"ot #% à dt vf" q: & LL te sé . PRIT NT NA ÉT 247 PISE ur 5 Gr: 0 Pin. (4 ar cnib1399 AE D). = —— pt, ch eme sur mr mare , = er B'OEE- EE TS DU DEPARTEMENT DE l'AGRICULTURE AUX INDES NÉERLANDAISES. N': GE (PHVYTOPATHOLOGIE III) BUITENZORG IMPRIMERIE DU DEPARTEMENT 1907. NOTES DE PATHOLOGIE VÉGÉTALE. Sur quelques maladies des Plantes à Caoutchouc, Dr. Ch. BERNARD. SOMMAIRE. Introduction Considérations génér les Partie spéciale . 1). Heveu Brasiliensis . &). b). C). J). k). D. mn). ñn). 0). Corticium javanicum Dee DS Traitement . Corticium calceum Fr. Champignon blanc des racines . Divers champignons radiculaires d'Heveus Traitement . Fusarium sp. si: 5 CR CR Fusicladium sp. (Cancer noir de la tige) Nectria diversispora . Nectria coffeicola . Traitement . ; Pestalozzia Palmarum . : Stilbella Heveae (Zimm.) Bern. . Imperata arundinacea (Alang-Alang) Acariens sur les jeunes plantes d'une pépinière . Acariens sur des Hevea plus âgés. Larves perforantes Traitement . Terimites . Fourmis Chenilles . Pucerons Marnmiperes . : : Quelques maladies cause inconnue. 2). Ficus elastica . &). b). C). d). e). f). Nectria gigantospora. MERE ET Imperata arundinacea Cat Atang) REC Traitement , ; . : c Maladie des feuilles causée Qur un puce oh Traitement . Coccinelles Mammifères . Larves perforantes ? Feuilles mangées par des Coléopières . Chenilles 38. 45. 65. 4 À }SU0 EV. g). Termites h). Sauterelles. ù). Maladie des Tor MÉOCE j). Deux maladies de cause inconnue . Helminthosporium sp. . . . . . 8). Castilloa elastica . a). Corticium javanicum (Diamosr Depds) b). Champignon blanc des racines . c). Pucerons et Capnodium Castilloce . d). Larves perforantes 6) TERMES ME TO Ie OS 4). Kickxia elastica . a). Pucerons et nous om : b). Chenilles de Glyphodes unionalis 5). Manihot Glaziovii : Conclusion LIBRARY NEW YORK à L BOTANIC, GARDEN. SO % OS NN YO S % ÿŸ FE 66. 66. 66. 68. 68. 69. 69, 1 74. 74, 75. 76. 76. 76. He 78. «USE VélRene Sur quelques maladies des Plantes à Caoutchouc. IL. Introduction. Au cours de ces deux dernières années, des planteurs envoyèrent fréquemment au Département de l’Agricul- ture, à Buitenzorg, diverses espèces de plantes à caout- chouc attaquées par des maladies variées, et plus ou moins graves. Malheureusement le plus souvent, ce matériel, venant parfois de fort loin, mal empaqueté, avant séjourné plus ou moins longtemps dans des bureaux ou dans des wagons surchauffés, nous arrivait en si piteux état qu'il était impossible d’en faire une étude sérieuse et de dire quelle était la cause du dommage: au cours de leur voyage, l’atmosphère humide et chaude qui environnait ces plantes avait favorisé le développement, à leur sur- face, d’une foule d'organismes (moisissures, bactéries, etc.), parmi lesquels il était impossible de distinguer celui à qui pouvaient être attribués les dégâts. Aussi, les ren- seignements que nous pouvions communiquer aux Cor- respondants du Département de l'Agriculture n’étaient-ils, le plus souvent, que très vagues et fort incomplets. Le Directeur décida alors qu’il était nécessaire de se rendre sur place pour examiner les plantations attaquées par les différents parasites, ou endommagées sous d’autres influences, et cela était d'autant plus urgent qu’il ne s'agissait pas d'établir une simple énumération des en- nemis plus ou moins dangereux qui guettent les plantes — 2 à caoutchouc, (de semblables travaux existent déjà, soit pour Java, soit pour d’autres pays tropicaux (1, 2, 8, 4), mais de déterminer si possible les conditions de déve- loppement de ces organismes néfastes, de voir quel rôle il faut attribuer aux divers parasites qui peuvent se rencontrer simultanément sur la même plante malade, enfin de se rendre compte si, en appliquant certains remèdes, ou en apportant quelque modification à la cul- ture, il ne serait pas possible de faire disparaître ces parasites, où tout au moins de circonscrire leurs dom- mages. J'entrepris donc, en Mars et Avril de cette année, un voyage dans les différentes régions de l’île de Java. Je visitai des plantations fort diverses, soit par le sol, soit par l’âge des plantes, soit par les méthodes de culture, et je pus faire de nombreuses observations intéressantes, aussi bien pour la phytopathologie que pour la solution de divers problèmes d’ordre plus théorique, et sur lesquels nous reviendrons d’autre part. Mais il importe tout d’abord d’exposer certaines rè- gles qui peuvent paraître banales, ou tout au moins élémentaires, mais sur lesquelles il est bon toutefois d’insister, car il est nécessaire de les avoir toujours pré- sentes à la mémoire quand on s'occupe des maladies des plantes. 1) Zimmermann.— Die thierischen u. pflanzl. Feinde d. Kautschuk- u. Guttaperchapflanzen. — Bulletin de l’Inst. bot. de Buitenzorg. X.— 1901. 2) Konimgsberger.— Ziekten van..... cultuurgewassen, die door In- secten worden veroorzaakt. — Mededeelingen uit ’s Lands Plantentuin. LXIV.— 1903. 8) Koorders en Zehntner. — Over eenige ziekten en plagen van Ficus elastica Roxb.— Cultuurgids. VII P. 439. 1906. 4) Petch.— Diseases of Hevea brasiliensis.—Peradeniya Annual Report for 1905. (Special suppl. to the Tropical A griculturist 1906).—Reproduit in Cultuurgids. VII. 1906. P. 741— et in Agr. Bull. of the Straits. V. P. 396.— 1906. ni je I. Considérations généraies. La phytopathologie est certainement un art encore dans l'enfance, et on entend souvent reprocher à ceux qui s'occupent de cette science les rares succès dont sont couronnés leurs efforts; il est vrai qu'il n’y à pas encore longtemps que les maladies des plantes sont étudiées de facon méthodique et qu’on cherche à les traiter autrement que par l’empirisme ; mais en outre, si les progrès de cette science ont été lents, relativement à ceux de la pathologie animale, cela ne doit pas être exclusivement mis sur le compte des phytopathologues, mais sur une foule de raisons que nous exposons ci-dessous et dont la principale réside dans les différences que présentent les plantes et les animaux au point de vue de la mani- festation externe des maladies. 1] ne faut pas oublier que le corps des animaux réagit vis à vis de la maladie d’une façon bien plus appré- ciable que le corps d’une plante, et que cette réaction entrainera les symptômes extérieurs qui permettent aux médecins ou aux vétérinaires d'établir avec certitude leur diagnostic: ce seront des abattements, de la fièvre, des malaises partiels ou généraux qui donneront les indica- tions nécessaires, sans qu'il soit indispensable, dans la plupart des cas, de faire des recherches plus minutieuses sur le parasite lui même. Pour Îles plantes, les conditions d'étude sont toutes différentes: quelquefois, il est vrai, une plante malade peut être chétive, malingre, mais le plus souvent elle est encore saine et vigoureuse dans le plus grand nombre de ses organes, et les parties attein- tes seront déjà mortes sans que le reste de la plante ait réagi de façon visible pour nous. Et le fait que les maladies des plantes ne sont constatables .que s’il V à mort générale ou partielle, rend notre tache très difficile ; ti en effet, faute de symptômes extérieurs, nous devons nous contenter de l’étude directe du parasite; ce serait une besogne aisée si, dans tous les cas, on pouvait fa- cilement reconnaître ce parasite; mais, outre que les microorganismes sont le plus souvent difficiles à mettre en évidence, il arrivera d'ordinaire, puisque nous étudions, comme je le dis ci-dessus, des individus ou des organes morts, que le parasite, cause de la maladie, sera accom- pagné d'organismes très variés, d'apparition secondaire, comme il S'en rencontre constamment sur les êtres en voie de décomposition ou de putréfaction, et cela viendra gêner nos observations; cet inconvénient est encore ac- centué par le fait que très souvent il faut envoyer à des distances assez considérables le matériel d’études et que, pendant le trajet, le nombre des organismes d'apparition secondaire s'accroît très rapidement. Ces considérations expliquent d’elles-mêmes que, dans la thérapeutique des plantes, il ne saurait s'agir, comme chez les animaux, de médecine interne; il s’agira toujours: d’une part, de chirurgie, d'autre part, d'amélioration des conditions d'existence, c’est-à-dire d'hygiène. Nous ne connaissons encore malheureusement aucun procédé qui permettrait de guérir les plantes par de véritables remè- des internes qu’on pourrait appliquer aux végétaux de la même façon qu'aux animaux. On ne peut pas encore évacuer les produits nuisibles de l’excrétion ou de la sécrétion, comme on le fait chez les animaux au moyen des purgatifs; on ne sait pas encore inoculer des sérums ou des réconfortants comme on le fait chez les animaux au moyen de diverses injections. On voit fréquemment il est vrai, dans des journaux spéciaux où dans un but de réclame, apparaître des articles sensationnels préco- nisant de nouveaux remèdes applicables aux plantes par ingestion ou par injection; ce doivent être des panacées ue universelles pour débarrasser les cultures de tous les maux, parasitaires ou autres, dont elles souffrent; mais des expériences méthodiques et rationnelles, faites sur une échelle suffisamment étendue, démontrent bientôt que ces remèdes sont inefficaces ou du moins que, s'ils ont donné des résultats dans des essais de laboratoire, ils sont inapplicables dans la pratique; jusqu'ici, nous ne savons encore rien de positif au sujet de semblables remèdes; cela ne veut pas dire que nous ne devions pas espérer pour l'avenir; bien au contraire, il est très vrai- semblable que les études de phytopathologie, qui font chaque jour des progrès considérables, permettront d’élu- cider peu à peu beaucoup des problèmes encore irréso- lus se posant au cours des recherches de médecine végétale, et nous donneront ultérieurement la possibilité de traiter les maladies des plantes par des procédés ana- logues à ceux appliqués en thérapeutique interne par les médecins et les vétérinaires; nous n'en sommes pas encore là, et force nous est, pour le moment, de nous en tenir à ce que nous savons et de nous contenter de ce que l'expérience a démontré utile et qui n’est, comme je l'ai dit plus haut, que l’application aux plantes des données de la chirurgie et de l’hygiène. Quand nous recommandons de protéger les plantations contre l’envahissemet des parasites en opérant des drai- nages judicieux ou en aérant la culture, nous n’indiquons pas, à proprement parler, un remède, nous ne faisons que recommander les principes de l'hygiène préventive contre les parasites; quand, dans une plantation, nous rencontrons une parcelle malade et que, après avoir étudié les conditions d’existence des plantes nous recom- mandons des engrais, nous ne faisons que de l'hygiène curative et nous appliquons le principe de la suralimen- tation préconisé dans beaucoup de maladies des hommes, = et qui a pour but de donner au corps la vigueur suffi- sante pour repousser les parasites. Les méthodes de traitement plus directement curatives que nous indiquons d'ordinaire ne sont pas davantage de vrais remèdes. On s'étonne parfois que nous don- nions si fréquemment le conseil de couper les parties malades et de les détruire; si ce n’est pas un remède, c'est du moins une application des données de la chirurgie: et, concurremment à l’ablation, nous devons appliquer le complément nécessaire de toute opération chirurgicale, la désinfection: le goudronnage des plaies, l'application de bandages cimentés, la pulvérisation de solutions ou de bouillies antiseptiques; que ces dernières soient appli- quées comine préventifs ou comme curatifs, elles ont toujours le même but: tuer les germes nuisibles ou s'opposer à leur développement et à leur pénétration dans les tissus du végétal. Il en est de même quand nous recommandons de mettre de la chaux dans le sol, cette opération n'avant d'autre but que de rendre le sol alcalin et d'empêcher ainsi le développement d’une foule d'organismes et notamment de moisissures qui préfèrent les milieux acides. De même également, les précautions qu'il faut prendre pour éviter la contagion: brüler les parties malades afin de détruire tous les organismes, éviter leur transport afin de ne pas augmenter les chances de dissémination des organes reproducteurs, etc. etc. tout repose sur le principe qui doit être à la base de toute la phytopathologie, l'application aux plantes des métho- des de la chirurgie, de l’antiseptie et de l'hygiène pré- conisées par les médecins et par les vétérinaires. Si l'établissement d'un diagnostic se présente tout différemment chez les plantes et chez les animaux, si les phytopathologues ont à leur disposition, Comme nous venons de le voir, un nombre de moyens bien limité pour lutter contre les maladies des plantes, tandis qu'on possède des ressources sans nombre contre les maladies des animaux, de semblables différences entre les deux règnes n'existeront nullement quand nous considèrerons les causes profondes de l'apparition et du développement d'une maladie. Et nous devons insister sur ce fait: ceux qui s'occupent de maladies des plantes, soit dans la pratique, soit dans la théorie, doivent songer qu’une vie dans des conditions anormales ou malsaines peut être la cause, aussi bien chez les plantes que chez les ani- maux, de troubles variés, d’affaiblissement graduel qui diminueront la force de résistance du corps et l’'empêcheront de s'opposer à l’envahissement d'organismes malfaisants. On ne pense jamais assez aux ressemblances qui peu- vent exister entre plantes et animaux quant à l’origine de maladies, et cependant en pourrait fréquemment tirer de cette comparaison des données fort utiles dans la pratique. Le même planteur qui s'étonne que ses plantes soient devenues malades et qui se demande quelle cause a pu provoquer des désastres dans ses cultures, ne s’étonnera point cependant quand il apprendra qu’une épidemie quelconque à ravagé les quartiers populeux d’une grande ville où les hommes étaient entassés dans des maisons mal aérées ; il ne s’étonnera pas non plus que la maladie ait épargné les quartiers salubres, les villas, les cam- pagnes, dont les habitants se trouvaient dans des conditions d'existence plus favorables. Il comprendra fort bien que, dans les quartiers populeux, la contagion ait fait des ravages considérables chez des êtres affaiblis et qu’elle ait été facilitée par la promiscuité constante où se trou- vaient ces individus. Ce planteur ne s’étonnera pas davantage que des bestiaux enfermés, serrés les uns contre les autres dans des étables plus ou moins propres et plus eo ou moins confortables soient la proie de toutes sortes de maladies contagieuses qui ne s’attaquent pas aux animaux laissés en liberté. Mais quand, à propos de ses cultures malades, nous lui dirons: ,Le mal s’est développé parce qu'il à trouvé un terrain avantageux chez des plantes affaiblies par de mauvaises conditions d'existence”, il nous répondra: ,Mes plantes sont pourtant dans d'excellentes conditions; je leur donne tous les soins nécessaires, le sol est excellent, je draine, j’engraisse, j'arrache les mauvaises herbes, je ne plante que des arbres très vi- goureux”’. Tout cela est très bien; mais il oublie que l'obligation où il est, de donner des soins de tous les instants à ses plantes, prouve que celles-ci ne sont pas dans des conditions parfaites d'existence et ensuite que le seul fait de constituer une plantation, met déjà les plantes dans des conditions anormales et par consé- quent dans des circonstances défavorables. Il faut lien songer que dans la forêt, où les essences sont mélées, les individus ont donc des hauteurs variables qui favorisent l’aération ; en outre, comme une plante est généralement séparée de ses congénères, par d’autres types, cela diminuera les chances de contagion, un para- site pouvant être arrêté par les plantes intermédiaires : l'individu atteint mourra peut-être, mais les autres plantes de la même espèce qui se trouvent à quelque distance auront grandes chances de rester indemnes. Cet isole- ment relatif des diverses espèces qui peuplent la forêt a un autre avantage encore: telle espèce qui, dans les cultures, épuise rapidement le sol n'aura pas cet effet à l’état sauvage, car les individus isolés seront séparés par toutes sortes de végétaux améliorants qui lui formeront un sous-bois et s’opposeront à l’appauvrissement du sol, soit en formant un engrais naturel, soit, comme les légumineuses en préparant des substances azotées. Si, dans la forêt, une plante qui croît spontanément, prend un bon développement, c’est qu’elle a trouvé les condi- tions spéciales qui lui plaisent, qui favorisent ce déve- loppement; si elle ne trouve pas ces conditions, elle meurt, étouffée par les végétaux qui l'entourent et qui eux, seront dans des circonstances favorables. Rappelons enfin que, à Java par exemple, on cultive souvent des plantes originaires des Indes Anglaises, d'Amérique ou d’ailleurs, et que, malgré tous les efforts, il est impossible de mettre ces plantes dans des conditions absolument identiques à celles qu’elles rencontreraient dans leur patrie d’origine. En effet, le planteur doit tenir compte de toute une foule de facteurs pour satisfaire aux nombreuses exigen- ces que nous venons d'exposer. Tout d’abord, au lieu que la plante puisse se développer dans les conditions qui lui plaisent, qu’elle a choisies pour ainsi dire, elle est forcée de se contenter des conditions offertes par le sol de la plantation; les plantes seront, dans une parcelle donnée, toutes du même âge à peu près, par conséquent de la même hauteur, d’où il pourra résulter un défaut d'aération; du fait que les plantes sont très rapprochées les unes des autres et pas toujours séparées par des végétaux améliorants, résultera un appauvrissement du sol auquel il sera nécessaire de porter remède; enfin le contact des organes des plantes voisines augmentera la possibilité de la contagion au cas où un parasite vien- drait à faire son apparition sur un point quiconque du domaine, et permettra la grande extension de la maladie. Certainement le planteur remédiera dans la mesure du possible à toutes ces difficultés; il cherchera à se rap- procher des circonstances qu’il sait convenir aux plantes dans leur condition normale d’existence; par les drai- nages et les engrais il améliorera le sol; par l’éclaircis- sement de la culture il améliorera l’aération; par une 0 surveilance attentive des germes malfaisants qui peuvent apparaître, il s'opposera sans doute aux dangers de la contagion et à une trop grande extension des dommages. Mais, malgré toutes ces précautions, l'amélioration des conditions sera difficile à effectuer en grand, elle ne pourra être obtenue que par des moyens artificiels, et sera par conséquent forcément imparfaite comparativement aux conditions normales rencontrées par la plante dans la nature. Malgré tout aussi, on ne pourra empêcher que des plantes disposées en culture, serrées les unes contre les autres, taillées, goudronnées, forcées, enfin plus ou moins épuisées par l'exploitation, ne soient, de ce fait même, dans des conditions défavorables d’exis- tence. et ne soient plus rapidement sujettes à diverses maladies que les plantes sauvages. Il faut ici, comme pour les animaux, parler de terrain préparé, de prédisposition à l’envahissement de divers parasites, et cette prédisposition sera la résultante non seulement des diverses causes que nous venons de dis- cuter, mais aussi d’affaiblissements causés par l'apparition d’un parasite peu dangereux par lui même, mais qui diminuera la force de résistance de la plante et permettra son envahissement par des hôtes plus fâcheux; c’est pour cette raison que nous avons souvent insisté sur la nécessité de surveiller non seulement les parasites con- nus comme dangereux, mais aussi les plus bénins en apparence puisque, dañs certaines circonstances, ils peu- vent prendre des proportions inquiétantes ou tout au moins ouvrir la voie aux maladies graves. Rappelons encore que des plantes apparemment saines et très vigoureuses sont, pour une raison qui nous échappe, les premières victimes d’une épidemie ; cela ne nous Surprendra nullement si, ici encore, nous comparons avec ce que nous voyons journellement chez les hommes UE et chez les animaux: les exemples sont fréquents d’in- dividus qui succombent rapidement à la moindre maladie alors que leur vigueur semblait devoir les protéger de tout mal. I1 m'a semblé qu'il n’était pas inutile d'exposer, en guise d'introduction à la présente note, ces quelques réflexions, et, pour me résumer, je citerai l'avis de M. Massee (1) qui, depuis longtemps, à fait des remarques analogues et a attiré en ces termes l’attention des plan- teurs : , The field of nature is one of incessant struggle. Every ,plant has to hold its own in the face of foes bent con- ,tinuously and relentlessly on its destruction. If it ,Succeeds it is only because its defensive resources are ,on the average superior to the attacks made upon it. , The final result is one of equilibrium, in which foe and »victim each manage to survive. This is arrived at through the interaction of conditions usually difficult ,to trace, but brought into adjustment after a long period Of struggle. , When man appears on the scene and for his own purposes destroys the adjustment, the struggle begins ,anew with increased severity. He grows some one plant ,in wide stretches after clearing the ground of its com- ,petitors. But in so doing he relaxes the restraint of all its foes and often gives them a chance they have ,never possessed before. ,Plants and their parasites have to live in nature as ,best they may. The host can do without the parasite, ,but the parasite cannot do without the host. A plant ,may exist alone in a forest and the parasite which kills sit will find its own fate sealed if it cannot transfer 1) Massee. — Tea Blights. — Bulletin of miscellaneous information. Kew. P. 105. — 1898. en ue its attack to a neighbouring individual. The straits to ,which a parasite in consequence is put to continue its existence, and the varied means by which this is effected, form one of the most fascinating subjects of biological Study. But the net result is that under natural con- ,ditions the parasite is kept in check. , When any crop is grown on a large scale it is ob- ,vious that the conditions are changed. A parasite ,having by accident fastened on an individual plant in ,a plantation and done its fatal work, can then extend, usually with little difficulty, to contiguous plants. Under such circumstances the spread of a fungoid disease can only be compared to à conflagration, which beginning on a small scale may increase to disastrous .dimensions. Such troubles are part of the price which ,man has to pay for disturbing the order of nature. , The only way to treat them is to endeavour either to ,restore the natural checks which man has abolished, ,or, as this can from the circumstances of the case ra- ,rely be done, to substitute artificial ones in their place. ,And as a matter of practice, by an attentive study of ,the habits of the parasite, this can generally be effected sand the injury it inflicts circumvented.” Si nous ajoutons encore certaines remarques corcernant les causes fondamentales ou accessoires qui, d'ordinaire, président à l'apparition des maladies chez les plantes, nous pourrons alors entrer dans le détail de la question et décrire les quelques maladies que nous avons obser- vées chez les plantes cultivées à Java pour leur caout- chouc. Je ne veux pas m'arrêter ici sur les diverses méthodes de culture qu’on a préconisées et qui jouent un grand rôle dans l'extension des maladies, parasitaires ou autres: chacun sait ce dont il doit tenir compte pour établir ses. plantations dans les meilleures conditions possible; les divers procédés varient dans leurs détails, chaque plan- teur ayant fait ses propres expériences et s’en tenant à celles qui lui auront donné les meilleurs résultats. Du reste, il n’est pas possible d'indiquer une règle fixe, même pour la culture d’une espèce donnée, car, selon les con- ditions offertes par le terrain, il va sans dire que les procédés devront être modifiés en conséquence. Je n'insiste donc pas, me réservant de reprendre dans la partie spéciale les quelques observations faites concernant certains pro- cédés facheux, favorisant dans ces cas particuliers, le développement de telle ou telle maladie. Cependant, il est un certain nombre de points qu'il me paraît utile d’effleurer ; ce sont des recommandations pour la plupart banales, et que beaucoup trouveront inutiles, mais sur lesquelles il est bon d’'insister, puisque, ici et là, j'ai vu qu’on négligeait d'observer certaines règles élémentaires. Il n’est pas nécessaire, je pense, de s'arrêter longue- ment aux questions se rapportant à la nature du sol, aux drainages et aux engrais. J’ai vu cependant parfois des sols en apparence excellents qui, à quelques décimè- tres ou même à quelques centimètres de la surface, changeaient de nature et devenaient par exemple argileux et humides. Grave inconvénient dans nombre de cas et surtout quand on à affaire à des plantes à racine pivotante, comme Hevea: la racine, en effet, arrivant dans la couche humide du sol, sera dans les meilleures conditions pour se pourrir et pour devenir la source de diverses plaies et notamment de la maladie des racines dont nous par- lons à plusieurs reprises ci-dessous. Quant à la richesse du sol en substances nutritives, on n’en tient pas toujours assez compte, et j'ai constaté à plusieurs reprises des plantes devenues la proie de ol parasites divers parce que, le sol étant épuisé par de longues cultures antérieures, cela les avait affaiblies et elles n’avaient pas eu la force de résister à leurs enne- mis. C’est dans ce cas que des analyses du sol seront nécessaires et que des engrais appropriés aux indications de ces analyses devront être recommandés. Un des corollaires de ce principe sera le bon entretien du terrain, l’arrachage de toutes les mauvaises herbes, et notamment de l'Imperata arundinacea qui, nous le verrons plus loin, cause de grands dommages dans cer- taines régions; en outre, dans tous les cas ou cela sera possible, il faudra remplacer ces mauvaises herbes par des plantes améliorantes qui, d'une part, serviront d'engrais vert, d'autre part empécheront l’envahissement des plantes épuisantes et dans beaucoup de cas réussiront même à les chasser. Nous avons insisté plus haut sur la nécessité d’une surveillance de tous les instants, non seulement pour reconnaître dès leur début les maladies qui pourraient apparaitre, mais aussi pour voir si les conditions de cul- ture se maintiennent partout favorables, pour voir si le travail de nettoyage se fait convenablement, si les plantes, au cours de ces opérations ne sont pas blessées, notam- ment au moment où les jeunes plantes sont mises en terre et où elles ont besoin de toute leur vigueur pour reprendre. Surveillance également de l’ététage, s’il s'agit de cultures d'Hevea, et de l’émondage s’il s’agit de Ficus, du goudronnage de toutes ces plaies, volontaires où in- volontaires, qui, si elles restaient sans soins, seraient autant de portes ouvertes aux germes néfastes. Un point fort important à mettre en lumière, puisqu'il est fréquemment négligé, est la nécessité de planter toujours les jeunes plantes avec leur racine droite et non pas plus ou moins fortement courbée. Ceux qui me utilisent les stumps d’Hevea pour leurs plantations savent que la plante ne souffre nullement de l’ablation d’une partie, même assez considérable, de sa racine pivotante ; cette opération est nécessaire, même si l’on utilise de jeunes plantules, car elle permet d'éviter la courbure des racines, courbure qui entrainerait un affaiblissement no- table de la plante et, comme j'ai pu le constater, peut favoriser dans une larges mesure l’apparition et le dé- veloppement de maladies, et surtout de maladies des organes souterrains. Il va presque de soi qu'avant d'établir une culture, il faudra nettoyer et retourner la terre le plus soigneuse- ment possible. J’ai entendu plusieurs fois cette réflexion: ,Nous plantons nos jeunes Hevea parmi les vieilles plantes de café de jardins plus ou moins abandonnés; nous pouvons ainsi encore profiter des quelques produits de notre ancienne culture.” C’est une mauvaise spécu- lation, et qui risque fort d’avoir des résultats déplorables, et pour le Café, et pour l’Hevea. L'ancienne culture (café ou autre) a en effet été abandonnée pour cause d’épuisement du sol ou pour cause de maladie; ce n’est pas un labourage superficiel entre les vieilles plantes de café qui enrichira le sol; d’autre part, il arrive fréquem- ment que les parasites qui s’attaquent au café et qui y ont pris tout leur développement peuvent endommager aussi les Hevea ou toute autre plante à caoutchouc. On m'objectera que dans certains cas ce mélange des deux cultures a été couronné de succès ; cela peut arriver en effet dans des circonstances particulières, mais il est plus fréquent de constater que les deux cultures se nuisent mutuellement et il vaut mieux ne pas courir ce risque. Et même, j'estime qu’il faut, toutes les fois que ce sera possible, pousser plus loin encore cette observation. Cr J'ai signalé déjà (1, 2) l'importance qu'il y aurait à ne planter une même espèce que par parcelles et à séparer ces parcelles par d’autres végétaux, de façon à diminuer les chances de contagion et de contamination de toute une grande superficie: si une maladie grave vient à se manifester dans une parcelle, le parasite pourra se pro- pager d’une plante à l’autre par contact, et la parcelle pourra être atteinte plus ou moins fortement; mais Îles autres parcelles, situées à quelque distance, leurs plantes n'étant pas en contact avec celles de la région atteinte, seront protégées par cet éloignement et auront de grandes chances de rester indemnes, le parasite ne se propageant pas sur les plantes de la culture intermédiaire ; sans doute ce ne sera pas toujours facile de mettre en pratique ces recommandations; ainsi par exemple on ne pourra pré- coniser cela comme remède chez de vieilles plantations, où cela entrainerait à trop de frais; sans doute aussi ces précautions pourraient être inefficaces s’il se trouve que, par hasard, le parasite est avide des plantes intermé- diaires aussi bien que des plantes des parcelles. Mais, en choisissant convenablement et après expériences la culture-barrière : mais, dans des cultures jeunes comme celles des plantes à caoutchouc; mais, dans l'établissement de nouvelles plantations, qui empêcherait de grouper des Hevea, par exemple, sur des parcelles plus ou moins grandes et de séparer celles-ci les unes des autres par des barrières de Ficus, ou l'inverse. On obtiendrait, ce faisant, des résultats très satisfaisants, j’en suis sûr, et ce serait une mesure très prudente. I est d’autres principes, dès longtemps connus et dont les planteurs tiennent compte dans une certaine mesure, 1) Bernard. — A propos d’une maladie des Cocotiers.—Bull. Dép. Agric. II. P. 38, 41 — 1906. 2) Bernard.— Notes de Re EC 1Ë — Bull. Dép. Pen VI. P. 15.— 1907. re mais qui n’ont pas encore été appliqués sur une grande échelle, surtout dans le groupe de plantes qui nous occupe, et qu’il serait intéressant cependant de reprendre en les basant sur des expériences méthodiques: on sait les merveilleux résultats obtenus chez certaines plantes de grande culture par les procédés d'amélioration de la race et de sélection. On pourrait, par des croisements appropriés, par un choix judicieux des graines et des plantules, obtenir des variétés vigoureuses chez lesquelles la prédisposition aux diverses maladies serait fortement atténuée. Il serait intéressant, par exemple, d’avoir des renseignements expérimentaux sur la différence de pro- duits (qualité et quantité) et de développement, chez Ficus entre les types à ochrea blanche et ceux à ochrea rouge, chez Manihot entre les plantes à fleurs violettes ou jaunes, chez Hevea enfin entre les individus à petites ou à grandes feuilles, et entre ceux à petites ou à grosses graines; et selon le résultat des expériences, on pourrait multiplier de préférence les uns ou les autres. On n'a pas encore. jusqu'ici fait d’amples études sur ces ques- tions en ce qui concerne les plantes à caoutchouc, 1° parce que, si ces expériences sont faciles et rapidement con- cluantes chez des plantes annuelles, comme le sucre, le tabac, il est bien évident que ce seront des recherches de très longue haleine chez des plantes persistantes dont il faudra étudier plusieurs générations ; 2° parce qu'iln'y a encore à Java qu’un nombre relativement restreint de plantes assez âgées pour se prêter à des investigations de cette nature; 3° enfin, parce que les cultures d’Hevea par exemple, prennent actuellement une telle extension que la demande de graines atteint ou même dépasse l'offre et que toutes les semences disponibles, toutes les plan- tules obtenues sont utilisées sans qu’il soit facile de faire parmi elles un triage très sévère. Il sera bon cependant ho dans la suite, quand cette fièvre du début sera un peu tombée, quand ces exigences colossales se seront un peu calmées, de tenir compte de ces recommandations et d'appliquer aux Hevea, aux Ficus, etc., les données de la sélection, si intéressantes et si fécondes en résultats. Je puis arrêter ici ces considérations générales qu’il m'a paru utile d'exposer tout au long pour les raisons que j'ai indiquées plus haut. Mais, avant de passer à la partie spéciale et à l’étude détaillée des diverses mala- dies, je veux insister encore sur le point le plus important au point de vue de la pathologie des arbres à caoutchouc et des plantes de culture en général, à savoir sur l’im- portance de la surveillance et sur la nécessité de signaler immédiatement aux gens compétents la moindre appa- rence d’affaiblissement des plantes, le plus petit défaut dans leur développement, la première trace de maladie, qu'elle paraisse grave ou d’un caractère bénin. C’est pour les plantes à caoutchouc que cette recommandation est importante; en effet, jusqu'ici cette culture n’est pas très étendue à Java, ou du moins ne se développe que depuis quelques années; comme elle prend maintenant une extension remarquable, il importe de porter sur elle la plus grande attention; il est plus facile de protéger contre ses ennemis une culture en voie de formation que de délivrer de vieilles plantes des parasites qui s’y sont multiphiés tout à leur aise par suite de circonstances spéciales. Nous verrons ci-dessous que, jusqu'à présent, aucune des maladies signalées à Java sur les plantes en question n’est particulièrement grave, qu'aucune n’a en- core eu le Caractère d’un désastre, et que toutes, en prenant des précautions, pourront être enrayées ; or il faut mettre ces résultats satisfaisants sur la prudence avec laquelle les administrateurs des plantations ont en général établi leurs cultures, et s’en sont occupés ; mais _ 10 — cette prudence ne devra pas se démentir un instant, la surveillance ne devra jamais se trouver en défaut, car la moindre inattention pourrait avoir des conséquences déplorables ; dans d’autres régions, on a en effet signalé, chez des plantations plus vieilles que celles de Java de graves épidémies dues certainement à un défaut de sur- veillance et surtout à un manque de soins dans l’entre- tien et le nettoyage du sol. Il faut encore insister sur la nécessité d'envoyer à l'examen de bon matériel ; comme nous l’avons dit, mal- gré de nombreux avis publiés à ce sujet, il arrive trop souvent encore que nous ayons de grandes difficultés à obtenir du matériel frais ou en bon état et nous sommes obligés de demander plusieurs fois de nouvelles plantes d'étude. Quand il s’agit de parasites animaux, il est facile d’en récolter quelques uns, de les mettre dans l'alcool et de les joindre aux plantes malades qu'on expédie. Ce sera un peu plus difficile quand on n'est pas au clair sur la cause de la maladie où qu'on lattri- bue à des parasites cryptogamiques. En effet, comme le transport dure souvent assez longtemps, on est obligé d'empaqueter les plantes convenablement, pour qu'elles ne souffrent pas de la sécheresse qui détruirait les organes les plus importants des champignons; mais malheureu- sement, on soumet ainsi la plante à une atmosphère humide et chaude qui détermine chez ces plantes ou fragments de plantes malades ou déjà morts l’apparition de moisissures; celles-ci empêchent l'examen de la vraie cause de la maladie ou même viennent fausser les obser- vations. Il est donc nécessaire d’expédier le matériel aussitôt qu'il aura été récolté, et par la voie la plus rapide. L'envoi devra être accompagné de tous les ren- seignements les plus circonstanciés concernant les condi- tions de culture et sur la manière dont le mal est apparu, s’est développé, s'est propagé; il sera bon de joindre à l'envoi, si c’est possible, un flacon contenant dans l’alcool des fragments des parties atteintes. Il faut en outre que l'envoi comprenne tous les stades de la maladie et non seulement quelques feuilles desséchées ou quelques tiges mortes. Comparons encore ici à l’art de la médecine: nous n’aurons pas l’idée, pour connaître le mal dont un patient est mort, de lui couper une jambe pour la sou- mettre à l'examen du médecin; de même chez les plantes, il faut le plus souvent, pour établir un diagnostic, suivre la maladie pas à pas et dans toutes les parties de la plante. C’est en prenant les plus grandes précautions dans l'expédition et le choix du matériel qu’on évitera un déplacement en vue de l’étude ?n loco des dommages. II. Partie spéciale. Nous n’avons, au cours de nos recherches, eu à exa- miner le plus souvent que des Ficus et des Hevea, car ces deux plantes sont seules cultivées fréquemment en grand à Java; à peine avons-nous eu à nous occuper ici et là de Castilloa, de Kickxia, et de quelques autres plantes à caoutchouc, intéressantes surtout comme cul- tures d’essai ; cependant, nous signalerons plus loin, non pas au point de vue de ses maladies, de très impor- tantes expériences faites à Bodja avec Mantihot; cette plante mériterait peut-être d'attirer l’attention des plan- teurs, d'autant que son produit est fréquemment assez haut coté. Je n’ai nullement l'intention d’entrer dans le détail botanique de tous les cas observés. Je dois dire du reste que, dans bien des cas, le parasite n’a pas pu être dé- terminé exactement, soit pour une raison, soit pour une autre, que j'expose au cours de la description de la Di — maladie. Je me suis borné le plus souvent à décrire l'apparence externe de la maladie, à la suivre dès son début dans ses différentes manifestations, à exposer les mesures prises pour enrayer ou circonscrire le mal, à résumer les renseignements fournis paï le planteur sur les résultats qu'il à obtenus dans la lutte contre les para- sites; il me semble que ceci avant tout est important pour la pratique et qu’un ou deux noms latins ne sont pas de toute nécessité. Plusieurs des plaies que nous avons observées ont été signalées en dehors du domaine Indo-Néerlandais ; nous donnons au cours du travail les indications bibliographiques les plus importantes. Enfin je ne m'arrêterai pas longuement aux maladies peu impor- tantes ou dont la cause n’est pas connue; des listes ont déjà été dressées d’une foule de parasites des plantes à caoutchouc; le lecteur pourra se reporter à ces divers travaux que nous avons déjà cités plus haut. 1. Hevea brasiliensis. Le ,Para Rubber” doit retenir tout d’abord notre at- tention, car si le Ficus occupe peut-être une portion tout aussi étendue du territoire javanais, c'est Hevea qui à pour le moment la faveur des planteurs à cause des bons résultats que sa culture a donnés dans d’autres régions et à cause de la bonne qualité de son caoutchouc. C’est de cette plante que nous avons reçu le plus abon- dant matériel d'étude, non pas que les parasites l’attaquent de préférence, mais parce que les planteurs avertis sont très prudents et surveillent avec attention les premières manifestations de maladies diverses. a). Corticium javanicum Zimm. — La maladie connue sous le nom malais de Djamoer oepas (champignon véné- neux) semble être la maladie la plus importante de Hevea 90 et les planteurs doivent y faire la plus grande attention ; non pas qu'elle soit encore très grave, mais pour éviter qu'elle le devienne. Elle est causée par un champignon supérieur, un Ba- sidiomycète du groupe des Téléphorées, auquel Zimmer mann (1) a donné le nom de Corticium javanicum et qui est bien connu par les dégâts qu'il cause chez le café dont il attaque les tiges et les fruits; il est apparu sur toute une série d’autres végétaux ; Zimmermann (2) le cite déjà chez Hevea, sans toutefois lui attacher grande importance; il constate que le champignon paraît être un vrai parasite, et qu'il fait mourir les rameaux aux- quels il s'attaque; il ne semble pas que Zimmermann ait eu à observer de sérieux dommages causés ches Hevea par ©. javanicum. Par contre, depuis environ deux ans, j'ai étudié plusieurs cas, encore localisés, il est vrai, mais où il était évident que l’action du parasite avait entraîné la mort de la plante. J’ai déjà publié une courte note à ce sujet (5,4), mais les observations s'étant multipliées, il m'a paru utile de décrire les dommages avec quelque détail. Corticium javanicum est un parasite de l'écorce des branches et du tronc; chez Hevea il apparaît générale- ment sur la base des branches inférieures, ou bien (et ceci est le cas le plus dangereux et celui que j’ai le plus fréquemment constaté), sur le tronc, à peu près à la hauteur de ces premières branches. Il s'attaque à des arbres d’âges fort divers, mais il semble causer des dégâts entraînant la mort, surtout chez les végétaux de 11/,—21/, ans. Je l'ai rencontré encore sur de jeunes plantes de 1) Zimmermann. — Eenige pathol. Waarnemingen over koffie. — Mede- deel. uit ’s Landsplantentuin LXVII. P. 51.—1904. 2) Zimmermann. — Loc. cit. — Bulletin X. p. 20. — 1901. 3) Bernard. — in Jaarverslag v. h. Dept. v. Landb. P. 24. — 1905. 4) Bernard. — in Teysmannia (korte berichten) Mei. — 1906. D rm pépinières et sur une plante de 7 ans où il avait pris un énorme développement (voir la photographie). Au début, le parasite apparait comme une petite tache de l'écorce, tache rosée ou presque blanchâtre, de constitu- tion très délicate et où l’on peut apercevoir à la loupe le réseau formé par les très fins filaments. Cette tache s'étend, s’épaissit, prend une teinte rose un peu plus vive, se crevasse de façon caractéristique et finit par entourer totalement la branche ou le tronc atteint: elle peut occuper une très large surface, et à sa périphérie on peut suivre la zône de progression du mycélium; cette zône forme à la surface de l'écorce comme une auréole claire, très délicate, dont les fins filaments for- ment un réseau brillant qui borde sur tout son pourtour la plaque rosée (voir la photographie). Tandis que le champignon, à sa périphérie, est exclusivement super- ficiel, ses parties plus âgées pénètrent bien vite dans les tissus de l'écorce; on peut suivre entre les cellules desséchées du suber les filaments végétatifs du mycélium qui pénètrent jusqu'au jeune bois. L’écorce est devenue alors peu résistante, elle est comme dilacérée, poreuse, déchiquetée ; on peut lécraser sous une simple pression du doigt et en enlever avec l’ongle de grands fragments. C’est là du reste un grave danger offert par la maladie; ainsi en effet les tissus protecteurs de la tige sont sup- primés sur un espace plus où moins considérable, et à travers ce tissu endommagé et tendre se glissent facile- ment des animaux divers et notamment les petits perceurs dont nous parlons ci-dessous. Si l’on enlève cette écorce, on voit, entre elle et le bois, généralement toute une faune d'insectes à l’état adulte ou larvaire, et on aperçoit l'entrée des canalicules des coléopteres perforants, grands et petits. Une coupe de la branche permettra de suivre le cours de ces canalicules et d’apercevoir dans leur 94. intérieur les larves et les stades adultes de ces insectes. Naturellement, tous ces parasites d'apparition secondaire accentueront dans une large mesure les dommages et une plante qui serait suffisamment vigoureuse peut-être pour résister au champignon seul ne pourra sans doute pas repousser en même temps tous les ennemis qui ser- vent d’auxiliaire au Djamoer oepas. Zimmermann (1) avait déjà fait cette observation, comme nous le verrons plus loin. Si maintenant nous examinons au microscope le cham- pignon lui-même, outre les filaments végétatifs qui se développent à la surface de l'écorce, qui se glissent dans ses tissus, et l’épuisent, nous voyons, à la surface de la tige l’enchevêtrement peu dense des filaments ramifiés et cloisonnés du mycélium externe; sur une coupe, nous constatons que les filaments, vers l'extérieur, ont leurs extrémités disposées parallèlement, serrées les unes contre les autres et un peu renflées en massues: de ces extré- mités quelques unes dépassent la couche régulière ainsi formée; ce sont les basides, qui portent les organes reproducteurs; ceux ci sont des conidies, qu'on peut apercevoir à différents stades de développement, soit comme de très petits corps arrondis, soit comme des organes de volume plus considérable et de forme ellipti- que, et ils sont portés chacun par une des 4 pointes aiguës et hyalines qui se dressent au sommet de cha- que baside. Les conidies adultes se détachent très faci- lement des petits filaments aigus (les stérigmates), et, comme les filaments végétatifs, elles sont incolores et hyalines quand en les aperçoit isolées, ou à peine rosées quand elles sont groupées en une masse plus ou moins considérable. Si nous comparons aux données de 1) Zimmermann. — Loc. cit. Bulletin X. P. 19. — 1901. nr 4. ra (Ds Zimmermann (1), nous voyons que les caractères macro- et microscopiques du champignon de Hevea correspondent très exactement à ceux du parasite du Café; cet auteur avait du reste lui-même, comme nous l’avons vu, homo- logué les deux organismes; mais il était nécessaire, pour être convaincu de l'identité spécifique absolue entre les deux parasites, de faire l’expérience suivante dont j'ai déjà publié les résultats: (2) Je me suis procuré des branches de café atteintes par le Corlicium javanicum typique de Zimmermann, et j'ai inoculé en plusieurs places, avec les précautions d’usage, une jeune plante d'Hevea. J'avais fait quelques petits blessures dans les- quelles j'avais, au moyen d’un scalpel, placé des spores prises sur la branche de café, et j'avais mis la plante dans les conditions convenables d'humidité; après peu de temps, autour de deux blessures, apparut une petite moisissure rosée qui s’étendit un peu et présentait tous les caractères du Djamoer oepas à l’état jeune. L'’ino- culation avait donc réussi et la preuve était désormais faite de l'identité spécifique de la maladie du café et de celle d’Hevea. Le champignon se développe dans la mousson d'ouest et il est certain que les pluies abondantes, l'humidité de l'atmosphère, favorisent dans une large mesure son extension; dans une plantation près de Bandoeng, j'ai eu à ce propos les renseignements suivants: sur tout le terrain, qui comprend environ 180.000 Hevea de deux ans, on pouvait constater mensuellement dans la saison des pluies environ une trentaine d'arbres attaqués par bouw (en tout la maladie était apparue, surtout sur les branches d’environ 500 arbres); dans la saison sèche on rencontrait à peine un ou deux cas isolés ici et là, 1) Zimmermann. — Loc. cit. — Mededeelingen LXVII. P. 51. — 1904. 2) Bernard. — Loc. cit. — Teysmannia, Mei 1906 et Verslag 1905. oi L'abondance relative de la maladie dépend aussi de l’âge des plantes et des conditions locales du sol et de l'air; certaines places sont beaucoup plus fortement affectées que d’autres. La maladie est contagieuse, c'est certain; fréquemment on voit le Djamoer oepas attaquer des arbres voisins; très souvent aussi on voit le parasite passer du café, où il était abondant, aux Aevea qu'on avait plantés dans la même parcelle. Un administrateur nous écrivait à ce propos qu'il avait en effet supposé que les dommages étaient düs au Djamoer oepas, car, dans la région où la maladie s'était développée, les Hevea étaient plantés parmi du café abondamment pourvu du parasite; la même observation put être faite dans une plan- tation près de Bodja et ailleurs encore. Il est donc presque inutile de formuler la conclusion qui s'impose d'elle-même après les détails que nous venons d'exposer sur l'identité spécifique des deux parasites: il faudra éviter de planter des Hevea parmi de vieux arbres de café: et c'est malheureusement l'essai qu'on fait souvent et que j'ai constaté dans une grande plantation près de Sema- rang: dans de vieux jardins de café, plus ou moins affaiblis par la maladie ou par le sol épuisé, on essaie l'Hevea où le Castilloa : mais l'essai fait dans ces condi- tions ne peut donner des renseignements utiles, 1° à cause des maladies, 29 parce que les jeunes plantes dépériront en restant trop longtemps à l’ombre et en étant mal nourries par un sol appauvri, non travaillé à fond et sans doute rempli de germes malfaisants. Et malheureusement, sur les mauvais résultats obtenus dans ces conditions, on a souvent conclu que les plantes à caoutchouc ne peuvent être cultivées et en maints endroits on a renoncé à les utiliser. Mais, si la maladie est contagieuse, elle est aussi en- démique; c’est à dire que partout, et notamment dans les régions où se trouve beaucoup de café, l'atmosphère est infesté des conidies de Corticium javanicum. Partout, sur les troncs, sur les branches, sur les feuilles se trou- vent les germes de ce parasite; viennent les conditions favorables à son développement, c’est à dire en première ligne l’humidité nécessaire, les conidies germeront; et si les filaments qu'elles poussent, progressant, se ramifiant, rencontrent une blessure petite ou grande (écorchure, chüûüte prématurée d’une feuille, taille d’une branche ou du sommet), ils se glisseront entre les cellules tendres des tissus internes de l’écorce, ils s’en nourriront, s’y développeront abondamment et le mal sera fait; hâtons- nous de dire que le mal n’est en général pas grave pour une plantation. Nous avons déjà donné quelques chiffres pour la plantation de Bandoeng; à Bodja, sur ies 40 Ha. plantés d’Hevea, il n'y a guère que 1/,7/ de plantes tuées ou gravement atteintes par le Djamoer oepas;: les arbres atteints forment rarement un groupe étendu, ils sont isolés et souvent séparés les uns des autres par de gran- des distances; il sera donc facile de circonscrire les ravages : en outre, si une plante laissée sans soins peut être rapidement tuée ‘par le Djamoer oepas et par les nombreux parasites secondaires qui l’accompagnent, il sera très facile de sauver en les surveillant avec atten- tion et en prenant les mesures indiquées ci-dessous la plupart des plantes malades; cependant dans une plan- tation négligée ce parasite pourrait devenir fort dange- reux. Le remède ou plutôt l'opération qui s'impose sera l'ablation des parties atteintes, troncs ou branches au dessous de la région attaquée; ces débris ne devront pas être transportés à travers la plantation qu’ils pour- raient contaminer, mais brûlés soigneusement sur place ; on détruira, ce faisant, à la fois le Coréicium et les pa- rasites secondaires qui accentuent le dommage. Hevea est une plante assez vigoureuse pour ne pas trop souf- frir de cette opération et, même si une partie assez considérable du tronc est coupée, la plante repoussera des branches latérales au dessous de la partie supprimée. Naturellement il faudra goudronner avec le plus grand soin cette blessure et toutes celles qu’on peut observer, qu’elles soient graves ou peu apparentes : ce procédé, dans tous les cas ou il a été appliqué attentivement, à donné de bons résultats; c’est ainsi que du Bantam, de Sumatra, etc. nous avons recu l'avis que les arbres ainsi traités avaient été guéris, que leurs nouvelles branches poussaient vigoureusement et que le mal n'avait pas reparu; c’est ainsi que dans la plantation près de Bandoeng dont nous parlions plus haut et où une tren- taine d’arbres malades étaient constatés chaque mois par bouw, le planteur en faisant surveiller sa plantation par une équipe de koelies uniquement occupée à lutter contre le Djamoer oepas, avait réussi à ne perdre qu'une très petite proportion des arbres atteints, peut être une ving- taine en tout. Le même planteur avait obtenu de bons résultats en goudronnant les taches rosées et peu éten- dues formées par les stades jeunes du Corticium ; il est très important également de bien pratiquer l'ététage; celui-ci est très utile, à coup sûr, et le diamètre des plantes étêtées est beaucoup plus fort que celui de plantes non étêtées du même âge et placées dans les mêmes conditions: mais j'ai vu une plantation gravement at- teinte, par suite certainement, d’imprudence dans cette opération; il ne faut pas en effet que l’étêtage soit fait trop tard, car la blessure ainsi effectuée est alors assez grave; l'opération doit être faite dès que le tronc a atteint la hauteur désirée, et de façon à n'avoir à couper qu'un très petit fragment du sommet jeune; en outre, — 29 — sur ces plantes déja âgées l’étêtage avait été fait par une section horizontale: il en résultait que l'eau, ne pouvant s’écouler, séjournait longtemps au sommet de la plante qu’elle tenait toujours dans l’état d'humidité favorable au développement de toutes sortes de germes nocifs et notamment de ceux de Corticium. Après l’étêtage, qui doit donc se faire en biseau afin qui l’eau puisse s’écouler, il sera bon également de goudronner la bles- sure; de même après la taille des branches. Les blessures, nullement cicatrisées par le latex, restent en effet très longtemps mauvaises et ouvertes aux germes; enfin, comme mesure préventive, il sera bon, si la maladie apparaît dans une plantation trop serrée ou, comme je lai vu une fois, dans une pépinière, de l’éclaircir quelque peu pour l’aérer et diminuer ainsi l'humidité atmosphé- rique. Enfin, si un arbre est atteint, il sera prudent de badigeonner les arbres voisins à la bouillie bordelaise dans les régions généralement attaquées par le parasite: le tronc à la hauteur des premières branches et la base de celles-ci; de cette façon, si des conidies sont transpor- tées en ces points délicats, elles seront tuées ou du moins ne pourront-elles pas germer; il va sans dire que ces badigeonnages doivent être assez fréquents pendant la saison des pluies. On les a même utilisés quelquefois et avec un certain succès comme mesures curatives. Rappelons en terminant que M. Massee (1) à identifié le ,Bark fungus” de Hevea au Corticium calceum Fr. Il serait intéressant de rechercher s’il s’agit vraiment d’une espèce différente de C. javanicum Zimm. ou si les deux parasites doivent être réunis sous le même nom. b). Champignon blanc des racines.— Cette maladie nous a été également signalée un certain nombre de fois à 1) Massee. — Cité in Agricultural Bulletin of the Straits. V. P. 69. — 1906. 20 Java et à Sumatra, et elle sembie devoir être au moins aussi dangereuse que le Djamoer oepas. Des plantes d'ages fort différents, mais surtout celles âgées de 1—2 ans, qui paraissaient en excellent état de santé, commencent à brunir au sommet, leurs feuilles se flétrissent, jaunissent et tombent bientôt: comme me le fit remarquer un des planteurs chez qui j'eus l’occasion d'étudier en détail les dommages, il est difficile de dire, à ce stade du développement de la maladie, s’il s’agit vrai- ment d’elle ou si l’on est en présence de la chüte nor- male des feuilles, qui se manifeste pour la première fois à l’âge de 1--2 ans et qui se répète ensuite régulière- ment chaque année. Mais dans un stade un peu plus avancé, une petite blessure du tronc ne laisse sortir qu'un latex peu abondant, et ceci surtout à la base du tronc; plus tard encore, l’écoulement du latex cessait tout-à-fait et ceci de la base vers le sommet de la tige. Tres peu de jours après il devenait évident que la plante était morte. Remarquons tout d'abord que les symptomes externes sont très frappants: la diminution de l’eau dans la plante est le premier phénomène; et il se manifeste extérieurement par la dessication des parties les plus tendres, le sommet de la tige et les jeunes feuilles; plus tard, c’est l'apport de nourriture qui est altéré, et nous constatons en effet que les substances élaborées, comme le latex, commencent à être moins abondantes; or, tous ces détails nous montrent que nous sommes en présence d’une affection radiculaire. Mais au début de nos recherches, nous ne pümes trouver le parasite, et notre attention se porta tout d'abord sur toute une série d'organismes secondaires (champignons ou insectes) qui s'étaient développés sur le matériel insuffisant et qui empéchaient l'observation du vrai coupable: mais l’exa- men de meilleur matériel et surtout l’investigation #n loco nous démontrèrent que le diagnostic établi sur les sym- ptomes généraux ne nous avaient pas trompé. Le mal était dû en effet à un champignon blanc facile à distin- guer sur les racines de toutes les plantes malades. Il forme des cordons plus ou moins développés, de consis- tance feutrée, coriace et élastique, souvent très épais, surtout chez les grosses racines où ils peuvent atteindre 1—2 mm. d'épaisseur; ces cordons se ramifient, s’anas- tomosent, et finissent même par entourer toute la racine quand ils sont très développés. Les filaments pénètrent dans les tissus des organes souterrains dont l'écorce s’affaiblit et s’écaille. Au début, ces cordons se ren- contraient toujours sur le pivot de la racine: ils l’en- dommageaient assez gravement, et c’est là le danger que présente la maladie chez les vieilles plantes qu'elle ne tue généralement pas; mais elle détruit le pivot, diminue la solidité de larbre qu’un coup de vent un peu fort renversera avec facilité: plus tard le mycélium, qui peut se propager jusqu’au collet, finit par passer aussi sur les racines latérales. Chez les jeunes plantes, le mal a presque toujours des suites fatales: et il est d'autant plus grave que, comme dans la plupart des cas d’affections radicu- laires, on ne l’aperçoit que quand il est trop tard pour prendre des mesures efficaces ; surtout qu'ici, comme je l'ai dit, on reste assez longtemps avant de se rendre compte s’il s’agit de la chûte normale des feuilles ou d’une manifestation du mal. Environ 10—15 jours après qu'on à acquis la conviction qu'il s’agit bien du parasite, l'arbre est déjà mort. Du reste, je dois dire que, jusqu'ici du moins, le mal n’a pas encore pris le carac- tère d'un désastre et qu'il est encore très localisé; j'indique ici les données qui m'ont été fournies à cet égard dans une plantation située dans le Bantam, et où je suis allé étudier les dégâts sur place; sur 70.000 arbres environ que comptait cette plantation, il n’y en avait encore qu’une trentaine ou un peu plus qui eus- sent succombé aux attaques du parasite; ces arbres étaient dans la même partie de la plantation sur un espace de 150 bouw environ, mais tous étaient séparés les uns des autres et entourés d’arbres sains; par conséquent, si la maladie est contagieuse, ce qui est possible, le danger de contagion n’est pas grand, et l'administrateur de la plantation en concluait que chaque manifestation du mal était un cas particulier sans relation avec les autres; nous exposons ciaprès notre manière de voir à ce sujet. Au moment de ma visite, il y avait une dixaine d'arbres atteints, non rapprochés les uns des autres, mais disposés sur deux parcelles, (4 sur l'une, 6 sur l’autre). Les parcelles atteintes étaient séparées par des chemins, des ravins, des rivières, des sawahs même. Ma conviction était faite sur l’origine de la maladie que j'attribuais au champignon blanc des racines: il aurait fallu le démontrer par des inoculations que je n’ai pas eu le loisir d'entreprendre: mais je crois que l'observation suivante peut appuyer d’une preuve à peu près définitive cette opinion. Nous étions arrivés devant un arbre ayant perdu ses feuilles et nous nous deman- dions s’il était ou non malade: ayant dénudé avec pré- caution les parties supérieures du système radiculaire, nous avons vu abondant le mycélium en question; nous avons alors recouvert les racines mises à nu et que nous avions pris soin de ne pas blesser, et nous avons mis l'arbre en observation; quelques jours après, l’adminis- trateur m'informait de la mort de l’arbre: preuve que le champignon avait été la cause de l'issue fatale; d'autre part, on ne trouve pas le parasite sur les arbres sains; enfin, sur les racines des arbres morts depuis quelque temps on ne le rencontre plus: il a disparu, sans doute faute de nourriture. Malgré mes recherches sur place, malgré des cultures faites au laboratoire sur de bon matériel d'étude, cultures dans une atmosphère saturée d'humidité ou sur différents milieux nutritifs, je n'ai jamais pu observer les organes reproducteurs qui m'auraient permis de déterminer à quelle classe il ap- partient: il semble être un champignon supérieur du groupe des Polyporées, mais je ne suis pas en mesure de l’affirmer: j'ai essayé de chercher quelque lumière dans la littérature, mais sans succès. On a décrit en effet des champignons radiculaires sur Hevea appartenant aux types suivants: Fomes semitostus Berk., signalé dans les Straits (1) et à Ceylan (2), Poria vincta B. et Br. (?), à Ceylan. puis ($) un Zrpex flava déjà connu pour le café: de ces trois espèces, qu’il est difficile de distinguer sur le simple examen du mycélium les organes repro- ducteurs sont connus: enfin, on a cité à Ceylan (2) un autre champignon des racines d’Hevea dont on ne con- nait aussi que le mycélium et qui s'attaque également au Cacao, à Erythrina, au thé, à Castilloa, etc. Il se pourrait qu'il y eût quelque rapport entre ce type qu'on a déterminé comme Hymenochaete Sp., et le parasite que j'ai observé à Java et à Sumatra, et que j'ai vu aussi, dans un voyage que j'ai fait dernièrement à Singapore, sur des plantes provenant de la presqu'île de Malacca. Je ne puis cependant me décider entre ces quatre types de champignon et j'ai préféré donner mes individus comme mycélium stérile indéterminable. Les maladies signalées à Ceylan et ailleurs et désignées sous ces divers noms n'offraient pas grande gravité, et etaient toutes très sporadiques. 1) Ridley.—Paras. Fungi on Hevea.— Agr. Bull. Straits. IIL. P. 173.— 1904. 2) Petch. — Loc. cit. — Peradeniya Annual Report for 1905. 3) Ridley. — A fungus attacking roots of Para Rubber. — Agric. Bull. of the Straits. V. p. 64. — 1906. En dilacérant les cordons sous le microscope, je n'ai toujours vu que les minces filaments hyalins, ramifiés et cloisonnés du mycélium végétatif, et aussi, dans tous les cas observés, de très petits corpuscules arrondis hva- lins, se multipliant à la façon des levures, et qui sem- blaient, tant ils accompagnaient fréquemment le mycélium, avoir quelque rapport avec lui comme organes de pro- pagation; mais je n'ai pu déterminer ces rapports: je me borne à constater les deux formes. La seconde serait une forme ,fausse-levure” comme il s'en rencontre chez les divers Fungi. La présence de ces petits corpuscules arrondis et hya- lins ne s’oppose pas à ce que le champignon en question appartienne à une Polyporée dont il serait une forme conidienne : en effet je trouve dans Prilleux (1 le dessin d’un fragment de mycélium de Polyporus sulphureus Fr. avec la forme conidienne (nombreux petits corps ronds). Ces conidies, dit l’auteur, se forment sur des hyphes fortement ramifiés, dont chaque branche porte à son extrémité une de ces petites spores. Je n’ai pas eu la chance de voir encore fixés ces petits corpuscules, car ils sont très facilement mis en liberté: mais je suis convaincu qu'il s’agit d’une formation identique. Les caractères des cordons blancs, des hyphes hyalins et des corpuscules arrondis incolores sont de tous points semblables à ceux que j'ai pu étudier pour d’autres végétaux, notamment chez le thé où ce parasite à causé certains dégâts dans une plantation du voisinage de Buitenzorg, puis chez le Palacuium chez le Djati où il est apparu près de Ngawi (2?) enfin, comme nous le ver- rons ci-dessous, chez Castilloa. Le grand nombre de végétaux auxquels s'attaque ce 1) Prilleux. — Maladies des plantes agricoles. I. P. 351. — 1895. 2) Bernard. — Verslag van het Départ. v. Landbouw. — 1906. 3 parasite radiculaire, et par conséquent sa grande disper- sion, m'ont conduit à admettre ce qui suit: dans le sol, comme partout ailleurs dans la nature, (dans l'air, dans l’eau), il existe une multitude de germes bactériens ou fungoïdes vivant de débris organiques en désorganisation ; ces germes sont inoffensifs pour les plantes saines et vigoureuses: mais que les circonstances où se trouvent celles-ci deviennent moins favorables, leur résistance s’affaiblira, et elles seront dans de mauvaises conditions pour repousser les germes d'ordinaire bénins qui vien- draient s’en prendre à leurs organes souterrains. Nous avons fait des remarques analogues plus haut à propos du Corticium javanicum; Ridley a fait les mêmes obser- vations à l’occaision de son /rpex flava À’Hevea. Quelles seront ces circonstances défavorables? Tout d'abord la trop grande humidité du sol qui prédispose les racines à la putréfaction et qui, en même temps, favorise le développement abondant des germes. Ensuite, comme je l’ai constaté, dans la plantation du Bantam, une certaine inattention dans l'établissement de la plan- tation: en effet, ayant arraché un certain nombre d'arbres malades, nous avons pu constater que tous avaient leur racine pivotante fortement courbée, et l’administrateur m'a appris qu’il ne faisait guère attention à ce détail; or, il est bien connu que toutes les plantes souffrent si elles sont mises en terre dans ces conditions, et qu’elles n'auront plus la force de repousser leurs ennemis, et surtout leurs ennemis souterrains. Un autre cas d’affai- blissement qui permettra l’envahissement des organes souterrains sera si les plantes ont leurs organes aériens attaqués par quelque autre maladie, comme le Djamoer oepas ou des larves perforantes: pour ces dernières on m'objectera peut être qu’il est difficile de dire si elles ont commencé à affaiblir la plante, permettant ainsi au oo e champignon radiculaire de s'établir, ou si c’est l'inverse qui s’est produit. Je conviens qu'à moins d’avoir pu suivre le tout premier début des dégats, on ne peut résoudre de façon absolue cette question: et il est im- possible de constater le début de la maladie des racines puisque, quand elle se manifeste, elle est généralement trop avancée pour qu'il soit possible d’y remédier: l'arbre vit encore quelque temps par ses racines latérales et semble encore très sain, bien que son pivot soit déjà fortement atteint. La nature et l’entretien du sol peuvent être aussi de grande importance; ainsi dans la plantation du Bantam, nous avons pu constater que le sol, très léger, très poreux dans sa partie supérieure est formé sous cette couche supérieure, d’une argile très humide et où pénètre justement le pivot des Hevea. Le sol doit être nettoyé avec grand soin de tous les débris et notamment des mauvaises herbes qui pourraient s’y décomposer et qui seraient les propagateurs du mycélium. J'ai vu à pro- pos du Djati que les débris d’Alang Alang en décompo- sition dans le sol jouaient un rôle dans l'extension de cette maladie. Et maintenant, quels remèdes fautil prendre pour lutter contre ce parasite et éviter qu'il n’apparaisse, ou tout au moins qu'il ne se propage. Comme dans tous les cas de parasites radiculaires, il n’y a guère de remè- des proprement dits qui soient efficaces; en effet l’arrosage du sol avec des désinfectants nuirait aux plantes, et le remède serait pire que le mal. Par contre, l'améliora- tion des conditions de culture et notamment des drainages partout où le sol sera trop humide, seront de première importance. Il sera nécessaire d’arracher les plantes les plus malades et de les incinérer,; la place infectée devra alors être travaillée à plusieurs reprises avec de la chaux = Dr. — et il ne faudre pas y planter d’Hecea avant que le sol soit certainement désinfecté. En attendant, il sera bon d'y planter des végétaux indifférents au parasite, et notamment des plantes améliorantes. Car le mal se manifeste rarement sur des plantes mises en terre vierge, mais toujours au contraire dans un sol épuisé; on iso- lera avec avantage, au moyen de fossés à chaux, les parcelles atteintes du reste de la plantation. Quant aux plantes les moins fortement attaquées, nous avons pré- conisé le procédé suivant: quand on avait constaté le mal ou qu’on le supposait, il fallait arroser le sol très fréquemment avec de l’eau de chaux; ce procédé peu coûteux, puisque la chaux se dissout en très faibles proportions dans l’eau, devait être officace, car il suffisait à rendre le sol alcalin, ce qui d'ordinaire est peu favo- rable au développement des champignons. Il était bon en même temps de redonner une certaine vigueur aux plantes en les engraissant. Ce procédé, appliqué à un certain nombre d’arbres malades dans là plantation du Bantam a donné de bons résultats, puisque l'adiminis- trateur nous écrivait quelque temps après: .Je suis heureux de vous communiquer qu'une partie des plantes exami- nées par vous, et attaquées par le champignon radiculaire, commencent à se restaurer par suite d’une application répétée de chaux et d'engrais, et que ces arbres se sont remis à croître vigoureusement”. Une information ul- térieure nous apprit que, par suite de la surveillance et du traitement, on avait réussi à se débarrasser totalement du parasite qui menaçait, quelque temps auparavant, de prendre une dangereuse extension. Je dois ajouter que de trois pépinières différentes nous avons reçu de jeunes plantes attaquées dans leurs par- ties souterraines par un mycélium blanc qui pourrait être le même que celui décrit ci-dessus et observé chez Po des plantes plus âgées; mais je ne puis l’affirmer, le matériel étant en mauvais état. Je veux transcrire cependant ici une observation que j'ai faite et qui pourrait jeter quelque lumière sur la situation systématique du parasite de ces plantules et rendre douteuse son attri- bution à l'organisme précédent: à deux reprises, ayant laissé le matériel en chambre humide pendant quelque temps, j'obtins à la surface des racines, sur le mycélium blanc ramifié et cloisonné, des conidies incolores pluri- cellulaires, un peu courbées et qui appartenaient au genre assez vague connu sous le nom de Fusarium ; cependant, je n'ai pas pu certainement apercevoir de rapport intime entre ces conidies et le mycélium qui se développait d’abord à la surface de l'écorce, et j’opinerais plutôt à croire que ces organes reproducteurs étaient d'apparition secondaire; quoique cette remarque n’élucide pas le doute, je n’ai cependant pas voulu la passer sous silence. Il était évident, d’après les renseignements reçus, que la cause de la maladie de ces plantules résidait dans une trop forte humidité du sol, et nous ne pouvions que recommander des drainages et la destruction des plantes les plus malades. La chaux pourra être aussi de quelque efficacité. En outre, nous pouvons reproduire une re- marque qui nous à été faite par un planteur à l’occasion de l'établissement de ses pépinières: il avait reconnu le danger pour les très jeunes plantes d'un sol trop humide et mal aéré; et il semait ses graines soit sur du sable pur, Soit sur la terre, mais en les recouvrant d’une couche de sable; d’où légèreté de la couche superficielle et bonne aération des plantes au moment de leur ger- mination. Il ne les engraissait qu'un peu plus tard, quand elles avaient une vigueur suffisante. Du reste les inconvénients de ces jeunes plantules et le précautions oo — qu'il faut prendre pour les mener à bien démontrent l'avantage qu'il y a à planter plutôt des ,stumps”, sur- tout quand il faut expédier à quelque distance les jeunes plantes: celles-ci, trop faibles, souffriront du transport. c). Fusicladium sp. Plusieurs fois j'ai reçu à exami- ner du matériel atteint par un cancer noir de la tige, cancer causé par un champignon que j'ai pu déterminer comme appartenant au genre Fusicladium ; il ne m'a pas été possible de préciser l'espèce. La maladie n’est pas encore grave; dans deux plantations différentes, elle avait attaqué un complexe d’une douzaine de plantes, voisines les unes des autres. Un peu plus tard, dans une de ces deux plantations, le mal avait attaqué un nouveau complexe d'environ 40 arbres, dont une trentaine avaient succombé. La place ainsi contaminée était à 1, heure environ de la précédente. La maladie se manifestait sur les branches taillées et sur le sommet des troncs, après l'ététage: les feuilles se flétrissaient, se desséchaient après être devenues jaunes, puis elles tombaient: l'écou- lement du latex diminuait rapidement et cessait bientôt tout à fait; après quelques jours la plante était morte; quelquefois elle ne mourait que par ses parties supé- rieures, et poussait au-dessous de la de partie atteinte de nouvelles branches: l’écorce des parties malades se cre- vassait, s’écaillait, et, entre elle et le bois, on pouvait apercevoir, outre une foule de petits animaux d'apparition secondaire, le parasite auteur des dommages, dont le mycélium formait comme un duvet noirâtre à la surface du bois. Au microscope, parmi les filaments de ce duvet, on pouvait facilement distinguer les conidies bicellulaires, brunes, caractéristiques pour le genre Fusicladium. Les filaments végétatifs sont bruns, cloisonnés, et ramifiés ; après avoir détruit les parties tendres de l'écorce, et le liber, ils avaient pénétré dans le jeune bois et celui-ci — 40 — avait pris, dans toutes les parties atteintes par le parasite, une teinte foncée. La maladie est contagieuse, puisqu'elle se propage à des groupes de plantes voisines; les coni- dies entrent dans les tiges par des blessures accidentelles, ou, comme nous l'avons remarqué plus haut, par les plaies résultant de l’étêtage du tronc où de la taille des branches: en effet, on peut voir le mycélium progresser dans les tissus, du sommet des tiges vers leur base. Donc ici. comme pour le Corticium jaranicum, il importe de porter toute son attention sur les !lessures et de goudronner avec soin toutes les plaies; l’ététage surtout doit être surveillé, et effectué avec toutes les précau- tions indiquées à propos du Djamoer oepas. En outre il sera bon, comme remède préventif contre ces Fusicladium, Corticium et autres germes susceptibles de pénétrer dans la tige, de boucher après étêtage le trou central de la tige, qui est apparent surtout à quelque distance du sommet, et de goudronner la blessure: quant à des remèdes curatifs, il n’y en a guère: ce champignon, qui s’est développé sous l'écorce, est si bien protégé par elle, qu’une poudre ou un liquide désinfectants ne sau- raient l’atteindre. Il faudra donc se contenter de couper les troncs ou les branches au-dessous de la partie atteinte, facilement reconnaissable à la teinte foncée que prennent les parties jeunes du bois. Des branches latérales repousseront, qu'on surveillera afin de s'assurer qu’elles sont indemnes. Je ne répète pas les précautions à prendre pour éviter la contagion: incinération sur place, badigeonnage des arbres voisins à la bouillie bordelaise, etc.: ce sont les mêmes que j'ai exposées à propos de Corticium javanicum. Contre les cancers de la tige de diverses plantes, on à recommandé à diverses reprises des aspersions de Ja substance connue dans le commerce sous le nom de dif = carbolineum et qui semble avoir donné en Europe et à Java certains résultats satisfaisants ; mais il n’est pas encore possible de donner des indications générales au sujet de ce désinfectant; il faudra dans chaque cas par- ticulier faire de nombreuses expériences méthodiques sur la concentration, le mode de préparation des solutions et le choix du carbolincum lui même, qui existe dans le commerce sous différentes formes. A Ceylan, (1,2) on a décrit un cancer de la tige de Hevea et celui-ci est causé par un Ascomycète du genre Nectria (N. diversispora), ce qui fut prouvé par toute une série d’inoculations effectuées avec succès non seulement sur Hevea, mais aussi sur le cacao, le thé, etc. La ma- ladie n’était pas excessivement grave, malgré qu’elle ait pris parfois une énorme extension (M. Carruthers, qui l’a étudiée, l’a vue dans certains districts attaquer le 20 et même le 40°, des plantes) certains rameaux se dessè- chent, leurs feuilles tombent, mais la plante reste en bon état. La maladie commence par des tuméfactions à la surface des branches et du tronc, les tissus sous- corticaux prennent une teinte brunâtre, puis à la surface des organes tuméfiés apparaissent, sous forme de petits corpuscules pyriformes rouges, les organes reproducteurs qui contiennent les spores caractéristiques du genre WNectria. L'auteur recommande avec insistance, comme nous l'avons fait nous même à plusieurs reprises, de surveiller toutes les maladies dès leur première apparition et de les com- battre avec energie, même si elles ne paraissent p4s présenter de gravité. Il a obtenu de bons résultats par l’ablation et l’incinération des parties atteintes, et le badigeonnage des blessures avec du sulfate de cuivre. 1) Carruthers. — Cité d’après ,De kanker in de Hevea brasiliensis op Ceylon” in Cultuurgids. XI. P. 213. — 1904. 2) Petch. — Loc. cit. — Peradeniya annual Report — 1905. 10 — Cette maladie ne présente pas de rapport avec celle causée par le Fusicladium décrit ci-dessus; mais comme, surtout au début des deux maladies, il existe une cer- taine analogie entre leurs manifestations, j'ai tenu à citer ici le cancer causé par Nectria diversispora afin d'éviter toute confusion: Zimmermann (1) signale chez Hevea le Nectria coffeicola: mais, dit cet auteur, il est probable qu'il ne doit pas être considéré comme la cause de la maladie ; il serait intéressant de rechercher les rapports qui peuvent exister entre le Nectria de Carruthers et celui de Zimmermann; peut-être ne s'agit-il que d'un seul et même organisme. A propos de ces maladies contagieuses de /Jerea, je dois revenir sur l'importance qu'il y aurait à établir les cultures par parcelles qu’on séparerait par des plantes d'une autre culture: j'ai déjà insisté plusieurs fois sur ces ,barrières” protectrices s’opposant à la propagation des germes, et j'en ai déjà parlé ci-dessus: je ne m'y arrêterai donc pas. Nous avons dit les difficultés qu'il y aurait à adopter ce mode de culture dans de vieilles plantations; mais ne serait-il pas facile, pour les nou- velles plantations, de mettre par exemple les jeunes Jevea par parcelles séparées les unes des autres par des bandes de Ficus où de Castilloa où de Manihot; mais ce dernier serait désavantageux peut-être à un autre point de vue, si on le mélangeait avec Hevea; sans doute sa croissance est rapide, sont développement très favorable, mais on m'a fait remarquer que, son latex se récoltant de la même manière que celui de Hevea, les indigènes collec- teurs risqueraient de mélanger les deux produits qui se déprécieraient mutuellement; ceci du reste n'infirme nullement le principe lui-même: une plantation de ÆHevea dont les arbres ne seraient pas trop près les uns des 1) Zimmermann. — Loc, cit. — Bulletin X. P. 20. — 1901. 45 — autres, entreméêlée d'une Légumineuse et séparée en parcelles par des bandes de Ficus serait, à notre avis, dans les meilleures conditions d'existence et de protec- tion contre les maladies contagieuses. Nous avons vu appliquer le principe des parcelles à propos de pépinières où l’on avait pris l’excellente précaution, au lieu de faire une grande pépinière générale, de faire neuf petites pé- pinières partielles: de cette façon, si le terrain d’une parcelle ne convenait pas, une seule des pépinières en souffrirait; si une maladie infectieuse venait à se mani- fester. elle ne sévirait que dans une des pépinières et laisserait les autres indemnes. Citons encore un petit nombre de maladies cryptoga- miques de moindre importance et qui n’ont pas, à notre connaissance, causé jusqu'ici de dommages, mais qui, s’attaquant à d’autres plantes pour lesquelles elles peuvent présenter des dangers, méritent à ce titre de retenir notre attention. d). Pestalozzia Palmarum. — Nous avons assez fré- quemmment remarqué sur les feuilles de ÆHevea et géné- ralement sur des feuilles âgées, des taches gris-blanchâtres parsemées de petits points irrégulièrement épars à leur surface et bordées d’une zône brune limitée à sa péri- phérie par un liseré translucide. Ayant gratté ces taches avec un scalpel et examiné au microscope la poussière noire ainsi enlevée, nous aperçümes les conidies carac- téristiques du genre Pestalozzia. L'examen macro- et microscopique et le résultat de cultures sur milieu gélatinisé m'ont démontré qu'ici encore il s’agit du P. Palmarum, bien connu comme s’attaquant aux feuilles jeunes et âgées de Cocos nucifera, et que j'ai eu locca- sion d'observer à maintes reprises sur les végétaux les plus variés (thé, Palaquium, etc.) J'ai déjà signalé la ti présence de ce parasite chez Hevea, (1) et je ne veux pas y revenir longuement ici, non plus qu'à la descrip- tion botanique et microbiologique ‘du champignon. Je renvoie pour plus de détails à mes précédentes publica- tions sur ce sujet (2, 5, 1). Je trouve décrit pour Hevea (5) à Ceylan Pestalozzia Guepini Desm., le même champignon qui est admis dans cette contrée comme attaquant le thé. Ce parasite, dit l’auteur, est apparu chez les jeunes plantes d'une pépi- nière; il n’est nullement dangereux quand il atteint les feuilles, mais il le devient s’il se développe à la base des tiges où il forme un anneau blanc bordé d’une étroite ligne rouge-brune; il tue alors la jeune plante: je n'ai pas encore observé ce dernier cas à Java. Quant à l'espèce du champignon, de même que je m'en suis con- vaincu pour le thé, je dois conclure des observations faites, que le Pestalozzia parasite sur Hevea à Java n'est par P. Guepini. Je ne répète pas les arguments qui m'ont amené à l'identifier à P. Palmarum, ce serait redire mot pour mot ce que j'ai publié à propos du thé. e). Stubella Heveae (Zimm.) Bern. — Sur les jeunes branches déjà desséchées d’un arbre attaqué par le Dja- moer oepas se développa un organisme formant à la surface de l'écorce ses organes de reproduction sous forme de toutes petites pointes roses, dressées, renflées à leur extrémité. Ce parasite ressemblait beaucoup à celui que j'ai étudié chez le thé (6) et que j'ai décrit sous le nom de Slilbella Theac; il en diffère cependant par certains détails et se rapproche davantage du type décrit par 1) Bernard. — Notes de Pathologie végétale IT. — Bulletin Départ. Agric. XI. P. 39. — 1907. 2) Bernard. — Loc. cit. — Bulletin II. — 1906. 3) Bernard. — Loc. cit. — Bulletin VI. P. 1. 1907. 4) Bernard. — Varia in Teysmannia. — 1906, 1907. 5) Petch. — Loc. cit — Peradeniya Annual Report 1905. 6) Bernard. — Loc. cit. — Bulletin XI. P. 25. — 1907. do Zimmermann (1) sous le nom Stilbum Heveae, et dont il donne la description suivante: ,84 Heveae. Wurde im .Buitenzorger Culturgarten auf abgestorbenen Zweigen ,Von ever brasiliensis beobachtet, ist aber wahrschein- .Hch nicht als echter Parasit zu betrachten. Die Diagnose -lautet: Fruchtkôürper heerdenweise auf der Rinde. Stiel »Cylindrisch, in der unteren Hälfte dunkel roth, obere .-Hälfte und Kôpfchen hellrosa : bis 0,9 mm. lang, durch sRurze senkrecht abstehende, häufig etwas gebogene sHyphen rauh. Kôpfchen kugelig. Conidien elliptisch, »6 lang, 2,5 1 breit, an beiden Enden stumpf oder am einen etwas zugespitzt.” J'ai déjà exposé les raisons de priorité qui, d’après Lindau (?) nous obligent à admettre le nom générique de Stilbella et à repousser celui de Stilbum. Je n'y re- viens pas, et je ne m'arrête pas davantage à cet orga- nisme d'apparition secondaire sur des arbres déja malades. et sans grande importance pour Hevea. f.) Imperata arundinacea. — Je ne veux pas traiter en détail ici la question de l’Alang-Alang, que je reprendrai plus loin à propos de Ficus. Je ne veux en dire que quelques mots en exposant ce que j'ai vu faire dans diverses plantations d’Hevea pour l'extirper. Cette mauvaise herbe est un des plus fâcheux ennemis des diverses cultures et il importe de la considérer com- me une plaie aussi grave, si ce n’est plus grave que la plupart des parasites que nous avons eu l’occasion d'étudier. Un houtvester me disait: ,En somme, notre plus grand »ennemi est l’Alang-Alang: partout où il n’y en a pas, »tout va bien pour les plantes à caoutchouc des diverses »eSpèces: partout où il y en a, on a toutes sortes de »difficultés d'établissement, d'entretien, et même de 1) Zimmermann — Loc. cit. — Bulletin X. P. 21. — 1901. 2) Lindau. — Hyphomycetes. — Engler u. Prantl’s Pflanzenfamilien. LI. 1°”. P. 489. — 1900. — 46 — ,maladies, Car il épuise le sol, affaiblit les plantes et .les empêche de résister à l’envahissement des parasites; il nous faut l’extirper à tout prix.” Les planteurs savent tous les dangers de cette mau- vaise herbe, et, dans les endroits où elle croit en abon- dance, ils font de louables efforts pour s’en débarrasser et pour maintenir le sol en état de parfaite propreté sous les arbres. Ici, on arrache l'herbe avec tous ses organes souterrains; c’est un travail minutieux et coûteux qui doit étre constamment recommencé pendant le jeune age des plantes; quand les couronnes des arbres se seront rejointes, elles donneront une ombre suffisante Four que l’Alane-Alang ne puisse revenir. Là, on a essayé de semer des plantes diverses dont la croissance serait Si luxuriante qu'elles finiraient par étouffer l’IZmperata. On choisit naturellement dans ce but des plantes amélio- rantes, et diverses Légumineuses ont donné de bons résultats ; il est certain que le choix de la Légumineuse est fort délicat et il est impossible de donner une règle générale ; pour chaque plantation il importe d'expérimenter et de voir à quelle Légumineuse les conditions de la plantation sont le plus favorables. J'ai rendu compte déjà (1) des résultats obtenus à Kempit dans une plantation de cocotiers avec le Kratok (Phaseolus lunatus). Cette Légumineuse, qui est une plante grimpante, n’est malheureusement pas toujours à recommander ; d’abord il lui faut un sol assez bon pour que sa croissance soit suffisamment abondante pour être utile: ensuite elle sera plutôt nuisible à certains végétaux comme le Ficus, à cause des nombreuses racines aériennes auxquelles grimperait le Phaseolus, atteignant les rameaux et les jeunes pousses qu’elle gênerait dans leur déve- loppement. Cependant j'ai vu à Bodja un essai fait © 1) Bernard. — Loc. cit. — Bulletin II. P. 3. — 1906. rie avec du kratok dans une petite plantation d’ÆHevea et qui semblait donner des résultats satisfaisants ; mais les frais d'entretien sont assez élevés, car il faut nettoyer le terrain à quelque distance des arbres pour éviter l'ascension des tiges de Phaseolus dans les branches de Hevea. À Bodja également, on a obtenu de meilleurs résultats en général avec une autre Légumineuse le ,Kemlandingan”” (Leucaena glauca) qui parait secompor- ter de facon excellente vis à vis de Hevea. Elle à un fort développement, donne rapidement l’ombre suffisante pour faire disparaitre l’Alang-Alang; comme c'est un arbuste, on peut couper de temps en temps ses branches, on les enterre comme engrais vert, et il en repousse de nouvelles; en outre, dans la saison sèche, de nom- breuses graines tombent de l’arbre, germent et forment un petit sous-bois très avantageux, soit pour l'entretien, soit pour l'enrichissement du sol. Il serait peut-être encore plus avantageux d'utiliser successivement le .Kratok” et le ,Kemlandingan”: Au noment d'établir une plantation, on brülerait l’Alang-alang et, sur le terrain labouré, on sèmerait le kratok à qui on laisserait prendre en toute liberté la plus forte extension possible pendant quelque temps: puis on enterrerait le Kratok et, en même temps qu’on planterait les jeunes evea, on met- trait du ZLeucaena qui entretiendrait le sol en parfaitétat de propreté. Ailleurs, on a fait des essais avec Crotalaria ou avec d’autres Légumineuses, ailleurs enfin, où les pentes étaient trop fortes pour permettre de planter des Papilionacées, on a mis avec succès de l’Eupatorium qui n’améliore pas le sol il est vrai, mais qui le rend plus léger l'empêche d’être grillé par l’ardeur du soleil et donne une ombre suffisante pour supprimer l’Alang-Alang. 48 — Nous indiquerons rapidement encore quelques maladies d’'Hevea causées par des animaux. g). Acariens sur les jeunes plantes d'une pépinière. — Je ne reviens pas sur la description de ce parasite que j'ai donnée déjà avec quelque détail antérieurement (1). Ce petit acarien, comme nous l'avons vu, avait causé des dommages appréciables dans une pépinière de quel- que importance au Jardin d'essai de Tjikeumeuh; c’est la seule fois que j'ai rencontré ce parasite en abondance telle qu’il constituàt un danger: je l’ai retrouvé cepen- dant à plusieurs reprises, mais toujours je n’en ai vu que de rares individus sur des plantes isolées dont ils recroquevillaient les feuilles sans autrement altérer le développement des plantes et sans nuire à l’avenir de la pépinière. Nous avons vu qu'en coupant tous Îles arbres malades et en détruisant toutes leurs feuilles, et par conséquent tous les acariens qui pouvaient s’y trou- ver, on à réussi à débarrasser la pépinière de ce parasite et les jeunes plantes ont repoussé des troncs vigoureux dont les pousses étaient absolument indemnes. A part ce moyen très radical et qui, s’il donne de bons résultats avec des plantes pérennantes et vigoureuses comme Aevea ne saurait toujours être appliqué dans la lutte contre les acariens, on à recommandé toute une foule de remèdes, soit préventifs, soit curatifs; je renvoie à ceux que jai déjà indiqués (2?) à propos de parasites du thé, etc. Contre les acariens on pourra également essayer le mélange de Soufre-nicotine du commerce, qui semble avoir eu des résultats pour débarrasser les arbres fruitiers en Europe de leurs acariens, pucerons et autres vermines: ou bien le ,.No flies here” qui, paraît-il, a eu de bons effets contre le ,Red spider” du thé et contre divers insectes. 1) Bernard. — Loc. cit. — Bulletin VI. P. 51. — 1907. 2) Bernard. — Loc. cit. — Bulletin XI. — 1907. 0 h). Acariens sur des Hevea plus âgés. — Dans le même jardin de Tjikeumeuh, nous avons rencontré un autre acarien sur des plantes de 8 ans. Je ne puis donner de renseignements circonstanciés sur le parasite lui méme, n'ayant aperçu sur les feuilles malades que ses oeufs et ses larves jeunes. Mais il était évident que les dom- mages résultaient des piqûres de cet acarien. Les arbres attaqués, avec leurs feuilles avortées, avaient une ap- parence maladive bien caractéristique: les feuilles jeunes en effet sont piquées au bord, elles se replient, se chif- fonnent, leur croissance est retardée et irrégulière, et elles restent atrophiées; quand elles sont plus âgées, elles ont sur leurs bords des taches parcheminées, trans- lucides, plus ou moins grandes, qui montrent où se trouvaient les animaux et où ils ont piqué les feuilles ; c’est là en effet, aussi bien que sur les bords des feuilles jeunes, qu’on trouve encore des oeufs, des larves et des débris de peau. Ce parasite apparait sur les arbres qui ont perdu leurs feuilles tardivement, et dont les jeunes pousses se sont développées par une trop forte sécheresse. Sans doute cette maladie qui, dans la parcelle examinée, était spo- radique, ne fera pas grand mal; une bonne averse fera vraisemblablement disparaitre les parasites, ou du moins, si la prochaine pousse de jeunes feuilles se fait dans des conditions normales d'humidité, il est probable que les parasites ne reparaitront plus: il sera bon cependant de surveiller avec grande attention cette maladie et, si elle s’aggravait, de prendre des mesures: appliquer les remèdes d'ordinaire préconisés contre les acariens, et, si c'était insuffisant, couper et brüler les parties atteintes. ï). Larves perforantes. — Les , Bohrer”’ sont, parmi les insectes, ceux qui causent le plus de dommages aux plantes d’Hevea. Généralement ils se développent sur des plantes — 90 — déjà affaiblies par d’autres maladies ou par les conditions défavorables de la culture: l’écorce avant été desséchée, écaillée par un champignon, ou bien des blessures ayant été faites, soit accidentellement, soit au cours de l’émon- dage, et n'ayant pas été pansées, les Coléoptères péne- treront sous l’écorce, se nourriront aux dépens des tissus jeunes au travers desquels ils creuseront des galeries. Deux fois, au cours de mon voyage, j'ai rencontré la grosse larve perforante que j'ai signalée (1) et dont je n'ai pas encore pu obtenir les individus adultes qui m'auraient permis de déterminer à quel genre elle ap- partient. C’est sans doute un Cérambycide voisin de ceux fréquemment rencontrés chez les diverses plantes à caoutchouc. Les symptômes de la maladie étaient toujours les mêmes: l'écorce était écaïllée sur une sur- face plus ou moins considérable du tronc ou de la tranche, elle tombait bientôt, mettant à nu le bois où l’on aper- cevait l’entrée des gros canaux des Bohrer, et tout autour de la place ainsi dénudée, les tissus vivants avaient formé un cal fort abondant qui s’avancait vers l’intérieur de la blessure pour la cicatriser. Je ne m'arrête pas non plus à décrire et à discuter cette maladie, je l'ai fait en détail d'autre part. Le plus fréquent des insectes perforants d’Hevea est un petit Coléoptère non encore définitivement déterminé, de couleur brune et qui appartient sans aucun doute au genre ÆXyleborus; il est très voisin du petit Bohrer noir rencontre si souvent rencontré dans le thé. Le parasite d’Hevea creuse dans le bois et sous l’écorce des canalicules atteignant à peine 1 mm. de diamètre, et dans ces galeries, sur une section longitudinale de Ia tige, on trouve en abondance, parmi les produits de leurs déjections, les larves et les individus adultes du Coléoptère 1) Bernard. — Loc. cit. — Bulletin VI. — P. 46. — 1907. rs en question. Ici encore s'agit-il d’un parasite directement nuisible, ou bien ne fait-il qu'accentuer les dommages causés par une autre maladie? Ilexiste presque toujours chez les plantes malades; cependant, dans un ou deux cas, je l’ai trouvé également chez des individus où il m'était impossible de déceler une autre cause d’affaiblis- sement. Ce petit Coléoptère est déjà cité en ces termes par Zimmermann (1): ,Bostrychidae.— [n absterbenden Zwei- ,ygen von ÂAcvea brasiliensis, beobachtete ich, im Buiten- ,Zorger Culturgarten, zahlreiche Bohrgänge, die von einer ,bisher leider nich bestimmten Bostrychide herrührten. ,Käter und Larven waren in grosser Menge anwesend ; es liess sich aber nicht mehr mit Sicherheït feststellen, ,in wie weit sie bei dem Absterben der betreffenden »AZWeige eine Rolle gespielt haben, da an denselben »ausserdem auch Corticium javanicum Zimm., Nectria cof- rfeicola Zimm., Stibum Heveae Zimm., anwesend waren.” Contre les Bohrer, qui n’attaquent généralement que les parties supérieures des plantes, on n’a pas d’autre remède à conseiller que la récolte et la destruction des individus adultes. On devra en outre couper les bran- ches ou les troncs atteints, au-dessous de la région occupée par les Coléoptères, et les brüler: ce faisant, on détruira bon nombre de larves et d'individus adultes. La plante ne souffrira pas de l’opération et repoussera de nouvelles branches au-dessous de la partie atteinte: cela va sans qu’il soit besoin de le répéter, il faut goudronner atten- tivement toutes les blessures. Tout dernièrement, dans les Comptes rendus de l’Aca- démie des Sciences de Paris, j'ai vu indiqué le résultat d’une expérience pour la destruction des larves perfo- rantes; je ne sais si le procédé est appelé à avoir une 1) Zimmermann. — Loc. cit. — Bulletin X. P. 19. — 1901. _ 59 — grande importance pratique, mais il est du moins inté- ressant à signaler. L'auteur, M. Eberhardt, disait avoir, en Indochine, obtenu de bons résultats contre les larves de Capricornes qui creusent des galeries dans le bois du thé, de l’oranger, du mürier, et qui font périr les arbres. ainsi attaqués; je résume ses indications: Il incise la branche au moyen d'un scalpel, mettant à nu la galerie: il enlève la larve avec une pince et il nettoie la plaie avec un liquide désinfectant composé de Formol 110 parties Glycérine 40, Eau 850 2] Après 8—4 lavages en 15 jours, il commence à se former des bourrelets cicatriciels et la plaie est cicatrisée. en 6—8 mois. Pendant les 2 ou 3 premiers mois il est nécessaire de tenir la plaie à l’ombre. Si c'est le tronc qui est attaqué, semblable opération serait dangereuse. L'auteur préconise alors le procédé suivant: au moyen d’une seringue, injecter dans les ga- leries, jusqu'à ce qu'elle affleure, une solution de Formol 180 parties Glycérine 60 Eau 760 pl Où la larve sort, chassée par le désinfectant, et il est facile de la prendre, ou elle est empoisonnée dans la galerie. Deux injections à 8 jours d'intervalle sont suf: fisantes et le peu de formol qui pénètre dans les tissus ne leur cause pas un dommage sérieux. Toutes ces opérations sont bien minutieuses : il serait facile et intéressant de les expérimenter si le nombre des plantes malades est peu considérable. Mais si les. Bohrer sont abondants, ces procédés ne seront pas pra- tiques. 3). Termites. — Ces malfaisants insectes ont bien sou- vent été signalés chez les différentes plantes à caoutchouc, et notamment chez Hevea. Mais les espèces que nous avons ici, à Java, ne sont pas directement nuisibles puis- qu'elles ne s’attaquent généralement pas à des plantes saines, vigoureuses et dans de bonnes conditions d’exis- tence. Elles rongent il est vrai l'écorce à la base des troncs d'Hevea bien portants, mais si superficiellement, que la plante n'en souffre pas; elle se contente de se protéger contre une attaque plus profonde par la formation d’un mince suber qui ne gêne même pas la saignée. Cepen- dant les termites pourront constituer un grave danger en venant ronger à leur base les plantes déjà affaiblies, soit par des Bohrer, soit par le Djamoer oepas, soit par le champignon blanc des racines; ils aggravent les dom- mages et empêchent la plante de trouver la vigueur nécessaire pour réagir contre le premier parasite. On a préconisé toutes sortes d’insecticides dans la lutte contre les termites: il semble entre autres qu’on ait obtenu certains résultats satisfaisants, soit comme remède pré- ventif, soit comme remède curatif, en badigeonnant la base des troncs avec le produit connu sous le nom de Solignum. | k). Fourmis rouges. — J'ai vu, près de Bodja, de très jeunes pépinières assez fortement endommagées par des fourmis rouges. Celles-ci attaquent les jeunes plantules au moment de leur germination et dévorent le point végétatif, encore blanc, de la tige. On s’est débarrassé de cet inconvénient en semant les Æevea Sur des bancs dont les quatre pieds plongeaient dans des vases remplis d’eau. l). On m'a encore signalé une chenille qui mange volontiers les jeunes feuilles d’Hevea; je n'ai pu la dé- terminer, n’ayant pas vu les insectes adultes, et la des- cription sommaire qu’on m'a soumise du papillon ne m'ayant pas permis de m'en faire une idée. Du reste, cette chenille n'a pas encore été signalée jusqu'ici en grande abondance, et n'a pas causé de dégâts apprécia- bles: si elle prenait une plus dangereuse extension, on pourrait essayer de s’en débarrasser au moyen du Schwein- furter Grün (Vert de Scheele), dont des solutions à 1°/,,, vaporisées contre les chenilles du tabac, ont donné des résultats excellents. m). Un autre parasite sans grande importance pour Hevea nous a été envoyé de trois plantations différentes; c'est un puceron qui s'attaque aux feuilles, leur cause des taches jaunes plus ou moins étendues; un petit nombre de plantes étaient atteintes et on s’est facilement débarrassé du parasite par des pulvérisations de l’émul- sion de pétrole préconisée par Koningsberger (1, 2). n). Signalons encore deux mammifères qui peuvent être dangereux pour les jeunes Æevea et dont il est bien difficile de se défaire: j'ai vu une plantation où les porcs-épics (Landak) avaient fait de grands ravages, dé- truisant dans certaines parcelles jusqu’à 70°/ des jeunes plantes. Mais, les sanghers surtout causent des dommages rela- tivement considérables: ils creusent le sal autour des jeunes plantes, les déterrent et mangent le collet et les organes souterrains dont iis sont très friands. Ils sont si nombreux parfois que de véritables battues, fréquem- ment répétées, ne parviennent pas à les exterminer. On a recommandé, pour les éloigner, diverses substances vénéneuses dont l'emploi, dans certains cas, a été couronné de succès. Ainsi la Strychnine et aussi l’écorce de Sar- colobus narcoticus. On à parfois, avec la strychnine, 1) Koningsberger. — De dierl. vijanden d. koffiecultuur. Mededeel. XX. PL2=11807: 2) Bernaïd. — Loc. cit. — Bulletin VI. P. 45. — 1907. —_ 55 — obtenu des résultats négatifs; est-ce qu’un excès de précautions n’aurait pas rendu inefficace le remède? Si en effet on donne de la strychnine en trop grande quan- tité, son ingestion est suivie de vomissements immédiats qui suppriment l'effet du poison: généralement, pour un sanglier adulte, 1/,, de gr. suffit pour entrainer la mort. Il faut la mélanger à suffisamment de nourriture. Quant à l’ecorce du Sarcolobus narcoticus (Walikambing), con- sulter un article de Teysmannia 1896, P. 61. Parmi les animaux qui s’attaquent à Hevea, Zimmermann (1) ne cite pas les sangliers : il les indique comme dangereux pour Mamhot Glaziovii dont ils mangent les tubercules radiculaires. 0). J'en aurai fini avec les maladies d’Hevea que j'ai observées, si j’en rappelle deux ou trois où la cause du mal ne m'est pas nettement apparue. On m'a envoyé à deux reprises des jeunes plantes dont les feuilles étaient devenues partiellement ou totalement blanches. Dans des cas analogues chez d’autres végétaux, on a fait di- verses suppositions sur l'origine du mal, mais aucune n’était pleinement satisfaisante. Comme pourtant il pour- rait S’agir d’une maladie parasitaire favorisée par l’hu- midité atmosphérique et une mauvaise aération, nous avons recommandé d'éclaircir les pépinières. J'ai vu encore de jeunes plantes être endommagées au Collet et il m’a semblé qu’une putréfaction, due à des bactéries avait entrainé la destruction des tissus et la mort des plantes. Le sol étant trop humide, c’est à cela sans doute qu'était dû le développement du mal et c’est à cela qu'il fallait remédier par des drainages. J'ai rencontré encore une autre maladie d’Hevea dont la cause m'a échappé: elle n’avait d’ailleurs aucun ca- ractère de gravité: je l’ai observée près de Maos, dans 1) Zimmermann. — Loc. cit. — Bulletin X. P. 18. — 1901. #6 des plantations comprenant des milliers de plantes, et elle en avait détruit moins de 10. La plante se dessèche et ses feuilles tombent: il s’agit peut-être d’une blessure accidentelle du tronc, ou plutôt de quelques graines mauvaises qui auront donné des plantules malsaines fa- cilement détruites. Dans une des plantes malades j'ai aperçu les traces d’un insecte qui avait pénétré dans la racine par le collet; mais il m'a paru d'apparition se- condaire sur ces plantes affaiblies. Du reste, dans cette plantation, on prenait les plus grandes précautions pour le transplantage des stumps: pour les arracher, comme pour les planter, on creusait de profonds fossés afin d'éviter la courbure des racines et les blessures; Si, ac- cidentellement, une racine était blessée, on la coupait avec des ciseaux, de facon à avoir une blessure franche plus facile à se fermer qu’une déchirure. Et ainsi les stumps de cette plantation, à de très rares exceptions, avaient repris et donné des plantes d’une vigueur re- marquable. On nous à signalé à deux reprises une curieuse for- mation qui se manifeste sur le tronc des AHevez. Ce sont des sortes de galles rondes, de 1 —3 cm. de diamètre et dues peut-être à la piqüre d’un insecte, car elles ont, en leur sommet, une sorte de cicatrice. Elles forment, à la surface du tronc, des protubérances dures, plus où moins dissimulées sous l'écorce. Cette affection n’est pas tres grave et ne s'oppose nullement à la croissance des plantes, mais elle gène la saignée; on peut du reste enlever assez facilement ces sortes de tumeurs: après quelque temps l'écorce aura repoussé régulière. Enfin de nombreux champignons, insectes, etc., s'atta- quent aux feuilles âgées, sur le point de tomber; je n'ai pas cherché à déterminer la cause de toutes ces formations qui n’ont du reste aucune importance pratique. On Te trouvera indiqués dans les divers ouvrages cités au cours de cette note, quelques-uns de ces parasites ou saprophytes. 2, Ficus elastica. Je n'ai pas eu l’occasion d'observer chez Ficus de maladies occasionnées par des parasites cryptogamiques; j'ai aperçu souvent, sur les feuilles, des taches sans importance occasionnées par divers champignons dont on trouvera lai description dans la littérature (1, 2,3) sans qu'il soit nécessaire que je m’v arrête ici. Zimmermann n’insiste que sur un seul vrai parasite de Ficus: Nectria gigantospora; mais il l’a trouvé très localisé et seule- ment sur des feuilles trop ombragées: il doute que cet organisme doive constituer un grave danger pour les plantations. Je n’ai pas rencontré ce parasite: j'ai tenu cependant à le rappeler ici. Par contre, les dégâts dûs à des défauts de culture et à des parasites appartenant au règne animal présentent un plus grand intérêt et nous en énumérons ci-dessous quelques-uns. | a). Imperata arundinacea. — Nous entrerons ici dans quelques détails à propos de la question déjà effleurée plus haut concernant cette mauvaise herbe, et nous don- nerons un exemple des dommages qu’elle peut causer (Nous avons déjà résumé d'autre part (4 ces observations). Dans certaines parcelles de plantations de Ficus près de Poerwakarta s’était déclarée une maladie de nature inconnue et que nous avons dû aller examiner sur place. Dans les régions atteintes, toutes les plantes, sur des surfaces assez considérables, prenaient une apparence 1) Zimmermann. — Loc. cit. — Bulletin X, — 1901. 2) Koningsberger. — Loc. cit. — Mededeelingen LXIV. — 1908. 3) Koorders en Zehntner. — Loc. cit. — Cultuurgids. — 1906. 4) Bernard. — Verslag van het Departement van Landbouw. — 1906. SOA malingre et maladive bien typique: leurs feuilles jaunies, flétries, tombaient bientôt de la base au sommet des rameaux, En examinant les arbres atteints, nous n'avons pu trouver ni dans les feuilles, ni sur ou dans les tiges et les racines de parasite auquel on aurait pu attribuer la maladie. Il n’y à pas trace sur les feuilles de cham- pignon qu’on pourrait accuser d'être à l'origine des dommages. La maladie du reste ne présente aucun symptôme qui pourrait permettre de la considérer com- me parasitaire: le défaut de turgescence des feuilles et leur chûte prématurée ont plutôt l'air de caractériser une plante affaiblie par de mauvaises conditions d'existence. On aurait pu croire qu'il y avait, dans les parcelles atteintes, de l’eau souterraine qui s'opposerait au déve- loppement normal de ces plantes: mais le forage de nombreux puits, profonds de 10 m. environ, à démontré qu'il fallait renoncer à cette explication. Par contre, nous constatâmes bien vite que, dans toutes les parcelles atteintes, le développement de l’Alang-Alang avait pris des proportions considérables et il nous apparut claire- ment que cette mauvaise herbe devait être à l’origine des dégats. En effet, l’Zmperata arundinacea, quand il est si abondant, agit non seulement en épuisant le sol de ses matières nutritives, mais en empêchant son aération: or, l'apparence des plantes malades pouvait très bien s'expliquer par ces symptômes d’inanition et d’étouffe- ment. Les crédits d'entretien du sol étant très limités, il n’était pas possible d’arracher avec tout le soin néces- saire la mauvaise herbe et d’extirper autant que possible ses organes les plus profonds. On se contentait de couper de temps en temps ses organes aériens, mais ce procédé est insuffisant, les organes souterrains n’arrèêtant pas pour cela leur développement, et après peu de jours J’Alang-Alang a repris toute sa vigueur et s'élève bientôt ro à 2 m. et plus. On a pourtant voulu se rendre compte si vraiment il était la cause directe des dégâts; l’expé- rience l’a démontré: sur une certaine portion d’une par- celle malade, après avoir rasé l’Alang-alang, on a labouré profondément, et on à arraché avec le plus grand soin tous les fragments de mauvaise herbe; les résultats ne se firent pas attendre: après cette opération un mieux sensible se manifesta et les Ficus de la partie ainsi traitée se restaurèrent rapidement, reprirent vigueur, et des jeunes feuilles cessèrent de jaunir et de tomber. Par contre, les parties voisines, non travaillées, conti- nuèrent à présenter tous les symptômes de l’affaiblisse- ment. Une autre observation a achevé de nous convaincre: la moitié d’une parcelle était sur un terrain autrefois occupé par de la culture indigène, puis abandonné, et où l’Alang-alang avait pris depuis lors une telle vigueur qu'il était impossible de l’extirper à moins de frais considérables ; l’autre moité fut plantée sur le sol vierge d’une forêt, sitôt après le défrichement, et qu'il fut facile de protéger contre l’envahissement de la mauvaise herbe. En parcourant le chemin qui sépare ces deux moitiés, la différence entre elles est frappante: du côté envahi par l’Imperata, les arbres sont chétifs, leurs feuilles présen- tent les symptômes énoncés ci-dessus: de l’autre côté, sur le terrain vierge, les arbres, quoique du même âge que les précédents, sont remarquablement vigoureux, et bien portants. On pourrait croire que la richesse du sol en substances nutritives a été, dans ce cas, le facteur important de la différence constatée ; mais non: ailleurs, on à planté dans un terrain, inculte il est vrai, mais non occupé par l’Alang-alang:; les jeunes plantes se dé- veloppèrent fort bien, l’Zmperata y pénétra quelque peu, mais tardivement et alors que l’ombre des arbres était déjà suffisamment forte pour lutter victorieusement contre — 60 — la mauvaise herbe. Dans ces régions, les plantes sont vigoureuses et saines comme celles plantées sur le sol de la forêt, et la conclusion s'impose: partout où l’Alang- | alang ne s’est pas développé, partout où il a pu étre repoussé par l'ombre des arbres, ou extirpé par un travail minutieux, les Ficus sont normalement développés et la maladie ne s’est pas manifestée: c’est donc bien la mauvaise herbe qu'il faut rendre responsable des dom- mages. On a essayé de lutter par place contre l’Alang-alang en mettant du Kratok: mais c'était trop tard, les Ficus étaient déjà trop grands, le Phaseolus lunatus S'enroulait autour des nombreuses racines aériennes, grimpait jus- qu'aux rameaux et faisait plus de mal que de bien aux plantes qu’il avait pour mission de protéger. C’est ici qu’il aurait fallu, au début de la plantation, prévoir tous ces inconvénients, prendre des mesures en conséquence et notamment celles dont nous avons parlé déjà à propos d’AHevea: après avoir coupé l’Imperata, il aurait fallu, avant de planter les Ficus, épurer le solen faisant se développer abondamment et pendant un temps assez long du Kratok; puis, après avoir de nouveau soigneusement labouré en enterrant le Kratok, on aurait mis, en même temps que les jeunes Ficus, une Légu- mineuse formant des arbustes et se développant rapide- ment, de telle façon que l’ombrage qu’elle aurait donné fat bien vite suffisant pour éviter le retour de la mauvaise herbe. On aurait ainsi évité ces dommages, tandis que maintenant, pour les réparer, il faudrait un traitement sans doute très long, très coûteux et d’un résultat in- certain: enlever autant que possible la mauvaise herbe, engraisser les jeunes plantes, semer entre elles un végétal de croissance rapide qui ombragera le sol, et de préférence une Légumineuse qui servira en même temps d’engrais =. 61 — vert: il importe, en entourant des jeunes plantes des soins les plus attentifs, de les faire arriver au point où leurs couronnes se toucheront et où, d’elles mêmes, elles donneront l'ombre nécessaire. Je n’insiste pas davantage, ces données sont complé- tées par les indications consignées à propos d’Aerea et de Castilloa. b). Une maladie des feuilles causée par un puceron. — Nous avons déjà (1) décrit ce cas dans ses grandes lignes. Dans certaines parcelles d’une jeune plantation, près de Bandoeng, la plupart des plantes avaient leurs feuilles presque totalement couvertes par un puceron du groupe des Diaspideae; 11 appartenait au genre Chionaspis et c'était peut-être ©. Aspidistrae, déjà cité sur les feuilles de Ficus à Ceylan. Les feuilles attaquées se plissent, souvent même très fortement, jaunissent, toute la plante a l’air malingre et évidemment souffre de la présence du puceron; celui-ci est du reste assez fréquent sur les feuilles de Ficus: mais lorsqu'il est Sporadique ou lorsque les individus sont peu nombreux sur les plantes attaquées, il ne cause ni aux plantes ni aux plantations de dom- mages appréciables. Dans la plantation où je suis allé l’étudier, il avait pris un fort développement sur des Ficus plantés au mois de Mars; c’est en effet trop tard pour planter des Ficus: les jeunes plantes n’ont pas le temps de reprendre toute leur vigueur avant l’arrivée de la saison sèche, elles sont brüûülées et affaiblies par la trop grande ardeur du soleil, et sont trop faibles pour pouvoir résister au parasite. Si l’on passe des parcelles plantées en Mars à celles plantées en Janvier et Février, la différence est frappante, ces dernières étant pour ainsi dire indemnes. 1) Bernard. — Verslag van het Depart. van Landbouw. 1906. Er Koorders (1), qui cite également des Ficus attaqués par cet organisme, à remarqué que la teneur en latex des feuilles malades était beaucoup moindre que celle des feuilles saines: par conséquent, même si la maladie n'affaiblit pas les plantes dans des proportions notables, si elle ne s'oppose pas, en somme, à leur développement, il sera bon cependant d’en tenir compte, puisqu'elle peut influencer dans une certaine mesure le rendement. L'administrateur de la plantation en question avait essayé de se débarrasser du parasite par des infusions de tabac où du pétrole dilué à 50°/, mais sans résultat, Nous avons conseillé de récolter les feuilles les plus malades et de les brüler sur place; puis, comme les parasites sont recouverts d’une sorte de bouclier étroi- tement appliqué à la surface des feuilles, ils sont trop bien protégés pour que de simples aspersions d’insecti- cides puissent les atteindre; nous avons donc recom- mandé de traiter les feuilles moins malades de la manière suivante: préparer l’émulsion de pétrole déjà citée à propos d’un puceron parasite d’Hevea, puis en frotter les feuilles atteintes, au moyen d'une brosse assez dure pour exercer une action mécanique suffisante qui mettra en contact direct les parasites avec l’insecticide. Ce procédé, qui ne serait pas applicable sur des végétaux déjà grands ou sur des plantes à feuilles petites ou tendres était applicable dans le cas particulier et il a en effet donné de bons résultats: toutes les parcelles atteintes ont été débarrassées du parasite. Malheureusement le traitement n'a pas été effectué, comme nous l’avions recommandé, à plusieurs reprises et, l'administrateur ayant dû s’ab- senter, la surveillance s’est ralentie et la maladie a refait SON apparition: il faudra reprendre le traitement avant que les plantes soient devenues trop grandes pour qu’il 1) Koorders en Zehntner. — Loc. cit. — Cultuurgids. — 1905. — 63 — soit encore praticable et il devra être poursuivi et répété jusqu'à complète disparition du parasite. Remarquons que, si la brosse doit être assez dure pour que son action mécanique soit effective, elle ne doit pas l'être au point d’endommager les feuilles. On pourrait aussi essayer d'appliquer de la même manière d’autres insecticides, le lysol, la créoline, les divers insecticides du commerce, en variant les proportions jusqu'à ce qu’on ait trouvé celle donnant des résultats satisfaisants, ce qui ne peut être démontré que par des expériences méthodiques. L'administrateur de la plantation où étaient apparus ces pucerons avait constaté la présence, sur les feuilles attaquées, de divers insectes, et il se demandait si ceux-ei ne pouvaient pas jouer un rôle dans la dissémination de la maladie. Les insectes en question étaient des Coccinelles de deux espèces: une rouge, le Chilocorus melanophthalmus, une bleue, lOrcus janthinus, avec leurs larves ; il y a en effet un rapport entre la présence de ces Coccinelles et celle des pucerons: mais les premières, au lieu d’avoir une action néfaste pour les plantations, sont, bien au contraire, un ennemi actif des pucerons. et loin de détruire ces utiles et jolies petites coccinelles, il faut au contraire les protéger, elles et leurs larves, faciliter leur multiplication et faire attention de ne pas les tuer dans la lutte contre les parasites. c). Je n'ai pas grand chose à ajouter sur les maladies des Ficus; les Ruminants comme les cerfs (Cervulus mun- tjac et Tragulus javanicus), les vaches, causent de fré- quents dégâts dans les plantations de jeunes Ficus, car ils sont très avides des bourgeons; ils mangent chez les Ficus plus âgés l'extrémité des branches: mais cela n'offre pas de grands inconvénients, car les plantes ne souffrent guère de cette opération; ce qui est dangereux pour les jeunes plantes, c’est l’ététage qu’elles subissent par suite de l’ablation de leur bourgeon terminal; si en effet l’ététage, effectué à un âge convenable chez Hevea, a d'excellents résultats, chez Ficus au contraire il nuit à la croissance normale et régulière et il faut l’éviter avec soin. d). Parmi les Coléoptères, les larves perforantes sont surtout à redouter. On a signalé, chez Ficus, deux Bohrer de grande taille et tous deux peuvent être la cause de sérieux dommages. Batocera albofasciata de Geer a été fréquemment cité dans l'Ouest de Java (12); l’autre, dont Zimmermann avait fait un Æpicedia (?) sp. (2), mais que Koningsberger (1) a déterminé comme Monohammus lateralis Guer., peut être fort dangereux quand il devient abondant: Zimmermann donne lexemple d’un complexe de 3900 Ficus où le 907, des arbres avaient été tués par ce parasite aidé dans son oeuvre de destruction par les termites. Ici encore, comme chez Hevea et comme chez Castilloa attaqués par ces gros Bohrer, le bois est mis à nu et laisse apercevoir l’entrée des galeries: en outre, la partie blessée est entourée par un fort bourrelet de cal cortical cicatriciel. Je n'entre pas ici dans le détail de la maladie. On en trouvera chez Zimmermann et chez Koningsberger des descriptions minutieuses. Quant aux mesures à prendre, je n’ai rien à ajouter aux renseignements donnés ci-dessus à propos d’AÆevea. Dans les différents avis que M. Koningsberger a donnés concernant les maladies de Ficus causées par des insectes, il a signalé entre autres un petit Bohrer de la famille des Bostrychides et sans doute voisin de celui de l’Hevea, du thé, etc. Il recommandait aussi, outre la récolte des individus adultes, l'injection de divers insecticides, l’abla- tion des branches malades et leur destruction par le 1) Koningsberger. — Loc. cit. — Mededeelingen LXIV. P. 77. — 1908. 2) Zimmermann. — Loc. cit. — Bulletin X. P. 4. — 1901. feu. J’ai eu l’occasion également de rencontrer ce petit insecte perforant dans des plantations où il n'avait pas -causé de dommages appréciables. e). Un certain nombre de Coléoptères s’attaquent aux feuilles des Ficus; c'est ainsi que Zimmermann (l) à constaté, au jardin d'essais, que le bord des feuilles était rongé par un petit Coléoptère vert qu'il détermina com- me étant l’Abirus picipes Baly. C’est sans doute le même parasite qui fut constaté dans une plantation près de Kalisat (Java oriental) et qui s’attaquait aux feuilles adultes de jeunes plantes de semis. L’administrateur de cette plantation avait, pour se débarrasser des parasites, arrosé les feuilles avec de l'huile de Ricin (minjak Djarak) ; et il avait réussi à les détruire: mais après trois jours, les feuilles ainsi traitées jaunirent et tombèrent, ce qui rendait inapplicable le remède indiqué; cependant, on remarqua que les insectes, ayant de la peine à entamer des feuilles intactes, retournent de préférence aux feuilles déjà attaquées et se contentent d'agrandir les blessures déjà faites: le remède était donc tout indiqué, il fallait enduire tout simplement d'huile de Djarak les parties déjà rongées du bord des feuilles: ce faisant, on est en effet parvenu à délivrer les jeunes plantes de ce Co- léoptère. Un certain nombre d’autres Coléoptères, entre autres l'individu adulte d’une des larves perforantes, sont très avides, soit des jeunes feuilles, soit des bourgeons: ils n’ont du reste pas encore été signalés comme causant de grands ravages et, les individus n'étant pas en nombre considérable, la récolte des adultes en aura facilement raison. f). Les chenilles de nombreuses espèces de papillons mangent les jeunes feuilles de Ficus; on en trouvera 1) Zimmermann. — Loc. cit, — Bulletin X, P, 6, = 1901, 6 — toute une liste chez Zimmermann (1} On m'en a si- gnalé à plusieurs reprises, mais on ne m'a soumis que les larves et jamais les individus adultes qui auraient permis de déterminer à coup sûr l'espèce de papillon; du reste, je n’ai pas eu à constater de cas où ces insectes causassent de graves dégâts. g). Quant aux termites, comme nous l'avons vu pour Hevea et comme le verrons également pour Castilloa, ils ne s’attaquent qu'aux plantes malades ou dans de mauvaises conditions d'existence, ou à de jeunes plan- tules qui n’ont pas encore repris. h). Diverses sauterelles S’attaquent aux Ficus; Zim- mermann (1!) en cite une appartenant sans doute au genre Pseudophyllus. J'ai eu plusieurs fois à constater des dégâts plus ou moins graves causés par ces insectes, et sans doute par la même espèce que celle décrite par Zimmermann et peut être aussi celles signalées par Koorders et Zehntner (2) sous les noms de Cleandrus gra- niger et de Gryllacris sp. 1). Maladie des , Boengker'”’. — Il existe chez Ficus une malformation curieuse et assez fréquente que Koorders, d'après le nom que lui donnent les indigènes, désigne sous la dénomination de ,Boengkerziekte’”’ (Boengker signifie en javanais ,courbé, rabougri”). Zehntner (2) donne la description suivante de cette maladie: les feuilles sont empêchées de s'épanouir et elles restent plus ou moins fortement enroulées et avortées. La cause de cette manifestation n’est pas encore com- plètement élucidée. L’auteur l’attribue peut être à une action mécanique vraisemblablement postérieure à la morsure de divers insectes et en particulier de Cleandrus. Il se pourrait, dit-il, que le latex, ayant coulé de la 1) Zimmermann. — Loc. cit. — l3ulletin X. -- 1901. 2) Koorders en Zehntner. — Loc. cit. — Cultuurgids 1905. blessure, fût venu coller les jeunes feuilles, les empêchant ainsi de se dérouler. Ou bien peut-être les jeunes feuil- les du bourgeon se seraient glissées à travers le trou formé par la morsure du Cleandrus, et, ainsi étranglées, n'auraient pas pu s'épanouir et se seraient atrophiées ; mais tout cela, conclut Zehntner, n’est que supposition, car Koorders n’a pu, par des blessures artificielles repro- duire expérimentalement les Boengker. Il est très probablement exact que ces formations sont dues à des causes mécaniques et sans doute aussi ces causes sont fort variées; j'en ai pu voir des cas dans les jeunes plantations de Noesa Kembangan; le hout- vester qui m'accompagnait m'a donné d’intéressants renseignements sur cette atrophie des jeunes bourgeons qu'il a fréquemment constatée. Dans un cas, m'a-t-il dit, il l’a vue causée par une arraignée qui tissait, pour y déposer ses oeufs, une toile dense, une sorte de cocon entourant et étranglant le jeune bourgeon; mais le plus souvent il a constaté que les lianes infestant le terrain et donnant de grandes difficultés d'entretien autour des jeunes plantes, entourent étroitement le bourgeon; celui-ci, en grossissant, s’étranglera davantage, l’ochrea ne pourra se détacher, la jeune feuille ne pourra s'épanouir et quand, par sa force de croissance, le bourgeon aura fini par vaincre la résistance de la liane, les feuilles appa- raitront atrophiées, irrégulières, fréquemment trouées, Du reste ces Boengker n'offrent aucune gravité: les lianes, il est vrai, se développent abondamment mais n'épuisent pas le sol comme le ferait l’Alang-alang, et sont plus faciles à extirper que celui-ci; en surveillant leur développement, en arrachant régulièrement ces mau- vaises herbes, on constatera rarement la présence de Boengker, et ceux ci ne nuiront nullement à la croissance normale des plantes; naturellement il faudra, soit comme — 68 — engrais vert, soit pour lutter contre l’alang-alang, éviter d'utiliser, dans les plantations de Ficus, le Kratok ou toute autre Légumineuse volubile. La surveillance des lianes devra se poursuivre jusqu’au moment où les jeunes Ficus seront devenus assez grands pour que leur ombre chasse d'elle-même ce dangereux sous-bois. Nous avons insisté, à propos de l’Alang-alang, sur la nécessité d'entretenir le sol propre et sur le danger que peuvent causer les mauvaises herbes. Ceci n'est pas seulement vrai pour l’Alang-alang: dans des parcelles de Ficus de 2 ans qui avaient été louées à des contrac- tants, mais que ceux-ci avaient laissées sans soins pendant Six mois, les lianes et d’autres mauvaises herbes, s'étaient fortement développées et les plantes étaient manifeste- ment malades: les Boengker étaient abondants, les feuilles jaunes et flétries: le sol ayant été nettoyé, de jeunes feuilles répoussèrent, saines, et les plantes redevinrent vigoureuses. ÿ). J'ai observé chez Ficus deux maladies dont Je n'ai peu élucider la cause. Des plantes de semis d’un an et demi étaient attaquées au collet : leurs feuilles Jaunissaient, la plante dépérissait; le petit ÆXyleborus dont nous avons parlé, puis des termites, s’attaquaient aux plantes ainsi affaiblies et les achevaient. J'ai trouvé sur les plantes atteintes, et notamment à leur collet un champignon du genre Helminthosporium qui était peut- ètre la cause des dommages; mais je ne puis l’affirmer. En attendant, et comme les conditions d’existence de ces plantes pouvaient avoir permis l’arrivée de parasites, nous avons conseillé de drainer et d’engraisser les par- celles malades, Dans une autre plantation, les plantes étaient fort vigoureuses, quand les feuilles commencèrent à sécher : — 69 — le cambium devenait comme visqueux, la moelle se des- séchait: après quelques jours larbre perdait ses feuilles, puis mourait: la maladie était localisée à un groupe d’une trentaine d'arbres. Nous n'avons pas reçu de bon matériel d'étude et nous n'avons par conséquent pas pu trouver le parasite (peut-être une bactérie) auquel on aurait pu attribuer le mal. Nous ne faisons donc, vu l'insuffisance de renseignements, que de le signaler en passant pour attirer sur lui l’attention des planteurs; en attendant de plus amples informations, nous avions Con- seillé d’arracher les parcelles malades, et, comme le mal paraissait contagieux (puisqu’un complexe de 50 arbres voisins était atteint), il fallait badigeonner à la bouillie bordelaise les arbres voisins de la partie malade. 3. Castilloa elastica. Comme je l'ai dit, je n’ai pas eu de nombreuses oc- casions d'examiner des plantes de Castilloa attaquées par des maladies. Cependant, près de Bodja, j'ai vu une assez grande plantation de cet arbre et j'ai pu y obser ver divers cas intéressants. J'ai vu notamment le Dja- moer oepas et le champignon blanc des racines, déjà signalés à propos d’Hevea; naturellement, comme j'ai ci-dessus donné une description minutieuse des caractères de ces maladies, et que les mêmes détails se retrouvent identiques chez Cuastilloa, je ne m'arréterai pas longue- ment ici à ces deux parasites, me bornant à signaler leurs conditions spéciales de développement et les pré- cautions prises dans le cas particulier. a). Djamoer oepas. — Chez Castilloa, le Corthicium ja- vanicum ne se développe certainement pas aussi bien que chez Hevea. Tandis que chez cette dernière plante nous avons vu qu’il est l’origine des dommages, et qu'il est ne manifestement un parasite assez grave, chez Castilloa au contraire, il semble d'apparition secondaire car je ne l'ai rencontré que chez des plantes déjà affaiblies par le champignon radiculaire ou plus ou moins fortement attaquées par un gros Bohrer très fréquent chez Castilloa. Du reste il n’y à pas de doute sur l’identité du parasite, et c'est le Corlicium javanicum bien caractérisé: il forme, à la surface de l'écorce, une croûte rose, crevassée de méandres plus ou moins apparents; il progresse à la surface du tronc en poussant tout autour de lui une auréole plus ou moins large, délicate, formée de fins filaments brillants et blanchâtres: il traverse l'écorce jusque dans les tissus jeunes du tronc, et, sous l'écorce desséchée, déchiquetée, crevassée et peu solide, se déve- loppent les larves de divers insectes et notamment des larves qui creusent des canalicules sous-corticaux : ces insectes, apparus secondairement, viennent aggraver les dommages. Au microscope, j'ai pu distinger sur une coupe les filaments hyalins et enchevêtrés du mycélium végétatif et les organes reproducteurs typiques: basides en mas- sues munies chacune de 4 conidies ovales, hyalines et pédicellées. Pour éviter les mauvaises blessures qui permettraient l'entrée non seulement de ce parasite, mais d’autres organismes animaux ou végétaux aimant à se loger dans les tissus, on avait adopté la mesure suivante qui s’est montrée de grande utilité: au lieu de laisser les branches sur l'arbre jusqu'au moment de leur chüûte, on coupait soigneusement les branches âgées au ras du tronc et on goudronnait la plaie; on évitait ainsi les déchirures résultant de la chüte des branches et les mauvaises plaies, longues à cicatriser. Et ceci est de toute importance, puisqu'on constate que le parasite en question commence à se développer sur les troncs au nr point de naissance des premières branches, où sur ces branches elles mêmes. On avait obtenu quelques résul- tats satisfaisants en badigeonnant les places atteintes avec de la bouillie bordelaise ; la même opération était faite sur les arbres voisins des plantes malades et on avait ainsi réussi à limiter dans une certaine mesure l’extension du parasite. Pour le détail de la discussion, je renvoie à ce que j'ai dit du Djamoer oepas d’Hevea. b). Champignon blanc des racines. — Dans une partie de cette même plantation, la maladie des racines avait pris une telle gravité qu'il avait fallu abandonner la parcelle: toutes les plantes avaient fortement souffert et la plupart étaient mortes sous l'influence simultanée du champignon radiculaire et du gros Bohrer dont nous parlons ci-après. Les arbres, ainsi affaiblis par ces deux parasites, ou par l’un ou l’autre, étaient enfin fortement rongés à leur base par les termites qui venaient achever l'oeuvre de destruction. Le développement de la maladie radiculaire offre ici un certain intérêt parce qu’on peut y constater, comme nous avons pu le faire pour un cas analogue chez le Tectona grandis, une relation presque évidente avec l’Alang-alang. Dans la parcelle où la maladie en ques- tion avait pris une telle extension, l’Alang-alang était si abondant et les dépenses pour l’extirper si considé- rables qu’on avait dû renoncer à lutter contre lui; aussi avait-il rapidement occupé tout le terrain, et ni les Lé- gumineuses à développement luxuriant, ni les arbres à ombre ne réussirent à le repousser. Or, partout où l’on creuse le sol, on trouve des débris d'organes souterrains d’Alang-alang qui sont couverts du mycélium en question; le sol en est donc comme farci, et il n’y a rien d’éton- nant à ce que les arbres cultivés dans ce sol épuisé par po la mauvaise herbe, aient été facilement la proie du pa- rasite. Il y à deux ans, cette parcelle était bien entre- tenue, l’Alang alang n’y existait pas, et les arbres étaient de magnifique venue, sans trace de parasites. L'entretien ayant dû être négligé à cause des frais trop considérables qu'il entrainait, la parcelle fut envahie par /mperata et presque simultanément par le champignon radiculaire. A quelque distance, une autre parcelle, où le sol était meilleur et où l’Alang-alang avait pu facilement être détruit par le ,Kemlandingan”” (Leucaena glauca), le cham- pignon blanc des racines n’était pas apparu et les Bohrer étaient fort rares: il avait été facile de se débarrasser de l’un et de l’autre parasite. Dans cette plantation, on avait essayé contre l’Alang- alang, le Phaseolus lunatus qui semblait donner des résultats satisfaisants: mais dont l'entretien, s’élevant malheureusement à 6--7 florins par hectare, était mal- heureusement trop onéreux pour des résultats encore problématiques. On essaya également le Leucaena glauca et le Manihot (laziovi comme plantes à ombre et il semble que ces deux plantes aient lutté avec quelque succès contre la mauvaise herbe. Contre le champignon des racines, on avait dénudé le sommet des racines et on l’avait badigeonné, ainsi que la base des troncs, avec une solution de sulfate de cuivre; on avait aussi séparé les plantes et parcelles atteintes du reste de la plantation par des fossés à chaux: ces procédés étaient avantageux, mais eux aussi entrainaient àa trop de frais sur des parcelles où la maladie avait acquis un tel développement et on se résigna à couper et à bruler tous les arbres malades afin d'éviter la con- tamination des plantations voisines occupées soit par des Hevea, Soit par des Tectona, plantes qui sont également, comme nous l’avons vu, la proie de cet organisme. On avait trouvé, quelque temps avant mon arrivée, dans le voisinage des parcelles malades, un Djati mort sous l’in- fluence d’une maladie de sa racine; je n'ai pas eu l’occasion d'examiner le parasite de ce Djati, mais, d’après la description qu'on m'en a donnée, il s'agissait toujours du champignon qui nous occupe. Il faut ajouter que la parcelle si fortement attaquée avait été autrefois un champ à bestiaux; ce fait ne peut- il pas avoir une influence, soit en favorisant le dévelop- pement de la mauvaise herbe, soit en modifiant la con- stitution du sol, en le rendant peut-être plus acide, ce qui favoriserait le développement du champignon? En outre, le sol est trop humide et trop dense: ce sont encore des causes de l'apparition et de l'extension du mal. Les manifestations de la maladie sont d’ailleurs les mêmes que chez Hevea: l’arbre étant atteint, il se des- sèche au sommet, ses feuilles pendent, puis tombent ; l’arbre meurt 8—15 jours après qu'on à commencé d'observer la flétrissure des feuilles. Le champignon est abondant sur toutes les racines et gagne même la base des troncs. Il se glisse entre le bois et l’écorce, celle-ci se fendille, s’écaille et finit par être détruite. Le mvy- célilum forme des cordons identiques à ceux que nous avons étudiés, souvent très larges et très épais sur les -grosses racines, blancs, constitués de filaments hyalins, ramifiés et cloisonnés. Ici aussi existaient ces masses de minuscules corps arrondis dont j'ai parlé plus haut et que j'ai pensé être un organe conidien de propagation, rappelant les formes ,fausses-levures”. Je n'ai, pas plus que chez Hevea, Teciona, Thea, Palaquium, etc., trouvé ‘de vrais organes de reproduction qui m'auraient permis de déterminer le champignon. 1] serait bon, si la maladie réapparaissait, plus ou moins sporadique, dans d’autres nr parcelles indemnes jusqu'ici, d'essayer le traitement qui nous à réussi avec Hevea et qui n’est pas trop onéreux: engraisser les plantes trop faibles et arroser fréquem- ment le sol autour des plantes malades avec de l’eau de chaux. c). Pucerons et Capnodium Castilloae. — Notons encore un champignon, sans toutefois nous y arrêter longuement puisque nous l’avons déjà traité en détail (1) C’est un champignon noir, une ,fumagine”, que Zimmermann (?} avait décrite sous le nom d’Antennaria Castilloae, mais que nous avons Cru pouvoir considérer comme apparte- nant au genre Capnodium. Comme Zimmermann, nous l'avons rencontré au jardin d’essai de Tjikeumeuh, et nous avons eu l’occasion de l’observer encore dans une autre plantation. Le champignon se développe à la face supérieure des feuilles, sur des arbres attaqués par un puceron que Zimmermann détermine comme Jcerya Sp. Cet insecte excrète un liquide sucré, une miellée qui tombe sur les feuilles situées au-dessous de lui et aux dépens de laquelle se nourrit le champignon; la combi- naison de ces deux organismes ne semblait pas être très préjudiciable à Castillou; le puceron ne fait que des dommages insignifiants; quant au Capnodium, il n’est qu'indirectement nuisible en ce sens qu’il intercepte la lumière et l'air et qu’il gène ainsi les feuilles dans leurs fonctions de respiration et d’assimilation; mais il ne pénètre pas dans les tissus pour se nourrir à leurs dépens: je ne reviens pas sur la discussion des détails, elle est exposée tout au long dans les travaux cités. d). Larves perforantes. — Les Bohrer sont parmi les plus dangereux ennemis de Castilloa; on a cité chez cette plante les larves de deux Coléoptères: Batocera albofasciata 1) Bernard. — Loc. cit. — Bulletin VI. P. 49. — 1907. 2) Zimmermann. — Loc. cit. — Bulletin X. P. 14. — 1901. PTS ee (qui se rencontre aussi chez Ficus) et surtout Æpepeotes luscus. Zimmermann (1), Koningsberger (2), ont déjà décrit les ravages que ces larves peuvent causer; nous avons déjà cité (#) cette parcelle à Tjikeumeuh où tous les arbres à peu près sont atteints, et où les plantes montrent la réaction caractéristique contre les Bohrer: cal cicatri- ciel formé par l'écorce autour de la région où le bois est mis à nu. Nous avons vu fréquemment que, au-dessous de la partie atteinte, la plante s’est restaurée en repous- sant de nouvelles branches, mais celles-ci furent bientôt attaquées à leur tour; nous avons vu que, dans certaines parcelles des plantations observées à Bodja, presque tous les arbres avaient été affaiblis par ces Bohrer, ce qui facilitait ensuite l’action néfaste du champignon blanc des racines. Nous avons vu à propos de Cortficium javanicum la précaution prise de couper les branches au ras du tronc au lieu de les laisser se détacher d’elles mêmes; nous avons pu constater l'efficacité de cette mesure en ce qui concerne les Bohrer: dans une petite parcelle où les arbres de trois ans avaient été traités de cette manière, tous à peu près étaient indemnes et fort vigou- reux. e). Termites.— Ces insectes, ici comme dans les autres végétaux ou nous les avons observés, ne s’attaquent qu'aux arbres affaiblis par les Bohrer ou d’autres para- sites et viennent accentuer les dommages: les arbres ne seraient peut-être pas tués par Æpepeotes, puisque nous avons vu que la plante est capable de repousser de nouvelles branches; mais, si elle est affaiblie, elle est rapidement achevée par l’action des termites contre les- quels elle est incapable de se défendre. 1) Zimmermann. — Loc. cit. — Bulletin X. P. 6. — 1901. 2) Koningsberger. — Loc. cit. — Mededeelingen XLIV. P. 80. — 1908. 3) Bernard. — Loc. cit. — Bulletin VI. P. 48. — 1907. op 4. Kickxia elastica. Je n'ai observé que fort peu de choses sur cette plan- te qui, du reste, n’est pour ainsi dire pas cultivée à Java, sinon sur de petites parcelles et comme plante d'expé- riences. a). Pucerons et Capnodium indicum. — Nous avons eu l’occasion d'étudier des plantes de ÆKickxia attaquées par un puceron que nous n'avons pas déterminé: la face supérieure des feuilles situées au-dessous des pucerons étaient en outre couverte d’un champignon formant une croûte pulvérulente, noire comme de la suie, ce qui à valu à cette formation le nom de ,fumagine”. Le cham- pignon (Capnodium indicum Bern.) à été étudié en détail dans une note précédente (1) et il n’est pas nécessaire d'y revenir ici; il n’est du reste, comme celui de Cas- tilloa cité plus haut, pas directement dangereux pour la plante puisqu'il ne se nourrit que des sucs excrétés par les pucerons. Pour la description des divers organes de reproduction, je renvoie au travail cité. bi. Chenilles. — On m'a signalé un jeune plantation de Kickxia qui avait été si fortement attaquée par une chenille, que l’on avait dû renoncer à s'occuper de ces plantes et qu'on les considérait comme perdues. La plantation avait été négligée pendant quelques mois et la chenille, qui s'attaque aux feuilles et aux jeunes branches, avait pris pendant ce temps une telle exten- sion que six mois de soins attentifs, mais malheureuse- ment trop tardifs, avaient été incapables d’enrayÿer les dégâts. A vrai dire, les arbres ne meurent pas; des feuilles repoussent, mais celles-ci sont bientôt attaquées à leur tour. Ces chenilles, envoyées à Buitenzorg, furent déterminées par M. Koningsberger comme les larves de 1) Bernard. — Loc. cit. — Bulletin VI. P. 34. — 1907. = 77 — Glyphodes unionalis qu’il avait déjà constaté sur des Xickxia à Tjikeumeubh; et il disait aussi qu’il n’y avait pas d'autre moyen, pour s’en débarrasser, que la récolte des chenilles et des papillons. Pour ces derniers, il conseillait d’es- sayer un procédé qui, à diverses reprises, a donné de bons résultats: attirer ces papillons de nuit au moyen de lampes spécialement construites à cet effet, et les détruire. Mais, ajoutait-il, cette chasse, pour avoir quel- que efficacité, devait être poursuivie pendant un temps suffisamment long. C’est sans doute la même maladie qui fut remarquée dans une plantation de ÆKickxia près de Semarang et que Kerbert a signalée (1) sans désigner autrement les chenilles. Ici aussi, celles-ci avaient attaqué la plupart des plantes, sans toutefois les tuer: elles mangent les tissus de la face supérieure des feuilles: celles-ci sèchent et tombent. L’abondance des larves était telle, dit l’auteur, qu'il n’y eut pas moyen de les récolter en proportions suffisantes pour restreindre les dommages. Je ne sache pas que, dans l’un ou l’autre cas, on ait essayé de réagir contre ces parasites au moyen du vert de Schwein- furth; ce procédé serait peut-être satisfaisant puisque, pulverisé en solutions à 10/4, il à été efficace contre des chenilles qui causaient de sérieux ravages dans le tabac. 5. Manihot Glaziovit. Je veux dire deux mots de cette plante, non pas au point de vue phytopathologique, puisque je n’ai pas eu à y observer de maladies, mais à cause de certaines de ses qualités. Je l’ai vue utiliser avec grand avantage à Bodja pour sa grande résistance et pour sa rapide crois- 1) Kerbert.—Rupsenbeschadiging in den aanplant van Funtumia(Kickxia) elastica. Cultuurgids VIII P. 825.— 1906. Te — sance. Dans de mauvais terrains, des morceaux de troncs, sans branches ni racines, simplement fichés en terre, reprenaient bien vite, surtout si on les choisissait riches en latex: ils se développaient très fortement, poussant des branches, un abondant système radiculaire et deve- naient en peu de temps des arbres vigoureux qui donnaient sur le terrain une ombre suffisante pour extirper l’Alang- alang. J'ai vu des arbres d’un an, plantés dans ces conditions, et dont le tronc mesurait déjà jusqu'à 35 cm. de tour. Comme le caoutchouc de cette plante est apprécié, ne serait-il pas bon que sa culture prit un peu plus d’ex- tension? Et si l’on craint d’avoir des déboires en faisant des plantations pures, ne pourrait-on l'utiliser pour séparer les parcelles des plantations de Ficus, d’evea, de Castilloa: ne pourrait-on l’entreméler aux autres plan- tes à caoutchouc pour ombrager le terrain et lutter ainsi contre les mauvaises herbes, ne pourrait-on la mettre en bordure le long des chemins? On l’adopterait aussi avec succès et profit pour l’ombrage des plantules, soit de Tectona, soit de tout autre végétal, qui demandent à être protégées temporairement contre l’ardeur du soleil et contre l’épuisement du sol par l’Zmperata arundinacea. C’est à ce point de vue seulement que je voulais si- gnaler Manihot (laziovu. IV. Conclusion. Voici exposées, dans leurs grandes lignes, les princi- pales maladies que j'ai eu l’occasion d’étudier depuis deux ans sur les plantes à caoutchouc. Je suis loin, cela va sans dire, d’avoir observé tous les parasites et les plaies diverses qui viennent gêner le développement de ces plantes ; plusieurs maladies, connues pour d’autres régions, — 19 — ne m'ont pas été signalées ici, et je les ai laissées de côté. Un grand nombre de parasites sans importance pratique, ou de saprophytes d'apparition secondaire ne m'ont pas paru urgents à énumérer; on en trouvera dans d’autres publications des listes plus complètes. J'ai voulu seulement m'occuper des cas qui me paraissaient avoir quelque importance dans l’état actuel des planta- tions de caoutchouc, à Java, et attirer sur eux l’attention des intéressés. 5 A te oil 1 Gien . Las EVE L | SEP LRE ETES re ” Fi Li Ï L'HFNEES TRONENET STE Dre _ _ “ , , BL E EC RTEN DU DEPARTEMENT DE l’AGRICULTURE AUX INDES NÉERLANDAISES. Ne XIE BUITENZORG IMPRIMERIE DU DÉPARTEMENT 1907. DIE ORCHIDEEN VON JAVA ERSPER NACHTRAG MIT 2 TAFELN. VORWORT. In diesen Nachtrigen beabsichtige ich diejenigen Arten, welche seit dem Erscheinen von Band VI der Flora von Buitenzorg neu entdeckt oder an anderer Stelle publiziert wurden, zusam- menzubringen. Ebenfalls werden sie verbesserte Beschreibungen, besonders nach lebendem Material, sowie Korrekturen enthalten. Die nach lebendem Material angefertigten Beschreibungen sind mit einem Asterisk bezeichnet. CO 1102 © I GO OC & EE ND — Figurenerklärung. SILVORCHIS COLOROTA J. Pflanze. ?/.. Blüte. 3/.. Unpaares Sepalum. ’/. Paariges Sepalum. ?/.. Petalen und Säule. 1/. Petalum. ‘/.. Lippe und Säule, f/,. Saule und Fruchtknoten. !/,. Authere. 15/,.. Pollinium. 20} LECTANDRA PARVIFLORA J. Étanze Blatt. 1/.. Blattspitze. /.. Blütenstand. 10/.. Blüte. 12/,. Unpaares Sepalum. t1/.. Paariges Sepalum. $/.. Petaltion 0e Lippe und Säule. 12/,. Lippe ausgespreizt. ÿ/.. Saule. 14/,. Anthere. 50/,. Pollinarium, von oben. ‘0/.. Dasselbe von unten. ‘0/.. Dasselbe von der Seite. 55/,. Pollinien, gesondert. 4/.. J. 5. Je D RE CES ER Apostasia Wailichii KR. Br. Bulbophyllum auricomum Lndi. . Bulbophyllum cerassifolium J. J. S.. Bulbophyllum fenestratum J. J. 8. Bulbophyllum flavescens Lndl. var. friflorum JS. Bulbophyllum foenisecii Par. ex Rehb, f.. Bulbophyllum indragiriense Schltr. . Bulbophyllum puntjakense J. J. $.. Bulbophyllum purpurascens T. et B.. Bulbophyllum semperflorens J. J. $. Bulbophyllum tortuosum Lndl. Bulbophyllum uniflorum Hassk. . Calanthe Zollingeri Rehb. f. Calanthe Zollingeri Rchb. f. var. lonwecalcarata RARES Cestichis divergens Ames. Chrysoglossum simplex J. J. 5. . Cirrhopetalum pallidum Sehltr. Cleisostoma crassum Ridi. Cleisostoma uteriferum Hook. f. . Corysanthes carinata J. J. $S.. Cymbidium sigmoideum J. J. $. Cystorchis aphylla Ridl. Dendrobium Blumei Lndi. . Dendrobium fugax Schltr. . Dendrobium gedeanum J. J. S. ne Dendrobium tenellum Lndl. var. flavescens J. J. SN. Denbrobium tripetaloides Rxb. Eria acuminata Lndl. Eria appendiculata Lndl. Eria erecta Lndl. Eria latifolia Rehb. f. Eria plexauroides Rehb. Eria punetata J. J. $. Erythrodes BI. . Erythrodes humilis J. J. Erythrodes latifolia BI. . Eulophia exaltata Rehb. Goodyera glauca J. d. $. Goodyera viridiflora BI. Habenaria parvipetala J. Haplochilus viridiflorum Hetaeriaæ gracihis Miq. Lectandra J. J. S. Lectandra parviflora À OR PRE e Liparis bicornuta Schltr. Liparis Lauterbachii Schltr. Liparis mucronata Lndl. Microsaceus brevifolius J. J. $. Microstylis peraliensis J.-J 49. Microstylis Ridleyi J. J. 5. Microstylis soleiformis J. J. $. Paphiopedilum glaucophyllum J, J, $. Paphiopedilum glaucophyllum J. 4. 8. var. Moquetteanum JU ES: Phreatia plexauroides Rehb Eh Phreatia Smithiana Schitr. Physurus Li. C. Rich. Physurus humilis BI. Physurus latifolius BI. . Pomatocalpa spicatum Breda . 34. 36. 32. 32. 53. 38. 10. pie Sarcanthus duplicilobus J. J. S. Sarcanthus montanus J. J. S. Silvorchis J. J. S. Silvorchis colorata J. J.S, Thrixspermum comans J, J. S. Trichoglottis javanica J. J. S. Trichoglottis tricostata J. J. S. Vrydagzynca gracilis Bi, Zeuxrine viridiflora Schltr. Zeuxine viridifora J, J. S. * Apostasia Wallichii R. Br. (J. J. S. FI Buit. VI, Orch., 18). Stengel aufrecht, hart, vielblättrig, c. 60 cm. lang, später verzweigt. Blätter wechselständig, linear, lang und fein zuge- Spitzt, mit c. 5 unten vorragenden Nerven, glänzend dunkelgrün, am Grunde etwas verschmälert und mit rührenfürmiger Scheide, im ganzen c. 30 —35 cm. lang, 1.6 cm. breit. Blütenstände terminal, locker und breit rispig, die Aste und auch die Haupt- achse während der Blüte herabgebogen, c. 11 cm. lang; Aste c. 8, locker 8 — 12blütig, bis c. 7 cm. lang; Rachis kantig, abgeplattet. Brakteen lanzettlich, c. 0.4 cm. lang. Blüten klein, mit zurückgekrümmten Sepalen und Petalen, gelb, c. 0.5 — 0.6 cm. breit, etwas riechend. Sepalen schmal lanzettlich, an der Spitze spitz kahnfürmig, das unpaare mit einem kurzen, die paarigen mit einem längeren, fädlichen Spitzchen, mit aussen fleischig gekielter Mittelrippe, c. 0.55 cm. lang, 0.15 em. breit; die Spitzchen 0.075 und 0.15 cm. lang. Petalen lanzett- lich, stumpf, an der Spitze mit einwärts gebogenen Rändern und mit einem sehr kurzen Spitzchen, am Grunde verschmä- lert, mit aussen fleischig gekielter Mittelrippe, 0.67 em. lang, 0.175 cm. breit. Lippe wie die Petalen aber mit einem etwas grüsseren Spitzchen und 0.225 cm. breit. Säule kurz, stark gekrümmt, 0.2 cm. lang. Filamente pfriemlich, 0.1 cm. lang ; Antheren verklebt, eirund lanzettlich, mit schiefer Basis, 0.85 cm. lang. Griffel gelb, 0.45 cm. lang, mit schwach schiefer, .undeutlich Slappiger Narbe und angewachsenem, pfriemlichem, kürzerem Staminodium. Ovarium stumpf dreikantig, linear, an der Spitze etwas verdünnt, glänzend grün, €. 1.8 em. lang. MORE Java: Salak (Bl); Djampang tengah bei Nijalindoeng (J. J_$.); auch mal. Archipel und Halbinsel; N. Guinea; Ostindien. Die ausführliche Beschreibung der Blüten ist angefertigt nach einem in Buitenzorg kultivierten, von Njalindoeng bei Soekaboemi stammenden Exemplar. * Paphiopedilum glaucophyllum J. J. S. var. Moquetteanum J. J. S. in Teysmannia XVII (1906), 28. Pflanzen in allen Teilen grüsser als die Art. Blätter am Grunde violett gefärbt, mehr oder weniger deutiich netzadrig, bis 42 cm. lang, bis 10 cm. breit. Blüten meistens grüsser. Unpaares Sepalum eirund oder rundlich eirund, blass grüngelblich oder bräunlich, mit sehr Zzahlreichen, bisweilen mehr oder weniger in Längsreihen gestellten, kleinen, dunkelviolettbraunen Fleck- chen. Lippe oft mehr oder weniger deutlich dunkler punktiert. Java: Soekaboemi. Die Varietät unterscheidet sich durch die oben erwähnten Merkmale vom Typus und nähert sich durch ihre Farbe mehr dem P. chamberlainianum O'brien. Die Blütenstände sind oft noch mehr verlängert und lockerer als beim Typus und stellen wohl den besten Unterschied mit P. chamberlainianum da, wel- che Art grosse, dicht beisammen stehende, einander dachig umfassende Brakteen und also sehr gedrungene Blütenstände hat. Zur Geschichte des Paphiopedilum glaucophyllum J.J.$. typicum kann ich jetzt hinzufügen, dass die Art nicht von Herrn VERHEY, wie ich früher nach falschen Angaben sagte, entdeckt wurde, sondern vom jetzt verstorbenen Hernn J. BEKKING, damals Ver- walter der Unternehmung Sono Wangi. Silvorchis J. J. S. n. gen. Sepalen ziemlich gleich, weit abstehend. Petalen viel kleiner, mit kurzem Nagel dem Rücken der Säule am Grundeangewachsen. Lippe breit, flach, ungespornt, 8lappig, mit kurzem, 2teiligem en — Mittellappen und viel grüsseren Seitenlappen, ohne Verdickungen. Saule gut ausgebildet, breit. Anthera der Säule mit breitem Filament fest angewachsen, fast aufrecht, mit parallelen, nach unten hin verschmälerten Fächern. Pollinien 2, keulig, mit gesen die Basis der Anthere hin entwickelten Caudiculae und getrennten Klebmassen. Rostellumfortsatz aufrecht, klein, kaput- zenfürmig. Narbe gross, breit, flach. Fruchtknoten sitzend, geschnäbelt. Saprophyt mit kurzem, fleischigem Rhizom und aufrechtem, lockerem, wenig|2-[blütigem Blütenstand. Blüten mittelgross, schün gefärbt. * Silvorchis colorata J. J. S. n. sp. Saprophytisch, ohne Blätter. Rhizom etwas verzweigt, kurz, stielrund, kahl, weiss, mit Schuppen und einigen dicken, fleischigen, cylindrischen, weissen, sehr kurz behaarten, bis c. 2 cm. langen, 0.6 cm. dicken Wurzeln. Blütenstand aufrecht, 2blütig. Pe- dunculus stielrund, kahl, weiss, c. 8.5 cm. lang, mit zahlreichen an der Basis rührigen, spitzen, nach oben hin grüsser werdenden und lockerer gestellten, kahlen, weissen, c. 0.8 — 1.3 em. langen Schaftblättern. Rachis c. 2 cm. lang, kahl, weiss. Brakteen den Fruchtknoten umfassend, länglich, spitz, concav, kahl, durch- scheinend, weiss, c. 1.5 cm. lang, 0.75 cm. breit. Blüten weit geüffnet, schôün gefärbt, c. 22 cm. breit. Unpaares Sepalum aufrecht, länglich, spitzlich, convex, 8nervig, die seitlichen Nerven am Grunde verzweigt, c. 0.9 cm. lang, 0.35 cm. breit. Paarige Sepalen wagerecht abstehend, länglich, etwas schief, stumpf, Concav, mit mehr oder weniger zusammengelegter Spitze und zurückgebogenen Rändern, aussen gekielt, c. 1.15 cm. lang, 0.56 cm. breit. Sepalen weiss, blass purpurn gefleckt. Petalen klein, vorgestreckt, mit kurzem Nagel dem Rücken der Säule am Grunde angewachsen, die Platte schief eirund, schwach sichelig, gegen die Spitze verschmälert, stumpf, unregelmässig Pt berandet, weiss mit blass purpurnem Rande, c. 0.6 cm. lang, 03 em. breit. Lippe unbeweglich, mit der Säule einen rech- ten Winkel bildend, vorgestreckt, ziemlich flach, 3lappig, im Umriss nahezu verkehrt eirund, c.15 cm. lang, 0.83 cm. breit: der mittlere Teil flach, durch die Farbe scharf gegen die Seitenlappen abgesetzt, schün gelb mit mehr oder weniger in Längsreihen gestellten, roten Punkten; Seitenlappen schief länglich, etwas sichelig, stumpf, convex, hellpurpurn, an der Basis viel dunkler, die freien Teile c. 0.67 cm. lang, 0275 cm. breit; Mittellappen sehr klein, viel kürzer als die Seitenlappen, in 2 kuwuze, pfriemliche Zipfel ausgehend, c. 0.17 cm. lang, die Zipfel c. 0.13 cm. lang, die Basis c. 0.25 breit. Säule gut aus- gebildet, sehr breit, vom Rücken zusammengedrückt, dreieckig eirund, mit convexem Rücken, weiss, am Grunde citronengelb berandet, unten zerstreut rot punktiert, unterhalb der Narbe mit einer Querreihe hellpurpurner Punkte, c. 0.4 cm. lang und breit. Anthere 0.2 em. lang, die Fächer parallel, dicht beisam- men. Pollinien 2, getrennt, keulig, zweispaltig, gelblich weiss, 0.175 em. lang, die ovale Klebmasse gegen die Spitze der Anthere ent- wickelnd. Rostellum klein, kappenfürmig, eirund dreieckig, stumpf. Narbe sehr gross, im Umriss quer halbrund, am unteren Rande ausgerandet. Fruchtknotensitzend, gegen dieSpitzestark verdünnt, nach unten bin gedreht, 6rippig, meiss, c. 1.4—1.7 cm. lang. Java: Tjigenteng bei Garoet, c. 1600 m. u. d. M. (J. H. J. WoLFF). Diese sehr interessante Pflanze verdanke ich Herrn J, H. J. Wozrr, der sie November 1906 am oben erwähnten Fund- ort im Walde blühend antraf. Die einzige gefundene Pflanze trug 2 Blüten, von der die eine, als sie mir in die Hände kam, nahezu ganz verblüht und ziemlich stark beschädigt, die andere dagegen ausser dem Mittellappen der Lippe und der Spitze der Säule, welche vertrocknet waren, noch in frischem Zustande war. —_ 5 — Der Blüte nach gehôürt die Gattung zu der Gruppe der Ophry- dinae, Untergruppe Satryrieae, welche überwiegend afrikanisch ist und im malaiischen Archipel bis jetzt überhaupt noch keine Representanten anweisen konnte. Sie scheint sich weiter am besten bei Weobolusia Schltr. von Süd-Afrika anzuschliessen, von der sie sich unterscheidet durch die weit abstehenden $e- palen, die verhältnissmässig viel kleineren, mit dem unpaaren Sepalum nicht helmbildenden, der Säule nur am Grunde ange- wachsenen Petalen, das tief gelappte, in der Mitte nicht verdickte Labellum und die grosse, quer verbreiterte Narbe ohne (für soweit Zu sehen war) verdickte Leisten. Merkwürdig ist das Vorkom- men eines Rhizoms; die Arten dieser Gruppe haben fast ohne Ausnahme Wurzelknollen und mir sind nur einige Platanthera- arten bekannt, welche ebenfalls ein Rhizom besitzen. Silvorchis J. J. S. Sepala subaequalia, patentissima, Petala multo minora, ungue brevi gynostemii dorso ad basin adnata. Labellum latum, planum, ecalcaratum, 3lobum, ecallosum, lobo medio brevi, bipartito. lobis lateralibus multo majoribus. Gynostemium bene evolutum, latum. Anthera filamento lato gynostemio solide adnata, sub- -erecta, thecis parallelis, basin versus attenuatis. Pollinia 2, clavaca, caudiculis ad antherae basin versis, glandulis discretis. Rostelli lobus intermedius erectus, parvus, cucullatus. Stigma magnum, latum, planum. Ovarium sessile, rostratum. Planta humilis, saprophytica, rhizomate brevi, carnoso, inflorescentia erecta, laxa, pauci{2-]flora. Flores mediocres, pulchri. Si/vorchis colorata J. J. $, Planta humilis, saphrophytica, aphylla. Rhizoma vix ramosum, breve, teres, glabrum, album, squamosum, radicibus paucis crasse carnosis, cylindricis, albis, puberulis, ad c. 2 cm. longis, 0.6 cm. crassis. Inflorescentia erecta, subbiflora, Pedunculus teres, mn he glaber, albus, €. 8.5 cm. longus, vaginis numerosis, basi tubulosis, acutis, pedunculi apicem versus accrescentibus et laxius dispo- sitis, glabris, albis, c. 0.3 — 1.8 cm. longis. Rachis c. 2 cm. longa, glabra, alba. Bracteae ovarium amplectentes, oblongae, acutae, concavae, glabrae, semipellucidae, albae, c. 1.5 cm. longae, 0.75 cm. latae. Flores mediocres, valde aperti, pulchri, c. 2.2 cm. diam. Sepalum dorsale erectum, oblongum, acutius- culum, convexum, 8nervium, nervis lateralibus basi furcatis, G. 0.9 cm. longum, 0.35 cm. latum. Sepala lateralia patentissima, suboblique oblonga, obtusa, concava, apice plus minusve condu- plicato, marginibus recurvis, dorso carinata, c. 1.15 cm. longa, 056 cm. lata. Sepala alba, pallide purpureo-maculata. Petala par va, porrecta, ungue brevi basi gynostemii dorso adnata, lamina oblique ovata, subfalcatula, apicem versus angustata, obtusa, erosa. alba, pallide purpureo-marginata, €. 0.6 cm. longa, 0.3 cm. lata, Labellum immobile, cum gynostemio angulum rectum formans porrectum, planiusculum, 8-lobum, ambitu fere obovatum, c. 1.15 cm. longum, 0.83 cm. latum; discus planus, colore a lobis late- ralibus valde discrepans, aureus, plus minusve seriatim rubro- punctatus; lobi laterales oblique oblongi, subfalcati, obtusi, convexi, dilute basi saturate purpurei, partes liberae c. 0.67 cm. longae, 0.275 cm. latae; lobus medius parvus, lobis lateralibus multo brevior, c. 0.17 cm. longus, e basi c. 0.25 cm. lata in lacinias 2 breves, subulatas, c. 0.18 cm. longas abiens. Gynoste- mium bene evolutum, latissimum, a dorso compressum, trian- gulo-ovatum, dorso convexum, album, basi citrino-marginatum, subtus sparsim purpureo-punctatum, serie transversali puncto- rum dilute purpureorum infra stigma, c. 0.4 cm. longum et latum. Anthera c. 0.2 cm. longa, thecis parallelis, approximatis. Polli- nia 2, discreta, clavata, bifida, flavescenti-alba, 0.175 cm. longa, glandula ovali antherae apicem versus. Rostellum parvum, cucullatum, ovato-triangulum, obtusum. Stigma magnum, ambitu transverse semirotundum, margine inferiore emarginatum. Ova- PATES rium sessile, apicem versus valde attenuatum, basin versus tortum, 6costatum, album, €. 1.4—1.7 cm. longum. * Habenaria parvipetala J. J. $S. F1 Buit. VI, Orch., 48. Pflanze c. 47.5 cm. hoch. Wurzelknollen länglich, c. 4.5 cm. lang, 1.7 cm. dick. Stengel aufrecht, c. 4blättrig. Blâtter entfernt, sitzend, länglich bis lanzettlich eirund, zugespitzt, bis c. 9 cm. lang, 2.75 cm. breit, nach oben hin kleiner wer- dend und in die Brakteen übergehend. Rachis c. 6 cm. lang, c. J2blütig. Brakteen lanzettlich, lang und fein zugespitzt, concav, am Rande sehr klein gezähnelt, und ebenso wie das Ovarium sehr kleinwarzig, €. 2 cm. lang. Blüten aufrecht, reinweiss, €. 1.4 cm. breit. Sepalen spitz, mit 3 aussen vor- ragenden Nerven; das unpaare eirund, concav, c. 0.87 cm. lang, 0.6 cm. breit; die paarigen abstehend, schief länglich, schwach eirund, 1 cm. lang, 0.5 cm. breit. Petalen nicht mit dem unpaaren Sepalum verklebt, ziemlich klein, lanzettlich, spitz, mit einem aussen verdickten Nerv, der obere Teil am Rande sehr klein gezähnelt, c. 0.65 cm. lang, 0.2 cm. breit. Lippe gespornt, mit vorgestreckter, 3spaltiger, am Grunde mit einem aufrechten, den Sporneingang verengenden Querplättchen ver- sehener Platte; Sporn c. 0.7 cm. über der Basis stumpfwinkelig abwärts gebogen, der obere Teil dem Ovarium parallel, gerade, dünn keulig, weiss, gegen die Spitze hellgrün und c. 2.7 cm. lang; Nagel der Platte linear, convex, unten concav, c. 0.4 cm. lang ; Seitenlappen keiiig dreieckig, am Aussenrande in zahlreiche, ungleiche, ziemlich kurze, pfriemliche Zipfel geteilt, €. 0.7 cm. lang; Mittellappen lanzettlich, stumpflich, c. 0.45 cm. lang. Anthere papillüs, c. 0.87 cm. lang, 0.2 cm. breit, mit parallelen Fächern. Pollinien schief länglich, mit dem ebenfalls gelben Stielchen einen stumpfen Winkel bildend, mit kleiner Klebmasse, im ganzen c. 0.85 cm. lang. Mittellappen des Rostellum flei- schig, kurz eirund, stumpf. Narbenfortsätze dem Querplättchen ci am Lippengrunde seitlich angewachsen, die Spitzen frei, kürzer als die Antherenkanäle. : Java: auf dem Wilis bei Ngebel (Koorders, Pulle). Diese neue Beschreibung wurde angefertigt nach von Herrn Dr. A. Puzze auf dem bisher einzigen Standort gesammelten und mit freundlichst zur Verfügung gestellten, lebenden Pflanzen. Bemerkenswert sind die dem sich am Sporneingang befind- lichen Querplättchen angewachsenen Narbenfortsätze. * Corysanthes carinata J. J. S. n. sp. Kieine Pflanze. Knollen klein, kugelig oder oval, lang behaart, c. 0.3—0.5 cm. dick. Ausläufer und unterirdischer Stengelteil lang behaart, grünlich. Oberirdisch:r Stengelteil aufrecht, stiel- rund, vorn mit einer Längsfurche, kahl, blass grünlich, c. 1.2 25 cm. lang, am Grunde mit einer stengelumfassenden, läng- lich eirunden, zugespitzten, gekielten, welligen, transparenten, grüolichen, €. 0.6—0.95 cm. langen Scheide. Blatt horizontal, sitzend, stengelumfassend, herzfürmig, in eine feine Spitze zuge- spitzt, mit. abgerundeten Fusslappen und unten vorragender Mittelrippe, beiderseits mit c. 4 weit vom Rande bogig anasto- mosierenden, oben etwas vorragenden Seitennerven, grûn, am Rande blass punktiert, oben matt, unten glänzend, im ganzen c. 1.7—2.4 cm. lang, ohne die Fusslappen 1.35 - 1.9 cm. lang, 13—2 cm. breit. Pedunculus sehr kurz, einblütig. Braktee aufrecht, linear pfriemlich, rinnig, hellgrün, c. 1 cm.lang. Blüte aufrecht, €. 1.6—2.4 cm. lang. Unpaares Sepalum gross, aufrecht, die Spitze helmartig vorwärts gebogen, spatelig, sehr concav, mit breit linearem, c. 1—1.2 cm. langem, 0.87 --0.4 cm. breitem Nagel und rundlicher, mit einem kurzen Spitzchen ver- sehener, c. 0.75—1.1 em. langer und nahezu gleich breiter Platte, mit 5 aussen sehr stark flügelig vorragenden Nerven, deren die äusseren auf der Platte einen schwächeren Seitennerv abge- ben, grünlich weiss, innen auf der Platte mit 7 unterbroche- ot nen, weinroten Längsstreifen, Paarige Sepalen einander parallel schräg aufrecht, mit auswärts gebogener Spitze, am Grunde etwas zusammenhängend, fädlich linear, die untere Hälfte un- gefähr grünlich weiss, die obere hellgrün, in der Mitte mehr g, ©. 1.15 — 1.25 em. lang, 0,07 cm. breit. Petalen fädlich linear, seitlich zusam- mengedrückt, mit einer Längsfurche, am Grunde concav, gefärbt wie die Sepalen, €. 1.6 —2 cm. lang, am Grunde 0.1 em. breit. Lippe gross, aufrecht, vorwärts gekrümmt, rührig trichterig aufge- rollt mit über einander liegenden Rändern, am Rande unregel- oder weniger mit einer purpurroten Zeichnun mässig ausgefressen gezähnelt, innen papillüs, innen am Grunde mit einem fleischigen Callus, transparent, weisslich, am Grunde inner dunkelpurpurrot, der erweiterte Teil mit c. 21 gebogenen, uoregelmässig begrenzten, dunkelpurpurroten Längsstreifen, am Rande punktiert, in der natürlichen Lage c. 1.25—1.6 cm. lang, am Grunde mit 2 schräg abwärts gewandten, aus einander fahren- den, kegeligen, spitzen, innen dunkelpurpurroten, c. 0.4 — 0.5 cm. langen Spornen. Säule klein, dünner als das Ovarium, grünlich weiss, €. 0.27 em. lang. Narbe quer oval, mit stark erhabenem Rande. Ovarium dreikantig, 6furchig, hellgrün, c. 0.37 cm. lang. Java: Gipfel des Gegerbintang (J. J. Smith). Die Art jst mit C. mucronata Lndl. nahe verwandt, unter- scheidet sich jedoch durch die nicht weissnervigen Blätter, das weniger gekrümmte, mehr spatelige, mit 5— 7 aussen stark ge- kielten Nerven versehene unpaare Sepalum und das ebenfalls viel weniger gekrümmte, anders gezeichnete, innen nur am Grun- de mit einem Callus versehene Labellum. Corysanthes carinata J. J, S. Humilis. Tubera globosa vel ovalia, longe pilosa, c. 0.8 — 0.5 cm. diam. Caulis subterraneus longe pilosus. Caulis epigaeus erectus, teres, antice sulcatus, glaber, c. 1.2—2.5 cm. longus, basi vagina amplexicauli, oblongo-ovata, acuminata, carinata, undulata, semi- De pellucida, €. 0.6—0.95 em. longa. Folium 1, horizontale, sessile, amplexicaule, cordatum, mucronato-acuminatum, in utraque parte nervi intermedii subtus prominentis nervis lateralibus c. 4 arcuato-anastomosantibus, supra paulum elevatulis, viride, ad marginem pallide punctatum, supra opacum, subtus nitidum, c. 1.7—2.4 cm. sine lobis basilaribus c. 3.5—1.9 cm. longum, 1.3—2 cm. latum. Pedunculus brevissimus. Bractea erecta, lineari-subulata, canaliculata, c. 1 cm. longa. Flos erectus, c. 1.6—2.4 cm. longus. Sepalum dorsale magnum, erectum, apice galeato-incurvum, spathulatum, valde concavum, ungue late lineari, c. 1—1.2 em. longo, 0.37 —0,4 cm. lato, lamina subrotunda, apiculata, c. 0.75 cm. longa et lata, nervis 5, superne 7, extus valde alato-prominentibus perductum, virescenti-album, intus in lamina striis 7 interruptis purpureis. Sepala lateralia oblique erecta, parallela, apice recurva, basi paulum connata lineari-filiformia, dimidia parte inferiore virescenti-alba, su- perne dilute viridia, medio paulum purpureo-notata, ©. 1.15— 1.25 cm. longa, 0.07 cm. lata. Petala lineari-filiformia, late- raliter compressa, supra sulcata, basi concava, colore sepalis lateralibus simili, c. 1.6 em. longa, basi 0.1 cm. lata. Labellum magnum, erectum, tubuloso-infundibuliformi-convolutum, medio recurvum,margineirregulariter eroso-serrulatum, intus papillosum, basi callo carnoso munitum,semipellucidum,albescens, basiatropur- pureum, antice striis c. 21 curvatis, atropurpureis, irregulariter marginatis notatum, ad marginem punctatum, c. 1.25 — 1.6 cm. longum, basi calcaribus 2 oblique descendentibus, conicis, aucutis, intus atropurpureis, €. 0.4— 0.5 cm. longis. Gynostemium humile ovario tenuius, virescenti-album, € 0.27 cm. longum. Stigma transverse ovale, margine valde elevato. Ovarium triquetrum, 6 sulcatum, dilute viride, c. 0.27 cm. longum. Erythrodes BI. Schlechter hab in ,Schumann und Lauterbach, Nachträge zur eine Flora der deutschen Schutzgebiete in der Südsee” (1905), 87, nach meiner Meinung mit Recht, Blume’s Gattung Ærythrodes für die asiatischen Physurusarten wieder hergestellt. Die beiden javanischen Arten sollen also heissen: Ærythrodes latifolia BI. (Physurus latifolius BL) und Ærythrodes humilis J. J. S. (Physurus humulis BL.). Vrijdagzynea gracilis BI FI. Jav. Orch. 60, t. 20, fig. 1, t. 17 E. — Hetaeria gracilis Miq. FI. Ind. Bat. III, 726. Stengel verlängert, niederliegend, wurzelnd, aufstrebend, be- blättert. Blätter gestielt, elliptisch, spitz, am Grunde zugespitzt, 8nervig, grün, €. 1.4—3 cm. lang, c. 0.8 — 1.9 cm. breit; Stiel mit der kurzen Scheide c. 0.75 — 1.25 cm. lang. Blütenstand terminal, aufrecht, locker, c. 7 em, lang; Pedunculus c. 2.5 cm. lang, ebenso wie die Rachis behaart. Brakteen um das Ovarium serollt, länglich, lang zugespitzt, c. 0.85 cm. lang. Blüten kaum geüffnet. Unpaares Sepalum aus länglichem Grunde in der Mitte linear zusammengezogen, mit stumpfer, einwärts sebogener, etwas verbreiterter, 2l1ppiger, verdickter Spitze, concav, Inervig, c. 0.55 cm. lang, 0.17 cm. breit. Paarige Sepalen schief länglich. vorn verschmälert, mit stumpfer, ver- dickter, etwas 2lappiger Spitze, concav, c. 0.5 c1a. lang, 0.2 cm. breit. Petalen mit dem unpaaren Sepalum verklebt, nahezu linear, an der Spitze zusammengezogen und verdickt, Inervig, c. 0.85 cm. lang, 0.075 cm. breit. Lippe gespornt, im ganzen ©. 0.675 cm. lang; Platte in der natürlichen Lage länglich, etwas eirund, mit vorn stark einwärts gebogenen Rändern, mit zu- sammengezogener, stumpfer, verdickter Spitze, concav, innen mit 2 Längsrippchen, c. 0.275 cm. lang; Sporn abwärts gewandt, länglich, stumpf, innen mit 2 lang gestielten, herabhängenden, am Grunde des Sporns frei werdenden, etwas über die Mitte reichenden Drüsen, c 0.4 cm. lang. Säule fast 0.2 cm. lang, unten mit 2 von den Narben herablaufenden, divergierenden Plättchen. Anthere gewülbt, eirund, mit einem kurzen, stumpfen Spitzchen. Pollinien 2, keulig. Rostellum länger als die Narben. Narbenfortsätze dick, stumpf, etwas auswärts gebogen. Ovarium an der Spitze verdünnt, c. 0.77 cm. lang. Java: Gede bei Tjibodas; auch Sumatra (?). Blume giebt diese Art als von Sumatra stamimend an. Die Beschreibung ist angefertigt nach einem getrockneten Exemplar. Bemerkenswert ist der lockere Blütenstand. * Cystorchis aphylla Ridl. (J. J. $. FI Buit. VI, Orch., 95). Saprophytisch, wurzellos. Rhizom stark rechtwinkelig horizontal und vertikal verzweigt, stielrund, kurzgliedrig, fleischig, zerbrechlich, behaart, mit kurzen, breit dreieckigen, fleischigen Schuppen besetzt, c. 0.4—0.45 cm. dick. Blüten- stinde meistens mehrere, aufrecht, Kahl, an der Spitze dicht 14— 17blütig, bis €. 16 cm. lang. Pedunculus stiel- rund, fleischig, rot, c 10 cm. lang, bis c. 0.6 cm. dick, mit Zzahlreichen kurzen, länglich dreieckigen, nach oben hin länger werdenden und mehr weniger rührigen, Sspitzen, roten, € 0.8—1.4 cm. langen Schaftblättern. Rachis c. 5 cm. lang. Brakteen anliegend, länglich dreieckig, spitz, blass rot, bis 1.2 cm. lang, die hôheren kleiner. Blüten dichtgestellt, allseitswendig, aufrecht, nach links gedreht, wenig seüffnet, c. 0.8 cm. lang, 0.375 em. breit. Unpaares Sepalum länglich eirund, die obere Hälfte verschmälert, stumpf, concav, kahl, c. 0.6 cm. lang, 0.275 cm. breit. Paarige Sepalen den Lippen- grund umfassend, ein breites, zweilappiges, fast 0.2 cm. langes, 0.375 cm. breites Mentum bildend, aus schief und breit eirundem Grunde verschmälert, stumpf, sehr concav, 0.67 cm. lang, der untere Rand 0.8 cm. lang, am Grunde 0.45 cm. breit. Sepalen braun mit blass braunem Grunde und weisser Spitze. Petalen schief linear lanzettlich, gegen die Spitze etwas verschmälert, — 19 — stumpf, blasser gefarbt als die Sepalen, c. 0.6 cm. lang, 0.15 cm. breit. Lippe gespornt, fleischig, innen und aussen mit einer Längsfurche, im ganzen c. 0.775 cm. lang; Sporn vüllig von den paarigen Sepalen umschlossen, aus 2 in der Mitte verbun- denen, unregelmässig ovalen, blasenfürmigen, innen mit einem ziemlich Kkleinen, runden Callus versehenen Hälften bestehend, weiss, c. 0.825 cm. lang, 0.35 cm. breit; Platte vorgestreckt, schmal; Hypochil eiformig, concav, mit eingebogenen Rändern der Säule angedrückt, braun, 0.27 cm. lang, 0.23 cm. breit; Mesochil viel schmäler, mit oben rührig aneinander schliessenden Rändern, beiderseits mit einer länglichen, fleischigen, callusartigen Verdickung, die Verdickungen unten und oben durch eine Längsfurche getrennt, blass gelblich, c. 0.2 cm. lang. 0.14 cm. breit; Epichil Klein, durch Einschnürungen vom Mesochil ge- trennt, kaum etwas abwärts gebogen. rundlich eirund, weisslich, ©. 0.1 cm. lang und breit. Säule sehr kurz, weiss, im ganzen 0.25 cm. lang; Clinandrium tief. Anthere kappig, am Grunde abgestutzt, mit fleischigem Konnektiv, an der Spitze mit einem kleinen, aufwärts gebogenen Schnäbelchen, weisslich, 0.14 cm. lang. Pollinien 2, keulig, aus fast linearen Stückchen zusam- mengestellt, weisslich, 0.15 cm. lang, die Caudiculae verbunden. Rostellum fehlend. Stigma vorragend, gross, dreilappig; das mittlere Läppchen vorgestreckt, eirund, die paarigen Läppchen abgerundet. Ovarium an der Spitze verdünnt, gedreht, hell- braun, c. 1.2 cm. lang. Java: Gede, bij Tjibodas (Koorders, J. J. $S.); auch Malacca. Mehrere Exemplare dieser sehr interessanten Pflanze fand ich im Urwalde bei Tjibodas, wo auch Koorders sie sammelte, und bin daher in der Lage eine vollständige Beschreibung nach der lebenden Pflanze zu geben. Es ist sehr merkwürdig, dass der mittlere Narbenlappen, statt in das Rostellum umgewandelt zu sein, gut ausgebildet und (4 — bestäubungsfähig ist. Bei den von mir frisch untersuchten Blü- ten blieben die Pollinien stets an ihrer Stelle. Selbstbefruchtung fand immer statt. Das Rhizom ist ziemlich kurz, fleischig und wiederholt recht- winkelig verzweigt; es bildet eine Art Knäuel, aus welchen bei jeder Pflanze sich c. 4—6 Blütenstände emporheben. Eine der von mir gefundenen Pflanzen trug nur pelorische Blüten. * Zeuxine viridiflora J. J. S. in Ic. hog. II, 259. — Z viridif lora Schltr. in Bull. Herb. Boiss. 1906, 298. — Haplochilus viridiflorum J JS. ain, Ic.bos. 1151, CVE- Stengel verlängert, niederliegend, der obere Teil aufrecht, stielrund, dunkelgrau, c. 0.47 cm. dick, kahl; die Internodien bis 5 em. lang; die unteren Knoten mit je 2 Wurzeln. Blätter 3— 4, ziemlich genähert, gestielt, lanzettlich eirund, schief, zugespitzt, mit einem Spitzchen, die Basis schief stumpf, am Rande schwach wellig, 3 — 5nervig, mit oben gefurchter, unten cekielter Mittelrippe und auch die seitlichen Nerven unten meistens etwas vorragend, krautig, oben stark glänzend grün, unten heller und matter, bis 9 cm. lang, 2.75 cm. breit; Stiel rinnig, matt hellgrün, c. 2 cm. lang. Scheide rôhrig, bräunlich, 0.5 cm. lang. Blütenstand aufrecht, blass bräunlich, lang absteh- end behaart, c. 11 cm. lang. Pedunculus ziemlich dünn, 7.5 em. lang, mit wenigen kurz trichterigen, ziemlich weiten, lang zugespitzten, blassen, bis 1.2 cm. langen Schaftblättern. Rachis ziemlich Kkurz dicht bis 20blütig. Brakteen halbstengelumfas- send, aus S8eckigem Grunde lang pfriemlich zugespitzt, sehr concav, lang abstehend behaart, hellbraun, mit weisslichem Grunde, bis 1.4 em. lang, meistens kürzer. Blüten mit dem Ovarium einen rechten Winkel bildend, horizontal, mit parallelen Sepalen, €. 0.7 cm. lang, 0.87 cm. breit. Unpaares Sepalum mit den Petalen verklebt, breit eirund, ziemlich lang und stumpf augespitzt, sehr concav, etwas transparent, hellgrün mit oli- di vengrünem Rande, innen glänzend, aussen matt und dieuntere Hälfte drüsig behaart, 0.7 cm. lang, 0.45 cm. breit. Paarige Sepalen schief länglich eirund, stumpf, concav, mit aussen schwach vorragender Mittelrippe, innen glänzend, hellgrün, die untere Hälfte aussen drüsig behaart, 0.6 cm. lang, 0.3 cm. breit. Petalen ungleichseitig, halbrund, abgebrochen zugespitzt, stumpf- lich, sehr concav, transparent, grünlich weiss mit dunkelgrü- nem Oberrande, 0.6 cm. lang, 0.83 cm. breit, die Spitze !/, der Länge. Lippe am Grunde der Säule fest angedrückt, im ganzen 0.45 cm. lang, gelblich weiss, mit abgerundet sackigem, von den paarigen Sepalen umschlossenem, innen mit einer Längsrippe und beiderseits einem grossen Callus versehenem, 0 24 cm. breitem Grunde mit einwärts gebogenen, vorn aneinander schliessenden Rändern; Nagel der Platte breit, horizontal zu- sammengedrückt, blassgelb, 0.175 cm. lang, bis 0.16 cm. breit, mit 2 von den Rändern des Sackes ausgehenden, dicht beisam- menstehenden, ziemlich hohen, fleischigen, meistens mehr oder weniger olivengrünen Längsleisten; Platte stark quer verbrei- tert, am Grunde beiderseits mit einer starken, nach oben gekehrten Querfalte, au der Spitze mit einem kleinen, stumpfen Läppchen, O.1 cm. lang, 0.325 cm. breit. Säule sehr kurz, weiss, bis an die Rostellumspitze 0.36 cm. lang, unten mit 2 abwärts gewandten, in den Lippensack hineinpassenden, paral- lelen, dreieckigen, stumpten Plättchen. Anthere herzfürmig, in ein langes Schnäbelchen zugespitzt. Pollinien 2, geteilt, keulig, sekrümmt, hellgelb, auf einem breiten, glasartigen, an der Spitze 2lappigen, ausgespreizt an der Spitze stark verbreiter- ten Stielchen mit grosser, lanzettlicher Klebmasse, im ganzen 0.3 cm. lang. Rostellum in 2 sehr grosse, vorgestreckte, keu- lige, stumpfe, concave, parallele Lappen geteilt. Narben bei- derseits der Säule ein fast viereckiges, fleischiges, nach vorn gekehrtes, am vorderen Rande klebriges Plättchen bildend. Ovarium aufrecht, tordiert, behaart, hellgrün, 0.6 cm. lang. 2 Java: Tjampea (J. J. S.); Celebes: bei Bone (J, J. $S.). Diese Pflanze stimmt in nahezu allen Punkten sehr gut mit Z. viridiflora J. J. S. von Nord-Celebes überein, so dass ich glaube mit der nämlichen Art zu tun zu haben. * Goodyera viridiflora BI. (J. J. $. FI Buit. VI, Orch. 119). Stengel aufstrebend, stielrund, fleischig, graugrün, c. 6 cm. lang, 0.55 cm. dick, c. 7blättrig. Blätter gestielt, eirund, am Grunde mehr oder weniger herzfürmig, spitz, mit einem Spitz- chen, wellig, mit 3 oben gefurchten, unten gekielten Nerven, locker netzadrig, oben schwach glinzend hell graugrün, unten glänzend, c. 45 cm. lang, 8.5 cm. breit, Stiel rinnig, mit der rôhrigen Scheide c. 2—6 cm. lang, dreinervig, blass graugrün. Blütenstand aufrecnt, locker wenig(5-)blütig, ec. 15 cm. lang. Pedunculus c. 6 cm. lang, mit c. 2 grossen, lanzettlichen, spitzen, dreinervigen, kahlen, blassen, c. 3 cm. langen Schaft- blättern, deren die unteren eine kleine Spreite tragen, die hüheren gewimpert sind, ebenso wie die geschlängelte Rachis abstehend und etwas wollig behaart. Brakteen anliegend, gross, lanzettlich, zugespitzt, spitz, concav, gewimpert, c. 1.8 —2.8 cm. lang. Blüten ziemlich gross. Sepalen länglich, an der Spitze verschmälert, stumpflich, stark kahnfürmig concav, mit eingeboge- nen Rändern, kahl, nur am Grunde aussen behaart, braun, am Grunde heller grünbraun, das unpaare €. 1.15 cm. lang, 0.65 cm. breit, die paarigen etwas schief, c. 1.2 cm. lang, 0.525 cm. breit. Petalen mit dem unpaaren Sepalum helmbildend, ungleichseitig, schief länglich, am Grunde und an der Spitze verschmälert, stumpf- lich, concav, hellbraun, c. 1.1 cm. lang, 0,4 cm. breit. Labellum aus stark concavem, bauchigem, mit den Rändern der Säule ange- drücktem, fünfrippigem, innen stark behaartem Grunde in eine ziemlich lange, schnabelfürmige, spitze Spitze mit eingebogenen Rändern zugespitzt, ausgespreizt ungefähr 5eckig eirund, c.0.85 cm. lang, 0.45 cm. breit, Gynostemium kurz, am Grundenichtverdünnt, hr im ganzen 0.65 em lang; Filament sehr lang. Anthera sebr lang, zugespitzt. Rostellum sehr lang, tief geteilt. Stigma eine Querspalte. Java: Salak (BIl.); Gede, bei Tjibodas (J. J. Smith). Die von mir bei Tjibodas gesammelten Pflanzen waren schon etwas verblüht. * Goodyera glauea J. J. S. n. sp. Kleine Pflanze. Stengel aufstrebend, stielrund, kahl, saftig, hell graugrün, €. 5 cm. hoch, 0.4 cm. dick, 3 —4 blättrig, am Grunde wurzelnd. Blätter gestielt, etwas schief eirund, kurz zugespitzt, schwach wellig, mit 3 oben gefurchten Nerven, aie Mittelrippe unten etwas gekielt, beiderseits schwach glänzend, hell grau- grün, c. 4.7 cm. lang, 3.2 cm. breit; Stiel rinnig, mit der rüh- rigen Scheide c. 0.9 em. lang, graugrün. Blütenstand aufrecht, locker wenig-[3]blütig, c. 9.7 cm. lang. Pedunculus c. 6 cm. lang, abstehend behaart, am Grunde mit einer angedrückten, zugespitzten, an der Basis rührigen, c. 2.6 cm. langen Scheide, ungefähr in der Mitte mit 2 fast gegenständigen, schrägabsteh- ender, schmal lanzettlichen, zugespitzten, rinnigen, kahlen, hell graugrünen Schaftblättern mit einwärts gebogenen Rän- dern. Rachis abstehend behaart. Brakteen am Grunde das Ovarium umfassend, eirund lanzettlich, lang und fein zugespitzt, sehr concav, kurz gewimpert, blassgrün, gegen die Basis heller werdend, bis c. 2.3 cm. lang. Blüten aufrecht, nur am Grunde aussen mit wenigen abstehenden Haaren, hell graugrün, gegen die Spitzen graubraun, €. 1.4 cm. breit. Unpaares Sepalum mit den Petalen helmbildend, aufrecht, länglich eirund, mit schmaler, stumpfer Spitze, sehr concav, c. 1 cm. lang, 0.47 cm. breit. Paarige Sepalen abwärts gebogen, divergierend, etwas schief länglich, mit verschmälerter, stumpfer Spitze, concav, 0.95 cm. lang, 0.4 cm. breit. Petalen schief rautenfürmig spa- telig, mit verschmälerter, stumpfer Spitze, der äussere Rand Re etwas ausgeschweift, mit einer innen aufgetriebenen, aussen rinnigen Längsfalte, c. 0.95 cm. lang, 0.4 cm. breit. Lippe aufrecht, am Grunde der Säule etwas angewachsen, mit stark und breit bauchigem Grunde und zurückgekrümmter Spitze (‘/,; der Länge), aussen mit einer Längsfurche, der bauchige Teil mit eingebogenen Rändern, innen mit zahlreichen, weichen, haarähnlichen, blass gelbgrünen Fortsätzen, hellgrün, nach oben hin dunkler grün, die Spitze weiss, im ganzen ausgespreizt breit eirund dreieckig, in eine dreieckige Spitze zugespitzt, c. 0.8 em. lang, 0.85 cm. breit, die Spitze fast 0.2 cm. lang. Säule am Grunde dünn, in der Hühe der Narbe am breitesten, hellgrün, im ganzen c. 0.8 cm. lang, mit kurzer, abgerundeter Spitze (Filament), Clinandrium verlängert eirund, am Rande beiderseits mit einem dem Rostellum parallelen aber viel kürzeren, linear- linglichen, stumpfen, 0.1 cm. langen Fortsatz. Anthera sehr lang und schmal, lanzettlich herzfürmig, spitz, hellbraun, 0.63 em. lang. Narbe gross, concav, von einem erhabenen, häutigen Rande umgeben, hellgrün. Rostellum sehr lang, tief in 2 pfriem- liche, spitze, concave Abschnitte geteilt. Ovarium abgerundet dreikantig, mit 3 von Furchen begrenzten, schmalen Längsrip- pen, kahl, schmutzig hellgrün. Java: Loemadjang (E. Connell). Diese Pflanze wurde 1905 dem botanischen Garten zu Bui- tenzorg von Herrn E. Connell zugesandt. Sie ist am nächsten verwandt mit G. viridiflora BI, von welcher Art sie zu unterscheiden ist durch die lingeren Brakteen, die fast kahlen Blüten, die sehr breite, stark bauchige Lippe und die am Grunde sehr verdünnte, am Clinandriumrande mit einem Paar Läppchen versehene Säule, Goodyera glauca j. J. S. Herba parva. Caulis adscenders, teres, glaber, carnosus, dilute glauco-viridis, €. 5 em. altus, 0.4 cm. crassus, basi radicans. Folia 3 dulata, ner vis 3 supra sulcatis, nervo intermedio subtusleviter cari- 4, petiolata, suboblique ovata, breviter acuminata, subun- nato, utrinque nitidiuscula, dilute glauco-viridia, c. 4 7 cm. longa, 8.2 em. lata; petiolus canaliculatus, cum vagina tubulosa c. 0.9 cm. lon gus, glauco-viridis. Inflorescentia erecta, laxe pauciflora, c. 9.7 cm. longa. Pedunculus c. 6 cm. longus, patenter pilosus, basi vagina ad- pressa, acuminata, infra tubulosa, c. 2.6 cm. longa, medio fere vaginis 2 suboppositis, patentibus, angusto-lanceolatis, acuminatis, con- cavis, margine incurvis, glabris, dilute glauco-viridibusinstructus. Rachis patenter pilosa. Bracteae basi ovarium amplectentes, ovato lanceolatae, longe et anguste acuminatae, valde concavae, breviter ciliatae, dilute virides, basin versus pallidiores, ad c. 2.3 cm. longae. Flores erecti, extus basi tantum pilis paucis patentibus instructi, dilute glauco-virides, apicem versus sordide fusci, c. 1.4 cm. lati. Sepalum dorsale cum petalis galeiforme, erectum, oblongo-ovatum, apice angustum obtusum, valde concavum, €. 1 cm. longum, 0.47 em. latum. Sepala lateralia deflexa, divergentia, suboblique oblonga, apice angustata obtusa, concava, c. 0.95 cm. Jonga, 0.4 cm. lata. Petala oblique spathulato-rhombea, apice angustata obtusa, margine exteriore subrepanda, plica longitu- dinali intus prominente extus sulcata, c. 0.95 em. longa, 0 4 cm. lata. Labellum erectum, gynostemio paulum adnatum, extus sulca longitudinali, basi valde et late ventricosum, marginibus incurvis, intus densiuscule crasse flavoviridi-pilosum, apice (/; longitudinis) recurvum, dilute viride, apicem versus obcurius, apice album, expansum late ovato-triangulare, in acumen triangu- lare, c. 0.2 cm. longum angustatum, totum c. 0.8 em. longum, 0.85 cm. latum. Gynostemium basi tenue, apicem versus in- crassatum, dilute viride, totum c. 0.8 cm. longum, apice (filamento) brevi rotundato; clinandrium elongato-ovatum, mar- gine utrinque lobulo lineari-oblongo, obtuso, rostello parallelo sed multo breviore, c. 0.1 cm. longo instructum. Anthera longe et anguste Janceolato cordata, acuta, fuscescens, c. 0.63 cm. — 00 — longa. Stigma magnum, concavum, margine elevato membra- naceo, dilute viride. Rostellum elongatum, alte bifidum, laciniis subulatis, acutis, concavis. Ovarium cylindrico-trigonum, costis 3 angustis longitudinalibus, glabrum, dilute sordide viride. * Chrysoglossum simplex J. J. S. (FIL Buit, VI, Orch., 177). Rhizorm kriechend kurzgliedrig, fleischig, violett, c. 1 cm. dick, mit rührigen, bald vertrocknenden Scheiden. Trugknol- len c. 0.5—1 cm. enfernt, aufrecht, stielformig, gegen die Spitze etwas verdünnt, mehr weniger kantig, grauviolett, c. 2.5—8.2 cm. lang, 09—0.65 cm. dick, 1blättrig. Blatt auf- recht, kurz gestielt, länglich elliptisch, etwas zugespitzt, mit einem Spitzchen, Jängsfaltig, mit c. 9 unten scharf gekielten und mehreren oben scharf vorragenden kleineren Nerven, etwas wellig, mehr weniger fein gekräuselt am Rande, anfangs violett, später sehr hell meergrün, mit Zahlreichen runden, dunkel- grûnen, in ihrem Centrum dunkler gefärbten Flecken, unten matt grün, anfangs mit violetten, später verschwindenden Flecken, c 26 cm. lang, 10 cm. breit; Stiel rinnig, kantig, c. 99,5 em. lang. Blütenstände mit den blatttragenden Sprossen abwechselnd, am Grunde fleischig verdickt, aufrecht, locker viel-(c. 30-)blütig Pedunculus stielrund, mit von den € 2.5 em. langen Schaftblättern herablaufenden Rippen, violett, c. 17,5 em. lang, 0.4 em. dick. Rachis kantig, violett, c. 8 cm. lang. Brakteen abstehend, linear lanzettlich, spitz, concav, violettlich, c. 1 cm. lang. Blüten asymmetrisch, c. 1.4 cm. breit, 1.5 cm. lang. Unpaares Sepalum lanzettlich, gegen die Spitze verschmä- lert zugespitzt, stumpf, hellgrün, am Grunde blasser, die unteren ?/, beiderseits mit einem dem Rande genäherten, ziem- lich breiten, violetten Längsbande, c. 1 cm. lang, 0.27 cm. breit. Paarige Sepalen am Säulenfuss herablaufend, etwas ungleich, lanzettlich, besonders das linke sichelig, spitzlich, concav, gefärbt wie das unpaare, aber der violette Rand in der Mitte unter- — 1 — brochen, c. 09 und 1 em. lang, 0.8 cm. breit. Petalen etwas ungleich, lanzettlich, spitzlich, das linke etwas sichelig, mit aussen vorragender Mittelrippe, gefärbt wie die paarigen Sepalen, c. 0.9 cm. lang, 0.27 cm. breit. Labelium dem spornfürmigen Saulenfuss an der Vorderseite angeheftet, tordiert, genageit, . dreilappig, innen mit 2 auf den Nagel fortlaufenden, zwischen den Seitenlappen zu 2 aufrechten, parallelen, abgerundet dreieck- igen, der Säule am Grunde angedrückten Plättchen verbrei- terten Längsleisten, weiss, vorn schwach gelblich, ausgespreizt c. 0.9 cm. lang, 0.75 cm. breit; Nagel breit linear, c. 0.15 cm. lang; Seitenlappen aufrecht, klein, schief länglich, sichelig, stumpf, an der Spitze ausgetressen, Mittellappen gross, vorgestreckt, nach links gedreht, an der Spitze in der Mitte abwärts gebogen und mit eingebogenem, ausgetressen-fransigem Rande, ausge- spreizt fast vierkantig, vorn etwas schief abgerundet, ausge- randet, €. 0.5 em. lang und fast ebenso breit. Gynostemium schlank, Kkeulig, am Grunde und an der Spitze gekrümmt, weiter nahezu gerade, schwach tordiert, an der Spitze abgestutzt, am Grunde violett, der obere Teil weiss, unten mit bis zur Narbe violetten Rändern und Mittellinie, c. 0.45 em. lang; Clinandrium tief. Anthere kappig, breit, mit aufwärts gebogener, sehr klein gezähnelter Spitze, O.1 cm. breit. Pollinien 2, abgerundet drei- eckig, wess. Rostellum stumpf. Stigma rundlich. Säulenfuss dem Ovarium parallel nach hinten gekehrt, spornfürmig, gegen die Spitze verbreitert, kurz Zzweilappig, innen mit 3 starken, von den Rändern und der Micte der Säule herablaufenden Längs- rippen, glänzend, blass gelb, 0.85 cm. lang, 0.175 cm. breit. Ovarium + Stielchen c. 0,7 cm. lang, gebogen, gedreht, 6 furchig, violettrot. Java: Salak, bei Tjigombong (Raciborski); Gede, bei Sala- bintana. Beschreibung nach einer in Buitenzorg kultivierten Pflanze. * Calanthe Zollingeri Rehb, f. (J. J. $. FL Buit VI, Orch., 206). Java: Soekaboemi. Ich sah einen von Soekaboemi stammenden Blütenstand. Die Brakteen waren kleiner als bei der sumatranischen Form, die Blüten 2—2.5 cm. breit, mit 0.8—1.2 cm. langem, etwas vom Rücken zusammengedrücktem, mit einer Längsfurche versehenem Sporn. Lezterer stimmt also mit Reichenbach ?s Beschreibung und Original überein. Die sumatranische Form wäre vielleich£ als eine var. longe- calcarata J. J. $. zu bezeichnen. * Eulophia exaltata Rehb. f. (J. J. S. FI Buit. VI, Orch., 228). Terrestrisch. Rhizom knollig, dick fleischig, verzweigt, ho- rizontal Zzusammengedrückt, schiefgliedrig, weisslich, die Aste länglich, c. 6 cm. lang, 8--3.5 cm. breit. Blätter 2, aufrecht, nahezu linear, nach oben langsam verschmälert, spitz, nach unten stielfürmig verschmälert und rinnig, stark längsfaltig, mit 3 unten stark vorragenden Nerven, hellgrün, c. 53 cm. lang, 1.5 cm. breit, am Grunde von einer blassen, violett gefärbten Scheide umgeben. Blütenstand neben den Blättern, aufrecht, verlängert, locker €. 10blütig. Pedunculus stielrund, bellgrün, c. 78 cm. lang, nahezu vüllig von c. 5 langen, rührigen Schaftblättern eingeschlossen. Rachis etwas hin und her gebogen, kantig, €. 14 cm. lang. Brakteen lanzettlich, spitz, concav, bis c. 1.6 cm. lang. Blüten gross, c. b cm. breit. Sepalen horizontal, lanzettlich, zugespitzt, sehr spitz, flach, an der Spitze rinnig, mit 9 innen gefurchten, aussen vorragenden Längsnerven, innen gelblich weiss, aussen reingeib, am Gruude grün, das unpaare €. 2.4 em. lang, c. 0.725 cm. breit, die paarigen kaum am Säulenfuss herablaufend, etwas schief, c. 2.6 cm. lang, 0.725 cm. breit. Petalen horizontal, verkehrt eirund ellipitsch, sehr kurz und spitz zugespitzt, mit ©. 11 innen gefurchten, aussen vorragenden Nerven, besonders die 9 Mitteirippe, flach, an der Spitze etwas rinnig, innen gelblich weiss, aussen reingelb, c. 2.2 cm. lang, 1.15 cm. breit. Label- lum vorgestreckt, breit, gespornt, dreilappig, innen mit 5 Längsrippen, von welchen die 2 äusseren fleischig urd nur sehr Kkurz sind, die 3 mittleren, von welchen die seitlichen am Grunde stark vorragen und fleischig sind, die mittlere niedriger und viel dünner ist, auf dem Mittellappen einen flei- schigen, stark erhabenen, convexen, breiten, dreirippigen, rein- selben, nicht bis zur Spitze fortlaufenden, stumpf endenden Längsband bilden, ausgespreizt (ohne Sporn) c. 2.8 cm. lang, 2.5 cm. breit; Sporn abwärts gewandt, schwach gebogen, breit kegelig, an der Spitze etwas seitlich zusammengedrückKt, spitz, gelblich weiss, gegen die Spitze hellgrün, €. 1.25 c.M. lang; Seitenlappen weit von einander stchend, aufrecht, vorn divergierend, breit, abgerundet, concav, gelblich weiss; Mittellappen etwas abwärts gebogen, breit abgerundet dreieckig, convex, mit krausem Rande, schün gelb, am Grunde gelblich weiss, ©. 1 cm. lang, an der Basis 1.5 cm breit. Gynostemium schlank, schwach gebogen, in der Hühe des Stigma etwas ver- breitert, unten concav, an der Spitze etwas geflügelt und zugespitzt, weiss, mit grünlicher Spitze, c. 1.4 cm. lang. Anthera flach, dreieckig, mit einem breit dreieckigen, stumpfen Schnä- belchen, blassgelb, 0.825 cm. breit. Pollinien 2, vom Rücken zusammengedrückt, abgerundet dreieckig, hinten nahe der Basis mit einer gekrümmten Querspalte, gelb, zusammen 0 3 cm. breit, auf einem mässigen, breit linearen Stielchen, mit grosser, ab- serundet dreieckiger Klebmasse. Stigma halbmondtürmig. Säulen- fuss nach hinten gekehrt,etwas verbreitert, concav, mit 2 Längs- rippchen, weiss, c. 0.45 cm. lang (der freie Teil), 0.1 cm. breit. Ovarium + Stielchen 2.2 cin. lang, gedreht, 6furchig, grün. Java: (Horsfield, Leschenault), Gondang (2011); auch Celebes, bei Wadjoe (Dr. Chaufepié); Philippinen, oies Die Beschreibung ist angefertigt nach von Dr. Chaufepié im Jahre 1905 lebend von Süd-Celebes in Buitenzorg eingeführten Pflanzen. Die Blüten sind sehr hübsch gefärbt, jedoch nicht zahlreich und sehr locker gestellt. * Microstylis soleiformis J. J. $. n. sp. Stengel genähert, aufrecht, auf dem Querschnitt elliptisch, violett, c. 10 — 14 cm. lang, unten mit einigen rôührigen, kan- tigen, gekielten, spitzen, hellvioletten, nach oben hin grüsser werdenden, bis 6. 4 — 5.5 cm. langen Scheiden, 3 — 4blättrig. Blätter gestielt, sehr schief eirund, das hüchste länglich, zuge- spitzt, wellig, mit 6 oben gefurchten, unten scharf gekielten Nerven, dünn, grün, besonders am Rande und den Nerven entlang violett gefärbt, 8.5 — 10 cm. lang, 2.7 — 5 cm. breit; Stiel rinnig, kantig, mit der rührigen Scheide c. 1.5 — 4.7 cm. lang. Blütenstand aufrecht, sehr dicht und vielblütig. Pedun- culus schmal geflügelt, c. 10 — 12 cm. lang. Rachis c. 6 — 138 em. lang. Brakteen vüllig zurückgeschlagen, pfriemlich, sebr spitz, concav, hellviolett, c. 0.35 — 0.6 cm. lang. Blüten abste- hend, klein, dunkelviolett, c. 0.475 cm. breit, 0.5 cm. lang. Unpaares Sepalum länglich, stumpf, convex, c. 0.3 cm. lang, 0.125 cm. breit. Paarige Sepalen aufwärts gewandt, schief eirund, gegen die Spitze verschmälert, convex, c. 0,25 cm. lang, 0.15 em. breit. Petalen weit abstehend, linear, am Grunde schwach sichelig, stumpf, 0.25 em. lang, 0.05 cm. breit. Labellum aufwärts gewandt, fleischig, pfeilformig, mit langen, parallelen, lanzettlich dreieckigen, spitzen, sichelig einwärts gekrümmten, dunkelvioletten, c. 0.1 em. langen Ohrchen die Säule umfassend, in der natürlichen Lage 0.35 cm. lang, 0.2 cm. breit; Platte breit drejieckig, ganzraudig, mit ziemlich spitzer, ausgebogener Spitze, aussen stark convex, innen concav, dunkelviolett mit einem breiten, grünen Längsbande, vorn dicht beim Rande mit — te einem starken, fleischigen, mebr oder weniger hufeisenfürmigen, nach innen abschüssigen, etwas ausgeschweïften, matt violetten Kamme. Gynostemium kurz, vom Rücken zusammengedrückt, an der Spitze verbreitert, dunkelviolett, 0.1 cm. lang, mit stumpflichen Ohrchen. Anthera queroval, hellgrün mit blasse- rem Rande. Pollinien 4, keulig länglich, hellgelb. Rostellum 2lappig. Ovarium kurz, grün, mit 6 violetten Längsstreifchen; Stielchen sehr kurz. Java: Gede, bei Tjibodas (J. J. Smith). Eine durch die kleinen Blüten und das vorn ganzrandige, nahe der Spitze mit einem starken, das Nektarium abschliessenden Kamme versehene Labellum ausgezeichnete Art, welche im Habitus M. flavescens Lndl. ähnlich, jedoch durch das Labellum sehr verschieden ist. Von dieser Pflanze fand ich leider nur 3 Exemplare, deren eins nicht blühte, während das dritte kleistogame, pelorische Blüten hatte. Microstylis soleiformis J. J. S. Caules approximati, erecti, sectione transversa elliptici, purpurei ©. 10—14 cm. longi, inferne vaginis tubulosis, angulatis, carinatis, acutis, dilute purpureis, accrescentibus, ad c. 4—5.5 cm. longis tecti, 3—4folii. Folia petiolata, valde oblique ovata, superius oblongum, acuminata, undulata, nervis 6 supra sulcatis, subtus acute carinatis, tenuia, viridia, imprimis ad marginem et praeter nervos purpureo-tincta, 3.5—10 cm. longa, 2.7—5 cm. lata; petiolus canaliculatus, angulatus, cum vagina tubulosa c. 1.5—4.7 cm. longus. Inflorescentia erecta, dense multiflora. Pedunculus anguste alatus, c. 10—12 em. longus. Rachis c. 6—138 cm. jonga. Bracteae plane reflexae, subulutae, acutissimae, concavae, dilute purpureae, c. 0.85— 0.6 cm. longae. Flores patentes, par vi, atropurpurei, ©. 0.475 cm. lati, 0.5 cm. longi. Sepalum dorsale oblongum, obtusum, convexum, c. 0.3 cm. longum, 0.125 cm. ee latum. Sepala lateralia erecta, oblique ovata, apicem versus angustata, convexa, cC. 0.25 cm. longa, 0.15 cm. lata. Petala patentissima, linearia, basi subfalcata, obtusa, 0.25 cm. longa, 0.05 cm. lata. Labellum erectum, carnosum, non expansum c. 0.35 cm. longum, 0.2 cm. latum, sagittatum, auriculis longis, parallelis, anguste lanceolato-triangularibus, acutis, falcato-incur- vis, atropurpureis, C. 0.1 cu. longis; lamina late triangula, integer- rima, apice acutiusculo patenti, extus valde convexa, intus CONCa Va, atropurpurea, vitta longitudinal lata viridi notata, antice praeter marginem crista valida, transversa, subhippocrepiformi. introrsum declivi, subrepanda, carnosa, opace purpurea donata, Gynostemium breve, a dorso compressum, apice dilatatum, atro- purpureum, 0.1 cm. longum, auriculis obtusis. Anthera trans- verse ovalis, dilute viridis, margine pallidior. Pollinia 4, clavato- oblonga, dilute flava. Rostellum bilobulatum. Ovarium breve, viride, Striis 6 purpureis, longitudinalibus; pedicellus brevissimus. Microstylis Ridleyi J. J. S.— M. perakensis J. J. $. (non Ridi.) (FI. Buït. VI, Orch., 254). Herr Ridley in Singapore war so freundlich mir eine Skizze und einige Blüten der M. perakensis Ridl. zu schicken. Es Stellte sich dann heraus, dass die javanischen und die perakschen Pflanzen verschieden sind. Für erstere stelle ich duher jetzt den Namen M. Ridleyi vor. Liparis Lauterbachii Schltr. in Bull. Herb. Boiss. 2me sér. VI (1906), 308. Epiphytisch. Trugknollen dicht beisammen, zusammengedrückt, c. 2—25 cm. lang, 0.8—1 cm. breit, einblättrig, anfangs von grossen Scheiden bedeckt. Blatt aufrecht, zungig, spitz, gegen die Basis etwas verschmälert, ledrig, 12—16 cm. lang, 1.5 —2.2 cm. breit. Blütenschaft aufrecht, ohne Scheiden, etwas zusammen- gedrückt. Traube einseitswendig, locker vielblütig, dem Blatte gleich lang oder länger. Brakteen Janzettlich, zugespitzt, or — abstehend, etwas kürzer als Ovarium + Stielchen. Blüten ziemlich klein. Sepalen zurückgeschlagen, länglich zungig, spitz oder spitzlich, 0.6 cm. lang, die paarigen etwas schief. Petalen zurückgeschlagen, linear, stumpf, etwas Kkürzer als die Sepalen. Lippe aus keiligem, aufrechtem Grunde in die verkebhrt eirunde, abwärts gebogene, mit einem Spitzchen versehene, vorn klein gesägte Platte verbreitert, an der Basis mit einem Kkleinem abgerundeten Callus und einer hufeisenfürmigen, gegen die Ränder bis auf die Mitte der Lippe herablaufenden Verdickung, im ganzen 0.5 cm. lang. Säule gebogen, ziemlich stielrund, an der Basis wenig verdickt, an der Spitze schmal zweiflügelig. Anthere zugerundet, stumpilich. Ovarium + Stielchen keulig, 0.7 cm. lang. Java: Bei Tretes im Ardjoeno-Gebirge, c. 900 m. ü d. M. (Lauterbach n. 4197). Eine Art aus der Verwandtschaft der Z. crenulala Lndi. Durch die kleineren Blüten und das Labellum ausgezeichnet. Diese Art ist mir unbekannt. Die Beschreibung ist von Schlechter übergenommen. * Liparis bicornuta Schltr. in Bull. Herb. Boiss. 2e sér, VI (1906), 307. Trugknollen dicht beisammen, stark zusammengedrückt, eirund oder nahezu kreisrund, scharfrandig, fleischig, hellgrün, zwei- blättrig, c. 1.6 — 2.2 cm. lang, 1.6—1.9 cm. breit. Blätter lanzettlich, spitz oder spitz zugespitzt, mit einem Spitzchen, am Grunde verschmälert und zusammengefaltet, mit oben gefurchter, unten gekielter Mittelrippe, weich ledrig, hellgrün, oben schwach glänzend, unten matt, c. 7.5—9 cm. lang, 1—1.75 cm. breit; Scheiden der Trugknolle angewachsen, die Ränder schräg flügel- artig an dieselbe hinablaufend. Blütenstana terminal, über- hängend, locker vielblütig, am Grunde ohne Scheide. Pedunculus seitlich zusammengedrückt, schwertfürmig, am Grunde in die — 99 Trugknollenspitze verbreitert, nach oben hin âreikantig, hellgrün, ©. 8—10 cm. lang, 0.15—0.2 cm. breit, der untere Teil mit zerstreuten, abstehenden, nach oben hin mit zahlreichen locker arliegenden, pfriemlichen, fein zugespitzten, concaven, gekielten, transparenten, bis c. 0.9 cm. langen, nach oben hin kleiner werden- den und in die Brakteen übergehenden Schäftblättern. Rachis Kantig, rippig, c. 45—6 cm. lang. Brakteen pfriemlich lanzettilch, gekielt, c. 0 25—0.4 cm. lang. Blüten allseitswendig, eingebogen, klein, hellgrün, transparent. Unpaares Sepalum länglich, stumpf, concav, Inervig, c. 0.48 cm. lang, 0.16 cm. breit. Paarige Sepalen schicf länglich, stumpf, mit einem stumpfen Spitzchen, gekielt, Inervig, c. 0,43 cm. lang, nahezu 0.2 cm. breit. Petalen linear, stumpflich, an der Basis schwach verbreitert, einnervig, 0.4 cm. lang, 0.1 cm. breit. Lippe vorgestreckt, am Grunde ausgesackt concav, in c. ?/, vom Grunde beiderseits mit einer aufwärts gewandten Querfalte, das Epichyl abwärts gebogen, dreieckig, zugespitzt, im ganzen ausgespreizt breit eirund fünfec- kig, c. 0.5 cm. lang, 0.27 cm. breit, 5nervig, ohne Schwiele. Säule schlauk, gebogen, vom Rücken zusammengedrückt, am Grunde säulenfussartig vorgezogen, an der Spitze nicht verbreitert, ausgerandet, blass grün, transparent, c. 0.2 cm. lang. Anthere kurz Kappig, blass. Pollinien gelblich weiss. Stigma gross, breit rechtwinkelig. Ovarium und Stielchen Sfürmig gekrümmt, hell- grün, ersteres Grippig, 0.23 cm. lang, letzteres dünner, 0.27 cm. lang. Java: Gede bei Tjibodas (Schlechter, J. J. Smith). Diese Pflanze ist ohne Zweifel Liparis bicornuta Sch]. Schlechters Beschreibang ist jedoch offenbar nach Herbarpflanzen angefertigt und giebt kein genaues Bild der Lippe. Liparis mueronata Lndl. (J. J. $. F1. Buit. VI, Orch., 282). Als Synonym ist hinzuzufügen Cestichis divergens Ames, Orch. 8. — 29 —- * Dendrobium tenellum Lndl. var. flavescens J. J. $. Blüten blassgelblich. Petalen länglich, etwas zugespitzt, aus- cefressen, innen am Grunde mit einer starken, dreieckigen Längsverdickung. Lippe innen mit 3 dicht beisammen stehenden, kahlen, vor dem Grunde des Mittellappens in einen violetten, mit haarähnlichen Papillen besetzten Fleck endigenden Längsrippen; Seitenlappen stumpf; Mittellappen ein gleichschenkeliges Trapez darstellend, linger als beim Typus. Anthere violett. Java: Wlingi (v. d. Loo); Malang (H. P. Kuyper). Diese Varietät unterscheidet sich, wie auch schon in FI. Buit. VI, Orch. 326 angegeben wurde, hauptsächlich durch die oben erwähnten Merkmale vom Typus. Dendrobium tenellum Lndl. var. flavescens J. J. S. Flores pallide flavescentes. Petala oblonga, leviter acuminata, erosa, intus ad basin incrassatione longitudipali, valida, triangula instructa. Labcllum intus costis 8 longitudinalibus approximatis, elabris, ante basin lobi medii in maculam purpuream papillosam terminatis; lobi laterales obtusi; lobus intermedius trapezium aequicrure efficiens, quam in typo longior. Anthera purpurea. * Dendrobium gedeanum J. J. $. n. sp. Stengel dicht beisammen, bis € 32 cm. lang, am Grunde dünn und stielrund, etwa 1 cm. über der Basis zu einer spin- deligen oder fast kugeligen oder kreiselfürmigen, 1—2gliedrigen, glinzenden, anfangs gelblichen, später dunkelgrünen, €. 1.6 cm. langen, 0.9 cm. dicken Knolle angeschwollen, darüber wieder dünn, fädlich, stielrund, etwas hin und her gebogen, grün, €. 0.07 cm. dick; die Internodien c. 1.2—1.5 cm. lang. Blätter schrig abstehend, etwas $ fürmig gebogen, sehr schmal, halbstielrund linear, oben flach oder rinnig, unten convex, an der Spitze nahezu dreikantig, sehr spitz, glänzend, dunkelgrün, c. 5 cm. lang, 0.1 cm. breit; Scheiden rührig, glänzend dun- kelgrün, €. 0.1 cm. dick. Blütenstände gegen die Spitze der = 592 Stengel, büschelig, von c. 0.25—0.3 cm. langen Schuppen um- geben. Blüten wenig geüffnet, zart, hell violettrosenrot, c. 0.7 cm. breit, 1.2 cm. lang. Unpaares Sepalum lanzettlich, gegen die Spitze verschmälert und concav, 5nervig, 0.76 cm. lang, 0.26 cm breit. Paarige Sepalen einander parallel vor- gestreckt, am Säulenfuss herablaufend, ein ziemlich kleines, nach hinten gekehrtes, etwas über dem Grunde rechtwinkelig abwärts gekrümmtes, kegeliges, etwas vom Rücken susammen- gedrücktes, stumpfes, spornfürmiges, c. 0.875 cm. langes Mentum bildend, mit weit hinauf aneinander schliessenden Vorderrändern, länglich dreieckig, gegen die Spitze verschmälert, spitzlich, concav, Onervig, c. 0.75 cm. lang, an der Basis 05 cm. breit. Petalen parallel, an der Spitze auswärts gebogen, linear lan- zZettlich, schwach sichelig, stumpf, am Grunde in einen kurzen Nagel zusammengezogen, dreinervig, in ganzen 0.75 cm. lang, 0.15 cm. breit, der Nagel c. 0.1 cm. lang, 0.06 cm. breit. Labellum vorgestreckt, dem Säulenfuss mit keiligem Nagel zu einem kegeligen, vom Rücken zusammengedrückten Sporn angewachsen, ungeteilt, länglich, mit parallelen Seitenrändern, der obere Teil unregelmässig gezähnelt, an der Spitze etwas ausgerandet und mit einem breiten, stumpfen Spitzchen ver- sehen, sehr concav, die Ränder an der Spitze übereinander liegend, ohne Verdickungen, am Grunde weiss, vorn hellviolett mit weissen Rändern, dem Rande genähert beiderseits mit 2 purpurnen Längslinien, im ganzen ce. 0.8 em. lang, 0.25 cm. breit. Säule sehr kurz, weiss, 0.125 em. lang; Ohrchen stumpf. Anthere Kkappig, mit stumpfer, nicht abgestutzter, kurz be- haarter Spitze. Säulenfuss nicht weit vom Grunde umgebogen, dünn, Sehr concav, an der verschmälerten Spitze mit einer sehr kleinen Drüse, c. 0.35 cm. lang. Ovarium Gfurchig, rot, c. 0.26 cm. lang. Stielchen weiss, c. 0.8 cm. lang. Java: Gede bei ,Huis ten Bosch” (J J. Smith). oi Diese Art dürfte mit Onychium gracile BI. identisch sein. Blume’s Diagnose passt so wohl zu dieser Pflanze a!s zu der in Kew kultivierten und von Herrn Rolfe und mir als 1). gracile Lndl. bestimmten und von mir unter diesem Namen in ,die Orchideen von Java” p. 326 beschriebenen Art. Da ausserdem Blume’s Original in Leiden fehlt, bleibt mir nichts anderes übrig als die Pflanze als neu zu beschreiben. Das hakig abwärts gekrümmte Mentum, die kurz genagelten Petalen und das ungeteilte, nackte Labellum mit parallelen Rändern sind ausgezeichnete Merkmale dieser Art. Dendrobium gedeanum J. J. S. Caules approximati, ad c. 32 cm. longi, basi tenues, teretes, ©. 1 cm. supra basin in pseudobulbum fusiformem, fere globo- sum vel turbinatum, 1—2nodum, nitidum, initio flavescentem deinde atroviridem, c. 1.6 em. longum, 0.9 cm. diam. incrassati, supra bulbum iterum tenues, filformes, teretes, leviter serpen- tini, virides, c. 0.07 diam., internodiis c. 1.2—1.5 cm. longis. Folia patentia, subsigmoidea, angustissima, lineari-semiteretia, supra plana vel canaliculata, subtus convexa, ad apicem fere triquetra, acutissima, nitida, atroviridia, c. 5 cm. longa, c. 0.1 cm. lata; vaginae tubulosae, nitide atroviridia, 0.1 cm. diam. Inflo- rescentiae apicem caulium versus, fasciculatae, squamis c. 0.25 — 0.3 cm. longis cinctae. Flores paulum aperti, teneri, pallide purpurei, €. 0.7 em. lati, 1.2 em. longi. Sepalum dorsale lan- ceolatum, apicem versus angustatum et concavum, 5nervium, 0.76 cm. longum, 0.26 cm. latum. Sepala lateralia parallela, por- recta, ad pedem gynostemii decurrentia, mentum breviusculum, retroversum, paulum supra basin rectangulo-decurvum, conicum, a dorso leviter compressum, obtusum, calcariforme, c, 0,875 cm. longum formantia, marginibus anticis longe conjunctis, oblongo- triangula, apicem versus angustata, acutiuscula, concava, 5- nervia, Cc. 0.75 cm. longa, basi 0.5 cm. lata. Petala parallela, 90 apice leviter recurva, lineari-lanceolata, subfalcata, obtusa, basi in unguem brevem contracta, trinervia, tota 0.75 cm. longa, 0.15 cm. lata, ungue 0.1 cm. longo et lato. Labellum porrectum, ungue cuneato pedi gynostemii in formam calcaris conici, a dorso conpressi adnatum, integrum, oblongum, marginibus parallelis, parte antica irregulariter denticulata, apice latum, subemargina- tum, apiculo lato obtuso in sinu, valde concavum, marginibus ad apicem involutis, ecallosum, basi album, antice dilute purpureum, albo-marginatum, utrinque prope marginem lineis 2 longitudina- libus purpureis, totum c. 0.8 cm. longum, 0.35 cm. latum. Gynoste- mium brevissimum, album, 0.125 cm. longum, auriculis obtusis. Anthera cucallata, obtusa, apice breviter pubescens. Pes gynoste- mii paulum supra basin incurvum, tenuis, valde concavus, apice angustatus et glandula minutissima instructus, €. 0.35 em. longus. Ovarium 6sulcatum, rubrum, c. 0.26 cm. longum; pedicellus albus, c. 0.3 cm. longus. Dendrobium Blumei Lndl. (J. J. $. FE Buit. VI, Orch., 329). Hierher gehôrt D. fugax Schltr. in Bull. Herb. Boiss. 2e sér. VI (1906), 455. Schlechter fand die Pflanze in Sumatra, Dis- trikt Indragiri, am Soengei Lalah. Das von mehreren Autoren als mit dieser Art synonym betrachtete D. planibulbe Lndl. ist eine eigene Art, mit welcher D. tuberiferum Hook. f. FI. Br. Ind. V, 728, und Ic. pl. XXI (1892), t. 2025, wenigstens was die Pflanze von Singapore be- trikt, identisch ist. Die Trugknollen am Grunde der Stengel sind jedoch nicht kugelig, aber zusammengedrückt. In Java Kommt diese Art nicht vor. Eria latifolia Rchb. f. (J. J. S. FI Buit. VI, Orch., 394). Nach brieflicher Mitteilung Ridley's ist Æ. iridifolia Hook. f. eine eigene Art. * Eria erecta Lndl. (J.:J. S. F1. Burt. VI, Orch., 401). Stengel dicht beisammen, aufrecht, fleischig, graugrün, der —_ 0 untere, c. 20 cm. lange Teil aus sehr dickem Grunde nach oben hin verdünnt, cylindrisch, c. 8gliedrig, anfangs mit grossen Scheiden bedeckt, am Grunde c. 2.5 cm., oben c. 1.3 cm. dick, der obere c. 5-6 cm. lange Teil etwas zusammengedrückt, auf dem Querschnitt oval, Kkurz c. 7gliedrig, ziemlich spitz, c. 1.7 cm. breit, 1.15 cm. dick, c. 7blättrig. Blätter nach oben hin kleiner werdend, eirund lanzettlich, ungleich spitz, die unteren mit breiter, die hôüheren mit verschmälerter Basis, 10—5nervig, mit oben gefurchter, unten bei den unteren Blättern gegen die Spitze, bei den hüchsten Blättern der ganzen Länge nach vorragender Mittelrippe, mit etwas zurückgebogenem Rande, ledrig, glänzend grün, C. 12.5—8 cm. lang, 3—1.85 cm. breit. Blütenstände c. 5—6, zwischen den Blättern in tiefen Aushühlungen des Stengels, sitzend oder sehr kurz gestielt, dicht vielblütig, cylindrisch, c. 10 cm. lang. Rachis blassgrün, wollig behaart. Brakteen länglich dreieckig, spitz, concav, durschscheinend, grünlich, c. 0.25—0.3 cm. lang. Blüten abstehend, c. 0.8 cm. breit, 0.95 cm. lang. Unpaares Sepalum aufrecht, breit eirund, mit verschmälerter, stumpfer Spitze, concav, 0.5 cm. lang, 0.85 cm. breit. Paarige Sepalen am Säulenfuss herablaufend, ein breites, stumpfes, ausgerandetes, vorn offenes Mentum bildend, vorwärts gebogen, sehr breit und schief eirund dreieckig, kurz zugespitzt, concav, am Grunde aufgetrieben concav, c. 0.5 cm. lang, 0.65 cm. breit. Sepalen aussen Zerstreut hellbraun wollig behaart, weiss oder violettlich. Petalen schief und breit länglich, an der Spitze kurz dreieckig verschmälert, flach, weiss oder violettlich, c. 0.48 cm. lang, 0.35 cm. breit. Labellum schräg aufrecht, mit dem Säulenfuss einen spitzen Winkel bildend, dreilappig, weiss und violettlich oder dunkelviolett mit weissem Rande, ausgespreizt 0.5 cm. lang; Seitenlappen grundständig, vor dem Mittellappen verwach- sen, dem Säulenfuss angedrückt, 0.23 cm. lang, die freien Spitzen 0.07 cm. lang, dreieckig, stumpf, concav; Mittellappen schräg aufrecht, spatelig, mit geradem, linearem, oben keilig verbrei- Re tertem, fleischigem Nagel und quer ovaler, mit einem breiten, kurzen, abgerundeten Spitzchen verschener, schwach concaver Platte, c. 0.4 cm. lang, 0.8 cm. breit. Gynostemium kurz, dick, heller oder dunkler viollettrot, 0.2 cm. lang. Anthera flach, der mittlere Teil verdickt, an der Spitze dreizähnig, 0.13 cm. breit, die seitlichen Zähne klein, etwas zugespitzt, der mittiere Zahn grôsser, breit dreieckig. Pollinien 8, keulig, gelb. Rostellum vorragend, dreieckig, stumpf. Stigma quer oval. Säulenfuss mit dem Ovarium einen spitzen oder fast rechten Winkel bildend, gerade, linear, abgestutzt, convex, papillôs, heller oder dunkler violettrot, 0.35 em. lang, etwas mehr als 0.1 cm. breit. Ovarium serade, 6furchig, hellgrün, hellbraun wollig behaart, 0.67 cm. lang. Frucht kurz gestielt, 1—1.5 cm. lang. Java: Salak (BI, Koorders); Gede (BL), Huis ten Bosch (J. J. $.); Pangerango (v. Hass.); auch Sumatra. Beschreibung nach lebenden, von mir am Gede bei Huis ten Bosch gesammelten Pflanzen. * Eria acuminata Land. (J. J. $S. F1. Buit. VI, Orch. 418). Trugknollen dicht beisammen, verlängert, fleischig, c. 9.5—14 em. lang, £.5—4 cm. breit, 7—8 blättrig, am Grunde mit einigen zweizeiligen, einander umfassenden, verlängert dreieckigen, spit- zen, rinnigen, glänzenden, grünen, in die Blätter übergehenden Scheiden. Blätter zweizeilig, schräg aufrecht, mehr oder weniger umgebogen, riemenformig, gegen die Spitze verschmälert, mehr oder weniger ungleich spitz, am Grunde rinuig zusammenge- faltet, mit oben rinniger, unten gegen die Spitze vorragender Mittelrippe und beiderseits derselben 4—5 transparenten Nerven, ledrig, glänzend grün, unten blass punktiert, die unteren kürzer, die hôchsten schmäler, c. 21—82 cm. oder 34—58 cm. lang, 28 cm. breit; Scheiden die Trugknolle und einander am Grunde umfassend, vorn aufreissend, glänzend grün, die unteren bis c. 8 cm, lang, die hüchsten kurz. Blütenstände c. 2—3 an se Vop re jeder Knolle in den mittleren Blattwinkeln, aufrecht, überge bogen, sehr vielblütig, sehr kurz braunwollig behaart. Pedunculus stielrund, c. 15—22 cm. lang, c. 0.47 cm. dick, mit mehreren angedrückten, spitzen oder stumpflichen, concaven, fast kahlen, blässgrünen, €. 0.3—0.6 cm. langen Schaftblättern, am Grunde mit einigen einander umfassenden, breiten Scheiden. Rachis lingsfurchig, ©. 22—30 cm. lang. Brakteen klein, abstehend, dreieckig, spitz, concav, fast kahl, hellgrün, c. 0.2—0.8 cm. lang. Blüten c. 0.75 em. breit, 0.9 cm. lang, aussen blass braun- wollig behaart. Unpaares Sepalum mehr oder weniger nach vorn gebogen, länglich eirund, ziemlich stumpf, concav, dunkel- braunrot mit blassgelber Spitze, c. 0.87 cm. lang, 0.25 cm. breit. Paarige Sepalen am Säulenfuss herablaufend, ein gerades, durch Eïinschnürung an der Spitze kugeliges, blassgelbes, ©. 0.5 cm. langes, 0.275 cm. breites Mentum bildend, die freien Teile abstehend, breit dreieckig mit stark abgerunde- tem oberem Rande, an der Spitze nahezu rechtwinkelig stumpf und aussen etwas verdickt, convex, dunkelbraunrot mit blass- gelber Spitze und Rand, c. 0.85 em. lang, am Grunde 0.7 cm. breit. Petalen abstehend, mit breitem Grunde etwas am Säulen- fuss herablaufend, sichelig dreieckig, stumpf, convex, kahl, Schwarzrot mit kleiner, blassgelber Spitze, c. 0.33 cm. lang, am Grunde 0.27 cm. breit Lippe aufrecht, schwach S- fürmig, am Grunde etwas vom Säulenfuss abgebogen, die Spitze nach vorn gebogen, länglich, etwas zugestilzt, kaum dreilappig, nach vorn hin wellig, blassgelb, die Seitenlappen und die Ränder des Mittellappens am Grunde braunrot, ausge- Spreizt c. 0.6 cm. lang, 0.8 cm. breit. Säule mit dem Ovarium einen fast rechten Winkel bildend, sehr kurz, mit stumpfer Spitze, blass gelblich und rot gefärbt, c. 0.15 cm lang: Clinan- drium quer oval. Anthere gewülbt, am Grunde mit 2 kurzen Rippchen, an der Spitze dreilappig, mit kurzen, schmal zahn- fürmigen Seitenläppchen und viel grüsserem, viereckigem, abge- — 96 — sestutztem Mittellippchen, gelblich weiss, in der Mitte schwefel- gelb, c. 0.1 cm. breit. Pollinien 8, keulig, gelb. Rostellum abwärts gebogen, stumpf. Stigma halbmondfürmig. Säulenfuss mit dem Ovarium einen rechten Winkel bildend, gerade, an der Spitze vorwärts gebogen, blass, c. 0.5 cm. lang, die untere Hälfte fleischig, die obere Hälfte verschmälert und dünner, mit 2 von den Rändern herablaufenden, in der Mitte U fürmig zusammenlaufenden, schwarzroten, vorragenden Rippen. Ovarium kurz, dick, 0.25 cm. lang; Stielchen viel dünner, 0.2 cm. lang, ebenso wie das Ovarium dicht gelbbraun wollig behaart. Java: Salak und Gede (BL), oberhalb Tjibodas bei , Huis ten Bosch” und auf dem Gegerbintang (J. J. Smith); Garoet (Adèr). Diese Pflanze ist ungezweifelt Blume’s Dendrolirium acumi- natum. Sie ist bis jetzt die meistblättrige Art der Sektion Aeridostachya. Die im Schatten des Waldes am Gegerbintang zwischen dem Tjikoendoel und dem Tjibatoelawang gefundenen Exemplare hatten bedeutend längere Blätter als die der Sonne ausgesetzten, bei ,Huis ten Bosch” oberhalb Tjibodas gesammelten Pflanzen. * Eria appendieulata Lndl. (J. J. $S. FL Buit. VI, Orch., 408). Trugknollen dicht beisammen, eiformig oder verlängert eiformig, auf dem Querschnitt oval, fleischig, weniggliedrig, c. 5—7 cm. lang, 8—2.2 cm. breit, an der Spitze S8blättrig, die unteren Knoten mit grossen, dreieckigen, spitzen Scheiden. Blätter gestielt, lanzettlich bis linear lanzettlich, ungleich stumpf, mit oben gefurchter, unten beim hüchsten Blätt gekielter, bei den andern Blättern kaum vorragender Mittelrippe, ledrig, glänzend grün, unten heller, €. 8.5—10 cm. oder 14—16 cm. lang, 2.2—8 cm, breit; Stiel rinnig, beim hüchsten Blatt am längsten, häufig purpurrot gefärbt. Blütenstände meistens 2, an den _hôheren Knoten in Aushühlungen, aufrecht, locker vielblütig, hellbraun wollig behaart, €. 13—18 cm. lang. Pedunculus stiel- — 87 — rund, rot, ©. 2.5—8.5 cm. lang, mit einigen anliegenden, länglichen, stumpfen, concaven, blassgelben, c. 0.8 cm. langen Schaftblättern. Brakteen zurückgeschiagen, länglich, stumpf, concav, blassgelb, wenig behaart, c. 0.7 cm. lang. Blüten blassgelblich, c. 0.45 cm. breit. Unpaares Sepalum aufrecht, länglich, stumpf, stark concav, mit ausgebogener Spitze, aussen am Grunde etwas hellbraun behaart, c. 0.5 cm. lang, 0.33 cm. breit. Paarige Sepalen am Säu- lenfuss herablaufend, ein kurzes, nach hinten gekehrtes, gegen das Ovarium gekrümmtes, vom Rücken zusammengedrücktes, stump- fes, unten convexes, c. 0.175 cm. langes Mentum bildend, einander parallel vorgestreckt und bis zur Mitte verklebt, gebogen, läng- lich, stumpf, concav, an der Basis etwas rot gefärbt und aussen schwach hellbraun behaart, c. 0.53 cm. lang, 0.25 em. breit. Petalen zurückgerollt, linear, etwas sichelig, spitz, einnervig, c. 0.525 cm. lacg, 0.1 em. breit, Lippe vorgestreckt, genagelt; Nagel dem Säulenfuss parallel, stark concav, keilig, nach oben hin wellig, am Grunde rot, 0.2 cm. lang; Platte concav, dreilappig, innen mit einer Längsfurche, die Seitenlappen kurz, breit, stumpf, aufrecht, der Mittellappen sehr klein, aufwärts gebogen, durch Einschnitte vom unteren Teile getrennt, quer oval, oben vertieft, unten stumpf kegelig ausgesackt, ausgespreizt eirund dreieckig mit rundlichem Anhängsel (Mittellappen) an der Spitze, 0.37 cm. lang, 0.85 cm. breit; Mittellappen 0.1 cm. lang, 0.15 em. breit. Säule aufrecht, mit dem Ovarium einen nahezu rechten Winkel bildend, mit breiter Spitze, blassgelb, c. 0.3 cm. lang ; Clinandrium tief, mit einer Längsrippe, am Rande gezähnelt:; Ohrchen dreieckig, spitz, beiderseits mit einem dunkelroten Fleck. Anthere Slappig, die Seitenläppchen abstehend, schief eirund dreieckig, gelblich, das mittlere Läppchen vorgestreckt, dreieckig, stumpf, blass grün- lich, der mittlere Teil rot gezeichnet, 0.16 cm. lang. Rostellum weit vorragend, dreieckig, zugespitzt, stumpf, unten mit einer convexen, hellroten Längsverdickung. Stigma gross, halbmond- formig, mit verbreitertem, vorragendem, unten zurückgebogenem, 29 unregelmässigem unterem Rande. Säulenfuss kurz, nach hinten gekehrt, stark gegen das Ovarium gekrümmt, mit einer tiefen Längsfurche, blassgelb mit roter Spitze, c. 0.2 cm. lang. Ovarium hellbraun wollig behaart, c. 0.65 cm. lang. Java: Gede (BL), bei ,Huis ten Bosch” (I. J. Smith); Pange- rango (v. Hasselt). Beschreibung nach lebenden Exemplaren angefertigt. * Eria punetata J. J. S. n. sp. Rhizom kriechend, stielrund, dick. Trugknollen c. 1 cm. ent- fernt, schräg aufrecht, oft etwas gekrümmt, länglich eirund, zusammengedrückt, auf dem Querschnitt elliptisch, stumpf, längsfurchig, hellgrün, c. 8.2 cm. lang, 1.7 cm. breit, 1 blättrig, von grossen, lang dauernden Scheiden umgeben. Blatt aufrecht, lanzettlich, spitz, mit oben gefurchter, unten gekielter Mittel- rippe und beiderseits davon 2 unten dunkler gefärbten Nerven, am Grunde kurz stielformig verechmälert und rinnig, mit zurückgebogenem Rande, dick.ledrig, biegsam, matt grün, unten heller, c. 20 cm. lang, 4.3 cm. breit. Blütenstand hinter dem Blatt, aufrecht, locker wenig (c. 8-Jblütig, c. 11 cm. lang. Pe- dunculus stielrund, 4.2 cm. lang, mit einigen Schaftblättern, ebenso wie die Rachis hellgrün und sehr kurz behaart. Brakteen eirund, mit breitem Grunde, stumpf, concav, kahl, hellgrün, ce. 0.45 cm. lang, 0.3 cm. breit. Blüten nicht weit geüffnet, 0.75 cm. breit, aussen sehr kurz behaart, gelb mit braunen Nerven und braunen Fleckchen dazwischen. Unpaares Sepalum länglich, mit breiter Basis, gegen die Spitze verschmälert, stumpf, concav, 5nei vig, 0.75 cm. laug, 0.47 cm. breit. Paarige Sepalen am Säulenfuss herablaufend, ein gerades, breites, stumpfes, etwas eingedrücktes, 0.45 cm. langes, 0.3 cm. breites Mentum bildend, schief 3 eckig mit abgerundetem oberem Rande, stumpflich, concav, die 3 inneren Nerven nicht braun gefärbt, aussen stark gekielt, 0.75 cm. lang, 0.63 cm. breit. Petalen lanzettlich, spitz, mit einem oo Spitzchen oder mehr weiniger 8zähnig, concav, 8nervig, kahl, 0.67 cm. Jang, 0.27 cm. breit. Lippe aufrecht, breit rinnig, 8- lappig, innen mit 2 zwischen den Seitenlappen endenden und dort umgebogenen Leisten, in äer Mitte papillüs, weisslich mit hellgrauvioletten Fleckchen, die Spitze citronengelb, ausgespreizt 0.63 em. lang, 0.37 cm. breit; Seitenlappen aufrecht, abgerundet; Mittellappen umgebogen, breit 3eckig, mit kurz rinnig zusam- mengezogener Spitze, stumpf. Säule breit, gegen die Spitze verbreitert, weisslich, violettbraun punktiert, 0.3 cm. lang. Anthere nierenfürmig, gelblich weiss, rot berandet, 4fächerig. Pollinien gelb. Narbe gross, quer länglich, untief. Säulenfuss mit dem Ovarium einen spitzen Winkel bildend, gerade, weiss- lich, hellviolettbraun punktiert, 0.4 cm. lang. Ovarium + Stiel- chen 1.6 cm. lang, 6rippig, hellgrün, kurz behaart. West-Java. Bei den untersuchten Blüten fand ich nur 4 grosse, stark zusammengedrückte, breit verkehrt herzformig dreieckige Polli- nien, in jedem Fach 1, welche wahrscheinlich je aus 2 zusam- mengewachsenen bestehen. Die Art ist vor den anderen der Sektion Hymenaria Lndi. durch das kriechende Rhizom, die zusammengedrückten, ein- blättrigen Trugknollen und die gelben, braun punktierten Blüten ausgezeichnet, Die Pflanze wird im Buitenzorger Garten kultiviert und stammt nach dem Namenschildchen von West-Java und wahrscheinlich auch von Borneo. Sie blüht nur sehr selten. Éria punctata J. JS. Rhizoma repens, teres, crassum. Pseudobulbi c. 1 cm. distantes, oblique erecti, saepe leviter curvati, ovato-oblongi, compressi, sectione transversa elliptici, obtusi, longitudinaliter sulcati, dilute virides, c. 8.2 cm. longi, 1.7 cm. lati, Ifolii, vaginis magnis He diu persistentibus tecti. Folium erectum, lanceolatum, acutum, costa intermedia supra sulcata, subtus carinata, utrinque nervis 2 subtus obscurius coloratis, basi breviter petiolato-angustatum et canaliculatum, margine recurvo, crasse coriaceum, flexile, opace viride, subtus pallidius, c. 20 cm. longum, 4.3 cm. latum. Inflores- centia ad apicem pseudobulbi pone folium, erecta, laxe pauci- (c. 8)flora, c. 11 cm. longa. Pedunculus teres, 42 cm. longus, vaginis paucis, cum rachide dilute viridis puberulusque. Bracteae e basi lata ovatae, obtusae, concavae, glabrae, dilute virides, c. 0.45 cm. longae, 0.8 cm. latae. Flores semiaperti, c. 0.75 cm. lati, extus puberuli, flavi, fusco-nervosi, maculis fuscis interpositis. Sepalum dorsale oblongum, basi latum, apicem versus angustatum, obtusum, concavum, 5 nervium, 0.75 cm. longum, 0.45 cm. latum. Sepala late- ralia ad pedem gynostemii decurrentia, mentum rectum, latum, obtusum, subretusum, 0.45 cm. longum, 0 3 cm. latum formantia, oblique triangula, margine superiore rotundato, obtusiuscula, concava, extus valde carinata, nervis mediis 3 haud fuscis, 0.75 cm. longa, 0.68 cm. lata. Petala lanceolata, acuta, mucronata vel plus minusve tridenticulata, concava, trinervia, glabra, 0.67 cm. longa, 0.27 cm lata Labellum erectum, late canaliculato concavum, trilobum, intus costis 2 inter lobos laterales incurvato-termi- nantibus, medio papillosum, albescens, maculis sordide purpu- rascentibus, apice citrinum, expansum c. 0.63 cm. longum, 0.73 cm. latum; lobi laterales erecti, rotundati; lobus inter- medius recurvus, late triangulus, apice breviter canaliculato- contractus, obtusus. Gynostemium latum, apicem versus dilatatus, albescens, violaceo-fusce punctatum, 0.8 cm. longum. Anthera reniformis, flavescenti-alba, rubro-marginata, 4 loculata. Pollinia flava Stigma magnum, transverse oblongum, leviter excava- tum. Pes gynostemii cum ovario angulum acutum faciens, rectus, albescens, violaceo- fuscescenter punctatus, 0.4 cm. longus. Ovarium pedicellatum 1.6 cm. longum, 6 costatum, dilute viride, puberulum. Ts * Bulbophyllum semperflorens J.J.S.—B. flavescens Lndl. var. triflorum J.J.S.F1.Buit. VI,Orch.420.— B. flavescens BI. var. Bijdr. 318. Rhizom kurz, verzweigt. Trugknollen, genähert klein, schei- benformig, grün, €. 0.15—0.25 cm. hoch, 0.25—0.35 cm. breit, einblättrig. Blatt lanzettlich, spitz und an der Spitze zusam- mengelegt, am Grunde stielfürmig verschmälert, mit oben sefurchter, unten vorragender Mittelrippe, die beiden Hälften convex, fleischig, matt grün, unten heller, c. 8—18 cm. lang, wovon der Stiel 1—2 cm., 1.4—2.25 cm. breit. Blütenstände am Grunde der erwachsenen Trugknollen, kürzer als die Blätter, sehr locker, 2—4blütig, c. 8 cm. lang. Pedunculus dünn, blass- grün, ©. 6 cm. lang, der untere Teil mit einigen schief trichterig rührigen, seitlich zusammengedrückten, spitzen, gekielten,blassen, c 0.5—0.75 cm. langen Scheiden. Brakteen lanzettlich, spitz, concav, blassgrün, c. 0.35—0.45 em.]lang. Blüten hellochergelb, c. 1.2—1.5 cm. breit. Unpaares Sepalum länglich, lang dreikantig pfriemlich zugespitzt, am Grunde concav, 8nervig, c. 0.8 cm. lang, wovon die Spitze 0.17 cm., 0.23 cm. breit. Paarige Sepalen am Säulenfuss herablaufend, ein kurzes, breites, ausgerandetes Meutum bildend, weit ubstehend, schief länglich dreieckig, lang pfriemlich zugespitzt, concav, dreinervig, c. 0.85 cm. lang, wovon die Spitze 0.25 cm., an der Basis 0.4 cm. breit. Petalen klein, länglich rautenfürmig, spitz, Inervig, der untere Teil transparent, an der Spitze hellgelb, c. 0.37 cm. lang, 0,14 cm. breit. Lippe dem Säulenfuss beweglich angeheftet, ungefähr in der Mitte abwarts gekrümmt, der untere Teil rinnig mit aufrechten Seiten, am Grunde mit 2 kleinen, abgerundeten Läppchen und 2 kurzen Längsschwielen, der vordere Teil zungig, stumpf, convex, lang gewimpert, ausgespreizt c. 0.87 cm. lang, nahezu 0.2 cm. breit. Säule senr kurz, c. 0.1 cm. lang; Ohrchen dreieckig, spitz. Anthere eirund. Pollinien 2, abgerundet dreieckig. Narbe eirund, tief. Saulenfuss mit freier, einwärts gebogener Spitze, ohne Verdickung, ©. 0.27 cm. lang. Ovarium + Stielchen hellgrün, c. 0.8 cm. lang Java: Pantjar (Bl). Diese Pflanze habe ich früher in Ubereinstimmung mit Blume als eine Varietät des B. flavescens Lndl. betrachtet. Die Unter- schiede zwischen den beiden Pflanzen sind jedoch so gross, dass die Aufstellung eiver neuen Art hier sicher gerechtfertigt ist. B. semperflorens J. J. $. ist eine bedeutend kleinere Pflanze und ist fast nie ohne Blüten, während dagegen bei B. flavescens Lndi. eine gewisse Blüteperiode vorkommt. Die Blütenstände sind ausserdem sehr wenig-, nur 2—4 blütig, die Sepalen weniger zugespitzt, die Petalen verhältnissmässig grüsser, und der Säu- lenfuss besitzt keine Verdickung. Bei den untersuchten Blüten fand ich nur 2 Pollinien. * Bulbophyllum erassifolium J.J.$. (FI. Buit. VI, Orch. 429). Rhizom kriechend, stielrund, €. 0.5 em. dick. Trugknollen c. 1 em. entfernt, klein, schief scheibenfürmig, grün, c. 0.65 — 0.8 em. dick, 0.4 cm. hoch, einblättrig. Blatt aufrecht, gestielt, schmal lanzettlich, stumpf, stumpfwinkelig rinnig, die beiden Hälften convex, am Grunde allmäblig in den Stiel verschmälert, hellgrün, ©. 9—11 cm. lang, 1.6—2 cm. breit. Blütenstände an den Knoten des Rhizoms, oft gezweit, aufrecht oder aufstre- bend, der blühende Teil mehr oder weniger nickend, ziemlich locker, c. 15blütig, blass grünlich und braunrot gefärbt, €. 19 cm, lang. Pedunculus stielrund, c. 10 cm. lang, mit 1 oder wenigen rôhrigen, braunpurpurnen Schaftblättern. Rachis etwas dicker, kantig. Brakteen dem Ovarium fest angedrückt, klein, 8eckig, spitz, dunkelpurpurn, 0.15 cm. lang. Blüten aliseits- wendig, der Rachis anliegend, c. 0.37 cm. breit. Unpaares Sepalum aufrecht, mit zurückgebogener Spitze, lanzettlich, spitz, sehr fein gesägt, mit 3 genäherten, aussen vorragenden Nerven, schwarzpurpurn mit schwach transparenten Rändern,innen matt, aussen glänzend, c. 0.6 6m. lang, 0.2 cm. breit. Paarige Sepalen der Rachis fest angedrückt, parallel, schief länglich, schwach 49 — eirund, spitzlich, sehr convex, aussen mit 8 vorragenden Längs- rippen, blass mit zum Teil in Längsreihen gesteliten, violett- purpurnen Punkten, innen matt, aussen glänzend, c. 0.6 cm. lang, 0.27 cm. breit. Petalen viel kleiner, länglich, zugespitzt, unregelmässig gesägt, Inervig, glasartig, mit schwarzpurpurnem Rand und Mittelnerv, 0.23 cm. lang, 0.1 cm. breit. Lippe zungig, am Grunde abgestutzt und nur in der Mitte dem Säulenfuss angeheftet, purpurn punktiert, © 0.4 cm. lang, 0.17 cm. breit, der untere Teil concav, mit einer Längsfurche, die Ränder ungefähr in der Mitte einander zugebogen und in der Weise ein kegeliges, stumpfes, mit einer Längsfurche versehenes, sammtartiges, gelbes, purpurn punktiertes, c. 0.2 cm. langes Epichyl darstellend. Säule kurz, schwach gebogen, mit sehr grossen, tief in 3 pfriemliche Zacken geteilten Ohrchen. Anthere quer oval, blassgelblich und blassviolettlich gefärbt, mit einem sehr grossen, abgerundeten, am Grunde eingeschnürten, weich- warzigen, blassgelblichen Anhängsel. Pollinien 2, oval, gelb. Narbe länglich. Säulenfuss sehr klein, kaum 0.05 cm. lang. Ovarium sitzend, sehr kurz, verkehrt kegelig, 6furchig, grün und dunkelpurpurn, 0.13 cm. lang. Java: Banten (van Hasselt); Kota Batoe bei Buitenzorg (TRS) SK (BE, Eine sehr characteristische Pflanze, welche in Java keine nahe Verwandten bezitzt. * Bulbophyllum auricomum Lndi. in Wall. Cat. 1985; Gen. et Sp. Orch. 50; Parish, Mas. Burma, ed. nov. 1883, II, Bot. 154; Hook. f. F1. Br. Ind. V, 765; Hemsley in Bot. Mag. CXXX, 1904, t. 7938. — B. foenisecii Par. ex Rchb. f. in Bot. Zeit. X XIII (1885), 99. — Dendrobium tripetaloides Roxb. FI. Ind. III, 478. Rhizom kriechend, stielrund, hellgrün, c. 0.38 cm. dick, anfangs mit kurzen, rührigen Scheiden. Trugknollen c. 2—2,5 cm. entfernt, aufrecht, länglich eifürmig, stumpf, vorn mit 1 oder 2 breiten nn — Längsrinnen, fleischig, glänzend, hellgrün, c. 8.5 em. lang, 1.5 em. dick, 2blättrig. Blätter abfällig, lanzettlich, mit oben gefurchter, unten nur gegen die Basis vorragender Mittelrippe, dûünn fleischig, c. 12 —15 cm. lang, 2.5 cm. breit, hellgrün, schwach glänzend, unten matt und heller. Blütenstände am Grunde der blattlosen Trugknollen, aufstrebend, mit nickender Spitze, locker traubig, viel(c. 30)blütig, c. 22 cm. lang. Pedun- culus kurz, stielrund, mit einigen Scheidern, c. 4 cm. lang. Rachis grauviolett punktiert. Brakteen aufrecht, lanzettlich dreieckig, zugespitzt, spitz, concav, bis c. 0.5 cm. lang. Blüten hängend, wenig geôffnet, mit ziemlich parallelen Sepalen, c. 0.7 cm. breit, 0.85 cm. lang, etwas riechend, die unteren 1—3 Blüten blass bräunlich, die anderen gelblich weiss mit blassbräunlichem Grunde. Unpaares Sepalum länglich, spitz concav, am Grunde aussen sehr kurz behaart, c. 0.75 cm. lang, 0.8 em. breit. Paarige Sepalen am Säulenfuss herablaufend, etwas divergierend, vertikal, schief länglich, zugespitzt, spitz, concav, aussen gekielt und behaart, die einander zugewandten Seiten am Grunde hellgrün, ©. 0.9 cm. lang, 0.835 cm. breit. Petalen vertikal, länglich oval, spitzlich, ziemlich lang gewimpert, die Wimpern gegen die Spitze kleiner werdend, flach, 0.25 cm. lang, 0.17 cm. breit. Lippe beweglich, dick fleischig, in t!/; vom Grunde vorwärts gekrümmt, länglich, sehr stumpf, die unteren ?/, oben mit einer breiten Längsrinne, sehr kurz behaart, gelb, am Grunde blass- grün, fein braun punktiert, c. 0.8 cm. lang, 0.15 cm. breit. Säule mit dem Ovarium einen starken Winkel bildend, Kkurz, gegen die Spitze verdickt, weiss, 0.15 cm. lang; Ohrchen breit, un- gleich dreizähnig; Clinandrium gezähnt. Anthere kappig, mit stark verdicktem, kurz behaartem Konnektiv. Pollinien 4, gelb, sehr ungleich gross, die beiden hinteren sehr klein. Säulenfuss mit der Säule einen nahezu rechten, mit dem Säulenfuss einen stumpfen Winkel bildend, gerade, an der Spitze hakig einwärts gebogen, 0.2 cm. lang. Ovarium verkehrt kegelig, kurz behaart, = 46 — graubraun, 0.17 cm. lang. Stielchen viel dünner und blasser, 0.2 cm. lang. Java: Tegal (Raciborski); auch Burmah. Diese Pflanze stimmt genau überein mit der Beschreibung und der Tafel im Bot. Mag., nur sind der Pedunculus und die Rachis nicht behaart, sondern mit einem feinen Wachsüberzug bedeckt. Sie gehôrt einer Kkleinen Gruppe zu, welche durch die gut ausgebildeten, 2blättrigen Trugknollen, abfälligen Blätter und traubigen Blütenstände ausgezeichnet ist, wie B. lemniscatum Par., B. comosum Coll. et Hemsl., B. hirtum Lndl., B. suavissimum Rolfe und B. lemniscatoides Rolfe, und von Pfitzer als die Sektion Lemniscata bezeichnet wurde. Bemerkenswert sind der Kumaringeruch der ganzen Pflanze, die langsame Entwicklung ihrer Trugknollen, welche mehrere Monate brauchen zur vülligen Ausbildung, und die verschiedene Färbung der unteren Blüten jedes Blütenstandes, wie es auch bei Arachnanthe Lowei B. et H. vorkommt. Die Pflanze wurde dem botanischen Garten von Prof. Dr. M. Raciborski aus Tegal zugesandt und wird schon mehrere Jahre in Buitenzorg kultiviert. Ich müchte hier jedoch hervor- heben, dass ich es nicht für unmüglich halte, dass sie aus irgend einem Garten herkommt. Bulbophyllum tortuosum Lndl. (J.J.$. F1 Buit. VI, Orch. 450). Hierher gehürt B. indragiriense Schitr. (in Bull. Herb. Boiss. 2e sér. VI (1906), 463). Die von mir gesehenen Exemplare von Sumatra haben etwas dickere Knollen als die javanischen. Bulbophyllum uniflorum Hassk. J. J.$. (F1. Buit. VI, Orch. 443). Nach Ridley sind B. galbinum Ridl. und. B. uniflorum Hassk. (B. Reimoardtii Rchb. f) verschieden. Ridley's Beschreibung des — 16 — B. gaïlbinum passt jedoch sehr gut auf B. uniflorum Hassk., nur sind nach Ridley die Trugknollen bei letzterer Art nicht cylindrisch sondern zusammengedrückt. O'Brien kam neulich im Gardener’s Chronicle zu dem selben Schluss wie Ridley. * Bulbophyllum puntjakense J. J. S. n. sp. Sehr kleine Pflanze. Trugknollen rosenkranzfürmig, nieder- liegend, schief kugelig, vorn mit einer Längsrinne, hellgrün, c. 0.3—0.5 cm. im Diam., 0.25—0.4 cm. hoch, einblättrig. Blatt aufrecht, lanzettlich, stumpf oder spitzlich, am Grunde kurz stiel- fürmig zusammengezogen, mit oben gefurchter, unten an der Spitze etwas vorragender Mittelrippe, schwach glänzend, grün, unten matt und heller, c. 1—1.2 cm. lang, 0.27—0.35 cm. breit. Blütenstände den Blättern gleich lang oder kürzer, einblütig. Pedunculus fädlich, bräunlich, 0.4—0.7 cm. lang. Braktee trichte- rig, an der Spitze schief, mit einem stumpfen Spitzchen, blass- bräunlich, ©. 0.15 em. lang. Blüte nickend, c. 0.5 cm. breit- Sepalen nahezu gleich lang, durchscheinend, bräunlich, mit 3 aussen vorragenden, zimmtbraunen Längsnerven, deren die äusseren sich etwas über der Basis verzweigen und nicht bis zur Spitze fortlaufen, sehr kurz gewimpert. Unpaares Sepalum vorgestreckt, eirund länglich, stumpf, concav, c. 0.35—0.4 cm. lang, 0.2—0.225 cm. breit. Paarige Sepalen am Säulentuss herab- laufend, abstehend, schicf eirund dreieckig, stumpf, mit einem. Spitzchen, convex, c. 0.34—0.45 cm. lang, 0.2—0.24 cm. breit Petalen viel kleiner als die Sepalen, länglich, gegen die Spitze verschmälert, stumpf, durchsichtig, mit 3 feinen, zimmtbraunen Längsnerven und zimmtbraun berandeter Spitze, die Mittelrippe aussen vorragend, €. 0.13—0.17 cm. lang. c. 0.06 cm. breit. La- bellum aufrecht, in c. ‘/, vom Grunde rechtwinkelig vorwärts gebogen, der untere Teil stark rinnig mit parallelen Seiten, der vordere Teil stark convex, mit mehr oder weniger abwärts A7 — gebogenen Rändern, unten concav, in der Mitte oder vorn ver- breitert, stumpf, unregelmässig ziemlich grob gekerbt, oben stark warzig, dunkelzimmtbraun, ausgespreizt dreilappig, €. 025 cm. lang, 0.2 cm. breit. Gynostemium Kkurz, kaum 0.1 cm. lang; Ohrchen aus breitem Grunde pfriemlich zugespitzt, sichelig aufwärte gebogen, unten mit einem Zahn. Anthere breit herz- fürmig, mit einer an der Spitze vorragenden Längsrippe, braun- weisslich, 0.04 em. breit. Pollinien zu einem ovalen Kürperchen verklebt, durchscheinend hellgelb. Säulenfuss nahezu gerade, ohne Verdickung, c. 0.13 cm. lang. Ovarium mit dem $Stielchen einen Winkel bildend, hellgrün oder bräunlich; Stielchen fädlich, 0.4—0.5 cm. lang. Java: Poentjak (J. J. Smith). Eine sehr kleine, zur Sektion Monanthaparva Ridl. gehôürige Art. Die nächstverwandten, javanischen Arten mit mehr oder weniger niedergedrückten, aneinander gereiheten Trugknollen sind B. cernuum Lndl., B. inacquale Lndl, B. gracile Lndl., B. ovalifolium Lndl. und B. tenellum Lndl. und von diesen kann, ihrer Kleinbeit nach, nur B. gracile Lndl. dieser neuen Art zur Seite gestellt werden. Bei PB. gracile Lndl. erreicht das Rhizom jedoch eine ziemliche Länge, während es bei B, puntjakense J. J. S. sehr kurz ist und nur wenige Trugknollen trägt. Die Blüten sind sehr verschieden von den verwandten Arten und sind gut charakterisiert durch die kurzen, breiten, nahezu gleich grossen Sepalen. Bulbophyllum puntjakense J. J. S. Planta perpusilla. Pseudobulbi pauci, moniliformi-seriati, oblique globosi, paulum depressi, antice longitudinaliter sulcati, dilute virides, €. 0.3—0.5 cm. diam., 0.25—0 4 cm. alti, 1folii. Folium erectum, lanceolatum, obtusum vel acutiusculum, basi breviter petiolato-angustatum, costa intermedia supra sulcata, subtus ad apicem paulum prominente, nitidiusculum, viride, subtus opacum 1 — pallidiusque, e. 1-—1.2 cm. longum, 0.27—0.35 cm. latum. Inflo- rescentiae folio aequilongae vel breviores, uniflorae. Pedunculus filiformis, pallide cinnamomeus, c. 0.4—0.7 cm. longus. Bractea oblique cyathiformis, apiculata, pallide cinnamomea, c. 0.15 cm: longa. Flos nutans, €. 0.5 cm. latus. Sepala fere aequilonga, semipellucida, pallide cinnamomea, nervis 3 exterioribus supra basin bifurcatis, extus prominentibus, apicem non attingentibus, cinnamomeis, minutissime ciliolata. Sepalum dorsale horizon- taliter porrectum, ovato-oblongum, obtusum, concavum, c. 0.35 — 0.6 cm. longum, c. 0.2—0.225 cm. latum. Sepala lateralia ad pedem gynostemii decurrentia, patentia, oblique ovato-triangula, obtusa, apiculata, convexa, c. 0.84- 0.45 cm. longa, 0.2— 0.24 cm. lata. Petala parva, oblonga, apice angustata, obtusa, pellucida, apice et nervis 8 subtilibus cinnamomeis, costa intermedia extus prominente, €. 0.13—0.17 cm. longa, 0.06 cm. lata. Labellum erectum, in ‘/, parte à basi rectangulo-recurvum, parte inferiore valde canaliculato-concava, glabra, parte antica porrecta valde convexa, marginibus plus minusve deflexis, subtus concava, medio velapicem versus dilatata, obtusa, irregulariter grossiuscule crenata, supra valde verrucosa, obscure cinnamomeum, eXpansum trilobum, c. 0.25 cm. longum, 0.2 cm. latum. Gynostemium breve, fere 0.1 cm. longum, auriculis e basi lata subulatis, falcato- incurvis, subtus dente munitis. Anthera late cordata, dorso costata, costa praeter apicem brevissime producta, brunnescenti- alba, 0.04 em.lata. Pollinia in corpusculum ovale unita, semipel- lucide flavescentia. Pes gynostemii fere rectus, ecallosus, c. 0.13 em. longus. Ovarium cum pedicello angulum faciens, dilute viride vel brunnescens; pedicellus filiformis, c. 0.4—0.6 cm. longus. * Bulbophyllum fenestratum J. J. $. n. sp. Rhizom kriechend, lang, stielrund, c. 0.3 em. dick, anfangs mit ziemlich kurzen, rührigen, hellgrünen, braunviolett gefleckten Scheiden. Trugknollen ce, 5—9 cm. entfernt, eiformig, mit 5—6 = 40 Längsfurchen, glänzend dunkelgrün, ce. 35 cm. lang, 2 cm. dick, 1blättrig. Blatt gestielt, lanzettlich, mit stumpfer, züruckge- bogener Spitze und oben gefurchter, unten stumpf vorragender Mittelrippe, fleischig, Starr, glänzend grün, €. 10—16 cm. lang, 3—6.5 cm. breit, der zusammengelegte Stiel 1—2.5 cm. lang. Blütenstände am Grunde der Trugknollen einzeln, aufstrebend, doldenartig, kürzer als das Blatt. Pedunculus dünn, blass grün, violettrot punktiert, c. 9 cm. lang, mit wenigen rührigen, gegen die Spitze bauchig erweiterten, blassen Schaftblättern. Rachis Kkurz, hakig umgebogen. Brakteen länglich, spitz, sehr concav, blass, rôtlich punktiert, c. 0.5 cm. lang. Blüten in einem 8/4 Kreise abstehend, c. 9, weisslich, rosenrot punktiert, c. 0.5— 0.7 cm. breit, 1.5—1.35 cm. lang. Unpaares Sepalum rundlich, kurz Zugespitzt, an der Spitze bisweilen gezähnelt, stark concav mit auswärts gebogenem Rande und Spitze, 0.6 cm. lang, 0.55 cm. breit. Paarige Sepalen am Säulenfuss herablaufend, ziemlich kurz, ziemlich weit von der Basis gedreht und bis zur Spitze verklebt, also ein grosses Fenster freilassend, ausgespreizt schief lanzettlich, an der Spitze rinnig, Spitz, mit aussen am Grunde vorragender Mittelrippe, c. 1.35 cm. lang, 0.48 cm. breit. Pe- talen schwach schief eirund, stumpf oder spitz, aber nicht in einen Faden verlängert, kurz gewimpert, 0.35 cm. lang, 0.27 cm. breit. Lippe sehr klein, beweglich, zungig, stumpf, convex, am Gruude rinnig mit 2 sehr kleinen, stumpfen Läppchen, weisslich, am Grunde blassgrün, fein violettrot punktiert, in der natürlichen Lage 0.35 cm. lang, 0.2 cm. breit. Säule mäs- sig, weiss, schwach rot punktiert, 0.85 cm. lang, die Ohrchen sehr Jang, fein pfriemlich, transparent, an der Innenseite mit einem Zahn. Anthere Kkappig, herzfürmig, stumpf, gewimpert, grünlich weiss. Pollinien 4, gelb. Stigma krugfürmig. Säu- lentuss vorwärts gekrümmt, stumpf, weiss, violettrot punktiert, 0.3 cm. lang. Ovarium 6furchig, c. 0.85 cm. lang. Stielchen 0.7 cm. lang, beide hellgrün, rotbraun punktiert. — 50 —. West Java; auch Bangka und Borneo bei Moeara Tewe. Die Art wird im botanischen Garten, von Bangka stammend, schon lange kultiviert. Neulich traf ich sie auch in der Sammilung des Herrn J. P. Moquette, der sie aus West- Java erhielt, an. Die Pflanze ist gut charakterisiert durch die kurzen, purpur- rosenrot punktierten Blüten, die nicht in einen Faden verlängerten Sepalen und Petalen und die kurzen, geraden, spitzen, nur ungefähr von der Mitte an verklebten paarigen Sepalen, welche also ein grosses Fenster frei lassen. Ich habe verfehlt eine zu dieser Pflanze passende Beschreibung zu finden. Sie dürfte mit Cirrhopelalum Andersonii Hook f. am meisten verwandt sein, Bulbophyllum fenestratum J. J,S. Rhizoma longe repens, teres, €. 0.3 cm. crassum, initio vaginis breviusculis, tubulosis, dilute viridibus, fusco-violacee maculatis tectum. Pseudobulbi c. 5—9 cm. distantes, ovoidei, sulcis longitudinalibus c. 6, nitidi, atrovirides, c. 3.5 cm. longi, 2 em. crassi, tfolii. Folium petiolatum, lanceolatum, obtusum, apice recurvum, costa intermedia supra sulcata, subtus obtuse prominente, carnosum, rigidum, nitidum, viride, c. 10—16 cm. longum, 3—6.5 cm. latum; petiolus conduplicatus, © 1—2.5 cm. longus. Inflorescentiae e basi pseudobulborum ortae, solitariae, foliis breviores, adscendentes, apice nutantes, subumbellatae, umbella 3/4 orbiculari, c. 9flora. Pedunculus tenuis, pallide viridis, purpureo-punctatus, ©. 9 cm. longus, paucis vaginis tubulosis apicem versus inflatis tectus. Bracteae oblongae, acutae, valde concavae, pallidae, purpurascenti-punctatae, c. 0.5 cm. longae. Flores patentes, albi, roseo-punctati, c. 0.5— 0.7 cm. lati, 1.5—1.85 em. longi. Sepalum dorsale subrotundum, bre- viter acuminatum, ad apicem interdum denticulatum, valde concavum, margine et apice explanatis, ©. 0.6 em. longum, 0.55cm. de latum. Sepala lateralia ad pedem gynostemii decurrentia, bre- viuscula, latiuscula, torta, marginibus superioribus a medio usque ad apicem cohaerentibus, fenestram majusculam formantia, expansa oblique lanceolata, apice acuto, subtus canaliculato, costa intermedia extus ad basin prominente, c. 1.35 cm. longa, 0.43 cm. lata. Petala suboblique ovata, obtusa vel acuta, exarista- ta, breviter ciliata, 0.35 cm. longa, 0.27 cm. lata. Labellum minutum, mobile, linguiforme, obtusum, convexum, basi canali- culatum et lobulis 2 minutissimis obtusis instructum, albescens, basi virescens, purpureo-puncticulatum, €. 0.35 cm. longum, 0.2 em. latum. Gynostemium mediocre, album, vix purpureo- punctatum, 0.35 cm. longum, auriculis longissimis tenuiter subulatis, pellucidis, intus dente munitis. Anthera cucullata, cordata, obtusa, ciliolata, virescenti-alba. Pollinia 4, flava. Stigma urceoliforme. Pes gynostemii incurvum, obtusum, album, pur- pureo-punctatum, €. 0.3 cm. longum. Ovarium 6sulcatum, c. 0.3 em. longum, cum pedicello 0.7 cm. longo dilute viride, rubro- punctatum. Bulbophyllum purpurascens T. et B. (J. J. $S. FI Buit. VI, Orch. 472). Als Synonym gehürt hierher Cirrhopetalum pallidum Schl. in Bull. Herb. Boiss. VI (1906) 464; Schlechters Beschreibung und Skizze passen vorzüglich zu dieser Pflanze. Allerdings ist die Art ziemlich variabel, besonders was die Länge der Blütenstände, die Zahl der Blüten, die mehr oder weniger, bisweilen gar nicht zusammenhängenden, paarigen Sepalen und die mehr oder weniger ausgefressenen, bisweilen fast ganzrandigen Petalen. B. purpurascens T. et B. ist im westlichen Teile des maluii- schen Archipels weit verbreitet. Im Buitenzorger Garten wird sie aus verschiedenen Teilen von Java, Sumatra und Borneo kultiviert. * Cymbidium sigmoideum J. J. $. n. sp. Trugknollen dicht beisammen, verlängert, von den Blattscheiden verhüllt, auf dem Querschnitt elliptisch, c. 6.5 cm. lang, 1.4 cm. breit ;c. 12 blättrig. Blätter schräg aufrecht, ungeLogen, linear, kurz spitz zugespitzt, mit zurückgebogenem Rande und oben rinniger, unten gekielter Mittelrippe, ziemlich dünn ledrig, oben glänzend erün, unten weniger glänzend, c. 20—57 cm. lang, 1 6—2.2 cm. breit; Scheiden schräg aufrecht, zusammengelegt rinnig, €. 5—8 em. lang. Blütenstand bogig, c. 14blutig, c. 23 cm. lang; Pedunculus c. 7 cm. lang. Brakteen dreieckig, spitz, e. 0.8 cm. lang. Blüten schräg aufwärts gewandt, mittelgross, hellgrün, rotbraun gefleckt. Unpaares Sepalum aufrecht, lanzettlich, ziemlich spitz, concav, e. 2.6 cm. lang, 0.85 em. breit. Paarige Sepalen zurückgeschlagen, schief länglich, stumpf, c. 2.4 cm. lang, 0.85 cm. breit. Petalen am Grunde der Säule parallel, der obere Teil zurückgebogen, nahezu linear, schwach sichelig, spitz, ©. 2.4 cm. lang, 0.37 cm. breit. Lippe aufrecht, am Grunde der Säule zu einer c. 0.5 cm. langen Rühre angewachsen, der Säule gleich lang, spatelig, vorn dreilappig, concav, innen am Grunde mit 3 Längsrippen, am Grunde des Mittellappens mit 2 Verdickungen, kahl, ausgespreizt c. 2.15 em. lang (Nagel allein 0.6 cm. lang), 1.3 cm. breit ; Seiten- lappen aufrecht, sichelig dreieckig mit stark verschmälerter, schmal stumpfer Spitze und Sfürmig gebogenem Innenrande; Mittellappen den Seitenlappen nahezu gleich lang, klein, vorge- streckt, vorn zurückgebogen, convex, linear länglich, stumpf, c. 0.7 em. lang, etwas mehr als 0.2 cm. breit. Säule aufrecht, Sfürmig gebogen, sehr dick, am Grunde mit einer Aushühlung und 2 Längsrippen, € 2 cm. lang. Pollinien 2, gespalten, dreieckig, gelb. Narbe tief. Ovarium mit dem Stielchen C, 2.5. cm, lang, Java. Loemadjang, c. 800 m. ü d. M. (E. Connell). Die Beschreibung wurde angefertigt nach einer lebenden, nicht = 69 — blühenden Pflanze und einem halb vertrockneten Blütenstand, Im Habitus ist die Art dem C. roseum J. J. $. sehr ähnlich, durch die Blüten jedoch von allen mir bekannten Arten sehr verschieden. Cymbidium sigmoideum J.J.S. Pseudobulbi approximati, elongati, vaginis omnino tecti, sectione transversa elliptici, c. 6.5 cm. longi, 1.4 em. lati, c. 12 folii. Folia erecto-patentia, arcuata, linearia, breviter acute acumi- nata, margine recurvo, costa media supia sulcata subtus carinata, tenuiuscule coriacea, supra nitide viridia, subtus niti- diuscula, c. 20—57 cm. longa, 1,6—2,2 cm. lata; vaginac erecto- patentes, conduplicato-canaliculatae, c. 5—8 cm. longac. Scapus arcuatus, laxe c. 14florus, c. 23 cm. longus, peduneulo c. 7 em. longo. Bracteae triangulae, acutae, c. 0.3 em. longae. Flores erecto-patentes, mediocres, dilute virides, badio-maculati. Sepa- lum dorsale erectum, lanceolatum, acutiusculum, concavum, c. 2.6 cm. longum, 0.85 cm. latum. Sepala lateralia reflexa, oblique oblon- ga, obtusa, c. 2.4 cm. longa, 0.85 cm. lata. Petala basi gynostemio parallela, superne recurva, fere linearia, leviter falcata, acuta, c. 2.4 Cm. longa, 0.37 cm. lata. Labellum erectum, basi columnae in tubulum brevem, c. 0.5 cm. longum adnatum, gynostemio aequi- longum, spathulatum, antice trilobatum, concavum, intus ad basin S3costulatum, superne costis 2 ad basin lobi medii in callos 2 terminatis, glabrum, expansum c. 2.15 cm. longum (ungue 0.6 cm. longo), 1.3 cm. latum; lobi laterales erecti, falcato-trianguli, apice valde angustati, obtusi, margine interiore sigmoideo ; lobus medius lobis lateralibus fere aequilongus, parvus, porrectus, apice recurvo, Convexus, lineari-oblongus, obtusus, c. 0.7 em. longus, 0.2 cm. latus. Gynostemium erectum, sigmoideum, crassissimum, basi excavatum bicostatumque, c. 2 cm.longum. Pollinia 2, bipartita, triangula, flava. Stigma profunde excavatum. * Phreatia plexauroides Rchb. f. Bonpl. V (1857) 54; J.J.S. FI. Buit. VI, Orch. 504. — Æria plexauroides Rchb. f 1 c. — Ph. Smithiana Schltr. in Fedde, Rep. IT, 319. Trugknollen dicht beisammen, eifürmig, fleischig, hellgrün, bis C. 1,5 cm. lang, 0 75 cm. breit, 0.8 cm. dick, am Grunde mit wenigen zusammengefalteten, durchscheinenden, blassgrünen, bis c. 1.2 cm. langen Scheiden, von welchen die hüchste eine kleine Spreite trâgt, 2blättrig. Blätter ungleich, linear lanzettlich, an der Spitze stumpf zweizähnig und mit einem Spitzchen, am Grunde verschmälert und zusammengefaltet, mit oben gefurchter, unten mebr oder weniger stumpf vorragender Mittelrippe, die beiden Hälften oben convex, dünn fleischig, oben glänzend dunkelgrün, unten matt hellgrün, das untere c. 4— 4.5 cm. lang, 0.6—0.7 cm. breit, mit rühriger, die ganze Knolle eng umfassender und ihr angewachsener, über der Knolle zusammengezogener, durch- scheinender, blassgrüner, €. 2.5 cm. langer Scheide, das hüchste c. 6—7 cm. lang, 0.75—0.85 cm. breit, mit die Knolle nicht umfas- sender, stielfürmiger, seitlich zusammengedrückter, blassgrüner, c. 1 cm. langer Scheide. Blütenstände am Grunde der Knollen, übergeneigt, länger als die Blätter, locker vielblütig. Pedunculus dûnn, hellgrün, €. 5—7.5 cm. lang, fast 0.1 cm. dick, mit einigen Ziemlich grossen, rührigen, spitzen, gekielten, 0.6 —1.2 em. langen Schaftblättern. Rachis kantig, hellgrün, ce. 8—9 cm. lang. Brakteen lanzettlich, fein zugespitzt, concav, bis 0.35 cm. lang, die hôheren kleiner. Blüten abstehend, nickend, weit geüffnet, blassgrün, C. 0.16—0.2 cm. breit. Unpaares Sepalum breit eirund dreieckig, stumpf, concav, 0.125 cm. lang, 0.075 cm. breit. Paarige Sepalen abstehend, breit eirund dreieckig, etwas schief, stumpf, concav, 0.1 cm. lang und breit. Petalen abstehend, länglich, stumpf, 0.075 cm. lang, 0.05 cm. breit. Labellum mit kurzem, breitem, aufrechtem, concavem, hellgelbem Nagel und abwärts gebogener, dreilappiger, weisser Platte, ausgespreizt im Umriss deltoidisch, c. 0.075 cm. lang und breit; Seitenlappen abstehend, abgerundet dreieckig; Mittellappen abwärts gebogen, breis abgerundet te dreieckig oder mehr oder weniger viereckig. Gynostemium sehr kurz, mit sehr verlängerter, einwärts gekrümmter Spitze. Anthere herzformig, stumpf, blassbraun. Rostellum vorragend. Stigma quer. Säulenfuss sehr kurz. Ovarium hellgrün, c. 0.16 cm. lang. Stielchen dünner, grünlich weiss, 0.14 cm. lang. Java: Poentjak (J. J. Smith); Gede, bei Tjipanas (Zoll.); auch Sumatra. Die Ptlanze fand ich im Urwalde am Poentjak in der Umge- bung des Telaga Warna, und benubze die Gelegenheit eine Beschreibung nach der lebenden Pflanze aufzustellen. Ph. Smithiana Schitr. ist zweifellos diese Art. Lectandra J.J.S$S. n. gen. Sepalen länglich dreieckig, spitz, die paarigen am Säulenfuss herablaufend und ein kurzes Mentum bildend, aussen gekielt. Petalen lanzettlich. Labellum am Grunde dem Säulenfuss ange- wachsen, spatelig, ungeteilt, mit breit linearem, concavem Nagel und abwärts gekrümmter, verbreiterter, innen mit einer Längs- rippe versehener Platte. Säule kurz, mit breiter Spitze, kurzen Ohrehen und geradem Fuss. Anthere kappig, am Grunde aus- gerandet, mit breiter, zweizähniger Spitze. Pollinien 8, ohne Candiculae, schmal, gekrümint, mit spitzer Basis, dem schmal länglichen, in der Mitte convex aufgetriebenen, an der Spitze kurz 2lappigen und kaum klebrigen Stielchen aufliegend und mit demselben nur sehr schwach verbunden. Rostelum tief ausgerandet. Ovarium nicht gedreht. Epiphyt mit der Tracht der Appendicula angustifolia BI. Stengel verlängert, aufrecht, vielblättrig. Blätber abstehend, schmal linear. Blütenstände lateral, zahlreich, einfach, sehr Kkurz, wenigblütig. Blüten klein. * Lectandra parviflora J. J.5. n. sp. Stengel dicht beisammen, steif, aufrecht, unverzweigt, ver- = 56 — längert, dünn, auf dem Querschnitt elliptisch, grün, sebr vielgliedrig und vielblättrig, lange fortwachsend, die unteren Blätter allinählig abwerfend, €. 52 cm. lang, 0.4 cm. breit; die Internodien c. 0.75 cm. lang, nach oben hin kleiner werdend. Blätter abstehend, am Grunde nicht gedreht, etwas gebogen, linear, gegen die Spitze verschmälert, an der Spitze etwas ungleich 2lappig und mit einem Spitzchen, schwach rinnig, mit oben fein gefurchter, unten fein vorragender Mittelrippe, sehr dünn ledrig, glänzend, bhellgrün, c. 4.5 cm. lang, 0.6 cm. breit; Scheiden doppelt so lang mie die Internodien, rührig, vorn bis zur Mitte ziemlich breit ausgeschnitten. Blütenstände sehr zahlreich, alleinstehend an den Knoten, sehr kurz, kahl,c. 2—4blütig, bis c. 1 cm. lang. Pedunculus fädlich, hellgrün, c. 0.2—0 35 cm. lang. Rachis fädlich, zickzackig, hellgrün, © 0.2—0.4 cm. lang. Brakteen halbsten gelumfassend, dreieckig, zugespitzt, spitz, sehr concav, kabhl], hell- grün, 0.15 cm. lang. Blüten 2zeilig, sehr klein, kahl, c.0.4 cm. lang und breit. Sepalen und Petalen einander parallel nach vorn gekehrt, mit aufwärts gebogener Spitze, hellgrün. Unpaares Sepalum länglich dreieckig, fein zugespitzt, mit auswärts gebo- gener Spitze, concav, c. 0,275 cm. lang, 0.125 cm. breit. Paarige Sepalen am Säulenfuss herablaufend, länglich dreieckig, fein zugespitzt, mit sichelig aufwärts gebogener Spitze, aussen stark gekielt, innen die beiden Hälften etwas convex, c. 0.33 cm. lang, 0.15 cm. breit. Petalen dem unpaaren Sepalum genähert, schief lanzettlich, abgebrochen pfriemiich zugespitzt, mit kurz sichelig aufwarts gebogener Spitze, c. 0.27 cm. lang, 0.06 cm. breit. Lippe am Grunde dem Säulenfuss zu einem kurzen, sackartigen, Honig enthaltenden, 0.05 cm. langen Sporn ange- wachsen, ungeteilt, spatelig, kahl, weiss, ausgespreizt c. 0.35 cm. lang; Nagel aufrecht, der Säule angedrückt, breit linear, concav, mit einer Längsfurche, c. 0.17cm. lang, 0.1 em. breit; Platte abwrts gebogen, quer oval, mit einem stumpfen Spitzchen an der Spitze, querfaltig, innen mit einer starken, fleischigen Rd Längsrippe, 0.24 cm. breit. Säule mit dem Ovarium einen stumpfen Winkel bildend, sehr kurz, vom Rücken zusammen- gedrückt, mit breiter, stumpfer Spitze, unterhalb der Narbe mit 2 kurzen Verdickungen, blass grünlich, c. 0.075 cm. lang; Ohrchen kurz. Anthere kappig, herzfürmig, auf dem Rücken verdickt, weisslich, mit breiter, dünner, zweizähniger, schmutzig roter Spitze, 0.06 cm. lang, die Zähne dreieckig, spitz. Pollinien 8, ohne Caudiculae, zu einem verkehrt eirunden Ganzen vereint, dem Stielchen horizontal aufliegend und mit demselben nur sehr schwach verbunden, mit freier Spitze und Basis, keulig lanzettlich, mit spitzer Basis und stumpfer Spitze, besonders die äusseren gekrümmt, hellgelb, c. 0.05 cm. lang; Stielchen schmal länglich, in der Mitte stark convex, vorn abwärts gebogen, breit und stumpf zweilappig, kaum klebrig. Rostel- lum breit eirund dreieckig, tief und breit ausgeschnitten, mit dreieckigen, spitzen, gezähnelten Lacinien. Stigma klein, rund- lich. Säulenfuss mit der Säule einen stumpfen, mit dem Ova- rium einen nahezu rechten Winkel bildend, sehr kurz, gerade, länglich dreieckig, stumpf, concav, hellgrün, c. 0.06 cm. lang. Ovarium dicker als die Rachis, gerade, nicht gedreht, 6 furchig, grün, 0.8 — 0.35 cm. lang. Java: In der Umgebung von Soekaboemi. Die hier beschriebene Pflanze, welche ich der Liebenswürdigkeit des Herrn van Alderwerelt van Rosenburgh verdanke, gehôürt in die Gruppe der Podochilinae, wie ich dieselbe fasse. Sie unterscheidet sich von den anderen hierher gehôürigen Gattungen durch das einfache, spatelige, nur auf der Platte mit einer Längsrippe (wie häufig bei Appendicula und Podochilus vorkommt) versehene Labellum und namentlich durch die 8 locker verbun- denen, gekrümmten, dem länglichen, sehr convexen, vorn zwei- lappigen und kaum klebrigen Stielchen horizontal aufliegenden Pollinien deren spitze, nach vorn gekehrte Basen frei hervorragen. LS — Die Verbindung der Pollinien mit dem Stielchen ist 50 schwach, dass die leiseste Berührung genügt sie von demselben abzulüsen. Zwar bleiben sie dann noch zusammenhangen, lassen sich jedoch durch leichten Druck ebenfalls leicht trennen. In dieser Hinsicht ist die Übereinstimmung mit Appendicula und Podochilus sehr auffallend; auch hier lassen die Pollinien sich sehr leicht vom 2klappigen Stipes loslüsen und zwar ohne sie zu beschädigen. Bei allen 3 Gattungen sind die Basen sehr spitz. Weiter sind bei Podochilus und Appendicula die Polliuien zu 2 oder 3, bei Lectandra alle 8 zusammengedrängt und die einander berührenden Seiten stets abgeflächt. Diese Merkmale trennen u, m. a. die 3 genannten Gattungen von der Gruppe der Glomerinae, mit welcher sie übrigens im Blütenbau eine gewisse Ahnlichkeit zeigen. Was die Gattung Lobogyne Schl. anbelangt, bin ich der Meinung, dass sie nur auf pelorischen Formen basiert ist. L. bracteosa Schl. kenne ich zwar nicht, aber die sehr gute Beschrei- bung in Mém. Herb. Boiss. 1900, n. 21, p. 65 lässt kaum daran zweifeln, dass es sich hier wirklich um einen derartigen Rückschlag handelt. Von Z. papuana Schl. konnte ich, durch die Freundlichkeit des Autors, jedoch selbst Material untersuchen, und kann dadurch mit vollkommener Sicherheit sagen, dass diese Art nur eine pelorische Form des Podochilus flaccidus Schl. ist. Nicht nur sind die Pflanzen einander habituell vüllig gleich, sondern an erster Stelle weisst die Umbildung der Säule, na- mentlich der Zahn vor dem Stigma, auf eine Pelorie hin. Dieser Zahn ist wohl der unpaare Staubfaden des inneren Kreises. Derartige Umbildungen der Säule habe ich bei pelorischen Orchideen mehrmals beobachtet. Als Beispiel erwähne ich hier nur Dendrobium tetrodon Rchb. f., eine in und um Buitenzorg gar nicht seltene Pflanze. Von West-Java ist mir bis jetzt noch nicht eine einzige normale Blüte in die Hände gekommen; stets sind sie pelorisch. Die Umbildung der Säule ist jedoch nicht stets die gleiche, manchmal feh!lt der Säulenfuss ganz, manchmal auch ist er, wiewohl kurz doch leicht nachzuweisen, die Narbe ist normal oder mehr oder weniger terminal und der Zahn vor der Narbe ist grüsser oder kleiner oder fehlt ganz. Bisweilen sind 2 Antheren entwickelt. Lectandra J. J. S. Sepala oblongo-triangularia, acuta, lateralia ad pedem gynos- stemii decurrentia, mentum breve formantia, carinata. Petala lanceolata, Labellum basi pedi gynostemii adnatum, spathulatum, indivisum, ungue late lineari concavo, lamina decurva, dilatata, intus unicostata. Gynostemium breve, apice lato, auriculis bre- vibus, pede brevi recto. Anthera cucullata, basi emarginata, apice late appendiculata bidentata. Pollinia 8, caudiculis 0, angusta, curvata, basi acuta, in unum corpusculum obovatum unita, stipiti anguste oblongo, medio convexo, apice bilobulato, vix glutinoso incumbentia et vix adhaerentia. Rostellum alte excisum. Ovarium etortum. Herba epiphytica habitu Appendiculae angustifoliae BL. cau- libus elongatis, erectis, multifoliatis. Folia patentia, anguste linearia. Inflorescentiae laterales, numerosae, simplices, brevis- simae, pauciflorae, floribus parvis. Lectandra parviflora J. J.S. Caules approximati, erecti, rigidi, simplices, elongati, tenues, sectione transversa elliptici, virides, valde multinodi et multifoliati, apice diu increscentes, foliis inferioribus sensim deciduis, c. 52 em. longi, 0.4 em. lati, internodiis c. 0.75 cm. longis, superioribus brevioribus. Folia patentia, basi etorta, leviter curvata, linearia, apicem versus angustata, apice obtusa subinaequaliter bilobata — 60 — cum mucrone interposito, leviter canaliculata, costa intermedia supra subtiliter sulcata, subtus vix prominente, tenuiter coriacea, nitida, dilute viridia, ec 4.5 cm. longa, 0.6 cm. lata; vaginae internodiis duplo longiores, tubulosae, antice usque ad medium latiuscule excisae. [nflorescentiae numerosae, laterales, solita- riae, brevissimae, glabrae, c. 2—4florae, ad c. 1 cm. longae, pedunculo filiformi, dilute viridi, c. 0.2—0.35 cm. longo, rachi- de filiformi, flexuosa, dilute viridi, c. 0.2—0.4 cm. longa. Bracteae semiamplexicaules, triangulae, acute acuminatae, val- de concavae, glabrae, dilute virides, 0,15 cm. longae. Flores bifarii, minuti, glabri, c. 0.4 em. longi et lati, sepalis petalisque subparallelis, dilute viridibus. Sepalum dorsale oblongo-triangulum, acute acuminatum, concavum, apice recurvum, c. 0.275 cm. longum, 0.125 cm. latum. Sepala lateralia ad pedem columnae decurrentia, oblongo-triangula, acute acuminata, apice leviter falcato-incurvo, extus valde carinata, intus utrinque leviter convexa, C. 0.33 cm. longa, 0.15 cm. lata. Petala sepalo dorsali approximata, oblique lanecolata, abrupte subulato-acuminata, apice leviter falcato-incurvo, c. 0.27 cm. longa, 0.06 cm. lata. La- bellum basi pedi columnae in formam calcaris saccati, nectariflui, 0.05 cm. longi adnatum, indivisum, spathulatum, glabrum, album, expansum C. 0.35 cm. longum, ungue erecto, columnae adpresso, late lineari, concavo, sulca longitudinali instructo, c. 0.17 cm. longo, 0.1 cm. lato, lamina decur va, transverse ovali, obtuse api- culata, transverse plicata, intus costa longitudinali validiore carnosa munita, ©. 0.24 cm. lata. Gynostemium cum ovario angulum obtusum faciens, brevissimum, a dorso compressum, apice lato obtuso, infra stigma breviter bigibbum, pallide virescens, C. 0.075 cm. longum, auriculis brevibus. Anthera cucullata, cordata, dorso incrassata, albescens, apice late bidentata, dentibus triangulis acutis sordide purpureis, 0.06 cm. longa. Pollinia 8, caudiculis deficientibus, in corpusculum obovatum unita, clavato- lanceolata, praesertim exteriora curvata, basi attenuata acuta = 6Ù — libera, apice obtuso, dilute flava, c. 0.05 cm. longa, stipiti anguste oblongo, medio valde convexo, apice decur vo late obtuse bilobulato vix glutinoso incumbentia et vix adhaerentia. Rostel- lum late ovato-triangulum, alte et late excisum, laciniis trian- gulis denticulatis. Stigma parvum, subrotundum. Pes gynoste- mii cum gynostemio angulum obtusum, cum ovario angulum fere rectum faciens, brevissimum, rectum, oblongo-triangulum, obtusum, concavum, dilute viride, €. 0.06 cm. longum. Ova- rium rachide crassius, etortum, rectum, 6sulcatum, viride, 0,3 — 0.35 cm. longum. * Thrixspermum comans J. J. S. n. sp. Kleine Pflanze. Stengel sehr kurz, c. 1 em. lang, c. 7blättrig. Blätter lanzettlich riemenfürmig, stumpfwinkelig rinnig, an der Spitze ungleich stumpf mit einem Nervspitzchen, am Grunde verschmälert, oben mit einer Längsfuiche, starr, dick fleischig, glänzend grür, ce. 2—2.5 cm. lang, 0.6—0.75 cm. breit; Scheiden am Grunde rührig, aufreissend, der obere Teil rinnig, mit der Platte einen stumpfen Winkel bildend, schwach runzelig, glän- zend hellgrün, c. 0.5 cm. lang. Blütenstände mehrere, vielblütig, c. 2.5 em. lang. Pedunculus sehr düan fädlich, glatt, c. 1.8 cm. lang, an der Spitze verdickt, mit wenigen rührigen Schaftblättern (das hôchste in der Mitte). Rachis verdickt, kurz. Brakteen gedrängt, allseitswendig, dachig, mit der Rachis spitze Winkel bildend, aus breitem, die Rachis umfassendem Grunde pfriemlich zugespitzt, sehr spitz, hellgrün, 0.3 cm. lang. Blüten in Zwi- schenriumen einzeln geüffnet, klein, zart, eintägig, weit geüffnet, 0.85 cm. breit. Sepalen länglich, concav, aussen warzig, hell ockergelb, 0.5 cm. lang; dus unpaare stumpf, 0.24 cm. breit; die paarigen am Säulenfuss herablaufend, etwas schief, gegen die Spitze verschmälert, stumpflich, mit aussen verdickter Mit- telrippe, 0.3 cm. breit. Petalen länglich, sehr stumpf, stark concav, hell ockergelb, 0.5 em. lang, 0.25 em. breit. Lippe der _ g — Spitze des Säulenfusses angeheftet, kurz und breit, 8lappig, in der Mitte abgerundet sackig vertieft, nicht gespornt, innen in der Mitte mit einem aus keuligen, orangegelben Haaren besteh- enden Haarpolster, beiderseits zwischen den Mittel- und Seiten- lappen nach aussen convex ausgebogen und dort innen am Rande mit einem aus langen, weissen, an der Spitze keulig verdickten Haaren zusammengesetzten, kugeligen Haarpolster und etwas tiefer beiderseits noch mit einem länglichen, stumpfen, kablen Callus versehen, in der natürlichen Lage c. 0.45 cm. lang, 0.26 cm. breit; Sietenlappen gross, die Säule umfassend, breit Seckig, schwach sichelig, spitz, concav, weiss, dunkel- purpurn Jängsstreifig; Mittellappen sehr kurz, callusfürmig, concav, stumpf, vorn etwas abgeflacht, kaum fleischig, aussen weiss, innen rotbraum, 0.05 cm. lang. Säule kurz, blassgrün, 0.2 cm. lang. Anthere kappig, stumpf, mit etwas zurückgebo- gener Spitze und stark hôckerig aufgetriebenem Konnektiv. Pollinien 4, ungleich gross, zu 2 ovalen Kürperchen vereinigt, fest aneinander schliessend aber durch Drückung leicht zu trennen, hellgelb, c. 0.03 em. lang, auf einem sehr kurzen und breiten Stielchen. Stigma gross, quer, halbrund. Säulenfuss mit dem Ovarium einen stumpfen Winkel bildend, gegen die Spitze verschmülert, geride, abgestutzt, dunkelrot berandet, 0.15 em. lang. Ovariam gerade, 6furchig, hellgrün, 0.85 cm. lang. Frucht linear, stark längsrippig, 2.6 — 3.2 cm. lang, 0.33 cm. dick. Java: Bei Soekaboemi. Die Beschreibung ist angefertigt nach einem einzigen, aus der Umgebung von Soekabcemi stammenden, mir freundlichst von Herrn Van Alderwerelt van Rosenburgh geschenkten Exemplar. Es ist eine sehr kleine, interessante, der Sektion Dendrocolla BI. angehôrige Art, welche sich durch das kaum sackige, mit 3 Haarpolstern und 2 Schwielen ausgestattete Labellum unter- 63: scheidet. Von den anderen Arten der Gattung weicht sie ab durch das verhältnismässig grosse Stigma und den gegen die Spitze verschmälerten Säulenfuss. Die Môüglichkeit scheint mir nicht vüllig ausgeschlossen, dass diese Pflanze mit Dendrocolla minima BI. identisch ist. Die Blätter meines Exemplars sind jedoch nicht spitzlich und die Blü- tenstände (verhältnissmässig) nicht sehr kurz und weinigblütig. Das einzige, vom Pantjar stammende Exemplar der Blume- schen Art im Leidener Herbaium ist leider blütenlos, sa dass eine eventuelle Zusammenziehung der beiden Arten unter- bleiben soll bis Dendrocolla minima BI. auf dem Pantjar wieder- gefunden sein wird. Thrixspermum comans J. J.S. Planta pusilla. Caulis brevissimus, c. 1 em. longus, c. 7folius. Folia patentia, lanceolato-lorata, obtusangulo-canaliculata, apice inaequaliter obtusa, mucronata, basi angustata, supra sulcata, rigida, crasse cCarnosa, nitida, viridia, €. 2—92.5 cm. longa, 0.6—0.75 cm. lata; vaginace basi tubulosae, antice rumpentes, superne canaliculatae, cum laminä angulum obtusum facientes, leviter rugulosae, nitidae, dilute virides, c. 0.5 cm. longae. Inflorescentiae plures, dense multiflorae, c. 2.5 cm. longae. Pedunculus tenuiter filiformis, laevis, c. 1.8 cm. longus, apice incrassatus, vaginis paucis tubulosis. Rachis incrassata, brevis. Bracteae confertae, vagae, imbricatae, cum rachide angulos acutos facientes, e basi lata amplexicauli subulatae, acutissimae, dilute virides, 0,3 cm.longae. Flores intervallis singuli exspansi, par vi, fugaces, ephemeri, valde aperti, 0.85 cm. lati. Sepala oblonga, concava, extus verrucosa, dilute ochracea, 0.5 cm. longa; sepa- lum dorsale obtusum, 0,24 cm. latum, lateralia ad pedem gy- nostemii decurrentia, subobliqua, apicem versus angustata, obtusiuscula, costa intermedia extus incrassata, 0.3 cm lata. Petala oblonga, obtusissima, valde concava, dilute ochracea, 0,5 0 — em. longa, 0.25 em. lata. Labellum breve, latum, 3lobum, medio saccato-concavum, pulvino e pilis clavatis aureis composito in medio labelli, utrinque inter lobum anticum et lobos laterales plica exterius convexa et intus ad margirem pulvino globoso e pilis longis clavatis albis composito instructum, inferius utrinque callo oblongo obtuso glabro, non expansum c. 0.45 cm. longum, 0.25 em. latum; lobi laterales majusculi, gynostemium cingentes, late trianguli, subfalcati, acuti, concavi, albi, atropurpureo-striati; lobus intermedius brevissimus, calliformis, concavus, obtusus, antice leviter applanatus, vix carnosus, extus albus, intus rufus, 0.05 cm. longus. Gynostemium breve, pallide viride, 0.2 cm. longum. Anthera cucullata, obtusa, apice leviter recurvo, con- nectivo valde gibboso. Pollinia 4, inaequimagna, in 2 corpora ovalia arcte unita, dilute flava, c. 0.03 cm. longa, stipite brevis- simo lato. Stigma magnum, transverse semirotundum. Pes gynostemii Cum ovario angulum obtusum faciens, apicem versus angustatus, rectus, truncatus, Carnosus, atropurpureo-marginatus, 0.15 em. longus. Ovarium rectum, 6sulcatum, dilute viride, 0.35 em. longum. Capsula cylindrica, valde costata, 2.6 — 3.2 cm. longa, 0.33 cm. crassa. * Sareanthus duplicilobus J. J. $. n. sp. Stengel ziemlich kurz, €. 20 cm. lang. Blätter gebogen, riemen- formig, sehr ungleich tief 2lappig, mit abgerundeten Läppchen, am Grunde rinnig, mit oben gefurchter, unten stumpf vorragender Mittelrippe, diek ledrig, ziemlich starr, glânzend grün, c. 18.5 em. lang, 2 em. breit; Scheiden rührig, der obere Teil rinnig, Jängsrippig. Blütenstände die Scheiden hinten durchbrechend, den Blättern ungefähr gleich lang, rispig, wenig verzweigt; Âste weit abstehend, mit abwärts gebogener Spitze, kurz, ziemlich vielblütig. Pedunculus c. 8 em. lang, 0.17 cm. dick, matt grün, grauviolett punktiert, mit wenigen kurzen Schaftblättern. Brakteen klein, Seckig, concav, fleischig, 0.175 cm. lang. _ Blüten weit geôffnet, fleischig, c. 1 cm. breit, 1.15 em. lang. Sepalen länglich, stumpf, convex, matt braun, mit hellgrünem Rande; das unpaare c. 05 cm. lang, 0.3 cm. breit, die paarigen schief, ohne vorragende Mittelrippe, 0.47 cm. lang, 0.33 cm. breit Petalen schief lanzettlich, stumpf, convex, hellgrün mit 2 dicht beisammen stehenden, dunkelbraunen Längsstreifen, 0.4 cm. lang, 0.125 cm. breit. Lippe dem kurzen Säulenfuss angewachsen, 8lappig, gespornt, Seitenlappen parallel, vorge- streckt, Seckig, mit schief abgestutzter Spitze, fleischig, gelblich weiss mit gelbem Rande und Spitze, der obere Rand mit einem roten Strich, 0.23 cm. lang, innen am Grunde mit einem einwärts gebogenen Läppchen, nahe der Spitze miteinem an der Spitze schwach eingedrückten Callus; Mittellappen vor gestreckt, dick fleischig, im Umriss 8eckig, stumpf, in eine kleine, S3eckige, etwas aufwärts gebogene Spitze zugespitzt, polsterig convex mit einer Längsrippe, weiss, glänzend; Sporn gross, nach hinten gekehrt, abwärts gekrümmt, kegelig, stumpf, mit stark stumpfwinkelig gebogener Hinterwand und gerader Vorderseite, gelblich weiss, zum Teil rot gestreift, 0.5 cm. lang, 0.33 cm. breit, innen kahl, vollkommen 2fächerig und die Hinterwand rot, das Septum am Vorderrande beiderseits kurz behaart, am Eingang mit einem fleischigen, abgerundeten, mit einer Längsfurche versehenen, gelben, unten behaarten Callus, vorn mit 2 vom Septum ausgehenden, schief verlaufenden Haar- streifen. Säule mit dem Ovarium einen stumpten Winkel bil- dend, matt rot und blass gelb getärbt, 0.27 cm. lang; Clinandrium concav, mit einer Längsrippe; Ohrchen vorragend, dûnn, stumpf. Anthere kappig, mit breiter, 8zähniger (der mittlere Zahn sehr klein) Spitze. Pollinien 4, ungleich, gepaart, seitlich zusam- men gedrückt, gelb, auf einem kurzen, breiten Stielchen, mit grosser hufeisenformig gebogener Klebmasse. Rostellum gross, 2teilig, die Lappen breit 8eckig, spitz; Sinus breit. Stigma recht- winkelig, tief, Ovarium dunkelgrün und rot gefärbt, 6e Java: Dieng. Die Art wurde früher im botanischen Garten zu Buitenzorg kultiviert; später erhielt ich eine vom Dienggebirge stammende Pflanze von Herrn Dr. Z. Kamerling. Auffallend ist die grosse Ahnlichkeit der Blüte, besonders der Sepalen, Petalen, Säule, Anthere und Pollinien mit S. pani- culatus Lndl. Bei dieser Art sind jedoch die Blütenstände viel länger, ist der Mittellappen beiderseics in ein sichelig dreieckiges, spitzes Läppchen verbreitert und der Sporn gerade, nicht kegelig, mit breiter, ausgerandeter Spitze. Sarcanthus duplicilobus J. J.S. Caulis breviusculus, c. 20 em. longus. Folia curvata, lorata, valde inaequaliter profunde biloba, lobis rotundatis, basi cana- liculata, costa intermedia supra sulcata subtus obtuse prominente, crasse coriacea, rigidiuscula, nitida, viridia, c. 18.5 cm. longa, 2 em. lata; vaginae tubulosae, superne canaliculatae, costulatae. Inflorescentiae vaginas dorso perforantes, foliis subaequilongae, paniculatae, ramis paucis patentissimis, apice decurvis, brevibus, plurifloris. Pedunculus c.8 cm. longus, 0.17 cm. crassus,opace viridis, sordide purpureo-punctatus, paucis vaginis brevibus. Bracteae par- vae, triangulae, concavae, carnosae, 0.175 cm. longae. Flores valde aperti, carnosi, c. 1 em. lati, 1.15 cm. longi. Sepala oblonga, obtusa, convexa, opace fusca, margine dilute viridi, sepalum dorsale c. 0.5 cm. longum, 0.3 cm. latum, lateralia obliqua, ecarinata, 0.47 cm. longa, 0.33 cm. lata. Petala oblique lanceolata, obtusa, convexa, di- lute viridia, vittis 2 longitudinalibus approximatis atrofuscis, c. 0,4 em. longa, 0.125 em. lata. Labellum basi (pedi) gynostemiiadnatum, calcaratum, Slobum; calcar magnum, retroversum, decurvum, conicum, obtusum, dorso ad basin cavum, pariete postico valde umbonato, pariete antico recto, intus glabrum, septo longitudinal verticali antice utrinque pubescenti complete biloculare, flavescen- ti-album, rubro-striatum, c. 0.5 cm. longum, 0.33 cm. latum, callo 7 — carnoso rotundato sulca longitudinali munito subtus pubescenti in fauce ad basin gynostemii; lobi laterales paralleli, porrecti, oblique truncati, carnosi, intus ad basin lobulo inflexo, ad apicem callo retuso donati, flavescenti-albi, flavo-marginati, margine superiore linea rubra ornato, c. 0.23 cm. longi; lobus intermedius porrectus, crasse carnosus, triangulus, obtusus, apiculo triangulo subincurvo, pulvinato-convexus, costa longitudinali, inferne striis pilosis 2 a septo exorientibus munitus. Gynostemium c. 0.27 cm. longum, colore rubescenti et flavescenti; clinandrium conca- vum, costa longitudinali, auriculis porrectis tenuibus obtusis. Anthera cucullata, rostro brevi lato tridentato, dente intermedio minuto. Pollinia 4, inaequalia, geminata, lateraliter compressa, flava, stipite brevilato, giandula magna hippocrepiformiter curvata. Rostellum magnum, bipartitum, laciniis late triangularibus acutis, sinu lato. Stigma subquadratum, satis excavatum. Ova. rium atroviride, rubro-tinctu m. * Sarcanthus montanus J. J. $S. n. sp. Stengel verlängert, herabhängend, am Grunde wurzelnd und verzweigt, nahezu stielrund, grün, €. 50 cm. lang, 0.835—0.6 cm. dick, von den bleibenden, trocknen Scheiden umgeben; Interno- dien 1.5—2,83 cm. lang, nach der Basis hin verdünnt. Blätter 2zeilig, dick fleischig, starr, riemenfürmig, am Grunde rinnig, gesen die Spitze verschmälert, sehr ungleich 2lappig, mit einem halbabgerundeten läingeren und einem meistens zahnfürmigen kürzeren Läppchen, oben schwach stumpfwinkelig rinnig mit einer feinen Längsfurche, unten nur an der Spitze gekielt, der Kiel unterhalb der Spitze zu einem linear lanzettlichen, flachen, ©. 4—4,5 cm. langen Teil ausgedehnt, grün, ©. 12—15 cm. lang, 1.7—2 cm. breit; Scheiden länger als die Internodien, rührig, quer runzelig, fleischig, c. 0.75 cm. Diam. Blütenstände 2 Scheiden durchbohrend, rispig, schmal, mit c. 5—8 Seitenzweigen, locker vielblütig, c. 15—20 cm. lang. Pedunculus stielrund, grün, 6e violettrot marmoriert, © 2.5—5 cm. lang, 0.2 cm. dick, ebenso wie die 2—4 cm.langen Aste mit einigen rôührigen Schaftblättern. Rachis kantig, warzig, gefärbt wie der Pedunculus. Brakteen länglich dreieckig, spitz, etwas gekielt, c. 0.2—0.8 cm. lang. Blüten allseitswendig, sehr klein, fleischig, c. 0.27 cm. breit, 0.3 cm. lang. Sepalen und Petalen zusammengeneigt. Sepalen länglich, sehr stumpf, mit breiter Basis, concav, hellgelb, etwas braun gefärbt, aussen mit einem braunen Längstreifchen, c. 0.25 cm. lang, das unpaare mit einwärts gebogener Spitze, 0.17 em. breit, die paarigen etwas schmäler und schief. Petalen breit länglich, sehr stumpf, mit breiter, nur in der Mitte angehefteter Basis, braun, am Grunde hellgelb, an der Spitze etwas gelblich berandet, 0 2 cm. lang, 0.12 cm. breit. Lippe 8lappig, gespornt, celblich weiss, 0.2 cm. lang. Sporn Kkurz und breit sackig, abgerundet, aussen mit einer breiten Längsrippe, innen am Grunde der Säule mit einem fleischigen Callus, c. 0.1 cm. lang, 0.15 cm. breit; Seitenlappen der Säule angedrückt, sehr kurz, breit, vorn in ein abgerurdetes, einwärts gebogenes, etwas hammerfürmiges Läppchen verbreitert, rotviolett; Mittellappen aufrecht, grüsser als die Seitenlappen, dick fleischig, breit eirund dreieckig, zugespitzt, stumpf, concav, aussen convex und etwas violett gefärbt, 0.075 cm. lang, innen am Grunde zwischen den Seitenlappen mit einem grossen, fleischigen, ausgerandeten Quer- callus. Säule kurz, breit, mit convexem Rücken, weiss, 0.15 cm. lang; Ohrchen stumpf. Anthere kappig, eirund mit einem breiten, an der Spitze zurückgebogenen Schnäbelchen ; Konnektiv mit einer kegeligen Verdickung. Pollinien 4, zu 2 ovalen Kürperchen vereinigt, hellgelb, auf einem kurzen, linearen, weissen Stielchen mit Zziemlich grosser, eirunder Klebmasse. Narbe quer recht- winkelig, tief. Ovarium sitzend, dick, grün, 0.17 em lang. Java: auf dem Mandalagiri bei Garoet in c. 1800 m. Meeres- hôühe. (Van Vuren). "69 — Eine durch die schmalen Rispe, kleinen Blüten und den kurzen, nicht gefächerten Sporn leicht kennbare Pflanze. Sarcanthus montanus J. J.S. Caulis elongatus, pendulus, basi radicans et ramosus, subteres, viridis, c. 50 cm. longus, 0.35—0.6 cm. crassus, vaginis persis- tentibus exsiccatis tectus, internodiis 1.5—2.3 cm. longis, basin versus attenuatis. Folia bifaria, crasse carnosa, rigida, lorata, basi canaliculata, apicem versus angustata, valde inaequaliter biloba, lobo majore semirotundo, lobo breviore plerumque denti- formi, supra leviter obtusangulo-canaliculata, sulca subtil, subtus apicem versus carinata, Carina infra apicem in fasciam applanatam lineari-lanceolatam c. 4—4.5 cm. longam dilatata, viridia, c. 12 -15 cm. longa, 1.7—2 cm. lata; vaginae internodiis longiores, tubu- losae, transverse rugulosae, carnosae, c. 0.75 cm. diam. Inflores- centiae vaginas 2 perforantes, anguste paniculatae, ramis c. 5 - 8, laxe multifllorae, €. 15—20 cm. longae. Pedunculus teres, viridis, purpureo-marmoratus, ©. 2.5—5 cm. longus, 0.2 cm. crassus, cum ramis ©. 2—4 cm. longis nonnullis bracteis tubulosis tectus. Rachis angulata, verrucosa, purpureo-marmorata. Bracteae ob- longo-triangulae, acutae, leviter carinatae, c. 0.2--0.8 cm. longae. Flores vagi, minuti, carnosi, c. 0.27 cm. lati, 0.3 cm. longi, sepalis petalisque conniventibus. Sepala oblonga, obtusissima, basi lata, concava, flavescentia, brunnescenti-tincta, extus stria longitudinali brunnea, 0.25 cm. longa; sepalum dorsale apice incurvo, 0.17 cm. latum, lateralia paulo angustiora, subobliqua. Petala late oblonga, obtusissima, basi lata medio tantuin affixa, brunnea, basi flavescentia, apiceanguste flavescenti-marginata, 0.2 cm.longa, 0.12 em. lata. Labellum calcaratum, trilobum, flavescenti-album, 0.2 em. longum ; calcar breviter et late rotundato-saccatum, extus costa lata longitudinali, callo carnoso in fauce ad basin gynostemii, eseptatum, 0.1 em. longum, 0.15 cm. latum; lobi laterales gy- nostemio adpressi, brevissimi, lati, antice in lobulum submal- Ci leiformem rotundatum apice incurvum dilatati, lilacini, callo magno transverso carnoso emarginato inter lobos; lobus interme- dius erectus, quam laterales major, crasse carnosus, late ovatbo- triangulus, acuminatus, obtusus, concavus, extus convexus et lilacino-tinctus, 0.075 cm. longus. Gynostemium breve, latum, dorso convexum, album, 0.15 cm. longum, auriculis obtusis. Anthera cucullata, ovata, rostro lato recurvo, connectivo conico- incrassato. Pollinia 4, in corpuscula 2 ovalia unita, flavescentia, stipite brevi lineari albo, glandula majuscula ovata. Stigma transversum, rectangulum, profunde excavatum. Ovariuim crassum, viride, 0.17 cm longum. * Cleisostoma uteriferum Hook. f. F1. Br. Ind. VI, 74; in Ann. Bot. Gard. Calc. V, 56, t. 84.-— C. crassum Ridl. in Journ. Linn. Soc. Bot. XXXI, 295.— Pomatocalpa spicata Breda, K. et v. H. Orch. t. (15). Stengel sehr kurz. Blätter weit abstehend, breit, länglich riemenfürmig, sehr ungleich stumpf oder ungleich stumpf 2lappig, am Grunde verschmälert und zusammengelegt, am Rande mehr oder weniger klein wellig, mit oben gefurchtem, unten gekieltem Mittelnerv, fleischig ledrig, mattgrün, bisweilen unten grau punktiert, bis c. 27.5 cm. lang, 7.4 cm. breit; Scheiden einander umfassend, zusammengelegt, an der Spitze abstehend, hellgrün, bis ec 8 cm. lang. Blütenstände die Scheiden hinten am Grunde durchbohrend, weit abstehend, schwach gebogen, viel kürzer als die Blätter, bisweilen etwas verzweigt, dicht und vielblütig, bis c. 15 cm. lang. Pedunculus stielrund, hellgrün, grauviolett gefleckt, bis c. 5 cm. lang, 0.4 cm. dick. Rachis stielrund, gegen die Spitze weniger gefleckt. Brakteen klein, aus breitem Grunde pfriemlich zugespitzt, concav, c. 03—0.35 cm. lang. Blüten klein, c. 0.6 cm. breit, 0.7 cm. lang. Unpaares Sepalum läng- lich, stumpf, concav, blassgelb mit 2 unterbrochenen oder nur sehr kurzen, rotbraunen Längsstreifen, ç. 0.45 cm. lang, 0.25 — 11 — cm. breit. Paarige Sepalen vorwärts gekrümmt, den Sporn zum Teil umfassend, sehr schief verkehrt eirund, mit schiefer Spitze, blassgelb, rotbraun gefleckt, €. 0.4 cm. lang, 0.26 cm. breit. Petalen schief länglich, stumpf, am Grunde verschmälert, blass- gelb mit 2 unterbrochenen oder nur sehr kurzen, rotbraunen Längsstreifen, c. 0.37 em. lang, 0.2 em. breit. Lippe am Grunde der Säule (Säulenfuss) angewachsen, c. 0.34 cm. lang, 8lappig, ge- spornt; Sporn gross, sackig, breit abgerundet, etwas vom Rücken zusammengedrückt, am Grunde zusammengezogen, weiss, c. 0.17 cm. lang, 0.24 cm. breit, innen an der Hinterwand mit einer aufrechten, breiten, concaven, blassgelb und violett gefärbten, an der Spitze weissen und gezähnelten Lamelle, auf der vorderen Wand mit 2 hellgelben, unterhalb des Mittellappens verbundenen, auf den Seitenlappen in eine Rippe auslaufenden Calli; Seiten- lappen am Sporneingang aufrecht, kurz, abgerundet, die Vorder- ränder etwas einwärts gebogen, blassgeib; Mittellappen zu- rückgebogen, kurz eirund dreieckig, stumpf, convex, mit einer breiten Längsrinne, weiss, fleischig, in der natürlichen Lage c. 0.1 em. lang, 0.17 em. breit. Säule sehr kurz, gelblich weiss, am Grunde dunkelrot. Anthere breit kappig, mit einem grossen, stumpfen Schnäbelchen, weiss. Pollinien 4, ungleich gross, ungefähr 8eckig, gelb, zu 2 Kürperchen vereinigt, auf einem glasartigen, lanzettlichen, bald durch Einrollung fädlichen Stielchen, mit mässiger Klebmasse, c. 0 125 cm. lang. Rostellum hammerfürmig, 2zähnig. Ovarium 6furchig, grünlich weiss, c. 0.2 cm. lang. Java: Im westlichen Teile; Loemadjang (E. Connell); auch Borneo und Perak. Diese Pflanze ist Pomatocalpa spicatum Breda, welche seit Kubl und van Hasselt auf Java nicht wiedergefunden war. Sie ist, wie aus der Tafel in Ann. Bot. Gard. Calc. hervorgeht, dem C. uteriferum Hook. f. vüllig gleich und auch Ridley’s C. crassum. ist der guten Beschreibung nach ohne Zweifel die gleiche Art. Hooker stellt Pomatocalpa spicalum Breda als Synonym zu C. Wendlandorum Rchb. f. Der Tafel in Ann. Bot. Gard. Calc. nach kann sie jedoch beschwerlich zu dieser Art. gehôüren. Den Nomenklaturregeln gemäss soll die Art also den Namen C. uteriferum Hook. f. führen. * Trichoglottis javaniea J. J. $S. n. sp. Stengel verlängert, kletternd, starr, auf dem Querschnitt elliptisch; Internodien c. 2—8 cm. lang. Blätter 2zeilig, weit abstehend, riemenfürmig, mit breiter, tief etwas ungleich 2lap- piger Spitze mit abgerundeten Läppchen, scharfrandig, oben beiderseits der Mittelrippe convex, starr, fleischig, glänzend duukelgrün, ce. 8—9,5 cm. lang, 1.5 —1.8 cm. breit; Scheiden rührig, lings- und querrunzelig, matt hellgrün, etwas kürzer als die Internodien, auf dem Querschnitt elliptisch, c. 0.5 cm. breit. Blütenstände die Scheiden am Grunde durchbohrend, sehr kurz, einblütig. Brakteen sehr klein, breit dreieckig. Blüten fleischig, c. 1.25 em. breit, stark riechend, die Sepalen und Petalen blassgrün, innen dunkelbraun querstreifig. Unpaares Sepalum verkehrt eirund, kurz zugespitzt, convex, c. 1 cm. lang, 0.525 cm. breit. Paarige Sepalen am sehr kurzen Säulenfuss herablaufend, schief länglich verkehrt eirund, €. 1 em. lang, 0.6 cin. breit. Petalen lanzettlich, schwach spatelig, spitz, convex, mit aussen vor- ragender Mittelrippe c. 1 cm. lang, 0.225 cm. breit. Lippe am Grunde dem Säulenfuss angewachsen und sehr kurz sackig, dreilappig, innen behaart, zwischen den Seitenlappen tief rinnig, die Rinne von einer horizontalen, linearen, an der Spitze etwas aufwärts gebogenen und 2zähnigen, bezonders unten behaurten, dunkelpurpurnen, weiss gestreiften Lamelle überdeckt; Sack seitlich zusammengedrückt, abgerundet; Seitenlappen klein, viel kürzer als die Säule, dreieckig, mit spitzer, schwach sichelig aufwärts gebogener Spitze, fleischig, innen abstehend behaart, weiss, vorn rotviolett gefleckt; Mittellappen vorgestreckt, unge- 7 fähr halbrund, schwach zugespitzt, breit spits, dick fleischig, convex, unten gekielt, an der Spitze unten mit einer Verdickung, oben am Grunde mit einer Aushôhlung und vor dieser 2 abge- rundeten Calli, kurz behaart, die Aushühlung und die Cali länger abstehend behaart, weiss, am Grunde blassgelb und mit einem braunen Querfleckchen, c. 0.5 cm. lang, 0.56 cm. breit. Säule breit, mit ausgehohltem Rücken, blass gelbgrünlich, mit einem blassbraunen Fleck auf dem Rücken, breit kastanienbraun berandet, im ganzen c. 0.5 cm. lang; Ohrchen sehr lang, dick pfriemlich, kastanienbraun, sammtartig, am Aussenrande und an der Spitze lang abstehend behaart, c. 0.2 cm.lang. Anthere kappig, mit einem kurzen, aufwärts gekrümmten Schnäbelchen, auf dem Rücken mit einem Hôckerchen, zwischen den etwas gekielten Fächern vertieft, behaart, gelblich, violettrot gefleckt. Pollinien 4, ungleich gross, zu 2 nahezu kugeligen Kürperchen vereinigt, gelb, auf einem ziemlich kurzen, weissen Stielchen mit bald zurückgerollten Rändern. Rostellum ungefähr hammer- formig, vorn und hinten 2zähnig. Narbe tief. Ovarium drei- kantig, gedreht, 6furchig, hellgrün, c. 1.2 em. lang. Java: In der Umgebung von Poerwakarta. Diese Art blühte im Garten des Herrn C. Joseph in Buitenzorg. Sie ist sehr nahe verwandt mit T. geminata J.J.$., unterscheidet sich jedoch durch die schmäleren Blätter und kleineren Blüten, besonders jedoch durch das Labellum. Bei 7. geminala sind die Seitenlappen desselben kürzer und nicht sichelig, der Mittellappen quer oval und in eine sehr lange, dünne Spitze zugespitzt. Trichoglottis javanica J. J.S. Caulis elongatus, scandens, rigidus, sectione transversa ellipticus, internodiis €. 2 — 8 cm. longis. Folia bifaria, patentissima, linearia, apice profunde subinaequaliter bilobata, lobis rotundatis, acute marginata, in utraque parte costae mediae supra canaliculatae ER convexa, rigida, carnosa, nitida, atroviridia, €. 8 — 9.5 cm. longa, 1.5 — 1.8 cm. lata ; vaginae tubulosae, longitudinaliter et transverse rugosae, opace dilute virides, sectione transversa ellipticae, inter- nodiis paulo breviores, c. 0.5 cm. latae. Inflorescentiae vaginas ad basin perforantes, brevissimae, uniflorae. Bracteae minutae, late triangulae. Flores carnosi, c. 1.25 cm. diam., odoratissimi, sepalis petalisque pallide virescentibus, transverse badio-striatis. Sepa- lum dorsale obovatum, breviter acuminatum, convexum, c. 1 cm. longum, 0.525 cm. latum. Sepala lateralia ad pedem columnae brevissimum decurrentia, oblique oblongo-obovata, c- 1 cm. longa, 0.6 cm. lata. Petala lanceolata, leviter spathulata, acuta, convexa, costa media dorso prominente, c. 1 cm. longa, 0.22 cm. lata. Labellum basi pedi colummae adnatum et brevis- sime sacculatum, trilobum, intus pubescens, inter lobos laterales alte canaliculatum, canalicula lamella horizontali, lineari, apice incurva bidentata, praesertim subtus pubescenti, atropurpurea, longitudinaliter albo- striata obtecta; sacculus lateraliter com- pressus, rotundatus; lobi laterales parvi, gynostemio multo breviores, trianguli, apice acuto leviter falcato-incurvo, carnosi, intus patenter pubescentes, albi, antice purpureo-maculati ; lobus medius porrectus, fere semiorbicularis, leviter acuminatus, late acutus, crasse carnosus, convexus, subtus carinatus et ad apicem givnbere munitus, supra ad basin excavatus et callis 2 semiglo- bosis, velutinus, albus, basi flavescens et macula badia ornatus, c. 0.5 cm. longus, 0 56 cm. latus. Gynostemium latum, dorso cavum, virescenti-album, dorso macula pallide fusca, badio- marginatum, totum c. 0.5 cm. longum; auriculae longissimae, crasse subulatae, badiae, velutinae, margine exteriore et apice patenter pilosae, c. 0.2 cm. longae. Anthera cucullata, rostro brevi incurvo, dorso gibbosa, inter thecas subcarinatas concava, puberula, pallide flavescens, purpurea-maculata. Pollinia 4, inaequalia, in globulos 2 unita, flava, stipite breviusculo, albo, margine mox revoluto. Rostellum submalleiforme, utrinque bi dentatum. Stigma profunde excavatum. Ovarium triquetrum, tortum, 6sulcatum, dilute viride, c. 1.2 cm. longum. * Trichoglottis tricostata J. J. $S. n. sp. Stengel verlängert, starr, auf dem Querschnitt rund elliptisch, fein gerillt, grün, die Internodien c. 2 cm. lang, an ihrer Spitze bis c. 0.5 cm. breit, an der Basis dünner. Blätter weit abstehend, linear, gegen die Spitze etwas verschmälert, mehr oder weniger ungleich und ziemlich tief zweilappig, mit abgerundeten Läppchen und einem Spitzchen, mit oben gefurchter, unten gegen die Spitze ausgesackter Mittelrippe, fleischig, matt grün, c. 10 cm. lang, 1.75 cm. breit; Scheiden rührig, querrunzelig und etwas längsrippig, den Internodien nahezu gleich lang. Blütenstände wenige über einander an den Knoten, s2hr kurz, einblütig. Blüten fleischig, c. 085 cm. breit, mit zusammengeneigten, hellgelben, zimmtbraun punktierten Sepalen und Petalen. Sepalen lanzettlich, spitz, mit breiter Basis, convex, 0.77 cm. lang, das unpaare fast 0,3 cm. breit, die paarigen etwas schief, mit aussen vorragender Mittelrippe, 0.25 cm. breit. Petalen schief lanzettlich, spitz, am Grunde verschmälert, convex, 0.77 cm. lang, 0.225 cm. breit. Labellum am Grunde der Säule (Säulenfuss) angewachsen, vorgestreckt, gespornt, dreilappig, weiss, im ganzen 0.73 cm. lang; Sporn nach hinten gekehrt, nicht zwischen den paarigen Sepalen hervortretend, länglich, stumpf, seitlich zusammenge- drückt, 0.15 cm. lang, der Eingang von einer breit linearen, stumpfen, unten behaarten, dünnen Lamelle verdeckt:; Seiten- lappen am Grunde der Lippe, sehr klein, pfriemlich, 0.075 cm. lang; Mittellappen vorgestreckt, gerade, länglich, spitz, am Grunde verschmälert, convex, mit zurückgebogenen, vorn einwärts gebogenen Rändern, oben mit 8 breiten, fleischigen Längsleisten, von welchen die seitlichen nicht bis zur Spitze, die mittlere nicht bis zur Basis fortläuft, unten nahe der Spitze mit einem abwärts gewandten, kegeligen Zahn, besonders gegen die Basis — 76 — sehr Kurz behaart, 0.5 cm. larg, 0.275 cm. breit. Gynostemium kurz, mit hohlem Rücken, sehr kurz behaart, 0.2 cm. lang; Ohrchen zahnfürmig, kegelig, spitz. Anthere kappig, auf dem Rücken mit einem Hôücker. Ovarium + $tielchen c. 0.9 cm. lang, Sformig gekrümmt, gedreht, dreikantig. Java: Garoet (Adèr), auf dem Mandalagiri (van Vuren). Eine kleinblütige Art, welche wohl am besten neben T. retusa BL. und B. pantherina J. J. $. unterzubringen ist. Die sehr kleinen, pfriemlichen Seitenlappen und der stark dreirippige Mittellappen der Lippe sind gute Merkmale. Trichoglottis tricostata. J. J. S. Caulis elongatus, rigidus, radicans, elliptico-cylindricus, subti- liter striatus, viridis, internodiis c. 2 cm. longis, apice ad c. 0.5 cm. latis, basin versus attenuatis. Folia patentissima, linearia, apicem versus paulum angustata, plus minusve inaequaliter bilobata, lobis rotundatis cum mucrone interposito, nervo inter- medio supra sulcato, subtus apicem versus prominente, carnosa, opace viridia c. 10 cm. longa, 1.75 cm. lata; vaginae tubulosae, transverse rugulosae et leviter longitudiuali-costulatae, interno- diis fere aequilongae. Inflorescentiae ad nodos, paucae, super- impositae, brevissimae, uniflorae. Flores inter minores, carnosi, ©. 0.85 em. lati, sepalis petalisque conniventibus, dilute flavis cinnamomeo-punctatis. Sepala lanceolata, acuta, basi lata, con- vexa, ©. 077 cm. longa, sepalum dorsale fere 0.3 cm. latum, lateralia subobliqua, costa intermedia extus prominente, 0.25 cm. lata. Petala oblique lanceolata, acuta, basi angustata, convexa, 0.77 cm. longa, 0,225 cm. lata. Labellum basi gynostemio (pedi) adnatum, porrectum, calcaratum, trilobum, album, 0.75 cm. longum ; calcar retroversum, inter sepala lateralia non emersum, oblongum, obtusum, lateraliter compressum, 0.15 cm. longum, fauce lamella late lineari obtusa membranacea subtus pubescen- SR AS ti obtecta; lobi laterales basilares, minuti, subulati, 0.075 em. longi; lobus intermedius porrectus, rectus, oblongus, acutus, basi angustatus, convexus, marginibus reflexis antice incurvis, supra costis 3 latis carnosis, costis lateralibus ante apicem terminatis, costa intermedia basin non attingente, subtus prope apicem dente conico reverso munitus, praesertim basin ver- sus velutinus, 05 em. longus, 0.275 cm. latus. Gynostemium breve, dorso cavo, minute velutinum, 0.2 cm. longum, auriculis dentiformibus conicis acutis. Anthera cucullata, dorso gibbosum. Ovarium pedicellatum sigmoideum, tortum, triquetium, c. 0.9 cm. longum. * Microsaceus brevifolius J J.S. in Ic. bog III (1906), t.CCXX V. Kieine Pflanze. Stengel herabhängend, am Grunde wurzelnd und bisweilen etwas verzweigt, dünn, stielrund, hellgrün, €. 10 em. lang, 0.1 cm. dick, mit den Blättern c. 1.1 cm. breit; Internodien kurz, von den Blattscheiden vôllig bedeckt, €. 0.15 em. lang. Blätter zweizeilig. weit abstehend, reitend, dick fleischig, seitlich zusammengedrückt, länglich, stumpf, auf dem Rücken und an der Spitze scharfeckig, von oben gesehen eirund dreieckig, oben rinnig, auf den Seiten netzartig runzelig, glänzend, grün, c. 0.6 cm. lang, 0.26 cm. breit, 0.8 cm. dick; Scheiden rührig, kürzer als die Dicke des Blattes. Blütenstände blattwinkelständig, sehr kurz, 2blütig. Pedunculus der Blattscheide gleich lang. Brakteen eingerollt, häutig, durchsichtig, eirund, stumpf, 0.2 cm. lang. Blüten klein, weiss, c. 0,85 cm. breit, die Sepalen und Petalen zusammengeneigt. Sepalen länglich, stumpf, concav, aussen dick gekielt, 0.25 cm. lang, 0.1 cm. breit, die seitlichen mit stumpf winkelig verbreitertem innerem Rande. Petalen länglich elliptisch, stumpf, concav, aussen besonders gegen die Spitze verdickt, 0.2 cm. lang, 0.1 cm. breit. Labellum gespornt; Platte am Grunde der Säule angedrückt, stark concav, etwas spatelig, vorn schwach dreilappig, mit abgerundeten Seitenlappen und pa kleinem, fleischigem, stumpfem, callusformigem Mittellappen, ausgespieizt verkehrt eirund dreieckig, 0.17 cm. lang, innen mit einem gelben Fleckchen ; Sporn vorwärts gebogen, sackfürmig, ziemlich tief ausgerandet, c. 0.1 cm. lang, 0.075 cm. breit. Säule sehr kurz. Anthere Kappig, mit einem eingebogenen Schnäbelchen. Pol- linien 4, frei, birnformig, auf einem mässigen, linearen Stielchen, mit kleiner Klebmasse. Ovarium weiss, 0,15 cm. lang, gebogen. Frucht länglich, grün, 0.5 cm. lang, 0.3 cm. dick. Java: Kaoem Pandak; wahrscheinlich auch Singapore. Diese Pflanze ist die zweite Art der interessanten Gattung Microsaccus BI. lith. M.Kromohardjo JaeS colorata SHIVOrcAIS Smith del. Pole gel 4 AA \ A d \dé À le QI il | . J.J.Smith del. Lectandra parviflora JJ.S. = D BCE RE PEN DU DÉPARTEMENT DE l’AGRICULTURE AUX INDES NÉERLANDAISES. Ne XIV. BUITENZORG IMPRIMERIE DU DEPARTEMENT 1907. BAR EEE AN pu DEPARTEMENT DE l’AGRICULTURE INDES NÉERLANDAISES. NS CIVe LIBR AR Y NEW YORK BOTANICAL GARDEN. BUITENZORG IMPRIMERIE DU DEPARTEMENT 1907. INHALTSVERZEICHNIS. Einleitung. Experimenteller Teil. Chlorogensaures Kali-Coffein . Chlorogensäure . : Die chlorogensauren Salze. Chlorogensaures Calcium . Magnesium . - Zink Bleï. , , Blei (basisch-). n Benzidin . ; F Benzidin (basisch-) . Strychnin Anilin. : . Die nn der Fo Kaffeesäure Diacetkaffeesäure . Chinasäure Chinasaures Zink . : Calcium. Triacetylchinid . Die Säurespaltung der Chinro nette à Acetylierung der Chlorogensäure . Pentacetylhemichlorogensäure Benzoylierung der Chlorogensäure Theoretische Betrachtungen . Hemichlorogensaures Anilin . Hemichlorogensaures Benzidin . Pentacetyhemichlorogensaures Anilin Der Pektinstoff aus Kaffee Coffalsäure ; Das Enzym aus den Rbenhion Zusammenfassung d(r Resultate . 80, : [9] 1 Beiträge Zur KENNÆNTIS des KAT FEES. von D'. K. GOoRTER. EINLEITUNG. Der Kaffee ist schon üfters Gegenstand chemischer For- schung gewesen. Schon im Jahre 1837 zeigten ROBIQUET und BouTron 1), dasz in den Kafïfeebohnen auszer fettem Oel, vegetabilischem Wachs und Coffein noch eine Säure vorkommt. welche sie wegen der grünen Verfärbung mit Eisenchlorid für Gallussäure hielten. RoCHLEDER 2?) Zeigte dann im Jahre 1844, dasz die Säure obengenannter Autoren mit Bleiacetat eine gelbe Fällung gab. Er isolierte daraus die freie Säure, welche er Kaffeegerbsäure nannte, als eine gummiartige Masse durch Zersetzung der Bleiverbindung mit Schwefelwas- serstoff und fand dafür die Zusammensetzung Ci6H908. Prarr 5) konnte aus den Kaffeebohnen die ROCHLE- DER SsChe Säure gleichfalls isolieren, beobachtete jedoch noch eine andere Säure, welche sich durch Schwerlüs- lichkeit in Alkohol unterschied und die er mit dem Na:- men Kaffeesäure belegte. Es ist diese Kaffeesäure von 1) RoBiQuETr und BourTron. Ann. d. Ch. u. Ph. Bd, 23, 98, 2) RocHLeper. Ann. Bd. 50. $. 224 und Ann. Bd. 59. $S. 300, 3) PrArr. Schweigers J. f. pr. Ch. u. Ph. Bd. 61 $. 487, OR Pfaff nicht mit der heutzutage unter diesem Namen be- kannten Säure zu verwechseln. ROCHLEDER hat die Angaben bezüglich der Prarr’schen Kaffeesäure nachgeprüft und sie nicht bestätigen kônnen. Er beobachtete, dasz die Kaffeegerbsäure in ammonia- kalischer Lüsung sich an der Luft grün färbte und be- legte diese grüne Substanz mit dem Namen Viridinsäure, wofür er selbst die Zusammensetzung C;;H;0; angab. Auszerdem war er der Ansicht, dasz die grüne Farbe der Kaffeebohnen von einem Gehalt an viridinsaurem Kalk herrührte. Später haben VLAANDEREN und Murper 1) sich noch mit den Säuren aus Kaffee befaszt. Nach diesen For- schern sind darin 6 verschiedene Säuren enthalten, welche sie jedoch nicht in reinem Zustande haben isolieren künnen. Ihre Angaben beziehen sich vielmehr auf un- reine Substanzen und kann diesen Beobachtungen daher nicht viel Wert beigemessen werden. Wichtiger als die obengenannten Untersuchungen sind die Mitteilungen PAYEN’s 2), da es ihm zum ersten Mal gelang eine krystallisierte Säure aus Kaïffee zu isolieren. Spätere Forscher haben die Resultate PAYEN’S angezwei- felt; ZWENGER und SIEBERT #) haben selbst die Meinung vertreten, dasz dieser Autor unreine Chinasäure unter den Händen gehabt hätte. Dies ist jedoch keineswegs der Fall; aus meinen Untersuchungen ist hervorgegangen, dasz PAYEN thatsächlich Recht hatte zu behaupten, dasz die von ihm aufgefundene Säure, welche er Chlorogen- säure nannte, an Kali und Coffein gebunden in den Kaf- feebohnen vorkommt. Nach ihm wäre die Zusammen- setzung der Säure C;,4H40;, was in unsrer gegenwärtigen 1) VLAANDEREN und MuLDER. J. 1858. $S. 261. 2) PAyen. Ann. 60. S. 286. 3) ZWENGER und SIBERT. Ann. Suppl. 1. 77. Se — Schreibweise C;:4H360; heiszen sollte. Uebrigens ist die Chlorogensäure nicht näher charakterisiert worden ; allein War PAYEN der Meinung, dasz sie mit der Kaffeegerbsäu- re ROCHLEDER’S identisch war. Ich hoffe weiter unten darzulegen in wie weit dies richtig ist. Erst vor einigen Jahren hat GRIEBEL 1) bei der Bear- beitung der Kaffeegerbsäure im Hrzcer’schen Laborato- rium Zufällig auch die von PAvEN beobachtete Doppel- verbindung wieder erhalten künnen. Er zog Kaffee hinter einander mit Petrolaether, Aether und Methylal- kohol aus in der Absicht mit den ersten Lüsungsmitteln fremde Substanzen auch das Coffein zu entfernen. In wie weit ihm das gelungen ist, geht aus den gemachten Erfahrungen bei der Verarbeitung des Methyalkohol-Ex- traktes hervor. Der Methylalkohol wurde abgedampft und der Rückstand in wenig Wasser unter Zusatz von vielem Aethylalkoho!l gelüst. Es kam dabei eine schlei- mige Masse zur Abscheidung, die auf einem Filter ge- sammelt wurde und woraus durch Krystallisieren etwa 1°, chlorogensaures Kali-Coffein gewonnen wurde. Je- denfalls hat sich somit bei der vorherigen Erschüpfung mit Aether das Coffein nicht vollständig entfernen las- sen. (GRIEBEL hat das chlorogensaure Kali-Coffein ana- lysiert und daraus die freie Säure als ein Kürper von fast weiszer Farbe mit einem Stich ins Grünliche gewon- nen. Der Schmelzpunkt wurde bei 202-203° gefunden und die Zusammensetzung zu C;7H29039 angegeben. Ich habe das nicht bestätigen kônnen. Die von mir dargestellte Chlorogensäure war ganz weisz, schmolz bei 206-207° und beantwortete an der Zusammensetzung C39H3s0,9, Wie durch die Analyse der freien Säure und ihrer Salze festgestellt wurde. In Uebereinstimmung mit dieser Auffassung stehen 1) GR1EBEL. Ueber den Kaffeegerbstoff, Diss.. München 1903. NT Die die Resultate der Alkalispaltung ; es wurde gezeigt, dasz die Chlorogensäure dabei eine Zersetzung in Kaffeesäure und Chinasäure erleidet wie es folgende Gleichung ver- anschaulicht : CaoH38019 + H90 —=2 CoHeO4 +2 C;H906. Chlorogensäure + Wasser — Kaffeesäure + Chinasäure. ZWENGER und SIEBERT 1) haben damals Chinasäure aus den Kaffeebohnen isoliert, wobei wei folgt verfahren wurde. Ein Kaffee-Extrakt wurde mit Kalk zur Sirup- dicke eingeengt und mit dem doppelten Volum Alkoho! versetzt. Der Niederschlag wurde gesammelt, in Wasser gelüst und die Lüsung nach schwachem Ansäuern mit Essigsäure durch Bleiacetat gefällt. Die Chinasäure bleibt unter diesen Umständen in Lüsung und konnte daraus mit Bleiessig gefällt werden. Dieser Niederschlag wurde mit Schwefelwasserstoff zersetzt, das Schwefelblei abfil- triert und das Filtrat mit Calciumcarbonat neutralisiert. Nach abermaligem Filtrieren konnte aus dem Filtrat durch Eindampfen chinasaures Calcium krystallisiert werden. GRispel, der diese Versuche wiederholte, ist zum sel- ben Resultate gelangt. An der Hand meiner Versuchsresultate ist jetzt jedoch einleuchtend, dasz die obigen Versuche kleineswegs be- weisend für das präformierte Vorkommen der Chinasäure im Kaffee sind, da wie ich oben dargelegt habe, die Chlorogensäure durch Alkalien, auch durch Kalk, zu Kaf- feesäure und Chinasäure verseift wire. Ich hoffe später noch Gelegenheit zu haben zu untersuchen, ob neben der Chlorogensäure auch die Chinasäure normaler Bestand- teil der Kaïffeesamen ist. In Betreff unsrer Kenntnis der Kaffeegerbsäure habe ich hier erst eine Arbeit von HLASIWETZ ?) zu erwähnen, 1) ZwEenGER und SIEBERT. Ann. Suppl. 1.77. 2) HLasiwerTz. Ann. 142. S. 219 [= — +) — wodurch sezeigt wurde, dasz die Kaffeegerbsäure in der Ka- lischmelze Protokatechusäure liefert und beim Erwärmen mit Kalilauge Kaffeesäure abspaltet. AÏs zweiter Spal- tungsprodukt wurde von diesem Forscher ein Sirup mit den Eigenschaften eines Zuckers erhalten. Kunz KRAUSE 1) hat diese Beobachtung von HLASIWETz bestätigt und erwähnt, dasz die Kaffeegerbsäure sich mit Salzsäure nur sehr unvollständig, dagegen mittels ver- dünnter Salpetersäure oder Brom glatt aufspalte: dabei resultierte eine inaktive Glykose. Diese nicht ganz verständlichen Ergebnisse bedürften einer genauen Nachprüfung. Dies ist zuerst von GRAF ?) unternommen, der dabei zu ganz andern Resultaten gelangte. Er konnte aus der Kaffeegerbsäure auf keiner Weise Zucker abspalten und erbracht den Beweis, dasz in den Kaffeebohnen Rohrzucker als normaler Bestandteil vorkommt, sodasz die Beobachtungen der vorigen Forscher auf einen Gehalt der Kaffeegerbsäure an Rohrzucker zu- rückzuführen wären. Auch GRIEBEL ist zu den nämlichen Resultaten gelangt und ich selbst habe durch meine diesbezüglichen Ver- suche in dieser Hinsicht nur eine Bestätigung erbringen künnen. Die Kaffeegerbsäure ist somit jedenfalls keine glykosidische Substanz wie HLASIWETZ, KuNzZ-KRAUSE und CAZENEUVE und HADDON %) meinen. Die Vorstellung letztgenannter Autoren die Kaffeegerb- säure hätte folgende Strukturformel O. C0 Chess 0ù CH 0e CH: CH C00H, 1) Kunz-KRAUSE. Arch. d. Ph. Bd. 231. $. 613 2) Grar. Z. f. angew. Ch. 1901. S. 1077. 8) CAzENEUvVE und Happon. Comptes rendus. 124, 1458. ete wird dadurch von selbst hinfällig. Es war auch durch- aus unverständlich wie eine solche Substanz mit substi- tuierter Phenolhydroxylgruppe mit -Eisenchlorid eine grüne Färbung geben kônnte. Ich habe jetzt etwas ausführlicher bei der Arbeit von GRieBez stillzustehen, da diese einige neue Thatsachen zu Tage gefürdert hat, welche in Zusammenhang mit mei- nen Untersuchungen von Interesse sind. Wie oben schon bemerkt hat GRIEBEL seine Kaffee- serbsäure aus einem Methylalkohol-Extrakt gewonnen, nachdem er daraus eine schleimige Masse entfernt hatte, welche für die Darstellung des chlorogensauren Kali-Cof- feins gedient hat. Das Filtrat von diesem schleimigen Niederschlag wurde mit Bleiacetat ausgefällt, der ent- standene gelbe Niederschlag vollständig ausgewaschen, in Wasser verteilt und mit Schwefelwasserstoif zersetzt. Das Filtrat vom Schwefelblei wurde erst auf dem Was- serbade eingeengt und dann über Schwefelsäure zur Trockne gebracht. Dieser trockne Rückstand wurde mit absolutem Alkohol ausgezogen und aus der alkoholischen Lôüsung die Gerbsäure mit Aether in gelblich weiszen Flocken ausgefällt. Griegez betrachtet den so gewonnen Kürper als durch- aus einheitlich und begeht damit den selben Fehler wie seine Vorgänger. Er läszt ganz auszer Betracht, dasz das Filtrat vom chlorogensauren Kali-Coffein notwendig noch mit dieser Substanz gesättigt sein musz, sodasz beim Versetzen dieses Filtrates mit Bleiacetat an erster Stelle basisch chlorogensaures Blei als gelber Niederschlag aus- fallt. Bei der Zersetzung mit Schwefelwasserstoff wird daraus die Chlorogensäure in Freiheit gesetzt und geht bei der nachherigen Aetherfällung mit ins Präcipitat. Was GRIEBEL somit für eine einheitliche Substanz er- klärt, ist sicher ein Gemisch mit mehr oder weniger RE Chlorogensäure. Ein Urteil über die Menge der Chloro- gensäure, welche sich in seiner Kaffeegerbsäure vorfand, Künnen wir uns aus seinen Angaben über die Al- kalispaltung bilden. Dabei wurde 15°/ der Kaffeegerbsäure an Kaffeesäure erhalten. Die Chlorogensäure liefert bei dieser Spaltung wie ich im experimentellen Teil darlegen werde, 49.6°/ dieser Säure, sodasz eine einfache Rech- nung zu erkennen giebt, dasz die Kaffeegerbsäure von GRieBez etwa 30° Chlorogensäure enthalten hat. Hiermit stimmen die weiteren Angaben in seiner Arbeit und wird die grosze Uebereinstimmung in Reak- tionen zwischen der Chlorogensäure und der Kaffeegerb- säure Kklar. Ein Unterschied besteht jedoch in dem Verhalten Gelatine gegenüber. Indem GRIEBEL mit der Kaffeegerbsäu- re Fällung beobachtet haben will, habe ich mit der Chlorogensäure in einer Gelatinelüsung keinen Niederschlag hervorrufen künnen. Auch mit den ursprünglichen Kaf- fee-Extrakten wurde ein negatives Resultat erhalten. Es sei noch bemerkt, dasz Chlorogensäure und Kochsalz zZusammen mit Gelatine ein Präcipitat liefern. Beim Studium der kaffeegerbsauren Salze fand GRIEBEL, dasz diese sich nicht auf eine gemeinsame Säure zurück- führen lassen:; dies ist bei der nicht einheitlichen Natur der Kaffeegerbsäure leicht verständlich. Nach GRIEBEL wäre die Kaffeegerbsäure eine Methyl- chlorogensäure ; er führte den Nachweiïis, dasz die Chlo- rogensäure keine Methoxylgruppe enhält. Dagegen konnte bei einer ZeIsEL'schen Bestimmung aus der Kaffeegerbsäure Jodmethyl abgespalten werden; jedoch stehen die gefun- denen Werte mit den berechneten nicht im Einklane. Das Methyl sollte sich auffällig leicht abspalten lassen, Wenn man zur alkoholischen Lüsung der Kaffeegerbsäu- re Kalilauge hinzufügt unter Vermeidung eines Ueber- RS — schuszes, so erleide die Säure schon groszenteils diese Spaltung unter Bildung von chlorogensaurem Kali, das mit Coffein in Krystalle von chlorogensaurem Kali Coffein übergeführt werden konnte. Dieses Resultat bleibt ganz unverständlich und ist nur zu deuten, wenn man in der Kaffeegerbsäure ein Gemisech mit Chlorogensäure erblickKt. Wenn GRIEBEL sich ein Urteil gebildet hatte über die Menge des chlorogensauren Kali-Coffeins, welche aus der Kaffeegerbsäure hervorgeht, so wäre er sicher zu Resul- taten gelangt, welche nicht mit seiner Theorie in Ueber- einstimmung zu bringen wâären. Interessant sind die Ergebnisse der Alkalispaltung, wobei als Reaktionsprodukte Kaffeesaüre, Valeriansäure und Ameisensäure beobachtet wurden. Die Chinasäure wurde von GRIEBEL nicht erkannt. Wie ich oben schon dargelegt habe, entstehen bei der Alkalispaltung der Chlorogensäure nur zwei Säuren, Kaf- feesäure und Chinasäure: flüchtige Fettsäuren werden dabei nicht erhalten. Die Ameisensäure und die Vale- riansäure müssen somit aus andern noch unbekannten Kaf- feebestandteilen hervorgegangen sein. Die Richtigkeit dieser Folgerung geht daraus hervor, dasz ich aus Kaïïfee eine neue Säure habe isolieren kôünnen, welche mit Al- kalien oder Säuren gekocht [sovaleriansäure abspaltet. Diese Säure, welche ich Coffalsäure nannte, wurde in schwer lüslichen weiszen Krystallprismen vom Schm. P. 2559 erhalten. Allerdings wird die reine Säure in wässrig alkoho- lischer Lôüsung durch Bleiacetat nicht gefällt und künnte man daher einwenden, sie konnte sich nicht in der Kafteegerbsäure vorfinden, weil diese eben durch Fällung mit Blejiacetat erhalten wurde. Jedoch ist es woh]l an- Zunehmen, dasz die Coffalsäure hierbei mechanisch leicht mit niedergerissen wird, da sie wie wir sehen werden « 11 e in Wasser sehr schwer lôslich ist. Es kann somit nicht zweifelhaft sein, dasz die beobachtete Abspaltung von Valeriansäure aus der Kaffeegerbsäure auf Rechnung meiner Coffalsäure zu setzen ist. Aus obigen Erürterungen geht zur Genüge hervor, dasz die Kaffeegerbsäure früherer Autoren nicht ein ein- heitlicher Kôrper ist, sondern ein Gemisch von Chloro- gensäure, (Coffalsäure und andern noch unbekannten Substanzen. Die Substanz aus welcher die Ameisensäure entsteht, habe ich noch nicht isoliert. Ich habe mich davon überzeugt, dasz ein trockner Kaffee-Extrakt bei der Al- kalispaltung thatsächlich Ameïisensäure entstehen läszt und damit eine Bestätigung der GRIEBEL’schen Beobach- tungen erbracht. Auch ist noch ein methoxylhaltiger Kürper auzufinden, da weder die Coffalsäure noch die Chlorogensäure bei der ZeiseL’'schen Methode Jodmethyl abspaltet. Noch ist in Zusammenhang mit der Kaffeegerbsäure eine Beobachtung von ERDMANN Î) zu erwähnen, der die Rôüstprodukte des Kaffees zum Gegenstand einer Un- tersuchung gemacht hat und auf die Bildung des Kaffee- aromas beim Erwärmen der Kaffeegerbsäure mit Rohr- zucker und Coffein hinwies. Die Gerbsäure für sich oder allein mit Zucker oder Coffein erwärmt, gab diesen Geruch nicht zu erkennen. Ich habe beim vorsichtigen Erhitzen eines trocknen Kaffee-Extraktes gleichfalls Kaffeearom beobachten kônnen, Es ist unnôtig dann noch Rohrzucker hinzuzufügen, da bekanntlich die Kaffeebohnen Rohrzucker enthal- ten 2). Weder die Chlorogensäure noch die Coffalsäure giebt 1) ERDMANN. Ber. 35. 1846 - 54. 2) Grar. Z.f. angew. Ch. 1901. S. 1077. 0 beim Erhitzen mit Rohrzucker und Coffein Kaffeegeruch.. Die Substanz, welche daran Schuld hat, ist somit auch noch zu studieren. Ich hoffe, dasz meine fortgesetzten Untersuchungen dahinführen, dasz ich später darüber noch berichten kann. RU EXPERIMENTELLER TEIL. ES wurde zuerst die Kaffeegerbsäure in üblicher Weise dargestellt durch 1 Ko Liberia-Kaffee mit 60° Alkohol Zu extrahieren. Die alkoholische Lôsung wurde auf dem Wasserbade eingedampft und der rückständige Sirup in Wasser aufgenommen. An die Lüsung fügte ich wenig Bleiacetatlüsung hinzu, filtrierte der entstandene Nieder- schlag ab und fällte das Filtrat vollständig mit Bleizuck- erlüsung aus. Dieser gelbe Niederschlag wurde zweimal mit Wasser angerührt, jedesmal an der Pumpe abgesogen und Zzuletzt gründlich ausgewaschen: dann wurde er in Wasser verteilt mit Schwefelwasserstoff zersetzt und das Filtrat zur Sirupdicke eingedampft. Es resultierte in dieser Weise ein gelbroter Sirup mit saurem, schwach bittrem und adstringierendem (Geschmack. Ein Teil dieses Sirups wurde nach den Angaben von CAZENEUVE und HAppoN 1) mit Phenylhydrazin und Eis:- essig zusammengebracht und während 4 Stunden auf dem Wasserbade erhitzt. Nach dem Verdünnen mit Wasser und 24-stündigem Stehenlassen hatte sich eine braune, harzartige Masse abgeschieden, welche in wenig heiszem Alkoho!l gelüst und dann mit soviel heiszem Wasser versetzi wurde, dasz die entstehende Trübung eben noch verschwand. In dieser Weise gelang es eimige winzige Kryställchen eines Osazons zu erzielen, die zwischen schmierigen Massen eingebettet, nicht zu isolieren waren. Es liesz sich jedoch feststellen, dass die Menge dieses Osazons in keinem Verhältnis zur angewandten Menge 1) CAZENEUVE und HaADppon. C. R. 124. 1458. io ee der Gerbsäure stand, sodasz ich der Meinung von CAZeE- Neuve und HAppon, dieses Osazon entstehe aus dem Gerbstoff, nicht beistimmen kann. Der Gerbstoffsirup zeigt selbst bei lingerem Stehenlassen nicht im mindesten Neigung zu krystallisieren. Ich habe mich daher bemüht durch fraktionierte Fällung mit Blei- zucker und Zersetzen der Niederschläge mit Schwefel- wasserstoff zu reinen krystallisierten Substanzen zu gelangen; jedoch wurden nur braune, nicht krystallisa- tionsfähige Sirupe erhalten. Durch Ausschütteln mit Chloroform konnte dem Sirup eine nicht unbeträchtliche Menge Coffein entzogen werden. Auch wurde nachgewiesen, dasz das Reduktionsver- môügen gegenüber Fehling’scher Lüsung nach dem Erwär- men mit Salzsäure zugenommen hatte, was auf das Vorkommen von Rohrzucker hindeutet. (GRAF hat, wie oben erürtert, zuerst auf den Gehalt der Kaffeebohnen an Rohrzucker hingewiesen und es soll nicht wundernehmen, dasz diese Substanz bei der Bleizuckerfällung mechanisch teilweise mit niedergerissen wird und sich folglich in gerin- gen Mengen in dem Sirup vortfindet. Der invertierte Sirup wurde mit Bleiessig fraktioniert gefällt, nachdem das Cof- fein vorher mit Chloroform ausgeschüttelt war. Durch Zersetzen dieser Niederschläge mit Schwefelwasserstoff und Eindampfen resultierten mehr oder weniger braun gefärbte Sirupe, welche zum Teil Krystalle absetzten. Diese wurden zur Entfernung der Mutterlauge auf Thon ausgestrichen und blieben dann rein weisz zurück. Sie schmolzen bei 117 — 148°, lüsten sich in Wasser mit saurer Reaktion und zeigten in dieser Lüsung Gelbfärbung mit Eisenchlorid im Gegensatz zur ursprünglichen Säure, welche sich damit intensiv grün färbt. Die Natur dieser Säure wurde nicht näher festgestellt und bleibt es einst- weilen noch unentschieden, ob sie im Kaïïfee präformiert Re vorkommt oder erst aus noch unbekannten Kaffeebestand- teilen bei der Einwirkung der Salzsäure hervorgeht. Das Filtrat von der Bleiessigfallung wurde mit schwe- felsaurem Natron entbleit und dann mit Phenylhydrazin und Essigsäure erwärmt. Dabei wurde ein Glykosazon vom Schm. P. 204-—205° erhalten, welches seine Entste- hung dem Rohrzucker verdankt. Aus obigem geht schon zur Genüge hervor, dasz der Gerbstoffsirup kein einheitliches Material ist und wurde daher versucht mit verschiedenen Lüsungsmitteln zu kry- Stallisierten Produkten zu gelangen. Dazu wurde der Sirup mit Essigacther ausgekocht; beim Verdampfen dieser Lüsung blieb eine krystallisierte Säure zurück, welche in Reaktionen und Lôüslichkeitsverhältnissen voll- ständig mit der weiter unten beschriebenen Chlorogen- säure übereinstimmt. Jedoch eignete sich diese Methode nicht für die Darstellung in etwas grüszerem Umfane. Dafür wurde folgendes Verfahren ausgearbeitet : 30 Ko gemahlener, roher Liberia-Kaffee wurden mit Alkohol vom sp.G.0.9 durch Perkolieren vollständig erschôpft. Die ersten Perkolate sind braun gefärbt und schleimig; die letzteren hingegen laufen nur wenig ge- färbt und nicht schleimig ab und setzen, wenn man den Alkoho!l im luftverdünnten Raume abdestilliert und dann auf dem Wasserbade zum Sirup eindampft, nach einigem Stehenlassen grosze Mengen von Krystallen ab. Die erst erhaltenen Perkolate bedürfen einer vorherigen Reini- gung:; man fügt zu diesem Zweck 96°/ Alkohol unter Umrühren hinzu, wobei ein schleimiger Niederschlag entsteht, welcher sich mit mehr Alkohol zu einer zähen, dem Glasstabe anhaftenden Masse zusammenballt und so leicht ausgenommen werden kann. fm 'ganzen wurde das gleiche Volum Alkohol hinzugesetzt. Die so gereinigte Flüssigkeit liefert nun auch leicht re krystallisierende Sirupe: nôtigenfalls kan man die Kry- stallisation mit einigen aus den späteren Perkolaten ge- wonnen Krystallen anregen. Sämtliche Krystallhisationen wurden an der Pumpe abgesogen und nochmals aus 607, Alkohol umkrystal- lisiert. Das dann resultierende nur wenig gefärbte, krystallisierte Rohmaterial wurde, bei 50° getrocknet, gewogen und betrug 1 Ko, d.h.3.3°/ des angewandten Liberia-Kaffees. Wie weiter unten dargelegt werden soil, besteht diese Substanz etwa für ein Drittel aus Coffein ; 1.1°/, Cofiein ist somit in Form dieser Doppelverbindung isoliert worden. Wenn wir in Betracht ziehen, dasz die Mutterlaugen noch mit dieser Substanz gesättigt sind und dasz der verarbeitete Liberia-Kaffee einen Ge- halt von 1.87, Coffein aufwies, so erhellt dasz die- se Substanz. welche identisch ist mit dem chlorogen- sauren Kali-Coffein von PAYEN, der Haupthestandteiïl des Kaffees ist. Auch aus dem arabischem Kafiee konnte der nämliche Kôürper in beträchtlicher Menge erhalten werden. CHLOROGENSAURES KALI -COFFEIN. C32H36019K2. (C8H10N409) + 2H90. Die nach obigem Verfahren dargestellte Krystallmasse wurde zur Reinigung noch mehrmals aus 60—807/, Al- kohol umkrystallisiert: dabei wurden Bündel fast weiszer Prismen erhalten, die beim Erhitzen auf 150° gelb werden und bei 225° braun geworden sind ohne zu schmelzen. Beim Verbrennen wurde eine alkalisch reagierende Asche von kohensaurem Kali erhalten. Die Krystalle lôsen sich leicht in Wasser zu einer schwach sauer reagierenden Flüssigkeit. Auch in Methyl- = 1 — alkoho!l sind sie lüslich; jedoch nicht so leicht wie GRIEBEL Sagt. Die Analyse hat die Substanz als eine Doppelverbindung von chlorogensaurem Kali mit Coffein gekennzeichnet. Die Verbrennungen wurden mit Bleichromat ausgeführt. Das Coffein wurde wie folget bestimmt: Eine bestimmte Menge der Substanz wurde in wässriger Lüsung vielemal mit Chloroform ausgeschüttelt, das Chlo- roform aus tariertem Kolben abdestilliert und der weisze Coffeinrückstand, bei 100° getrocknet, gewogen. Die Resultate sind folgende. [215.1 Mgr. gaben 474.4 Mer. CO, und 106.5 Mgr. H,0. 1EM 200, » 347.4 » » n 97.9 » 2 E235:7 : 405.7, PL O O NE . IV 2211: -, : 18.85 c.c. N (B = 741 Mm, t—27°) DONUDLES, ne ; 20.6 c.c. N (B = 741 Mm, t—27°) VI. 828.8 , , 116.3 Mgr. schwefelsaures Kalium. A EE TE PS PS JUN : » VIIL 482 , : 148 , Coffein, EÉUMIBEE, D > LUS 5 Gefunden : I Il DIT OV V VI VI C..47.477/, 47.85°/ 47.85% — — — — HP NE lL bot — — _ N.. — — — 9,249 9.00% — e K = — _ = 0.006298 Gefunden : Berechnet für : VIII IX Co H36019K9.(C8H10N409)2+-2H,0. Cet ee 47.00°/ HÉROS 4.90°/ Nauru 9.147 KERetre rs 6.35°/ Coffein. . 80.8°/ 31.2°/ Coffein 31.6°/ atee Der Krystallwassergehalt der Doppelverbimdung war einer directen Bestimmung nicht zugänglich; bei 100° seht er noch nicht verloren, jedoch wird bei 130 — 140° nicht nur Wasser sondern auch Coffein ausgetrieben. _Es ist sehr bemerkenswert, dasz das Coffein an der Doppelverbindung nicht oder nur sehr schwer durch trocknes Chloroform entzogen wird. Dies erklärt die merkwürdige Thatsache, dasz Chloroform an trocknem Kaffeepulver bei 9-stündiger Extraktionsdauer nur ein Zehntel der totalen Coffeinmenge entzieht. Wird hin- vecen das Kaffeepulver vorher mit Wasser durchfeuchtet, so gelingt es leicht das gesamte Coffein innerhalb 3 Stunden mit Chloroform zu extrahieren. Auch wurde festgestellt, dasz Coffein aus einer Lüsung des chloro- sensauren Kali-Coffeins viel schwerer ausgeschüttelt wird als aus einer rein wässrigen Lôüsung. An der Hand dieser Beobachtungen habe ich die Coffein- bestimmung im rohen Kaffee in folgender Weise gestaltet : 11 Gr sehr feingepulverter Kaffee werden mit 3 ce Wasser durchfeuchtet. Nach einer halben Stunde ist das Wasser genügend absorbiert und wird während 3 Stunden im Soxhlet'schen Apparat mit Chloroform extra- hiert. Man destilliert dann das Chloroform ab und zieht den aus Coffein und Fett bestehenden Rückstand mit heis- zem Wasser aus. Das Fett wird über einem dichten Wattepfropfen abfiltriert und mit heiszem Wasser nach- gewaschen, sodasz alles Coffein ins Filtrat gelangt. Dieses wird nach dem Erkalten mit Wasser bis zu 55 ce ange- füllt und hiervon 50 ec abpipetiert. Man führt nun durch viermal wiederholtes Ausschütteln mit Chloroform das Coffein in dieses über und destilliert dann aus einem tariertem Kôülbchen ab. Das rückständige Coffein ist von fast weiszer Farbe und wird nach dem Trocknen bei 100° gewogen. re Die Methode ist sehr bequem in der Ausführung und giebt, wenn ein sehr feines Kaffeepulver zur Anwendung kommt, durchaus befriedigende Resultate. CHLOROGENSÂURE. CaoH3s010 Die Lüsung des chlorogensauren Kali-Coffeins giebt mit Bleizucker eine gelbe Fällung von basisch-chlorogensaurem Blei, welche jedoch hartnäckig Coffein festhält. Ich habe den Niederschiag mehrere Male mit heiszem Wasser angerührt, abgesogen und mit heiszem Wasser nachge- wWaschen ohne das Coffein vollständig entfernen zu künnen. Wenn man dann das Präcipitat mit Schwefelwasserstoff zersetzt und das Schwefelblei abfiltriert, so bekommt man aus der Lüsung leicht eine coffeinhaltige Säure. Nach GRIEBEL Kann man diesen Uebelstand umgehen, wenn man die Lüsung des chlorogensauren Kali-Coffeins vorher mit Salpetersäure ansäuert und erst dann mit Bleizucker fällt. [ch habe jedoch auch mit dieser Abänderung keine bes- seren Resultate erzielen künnen. Ueberdies hat diese Methode den Nachteil leicht eine sefärbte Säure zu liefern, welche Erfahrung auch GRIE- BEL gemacht hat, denn seine Säure hatte einen Stich ins Grünliche. In ganz reinem Zustande geht jedoch der Säure diese grünlche Farbe ab, Für die Abscheidung der reinen Säure aus dem chlo- rogensauren Kali-Coffein hat sich folgende Methode am besten bewährt; sie hat auch den Vorteil, dasz dabei der Gebrauch von Schwefelwasserstoff vermieden wird. Es wurde wie folgt verfahren: 50 Gr chlorogensaures Kali-Coffein wurden in etwa A oc 200 ce Wasser gelüst und mit der berechneten Menge Schwefelsäure das Kali in Kaliumsulfat übergeführt. Ist durch wiederholtes Ausschütteln mit Chloroform das Cof: fein der Lüsung groszenteils entzogen, so krystallisiert über Nacht eine beträchtliche Menge Chlorogensäure aus. Diese wird an der Pumpe abgesogen und kann durch Krystallisieren aus Wasser leicht rein erhalten werden. Aus dem Filtrat gewinnt man die noch gelüste Menge dieser Säure, wenn man erst die Reste Coffein vollständig mit Chloroform fortschafft und dann zum dünnen Sirup eindampft. Durch Vermischen mit Alkoho! fallt das Kaliumsulfat aus und das Filtrat giebt nun beim Eïin- dampfen weitere Krystalle der Chlorogensäure. Die reine Chlorogensäure bildet aus Wasser Büschel von Krystallnadeln, die Kkein Krystallwasser enthalten und bei 206 — 207° schmelzen. Nach GRIEBEL Soll der Schm. P. 202-— 208° sein; jedoch war seine Säure nicht ganz weisz und wahrscheinlich auch nicht vollstän- dig coffeinfrei. | Ich habe meine Säure noch besonders einer Prüfung auf Coffein unterzogen und dazu 2 Gr in Wasser gelüst und diese Lüsung mit Chloroform ausgeschüttelt. Beim Verdunsten des Chloroforms darf kein strahlig-krystal- linischer Rückstand von Coffein erhalten werden. Die Chlorogensäure hat einen adstringierenden, schwach sauren Geschmack. In Wasser ist sie etwa zu 4°/ lüs- lich; sie lüst sich leicht in Aethyl-, Isobutylalkohol und Aceton. Essigaether lüst sie nur sehr wenig, Aether, Chloroform und Schwefelkohlenstoff gar nicht. Die Elementaranalyse gab folgende Daten: I. 188.6 Mer gaben 366.4 Mgr CO, und 87.7 Mgr H0. MARIO 331.6 TONLI LAURE } » D 29 22 ER D Gefunden : Ber. f. C32H38019 Il Il 0% 7.052.987 52.70°/, C2 00e ÉBpies h17 01, CN D 227 Die Chlorogensäure ist optisch aktiv und Fe IC and" für: —. U00. (Cl: 1=2; 125), woraus Bo — 38.5. = hOL (C2. 0017; 125), Fe F — 32.7 Als Mittelwert kann somit [7], Zu — 88.1 angenommen werden. Die Säure ist Zzweibasisch und stärker wie Essigsäure. Sie kann mit Kalilauge als 2-basische Säure titriert werden, wobei man Kkeinen f[ndikator zu ver- wenden braucht, da der Endpunkt durch Gelbfärbung der Lüsung angezeigt wird. 498.8 Mgr. verbrauchten 13.6 cc n/10 Lauge bis zur Gelbfärbung, während sich für eine Säure obiger Zusam- mensetzung 18.7 ce berechnet. Das Verhalten gegenüber Reagentien erhelltaus folgender Zusammenstellung : EISENCHLORID färbt die Lüsung graserün:; Zusatz von Sodalüsung verwandelt die Farbe in blau und rotviolet, Wenn man die Säure mit BRAUNSTEIN und verdünnter Schwefelsäure Kocht, wird der Geruch von Chinon be- merk bar. SILBERNITRAT wird beim Erwärmen reduciert : FEHLING’SChe KUPFERLÜSUNG hingegen Zzeigt nur schwa- che Reduction. KALILAUGE giebt mit der wässrigen Lôüsung eine gelb- rote Farbe, welche an der Luft nachdunkelt. BARIUMHYDROXYD verhält sich in gleicher Weise: es entsteht Kkein Niederschlag. Die Flüssigkeit wird jedoch von der Oberfläche her nach einiger Zeit getrübt durch die Bildung von Kkobhlensaurem Baryt. AMMONIAK färbt die Lüsung anfangs gelb, jedoch ue _ 20 — sie sehr zur Oxyvdation, wobei die Farbein grünübergeht. Aus diesem Grunde hat PAYEN die SäureChlorogensäure genannt. Mit einer alkoholischen KaArI- oder NATRONLÜSUNG ent- steht in einer alkoholischen Lüsung der Säure sogleich ein intensiv gelber Niederschlag. URANYLACETAT giebt in einigermaszen verdünnten Lôü- sungen eine rotbraune Verfärbung ; in konzentrierteren Lüsungen wird ein Präcipitat gebildet. BromwASSER wird entfärbt : ein Niederschlag wird dabei nicht gebildet. BLEIACETAT giebt eine gelbe Fällung von basisch-chlo- rogensaurem Blei. Wird die Flüssigkeit vorher mit Essigsäure angesäuert, so entsteht eine weisze Trübung, welche sich in mehr Essigsäure lüst. Die Chlorogensäure mit ZINKCHLORID Zusammenge- schmolzen, giebt eine blutrote bis dunkelrote Schmelze. Beim Eindampfen mit verdünnter Schwefelsäure wird ein violetter Rückstand erhalten. In einer Gelatinelüsung wird kein Niederschlag her- vorgerufen. Wird jedoch zu gleicher Zeit Kochsalzlüsung hinzugefügt, so wird Gelatine gefällt. Das nämliche Verhalten Gelatine gegenüber habe ich mit Gallussäure beobachten künnen. Durch tierische HauT kann die Chlorogensäure ihren Lüsungen nicht entzogen worden. Wenn man die Chlorogensäure mit molekularen Mengen salzsaurem Semicarbazid und essigsaurem Natrium er- wärmt, so kommt beim Erkalten Kkein Semicarbazon zur Abscheidung. Beim Eindampfen über Schwefelsäure krv- stallisiert das chlorogensaure Natron aus. Es wurde weiter noch konstatiert, dasz die Chloro- gensäure in wässeriger Lüsung mit essigsaurem Phenyl- hydrazin erwärmt kein Hvdrazon bildet: wir künnen somit folgern, dasz sie keine CO-Gruppe enthält. OÙ — DIE CHLOROGENSAUREN SALZE. Von den Salzen mit anorganischer Base krvystallisiert das Calciumsalz am leichtesten ; von den mit organischer Base wurden das Benzidin- und das Strychninsalz im krv- stallisierten Zustande dargestellt. Die Salze des Cincho- nins und des Brucins wurden nur als amorfe, glasartige Massen erhalten beim Verdampfen molekularer Mengen der Säure und des Alkaloides in alkoholischer Lüsune. CHLOROGENSAURES CALCIUM. Cao H36 0 oCa + 61/9 H,0. Dieses Salz wurde dargestellt durch Auflüsen von Cal- ciumcarbonat (1 Mol) in einer heiszen Lüsung der Chlo- rogensäure (1 Mol) Beim Erkalten krystallisiert es in Jlangen weiszen Nadeln, welche aus heiszem Wasser umkrystallisiert werden künnen, dabei jedoch eine schwach celbliche Farbe annehmen. Noch soll darauf hingewiesen werden, dasz es unbe- dingt nôtig ist für die Darstellung des Calciumsalzes von reiner coffeinfreier Chlorogensäure auszugehen: sonst bekommt man ein coffeinhaltiges Salz und folglich zu niedrige Werte bei der Analyse. Lufttrocken hält das chlorogensaure Calcium 61/, Mol. Krystallwasser, das beim Trocknen bei 100° entweicht. I. 585.6 Mgr verloren bei 100° 78.8 Mgr an Gewicht. 110 096422, Le EE CE 115 1 RE e LE, 9314; , é SAR EL 25 RUN 5 Gefunden : Berechnet für : I IT IT Cs9H36019Ca+61/9H90. Kr. W. 13.37°/ 12.98°/ 13.38°/ 61, H20 . . 13.28°/. — 22 — Die Resultate der Kalkbestimmungen im bei 100° ge- trockneten Salz sind die folgenden: I. 507.3 Mgr gaben 37.8 mgr Ca0. F4282309;1 619 7) ») 1) 29 Gefunden : Ber. f. CooH360190a. 18 ET. | Cao. 00 0e CaO . 7.838872 Schlieszlich wurde die Richtigkeit meiner Chlorogen- säure-Formel noch durch die Klementaranalyse des Kalk- salzes bestätigt. Die erhaltenen Daten sind folgende: I 151.5 Mer gaben 277.5 Mgr. CO, und 65.7 Mgr H,0. ILES , 314.2 ,, 14.8 L À) 22 3 NT. 177.8 27 29 326.3 2 LE 3 72.4 ,) 39 (refunden : Ber. f. CsoHagO 1902 I [] LUE C7. 20.02 / 040,74 00:05 C, .:. . 50.26 En 0 de nt 2: Ha à CHLOROGENSAURES MAGNESIUM. CH36019M8 + 5 H20. Zur Darstellung wurden 110 Mgr Magnesiumoxyd in verdünnter Essigsäure gelüst und diese Lüsung mit einer wässrigen Lôsung der Chlorogensäure gemischt. Die Flüssigkeit wurde im Vakuum über Schwefelsäure Kkon- zentriert und der Rückstand mit verdünntem Weingeist übergossen. Innerhalb 24 Stunden kamen dann weisze Prismen zur Abscheidung, welche zwischen Flieszpapier getrocknet 5 Mol. Krystallwasser besaszen. LÉ 547.5 Mgr verloren bei 100° 59.7 Mgr an Gewicht. (refunden. Ber. f. C39H36019Mg+5 H0. Kr, Wasser. 10:90°/ 5 H,0. 10.744 00 Durch Verbrennen von 491.5 mgr des bei 100° ge- trockneten Salzes wurden 26.8 Mer MeO erhalten. Gefunden : Ber. f. Cs2H360:9,Mg MgO. . .. De MoO'. 5.40°/ CHLOROGENSAURES ZINK. Cs2H560192n + 5 H20 Die Darstellung ist analog der beim Magnesiumsalz erwähnten. Das Zinksals scheidet sich beim Eindampfen seiner Lüsung über Schwefelsäure meistens in halbfesten Kugeln ab. Wenn die Flüssigkeit weit genug konzentriert war, wurde die Mutterlauge abgegossen und die halbfesten Massen mit verdünntem Alkohol übergossen. Innerhalb 24 Stunden wurde dann der Uebergang in fast weisze Krystallaggregate beobachtet, welche 5 Mol. Krystallwas- ser enthielten, I 624.1 Mer. verloren bei 100° 65.7 Mer an Gewicht 11, 710488,.; é RATE ONE rs : (refunden : Ber.f.C39H360192n+5H,0. I Il Kr. W. 10.537 10.51°/ D 0.510487 934.9 Mgr getrocknetes Salz gaben beim vorsichtigen Eindampfen mit Salpetersäure und nachfolgenden Glühen 93.9 Mer Zn0. Es ist sehr schwer jeden Verlust durch Verpuffung zu vermeiden. Gefunden : Ber: f, C-H:0, Zn ADO EVE 10.05°/ 200,1: 10267 CHLOROGENSAURES BLEI. C0 Pb L09 F0. Wenn man Bleizucker und Chlorogensäure in mole- . kularen Mengen in Wasser gelüst zusammenfügt, so be- kommt man einen gelben Niederschlag, welcher durch Zusatz von Essigsäure in Lüsung geht. Wird diese Lôsung im Vakuun über Schwefelsäure eingedunstet, so scheidet sich anfangs wenig von einer amorfen Masse ab, welche durch Filtrieren beseitigt wurde. Beim weiteren Konzentrieren des Filtrates kamen glashelle Tafeln des normalen chlorogensauren Bleis zur Abscheidung. Diese konnten um wenig anhaftendes amorfes Salz zu entfernen mit etwas Wasser abgespült werden und kamen dann zwischen Flieszpapier getrocknet zur Analyse. 745.0 Mgr verloren bei 100° 29.5 mgr an Gewicht. Gefunden : Ber. f. C39H36019Pb+2 H20 Kr. Wasser . . . 8.957 9 HO . . re 1 713.2 Mgr. getrocknetes Salz lieferten 168.7 M. PbO. Gefunden : Ber. f. CaoH36019Pb. PbO, 1." 2900 2 PbO. : .…. 28/0407 BASISCH-CHLOROGENSAURES BLEÏT. Cg9H26019PD. 2PbO. Das basisch-chlorogensaure Blei entsteht, wenn man die Säure oder die wasserlôslichen Salze mit normalem oder basischem Bleiacetat fällt. Für die Darstellung dieses Salzes wurde wie folgt verfahren: 1.5 Gr Chlorogensäure wurden in heiszem Wasser gelüst und die Säure mit der berechneten Menge doppelkohlensau- rem Natron in das Natriumsalz übergeführt; dann wurdeeine Lüsung von 4 Gr Bleizucker in soviel Wasser hinzugefügt, dasz die Gesamtmenge Wasser 150 ce betrug. Der entstan- dene gelbe Niederschlag wurde an der Pumpe abgesogen, nochmals in 50 ce heiszem Wasser verteilt und dies 95, = noch zweimal wiederholt. Zuletzt wurde noch dreimal mit 15 cc heiszem Wasser auf dem Filter nachgewaschen. Beim Bewahren an der Luft, schneller beim Trocknen bei 100° färbt sich das Salz grünlich. Das bei 100° getrocknete Salz kam zur Analyse. 282.1 Mgr gaben bei vorsichtiger Verbrennung 136.8 mer Bleioxyd. Gefunden : Ber. f. C3oH3g019Pb. 2PbO, POUR..." 48.502 PDO RARES 7 CHLOROGENSAURES BENZIDIN. Cao H3O19 Cio H2No. Wenn man molekulare Mengen Chlorogensäure und Benzidin in wenig Alkohol gelüst zusammenfügt, so fängt nach kurzer Zeit das normale Benzidinsalz zu krystal- lisieren an. Nach 24 Stunden ist die Abscheidung na- hezu quantitativ. Das Salz bildet kleine Warzen von Krystallnädelchen, welche kein Krystallwasser enthalten. Es kam für die Darstellung Benzidin von Merck zur Anwendung, das vorher im Vakuum destilliert war. Der Schm.p. dieses gereinigten Benzidins war 128°: es lüste sich in Alkohol ganz farblos. Der Schm.p. des chlorogensauren Benzidins wurde unter Aufschäumen bei 166° gefunden. Die Kesultate der Analyse standen im KEinklange mit den für obige Formel berechneten Werten. 179.0 Mgr gaben 382.8 Mgr CO, und 90.4 Mgr H,0,. refunden : Ber. f. C39H39019019Hy9No. Cr ro 7e CM MMS DIE He. 0060 LR oo Du oo BASISCH-CHLOROGENSAURES BENZIDIN. C9H3e010.(C19H2N9h + 10 FLO. Wenn man das oben beschriebene normale Benzidinsalz in heiszem Wasser lüst, so scheidet sich beim Erkalten das basische Salz in weiszen Nädelchen ab. Durch wie- derholtes Krystallisieren aus heiszem Wasser färbt es sich wenig grau. Der Schm.p. wurde etwas hüher gefunden wie der des normalen Salzes (170 — 171°); auch wurde beim Schmel- zen kein Aufschäumen beobachtet. Durch Trocknen bei 100° konnten 10 Mol Krystall- wasser ausgetrieben werden. I. 485.0 Mgr verloren dabei 66.6 Mgr. an Gewicht. [4862700 : : Disjire 1 Gefunden : Berechnet für : I 1 Ca9H38019.(C19H49No)0. 10H20. Kr. w. 18.78°/, 14.027 10 H,0. . . 14.20°/ Die Verbrennungen gaben folgende Daten : I. 141.9 Mer. gaben 820.4 Mgr. CO, und 75.4 Mer H,0 Lea iGS Ou , 365.4 81.4 » » » LMP ARSR . 12.0 ce N (über Kalilauge vom Sp. G. 1.27 gemessen. B=—739 MM: t—28°). (Grefunden : Berechnet für : Ï II EE Cao H380 19 C129H149N oo ARR CU A RP EE CL 6148 7 le RCI SR EPA — He er 0 ie N — — DA Na. 51202 CHOROGENSAURES STRYCHNIN. (C39H38019)2.(Co1 H92N209l3 + 2H20. Das chlorogensaure Strychnin krystallisiert in kleinen nn Prismen, welche zu Wärzchen vereinigt sind, wenn man eine alkoholische Losung aequimolekularer Mengen beider Substanzen bei gelinder Wärme verdunstet. Das Salz schmilzt bei 235° unter Aufschäumen. Zwischen Fliesz- papier getrocknet besasz es 2 Mol Krystallwasser. 668.2 Mgr verloren bei 100° 10.4 Mgr. Gefunden : Ber. f, obige Zusammensetzuneg : IRAN CU 50 7 A à 9 RE En 5 Die Stickstoffbestimmungen nach Dumas gaben fol- gende Daten. 3/1.0 Mgr gaben 11.4 ce N (B—%39 mm, t—27.) 260.6 , O0 CC Nr, ; » t—25.) Der Stickstoff wurde in beiden Fällen über Kalilauge von 1.27 gemessen. Gefunden : Ber. f. obige Zusammensetzunge. Ï fl Ne 2589/0656 Nr Ce dore DIE ALKALISPALTUNG DER CHLOROGENSÂURE. Die Chlorogensäure ist gegenüber Alkalien und Säuren nicht beständig. Erst soll hier die Einwirkung der Al- kalien besprochen werden, weil die dabei entstandenen Reaktionsprodukte mit bekannten Substanzen identifi- ziert werden konnten. Es hat sich nämlich herausge- stellt, dasz dabei zwei bekannte Säuren aus der Chloro- gensäure hervorgehen, die Kaffeesäure und die Chinasäure. In der Einleitung habe ich schon darauf hingewiesen, dasz ZWENGER und SIEBERT früher Chinasäure aus den Kaffeebohnen abgeschieden haben, aber dasz es nicht mit Sicherheit feststeht, dasz diese Säure präformiert im Kaffee vorkommt. Im Gegenteil ist wohl anzunehmen, dasz die Chinasäure bei der befolgten Isolierungsmethode aus der Chlorogensäure entstanden ist. Die Spaltung der Chlorogensäure in Kaffeesäure und Chi- nasäure wird durch folgende Gleichung veranschaulieht : OgElssO19 HO —2 CHO, +2 CHx0s Chlorogensäure + Wasser — Kaffeesäure + Chinasäure. Bei der Alkalispaltung wurde wie folgt verfahren: 7.5 Gr. Chlorogensäure wurden einem Gemisch von 15 cc. Kalilauge (Sp. G. 1.27) und 20 cc. Wasser hinzugesetzt. Die Säure geht unter kräftiger Wärmeentwicklung mit gelbbrauner Farbe in Lüsung ; um die Reaktion zu Ende zu führen genügt es die Lüsung während einer halben Stunde sich selbst zu überlassen. Weitere Wärmezufuhr ist überflüssig. Die Lôosung wird dann mit 25 cc. Wasser verdünnt und mit soviel Schwefelsäure von 20°/ ver- oo setzt, dasz alle Kaliumhydroxyd in Kaliumsulfat ver- wandelt ist. Die vorhergehende Verdünnung mit Wasser ist nôütig um sicher zu sein, dasz das Kaliumsulfat gelüst bleibt. Die bei der Reaktion entstandene Kaffeesäure fängt gleich zu krystallisieren an und scheidet sich groszenteils aus der Lüsung ab. Die Krystalle werden abgesogen und mit wenig Wasser gewaschen. Die in der Mutter- lauge noch gelüste Kaffeesäure kann durch zweimaliges Ausschütteln mit Aether daraus gewonnen werden. In dieser Weise wurde eine Totalausbeute von 3.7 Gr. Kaffeesäure erhalten oder 49.3°/ der angewandten Chlo- rogensäure. Theoretisch berechnet sich für die Formel Cy9H30%, Wenn daraus 2 Moleküle Kaffeesäure hervor- gehen, 49.6°/ ; das Resultat ist somit in ausgezeichneter Uebereinstimmung mit der Theorie. Das Filtrat von der Kaffeesäure, woran die noch ge- lüste Säure durch Schütteln mit Aether entzogen war, reagierte sauer. Es wurde mit Wasserdämpfen der Destillation unter- worfen; im Destillat Konnten keine flüchtigen Fettsäuren aufgefunden werden wie GRIEBEL es für seine Kaïffee- gerbsäure angiebt. Auch konnte gezeigt werden, dasz Zucker unter den Spaltungsprodukten der Chlorogensäure nicht vorkommt. Zur Isolierung der zweiten Spaltungssäure wurde das Filtrat zum dünnen Sirup eingedampft und dann mit 96°/, Alkohol versetzt um das Kaliumsulfat zu entfernen. Das alkoholische Filtrat, von neuem zum Sirup einge- dampft, zeigte keine Neigung zu krystallisieren. Es wurde daher versucht die Säure als Salz zu isolieren. Orien- tierende Proben lehrten, dasz dafür das Zinksalz am geeignetsten war. Die infolgedessen bevorzugte Methode war folgende: 0 Der Sirup wurde in Wasser gelüst und mit Zinkoxyd erhitzt bis zur Abstumpfung der Säure. Der Ueberschusz an Zinkoxyd wurde abfiltriert und das Filtrat zum dûnnen Sirup eingedampft, wobei harte Krystalle des Zinksalzes zur Abscheidung kamen. Dei anhangende braune Mut- terlauge liesz sich zwischen Flieszpapier absaugen, wWo- bei das Salz nur wenig gefärbt züruckblieb. Die Ausbeute aus 7.5 Gr. Chlorogensäure betrug 8.5 Gr., was an 8 Gr. Chinasäure beantwortet oder 40°, vom Ausgangsmate- rial, Während die Theorie für obige Formel 52.9 ragt Wenn wir in Betracht ziehen, dasz die Abscheidung des chinasauren Zinkes notwendig mit grüszeren Ver- lusten gepaart geht, so erkennen wir, dasz der gefundene Wert sich mit obiger Formel deckt. Aus dem Zinksalze wurde die freie Säure dargestellt; dazu wurde das Salz mit der berechneten Menge Schwe- felsiure Zzersetzt und zur Trockne eingedampft. Der trockne Rückstand, welche aus Zinksulfat und freier Chinasäure besteht, wurde mit 96°/, Alkohol ausgekocht. Dabei geht nur die Chinasäure in Lüsung und krystal- lisiert beim Verdunsten der weingeistigen Lüsung aus. Die in dieser Weise erhaltenen Krystalle der Chinasäure haben dazu gedient um die nicht krystallisierenden Sirupe, wovon oben die Rede war, zu impfen und so zur Kry- stallisation anzuregen. Bei späteren Darstellungen der Chinasäure konnte dann der Umweg über das Zinksalz vermieden werden. Die abgeschiedene Chinasäure ist leicht von der anhaftenden braunen Mutterlauge zu trennen und läszt sich durch Krystallisieren aus Wasser bequem vollständig rein darstellen. KAFFEESÂURE. Die bei der oben beschriebenen Spaltung erhaltene Kaffeesiure war noch nicht ganz rein und schmolz bei 185—190°. Selbst durch wiederholtes Krystallisieren aus heiszem Wasser ist es schwer eine Säure vom rich- tigen Schm.p. zu erhalten. Es wurde daher vorgezogen sie erst ins Diacetylderivat überzuführen und daraus später zu regenerieren. DIACETKAFFEESAURE. Cis 206 D Gr. Kaffeesäure wurden während einer Stunde mit der 5-fachen Menge Essigsäureanhvydrid gekocht und dann mit 250 cc. heiszem Wasser kräftig geschüttelt: dabei scheidet sich wenig braune Schmiere ab, die über Watte abfiltriert wurde. Das Reaktionsprodukt, das sich beim Erkalten abscheidet, wurde durch wiederholtes Krystal- lisieren aus verdünntem Alkohol in kleinen, weiszen Nädelchen vom Schm.p. 191—192° erhalten. TIEMANN und NaGar fanden für den Schm.p. der Diacet- kaffeesäure 190— 191°.. Die Identität meiner Substanz mit der Diacetkaïtee- säure wurde weiter durch die Analyse bestätigt. 122.2 Mgr. gaben bei der Verbrennung 262.1 Mgr. CO, und 48.5 Mgr. H,0. Gefunden : Ber. f. C:H104. Chen 0 Ci 20908 RSR En He ASS Zur Acetylbestimmung wurde die Substanz mit 2 CC Kalilauge vom Sp.G.1.27 verseift, dann mit 10 ce Phos: phorsäure versetzt und während 1/, Stunde mit Rückflusz gekocht, um die aus der Kalilauge stammende Kohlensäure auszutreiben, Erst dann wurde die abgespaltene Essig- säure mit Wasserdämpfen abdestilliert und im Filtrat durch Titrieren mit n/10 Lauge und Phenolphtalein als Indikator bestimmt. 116.2 Mgr verbrauchten 8.80 cc n/10 Lauge. Gefunden : Ber. f. Ci3H3906 Acetyl . . 32.5% Acetyl . . 32.67 KAFFEESAURE. DoHg04. Wenn man die Diacetkaffeesäure kurze Zeit mit ver- dünnter Kalilauge erwärmt und dann Salzsäure zusetzi so fäüllt die freie Säure aus. Diese wurde nochmals aus heiszem Wasser umkrystallisiert und zeigte dann den Schm.p. 194-—195°. Dies ist in Uebereinstimmung mit den Angaben von BAMBERGER 1), der 195° fand. Uebrigens findet man in der Litteratur ziemlich ausein- andergehende Angaben für den Schm.p. der Kaffeesäure. Kuwz-KrAUSsE und GRIEBEL geben beide 198-—199° an und Hormanx 2?) fand für die Kaffeesäure aus dem Schier- ling selbst 213°, während HAYDucx #) für eine synthetisch aus Protokatechualdehyd und Malonsäure erhaltene Säure den Schm.p. 208—205° fand. Die Identitäit meiner Säure mit der Kaffeesäure bestätigte sich bei der Elementaranalvse und im Verhalten Reagen- tien gegenüber. 106.7 Mgr gaben 233.8 Mgr CO, und 42.8 Mgr. H,0. (refunden : Ber. f. CoHe04 CE ONE C.. : : 6000 H Pr 7: H au NAME Die Kaffeesiure giebt mit Eisenchlorid die nämliche 1) BamBerGER. Monatsh. 12. S. 444. 2) Hormanx. Ber. 17. $. 1922. 8) Havypucx. Ber. 36. S. 2930 —36. NS — grasgrüne Verfärbung wie die Chlorogensäure ; auch zeigte sich mit Sodalüsung derselbe Farbenumschlag wie ich dort beschrieben habe. Barvtlôsung färbt die Lôsung gelb. Dasselbe wurde mit Ammoniak beobachtet; nach cini- ger Zeit wird die Farbe gelbrot. Ein Farbenwechsel ins Grûüne wnd hierbei nicht erhalten. Silbernitratlüsung wird durch die Kaffeesäure reduciert. Mit Bleiacetat entsteht eine citronengelbe Fällung. CHINASÂURE. Die Chinasäure wurde durch Krystallisieren aus Wasser in monoklin entwickelten Prismen erhalten. Der Schm. p. fand ich bei 162°: auch konnte gezeigt werden, dasz ein (remisch von meiner Säure mit reiner Chinasäure von Merck keine Erniedrigung im Schmelzpunkte auf- weist. In der Litteratur wird für den Schm.p. der Chinasäure 161,6° angegeben. Die specifische Drehung wurde mit dem Lipprcx'schen Apparat bestimmt und für eine wässerige Lüsung von 5°/ bei 25.5° zu—42.1°. gefunden. In genügender Ueber- einstimmung damit steht der von THOMSON no Wert [x]—= — 44. Mit der wässrigen Lôüsung der Säure wurden folgende Reaktionen beobachtet : Silbernitratlüsung wird beim Erwärmen reduciert, Queck- silberchlorid jedoch nicht. Die freie Säure und ihre Salze werden durch Bleizucker nicht gefällt; mit Bleiessig entsteht ein weiszes Präcipitat. Die Säure enthält Kein Krystallwasser und gab bei einer Verbrennung auf Chinasäure stimmende Werte. = — 110.5 Mgr gaben 178.0 Mgr CO, und 64.3 Mer H,0. Gefunden : Ber. f. C;H;o06. CR 48.99°9/ CG , 148:m8070 è n © ? OKRO Fe NEPRER 6.46°/ Hs : 6.25% Das Mol. Gewicht wurde durch Titrieren der wässrigen Lüsung mit Phenolphtalein als Indikator festgestellt und folgendes gefunden. 448.0 Mgr der Säure verbrauchten 22.9 cc n/10 Lauge bis zur Rotfärbuneg. Gefunden : Ber. f. C-H,904. Mol. Gew. . . 196. Mol. Gew. 107% CHINASAURES ZINK. (CE O An Wie früher erôrtert wurde, habe ich anfangs die Chi- nasäure in Form des Zinksalzes abgeschieden. Das Salz kam dabei in harten Krystallkrusten zur Abscheidung und konnte durch Krystallisieren leicht rein erhalten werden. Es wurde zu diesem Zweck in heiszem Wasser gelüst und dieser Lüsung Alkohol zugesetzt: dadurch begann die Krystallisation bald und wurde durch Ver- dampfen bei gelinder Wärme unterstützt. Das Salz ist rein weisz und krystallwasserfrei. Für eine Zinkoxydbestimmung wurde in üblicher Weise verfahren und dabei aus 672.5 Mgr 121.4 Mgr Zinkoxyd erhalten. Gefunden : Bert. (C.H0,)2n: 200 EL 18.05°/, PAUSE TN ET 18:17 Das Salz wurde in Blättchen krystallisiert erhalten, welche lufttrocken 10 Mol. Krystallwasser besaszen. Da es schon bei etwa 50° in seinem Krystallwasser schmilzt, wurde es erst über Schwefelsäure und dann bei 120° getrocknet. Der Gewichtsverlust von 870.7 Mgr betrug 256.3 Mer. Gefunden : Ber. f. (C,H:,0,}Ca + 10 H,0. Kr. Wasser . . 29.457/ RHONE RL r20 7002 435.1 Mgr des trocknen Salzes gaben beim Verbren- nen und Glühen 57.4 Mgr Ca0. +efunden : Bert: 1: (0/04) 0à. CO ue 928 CaU ARS RES Er TRIACETYLCHINID. C0: CH:0 }3 Ein sehr schünes Derivat für die Identifizierung der Chinasäure ist das Triacetylchinid, das nach den Anga- ben von ErwiG und KôniGs 1) dargestellt wurde. 1 Gr Säure wurde während 7 Stunden mit 7 cc Es- sigsäureanhydrid gekocht und dann wiederholt auf dem Wasserbade mit Alkohol abgedampft um das überschüssige Anhydrid zu entfernen. Der dünne Sirup krystallisierte dann innerhalb 24 Stunden. Die erhaltenen Krystalle wurden 5 Mal mit kaltem Aether gewaschen und dann einigemal aus heiszem 967 Alkohol umkrystallisiert, Das in dieser Weiïise erhaltene Präparat stellte rein weisze Krystallnadeln dar, die vollkommen dem Triacetylchinid aus Chinasäure von Merck dargestellt glichen. Beide Präparate schmolzen bei 133—134°:;: Erwic und Kônies geben den Schm.p. zu 132° an. Auch das Gemisch beider Präparate schmolz bei 138 —134°. Das Triacetyvlchinid ist bitter und reagiert vollkommen neutral gegenüber Lackmus. 1) ErRwIG und KôniGs. Ber. 22. $S. 1458. —. 930 — Die Identität beider Substanzen war somit nicht zwei- felhaft. Sie wurde zum Ueberflusz noch durch eine Ele- mentaranalyse und durch Titrieren festgestellt. 120.6 Mgr der Substanz gaben 229.5 Mgr CO, und 57.6 Mgr H,0. Gefunden: Ber. f. CsHi6Og. GE LME O0 (ne 02 OU HN SN He, 2106878 Wenn man 127.2 Mer der Substanz mit einem Ueber- schusz an n/10 Natronlauge kocht, so lôst sie sich ganz farblos; die überschüssige Lauge läszt sich leicht mit n/10 Säure zurücktitrieren, wobei Phenolphtalein als Indikator gebraucht wird. Gefunden : Ber. f. CsFi608 n/10 Lauge. . 16.85 CC n/10 Lauge. . 16.96 CC DIE SÂAURESPALTUNG DER CHLOROGENSÂURE. Während die Chlorogensäure wie oben gezeigt wurde durch Alkali glatt zu Kaffeesäure und Chinasäure ver- seift wird, verläuft die Einwirkung anorganischer Säuren der Hauptsache nach anders. Wenn man die Chlorogensäure mit verdünnten anor- ganischen Säuren kocht, so spaltet sich Kohlensäure ab, welche in bekannter Weise mit Barytwasser nachgewiesen wurde. Die Menge, welche sich dabei abspaltet, wurde bestimmt durch die Kohlensäure in gewogenen Apparaten festzulegen. I. 496 Mgr gaben bei 9-stündigem Kochen mit 25 CC 5°/. Schwefelsäure 41.3 Mgr CO. Nach 8 Stunden ist die Reaktion groszenteils beendet. i one II. Mit 25 CC 5°/, Salzsäure wurde aus 586 Mgr Chlorogensäure bei 3-stündiger Reaktionsdauer 46.8 Mer CO, erhalten. Gefunden : Berechnet für : Ï nl CEE: 0,0 OC, CPE tone LCD nn LEE DE Hieraus geht hervor, dasz die Chlorogensäure sich mit anGrganischen Säuren zu etwa 70°/, unter Abgabe von Kohlensäure zersetzt. Die andere 30°/, verwandeln sich wie bei der Alkalispaltung in Kaffeesäure und Chi- nasäure. Die Reaktionsflüssigkeit ist sowohl nach dem Kochen mit verdünnter Schwefelsiure als mit Salzsäure rotvio- let gefärbt und trübe und zeigt eine kräftige blaue Fluo- rescenz. Der Farbstoff wird mit Aether ausgeschüttelt. Schüttelt man dann mit einer neuen Menge Aether, so läszt dieser beim Verdunsten Krystalle von Kaffeesäure Zurück, die mit Eisenchlorid die bekannte grüne Farben- reaktion liefern. Wird die ausgeschüttelte Lôüsung dann mit Bariumcarbonat aufgekocht und filtriert, so bekommt man eine farblose Flüssigkeit, die mit Eisenchlorid Gelb- färbung giebt ebenso wie die Chinasäure. Das Reaktionsprodukt, das neben Kohlensäure aus der Chlorogensäure hervorgeht, habe ich noch nicht in ana- lysierbarer Form isolieren künnen. ACETYLIERUNG DER CHLOROGENSÂURE. Ich habe mich auf verschiedenen Wegen bemüht zu einem krystallinischen Acetylderivat zu gelangen und ist mir dies nach einigen Miszerfolgen durch Einwirkung von Essigsäureanhydrid und Schwefelsäure gelungen. Das Studium dieses sehr schôn krystallisierenden Derivates M 98e hat, wie ich weiter unten darlegen werde, zu Resultaten geführt, die in Zusammenhang mit den Ergebnissen der Säure- und Alkalispaltung in ganz eleganter Weise die Strukturzusammensetzung der Chlorogensäure beleuchtet haben. Ich müchte sagen, dasz eben das Acetvlderivat den Schlüssel zur Strukturerkenntnis der Chlorogensäure abgeseben hat. Zuerst wurde die Acetylierung durch Kochen mit der 10-fachen Menge Essigsäureanhydrid versucht: jedoch wurde beim Versetzen mit Wasser das Reaktionspro- dukt nur als Sirup gefällt, welcher nicht fest wurde und sich auf keiner Weise krystallisieren liesz. Mit Es- sigsäureanhvdrid und wasserfreiem Natriumacetat konnten keine besseren Resultate erzielt werden. Es gelang jedoch den Zweck mit Essigsäureanhvdrid unter Zusatz von wenig Schwefelsäure zu erreichen, wobei die am meisten geeigneten Verhältnisse ausprobiert werden muszten. Dies führte zu folgendem Verfahren: Man setzt 15 Tropfen (—375 Mgr.) konzentrierte Schwe- felsäure zu 23 CC Essigsäureanhvydrid und lôst in diesem Gemisch 5 Gr Chlorogensäure zu kleinen Portionen, so- dasz die Flüssigkeit sich nur wenig erwärmt. Wenn alle Chlorogensäure eingetragen ist, hat man eine farblose oder nur wenig gelbliche Lüsung bekommen, welche man noch 2? Stunden bei Zimmertemperatur stehen läszt. Dann wird in die 10—20— fache Menge Wasser ausgegos- sen und kräftig geschüttelt, wobei das Acetylderivat sich alsbald fest abscheidet. Es wurde am folgenden Morgen abgesogen und aus verdünntem Alkoho!l krystallisiert. Die Ausbeute betrug aus obiger Menge 5—6 Gr. Um das Acetyderivat ganz rein zu erhalten, wird es am besten darnach getrocknet und einmal aus siedendem Benzol krystallisiert. Es bliebt dabei wenig amorfe Substanz ungelôüst zurück. Wenn man dann noch ein 139 — paarmal aus verdünntem Alkohol krystallisiert, erweist sich der Schm.punkt konstant. Das Acetylderivat krystallisiert aus verdünntem AÏko- hol in langen, blendend weiszen, coffeinähnlichen Nadeln, die bei 180.5—181° schmelzen und bittren Geschmack zeigen. Es lôst sich sehr leicht in Chloroform, Phenol und Aceton, ziemlich leicht in Aether und Eisessig. Auch von heiszem Benzol, Essigaether und verdünntem Alkohol wird es leicht gelüst. Die alkoholische Lôüsung reagiert sauer und färbt sich nicht mit Eisenchlorid. Mit Säuren und Alkalien erleidet es dieselbe Spaltung wie die Chlorogensäure. Elementaranalyse, Molekulargewichts- und Acetylbe- stimmungen haben für die Zusammensetzung C6H3309 (CoH30); ergeben. Als Mutterstoff haben wir somit die Verbindung C;6Hie09 anzusehen, welche bei der Acetv- lierung nach folgender Gleichung aus der Chlorogensäure entstanden zu denken ist: Cg2H3019=2 C16H1809+H20. Diese Substanz C;64He0, habe ich Hemichlorogensäure genannt, sodasz das Acetylderivat als ein Pentacetylhe- michlorogensäure aufzufassen ist. Eine Verbrennung eab folgende Werte. 119.9 Mgr gaben 245.4 Mgr CO, und 56.5 Mgr H,0. Gefunden : Ber. f. CigH309(CoH:0)s C: . 55.36°/, CURE RS 2 SE ny5128° Éneme AO OIUE Die Acetylbestimmungen wurden in üblicher Weise durch Verseifen mit Kalilauge und Destillation mit Phos- phorsäure ausgeführt, wobei die folgenden kResultate erhalten wurden. I 175.8 Mgr verbrauchten 15.7 cc n/10 Lauge. IT. 150.0 Mgr verbrauchten 11.6 ce n/10 Lauge. — 40 — Gefunden : Berechnet für : I Il CiéHi309(C2H30); Acetyl. . . . 38.4°/, 38.4°/ Acetyl. . . . 38.128 Das Molekulargewicht wurde Kryoskopisch mit Phenol als Lüsungsmittel bestimmt und nur in verdünnter Lü- sung in Uebereinstimmung mit der Theorie gefunden ; bei hôüheren Konzentrationen nimmt es stetig ab. (refunden : Berechnet für: für ec = 1.37. À = 0.178. M. G. 554 Ckls:0 (GRO? ce = 2.11. /\ = 0.287. M. G. 530 M. G. 564 » Wenn man die Pentacetylhemichlorogensäure mit molekularen Mengen salzsaurem Semicarbazid und essig- säurem Natrium in verdünntalkoholischer Lüsung erwärmt, so kommt die unveränderte Substanz zur Abscheidung.- Ein Semicarbazon konnte auch bei längerer Einwirkungs- dauer nicht erhalten werden, sodasz keine (CO-Gruppe zugegen ist. In Chloroformlüsung wird Brom nicht sofort entfärbt; dies findet erst allmählich unter Bromwasserstoffent- wicklung statt. BENZOYLIERUNG DER CHLOROGENSAURE. Zur Bestätigung der bei der Acetylierung erzielten Resultate wurde die Chlorogensäure nach verschiedenen Methoden zu benzoylieren versucht. Dazu wurde die Einwirkung von Benzoesäureanhydrid auf die Säure stu- diert, ohne dasz es gelingen wollte zu krystallisierten Reaktionsprodukten zu gelangen. Das Resultat der Benzoylierung in wässriger Lüsung unter Zusatz von doppelkohlensaurem Natron mit Ben- zoyichlorid war nicht besser. Auch Kkonnte das Ziel nicht durch Benzoylieren mit Benzoylchlorid in Pyridin- lüsung erreicht werden. 1 THEORETISCHE BETRACHTUNGEN. Die Kaffee und die Chinasäure, welche aus der Chloro- gensäure bei der Einwirkung von Kalilauge hervorgehen, sind beide chemisch gut bekannte Säuren. TiEMANx und NaGai 1) haben gezeigt, dasz die Kaffee- säure eine 3.,4-Dioxyzimmtsäure folgender Formel ist: OH (4) C6H3— OH (3) CET: CH COOH und konnten sie auch svnthetisch durch Anwendung der PErkiN’schen Reaktion auf den Protokatechualdehyd er- halten. Bezüglich der Chinasäure wurde festgestellt, dasz diese bei der Reduktion mit Jodwasserstoffsäure in Benzoesäure überging und danach als eine Tetraoxyhexahydrobenzoe- säure Zu betrachten ist. Damit stehen die Ergebnisse der Acetvlierung im Einklang. Es gelang ErwiG und KüniG@s ?) durch Einwirkung von Essigsäureanhydrid und Zinkchlorid auf Chinasäure Tetracetylchinasäure (Schm. P. 130—136°) zu erhalten und damit 4 Hydroxylgrup- pen nachzuweisen. Beim Kochen mit Essiesäureanhydrid allein kommt man, wie oben schon erürtert wurde, zum Triacetylchinid, einem neutral reagierenden Kôürper, der als Triacetvlchinasäurelacton zu deuten ist. Thatsäch- lich hat sich herausgestellt, dasz eine OH -Gruppe sich in y-Stellung zur Carboxvlgruppe vorfindet, sodasz eine Lactonisierung leicht môüglich erscheint. Die Stellung der Hydroxylgruppen geht aus folgenden Betrachtungen hervor. Bei der Behandlung mit Brom geht Chinasäure in Protokatechusäure über, die als 3,4- Dioxybenzcesäure erkannt war: damit war die 3,4 Stel- 1) TIEMANN und NaGaï. Ber. 1878. S. 646. 2) ErwiG und Kônics Ber. 22. $S. 1461, lung zweier OH-Gruppen im Chinasäuremolekül festgestellt. Weiter wurde nachgewiesen, dasz sie unter bestimmten Umständen nach Art der x Oxysäuren leicht Kohlenoxyd abspaltet; so geht sie beim Erhitzen mit Schwefelsäure in Hydrochinondisulfosäure über und liefert beim Kochen mit Bleisuperoxyd in wässriger Lüsung Hydrochinon. Hinsichtlich der vierten Hydroxylgruppe konnte EYKMAN 1) aus dem Vergleich der elektrischen Leitfahigkeit der Chinasäure mit andern Oxysäuren folgern, dasz diese sich in der £$-Stellung zur COOH - Gruppe befinden musz, sodasz folgende 2 Strukturschemas in Betracht zu ziehen wären. i} [I H OH H OH H el H H H OH H | OH HO. | H IE OH H H H H OH COOH OH COOH Von diesen beiden Formeln erklärt jedoch die erste in mehr ungezwungener Weise den Uebergang der Chi- nasäure in Hydrochinon und Hydrochinondisulfosäure, sodasz ich diese als die richtige hinstellen môüchte. Wie oben dargelegt, erleidet die Chlorogensäure und auch die Pentacetylhemichlorogensäure Zweierlei Art Zersetzung je nachdem Alkali oder Säure zur Anwendung kommt und markiert sich dadurch die grosze Analogie mit dem Verhalten einer 5-Ketonsäure. Von diesem Gesichtspunkte aus gelingt es wirklich zu einer unge- zwungenen Deutung der Untersuchungsergebnisse zu gelangen. 1) EvxrmaANx. Ber. 24. $. 1800. AU Wir werden, um das hier zu entwickeln, von der Hemichlorogensäure ausgehen, wofür oben die Formel CieHisO9 hingestellt wurde und diese Substanz als eine 5-Ketonsäure zu formulieren versuchen. Dabei fällt zu- nächst auf, dasz nur die Kaffeesäure ein Wasserstoffatom am %z-Kohlenstoff zur Carboxylgruppe enthält, sodasz nur folgende Formulierung môüglich erscheint : H H HOH OH COOH ' nn OH | : | OH À CCR Coco <<. ON At /\ HOH HH welche die Verseifung zu Kaffeesäure und Chinasäure bei einem Zerfall längs der gestrichelten Linie unter Was- seraufnahme verständlich macht. Auch ist ohne weiteres klar, dasz bei der Einwirkung von Säure eine Zerset- Zung unter Kohlensäureabgabe aus der Carboxylgruppe Stattfinden kann. Wenn wir jedoch die Formel etwas näher betrachten, so beobachten wir darin 6 OH-Gruppen, während nach den Resultaten der Acetylierung deren 5 anzunehmen sind. Auch konnte gezeigt werden, dasz eine CO-Gruppe in der Pentacetylhemichlorogensäure nicht zugegen ist. O'ige Formel entspricht somit nicht dem Thatsachenmaterial und soll daher dermaszen geän- dert werden, dasz die empirische Zusammensetzung dieselbe bleibt und den Versuchsergebnissen Rechnung getragen wird. Ich komme dann zum folgenden Schema : | COOH - O H H OH H OH Es rl H CHs—CH CE | | Dur J\ /\ 44 — Wie daraus ersichtlich nehme ich zwei Sauerstoffbrüc- ken zwischen -Kohlenstoffatomen an und bringe damit zum Ausdruck, dasz die Substanz keine CO-Gruppe und nur > OH-Gruppen enthält. Auch geht daraus der Man- gel einer Aethylenbindung hervor, wofür das Verhalten der Pentacetylhemichlorogensäure gegen Brom spricht. Aus dieser Strukturformel bleiben die Resultate der Alkali- und Säurespaltung ebensogut verständlich wie aus der vorigen. Wir haben uns dabei vorzustellen, dasz bel der Einwirkung von Alkali bezw. Säure die Sauerstoff- brücken gesprenget werden unter Bildung von: COOH | ÉRE OH H OH : OH OH OH à CH: -CH— CCR > | - OH OH OH — HOH HH Die zwei OH-Gruppen am selben Kohlenstofiatom spalten bekanntlich leicht Wasser ab und wird dadurch deutlich, dasz dieser Kôrper sich weiter wie eine f5-Ke- ronsäure verhält und sich mit Alkali langs der gestri- chelten Linie in Chinasäure und Dioxyphenyl- 5-Milchsäure | 0 OF CH - CHOH -CH,- COOH spaltet, welche ganz analog der Umwandlung von Phenyvl- B-Milchsäure in Zimmtsäure unter Wasserabspaltung leicht in Kaffeesäure übergeht. Andernteils ist es auch klar, dasz obige f£-Ketonsäure bei der Säurespaltung eine Umwandlung unter Kohlensäureabgabe erleiden kann. Der Uebergang der Chlorogensäure in Hemichlorogen- säure nach CoH3019 = 2 Ci6Hi8019 + H90. HAE interpretiere ich durch folgende Strukturformel für die Chlorogensäure, COOH | ; OH OH fo | | H C6H3—CH CE (; % — OH 4 OH | H OH KHH (@) a HOH HH | OH “7 \ CH = CH (6) El C / Ne El OH | OH à Vo VA OH OH | ES H COOH wobei Spaltung längs der punktierten Linie unter Was- seraufnahme stattfindet. Der intermediär entstehende Kôürper : COOH | … 0 OH : H H H OH 0H ‘ne CH: CH CHE XC 4 nn AN / Sox OH ) | TX OH ER giebt unter Wasseraustritt aus 2 y-ständigen OH-Gruppen die Hemichlorogensäure. Obige Chlorogensäureformel trägt den verschiedenen experimentellen Ergebnissen Rechnung: d.h. 1. Der 2-Basicität der Chlorogensäure. 2. Der Passivität gegenüber Phenylhydrazin und Se- micarbazid. Der Verseifung mit Alkalien zu Kaffeesäure und Chinasäure, 4, Dem Zerfall unter Kohlensäureabgabe bei der Ein- wirkung von Säuren. o. Der Erfahrung, dasz die Säure in durch Bikarbonat CO — 46 — alkalisierter Lôsung Permanganat nicht momentan ent- färbt, was auf Mangel einer Aethylenbindung hinweist. Es lag auf der Hand zu versuchen die Hemichloro- sensäure aus dem Acetylderivat darzustellen und dadurch eine sehr wichtige Stütze zu den oben entwickelten Auffassungen zu erbringen. Dazu ist es nütig unter den Basen eine solche auszuwählen, welche stark genug ist, um die Acetylgruppen abzuspalten, aber andererseits zu schwach, um die Verseifung zu China- und Kaffeesäure herbeizuführen. Juerst wurde versucht mit Magnesiumhydroxyd aus- zukommen. Der Versuch gestaltete sich in Form einer Magnesiumbestimmung in folgender Ausführung. 100.7 Mer Pentacetvlhemichlorogensäure wurden in verdünnt alkoholischer Lôsung während 2 Stunden mit frisch gefälltem, vollständig ausgewaschenem Magnesium- hydroxyd gekocht. Die Flüssigkeit färbt sich alsbald selb, was schon auf Verseifung zu Kaffee- und China- säure hindeutet. Der Ueberschusz an Magnesiumhydro- xvd wurde abfiltriert und im Filtrat die Magnesia als Magnesiumammoniumphospat gefällt und als Magnesium- pyrophosphat zur Wägung gebracht. Gefunden : Me,P,0; . . . 78.5 Mgr, während sich bei Zerfall in Essigsäure, Kaffee- und Chinasäure. Berechnet: MgesP,0- . . . 78.0 Mgr, wobei anzuneh- men ist, dasz die Magnesia mit der Kaffeesäure ein ba- sisches Salz bildet von der Zusammensetzung (CoH504)9 Mg, analog den basischen Salzen von Baryt und Blei, die nach (CoH504)oBaz bezw. (CoH504Phb4; zusammenge- setzt sind. Magnesiumhydroxyd hat somit dem Zweck nicht ent- sprochen: die gefundene Magnesiamenge in der Lüsung beweist einsteils, dasz Zerfall in China- und Kaffeesäure eingetreten ist und andernteils wird dadurch eine Be- AT stätigung der früheren Acetylbestimmungen nach der Destillationsmethode erbracht. Mmfolge dieser Resultaten hatte ich nach einer schwa- cheren Base umzusehen und kam so zur Anwendung von Anilin. Es stellte sich bald heraus, dasz Anilin wirklich im stande ist die Acetyleruppen abzuspalten, denn nach einigem Kochen mit dem Acetylderivat in verdünnt alkoholischer Lüsung konnte mit Eisenchlorid eine grüne Verfärbung erhalten werden. Die Lüsung blieb bei dieser Reaktion farblos, sodasz angenommen werden konnte, dasz kein Zerfall in China- und Kaffee- säaure Stattfand, was sich durch die I[solierung des hemi- chlorogensauren Anilins bestätigt hat. HEMICHLOROGENSAURES ANILIN. Ci6H1809- CHEN Ho. 1.5 Gr Pentacetylhemichlorogensäure wurden mit 2? ce Anilin in verdünnt alkoholischer Lüsung während 2 Stun- den gekocht; dann wurde die Flüssigkeit in eine Krystal- lisierschale ausgegossen und bei etwa 40° der Verdunstung überlassen. Der Rückstand war krystallisiert und mit einer braunen Schmiere durchtränkt: er wurde auf Thon ausgestrichen und wenn trocken mit wenig Chloroform gekocht, wodurch die braunen Verunreinigungen und auch das bei der Reaktion entstehende Acetanilid leicht in Lüsung gingen und ein in weiszen Nädelchen krystal- lisierter Kôürper zurückblieb. Dieser wurde an der Luft getrocknet und schmolz bei 173°. Er war stickstoffhal- tig, reagierte sauer und lüste sich leicht in Bikarbonat- lüsung, wobei Anilingeruch bemerkbar wurde. Von Essigaether und Alkohol wird die Substanz sehr leicht aufgenommen, in Wasser ist sie schwer lôslich, es — unloslich in Aether. Siedendes Chloroform lüst sie nur wenig. Die verdünnt alkoholische Lüsung giebt mit Eisenchlorid kräftige Grünfärbung. In Berührung mit wasserstoffperoxydhaltiger Aether verschmiert die Substanz augenblicklich. Die Analyse des schwefelsäuretrocknen Kôrpers gab auf das Anilinsalz der Hemichlorogensäure stimmende Daten. Le 131.2 Mgr gaben 285.1 Mgr CO, und 66.9 Mgr H,0. LE" ee : DONS ARE Late I à Gefunden : Berechnet für : Ï IT Ci6H1809 CH N Ho. Chao): “OMS 0. Su vo 0e Home 60. 08) Hs, 2. 0.09% Im Einklange mit der aufgestellten Strukturformel für die Hemichlorogensäure konnte gezeigt werden, dasz das Anilinsalz nicht mit Phenylhydrazin und Semicar- bazid in Reaktion tritt. CHLOROGENSAURES ANILIN. Co H380 10. (CGHN Ho). Es wurde weiter noch das chlorogensaure Anilin dargestellt und in seinen Eigenschaften mit dem hemi- chlorogensauren Anilin verglichen: dadurch wurde die Verschiedenheit beider Substanzen endgültig festgestellt. > Gr Chlorogensäure wurden in Alkohol gelüst und mit 520 Mgr Anilin versetzt. Beim Verdunsten blieb ein Sirup zurück, welcher erst nach wiederholtem Ueber- gieszen mit Alkohol und Verdampfen bei 45° zu einer harten Krystallkruste erstarrte. Die Verschiedenheit der Krystalle von denen des hemichlorogensauren Anilins fallt sofort auf. Sie wurden zwischen Flieszpapier ge- preszt, in wenig Wasser gelüst und mit einem Kryställchen = 40% geimpit über Schwefelsäure der Krystallisation überlassen. Die Mutterlauge wurde wieder zwischen Flieszpapier abgesogen und s0 fast weisze Krystalle erhalten. Der Schm.p. wurde im Kapillarrührchen bestimmnt ; am selben Thermometer befand sich ein Rôhrchen mit hemichlorogensaurem Anilin und eins mit einem Gemisch beider Substanzen. Der Schm.p. des chlorogensauren Anilins ist von dem des hemichlorogensauren Anilins nur sehr wenig verschieden und wurde bei 174° gefunden, während dis Gemisch schon bei 165—166° schmolz, somit eine Erniedrigung von fast 10° im Schm.p. zeigte. Die Verbrennung gab folgende Werte : 143.2 Mgr gaben 507.1 Mgr CO, und 73.4 Mgr H,0. refunden : Ber. Î. Co H38019.(C6H5N Ho). (02 »8.50°/, Ce Eu TOUTE REED TON ESC ent ONE Schlieszlich wurde noch die Schwerlôslichkeit des chlo- rogensauren Benzidins in Alkohol benutzt, um beide Substanzen zu unterscheiden. Wenn man die Lüsung des chlorogensauren Anilins mit der molekularen Menge Benzidin in alkoholischer Lüsung versetzt, so scheiden sich nach kurzer Zeit Krystallwarzen des Benzidinsalzes ab; dasselbe konnte nicht mit dem hemichlorogensauren Anilin beobachtet werden. Dieses Salz ist viel leichter lôslich, krystallisiert aus Alkohol in Nädelchen, die bei 161° ohne aufzuschäumen schmelzen, während das Gemisch mit chlorogensaurem Benzidin schon bei 159° unter Auf- Schäumen schmilzt, also eine Erniedrigung in Bezug auf dieser Substanz von 8° zeigt. PENTACETYLHEMICHLOROGENSAURES ANILIN. Ci6H1309(CoH30)CGHSN Ho: Wie oben gezeigt wurde, entsteht beim Kochen von a ) — Pentacetylhemichlorogensäure mit Anilin das hemichlo- rogensaure Anilin. Es wurde dabei die Beobachtung gemacht, das dieses Acetylderivat mit verdünntem Alkohol übergossen auf Zusatz von Anilin sofort in Lüsung ging; gleich darauf begann die Abscheidung von weiszen Krystallnädelchen, was durch Verdünnen mit der Hälfte Wasser noch gefürdert wurde. Sie wurden abgesogen, mit verdünntem Alkoho!l nachgewaschen und zwischen Flieszpapier getrocknet. Sie schmolzen bei 142 —143° und gaben bei einer Acetylbestimmung auf obige Formel des pentacetylhemichlorogensauren Anilins stimmende Werte. 183.3 Mgr gaben bei der Verseifung und nachheriger Destillation mit Phosphorsäure ein Destillat, das 14.2 ce n/10 Lauge bis zur Sättigung gebrauchte. Gefunden : Ber. f. CieH13009(CoH30)S Ce HN Ho. ACER ENS SOL ACOLyL. 421, # = S8-80)e Beim Verseifen mit Lauge spaltet die Substanz Anilin ab; auch lüst sie sich leicht in einer Lüsung von dop- pelkohlensaurem Natron, wobei Anilingeruch bemerkbar wird. DER PEKTINSTOFF AUS KAFFEE. Bei der Darstellung des chlorogensauren Kali-Coffeins aus den ersten Perkolaten des Liberia- und des arabischen Kaffees wurde vorher durch Vermischen mit dem glei- chen Volum 96°/, Alokohol eine schleimige Substanz gefallt, welche dem Glasstabe anhañftete und so leicht ausgenommen werden konnte. Sie wurde nacheinander mit 75 und Y6°,, Alkohol gewaschen und dann in fol- gender Weise weiter gereinigt. Wenn man die zähe Masse mit 98°/, Eisessig durchknetet, so wird sie krümmlich oder faserig fest und die braunen Verunrei- nigungen gehen in Lüsung. Es ist bei dieser Operation unbedingt nôütig starksten Eisessig zu gebrauchen; mit 80°/, Eisessig kommt man nicht zum Ziel. Die Bewir- kung wird nochmals wiederholt und dann der Eisessig durch wiederholtes Uebergieszen mit 96°/, Alkoho!l ver- drängt bis dieser nicht mehr sauer reagiert. Die Substanz wird über Schwefelsäure getrocknet zerrieben, in Wasser unter Zusatz von etwas Eisessig gelüst und aus dieser Lüsung mit Alkohol wieder gefällt. Der Niederschlag wird ôfters mit Alkohol gewaschen und wie oben ge- trocknet. Man bekommt so eine fast weisze Substanz mit geringem Aschengehalt (0.6°/,), welche noch spuren- weise Stickstoff und Phosphor enthält: sie quillt in Wasser auf und lüst sich dann langsam zur schleimigen Flüssigkeit. Die Lüsung 1:150 ist noch sehr schleimig ; sie wird durch Zinkacetat, Chlornatrium, Natriumsulfat, Eisenchlorid, Ferrocyankalium, normales und basisches Bleiacetat, Bariumhydroxyd, Essigsäure und Pikrinsäure nicht niedergeschlagen. KFällung bezw. Koagulation tritt = A0 durch Alkohol, Aceton, Phosphowolframsäure, Tannin, Jodwismutjodkali, Quecksilberchlorid, Magnesium- und Ammoniumsulfat, Bleiacetat mit Ammoniak und ammo- niakalische Kupferlüsung ein. Mit Fehling'scher Lüsung wird der Pektinstoff nur unvollstänäig abgeschieden : beim Erwärmen damit konnte keine Reduktion beobachtet “werden. Aus der Lüsung in etwa 50°/, Alkoho!l wird der Pektinstoff auf Zusatz von Kalilauge, Bariumhydroxyd, Sodalüsung, Bleieissig und Eisessig gefällt: Ammoniak und Salzsäure rufen keinen Niederschlag hervor. Die wässrige Lüsung lässt sich durch FKlieszpapier filtrieren, sie reagiert schwach sauer und ist schwach rechtsdrehend. Ich fand = 0.09 (6 = 0.6°/,: 1=1:t=25), woraus sich für [x] + 15 berechnet. In relativ starkem Alkohol ist der Pektinstoff lüslich, was schon aus der Darstellung durch Extraktion mit 60°/, Alkohol aus den Kaffeebohnen erhelif. Mit Jod und mit Jod und Schwefelsäure wurde keine Färbung beobachtet. Beim Erwärmen mit verdünnten mineralen Säuren wird die Substanz invertiert: die ein- cehende Prüfung der dabei entstehenden Zuckerarten steht noch aus. Allein wurde constatiert, dasz sich dabei Galaktose und eine Pentose bildet. Es konnte nämlich Schleimsäurebildung bei der Oxydation mit Sal- petersäure beobachtet werden; die dabei entstehende Menge wurde quantitativ bestimmt durch Eindampfen von 2 Gr. Pektinstoff mit der 12-fachen Menge Salpe- tersäure vom Sp. G. 1.15 auf ein Drittel ihres Volums und nachheriges Verdünnen mit 40 ce Wasser. Unter zeitweiligem Umrühren läszt man 2 Tage stehen und samimelt dann die abgeschiedene Schleimsäure auf einem sewogenenFilter. Die Menge betrug 240 Mgr; die Aus- beute an Schleimsäure daher 1$°/,, sodasz auf 15°/, — #53 — Galaktose unter den Produkten der Hydrolyse des Pek- tinstoffes geschlossen werden kann. Mit Phloroglucin und Salzsäure erwärmt, entsteht Rotfärbung, was auf der Bildung einer Pentose bei der Hydrolyse hindeutet,. Es wurde weiter noch festgestellt, dasz eine 0.66°/, Lüsung nach der Inversion im 1 dM Rohr eine Drehung von + 0.46 zeigte, sodasz für die invertierte Substanz [&ln — + 70° gefunden wurde. COFFALSAÂURE. Bei der Verarbeitung von Liberia-Kaffee konnte ich aus den Mutterlaugen des chlorogensauren Kali-Coffeins nach vorheriger Abscheidung der oben erwähnten Pek- tinsubstanz eine neue krystallisierte Säure gewinnen, welche ich mit dem Namen Coffalsäure belegt habe. Dazu wurde in folgender Weise verfahren : Die Mutterlauge wurde zum dünnen Sirup eingedampft und dann unter Umschütteln die 21/, -fache Menge 96°/, Alkohol und die 11/,-fache Menge Aether zugesetzt. Nach 24 Stunden hatte sich ein brauner Sirup am Boden abgesetzt und hatte man eine klare hellgelbe überstehende Alkohol-Aether Lüsung bekommen. Diese wurde zum dünnen Sirup verdunstet und dann ein paarmal mit Es- sigaether ausgekocht. Offenbar wird dadurch eine die Krystallisation stôrende Substanz beseitigt, denn der in dieser Weise vorbehandelte Sirup krvstallisierte viel besser als wenn das Auskochen mit Essigaether unterlassen wurde. Wenn nach ein paar Tagen die Krystalle sich nicht vermehrten, wurden sie mit verdünntem Alkohol angerührt und an der Pumpe abgesogen. Durch Nach- waschen mit kleinen Mengen verdünntem Alkohol konnte die anhangende braungefärbte Mutterlauge leicht entfernt werden und wurden weisze Krystalle erhalten, die noch- mals in heiszem verdünntem Alkohol gelüst und durch langsames Verdunsten des Lüsungsmittels umkrystalli- siert wurden. Herr Kolloge Dr. Monr, Vorstand der geologischen Abteilung am hiesigen Departement für Landwirtschaft, SE — gab für die Coffalsaure folgende kurze krystallographische Charakteristik : Farblose, rhombische Prismen ohne deutliche Endflä- chen, hauptsächlich die beiden Pinakoïde zeigend, jedoch auch mit wo P. isse senkrecht zur Achse C deuten auf eine geringe Spaltbarkeit //Op. Optisch positiv. n =+1.55.2-y=+0.03, daher die Doppelbrechung nur mäszig. Die Säure schmilzt bei 255°. Sie ist sehr schwer 1ôs- lich in heiszem Wasser und 96°/, Alkohol, etwas besser in heiszem verdünntem Alkohol: sie lüst sich nicht in Essigaether, Benzol und Xylol. Von kochendem Methyl- alkohol und Aceton wird sie etwas gelüst. Coffalsäure ist stickstoff- und krystallwasserfrei; sie schmeckt sûsz. Nach der ZriseL’schen Methode konnten keine Methoxyl- eruppen angezeigt werden. Eine verdünnt alkoholische Lüsung von coffalsaurem Natron gab folgende Reaktionen: | SILBERNITRAT scheidet ein Silbersalz in kleinen Roset- ten von Krystallnädelchen ab. AMMONIAKALISCHE SILBERLOSUNG und FEHLNG’'sche Kuür- FERLOSUNG werden nicht reduciert. NORMALES und BASISCHES BLEIACETAT geben Kkein Präci- pitat. BLEIACETAT MIT AMMONIAK Zeigt dagegen eine weisze Fällung. Mit EisexcuLorip wurde keine Verfärbung beobachtet. KuPFERsULFAT giebt eine amorfe, grüne Fällung. CALCIUMCHLORID und auch ZINKACETAT trüben die Lü- sung nicht. Mit Salzsäure gekocht entwickelt sich ein kräftiger Geruch von isovaleriansaurem Aethylester. Die Elementaranalyse gab folgende Daten: Ï 134.1 Mgr gaben 285.7 Mgr CO, und 92.4 Mg. H,0 ro II. 154.4 mer gaben 328.0 mgr CO, und 107.3 mgr H,0. Gefunden : Ber. f. Cs4H54015: Ï PE C 58 10°) 45790 C1, 1410811298 ER EN 7. 0b Ie TEEN E H ns GOOM Mit dieser Formel steht die Molekulargewichtsbestim- mung durch Titrieren im Einklang. 300 Mer Coffalsäure wurden in heiszem verdünntem Alkohol gelüst und die erkaltete Lüsung mit zehntel normal Lauge (Phenolphtalein als Indikator) titriert ; mit 4.95 cc wurde Farbenumschlag beobachtet. Grefunden : Ber. f. CogH54015 Mol. Gew. . . . 706 Mol. Gew. . . . 702. Die austitrierte Lôsung mit etwa 7 cc n/10 Lauge versetzt. wurde dann während ,; Stunde mit Rückflusz gekocht und die unverbrauchte Lauge durch Titrieren mit zehntelnormal Säure bestimmt. Für den Totalver- brauch an Lauge wurde alsdann 8.3 cc gefunden, woraus hervorgeht, dasz die Coffalsäure sich mit Alkali in zwei Molekülen Säure spaltet. Eine dieser Säuren ist flüchtig wie durch Destillation mit Phosphorsäure dargelegt wurde, nachdem vorher der Alkohol durch Destillation aus der alkalischen Lüsung entfernt was. Das Destillat verbrauch- te 4.20 ce n/10 Lauge. Diese flüchtige Säure hat sich ‘mit der Isovalerian- siure identifizieren lassen. Dazu wurde 1 Gr Coffalsäure mit Kalilauge gespalten, sodann die berechnete Menge Schwefelsäure zur Neutralisation der Kalilauge zugefügt und die flüchtige Säure abdestilliert. Das Destillat mit etwas weniger als die theoretische Menge Natronlauge versetzt wurde auf dem Wasserbade eingedampft und mit Sibernitratlosung gefällt. Das schwer lüsliche Silber- salz wurde aus vielem heiszem Wasser umkrystallisiert und in Blättchen erhalten, welche über Schwefelsäure nt getrocknet die Zusammensetzung des isovaleriansauren Silbers aufwiesen. 152.5 Mgr gaben bei der Analyse 160.1 mgr CO, und 61.4 Mer H,0: im Schiffchen blieben 79,0 mgr Silber zurück. Gefunden : Ber. f. CsHo0,Ag. GE. 2008 1 Ci a rip 28700) RUE. AA SRE ES EPP... 51,70°)? ABS Léo r0) Der Destillationrückstand wurde auf den Wasserbade fast zur Trockne eingedampft, sodann mit Alkohol ver- seizt um das Kaliumsulfat auszufällen und das alkoho- lische Filtrat von neuem eingedampft. Die hierbei resultierende Substanz ist amorf: sie fängt schon bei 1607 zu erweichen an und schmilzt unscharf bei 225° unter Braunfärbung. In Wasser, Alkohol und Aceton lôst sie sich leicht: sie ist unlôslich in Aether, Chloroform und Essigaether. Bisher ist es noch nicht gelungen diese Substanz zu krystallisieren. Die mit Natronlauge neutralisierte Lüsung zeigte folgendes Verhalten gegen- über Reagentien : AMMONIAKALISCHE NSILBERLÜSUNG und FeHrING'sche Lô- suxG werden nicht reduciert. BLEIACETAT giebt eine leichte Trübung. BLEIESSIG ein weiszes und KUPFERSULFAT ein amorfes, bläulich grûnes Präcipitat. CALCTUMCHLORID und ZiINKkACETAT fällen die Lüsung nicht. EISENCHLORID giebt eine nicht sehr kräftige gelbrote Verfärbung. Wenn man die Coffalsiure mit verdünnter Salzsäure in alkoholischer Lüsung kocht, so kann keine Kohlensäure- abgabe constatiert werden. Es tritt nur ein intensiver Geruch von isovaleriansaurem Aethylester auf, sodasz Offenbar die Spaltung in derselben Richtung wie mit Alkali verläuft. Aus der Darstellungsweise der Coffalsäure geht hervor, dasz sie im freien Zustande im Kaffee vorkommt. Mit dem eingehenden Studium dieser Säure bin ich noch béschäftigt und hoffe darüber später weitere Angaben zu machen und dabei auch die Untersuchung auf den arabischen Kaffee auszudehnen. DAS ENZYM AUS DEN KAFFEEBOHNEN. Im frisch gepflükten Zustande sind die Kaffeebohnen fast farblos. Erst bei der Erntereitung und dem Ab- trocknen nehmen sie eine mehr oder weniger lebhafte Farbe an, welche für Liberia- und arabischen Kaffee verschieden ist. Während nach der Fertigstellung die Liberia-Kaffeebohnen hell- bis citronengelb gefärbt erschei- nen, hat der arabische Kaffee einen bläulichen Farbenton. Der Kaïïfee von verschiedenen Plantagen auf Java weisen in dieser Hinsicht Differenzen auf, welche wohl grüszten- teils durch klimatologische Faktoren hervorgerufen wer- den: jedoch scheint es nicht ausgeschlossen, dasz dabei auch die Art und Weise der Erntebereitung von Ein- flusz ist. Aus welchen Substanzen die Kaffeefarbe entsteht, war bisher gänzlich unbekannt. Doch ist es für die Praxis von erheblichem Interesse darüber weitere Auskunft zu erfahren, weil sich erwarten läszt, dasz man alsdann das Verfahren mehr in der Hand haben würde und viel- leicht auf eine bestimmte vom Handel bevorzugte Waare hinarbeiten Kkünnte. Vor allem bei dem arabischen Kañffee steht ein Produkt von gleichmäsziger, guter Farbe noch stets beträchtlich hôüher im Preis als weniger schôn aussehende Waare. Es hat sich nun ergeben, dasz in den Liberia-Kaffee- bohnen ein oxydasisches Enzym vorkommt, das wahr- scheinlich für das Entstehen der Farbe dieser Kaffeesorte verantwortlich gemacht werden musz. Die Untersuchung SoÏl noch auf den arabischen Kaffee ausgedehnt und nähere — 60 — Details einem eingehenden Studium unterzogen werden. Die bisher gemachten Erfahrungen laufen aufs Folgende hinaus. Wenn man eine 2/7, Lüsung des chlorogensauren Kali-Coffeins mit dünnen Liberia-Kaffeeschnitten in Be- rührung bringt, so sieht man sofort eine gelbe Farbe sich entwickeln, die sich weiter in gelbgrün und rotbraun umwandelt. Verschiedene Zusätze beeinflussen offenbar den Reaktionsverlauf: die Untersuchung ist jedoch noch nicht soweit gediehen, dasz darüber jetzt berichtet wer- den kann. Durch Erhitzen auf 70° wird das Enzym abgetôtet und daher die Wirkung aufgehoben: Erhitzen auf 60° wird ohne erheblichen Schaden ertragen. Da in der Chlorogensäure ein phenolartiger Kürper mit 2 orthoständigen Hydroxvigruppen vorlag, lag die Vermu- tung nahe an eine laccaseartige Oxvdase zu denken, die nach Bertrand hauptsächlich seine Wirkung auf eyclischen Kôürpern mit 2 OH- oder NH,-Gruppen in Ortho- oder Parastellung 1) entfaltet und nach verschiedenen For- schern eine grosze Verbreitung in der Natur hat. Es wurde daher das Verhalten gegenüber einer leicht mit issigsäure angesäuerten Guajakolüsung geprüft, welche von BOURQUELOT ?) als ein ausgezeichnetes Reagens für die Laccase angegeben ist. Dabei konnte thatsächlich das Auftreten einer orangegelben Färbung beobachtet werden; jedoch bleibt die Reaktion bei der von der Laccase hervorgerufenen offenbar in Intensitat zurück. Die Annahme scheint vorläufig berechtigt, dasz wir es in dem Kaffeeenzym mit einer der Laccase einigermaszen ähnlichen Oxydase zu thun haben. 1) G. BERTRAND. C. R. 137. 1269. 2) BourQUELoOT. ©. R. 123. 315—317. _ ZUSAMMENFASSUNG DER RESULTATE. 1. Der Hauptbestandteil des Kaffees ist das chloro- gensaure Kali-Coffein: Cs9H36019K9: (CgH10N409)2 + 2H90. 2. Die daran zu Grunde liegende Chlorogensäure (CaoH280 9) ist eine zweibasische Säure vom Schm.p. 206-207". [ah — 83:17. 3. Folgende Salze wurden dargestellt : Chlorog. Calcium . . . . C32H36019Ca + 61/, H,0. à Magnesium. . . Cs2H36019Mg + 5H,0. % PAU RER LU C32H26019/n 5H0. : Blé 0 2 C32H36019Pb + 5H,0. : , (basisch) . C32H36019Pb. 2PbO. Benzidin . . . . C32H28010. C12H19N>. Schm.p. 166° unter Aufschäumen. (basisch) C32H38019. (C19H12N2)2+-10 H20 Schm.p. 170—171°. Strychnin . . . (C32Ha38019)2. (Co H92 N209)3 - 2 H,0. Schm.p. 235°. Ann 6. C32H38019. (CHEN Ho. Schm.p. 174°. 4, Die Einwirkung von Alkali ergiebt Kaffee- und Chinasäure nach der Gleichung : CsoH3e019 + H20 = 2094504 + 2C7H1206. 5. Bei der Acetylierung entsteht die Pentacetylhemi- chlorogensäure C16H1309 (C2H30):. Schm.p. 180.5—181°, 6, Die Hemichlorogensäure wurde als Anilinsalz vom Schm.p. 173° isoliert und mit dem chlorogensauren Anilin verglichen. » » — 62 — 7. Die Umwandlungen der Chlorogensäure finden ihren Ausdruck in folgende Strukturformel COOH | | O OH OH é 4 | H | SR | OH \| Ua \ H CH: —CH CH— ra DE | HOH HH O OH "HE | 0En— COR: C5 — CH CH —C—< = 2e OH “SS DH RH El | : de) COOH 8. In den Kaffeebohnen ist ein Pektinstoff vorhanden, welcher bei der Oxydation mit Salpetersäure Schleimsäure und bei der Hydrolyse neben Galaktose eine Pentose liefert. 9. Es wurde eine neue krystallisierte Säure aus Kaïfee isoliert. Zusammensetzung: Ca4H54015 Schm.p. 255°, welche ich mit dem Namen Coffalsäure belegt habe. 10. Die Coffalsäure spaltet mit Säuren und Alkalien Isovaleriansäure ab. 11. In den Liberia-Kaffeebohnen fand ich eine Oxydase, welche mit dem chlorogensauren Kali-Coffein Färbung giebt. 12. Die Kaffeegerbsäure früherer Autoren ist kein einheitlicher chemischer Kürper, sondern ein Gemisch von Chlorogensäure, Coffalsiure und andern Substanzen. BÜLLETIN DU DÉPARTEMENT DE l'AGRICULTURE INDES NÉERLANDAISES. N. XV. BÜUIÏÎTENZOR G, IMPRIMERIE DU DEPARTEMENT 1908. BOL EE TN DU DEPARTEMENT DE l’'AGRICULTURE INDES NÉERLANDAISES. NON. iIBR AR \ NEW YORK BOTANICAL GARDEN. BUITENEZORG, IMPRIMERIE DU DEPARTEMENT 1908 Inhaltsverzeichniss. NeuUE ORCHIDEFN DES MALAIISCHEN ARCHIPELS. IT. Agrostophyllum sumatranum Schltr. et J. J. Appendieula adnata J. J. S. . Bulbophyllum angulatum J. JS. n n rariflorum J. £ S. Cr she sima J. J: $. Coelogyne distans J. J. S.. squamulosa J. J. $S.. » sumatrana J. J. $S Dendrobium faciferum J. J. $S.. lampongense J. J. $. pedicellatum J. J. S$. pseudoe-umbellatum J. n ” ” à subulatum Lndl var. ; umbellatum J. TJ. S. verruciferum J. J. S. De drochiiun tardum J. À $S. Eria ancorifera J. J.S. ; Saccolabium de nos Schitr. Sarcanthus Kuyperi JF. J. $.. Trichoglottis adnata J. J. S. . Tropidia Schlechteriana J. J. S. . Dre GATTUNG GLOSSORRHYNCHA RIDL. cuspidipetalum J. J. Lobbii Lndl. var. breviflorum JS. : majus « Date Das ex 7 ME PS > . Neue Orchideen des malaiischen Archipels, IL LIBRARY von NEW YORK BOTANICAL JP OUT GARDEN. Trepidia Schlechteriana J. J. S. n. sp. Rhizoma breve. Caules erecti, simplici, subteretes, c. 9- nodes, nodis incrassatis ad c. 0.67 cm. crassis, virides, €. 25 cm. alti, inferne vaginis breviusculis, tubulosis, angulato-nervosis tecti, Superne c. 5—6Gfolii. Folia patentissima, lanceolata, acu- minata, acutissima, basi amplexicaulia, plicata, undulata, nervis ©. 9 supra sulcatis, subtus valde prominentibus, membranacea, nitide viridia, ad c. 15 cm. longa, 4.5 cm. lata; vaginae inter- nodiis aequilongae, tubulosae, superne levissime inflatae, plicatie, nervis valde prominentibus, virides. Inflorescentiae ramosae, pe- dunculatae, pedunculo costato, ©. 2—35 cm. longo, rachide recurva, horizontalitèr patente, flexuosa, dense multiflora, ad c. 6,5 em. longa. cum bracteis €. 2 cm. lata, diu flores gignente. Bracteae bifariae, patentissimae, imbricatae, conduplicatae, foliaceae, rachidem am- plectentes, oblongo-ovatae, acuminatae, acutae, nervis extus promi- nentibus, dilute virides, inferiores ad c. 1 cm. longae, 0,65 cm. latae, ovarium superantes, superiores breviores. Flores ephemeri, valde aperti, virescenti-albi, ©. 1.4 cm. diam., dulciter odorati. Sepalum dorsale lanceolatum, acutum, apiculatum, concavum, nervo medio intus sulcato extus prominente, dorso nitidum, €. 1,2 cm. longum, 0.3 cm. latum. Sepala lateralia lanceolata, falcata, recurva, superne cCanaliculata, acuta, apiculata, nervo medio intus suleato extus quam in sepalo dorsali magis prominente, €. 0.95 em. longa, 0.275 cm. lata. Petala lanceolata, falcata, acuta, apicu- lata, in utraque parte nervi medii intus sulcati dorso vaide prominentis convexa, margine inferiore medio minute undulato, ©. 0.9 cm. longa, 0.3 em. lata. Labellum parvum, integrum, basi valde canaliculato-concavum, marginibus erectis gynostemio Dr EN adpressis, superne recurvum, valde convexum, leviter undulatum, subtus sulcatum, intus costis 2 validis, carnosis, irregulariter marginatis, à sulco alto disjunctis, fere ad apicem productis;, basin versus evanescentibus instructum, album, expansum ovato- triangulum, brevissime acutum, c. 0.57 em. longum, 0,37 em. latum. Gynostemium subgracile, apicem versus paulo incrassatum, totum 0.53 cm. longum, apice (filamento) lato obtuso. Anthera inverse cymbiformis, acuta, clinandrio multo angustior, rostello brevior. Rostellum productum, triangulum, acute bidentatum. Stigmatis margo inferior productus, reflexus, 4 lobulatus. Ovarium 6 sulcatum, pallide viride, c. 0.8 cm. longum. Ternate: Auf dem Piek (J. J. Smith). Diese Art ist nahe verwandt mit T. disticha Schltr., jedoch wie Herr Dr. Schlechter bestätigte, von dieser Pflanze verschieden. T. Schlechteriana unterscheidet sich u. m. durch die weit abstehenden Brakteen und das im Umriss nicht geigenfürmige Labellum. Coelogyne distans J. J. S. n. sp. Rhizoma longe repens, validum, teres, dilute viride, c. 8 cm. €rassum, vaginis tubulosis internodiis €. 2 cm. longis multo brevioribus tectum. Pseudobulbi c. 5—14 cm. inter se distantes, erecti, validi, oblongo-ovoidei, obtusanguli, sulcati, nitide virides, e. 11—12 cm. longi, 3—4 cm. diam., 2 phylli. Folia petiolata, oblongo-elliptica, sensim acuminata, acuta, nervis c. 7 subtus prominentibus, supra nitidiuscule viridia, subtus opaca, coriacea, €. 26—32 cm. longa, 6—12.5 cm. lata; petiolus validus, cana- liculatus, costatus, 5.5—6.5 cm. longus. Inflorescentiae proter- anthae, brevissimae, c. 83—4 florae, peduneculo c. 4 em. longo, nudo, vaginis toto incluso, cum rachide €. 1—2 cm. longo, pallide viridi, fusco-squamuloso. Bracteae persistentes, suborbiculares, convolutae, coriaceae, c. 2.2 cm. longae et latae. Flores simul- tanei, inter majores, c. 7 cm. diam., nivei, suaveolentes. Sepalum dorsale e basi erecta incurvum, lanceolato-ellipticum, acutum, ob- tusangulo-concavum, margine acuto-incurvum, C. 7 nervium, Car- nosulum, extus fusco-squamulosum, expansum €. 4 cm. longum, 1.5 cm. latum. Sepala lateralia dorsali similia, vix falcatula, acute carinata, c. 8.8 cm. longa, 1.35 cm. lata. Petala divaricata, lanceolata, obtusiuseula, basi unguiculato-angustata, leviter convexa, c. 8.7 cm. longa, 0.75 cm. lata. Labellum 8lobum, basi latum, expansum G. 3.1 em. longum, 2.65 cm. latum, subtus sulco longitudinali, intus carinis 3 simplicibus, serrato-denticulatis, alt is, apice brunneis, intermedia e basi usque ad basin, 4 lateralibus ad dimidium lobi medii extensis, carinis 2 brevibus in dimidia parte inferiore lobi medii additis; lobi laterales erecti, gynostemio vix breviores, obtusi, concavi, antice recurvi crenulati, nivei, intus longitudinaliter striati, extus stria brunnea transversa, margine antico citrino: lobus medius porrectus, lateribus et apice valde recurvis, undulatus, rotundato-ovatus, late unguiculatus, apice leviter emarginatus, medio convexus, minute crenulatus, expansus €. 1.25 cm. longus et latus. Gynostemium gracile, curvatur?, apicem versus late alatus et subtus valde concavus, äla subtriloba, apice truncata, minute crenulata, auriculis minitnis subulatis, niveum, subtus infra stigma brunneum, c. 24 em. longum. Anthera conico-cucullata. Pollinia 4, ovalia, intus leviter concava, c. 0.8 cm. longa. Rostellum magnum, supra convexum. Stigma semirotundum, margine inferiore rotundato, valde incrassato, car- noso, prominente. Ovarium Gsulcatum, cum pedicello c. 2 cm. longum, leviter sigmoideum, paillide virescens. Borneo: Pontianak. Diese Art wird schon seit vielen Jahren in Buitenzorg kultiviert, blüte jedoch zum ersten Male im Jahre 1907. Sie ist wohl in die Nähe der C. Foerstermanni Rchb. f unterzubringen, hat jedoch nackte Blütenschafte. Die hervorragendsten Merkmale der Art sind die weit auseinander stehenden, sehr stumpfen, glänzenden Trugknollen und die sehr kurzen Blütenstände weniger grossen, weissen, wohlriechenden Blüten. Es sind nur die Sepalen und Petalen, welche den Geruch abscheiden. Coelogyne sauamulosa J. J. S. n. sp. Rhizoma repens, pseudobulbos versus incrassatum, ad C. 0.7 cm. crassum, internodiis brevibus. Pseudobulbi c. 1.5 cm. dis- tantes, cum rhizomate angulos acutos facientes, ovoidei, sectione transversa inaequali-elliptici, virides, bifolii, ©. 2.75 cm. longi, 2 em. lati, initio squamis coriaceis, fuscescentibus, minute nigro- strigillosis tecti. Folia petiolata, curvata, lanceolata, obtusa, [a À mucronata, laxe undulata, nervis majoribus c. 7, Subtus, cosia NÉ Ne media excepta, vix prominentibus, cCoriacea, supra nitidius- eula, subtus opaca, viridia, c. 18 cm. longa, 8.6 cm. lata; petiolus canaliculatus, paulum brunneo-tinctus, c. 4,5 cm. longus. Inflorescentiae ex apice pseudobulborum novellorum, erectae, pauci-(1 —2)florae, pedunculo tenui, pallido, c. 2.75—6.75 cm. longo, vaginis €. 2 involutis, se integentibus, fuscis, minute squamulosis, €. 1.85—2.8 cm. longis tecto, rachide flexuosa. Bracteae persistentes, pedicellum amplectentes, mox exarescentes, ovales, c. 1.3 cm. longae, c. 0.85 cm. latae. Flores c. 1.7 cm. inter se distantes, valde aperti, c. 5 cm. diam., sepalis petalisque ful- gide luteo-brunneis. Sepalum dorsale oblongum, obtusum, apicu- latum, intus medio valde canaliculato-concavus, utrinque convexum, ce. Onervium, c. 2.9 cm. longum, 1.1 em. latum. Sepala lateralia oblique oblonga, inaequilatera, acuta, marginibus revolutis, intus praeter nervum medium canaliculata, dorso carinata, €. 2.8 cm. longa, 0.85 cm. lata. Petala linearia, subspathulata, acuta, con- vexa, nervo medio intus levissime sulcato, dorso paulum incras- sato, ©. 2.8 cm. longa, 0.85 cm. lata. Labellum concavum, trilobum, expansum c. 2.55 cm. longum, 2.45 cm. latum, intus eristis 8 verrucosis, intermedia basin et apicem versus evanescente, lateralibus basin versus brunneis, carnosulo-laciniatis, in basi lobi medii abrupte brunnee terminantibus, ibi utrinque crista lamelliformi addita ; lobi laterales erecti, supra gynostemium incurva, COnCava, lata, apice libero brevissimo rotundato, extus albi, basin versus brunnei albo-nervosi, intus brunnei albo-nervosi: lobus medius decurvus, transverse quadrangulo-ovalis, emarginatus, apicula- tus, crenulatus, convexus, parte media triangula crassiore, brun- neus, basi albidus, expansus €. 0.75 cm. longus, 1.1 cm. latus. &ynostemium gracile, curvatum, superne alatum, luteo-brunneum, basi pallide virescens, c. 2 cm. longum, ala apicali incissuris acu- tangulis ab alis lateralibus apice obtusis serrulatis disjuncta, euneato-quadrangula, crenato-dentata, convexa. Anthera cucullata, apice lato tenui, brunnescens. Pollinia 4, compressa, flavescenti- alba. Rostellum magnum, latum, convexum, album. Stigma parvum, margine inferiore valde elevato. Ovarium Gsulcatum, viride, e. 0.6 cm. longum. Pedicellus dilutius viridis, €. 1 cm. longus. Borneo: Auf dem Semedoem (Hallier). Diese Art wurde 1898 von Herrn Dr. H. Hallier in den AS et botanischen Garten zu Buitenzorg eingeführt, wo sie erst 1905 zum ersten Male blüte. Die Pflanze, nach welcher die Beschrei- bung entworfen wurde, dürfte also noch etwas grüssere Demen- sionen erreichen. Sie ist am besten in Pfitzer’s Sektion Cristatae untersu- bringen. 7 Coelogyne sumatrana J. J. S. n. sp. Pseudobulbi approximati, oblongo-ovoidei, sectione transversa elliptici, obtusanguli, longitudinaliter late costati, transverse rugu- losi, olivaceo-virides, ç. 6—7,5 cm. longi, 2.3—2.8 cm. diam, bifolii. Folia divergentia, petiolata, lanceolata, sensim acuminata, acuta vel anguste obtusa, undulata, margine recurvo, nervis €. 5 —7 validioribus, Supra pallidis, nervo medio subtus prominente, fir- miter coriacea, viridia, subtus opaca pallidioraque, €. 18.5 —928 cm. longa, 6.5—8 cm. lata; petioli inaequilongi, canaliculati, superior longior, c. 2.5 —38 cm. et 4.5 —7 em. longi. Inflorescentiae ex apice innovationum, nutantes, laxe €. 1Oflorae, €. 24 cm. longae, pedunculo apicem versus incrassato, leviter compresso, ©. 7 em. longo, cum rachide flexuosa fusco, squamulis minutis nigris tecto. Bracteae persistentes, convolutae, pedicellum amplectentes, sub- orbiculares, obtusae, minute squamulosae, ad €. 1.2 cm. longae, 1.5 cm. latae. Flores mediocres, sepalis petalisque ochraceis. Sepalum dorsale lanceolatum, anguste obtusum, basi concavum, superne Convexum, C. 2.6 cm. longum, 0.9 cm. latum. Sepala lateralia oblique lanceolata, acuta, angulatoconcava, intus in utraque parte nervi medii valde convexa, marginibus recurvis, extus Carinata, 2,6 cm. longa, 0.7 cm. lata. Petala fere linearia, obtusa, uninervia, nervo extus prominente, c. 2.45 cm. longa, 0.83 cm. lata. Labellum trilobum, concavum, intus inter lobos laterales 4cristatum, cristis exterioribus humilibus gsimplicibus parce papilloso-fimbriatis, interioribus duplicibus dense papilloso- fimbriatis, expansum c. 2.25 cm. longum, 2 cm. latum; lobi laterales erecti, gynostemium amplectentes et paulo superantes, Jati, concavi, apice obtuso leviter recurvo, fusci, extus intusque pallide flavo-nervosi; lobus medius decurvus, rotundato-quadran- gulus, emarginatus, dente obtuso in sinu, crispus, convexus, utrinque cristis 3 approximatis dense carnoso-papillosis, centro pallide flavus, fusco- notatus et marginatus, c. 0.65 cm. longus, Bees 1 cm. latus. Gynostemium leviter curvatum, trigonum, apicem versus valde alatum, subtus concavum, apice irregulariter dentato- crenulatum, pallide flavum, 1.65 em. longum, 0.5 cm. latum. Anthera cucullata, obtusa. Rostellum magnum, semirotundum. Stigmatis margo inferior valde productus, rotundatus. Ovarium pedicellatum sigmoideum, 3sulcatum, fuscescens, minute nigro- squamulosum, 3 Cm. longum. Sumatra: Padang Pandjang (Storm van ’s Gravesande) ; Boekit Djarak (R. Schlechter). Die Beschreibung wurde angefertigt nach einer in Buitenzorg kultivierten Pflanze. Die Art ist nahe verwandt met OC. testacea Lndi., jedoch leicht zu unterscheiden durch die breiteren Blätter, die anders gefärbten Blüten, die nahezu linearen Petalen, den ungefähr 4eckigen Mittellappen. Dendrochilum tardum J. J. S. n. sp. Pseudobulbi ageregati, anguste ovoideo-pyriformes, nitide viri- des, c. 5 em. longi, 1.6 cm. diam. Folium petiolatum, lanceolatum, obtusissimum, utrinque prope apicem crenis 1—2, nervis majo- ribus €. 7—9, nervo medio supra sulcato, subtus prominente, coriaceum, viride, subtus valde opacum, ©. 15—17 cm. longum, 3.5— 4.8 em. latum; petiolus conduplicato-canaliculatus, basi initio fusco-tinctus, c. 2 cm. longus. Inflorescentia hysterantha, pedun- culo filiformi, tereti, dilute viridi, €. 8—9.5 cm. longo, 0.07 cm. diam., racemo arcuato, multifloro, ad c. 20. cm. longo. Bracteae late ovato-triangulae, convolutae, pallide virides, semipellucidae, ovarium pedicellatum superantes, c. 0.33 cm. longae. Flores virescentes, semipellucidi, odorati, c. 0.9 cm. diam. Sepala paten- tissima, ovato-lanceolata, acutissima, intus in utraque parte nervi medii convexa, c. 0.6 cm. longa, 0.175 cm. lata, lateralia subo- bliqua. Petala similia, c. 0.55 cm. longa, 0.15 cm. lata. Labellum 8lobum, supra basin et infra apicem recurvum, costis 2 longi- tudinalibus in 1/, parte inferiore labelli, expansum c. 0.475 cm. longum; lobi laterales patentes, anguste subulati, edentati, pallide virides, €. 0.05 cm. longi; lobus medius ovalis, basi breviter unguiculato-angustatus, apice brevissime acuminatus, pallide viridis, fasciis 2 longitudinalibus atrofuscis in dimidia parte inferiore, Sr EU c. 0.33 cm. longus, 0.225 cm. latus. Gynostemium curvatum, dorso convexum, viridi-album, €. 0.3 cm., expansum 0.37 cm. longum, stelidiis paulum infra medium ortis, sublinearibus, acu- minatis, gynostemio fere aequilongis, c. 0.175 cm. longis, ala apicali angusta, 5dentata, dente intermedio reliquis longiore et angustiore. Anthera cucullata, breviter acuminata. Pollinia 4, obovato-pyriformia, flava. Rostellum majusculum, ovato-triangu- lum. Stigma obtriangulum. Ovarium pedicellatum €. 0.175 cm. longum. Borneo. Diese Art gehôrt zur Sektion Platyclinis und ist wohl am besten neben D. uncatum Rchb. f. und D. gracile J. J. $. unter- zubringen. Sie unterscheidet sich von beiden durch die breiten, sehr stumpfen, nahe der Spitze mit einigen Kerbzähnen verseh- enen Blätter, den ovalen Mittellappen und den zugespitzten, 5- zähnigen Endflügel der Säule. © Agrostophyllum sumatranum Schlechter et J. J. Smith. n. sp. Rhizoma repens, breve, ramosum. Caules numerosi, erecto- patentes, rigidi, simplices, sectione transversa ovales, pallide virides, c. 20—85 cm. longi, 0,25 cm. lati, dense foliati, internodiis c. 0,3—0.35 cm. longis. Folia bifaria, rectangule patentissima, basi semitorta, marginibus se tegentibus, oblonga, e basi lata abrupte brevissime contracta apicem versus paulo angustata, subaequaliter rotundato-bilobata, mucrone interposito, plana, impressionibus foliorum inferiorum notata, firmiter papy- racea, nitide viridia, ©. 1—1.6 cm. longa, basi 0.35—0.8 cm, apice 0.2—0.5 em. lata; vaginae internodiis duplo longiores, basi tubulosae, superne antice excisae et margine mox exarescentes, apice exappendiculatae sed utrinque angulatae. Inflorescentiae terminales, capitiformes, bracteis oblongis mox exarescentibus fatiscentibusque cinctae, e racemulis unifloris compositae, c. 1 cm. diam. Racemulorum pedunculus €. 0.2 em. longus, dilute vi- ridis, bracteis c. 4 bifariis, imbricatis, nervosis, pallide viridibus, c. 0.25—0.4 cm. longis tectus. Flores parvi, flavescenti-albi, c. 0.65 cm. diam. Sepalum dorsale erectum, oblongo-ovatum, subacuminatum, acutiuseulum, concavum, apice recurvo, C. 0.4 cm. longum, 0.25 em. latum. Sepala lateralia ad pedem gynostemii Dent is decurrentia, mentum obtusissimum formantia, basi concava, apice recurva, valde oblique ovata, acuta, carinata, c. 0.4 cm. longa, 0.25 em. lata. Petala lineari-lanceolata, in 2/, supra basin leviter contracta, acuta, convexa, C. 0.86:em. longa 0.1.cm: latasteæ belum Slobum, basi obtuse saccatum, extus sulcatum, album, inter lobos laterales callo magno, obtuso, flavescenti, striis punctorum purpureorum ornato instructum; lobi laterales erecti, gynostemio adpressi et eo breviores, rotundati, convexi; lobus medius porrectus, rotundato-obovatus, apiculo recurvo, intus canaliculato-sulcatus, albus, €. 0.225 cm. longus et paulo latior. Gynostemium cum ovario angulum obtusum formans, c. 0.2 cm. longum, auriculis magnis, filamentum multo superantibus, latis, emarginatis, antice purpureis. Anthera cucullata, breviter cordata, flavescenti-alba, c. 0.075 cm. lata. Pollinia 8, tenuiter clavata, pallide flavescentix, c. 0.1 em. longa, glandula parva rotunda fusca. Rostellum co- lumnae auriculas superans, integrum, triangulum, ligulatum, canaliculatum. Stigma valde excavatum, rotundatum, purpureo- marginatum. Pes gynostemii brevis, cum ovario angulum acutuim formans, leviter concavus, €. 0.075 cm. longus. Ovarium etortum, Gsulcatum, pallide viride, minute atrofusce squamulosum, €. 0.55 cm. longum. Sumatra: Padangsche Bovenlanden. [R. Schlechter]. Die Herkunft dieser Art, welche schon sehr lange im botanischen Garten zu Buitenzorg kultiviert wird, war bis vor kurzem unbe- kannt. Im Anfang des Jahres 1907 wurde die Pflanze jedoch von Herrn Dr. R. Schlechter in den ,Padangsche Bovenlanden” sefunden. Exemplare dieses Fundortes habe ich nicht gesehen. Sie steht ziemlich genau in der Mitte zwischen À. callosum J. J:-S. und À. Hasselt J. J.$. ‘und man wäre geneist sien einen Bastard dieser beiden Arten zu halten. Die vegetativen Teile sind kleiner als bei À. Hasseltü; die Blattscheiden sind wie bei A. callosum vorn ausgeschnitten, mit vertrocknetem, schwarzem Rande: ihnen fehlen jedoch die pfriem- lichen Anhängsel. Der Sack der Lippe ist stärker ausgebildet als bei À. Hasselti, die Seitenlappen sind abgerundet wie bei À. Has- seliii; zwischen den Seitenlappen befindet sich ein grosser, dieselben verbindender Callus, der ebenfalls bei À. callosum vorhanden, jedoch dort stark ausgehühlt ist; bei À. Hasselii sind die Seiten- ON Jappen innen zwar verdickt, bilden jedoch zusammen Kkeiner Callus. Die Säulenührchen sind bei À. cullosum und À. Hasseltei beiden stumpf, bei À. sumatranum jedoch ausgerandet zweilappig. Das Rostellum ist ungeteilt wie bei À. ca/losum, jedoch kleiner. Die Pollinien sind ungefähr eben so gross wie bei À. callosum, jedoch kleiner als bei A. Hasselti. Ceratostylis sima J. J. S. n. sp. Caules aggregati, erecti, teretes, virides, €. 13 — 14 em. longi, 0.3 cm. crassi, basi 2 —4folii vel vaginis paucis tubulosis, mox Æxesis, venarum reticuium relinquentibus tantum tecti, apice unifolii. Folia basilaria subulato-semiteretia, supra plana et prae- sertim apicem versus sulcata, acuta, carnosa, satis dilute viridia, ad c. 4.5—8.5 cm. longa, 0.27 cm. lata; folium apicale subulato- subteres, supra obtusangulo-canaliculatum, €. 4—5.5 cm. longum, basi c. 0.3 cm. crassum, vagina brevissima, caule et folio tenuiore, praesertim ad basin constricta, pallidiore, €. 0.17—0.2 cm. longa, 0.2 cm. crassa. Inflorescentia fascicularis, brevissima, deinceps plures flores gignens. Bracteae ovarium amplectentes, latissimae, obtusae, membranaceae, c. 0.17 cm. longae. Flores c. 0.25 cm. diam., 0.65 em. Jlongi, extus albo-lanato-pubescentes, sepalis petalisque sordide purpureis. Sepalum dorsale erectum, oblongum, obtusiusculum, basi concavum, superne recurvum et convexum, ©. 0.26 cm. longum, 0.15 em. latum. Sepala lateralia lacinia angusta apud pedis gynostemii apicem valde dilatata ad eum decurrentia, mentum magnum, reversum, cylindricum, apice abrupte valde inflatum et bilobum, c. 0.85 cm. longum, apice c. 0.23 cm. latum formantia, partes liberae valde reflexae, ovato-oblongae, acutiusculae, convexae, c. 0.35 cm. longae, 0.16 cm. latae. Petala sepalo dorsali parallela, apice recurva, lanceolata, acuta, pallidiora, ©. 0.225 cm. longa, 0.07 em. lata. Labellum spathulatum, longe unguiculatum, totum €. 0.48 cm. longum, ungue parallelo pedi gynostemii erecto, lineari, margine apicem versus minute undulato, intus costis 2 puberulis donato, albo, lamina abbreviata, crasse Carnosa, basi concava, gynostemium magnam partem includente, apice obtusissima, convexa, subtus valde convexa et sulco longi- tudinali instructa, flava, expansa ovato-rotunda, c. 0.17 em. longa, 0.175 cm. lata. Gynostemium flavescens, c. 0.16 cm. longum, brachiis brevibus, latis, obtusissimis, extus convexis. Polliniæ Me vi) 8, pyriformia, alba Pes gynostemii anguste linearis, leviter eurvatus, €. 0.8 cm. longus. Ovarium pedicellatum sordide pur- pureum, albo-lanato-pubescens, c. 0.4 em. longum. Celebes: Minahasa (S. H. Koorders). Die Beschreibung wurde nach einer im botanischen Ga. zu Buitenzorg kultivierten Pflanze angefertigt. Die Art unterscheidet sich durch die zurückgeschlagenen paarigen Sepalen, das unten cylindrische, an der Spitze stark aufgeblasene und Zzweilappige Mentum und das spatelige, lang genagelte, mit sehr verkürzter und dicker Platte versehene Labellum. Dendrobium pseudo-umbellatum J.J. S. — D. umbellatum 3. J. S. non Rchb. f.) Orch. Amb. 40. Die früher von mir als mit D. umbellatum Rchb. f. identisch betrachtete Pflanze ist eine eigene Art, für welche ich jetzt der Namen D. pseudo-umbellatum vorstelle. Dendrobium subulatum Lndl. var. majus J. J. S. n Caules c. 21 cm. longi, internodiis €. 0.9—1.25 cm. longis. Folia c. 2.8 cm. longa, 0.3 cm. crassa, fere recta. Flores c. 0.85 cm. lati, 1.3 cm. longi. Sumatra: Padang Pandjang (Storm van ’s Gravesande). Die Varietät unterscheidet sich vom Typus nur durch die: bedeutend grüsseren Dimensionen und die geraden Blätter. Dendrobium faciferum J. J. S. n. sp. Rhizoma breve. Caules superne ramosi, €. 1 m. longi, sor- dide fusco- et viridiflavo-striati, parte inferiore subtereti c. 0.4— 0.6 em. crassa, ©. 5—7 em. supra basin in pseudobulbum elongato- fusiformem, valde costatum, c. 4nodem, €. 14—21 cm. longum, 1.5—2 cm. diam. incrassati, parte superiore subtereti, foliati, e. 0.250.385 cm. crassi, ramis ad basin haud incrassatis. Folia anguste lanceolata, apicem versus angustata, obtusa vel bre- viter inaequali-bilobulata, supra longitudinaliter 7sulcata, nervis. subtus haud prominentibus, carnosa, viridia, supra nitidius- eula, subtus opaca, c. 4.75—8.75 cm. longa, 0.7—1.2 cm. lata; RARE À Mess vaginae internodiis longiores, tubulosae, sordide violaceae. Inflo- rescentiae numerosae, dense fasciculares in ramulis brevibus crassis €. 0.8 cm. longis ad partem superiorem caulis defoliati, basi squamis siccis c. 0.35 cm. longis tectae, pedunculis unifloris. Flores parvi, c. 0.65 cm. diam., 1.3 cm. longi, ignescentes, sepalis basi subconnatis. Sepalum dorsale oblongo-ovatum, leviter acu- minatum, obtusum, concavum, trinervium, C. 0.53 cm. longum, 0.27 cm. latum. Sepala lateralia triangula, basi lata ad pedem S0/-haltigen Alkohol erhaltenen Säure abgeschwächt ; krystalli- nische Abscheidung des Natriumsalzes blieb hier aus. Es scheinen eben die starken Säuren schon bei gewühnlicher Temperatur nich ohne Einwirkung auf das Saponin zu sein, wie auch aus folgendem Versuche hervorgeht. 6 Gramm von A, in 60 cc. etwa 2.57/- Salzsäure gelüst, wurde über Nacht stehen gelassen und mit 40 cc. abs. Alkohol versetzt, welcher einen amorphen, in Alkohol 1ôs- lichen Niederschlag gab. Derselbe wurde zwischen Filtrirpapier ausgepresst und mit Aether gewaschen. Er war in Wasser etwas schwer Iüslich, leicht in Alkohol; die concentrirte alkoholische Lüsung wurde durch Wasser, namentlich auf Säure-zusatz, gefällt. Eine Lüsung 1:20000, in 0.77 NaCl-lüsung, mit 1°, defibrinir- tem Blut versetzt, war erst noch 8 Minuten klar geworden. Es hat also die Einwirkung der Salzsäure die blutlüsende Kraft des Saponins schon merklich herabgesetzt. Schwefelwasserstoff scheint diesen Einfluss nur in geringem Maasse auszuüben, weshalb die Blei-methode zur Darstellung des Saponins Empfehlung verdient. Die nach dieser Methode erhaltene Säure lüst sich in Wasser in der Kälte erst langsam auf— viel schwieriger als die Alkali-salze— und bildet damit eine, in concentrirtem Zustande zähflüssige Lüsung, welche durch Al- kohol zunächst getrübt, bei weiterem Alkoholzusatz jedoch wieder klar wird. Absoluter Alkoho! lüst bei gewühnlicher Temperatur nicht leicht, beim Erhitzen jedoch sehr reichlich; die abgekühlte Lüsung bleibt klar, gibt mit wenig, namentlich mit saurem Wasser eine Trübung, welche durch mehr Wasser wieder gelüst wird. Das gleiche Verhalten zeigt die Lüsung in Methylalkohol, welcher schon bei gewühnlicher Temperatur die Säure äusserst leicht auf- nimmt. Auch in etwas verdünntem Aethylalkohol, z. B. 95°/,, ist das Saponin ohne Erwärmung sehr leicht lüslich. Die Alkalisalze lüsen sich im Methylalkohol erst beim Erwärmen leicht auf. LAS rie Verdunsten des Alkohols lässt einen amorphen Rückstand:; sind jedoch einige Kryställchen zugesetzt, so erstarrt der ganze Rück- stand in Nadeln. Uebrigens sei nur erwähnt, dass die Säure die gewünnlichen Saponinreactionen gibt, besonders auch die weisse Fällung mit FEnHuinG scher Lôüsung, und dass, wie v.p. DRIESSEN MAREEUW auch für sein Barringtonin angibt, die vollständige glucosidische Spaltung durch Säuren erst nach längerer Kinwirkung in der Siedehitze erreicht wird. Barringlonit speciost GäRTN. Es wurde versucht, fest zu stellen, in wie weit das Saponin der Samenkerne mit den aus Chydenanthus erhaltenen Produkten Uebereinstimmung zeigt. Mit Petrolumaether entfettetes Pulver—50 Gramm— wurde mit absolutem Alkoho!l 2 Mal mazeriert und 1 Mal aufgekocht, der Alkohol bis auf 50 cc. abdestillirt: es schied sich nichts ab. Nach Aetherzusatz wurde der getrocknete Niederschlag, der etwa 1 Gr. wog, mit 20 cc. absolutem Alkohol mazeriert; 10 cc. des Filtrates liess 180 Mgr. amorphen Rückstand. In 1 cc. Wasser gelüst, mit Natronlauge neutralisirt und mit 4 ce. abs. Alkohol versetzt, lieferte derselbe, auf Zusatz von einigen Krys- tällchen Saponinsalz aus Chydenanthus, alsbald eine reichliche Abscheidung von sehr schün ausgebildeten Nadeln. Das mit abs. Alkohol ausgezogene Pulver wurde jetzt 3 Mal mit je 200 cc. etwa 70°/ Alkohol gekocht, die Decocte destillirt und auf 15 cc. eingeengt, ein gleiches Volum 957, Alkohol zugegeben und die zunächst gebildete amorphe Fällung durch Filtration beseitigt; aus dem Filtrate setzten sich allmählig rein weisse Nadeln ab, welche, mit 50° Alkohol gewaschen und abgepresst, 250 mgr. wogen. Durch weiteren Alkohol-zusatz wurden aus dem Filtrat weitere, zum Teil krystallinische, zum Teil jedoch amorphe und mehr oder weniger gefärbte Niederschläge bekommen. Die krystallinischen Produkte, welche viel Asche enthielten, zeigten Saponin-eigenschaften und durchaus Uebereinstimmung mit den entsprechenden Stoffen aus Chydenanthus excelsus. Die hämolytische Wirkung war ungefähr die gleiche. Obwohl einge- hendere Untersuchungen noch auszuführen bleiben, kann jetzt Maries schon mit grosser Wahrscheinlichkeit die I[dentität der Saponin- kôrper in den Embryonen beider Arten behauptet werden. Da mir Rinde von der zu dieser Familie gehôrigen Planchonia sundaica Mio, zur Verfügung stand, prüfte ich dieselbe auf Saponin, mit negativem Erfolg. | Anacardiaceæ. Mangifera indica L. Blätter von Mangifera indica dienen bekanntlich in Bri- tisch-Indien zur Herstellung des als ,[ndischgelb”” bekannten Farbstoffes: Rinder werden mit denselben gefüttert und nachher der gesammelte Harn, wie es scheint, zur Trockne verdampft. Hauptbestandteil des fertigen Produktes ist eine Magnesium-ver- bindung der Euxanthinsäure, welche letztere sich in Euxanthon und Glukuronsäure spalten lässt. Euxanthon selbst ist im In- dischgelb gleichfalls enthalten. OH Das Euxanthon /_C0-/XoH bildet blassgelbe, breite Nadeln oder Blätter. 0h Schmelzpunkt 240° (korr.), sublimirt, unter teilweiser Zersetzung, in langen Krystallen, ist un- lüslich in Wasser, wenig lüslich in Aether, leicht in siedenden Alkohol, in Aetzkali und in conc. Ammoniak. Die alkoholische Lüsung wird nur durch Bleiessig gefällt. Eisenchloridlüsung er- zeugt eine grûne Farbe. Beim Erhitzen mit Wasser und Natrium- amalgam und nachherigem Ansäuren fällt ein amorpher, schwarz- violetter Kôürper CogHis0> aus. (BEILSTEIN). Der Mutterstoff, aus dem im Organismus der Rinder das Euxanthon gebildet wird scheint bis jetzt nicht studiert zu sein Derselbe kommt sowohl in der Rinde wie in den Blättern des ,Mangga”-baumes vor. Am einfachsten erhält man diesen Kürper aus der Rinde. Die frische oder getrocknete Rinde wird zerkleinert und mit Wasser 2 Male ausgekocht; für frisches Material nimmt man das erste Mal etwa das 3- fache, das zweite Mal das 2-fache Gewicht an Wasser Beim Abkühlen der heissen Filtrate scheidet sich der Farbstoff in unreinem Zustande ab. Man wäscht diesen Boden- TO satz mit Wasser aus, trocknet ihn ab und kocht ihn wiederholt mit einem Gemische aus 8 Vol. Alkohol und 2 Vol. Wasser. Nach der Filtration wird die erhaltene Flüssigkeit zur Entfernung des Alkohols verdunstet, die sich abscheidenden Krystalle mit Wasser gewaschen, getrocknet, einige Male mit absolutem Alkohol gekocht, schiesslich das Umkrystallisiren aus dem Alkohol- Wasser gemisch und das Kochen mit absolutem Alkohol wiederholt. Etwas schwieriger gestaltet sich die Darstellung des Farbstoffes aus den Blättern, wo er neben grüsseren Mengen harz-und wachs- artiger Kôürper sowie anderer gefärbten Bestandteile u.s.w. vor- kommt. Von den Wegen, die hier zum Ziele führen, sei nur der einfachste erwähnt. Getrocknete Blätter werden nach einander mit Petroleumaether, Aether und absolutem Alkohol extrahirt, darauf mit verdünntem Alkoho!l (Mischungsverhältniss wie oben) ausgekocht, aus den Decocten der Alkohol abgedunstet und die ausgeschiedenen Krystalle wie oben gereinigt. Man erhält so in beiden Fällen ein hellgelbliches Pulver, welches unter dem Mikroskop aus prismatischen Krystallen zusammengestzt erscheint. Dasselbe unterscheidet sich durch geringe Lôslichkeit in den meisten Flüssigkeiten. Siedendes Wasser lôst in 100 cc. etwa 180 mgr., beim Abkühlen auf ge- wWôühnliche Temperatur Kkrystallisiert etwa 140 imgr. aus; wird die Mutterlauge genügend eingeengt, so erstarrt sie in der Kälte gallertartig; aus der Gallerte wird allmählig der Farbstoff wieder in gelben Krystallen erhalten. Es fallt auf das die aus Wasser ausgeschiedene Substanz viel lebhafter gefärbt ist als die aus AJkoho!l krystallisierte. Wird ersteres Produkt mit starkem Alkohol gekocht, so zeigt es bald die helle Farbe des letzteren. Der Unterschied zwischen beiden besteht darin, dass der Farbstoff aus Wasser mit Krystallwasser krystallisiert. Die lufttrocknen, hellgelblich gefärbten Krystalle aus Alkohol erleiden bei 125° Kkeinen Gewichtsverlust, das aus Wasser erhaltene Produkt dagegen—dessen Gewicht mit der Feuchtigkeit der Luft etwas wechselt— verliert bei 125° etwa 7.5°/, die Farbe wird dabei heller ; bei hôherer Temperatur nimmt das Gewicht noch etwas ab: Erhitzen auf 155° erhôht den ge- sammten Gewichtsverlust auf + 10 °/, der Rückstand ist jedoch nach lang fortgesetzter Erhitzung grünlich gefärbt. Die lôslichkeit in Alkohol ist gleichfalls gering; absoluter ÉLoNS Alkohol, durch Kochen mit überschüssigem Farbstoff gesättigt, lässt beim Abkühlen nichts auskrystallisiren, der Verdunstungs- rückstard aus 1l00 ce. dhat nur ein Gewicht Von Omer derselbe ist zum Teil krytallinisch, zum Teil amorph, firnissartig. Methylalkohc! lüst beim Kochen etwa 70 mer. in 100 cc., Aceton und Buivlalkohol etwa 30 mgr. In Essigaether, Chloroform, Ben- zol, Petroleumaether, Aether und Schwefelkohlenstoff ist die Substanz nahezu unlüslich, in Glycerin etwa 500 mgr. auf 100 cc. Besser als Alkohol und Wasser jedes für sich, lôsen Mischungen von Alkohol und Wasser, und Zzwar am besten bei einer Stärke von 60 Vol.-°/ Alkohol; kochend gesättigt, liess ein derartiges Gemisch aus 100 cc 1.34 Gr. Farbstoff zurück; Abkühlen auf Zimmertemperatur liess 0,28 Gr. auskrytaillisieren. Für 50 Vol.- °/ Alkohol waren diese Zahlen bezw. 1,14 Gr. und 0,65 Gr, für 66°: 1.13 und 0. Auch für andere Mischungsverhältnisse war die Lüslichkeit niedriger, 60°/-Alkohol bildet also wohl das geeignetste Lüsungsmittel für den Farbstoff. Die Krystalle, welche aus Mischungen von Alkohol und Wasser sich ausgeschieden haben, besitzen hellere oder dunklere Farbe und verschiedenen Wassergehalt je nach dem hüheren oder niedrigeren Alkoholge- halt des Gemisches. Natrium-und Kaliumhydroxyd, -carbonat oder -bicarbonat, so- wie Ammoniak, lôsen, in genügender Menge zugesetzt, den Farb- stoff leicht auf, mit intensiv gelber Farbe und grüner Fluorescenz ; Ammonium carbonat lôst weniger leicht. Verreibt man den Farb- stoff mit wenig Wasser und setzt nachgerade eine verdünnte Lüsung von ätzendem oder kohlensaurem Alkali zu, so wird zu- nächst eine gallertartige, hellgelbe Masse gebildet, welche erst bei weiterem Alkali-zusatz gelüst wird. Der Farbstoff ist nämlich eine schwache Säure, von der zwei Alkalisalze dargestellt werden künnen. Es wurden z.B. 500 mgr. mit Wasser verrieben und aus einer Bürrette + 1/59 n. NaOH zufliessen gelassen; zur vollständigen Lüsung waren 20 cc. erforderlich; die Flüssigkeit reagirte schon zuvor sehr deutlich alkalisch. Eine andere, gleiche Probe wurde darauf mit nur 10 cc. der Lauge versetzt. Aus der im letzterem Falle gebildeten, auf Lackmus kaum merklich alkalisch reagirenden Gallerte fäüllte Alkohol eine gelbe, amorphe Substanz, welche, mit Alkohol ausgewaschen und über Sshwefelsäure getrocknet, mit wenig Wasser wieder gallertartig aufquoll, mit mehr Wasser eine M ROUTU EE klare, gelbe, neutral reagirende Flüssigkeit lieferte. Die, bei dem ersten Versuch erhaltene, alkalische Lüsung blieb auf Alkohol- zusatz nahezu klar; erst wenn sie stärker alkalisch gemacht wurde, bewirkte Alkohol einen braunnen, amorphen Niederschlag ; wäscht man diesen auf dem Filter mit Alkoho!l aus, so bleibt letzterer immer etwas gefärbt und mit schwach alkalischer Reaction durch gehen. Das nach lange fortgesetzter Reinigung mit Alkohol zu- rückgehaltene braungelbe Pulver lüst sich in Wasser sehr leicht, mit alkalischer Reaction und dunkelgelber Farbe nebst grüner Fluorescenz, welche namentlich nach Alkali-zusatz hervortritt. Beide Natriumsalze bleiben aus ihrer wässerigen Lôüsung beiïm Abdunsten amorph zurük. Ihre, mit Alkali versetzte wässerige Lüsungen reduzieren alkalische Silberlüsung schon in der Kälte und bilden einen Silberspiegel; alkalische Kupferlüsung dagegen wird, auch in der Siedehitze, nicht reduziert. Kupferacetat gibt eine graubraune, Bleiacetat sowie Baryt eine hellbraune Fällung, Eisenchlorid eine schwarze Trübung, welche durch Alkali mit rotbrauner Farbe gelüst wird. Erhitzen mit Wasser und Nat- riumamalgam und nachheriges Ansäuern liefert eine graue Fällung. Der wasserfreie Farbstoff, im Capillarrührchen erhitzt, fängt bei etwa 240° an, sich zu bräunen; bei 255° ist er zu einer schwarzen Masse zusammengeschrumpft. Es wurden zwei Acetylester des Farbstoffs dargestellt und zwar durch 1-, bezw. 2-stündiges Kochen mit Essigsäure-anhydrid und Natriumacetat. Die erste ist hellgelblich, die zweite schmutzig weiss. Beide sind in Chloroform und in Benzol lüshch und kôünnen durch Petroleumaether ausgefällt werden. Die erste erstarrt, beim Abkühlen aus heisser concentrirter Alkohol-lüsung, gallertartig. Aus den bisher erhaltenen Resultaten lässt sich nur folgern, dass der Farbstoff aus Blatt und Rinde von WMangifera indica zwar zum Euxanthon in nähere Beziehung stehen wird, jedoch sicher nicht Euxanthon selbst ist. Er scheint eine 2- basische Säure zu sein, welche 2 oder mehrere Hydroxylgruppen enthält. Môglicher- weise entsteht durch Kochen mit Alkohol ein Anhydrid, wenigstens scheint nicht einfach Entziehung von Krystallwasser statt zu finden, da die aus Wasser krystallisierte Substanz nach der Ent- wässerung durch Erhitzen stark hygroskopisch ist und an der Luft das verlorene Wasser zum grôüssten Teil wieder aufnimmt, während nach dem Kochen mit Alkohol das schwach gefärbte 90 Produkt nicht hygroskopisch ist und im lufttrockenen Zustande beim Erhitzen keinen Gewichtsverlust erleidet. In ihrem Ver- halten gegen Alkalien weisen die beiden Stoffe keinen Unter- schied auf. Im Fruchtfleisch der ,mangga’’ — bekantlich einer der am meisten geschätzten Tropenfrüchte — welches hell-bis braungelb gefärbt ist, kommt der Farbstoff aus Rinde und Blatt nicht vor. Die Farbe wird hier durch Carotin verursacht. he: ” - Ln L ne qu L ne! > a n +: FROM ENT fe 1e tic : D PE NET OR 74 HET D CAS AS BULLETIN DÉPARTEMENT DE l'AGRICULTURE INDES NÉERLANDAISES. N. XVII (GEOLOGIE AGRONOMIQUE EH NB). BUITENZORG, IMPRIMERIE DU DEPARTEMENT 1908. ÉUPÉ LAE ST IN DU DÉPARTEMENT DE l'AGRICULTURE INDES NÉERLANDAISES. (GEOLOGIE AGRONOMIQUE EH -KHI1). BUITENZORG, IMPRIMERIE DU DEPARTEMENT 1908. MITTEILUNGEN AUS DEM GEOL. AGRON. LABORATORIUM DES DEPT. FUR LANDW. ZU BUITENZORG, JAVA. —1. Vorlaüfige Notiz UBER DIE BILDUNG DES ÉATERTIES. Rice NEW von BOT A DRE: C:'Jur. Mo, Wenn auch meine Studien und experimentellen Arbeiten über dieses interessante Thema noch lange nicht beëndigt sind, ja eigentlich kaum angefangen haben, so müchte ich doch nicht länger warten, den nachfolgenden Gedankengang der Andacht sich für Laterit interessirender Fachgenossen zu unterbreiten. Schon lange ist bekannt, dass Laterit der Hauptsache nach besteht aus Eisen- und Aluminiumoxyd-(hydrat), mit mehr oder weniger Kieselsäure, — teilweise frei, teilweise als Silicat vor- handen. ES liegen Zzahlreiche Publicationen vor, in welchen Laterit- vorkommen beschrieben werden, und in manchen werden mehr oder weniger ausführliche chemische Analysen angegeben ; aber über die Bildung dieser wichtigen Formation habe ich bisher nur unbestimmte Andeutungen gefunden. Mir scheint jedoch, dass in den bekannten Tatsachen genügendes Material vorhanden ist zu nachfolgender Hypothese, auf Beobachtungen in Niederl. Indien gestützt, und daher môglicherweise nur von beschränkter Anwen- dung ; wahrscheinlich wird sie aber doch dem in den Tropen reisenden oder wohnenden Naturforscher und Pflanzer manches leichter verständlich machen. 1. Wo Lateritbildung stattfindet, ist das Terrain meistens hügelig: die Flüsse fliessen in tief eingeschnittenen Betten :; jeden- falls ist der Grundwasserstand dort überall sehr tief gelegen ; {in Brunnen bemerkbar). Je älter die Formation, desto durch- lässiger der Boden, desto tiefer der Grundwasserstand. 2. Je regenreicher das Klima, desto eher bildet sich Laterit. Dort wo die Wasserbewegung im Boden summa summarum nach (GES unten gerichtet ist 1}, wo also das eindringende Regenwasser mehr beträgt, als das vom Boden verdunstende Wasser, kann sich der Laterit bilden; wo jedoch durchgängig umgekehrte- Verhältnisse obwalten, bleibt die Lateritbildung aus. 3. In erster Linie findet eine Auswaschung der Obertfläche statt; nach der Tiefe hin fortschreitend, sagt Ramann ?). Einige Zeilen weiter liegt nun, meiner Ansicht nach, der Hauptschlüssel zur Lüsung der Lateritfrage, näml. wo Ramann sagt: ,Zugleich werden in den salzarmen Schichten — die Tonteile leichter be- weglich”?”. 4. Man hat verschiedentlich die Frage aufgeworfen, ob es in den Tropen eine Ton- und Kaolinbildung gäbe, welche der- jenigen der kälteren Klimagürtel vergleichbar sei. Ich glaube, behaupten zu dürfen, dass es diese allerdings giebt, aber dass der Ton sich alsbald dem Blick entzieht, näml. durch Fort- schlämmung. ». Ramann ?) erwähnt die Durchschlämmung des Tons durch: salzarme Wässer (Gletscherwässer, Moorwässer, u. s. w.). Wenn man nun einfach annimmt, dass das in den Tropen reichlich eindringende Regenwasser wie destillirtes Wässer wirkt, (denn lôsliche Salze sind alsbald nur noch sehr spärlich in diesen ausgelaugten Büden vorhanden, und Humussubstanzen ebenso, weil die Temperatur hoch, und die feuchte Verwesung bei reich- licher Sauerstoffzufuhr mit und in dem vielen Regenwasser stark ist), So muss der gebildete Ton wobhl in die Tiefe geschlämmt werden. 6. Wenn daher in den Gegenden der Lateritbildung Eïn- scbnitte (für Wege, Eisenbahnen, oder Bewässerungskanäle) gemacht weiden, stôsst man unter der oberflächlichen Lateritschicht regel- mässig auf eine tonreiche Schicht, wo sich die Farbe ändert. Hier ist man am Grundwasserspiegel angelangt. Das Rot und Braun der obern Schicht macht einem Grauweiss oder Reinweiss. Platz. Manchmal liegt diese Schicht in einer Tiefe von blos wenigen Metern; dann ist entweder die obere Schicht stark 1) Ramann, Bodenkunde. — $S. 29, 2) ” a — S. 31. 5) LC. S. 89. — Ich zitiere hier ausschliesslich Ramann's Bodenkunde, weil dieses Buch noch ziemlich neu, und sehr hanëlich und übersichtlich ist, auch in Literatur- angaben. Wenn ich in späteren Verôffentlichungen, zu welchen die experimentellen Arbeiten noch im Gang sind, auf die einzelnen Punkte dieser Notiz näher eingehe,. wird auch andere Literatur entsprechend berücksichtigt werden. For fortsgespült, oder die Bildung noch jung, und die Oberflichs noch lange nicht durchverwittert und leergewasschen, also noch sehr fruchtbar; die Farbe ist meistens noch dunkel. Es kommt jedoch auch vor, dass der Auswaschungsprocess unvergleichlich viel Hänger stattgefunden hat, und dann findet man die immer tiefer rückende Grenzschicht etwa 25 bis 50 M. oder noch tiefer, unter der Oberfläche. Die obere Schicht nimmt dann gewôühnlich von unten nach oben deutlich an Intensität der hellroten Farbe zu, bis auf den letzten dunkleren, humushaltigen Teil. Je weiten die Lateritisirung vorgeschritten, desto dürftiger wird die Vegetation. Besonders, wenn das Land in Kultur ge- bracht worden ist, zeigt sich das; der vormalige Urwald erhielt sich wenigstens in der oberen Krume noch ein Kapital an günstigen physischen Eigenschaften, Humus und Nährstoffen Sobald jedoch abgeholzt wird, verschwindet der Humus durch Verwesung an der heissen Sonne, die Nährstoffe werden ausgewaschen, dann folet der Ton in die Tiefe, und es bleiben in dem sprichwürtlich reichen Tropenklima trostlose rote Hügel mit magerem Graswuchs übrig. Schliesslich wächst nichts mehr, bis — irgend ein Vulkan in der Nähe so gütig ist, eine frische Schicht Asche und Sand über die Landschaft aus zu streuen, welche nach einigen Jahren allmählich eine neue Vegetation aufkommen lässt. Der Kreislauf beginnt dann von Neuem!— Sept. 1907. . : ii ne es MITTEILUNGEN AUS DEM GEOL. AGRON. LABORATORIUM DES DEPT. FUR LANDW. ZU BUITENZORG, JAVA. II. Ueber Moorbildungen in den Tropen. von - Dr E. C1J01L. Monr. Man hat lange gemeint, in den Tropen gäbe es überhaupt keine Moorbildung. Allmählich haben jedoch vereinzelte Berichte über derartige Formationen bis zur grossen wissenschaftlichen Presse ihren Weg gefunden, aber doch nur notdürftig und unvoll- kommen; daher findet sich in Ramann'’s , Bodenkunde” 1) die noch sehr vorsichtige Notiz: ,Es scheinen (in den Tropen) in sehr niederschlagreichen Gegenden, z. B. den Regenseiten gebirgiger I nseln, und in den Hochgebirgen humose Bodenarten verbreiteter zu sein, ais man nach den dürftigen bisherigen Angaben annehmen konnte.”” Zweck nachfolgender Zeilen ist, das Vorkommen unzweifelhafter Moorbildungen auf den hiesigen grossen Sunda-[nseln fest zu stellen, und einiges darüber mit zu teilen. L Küstenbildungen. Wie bekannt kommen an den meisten inneren Küsten dieser Inseln, also der N.0. Küste von Sumatra, der N. Küste von Java (teilweise), und fast der: ganzen Küste Borneo’s, ausgedehnte Mangrovewälder vor. Diesen Mangroven wird in erster Instanz die Bodenbildung, die Anlandung, zugeschrieben, indem sie durch ihbre Wuizeln den Schlamm der Flüsse zurückhalten. Dabeïi spielen aber ein Paar Factoren mit, welche bisher vielleicht nicht genügend berücksichtigt sind, jedoch gerade für die Moorbil- dungen eine entscheidende Bedeutung haben. Die Flüsse unserer regenreichen Inseln führen entsetzliche Mengen Schlamm, Sand und Steine aus dem Gebirge ins Tiefland. Nun kann man bei den meisten Flüssen, (bei verschiedenen grossen Strümen an der noch Ziemlich unbewohnten Küste Sumatra’s sehr deutlich), beobachten, wie sie ihr Bett im Unterlauf fortwährend erhôhen, und bei Hochwasser links und rechts geradezu natürliche Dämme von 1) 1. c. Seite 496. RO RE el Steinen und Sand auiwerfen. Natürlich kommt auf diese Weise das Flussbett allmählich über dem umgebenden Flachland zu liegen; folet nun einmal ein bedeutendes Hochwasser, so durchbricht der Fluss seinen eigengebauten Uferdamm, (welcher bedeutend breiter . und weniger steil ist, als ein Deich von Menschenhand gebaut), und sucht ein tieferes Bett irgendwo durch den Urwald. Selbstverständ- lich, dass er sich hier teilt in eine Unmasse kleiner Flüsschen, von welchen manche natürlich grüsser und tiefer als die andern sind, und somit das neue Hauptbett des Flusses oder der Flussarme zeigen. Hier wiederholt sich dasselbe Spiel: und weil die nebenan ins Meer fliessenden, grüsseren und kleineren Flüûsse gewühnlich sehr nahe liegen, so entsteht das Gesammthild der etwa 1600 K.M. langen N. 0. Küste Sumatra’s, als eines einzigen fast ununter- brochenen Deltastreifens, aber überall geteilt durch Sand- und Grandrücken, welche ungefähr in der Richtung des Gefälles, also: SW—NO, vom Hügelland bis ans Meer, verlaufen. Nun der zweite Factor. Die Flüsse lagern Schlamm und Sand nicht in gleichmässigem Gefälle vom Gebirge bis in die Meeres- tiefe ab, sondern bilden vielmehr Bänke, ein Stück weit ins Meer hinaus. 1) Je hôüher so eine Bank wird, desto mehr brack wird das Was- ser hinter ihr; bald so sehr, dass sich ausser Mangroven auch andere, mehr Brackwasserpflanzen ansiedeln künnen: von der Landseite an- fangend, über die obengenannten Sandrücken, bis auf dieBank selber. Aufdiese Weise wird ein Strandbecken gebildet in welchem allerdings bis jetzt Brackwasser vorkommt: von oben her fliesst näml. regel- mässig sûsses-, vom Meer her, mit jeder Flut aufs Neue, Salzwasser zu. Der dritte Factor, welcher wahrscheinlich günstig mitwirkt, ist die langsame, vielleicht aber nicht regelmässige, Hebung der Küste selber. Dadurch kommen die Bänke und Querrücken welche durch den auf ihnen entstandenen Baumwuchs mehr Festigkeit erlangt haben, allmäblich, vielleicht etwas stossweise, der Oberfläche näher. Das wichtigste dabei ist aber, dass das Wasser immer süsser wird, und dass damit die Bedingungen geschaffen werden für eine sich fortwährend ändernde Flora. Somit ist das Resultat, dass, was man gewühnlich Mangrove- Sümpfe nennt, eigentlich keine Sümpfe, mit stagnirendem Wasser, 1} Âhnlich findet man ja auch an der holländischen Nordseeküste ebenfalls zwei bis drei parallele Sandbänke. RULES sind; fast überall findet man doch das vorhandene Wasser ilies- send, dem Meere zu. Der Leser denke sich also einen ausgedehnten Urwald, welcher ausser auf den Sandrücken, den alten Flussbetten, dem Fuss des Wanderers anstatt Boden blos Wasser bietet, so, dass man, wenn man ihn durchqueren will, über umgefallene Stämme und über dem Wasserspiegel hervorragenden Wurzeln seinen Weg suchen muss. Dabei ist der ganze Raum zwischen den Stämmen der vielfach riesenhaften Bäume angefüllt mit Unteiholz und Schling- pflanzen, welche inimer und immer wieder ins Wasser unter- tauchen, und abermals sich emporarbeiten: ein sehr schwer durchdringbares Dickicht, wo das Wasser natürlich im grossen Garzen nur langsam fliessen kann. Es lässt sich nun begreifen, dass wenn das Flusswasser aus dem Gebirge mit Schlamm beladen in diesen Niederungswald eintritt, die meisten Schwebestoffe alsbald aiedergeschlagen werden in der ersten Zone, an der Landseite. In der Mittelzone sieht man dann klares Wasser, aber- braun gefärbt von Humusstoffen. In dieser Zone bilden sich nun entschieden Moore aus, und Zzwar in erster Linie als Auffüllungen der Becken zwischen den der Küste parallelen Bänken und den dazu senkrecht verlaufenden Sandrücken, welche die ehemaligen Flusslaüfe anzeigen. Die dritte Zone sind dan die in Brack- und Seewasser stehenden Mangrove- wälder. Allerdings ist das gebildete Material kein Torf, wie in den Flachmooren der kälteren Zone. Es ist gründlicher vermodert, man findet weniger von den Pflanzenformen zurück, die Cellulose scheint vernichtet ohne Wahrung der Form. Aber es giebt eine Klasse von Stofien, welche der Vermoderung mehr Widerstand leisten; das sind die Harze. Und es ist auffällig, wie harzreich die meisten Holzarten dieser Wälder sind, d.h. sie sind desto reicher daran, je mehr man sich dem Meer nähert; 1) diese Élarze werden mit der Zeit blos dunkler, vermodern aber nicht. In Nieder-Langkat hat man für die Tabakkultur grosse Landstrecken trocken gelegt, und damit auch viele solcher Moorbrüche, Diese Büden, (sehr elastisch, wenn man darüber geht) sind, je mehr organische Substanz sie enthalten, desto 1) Es scheint, das die Harzabscheiding ein Schutzmittel für Bäume im Brack- wasser ist, sei es gegen tierische Feinde, oder gegen zu starke Transpiration. Are ungeeigneter zur Kultur von Tabak, weil dieser bei Trockenheit überhaupt nicht wächst, und bei nassem Wetter sofort schleim- krank wird. Ausserdem haben diese Moorbüden den grossen | Nachteil, dass sie, wenn die Kulies für irgend welchen Zweck ein Feuer darauf anzünden, sehr oft über grosse Flächen abbrennen. Erst wo der Boden tonreicher oder sandiger wird, hôrt dann das Feuer von selber auf. Kommen solche Moorbüden jedoch, durch Landhebung z.B., und darauffolgender, tieferer Einschneidung der Flussbetten, über dem Grundwasser zu stehen, so kann Luft zutreten, und es ent- wickelt sich auf die Dauer ein reicher schwarzer Boden:; von aus- gezeichneten physikalischen Eigenschaften, wenn, wie ôüfters der Fall, Sand (jungvulkanischen Ursprungs) untergemischt ist. Merkwürdig ist jedoch, dass während der Entwickelung dieses Processes der Boden geradezu giftig ist. Eine trocken gelegte ,paya”, so nennt man diese Bodenbildung, kann sofort darauf mit Tabak bepflanzt werden, und giebt dann manchmal eine Riesen-ernte; im nächsten Jahr wachsen aber nur kümmer- liche saure Gräser darauf, und erst langsam Kkommt neuer junger Wald auf. Nach etwa 10 Jahren kann man dann wieder einen Versuch machen mit Tabak, allerdings vielfach noch mit Misserfolg. Durch Mittel-Deli zieht sich ein Strich solchen schwarzen Bodens, welcher nunmehr schon länger als ein Jahrhundert über dem Wasser liegt: dieser ist jetzt der schôünste, ertragreichste Tabakboden. (Geht man der Küste parallel über Serdang, durch Padang Bedagei, nach Batu-Bahra, so findet man allerlei Zwischen stadiën zwischen der endgeültigen Schwarzerde, und dem noch jungen Moorbruch. Manchmal scheint die Verlandung der Moore doch nicht so sehr flott zu gehen; einerseits scheint dann die Ablagerung or- ganischer Substanz den Verlust durch Verwesung nur weinig Zu übertreffen; andererseits ist die Zufuhr anorganischen Fluss- schlammes hie und da nur sehr gering. So kommt es wahr- scheinlich dass man in bedeutender Entfernung von der Küste, und eingeschlossen von längst dem Wasser enthobenen Land, ja sogar im jetzigen ersten Hügelterrain, noch Moorbrüche findet, cewôühnlich dann aber von geringerer Ausdehnung.— II. Ich môchte nicht nachlassen, an dieser Stelle ebenfalls MURS anzugeben, dass sich in einer Hühe von vielleicht 50 bis 200 Mtr. über dem Meer in Hinter-Deli und-Serdang eine Humusbildung vortindet, welche grosse Aehnlichkeit hat mit dem Alpenhumus, von Ebermayer 1) beschrieben, und von Ramann 2) referirt. In einem der Küste parallelen Tal haben sich aus Quellen grosse Mengen Kalksinter abgesetzt, und nun findet man dort allenthalben zwischen Kalkbrocken, eine dunkelbraune, fettige, humose Masse, welche weder Sand noch Ton enthält. Dieser Boden giebt eine mässige Tabakernte, von geringem Wert, weil der Gehalt an SOs sehr hoch ist, und daher die Brennbarkeit schlecht; obendrein wird die Asche schwarz. II. Vor Kurzen wurde unserem Laboratorium eine Boden- probe aus Bantam (W. Java) zugeschickt, Schlamm von einem nassen kReisfeld, (sawah), welche Probe stark nach Schwefelwas- serstoff roch. Alles war tiefschwarz: wurde aber auf Zusatz von verdünnter Salzsäure bräunlich unter bedeutend stärkerer Ent- wickiung van Schwefelwasserstof; dieser wurde bestimmt zu etwa 0.537 der Trockensubstanz, offenbar vorhanden als einfaches Schwefeleisen — 1.37°/, FeS. Hier hat also wahrscheinlich eine Ziemlich starke Sulfatreduction stattgefunden. Der Glühverlust betrug 36° der Trockensubstanz: der Gehalt an organischer Substanz war also sehr beträchtlich ; in diesem Produkt waren aber die Wurzelreste sehr deutlich zu schen. Beim Verbrennen entwickelte sich der karakteristische Torfgeruch. Der Glührückstand war tonig. Die Fundstelle lieet weit entfernt von allen Küstenbildungen sub I beschrieben. Hier liegen also moorige Bildungen vor, welche ohne Zweifel verwandt sind mit den hierzulande vielfach vorkommenden ter- tiairen und jüngeren Kohlenschiefern und tonigen Schiefer-kohlen, mit einem sehr abwechselnden Gehalt an Pyrit. Hüchstwahr scheinlich sind alle jüngeren Kohlen, welche in Nied. Indiën Zusammen mit Erdül vorkommen, Küstenmoorbildungen, wie sub I beschrieben. — August. 1907. e 1) Ebermayer. Forsch. d. Agr. Phys. 10, S. 385. 2) Ramann. Bodenk. 1905. S. 177. MITTEILUNGEN AUS DEM GEOL. AGRON. LABORATORIUM DES DEPT. FUR LANDW. ZU BUITENZORG, JAVA. — IIT. UEBER EFFLATA-BODEN, von Dr. E. C. Jur. More. Efflata —ein neues Wort, sei es denn auch für einen älteren Begriff, welches ich wohl zu Anfang mit einigen Worten ein- führen darf. Zu jeder Zeit, und überall auf Erden haben die Vulkane, ausser der ausgepressten flüssigen Lava, auch feste Stoffe in grüsserer oder kleinerer Menge ,ausgeworfen””, oder ,ausgestossen” oder ,ausgespiehen”’; keins dieser Wôürter giebt jedoch so klar den Begriff wieder, dass ein Entweichen stark comprimirter Gase die Ursache der Erscheinung ist, wie das Wort ,ausblasen”’. Indertat, alle die festen Massen, von der feinsten Asche, bis zu den grübsten Blücken, werden vom Vulkan ausgeblasen, und lassen sich daher in einem Begriff: , Ausgeblasenes” —=,,e/flatum", Zusammenfassen. [ch würde natürlich kein neues Wort vor- schlagen, wenn schon eins vorläge: aber ich habe keins in der Literatur angetroffen. Credner spricht von , Auswürflingen”” und , Auswurfsmassen”, Reinisch nennt sie ,lose, vulkanische Auswurfsmassen”’; Zirkel trennt sie gleich, je nachdem sie sofort niederfallen, oder vom Wind ein Stück weiter getrieben werden; die letzceren zählt er dann zu den aeolischen Gebilden. Das übrigens so ausgezeichnete Werk von A. Geikie enthält allein den Ausdruck ,fragmentary materials”, welcher nichtssagend ist mit Hinsicht auf den Ur- sprung jener Materialiën. Es sei mir darum gestattet, für alle von Vulkanen ausge- blasenen Stoffe den Namen ,Efflatum’” vorzuschlagen. Vul- kanische Asche, Staub, Sand, Lapilli, Bomben, Blôcke, sind dann alle Efflata, ebensogut wie flüssige Lavatropfen, in der Luft erstarrt, und als Glas, als Obsidianbomben niedergefallen, ein Efflatum sind. Ein grosser Teil des Bodens von Java ist aus Efflaten auf- gebaut: diese sind jedoch zu sehr verschiedenen Zeiten nieder- LE 10 gefallen. Man findet sie daher bei aufmerksamer Betrachtung in allen môüglichen Stadiën der Verwitterung; und ausserdem in verschiedenen Formen der Umbildung zu Tuffen. Auch der Wassertransport hat natürlich, wie überall anderswo, Anlass gegeben Zu Scheidung und Schichtung, und Bildung von Schotterlagern, Tonschichten, u. s. w. In vorliegender Darstellung will ich mich beschränken auf die jüngeren und jüngsten Bildungen, n.l. auf diejenigen, in welchen die Efflaten noch frisch, deutlich, und unverkennbar als solche enthalten sind. Fangen wir an mit einer Excursion nach dem Vulkan Smeruh, und zwar nach der Ostseite desselben. Der Weg von Lumadjang nach Pasirian, und weiter N.W. den Berg hinauf, führt über verschiedene sog,. .,Bësucks”. Dies ist der lokale Name; die: Europäer sprechen von Sandstrümen; ich môchte lieber von Ef- flatastrümen reden. Man bekommt davon einen gewaltigen Eindruck, weil so Kklar zu Tage tritt, wie hier eine mächtige Naturkraft jedesmal eine ganze Gegend von Ackern, Wald und Dôrfern in wenigen Stunden gänzlich begraben hat, und einen langen, flachen, anfangs trostlos üden Hügelrücken darüber ausgebreitet. Noch immerfort stüsst der Smeruh, in Zwischenräumen von wenigen Minuten bis zu etwa einer halben Stunde, kleinere oder grüssere Efflatawolken aus. Der Kkleinere, selbstverständlich in der Hauptsache der grübere, Teil der Efflaten fällt zurück in den Krater; der grüssere, feinere Teil wird vom Wind fortbewogen und setzt sich auf den Abhängen des Berges ab. Weil jedoch: grüssere und kleinere Eruptionen einander abwechseln, und der Wind natürlich auch ungleichmässig in seiner Richtung un Stärke ist, so ist es klar, dass in den abgesetzten Efflataschichten feines und grobes Material, Asche und Bomben, Lapilli und Sand durcheinander vorkommen. Die Geschwindigkeit mit welcher die: ausgestossenen Wolken aufsteigen, lässt sich auf anfangs mehr als 100 M. p. Sec. schätzen; es künnen dabei auch Steine von ansehnlicher Grüsse mitgenommen werden, welche, wenn sie neben: dem Krater niederfallen, eingebettet werden in feineres Material. So türmen sich die Efflaten auf, und erhühen den Gipfel des Berges. um Hunderte von Metern, in vielleicht 30—50 Jahren. Dann und wann gerät die Efflatenmasse am Gipfel in Bewe- gung, und es entsteht eine trockene Efflatenlawine, welche jedoch, De on sobald der Abhang etwas weniger steil wird, schon zur Ruïñe kommt. Anders geschieht es, wenn Regen dabei im Spiel ist. In der Ebene von Lumadjang fällt nur 11/,—2 M. Regen; das ist für die Tropen nicht gérade viel. Auf dem Smeruh — wie ÿüberhaupt auf allen hohen Bergen von Java — steigt die jährliche Regenmenge bis 41, M. und darüber. Dort sind einzelne Regei- gùüsse von mehr als 400 m.M. notirt worden! Solche werden fatal. Das Wasser wird von den losen Schichten leicht aufge- nommen, dringt ein, und weil—wie oben gesagt — in der Masse neben den grôbsten, auch die feinsten Efflaten vorkommen, bleibt es nicht bei einem einfachen Durchsickern. Erst werden die feinsten Stäubchen in Schwebung gebracht ; dann folgen grüssere, weil sich das specif. Gewicht der Flüssig- keit erhôüht. Nimmt die bewegende Masse zu, so steigt auch die Geschwindigkeit, u.s.w. Gerade die Tatsache, dass die verschie- densten Grüssen in ungebrochener Reihenfolge in der Efflaten- masse vorkommen, ist Ursache, dass sich das Ganze entwickelt zu einem gleichmässigen Brei, welcher mit anfangs schnell zu- nehmender Geschwindigkeit und immer grüsser werdender Masse den Berg hinabwälzt, dabei in erster Linie Flussläufen folgend, aber wenn diese nicht tief genug eingeschnitten sind, einfach einen eignen Weg suchend über Wald und Feld hinweg, talwärts; erst wo der Abhang s0 flach wird, — also am Fuss des Berges — dass der breiige Efflatenstrom sich ausbreiten kann, und dadurch in der Mitte die Hôhe, und demzufolge die Geschwindigkeit, bedeutend ceringer wird, macht er halt. Augenzeugen solcher Katastrophen geben an, dass es ihnen schien, alsob die grossen Steinblücke, von mehreren Kubikmetern Inhalt manchmal, auf dem Brei schwämmen: jedenfalls kann man daraus sehen, welch hohes specif. Gewicht der Brei errei- chen kann. Hôürt der Efflatenstrom auf, weiter zu fliessen, so dauert es noch mehrere Tage bis er zur Ruhe kommt. Allerdings ist solch ein Strom vertikal dann manchmal von ansehnlicher Dicke (4—20 M. und mehr!); aber — Sand und Steine setzen sich doch schnell ab; wenn man also erst nach verschiedenen Tagen festen Fuss auf der Oberfläche fassen kann, so darf dies wohl als Beweis gelten, dass in der sich setzenden Efflatenmasse viel feines, und sehr feines Material vorkommt. CEQRE Persünlich besuchte ich einen ,Besuck”, der drei Wochen zuvor heruntergekommen war. Ueber die Dicke wage ich nichts zu sagen: die Breite war, roh geschätzt, ungefähr 1 bis 2 K. M. in S.W.— N.0.— Richtung; in N.W.—S$S.W.— Richtung taxirte ich eine Länge von gewiss 6—10 K.M. bis zur Ecke, einem vorstehenden Felsen, um welchen der Strom umgebogen war.— Man sagte mir, dieser Besuck sei noch lange nicht einer der grüssten! Als ich darüber ging, hatte die Hauptmasse, schwarzer Sand und Gerüll, sich fest gesetzt: blos hie und da sah man kleine Bäche mit viel Staub-und Ton-haltigem Wasser herausfliessen. Cbenauf liegende grosse Blücke waren ziemlich gleichmässig über das Ganze verbreitet. Lieet solch ein Efflatenstrom einige Zeit, so wird er selbstver- ständlich von der Verwitterung angegriffen. Anfangs ist die Vegetation darauf äusserst spärlich. Kein Wunder,— wenn man bedenkt, das die feineren und feinsten Teile mit dem ausfliessenden Wasser grüsstenteils fortgeführt worden sind; so ist der vollständig frissche Efflataboden zuerst wohl sehr durchlässig für Wasser. Ausserdem fällt, je mehr man vom Berges- abhang in die Ebene kommt, desto weniger Regen. Folge ist. also, dass auf dem frischen Efflatenstrom Wassermangel herrseht. Dort, wo kleine Ausläuferchen des Besucks das Land jedoch nicht mehr als 10—15 c.M. erhôüht hatten, sah ich Reis und Mais. frischweg durch die sandige Ueberdeckung durchwachsen: das Gewächs stand mindestens ebenso schün, wie das nicht überschüt- tete in nächster Nähe. Es war also nicht die Spur eines schlechten Eintlusses, in dem Sinne, dass die Efflaten schädliche, den Pflanzen giftige Bestandteile mitbrächten, zu bemerken. Im Gegenteil— sobald wie môüglich, manchmal $sehon im zweiten oder dritten Jahr nach der Katastrophe, wird, vom Rande aus nach der Mitte hin fortschreitend, mit viel Erfolg Tabak auf diesen Efflatenbüden gepflanzt. Einige nähere Eriäuterung des Ausdrucks ,sobald wie môüg- ich” ist vielleicht nicht unerwünscht. Das Gestein, aus welchem die gegenwärtigen Efflaten des Smeruh bestehen, ist ein Andesit. mit schwarzer, eisenreicher, glasiger Grundmasse, welche sehr leicht verwittert. Die Form, in welcher das Gestein der Verwit- terung ausgesetzt ist, n.]. die feine Verteilung, ist ferner Ursache, — +) — dass die Verwitterung ausserordentlich schnell verläuft, und zwar in dem Sinne, dass die sandige Masse so zu sagen täglich toniger wird. Damit wächst die Wassercapacität; das Regenwasser wird besser festgehalten, das Grundwasser steigt hôüher auf; kurz— die Bedingungen für die Entwicklung einer neuen Vegetation werden täglich besser. Allmählich sieht man so auf anspruchslosere, wilde- und Kulturpflanzen, die anspruchsvolleren folgen. Auf neu in Kultur genommerem Land pflanzen die Einwohner gerne Boh- nenarten; es ist, alsob sie intuitiv fühlen, dass auch die moderne Landwirtschaftswissenschaft für solche an mineralen Pflanzen- nährstoffen besondeis reichen Büden,— welche jedoch einen Gehalt. an organisch en und stickstoffhaltigen Bestandteilen kaum aufweisen künnen,—ebenfalls in erster Linie Leguminosen empfehlen würde, als erste Kultur, und nebenbei als Bodenverbesserung. Später erst wird Tabak angebaut:; dazu düngt man,— in diesem Falle auch mit Recht—mit so viel Stallmist, wie man bekommen kann; und der Erfolg ist schün. Wie gesagt, je mehr man sich vom Berg entfernt, je flacher das Land ist, desto lehmiger ist der Boden. Terrassirt, bewässert. und mit Reis bepflanzt, geben diese ,sawah ’s” reiche Ernten. Die Bevülkerung zieht jedoch vor, 2 bis 3 mal im Jahr Tabak Zu ernten, und den nôütigen Reis gegen Bar einzuführen; das. bringt ihr einen hôüheren Gewinn ein. Ausserdem sind mit dem nassen Reisbau ernste Schwierigkeiten verbunden: bei sparsamer Wasserentnahme aus den Flüssen, zur Bewässerung, kommt man leicht unerwartet vor Wassermangel zu stehen; bei reichlicher Abzapfung aus den immerhin viel Sand mitführenden Flüssen zieht man sich alsbald die Last von viel Sand in den Wasserläufen, und unerwünschte Erhühung der Reisfelder, auf den Hals, während man sich noch ausserdem der Gefahr preisgibt, im Falle kleiner Besucks,—die häufiger vorkommen, und den Wasserläufen gerne folgen— sein ganzes Feld plützlich überschüttet zu sehen. Die sanft nach dem Meer hin ablaufende Ebene, deren west- lichen Teil wir soeben kennen gelernt, hat in der Mitte braunen tonigen Boden, herkünftig von dem älteren Vulkangebirge Hijang. Der ôüstliche Teil dagegen steht in gleichem Verhältnis zum nach O. daneben gelegenen Vulkane Raun, wie der westliche Teil zum Smeruh steht. Begibt man sich in der Nähe des—ebenso wie: Lip Lumadjang um seine Tabakkultur immer menr bekannt werden- den—Ortes Djember aufs freie Feld, so lässt sich die Analogie nicht verkennen. Die beiden Berge sehen sich ähnlich wie zwei Brüder: steile regelmässige Gipfel, deren Abhänge obenan die gleichen grauweissen, radial ausschweifenden Efflatenstreifen zeigen, welche sich in Klüften und Tälern wie Gletscher nach untenhin ausdehnen. Wenn die Sonne darauf scheint, kann man sich des Eindrucks, dass hier eine Bergspitze mit ewigem Schnee vorliege, kaum verhehlen; allein das schmutzige bräunliche Weiss stôrt die Täuschung. Der Raun liegt jetzt still — er raucht nicht mehr, wirft keine Efflata mehr aus, wie der Smeruh. Aber —geologisch gesprochen — noch in jüngster Zeit, (vermutlich im Jahre 1586), hat eine grosse Eruption des Raun stattgefunden, und nachher hat der Vulkan noch viele Jahre allerdings geraucht. Man findet daher im Djemberschen analoge Bodenbedingungen, wie im Lumadjangschen Lande in wenigen Jahrzehnten oder Jahrhunderten auch herrschen werden. Was ist nun der Un- terschied ? — Fast überall sind die sandigen Efflaten mehr oder weniger cebunden. Wo der Boden regelmässig bearbeitet wird, ist er eine Art Lehmboden geworden. Ausser Ton, Sand und noch deutlich erkennbaren Lapilli, enthält der Boden jedoch Humus, welcher selbstverständlich in den jüngsten Besucks des Smeruh fehit. — Wo der Boden nicht bearbeitet ist, sind die Efflata, sogar ganz nahe der Oberfläche, lose zusammengebacken zu einem Tuff, der sich leicht, sogar mit der Hand, verbrückeln lässt zu seinen ursprünglichen, allerdings von der Verwitterung angegriffenen, Bestandteilen. Nach dem Berge hin sind diese grüber, nach der Ebene, nach dem Meere hin, feiner, also Sand und Asche, gewesen. Das Ganze ist gleichmässiger zusammengesetzt, und es fehlen die grossen Blücke darin: Wahrscheinlich sind also vom Raun nicht solche mächtige und weit vordringende Besucks heruntergekom- men wie vom Smeruh; dies kann sehr wohl mit der Regenmenge zusammenhängen, wo auf der W. Seite des Raun etwa halb s0 viel Regen fällt, wie auf dem ôüstlichen Abhang des Smeruh. Mehr nach S.W., dem Meere näher, kann man deutlich beobachten, wie die von den Flüssen angebrachten Efflaten in PARUS der Brandung sortirt sind. Man findet hier Sand von sehr gleich- mässiger Korngrüsse; ferner dunkelblaugrauen Ton, hinter einigen (früheren) Kalksteininseln, jetzt eins mit dem Festiand von Java, Der Sand hier an der Küste wird sich wohl länger halten als frischer Besucksand von gleicher Korngrüsse; aus zwei Grün- den. Erstens sind es schon die am meisten widerstandsfähigen Efflaten, die der Brandung mit Erfolg getrotzt haben; zweitens fallt hier an der Küste aber nur etwa ein Drittel des Regens, welchen Djember und die Gebirgsabhänge bekommen ; die Verwit- terung kann also in diesem schon ziemlich ariden Klima nur noch mässig schnell vor sich gehen. Die Djembersche Ebene befindet sich, wie ich sagen môchte, im zweiten Stadium der Efflatenhüden; die Umgebung des Smeruh im ersten. Im ersten Stadium findet man die Efflaten entweder frisch aus der Luft gefallen, oder frisch mittelst Besucks, — oder wie die: Efiflatenbreistrüme sonst heissen mügen,—weiter unten am Vul- kan deponirt. Der Boden ist sehr durchlässig für Wasser, enthält weder Humus noch N-haltige Substanzen, und ist daher anfangs nur geeignet für manche Leguminosen. Später folgt Tabak, (im- merhin mit viel organischer Düngung). Im zweiten Stadium ist der Boden schon bindig geworden, hat Humusgehalt, und ist, besonders in den sandigeren Partieën, schüner Tabakboden, auch geeignet für Mais. Erst allmählich: kommt er jetzt in das Stadium der Bindigkeit, nôtig für die nasse Reiskultur. Dieses Stadium, —das dritte, wie ich sagen müchte, — findet man in der Ebene von Djocja und Solo. Besonders in der eigentlichen Tabak bauenden Gegend der , Vorstenlanden”, näml. um Klaten, begreift man unmittelbar, wie das ganze Land beherrscht wird vom Merapi, dem noch heute tätigen Vulkan. Allerdings ist es môüglich, und sogar wahrschein- lich, dass andere Vulkane in der Nühe, der Lawuh, der Merbabuh, der Sumbing, und der Sindoro, zur Auffüllung dieser Ebene mit Efflaten, das ihrige beigetragen haben; aber der Merapi liegt doch am nächsten bei, und hat ohne Zweifel zuletzt kräftig gear- beitet, und so das Material, die Efflaten, geliefert für die obersten Schichten, aus welchen der jetzige Boden, die Ackerkrume, aufgebaut ist. PESTE Ausserdem kommen nahezu alle Flüsse und Bâche, weiche die genannte Ebene bewässern, vom südlichen und ôüstlichen Ab- hang des Merapi. Der Merapi raucht noch dann und wann, aber unbedeutend. Efflatenbreistrome kommen kaum mehr vor, und erreichen dann nur selten den Fuss des Berges. Von Besucks, oder von La- hars— wie sie in Kediri heissen (siehe $S. 11) hôrt man in dieser Gegend nicht mehr. Früher sind sie jedoch merklich weiter vorgedrungen, wie einigermassen tiefere Einschnitte im Terrain beweisen. Ist durch eine regelmässige, sehr intensive Bodenbearbeitung die oberste, etwa meterdicke Schicht gut homogen gemischt, und daher jede Spur der urspränglichen Bildungsweise dort ausgewischt, —in tiefer gehenden Gräben ist sie erhalten geblieben: da sieht man am Profil, wie die verschie- denen Efflatenschichten übereinander liegen; wie in früheren Zeiten auch schon einmal, odere sogar mehrere Male die Ober- fläche durch gründliche Verwitterung (oder schon Bearbeitung ?) übergegangen war in eine Schicht schweren Ton: wie diese aber- mals überdeckt wurde von einer neuen Efflatenschicht, welche aufs Neue von oben nach unten verwitterte und tonig wurde, bis nochmals Ueberdeckung stattfand, u.s.w. Selbstverständlich hat das fliessende Wasser die groberen Efflaten auf den Bergesabhängen und am Fuss liegen gelassen, und die feinere Asche weiter transportirt. Daher findet man die leichteren, sandigern Büden näher am Berg, die schwereren Tabakbüden weiter nach $S.O., also gegen das Flüsschen Kali Dangkang an; —und noch weiter vom Zentrum, also S. von Djocja, und bei Solo, ist der Boden dermassen tonig geworden, dass er ungeeignet ist für Tabak, oder — besser gesagt — besser geeignet ist für die Zuckerrohrkultur. Einen kleinen Abstecher in die Landwirtschaft môüchte ich machen, um dem Leser eine Idee zu geben von der fabelhaften Produktionskraft dieser Büden. Auf den Tabaksplantagen wird regelmässig in 2 Jahren einmal Tabak und 3 mal Reis geërntet. Durchschnittlich giebt eine Tabakernte etwa 2500 & Tabak pro Bahu; d. s. etwe 3500 # p. H. A.: diese werden in Amsterdam zu etwa 40—50 cts. p. # durchschittlich verkauft. Aber es wurden mir auch Felder gezeigt, die bis zu 6000 # p. H. A. in einer Ernte gegeben hatten! und doch folgen dann ohne Verzug drei Reisernten, jede zu etwa 85 Pikul pro Bahu; d. s. in 3 Ernten zusammen etwa 10000 & Reis p. H. A.! Es lässt sich begreifen, dass man, um solche Erfolge zu er- zielen mit Büden, welche kraft ihrer Entstehunesweise arm an organischen Resten sein müssen, notwendig schwer düngen muss mit organischem, N-haltigem Dünger. Zur Tabakernte (für Rech- nung von europäischen Unternehmern) wird denn auch so viel Stallmist aufs Feld gebracht, wie man bekommen kann. Zu den 8. Reisernten (für inländische Rechnung) wird Düngung, wo regelmässig bewässert wird, von den Javanern überflüssig gefunden, Diese jungen, gut durch gearbeiteten Efflatenbôüden scheinen also die mineralen Pflanzennährstoffe einstweilen in unerschôptflicher Menge, und ausserdem in leicht zugänglicher Form, zu enthalten. Regen fällt in dieser Gegend in nicht gerade grosser Menge: etwa 2 M. pro Jahr. Es ist aber allenthalben reichlich fliessendes Wasser vorhanden, weil hôher auf den Abhängen des Merapi bis zu 3 und 31/, M. Regen fällt, und die Verdunstung dort im küh- leren Klima natürlich weniger ist als unten in der heissen Ebene. Es ist denn auch ohne Schwierigkeiten gelungen, jedes Stückchen Land zum Sawahbau heranzuziehen: alles, was nicht Weg ist, oder Kampong — wo die Menschen so eng zusammen wohnen, wie Ameisen in ihrem Haufen, — ist Sawah. Hier liegt ein merk- würdiges Beispiel von Bodenausnutzung vor, welches in Europa sein gleiches kaum finden wird. — ES versteht sich nun, dass die Efflaten nicht immer an Ort und Stelle geblieben sind, wo sie von Wind oder mittelst Effla- tenbrei-lawinen deponirt worden sind. Wo fliessendes Wasser ist, in einer Efflatengegend, wird dieses natürlich viel feines Material ab- und ausspülen, und anderweitig wieder absetzen. So kommt man zu den transportirten Efflatenbüden, im Gegensatz zu den residuairen. Es sind diese anderswo auch vulkanische Zusammen- schwemmungsgebilde (Zirkel), oder vulkanische Alluvionsgebilde (Naumann) genannt worden; der Name tuffogene Sedimente (Reyer) scheint mir klarer; diese Bildungen haben ja nichts mehr mit Vulkanen auszustehen, sondern sind Sedimente, aus flies- sendem Wasser. Vielfach, fast immer, sind die Efflata jedoch noch nicht zu Tuffen umgeändert, wenn sie vom Wasser fortge- führt werden. Denn, sind sie indertat zu Tuffen geworden, s0 10 darf man doch behaupten, dass als Regel eine Binduneg, eine Ver- festigung des Materials dabei stattfand; damit ist dann aber zu- gleich die Môglichkeit eines Wassertransportes bedeutend ver- ringert. Von wahren tuffogenen Sedimenten môüchte ich darum. die hier besprochenen als efflatigene Sedimente unterscheiden. Ein Paar Beispiele davon, hier auf Java. Oben, bei der Besprechung der Djemberschen Ebene, wurden schon ein Paar efflatigene Sedimente genannt: näml. der Küsten- sand, aus der Brandung übriggeblieben, und der blaugraue Ton, in ruhigem Wasser, hinter den Kalksteininseln, abgesetzt. Es hat der Raun natürlich nicht allein in $S. W. Richtung, nach der Djemberschen Ebene hin, seine Efflaten über die Umgebung ausgebreitet. Der in O. Java kräftige 5. O. Passat hat auch manches weiter nürdlich getrieben, und so sind sowohl das Sattel zwischen dem Hijang- und Idjengebirge, wie die N. W. Abhänge des letzteren mit Sand und Asche überstreut worden. Vom Sattel her fliesst nun aber ein nicht unbedeutender Fluss, nach N., der Sampean, der seculär viele Efflaten mitgenommen hat. Interessant ist es nun, zu beobachten, wie diese abgesetzt sind. Unterhalb des Sattels findet man die Ebene von Bondowoso; darauf folgt ein niedriger Rücken zwischen dem zusammenge- brochenen Vulkan Gunung Ringgit und dem Idjengebirge; dann die Ebene von Pradjekan, nürdlich abgeschlossen durch einen miocenen Hügelrücken, wodurch der Sampeaniluss durchgebrochen ist, um ins Meer die Halbinsel von Situbondo auszubauen. Auf dem Sattel wird fast überall Tabak angebaut; es herrschen dort ähnliche Verhältnisse wie im Djemberschen. In der Ebene von Bondowoso findet man anfangs noch viel Tabak; allmählich, nach N. hin, wird der Büden aber schwerer, toniger, weisser, und—der Tabak macht immermehr dem Zuckerrohr Platz. Nun macht die Ebene ganz den Eindruck, ein Becken, ein Binnensee, gewesen zu sein, vom Sampeanfluss aufgefüllt mit Raun-efflaten; demnach mussten die grüberen Bestandteile gleich zu Anfang abgesetzt werden und die feineren mehr weiter N. heraus; dass. stimmt mit dem Vorkommen von Tabak und Zucker; môüglicher- weise spielt hier aber ein kleiner Klimaunterschied, (mehr oder weniger Regen), gleichfalls mit. Auf den beiden genannten Rücken kommt weder Tabak noch Zuckerrohr vor; in den Ebenen von Pradjekan und Situbondo: FN ere nur Zuckerrohr; sie sind ebenfalls vom Sampeanfluss gebildet, aber ohne die grüberen Teile; die liegen oben in der Bondowoso-ebene. Die Situbondo-halbinsel, sich in Zungenform ins Meer er- streckend, ist keinenfalls symmetrisch gebaut; der Sampeanfluss fliesst auch nicht in der Mitte nach N., sondern gleich hinter den Hügeln nach W.— Der W. Teil der Halbinsel ist viel sandiger, besser gesagt staubiger, als der schweren Ton aufweisende 0. Teil. Vermutlich hat der Fluss also die Halbinsel gegen eine von W. nach O. laufende Meeresstromung, der Küste entlang, ausbauen müûüssen. Dabei wurden die Sedimente stets rechts abgesetzt, und musste der Fluss selber sich nach links umbiegen, also nach W. verlegen. Müglich ist aber auch, dass der Fluss einmal in kurzer Zeit solche Massen Efflata ins Meer gestürzt bat, dass er sich selber den Ausgang versperrt hatte, und einen neuen Weg suchen musste. Vor wenigen Jahren wurde die Landschaft Kediri überrascht, in dem sie vom Vulkan Klut mit grossen Mengen Efflaten überascht wurde. Im Grossen und Ganzen waren es feinere Teile: also hauptsächlich Sand und Asche. Wahrscheinlich hat dieser Vulkan früher schon oft solche Eruptionen durchgemacht, denn man findet auf seinen Abhängen die Efflaten allenthalben in grosser Mächtigkeit. Um das Gebirge rund herum fliesst der Brantas-fluss, welcher mit seinen vom Klut kommenden Nebenflüssen natürlich grosse Massen Efflata transportirt, und in der sog. Brantasebene, welche bis Surabaya reicht, absetzt. Oben, in Kediri, findet man so die leichten, sandigen, stau- bigen Büden; dorther komt der Kediri-tabak, Auch hier folgt, sobald der Boden schwerer wird, und mehr und mehr aus- schliesslich aus efflatigenem Sediment besteht, die Zuckerrohrkultur auf die Tabakkultur.— Die einzige Düngung, die man hier anwendet, ist, in Harmonie mit der Herkunft des Boden materials, Stickstoffdüngung in der Form von schwefelsaurem Ammoniak. Verschiedentlich hatte ich Gelegenheit, in obigen Zeilen auf den engen Zusammenhang zwischen dem Vorkommen von sandigen Efflatabüden und der Tabakkultur hinzuweisen. In Anschluss daran môchte ich noch zwei Tatsachen hier erwähnen. SHJOCEE Es breitet sich die Tabakkultur mehr und mehr aus in der Landschaft Kéduh in Mittel-Java: diese schliesst die westliche Hälfte des Merapi mit ein; ich habe die Gegend noch nicht besucht, aber sehr wahrscheinlich sind es auch hier junge Efflaten, auf . welchen die Kultur sich entwickelt. Andererseits erhielt ich vor kurzem eine Anzahl Bodenproben von der Insel Lombok, welche ich gleichfalls nicht aus eigner Anschauung kenne. Die Proben waren jedoch typische Efflatabôden, den Büden aus dem Djemberschen Lande täuschend ähnlich. Der hohe Pick von Lombok arbeitete also in gleicher Weise, wie Smeruh und Raun. Ich zog daher den Analogieschluss, dass es môglich und wahrscheinlich sei, dass sich auf Lombok, auf diesen Efflatenbôden, eine einträgliche Tabakkultur werde entwickeln kônnen. Nachträglich hüre ich nun, dass allerdings die Tabak- kultur dort im Aufschwung ist, und beim Export auffallend schüne Preise erzielt werden. Ueber die in West-Java vorkommenden, gründlich durch- verwitterten Efflatenschichten ein nächstes Mal. Juli 1908. BULLETIN ° DU DÉPARTEMENT DE l'AGRICULTURE AUX: INDES NÉERLANDAISES. NX VIIT I ) IMPRIMERIE DU DEPARTEMENT 1908. “4 ms Lo 1 L) ; + ' n . 2 L _ Ù : 7 s = a - C2 Li 4 ' û ; ’ ‘ 4 : . . - ” È : Fe 2 Le. Ë L ' L l l ' L h i _ ll À f 0 : : h = ' ' ' ' L . : . : n h 4 LU . L CE AC LE - #3 ‘ ue « n B'ORE EE ETIN DU DÉPARTEMENT DE l'AGRICULTURE INDES NÉERLANDAISES. N°: 02 VARET LIBRARXY NEW YORK BOTANICAL GARDEN. BUITENZORG, IMPRIMERIE DU DEPARTEMENT 1908. NEW OR INTERESTING MALAYAN FERNS. BY CAPT. C. R. W. K. van ALDERWERELT van ROSENBURGH. W (July, 1908). In the collections of non-determined malayan ferns of the Buitenzorg Herbarium I found several forms not considered in different papers on ferns of the Malay Archipelago, and some few specimens erroneously labeled with the names of described forms. Probably most of them are new. CYATHEA. Smith. Cyathea cyclodonta. v. À. v. B.: Alsophila cyclo- donta, Christ, in Ann. Btz., XX, 137. Indusium very distinct, at length a shallow, deeply and irregularly lobed, membranaceous, persistent, brown cup. Borneo (Nieuwenhuis No. 1105). Cyathea runensis. v. A v. R. Frondes amplæ, 3-pinnatifidæ, coriaceæ, glabræ, rachide inermi, supra setacea, pinnis + 55 c.m. longis et 22—25 c.m. latis, pinnulis sessilibus, acuminatis, ad basin 2—21/, cm. latis, pinnatifidis, laciniis oblongis, subfalcatis, subobtusis, crenatis, margine leviter recurvatis, venis + 8 utrinque, inferioribus furcatis, soris in venis medialibus, numerosis, indusiis in fragmenta irregulariter rumpentibus. Pulu Run (Teysmann). RPC) A RRRE Cyathea celebica. v. À. v. H. Frondes amplæ, 3-pinnatæ, subcoriaceæ glabræ vel subtus vix minute paleaceæ, rachide aculeata, furfuracea, aculeis acutis. Pinnae 50— 60 c.m. longæ, + 20 c.m. latæ, petiolatæ, pinnulis sessilibus, infimis petiolatis, + 2 c.m. latis, segmentis sessilibus, subfalcatis, obtusis, crenatis, segmentis infimis longissimus, breviter petiolatis, deorsum lobatis, lobis parvis, infimis liberis, soris numerosis, segmenta apice et basi exceptis complentibus, indusiis tenuibus, demum sensim evanescentibus, venis furcatis, superioribus simpli- cibus, infimis 2—3%X furcatis, soros carentibus. Celebes (Teysmann, No. 13651). HEMITELEN. FH. Brown. Hemitelia (Amphicosmia) sumatrana. v. 4. v. HR. Frondes 8-pinnatifidæ, subtripinnatæ, chartaceæ, supra ad costas piloso-tomentosæ, subtus ad costas costulasque dense palea- ceæ, paleis ferrugineis, rachide muricata, verrucis brevibus, acutis, apice nigris. Pinnæ + 55 c.m. longæ, petiolatæ, pinnulis 8— 12 cm. longis, + 2 c.m. latis, lineari-oblongis, brevi-acuminatis, profunde pinnatifidis, basi pinnatis, segmentis lineari-oblongis, subacutis, crenato-dentatis, venis 120 furcaus SOMME utrinque, subcostularibus, indusiis brunneis. Sumatra (Teysmann, N°. 2436). ALSOPHILA. Fé. Brown. Alsophila saparuensis. v. 4. v. HR. Frondes amplæ, 3-pinnatifidæ, firmæ, haud rigidæ, stipite indumento fibrilloso, flavido aut brunneo, deciduo vestito, aculeis asperato,rachide inferne aspera, superne fibrillosa. Pinnæ centrales maximæ, lanceolatæ, acuminatæ, + 45 c.m. longæ, 12—16 c. m. latæ, pinnulis sessilibus, infimis recte patentibus, centralibus maxi- mis, + 11/, c.m. latis, segmentis confertis, obtusis, apice crenatis vel dentatis, soris in venis + medialibus, indusiis spuriis, infernis, planis, minutis, orbicularibus. Saparua (Teymann), Buru. RAT Par CIBOTIUM, Aaulfuss. Cibotium barometz (Baranetz), AH. Sin. Jour. of Bou il 48710hrist, Phlipp:Journ-Scl, TT C,LEIT: Christ recognizes four distinct forms of Cibotium, which probably may be regarded as varieties, and from an examination of the material of the Buitenzorg Herbarium [ distinguish still two forms more: Var. setosum: Like var. sumatranum (0. sumatranum, Christ, 1.c., 118), but the rachis, costæ and costulæ densely clothed with pale-brown or vyellowish bristles spreading in various directions and leaving the rachis subasperous when they fall. Sori 1 or rarely 2 on each side, occupying the base of the seg- ments, remote from the costæ; indusium fulvous. — Locality not mentioned, but very probably malayan. Var. lampongense: Like var. Cumingii (C. Cumingü, ze, Christ, 1.c., 118), but the ultimate segments falcate, bluntly crenato-serrate. Costæ and costulæ copiously (not denselv), but deciduously furfuraceous, the tomentum loose, pale-brown, inter- mixed with long, firm, straight or crisped, bristle-like, dark-brown hairs. Sori rather close to the costæ, less oblique; indusium brown, not pruinose. — Sumatra (Teysmann). GLEICHENIA, Sinith. Gleichenia (Mertensia) amboinensis, v. À. v. #8. Frondes + 50—100 c.m. longæ, apice dichotomæ, cæterum pinnatæ, rachide indumento deciduo, tomentoso vel furfuraceo ves- tita, pinnis 2—8-jugis, erecto-patentibus, superioribus dichotomis, infimis pinnatis, apice dichotomis, pinnulis dichotomis, furcis omnibus foliaceis, profunde pinnatifidis, laciniis lineari-oblongis, apice obtusis, crenatis, subcoriaceis, subtus plerumque glaucis, costa tomento deciduo tecta, 1—2 c.m. longis, + 2 m.m. latis, laciniis infimis plerumque reductis, suborbicularibus, ramulis ultimis acu- minatis, apice grosse dentatis. Amboyna (Teysmann; Boerlage, N°. 488), Buru (Binnendijk, N°. 153). RU UNE HYXMENOPHYELUN,. Smith. Hymenophyilum HMurzi. Prantl. Morph. d. Ge- fässcr., [, Hymenoph., 54. If this plant is the same as lately found by the Ladies von Grävenitz and Stein the description will be: Stipes distant, more than + 1 c.m. apart, sparingly hairy, 1—2 c.m. long, narrowly winged (rather marginate) towards the frond. Fronds lanceolate-oblong to subdeltoid-ovate, 4—5 c.m. long, 11/,—21/, c.m. broad; main rachis narrowly winged, the wing entire, not toothed. Pinnæ cut down to à winged, not toothed rachis into linear, simple or forked segments, which are blunt at the apex, toothed at the margin. Texture thin, hyaline ; under surface covered with scattered, spine-like hairs on the costæ. Sori terminal on the main and higher secondary rachises and some anterior segments of the higher jinnulæ; indusium oblong, the base conical, covered with spine-like hairs on the under side, the valves subacute, slightly toothed at the apex:; receptacle linear, slightly exserted. Java (Ladies von Grävenitz and Stein). TRICHONMANES. Linné. Ærichomanes (Cephalomanes) sumatranum. tv. À. v. Hi. T. javanico et asplenioideo affine. Pinnæ margine acroscopico lobatæ, apice dentatæ, lobis apice dentatis, inferioribus (1—3) + elongatis et auriculiformibus, lobis inferioribus pinnarum inferi- orum liberis et plerumque petiolatis; pinnæ superiores apicem frondis versus sensim reductae, summæ valde contractæ, petioli- formes, anguste marginatæ. Sori apices pinnarum superiorum occupantes, in pinnis reductis solitarii, in pinnis cæteris 1 vel plures, indusio marginato, limbo erecto, truncato, leviter concavo, alis in dentes laterales minutos excurrentibus. Sumatra (Burck). PE ee LY GOAPEU NA. war te. Lygodium (Euveodium) Feysmannii, v. 4. v. HR. Rachis frondis pallide brunnea, gracilis, cum petiolo leviter pilosa et anguste marginata. Petioli primarii breves, secundarii 2—83 cm. longi. Segmenta primaria furcata. Pinnæ furcatæ, subpinnatæ. Pinnulæ 2, petiolatæ, haud articulatæ; inferior patens, 1—2 X furcata; superior 2 X furcata, petiolo tertiario cum se- cundario fere continuo. Segmenta ultima (quaternaria) sterilia subcoriacea, glabra vel costis leviter pilosis, lanceolata, 8— 12 c.m. longa, 1—11/, c.m. lata, libera vel bina connexa, apicem versus angustata, apice acuta, margine serrata, basi subcordata vel truncata, interdum semicuneata, inarticulata, costis basi non vel leviter nodulosis; segmenta fertilia sterilibus similia, non vel vix contracta, spicis soriferis contiguis, 1—4 m.m. longis. Sporæ incertæ, pro- babiliter reticulatæ. Pulu Pisang (Teysmann, Nos 1597 & 2304). Lygodium circinatum. Sac. Syn. Fil, 153. Var. monstruosum: Ultimate segments dichotomously forked near the apex.— Hort. Bog. | Var. cristatum: Like var. denticulatum (Prantl, Mon. d. Gefässcr., IT, Schiz., 64), but the spores provided with 6 joining crests among the verrucæ, and the ultimate segments smaller and narrower than in the type, + 1/,,—1 c.m. broad. — Sumatra (Burck). DENNSTEDTIA. Bernhardi. Dennstædtia javanica. Chrést, in Bull. Herb. Boiss., 2e Série, IV, 617; Dicksonia javanica, BI, Enum., 240. Specimens of this species gathered by D’. Raciborski have the indusia similar to those of the other Dennstædtiæ; the sporangia are provided with a long, vertical annulus with the extremities separated by an orbicular group of slightly thickened cells placed in a whorl, with de stalk of the sporangium at- tached in the centre of the whorl. — Java. ROUES Dennetædtia sumatrana. vd. À v. BR. Frondes amplæ, 8-pinnatæ, rachide crassa, glabra, brunnea. Pinnæ erecto-patentes, 85 c.m. vel plus longæ, basi + 15 c.m. latæ. Pinnulæ lineari-lanceolatæ, acuminatæ, basi + 2 c.m. latæ, apice pinnatifidæ, rachide (tertiaria) anguste alata. Segmenta tertiaria coriacea, glabra, oblonga, obtuse rotundata, patentia, + 5 m.m. lata, pinnatifida, basi acroscopica truncata, leviter auriculata, basi basiscopica cuneata et decurrentia, 10bis confertis, obtusiusculis vel rotundatis, venis submanifestis. Sori marginales, in angulis sinuum solitarii, indusiis distincte cupuliformibus. Sumatra (Beccari, N°. 436). — The descripition is taken from a doublet in the Buitenzorg Herbarium, received from Beccari. This plant was determined by Baker (Journ. of Bot., XVIII, 210) as à variety of Davallia (Microlepia) Speluncae, BK. CYCLOPELTIS, J. Smith. Cyclopeltis Presliana. Berck. Introd. Crypt. Bot. 517: Lastræa Presliana, J. Sm., Journ. of Bot., III, 412. Var. biauriculata: Like the type, but the pinnae with a conspicuous, deltoid, + deflexed auricle at the base on the upper side, which has the apex obliquely truncate. — New Guinea (Peekel). DRYOPTERIS. Adanson. Dryopteris (Lastrxa) TF'euscherti. v. À. v. BR. Rhizoma paleaceum, paleis lineari-lanceolatis, acuminatis, ciliatis vestitum. Stipites subfasciculati, + 5—10 c.m. longi, cum rachide incani vel pallide fusci, dense brevi-pilosi. Frondes subco- riaceæ, subtus dense glandulosæ et brevi-pilosæ, lineari-lanceolatæ, + 15—20 c.m. longæ, + 3—4 c.m. latæ, pinnatæ, apicem versus pinnatifidæ, apice elongatæ, crenatæ. Pinnæ subobliquæ, oblongæ, superiores breviores, integræ, sessiles, medianæ subsessiles vel brevi-petiolulatæ, confertæ, falcatæ, + 1 c.m. latæ, lobatæ, apice oblongo, integro vel crenato, basi profunde pinnatifidæ, truncatæ, latere anteriore auriculatæ; pinnæ inferiores breviores, deflexæ:; lobi ROUES integri, obtusi, costulis furcatis vel pinnatis, venis liberis. Sori inter costulas et marginem mediales, in lobis 2-seriales, indusiis reniformibus, dense pilosis. Borneo (Teuscher). Dryopteris (Lastræa) Peekeli., v. 4. v. H. Stipites + 10 c.m. longi, glabri vel leviter glanduloso-pilosi. Frondes lanceolatæ vel ovatæ, + 30—40 c.m. longæ, 15 — 20 c.m. latæ, herbaceæ vel membranaceæ, rachide cum faciebus brevi- pilosa, pinna terminali profunde pinnatifida. Pinnæ + 18—22 utrinque, patentes, lineari-lanceolatæ, acuminatæ; pinnæ medianæ 1—11/, c.m. latae, sessiles vel brevi-petiolatæ, profunde pinnati- fidæ, lobis lineari-oblongis, erecto-patentibus vel patentibus, integris, obtusiusculis, 11/,—2 m.m. latis, infimis non vel vix brevioribus ; pinnæ infimæ breviores sed non reductæ, deflexæ, lobis integris, infimis liberis, infimis anterioribus latioribus, profunde dentatis vel pinnatifidis ; costulæ in lobis omnibus pinnatæ, venis liberis, 8 — 10-jugis, simplicibus. Sori submarginales, numerosi vel ad basin loborum solitarii, indusiis reniformibus, villosis. New Guinea (Peekel, No. 44). Dryopteris (Lastræa) diversifolia. v. 4. v. HR. Rhizoma erectum vel adscendens. Stipites fasciculati vel ap- proximati, 3—6 c.m. longi, pallide fusci, pilis brevibus, albidis, squarrosis Copiose pubescentes, basi paleacei, paleis fuscis, subu- latis, ciliatis. Frondes triangulares vel ovato-lanceolatæ, + 6— 12 c.m. longæ, + 4—9 c.m. latæ, apicem versus pinnatifidæ, herbaceæ, rachide et costis venisque pilosæ, faciebus minutissime pubes- centes; frondium triangularium pinnæ infimæ et frondium lanceola- tarum pinnæ medianæ longissimæ, frondium lanceolatarum pinnæ infimæ breviores, deflexæ. Pinnæ confertæ vel imbricatæ, paten- tissimæ, lineari-oblongæ, 7 — 12 m.m. latæ, pinnatifidæ, apice integræ, obtusæ, basi profunde pinnatifidæ vel pinnatæ. Segmenta secundaria (lobi vel pinnulæ) oblonga, conferta vel leviter imbricata, obtusa, integra, infima plerumque remota, costulis centralibus pinnatis, venis lateralibus liberis, simplicibus. Sori minuti, partem liberam segmentorum tantum occupantes, margini subapproximati, indusiis reniformibus, minute pubescentibus, margine glandulosis vel supra glandulosis et pulveraceis, glandulis cum pulvere flavidis. Batu Islands (Raap, No. 27). fers BDryopteris (Lastraca) Backeri. à. 4. v. BR. Stipites cum rachidibus primariis secundariisque pallide brun- nei, supra pilis gracilibus, albidis, haud valde brevibus, pallidis tecti, ceterum paleis squarrosis, deciduis, lineari-subulatis, angustis, pallide brunneis, graciliter et decidue ciliatis copiose vestiti, demum palearum basibus persistentibus asperuli. Frondes D. setigerae similes, sed segmentis primariis secundariisque laxiori- bus, tertiariis in sicco firmiter herbaceis, pinnatifidis, supra fere olabris sed ad costas pubescentibus, subtus ad costas paleaceis et ad venas pilosis, lobis triangulari-oblongis, parvis, costulis in lobis pinnatis, venis simplicibus, liberis. Sori numerosi, parvi, costis segmentorum tertiariorum approximati, in quoque lobo 1—2, indusiis minutissimis, membranaceis, albidis, inter sporangia mox absconditis. Krakatau. — Mr. C. A. Backer discovered this plant in the as new vegetation of said small volcanic island, which was totally destroyed by an eruption in 1883. — I describe this a new species with some hesitation seeing it is not probable (however not impossible) that a new species should be found in a new vegetation. It may be a hybrid between D. setigera, O. Kize and multiseta, ©. Chr. or even Phegopteris ornata, Fée. It differs: a, from D. setigera in having the stipe and rachises copiously provided with deciduous linear-subulate scales leaving the stipe and rachises rough when they fall; b, from D. multiseta in having a line of hairs on the upper side of the stipe and rachises and the scales deciduous, flat, not castaneous:; €, from Phegopteris ornata in having the fronds much smaller, with the rachises not winged and the sori minutely indusiate. NMESOCHEHENA. FH. Brown. Mesochlæna larutensis, ©. À. v. R.: Nephrodium larutense, Bedd., Handb. Ind. Ferns, Suppl., 78. Var. borneensis: Upper surface of the pinnæ naked except on the costa: under surface copiously and minutely short- hairy; indusium covered with minute, yellow, globose glands. Borneo (Haillier, No. 2704) FPMO ASPIDIUM. Swari=. Aspidium (Tectaria) ternatense, v. A v. Hi. Stipites 80—45 c.m. longi, glabri, firmi. Frondes fertiles + 45 cm. longæ. Pinna terminalis membranacea, glabra, lan- .ceolata, + 10—15 c.m. longa, + 2 c.m. lata, utrinque angustata, margine integra vel sinuata, apice acuta vel acuminata; pinnæ laterales terminali simillimæ, summæ sessiles, decurrentes, liberæ vel terminali connexæ, pinnæ infericres petiolatæ, pinnæ infimæ basi furcatæ, costis subprominentibus, costulis (main veins) erecto-paten- tibus, areolis subquadrangularibus, inter costulas 2-serialibus, venulis liberis extrorsim excurrentibus in areolis solitariis. Sori numerosi, utroque latere 3—%-seriales, inter costulas 2-seriales, leviter im- mersi, in areolis solitarii, in venulis liberis terminalibus, indusiis peltatis, orbicularibus, persistentibus. — Frondes steriles non vidi. Ternate Island (Feysmann). If Copeland’s conception of the priority of the generic name schould be right, this species should be called Tectaria ternatensis, v. À. v. À. Aspidium (Sagenia) subeaudatum, v, 4. v. Fe. Rhizoma erectum vel suberectum, paleis lineari-lanceolatis, subacuminatis, atrofuscis vestitum. Stipites fasciculati, erecti, glabri vel basi paleacei, apicem versus alati, 6—12 c.m. longi. Frondes papyraceæ, glabræ, simplices, trifidæ vel trifoliatæ; frondes simplices lanceolatæ, 15—25 c.m. longæ, infra medium 4—5 c.m. latæ, basi in alam stipitis decurrentes, margine integræ vel repandæ, apice longe acuminatæ, subcaudatæ: segmenta frondium trifidarum et trifoliatarum frondibus simplicibus simillima, sed frondium trifoliatarum stipites non alati: costæ et costulæ prominentes, costulæ marginem haud attingentes, Incurvatæ: areolæ venulas liberas includentes. Sori pauci, sparsi, interdum confluentes, in- dusiis reniformibus, fugacibus. Borneo (Teuscher).— If Copeland’s conception of the priority of the generic name schould be right, this plant should be called Tectaria subcaudata, v.-A. v. À. CYSTOPTERIS. Bernhardi. Cystopteris tristis, PHetf., in Ann. Mus. Bot. LB, I, ee 241: Alsophüa tristis, BL, Moore, Ind., 58; Aspidium triste, Bl., Enum., 169. The specimens of this species gathered by Raciborski and deter- mined as Davallia tristis, Rac. (Flor. Btz., I, 181) have the sori with a fugacius, ligulate indusium, and the sporangia with an incomplete, vertical annulus. eCHIZLOLOMA. Gaudichaud. Schizoloma (Euschizcoma coriaceum. v. À v. H. Rhizoma repens, paleis minutis, brunneis, fibrillosis, supap- pressis vestitum. Stipites remotiusculi, glabri, nitidi, atrobrunnei vel purpurei, + 8—15 cm. vel plus iongi. Frondes firmæ, sub- coriaceæ, glabræ, simplices, furcatæ vel pinnatæ ; frondes simplices lineari-lanceolatæ, 10—20 c.m. longæ, 5—15 m.m. latæ, apicem et basin versus angustatæ, margine recurvatæ, costis undulatis, subtus prominentibus, costulis (main veins) nullis, venis immersis, anastomosantibus ; seementa frondium. furcatarum vel pinnatarum frondibus simplicibus similia; segmenta frondium pinnatarum + 1—3 utrinque. Sori longi, continui, indusiis firmis, Coriacels, illis frondium Euvittariæ subsimilibus. Borneo (Hallier, No. 1934).— The description is taken from a specimen determined as Tænitis blechnoides, 54%. (Ann. Biz, 22% 128). ABDIANEUM. Linné. Adiantum ŒEu-adiantum) aculeolatum, v. 4. v. H. Rhizoma breve, repens, paleis angustis, fuscis, subulatis dense vestitum. Stipites approximati, + 30—40 c.m. longi, purpureo- brunnei vel atri, nitidi, deorsum paleis sparsis, crispatis, brunneis, patentibus, deciduis vestiti, basi demum asperuli, supra pilis minutis dense pubescentes, rachide infra glabra, supra minute hirsuto-tomentosa. Frondes + 20—35 c.m. longæ, 15 —30 latæ, acuminatæ, 3-pinnatæ, pinnulis ultimis glabris, coriaceis, dimidia- tis, + 2 cm. longis, + 1 c.m. latis, obtusis, secus rachidem subtruncatis, margine acroscopico apicique leviter lobatis, denti- culatis, venulis usque ad apicem dentium excurrentibus, soris in AIRE quaque pinnula + 4, in lobis solitariis, transverse oblongis vel subobreniformibus, sinu late rotundato vel semiorbiculari, cap- sulis ad et inter venulas orsis. Amboyna. — The description is taken from specimens gathered by Teysmann and cultivated in the Buitenzorg gardens. Perhaps this plant may be identical with Copeland’s A. mindanaoense {Philipp. Journ. Sci, I, Suppl, 154, tab. X). Adiantum Etvadiantum) suborbiculare. v. 4. tv. BR. Rhizoma breve, paleis lineari-subulatis, integris, læte fuscis dense vestitum. Stipites approxinati, basi paleacei, ad 20 c.m. longi, cum rachidibus nigricantes, glabri, nitidi. Frondes + 15 — 20 c.m. longæ. Pinnæ pinnatæ, infimæ 2-pinnatæ, pinnulis ultimis firmis, papyraceis, subpellucidis, glabris, + 1 c.m. longis, ad 114 cm. latis, oblique flabellatis vel suborbicularibus, petiolatis, basi cuneatis, truncatis vel rotundatis, plerumque irregulariter et leviter lobatis, soris in quaque pinnula 2—6, rotundatis vel transverse oblongis, sinu lato, haud profundo, capsulis ad venulas orsis. Sumatra (Burck). — The ultimate leaflets are more or less deciduous, but not articulate. PELLEA. Link. Pellæa (Pteridella) timorensis., v. 4 v. BR. Rhizoma breve, paleis longis, lineari-subulatis, eroso-denti- culatis, brunneis vestitum. Stipites approximati, 12—20 c. m. longi, nigricantes, nitidi, supra fibrilloso-tomentosi, ad basin paleis deciduis tecti. Frondes lanceolato-oblongæ, 15—25 c.m. longæ, 8—12 c.m. latæ, pinnatæ, rachide nigricanti, supra tomentosa, pinnis + 10—15 utrinque, coriaceis, glabris, subpatentibus, 1—11/ c.m. Jatis, lanceolatis, subacutis, sterilibus crenatis, fertilibus integris, subacutis, basi articulatis, rotundatis vel leviter cordatis, petiolulis nigricantibus, supra tomentosis, costis conspicuis, deorsum nigris, soris marginalibus, linearibus, Pteridi similibus, indusiis angustis. Timor (Forbes, No. 8918). — Very near P. Doniana, HKk. {Spec. Fil, II, 187, tab. CXXV, A) from tropical Africa. RUES PEERIES. Linné. Pteris (Eunteris) orientalis, v. À. v. H. Stipites cum rachidibus rubri vel purpurei, villosi, demum : olabri. rondes + 40—55 c.m. longæ, + 50 c.m. latæ. Pinnæ coriaceo-membranaceæ, pellucidæ, + 20—30 utrinque, integræ, lineares, confertæ vel imbricatæ, sessiles, pinnae infimæ plerumque maximæ, 15—25 c.m. longæ, subulatæ, basi 1—2 c.m. latæ, ro- tundatæ, margine integræ vel serratæ, apice obtusiusculæ, costis subtus prominentibus, venis liberis, numerosis, gracilibus, sub- patentissimis, supra et subtus decidue villosis, soris longis, indusiis angustis. — Planta Blechno orientali simillima. Banda Islands (Freub). Pteris rangiferina. Pr. Miq. in Ann. Mus. Bot. L. B., IV, 95; Pt. Dulhousiæ, Rac. (not Hk.), Flor. Btz, [1155 Raciborskis description of this plant does not agree with Hooker’s diagnose and drawing in Spec. Fil, Il, 170, tab. CXXI, A. — Pt. rangiferina, Pr. and Dalhousiæ, H#., are 2 quite diffe- rent plants, the latter has the fertile fronds with the lower pinnæ pinnatifid on the posterior side into long, upcurved segments and the former with the lower pinnæ pinnatifid on the anterior side into short, straight segments. Java. Pteris (Eupteris) Freubii. v. À. v. F. Stipites + 20 c.m. longi, cum rachide brunnei, glabri. Fron- des 30—45 c.m. longæ, pinnatæ. Pinna terminalis linearis, 20 — 30 cm. longa, + 5 m.m. lata, basin versus sensim angustata, mar- gine integra, apice acuminata, spinuloso-denticulata; pinnæ late- rales 3—4 utrinque, erecto-patentes, superiores pinnæ terminali simillimæ, infimæ petiolatæ, furcatæ vel 8-partitæ, segmentis + æquilongis, subpetiolatis, papyraceæ, glabræ, venis liberis, subremotis, , patentibus. Sori valde longi, apicem pinnarum pinnula- rumque haud attingentes. — Frondes steriles non vidi. Wahay (Ceram).— The name is given to this species in honour of its discoverer Prof. Dr. M. Treub, Director of the Agricultural Department in Netherlands India. obscuris — 135 — .. BLECSINENM. Linné. Blechnum (Eublechnum) Freubii, ©. Æ, v. BR. Hort. Bog. Planta parva, cæspitosa. Rhizoma breve, erectum vel sube- rectum, valde stoloniferum. Stipites fasciculati, deorsum paleis sparsis vestiti, tenues, 2—35 c.m.longi. Frondes simplices, subco- riaceæ, glabræ, 4—9 cm. longæ, 8—12 m.m. latæ, lanceolatæ, acuminatæ, apice obtusiusculæ, basin versus angustatæ, basi plerum- que minute 1 — 2-auriculatæ, venis subremotis, mterdum basi leviter 3-furcatis, apice incrassatis, anastomosantibus, simplicibus vel 2 marginem haud attingentibus. Sori longi, continui vel interrupti, costales, apicem et basim frondis haud attingentes. Blechno lance- ola, Sw. Simile sed rhizomate haud repente, stipitibus non seriatis, frondibus minoribus. Java (Mount Salak).— The description is taken from specimens cultivated in the Buitenzorg gardens. The species bears the name Of Prof. Dr. M. Treub. ASPLENEUM, Linné. Asplenium (Neottopteris) batuense, v. 4. v. He. Rhizoma crassum, lignosum, repens, epaleaceum. Stipites breves, remoti, ad 1 c. m. longi. Frondes simplices, papyraceæ vel coriaceæ, lanceolatæ, 40—75 c.m. longae, 4— 10 c.m. latae, acutæ vel breviter acuminatæ, apice plerumque proliferæ, margine integræ, basin versus sensim angustatæ, basi obtusiusculæ, costa subtus prominente, quadrangulari, angustissime bialata, venis con- spicuis, liberis, gracilibus, erecto-patentibus, simplicibus vel furcatis. Sori numerosi, tota facie inferiore apice et basi aliiformii excep- tis occupantes, costam et marginem non attingentes, venis sterilibus 1—6 separati, indusiis angustis, subcoriaceis, demum conspicue recurvatis. Baiu Islands (Raap, No. 674). Asplenium giochidiatum. Bac. in Bull. Ac. Crac., 1902, 62. This species is very near and probably quite identical with Ras a A. scolopendrioides J. Sm. (Journ. of Bot., III, 408: Hk Bk., Syn. Fil., 192; Hk., Icon. PI., X, tab. CMXXX). Hooker’s drawing shows a frond, which is shightly but distinctly crenulate towards the apex, and the plant cultivated in the Buitenzorg gardens (Dr. Nieuwenhuis’ original Specimen) has the sori with the indu- Sium leaving u distinct, elevated ridge on the frond when it dehisces. Bornco. Asplenium (Eu-asplenium) Schoggersii, v. 4.v. BR. Stipites fasciculati, + 4 c.m. longi, atrofusci, cum rachide paleis gracilibus, deciduis vestiti. Frondes ovato-lanceolatæ, 8 — 10 c.m. longæ, pinnis + 15 uütringe, patentissimis, coriaceis, subtus paleis minutissimis, deciduis, fimbriatis parce munitis, pinnis infimis brevioribus, mediis + 2 c.m. longis, + 1/, c.m. latis, apice acutis vel obtusiusculis, dentatis, basi oblique truncato- cuneatis, margine ceterum lobatis, lobis truncatis vel rotundatis, subcrenatis, obliquis, venis paucis, liberis, obliquis, simplicibus vel furcatis. Sori minusculi, costis approximati et subparalleli, basi venarum occupantes. Java (Preanger Regencies, Lieut. Col. J. C. F. Schoggers). Asplenium (Ev-asplenium) Hagenii. v. À. v. BR. Rhizoma cum basi stipitum paleis erecto-patentibus, lineari- lanceolatis, acuminatis, caducis, basi dilatatis, margine graciliter brevi-dentatis, apice capillaribus, obscure brunneis vestitum. Sti- pites + 12 c.m. longi, erecti, firmi, obscure brunnei, cum rachide paleis similibus, pallide brunneis, crispatis obtecti. Frondes + 15 cm. vel plus longæ, lanceolato-oblongæ, acuminatæ: pinnæ coria- ceæ, subtus paleaceæ, subrhomboidales, erecto-patentes vel subho- rizontales, infimæ plerumque maximæ, 4-6 c.m. longæ, 11/,—2 cm. latæ, obtusæ vel acuminatæ, petiolatæ, lateribus inæqualibus, profunde pinnatifidæ aut basi pinnatæ: segmenta secundaria 3 — 4 utrinque, oblonga vel cuneata, erecto-patentia, apice denticulata, infima flabellato-cuneata, inconspicue venosa, venis liberis, extus trifida, denticulata, paleis jis rachidis similibus sed gracilioribus. Sori lineares, superiores costæ subparalleli, inferiores marginibus lateralibus laciniarum subparalleli. Suniatra (Hagen). CAN Pre PHEGOPTERIS., Fée. Phegopteris (Euphegopteris) Smithii. v. 4. v. H. Stipites cum rachide glabri, straminei. Frondes 30—45 c.m. longæ, 6—8 c.m. latæ, lanceolatæ, acuminatæ, apice pinnatifidæ, Supra ad costas pilosæ, subtus ad costas, costulas et venas longe pilosæ. Pinnæ + 30 utrinque, subcoriaceæ, patentissimæ, supe- riores sessiles, basi adnatæ, medianæ subsessiles, basi late cune- atæ, margine fere ad costam pinnatifidæ, inferiores sensim reductæ, infimæ auriculiformes; laciniæ oblongæ, obtusæ, infimæ maximæ, ad 5 m.m. longæ, 1 m.m. latæ, integræ vel leviter crenatæ, costulis pinnatis, venis liberis, simplicibus. Sori rotundi, remoti, in apice venarum positi, submarginales, marginibus recurvatis segmentorum absconditi, indusiis nullis. Java (Leg . .....? N°. 4710). — This species bears the name Of Mr. J. J. Smith, Assistant Curator of the Buitenzorg Herbarium. — After Christensen’s natural system the plant should be called Dryopteris Smithii, v. À. v. R. Phegopteris (Goniopteris) ceramica. v. 4. v. HR. Stipites cum rachide glabri, fusci. Frondes deltoideo-oblongæ, + 75 c.m. longæ, deorsum + 50 c.m. latæ, membranaceo-herbaceæ, glabræ vel ad costas inconspicue villosæ. Pinna terminalis + 15 c.m. longa, basi + 11/, c.m. lata, apicem versus sensim angustata, apice integra, caudata, cæterum ad 3/4 partem pinnatifida, laciniis oblongis, obtusis, subintegris, subfalcatis; pinnæ superiores et medi- anæ terminali simillimæ, sessiles, basi latissimæ; pinnæ inferiores ad medium latissimæ, basin versus angustiores, subpetiolatæ, inferi- orum laciniis infimis ad petiolos decurrentibus:; costulæ in laciniis pinnatae, venulis + 12 utrinque, infimis anastomosantibus. Sori in venis mediales, conferti, parvi, numerosi, venas superiores haud occupantes, indusiis nullis. Ceram (Treub).— After Christensen’s natural system this Species should be called Dryopteris ceramica, v. À. v. R. UE en DICTYOPTERIS, Preslt. Dictyopteris labrusca. tv. À dv. R.: Polypodium Labrusca, Hk., Spec. Fil, V, 78, tab. CCLXXXV,B; Aspidium Labruscæ Christ, in Ann. Btz., XV, 157: In the specimens gathered in Borneo by Dr. Nieuwenhuis and determined by Dr. Christ as Sagenia Labrusra (Ann. Btz., XX, 108) I could not find any trace of an indusium. Var. ternata: Raciborskÿs plants gathered in Nusa Kembangan (Java) have the fronds not 8-lobate (Flor. Btz., I, 109), but decidedly 3-foliate, with the central segment hastato- 8-fid with a broad, sinuate, subcaudate central lobe and 2 narrow, + entire, acute lateral lobes; the lateral segments are free or joined with the central one, upcurved, + entire, unequal-sided, acuminate, the base cuneate on the anterior, cordate on the lower side. — Java. Dictyopteris (Arcypteris) pentaphylla. ve. A. tv. HR. Stipites + 80 c.m. longi, cum rachide brunnei vel atropur- purei, minute fibrillosi et decidue paleacei, paleis paucis, brunneis vel purpureis. Frondes 30—45 c.m. longæ, 15—25 c.m. latæ, subcoriaceæ, pellucidæ, glabræ, costis costulisque prominentibus, venis distinctis, areolis numerosis, venas liberas includentibus. Pinna terminalis 15—20 c.m. longa, simplex, late ovata, acumi- nata, rotundato- vel acuto-undulata, basi late cuneata vel rotun- data, plerumque 1—2-lobata, lobis erecto-patentibus, lanceolatis, obtuse rotundatis vel acuminatis: pinnæ laterales erecto-patentes, 2 utrinque, remotæ, lato-lanceolatæ, parte basiscopica producta, apice acuminatæ, margine integræ vel undulatæ, basi late cuneatæ ad rotundatæ, pinnæ infimæ basi furcatæ, 10bo basiscopico obtuso vel acuminato. Sori numerosi, irregulariter sparsi, plerumque confluentes, indusiis nullis. New Guinea (Treub). — After Christensen’s natural system this plant should be called Aspidium pentaphyllum, and after Copeland’s conception Tectaria pentaphylla, v. À. v. dk. eg À CEE ANTROPIIVUM. Haalju;:s. Antrophryum ovatuin. v. À. v. Hi. Rhizoma breve, paleis lineari-subulatis vel lanceolatis, integris vel brevi-denticulatis, brunneis vel atris vestitum. Stipites approxi- mati, erecti, firmi, 2—4 c.m. longi. Frondes late ovato-spathulatæ, coriaceæ, glabræ, S—10 c.m. longæ, ad vel supra medium 4—6 c.m. latæ, apicein et basin versus abrupte angustatæ, apice brevi-acuminatæ, basi anguste cuneatæ, longe decurrentes, mar- gine integræ et subpellucidæ, costa basin versus haud deficiente. Sori pauci, leviter immersi, non valde longi, margini subarproximati. irregulariter subflabellati ; capsulae paraphysibus linearibus, spira- libus intermixtæ. Sumatra (Forbes, N°. 2928“. Antrophyum costatum. v. À. v. Bi. Rhizoma breve, paleis fuscis, lineari-lanceolatis, acuminatis. subdenticulatis vestitum. Frondes confertæ, sessiles, spathulatæ, coriaceae, glabrae, 10—25 c.m. longae, apicem veisus 8—5 c.m. latae, apice obtusae, basin versus sensim et regulariter angusta- tae, margine fere rectae, integrae, costa in parte superiore frondis solum deficiente. Sori breves vel longi, plerumque liberi, léviter immersi, marginibus fovearum leviter productis; sporangia para- physibus capitato-clavatis, petiolatis intermixta. Borneo (Hallier, N°. 3340). — This plant was determined as Antrophyum callaefolium Bl. (Ann. Btz., XX, 130) from which it differs by the nearly straight edges, the long costa and the capitate-clavate paraphyses. Antrophyum spathulatum., v. 4. v. f$. Rhizoma repens, paleis lineari-lanceolatis, fuscis, margine acute et subremote brevi-dentatis vestitum. Frondes spathulatæ, coria- | ceæ, glabræ, 45—55 c.m. longæ, inter medium et apicem + 15 c.m. latæ, obovatae, apice brevi-acuminatae, margine integrae et + pellucidae, basin versus sensim angustatae, basi anguste cuneatae, in stipitem brevem decurrentes, costa in dimidio inferiore frondium baud deficiente, nigra, haud prominente. Sori longi, valde numerosi, plerumque reticulati, distincte immersi, sporangiis paraphysibus linearibus intermixtis. Lingga Islands (Teysmann, N°. 16636). are SYNGEHANENEA. SJ. Snith. Synsramma cartiiagidens. Biels. in Engl. & Prantl, Nat. Pflfam., I4, 257; Gymnogramme cartilagidens, Bk., HKk. Bk., Syn. Fil, (1868),..886; Cesati, el. di Bor., tab. Il ps Acrostichum borneense, Burck, Ann. Btz., IV (1884), 99; Elapho- glossum borneense, OC. Chr., Ind. Fil, 303. The plants gathered in Borneo by Dr. Nieuwenhuis and deter- mined by Christ as Gymnogramme cartilagidens, Bk., (Ann. Btz,. XX, 131) and those collected by Mr. Teuscher, described by Dr. Burck as Acrostichunm borneense are ïidentical; the only difference is that the former were all voung (however soriferous) plants and the latter both young and adult. Rhizome short-creeping, densely clothed with small, black or dark-brown hairs or fibres towards the apex. Stipes approximate, 1/,—4 c.m. long, (the fertile fronds on the longest stipes in the fully developed plants), deciduously fibrillose at the base. Fronds decidedly dimorphous in the adult plants, but less so in the younger ones, the barren ones + 10—50 c.m. long, + 2—38 c.m. broad, lanceolate or linear-lanceolate, narrowed gradually from the middle towards both ends, the apex acuminate, the edge cartilagineous, decoloured, densely fringed with small, car- tilagineous, short-oblong, bluntish or blunt, spreading or erecto- patent teeth or serratures in the younger or smaller forms, but sharply serrato-denticulate throughout or towards the base only in the largest or adult forms, which are not rarely subentire towards the apex. Texture coriaceous; surfaces naked; costa prominent beneath, more or less distinctiy canaliculate towards the base on the upper side in the larger and sometimes also in the smaller forms; veins close, fine, simple or forked, connected by the cartilagineous edge or by fine, transversal veinlets near the margin. Fertile fronds longer and narrower than the barren ones, not rarely subsimilar to the latter in the smaller forms, + 15—60 cm. long, 1, — 11}, cm. broad, linear-lanceolate or linear, narrowed very gradually towards both ends in the larger forms. Sori occupying the upper 1/,—%/5, part of the fertile fronds, linear, running along the veins, reaching from the costa to where the veins join, at length often confluent; paraphyses HORS present, minute, clavate or capitate, long-stalked, only visible by + 100 X magnifying power. at N Siren Borneo. Syngramma (Dityogramme) Boerlageana. v. 4. v. Hi. Stipites fasciculati, glabri, firmi, 15—25 c.m. longi. Fron- des triangulares, herbaceae, glabrae, pinnatae, 10— 15 c.m. longae, 6—12 c.m. latae. Pinnae 3—5 utrinque; pinna terminalis sim- plex, lanceolata vel plerumque hastata, basi late cuneata, 10bis patentibus, triangularibus, obtusis: pinnae laterales horizontaliter patentes, infimae maximae, inaequilaterae, basi acroscopica late cuneatae, truncatae vel cordatae, basi basiscopica anguste cuneatae, apicem versus angustatae, obtusae, margine leviter et irrigulariter undulatae, costulis deficientibus, venis reticulatis, areolis Acros- ticho subsimilibus. Sori lineares, recti, curvati vel flexuosi, obliqui, soris minoribus, oblongis vel rotundatis intermixtis, Sporangiis ) paraphysibus dense intermixtis. Amboyna (Boerlage). VITTARAEA. J. Simnilh. Vittaria (Euvittara) Bensei. v. À. v. HR. Rhizoma breve, repens, paleis tenuibus, atrobrunneis, à basi ad apicem sensim angustatis, graciliter acuminatis, serrulatis dense vestitum. Frondes sessiles, coriaceae, glabrae, + 10 c.m. longae, furcatae. Segmenta linearia, falcata (apicem versus leviter decur- vata), acuta vel obtusa, 2—8 m.m. lata, simplicia vel furcata, costis indistinctis, venis immersis. Sori longi, marginales, con- tinui, valvis foveolarum aequalibus. Java (Preanger Regencies, Capt. H. L. Bense). POLYPODIUM. Linné. Polypodium sumatranum, 8%... Journ. of Bot, XVIII (1880), 214; P. subpleiosorum, Rac., Flor. Btz., I (1898), 89. The doublets received from Beccari (N°. 448) gathered in Sumatra and the plants collected in Java by Raciborski are quite 100 identical. Racihorski’s opinion to have found à new species was caused by Baker’s incorrect diagnose. Raciborski’s description is correct. Java, Sumatra. Poly podium (Eupoiypodium) subdichotomum. Hac. MS. in Herb. Bog. Tota planta pilis longis, squarrosis, rubrofuscis vestita. Rhi- zoma breve, paleis membranaceis, ferrugineis, subsubulatis, integris dense vestitum. Stipites fasciculati vel approximati, breves. Frondes coriaceae, 10—15 c.m. longae, basi sensim angustatae ; frondes adultae 2-furcatae, laciniis simplicibus vel iterum furcatis. Segmenta linearia, 2—3 m.m. lata, apice sensim angustata, venis occultis, liberis, brevibus, furcatis. Sori utroque latere costarum 1-seriales, subcostales, rotundati, magni, alternantes, demum fere confluentes et superficiem inferam segmentorum fere totam occupantes. Sumatra (Forbes, Nos. 2408 & 24197). Pofy podium: (Eupolypodium) subtrianguiare. vd. Æ. v. B. Frondes subfasciculatae, coriaceae, subsessiles, lineares, basin et apicem versus angustatae, 71/, — 15 c.m. longae, + 5 m.m. latae, pinnatae, rachide subtus parce pilosa, pilis deciduis, rubes- centibus. Pinnae oblongae, 1—11/, m.m. latae, obliquae, obtusae, integrae, basi dilatatae, contiguae, crassae, subtus planae, supra convexae, marginibus pinnarum sterilium leviter recurvatis, venis liberis, occultis, in pinnis probabiliter solitariis. Sori in pinnis fertilibus solitarii, oblongi, immersi, pinnarum dimidiam superi- orem occupantes, initio foveolarum marginibus lateralibus recur- vatissimis absconditi. Amboyna (Boerlage). Poiypodiuen (Eupolypodium) serrafto-dentafun, vd. A. v. Fe. Rhizoma breve, repens, paleis lineari-subulatis, pallide fuscis. Stipites approximati, 1—2 c.m. longi, pilis brevibus, squarrosis vestiti. rondes rigide coriaceae, glabrae, rachide nigra, pilosa, lineari-lanceolatae, 10— 15 c.m. longae, 8— 12 m.m. latae, pinnatae, basin et apicem versus angustatae. Pinnae triangulares, erecto- Ro pes patentes, basi leviter confluentes, 3—4 m.m. latae, margine valde recurvatae, acute serrato-dentatae, apice acutae, dentibus obliquis + 4 utrinque, venis immersis, liberis, basi furcatis, ramulis anterioribus brevissimis. Sori juveniles oblongi, parvi, apices venularum brevissimarum occupantes. ? Java (Forbes, No. 244). Poly podEumer (Eupolypodium) Fancifottun. v. £r.H. P. subminuto simile sed pilis brevibus, albidis vel pallide rubescentibus; frondibus 6—10 c.m. longis; pinnis interdum fere horizontaliter patentibus: soris numerosis, confertis, paginam in- feriorem frondis omnino occupantibus. Sunaira (ilagen). PoËyeodiume (Eupolypodium) Scheferi. +. Æ£ tv. HR. nhizoma breve, paleis lanceolatis, atrobrunneis, integris ves- titum. Stipites subfasciculati, 11/%,—5 c.m. longi, pilis brevibus, glanduliformibus, squarrosis, erecto-patentibus vel appressis tecti. Frondes lineares, firmiter herbaceae, in sicco fragiles, pellucidae, pinnatae, basin et apicem versus angustatae, 5—10 c.m. longae, 9— 10 m.m. latae, rachide faciebusque papillosis, papillis minutis, clavatis, pellucidis, flavidofuscis, subappressis. Pinnae parvae, erecto-patentes: pinnae latissimae irregulariter oblongo-rhomboi- dales, angustissimae oblongo-ovales, superiores subconfluentes, subintegrae vel crenatae, medianae decurrentes, remotæ, crenatæ, crenato-dentatae vel crenato-lobatae, inferiores valde reductae, angustae, integrae, remotae, costis pinnarum pinnatis, venis liberis, simplicibus, 1—8 utrinque. Sori rotundati, in venis Solitarii, costales, demum interdum confluentes,. Java (Scheffer). Polypodium (Goniophlebium) Koningsbergeri, v. Æ. v. Fi. P. verrucoso affine. Rhizoma paleis indistincte ciliato-dentatis, fere integris vestitum. Stipites remoti, tenues, + 10—15 c.m. longi, cum rachide mox glabrescentes. Frondes subcoriaceae, adul- tae glabrae, parvae, + 15—20 c.m. longae, + 12—15 c.m. latae. Pinnae paucijugae (+ 9 utrinque); pinna terminalis ce DOES c.m. longa: pinnae laterales terminali simillimae, sessiles, op- positae vel suboppositae, articulatae, erecto-patentes, 16100 longae, basi late cuneatae, + 11%, c.m. latae, margine indistincte crenatae vel crenato-serratae, à basi apicem versus sensim angus- . tatae, apice acuminatae, costis subtus paleis minutis, irregulariter fimbriatis parce munitis, areolis utrinque 3-serlalibuS Sora areolis costalibus solitarii, vix vel leviter immersi, foveolis supra haud valde prominentibus:; sporangia paraphysibus flavidis, apice leviter incisis intermixta. Java, (Preanger Regencies, v. A. v. R.).— The name is given in honour of Dr. J. C. Koningsberger, Subdirector of the Agricultural Department in Netherlands India. Poiypodium (Pleopeltis) antrophyoides. v. 4. v.R. Rhizoma breve, repens, squamis fuscis, lineari-lanceolatis, integris vel leviter dentatis vestitum. Frondes simplices, coriaceae, glabrae, sessiles vel brevi-stipitatae, 8 —15 c.m. longae, in parte superiore late lanceolatae, 3—5 c.m. latae, apice brevi-acuminatae, margine integrae, recurvatae, basin versus sensim angustatae, basi lineari-cuneatae, costa prominente, apicem versus sensim tenuiore demum deliquescente, costulis (main veins) nullis, venis immersis, areolis irregularibus, numerosis, venulas liberas includentibus. Sori sparsi, majusculi, superficiales. Sumatra (Forbes, N°. 8119). Polypodium (Pleopeltis) Beccarii. v. À. v. HR. Rhizoma repens, firmum, paleis lanceolato-oblongis, apice acutis, basi rotundatis vel acutis vestitum. Stipites remoti, 1—5 c.m. longi, erecti, glabri. Frondes simplices: steriles coriaceae, glabrae, + 6—10 c.m. longae, 7 —8S m.m. latae, lineari-lanceolatae, apicem et basin versus sensim angustatae, apice + obtusae, margine indistincte crenatae, costa subtus prominente, costulis (main veins) nullis, venis occultis, areolis + 1—2-seriatis, venas liberas inclu- dentibus: frondes fertiles longius stipitatae, 12—15 c.m. longae, 5—7 m.m. latae, apicem et basin versus sensim angustatae. Sori in utroque latere costae 1-seriati, mediales vel ad costam approxi- mantes, partem superiorem frondis occupantes, receptaculo + oblongo. Sumatra (Beccari, N°. 449). — The description is taken from a doublet received from Beccari. The plant was determined by Baker as P. congener, H4. (Journ. of Bot., XVIII, 213). Pofypodium (Pleopeltis) Forbesii, v. 4. v. BH. Rhizoma longe repens, firmum, paleis ovatis vel oblongis, utrinque rotundatis vel acutis, peltatis, brunneis, centro nigricanti, valde appressis dense vestitum. Stipites remoti, 11/,—21/, c.m. longi, erecti, firmi, glabri, crassiusculi. Frondes simplices, coria- ceae, glabrae, late lanceolatae, 10—12 c.m. longae, infra medium 21/,,—4 cm. latae, utrinque sensim angustatae, acutae, venis gracilibus, irregulariter anastomosantibus, costulis (main veins) nullis, areolis venas liberas includentibus. Sori majusculi, remoti, utrinque 2-seriales, seriebus exterioribus medialibus, apicem et basin frondium haud occupantes. Sumatra (Forbes, N°. 2333). Polypodium (Pleopeltis) Raapii. ©. 4. v. BH. Rhizoma repens, squamis lineari-lanceolatis, deciduis vestitum. Stipites remoti, 1—5 c.m. longi, glabri. Frondes simplices, te- nuiter herbaceae vel membranaceae, glabrae, lanceolatae, 10 —12 c.m. longae, $/,—11% cm. latae, (fertiles angustiores), utrinque sensim angustatae, apice obtusae vel acuminatae, costa distincta, costulis (main veins) nullis, venis distinctis, areolis utrinque 1—3-serialibus, venas liberas includentibus. Sori remoti, rotun- dati vel oblique oblongi, 1-seriales, margine approximati, soris aliis paucis (1—5) irregulariter intermixtis. — Plantae aquatiles, probabiliter submersae. Batu Islands (Raap, N°. 671). — Another submerged water- fern lately found in Lombok Island by Dr. Ernst has the stalks shorter, the fronds a little broader and slightly scaly on the costa beneath, and the sori placed in 1—2 rows nearer the midrid than the edge, whether or not accompanied by some few others placed in à 3rd, outer row. Poiypodium (Pleopeltis) Valetonianum. v. 4.v. BR. Rhizoma repens, crassum, viride, paleis tenuiter membranaceis, flavidis, lanceolatis, acuminatis, erectis, leviter sed distincte crispatis, basi peltato-rotundatis vestitum, demum glabrum. Stipites remoti, glabri, firmi, erecti, rubicundo- vel brunneo-virides, 5 — 15 c.m. longi, frondium fertilium longiores. Frondes dimorphae : frondes steriles valide coriaceae, glabrae, simplices, ovato-oblongae vei sublanceo- latae, + 9—11 c.m. longae, infra medium + 4—5 c.m. latae, apicem versus angustatae, apice obtusae vel obtusiusculae, margine leviter incrassatae, leviter crenatae, crenis rectis vel late sub- rotundatis, basi rotundatae vel cuneatae, leviter decurrentes, costa prominente, costulis (main veins) distinctis, erecto-patentibus, mar- ginem haud attingentibus, areolis immersis, absconditis, venas liberas includentibus ; frondes fertiles lineares, + 15 c.m.longae, infra medium “+ 1 c.m. latae, basi abrupte cuneatae, apicem versus sensim angustatae, costulis (infimis exceptis) patentissimis. Sori magni, profunde immersi, utrinque 1-seriales, inter costulas solitarii, mediales, summi <+ rotundati, caeteri basin frondis versus sensim elongati, costae perfecte paralleli, mfimi lineari-oblongi, te cn lon EM) mem, AU Java (Preanger Regencies, Y. A. v. R.}. — The species bears the name of Dr. Th. Valeton, Director of the Buitenzorg Herbarium. Polypodium (Pleopeltis) paucijugum. v. 4. v. R. Rhizoma repens, tenue, paleis lanceolatis vestitum. Stipites tenues, erecti, paleacei, alati, infra partem alatam 4—10 c.m. longi. Frondes tenues sed firmae, subtus minutissime pilosae, 10—20 c.m. longae, profunde pinnatifidae, I1obo terminali integro, 5—10 c.m. longo, 1/,—11/, c.m. lato, lobis lateralibus similibus, 9__4 utrinque, erecto-patentibus vel suberectis, apicem versus sensim angustatis, apice acutis vel obtusiusculis, basi ala angusta connexis, infimis in alam stipitis sensim decurrentibus, costulis (central ribs of the lobes) venisque primariis subtus prominentibus, areolis primariis 1-serialibus, areolis secundariis in et extra areolas primarias indistinctis, venas liberas paucas includentibus. Sori in areolis primariis 1—2, parvi, suboblongi. Born:o (Teuscher). PLATYCEREUMN. BPesr. Platycerium Wihelminæ Reginæ. ©. Av. Frondes steriles 2 vel plus, usque ad 100 c.M. altae et latae, erectae, convexae, parte superiore profunde lobatae, laciniis latis, linearibus, simplicibus vel 1—2%X furcatis, parte exteriore sinuato- AO lobatae, lobis in lacinias lineares superiores sensim transientibus. Frondes fertiles 2, flaccido-coriaceae, pilis stellatis copiose vestitae, furcatae: laciniae primariae contiguae pendulae, + 200 c.m. longae, dichotomae, laciniis ultimis lanceolatis vel elongato-triangu- laribus, caeteris cuneatis, soro !, magno, Sinum infimum occupante; laciniae primariae oppositae horizontales, simplices, late cuneato- flabellatae, usque ad 75 c.m. latae, margine exteriore leviter rotundatae, utrinque in Cornu exeuntes, cornibus oblongis, magnis, falcato-incurvatis, soro 1, maximo, usque ad 45 c.m. lato, inter cornua posito. Hort. Bog. (? Malesia). — The description of this splendid and interesting fern is taken from a specimen propably gathered in one of the malayan islands and since many years cultivated in the Buitenzorg gardens. — I give this as a new species with some hesitation the diagnose of one of the australian species (P. Veitchüi, C. Chr.) being unknown to me. — If Underwood’s conception of the priority of the generic name should be right this species should be called Alcicornium Wilhelminae Reginae, v. À. v. R. It is dedicated to Her Majesty WILHELMINA, Queen of The Netherlands. — Raciborski referred this plant to P. grande, J. SM. Platycerium coronarium. Desv. Prod, 215: P. biforme, BI, Flor. Jav., Fil. (1828), 44, tab. XVIII; Osmunda coronaria, Künig (1755). Var. cucullatum: Ultimate segments of fertile fronds dilated towards the obliquely rotundato-truncate and slightly emar- ginate apex. Soriferous segment longitudinally oblong, subcucullate, slightly slipper-shaped (the edge broadly recurved). Lingga Islands (Teysmann). ELAPHOGLOSSUM, Schott. Elaphoglossum (Eu-elaphoglossum) microphyilum, v. A. v. HR. Rhizoma tenue, repens, nigricans, paleis lineari-lanceolatis, fuscis, integris vestitum. Stipites remoti, tenues, 1—21/, c.m. longi. Frondes herbaceae, firmae, glabrae; frondes steriles in- O0 tegrae, lanceolatae, 5—6 c.m. longae, 11/, c.m. latae, brevi-acu- minatee, apice obtusiusculae, basi sensim angustatae, venis liberis, simplicibus vel furcatis, marginem haud attingentibus: frondes fertiles breviores, angustiores, basi abrupte angustatae et in alam brevem stipitis decurrentes, stipite 7—8 c.m. longo. Java (Ploem). STENOCHELENA. JZ. Smith. ? Stenochlæna (Lomariopsis) dubia. tv. 4. v. HR. Rhizoma scandens, lignosum, crassum, atrofuscum, dense paleaceum, demum glabrescens et asperum. Stipites remoti, + 35 c.m. longi, atropurpureo-brunnei, cum rachide supra dense atro- brunneo-tomentosi, glandulis 2-serialibus, oblongo-ellipticis, plano-de- pressis muniti, paleis Hineari-subulatis, deciduis vestiti, demum asperi. Frondes steriles 2-pinnatae, rachidibus atrobrunneo-purpureis. Pinnae erecto-patentes, ad rachidem haud articulatae. Pinnulae coriaceae, glabrae, patentissimae, articulatae, ovato-oblongae, acumi- natae, + 5 c.m. longae, prope basin + 11/, c.m. latae, basi rotundatae vel late cuneatae, leviter inaequilaterae, leviter crenatae, apicem versus crenato-serratae, Costa utrinque prominente, supra basin versus tomentosa, venis liberis, superioribus simplicibus vel furcatis, inferioribus 2 X furcatis vel pinnatifidis, omnibus basi venula costali connexis. — Frondes fertiles non vidi. Amboyna (Teysmann). — The description is taken from à specimen determined by Christ as Lomariopsis sorbifolia, Fée. LEPTOCHILEUS. Haulfuss. Leptochilus (Pœcilopteris) trifidus. v. À. v. HR. Rhizoma repens. Stipites approximati, + 10—20 c.m. longi, frondium fertilium longiores, paleis lanceolato-subulatis, brevibus, crispatis, fuscis vestitum, demum glabrescentes. Frondes steriles herbaceae, glabrae, simplices vel plerumque profunde 3-fidae, lobis lateralibus terminali similibus sed brevioribus:; frondes simplices + 25 c.m. longae, + 7 c.m. latae, lanceolatae, apice abrupte acuminatae, margine irregulariter undulatae, basi abrupte angus- orne tatae et breve decurrentes; frondes 3-fidae l0bo mediano frondibus simplicibus simili sed non decurrente, lobis lateralibus patentibus, basi breviter decurrentibus, costis subtus + paleaceis, costulis {main veins) manifestis, areolis primariis utrinque 6 — 7-serialibus, areolas minores et venulas liberas includentibus. Frondes fertiles sterilibus similes sed multo minores. Hort. Bog., (? Malesia). — The description is taken from specimens cultivated in the Buitenzorg gardens and probably gathered in one of the malayan islands. — Near L. Harlandii, C. Chr. (Gymnopteris decurrens, Hk., Fil. Exot., tab. XCIV). Leptochilus (Chrysodium) Raapii. v. 4. v. HR. Rhizoma erectum, paleis erectis, lineari-lanceolatis, obscure fuscis, margine pallide fuscis dense vestitum. Stipites dense fasciculati, 15—30 c.m. longi, glabri, firmi, erecti, sulcati, fron- dium fertililum longiores. Frondes dimorphae, flaccido-coriaceae, glabrae; frondes steriles simplices, interdum ternatae; segmenta frondium ternatarum frondibus simplicibus similia sed minora ; frondes simplices ovato-lanceolatae, elongatae, integrae, 12—20 c.m. longae, 3—4 c.m. latae, basi + rotundatae vel late cuneatae, apicem versus sensim angustatae, apice brevi-acuminatae, costulis (main veins) nullis, venis reticulatis, areolis iis Acrostichi similibus; frondes fertiles ternatae, segmentis brevi-petiolatis, linearibus, + 4—6 c.m. longis, + 5 m.m. latis, acutis. Batu Islands (Raap). — Simple fronds with the appearance of the pinnae of Acrostichum aureum, Z., but smaller. ab": Dictyopteris labrusCa. v. 4. v. BR., var. ter- nata, taken from a specimen gathered in Nusa Kembangan by Dr. Raciborski. a. Rhizome with fronds, 1/3 X. b. Portion of fertile fronds, 11, X. [ER L TERME ET A ES _ * MEME *s 1 : ne L LU +) L la, | re à de” PAP CE CL DRE LS NT NE 2 Re A JD i L 2 14, 1: À VA : _ POUR A QUE NÉE À E | Han: EL. Antrophyum ovatum, v. À. e. F6. taken from Mr. Forbe’s plant. Fertile frond, 1 X. Rhizome scale, 10 X. Paraphyses, 50—250 X. Sorus (transversal section), 10 X. Antrophyum costatuen, v. 4e. E&., taken from Dr. Hallier’s plant. Fertile frond, 1 X. Rhizome scale, 15 X. Paraphyses, 100 X. Sorus (transversal section), 10 X. TA BEN ab, LIL. Syngramma Boeriageana. v. Av. BR. taken from a specimen gathered by Dr. Boerlage. . Rhizome with a barren and a fertile frond, 1/2 X. Barren pinna with venation, 1 X. Fertile pinna with sori, L X. Capsule with paraphyses, 40%. D D © © ge de de ge Æ © D + VEATVARE LADY. fig. 1. Polypodium Raapii, e&. À. v. BH. taken from Mr. Raap’s original plant. a. KRhizome with fronds, 1 x. b. Portion of fertile frond, 8 X. fig. 2. The plant gathered in Lombok by Dr. Ernst. a. Rhizome with fronds, 1] X. b. Portion of fertile frond*, 2 — 8 %. ©) The primary areolæ@ à little too narrow, the distance between each pair of pri mary veins should be larger. V. A.V.R. Hi du ü L in HAbs V Polypodium Valetonianum. v. A. v. H. Rhizome with fronds, 2/3 X. Rhizome scale, 20 X Portion of barren frond, 2 X. Apex of fertile frond, seen from below, Re Base of : . seen from above, 2 X. Transversal section of fertile frond, 4—5 X. ne ES ANBTMVE M Tr { # je Lab. VI & VIT. Platycerium Wilhelminæ Reginæ, v. 4 v. HR. taken from the specimen cultivated in the Buitenzorg gardens. Natural aspect of a part of the plant, 1/39 X. Plan of the fronds, 1/2 X. Lower part of fertile fronds showing the sori, 5 Xe Ultimate segments of fertile fronds, 1/4 X. SR AL (h V1) LA I S PAU, UN CA N WE \RNX cl NT \] l | DYLAN VA: 40: NELT Leptochilus BRaapii, ©. 4. vw. B.. taken from Mr. Raap's original plant. a. Whole plant with barren and fertile fronds, 1/, X. b. Portion of barren frond, showing the venation, 2 X. c. Rhizome scale, 8 X. PAS NVAIR v. A.v.R. BULLE TEEN DU DÉPARTEMENT DE l'AGRICULTURE INDES NÉERLANDAISES. N XIX. BUITENZORG, IMPRIMERIE DU DEPARTEMENT AÔUT 1908. SO EAN, DU DÉPARTEMENT DE l'AGRICULTURE INDES NÉERLANDAISES. N. XIX. LIBRAR\ NEW YOR!: BOTANICÇAI GARDEN. BUITENZORG, IMPRIMERIE DU DEPARTEMENT AÔUT 1908. Vorläufige Beschreibungen neuer papuanischer Orchideen tte NEW yo ps BOTANICA J J2: SMITH pe: Im Dezember 1907 traf die wichtige, während der Expe- dition Lorentz 1907 in Niederländisch Neu- Guinea vom Militärarzt G. M. Versteeg zusammengebrachte botanische Sammlung in Buitenzorg ein. Die grosse Zahl der Orchideen veranlasste mich eine Bearbeitung aller bis jetzt aus diesem Gebiete bekannter Arten dieser Familie zu unternehmen. Da jedoch die Publikation der im Juni 1908 beendigten Arbeit vorläufig dahingestellt bleiben muss, werden die neuen Arten hier provisorisch verôf- fentlicht. Agrostophylilium brachiatum J. JS. 0. sp. Caules elongati, foliis sublinearibus, apicem versus angustatis. Inflorescentiae terminales, capitatae, e spicis c. 5floris compositae. Flores mediocres, albi. Sepala ovata, acuminata. Petala e basi ovata angustata. Labellum 3lobum ; hypochylium saccatum, sub- globosum, intus 5costulatum ; lobi laterales humiles, erecti, gynos- temio adpressi, callo crasso conjuncti; lobus medius porrectus, majusculus, ambitu late triangulus, subtrilobatus, obtusus, erosus, maculis 2 violaceis. (Gynostemium inferne semiteres, vix incras- satum, superne dilatatum, brachiis 2 longiusculis, parallelis, trigonis, obtusis. An der Noordrivier (Versteeg n. 1043 A). Verwandt mit À. longifolium Rchb. f. | Agrostophyllium costatum J. JS. 0. sp. Caules c. 20—30 cm. longi, dense foliati. Folia parva, pa- tentissima, oblonga, biloba, mucronata, basi subtruncata, c. 1—1.5 cm. longa; vaginae exappendiculatae. Inflorescentiae capitatae, 2 MR pe racemulis unifloris. Flores parvi Sepalum dorsale subovale, apiculatum, €. 0.325 em. longum. Sepala lateralia oblique tri- angula, acuminata. Petala lineari-oblonga, basi dilatata, obtusa. Labellum late concavo-unguiculatum, 8lobum; lobi laterales breves,. rotundati, intus incrassati, incrassationibus postice in costam longitudinalem confluentibus; lobus medius transverse ovalis, concavus. Auriculae gynostemii breves, latae, rodundatae. Ros- tellum bidendatum. Pes gynostemii brevissimus. An der Mündung der Reigerrivier (Exp. Lorentz 1907, Djibdja. 1209 180 #E0). Verwandt mit À. sumatranum Schltr. et J. J. S. Agros(ophyilum mucronatum J. JS n. sp. Caules elongati, compressi, 45— 835 cm. longi. Folia linearia, apicem versus angustata, 2dentato, longe mucronata, 10—18 cm. longa, €. 1 cm. lata. Inflorescentiae terminales, elongatae, spici- formes, e spicis brevissimis, fasciculatis, 1—2floris compositae. Flores parvi. Sepala subovata, acuminata. Petala e basi subovata lineari-angustata. Labellum subtrilobum, hypochylio subgloboso- saccato, lobis lateralibus minimis, rotundatis, lamella transversa truncata conjunctis, lobo intermedio late triangulo, acuminato. Gynostemium gracile, medio subtus constrictum, parte inferiore: antice plana. An der Noordrivier (Versteeg n. 1519). Nahe verwandt mit À. spicatum Schltr. Agrostophyilum paniculat@um J. JS. n. sp. Caules elongati, validi. Folia lanceolato-loriformia, biloba, ad c. 17 cm. longa. Inflorescentiae terminales, magnae, decurvae, paniculatae, e spicis fasciculatis, elongatis, ad c. 12—17floris compositae. Flores parvi, sepalis petalisque revolutis. Sepala ovata, apiculata. Petala e basi subovata angustata. Labellum trilobum, basi breviter saccatum; lobi laterales breves, obtusi, lamella transversa alte conjuncti: lobus intermedius late triangu- lus, angulis rotundatis, apice obtusus, incurvus. Gynostemium erectum, subgracile, superne subalatum, basi valde incrassatum, callo decurvo oblongo infra stigma. TROUS An der Noordrivier (Versteeg n. 1128). Mit À. mucronatum J. J. S. und À. spicatum Schltr. ver- wandt. | Agrostophyilum parviflorum J. J. S. 0. 5). Caules elongati. Folia lineari-lanceolata, obtusa, biloba, mu- cronata, C. 6.5 — 13 c.m. longa. Inflorescentiae terminales, capitatae, e spicis 2—Sfloris compositae. Flores parvi, albi. Sepala ovata, conico-acuminata. Petala elliptico-oblonga, acutiuscula. Labellum vix trilobum, 1/4 supra basin constrictum, hypochylio saccato, majusculo, semigloboso, lamella transversa ab epichylio separato, epichylio ovato, concavo. Gynostemium breviusculum, basi obli- que incrassatum. Stigmatis margo inferior elevatus. An der Noordrivier (Versteeg n. 1043). Verwandt mit À. amboinense J. J. $. Appendicula applicata J. JS. 0. sr. Caules elongati. Folia lanceolata, obtusa, bidentata, mucro- nata, C. 3.5 —5 c.m. longa. Inflorescentiae terminales, pedunculatae, ramosae, foliis multo longiores. Flores parvi. Sepalum dorsale ovatum, conico-apiculatum, lateralia cum pede columnae mentum breve, saccatum formantia, acuta. Petala oblonga. Labellum conca- vum, intus lamellis 2 latis infra apicem terminatis, in unguem decurrentibus et appendiculam angustissime hippocrepiformem formantibus, expansum basi dilatatum, lamina quadrata, truncata, obtuse apiculata. Anthera breviter cordata, apice 3dentato. Sti- pites polliniorum 2, distincti. Stigmatis margo inferior more A. reflexac BI. valde dilatatus. Pes gynostemii latissimus. Bivakeiland (Versteeg n. 1095). Nahe verwandt mit Podochilus polystachyus Schltr. Appendicula callifera J. JS. 0. sp. Caules elongati. Folia subovato-oblonga, obtuse bilobata, mu- cronata, €. 2.8—5 c.m.longa. Inflorescentiae laterales, foliis multo breviores, - pauciflorae. Flores majusculi. Sepalum dorsale late ovatum, obtusum, lateralia cum pede columnae mentum rectum, oblongum, ovarium aequans formantia, acutiuscula. Petala late AE elliptica. JIabellum ungue lato pedi columnae adnatum, ambitu obovatum, callo hippocrepiformi in margines dimidii anterioris decurrente, lamina subtriloba, apice recurva, medio callo magno donata, lobis obtusissimis. Pollinia 6, longissime clavata, stipi- tibus 2 angustis inserta. An der Noordrivier (Versteeg n. 13869). Gehôrt zur Verwandtschaft der À. cornuta BI. Appendicula palustris J. JS. n. sp. Terrestris. Caules elongati. Folia lanceolata, apicem versus acuminata et minute serrulata, bidentata, mucronata, €. 8— 11 c.m. longa. Inflorescentiae terminales et laterales, pendulae, bracteis reflexis. Sepalum dorsale ovatum, acutiusculum, lateralia cum pede columnae mentum longum obtusissimum formantia, acutius- cula. Petala spathulato-oblonga, obtusa. Labellum late pandurato- spathulatum, ambitu obovatum, lamina orbiculari, intus carinis 2 in medium laminae terminantibus, basin versus in appendiculam hippocrepiformem, angustam, carnosam, leviter excisam abientibus. Anthera cordata, acuminata, obtusa vel vix denticulata. Stipites polliniorum 2 distincti. An der Mündung der Reigerrivier (Versteeg n. 1157). Mit Podochilus dendrobioides Schitr. sehr nahe verwandt. Bulbophylium acutilingue J. JS. n. sp. Rhizoma dependens, pseudobulbos perforans, superne vagi- natum. Pseudobulbi subteretes, apice tantum liberi. Folium anguste lanceolatum, acutissimum, €. 3—5 c.m. longum. Inflo- rescentiae fasciculatae, brevissimae, uniflorae. Sepala e basi ovato- oblonga subulato-acuminata, &. 0.7—1.1 c.m. longa. Petala multo minora, lanceolata, infra medium constricta. Labellum anguste ovato-lanceolatum, acutissinum, inferne papilloso-verruculosum, G. 0.5 c.m. longum. Auriculae gynostemii antheram excedentes. Pes gynostemii brevissimus. Nepenthesheuvels (Versteeg n. 1303, n. 1389 und n. 1580). Die nächste Verwandte ist wahrscheinlich B. fruticula Schitr. — 1e), — Builbophytlum bulliferum J. J. n. sp. Rhizoma repens, vaginis brevibus tectum. Pseudobulbi minuti. Folium petiolatum, oblongum, obtusum, ad €. 4.5 c.m. longum. Inflorescentiae elongatae, racemosae, laxe multiflorae, ad c. 30 c.m. longae. Flores parvi. Sepala ovata, breviter clavato-producta, ciliata, 0.375 et 0.3 c.m. longa. Petala minora, oblonga, eroso- fimbriatula. Labellum crasse linguiforme, obtusum, basi lobulis 2 erectis triangulis, subtus puberulum, petalis aequilongum. (Gynos- temium breve, clinandrio dentato, stelidia dentiformia superante. Pes gynostemii basi valde incrassatus, apice angustatus, incurvus, e 0f'can. longus. Südlich des Geluksheuvel (Versteeg n. 1449). Verwandt mit B. antennatum Schitr. Bulbophyilum callipes J. J. n. sp. Pseudobulbi approximati, ovoidei, €. 1 c.m. longi. Folium lanceolatum, acutum, €. 5.5 c.m. longum. Inflorescentiae fasci- culatae, foliis breviores. Flos mediocris. Sepala lanceolata, nervis 3 dorso prominentibus, €. 1.15 c.m.longa. Petala minima, ovata, falcata, acuta, c. 0.15 c.m. longa. Labellum majusculum, ungui- culatum, basi lobulis 2 parvis, erectis, lamella transversa con- junctis, lamina convexa, verruculoso-papillosa, expansa oblongo- ovata, obtuse acuminata. Gynostemium subgrracile, curvatum, apice dentatum, pede brevissimo calliformi. An der Noordrivier, am Fusse der Nepenthesheuvels (Versteeg n. 1234); auf dem Resirug (Versteeg n. 1652). Diese Art ist mit Kkeiner der mir bekannten Arten der Sektion Monanthaparva nahe verwandt. Bulibohyllum dichotomum J. J Sn. sp. Rhizoma dependens, elongatum, dichotomum. Pseudobulbi subcylindrici, & 1 c.m. longi. Folium anguste ovato-lanceolatum, acutum, € 7—12c.m. longum. Inflorescentiae brevissimae, 1 — 2- florae, pedunculo rhizomati adpresso, 0.2 c.m. longo. Flores parvi. Sepala e basi dilatata subulato-acuminata. Petala multo minora, oblonga, acuminata. Labellum petalis aequilongum, 81obum, intus lineis 2 elevatis, lobis lateralibus rotundatis, intermedio ligulato obtuso. Auriculae gynostemii acuminatae, anthera breviores. Pes gynostemii brevissimus. An der Noordrivier südlich des Geluksheuvel (Versteeg n. 1557). Gehôrt zur Verwandtschaft des B. sessile (Koen.) J. J. S. und B. Teysmannü J. J. 5. Buibophylilum fracüflexum J. JT S. n. sp. Rhizoma dependens, serpentinum, vaginis majusculis tectum. Pseudobulbi remoti, rhizomati adpressi, ovoideo-oblongi, €. 1.5— 1.8 em. longi. Folium lanceolatum, acutum, c. 5 —7 cm. longum. Inflorescentiae numerosae, brevissimae, spiciformes, ©. 3—5- florae, rachide tenui fractiflexa. Bracteae amplae, convolutae, ovarium multo superantes. Flores parvi. Sepala lanceolata, su- bulato-angustata, c. 0.5 cm. longa. Petala multo minora, lanceolata, Labellum ovale, obtusum, basi bilobum, petalis brevius. Gyno- stemium breve. Ovarium 0.1. em. longum. Nepenthesheuvels (Versteeg n. 1295). Eine Art mit der Tracht des B. angustifolium Lndi., B. capi- tatum Lndi., u.s.w., von diesen jedoch leicht zu unterscheiden durch mehr verlängerte Blütenstände. Bulbophylilum futile J. J. 5. n. sp. Pusillum. Pseudobulbi approximati, ovoidei, ad 0.5 cm. longi. Folium 1, lanceolatum, acutum, c. 0.6—1.1 cm. longum. Inflorescentiae fasciculatae, lflorae, pedunculo folium aequante. Flos parvus. Sepala oblonga, acuta, c. 0.3 cm. longa. Petala multo minora, oblonga. Labellum vix curvatum, 3lobum, c. 0.2 cm. longum, lobis lateralibus erectis, semirotundis, lobo intermedio elongato, lineari-ligulato, obtuso. Auriculae gynostemii anthe- ram aequantes. Pes gynostemii basi vix incrassatus, c. 0.05 cm. longus. An der Noordrivier, südlich des Geluksheuvel (Versteeg n' 1527). Zur Sektion Monanthaparva gehôürend. ph es Bulbophyilum latibrachiatumm J. J. 5. n. sp. Pseudobulbi aggregati, subcylindrici, €. 2—2.7 cm. longi. Folium lanceolatum, acuminatnm, c. 12—15 cm. longum. In- florescentiae fasciculatae, brevissimae, Iflorae. los mediocris. Sepala oblonga, brevissime acuminata, c. 1.5 cm. longa. Petala ovata, acuta, ciliolata, c. 0.7 cm. longa. Labellum parvum, ob- longum, carnosum, lateraliter compressum, supra convexum, Sulco: longitudinali, papillosum, in marginibus parcissime pilosum. Au- riculae gynostemii longissimae, lineares, obtusae, basi semitortae. Pes gynostemii basi incrassatus, apice incurvus, truncatus. An der Noordrivier am Fusse der Nepenthesheuvels (Ver- steeg n. :261). Steht mehr oder weniger zwischen den Sektionen Sestochi- los und Monanthaparva. Bulbophyilum neo-guineense J. JS. n. Sp. Pseudobulbi remoti, ovoidei, ad 2 em. longi. Folium petio- latum, lanceolatum, acuminatum c. 9—12 cm. longum. [nflores- centiae uniflorae, pedunculo €. 3—6 cm. longo. Flos mediocris. Sepala lanceolata, c. 1.1 cm. longa, lateralia leviter falcata. Petala. multo minora, lanceolata, medio leviter constricta. Labellum ma- jusculum, linguiforme, supra basin recurvum, obtusiusculum, basi 21lobatum, superne convexum, subtus inferne bicarinatum, c. 0.575 cm. longum. Auriculae gynostemii filiformes, antheram multo excedentes. Pes gynostemii apice incurvus, valde dilata- tus, basi gibbosus, c. 0.23 cm. longus. Ovarium pedicellatum C..0.9 cm. longum. Nepenthesheuvels (Versteeg n. 1281). Diese Art gehôürt zur Sektion Monanthaparva und ist am meisten verwandt mit B. violaceum Lndi. Bulbophyllum pachyacris J. J. S. n. sp. Pusillum. Rhizoma dependens. Pseudobulbi c. 0.3 — 0.4 cm. dissiti, adpressi, parvi, semiteretes. Folium anguste lanceolatum, acutum, €. 2.5—3 cm. longum. Inflorescentiae subfasciculatae, brevissimae, lflorae. Flos parvus. Sepala oblonga, apice angus- tata bulliformi-incrassata, c. 0.375 et 0.425 cm. longa. Petala RS me fn minora, obovato-spathulata. Labellum unguiculatum, 8lobum, ungue cuneato, lamina callo transverso ab ungue separata, inferne con- cava, lobis lateralibus erectis obtusis, lobo intermedio recurvo, ovato, obtuso. Gynostemium brevissimum, pede brevessimo. An der Noordrivier am Fusse der Nepenthesheuvels (Versteeg 1: 1807): Baulbophyilum piliferum J. JS. 0. sp. Rhizoma dependens, vaginis nervosis. Pseudobulbi remoti, adpressi, oblongi, €. 0.25 cm. longi. Folium lineari-lanceolatum, acute acuminatum, crasse carnosum, €. 2—2.5 cm. longum. In- florescentiae brevissimae, 1florae. Bractea ovarium valde superans. Flos parvus. Sepala e basi ovato-triangula acuminata, longissime pilifera, c. 0.28—0.27 cm. longa, pilo c. 0.27 cm. longo. Petala multo minora, ovalia, obtusa, subretusa. Labellum petalis aequi- longum, linguiforme, superne convexum, obtusum. Gynostemium brevissimum, pede porrecto, recto, longiore. Nepenthesheuvels (Versteeg, n. 1330). Diese Art gehôürt zur Verwandtschaft des B. sessile (Koen.) OS. Bulbophylium rostratum J. JS. n. sp. Rhizoma dependens, valde ramosum. Pseudobulbi remoti, rhizomati adpressi, subcylindrici. Folium lineari-lanceolatum, ob- tusum, €. 5—8 cm. longum. Inflorescentiae pseudobulbis breviores, racemosae, © 8—5bflorae. Flores parvi Sepala oblonga, ad c. 0.55 cm. longa. Petala multo minora, spathulato-obovata, superne verruculosa. Labellum valde curvatum, oblongum, apice obtusum, breviter bilobulatum. Auriculae gynostemii anthera breviores, subbidentatae, inferius stelidia 2 falcato-decurva, oblonga, obtusa. Anthera rostrata. Pes gynostemii c. 0.15 cm. longus, inferne sulco longitudinali instructus. Ovarium pedicellatum c. 0.35 — 0.45 cm. longum. Nepenthesheuvels (Versteeg n. 1383): an der Noordrivier (Versteeg n. 1562). Sehr nahe verwandt mit B. ochroleucum Schltr. und B. ra- mosum Schitr. 2 FOUR Bulbophylilum spathilingue J. J. S. n. sp. Pseudobulbi dissiti, €. 1.6—1.8 cm. longi. Folium petiolatum, lanceolatum, acuminatum, €. 9—18 c.m. longum. Inflorescentiae elongatae, multiflorae, €. 18—31 c.im. longae, longe pedunculatae. Bracteae bifariae, cyathiformes, carinatae. Flores c. 2.5 em. lati. Sepalum dorsale anguste lanceolatum, c. 1.8 c.m. longum, lateralia oblongo-cymbiformia, paulo longiora. Petala parva, oblongo-trian- gula, acuminata, 0.475 c.m, longa. Labellum spathulatum, basi excavatum, bicallosum, lamina ovato-orbiculari, verruculosa, medio papilloso-tomentosa, totum 2 c.m. longum. Auriculae gynostemii anthera multo breviores. Pes gynostemii incurvus. An der Noordrivier bei der Wespenkreek und südlich des Geluksheuvel (Versteeg n. 1380 und 1429). Zur Sektion Zntervallata gehôrig. Bulbophyllum spathipetalum J. JS. 0. sp. Pseudobulbi approximati, ovoidei, sulcati. Folium petiolatum, lanceolatum, acutissimum, €. 5 c.m. longum. [nflorescentiae fas- ciculatae, pedunculo €. 4 c.m. longo. los mediocris. Sepalum dorsale lanceolatum, acuminatum, €. 0.875 c.m. longum, lateralia paulo longiora, oblonga, subfalcata. Petala multo minora, spathu- lata, obtusa. Lebellum linguiforme, curvatum, obtusum, subtus papillosum, €. 0.3 c.m. longum. Auriculae gynostemii anthera breviores. Pes gynostemii basi incrassatus, €. 0.2 c.m. longus. Pedicellus c. 1.1 c.m. longus. An der Noordrivier südlich des Geluksheuvel (Versteeg n. 1548). Zur Sektion Monanthaparva gehôrig. Bulbophylium thrixspermiflorum J. J. S. 0. sp. Rhizoma repens. Pseudobulbi dissiti, anguste conici, ce. 2 —2.5 c.m. longi. Folium petiolatum, anguste lanceolatum, acuminatum, ©. 10—14 c.m. longum. Inflorescentiae elongatae, pluriflorae, pedunculo c. 22—34 c.m. longo, rachide ad c. 4 c.m. longa. Bracteae bifariae, cyathiformes. Flores singulatim expansi, magni. Sepala sublinearia, elongata, acuminata, dorsale c. 6.7 c.m. longum, lateralia paulo majora. Petala parva, late subovata, apice tridentata. Labellum lanceolato-ovatum, obtusiusculum, glabrum, €. 2.8 c.m. longum. Gynostemium c. 0.6 c.m. longum, stelidiis aliformibus, brevibus, obtusangulis, pede recto, truncato, columnae aequilongo. Nepenthesheuvels (Versteeg n. 1221). Gehôürt zur Sektion /ntervallata. Builbophylilum Crifiäum J. J. S. n. sp. Rhizoma dependens, elongatum, ramosum. Pseudobulbi re- moti, in sicco subcylindrici, €. 1 c.m.longi. Folium lanceolatum, acutum, €. 6—8 c.m. longum. Inflorescentiae ad basin pseudo- bulborum, pedunculatae, foliis longiores, laxe racemosae, €. 10— 15 cm. longae. Flores tenues. Sepala e basi dilatata longissime tiliformi-angustata, c. 1.85 et 2 c.m. longa. Petala parva, ovata, c. 0.2 c.m. longa. Labellum parvum, curvatum, ovatum, obtusum, basi concavum. Gynostemium brevissimum, auriculis triangulis, inferne dente obtuso donatis, pede infra stigma gibboso, apice leviter incurvo. Pedicellus gracilis, supra basin articulatus. An der Noordrivier südlich des Geluksheuvel (Versteeg n.1511).. Habituell dem B. dichotomum J. J. S. ähnlich. Bulbophyllum Versteegii J. J. S. n. sp. Pseudobulbi aggregati, ovoidei, c. 1.5—2.5 c.m. longi. Fo- lium petiolatum, oblongo- vel lanceolato- ellipticum, acuminatum, €. 10—20 cm. longum. Inflorescentiae numerosae, fasciculatae, breves, 1 florae. Flos mediocris. Sepala ovato-lanceolata, c. 1.2 — 1.4 cm. longa. Petala multo minora, anguste obovato lance- olata, €. 0.3 cm. longa. Labellum parvum, 3lobum, subtus. papillosum, lobis lateralibus rotundatis, 1obo medio recurvo, ovato- triangulo, obtuso, ciliolato, intus costulis 2 a lobis lateralibus decurrentibus instructo. Gynostemium subgracile, auriculis anthera brevioribus, pede leviter incurvo, haud incrassato. An der Noordrivier südlich des Geluksheuvel (Versteeg n. #59 und lt?) Habituell an die Sektion Sestochilos erinnernd. BR free Ceratostylis (Sect. Acaules) albiflora J. JS. 0. sp. Rhizoma abbreviatuim. Caules leviter compressi, c. 4.5 —8 €.m. longi. Folium sublineare, acutum, c. 4.5—7 e.m. longum, 0.45 c.m. latum. Flores albi, toti c. 0.4 c.m. longi. Sepala oblonga, acuta, extus parce pilosa, c. 0.25 c.m. longa, lateralia mentum subglobosum, à dorso compressum, €. 0.125 €.m. longum forman- tia. Petala lanceolata, acuta. Labellum breviter unguiculatum, intus costis 2 a basi usque ad medium labelli, superius costa, donatum, lamina ovata, acutiuscula, concava, apice haud valde incrassata, totum c. 0.8 c.m. longum, 0.16 c.m. latum. Pes gy- nostemii €. 0.06 c.m. longus. An der Noordrivier südlich des Geluksheuvel (Versteeg n. 1525). Ist habituell ©. capitata Z. et M. ähnlich. Ceratostyliis (Sect. Acaules) clavata J. JS. n. sp. Rhizoma abbreviatum. (Caules teretes, c. 9—23 cm. longi. Folium teres, vix sulcatum, c. 2—3 cm. longum. Sepala oblonga, obtusiuscula, €. 0.825 —0.36 cm. longa, lateralia mentum longis- sime calcariforme, clavatum, apice valde subgloboso-intlatum, c. 0.525 cm. longum formantia. Petala lanceolata, acuta. Labellum elongato-spathulatum, intus bicostulatum, c. 0.8 cm. longum, ungue lineari, parce ciliato, lamina elliptica, supra medium angustata et incrassata, obtusa, c. 0.17 cm. lata. Pes gynostemii linearis, c. 0.425 cm. longus. Spitze des Resirug (Versteeg n. 1674). Mit C. sima J. J. S. verwandt. Ceratostylis (Sect. Acaules) humilis J. J. S. n. sp. Rhizoma abbreviatum. Caules humiles, teretes, c. 2.5 —5 cm. longi. Folium subteres, obtusangulo-canaliculatum, €. 1—2 cm. longum. Flores albi, c. 0.875 cm. longi. Sepala ovata, acutius- cula, dorso parcissime puberula, €. 0.26 cm. longa, lateralia men- tum rotundatum, a dorso compressum, c. 0.15 cm. longum for- mantia. Petala elliptica. Labellum breviter unguiculatum, intus costis 3 puberulis, c. 0.275 cm. longum, lamina ovata, apice in- crassata, obtusa, papillosa, ©. 0.14 cm. lata. (Gynostemium bre- vissimum, brachiis ovato-triangulis, pede c. 0.06 cm. longo. TO Le An der Noordrivier, am Fusse der Nepenthesheuvels (Ver- steeg n. 1256). Eine Art mit der Tracht einer kleinen C. subulata BI. Ceratostylis (Sect. Acaules) pugioniformis J.J.S.n.sp. Rhizoma abbreviatum. Caules teretes, ©. 8—12,5 cm. longi. Folium teres, acutiusculum, levissime sulcatum, c. 2.5—3 cm. longum. Flores rubescentes, toti c. 0.56 cm. longi, sepalis peta- lisque parallelis, apice recurvis. Sepala oblonga, obtusa, extus. adpresse pilosa, c. 0.35 cm. longa, lateralia mentum inflatum, subglobosum, €. 0.15 cm. diam. formantia. Petala linearia, acuta. Labellum lanceolatum, breviter unguiculatum, inferne costis 2, superius costa 1 donatum, apice incrassatum, obtusum, aurantiacum, expansum €. 0.5 cm. longum, 0.13 cm. latum. Pes gynostemii €. 0.125 cm. longus, apice incurvus. An der Noordrivier am Fusse der Nepenthesheuvels (Ver- steeg n. 1255). Mit C. subulata BI. verwandt. Ceratostylis (Sect. Acaules) resiana J. J. 5. n. sp. Rhizoma abbreviatum. Caules subteretes, €. 5—8 cm. longi. Folium lineare, acutum, €. 5—9 cm. longum, 0.45 —0.55 cm. latum. Flores c. 0.56 cm. longi. Sepala oblonga, acutiuscula, c. 0.3—0.34 em. longa, lateralia basi valde dilatata mentum clavato-obovoideum, obtusissimum, ovarium superans formantia. Petala oblongo-elliptica, acuta. Labellum spathulatum, sensim in laminam ovato-ellipticam, apice incrassatam, obtusam dilatatum, inferne parcissime ciliolatum, intus äcostulatum, costula inter- media basin versus evanescente, €. 0.475 cm. longum, 0.125 cm. latum. Pes gynostemii c. 0.2 cm. longus. Resirug (Versteeg n. 1674 A.). jorysanthes calfifera J. J. n. sp. Folium cordatum, sinu latissimo, acuminatum, cG. 1 c.m. longum. Flos mediocris. Sepalum dorsale erectum, valde incurvum, longe spathulatum, nervis 7 dorso carinatis, €. 1.8 c.m. longum, 0.725 cm. latum. Sepala lateralia et petala parva, subulata, 0.225 et 0.3 c.m. longa. Labellum magnum, convolutum, tubu- loso-unguiculatum, basi breviter bicalcaratum, lamina late subre- niformi, antice rotundata, fimbriata, medio callo magno semigloboso: donata, expansa 1.55 c.m. lata. Nepenthesheuvels (Versteeg n. 1328). Corysanthes ventricosa J. J. S. n. sp. Folium cordatum, brevissime acuminatum, c. 2.6 c.m. longum. Flos magnus. Sepalum dorsale erectum, spathulatum, rotundatum, nervis 11 dorso carinatis, €. 2.85 c.m. longum, bene 1 c.m. latum. Sepala lateralia et petala parva, subulata, c. 0.825 et 0.5 c.m. longa. Labellum convolutum, infundibuliforme, tubo lateraliter compresso, antice valde ventricoso-inflato, basi bicalcarato, supra basin valde lateraliter constricto, lamina rotundato- reniformi, apice conduplicata, crenulata, intus argute verruculosa, bene 1 c.m. lata. Südlich des Geluksheuvel (Versteeg n. 1340). Bbendrobium (Sect. Longicollià) aratriferum J.J.S. IH, SD. Pseudobulbi approximati, e basi tumida in collum longum, apice incrassatum attenuati, © 5—12.5 cm. longi. Folium lan- ceolatum, altius bidentatum, €. 7—9 cm. longum, 1.5—1.8 cm. latum. Sepala e basi dilatata longe filiformi-lineari-angustata, c. 9.0—7 cm. longa (interdum breviora). Petala angustiora. La- bellum Slobum, ambitu oblongum, costis 2 papilloso-puberulis à basi lobi medii basin usque, expansum c. 1.6 cm. longum, 0.65 cm. latum; lobi laterales breves, late rotundatis; lobus interme- dius obovato-oblongus, medio in umbonem clavato-pilosum incras- satus, subtus carinatus, Carina dente terminata, c. 0.8 cm. longus (interdum brevior). Pes gynostemii vix curvatus, c. 0.75 cm. longus. An der Noordrivier südlich des Geluksheuvel (Versteeg n. 1454); Resitop (Versteeg n. 1637). Dendrobium (Sect. Longicollia) bidentiferueëm J.J.S. HESD. Rhizoma fruticulosum, ramosum. Pseudobulbi basi haud incrasSati, ©. 2.5—8.5 cm. longi. Folium lanceolatum, c. 4 —4.5. PT ASS em. longum, 0.75 cm. latum. Sepala e basi dilatata linearia, c. 1.5 cm. longa, lateralia falcata. Petala paulo minora. Labellum erectum, supra medium recurvum, unguiculatum, subtrilobum, glabrum, intus Carinis 2 a basi usque ad apicem, apice confluen- tibus, in medio lobi intermedii dentiferis, expansum €. 1 em. longum, 0.5 cm. latum, lobis lateralibus brevissimis latis, lobo medio quadrato undulato. Pes gynostemii leviter curvatum, c. 0.735 cm. longum. Ovarium pedicellatum cum pedunculo €. 4 em. longum. An der Noordrivier südlich des Geluksheuvel (Versteeg n. 1539). Dendrobium (Sect. Amblyanthus) ca vipes J. JS. n. sp. Caules elongati, foliosi. Folia lanceolata, inaequaliter setaceo- bidentata, c. 7.5 cm. longa. Inflorescentiae brevissimae, 2—4- florae. Bracteae suborbiculares, concavae. Flores mediocres, extus squamulosi. Sepalum dorsale late elliptico-ovale, obtusissimum, ©. 1.1 cm. longum. Sepala lateralia mentum subconicum, c. 0.7 cm. longum formantia, oblique ovali-ovata, valde concava. Petala obovata, erosa. Labellum unguiculatum, late cuneato-triangulum, antice triangulum, ventricoso-concavum, callo transverso, basi in squamam apice laciniatamn exeunte donatum; lobi laterales anguste trianguli, longe fimbriati; lobus intermedius late triangulus, ob- tusus, villosus. Clinandrium fimbriato-denticulatum. Pes gyno- Stemii superne valde inflato-excavatus, parieti tenui, intus costa longitudinali donatus. An der Wespenkreek (Versteeg n. 1377). Dendrobium (Sect. Cadetia) ceratostyloides J.J.S. HAS of Caules numerosi, 4sulcati, €. 3.5 —8 cm. longi, unifolii. Folium lanceolatum, inaequaliter bidentatum, carnosum, 4 — 5 cm. longum. Flores parvi, nivei. Sepalum dorsale subovatum, 0.35 cm. longum. Sepala lateralia valde obliqua, subobovata, obtusa; mentum sub- conico-cylindricum. Petala linearia, obtusa. Labellum 8lobum, intus puberulum; lobi laterales anguste trianguli, acuti; lobus medius transverse oblongus, marginibus incurvus, intus callo transverso donatus, carnosus, c. 0.27 cm. latus. Ovarium muri- catum; pedicellus glaber. LES NEA In der Gegend zwischen der Geelvinkbai und Maccluergolf (W. den Berger). Dendrobium (Sect. Calyptrochilus) cCochleatum J.J. SM SD: Caules elongati, foliosi. Folia ovato-lanceolata vel oblonga, acuta, C. 5.5—6 C.m. longa:; vaginae verrucosae. Inflorescentiae brevissimae, €. 8-—Sfloræ. Flores minusculi. Sepalum dorsale ovatum, Obtusum, 0.4 c.m. longum. Sepala lateralia mentum magnum, conicum, acuminatum, c. 1.3 c.m. longum formantia, marginibus anticis alte connata, triangula, obtusa. Petala parva, ovalia, obtusissima, erosa. Labellum spathulato-cochleatum, lamina cuneato-0hovata, margine antico incurva, trunçcata, fimbriato-ser- rulata, extus verruculosa. Pes gynostemii subrectus, linearis, convexus. Ovarium verrucosum. An der Noordrivier, südlich des Geluksheuvel (Versteeg n.. 1360 und 1561). Verwandt mit D. trichostomum Rchb. f. Dendrobium (Sect. Pedilonum) constrictum J.J.S. 1° SD. Caules €. 2.5—9 c.m. longi, 2—8folii. Folia lanceolata, c. 3—12 c.m. longa. Inflorescentiae breves, satis multiflorae, rachide ©. 1.5—2 c.m. longa. Bracteae acuminatae, papillosae. Flores minusculi, €. 1.3 c.m. longi. Sepalum dorsale oblongo-ovatum, acutissimum, €. 0.575 c.m. longum. Sepala lateralia mentum rectum, oblongo-conicum, obtusum, €. 0.6 c.m. longum formantia, oblique triangula, acuminata. Petala elliptico-ovata, obtusa, ciliata. Labellum medio constrictum, hypochylio ovali, incrassatione trans- versa ab epichylio ovali, obtuso, fimbriato-ciliolato separato. Pes gynostemii linearis, carnosus, apice excavatus. Südlich des Geluksheuvel (Versteeg n. 1509 A). Nahe verwandt mit D. molle J. J. S$. Dendrobium (Sect. Longicollia) crenulatum J. J.S. HÉPS D: Pusillum. Pseudobulbi ovoideo-oblongi, apicem versus at- tenuati, €. 1.3—2.8 c.m. longi. Folium oblongum vel lanceolatum, to bilobulatum, crasse coriaceum, c. 2.5—4.3 c.m. longum. Flores mediocres, pallide viridi-flavescentes. Sepala e basi dilatata linearia, c. 2 c.m. longa. Petala filiformia. Labellum angustum, trilobum, costis 2 inferne rectis, in lobo medio subundulatis et costis 3 similibus additis, lobis lateralibus brevibus, atropurpuree calloso- maculatis, 1obo medio elongato, lineari-lanceolato, acuto. Pes gy- nostemii ©. 0.4 c.m. longus. Fak-Fak (W. den Berger, leb:-Pf.). Verwandt mit D. chrysotropis Schitr. Dendrobium (Sect. Rhizobium) desmotrichoides ren. :sp. Caules ramosi, teretes, internodio terminali maximo, obconico- incrassato, lfolio. Folia lateraliter compressa, oblique lanceolata, acuta, carnosa, rigida, verruculosa, €. 4.5 c.m. longa. Inflorescentiae brevissimae, subbiflorae. Flores odorati. Sepalum dorsale ovato- oblongum, €. 0.75 c.m. longum. Sepala lateralia triangula. Petala anguste lanceolata, acuta. Labellum 8lobum, 8costatum, costis rectis, intermedia superne serpentina, lobis lateralibus oblique ova- to-triangulis, lobo intermedio obovato, obtuse apiculato. Pes gy- nostemii curvatus, intus costa longitudinali, €. 0.35 c.m. longus. Soengei Merauke (Jaheri 1901, n. 60, leb. Pfl.). Verwandt mit D. rigidum R. Br. Dendrobium (Sct. Biloba erectifolium J.J.S.n. sp. Caules elongati, tenues, compressi, foliosi. Folia erecta, linearia, biloba, c. 6—10 cm. longa, 0.37 —0.55 cm. lata; vaginae costulatae et transverse rugulosae. Flos minusculus, €. 1.6 cm. latus. Sepalum dorsale ovatum, obtusum, €. 0.8 cm. longum. Sepala lateralia mentum incurvum latum formantia, oblique trian- gula. Petala oblongo-subrhombea, obtusa. Labellum carnosum, 8lobum, medio incrassatum et callo ad basin; lobi laterales breves, obtusi; lobus medius transverse ovalis. Pes gynostemii curvatus, late linearis, c. 0.6 cm. longus. Nepenthesheuvels (Versteeg n. 1309; südlich des Geluksheu- vel (Versteeg n. 1309 A); Spitze des Resirug (Versteeg n. 1670). re Dendrobium (Sect. Grastidium) falcafum J. JS. n. sp. Caules tenues, foliati. Folia ovato-lanceolata, acuminata, obtusa, bilobulata, c. 3.5—4 em. longa. Flores parvi. Sepalum dorsale oblongum, acutum, c. 0.93 em. longum. Sepala lateralia mentum late conicum formantia, oblongo-triangula, falcata, omnia extus ad apicem verrucosa. Petala spathulata, falcatula, acuta. Labellum 3lobum, intus costa longitudinali in 1obo medio dila- tata et papilloso-verrucosa, expansum late rhombeum, €. 0.5 cm. longum, lobis lateralibus brevi-triangulis, intermedio late triangulo, acuto, basi irregulariter lobulato. Pes gynostemii apice incurvus 07cm. Jongus. Südlich des Geluksheuvel (Versteeg n. 1706). Dendrobium (Sect. Longicollia) hydrophiluan J. JS. n. SD: Pseudobulbi congesti, e basi tumida longe attenuati, €. 14— 20 em. longi. Folium lineare, bilobum, c. 12 cm. longum, 0.5 cm. latum. Sepala petalaque e basi dilatata lineari-angustata, c. 1.5 cm. longa. Labellum 3lobum, c. 0.9 cm. longum, costis 2 rectis, inferne glabris, superne vix puberulis e basi medium lobi inter- medii usque, lobis lateralibus falcato-triangulis, obtusis, 10b0 intermedio late rhombeo, obtuso, inferne crenato. Pes gynostemii valde incurvus, c. 0.5 em. longus. Ovarium pedicellatum c. 1.45 cm. longum. An der Noordrivier (Exp. Lorentz 1907, Djibdja n. 21, leb. Pf1.). Dendrobiuan (Sect. Grastidium) igneagan J. J. S.n.sp. Caules elongati, compressi. Folia ovato-oblonga, obtusa, biloba, c. 1.5—8 c.m. longa. Flores mediocres. Sepalum dorsale oblongum, obtusum, €. 1.35—1.5 c.m. longum. Sepala lateralia mentum latum obtusum formantia, oblongo-triangula. Petala obovata, obtu- sissima. Labellum 3-lobum, intus costa simplici in lobo medio evanescente, €. 1.35—1.5 c.m. longum, lobis lateralibus trianguiis, acutis, erosis vel lacinulatis, lobo intermedio majore, e basi lata cuneato, rotundato, apice dente retroverso donato, intus rugoso. Pes gynostemii incurvus, c. 0.65 —0.7 c.m. longus. An der Noordrivier am Fusse der Nepenthesheuvels (Versteeg n. 1260); südlich des Geluksheuvel (Versteeg n. 1572). To ae Bendrobium (Sect. Longicollia) Inconstans J.J.$.n.sp. Pseudobulbi e basi ovoideo-fusiformi in collum longum atte- nuati, €. 10 cm. longi. Folium anguste lanceolatum, 2dentatum, c. 10 c.m. longum. Flores mediocres. Sepala e basi dilatata linearia, €. 5.2 c.m. longa. Petala filiformia. Labellum 3lobum, costis 2 planis glabris inter lobos laterales, lobis lateralibus sub- trapeziformibus, obtusis, antice dentutis, lobo medio oblongo, apicem versus paulo dilatato, acuto, undulato, ruguloso, fascia leviter incrassata, subtricostulata ornato. Pes gynostemii rectus, 6. 10.3 cn. longus: Ohne nähere Fundortsangabe (Meijer). Verwandt mit D. Dendrocolla J. J. $. Bendrobium (Sect. Pedilonum) molle J. J. S. n. sp. Caules elongati, foliati. Folia lanceolata, breviter acute acu- minata, €. 8—15 c.m. longa. Inflorescentiae breves, densissime racemosae, velutinae. Flores minusculi, extus velutini. Sepalum. dorsale lanceolatum, acminatum, €. 0.875 c.m. longum. Sepala Jateralia mentum subcylindricum, ovario parallelum formantia, lanceolata, acuminata, carinata. Petala lanceolata, acuta, superne ciliolata. Labellum lineare, concavum, in 1/4 supra basin incras- satione inconspicua Vformi donatum, c. 1.425 c.m. longum, infra apicem leviter contractum, parte apicali ovata, acuta, ciliolata.. Südlich des Geluksheuvel (Versteeg n. 1509). Nahe verwandt mit D. constrictum J. J. $. BDendrobium (Sect. Grastidium) multéstriatum J. J. D: 11. VSD. Caules ’elongati, compressi. Folia oblongo-ovata, acuminata, bidentata, ©. 9—10 c.m. longa. Inflorescentiae biflorae. Flores mediocres, punctati. Sepalum dorsale lineare, c. 1.8 c.m. longum. Se pala lateralia lanceolato-triangula, falcato-incurva. Petala linearia. Labellum curvatum, 3lobum, fascia longitudinali muricato-villosa,. inter lobos laterales lineari, in lobo medio ovato-dilatata, promi- nenter atropurpureo-venosum, lobis lateralibus triangulis, apice falcato-recurvis, lobo medio ovato, lacinulato. Pes gynostemii. incurvus, €. 0 35 c.m. longus. — 19 — An der Noordrivier (Exp. Lorentz, Djibdja n. 131, leb. Pf1.); südlich des Geluksheuvel (Djibdja n. 666, leb, Pf1.). Verwandt mit D. falcatum J. J. S$. Dendrobium (Sect. Longicollia) Phalangillum J. J. Sn SD: Pusillum. Pseudobulbi aggregati, fusiformes, €. 1—1.8 c.m. longi. Folium sublineare, bidentatum, €. 3—3.5 c.m. longum. Flores pro sectione parvi. Sepala e basi dilatata sulbineari-acumi- nata, C. 1 c.m. longa. Petala angustiora. Labellum S8lobum, intus cCostis 2 papilloso-puberulis à basi usque infra apicem, in lobo medio crenulatis, expansum 0.85 c.m. longum, lobis latera- libus antice rotundatis, lobo intermedio oblongo, acuto, c. 0.85 c.m. longo. Pes gynostemii vix curvatus, c. 0.48 c.m. longus. Südlich des Geluksheuvel (Versteeg n. 1536). Unter allen Arten der Sektion ausgezeichnet durch die Kklei- nen Blüten. Dendrobium (Sect. Grastidium) quinquedentatum A Sn Sp: Caules elongati. Folia minuscula, lanceolata, acute bidentata, C. 2—4.5 cm. longa; vaginae verruculosae. Flores tenerrimi. Sepala lineari-triangula, acuta, c. 1.2 cm. longa; mentum incur- vum, obtusum. Petala linearia, acutissima. Labellum 3lobum, intus pubescens, costa glabra, apicem versus angustata, ad basin lobi medii evanescente, lobis lateralibus apice minute liberis triangulis, 10bo medio e basi triangula subulato-acuminato. Gyno- stemium apice odentatum. Pes gynostemii apice incurvus, c. 0.5 cm. longus. Nepenthesheuvels (Versteeg n. 1316). Verwandt mit D. acuminatissimum Lndl. Dendrobium (Sect. Amblyanthus) squamiferum JS en Sep: à Caules elongati, foliosi. Folia lanceolata, acuta, minute bi- dentata, c. 7.5—12.5 cm. longa. Inflorescentiae subcapitatae, ad c. 7florae. Flores mediocres. Sepalum dorsale ovatum, obtusum, HO) c. 1.1 cm. longum. Sepala lateralia mentum conicum formantia, oblique ovato-triangula, obtusa. Petala oblonga, obtusa. Labellum concavum, ambitu cuneato-obovatum, subtrilobum, hypochylio (ungue) cun2ato-oblongo, mesochylio (disco cum lobis lateralibus} obtrapeziformi, basi utrinque lobulo humili donato, supra basin constricto, 7costulato, inferne squamam trifidam lacinulatam gerente, epichylio (lobo medio) semirotundo-triangulo, obtuso, villoso, mesochylio latiore. Pes gynostemii rectus, crassus, superne excavatus et costa longitudinali donatus, €. 0.7 cm. longus. An der Noordrivier (Versteeg n. 1068). Nahe verwandt mit D. melanostictum Schitr. HDbendrobium (Sect. Latourea) subquadratum J. JS. SD: Caules tenuiter clavati, € 9—11 em. longi, 2folii. Folia anguste lanceolata, bidentata, ©. 12—15 cm. longa. Inflorescen- tiae foliis breviores, laxe 2—Sflorae. Flores mediocres, glabri. Sepalum dorsale ovatum, longe acuminatum, €. 1.4 cm. longum. Sepala lateralia oblique triangula, acuminata, c. 1.5 cm. longa. Petala lanseolata, acuminata. Labellum spathulatum, 3lobum, intus costis 3 approximatis, validis, lamelliformibus, ad basin lobi medii callo 8costato terminatis, lobis lateralibus minusculis, obli- que subovatis, obtusis, lobo medio transverse subquadrato, breviter acuminato. Pes gynostemii rectus, € 1 em. longus. Ovarium glabrum. An der Noordrivier südlich des Geluksheuvel (Versteeg n. 1591). Verwandt mit D. Kingianum Bidw., D. gracilicaule F. v. M. U.S.W. Ebendrobium (Sect. Longicollia) Æipula J. J. S. n. sp. Pseudobulbi approximati, e basi fusiformi in collum longum apice dilatatum attenuati, c. 14—24 cm. longi. Folium lanceo- lato-oblongum, bidendatum, €. 7.5—8.5 cm. longum, 1.8 cm. latum. Sepala e basi dilatata lineari-filiformi-angustata, c. 2.5 cm. longa. Petala angustiora. Labellum 3lobum, panduratum, minute pube- rulum, costis 2 à basi usque ad apicem unguis lobi medii decur- rentibus, inferne rectis, in ungue lobi medii undulatis, expansum 2e Met ©. 1.1 cm. longum, lobis lateralibus rotundatis, lobo intermedio magno, late unguiculato, lamina semirotunda. Pes gynostemii valde incurvus, €. 0.47 cm. longus. An der Noordrivier südlich des Geluksheuvel (Exp. Lorentz 1907, Djibdja n. 558, leb. Pf.). Wohl am meisten verwandt mit D. Dendrocolla J. J. $. von Ambon. Bendrobium (Sect. Ceratobium) trilametkatum J.J.S. n°: SD. Caules teretes, basin et apicem versus attenuati, c. 30 —50 em. longi. Folia lineari-lanceolata, oblique acute bidentata vel acuta, carnosa, rigida, ad c. 14 cm. longa. Inflorescentiae elongatae laxiflorae, Flores mediocres, viridi-flavi, atrofusce striati. Sepala linearia, torta, €. 2.5 cm. longa. Petala similia, paulo longiora. Labellum basi pedi gynostemii adnatum, Slobum, costis 3 ap- proximatis, omnibus in lobo medio in lamellam elevatam abrupte terminantibus, lobis lateralibus gynostemium superantibus, apice libero brevi, triangulo, obtuso, lobo medio 3lobulato, lobulis lateralibus rotundato-triangulis, intermedio acute triangulo. Pes gynostemii apicem versus angustatus, ©. 0.85 cm. longus. Merauke (Jaheri 1901, leb. Pt); zwischen der Geelvinkbai und Maccluergolf (W. den Berger 1906, leb. Pfl.). Verwandt mit D. Johannis KRchb. f. Dendrobium (Sect. Longicollia) validicoële J.J.S.n.sp. Pseudobulbi approximati, e basi oblongo-ovoidea longe atte- nuati, €. 20—5:0 cm. longi. Folium oblongum, c. 20 cm. longum, 6 cm. latum. Sepala linearia, basi dilatata, aurea, c. 5 cm. longa, lateralia basi falcato-deflexa. Petala paulo minora. Labellum curvatum, subtrilobum, ambitu oblongum, intus fascia longitudi- nali puberula, inferne leviter bicostata, expansum 1.25 cm. longum, 0.7 em. latum, lobis lateralibus latis, brevibus, antice vix rotun- datis, lobo medio angulato-rotundo, apice deflexo, intus inferne pulvinato-incrassato, 3costulato. Gynostemium truncato-conicum. Pes gynostemii leviter curvatus, c. 0.6 em. longus. Ovarium pedicellatum cum pedunculo-c. 5.5—7 cm. longum. LEO OS An der Noordrivier (Exp. Lorentz 1907, Djibdja n. 867, 160: PE), Eine der grüssten Arten der Sektion. S3ipodium elatum J. J. S. n. sp. Saprophyticum, aphyllum. Caulis brevis, vaginis rotundatis, imbricatis. Inflorescentia valida, €. 33—160 cm. alta, laxe mul- tiflora. Flores mediocres. Sepala lineari-oblonga, obtusa. Petala lanceolata, obtusa. Labellum basi excavatum, dimidia inferiore fascia incrassata, late lineari, plana vel subconcava, velutina dona- tum, 15bis lateralibus gynostemium superantibus, oblongo-lineari- libus, obtusis, lobo medio e basi unguiculata subsexangulato- elliptico vix acuminato, fascia longitudinali villosa, haud praeter margines decurrente ornato. Gynostemium subtus longitudinaliter papilloso-incrassatum. Stipes polliniorum alte bicruris. Bei Kampoeng Gelieb (B. Branderhorst n. 248). Verwandt mit D. punctatum R. Br. Epiblastus cuneatus J. JS. 0. sp. Pseudobulbi compressi, lineares, ©. 8.5 cm. longi. Folium late lineare, acutum, bidentatum. Inflorescentiae fasciculatae, peduneulis 5—9 cm. longis. Flores mediocres. Sepalum dorsale oblongum, 0.625 cm. longum. Sepala lateralia mentum conicum, obtusum, 0.425 cm. longum formantia, oblique triangula. Petala oblonga, obtusa. Labellum unguiculatum, ungue costa longitudinali pedi gynostemii adnato; lamina cuneata, triloba, incrassatione magna, antice retusa inter 10bos laterales, lobis lateralibus triangulis, rotundatis, antice tenuibus, lobo medio quam partem inferiorem labelli multo breviore, oblongo-triangulo, obtuso, tenui. Pes gy- nostemii rectus, ©. 0.45 cm. longus. Hellwig-Gebirge (Versteeg n. 1695). Von EÆ. ornithidioides Schltr. durch die Blütenmerkmale gut geschieden. Eria (Sect. Convolutae) imbricata J. J. S. n. sp. Pseudobulbi 2—3folii. Folia lanceolata, acuminata, c. 50 —60 cm. longa. Infloresentiae elongatae, dense multiflorae, rachide LOST valde alato-angulata, parce pubescenti. Bracteae longissime acu- minatae, pubescentes, initio imbricatae. Flores mediocres, extus parce pubescentes. Sepala petalaque subovata, acuta. Labellum 3lobum, convexum, costis 3 latis, sulcis separatis usque ad basin lobi medii, basin labelli haud attingentibus, lobis lateralibus ro- tundatis, recurvis, 1obo medio subrotundo vel subovato, acuminato, recurvo. Gynostemium longiusculum, pes gynostemii inCUrvus, apice decurvus, incrassatus Scostatusque. An der Noordivier in der Nähe der Mündung der Dumasrivier (Versteeg n. 1147). Verwandt mit Æ. ramuana Schltr. Eria (Sect. Trichotosia) paludosa J. J. S. n. sp. Caules elongati, adpresse pilosi. Folia anguste lanceolata, anguste obtusa, pubescentia, supra glabrescentia, €. 10 —16.5 cm. longa. Inflorescentiae laxe 8 — 10florae, villosae. Flores mediocres, extus villosi. Sepalum dorsale oblongum, 0.85 cm. longum. Sepala lateralia mentum subconicum formantia, oblique triangula, Petala lineari-oblonga, obtusa, dorso parce pilosa, ciliata. Label- lum 3lobum, extus parce pilosum, inferne costis 2, superne costa tertia omnibus puberulis; lobi laterales parvuli, trianguli, obtusi ; lobus medius transverse oblongus, emarginatus. Gynostemium gracile, subtus velutinum. Pes gynostemii linearis, apice incur- vus, ©. 0.53 cm. longus. An der Noordrivier bei der Mündung der Reigerrivier (Ver- steeg n. 1199 u. 1210). Verwandt mit E. phaeotricha Schitr. Eria (Sect. Hymenaria) papuana J. J. S. n. sp. Caules teretes, c. 13—37 cm. longi, apice 8folii. Folia anguste lanceolata, acuminata, c. 8 — 22 c.m. longa. Inflorescentiae satis multiflorae, c. 4—8.5 c.m. longae, rachide pubescenti. Brac- teae subovales, majusculae. Flores mediocres. Sepalum dorsale oblongo-ovatum, obtusum, €. 0.675 c.m longum. Sepala lateralia triangula. Petala oblongo-elliptica. Labellum trilobum, costis 3 ad basin lobi medii evanescentibus; lobi laterales parvi, trianguli, obtusi; lobus medius multo major, recurvus, transverse ovalis, apice bilobulatus. Pes gynostemii rectus, linearis. An der Noordrivier bei der Mündung der Reigerrivier (Versteeg n. 1208); in der Nähe des Geluksheuvel) Versteeg n. 1556). Euilophia Versteegii J. J. S. n. sp. Rhizoma horizontale, oblongum. Folia...... Inflorescentia elongata, laxe multiflora, €. 40—110 c.m. alta. Flores mediocres. Sepalum dorsale oblongo- ellipticum, acutum, valde convexum, €. 1.35 c.m. longum. Sepala lateralia oblique lanceolata, acuta. Petala oblique obovato-rhombea, obtusa. Labellum brevissime calcaratum, 3 lobum, intus valde nervosum, costis 2 glabris in dimidia parte inferiore, seriebus 3 verrucularum antepositis usque in medium lobi medii, calcari conico, à dorso conpresso, lobis lateralibus oblique ovato-triangalis obtusis, lobo medio transverse ovali vel subrotundo, emarginato, undulato. Gynostemium apice dilatatum, pede recto, plano, c. 0.8 c.m. longo. Merauke (Versteeg n. 1952); bei Kampoeng Gelieb (B. Bran- derhorst n. 166). Mag vielleicht mit Æ. bicarinata (Lndl.) Hook. f. identisch sein. Meissanthera Cubuiosa J. J. S. n. sp. Pusilla. Caulis brevissimus, paucifolius. Folia lanceolata, acuminata, ©. 1 c.m. longa. Inflorescentiae elongatae, multiflorae. Bracteae trifidae, laciniis lateralibus minimis stipulaceis. Flores minimi, sepalis jetalisque in tubum subtus fissum connatis, par- tibus liberis ovato-triangulis, acutis, carinatis. Labellum liberum, calcaratum, S8lobum, calcari ovali, lobis lateralibus basilaribus, parvis, triangulis, lobo medio elongato, triangulo, apice acicula reversa donato. Gynostemium brevissimum, bifidum. Pollinia 2. Nepenthesheuvels (Versteeg n. 1292). Glomera (Sect. Capitatae) dentifera J. J. S. n. sp. Caules elongati, ramosissimi. Folia lineari-lanceolata, inae- qualiter bilobata, ad c. 6.5—18.5 cm. longa; vaginae rugoso- verrucosae, dente triangulo laminae opposito. Inflorescentiae TORRES dense capitatae. Flores mediocres. Sepalum dorsale oblongum, acutum. Sepala lateralia antice alte connata, late triangula, falcata. Petala oblonga, obtusa. Labellum basi gynostemio adnatum, inte- grum, cCalcaratum, calcari ventricoso-saccato, lamina recurva, quadrata, carnoso-incrassata. Gynostemium breve, clinandrio dentato, auriculis triangulis. Südlich des Geluksheuvel (Versteeg n, 1573). Glomera (Sect. Uniflorae) umiflora J. J. S. n. sp. Caules tenues, ramosi. Folia parva, lanceolata vel lineari- lanceolata, inaequali-bidentata, crasse coriacea, c. 1.25 —53.3 cm. longa; vaginae verrucosae, apice lacerato-fimbriatae. Inflorescentiae terminales, 1florae. Bracteae majusculae, cucullatae, verrucosae vel muricatae. Flos parvus. Sepalum dorsale oblongo-ovatum. Sepala lateralia calcar apice excepto amplectentia, ovato-triangula. Petala obovata. Labellum basi gynostemio adnatum, integrum, calca- ratum, calcari subcylindrico, lamina ovato-semirotunda, incrassata, papillosa. Gynostemium breve, clinandrio dentato, auriculis denti- formibus. Nepenthesheuvels (Versteeg n. 1298); an der Noordrivier am Fusse der Nepenthesheuvels (Versteeg n. 1359); südlich des Geluksheuvel (Versteeg n. 1446 u. 1512.) Habenaria cruciata J. J 5. 0. sp. Caulis brevis. Folia c. 7—10, lanceolata, acuminata, c. 12 — 27 cm. longa. Inflorescentia 60—85 cm. alta, laxe multiflora. Bracteae e basi late ovata acuminatae, nervis 3 dorso carinatis ciliolatisque. Flores mediocres. Sepalum dorsale cum petalis galeiforme, late ovatum, acuminatum, Cucullato-concavum, c. 0.85 em. longum. Sepala lateralia reflexa, oblique elliptica, omnia nervis 4 dorso carinatis ciliatisque. Petala e basi oblique ovata lanceolato-angustata, falcata, ciliolata. Labellum tripartitum, cal- cari ovario paulo breviore, clavato, superne compresso ciliatoque ; lamina expansa cruciata, laciniis lateralibus deflexis sublinearibus, lacinia media lineari, lateralibus longiore. Processus stigmatici antherae canalibus multo breviores. Ovarium rostratum, in costis hirsuto-pubescens. Südlich des Geluksheuvel (Versteeg n. 1535). Verwandt mit A. rectroflexa F. v. Muell et Krzl. Bletacria falcatuia J. J. S. n. sp. Caulis €. 4—5folius. Folia oblique subovato-lanceolata, acuminata, © 3—9.5 cm. longa. Inflorescentia laxe multiflora, pubescens. Flores patentes. Sepalum dorsale cum petalis galei- forme, late ovatum, valde concavum, 0.45 cm. longum. Sepala lateralia oblique ovata. Petala valde obliqua, semiobovata, acu- minata. Labellum calceiforme, subtus profunde sulcatum, parte inferiore ventricoso-concava, subquadrangula, incrassatione longi- tudinali bicostata et in fundo cornibus 2 subulatis instructa, marginibus ante gynostemium valde incurvis, lamina minuta, dijatata, Slobulata. Gynostemium subtus lamellis 2 maximis donatum. An der Noordrivier in der Nähe des Geluksheuvel (Versteeg n. 1596); Resirug (Versteeg n. 1652). Verwandt mit A. cristata BI. Eecanorchis ériioba J. J. S. n. sp. Flores mediocres. Sepala lanceolata, obtusa, concava, c. 0.8: cm. longa. Petala lanceolato-spathulata, obtusa, concava. Label- lum ungue marginibus incrassatis gynostemio adnatum, 5lobum, intus bicallosum, lobis lateralibus parvis, incurvis, rotundatis, lobo medio erecto, obovato-triangulo, crenulato, medio incrassato, verrucoso, pubescenti. (ynostemium clavatum, apice liberum. Resirug (Versteeg n. 1676). Liparis (Sect. Corifoliae) cinnabarina J. JS. 0. sp. Rhizoma longe repens. Pseudobulbi parvi, compressi, 1 folii. Folium lanceolatum, breviter acuminatum, longe petiolato-angus- tatuim, 7.5—17 cm. longum. fInflorescentia folio brevior, laxe 2-_Sflora, Flores majusculi, sepalis petalisque reilexis. Sepala lanceolata, € 1.2 cm. longa. Petala linearia, acuta. Labellum breviter unguiculatum, callo minimo in basi, lamina transverse ovali, emarginata cum dente triangulo in sinu, crenulata. Gyno- stemium breve. Ovarium pedicellatum 2 em. longum. HAN Ris Südlich des Geluksheuvel (Verteeg n. 1428). Verwandt mit L. pallida Lndl. u.s.w. Liparis (Sect. Mollifoliae) cymbidiifolia J.J.S.n.sp. Terrestris. Pseudobulbi oblongi, compressi, 3—4folii, 3—4 cm. longi. Folia inarticulata, lineari-loriformia, acuta, 5nervia, c. 25—35 cm. longa. Inflorescentia foliis brevior, apice conferte multiflora. Flores mediocres. Sepala oblonga, obtusa, €. 0.5 cm. longa. Petala linearia, obtusa. Labellum brevissime unguicula- tum, ungue callo antice rotundato donato, lamina transverse ovali, subreniformi, apice late subtrilobulata, crenulato-dentata, aurantiaca. Gynostemium inferne valde dilatatum. An der Noordrivier südlich des Geluksheuvel (Exp. Lorentz 1907, Djibdja n. 876, leb. Pf1.). Liparis (Sect. Corifoliae) exälis J. J. S. n. sp. Terrestris. Pseudobulbi approximati, cauliformes, €. 6—11 c. m. longi, 1 folii. Folium anguste lanceolatum, acuminatum, c. 15 —18 c.m. longum. Inflorescentia laxe 10—20flora, c. 10—20 c.m. longa. Flores parvi. Sepala oblonga, obtusa. Petala linearia, obtusa. Labellum e basi unguiculata, callo alto subconico donata dilatatum, subtrilobum, lobis lateralibus late rotundatis, convexis, 1obo medio obtrapeziformi, truncato cum lobulo triangulo, crenato vel dentato. Gynostemium crassiusculum, basi valde dilatatum. Ovarium pedi- cellatum. c. 0.63 c.m. longum. Spitze des Resirug (Versteeg n. 1665). Liparis (Sect. Corifoliae) flabellata J. J. S. n. sp. Pseudobulbi approximati, parvi, lfoli. Folium anguste lan- ceolatum, acuminatum, €. 13—18 c.m. longum. Inflorescentia laxe pauciflora. Flores magni. Sepala lineari-lanceolata, c. 1.5 c.m. longa. Petala linearia. Labellum e basi brevissime ungui- culata callo longitudinali donata cuneato-obovatum, late rotundatum duplicato-crenulatum. Gynostemium sulgracile, apice hamato-in- curvum, basi dilatatum. Ovarium pedicellatum c. 1.75 c.m. longum. Resirug (Versteeg n. 1690). Verwandt mit L. cinnabarina J. J. S. Mediocalcar Versteegii J. J. S. n. sp. Rhizoma elongatum, dependens, ramosum. Pseudobulli dis- siti, basi postice valde elongata accumbente rhizomati adnati, apice liberi adscendentes. Folium lanceolatum, apice bilobulatum, 5.5—9 c.m. longum. Inflorescentiae ad innovationes foliferas vel aphyllas terminales, lflorae. Flos mediocris, c. 0.85 c.m. latus. Sepala fere usque ad medium in formam urceoli valde obliqui, medio constricti, basi antice valde rotundato-saccati connata, partibus liberis triangulis. Petala lanceolata. Labellum unguicu- latum, medio calcaratum, ungue lato, basi biauriculato, calcari amplo, conico, rotundato, unguem superante, lamina ovato-triangula, subtriloba, acuta. Pes gynostemii brevis. Spitze des Resirug (Versteeg n. 1640). Microstylis gibbosa J. J. S. n. sp. Caulis tenuis, €. 4—6folius. Folia oblique lanceolato- line- aria, acuta, Snervia, C. 3.5—6.5 cm. longa. Inflorescentia laxe pluriflora, 5.b—9.5 cm. longa. Flores parvi. Sepala ovata, obtusa, € 0.26 et 0.2 em. longa. Petala incurva, lanceolato-linearia. Labellum late hippocrepiforme, integrum, antice obtusissimum, callis 2 validis semilunatis in lamina, callo tertio minore ad apicem, auriculis remotis, late triangulis, c. 0.1 cm. longis. Gynostemium dorso gibbosum, auriculis oblongis, truncatis. An der Noordrivier am Fusse der Nepenthesheuvels (Versteeg n. 1352): südlich des Geluksheuvel (Versteeg n. 1479). ? Microstylis hydrophila J. JS n. sp. Caulis brevis, c. Bfolius. Folia oblique ovato-lanceolata, subfalcata, acuta vel obtusa, undulata, 3nervia, sordide atro- violacea, €. 3.5—6 cm. longa. Inflorescentia laxe multiflora. Flores parvi, novelli flavo-virides, sepalis petalisque recurvis. Sepala ovata, obtusissima. Petala “oblonga vel elliptico-oblonga. Labellum late hippocrepiforme, antice utrinque breviter 4—5- dentatum, lobo medio dentes multo superante, bifido, basi lamella transversa, gynostemio adpressa donatum, fovea antice incrassata. Gynostemii auriculae conicae, antheram multo superantes, x 0.18 Südlich des Geluksheuvel (Versteeg n. 1440); am Fusse der Nepenthesheuvels (Djibdja n. 310, leb. Pf1.). Verwandt mit M. oculata Rchb. f. u.s.w. Micros(ylis incurva J. J. S. 0. sp. Caulis c. 7folius. Folia oblique oblongo-ovata, acuminata, undulata, 5nervia, €. 6.5—7.5 cm. longa. Inflorescentia dense multiflora. Flores mediocres, €. 0.925 cm. longi. Sepala ovata, obtusa. Petala revoluta, linearia. Labellum basi alte sagittatum, antice integrum, rotundatum, costis 2 carnosis longitudinalibus, costula tertia breviore interposita, auriculis anguste triangulis, ©. 0.85 cm. longis. Gynostemium rectangule incurvum, dorso dente triangulo donatum, auriculis magnis, quadrangulis, verti- calibus. Pollinia obovata. An der Noordrivier bei Bivakeiland (Versteeg n. 1070). Nahe verwandt mit M. tubulosa J. J. $. Micros(ylis pecünata J. JS 0. sp. Caulis c. 3— 5folius. Folia oblique ovato-lanceolata, acuminata, onervia, atropurpureo-viridia, €. 5.—9.5 cm, longa. Inflorescentia. laxe multiflora. Flores mediocres, c. 0.9 cm. longi, purpurei. Sepalum dorsale oblongum, lateralia ovata, omnia obtusa. Petala lanceolato-linearia, vix sphathulata. Labellum breviuscule auricu- latum, antice utrinque in lacinias 4 longas falcatas fissum, 1obo medio ovato, irregulariter acute bidentato, auriculis lamina bre- vioribus, late triangulis. Auriculae gynostemii latae, horizontales, Südlich des Resirug (Exp. Lorentz 1907, Djibdja n. 434, leb. Pfl.). Microstylis retusa J. J. S. 0. sp. Caulis c. 11folius. Folia oblique ovato-lanceolata, falcatula, acuta, cCrispata, Snervia, € 4—5.5 cm. longa. Inflorescentia laxe multiflora. Flores parvi, sepalis petalisque revolutis. Sepala oValia, obtusa. Petala late linearia. Labellum basi sagittatum, antice utrinque in lJacinias 3 exterius decrescentes fissum, lobo medio majusculo, obtuso, bifido, fovea ovata, margine hippocrepi- formi-incrassata, auriculis anguste triangulis, €. 0.2 cm. longis. Auriculae gynostemii longiusculae. O0 Ce An der Noordrivier südlich des Geluksheuvel (Versteeg n. 1599 52). Nahe verwandt mit M. oculata Rchb. f. etc. Microstylis sordida J. J. S. n. sp. Caulis c. 83—4folius. Folia oblique ovato-elliptica, acuminata, onervia, ©. 6—12 cm. longa. Inflorescentia elongata, laxe mul- tiflora. Flores parvi. Sepala ovato-ovalia, rotundata, c. 0.25 cm. longa. Petala oblonga, obtusa. Labellum hippocrepiforme, basi lamella transversa gynostemio adpressa, antice utrinque dentibus 4 anguste triangulis, falcatis, exterius decrescentibus donatum, lobo medio dentes superante, semiorbiculari, bidentato, foveae margine superiore incrassato. An der Noordrivier südlich des Geluksheuvel (Versteeg n. 1333). Nahe verwandt mit M. xanthochila Schltr. Oberonia (Sect. Acaules) asperula J. J. S. n. sp. _ Caules c. 4folii. Folia elongata, linearia. Inflorescentia folia haud aequans, laxa, puberula. Bracteae ovatae, acuminatae, laceratae. Flores minimi. Sepala reflexa, triangula. Petala e basi dilatata acuminata. Labellum ambitu subquadratum, apice rotundato-bilobulatum.. Ovarium dense puberulum. (Capsula as- perula. An der Noordrivier am Fusse der Nepenthesheuvels (Ver- steeg n. 1322). Oberonia (Sect. Caulescentes) spathipetala J. J. S. in SD: Caules serpentini, €. 4—7folii. Folia satis remota, linearia, - leviter falcata. Inflorescentia densius multiflora, glabra. Bracteae lanceolato-triangulae, suberosulae. Flores parvi. Sepala ovata, obtusiuscula. Petala Spathulato-obovata, rotundata, superne erosa. Labellum ambitu subquadratum, 4lobatum, eroso-dentatum, lobis lateralibus rotundatis, lobo medio rotundato-bilobulato, lobulo parvo in sinu apicali. Südküste, nôrdlich der Kampoeng Gelieb (B. Branderhorst nn. L9:L): | — 31 — Phreatia (Sect. Ebulbosae) bicostata J. J. S. n. sp. Inflorescentiae multiflorae, rachide c. 11 cm. longa. Flores mediocres. Sepala triangula, €. 0.2 cm. longa. Petala oblongo- ovata, obtusa, brevissime unguiculata. Labellum unguiculatum, ungue late oblongo-lineari, concavo, basi utrinque lobulo humili triangulo, intus costis 2 donato, lamina sagittato-semilunata, rotun- data, rotundato-apiculata. Pes gynostemii apice longius liber, incurvus. Ovarium verrucosum. Hellwig-Gebirge (Versteeg n. 1696). Wabhrscheinlich mit Ph. sphaerocarpa Schitr. verwandt. Phreatia (Sect. Ebulbosae) bigibbosa J. J. $. n. sp. Pusilla. Caulis abbreviatus, c. 5folius. Folia oblonga vel lanceolata, acute bidentata, mucronata, €. 1—2.2 cm. longa. In- florescentiae laxe pluriflorae, folia multo superantes. Bracteae erosulae. Flores parvi. Sepala ovata, 0.125 cm. longa. Petala subelliptica, obtusa. Labellum unguiculatum, ungue e basi lata rotundata superne constricto, Concavo, callis 2 majusculis donato, lamina multo latiore, late triangula, obtusa, papillosa. Rostellum breve, 2dentatum. Pes gynostemii apice incurvus. Spitze des Resirug (Versteeg n. 1660 A.). Phreatia (Sect. Ebubosae) breviscapa J. J. S. 0. sp. Caulis brevis, €. 4—Sfolius. Folia linearia, petiolata, 2den- tata, Concava, ©. 83—5 cm. longa, petiolo c. 0.5—1.5 cm. longo. Imflorescentiae laxius multiflorae, foliis breviores. Flores secundi, minimi. Sepala ovato-triangula. Petala subovata vel subrhombea, obtusissima. Labellum unguiculatum, ungue subquadrato, lamina transverse ovali-semirotunda, obtusa, apiculata. Pes gynostemii brevissimus, recurvus. An der Noordrivier in der Nähe der Nepenthesheuvels (Ver- steeg n. 1233); südlich des Geluksheuvel (Versteeg n. 1521). Verwandt mit Ph. petiolata Schltr. Phreaätia (Sect. Bulbosae) calcarata J. J. S. n. sp. Pseudobulbi 1folii, vagina superiore saepe laminam gerente. Folium lanceolato-loriforme, saepe bidentatum, c. 10—20 cm. HPSONe longum. Inflorescentiae laxius multiflorae, c. 13 — 24 em. longae. Flores pro genere majusculi. Sepalum dorsale late ovatum. Sepala lateralia mentum majusculum formantia, late triangula. Petala late ovato-triangula. Labellum basi calcari incurvo ovali donatum, supra calcar unguiculatum, lamina transverse ovali, breviter obtuse acuminata, basi puberula. Rostellum longissimum, clinandrium valde superans, alte bipartitum. An der Noordrivier süûdlich des Geluksheuvel (Versteeg n. 1478). Verwandt' mit Ph. saccijera Schltr: und P#.-resianarJ. TS Phreatia (Sect. Ebulbosae) cucullata J. J. S. sp. Caulis abbreviatus, c. 4—6folius. Folia anguste lanceolata, bilobulata, basi angustata, €. 2.5—6.5 c.m.longa. [nflorescentiae laxe multiflorae, folia superantes. Bracteae rhombeae. Flores minimi. Sepala ovata, obtusa. Petala late subquadrato-rhombea. Labellum unguiculatum, ungue suborbiculari, apice constricto, valde concavo, lamina late triangula, obtusa, intus papillosa. Pes gynostemii apice incurvum. An der Noordrivier südlich des Geluksheuvel (Versteeg n. 1531). Verwandt mit Ph. scaphioglossa Schltr. u. s. w. Phreatia (Sect. Bulbosae) resiana J. J. S. n. sp. Pseudobulbi semiglobosi, apice truncati, 1folii. Folium bre- viter petiolatum, anguste lanceolatum, 2dentatum, c. 6—7.5 c.m. longum. Inflorescentia laxe multiflora, ©. 6—10 c.m. longa. Flores minusculi. Sepala ovata, c. 0.275 c.m. longa; mentum oblique rotundatum, lateraliter compressum. Petala deltoidea. Labellum basi calcari majusculo oblongo incurvo donatum, supra calcar vix unguiculatum, triangulum, vix trilobatum, acutum, intus dense puberulum. Rostellum profunde bipartitum, clinan- drium superans. Resirug (Versteeg n. 1685). Verwandt mit Ph. calcarata J. J. S. Phreatia (Sect. Ebulbosae) thelasiflora J. J. S. n. sp. Caulis abbreviatus, c. 4—7folius. Folia linearia, inaequali- moe obtusa, mucronata, c©. 4—13.5 c.m. longa. Inflorescentiae folia subaequantes, apice laxe pluriflorae. Flores parvi. Sepala et petala ovata. Labellum rhombeum, obtusum, concavum, dimidia inferiore medio longitudinaliter incrassatum, glabrum. Pes gy- nostemii brevis. An der Noordrivier suüdlich des Geluksheuvel (Versteeg n. 1393 u. 1560). Plocogiottis lancifolia J. J. 5. n. sp. Pseudobulbi dissiti, parvi, 1folii. Folium anguste lanceolatuim, acuminatum, €. 20—25 c.m. longum, petiolatum. Inflorescentiae folia superantes, laxe multiflorae. Flores mediocres. Sepalum dorsale lanceolatum. Sepala lateralia oblique oblonga, falcata, subulato-acuminata. Petala sublinearia, superne falcata, c. 1.4 c.m. longa. Labelli unguis brevis, c. 0.1 c.m. longus, pedi gynostemii in formam calcaris recurvi adnatus, lamina convexa, expansa obtrapeziformi, apice in laciniam anguste triangulam revolutam abrupte acuminata, inferne incrassationibus 2 donata. Pes gyno- stemii brevissimus. Geluksheuvel (Versteeg n4: 1600) Plocoglottis parviflora J. J. S. n. sp. Pseudobulbi dissiti, 1—2folii. Folium elliptico-lanceolatum, acuminatum, flavo-maculatum €. 14—26 c.m. longum, petiolo 26.5 c.m. longo. Inflorescentiae folia superantes, laxe multi- florae. Flores minusculi. Sepalum dorsale oblongum, incurvo- concavum, €. 1.1 c.m. longum. Sepala lateralia oblique oblongo- subovata, subulato-acuminata. Petala oblique lanceolata, acuminata, falcata. Labelli unguis cuneatus, €. 0.225 c.m. longus, calcari valde recurvo, lamina convexa, expansa transverse quadrangula, subquadrilobulata, apice in laminam anguste triangulam revolutam abrupte acuminata, incrassationibus 2 donata. Gynostemium breve, pede valde recurvo. à Geluksheuvel (Versteeg n. 1605). DS ANNE Podochilus fongipes J. J. S. n. sp. Caules tenues, ramosi, c. 10—18 cm. longi. Folia parva, lanceolata, setaceo-mucronata, 0.6—0.7 cm. longa. Inflorescentiae terminales et laterales, laxe pluriflorae. Flores c. 0.45 cm. longi. Sepalum dorsale ovatum, lateralia mentum magnum, apice sub- trilobo-inflatum formantia. Petala elliptica, saepe bidentata. La- bellum peltatim affixum, oblongum, obtusum, lamina subovata, appendice (infra locum insertionis) quadrangula. Anthera longis- sime acuminata. Pes gynostemii valde elongatus, superne incur- vus, apice liber, totus c. 0.85 cm. longus. An der Noordrivier (Versteeg n. 1382): südlich des Geluks- heuvel (Versteeg n. 1552). Verwandt mit P. appendiculatus J. J. $S., P. Smithianus Schltr. und P. sciuroides Rchb. f. Pogonia (Sect. Nervilia) acuminata J. J. S. n. sp. Stolones Saepe abbreviati, sympodium formantes. Folium petiolatum, cordatum, Gangulatum, acutum, €. 4—5 cm. longum. Inflorescentia lflora, pedunculo €. 6—13 cm. longo. Flos me- diocris. Sepala lineari-lanceolata, longe acuminata, 2—2.85 cm. longa. Petala breviora. Labellum gynostemium amplectens, ex- pansum ambitu triangulum, basi utrinque in lobulum rotundatum dilatatum, apice acuminatum, basi tomentosum. Gynostemium clavatum, dorso ad apicem gibboso-incrassatum, subtus infra stigma puberulum. An der Noordrivier in der Nähe der Nepenthesheuvels (Ver- steeg n. 1364). Pogonia (Sect. Nervilià) Campestris J. J. S. n. sp. Inflorescentia elongata, apice laxe 2—4flora, c. 17—40 cm. longa. Flores mediocres. Sepala lineari-lanceolata, acutissima, c. 2.9 cm. Jlonga. Petala anguste spathulato-lanceolata, apice odentata, carinata. Labellum 3lobum, pubescenti-nervosum et costis 3 pubescentibus, lobis lateralibus apice rotundatis, lobo medio: ovato-quadrangulo, apice breviter obtuse acuminato et plica introrsa. instructo, crenulato. (Gynostemium gracile, auriculis rotundatis. Merauke (Versteeg n. 1841); Gine (Branderhorst n. 18). Saccolabium palustre J. J. S. 0. sp. Caulis dependens. Folia lanceolata, obtusa, apiculata, ec. 4 — 6.7 c.m. longa. [nflorescentiae deflexae, simplices, ad c. 10. cm. longae. Flores parvis Sepalum dorsale cucullatum, ovale, e. 0.3 cm. longum, lateralia oblique elliptica, concava. Petala oblique elliptico-ovata. Labellum 3lobum, calcari magno, subcylindrico, Obtuso, lobis lateralibus parvis, triangulis, acutis, lobo medio re- voluto, anguste triangulo, acuto. Gynostemium brevissimum, cli- nandrio bidentato. Anthera acuminata. Pollinia 2, globosa, dorso Sulcata, stipite filiformi, superne valde triangulo-dilatato. An der Noordrivier südlich der Nepenthesheuvels (Versteeg n. 1347; Djibdja n. 419, leb. Pf1). Saccolabium squamuilosum J. J. S. n. sp. Caulis dependens. Folia oblongo-loriformia, inaequaliter biloba, ©. 11—12 cm. longa. Inflorescentiae descendentes, multiflorae, nigro-Squamulosae. Flores omnino squamulosi, €. 1 em. longi. Sepala oblonga, obtusa, concava. Petala subelliptico-oblonga. La- bellum Slobum, calcari medio constricto, apice clavato-dilatato, incurvo, intus antice in flexu callo transverso, postice appendice Vformi donato, lobis lateralibus quadrangulis, intus callosis, 1obo medio oblongo-triangulo, intus convexo. Auriculae gynostemii conicae. Pollinia 2, bifida, stipite spathulato. An der Noordrivier sûüdlich der Nepenthesheuvels (Versteeg nelæ9;-Diiodjacn. 873;16b..Pf:); Verwandt mit Cleisostoma spathulatum BI. etc. Sarcanthus bicornis J. J. S. 0. sp. Caulis dependens, ramosus. Folia linearia, obtusa vel con- duplicato-acuta, €. 10—15 cm. longa, vaginis rugosis. Inflores- centiae patentissimae, paulum ramosae, laxe multiflorae, €. 12 — 20 cm. longae. Flores parvi, nivei, violaceo-striati. Sepalum dor- Sale late oblongum, lateralia oblique elliptica, acuta, €. 0.4 cm. longa. Petala anguste oblonga, obtusa. Labellum 3lobum, calcari conico, obtuso, eseptato, antice lamella transversa, dorso in fauce callo bicornuto donato, lobis lateralibus oblongo-triangulis obtusis, lobo medio triangulo, truncato. Stipes polliniorum linearis. PNOGUE An der Noordrivier bei Bivakeiland (Versteeg n. 1077). Geogr. Verbr. Aroe-Inseln (Djibdja n. 843, leb. Pf.). Æaemiopnhyiuem arachnites J. J. Sn. sp. Inflorescentiae pluriflorae, glabrae, pedunculo c. 8— 10 CM. longo, rachide serpentina, ad c. 2 cm. longa. Bracteae patentes, triangulae. Flores magni. Sepala lineari-caudata, c. 1.5 cm. longa. Petala e basi dilatata caudata. Labellum S8lobum, concavum, basi minute bicallosum, calcari obovoideo, lobis lateralibus rotun- datis, lobo medio e basi subovata longe acuminato. Rostellum elongatum. An der Noordrivier bei der Mündung der Reigerrivier (Ver- steeg n. 1201). F'aeniophyilum crenatum J. JS. n. sp. Inflorescentiae valde multiflorae, pedunculo €. 2,5—8 cm. longo, rachide cum bracteis pectinata, ad €. 1.5 cm. longa. Flores parvi. Sepalum dorsale spathulato-obovatum c. 0.24 cm. longum. Sepala lateralia et petala oblongo-obovata. Labellum 8-lo- bum, lobis lateralibus quadrangulis, grosse crenatis, 1obo medio minore bifido, lobulis oblique quadrangulis, acutis. An der Noordrivier in der Nähe der Nepenthesheuvels (Ver- steeg n. 1370). Maeniophyilum exCavatumm J. JS. n. sp. Inflorescentiae pluriflorae, muricatae, pedunculo €. 5—9 cm. longo, rachide ec. 1.3 cm. longa. Flores mediocres. Sepala lineari- oblonga, obtusissima, dorso ad apicem verrucosa, c. 0.45 cm. longa. Petala anguste subsphatulato-oblonga, obtusissima. Labellum 8lobum, excavatum, intus incrassatione hippocrepiformi, calcari tereti, inferne attenuato et lateraliter compresso, lobis lateralibus latis, rotundatis, convexis, duplicato-crenatis, lobo medio trapeziformi, apice bilobulato, apiculato, basi excavatione acuminato-ovata donato. Anthera longe rostrata, connectivo valde gibboso-incrassato. Glan- dula polliniorum rotunda. An der Noordrivier südlich des Geluksheuvel (Versteeg n. 1445). AI 1 Es Verwandt mit Æ. platyrhizum Schltr. und T. torricellense Schitr. Taeniophylium fimbriatum J. J. S. n. sp. Inflorescentiae pluriflorae, pedunculo €. 4—5 cm. longo. Flores magni. Sepala lineari-caudata, c. 1.65 cm. longa. Petala e basi lanceolata filiformi-elongata, fimbriata. Labellum e basi subor- biculari filiformi-elongatum, calcari obovoideo. An der Noordrivier in der Nähe der Nepenthesheuvels (Ver- steeg n. 1317). Taeniophyilum paludosum J. J. S. n. sp. Inflorescentiae glabrae, multiflorae, pedunculo filiformi, c. 4—7 cm. longo, rachide 2—4.5 cm. longa. Flores mediocres. Sepala petalaque subovato-lanceolata, caudato-acuminata, c. 0.6 cm. longa. Labellum integrum, ovato-deltoideum, longe subulato-acu- minatum, nudum, calcari subsemigloboso. Anthera cucullata, longe lineari-rostrata. Stipes polliniorum spathulatus. Stigma bilobatum. An der Noordrivier, süûdlich der Nepenthesheuvels (Versteeg men): Thrixspermum validum J. J. 5. n. sp. Caulis validus. Folia oblongo-loriformia, obtusa, c. 14.5 cm. longa. Inflorescentiae multiflorae, pedunculo c. 20 cm. longo, rachide compresso, cum bracteis pectinata, c. 18 cm. longa. Flores majuseuli. Sepala petalaque c. 3.5 cm. longa. Labellum 8lobum, basi breviter saccatum, intus callo rotundato-truncato, lobis late- ralibus latis, apice libero, brevissimo, triangulo, obtuso, 1obo medio “multo longiore, triangulo, concavo, apice breviter conico-incrassato, acutiusculo. Capsula c. 17 cm. longa. An der Noordrivier südlich des Geluksheuvel (Versteeg n. 1724). Nahe verwandt mit Th. neo-hibernicum Schltr. und Th. xan- tholeucum Schitr. ST QUE Tropidia ramosa J. J. S 0. sp. Caules ramosi. Folia lanceolata, caudato-acuminata, c. 14—21 cm. longa. Inflorescentiae numerosae, laterales et terminales, brevissimae, ramosae, pauciflorae. Bracteae bifariae, patentes, imbricatae. Flores mediocres, extus minute squamulosi. Sepala petalaque lanceolata, acuminata. Labellum vix 83lobum, basi bre- vissime saccatum, apice reflexum, intus 2costatum. Anthera rostellum fere aequans. Resirug (Versteeg n. 1679). Fropidia trioba J. J. S. n. sp. Caules simplices, superne 4—6folii. Folia elliptico-lanceolata, longe acuminata, 5 — 16 cm. longa. Inflorescentiae terminales, haud vel vix ramosae, multiflorae, c. 6—11 cm. longae. Bracteae bifariae, patentissimae. Flores mediocres, extus parce puberulis Sepala petalaque lineari-lanceolata, sepala lateralia et petala falcata Labellum latum, 8lobum, basi haud saccatum, 2costatum, lobis lateralibus late rotundatis, lobo medio recurvo, convexo, subovato- rotundato. Anthera rostello bene brevior. Stigmatis margo inferior valde productus, reflexus. Südlich des Geluksheuvel (Versteeg n. 1433). Verwandt mit 7. Schlechteriana J.J.S. und T. disticha Schitr. Vanda truncata J. JS. 0. sp. Folia lorata, inaequaliter obtuse bilobata, c. 28 —35 cm. longa. Inflorescentiae laxe c. Gflorae, foliis breviores. Flores mediocres, cinnamomei. Sepala petalaque spathulata, lamina ovato-rotunda, laxe undulata. Labelli calcar oblongum, lateraliter compressum, obtusum; lobi laterales parvi, quadranguli: lobus medius sub- panduriformis, trilobulatus, costis 5 conspicuis, lobulis basilaribus late oblique ovato-triangulis, minutissime puberulis, lobulo antico subquadrato, truncato, valde convexo. Gynostemium basi incras- sato-dilatatum. Soengei Merauke (Jaheri 1901, leb. Pfl.). Nahe verwandt mit V. furva Lndl. Vrydagzynea paludosa J. J. n. sp. Caulis €. 7—1]folius. Folia remota, petiolata, lanceolata, onervia, C. 3.8 c.m. longa. Inflorescentia laxe vel densius multi- flora, cylindrica, rachide 2—5 c.m.longa. Flores c. 0.8 c.m. longi, apice nivei. Sepalum dorsale ovato-oblongum, late lineari-angus- tatum, obtusissimum. Sepala lateralia extus ad apicem valde verruculoso-incrassata. Petala oblique oblonga, apice ang'ustata. Labelli calcar paulo lateraliter compressum, subellipsoideum, antice ventricosum, pariete haud incrassato, ovario pedicellato brevius, callis 2 stipitatis, subglobosis, supra basin calcaris insertis, medium fere attingentibus donatum; lamina rhombea, lobis latera- libus brevissimis, apice marginibus incurvis cucullata. An der Noordrivier südlich der Nepenthesheuvels (Versteeg nA24T: Djibdja n'101 ü. 104, Jeb. Pf.). Scheint am meisten verwandt mit V. nova-guineensis J.J.S. (V. papuana Schltr.) zu sein. Vrydagzynea trioba J. J. S. n. sp. Caulis c. 9—11folius. Folia oblique elliptica vel ovato-ellip- tica, Snervia, ©. 4—6 c.m. longa. Inflorescentia dense multi- flora, ovoidea. Flores €. 0.75 c.m. longi. Sepalum dorsale oblongo- ovatum, apice angustatum, obtusissimum. Sepala lateralia dorso ad apicem incrassata verrucosaque. Petala oblique ovato-oblonga, apice angustata. Labelli calcar lateraliter compressum, subelliptico- oblongum, pariete antico haud incrassatum, ovario paulo brevius, glandulis 2 stipitatis, oblique obovoideis, e medio calcaris ortis, 8/4 longitudinis attingentibus: lamina triloba, lobis lateralibus parvis, rotundatis vel quadrangulis, interdum retusis, 10bo medio OVato, marginibus incurvis cucullato. Südlich des Geluksheuvel (Versteeg n. 1590). BULÉEETIN DU DÉPARTEMENT DE L'AGRICULTURE AUX INDES NÉERLANDAISES. N: DCX. (Zoologie No. HE). BUITENZORG IMPRIMERIE DU DEPARTEMENT 1908, ! ] L = î L —1. : ï Î L Te î ‘ : U LAS , = ss 1 Ü | - E à e | L 6 © { ï n ed L l L 7-72 RS D en Lit ch Tan ON Let Éerês ne PRES = PRIE tes Ne RL Lee > STAR . 7 pres # EC 16 “ Lu FE D . Ts Ë : | 4 qe- 2 L ac L 7 _ . PE | #= 5 eo o = re nv: +, ‘à pe e . | nés | | | s w. ne a " 4 be = h ps : Le — : ai £ É - : ee É É 4 © x bi as we — & ce F ES er à _ ai 2e f _—. ms Ca LI . AL d is " | | | Fr ; : Ed NS Nr ST AR Ô D es Sp à EE x EE: ?. | $ - “Haras À "7 = OP EE EN DU DÉPARTEMENT DE L'AGRICULTURE INDES NÉERLANDAISES. NA 2€ (Zoologie No. II). BUITENZORG, IMPRIMERIE DU DEPARTEMENT 1908, © OININT SPECE pag. J. C. KoniNGSBERGER. Short Notes on Economical Entomology . 2 P. N. van Kamprex Kurize Notizen über Fische des Java Meeres, 3. Die Larve von Megalops cyprinoides, BROUSS. . LR EL: M. BarTeLs. Zur Lebensweise von Æonycteris spelaea, Dogs. . 18: BarTezs. Zum Vorkommen der Tüpfelkatze (Felis viverrina, 14. M. BEN.) auf Java M Se anale P. A. Ouwexs. List of Java Snakes in the Buitenzorg Zoological Cr Museum. SHORT NOTES ON ECONOMICAL ENTOMOLOGY. I. COCOS NUCIFERA. 1. Hispidae. À small beetle of the Hispid familv has caused considerable damage in à coconut-plantation in the Eastern parts of Java, especially to the young folded up leaves. ‘The beetle is extremely flat and therefore is able to penetrate between the leaflets, even when the latter are still strongly pressed together. It penetrates form both sides, so that it comes as well between the two halves of a leaflet as between two neighbouring leaflets. In this position it eats the epidermis of one side and the green tissue of the leaf, avoiding the epidermis of the opposite side, which soon after dies off and remains as à vellowish semi- transparent layer. While doing this, the females deposit their numerous small, yellow eggs, from which equally flat larvae develop themselves, which proceed in the same way as the adult ones. After being fullgrown, these larvae pupate in the same locality, from which a new generation Of beetles will fly out within S—10 days. When à young leaf has been attacked by a considerable number of beetles and larvae, it either grows too feeble to unfold itself and soon dies off or, if still unfolding, it cannot be said to be of any value to the tree. In case of the pest persisting for a long time, even the whole tree may be lost: generally however it is discovered in time by the vellow appearance of the young leaves, and the tree can be saved by cutting off and burning them. The beetles have a length of + 9 mM. and are very slen- der, the greatest breadth being 2 mM. As already remarked, they are extremely flat. The head is yellowish brown and has a small spiniform prominence between the black antennæ. The prothorax has the same colour, its form is subquadrate with rather spinous angles. Pmhose On the elytra, which have a dark longitudinal streak on the middle, several punctured lines are visible. The legs are short, with vigorous, swollen femora. The fullgrown larva is somewhat longer than the beetle (10—11 mM.) and of a vellowish white colour. It too is flat and slender. The legs are very short and the abdomen, provided with an unhardened spine on both sides of each segment, ends in à chitinous plate which is produced into a short forceps-like appendage. A similar appendage is also to be seen in the pupæ, whose wingsheaths stand out more or less from the body. 2. Brachartona catoxantha, HamPs. This is à small moth, belonging to the family Zygaenidæ. With expanded wings, it measures only 14—15 mM. ,Upperside uniform brown; frons and palpi vellow, the former with à black spot at middle; un- derside of the thorax, abdomen and the legs vellow. Fore wing brown below, with yellow patches on the costa at base and apex; hind wing brown: the costal area yellow, the veins on it black” (HamPrsox. Moths of India, |, pag. 253). The caterpillar, at first sight, has some resemblance to a Limacodid larva. It has à length of + 10 mM.; head and thorax are yellowish brown: body greyish brown, finely pilose with a black dorsal streak, bordered by white. Traces of a narrow, black, subdorsal line. The caterpillars are to be found on the upperside of the leaves, feeding upon them and leaving the epidermis of the under side unattacked, thus causing brown spots which are very narrow (1-2 mM.) and generally not longer than 30 mM. Whenatree js badly infested, these spots are so numerous, that nearly the whole surface of the leaves 100ks brown. Meanwhile the latter dry out and curl up, by doing so giving the caterpillars an ex- -ellent locality for pupation. Generallv the pupæ are to be found at the side op the veins of the leatlets, often in numerous rows. They are concealed under an oval-schaped, flat cocoon of brownish colour, which has an average length of 15 mM. and is woven by the caterpillar before it proceeds to pupate. After the moth has emerged the dry skin of the pupa is partlv visible from under the cocoon. AC ESS The eges are not vet known, but it is most probable that 99 . ? they are deposited on the leaves. 8. Hidari trava, Moore. Caterpillars of this butterfly of the Hesperid family were forwarded from Sawah Loento (West coast of Sumatra, where they occurred in great numbers, feeding upon the leaves of the coconut-tree. No details about this pest were given. HÉSCOMMLONE The following are the most common pests to cotton-culture in this country. 1]. Æurias fabia, Srozz., a small moth of the natural family Arctidae, subfam. Nycteolinae. The caterpillar, which is very sparsely covered with hair, not only feeds among the rolled-up leaves. but also burrows into the ripening fruit, thus destroying the seeds. 2, The larvae of two small Tineid moths, which cannot yet be identified and probably are new to science, also feed upon the seeds. 3. Heliothis armigera, HüBx. The famous ,cotton Doll worm’ of American cotton-planters occasionally may be found burrowing into the fruits, but happilv is not frequent upon this plant, evidently preferring the young fruits of Indian corn, to which cereal it is very destructive here. 4. Botys multilinealis., GuéN. The caterpillars of this Pyralid moth are rather common upon the cotton-plant. 5. Glyphodes indica, SAUND. A small moth belonging to the same family as the preceding one, the caterpillars of which will partially roll up and eat the leaves. 6. Tectocoris cyanipes, FaBr. Of this very common bug SNELLEN VAN VOLLENHOVEN in his monograph of the Scutelleridae ES RES of the Indian Archipelago describes not less than fourteen varieties, six of which occur in Java. AI of these may occasionally be found upon cotton-plants (and other shrubs and trees of the natural family Malvaceae) but the most common one is the testacaous form. The eggs are deposited in groups around the young twigs, each group containing from one hundied to two hundred eggs. The small larvae after hatching continue for some time on the same twig, piercing with their probosces into the green tissue and finally killing it. 7. Dysdercus cingulatus, FABRr. This bug, which also is very common, attacks the immature seeds contained in the boll. S. Chrysomelid beetles, belonging to the genera Chalcolampra, Myscthra, Monolepla e.a. are often found feeding upon the leaves, but generally they are not considered to do much harm. 9, ÆErgoluis ariuxdne, L. The caterpillars of this butterily were received from Demak in the Residency Semarang and re- ported to occur in great numbers on the cotton-leaves. As the ordinary foodplant of these insects is the ,djarak” (Ricinus com- snunis, D.) which is much cultivated by the natives in that country, it is very probable that after the harvest they removed from the ÆRicinus to the cotton. II. UNCARIA GAMBIR. 1. Pycanum rubens, L. This big, reddish brown and more or less gold-shining bug was reported from Indragiri (East coast of Sumatra) as killing the tops of young twigs. In doing so, they proceed in the same way as e.g. several species of Dalpada do when attacking the coffee-tree, i.e. by provoking, in conse- quence of the irritation which is caused by the introduction of the proboscis into the bark, an abnormal affluence of feeding-sap, afterwards followed by fading and blackening of the leaves and finally by the death of the whole twig. The eges of this bug are green, semi-transparent and oval-shaped. Their greatest length is 3,5 mM. — e) — 2. Eumeta spec. The very common and well known bag- worms of this genus and probably of the species variegata SN. were forwarded from the same place. They were reported to eat only the bark of the twigs; and specimens of the latter to which the insects were still attached showed their manner of operation. At numerous places the bark was entirely gnawed off. It is a well known fact that the adult females of this group, which are wingless and nearly feetless, after the pupation do not leave the larval case, and after copulation with the winged males, lay their eggs in the same. The young caterpillars, when esca- ping, are already provided with à case, which probably is con- structed from the silkv tissue with which the inside of the maternal case is clad. They bear it quite erect and when it is taken off, which is very easily done, they keep their feetless abdomen in the same position, thus resembling tiny clowns walking on their hands. IV. KIKXIA ELASTICA. Glyphodes unionalis, HüEBx. The caterpillars of this rather common Pyralid moth proved to be very destructive to Kikxia- trees in the Agricultural Gardens here; they also were received from an estate in Bantam (West-Java). Young trees were entirely defoliated and even the shoots and the green tops of the twigs were eaten. The caterpillar is green, and in the full-grown state has a length of 85 mM. As in most Pyralid larvæ, the body is covered with many blackish brown chitinous specks, which in the present species are arrange as follows: on the first segment two elongated specks, transversely placed; on the second two circular specks, on the third four specks, in à transverse line; on the segments 4—11 six specks forming two laterally placed triangles; on the twelfth segment four specks in a transverse line; on the last segment two yellowish brown plates. V. HEVEA BRASILIENSIS. 1. Phytoscapha triangularis, Oriv. and. 2. Hypomeces squamosus, K. ; —» 0 — Both are Curculionid beetles of rather omnivorous habits, so that it is very probable that their occurrence in Hevea- plantations (whence they were reported as doing some damage to the leaves by eating the margins), is not to be considered of serious import. I observed these weevils also in plantations of Cinchona, Palaquium, tea etc. but in none of these they could be said to be really noxious. 3. Orgya postica, WLix. The same can be said about the caterpillars of this moth, which were forwarded from à plantation near Bandjar (Preanger kRegencies). VI. MANIHOT UTILISSIMA. 1. Monolepta quadrinotata, F.. A small Chrysomelid beetle, received from a plantation in the Residency Kediri. According to the manager these insects were not only destructive by eating away a good deal of the leaves, but also by the secretion of a fluid which caused brown specks and afterwards the death of the remaining ones. The eggs are laid in small groups on the leaves; they are of à dirty reddish brown colour. I had no opportunity to rear the larvæ. >, Lytta spec. A not yet exactly determined species of the so-called Blisterbeetles, has caused considerable damage to the Manihot-plantations near Ngandjoek (Res. Kediril. It must be said, however, that they have also attacked other plants, as Indian corn, which were cultivaled in the neighbourhood of the Manihot-fields. A chemical analysis of the beetles was made in order to state wether they could be used for the production of cantharidine: but this did not prove to be a profitable affair. VII. CAPSICUM ANNUUM. 1. Dacus caudatus, F. The maggots of this fly were found in great numbers feeding in the ripening fruits. They chiefly eat the fruit-flesh, leaving the seeds unattacked, but the latter, no longer being able to ripen, soon begin to grow putrid as finally the whole fruit does. pr As it seems, the larvae of several species of this genus live by preferense in fresh fruit-flesh; [ already observed them in the fruits of the mango, the coffee-tree, the Nephelium, the Achras sapota etc. 9. Epilachna territa, Muzs., 3. Epüulachna pusillanima, Murs, and 4. Epilachna pytho, Murs. These herbivorous Ladybirds, which have a great super- ficial resemblance to many of the carnivorous species of the same family, may often be found on cultivated plants of the family Solanaceae, such as tomato’s, Solanum melongena (aubergine, brinjah, potatoes, Capsicum e.0. | The spinous larvae, which have some resemblance to small Limacodid catterpillars, also eat the leaves of these plants, but neither the beetles nor the larvae devour the leaves entirely ; they only make à great number of small holes, but nevertheless the plants often suffer severelv from this pest. VIII CAMPHORA OFFICINARUM. Gracilaria spec. There are only a few plantations of the camphor-tree in Java, but as far as [ know, all of these have been attacked by the small, leaf-mining caterpillar of a Tineid moth belonging to the genus Gracilaria. Even à solitary tree in the Agricultural Gardens here, and a similar one near the inanagel”s house of the Government Gutta-percha Plantations in the Preanger Regencies, the latter at even more than à mile from a small plantation, have suffered from it. After hatching from the eggs, the extremely small larva burrows into the leaf, mining under the epidermis and during the first days makes à very narrow passage, which is far less eurved than is the case with other Gracilaria-larvae. Afterwards it makes a very broad cavity, sometimes as great as half the surface of the leaf, above which the epidermis is visible as à whitish vesicle. The latter by drying out, compels the leaf to partially curl itself up, so that the injury is à very peculiar one and easily recognizable, even at a long period after the full-grown larva has left its mine for pupation. OP The insect by preference attacks young leaves, which for the greater part are destroyed by it, the mine drying out to à large brown patch, which looks as if it were burnt. For the pupation, a well sheltered place is chosen either at the underside of a leaf or in a ridge of the bark. The pupa is protected by an oval-shaped flat cocoon of silky appearance, from which the moth escapes in the same way as in other Gracilaria species, by piercing it and leaving the skin of the pupa in the hole. IX. CINCHONA. Pachypeltis Spec. “The genus Pachypeltis, although closely allied to Aelopeltis, may be immediately distinguished from the latter by the absence of the scutellar spine. In this country it is represented by several species, one of which has shown itself noxious to cinchona-trees in the same way as the well known . Mosquito-blight ””. The insect is shiny black above with à vellow line one the scutellum and à yellow ring on the femora. The underside of the abdomen is creamy white with black markinges. X. PIPER NIGRUM. 1. Elasmognathus Spec. Numerous specimens of an Ælas- mognathus Species (family Tingidae), very much allied to E. greeni, KirBY, were received from Sintang (Bornes), where they are said to do some damage to the pepper plants. Further details were not available, but it is very probable that the insects have proceeded in the same way as the above named, Ceylonese species of which Mr. E. E. GR&EN, the well- known entomologist of that country, writes (as quoted in the »Fauna of Britisch India”, Rhynchota, Vol. II, pag. 142): This species punctures the leaves of the cultivated pepper-vine (Piper nigrum). It makes the leaves look spotted with brown along the lines of the main veins but does not appear to seriously injure the health of the plant. The insect feeds on the under surface of the leaf. It occurs both on cultivated und wild pepper throughout Ceylon. 9 e 2. Pelargoderus bipunctatus, Darm. ‘The larvae of this Ce- rambycid beetle, which is not uncommon here, have been found boring in the oldest branches of the pepper-vine. XI. FICUS ELASTICA. 1. Batocera albofasciata, be GEEr. The larvae of this very common Cerambycid beetle have à strongly developped preference for the Ficus-trees, to which they often do damage to a considerable degree. It is remarkable that this species is far more exclusive than the allied Batocera hector, Der. the larvae of which have been found in the dadap (Ærythrina spec.), the nutmegtree, the Kapok (ÆEriodendron anfractuosum) and many others. 2. Epepeotes luscus, FABr. Noxious in the same way as the foregoing species but much less common. This beetle has also been reared from larvae in the Castilloa elastica. J. C. KONINGSBERGER. Buitenzorg, July 1908. KURZE NOTIZEN UEBER FISCHE DES JAVA-MEERES. ) DIE LARVE VON MEGALOPS CYPRINOIDES Brouss. Brouss. Lurve von Megulops cyprinoides Ventraltiosse. s— Schwimmblase, v a = After, In seiner syvstematischen Beschreibung der l'eleosteer in .,The Cambridge Natural Hist- ory” (1904) giebt BouLexGER eine Abbil- dung der Larve von Atbula conorhynchus (after GizBerT”). Er fügt hinzu, dass , Prof. GizserT has ascertained that the voung pass through a metamorphosis, analogous to that of the Eels”, und bemerkt, dass das von Kaur beschriebene Genus Æsunculus wahr- scheinlich auf Albula-larven gestützt sei. In der Tat zeigt die Larve einige Analogie mit den Leptocephali und ist sie äusserlich sehr verschieden vom erwachsenen Tiere. Abbildungen mehrerer Stadien derselben Larve findet man bei G1LL ?) (,after GILBERT and Jorpan, Mss.”), mit dem Zusatz: , À brief notice of Prof. GILBERTS observations was communicated to JORDAN and ÉVERMANN (. 411), but Prof. GizBErT has informed the writer that his results are still unpublished”, und ferner: ,The writer is indebted to Pro- fessor GiLBerT for à proof of the accom- panving figure which is to be published in President Jorpax’s great forthcoming work on fisbes.” Dies ist alles was ich über die interes- sante Larve finden kann. Das Buch von Jorpan ist mir nicht Zzugänglich, aber eine ausfühiliche Beschreibung der Larve scheint noch nicht publizirt zu sein. 1) Die beiden ersten Notizen sind aufgenommen im: Natuurk. Tijdschr. Ned -Indië,. AL'LXVII 1908. | 2) Smithsonian Miscellaneous Collections, Vol. III, Pt. T, 1905 p. 43. NL him Monat Januar kommen im brackischen Wasser des Hafen- kanales von Batavia Fischlarven vor {(s. die Abbildung), die denen von Albula sehr ähnlich sind, jedoch nicht zu diesem Genus gehüren Kün- nen, sondern aus später zu eruierenden Gründen mit grosser Wahr- scheinlichkeit als Larven von Hegalops cyprinoides Brouss. betrachtet werden müssen. Die Totallänge der von mir gesamimelten Larven variiert von 23 bis 30 mm. (gemessen in formol), doch scheinen sie alle auf derselben Entwickelungsstufe zu stehen. Âltere Stadien habe ich bis jetzt nicht auffinden kôünnen und die Zucht der Larven ist mir nicht gelungen. Der Kürper der Larve ist bandfôrmig. Ein Tier von 25 mm. Totallänge (22 mm. ohne Schwanzflosse) hat eine Hôühe von 3 mm. Das Tier ist vollkommen durchscheinend :; im Leben treten nur die Augen und die Schwimmblase deutlich hervor. Die Klossen, mit Ausnahme der Ventralflossen, sind schon wohl entwickelt und viel grüsser als beim jüngsten der von GILL abgebildeten Stadium, das sonst am meisten mit der Larve von Batavia übereinstimmt. Ricken- und Afterilosse liezen noch weit hinten, erstere etwas vor, aber grüssenteils über der letzteren. Die Rückenflosse hat 18 Strahlen und davor befinden sich offenbar noch ein oder mehr unausgebildete: der letzte Strahl ist etwas länger als der vorhergehende und weist somit schon eine Andeutung des Filamentes des erwachsenen Megalops auf. Die Analflosse besitzt 27 Strahlen, die Caudalflosse 20, von denen von jedem hyp- urale 10 getragen werden. Die kleinen Randstrahlen der Schwanz- flosse sind nur noch in der ersten Anlage sichtbar. Die Bauch- flossen sind noch äusserst klein und liegen in der Mitte des Kürpers. Von den inneren Organen tritt besonders die kleine Schwimm- blase hervor. Im Leben ist sie als ein glänzendes Pünktchen zu erkennen. Sie liegt über den Ventralflossen. Es sind etwa 69 Muskelsegmente vorhanden, von denen 48 oder 49 auf den Rumpf (zwischen Bauchflosse und After 22), . 20 oder 21 auf den Schwanz kommen. An der ventralen Spitze der meisten Myotome liegt eine Chromatophore. Ueberdies giebt es kleinere Chromatophoren längs den oberen und unteren Schwanzflossenstrahlen und längs dem hinteren Rande dieser Flosse. Über der Schwimmblase liegt eine pigmentirte Kappe. An einem Methylenblaupräparat einer Larve von 30 mm. ose Länge lässt sich erkennen, dass ausser dem Cranium die Easalia der Brustflossen und die Flossenstrahlträger aller unpaarigen Flossen sich im knorpligen Zustande befinden, die Wirbelsäule jedoch noch nicht. Die Strahlträger der Rücken-und Afterflosse bestehen aus zwei Stücken, von denen die distalen (baseoste) klein und kuglig sind. Die grosse Zahl der Strahlen der Analflosse macht es un- môglich, dass die beschriebenen Larven zu Albula conorhynchus gehôren, welche deren nur 9—10 besitzt. Dagegen stimmt die Zahl gut überein mit dem verwandten Megalops cyprinoides (Anal- strahlen 23— 28), während es auch bei ÆElops saurus weniger ojebt (15—17). Andere nah verwandte Arten giebt es im Archipel nicht. Ich glaube daher die Larve mit ziemlicher Gewissheit zur genannten Art von Megalops bringen zu künnen und werde hierin noch gestützt durch die Tatsache, dass diese Art die einzige der oben erwähnten ist, die im erwachsenen Zustande ziemlich häufig im Hafenkanale von Batavia gefangen wird. P. N. vaAN KAMPEN. DDRGLEBRNSMETSE MON EONYCTERIS SPELAEA, Dogs. In den letzten Monaten des Jahres 1907 blühten in unserm Garten eine Anzahl Agaven, deren dicht aneinander gedrängte Blumen mit besonders hervortretenden Staubgefässen ausgezeichnet waren. Diese Blumen wurden allabendlich von zahlreichen Fle- dermäusen besucht. In schnellem und gewandtem Fluge um- schwärmten sie die blühenden Agaven, sich ab und zu, aber stets nur für wenige Augenblicke, auf die Blumen niederlassend, Unter mehreren der Fledermäuse, welche ich erlegte und die sämtlich der obigen Art angehürten, befand sich nur ein, allerdings erst spät abends erlegtes Exemplar, dessen Magen gut gefüllt war. Herr Dr: VALETON, Chef vom Herbarium des Botanischen Gartens in Buitenzorg hatte die Freundlichkeit diesen Magen zu untersuchen und fand darin zu meiner nicht geringen Ueberraschung nur Blütenstaub. Natürlich war es mir jetzt erklärlich, weshalb die Fledermäuse jeden Abend zu den mit Blütenstaub so reich gesegneten Agaven, von denen sie sich weder durch Schüsse noch durch eine in der Nähe aufgestellte Lampe verscheuchen liessen, zurückkehrten. Nach meiner Ansicht geht aus diesen Beobachtungen zur Genüge hervor, dass Blütenstaub jedenfalls die Hauptnahrung von Æonycteris spelaea bildet und ist diese Fledermaus zweifellos mit einer so besonders langen Zunge ausgerüstet, um auch von - Blumen mit weniger hervortretenden Staubgefässen ihre Nahrung aufnehmen zu künnen. Pasir Datar, im Juli 1908. M. BARTELS. ZUM VORKOMMEN DER TUEPFELKATZE (FELIS VIVERRINA, Ben) AUF JAVA. Vor einigen Jahren erstand ich bei einem Kürschner in Batavia das Fell einer grossen, mir unbekannten Wildkatze die ich ohne Schwierigkeit als Felis viverrina bestimmen konnte. Nach Aussage des Verkäufers sollte dieselbe in der Umgegend von Batavia erbeutet sein: da die Tüpfelkatze jedoch bisher noch nicht auf Java gesammelt war und mir die Mitteilung des Verkäufers allein nicht genügte, die interessante Art in die Fauna Javas einzu- führen, bemühte ich mich, erst noch mehr Exemplare zu erhalten. Hierin wurde ich in liebenswürdigster Weise von Herrn Dr. P. N. van KamPEn, Assistent an der Fischerei-Station in Batavia unterstützt dessen eifrigen Bemühungen es auch wirklich gelang, das noch ziemlich frische Fell eines in der Umgegend vom Kampong (Dorf) Boegis in Krawang erlegten zweifellos ausgewachsenen Exemplares zu erhalten. Ferner vernahmen wir von einigen Fischern, dass die Tüpfelkatze in den sumpfigen Küstenstrichen von Krawang eine allgemein bekannte Erscheinung sei und von den Bewohnern dieser Gegenden Oetjing mèmèng genannt wurde (Oetjing —=Katze). Muss man nun auch, wie ich wiederholt erfahren habe, mit Angaben von Eingeborenen stets sehr vorsichtig sein, so ist es doch durch das von Herrn Dr. van KAMPEN erhaltene Fell zur Genüge bewiesen, dass Æelis viverrina wirklich in den Sumpf- wildnissen ôüstlich von Batavia vorkommt. Pasir-Datar, im Mai 1908. M. BARTELS. M ee Nachschrift: Im Begriff obige Mitteilung zu verôfientlichen machte ich zufällig die Bekanntschaft des gegentwärtig in Batavia wohnenden Herrn Dr. V. A. PErkovic, eines sehr enthusias- mierten Tierfreundes, in dessen Besitz sich neben vielen anderen lebenden Tieren auch ein ganz prachtvolles, in der Umgegend von Batavia gefangenes Exemplar der Tüpfelkatze befindet, wel- ches genannter Herr der K.K. Menagerie in Schôünbrunn bei Wien Zu schenken beabsichtigt. B. Fam. Fam. Fam. Fam. Fam. LIST OF JAVA SNAKES IN THE BUITENZORG ZOOLOGICAL MUSEUM. TYPHLOPIDAE. 1. Typhlops braminus, DAUD. (common) 2. Typhlops lineatus, SCHL. (not very common) BOIDAE. 3. Python reticulatus, SCHNEID. (common) 4. Python molurus, 1. (not uncommon in forest and thick jungle, aggressive) ILYSIIDAE. 5. Cylindrophis rufus, LAUR. (not uncommon in lower countries) 6. Cylindrophis melanotus, BOIE (rare) XENOPELTIDAE. 7. Xenopeltis unicolor, R£&INW. (not very common) COLUBRIDAE. Series À. Aglypha. 8. Calamaria linnaäei, SCHL. (Common) 9. Calamaria maculata, Bore (not common) 10. Calamaria tesselata, BoïrE (common) 11. Calamaria reticulata, BOIE (Common) 12. Calamaria multipunctata, BoIE (not common) 13. Calamaria lumbricoidea, BoïEz (not common) 14. Calamaria virgulata, Bore (a mountain form) 15. Calamaria elapoides, Bote (à mountain form) 16. Calamaria Sp. 17. Elapoides fuscus, Bo1e (not uncommon at an eleva- tion of about 2000 feet) 19° nl Oligodon bitorquatus, Boite (rather rare) Lycodon aulicus, Li. (common) Lycodon subcinctus, BoïE (not Common, young speci- mens have a remarkable ressemblance to the Bungarus-Sspecies) Polyodontophis geminatus, Box (rare: the variety with the broken dorsal stripe is still rarer) Ablabes baliodirus, Boïre (rare) Xenodon purpurascens, SCHL. (rare) Simotes octolineatus, Scux. (in the higher regions, but not common) Simotes fasciolatus, Günrx. (in the plains, not com- mon) Zamenis mucosus, L. (rare, not yet known from West-Java) Zamenis korros, SCHL. (Common) Coluber melanurus, SCHL. (Common) Coluber radiatus, Sc. (at higher elevations, not common) Coluber oxycephalus, Boïe (common) Coluber tricolor, ScHL. (very rare), Dendrophis formosa, REINW. (rare) Dendrophis pictus, (M. (common) Tropidonotus piscator, SCHN. (not common) Tropidonotus chrysarqus, SCHL. (rare) Tropidonotus trianguligerus, SCHL. (common) Tropidonotus quincunciatus, SCHL. (Common in the plains) Tropidonotus leucomelas, Günrx. (in the plains, rare) Tropidonotus vittatus, L. (Very common) Tropidonotus subminiatus, SCHL. (common) Macropistodon rhodomelas, Boïe (in West-Java rare, eastwards not uncommon) Xenodermus javinicus, SCHL. (Very rare) Acrochordus javanicus, ScxL. (rather common in the lower countries) Chersydrus granulatus, SCHX. (rare) Fan. Fam. sta) Fes Series B. @pistogiy pha. 45. 10. 47. 48. Dipsadomorphus cynodon, BoïE (rare) Dipsadomorphus dendrophilus, Boxe (common) Dipsadomorphus drapieztt, SCHL. (rare) Dipsadomorphus multimaculatus, Scar. (at higher elevations not uncommon) Psammodynastes pulverulentus, GüxTH. (at higher elevations, not common) Dryophis prasinus, BO1E (common) Dryophis fasciolatus, FiscH. (at higher elevations, not common) Chrysopelea ornata SHAW (rare) Homalopsis buccata, L. (common) Cerberus rhynchops, Scan. (in the neighbourhood of the sea not rare) Hypsirhina enhydris, SCHN. (not common: Hypsirhina plumbea, Boïx (in the neighbourhood of the sea, but not common) Proterogir pha. Doliophis intestinalis, Boire (common) Doliophs bicirgatus, Bois (at high elevations, not common) Doliophis Sp. Bungarus fasciatus, Sehn. (common) Bungarus candidus, L. (common) Naia tripudians, var. sputatrix, RBINW. (rather common) Naia tripudians, Var. leucodira, BLGR. (rare) Naia bungarus, SCHL. (rare) AMBLYCEPHALIDAE. 69. 60. (Ye Haplopellura bou, Bois (rather common) Amblycephalus carinatus, KüL (rather common) Amblycephalus laeris, BoïE (rare) VIPERIDAE. 98. Lachesis punicea, BoiE (common) 69. Lachesis graminea, SHAW (rare) 70. Ancistrodon rhodostoma, Bore (locally common) (The notations about the frequency of the above named sna- kes chiefly refer to the surroundings of Buitenzorg and Sukabumi). P. À. OUWENS. Buitenzorg, Aug. 1908. | BULLE TEN DU DÉPARTEMENT DE L'AGRICULTURE INDES NÉERLANDAISES. Né 2 XL. BUITENZORG IMPRIMERIE DU DEPARTEMENT Septembre 1908. BULLETIN DU DÉPARTEMENT DE L'AGRICULTURE AUX INDES NÉERLANDAISES. BUITENZORG, IMPRIMERIE DU DEPARTEMENT Septembre 1908. EEE A PUPIVE Page 3, line 2: Pleocnemia Bakeri, v. À. v. R. — Omit this name, it should be Pleocnemia Trimeni, Bedd. — [ committed the mistake in consequence of Beddome’s drawing, which shows à bipinnatifid frond and by Christensen’s Index Filicum, which refer- red this plant to Blume’s Aspidium giganteum. — Lines 2—19 should be modified as follows : Pleocnemia TFrimeni. ÆBedd.. Handb. Ind. Ferns, 228, fig. N°. 114; Nephrodium giganteum, Bk., Hk. Bk., Syn. Fil, 03; Aspidium giganteum, Copel. (not Bl.), Polypod. Philipp., 58: ÉbIENC «Chr. Ind Fil, ‘9: pp) Judging from Beddome’s and Baker’s descriptions this plant does not agree with Blume’s Aspidium giganteum, which has the lower pinnæ pinnatifid and not 2-pinnatifid at the base. A form found in Sumatra by D’. Burck and determined as Pleocne- mia gigantea, Pr. agrees with Beddome’s diagnosis ; it has the rhizome erect, densely clothed with rather long, linear-subulate, fuscous scales, the stipes sparingly scaly like the main rachis, the ultimate lobes oblong, blunt to acute, entire to broadly toothed. — Sumatra; Ceylon, Southern India, ? Philippines. NEW OR INTERESTING MALAYAN FERNS 2. BY CAPT. C. R. W. K. van ALDERWERELT van ROSENBURGH. Since some few notes were omitted in my previous publica- tion On NEW OR INTERESTING MALAYAN FERNS *, I let them follow here. EN NERNPHNEIREENE. Srmoth. Hymenophyilum serrulatum, € Chr. Ind. Fil, 367; Didymoglossum serrulatum, Pr., Hym., 23, 48; H; Smith, HR ER. BK Svn.1Fils / 69-CP:D: À form gathered in Malacca (Johor State), which may be à contracted intermediate form between this and H. multifidum, Sw., has the fronds 5—8 c.m. long, 11/,—2 c.m. broad, the main rachis flexuose, sparingly piloso-paleaceous below, winged in the upper half, the wing entire. Pinnae erecto-patent, pinnatifid; segments linear, simple or forked; lobes 2—5 m.m. long, under 1 m.m. broad, serrate, the serratures rather distant. Indusium elliptical, whether or not exserted. Malacca. LYGOBIUMN. Swartz. Lygodium trifurcatuen, #%.. Hk. Bk., Syn. Fil, 437. À plant gathered in Banca (Leg. Berkhout) has the fertile spikes rather long, in groups of 1—3, and the spores verruculose and crested.— Perhaps intermediate between this and L. circina- tum, 9. Banca. () This Bulletin, 1908, No. XVIII The article was written and printed in July but published not earlier than in August in consequense of the preparing of the engravings. OLEANEEHA. Car. Oleandra cuspidata. BK. Becc., Malesia, TIT, 44. A specimen recently received from New Guinea has the rhizome scales provided with a subulate, strongly deflexed, deci- duous apex. The fronds are + 25—80 c.m. long, + 4—5 c.m. broad, hairy on the veins. Indusium very fugacious.— This might be a form of O. colubrina, Copel., var. membranacea (Copel., Philipp. Journ., Sci, ITS, 32): New Guinea. NEPEROERRPES. Schotït. Kephrolepis davaïilid. v. À. v. EE. Stipites + 15 c.m. longi, cum rachide griseo-brunnei et de- cidue furfuracei, paleis fuscis, crispis, fibrillosis. Frondes + 50 c.m. longae, apicem et basin versus angustatae, sed basin versus minus conspicue (pinnis infimis + reductis sed haud auriculi- formibus). Pinnæ remotæ, numerosæ, glabræ, coriaceæ, patentis- simæ, falcatæ, petiolulatæ; pinnæ maximæ + 4 c.m. longæ, basi + 5—6 mm. latæ et rotundato-truncatæ, basin versus integræ vel leviter (non profunde) crenatæ, apicem versus angustatæ, pro- fundius crenatæ vel denticulatæ vel (in pinnis fertilibus) + dentato- lobatæ, crenis vel dentibus sterilibus obtusiusculis, fertilibus ob- liquis, truncatis; pinnæ inferiores steriles, superiores fertiles, venis obliquis, 2—8-furcatis. Sori in apicibus crenarum vel dentium solitarii, supra leviter prominentes, apices venularum 2 vel 3 conjungentes vel interdum in apicem venularum solitarii, indusiis, more Davalliæ, semiorbicularibus, ad apicem truncatum solum liberis. — This species recently received from New Guinea has the rhizome short, stoloniferous, clothed with bright-brown, subulate scales. Stipes 4—6, approximate. The affinity is with N. dick- sonioides & lindsayæ, Christ: sori roundish, uniting the apices of the 2—8 fork branches of the veins, rarely solitary on the vein tips, slightly immersed and prominent on the upper surface ; indusia brown, semiorbicular, attached at the rounded base and sides, free at the truncate apex, opening outwardly. _ PLSOCNENEA. Presé. Pleocnemia Bakeriïi. v. 4, v. B.: Nophrodium gigan- teum, Bk., HKk. Bk., Syn. Fil, 503; Aspidium giganteum, Copel. {not Bl.), Polypod. Philipp., 88. Judging from Baker's description this plant does not agree with Blume’s plant, which has the lower pinnae pinnatifid and not 2-pinnatifid at the base. A form found in Sumatra by Dr. Burck agrees with Baker’s diagnosis, it has the rhizome erect, densely clothed with rather long, linear-subulate, fuscous scales, the stipes tufted, sparingly scaly like the main rachis, the ulti- mate lobes oblong, acute, entire to broadly toothed, the sori distant from the margin, + medial between the costulae and the edge, and two plants gathered in Borneo and cultivated in the Buitenzorg gardens, which may be forms of this species have the fronds under 30 c.m. long, the ultimate lobes linear, narrow- ed gradually towards the apex, the sori submarginal. — After Christensen’s natural system this plant should be called Aspi- dium Bakeri and after Copeland’'s conception Tectaria Badkeri, DEA Us. Sumatra, Borneo, Philippines. DRYOPTERES. AÆdanson. Dryopteris ÉBackeri. dv. 4, à. #8. Bull Dép. Agr. EN #:1906 MXNITE:S: Var. aspera (Polypodium asperum, Zipp. MS. in Herb. Bog): Differs from Mr. Backer’s Krakatau plant in having the rachises not beset with flat, subulate scales, but with subulate, subterete bristles of the same coulour, the pinnulae horizontally spreading, the tertiary segments rather small, with the edges much recurved when dry. Indusium somewhat larger, visible by + 15X magnifying power, but also hidden between the Capsules. Rhizome creeping. — Perhaps a distinct species. Java (Preanger Regencies, Zippelius, No. 268) — I transcribe here the manuscript diagnosis of Zippelius: P. Frondibus tripli- cato-pinnatis interdum quadruplicato-pinnatis, apice simpliciter pinnatis confluentisque, pinnulis alternis sessilibus remotis hori- Zontalibus lineari-lanceolatis semipinnatifidis basi utrinque auri- ERA culatis pubescentibus, laciniis ovato-oblongis obtusis, fertilibus minoribus subcrenatis margine inflexis, rachi primaria stipiteque leviter carinatis leproso-asperulis, rachibus secundariis tomentosis, caudice repente nudo. Dryopteris (Nephrodium) piloso-squamata. v. À. v. Bi. Rhizoma breve, paleaceum; paleæ lineari-lanceolatæ, fuscae, acuminatæ, pilis vestitæ. Stipites approximati, + b5 c:m.10n£81, crassi, erecti, firmi, virides, cum rachide inconspicue et breviter pilosi, basin versus paleacei. Frondes ovato-lanceolatæ, + 50 c.m. longæ, + 30 cm. latæ Pinnæ coriaceæ, glabræ, sessiles, lineari- lanceolatæ, 2—921/, c.m. latæ, acuminatæ, usque ad mediam par- teun inter marginem et costam lobatæ, basi truncatæ vel subtrun- catæ, lobis oblongis, rotundatis vel subtruncatis, subintegris, + 21/, m.m. latis, costis costulisque minute pilosis, venis 8 —10 utrinque, inferioribus 3—5 anastomosantibus ; pinnæ inferiores non reductæ deflexae, pinnæ inferiores reductæ 4—5 utrinque, remotæ, auriculiformes, stipitis dimidiam partem superiorem OC- cupantes. Sori numerosi, mediales, demum confluentes, indusiis reniformibus, brevi-pilosis et glandulosis, glandulis flavidis. New Guinea.— The description is taken from a specimen cultivated in the Buitenzorg gardens. In habit this plant resem- bles Mesochlæna polycarpa, Bedd., but the fronds are smaller, the pinnæ less deeply incised, the veins more copiously anastomosing, the texture firmer, the sori round, not elongate, the reduced pin- næ less numerous, occupying the upper half of the stipes only. ODONTOSOREA. Fée. Odontosoria lindsayae. v. À. v. HR. Stipites cum rachidibus pallide brunneo-straminei, glabri. Fron- des 4—5-pinnatae, glabrae, subcoriaceae vel firmiter herbaceae. Seegmenta ultima (quaternaria quinariave) sessilia, cuneata, sim- plicia vel + irregulariter 2—3-fida, apicibus latis, horizontaliter vel oblique truncatis. Sori in segmentis vel lobis ultimis termi- nales, apices venarum 2 vel plurium conjungentes. Recently received from New Guinea. In habit this closely resembles ©. chinensis, J. Sm., but in the Lindsaya-like sori if. DEEE approximates O. retusa, J. Sm. The ultimate leaflets are 3/4 — 11/, c.m. long, 2—5 m.m. broad, broadest at the apex, with the sori oblong or linear, narrow, occupying the whole breadth of the ultimate segments (lobes or leaflets). New (Guinea. P'TEBES. Linné. Piteris Grevilleana. FTaËll. List, No. 2680; Clarke, invulrans, Linn. Soc. Bot., 2nd Series, [,:466, tab. LIV;— var: ornata, Hort. Bog. Judging from the descriptions this plant seems to be dimorphous ie. with the barren fronds 83-foliate (with the lateral segments forked) and the fertile fronds 5-foliate (with the lowest segments forked). This is not quite correct, for specimens gathered in Borneo by Dr. Nieuwenhuis, determined by Dr. Christ, have the barren fronds 5-foliate and the fertile ones 3-foliate, and the variety of this species cultivated in the Buitenzorg gardens has both barren and fertile fronds as well 3-as 5-foliate. Var. ornata: Fronds provided with broad, whitish or pale-erey-green bands running down the centre of the pinnae.— Borneo. Pteris longipinnula. 5Paëff. List, No. 108; Hk. Bk, Syn. Fil, 158;—var. sumatrana. Var sumatrana: Distinguished from the type in having the pinnae irregularly pinnatifid, the lobes different in length, varying from 1/,—5 c.m. deep, with the edges crenato-serrate. — Sumatra (Hagen). A'THYRIUM. Hoth. Athyrium pusillum. v. À. vw. B.: Asplenium pu- sillum, Bl., Enum., (1828), 183; Aspl. confluens, Kze, Bot. Zeit., 1848, 174. From an examination of Zollinger’s No. 2925, this plant is undoubtedly no Asplenium. Baker already referred it to Diplazium (Hk. Bk., Syn. Fil, 490). The scales are finely cancellate, ï.e. Pas ds the side walls of the cells are thin and the lumina dark-coloured (*). Indusium elongate-oblong, hamato-recurvate with 2 + equal branches but without sinus.— Plants gathered by Mr. Forbes, and determined by Dr. Raciborski as Aspl. pusillum, BI. are young forms of Diplazium grammitoides, Pr. See tab. I. Java. PAVELENTES. Ludwig. Phyälitis (Scolopendrium) intermedia. v. Æ. v. 86. Rhizoma longum, repens, hic illic parce paleaceum, paleis minutis, punctiformibus, atrobrunneis. Frondes chartaceae, sti- pitatae, glabrae, vel ad stipitem et costam parce punctiformi- paleaceae, lineari—lanceolatae, apicem et basin versus sensim angustatae, margine irregulariter et late sed non profunde un- dulato-crenatae, apice subcaudatae, distincte crenatae, venis liberis, subpatentibus vel erecto-patentibus, simplicibus vel furcatis. Sori numerosi, lati, geminati, interstitio lato, membranaceo, translucido separati. New Guinea (Treub)— À specimen recently gathered in said island by Dr. Versteegh quite agrees with this. It seems to be intermediate between Phyllitis scolopendropsis (Asplenium Scolo- pendropsis, Muell, Pap. PL, III, 49) and Phyllitis mambare (Scolopendrium mambare, Bail, Queensl. Agric. Journ., IX, 162). The rhizome and stipes are angular, pale-olivaceous like the fronds, with the stipes 5—10 c.m. long, the fronds + 25—35 c.m. long and 11/,—2 cm. broad. The sori reach from the midrib to some distance from the edge, with the interstice between each 2 sori of the same pair broad, empty, thinly mem- branaceous, translucent and paler in colour than the rest of the frond, and the indusia not reaching each other. The philippine Phyllitis schizocarpa (Scolopendrium schizocarpum, Copel., Philipp. Journ. Sci, I, Suppl, 152, tab. IX) is readily distinguished from the 3 new-guinean forms by the short rhizome, the black stipes and the broader fronds. | () For the anatomical characters of the Asplenieæ see J. Milde, Ueber Athy- rium, Asplenium und Verwandte, in Bot. Zeit. 1870, 829 & 345. UT SR VAE'TARREA. J. Srnéith. Vittaria suicata. ÆFéehn. Linn., XXXVI, 65; Pleuro- gramme sulcata, Mett., MS. See tab. Il, fig. 5. Specimens gathered in Banca by Mr. Teysmann are distin- guished from the typical form (Bedd., Handb. Ind. Ferns, fig. 240) in having the outer valve of the grooves narrowed at the base or at the centre, and much dilated and very obliquely truncate at the edge. — The plants were erroneously determined as V. pusilla, B/. Banca. Vittaria pusiila. FE. Enum. 199. See tab. IL fig. 2. Specimens gathered in Borneo by Dr. Hallier differ from the form drawn by Mettenius (Ann. Mus. Bot. L. B., IV, tab. VII, fig. 12) in having the outer valve of the soriferous grooves broad- est at the base, and narrowed gradually towards à subacute (thin) edge. — The plants were erroneously determined as V. debilis, Kuhn. Borneo. PHEGOPTERIS. Fée. Phegopteris Hoseïi. v. A. v. BR: Meniscium Hosei, Bk., Journ. of Linn. Soc., Bot., XXII, 230; Dryopteris Hosa, CCR. lat ere A Var. sumbensis: Pinnae more numerous, 12—16-jugate, rather falcate, serrato-crenate. Fertile fronds narrow, + 21/,— 8 c.m. broad, with the pinnae rather contracted, 2—3 m.m. broad, strongly falcate, the edges entire, + recurved when dry. Sori in 1 row on each side of the costae. —Rhizome not seen. Barren fronds sometimes provided with soriferous, but not contracted pinnae. — Sumba (Karita, Teysmann, No. 10693). CYCLOPHORUS. Desrv. Cyclophorus rasamalae, ©. Chr. nd. Fil, 200; Polypodium Rasamalae, Rac., Flor. Btz., I, 99. LES Forma minor: Characters of the type, but the fronds very short, 21/,—5 c.m. long, short-stalked, the stipes at best 1 c.m. long.—.Java (Preanger Regencies, J. J. Smith). Cyciophorus summalarifolius. © Chr. Ind. Fil, 200; Acrostichum nummularifolium, Sw., Syn. 191, 419, tab. II, fig. 1; BI, Flor. Jav., Fil, tab. XI, fig. 1 —2; Polypodium nummu- lariaefolium, Mett., Farng., I, Polypod., 123; Rac., Flor. Btz., EAIOUE War rufas: Rhizome scales copiously ciliate, bright-red- brown; fronds densely coated beneath with bright-red-brown tomentum.— Batu Islands (Raap, No. 742). DER N ON AE A. .F. Sunéètr. Bbrymnaria fnvoluéa. v. 4. e. fé. Rhizoma longum, adscendens vel scandens, lignosum, flexuosum, paleaceum, paleis basi late ovatis, appressis, obscure fuscis, margine scariosis, pallidis, suberosis, apice longe lineari-subulatis, gracilibus, recurvatis, deciduis. Frondes remotæ:; frondes steriles (cup-leaves) fere more D. cornucopiæ sed longitudinaliter induplicatæ vel involutæ, marginibus (apice et basi exceptis) sese imbricatis, mar- gine exteriore subundulata, apice rotundatæ, basi cordatæ, rhizo- matis partem radicantem + totam includentes, haud ad ramulos breves, horizontales rhizomatis positæ, scarioso-coriaceæ, extus subopacae, intus nitidæ, 6—10 c.m. longæ; frondes fertiles D. quercifoliæ similes, sed non rarius multo minores, soris inter costulas loborum (main veins) 2-serialibus, in quaque serie nor- maliter 4—7.— Tab. LV. Borneo (Teysmann, Nos. 8577, 8590 ; Teuscher).— Differs from Drynaria cornucopia (Thayeria cornucopia, Copel., Philipp. Journ. Sci, I, Suppl, 165, tab. XX VIII) in having the cup-leaves much smaller, not solitary on short lateral branches of the rhizome, not cornet-shaped, but quite enclosing distant portions of the rhizome itself, and agreeing with said species in having the cup-leaves involute with imbricated side edges so as to form a perfect, humus- collecting organ, with the rhizome rooting into the humus. more ACROSTECHUM. Linné. Acrostichum aureum. LL. Spec. Il, 1069; Cryso- dium aureum, Mett., Fil. Lips., 21; Christ, Farnkr. d. Erde, 47. Var. attenuatumi: Fertile pinnae contracted, narrow- linear. Both barren and fertile segments resembling those of Leptochilus Raapii, v. À. v. R. (this Bulletin, 1908, XVIII, 27, tab. VIII) but longer, and narrowed gradually towards both ends.— Karimon Djawa Islands (Koorders). OPHIOGLOSSUM, Linné. Ophioglossum inconspicuum. v. À. ©. BR.: 0. m0- luccanum, Schl., forma inconspicua, Rac., in Tijdschr. Ned. Ind., HEC 1237, tab Il; fp.,5: Rhizome + cylindrical. Fronds 1—2, sometimes more, 7—10 c.m. high, the barren segment sessile, elongate-lanceolate, + 11,—8 c.m. long, 2—31/, m.m. broad, acute at both ends, placed mostly below the middle. Texture + fleshy, often thin when dry; areolae longitudinally elongated. Fertile spike + 1 —2 c.m. long, the peduncle + 11/,—2 X as long as the barren segment.— Java, New Guinea (Versteegh No. 1464). Var. majus: Like the type but all the dimensions + 2X as large, and the fronds more numerous, even to 12 — 15, tufted. — New Guinea (Versteegh No. 1942). M, tft an : D ET 1 ni rte En El f he 2) [as r mn DV M: qe ; RRe k af 1 NU 2 OT 2 nee ec) rJe , 28 At 02. IN ES DEP 7 Lune E DR EU Fig . Hip, 2 140 Athyrium pusiilum. tv. À. v. H.. taken from Zollinger’s No. 2995. Héron Te Lowest pinna, 8 X. Rhizome scale, 20 X. BDipläzium grammitoides., Pr: young form, taken from Mr. Forbe’s plant, (No. 2894). Ne rond LE One of the higher pinnæ, 4 X. Transversal section of the stipe, 80 X. TA B. £. A RD = D SR) —— — — == ES = ——= > Le ue à ab: PRP SE M Hi6,2; fronds. a. b. Gi Fig. 5. [TE Vittaria Bensei. ©. À. ©. H. Rhizome with fronds, 1 X. Transversal section of a fertile segment, 15 X. Rhizome scale, 10 X. Capsule with paraphyses, 25 X. Paraphyse, 100 X. Vittaria pusilla. Bl.: transversal section of fertile After Mettenius. After a specimen gathered in Java by Mr. J. J. Smith. After a specimen gathered in Borneo by Dr. Hallier. Vitiaria sulcata. Fun: transversal section of fertile fronds. a. b-c. After Beddome. After specimens gathered in Banca by Mr. Teysmann. *) See this Bulletin, 1908, No. XVIII, page 19. V.A.V.R. + : (4 ‘ . 7 : (l È ea . “ L . “+ v ï : : D h L + = ; ’ ce eo + 2 ï * in : fl ; : ;- 1 ‘a Jr | L ” : ea rs …: Le Û ï " : io : 0 ” + LU La eo 5 : ; ne à | ï ä - : (Nb : | : Û # Fr ICE = È Le j ! q, \ \ : | 1 f Ù 2 ke \ ÿ : | : À x” Ent E . # #1 ne n ù d . e Ê ! ï È Il . 1 : L ” à Ê M Fe : de | her É . “ : . LA es 3. +. Le = L à L j Mr. lab, TT. Polypodium subdichotomum., Hac. taken from Forbes’ original plants *). a. Rhizome with fronds, 11, X. b. Portion of fertile segment, destitute of hairs and sori, 15 X. See this Bulletin, 1908, No. XVIII, page 20. IRAEX ET 9 Q EL D © E/ AU CIE ë SO D4 Lo LR y ler) Lab. TV. Drynaria involuta. v. À. v. BR.: taken from a spe- cimen gathered by Mr. Teysmann. a. Rhizome with fronds, + 1, X. b: Portion of fertile frond, 1 X. CR NiZzOoMme Scale, 0 2€ TA BAIE VA ACVER: ÉULLENEN DU DÉPARTEMENT DE L'AGRICULTURE AUX INDES NÉERLANDAISES. N°. XXIL J BUITENZORG, IMPRIMERIE DU DEPARTEMENT 1909. É BU AE EN DÉPARTEMENT DE L'AGRICULTURE AUX INDES NÉERLANDAISES. NX CET: LIBRARY NEW YORK BOTANICÇAL GARDEN. BUITENZORG, IMPRIMERIE DU DEPARTEMENT 1909. JUN 3- 1909 FE DOAPETrE —_—_ 0e Adenoncos sumatrana J. J, 5 Appendicula biloba J. J. 8. Appendicula polita J. J. 3. Arachnanthe breviscapa J. J. $. Bulbophylium asperulum J. J. S. . Bulbophyllum dubium J. J.S$. Bulbophyllum mahakamense J. J. Bulbophyllum subclausum J. J. S. Coelogyne subintegra J. J. $. Corymbis batjanica J. J, $. Cystopus Hydrocephalus J: J. $S. Dendrobium bancanum J. J. $S.. Dendrobium sambasanum J. J. $. Dendrobium ternatense J. J. $S. Dendrobium tunense J. J. $. Dendrochilum bicallosum J. JS. $.. Dendrochilum dentiferum J. J. $S.. . . . Dendrochilum fuscescens Schltr. et J. TJ. $. Dendrochilum Hewittii J. J. $S.. Dendrochilum simplex J. J. S. Eria conifera J. J. S. Eria deliana J. J. $S. . BriacRoltel J. J. 5. Eria spathulata J. J. $. Eria Tl'eysmannii J. J. $. Eria unguiculata J. J. $. Eria versicolor J. J. S. . k Goodyera gemmata J. J. S. . . Habenaria integrilabris J. J. $S. S. Habenaria Rumphii Lndl. var. meraukensis J. J. &. Microstylis damusica J. J.S. Microstylis Rhinoceros J. J. 8. Microstylis sagittiflora BI. . Oberonia cuneata J. J. $S. . Peristylus Hallieri J. J. S. Peristylus lombokensis J. J. $. . Peristylus remotifolius J. J. $. . Peristylus spathulatus J. J. $. . Peristylus unguiculatus J. J. $. Phalaenopsis gigantea J. J. $. Podochilus cucullatus JT. J. S. Podochilus spathulatus J. J. $S. . . Pogonia borneensis J. J, $. Sarcanthus tenuirachis J. J. $. . Thelasis Cebolleta J. J. $. Thrixspermum batuense J. J. $. Trichoglottis vandiflorum J. J. $.. CO & gœ oo FM H C0 CO C0 © Qt tt CON RONROURO HAINE SLE 16. 18: D ° . æ ot H © Neue Orchideen des malaiischen Archipels, III. VON Je J. SMirx. Peristylus Hallieri J. J. S. n. sp. Caulis brevis, €. 3—58.5 cm. longus, c. 7folius. Folia basi- laria, lanceolata, acuminata, mucronata, basi petiolato-angustata, nervis majoribus 3, costa media subtus prominente, ©. 5.5 —14 cm. longa, 0.95—2.25 cm. lata. Inflorescentia erecta, elongata, laxe multiflora, pedunculo €. 4—7 cm. longo, vaginis foliaceis patentibus, superne decrescentibus tecto, rachide c. 19—17. em. longa. Bracteæ lanceolatæ, longe acuminatæ, c. 0.5 — 2 cm. longæ. Flores parvi. Sepalum dorsale subovatum, obtusum, valde con- cavum, lnervium, c. 0.825 cm. longum, 0.15 em. latum. Sepala lateralia divaricata, falcato-lanceolata, anguste obtusa, basi angus- tata concaya, Carinata, Minervia, 1c: 0.525 cm. lonsa, 0,125" 6m: lata. Petala oblique ovato-triangula, falcatula, apice angustata, obtusa, basi valde obliqua labello longe adnata, Inervia, c. 0.35 em. longa, 0.13 em. lata. Labellum basi gynostemio et stigmatis in formam tubi adnatum, calcaratum, lamina 3partita, basi callo majusculo transverso semilunato donata, lacinis lateralibus elongato- filiformibus, basi dilatatis, €. 1.1 cm. longis, lacinia intermedia linguiformi, apicem versus angustata, obtusa, plana, S8nervia, ©. 0.175 cm. longa, calcari dependente, ovario multo breviore, subclavato-cylindrico, obtuso, €. 0.356 cm. longo. Gynostemium totum c. 0.13 cm. longum, auriculis ante antheram dispositis, humilibus, haud incurvis. Anthera inclinata. Stigmata labello adnata, apice verrucosa. Ovarium rostratum, tortum, Gsulcatum, c. 0.65 cm. longum. Borneo: Soeka Lanting (H. Hallier n. 37); Soengei Kelasar {H. Hallier n. 1542). Unter den Verwandten des P. gracilis BL durch kurzen Stengel, grundständige Blätter, kurzen, stumpfen Sporn, sehr lange,. fadenformige Seitenlappen und niedrige, nicht aufwärts gekrümmte Sjulenhrehen ausgezeichnet. Peristylus lombokensis J. J. 5. n. sp. Caulis erectus, c 11 em. longus. Folia c. 7, ad apicem caulis- conferta, breviter petiolata, lanceolata, acuminata, acuta, mucro- nata, dorso carinata, Snervia, oblique reticulato-venosa, €. 2.5 —9 em. longa, 1—2 em. lata; petiolus brevis, cum vagina tubulosa ad €. 2.5 em. longus. Inflorescentia erecta, laxe multiflora, pe- dunculo c. 6.5 cm. longo, nonnullis vaginis adpressis lanceolatis longe acuminatis tecto, rachide 10 cm. superante. Bracteæ erectæ, e basi ovata longe acuminatæ, concavæ, c. 0.6—1 cm. longæ. Flores parvi. Sepalum dorsale ovatum, subtruncatum, valde con- cavum, inervium, €. 0.23 cm. longum, 0.125 cm. latum. Sepala lateralia oblique oblonga, obtusa, concava, nervo 1 valde infra apicem mucrone apicem haud attingente terminato, c. 0.24 cm. longa, vix 0.1 cm. lata. Petala late oblique ovato-triangula, obtusa,. basi ungui labelli adnata, €. 0.275 cm. longa, 0.17 cm. lata. Labellum calcaratum, lamina breviter unguiculata, Spartita, ungue callo bilobo donato, €. 0.125 cm. longo, laciniis lateralibus elon- oatis, patentibus, apice involutis, anguste linearibus, c. 0.75 cm. longis. lacinia intermedia latiore et multo breviore, lanceolato- lineari, €. 0.17 cm. longa, calcari ovario parallelo dependente, eylin drico-fusiformi, acuminato, acuto, leviter curvato, ovario bre- viore, c. 0.275 cm. longo. Gynostemium breve, auriculis magnis,. incurvis, antheram haud superantibus. Ovarium erectum, apice attenuatum et recurvum, €. 0.75 em. longum. Lombok: Poesoek (A. Ernst, bl. im März 1906). Diese Pflanze wurde mir vom Sammler, Prof. Dr. A. Ernst. in liebenswürdigster Weise geschenkt. Die Art gehôrt zu den nächsten Verwandten des P. gracilis BI., ist von ihm jedoch durch die genäherten Blätter, den Kkür- zeren, spitzen Sporn und den Callus auf dem Lippennagel ver- schieden. Peristylus remotifolius J. J. S. n. sp. Caulis erectus, teres, pallide glauco-viridis, inferne vaginis. tubulosis ex parte laminam parvam gerentibus tectus, magnam partem foliatus, €. 25.5 cm. longus, internodiis superiorbius quam infima. brevioribus. Folia €. 8, remota, anguste lanceolata, sensim longe et acute acuminata, basi angustata, undulata, c. 5nervia, Costa media supra sulcata, subtus valde prominente, reticulato- venosa, opaca, glaucescenti-viridia, €. 4.5—15 em. longa, 1.5 —2.3 Cm. lata; vaginæ tubulosæ, pallide glauco- virides, inferiores quam internodia breviores, superiora internodiis æquilongæ. Inflorescentia erecta, laxa multiflora, pedunculo dilute viridis, € 12 cm. longo, nonnulis vaginis lanceolatis erectis tecto, rachide viridi, €. 12.5 cm. longa. Bracteæ adpressæ, e basi ovata acuminatæ, acutæ, ‘Concavæ, virides, ad c. 0.9 cm. longæ. Flores c. 18, secundi, parvi, virides. Sepalum dorsale cum petalis galeiforme, subellip- ticum, concavum, dorso infra apicem obtuse apiculatum, minutissime erosulum, Inervium, anguste albido-marginatum, c. 0.27 cm. longum, 0.14 em. latum. Sepala lateralia patentia, incurva, cym- biformia, oblongo-elliptica, falcata, obtusa, dorso longe infra apicem conico-apiculata, præsertim apicem versus carinata, Inervia, €. 0.83 cm. longa, 0.125 cm. lata. Petala sepalo dorsali agglutinata, erecta, oblique ovata, subfalcata, obtusa, basi obliqua ungui labelli adnata, concava, Inervia, €. 0.275 cm. longa, fere 0.2 cm. lata. Labellum calcaratum, lamina breviter unguiculata, tripartita, ungue cuneato, concavo, gynostemio et petalis adnato, ad basin loborum convexo-incrassato, €. 0.175 cm. longo, laciniis lateralibus diver- gentibus, incurvis, linearibus, €. 0.335 cm. longis, lacinia intermedia leviter decurva, laciniis lateralibus multo breviore, triangula, obtusa,