIGNONIEAE. „№ 127. Bignonia Г. 6638. Bignonia capreolata L. 6639. — rigescens Jacq. 6640. — sempervirens Lin. TRIBUS II. TECOMAE. Catalpa Juss. 6641. Catalpa longissima Sims. 6642. — siringaefolia Sims. Tecoma Juss. 6643. Tecoma australis R. Br. 6644. — pentaphylla Juss. 6645. — radicans Juss. 46646. — stans Juss. 15* — 228 — TRIBUS III. JACARANDEAE. Jacaranda Juss. 6647. Jacaranda caroliniana Pers. TRIBUS ТУ. Crescentia L. 6648. Crescentia cucurbitina L. CRESCENTIEAE. ORDO CXX. PEDALINEAE. TRIBUS I. MARTYNIEAE. Martynia L. 66:9. Martynia Carniolaria Sw. 6650. proboseidea Ai. TRIBUS IIL SESAMEAE. Sesamum L. 6651 Sesamum orientale L. ORDO CXXI. ACANTHACEAE. TRIBUS I. THUNBERGIEAE. Thunbergia L. 6652. Thunbergia fragrans Roxb. TRIBUS II. NELSONIEAE. Elytraria Mic. 6653. Elytraria virgata Michz. TRIBUS III. RUELLIEAE. SUB GR Bsa. Ruelia Г. 6654. Ruellia ciliata Horn. 6655. clandestina L. Dre See _ je} EURUELLIEAE ) — 229 — 6656. Ruellia coceinea Г. 6657. — lactea Jacq. 6658. — macrophylla V. 6659. — ocymoides Car. 6660. — paniculata L. 6661. — patula Jacq. 6662. — strepens L. 6663. —- tuberosa L. 6664. — varians Vent. TRIBUS IV. ACANTHEAE. Acanthus Г. 6665. Acanthus mollis L. 6666. — spinosus L. TRIBUS V. JUSTICIEAE. Е отв pie. BAREERTEITE! Barleria Г. 6667. Barleria Prionitis L. SO IT IRIS OS 5 золото ANE Justicia L. 6668. Justicia Adhadota L. 6669. — ? assurgens L. 6670. — bicalyculata V. 6671. — bicolor... 6672. — caracasana Jacq. 6673. — ciliaris J'acq. 6674. — coccinea Aubl. 6675. — cuneata У. 6676. — Ecbolium L. 6677. — eustachiana Jacq. 6678. — foliosa... 6679. — formosa... 6630. — furcata Jacq. 6681. — Gendarussa L. À 6682. — hyssopifolia Jacq. — 230 — 6683. Justicia litospermifolia Jacq. 6684. — lucida Ait. 6685. — microphylla V. 6686. — nasuta L. 6687. — nitida Jacq. 6688. — orchioides L. 6689. — panieulata V. 6690. | — parviflora Ort. 6691. — pectoralis Jacq. 6692. — periplocaefolia Jacq. 6693. — peruviana Cav. 6694. — quadrifida V. 6695. — quinquangularis Hoen. 6696. — reptans Sw. 6697. — resupinata V. 6698. — sexangularis Г. 6699. — spinosa L. 6700. — superba... | ORDO CXXII MY OPORINEAE. № 128. Oftia Adans. (inclus. Spielmammia)- 6701. Spielmannia africana Med. ORDO CXXIV. SELAGINEAE. Hebenstreitia L. 6702. Hebenstreitia dentata Thumb. 6103. — frutieosa Thumb. Selago L. 6704. Selago angustifolia Thumb. 6705. — eorimbosa,.. 6706. — ' fasciculata... ORDO CXXV. VERBENACEAE. TRIBUS IV. VERBENEAE. Lantana. 6707. Lantana aculeata L. 6708. — annua L. — 231 — 6709. Lantana Camara L. 6710. — involucrata L. 67.11. — lavandulacea Walld. 6712. — mixta 4. 6113. — nivea V. 6714. — odorata L. 6719: — radula Sm. 6716. — rugosa 775g. GITE — salviflora Jacq. 6118. — stricta Sw. 6719. — trifolia LL. Stachytarpheta. 6120. п angustifolia V. 6721. cajennensis Vahl. 6722. — jamaicensis V. 6723. indica V. 6724. mutabilis V. 6725: — prismatica V. Priva Pers. (inclus. Streptium). 6726. 6727. Verbena Г. Priva mexicana Pers. lappulacea Pers. 6728. Streptium asperum Roxb. 6729. Verbena alopecuroides... 6730. 6731. 6732. 6733. 6734. 6735. 6736. 6737. 6738. 6739. 6740. 6741. 6742. 6743. 6744. Ая Мена Jacq. bonariensis L. bracteosa Mich. earoliniana L. euneifolia Ruiz. erinoides Cav. hastata Z nodiflora L. officinalis L. orubica L. paniculata Lam. rugosa Mühl. salviaefolia... sarmentosa Willd. spuria L. dua - 6745. Verbena stricta... 6746. — supina Г 6747. — triphylla Г. 6748. — urticifolia L. Citharexylon. 6749. Citharexylon «cinereum L. 6750: — ereetüm Sw. 6751. — quadrangulare Г. 6752. = subserratum Sw. Duranta. 6753. Duranta Ellisia JL. 6754. — Plumieri L. TRIBUS У. VITICEAE. Tectona. 6755. Tectona grandis Г. Callicarpa L 6756. Callicarpa americana L. 6751. — . n. sp. sp. an reticulata? Sw. Vitex. 6758. Vitex Agnus castus L. 6759. — incisa Lam. 6760. — Negundo Г. 6761. — trifolia Г. Cierodendron Г. (inclu. Ovieda, Volka- merida). 6762. Clerodendron infortunatum L. 6763. — viscosum V. 6764. Ovieda spinosa L. 6765. Volkameria aculeata L. 6766. — inermis L. 6767. E japonica Thbg. 6768. — ligustriana Jacq. — 933 — TRIBUS VIII. AVICENNIEAE. Avicennia. 6769. Avicennia tomentosa L. ORDO CXXVI. LABIAT AE. TRIBUS I. OCIMOIDEAE. Ne 129. Ocimum L. 6770. Ocimum album L. 6771. — americanum L. 6772. — aristatum Blum. 6773. — atropurpureum... 6774. — Basilieum JL. 6775. — ciliatum V. 6776. — crispum Thbg. 6777. — gratissimum L. 6778. — integerrimum Willd. 6779. _— laxum V. 6780. — minimum L. 6781. — ? molle Ай 6782. — monachorum L. 6783. — peltatum.... 6784. — pilosum Willd. 6785. — polystachyum L. 6786. — prostratum L. 6787. -— ? sanctum L. 6788. — scutellarioides L. 6789. — tenuiflorum L. 6790. — thyrsiflorum L. 6791. — tomentosum Lam. Plectranthus L'Herit. 6792. Plectranthus fruticosus L’Herit. 6793. — nudiflorus W3lld. 6794. — parviflorus Willd. Hyptis Jacq. 6795. Hyptis capitata Jacq. 6796. — _ persica Willd. — 234 — 6797. Hyptis scoparia Рой. 6798. — suaveolens Poit. 6799. — verticillata Jacq. Lavandula L. 6800. Lavandula abrotanoides Lam. 6801. — carnosa L. 6802. — — dentata LL. 6803. — multifida 2. 6804. — pedunenlata Cav. 6805. — pinnata Z. 6806. — Spica L. 6807. — Stoechas JL. TRIBUS II. SATUREINEAE. Elsholtzia Willd. 6808. Elsholtzia cristata Willd. Collinsonia Г. 6809. Collinsonia canadensis Г. Perilla L. 6810. Perilla ocymoides L. Mentha Г. 6811. Mentha aquatiea L. 6812. — arvensis L. 6813. — austriaca Jacq. 6814. — badensis Gel. 6815. — balsamea Willd. 6816. — canescens Roth. 6817. — capensis Thbg. 6818. — cervina Г. 6819. — eitrata Ehrh. 6820. — crispa Г. 6821. — . crispata Schrd. 6822. — gentilis Г. 6823. — hirsuta L. 6824. — hirta Willd. - 6825. == incana Willd. — 235 — 6826. Mone laevigata Willd. 6827. lavandulacea Willd. 6828. — micrantha Fisch. 6829. = nemorosa W. 6830. — niliaca Jacq. 6831. — piperita L. 6832. — procumbens Thuil. 6833. — pubescens Willd. 6834. — Pulegium Z. 6835. — rotundifolia A. 6836. — rubra Sm. 6837. — sylvestris L. 6838. — undulata Willd. 6839. — villosa Huds. 6840. — viridis L. № 130. Lycopus Г. 6841. Lycopus europaeus L. 6842. — exaltatus L. 6843. — virginicus L. Bystropogon L’ Herit. 6844, Bystropogon punctatus L’Her. Pycnanthemum Mich. 6345. Pycnanthemum incanum Wich. 6846. — lanceolatum Pour. Origanum Г. 6847. Origanum creticum L. 6848. — Dictamnus L. 6849, — heracleoticum L. 6850. — Majorana L. 6851. — majoranoides Willd. 6852. — Maru L 6853. ES Onites L. 6854. — pallidum Willd. 6855. — sipyleum L. 6856. — vulgare L. = E В hybridum Juss.. EN Thymus L. 6857. ee... Acinos L. 6858. adscendens . Schrd.? 6859. — austriacus Bernh 6860. — Calamintha Scop. 6861. — camphoratus Lf. 6562. — eapitellatus Ll. 6363. — cephalotus L. 6864. — conduplicatus Lk. 6865. — ericifolius Roth. 6866. — gracilis LL. 6867. — grandiflorus Scop. 6868. cee graveolens M. Rh. 6869. —- hirsntas И.В. 6870. — inodorus Desf. 6871. — lanceolatus Desf. 6872. — lanuginosus Schk. — — ? humifusus Bernh. 6873. — Marschallianus Willd. 6874. — Mastichina L. 6875. — melisoides... 6876. — montanus Kit. 6877. — Nepeta Willd. 6878. — nummularius M. В. 6879. — patavinus Jacq. 6880. — repens Lk. 6881. — Serpyllum С. == — 8 eitriodorus Ps. 6882. — villosus L. 6883. — virginieus... 6884. — vulgaris L. 6885. — Zygis L. Satureja L. 6886. ан congesta Jacq. 6887. graeca L. 6888. — hortensis L. 6889. — juliana L. 6890. — montana L. 6891. == nervosa Willd. 6892. — ocimoides Jacq. 6593, — rupestris Wulfs. — 231 — 6894. Satureja subspicata Bernh. 6895. — Thymbra L. Ne 131. Hyssopus Г. 6896. Hyssopus Lophanthus L. 6897. — nepetoides L. 6898. — offieinalis L. == — 8 myrtifolius. 6899. — orientalis Ad. 6900. — serophulariaefolius Willd. Thymbra 6901. Thymbra verticillata Г. Calamintha Moench. (inclus. Clinopodium L.). 6902. Clinopodium aegyptiacum Lam. 6903. — variegatum Roth. 6904. — vulgare L. Melissa L. 6905. Melissa fruticosa L. 6906. — offieinalis L. 6907. — pulegioides... 6908. — umbrosa Stev. Lepechinia W. 6909. Lepechinia spicata Willd. TRIBUS IIL MONARDEAE. Salvia L. 6910. Salvia abyssinica Jacq. 6911. — aegyptiaea Г. 6912. — Aethiopis Г. 6913. — africana Г. 6914. — albida Sprngl. 6915. — amara V. 6916. — amplexicaulis Lam. 6917. — argentea Г. 6918. — aurea Г. 6919. — austriaca Jacq. 60920: — betonicaefolia Ettl. — 238 — 6921. Salvia bicolor Jacq. 6922. 6923. 6924. 6925. 6926. 6927. 6928. 6929. 6930. 6931. 6932. 6933. 6934. 6935. 6936. 6937. 6938. 6939. № 132. 6940. 6941. 6942. 6943. 6944. 6945. 6946. 6947. 6948. 6949. 6950. 6951. 6952. 6953. 6954. 6955. 6956. 6957. 6958. 6959. 6960. bullata Schousb. caesia Humb. campestris M. B. canariensis L. candidissima V. ceratophylloides L. chamaedryoides Car. clandestina L. clandestinoides Lk. coccinea L. colorata L. eretica L. cyanea Fisch. disermas L. dominica Mill. formosa Her. Forskohlei L. glutinosa L. grandiflora ЕН]. hastata... hirsuta Jacq. hispanica L. Horminum Z. illyrica Brot. indica L. interrupta Schousb. laciniata По. lanceolata Brouss. lyrata L. mexicana Г. napifolia Jacq. nilotica Jacq. nubia Murr. nutans L. oblongata V. occidentalis Sw. paniculata L. pomifera L. pratensis L. 6961. Salvia pseudococcinea Jacq. 6962. 6963. 6964. 6965. 6966. 6967. 6968. 6969. 6970. 6971. 6972. 6973. 6974. 6975. 6976. 6977. 6978. 6979. 6980. 6931. Ne 133. — reflexa Horn. — repens Jacq. — rugosa Abt. — runeinata L. — seabiosaefolia Lam. — Selaraea L. — serotina L. — Sideritidis V. — Spilmanni Scop. — spinosa L. — sylvestris Schrd. — tiliaefolia V. — tingitana Ztll. — truncata Willd. — Verbenaca Г. — verticillata Г. — violacea Ruiz. — virgata Jacq. =) viridis М. — viscosa Jacq. Rosmarinus L. 6982. Rosmarinus officinalis L. Monarda L. 6983. Monarda clinopodia L. 6984. 6985. 6986. 6987. 6988. 6989. — didyma L. — fistulosa L. — media Walld. — oblongata Ait. — punetata L. — rugosa Abt. Ziziphora L. 6990. Ziziphora acinoides L. 6991. 6992. 6993. 6994. 6995. 6996. — capitata Г. — clinopodioides Lam. — dasyantha M. B. — hispanica Lam. — serpyllacea M. B. — spicata Cav. — 240 — 6997. Ziziphora taurica M. B. 6998. tenuior L. TRIBUS IY. NEPETEAE. Nepeta L. (inclus. Glechoma L.). 6999. in amethystea Willd. 7000. 7001. 7002. 7003. 1004. 1605. 7006. 7007. 7008: 7009. 7010. 1011. 1012. 1013. 1014. 7015. 7016. 7017. 7018. 7019. 7020. 7021. 7022. 7023. 1024. 1025. 1026. 1027. 7028. 7029. 1030. 1031. 1032. 1033. botryoides Ait. Cataria L. coerulea Ast. colorata Willd erispa Willd. grandiflora M. B. graveolens Vill. imbricata..... incana АЙ. italica L. lamiifolia Willd. lanceolata... latifolia Dee. longiflora Vent.? lophantha Fisch. macrantha Fisch. marubioides Willd. marifolia Sprngl. multibracteata Desf. multifida L. Mussini Sprgl. Nepetella L. nuda L. pannonica L. parviflora M. B. reticulata Desf. serpyllifolia M. B. sibirica Fisch. tuberosa L. ucranica L. violacea L. virginica Г. Glechoma hederacea Г. hirsuta Kit. ne ei NE. VU Da № 134. Dracocephalum J. 7034. Dracocephalum altajense L. 1035. austriacum JL. 7036. canariense L. TOSS canescens L. 7038. denticulatum Ast. 7039. grandiflorum L. 7040. Moldaviea L. 7041. nutans J. 7042, peltatum Z. 7043. peregrinum JL. 7044. Ruyschiana Z. 7045. thymiflorum L. 7046. virginianum L. TRIBUS V. STACHYDEAE. Scutellaria L. 7047. Scutellaria albida Г. 7048. — 7049. — 1080. — 1051. — 1052. — 1033: — 1054. — 7055. — 7056. — 1051. — 1058. — 1059. — 1060. — 7061. — 1062. — 1063. TN Brunella L. alpina JL. altaica Steph. altissima Г. ambigua Nuit. Columnae АЙ. dracocephaloides Ad. galerieulata oss. hastaefolia Г. integrifolia L. lateriflora L. lupulina L. minor JL. orientalis L. B. pallida M. B. peregrina L. rubicunda Walid. 7064. Brunella grandiflora L. — — 7065. — B laciniata Lam. hyssopifolia. Z.. 16 — 242 — 7066. Brunella pensylvaniea Willd. 7067. — vulgaris Г. — — 8 intermedia Lk. № 135. Cleonia РГ. 7068. Cleonia lusitanica L. Melittis L. 7069. Melittis grandiflora Sm. 1010. — Melissophyllum JL. Sideritis L. 7071. Sideritis canariensis L. 7072. == candicans Ast. 7075. — chamaedrifolia Cav. 7074. _ capitata Rdph:. 7075. — cretica L. 7076. — elegans Murr. 7077. — foetida Desf. 7078. — hirsuta £L. 1019. — hyssopifolia L. 1080. — incana L. 1081. — montana lL. 1082. — ovata Car. 1083. — perfoliata L. 1084. — romana L. 1085. — scordioides Mell. — — fruticulosa Pourr. 7086. — syriaca L. 7087. — taurica Steph. Marrubium Г. 7088. Marrubium acetabulosum Г. 1089. — africanum L. 1090. — Alysson L. 7091. — astracanicum Jacq. 1092. — candidissimum L. 7093. —- catariaefolium Lam. 7094. — cinereum Lam. 1095. — cretieum Mill. 7096. — crispum L. 7097 1098. 1099. 7100. 1101. 1102. a . Marrubium hirsutum Willd. —— —- hispanicum L. peregrinum L. Pseudo-dietamnus L. sericeum... supinum L. Ne 136: Stachys L. 7103. Stachys alpina L. 1104. 1105. 7106. 7107. 7108. 7109. GE LG: IK MEN, 7113. 7114. 1115. 1116. ll: 1118. UOS 7120. 712]. 7122. 7123. 7124. 1125. 7126. 7127. 7128. — Galeopsis Г. 7129. Galeopsis cannabina Roth 7150. tal. 7132. angustifolia M. B. annua L arvensis L. biennis Roth. circinata L’Her. coceinea Jacq. cretica L. decumbens Desf. fruticulosa M. B. germanica M. Б. glutinosa L. | hirta. L. iberica M. B. intermedia Akt. lanata Jacq. lavandulaefolia V. maritima L. nepetaefolia Desf. obliqua ? palaestina L. palustris L. recta L. rugosa Jacq. seordifolia Willd. sylvatica L. Ladanum J. ochloleuca Lam. Tetrahit L. 16* Ve PA Lon E Ear eda о Lo Tt RE 2 Mi sr. X Bap o | E № 137. Leonurus Г. 7133. Leonurus Cardiaca L. 7134. — crispus Murr. 1185: — marrubiastrum L. 7136. — nepetoides. 2137. — sibiricus L. 7138. — supinus Steph. 7139. — tataricus L. Lamium Г. (inclus. Galeobdolon Moench.). - 7140. Lamium album... 7141. — amplexicaule L. 1142. — garganicum L. 7143. — incisum И. 1144. — laevigatum Z. 7145. — maculatum L. 1146. — Orvala. L. 7147. RR MUS. latere à Yo cella 7148. — purpureum Z. 1149. — rugosum Akt. 7150. Galeobdolon luteum Sm. Moluccella L. 7151. Moluccella laevis L. 7152; — Marrubiastrum Steph. Ballota Г. 7153. Ballota alba L. 1154. — ]anata Г. 7155. — nigra Г. Phiomis Г. 7156. Phlomis aspera Willi. 1197. — condensata.... 1158. — decemdentata Willd. 7159. == fruticosa L. 7160. Dum herba venti L. IGI. = laeiniata 2. 7162, — Leonurus L. 7163. — Lychnitis L. 1164. E martinicensis Sw, — 245 — 7165. Phlomis nepetaefolia L. 7166. — pungens Willd. 7167. — purpurea L. 7168. -- tuberosa L. 1169. — urticifolia V. 7170. — zeylanica Г. TRIBUS VI. PRASIEAE. Prasium Z. 7:71. Prasium majus L. TRIBUS VII. PROSTANTHEREAE. Westringia Sm. 7172. Westringia rosmarinifolia Sm. TRIBUS VIII. AJUGOIDEAE. Trichostema 4. 7173. Trichostema dichotoma L. Amethystea Z. 7174. Amethystea corymbosa Ps. Ne 138. Teucrium Г. 7175. Teucrium Achaemenis Schrb. 7176. — Arduini L. TEXT: — asiaticum L. 7178. — aureum Schrb. YE — betonicum ZL’Her. 7180. — Botrys Г. 7181. — campanulatum LL. 7182. — capitatum L. 7188. — Chamaedrys L. 7184. — flavum Г. 7185. — fruticans Г. 1186. — enaphaloides L'Her. 7187. — heterophyllum L’Her. 7188. hircanicum A. — kb = 7189. Teucrium Laxmanni L. 7190. — Libanotis Cav. 1191. = lucidum L. 7192. — lusitanicum Schrb. 1193. — Marum L. 1194. — massiliense Г. 7195. — montanum L. 7196. — multiflorum L. 7197. — orientale L. 1198. — Polium Z. 7199. — Pseudohyssopus Schrbr. 7200. — pyenophyllum Schrbr. 7201. — pyrenaicum L. 1202. — regium Schrb. 7203. — Salviastrum Schrb. 1204. — Scordioides Schrb. 7205. — Scordium L. 7206. — Seorodonia L. 7207. — spinosum L. 7203. — supinum Г. 7209. — trifidum Retz. 7210. — umbrosum Schreb. 7211: — valentinum Schrb. Ajuga Г. 7212. Ajuga alpina L. FU SA — arenaria. 7214. | — Chamaepytis Schrb. 1215. — Chia Schrb. 6216. — genevensis Г, 1287. — Iva Willd. 7218. — orientalis Г. 7219. | — pyramidalis Г. 7220. | — reptans Г. ORDO OXXVI. PLANTAGINEAE. Plantago L. 7221. Plantago atra L. 1292. = albicans L. 7223. — aliena Schrad. 1224. — alpina L. TAG a 7225. Plantago altissima L. 1226. 1221. 1228. 1229. 1230. 1231. 1232. 1233. 1284. 1235. 1236. 1237. 7238. 7239. 7240. 7241. 1242. 1243. 1244. 1245. № 139. 7246. 7247. 1248. 1249. 1250. 1251. 1252. 1258. 7254. 1255. 1256. 1257. 1258. 1259. 7260. 1261. 7262. re Eee amplexicaulis Cav. arenaria Kit. asiatica... atrata Hall. Bellardii All. cordata... Coronopus L. B columnae Gouan. стазза Willd. cretica L. cuculata Lam. Cynops L. exaltata Horn. exigua Murr. genewensis Poir. incana Ad. indica L. Lagopus L. lanceolata L. B quinquenervia. Loefflingii L. lusitaniea L. major L. maritima L. maxima Jacq. media L. minuta Pall. monspeliensis. ovina Vol. patagonica. Psyllium L. pumila. quinquenervia Schl. recurvata L. salsa Pall. saxatilis M. В. serpentina Metz. Serraria L. sibirica Fisch. — 218 — 7263. Plantago squarrosa Murr. 7264. — stricta Schousb. 1265. — subulata L. 1266. — tenuiflora Kit. 126. — tenuis Lf. 7268. — vaginata Vent. 1269. — villosa Roth. 7270. - virginica L. 7271. — Wulffenii Sprgl. Litorella Z. 7272. Litorella lacustris Willd. SUBCLASSIS С. MONOCHLAMYDEAE. ORDO CXXVII NYCTAGINEAE. TRIBUS I. MIRABILIEAE. SB DRESS US... B OBER JI AAV EE ASE Mirabilis Z. 7273. Mirabilis dichotoma L. 7274. — hybrida. 7275. — jalapa L. Calymenia Pers. 7276. Calymenia aggregata Car. HOT: — viscosa Ruiz. Boerhavia Z. 7278. Boerhavia diffusa L. 7279. — erecta L. 7280. — excelsa Ehrh. 7281. — hirsuta Jacq. 1282. — repanda. 7283. — scandens L. 7284. -— viscosa Vahl. TRIBUS II. PISONIEAE. Pisonia L. 7285. Pisonia aculeata L. 7286. — inermis Jacq. zo 99 5. ORDO CXXIX. ILLECEBRACEAE. TRIBUS I. POLLICHIEAE. Illecebrum Г. 7287. Illecebrum Achyrantha L. 7288. 7289. 7290. 7291. 7292. 7295. 7294. 7295. 7296. 7297. 7298. 7299. 7300. 7301. 7302. 7303. 7304. Pollichia == arabicum L. — capitatum L. = cephalotes M. B. = echinatum Lam. — ficoideum L. TO javanicum. = lanatum L. — limense Jacq. — maritimum Will. — Paronychia L. — polygonifolium .Vell. == polygonoides L. — pubescens Walld. — serpyllifolium Wall. — sessile L. -— tomentosum Rdphi. — verticillatum L. Soland. 7805. Pollichia campestris Ast. TRIBUS II. PARONYCHIEAE. Herniaria Г. 7306. Herniaria alpina Vill. 7307. 7308. 7309. 7310. 1911. 1312. — glabra L. — hirsuta L. — :. Jenticulata Г. — maritima Linn. — millegrana, — polygonoides Cav. Corrigiola L. 7313. Corrigiola capensis Willd. 7314. — littoralis L. 2:1 NS TRIBUS IV. SCLERANTHEAE. Scleranthus Г. 7315. Seleranthus annuus L. 1316. 1317. perennis L, polycarpus L. ORDO CXXX. AMARANTACEAE. TRIBUS I. CELOSIEAE. № 140. Celosia L. 1318. Celosia argentea L. 1319. 7320. 7321. 1522. 1323. 1924. 1325. 7326. 7327. 1928. 1329. castrensis L. cernua Roxb. cristata L. corymbosa Retz. margaritacea Г. Monsoniae L. paniculata L. polygonoides Retz. procumbens. trigina L. virgata Jacq. TRIBUS IL. AMARANTEAE. Amarantus L. 7330. Amarantus albus L. 1331. 229 7332. 7333. 1334. 7535. 7336. 7337. 7338. 7339. 7340. 7241. 7342. 7343. angustifolius M. B. bicolor Mocc. Blitum Г. Carariae. caudatus L. chlorostachys Willd. cruentus L. deflexus L. ? flavus Г. gangenticus L. graecizans L. hybrida L. B hecticus Willd. Ba iss 7344. Amarantus hypochondriaeus L. 1345. — inamoenus Willd. 7346. — laetus Willd. 7347. — littoralis. 1848. — lividus L. 1329: — mangostanus JL. 1350. — melancholicus L. 192) — oleraceus L. 7352. — paniculatus L. 7353. — parisiensis Schæuhr. 7354. — polygamus С. 7355. — polygonoides L. 7356. — prostratus Balb. 7357. — retroflexus Г. 1358. — sanguineus 4. 1359. — scandens L. 1860. — spinosus L. 7361. — strictus Willd. 1362. — tricolor L. 7363. — viridis Г. Achyranthes Z. 7364. Achyranthes aspera Г. 1365. — axillaris Lam. 7366. — corymbosa L. 1367. — echinata L. 7368. — humifusa Рой. 7369. — lappacea L. 7370. — patula.... 1371. — polygonoides Retz. 7372. — porrigens Jacq. 1373. — prostrata L. 7374, — pubescens Horn. 1375. — stellata.... TRIBUS III. GOMPHRENEAE. Gomphrena L. 7376. Gomphrena brasiliensis Г. 7377. — decumbens Cav. 7378. — globosa L.. 7379. — interrupta L. — 252 — 7330. Gomphrena serrata... 7381. Iresine 1. 7382. Iresine elatior Rich. ORDO OXXXI. 7384. 7385. 1386. 1381. 7388. 1389. 7390. 1391. 1392. 7393. 7394. 7395. 7396. 7397. 7398. 7399. 7400. 7401. 7402. 7403. 7404. 7405. 7406. 7407. 7408. 7409. 7410. sueculenta Poit. CHENOPODIACEAE. SUBORDO I. CHENOPODIEAE. TRIBUS I. EUCHENOPODIEAE. № 141. Chenopodium ZL. 7383. Chenopodium album L. altissimum. ambrosioides L. anthelminticum J. aristatum L. Atriplieis L. Bonus Henricus L. Botrys L. carthaginense. chrysomelanospermum Brouss. caudatum Jacq. concatenatum Thuil. ficifolium Sm. foetidum Schrad. glaueum L. guinense Jacq. hybridum L. ineisivum Poir. lanceolatum Muhlb. marginatum Sprgl. maritimum L. multiidum Z. murale J. opulifolium Desf. piliferum Link. polyspermum L. Quinoa.... rubrum Z. | — 253 — 7411. Chenopodium scoparium L. 7412. — sinense. 7413. — trigynum Cav. 1414. — urbicum L. 7415. — viride L. 1416. — Vulvaria L. Beta L. 7417. Beta Cicla L. 7418. — maritima L. 7419. — patula. 7420. — irigyna. 7421. — vulgaris L. TRIBUS II. ATRIPLICEAE. Spinacia L. 7422. Spinacia oleracea Г. 7423. — tetrandra Stev. № 142. Atriplex Г. 7424. Atriplex acuminata Kit. 7425. — adriatica Bernh. 7426. == albicans Stev. 7497. == angustifolia Im. 1428. — argentea. 7429. —= candicans Lk. 7430. — glauca L. 7431. — Halimus L. 1432. == hastata J. 7433. — hortensis L. 1434. — laciniata L. 1485. — laciniata 1. 7436. — linifolia Hun: b. 7437. —— littoralis 4L. 1438. — macrotheca Dernh. 7439. = marina L. 7440. LI micrantha Leché. 7441. — microsperma Kit. 7442, — oblonga Bernh. 1443. —= patula L- 25 1441. Atriplex pedunculata Г. 7445. — portulacoides L. 1446. — rosea L. 7441. — зеггафа L. 1448. — sibirica Г. 1449. — sulcata Schrad. 7450. | — tatarica. 7451. — veneta, 1452. — verrucifera M. Б. 1453. — verticillata. 7454. — virgata Schscuhr. Diotis Schreb. 7455. Diotis atriplicoides JM. P. 1456. — ceratoides Willd. Ceratocarpus L. 7457. Ceratocarpus arenarius L. TRIBUS III. CAMPHOROSMEAE. Axyris L. 7458. Axyris amaranthoides L. 1459. — hybrida Г. 1460. — prostrata L. № 143. Camphorosma L. 7461. Camphorosma monspeliaca L. TRIBUS V. POLYCNEMEAE. Polyenemum Г. 7462. Polycnemum arvense 1. 1463. — brachiatum Pall. 1464. — crassifolium. 1465. — glaucum. 1466. — malacophyllum M. B. 7467. — monandrum Pall. 1468. — oppositifolium Pall. 1469. E salsum Willd. we" ieee Se I Dre TT — 255 — 7470. Polycnemum sclerospermum Pall. 7471. — Salsola L. 7472. Salsola atriplicifolia oth. 7473. Anabasis L. sibiricum Рай. TRIBUS IX. SALSOLEAE. arenaria Kit. arbuscula Pall. brachiata Pall. crassa M. B. ericoides M B. foliosa Schrad. fruticosa L. glauca. hyssopifolia L. Ka. laniflora L. prostrata L. ? rosacea L. sedoides L. Siversiana. Soda.... spissa.... tamariscina M. B. tenuifolia M. B. Tragus. L. triflora Pall. vermiculata L. verticillata Schusb. verrucosa M. DB. 7497. Anabasis aphylla L. 7498. 7499. 7500. 7501. 7502. cretacea.... florida M. B. foliosa Г. monandra Schr. spinosissima Г. — 256 — TRIBUS XI. EUBASELLEAE. Basella Г. 7508. Basella alba L. 1504. — cordifolia Lam. 7505. — lucida L. 7506. -— rubra J. ORDO CXXXI. PHYTOLACCACEAE. TRIBUS I. RIVINEAE. № 145. Rivina 1. 7507. Rivina brasiliensis Mocc. 7508. — humilis Г. 7509. — laevis L 7510. | — purpurascens Schrad. Petiveria Г. 7511. Petiveria alliacea. TRIBUS II. EUPHYTOLACCEAE. Phytolacca L. 7512. Phytolacca abyssinica Норт. 7513. — decandra JL. 7514. == dioica Г. 7515. — icosandra L. 7516. — octandra L. 71311. — strieta Hoffm. ORDO CXXXII BATIDEAE. Batis L. 7518. Batis maritima Г. ORDO OXXXIV. POLYGONACEAE. TRIBUS IH. EUPOLYGONEAE. Calligonum Z. 7519. Calligonum Pallasia L’Her. Atraphaxis LE. 7520. Atraphaxis spinosa L. TH Polygonum Г. Aa undulata JL. 7522. Polygonum acetosum JM. B. 1523. 7524. 7525. 7526. 7527, 7528. 7529. 7530. 7531. 7532. 7533. 1584. 1535. 1536. 7537. 7538. 1539. 7540. 7541. 7542. 7543. 1544. 1548. 1540. 7547. 7948. 7549. 7550. 7551. 7552. 7558. 7554. 1555. 7556. 7557. 7558. acidulum Willd. alpinum All. amphibium L. arenarium Kit. aviculare L. barbatum L. - Bistorta L. buxifolium M. B. ? chinense L. Convolvulus L. erassifolium Murr. divaricatum J. dumetorum L. emarginatum. Fagopyrum Z. floribundum Schl. frutescens L. Hydropiper L. incanum Schm. lapathifolium L. maritimum L. minus Curt. ocreatum L. orientale L. paniculatum Vill. patulum M. B. pensilvanicum Spr. Persicaria E. salionum Willd. salsugineum M. В. scandens LL. sericeum Pall. tataricum L. undulatum L. virginicum L. viviparum L. — 958 — TRIBUS IV. RUMICEAE. № 146. Rheum Г. 7559. Rheum caspium Pall. 7560. | — compactum Г. 7561. — hybridum Murr. 1562. — palmatum L. 1563. — Rhaponticum L. = Rumex L. 7564. Rumex Acetosa L. 7565. — Acetosella Г. 1566. — acutus L. 7567. — aegyptius L. 7568. — alpinus L. 7569. — angustissimus. 7570. — aquatieus L. 1511. — arifolius Vill. 1512 — bucephalophorus L. 1518. — Cantale...... ‘ 7574. — condylodes...... 7515 — confertus Willd. 7576 — crispus Г. 7577. — dentatus L. 7578. — digynus L. 1579. — ? divaricatus Г. 1580. — exsanguis Kit. 7581. — glaucus Jacq. 7582. hastifolius M. B. 7583. Hydrolapathum L. 7584. — Lunaria L. 7585. — luxurians Г. 7586. — maritimus L. 7587. — multifidus L. 7588. — Nemolapathum L. 1589. — memorosus Schrad. 7590. — palustris Sm. 7591. -— Patientia L. 1592. — persiearioides L. 7593. — pulcher L. 7594. — roseus L. — 259 — 7595. Rumex sanguineus L. 7596. — seutatus L. 7597. — spinosus L. 7598. — uerainieus Fisch. 1599. — verticillatus Г. 7600. — vesicarius 4. TRIBUS V. COCCOLOBEAE. Ne 147. Coccoloba L. 7601. Coccoloba nivea Sw. 7602. — punetata L. 7603. — urifera LD. TRIBUS VI. TRIPLARIDEAE. Triplaris L. 7604. Triplaris americana L. ORDO CXXXVIII. ARISTOLOCHIACEAE. Asarum EL. 7605. Asarum canadense L. 7606. = europaeum L. Aristolochia Г. 7607. Aristolochia altissima Desf. 7608. — bilobata Г. 1609. — Clematitis L. 7610. — glauca L. 7611. — longa L. 1012. — odoratissima L. 1613. — Pistoloehia L. 1614. -— pontica Lam. 7615. — rotunda L. 7616. — sempervivens L. 7617. — Sipho L’Herit. 7618. trilobata Г. 17* dB cs: ORDO CXXXIX PIPERACEAE. TRIBUS I. SAURUREAE. Saururus L. 7619. Saururus cernuus Z. TRIBUS II. PIPEREAE.- Piper L. 7620. sik. aduncum Z. 7621. Amalago L. 71629. — blandum Jacq. 1623. — eapense Г. 7624. | — decumanum Г. 7625. — . distachyum Г. 7626. — . excelsum Forst. 7627. — glabellum Sw. 7628. — latifolium Z. 7629. | — magnoliaefolium Jacq. 7630. — medium Jacq. 1681. — obtusifolium Г. 7632. | — obversum Vill. 7633. — pellucidum Г. 7634. — peltatum L. 7635. — pereskiaefolium Jacq. 1636. | — polystachyum Ast. 1687. — rotundifolium Г. 7638. — scabrum Sw. 7639. | — serpens Sw. 7640. | — transparens Fisch. 7641. — tuberculatum Jacq. 7642. — umbellatum J. 7643. | — verrucosum Sv. 7644. | — vertieillatum Г. ORDO CXL. CHLORANTHACEAE. Chloranthus Swartz. 7645. Chloranthus inconspieuus Sw. "ny "uy -— 201 — ORDO CXLI. MONIMIACEAE. 'TRIBUS I. MONIMIEAE. . Hedyearya Forst. 7646. Hedycarya dentata Forst. ORDO CXLII LAURINEA E. TRIBUS II. LITSEAACEAE. Laurus L. 7647. Laurus Benzoin L. 7648. 7649. 7650. 1651. 1652. 7653. 7654. 7655. 1656. 1651. 7658. 7659. 7660. 7661. 7662. 7663. 7664. 7665. 1666. 7667. Borbonia Г. Camphora L. caroliniana...... Cassia L. chloroxylon L. Cinnamomum JL. coriacea Sw. exaltata Sw. floribunda Sw. foetens Ait. Leucoxylon Sw. montana Sw. nobilis L. parviflora Sw. pendula Sw. Persea L. puberula Rich. Sassafras L. triandra Sw. TRIBUS III. CASSYTHEAE. Cassytha L. 7668. Cassytha filiformis L. — 262 — TRIBUS IV. HERNANDIEAE. Hernandia Г.. 7669. Hernandia sonora L. ORDO CXLIV. PROTEACEAE. TRIBUS I. PROTECAE. № 148. Protea L. 7670. Protea anemonifolia Salisb. 1671: 7672. 7673. 7674. 7675. 7676. 7677. 7678. 7679. 7680. 7681. 7682. 1683. 1684. 7685. 7686. 7687. 7688. 7689. 7690. 7691. 7692. 7693. 7694. 7695. 7696. 7697. argentea L. bracteata. caudata Thbg. eiliata.... cinerea Ай. conifera L. conocarpa L. cuculata L. densa L. divaricata Thunb. hirta L. Lagopus Thunb. Levisanus L. obliqua L. pallens L. parviflora Thunb. phylieoides Thunb. purpurea Г. racemosa L. rosacea L. saligna L. Sceptrum Z. sericea Thunb. serraria L. sphaerocephalota Hout. speciosa L - torta Thunb. —209 — TRIBUS V. GREVILLEEAE. Hakea Schrad. 7698. Hakea acicularis Roth. 7699. | — dactyloides Cav. 7700. — pubescens Willd. 7701. — . pugioniformis... TRIBUS VI. EMBOTHRIEAE. Embothrium Forst. 7702. Embothrium obliquum Ruxtz. 1708. — salignum Andr. 7104. — speeiosissimum Forst. 7705. — umbellatum Forst. TRIBUS VII. BANKSIEAE. Banksia L. 7706. Banksia dentata L. 7707. — praemorsa Andr. 7708. — Robur Cav. 1109. — spinulosa Sm. 1110. — pinifolia Went. ORDO CXLV. THYMELAEACEAE. TRIBUS I. ЕОТНУМЕГАЕЕАЕ. № 149. Pimelea Banks. 7711. Pimelea linifolia Willd. 1112. — prostrata Willd. Daphne L. 7713. р alpina Г. 7714. calycina. ua) — Cneorum L. 7716. — eollina L. 7717. — glomerata Lam. GINS: — Gnidium JL. — 964 — 1119. cre Laureola L. 7720. odora Thbg.? 7721. — pontiea L. 4422: — salieifolia L. 1123; — Tartonraira L. 1124. — Thymelaea L. 1125. — vermieulata Vill. 7126. | — villosa LL. Dirca L. 7127. Dirca palustris L. Dais L 7723. Dais cotinifolia L. 7129. — lanata Brugm. 7730. — trinervia. 7731. — virgata Lecht. Stellera L. 7732. Stellera Chamae Jasme L. 1139: — Passerina L. Passerina Г. 7734. Passerina anthylloides L. 2155. — capitata Г. 7736. — filiformis L. TUS. — ? grandiflora L. 7738. — hirsuta L. 7739. — lateriflora Welld. 7740. — laxa L. 7741. — uniflora LD. Lachnaea L. . 7742. Lachnaea conglomerata L. 7743. — criocephala Г. Struthiola. 7744. Struthiola erecta Г. 1145. — glauca Г. 1146. — imbrieata Andr. 7747. — juniperina Z. 1148. — virgata L. Pr Pee te Es: ar x Ft — $65 — Gnidia 1. 7749. Gnidia filamentosa Г. 7750. — imbricata L. 7751. — Jaevigata Г. 1152. lanceolata Lecht. 1159. oppositifolia L. 7754 — pinifolia Г. 1155. — radiata JL. 7756. — simplex Г. 7757. — tomentosa L. ORDO OXLVI. PENAEACEAE. Penaea L. 7158. Penaea formosa Lecht. 7759. — squamosa L. ORDO CXLVI. ELAEAGNACEAE. Elaeagnus Г. 7760. Elaeagnus angustifolia L. Hippophae Z. 7761. Hippophaé rhamnoides L. ORDO CXLVII. LORANTHACEAE. TRIBUS I. EULORANTHEAE. Loranthus Z 7762. Loranthus europaeus L. 7763. -— Lichtensteinii Wailld. 7764. — Stellis Z. 7765. — uniflorus L. — 266 — TRIBUS IL. VISCEAE. Viscum К. 7766. Viscum album Z. 7767. — flavens S. 1168. — opuntioides. 7169 — Oxycedri M. B. ORDO CXLIX. SANTALACEAE. TRIBUS I. THESIEAE. Thesium Г. 7770. Thesium alpinum Г. 7771. — decumbens Gmel. 4.1.12; -— funale L. 1113. — linophyllum I. 7774. — montanum Willd. 7775. — paniculatum. 7116. — ramosum L. 7777. — squarrosum L. TRIBUS II. OSYRIDEAE. Osyris Z. 7778. Osyris alba... ORDO CL. BALANOPHOREAE. TRIBUS 1. CYNOMORIEAE. Cynomorium Г. 7119. Cynomorinm cuccineum Sw. ORDO CLL EUPHORBIACEAE. TRIBUS I. EUPHORBIACEAE.. № 150. Euphorbia Г. 7780. Euphorbia acumenata f. 1781. — agraria М. В. — 967 — 7782. Euphorbia aleppica L. 7783. 7784. 1785. 7786. 1181. 7788. 7789. (490: (Anu 1192. 1192: 1194. 1195. 7.196. MIR: 7798. 7799. 7800. 7801. 1802. 1803. 7804. 7805. 7806. 7807. 7808. 7809. 7810. OL. 7812. 7813. 1814. 1818. 7816. 7817. 1818. 1819. 7820. 7821. 7822. 7823. 1824. ee FREE PA Re ee deut e Ae e amygdaloides L. androsaemifolia Wall. angulata Jacq. apsera M. b. bupleurifolia Jacq. Cajogala Ehrh. Canescens L. eaput Medusae L. Carniolica Jacq. cordifolia Fisch. corollata L. cotinifolia L. eyathophora Jacq. Cyparissius L. dasicarpa Jour. degener Hoff. dendroides L. dentata Mich. dulcis L. emarginata Ait. epithymoides Jacq. Esula L. exigua 1). faleata L. genistoides L. Gerardiana Jacq. glabrata Sw. glareosa Palt. glaucens Wild. helioscopia L. hiberna L. hirta LL. Humboldi Willd. hyperecifolia L. juncea Jacq. laevigata V. lanceolata [otth. Lathyris L. linearis Retz. literata Jacq. maculata 1. mellifera АЯ. 7825. Euphorbia micrantha Steph. 7826. 7827. 7828. 7829. 7830. Ne 151. 1831. 1832. 7833. 1834. 1835. 1836. 1831. 1838. 1839. 7840. 7841. 7842. 7843. 7844. 1845. 7846. 1847. 1848. 1849. 1850. 1851. 1852. 1853. 1854. 7855. 7856. 1857. 1858. 1859. 7860. 7861. 7862. 7863. 7864. 7865. D A A ed P A A PA AE ct — 268 — minima. Myrsinites L. nicaeensis J'acq. oleaefolia Gouan. orientalis L. palida Willd. palustris L. | Paralias L. ( parviflora L. Peplis L. Peplus L. picta Jacq. pilosa L. pilulifera L. Pithyusa L. platyphyllos L. portlandiea L. praecox M. B. procera M. B. provincialis Willd. prunifolia J'acq. pubescens. retusa Cav. rigida M. B. rosea Car. rubra Cav. salicifolia Host. saxatilis Jacq. sagetalis L. serrata L silvatica L. spinosa L. tenuifolia Lam. thymifolia L. tithymaloides L. undulata M. B. valentina Ort. _ verrucosa L. villosa Willd. virgata Kit TRIBUS III. BUXEAE. Ne 152. Buxus LE. 7866. Buxus balearica Lam. 7867. | — | sempervivens L. Pachysandra Mich. 1868. Pachysandra prostrata Mich. TRIBUS IV. PHYLLANTHEAE. Andrachne 7. 7869. Andrachne fruticosa L. 7870. — Telephioides L. Phyllanthus (inclus. Xylophilla L). 7871. Phyllanthus anceps Vill. 1812. — baceiformis L. 7873. — cantoniensis Horn. 7874. — Embliea L. 7875. — grandifolius Jacq. 1816. — Niruri L. 7877. — nutans Sw. 7878. — obovatus Mühlbg. 7879. — rhamnoides Ве. 7880. — urmaria L. 7881. — virgatus Forst. 1882. Xylophylla angustifolia Sw. 1888. — Arbuseula Sw. 7884. — faleata Sw. 1885. latifolia L. El cn W Willd. 1886. Flueggea Leucopyrus Willd. Antidesma L. 7887. Antidesma acida L. TRIBUS VI. CROTONEAE. QU BUD ERIBUS:4dNSJAUEE © BSERESA B: Jatropha L. 7888. Jatropha Cureas L. 7889. — gossypifolia E. d pco ce dca Lan Mb — 270 — 1890. Jatropha herbacea L. 1891. — multifida Z. 1892. — palmata Willd. 7893. — panduraefolia Andr. 7894. — urens Z. SUBTRIBUS.2 EUVUCROTADERE Croton L. 1895. Croton argenteum L. 7896. | — balsamiferum Г. 7897. | — dichotomum Willd. 7898. — glandulosum L. 7899. | — leprosum Willd. 1900. — lobatum Г. 7901. — maritimum Walt. 7902. | — penicillatum Vent. 7903. | — pungens Jacq. 1904. — tinetorium 4. SUBTRIBUS 3. CHROZOPHOREAE Cluytia L. 7905. Cluytia acuminata Г. 7906. — alaternoides .L. 7907. — gnidioides Lecht. 1908. — polygonoides JL. 7909. — pulchella ZL. 7910. — tomentosa L. Argithamnia Swartz. 7911. Argithamnia candicans L. SUBTRIBUS 5 АСАБУРЫВАЕ Mercurialis Г. 7912. Mercurialis ambigua Г. 1913. — annua Z. 1914. — perennis L. 7915. — tomentosa L. Е Acalypha L. 7916. Bealy pha alopacceroides Jacq. IT: brachystachya Horn. 7918. — ? caroliniana Mich. 1919. — corcensis Jacq. 1929. — cuspidata Jacq. 7921. — hispida Willd. 119291 = indica L. 7923. = parviflora V. 7924. — polystaehya Jacq. 7925. — rubra Willd. 1926. — virginica L. Adelia L. 7927. Adelia Bernardia L. Trewia L. 1998. Trewia nudiflora L. Ricinus Z. 7929. Ricinus africanus L. 7930. — communis 4. plu — inermis Jacq. 1932. — lividus Jacq. 1939. — viridis Willd. SUB DR DB S7 PEURENETIBEAE Tragia L. 1934. Tragia cannabina Г. 1995. — involucrata L. 1936. — volubilis Г. Dalechampia L. 7937. Dalechampia scandens L. SUB ANR SU" S. © РРОМАЩЕАВ Mabea Au. 1938. Mabea Taquari Aubl. No -I 19 | Hippomane L. 7939. Hippomane maricinella Г. Stillingia L. 7940. Stillingia ligusteria Wich. 7941. — sebifera Mich. 1942. — silvatica L. Нога Г. 1943. Hura crepitans Г. ORDO СЫН. URTICACEAE. TRIBUS I. ULMEAE. № 153. Ulmus LZ. 1944. Le americana L. 1945. campestris L. 1946. — effusa У. 1947. — pumila L. — 8 transbaicalensis. 7948. — sativa. 7949. — suberosa Ehrh. TRIBUS IL. CELTIDEAE. Celtis L 7950. Celtis aculeata Sw. 1951. — australis Г. 7952. — sinensis. 7953. — Tournefortii Lam. 7954. — trinervia Lam. TRIBUS III. CANNABINEAE. Humulus Г. 7955. Humulus Lupulus L. Cannabis Z. 7956. Cannabis sativa JL. — 273 — TRIBUS IV. MOREAE. Broussonetia Veni. 7957. Broussonetia papyrifera Vent. Morus L. 7958. Morus alba L. 1959. — 8 tatarica Г. 7960. — Forsteri Sprgl. 7961. =» ındıca L. 7962. = rubea d. Trophis Г. 7963. Trophis americana Е. Dorstenia Г. 7964. Dorstenia Contrayerva L. 7965. — cordifolia Sw. 7966. = Houstoni L. TRIBUS V. ARTOCARPEAE. Ficus L. 7967. Ficus australis W. 7968. — benghalensis L. 7969. — Carica Г. 7970. — nitida Thög. 7971. — oppositifolia...... 7972. — religiosa L. 7973. — stipulata Thbg. Artocarpus. 7974. Artocarpus integrifolia Г. TRIBUS VII. URTICEAE. Urtica L. 7975. Urtica aestuans Г. 7976. | — argentea Forst. TOME — baeccifera Г. 7978. — balearica Г. 7979. Exe canadensis L. 18 — 274 — 79820. Urtica cannabina L. 7931. — ciliata Sw. 7982. — erassifola Willd. 1983. — dioica Г. 7984. — 2? divaricata Г. 7985. — . Dodartii Г. 1986. — glomerata W. 7987. — herniarifolia Sw. 7988. | — lappulacea Sw. 1989. — lucida Sw. 7990. — membranacea Poir. 1991. 2e unice 1992. | — pilulifera L. 17993. | — pumila 1. 1994. — radicans Sw. 7995. | — _ repens Sw. 1996. — serrulata Sw. 7997. — sessiliflora Sw. 1998. — trianthemoides Sw. 1999, — urens Г. Procris Juss. 8000. Procris urticaefolia Jusf. Boehmeria Jac. 8001. Boehmeria cylindrica Willd. 8002. a rubescens Jacq. Parietaria Г. 8003. Parietaria caucasica Fisch. 8004. — cretica L. 8005. — debilis Forst. 8006. — judaica Г. 8007. — lusitanica Г. 3008. — officinalis L. 8009. pensylvanica Mühlbg. 8010. — platyphyllos Lk. Forskohlea EF. 8011. Forskohlea anzustifolia Murr. 8012. — tenacissima L. Я Theligonum L. 8013. Theligonum Cynocrambe L. ORDO CLIV. РЕАТАМАСЕАЕ. Platanus L. 8014. Platanus orientalis L. ORDO CLVI. JUGLANDEAE. Ne 154. Juglans L. 8015. Juglans cinerea L. 8016. — fraxinifolia Lam. 8017. — nigra L. 8018. — pterocarpa Mich. 8019. — suleata W. ORDO CLVI. MYRICACEAE. Myrica L. (inclus. Componia Soland.). 8020. Myrica cerifera -L. 8021. — cordifolia Г. 8022. == Faya Ait. 8023. — Gale L. 8024. — quercifolia Г. 8025. — serrata Lam. 8026. — trifoliata L. 8027. Componia asplenifolia Ait. ORDO CLVIl. CASUARINEAE. Casuarina Г. 8028. Casuarina equisetifolia Г. 8029. — nodiflora Forst. 8030. — torulosa Akt. 18* ORDO CLIX. CUPULIFERAE. TRIBUS I. BETULEAE. | Betula L. 8031. Betula alba L. — — B pendula. — у dalecarlica Г. 8032. — antarctica Forst. 8033. — ? dahurica Pall. 8034. — fruticosa Pall. 8035. — . hybrida Blam. 8036. tenta Г. 8037. — nana Г. 8038. — nigra L. 8039. — . ovata Schrk. 8040. — papyracea Ait. 8041. — populifolia Ait. $042. — pubescens Ehrh. 8043. — viridis Schltr. Alnus L. 8044. Alnus glatinosa Wilid. -- = 2 e. dahurica. 8045. — incana Willd. ' 8046. — serrulata Mich. TRIBUS II. CORYLEAE. № 155. Carpinus Г. = 8047. Carpinus Ве аз Г. 8048. — orientalis 1. Ostrya Mich. 8049. Ostrya virginica Willd. 8050. — vulgaris Willd. Corylus Г. 8051. Corylus Avellana L. 8052. — Colurna L. 8053. — ? rostrata Ait on a TRIBUS III. QUERCINEAE. Quercus L. 8054. Quercus austriaca Willd. в о e 3057. = 8058. i so 8000 sc 8061. en ieee ro 903. 50 806 — 8006 0 — Se, ESS Zus. — a BOUM UM 4 BO — bicolor Willd. Cerris L. coccifera L. coccinea Wgh. Kseulus L. gramuntia Г. Ilex L. ilicifolia Wgh. infectoria Oliv. palustris D. R. Phellodrys Lk. Phellos Z. Prinus E. pubescens Willd. Robur L. rubra L. Suber’ L. Castanea Gaertn. 3072. Castanea vesca Gaertn. Fagus L. 8073. Fagus sylvatica L. ORDO CLX. SALICINEAE. Populus L. 3074. Populus alba L. 8075. — 8076. — 8077. — 8078. — 8079. — 8080. — 8081. — 8082. — 8083. — balsamifera JL. candicans Ait. dilatata Ait. graeca АЙ. heterophylla JL. hybrida М. B. monilifera Att. nigra 1. tremula £L. — 278 — ORDO CLX. LACISTEMACEAE. Lacistema Swartz. 8084. Lacistema myricoides Sw. ORDO CLXI. EMPETRACEAE. Empetrum Г. 8085. Empetrum album L. 8086. = nigrum L. ORDO CLXII. CERATOPHYLLEAE Ceratophyllum L. 8087. Ceratophyllum demersum L. 8088. — submersum JL. GYMNOSPERMEAE ORDO CLXIV. СМЕТАСЕАЕ. № 156. Ephedra Г. 8089. Ephedra distachya Г. 8090. — monostachya L. Gnetum Г. 8091. Gnetum Gnemon L: ORDO CLXV. CONIFERAE. TRIBUS I. CUPRESSINEAE. Thuya L. 8092. Thuya occidentalis L. 8093. — orientalis L. Cupressus L. 8094. Cupressus disticha L. 8095. — lusitanica L. — 279 — 8096. Cupressus sempervirens L. 8097. — 8 horizontalis Mill. 8098, — thujoides. Juniperus £. 8099. Juniperus communis L. 8100, — excelsa M. В. 8101. — lycia L. 8102. — папа. 8103. — Oxycedrus L. 8104. — phoenieea L. 8105. — Sabina L. 8106. — virginiana L. TRIBUS Ш. TAXEAE. Taxus. 8107. Taxus baccata L. S108. — elongata Ай. 8109. — latifolia Thunb. Salisburia Sm 8110. Salisburia adiantifolia Sm. Dacrydium Soland. 8111. Daerydium cupressinum Soland. TRIBUS VI. ABIETINEAE. Pinus L. 8112. Pinus Abies L. 8113. — alba Ast. 8114. — balsamea L. 8115. — canadensis Ast. 8116. — halepensis Mill. 8117. — maritima Mall. 8118. — Mughus Jacq. 8119. — nigra Lam. 8120. — pendula Lam. Sale — Pinaster, Lam. 29. — 7 Pumilio Lam. 8 8123. Pinus rigida Mill. 8124. 8125. 8126. Cycas L. 8127. Cycas revoluta Thunb. Zamia Z. Strobus L. Taeda L. uncinata Ram. ORDO CLXVI CYCADACEAE. TRIBUS I. CYCADEAE. TRIBUS IL. ENCEPHALARTEAE. 8128. Zamia integrifolia Ай. MONOCOTYLEDONES ORDO XLXVIl. HYDROCHARIDEAE. TRIBUS II. VALLISNERIEAE. № 157. Vallisneria Г. 8129. Vallisneria octandra Rox2. 8130. — spiralis L. TRIBUS Ш. STRATIOTEAE. Hydrocharis Г. 8131. Hydrocharis morsus ranae L. Stratiotes Г. 8132. Stratiotes Aloides Г. 35 ag ORDO CLXX. ORCHIDEAE. TRIBUS I. EPIDENDREAE. СЕ ВВ SI. PLEUROTH AB BASE Stellis Swartz. 8133. Stellis ophioglossoides Sw. Lepanthes Sw. 8134. Lepanthes cochlearifolia Sw. 8135. — concinna Sv. 8136. — pulchella Sw. 8137. — tridentata Sw. Sra RIBUS 25M T AVX RAE: Malaxis Swartz. 8138. Malaxis Loeselii Sw. 8139. — monophyllos S». $140. — paludosa Sw. SUS hint BUS 4) DEN DROBIE/AÄEH, Dendrobium Swart:. 8141. Dendrobium alpestre Sw. 8142. — Lanceola Sw. 8143. — laxum Sv. 8144. — polystaehyon Sw. 8145. == racemiflorum Sv. 8146. — ruscifolium Si. 8147. — sertularioides Sw. 8148. — tribuloides Sw. 8149. LI utrieularioides Sw. SUB MERE UNS 9 AN EST EAE Epidendrum 1. 8150. Epidendrum ciliare L. 8151. — cochleatum L. $152. — labiatum...... 8153. = ramosum Sw. ae. TRIBUS IL VANDEAE. SUBTRIBUS 2. CYMBIDIEAE. Cymbidium 5v. 8154. Cymbidium aloifolium Sw. 8155. 8156. 8157. 8158. 8159. 8160. 8161. 8162. 8165. 8164. 8165. 8166. 8167. — Corallorhiza Sw. — echinocarpun Sw. — ensifolium Sw. —= globosum Sw. — graminoides Sw. — lineare Sw. — nodosum Sw — pulchellum Sv. — teretifolium Sw. — testaefolium Sw. — trichocarpun Sw. — verecundum Si. — vestitum Sw. TRIBUS III. NEOTTIEAE. SUBTRIBUS 3. SPIRAN T EDBJACE Cranichis Sw. 8168. Cranichis aphylla Sw. Neottia Sw. 8169. Neottia adnata Sw. 8170. 8171. 8172. 8173. amoena Sw. elata Sw. repens Sw, spiralis Sw. SUBTRIBUS 5. ARE THUSEAE Arethusa L. ; 8174. Arethusa gentianoides Sw. — 283 — SUBEREBUS 6: LIMODOR EYE. Limodorum Z. 8175. Limodorum abortivum Sw. — boreale Sw. — Epigogium.... — Tankervilliae Sw. 8176. 8177. 8178. Epipactis Sw. 8179. Epipactis cordata Sw. 8180. 8181. 8182. 8183. 8184. 8185. 8186. 8187. SUB ensifolia Sir. latifolia Sw. microphylla Sw. Nidus avis Sw. ovata Sw. pallens Sw. palustris Sw. rubra Sw. TRIBUS IV. OPHRYDEAE. ERLEBNIS ES ER ASP IE AMIE № 158. Orchis Г. 8188. Orchis albida Sw. 8189. 8190. 8191. 8192. 8193. 8194. 8195. 8196. 8197. 8198. 8199. 8200. 8201. 8202. 8203. angustifolia M. B. atlantiea Willd. bifolia L. condensata Desf. conopsea L. coriophora L. cucullata L. fusea Jacq. globosa Г. hireina Scop. incarnata AL. latifolia L. maculata L. Maseula L. militaris Z. — 29 8204. Orchis Morio Г. 8205. — monorchis Al. 8206. —— nigra Scop. 8207. — odoratissima L. 8208. — pallens L. 8209. | — palustris Jacq. 8210. — pyramidalis Г. 8211. — sambucina L. 8212. | — sphaerica Stev. 8218. — strateumatica L. 8214. — sulphurea Link. 8215. — tephrosanthos Vill. 8216. | — tragodes ? Бес. 8217. — ustulata Г. 8218. — variegata Jacq. 8219. — viridis Scop. Serapias L. 8220. Serapias cordigera L. 8221. — Lingua L. Ophrys L. 8222. Ophrys alpina L. 8223. — anthropophora L. 8224. — apifera Auds. 8225. _— arachnitis Host. 8226. — aranifera Huds. 8227. -— insectifera L. 8228. Tues CA. 8229. — Monorchis L. 8230. — myodes L. 8231. — vespifera M. B. 8232. — Scolopax Cav. SUBTRIBUS 2 НАВЕМАВТВАЕ. Habenaria Willd. 8233. Habenaria macroceratitis Willd. — 285 — beeen BU. S 3. DISEME Satyrium Sw. 8234. Satyrium albidum L. 8235. u cucullatum Sw. 8236. — monorchis Pers. Disa Berg. 8237. Disa excelsa Sw. 8238. — sagittalis Sw. 8239. — torta Sw. Swe Rt SU S-7C ORY CVE-A E, Pterygodium Sw. 8240. Pterygodium atratum Sw. TRIBUS V. CYPRIPEDIEAE. Cypripedium Z. 8241. Cypripedium Calceolus L. 8242. = suttatum Sw. 8243. = macranthum Su. ORDO CLXX. SCITAMINEAE. TRIBUS I. ZINGIBEREAE. № 159. Kaempferia Г. 8244. Kaempferia Galanga 1. 8245. — longa Jacq. 8246. — rotunda L. Hedychium Koen. 8247. Hedychium coronarium Koen. Curcuma L. 8248. Curcuma longa Г. P 4 — 286 — Amomum Г. 8249. Amomum Zerumbet L. 8250. — Zingiber L. Costus L. 8251. Costus speciosus Sm. Alpinia L. 8252. Alpinia occidentalis Sw. 8253. — racemosa L. TRIBUS II. MARANTEAE. Maranta Г. 8254. Maranta arundinacea 1. TRIBUS III. CANNEAE. Canna L. 8255. Canna angustifolia L. 8256. — chinensis Willd. 8257. — _ glauca Г. 8258. — indica L. 8259. — variegata Willd. TRIBUS IV. MUSEAE. Musa L. 8260. Musa paradisiaca L. Strelitzia Az. 8261. Strelitzia heginae Ай. : PS eae wee me icu. sno CREE SIS: ORDO CLXXI. BROMELIACEAE. TRIBUS I. BROMELIEAE. Bromelia Г. 8269. Bromelia Ananas L. 8263. — Pinguin Г. 4 Л TRIBUS II. PITCAIRNIEAE. Pitcairnia L' Her. 8264. Piteainria latifolia Ait. TRIBUS ПШ. TILLANDSIEAE. Tillandsia 1. 8265. Tillandsia fasciculata Sw. 8266. — flexuosa Sw. 8267. — recurvata L. 8268. — tenuifolia L. 8269. — usneoides L. 8270. — utriculata Г. ORDO CLXXI. HAEMODORACEAE. TRIBUS I. EUHAEMODOREAE. Wachendorfia L. 8271. Wachendorfia paniculata L. TRIBUS II. CONOSTYLEAE. Anigozanthos Labill. 8272. Anigozanthos flaviola Labill. Aletris L. 8273. Aletris fragrans Jacq. ORDO CLXxil. IRIDEAE. TRIBUS I. MORACEAE. Iris L. 8274. Iris arenaria WR. 8275. — biflora L. 8276. — bifurea M. B. 8277. — biglumis V. 8278. — caucasica. 8279. — cristata. 8280. Iris elongata...... 8281. — flavissima Pall. 8282. — florentina L. 8283. — foetidissima 1. 8284. — germanica Г. 8285. — Gmelini Stev. 8286. — graminea L. 8287. — halophila Pail. 8988. — humilis M. В. 8289. — iberica M. B. 8290. — ochroleuca L. 8291. — persica L. 8292. — Pseudacorus L. 8293. — pumila ГД. 8294. — reticulata M. В. 8295. — sambucina L. 8296. — sibirica L. 8297. — Sisyrinchium С. 8298. — spuria L. 8299. — squalens Mill. 8300. — susiana L. 8301. — Swertiü Lam. 9502. ) tuberosa 2. 8303. — variegata 1. 8304. — ventricosa Рай. 8305. — virginica L. 8306. — Xiphioides Ehrh. 8807. — Xiphium Г. № 160. Moraea L. . 8308. Moraea chinensis Thunb. 8309. — 8310. — Marica Ker. iridioides Г. magellaniea Willd. 8311. Marica Northiana Ker. Ferraria Г.. 8312. Ferraria Pavonia L. — 289 — TRIBUS II. SISYRINCHIEAE. SUS RI BUS 1. CROC BA IE. Crocus Z. j 8313. Crocus autumnalis..... 8314. — Bulboeodium Pail. 8315. — reticulatus Stev. 8316. — sativus L. 8317. — speciosus... 8318. — vernus Willd. Galaxia Thunb. 8319. Galaxia graminea Thunb. SUB TRHEBUS 3. EUSTSYRINCHIRAER Sisyrinchium L. 8320. Sisyrinchium anceps Ait. 8321. — Bermudiana 2. 8322. == convolutum Масс. 8323. — luteum.... 8324. — mucronatum Mill. 8325. — striatum Sm. 8326. — tenuifolium Нить, SUBTRIBUS 4 ARISTEAE. Aristea A. 8327. Aristea cyanea Ait. Witsenia Thunb. 8328. Witsenia maura Г. TRIBUS Ш. IXIEAE. Ixia L. 8329. Ixia angusta Jacq. 8330. — aristata Г. 8331.: — bulbifera Г. 8332. — Bulbocodium Г. 19 — 990 — 3333. Ixia crocata Г. 8334. — erecta Thunb. 8335. — excisa L. 8336. — falcata Г. 8337. — longiflora Г. 8338. — maculata Г. 8339. — ornithopodioides Licht. 8340. — patens Ай. 8341. — plantaginea Ait. 8342. — ? polystachya Burm. 8343. — purpurea Jacq. 8344. — rosea Г. 8345. — scillaria Thunb. 8846. — squalida A%. Gladiolus L. 8347. Gladiolus cardinalis Curt. 8348. — communis 4. 8349. — laccatus Jacq. 8350. — marginatus L. 8351. — Merianellus Licht. 8352. — papilionaceus Licht. 8353. — tenuis M. B. 8354. — tristis L. Antholiza Г. 8355. Antholiza aethiopiea L. 8356. — Cunonia L. ORDO CLXXIV. AMARYLLIDEAE. TRIBUS I. HYPOXYDEAE. Hypoxis 2. 8357. Hypoxis decumbens Г. 8358. — erecta L. 8359. — obliqua. 8360. — sobolifera Jac]. 8361. — villosa L. TT eo TRIBUS II. AMARYLLEAR. SUBIERIBUS IHCORSON ACE AE. Narcissus L. 8362. Narcissus bicolor L. 8363. — Bulbocodium L. 8364. — herminius Link. j 8365. — incomparabilis Willd. 8366. — Jonquilla... 8361. — lusitanicus... 8368. — ? moschatus L. 8369. — poeticus L. 8370. — Pseudonarcissus L. 8371. — Tazetta L. S OBR TB US. 2-3 TEN UP NA Galanthus Г. 8372. Galanthus nivalis L. Leucojum. 8373. Leucojum autumnale L. 8374. = trichophyllum Schousb. 8375. — vernum L. Sternbergia Waldst. 8376. Sternbergia colchiciflora JZ. B. Crinum L. 8377. Crinum americanum L 8378. — erubescens Ast. Amaryllis Г. 8379. Amaryllis Atamasco L. 8380. — aurea Herit. 8381. — Belladona L. 3382. -— equestris L. 8383. — formosissima JL. 3384. — gigantea.... 195 2-99 8385. Amaryllis humilis.... 8386. — lutea L. 8387. — reginae Г. 8388. == sarmensis L. 8389. — tatarica Pall. 8390. _- undulata L. 8391. — villata L. Cyrtanthus Ai. 8392. Cyrtanthus angustifolius... 8393. — obliquus Ait. Haemanthus Z. 8394. Haemanthus coccineus L. 8395. — puniceus L. SUBTERTBUS 3 CYJAUGDEL DB EE E Pancratium Г. | 8396. Pancratium amboinense EL. 8397. — amoenum Andr. 8398. = maritimum Г. 8399. — speciosum Sal. TRIBUS Ш. ALSTROEMERIEAE. Alstroemeria Г. 8400. Alstroemeria Ligtu L. 8401. — peregrina L. TRIBUS IV. AGAVEAE. Polianthes E. 8402. Polianthes tuberosa L. ОВР О GEXXVIIL. ЕТЕТАСЕАЕ- TRIBUS УП. HEMEROCALLEAE. № 161. Hemerocallis LZ. 8403. Hemerocallis alba Andr. 8404. — coerulea. — 293 — 8405. Hemerocallis cordata Thunb. 8406. — flava Г 8407. — fulva L. 8408. — eraminea. TRIBUS VIII. ALOINEAE. Aloe L. S409. Aloe arachnoides..... 8410. Lingua Thunb. 8411. — perfoliata Г. 8412. — pumila Jacq. 8413. — retusa Г. 8414. — variegata. 8415. — viscosa Г. TRIBUS IX. DRACAENEAE. Yucca L. 8416. Yucca aloifolia 1. 8417. — draconis Г. 8418. — gloriosa L. 8419. — filamentosa Г. TRIBUS X. ASPHODELEAE. SUBTRIBUSI EUASPHODELEAE. Asphodelus Z. 8420. Asphodelus albus L. 8421. — apiocarpus Lk. 8422. — caspieus. 8423. — fistulosus L. 8424. — luteus L. 8425. — prolifer M. B. 8426. — ramosus L. 8421. — tenuior... Bulbine L. 8428. Bulbine aloides Willd. 8429. — annua Willd. 8430. — frutescens W3lld. 8431. — longissima Willd. . — 294 — SUBTRIBUS A АМТНЕВТСВАЕ. Eremurus М. В. 8432. Eremurus caucasicus M. B. 8433. — tauricus Pall. Anthericum L. 8434. Anthericum albucoides Ast. 8435. — asphodeloides L. 8436. — contortum L. 8437. — Liliago Z. 8438. — Liliastrum L. 8439. — ossifragum L. 8440. — pendulum Horn. 8441. — planifolium L. 8442. — ramosum L. 8443. — serotinum L. TRIBUS XII. ALLIEAE. SUBTRIBUS 1 AG RABATT ELE AE Agapanthus ZHer. 8444. Agapanthus praecox..... 8445. — umbellatus L'Her. SUBTRIBUS 2 EU ALI EA Allium Z1. | 8446. Allium albidum Tisel. 8447. — altaicum Pall. 8448. — angullosum L. 8449. — arenarium Zl. 8450. — baicalense Willd. 8451. — carinatum L. 8452. — carneum Willd. 8453. -- caspium M. PD. 8454. — Cepa L. 8455. — eiliatum... 8456. = controversum.... 8457. — danubiale Spr. ВУ eda og 8458, Allium. descendens L. 8459. 8460. 8461. 8462. № 162. 8463. 8464. 8465. 8466. 8467. 8468. 8469. 8470. 8471. 8472. 8473. 8474. 8475. 8476. 8477. 8478. 8479, 8480. 8481. 8482. 8483. 8484. 8485. 8486. 8487. 8488. 8489. 8490. 8491, 8492. 8493. 8494. 8495. 8496. — — — — fistulosum L. В altaicum Pall. flavum. foetidum Kit. fragrans Vent. globosum M. b. guttatum Stev. lineare L. Moly L. monspessulanum.... moschatum L. narcissiflorum Voll. nigrum L. nutans JL. obliquum. ochroleucum W. K. odorum. L. oleraceum L. Pallasii Murr. pallens L. paniculatum L. parviflorum L. Porrum L. roseum Zl. rotundum JL. rubellum JM. B. rubens Schrad. saxatile M. b. Sehoenoprasum L. Scorodoprasum L. senescens LL. sibirieum L. Sphaerocephalum Z. spirale Spr. Stellerianum Willd. striatum Jacq. strictum Schrad. suaveolens Jacq. subhirsutum L. a 8497. Allium tataricum Г. 8498. — tenuissimum Г. 8499. — triquetrum L. 8500. == undulatum Kit. 8501. — ursinum L. 8502. == Victorialis L. 8503. — vineale JL. 8504. — virescens F%sch. Ne 163. Massonia Thunb. 8505. Massonia marginata... TRIBUS Ifl. SCILLEAE. Lachenalia Jacq. 8506. Lachenalia orchioides Thunb. 8507. — serotina Jacq. 8508. — tricolor Jacq. 8509. — viridis... Albuca E. 8510. Albuca altissima Jacq. Veltheimia Gled. 8511. Veltheimia pumila Willd. 8512. — Uvaria Willd. 8518. — viridiflora J'acq. Hyacinthus L. 8514. Hyacinthus amethystinus L. 8515. — botryoides L. 8516. — ciliatus... 8517. — comosus L. — — B monstrosus. 8518. — Muscari L. 8519. — orientalis L. 8520. — pallens M. В. 8521. — racemosus J. Puschkinia Adams. 8522. Puschkinia scilloides Adams. j — 297 — Eucomis L’ Heri. 8523. Eucomis puncíata..... 8524. = regia L’Hertt. Scilla L. 8525. Scilla amoena L. 8526. — autumnalis Г. 8527. — bifolia L. 8528. — campanulata Ait. 8529. — italica Г. 8530. — maritima Г. 8531. — monophyllos Link. 8532. — nutans Smith. (Hyacynthus non scriptus L.). 8533. — peruviana L. 8534. — sibirica.... Ornithogalum Г. 8535. Ornithogalum bohemicum Schm. 8536. — brachystachys. 8537. — bulbiferum JZ. 8538. — caudatum L. 8539. — circenatum L. 8540. — fimbriatum Pall. 8541. — fistulosum Ram. 8542. — juncifolium Jacg. 8543. Ll luteum L. 8544. — minimum L. 8545. — narbonense L. 8546. — nutans L. 8547. — polyphyllum Jacq. 8548. — pyrenaicum L. 8549. — rupestre Thunb. 8550. — trigonophyllum Steud. 8551. — umbellatum.... TRIBUS XIV. TULIPEAE. Lilium Z. 8552. Lilium bulbiferum Г. 8553. — eandidum Z. 8554. — chalcedonicum JL. 8555. | — Martagon Г. — 298 — 8556. Lilium monadelphum JM. B. 8557. — philadelphicum Г. 8558. | — pomponium L 8559. | — pulchellum Fisch. 8560. — tenuifolium... Fritillaria L. 8561. Fritillaria imperialis L. 8562. — lutea M. b. 8563. — Meleagris L. 8564. — pyrenaica L. 8565. — tulipifolia M. В. 8566. — vertieillata Willd. Tulipa L. 8567. Tulipa altaica Steph. 8568. — australis Link. 8569. — biflora Pall. 8570. — Gesneriana L. 8571. — silvestris L. 8572. | — volgensis Sieud. № 164. Erythronium Г. 8573. Erythronium dens canis L. TRIBUS XV. COLCHICEAE. Colchicum Г. 8574. Colchicum autumnale L. 8575. — fritillatum Link. Merendera Ram. 8576. Merendera Bulbocodium Ram. 8577. — caucasica M. B. TRIBUS XVI. ANGULLARIEAE. Wurmbaea Thunb. t 8578. Wurmbaea campanulata Willd. ggg c TRIBUS XVII. NARTHECIEAE. Tofieldia Auds. 8579. Tofieldia borealis Willd. 8580. — ? collina Bad. 8581. — palustris Ног. . TRIBUS XVIII. UVULARIEAE. Uvularia L. 8582. Uvularia perfoliata L. Gloriosa Г.. 8583. Gloriosa superba. TRIBUS XX. VERATREAE. Melanthium Г. 8584. Melanthium pumilum Forst. 8585. — sibiricum JL. Veratrum Г. 8586. Veratrum album Г. 8587. — lobelianum Bern. 8588. — nigrum L. ORDO CLXXIX. PONTEDERIACEAE. Pontederia L. 8589. Pontederia limosa.... ORDO CLXXXI. MAYACEAE. Syena Schreb. 8590. Syena fluviatilis Schreb. ORDO CLXXXII. COMMELINACEAE. TRIBUS II. COMMELINEAE. Commelina L. 8591. Commelina africana L. 8592. — angustifolia Mick. — 300 — 8593. Commellina caroliniana Walt. 8594. — coelestis Willd. 8595. — communis..... 8596. — cueulata L. 8597. — debilis..... 8598. — pallida Hwmb. 8599. — polygama Roth. 8600. — tuberosa L. 8601. — vaginata Hein. 8602. — virginica Г. TRIBUS Ш. TRADESCANTIEAE. Tradescantia 1. 8603. Tradescantia cristata Jacq. 8604. — discolor.... 8605. — divaricata. 8606. — erecta Cav. 8607. - virginica L. 8608. — Zanonia Sw. Callisia L. $609. Callisia repens L. ORDO CLXXXVI. PALMAE. TRIBUS I. ARECEAE. PUBTRIBUS 12. CARY OTADE Ys Caryota L. 8610. Caryota urens L. TRIBUS III. CORYPHEAE. Chamaerops L. 8611. Chamaerops humilis L. Rhapis L. } 8612. Rhapis acaulis Willd. 8613. — flabelliformis Ait. — 301 — TRIBUS IV. LEPIDOCARYEAE. SUBTRIBUS 1. CALAMEAE. Calamus L. 8614. Calamus sp.? TRIBUS VI. COCOINEAE. SUBTRIBUS 2 ELAEIDEAE. Cocos L. 8615. Cocos nucifera L. ORDO CLXXXVII. PANDANEAE. Pandanus L. 8616. Pandanus utilis Bory. ORDO CXC. THYPHACEAE. № 165. Thypha Г. 8617. Thypha angustifolia L. 8618. — latifolia Г. 8619. — minima Funk. 8620. — minor.... Sparganium Г. 8621. Sparganium natans L. 8622. — ramosum Sm. 8623. — simplex Sm. ORDO CXCL AROIDEAE. TRIBUS I. ARINEAE. SU SRW US Sage yr SD I EAS Pistia Z. 8624. Pistia stratiotes L. — 302 — SUBTRIBUS 4: EUARINERE. ` Arum. 8625. Arum Arisarum 1. 8626. — divaricatum JL. 8627. — Dracontium Г. 8628. —- Dracunculus С. 8629. — italicum JL. 8630. — maculatum Г. 8631. , — orientale M. B. 8632. — triphyllum LZ. TRIBUS Y. COLOCASIEAE. Caladium Vent. 8633. Caladium auritum Vent. 8634. — bicolor Vent. TRIBUS IX. CALLEAE. Calla L. 8635. Calla aethiopica L. 8636. — palustris Г. TRIBUS XI. ORONTIEAE. SUBTRIBUS 2. DRANTIEAE Dracontium. 8637. Dracontium ? camtschatense JL. 8638. — cordatum.... SUBITRIBUS 0. P-O PIEDQQNMN OE USES Pothos Г. 8639. Pothos crassinervia Jacq. 8640. — lanceolata L. 8641. — violacea Sw. Acorus L. 8642, Acorus Calamus L. — 308 — ORDO CXCI. LEMNACEAE. Lemna L. 8643. Lemna gibba L. 8644. — polyrrhiza L. 8645. E trisulea L. ORDO CXCIV. ALISMACEAE. TRIBUS I. ALISMEAE. Alisma L. 8646. Alisma cordifolium L. 8647. —- Damasonium 4. 8648. — flavum. LL. 8649. — natans L. 8650. — parnassifolium L. 8651. — Plantago Г. — — В Zanceolatum With. 8652. == ranuneuloides JL. 8653. — repens Lam. Sagittaria Г. 8654. Sagittaria natans Mich. 8655. — sagittaefolia L. TRIBUS II. BUTOMEAE. Butomus Г. 8656. Butomus umbellatus Г. ORDO CXCV. NAJADACEAE. TRIBUS I. JUNCAGINEAE. № 166. Triglochin Г. 8657. Triglochin maritimum L. 8658. — palustre L. — — B bulbosum. — 304 — Scheuchzeria Р. 8659. Scheuchzeria palustris L. TRIBUS I. APONOGETONEAE. Aponogeton Thunb. 8660. Aponogeton distaehyon Thunb. TRIBUS III. POTAMEAE. Potamogeton Г. 8661. Potamogeton compressum L. 8662. — crispum L. 8663. — densum L. 8664, — gramineum L. 8665. — heterophyllum. 8666. — lucens L. 8667. — natans С. 8668. — pectinatum L. — — В marinum Е. 8669. — perfoliatum L. 8670. — pusillum L. 8671. — serratum L. Ruppia L. 8672. Ruppia maritima 1. TRIBUS Y. ZANICHELLIEAE. Zannichellia L. 8673. Zannichellia palustris L. TRIBUS VI. ZOSTEREAE. Zostera L. 8674. Zostera marina 1. TRIBUS VII. NAJADEAE. Najas L. 8675. Najas monosperma Willd. 8676. — fragilis Ай. E anges ORDO CXCVI ERIOCAULEAE. Eriocaulon 2. 8677. Eriocaulon quinquangulare Г. 8678. — setaceum Z4. ORDO CXCVII. RESTIACEAE. Restio L. 8679. Restio ? dichotomus Z. 8680. — paniculatus Г. 8681. — simplex LZ. 8682. — tetragonus Forst. 8683. — ? triticeus Thunb. 8684. — vertieillaris Thunb. Elegia L. 8685. Elegia juncea Thunb. ORDO CXCIX. CYPERACEAE TRIBUS I. SCIRPEAE. № 167. Scirpus Г. 8686. Scirpus acicularis L. 8687. — anarcticus J. 8688. — atriculatus L. 8689. — atrovirens Willd. 8690. — australis L. 8691. — Baeothryon Ehrh. 8692. — barbatus Lottb. 8693. — capillaris L. 8694, — capitatus Г. 8695. — caricinus Schrad. 8696. — caespitosus L. 8697. — chaetodes Link. 8698. — fluitans L. 8699. — geniculatus JL. 8700. — Holoschoenus L. 8701. — junceus Forst. 20 — 306 — 8702. Scirpus lacustris Г. 8703. 8704. 8705. 8706. 8707. 8708. 8709. 8710. 8711. 8712. 8713. 8714. 8715. 8716. 8717. 8718. 8719. ЕЕ ЕЕ ligularis Thunb. Luzulae L. maritimus L. Michelianus Z. mucronatus L. obtusus Willd. ovatus Roth. palustris L. polytrichoides Retz. pumilus Vahl. radicans Sch. romanus L. setaceus L. silvestris L. squarrosus L. supinus L. triqueter Г. Eriophorum E. 8720. Eriophorum alpinum Z. 8721. 8722. 8723. 8724. 8725. Fuirena Roitb. angustifolium.... capitatum Host. cespitosum Host. latifolium Hopp. triquetrum Hopp. 8726. Fuirena paniculata Г. 8727. scirpoides Roth. TRIBUS II. HYPOLYTREAE. Chrysisthrix L. 8728. Crysisthrix capensis L. TRIBUS III. RHYNCHOSPOREAE. Schoenus L. 5729. Schoenus albus L. 8730. fuscus L. nn — 307 — TRIBUS V. SCLERIEAE. Scleria Berg. 8731. Scleria pauciflora Mühlb. Elyna Schrad. 8732. Elyna caricina Г. 8733. spicata Schrad. TRIBUS VI. CARICEAE. № 168. Carex Г. 8734. Carex acuminata Willd. 8735. 8736. 8737. 8738. 8739. 8740. 8741. 8742. 8743. 8744. 8745. 8746. 8747. 8748. 8749. 8750. 8751. 8752. 8753. 8754. 8755. 8756. 8757. 8758. 8759. 8760. 8761. 8762. FT dep db dst de de eee e ee de e Me eese acuta L alba Scop. alpestris All. ampullacea Good. approximata All. aquatilis Wahlb. arenaria... atrata L. aurea Lk. bicolor All. binervis Sm. brachystachys... brizoides L. Buxbaumii Wahlb. capillaris Г. capitata L. caespitosa L. chordorrhiza L. ciliata Willd. cladestina Good. coriophora.... eurta Good. curvula AN. cyperoides.... Davalliana Smith. depressa Schk. digitata L. diluta Sfev. — 305 — 8763. Carex dioica L. 8764, 8765. 8766. 8767. 8768. 8769. 8770. 8771. 8772. 8773. 8774. 8775. 8776. 8777. 8778. 8779. 8780. 8781. 8782. № 169. 8783, 8784. 8785. 8786. 8787. 8788. 8789. 8190. 8791. 8792. 8793. 8794. 8795. 8796. 8797. 8798. 8199: 8800. 8301. « distans L. divulsa Good. Drymeia L. elongata L. ericetorum Pollich.! extensa Good. fascieulata Willd. filiformis.... firma Host. flacca Schreb. flava L. foetida All. folliculata L. frigida All. fulva Good. glareosa Whlbry. globularis Roth. granularis Mill. hamata Sw. Heleonastes L. hirta L. hordeistichos Vil. . ? hystericina Mhlorg. incurva Lighlf. intermedia Good. laevigata Smith. laxa Whlbrg. leparina L. limosa... livida Willd. lobata Schk. loliacea.... melanostachya Willd. Michellii Host. microstachya Æhrh. montana L. mucronata AI, muricata С. E Aust 8802. Carex nitida Host. 8803. 8804. 8805. 8806. 8807. 8808. 8809. 8810. 8811. 8812. 8813. 8814. 8815. 8816. 8817. 8818. 8819. 8820. 8821. 8822. 8823. 8824, № 170. 8825. 8826. 8827. 8828. 8829. 8830. 8831. 8832. 8833. 8834. 8835. 8836. 8837. 8838. 8839. 8840. norwegica Wahlb. nutans Host. Oederi Ehrh. ornithopoda Wılld.. ovalis Good. pallescens L. paludosa Good. panicea L. paniculata L. paradoxa WAlld. parviflora Host. pauciflora Lighif. pendula Good. petraea Wahlbg. pilosa АИ. pilulifera L. plantaginea Lam. praecox Jacq. Pseudocyperus L. pulicaris L. pulla Good. pyrenaica Wahlbrg. remota L. ? retroflexa Mhlbrg. riparia Good. rotundata Wahlbrg. saxatilis L. Schkuhrii Willd. schoenoides Host. Schreberi Willd. scopoliana Willd. secalina Wahlb. ? sparganioides Mühlbrg. sparsiflora Wahlb. Stelleri. .. stellulata Good. stenophylla Wahlb. stipata Mühlbg. — 310 — 8841. Carex stricta Good. 8842. 8848. 8844. 8845, 8846. 8847. 8848. 8849. 8850. 8851. 8852. +) 8853. . *) Le grand herbier des Graminées do Trinius se trouve parm les collections de l'Academie des sciences de St. Pétersbourg. strigosa Good. subvillosa Stev. tenuiflora Wahlb. teretiuscula (Good. tomentosa L. tuberosa Degl. umbrosa Host. ustulata Whlbrg. Vahlii Schkr. verna Schkr. vesicaria Good. vulpina L. $ E 2H m Qui Herbarium vivum sive collectio plantarum sicca- rum Caesareae Universitatis Mosquensis inscribitur index plantarum, eum tertio iam decennio huiusce saeculi Georgius Hoffmannus, Universitatis illius professor, publieare coepit. Nam duas edidit eius partes, quarum altera (a. 1824.) plantarum copia sub ipso Linnaeo Upsaliae anno MDCCLXXV collecta et usque ad annum MDCCXCIV continuata a Er. Ehrhart, celeberrimo Botanico Hannoverano, discipulo et amico Linnaei, con- tenetur, altera (а. 1825) species plantarum enumeran- tur quae in magno ipsius Hoffmanni herbario collo- catae erant. Huius igitur indicis post longum temporis intervallum tertiam папе publicamus partem, qua plantae, in herbario Caroli Trinii, academici illu- strissimi, asservatae, recensentur. Id enim herbarium paulo post Academiam Medico-chirurgieam, quae dice- batur, Mosquensem sublatam Universitati Mosquensi do- no datum cessit; sed per longum temporis spatium nullo ordine dispositum ac paene neglectum iacebat. Ita no- bis demum contigit, ut partim Universitatis, partim pri- II vatorum quorundam hominum opibus et opera adiuti nostro libro edito illud herbarium magis idoneum, quo homines studiosi uterentur, faceremus. Atque quod qui- dem ad species definitas attinet, ut in herbario ipsius Trini manu subscriptum erat, id ita in nostro indice enotavimus; quod autem ad loca, quibus una quaeque species inventa erat, quamquam id etiam in herbario ad plerasque species annotatum est, tamen, quoniam verbis plerumque parum distinctis incertisque significa- tur, in nostrum librum transferre noluimus. Nec vero illud silentio praetereundum duximus nos tum Consilio Societatis Caesareae Mosquensis naturae Scrutatorum, quod sumptus ad imprimendum librum necessarios sup- peditaverit, tum dominae spectatissimae Lapensky virisque doctissimis et humanissimis Aristov, Gry- newsky, Artari, qui nos in ingenti illo herbario digerendo et emendando summo cum studio summaque diligentia adiuverint, gratiam, ut par est, et debere et habere vel maximam. I, Goroschankin. Mosquae a. d. VIII Kal. Sept. MDCCCEXXX VI. JEFE ich Trace de la surface dugeoide. ern 1880. ds: TAB. TT. BULLETIN 1886. P. 1. Cd us on. он | 033 У Io" [s AOL epee OR Oo Yo} on a, [oes DX НОЯ В 4. BULLETIN 1886 г. V. Meschayeff. emm, въ Москов, Цинкографл T. И. Pari Tunorpapia п —— BULLETIN 1880, IPs 4L V. Meschayett. Tun. u Цинкогр. T. Varens, въ [Москв\. Tum. и Цинкогр, T. Гагенъ, въ Москв$. Borzenın 1880) il: V. Meschayett. VE c = < we Es À YASS | ST NN 2 Y ~ = C EON bla S ee 2 ae He Al u: ane x $ A oc Y о 1 © te) DOS 2, y! \ = ? EEE 3 SC State na a pores, CE ER Тип. и Циикогр. T, Paremm въ Mocknb. V. Meschayeff. 7’ = Ho 1000. IB: I OUI i LIN M VII Jas. AU pao CE Het C WP LTEM бов RE Тип. и Цинкогр. T. larem», въ Mockabe BULLETIN ASSO, JP 4 74 V. Meschayeff. Bulletin 1886. PI. N 8. RIESE | cv gar um №7.» C. 15.00 д. 12. 00 138 2 IM 8 nAAND »PASPBSB МИНЕРАЛЬНЫХЪ ИСТОЧНИКОВЪ И ВОДОПРОВОДОВЪ ГОРОДА ЛИПЕЦКА. 1885 г. a ---5 Водопроводныл трубы. Tab. VIII. ——À 9-68 =: 0.47—*— 0, 43 —— — —J — | Es SES i 1 | i x TIopusoumaawwan aunis pn»uxu Липовки 13. 50 A. 3.00 Д. 57-0 54—20 LENZ Cy натуры павнь teh составляль Зеилеиёрь Н. ТЕРПУТОВЪ. 0. 0,5. 1 2. 2 № 5. Cao ОТ О В | | МАСШТАБУ 65 дюймь 10 саж. для плана, u зоризонталей. ТТ ОТ on | | 0 5, 10. 20. YT 50. cam: Объяснен!е плана. А. В. С. Источники. I. Сборный колодезъ Е. Резервуаръ. Е. Источникъ Альбини. С. Источники H. Сборникъ. | ALIIMAKOBCKIE I. 8xaHie бюветное. к , BaHH®E. JI. IIDBECHbIA колодцы. M. PEyKa Липовка. N. ПрБсный источникъ. Dir В.Бахыань |. 79 |. 065 SS N N \ NS IN cu a Bulletin 1886. PI г | ПЛАНЪ ОКРУГА ОХРАНЫ (PERIMETRE DE PROTECTION) ЛИПЕЦКИХЪ МИНЕРАЛЬНЫХЪ ВОДЪ. Aacumade Nel How, Posedeemoenchau — [ /Luouade a9 Ss Ed Bosnecenckas | rnm En En |] — = | c 2 ge "e о Hasodese 3 © | Tıouads > Ww sS e Hooodasapna.z S Лит. В.Бахманъ. q | BULL. D. NATUR D. M Vor Puthowa europäiscl | RUSSLAN Von M. Menzbic \ ZA } / I; | Ti ) , ! 1 Г | ) j 4 а 3 г BULL. D. NATUR D. MOSCOU. 1885. Т. 1 = PL.1. PRET = Zugstrassen der VOGEL im europäischen RUSSLAND. Von M. Менее. OSTROMA tay ! Monier ria norvegica via’ baltica ma pontica ma сазрие BULL. D. NATUR D MOSCOU. 1885. T.Il. DL PL. If. Fan Putkowe Zugstrassen der VOGEL im europäischen RUSSLAND. Von М. Menzbier. = CE) TUR 1 DIES | = TE. € 6 A = 7 x р III * Pop 5 i gy / t Fa UB > fe gun | B la 3 e = N j d 1 ri / ) : = 1 = | 225727 Е ИИ via sibirieæ ] vice Rerkeslanica | ria lrans-caspicu via analolica HAPTOTP. 3AB.A.IbHHA СПБ RT > us EE ^ ULL. D. MOSCOV. 1886. M3: | | | 1886 BULL. D. MO SCOU. BULL. D. MOSCOU. 1886. №3. ee Fic ea натуры » sers | pres Bull. d Natur, de Moseou, 1886. T.I. IN by, " e I zn Bull. d. Natur, de Moscou, 1886. T.I i5 nical Garden Li TH vii j | 3 5185 0 ay yet À oy. Mae Y IAN Di I PEN