.^x .^x BULLETIN DU MUSFJIM NATIONAL D'HISTOIHE rVATUKELLE La figure placée sur le litre du Bulletin ot dessinée par M. le Professeur A. MiLLOT représente un Saurien de la famille des Iguanidte, le Metopoccroa ror- tiutus Daudiu, espèce très rare d'Haïti. lUlLLEÏlN DU MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE RÉUNION MENSUELLE DES NATURALISTES DU MUSÉUM TOME VINGT-CINQUIÈME 1919 PARIS IMPRIMERIE NATIONALE MDGCCCXÎX BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE RÉUNION MENSUELLE DES NATURALISTES DU iMUSEUM PARIS IMPRIMERIE NATIONALE MDGGGGXIX AVIS. l.e Bulletin du Muséum étant une publication mensuelle, destinée essen- tiellement à (le courtes notes permettant des prises de date, son impression doit être rapide : MM. les Auteurs sont donc instamment priés, dans l'intér^H {jénéral, de vouloir bien accepter la i-églcmentation suivante : L'étendne des notes insérées par un même auteur dans un numéro du Bulletin ne saurait dépasser huit pages d'impression. Toute communication excédant cette limite sera i-envovée à i auteur. Toute lemarque verbale faite en séance î\ propos d'une communication devra, si son auteur désire qu'il en soit tenu compte au Bulletin, êti-e remise par écrit dans les vingt-quntre heui-es. Los manuscrite doivent être définitifs pour éviter les remaniements et éciits très lisiblement, seulement au recto de feuilles isolées. Ils ne porteront d'autres indications ty])ogi-aphiques que celles conformes aux caractères et signes conventionnels adoptés par l'Imprimerie nationale, par exemple : Mots à imprimer en italique (notamment tous les mots latins) : souli- gnés une fois dans le manuscrit. Mots en petites capitales : soulignés deux fois. Mots en caractères gras (en particulier noms d'espèces nouvelles) : sou- lignés d'un trait tremblé. Pour chaque référence hihliog rofhi que , on est prié d'indiquer le titi-e du périodique, la tomaison, l'année de publication, la pagination. Il est désirable que, dans le titre des notes, le nom du groupe ou embranchement auquel appailient l'animal ou la plante dont il est ques- tion soit indiqué entre parenthèses. Les Auteurs sont priés d'inscrire sur leur manuscrit le nombre des tirés à part qu'ils désirent (à leurs frais). Les rlichrs des figures dans le texte accompagnant les communications doivent être remis en même temps que le manuscrit, \ejour de la séance; faute de quoi, la publication sei-a renvoyée au Bulletin suivant. En raison des fi-ais supplémentaires qu'elles entraînent, les planches hors texte ne seront acceptées que dans des cas tout à fait exceptionnels et après décision du Bureau. Il ne sera envoyé qu'M/»e seule épreuve aux Autenre, qui sont priés de la retourner dans les quatre jours. Passé ce délai et dans le cas de corrections trop nombreuses nu d'ordre technique, l'ai-ficle sera ajourné à un numéro ultérieur. I~ o n BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL DTIJSTOIHE NATURELLE. ANNEE 1919. — r 1 -O'i^-O ISr RÉUNION DES NATURALISTES DU MUSÉUM. 30 JANVIER 191'.». PRESIDENCE DE MM. L. ROULE, PROFESSEUR AU MUSEUM, ET EDMOND PERRIER, DIRECTEUR DU MUSEUM. ACTES ADMINISTRATIFS. M. LE Président dépose sur le l)ureau le septième fascicule du Bulletin pour l'année iyi8, contenant les communications laites dans la réunion du 12 décembre 1918 el la lable des matières du lome vingt-quatrième de cette publication. M. le Président donne connaissance des nominations suivantes : Des Bourses de Doctorat sont allouées près le Muséum (Arrêté du 17 décembre 1918) à : M. Régnier (R.-M.-G.), Licencié es Sciences naturelles (1" année); M"' Morand (J.-E.-M.-M.), Licenciée es Sciences naturelles (2^ année); M"' Brière (Y.-L.), Licenciée es Sciences naturelles (9^ année). M. LE Président fait part des décès suivants : M. Bureau (Louis-Edouard), Professeur bonoraire an Muséum, Membre de l'Académie de Médecine, mort le 16 décembre 1918. Muséum. — xxv. , 9 M. KiJNCKKL d'FIkuculais (Jules), Assistant honoraire au Muséum, mort le 19 décembre 1918. DISCOURS PRONONCES AUX OBSEQUES DE M. ÉD. BUREAU, PROFESSEUR HONORAIRE DU MUSEUM. (18 DÉCEMBRE IQlS.) DISCOURS DE M. P.-A. DANGEARD, PnÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Le lîî mars i854, un certain nombre dé Botanistes, parmi lesquels Bronguiart, Decaisne, Moqiiin-Tandon, Membres de l'Académie des Sciences, se réunissaient chez M. Antoine Passy pour jeter les bases d'une nouvelle Société. Celte Société était destinée à constituer pour les études de Botanique un ffcentre auquel pussent venir aboutir les efforts de tous ceux qui dans notre pays s'appliquent à étendre son domaine. Edouard Bureau, dont nous déplorons aujourd'hui si vivement la perte, fut un des membres fondateurs de cette Société qui prit le nom de Société Botanique de France: il en resta, pendant plus de soixante ans, un des membres les plus actifs et les plus écoutés: de 1877 à 1881, il rem|)litles fonctions, si délicates et si absorbantes, de Secrétaire général; deux fois, l'estime de ses confrères l'appela à l'honnem" de présider nos séances, d'abord en i883 et une seconde fois en 1902. En m'inclinant sur cette tombe, au nom de la Société Botanique de France, c'est donc un témoignage de filiale reconnaissance que j'apporte à celui qui fut l'un de ses fondateurs : c'est un hommage de profonde sym-. pathie à notre ancien Président ; c'est un dernier adieu à notre dévoué confrère; à toute la famille, j'adresse l'expression de nos bien vives con- doléances. La vie d'iùlouard Bureau est une de celles que l'on peut donner en exemple aux jeunes géiu-rations qui, après une guerre où tant de belles intelligences ont été fauchées, auront la charge et riioinieur de maintenir le prestige de notre haut enseignement et d'assurer un nouvel essor ^u dévelo|)pement de la science française. Simple étudiant à l'Ecole de Médecine de Nantes où l'avaienl attiré, en 18/18, des relations de famille, il se montra déjh, ;\ cette époque qui nous semble si lointaine, un naluraliste accompli : il menait de front les éludas des Sciences médicales cl l'élude des Scii-ncos naturelles; le Jardin des Plantes, avec sa bolle vi'gétalion de plantes exoti(]ues et rares, était son lieu favori de promenade; il fréquentaK assidûment le Muséum, s'occupant — 3 — du maniement et du classement des collections déjà fort belles, et acqué- rant ainsi une expérience et une maîtrise dont [)ro(itera plus tard son enseignement. Venu h Paris en i853 pour y continuer ses études, Edouard Bureau, trois ans plus tard, passe sa Thèse pour le Doctorat en Médecine; il avait choisi comme sujet : De la famille des Loganiacées et des plantes qu'elle fournit à la Médecine. Ce mémoire fut très remarqué, et Brongniart en fit un éloge mérité dans un Rapport sur les progrès de la Botanique phyto- graphique. La thèse qui fut présentée en i864 pour le Doctorat es Sciences natu- relles allait mettre en pleine valeur toutes les qualités d'observation , toute la science du jeune botaniste; elle avait pour objet l'étude de la famille des Bignoniacées. Ces plantes, encore peu connues alors et insuffisamment décrites , sont pour la plupart des Lianes qui s'enlacent autour des arbres les plus élevés de la flore tropicale et produisent des fleurs d'une beauté et d'une richesse de coloris incomparables. Edouard Bureau triompha des nombreuses difficultés que présentait la description de végétaux aussi singuliers et aussi rares : l'anatomie de ces Lianes reçoit son explication naturelle : la fleur est analysée dans ses détails les plus intimes ; de nouveaux genres sont créés , et un bel Atlas de nombreuses planches illustre cette monographie. Le Muséum d'Histoire naturelle de Paris, grâce aux efforts d'Edouard Bureau, possédait en 1868 une cinquantaine de Lianes appartenant à cette famille des Bignoniacées et qu'on avait réussi à y cultiver à partir de la graine. La carrière du savant botaniste est déjà orientée définitivement : en 1879, Adolphe Brongniart le choisit comme Aide-naturaliste en rem- placement de Tulasne; cinq ans plus tard, il est nommé Professeur titulaire dans l'ancienne chaiie de De Jussieu qui venait d'être rétablie par un vote de l'Assemblée nationale. Il ne m'appai"tient pas d'apprécier l'importance de l'œuvre accomplie par Edouard Bureau depuis sou entrée au Muséum jusqu'au moment oii, en 1906, il dut prendre sa retraite comme Professeur honoraire. Des voix autorisées vous diront tout à l'heure quelle était la valeur de son ensei- gnement, la variété et l'intérêt des nombreux mémoires publiés par l'émi- nent professeur dans le domaine de l'Anatoraie, de la Systématique et de la Paléontologie. Sous sa direction, les collections du Muséum ont subi un accroissement considérable : de nombreux collaborateurs formés à son école nous ont fait connaître , à l'exemple du maître , les Flores si variées de nos colonies. Edouard Bureau avait reçu de nombreuses distinctions : il était depuis 1901 Membre de l'Académie de Médecine; sa nomination de Chevalier de la Légion dlionueur date de Tannée 189^. 1. La nature pour noire savant confrère s'est montrée clémente : il a eu la satisfaction intime de pouvoir soulager autour de lui bien des misères et de consoler bien des infortunes; sa carrière scientifique, si belle, si or- donnée, si féconde en résultats, a été presque aussi longue que celle d'un Clievreiil; entouré de laffeclion d'une famille nombreuse, il a conservé jusque dans ses dernières années toute sa puissance de travail; la nouvelle du triomphe de nos armées est arrivée jusqu'à lui, et il a entrevu l'aurore d'un monde nouveau. DISCOURS DE M. H. LECOMTE, PROFESSEUR AU MUSEUM. Messieurs, Si une forme de la sagesse peut se mesurer au souci que prennent les hommes de s'écarter des agitations trop souvent stériles du dehors, pour consacrer leur vie entière au culte d'une science librement choisie et à l'ac- complissement de leurs devoirs professionnels ou familiaux, le Professeur Ed. Bureau fut certainement un sage, et la destinée, en prolongeant ses jours jusqu'aux limites de l'extrême vieillesse, lui a permis de pratiquer longuement les vertus domestiques qui (irent le charme de sa vie. A ce dernier rendez-vous manquent les amis de son enfance, presque tous disparus avant lui; mais ceux qui sont ici, représentants de généra- lions successives, collègues, amis, collaborateurs ou élèves d'Ed. Bureau, viennent lui apporter le suprême hommage de leur lespectueux et (idèle souvenir. Né dans cette ville de Nantes où , suivant la remarque de Paul Bert , se formèrent tant de sagaces et atlenlifs observateurs de la nature, élevé dans un milieu de savants tels que J. Lloyd, Bertrand-Geslin , Letourneux, Bourgault-Ducoudray, dirigé d'abord vers l'Ecole de Médecine, où l'atti- raient des traditions de famille, il put, sans s'écarter beaucoup de la voie qui lui était tracée, s'adonner de bonne heure à l'étude des Sciences natu- relles qui exerçaient sur lui un invincible attrait. De l'Ecole de Médecine de sa ville natale. Ed. Bureau vint en 1869 à Paris, où devait s'aflirmer, dès les premiers temps do son séjour et sans qu'il eût à négliger la Faculté de Médecine, sa volonté de se consacrer surtout à l'étude des plantes. 11 entra bientôt en qualité d'élève dans le Laboratoire créé et dirigé par Payer, et c'est sous la direction de ce maître éminent qu'il s'habitua de bonne lieure à l'analyse minutieuse et à l'observation mélhodique. Encore jeune étudiant, mais déjà passionné pour l'étude des Sciences naturelles, il fut, avec Alph, Milne-Edwards, avec Paul Bert, avec (îosselet et (juelques autres, l'un des fondateurs de la Conférence UujJ'on, dont le but J' — 5 — principal était fie fournir aux jeunes naturalistes l'occasion de s'exercer à l'art (le la jjarolo et de se préparer aux redoulahles épreuves des concours. En iSr)A,ovoc ([iieNpies iiolanistes, (pu; sa dispariliou r61uil actuelle- ment à un seul , il participait à la (oiidation de la Société Botanique de France, dont plusieurs fois il devait plus tard, avec une incontestable auto- rité , exercer la j)résidence. Dès les premiers pas de sa vie scientifique, Éd. Bureau se révélait ainsi un naturaliste convaincu et un homme de progrès. Arrivé au terme de ses études médicales, il choisit comme sujet de thèse une question de Botanique sur La j'am'dk des Loganiacées el les plantes qu elle fournit à la Médecine. Dans ce premier travail, les qualités de botaniste s'afHrmaient avec une telle force que, malgré sa jeunesse, un de ses juges, iMoquin-Tandon, n'hésitîu't pas à le recommander à Alph. de Candolle comme collaborateur du Prodrome. A la suite de la soutenance de sa thèse, qui le libérait des études médi- cales. Éd. Bureau se consacrait exclusivement à la Botanique et, après avoir poursuivi et complété ses recherches antérieures sur les Loganiacées, il entreprenait Tétude difficile des Bignoniacées. Ce nouveau travail, dont la première partie fut présentée en i864 comme thèse de Doctorat es Sciences naturelles, consacra sa réputation de botaniste et, en 1872, à la retraite de Tulasne, Ad. Brongniart, Pro- fesseur au Muséum, le choisissait comme Aide -naturaliste et le faisait entrer définitivement dans cette maison dont il était déjà, depuis plusieurs années, le collaborateur assidu et que, depuis ce moment, il ne devait plus quitter. En effet, deux ans après, le 28 janvier 187^, un décret rendu, sur la présentation unanime des Professeurs du Muséum d'ahoid et de l'Aca- démie des Sciences ensuite, lui confiait la direction de la chaire illustrée par les de Jussieu et qui pendant vingt années venait, pour des circon- stances spéciales , d'être suspendue. Éd. Bureau devait garder cette chaire jusqu'au moment où, en 1906, il fut atteint par la limite inexorable de l'âge. Penflant cette longue période de trente et une années, il ne se borna pas à l'accomplissement de ses devoirs professionnels. Beprenanl, pour les étendre et les compléter, ses études sur les Bigno- niacées , il consacra à cette famille des travaux pleins d'intérêt. Au moment où notre domaine colonial s'étendait rapidement au delà des mers, Éd. Bureau, pénétré de cette incontestable vérité qu'il faut d'abord connaître la végétation spontanée d'un pays et surtout d'un pays neuf tel qu'une colonie , pour apprécier sainement ce qu'on peut eu at- tendre au point de vue agricole et industriel, ne manqua pas d'entrevoir l'utilité de l'établissement des Uores coloniales , et si les circonstances ne lui — 6 — procurèrent pas îa possibilité de passer à l'exdcution de ses projets, ii s'efforça du moins d'en préparer les matériaux en rassonibiant dans nos galeries des collections recueillies en tous les points du globe par des voyageurs dont il se plaisait à encourager les efforts y et aussi en prenant une part ti'ès active à renseignement spécial que consacrait autrefois le Muséum à la préparation de ces voyageurs naturalistes. A l'étude de ces collections recueillies sur tous les rivages par une légion de voloulaires de la Botanique, Ed. Bureau consacra de nombreux travaux. C'est dans le m^'^me ordre d'idées qu'avec le concours de son fidèle Assis- tant et ami M. Jules Poisson , il présida à la réunion et à l'étude d'une abondante collection de produits végétaux qui devaient, dans sa pensée, constituer le fonds d'un musée spécialement suggestif et intéressant, mais dont les matériaux, victimes innocentes de vicissitudes diverses, attendent encore aujourd'hui de meilleurs jours dans une galerie inaccessible d'un bâtiment désaffecté dont l'asjjecl lamentable attriste avec raison les visiteurs de notre Muséum national. Il eut aussi le mérite de faire rentrer définitivement dans nos collections l'herbier Lamarck que des héritiers besogneux avaient cédé à un professeur de l'Université mecklembourgeoise de Rostock et dont il eut la bonne for- lune de négocier l'acquisition à la mort de ce dernier. Cet herbier ne pouvait être mieux placé que dans notre Etablissement où Lamarck exerça d'abord les fonctions de Conservateur des collections végétales avant de devenir le zoologiste philosophe dont tout le monde connaît l'œuvre considérable. La collection Lamarck voisine dans nos ga- leries avec celle de Tournefort , et le Muséum se gardera bien d'oublier que c'est à l'active intervention du Professeur Bureau qu'il doit la possession de ce joyau. Dans sa longue carrière de Professeur du Muséum et de Conservateur des galeries de Botanique, Ed. Bureau eut l'occasion d'entreprendre et de mener à bien des études très diverses de Morphologie , de Taxinomie et même de Physiologie, de Tératologie, de Botanique appliquée et d'Accli- matation. L'énumération de ces travaux trouvera sa place dans les notices (|ui lui seront consacrées, et il me sufllra d'ajouter que ses recherches sur les applications médicales dos plantes lui valurent, en 1901, le litre envié de Membre de l'Académie de Médecine. Mais il me paraît nécessaire d'insisler sur la j)rédilection (pie professait Ed. Bureau pour la Paléobolanique, à laquelle il devait consacrer ses der- niers efforts et donner ses suprêmes pensées. Eu effet, l'élude des plantes, déjà si atlacbanto par la variété sous laquelle elle se présente et par les a[)erçus généraux qu'elle fait naître, serait ce|)endant une science incomplète si elle limitait volontairement son cadre aux plantes actuelles et si, à ce monde végétal vivant aujourd'hui, elle ne venait rattacjier étroitement les flores éteintes, dont l'étude seule — 7 — pont (^clairor la filialion dos formos v(^{>'(!lalos, di^celcr de nouvelles affînitf'is entre des j;roLipes actuelleniont ddponrvns de liens apparents, et surprendre comme sur le fait, h travers les vicissitudes de notre glohe, -rap|)arition projjressive des vd{];étaux qui en font aujourd'hui le revêtement et la parure. Mais pour entreprendre avec fruit l'étude des plantes disparues, souvent réduites à des empreintes incomplètes ou à des fragments ëpars, l'expé.- rience d'un botaniste consommé est indispensable. C'est l'opinion que professait Ad. Brongniart qui fut chez nous le fon- dateur de la Pak'ohotanique, et cette manière de voir d'un maître auquel il avait voué une vive admiration, Ed. Bureau l'avait pleinement adoptée. Et si^ vers le milieu de sa carrière scientifique, il dirigea plus spéciale- ment ses efforts vers l'étude des plantes fossiles , c'est qu'il savait bien que la connaissance approfondie des formes végétales actuelles, acquise par une longue "pratique, serait entre ses mains une arme puissante pour atta- quer et résoudre les prol)lèmes si divers et si hérissés d'inconnues que présente l'étude des végétaux anciens. Les nécessités de ces études spéciales l'amenèrent à compléter les an- ciennes collections recueillies par Ad. Brongniart, et ses efforts, unis à ceux de B. Renault, firent affluer vers nos galeries des fossiles végétaux des origines les plus diverses, dont l'ensemble constitue actuellement une mine incomparable de documents précieux. En même temps, il constituait [K^u à peu une riche bibliothèque per- sonnelle de Paléobotanique au milieu de laquelle, au déclin de la vie, il aimait à poursuivre ses études préférées et qu'il destinait à venir rejoindre plus tard au Muséum les nombreux matériaux qu'il y avait réunis , pour former avec eux la base nécessaire d'un service de Paléobotanique qui fait malheureusement encore défaut dans l'établissement même où cette science prit naissance '''. Les travaux que publia Éd. Bureau sur les flores éteintes sont nombreux et variés , les uns consacrés aux plantes fossiles du bassin parisien , les au- tres, plus nombreux, au bassin houiller de la basse Loire. C'est que, pen- dant la période des vacances, qu'il aimait à passer dans sa propriété fami- liale de la Loire-Inférieure, il explorait successivement tous les gisements, 011 il avait réussi à recueillir plus de 1,000 empreintes végétales, dont il fit représenter le plus grand nombre dans un grand travail dont il com- mença la publication en 1910 et qui comprend trois volumes m-h° avec 80 planches. A ce dernier mémoire, intitulé Le bassin houiller de la basse Loire, il C Les enfants d'Éd. Bureau viennent de remettre ge'néreusement au Muséum cette belle bibliothèque de Paléobotanique, appelée à rendre de grands services aux travailleurs qu'il est désirable de voir entreprendre l'étude des richesses accumulées peu à peu depuis l'époque de Brongniart. — 8 — consacra ses dernières forces que l'âge émoussait tous les jours. Mais il sVtait adonné à sa tâclie avec d autant plus d'ardeur qu'il avait à cœur de laisser une œuvre consacrée tout spécialement à son pays d'origine, au- quel il était resté si longuement et si fidèlement attaché. Si Ed. Bureau sut acquérir de bonne heure une légitime notoriété, il la devait à la variété de ses travaux et aux services multiples" qu'avec une rare discrétion il savait rendre autour de lui. Véritable apôtre de la Botanique et surtout de la Paléobotanique, sa sympathie et son appui étaient acquis d'avance à tous les travailleurs qu'attiraient les mêmes études et qui venaient se grouper autour de lui. Foncièrement bon , il était cependant exempt de faiblesse , et il savait à l'occasion mettre la fermeté nécessaire au service de ses idées et de ses convictions. La bienveillance qu'il aimait en toutes circonstances à manifester à ses élèves et à ses collaborateurs lui avait valu leur respectueuse sympathie. Entouré d'une famille nombreuse qui savait lui prodiguer les marques de la plus attentive et de la plus tendi-e affection , estimé et honoré de tous , Ed. Bureau nous appaiaissait un de ces sages pour qui le bonheur fut créé et autour de (jui flotte, invisible, mais toujours présente, une atmosphère d'affection et de respect que rien ne peut dissiper. Il connut cej)eiidant les heures parfois difficiles de ces dernières années, et si son cœur d'aïeul dut tressaillir d'une légitime fierté, cette fierté fut sans doute mêlée d'une inquiétude bien naturelle, à la pensée de ses petits-fils accomplissant bravement leur devoir sur le front. Mais, du moins, il put, à ses derniers jours, assister au triomphe de nos armes, et jusqu'à sa chambre de moribond parvinrent peut-être les échos de l'enthousiasme populaire saluant l'aurore d'une ère nouvelle. La pensée de celle suprême salisfaclion qui lui fut donnée de ne quitter celte vie qu'en emporlant la vision sereine et pleinement rassurée des des- tinées de la patrie pourra peut-être apporter quelque soulagement à la profonde doideur d'une fannlle atteinte dans ce qu'elle avait de plus cher et à laquelle, au nom des collègues, des amis, des collaborateurs et des élèves du Professeur Ed. Bureau, je j)résente l'hommage attristé de notre respectueuse sympathie, DISCOURS DE M. EDMOND PERRIER, diiiecteur dd mdsédm. Messieurs, '■ Vous venez d'entendre , retracée par M. Dangeard et par le maître qui lui a succédé au Muséum, ce qu'a été l'œuvre scientifique d'Edouard Bureau, et vous savez quelle en a été l'étendue et la variété; je viens seule- — 9 — mont apppnrtor, an savant (^minent qu'il a dté, le dernier adieu de la Maison qu'il a profondéuenl ainn^cs, qu'il a servie de loiil son co-ur, (pi'il a linnorëe ])ar sa science et son talent d'itr^jaiiisation, et dont il a lait son héritière scientilique en lui Idgnant une |jildiotliè(pic (pie, grâce à ses connaissances en paléontologie végétale, il avait mise hors de pair. Kdouard Bureau appartenait au Muséum national d'Histoire naturelle depuis 1872 ; - il y avait officiellement débuté comme Aide-naturaliste — on dit Assistant aujourd'hui — à la chaire de Botanique où professait alors Adolphe Bron- gniarl, l'évocateur puissant des plantes qui ont successivement paré la Terre depuis l'époque lointaine où seuls des Insectes et des Beptiles ani- maient la foret, le créateur de la Paléontogie végétale, science nouvelle pour laquelle, avec son caractère enthousiaste, Edouard Bureau s'était pas- sionné. H espérait bien la voir doter un jour d'une chaire autonome qu'il se serait fait une joie d'occuper au Muséum. La chaire a trop tardé à venir : Edouard Bureau ne la verra pas fonctionner ; mais il n'en a pas moins eu l'honneur d'exercer le professorat dans une chaire illustre, celle qu'avaient occupée les de Jussieu et qui , momentanément supprimée , fut ressuscitée pour lui en 187/1. Il y avait déjà longtemps, à cette époque, qu'on appréciait au Muséum son zèle ardent pour la science. Bien avant d'être son Aide-naturaliste, il fréquentait assidûment le Laboratoire de Brongniart et surtout l'École de botanique, origine du Jardin des Plantes ; c'est une des figures qui m'avaient le plus frappé lorsque, en 1868, au sortir de l'Ecole normale, et encore néophyte, j'arrivais moi-même un peu épouvanté par la majesté du lieu et par ses glorieuses traditions, au Muséum comme Aide-naturaliste de Lacaze-Duthiers. Edouard Bureau n'y était pas encore attaché par une fonction ; mais il en était l'hôte le plus assidu, et on l'y voyait chaque jour, dans les jardins, courant de fleur en en fleur, portant à la boutonnière l'insigne si bien placé de l'ordre de la Rose que venait de lui conférer un autre botaniste, l'empereur du Brésil. Rien ne lassait son activité, et elle ne lit que se déployer et s'accroître lorsqu'il devint Chef du Service si considérable des Herbiers , service unique au monde parce qu'il contient l'histoire entière de la Botanique et les reliques précieuses laissées par ses fondateurs : Tournefort, les de Jussieu, Lamai'ck, Adolphe Brongniart et leurs collaborateurs. Le zèle d'Edouard Bureau pour les Sciences naturelles datait de son enfance. Né à Nantes, en i83o, dans une famille de médecins, il se dirigea d'abord vers la médecine ; mais il fréquentait autant le beau Musée d'His- toire naturelle de Nantes ou le somptueux Jardin des Plantes dont les Magnolias étaient célèbres que les laboratoires et les amphithéâtres de l'École de Médecine. L'Entomologie, la Géologie l'attiraient d'ailleurs autant que la Botanique. On lui doit d'intéressantes observations sur les Papillons et une liste des Orthoptères de la Loire-Inférieure qui prouvent que, lors de ses excursions dans les campagnes bretonnes, la boîte de — 10 — holaniste s'ouvrait (^galoniont pont loiil ce ([iii vivait parmi les plantes. Il fouillait aussi le sol sur lequel elles poussaient, et il a publié autant de travaux sur les plantes fossiles que sur les plantes vivantes. Une telle ardeur devait êti-e communicative. On ne s'étonnera pas que son frère cadet, M. Louis Bureau, soit actuellement Directeur du Musée d'Histoire naturelle de Nantes et Président de la Société d'Histoire naturelle de l'Ouest de la France, une des plus prospères de nos Sociétés savantes de pro- vince. Il est possible que ce soit la géologie qui ait conduit notre regretté collègue Edouai'd Bureau à étendre ses études botaniques au delà de nos frontières et jusque dans les régions tropicales. 11 fut un temps, en effet, où la lumière tropicale inondait même nos régions et les dépassait; tt Aussi, dit-il, est-ce dans le Règne végétal actuel tout entier qu'il faut chercher les analogues des végétaux fossiles ; cette recherche exige des col- lections considérables et la connaissance des flores tropicales." Ces flores, il faut aller en recueillir sur place les éléments: il faut, à cet effet, former des voyageurs, les renseigner sur les pays où ils auront à faire leurs récoltes. C'est pourquoi Edouard Bureau était devenu un des membres les plus actifs de la Société de Géographie, qui m'a chargé d'exprimer ici, comme le Muséum , le regret profond de l'avoir perdu et le témoignage de sa sympathie pour tous les siens. Au Muséum, il était dans son élément. Arrivé quotidiennement le pre- mier dans son laboratoire, il en parlait le dernier, donnant à tous l'exemple de l'assiduité. Accueillant et communicatif avec les hommes de science qui venaient y faire des recherches, il s'était fait parmi les botanistes de nom- breux amis, assurés de trouver toujours auprès de lui des renseignements scientifiques précieux et d'être sûrement guidés dans la consultation des vastes herbieis où il avait organisé un ordre parfait. Ces traditions, pour- suivies et complétées avec une impeccable méthode et un zèle infatigable par son successeui' M. Lecomte, ont porté des fruits inappréciables. C'est devenu une tradition parmi les grands botanistes français de léguer non seulement leurs collections et leur bibliothèque, mais aussi de véritables fortunes à la chaire de Botanique du Muséum , et je suis certain d'émouvoir l'âme de notre chei- collègue en lappelant sur sa tombe les noms des Golson, des Drake del Castillo, des Durand, des Finet qui ont enrichi la chaire qu'il avait tant aimée et qu'il a occupée pendant trente et un ans. L'exemple a même été contagieux, et d'autres chaires, celle notamment consacrée à l'Entomologie, science à laquelle Bureau s'intéressait aussi, ont largement depuis quelques années bénéficié de cette tradition si heureuse pour la science dont la puissance d'investigation se trouve augmentée d'autant. Edouard Bureau avait d'ailleurs, nous l'avons dit, prêché d'exemple. Dans les derniers temps de sa vie, alors cpie l'Age commençait à envelopper sa pensée dans cette ombre légère que projette sur notre esprit le souci de — 11 — la mort qui approche, une préoccupaliori cnnslnnlo y revenait sons îles formes diverses: celle du sort qui serait fait h sa bihliollièipie. U n'avait rien à craindre de ce cCiié : des liens étroits atlacbont au Muséum d'autres membres de sa lamille cpii lui ont toujours montré un dévouement dont ils me permettront de les remercier en apportant à tous les siens l'expression de la profonde sympathie qu'éveille leur deuil parmi nous, celle de tous les regrets qu'emporte le collègue, l'ami, le savant dont la longue existence a été si bien remplie et qui avait attiré autour de lui tani de haute estime et de profondes affections. Simple et accueillant dans ses manières , il ne recher- chait pas les honneurs; ils venaient à lui. Officier de l'Ordre de la Rose du Brésil, en 1878 il avait été promu Commandeur; en 1 883, Commandeur de l'Ordre de la Couronne de Roumanie; en 1886, Oflicier de l'Ordre du Dragon de l'Annam; en 189^, Chevalier de la Légion d'honneur. L'Académie de Médecine, que je suis chargé d'associer au deuil de sa famille, l'avait appelé à elle en 1901. Il assistait à ses séances avec l'assi- duité qu'il mettait à remplir tous ses devoirs, et là, comme partout, il ne comptait que des amis. Toujours vif et alerte, il semblait que l'âge n'eût aucune prise sur lui. Dans sa retraite, il travailla tout autant que lorsqu'il était en activité; mais le temps finit toujours par avoir raison des plus solides constitutions. C'est seulement par les œuvres de son esprit que l'homme peut donner à son nom une sorte d'immortalité. Celui d'Edouard Bureau durera autant que les plantes qu'il a le premier fait connaîtie ; il sera connu et estimé aussi longtemps qu'il y aura une végétation sur le Globe et des hommes pour l'étudier. DISCOURS PRONONCÉS AUX OBSÈQUES DE M. J. KÛNGKEL D'HERCULAIS, ASSISTANT HOiNORAIRE AU MUSÉUM. DISCOURS DE M. EDMOND PERRIER, DIRECTEUn DO MUSEUM. Messieurs, C'est avec une profonde douleur que je viens, au nom du Muséum d'Histoire naturelle, dire un dernier adieu à Jules Kïuîckel d'Herculais qui a été durant près d'un demi-siècle Assistant dans la chaire d'Entomologie, occupée jadis par Latreille, Audouin et Henri Milne-Edwards, et c'est la durée d'une amitié qui, malgré les vicissitudes de la vie, ne s'est jamais relâchée. Nous entrâmes presque en même temps, avec le même titre dans l'illustre maison, lui comme Aide-naturaliste de son maître en Entomologie Emile Blanchard, moi comme Aide-naturaliste de l'illustre Zoologiste Henri — 12 — de Lacaze-Dulliiors. Nos laboratoires étaienl superposes dans la maison; nous voisinions presque quolidiennemenl; nous nous communicjuions les rdsullats de nos e'tudes, et j'ai encore le souvenir de iV^nicrveilIenienl rpie me laissaient les magnifiques dessins qu'il consacrait à l'org-anisation de ces belles Mouches détrousseuses masquées d'Abeilles et de Guêpes qu'on appelle des Volucelles. Que de fois j'ai envié l'habileté de mon camarade dont la carrière me paraissait devoir être si brillante : habileté dans le dessin, habileté dans la dissection, habileté dans le choix des problèmes à résoudre, habileté dans la façon de les traiter, habileté à interpréter les résultats obtenus! Cette habileté, il l'a conservée toute sa vie, dans tous ses travaux qui ont presque exclusivement porté sur les Insectes. Il voyait grand et creusait le même sujet avec une persistance singulière, multi- pliait les rechei'ches de manière à l'épuiser, y greffait eu route de nou- veaux sujets; lorsqu'il fit connaître ses études sur les Volucelles, il dut leur consacrer un immense volume in-Zi" avec toute une série de planches qui comptent parmi les plus belles qui aient été consacrées à l'organisa- tion d'un animal. C'est dans cet ouvrage qu'il a décrit le mécanisme du phénomène si étrange des métamorphoses des Insectes , mécanisme inconnu avant lui; mais il ne s'est pas borné là. Il en a minutieusement décrit toutes les phases internes chez diverses espèces de Mouches, et, dans cette description, on compte une découverte presque à chaque page; mais il semble qu'il ne se trouve jamais satisfait ; il imagine qu'il y a toujours quelque chose de plus à trouver que ce qu'il a vu , et c'est pourquoi du second volume qui devait compléter son grand travail sur les Volucelles, les planches seules ont été publiées; c'est aussi parce que ses connaissances entomologiques exceptionnelles le font rechercher par les divers services agricoles ou coloniaux. Il doit, en effet, interrompre en 1888 ses travaux parce que le Gouvernement général de l'Algérie le réclame pour essayer d'arrêter les invasions si redoutées des essaims de Criquets, ou tout au moins de rechercher les causes de ces invasions et les moyens de les sup- primer. Il y réussit tellement bien , qu'on le réclame bientôt pour aller combattre en Argentine le lléau qu'il est parvenu à combattre en Algérie. Il y parvient également. Mais c'est aussi pour lui une occasion, pourrait-on dire , de détruire le fléau dans l'œuf. Il constate dans les nids de Sauterelles l'existence de nombreux parasites dont il essaye de se servir pour arrêter leur multiplication. 11 fait encore, 4ans cette voie, une admirable moisson de découvertes. Les nids des Abeilles et des Guêpes sont souvent habités par des larves d'Insectes variés qui vivent aux dépens de celles de leurs hôtes. Kiinckel retrouve presque tous ces parasites dans les nids des Cri- quets. Ils y viennent pondre, et leurs larves dévorent les œufs (jui s'y trouvent ou les jeunes récemment éclos et encore incapables de se défendre. Il décrit minutieusement les mœurs souvent singulières de ces bienfaisants — 13 — intrus. Chemin faisant, il éciaircil divois pioblèmes qui avaient arrêté ses prédécesseurs et (jui paraissaient d'indécliillrabies énigmes. 1/illustre (uitomolog'isle Henri Fahre avait étonné le monde des natu- ralistes en coulant la mystérieuse histoire des métamorphoses compliquées d'Insectes voisins des Gantharides, les Sitaris, dont les larves vivent en parasites dans les nids souterrains de certaines Abeilles fouisseuses. Kiinckel découvre dans les nids des Sauterelles d'autres larves d'In- sectes analogues aux Gantharides, les Mylabres, qui sont plus communs. Il les étudie , et elles lui dévoilent le secret tant cherché des hyperraéta- morphoses des Sitaris. Les études de Kimckel sur les invasions des Sauterelles forment la matière de plusieurs volumes in-/i°. Tout en suivant leur impression, il entame d'autres études. On ne savait ce qu'il fallait penser de la Punaise des" lits. Était-ce une larve ou une nymphe féconde? Kiinckel détermine les conditions de la maturité sexuelle chez les Hémiptères ailés; la migra- tion du dos sur le ventre des glandes odorantes lui fournit un caractère précis , et il établit que la Punaise des lits est bien un insecte parfait qui a perdu ses ailes qu'il pourrait, dit-on, dans certains cas recouvrer. Dans l'ordre des Lépidoptères, il fait connaître un Papillon de nuit, VOphideres fullonica, qui, au lieu de se nourrir en humant le suc des fleurs, perce, à l'aide de sa trompe transformée en lancette, l'épaisse peau des oranges pour en aspirer le jus. Mais il est avant tout anato- miste, et ses patientes et minutieuses recherches sur le système nerveux des Insectes et ses transformations, au cours des métamorphoses, sont devenues classiques. Elles sont d'une importance exceptionnelle pour la détermina- tion des affinités des Insectes. Les années passent. Son activité ne se ralentit pas; les notes succèdent aux notes portant sur les Insectes les plus variés, et il publiait même, il y a peu de temps, de curieuses observations sur les mœurs du plus singulier des Myriapodes, le Scutigère, à longues pattes de faucheux. Tant de travaux déhcats , marqués au coin de la plus grande finesse , auraient dû conduire leur auteur aux plus hauts postes scientifiques et lui ouvrir même les portes de l'Institut. Peut-être, sans la guerre, y serait-ii parvenu , car deux sections de l'Académie des sciences pouvaient le revendiquer : celle d'Anatomie et Zoologie qui lui avait décerné jadis le ■ grand prix des Sciences physiques, et celle d'Economie rurale, en raison des services que sa lutte contre les ennemis de nos cultures avait rendus aux exploitations agricoles de nos colonies. Mais la vie n'a pas été clémente pour notre ami. Neveu par sa mère du chimiste éminent Pelouze, héritier de la fortune d'un autre oncle de qui il tenait le nom d'Herculais, il l'avait commencée brillamment , et ses amis se souviennent de l'accueil charmant que l'on recevait à son bel hôtel de la villa Saïd ; puis les temps noirs étaient venus. Il avait perdu l'appui du maître qui l'avait formé et qui — U — pouvait être fier d'un tel élève. Ses longs séjours à l'étranger ne lui avaient pas permis de surveiller d'assez près ses intérêts matériels et scientifiques. Maigié de cruels déboires, il avait conservé une admirable sérénité. Il meurt inopinément , alors que la carrière de son fds unique commence à peine. Sur ce jeune homme dont il était lier se reporteront les amitiés sincères et profondes que sa droiture avait su acquérir et que l'aménité de son caractère et la distinction de son esprit lui avaient conservées toujours vivaces , aussi bien au Muséum qu'à l'Institut agronomique où il avait été assez longtemps Répétiteur. Nous adressons à tous les siens l'expression de notre profonde sympathie et de nos regrets. DISCOURS DE M. E.-L. BOUVIER, PROFESSECB AU MDSÉUM. Le savant distingué que nous accompagnons en ce champ de repos fut dominé toute sa vie par une vocation irrésistible qui l'emporta sur les influences paternelles; je ne sais rien de sa première jeunesse, mais je suis bien sûr qu'elle a justifié le vieil axiome : ffOu ne devient pas natiu-aliste , on l'est dès le berceau. i Après ses études secondaires, le jeune Kiinckel d'Herculais fut orienté vers l'industrie : il entra comme élève libre à l'Ecole des Mines, puis, au sortir de cette Ecole, dans le laboratoire de son parent, le célèbre Pelouze. qui était alors Directeur de la Monnaie. Il ne lui restait plus quà continuer dans cette voie, qui promettait d'être avantageuse et où il eût trouvé les appuis les plus solides. Mais les familles proposent et la vocation dispose : au lieu de poursuivre la carrière où on l'avait engagé , l'impatient Kïmckel fit un coude brusque et se dirigea vers le Muséum , où il put tout à son aise donner libre cours à ses goûts et réunir les notions générales sans les- quelles on ne sam'ait être un bon naturaliste. Une fois en possession de ce bagage nécessaire, il se tourna franchement vers l'Entomologie et entra comme élève chez le Professeur Blanchard , qui dirigeait le Service des Insectes au Muséum d'Histoii-e naturelle. C'était l'époque où le regretté Professeur publiait sou Jlègnc animal, œuvre d'ana- tomie gigantesque , trop vaste pour être achevable et qui reste inachevée ; il eut vite fait de reconnaître le talent extraordinaire de son disciple et lui donna le goût des recherches d'anatomie. Dans cette direction , qu'il devait abandonner plus tard , Kiuickel manifesta tout de suite sa maîtrise : il publia d'abord une étude remarquable sur le système nerveux des Insectes, puis, déviant un peu du chemin qu'on lui avait tracé, s'engagea dans des recherches embryologiques fort délicates <]ui aboutirent à son important mémoire sur l'Organisation et le Développement des VolucoUes. Cette œuvre capitale est une des premières que l'on ail consacrées aux phénomènes — 15 — inlimes de la mélainorphose chez les Insectes ;cUe fut couronnée à l'Acarlf^mie (les Sciences par un grand prix, et, en dépit du temps, a conservé toute sa \alenr. Bien avant la publication de ce travail, dès 1869, Kiinckel d'Herculais avait été nommé Aide-naturaliste de la chaire d'Entomologie, et les inesti- mables richesses accumulées au Muséum lui devenaient aisément acces- sibles, il aurait pu se livrer à des recherches systématiques, et de fait il en ébaucha plusieurs; il aurait pu également continuer ses travaux d'ana- tomie et d'embryologie; dans un sens comme dans l'autre, il eût certainement dépassé tout espoir et en avait donné la preuve. Mais ce qui lui plaisait avant tout, ce qui occupait ses loisirs, c'était l'observation des Insectes à l'état de nature, l'étude de leurs mœurs et des relations qu'ils pi'ésentent entre eux ou avec les végétaux ; il aimait les recheiches à ciel ouvert et les expériences sur l'Insecte vivant faites au laboratoire ou chez lui, dans son cabinet de travail. Sous ce double point de vue , il n'aura pas été sans ressembler à Fabre, l'illustre entomologiste de Sérignan, et la plus grande partie de son œuvre se trouve en fait consacrée à la biologie des Insectes. Dans ce domaine, où Taltiraieut surtout les parasites et les destructeurs de cultures, il a montré plus que partout ailleurs les qualités essentielles du naturaliste: une acuité de jugement et une finesse de pénétration qui donnent aux plus modestes de ses travaux une autorité singulière. La plupart sont brefs, concis, bourrés de faits et accompagnés de suggestifs aperçus qui les font tenir en haute estime par les entomologistes. L'un d'eux, toutefois, se distingue par ses dimensions monumentales et par les matériaux riches et précieux qui s'y trouvent réunis, je veux parler de son mémoire sur les Acridiens migrateurs , vulgairement appelés Sauterelles. Kïmckel avait été plusieurs fois chargé de mission eu Algérie pour suivre ces redoutables Insectes dans leur déplacement, pour en étudier les mœurs et dissiper les mystères de leur évolution. Son mémoire apparaît comme une mine* inépuisable où les faits , les observations scientifiques , les documents olh- ciels se coudoient en une profusion surprenante ; il est illustré de planches merveilleuses, aujourd'hui partout reproduites, et on le considère à bon droit comme un des monuments de l'eulomologie appliquée ; pour être parfaite, il ne manque à cette œuvre puissante qu'un résumé précis et substantiel. Elle valut à Kùnckel d'Herculais une réputation universelle, et lorsque les Argentins voulurent s'opposer au fléau des terribles Orthoptèi-es , c'est à lui qu'ils lii-ent appel. Sa mission dans la République Argentine a été fi-uctueuse : elle nous a valu non seulement des recherches intéres- santes sur les Acridiens de l'Amérique du Sud, mais aussi des observations curieuses sur divers Insectes de ces contrées , sur ceux entre autres qui se laissent capturer par les fleurs où ils butinent. Là, comme en France, il donnait libre cours à ses goûts de biologiste observateur. C'est également ce qu'il a fait dans un ouvrage de vulgarisation où, - 16 -^ sous un voile qui le dissimule par trop, il a lépandu à longs traits sa vaste érudition et sa science. En écrivant les deux volumes consacres aux Insectes dans la Vie des animmx de Brelim, il n'a pas été, conmie on pourrait le croire, un simple traducteur; il a fait une œuvre presque partout originale qui porte la marque de sa personnalité. Cette œuvre est, à mon sens, un des plus beaux fleurons de sa couronne scientifique ; elle a suscité et susci- tera longtemps des vocations et, plus que tout autre, donne le sentiment exact de la variété merveilleuse des formes et des mœurs chez les Insectes. On ne saurait trop la recommander à ceux qui veulent connaître cette branche de la science. Ainsi s'est écoulée, dans les recherches et l'observation, la carrière de Kïmckel d'Herculais. Jusqu'à ces derniers mois, l'inlassable entomologiste a conservé la passion et l'ardeur juvénile qu'il apportait à ses travaux; et au laboratoire, oîi l'appelaient ses fonctions d'Aide-naturalise (on dit aujourd'hui Assistant), il aimait à nous entretenir des trouvailles qu'il avait faites, des nouveaux terrains qu'il voulait explorer. Mais nous sommes à une époque où la funèbre moissonneuse , non contente des champs de bataille, balance partout sa terrible faux. Elle est venue frapper Kïmckel en plein travail , à l'heure où il songeait plus que jamais à la recherche et où il réunissait, pour un mémoire, ses longues et nombreuses observations sur la capture des Insectes par les fleurs. Après M. Bureau qui vient de dis- paraître, après tant de savants qu'il avait fréquentés au Muséum et dont il connaissait si bien l'histoire, le voici qui disparaît à son tour. C'est un grand vide pour ceux qui chérissent la science entomologique , mais c'en est un bien plus grand encore pour ceux qui l'ont connu, qui appréciaient l'aménité de ses manières , pour sa famille surtout qui pensait à bon droit pouvoir le conserver longtemps encore, — et à laquelle, hélas ! sur cette tombe entr'ouverte, je viens tristement aujourd'hui présenter mes con- doléances et celles de tous ceux qui ont on nu et aimé Kïmckel d'Herculais au Laboratoire d'Entomologie du Muséum. DON D'OUVRAGES. M. A. Menegaux, Assistant au Muséum, offre pour la Biblio- thèque du Muséum un opuscule intitulé : VAmi des Oiseaux, Petit Manuel de protection. M. le Professeur A. Millot a bien voulu, comme il le fait depuis plusieurs années, exécuter, avec son talent habituel, la ligure placée sur Ui titre du Bulletin du Muséum de 19 19 : ce dessin, gra- cieusement offert par son auteur, représente un Sauricn de la lamille des l{riianid(i', le Mclopoceros cornulus Daudin, espèce très rare d'Haïti. 17 — COMMUNICATIONS. A PROPOS DE QUELQUES CARiCTElŒS ASATOMIQUES DE LA QUEUE DES PaNGOLINS ET DE LEUR UTILISATION ES TaXINOMIE, PAR M. R. Anthony. La revision du genre Manis [sensu lato) que j'ai été amené à faire en entreprenant, en ce qui concerne les animaux de ce groupe, le Catalogue raisonné et descriptif des collections ostéologiipies du Service d'Anatoniie comparée, m'a fourni Toccasion d'apprécier la valeur taxinomique d'un certain nombre de caractères sur lesquels, depuis les travaux de Jentink'*' et de M. Weber '*', on s'accorde à baser la systématique des Pangolins. Voici le résumé des remarques que m'a suggéré, à propos des caractères de la queue, l'examen de nos pièces de Collections : 1° La rangée médiane des écailles dorsales de la queue se poursuit sans interruption jusqu'à l'ea-trémité de cette dernière chez les formes asiatiques du genre Manis, alors qu'au contraire chez ses formes africaines elle s'interrompt à quelque distance de l'extrémité. (Jentink; caractère adopté par M. Weber, 1906.) Notons qu'en 1869 et en 1878, Gray émettait l'opinion erronée que le Manis Temminckii Smuts seul présentait une interruption de la rangée médiane des écailles dorsales de la queiie. En ce qui concerne les formes africaines , je n'ai point constaté d'excep- tion à cette règle ; mais il n'en est point de même en ce qui concerne les formes asiatiques. Un Manis adulte rapporté de Ceylan en 1872 par M. Jansen (Anat. comp., 1901-008), et qui, par l'ensemble de ses carac- tères, se rapporte à l'espèce pentadactijla L. , pi'ésente une remarquable interruption de la rangée médiane des écailles dorsales de la queue située à U centimètres environ en avant de l'extrémité de cette dernière. Lesran- ^'^ Jentink, Révision of the Manidae in the Leyden Muséum. Noies Leyd. Mus., IV, 1889, p. 198-309. <^^ Max Wbber, Beitrag zur Anatomic und Entwickliini; des jjenus Manis. Webers Zool. Ergebn, einei- Reise in niedere Ost Indien, II, Leydeii, tSgû, p. i-ti6. Idïm, Die Saûgetière. léna, 1906, p. 4a 0-43 0. MuséuH. — xxT. a — 18 — gées des écailles dorsales de la queue sont, ici comme partout où il y a interruption, au nombre de 5 en avant de l'interruption et de k seule- ment en arrière. Tout se passe comme si la rangée médiane des écailles dorsales obliquait subitement à droite. Cette disposition est très compa- rable à celle que j'ai constatée sur un exemplaire de Manis Temminclcii Smuts (espèce africaine, Anat. comp., i(jo6-io3), avec cette dilléreuce toutefois que, chez cet individu, l'interruption est proportionnellement Fig. 1. — Extrémité de la queue chez le Manix pe> ladaclyla L. 1901-808. A gauche : face dorsale, montrant l'interruption de ] t rangée médiane des écailles et son apparence de déviation à droite. A droite s face ventrale, montrant l'absence de callosité terminale. 3/4 de grandeur naturelle, moins rapprochée de la terminaison de la queue et que la déviation de la rangée médiane des écailles est à gauche; sur un individu de l'espèce afri- caine Manis ^igantea lllig. (Anat. comp., 1916-79), j'ai constaté au con- traire que la déviation de la rangée médiane des écailles était à droite. Sur un exemplaire de Manis tetradacUjla L. (autre espèce africaine, Anat. comp., 1901 -^62), la disposition des écailles ne donne pas, au niveau de l'interruption, l'impression d'ulle déviation latérale delà rangée médiane : celle-ci est brusquement supprimée, et l'axe de symétrie qui, eu avant de l'interruption, coïncide avec son milieu , passe, en arrière de l'interrup- tion, entre les deux rangées moyennes latérales , la rangée médiane n'exis- — 19 ^ tant plus ''>. La figure i (à gauche )'re{)résen le la disposition des écailles dorsales de la queue cliez l'exemplaire 1901-808 de Munis pentadactyla L. Comparer avec la figure 2 (à gauche) où est représentée" cette même dispo- sition chez un Munis javanica Desm. (Anat. comp., igoô-SaS) qui se conforme , à cet égard , à la règle posée par Jentink en ce qui concerne les espèces asiatiques. Un autre exemplaire de Manls pcntadactylu L. (Anat. comp. 188/i-ii 1 7 ; Fig. 2. — Extrémité de la queue chez le M unis javanica Desm. igoS-SaS. A gauche : face dorsale , montrant la continuité de la rangée médiane des écailles. A di>oite : face ventrale , montrant la présence d'une callosité terminale. 3/4 de grandeur naturelle. jeune), sur lequel nous n'avons aucun renseignement , mais dont la déter- mination ne saurait être douteuse, s'y conforme également. Il résuite de ces observations que la rangée médiane des écailles dorsales de la queue peut parfois être interrompue chez le Munis pentudactyluh., espèce asiatique, comme elle l'est constamment chez les espèces africaines. 11 paraît utile de connaître cette possibilité pour ne pas se laisser égarer dans la détermination des espèces du genre Munis par une trop grande confiance accordée à un caractère donné comme constant. ('1 Cette disposition a été également constatée sur les peaux de Pangolins de cette espèce conservées en magasin au Laboratoire de Zoologie ( Mammifères et Oiseaux) et que le Professeur Trouessart a bien voulu me communiquer. a. — 20 — 2° Toutes les espèces de Pangolins à l'exception du Manis gigantea Uliq. et du Manis Temminckii Smuts ont, ventralement, à l'extrémité de la queue, une surface dépourvue d'écaillés. (Jentink.) J'ai constaté que les exemplaires 1901-808 et 1886-1117 de Manis pentaddcttjla L. déjà mentionnés présentaient aussi l'un et l'autre une absence de callosité à l'extrémité de la queue, les écailles la garnissant ven- tralement jusqu'au bout (voir fig. 1 à droite et comparer avec la figure 2 à droite où est représentée l'extrémité de la queue, face ventrale, d'un Manis javanica Desm. i9o5-323 présentant la callosité en question). Le caractère absence de callosité me parait être en rapport avec l'adaptation à la vie terrestre [Manis gigantea Hlig, Munis Temminckii Smuts (formes africaines), Manis pentadacty la L. (forme asiatique) sont, comme l'indique au surplus la brièveté des griffes de leurs extrémités postérieures, des formes nettement adaptées à la vie leriestre]. La présence d'une callosité, au contraire , à la face ventrale de la queue est toujours et partout nette- ment en rapport avec l'arboricolisme, mode de vie auquel sont plus ou moins adaptées toutes les espèces de Pangolins autres que celles qui viennent d'être citées. 3° Contrairement à toutes les autres espèces de Pangolins, le Manis longi- caudala Briss. (letradaclyla L.) et le Manis javanica Desm. ne présentent pas de (races d'hémapophyses aux vertèbres de la queue (Jentink). J'ai cependant constaté la présence d'hémapophyses chez ces deux espèces, comme chez toutes les autres espèces du genre Manis. Max Weber avait déjà relevé cette erreur, puisqu'il donne (1906) la présence d'héma- pophyses aux vertèbres de la queue comme un caractère général aux Pho- lidota. J'ai constaté, au surplus, que, chez un exemplaire très jeune de Manis javanica Desm., les procédés ordinaii'cs de la dissection ne décèlent pas la présence d'hémapophyses aux vertèbres de la queue. Peut-être est-ce l'ori- gine de l'erreur de Jentink? 21 — EyvMÉRATioy DES Beptiles et des Batraciens de la pÉyiysiJLE Balkanique EyvorÉs au Muséum par le D'^ Bivet, de iQij À igjg, ^FEC LA description d'une VAIIIÉtÉ NOUVELLE, PAR M. Paul Chabanaud, CORRKSPONDANT DU MuSÉUM. Les Reptiles et les Batraciens qui font l'objet de cette étude ont été en- voyés au Muséum par les soins de M. le D' P. Rivet, Assistant au Muséum et Médecin major de i" classe à l'armée d'Orient. Cette intéressante collec- tion comprend environ i4i individus''', dont 118 pour les Reptiles (ré- partis en i5 genres et 19 espèces) et qH pour les Batraciens (répartis en 6 genres et 7 espèces). A part un très petit nombre d'exemplaires originaires de l'île de Milo, toutes ces captures ont été faites dans la Grèce continentale, la plupart en Macédoine, à une distance maximum de 60 à 80 kilomètres de Saloniqiie. Le nombre des stations signalées n'est pas inférieur à 28; j'en donne ici la liste avec les indications géographiques*^'. Camp de Bralo, en Doride, au croisement des routes d'ithea et de Thèbes. — Florina, en Macédoine, à 20 kilomètres Est du lac Mala Prespa. — Galico, fleuve à l'Ouest et au N.O. de Salonique. — Gorgop Tossilovo, villages détruits, de part et d'autre d'un petit affluent de droite du Vardar, non loin du lac Amatova, 65 kilomètres de Salonique. — Grado- bor, à 1 9 kilomètres Nord de Salonique. — Harmankôy, !i kilomètres N. 0. de Salonique. — Hortakôy, à 1 2 kilomètres Est de Salonique. — llhea , en Doride, au nord de la baie d'Amphissa (golfe de Corinthe). — Jenikôy, à 16 kilomètres Nord de Verria (Macédoine). — Jokari Kopanova, à i/i kilo- mètres N. N.O. de Verria. — Karasinansi, sur le Vardar, à 70 kilomètres Nord de Salonique. — Karasouli, près Karasinansi. — Kopanova, à 8 ki- lomètres N. E. de Verria. — Koritza, près Salonique. — Mikra (École d'Agriculture) , en Chalcidique, à i5 kilomètres Sud de Salonique. — Mi- '^) Un certain nombre d'exemplaires sont arrivés en trop mauvais état pour * qu'il pût être possible de les étudier et d'en tenir compte. '^) Les distances en kilomètres sont indiquées approximativement et à vol d'oiseau. — 22 — rova, à ûo kilomètres Nord de Salonique, — Mont du Prophète-EHe , à 10 kilomètres Est de Salonique. — Slivica, près du lac Mala Prespa (?). — Smol, à i5 kilomètres Nord de Karasouli. — Strkovo, à l'Est et près du lac Mala Prespa. — Vasilica, en Ghalcidique. — Verria , en Macédoine. — Vertekop,à 8 kilomètres Est de Vodena (Macédoine). — Vladovo, près Vodena. — Vodena, près du lac Ostrovo, à 3o kilomètres N.N.O. de Verria. — Zeitenlik (Camp de), près Salonique. — Zelova, à 12 kilo- mètres Est du lac Mala Prespa et à 1 9 kilomètres S. E. de Florina. Dans rénumération qui suit, le nom du chasseur est mentionné entre crochets [] immédiatement après l'indication du lieu de capture, toutes les fois que ce renseignement m'a été procuré. Dans le cas contraire, on doit admettre que la plupart de ces captures ont été faites par le D' Rivet lui-même. REPTILES. Gymnodactylds Kotschyi (Steind.) concolor Bedr. — Milo, 1 cf, 1 9. Agama stellio L. — Camp de Zeitenlik et signal de Gradobor, 3 ex. ; Vasilica (monastère de Sainte-Anasthasie ) , 1 ex.; région du mont du Pro- phète-Elie, 1 ex. [D'Berton]. Ophisaurds apus Pallas. — SmoU, 2 ex. [D' Melnotte]; Verria, 1 ex.; Hortakôy, 1 ex. [M. Perrier, officier d'administration]. Angdis fragilis L. — Vodena, 2 ex. Lacerta viridis major Blgr. — Florina, 1 cf, 1 jeune [D' Mai-cade]; camp de Zeitenlik ,1 cf, 1 9 ; Verria , 1 d*, a 9, 1 jeune ; région du mont du Prophète-Élie , 1 c? [D' Berton]; Koritza, 1 9 [D' Heuyer]; Hortakôy, 1 C? [M. Perrier]. L'individu d* capturé à Florina par le D' Marcade présente l'anomalie suivante : deux plaques supplémentaires impaires , placées l'une derrière l'autre entre les fronto-pariétales. La première de ces deux plaques supplé- mentaires est en forme de triangle dont la base est en contact avec la fron- tale, mais laisse de cliaque côté les fronto-pariétales également en contact avec la frontale; la deuxième, de forme ohlongue, est en contact antérieu- rement avec la première plaque supplémentaire et postérieurement avec l'interpariélale dont la dimension et la forme sont normales. Massétérique normalement dévelojjpée à droite, indistincte à gauche. Tympanique in- distincte des deux côtés. Lacerta talrica Pallas. — Salonique, 1 9 [D' Rivet]; camp de Zei- tenlik, 1 d*, 4 9 [brigadier Besson] et 1 9 [D' Blan]; projecteur d'Har- mankôy, 1 d*; Florina, 2 d*; Kopanova, 1 9; Koritza, 1 d*. — 23 — Lacerta MURALI8 Laur. forma typica^^K — Camp de Zeitenlik, i 9; Florina, a d*, a 9; Koritza, 3 cf, i 9; Mirova, 3 d. Lacerta muralis Riveti, var. nova. — Tête convexe, 9a hauteur égale à la distance du bord antérieur de l'œil au bord antérieur du tympan; museau court et obtus, un peu plus long que la distance du bord posté- rieur de l'oeil au bord antérieur du tympan.. Cou plus étroit que la tête. Corps modérément déprimé. Membres postéi-ieurs (repliés le long du corps) atteignant l'épaule; pieds plus longs que la tête. Roslrale séparée de la narine. Nasales formant suture entre la rostrale et la naso-rostrale; celle-ci rhomboïdale, une fois et demie plus large que longue. Loréale antérieure presque deux fois aussi haute que large. Fron- tale comme chez les exemplaires typiques, ii granules à gauche, entre les suprii-oculaires et les supra-ciliaires ; i3 à droite. Environ 53 écailles en travers du milieu du corps. Ecailles de la face supérieure des cuisses plus petites que les dorsales. Celles-ci presque lisses, faiblement carénées en ari'ière. Mentonnières des deux premières paires très courtes. Environ 95 écailles à compter de la suture des mentonnières de la 3* paire aux plaques du collier. Collier non denticulé, composé de 9 plaques. Ventrales sur 6 rangs longitudinaux et 29 rangs transversaux (le dernier très peu développé). Préanale large, entourée de plaques petites, a 2 pores fémoraux à gauche ; 1 9 à droite. Dessus d'un gris verdâtre avec des marbrures noires formant presque des bandes transversales sur la région dorso-latérale , mais laissant distin- guer assez nettement la bande vertébrale claire, ainsi que les dorso- latérales. Pas de taches bleues sur les flancs. Dessous uniformément blanc. miUimèlrei. Longueur de la tête i3 o Largeur de la tête 10,0 Hauteur de la tête 7,5 Distance du museau à l'anus 55,5 Longueur de la queue (incomplète) 86 , 5 Strkovo, 1 c? [D* Visbecq]. Type, CoUection du Muséum. t') Malgré tous mes efforts, je n'arrive pas à distinguer les rangs de granules qui, selon Schreiber (Hetpelologin europaea, a' édition, 191a, p. 879 et 38o), sépareraient la paupière [redisais palpebralis-n) des supraciliaires dans les espèces suivantes : L. muralis, hispanica, JiumaiM, serpa, saxicola, jonica taurica, Lilr- fordi et Bedriagae, et manqueraient chez L. vivipara, peloponnesica, sardoa, Hor- vathi, praticola et Derjugini. Il ne me parait exister en réalité qu'un pli acci- dentel de la paupière, plus ou moins visible chez la plupart des sujets, quelle que soit d'ailleurs l'espèce à laquelle ils appartiennent. 11 ne s'agit même pas ici — 2Zi — Cet unique exemplaire est remarquable par la brièveté de son museau qui rappelle d'une façon saisissante la variété décrite par M. Boulenger sous le nom de L. miiralis hreviceps'^^\ à laquelle je l'avais rapporté tout d'abord. Mais cette identification ne me paraît pas possible, car, dans la var. breviceps Blgr le cou est au moins aussi gros que la tête, le nombre des granules de la région supi-a-oculaire très réduit, le collier un peu denticulé et le corps sensiblement déprimé, caractères qui, joints à celui peut-être moins important de la largeur de la frontale, rapprochent cette forme de L. vivipara Jacq. Le type delà nouvelle variété Riveti est, au con- traire, en tous points semblable, tant par sa forme et par sa pholidose que par sa coloration, aux exemplaires typiques originaires de la Grèce conti- nentale et dont aucun ne présente non plus de taches bleues sur les flancs. La seule différence porte sur la conformation toute particulière de son museau et, par conséquent, sur la réduction en longueur de quelques- unes des plaques de celui-ci ( naso-rostrale , loréale antérieure, menton- nières de la i" et de la -2° paire). S'agit-il ici d'une simple aberration individuelle ou d'une véritable race, très localisée? Je me fais, en tout cas, un plaisir de dédier au D' Rivet le nom de cette forme curieuse. Lacerta mlralis Erhardi Bedr. — Milo, 1 cf, a 9. Eryx jacolos L. — 1 ex. sans localité; signal de Gradobor, 1 ex. Tropido.notus natrix L. forma typica. — Mikra (Ecole d'Agricultm'e), 1 ex.; marais de Vladovo, 1 ex.; Yerria, 1 jeune. Tropidonotus natrix persa Pallas. — Marais de Vladovo, 1 ex.; Smol, 1 ex. [D' Melnotte]; camp de Bralo, 2 ex. [Dupont]; Marova, 2 jeunes; région du mont du Prophète-Elie, 1 ex.; camp de Zeitenlik, 1 ex.; Mikra, 1 jeune; Ithea, 1 jeune; Hortakiiy, 1 jeune [M. Perrier]. Tropidonotus tessellatd3 Laur. — Gorgop Tossilovo, 1 ex.; Jokari Kopanova, 1 jeune. d'une particularité individuelle, et l'introduction dans un tableau de détermi- nation d'un caractère aussi parfaitement illusoire, et dont aucun des nombreux dessins qu'illustrent l'ouvrage ne porte même un semblant d'indication, sans parler de la critique que j'ai déjà formulée à l'endroit du même travail dans le Bulletin du Muséum (igiô, p. 932), m'amène à conclure que ce tableau de dé- termination est pratiquement inutilisable pour quiconque n'est pas déjà familia- risé avec la connaissance dos Lacerta européens. '•' Annuarid del Muscn zoolofrico délia H. Univcrsila di Napoli, I, 1906, n" ag , et Transactions of the Zooloipcal Society of London, XVII, 4, octobre 1906, p. 378, pi. a5, lig. 16, 17 et 18. — 25 — Zamkms gemonensis OAspius Iwan. — Grèce (sans lociiliU;), i ex.; Sniol, 9 ex [D' Melnotte]; rivière Ana Déré (plateau de Verria). i ex.; Marova, i jeune. Ce dernier individu présente la préoculaire gauche, ainsi que la droite, largement en contact avec la frontale; k labiales inférieures en contact avec les mentonnières de la i" paire; ventrales 29; sous-caudales dou- bles, 91. Longueur totale : 890 millimètres, dont 90 millimètres pou i- la queue. Zamenis Dahli Fitz '"'. — Rivière Ana Déré (plateau de Verria), 1 ex. GoLUBEU LONGissiMus Laur. /onrtft typica. — Mikra, 1 ex.; Verria, 1 ex. GoRONELLA AusTRiACA Laur. — Koritza, 1 ex.; Zelova, 1 ex. CoELOPELTis MONSPESSULANA Hcrm. — .Ganip de Bralo, 1 ex.; Karasouli , 1 ex. [D'Melnotte]. Tarbophis fallax Fleischm. — Smol, 9 ex. [D' Melnotte]; région du mont du Prophète-Elie , 1 ex. [D' Berton]. ViPERA ammodytes meridionalis Blgr. — Gradobor, 2 9, 9 jeunes [D' Melnotte]; Karasouli, 6 ex. [D'Melnotte]; Gorgop Tossilovo, 1 d*: Smol, i5 ex. [D' Melnotte]; région du mont du Prophète-Elie, 1 ex. [D' Berton]; Slivica, 3 ex. [D' Garin]. Glemmys caspica Gm. — Gamp de Zeitenlik, 2 jeunes; Salonique, 1 ex. [Pharmacien Bellini]. L'un des deux individus jeunes , originaires du camp de Zeitenlik, pré- sente la li° vertébrale réunie , de chaque côté , aux 4"°" costales ; la plaque impaire ainsi constituée , parfaitement symétrique dans sa forme , vient en contact avec les marginales 9 et 10. Testcdo graeca L. — Gamp de Zeitenlik , 1 jeune avec la 5° vertébrale très petite. W Contrairement à ce qu'indique Schreiber (op. cit., p. 710 et 932), lo nom spécifique de ce Zamenis est attribuable à Fitzinger [Neue Classification der Reptilien, 1826, p. 60, où le nom Tyria Dahlii M. figure pour la première fois, mais sans diagnose), et non à Savigny. Si la Description de TEgypte porte bien 1809 comme date de publication, en revanche la planche à, où est repré- sentée (fig. Il) l'espèce en question, fait partie du Supplément et porte la men- tion : «Dessiné et gravé en i8i3». 11 suffit enfin de lire le texte (t. XXV, 1829, p. ilxo) qui se rapporte à ladite planche pour se convaincre que jamais Savigny n'a décrit ni même nommé cette espèce dans cet ouvrage. — 26 — BATRACIENS. Rana esculenta RiDiBUNDA Pall. — Dans un affluent du Galico , à l'ouest deJenikôy, 2 9; environs de Salonique, 1 jeune. BuFO vuLGARis LauF. — Hortakôy, 1 d (longueur de l'extrémité du museau à l'anus : 1 13 millimètres), 1 9 (longueur de l'extrëmité du mu- seau à l'anus : io3 millimètres). Hyla arborea h. forma typica. — Florina, 3 c?, 2 9. BoMBiNATOR PACHYPOS BREviPEs Blas. — Florina , 1 d*. Salamandra macclosa Laur. — Karasinansi, 1 9. TaiTON CRisTATDS Laur. ybîTwa typka. — Sraol, 1 c?, 1 9 [D' Melnotte]; Florina , 2 ex. ; Zelova , 1 jeune. Tous ces individus appartiennent indubitablement à la forme typique , et non à la var. Karelini Straucb, qui habite cette partie de l'Europe; ils sont en tous points semblables aux individus de la même espèce originaires du centre de la France. Triton meridionalis Blgr. — Vertekop, 1 c?; Florina, 2 cf, 3 9. Cette collection comprend encore un certain nombre d'œufs appartenant vraisemblablement aux espèces suivantes : Lacerta viridis major Blgr, Tro- pidonotus natrix L. (ou tessellatus Laur.), Clemmys caspica Gm. 27 — LÉPIDOPTÈRES NOnVEAUA DE LA CoLLECTlOlS DU Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris ^ PAR M. Fd. Le Cerf. Cossidse. Eremocossus senegalensis nov. sp. d* — Ailes supérieures blanc ocracé, parsemées principalement sur les nervures d'écaillés noirâtres et traversées de la base au-dessus de langle apical par une large bande diffuse gris-jaunâtre passant sous la cellule ; une seconde bande plus grise borde l'aile , du milieu du bord in- terne â l'apex ; côte tachetée de traits jaunâtres mêlés de noirâtre. Ailes inférieures blanc sale avec les nervures et une fine ligne marginale gris pâle. En dessous les deux paires sont à fond blanc ocracé , avec les nervures plus foncées et les dessins du dessus faiblement indiqués en grisâtre, excepté les traits costaux qui restent nets. Franges blanc ocracé, coupées dans leur partie distale aux supérieures de taches noirâtres à l'extrémité des nervures. Tête et thorax gris ocracé pâle, variés confusément de plus foncé et mêlés de poils noirâtres peu nombreux ; abdomen uniformément gris ocracé pâle ; pattes concolores avec les tarses annelés de noirâtre à ia base des articles ; antennes à tige blanc grisâtre et pectination très courte, brune. Envergiu-e : 34 millimètres. Type: i cf, Sénégal, Dakar, ex J. Waterlot (1908), Coll. Muséum de Paris. Plus obscur mais très voisin d' Eremocossus j or dana Stgr. que les auteurs ont placé à tort dans le genre Dyspessa Hb. Quoique plus accentué et peut-être un peu plus étendu , le dessin est semblable. Il ne serait pas im- possible que senegalensis représente seulement une forme tropicale diffé- renciée, de l'espèce décrite originairement par Staudinger de Palestine et dont l'aire de dispersion actuellement connue s'étend à travers l'Egypte jusqu'aux limites sahariennes de la Barbarie, où elle se montre sous la var. — -28 — suaois Slgr. caractérisée pai* ses dessins à peine indiqués sur un fond très pâle. Azygophleps hova nov. sp. d — Ailes supérieures blanches avec des stries brun ocracé clair, espacées sur l'aire comprise entre la base, la cellule, le bord interne et le milieu de l'aile, plus nombreuses , plus fines et réticulées sur la moitié distale ; une strie plus forte et continue montant du milieu du bord interne à ia côte sépare ces deux régions. Près de la base, entre i° et la cellule, deux traits confluents forment une tache irrégidière ; d'autres plus fins et obliques, inégalement écartés, marquent la côte dans toute sa longueur. Ailes inférieures blanc sale, un peu ocracées à la base et lavées de même de la cellule au bord externe ; toute cetie partie couverte d'une réliculation brun ocracé pâle , fine et serrée. En dessous, les supérieures sont d'un brun argileux clair, blanchâtres sous la cellule et au bord interne; les inférieures, du même ton mais plus pâle et passant au blanchâtre vers la base et au bord abdominal : aux deux paires les nervures se détachent en plus foncé et les franges sont blanches, coupées de brunâtre à l'extrémité des nervures. Tête et corps blanc très faiblement teinté d'ocracé sur le vertex et l'ab- domen; palpes et poils en arrière des yeux brun ocracé; antennes à tige blanche et pectination brun clair. Pattes blanches, à tarses noirâtres fine- ment annelés de blanc; les antérieures avec les hanches et la face interne des fémurs et des tibias brun ocracé pâle. Envergure : 60 millimètres. Type: 1 c5*, Madagascar, Forêt de Périnet, ex H. Ungeraach (1916), Coll. Muséum de Paris. Azygophleps Psyché nov. sp. C? 9 — Ailes supérieures noir ftdigineux uniforme ; ailes inférieures gris brunâtre, plus claires sur le champ anal. Dessous des deux paires un peu moins foncé avec le rétinacle aux supérieures et la côte aux inférieures gris roussâtre. Franges gris brunâtre ou roussâtre. Tête noirâtre ; collier gris roussâtre ainsi que le thorax qui passe au noirâtre postérieurement; ptérygodes gris roussâtre plus clair; abdomen de la couleur des ailes inférieures. En dessous, le thorax et les pattes sont noir fuligineux et le ventre grisâtre. La femelle ne diffère du mâle que par l'abdomen qui est aussi foncé que les ailes supérieures. Dans les deux sexes , les antennes sont noires. Envergure: (5*, s>5-3i millimètres; 9, 32-36 millimètres. Types : h d a 9, Dahomey, Plateau de Zaganado, IIl-V (Saison des pluies et des tornades) ex P. Ducorps (1910) ; 5 d* d. Haut Sénégal — l>a — et Nigor, région de Kouroussa, ox Pobéguin (1901), Coll. Muséum de Paris. Arbelidse. Salagena nigropuncta nov. sp. 9 — Ailes supérieures gris roussâlre clair, un peu saumoné entre la cellule et le bord interne, avec un gros point noir ovalaire sur les discocel- lulaires et quatre lignes noirâtres festonnées entre la nervure i*" et la cel- lule que les deux plus rapprochées de la base traversent en montant jusqu'à la côte ; le reste de l'aile est parsemé entre les nervures de gros points gri- sâtres peu apparents et indistinctement limités de noir ; ils sont assez régulièrement disposés en degrés sur quatre lignes dont la dernière louche le bord externe sur lequel ses points se transforment en arcs intemervu- raux. Ailes inférieures de même ton que les supérieures, un peu plus claires dans la cellule et au bord abdominal, avec six lignes estompées de points gris plus diffus qu'aux supérieures et une ligne marginale continue gris brunâtre, allant de l'angle anal à l'apex. Dessous des deux paires gris blanchâtre , traversé par des lignes grisâtres peu distinctes correspondant à celles du dessus, et la côte des inférieures marquée de huit à dix traits foncés assez nets. Franges grisâtres, coupées de plus foncé à l'extrémité des nervures. Tête gris blanchâtre , mêlée de rares écailles brunâtres ; antennes à i)ec- tination très brève, jaune foncé, et tige blanche; thorax gris roussâtre clair parsemé d'écaillés brun noirâtre et portant une touffe de poils brun noi- râtre sur le métathorax. Abdomen gris roussâtre avec des poils brunâtres sur le dos et les pleurae et la touffe anale brun noirâtre. Dessous du corps gris roussâtre clair, un peu plus foncé au thorax ; pattes concolores à i)do- sité brunâtre et à tarses bruns annelés de blanchâtre. Envergure : 35 millimètres. Type : 1 9, Haut Sénégal et Niger, ex F. Giraud (191 4), Coll. Muséum de Paris. se - Voyage du comte Jacques de Rohan-Chabot dans l'Afrique Equato- riale portugaise. description de nouvelles especes de lépi- DOPTÈRES (CoSSIDjE, ARBELlDyE), PAR M. Fd. Le Cerf. [3* NOTE (').] Azygophleps atriplaga nov. sp. * 9 — Ailes supérieures gris ardoisé un peu éclairci sur le disqiie cl lavé de roussâlre pâle dans iexliémité de la cellule; elles soûl traversées par une réticulalion noire, es})acée et irrégulière entre laquelle se Irouveul des taches grisâtres, grossièrement disposées en deux lignes obliques trans- versales: une médiane formée de trois taches étendues de i'' à 5, l'autre subterminale allant de l'angle interne à la nervure 6. Une large macule noire , coupée carrément vers l'extérieur, couvre la base jusqu'au tiers de la côte et descend jusqu'à la nervure radiale en formant une large pointe sur la nervure i°; une seconde tache noire rectangulaire marque la côle au-dessus de l'extrémité de la cellule. Ailes inférieures un peu plus grises que les supérieures, éclaircies sur le champ anal , avec une réticulation moins marquée mais plus serrée et plus régulière, arrêtée sur la nervure i°. En dessous, les supérieures sont im peu plus obscures, largement tein- tées de roussâtre; la réticulation du dessous paraît par transparence ainsi que les taches foncées, sauf la macide basilaire qui manque complètement; la tache costale supra-cellulaire est assez nette, précédée de deux et suivie de trois points noirs espacés. Les inférieures ont la réticulalion plus netle, surtout à la côte sous laquelle une ombre grisâtre court le long du bord supérieur de la cellule. Franges des deux paires gris clair, coupées de noi- lAlre à l'extrémité des nervures. Tête et corps gris ardoisé, mêlés d'écaillés et de poils noir brunâtre, avec une large bande de cette crtuleur en airièrc du collier, sur le thorax et la base des ptérygodes; dessous un peu plus clair. Palpes noir brunâtre; (»5 Cf. Bulletin du Muséum, p. 3^3 (191 4); ibid., p. Û98 («918). — 31 - antennes à tige gris ardoisé clair et pectination brun noir&tre; pattes concolores , à tarses noir brunâtre. Envergure : 66 millimètres. Type: i 9, Rivière Kuando, frontière Sud-Est Angola-Rhodesia, ii no- vembre 1918, ex. G'° J. de Rohan-Ghabot, Coll. Muséum de Paris. Salagena mirabilis nov. sp. 9 — Ailes supérieures à fond blanc grisâtre luisant un peu plus Ibncé vers la base de la côte et au bord interne , teintées de jaune roussâtre terne sons la cellule un peu au delà de la base et au bord externe. Elles portent des séries de pouils inégaux placés entre les nervures et disposés en buit rangées transversales, groupées eu deux séries de quatre convergentes vers le bord interne et s'écartant dans la région médiane de l'aile. Les quatre premières s'étendent verticalement du bord interne à la ner- vure cubitale ; les autres montent obliquement vers la côte en s'atténuant graduellement. Cbacun des points qui les compose est constitué par des écailles dressé(>s jaune d'ocre, mêlées en proportion variable d'écaillés plus larges eu forme d'éventail ei à sommet courbé, bleu d'acier brillant qui prédominent sur les points compris entre le bord interne, la nervure cubi- tale et la nervure 9. Un très gios point^ formé uniquement de ces écailles, marque le sommet de la cellule, à l'intérieur de laquelle se trouvent quelques petites tacbes jaunâtres diffuses, et la côte est aussi tachetée de huit à neuf points gris jaunâtre , faiblement mélangés de bleu d'acier. Dessous blanc sale, lavé de gris roussâtre, laissant transparaître légère- ment les lignes de points du dessus, et avec les nei'vures teintées de jau- nâtre pâle. Franges à moitié proximale jaune ocracé terne , grisâtres exté- rieurement , et coupées de noirâtre à l'extrémité des nervures en dessus , plus pâles en dessous. Ailes inférieures gris fuligineux roussâtre , éclaircies au bord abdominal et bordées d'une fine ligne marginale blanc grisâtre. Dessous comme aux supérieures. Franges gris ocracé sombre avec la base et le sommet plus clairs. Tête entièrement blanche ; antennes à houppe basale et tige blanches , pectination jaune roussâtre ; collier hérissé, jaune fauve mêlé de bleu d'acier ; thorax jaune ocracé pâle mêlé également de bleu d'acier antérieu- rement ; ptérygodes concolores avec deux taches rousses et bleu d'acier ; quelques écailles de cette couleur form.ent en outre deux très petites taches latérales au niveau de l'insertion des ailes inférieures, Métathorax gri? ocracé paie , muni d'une touffe médiane volumineuse et bilobée d'écaillés bleu d'acier. Abdomen blanc sale lavé de grisâtre , portant une crête dor- sale formée de touffes d'écaillés dressées jaune d'ocre sur les cinq premiers tergites , et dont la première est fortement mêlée d'écaillés bleu d'acier ; bord — 3-2 — (lu sixième lergile gris noirâtre. Toiifl'e anale longue, bilobée, l)lauclie à la hase, grise iatëralemenl et surtout composée d'écaillés bleu d'acier et jaune fauve. En dessous, le corps est blanc, lavé de gris fuligineux sur les côtés du thorax et le long des pleurae. Pattes blanches avec de longs poils gris en dessus, et une petite tache bleu d'acier sur la face externe du premier article des tarses antérieurs et médians. Envergure: 46 milhmètres. Type : i 9, Rivière Kuando, frontière Sud-Est Angola-Rhodesia , 17 no- vembre 1913, ex. C" J. de Rohan-Chabot, Coll. Muséum de Paris. 33 ÂNdlELIDES PoLYCHÈtES NOUVELLES DE l' AFRIQUE OrIESTALE, PAR M. Pierre Falvel, Professeur À i/Uimversité catholique d'Angers. [2" NOTE.] Nephthys Tulearensis nov. sp. Le corps est allongé, mince, tétragone. Le proslomium , arrondi en avant, terminé en arrière en écusson allongé avec deux yeux noirs, porte Fify. 1. — Nephthys Tulearensis nov. sp. «, lète et trompe x lo. — 6, (i" séli|fère x ao. — c, 5o'' sétigère x 95. — d, bran- chies postérieures x ao. — e, soin nplatie x l'io. — /, soies à plaquedes, lace et profil x SaS. /i courtes antennes (fig, i, a). La trompe est ;>arnie de 22 rangées longi- tudinales, de 3 à 5 papilles cLaipie. Les deu.\ rangées supérieures conver- MuSKUM. XXV, 3 — 3A — gent derrière une longue papille impaire rejelëe en avant. L'orifice de la trompe porte -^0 grosses papilles labiales bifides. Les rames des parapodes sont très écarte'es (fig. i, i, c). La rame dorsale conique est soutenue par un acicule renflé à l'extrémité. La lèvre antérieure est divisée en deux lobes peu développés, la lèvre postérieure, entière, ovale, dépasse un peu l'an- térieui'e. La rame ventrale est également conique, avec une lèvre antérieure à deux lobes, dont le supérieur est petit, ovale, et l'inférieur à peine indi- qué. La lèvre postérieure est grande, ovale ou arrondie, un peu sinueuse et assez variable de forme. Le cirre ventral est court. Les soies sont sem- blables aux deux rames. Les antérieures sont peu nombreuses, courtes et ornées de barres transversales {iig. i,/). Les postérieures, beaucoup plus longues, présentent une double courbure et sont aplaties et très finement denticulées sur leur bord tranchant {iig. i e). Les branchies commencent au A° sétigère et persistent jusqu'à l'extrémité postérieure. Les premières (fig. 1, b) sont longues, recourbées en faucille, avec un petit cirre à la base. Les suivantes sont de plus en plus courtes et munies d'une lai'ge expansion lamelleuse arrondie, sur leur bord externe. Les dernières sont courtes et orbiculaires (fig. i, c, d). Le corps se termine par un long cirre impair. La taille moyenne est de 5o à 60 millimètres, sur 3 millimètres de dia- mètre. Cette espèce a été recueillie par M. Geay, à Madagascar, dans les récifs de Tuléar et de Sarodrano. Par ses larges branchies foliacées , cette espèce rappelle la Nephthys pam- doxa Malm et la N. Gravieri Aigkner, mais elle s'en distingue par ses lamelles pédieuses plus développées, des soies différentes et des branchiçs s'étendaut jusqu'à l'extrémité postérieure. Elle se rapproche de la N. Hoin- bergii par sa tronque, ses parapodes et ses soies, mais elle en diffère pro- fondément pai- ses branchies foliacées. Aricia Bioreti nov. sp. Le prostomium est petit, conique, aigti. La région antérieure se com- pose de 3/i-38 sétigères (fig. 2, a), -menls llioraciques sont plus nombreux et ses soies ventrales très did'érentes. 11 diffère aussi nettement du Scoloplos Kerffuelensis et du 5c. cylindrifcr Kiileks, de Nouvelle-Zélande. On ne peut davantage l'identi- fier à YAricia cirrata Treadwell, de Porto-Rico . bien que les deux espèces aient quelques caractères communs. Gravierella nov. gen. DiAGNosE. — Segments très nombreux. Tête en plaque limbée. Longues fentes nucales. Aux trois premiers sétigères, des uncini différant peu des suivants. A partir du 8° sétigère, parapodes situés à la partie postérieure des segments. Tous les segments postérieui-s munis d'une collerette h leur bord postérieur. Cône anal au fond d'un entonnoir dépourvu de bourrelet et à cirres nombreux subégaux. Pas d'anté-anaux achètes. Sétigères 4 à 7 fortement glanduleux. Soies dorsales capillaires, uncini à barbules sous- rostrales. Gravierella multiannulata nov. sp. Corps long et grêle à segments très nombj-eux, 60 à 70 et davantage (fig. li, a). Prostomium conique aigu, avec groupes d'ocelles très petits. Tête en plaque h limbe faiblement échancré sur les côtés et au milieu du bord postérieur, lisse ou parfois découpé en festons peu profonds (Hg. li..b). Deux longues fentes nucales parallèles. Trompe globuleuse, sans papilles cornées. Segment buccal aussi long que le suivant. Aux trois premiers sétigères thoraciques, des soies dorsales capillaires (fig. ^i,g) et 3-/» uncini normaux (fig. ^1, k, l, m). A tous les segments suivants, des soies capil- laires bilimbées (fig, h, g) et quelques soies filiformes très finement pen- nées, un tore ventral saillant avec une rangée transversale d'uncini à û-5 dents au vertex et à barbules sous- rostrales (fig. 4 ,/«, «'). Sétigères k à 7 épais, foi'tement glandulaires; au 8', une bande brunâtre antérieure suivie d'une large bande glandulaire (fig. h, a). A partir de ce segment, les parapodes sont insérés à la partie postérieure des sétigères. Vers le iS'-iô' sétigère, les segments deviennent courts, en massue renllée posté- rieurement, et, à partir du 25*-3o% leur bord postérieur se prolonge en collerette mince, engainante, à lobe dorsal arrondi, à lobe ventral incisé — 38 — Pi réflééhi (fig. h, d,e.J). Pas d'anté-anaux achètes. Pygklium en enton- noir, sans bourrelet à la base, garni d'une vingtaine de cirres, les 7-8 dorsaux plus courts que les 10-19 ventraux qui sont sensiblement ëgaux entre eux et plus effilés (fig. 4 , c, d). Anus au sommet d'un cône arrondi Fig. li. — Gravierella niuUiannulala nov. sp. a. région antérieure x i. — ^ i, li-le x 10. — c, d. py(;i(lium et anus, de face et de profil, X 10. — e, segments campanules. — /, région de croissance intercalaire X 10. — /T, soie capillaire llnibée x lao. — h, crochet d'un segment moyen x Saô. — j, rrochet d'un segment postérieur x SaS. — k, l, vt . les trois unrini d'un des trois premiers sétigères x 3a5. saillant au fond de l'entonnoir. Des segments prolifères intercalés entre les segments nomiaux de l'abdomen (fig. A,/). Taille, Go à 80 millimètres, siu- 1 à q millimètres de diamètre. Coloration: dans l'alcool, gris jaunâtre ou blanchâtre, sétigères 'i h 7 brunâtres, au 8° une bande jaunâtre suivie d'une bande brunâtre. Après traitement par le vert d'iode, les sétigères ii à 7 sont colorés uni- formément en bleu violacé foncé ; au 8°, la bande jaunàlre ne se colore pas , tandis que la moitié postérieure brunâtre passe au bleu violacé, ainsi que les tores unciiiigères suivants. Le segment buccal et le suivant sont finement piquetés de bleu. Cette singidièro espèce est représentée par de nombreux spécimens, — 39 — r(fcolt<^s par M. Geay A Madagascar. Ils |)iovionncnt de Maliavalra cl de Sarodrano, province de Tidéar. Cet étrange Maldanien ne pouvant rentrer dans aucun genre précédem- ment décrit, j'en ai fiùt ie type du genre Gravierella, que je dédie à M. le Professeur Ch. Gravikr, qui m'a confié l'élude de ces intéressantes collec- tions et qui a décrit lui-niérae tant de Polychètes remarquables d'Afrique. A première vue, la G. mulliamiulala ressemble à la CJijmene monilis Fauvki-, qui possède anssi de nondjrenx segments abdominaux courts et renflés. Mais la Cly. monilis a des épines simples , au lieu d'uncini, aux trois premiers sétigères et ses segments abdominaux ue possèdent pas de colle- rette postérieure. La présence de ces collerettes postérieures rapprocherait plutôt l'espèce de Madagascar des Rhodine, mais ce dernier genre en difïère complètement par la fwme de la tête et du pygidium, par ses soies et par sa collerette antérieure. Enfin la Gravierella muUiannulata présente un cas de croissance inter- calaire— constaté sur une douzaine d'individus — qui me paraît unique chez les Annéiides Sédentaires. Le pédicule d'un séligère campanule, assez éloigné du pygidium, se segmente en anneaux, rudimentaiies d'abord, puis devenant peu à peu sétigères à mesure qu'ils s'accrois'^ent et prennent progressivement la forme normale, de telle sorte qu'une chaîne de segments nouvellement foiraés s'intercale entre deux sétigères de taille normale. La zone de prolifération est à l'extrémité antérieure de la chaîne et repousse en arrière les segments intercalaires nouvellement formés (Gg. h,f). — /|0 — Xbs Moules et les Modioles de là Mer Rouge [d'apbÈs les matériau j recueillis par m. le D"^ Jousseaume), PAR M. Éd. Lamy. En même temps que, continuant la série de ses libéralités, M. le D' Joiisseaume donnait au Muséum les Moules et les Modioles recueillies par lui dans la Mer Rouge, il a bien voulu me remettre les notes manu- scrites dans lesquelles il avait consigné ses observations sur ces coquilles et dont on trouvera ci-après de larges extraits. Mytills (Ghloromya) perna Linné. D'après Hanley (i85ô, Ipsa Linn. Conc}i.,ip. 28), leMya perna (1768, Linné , Sijst. ISat. , éd. X , p. 67 1 ) de la collection de Linné correspond bien au Mj/tilus poi'iia Scbrotcr (1786, Einleit. Conch. , II, p. 608, pi. VII, fig, k ) , des côtes de Barbarie. D'autre part, Cbemnitz (1785, Conch. Cnb., VIII, p. 169) fait remar- quer que beaucoup de concliyliologistes ont cru retrouver ce Mija perna L. dans la coquille du détroit de Magellan qu'il a représentée fig. 788 (pi. 83) sous le nom de Mytilus elongatus laevls magellamciis. C'est, en particulier, ce qu'a fait Lamarck (1819, Anhn. s. vert., VI, 1" p., p. 12 5!) qui, d'après Hanley (1 8^9-56, ùtt. Rec. Riv. ShoUs, p. aA8), aurait déterminé au Muséum de Paris M. elongatus un spécimen''' appar- tenant certainement au M. peina : Desbayes (i836, Anim. s, vert.., 2' éd., VII , p. ho) avait déjà admis l'identité du M. elongatus de Lamarck avec le M. perna L. Mais, élant donné que cette espèce linnéenne vit, d'après Scbrôter et Lamarck, sur les côtes de Barbarie, Hanley (i8A9-56, loc. cit., p. a/i8) considère (jue la coquille de Gliemnitz, en raison de son babitat dans les mers australes et aussi de la saillie de son côté antérieur, est différente de celle de Lamarck : Clessin (1 889, Mart. u. Cliemn. Conch. Cah., 2* éd., Mytilidae, p. 62) a également maintenu le M. elongatus Cbemn. [non Lk.) comme une espèce distincte Sud-Américaine '"'. <') Je n'ai pu retrouver cet échaiilinon. '') Reovo (18.57, ^'0/i(7i. Icnn. , X, .Wi///7h.s, sp. 93) attribue Terre-INouvo pour habitat à ce M. elongatus Chenin., qu'il croit synonyme de M. perna L. et qui habile, en réalité, le Brésil. — /l1 — On.-int an M. rlniii;(itiis \À. {mm Chmm.) pcniii ]j., Dosliayps ponsf; Au[\ serait iiécessaiic do lui ivniiir le .1/. afer (îiiKîlin (i7()0. Si/sl. Nul., éd. XIII, p. 3358), qui corrcsjjond au M. njricamis CUamml/, (1786, Conch. Cal)., VIII, p. 160, pi. 83, (!{>•. 739-7/ii) et (|ui avait dalcment a admis (pie le M. perna pont être la même espèce que le jU. aj'tr, et E.-A. Smith (1891. Sholls Aden, P. Z. S. L., p. /i3o), ayant i-eoonnu cpie le M. piciiis Born {- nfer Gm.) et le M. perna L. ont la même distribution géogropliique, croit aussi que ces deux formes consti- tuent une seule espèce. D'autre part, sous le nom de M. achatinus, Lamarck (1819, Anim. s. vert., VI, 1" p., p. 125) aurait, d'après Desliayes (i836, Anim. s. vert., 9" éà.f VII, p. A5), réuni deux espèces dont l'une pourrait être une forme Néo-Zélandaise, ieM.latus Chemnitz [= M. canadculus Martyn], mais dont l'autre (variété b), des côtes du Brésil, ne serait qu'une forte variété du M. afer. Ce M. perna L. =elongatus Lk. {non Cliemn. ) = achatinus Lk. var. h = africanus Ghemn. = afer Gmel. = pictus Born <'> se trouve dans la mer Rouge, au cap de Bonne-Espérance, en Afiique Occidentale et au Brésil. Dans ses notes manuscrites, M. le D' Jousseaume, qui fait remarquer que ffce M. pictus est très variable de coloration et de taille «, établit quatre variétés : Var. carruleo-viridis, immaculata, Var. caeruleo-viridis , zonisjlavis saepe picta, Var. lutea , immaculata , Var. lutea, zonis puncticulatis maculata. Il a admis en outre, comme espèce distincte, un Mijtilus irisans (1888, Moll. rec. Faurot Mer Rouge, Mém. Soc. zooL France, I, p. 9i5) : mais cette forme, dont j'ai pu examiner de nombreux spécimens dans sa collec- tion, me paraît absolument inséparable du M. pictus; voici d'ailleurs la descri|)tion modifiée qu'il en donne dans ses notes : n Testa ovato-ohlonga , venir icosa, solida, luleo-nigricans, ad umbones liueis nigrescentilms irregulariter picta ; margo dorsalis curvatus, angulo oblusis- simo interruptus, ventralis subrectus , antice concavus : umbones disjuncti, acuti, (') D'après E. A. Smith (1891, P. Z. S. L., p. hZo), trois coquilles apparte- nant nettement à cette espère sont étiquetées dans la collection Cuming «lapro- banensis Blanf. mss., Ceylon» : M. .lukes-Browne (1906, Kev. Mylilidae, Proc. Malac. Soc. London, VI, p. 218) cite ce nom comme celui d'une forme. spéci- fiquement distincte. — A2 — elongati, în tenir ad hasiiii huhulnù : pa^inn inlonia viol(irco-(ilhn , iviftaiis , margaritacPd. (fDimens. : Innfj-. 5o à 7/1: larg. 80 à 36: épaiss. 17 à .'îo inillimt>ti'es. ff Coquille ovale, légèremenl incurvée, ventrue en avant et déprimée en arrière. Test assez épais et solide. Suiface concentriquement striée et ridée de plis qui correspondent aux arrêts d'accroissement; à l'aide d'un verre grossissant, on découvre également des stries longitudinales très fines et presque effacées. Epitest brun jaunâtre, épais, adhérent, souvent érodé sur les crochets. Le bord supérieur convexe est surmonté d'un angle dorsal plus rapproché de l'extrémité postérieure et plus ou moins saillant ; le bord inférieur presque rectihgne se creuse un peu en avant ; le bord postérieur large et mince décrit une courbe arrondie. Crochets saillants mousses et coniques, recourbés vers le bord inférieur et séparés l'un de l'autre par une profonde entaille. Charnière formée de deux dents placées à la base des crochets et d'un fort ligament qui s'étend de l'extrémité antérieure à l'angle dorsal. Face interne concave creusée en fossette au-dessous des crochets; l'on distingue très nettement des impressions ligamentaires : une première, petite et profondément creusée, est située au-dessous des cro- chets; une deuxième , de forme ovale et plus grande, est placée au-dessous de l'extrémité postérieure du hgament; une troisième, beaucoup plus large et superficielle, se trouve près de l'extrémité postérieure et, chez les vieux individus, elle est divisée en deux parties inégales, dont la supérieure est plus petite et plus irrégulière. Les impressions palléales sont à peine visibles. Couleur de la face externe brun jaunâtre, agrémentée, à l'extré- mité antérieure, de petites lignes brunes interrompues se détachant sur un fond grisâtre. Couleur de la face interne blanc bleuâtre, teintée de violet à reflets brillants et irisés. crHab. — Garaeran, Obock, Périm, Aden : abondante dans cette der- nière localité, cette espèce sert d'aliment aux Européens; je ne l'ai jamais vu utiliser dans ce but par les indigènes, qui recherchent, du reste, plus souvent des Mollusques pour amorcer leurs lignes que pour leur nour- riture. » MyTILDS (HoRMOMYa) ^'' VARIABILIS KrAUSS. Savigny a représenté dans la figure 5 de la planche XI (1817, Dfscr. Egjfptc, Hist. Nat., Planches, Coquillea) une forme de la mer Rouge qui a été identifiée au Mytilns exustus L. par L. Vaillant (i865, Rech. faune malac. Suez, Journ. de Conchyl., XIII, p. ti/i), mais Issel (1869, Malac. '•' M. .lukes-Browne (190.5, Hev. Mytilidae . Pi-oc. Malac. Soc. London, VI, p. aa3) rattache le sous-genre Hortnomya Morcli au genrr Hrachydontet Swainson, qu'il dislingue des Mytilus et des Modiola. — /i3 — Marîiosso, p. 9^1 et Sfiy), qui a l'ail i(mia Kraussi, ainsi que lo Myliliis exuslns Boni (no/t Linnd), comme von Marlens était déjà disposé à l'adnieltro. Hab. — Suez, Djibouti. Septikek excisus Wie{jmann. I.e Svplijer e.rcisus VViegmann (1837, Archiv. f. Naturfj-., III, p. /19), espèce qui, suivant Uecve (iSSy, Conch. Icon. , Myttlus , pi. IV, fig. j3). a pour synonyme S. J'iiscKs Réchiz (18/18, liev. Zoolog. Soc. Cuvîer.,'\\, p. 279; 1849, Ucv. Mag. Zool. Guér.-Menev., 2° s., I, p. 128) età laquelle appartiennent aussi indubitablement, selon M. Lynge (1909, Danisb Exp. Siam, Mar. Laaiellibr., Méin. Acad. R. Se. Lettr. Danemark, 7" série, V, p. i36). le S. Troscheli Dunker (i853, Zeitschr. f. Muluk., X, p. 87) et le S. siameiisis dessin (1 889, Coiich. Cab. , 2° éd., p. 1 9 , pi. 1 5 , fig. 8-9), se dislingue, d'après von Martens (1880, in Môbius, Beitr. Meeresf. Maurit{us,ii. 3 18), par sa forme plus bombée, sa sculpture plus grossière, sa couleur Inun clair et surtout par une profonde échaucrure dans le bord libre du septum. M. le D'Jousseaume assimile ce 6\ exctsus au Mijtilus cienatus Chemnitz = Tichogonia Kraussi Kiister, mais, bien que Chemnitz (1786, Conch. Cab., VIII, p. i65) mentionne la présence d'un dissépiment, il n'y a aucune trace de septum dans les figures ^hk a-b (pi. 83) et, en tout cas, quant au Tich. Kraussi, du moins tel qu'il a été figuré parKûster {iStiS, Conch. Cab., 2* éd., p. i/t, pi. 6, lig. 1-6), s'il y existe bien un septum, celui-ci n'est pas échancré et, par suite, il s'agit plutôt d'une forme à rattacher au 5. bilocutaris. , Je crois donc préférable d'adopter le nom de S. excisus pour les coquilles recueillies par le D' Jousseaume, qui présentent toutes une profonde encoche dans le septum. ff Cette espèce se rencontre dans les anfractuosités des roches madrépo- riques, où elle est attachée par un puissant byssus qui se trouve quelquefois logé dans une dépression conique, dont le sommet s'enfonce profondément à l'intérieur de la coquille. rc Lorsque l'animal est arrivé à l'état adulte, le test ne croît plus en longueur, mais continue à se développer en ajoutant de nouvelles lames transversales qui se superposent, de sorte que certains individus d'un âge très avancé ont une coquille coidiforme presque aussi large que longue. ffOn trouve des spécimens d'un jaune grisâtre, à peine teinté, sur la partie carénée des valves, de quelques zones ferrugineuses peu apparentes ; chez d'auti-es, celte teinte ferrugineuse s'étend et s'assombrit; l'on rencontre également des coquilles d'un noir olive, excepté au sommet et au pourtour de la fente byssale, où la coquille reste jaune.'' (D' J.) Hab. — Suez, Djcddah, Massaouah, Obock, Djibouti, Aden , Périm. ^ (.1 suivre.) A6 — CoNTRIBUTIOyS À LÀ F AVNE MaLACOLOGIQVE DE L Afrique Éqvatoriale, PAR M. Louis Germain. SOR QOELQUES GASTEROPODES FLUVIATILES DO HaCT ZaMBÈZE. C'est en 1916 que M, Victor Ellenberger fit parvenir au Laboratoire (le Malacologie du Muséum les Mollusques étudiés dans cette note. Ils ont été recueillis aux environs de Lealui [^Lialoui]'"', dans la Hhodésia septentrionale [Northern Rhodesia]. Lealui est un village situé sur la rive gauche du Zambèze , à peu près en lace du confluent du Luanguinga , grosse rivière qui rejoint le Zambèze au milieu de marais étendus. La récolle comprend uniquement des Mollusques iluviatiles. Ils sont intéressants non seulement parce qu'ils proviennent d'une région dont la faune malacologique est absolument inconnue, mais encore parce qu'Us permettent de fixer la valeur de certaines espèces litigieuses comme YAin- pullaria occidentalis Mousson et le Vivipara capillata Frauenfeld. D'un point de vue plus général, les espèces recueillies par V. Ellen- berger montrent que la faune lluviatile de cette partie de l'Afrique ne diflère pas de celle des autres régions équatoriales du continent. Ce sont, aussi bien chez les Pulmonés que chez les Prosobranches, les mêmes espèces avec, parfois, quelques modifications locales. Il serait très vivement désirable que le Laboratoire de Malacologie du Muséum reçût de ces mêmes régions des matériaux plus nombreux. Ils rendraient possible l'élude des caractères généraux de la faune du Haut- es Voir lo Bulletin du Mu^htm hixt. natur. Paris, XXTI, 191 5, n" 7, p. 388- 990 ; — XXII, 1916, 11° 3, p. 1 56-1 6a ; n' /l, p. i93-'Uo ; n" 5, p. a 33-9 69, et u" G, p. 817-329 ; - XXIII, 1917, n" 7, p. lnjlx-bio, p. 5io-520 et p. Sai- 599 •, — XXIV, 1918, n"-i, p. ia5-i36 et p. 187-141; n" 8, p. 178-189; n" II, p. 251-970; n° 5, p. 358-870, et n" 6, p. 433-^'S,/i. '^1 Lealui est sifiié un peu au-dessous du i5°de lalitudo Suil et léffiTcmenl à Touest du ai" 80' tic iongiluclu Est (Greenwich). — kl — Z;iml)<>ze, caractères que les récentes récoltes de M. V. Ellenbergek per- mettent seulement d'entrevoir. LiMNAEA (RadIi) NATALEN8I8 KraUSS. i8àH. Limmviis iititalcimis Kraiss, Die Stiilafrikan. MoUuskm, \). 85, taf. V, H;j. .5. 1862. Limnacm nalnlpinfix KisTRn, Limnaeid., m : Mautini et Chemnitz , S?/«, est mince, fragile, d'un corné blond très clair, un peu brillant, transparent; il est garni de stries longitudinales très fines, irré- gulières, assez serrées et subvei-ticaies. Le sommet est subaigu et un peu rougeâtre. Longueur : i5 millimètres; diamètre maximum : 8 millimètres; hau- teur de l'ouverture : 11 1/9 millimètres; diamètre de l'ouverture : 6 milli- mètres. Wiodésie septentriounle : Lealui , sur le Haut-Zambèze [Victor Elle\- berger], 1915 ; un exemplaire. Commune dans toute l'Afrique australe, celte Limnée se rencontre également dans quelques localités de l'Afritjue orientale et du bassin du Congo. Physopsis africana Krauss. 1868. Physopsis africana Krauss, Die Sudajrikanischen Mollmken , p. 85, taf. V, "^ RfppKLL m BoiiRGuiGNAT fJ.-R.), Hisi . mulncol'ig. Ahyssinie , i883,p. 8.), 8(3, 87, 88, 95 el p. i2(j, pi. X,fig. 99. — 48 — i8&6. Phijsopsis ajncaaa Bourguignat, Aménilés malaculoijiques , l , p. 180. i858. PInjsopsis africana H. et A. Adams Gênera oj récent Molliisca, 111, pi. LXXXllI,fig. 10. i863. Physopsis africana Kïster in: Martini et Ciiemnitz, Systemat. Conchylien- Cabinel, 3° édit., p. 72, taf. XII, lig. ag-So. 187^. Physa africana Soverry in : Reeve, Conchologia Iconica, pi. 1, iiy. 3. 187/1. ^''J/s^'/^s'"' africana hc.yLEU, Fan n a d. Land-und Siisstvasscr-Mothisken .\.0. Afrili., Dresden, p. 209. 1 886. Phym. africana Clessin , Die Fnm. d. Limnaoiden , m : Martini et Chemnitz , Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° cdit. , p. iog, taf. XLI, fig. la. 1889. Pliysopsis africana Bourguignat, Mollusques Afriqtie équaloriale, p. iBg. 1897. Physopsis africana Martens, Beschalte Weichtheire D. 0. Afrik. , Barlin , p. lia. i()o8. Pliysopsis africana Neuville et Antiiony, Annales sciences natur., VllI, p. 266, 267, fig. 5 et p. a68, fig. 6. 191a. Physopsis africana Connolly, Annals South African Muséum, \l, part III; p. aig, n° 027. 191/1. Physopsis africana Daltzenberg et Germain , JRevMe zootogique africaine ,1^ , fas. 1 , p. Û5. Le lest de l'unique exemplaire recueilli par Victor Ellenberger est jauue brun, à peine brillant, subtransparent, un peu solide; il est garni de stries longitudinales inégales, quelques-unes assez saillantes, toutes bien crispées aux sutures. On distingue près de ces dernières quelques rares stries spirales, d'ailleurs inégalement réparties. Longueur: 12 millimètres; diamètre maximum : 8 millimètres; dia- mètre minimum : 7 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 8 i/tî milli- mètres ; diamètre de rouverture : 4 1//1 millimètres. Rhodésie septentrioimle : Lealui, sur le Haut Zambèze [Victor Ellen- berger ] 1 9 1 5 . un exemplaire. Zanguebar [G. Gr\^didier]. Le Pliijsoims africana Krauss est une espèce répandue dans les eaux douces de l'Afrique australe et de toute l'Afrique orientale jusqu'à l'Abys- sinie. Ampullaria occidentalis Mousson. 1887. Ampullaria occidentalis Mousson, Journal de Conchyliologie, XXXV, p. 9991 n° 10, pi. XII, fig. gC). ''> Le type dériil par A. AIousson mesure A7 inilliiiitHres de longueur et 68 millimèlies de diuiuèlie iiiaxiiuum. — /lî) i88(j. Ainpultaria occidcntalis Boliiuliunat, Mulliisijucs Afrique ùiiiaimialv, p. 167. i8f)7. irnpullarin occidenluUs Maktens, Archir fur A^rts conc ives,àfafe munie à chaque enlre-nœud de -i excavations très profondes dans lesquelles sont lo^ft^s les épillets. Epiilets, 3 (au moins dans la p utie infér. du faux-épi) à chaque nœud du rachis, ie primaire avorté >u très rudimentaire , situé entre les secondaires sessiles, à l'extrémité . lu pédicelle accombant au rachis ou adné à lui, les secondaires contenant une fleur fertile et exacte- ment renfermés dans les excavations du rachis. Glumc inf. (gl. I) coriace ou cartilagineuse, convexe, ordinairement oblique; glume sup. (glume II) subcoriace, membraneuse, sans carène; fleur inf. à glumelle inf. (gl. III) hyaline, lancéolée, à glumelle sup. (palea) semblable, ordinairement plus courte, cf ou vide; fleur sup. à glumelle inf. (gl. IV) hyaline, énervée on subénervée, à glumelle sup. (palea) semblable, ordinairement plus courte, d; stigmates plus longs que le style. Caryopse ovale-oblong, convexe. CLEF DICHOTOMIQDE DES ESPJîOES. 1 Epillets sessiles à glume inf. acuminée, glabre, mais munie à la 1. : base de poils blancs. 1. M. geminata A. Camus. Epillets sessiles à glume inf. obtuse ou tronquée, glabre ou poilue. 2 Epillets tomenteux; glume inf. fortement tessellée-scrobiculée. 2. M. mollicoma A. Camus. Epillets glabres ou obscurément ciliés; glume inf. lisse ou légère- ment fovéolée. 3 Feuilles très étroites, larges de A millimètres, les sup. aiguës, les 3. l inf. obtuses. 3. M. lœvis Kunth. Feuilles larges de 6-2 5 millimètres, à sommet aigu, acuminé. h. M. merguensis A. Camus. SYNONYMIE ET REPARTITION DES ESPECES. 1. Mnesitheii geminata A. Camus = Rottbœllia geminata Hackel in Œst. Bot. Zeit.,\L[, p. 48 (1891). Tnde, Péninsule Malaise, Pahang (Ridley). 2. A/, mollicoma A. Camus = Rottbœllia mollicoma Hance in Journ. of Botany, 9, p. i34 (1871); (Rottbœllia mollicoma) Hackel, Monogr. Androp., p. 997; Rendie in Journ. Linn. Soc, t. 36, p. 362 (1903-06). Dans sa description , Hance a malheureusement omis des caractères essen- tiels , et Hackel , dans sa Monographie des Andropogonées , n a fait que traduire la description princeps. — 58 — N'ayant pas vu la plaulo el nv la connaissanl (|iip par une description très incomplète, Hackei a rattaché cette espèce an sous-genrn Cœlorhachis du genre Rottbœilia, sous-genre avec lequel elle présenta peu d'affinite's. Ayant pu étudier plusieurs e'chantillons de Mnesithoa mollicoma dans l'Herbier du Muséum, je crois utile de compléter ainsi la description de Hance : Plante robuste vivace, dépassant ' ?:, : . de hauteur. Chaumes pleins, simples ou rameux, dressés, robustes. Feuilles largement lancéolées- linéaires, acuminées, cordées à la base, les inf. longues de 3o centimètres, larges de 17 millimètres environ. Gaines et nœuds densément et mollement soyeux-hirsutes. Ligule scarieuse, peu développée. Faux-épis axillaires, solitaires , longs de 7-8 centimètres , restant pendant longtemps enveloppés dans la feuille. Rachis à articles ciliés, plus courts que les épillets sessiles égalant leur largeur ou à peine plus larges, de 9 milhmètres de diamètre, très fragiles , à disjonction peu oblique mais profondément excavée. Ëpillels ternes , les latéraux sessiles , le médian pédicellé. Epillets sessiles longs de 3-6 millimètres, munis d'un anneau poilu à l'endroit du callus : glume inf. (gl. I) épaisse, coriace, ovale-dimidiée, obtuse, subti-on^uée, visible- ment tessellée-scrobiculée , poilue, 5-nervée, à flexure marginale plus marquée et ailée vers le sommet, ce qui fait paraître la glume élai'gie sous le sommet; gl. sup. (gl. II) un peu plus courte que l'inf. , presque coriace, ovale-acuminée , oblique , profondément logée dans l'excavation du rachis , à nervure médiane très marquée , subcarénée ; fleur inf. neutre à glumelle inf. (gl. III) bien plus courte que la glume inf., hyaline ovale-aiguë, à glumelle sup. (palea) plus courte que l'inf., hyahne, oblongue; fleur sup. d h glumelle inf. (gl. IV) plus courte que la glume sup., hyaline, ovale-lancéolée, à glumelle sup. (palea) plus courte que l'inf, hyaline, ovale-oblongue. Epillet pédicellé réduit au pédicellé et parfois à une glu- melle très rudimen taire; pédicellé dépassant un peu la longueur des articles, égalant l'épillet stérile, hirsute, aplati, adné au rachis dans sa partie inf. , libre au sommet. Chine : Whampoa (Hance), Lofanshan (Ford, n" i3o). — Tonkin : Tankeuin près de Quang yen (Balansa, n" 607 et 1779), vallée deCouai- nak , près de Quang yen ( Balansa , n" 5o6 ) , Phu dieu [ Bon , n* 5sa8. ) — Coch inchine ( Pierre ) . 3. M. lœvis Kunth, Revis. Granu, I, p. i54 (i83o); Prain, Contrib. of ludion Botany, p. di5 = Rottbœilia lœvis Retz., Obs., 3, p. 11 (1779) -=/?. perforata Roxb., PL (lorom., p. 63, l. 182 (i']^S) = Hemarthria? perforata Kunth., /. c. , p. 453 { iS^o) = Thyridostackium lœve Nées in Lindl., Introd. Nal. Syst., éd. 2, p. 879 { iSSo)= Diperium cylindricum Desv., Opusc, p. 76, t. 6, f. 3 (iSSt) = Ophiurus perforatus Trin. in — 59 — Mem. Acad. Petersb., sev. (i, II, p. :>'il'> ( i 8."!in = '^^. IfBris lieutli. in .lourn. Jjiiiii. Soc, XIX, |). G(j (1881)- Hfiilops runenta Herb. Koxl). Déjà signalé Abutilon asiaticum Don ; ïl. trop. Afr., I, i8A. — Nara. HiBisciiS PANDURiFORMis Bunn. ; FL trop. Afr., I, 20H. — Nara. Fdgosia DiGiTATA Pers. ; FI. trop. AJr., I, 909. — Nara, Nioro. Slorcnliac«^«>s. Melocuia touciioKiFoLiA L. ; FL trop. AJr., I, 236. — Nara. — 65 l'illtusée*. Grewu SAi.viFOLiA Hcyiio : FI. trop. Ajr.. I, -il^j. — ririiijjaloli. Grkwia villosa Willd; FI. trop. Afr., I, ^iliO). — SHl)aiy. CoucHORUs TRiDENsL.; FI. trop. Afr., I, a64. — Nara. Zygopliyllac'écM. Trirulus trurkstris L.; FI. trop. AJr..J, tîSS. — Nara. (iiiiigaleli. AmpélidacéeM. ViTis QUADRANGULARis L. ; FI. trop. Afr., I, 899. — Sokolo. Iié|S^uniîneu8e.««. Crotalaria podocarpa D. C; FL trop. Afr., II, 17. — Sabary. Indigofera senegalensis Lam.: FI. trop. Afr., II, 102. — Nara. Sesrama piNCTATA D. C; FI. trop. Afr., II, i3o. — Nara. Stylosanthes erecta p. B.; FI. trop. Afr., II, i56. — Bamangouna. ZoRNiA DiPHYLLA Pers. ; FL trop. Afr., II, 1 58. — Teugué. Alysicarpus vAGiNALis D. G.; FL trop. Afr., Il, 170. — Nara. Erythrina senegalensis d. C; FL trop. Afr., 11, t8i. — Touniaso. Rhynchocu Memnonia d. c. ; FL trop. Afr., II, 990. — Nara. Pterocarpus lucens Guill. et Perr. ; FL trop. Afr., II, 288. — Tengiié. Cassia Tora L.; FL trop. Afr., II, 976. — Nara. Gassia mimosoides L. ; FL trop. Afr. , 11, 980. — Nara. Dichrostachys NUTANs Bentli. : FL trop. Afr., Il, 333. — Mares de Katia. Neptunia oleracea Lour. ; FL trop. Afr., 11, 334. — Akor. Acacia pennata Willd; FL trop. Afr., II, 345. — Gringaleh. Ficoidées. Tbiantuema pentandra L. ; F/, trop. Afr., Il, 588. — Nara. Molldgo nudicaclis Lam.: FL trop. Afr., Il, 591. — Sabary. Semonvillea pterocarpa Gay ; FL trop. Afr., II, 695. — Nara Mourdie. MUSKUM. XXV. 5 — 66 — Ruhiacées. y Mytragyne AFRiCANA Kuiilh 1 F/, fm/j. AJr., m. ho. — Tomoudo. OcTODON FiLiFOLicM Scbum. et Thonu. — Nara. Cuniposées. Vernonia pauciflora Less.; ¥1. trop. Afr., III, a 83. — Tengué. Chrysanthellum procumbens Pets.; FL trop. Ajr., III, Sgô. — Nara. Apocynacées. Adenicm Honghel D. C; 7*7. trop. Afr., IV ', 229. — Nioro. Boru^'inaeécs. Heliotropium ovALiFOLiBM Forsk. ; FL trop. Afr., IV % 34. — Sirakoro^ Heliotropium erosum Lehm. ; FL trop. Afr., IV*, 38. — Nara. Heliotropium strigosum Wiild; FL trop. Afr., IV", '11. — Nara, Oues- sébougou. Coni olwulMcécs. Jacquemontja capitata Don; FL trop. Afr., IV"', 85. — Nara. CoNvoLVDLUS MicROPHYULus Sieb. ; /'/. trop. Afr., IV ', 91. — Nara. Ipomoea VERTiciLLA TA Forsk.; FL trop. Afr., IV', i36. — Nara. Ipomosa Pes tigridis L.; FL trop. Afr., IV '. i58. — Tengiië. AsTROCHLAENA LACBNOSPERMA Hallier f. ; FL trop. Afr., IV'. 119. — Tengué. ^olanacéoM. SoLAMM Acii.EATissiMUM Jacfj. : FL trop. Afr., IV ^. 9 28. — Nara. Pt'-fisilinécN. Sesamlm alatlm ïbonii. — Naïa. RoGERiA ADENOPiiYLLA Gay ; FL trop. Ajr., I\ -, 5/19. — Nara. (li:r.AT()Tiii'.o\ SKSAMoiDES Enfll. : hl. trop. Ajr., IV'', 563. — Nara. MoNECHMA HispiDiM Hochst. : /'/. trop. Afr., V, 2 13. — Bamangouna. 67 Aiiisti-jiiiiac'écet» Amarantus graecisans L. : /-y. Irai). Afr., VI, 'Mi. — Nara. /Erua tomentosa Forsk. ; /-Y. ùop. Afr., VI, liy. — Nara. PoPALiA LAPPACEA Juss. ; FI. troj). AJr., VI, /iy. — Sabarj. Pandiaka Heddrlotï; Ilook. f.; FI. trop. AJr.. VI, 68. — Nara. l*ol,>s;unacéos. Poi.VdONMM (ii.ABniJM Willd : FI. trop. Afr., VI, 1 13. — Sirakoro. Etipliorbiac'ées. EuPHORBiA 0ONVOLVULOÏDES Hodist. ; FI. trop. Afr., VI ', Aq;"). — Xara. EupiioRBiA AEGVPTIACA Boiss ; FI. trop. Afr., Vr, 607. — Nara. PnvLLANTHDs MADERASPATKNsis L. ; FI. trop. Afr., VI ', 7 -2 -a. — Sabarv*. Jatropha Chevaueri Beille; Fi trop. Afr., VI', 789. — Sinikoro. Amaryllidacées. Paîscratium TftiANTHUM Herb. ; Fi. trop. Afr., VII, A07. — Nara. Lîliacéos. Gloriosa viuescens Liiidl.; FI. trop. Afr., VII , 563. — Giingaleli. Cuiuuieliuacces» CoMMELiNA FoRSKAHLEi Valil ; FI. trop. Afr., VIII, hli. — Gringaleli. Cypéracées. CvPERUS AMABiLis Vahl ; FI. trop. Afr., VIII, 827. — Bamaugouna. Cyperus rotundus L.; FI. trop. Afr., VIII, 364. — Nara. FiMBRisTYLis Exius l\. et S.; FI. trop. Afr., VllI, /n8. — Baiiiaii- gouaa, Nara. Cîrauiinées. Andropogon laniger Desf. ; Dm»-, et Schin:^ Consp. FI. Afr., V, 716. Nara. 5. ^ é8 - Andropogon squarroscs L. f. var. nigritancs Hook ; Dur. et Schinz Consp. FI. AJr., V. 737. — Nara. Paniccm breveradiatum Hocbst. — Koïra. Panicum virgatdm L. — Nara. Panicum ALBiDUtiiM Steiid, : Dur. et Schinz Consp. FI. AJr., V, ']ho. — Nara. Paniccm maximum Jacq. ; Dur. et Schinz Consp. FI. Afr., V, 762. — Nara, Panicdm colondm L. ; Dur. et Schinz Consp. FI. Afr., N,']hrl(Hoi>n' du Miineitm. SOMMAIRE. ictea administratifs : l'aoei. Dépôt du faBcicuk? n" 7 du Bulletin i\v 1918 1 Nominalions de M. Régnier, do M"* Morand et de M"" Brière commo Bour- siers de Doelorat 1 Décès de M. Ed. Bureau, Professeur honoraire 1 de M. J. KiJNCKEL d'Herculais , Assistant honoraire a Discours prononcés aux ohsè([ues de M. Bureau par MM. P.-A. Dangeard, H. Lecomte et Edni. Perrier -î , /i , 8 -- prononcés aux ohsèques de M. Kiinckel par MM. Edm. Periueh et E.-L. Bouvier 11, 1 4 Don par M. A. Ménégaux d'un opuscule 16 <- par M. A. Millot d'un dessin pour ie titre du Bulletin de ujig 16 ilommvnications : R. Anthony. A propos de quelques caractères analomiques de la queue des Pangolins et de leur utilisation en Taxinomie. [Figs.] 17 P. Chabanaud. Enumération des Reptiles et des Batraciens de la Péninsule Balkanique envoyés au Muséum par le D"" Rivet, de 1917 à 1919. avec la description d'une variété nouvelle ai F. Le (Ierf. Lépidoptères nouveaux d<' la Colieclion du Miiséiini nalional d'Histoire naturelle de Paris 37 — Voyage du comte J. de Rohau-Chabot dans i'Al'rique Équaloriale portu- gaise : Description de nouvelles espèces de Lépidoptères (Cos.sù/œ, Arbelidee) [3" Note] 3o P. Fauvel. Annélides Polvchèles nouvelles de l'Afrique Orier.lalt' ( 2' Noie ) . [1^%^-] ' 33 Ed. Lamy. Les Moules elles Modioles de ia Mer Bouge (d'après les maté- riaux recueillis par M. le D' Jousseaume) ho L. Germain. Contributions à la Faune Malacologique de TAfiique Éqiiato- riale : LV. Sur quelques Gastéropodes lluviatiles du Haut Zamhèze. ZiG H. Lecomte. Un Lahourdonnaisia nouveau (Sapotacées) de Madagascar.. . . .^3 M"' A. Camus. Note sur le genre Mnpsithea Kunth (Graminées) 5G H. Chermezon. Un genre nouveau de Cypéracées tio Ed. Jeanpert. Enumération des plantes recueillies par M. R. Chudeau dans le Soudan O/i J. CosTANTiN et J. Gérôme. Remarques complémentaires sur la j^ouime de terre en culture dérobée (k) M"" M. Phism.ix. Coccidîose des Crotales 7/1 / r SOCIETE DES AMIS DU MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE (EXTRAIT DES STATUTS). I. But et coznposition de la Société. Article premier. L'Association dite Société des Amis du Muséum national d'Uisloire natu- relle, fondée en 1907, a pour but de donner son appui moral et financier à cet établissement, d'enricbii- ses collections, ménageries, laboratoires, serres, jardins et bibliothèques, et de favoriser les travaux scientifiques et l'enseignement qui s'y rattachent. Elle a son siège à Paris. Article 3. L'Ashûciatiou se compose de Membres titulaires, de Membres donateurs et de Membres bienfaiteurs , qui doivent être agréés par le Conseil d'administration. Poui- être Membre titulaire, il faut payer ime cotisation annuelle d'au moins 10 francs. La cotisation j)eut être rachetée en versant une somme fixe de i5o francs. Pour être Membre donateur, il faut avoir donné une somme d'au moins 5oo francs, ou avoir versé pendant dix ans une cotisation d'au moins 60 francs par an. Pour être Membre bienfaiteur, il faut avoir donné au Muséum , ou à la Société, soit vme somme de 10,000 francs, soit des collections scientifique* ou des objets, meubles ou immeubles, ayant une valeur équivalente, soit, pendant dix ans, une cotisation annuelle d'au moins i,aoo francs ^'^. •') S'adresser pour les versements à M. Pierre Masson, tresurier d$ l'Association, lao, boulevard Saint-Germain. BU lu: TIN DU MUSEUM NATIONAL D'HISTOIRE NATUKKLLE REUNION MENSUELLE DES NATURALISTES DU MUSÉUM PARIS IMPiUMElUE NATIONALE MDCCCCX1\ AVIS. Le iiuUctiu (lu Musmin étant une publication mensuelle, destinée essen- tiellement h de courtes notes permettant des prises de date, son inapression CE. Lettre adressée à M. le Processeur L. Joubin par I\L .1. de Mokoaix, Associé du Muséum : Mon cher Maître , Je vous ai parfois, souvent même, entretenu de mes voyages, grandes chevauchées au travers de TAsic, d'où je rapportais mille souvenirs attachés aux collections qui journellement grossissaient mes bagages, accroissaient le nombre des mulets de ma caravane. Je vous ai parlé des régions où l'on peut aller et de celles qui sont encore fermées aux Européens : mais ce dont je ne vous ai pas encore fait part, c'est des excursions beaucoup moins lointaines et moins difficiles auxquelles je me livrais alors (jue mon retour en Europe m'accordait des loisirs. Certes ce ne sont pas les moins inté- ressantes, et j'ai tout autant gagné à venir passer mes après-midi dans les galeries et les laboratoires du Muséum qu'à parcourir des régions barbares. Si, depuis l'âge auquel l'homme est apte à raisonner, j'ai moi-même été un lidèle ami du Muséum, c'est que j'avais tout à gagner dans mon atlection poiu' le giand foyer des sciences- naturelles dans notre pays, c'est que jamais je ne sortais des laboratoires sans avoir appris (juelque chose, c'est que des hommes illustres m'accueillaient avec bienvoillance. J'ai très large- ment prolité de leurs conseils et de leur enseignement. Comment n'aurais-je pas conservé [)our le Muséum la plus affectueuse des vénérations, quand des savants tels que Cervais, Milnc-Edwards, Daubréc, Gaudry, Fischer, [>our ne |)arlcr fie ceux qui ne sont plus, voulaient bien encourager mes timides elTorls. Alors je me suis senti de la maison che/.Cuvicr, et abusant peut-être des conq)laisances qu'on avait à mon égard, j ai voyagé dans le Muséum comme j'avais coutume de le faire dans les pays lointains, recueil- lant mille observations, apprenant à chaque pas. Parmi ces excursions, il on est une entre autres que je me suis permis de faire dans votre domaine. \ oulez-vous m'autoriser à vous faire part des — 71) — impressions (inellc iik; laisse'.' J'ai voya[|(^ chez les Scalaires, lourisiiK! scieiiiil'wjiie d'aiilaiil |)liis cliaiinaiil «jue j'avais pour guide non seule- nienl Tiionuiio de ce monde qui les coiniaisse le mieux, mais un ami du jeiuieàjje, un camarade d'excursions, un collègue dï'ludcs qui m'est chei', iM. Eugène de Uomy. l)i[ temps où nous suivions ensemble les cours de Bayle et de Lapparonl, Boury et moi nous nous sommes liés d'amilié. Quarante ans se sont écoulés depuis celle époque, et dans ces quai'anle années j'ai été mille fois à même (ra[)précier les très grandes qualités de naturaliste innées chez mon ami. Scru|>uleux justpi'aux dernièi'es limites dans sa droiture scicntiliqiie, méthodique, ik; laissant aucune place à 1 imagination dans ses travaux, inlassable dans sa patience, généieux envers la science, de Boury, après avoir étudié la Paléontologie dans son ensemble, a choisi un gioupc et s'y est attaché, pensant que l'œuvre de Vlioino unius libri est, en Histoire natu- relle comme en toute autre matière, celle qui réellement fait avancer le plus sûrement les connaissances d'ensemble. El ceites il n'avait pas tort; car d'observations spéciales, poussées jus([u'aux limites des possibdités, découlent le plus souvent des conclusions de portée générale qu'il sullil dès lors d'appliquer aux antres branches du lègne animal, ou cjui, tout au moins, tracent la voie à suivre dans les recherches relatives aux sections diverses. Vers 1&80, de Boury se spécialisait déjà dans l'étude des Scalaridés, et, si j'ai bon souvenir, les produits de mes propres recherches allaient compléter les séries de mon ami qui, giàcc à sa méthode impeccable de ti-avail, parvenait peu à peu au classement de ces nomltreux groupes jus(|u'alors rangés d'une manière quelque peu désordonnée. La méthode scientilî(|ue, la conception nette et précise des formes devait fatalement amener le naturaliste à la conception d'un classement matériel des collec- tions, et je dois dii'e que bien qu'ayant visité dans ma vie un très grand nombre de collections, publiques et privées, jamais je \\gi\ ai rencontré aucune présentant autant de méthode et d'espiit scientificjue cjue celle réunie par de Boury dans les tiroirs du Muséum. La plupart des collectionneurs n'attachent d'importance qu'à la posses- sion de l'espèce, ils la rangent dans la série à peu pi'ès à la place cju'elle doit occuper, se réservant d'en faire un jour l'étude, mais ne songent pas à bénéticier de chacun des examens (pi'ils en font pour seirer de [)lus en plus près ses liens de parenté. Il s'ensuit que, dans la plupart des cas, ils perdent les résultats de leurs observations successives, et que, le jour venu de prendj-e un groupe pour en achever l'examen définitif, tout ou prescjue tout est à recommencer. De Boury a compris et évité cet écueil, \oici d'ailleurs comment il m'a lui-même exposé sa manière de voii*. tout en me faisant parcourir ses richesses : ff Me basant sur ce principe que ce (|u'il y a de plus intéressant est i\c 0. — 80 — suivre la succession des êli'es, et que la collectiou n'est que le moyen de parvenir à cette fin , j'en ai conclu que pour atteindre le but envié , il faut disposer de séries aussi complètes que possible, classées de la façon la plus l'igoureuse, d'après l'ordre d'apparition des divers éléments et leurs affinités. » De Boury n'admet pas , et je partage entièrement son avis , qu'on sépare dans les collections les espèces fossiles des espèces vivantes. Cette sépara- lion, malheureusement adoptée dans la plupart des établissements scienti- fiques, constitue un fâcheux obstacle pour l'élude de l'évolution. Comment, en eiïet, peut-on prétendre à connaître un groupe quand on se refuse, par principe, à étudier ses ancêtres? Je ne possède cerles pas autant d'expé- rience de naturaliste que mou ami de Boury ; mais , dans mes modestes travaux sur les Mégathyridés, entre autres, j'ai constaté que l'étude des espèces vivantes ne menait à rien si celle des fossiles ne l'accompagnait pas. Chaque famille aujourd'hui représentée n'étant que la descendance d'individus éteints de cette même famille, il tombe sous le sens que c'est l'ensemble qui doit être envisagé. Bien que la raison porte à confondre, comme l'a fait Bayle dans les colleclions de l'Ecole des Mines ^le Paris, espèces vivantes et fossiles, la routine et des considérations administratives empêchent en ce moment d'opérer celle transformation dans les collections publiques; mais vi-aiment peut-on concevoir un zoologiste parlant des Equidés et passant sous silence les Hipparions, un bolauiste décrivant des Fougères, mais ignorant offi- ciellement la Flore des temps houillers. Somme toute, le terme rr Paléontologie " est un vain mot condamné à disparaître du vocabulaire. Un jour viendra où toutes les collections seront organisées en séries rationnelles , contenant les animaux vivants et les ves- tiges de leurs ancêtres; ce jour-là, il n'y aura plus au Muséum de pro- fesseur de Paléontologie, de Malacologie, etc. ; il y aura des cours de Zoologie divisée en sections et les collections seront classées de telle sorte que chacun des professeurs dispose des séries complètes relatives à son coui's. Oh ! ce ne sera pas un grand changement dans l'enseignemeul , car, dès aujourd'hui, il n'est pas un professeur qui ne suive la méthode ration- nelle, mais ce sera une révolution administrative, à la grande consternation des bureaux qui, j'en ai trop souvent fait l'expérience, sont le plus souvent parfaitement ignorants des choses qui concernent leur service. Permettez-moi de vous citer un exemple de ces vieilles routines pris en dehors de l'Histoire naturelle. Un jour, j'étudiais les campagnes militaires de renq)ereur romain Trajan dans les pays danubiens , et, dans cette étude, la numismatique me permettait de contrôler par des documents authentiques les dires des histo- riens de l'antiquité, souvent mal transmis par les copistes du moyen âge. Je me suis donc mis en campagne moi-même, et me suis adressé aux grandes collections publiques ; qu'ai-je trouvé, à Paris, Londres, Vienne, — 81 — Berlin, elc? tout d'abord les monnaies de Trajan avec légendes latines partagées en trois séries : or, argent et bronze! puis les médaillons rangés à part, enfin les pièces portant des légendes en langue grecque classées aux Autonomes, aux Villes d'émission! On juge des recherches qu'il m'a l'ai lu faire. Il en est de même en Histoire naturelle. Non seulement le travailleur est obligé de parcourir les collections dites r? zoologiques ^ , mais il doit ouvrir tous les tiroirs de la Paléontologie et de la Géologie dont les séries sont classées par terrains, et jamais il ne parvient à découvrir tons les documents nécessaires à ses études. Est-il vraiment indispensable de faire figurer dans des suites géologiques certains types uniques au point de vue zoologique? Pour ma part, je ne le pense pas; mais retirer d'un labo- ratoire pour le porter dans un autre un échantillon serait vouloir faire naître des conflits auprès desquels l'aventure du Lutrin de Boileau ne serait rien; aussi les plus belliqueux des naturalistes reculent-ils, efïVayés des conséquences qu'entraînerait leur initiative. Voulez-vous m'excuser, mon cher Maître , si je me suis quelque peu , trop peut-être, étendu sur cette question d'organisation générale des Collections... et de l'Enseignement. Mais si je l'ai fait, c'est que grâce à la liberté que vous avez bien voulu laisser à M. de Boury dans le domaine des Scalaires, sans préméditation aucune, M. de Boury a donné aux bureaux qui imposent leurs volontés à tous nos grands établissements scientifiques une leçon de choses de la plus claire éloquence. D'ailleurs, M. de Boury me la dit, l'arrangement de la collection des Scalaires, groupe qui depuis tant d'années lui était familier, n'était à son sens, qu'un moyen, un prétexte pour atteindre son but, tout autre groupe zoologique pouvant conduire au même résultai ; mais comme il possédait plus particulièrement les Scalaridés, il était tout naturel qu'il en fit choix, malgré la diflicullé qu'on éprouve à se procurer ces Coquilles, toujours rares. ff Là, justement, poursuivit-il, était l'obstacle presque insurmontable qu'il fallait vaincre en le tournant , et c'est à l'iconographie que j'ai eu recours pour y parvenir. J'ai fait photographier avec beaucoup de soin toutes les espèces nouvelles, rares ou intéressantes qui m'étaient commu- niquées de toutes parts. J'ai fait reproduire par le même procédé toutes les figures de Scalaires publiées par les auteurs et, les collant sur des cartons semblables à ceux de la collection, j'ai intercalé ces figiu-es à la place que ces espèces devaient occuper dans la série. « C'était là, bien certainement , la disposition à prendre pour rendre la col- lection complète au point de vue scientifique, en dépit des lacunes obhgées par l'extrême rareté de certaines espèces. D'ailleurs les résultats pratiques ne se firent pas attendre, bien des points obscurs s'éclairèrent tout à coup grâce à l'iconographie, et de tous côtés surgirent des aperçus généraux. — 82 — Ouaml. il y a de cela sept on luiil ans, vous avez bien voulu confier à M. (le Bonry le rantronicnt et rékule des Scalaires du Muséum, la collec- tiou se ccmposait de trois ou quatre cents cartons à peine , quatre ou cinq tiroirs au |ilus, constitués à l'aide de spécimens autrefois disséminés dans diverses collections. Par ailleurs, les séries de Locard et celles de la Paléontologie et de la Géologie sont demeurées en dehors de celle classification. Aujourd'hui telle suite comprend .kSoc cartons de Coquilles vivantes et fossiles et 1,800 d'iconographie: elle occupe soixante-douze tiroirs et présente l'en- semble scientifique le plus important el le plus complet qu'il soit. L'éti- quetage est fiiit avec un soin méticuleux el les Coquilles sont, dans la plu- part des cas, libres dans des tubes afin que Télude en soit plus aisée. Les petites formes , nombreuses et très fragiles, sont eu double lui»e pour plus de précautions. f\on content d'avoir classé si mélhodi(|uement la série, ^L de Boury en dresse les catalogues : l'un, par ordre de numéros, tenu à jour au fur et à mesuïe des entrées. 11 mentionne le nom du sous-genre, celui de l'espèce, le nom de l'auteur, celui du donateur s'il y a lieu, le terrain ou l'habitat, la localité, lindicaiion des types ou des exenqilaires figurés ou cités, el ajoute des observations, s'il est nécessaire. Le second catalogue est spécialement re'servé à la menlion du tiroir dans lequel la coquille est déposée. D'autres catalogues viennent encore compléter les deuv premiers : l'un est destiné au classement générique et spécifique, un autre fait connaître les espèces par localités, par régions et par terrains, el d'autres registres répondent à l'iconographie. Quant à l'organisation de la collection elle-même, elle n'est pas faite avec moins de soin : les colonne» sont partagées par deux sortes d'élen- darcjs, l'une répondant aux sous -genres, avec nom de l'auteur, réfi''- rences et synonymies. CiOmnie on le voit par ce que je viens de dire, non seulement cet en- semble permet d'étudier la série avec la plus gi-ande hicilité, mais il con- stitue pour ainsi dire une publication; car aucun document ne manque, les références de toute nature sont consignées. Il ne manque que le travail matériel de description des sous-genres nouveaux et des es|)èces nouvelles. L'œuvre do M. de Boury est un véritable monument de savoir, de patience et de méthode. Miiis il ne snliis;iil pas d a\oir une conreplion juste des choses, il fidiait «jiic lo nalinalisU^ disposât des mal<'Miau\ nécessaires pour appliquer ses principes, cl certes la collection du Muséum, trois ou quatre cents car- tous, présentait lro[> de lacunes pour qu'il fût possible, avec de si pauvres éléments, de montrer renchauieinent des espèces dans ce gi-oupe. M. do — 83 — Boury se mit en campagne pour créer l.i collection. Tons les moyens irlionnétes'' lui furent bons, et, comme les religieuses (jui mendient pour leurs vieillards, il usa de ses nombivuses relations pour enrichir le Muséum, ouvrit son porlefeuilic, acheta chez Sowerby, chez les diver8 marchands et mit à conti-ibution tous les correspondants, ff Je ne connais qu'une cause qui puisse me brouiller avec un ami, me disait-il un jour en riant : le refus dune Scalaii'en ; et c'était si vrai , qu'un jour où je lui faisais attendre le don d'une espèce rarissime du falum de Touiaine, fjfeviscala impctmla de Koury, il m'en a fait de vifs reproches. Ecrivant de tous côtés pour faire connaître le but qu'il se j)roposait en faveur (bi Muséum, laissant toute pensée de collection personnelle, il se mit à ff mendier '. C'est le terme qu'il em|»loie lui-même. IJientôt de par- tout les encouragements lui jiarvinrent, et en même temps les dons. Parmi les plus importants, il convient de citer ceux de MM. Ph. Dautzonberg, G. Pissaro, D' Jousseaume, etc. MM.Cossniann, Dantzenberg, II, Fischer et l)eaucoup d'autres savants mirent leurs riches bibliollièques à la disposition de M, de Boury. M. H. Fischer l'aida par son talent de photographe; bref son appel fut entendu. ffll serait trop long, me dit-il dans une lettre, d'énumércr tous les concours qui me sont venus de tous les pays. Dans le Bordelais, en parti- culier, toutes les Scalaires m'ont été communiquées par séries énormes par une phalange d'excellents chercheurs. Il en fut de même à l'étranger, en Angleterre, en Italie, au Natal, en Amérique, en Australie, et aussi chez un peuple qui depuis s'est, hélas ! déshonoré aux yeux de l'humanité. ffNon content d'obtenir tant de matériaux, poursuit-il, je n'ai pas hésité, pour compléter les collections, à entreprendre voyages et recherches, à acquérir les belles espèces que je rencontrais chez les marchands. A Londres, Sowerby et Fulton m'ont cédé des séi-ies remarquables, et mes recherches à Barton en vue de trouver certaines formes rares et intéres- santes ont été couronnées de succès. ffMon voyagea Cuba, si fertile en résultats de tous genres, avait entre autres pour objet la recherche des Scalaires , et bien que les localités où j'ai porté mes investigations fussent surtout des régions madréporiques et rocheuses, peu favorables aux Scalaires qui sont surtout arénicoles, j'ai pu rapporter en grand nombre quelques espèces jusque-là rarissimes.'- Je ne parle pas des sables du bassin de Paris et des falnns de la Tou- raine où, tout dernièrement encore, M. de Boury et moi nous avons fait d'importantes découvertes. Aujourd'hui, en ce qui regarde les espèces françaises, la collection du Muséum est incomparable. Dans les diveis musées, dans les collections particulières, M. de Boury a pris une multitude de iu)tes, et l'énorme ouvrage qu'il préparc dc|)nis bientôt quarante ans ne tardera pas à voir le jour, si le destin ot les moyens de publication le permettent. — 84 — Il se dégage de réliule à laquelle se livre M. de Boury que , suivant l'opinion jadis émise par d'Orbigny, chaque âge géologique possède ses espèces propres et qu'aucune ne survit à son étage. J'ai moi-même observé le même fait chez certains Brachiopodes,et je suis porté à croire que cette règle n'est pas spéciale aux Scalarides et aux Mégathy ridés, mais qu'elle est générale. Bien des auteurs ne sont pas de cet avis; mais j'estime qu'une étude plus approfondie des lypes les ferait changer d'opinion. Beaucoiq) d'espèces du Miocène, entre autres, ont été assimilées à des types vivant encore de nos joiu's; leur examen attentif portant sur de nombreux exemplaires m'empèclie d'accepter ces identilications. Certainement, parmi les Mollusques , surtout chez les Pélécypodes, les caractères sont difficiles à reconnaître; mais il en est cependant dont les formes varient du falu- nien aux temps modernes, ce qui engage d'une manière générale à rejeter un principe accepté par beaucoup , mais que rien ne justifie d'une façon péremptoire. S'il ne se trouve pas , semble-t-ii , de formes communes à deux étages successifs, on ne peut pas dire non plus que d'un étage à un autre il y a des espèces de remplacement ; car souvent les formes nouvellement nées sont multiples, et M. de Boury est d'avis, en ce qui concerne les Scalaires, que le terme mutatio n'est pas acceptable. Malheureusement , chez les fossiles , l'étude de l'animal nous échappant, nous en sommes réduits à celle de son test qui, le plus souvent, ne possède pas les caractères distinctifs que por- teraient les organes. Parmi les observations, l'un des points qui a plus spécialement appelé l'attention de M. de Boury dans le groupe des Scalaires est celui de l'ornementation microscopique, presque complètement négligée jusqu'à ce jour, et qui cependant, à son sens, présente une importance telle que toute la question des sous-genres semble en découler. H y a quelques années, on n'adinettait guère le sous-genre, ou du moins on ne le compre- nait pas. M. de Boury, s' appuyant sur un très grand nombre d'observa- tions sur lesquelles il a appelé mou intérêt, montre que chez les Gastro- podes le genre est basé sur des caractères généraux de l'animal, de la coquille, de l'ouverture, etc., tandis que le sous-genre est fondé sur les caractères microscopiques, la protoconqne, l'espèce se diiïérenciant seu- lement par des caractères de détail, constants dans leur ensemble. Quant à la variété, elle ne serait (ixée que par des caractères sans constance d'un individu à l'autre. Elle est parfois plus apparente que l'espèce, mais n'en a pas la fixité. 11 serait fort intéressant de savoir, dit toujours M. de Boury, si la validité du sous-genre se trouverait confirmée par l'étude de l'animal, et il pense qu'on peut répondre alfii-mativemenl à cette question, car les x\\\\m'A\\\Ac, S.yCJullirua) cominuttis, S. (^(ttjroscala) commutata , S. (^Plesio- acir.sn) sulxkntssatu , présentent de très notables différences. Ce phénomène se produit également chez les Cyprœu, d'après les éludes de M. le Professeur — 85 — Vayssière. Dans ce groupe, les radules sont fort dilTérentes. Mallieiireuse- ment la rareté et la petitesse de la plupart des Scalaridës ne permet pas d'espérer qu'on puisse un jour se livrer à de pareilles études sur ce groupe. Enfin, échantillons en main, M. de Boury m'a fait comprendre pour- (pioi il est d'avis qu'il n'y a pas une seule espèce commune aux deux côtés de l'Amérique (îenlrale , Colon et Panama. Il n'existe, selon lui, (jue des Faunes parallèles et représentatives, qui ont dû avoir autrefois une origine commune, mais se sont peu à pou séparées. Se. crenala (liiNNii) est représentée de l'auti'c côté do l'isthme par .SV. diadoita (Sow.) qui ne diffère guère de la première que par ses denticulations pinnées. Je n'ai parlé que des conclusions principales (|ui résultent de ma visite aux Scalaires, il faudrait un volimie pour noter, même sommairement, les observations que mon guide faisait en passant. [A suivre.) PRESENTATION D'OUVRAGES. M. le Professeur J. Costantin présente à la Réunion la cinquième édition des Eléments de Bidaiiùpie de Van Tieghem, qui a été mise à jour par lui. Le second volume, qui comprend la Botanique spéciale, ren- ferme la classification originale de Van Tieghem qui a été res- pectée, mais M. Costantin a ajouté une série de tableaux qui per- mettent d'établir la concordance avec les classifications classiques. On peut mentionner, comme parties remaniées dans le second volujne, certains passages concernant les Gnélacées (Saccovulées), les Ptéridospermacées, les Botryoptéridacées, les x\lgues et les Champignons. Comme paragraphes nouveaux du premier volume, on peut noier les suivants : transpiration, osmose, nutrition, etc. M. le Professeur Stanislas Meumer dépose sur le Bureau, pour la Bibliotbè(jue du Muséum, un Pntfil géologique en long du Chemin de Jer métropolitain {ligne de Cliamperret aux LU as) par M. A. Dollot, Correspondant du Muséum, et, en présentant cette nouvelle livrai- son du merveilleux travail géologique que M. Dollot continue depuis tant d'années sur la structure du sol traversé par les — 86 — diverses seclions du Chemin de fer me'lropolilain, il ajoute quelques reniar(|ues (jui peuvent se re'sumer ainsi : Celte fois, dit-il, il s'agit delà ligne qui s'e'tend de la porte de Cham- perret h la porte des Lilas, sur plus do 1 1 kilomètres de longueur, entière- ment souterraine et qui, à cause des ondulations de la surface qui sont très notaliles, par exemple de la place de l'Opéra au cimetière du Père- Lachaise, s'élève et s'abaisse altornalivemenl et rencontre des formations très variées. Le premier renseignement qu'on tire de son examen, c'est l'abondance, dans un très grand nombre de points, de remblais artiliciels (pii témoi- gnent de l'activité avec laquelle nos ancêtres se sont attachés à rendre Paris de plus en plus régulipi' quant à la forme de sa surface; à diminuer aussi les foyers de maladies, comme en relevant et asséchant, aux envi- rons de la place de la République, les man-cages qui depuis l'époque de Charles V s'appellent le Marais; à combler les fossés qui enserraient Paris comme au boulevard Saint-Martin ; à boucher de vastes carrières comme celles d'où, autour de la place Gambetta, le pUitre était sorti pour donner aux habitations des Parisiens cette couleur blanche et cette apparence de luxe artistique, qui avaient fait de la ville un modèle de bon goût. En plusieurs régions, les coupes de M. Dollol, où les hauteurs sont fortement exagérées par rapport aux distances horizontales, donneraient à qui ne serait pas prévenu l'idée quelles représentent quelque pays de montagnes : on y voit des glissements en masses de quartiers de terrain dont la régularité générale n'a pas été modifiée et des plissements avec alternances de plis anticlinaux et de phs synclinaux d'allure tout à fait orogénique, comme à la place Marlin-Nadaud. M. Dollot, dans ce beau travail dont nous ne pouvons qu"e(11eurcr la large portée, s'est attaché avec un soin égal à signaler les particula- rités minéralogiques des assises traversées, en même temps que leur allure straligraphique : les cristallisations variées ont à diverses reprises attiré et arrêté son attention. C'est ainsi que dans le sous-sol de la place de la République, l'auteur a fait dos trouvailles tout spécialement fécondes. Dans celte localité, les eaux infiltrées dans la toric, chargées d'impuretés résiduelles de la surface, sont venues agir, lenlomont mais sans relâche, sur la substance des rem- blais, ceux-ci étant surtout composés de débris de vieux plâtras résnilani des démolitions. On sait que le plâtre est du suKlUe de chaux, c'est-à-dire une matière contenant du soufre. Sous l'inllucnce des corps organiques en • fiisolution ou on suspension dans les suinlomenls aqueux, vraisonddablc- iMont sous l'inllucnce de microbes multipliés dans ce milieu létido, les plâtras se sont décomposés et ils ont donné naissance h des corps sulfurés très divers, reeonnaissahles à l'odeur de bain de Barèges qui s'en dégage. — 87 — En même lonips, co qui osl encore plus roiiianjUiihlc, ils ont mis en liherUî une nolal)lo qnanlilé de soufre parfaiiemcnl pur, qui a cristallise de toutes parts et qui, pondant les travaux, hi'illait comme du diamant aux lueurs dos lampes dos ouvriers. Ces plairas sont si suHurilores, (pi'ils i-appelent les luis oxploik^s à la solfatare de l'ouzzolles, à la porto do Naplos. Ajoutons (pio riiisloire du gisement sulfureux de la place de la Répu- l)Ii([ue, dôjà enlrcvue par Tabljé Hai'iy, Tilluslro fondateur de la minéra- lojjio, se trouve singulièrement ôlargie par les découvertes de M. Dollol, (pii a moniré que la produclion minérale n'est pas, comme on l'avait cru, localisée dans les remblais arliliciels, mais s'élend aux couches sous- jaceules d'argiles ualurellos. CelleSl-ci consliluaient le fond du marais qui a doinié à tout le quartier le nom qu'il porte encore. Elles renferment en abondance des fragments de roseaux et d'autres herbes, ternis maintenant mais verdoyants sous Charles V, et de coquilles de Limaçons et d'autres iVlollusquos, (jni vivaient en même lemps et qui ont conservé leur colo- ralion et les oi-nemonls do leurs lests, identiques à ceux de leurs con- gi'iières d'aujourd'hui. En pleine masse de ces argiles noires, comme dans les plâtras eux- niômos, on rencontre d'innombrables géodes de soufre cristallisé, et par- fois en si grande abondance qu'on a été jusqu'à parler de la Soufrihe de la place de la République. -Mais ce n'est pas tout, et la genèse du soufre s'est compliquée, dans celle singulière localité souterraine, d'une façon fort imprévue. L'un des lils d'argile recoupé par le Métropolitain est criblé de cristaux blancs et opaques de la grosseur d'un grain d'avoine et où l'on retrouve, jusque dans les détails les plus intimes, la forme caractéristique de ce sulfate de sirontiane que les spécialistes qualifient de Célestine : joli nom qui est l»ien justifié par la nuance azurée de celte espèce dans les célèbres mines de soufre de la Sicile. A Paris, comme nous venons de le dire, les cristaux n'ont rien de céruléen, mais cela provient de ce qu'ils n'ont de la Célestine que la forme cristalline et rien de sa composition. L'analyse n'y montre que du carbonate de chaux, et ils rentrent dans la catégorie des pscudomoriàoses : ce sont des cristaux de sulfate de strontiane qui, sous l'inlluence des mystérieuses et incessantes réactions souterraines, ont été dissous de façon à ne laisser dans l'argile que le moulage vidé de la place qu'ils y occupaient, ol où des eaux calcaires sont venues concrélionner du carbnnale de chaux jusqu'à les remplir exaclemenl; c'est ce quelesminéra- Ingislos appolicnl une épigénie ; dans le sous-sol parisien il n'est intervenu aucun des réactifs puissants auxquels il est, si facile d'attribuer des effets quelconques; ici tout s'est |)assé avec la plus grande douceur, et le fait mérite d'olre souligné à cau;c de la remarquable insolubilité de la siron- tiane sulfatée. Que d'autres motifs de puissant intérêt nous pourrions signaler au — 88 — cours de notre excursion souterraine entre la porte de Champerret et la porte des Lilas! A travers les calcaires grossiers et les sables du point de départ, par les travertins d'eau douce de l'avenue de Wagram, les allu- vions du tributaire de la Seine, passant au temps quaternaire sous la place Saint-Lazare et jusqu'à l'Opéra , les énormes remblais des carrières de la Folie-Méricourt ; les marnes supérieures au gypse et les sables dits ffde Fontainebleau « de la place dambelta, etc. Le manque de place me l'interdit, mais on s'en console en pensant que l'exemplaiie de la coupe sera à la disposition du public dans la salle de la bibliothèque du Muséum. — 89 COMMUNICATIONS. hlSÈMlBE DE KaYES A NiOliO ET NaRÀ, AU yORD DU PLATEAU MaNDINGUE (HaUT SÉISÉgAL-NiGEr) , PAU M. René Chudeau. GEOLOGIE. Dans un mémoire récent''', j'ai cherché à définir le plateau Mandingue el à préciser ses limites. Pour la limite nord , je n'avais à ma disposition que l'itinéraire de 0 . Lenz '^' et quelques indications dues à des explorateurs non géologues; aussi, en 1918, ai-je cherché à combler celte lacune. En partant de Kayes vers le Nord-Est , on marche d'abord sur des schistes anciens , redressés et injectés de diabase ; ces schistes forment une pénéplaine , faisant suite à celle du Bambouk. Autour du village de Gori (91 kilom. N. E. de Kayes), les granités sont abondants; à 9 kilomètres à l'est de Gori , on arrive à un premier plateau de grès anciens horizontaux , peut-être dévoniens , mais dont l'âge , faute de fossiles , ne peut être fixé avec préci- sion. Ce plateau de Bergui, peu élevé (+ ko m.), s'abaisse vers l'Est et disparaît, au bout d'une vingtaine de kilomètres, sous les alluvions de l'étang de Magui , simple portion élargie d'un marigot qui, sous divers noms (Kaoulou, Kolimbiné), vient se jeter dans le Sénégal au voisinage de Kayes. Au delà, jusqu'à Yélimané, le long de la route que j'ai suivie, le sol est couvert d'alluvions ou plus fréquemment de sable, et les grès anciens ne se montrent qu'eu un petit nombre de points ; mais , à l'est de la roule, on aperçoit assez loin une série de plateaux qui se rattachent au plateau de Kayes et au Tamba-Oura. A Yélimané (1 20 kilom. de Kayes), ces plateaux gréseux se rapprochent. Le village lui-même est bâti sur un plateau (+90 m.) qui appartient à une tout autre formation : c'est un plateau très horizontal , dont la table , ''' R. Chudeau, Le plateau Mandingue (Afrique occidentale). Profil géologique du chemin de fer de Kayes au Niger [Bull. Soc. géol. France, h, 1917, XVII, p. ii6-i35). '*' 0. Lenz, Geolofîisch Karte von West-Afrika — = (Petennanus Mitt., - " 18,500,000 '' 1, looaj. — 90 — formée (loj;ispi's(i m. 5o), repose sur des schisles siliceux de coideur hieue el passant au violel aux allleureinenls. En quelques points, on trouve, inter- calés dans ces schistes, des calcaires cristallins et des fdonncts de barytine. Cette formation , qui se prolonge ou nord-ouest d'Yélimané, est visiblement du même âge que les calcaires et schistes de Dinguiraye et de Toukoto, que j'ai décrits antérieurement, le long du chemin de fer de Kayes au ^'iger [loc. cit., 1917, p. i2H-i3i). Ses relations avec les grès anciens restent toujours obscures. Des landjeaux de la même l'oimotion se trouvent en quelques autres points de mon itinéraire; le plus important semble être à Sékélo (26 kilom. à l'ouest de Mourdia); il contient des minerais de fei- encore exploites par les forgerons indigènes. Revenons maintenant aux grès anciens. Jai pu suivre le pied des pla- teaux (— 900 m.) auxquels ils doiuient naissance, |)endant une cinquan- taine de kilomètres, d'Yélimané à kersiouané. Ils sont assez différents de ceux que j'ai observés le long du chemin de fer de Kayes au Niger : à hi base, on observe surtout des schistes et des psanimites avec de fréquentes intercalations de diabases; seule, la table du plateau est foi-mée de grès en bancs épais déterminant un abrupt au sommet de la falaise. A mesure qjie l'on va vers le Nord, les schistes eft les psammiles sedévelo|)penl davantage, tandis que les grès diminuent d'im|)orlance. Toutes ces assises présentent de légers plissements qui font contraste avec l'horizontalité presque par- faite des jaspes d'Yélimané : bien que je n'aie pu voir nulle part le contact des deux formations , je pense que les jas|)es sont plus jeunes que les grès. De Kersiouané au voisinage de Fossé . on trouve , pendant une quarantaine de kilomètres, un petit massif granitique au delà duijuel reparaissent les psammvles de la base des grès anciens. On peut suivre ces psammites vers l'Est, jusqu'au voisinage de Koréi'a, pendant 80 kilomètres; elles ne sont interrompues qu'en deux points, à Tourougoumbé et à Banéré, par de jietits affleurements graniti(pie.s qui indiquent un accident anticlinal. Ces psammites sont en général assez bien lités, et peuvent parfois se débiter en dalles de 2 à 4 centimètres d'épaisseur et de dimensions assez grandes (plus de 1 m.q.); une cai-rière, ouverte à 3 kilom. 5 à l'est de Nioro, a été utilisée pour la construction de la résidence. C'est évidemment ce type de psammites, à i)eu près horizontales cependant, qui a trompé 0. Lenz et l'a conduit à figurer le long de son itinéraire des schisles anciens. Celte erreur a naturellement été reproduite par toutes les cartes géologiques. De Koréra à Koféli, pendant 20 kilomètres, un aÛleiu'ement de schistes anciens avec crêtes de quarizites peu élevées inlenompt ces psammites. A l'est de ces schistes, les psammites reparaissent et jusqu'à Nara occupent la majeure partie du sol , sauf quelques points où se montrent les jaspes. A Balé et à Goumbou , on y exploite des dalles comme à Nioro. — 01 — Vers le Suil, du colé de Moiiidia, les {jrès formant des plateaux avec fal.ii.ses se montrent à nouveau et se relient sans discontinuité au pla- teau de Koulikoro et de Bamako ''. 11 existe, au nord de Mourdia, une petite région qui, par labsence de villages, l'ait contraste avec celles où se montrent les psammites; du Nord au Sud, celte région a une vingtaine de kilomètres; elle est beaucoup plus étendue de l'Est à l'Ouest: elle va, en gros, de Balé à Sokolo. Au nord de cette région inhahitc'C. les villages reparaissent nond)reux. Elle est très ensablée et le sol ne se montre mdle part. Un |)uits que l'Administration a lait creuser à Gringalet a rencontré, à— Aa mètres, im gneiss très net surmonté de roclies pourries api»arlenant à la même série. Il est vraisemblable que l'absence de villages a été déterminée par l'impos- sibilité de creuser de bons puits dans ces terrains imperméables. Les formations superficielles sont assez abondantes pour gêner souvent Tobseivation ; elles se composent surtout de sables éoliens (dunes mortes); la latérite est relativement peu IVéquente; les alluvions, qui occupent une surface assez restreinte, renfennent souvent des débris de nodules calcaires, parfois des bancs calcaires. MÉTÉOROLOGIE. Le tableau suivant indique la répartition de la pluie à Nioro [i5° i3' 48" lat. Nord — 1 1 ° 56' 35 " long. W. ; — Jordan cl liarrauger, 1912; l'altitude est probablement voisine de 200 mètres]. Les cbilTrcs extrêmes et l'erreur probable ont été indiqués pour les mois où il pleut tous les ans. PLUIE A NIORO. MOYENNE iy09-1917. MOIS. MOYENNE. CHIFFRES E.VTRÈMES. EUREUn rilOBAIlI.E. MIMHUM. M4S1MU.M. ■ Janvier iniilimclrcs. 0,1 0,3 0,0 a,3 i5,3 39'7 lai.'j 167.7 93,5 i3,9 1.7 li,S millimctivs. » II 1,0 6,5 <)8,o ■ 9^.0 1l,0 II millitnèlres. Il 33,0 65,5 165,5 371,5 161,0 /u,5 p. 100. Il II ± 3o.o ll.O 5.3 9.5 9.8 33 .0 „ Février Mil rs Avril Mai Juin Juillet Août Seplenibrc .' Octobre Novembre Dcoembre Amnee 4^9.7 383,1 071 ,5 •2 ■ 5 <•' Hubert, Etat actuel . . . , a indiqué des grès dévouions à Sokolo ; les grès n'y atlleurcnt nulle part et ne se trouvent qu'au fond des puits du village, profonds de /lo à i5 mètres. — 92 — Ueinarquons (|ue le chilîre élevé de décemhre ( '1,8) lieul à une circouslance forluile; dans la période considérée, il n'a plu qu'une lois en ce mois (Ao millim. du 5 au 7 décembre igiS). Celte pluie inliabiluelle est liée à une dépression barométrique venant probablement des Antilles et que j'avais pu étudier à Araouau'''. La température s'élève de janvier à mai ; elle présente un minimum au milieu de la saison des pluies, en août; puis un second maximum, moins marqué que le premier, en octobre. Presque tous les ans , la température descend au-dessous de + 10°; on a noté +h en 1914 et en 1916. Eu mai, quelques lectures dépassent babituellement 65°; on aurait observé 5o° en 1912. La moyenne annuelle, réduite au niveau de la mer, doit être voisine de 99° (28" à l'altitude de Nioro). HYPSOMÉTRIE. D'après un calcul provisoire de mes observations barométriques, les altitudes des villages s'élèvent de 35 mètres à Kayes à 100 mètres à Yéli- mané, au nord-est duquel on arrive rapidement à 200 mètres; de Kérani à Nara, les cotes sont comprises entre 200 mètres et 3oo mètres; ce n'est que dans la région de Mourdia que l'on trouve des cbiffres compris entre 000 mètres et 600 mètres. GEOGRAPHIE BOTANIQUE. La limite des grandes cultures soudanaises passe par Boulouli, à une Inmtaine de kilomètres au nord de INioro, à 20 kilomètres au nord de Balé, à lio kilomètres au nord de l\ara. Elle se trouve donc, dans celle région , vers 1 5° 3o' lat. Nord ; d'après la moyenne des pluies de Nioro , elle doit être voisine de l'isobyète 600 millimètres; il a souvent été indiqué, un peu a priori, quelle coïncidait avec l'isobyète 5oo millimètres; la limite des grandes cultures est plus au Nord. Ces grandes cultures sont surtout le Mil et le Sorgbo tout autour des villages, dans un rayon qui, en général, n'atteint pas 1 kilomètre''' ; ces cultures sont babituellement logées dans des dépressions souvent médioci'es. Quebpies dépressions situées à 4 ou 5 kilomètres des villages contiennent aussi des cbamps. Le Maïs, plus avide d'engrais, n'est cultivé en petite quantité que dans les villages , ou auprès d'eux en des points où l'on a <') R. Chudeai', Trois perturbations barométriques au nord de'Tombouclou (Ann. de Géop-aphie , XXIII-XXIV, igjS, p. l\h'-\-lih(j). ('î La plupart des viliapes du secteur tic Mourdia ont seulement de 100 à i5o habitants; 5 ou 0 seulement dépassent 1,000 (Mourdia, i,3oo hab.). Ces cliififres paraissent applicables à l'ensemble des pays parcourus. — 93 — |);ii(jii('' le Id'lail. Il est plus précoce (]uc Je Mil et permet ;iiix indi^rèiK's toujours iuiprévoyiuils, d'assurer h\ soudure. I/Aracliide, our permettre aux llaques d'eau de se dessécher. — 95 — Si n I \ i()i:tl\s d'Eliu'ium- D'AininiE [Hi'Maikjles et (.ompihaiso.\s). PAR M. H. Neuville. r.c siijel auquel se rapporte celle Noie l'ut gënéreusenieot oll'crl au Lalioratoirc (l'Analoinie comparé' du Muséum, en juillet i()i8, par le lominandant HoMMKLEN, de rArniée coloniale belge. H provient de Lo- kandu ((iongo belge). Bien que légèrement macéré, il permet des obser- vations instructives ; je vais en relater brièvement quelques-unes. La longueur du corps, de l'extrémilé de la trompe à celle de la queue, est de 45 centimètres; celle du Ironc, jnesuré de Tocciput à la base de la queue, est de -^o centimètres; la circonférence niaxima, au niveau de l'abdomen, est de a 5 centimètres. Il s'agit donc d'un très jeune fœtus. La peau, dont l'épiderme est très altéré, est lisse et glabre. Je rap- pellerai que le Relus décrit par K. Toldt jun. mesurail 56 centimètres de longueur de tronc, environ i m. 3o de longueur totale, et qu'il présen- tait un commencement de pilosité. Les particularités cuUmées les plus évidentes du sujet que je décris sont l'absence de tout revêtement pileux et la présence d'une pigmentation teintant d'un noir pur, malgré la dé- coloration générale de la peau, (pii est d'un gris léger à peu près uni- forme, i'exlrémité de la queue et le bord des paupières, c'est-à-dire les emplacemenls futurs des cils et des crins spéciaux de la queue. Les proportions du corps adulte sont déjà parfaitement réalisées. 11 convient de se remémorer qu'elles sont assez variables pour les Élépbants d'Afrique, et peuvent même contiibuer, concurremment avec quelques ca- i-actères plus étroits, à caractériser les races assez nombreuses du Lo.voiiou iifrimnus. De par le contour et les proportions de ses oreilles, ce fa'tus appartient à la forme dite cyclolis. . De même que les caractères principaux de la morphologie externe, ses caractères viscéraux sont, dans l'ensemble, déjà identiques à ceux de l'adulte. En ce qui concerne la topographie gén('rale des organes génitaux (ce fœtus est du sexe mâle), la ressemblance avec l'état délinitif est d'autant plus complète quil ne se produit pas, même sur les Éléphants adultes, de descente des testicules, ceux-ci restant toujours inclus dans la cavilé abdominale. Le foie, conformément à une règle embryogénique banale, est relative- ment énorme : il mesure environ (j cenlimèlrcs de largeur sur a centim. 5 — 96 — (ré|iaisseur el lieul loulc la largeur de la cavité sous-diaphiagniatlqiic. Gomme sur radullo, il présento deux lubes, séparés ici par un profond sillon; le lobe droil est à peu près deux fois plus voluinincuv que b lohc gauche. a pc /'... Fi<". 1 Fœtus (rh]lé|ili;ml d'Afrique (x a). P, poumon droit; />/, /»/. plèvre coslale ; c, .cœur (ventriciilf droil); pc, péricarde; a, vaisseaux axillaires; ++, cavité pleurale. 1/esloiuac, entièremenl rejeté à gauche de la ligue médiane, se pré- seule, lui aussi, à un état très voisin de l'état adulte. Cependant le cul- de-sac cardiaque m'a paru, sur ce fœtus, proporlionuellemeut un peu plus développé, tout au moins un peu plus renflé; il mesure i centim. 5 de longueur et sa largeiu- est identique à celle du corps de l'estomac. 1/en- semhlc est de forme allongée, le viscère mesurant 5 centimètres de lon- gueur, de la courbure cardiaque à la courburp pylorique (Tanlre pylorique — 07 — reslanl coudé sur l'csloniac comme il l'osL «>n {{('lierai, sur l'adulte, à lelat de vacuité), el sa lai'f>eur maxima, à l'élal aplali où il se |Hf'sente, étant de 9 centim. r>. lia rate, allonfjée contre la grande conrlxiic, (juelle suit depuis le ren- llement cai'diaque jusqu'au coude pylorique, mesure 4 centim. 5 de lon- {>ueui' sur i centim. i de largeur maxima et environ 2 millim. 5 d'épais- seur. Elle répond extérieurement à ce que M. Retfei-er et moi avons décrit sur l'adulte. Fig. 2. — Éléphant d'Asie. Aspect du tissu inlerpicural onirc los cotes c et le poumon p. tiM lame du ronteau plantt'. à droile, dans la préparalion . osl visihlo à IravPi's lo lissii inlerpicural. (|ui csl ici à l'élat d'extension maxima : la longneui' du manche de ce couteau (t-i centim.) peuL servir à évaluer l'épaisseur ilu tissu. Hem.u'ipier, à la parlie droite et iiilérieure de la fi(rure, la persistance des impressions costales sur le poumon. Les intestins ont, fondamentalement, leurs dispositions définitives. Le cafcum , parfaitement foimé , ne m'a rien présenté de particulier. Les deux pointes du cœur sont bien séparées et les deux veines caves antérieures sont identiques à celles de l'adulle. Ce sont surtout les ponnions qui donnent matière à d'intéressantes obser- vations. Les cavités pleurales sont libres de toute adhérence, et les plèvres, très é|)aisses, se présentent sous forme de membranes lisses, nettement délimitées, identiques à ce qu'elles sont typitjiiement sur tous les Mam- mifères, saul sur les Kléphants adultes (fig. i). Il est instructif de constater _ 98 — cet état sur ce trôs jeune la'liis. I.a cavité pleurale des l'^léplianls, fju'ils soient (l'Afrique ou d'Asie, est en effet totalement oblitérée pai- un tissu sur lequel je donnerai ci-dessous quel(]ues détails, (lelte disposition, par- ticulière aux Eléphants et normale pour eux, est déjà réalisée sur le nou- veau-né. L'on pouvait se demander si une cavité pleurale existe jamais clier. ces Mammifères, même aux stades les plus précoces, et en tout cas si cette cavité n'était pas déjà oblitérée à un état fœtal comme celui-ci, aucpiel les dispositions viscérales de l'adidte sont, dans l'ensemble, complètement réalisées. La constatation ainsi faite entraîne quelques rédexions. Les dispositions pleurales propres aux Elé|)bants sont en rapport avec eur mode po .lespiralion, essentiellement diapbragmatique, et avec l'ab- sence de cartilag-es broncliiaux intra-pnlmonaiies ( \V. Todd). Aucinie trace de phénomènes pathogéniques, actuels ou lu-rédilairement (ixés, ne peut être décelée ici : il ne s'agit que de disj)Ositions |jbysiologiques , dont le substralum anatomique apparaît à une époque du développement que l'on ne saurait préciser de manière absolue, mais existe pleinement à la nais- sance, c'est-à-dire dès le moment où la respiration s'effectue. 11 n'y a nullement là une énigme ana'lomique. Je crois pouvoir le démon- trer en exposant quelques-uns des faits assez nombreux qu'il m'a été per- mis d'observer j-elativement à ces dispositions et aux comparaisons qu'elles ont suggérées "'. H importe tout d'abord de préciser que, sur l'adulte, où l'oblitération des cavités pleurales est complète, les plèvres, loin d'avoir disparu, subsistent et se laissent déceler par les procédés ordinaires de l'anatomie microsco- pique, avec d'autant plus de facilité que leur épaisseur est grande. Le fait essentiel est la disparition de leur endotbébum et le comblement de la cavité par un tissu conjonctil très lâche. W. GoLDscHMiDT (1910) cousidère ce tissu comme formant des couches épaisses et parallèles defdjres élastiques et de tissu conjonctif (^ . . .dichten j)arallel veilaufenden Zùgen von elastiscben Fasern und Bindegewebe'; ). ToDD mentionne simplement sa nature élastique (fr . . .tbe tissue. . . was elastic in naturel ). J\mm«s et Duhand sont beaucoup plus catégoriques : ff L'examen microscopique, écrivent-ils, montre presque exclusivement des fibres élastiques anastomosées auxquelles se mêlent quelques fibrilles con- jonctives- ; allant même encore plus loin, ils estiment qu'il existe cbez les Eléphants une facilité exceptiomielle de production du tissu élastique. Et BouRDKM.K reprend ainsi leur afliiniation : rLe tissu comblant, déci'it par •') Pour toutes indications hibliograpliicjiies, je renvoie au travail de AVingale ToDD (Notes on llic respiratory systcm ol' liie Flepliant, AïKilninixrlu'r \ii:i'ijri>i\ it) j3. p. i7r)-i83) ot au résumé l'ait par JJoi iidkli.k des puldicalions do L. Jaumes et S. DoRAM) ( BoiRiiKLi.E , Los plèvres et la cavité pleurale dos Éléphants, Upviin rFléviniiive , 1 () i o ). — 09 — Jammks cl DuRAM). . ., ol cjuc noils .ivniis [)ii iious-niAmos examinpi-. csl un lissii conjonctiC tirs élasfiijiif.- Fi|f. ',]. - KléplianI d'Asie (x -î ). Aspect (In tissu iiilerpieurni ï ciilrc le (liaplirafrmo t) cl le poumon I». pU, plèvi'o ilio])liia(;iii;irKnu': /iji . ])l('\re |>ti!iiioi;nii'i\ Je ne puis me rallier à ces dernières assertions, ni en ce (jiii conoeine parliculitMeniont le tissu comblant, ni — je ne puis y insister iii — (jiiant — 100 — à uno facilite <|ën(''raio do production du tissu clasliqne (|U0 présenteraient les Proboscidiens. Sur des pièces prélevées eu diverses régions pleui'ales et provenant de deux sujets (E. indiens), j'ai mis en œuvre à peu près tout ce dont dispose la technicpie histologique pour la détermination des fibres élaslirpies sans pouvoir en déceler, dans le tissu comblant, plus qu'il n'en existe en ,oénéral dans le tissu conjonctif lâche le plus banal, coumie par exemple le tissu sous-cutané, (^-es fibres sont surtout de la variété daitoïque. Elles ne devi(>nnent très abondantes (ju'au pourtour des nombreux vaisseaux parcourant ce tissu, dansle(]uel il uxisle en outre des îlots graisseux d'éten- due très variable. Dans l'ensemble , ce qui domine et de beaucoup, ce sont des faisceaux conjonctifs, parallèles lorsque le tissu est examiné à l'état dalîaissement, entrecroisés lorsqu'il est en état d'extension. Par contre, l'importance des formations élastiques strictement pleurales est très gr;!nde, suilout dans la plèvre viscérale. Dans la plèvre pariétale, on reconnait, h travers maintes variations, deux zones élastiques, minces toutes deux, que l'on peut à la rigueur comparer à une limitante super- ficielle et à luie limitante profonde. Ces deux zones se retrouvent beaucoup plus nettement du coté viscéral, oîi elles prennent un développement tel, que la séieuse peut y être considérée comme essentiellement formée par deux lames élastiques épaisses juxta])osées, limitées vers la profondeur et vers la surface par des couches minces de tissu conjonctif condensé ''. Le tissu de comblement, que l'on peut appeler lissn in ter pleural , est très extensible. Outre l'élasticité due aux fibres élastiques cju'il renferme, l'élasticité propre des fibres conjonctives doit intervenir ici pour une forte part, et les mouvements de renseml>le doivent être surtout conunandés. indépendamment de l'action du diaphragme, par l'appareil élastique si puissant de la plèvre viscérale. Le tissu interpleural parait avoir surtout un rôle amortisseur, qu'accentue la présence d'ilôts adipeux, et qui est en rapport avec l'immobilité à peu près absolue, je crois, des parois costales. i') Celte disposition est variable dans ses détails, surtout d'après l'état d'ex- tension ou d'alVaissement du poumon. Là où j'ai pu eu faire des préparations par- ticulièrement nettes, elle se [irésentc, le poumon ét.nnt affaissé, à l'état suivant. Ije parenchyme p?]lmonaire est revêtu, au delà du tissu sous-pleural qui existe ici comme ailleur^i, d'une couche conjonctive (appartenant on propre à la plèvre), épaisse d'environ ho à 5of*, sur laquelle s'étend une première lame élasti(|ue, d'envirou uon à 2^)0 fi. recouverte elle-même d'une seconde Inme élastique, rie 70 à 80 fi, tapissée d'une couche conjoncliNe, qui serait ailleurs la couche sous- endothéliale et qui mesure, elle aussi, environ 70 à 80 (i. La plèvre viscérale, réduite à ses éléments propres, présente, à cet étal, nue épaisseur d'à peu près un demi-millimètro , tandis que in plèvre diapliraf^matique, observée au même étal, ne uiesure ([u'environ un tiers de millimètre, l'^ucore une l'ois, ces épais- seurs sont très variables; je ne les menliouue <]u'à titre d'exemple. Les lieux lauies élastiques constituant ainsi la partie essentielle de la plèvre — 101 — Sur lin cadavre (rKh'-plianl couclié sur le flanc, on peut se icndrecnmple de la lacullé d'extension de ce lissii entre la paroi costale et le poumon affaissé. La li{>nre a est la |)liotoj|rapliie de ce que Ton observe alors : entre les côtes cl la plèvre pidinonaire, il s'étend en une masse blanche trans- parente, épaisse d'environ l'j à i5 centimètres. La figure 3 montre avec (pielle facilité ce lissii se modèle surles parties voisines; on l'y voit s'étendre entre les poumons et le diaphragme, en pénétrant les plis nombreux et accentués imprimés au diaphragme siu" cette préparation'''. viscérale sont séparées par tinc couclio irré'fuiière, {jéiiôralcmonl livs ininrc, di' lissii coiijdiKtir. Kll(>s sont formées de grosses fibres juxtaposées, (io ipii les dis- tinjfue l'nno de l'autre, c'est snrlonl la difTéronce irorienlalion de ces fibres: disposées en deux lames formant deux plans parallèles, elles ont, clans chacun de ces plans, une direction perpendiculaire à celles de l'autre plan. En d'autres termes, si l'on considère celles do la couche profonde comme transversales, celles de la couche superlicielle sont lonjjitudinales, ces expressions de lon(^itndinal el de traus>ersal ne pouvant d'ailleurs avoir aucun sens j)récis pour un organe comme le poumon. Les couches profondes de la plèvre participant à la constitution des travées interlohnlaires, il s'ensuit qu'en certains points les dispositions de ces couches profondes sont modiliées; la séreuse pe:;t y attemdre une épaisseur de i millim. .^). ,1e mentionnerai n'avoir pas rencontre, dans le tissu sous-pleural des Eléphants de ménagerie, la ligne plus ou moins continue de particules charbonneuses cpu', sur tous les Mammifères vivant dans les aggloméi'alions humaines, pénètrenC.li! tissu conjcmclif pulmonaire et dont la présence facilite la délimitation du poumon et de la plèvre viscérale. Les seides particules étrangères que j'aie rencontrées sur ces Eléphants sont très petites, isolées, tandis que le charbon pulmonaire forme généralement ailleurs des amas assez importants. La trompe exerce donc ici une liltration eilicace. '' Observé après ouverture de la cage thoracique, le tissu conjonctif infer- pleural présente des cavités irrégulières, tout à hiit comparables à celles c[ue l'on fait apparaître artificiellement dans le tissu celhdeux sous-cutané. La figure 3 en montre plusieurs ; elles y seraient beaucoup plus grandes encore, si l'on avait cher- ché à donner à ce tissu son maximum d'extension. Les vastes rtcellules" ainsi formées ne sont nullement, comme cui l'a cru, des restes de la cavité pleurale: elles sont artificielles; je l'ai constaté au cours de dissections, et corrohon'' par l'examen microscopique. Enfin une section faite à travers ce tissu entre les côtes el le poumon, ou entre celui-ci et le diaphragme, est immédiatement suivie de l'atlaissement com- plet du tissu sectionné qui tapisse alors les surfaces pulmonaires, diapliragma- ti([ues ou costales, d'une couche d'aspect homogène pouvant, à première vue, faire penser à une pachypieuritc. A cet état, l'observation microscopique est né- cessaire pour renseigner sur la nature de ce revêtement, et encore ne peut elli' suflire à donner idée des dispositions réelles, que seule une dissection faite avec soin, et rendue laborieuse par l'iMiormité de la masse sur laquelle elle porte, peut faire connaître. J'ajouterai «pie pour approfondir la structure de ce tissu, il est nécessaire lii' — i02 — Il a été av.mcé (jiie los Damans, les Tapirs et les Cëtarés pre'senlei-aienl (les oblitérations pleurales rappelant celles des Eléphants. Il a même été tenté d'assimiler à ces dernières les adhéi-ences pulmonaires des Oiseaux. Je ne discuterai pas cette dernière assimilation: les faits qu'elle rapproche sont en réalité très différents. En ce qui concerne les Damans, vers lesquels la comparaison a été por- tée surtout eu raison du rapprochement. insulFisanmient basé jusqu'ici, que l'on tend parfois à faire entre les Hyiacoïdes elles Prohoscidiens, je mentionnerai qu'ils ne m'ont jamais lien présenté qui jxiisse rappeler l'oblitération pleurale des Eléphants. J'en ai cependant observé un très grand nombre, tant au Muséum qu'eu Afrique même, sans y rencontrer d'adhérences pulmonaiies d'aucune sorte. Celfes qu'a observées H. George, sur un seul sujet d'ailleurs, étaient de nature nettement pathogène. J'ai également examiné les poumons de deuv Tapirs d'Amérique ayant vécu au Jardin dAcrlimatation de Paris. Sur l'un d'eux, aucune adhérence pleurale ne pouvait être relevée. Sur l'autre, il existait des traces de pleu- résie ancienne, traduites par des adhérences filiformes ou lamelliformes, réunissant en de nombreux points la plèvre viscérale à la plèvre pariétale et s'étendant aussi entre les lobes pulmonaires : de telles dispositions sont parfaitement caractéristiques et n'ont rien de commun avec celles des Eléphants. Les Cétacés, enfin, possèdent normalement îles adhérences, très éti-oi- temenl limitées et d'un caractère spécial , n'ayant non plus rien de commun avec l'oblitération pleurale des Prohoscidiens. A ce point de vue comme à tant d'autres, ces derniers présentent donc des dispositions toutes particulières, aberrantes par comparaison avec ce que présentent hpiquement les Mammifères, mais qui sont en rapport évident avec un ensemble de conditions spéciales, qui, dans la nature actuelle, isolent les Prohoscidiens. fobserver, non seulement à l'état d'nllaissenienl , an contact des plèvres, mais encore à iélat d'extension, ce pourquoi il importo do prondro d'es précautions particulières de Icchniqin^. L'oxtrômedonfilé de ses (•léments, à i'ôtat de complôlc ri''lracti'\\iroMiK (ompahÉf. DU MnsÉi'M d'Histoihe satvrbu.e, l'AH M. L. Sc.ARRONK. AdMINISTIUTKIR DK la colonie du VloYEN-CoXiO. Les (It^pouiHos (la Gorille que j'ai eu l'honneur d'offrir au Muse'uni national proviennent d'une bête que j'ai tuée au mois de fc'vrier 191 q, a Il kilomètres du village de Dalo, situé sur la rivière N'Daki, affluent de l^auchc de la Sanga, qui est elle-même un aflkient du grand fleuve africain le Congo. Voici dons quelles circonstances ce (iorille fut tué : J'étais en tournée dans le territoire de ma subdivision (Ikélemba), cir- conscription de la Sanga, colonie du Moyen-Congo, groupe de l'Afrique Equatoiiale française. (Aujourd'hui toute la subdivision d'Ikélemba est devenue allemande à la suite de la convention du U novembre 1911.) La roule que je suivais est celle qui relie Dalo à Kokassengué. Il était exactement huit heures du matin. J'étais en tête de ma petite caravane qui se composait de ih porteurs, 8 gardes régionaux et mes deux domestiques. Il y avait une heure et demie que j'étais en marche, c'est-à-dire entre 6 et 7 kilomètres de Dalo , lorsque , à une vingtaine de pas sur ma droite , j'entendis un grognement sourd et puissant. Je crus tout d'abord que c'était un Sanglier (les Sangliers sont très nombreux dans le pays) qui était aux prises avec un fauve. La route suivie avait trois mètres de large. C'est une percée dans la grande forêt équatoriale. Hors cette percée, la vue ne peut s'étendre ni à droite , ni à gauche , ni au-dessus des têtes ; c'est un véritable tunnel ; d'aucuns appellent cela un tombeau dans la verdure. Celte comparaison a du vrai, car rien n'est plus désagréable à l'Européen, habitué aux grands espaces, (jue quand sa vue est arrêtée à quelques pas de ses yeux, et cela des journées durant. Dans la forêt équatoriale dont je parle, on peut voyager en casquette de cycliste impunément des journées entières sans aucun danger d'insolation. Quand j'entendis le grognement dont je parle ci-dessiis. je fis signe h mon domestique de me passer ma carabine. Un'second grognement, peut- être même plus puissant que le premier, me lit croire que je n'avais pas affaire à un Sanglier, mais bien à un fauve. Lion ou Panthère. Je dois dire tout de suite que ma pensée ne s'arrêta pas à un Lion, parce que je savais — 10'j — depuis longue dale que les Lions nhahilenl pas les forêts étjualoriales. Quant à une Panthère, mon garde-interprète, d'origine Vacoma, qui me suivait, et qui comme moi avait tout entendu, eut vite fait de me faire revenir de mon erreur par ces mots: rr Attention, commandant, ça y en a n'Guiion (n'Guilo veut dire Gorille en langue bangala), et, en quelques bonds, il fut à mes côtés, Tarme prête. Tous les deux, nous nous enfonçâmes dans le taillis, les armes prêtes à faire feu. Tout au bord de la route, et sans que notre vue ait pu le deviner, commençait le tumulus d'une termitière haut de 3 mètres et dune dizaine de mètres de diamètre. J'ordonnai à mon garde de passer à droite tandis que je prenais la gauche de la termitière. A six mètres environ du bord de la route, et à trois mètres de moi, je me trouvai en présence du Gorille qui me regardait en grima(^nt. J'étiq)el volumineux dont la hanteiu' dépasse le diamètre maximum de ï,vK M. El). Lamy. MODIOLÀ ''' AURICILATA KnUISS. Savigny a représeulé dans la figure k de sa planclie XI (1817, Lhsrr. ^//M''^' Pl M. Sturany (190.5, Reitr. KcniUn. Moll. Piotli. Aîeer. , Nachn'<:hh/i. Dt'utxch. Muhik. Ges., XXX Vfl, p. i33) identiOe aussi au M. tulipa une coquille de la Aler Rouge. Muséum. — xw. g - 110 — Ijrun jaunâtre, la paiiie dorsal".' d*^ la coquille ornée de rayons verts et jaunes comme chez le ]/. tulipa Lk., dont cette espèce pourrait n'être du reste qu'une simple variété, qui se serait produite par suite d'un dévelop- pement difficile dans les localités où elle vit. crOn rencontre, dans cette espèce, des individus dont la coloration est d'un beau jaune orangé et qui constituent une variété anrantia : un très {jrand nombre des exemplaires de cette variété ont, comme le Modiola torla Dunker [3/y///»s] , une torsion des valves très accenluée.i Celte variété durdiiiui correspond pi'obablemeut aux spécimens d'un rouge brillant ou presque écarlale, dont E. A. Smith a également signalé l'existence à Aden. D'après von Marlens (1880, m Mobius, Beitr. Mecrcsf. Mauritins, p. 3 18), c'est vraisemblablemeni le Mod. auriculaia qui a été signalé de l'ile de France par Sganzin sous le nom de 17. scmlfiisca Lk. [qu'il ne faut pas confondre avec le Mod. scinifiisca Sowerby (non lA.), (fui est le Mad. hra.sillensis Chemn. — i>-uijaiieiisis Lk.]. Hab. — Cameran , Djibouti , Périm , Aden. Modiola Philu'pixarum Haaley. D'autres coquilles de la Mer Rouge sont rapportées par M. le D' Jous- seaume au Modiola Philippin arum Hanley (i8/i2-i856, Cal. Hvc. Biv. Shells, p. q35, pi. XXIV, fig. 26) et il ajoute : «J'ai trouvé, pour cette espèce, des individus ressemblant au ]f. Melcalfci Rceve [iSSy, C.onch. Icoii., Modiola, pi. IV, fig. 16 a-h], et comme elle est, ainsi que la plu- part des Modioles, assez variable, il pourrait bien se faire que Melcalfci ne soit (pi'une variété de Philippinarum.n A.-H. Cooke, de son côté (188b, Test. Moll. Suez, Ann. Mag. Nal. Hist., 5' s., XVII, p. i4o), a considéré le Pri-na fiilfrida H. Adams connue une forme jeune de ce M. Philippinavum , mais je montierai ])lus loin que cette opinion ne me paraît pas acceptable. Au contraire, il a eu raison d'admettre l'existence de formes de passage entre ïamiculata et le Philippinavum : il a, en elTet, signalé l'exisleuce à Suez de coquilles intermédiaires entre ces deux espèces. C'est pour des spécimens semblables que M. le D' Jousseanme a cru devoir établir un Modiola vulluosa, qu'il fait correspondre à la figure A de la planche XI de Savigny et qu'il décrit ainsi : wTesIa orato-Jlahrllifonnis, luteo-castanca , liitco alboqur partim radiala, lumcUis concenlricis dense el sut re^rulariler ornata; epilesta lamellis aelosis dense indula. fDimens. : long. 00, larg. 28, épaiss. aS raillim. ffPar sa taille cl sa forme, celte espèce, qui constitue le passage entre le .V. Philippinfiruni et le M. auriculala , se dislingue du M. australia Gray, - m — H\or l('([u<'l elle a une corlaiiu' analogie, par un j)rolnngoinenl j)lns sail- lant iU' son Ijorri ventral oi\ avant dos somnu'ts. par la (limcnsion plus gnliidc de cette extrémité antérieure et par l'ahscnce de rétranglement ([lié l'on observe sur Vauslralis. rrSa couleur est d'un jaune hruuiitre passant au brun sur certains indi' vidus. Celte coloialion est divisée en deux parties inégales [>ar tin rayon blanc qui s'élargit en s'éloignant du sommet et ([ue l'cpilest fait jiaraîlre jaune : celte znne blanc jaunâtre est d'un bleu légèrement violacé au sommet. «A sa surface s'élèvent de poliles lamelles concentriques assez régidièrc- ment disposées, un peu serrées et plus saillantes aux extrémités qu'au milieu de la partie centrale, qui est vernissée et sur lacjuelle ou aperçoit quelques liaces de stries rayonnantes. Cette coquille, dans presque toute son étendue, est recouverte d'une couclie lomenleuse de lamelles irabi'i- quées, desquelles partent de longs poils assez rigides. ff L'intérieur des valves est d'un jaune légèrement violacé étendu irrégu- lièrement sur un fond blanc ; celte teinte peut se foncer et arriver à celle du violet bleu^itre.*^ Hab. — Massaouali, Djibouti, Adeu. MoDIOLA (fDLGID\) I.IGNEA KeeVC. H, Adauis (1870, Neu Sbells, P. Z. S. L., p. 7, pi. I, fig. 9) a décrit sous le nom de Pcrna fulfpda une coquille recueillie dans le golfe de Suez par iMac Andrew (1870, Ami. Mag. ^at. Uht., h' s., VI, p. ^18). A.-H. Cooke(i886, Anit. Mag. ^at. lllst., 5' s., XVII, p. i/jo) iden- tifie ce Penia fulgida au Mod. PliilippiiKiruiii Hanl. , ce qui est admis par M. Lynge (1909, Dauisb Exp. Siam, Mar. Lamellibr. , Méiii. Acad. li. Se. Leltr. Danemark, ^ s., V, p. i3-2). M. le D' Jousseaurae rapporte cette espèce à un genre Vulgida et fait les remarques suivantes : i»Sur la figure donnée par H. Adams pour celte coquille, on a indi(|ué des zones rayonnantes qui ne sont pas menlionne'es dans la description; mais je n'ai rencontré aucun exemplaire présentant ce mode de coloration. wJ'ai trouvé à Suez, Souakim et Aden quelques individus de cette espèce uniformément blancs et recouverts d'un épiderme jaunâtre qui constituent une variété alla. «J'ai établi le genre Fulgida pour celle espèce qui a le bord interne lisse el dont le bord ligamentaire est égal au bord postérieur. Contrairement à toutes les autres espèces qui sont comme vernies à la partie ventrale. celle-ci est terne dans celte région et vernissée à son extrémité posté- rieure et dorsale, qui se trouve enfermée dans une gaine adliérente d'un feutre assez épais." 8. — 11-2 — LVxamen des coquilles déterminëes par M. le D' Jousseaiime comme Mod. fi/Igida H. Ad. me porte à croire quo cette espèce doit être complète- ment assimilée au Modiola Ugnea Reeve (i858, Conch. Icon. , Modiola, pi. X, Cig. 71) signalée de Massaouah par M. Sturany (1906, Beilr. Kenntn. MoU. Roth. Meer. , Nachrichtsb. Deulscli. Malah. Ges., XXXVII, p. i33). Ce M. lignea, qui se trouve dans la Mer Rouge, dans le golfe de Siam et en Australie'"', a, d'après M. Lynge (1909, Mém. Acad. fl. Se. Letir. Danemark, ^ s., V, p. i33), pour caractère le plus important l'exislence de lignes de croissance bien marquées et nettes sur les régions antérieure et postérieure, tandis que le milieu des valves est lisse et présente une dépression radiale avec une zone plus pâle que le reste de la coquille qui est d'un marron brillant. Mac Andrew {1870, Ann. Mag. A'rtf. Hkt., 4' s., VI, p. 468) a signalé cgaleraenfdu golfe de Suez une forme qu'il croyait être une petite variété (lu Pevna sctigcra Duuker, mais les exemplaires ainsi déterminés comme sctigrra seraient, d'après A. -H. Cooke (1886, Ami. Mag.Aat. liist., 5" s., XVII, p. i/io), des jeunes spécimens de Mod. flavida Dunker. Pour M. le D"^ Jousseaume. rrce sont peut-être des individus de P. fulgida que Mac Andrew aura pris pour le Volsclla setigna Dunker, dont la forme est des plus voisines : du reste, si l'on possédait un très grand nombre de spéci- mens de ces deux espèces, il est probable que l'on serait bien embarrassé pour en faire la division.') Il serait donc possible que les M. scligera de Mac Andrew fussent des jeunes Mod. lignea Rve-''. Hab. — Suez, Djibouti, Aden. Modiola (Modiolatls) sirahensis Jousseaume. Mac Andrew (1870, Ann. Mag. .\at. His/., /»' s., \1, p. i4/i8) a re- cueilli dans le golfe de Suez une forme, représentée par un spécimen unique, à laquelle il a attribué le nom de Pcma rhomhoidea Hanley var. ") M. Wm. H. Doll (1886, Bull. Mm. Comp. Zool. Ilarv. Coll. Cambr., Xll, p. aSô) a rypporlé au Mod. Unnfa Rve. des coquilles de la Caroline du Sud, de la Floride et de Saint-Thomas. ^lais M. l-ynjro rroit que ces spérinieiis améri- cains, qui sont entièrement lisses sur toute la surface des valves, appartiennent à une autre espèce, et je pense qu'il s'agirait en effet du Modiolarta {Lioberaa) caj^aHra Say, car M. Dali, en 1898 ((Jonir. Turl. Fauna Florida, Pt. IV, p. 8o5), dit qut' son M. Uf^nea est probablement celte coquille de Say. (arl III, p. ùCtn , n" 5'i9. — IIG — f>e caraclôre le plus remarqiialile de cette espèce est fourni par la sculpture. Le test, d'un brun maiToii assez clair, sublransparent au dernier tour, est garni de stries iongitudiiialos fines, serrées, ine'gales, subverlicales, coupées de nombreuses petites côtes spirales peu élevées, inégales, inégale- mont distantes, garnies de j)nils raides, courts, inégaux, recourbés à leur cxlréniité et serrés les uns contre les autres , particulièrement au dernier toiH- sur les costules les plus saillantes '''. Ces poils sont fort caducs, et il est rare de trouver un échaiiliilon sur lequel ils existent tous. La taille reste assez petite: longueur : 18 millimètres; diamètre maximum : i3 milliiii. 1/2; diamètre minimum : 1 1 millim. 1/9; hau- teur do l'ouverture : 10 millimètres; diamètre de l'ouverture : 8 milli- mètres ■" . I^e péristome est légèrement épaissi et bordé de noir. Par sa forme générale, le Vivipara copillata Fj'auenfeld rappelle le mode hiangulata Ki'ister ''^ du Vivipara unicolor Olivier •'*. 11 est encore bien plus voisin du Vivipara densestriata Preston*^' qui possède également une sculpture réticulée , mais dépourvue de poils ''^ Il est d'ailleurs probable que cette dernière Vivipare n'est qu'une forme très adulte du Vivipara ca- pillata Frauentold "'. Enfin le Vivipara densestriata Preston n'est lui-même qu'une variété locale du Vivipara zumhesiensis Sturany'*^ dont les tours de spire sont bien arrondis et dont le test possède une sculpture spii'ale très atténuée. C' Cette curieuse sculpture rappeilî beaucoup celle d'une espèce de Siam, le Fn'ip«ra ci7("«/a Reove [Cnncltoldgica Ironica, 1868, sp. 36]. C^J Le Viripara capillala Frauenfeld atteint jusqu'à 28 millimètres de hauteur et iG millimètres de diamètre, rouveriure ayant 11 1/2 millimètres de hauteur pour 9 1/2 millimètres de diamètre. (■'*) KLSïER(Dr. C), Gattunij Pahulina, in : Martini u. Chemnitz, Systemat. Conchylien-Cahinet , a* édit., p. 21, taf. IV, fig. 19-1 3 {Pahidina hinngulala). '*) Olivier (G.-A.), Voyage Empire Ottoman. . ., III, 1806, p. 68; Atlas, II, pi. XXXI, fig. 9 a-96 [Cydontoma unicolor). ■f^ Preston fH.-B.), Procpedings Malacological Society of London . VI, ipoS, p. 3oo, fig. 2 (dans le texte) [=; Vivipara (sambvciensis \ar.'l) densestriata KoBELT, loc. supra cit., p. 178, n" 76, taf. XXXllI, tig. 17]. Espèce recueillie dans le Zamhèsc près des chutes Victoria. ('') «r . . . ultimiis ad pcriphoriam angulatus, slriatus et undique lineis spiralibus undulatis cinctus. . . n , dit H.-B. Presto?;. " Cette forme très adulte aura perdu les poils très caducs qui garnissent les petites côtes spirales. "' Sturanï (Dr. R.), Calulog der. . . Sùdafrikanisdien Land- und Siisswasser- Molhisken . . . , Denkschr. d. kais. Mademie d. Wissenschafll. Wiéi, LXMI, 1898, p. 621, taf. III, lig. 57-61 ( I li'i^wrrt unicolor var. sa)nbesienci$) [~ Viri- para Sambeiiemis Kokelt. Inc. sujint rii.. 1907, p. 172, n°7.^). taf. XX.MII. lig. i.")-i()j. — 117 — Ainsi CCS diverses Vivipares du Z') Peut-être même le Viciparu capillata Frauenfeld [-{■ Vivipara zaïnOcsiensis Slurauy -f Vivipara deusestriata Preslon] n'esl-il qu'une simple variété du VIviiiara unicolor Olivier. '"' Le Dr. R. von Mabtens a également sifjnajé celte espèce dans la parlii? Sud du Vicloria-Nyanza (loc. supra cit., 1879, p. 1 0/1), mais celte indiralioii inirait besoin d'être vérifiée. — 118 — 1898- Clpopalra piroilii Mautens, Beschalle Weichlhiere Deulisch-Ost-Afrik., Berlin, p. i85. «909. Cleopatra Emini Kobelt, Die Gultung Paludina, Ncue Folge, in : Martini und Chemnitz, Suitemat. (lonchtilifin-Cabineti 9' Edit. , p. 89 1, n° 0, laf. LXXVI, fig. 8. 1909. Cleopatra plmlhi Kobelt, /oc siijira vil., p. 407, n" iS7. iqi/i. Cleopatra PIrolhi Dactzenberg et Germain, Hevue z/iolofrique afrirninp, IV, fasc. I, Bruxelles, p. 57. Je rapporte sans hésitation à cette espèce quekpies individus d'un petit Cleopatra recueilli par M. Victor Ellenberger. Le test est brun marron ou hrun verdàtre; il est garni de stries lonjTitudinales fines, serrées et à peine oidiques. Le sommet est toujours érodé et les tours supérieurs ont deux ou trois carènes très saillantes, la ti-oisième placée à la base des touis, contre la suture. La position relative des deux autres est assez variable quant h leur distance de la première. Au dernier tour, les carènes supérieures peuvent s'atténuer et ne plus former que des angulosités plus ou moins marquées; elles peuvent, au contraire, rester aussi saillantes: elles sont alors supraraédianes , et leur nombre varie de deux à quatre. L'ne zonule d'un marron rougeâtre entoure l'ombilic chez tous les exemplaires. Longueur : 10-11 millimètres; diamètre maximum : 5*i/9-() milli- mètres ; diamètre minimum : /i 2/8 - 5 millimètres ; hauteur de l'ouver- ture : k ijU-h i/ii millimètres; diamètre de l'ouverture: 3 millimètre». Le Cleopatra Pirothi Jickeli ressemble beaucoup à certaines variétés du Cleopatra bulimoides Olivier <'\ notamment à la variété hilirata Germain '^'. Peut-être même le premier n'est-il qu'une variété du second. Les Cleopatra mtveruensis Smith ^^' et Cleopatra Sinithi Ancey '''' appartiennent au même groupe et ne sont probablement que des formes locales d'un même type spécifique. (•) Olivier (G. A.), Voyage dans l'Empire ottoman. . .,, II, Paris, 1806, p. 89; III, p. <)8, et Allas, pi. XXXI, fig. 6 {Cyclosloma bulimoides). W Germain (Louis), Contributions à la faune niiilacologique de l'Afrique Equa- toriale : LIV, Mollusques recueillis par M. Ch. Alluaud dans le Soudan anjjlo- égyptien [Bullelia Muséum Ilisl. natur. Paris, XXIV, 1918, p. lili'i.) '^) Smitu (E. A.), On a collorlion of Land and Freslnvater Shells transniilled bv Mr. H. H. Jobnslon froni lîritisli Central Afrira ( l'nicfciliujrs znolngical Socielij of Lundon, 1898, p. 687. n° 18, pi. LIX , fig. loi. Espèce du lac Alweru [= Moero]. '-'' Amceï (C. F.), Description of Iwo new Cleopatra and a Pisidium {TIte Nau- lihu, XX, n" A, Philadelphie, août 190O, p. h't , n° a). Espèce recueillie par le R. p. M. Glii,i.emé dans la rivière Chozi [= Tchozi = Tcliazi ] (sud-est du lac Tanganyika), allluent du Chambezi [= Clianibesi =Tchambezi], tributaire du lac Bangouoolo [^ Bangwodlo]. — Ih) — fihoilcsie seinentriûiialc : Lealiii. sur le Kaiit-Zambèso [\iclor Elikn- B4':iii;ër], >*ji5. Variole rufolirata (jeiniaiii , nov. car. Coquille de même forme et Ir^s sensiblement de même taille (longueur : (j i/'? millimètres; diamètre maximum : 5 i/4 millimètres; diamètre mi- nimum : h i/o millimètres; hauteur de l'ouverture : h millimètres; dia- mètre de l'ouverture : 3 millimètres); den\ier tour avec k carènes sail- lantes, f'[fales et également espacées, vivement colorées en brun rougeàtre brillant; tours supérieurs avec trois carènes saillantes montrant le même coloris. Wiodésie seplentrionnie : Lealui, sur le Haul-Zambèse [Victor Ellkn- behckk]. Le Cleopatra Pirotlii Jickeli vit dans la Nubie, où il est connu à l'état subfossile [Vinciiow], le Haut-Nil [J. Pirotii], l'Africjue Orientale anglaise (Monts Teila) [E. Suess], l'Albert Nyanza [F. Stuhlmann, H. Waller] et le Congo belge à Bulongo ( Bukama) [Dr. J. Bequaert] (variété elata DAirrZENBERG et (rERM4IN, loC. SUpra Cit.. 1 9 1 i , p. Sy ). Melania (Melanoiues) tuberculata Millier. 177/j. Mérita tuberculata Mï llew , Vn-m. terr. ptJJuv. hi$tor., II, p. 191. i()i8. Mrlania (Melauoides) tuhercuhla Gkrm.un, Bullptin Muséum Hist. tiatur. Paris. \XIV, p. /|/iG. Les exemplaires recueillis par Victor Ellenberger diffèrent du type si répandu en Afrique par leur forme plus trapue et leur test plus solide orné d'une sculpture beaucoup moins accentuée. La taille est assez grande; elle oscille entre les dimensions suivantes : LONGUEUR DIAMRTRK DIAMÈTRE hauteur diamètre rOTALK. MAXIMUM. UIMIMVM. DK L'OllïERTUnE. DE I.'OUVBRTDBE. millimètres. miHimètres. iiiillimÀlros. millimètres. niilliraètres. ;k. 1 '1 9 » a 9 10 5 3o il '/-' S 3//1 9 5 -1» 1» >/••' «I 10 5 i/a aC) 9 ',^' 9 9 '/^ - /. 3//. Le test est solide, brun foncé, parfois presque noir; il est fortement érodé, l'érosion ayant fait disparaître loule la sculpture sur les tours supé- — 120 — lieurs. Le sommet est généralement absent. I/ouverture est, inlérieii- remeut, d'un maiion chocolat très brillant; sou bord externe est très for- tement arqué. La sculpture se compose de stries longitudinales médiocres, fortement oiiduleuses, et de cordons décurrenls qui , chez la plupart des individus, sont localisés à la base du dernier tour. Les sutures sont nette- ment marginées. Enfin beaucoup de spécimens sont ornés de taches d'un fauve marron, plus nombreuses au dernier tour. Rhodésie seplentriomtle : Lealui, sur le Haut-Zambèse [ Victor Ellen- berger] , 1 9 1 5 ; une dizaine d'individus. — r2i — Co.yTRlBUriOyS \ là FaUXE MalACOLOGIQUE de MADAGAtiCÀn. l'AK M. Louis Geihiain. yii ') Un Pblécypodk nouveau des rivikres de l'île de La IIéinion. Les eaux douces dos îk's Mascarei};nes, où viveiil si aboiidainau'iil les (îastérojiodos appartenant aux genres Ihillinus'- , Melaiiia, Neritmi , etc., ne semblent noni-rir qu'un nombre très faible de Pélécypodes. Une seule espèce avait été signalée jusqu'ici : Y Eupem ferruginea Krauss*'^', indiquée à l'ile Maurice pài- E. A. Smith "*', d'après quelques individus conservés dans les collections du British Muséum de Londres. Au cours de ses nombreuses rechercbes zoologiques aux îles Mascareignes , M. P. Carié a été assez heureux pour découvrir, dans les eaux douces de l'île de la Réunion, un représentant de la famille des Uniomd.e. Ce Pélécypode, malheureusement (') Cf. Bulletin Muspiim Hist. imtiir. Paris, XIX, n" 7, nov. 191.3, p. 478- 477 et p. /i77-a8i, pi. XIX; XXIV. i<,i8, p. 3/i-/i2, p. 43-54, p. 181-186 et p. 5i6-5q4. (■^' On trouve très communément à l'ile de la Réunion, et moins abondam- ment à l'île Maurice, le Bidlinus (Isidora) horbonicensis dk Férussac [Bullelin uni rcmel sciences nalurcllpH , X, Paris, )8'!7, p. 4o8, n" Ôf) [PliijHa horbonica)] ligure par À. Morelet [Séries coiicinjliolo^iques , II, lies Orientales d'Afrique, Paris, 1860, p. 97, n° 64, pi. VI, fig. 5 {Physa borbonica)] et sa variété nana PoTiEZ et MiCHAUD [Gakrie Mollusques Douai, I, i838, p. aaS, pi. XXII, fig. i3-i5 {Physa nana)]. Une espèce africaine, le Bullinus (Pyrirojyhysa) Forskali Elirenberg [Symbolœ physieee , etc., Berhn, i83i, Moll., n° 3 {Isidora Forsliali)=- Physa spiralis de Férussac, Bulletin universel Sciences naturelles , X , Paris, 1827, p. 4o8, n° 66], s'est acclimatée à l'île Maurice. Les Bullinus ont été jusqu'ici classés soit parmi les Limn^ïid*, soit parmi les Phïsid.ï;. lis doivent former, avec les espèces du genre Physopsis (de l'Alrique Equatoriale), une famille spéciale, celle des BULLliVID.ï;. ('' Krauss (F.), Die Siidafrikanischen Mollusken, Stuttgart, i848, p. 7, taf. I, fig. 7 {Cyclas ferruginea). *' Smith (E. \.), A Contribution la llie Molluscan Fauna of Madagascar Proceedings Zoolngieal Society of London , 1882 , p. 388). 1-J2 jeune, est une espèce nouvelle itpparlenanl au genre ^lodularw. Je suis heureux de la dédier â M. V. Cauié. Nodularla (Caelatura) Cariei (îeiniain, »or. sp. Coquille de forme subijuadranguiaire allongée; région antcjieure courte, arrondie, atlénue'e à la base; région poslérieure près de doux fois aussi longue que l'antérieure, très haute; bord suj)érieur recliligue dans une di- rection légèrement ascendante: angle antérodorsal maicpié; angle postéro- dorsal très marqué; bord antérieur bien arrondi con\exe, se continuant par un bord inférieur régulièrement convexe et notablement divergent par rapport au bord supérieur; boi'd postérieur à peine convexe dans une direction oblique; sommets antérieurs, saillants et légèrement recourbés; ligament bien développé, fort, jaunâtre, long de 3 1/2 millimètres. Charnière avec, sur la valve droite : deux dents cardinales minces, subégales, assez longues mais peu robustes, et une lamelle latérale longue de 3 1/2 millimètres environ, subrectiligne, un peu élevée, tranchante; — el, sur la valve gauche : une dent cardinale mince, élevée, un peu scrrulée (plis très obliques), et deux lamelles latérales tranchantes, l'inférieure plus longue et plus élevée que la supérieure. Impressions musculaires peu marquées : lantérieure petite et arrondie, la postérieuie tout à fait superficielle, la palléale à peine indiquée. Longueur totale : 10 millimètres; hauteur maximum : 5 i/^ milli- mètres; épaisseur maximum : 3 h/o millimètres. Test mince, fragile, d'un marron jaunâtre clair assez luisant; stries d'accroissement fines, serrées, irrégulières et inégales, plus fines antérieu- rement; région des sommets garnie de quelques tubercules arrondis, bien saillants mais assez petits, et de rudiments de chevrons'' : quelques rayons verdâtres, à peine visibles, sont irrégulièrement répartis sur toute la co- quille, mais mieux marqués sur la région antérieure. Nacre d'un blanc légèrement bleuâtre, très iiisée. Ile fk la Réunion : Plaine des Cafres [M. P. Gabik, 191 4]. L'individu que je viens de décrire est le scid qui ail été recueilli par M. P. CARI^i. 11 est malheureusement très jeune. Gepcntlanl les caractères de sa charnière et son ornementation sculpturale permettent de le ratta- cher, sans doute possible, au genre Nodular'm si largement développé dans les eaux douces de l'Afrique Equaloriale et de l'Inde. <'^ Ces tubercules et ces chevrons sont disposés sans ordie. 'lô .1 l'iwpds m i;i:Miic Pi-anciiokklka Piiuinn DE i.\ F wui.i.E lii'.s Swnr.u-.ÊEs, PAR M. Me\ri Lkcomtk. Sons le nom de Plaiichonclla , le botaniste Pierre (Notes bot., p. Zh) » réuni un cei'lain nomI)i'e de Sapotacées asiati(pies dont les graines pos- sèdent une cicatrice linéaire, oblongue et interne, alors que les Sideroxijhn présentent une cicatrice hasilaire plus ou moins arrondie. Je me garderais bien de contester la légitimité théorique de cette sépa- ration, les graines étant notoiieraent différentes extérieurement, par la grandeur, la forme et la position de la cicatrice. Malheureusement, dans la pratique, il anive souvent qu'on ne possède pas les graines et, dans ce cas, il devient absolument impossible de distin- guer le genre PlaiiclioncUa du genre Sidenwylon. C'est ainsi que Pierre a nommé (sans description) et que Dubard a décrit [Not. Syslevi., II, p. 88) comme appartenant au genre Planclionella (P. racemosa) une plante récoltée au Tonkin par Balansa (n" ^SSy) et par le P. Bon (n" 5î22o et /126G), et dont ces deux botanistes n'avaient vu que des spécimens en fleurs. D'autre part , ayant rencontré dans les récoltes du P. Bon , provenant du même pays, des plantes très voisines du Sideroxijhn Wiffhthianum mais différant nettement de ces dernières par la forme et la faille des feuilles, M. Dubard fut amené à placer ces plantes (u°' 2726 et /j^Sy) dans le genre Sideroxijhn sous le nom de Sideroxyhn tonkinense^'. Mais cette dernière espèce n'était connue que par ses feuilles et ses fruits. Aucune description n'en avait été donnée. Or, repienant plus tard cette étude, je pouvais me convaincre, sans aucun doute possible, que Planchonclla rueemosa Pierre ne pouvait être séparé de Sideroxyhn toiikincnsc Dubard et que les échantillons en fleurs et en fruits du P. Bon appartenaient à la même espèce. Les graines ayant une cicatrice basilaire arrondie, il est donc incontes- table que la plante du P. Bon est un Sideroxyhn , et, suivant les lègles de la nomenclature , nous lui donnerons le nom de Sideroxyhn racemosum. ''' M. Dubard, Les Sapotacées du groupe des Sideroxyflnécs. (^4»»). Mus. col. Marseille, i()ia,p. 86). — 12^1 — C**-''*^'/ M;iis on convieiulia (pie si une planté représcnlée en herbier par do beaux échanlillons en (leurs, mais dépourvus '«//. Soc. Unn., n" 119, ei liist. des PL, XI, p. 279). Quant à Engler [Pjhnuenfani. \achtr.. p. 275). il le fait rentrer dans le genre Sideroxtjlon , comme d'ailleurs les Planchoncllu , de Pierre. Donc, d'un côté, le genre Planchonella de Pierre ne peut être distingué du genre Sideroxylon que si l'on possède des graines. D'autre ])art , il se con- fond, pai'tiellement du moins, avec le genre Sersalisia de Robert Brown qui bénéticie d'une évidente priorité. Il en résulte qu'à mon avis il doit être abandonné et rentrer au titre de section dans le grand genre Sidero- xijlon , et c'est la solution que nous avons adoptée pour la Flore générale de l'Indo-Chine. En ce qui concerne le genre Sersalisia, auquel on a rattaché un certain nombre d'espèces africaines, il possède des caractères dislinclifs qui ne permettent pas de le confondi'e avec le genre Sideroxylon. Eu elTet. outre — I2r, — (^/<.;Viabsei.co d'alhiinieii «laiis les gvimuis et I;. présence d'une cicatrice allon^jee , on peut noter les caractères snivanis : {ja.nosépalie du calice sur une lon- irnvuv uolaMe e( , l(nidulits ■s(ib(tllciiii(ilo((iincul((l(i , (ipice breviler acumimki ,amhilii plus miniiscc Irilobata rcl subiiilcip'd ; ucrvl socuii- darii ^-o-jnifi, (irciKilo-ftsccndciiles, basi decurreiUes ; veiiulœ Ituite ; peliolus egbitididosiis scd ad glaiidubm d'asinoiis. Infloirscnitia- (i.rilbires, cipnosœ, pHiici/lorœ ; pcdunculus donguUis, grucUis, cirrifer, Jloiibiis utricubdis. — 9: Qilija; longe tiibulosus, ad iiirdiiim iiijldliis ; loin dcltoidci, brèves, dentîformes. Petala ô, lanceolata, acuUi , ad niediuiii tubiinserta. Disci glandiilœ obloiigo- ciineafœ ad basiii calijcis iuscrla'. Stamina ô , aborhra , mouadclpha Jibimeiitis denlifoniiibiis. Ovarium bile Jiisiforme, slipitadim, stigmate p'dea tant ; stigma sessile, peltatum , tnlobulatttin ; hicnla iiiiica, placeiitis 3, parieUdibus , pluriovulatis. Fructus elUpsoidens , tn'gonus , stipitatiis, utrinque uttenmitus ; valvœ tenues ; semina lenticularia , superficie tessellata, marginc ecostata. — Folia g-i5 cm. longa, j-g cm. lala, petiolo 3-à cm. longo. Injlorescentia' pedunctdus 8-1 i cm. longus , Jloribns g-10 mm. longis. Cahjcis tubas S mm. longus, lobi 1-1. 5 mm. longi. Petala r?.J mm. longa. Fructus g cm. longus in stipite 2 ctn. longo ; semina 7 mm. diam. ToMKiN : Tu-phai», 11"' 3()<)/i, 3()()5 \ lialansa]. — Annam : prov. de Than-hoa, n'" 0100, 5o-i6 [Bon \ : prov. n(rili(jiis. — (S: Cali/.r liibuli)S()-fusifornus, liiici.s breeibus iiifirescentibiis nolalus; hbi i) , lri(iiiijitl()-()blu.si , rojlr.vi vol circiiiati. Pelala '> , lanceolalo-obliinira, obi usa , iiij'ra fauceiii inserla , rxserln. iJl.sci ijlandnlœ ohlon^rœ, basi alte- iinatœ, apicc !ruiicato-eiii(irf>inalœ. Slamiiia J, basi itioiiadeljiba ; aiilhcrœ limp-ii triaiigulœ vol pi/ramidatœ, apicc allenaalo-oblti.sœ. Ovariuin nullum : — Folia juniora i3 iiiiii. I(ni^<>(i , (i )niii. lala , pctiolo •)-! mm. loiij>o, <>laii- dttlis a.J mm. diam. iiiJJore.scvnhœ pcdaiiculus n-o cm. Iitngm. C.ahjx m mm. lonjran , lobi a mm. taiilum lonoi. Pelala ô mm. loiiga. Disci ijlandiihif •>..> lam. loni'W. Aiillierœ ^.5 mm. loagœ. CAMiioixiE : région de Battu iibang, à Boiitliey-kakck , w" hko \llar- maad |. Kspèce très remarquable par ses l'euilles très jeunes et minuscules alors que ses fleurs sont adultes, et aussi par la disposition de ses ihllo- rescences groupées par 3-5 sur des rameaux tourls qui plus tard s'al- longent paj- le sommet et donneront des rameaux de prolongement. Adenia parvifolia Gagnep. , nos. sp. Modecca parvifolia Pierre mss. Frutc.v scaiiden-s ., pergraiilm. (laulis et rami aabftiijhrmes. Folia oblonijo- acumiîiata, basi rolunda vel cmarginala, apicc acuminala mcmbranacca, pallida, basi subpvIltHo-glaadulosa , iieivi seciiadtirii ^l-ô-ju/ji , tenues, venula; rvliculatim. disposilœ, la.ra' ; pctiolus gracilis, brevis. Lijlorescentiœ axillares, ci/mosa', paiicijlora, cum ramulis i--i, cirrijeris, peduiiculo commuai perxrra- cih ; Jlores campaniilali. — çS : Cahj.v campanulalus infra nwdium lubulosus; lobi ù , oblongi, apice alteuuato-cucullati , mullinervii , nervis longiladiaaiibus. Pelala o , obovato-oblonga, Irinervia, basi gmiculala , apice tubi inserla. DIsci glanduhv Ô , oppositipclalœ , sessiles , brevissimœ. Slamiaa J, monadelpha (.''), jilamenlo brevi : antliera! lineares vel oblonga', breviler apicalalœ. Ovarium abortivum , obovoideum , scssile; stijlus abortivus /ilijhrmis ovariuni œquans. Fructus ovoidens, haud slipilalus, valvis 3 , lenuibus; semiua subglobosa , jtaiilla compressa orhicularia, lœvissima. — Folia 4-7 cm. longa, i^--:i8 mm. lala, petiolo ô-io mm. loago. Injlorescentiœ pedunculus -i-'i cm. lougus , Jlo- ribus 9 mm. longis. Cahicis lobi G mm. longi, Pelala 4 mm. longa. Anlherœ 'J.ô mm. longw. Fructus '1 cm, longus, seminibm '1 mm. diam. — 128 — Siam: nionl Luang à la base de la péninsule Malaise, n" /j6<)8 [Pierre \. — CocHiNcHiNE : monl Lu, prov. de Bien-hoa [Pierre]. Cette espèce est comparable à VA. nicobarica King par la forme de la fleur et de ses divisions', par la |H-ésence des glandes sur le limbe à son extrême base, par la forme des feuilles, etc. Mais elle en diffère : i° par les feuilles deux fois plus coui'tes et étroites ; 2° par les glandes à peine visibles; 3° par le fruit ovoïde, non atténué ni pédicule à la base, et deux fois plus court ; 4° par les giaines ni aréolées , ni côtelées. Adenia Pierrei Gagnep. , nov. sp. Frukw scandens , validi/s. llaini slrialo-siilcatl , paullo iiiifiulali. Folia ovala, busi cordata , auriculin semiorhicularilms , upieulato-obtus» , iilrinque pallida, modice crassa; nervi seciindarii 5-6-jugi, arcuato-ascendcutes , ve- nulœ transversales et reticulatini dispositœ ; petiolus elongalus apice biglandxi- losus , glanditlis s, globosis , viajusctdis. Inflorescentiœ axiUares , cymosœ, cirriferœ , Jloribus fubuhso-fiisiforniihus. — c? •• Cahjx crassus ; lobi oblongo- oblusi, extra circinati. Petala ô, ud faiicem inserla , oblongo-obtma , exsertn,' margine undulata, basi lincatim macuiaUt. Disci glandulœ 5, sessiles, brèves. Slainina 0, basi monadelpJui ; aniherœ pijrainidulee , ad apicetn sensim longe- que attenualœ, obtusœ. Ovarium abortu parvum, fusiforme , stigmate pilea- tum ; stigma peltatum, sessile, margine rejlexinn, Fructus pirijorinis, apicc rotundato-umbilicatus , stipitatus, valvis 3 , crussis , paUidis ; semina ovata vel elliptica ad médium lesseUala, margine coslata. — Folia io-i5 cm. longa, 8-19. cm. lala, petiolo ^i-S cm. longo. Injlorescentiœ prdunciiJas 8-10 cm. longus , flores 10 mm. longi. Caltjcis tubas 8 mm. longtts. Petala ô mm. longa. Anthereo ô mm. longœ. Fructus 7 cm. longus, stipite ^ cm. longo, valvis apice usquc 6 cm. latis ; semina g mm. longa, 7 lata. Cambodge : prov. de Samrong-long, n° v^k'] [Pierre]. — (iOceiNCHiNE mérid. : Baria, même numéro [Pierre]. Le fruit de cette espèce est très particulier : 1° par l'épaisseur de ses valves ; 'j" par sa foi-me en poire, obtuse ou ombiliquée au sommet. Par la forme de ses feuilles , cette plante se rapproche de Y A. cardiophylla Engler à feuilles entières, mais les veinules sont bien loin d'être aussi accusées, et fiont blanchâtres et noyées au lieu d'être bien dessinées et un peu brunes. Passiflora octandra (lagnep. , nov. sp. Frulex scandens, subligiiosus. (laulis vt rami subangulati . piibcscentes , pilis Jlacidis. Folia alterna ovata , elongata, intégra, basi rolunda , gradalim — 129 — spiisitnqiic (icituHiKdd , ohinm , modicc crusm . supra (rraimhila , ulriiujup pilo- siila; nervi secundarii O-ju/ri , (isci'ndi'nh'H ; oenulœ infra conspicuœ, reticu- latirn dispos i lœ ; pctiolus pilosulus, hrevis, siqmt Ixtsin l'haidulosuH ; shpulie miniitœ, oreclœ ; cirri iiidirisi, pilosnli, nxUlarcs. Iiijlon'scrnliœ ()--i-Jlorœ, cijmosœ, hrevilcr pcduncnlatœ ; pedicelli pubcsccntcs, ad tertiain partein inji'- riorom articulati, braripolis minuds , alabastms globoso-ovatis, Jhmbus al- bidis. (lahjx extra pilosulus ;.lnbi ft-ô , ovato-oblongi. Petala ^t-5 , linearia; tobis cah/cis aiij'iistiora , violaceo-nervata. (loronœ exiiiiiœ parles filiformes uudulatœ ; c. inliinœ partes monadelphœ, apice lriaiif>ula! lacerosœ. Staniiua sœpissiiiie S. riirius G ; f lamenta antherœque more generis. Ovariinn pilo- suhim, in lubo staminum subincluswn ; slyli S, sœpissime /i, place ntis toli- (J(>f,i. — Folia 10-1 fi cm. lonf>a , //-J cm. lata,petiolo 1-3 cm. longo. Iii- florescentiœ pedunculus ^i-') mm. longus, pedicelli i-'i cm. longi ; flores aperti, explanati ;j.j mm. ditiiii. Cahjcis lobi 10 mm. longi. Staminum f la- menta 7 /////). longa ; anlberœ 3.5 mm. longœ. Sti/li 6 mm. longi. Laos: Nong-kay, La-khon, Kemmarat [Tliorel]. Var. /S cochinchinensis Gagnep. — Foli(( ampliora usque 30 cm. longa , S cm. lai CocHiNciiiNK : près Song-lu. prov, de Bien-hoa, n° 1698 (Pierre). Var. S attopensis (lognep. — Folia angw-iliora . i.'V/J cm. longa , ùôSo mm. la ta. FiAos : plateau (rAtlopeu , n" 1 967 [Hartn(ind\. Var. y glaberrima Gagaep. — Foli(( angustiora ut l, sed Iota planta glaberrima; pedicelHs usque // r?n. longis. Laos : Cahn-trap, n" 1 io5 [S/»VpJ. Celte espèce est certainement indigène et ne se rapporte à aucun Passi- flora d'Extrême-Orient. Elle présente prescpie toujours 8 étamines, h styles, stigmates et placentas, Passiflora Seguini Léveillé et Vaut. = P. Francheliana IlenisL ^ Le type du Passiflora Seguini, récolté par le P. Séguin et distribué par le P. Bodinier, se trouve au Muséum de Paris sous le n" !>35o. 11 est identique au P. Francheliana Hemsley. Or celui-ci a la priorité, ayant été publié en 1900 dans la planche 2620 des Icônes plantanim do llookei-; celui — 180 — •le M. II, Léveillé, in /»*///. irttd. ,<;>'o^. !»>/. (1909), XI. ]). 17/i, étant pos- If'ripiir (le dtuix ans. Une espèce perdue et brtrouvke. Sôiis le nom de Passijlora pidlida L., Loiireiro décrivit une espèce de Touvane dans son /•'/. roclnmli., p. ()hU (1790). Sprengel ayant reconnn (|u"ii ne s'agissait point de l'espèce de Linné Ini attribua le nom nouveau de P. rochiiichiiien.sis dans son Si/steina IV, Gur. posU, p. 3A6 (iSa-?). Depuis lors, la littérature botani(|ue lut muette sur celte espèce. Elle existe en nombreux éclianlillons dans IHerbier de l'aris, récoltés par (Jau- dichaud el Bon, dans le iNord \niiam, et sera décrite snllisannnenl dans la l'ioip /n'iiéidlc ilo riiulo-(Jiiii('. [ — 131 Ar.ARKOi^PKRMA, UV tlESRIi yOUVEÀV u' A M nici.iinci':i!s , l'AU M. F. GA(iNKPAl.\. Lfi D' Sjtii'ft a n^roilé an Laos, on fViiil seiilt'iiienl , uno espèce l>ion cni'iï'iiso que j'ai loiifflomps iiosiU* ù (Uudifr, à causn du manque de Heurs. Mais la disfieclion dos p;raines m'a donné des caractères si Iranclu^s, si extraordinaires pour les Anqx'lidéos, (pTeile m'a fourni la cerlilude (piil y a là un genre nouveau el parlailemenl reconnaissaljje. Ces graines sont. solitaires dans chaque haie, se composent d'un porps suhorlticulaire, muni de i/i appendices en forme de pattes rayonnantes et un peu, courbées, placées sur 2 plans, 6 sur l'un et 8 sur l'autre. L'ensemble rappelle la forme d'un parasite ou d'un acarien très grossi : de là le nom propo8(^ AcareoBperma (oLHoi.pt, oMrpens rr acarien, raite« el rr-nspiit ffgrainen). En voici la description : Acareosperma Spireanum Gagnep. , g. n., sp. n. Jtntm tei'ctes, loitgiludinalilei' slrùiti, divmicati Folia compnsila, inœqua" Hter witernnta memhranncea gluhra, cvysiaUis hilimis granulaia; pcliolmt cnmmunis gracilis; petioluli S, tcrmiiiaUn iinijoliolahis, busilaros H--)- foUo- lati, follolls pedatiin dispositis iiimijudliler pctiolnhhs ; foliola lauceoJalo- acnminala, conformia, basi obhisn vel paullaùin attemiato , apice aciiminnlo- caudala, margine iitvinque o-dontata, dentibus Iaxis connivenlibiis ; nervi latérales 5-6- jugi, parallvli, ad marghwm arcuatim conjluenten, n. ultimi rele sat conspicuum ejforinaules. Cirri npposilifolii, graciles, Irifurcuti, ramis haud verticillatis , valde inœqunlilms, divaricatis. hiJJorescrnlia a.rilhiria, vel ratnns axillares brèves teniiinans, basi foliacea, laxissime dichotomo corijin- boidoa gl((bra ramis divaricatis, ultiinis Jlorigeris, mrdio nodosis ; Jlores inengniti . . . Bacca ovato-nblonga , apico subinnbonala , compressa'!', minute puncticidata , carnosala; pericarpiam nieiiibranaceum , intiis reliculain- MHOSUiii ; semeii solitarius , m a j use a lus, dorsiveutraliler compiesMUs , nppeii- dieibiis 1^1, hiseriatiin radialinique dispiisilis, aiiibilu pcdiruluiii refereiis ; albumen copiosum, dnrso e.rravaluin , milice perispermo liiieatiin uiIrniniHso I)- lobatum ; emhryn baanlis , radiculn iafern. — Peliolus rnmmuiiis, ^ cm. Inngm; petioluli i, j,5-a,J cm,, pet. a, io~ô mm. longi ; foliota ab^jfi mm. longa . Ui-3o lala. Civri usque 3q cm. tnngi , ruiiris .7-6' rm. litiigis. — 132 — hijloresconûa nsque 20 mi, lnla ; pediccUi friœtifjcri 1 cm. loiigi. Bacca ù-o mm. hnga, 10 mm. lata; semen tolum lô mm. longion cl laUim, parte jertUi j-8 mm. diam. Laos : Phon-thane, viilg. Mak liing pa ou Mnk hing ma, n"' lio et 867 (Spire). La premièi-e question était la cerlitude d'avoir affaire à une Ampélidacée. Or il n'y a sur cela aucun doute : 1° par la présence de vrilles opposées aux fouilles; 9° parce que dun nœud au suivant il y a alternativement une vrille à droite, une feuille à gauche, — une vrille h gauche, une feuille à droite; lî" parce que la graine, avec, ses intrusions ventrales (jui divisent l'albumen en lobules facilement visibles sur une coupe transversale, avec son excavation dorsale, avec son embryon petit, axial et basilaire, donne autant de preuves que l'on a affaire à quelque Ampélidacée. Ce nouveau genre se rapproche de Cissus, par la présence d'une graine unique, mais s'en distingue : 1° par l'inllorescence axillaire ou terminant un court rameau axillaire; 2° par la présence de 4 intrusions périsper- miques dans Talbumen, ce qui le divise en 5 lobes; 3" enfin par les longs appendices, en forme de pattes, de la graine. H a aussi quelque affinité avec Cnyralla auquel il ressemble beaucoup à première vue par la forme des feuilles et folioles et par son indorescence axillaire corymboïde; mais il s'en éloigne : 1° par les fossettes très étroites, linéaires de la graine; 9.° par la forme de la graine et ses appendices. Il ne répond à aucun autre genre connu des Ampélidacées et ajoute à cette famille un caractère inconnu jusqu'alors. En effet, les graines d'Ampélidacées, comme on les connaissait jusqu'à ce jour, étaient toujours lisses ou munies de quelques côtes à peine saillantes. Ici, il est bon de le répéter, nous avons ik prolongements rayonnants, un peu courbés an sommet, inégaux, les plus couits 6, entourant la cicatrice dorsale ou cl)alazique; les autres 8, se groupant autour de la face ventrale ou raphéale. De ces 8 appendices les a supérieurs, un peu plus longs, se présentent comme les antennes d'un insecte et divergent à droite el à gauclie, les 2 inférieurs un peu plus longs que les latéraux se ferment à demi en pince et simulent la dernière paire de pattes d'un Acarien. Entre ces deux-ci se présente un dernier appendice, le 9* inférieur, court et assez mou, qui vient se souder au corps de/la gi'aine et paraît être l'appendice caudal ou la courte tarière (le l'Arachnide. Il est bien regrettable que l'absence de fleurs ne permette pas de fixer définitivement la place de ce genre nouveau. Espéi'ons que des récoltes prochaines, à Ph(m-thane, combleront cette lacune. Mais, dans tous les cas, il m'a paru utile de le faire connaître dès maiil- lenant ;ui\ botanistes. Aussi bien, les caractères ipie j'en donne sont si tranchés (|u'aucune confusion n'est possible. 183 SOTE ,Sf'/f DI'U'V EftPÈc.ES yOVVEU.F.S o' A yi>r,OrOflO\ hs (CnAMIMCF.s), PAR M"" AlMKK (IamUS. 1. Cymbopogon Eberhardtii. A. Ciimiis, nov. sp. Planta data, valida, pominis, (Utlini i ,-).o m. vel ultra altt, lœves, irlahri , fnlnm, cvecti orl snheircti. Laminœ elongalo-Uneare.s , ^o-^io an. /ow/'/r. 3-6 mm. latœ, Inisi hngiuscule hurhaUv , utrini/iie marfjiHibus//tip plus minus scabrm ; Costa média subttts crassiuscula, nervis lalvralibus piiruin prominiilis. Ligulœ membranaceœ , brevissimœ. Vaginœ striatœ, glabrœ vel hirlidœ, inferiores compressée, rubesccntiœ. Panicula, laxa, paupera, âo-Go cent, longa, ramis solitariis vel biais. Spathœ propriœ 3,5 cm. longœ , submem- hranaceœ, lanceolato-acuminatœ , glabrœ vel pilosœ , rubçscentes, peduncuhmi communem rectum, sub apice pilis albis barbatum triplo superantes. Race- momm pedunculi specialis minimi , epinaslici , alter subnuUus vel i mm. longus, alter !? mm. longus. Racemi cire. 3 cm. longi, densiusculi; rhachens articuli pedicellique lineari-fiUformes , distichc albo-ciliati. Paris homogami spiculœ ambee sessiles. Spiculœ c? lineari-oblongœ , 5-6 mm. longœ : gluma /""' chartacea, oblonga, subtruncata, hispidula, ô-j nervis; IP" /""' œquans, oblonga, subtruncata , carina scabridula; IIP i/6 brevior , hyalina, lineari- oblonga, ciliata; II" IIP"' œquans, incrassata, apice in lacinias a mem- branaceas cilialas ftssa, e sinu aristam emittens validissimam S cm. longam. Callus glumœ P""'' in spicula ^ i,ô mm. longus, acutus, albo-barbatus. Spiculœ pedicellatœ C? 6 mm. longœ : gluma P'" chartacea, oblonga, lan- ceolato-acuminata, 'j-g nervis, inj'ra apicem inimité bidcntulum aristam emittens; arista a mm. longa; II'" /""' œquans, hyalina, lanceolalo-acuminata , glabra vel glabrescentia; IIP /""' subœquans hyalina, lanceolato-acula , ciliata; II" brevior, hyalina, ciliata. Spiculœ involucrantes [pariam homo- gamorum) in paria duo alterna , pedicellatis similis, paulo longiores (8 mm. longœ), muticœ. Annara : (Jacquet, sans localilë, n° SyS";, Lang bian (Andrë; Eberliardt, n" 18.57). Cette espèce est l)ien caiactérisée par les 2 paires infi^rienres d'épillels homogames subsessiles Ibi'mant une sorle d'involiicre comme dans ie^oenre — \u — Anihistirid , mais dans le Cymb. Eborhardùi il y a 2 grappes dans chaque spathe propre et non nne seule comme dans les Antliistiria. Par ses épillets inférieurs homogames involucrants , ses grappes à pé- doncules spéciaux très courts, épinastiques , d'où les grappes complètement rénéchies vers le sol à la maturité, celte espèce se rapproche du Cyiti- hopofion itndtipk.r A. Camus (= Andropoifon multipJe.r Hackel, Monogr. Audrnp., p. 63 1 (iSS^) = A nfliistiria mulliple.r Hnchsl m Schimp.,P/. Abyss., n° 1687 = Ifypairhenin 7nultiple.r Anderss in Schweinf. , Britr. :. Fl.Aetli., p. 3 10). Le Cymbop. Eberliardtii A. Cam. se différencie du C. jniilttpïex A. Cam. pai- : la souche pérennante, la robustesse plus grande des chaumes et des feuilles, les grappes à 2-3 épillets cf incomplètement cachés parles épillets involucrants et pédicellés, Tarélo de l'épillel 'J bien moins longue (A cm. et non 6-7,5 cm.), les épillets pédicellés plus courts (6 mm. au lieu de 10 mm.), à pédicelie plus allongé et muni de grands poils bl.incs et 3-glumes alors qu'ils sont -a-glumes dans le C. niiiltiplnx, la glume inférieure des é|)illet9 involucrants et pédicellés glabrescente, très brièvement pubérulenle sur les nervures et non longuement et régu- lièrement spinuieuse-ciliée sur les bords comme fMns le d multipli'.r. la |)ubescenee blanche et non jaune du racliis et des pédicellés, la couleur générale rougeàtre et moins jaune doré rornpu de toute la plante. Par ses épillets homogames inférieurs très rapprochés, par ses grappes à pédoncules spéciaux réduits, cette espèce se rapproche aussi du Cym- bopogon luUlnstiroides [= Andropogon anthistiroides Hochstelt /«Scliimp. , PL Aby8s, n°' 1829, 1882; A. Rich.. Tent. FI. Abyss, 9. p. A63 = Hypavrhenia antliistiroides. Anderss. in Schweinf.. Bcilr. FI. Aetli.,^. 3 10), mais elle s'en distingue par sa robustesse, en ce qu'il est pérennant, par la présence assez constante de 9 paires d'épillets involucrants homogames à la base de chaque grappe, subsessiles, plus courts (longs de 8 mm. au lieu de 10 mm.), tous mutiques (les sup. de chaque paire sont mucro- nulés dans le C. authistiroides) , par ses grappes très fortement réfléchies à la maturité, plus longues (1,8-2 cm. au lieu de 1 cm.), à pédoncule commun adné longuement à la spalhe, par les épillets c? à glume supé- rieure non U'oncalulée mais mucronée, enfin par les épillels pédicellés ù arête très coui-te. 9. Cymbopogon Chevalieri. A. Camus, nov. sp. Pldhtd poroiintH. (jilitii (>..)n-o,6o cm. (dti , crrdi , glabon-imi . atl apiroin gracUoH. Liiminn Jhliovum linonrls, fio-^in cm. loiigft , /-9 mm. htUt , ginbra . iitrinqiip viurginihuaquc scahra, adulto snb plana , cosla inrdia crfissiimeuld . supra albo-Unmla , news hitcralibits panim proniiniilis. ] agina- air la'. slriaUv . glabrœ, Lignlw (d)longœ , subivancatœ , denliciilalep, longisnimce, J-i'i iniii. Iniigd' , uioinhranarof)'. Spalha' pvnpnœ nngmtalw , soinci'nactimi- — \'^r^ — )i(il(i>, l'iongdlw, miperne scchridiiUe. Punkiild lu.rn , panpprn. PfdiincnluH (ommun's jilifovmiii , rerlKS, hreviter nelosiis, mipcrnc scahcr, lotifriuscule e.rter- (lin, vacomwuiii iillcr pediniculo speciall i unii., aller i8-aowm. Innffo recto Ijliihro fulliiH, ulcnpti' aplciilitiiDH parihiin hoDiogiinnH m/isntlls fi sibi arrli' iij)jivi).ruiinli)i, luvoliicriim Jorininilihiis, paniiiio livlprofftunn iiiiiro cum spirulii ti'fiiiiiKtli ci* Icriiidiicni (•//iciciUi' Joniinlus (iil in TlH'iiiediH). Jlacciiii ercctl , ■) cm. loiigi. Siiiciild' (j* S- 10 mm. Iim^œ , liiieuri-elougatœ : frluma l'"" ohloiifia vel llncini-oblon}>(t, apice Iruncala, bidentlculata , dmae fidvo-sericen- bdibala, -j iivfi'is : II'" /"" subœijiKins , obloiifjK , oblima, subcoriacea, apirr membraiiiici'ii , brevilor pilosii : 111" hrevior, lincari-(dil(nif>a, hijulma, ciliata; I\ " i/i(am II'" hrev'wr. ciliata, iiristatii : arisia valida, j-S cent, loiiga, dense hilcosciicca, i>e)iirulala , Jîr.ruosa. Calhia nliiiiia' /""" in spicula o aciiltis, ptnii>ens, canaliculalua , lulco-barbatiis. Spirula' pcdirellata! parîuvi hetero- p-amovum d vol iieutra', viridiilœ, lievbaccœ , lîi-iS mm. lonfrœ, Unoari- (diloufiH' , jilaliiv' : podicdliis utrinqiip dcn.se jiilm-sericeo-bavbaUia, /t-îi cm. lonfim; ijliiina /'"" oblonf'a , ucmninata, avistidata (^arista 2 tnm. longa), cliartacciL, scariosi)-marf>inata , 11 nervis; fil. Il'" subbrevior, oblongo-lan- ceolala, aciila, cliartacca , siihcoriavea, marffinibus ciliatis, obsolète 3 nervis; {>•!. II r paiilo brevior, lineari-oblonga , Injalina. AntJierœ 7 mm. longœ. Spiculee paris liomogami ambœ .'subsessiles , pedicellatis dissimiles, paulo lotiores, mnticœ : gliima /""' siibelliptica vel oblonga, apice angustata, aciiliuscula vel obtKsa , glabra , multinervis, carina altéra membranaceo-alata , apice truncata; gl. Il'" brevior, oblonga , snbcarinata, margimbus anguS' tissime implicati.^; gl. I il" paulo brevior, lineari-oblonga, Anibera.' ']-S mm. longœ. Antiam : Lang l»ian, Dian, ail. 1000 m. (Aug. Chevalier, n" 3o,638). Celte espèce , (|ui comme la précëdenle se rallache au sous-genre Uy- parrhenia, esl bien caractérisée par sa ligule très longue atteignant 10- i3 mm. dans les feuilles supérieures et moyennes et 7-10 mm. dans les inférieures, ses grappes très courtes, Tune subsessile, l'autre longuement pédonculée et ses épillels honiogames involucrants. A la base des grappes, les 2 paires d'épillets homogames sont très rapprochées et subsessiles, formant presque un involucre comme dans le genre Themeda. Un autre caractère rapprochant ce (h/mbopogon du genre Themeda esl la réduction de la grappe cpii ne comprend que 7 épillels : h inférieurs muticjues d* et un verlicille de 3 supérieurs pour le médian sessile d, aristé et les 9 latéraux stériles ou d , très brièvement aristés. Un seul caractère distingue nellemenl le (fi/mb. Chevalieri de (juelques espèces de Tbemeda, c'est la présence de •? grappes dans la spathe propre, alors qu'il existe 1 spalhe' ])roj)re pour chacpie grappe dans le genre Tbemeda. Le Ciimbopogon Cbevalieri se rapproche beaucoup du C. monatbenis — 186 — (= Andropogon monalherns A. Rich. , Tenl. Fl.Ahyss., 2, p. /ifia = Hij- parrhenta monathera Asch. et Schw. in Schw. , Beilr. z. FI. Aetli., p. 3 10) d'après la description de Richard. Ces deux espèces sont pourtant bien distinctes si l'analyse de la plante d'Afrique et la description princeps ont été faites par Richard avec une rigoureuse exactitude. Voici les caractères pouvant sei'vii' à différencier les deux espèces : Cymbop. Clifivalieri. Gaines foliaires, au moins les sup., étroites. - Pédoncule commun pubescent et muni de soies étalées-di'cssées à la base, scabriuscule au sommet. Grappes portées par des pédon- cules très grêles , Ibrmées de 7 épil- lets : k iuf. mutiques, 3 sup. dont 1 , d* et 2 pédicellés. Cymbop. 7tioii(illioriis. Gaines foliaires laxiuscules. Pédoncule commun ni poilu, ni tuberciUeux. Grappes portées par des pédon- cules assez épais , formées de 6 épil- lets : 3 inf. mutiques, 3 sup. dont 1 , '^ et 9 pédicellés. La longueur de la ligule différencie nettement le C. Chevalieri des C. Jilipendtilus Y\enà]e eljînitiiiius Rendle, Le C. Chevalieri se distingue des C. Eberhardtii et ejfusiis , espèces d'Asie orientale appartenant comme les précédentes au sous-genre Uyparrhena , par : ses pédoncules spéciaux dressés, non épinastiques, ses grappes gla- bres, vert pâle, formées de gros épillets dont un seul estfertille, par la grande différence de longueur enli'e les deux pédoncules spéciaux et enfin par sa ligule plus allongée. — 137 — PvcRHUs {Cyi'ànAvÉEs) souveàvx dh .Màda(jas(:ar. PAU M. H. CllERMEZOIS. Le genre Pi/civiis coiiipread à Madagascar im assez grand nombre d'es- [tèccs, stirloiil dans le Centre el l'Ouest; le total est de 2 A, y compris les cinq espèces décrites ci-après. Pycreus squarrosulus nov. sp. [Sect. Piincticulali]. Animus. — Caulis gracUis, 6-10 cm. loni>:, lœvis, trlgonus, iiifenie folia- tus, basi liaud bulbosus. — Folia nuiiwrosa , caukin œquiuilia, 1-1 ij^ mm. ht., tenuia, plana veîpHcata, lœvia. — Bracteœ involucraks 5-8, erecto- patuîœ, infima usque ad j-8 cm. long. — Anthela simplex, 5-8-radiata, radiis valde inœqualibus maxhno usque ad 3 cm. longfspicœ subpyramidales ^ 1 cm. long., 5-j-spiculafœ. — Spiculœ subdistantes , patulœ , ovatœ, apice attenuatœ, compressœ, squairosulœ , 5-j mm. long., 2 1/2-S mm. lat., 6-8- Jlorœ; rhachilla valde flexuosa. — Glumœ fertiles subpatulœ, ovatœ, 2 mtn. long., tenues haud scariosœ , lateribus pallide rufescentibus lineolatis enervatis; carina lata, lœvis, viridis, 3 nervis validis {et aliquot intermcdiis subtilibus) munita, in mucronem longum validum subarcuatum eœcurrens. — Stamina 2; antherœ brèves subellipsoideœ. — Stylus profunde bifidus, ramis parum ex- sertis. — Achœnium obovatum vel subcordiforme , vix vel haud apiculatum, biconvexum, vix il-2 glumam œquans, regulariter et subtiliter punctulatum , rufescens. Ambongo(Pervillé, 612). Voisin de P. nitens Nées, dont il ditïere par ses épiliels relativement pauciflores à rhache'ole très flexueuse , ses glunies sensiblement plus grandes, non hyalines, longuement et fortement mucronées, ses étamines au nombre de deux. Se distingue d'autre part de P. pumilus Nées ( Cyperus hyalinus Vahl) principalement par ses glunies non hyalines, à faces sans nervures, et par son akène subcordiforme, plus petit, atteignant à peine la moitié de la longueur de la glume. 138 Pycreus antsirabensis uov. sp, [Sect. Pi(itrlicitl(iti\. Pcrcmiis, rhhomute cmsso [S-Ô mm. diani.), vlDiiguio. — (muUh iikuUcc idiidus, 1Ô-3Ô cm. long., lœvis, trigonus , iiifernc foH(Uiis , basi liaïul hulhosus. — Folia pauca , fire oiniiia (ippvox'mitid . coule .sœpiiis brpviora , ti-ù mm. Int. , crasshiscuh , Jîvmn vol rigulula, plana, lœvia. — Brarirœ iiivnlun-ahs •}-ô, erectœ vcl patiilœ, iiijUna umptc ad o-f) cm. long. — liitltcla simplrj-. 9-J- radiata, radiis valde iiia'(jiuilihiis maximo ii-squc ad .■> //•> cm. long.; spicœ laxiusculœ, 3-8-spiculalœ. — Spiculœ suhdislanles cveciœ wl patiilff. oblongo- linmres vol vlx sublnnceolafœ , marginibus siibparalhdin, basl liaud ve! vix In- tioies , pannn comprpssœ sœp'ius iurgidida', 7o-->() mm. long.. 2-3 //■> mm. lai., t5'9.5-flnrœ; rtinclnlla recta. — Glumœ fortilcs vvtrtœ , ovafœ , obtusœ , 3-3 if'i mm. long.. Imiirs. liaud nifidfv , marglnc angualr sraviosw. talcrlbiis ' fmco-purpureis vel atro-piirpurcis (•nnrnlis; carinii latiuscida , lœvis, vivldiff, 3-ô-ncrvnta . 'nervis hijra apicem desinentihiis. — Slaminn 3; antlierœ longe liueares. — Stjjlus profunde bifulus, ramis exserlis. — \rliwnium obovaliim tel ellipsoldeum , apiculalum , biconvexum, i/^i-i/3 glumam a'qnans, regii- lariter et subliliter punctulutum , f'mcum. Aiitsirabé(Periier de la Bâlhio, 26/19); Manankazo ( Perrier de la IJàlhie, ssyia); Nanisana (d'Alleizetle, 260); Manlasoa (Le Myre de Vilers); — sans localité précise (Baron, 7, 882 ). Voisin de /'. nmhrosus ^ees d'Afri(iue du Sud, donl ii diiî'ère par ses épillets moins serrés, sensiblement plus étroits, oblongs-nnéaircs, peu ou pas élai-gis à la base, à bords presque parallèles, relativement peu com- primés et un peu lurgides, jiinsi que par ses glumes de couleur pourpre ioncé. Clarke {in Durand et Scbinz, f'onsp. FI. Ajr., V, 543) avait identifie à P. umbrosus les exemplaires ci-dessus de Baron, ainsi que le Ci/peru-n brun- neoater Boeck., créé pour une piaule de Hildebrandt (37/13*), qui rentre à mon avis dans P. Mvmltii Nées; ii y a donc lieu d'exclure /'. umbrosus de la llore de Madagascar. Pycreus vavavatensis uov. sp. [Sect. Pundlculali]. Pcrennis; rhiioma haud visuni. — (muUs modice ralidus, ut-tiô cm. long., lœvis, trigonus vcl subciflindricus, infernc foliatus , basi liaud bulbosus. — l'olia pauca, caulem superantia, 1 1J2 mm. diam. , crassa, rigida , trigono- subcjjlindricu, Ifevia. — Bracteœ inrolucrales a, brèves, inferior crerla usque ad 5 cm. long. — Anlliela simplex, contracta , ad a spicas subsessilcs reducta ; spicœ dcnsiusculœ , 3-'j-spiculatœ. — Spiculœ. approximala' , erectw , lanceo- latw, valde compressw, j-io mm. long., ù-3 mm, lut., la-iô-Jlorœ; rhacliilla — 13'J — i-ccld. — (Jlumw ftriilvti vnriœ, laiicvolnlw , milmciiltv , >i i/:i-^i mm. Iouj;., ■ Iviiim, liaiid Ncuviom, lalvvibu.s iiifpv-fuscis eiiciratis; curina luifrmia, Iwvm, luleo-viridis , 3-nvrmln , hutid cxcurmis. — Slamina 3 ; aulhvrœ lonii<; Unmrvu. — Slijlus pivjuiidi' hijldus , mmis pamm exairlia. — Ovarium cIlipHoideum cc'Uulis i'ûclimis (luadratis; achauiivm mnturuin liaud vimm. Entre Anlanilblsy et les Monls Vavavato ( Viguier et Huinbert, 1671 bis). Voisin de P. solidijoliiis H. Ghevm. {Cypêrus solidifoliiis Bocck.'' \ dont il diffèie |»ar ses glumes minces, de longueiii- [)res(jue double, son inllo- rescence contractée, ses épillets peu nombreux, plus larges et un peu plus foncés. Pycreus simulans nov. sp. | Sect. Puitctiailnli \. Peiriiiils. ihiumiaU' i>-3 mm. diam. — Caulis inodicc niliilus, So-^io nii. /();»/;. , Iwrix , siihniHiidrlats vlx lri{>(}iiiis, iiijenir folialus , haai haud bulboma. — • ihlla ^muat , niiih'm (Cquaiilia vel bveviora, 1 i/'fi mm. diam., crassa, rifjida, tniyoïio-subcijlindrica , lœvln. — Bradeœ hwolucralcs a-S , iiifma erccla wlpaUda nuque ad 1 a cm. bin(r. — [iitbcla slinpkx, coiitmclo-aqnUUa, ad s-3 spicas subscssilcs miiicla; spicœ dvnsmsculœ , 5-8-spiculatœ. — Spi- cnlœ approœîmala' , paliil(e, llncari-laiiccolatœ, coviprcssœ , m—JO mm. long., ^1-5 mm. lai., i5-3o-Jlor(e ; rhacliilla recta. — GlitmœfeiiUes erectœ, laiiceo- latœ, subacuta', à iinu. long., Iciiups , haud Hcanosw , lateribusfuscis vel ferru- giueis enervatis; cariua laliu.scula, lœvis , luteo-fusca, 5-y-nervata, haud cxcurrens. — Slamina 3 ; antherœ longe linearcs. — Stj lus prof unde bifidus, raniis longissime exsertis. — Àchœnium ohorotum , apiculatum , biconvcxum parum compressum , i/-i glumam œquans , regulariter et subtiliter punctulatum , fusco-nigrum. - Entre Ambatolampy et Tsinjoarivo (Viguier et Hunil>erL, 1771 bis); Manankazo (Perrier de la Bàthie, •2710''). Voisin de P. viivaratensis H. Ciierni., dont il dilVère par son inflorescence plus fournie à bractées plus longues, ses épillets bien plus gros et de cou- leur moins foncée, ses glumes à carène 5-7-nerYe et son style très longue- ment exserl. (') Bocckeler n'a eu entre les mains pour cette espèce ((ue des c.veniplaires trop jeunes (Hildebrandt, 070G); aussi ne parle-l-il pas de l'akène, disant seule- ment raslylo parum exscrlo lenrrriiiio apicc Irifidon; sur la foi de ce renseignement inexact, Clarke a laissé celle espèce dans le genre Ciiperua. En réalité, le style est bifide et, même à l'état jeune, l'ovaire est comprimé latéralement; ces carac- tères, déjà visibles sur les exemplaires de Hildebrandt et de Viguier et Humbert (1 540), sont faciles à observer sur ceux plus âgés de Perrier de la Bàlbie (2701); la plante est donc à classer dans le genre Pycrefis. — \àO — Croissait dans les deux stations ci-dessus en mélange avec ('.ijpL'nm iiudicanlis Poir. Le pori , l'aspect général et la taille de l'innorescence, la grosseur des épillets sont suffisamment semblables dans ies deux espèces pour que des botanistes tels que Perrier de la BàlLie, Viguicr et Hurabert les aient tout d'abord récoltées sous le même numéro. Pycreus Alleizettei nov. sp. [Sect. Zonati]. Perennis, rlihomate ip-acili. — Caiilis itmlice validiis, ^H-Sô cm. loiiff., lœvis, trigouus, injenie foliattis, basi haud Imlbosus. — Foiia pauca, caulc hreviora, i ija mm. hit., tenuia , plami velplicata, lœvia. — Bractoœ iiwolu- craks ^t-5 , creclœ, infima usque ad ia-i5 cm. long. — Anthela simplcx, ù-ô- radiata, radiis valde inœqualibus maximo usque ad à cm. long.; spicœ densœ , j-ia-spicutatfe. — Spiculœ approximatte, patulœ, Uneari-tauceolatœ , com- prcs.sœ, y-ia mm. long., 3-3 ijù mm. lut., i5--3 0-Jlorœ; rlmcliilla recta. — Gliimœ fertiles erectœ , ovatœ, subobtusœ, 2 1 1-2-3 mm. long., tenues, haud scariosœ, lateribus lutescentibus enervatis; carina latiuscula, lœvis, viridis, 3-nervata, haud excurrens. — Stamina 3 ; aniherœ breviter lineares. — Sty- Improfumh Infidm. ramisexsertis. — Achœnium suborbiculatum , apicululum , biconvexum , i/3 glnmam œquans, transversc zonato-murkulatum , nigrum. Tananarive (d'AlIeizette, iiiî3). Voisin de P. macranihus C. B. Clarke, dont il diiïère par ses feuilles étroites, minces, ses épillets jaunâtres, ses glumes plus petites à carène trinerve, ses anthères brièvement linéaires. — Ul — CosTniBUTioy aux études h AiniE'srnioy des animal' t PAii LES Algues, PAU M. LE \'KTÉRI>AIItE L. Ll':i'I\AV. Dans la très intéressante coniniunicalion que vous a faite précédemment M. le Professeur Lapicque, il a cité les essais de M. riulendiuit Adrian, alors attaché à la Mission dessais et d'expériences techniques de la Direc- tion des Inventions, Ministère de T Armement, dirigée par M. Pierre Dupiiy,' député : travaux exposés à l'Académie des Sciences, séance du 7 janvier 1918. Le Directeur de la Mission d'essais et d'expériences techniques, à la lecture de la communication que M. le Professeur Lapicque lui avait remise, m'a invité à préciser dans quelles conditions les travaux sur les Algues avaient été entrepris. Tout d'abord, c'est M. le Sous-Intendant Loiseau qui, le premier, à Rizerie, en 1906, a remplacé les fourrages par les Varechs et le produit d'une espèce de Varech dénommé Tn-oUve de mern. Au cours de la campagne, comme tous mes confrères du front, j'avais du substituer aux grains et aux fourrages manquants d'autres aliments. J'avais proposé l'utilisation d'un certain nombre de produits, soit d'origine animale, comme la poudre de viande des Chevaux d'équarrissage, soit d'origine végétale : Ajoncs, Feuilles, Fougères, Algues, etc. J'avais fait quelques essais restreints aux Armées, avec des moyens de fortune. Ces tentatives, examinées par la Mission d'essais et d'expériences techniques, furent jugées intéressantes et, en janvier 1917, je fus détaché pendant quelques semaines à ce service pour poursuivie mes expériences. îln février 1917, je fis appel au concours de la Société de Pathologie com- parée et de diirérents hommes de science et, notamment en ce qui con- cerne les Algues, à deux chimistes : MM. OUiviero et Renault. Nous verrons plus loin que l'utilisation des Algues comme aliment poui' les animaux est ancienne, et moi-même avais observé bien des fois au bord de la mer, et particulièrement au cours d'un voyage d'études que je Gs, il y a quelque quinze années, à l'Ile de Tatihou, avec la bienveillante autori- sation de M. le Directeur du Muséum, que Chevaux et Anes se repaissaient ■assez volontiers de plantes marines. MuSKDH. XXT. «O — 1A2 — M. rintendant Adrian connaissait mes projets et, le 12 avril, me remet- lait un ouvrage qu'il avait écrit sur les Ajoncs. J'ai, dans les lettres de mon dossier et dans les différentes communica- tions dont je vais vous donner un aperçu uii peu plus loin, les preuves irréfutables de cette modeste priorité, après M. l'Intendant Loiseau. 11 n'en reste pas moins que, par la suite, M. Adiian a tenté quelques essais dont M. Lapicquc a jugé la valeur et l'intérêt. MM. Adrian et (lloess parais- saient surtout envisager l'emploi des produits industriels des végétaux marins. Je n'ai pas voulu laisser tomber dans l'oubli les connaissances dont MM. Olliviero et Renault ont fait preuve en la circonstance. Sur ma demande, et avec rautorisalion de mes chefs, MM. Olliviero et Uenault fournirent des rappoits en mars, avril 1917. Je devais procéder moi-même à des essais d'alimentation, j'en ai été empêché ])ar une série de travaux sur les applications thérapeutiques de l'anhydride sulfureux qui absorbèrent tout mou temps et j'ai dû remettre à ])lus tard les expériences (pii auraient dû suivre les communications de mes collabo- j-a leurs. M. Olliviero disait dans son rap[)orl : r Enfin, parmi les végétaux ma- rins, existe la classe la plus intéressante pour les besoins de l'alimentation, celle des Algues de fond. Ces Algues vivent en immenses forêts dans des profondeurs de mer variant entre 3o et Go mètres. Ces Algues de fond sont constituées suilout par le genre Laminaire (Laminunu digitata). D'après un remarquable travail fait par M. Gloess, l'Algue est un produit exploité depuis longtemps par les Japonais et les Chinois sous le nom de ffkombu-. Les Algues de fond du littoral européen et français, en parti- culier, étant constituées dans leur plus grande partie par les mêmes Lami- naires contenant également de l'algine. leur impoilance alimentaire devient absolument évidente, et c'est à noli-e insouciance invétérée qu'il faut s'en prendre lorsque l'on coustalc l'abandon total dans lequel se trouve cette branche d'industrie alimentaire. Si le traitement avait été ralioimel et si Ton avait employé la lixiviation au lieu de l'incinération brutale, on aurait pu obtenir : 85o tonnes d'iode, i4,ooo tonnes de sels potassiques, et en plus 0.8,000 lonnes d'algine alimentaire qui se trouvent complèlemenl jxM'ducs par l'emploi des pi-océdés j)rimilifs. . . ». (]e rapport a fait l'objet (rune comnuuiication à la Société de Pathologie comparée en juin 1917 ( lUiUcùn ilr Piilliol(><>;u' comparée , ']\\\\\i'[ 1917, p. 42). M. le chimiste Henri Renault (jui, depuis de longues années, s occupe du traitement des Algues, doime dans un rapport (avril 1917), après des détails sur leur valeiu- nutritive, le moyen pratique et simple |)our récolter les Algues do fond : les décocjuilh.'r. les laver, les sécher et les pivparer. soil sous forme de fourrage, soit sous forme de son pour la présentation au — l/i3 — bétail. Dans ce in^îme travail , il étiidio les Irais de maiii-d œuvre et arrivo à cette concliisiou hien sug'geslive que Ton pourrait obtenir [mav -20 francs 1,000 kiIo{> ranimes d'AI{}ues sèches. Dans un deuxième rapport, suivi d'mie comnninicalion h la Société de Pathologie comparée, en juillet 1917 [ihdktin de Pailiolojrii', août 1917), M. Olliviero l'ail ii nouveau l'essortir Timportance des Aljjiies pour l'ali- inentalion de rhuainie et des animaux. Il sijjnale notamment la forte pro- portion de substances mucilagineuses hydro-carbonées, de substances voi- sines de l'amidon et des sucres, voire même de substances azotées reconnues dans certaines d'entre elles. Il cite un travail de Dupiney de Vorrepierrc sur les Fucus, datant de i86'i, et où l'on trouve que la plu- part des Algues ont été employées jadis à la nourriture dt-s animaux. Il rappelle que, dans les îles d'Ecosse, les vulgaires Fucus oeaiculosua, si abondants sur nos côtes bretonnes et que tout le monde connaît, forment la nourriture presque exclusive des Chevaux , des Bœufs et des Brebis durant les mois d'hiver. En Suède, on donne communément aux ])Ourcea'ux les mêmes Fucus. D'après M. Desmoiies, les populations norvégiennes emploient encore '"llement les Algues pour la nourriture des animaux. ce même rapport, M. Olliviero priait les pouvoirs publics de prenoit en mains l'exploitation de cette lichesse nationale, car, disait-il, l'exploitation indusli'ielle ne pouvait se faire que dans certaines condi- tions, étant donnés nolie législation côtière et les décrets de 1868 et de Enfin, le 8 janvier 1918 [Bullelin de Pathologie , iannev 1918), M. le chimiste Renault complétait son premier ti-avaii de traitement des Alg'ues marines en les divisant en deux catégories : rri° Les Algues de fond (Laminaires, Lichens, etc.) qui possèdent des éléments nutrilils très grands, mais qui, par la présence de grandes quan- tités de gélose et d'iode dans leur composition, retiennent à leur surface des sels minéraux qui nuiraient à la bonne préparation de leur présen- tation. Kù" Les Algues côtières (Fucus) découvertes à toutes les marées basses, lesquelles sont moins riches en matières nutritives, mais qui contiennent également moins de gélose et une quantité très faible d'iode, n M. Renault estimait que les Algues de grand fond pouvaient être rendues comestibles par un simple lavage à l'eau douce, destiné à enlever les sels niinéi-aux de leur surface, en même temps qu'une légère partie de la gé- lose. Il reprenait la question de dessiccation et entiu de la division eu foin au moyeu d'un déchiqueteur dont se servent les fabriques de papier et de chiffons, en son au moyen d'un broyeur, en farine par le broyage [dus 10. complet eliuênie en pà(e, étant donné, disait-il, que la gélose restant dans les Algues était suflisante pour donner à la farine une aggloméraliou permettant de la transformer en grains de différentes grosseurs. Ses conclusions étaient les suivantes : ffDaus les différentes formes de présentation énumérées au cours de cet exposé, nous croyons avoir envi- sagé celles qui conviendront le mieux à ralimentalion des animaux herbi- vores; nous croyons avoir démontré que la récolte et la préparation des Algues alimentaires était chose possible. Nous terminerons en rappelant que, dans notre précédente note, nous disions que le moment propice pour la récolle et la fenaison était commencé depuis avril, b En résumé, il résulte de tout ce que nous savons : 1° Que les Algues peuvent parfaitement nourrir les animaux; y° Qu'elles sont consommées depuis longtemps à l'état naturel; 3" Qu'OUiviero et Renault pensent que de simples lavages suffu'aient à les rendre plus comestibles ; h" Que, d'après un savant travail de M. Lapicque, les Algues traitées par la chaux constituent un aliment riche. Il ne m'appartient pas de juger. Je voudrais simplement que des expé- riences comparatives fussent entreprises sans retard. L'aliment destiné aux animaux doit être bon marché. Moins il deman- dera de travail, de main-d'peuvre, d'usinage pour sa préparation, plus il sera économique. 11 doit être présenté sous une forme se rapprochant le plus possible des aliments habituels. Je connais par expérience les préjugés, la rou- tine des propriétaires d'animaux. Enfin il faut faire trvite et bienn, pour employer une phrase célèbre, car les fourrages sont hors de prix. La guerre terminée, nous aurons encore des années de sécheresse et de disette et nous devons ne pas laisser improductif notre splendide herbage marin, ignoré du Français mais bien connu de l'Allemand, qui, avant la guerre, venait le cueillir gratui- tement, pour nous le retourner sous forme d'onéreuses confitures. l'I. T.E TiuyÉTiEy tr c^ Bois des Buttes w, [commuai: DE i.i \îi.ij:-iur-Bois, 1/s.vk), PAR )f. M. ClIARPIAT. (Laboratoire d(! M. Slanislas Meoniku.) ^ N On désigne sous le nom de ffBois des BuUcsi un enscnil)le de mame- lons boisés, situés an nord do la route qui relie PonlavcrI à la Ville-au\- Bois. fie plus important de ces mamelons, qui constitue le Bois des Buttes proprement dit, couvre une superficie de i kdomèlrc carre' environ. Son altitude au-dessus du niveau de la mer est + -26,1 ; an-dessus du niveau de l'Aisne et de la Miette, + âa,() O. — ^^ — .*^^* Carte du Bois des Buttes. Au point de vue géologique, le Bois des Buttes est foiiné d assise:? ilic- nétienucs. (1' Les Alluvions modernes, dépose'es par la Miette, consistent en terres argi'o- calcaires, empâtant de nombreux petits fi[raviers, siles noirs, blocs calcaires, et quelques fossiles (Nummuliles, dents de Lamna, etc.) arraches aux terrains d'amont. Les Alluvions anciennes, déposées par TAisne, sont des subies et des [jraviers. Une dent palatale de Spheerodits y a été trouvée en avril 191 (3. — \'l(\ — Les ouvrages militaires, qui pëiiètrent ou qui coupent ces Buttes sur tiiie grande longueur et en tous sens, permetlent dVHiulier dans leur détail les couches dé[)Osées par la mer tlifinriirinic dans ce golfe avancé en terrain sênoiiiot'-^K rr,.j,( //•/ ' \/ Cou(>f I i '^~ ~~-^___^,— ---- '"^ ^f T/iar,ei,en o„ 3c/-, I ~r ^^ — ;; ; i^i /Suites ' T'-^jU /V'J Protil n " I . Le Profil n" i coupe le iieu dit ffla Sapinière», suivant une direclion S. W.-N. E. Au point le plus élevé, on y relève la coupe suivante : Terre végétale d" i ."î 1. Argile sableuse (;^i^e, avec veines de marne lilamlit; 3 oo 9. Saille jaune, quartzeux o -in 3. Banc de dalles de grès o 3n h. Sables Itlancs ou rosés, très fins \i.sibl'>s sur i 5o Profii> >" 2. Le Prolîl n" t> forme un angle aigu avec lextréniité sud du Profil n" i. Il est orienté W. E. , et longe sensiblement la courbe de niveau + 6'J. <'^ La Craie à Béleiunitolles, visihb» cntif la Villo-;tii\-Bois et Berry-au-Bac, présente : Des couches de craie en plaquettes compactes, résistantes, sonores; Des couches de craie marneuse, humide, s'écrasant sous le choc et se réduisant farilement en pâte; Des blocs ayant l'aspect de gros nodules, formés de couches concentriques plus ou moins épaisses, de craies de dureté variable. Plusieurs de ces uoJules ont élé brisés pour voir si leur noyau n'était pas formé d'un corps minéral ou organique, autour duquel seraimt venues se déposer les couches de craie. Bien n'a élé trouvé. Dans les couches marneuses, quelques fossiles onl été recueillis (Érhinides, Bhynchnnelles, Maoas pumiltis, Lima, etc.). \ — \M — A oo mètres de son exlréniilo Ouest, on peut iiotei- [Couiic, /) : Tcrrn vé(i[(''laIo ri'" i .") 1 . Sable blanc o 90 •j. Sable roux o oT) 3. Sable blanc o ao h. Sable roux . passant au gris tendre o -lo T). Sable blanc o 1 5 (). Sablo, roiix, passant au gris tondre visible sur o a5 A 5o mètres plus loin [Coupe II) : Terre végf'lale avec, à la l)ase, un lit de terreau noir de 3 rentimètres . o"'-j.o I. Sable argileux roux (brun dans la partie supérieure de la 'couche par infdtration dn l'humus sus-jacent) 6 '10 ?!. Sables bariolés rouge et blanc, avec un lit de blocs de grès: visibles sur o 5o A 100 mèlres de là, vers le milieu du profil, sous une couche de terre liumifère, on retrouve Targile sableuse {^rise, coupée de lits très minces de marne blanche, puis les sables bariolés. Profil în" 3. Le Profil n" 3 manque d'intérêt. La tranchée, peu profonde, est creusée dans la terre végétale, très épaisse (o^So à 1"'). En certains endroits, cependant, apparaissent : 1" Une couche de sable noirâtre, dont la coloration est duc à l'humus sus-jacent. 3° Des sables gris. Profil -Coupe IV. C'est le plus intéressant et le plus i?nporlant. Il permet d'élablir de la cote 4-70 à la cote + [fo la coupe de la Butte principale. De bas en haut, on relève : 1 . Sables blancs ou gris i '"00 9. Banc de dalles de grès 0 3o 3. Sable jaune, quartzeux 0 30 6. Argile sableuse, grise, avec lits de marne blanche 6 00 5. Calcaire sablonneux en dalles (Coupe de détail III) - o 5o 6. Sables argileux, bariolés jaune et rouge 3 00 _ 1/iH _ 7. Argile sableuse, fjris foncé ' o'^Hr» 8. SaLlt'S l)arioiés blanc el vert clair ( (loupe do détail IV) 1 ho I). Argile sableuse gris-vert 1 5o 10. Argiles bariolées rouge et vert''). , visibles sur /i 00 (^OMPE DE Df'tAH, 111. Terre végétale o ni /, 10 f)-]. Calcaire sablonneux en dalles à empreintes de végétaux o 'lo 5-9. Marne gris-blanc o o3 5-3. Calcaire jaune tendre un peu sableux (azoique?) o od 5-4. Marne gris-blanc o o'i /(-5. Argile sableuse grise avec poches d'argile verte el lits minces de marne blanche ou de sable jaune visible sur i oo Coupe de détail IV. Terre végétale o"3o 9 - 1 . Argile gris-vert o 3o 9-2. Sable argileux roux 0 3o y-3. Argile gris-vert o 02 8-i. Sable rquge, agglutiné en plaquettes de grès, à noyau ferrugineux. 0 01 8-5. Sables bariolés blanc et vert-jaune clair, coupés de lits minces de sable roux, un peu argileux visibles sur 0 80 (') Au-dessus des argiles bariolées (cotes -j- qo k ~\-()0), le sol est tellement bouleversé par les obus el par les terrassements, qu'il ne nous a pas été possible de préciser la nature ni l'épaisseur des dernières couches. \ l/iO — ÛHSKRVATIOyS GÉOLOGIQUES FAITES À AliCIS-LE-PoSSARD [MaRSe), SUR /,/•: ii:nsAyr S.E. de /..i coluse siti'Èe tu S.W. du village, 1»AH M. II. ChAIU'IAT. (Laboratoire de M. Slanislas Meuniek.) Au pied de ia colline, les cailloux plats de Calcaire sublitliographique et les silex anguleux indi({uent la limite supérieure du Lutétien. I. Bartonien (^Sables de lieauchami)). — Coupe relevée à flanc de coteau, dans une w tranchée-abri « de bombardement, orientée N. N.VV.- S. S. E. ( Voir Profil en long- , fig. i . ) Terre végétale o'"do 1 . Ma)-ne calcaire o 20 3. Argile verte 0 10 H. Argile bariolée 0 :jo h. Sable argileux verdàtre, passant au gris tendre. A la biise de cette couche, lit de o™o5 à n^io de fossiles 0 3o 5. Sable roux ou blanc verdàtre visible sur 0 Go tMg. 1. Sur le même versant, à 100 mètres à l'Est de cette tranchée, des fosses, profondes de ■). m. 5o, laissent voir des sables calcaires, blanc jaunâtre, agglomérés par endi'oits en dalles calcaires, de dimensions et de dureté ^ a ri a blés. — 150 — Ces subies el ces calcaires sont 1res fossilifères. Parmi les espèces recueil- lies, on peut ci 1er : Lainpauia Bouei (Desli.), Cerilkium mutuhilc (Desh.), Bayania lactea (Lmk.), Melongoia m'max (Soland), Buccinum subaiulm (d'Orb. ), CdnJiuin ohl'quum (Lmk. ), C.nrhuht goUicn (Lmk.), elc. Les aulres fossiles recueillis seront délerminés après la guerre. II. Calcaire de Saint-Ouen (Œdonien). — A quelques mèlres au- dessus de ces fosses affleure le Calcaire de ff Saint-Ouen-". 11 est représente ])ar des dalles ot des plaquettes de calcaire compact, mauve, dont les faces sont couvertes d'empreintes de Limndes el de Planorbes écrasés. III. Sables rr de CresnesA (?). — Au point le plus élevé de la crête (cote + ^ocj) sur un petit tertre (naturel), une retranchée d'exercice^ amorcée permet de noter : « Teire végétale o'" 1 5 1. Sables jaune-roux o o5 9. Dalles de grès Jaune, pétri de fossiles o i o 3. Argile « mastic tj visible sur o oô IV. Limon des plateaux. — Plus à l'Ouest, toujours en suivant la crête, à un endroit qui forme cuvette, des ouvrages militaires sont creusés dans le Limon des plateaux. On y relève la coupe suivante : Terre végétale ' . . o^So 1. Coucbe de marne calcaire, se terminant par un calcaire compact, trag- menté o ho a. Lils minces, alternés, de marne calcaire et de sable marneux n o5 15. Banc de calcaire gréseux, fragmenté o 07 '1. Lits alternes de marne calcaire grise el de sable calcaire, jaune- roux; visibles sur 0 10 l.M — CoSTJilBUTIOS À lÊTVfir. DE lEoCESE. Les ■■ Sa ries niAVcoyiEUX -n j)/, LurÉTisy ixrÉniEiit ])!•: LA VALLÉE DE lOcIXCqW^ PAR M. R. fiHARPIAT. I l>aboral<)iio de M. Stanislas Mkimer.) \\\. -^ Coupe relevée derrière ie (limelière de Grouy-sur-Ourcq. Terre végétale o™io I. Banc interrompu de (laiciiire à NumnuiUles, à moules internes et à empreintes de Turrilella, Vcnericardia , avec, disséminés dans la pâte, de petits grains de quartz et de glauronie o 60 9. Couche de sable marneux, glauconieux , à éléments quarlzeux (Num- mulites) 0 5o ;V. Couche de sable quartzeux, glauconieux, parfois cimente en grès ■ assez dur, se terminant par un cordon de galets siliceux, noirs, recouverts d'un enduit vert-olive (Coquilles roulées) 0 10 A. Sable marneux , brun-rouge , coupé de lits minces d'argile trchocolat;' (galets de la couche supérieure , dissémines dans toute la couche , et, par endroits, lentilles de sabie quarlzeux vert-dc-gris 0 10 5. Couches, alternées , de marnes feuiHetées brun-rouge et blanches , et de sable argileux roux (inclusion de l.mtillos de sabje quartzeux vert- de-gris). oao (i. Argile sableuse brun-rouge o 10 7. Sable argileux gris-violacé (inclusion de lentilles de sable quartzeux vert-de-gris ) o 10 8. Argile gris violacé 0 l '^ t). Lits alti'rnés, de quelques centimètres d'épaisseur, d'argile rouge, d'argile grise, de marne blanche, de sables ocre et gris, et de grès ferrugineux, en plaquettes très minces (grains de lignite disséminés dans toute la couche) • 0 ^0 1 0. Sable ocre, coupé dans sa partie supéiieiire, de lits argileux de quel- ques millimètres dV'paisseui', et passant au sable gris-jaune: visible sur 1 00 » (" Voir Hiill. (hi Mmn'iiiii. 1917, n" 7, [>. .').")("). — l.Vi — Dans la partie N. VV. de celle carrière , les sables glauconieux (couche 3) sont cimentés par places en grès ferrugineux à gros éléraenls (le quartz. Les couches 5 à 9 ne sont plus représentées que par des lits allernés d'argile brune et de sable gris-vert, dont renserahle ne dépasse pas en épaisseur 10 centimètres. La couche 10 est représentée par des sables gris très fins, visibles sur 3 mètres. XV. — Coupe relevée siu- la route de Varinfroy, à côté de la scierie de Grouy-sur-Ourcq. Terre végétale , o^So 1. Couche de calcaire, en partie désagrégé par les agents almospliériques, en un sable marneux 1 00 9. Calcaire à Nunimulitcs, par hlocs de dureté variable, souvent iendillés en plaquettes, pétri dans sa partie inférieure de moules internes et d'empreintes de Chama , Corbis, Venericardia , AmpuUina, !\nmniu- litex, et passant latéralement à un grès glauconieux, fossilifère ou azoique 1 00 :>. Sable glauconieux, par bancs diversement teintés : vert-de-gris dans la partie supérieure, vert-jaunâtre dans la partie inférieure v 1 Tjo f\. Se terminant par une couche de sable jaune-rouge, mêlé de galets de quartz noir et de coquilles roulées o no 5. Saljlc ypvéswn beige clair, coupé dans la partie supérieure de quel- ([ues lits minces de marne brune visible sur 3 So SOMMAIRE. \cles ailmiiiislrulifs : l'ig". I)es par M. le Professeur .1. CosTisri^' l't pni' M. le Pro- fesseur Sf . Mel'mkr 85 R. Chudeau. Itinéraire de Ka\es à i\ioni et l\ara. an nord du Plateau Man- dinguc (Haul-Sénégal-Niger) S9 H. \kii\ii.le. Sur un fœtus d'Eléphant d'Afrique (Remarques et comparai- sons ). [ Figs. 1 90 L. Scaruonr. Notice sui' un Gorille ollert au Laboratoire d'Anatomie com- parée du Muséum t o3 R. Antiion». Remar((ues sur la communication de M. L. Scorroi\e 10') F. Lk Ci:nr. Description d'un (j)xstix nouv i IL Lecomte. a propos du genre Plnuchoneiht Pierre de la l'amille des Sapotacées 1 2.3 V. Gminepais. Quelques Passilloracées nouvelles 0:1 critiques des genres Adfiiia et PnssiJJnva ia6 — Irarroxprrina , \ii\ genre nouveau d'Ampélidacées i3i M"' V. C\Mrs. \ote sm- deux espèces nouvelles d'Andropogouf'es (Gra- minées) i33 {Voir la suile à la page !» de la couverture.) H. CHEH!HË^<)^. Pycri'us (C>j»eiac«'es / Mou\t'aii\ ilc Aludagasciir iS; L. LkpiiNay. Coniriliulion aux <''tiHlos d'aliinontatiun des animaux par !»'•< Aljjucs l'4 1 R. CuARPiAT. Le Tlianétieu au ffIJois des Hultcs'j (coinmuno de la Ville-au- Bois, Aisne) 1 45 — Observations géologiques faites à Ai'cis-le-Ponsard ( Marne), sur le vt-i- sant S. E. do la colline située au S. W. du \illage i i(( — Contribution à l'étude de TEocène : Les tfSaltlcs glauconieux -5 du Lutt'lien inférieur de la vallée de l'Otircq i 5i SOCIETE DBS AMIS DU MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE (EXTRAIT DES STATUTS). 1. But et: composition de la Société. Article i'reïuer. L'AssocJalion dite Société des Amis du Musann nulionul d'Histoire natu- relle, fondée m 1907, a pour l)ut de donner son appui moral et financier à cet cl;il)iisscmonl, d'cni-icliir ses colleclions, nicnageries, laboraLoiiTs, serres, jardins cl bibliolhè((ucs, et de favoriser les Iravaux scicnlilltpics et l'enseignement qui s'y raltachcnl. Elle a son siège à l'aris. Article 3. L'Association se compose de Membres titulaires, de Membres donuteurs et de Membres bienlaileurs,i\m doivcnl être agréés par le Conseil d'administration. Poiii' 6lre Mendjie lilidaire, il faut payer une eolisalion annuelle d'an moins 10 francs. La cotisation peut être raclictéc en versant une somme lixe de 1 5o francs. Pour être Membre donalonr. il faut avoir donné une somme dan moins 5oo francs, ou avoir versé pendant dix ans une cotisation d'au moins 60 flancs par an. Pour i'trc Meiubie bienfaiteur, il faut avoir donné au Muséum, ou à la Société, soit une somme de 10,000 francs, soit des collections scientifique* ou des objets, n)eid)les ou immeubles, ayant luie valeur équivalente, soit, pondant dix ans, luie cotisation annuelle d'an moins i,qoo francs'''. <') S'adresser |)Our les versements à M. Pierre JhssoN, Iréturier de C Association, boulevard Saint-Germain, 11' i^io. à l'aris. ft BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE lî-ITM REUNION MENSUELLE DES NATURALISTES DU MUSÉUM — ^-^^^ PARIS IMPRIMERIE NATIONALE MDGGGGXIX AVIS. Le Bulletin du Muséum élant une piihlicalion monsiielle, desliuée essen- liellomenl à de courlt's notes pei-mellant des prises de date, son inijiressioii doit èlre r.ipide : MM. les Aiiteiirs sont donc inslanimenl pries, dans l'iii- lérêt général , de vouloir bien accepter la réglementation suivante : [/étendue des notes insérées par un même auteur dans un numéro du Bulletin ne saurait dépasser huit pages d'impression. Toute coainuinicalion excédant celle limite sera renvoyée à l'auteur. Toute remarque verbale faite en séance à j)ropos d'une communication devra, si son auteur désire qu'il en soit lenu compte au Bulletin, être remise par écrit dans les vingt-quatre heures. Les manuscrits doivent être définitifs poui- éviter les remaniements et écrits très lisiblement, seulement au recto de feudles isolées. Ils ne porteront d'autres indications typographiques que celles conformes aux carnclères et signes conventionnels adoptés par l'Iniprimerie nationale, par exemple : Mots h imprimer en italique (notamment tous les mots latins) : soidi- gnés une fois dans le manuscrit. Mots en petites capitales : soulignés deux fois. Mots en caractères gras (en particulier noms d'espèces nouvelles) : sou- lignés d'un ti-ait tremblé. Pour chaque réjérence bihliographique , on est prié d'indiquer le titre du périodique, la tomaison, l'année de jmblicalion , la pagination. Il est désirable que, dans le litre des notes, le nom du groupe ou embranchement auquel appartient l'animal ou la plante dont il est ques- tion soit indiqué entre parenthèses. Les Auteurs sont priés d'inscrire sur leur manuscrit le nombre des tirés à part qu'ils désirent (à leurs frais). Les clichés des figures dans le texte accompagnant les communications doivent être remis en même temps que le manuscrit, le jour de la séance; faute de quoi, la publication scia l'envoyée au liulletin suivant. En raison des frais suppléiuenlaircs (pi 'elles entraînent, les planches hors texte ne seront acceptées que dans des cas tout à fait exceptionnels et après décision du liureau. Il ne sera envoyé qu'H»p seule épreuve aux Auteurs, qui sont priés de la retourner dans les quatre joui's. Passé ce délai et dans le cas de corrections trop nombreuses ou d'ordre technique, l'article sera ajourné à un numéro ultérieur. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL I) IIISTOIHE NATURELLE. ANNEK 1910. — r 3. -=3*C=- 18;r REUNION DES NATURALISTES DU MUSEUM. 27 MARS 191'.l, PRESIDENCE DE MM. EDMOND PERRIEI?, DIRECTEUR DU MUSEUM, ET STANISLAS MEUNIER, ASSESSEUR DU DIRECTEUR. ACTES ADMINISTRATIFS. M. LE Président dépose sur le Jnireau le deuxième fascicule du Bulletin pour rannée 1919, contenant les communications faites dans la réunion du 27 février 1919. M. LE Président donne connaissance des nominations suivantes : M. Stanislas Meunier, Professeur de Ge'ologie, a été nommé, pour Tannée 1919, Assesseur du Directeur du Muséum. (Arrête' mi- nistériel du 12 lévrier 1919.) M. Lapicque (Louis), Professeur de Physiologie géne'rale au Muséum, a été nommé, à dater du 16 mars 1919, Professeur de Physiologie générale à la Faculté des Sciences de l'Université de Paris. (Décret du 10 mars 1919.) M. RicHON (Victor), Gardien de galerie, a été nommé, à dater du i^"" février 1919, Garçon de lahoratoire, en remplacement de M. Vallée, admis à la retraite. (Arrêté ministériel du U fé- vrier 1919). Muséum. — xxv. H •— 154 — M. Menegaux (A.), Assistant de la Chaire de Mamnialogie et Ornithologie, a été élu Mendîre d'honneur de TUnion des Orniflio- logisles Britanniques au Congrès tenu à Londres le lo mars 1919. COURESPONDA^CE. Leilie adressée à M. le Professeur L. Joubiin par M. J. de Mohgan, Associé du Muséum [Suite] : Avant de Icrminer, je liens à citer quelques espèces rarissimes ou d'un inlérèl tout spécial, dont, grâce à M. de Boury, s'est enrichie la Collection du Muséum. H convient de parler, en première ligue, de la collection des Scalaires de la mer Bouge, due à la générosité de mon ami le D' Jousseaume. F.He comprend les types décrits par cet auteur dans le Bulletin de la Société Zoologique de France en 1912. Ces espèces soîU toutes de très petite taille et de coloialion blanchâtre: leur détermination présentait de très grandes dilTicultés , elles n'en sont que plus précieuses. Puis on rencontre, dans divers groupes, des types de TEocène du Go- tentin, offerts par M. G. Pissarro après publiciilion de cette faune avec M. M. Cossmann. Le golfe Persique et les détroits Malais sont largement représentés, grâce à la générosité de MM. Melvill et Tondin. Et, de-ci de-là, l'on rencontre des rai'ctés et de fort belles coquilles. Je citerai celles qui m'ont semblé être les plus intéressantes S. [Tumidiacirsa) Bezunçoni [de BorRv]. Rarissime espèce qui n'était connue que par son type (Ecole des Mines. — Coll. Bezançon). M. M. Coss- mann en ayant obtenu (juelques exemplaires provenant de Liancourt-Saint- Pierre, a partagé ce petit tiésor avec le Muséum. 5. (Dentiscala) Hotessieri [d'Orbigny]. .lolio coquille trouvée par M. de Boury dans des sables envoyés au Muséum par M. Paul Serre, Associé du Muséum. Cet exemplaire adulte est pourvu de son opercule, alois que le type de d'Orbigny était un jeune roulé, à peine reconnaissable. S. {PHcisc(ila) Maœi [de Boury niss]. Charmante petite espèce trouvée par M. Max Neuville dans le Lulétien des environs d'Orthez et offerte par lui au Muséum. Type unique d'une conservation parfaite. S. [Amœa] magnifca [Sowerry]. Le géant desScalaridés, dont la rareté ne le cède en rien à la beauté. Le Muséum en possède deux exemplaires — 155 — ni;ignili<|ii('s, l'iiii aclicd- à Londres et r<-mlcp h Tokin ( lliiiisc) |);ir M. de JJoury (|ui en a fiiil don an Muséum. S. (Aim'ti) Miic/iclli |Dvi.i-| du golfe du MexH^ie aciieléc par M. de Boui-y el olFeile pai lui (auc. Coll. Ancey ). 5. [DisfoHcala) ncaberiiina [ Michklotti |. Superbe exemplaire ((u'oii prend rail pres(pip pour une eofiuille vivante. Le groupe donl celle coquille l'ail [larlie se retrouve à lYpoque aciuellc dans S. Edj'imli (pu" vil dans les récifs madréporicpies. .S. inleriJicdia JIIuttOiNJ, S. roculum (Hurrov |, S. Ihoiviii | Zittk(/| sonl iks raretés des leri'ains tertiaires supéiieurs de la Nouvelle-Zélande, ([ue le Muséum doil aux liliéralilés de MM, Bonnet et Cossmann. S. (^CirsoliriiKi ) Btirajii | dk lîocr.v |. Splendide espèce de la Nouvelle- (lalédonie ollerle par M. Bavay, présente un intérêt loul spécial, l'allé lut pour ce naturaliste l'origine de ses goûts el de ses recherches, el l'ou sait combien Fut féconde pour le Muséum la collaboration de ce savant. S. (Stenorijlis) pcruobilis [Fischer et Beiînardi] compte parmi les grandes raretés. Le Muséum possède aujourd'hui le type obtenu par échange et l'exemplaire qui se trouvait au Musée des Colonies el qu'on pensait à tort c^lre le type. S.[]SohiUscnla) mira ùi lis | Dollfus et Dautzknuerg] est représenlé par un exemplaire hoi-s ligne, comme taille et comme état de conservation. Celle belle coquille des faluns de la Tonraine a été donnée par M. A. Bonnet. Du même étage géologique (^Ponllevoy) est .S. {Spinisca/ii) La Bansc- tteri [v>E BouRY Mss.]. Coquille uniiiue, olTcrle à M. de Boury pour le Muséum par mon ami feu îe comte A. de La Bassetière, le généreux dona- teur de cette précieuse relique qu'est le microscope de Lavoisier. 5. {C\jchscala) eclànaticost-.i [d'Orbigny]. Jolie petite espèce jadis extrê- mement rare cl rapportée en bon nombre par M. de Boury de la baie de Santiago de Cuba. 5. {Globiscala) IniUata (SowerbvJ et i)apjjrticea [de Botin |. La première de ces deux espèces n'était connue que par la partie d trsalc d'un jpime individu. M. le D' Jousseaume en a retrouvé un second exi>niplaiie, celui du Muséum, dans la Mer Rouge, où cette coquille vil sur les coraux, de même que la seconde espèce qui provient de Natal. S. {Undiscuk) mirifica [P. Fischer) el S. {(Irebrisrahi) pol/j^fjjrclln [P. Fischer] sont deux espèces abyssales remarquables (jui ont été laj)- portées par les expéditions Au Travaillnir cl du Talimmii. Ce oroujtc est également représenté à l'état fossile. 1 1. — 15(3 — On serait on droit d'être surpris d'un pareil accroissement aussi rapide d'une Collection du Muséum, si l'on ne savait que M. de Boury a, je l'ai dit, employé tous les moyens pour compléter ses séries : sollicitations de dons, échanges, recherches personnelles, achats, enlin détermination de toutes les séries qui lui ont été soumises au prix de la cession des doubles au Muséum. • Et tout en parcourant les tiroirs je rencontrais de-ci de-là des cartons portant la mention : trDon J. de Morgan^, qui me rappelaient les temps hélas ! bien éloignés déjà ricul- ture colomalc. Paris, 1917). M'"° M. Phisalix offre, pour la niuliolhè(pic du Muséum, un mémoire intitulé : L'e.vicimon do la Imicùnn (wniiuemc dans l'ordre entier des Ojjludieiis et son existence cliei df':< fauiillfs nii elle n avait pas été son prou née juxiiiricl. par Marie Piiism.i\ <■! le li. P. l'\ Gakis. — 159 — (Extrait du Journal de Plnjsioloijie et de Putholofjie ('énémle, t. XVFf, 1917-1918.) M. le D'" Jac(|iios Pelleoriin ofTre, pour la Bihliollièquo du Muséum, un volume intitulé : Les Poissons du Bassin du Tchad, Paris, 191 A, Larose, éditour. Le nombre des espèces décrites et fi}>urées dans cel ouvrage, (pie l'auteur, mobilisé comme médecin-major, n'a pu présenter plus lot, est de 60, dont 5 nouvelles et 2 variélés. Depuis la publication, M. G. A. Boub-nger, de Londres, a encore fait connaître deux espèces nouvelles. Barbus Baudoni et Andcvsonia Petlegrini, et ajouté deux autres espèces, ce qui porte à 70 le nombre des formes actuellement connues du bassin du Tcbad. M. R. Anthony offre, pour la Bibliothèque du Muséum, un article nililulé : Revtie d'Anatomie, p^r R. ANTHO^Y et H. Vallois. [Hevae générale des Sciences, 3 o* année, 1919. n" 5.) NOTE SIU! LE DON DE LA COLLEGTmN DK M. H. V,. BUXTON AU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE, PAR M. Ch. Gravier. M. H. B. Buxfon, anatomiste et microgiaphe anglais, vient d'oiïrir au Laboialoire de Zoologie (Vers et Crustacés) la très riche collection de préparations inici'oscopiques qu'il a faites au coui's de ses recherches sur les glandes coxales chez les Arachnides (Scorpionides, Pédipalpes. Arai- gnées, Solilnges, Phalangides) ; il a étendu récemment ses investigations aux Palpigiades et aussi à quelques formes de Péripates. Les résultats de ses études sont condensés dans un mémoire intitulé : Coxal Glands oj the Arachnids (191 3) et accompagné d'un frontispice, de 7 figures dans le texte et de ^3 planches. Ces dernières sont la reproduction directe de photo- graphies de ses remarquables préparations. Tous les zoologistes qui ont eu à faire des coupes en séi'ies chez les Arthropodes savent quelle dit- (icullé présente l'opération, à cause de la chitine qui oflre en général une grande résistance au rasoir du microtome. M. H. B. Buxtou, grâce à son ingéniosité et h sa patience, est parvenu h obtenir très régulièrement des séries de coupes liréprochables couvrant 3, 000 lames environ, qui ont servi de base à ses observations. Cette précieuse collection, il est venu l'otTrir au Muséum, avec une simphcite et une modestie véritablement louchantes, dans le cabinet de travad de M. Eugène Simon , avec qui il — IGO — est en relations flepnis bien des années, ainsi qu'avec M. Berlaûd. Pour se prêter aux manipulations ne'eessite'es par la confection des coupes en séries, les Araignées doivent être fixées par des réactifs appropriés à l'état fi-ais; on ne peut songer à utiliser dans ce but les animaux conservés dans l'alcool. Afin de se procurer certaines espèces exotiques, M, H. B. Buxton n'hésila pas à enti-oprendre de lointains voyages. Il se rendit dans le Sud Algérien pour y prendre les Solifuges dont il avait besoin, et il fit, avec la même intention, plusieurs excursions dans la péninsule Malaise. Les coupes faites par M. H. B. Buxton ont été exécutées pour l'étude des glandes coxales ; mais elles pourront être utilisées dans l'avenir, par les chercheurs, pour des travaux analomiques relatifs à de tout autres organes. Le jnémoire sur les glandes coxales est loin de renfermer tout ce qu'on peut en tirer. Outre cette belle collection de coupes, AL H. B. Buxton nous a donné tout un matériel pour la chasse aux Ai-achnides et d'excellents ouvrages se rapportant aux Arthropodes. Ses travaux, commencés dans une université des États-Unis, ont été ftiils en grande partie à Paris, au Laboratoire de Zoologie et d'Anatomie comparée dirigé par M. G. Pruvot. M. H. B. Buxton est un bon ami de la France, et de longue date. Durant la guerre, il n'hésita pas à offrir ses services aux hôpitaux des armées; en dernier lieu, il était attaché au Laboratoire de Bactériologie de l'hôpital américain de Neuilly-sur-Seine. Ifil (;0\l\H)iM(;\TIO!VS. /)/;.sf,7i;/'r/ov ft'rv CossiDi'. ]i.ir.t: uni: \ l.i'.rii). IliiTihioc], PAU M. Fl). I>K (IkIII-. Phragmatœcia argillosa nov. sp, d Ailes supérieures roux argileux clair, traverse'es oljliquemeut de l'exlrémilé de la cellule au milieu du bord intei-ne par une ombre médiane bruuàiro" assez large, et couvertes sur la base de la côte et sur l'espace lerniinal de stries brunes irrégulières formant une réticulalion assez nette au sommet de la cellule, entre les nervures 6 et 5 et c^i l'angle dorsal. Dessous brun fuligineux avec les bords plus clairs et la réliculation plus accusée qu'on dessus. Ailes inférieures roux brunâtre, à cbamp abdominal plus clair, et va- guement striolées vers le milieu du bord externe. Dessous brun clair, à stries plus distinctes et étendues jusqu'au voisinage de la cellule. Franges des deux paires concolores, jaunâtres à ia base et coupées de brunâtre à l'ex- trémité des nervures. Tête, thorax et abdomen couverts d'une pubescence épaisse, composée de poils et d'écaillés spalulées roux argileux clair. Antennes à tige ocracé pâle et pectination lousse ; front grisâtre; côtés du front, palpes et touffes latérales du métathorax brun foncé ; sommet des poils du premier terp-ile abdominal et de la brosse anale brun ferrugineux. Hanches anté- rieures brun foncé. Pattes roux argileux daii-, piquetées de bnniàlre avec les tarses bi-un noirâtre à premier article annelé au sommet de blanc oci'acé. Euv(!rgure : 62 millimètres. Type : 1 cf, Madagascar, environs de Tananarive ex, J. Waterlot (1916) , Coll. Muséum de Paris. La forme des ailes de cette espèce est moins allongée que chez P. cas- tnneœ Hb. et les inférieures ne sont pas sinuées entre l'angle anal et la nervure 9. A en juger par un autre exemplaire de même origine, mais un peu plus petit et malheureusement très frotté, sa coloration foncière paraît susceptible de s'éclaircir notablement en passant au gris roussâtre pâle. 162 — VovAGE /)/: 1/1/. Ch. Alluauu et II. Jkànnel DAys l'Afuiqi'h: Oiuun- taij:. l)i':saniPrioy de formes ^iovvEi.iEs de LÉpinoprÈnES I Pmmmomd.e, Satyrid/k], PAR M. Fd. Lk CeUK. Papilio rk\ 01»t. vai'. regulus nov. var. De taille moyenne inférieure à celle dn type, elle en dilïèro en outre par les caractères suivants : Aux ailes supérieures, la teinte roupie fauve iiasale est moins vive et moins étendue ; elle n'atteint pas la première tache blanc jaunâtre de la cellule et ne pénètre pas dans la base de l'intervalle 9-3, mais descend inférieurement sous la nervure i'' en formant un semis plus ou moins dense. De la base jiart un large trait blanc jaunâtre, courbe, qui traverse le rouoe entre la cellule et la nervure i'' et se termine vers le milieu de l'aile par une petite tache ovalaire. Ce trait n'est pas nettement délini et se trouve obscurci ça et là par un semis noirâtre on rougeàtra. Dans la cellule cl [larallèlement au secteur de la cid^lale limité par les nervures 3 et A, s'in- tercale une troisième tache blanc jaunâtre , petite, ovalaire allongée. Sur lo disque la tache de l'intervalle 5-6 est suivie d'une petite macule accessoire, et celle de l'intervalle (i-y précédée d'une autre. Les taches submarginables des deux paires sont plus grosses, celles des inférieures, plus allongées, sont aussi |)1uh rap|)ro( liées du bord. Chez la femelle, le l'ougc fauve est beaucoup plus développé; il borde la [)remière tache cellidaire, condjle la base de l'intervalle '.î-3 et entoure sons la nervure a une petite tache discale blanc jaunâtre correspondant à celle (pii termine le trait basai courbe du mâle qui fait défaut dans ce sexe. Le dessous présente des diiïérences cori-espondanl à celles du dessus, au moins dans l'ensemble, car le rouge est encore plus réduit (ju'au-dessus, surtout dans l'intervalle i''-9 où il souligne seulement le trait basai courbe ; l'apex des supérieures et les parties foncées des inférieures sont aussi plus claires que chez le type, el l'extrémité de l'abdfunen foj-lemenl teintée de roussâtre. — 103 — Knvoi'jrnn^ : 90-10^1 niilliiii(''lios. Tv|)(>: 1 (? Kijabé (Kikiiyu Ksc.ir[»eiiient) -^loo m. ail. env., i9/n5- \II-1911 ex. (]. Alliiaïul ot R. .loaniiel ; 1 9 forcit de Kikdiiyou, eiiv de Nairoln ex. B"" M" do Holliscliild (1906), Coll. Muséum de Paris. CcîUe race remplace dans rAlrique Oricnlale hritanniqucî la forme type localisée 6 degrés |)liis bas dons l'Onzifjlioiia, en Afrique Orienlale alle- Miand*'. l'ille semhle voler une bonne partie de Tannée en {jénéralions successives et dievaucliant l'une sur l'autre, (letle absence do périodicité (ixc s<^ f^aduil par la production de formes individuelles assez nombieuses. La description qui précède s'applique aux exemplaires les mieux caractérisés; d'antres le sont moins ({uoique présentant toujouis le trait basai blanc caractéristique. Au même endroit et en même lemps, MM. Alluaud et Jeanne! ont capturé 1 d* et 3 9 9 référables à la var. commi.rtn Auriv. , provenant sans doute d'une éclosion antérieure, car ils sont fort usés; mais, deux mois plus tard, à la fin (le lévrier 19 lî!, ces formes claires avaient disparu, une auti'e éclosion connnencait, remplaçant les précédentes avec des individus foncés correspondant à l'ai), irnoldi nichelm. Le nondjre des formes actuellement connues de Papilio re.v. Obt. s'élève à si\, dont cinci jieuvenl être considérées connue des races ^•(•o}rraplii(|nes, et leur distribution, en remonlani du Sud vers le Nord et l'Ouest se ré- partit ainsi : Arriquo \ Orientnic ^ Oiizijflioiia-Kilimiiudiiti'o. l'. ipx-vi'.r 01)1. allemande. ) / Kiivuyu Escarpinent. ... P. rcx-i'ciçnliis n. v. ^^f'-iq'"' \ i s,^lj jorm.lnd. ( •'!'• ">""''^' Ricliolm. hritaumque. i ^ ' i I Naudi P- nw-conumjrta Aun\. Afrique ] (ieriLraie > ()u{>aiula P. le.v-iiilinrl.icus Roi lis. Itrilaniii(jue. ) \rrique OccideiUaie ] Kamerini /*. i-i'.r-SchuU:('i \iiriv. allemande. Apiiysoneura PiGMENTAïuA Karscli , var. Kenise nov. var'. Ailes supérieures marquées dans la cellule d'im point noir arrondi, placé ou tiej'3 de sa longueur sous la côte ; bande marginale noire f(utemeni — lO/i — ■ rétrécie vers l'angle dorsal où elle tourne et s'arrête brusquement sans se prolonger le long du bord interne. Aux inférieures, Tépaisse ligne noire irrégiilière snbmarginale, dont la largeur chez le type passe de 2 millimètres dans i'inlervalle /i-5 à 6 entre les nervures q et 3, mesure moins d'un millimètre entre A et 5, et 1, 5 à 9,5 au plus entre 3 et 6, et disparaît ])resque complètement dans l'in- tervalle 2-3 oii elle est précédée d'un point noir isolé, correspondant à l'ocelle de la face inférieure. En dessous, les deux premiers ocelles (entre 5 et 7) sont moins inégaux et plus rapprochés : le trait noir qui précède celui de l'intervalle 6-7 n'en- toure pas cet ocelle par en dessous, il est à peine courbé et descend direc- tement jusqu'à la nervure /i en se dilatant très peu au sommet. Envergure : d* 37-09 millimètres; 9 hd-f\^ millimètres. Types: 3 c? 9 9, parages des rivières Burgurett et Amboni, vei'sanl Ouest du Mont Renia, 1,800 à 9,000 m. ait., II-1919, ex. C. Alluaud et R. Jeannel, Coll. Muséum de Paris. [phijsonetiva pigmentaria Karscli, qui constitue à lui seul un groupe isolé dans la Famille des Satyridœ, est propre à l'Hinterland montagneux de l'Afrique Orientale. Aiirivillius, m Seitz : Macrolép. du Globe, Xlll, p. io5, PI. 98, e (1911), attribue comme habitat à cette espèce: le Nyasaland, l'Afrique Orientale allemanHe et l'Afrique Orientale britannique, mais sur celte étendue les iniluences locales se traduisent par la formation de trois i-aces distinctes. La première — race type — habile l'Usagara et s'intercale géographiquement et morphologiquement entre les deux autres: Tune sep- tentrionale — v. Keniœ u. var. — qui ne peuple que l'Afrique bi'ilannique. Escarpement et Toro; l'autre méridionale, propre au Nyasaland et dont les difierences avec le type sont les suivantes : Aphysoneura pigmentaria Karsch, var. latilimba nov. var. Base des ailes supérieures couverte d'un semis noirâtre, commençant au quart de la côte et descendant en ligne droite jusqu'au bord interne ; U' point noir si net chez Keniœ dans la cellule est complètement absorbé |)ar cet obsciu'cissement. Bande mai'ginale noire deux fois plus large, recourbée inférieurement jusqu'au milieu du bord interne et prolongée pai' une traînée noirâtre rejoignant le semis basai. Aux ailes inférieures, la ligne marginale blanche disparaît dans l'inter- valle Z-k ; la bande noire submarginale est connne aux supérieures très développée, avec 9,5 milhmètres de lai'geur minimum entre /i-5 et 7,5 à 8 millimètres dans l'intervalle 9-3. En dessous les ocelles supérieurs sont plus éloignés, le premier com- — 165 — plèlomenl enlourc par le Irait foncé (jui le prr^cède et qui , cnmm(î les aiili(!s dessins, est moins net que chez Keiiiœ et brunâtre au lieu de noir; le cliam|) anal et le milieu du dis(|iie sont foitement lav(;s de jaimi! vif mpi'ocliée de l'anus, en rappoi-l avec un ovéjecleur coiut (|ui remonte vers l'avant; utéi'iis parallèh's, lemontanl d'abord vers l'avajil, puis courbés en \. et i-edescendant veis larrière jusque dans la — 167 — i-égion inleslinale poslc^rieiiir ; (niducles cl ovaires cnlorlil^'S diiiis la région |)osléricure du corps; (ciirs pelils, iioinhrciix, à coque «épaisse, larvés à maturité. Oucuedu mâle enroul('e en spirale, ornée de dcu\ ailes hyalines amples, l'apilles génitales longU(!menl pédonculées. Spicules inégaux: pas de gorgeiel. llahitat. — Estomac et intestin des Sélaciens ; larves encapsuicH-s clicz divers (Iruslacés Décapodes. ■ Affinités. — Les Proleptes sont des Acuariidœ dont les allinités les plus étroites sont avec les Physaloptères. Ils dillèreiit nettement de ceux-ci par la position des papilles cervicales en avant de l'anneau nerveux, par la dis- position des pa[)illes génitales du niàle et surtout par la position recidé»; de la vulve et la disposition des tubes génitaux lenielles. Dauti-e part, la structure de l'ovéjecteur des l'roleptes ra|)pelle celle de divers Acuaria. PnoLEi>TijS oBTiiscs Dujardin, i8/j5. Synon. — 1 Spiroplcva dacuodes Creplin, i8.5i, Seiirat, itpy. Jlislion'j^inhut dacnodes (Moliii , 1 860). Coronllla scillicola v. Bencden, 1 870. Spiroplcrina scillicolu (Linstow, 1901 ). Cor|)s allongé, opalescent, transparent dans la région antérieure effilée. Papilles précervicales symétriques, insérées à la hauteur du bord antérieur d(! l'anneau nerveux; pore excréteur venlraî situé au delà de la limite des œsophages musculaire et glandulaire, en rapport, par un canal cuticulaire obliquement dirigé d'arrière en avant, avec une volumineuse glande uni- cellulaire appliquée contre l'œsophage glandulaire. Aires latérales très larges, montrant une double rangée de noyaux très rapprochés. Bouche limitée par deux lèvres latérales portant une dent tronconique ; cadre buccal recouvrant presque complètement les lèvres buccales et portant une paire de papilles latéro-dorsales et une paire de papilles latéro- ventrales. Pas de cavité buccale (les lèvres buccales, de même que chez les Physalo- plères, laissent entre elles une cavité allongée dans le sens dorso-ventral , très étroite). OEsophage musculaire hyalin, entouré par l'anneau nerveux dans sa région postérieuse ; œsophage glandulaire de couleur plus foncée. Intestin rectihgne, très large (plus large que l'œsophage), de couleur foncée. Rectum allongé, étroit, présentant trois ghndes caudales à son origine, une dorsale et deux latérales. Femelle. — La longueur de la femelle oscille de -^o millimètres à 5i» niiih mètres; le corps est d'épaisseur uniforme, sauf dans la région aniéricurc eflilée et au delà de la vulve, où il s'atténue brusquement et se termine par — 108 — îine queue tligilifornie, allongée, poilanl un pclil niucron ;i rexlrémité: pores ("uidaux sublerniinaux, situés à fi-i \x de la pciule. PnOlEVTttS OBTVSVS DUJABDIN. Longueur totale Diamètre Queue Dislancc , à l'extrémité cépbaliquc : 1° Du milieu de l'anneou nerveux a" Dos papilles cervicale? 3° Du pore excréteur OEsophage musculaire Cfisophage entier Rapport de la longueur du corps h ndle de l'œsophage. Distance de la vulve à l'anus Œufs Spicules ( droit . (gauche (S 3Go[i i3ao 9 3/i"'"'5 54""" 5 5/io fi 780^ i""":!8o 710 55o(i 645 fi 470 545 .'160 r>4o 970 1 170 II"'"' 785 G'"" 9 7^7 7'9 - 890 fi - 49 X 87 Vulve s'ouvrant dans la région subterminale du corps, à peu de distance en avant de l'anus ; chez la femelle âgée, la cuticule est détachée de l'épi- dcrnie à son niveau et fortement soulevée, en sorte qu'un long canal culi- culaire mène de l'oriiîce vulvaire externe à l'entrée de lovéjecteur (Fig. 1 B). Ovéjecteur court, remontant vers l'avant, nettement différencié en vesti- bules, sphincter et trompe; vestibule piriforme, de 35o fx de longueur, à parois musculaires épaisses, tapissées d'uue épaisse assise cuticulaire, pré- sentant une grosse glande unicellulaire dans l'épaisseur de sa paroi ; sa cavité, assez spacieuse, se rétrécit brusquement au niveau de l'origine du sphincter. La limite du sphincter et du vestibule est marquée par une cra- vate de muscles circulaires ; région dislale du sphincter à cavité infundi- buliforme. Trompe impaire courte (265 fi): trompes paires parallèles, de 1,200 fx de longueur, caractérisées par leui* épithélium de hautes cellules. Utérus étroits et très allongés (Sa millim. 5. et 56 millim.) remontant côte à côte jusque dans la région intestinale antérieure: arrivés là, ils se replient en anse et descendent vers l'arrière (lig. 1 A); leur branche ascendante est plus étroite (190 (jl) que la branche descendante (280 fx). L'épithélium des utérus est formé de cellules losaugiques énormes (aao^i de longueur sur 70 de largeui"), présentant le plus souvent deux gros noyaux nucléoles, cellules à grand axe dirigé obliquement par rapport ii l'axe longitudinal de Toigane; ces cellules épilhélialcs relativement basses — IG'J — Fifj. 1 . — Prohplus tihlusus Ddj. Le grossissement est indiqué par récheile 5 iiiiiliuiètres. A, organes génitaux femelles ; o, ovaire; ti, utérus; r, réceptacle séminal. B, ovéjecteur : s, sphincter; t, trompe impaire. laissent une lumière centrale très large , occupée par les œufs ; la tunique musculaire externe des utérus est formée de fibres transversales très étroites , éparses, MijSéum. — XXV. la — 170 — L'extrémité distale des utérus, plus élroile (lao fi), est différenciée en un i-éceplacle séminal allongé {:} millim. yOo) caractérisé par uu épiihéiium villenx. formé de petites cellules presque aussi hautes (-Ji fi) que larges (à't fx), à- noyau volumineux, cellules faisant saillie dans la cavité du réceptacle séminal et laissant entre elles un profond sillon annulaire ; vues de face, elles apparaissent arrondies. Dans la région du réceptacle séminal attenant à l'utérus proprement dit, les cellules épithéliales sont très rap- prochées et polyédriques. Celte différence de structure est décelée immédiatement par les réactifs: alors que les réceptacles séminaux se colorent très fortement par le picro- carmin, les utérus n'apparaissent que faiblement colorés. Oviductes très grêles, filiformes (5 millim. 5 de longueur), à trajet sinueux, remontant vers l'avant, chacun en rapport avec un ovaire relati- vement court (8 millim. aôo) et grêle, également dirigé vers l'avant. OEufs nombreux, de petite taille (/19 X 87 fi), à coque très épaisse ['] fx), doublée d'une membrane vitelline et formée d'une assise interne plus forte (5 fx) et d'une assise externe plus mince ;les œufs en voie de seg- mentation sont plus petits (43 X02 fx) que ceux parvenus à maturité et se colorent vivement par le picrocarmin ; au contraire , les œufs mûrs se colorent à peine, la larve qu'ils renferment prenant seule une légère colo- ration jaune pâle. Ces œufs mûrs éclosent dans l'eau de mer, la larve qui en sort et qui meurt immédiatement après mesurant 260 (x de longueur sur I G fx de largeur. Mdle. — Cor])s plus grêle que celui de la femelle; queue allongée, enroulée en spirale, ornée de deux ailes hyalines amples, (jui ne dépassent pas l'extrémité, l'aile droite étant légèrement plus étroite que la gauche. La face ventrale du corps est ornée, en avant du cloaque, de six rangées longitudinales d'écussons cuticulaires quadrangulaires , semblables .à ceux que nous avons signalés chez certains Hahronema. Neuf paires de papilles génitales symétriques, longuement pédonculées ; en outre, une ])apille 'sessile impaire sur la lèvre supérieure du cloaque et une paire de papilles brièvement pédonculées insérées immédiatement eu arrière du cloaque : trois paires de papilles postanales, la première à la hauteur du cloaque, la troisième plus longuement pédonculée : six paires de papilles postanales, dont cinq externes longuement pédonculées. Pores caudaux latéro-venlraux , subterminaux (fig. 2). Spicules inégaux (rapport de longueurs 3,6), le droit court et large, recourbé en crochet à l'extrémité, le gauche grêle, (iliforuie, orné de deux ailes latérales hyalines; vers le tiers postérieur de sa longueur, il présente un court ardillon caracféristique. Larves femelles. — Les larves femelles du 3° stade , cai-actérisées par le mucrou qui termine la queue, mesiueul 9 millim. 8 à 11 millim. 2 de 171 lonjrufMU-; la longuomdc r(r;.soj)liago est lo ciiiqnic'me do cdlr du coip-^. Les larves .î à tjo millim.) montrent un dëveloppciiicnl Fig. 12. — Proleplus oblusus Ddj. Extrémité caudale du iijàlt> vue par la l'ace ventrale. variable des tubes génitaux; chez une larve de 19 millim. 2, ceux-ci remontent parallèlement vers l'avant, sans se rélléchir, sur tme longueur 12. — 17-2 — de 3 milliiii. 5 et se terminent par une grosse cellule: chez la larve, les tubes génilaux ont ainsi une disposilion nellenient prodelphe (prodelphie acquise). i Uésislaiicp vitale. — Le Prnleptus ohiusus montre une résistance vitale exlrènienienl grande : une dizaine de spécimens ayant été laissés dans un petit cristallisoir rempli d'eau de mer le iJo janvier, deux individus femelles étaient encore vivants, quoique très allaiblis, le m février suivant. Habitai. — Estomac de la petite Roussette (Sc^//t«/« calulus Guv.), Alger, toute l'année ^'^ (" L'estomac de ces Roussettes renferme presque coustanniionl des débris de Crustacés, en iiarliculier d'im Ampliipode de la famille des Gainmaridcs, qui doit être considéré comme fliôte intermédiaire probable de la larve. ''. i 17:î Les MOVLEI, ET LES MODIOLES DE LA Mej\ BoVGE [n^APnÈs LES matÉbuva' recveillis pab m. le /)'" Jousseavme) (Fin), PAR M. Kd. Lamy. MoDioLA (Aucuatula) arcuatola Hanley. Le Modiola nrcunlula Hanley (18^4, P. Z. S. L., p. iG; 1867, Reevc, Conch. Icon., Modiola, pi. VI, fig. 27,61 pi. VIII, fig. 45)estune coquille allongée, arque'e, lisse, cependant avec quelques côtes rayonnantes sur l'extrémité antérieure '*' : la région postérieure est ornée de raies trans- versales en zigzag d'un brun pourpré et une carène anguleuse saillante blanchâtre, souvent bordée de brun pourpré, va du sommet au bord postérieur. En outre, également en arrière, il existe parfois de fines linéoles rayonnantes de même couleur : c'est notamment le cas de certains échan- tillons pour lesquels M. le D"" Jousseaume paraît avoir établi une variété crijthrœensis. Une ornementation analogue de la région postérieure, rayons et fines lignes radiales d'une part, raies en zigzag d'autre part, s'observe égale- ment chez le Modiola liturata Menke (i83o, Sxjn. meth. MolL, 9° éd., p. 169; 1889, Clessin, Conch. Cab., -2' éd., p. 109, pi. 27, fig. 9-10), et cette forme de l'Océan Pacifique semble se distinguer de Varcuatula seule- ment en ce que sa coquille oblongue aurait un bord inférieur droit, et non concave <'^'. '"' Ainsi qiie le fait remarquer Lischke [ iS"] '4 , Japait, Meerex-Cunch., III, p. lie), Hanley, dans sa description, a confondu l'un avec l'autre les côtés antérieur et postérieur. t*) Le Mod. Spiihnusi Reeve (18.57, Conch. Icon., Modiola, pi. V, fif;-. 2-^), du .lapon, est, comme le dit Lischke (187A, loc. cit., p. 110), très voisin du M. aicuatida par sa coloration, mois sa coquille serait plus triangulaire, plus courte, moins arquée. Au contraire, le Mod. laponlca Dunker ( i856, P. Z. S. L., p. 363; 1867, Reeve, Conch. Icon., Modisla, pi. VI, fig. 26), qui offre encore un mode do coloration analogue, a une forme oblongue allongée et tout à fait droite (non arquée). Enfin, sur la côte occidentale d'Afrique, vit une espèce très semblable, le Mod. elegans Gray. Dans toutes ces formes il existe, chez le jeune, en arrière du ligament, des crénelures qui deviennent plus ou moins obsolètes cJiez l'adulte. — \lh — M. le D' Jousseaiime place le Mod. arcuatula dans fiin nouveau genre Arcualula , créé pour le groupe des Modiola , donl presque toutes les espèces sont arquées et dont la forme typique est celle du M. plkatula Lamarck [^ demissa Dillwyn] :les coquilles de ce genre, dixit les unes sont presque lisses et d'autres fortement striées, ont le l)ord du ligament très long, et l'angle formé par ce bord et le postérieur est mousse et souvent arrondi : dans le genre Brachydontes , au contraire, le bord du ligament est court, r.iugle plus saillant et le bord postérieur souvent très long et arqué en dedans T'. ffHab. — Aden, Djeddah, Souakim. Djibouti. Celte espèce, dont je n'ai rencontré des individus de grande taille que dans cette dernière localité, vit enfoncée perpendiculairement sur des butics de sable, où elle se trouve entassée; ce n'est qu'aux grandes marées qu'on peut la rencontrer, géné- ralement assez loin en mer : très souvent on en trouve des jeunes rejetr-s sur la cote, mais je n'ai jamais recueilli parmi eux d'individus adultes.'» MoDioLA (Arcuatula) perfragilis Dunker. Dunker (i856, P. Z. S. L., p. 30 9) a donné le nom de Volsella per- fragilis à une coquille des Moluques allongée et droite (non arquée), qui, d'après Reeve (1857, (jonch. Icon., Modiola, pi. VIII, lig. k-2), offri- rait des stries postérieures longitudinales bien marquées. A ce Mod. perfragilis, signalé de la Mer Rouge par M. Sturany (1901 , Kxpéd. ff Pola -^ , Lamellibr. Rotb. Meer., Dml.sclir. A. Akad. ÏViss. Il irn, LXIX, p. 988), M. le D' Jousseaume lapporle des coquilles dont wla couleur d'un jaune verdâtre pâle est identique à celle donnée par Reeve pour cette espèce; quant aux stries, elles sont eiïacées, et c'est à peine si l'on peut les découvrir avec un verre grossissant : on ne doit pas prendre pour des stries les lignes rayonnantes de couleur fauve formées par un aliigi.\ L. natalensis Krauss ; L. orophila Mor. ; L. bocageana Mor. ; L. sordulentu Mor. ; L. œgijptiara Bgt.; L. CleojMtrae Let. Ampullaceana. — Limnaea amygdalina Bgt. Raffravana. — Linuifieii Uajfrayi Bgl.; L, Larigeriami Bgl.; /.. beiiinirl lensis Mor.; L. œtliiopica Bgt.; L. aj'ricana Biippell. Wahliana. — Limnaea astilba Bgt. Palustrisiana. — Limnaea Lessepsiana Bgt. dette classification ne coirespond à aucune réalité : elle place, ainsi que je vais le montrer, des formes absolument identiques dans des p;roti|ics différents. A cette longue suite de Limnées s'ajoutent encore celles décrites par le Dr. E. VON Martens, par E. A. Smith, etc., et dont il sera question dans les pages suivantes. '' Martkns (Dr. E. ?o\), Cnbcr (>inio;o afrikanisrlio Binnonronrliylien. Mala- liff.ooL Blaller, i 8()G , p. 101, n" aS, Taf. III, lijj. i^-i) ( Liinnarus Aalalriixix \;ir. c.rsertus). (-' .le ]ais=e do côté les Limnées décrites par A. M(iiii:i.i:i, sur Itscjiicllfs je reviendrai an cours do celte note. — 181 — 11 (Jiicllc. (!sl la valcui' s[)ôcili(|u»' de ces (liv(Mscs LiiniK'es cl (|ii(;ls soiil les lapporls «lui les unisscnl, les caractères qui les sépareul? (Vesl ce que j(! vais préciser, afirès une élude très allenlive des lypes^' de J. lî. l>oim- GUiGNAT aujourd'hui conservés au Muséum d'Histoire naturelle de Paris. J'éliminerai hs Limimed Lclounieuxi Bourg., L. expansilahris lîgl., L. l'or- skali Let., L. œf'ijpfiaca I5{;i., L. Cleojmtrnc Let., L. aiiiijf'ddlvm %M.. L. astilba I5gl. et L. Lessep.ù n In : J.-R. Bourguignat, Histoire malacolog. Abyssinie, i883, p. gB et p. 126, pi. X, (îg. gg. (*' Bourguignat (J.-R.), loc. supra cit., i883, p. g-3 et p. 12.5, pi. X, fîg. gb- yG. t^' Bourguignat (J.-R.), loc. supra cit., i883, p. 88; et Hist. Malacolog. lac Tanganika, iBgo, p. 7, pi. l, lig. 31-99. '*> Bourguignat (J.-R.), loc. supra cit., 1890, p. y, pi. I, fig. 18-iy. ('' Bourguignat (J.-R.), loc. supra cit., i883, p. 89 et p. 1 25, pi. X, lig. 1 00- 101. — 182 — (liiïôreuts , appaiiienuenl iucoiileslahiement à une seule espèce. L(>s curaclères qui séparent ces diverses formes (allongement plus ou moins grand de la spire, allure du dernier tour, etc.) vm sont que des dillërences individuelles. Seul le Lhnimea Lavigeriei Hourguignat se fait remarquer par sa forme plus e'courtée globuleuse: mais il existe de nombreux passages entre cette mutation et le type uricana. a" Les Limnaea Rajfraiji Bourguignat'"' et Liinnaea aptliiopica liour- guignat^"^ absolument synonymes, diflerent seulement du Liinnaea africann Riippel par leui' galbe plus allongé et leur dernier tour de forme plus oblongue : ils constituent une variété elutu du type africanu. '.)" Le Limnaea acroxa Bourguignat ''' est le jeune du Limnaea Cail- liaudi Bourguignat ou d'une forme voisine. 11 en est de même du Limnaea Lijnganica Bourguignat ''*'. Quant au Limiuiea zanzibarica Bourguignat ''*\ dont la spire est notablement tordue, c'est une coquille ti'ès jeune qu'il faut probablement rapporter à la variété eccserla Martens. k" Les Limnaea Perrieri Bourguignat '"', Limnaea Poirievi Bourguignat ''' et lAmnaea Revoili Bourguignat '** sont absolument indiscernables les uns des autres, si ce n'est par la taille, le premier étant le plus grand et le dernier une coquille non adulte. Ces trois Limnées sont extrêmement voisines de la variété exserta Martens, dont elles constituent une forme représentative particulière à la région du Somal. 5° Le Limnaea Juuberli Bourguignat''' est une coquille ovalairc, à spire assez tiiguë, remarquable par son dernier tour et son ouverture lortemenl élargis à la base. Je considère actuellement cette Limnée comme une variété locale du Limnaea africana Rùppel suffisamment distincte du ty[)e pour être conservée. '' Bourguignat (J.-R.), loc. supra cit., i883, p. gS et p. lai), pi. X, %• 97-98- ('-) BouROuiGNAT (J.-R.), loc. supra cil., 1880, p. 1)4 et p. la"), pi. \, liff. 99-93. ^^* Bourguignat (J.-R,), foc. supra cit., i883, p. 90 et p. ia5, pi. X, fiff. 9/1. ('i)-{5) Bourguignat (J.-R.), Mollusques Afrique équaloriale , 1889, p. i58. ''^) Bourguignat (J.-R.), Afo//Ms(/((e.s lerr. Jluv, pays Çoinalis, 1881, p. 11; ol Mollusques lerr. Jluv. Missioîi Revoil, 1883, p. 53, pi. IV, fig. 77-78. ') Bourguignat (J.-R.), loc. supra cil., 1881 , p. la, et 1889, p. 55, pi. IV, (i|;. 79-80. '"' Bourguignat (J.-R.), loc. supra cit., i88j, p. ih, et i88;i, p. 5i), pi. IV, lig. 8i-8a. '"' Boorguignat (J.-R.), loc. supra cil., 1890, p. 7, pi. I, fig. 23. — I8H — fi" î.e LinuKiea Gravieri l}ouij;iiigiial ''' est une excellente espèce, très (iistiiu'le par sa foi'me sultohlonjjtie veniriio, ariipiillacfîc, rappidanl les liinuKHïs (lu groupe du JAiniuicd (icuinnuitd de Laiiiarck'' de Tlndc II lanl y rapporter io />«//t;me« /)ei«<:.e/ Bourguig'nal*''', qui eo est la loi nie jeune, et peut-être le JÀiniuiea Soleilleti Roiirgui^j'nat''''. I^es espèce^ de'crites par les autres auteurs sont peu nombreuses. \ aQ Lhnnaed undussumœ Martens'"^', assez grande coquille de galhe alloiittîVr imprimé, pag[e 85 àa ï Histoire Malacologique de l'Abijssinie (puisque le nom de Uajfrayi [= ' Il umoiDic (ivm \oi)LASTtniJE ((Ilava Kremi'fi), PAnisiTh: n'us Alcyonaire, !'AH M. Armand Billard, M. Krempf, de l'Insliliil l'asleur, m'ayant communiqiKî pour le déter- miner, un Hydroïdo fixé sni' un Alcyonaire ''\ récollé à i'ile de la Tortue, dans la haie de Niia-Trang, côtes d'Annam, j'ai été amené à en faire une espèce nouvelle et je propose de lui donner le nom de CJana Kicinpji. Les hydranthes de cet llydroïde (fig. i) s'élèvent de place en place à la surface de la colonie d'Alcyonaire : les points d'émergence sont situés sur le bord des dépressions occupées par les polypes rétractés de VAlcyoïium; parfois ce bord présente une échancrure d'où sort l'hydranthe, ou bien les hydranthes sont insérés dans l'intervalle des polypes, sur le cœnen- chyme général. Ces hydranthes présentent des tentacules disséminés sans renflement terminal ; c'est pour cette raison que je place cette esjièce dans le genre Clava, mais cependant avec un certain doute, car malheureusement je n'ai pas trouvé trace de gonophores, dont la présence serait nécessaire pour être plus afïirmatif sui' le nom générique. Le nombre des tentacules varie avec la taille des hydranthes, on en compte i5 à 16 chez les indi- vidus les plus développés. Ces tentacules sont courts et gros, en raison de leur état de rétraction, et ils ont une tendance à la verticillation par 3 ou h ; les tentacules distaux forment nettement soit un verticille de 3, soit un verticille de à. A la base de l'hydranthe se voit un bourrelet annulaire cupuliforme (]ui marque la limite entre l'hydranthe dépourvu de périsarque et l'hydro- rhize qui est recouverte d'une couche très mince de péi-isarque; il est bon de remarquer qu'une petite cupule de ce genre existe à la base des hydranthes du Clava squamala (0. F. Miiller) de nos côtes européennes. Cette petite cupule se continue par Thydrorhize, qui plonge perpendicu- lairement à la surface dans le cœnenchyme général et qui donne des bran- ches hoiizontales à l'intérieur de ce cœnenchyme. On voit par là que cette "^ Il s'agit d'une forme appartenant au groupe de ÏAlcijouHm luberculosum Quo\ et Gaimard, d'après les renseiguements communiqués par M. Krempf. i3. — 188 — espèce n'est pas t^pizoïque, à la façon de tant d'autres Hydioïdes, mais qu'elle contracte des rapports étroits avec son hôte et doit par conséquent lui enqîrunter par osmose des substances nutritives à l'aide de son liydro- rhize pénétrant les tissus de VAlcyoïium ; il y a donc là un véritable parasitisme, mais vraisemblablement sans grand dommage pour l'hôte parasité. Fig. 1 Clara Krcwpji. A ma connaissance, c'est le seul exemple d'Hydroïde parasite diin Alcyonaire; Miss W. E. Cowabd''' a bien décrit un Hydroïde, le Plilo- codiuin repeus, vivant sur un Penuatuhde, mais il s'agit d'une espèce épizoïque et, d'après les conclusions de cet auteur, celte association serait à bénéfices réciproques. Dimensions : Longueur des hydranthes (à l'état de rétraction) 700-900 [X Largeur des hydranthes (à^'étal de rétraction) -joo-ooo (x <') Miss Winifred E., Cowaiu), On Plilocodium repeus, a ncw jfymnolilaslic Hycboid cpizoic ou a PennaluUd [Proceed. Roy. Acad. Amsterdam, vol. XI, i()og, p. 635-6/u), 1 pi.). — 189 OnEi.Qi'ES Sap<)TA(:i':i:.s ir/i/n/ ve.s . PAR M. Henri Lkcomte. Sous le nom -ement obovées et par ses pétioles très couils a été l'ccucillie h KoTU-oiissa ((Ininée) par Poj)p- fjuin, à qui le Botaniste Pierre lavait dédiée sans en donner d'ailleurs la descri[)lion. Pachvstela Pobéguimana PieiTc, mss. Arhor lo-iô m. alla. liamuli crassi , ferruginco-totnentelli , mon' cinerei . primo cosudati. Volia alterna, ampla , coriacea, versus apicem ramorum coii- gesla ; petiolus crassus, 3-à mm. longus , ferrugineo pubescens, supra canalt- culalus, basi slipulis setaceis y -S mm. longis instrtictus; limbus nmplus obova- lus nscjuc "io cm. longus, 9-/0 cm. Inlus, apice rohtndatus vel brevissimc acuminalus, basi atlruualus, versus petiolum rotandato-truncattis, supra sub- nilidus, subtus pilosus , pilis adpressis brevibusque inslructus; nervi secundarii ulrinrjue 8-11, inclinali, ut costn supra impressi , subtus prominentes; nervi Icrtiarti Irausversi, qualerni deusissime , sed obscure reticulati. Flores axil- lares, 6-ia fasciculali, ad axillam foliorum delapsorum siti; pedicellus cras- sus 9-4 mm. longus, ferruginco pubescens. Sepnla 5 j'ere omnino libéra, imbricala, 4,5-0 mm. longa, 3-3,5 mm. lula, elliptica , oblusa, utrimpie veli:- tiua. Corolla glabra, tubo 1,5 mm. longo, lobis ovalo-oblongis, 5 nun. longis, Staminodia pclaloidea , 1-1, 5 mm. iouga, plerumque defcientia. Stamina 5 op- posita ; filamenta fauce inserta usque 3 mm. longa; antherœ dorsijlxœ, ovato oblongœ, extus déhiscentes , 2,0 mm. longœ. Ovariitm Jerrugineo-tomeHlosuiit , ovoideum, 5-loculare, ovulis anatropis dimidio placentœ insertis; stijlus glabtr 5,5 mm. altus apice stigmate obscure 5-lobato inslructus. Hacca mouospernia ovoidea, /lava, edulis , villosa, pilis brevibus iiictructa, usque 20--2-2 mm. alta, apice stijli reliquo coronata, pencarpio carnôso 1 mm. crasse. Semen ellipsoideum 18-1 g mm. altum ; area derasa longitudine seminis, elliptica; albumen o; coliilcdones plano-convexœ; radicula perbrevis , inféra. (Jninée, Kouroussa, Pobéguin n"' 198 et 8(jo. Nom vernr.culairc : Koacé. M. Pobéguin rapporte que Tarbre pousse sur les rodiers; sa baie jaune est comestible. — 19-2 — Nous avons reçu de M. Viiillel, en provenance de Konlikoro d'abord et onsnile de; la i('{>-ion entre Koulouha et Kati, des formes de la iin'nie espèce à feuilles de grandeur variable. Celte espèce, qui a la face inférieure des feuilles couverte de poils courts et appliquas comme P. cinerea, est bien caractérisée par ses feuilles lar- gement obovées, à sommet plus arrondi et à acumen plus court quand il existe, par la base du limbe tronquée ou même subcordée, par un pétiole court et épais, presque deux fois plus court que les stipules, par un style glabre ne déj)assant pas la corolle , par la baie ovoïde velue et par les sépales presque entièrement libres. Bien que les fleurs soient souvent dépourvues de staminodes, la plante ne peut être placée dans le genre Chnjsoplujllum , en raison de la présence de stipules bien marquées et aussi par la forme du style et du stigmate. Les espèces du genre Packystela se répartissent par conséquent de la façon suivante : Pdchystela cinerea (Bak.) Pierre. De l'Angola au Soudan; P. longislyJa (Bak.) Pierre. Libéria, Guinée et Soudan: P. brevipes (Bak.) Pierre. Afrique orientale; P. msolo Engl. Afrique orientale; P. Poheguiniana Pierre , mss. Guinée ; P. Antunesii [Ym^].) H. Lee. Angola. Il faut y ajouter : P. argyr(>iÀijll(i (Hiern.) = ChryaophyUum argyrophylliim Hieru. , et P. magalismontana (Sond.)=: Ch. nxigtilisinontamnn Sond. Ces trois dernières espèces constituent par leur ensemble la section Zeyherella, ([ui avait été créée par le Botaniste Pierre (Notes Bot., p. 76) pour quelques Sapotacées du genre Chrysophyllum et qui se trouve conser- vée par Engler, mais que nous incorporons au contraire au geiue Pocliyslehi pour les raisons indiquées plus haut. Entre ces trois espèces, C. magalhmnulaniou Sond., C argyropliylluni lliern. et C. Aiiluuesu Engl., il est manifeste qu'il existe une étroite parent»' : 1" par l'alliiie générale de la plante; 9." par la forme des feuilles , leur nervation et leur |>ilosité; 3° par la |)résence des stipules; k° par l'existence dans le mésopiiylle (du moins chez la première et la dernière que nous avons eu i'occasiou d'examiner) de sclérites qui communiquent à la feuille sèche un aspect particulier; 5° par la forme de la graine et de sa cicatrice; C par la réduction ou l'absence de l'albimien; 7" enfin par tous les raracl^ios de la llciir, à l'oxcoplidii (les slaiiiiiiudcs qui pciivcnl rire l)it;ii visiMos ou coiiipli'lcmr'iU avoités. Le g'ourn Paschystela comprendra donc deux seclions : 1. S. lîupAciiYSTKLA à fcuilIcs pourviics de nervures secondaires peu nomhreusos, un peu com'bées, neLlcment saillantes à la face inférieure du limbe et se lerniinant à la marge sans anastomoses; nervures tertiaires obliques sur les secondaires. 2. S. Zeyiikueli.a, feuilles h nervures secondaires nombreuses, assez ra|iprocliées, peu recourbées, se raccordant par des arcs près de la marge; nervures tertiaires courant paiallèlement entre les secondaires. Les espèces des sections EnpachysUda et Zeyherella représentent res|)oc- tivement, par leur mode de nervation, l'équivalent des sections (lambeyii et DnnoUa du genre Ckriisophylliim. — 19/i — ^ouvEAV.i: Beoonia d'Asie; qvf.lques svvosrMEs, l'Au M. I'\ Gaonkpaix. B. Balansaeana Gaonop. , nnv. sp, Jfeilm ucaulis vcl caulis ad rkizomain vertfens vaiUcuns, upire rufo-vUlomi. Fnlia ovato-oblusd , hasi laœc et ohlùjuo cordala, supra viridia, snhla-s palli- disfiiitKi, glnbrn sed nervis pilosa , margine obscure undulata vcl mtegerrhna; nrrvi 6-S , pahuaùni dispositi, raiiiosi , v. apicuh's eu m sccundariis -î-J; vciiulœ valde cuiispicute, villosulœ , nie patente elj'ormanles ; pctloliis crassus, rillosus, lonientosns, siipulis oimto-ariitls dorsn villoso-rufis. fiifloresrenlia' t-i, a.rillnrrs, panicnlalœ , pedunculo ad médium ramnso, infru mcdiuin bracleatn, bracteis stipuliformibiis ; flores pallidi. — FI. d : Perianthii parles erlimœ s , suborbiculares , intimœ obovatœ. Androphorvm crassum breret/ue. Slamina numerosa; antherœ eUipticœ , emarginatœ , sine lamina apicali, loru- lis contiguis. — FI. 9 ; Perianthii partes 5, intimœ gradatim minores, nbo- mlœ , exlimœ ovatœ. Ovariiim exalatnm , apice gibbis J-y coronatum; slijli Ô--J, sublibcri , sligmatibus lijratis , vamis a, brèves, valde contortis. Frurtus laie turbinatus, subsphœricus, costis ô-j, crassis apice gibbn Iraiiseuntibus, gibbis breviler rostralis; loculi j, laminis placentarii solilariis. — ■ Iferba u')-So cm. alta. Folia i3-i6 cm. longn, (j-io cm. lata, peliolo iS-i() cm. longo. Inflorescentiœ 8-11 cm. longœ, bracteis 10-1.5 mm. longis. Perian- thii c? partes e.rtimœ i3 mm. longa\ 11 mm. latœ , intimœ Hk^i mm. Audrophorum 1 mm. altum. Antherœ 1 mm. longœ. Perianthii 9 partes c.i-lima' 1 i mm. longœ, S latœ , intimœ 9 >: 0 mm. Friictus " par l'ovaire à 0-7 loges avec autant de stylos; 3" parles lames du |)li;cenla solitaires ilans clia(jue loge. Ses alliniU's seraient dans le voisinage des II. silheten^is Ciarke et tes.mrica Clarke. 195 — B. baviensis Gagnep. , nov. sp. Ihrha valida, loii^r('hirsula,pîli'i mollihm ivifistjue. (mkHs raïuosus nodoHUH , loii(ritii(Unaliler siilcaliis. Fnlia ninhitu nvata vcl orbicnlaria hasi uiœt/imlili'r cnrdatn, ô-j-lobakt, lobis triaiigulo-ncuwiiuitis , supremis tiiajorihiis , margiiic Icntiiler dpiitato-nliata , ulrhique imvscrûut snhius et ad nervos pilosa; nervi 6 , pahiiatiin dispositif iiio.r jurrati, ii. npicalis cinii seciiiidariis o-d ; ronnUr reticiilatiiii poUjgoiialiuique dispositis; petiolns valde hirsiitus; stipula' Irian- gulœ. Iiirsiitw, seta elongata desinentes. Injlorescentiœ aaiUares, hir'œ . coryinhiformes, pedunculo ad teriiam parlem siipremam ramoso, bracteis sli- piili/oriiiibm sut inimitœ , floribus majuscidis. — FI. d: Periauthii parles extimœ a, late ovatœ, dorso hirlœ pi lis refractis, intiinœ a, majores, glahrœ teiiiiiores, obcordi formes. Atidrophorutn nulliim. Staiiiina numerosa, aiitlirra- lincares, lamina triangula provecta', iiijimœ minores. — FL 9 : Periunthu parles 5, e.rtimœ a, ovatm, pilosœ , inlimœ 3, obovaiœ, paullo minores, intima glabra, tenuior. Ovarimn pilosiim, S-alaliim; loctili a, laminis pla- centarii in unoquodque à; styli a, Uhcri, ad apicem 5-lobati stigma latiini e/formantes. Friicttis hirtus, alis inœqiialibus , jnajori basilari paullo ascen- dento. — Herba 5o cm. et ultra longa. Folia ib--2o cm. longa, io-aa cm. lala, petiolo i ri-8-fi cm. lougo, stijmlis i5-so mm. longis. Injlorescentiœ pedun- culus 1 0-1 5 cm. longus. Perianlhii d partes e.rtimœ 17 mm. longœ x 10-19., iiitimœ rio mm. longœ et latœ. Antherœ à-3 mm. hngœ, lamina -2-1,5 mm. longa. Perianlhii Ç partes extimœ la-iâ mm. longœ. Fructus 9.5 mm. alliis latusque (rt/js 5-0 mm. inclusis); ala major i5 X i5 mm. ToNKiN : enlre Pliuong-lara et Clio-bo, n° .■)76i {Balansa); vallée de Lankokelmonl Bavi, n"' 0762, 37O7 [lialansa); de Chapa àMuong-xen, n" A73, h'èo, Aaa [Lecomte et Finel). Cotte nouveUe espèce ressemble beaucoup à certaines formes du B. laci- niata, mais elle en diffère : 1 " par ses plus grandes dimensions et sa pilo- sité ]dus fournie et longue; 3" par les pièces intérieures des lîeurs cS ohcordiformos plus grandes que les extérieures; 3° par les anthères pro- longées en lame ; h" par les lames placentaires au nombre de h au lieu de a dans chaque loge. B. Boisiana Gagnep., nov. s|). Herba caulescens. Piadi.r pcrpendicularis, Jibrosa. Caulis erectus, ramosis, ad nodos injlatus. Folia auguste ovafa, vel lanceolata, basi rotunda vcl emarginata potius cordata , auriculis inœqualibus, oblique acumimtia, grosse et la,re denlata, supra nilida , sublus prœscrtim ad nervos purpwea ; nervi 8, — 196 — poliiis pitindlini dlspofiili vcl ;-•> (ul Ixisiii jiiihiiuli , n. sriiiinl((vii H-'i : jiiiioU Viilde i)iœ(jU(ilrs, siipypini pcrhrcviorcs; stipula' ocalœ sut cnducœ, apicc teiiiti- tcr nristatœ. Iiijlorescentiœ l-fi , ieriti'wales, Cf/mosm : podicelli graciles, hracteis stipiilifoniiibas, jjairulis; fores roseœ cl alùidi. — FI. d: Periaiitliii partes a e.rtiniœ cordato-orbicularcs, roseœ, inlimœ 2, albte, oblongœ. Andro- phorum nullum. Slamina tisque 3o , anthera oblongo-oborala , apice mucronulo- ohlitsa. Fl.Ç: Perianthii parles 5 , gradatim ad centrum aagustiores , orbi- culares rel ellipticœ. Ovarium S-alatum; loculi 3, lamina placentarii i in unoquodquc; stijli H, basi vix coaliti, stigniatibiis lunalis vi.r eniarginatis. Fructus ambitu elliplicus; alœ inœquales , angustiores , minuiœ , latior ampla semiorbiciilaris vel subquadrata. — Uerba âo-oo cm. alla. Folia 8-1 o cm. longa, aô-^io mm. lata , peliolis 5- 1 cm.longis, slipulis S-io mm. longis. Injlorescenlia 8-io cm. longa. c? Periantltii parles 8-1-2 mm. diam., intima' lamm.xo. Ani/ieree a mm. longœ. 9 Perianikii partes 3-2 mm. lalœ. Fructus i5 mm. diam.: alœ œqnales 3 mm. latœ, major 8 mm. lata. ToNKiN : baie d'Along {Bois, serres du Muséum V. ile de la Siirpri?o. n" 99.3 (Debeaux) et n°' 785, y/ia, 768 (Lecomte et Finet): Kien-klii', prov. (le Hanoï, n° 9276 (Bon). Cette espèce est remarquable par ses tiges rameuses, l'élroilesse de ses feuilles obliquement émarginées à la base. La partie saillante du conneclif est un mamelon court que je n'ai jamais aperçu ailleurs dans le genre. B. Bonii Gagnep. , nov. sp. Ilerba acaulis. Blii:oma procurrens, lorluosum apice slipulis squamosum . et rufo-villosum. Folia oblique cordata et ovala, breviler acuminalo-oblusa . supra pilis complanatis noiata, subtus ad net^os villosula, inargine breril.r ciliala, intégra, inj'ra pallida; nervi 6, pahnalim disposili, apicalis cum secundariis 5-6; rmtilœ prominentes, conspicuœ, reticulatim disposilœ ; peliolus pilosus, pilis moUibus rnjis; slipulœ ' ovato-acuminatœ ad apirrm rltizomatis silœ. Injlorcscenliœ radicales, solilares, aphi/Uœ, subglabra- apice corijmbiferœ , braeteis minutis, ciliatis, opposilis ; flores fœm. terminales solilarii. — FI. (j* : Periantltii partes extimœ a , orbiculares, rubrœ, intima' obovatœ, cavdidœ. Androphorum nulhivi. Slamina mimerosa ; antherœ obo- ralœ , loculis e basi paullo divergentibus , rimis apicalibus perbrevibus déhis- centes, apice lamina brevissima oblusa produclœ. — Periantliii 9 partes 3. Ovarium 3-alalum ; loculi 3, laminœ placentarii solilares; siqli 3 , libéra, hjrala, ramis a e medio enatis, conlorlis. Fructus. ... — Ilerba aô cm. alla. Folia j-ii cm. longa, 5-j cm. lala, peliolo 6-10 cm. longo, slipulis 10 mm. longis. Jnjlorescevtiœ ao cm. longœ, braeteis 1 mm. longis. Péri- — I , cllipticœ 3-plu brèves aiifruslioresque. Amirophorum uiillum. Slainina vunwrosa; anlherœ elliplicœ, apice eaiargiualœ , rimis loiioitudindliter dvhisccnles. — 9 ; Periaulhii partes y, erlimœ siiborbiculares , dorso basique pilosw , iiilimœ, gradatiin j>rad(iliinque elliplicœ angusiioresque. Ovarium trialatum, molliter pllnsu m ; loculi a, laaiinis placenta rii solitariis ; sh/li 9, basi coaduuali, apice dilalali, quod e.rplaniili obtriaiigulares, margine snprema sliginalnsi. Fructus junior obiriangulus, alœ 9, apice truncatte subœquales , altéra minore ad basin fruclu inserta leviter ascemlens. — Folia 6-8 cm. longa, 5-6 cm.'lnta , petiolo S- I 'i cm. longo, stipulis 8-io mm. longis. hijlorescentiœ scapus g-i8 cm. loiigus. cf ; Perianthii parles extimœ lô mm. longœ, 5-i9 mm. latm, iutimœ 8x6 mm. Antheree i mm. et ultra longœ. 9 ; Perianthii' parles extimu' 11) mm. longœ. j mm. lalœ, inlimœ ^x4-9 mm. — Frucla>-- jinnor aplre u> mm. latus, 7 mm. longus. Chine : monl Oinei, juin 190/'!. n" 'jQi-i [Wilson): Yiinnan. à Lao- niiaUTue, n" 18/1 [Delavaii); prcieclure de Tclia-lonj}, pi. cueillie par le V. Maïc Mey, 11" hli'dS {Ducloux). J'ai comparé sans succès celte espèce aux Bégonia repeiis Bl. et tubcrosa Lamk. B. Eberhardtii Ga^jnep., nov. sp. Herba subacaulis. Hliizoma repens. Coulis brevis, abrupte sinwitus, parce pilosus, ad nodos radicans. Folia pauca {-t-5) ovato-obliqmi , acuminata . sublobala vel potius grosse denlala, denlibus remotis, basi emarginata, glabra sed subtiés ad nervos pilosa ; nervi J-7, palmalim disposili . n. apicalis cum secundariis 9.-3 jurcalis; venulœ tenues reticulalim disposilœ : peliolus pilosus; stipulée lanulato-aculœ, margine lenuiter denticulatœ, srariosœ , caducœ. Injlorescentiœ axillares. iujimœ 9 unijlorœ, supremœ d paucijlorœ. — M.)!» — ouincs bicvissinuo , siihscssiles; hnirirte rolomtw , Hlipiilijormcs ; pedici'lb brèves, breeitrr pilosi. — /'/. d* : Peiiunlhu partes r.vlimœ a, ovuto-sub- orbiciilnres, basi dorsofjiic pilosœ, inliinœ 2, glabrœ, oblonifo;. Arulropboruin roiispicunni. Stamina iiiiinerosa; anllierœ obovalœ , apice nnarglnatw. — /•y. 9.... Fructus ainbilu lute oboralus, apice Irunciilas, tenuiter piloso- papillosus ; alw 3, œquaks, apice truncatee ; (nciili 3, laininis placeittam geiiiinatis. — Ilerba aJ cm. alta. (]auHs ô-io cm. longns. lùilia j-ia cm. braira, ^-'j cm. bita , petiolo 5-'j cm. longo. Perianthii d partes e.rlimœ j-S mat. diam., intimée 5xtî,5 mm. Fructus i3-io mm. altus, lU mm. bilas , alis 5 mm. latis. .\n\am : i>rov. de Tliua-lliion, liaulc vallée ilu SoiiM-lliiiv-cani, sur les rochers iuoiuiés des torrents, n" 3ioG ( Eberhardt). Le B. Eberhardtii présente des fruits et les courtes inflorescences axil- laires du B. Ramosii Merrill; mais il en diffère : i° par la lige beaucou|> plus courte, plus dure, non côtelée; 2° par les feuilles plus velues en dessous, à dents plus accusées; 3° par la présence de deux [)ièces inté- ricui'es au périanthe des fleurs mâles; li° par le fruit moins large de 5mm. B. Geoffrayi Gagnep. , nov. sp. llerha sat valida. Uadix asccndeas. Caulis arjaosa , rubra. Folh( tenuiu. majuscida, ovato-acuminata , obliqua, basi cordata, auricuUs valde inœqua- libus, laxc sinuaio-dentata , glaberrima, subius rubra; net;f)i 6, palmatim dispositi, major cum nervi aecundariis i-h, venulis h.ie reticulatimque dis- positif; pctinli valde inœquales, supremi breviores ; stipulée ovato-acuminatœ sat caducée. Inflorescentiœ axillares vel spurie terminales, laxee; pedunculus ad médium, furcatus, brarteis stipuliformibus . supremœ mo.r caducœ; flores 9 terminales. — d* : Perianthii parles e.rtimœ 2, ovato-orbiculares , intiniœ •? lanceolatœ. Androphorum majiisculum. Stamina sat numerosa; anthera obo- vata, apice truncata vel emarginata apice rimis perbrevibus [poris)dehisccns. — Fl.Ç : Perianthii partes extimœn orbiculares , intima i, minora. Ovaiium Irialatum : loculi a , laminis placentarii 3 in unoquodque ; sti/li 2 , e basi liberi sligmatibus lunalis valde papillosis. Fructus [cum alis œqualibus) i5 mm. latas, 10 mm. allas; alœ angustiores , apice truncatee, majuscula subbasilari. — - Herba usquc 3o cm. alta. Folia iâ-a5 cm. longa, o-io cm. lata, petiolo 9-7 cm. longo, stipulis 10 mm. longis. In/lorescentiœ pedunculus 10-1 a cm. longus, pedicelli d 5 mm. 9 10 mm. longi. Perianthii d partes ex timœ y-8x5 mm., intimée 5x2,5 mm. Androphorum a mm. longum. Antherœ 0,6 mm. Fructus alis minoribus 5-6 mm. latis, longiore i5 mm.Xj. Cajiuouoe : Kampol, monts Kamcliay, vers 5oo mètres, u" '11 (3 {Geol/ray). — -200 — Le B. Geoffruiji ressemble au B. negroseusis Einier par l'aspect exté- rieui-, par la forme des feuilles, par la position de riiiflorescènce, mais il en diffère : i" par les feuilles non denliculées; -j" parla taille; delà plante, beaucoup plus petite; 3° par les pièces du périanthe -3 fois plus nVluiles; h" par la capsule moitié plus petite. B. Harnaandii (ja^nep., nov. sj). Merba acaulis, parce hispidd. Itudia; hulhosa , bidbis totiindis, coitjrh- meraûs. Folia 9-4, omnes radicalia, ovato-obtusa , Jere symclrica , cordala , nuriculk subcontiguis ferc a>quaHbus, supra pilis complanatia coiispcnsd , tiubtus prœsert'wi ad nervos pilosa, iiuirgine creiuifa, tcniiia, petlolo liispido, nùpulis acuminaûs, basilaribus. Injlorescentia radicalis, apliijlla, liispidula, foliis m'mor vel vix eu attingens, pauci/hra, la.re angusta ; pedicelli hispi- duli; bracteœ oppositœ, ovatœ, ciliatœ vel pilosœ; Jlores parvi. — FI. d : Perianthu partes extimœ n , orbiculares, exUis pilosœ, hit'imœ '2, obovato- . , ridicdlw, npirc icliisti; rcl vtiKtity'nntld'. [iidiophoiuiii. purvuin, sUtniiiui niiincivsK , Jiluiiiciito hrcri.s ; (iiillirrii majora , uhlnniiinildn, lociilin (raitscersalilcr bveviterquc liiaiitiOus. — FI. 9 : Pciinnlliii parles exteriores (atiorcs, intima aiif>usta. Ovarium S-alalum, 3-loculare , laïuinis placentarii in unoquodqtic solitariis ; sti/li 3 , vi.r coalili , slifrimilihus lunalis. Fruclm capsula ris, amhitu ohlrianp^ulus ; alœ 3, œquales , apice Iruncalœ. — Ilcrbn 'l-ô cm. alla. l'oUa 'j-i-2 mm. lata, 6-() mm. lonfra, poliolo 20-3 mm. hngo, stipulis i mm. louais. Injlorcscc'iiliœ bracicœ j ,5 mm. loiioœ ; pcdicclli i—fi cm. loii(ri. d* ; Perlaiilliii partes ^( mm. loiif>(0, 3,^)-ù mm. latœ. An- (Iroplioium 1.5 mm. altum. \nlherœ o,5 mm. l(iiii>(C — 9 : Periantliii partes •i mm. I<)ii{>(e. Fructus 7 mai. (oiigiis , 6,') mm. lattis, alis a,5 mm. lalis. Laos : Bassac, u" 2358 {Thorel). Aucune espèce de Bégonia de moi connue n'est si exiguë avec des feuilles si petites et pareillement lobées-palme'es. Le B. canaraiia Miq. [rubellu B. Ham.), tout nain qu'il est , est presque lui ge'ant en comparaison. Par leur lobalion et leur minceur, les feuilles de cette espèce nouvelle rappellent assez bien les frondes d'un IhjmenoplujUum : de là radjeclif spécifique. (.1 suivre.) Muséum. — xxv. 1 -* — 20-2 — Graminées nouvelles de l'Asie orientale, PAR M"* Aimée Camus. Tricholaena Chevalieri A. Camus, nov. sp. Ciiliiii basi leviter geniciilafo-ascèndentes , dein erecti, âo-oo an. aiti, paiici'nodes , siipeme nudi, subcompressi , infra nodos sericeo-pttbescentes , apice scaberidi, ciliati. Laminœ basi a vagitia hene dlst'mctœ , miguste liiieares, acum'maiœ, mucvonatœ, rigidulœ, striatœ , scabemlœ , convolutee , glubrce , vvl injcnie pilis puucis adspersœ, injcriores lo-iô cm. longw , superiores valdv abbrcv'mtœ. Vdo'inœ carlnulatœ , sparsc pilijcrœ, ad nodos longe barbatœ , superiores subiiijlatœ, imœ aggregatœ , toinenlosœ. Ligula brevissinia, pilosa. Panicubi oblonga, 13 cm. longa, i cm. 5 lata, densiuscula, erecta ; rliachi>> scabra, sparse pilosa , rami erecti vel suberecti , scabri, parce ciliali. Pedicelli apice dilatati, sparse ciliati. Spiculœ J mm. longœ, basi subgibbosœ , pallidc virides purpureo tinctœ, sericeo-villosœ. Gluma 1'"" a; gluma 11''" spiculam œquans, ovala, longe pilosa ; gluma 11 l" d 11""' subœquans.ovata, longe pilosa , aristulata, tirista i mm. longa; ejus palca glumd paulo brecior, lanceolata , dorso ciliata; stamina 3; anthcne a 7nm. longée; gluma II" quam 11'" ij3 brevior, brève stipitata, submembranacea, alba, ovala, acuminata , aris- tulata, apice pilosa, palea quam gluma IV brevior, submembranaca, alba, oblonga; staminaS; antherœ lineares, 2 nint. longœ; stigmata plumosa, exserta. Annam : massif du Lang hian, Dran, ait. i,ooo m. (Aug. Chevalier, n° 3o637). Celle espèce est très dislincte des Trictiolœna d'Asie. Elle se rapproche davantage du T. rosea Nées, espèce africaine, dout elle diffère par : les pédicelles dressés, les glumes 1 et II non glahrescentes au sommet., la glume IV slipitée et non sessile, à peine coriace, submemhraneuse, ni obtuse, ni glabre, mais acuminée, subaiistul(^e et munie sous le sommet d'un faisceau de longs poils blancs, enfm par les feuilles acurainées et mucronées. Ischaemum Eberhardtii A. Camus, nov. sp. Perennis. Culmi ho-6o cm.alli. iiifcriiedecumbenteSfdcingeniculalo-asceii' dentés, graciles, striaiuli, glabri , simpliccs, supcnw longe nudi. Laminœ e basi — '203 — (iniriisldld liiifiiri-lanceoldliv, Inevilerdriiiiiiinila' , ')-l->. cm. hmiru' , ô-lo iitm ItilfCpIdiiH' . riridcs , suiirii ^rlabru' , suhliia pilosiila' , marjiina Ueres ; costa média subliis cnifisiiiscul(( , iicivia prima riis aIriiiijKC ^i-.~) , li-iiuissimis, secumlariis crebri.s suboisoletis percursœ. Vnginœ arctœ , supcnie liirsidœ , margine ciliafœ. Ligula brevis, membranaccd , ijlabm. Harcmi t-H , rcrli vcl Jk.ruosi, 3-6 cm. hii}ri, subrobusd , pallidi, hirsuti , arliculis li-i{><)iii.s. Hhackis JragiUs. Articiili pcdicelliqne spicubi i/3-i/^i breviores, basi iuterdum poriim imlisliiictum c.rhi- beiilcs, omnibas aiii>u/is pilis albis vcstiti. Spiculte scsailes ovalo-binceobitœ , acumiiialœ, pallidc riridcs, .J-U mm. b)ii{j(0 , calIn i mm. loagn barbalo, glana /'"" charUicva , omlo-btiiceolafa , apice allciimila , bidcniata, dorso jfiinia . supeme cariiKita, e.vabita, tuf crue roluiidato-involuta , superue longe pilosa . 'j-nervis, nervis carinaHbus siiperne manifeslis viridibna, in [crue prœter ucr- cos carinnks ô-nervis ; II''" l"" snbsuperans , cliarlacea , ovato-lanceolala, apice bidentata, breviter arislidata, obtuse corinain, c.ralaUi , glabra vel longe parccque pilosa, ô-nervis, sœpe rubro-punctalata ; arista i mm. 5 longa, imperfecla; III" /"'" œquans, ovato-acuta, membraiiacea , albn, glabra, ejus palea oblonga, hyalina, ciliata ; IV" qnam. Il"" ijS brevior, lujalina, ovato- oblonga, apice aUenmta, ciliata, aristata, bijida, lobis ciliolatis; arisla pcr- fecta 8-1-2 mm. longa, columnd rectâ j'uscd e glumis e.rsertd qnam. siibiila pallida laxe torta breviore ; palea hijalina glamam IV'"" subœquans, hijalina. Stigmata exscria, elongata, stijios superanlia. Antlierœ -2 mm. 5 longœ. Spiculœ pedicellatœ sessiles subœquantes; gluma i'"" ovalo-acuminata , longe pilosa, g-nervis; II'" obsolète bidentata, aristulala, pilosa, ô-nervis; arisla 0 mm. ô longa; III' I""' sitbœquans , d, liyalimi , acata , ejus palea hijalina, subucuta, glumà brevior; IV" ^ brevior, lujalina, bijida; arisla S-rj mm. longa ; palea quant gl. If" paulo brevior. Annani : vallée de la haute rivière de Gii-bi, pr. Qiiang-tri (Eberhardl, n"^ 9002, 9059); Cu bi, pr. Thua thicn (Eberhardi, n" 1297); Lang- biau, cascade Ankroët près Dankia, ait. i.Aoo m. (Clievalier, 11° 80760). Cette espèce est proche de 17. murimim Forsl. Elle s'en distingue par : ses épillets vert pâle (non brunâtres, ni roussâlres), la pubescence com- plètement blanche des faux épis, les épillets sessiles à glumes plus mani- festement nervées, la glume I papyracée et non subcoriace, moins foi-le- ment dilatée, non ou à peine auriculée à la base, manifestement 2-denlée, à nervures vertes bien marquées jusqu'au quart supérieur, puis (sauf les marginales) disparaissant sous le sommet; la glume II (moins i'arélc) dépassant peu la glume I, h arête longue d'environ 1 mm. S (et non de k mm.) , la glume IV 1/0 plus courte que la glume II , ;i arèle longue de 8-19 mm. (et non de 16-20 mm.), peu tordue et non élargie à la base en demi-cercle. Dans la plante adulte, les feuilles inférieures sont détruites et la partie moyenne des chaumes est seule couverte de feuilles. l'^, '20h — Andropogon quinhonensis \. Camus, iiof. sp. Pereunia. Culmi erecli cel ascendeiites , graciles, Ôo-jo cm. all'i, glaber- rimi, injra iwdos suhpruinosi , pauchiodes. Lam'mœ to-i5 an. loiigœ, 9.-3 mm, /iilœ, planœ vel siccaudo convoluiœ, Jirmtilœ, longe acumhwtw , utvinqnc lœves, glahrœ , costa média inferne crassiuscula , nervis laterolibus prominen- iihus.Vtifjinœ ijldhrœ , stridta', suhtcretes, lœves. Ligula hrevissimti , membru- nacea, ciliolala. Spiitliœ propriœ 3-ô cm. longœ , lanceolatœ , ucutœ , virides, margine memhrnnaceœ. Pedtinciiliis communis i-î--?.5 mm. longns, superne setis patentibiis liiiwitns. Putcemi bini, i,5-3 cm. longi , erecti, densissime sericeo-villosi , (irticuli Uneares sursum incrussati, disjuncti apice appendice cupulijormi scarioso coronuti. Blmcheos artictili pedicelliquc longe albo-villosi. Spiculfe sessiles omnium, parium etiam infimi, in omnibus rticcmis scxu, forma, armisfjuc inler se congruenics. Spiculœ O lineari-lanceolaUe , ^-ô mm. longœ, riridcs , inter lanam suboccnllœ : gluma /'"" anguste oblonga , acula , apice aUcnuala, obsolète bimucronutata , marginibus anguste implicata, cariais anguste marginata, inler carinas subdepressa , prœternervos carinales sub- enervis, callo obtusiusculo, longe barbato ; gluma W" P"' œqiians , lanceolata, acuta , subcarinata ; gluma IIP brevior, oblongo-lanceohita , acuta, ciliolatu; gluma I] " oblonga, hijalina, ciliata . 2-fida, inter lacinas aristata ; arista 8-10 mm. longa, fusca, scaherulu. Stamina 3; antherœ a mm. longa'. Spiculœ pedicellatœ 2-3 mm. longœ, tabescentes, i-glumœ, mulicœ. Pedicelli graciles, articulis parum longiores. Annam : Qui-nhon, daus les sables (Balansa, n" ^872). Cette espèce se rap(oroche beaucoup de i'.4. argijreus Schulles. Ces deii.v espèces ont uu port rappelant celui des Ctjmbopogon, mais tous leui-s ^pillets sessiles sont de même forme et de même sexe. LM. quinhonensis diffère de IM. argijreus par : les articles du rachis à cupule scaricuse plus développée, plus profonde, les faux épis et les épillels plus courts, la glume I à carène lisse el non ciliée, plus brusquement atténuée sous le sommet et non insensiblement atlénuéc, la glume II peu carénée, à carène lisse. LM. argijreus est bien distinct de toutes les espèces asiatiques. Ses spathes propres étalées-dressées , enveloppant presque jusqu'à rexlréniité Ins pédoncides cominims capillaires, ses faux épis dressés parallèles à la tige formant un angle marqué avec le pédoncule sont ti-ès caractéris- tiques. — 205 — Sun LES CAmCTÈnr.S DISTINCTIFS des ErIOBOTRYA [BosAcÉEs) et OENIiEfl VOISINS, ET OlSSEnVÀTIONS SL'tt QUELQUES ESPECES ASIITIOUES J) KrIO- BOTUYA, PAR M. J, Cardot. De mùne que le genre Pirns, le genre Photinta Lindl. a été compris (le façons très différentes par les auteurs qui s'en sont successivement occupes. Lindley, en 1821, a établi simullauéme-it les genres Eriobolrno et Pliotiiila {Trans. Liiin. Soc, XII 1, p. 102, io3), que Bentliam et Hooker ont réunis en i865 {Geii. pi., I, p. 0-27). Decaisnc {Noia\ Arch. du Mus., X) les a de nouveau srparés en 187^1, cre'ant en même temps, aux dépens des Plintlnia, un troisième groupe générique, sous le nom de Poiirlliidoa. Hookor, en 1879, dans le second volume du Fhni of Britislt Indiii, admet les trois genres en question; mais dans ï Index genermn fhanerogamnrum do Durand (1 888 ) , les Erinbotriia sont iV'unis aux Pliotinùi ; au contraire, dans ï Index heweiisis (1890-1895), les trois groupes con- servent leur autonomie, et il eu est de même dans le Gênera Sipliojio- gamartnn de Dalla Torre et Harms (1900-1907). Plus récemment ealin , G. K. Schnekhv (Illiislrieites Ihindhuch der Lanhhohhundc , 1906-1907), puis Rehder et Wilson [Plantae Wilsonianae, I, 1912) et Koidzumi (C'oh- spectus Rosnceantni japonicarmn , 1918) maintiennent le genre Eriobotrija , mais réunissent les Pourlhinea aux PJiothtin. C'est aussi à cette dernière dassilication que je me suis arrêté, à la suite de l'étude comparative que j'ai pu faire, dans les collections du Muséum, de la plupart des espèces asiatiques. Les Eriobnlrija diffèrent, en effet, des Pliodnia par l'épaisseur si remarquable des cotylédons, tandis que les Pourthiaea ne se distinguent des \ rais Photiiiia que par des caractères d'im- portance secondaire : feuilles générdement plus petites, plus minces, moins coriaces et souvent caduques, à denticulation plus tine et plus serrée: inllorescence le plus souvent moins foui-nie, à axes presque toujours abon- damment verruqueux. Le principal caractère sur lequel Decaisne basait son genre Pourtliiaea, caractère fourni par la structure réticulée du testa des graines, manque totalement dans certaines es[)èces du groupe, par exemple dans ie Pli. villosa, qui cependant, par l'ensemble de tous ses autres caractères , appartient incontestablement aux Potirllivied. Le genre Slranvuesia Lindl., voisin des Plioilnia , s'en distingue parla déhiscence loculicide des .carpelles ; mais je n\ni pu conslatei' ce caractère — 206 — que dans le seul 5. Nussia {---S. gluucescpiis); toutes les autres espèces placées ultérieurement par Decaisne et par d'autres auteurs dans le genre Stt'duvaesùt sont en réalité des Plmtiiiia. Quant aux Ihiphiolepis Lindl. , ils se dislinguonl facilement des genres dont il vient d'être question par leur calice dont toute la partie supérieure se détache circulairemenl et tombe aussitôt après ij lloraison. Kriobotrya bengalensis Ilook. — Cette espèce est répandue en Cocliin- cliine, dans le Laos et le Cambodge. Formose : Bankinsing,Raislia(Faurie, 191/», n" 276 et 977^; uavait pas encore été signalée dans cette île. On trouve en Chine une vai'iété angustifoJia Card. (in ?\otulap susteinatlcae . 111, p. 371), à feuilles plus petites, plus étroitement lancéolées, plus lon- guement atténuées à la base, pourvues de dents plus longues et plus sail- lantes, et à inflorescence plus contractée : Vunnan : Hay-y piès Lou-lan (P. Ngueou, 1907; Ducloux, n" A719). VE. beiigaknsis est d'ailleurs assez variable : les feuilles sont plus ou moins grandes, plus ou moins larges, à dents plus ou moins fortes, les pétales arrondis ou éraarginés au sommet , les styles au nombre de deux à quatre. Erioiîotrva dubia Dcne p. p. Hook. — Cette plante est généralement réunie à l'/i. hengahnsis Hook.; elle eu diffère cependant par les feuilles 1res brièvement pétiolées. Hooker dit cpi'elle se dislingue en outre de 1'^. bcngdknsis par les styles glabres, ainsi que le sommet de l'ovaire; je dois dire toutefois que sur l'un des échantillons de l'herbier du Muséum (Griflith, n° 2096) les styles et le sommet de l'ovaire sont poilus, bien que les pétioles soient très courts. L'/i. dubia est propre à la région himalayeniH>; ^e qui a été indiqut' sous ce nom en Chine appartient à l'espèce suivante. Kriobotrya prinoides Rehd. et Wils. (Syn. : E. (hibvt Franch. PL Dclnr., p. 9.-?Ji , non Dcne uec Hook.). — Yiuinan ; bois aux environs de Ta-piutze (Delavay, 188/1-85-89; n°' 558 et 1990): Pan-tche-hoa. région de Kiao- kia (S. Ten, 1909; Ducloux, n°63'23). Cette plante, que Franchel a confondue avec 1'^. dubia Hook., diff'ère de cette espèce, ainsi que YE. beiifralensis H'iok. , par ses feudies densément pubescenles en dessous. Sur les échantillons des collections du Muséum, les styles sont poilus à la base, bien que Piolider et Wilson les disent gla- bres; mais tous les autres cai-ac'ères concordent bien avec la description de ces auteurs. Le fruit est presque sec, uniluculaire, à loge uniséminéc, la graine grosse, à cotylédons très épais. Eriobotrya (;ram)U-lora lielid. et Wils. — KOuv-Irlirou : Pin-Di (Cava- lerie, 1907: n" 39 9 0 ). — 207 — D.ins la description de colle espèce, les lobes du cdice sont dils fflalc liianj|id;ires, aciiliiiscidi'i ; mais sur rexeni|)iaire du n" 35oG de Wilsoii n^juranl dans l'Iicrltier du Muséum, ils soulojilus, arrondis, cl il en esl de même sui' la |danle du Kouy-lcheou. Eriobotrya i>i;tiolat.v Ilook. cl E. elliptica l.indl, — D'apn-s Hooker ( FI. lirii. IikI. , II, p. 870 et 371? ) , la première de ces deux espèces esl carac- 1(^1 isée par sa prt'jlloraison (ordite, ses styles au ncwnhre de deux ou li'ois, ses (leurs brièvement pédicellëes, son calice à lobes anondis, son inllorcs- cence à lomenlum apprimè, el ses leuilles longuomenl péliolèes; tandis que la seconde espèce a la prélloraison rjuinconciale , les styles au nombre de cinq, les Heurs sessiles ou subsessiles, le calice à lobes triangulaires, rinllorescence à lomenlum étalé, et les feuilles brièvement pétioiées. Je n'ai pas pu vérifier le caractère delà prélloraison sur les échantillons de Tlierbier du Muséum; celui des styles ne vaut rien, car plusieurs spécimens pré- sentant bien tous les caractères attribués par Hooker à son E. pcdolata ont cinq stvles, et non deux ou trois; mais les autres caractères paraissent suf- fisants pour distinguer l'une de l'autre les deux espèces. Eriobotrya japonica Lindl. — Yunnan : environs de Yunnan-sen; arbre indigène, cultivé pour ses fiuils (Rodinier et Ducloux, 1897; n" 53). Kouang-si : bords du Peï-lviang , Fong-hoang-kio ( Beauvais , 1 897 ; n° 1 69). Arbre moyen; fruit orangé, de la grosseur d'un tout petit œuf de poule; comestible. Nom chinois • Pi-pa-kouo (Beauvais). Tonkin : Lam (Webrlé; probablement cultivé). N -- -208 Kyllingia [Cypêrâgèes] nouveaux de Mau-igàscar, PAR M. H. Chermezon. L'examen dos Cypéracées malgaches de l'herbier du Muséum et des col- leclions de MM. Perrier de la Bâthie el d'Alleizelte m'a permis de recon- naître l'existence d'un certain nombre d'espèces nouvelles, les unes de découverte récente, les autres provenant de collecteurs plus anciens: parmi ces dernières, plusieurs avaient été rapportées à tort à des espèces afri- caines voisines; d'autres avaient été seulement nommées par Clarke, mais étaient restées sans description. Je donnerai simplement ici les diagnoses se rapportant an genre Ki/Uin- gia, genre très homogène dans lequel certaines espèces ne peuvent être séparées que par une étude assez attentive. Le nombre total des espèces actuellement connues à Madagascar se trouvera ainsi porté à quatorze. Kyllingia coriacea nov. sp. [Sect. Thrijoceplidliiin]. Perennis, rhizomqte crasso (â-6 mm. diaîn.), ± elongato (â cm. et ti/lrn), ohliquo, subtoituoso et irrégularité)' inflato, squamato, caulem solitarium vel 2-3 approximatos jcrente. — Caulis validas, '25-àô cm. long., lœvis, tri- goiiiis vel apice fere triqueter, basi suhinrrassntus. — Folia vai/iernsa . caulem suha'qiniHfia , 4-J mm. Int., phnai , inargine ar carimi scahra. — Brartca' iiirohicrah'S ^i-6 , pntulœ demum ± reJJe.rœ , injima usque ad jj-ao on. long. — Capital uni monostacliijum, erectum, densum, glohosum vel ovoideuni. 12-1^1 mm, (liant. — Spiculœ lanceolatœ, compressée, 6 mm. long, bijUmf (Jlore inferiore o^ superiore d)', rhachilla intcr jlores producta, alala. — (ilaniœ Jcrtilcs distantes, lanceolatœ, apice altenuatœ, roriaccœ, lalvrihns pallide lateolis vel rujcsrentUms haud tel vix lineolatis nervis pivniinulis : rarina iutescens, ala crassa lœvi [vel dcntibus paucis et minuti.ssiniis munila), in mucronem brevem excurrens. — Staniina 3 ; antherœ longe lineares i nini. i/:>. long., ohtusœ mntica'. — Sti/his profunde Injidus, ramis ertsertis. — iclia'- iiium cllipsoideuni , breviter apiculatum, biconvexum , vix tJ2 glumam œquans , subtililer punctulaluin . nigruni. ]*ort-Leven (Boivin, aSsS). — 209 — Voisin (1(^ A. nllxi. Noos, clnnl il (lilIV-n' |)ai' son l'iiizôme inoins ('|»,iis ol plus lonj]-, son poil pins loliiif^o, sos hi.iclt'os nonildciisos cl siirloiil p;ir SOS dpillols plus jpniKJs d plus t^lroils, sos {jlumos l;nic('ol(''<'s, coriiices, pins espacées, à aile c.nvnalo rpaissc, lisse ou prosqno lisso. Clarke (in Durand et Schiuz, Consp. FI. AIV. , V, o-»!)) avait confondu colle plante avec A. alba qui se trouve ainsi à oxcliu-o do la llore malgache. Kyllingia planiculmis G. B. Clarke [Sect. Tliriiorepfiiilum\, in Durand et Scliinz, Consp. FI. Vfr. , V, 53 1 , nomen nudum. Pereiiiiis, iliizoïmilc iiindire rriissn (•?--? mm. iHkiii.), clongalo {mquo ail 1 ■>.-i') cm. ) , obliffiio ri'l repente, squamis hiiois lenuibus lect», mules appro.ri- midos [rel niro .suhdistaiiles) fereiile. — (liiiilis vnlidus, 9.5-35 cm. long., lœvis . compres-fo-trlqueler, Ixisi luiml biilhosus. — FoI'ki numerosa, caulem œqitdiiliii vel .'iiiprfiiiitiii , ■)-^i mm. Int.. plaïKi , morgine ne cfirina scabra. — Bracteœ iiivolucndes â-5 , ereclœ rel piitniœ , injimn iisqiie ad i.j-i8 cm. long. — (liijiiliihim inonnstfichiium, eiectnm , denmm, elHpf. ; antliera' longe lineares, i mm. long., acuto'. — Sti/lusprofunde bijidus, ramis e.rsertis. — Achœnium obovalum vel ellipsoideum , brcviter apiculatum , bicnn- ve.rum, i/3-i/fi glumam œquans , subtiliter punctulatum, Juscum vel nigrum. Nosy-Bé (Pervillé, /17/1; Boivin, 9008): Sainte-Mario (Boi vin 1679); — sans localité précise (Bernier ). Voisin de A. monocephala Bottb., dont il ditTère par son poil robuste, son rhizome plus épais, ses tigres plus rapprochées, ses capitules relative- ment gros et surtout ses épdlets plus longs à glumcs hrièxement mucro- nées : les étaminos sont toujoui-s an nombre de deux , alors que k . monocephala en a le plus souvent trois. Clarke donne comme synonyme à notre plante A. monocephala var. latijolia Boeck. in Linnœa, XXXV, /lag, de Mayotle: la description Irè^ courte de Boeckeler ne convient pas à la plante malgache, car la carène est dite à peine ailée, ce qui n'est nullement le cas. . Kyllingia plurifoliata nov. sp, [vSect. EuLi/llingia]. Perennis, rln:oma.te modice crasso (.-3-5 nnn.diam.), ± elongalo [-^-Scm. et ultra), obliquo, squamaîo, caules approximatos ferente. — Quilis validus, — 210 — 9.5'-^i') nii. hinij-., Iivvis, Iriijucirr, hti-sl ItamI hullxmiH. — lutl'm phirii, mule hreviora , ifi-9.o cm. Imi^., ù-6 mm. lat., plana, margine ac carina scabva, iiifnna ail raffinas rodurla. — Bractete involucraks 3 {vel quarta mimilis- siina), erccUe dcmum palulœ, iiijiina nsquc ad i2-i5 cm. Imig. — Capitu- Inm momstaclupim . pivctam. dcusnm , ni^nidram vol suhglohosum , m\ distinct de A. aurala Nées''' d'Afrique méridionale par son capilide dense, ses (^pillets jdns gros et ses glumes scabres sin' la carène. Kyllingia Perrieri nov. S|). [Sect. Etdi/lliiifjia]. Pcmiiiis, rhiioinale crasm (?5-.7 mm. (lia m.), ± eloiii'dlo, linri:()iitiili rcl ohlifiun, ri'clo, hijiiiivkiIo , cdulos coiilii'uos j'rrciitc. — (muIIs validus , So-j.) nii. /oiif>\, licols, triqiu'lro-dldlus , htist hiiud hulhostis. — Folia fere oiniiia iid ragiiias fuscescfiilcs (Inminti iiuUa vcl mhnma) rodurla, i-2 supreina liimini- fcra 9.-H cm. long., '5-6' //////. lui., pldiKt, iiKirfpiie ne ciirina scabra. — Bracteœ iiirolifcni'ps 3 (rel qwirUi iniinUissima), iiijhua erccta usque ad 6- ; (inlltrrœ longe lineiires tipirul/if(e. — Sli/lus profunde hifidus, ramis exserlis. — icliicnium ellipsoidenw , tipicnlntnm , biconve.rum , i/o. glumiim œqunnu, siiblililer punclulaliim , rubroluscum. Massif du Manongarivo (Perrier de la Bâtliie, 9.6/11); — sans localitt' précise (X. . .). Très voisin de K. imerinensis H. Gherm. , dont il diffère par ses glnmes non dore'es, presque lisses sur la carène, à nuicron très court et |)ar la [irésence de deux étamiues seulement. Kyllingia intricata nov. sp. [Sect. Eukyllingia]. (A. erecta Schumach. var. intricata C. B. Clarke, in Durand et Schinz, Consp. P'I. Afr. V, 629, nomen nuduni. ) Perenuis, rln:omate gracili (i--i nnn. diinn.)^ valde elongafo, repente , Jle- aiioso, squamis longis tenuibus teclo , cailles distantes j'erenie. — Caiilis gra- '■' Clarke iclenlilie À', auratu Nées à K. erecta Schumach. : ce dernier, (jui existe seul à Madafjascar, nio semhie cependant distinct par son port plus rohuste, ses liges nomlireiises, contiguës, son capitule dense, dresscî, ses glumes courtemenl mucronées , à nervures peu saillantes. __ 212 rilis suhfilifnnuis, 5-i-') cm. loiiif. (raro unquo ad ■>.) on.), hi'ris , ti-li>oiiiif! . hiisi luimi hulho.tu.t. — rnliii iiuitiProsn , 5-lo cm. Initir. i-i il'} mm. lui.. plana vel plicata, maifiino ac mr'wa scalnn . injnnii nd vdfr'nins rrdncUi. — Brncteœ iiivolurrales 3, infima erecta usque mm. long., hiflorœ vol aliquanilo tnfinrw {^flnyp vpI floribus inffrinrihits cf, supr- riorp çf vpI vncHo): rhacliilla hyprissumi. — (llumœjprtilps conligun'. ovata' , lonups, IdtPiilnis lutpscpntibus vpI snixiurntls liaud Uneolalis nprvis hmul pvomi- nulis; carina xnridis , pxalatn , omnlno lœvis, in murrnnpm brpvpm p.rrHn'pns. — Stamina 3: antliprœ Inngp linvuroa . nriita' vi.r (ipinihilœ. — Sfijlus prnfundr hifidua, vamia p.raprlh. — Aciufnium cllipsiudciun , bicvitcr (ipicuhittnn . luron- veau m , sUtlii jnt'pnili //•) gliima hicrius et lule-scens (.ilatu maliiro liaiid rivtm ). ' Andrnngoio;ika (Hiidcbi'andl Sy'io); liiiei-in;i (IlildcljiMii;!» oyfiS"): Tîinanarive (l*iiidhonimo 88, Pcificr de la Bàlliie 2 685): MaïUasoa (I.o Myro (le Mlers); Nanisana (d'Alleizelle 9o3): enlre Amhalolanipy ol Tsin- joarivo (Viouier ri llunibeil 17^0): l'orét (rAnalamazaolj-a ( Vijriiioi- ol Miimbcrt 9<»(i, ii-i()): — sans localilé précise (Goiidol, Canipenon). Voisin de A. cirria Scliiimacli.. dont il dillere par son rhizome }]ivle, llexueux, ses liges distantes, non bulhenscs, grêles, son capitule ohlitpie et lâche, ses ghunes entièremeni liss;^s et ses anthères à peine apiculées. Se dislingue de A. diirata Nées par son rhizome, ses tiges grêles, ses glnmes brièvement mncronées, à nervures non saillantes. - 213 CoyiiiiiiuTios À LA Floue dic h )iovvELLi:-(liLÉiwsiK PAR iVI. A. GlILLAUMlN. XXll. Plantes rkoueillies i>ak M. Franc. iSuilr.) J'ai donné antérieurement [Bull, du Mus., 1918, p. 5 19-6 -2 4] la liste (les plantes de la série spéciale reçue par le Muséum le 18 juin 191:5. Je commence aujourd'hui celle de la série générale, reçue par le Muséum le 1" septembre 1918, mais il ne faut pas oublier que M. Franc a pu con- tinuer ses envois pendant la guerre et que les 1,898 échantillons qu'il a adressés au Laboratoire de Botanique en 1 9 1 i , 1 9 1 5 et 1 9 1 6 ne sont [)as compris dans la |)résente énumération. . DIALYPÉTALES. Pittosporacées» Pittosporum dzumacense Gudiaum. , nov. sp. Raiiti in sicco rubri, tereles, graciles, elniigad, primuin leviter lomeittosi, (kinde glabrescentes ; folia npicr ramulnmm subverticillatim (ipprnœimata , in- feriom rcducta , filiformia vel linmna , intcnaedia angtistata, intégra, supe- riora spathulata (ô'-y cm. xcirca 1 cm.) apice obtusa, basin versus in pelio- lum brevissimum circa 0,5 cm. loiigum sensim nttenuata utroque margine •2-dvuhita vel uno 9.-dent(i1a, altéra 3-dentata, lamine rigido supra molliter sed difficile conspicuo sparse piloso,iiifra Costa média excepta g labro , nervis supra distincte conspicuis prominulisque , injra liaiid prominentibus et sub-inconspicuis. Flores apice ramulorum in axillis j'oliomm nondnm omnino evolutorum fasci- culati 6-i3-nts; pcdicelli circa 1 cm. longi, glabrescentes; calycis phylli subulati, vatde acuti, glabri, o,â-o,5 cm. longi; petala média arctius cohœ- rentia, tubum cijlindricum formatitia, apice obtusa, utrinque glabra, circa 1 cm. longa; stamina tubum petalorum œquantia , jihmentis média parte pau- lulum dilatatis, antheris ellipticis apice apiculatis , fdamento fere a-plo brevio- — 'iU — ribus; ovttriuin ellipsoideo-eloiigatiim , rillosum, iu stijJum ulabruin seiisim attenuatum, aiithens œquilongiiin. fructus iijiioti. Mont Dzumac, 800 mètres (1288). Kspèce très Histincle par ses feuilles des autres espèces à fleurs en fasci- cules termiuaux et à feuilles groupées à rexlrémilé des rameaux jecuies. L'échantillon ne comporte (pi'un beau rameau, mais toutes les feuilles normalement dcvelopiiée-s présentent '1 à 5 dents. Il est probable qu'il existe dans certains cas des feuilles entières, car le polymorphisme foliaire est fré- quent dans les espèces néo-calédoui(!nnes . bien que le fait n'ait pas encore été signalé. iVIiiIvacôes. SiD\ AciiTA Hurm. — Terrains fertiles et abandonnés, environs de Nou- méa, C. (iSyô). Hibiscus tiliaceus L. — Arbre à feuillage dense, Nouméa, cultivé, T. (1. (221). ji^tercnllacées. Sterculia lit li. ATA Pauch et Seb. — Arbre du littoral, iNouméa (556). Tîlîacées. El.kocarpus persicifolius Brong. et Gris. — Arbre moyen, bords des ravins à Vahoué, C. (3oo). Kntac4^('». MvRTOPsis NOV/K cALEDONLE Eugl. — Arbrisseuu élégant, Mont Dore, terrains ferrugineux, 200 mèlres. A. R. (77). EvoDiA DRUPVCEA Labill. — Arbrisseau, bords de la Dombéa, 200 mè- tres, A. R. (59. 1). AcRONYCHiA L^EVis Forst. — Arbuste de 9 m. 5o, 1res répandu, Moiil Dore, T. C. (i3'i2). Halkordia Ke.noack. Guillaum, — Arbuste, Pronv (223). Murraya crenulata Oliv. — Arbrisseau du littoral, Nouméa (557). Siiiiai'uhiieôes» Sdriana maritima L. — Bords de la mer, Nouméa : Anse Vala, C. (GaS). Soulamea FHAxiMFOLiA Broug. et Gris. — Arbrisseau, buissons, terrains «rides, Moni Koghi. 25o mètres, A. C. (aoi). — ^il5 — !fIéliac«>CN. Dysoxylum albioans C.D.C. — Aihre, Tonfjlioiié (1896). l'clastracéos. El.ïODEISDRON CIJRTIPKNDULUM KikH. (lOQO.) ltliaiiina«Hrc!«. GouANiA Lb Uath Schllr. — Liane, broiissailK;^ an Ijord du clieiuin de Yahouë(8i7). Une des inflorescences présente dans sa partie supérieure une fasciation très nette atteignant environ 0,6 cm. de largeur. Emmenospermum Panchekianum BaiH. — Arbuste du littoral, Nouméa. A. Pi. (1882). ^apinflacées» PoDONEi'HELiL'M CON'COLOR Radlk. — Arbrisscau formant des buissons touffus, Mont Dore, aSo mètres, A. R, (i3^i). I'. HoMEi Radlk. — Arbre de 7-10 mètres, forêts bumides, Tendéa, 5oo mètres (719), La Foa(7t9). Arytera collina Radlk. — Arbre de 4-6 mètres, bords de la mei-, Nouméa, A. R. (SaS). GoNGRODiscus PARViFOLius Radlk. — Arbre, forêt claire. Mont Dzumac (565). DodoxjEA viscosa Jacq. — Arbuste, buissons du littoral, Nouméa, OuenToro, A. G. (687). Lé§^umineuses. *CESALPmi\ pi'ixHERRiMA Sw. — Plante d'ornement, Nouméa, A. G. (i353).. *GAssrv BicAi'saLARis L. — Arbrisseau formant des buissons toullus, ter- rains incultes, Nouméa, 5o mètres (i38o). G. occiDENTALis L. — Aux bords des fossés, un peu partout, Yahoué, G. (i383). Desmanthus viRGATus WUld. — Nouméa (181 3). Mimosa pudioa L. — Commune dans les lieux incultes, Yahoué, '1. G, (i388). — "Jk; — LKUciMi.NA GLUCA lilliiii. — Arl)iisseau lies comnuiii, euvaliissoiil les lieux inciillos, INoiiniéa, T. C. (OSi). Acacia Farnesiana Willd. — Nouméa (8o5). A. sFutoiuns Labill. — Arbuste de 3-4 nièlrcs, terrains calcaires, Nou- m('a, T. C. ( 07). Ai.BizziA cALLisTEMON Guillauiu. et Beauvis. — Arbre à {grandes feuilles composées, fleurs roses formant des grappes du plus bel effet, Baie du Aord, A. R. (ygi). A, GRANUi,osA Bthm. — Arbuste, terrains arides, ferrugineux, Dombéa : prise d'eau, 000 mètres, A. C. (618). Saxifi'a;;aeées« CouiA isrriDA ScbUr. — Arbrisseau, terrains arides, ferrugineux, Dom- béa : prise d'eau, A. G. (loai). Geissois hirsuta Brong et Gris. — Mont Koglii (26-2 ) rrTamanont. CuNONiA Balans* Brong. et Gris= We'mmannia Bonal'taiia Scbltr. — Mont Koghi (i58 pro parte). G. PTEROPHYLLA Scliltr. = Wciiiinaunia Polssonii Bonati et Petilraengin. — Arbuste rabougri, feuilles pubescentes, Heurs mauves, Mont Dzumac, 900 mètres (563). G. PURPUREA Brong. et Gris. — Bords de la Dombéa, 200 mètres, A. G. (106). Ittyrtacées. Melalel'ca GNiDioiDEs Broug. et Gris. — Mont Dzumac (8A3). Variété remarquable par ses feuilles très courtes ( largeur égalant environ la moitié de la longueur) et très obtuses au sommet; à rapprocher des échantillons suivants : Balansa 96, 2096, Pancher sans numéro, Deplanche /»/i 6, Vieillard 4AG, Schlechler i5i6o, Le Bat 212, 928. Tr.isTANiA Gali-obuxus Niedenzu. — Terrains arides, versant ouest du Mont Koghi, 35o mètres, A. G. (5ii). T. CAPITULATA Paucli. cx Broug. et Gris. — Bords de la Dombéa , 200 mètres, A. G. ('139). MooREA Deplanohei (iuillauai. — Vrbrisseau élégant, formant buisson, bords des ruisseaux. .Mont Dore'. A. R. (i3/i5). Metiiosideros oPEROtEATA Labill. — Arbre de 3 à A mètres, toUrs tl'eatt , Farino (7o3). — 2\1 — M. l'oni'iiviiKA Stiilli'. — Arl)iislc de n m. 5o, soniiiKil du Moiil Mmi 1^6 3/1). XantiiosïEiMOis nuir,Tii'i,oKUM l'i'.uivis var. tvpiciiivi P;iin|);iii. forni. ei,i;g\ns Pjiinj);m. — Arlnislo l'ormanl buisson, teiTaiiis arides, prise d'eau de ^a l)oiul)ea, A. R. ( i325). X. mvirni'OLH M l'ainpan. — Aihrisseau li'ès lameiix, à cime ai'i'oadie, honls de la route, Dombéa, 3oo mètres , A. R, (197). X. Ruimi'M icdenzu, — Bords de ia Ouanéoué, 200 mètres. A. R. (/i5A). MvuTUs THYMiFOLius Guillaum. — Mont Dzumac(8âo). Pleuroc.vlyptus Deplanchki Brong. et Gris. — Mont Koghi (807). Syzygium MULTii'ETALUM Pauch. cx Broug. et Gris. — Bords de ia Dom- béa, 100 mètres, A. G. (Sas). S. PATENS Pancli. ex. Brong. et Gris. — Mont Dzumac, A. G. (82/1). Passifloracécs* Passiflora foetida L. — Broussailles, lieux incultes, gare de Nouméa, A. R. (8/io). Bonati a distribué sous le nom de Passijlom quadrangularis L. (Franc 100) une plante qui n'appartient certainement pas à cette espèce à cause de ses feuilles 3-lobées et de ses tigrs cylindriques et ra[)pelle plutôt le P. cdulis Sims , bien que les feuilles , les bractées et l'ovaire soient velus. Omhellifères. Centella asiatica (Jrb. = Hijdrocohjle asiatica^L. — Ile Mare (866). Afalîacêes» Myodocarpus iNVOLUCRATus Dub. et R. Vig. var. le ratii Dub. et R. Vig. — Baie(kiSud(36). M. LANCEOLàTus Diib. et R. Vig. — Plaine des Lacs (798). Les auteurs n'ont décrit (en français) que les feuilles; on peut donner la diagnose de l'inflorescence et des fruits comme suit : InflorcsceiUiœ sciiicl, raro partm bis coiufomtœ , (uri principali dlsùnclo, innitclla lerminali crolida bracleis parvis lanceolalis, involucro bmclcaruin 5-6 , bicvium, npirc oblnsaruiii , rejledaruni. Cahjeis hdn eierti , Iriaiioitlares, obtitsi. Fructus (dis aiigusùs basi vi.r, latemlitcr parum siniiatis. Muséum. — xxv. l5 — 'il8 — "^^ Note sur le Làyc-nnÔA [Orcuidée], PAR M. J. GoSTANTm. J'ai reçu- de M. Jean GaUcfossé, ingénieur cliimiste à Lyon, un exem- plaire de la Revue de la parfumerie moderne (revue scientifique et de défense professionnoile , u" h, avril 1918, xi' année), dont il est le rédacteur en chef, attirant mon attention sur un article intitulé rdJiie culture chinoise-' (p. 53), dans lequel se trouvait figurée une photographie d'une Orchidée à parfum dont le nom chinois est «lang-rhôa^ et qui était scientifiquement mentionnée dans cette revue sous le nom de Cijnihidium ensifolium. Un examen, ménie très sommaire, m'apprit tout de suite qu'il y avait une erreur de détermination et qu'il s'agissait d'un Cypripedium. L'intérêt de la plante précédente résultait d'une publication faite sur cette espèce utile par M. Yang-tseu-Kia, ingéiiiem-chimisle, dans un article sur nLes fleurs et les parjums en Uùnen [La pnrjuinerie moderne, xi, n° 5. mai 1918, p. O8-69) ^''. Cette Orchidée odorante serait l'objet d'une cidture importante en Chine en serres et dans les appartements depuis la plus haute antiquité <*'. J'ai essayé de préciser de quelle espèce de Cijpr'ipedium il s'agissait, et j'ai éprouvé quelque embarras, car la photographie |iiéccdenle me laissait penser qu'd s'agissait peut-être d'un Selenipediwn Reiihb. f. ou Phragmo- pediluin (Plilz) Rolfe^'^; or tous los représentants de ce sous-genre sont américains. J'ai écrit immédiatement à M. Galtefossé afin de savoir si la plante était bien cliinoise. Il me répondit (Ictlic du 19 février 1919) que les ouvrages s'occupant de la culture du nhmg rhôa sont nombreux et aucieusT) '*^. Si ces renseignements étaient bien authentiques (ce que je ne Cl Une autre élude sur une question analo{;ue do M. Loo (S. C.) sur les plantes aromatiques de la Chine a paru dans ÏEs&ential OU Record. C'est lui qui parait avoir commis l'erreur sur le Cymlndium emijolium que nous relevons. (^) Lettre de M. Jean Gattofossc (7 fôvrior 1909) : «Dans les tradurtions anglaises d'ou\ rages chinois anciens ou dans les ouvrages chinois modernes, celle Orchidée est appelée CijmhkUum ensifolium, sans indication d'auleur.n <•■♦) Analogies avec les Prajpnoppdiluiii rlttalam, KhHzm'hiamiii) , fhtrttvi'jrii , etc., lous auiériiains. (*) En voici la liste, d'après M. Gallelossé, qui' je nai d'ailleurs pas pu conlnilor et que j'indique avec les réserves his plus exprossos : 1° Tchonj^-Lm^-Tchmjé — 219 — saurais aftirmer avec cfililiidc'!. ils seraient d'un véritable inlérêl; c'est ce qui m'a décidé à en parler. La liste des espèces de Cypripcdium mentionnées en Chine est la sui- vante''' : Cypvipedilum L. — Ser. 1. AicuiTU>rvia Pfilz. : Seclio 1. Eucijpripcdilum Pfitz. : Subseclio fl. Obtusipetala l'Iilz. : ïlfguiai Walt. (1788) [Chine occidentale]. Ittteutii Franrhct (1887) [Chine occidcn- , dentale. Moupin , Yunnan; .'^ooo"". Kong-Chan, Sel-cluicn orii-iital et occi- dental jusqu'au domaine lliibctain]. guUalum Svvartz (1800) [Nord de la Chine; Japon; nord-ouest de THinaa- laya]. Subseclio b. Aculipctala Pfilz. : macranthiim Swartz (1800) [Chine, Sac- chaline, Japon J. var. tibeticum Kinjif cl PanlJin"; (1 897 ) [Thibet, Cbumbi cl Phari; Lambieng; Se-tchuen, Tabsicuiu]. himalaicum Rolfe (C. macranihum, var. Ininalaiciim Krauzl.) [Sikkim-Hiraalaya , vallée Lachén, 3,000'"; Thibet, Chumbi, Phari, Dunghoo]. Jasciolatum Francbet ( 189/1) [Chine occi- dentale , Heoupiu , montagnes de _2,200'"], yiinnanense Franchet (i8g4) [Chine occi- dentale : li'unnan]. (Directives pour la culture du Lang-rbôa), par Li-Konei (époque Trhin); a" Lang-Pou (Traité général du Lang-rhôa), par Tcheng-jeun-Yu (époque Song); 3" Lang-Pou, par Ooanô-Kouei-Soo (époque Song); 4° Lang-Pou, par Kao-Lien (époque Min); 5° Long-} en (Traité de la culture du Lang-rhôa), par Mao-Siiian (époque Tcliin); G" Tchm-Tchan-Lang-Pou (Traité des Orchidées chinoises), par TciiAo-ssEU-KiiEN (époque Song). (Dynastie Song : 969 à 127(3 après J.-C, ; dynastie Min ou Aling : i 867-1627; dynastie Tcbin ou Thing : i()-i8 à 1912). JM. Gattefossé, dans son article (avril 1918, p. 5^), mcnlionne (pie sa gravure cl ses renseignements ont été extraits par M. Yang Tseu Kia d'un magazine agri- cole édité à Shanghaï, le Long- Sliioti-Tcha-Tzd ''^ D'après Engler, Dits Pjlaiiz^inreich, Hah IV, 5o, Orchidaaœ-Pleonandrœ von E. Pfitzer(mars lyoS). l5. — '2-20 — Subsoclio 6. Aciilipclak Plilz. : //en»?// l5olfe( i 89;'.) [C. c/unense Francliot ( iS()'i)] [Chine : Ilupeh, Sotrlmon. Iclianj; , Tclienkewy .1,200"']. corriii>atmn Franchet ( 1 896 ) [ (Jliitiu orien- tale, Yunnan]. var. obesum Franchet (^dem). Tliuiibergii Bliime ( 1 858 ) [C. macranlhum Franchet et Savator (1879)] [JaponJ. cordigunim D. Don (i8^5) [Himalaya tempéré : de Kaschmir, 3,000"" à 3,6oo'", à Kiimaon, a, Soc"" à 3, 000"']. calceoliis L. (1758) var. Atsmori Morren (1 851) [Japon?]. Sectio II. Eiianliopedilum Pfilz. : ebracleaium Rolfe(i8y0) [Chine: Hupeh]. Scclio 111. Tniriinopeddum l''ranclicl. : mavgarilaccuin Franrhet (1888) [(Jliino occidentale : Yuunan]. Soctio IV. Criosanlhes Rai. Ser. 11. Urliitcvcia IMitz. Ser. III. Flabellinervia Plilz. arielinum R. Rrown (181. "5) [Yunnan. Szcicimaii J. clegans Reichh. f (1886) [Ouest de l'Ui- malaya : Sikkim; .3, 000'"]. dcbile licithb. f (187 A) [Chine : Su- tchuen; Japon]. japonicuiit Tliuub. ( 178'!) [Japon : ^eddo, Tokio, Yokohama; Chine : Palung], En examinant la photographie puhliée du fflang-rhôan , les sections sui- vantes sont tout (le suite exclues : Ohtuùpetala (car les pétales du lang-, rhôa sont longs et aigus), Emiiitiopedilum (les feuilles ne sont ])as op- posées), Trii>oitoped'diiin (le labclie ne parait pas caréné en dessous), Criosanthes (il y a 2 sépales et non 3), Iletincrvia (les feuilles ne sont ni rhoraheo-ovales, ni cordiformés), Flabellinervia (les feuilles ne sont pas llabellées). Il reste les représentants des Aciiiipetala. Ce n'est certainement ni le macranlhum, ni V himalaicum , ni le calceolm var. Alsmori. Le synse|)aliim (sépale doulih', inférieur) est liicuspi(l(',fliiapi(nlé dans : Jiisritdaimii, j/unnaneniie, tlcnnji, corriijialinn , Tliunlwrijii , cordiiierinn ; CC n'est pas le cas, d'après la photographie du lang-rliôa. 2'Jl Ce sérail donc, soniMo-l-il, iino espèce nouvelle, mais il csl bien dif- (icilc (le (h^crire une espèce sni- un dessin. Je pro|)()S(' un nom provisoire : (iDpriiu'tliinit l(uii>;-rliini. Los leuilles paraissent obiong'ucs lancéolées. Le sépale dorsal est oblono- très acumind. Le synsepaliim esta [)cn près égal, de mêmes l'orme et taille, teiiainé par un aciimen simple. Les piUales sont très longs el trop étroits, heaneoup plus Longs rpie les sépales ^'', (ordus en s|)irale. Le lahellum est oblong- avec un orilice presque fermé par les bords i'aj)prochés i'un de l'autre. Il sera d'un ^vnyuX intérêt que la plante cultivée par les Chinois soit envoyée en Europe, afin que ses caractères botaniques puissent être ])récisés. Le lang-rhoa photographié '"' serait sauvage dans diverses régions mon- tagneuses de la Chine, en particulier dans le district Kien-Tchean, dans la province du Sseu-Tchouan. La culture du lang-rhôa se fait en serre rfdans des vases de forme basse, analogues à une cuvette; plusieurs centaines de ces vases sont dis- posés dans une même serren. Il y a trois méthodes de cultui-e (serre chaude, serre tempérée el serre froide). L'arrosage se fait avec de l'eau de pluie. Le subslratum de culture est du terreau de rivière, de la vase de marais que l'on fait sécher et que l'on mélange à une poudre obtenue en pulvérisant des cocjuiiles de mollusques terrestres. Celte terie est renou- velée h certaines ép(t(pies. On recommande des engrais |)our activer la végétation. '■' Sur la jiholofjTapliio, on ne voit [)as l'extrémilé des pélalos. Ils sont certaine- ment phis longs (lue les sépales. On sait que dans le Cyprippdium caiulaluin ils ont une longueur démesurée, mais c'est une espèce américaine. '-' Le terme chinois lang-rhoa, me dit M. Gattefossé dans^ une lettre (5 mars i()i9), s'écrit (|uel(piefuis wlang-houêi, est assez général et désigne au moins 10 à la espèces d'Orchidées». — -222 ObSEUVATIOSS COMPlF-MESTAinES SUR PsAMMOCERAS ClOEZI StàS. MeVN., PAR M. LE Professeur Stamslas Meunier. éÊ ,^_- 5t *e' — *■ J'ai déciil en i goS '"' des corps problémaliques recueillis par M. Charles Cloëz dans le grès Arénigien (Silurien inférieur) d'Aubouy-en-Mesme, près Argentan (Orne), et qui, en apparence au moins, rentrent dans la catt^gorie , d'ailleui's bien vague , des Tlgilliles de Marie Rouault '•^K J'ai fait voir cependant qu'ils diffèrent d'une manière complète do cenx-ci, qui ne sont cer- tainement que le moulage de tubulures creusées dans le sol silui'ien, alors submergé, par quelque Annélide comparable aux Arénicoles actuelles. De nombreuses coupes, polies à la meule et sou- mises à la cori'osion de réactifs appropriés (de l'acide sulfurique concentré par exemple) m'ont permis de voir quel(|ues détails onatomiques de ces organismes, tels que la présence d'un axe cylindrique, silicifié e.t celle de concaméralions conoïdes, disposées comme celles du phragmocoiie de divers Céphalo|)odes; c'est ce que montre, entre plusieurs autres, la figure i ci-joinic. Do|)uis ma publicalion sur Psammoccvan, mcin attention a été rappelée d'une manière spécialement intense sur les caractères des lîelemnites silicifiés que m'a fournis la grande carrière de craie sénonienne d'Hardivilliers (Oise) ^^\ qu'il me ])arut tout naturel de lui comparer. Je rappellerai (|u'eii dépit de l'opinion do certains minéralogistes, pom* qui ces osselets de Molluscjues n'auraient été', mémo jjendanl la vie de ceux-ci, que des cristaux de calcite, clivables en rlioinboèdres, j'ai décelé dans Uvleminles qumlrata une anatomie très manifeste. (') Le Naturaliste, t. XVII, p. i85 (i5 août 1908), avec 7 fi/jures dans lo texte. '-' On verra dans ma note do igoB que telle était ro|)iniou do M. lo Profes- seur Edouard Bureau, qui avait étudié les Tii>illilcs il'tine manière s|iérial('. (Voie Siitice sur la Groloj'ie delà Loin-hiféncuir , p. 1 US à i[)S, 1 v.tl. in (nny). Fiff. 1. Psammoceras Cloezi. Scié cl poli siiivnnl son axo et mon Ira lit les cloisons transver- sales équidistonles et la structure en cônes euilioités (jjr. nal.). — 223' — En parliciilii'i', jo conslalai que ces objets se résolvent, par une conve- nable attacjue cliiiiiiqii»^ à raoido chloiliydiiMiiie lièsélen(bnrcau, on crtnes emboU/îs les uns clans les autres et révèlent IVxistence, dans leur réj^iou axiale, d'un cylindre continuant pai- sa pointe une série de cloisons per- pendiculaires à la lonjTuenr du fossile (fi>!;• 3o cm. 5o cm, 9;)0 g. alto g. 3oo g. MALE N â. Non delerinin(' lîo cm. .) m. 7 kg. Co cm. 5o cm. i3 cm. 85 ce. 95G g. i3 cm. g cm. 5 cm. 9/iO g. 9o5 et -Il 0 g «i;- 1 1 cm. 1 f) ir. 227 9° ANATOMIH l'ATil()l.()(il(,HJi;. Torluo Jemi'lle. — Lo syslème musculaire est |>arfailcnient sain ol l)ieii pé; une couche de graisse épaisse de 3 à 5 cenliiuèlres doid)le la carapace el on isole les viscèi-es. f.e luiie digestif est rempli d'alimenls aux divers stades de la digestion. Sauf les reins, l'aspect macroscopique des viscères est normal. Les (l(!u\ reins sont également atteints. On observe à leur surface et dans. toute leur masse de nombreux kystes dont la grosseur varie depuis celle d'un grain de mil jusqu'à celle d'une noiselle. La membiane kystique est demi-trans- lucide et contient un liquide hyalin, incolore et aseptique. Ainsi les deux reins sont en dè^rénêrcseence hijstiqiic. Tortue mâle n" i. — Le syslème musculaire, tous les organes, sauf le tube dip;cstif, sont macroscopiquement sains. Une épaisse couche de graissi! double la carapace. Tortue mâle n" 9.. — Ce sujet ne présente, comme le précèdent, que peu d'organes atteints : la vessie et le luhe digestif. La vessie est le siège d'une inflammation assez vive; la muqueuse esl, en de noudîreux endroits, œdémaciée. Le tubf; digestif est très atteint; les lésions sont les mêmes que chez le mâle n" 1 . Malgré qu'il soit dans les deux cas rempli de feuilles et d'aliments, ceux-ci ne sont pas digérés. Sur toute la longueur du tube digestif, à partir de l'estomac, la muqueuse est très enflammée; elle présente deux sortes d'ulcères : i" au niveau de l'estomac et du rectum, on trouve des plaques ovales ou rondes faisant sur la face interne une saillie de quelques millimètres; elles sont recouvertes d'un enduit puilacé jaunâtre très adhé- rent et d'aspecl.craquelé. Le pourtour esl boidé d'un liséré pourpre sombre. Les plus grands diamètres de ces ulcères atteignent 7 et 8 centinièires. Sur quelques-uns, l'enduit pultacé fait défaut el on a une surface lisse jau- nâtre où le pigment est déposé en zones irrégulières. Dans tout res[)ace laissé libre entre les ulcères, la muqueuse est rouge vif. C'est spécialement au niveau du reclum que les ulcèi-es sont le plus étendus et confluents. '2° La porlion du tube digestif comprise entre l'estomac et le rectum présente un autre aspect; la muqueuse est également rouge vif pailoul. Ou y dislingue des taches gris 1er, petites, falsiformes , non saillantes, qui sont très rapprochées sui- la portion faisant immédiatement suite à l'estomac. Ailleurs elles sont moins nombreuses; quelques-unes seulement sont recou- — 2-28 — verlos iPunc croûlelle aoinilre, miuce, adhérente au cenlio cl se ilécollanl à la périphérie. Celle gastro-entérite ulcéreuse ne semble pas avoir compromis jusqu'alors la santé des sujets qui, pendant lout l'été et l'automne ayant précédé leui- mort, ont manifesté leur appétit habituel et ont conservé leurs allures nor- males. Klle ne semble pas être la cause directe de la mort, étant donnés, d'une part, le ])on état de la plupart des organes et l'absence de signes de cachexie-, d'autre part, l'aptitude remarquable au jeûne, même prolongé, (pie possèdent ces espèces. 3" PARASITES ET MICROBES. Les Tortues spécialement examinées au point de vue parisilisme et infections microbiennes s'en sont montrées indemnes. Les cavités (bgeslives, vésicales, pulmonaires, les tissus de tous les organes, des humeurs n'ont montré ni parasites macroscopiques, ni mi- crobes proprement dits, ni Protozoaires. Les Reptiles exotiques sont cependant, comme on le sait, fortement parasités de toutes façons ; mais on sait aussi qu'une longue captivité di- minue l'infestation et l'infection, sans doute pour plusieurs raisons, parmi lesquelles les conditions hygiéniques, le climat et la diminution des causes de réinfestalion et de réiufeclion jouent sans nul doute un grand nMe. ')')0 _ w *rf 1/ Note suh là toxicité comparée du sang des SEiiPESTS, PAR M"" Ma«*e Piiisalix kt LE R. P. F. Caius. Comme chez les Poissons et les Batraciens, la lonclion toxique est assurée chez les Seipenls par trois calégoiies d'organes : les glaii^les veni- meuses proprement dites , le sang , les œufs. La notion de la toxicité du sang des Serpents, mise poiu- la première fois en évidence en 1890 par MM. Phisalix et Bertrand, présente un double intérêt tant au point de vue de la biologie de l'espèce même et de son im- munité naturelle, que j)ar les rapports de cette toxicité avec celle du venin correspondant. Nous avons pu étudier ces rapports ainsi que la toxicité globale du sang chez une trentaine d'espèces appartenant à diverses familles [Boïdés, Uro- pellidés, Cohibridés) dont nous avons auparavant déterminé la toxicité glan- dulaire, de même que chez des espèces de C. Aglyphes ne possédant pas de glande venimeuse normale [Coluber lon^issiinus, C. hclena, C. sca- luris . . . ). Dans nos essais toxicologiques , nous avons le plus souvent employé de petits Passereaux d'un poids variant de "11 à 26 grammes, tels que (Jro- loncha malahnrica, Munia malacca, Ploceus baya et le Moineau commun. Passer do inesticiis , Tluuimobia, Motacilla, . . Ces petits Oiseaux sont très sensibles aux substances venimeuses; l'ino- culation dans le muscle pectoral d'une même dose de sérum nous a fourni, quant à la toxicité relative de ce dernier, des résultats comparables que nous résumons dans le tableau suivant. nù — TOXICITE (;lobale comi'ahee du sang des serpents vis-'a-vis des petits passereaux. ESPECE DE SEUPENT. Fam. des BOÏDÉS. iVy.c conicii^ Srlin , . . . 1.1 Erijx johiiù liussell Fam. des UROPELTIDÉS. PlatypU'clurus sanfriiinein Bedd. ..... Silyhura nifrra lîedd Silyb. pulneyensis Bedd Fasi. des colubridés. G. ACLYPllES. SimoU'x unii'iis s Sliaw Hclicnps schixloxu.'! Daiid Trnpidoiiûtus plulyceps Blylli Trop, suhminialus Scblog Lijcodnn auUctis L l'olyodontophis collaiis Giay Coluber retieularis Cnnlor Tropidonotus jiiscatorcs Sciin Simotes alhocmclus Canlor Coinhcr Ilelena Daiid Oli/rodon subgriseni! D. i! C. OPISTHOCITPHFS. Dryophix mt/rterifans Russell Dijtsan rn/^)H("i.s>.s fiiinth DOSE DK sérum ou de sang inoculé , on rciil. tubes LIED l'inocula- lion. ESPECE INOCULÉE , son poids eu grammes. ( Mus.-lc I °-&" ( pectoral. (l'Ifw-eus. Id. Id. Id. Id. Id. Id. Id. Id. Id. Id. Id. Id. 1 Id. o.5o Id. Id. Id. H. Id. Id. Id. Id. Id. Id. Id. Id. Id. 0,3 5 à 0..")<) Id. 0.,")0 Id. Id. Id. Id. Id. Muni.i. i() Uroloncba. 1 1 iMuiiia. il> Id. Id. Flocons. 21 Muniii. Plorens. Munia. Id. Id. Id. Moineau Mania. Id. Crolonciin. la Miinia. »2 PloCCUS. 2 1. Id. Id. 1 j 31 i4 Id. 1 ■-' . i) I. ■)..■) :ji I s I 1 DLI-.EE 65 m. 0 si'condc. 9 h AS m. 69 m. 3 b. Zo ru. 5 h6b. 1 m. 1 m. j m. 19 m. Q9 m. sa III. iSu m. a h. h Ml G à f) 11. 748 b. Totale. 7i) '"• ."î II. 10 II), Les indicolions fin second laliloaii , donnant les doses de sérum qui se sont montrées moilelles par inoculation au Cobaye sont un peu moins comparables, car qudijnes-uncs résullonl d'expériences moins noinl)rcusos failes par nous-nit'mc ou divers auteurs; mais elles pouiront iK-amuoins sorvir de point de repère pour des recherches spéciales, et dans les limites où varie normalement la toxicité du sang des Serpents. 231 — TOXiniTi; (ILOItAI.K COMPAREK DU SA^G DKS SKRPENTS VIS-X-VIS DU COBAYE. ESPKCE DE SERPENT. Cnronella ausiriaca Laiu '/.(imcnh iremniieiisi.i r,aiu ! ijii'rn axpix l, M. ^ Ifl Crraslcs vipera L Ciold/us udamuHlens keiin,. . . 1(1 ,V((/'a haje L M Tropidonotits vipeiintts \ia\i:. . . Id Zamctiis liijipocrcpis L TropidonoluK natrix L Iil Coluber seulaiis Scliinz Cnhiher Iniijrissimns Lani Aflja trijxidians Merr (Mlnpcltis monspessalana llerm DOSE MEII IIK s(!riini inorulé DE 1,'IMOCI I.ATION cl, jioi'ls (lii Cohayo inocule , coiit. riilws. en grammes. o.5o Poritoir.r. I' r : /lOO Id. Id. 2 5o 1 Veines. /180 3 Péritoine. 5oo 2 Sous la peau. Id. o.5o Périloinc. 5oo o.iu à o.5u Id. 3 00 a h 3 Sous la peau. 5oo 0.50 Id. Id. 2.a5 Pe'riloine. 1,1. 0.75 Id. /i35 1 .00 Id. iao l.,">0 Id. ô/io t Id. /i45 2 Id. 385 i..5o M. 3i)5 3 Id. 5oo 2.25 Id. Id. 3 Id. Id. DUIIKE 1)K LA survie. 1 n. .in ui. Id. 0 seconde. 2 II. 3 h (•> h. /i à 6 h. G 11. Id. 3 à 6 h. 2 11. )5 m. 5 h. 0 II. 10 m. a II. i5 111. 3 11. Ao ui. 1 11. 25 ru. A h. 80 m. 3 11. i5 lu. 10 lU. Si l'on compare la toxicité du sang des Serpents à celle des autres Ver- té})rés à sang froid, on constate que vis-à-vis des petits Passereaux les espèces suivantes s'équivalent dans les limites où varie également la toxicité lie leur sang. ESPECE FOURNISSANT LE SERUM. Zuincnin miirosua. ■ . . Drynphis mijcicrianiis Cnliihcr reticularii . . . Salumnndra maculosu DOSE DE LiEi; ESPÈCK DURÉE sérum inoculé en cent, cubes. i'inocula- lion. INOCCLBE. ni- LA survie. o.5o Muscle pecloral . Ploceiis. 72 m. Id. Id. Id. 79 !"• Id. Id. Moineau. 80 III. 1 Id. /(/. 1 ll.."îo <■( 2 11. — n^i — Vis-à-vis (lu ('ohayc adnlle, (|ni reçoit linncnialion dans le pérituiiie, on |»onl de niriiK! ra[)])i'ochei', poiii- la foxicilc de leur sang-, les Serpents suivants des Miirenides. tSl'ECE FOURNISSANT LE SEBUM. Cnronelta auslriaca l ijieia aspis Zameiiis hippoerepi Anguilla vulffaris . Muratia helena. . . . DOSE IIK LIEU senjiii m: inoculé l'inocula- eu cenl. cubes, tion. o.5o l'éritoiiic. ■2 Id. 1 Id. 1 .5o Id. Id. Id. ESI'ECE nOCLI.lÎK , son [loids en gi-a.iinu's. Cobaye Id. Id. Id. Id. 48o Joo Id. Î)ll0 DUIIEE IlE LA survie. I 11. 3o m. 3 h. •2 b. 1,') m. ■j h .3 b. 3 Parmi les Mammifères , il n'est guère que le sang du Hérisson qui se rapproche, par ses propriétés toxiques, de celui des Serpents ; la dose de 9 à 3 centimètres cubes fait périr le Cobaye en i5 à ao heures par injection dans le péritoine ; or, dans les mêmes conditions de dose et de lieu d'ino- culation, le sang de Vipère et celui de Cobra font péi'ir le Cobaye en 2 à à heures, celui de Gœlopeltis en lo minutes. Le sang des autres Maniniifèics, Cheval, Cobaye, Veau, elc. , no se montre toxique qu'à des doses massives, cinq à huit fois supérieures à celle des sérums compris dans les tableaux pi'écédents. D'après Phisalix et ]>erlraiid, le sérum de poule ne serait ni toxique, ni antitoxique. Des Poissons aux Reptiles, la toxicité du sang se tient dans des limites de quantité assez restreintes, comprises entre o cm. c. i à 3 centimètres cubes pour la dose minima mortelle, suivant l'animal inoculé (Passereau, Cobaye, Lapin. . .) et suivant le lieu de l'inoculation. ~{A suivre. ) SOMMA lUE. Av(cs administratifs : Pages. Dépôt du fascicule n" 9 du Ihilklin de i 91 <) • • 1 ">*i Nomination de M. Stanislas Micunik» comme Assesseur du Directeur \i)',\ — de iM. L. Lapioque comme Professeur do I'livsioIo(jic générale à la Faculté dos Sciences de l'Université de Paris.^ i53 — de M. V. RiciioN comme Garçon de Laltoratoire i53 Élection de M. A. Mknegaiix comme Membre d'honneur de fUnion des Ornitliolo(jistos Britanniques 1 5'j Correspondancp : Lettre de M. J. de jMoiîgan à M. le Piofesseur L. JouniN siu' la collection de Scalaires réunie {)ar M. de Bouitv au Laboratoire de Maiacoloffie [ Suite] i54 Présentation d'ouvrages par M. le Piiésident, M. le Professeur R. Verneau, M. le Professeur H. Lecomte, M"'° M. Phisalix, M. le D' J. Pelle- (;niN et M. R. Anthony 106 Note de M. le Professeur Gh. Gravieu sur le don fait par M. H. B. Blxton d'une collection de préparations microscopiques , iSg Commtinications : F. Le Cekp. Description d'un Cossidee mal{jache (Lépid. Hétéroc.) iGi — VoYajn (Rosacées) et genres voisins, et observations sur quolipies espèces asiati(pies A'Evinhdlnja. 2o5 H. Chkrmezon. Kyllingia (Cyperàcées) nouveaux de Madagascar 308 A. GuiLLADMiN. Contribution à la Flore de la Nouvelle-Calédonie : XXIL Plantes recueillies par M. Franc. [Suite.) 2i3 ( Voir la suite à la page ^1 de lu courcrlure.) J. CosTANTiN. Noie sur le Lanjj-rhôa (OrchiJce) 318 Slauislas Mkumer. Observations complémentaires siii- Psmnmoceras Cloezi Stan. Meun. [ Figs.] 229 M'"' M. PiiisALix. Autopsie de trois Tortues géante:^ ( Testudo etephantina D. B.) de la Ménagerie des Reptiles du Muséum 925 M'"" M. Phisalix et R. P. F. Caios. Note sur la toxicité comparée du sang des Serpents 229 SOCIETE DES AMIS DU MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE (EXTRAIT DES STATUTS). l. But et composition de la Société. Article premier. L'Association dite Société des Amis du Muséum national d'histoire natu- relle, fondée en 1907, a pour but de donner son aj>pui moral et tiuancier à cet établissement, d'enrichir ses collections, ménageries, laboratoires, serres , jardins et bibliothèques, et de favoriser les travaux scientifiques et l'enseignement qui s'y rattaclient. Elle a son siège à Paris. Article 3. L'Association se compose de Membres titulaires, de Membres donateurs et de Membres bienfaiteurs, qui doivent être agréés par le Conseil d'administration. Pour être membre titulaire, il faut payer une cotisation annuelle d'au moins 10 francs. La cotisation peut être rachetée en versant une somme fixe de i5o fra.ics. Pour être Membre donateur, il faut avoir donné une somme d'au moins 5oo francs, ou avoir versé pendant dix ans une cotisation d'au moins 60 francs par au. Pour être Membre bienfaiteur, il faut avoir donné au Muséum, ou à la Société, soit une somme de 10,000 francs, soit des collections scifulifiques ou des objets, meubles ou immeubles, ayant une valeur équivalente, soit, pendant dix ans, une cotisation annuelle d'au moins 1,200 francs^''. <•' S'adresser pour les versements à M. Pierre Masson, trétorier de l'Atsocialion, boulevard Saint-Germain, u° 120, à Paris. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE RÉUNION MENSUELLE DES NATURALISTES 1)1 MUSÉUM ANNEE 1919 N° 4 ^^s^ PARIS IMPRIMERIE NATIONALE MDGGCGXIX AVIS. I.e Bnlleliii dti Musi'iim étant uue pnhlication mensuelle, destinée essen- tiellement à (le conrtes notes permettant des prises de date, son impression doit être r.ipide : MM. les Anteurs sont donc instamment priés, dans l'in- lérét général, de vouloir bien accepter la réglementation suivante : 1/étendue des notes inséi-ées par un même auteur dans un numéro du Hulict'in ne saurait dépasser huit pages d'impression. Toute communication excédant cette limite sera renvoyée à l'auteur. Toute remarque verbale faite en séance à propos d'une communication devra, si son auteur désire qu'il en soit tenu compte au Bulletin, être remise par écrit dans les vingt-quatre heures. Les iiKiiiuscrits doivent être définitifs pour t'vitei- les remaniements et écrits très lisiblement, seulement au recto de feuilles isolées. Ils ne porteront d'autres indications typographiques que celles conformes aux caractères et signes conventionnels adoptés par l'Imprimerie nationale, par exemple : Mots à imprimer en italique (notamment tous les mots latins) : souli- gnés une fois dans le manuscrit. Mots eh petites capitales : soulignés deux fois. Mots en caractères gras (en particulier noms d'espèces nouvelles) : sou- lignés d'un trait tremblé. Pour chaque référence bibliographique, on est prié d'indiquer le litre du périodique, la tomaison. Vannée de publication , la pagination. 11 est désirable que, dans le titre des notes, le nom du groupe ou embranchement auquel appartient l'animai on la plante dont il est ques- tion soit indiqué entre parenthèses. Les Auteurs sont priés d'inscrii-e sur leur manuscrit le nombre des tirés à part qu'ils désirent (à leurs frais). Les clichés des figures dans le texte acconqiagnant les communications doivent être remis en même temps que le manuscrit, le jour de In séance; faute de quoi . la publication sera renvoyée au Bulletin suivant. En raison des frais supplémentaires qu'elles entraînent, les planches hors tf'.ric ne seroni acceptées que dans des cas tout à fait exceptionnels et après décision du Bureau. Il ne sera envoyé (\t.i'uue seule épreure aux Auteurs, qui sont priés de la retourner dans les quatre jours. Passé ce délai et dans le cas de corrections lro|) nombreuses ou d'ordre technique, Tarlicle sera ajourné à un numéro ultérieur. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE. (M ANNEE 1919. — N° 4. -H3*Cf 18V RÉUNION DES NATURALISTES DU MUSEUM. 1" MAI 1919. PRESIDENCE DE MM. H. LEGOMTE, PROFESSEUR AU MUSEUM, ET EDMOND PERRIER, ^ÏKWARY NEW YORK DIRECTEUR OU MUSEUM. _,._ ^ ^,^ ^ , onTANlCAfc QARDEiN ACTES ADMINISTRATIFS. M. LK Président dépose sur le bureau le troisième fascicule du BuUi'lin pour l'année 1919, contenant les communications laites dans la réunion du 97 mars 1919. M. LE Président donne communication des nominations suivantes : M. Lapicoue (Louis), Professeur à la Faculté' des Sciences de l'Université de Paris, ancien Professeur au Muséum national dMiis- loire naturelle, a été nomme' Professeur honoraire à ce dernier établissement. (De'cret du 22 avril 1919.) M. BouDAREL (Noël), Préparateur stagiaire, a été nommé Pi'é[ta- rateur de la Chaire de Malacologie, en remplacement de M. Germain, nommé Assistant. (Arrêté du 2Ô mars 1919.) M, MiRANDE (Robert), Docteur es sciences et Ingénieur agronome, a été nommé Préparateur stagiaire de la Chaire de Cryptogamie en remplacement de M. Pelourde , décédé. (Arrêté du 2'i avril 1919.) McsÉDM. — XXV. 16 — 23/i — M. Clavklin (Paul) a été nommé Préparateur stagiaire de la Chaire d'Anthropologie, en remplacement de M. Poutri.x, décédé. (Arrêté du 2/1 avril 1919.) M. SnioN (Eugène) a été nomme' Associé du Muséum, sur la pro- position de M. le Professeur Gravier. (Assemble'e des Professeurs du 10 avril 1919.) M. BuxTox (H. B.), Anatomiste anglais, a été nommé Corres- pondant du Muséum, sur la proposition de M. le Professeur Gravier. (Assemblée des Professeurs du 10 avril 1919.) M. le Commandant Dupuis (Paul) [Armée Belge], à Bruxelles, a été nommé Correspondant du Muséum, sur la proposition de M. le Professeur JoL'Bi.N. (Assemblée des Professeurs du 1 o avril 1 9 1 9.) M. LE Président fait part du décès suivant : M. Priem (Fernand), Professeur au Lycée Henri IV, Correspondant du Muséum. — 2;î5 COMMUNICATIONS. DOCUMBMS POUR SERVlIi 1 LIILSTOIRE DU SaUMON (SaLMO SALAR L.) DANS LES EAUV DOUCES DE LA FrANCE , PAR M. Louis Roule. DEUXIÈME SÉRIE O. Le développement post-embrvonnaire du Saumon pendant la seconde partie de la periode vésiculee. L Alevins de 4-5 semaines. — Le corps, grâce ù l'effilement de la lêle et surtout du museau, commence, dans cette phase, à devenir fusiforme. La tête possède sa constitution définitive ; ses appareils operculaire et branchiostège ont acquis leur aspect final La nageoire caudale est nelte- meut fourchue, bien que l'échancrure médiane soit peu accentuée; ses angles sont encore arrondis. L'anale postérieure et les pelviennes montrent les ébauches de lem's rayons. Le système pigmentaire présente ses premières taches, désormais alTirmées. Ces taches se composent de fines ponctuations semblables à celles du reste du corps, mais plus nombreuses et plus sei-rées. Elles ont un contour irrégulier, assez bien délimité. Placées sur les flancs, auprès et au-dessous de la ligne latérale, elles sont au nombre de cincf de chaque coté : une, plus ou moins distincte, eu arrière de la fente operculaire: ([uatre, mieux marquées, situées à la file depuis l'aplomb des pectorales jusqu'à celui de l'anale postérieure. La vésicule vitelline, toujours présente, constitue une saillie encore volumineuse, mais entièrement placée au-devant des pelviennes et ne s'étendant pas au delà. IL Alevins de 6 semaines. — La tète continue à efiiler son museau et à préciser ses contours définitifs; la membiane branchiostège recouvre les bases des pectorales et s'étend jusqu'à la vésicule vitelline. La T' nageoire dorsale montre encore quelques vestiges de sa crête antérieure. Les (') Voir même Recueil, année lyiS, n" 7, p. 477 et suiv. 16. — nci — nageoires pedorales étendent leur sommet jusqu'à 1 aploml) du bord anlc- i-ieur de la i" dorsale. Les nageoires pelviennes s'araplUienf , et possèdent presque tous leuis rayons. Ki(r. 1 . Alevins vésicules de Saumon {Salino salar L.) vus do profil. Gross. : 3/i. En bas : Alevin (1p 'i-5 semaines. Au milieu : Alevin de 6 semaines."- En haul : Alevin i\v 7 semaines. V, vésicule vilelline; A. anus; IH, nageoires pectorales; P\. naj;eoire> [M'iviennes. Les pi-incipaux changements sont ceux des nageoires impaires et de la pigmentation. La a° dorsale commence à offrir une forme arquée: pro- longée en avant par une étroite crête, elle est pourtant distincte de la 1" dorsale, et se sépare également d'avec la caudale par une écliancrure profonde. La caudale, dont le bord postérieur est nettement concave. — 287 — Induit la liauleur des crêtes médianes qui la prolongeaient auparavant et l'unissaient à la 2° dorsale ainsi qu'à l'anale postérieure. Cette dernière, désonnais distincte, el aniplidée depuis la pliasse précédente, porte tous ses rayons. Par contre, l'anale antérieure diminue de hauteur et commence à se réduire. La j)igmentation ponctuée s'accentue sur la région dorsale du tronc, ■ les joues et les opeicules. Les lignes non ponctuées , qui parcourent le sommet de la tête et la nuque depuis le début du développement post- embryonnaire, continuent à se maintenir dans leur intégrité; elles repré- sentent les ébauches des futurs pores sensoriels céphaliques, qui ne tarderont pas à faire leur apparition. Les taches latérales sont mieux délimitées que dans la phase précédente; elles ont augmenté leur nombre, qui est habi- tuellement de six sur chacun des lianes. La A^ésicule vitelline continue à se résorber. La saillie qu'elle dessine s'accentue de moins en moins. Sa forme générale se maintient cependant, malgré sa petitesse relative; son bout postérieur, plus étroit que l'antérieur, se recourbe légèrement en crochet. III. Alevins de 7 skbiaines. — Les changements les plus sensibles sont ceux de la pigmentation, de la résorption vitelline, et de l'apparition des porcs sensoriels céphaliques. La pigmentation se renforce et s'étend au corps presque entier. Des ponctuations apparaissent sur la face ventrale du tronc, laissée indemne jusque là: elles y sont plus espacées cju'ailleurs, sauf au voisinage des insertions de l'anale postérieure et de la crête de la caudale, où elles se montrent plus grosses et plus serrées. Les taches des flancs augmentent en nombre, et, par rapport à la phase précédente, diminuent en taille; on en compte ordinairement 6 à 9, toujours situées au long et au-dessous de la ligne latérale , ou la chevauchant quelque peu. Les joues et les oper- cules portent aussi les groupes de ponctuations serrées. Les deux bandes sus-orbitaires , latérales et symétriques, qui se font remarquer depuis les premières phases par leur défaut de pigmentation, perdent leur aspect primitif continu et se présentent comme formant deux séries de pores sensoriels rangés à la file. Chacune de ces séries commence en arrière et au-dessus de l'œil, se porte vers le museau en contournant l'orbite, et se termine à la hauteur des fosses nasales. A ce niveau, et vers la lèvre supérieure, les deux séries se relient l'une à l'autre par l'entremise d'une courte série transverse faite de 3 à /i pores. La vésicule vitelline se réduit de façon notable, au point de ne plus constituer qu'une boursouflure sous-pectorale. Sa forme et ses dimensions varient selon les individus; la principale cause de cette diversité est due à son bout postérieur, tantôt allongé et presque cylindri(pie. tantôt court et obtus. — 238 — IV. Alkyins de 8-9 SEMAINES. — L'iiîtdrét des alevins parvenus à celle phase, qui marque la fin du a° mois et le début du 3" depuis It^closiou, tient à la réduction croissante de la vésicule vitelline et de l'anale antérieure, Fi(*. Q. — Alevins vésicuiés de Sa\imon (Snlmo salar L.) vus de profil. Gros?.. : .'{/i , En lias : Alevin de 8 semaines. Au milieu ; Alevin de 9 semaines. En haut : Alevin de 10-11 semaines. Moines lettres ([ne (hins la ûf'tire 1. les autres parlirularilés étant peu dilVérenlos de celles des alevins précé- dents. La vésicule vitelline ne forme guère qu'une hernie assez peu saillante, située sous la face ventrale du corps, dans resjiace compris entre la base — 230 — des n.ngftoiros pccloralos ot celle des pelviennes. Conservant encore sa dis- position première et son prolonp;ement postëritmr, cllo |)araît faite do doux parlies plus ou moins dislincfes : l'une, poslf^'iciu-c et [)ctile, (pii coi'respond ji ce pr(dongemenl; l'autre, anléricure et relativement grosso, qui (''(piivaiit à la portion principale de la vi^sicule. Les deux, au cours des niodidcalions qui se suooodent dans leur résorption progressive, diminuent de plus en plus dans tons les sens et surtout dans la direction verticale, de maniôro ;i (lispaïaîlre peu à peu en se confondant à mesure avec la paroi voniralo (lu lionc. 11 s'agit donc en cela d'une atrophie progressive par résorption; la vésicule se vide de son contenu deutolécithique, et se restreint jusqu'à s'incorporer à la paroi abdominale. l-n nageoire anale antérienre cesse également d'exister. S'étant quelque peu accrue après l'éclosion, quoique moins que la postérieure, elle avait ra|)idement cesse d'augmenter, et demeurait stationnaire. Aucune ébauche de rayons ne se montrait dans sa substance. A dater des présentes phases, elle s'atrophie progressivement. Son dernier vestigo. constitue une |)etite ci'éte médiane, placée au devant de l'anus. Cette crête ne tarde à s'effacer à son tour, de telle sorte qu'il ne subsistera plus aucune trace de cette foi- mation remarquable, qui prolongeait en avant de l'anus le système des nageoires impaires et le rattachait à celui des nageoires pelviennes. V. Alevins de lo-i i semaines (2 mois et demi). — Les alevins de cette phase marquent la fin de la période vésiculée. Les appendices caractéris- tiques de cette période , à savoir la vésicule vitelline et l'anale antérieure , viennent de (lis|)aiaître complètement, ou ne sont représentés encore que par des vestiges de faible importance. Cette. phase a lieu, d'ordinaire, vers le milieu du troisième mois qui suit l'éclosion. 11 convient de noter toute- fois qu'elle peut se manifester plus tôt ou plus tard , selon la tenqiérature de l'eau et la robustesse des alevins, la rapidité de la résorption étant en proportion directe avec la température du milieu , tant que celle ci n'altère point la vitalité de l'organisme. 11 faut remarquer par surcroît que, dans la pratique, les phases d'alevins vésicules semblent cesser parfois dès le deuxième mois , car les vestiges réduits de la -vésicule sont de moins en moins discernables, autant à cause de leur petitesse que de leur nature translucide. Le corps , désormais privé de la vésicule dressée en saillie , possède net- tement une forme de fuseau , avec museau étiré en avant et grande cau- dale échancrée en arrière. La paroi propre de la vésicule s'est confondue avec celle de l'abdomen; pourtant les traces de son ancienne existence subsistent encore. Le mouvement de rétraction, plus accentué entre les bases des pectorales, a conduit, en effet, au creusement d'une fente lon- gitudinale et médiane, qui s'engage en avant sous les formations branchio- stèges,etqui s'atténue en arrière, tout en s'élargissaiit, pour se joindre au — 2'i0 — pelil bourrelet qui re|)résenle, du côte des pelviennes, le dernier vestige vitelliu bientôt elFacé à, son tour. L'alevin porte ainsi, dans la région où se Fi{{. 3. — Alevins vésicules de Saumon (Salino salar L.) vus par la ftice ventrale (la région caudale n'est pas ligurée). Gross, : 3/i. A gauche et en bas : Alevin de 6 semaines. A (fauche et en haut : Alevin de 8 semaines. A droite et en bas : Alevin de 9 semaines. A droite et en haut : Alevin de 10-11 semaines. Mêmes lettres que dans la figure 1 . dressait en saillie sa ve'sicule, un ombilic vitellin, qui n'(^uivaut point ;\ une cicatrice de déhiscence, mais à un élirement en |)oclie consécutif à la résorption du deulotécithe. Cet ombilic ne tardera point, du reste, à dis- — 2/il — paraître à son lotir, on laissant les téguments prendre leurs contours normaux. La i'° dorsale se fait remarcpier pur sa {jrande taille, relativement plus forte qu'aux phases précédentes; elle s'accroît beaucoup au cours de cette phase, et surtout en hauteur. 11 en est d(! même pour l'anale, dans une proportion moindre cependant, et pour la caudale, (lelle-ci, également plus ample par rap[)ort à ce qu'elle était aux phases précédentes, est nette- ment fourchue; ses angles toutefois sont encore arrondis, et non pas acuminés. Elle possède toujours les crêtes médianes, dorsale et ventrale, qui la prolongent vers l'avant, et l'unissent à l'anale ainsi qu'à la if dor- sale. Celle-ci n'a point changé depuis la phase précédente et conserve son aspect crochu , avec ses dimensions relatives. Elle ne montre aucun vestige de rayons, semblable en cela aux crêtes antérieures de la caudale, par oppo- sitioa avec la caudale proprement dite et les autres nageoires impaires , qui ont leurs rayons au complet comme nombre et comme étendue. Les nageoires paires , munies aussi de leurs rayons , s'amplifient à l'égal des impaires. Les pectorales qui, dans les phases précédentes, n'arrivaient pas de leur sommet à l'aplomb antérieur de la i '" dorsale , ou y parvenaient tout juste, le dépassent maintenant, et portent jusqu'à l'aplomb du pre- mier tiers de cette nageoire. De même les pelviennes qui, rabattues en arrière, ne parvenaient pas à l'anus , y arrivent désormais, et même le dépassent parfois. Cette amplification des nageoires paires et impaires s'ac- corde avec la mobilité devenue plus grande et la rapidité de l'alevin. La pigmentation principale consiste toujours en points isolés, les uns très fins, les autres plus épais, répartis en grand nombre sur le tronc presque entier, ainsi que sur une partie des dorsales et de la caudale. Les taches de la ligne latérale, toujours présentes , étendent leur rangée depuis la région post-operculaire jusqu'au pédoncule caudal; leur nombre habituel est de huit à dix; quoique irrégulières, leurs contours sont assez nette- ment délimités. La pigmentation ponctuée occupe aussi tout le dessus de la tête , sauf les lignes des pores sensoriels , le museau , et la lèvre supérieure. Elle s'étend en outre sur les joues, en arrière comme au-dessous des yeux, et sur les opercules, où elle forme des amas étendus en sm-face. Les pores sensoriels présents ne se limitent pas aux deux lignes sus-orbitaires réunies en avant par la ligne transversale inter-nasale; d'autres se montrent sur la ligne médio-dorsale du tronc, en avant de la i" dorsale, et se disposent sur deux files longitudinales et parallèles pei\ éloignées. — 242 TABLEAU D'ENSEMBLE DES DIMENSIONS MOYENNES ( EN MILLIMETRES) DES ALEVINS VÉSICDLÉS DU SAUMON DEPUIS LA FIN DU PREMIER MOIS JUSQU'A LA RESORPTION COMPLÈTE. INDICATION DES PARTIES. Longueur totale Longueur sans la caudale Hauteur du tronc à l'aplomb antérieur de la i" dorsale Hauteur du pédoncule caudal Longueur de la tête Largeur de la tête sur la ligne oculo-lrans- vcrse Diamètre orbilaire Kspace préorhitaire Kspace inlerorbitnire Dislance prédorsale Distance préanale Hauteur maxima de la i" dorsale Hauteur maxima de l'anale Hauteur de la caudale Rayons médians de la caudale Rayons marginaux de la caudale Longueur des pectorales Longueur des pelviennes Grand axe de la vésicule vilelline Petit axe horizontal de la vésicule vilel- line l'elil axe vertical (saillie) de la vésicule vi- telline AGE DES ALEVINS. 6-5 SEMAINES. 33,5 20,5 /.,r, 1,5 6.0 A,o 9,5 i,o 1,8 1 0,5 i6,o a,.'> 2,0 '•,5 3,o 3,0 '1,0 9,0 (1,0 %^> 6 SEUMNES. 2'l,0 :îl,0 5,0 1,5 'l,0 2,5 1,0 2,0 10,5 i5,o 2,5 •2,5 '1,5 3,0 3,5 '1,5 a, 5 (),0 .3,5 1,5 7-8 SEMAINES. 2^,5 a 1,5 2,0 0,5 /i,o 2,5 1,0 •1,0 10,5 i5,o 3,0 2,5 5,0 3,0 .'i,o '1,5 3,() 5,5 3,5 1,5 10-11 SEMAINES. 27,0 î>3,5 5,0 •2,0 7,0 2,5 i,r. 2,5 1 1,0 16,0 /•,■"> 3,5 6,0 3,0 '1,5 5,5 '1,0 i),o 0,11 0.0 — 2/i3 C.\r\inGVK DES AnAiGNÉns dv oENnK Leptodrassus (Gnaphosidiî), n'APnÈs LES MATBnnux d/î la collectiox E. Simon AU Muséum vinov.o, nlliSTOinE NtruREUE, PAR M. LK (loMTE DE DaI.MAS. Le genre Loptndmssiis a son centre dans la réjfion nîf^diteri-anéenne : deux espèces, l'une de la cote occidentale d'Afrique et l'autre de la Colonie du Gap, s'ëcartent seules de cet habitat. Des formes exotiques de Drnssodoft^ montrent également un groupe oculaire à yeux médians antérieurs très gros et yeux latéraux connés; elles doivent se répartir dans des genres spéciaux, dont plusieurs seront proposés plus loin, et font le passage des Dmssndea aux Leptodrassus. Les Lcpiodrassus sont tous de faible taille et de coloration pâle, sauf par exce|)tion l'abdomen un peu foncé, mais sans aucun dessin. Le sternum montre uue ligne marginale foncée, rarement obsolète: parfois le cépbalo- iborax oITre aussi une petite bordure. Les yeux sont toujours bordés de noir et les gros yeux médians antérieurs englobés dans une seule tache de grande dimension. Les lames-maxillaires sont invariablement lisérées de noir dans la portion droite de leur troncature antérieure transverse. Les filières, assez |»ileuses, très ])âles, ne paraissent pas très chitinisées. Les pattes unicolores blanc lestacé ne présentent jamais d'annelures. liCS onze espèces connues , représentées dans les collections par un petit nombre de spécimens, n'olï'rent que de minimes différences, notamment dans les organes sexuels, la position relative des yeux postérieurs et la denture de la marge inférieure des chélicères, En France, les LefHodmssiiH sont adultes au mois de juin. Genre Lo|tto«lro!i«siis E. Simon, 1878. A. Yeux postérieurs presque équidislanls. Marge inférieure des cliéiicères armée de deux dents géminées, dont la plus éloignée de la hase du crochel beaucoup plus puissante. — cf Tibia P M muni de deux apophyses ou d'une apophyse dédoublée. — $ Fossette de l'épigyne recouverte en partie d'une hgule pileuse, fermée du prolongement de la paroi antérieure de l'abdomen. 1. Leptodrassus fbmineds (E. Simon). Drassus femineus E. Simon, Ai\ Nouv., 9' Mém. , Liège, 1878, p. i63. — Leptodrassus feminens E. Simon, Ar. Fr.,IV, 1878, p. 909, tab. XV, fig.S; Idem, //. N. Ar., \, p. 355, lîg. aaS; Idem, Av. Fr.,\'l, 1914, p. lAi, fig. a5/i. — Vili — TvPE du genre. Loug. : d* 3,0 à 5/i; 9 /i,3o à /i;75. — Bordure du sternum plus im- poiUiule que dans les autres espèces; céphalothorax en [)résenlant aussi une plus faible, parfois obsolète. I/abdomen, habituellement paie, peut se montrer gris assez foncé chez des individus des deux sexes. Ecarts des yeux postérieurs égalant le diamètre des médians; groupe des yeux médians un peu plus large (pie long. — d Tibia de la patte-mâchoire convexe en dessus, prolongé en une aj)ophyse pâle, cylindrique, carrément tronquée, émettant à la partie supérieure, avant son extrémité, une très forte dent noire chitinisée (fig. i ). — 9 Fossette de l'épigyne circulaire assez pro- fonde, surplombée dans ses deux tiers antérieurs d'une large ligule ariondie à son exli-émité, pileuse et blanche dans sa première moitié, cornée et colorée dans sa moitié postérieure légèrement dilatée ( lig. 2 ). Habitat. — Corse {types de l'espèce). — Algérie : Alger, Nemours ''^ — Portugal : Leca del Palmera (Nobre). 2. Leptodrassits albidus E. Simon. Ijpplodrassm (tll)i(liis E. Simon, le. /'V. , VI, i<)i'i, |». l'j:!, fi/[. *jr>.'') ii ■?J>']. Diffère du piécédent par les points suivants : Long. : c? 3,10 à 3,70; 9 A, 45 à 5,25. ■ — Bordure foncée moins pro- noncée au sternum et seulement indic^uée par exception au céphalothorax. — d* Tibia PM muni de deux apophyses ayant la même base : la supé- rieure colorée, longue, aiguë, légèrement arquée vers le bas; l'inférieure pâle comme l'article, courte, arrondie, creusée en forme de cuiller du côté interne (fig. 3). — 9 Ligule surplombant la fossette de l'épigyne de forme ovoïde, pileuse dans ses deux tiers antérieurs (fig. h). Habitat. — Alpes-Maritimes : Menton (de Dalmas), Gagnes (Borland); Loire-Infêrieurc : Le Pouliguen (de Dalmas); Pi/ rêiiées-Orini taies : Banyuls-sur-Mer. — Espagne : Tarragone {tijpes de l'espèce). 3. Leptodrassus croaticus, n. nom. LplitodraHsus foiiineus (non E. Simon) Cliyzur et kulcz\nski, le. Ilimi^., Il, J897, |). r'2i , lab. Vm, fig. 35 a et l>. L'espèce, inconnue de moi, dont il s'agit ne peut être L. femiiiPiis IvS. et paraît bien plus voisine de L. allmius E. S. D'après le texte et les des- i') Tous les exemplaires provenant de localités non accompagnées de nom do collecteur entre parenlhè*es ont été capturés par M. Simon lui-même. — 2/i5 — sins (les auleurs, le mcmltre copiil.'il«Mir du niAle rosscniblc l)eaii(' . id. 9 , épi- gyne. — Fig. 7, L. algériens Daim. 9 - épigyne. — Fig. 8 , h. punicus Dnini. 9 , épigyne. — Fig. 9, L. pupa Daim. $ , épigyne. — Fig. 10, L. licenUosus Daim. 9 , épigyne. — d" d* X 33, ? 9 X 60'". G. Leptodrassus fragilis, n. sp. Voisin de />. Slmoin Dalmas, il en diffère par les points suivants : (j* Long. 2,65. — Coloration entièrement pâle, sterniun sans borddre. Groupe oculaire très compact, occupant la totalité de la largeur du front, les bordures noires des yeux remplissant presque eu entier leurs inter- valles: yeux médians postérieurs écartés l'nn de l'autre de moins de lenr diamètre et subcontigns aux latéraux. Tibia P M près du double de l(»n- gueur que de largeur, non saillant en dessous, son apophyse, claire, très petite conique aiguë, aussi lai-ge que longue. — (9 inconnue.) (1) Toutes les figures ont été faites à la chambre claire sous liijuide. — 2/i7 — HvniTAT. — ilfu'rie (un seul màie s;iiis localiUî). (Icllo petite espèce se (liiFf'ieucie très neltement [)ar son g'rou|>e oculaire et i'a})opliysc du tihia de la patle-màchoire. 7. Lni'TODRASSLS TENERRiMus (Caudjridge). Drassus lenerrimusCamhv'idire, P.Z.S. Loiulon , 187a, p, 9 33, tah. XV, (ig. 10. D'apiès la descri[)tion et les ligures, cette espèce, décrite sur deux mâles (l(> 3 millimètres et qui m'est iucounue, doit être fort voisine de L. Siinoni Dalmas (pour lequel K. Simon avait employa le morne nom spécifique). Le groupe oculaire est analogue, ainsi que le mend>re copulateur. Cependant, (|uelques marques sombres sur l'abdomen, ainsi <|ue le tibia PAI, ligure grêle Jjeaucoup plus long que large, avec son apopliyse colorée et droite, sauf l'exlrémité indiquée comme très légèrement courbée en haut, per- mettent de tenir les deux formes pour distinctes. Habitat. — Sijrie et Palestine (sec. Cambridge). C. Yeux médians postérieurs plus écartés l'un de l'autre qu'ils ne ie sont des latéraux. Denture de la mnrgc inférieure réduite à une seule dent granuliforme. — Ç Fossette de l'épigyue surplombée en avant d'une courte ligule pileuse. 8. Leptodrassus punicus , n. sp. 9 Long. 3 à 3,6. — Groupe oculaire et coloration comme L. Simoni Dalmas. Pattes faiblement scopulées sous les tarses et métatarses, surtout antérieurs. Fossette de l'épigyne beaucoup plus lai-ge que longue, la ligule anontlie deux fois plus large que longue n'atteignant pas le milieu de la fossette (Gg. 8). — (d* inconnu.) Hauitat, — Tunisie : Kairouan (deux femelles dans ma collection, cap- turées par le D' Santschi). Cette espèce , à faciès (je L. Simoni, présente un épigyne du type de celui de L. frntineus, avec la marge inférieure des chélicères suljuiutique et les pattes un peu scopulées. D. \eus médians postérieurs plus écartés l'un de l'autre (pi'ils ne le sont des latéraux. Marge inférieure des chélicères mu tiques. î). Leptodrassus tropious , u. sp. CéphalothoriLX, sternum et pattes jaunes , les premiers sans boj'dure foncée. Filières inférieures plus grosses et plus longues que les supérieures. Groupe oculaire très compact, occupant la totalité du front étroit; ses yeux — 2^8 — médians postérieurs écartés Vun de i'aulro de moins do lenr diamètie; groupe des yeux médians un peu plus long que large. — ( (5* et 9 adultes inconnus.) Habitat. — Sierra-Leone (Mocquerys). Connue seulement par un jeune mâle, cette espèce se particularise cependant par son groupe oculaire, ses filières et l'absence de denture des chélicères. E. Yeux postérieurs presque équidistanls. Dents f;émiuées des chélicères sub- égales. — $ Fossette de l'épigyne sans ligule pileuse. 10. Leptodrassus pupa, n. sp. ' Long. ;■ d -3,95 à 9,4o; 9 3,25. — Coloration entièrement pâle, sauf des traces de bordure obsolète au sternum. Dents de la marge infé- rieure très petites. Yeux gros, en groupe très compact occupant presque toute la largeur du front étroit; ligne postérieure peu procurvée, l'écarte- ment des yeux infériem' au diamètre des médians cbez la femelle et attei- gnant seulement leur rayon cbez le mâle; groupe des yeux médians en carré un peu plus large en avant. — d Apopbyse du tibia PM, colorée, assez courte, conique droite, très divergente. — 9 Fossette de l'épigyne très profonde , rectangulaire longitudinale, circonscrite en avant par mv sorte de court auvent arrondi corné, en arrière par un bord élevé trancliant cbitinisé un peu procurvé , sur cbacun des côtés par deux gros mamelons foncés (lig. 9). r Habitat. — Egypte : Suez. Cette très petite espèce désertique s'apparente par le membre copula- tcur du mâle au groupe de L. Siinoni Dalmas , mais présente cbez la femelle un épigyne de type très spécial. Jl. Leptodrassus licentiosus , n. sp. 9 Long. — 6. Cépbalotborax, non bordé, et pattes jaunes: boidure du sternum très marquée: abdomen hlancbâtre, libères jaune orangé. Marge inlt'rieiu'e armée; de deux fortes dents égales, courtes et larges. Croupe; oculaire n'occupant environ que les deux tiers de la largeur du front: écarts des yeux postérieurs égaux au diamètre des médians; carré des yeux mé- dians un peu plus large en avant. — 9 Fossette de l'épigyne circulaire, contenant, de cbaque côté à la partie postérieure, deux gros mamelons foncés, en face desquels le bord de la fossette est accompagné à l'cxti^rieur d'une zone blancbe allongée, s'atlénuant en pointe en avant (fig. 10). — {d inconnu.) — -Ihi) — IIaiutat. — Colonie (lu (kj) : Capctown. Cette grosse espèce, connue par uno seule lenielle, est un peu aliénante par ses filières colorées, rappelant celles des Dmssodes, et ses lames-maxil- laires moins tron(piées droites antérieurement. Les cpiatre espèces suivantes, publiées sous l'appellation générique de Leptodrassm , n'appartiennent pas à ce genre : Lcptodms.ws scutalus E. Simon [Bull Soc. Zool. Fr. , 1879, p. 262), décrit sur un individu de Biskra, est un jeune; Eclwinus. Lcptodmssus scrialus Karscli {IM. Eid. Zcitsclir., XXWl, 1891, p. 29^, tab. XI, fig. 16), de Geylan, doit étrenuClubionide, que M. Simon estime pouvoir appartenir au genre Argistes. Lcplodivssus iiicerliis Banks {Proc. Cal. If. Se, 1, 1898, p. -iH), tab. XIII, (ig. to), du Mexique, rapporté avec doute à ce genre par lau- leur, ne peut en faire partie : coloration, taille, pièces buccales, puissance et denture des chélicères, l'en excluent en eftet; il deviendra peut-être le type d'un nouveau génie. Leptodmssus insulauiis Rainbow (Proceed. Lin. Soc. Neiv South WoJes, XXVI, 1901, p. 520, lab. 28, (ig. 1), des Nouvelles Hébrides, est un Divssodcs de la section de D. pcroxiguns V]. S. Ces Drassodes australasiens , à groupe oculaire rappelant celui des Leptodrassm et occupant la majeuie pallie du front étroit, à épigyncchez la femelle analogue à celui des Mobj- criinœ avec petite saUlie en niché antérieure comme chez les Ileinicloea, enfin à revêtement d'écaillés brillantes, méritent d'être séparés généi-ique- ment et je propose pour eux le nouveau genre Auzacia^'\ dont le tyj)e sera D. pevexiguus E. S. de Nouvelle-Calédonie; il comprendra notamment les D. genimeus Dalnias de Nouvelle-Zélande, D. smritus E. S. de Tasma- nie, D. dimolus E. S. de Victoria et tous les Dmssodes décrits d'Australie Occidentale par E. Simon. Le genre Homoeothele , créé par cet auteur pour une très petite espèce du même pays, H. micaiis E. S. (in Fauna Sudw. - Aiistr., 1908, p. 892), se rapproche encore plus de Leptodmssus. mais s'apparente très étroitement aux précédents avec la même sti'ie thoi'acicjiio et les mêmes écailles brillantes, en diCférant surtout pai- les marges des chélicères mutiques. Tandis que Dmssodes inaudux E. Simon [Aun. Soc. Eut. Fr., 1897, p. 070, et 1908, (oc. cit., p. 386), des îles Seychelles, de taille encore plus faible, diffère complètement des deux derniers genres cités et deviendra le type de Microdrassus n. g., dont voici la diagnose : Céphalothorax ^') Nom dont le radiral est tiré de la formule A. N. Z. A. C.^ Initiales par les- quelles étaient désignées les forces australiennes et néo-zélandaises, qui se sont si vaillamment comportées sur les différents fronts pendant la gigantesque lutte pour la civilisation. Muséum. — xxv. «7 — 250 — convexe, bruscjuenient alléiiué en front carré. Veux très petits subégaux, les antérieurs en ligne droite, tous conligus les uns aux autres ainsi (ju'aux latéraux postérieurs; yeux postérieurs en ligne peu procurvée, les médians plus écartés l'un de Taulro (ju'ils ne le sont des latéraux; groupe des yeux médians plus large en arrière qu'en avant. Sternum subtriangulaire. Lames-maxillaires droites, presque carrément tronquées, régulièrement convexes, sans écliancrm-o latérale ni trace d'impression; pièce labiale rectangulaire, d'un quart plus large que longue. Marges des chélicères armées cbacune de deux dents, toutes subcgales. Uevélemeul sans écailles brillantes. Parmi les Dvnssodvœ formant le passage des Drussoiles axixLeplodrussm, une forme des Antipodes, Drassodes inaoricas Dalraas [Aiin. Soc. Eut. Fr., vol. 8G, 1917, p. 346, fig. 23 à 26), ayant la taille et le fticiès de D. Inpi- ^/os»s Walck. , mais un groupe oculaire asssz voisin de cchn des Lepiodrossus et un revêtement de petites écailles brillantes comme les Air.ncia et Hoinoe- olliclc. doit être également le type d'un genre nouveau, que je dénommerai lljpodrnsKodesi. Plusieurs espèces avaient été supposées à (ort pouvoir entrer dans le genre Leptodiassus . parmi elles : Dntssiis tciiuis L. Kocli (Ar. lùiiii. Dntss., 18GG, p. lui), de Dalmalie, est un Dmssodcs ou Zeloies. Dnissus oniatus Cambridge [P.Z.S. LoiuL, 1876, p. 388), décrit sur une jeune femelle prise à Alexandrie (Egypte), serait plulyt un Tahmites , dont deux espèces voisines sont publiées, l'une T. fervidus K. S. de Syrie, l'autre T. Smitiichii Dalmas de Tunisie. Dnismi^ tciiclhis Tborell ( Tijdscin: v. Eut. . W III , 1 87.) . )). 98) , d'Italie, a les yeux médians antéiieurs plus petits que les latéraux; M. Simon estime que c'est vraisemblablement un (llubionide du genre l/cs/o^c/tti. Melunupluna lioiiiiiuilpus Kroueberg (in Fcdtsclieiiko livisc in TmLcsUm, IJ, Arauea), 1876, p. -ih), du Turkestan, est probablement un Eck-inus; il montre, in^^\ rHab. — Djibouti, Aden : vit dans les blocs de madrépoi-es." (D' J.) ('^ Le Mudiola feint j'inra Pliilipjii (i8'i7, Uibild. Conch. . 111, p. 19, Modiolu , pi. Il, fip. 3), d'iioliitnt inconnu, est au-isi uni' ospôre 1res voisine, (U'néc é(TaI<>- ment Hc slrins vorliralcs, mais sa roqnillo. » réj^ion iio-itiiripuro très l.u'go. a une l'ormo seniblaltlc à relit' ilu /,. nhoitii IMiil. 255 — JiiTiioi'iiAca oiiKSA l'hilippi. Le Lithodnmus ohesiis Pluli|)|)i \]f()iliol(i.] (iB^jy, Zcltsrlir. f. Malalc, IV, |>. 1 18; 18^17, ihhîltl. Conrh., fil, p. 19, pi. II, (!{>•. 'y.) ost une gi'ande corpiillo {illonjVio, renlloe an milieu, nHrécie en avant, d'un jannf ferni- {jinonx, ocnéc nni([uomont fin slries (raccroissemoni (•oncpnlri([iies, >îins ancune trace de stries perpendiculaires, et pouvant élro revêtue d'une incrustation calcaire qui, mince et lisse en avant, est {yranuleuso et ru- gueuse en arrière, mais ne dépasse pas le bord postérieur des valves. A cette espèce indiquée du Mozambique par Dunicer (18H9, (lonrh. C(tb., a° éd., Lithopfwfra, p. 6, pi. I, ftg. 9-10 et pi. 111, fig. i--') je pense devoir identifier, après étude des types, une forme de la Mer Ronge qui, sous le "nom de Dactylus Yacoubi mss, , est décrite ainsi par M. le D' Jous- seaume : «Testa maxivia, nblongo~ovata, ventricosnla , antice nttmuatu, foatice Intior, in medio dilatntu, concentrice striata, luteo^eastnnea ; margo vetitralln nrcuatus; angulus dorsaîis obsnletiis, inagis antice quam postice prmluluvi tipproximatus; apires subinvoluti, séparait; crustn calcorea antice lœvigata , postice tenuissinie et irregulariter granosa ; ligamentnm interius lenticula cal- car ea antica obtectum. ffDimens. : long. 8o-io5; diam. 3o-35 millimètres. ff Cette coquille a la forme d'un ovale très allongé, dont le contour est très régulier, excepté sur le bord ligamentaire, qui est droit et que la sail- lie des sommets fait paraître concave. Elle est recouverte, dans toute son étendue, d'une incrustation mince, lisse dans la partie antéro-ventrale, [)lus épaisse et granuleuse par places dans la moitié postéro-dorsale : mal- gré son épaisseur plus grande à cette extrémité, l'incrustation ne dépasse pas les bords de la coquille. Au-dessous, on découvre im épitest asse« épais d'un brun ptlle jaunâtre et des stries concentriques irrégnlières et assez fortes. Les crochets séparés et recourbés en volute atteignent la saillie de l'extrémité antérieure qui est moins large et plus épaisse que la pos- térieure. ff Cette espèce, remarquable par sa taille, présente à l'état adulte un caractère particulier : h la face interne, près de son extrémité antérieure, le ligament est recouvert d'une petite plaque de concrétion calcaire, di- visée quelquefois en deux par une séparation transversale; cette plaque, qui n'apparaît qu'à un âge assez avancé, a une dimension variable suivant les individus : elle manque même chez quelques-uns. rHab. — Djibouti, Périm, Aden. ^ (D"^ J.) ^ 256 — Lithophaga lima Jousseaume [= Lithophaga nasuta Dunker (non Philippi, nec Reeve)]. Philippi (i846, Abbild. Couch., II, p. 1/19, Modiola, pi. I, fig. 9) a «lonué le nom de Modiola nasuta à un Lithodome de l'océan Pacifique dont la coquille subcylindrique, lisse, d'un brun jaunâtre, est revêtue d'une incrustation calcaire ne se prolongeant pas postérieurement en appendices. D'après Liscbke (1871, Jupun. Meeres-Conch., II, p. iSa), Reeve (1857, Couch. Icon., Lilhodomus, pi. II, fig. lo a-h) aurait confondu avec cette espèce des Philippines et d'Australie une forme des Antilles qui serait différente : chez le véritable L. nasutus, les sommets sont presque termi- naux, l'extrémité antérieure est rétrécie et l'extrémité postérieure esl arrondie; au contraire, chez le Lithodome représenté par Reeve dans sa figure 10 A, les crochets sont à une certaine distance de l'extrémité anté- rieure, qui est assez haute, et l'extrémité postérieure est plutôt tronquée. Quant à la coquille de la figure 10 n de Reeve, Lischke fait remarquer qu'elle offre une incrustation calcaire avec des stries onduleuses ramifiées et entrecroisées, dont il n'y a aucune trace dans l'espèce de Philippi. Cependant Dunker (1882, Conch. Cab., 9" éd., p. 5, pi. I, fig. 5-6, pi. II, fig. 7-8) a figuré aussi sous le nom de Lithophaga nasuta une co- (piille des Philippines pour laquelle il indique des rides sur la partie dorso- postérieure de l'incrustation calcaire, et je pense qu'à ce L. nasuta Dunker pourrait correspondre une coquille érythréenne qui est décrite par M. le D"^ Jousseaume sous l'appellation de Dactylus lima mss. et chez laquelle l'incrustation calcaire suit en arrière le bord postérieur arrondi des valves sans le dépasser et est également très nettement striée. Voici d'ailleurs la description de ce D. lima : (f Testa subcylindracea , tennis concentrice striata, lutco-Jusca ; margo dor- salis gibbosus ; canna obtusissima ah apicibus in medio valvœ decurrens; apices subinvoluti , separati ; crusta calcarea striis radiantibus gramdosis postice decussata. wDimens. : long. 35-53; diam. 1/I1-96 millimètres. «Coquille cylindrique, gibbeuse à sa partie dorsale, légèrement convexe à la face opposée ; extrémité antérieure avec sommets saillants et légère- ment en retrait ; extrémité postérieure un peu déprimée et arrondie. Sa couleur, d'un jaune violacé dans le jeune âge, passe insensiblement au brun foncé loisque la coquille acquiert un plus grand développement. Son arête dorsale est obtuse et très épaisse. En arrière des sommets part une crête obtuse séparée de chaqire côté par un sillon superficiel : elle s'étend ensuite en s'élargissant sur la partie médiane des valves oii elle se déprime de plus en plus pour disj)araitre complètement. Les stries concen- triques deviennent lamelleuses sur celte crête qui est plus ou moins accusée — 257 — et qui est d'un bvun violac(' tranchant avec la couleur fjenc'role de la co- quille : ce rayon violet est encore plus marqué à l'inté'ieur des valves. Le lest est recouvert, dans toute son étendu*^, d'une incrustation calcaire assoz peu adhérente et [)olie dans sa partie antéro-ventrale, plus épaisse dans la partie postéro-dorsale et alors divisée par des sillons hmffitudinaux eu petites côtes sinueuses, soulevées de distance en distance parles stries concentriques de la coquille qui les font paraître granuleuses et enche- vêtrées. frJIal). — Djihouli, Aden : vit dans la masse calcaire des polypiers. ^^ (D^J.) (/4 suivre.) 2r>8 CoNTRiniiTioys; À là Faune MAncninoinri: DK l'AfRlQVF. HoVATORIALF, PAR M. JiOUIS (ih.KMMN. LV1I<''. Sur quelques genres et espèces de Pulmonés DE l'Afrique Orientale. Je me propose de préciser, dans cette note, la valeur de quelques genres et espèces de l'Afrique Orientale récemment décrits. Je ne m'occuperai pas des familles des Helicarioxide, Helixarionide, Trochonamde et ZoMm)*: (pii feront l'objet d'une communication ultérieure. I En 1910, A. d'Ailly '"' a créé le genre Limicolariopsis pour une Limi- colaire recueillie par Y. Sjôstedt sur le mont Meru (entre 3, 000 et 3,000 mètres) et à Kibonoto (entre 9,000 et 2,000 mètres), sur le monl Kilima N'djaro (Afrique Orientale anglaise). Le type du genre est le Limicolariopsis Sjôstedfi d'Ailly ^^K Les Limicolnriopsis ont une coquille subovalaire allongée, dont la spire, formée de tours convexes, est terminée par un sommet très obtus. lieur test est solide, garni sur les tours rmbryonnmrrs de Unes stries spéciales qui, sur les autres tours, sont plus fortes vers les sutures et coupées de stries longitudinales irrégulières. La sculpture présente ainsi un aspect granuleux s'atténuant seulement à la partie inférieure du dernier tour. (') Cf. Bulletin Muséum Hist. ^alur. Paris, XXI, 191 5, n" 7, p. 988-290 ;' — XXII , 1916, n" 3, p. 1 56-162 ; n° 4, p. 198-9 10 ; n" 5, p. 2 33-9 59, et n" 6, p 317-399 ; — XXIII, 1917, n° 7, p. i 9 4-5 10, p. 5 10-5 90 et p. 591-599 ; — XXIV, 1918, n° 9, p. i95-i36, et p. 137-1/n ; n° ^^, p. 173-189: n" h, p. 951-970; n» 5, p. 358-370; n" 6, p. 433-/i54 ; — X\V, 1919, n" .. p. 46-59; n" 9, p. 1 i5-i90; n° .S, p. 179-186. W AiLiY (A. d'), Mollusca, in : Sjôstedt (t.), Wiisi'uschaftl. Ergehn. d. Schivedischcn Zoologigchen E-rpedition dent Kilimandjaro , dem Meru , etc. , 1 , fasc. 6 , Stockholm, 1910, p. 9 4. - An.i.v ( \. d'), Iw. supra ril.. 1910, p. -^'i, tal. I, lip. 3i à 36. — 259 — yVinsi cnr.'icl('!i'is(^s , les Limirolnrioims confilitiionl un sons-gfinrfi dos Limicnlar'ia se plnçnnt an voisinng-n fies espères de la série du Limicolarla sdlurnUi Sniilli. Une année plus tard, en i<)ii, H.-B. Pheston ^'' proposait le nouveau sous-genre Jlehmomiklla pour une coquille du mont Kenia, le Liiiiicolaria [Uchmanniplla) iiicptn Preston''', recueilli entre 'î,ooo et fî,3oo niMres. Oi-, lorsqu'on examine attentivement les descriptions cl les cotypes de Tauteur, on constate que les {>enres ou sous-genres UmirohiriopsiN et JU-hmonmolhi sont absolument synonymes. De plus, il est inqiossible de séparer spéci- liquement le Uchmaniàella iiicpta. Preston du Liinirolariopsis Sjostodli d'Aillv . (iette dernière espèce est assez variable et, h cAté de la l'orme type, il existe une variétë allongée, égalemmenl figurée par A. d'Auj.y, qui la désigne sous l'appellation de forma /3 ^'. Cette variété |S n'a pas reçu de nom et, comme elle est indiscernable de l'espèce de H. 1>. Pukston, on peut lui conserver le nom de vai'iété iiiepta Preston. Vjïx résumé, ie vocable Limimluriopsis étant le plus ancien doit (^tre adopté pour désigner uu sous-genre de Liniicolaria comprenant actuelle- ment les espèces suivantes, caractéristiques des hantes montagnes de l'Est Africain "'\ Limicolaria (Limicolariopsis) kenianensis Smith \ Journal of Cnnrholùgij, London, X, 1908, p. 3i8, n" 10, pi. IV, fig. iS (Limicolaria kenmnn)]. Mont Kenia [S.-L. Hixde]. Limicolaria (Limicolariopsis) Dohertyi Smith [Journal of Malaco- logij, London, VIII, 1901, p. 96, fig. h [JJmicolaria (lolieniji)]. Kikuyu Escarplment, entre 9,000 et 3, 000 mètres [W. DonERTV j. Limicolaria (Limicolariopsis) Sjôstedti d'Ailly. Monts Meru et Kilima N'djaro (Y. Sjôstedt). Variété ^ inepta Preston [ ^ forma ^ d'Ailly ). Monts Meru et Kilima N'djaro [Y. Sjostedt]. Mont Kenia (entre 9,000 et 9,700 mètres). Limicolaria (Limicolariopsis) perobtusa Preston [Proneodiiigs Malacological iSociety of London, X, part II, juin 1912, p. 110, i]g. à la même page {Bebmtminelta pemhtusa) \. Mont Kenangop (chaîne de l'Aberdare) [R. Kemp]. (') Preston (H. B.), Descriptions of Ihirtv-six new Species of Land and Freshwater Shells froni Britisli East Africa, cbieny Moiinl Kenia und ihe neighbouring District (^nnn/s and Mafra-.iiio Nahir(d Hislory , London, 8* série, VII, n° il, mai 191 1, p. 471). '^) Prkrtoin (H. B.), loc. supra cit., 1911, p. A71, pi. Xil, ù^. aA. (^^ AiixY (A. d'), loc. suprn cit., 1910, p. 9.5, taf. I, fig. 3n. ''^ On ne connaît pas encore de IJmicnlarinpuis sur io massif du Ruwenzori. — 260 — Limicolaria (Limicolariopsis) percurta Preston [loc. supra cit., juin 1912, p. 109, fig. à la même ])aige {Behinouniella jwcurtn)] entre les monts Ig-embi et Nyeri [R. Kemp]. II Il existe, piincipolement clans les régions montagneuses et submonla- gneuses de l'Afrique Orientale, une série de Liniicolaires, au test très richement coloré, dont le type est le Limicolaria Martcnsi Smith '"'. L'orne- mentation picturale de cotte espèce est extrêmement polymorphe: tantôt son lest est orné de flammules longitudinales d'un brun très sombre, larges, plus ou moins coalescentes et disposées en zigzags ; tantôt le test est garni (le llammulesqui, largesà la base des tours, se résolvent, près des sutures, en étroites iinéoles verticales (variété multifida Martens) ^'\ D'autres fois encore, les ilammules sont très atténuées (variété ]ndlidistnga Martens <^M ou même absentes. Ce grand polymorphisme a entraîné la création d'espèces dont la valeur est tout à tait discutable. C'est, notamment, le cas du Limimlnria Smithi Preston '^', que l'on ne saurait distinguer du Limicolaria Martcnsi Smith. Les nombreux individus que j'ai pu examiner prouvent que toute séparation est illusoire , les formes et les modes de coloration de ces deux Limicolaires étant réunis par tous les intermédiaires. Une très belle variété ex colore a été figurée fidèlement ])ar E.-A. Smith ^^' : sa coquille est uniformément d'un jaune clair, avec seule- ment une étroite bande i)rune ^*^' placée immédiatement sous la sutuj-e et une tache de ihême couleur autour de l'ombilic. C'est cette variété (') Smitu (E. a.), Procediiigit Malncologknl Society nf London , 1880, p. 3/i5, n" 2, pi. XXXI, fig. i-ifl \Achntina {Limicolaria) Maiirnsiana]. (*) Martens (Dr. E. von), Ueschaltp Weichlhiere Dputaclt-Ost-Afrika , Berlin, 1897, P* ****' ^^^- ^' %• 3/i-34 a. ^•''' Martens (Dr. E. von), loc supra cit. , 1897, p. 109, laf. V, fig. 1. ^'') Preston (H. B.), MoHusca from Uganda [Proceedin^rs Malacological Soeietij nj London, Vil, part 11, juin 1906, p. Smith (E. A.), On a smali Collection of Land Sliells from Central Africa {Proceedinira Malncolog. Society oJ Londoii , 1, pari VII, cet. 1895, p. ;5:!3-3a4, lig. 1). Le Umicotaria veittricosa Smilh (» Smith (E. A.), Inc. sujyra cit., 1909, pi. I, lig. 1 à !\. ^*) Pollonera (C), loc. supra cil., 1909, p. ao, n" 00, ta\. IV, lig. '. Preston (H. B.), loc. supra cil., mars U)i3 , p. ^78, lig. p. ^78- ^■'' Martens (Dr. E. von), Beschalte Weichth. Denfsch-Osl-Afrili. , Berlin, iî^i)7, p. io5, lai'. IV, fig. 8, la et i4 \_Limicolaviacolorala var. iufraftiscn]. '> Dautzenberg (Ph. ), Récolte malacologique de M. (ili. Aiiuaud on Afrique Orientale [Journal de Conchyliologie, LVI, 1908, p. 10, pi. f, fig. it-19). '^î Remarquablement ligiiré par A. d'âeli.y (loc. supra cit., iqio, pi. I, lig-26). '"' G. K. GuDE [Fauiia of Britisli hidiu including Ceylon. and Burma. Mollimca, II, London, 191^, p. 280) a substitué au nom de Coinilinus celui à'Edouardia. '"' Le goure Krapjiella a été créé par H. B. Preston (Annals and Magai. of Natnr. Hislonj, Loiidou, H" série. Vil, 1911 , p. 679), ({ui a décrit trois espèces: Krapjiella iiiirabilis Preslon {id., 1911 , p. ^17?!. pi. XII, lig. ;35 A-a5 B.), Krup- fiella magnijîca Preslon (/oc. supra cit., mars i9i3,p. a83. fig. p. 9 83) et Krap- jiella princeps Preslon (/(/., ujiS, p. 28/1, hg- p- 284). Ces animaux vivent sur le mont Kenia et sur le moul Nyiro (au sud du fac Rodolphe). — !>G/i — rapprochent beaucoup par leur forme générale ''' et leur large el profond ombilic, mais qui s'en distinguent par leur columelle non tronquée à la base et leurs toui-s embryonnaires ornés de stries spirales relativement fortes qui manquent chez lez Mabiliella. Le Vivipara alhiensis Preston'^' recueilli par A. Blasiev-Percival dans la plaine Alhi (British East Africa) n'est qu'une forme jeune et un peu globuleuse du Vivipara unicolor Olivier, si répandu dans toute l'Afrique tropicale. Le Cleopatm congener Preston ^^*, rapporté par R. Kemp du lac Baringo, est absolument identique au Cleopatra hulimoidcs Olivier. Enfin le Melania maraensis Preslon^**, découvert par H. Kemp dans l'Eusso Mara, afliuent de l'Eusso Nyiro (Afrique Orientale anglaise), est .synonyme du Melania (Melanoidrs) tiiberculata Millier. La spire est tron- quée et la sculpture spirale est fortement accusée sur tous les tours de spire, tandis que la sculpture longitudinale est atténuée sur les toui-s inférieurs. IV Dans le \olume X\1V (191b) du Maiiual oj (Jonriiohtoii fondé par \\. Tin ON, 11. A. PiLSBKV fait leniarquer (p. 5) que le genre (jibbiilitia, créé par H. Beck "', doit être restreint, comme le voulait dt^à J. C. Grav '" . au seul Gibbulina infundibuliformis d'Orbigny ' , petite espèce très remai- (|uable de la Bolivie '*>. H résulte de cette constatation que les nombreux Streptaxid.e des îles Mascareignes désignés sous le nom de Gibbidina doivent être changés de genre. Je propose celui d'Orthogribbu» Ger- main HOC. gcn. qui comprend (juatre sous-genres : '■> Nolammont di' l'espèce type du genre, h Mabiliella iiolahilis Sniilli [AnuaU and Magazine Xalural History, London, déc. 1880, p. ^27 {Bidiiniis nolabilis)]. (*) Pbeston (H. B.), New Specics and Varielies of lerrosirial aud llu\ialile Shclls from Equalorial Africa (Revue lootogiquc africaine, Bruxelles, ili, tasr. i, 1918, p. 58, pi. IV, iig. 4.) '•^) Preston (H. B.), loc. supra cil., p. 5;), \>\. IV, fij;. 6. (*) Pbeston (H. B.), loc. supra cit., p. 58, pi. VI, fig. 5. ''■) Bfxk (H.), Inde.v Molluscorum , 1887, P- ^'•" C) Gray (J. C), Proceedings Zooloffical Snciely nf London, 18A7. p. 1 7(;5 — 1 . Gonidomus Swaiiisoii , i SAo. llgihht(ii{fj<)iil- domm) pagodm de Ferussac. '1. Plicadomus Swainson , i8'io. lie Maurice. Type : Orlhoi>îhhtis. [Plicadomua) stilcalus Millier. o. Orthogibbus sensu slriclo [--■ (libbidiiid aucl. , non H. Bi;ck|. lies (le La Kéunion, Maurice et Rodrigue. Ty|)C : Orlhou'ihbus [Orllio- gibhus ) iimliolus de Férussac. A. Gibbulinopsis Germain nov. subgeii. Je réunis, dans ce sous-genre, les Ortkogibbus (Gibbiiimoptiis) pupulus Desliayes, Orthogibbiis (Gibbulinopsis) uvulus Desliayes et Orlhogibbus (Gibbuliii()i)sis) Uirgidiilns Deshayes de Tile de la Réunion. Ces animaux, classes "dans les genres les ])lus divers, constituent un pelit groupe très liomogène. Ce sont des Orthogibbus nains dont la répartition géographique est limitée à l'ile de La Réunion. NIlSKUM. XXV. iS — 266 — SVR i'ANTIPATHES GlUCiUS {.iVCT.). P\R M. Cm, (iRAVIEH. La laxonomie, chez les AiUi|ialhaires, présente de très grosses elilTi- ciiltds, à cause des variations considérables que Ton observe fréquemment dans les diverses régions d'une même colonie, en ce qui concerne la forme, la grandeur, la disposition des épines du squelette, les dimensions et la configuration des polypes, le mode de croissance et l'aspect général de la colonie. Parmi les zoologistes qui ont éludié ces animaux, J, A. Thomson et J. J. Simpson, C. Forster Cooper ont particulièrement insisté sur ces variations qui sont d'autant plus importantes à considérer, qu'un assez grand nombre des espèces nommées ne sont connues que par des frag- ments de squelette dont on ne connaît pas la place dans l'ensemble de la colonie. Aussi ne faudra-t-il pas s'étonner de voir disparaître bon nombre des espèces décrites, lorsqu'on aura pu procéder à une revision du groupe fondée sur des exemplaires enliers avec leurs polypes et comparés aux spécimens-types. En 191^ est paru l'important travaU de A.-J. Van Pesch sur les Anli- pathaires du rrSibogai:, que je n'ai connu qu'en 1919, après la terrible guerre de 191^1-1918 pendant laquelle nous étions, au point de vue scien- tifique, |>our ainsi dire séparés du reste du monde. Or, en 1917, durant un stMour à jNaples, j'ai examiné les exemplaires d'Antipathaires indéter- minés conservés à la rrStazione zoologica^i, non étudiés par G. v. Koch qui a consacré une note aux Antipathes du golfe de Naples ''. J'ai reconnu j)armi ces Antipathaires, tous en fragments, les espèces décrites parle zoologiste allemand : Lrioputhrs i>h,bnriiiia (V.siwr), Antipntlics dicliotoiiin (Palhis), Aiitipallics 'n-urUh Koch et Aidipalliclla siibpiiuKila (Ellis and Solander). Ainsi que l'avait pressenti G. v. Koch, il semble bien que Winli- piithcs œiiea Koch doive être rattaché à Wiiitlpalhes dichotnina Pallas. Quant à l'exemplaire uni('lc ailhuirs '^' la coiiriisidii à IcKJIk'IIc h «Ioiiik; lien ci' nom (Wiiitipiitlirs /iriirilis dans la (axoiuniiic des Aiili|)alliaii'Os. (>ii |»f!iil résiinn'i' ainsi ce (|iii se lappoite à celle dcsij'iialioii {|<3iiéri(|iH! d s|t(;cili(juc. Sons le nom dWnlipallics (CinijKitlics) firacilis , Gray ddsigue en 1807 un Anlijialliuire de Madère ((u'il cui'aclénse en (juel([uos mots. L'exemplaire (!8t retrouvé au Brilisli Musenin par llrook qui le décrit sous le nom de Stichopathes ipvcHis (Gray). En 18G0, Gray donne le même nom à un Antipathaire de Madère qu'il définit encore sommairement, mais d'une manière moins laconi(|uo (ju'en iSa^. Un seul spécimen dç la collection du Hrilisli Muséum porte le nom iVAntijintlics ffmcilis écrit de la main de Gray : d'après rétiquetle attachée à ce spécimen, ce dernier proviendrait des Indes orientales ; il est décrit par Brook sous le nom d' iiitipallies ipacdis Gniy [.liillixiilieii {imcilis (iray, non Aiiùputhi'ti I CArrij)(ttltPs\ gracilis Gray). D'après Johnson, c'est par erreur que Brook a décrit comme Antipathes gracilis le spécimen qui portait sur une étiquette le nom dWntipaflw.s gracilis Giay écrit ])ar Gray lui-mchne. Johnson a fait connaître les carac- tères du véritable Aiilipalhella de Madère auquel s'applique la définition de Gray. Le soi-disant Aiilipathes gracilis de Brook serait une espèce diffé- rente que Johnson a appelée Antipathella Brooki qu'il a brièvement définie. Parmi les Antipathaires qu'il a étudiés à Naples, G. v. Koch a désigné une forme qui lui a semblé nouvelle et qu'il a nommée Antipathes gracilis sp. n., sans tenir compte du fait f[uc le terme spécifique de gracilis avait été précédemment utilisé par Gray. En outre, en 1906, J. A. Thomson et J. J. Simpson ont encore appelé Antipathes gracilis un Antipathaire de l'Océan Indieu qui n'a rien de com- mun avec l'espèce de Gray, ni avec celle de G. v. Koch ; G. Forster Cooper, qui a retrouvé la même forme dans les collections de l'expédition de Stanley Gardiner aux Laquedives et aux Maldives, a appelé Antipathes herdmani cet Antipathes gracilis Thomson et Simpson. Bien qu'on ne connaisse que par de menus fragments YAntipathes gra- cilis G. V. Koch, il m'a paru, comme à cet auteur, que cette espèce est difterente de toutes celles qui ont été décrites jusqu'à la publication du tra- vail du zoologiste allemand. En présence de la grande confusion à laquelle a donné lieu cette dénomination à' Antipathes gracilis , j'ai proposé d'appeler la forme napolitaine Antipathes Jragilis Gravier [Antipathes gracilisw koch). Dans son mémoire de 191 4, x'V. J. van Pesch a réuni sous le nom d' Anti- pathes (Uchotonia Pallas emend. un graïul nombre d'espèces, notamment Y Antipathes gracilis v. koch, V Antipathes gracilis Gray, Y Antipathella Brooki Johnstou. On doit reconnaître , a priori, que ce serait un hasard ('> Cu. GiiAVUiR, Note sur les Antipathaires du Golfe de Naples [Pnbbl. Staz. Zool. Napoli, vol. II, 1918, p. 329-a/io, Tav. in-io G. v). 18. — 268 — siuguHèicraonl heureux que deux auteurs eussent désijj-né sous le même nom, en les considérant comme nouvelles, deux formes dAnlipathaires provenant de deux régions bien dilTérenles Tune de Tautre et qui seraient identiliabies. Pour inspirer confiance, de telles identifications ne peuvent ètie faites que sur les exemplaires-types et non d'après des documents bibliographiques inégalement incomplets et parfois difficilement compa- rables. Jusqu'à plus ample informé, d'après ce que j'ai vu à Naples, je persiste à croire que ï Antipathes graàlk v. Koch est distinct de YAniiimlhcs dicholoma Pallas. Quant au nom (VAiitipalkcs fragilis que j'ai proposé de substituer h. celui iVAiiùpalhcs gmcilis v. Koch pour l'Antipathaire de Naples, il ne pourra être maintenu si la fusion des genres Antipathes, Anti- pathella, Tylopatkcs et Ptcwpathcs admise par L. S. Schultze est définitive- ment adoptée, car il décrit un Pteropatkes fragUis Brook qui deviendrait VAiitipathcf; fragilis (Brook). On pouriait, dans ce cas, le remplacer par celui (ï Antipathes Jkojibilis. — 269 - SdPOTACEES RECUEILLIES À MADAGASCAR PAR M. PerRIER DE LA BaTHIE, PAR M, Henri Lecomte. M. H. Perrier de la Bathio, l'explorateur bien connu de Madagascar, qui a déjà pul)li/i de si précieux documenls sur la flore de notre grande colonie, a hien voulu nous communiquer un certain nombre de Sapotacées i-ecueillies en diiïérenls points de l'île. fia liste ci-dessous corres})ond à ceux de ces échantillons que la pré- sence de fleurs ou de fruits a permis de déterminer avec certitude; nous avons réservé les spécimens incomplets ne correspondant pas exactement à des espèces déjà connues. ImbRICARIA CORIACEA A. DG. Dunes littorales. Bois. H. Perrier de la Balhie, n" 54 1 3. hitbricaria sp. (sans fleurs). Bois près de Marovanselra. Perrier de la Baliiie, n" 2026. Imbricaria coriacba a. DC. var. longifoma. H. Perrier de la Bathîe, n" /i586. ffArbuscule rameux de ^4-5 m.; fruit jaunâtre à maturité, à pulpe fari- neuse et sucrée. » Bords de la mer sur le basalte. Presqu'île d'Ambato, en face Nossi-Bé, Manilkara costata (Hort.) Pierre, ft Arbre de i5-9 0 m. à latex blanc; fruit comestible; bords des rivières; 900 mètres ait.; Karianga (Bassin du Malilana).n Nom vernaculaire : Voadinga. Perrier de la Bathie, n" 5848. Larramia Bojeri A. DC. ff Arbre de 10-1 5 m.; feuilles persistantes; pétales blancs; lalex blanc visqueux; dunes littorales de Fenerive.n Perrier de la Bathie, n" 53oo. 270 — SiDEROXYLON RUBROCosTATiiM Juiii. et Poi'rier de la Rathio. Bords des rivières des bassins de Bemarivo (Boïna). Perrier de la Balhie, n° 89 3 0 (type). Coiiines gréseuses des environs de Marovoay. Perrier de la Bathie» n° 6290. Bavins boisés, Tampokelsa (Ambongo). Perrier de la Bathie. n" 17A9. Bois, forêt de Marofandelia, près de Morondava. Perrier de la Bathie, n" 5996. Bois calcaires et sables tertiaires, entre Maintirano et Morondava. Por- rier de la Batbie, n° 5998. SiDBRoxYLON MicROLOBDM Baker. «Arbuste de 2-3 m. Latex rare à coagulât visqueux lorsqu'il est sec, mais non Jorsqu'il est humide.'' Sables, collines aux environs du mont Tsilondrâina (Boïna). Perriei- de la Bathie, n° 1879. SiDEROXYLON MICROPHYLLMM Scott EH. Nom vernaculaire : Nato ravindrotro. ff Arbre de 20-98 m. à feuilles persistantes; latex blanc, rare, à coagu- lât visqueux. » Forêt d'Analamazoatra , altitude 800 mètres. Perrier dé "ia Bathie, n" 5o8/t. Sideroxylon Perrieri sp. nov. Arhiisculn s— 3 m. alta; ritmuU jj'tlosi , ihiiide glahri, pilis hrunneis lecti. Folia alterna; petiolits 12—1^ mm. lougus, supra compJaualus , pilosus, basi stipulis trlnnguldvihus mox declduis iiistnictus; Umhus obornius apire rotiai- dalus , basi plus minus ineguilatcnditcr attcnuatus, paulltim dccurrens ^ tisque 8 cm. longus, 6 cm. latus, supra glabcr, subtus hirsutus; nervi utrinquc g—ia , jyaullum arcuati, margine evunescenlea , supra vix conspicui, subi us jjromineutes; nervuli reticuhtli. Flores axillares, a-3 fasciculati. Pedicellus ï2 min. longus pilosus. Sepalnùf orbicularia, basi crassa, citra pilosa , 4 mm. alta. Corollœ tubus o.J mm. allus : loin J glabri 3.6 mm. alli. Stamino 5 Jilamcntis brevilms; aulherœ. basijixœ. nblongœ, S mm. rillm, e.rtroreœ, dorso pilgsœ, connerlivo apire spotulalo insinirlœ. Slaminodia 3 trinngularia, apice ncuminato-angustnta , 3 mm. alla, c.rira dense pilnsa. Orarium ovoideum bnsi — 271 — pilosum, (ipico .sli/lo imico iiislr/irlinn : iiisli/liiiii 'i ;/////. tilliiiti. Fructua oiideua fmsi rali/cc r inclus, npin' sli/ln corouatus, pi/osun, pi/ls subrufia. IWirtn'piiim pditUuin crassuui. Somcii vniciuu. Fiji;, t. — Sideroxylon Perrieri^ïl. Lee. " 1, Rameau feuiilé et fleuri X i ; — 9j fleUf OUVefte X 3; — 3, sépale vu extérieu- rement X 4 ; — i , une partie de la corolle vue par la ftice interne X 5 ; — 5 , pistil X 7; — 6, fruit X 9- Bois sablonneux des environs de Soalala (Ambongo), février iqo3. H. Perrier de la Bathie, n" i53G. En se coagulant le latex ne fournit, d'après M. Perrier de ia Balliie, (jn'nn produit poisseux. 272 -^ s. Perrieri var. oblongifolium. Foliorum limbus ohlongus, hasi truncatus, 8 cm. longus, li cm. latus. Antherœ obovatw, a.5 mm. allœ. Environs du mont Tsitondraina (Boïna), sur les sables secs, H. Perrier de la Bathie, n° i io5. ff Arbre tortueux de 9-i m., ;\ latex peu abondant donnant un coagulât qui ne devient visqueux qu'à l'état sec. Pour le malaxer il suflBt de se mouiller les doigts. (P. de B.) Cette variété ne se distingue de l'espèce que par ses feuilles ol (longues et non obovales, par le limbe tronqué en bas et non pas quelque peu atté- nué, et enfin par les anthères notablement plus larges à la base. Sideroxylon saxorum sp, nov. (Sect. Caharia). Arhor 10-1 5 m. alla, cortice viacuUs ulbis instructa; ramuli lenticeîlis vumernsis instructi. Folia persistantia , alterna, exstipulatu; petiolus dehilis, s cm. longus, supra sulcafus; limhus coriaceus, oblongo-lanceolatus vel oblongo-ovatus , usque 8 cm. longus, 3.5 cm. latus, basi inœqualis, aptce suhacumhiatus , rotundatus vel emargmatus; costa supra impressa, subhis prominons; nervi 18-9.0 jugm ufrinque obscure prominentes; nervulireticulali. Flores ignoli. Fructus camosus, depresso-sphœricns , 1^ mm. altus, 11 mm. latus, apice squamosus, basi sepalis persistenfibus instruclus, pericnrpio te- nuissimo. Semen depresso-globosum cicatricie basilari subrotundata instructum ; tegumentum crassum, nitido-brunneum ; embrijo horizontalis albumine cinctus. Ankatsipi, près de Majunga, sur les rocailles calcaires du terrain ter- tiaire. H. Perrier de la Bathie, n° 5997. «Fruit charnu, le péricarpe se fendant souvent, après la destruction de la pulpe, pour laisser échapper la graine.» Sideroxylon collinum sp. nov. (Sect. Caharia.) Arbusculus 3-à m. alla, cortice cinerea, lenticeîlis multissimis instnicta. Folia alterna, exstipulala; petiolus 1 cm. longus supra sulcatus; limbus coriaceus ^.5 cm. longus, 2-9. J cm. latus, elliptirus, apice rotundatus, basi œqualiter vel inœqualiter uttenuatus; costa supra impressa sublus prominens nervi vtrinque 10-11 vix conspicui, versus marginem cvanescentes; ncwuli ntrinque tenuiter reticulati. Flores ignoti. Fructus depresso-globosus i3 mm. altus, i5 mm. latus, apice apiculatus , non squamosus, basi cab/ce persistente — 273 — clnctus; pericai^imn vix i mm. crnssum; semen depresso-frlobosum, i3 mm. latum cicatricie basilari subrotundata inslructum; tc(ruiuenlum rras- sum, nitido brunneum; embri/o horizontalis albumine copioso cinctus. Madagascar, dunes près de Androaka, côlo Maliafaly. Juin 1910. Porrier de la Hatliie, n" 5991. Fig. 3. — Sideroxijloii saxorum H. Lee. 1, Rameau l'euillé X i ; — 2, fruit X 2; — 3, fruit coupé pour montrer la (jraine avec son embryon disposé transversalement X 2. Celte espèce diffère du n" 6.297 {S. saxorum) par les feuilles beaucoup plus petites et à limbe nettement atténué en bas, par le fruit notablement moins gros et dépourvu à son sommet de la couronne de squaniules qu'on rencontie dans l'espèce précédente. — 27/i — Sideroxylon madagascariense sp. nov. Arhor :in-:i5 In. alla; mmiili drhilcs, Fnlin alterna; petinlus 6-7 mm. loiiffUH sparse pilosus, supra sulcalus; Imbus glaher nhhugo-Uluceolatm s Fig. 3. — Sideroxylon madagascariense sp. nov. 1, Rameau fleuri, grand, nat. ; — a, bouton X 5; — 3, si'pale dtHaché X 7; — f\ , une i)artle de la corolle avec ses lobes, les étamines et Ptaminode» X 7; — 5, pis- til X 7 ; — 6, section transversale de l'ovaire X i''- y-S cm. longus, 7.0-2 ctn. latus bnsi apiceque atlenunUis sed apice obitisus: iiprvi utrinque 10— là, versus marginevi conjhtenlcs. Flores nœiUares 3~à fascicnlali ; pedicollus 3-ù mm. hiigtiSt plus minus pilosus. Sepala ô , quiu- ronciulia. fi-5 mm. longa, exius piloso . margine ciliata;, inler ghibra, apice penicillala. Corolla glabra; Uibus 1 mm. allus ; loin 9.-5 mm. alli, ] mm. Inti . orali. hasi siihnnrirvlati. Stamiva 5: filamenta pilo.ia faiire — 27.^ — inaorla corolhe Inhis nppnsitd, i min. alla; antharu; lii(nij>i(l(ircs , crlrorsfi' , '>. mm. ahœ , apice apiculatœ , dorsn pilnsœ. Stamiuodin 5 , cnvollœ lolns alterna, fi mm. alla, apirc plus minus laciniala. ()variutn pilosum, o-locu- lare, loculls uiiiovulalis ; slylus glaher, 3 mm. altus. Fruclus hiroiprifns. Madagascar oiiosl; bords d'une rivièrci sur la caunso d'Ankara (Roïna). II. INn-ricr (Ifi la Rathie, n° 5.298. (Juin 1906.) ff Arbre de 90-26 m. de haut, à bois jaune foncé, tr^s dur, très beau; écorce noirâtre, crevassée en long, épaisse. Lntex blanc donnani lui coa- oulat gluant lorsqu'il est sec, mais mou lorsqu'il est mouillé. ^ 276 Nouveaux Bégonia d^Asie; quelques synonymes (Suite), PAR M. F. Gagnepain, Bégonia Lecomtei Gagnep. , n. sp. Ilohn dioim ? Pihi:nma perpemliculare vcl subrepens, upicp stipulis squa- mostim. Caufis suhnuUus. Folia ù-â, oblique ovatn , profuiide et basi iiiœqiin- liter cordata, acuminato-acuta , supra paU'ide marmorata, siibtus pallida, pptiolo glubro, elongato, stipulis ovato-acuminatis , ad apicem caulis confertis. In/îorescentiœ ad axillam folii insertœ , brèves, paucijlorœ ; pedicelli graciles ; bracteœ ovato-amminatœ. — FI. d : Perianthii partes extimœ 9 , obovatœ intimée a, lineari— obovatœ. Androphornm nullum. Stamina numerosa; nutherœ lineares, apice lamina longe triangula proveciœ. — FI. 9 : Perianthii partes extimœ a, ellipticœ vel obovatœ. Ovarium trialatum, alis subœqualibus ; lo~ culi U, laminis placentarii 9 in mioquoque; styli U, libri, stigmatibus lijatis, ramis 9 contortis. Fiiictus... — Ilerba sô—âo cm. alta. Folia 8-j8 cm. longa, 5—io cm. lata, petiolo usque so cm. longo, stipulis a cm. longis. Inflorescentiœ pedicelli 3—5 cm. longi, bracteœ i5 mm. longœ. — Perianthii d partes extimœ 3 cm. longœ, 1Ô-18 mm. latœ, intimœ a cm. longœ, 6 mm. latœ. Antherœ 3 mm. (lamina 1 mm. inclusa) longœ. — Peri- anthii 9 partes sa mm. longœ, i3 mm. latœ. ToNKiN : Yen-bay, 11° 899, de Ghapa à Muong-xen, u" l\^h (Lecmnte et Finet). — Annam : prov. de Quang-lri, n° 9070 (Eberhardt). Le B. Lecomtei rappelle, par l'aspect généi al, \e B. prœclara King; mais eu dilïere : 1° par les feuilles glabres; 2° par les inflorescences plus courtes (pie les feuilles; 3° par les fleurs deux fois plus grandes; fi° par les styles, tpialroau lieu de deux, divisés en deux Ijranchos seulement. Bégonia Pierrei Gagnep., sp. n. llerba acaulis. Badix bulbosa, bulbis rotundatis, conglomeratis. Folia omnes radicaliu ovuto-acuta, basi plus minusve œqualiter cordala . lenuia, 277 — Uegonia Piervei. i, racine, feuilie et inlloi'esceiice, ,5V. n.; — 11. cf ^ '^i pièce intérieure du périanihe X 3 ; — 3 , pièce intérieure X 3 ; — 4 , groupe d'étamines sur leur androphore X 0 ; — 5 , une étamine X 6 ; — $ : 6 , pièce extérieure du périanthe X 3 ; — 7, le pétale intérieur, le 6°. X 3; — 8, ovaire avancé X 3; — 9, un des styles X 6; — 10, coupe transversale du fruit, gr. Bégonia Boisiana, 11. sommet de la lige, gr. n,; — (j* : la, pfèce extérieure du périantlie X 1.6; — 10, pièce intérieure X i-5; — i4, une anthère X 7; — ~ 9 : i5, pièce extérieure du périanthe X 3 ; — 16, pièce extérieure X 3 ; — 17, ovaire X 3 ; — 18, un des trois styles X 6; — 19, une coupe transversale du fruit, gr. — 278 — tilriiifjiie pilona , pilis mollihiis, /l('.riio>iis, nupra jialitdi: inaniinruUi . iiinij'iiie inkgm vvl vir (knùvttUilo-cU'uUa ; uvrci G- . laminis placeiitarii in uno- quoque; styli a, in alabastro sat coaliti, stigmatibus corrugatis. Fructus ambitu obovatus, cum alis œqualibus :i , majore longe ovata, omnibus valdv aeruosQ-reticulatis. — Herba âo cm. alla et ultra. Folia 11-ùo cm. longa, 7-ya cm. Jata, petiolo lo-fl cm. longo, slipulis [cum acumine ù-3 mm.) — 27".i — /(V iitiii. luiifjis. liiJJuiTSccitliw peduiicultm lo-uo iiii. toiigus, pediiclli> ■i-^l VIII. loiiiji. PniuiUhii cS parles n cm. loiif'W, h) mm. ïatœ. Audropltu- iiim 'i mm. lon^itm. Aiilliciw •>. iniii, lonfftv. I'iuicIiih iS mm. duim.. nlis U'iiiialibiis 'i mm. Iiitis, majore aox l5 mm. SiAM : n" 88H [Kcrr). — Laos; plateau (rAllopeu, n° 1887 {Ilarmand). Le n" 888 de kerr porte au Muséum, de la main de M. Graib, le nom de 1). Ilo.vburghn DG. Sans doule l'étiquette de la plante a|)partit'nl-elle à une autre espace; toujours est-il que récliaiitillon nommé llo.rbinjrliii est lolalemenl dillei-ent du vrai />. llo.vburgliu De. Les spécimens de Ilarmand sont en fruits et permettent de décrire complètement cette nouvelle espèce. Bégonia taliensis bagnep sp. n. Ilvrba acaulia i-^-foUala, l'uidLv luberosa, tiiberis paucis globosis , /7»<:o- iiihIc mtllo. Folia loiigo pdiolula , cordata, aunculis scimurbicularibiis lequu- libiis, .j-8-lobata, lobis iiiœfjudlibiis, triaiigiilo-acutis vel-ucuimiiatis, lobu- laiis, setoso-vel crenato-deitticulatis , supra purpureo marmorata et uppresae pilosa, iiifra ad iicrros cdiohila ; nervi S—y, palmatim dispositi , veintlis siibiitconspicuis ; pefiolus sparsc liirtellus vcl glaber ; slipiilœ triangulœ , radi- cales, fragiles. Iiijlorcsceiitia scaposa , apln/lla rel apice bracteato-foliala , foliis valde demiiiutia, lobatis ; peduiicultiH eloiigatus, adullus foliis œquulis vel lis major, sub apice diclitomo-coryiitbosus , Jloribus paucis vel sat nume rosis ; bracleœ ambitu etlipficœ spalhiforiues , basi pedicellos plus miiiusve amplec- teiiles. — cf. Perianthii partes 3 extimœ orbiculares, extus basi pilosiila', iiitimœ â multo minores, lanceolatœ, glabrte. Androphorum brève. Stamiiia iiumerosa ; aiUherœ obovalœ apice haud productœ. • — 9 Perianthii parte' •î , extimœ œquales, ovalo-orbiculares , intima 1 valde minora. ()varium. liialatum; loculi 3 , laminis placentarii solitariis ; stijU 3 , liberi , stigmaiibu Innato-globosis. Fructus ambitu inwqualiter obpyramidatus , uUs a uugiisùo- ribus œqualibus, majore obtriangula, 3—à-flo latiora. — Uerba •io—3o cm. alta. Folia 11 — 18 cm. diam., lobis iisque 'j-m cm. Ion gis, petioto 1Ô--J0 cm. longo. Injlorescentiœ scapus i8-3o cm. longus, folia ù cm. diam. Perianthii d 9 partes ediimœ 1 cm. diam. Antherœ 1,0 mm. longo'. Fructus usque 3o mm. latus, lô altus. Chine : Yunnan, Lao-kouy-chan , u" ôiSti [Ducloux) : au-dessus de Tapin-tze, près Tali, n"' '2ûo et 16G (Delavay) ; Su-tchuen, n" S[)(iC) {Henri/). Cette espèce [)arail se rap[)roclier du B. Dielsiana E. Pritz,; elle en dit- fère: 1° par la tige llorifère portant au niveau des ramuscules inférieurs s s — 280 — * 1--2 feuilles réduiles, lemplaçanl sotivenl les bractées; a" par la Heur niàlc dont les pièces intérieures du périanthe ne sont pas orbiculaires ; 3° par le péiiantlie niàle à pièces extérieures non étroileraenl lancéolées ; A" par les styles ni nombreux (3), ni raraeux (en croissant). Le frnit paraît assez variable quant aux ailes ; parfois les plus étroites forment une étroite bordure et ne sont pas en triangle renversé; tantôt elles sont semblables à la plus grande, c'est-à-dire largement oblriangu- laires. Les feuilles florales situées à la base de la cime restent parfois à l'état de bractées dans les écbantillons débiles. Bégonia tonkinensis Gagnep. sp. n. Ucrha (icaulis. Wilioma nodosa, apice squamaln , sqnaniis ri(Jis (Iciisr jn/usi.s. Folia radu-alia i-ti , valde obliqua apice acuiniiiato lateralilcr ivjecla, hasi iiiœqualitcr cordata, utrinque sparse pilosa, p/Z/s complanatis , muiginc obscure crenata, ciliala; nervi pahnatim dispositi ; petioîus molliier hirtus ; stipulœ radicales ovato-acutœ, dorso dense pilosœ. Injlorescentia radicalis, aptujHa, peduiiculo crasse hasi parcissime apice sat densiter piloso, supra médium bis dicholomo, bractcis oppositis, patenlibus potius subrejlcxis , obo- ralis, ciliato-fimbrialis ; flores d numerosi, 9 solitares , omties rosco-albidi. — /'/. c? Periantliii partes e.vtimœ •J , oeato-orbicularcs , intimœ -2, oboralw. Audropltorum nullum. Stamina numerosa, anthcris obovatis, apice cmar^i- natis. — FI. 9 Perianthii partes 3 , extimœ 3 œquales , orbieidares , pahnatim relic.ulato-ncrvosee , intima i valde minor. Ovarium pilosulum, trialatum, alis wquatibus (?) ; loculi 3; stijli 3, stigniatibus lunatis, apicibus oblusis iiijle.ris. Fructus . . . — Herba 2 0 cm. alta. Folia 7 cm. lata, petiolo 7 cm. loii(io, slipulis usque 18 mm. longis. Injlorescentiœ 18-20 cm. longœ, apice tanlum 5 cm. latœ. Perianthii d partes extitnœ la mm. diam., intima: lO'X'] mm. Antherœ 1 mm. longœ. Tonkin: prov. de Hanoi, Vo-xa, dans les monts Thung-gang, n" 3 1^7 {Bon). Cette espèce, dont le fruit est inconnu, parait se rapprocber suitout du B. Porteri H. Lév. var macrorhiia Gagnep. , dont les capsules sont connues à l'exclusion des fleurs ; mais dans cette variété les infrutescences sont si grêles par le pédoncule et si pauciflores (ju'il n'est pas possible de les ré- unir. Dans le />. tonkinensis, au contraire, les pédoncules, sur le sec, sont de la grosseur d'un tuyau de plume d'oie et les fleurs mâles sont nom- breuses, de 7 à 10, alors qu'il n'y a (au dire du collecteur) quune seule fleur femelle [)ar inflorescence. — 281 — Bégonia Wilsonii CiagiU'i). sp. ii. Uerhii acdulis. lîadi.v tiiberosa, globosa , Jibrosa. Foliiiin iinicuin (au scmper?) rhomboidouiii , Ô-lolmlutuni , glithcvrimum inf'ra purpureitm ad iirrros supra pulUdum, lobis breritei- tviaii^riilis , marfrliie sovrads, deittibiis citspiddlis ; nervi ô', spiirn' palinatiiiuiuc disposili , potius piiinali , siiba'qiailes , nervi secuiidarii asqtie ô , veini/is incoiispicuis ; petiolm validus , basi rra.ssns, f>i(d)cr : stipula' igiiotœ. Injlorescenlia radicalis , apbtjlla , pednnciito glabro supra inediuiii ramoso, raniis •> , >doii(>atls remous : bracteœ opposilœ trian- fjulœ , paucidentatœ ; Jhres pauci ad apicem raïuorum corjimbosi. — d Pe- riniitliii partes ertitnœ •> , ovato-orbiculares, basi subcordata' , intiaup ■> , obo- vatœ , tripla angustiores. Aadroplinrum nullum. Staïaiiia. Iiaud iiumerosa ; antherœ obovalœ , apice retusw tel einarginatœ. — 9 Periaiitliii partes S, extimœ û , (S conformes, intima i obovata, 3-plo angustior. Ovarium fusi- forme , trigonum, e.rfdatuni, basi bibracteolalum ; loculi 3 , laminis placen- larii soltlariis : slijli 3 , e basi liberi , stigmatibus lumilatis. Fructus — llerba ^lo cm. alla. Fotiiim •?!? cm. longum , i8 latum , lobis 3—5 cm. longis, petiolo -îj cm. longo. InJIoresceiitia tota •io—'i-2 cm. alta , ramis j-S cm. longis, bracteis 8-1 o mm. longis. Perianthti çS et Ç partes exlimœ lo mm. diam., intimœ gx ^ mm. 5. Ovarium la mm. longum, 3 mm. latum. Chine: mont Oiiiei, juillet iyo/i, n" ^1910 (Wilson). Espèce très particulière: 1" par ses feuilles losangiques lobuiées ; -2" par leurs nervures principales o . d'apparence pinnées plutôt que vraiment palmées; 3" par i' inflorescence aphylle et nettement rameuse au-dessous du milieu; '4" par les périanthes mâle et femelle très semblables, celui-ci pourtant à 3 pièces seulement; o" par l'ovaire fusiforme, trigoue, sans ailes. Quatre Begoma aptera différents. Blume, dans Enumeralio ptuntarum Javœ (i"83o}, p. 97, décrivait un B. aptcra qui, étant le premier en date, doit rester à l'exclusion des autres; Roxburgh eu 1802, dans la deuxième édition du Flora indica, a donné le même nom à une plante de l'île Maurice, bien dilVérente: en i835, Decaisne, dans son Ilerbarii Timorcnsis descrlpiio, p. iù2, faisait connaître un autre B. aptera ; enfiu, de nos jours, M. Hayata. dans ses Materials for a Flora of Formosa (1911), p. i-?2, publiait encore une plante de ce nom. Or j'ai sous la main le 6. aptcra Bl. , bien conforme à la description de son auteur et à celle de Alph. de Candolle dans sa monographie du Pro- drome, XV, p. 397 ; le type même de Decaisne est sous mes yeux; enfin Muséum. — xxv. ic( — 282 — la description du B. aptera Roxb. , qui indique une plante arbuslivc , l'absence de calice, la patrie très éloignée, ne sauraient convenir aux autres, et cerlainement la diagnose de la plante de M. liayata ne cadre avec aucune des trois espèces précédentes. Donc ces quatre espèces d'un même nom sont difïérentes et doivent être distinctes par leur appellation. La priorité du nom doit être assurée à Blume comme plus ancien , d c'est l'avis de De Gandolle. Les trois autres espèces doivent donner lieu à autant de combinaisons nouvelles: i"-B. aptera Roxb., qui a comme synonyme Mcziera snlazk'ns'is Gaud., Atl. Bonite, tab. 3â, deviendra logiquement B. snlazieiisis , n. comb. - 2° B. apleva Decne pourra se désigner par B. Decalsneana, u. c. 3° B. aptera Hayata pourra se nommer dorénavant B. Raijatee, u. coml). M. Graib ayant appelé B. Acetosella Craib (in Kew Bull. 1911 , p. 58) tme soi-disant espèce nouvelle qui est certainement le B. aplera Bl.,la syno- nymie de celui-ci sera la suivante : B. APTERA Bl., non Roxb., nec Decaisne, nec Hayata; B. Acetosella Graib; Diplocinium opteriim Miq. , FI. Jnd. Bat., I, p. 691. B. Uarrowlana Diels= B. Lahordei H. Lév. Le B. Lahordei H. Lév. a été publié en 1906 dans le Bulletin de la Société d'Agriculture de la Sarllw. Le B. Harroiviana Diels est décrit dans les Notes of Botanical Garden Edinburgli (1919), v. p. 166. Or les deux noms conviennent de toute évidence à la même espèce, ainsi que le témoigne la comparaison des deux coty[>es. Donc cette espèce doit porter le nom le |)lus anciennemeut donné : B. Lahordei H. Lév. , qui est de huit ans avant l'autre. Quelques svnonvmes. O M. H. Léveillé a publié plusieurs espèces de Bégonia de Ghine dans dill'érents recueils. Les descri])tions de cet auteur sont souvent insullisantcs, mais conmie il a pris le soin de donner les numéros des collections sur les- quelles elles sont établies, que de plus ces numéros se trouvent au Muséum . il est permis, le plus souvent, de se faire une idée exacte de ces espèces nouvelles. Voici la liste de ces espèces et la synonymie de plusieurs d'entre elles. B. bulbosa H. Lév. in Fedde, Ilepert. Il, p. 21 = B. sinensis A. DG. B. Cavaleriei H. Lév. in Fedde, Bepert. VU, p. 20 (espèce propre). — 283 — I B. edulis H. Lév. in Feduk, VII, p. ao (sp. ?). /A ei'ubescvns H. Lév. m Fedui;, VII, p. 21 =B. sinensis var /(«;///(« toiiviira Kraiicii.= 7>*. Evaiisiana Horl. 7>. Laborde'i H. Ia'v. /// /<«//. .S'of. Ag)-. Sarllw, Kjo'i, p. 8 (exlr.), esp. pr. B. Martinii H. Lév., I. c, p. 8 = (?) B. puivida H. Lév. in Feddk , 11 , p. 1 1 3 = (?) />'. pcilalijida H. Lév. îm Fedue, Vil , p. 21 (esp. |>f.). /j. Porteri H. Lév. /m Fkdiji:, IX, [>. -.w (esp. pr.). B. Dunnanensis IL Lév. m Feude, VII, p. 20 (esp. pr.). 19' — 28'i — Quelques espèces nouvelles de Gbàmi?iÉes d'Asie. l'Ail M"' Aimée Camus. Ischaeniuni tenuifolium A. Camus sp. nova. Ciilmi graciles , elati, iereles, superne breviter nudi , non incrassati , glabri, apice pabeiuU. Laminœ tned'm'-^^ e basi suba'qidlata a vagina paruni distincta auguste Uuearcs, acuminatœ, convolutœ, leviter pruinosœ , rigidulœ, dongaiœ, ii-i6 cm. longœ, 1.5-2 mm. latœ, in parte inferiore pagiitœ superioris sœpc pilis raris longis albicantihiis adspersœ , costa vicdia cariiiata, nervis pvimarm utrinrjue 3-3 siibtiis prominidis percursœ ; vaginœ lœves , glaherrimœ. Racemi 3 , sxibsessiles , subgracilcs, 5-6 cm. longi; articuH pedtcellique ciliati, obo- vato-ventricosi , njS spiculœ subœquantes , contiguui, crassissimi, spiculam crassitudine super antes vel œquantes. Spiculœ sessiles a dorso subcompressœ , â,5 mm. longœ, lanccolatœ, acuminatœ vel acutœ, callo minuto pilis i/3 glumœ œquaiitibus dense barbato; gluma 7""" chartacea, oblongo-lanceolata , longe attenuata , auguste truncata , sulcata , bicarinata. glabra , dorso nitida , cariais ciliatis; //'" I"'" œquans , mcmbranacea, marginibushijalinis ciliolatis , vavicularis, carinala , arislata, a latere compressa, i-nervis: arisia gracil- lima, y- 10 mm. longa. Gluma III" paulo brevior, oblonga, acula, hyalina : IV"d UI""' œquans, oblonga, tnjalina, J'erc ad médium usque bijida, lobis acutis; arista perfecta , glabra iS-îio mm. longa, columnd c glumis longe cxserlâ quant subula Jlavida longiore ; palca quamglumalV" brevior. Stignaila a lulea. S})iculœ pt'dicellalœ alalere subcomprrssa' , o.5 mm. longœ, lancco- latœ, callo longe barbato, gluma I""' papijracca, lanceolata, albida , nangi- vibus implicatis ciliata , II''" chartacea, lanceolata, ucuminata, mucronata; IIl" quam II'" paulo brevior, hyalina. * Gochinchinc cl Laos (Counillon). Ji7. tenuifolium forme un passage eulre la section Polliniopsis du sous- {jenre Euischœmum el le sous-genre Digastrium. Il a les articles du racliis et les pédicellcs très renllés-vculrus comme dans le sous-genre Digastrium '*' Malheureusement je n'ai eu pour décrire celte plante (juun échaulillou dont les feuilles radicales el la souche manquaient. — 285 — mais il a plusieurs faux-épis fascicules el l'épillel pédicellé est d et formé d'une glumelle et de deux giumes alors cjue dans le sous-genic Digmlrium le faux-ëpi est solitaire et l'épillet pédicellé rtiduit à deux giumes. Cette espèce doit être rattachée à la section Polliniopsis du sous-genre Euisc/iaunum. Elle diiïère de 17. hmchijatlu'vum Fenzl., espèce d'Abyssinie, par : ses faux- épis subsessiles, ses épillets bien [)lus courts, à callus très fortement poilu, ses épillets sessiles à glumesup. aristée, ses épillels pédi- cellés d*. Elle se distingue de 17. pilosum Hack. , espèce de l'Inde , [)ar : son rachis et ses pédicelles d'un jaune brillant munis de longs poils blancs sur la face cachée et aux bords et à face externe très lisse, luisante, ses épillets sessiles à glume inférieure glabre sauf le callus et à glume supérieure aristéf» enfin [)ar l'arête bien plus développée dans la fleur supérieure des épillels sessiles, Lophopogon intermedius A. Camus sp. nova. Lophopogon inlciinedius A. Camus, sp. nova; Apocopis Wightii v. spiculis majo- ribus Balansa ap. Morot, Journ. de Bot. (1890), p. 8i. Perennis. Cuhni erecti, robusti , superne graciles , phmnodes , hirsuti, infra racetnos sericeo-piibescentes , ad apicem iisque foliati, âo-jo cm. alti. Laminœ e hast subangustata a vagina parum distincta llneares, apice atténuât œ , acutee vel ucuminatœ , planœ , rig'uhdee , lo-iô cm. longœ , 4-6' mm. latœ , subtus pilis adspersœ, supra sericeo-vUlosœ , margine scaberuîee, costa média inferne crassiuscula , nervis lateraiibus tenuibus. Vaginœ arctœ, hirsutœ , inferiores aggregâtœ. Ligula brevissima memhranacea , longe pilosa. Racemi geniini, erecti, â-6.ô cm. longi, pilis luteis ciliati. Rhachis subdistincte articulata siibtenax; articuli spicula 3-ù plo breviores, Uneares, ciliati. Spiculœ sessiles cf 6-8 mm. longœ: callus longe harhatus. Gluma I"" subcoriacea, obovato-oblonga , apice rotundata vel subtrtincata , subinteqra vel breviter 7- dentata, dorso convexo glaherrima , 'j -nervis, margine ciliolata; II''" quum I"'" paulo longior, chartacea , oblonga,truncata , obtuse carinata , apice ciliata; ni" d* /""' paulo superans, ohlongo-lanceolata, glahra, apice ciliolata; sta- mina 3. Gluma IV" brcvior, auguste linearis , (S, apice attenuata vel a-dentata , nnstata, lobis subnciitis , ciliolatis ; arista 3-3 cm. longa , subperfecta , sericea , luteola, cohimnd quant subula paulo breviore , ejus palea hyalina, oblonga, ciliolata, bidentula; stamina s; aniherm à-5 mm. longœ. Spiculœ pedicellatœ (9) demum a pedicello solutœ, J mm. longœ, pilosœ , Jlavœ , Uneares, tere- liusculœ : pedicellus 1.5 mm. loiifriis ; gluma I"'" chartaceo-membranacea , sub- truHcata, senceo barbatu ; 11'" l"" paulo superans, oblonga, subobtusa, pilo- sula ; III" oblonga , hyalina , ciliata ; IV" angustissime linearis , apice attenuata ; arista 3 cm. longa , pilosa, ejus palea liyalina in lobos ùjissa. Ovarium gla- hrum. Stigmata a, elongata , stylis plcrumquc ô-6-plo longiora, e,v apice spiculœ exserta. — 28(1 — Tonkin : Ononlù (Balansn, n" 89/1); Sept Pagodes (Mouret, n" ô/ia); Phii quoc (Pierre, Godefroy, n" 986 ) Cette plante a été rattachée par Ralansa au genre Apocopis dont elle a d'ailleurs le port, les épillets étroitement imbriqués et les deux ftux-épis souvent plus ou moins soudés en un seul, (le Lophupognn se distingue des Apocopis par : ses épillets sessiles seulement d* et ses épillets pédicellés non i-éduits au pédicelle, mais fertiles 9, aristés et caducs. Tous ces caractères sont bien ceux du genre Lophopogo» . Les épillets pédicellés sont, dans cette espèce, cachés par les épillets sessiles 1res appliqués contre le rachis et à glume inf. développée. Cette disposition rappelle un peu la disposition de la partie sup. des faux-épis des Heleropogon. Le L. intennodius A. Cam. se dilTérencie du L. truncatiglumis Hack. avec lequel il a des afllnités par : ses faux-épis moins nombreux, à toraentum d'un jaune pâle plus ou moins doré et rompu, le callus des épillets fortement poilu muni de poils attei- gnant i/3-i//t de l'épillet, par la villosité de la tige et des feuilles. Apocopis cochinchinensis A. Camus s^J. noiHi. Plimta (iiinuri. Cxhiii graciles, erccti , glahernnii, So-ào cm. (ilti. Lnmhien folinriim S-^i cm. longœ, 9-4 mm. latœ, apicc allPmmtœ, ufrinque pilis plus mhim (idspor>i(P. Vngiiiœ angufitatœ . si/perite pilnsa'. Ligula mcmhmnticcu . hvevis. Macçmi semper gemini , erecti, 1-1. ô cm. longi, graciles, pallidc Jl(t- vcscentes; articuli graciles spiculd 3-plo hroviores, pilis flavescentibus ciliati. Spiculœ sessiles 3-à mm. longœ , lincari-oblongœ , apice attenuntœ, callo pilis gluma U-plo hrevioribus harbato: gliima l'"" chartncea , supcrnemomhranacea , oblonga, truncala, apice rubra, dorso glabra, margine ciliolala , 5-nervis; jjda ^am gnpgjyuig ^ aiigiistp obloiiga , Inincaln, apice riibra , glabra: lit (3 , prima paulo brevior, ovato-oblonga , subacuta , hyalma , alba ; ejus palea simil- lima; antherœ jloris c5* a mm. longœ. Gluma IV" quant II'" brevior, hijaUna , oblonga, apice aUemmIa, ri-dentafa ; arisla ih mm. longa , columna fusca liirtula snbulam paUidiorcm subœquante. Pedicelli stériles arlicuUs paulo Ion- giores, barba ti. Cochinchine (Pieire). Diffère de IM . Wighiii Nées par ses épillets étroitement linéairos-oblongs. non dilatés vers le sommet, la glume supérieure nettement plus longue que l'inférieure, la ghimdle inlérienre delà Heur supérieure plus courte. — 287 Germainia Thorelii A. Camus sp. nova. AiiiUKi. (hilini ^i()-~)0 rni. alli, f>niriles, npici' Irivliiisciili, fjldbcniml , supprnc Jiiifnrmes, hmgo iiudi , infia mcomiim rucmssali, plunHodes, c imlia ramos Jilijormrs fiolilwios suhereciOH (iffcnlcs. Loiiiiiue lineares , subncitUe , brèves, 3 cm. loiifrœ , 9..5-fi mm. latœ . elinm niarj>inc lœven , glabvœ ; eostn mcditi cfiifisiiisnild . siibtns cariiKita . vcrvi.s htternlibuH pvimarih utriuque •> pitriiiii prominiilis. \ aghm lalhtHculœ , ciiriiuiUv , pilosiilœ, iiiferiores (iffffve- l>(itœ , siiperiores iiiteniodiis brcviores, aiimmri ciim lamiita brevissima. Ligubi nbhiigd , membvanacea , pilosa. Spicidœ involucrautes appressœ ercctœ , l'i-i^i mm. loiigœ ; gltimn I'"" coruicea , hite oblonga , apicc truncata, abrupte bideii- liild , miirgiiiibiis non impllcata , glaberrinia, j-nervis; II'" I"'" sapera n-s, membranacea, Uneari-lanceolata , apice erosula , subtruncata , ciliolata; lit seconda paulo brevior, hyalina obfonga , apice cilinlata; palea hijalina , niiolata; IV" //''""' subaupians , lnjalina , lincari-oblonga , acula, apice ciliobtfa^^K Laos : rivièro d'Ubon (Tliorel). Diffère du G. capitata Bal. el Porlr. pai" son port grêle, ses feuilles très courtes, les sup. à limbe rudimentaire, glabre, à bords et à faces lisses, la pjhime inf. des épillels involucrants glabre uu peu atténuée au sommet, puis munie de deux pointes latérales plus longues et au milieu presque tronquée à angle droit. ^'^ Je décris cette espèce sur des individus assez nombreux mais âjjés dont il no reste de l'innoresrenrn que les épiilots involucrants. — 288 — CoNTRIBVTIO\ À LA FLORE DE LA XoVVELLE-CALhoNIE, PAR M. A. GuiLLAUMIN. XXIII. Plantes recueillies par M; Franc (Suite). GAMOPETALES. Rubiacées. MoRiERiNA MONTANA Vieiil. -- DoUclifinthem neo-cidednnica Schltr. et Krause. — Dords de la Dombéa, 5oo mètres (73). Oldenlandia Crat.eogynlm Guillaum. — Fossés, envii-ons de Nouméa {58o). Gardénia platyxylon VieUI. ex Panch. et Seb. — Arbuste de 3-5 mè- ti-es, lieux arides, Nouméa, A. C. (i3i8). Atractocarpus heterophyllus Guillaum. et Beauvis. — Arbuste à belles fleurs blanches, littoral entre la baie du Nord et le Gap N'dua, R. (758). GuETTARDA HVPOLAsiA Bail!. — Prouy (973), Mont Koglii («27?! his). TiMONUiS GLABRESCENs Schltr. == GuetUmla albicans Panch. mss. ^^ G. ans- tro-calcdotiica Panch. mss. — Arbrisseau maigre, fleurs grisâtres, prise d'eau de la Dombéa, A. R. (i336). IxoRA YAHouENsis Scliltr. — Arbuste, bords des torrents, Yahoué, 3oo mètres (896). PsYCHOTRiA Baillonii Schllr. — Ravin au pied du Mont Mou (609), P. LYCiiFLORV Schltr. — Arbuste, lorèts iiumides, i^ Foa {']ù^\). P. JiiCROGLOssA Baill. mss. nom. no\.- Urii(in{r(i microglossn Bail!. — Arbuste atteignant 9 mètres au maximum, fnrt'ts humides, argileuses. Pic Ravaux, (joo mètres, A. C. (77 V)- P. Panciieri Schllr. — Arbuste, bords des torrents, loivls. Mont Mou, 3oo mètres ((107). — 289 — P. RUPicoLA Scliltr. — Tenains arides, bords de la Ouant'oué (217). NoRMANDiA NEO-cALEDONicA Ilook. f. — Tt'rr.iins arides, versant Ouest du Mont Koghi, 35o mètres, A. (] (stgi). Si'EHMAcocE vEiiTiciLi.vTA L. — Knlp' l('s caillfiiix. route mililaire dOnen Toro. A. R. (i38i). ConipoaévH, Ei.EPHANTOPiis scAiiER L. — Plantc commune aux alentours de la Ferme d'V.tiioué, couvre le sol dans les forêts de Niaoulis (3o()). Ageratum ooNYzon)ES L. — Fleurs Manches, fossés, Nouméa, C. (889). Ebigeron LiNiFOLius Willd. — Terrains vagues, Nouméa (81). Helichrysum NEO-c\LEDONir,iiM Schltr. — Buisson au pied du Mont Mou, 3oo mètres (455). EcLU'TA ERECTA L. ^- Bords des fossés, Nouméa (i34o). Carthamds laxatus L. — Fleurs jaunes , Nouméa, pointe derArlillerie, paraît rare (1397). Ainbrosiacées. Xamhium spinoscm L. — Plante herbacée de (io centimètres, déblais. Nouméa, vallée de Tu, A. R. (iS^iO). G<»odénincéc»«. Sc/EvoLA MONTANA Labill. — Laudes , environs de Nouméa (897). Epacridacées* Leucopogon albicans Brong. et Gris. — Terrains arides. Mont Dore, 35o mètres (69). L. Pancheri Brong. et Gris. — Terrains ferrugineux, dans les brous- sailles, lianes des montagnes, 90o-5oo mètres ((Î7). Myrsinacces. Mesa novo-caledonioa Mez. — Liane croissant dans les sous-bois, aux bords des ravins, environs de Nouméa, A. C. (736}. — 290 — Rapanea asymmetrica Mez, — Bords de ia Domljëa. i5o mètres, A. R. (to5). Tapeinosperma gracile Mez. — ? Ardisia Ihilansœ Raill. ms. — Arbuste, forêts du Mont Koghi, 260 mètres (61 4). T. NECTANDROiDEs Mcz. =' Ardisio cnslidald Baill. mss. — Arbre de 5-7 mètres, pentes du Mont Koghi, 2.^0 mètres ( 796 ). T. SESsuJFOLiuM Mez. — Arbuste. Bourail, 85o mètres (783). Diiïère de type par ses feuilles légèrement auriculées à la base, carac- tère (ju'on retifuive dans les feuilles supérieures du colype de l'espèce, conservé au Muséiun de Paris, tandis que les feuilles plus inférieures sont arrondies mais seulement auriculées à la base. Sapotac4>«'f«< Chrysophyllum Francii (îuillaum. et Dubard sp. n. (sert. Troiieftin). Friilc.r mniis nlgvis, graciUhus, prittuiDi fiilvn-piiheniHs , (Iciiidc nhiltris. Fnlid nhavdto-SjXitliiildtd, ^(-8 cm. longa , i-H cm. Itita , hrevUia prliolalit [pelinlo rivcd 5 iiiiii. lotiga), upict' basique rolundatn , ralde coriacca, iniininti iii iitmquo pagina ahumle fulvo-tomentoaa , deinde glaberrima petioln costa//iir c.rccptis, costulis 7-9 utrinque , iiifrn lantiwi prominentibus , vniis rcficiibtiis. Flores ad ramulovum apiccm dense congesti, pavci, fulvo-toiitentosi , nutautis, pediceUo circa J mm. longo; sepala ^f-5 , eslivaiioue quineouciali , triaugu- laria, 3 mm. longa, intus glabra, ex(ra fuho-tomentosa ; pelala 8 , S.ô mm. longa, tubo i,5 mm. longo, lobis revolulis, glaberrima ; stamma 8 , fauce tubi, iiiserla, oppositipetala , filamentis 3 mm. longis , fdiformibus , antlieris ovato- sagillatis, apice breviter apiculatis; staminodia 0 ; ovariitm ovoidum , sepala œquans , Julvn-ciliatum , o loculare, sti/lo subiilato , glabro , dimidi breriore. Arbrisseau rabougri, lieux arides, plaine des Lacs, 200 mètres (tiSç)). Espèce très remarquable par sa corolle à 8 lobes. Ll'Cuma neo-caledonica Engl. — Arbrisseau, bords de la Dombéa (464). P1.ANCHONELLA DiCTYONEURA Pierre, var. — Bords de la Dombéa (6(), 82/1). Ebénacées. Maba vahouensis Scblli'. — Arbuste, buissons dans un ravin, Vahoué A. C. (101). — 291 — Oh'-acécs. JvsMiNiM DiDYMUM Korst. — Saiis ëti((neUe. Noti;i.oi;a Hvduh \ieill. o\ Paiirli. H Sel). — lldids de l,-i Domliéa, tî()0-/i(>o iiièlres (i 1 6 ). Mklooims B\r,\NSK Baill. M. la lijhli us Sc\\\li'. iiiss. — Nouméa (97), boi-ds do la Donihéa, •:!00-4oo mètres (97). M. scvNDENS Foi'st. ^ M. noumcoims Schllr. mss. — Liane, buissons aux environs de Nouméa, A. ('. (100). Alïma Dii^pii erocarpa V. Heurck et Miill. Arg. — Bords de la Dombéa (759)- OcimosiA ELLiPTiCA Labill. — Rochers du littoral, environs de Nouméa (.o-O. ViNc.A r.osKA L. — Commune dans les lieux incultes, Nouméa, T. G. Af-STOMA Legoiixie V. Ilcurck et MùU. Arg. — Pentes du Mont D/u- mac, au bord de la Coéalagoand)a , 600 mètres, A. R. (622'). A. Lenormandh V. Heurck et Mi'iH. Arg. — Prony (22/i). Parsonsia Baî.axs.e Baill. — Liane, lieux arides, bords de la Dombéa (1.326). P. BRAOniATA Bail!. — Liane, bords de la mer, Nouméa i^-jh). Asclépiailaet'eN* Sarcostemma AUSTRALE R. Br. — Buissons, Hermitage (791). Lo^aniacées» CouTiioviA CORVNOCARPA A. Grav. — Arbre, Hermitage (i3o5). Convolvulacées. Ipomoea tcberosa L. — Liane cultivée, très envahissante, Nouméa, G. (1873). Cdsccta australis r. Br. sur Stachytarpheta indien, Vahl. — Environs de Nouméa, A. R. (787). Paraît peu envahissante. 202 Solanacées* SoLANLM AosTRO-cALEDONiciM Secm. — Lilloi'al , Nouméa (689). s. psEUDERANTHEMOiDEs Schltr. — Foi'êts, Yahoué (987). s. TORVUM Svv. — Lieux incultes, plante envahissante, Nouméa. T. C. (5o8). ffAubergine sauvage.'? Datura Metel L. non Roxb. — Plante haute de 1 m. 5o, feuilles glan- duleuses, fleurs blanc jaunâtre, décombres, Nouméa, T. (;. (855). Nu'.OTiANA suAVEOLENS Lelim. = N. Jmclicosu Forsl. non L. — Sables du littoral, environs de Nouméa, Anse Vata (806). Acanthacées. Psei;deranthemi!M tuberculatim Radlk. — Arbrisseau de 0 ni. 60- 1 mètre, forêts, bords des ravins, Yahoué, 260 mètres (586). Verbénacées, Vitex Neglndo L. — Arbuste formant buisson, bords de la mer, Nouméa, T. G. (56). Lantana Sellowiana Lk. et Otto. — Rampante, lieux découverts, cal- caires, Nouméa, T. G. (5o9). — Originaire du sud du Brésil, du Para- guay et de l'Uruguay. LippiA NODiFLORA Rich. vi Michx. — Marécages, Nouméa (63i). Strachytarpheta indica Vahl. — Suffrutescente , fleurs bleues, envahit les pâturages, lieux incultes, Nouméa, T. G. (i835). OxERA SULFDREA Dubard. — Arbuste, bords de la Dombéa, 100 mètres, A. R. (619). Clerodendrox inerme L. — Arbuste foimanl buisson, littoral, Nouméa, A. G. (i384). Labiées. Leonurus siRiRiCLS L. — Gommun dans tous les lieux incultes, voisi- nage des habitations , déblais, Nouméa (1872). Salvia occidentalis S\v. — Herbacée, aux bords des fossés, Nouméa, A. C. (137/i). — Originaire d'Amérique. Schlechter a récolté (n" 1A899), déterminé {Bol. Jtihrb., XXXIX, p. 25 1) et distribué cette espèce comme Verbénacée sous le nom de Priva echinata .lussieu. — ^21)3 — APETALES. Nycta^inacées» Cali>idia (iiGANTocAïu'A Heiiiiei'l = VieiUardia giganlocarpa Bioug. et Gris mss. — Arbre à bois mou, Mont Koglii, 600 mètres (5A3). Amarantacécs. Celosia AiuiENTEA L. — Tenaiiis vagues aux environs de Nouméa, A. R. (5o). Phytolaccacées» PiiYTOLAccA ocTANDRA L. var. AUGUSTiFOLiA Moq. — Plante herbacée de 1 m. 5o , formant des buissons arrondis, environs de Nouméa, A. C. (Sgo). Polygauacées. PoLYGONUM ORIENTALE L. — Marécages, lie Nou (i3o3). MuEHLEMJECKiA PLATYCLADOS Meiss. — Jardin, Nouméa (i324). *CoccoLOBA uviFERA Jacq. — Arbre à cime aplatie, branches horizon- tales, fruit comestible. Nouméa, vallée du Génie, subspontané, A. R. (i3'.»,o). IVt'Itenlhavées» Nepentues Vieillardu Hook f. — Sans étiquette. Moniiniacêes. Garneokia EXiMiA Perk. — Sans étiquette. Lauracées» Cassytha filiformis Forst. — Parasite, envahit les arbustes, au bord de la mer, Nouméa (A92). Protéacécs» Beauprea sPATiiuL.EFOMA Broug. et Gris. — Mont Dzumac, 900 mètres (036). — 29A — Grevilli;a rubiginosa Brong. et Gris. — Montagnes 3oo-5ou uiètres (73). Stenocarpus MiLNEi Mcissn. — Mont Dzumac, forêt claire ^^^iGoo). St. umbellatus Scliltr. — Dombéa (i i his). TliyiuéléticôeN. VVioKSTRoEMiA iNDicA CA. Mey. var. insulabis Sclilli'. — Soiis-arbrissean à écorco lenace. IVuils comestibles, lieux découverls, sables du lilloial et collines arides, Nouméa, T. C. (i83). Loraulhacées» INeoi'Hvlum soandens V. Tiegh. — Plante grimpante, à liges assez grosses. Heurs roses du plus bel effet, forêts de Sperniolepis de la baie de Piouy (752); se trouve aussi au Mont Dzumac, 1000 mètres. Il faut, semble-t-il, rapporter à cette espèce les planches Wll, XX, XXII, XXIII de l'album inédit de Jeanneney (au Musée colonial de Mar- seille). Suivant ce voyageur, la plante serait appelée ffParangliéatO'^ (plante du Diable) à Ponérihouen et ffKhanjÎTi à Pile Ouen. Eiiplioi*liiacée»«. EuPHORBiA P1LUL1FERA L. — Herbe croissant spontanément dans les jar- dins, employée avec succès en infusion contie la dysenterie, Nouméa (635), nom vulg. : Jean Pioberl. PiivLLANTHUs cHRvsAXTiius Haïll. — Plautc dc -Ju-So cculiniètrcs, ter- lains arides, bords de la Dombéa, ho mètres (i385). *Jatropha gossvpi.efoma L. \ar. elegams Midi. Arg. — Piaule de 1 m. 5o, feuillage vert-rougeâtre, luisant, Heurs roses, lieux incultes, déblais, Nou- méa (i332). FoNTAiNEA Pancheri Heck. — Arbuste à fleurs blanches, bords de la mer, Nouméa, assez commun (iSiy), arbre de 3-5 mèlres, feuillage très dense, lieux découverts, calcaire pierreux , Nouméa (1819 bis). Macàranga coriacea Midi. Ai'g. — Bords de la Dombéa, 9oo-/»oo mètres (88). H0MALANTHOS NUTAN8 Pax. — Bords de la rivière de Yahoué, 1 5o mètres, A. G. (80). — J95 — Colliflacrvs. Ckltis coni'krtv IMancli. — l'oinle do rArlillerie, -Jo-Soo inèlres (i55). Moracées. PsKUDOMORi S BuuNOMAw Iku*. — Arbre de t\ mètres, bords cr,Il>T10.\ d'uSPÈcES nouvelles de Pll.l.\ÊltO(JAMES i)E LA Guyane fuinçaise, PAR M. R. Benoist. ^/ C'aiiparidacées. Capparis maroniensis U. Ben. / Aibor niediocri.s , in noveUis stellulo-tomentosa ; folia ovaUi , ml basiiii iv- luii(lis,subtus sat proniincntibus. hijlorcscenlife in rainis veluslioribus lalerales , racemosœ , simplices vel parum rauiosœ; pedunculis, pedicelUs calicibusque Jlavo-pubcs- ccnlibus. Bracleœ brevissimœ, oblmœ, Calix à-5jîdus. Petaluni unicumbreviter nnguicnlaluin, laie rolundatum, exlus pilosum. Stainina numcrosissima , fdamentis glabris. Ovariam longe stipilalum, clongaluin, glaberrimuin , siib- recluin ; slijlo subapiadi elongato. P'olioles longues de 9-1 G cm., larges de 4-6 cm.; pédicelles longs de 10-1 5 mm. Pétale long de 20 mm., large de 20 mm. MOSËDM. \XV. -iO — 298 — Guyane française : localité non indiquée (Leprienr), Gayenne (Martin). Cette plante ressemble tout à fait au S. tomentosa D. C, elle en diffère par son ovaire complètement jO-labre. Helicostylis pedunculata R. Beu.^ Arbor foliis nllernis, stipulatis. Stipulée mox deckluœ , triangulares , inltis parce ad apicein pilosœ , extiis dense sericeo-pihaœ. Fol\a peliolata, lanceolato- elliplica , ad bas'un rotundala, paruin inœquilateraVia , ad apicem breviier ncumhiala , acuta ; pagina superiore, nervis exceptis, glahra; inferiore flavescenti-vchiliiKi ; nervis secundariis io-i-2-jugis, siibtiis proniinentibus ; veniiUs subtils rcticulatis prominentibus. InjJoresccnliœ ' 9 capilullfornies globosœ in vomis foVis jam deslitntis nascentes, pedunculata^ , cum pedunculis /lavido-relntiva". Bracteœ dense imbricata' triangulares. Flores periantliio tpfrapliifllo, Johis biseriatini inibricalis, crassis. Ovarium pubescens uniloculare oiiilum unicum gerens. Stignnila duo pubesccnlla ad apicem parum incrassala. Flores d et fructus ignoti. Arbre de 25 mètre.; : fût de 12 mètres, diamètre de la base du tronc : 00 cm. Tronc sans arcabas ou à arcabas peu développés. Ecorce gris-biu- nàtre couverte de très petites verrues, contenant un latex jaune pâle. Aubier jaune; cœur jaune veiné de brun. Pédoncule de rinllorescence long de 2 cm. ; feuilles atteignant 1 7x7,6 cm. Guyane française : Charveiu n" O67, 710 (Benoist); Saint-Jean-du- Maroni n" 1028 (Benoist). f. Cet arbre semble n'être pas rare dans la région du Maroui; je l'ai trouvé en fleurs le 27 jauvier. Il est très voisin de ÏH. Pôppigiana Trec. ; il en diiîère par son ioilo- resceuce 9 pédonculée, sa pubesceucc plus pâle, les pièces du périanthc munies d'une partie basilaire plus étroite et plus mince que la partie ter- minale et égale en longueur à cette dernière, les styles légèrement épaissis à rexlrémité. L7/. Pôppigiana possède au contraire une inflorescence 9 sessile; les pièces du périanlbe ont une partie basilaire j)lus mince extrê- mement courte, les styles sont allongés et effilés à l'extrémilé. Les fouilles des deux espèces se ressemblent beaucoup; cependant celles de 17/. pi'dunculata ) semblent être constiunment pourvues de nervures secondaires jdus nombreuses (12-1 4 paires au lieu de 9-12 paires chez 17/. Pôppigiana) et d'un réseau de veinules plus saillant el plus densément velouté sm- la face inférieure. s — 290 — Des écliaiililloiis 9 de VII. PdiiiiiijUdiH imU élé recollés en Guyane lian- raise par Mélinoii en i863. D'après l'aspect des l'eiiilles, il semble que les écliautilloûs d* d'Hclkvstijlis contenus dans l'IIerlùer du Muséum et pro- venant de la Guyane française ap{)arlienneiil, les uns à 17/. Popinfiiaiui , les autres à 17/. pcdnnc ulula , mais l'élat lro[) jeune des inll(»rescences ne m'a pas permis d'établir par quels caractères les Heurs cf des deux espèces se distinguent. 20. — 300 — MaRISCUS [CvpÉliAchs) NOUVEAUX DE MàDAOASVAR , PAR M. II. CiHERMEZON. On ne connaissait jns(|u à présent à Madagascar qu'un nombre relative- ment restreint de Mariscus. Les collecteurs récents ont rapporté, surtout de la région centrale, plusieurs espèces nouvelles qui seront décrites ici, ainsi que quelques autres restées méconnues. Je rappelle que le genre Mariscus, tel qu'on le coinpi-end actuellement, est caractérisé, par rapport aux genres voisins, par sa rbacliéole caduque d'une seule pièce, grêle, non fragile , ses glumes à carène non ailée et son akène trigone surmonté d'un style trifide. Mariscus detersus C. B, Clarke [Sect. Bulbocaulis], in Durand et Schinz, Consp. FI. Afr. , V, 586, nonien nudum. Pereimis, cœspitosus, railicibns Jibmsis. — Caulis irraciUs, 6-12 (rnro itsque ad ao cm.) long., lœvis, Ivigoiius, basi vaginis longe incrassatus; bulhus clnviformis haud angulntus. — Folia ± nuiuerosa, caulcm œquant'w. , .•?-•? i/a mm. lai., tenuia scd haud Jlaccida, plicata , marg'mc scabriuscula ; vag'mœ tenues, scarioso-Juscesccntes, haud carinatœ , e.vteriorcs swpe laccralw. — Bracleœ hwolucrales 3-5 , creclte vel re/lejcte, injima tisqiie ad 6-8 cm. long. — ('apitnium dcnsum , subglobosum, 6-10 mm. diam., 3-5~stachi/um : spicm sessiles, brevissimœ, densœ, io-i5-spiculatœ. — Spicnlœ confertw , erectœ , lanceolato ■ subacutœ , compressa', â 1/9- J nnn. long, i/iî-i mm. lai., 5-(j-Jlorœ ; rhachilla panim Jlexuosa, alis angusl'ts. — (Huma' fertiles erecto-patulœ , laie ovalœ , subobtusœ , -2--2 i/-2 mm. long., tenues, laleribus albolulescenlibus vel albovirescenlibus plurinereatis ; carina subobsolela angusta, lœvis, viresceiis, 3-nercata, apice subexcurrens. — Slamina 3; antherœ breviler oblongœ, obtusœ. — Slylus prqfunde trifdus, ramis esserti-f. — Achœnium oblongum, apiculntnm, Irigonum , 31 ^ glumam œquans vel superans, subtiliter punclulatum , rubrojuscum. Betsiléo (Hildebraudt^ /ici 8). Voisin de M. Kraussii Moclist. [M. Dregeanus G. B. Glarke non Kunlli) , dont il (litière par son akène ol)long atteignant au moins les trois quarts — 301 — (le la glume, son inflorescence lorméc de plusieurs épis à hiactf'es courtes v[ ses feuilles non llaccides. Mariscus Perrieri n. sp. [Sect. Bulhocautis]. Percnnk, dense cœspitosus, radicibusfibtosis. — Catilis ao-35 cm. long., lœvis, trigonus, basi vaginis longe incrassatus ; bulbus clavifonnis haud vol inx angulatus. — Folia ± numerosa, caulem vxx œquantia, i-a mm. lat., leviter incrassata , firma, plicata, margine scabriuscula; vaginœ tenues, scnrioso-ftiscescentes , haud vd vix carinatœ. — Bracteee involucrales 9-5, erccke vel patulœ, iufima usque ad io-i5 cm. long. — Anlhela simplex, ;y.-5-rudiata , radtis inœqualibus , maximo usque ad i-a i/a cm. long.; spicœ siibolobosœ, 8-1-2 mm. dium., densiusculœ, j-iS-spiculalœ. — Spiciilfe approximatœ , digitatœ , lanceolato-acutœ , covipressœ, 6-g mm.long. a-5 mm. lui., -j-is-florœ; rhachilla parumjlexuosa, alis angustîs. — Gluniœ fertiles erecto-patulœ , laie ovatœ, subobtusœ, a-a i/a mm. long., tenues, lateribus ± mbescentibus {raro stmmineis) leviter lineolatis plurinervatis ; carina suboh- soleta, angusta, lœvis, luteo-virestens , 3-nervata, apice hnud excurrens. — Slamina 3; antherœ oblongœ. subacutœ. — Sti/lus profunde trifidus, ramis exsertis. — Achœnium ellipsoideum vel obovatnm, vix apiculatum, trigonum, i/-i--2/3 glumam œquans, subtiliter pnnctulatum , rubrofuscim demum nigruut. Zazafotsy (Perrierdela Bàthie, 2584); — sans localité précise (Bojer). Voisin de M. leptophyllus G. B. Clarke, dont il diffère surtout par ses feuilles fermes, non sétacées, ses épis beaucoup plus courts, ses épillels digités, rapprochés , plus petits, ses glnmes plus petites , largement ovales, non mucronées. Mariscus goniobolbus n. sp. [Sect. Bnlbocaidis]. Perennis, dense cœspitosus, radicibus fbrosis. — Caulis î/)-a5 cm. long., lœvis, trigonus, basi vaginis longe incrassatus; bulbus claviformis manifeste angulatus. — FoUa ± numerosa, caulr brerinra, i-i i/-2 mm. lat., leviter incrassata , firma , plicata, margine scabriuscula; vaginœ tenues, scarioso- fuscœ, carinatœ. — Bracteœ involucrales 3-3, erectœ vel patulœ, infima usque ad 8-iô cm. long. — Capituluni densuni , subglnbosum, i-2-i8 mm. diam., 3-5-stachtium. — Spiculœ numerosœ, confertœ , radiantes, lanceolato- acutœ, comp^essœ, 5-8 mm. long. 3-â mm. lat., 6-g-florœ: rhachilla parum flexuosa, alis angustis. — Glumœ fertiles erecto- patulœ , late ovatœ, suh- obtusœ, a 1 1-2-3 mm. long.,firnnusculœ, lateribus stramineis rubromarginatis haud lineolatis plurinet^vatis ; carina subobsoleta, angusta, lœvis , luteovirescens , 3-nervata, apice haud excuirens. — Stamina 3; antherœ oblongœ, subacutœ. — 302 — — Shflua iirojunde Irifidiix, ramis cxspriis, — Achœnium {yix maturum) ellipsoideuin , vix apinilatiiiii . trigonum, ij-2 ghiinam fequam. suhtUlter jnmc- tiilatiim , ruhroJuHCtnu . Antsirabé (Perrier de ia lîâtliie, aôHo ). Très voisin de M. Perriori TI. (Iherni., dont il diffère par- ses bnlbes angulenx, son inflorescence contractée en tt^le dense, ses épillets plus larges, ses giunies un peu plus grandes, plus fermes, non linéolées, sim- plement bordées de rouge. Mariscus Aster C. B. Clarke [Sect. Bulbocaulis], in Durand et Schinz, Consp. FI. Afr. V. 584, nomen nndum. Perennk, dense cœspitosus , radicibiis; fibrosis. — Caulis in-So cm. long.. Itevis, trigonus, basi vaginis longe incrassatus ; bulbtis elongato-claviformU liand nngulatus. — Folia ± numevosa, caulem œquantia , i i/'i-'i mm. lat., leviter incrassata , firma , plicata , margine ac carina scahra; mginœ tenues, scariosœ, albescentes vel pallide fuscescentes , haud carinatœ. — Bracteœ involucrales 3-5 , erectœ velpatulœ , tnjima usque ad i5-30 cm. long. — Anthela simplex, valde contracta, stibcapitata , S-b-radiata, radiis brevis- simis vel submtllis; spicœ subcijlindricfe , 8-1 o mm. long. 5-6 mm. lat.. densee, multispiculatœ. — Spiculœ lonfertee, erectœ, sublineares, acutff . parum compressée, 5-6 mm. long, i-i ij-i mm. lat., 3-5-jlorœ; rhachillti parum flexuosa , alis angustis. — Glumœ fertiles erectœ demum snhpatula' . anguste ovnto-oblongœ , subobttisœ , S-3 i/s mm. long., tenues, lateribus rujescentibus haud lineolatis plurinervatis ; carina angusta, lœvts, vmdis. 3-nervata, in mucronem brevem excurrcns. — Stamina 3 ; antherœ oblongœ. breviter apiculatœ. — Stiflus profunde trifidus, ramis exserlis. — Achœnium oblongum vel ellipsoideum , leviter apiculatum, trigonum , i/'i-f>/3 ghtmam œquans, subtiliter punctHlatum , fiiscum. Betafo (Perrier de la Bàthie, 2666); — sans localité précise (Hb. Kew.) (". Voisin de M. Schimperi Steud. , dont il diffère par ses bulbes moins gros, ses feuilles fermes, ses épillets dressés, ainsi que par la taille sensiblement plus petite des épis et des gl unies. '■^^ J'ai pu identifier la plante de Perrier de la Bàthie à Mariscus Aster grAce à un excellent dessin exéciilé par M. Smith et communiqué aimablement par I.1 Direction de l'Herbiei- de Kew, _ 30:^ Mariscus Humberti n. sp. [Socl. Uniljella(i\. Perennis, rh'nomalc hreti gracili. — Caulis 1-2-25 cm. loiif}-., Iwvk, sub- Ipves, apicc vix triumiiis , cavus, I)asi haud bulbosus. — Folia ± numcrosa , caukiH œquaiilia dcI paiilo breviora, 9-// mm. ht., leviter incrassata, ri}ii(Ia , nlirnla , mnr(p')i(> ac cariiia scabva ; iaf>l)ifn haud scavmœ yfusceaceulva. — Ihtirtcœ involnmtka 3-() . ± piilulœ, injiiiia iisifue ad 'j-iô cm. long. — {iitheta simplcr, valde coiitracla , siihcaintata ,.-3-g-radiata , radUs hrevissimiis pel aiihiiallis ; spicœ breviter oblongœ vel ovatœ , 6-10 mm. lon[r. 4-6' mm. lut., densœ, mtiltispiculalœ. — Spîculee confertœ , erectœ, lineares, ucutœ, sub- tfiretes,3-ô mm. long. 1-1 i/'i mm. lat., i--2-Jlorœ; rhacliilla parian Jlexuosa , alis angustis. — Glumœ fertiles erectœ , auguste ooalo-oblongœ , acutœ , S-i -mm. long., subfivmœ , lateribus rubescentibus plurincrvatis ; carinn angusta, lœvis, viridis, S-nervata, in mucronem brevem excurrens; gliima suprema vacua, minima, aunculiformis. — Stamina 3; antherœ oblongo- lineares, subacutœ. — Stylus prqfunde trijidus, ramis exsertis. — Achœnium oblongo-ellipsoideum , leviler apiculatum, trigonum, -i/S glumam œcjuans, sub- tiliter punctulatum, rubrofuscum. Ambatolaona (Viguier et Humbert, 1988), Mont Ibily (Perrierdela Bâthie, 2786). DiU'ère de M. Kerstenii C. B. Ciarke par ses gaines non indurées, ses tiges creuses presque arrondies, ses bractées non réfléchies et ses glnmes tlressées , moins colorées. Mariscus Viguieri n. sp. [Sect. Umbellati]. Pei'ennis, rhizomate obliquo , erasso. — Caulis 10-1 5 cm. long., lœvis, trigonus, bnsi haud bulbosus. — Folia ± numerosa, caulem superantia, 3-5 mm. lat., leviter incrassata, subcoriacea, plana vel plicato-subrevohtta , margine ac carina scabra; vaginœ haud scariosœ , fuscescentes. — Bracleœ involucrales â-6 , erectœ, infniia iisque ad 10-1 5 cm. long. — Anthela sim- plex, â-6-radiala, radiis brevibus inœqualibus, maximo tisque ad 5--j mm. long.; spicœ ci/lindricœ , 10 mm. long. 5 mm. lat., densiusculœ, multispicu- lalœ. — Spiculœ subconferlœ, erectœ vel subpatulœ (statu juvenili) , lineares acutœ, subleretes, â-6 mm. long., i/-2-3/â mm. lat., 1-2-Jlorœ; rhachilta parum Jlexuosa, alis angustis. — Glumœ fertiles erectœ, auguste ovato- ohlongœ, oblusœ, 3 ij-i-à mm. long., tenues, apice vix scariosœ, lateribus rubescentibus plnrinerralis ; carina angusta , lœvis, virescens, 3-nervata, apice haud excurrens; gluma suprema vacua, parva, auriculiformis. — Stamina 3; antherœ longe lineares, mucronatœ. — Sti/lus prqfunde trifidus, ramis exsertis. — Ovarium trigonum : achœnium haud visum, — 30^ — Monts Vavavato ( Viguier et Humbert ,1618). Diffère de M. Sieberianus Nées par ses glumes rougeâtres et plus gi-andes , ses anthères miicronées, ses épillets plus grands et ses feuilles presque coriaces. Se distingue d'autre part de M. badins Kunlh (également à anthères nuicronées et feuilles coriaces) par ses épis cylindriques moins denses, ses éj)illets plus grands non arqués-rélléchis et ses glumes rou- geâtres non mucronées. [A suivre.) 305 — Sun I.KS ClIAETOCEnOS DU GROUPE PEfiUVIiNUS Br.TW. PAR M. L. Mangin. Dans tle précédentes communications''' j'ai établi (jue le ('hdeloceros rriophitiis Casti-. est exclusivement cantonné dans les mers anlaif'ti(|ues el (ine les formes arctiques groupées sous ce nom constituent une espère (lifTéi-enle, le C. roncavicornis Noh., appartenant au groupe du (i PcriimaHUH. Le Chaeloceros Pernvianus (sensu stricto) a été décrit par lii'ightweil '' sur des exemplaires provenant, l'un du guano deGallao,au Pérou, les autres du contenu des Salpes pêchées dans l'océan Indien. Les individus, toujours isolés, présentent deux valves inégales, la valve antérieure convexe et la valve postérieure plate. Les cornes de la valve antérieure sont insérées côte à côte au milieu de celle-ci, j)uis elles se dirigent en avant en s'accolant l'une à l'autre, elles se séparent ensuite et se recourbent eu crosse en se dirigeant vers la base de chaque individu-, parallèlement à l'axe pervalvaire. Au-dessous de l'endroit où ces cornes s'accolent pour devenir plus ou moins coalescentes , il existe un espace libre indiquant que leurs racines sont distinctes. Les cornes de la valve inférieure sont insérées près des bords de cette valve et après s'être infléchis en dehors, elles se recourbent aussi vers le bas en se dirigeant parallèlement à l'axe pervalvaire. Ajoutons enfin que ces cornes présentent des épines et décroissent régu- lièrement d'épaisseur depuis leur insertion. Défini comme il vient d'être écrit, le C. Peruviams Bgtvv. présente un caractère dominant :1e mode d'insertion des cornes antérieures, et des caractères secondaires : la direction et la structure des cornes. Or nous retrouvons le caractère dominant chez un certain nombre d'espèces ou de variétés qui ne se distinguent du type précédent que par les caractères secondaires. '1) Sur \e Chaetoceros criophilus Caslr. , espèce caractéristique des mers antarc- tiques {C. R., 7 mai et i4 mai 191 7). (^) Brightwell, On the filamentous Loiig-liorned Diatoni, wilh a description of Iwo new species {Trans. of Microscoplcal Society, vol. IV, pi. VU, iig. t6-ib, p. 105-109). — Furtlier observations oïl the Gênera Trrcpralivm and Chnrlncovas Trans. of Microscopical-Societij, vol. VI, pi. VIII, fig. 9, 10, p. i5.3-i5.^)). ^ Ces espèces ou variétés sont au nombre de 5 : i" C Peruvianus Gran non Bgtw.; 9° C. coucaviconiis Nob. (C. criophilus (Iran); 3" C. criophilus f. volons (Schiitt) (îran; d" C. convolutm Castr. ; 5" C. curvatiis Caslr. 1. C. Peruvianus Gran'"' non Brightwell. Celte espèce décrite par Gran est semblable , pour l'insertion des cornes antérieures, au type de Brightwell, mais elle s'en dislingue par la forme cl 1,1 direction des cornes. En appliquant à l'espèce qu'il décrit le nom ^ 60jt Fig. 1. — Ch. Periiviatiiix , d'après Brîghtvtell. Fijf. •>. — Ch. Pejiium/iMs, d'après Gran. C'est le Ch. convexicornis Nol). créé par Brightwell , Gran a méconnu cette dillerence ; elle lui a échappé sans doute, car il ne cite pas le second mémoire où Brightwell donne la description et le dessin que nous avons rapportés (fig. i). En tout cas, les cornes de l'espèce figurée par Gran (fig. 9), au lieu de se recourber en crosse vers la base des individus en restant parallèles à l'axe, se dirigent d'abord perpendiculairement à ce dernier et décrivent <•> Gban (H. H.), Nordisches Planldon. Dialonieen. Xl\. p. 70-71. fig. 8/4. 307 onsnito nnft conrlie à f^rand rayon dont ia convexité esl diri{j«''P vois In pjirl»! aniérieure des individus. En outre, les cornes, très robustes, s'épaississent peu à peu en s'éloignant de leur inser- tion , à l'inverse de ce que montre le type de Brighlwell. h» loime décrite par (îran avait été signalée aussi par Glève^''. Bien que les l'ormes ne soient pas représentées sur une grande longueur, le dessin (lig. 3) correspond à la description de (Iran; Clève y ajoute un caractère nouveau, la striation transversale des cornes. Si la forme représentée par Gran et par (]iève appartient bien au groupe Poru- vianus par le caractère fondamental de l'insertion des cornes, elle s'éloigne du type spécifique créé par Brightwell et ne saurait, sans créer une confusion, con- server le même nom. La plante vue par Glève et par Gran n'est pas la même que celle de Brightwell, et je proposerai de la désigner sous le nom de CJiaetoceros coiwexiconiis Nob. qui marque le caractère secondaire de la direction des cornes antérieures à grande coui- bure convexe en avant. Le C. convexicornis aurait pour synonymes: C. Peruvianus (iran non Bgtw. ; C. Peruvianus Glève non Bglw. Okamura a décrit en 1907 "', pour une variété de C. Pertwiauus, la forme Robitsta, qui rappelle beaucoup, sauf la taille, les formes décrites par Glève: cette variété rentrei-ait également dans l'espèce nouvellement désip^née sou.s le nom de C. ronveœicornis. l'^g. 3. — Ch. Peruvianus , d'après Clève. C'est le Ch. convexicornis Noh. g. Ghaetockros coNCAvicoRNis Nob. Gette espèce comprend les foimes arctiques improprement désignées sons le nom de C. criophilvs Gran. Gomme elle a été longuement décrite dans une communication précédente''^', je me bornerai à rappeler ses <') Clève, Report on the Pliytoplancton roilecled on the Expédition of H. M. S. Research, 1896 {Fifteenth nnnnal RêporI of the Fishery linanl for Srniinnd . Edimbourg, 1897). (^' K. Okamura, Some Chaeloçeras and Peragallia [Uni. Muf^astne Tokyo, vol. XXI, 2 44, 1907). . '■'^ Lor. cil. — 308 - caractères essentiels. Elle forme des chaînes droites ou légèrement courbées trindnidus plus ou moins nombreux, dont les cornes sont toujours dirigées vers la base de la chaîne et plus ou moins appliquées contre celle ci, puis elles divergent en se redressant 1 — -" ''"f* de manière à présenter leur con- cavité vers le sommet de la chaîne, à rinverse du C. convexicornis (fig- M- Dans chaque chaîne, le premier individu a toujours ses cornes antérieures coalescentes au niveau de leur insertion sur le milieu de la valve antérieure, les autres in- dividus ont les cornes antérieures libres quoique rappi'ochées ; elles sont recourbées en crosse. Le dia- mètre des cornes augmente régu- lièrement depuis l'insertion jusque vers le milieu de leur longueur. Seul l'individu tête de colonne a ses cornes munies de fortes épines, les cornes des autres individus sont lisses ou à peine spinescenles. Je rappelle que le C. cnncavicornis Nob. a pour synonymes : C. criophilim (Iran non Gastr.; C. criophilus Jôi-g non Castr.; C. Periwianus VanhôlVen; C. Bnghtwellii Gran: C. borealis var. Brightivellii Glève. l'^ig. 4. — Ch. cnncavicornis Nob. [Cil. criophilus Gran non Bgtw.) 3. C. CRioPHiLCS forma volans (Schiitt) Gran. Glève a décrit en 1897^'', sous le nom de C. ciirrens, une espèce très voisine du C. Perumanus Bgtw., et à la fin de la description très précise, il ajoute : fr(îette espèce peut être identifiée avec (]. volans Schiift-" ' . Kn se reportant à la description et aux dessins très imparfaits de Schiitt, on reconnaît cpie l'identification n'est pas justifiée. L'espèce figurée par ce dernier auteur a des valves plates et les cornes antérieures sont insérées dans l'un des dessins, entre le ceutre et les bords des valves; dans l'autre dessin, elles partent des bords des valves. Gette disposition ambiguë ne correspond en aucune manière au C. r«rmî .s- figuré et décrit par Glève. On (» Clkve (P. t.), loc. cil. '■-' ScHfTT ( F.) , Arien von Chaeloccrns und Pn-aifallia , Kin lieitray ziir Hociisci'- llora [Berichle ih ihuls. Bol. Gpsselh, iSq.',. Bd. Mil, Ilefl. ;î , lig. :!0 n, ;!0 // , p. /i6). 309 — pourra s'assiiior de ce l'ail on comparant les dessins de Clèvc cl de ScliiUl (jue j'ai reproduits ((!{;•. 5). Bien (pie tous les auteurs aient accepté sans discussion ridenlilicaliar les cornes antérieures a\ec Taxe ne dépasse pas 45% ce n'est pas la variété volans <|uil a figurée, mais un individu isolé de C. concavicornis. 60^ Ki{{. 6. — Ch. concavicornis f. currem (Glève) Nob. Ltt lornie que nous \enons de décrire ne peut donc être leellemeul séparée du C. concavicornis, elle constitue à peine une \ariété de cette espèce , et nous la désignerons sous le nom de C. concavicornis L currens (Clève) Nob. Elle aurait pour synonymes : C. currens Clève ; C. volans (.lè\e; a. criopliihis f. volans Gvnn; CPeruvianus f. volans Ost. [A suivre.) GiiAN. iNordisclies Plaiiklon Dialoiuen, \IX, p. 72, lig. 66 v. 31 MoTE ^i n n ro.Mciiic compauÉk du sà.xg hEs S^m'ESTs (Suile). PAR M"" M. PlIISALlX ET LE R. P. F. CaIUS. Action du sbkum des Serpents sur les petits Passereaux. lia dose de o ceiUiin. c. 5 de sérum peut être foudroyante et tuoi ranimai pendant rinoculation même {Eryx, Simotes, Helicops. . .) ou m' permettre qu'une courte survie [Platijpkclnmis , Ltjcodou , Plijodonto- phis. . .). Lorsque la mort est immédiate, l'oiseau tombe allaissé, san:. mouvement ou présentant des convulsions. Lorsque la survie est plus lon- gue, les premiers symptômes apparaissent plus ou moins tardivement. Nous ne rapporterons que les résultats fournis par plusieurs expériences concordantes, et qui diffèrent les unes des autres par quelque particu- larité. Helicops schisiosus. — L'inoculation de sérum d'Heiicops peut entraîner la mort du Ploceus baya eu i à 54 minutes : elle est survenue dans un cas en 45 minutes avec i centim. c. 5 de sang, alors qu'elle a été fou- droyante avec i centimètre cube seulement de sérum d'un autre sujet. Dans les cas oii la survie est de quelque durée, i'eflet de l'inoculation est immédiat ; la respiration s'accélère, devient dyspnéique, saccadée ; l'oiseau tend le cou, relève la tête et ouvre le bec pour respirer. En même temps il s'affaisse sur les tarses, pattes écartées, queue pendante, puis perd l'équilibre, se retenant parfois au perchoir au moyen d'une seule patte. Ces troubles moteurs et respiratoires sont entrecoupés de narcose, puis réparaissent en s'accentuant. Vers la fin de i'envenimation , la respiration . après une brève accélération, se ralentit, puis s'arrête: il se produit du frémissement des ailes, du rhoncus, des convulsions agoniques des pattes, et le cœur s'arrête à son tour, en diastole. A l'autopsie on trouve les pou- mons congestionnés. Les mêmes symptômes sont observés après l'inoculation de o centim. c. 5 de sérum des espèces Dipsas ceylouensis , Dryophis inycterisans , Ery.r conicus, Polyodoidophis collaris, Tropidouotiis piscutor, T. platyccps, T. sto- laiiis, Silybura nigra et pulneyensis. — 31-2 — Avec le sérum de CoromUa auslriaca iiiorulé au Moineau à la dose de 1 ccnliraèlre cube, avec o centim. c. 5 de sérum A'Oligodon .siikorlscns , inoculé au Ploceus, ou observe aussi les mêmes symptômes qu'avec les précédents sérums ; mais il n'y a pas de convulsions terminales accompa- «rnant la mort avec le sérum de Coronelle, et les animaux guérissent en 5 à 6 heures après avoir reçu le sérum d'Oligodon. Lycodon nuliciis. — Le Munia (|ui i-eçoit o centim. c. 5 de sang frais meurt en 59 minutes. Immédiatement après l'injection, la respiration s'accélère, devient anhé- lente et suivie de rhoncus. Le corps s'affaisse sur le ventre et les tarses, puis le cou est secoué de convulsions. Il y a du nystagraus, des périodes de narcose. La paralysie progresse : néanmoins la moindre excitation dé- termine des convulsions et des cris. Vers la fin de Teuvenimation , la respi- ration devient saccadée puis se ralentit et s'arrête ; le sujet meurt dans de violentes convulsions asphyxiques. 11 |)résente les mêmes lésions d'autopsie que dans le cas du sérum d'Helicops. Avec le sérum de Coluher helcna,\i\ dose de o centim. c. 25 détermine chez un Uroioncha du poids de 1 1 grammes les mêmes symptômes géné- raux, mais qui débutent plus tardivement et laissent une survie pins longue ; l'état spasmodique et les convulsions sont plus marqués qifavec le sérum de Lycodon. Ainsi, chez les petits Passereaux, l'inoculation d'une dose de sérum^ comprise entre o centim. c. aS et i centimètre cube détermine laie enve- nimation d'allure assez uniforme, que nous avons observée aussi avec les extraits glandulaires correspondants. Nous devons rappeler (|ue dans l'ui- toxication du Cobaye il est imjtossible, d'après les symptômes objectds seuls, de distinguer si l'animal a reçu â centimètres cubes de sérum ou o milligi'. h de venin de Vipère, -i centim. c. y 5 de sérum ou la dose mortelle de venin de Cobra on de C.œlopeltis. Celte similitude de symptômes a suggéré à Phisalix l'idée ((ue le \enin des {;landes pénètre dans le sang par le mécanisme delà sécrétion interne. Mais k un examen plus détaillé, on décèle (pielques paiticularités dis- tinguant le sérum et le venin du même Serpent; nous les indiquerons au l'ur et à mesure du résumé de l'intoxication sérique. Cette intoxication se traduit par les symptômes suivants : 1° Accélération primaire, arythmie, ralentisse meut et arrêt de h respira- tion avant celui du cœur, par paralysie du centre respiratoire bulbaire. Arthus n'a pas observé d'action curarisante surajoutée avec les sérums dont les venins correspondants sont curarisants (Col, Protéiogly plies). û" Chute de la pression arlériellc. — Ce phénomène suit aussitôt l'iuo- — 313 — culalion, ainsi que Kaiifmann l'a vu en 1899 avec le sérum de Vipère aspic inoculé au (iluon,el comme la confirmé plus lard le résultai oblenu par Arthus avec le sérum de Crotale inocidé dans les veines du l.apin. Celle chute de la j)ressiou est due à la paralysie du {ganglion moteur cardiaque ; aussi les ballemenls du cœur devicnnont-ils faiblfs el rapides, avant de s'arrôler délinilivenienl, laissant les ventricules relâchés, en diastole, et les cavités cardiaques remplies de san^y. Dans nos essais sur les petits Passereaux, c'est l'arr/^t en diastole que nous avons le plus souvent observé, à quehjues exceptions près, fournies par le sérum des espèces suivantes de Serpents: Dipsas ceyloiicmis, Cohibcr relicularis, Zaïneiiis mucosus , Siltjbiira pulneycnsis . . . 3" Ditniinttion de la coagtihilité du sang. — La mort foudroyante, comme la mort plus lente, consécutive à l'inoculation de sérum, laisse incoagulé le sang- de l'animal d'expérience, ainsi que l'a vu C. Phisalix avec le sérum de Vipère el de Couleuvre. Le sérum même des Serpents qui ont un venin très coagulant in vivo [Daboia, Pseudechis , Iloploccpltalus . .) ne détermine pas de thrombose. Ainsi, d'après Arthus, ni le fi brin-ferme ni des venins, ni leur substance curarisante ne se trouveraient dans le sérum. 4" AJ'aiblissement musculaire et. paralysie. — Ce symptôme comme les précédents apparaît d'une manière piécoce, de telle façon que le sujet peut s'all'aisser pendant l'injection elle-même. L'affaiblissement est pro- gressif, et débute par la région postérieure du corps. Exceptionnellement nous avons observé l'excitabilité réflexe et les con- vulsions plus ou moins violentes, soit au début, soit à la période d'étal de l'envenimation avec le sérum de Silybura nigra et pulneyensis , de Lyco- don aulicus et de Colubcr lielcna. 5° Variations de la température du corps. — L'hypothermie se produit dès le début dans l'envenimation due au sérum de Vipère el de quelques Cou- leuvres ; elle est progressive quand la mort doit arriver. Avec le sérum de Cobra de Cœlopellis et de Coronelie, c'est l'hyperlhermie qui se produit chez le Cobaye. Dans les deux cas, les variations de la température du corps suivent celles qui sont déterminées par les venins correspondants. (G. Phisàlix.) 6° Narcose. — Ln somnolence, la narcose se rencontrent très fréquem- ment dans l'envenimation sérique comme dans celle due aux venins. Nous l'avons observée en particulier avec le sérum des espèces suivantes: Vipera aspis, Coluber helena , Helicops schistosus, Silybura nigra et pulneyensis , Tropidonotus natrix , viperinus et piscator. . . Muséum. — xxv. ai — 3U — Siimptômes locaux. — L'action phlogogèno est manifeste avec les sériims aussi bien qu'avec les venins, et ne varie que par son intensité. Le sérum, inoculé sous la peau, produit uie infiltration leucocytaire très marquée, puis de la dégénérescence caséense et de la gangrène, ou des abcès par nécrose. Dans le péritoine, c'est une intlaramation considérable. Ces phéno- mènes, dans leur intensité, sont plus marqués qu'avec le venin des Proté- roglyphes ordinaires (Naja, Bungarus. . . ) et sont comparables à ceux que déterminent les venins des Vipéi-idés et des C. Pr-otéroglyphes d'Australie. Action hémorrhugi^ure. — Dans l'envenimation sérique, les séreuses et d'autres tissus sont le siège de petites hémorrhagies, qui sont très mar- quées avec le sérum des Yipéridés et de certains Colubridés ( 7Vo/jk/o- HoUtH natriv). Les héraorrhagines sont prédominantes dans le sérum de ces espèces comme dans leur venin, contrairement aux uonrotoxines. Les hémorrhagines altèrent les cellules endothéliales des vaisseaux, comme les cylolysines les cellules des autres tissus. Hypothèses diverses sun l'origine des surstances actives DES SÉRUMS DES OpHIDIENS ; RAPPORTS AVEC CELLES DES VENINS. Les différentes notions successivement acquises depuis la découverte de la toxicité du sang des Serpents venimeux pennellont d'établir les rapports qui peuvent exister entre les sérums et les venins. Les premières constatations de C. Phisalix et Bertrand font ressortii- les analogies qUi existent entre ces deux catégories de substances toxiques : la multii)liciu^ et l'indépendance de leurs substances actives, les unes venimeuses, les autres anliveuimeuses, pouvant être séparées des premières par l'action de la chaleur; la similitude des symptômes objectifs déterminés par les uns et les autres, le fait pour les sérums d'être neu- tralisés, comme les venins, par le sérum antivenimeux, etc. A ce moment (1898-9^1 ) où l'on ne connaissait comme sang veni- meux que celui des Murénides, animaux réputés eux-mêmes venimeux, l'interprétation la plus rationnelle des laits observés, et qui ont tous été confirmés dans leur exactitude, était que les substances actives du sang proviennent de celles des glandes par le mécanisme de la sécrétion interne, cette opinion s'appliquaut aussi bien aux substances toxiques provenant des glandes venimeuses qu'aux substances antitoxiques provenant des glandes à sécrétion antivenimeuse. Quelques distinctions ont été faites ensuite par Calmette, entre l'action des sérums et des venins, relativement à l'action locale, plus intense avec le sérum qu'avec le vejiiu de Cobra , à la résistance à la chaleur moindre — 315 — pour le sn-iiii) (\\\i' \)<>uv le vonin, et ;i la résistance im'v'jalf créée chez les animaux ])ar l'inoculation de l'iino on Taiilie snhstancn: alors que les animaux vaccinés avec le sérnm résistent assez bien ;i l'épreuve par le venin de (lobra, les siijels vaccinés avec le venin résistent moins bien à réprenve par le sérum. Ces constatations ont sUjO-jréré à Calnielte inie antre interprétation : "Lr pouvoir lo.riqiip du scruni des ()j}liidir)is ii'rst donc pas dû. dit (ialinelte, à la présence de venin en nature dans ce liquide, mais à d'autres principes diastasiqnes cellulaires indéterminés. ■" — Veut-être ces principes sont-ils eux-mêmes des éléments constitnants du venin , car en Vabsence (le tout rfumlfaiir, on constate que le sang- de serpent et celvi d'anguille mé- lantrcs par jmrtics éindca avec du sérum ((uti venimeux ne lue pas.-n D'antre part, l'absence de fdmn-fernicnt dans les sérums dont les venins xorrespondants sont coag'ulants m vivo (Dahoia, Pseudechis. . .), celle de substance cunirisante dans le sérum des G. I^'otéroglyphes dont le venin est curarisant, la comparaison et l'assimilation de l'intoxication sériquc et vipérique à une iiitoxication protéique banale, ont conduit Arthus à une troisième interprétation ([ui est la suivante : tdes sérums toxiques des serpents ue doivent pas leur activité à du venin résorbé , mais bien à leurs propres protéines .... — les venins sont des poisons élaborés par les glandes venimeuses aux dépens de substances dépourvues de toxicité."^ Cette interprétation semble être confirmée par les observations de Slephens, qui établissent une certaine spécificité des substances toxiques et hémolytiques des sérums, pour lesquelles il n'y a pas d'immunité croisée absolue, non plus qu'avec celles des venins, par le fait aussi que des animaux réputés non venimeux (Hérisson, Coluber longissimns, ('. Iielena, C. radiatns . . .) ont un sérum ayant des propriétés comparables à celui des espèces venimeuses: mais nous avons vu que le sérum est en général moins toxique que celui des espèces à venimosité jolandulaire. D'antre paît, bon nond)re d'animaux réputés auti'efois inollensifs ont été reconnus comme venimeux, soit qu'ils sécrètent simplement des venin>^, soit (pi'ils puissent en même temps les inoculer, ce qui diminue beaucoup la valeur de l'arg'Uinent. L'hypothèse de l'indépendance absolue des protéines toxiques du venin et de celles du sérum ne nous renseigne pas sur le lieu de formation de celles du sérum: elle laisse simplement supposer, comme d'ailleurs en témoigne l'immunité naturelle (|ue possèdent les Vertébrés inférieurs contre leurs propres sécrétions ou liumeurs, que celles-ci ne sont particulièrement et généralement venimeuses que vis-à-vis des Vertébrés supérieurs. Travail du Laboratoire d'Herpétologie du Muséum et du Collège de Trichinopoly. 316 RII5L10GRAPIIIE. 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Phisalix (C. ) et Bertrand (G.). — Sur les cflcts de l'ablation des glandes à venin chez la Vipère. (.'Irc/i. de Pliiisiol., 189.3, (.5), VII, p. 100-106.) Phisalix (C.) et Bertrand (G.). — Sur femploi du sang de Vipère cl de Cou- leuvre comme substance aulivenimeuse. {C. R. Ac. des Se, 1896, CXXXl, ].. 7/1.J.) Phisalix (C.) et Bertrand (G.). — Sur quelques particularités relatives aux venins de Vipère cl de Cobta. {Bull, du Mus. d'Ilisl, ^at. de Paris, 1895, n" 3, p. 199.) Phisalix (C.) et Bertrand (G.). — Recherches sur rimmunité du Hérisson contre le venin de Viper»'. {C. U. Soc. Bird. , 1895, XLII, p, 689.) Phisalix (C.) et Bertrand (G.). — Remarques sur la toxicité du sang de Cobra capello. {C. R. Snc. liioL, 1896, XLVII, p. 858.) Phisalix (C.) et Btr.TRAND (G.). — Sur rexistencc à l'étal normal de substances nntiveninieuscs dans le sang de quelques Mammifères sensibles au venin de Vijèro. {C. R. Soc. RioL, 189G, XLVIll, p. 396.) PuisM.ix (C). — Sur les propriétés anlitoxiques du sérum de Vipère, comparé:'s à celles du sérum antivenimeux obtenu artificiellement. (C. R. Congi-. Inl. Méd. Moscou, août 1897.) Piiis\i,!x ^C). — Sur la présence du venin en nature dans le sang de Cohr». [Rult. ihi Mus. iVIlist. ^({t. de Paris, 1902, p. 9o4.) PiiisALix (C). — Propriétés physiologiques du venin de Ca-lopi-llis insignilus. {Vol. juli. de 1(1 Soc. de BioL, 1899, p. aAo-a'iS.) — 317 — PiiiSALix (MAniE). - ToxiciU' du san{; de Coronolla auslriaca ol atténuation par la chaleur. {Ihill. du Mus. d'Hisl. ^al. de Parh , 191/1, nT), p, 'MU.) I'hisaliv (Mahik) et Caius (H.P.F.) — I/cxtension do la fonction vonimeus»; dans l'ordri! entier des (Jphidiens et son existence cliez des familles où elle n'avait pas été soupçonnée juscju'ici. {Joiirn. de Pkysiol. et de Path. gén., t. XVII (1918-1918), p. 9a:3-9(K'.)- Stkphens (W.). On llie hemolytic action of Snake toxins and toxic scra.(^Hn». of Path. and Racl. , 1899-1900, VI, p. ^']'^.) Wrhrmann. — Sur les propriétés toxiques et anliloxiques du san,^ et tft la bile des Anguilles ol des Vipères. (.\nn. 1. Pasf., 1897, XI, p. 810.) SOMVIAIRKt Arles i(iitnliu>ilrt(tijs : l'aj'ps. Dépol du f'asciciilo n" 'A du llullrini ilc i •) i () li'AS Nomination de M. Laimcque comme Professeur honoraire 933 — de M. N. BouDARUL comme Préparateur de la Chaire de Malacologie . nj'î — de M. MiR.4NDE comme Préparateur stagiaire de la Chaire de Crypto- garnie iii'i — de M. Ci.WEUN cdiuuie Préparateur stagiaire de la Chaire d'Anthropo- logie -iSi — de M. Kug. Simon comme Associé du Muséum -jSù — de M. BuxTON comme Correspondant du Muséum -'34 — de M. le Commandant P. Dupuis comme Correspondant du Muséum.. -idlt Décès de M. l'iuEM , Correspondant du Muséum a34 CoDuimiuailiom : L. RouLR. Documents pour ser\ir à Thistoire du Saumon {Salmo miar L.) dans les eaux douces de la France {■i'' sérir). [Fi;;s.] 23.5 Comte DE Dalmas. Catalogue des Araignées du genre Leplodrassus [Gna- phosûlfe) d'après les matériaux de la collection E. Simon au Muséum national d'Histoire naturelle. [Figs.] îîAS A. Mou<)UET. Les mots multiloculaire et nmltivéstculaire qualificatifs de rKcliinococcose -jS i Ed. ]am\. Les Litliodomes de la Mer Rouge (d'après les matériaux re- fueiltis par M. le D' Jousseaume) ■>J:>-2 L. Germain. Contributions à la Faune Malacologique de l'Afrique Equato- riale : LVIL Sur quelques genres et espèces de Pulmonés de l'Afrique Orientale 9.58 Ch. Gravier. Sur YAnlipalhes graciUs (auct.) aOO fi. Lecomti:. Sapotacées recueillies à Madagascar par M. Perrier de la Ba- tliie. I Figs.] -'Ak) F. Gagnepain. Nouveaux Hegonia d'Asie. Quelques synonymes [Suite). I ^'wM ^7'' M"° A. (.aml's. Quelques espèces nouvelles de Graminées d'Asie -îSi \. Giii.LAijMiN'. Contribution à la Flore de la Nituvclle-Calédonie : XXIIL Plantes recueillies par M. Franc [Suite] 288 R. Bf.> :)ist. Descriptions d'espèces nouvelles de Phanérogames de ia <'iu\ani^ IVançaise :f96 ( Voir la suite «\ la page 't de la courciluve.) H. Chermezon. Mariscus (Cypéraccos) nouveaux de Madagascar ^ioo L. Mangin. Sur ies Chtetoceros du groupe Penirianus Bgtw. [Figs.J 3o5 M°" M. Phjsaux et R. P. F. Caics. \ot<- sur la toxicité comparée du san;; des Serpents (Suiip) -^ • * SOCIETE DES AMIS DU MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE (EXTRAIT DES STATUTS). l. But et composition de la 'Société. Article premier. L'Association dite Société des Amis du Muséum national d'histoire natu- relle, fondée en 1907, a pour but de donner son appui moral et tinanciei- à cet établissement, d'enrichir ses collections, ménageries, laboratoires, serres, jardins et bibliothèques, et de favoriser les travaux scientifiques et renseignement qui s'y rattachent. Elle a son si»>ge à Paris. Article 3. L- Association se compose de Membres titulaires , de Membres donateurs et de Membres bienfaiteurs, qui doivent être agréés parle Conseil d'administration. Pour être membre titulaire, il faut payer une cotisation annuelle d'au moins 10 francs. La cotisation peut être rachetée en versant une somme fixe de i5o francs. Pour être Membre donateur, il faut avoir donné une somme d'au moins 5oo francs, ou avoir versé pendant dix ans une cotisation d'au moins 60 francs par an. Pour être Membre bienfaiteur, il faut avoir donné au Muséum, ou à la Société, soit une somme de 10,000 francs, soit des collections scientifiques ou des objets, meubles ou immeubles, ayant une valeur équivalente, soit, pendant dix ans une cotisation annuelle d'au moins i,QOO francs'*'. '" S'adresser poui- les versements à M. Pierre Massos, trésorier de l'Atgociation, boulevard Saint-Germain, n" i-io, à Paris. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE RÉUNION MENSUELLE DES NATURALISTES DU MUSÉUM ANNEE 1919 PARIS IMPRIMERIE NATIONALE MDCGCCXIX AVIS. Le Bulletin du Muséum étant une publication mensuelle, destine'e essen- tiellement à de courtes notes permettant des prises de date, son impression doit être rapide : MM. les Auteurs sont donc instamment priés, dans l'intérêt général, de vouloir bien accepter la réglementation suivante : L'étendue des notes insérées par un même auteur dans un numéro du Bulletin ne saurait dépasser huit pages d'impression. Toute communication excédant cette limite sera renvoyée à l'auteur. Toute remarque verbale faite en séance à propos d'une communication devra, si son auteur désh-e qu'il en soit tenu compte au Bulletin, être remise par écrit dans les vingt-quatre heures. Les manuscrits doivent être définitifs pour éviter les remaniements et écrits très lisiblement, seulement au recto de feuilles isolées. Ils ne porteront d'autres indications typograpliiques que celles conforme-^ aux caractères et signes conventionnels adoptés par l'Imprimerie nationale, par exemple : Mots à imprimer en italique (notamment tous les mots latins) : souli- gnés une fois dans le manuscrit. Mots en petites capitales : soulignés deux fois.- Mots en caractères gras (en particulier noms d'espèces nouvelles) : sou- lignés d'un trait tremblé. Pour chaque référence bibliographique, on est prié d'indiquei- le titi-e du périodique, la tomaison, l'année de publication , la pagination. Il est désirable que, dans le titre des notes, le nom du groupe ou embranchement auquel appartient l'animal ou la plante dont il est ques- tion soit indiqué entre parenthèses. Les Auteiu's sont priés d'inscrire sur leur manuscrit le nombre des tirés à part qu'ils désirent (à leurs frais). Les clichés des figui-es dans le texte accompagnant les communications doivent être remis en même temps que le manuscrit, \ejour de la séance; faute de quof, la publication sei'a renvoyée au Bulletin suivant. En raison des frais supplémentaires qu'elles entraînent, les planches hors texte ne seront acceptées que dans des cas tout à fait exceptionnels et après décision du Bureau. Il ne sera envoyé qu'une seule épreuve aux Auteurs, qui sont priés de la retourner dans les quatre jours. Passé ce délai et dans le cas de corrections trop nombreuses ou d'ordre technique, l'article sera ajourné à un numéro ultérieur. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL DIIISTOIUE NATURELLE. ANISKE 1919. — r 5. =3* <— 185' RÉUNION DES NATURALLSTES DU MUSEUM. 22 MAI 1919. PRÉSIDENCK DE M. EDMOND PERRIER, DIRECTEUR DU MUSEUM. iLiitôS^ii-^iT WHW -'oRK BOTANiCAJU ACTES ADMINISTRATIFS. ^àM»^ M. i-E Pkksident dépose sur le Bureau le qualrième l'ascicule du lUilleùn pour Tannée 1919, conlenanl les communications faites dans la réunion du i'"' mai 1919. M. I.E Président a le regret d'annoncer la mort de M. Hua (Henri), Sous-Directeur à TEcole pratique des Hautes Etudes, Secrétaire général de la Société des Amis du Muséum. PRESEiMATlOX DOUYRAGE. Catalogue haisonnÉ et descriptii' des Collections dOstëologle bu Seuvice dAnatomie comparée du Muséum d'Histoire naturelle [Mammifères. — Fascicule IX : Pliolldota (Pangolins)]''', PAR M. R. Anthony. J'ai riionneur de présenter et d'offrir pour la Bibliothèque le premier fascicule p;irii du lAttaloguc raisonne cl descriptif des Collections d'Osteologie du Service d'Anatomie comparée'^ '•) Chez MM. Masson et C'", éditeurs, lao, houlevartl Sainl-Gormain, Paris. Prix : 5 francs. MuSÉLM. — XXV. 2 a — 320 — Ce fascicule (Mammifères, u" IX) concerne les Pangolins qui, depuis les éludes de Jenlink (189:1) r-t de M. Wcber (189^), n'avaient fail l'objet d'aucun travail d'ensemble. Cbaque ordre fera ainsi l'objet d'un fascicule spécial. Comme celui-ci, chaque fascicule contiendra deux parties : 1 " une partie descriptive lar{jemenl illustrée de dessins à la plume, tous originaux et exécutés d'après des spécimens de nos collections (le fascicule des Pang;o- lins contient -iS (igures); 2° une partie catalogue proprement dite. Le but de celte publication, qui a pu être entreprise grâce à une sub- vention accordée par l'Académie des Sciences sur la demande de l'Assem- blée des Professeurs du Muséum (Fonds Loutreuil), est d'abord de fournir une liste précise et exacte de ce que contiennent les Collections d'Ostéo- logie du Service d'Anatomie comparée; faire connaîti'e leurs immenses res- sources contribuera certainement à les fiiire plus utiliser. H est ensuite de répondre à un desideratum souvent exprimé : nous mancpions, nolam- nicnt en ce qui concei-ne les Mammifères, d'un traité moderne d'Osléologio comparée : les Ossements fossiles de Cuvier, lOstéographie de de Dlain- viUe sont trop exclusivement iconographiques, et les ouvrages de Pouchet et Bcauregard, de Pieynolds, même l'excellent manuel de Flowcr, sont vraiment trop peu détaillés pour répondre aux besoins actuels. A ce point de vue, le Catalogue d'Osléologie comparée comblera, je crois, une inqior- taute lacune. Le prochain fascicule à paraître (Mammifères, n" X), ipii est actuelle- ment en cours d'impression, traitera des Tubulidcntata (Ucycteropes). — 321 — COMMUNIGAÏIOINS. Sun LA PliÉSENCE DE LOS PLANVM CHEZ LES LÉMURIENS, PAR M. Max Kollmann. NOTE PRÉLIMINAIRE. On sait qu'on désigne sous le nom d'os plamm la partie de l'ellimoïde qui, chez l'Homme et les Primates, concourt à la formation de la pajoi orbitaire. C'est la lame [)apyracëe de l'anatomie humaine. Chez tous les Mammifères, à très peu d'exceptions près, il n'y a pas d'os planum, ce qui veut dire que l'ethmoïde est entièrement recouvert au niveau de ses masses latérales par la portion orbitaire du frontal. Cette a pris pour un os planum n'est jien autre que la moitié antérieure de la partie orbitaire du palatin. Chez les em- bryons de ces animaux, il n'y a pas trace d'os jdanum; le frontal, le lacrymal, le palatin (qui est très grand), le maxillaire et le sphénoïde se touchent par leurs bords; il ne peut donc y avoir d'os planum. La disposition est identiquement la même chez les Indrisidés (Iwlris ùrcvicciinhUiis ¥j. (îeoff. , Propithecus coqiirreli Grand., V. diadeinn Bennet, Avuliis lanigcr Gmelin), tant chez les adulles.cjue chez les fœtus. Chez un jeune Aiuikis laniirer, la coupes sériées m'ont permis de constater l'ab- sence d'ossilication de la paroi externe des masses latérales de I'ethmoïde et le recouvrement de ces masses par un os de membrane, portion inté- grante de l'os frontal. Ajoutons que chez Ghirotinja il n'existe pas davantag(> d'os planum , ni (') Loc. cil. — 3-23 — cliez l'adulte, ni chez les jeunes. Je n'ai pas en de fceliis à ma dispo- sition. Ainsi, chez Mierocehus, l'os planiim existe, mais disparait chez l'adulte par synostose précoce avec les os qui l'entourent. Sa disparition est donc secondaire. Elle est, au contraire, primitive chez tous les autres Lému- l'idés et Indrisidés, et probahlenient aussi chez les Cliiromyidés. Chez tous ces animaux, l'os j)lanum n'existe à aucun moment du développement. Los conclusions à liror de ces laits sont assez singulières et ambiguës. Uomarquons tout d'abord l'atliiiité des Tarsiidés, Nyclicébidés, Lori- sidés, (lalagidés, d'une part, Lémuridés, Indrisidés, Ghirorayidés, de l'antre (autrement dit des Lémuriens malgaches et extramalgaches) , que l'étude anatomiquc de divers autres organes nous a déjà permis de mettre on évidence'''. D'autre part, l'affinité des Tarsiers à la fois avec les Lému- riens et les Primates se trouve confirmée. Se trouve également i-enforcée l'idée d'une communauté d'origine entre Ifts Lémuriens et les Primates, et ceci d'autant plus nettement que l'os planum n'existe, sinon à titre tout à fait anormal (deux ou trois exemples îoulemeut), chez aucun autre Mammifère. Il n'existe pas notamment chez los Insectivores, qui semblent cependant avoir tant de rapports avec les Lémuriens. Il y aurait donc, contrairement à l'idée actuellement assez irpandue, autre chose de commun entre Lémuriens et Primates qu'une convergence d'adaptation à la vie arboricole; il y aurait donc une origine commune. Mais, par ailleurs, à ne considérer que l'ensemble des Lému- riens, il parait évident que la présence de l'os planum est primitive, sa disparition par soudure ou d'emblée, secondaire. Les Insectivores, même los plus généralisés, qui pourraient sembler être les ancêtres dos Lému- lieus, n'en possèdent cependant pas. Il y a quelque chose qui reste pour rinstaut inexpliqué. ( Travail du Laboratoire de Mammalogie du Muséum. ) (') KoLLMANN et Papin, Recherchcs sur les Lémuriens. L Le Larynx et ie Pharynx [Ann. Se. nat. Zool. , sér. 9, t. XL\, 191 'i)- Kollmann, Organes géni- taux mâles de Lémuriens [Ass.fr. Avanc. Se, Congrès Mmes, 1913). — i^cs fosses nasales des Lémuriens [Ibid,, Congrès Le Havre, 19 li). zn — Documents povr servir à l'histoire do Saumon (Salmo salar L.) DANS LES EAUX DOUCES DE LA FrANCE , PAR M. Louis Roule. TROISIEME SERIE O. Le développement post-embrvonnaire du vSai'mon pendant la periode des alevins nus. Ces aievins ont une double caractéristique : d'une pari, leur vésicule vitelline n'existe plus, car elle est complètement résorbée, el le corps possède les contours qu'il ne cessera de garder parla suite; d'autre part, les téguments, encore assez transparents pour laisser discerner les rayo- mères, manquent d'écaillés apparentes. En ce qui concerne les eaux douces de notre pays, et dans la moyenne babituelle des conditions de température, la période vésiculée' s'achève au cours du troisième mois consécutif à l'éclosion. La présente période dos alevins nus coiumence alors, et embrasse le quatrième mois presque entier, augmenté parfois d'une partie du cinquième. Son début se place, dans la nature, vers le début ou le milieu du mois de mai, el sa fin vers celle du mois de juin, c'est-à-dire le commencement de l'été. C'est alors que les premières écailles apparentes se montrent nettement sur le corps. La période des alevins nus, intercalée à celle des alevins vésicules et ;'i celle des alevins écailleux , et bien que brève par rapport à ces dernières , ne laisse pas d'avoir une grande- importance morphogénétique. C'est pen- dant qu'elle a lieu que les nageoires et la pigmentation légamentaiie s'établissent dans leurs conditions délinitives. 11 est peimis de rrconnaîtr<' on elle trois phases successives, dont les âges respectifs, dans la série que j'ai étudiée, sont de trois mois, de trois mois et demi, cl de quatre mois. 1. r' Phase (3 mois). — Ces alevins mesurent habiluellomont -jG à 3o millimètres de longueur totale. Leurs principales particidarilés son! oiïeitos par les nageoires impaires, par la pigmentation tégumonlairo. cl par l'ombilic vilcllin. ") Voir même Recueil , i g 1 8 , u° 7 ; 1 9 1 9 , n° ^. — 3:25 ~ La première nageoire dorsale, pourvue de tous ses rayons, est libre et complète. La seconde dorsale adipeuse, léf^èrement coudée en arrière, se trouve encore contifjuë à une crête ni('diano (pii prolonfye en avant la nageoire caudale: elle n'a donc |)as son indépendauco culière. La caudale, écliancree, ;\ bords arrondis, porte, en sus de la crête qui la relie à la seconde dorsale, une crête ventrale qui la relie de même à l'anale, quoiqiie de façon un peu moins intime. La nageoire anale, comme la première dorsale et la caudale, po-^sèdo ses rayons eu enliei-: tout vestige de Tanale anle'rionre a (lisi)aru. Le sommet des pectorales rabattues attemt l'aplomb du premier tiers de la première dorsale. La pigmentation tégumentaire consiste en points et en taches. Les pre- miers sont i-('pandus partout, sauf dans la région gulaire et sur la face ventrale de la raoilié antérieure du tronc, en avant des nageoires ])el- viennos. Les taches, bien marquées, de contours irréguliers, de tailles inégales, assez petites, sont exclusivement placées, en ce qui concerne le tronc, au long de la ligne latérale; elles forment par suite, sur chaque liane, une rangée de dix à douze taches, depuis la région operculaire jus- qu'au pédoncule caudal. En outre, les joues et les opercules portent trois ou quatre taches, peu distinctes parfois. L'ombilic vitellin, moins ouvert qu'aux phases précédentes (dernières des alevins vésicules), offre l'aspect d'une longue fente, médiane, ven- trale, placée entre les bases des pectorales, et prolongée en avant sous les formations branchiostègcs, IL 2° Phase (3 mois et demi). — Les dimensions de ces alevins sont à peine supérieures à celles de la phase précédente, mais des changements notables se sont opérés dans la disposition de certaines nageoires impaires, dans la pigmentation et dans l'aspect de l'ombilic vileUin. La deuxième nageoire dorsale s'est séparée de la caudale , bien que les crêtes médianes antérieures de cette dernière soient aussi fortes que pré- cédemment; un étroit intervalle, discernable toutefois, la sépare désormais de la crête caudale correspondante. Il en est de même pour la nageoire anale, entièrement libre et dégagée par tout son contour. La pigmentation se complète par l'apparition de taches dans la région dorsale du tronc, de part et d'autre de la ligne médiane. Ces nouvelles taches, relativement larges et bien marquées, de forme iirégulière , don- nent à cette région une teinte gris noirâtre accentuée. Quant à l'ombilic vitellin, il se fei-me de plus en plus, s'isole de la région branchiostège, et consiste seulement en une courte fente étroite, entourée par deux bourrelets peu accentués, placée au niveau de la part postérieure des insertions des pectorales. 111. 3° Phase (i mois). — Les principaux changements intervenus depuis la phase précédente consistent : dans l'exhaussement notable de la — 326 — première dorsale, dans la séparation plus nette de la deuxième dorsale et de l'anale d'avec la caudale, dans raltéiuialion des crêtes médianes anté- rieures de cette dernière, dans l'apparition de nouvelles lâches pigmen- taires dans la région dorso-latcrale et antérieure du tronc, enlîn dans la disparition de l'ombilic vilellin. TABLEAD D'ENSEMBLE DES DIMENSIONS MOYENNES (eN MILLIMÎCTREs) DES ALEVINS NUS DU SAUMON (3'-/»°M0IS DU DÉVELOPPEMENT POST-EMBRYONNAIRe). INDICATION DES PARTIES. Longueur totale Longueur sans ia caudale Hauteur du tronc à l'aplomb antérieur de ia 1 " dorsale Hauteur du pédoncule caudal Longueur de la ttle Largeur de la tète sur la ligne oculo-trans- verse Diamètre orbilaire Espace préorbitaire Espace interorbitaire Distance prédorsale Distance interdorsale Distance préanale Hauteur maxima de la i'" dorsale Hauteur de l'anale Hauteur de la caudale Rayons médians de la caudale lîayons uiarginaux de la caudale Longueur dos pectorales iiOngueur des pelviennes AGES DES ALEVINS. 3 MOIS. 28.0 33,5 5,0 3,0 /i,5 2,6 1 .5 3,5 1 1,0 ,3,0 17,0 /i,5 :},5 '',0 5,5 6,0 /.,o 3 MOIS ET DEMI. 28,5 2 '1,0 6,0 2,0 8,0 '.,5 3,0 1,5 2,5 12,0 3,0 18,0 5,0 3,5 8,0 /.,o 5,5 0,0 '1,0 Il MOK 29,0 2 '1,5 6,0 2,0 8,0 A,5 3,0 2,0 2,5 12,0 3,0 18,0 (1,0 /•,o 8,0 /.,.. 0,0 Vo r.a récapitulation des modificîilions ainsi éprouvées par les alevins au cours de ia |)résenle |>éiio(le, qui s'étend en moyenne sur une diirt'e de (pialre à six semaines, montre que, si l'aug-mentation des dimensions générales est faible, en revanche la transformation portant sur les autres ])articularilés est forte. L'individu achève île perdre tout vestige des dispo- sitions embryonnaires primitives pour rovètir progressivement un aspect très voisin de celui (pii sera déllnilif. f.t-s nageoires impaires s'isolenl b's unos d.'s ;oiln'^. s riiju ;si'iil ;'i leur plaee normale, et cessent d'ol1r:r — 327 — (les traces de leurs étroites connexions anlérienres; elles fj-randissenl par surcroît, et prennent inie exiension (|iii s'accorde av(T ra{;ililé exln^nie et la puissance do naj^e des alevins. Ceux-ci sont dès lors ca|)al)lcs de se maintenir en pleine eau, à coiilre-couranl, et de lia])per leur nourriture au passage. La pignieiilalion s'accentue, grâce h l'appai-ition de laclies sur les lianes et dans la région dorsale. Kiifiu rond)ilic viUîllin, creusé pendant la dernière période de la résorption de la vésicule deulotécitlii(pie, s'ciïace et disparaît . 328 — Drsciuption d'py aKyiîE nouveau et d'une espèce nouvelle T)E s \TY1iIDE AMÉRICAIN [LÉPIDOPT. BnOPlLOCETiEs'] , PAR M. F. Le Cerf. Caeno|>(7«*liia NOV. GEN. Ailes entières, arrmidies, les inférieures léo-èremeut festonnées entre les nervures -2 et /i, bord abdominal un peu incurvé au-dessus de ianp,le anal. Tête petite: palpes dressés, hérissés inférieurement de longs poils, à troisième article égal au quart environ du second et subporrigé; antenn.^s ne dépassant pas en longueur les deux cinquièmes de l'aile antérieuie, fines, faiblement épaissies dans leur tiers terminal et dépourvues de maseuc distincte. ^ervulaûon. — Ailes antérieures à cellule large, dépassant le milieu de Taile, avec une courte pointe récurrente à l'angle des discocellulaircs. Nervure i, non renllée à la base; cubitale brièvement et faiblement dilatée près de la base; costale largement et longuement vésiculeuse; 5. naissar.l de l'angle des discocellulaires; 6, un peu au-dessous de l'angle supérieur de la cellule; 7, 8 et 9 tigées, de cet angle: 10, très près: 1 1. largement écartée. Ailes postérieures à cellule dépassant le milieu, large dans sa moitié |)roximale, assez étroite distalement; nervure i"" aboutissant au milieu du bo^d abdominal, 1' à l'angle et 12 au milieu de la côte, toutes les ner- vures droites et non courbées à leur origine, notamment la nervure '1: leur répartition autour de la cellule analogue à celle des Euplijchia du groupe de jiliocin F. (lénotype : C.œiioptijchid BmUdl nov. sj). d'Amérique méridionale. Cœnoptychia Boulleti nov. sp. d. — Ailes brun-noirâtre fuligineux avec un trait jaune orange au bord antérieur du renflement de la nervure costale aux supérieures et une petite tache dilTuse de même couleur au-dessus de l'angle anal aux infé- l'ieures. Sur le fond se détachent confusément, en plus foncé, les nervures et une lipne antétcrminale commune aux deux paires, précédée aux infé- rieures par une ligne discale courbe et trois lignes di'oites transversales parallèles entre la base et le milieu. _ 329 — Dessous jaune do chrome avec la côte et le champ dorsal des supé- rieures hrun uoirâlrc jus(ju"à la nerviu'e 8. l.e foud clair est divise par deux séries principales de traits noii-s, longitudinaux el transversaux, cor- respondant à ceux du dessus mais plus nets. Ils comprennent, aux deux paires : les nervures discales el trois lignes disposées entre la base et le milieu de l'aile; ces lignes, paralhMes aux inférieures où elles vont ohli- quement de la cAte au hoid abdominal, sont divergentes et inégales aux supérieures, la jiremière longeant la radiale, la seconde, arcpiée, couj)3,nt la cellule sans la dépasser, la troisième, droite, el commeu(;ant à la cote pour descendre au-dessous de la nervure 9. Les deux ailes ont encore en commun : une ligne discale postmédiane parallèle au limbe, faiblement marquée aux supérieures, nette aux infé- rieures, une antéterminale et une marginale, noirâtres comme les pré- cédentes, et délimitant une étroite bande blanc d'argent découpée en traits par les nervures. Enfin le renllement vésicuieux de la nervure 12 et la base de la côte aux supérieures sont d'un jaune orangé plus vif qu'en dessus , ainsi qu'une forte tache de même couleur ornée de deux gouttes argentées pupillées de blanc au-dessus de l'angle anal des inférieures. Fi-anges des deux paires gris bruuîitre fuligineux. Corps brun noirâtre; palpes blancs à longs poils noirs; antennes noires en dessus, blanchâtres anuelées de noii- extérieui'ement. Envergure : 00 millimètres. Type : 1 d*, Sao Léopoldo, État de Rio Grande do Sul (Brésil) X-i9or). ex. Ern. Heync, coll. E. BouUet < Muséum de Paris. • Celte singuhère espèce faisait partie des collections de M. Eugène Bou!- let, Bienfiiiteur et Associé du Muséum à qui je l'ai dédiée. Elle ressemble supernciellement en dessus aux Euptijchia monochromes des groupes des E. iiinocentia Feld., E. hennés F., E. initchelli Frch., h. cehnis God. ou à certains Cœnonywpha, dont elle a presque exactement la taille et la forme. Son dessous, si curieusement cloisonné, rappelle plutôt lornementation de certains Lycœnidae , mais ses caractères génériques ne permettent pas de la classer dans aucune des coupes actuellement connues de la famille des SaUjridae à laquelle elle appartient sans conteste. C'est avec des genres africains qu'elle a le plus d'aflînités, l'absence de dilatation vésiculeuse à la base des nervures cubitale et dorsale la rap- proche des Physcaeneura Wallgin. et Neonijmpha Wallgrn. Le premier de ces genres a les antennes et les palpes semblables, mais la cubitale dé- pourvue de toute trace de renllement, et les nervures 7, 8, 9 et 10 ligées; quant au second, chez qui 7,8 et 9 seulement sont tigées et la cubitale faiblement renllée, comme chez Cœnoptycliia , il diffère de celui-ci par ses palpes plus longs et plus épais et ses antennes renflées eu massue distincte. — 330 — Quelques espèces nouvelles de CAniDi\'ES, PAR M. E.-L. Bouvier. Caridina Alphonsi nov. sp. Le rostre est beaucoup plus long que les pédoncules antennulairos, pi-^le,-dorsalement concave vers le milieu, puis horizontal ou même un peu inflëclii vers le bas dans sa moitié terminale qui est tout à fait minco et sans pointe subapicale; la moitié basilaire de sa carène dorsale est ai-mée d'une série de i5 à 20 épines et sa carène ventrale d'une série do 7-9 dents qui occupent la région moyenne, la partie distale étant munie an moins d'un ou deux denticules. L'épine infra-orbitaire est bien déve- loppée, de même que la pointe sous-antennaire; l'angle ptérygostomien est arrondi, L'acicule antennulaire dépasse légèrement la région cornéenno qui est assez fortement dilatée; le prolongement anléro-exteine du 1*'' ar- ticle des pédoncules anlennulaires est spiniforme et n'égale pas tout à fait le tiers de l'article suivant. Les carpes des cbélipèdes sont très allongés , ceux de la première paiie trois fois au moins aussi longs que larges et peu éehancrés en avant; les doigts de la pince qui terminent ces derniers dépassent à peine en longueur la portion palmaire qui n'offre pas à sa base de saillie bien notable. Il y a trois éperons sur le méropodite des pattes ambulatoires et un sur le carpe; l'éperon ischiopodal est nul ou rudimenlaire. Les épipodites sont normalement développés, jusqu'aux pattes iv inclusivement; ceux des maxillipèdes postérieurs se distinguent par leur prolongement, qui est aigu et des plus étroits. Les épimères du 'i" segment abdominal sont arrondis ou largement obtus en airière; ceux du 5°, aigus ou subaigus. Le bord postérieur du lelson est armé de 5 ou 6 paires de courtes soies spiniformes , très iné- gales; celles de la paire externe étant beaucoup plus fortes et plus longues que les autres. Les ap])endices sexuels du mâle sont peu difl'érenciés , comme dans la jdupart des autres Caridines. Rapports avec la longueur posl-orbitaire de la carapace : des pédoncules aiitruiiulaircs, o.i)8i (les piopoditt-s de ^»', oJm: dos propodites de p\ o. (■)(); du iV segment abdominal, o.ycS; rapports de la iongiiciir des dnjois — 881 — h cello (lu propodo : dans /<\ 0.28; daiisp'', 0.38; é|»ines du doigl de /)\ 7-8 (la [doniièrc à poiuo plus fj-rando); dans ;)\ 85-/10; uro|iodiales, 8; dorsales du tclsou, 8 ou 'i paires (sans couiplcr la pain; leimiiiale). lionjjueui- des grandes femelles en arrière du rostre, 20 uiilliinètres environ. Espèce très priinilive dont ia localité est inconnue. Comme le C. grmil- lima lyanolicslcr, (pii s'en rap})rochc beaucoup, est |)roljabIemenl indo- malaise. • , Caridina tonkinensis nov. sp. L'angle ptérygostomien de la carapace est largement arrondi, l'épine infia-ai"bitaire est nette. Le rostre est un peu plus court que les pédon- cules antennulaires, un peu relevé h la pointe qui est assez longuement inerme sur le bord doi'sal, beaucoup moins sur le bord ventral: son arma- ture comprend ilx épines dorsales dont 3 post-orbilaires, et 2 (lenticules ventraux. Les pédoncules oculaires sont très peu dilatés dans la l'égion cornéenne qui atteint presque le bout de l'acicule antennulaire; celui-ci est longuement dépassé par le bord dislal de l'article pédonculaire qui le porte; le prolongement antéro-externe de cet article est spiniforme et au moins aussi long que le tiers de l'article suivanl. L'angle basai des pédon- cules antennaires est également spiniforme. Les cliélipèdes de la deuxième paire atteignent à peu près le bout distal des pédoncules antennulaires et ceux de la paire précédente l'épine aciculaire des mêmes pédoncules; les uns et les autres sont grêles, et construits sur un même type qui est certainement primitif. Le carpe des chélipèdes antérieurs est au moins trois fois aussi long que large et sans échancrure terminale; les pinces sont un peu plus allongées, plus larges et légèrement infléchies vers le bas, dans la région des doigts qui est un peu plus longue que la portion palmaire. Carpe et pinces de ia paire suivante présentent les mêmes caractères avec une gracilité et une longueur plus grandes. Les pattes ambulatoires de la première paire dépassent les chélipèdes postérieurs de toute la longueur de leur doigt. Le prolongement épipodial des maxillipèdes postérieurs est long, droit, subaigu. Les autres épipodites font totalement défaut, sauf ceux, très nor- maux, des chélipèdes antérieurs. Le bord inféro-antérieur des épimères du T' segment abdominal de la femelle est presque droit; le bord postérieur des épimères est largement arrondi dans le h" segment, suboblus dans le h". Le bord supérieur de l'article basai des uropodes est convexe. (Juant au bord postérieur du telson, il est peu saiHant, en angle oItLus, et armé de quatre ou cinq paires de soies spiniformes dont la médiane ou les deux médianes sont beaucoup plus courtes que les trois autres. — 382 — ^—0.72; ^--^o.hh; '—-^0.55; o.53; c ' c e c doigt doigt — —p^ 0.20: — —p o.ôb; pr. ^ ■ pr. ^ ('■|)iiics (1(1 (l(jigt de ]/, 10 11 (la |)rernière plus forte), de p\ 80 environ; uropodiales 16-17, du lelsou h paires. 0.76 0.68 Diamètre des œufs. 0.Û8 0.67 Tonkiu, deux exemplaires femelles donnés par M. Sollaud; la plus grande mesure 18 à ;îo millimètres de longueui-. Ces exemplaires se trou- vaient en compagnie de nombreux C. nilotica, var. typica, et d'un spéci- men immature à angle ptérygostomien deuticulé. Cette espèce présente un mélange de caractères qui l'éloignent de toutes les espèces jusqu'ici connues, tout en la rapprochant sur certains points de quelques-unes : par rallongement du carpe de ses pinces et par la strucliu-e de ses cliélipèdes, elle n'est pas sans analogie avec le C. serrati- rostris, par ses épines uropodiales assez nombreuses et par son rostre, avec certains exemplaires de C. brevirosiris, par la réduction du nombn> (le ses épipodites avec le C. Sarasinoruni.. Mais la plupart des autres carac- t(''res la distinguent de ces espèces et je crois plutôt qu'elle dérive par cvo- lution inégale des types primitifs de la famille. Caridina Cavalerii nov. sp. L'épine infra-orbitaire est longue et forte; l'angle ptérygostomien assez brusque, un peu plus grand (ju'un angle droit. Le rostre atteint sensible- ment l'exl rémité des pédoncules antennulaires, il est en forme de sabre, caréné latéralement, légèrement concave sur son bord supériein-, inerme des deux c(3tés dans sa partie terminale; il porte dorsalement 18 épines, dont 5 post-orbitaires, sur son bord ventral, 8 fortes dents. Les pédoncules oculaires sont très peu dilatés en avant, Tarceau anten- nulaire présente une forte- carène verticale à bords aigus. Le premier article (les pédoncules antennulaires présente un acicule gr^le qui en atteint le bout dislal el , à l'angle externe de celui-ci, une pointe trian- gulaire qui égale à peu près le quart de l'article suivant. Le pédoncul'î antennaire atteint le niveau de cette pointe; l'épine de l'écaillc antcnnaire est forte et aigiie; elle dépasse h peine l'extrémité distale des pédoncules antennulaires. Los cliélipèdes antérieurs s'étendent à peu près jusqu'au niveau de la cornéf!: dans rinii(jue spécinipu (|iii nous sert de 1y[)e, ils sont à peu près de longueur (%ale, mais celui do droite est beaucoup plus fort (|ue celui — 333 — cic jfauclic, ce (jui iiciil [)eul-êlrc à une restauration après aiilolnniip. Le carpe du };iaii(l cliélipnlc; est moins de deux fois aussi lony ([uo laige et assez prolondcnicnt en avant; la pince présente une saillie basale corres- pondant à celte excavation; elle est comprimée sur les côtés et se dilale no- tablement d'avant en arrière dans l'autre sens; ses doig'ts sont à peu près de même lonoueur que la portion palmaire. Avec ses doijjts bien plus longs (jiie la portion palmaire, le chélipède gaucbe ressemble ipielque peu aux chélipèdcs suivants, et son carpe n'est pas beaucoup plus large, mais il est bien plus court (pie la pince , tondis qu'il (-gale celle-ci en longueur dans les chélipèdes de la seconde paire. Les pattes de la troisième paire atteignent ;\ peu près l'extrémité distale des pédoncules antennulaires et celles de la (•iu(|uième l'extrémité des pédoncules antennaires. Les é|)i- podites sont normalement développés, ceux des maxillipèdes postérieurs se prolongeant en un triangle aigu. Dans notre type, qui est une (emelle, le bord antoro-inférieur des épi- mères du 1"' segment abdominal est droit, même légèrement concave; le bord înféro-postérieur des épimères est largement arrondi dans le h' segment, en forme d'angle aigu dans le 5". Le bord snpériem- de l'angle basai des uropodes est à peine convexe, presque droit. Le l)ord postérieur du telson fiiit un angle peu saillant bordé par Irois paires (h' soies spiniformes qui sont subégales, sans barbelures apiiarenles et à peine plus longues que la moitié du bord. im^ ^ pi: f , pr. f 6"" s. «. — o.5i; ^—--0.40; ^^— ^o.48; o.h-i\ ce c c doigt pr. dep' o.a3; de p\ 0.2O; épines du doigt de p\ 8 (la première bien plus forte); de ])^ 5o-6o; uropodiales, 16-18; dorsales du telson, 5 paires. i.o5 — 1.10 Diamètre des œufs ■^^ * Un magnifique exemplaire femelle, capturé à Gau-cliouen-fou (Kouy- Tchéou), par le P. Cavalerie, auquel je suis heureux de dédier cette espèce. Par tous ses caractères essentiels, le C. Cavalerii se place dans le groupe terminal à évolution avancée qui a pour centre le C. tupus; mais il s'en distingue et rappelle les espèces primitives par son rostre en sabre , long et bien armé, par la brièveté, la force et la simplicité des soies spini- formes situées au bord postéiicur du telson; il se distingue également de toutes les espèces du même groupe par la longueur et la gracilité de l'aci- cule antcnnulaiic, ccquilçra|)proche quelque peu du C. serrutiroslris dont — 33/i — il s'éloigne (rs sont remarquablement longs, surtout ceux de la o" paire. Les épipodiles normaux sont tous bien dévelo|)pés; ceux des manillipèdes postéi'ieurs se prolongent en une pointe étroite et longue. Le bord antéro-inférieur du 1" segment abdominal des femelles est plutôt un peu arrondi; les épimères du 4' segment abdominal sont large- ment obtus en arrière, ceux du 5* aigus. L'angle uropodial est assez étroit, ;n};u, son bord supérieur est droit. Le bord postérieur du telson est ariondi, peu saillant, armé de h paires de soies spiniformes dont les plus externes sont les plus longues et s'avancent aussi loin que celles du milieu. — i?:].") — (),/|.); -^ — o,.)7 ; o/i.) ; — ---0/17; — -y>' (),.io, /*•■ 0,^7; 0[iiijes (lu (loiji'l (le /<' 8, la pioinièic esl df ljc;mcoup la plus grande; de //, 55v-()(), iiro|)odiales k); dorsales du lelson, 5 ou 6 paires. Malgré quehpies analogies dans la structure de l'angle uropodial, celle espèce ne me paraît se rattacher à aucune des formes normales du groupe du il. lypus, dont elle se distingue par certains caractères plus primitifs tels que lallongomeut et la faible e'cliancrure du carpe des pattes anté- rieures. Avec le C. Caliuani nous sommes vi-aisemblablement en |)résence d'un type spécial (jui se rai tache [)cut-être au 6'. brevirosiris et qui a poursuivi son évolution en donnant naissance aux C. Singludcitsis et atijoidcs. MusKUM. — XXV. a3 33G AmnÉlIDES PoLYCtlETES DES ILES GaMBIER ET ToUAMOTOU , PAR M. PlEBRK FaUVEL, Professeur à l'Univkrsité catuolique d'A.ngers. Celle petite collection, comprenant 3 G espèces, a été œcueiliie par M. Seiirat aux iles Gambier et Touamolou, principalement en iQo^i. La plupart de ces Polycliètes ont été récoltées sur dos Huîtres perlières, ou dans le voisinage des bancs. Presque toutes appartiennent à la l'aune de la Nouvelle-Zélande, de TAustralie et de Madagascar. Une espèce, ï.inci'itrosijllis r'ipda, est nou- velle, mais elle existe aussi à Djibouti, Familliî des APHRODITiENS. Lepjdoinotus (Tuormora) trissochokïus Cirube. Makatéa. — h sj)éciniens. Famille des AMPHINOMIENS. PlIERECARDIA L0BATA Horst. [EucavuncuJata Gvubei Malaquin). Lagon de Fakaliina. — 3 spécimens. EuRVïuoi: co.Mi'LANATA (Pallas). Itikitéa. Veri-I5ikitéa. Mangaréva. Kagalau. Taku. — Plusieurs spéci- mens ont la ti'le el la région postérieure régénérées. Famii.lk di;s SYLLIDIENS. Smj,IS VARIKOATA (irubc. Tokaéréro. Teone-Kura. Rikitéa. Mangaréva. Hikuéru. (?) Svi.i.ip PR1MFERA Krohu. Makatéa. Snj.is (.lUAciiis < indje. lîikiléa. SvLiJs KxiMs (Iravier. Bmitio (lu banc riaveau. Teala. Man^jarc'va. OpiSTlIOSYLLIS ArSïUAMS Allg-CHOr. Maiigarc'va. — Us no (lilTèronl du lyj)e J'Augionki! (jiie par leurs cirres un [)eu |»his loujjs (fjo à Go articles) et par l'ahsenœ de papilles pi'-dieuses. AuGENHR a d'ailleurs fait remarquer plus tard qu(! ces papilles peuvent manquer. Famillu des PHYLLODOCIENS. EuLALiA viRiDis 0. V. Midler. llap. — Ces beaux s[»écimens, longs de i5 à 20 centimètres, vert algue à l'état vivant, sont d'un brun verdâtre foncé dans l'alcool et ne didèi'enl par aucun caractère des spécimens de même taille de la Manclie : même trompe, mêmes cirres, même formule tentaculaire , mêmes soies. Famu.le des HÉSIONIENS. Hesione genetta Grube. Chenal de Vaiatekeuc. — 3 s|)écimens [)résentent encore, au a*" séti- gère, un collier assez large formé de séries transversales de taches allon- gées, brunes ou violacées. Aux segmenis suivants, ces taches sont plus clairsemées. Ancistrosyllis rigida nov. sp. Tokaéréro, ao mai 190/i. aô mètres. Sur une Huilre perlière. Deuxspécimensmesurant res|)ectivement get i5 millimètres de longueur- sur 0,5 à 1 millimètre de diamètre et 60 à 86 sétigères environ. Corps long, raide, de section demi-cylindrique, brusquement tronqué en avant, faiblement atténué en arrière, on les segments sont mieux marqués. Dos convexe, lisse, irisé, à reflets bleu acier; face ventrale aplatie, avec une gouttière longitudinale très marquée. Aspect général rigide, raj)pelanl un peu une Armaiidia. Têle petite, peu distincte, avec deux gros palpes ovoïdes à court palj)ostyle, comme ceux des Nereis (fig. 1, «), mais por- tant en outre une très petite [)a{)ille en massue au bord externe de la base du palpostyle. 3 antennes : 1° une impaire, fusiforme, moitié plus courte que les palpes entre la base desquelles elle est implantée; 9° deux latérales, fusiformes, un peu plus longues que l'impaire, insérées au tiers posté- rieur des palpophores et dépassant à peine les palpes, h très petits yeux foncés, punctiformes , 2 en arrière de la base de chaque antenne paire. Premier segment formant bourrelet saillant en arrière de la tête eli)ortant, de chaque côté, •?. coiuts cirres tentaculaires : un dorsal fusiforme, à pointe 3.3. — 33^ — aciimi;);'»', iiii vfnli;il un jieii jiiiis jjicIo, plus cyliii'li-i.jiie (li^^. i, r). l'as tic soios enlic les deux. Aux si'gnu^iils siiiv.iiits, c!ia(|ue jtaïajXKle com- prend uu ciire dorsal fusifoi-mo. un cii'rc vcnlral analogue et sensibiemenl (le même taille ol un mamelon [)édieu\ saillant. com|»rimë, à deux lèvres courtes entre lesfjtielles font saillie les soies. Comme chez les Ilesione, les [tiods sont pojlés sur des écussons latéraux saillanis, Manchàlres ou louge. {jiosrille (lig. i,/»). La l'ame doisale comporte i à .'î acicu'les lins el une très grosse soie aciculaire jaune pâle, transparente, faiblement anpiée, Fijr. 1. Aiicisirosijllis riifidu nov. Rp. : a, partie antérieure X t5; fc, paMpodeX loo; c, cirres Iprilaruliiires X »oo; '/, soIr en fourclie X 700; c, soie cai»iilaire X 'loo. — J'isla "ijin- briun-liiala : f, doux utu'iiii liiorai'i(|iiPS X35o; /,>•, uncini al)(li)i])jii;iu\ face cl |>i'nlil , X 35o; h, deux uncini du 1" tore uncinigère, l'un vu de trois quarts avec pioli)nfjement replié, X 35o. — Hijdfoides e.raUalus var. vcsiculosus nov. \av. : /, opercule X 3o. terminée on pointe mousse et faisant saillie un peu au-dessus el en avant de la hase du cirre dorsal. Celle grosse soie apparaît entre le 1 5' elle 20' séligère. Les soies du faisceau ventral sont longues, capillaires, légèrement arquées, aplaties, à limbe très transparent finement denliculé (lîg. 1, r). Elles sont accompagnées d'une ou deux soies en fourche à branches inégales (fig. i,f/). Ces dernières soies, Unes, courtes, dépassant peu les lèvres pédieuses, sont dilliciles à voir. Trompe inerme. longue et droite, s'étendant jusqu'au 12' séligère. Du 12' au 20'' séligère environ, le tube digestif étroit, très sinueux , déciit 7 à 8 anses, puis s'élargil de nou- \('au el redevieul lecliligne. Le py,<;idium porl.' deux cirres fusiformes divergenis. Celle os|)(''('(' se rapprodie do ÏAiivihIiohijII'is vohiisia Km. eus, du Cap, donl ollf (liirère cependaiil : i° par son corps plus rifjide, ses téguinonls plus lisses, ses ponipodes moins saillants, moins d(!;-oup;'s ; 2° par ses palpes plus massifs ; 3" par ses antennes et ses cirres Lieu plus fusif'orraes ; /i" par ses yeux; 5° par ses grosses soios acicul;iijes qui ne sont pas forle- ment recouibe'es en crochet, mais simplement arcpiéos, ou parfois sig-- moi'dcs ; O" enfin, par la présence de soies en fouirlie. C'est Eiii.Kits (jui a forl justement monlrj (jue les AncisIrosjjtHs sont des llcsioniens cl non des Syllidiens. La présence de soies en fourche, si frdcjuentes chez les Ile'sio- niens, vient enciiro ajipuyer cette conclusion. L' I. rigida porte sur les palpes une pelile papille en massue rappelant celle de [lluiijocliœta ciiigii- liihi . (pii n'est en réalité qu'un stade post-larvaire d'un AncisIro-si/Uis. Parmi hs \nnélides rapportées de Djibouti par M. (iii.wuîR, j'avais déjà trouvé un l'ragmenl postérieur de cette es[)èce long de 36 millimètres, mais donl la lète manquait, ce qui ne m'avait pas permis d'en j)réciser lu position systématique, Juscpi'au moment où les spécimens complets de Tokaéréro vinrent lever tous les doutes. Familliî des NÉRÉIDIENS. Ckratoxereis mirabilis Kinberg. Rikitéa. sur fond iVlIalimrde^. — 1 spécimen. Ceratonereis i'achycheta Fauvel. Fagalau. 90 octobre 190A. PSEUDONEREIS MASALACENSIS Grube. Makatéa. Août 190/». Cette espèce rentre bien dans le genre Pseudonereis (se««M Gravier) par l'armatui-e de sa trompe qui comporte des amas carrés de pai'agnatbes pectines aux groupes 11, 111, et IV, des [laragnalhes coniques, un gros au groupe I, 10 à 12 de chaque côté aux groupes VI, sur 3 à 3 rangs irré- guliers, et des paragnathes pointus, coupants, ajdatis dans le sens longi- tudinal, qui alternent aux groupes \11-V1II avec un rang supérieur de paragnathes coniques. V = 0. La Psei(doncrei.H /îo//«e.s7/rt»a Augener, d'Australie, est une espèce voisine. Quant à la Ps. aiiomala Gravier, elle diffère de l'espèce de Grube : 1° pai' ses groupes Vtà un seul rang de denticules; 2° par ses rames postprieiue..s dorsales bien plus allongées. Pl.ATYNKP.EIS DlIMERIMI Aud.-Edw. Rikitéa, iÇ)o3. Mangaréva, iqo/i : Rouéi du banc Gaveaii. — 3â0 — FVMILLE DES EUNICIENS. EuNir.iî ANTENNATA Sflvig-riy. Mangarcva. Rikiléa. Tokaéréro. Maruléa. Fag-ntau. Takii. Ednice afra (Peters). Makatt'a. Tokaéréro. El'nice indica kinljei'g-. Banc (le Tr'nra. Fagatau. EuNicE srciLiiî-Nsis G in I je. Tokaéréro. Marnkao. ' (?) NiciDioN ciNCTA Kinbei'g. Tokaéréro. /i novembre 1908. Les 5 antennes sont lisses, les yeux réniformes, les branchies fonldéfaul, les soies aciculaires sont jaunes , bidentées. Les acicules sont jaune foncé. Outre les soies capillaires et les soies en serpe courte bidoutée, on trouve des soies pectinées bien dévelo[)pées. Les cirres dorsaux de la région anté- rieure sontj)lus longs que les postérieurs. Le corps est court, ramassé. Ce spécimen semble bien correspondre au Mrklion cincia de Kinberg. dont le Nicidion brevis Ehlers, de la Floride, parait bien voisin. Cependant je n'ai pas vil les cirres tentaculaires, ])robablenie:it tombés. Si cette absenc n'est pas accidentelle, il s'agirait d'une Pammai'ijliijsa non encore décrite. LvsiDicE coi.Lvnis Grube. lies Gambier. — llonoloulou, 1906. LuMBRicoNEREis Latreillii Aud.-Kdvv. ( Lumbricoiiert'is japoiiicn Mai'enzelier). Piikiléa, 190^1. Un fragment anb'rieur. Li MBRicoNEREis spii EuocbPii Ai.A (Sclimarda "). Tokaéréro. Sur une cotpiille d'iluitre perlièi-e. Cette espèce est voisine de L. cocciiioa. — u\ — Famille des CIRRATULIENS, AdDODINIA (ClURATDLtis) SEMICINCTA EhlcrS. Rikitéa. Tokaéréi'o. — Nombreux spécimens de petite taille rappelant beaucoup IWudoiiiiiia filli>cra et plus encore peut-être YAudoiiinia vorvegic c QlIATlUîKAC.KS. sensu SoDTIIIÎRX. Famille des OPHÉLIENS. PoLYOPHTiiALMUs l'icTus Dujarclin. Makatéa. — Un spe'cimen encore pigmenté. Famili.k dis CAPITELLIENS. Dasybp.anciius cADi'cus firube. Lagon d'Hikuéru. — Un spécimen. Famille des TÉRÉBELLIENS. LoiMlA MEDUSA Savigu). • Mangaréva, Téara. Fagntau. Tokaéréro. PoLYMiMA NEBULOSA (Moutagu) [Polijinma tripUcatn Willey). Téoué-Kura, Mangarevn. — Un spécimen. Pista symbranchiata (Ehlers) [ISicoIea sijmhranchiaUi Ehlers). Rikitéa. 3 mètres. — Ce petit spécimen, de 98 millimètres sur 1 millim. 0, correspond très bien à la description et aux figures d'EiiLERS (igiS, Siid-Poldi' Exped., p. 556). Mais, comme l'avait déjà soupçonné Hessle, cette espèce est en réalité une Pist((. Les tores du premier uucini- gère portent des uncini dont le manubrium se termine par un proloiigc- ment cliitineux (iig. i,/t). Mais ces plaques onciales sont très transparentes et leur prolongement, peu chitinisé, est mou et se recourbe facilement, de sorte qu'il est très ditliciie d'obtenir des soies bien a plat, et sur les soies éclaircies par la potasse il devient peu visible. Sous ce rapport, celle espèce se rapproclie donc de la Pista Sibogœ Caullery et de la P. ti/pha (!rube, dont les uncini antérieurs ont la tige courte, faiblement chilinisée. Les uncini du deuxième uncinigère et des suivants n'ont pas de prolonge- ment. (Fig. 1,/.) — B/i2 — Famille des SABELLIENS. DaSVCHONE CIXGLLATA Gi'uhe. Tokaérëro. aS mètres. Sur Iluîlre perlière. Téttrai 190/1. — Les nom- breux spécimens de Téarai sont encore leufernie's dans leurs tubes chitineux devenus gris blancbàtre par l'action du subiinié. (lomme celui p(»rt. L'animal, long de 11 millimètres, panache compris, porte deux opercules semblables (fig. 1, i) et sensiblement de m^-me taille, particularité- déjà observée par Miss Pixell. Le calice inférieur de l'opercule est formé de 9/i-9() dents légèrement recourbées en deliors et un peu dilatées à lexlré- mité. Les dents du calice supérieur, au nombre d'une douzaine, sont subégales, recourbées en dehors et terminées en croc émonssé, sans pointes latéiales. Le <;raii(l croc impair est remplacé par une vésicule bruiif, chilineuse, creuse, déprimée sur trois faces comme une balle de caoulcboiic dans laquelle on a fait le vide, (l'est la seule différence que présente celle espèce avec YUi/droidrs cndliiliis fyjiique. les soies du |)remii'r séligère, les soies en cornet et les iincini n'ayant rien de caraclérisli(|ue. dette «posse scsiciile me parait élre une simple modilicalion du grand croc impair île 17/. cialiiiitis (pii se recourbe en capuchon vers l'iiili-riciir. — 3/i3 — II siillll (jne l;t coiirliiiff s'acconhie cl que les hoids de ci> rosli-e nvuv so soikIoiiI avec {-(mix de sa hase i-edressi'c pour réaliser celle vésicule Icrnii- uale. La vai-ial)ilil(' de lOpercule de celle espèce, déjà couslah'e par Wu.i.k\ el par Pixri.l, celle de ïlli/tlroidos Pcrozi Faiivel, donl le capucliou iuipair préseule des dllféreuces de foi-me et de graudeur très étcudues, ne per- lueltenl pas d'ail ribuer uue valeur spécifujuc à ce seul caraclère, observé sur un individu unique. Celle forme peul èlre regardée comme lui Ifiiilroldcs p.raltdtiis vai'. vrsiculo.sus. SlMUOItRANCllUS (IKiANTKlS (Pallas). Lagon de Marakéa du Sud. 1908. — Deux beaux spécimens avec grand opercule en disque faiblemenl concave, mince, inclin**, orné seulemenl de deux andouillers à peine ramilles. Vermiliopsis ACANTHOPiiOHA Augeuer. Lagon Timoé. •?.! avril 1908. — Deux peiits spécimens. Les parapo les llioraciques oui des soies àWponiiitus. L'opercule est conforme aux ligures d'AuGENER, mais il imporle de remarquer que de Saint-Joseph en a ligure un à peu près identique chez une \ ermiliopsis iiifundihiiliiin de Cannes. Les V. gldiidigei-a Gravier et V. Lniigevhunsi Fauvel pourraient bien n'èlre aussi que des formes jeunes, ou de simples variétés de la V. infundllnduni. Spirorbis pagenstecheri Quatrefages. Taku. Sur une Huître perlière. — Les tubes scalariformes , à renllo- nienls annulaires, correspondent à ceux de certains spécimens observés par Langeruans. L'animal répond à la description de Mes'vil (jui a déjà signali' celle espèce dans le golfe l'ersique. Spirorbis spéc. ind. Taku. Sur une Huilre peilière. — (Quelques tubes duu Spirorbo soneslre ressemblent à celui liguri; par Liii.ehs (191 3) pour un .S. /(/t/'v, mais je n ai pu observer l'animal. Uk — Les Lituodomes de la Mer Bouge (it'.tPIîÈS LES MATÉjilAUX RECUEILLIS PAU M. LE D' JoUSSEAUMe) (Fin), PAR M. Ed. Lamy. LrriiopiiAGA Lkssepsiana Vaillant. Le Liihodoiiiiis Lcssppsla il IIS ("inhl'i par L. ^aillalll (i8()5, Faune malac. Suez. Jouni. de Conchijl., XIII, p. ii5 et laS) sur les ligures i i-i' do la |>lanclie XI de Savigny (1817, Descript. hgijplr, Planches, Cotiuilles) osl une espèce Erytliréenue assez petite, dont la coquille allongée, cylin- drifpie, est ornée seulement de stries daccroissement. Daprès P. Fischer (1870, Faune conch. Suez, Jauni, de Coiirhiil., X\lll,p. i()9),chez ce Lilhodome,qui pourrait atteindre 3() millimètres do long, l'incrustation calcaire qui revêt les valves se prolongerait au délit de leur bord postérieur eu formant des appendices, mais elle resterait lisse sans présenter de rides. H me paraît possible que P. Fischer ait confondu avec L. Lesseps'uwus le L. Cumingiaiùus Dunker, car les caraclèi'es qu'il indique conviennent mieux à cette autre forme dont il sera question plus loin. Au contraire, les types de Vaillant, qui sont conservés au Mus('iun d>' Paris, et plusiems individus de ia même espèce qui font partie de la col- lection du D' Jousseaume, ont une coquille cylindrique moins atténuée en ari'ière que chez Cumingianus, et ils n'offrent aucune trace de |)roloii- gements postérieurs de l'incrustation c|ui s'arrête au boid des \alves ol devient sim[)lement poreuse ou rugueuse, rappelant plutôt la disposilion âi\ L. Ilitnieijimus Dunker. D ailleurs M. le D' Jousseaume croit que ffle /.. Lessepsianus a été fuit avec des jeunes de ce L. Ihnileijuims Dkr. fl, car il rra rencontré des indi- vidus qui établissent insensiblement le passage de l'un à l'autren. Hab. — Suez, Aden. LmiopiiAGA Hanleyana Dunker. Un groupe de Lilhodomes de la Mer Rouge est, en elfet, caractérisé par ce fait que rincruslation calcaire recouvrant la coquille est très épaissie en — 345 — nnif^Te. piv^senlo des plis riigneux cl se tormino par dos denticiilations (l(''(liif|uolôes (Ic'passi'iU h Loi'd poslcn-ioiir des vul\es. (le groupe comprend ic Litli. Hanlcijniiiis Dkr. et deux Ininies décrites par le D' Jousseamue. Le Lilliodonms II(uil('ijaitus Dunkev (i8l)'], Recve, Coiir/i. Iran., pi. IV, fig. 19; 1889, Duuker, ilonch. Cah., 2° éd., Litlioplmud , p. 3(t, pi. V. (ig. 8) de la Mer Rouge (1870, Mac An New, Test. Moll. Suez, Ami. Mag. Nat. Ilisl., h' s., VI, p. /i'i8; i()oi, Sturauy, Exped. ffPola^ ilollie Meer, Laniellihr. , Denkschr. K. Àkad. Whs. W'tvii, LXIX, p. 288) pos- sède une coquille subcylindrique, nuiuie d'un ëpiderme hi'un, jaunâtre on verdAlre, et rev(Hue d'une incrustation calcaire séparée par un sillon en une partie antéi'ieure mince, presque lisse, et une partie postérieure é[)aisse, poreuse T j)résentant des rides anguleuses. A ce L. HanU'ijanus me parait conq)lèlement identique la forme appelée ])ar M. le D' Jousseaume Ditciijlus Faurotl (1888, Moll. rec. D' Faurot, Métn. Soc. Zoolog. France , 1, p. 217), li)-rijliiiili iircd . iiiiliff siili' ^oll. Mazatlan Moll., p. mi), cl le même nom L. Ciunin- Ijianiis aurait (railleurs clé donné aussi par Cuming à une espèce riiilierme re- cneillic par lU. S. Exploriuj; Expédition : celle deruière forme me parait |i(Mi\oir cli'^ le fjilh. pi'ruvlaints d"()rl>ign\ (i8'i('>, Viiy. Ami'rlq. im'rid., Moll. , p. OGi). —' B/i9 — à un (Iri'ueUa sp. , (iiil olo identilii'es par I'. ImscIioc ( i Hy i , .Imrn. ilr (^oiirhijl. , \IX,|). -nH), piiispar M. Slm-any (ujoS, lieilr. Keiinl. iVIoll. Holli. Mner. , l\achrichtsh. Dcuiscli. Malal,: C.rs. , XXXV[f, p. t'.l^) , m Mocliola cinnn- iiiniiicd Lk. Le Mylilns ciiinaiiioiniiuis Glicninitz (i 786 , (lo.ir/i. (lab., VIII, p. lou, pi. 83, (ig-. 73i) = Modiola cliuiamoincn Lamarck (1819, \iiiiii. .$. vrrl., VI, t'" p. , p. 1 i4)a été regardé par Garpenter (i8C/i, Suppl. Itcpoi-i I/o//. WcHt CoitHl fSorth America, p. 552 et 56/») connue étant probablement un Adula, mais il avait été pris par Morcli (i853. Cal. (loncli. Yoldi , p. 55) pour type de la section Bolula. qui e.st [)lacée par P. Fisclier (188G, .]Jmi. (le (loncinjl., p. gOç)) dans les Lilltndomiis , tanch's que M. Dali (1898, Tert. lùiuua Floridu, p. 79-:?) préfère la rattaclier aux Modiolits : elle se distin^jue de Lilliodomtis par h présence d'une raug-ée de petites cicatrices très nelles s'étendant radialement vers l'angle basai inféro-postérieur de la coquille en dedans de la ligne palléale. Deshayes (i83o, EiicijcI. Màliod., \ers, 11, p. 566: 1806, liiiin. s. m-/., â' éd., Vil, j). 28) croyait que la variété A admise par Lamarck correspondait au Myti/iis Jhsciis Gmelin (1790, Syst. Nai., cd. Xlll, p. 3359) et constiluait une espèce distincte du M. cimiamomea par sa co- (jiiille plus petite et son test assez épais, Idanc sous un épidémie brim foncé presque noir. D'après M. Dali (1898. Tert. Fauiia Florida, p. 797), il est certain que It.'s spécimens déterminés par Chemnitz M. ciniuntiominiis |)roveuaieMl des Indes Occidentales, mais, en raison de la large disljibution <;éo.<'ia- pliique quoUrent souvent les Mollusques perforants, il est |)0ssible que la coquille des Indes Orientales désignée habituellement sous le nom de Mtj- tiliisjnscus Gmel. soil la même espèce , et M. Dautzenberg (1900, Grois. rît^hazalici, Mom. Soc. Zoolog: France, XIII, p. 99-?) admet que c'est u\w forme cosmopolite, car il ne trouve aucune difïerencc entre les échantillons de l'Océan ludien et ceux des Antilles. Gomme l'ont signalé Deshayes (i83(j, iiuin. s. vert., 2' éd., Vil, p. 20) et Hanley (i843, Cat. Pue. Biv. Sliell.s, p. 288), le Modiola silicula Lamarck (1819, Inim. s. vert., VI, 1 " p. , p. 110) ', dont le type est conservé dans la collection du Muséum de Paris, olfre une si grande res- semblance avec le M. cinnamomea, ([ue c'en est seulement une variété plus brune et un peu moins courbée. Enfin von Marteus (1880, m Mobius, Ihilr. Meercaf. Maiiritius, p. 3 18) pense que le Modiola arcuata Dufo (18/10, Ann. Se. Nat., Zool., XIV, ]). 21 5) [nomen sine descrip.], des Seychclles, est peut-être aussi la même espèce. '' Il y a uu Modiula silloiln So\ver!)y = .1/. caslaiiru Cray (mm ,Sa\), qui est une forme voisiui' de .1/. raffina Lk, — 300 — Ce nom spécificjnc (ivciitiln jh'uI (railleurs, en réalili'. èlrc jiHrihiu' à I,;imarck '' . Eu ollcl , les lvj)es du Modwld ciniiiimoiiioa Lk., (|ui consisleiil en un iu- flividu coniplel et une valve g'auche isolée, rapportés (leTile de Krance par M. Desélaugs en 1817. existent au Muséum de Paris: le cailon sur lequel ils soûl lixés porle cette inscription de la main de Lamarck : -w. ciimomo- inea , modloh courhéeii. mais cette éj)ithèle ff courbée- a succédé à celle (rrrarquééTi , (|ui est rayée. \Jn deuxième carlon, sni' lequel se trouvent deux valves gauclies avec celte indication: rr valves qui se logent dans l'intérieur des madrépores et autres j)(>lypos pierreux- , a été étiqueté par Lamarck rmodiole arquée \ar. | i]i, el ce mot ffarquée» a été traduit sur ce carton . dès Tni-igine. par nurniiiin-' . Lien qu'il s'agisse évidemment de la variété b mentionnée dans les Aiiimaïu- sans vertèbres pour le M. chmnmomm . Effectivement, un troisième carlon, provenant de la collection DelVaucc, supporte quatre individus el deux valves isolées de petite taille, qui se rapportent à cette variété et qui ont été déterminés par Lamarck (onodiola' vinnamoinea'^. rrliab. — Massaouah, Obock, Djibouti, Aden : vil dans les roches ma- dréporiques; on rencontre des coquilles d'un jaune cannelle plus ou moins loucé et d'autres tout à fait noires.'- (D' J.) ' bninarck avail (li'jn cnijiloyi' (1 807, Ami. Miix. , l\ , pi. W'IU , li;>. i) n- nom (le Mmlidla arciiala jxnir \in fossile de Gi'ljjnon raii;;*- par Dcshayos dans son j;<'nrc Hmihia. a.vi (^oiyTRiBurwNS À LA F.iiiM<: Malacoi.ouique DE l'Afrique équatoriale, PAR M. Louis Germain. LVmt" Sur quelques Gastéropodes du lac Tanganyika et de ses environs. J'ai reçu dernièremeut, des environs de Kigoma, sur la rive est du lac Tanganyika, une série de Liniicolaires recueillies mortes sur une plage du grand lac. En examinant le limon déposé à i'inte'rieur de l'ouverture de ces coquilles, j'ai pu recueillir cpielques formes intéressantes, parmi lesquelles un Sildla nouveav (Sitala kigomaensis Germain) et plusieurs jeunes appartenant à divers espèces : Neotliaunift tanganyicensm Smith'"', Grandi- (llcria sp. ind. , et surtout Symolopsis carinifera Smith. Sitala kigomaensis Germain , nov. sp. (Fig. 3a et 33.) Coquille légèrement suhgloludeuse un peu déprimée; spire composée de 4 '/j tours convexes à croissance lente et régulière séparés par des sutures submarginées; sommet obtus; dernier tour médiocre, à peine plus grand que l'avant-dernier, notablement plus convexe en dessous qu'en dessus, subcaréné en son miheu; ouverture oblique, ovalaire transverse, à bords marginaux très écartés; bords supérieur et inférieur largement con- (" Cf. BiilleÙH Muséum Hist. nalur. Paris, XXI, if)i5, ii" 7, p. 988-290; — XX II, 1916, n" 3, p. 1 56-162 i n° Il , p. 193-aio; n° .5, p. aSS-aSQ et n" 6 , p. 317-829; — XXIII, 1917, n" 7, p. ^9^-510, p. 5io-520 et p. 521-699; — XXIV, 1918, u" 3, p, 19 5-1 86 et p. 187-1^11 ; n° 8, p. 178-189; n° /i, p. 251-270; u° 5, p. 358t37o et n" 6, p. ^i83-'i54; — XXV, 1919, n° 1, p. 'i6-52; n° 2 , p. 1 i5-i2o; n" 3, p. 179-186 et n" A , p. 258-265. '"-' Smjth (E. a.), On the Shells of Tauganyika and of the Neiglibourliood of Hjiji, Ct'ulral Africa (Proceedings Zoological Society of London, 30 avril 1880, p. 3^9 , 11° 10, pi. XXXI, f]g. 7-7^-76-70). Muséum. — xxv, au — 35^2 — vexes; bord rolumellaire incurvô, liinnjfiilaiiemont irlléclii sur uii ombilic élroil et profond ' . Diamèlre maximum : 9 millimètres; diamèlrc minimum : 1.8 milli- mètre; hauteur : 1,3 millimètre : diamètre de l'ouverture : 1,1 uiillimèlre: liauteur de l'ouverture : 0,8 millimètre. ^•^ v^S^:^-.'^ ^^jtTI:!?-. Fijf. 3:! cl 3'). — Sitahi Liijduiaonsi» Germain. Environs de Kigomn, sur les bonis du lac Tanganyiko. X 3o. Test mince, sublransparent, brillant, d'un ningnifi(|ue jaune ambré à poinc ])lus clair vers le sommet. Sculpture monlrant, en dessus : les (ours L'MdM'yonnairos prestpic lisses; les autres {parnis de stries longiludiual'^s *'' Cet ombilic est pnrliellt'iuent rccouvcrl jiar lu palulesconce du liord coki- raellairc. — ry% — |>ios(ni(' laniellciiscs '\seirëos,à peu près ëgalcs cl éqiiidislanlos, ohli- (|iicin('iil siiltondiilcdscs; — cl, en dessous : th-s slries loiij'iliKliiuilos Ix-jiii- coiip plus failtlos coupées de stries spirales 1res délicates, lui peu serrées el su I (régulières. kigonia, sur les bords du lac Tanganyika. LiMICOLARlA RECTISTRIGVTA Suiilll. 1880. Achniina (Limicolaria) irclislrigal.a Smith, Pr()cepdiii[rx /ooloijical Sucieiy ofLondon, |). 3/»6, 11" 3, pi. XXXI, (i;;-. 9. 1881. Achalina {Litnicolaria) reclialrifrala Smith, Procecdinjfa Zoolo[jical Socielij of Lnndnn, p. a8/(, n" 18, pi. XXXIII, fij;, lU-iha. i8(j7. Limicolaria reclislrigala Martens, Reschalle Weichlhiet-e Deutsch-0»t-yifnl,\ , Berlin, p. 1 10. Kjoi. Limicolaria reclistrigala Pilsury, )/( ; Tryon, Maniud of Conchologij, 2" série, Putmonata, XVI, p. 292, n° 33, pi. XXXIII, fiy. 97-28 et3i. 1907. Liinicidaria rocli.tlrigala Geumain, Mollusques Icrr. flav. Afrique Ceniralo française, Paris, p. ^179. 1908. Ijiiiiicolaria recl.istrigata (jkkmain, MoUmques recueillis par E. Fut j lac Tanganyika el, environs, Paris, p. ()33, 1 1) 1 -j . Limicolaria rcctistrigata Germain , Batlelin Muséum tlist. natur. Paris , X VIII , p. 86 (^). Les nombreux exem[)lairos de cette espèce provenant de Kigoma olfrent un polymorphisme relativement considérable. La forme est soit allongée (comme, par exemple, l'échantillou n° 1 du tableau ci-dessous), soit assez ventrue (individus n°' 9 et 6 du tableau), (les derniers cor- res|)ondent à peu près exactement à ia ligure ih, planche XXXIll, du mé- moire de E. A. Smith (1881) '''^ Entre ces deux types extrêmes il existe un tel nombre d'intermédiaires, que toute distinction de variétés devient illusoire. ''' Etant (lonnéo la très petite taille de la coquille, la saillie relative des stries longitudinales est l'elativement considérable; c'est pourquoi je leur aj>plique le vocable ttlaraelleuses». '-' Pour une bibliographie plus détaillée do cette espèce, consulter mes pré- cédents numéros, notamment ceux de 1907 et 1908. '^' C'est à cette forme que A. Grandidikr a donné le nom de Limicolaria Bur- toiii Grandidier [Observations criti(|ucs sur divers Mollusques du centre de r.\fri(pio, Ihillellnn Soiii'lé imlacologique de France, H, i885, p. 161 {Limicolaria lîurlaniana)]. . 36. 33 A Le lableaii suivant, où ]os dimoiisions de quelques spécimens sont données en niillimèties, met ce [)ol\ inorpliisme en évidence. MMKKOS OKS KCHAS- LONGUEUR DIAMÈTRE DIAMÈTRE IIAUTEin de DIAMÈTRE dp LOCALITÉS. TILI.ONS. TOTSLi:. niillini. MAXIMUM. MIMVt'M. l'ouveilure. l'oinerlurc. uiiliim. niilliiii. millim. millim. 1 ' 3? 1-! 1 '1 11 3,'i 13 r. 1/3 ._) ■-', ;?i 1 '. ' i3 i3 7 • » 3i i3 1 a 1? 2/3 ]3 (i h 3o 1 :i i3 13 3/3 i3 6 1/3 KijfDMia ( \mYiU du lac 5 3o 1/3 i3 1-i 11 i"i () - TaDganyika). 6'-' 3o 1/. i/a i3 1/3 l'i 7 7 ■M) i/"-^ 12 11 3//1 11 1/3 5 1/3 8 :^9 19. 1 '1 13 13 5 3"i y a'j 10 3/'i 10 1/9 10 5 10 H 17 II lO II 11 '11 l'i II l'i II Oudjiji , près du lar Tanganvikn f J. Kiiik VI 30 '7 II i'i II rt J. TiiOMsov . d"a- V, 39 l(i 1 2 II i5 II pirs E.-A. Smith li]. '' Col oxpuiplairo ■orrcspoiifl h In IIrim-o l'i „, plnnclio \\\III. (In Miimolri' ili' K. A. SuiTn ( l'rneccdiit;rx Zoii lfi^(rir.il Soncfif (tf Limdn 1 , i5 Icvriei- tS8i ). l'i Ces exomplaii'es corrcsponileut îi In lig urr 1/1, planilio \\\1 1 . ilii Mémoire siiyn-n cit. rie K. A. Smith. ' Smith ( E. A.) . hic. :iiij)ra cil. . 1 881 , p . -.'Si. Le lest est ('gaiement variable. La plupart des iii(]i\idus montrent, sur un fond jaune clair, des llamnndes iongiludinales d'un lauve marron plus ou moins foncé '' , qui manquent très souvent aux louis su|)éiieurs de la spire. Cette ornementation picturale peut s'allénuer considérablement : cer- tains exemplaires n'ont que de rares llammules très étroites localisées sur les deux derniers tours, et quelques autres en sont même totalement dé- ])ourvus " . Ln œuf, trouvé à l'intérieur d'un spécimen recueilli mort, est do forme assez régulièrement ovalaire. 11 est jaunâtre et mesure h millimètres de longueur sur 3 '/. millimètre de diamètre maximum. Kigoma, sur les bords du lac Tanganyika. ''' Ces llammules, plus ou moins dovclopjiccs suivant les individus, sont élargies à là base des tours de spiro. ^"-' Cette variété unicolore n-slc peu fioqiicnle. Son lest c>l pins rlair, d'un rorné très paie, pres(pio l)lanc et assez hrillanl. Tous les inlcinn'cliain's oxislenl (railleurs entre celle lormo dépourvue do llainimiles et les iiulividus ( lie/, les(piels rorncmeulation picturale alleinl sou maximum de complication. ;{; ).) Svunoi.oi'sis r.AniMri;ii\ Sinilli, (rijf. :i/.<.i3:..) l88(). S)jnt(iIopsi:< riiriiiifcra Smith, Aintah oml Mn^uzine nf Nalural H'itorij, London , IV, p. j 'y/i. i8<)'i. Sijrnoloii.sis cufiiiijcra SownnBY , Shells ojTaïqianiiH.d , Loiulon, fig. i"). 1897. Sjiriiolojisiii crtjv'/ii/t'rrt Maktkns, Bem-lialle Wcichlliicrc Ddiilscli-Onf-Afrih:, HtM'l'ui, |). 9 10. Kjo^l. Sijriinlofsis carinijera Smith, Proceedinifs Malacoloirical Sociclij "j Lomloit , VI, pari S! (June), p. 97, fig. (i (à ia pa|;c 87). Le Si/rnnlopsi.s tun-iiiifei'tt Sniilli osL cerUiiiK'incut flisliiict dos Siji-iiolDpsis IdcusIiHs Siuilli '' et Syi-nolopsis minuta Bourg iiigiuit '', les deux espèces (ju'il est possiWe de niaiuteiiir parmi les nombreux Syvnolojms du lac Tau- {janyika décrits par J. R. Bourguignat et J. Mabille. Le Syniolopsis carinifera Smith est caractérisé par les carènes très sail- lantes qui ornent ses tours de spire. Il rappelle ainsi, par son aspect (') E. A. Smiïh [fol', supva cit., iQo'i, p. 96] fait remarquer que les difl'é- ivnces — d'ailleurs peu iuiportantes — dans la taille, ia forme de ia coquille et la disposition dos plis de l'ouverture, signalées par J. R. Bour(;iiignat, sont duos nni(piement à ia diversité d'âge des coquilles étudiées. Je suis parfaitement de son .•ivis, et j'ai montré en 1908 [Germain (Louis), Mollusques du lac. Tanganijika et de ses environs, Paris, Impr. nat. , 1908, p. 68-69] ^^^ 1*-^ Syrnolupsis Gran- ihdieri Bourguignat [Mollusques recueillis par V. Giraud. région méridionale lac Tanganil.a. Paris, 1880, p. 18; et Hiiloire inatacoldj'ique Tanganika [An- nales sciences naturelles, 7° série, X), Paris, 1890, p. lA/i, pi. X, lig. aa-a'i {Sijrnolopsis Grandidieriana)], Siji-nolopsis Anceip Bourguignat [loc. supra cit., 188.'), p. 90, et 1890, p. ii.5, pi. X, fig. 2r)-97 ( Sifrnolopsis Anceijana)] Sip-nolopsis Ilainyi Bourguignat [loc. supra cit., i885, p. 17, et 1890. p. 7/19, pi. X, fig-. 18-91 {Syrnolopsis Hamyana)] et Syrnolopsis Foai Mabille f/^«//e(i/i Société philomathique Paris, 1901, p. 58. J'ai figuré le type de l'auteur [loc. supra cil., 1908, p. 70), qui appartient aux colloclions du Muséum d'histoire naturelle de Paris] étaient i^ynonymes du Syrnolopsis lacustris Sinitli [Syrnolopsis lacustris Smith, Annah and Magazine Nalural llistory, 5° série, VI, 1880, p. ^96 et : Proceedings Zoological Society of London, 1881, p. 288", pi. XXX 111, fig. 91; BoiRGUiGNAT, Iconographie malacologique lac Tangauika , Corbeil, 1888, pi. \, lig-. 1-^1-17, et loc. supra cit. , 1890, p. 1/19, pi X.lig, 1 /i-i 7 : Mautexs, lieschalle ]]'eichthiere Deutsch-Ost-Afrik. , Berlin, 1897, p. 210, taf. VI, fig. hÇ>-. = Fas- cinella lacustris TAtscu [Sitzungsb. Akad. \\ ien, 1881, p. 68, taf. H, fig. io)j. -' Syrnolopsis minuta Bourguignat, loc. supra cit., i88ô, p. 21, et 1890, p. 1/17, pi. X, fig. 98-.30 [= Syrnolopsis minuta CtRanv , loc. supra cit. , igoH , p. 70]. Lg Syrnolopsis Giraudi Bourguignat [loc. supra cit., i885, p. ao, rt 1890, p, i/iG, pi. X, fig. 3 1-33] n'est probalilemeut qu'une forme /««yor do relie espèce. — 350 — f|énéral, les espèces du genre Pi/ri>ula. Mais, comme chez les Syrnolops'is , la columelle est très tordue et l'ouverture possède deux lamelles internes comme le Sjjn}oInpsis lacuslris Smith'"'. Il n'y a donc pas lieu de clasi^er dans un genre spécial (Siormsia BourjO'uignal*'') l'espèce de E. A. Smith. Fig. U. Fig. 35. Syrnnlopsin cariniffva Sniilli. Exemplaires jeunes, roeueillis » Kigoma X 3o. La disposition el le nombre des carènes varient avec les individus. Rllcs sont dëjA très saillantes chez les toutes jeunes coquilles. L'un des individus que j'ai pu examiner, et qui mesure 9,65 millimètres de longueur, a ses tours embryonnaires lisses. Les autres ont, à la base de chaque tour, une "carène extrêmement saillante (fig. 3A, dans ie texte) et la partie comprise '•> La taille de cette espèce est variable; elle atteint jusqu'à 7 iiiillimètres de longueur sur 9 millimètres de diamètre maximum. Mais il est d' s exemplaires plus petits que K. A. Smith [loc. »upra cit., i88(), p. J7'i] a distingués comme ffvar. lesta tninor, carinia in anfrarlUjua inforioribiia plus minus nltsoli'fisv et qui atteignent seulement la moitié de la taille des exeniplaires lypicpies. '*) (le nom de Slarniaid ralilé du regretté V. liOCAKi». — .>.)/ — entre cette carène et la suture l'oimc une zone plane tiès oblique, par rap- |)ort à l'axe de la coquille. D'autres lilcls carénanis, beaucoup moins de've- loppés, s'intercalent, à divers niveaux, sin- les tours de spire. La scid|)ture lon{;iludinale conqjrend des stries inégales, foi-tement incurvées dans une direction obbVpie, irrégulièrement disposées et qui deviennent plus di'li- cates à la base du dernier lour. L'ouverture est ovalaire arrondie''^ et le bord columcllaire est déjà bien élargi. L'autre exemplaire est plus jeune. Il atteint seulement 2,1 millimètres. Le plan carénai présente la même disposition, mais il est beaucoup plus développé (fig. )55, dans le texte). II est limite, sur ses bords supérieur et inférieur, — ce dernier se confondant avec la suture, • — par deux carènes saillantes entre lesquelles se placent deux fîlels can'uants de moindre iinporlance. Au deinier lour, la carène inférieure est médiane et les (ilels carénanis sont plus nombreux. La sculpture longitudinale se compose de (ines stries obliques fortement incurvées. L'ouverture est beau- coiq) plus irrégulière (]ue dans le cas précédent et son bord externe très irrégulièrement sinueux. Kigoma. siu- une plage du lac Tanganyika. '') Son contour est très irrégiilior (cf. tig. 3 A , dans lo texte). — 358 Sur le rôle des cinclides chez les Actijvies, PAR M. Ch. Gravieu. Les Aclinies, qui conslilueut l'importante famille des Sagarùadnc (Gosse), sont essentiellement caractérisées par leur puissant sphincter inclus dans la mésoglée, par les longs filaments appelés aconliesel bourrés de nématocysles qui s'insèrent à la partie inférieure des cloisons, un peu au-dessous de l'extrémité des enléroïdes, et enfin par les petits orifices ou cinclides dont est percée la paroi de la colonne. 11 est souvent difficile de reconnaître les cinclides à la surface de la colonne, quand ils ne sont pas traversés par les aconties; ils sont presque toujours indiscernables sur les exemplaires conservés dans l'alcool, par suite de la contraction des tissus. Faurot (1896) a réussi à fixer leur répartition à la surface de la colonne chez le Sagartia parasitica (Gosse) '". Dans la partie inférieure de la co- lonne, il y a une première rangée de 10 cinclides s'ouvrant dans autant de loges du premier et du second cycle; les deux loges directrices seules en sont dépourvues; puis, au-dessous de la première, une seconde rangée de 19 cinclides débouchant dans autant de loges du troisième cycle, et enfin une troisième rangée, plus voisine encore de la sole pédieuse, de 2 4 clincides correspondant aux loges du quatrième cycle. Gosse considérait les cinclides comme les orifices par lesquels, chez l'animal vivant, les aconties, véritables batteries urticantes, armes d'at- taque et de défense, pouvaient faire saillie au dehors, et en elïet il n'est pas rare de voir, même chez les animaux conservés, les cinclides mis en évidence par les aconties auxquelles ils ont fourni une issue. Les frères Ilertwig (1879-80), dans leur important mémoire sur l'anatomie et l'histologie des Actinies, confirmèrent la manière de voir de Gosse. Quant à l'origine des cinclides, d'après les frères Ilertwig qui l'ont dé- crite et figurée chez le Sagorùa parnsiiicd , elle semblerait i-ésulter d'une Cî Suivant Faurot (1907), c'est à tort qu'on a réuni, dans le même genre Aciamsia , le Siigvriiii parnsilica et W'idainsiit palliata. Ce dernier, à colonne très courte, à pied très déformé, est toujours établi sur des coquilles qui abritent exclusivement VExpnifiinis Pridi'auxil Leach. Le Sncarlin pnrasilicn, h rolonne ri|lindn([ue et liauli', à soie pédieuse peu déformée, se fixe sur des coquilles habi- tées pardl\erses esjièces de Pajjiires. II j a, de plus, entre les deux formes, des dilïérciiccs dans le système des cloisons. — 3:)!) — cvnjpnalion tic rondodorme. (iiulfjron ( i8«)i) ). qui a (iludif la iihmikî f[iif's- lioii clioz lp Sd^ijiirliu l'itliKilti ((). I'\ Miilloi), dil, (juaulaiit (|u'il a jxi m iu{jtM" par ce qu'il a vu clicz celle espèce, les ciiiclides naisseiil dans la paroi de la coloimc pai' une invagination do leclodenne. [,e /.ooiojjistc siK'dois n'a pas vu l'excavalion en veiie de monlre saillant vers l'cxté- lieur, ni les lèvres bordant I orifice au niveau des cinclides, ainsi que le représentent les Hertwig. Dans la l'aniille des Aiiii)/tiaiilhiiliie l'ondée par R. Hertwig, on n'a jamais constaté la présence d'aconties, mais il existe des cinclides chez le genre Siejihanactis Hertwig. Ce fait montre à lui seul que la présence des cin- clides n'est pas liée à celle des aconties et qu'il s'agit là de di'.ux ordres d'organes indépendants les uns des autres. Cette opinion est confirmée par l'étude que j'ai faite d'une Actinie provenant des dragages de la ffPrin- cossc-Alicen, à 2,286 mètres de profondeur (à l'est de la Grande Déserte, près de Madère), et que je rattache, non sans quelque réserve, au genre Sicpliumictis {Stcithanactis iuipedita Graviei'). Cette Actinie, dont l'hahilal est assez singulier, car elle repose sur des spicules d'Epongés siliceuses inclus dans la poche formée par sa sole pédieuse repliée vers le bas, mesure 9 millimètres dans sa plus grande largeur et 5 millimètres de hauteur. De chaque côté de la colonne qui est de consistance ferme à cause du développement de la mésogléc, il existe un petit bouton perforé ou papille cincliilale qui s'ouvre dans la loge dlreclricc; il n'y a pas d'autre peiforation de la paroi de la colonne, de sorte qu'on a ici la disposition complètement inverse de celle qu'a signalée Faurot chez le Sagariia para- sitica Cosse. 11 résulte de là que le plan de symétrie de l'animal est visible extérieurement sur la colonne même, ce qui est plutôt exceptionnel chez les Actinies. Si Ton fait une coupe longitudinale de la colonne par le centre de la papille, on voit que le fond de celle-ci communique avec l'inté- rieur de la loge directrice par un canal obhque par rapport à la paroi cl qui s'évase brusquement et largement vers le milieu de sa longueur, du côté de la cavité gastrovascidaire. Dans la rigole qui entoure le boulon, il existe un revêtement ciliaiie. Peut-être y en a-t-il un également sur la paroi qui tapisse la partie étroite du canal; mais je n'ai pu le voir nette- ment, n'ayant pu examiner ({u'une coupe assez épaisse et tenant à con- server l'exemplaire étudié aussi intact que possible. Je n'ai pu voir non plus si le lubede communication est tapissé par iectoderme ou par lendo- derme; il eût fallu pour cela étudier des coupes en série. Suivant Carl- gren, chez le Sagariia vidiuita, le canal est tapissé exclusivement par l'ectoderme; il le serait par l'endoderme chez le Sagariia parasitica, autant qu'il est possible d'eu juger d'après le texte. En ce qui concerne le cin- clide décrit ci-dessus, avec sa papille cinclidale si distincte, il est dillicili' de dire s'il s'agit d'un simple processus d'invagination de l'ectoderme ou d'invagination de lendodcrnie. (}u(M (pi'il en soit, il n'y a pas Ir-ace ~ 3r,o — d'acouties cliez le Stephaunct's mpfdiia (Iravier, dont les organes génitaux riaient bien développés. En 1895, Faurot, rappelant que fréqnemment les aconlies ne sortent que par la bouche, bien plus facilement accessible que lescinclides, e\pi-i- niait l'opinion que, suivant lui, les cinclides n'ont pas pour rôle unique de fournir une issue aux aconties. Si jusqu'ici l'on ne connaît pas sûre- ment d'Actinies munies d'aconties sans avoir de cinclides, il existe, en l(mt cas, des Actinies qui sont pourvues de cinclides sans posséder d'acon- ties, et cela suffit à montrer l'indépendance des deux sortes d'organes vis-à-vis l'une de l'autre et à justilier la manière de voir de Faurot. Les cinclides, mettant en relation la cavité gasliovasculaire a\ec le milieu ambiant, peuvent contribuer à la circulation de l'eau à l'intérieur de f Actinie, surtout chez des animaux comme les Sagarlia qui, avec leur puissant spbincter, peuvent se refermer comjdèlement vers le haut, au- dessus de la couronne de tentacules. Chez le Stcphanactis tiupedita . la paire unique de cinclides débouche dans la loge directrice de chaque coté, c'est-à-dii-e dans la cavité des siphonoglyphes qui jouent un rôle très actif dans la circtdalion des matières solides et des liquides à l'intérieur de la cavité gastrovascidaire; il est vraisemblable de penser que les cinclides participent à ce rôle, au moins en ce qui concerne les liquides. — 301 Sun 11'. iu':\ EI.OPVKMKNT DES GEASUES SEXCEl.l.ES VUE/, LES AcTf \ l.lIliE.'! , 1>.\« M. (ai. GlUVIKIi. Les données que nous possédons relativement à l'origine et au dévc- lop|)ement des cellules sexuelles chez les Hexactiniaires sont essenlielle- iiient dues aux recherches hien connues des frères Hertwig. D'après les recherches des deux naturalistes allemands, les plus jeunes cellules desli- nées à devenir des ovules, et déjà distinctes des autres par la structure du protoplasme et par celle du noyau, sont situées dans la couche qui revèl les cloisons, c'est-à-dire dans rendoderme, au contact immédiat de la méso- glée. Le jeune ovule, en grandissant, est enveloppé parla mésoglée et est surmonté d'un groupe de cellules formant ce que les Hertwig appel- lent le cône nutritif, et qui le mettent en relation directe, à travers Kendo- derme, avec les espaces compris entre les cloisons. En ce qui concerne les éléments sexuels mâles, les Hertwig déclarent insuffisantes leurs observations quant à lorigine exacte de ces éléments; mais ii leur paraissait très vraisemblable que cette origine soit la même que pour les ovules. A la fin de la seconde partie de leur mémoire, les Hertwig résument leurs travaux en disant que, chez les Polypes mous, les cellules sexuelles , à l'éta-t de développement complet, sont contenues dans la mésoglée; les œufs sont isolés dans des capsules spéciales; les spermatozoïdes sont réunis en follicules tes tic ula ires. D'api"ès leur genèse. ils proviennent de l'endoderme; secondairement, ils sont enveloppés par la mésoglée et séparés de leiu- lieu d'origine. Devenus classiques, les résultats des mémoires des fières Hertwig ont éié introduits dans les livres classiques d'enseignement. Ce (pi'on a peut-être un peu trop perdu de vue,x'est que toutes les figures fondamentales relatives à l'origine et au dévoloppement des cellules sexuelles, reproduites dans presque tous les traités de zoologie el d'embryogénie comme ayant un caractère de généi'alité sans restriction indicjuée, se rapportent exclusive- ment au Sagailia para.siilcd que l'on a, à tort suivant Faurot, incorporé au genre Adamsia et identifié à VAdainsia Ihiideletii D. Chiaje. En étudiant l'importante collection d'Actinies recueillies au coia-s des croisières de la rr Princesse-Alice^ dans l'Atlantique nord, j"ai trouvé un type fort curieux au point de vue biologique, chez lequel le développe- ment des cellules mâles présente des dillérences importantes vis-à-vis du — 3(;-2 — mode d('Couvcii j>ar 0. ti 1!. Hoilwig' ' ol cnnsidéi-é commo ay.-inl un cjiraclèro fjénéral. Clicz des indixidus adulles de Tliniacurlis Topsnili Cravior, les intervalles des cloisons, said" dans les [)lus voisines du [dan de syniéli'ie, sont paitiellomenl l'empHs de petites masses de formes variées (|ui sont des glandes sexuelles mâles. Parmi ces masses, les unes sont libres dans les cavités des loges et des interloges, les autres sont encore attachées à la paroi sur lacpielle elles se sont développées. Quelques-unes d'entre elles sont fixées sur les cloisons; d'autres, à l'angle des cloisons et de la colonne; d'antres, enfin, sur la coloime exclusivement. Celle ori- gine des glandes sexuelles se voit tout aussi nettement sur les coupes transversales que sur les coupes longitudinales. L'origine vraie des c(d- lules sexuelles n'a pu être établie ici, el la question est réservée. Mais il y a, à la disposition connue, une dérogation dont je ne puis citer aucun autre exemple cliez les Actinies proprement dites. Les celbdes sexuelles sont empruntées, les unes à la paroi de la cloison, les autres à celle de la colonne. Parmi les nombreux individus que j'ai disséqués ou débités en coupes minces, je n'en ai pas trouvé un seul femelle; tous, sans excep- tion, étaient des mâles. Dans la plu[)art des testicules, la partie corticale est occupée par les cellules-mères des spermatozoïdes, tandis que le reste de la masse est formé par des spermatozoïdes complètement développés, avec lenrs queues rayonnant vers le centre de la glande mâle. On peut supposer que les individus des deux sexes ont une répartition dilVérenle sur l'Eponge qui les porte, ou bien qu'il y a berma|du'odisme avec prol- andiie bien marquée. En tout cas, j'ai pris les exemplaires que j'ai étu- diés dans les ])arlies les plus diflérenles des fragments de Sdivsli'jfia que j'ai eus à ma disposition, el je n'ai vu que des mâles. Les Antipatliaires présentent des dérogations du même oi'dro. On sait qiie. chez ces animaux, le développement des cellules sexuelles était considéré comn)e localisé dans les cloisons transversales primaires. A. J. van Pescli, en étudiant l'anatoniie des Anti[);illiaires du ffSiboga'^ , a constaté chez ['l'Jnriiripat/ics cnntoiia Pesch l'exislence d'ovaires très bien développés dans la paire anlf'rieurc des cloisons secondaires^''. En outre, chez le Sii- rliojKitlics vdridhilis Pesch, le zoolo{;iste hollandais a trouvé des testicules allachés à la |)aroi même du cor|)S du Polype, tout à fait en dehors des cloisons Iransxersales, par cons('(pienl,et de toute autre cloison, liien plus, il a découvert des vésicules testicnlaires parvenues à l'un des stades idlinies ■'' Ch. Gr.AviHn, Noie sur une Actinie {Tlinracaclis n. g. Tnpi^niili n. sp.) cl un Annélide Polvciiète (HcriiHulion Fnuvpll n. sp.), cominen?au\ d'une Kpo.njjO siliceuse {Savoutci^m ortilnla Top-;,'iil) [liiill. IhaI. wt'niiiinr. , n" 3i-'l, 191 i^. :!0 pajjes, 19 liffiircs dans |(> Icxlc |. '. \ .1. v\N l'i:si:ii, 'flic \iir|inlli;iiia (if tlio Silto<<;a Expedilien , Monofjr. \\ II. i( ) I '1 . >> /' •) — .)(>.) — (le leur évoltilioii dans reclodeiiric des teiitacides. Ainsi (jiie le fait rcniar- qner railleur, il n'y a sruviiieiil pas ici d'arlilices de j)répaialion. Ces observations montrent une fois de plus combien il est léniiTaire, dans le domaine de la bioloj^-ie. de ^éin'raliser trop liàtivement la poiteo (fun fait, même (|iiand ce fait est paifailement obs('i\('. Il est à pidsiimer ipie les reclierclies futures feront connaitre des exceptions de l'ordre di^ celles qui sont signalées [)Ius liant dans le monde si varie des Antlifj- zoaires. 30/1 DESCJîIPriO\S DE QUATIIE MÉu AGEES DE MADACASCAn, PAR M. Paul Danguy. Les Méliacées qui (oui Je siijel de celte noie appailicnnent au ijeurc TiM raea et ont été données par des explorateurs qui ont visité Madafjascar durant ces dernières années. Turraea Geayi nov. sp. Frute.v coHice nigrcscciitr : ramuiis jwiioribus pilis coducis passini Irclis , (Irin glabris vel nitendhuH. Folid petiohifa , ovata , subcovmcea , glnhiv ; petiolo 3-6 mm . hngo ; liinho intcgro i5-^/<) iiuii. luiign, lo-^o mm. lato, ■ apice obtuso vel rarius subaciito , basi cunealo attenuato , nervis secuiiddnis paucis, 'i—S jugis, supra parum conspicnis, iiifra valldioribus , margiiie intégra vel répandu, involuta. Jnjhresccntiae subsessiles pauciJJorae ad jolia supveina iiisertae. Flores solitarii vel pauci 3-à pedmiculati , pedioiciilo basi ^articnlaU) , angulato, bracteis squannjovndbus munito , 8-1 ô mm. Inngo, pilis cadiiris passim instructo. Calyx coriaceus , pentagonus , campaiinlaiiis rjuinque deiiliilns iii sicco nigrescens, 3-^i mm. longiis; dentibus dorso siibrariiiatis glabrcscentibus i--j mm. loiigi's. Petala ù , subchartacea elougata lanceidato- linearia, suboblusa , basi cunealo-attennata, 3o-35 mm. longa , 3-3 mm. Inla. Slamina monadelpba -j-H, tubo cijlindrico glabro aA—sS mm. longo ; antheris vi.r slipitatis j-8, inirorsis, bilocalaribus longe apiailatis posi anthesin siib ' linriumtaliter piilnlis, 1 vun. longis ; laciiiiis tnbi là— 16, nngusie lanceolaùs acitlis, ^i-ô )nm. longis. Ovarium ovatum . breriter pilosiun , qainqiie loeiilure, lociilis hiovulatis, sli/lo ci/lindrico glabro aô-So mm. longo, stigmate clavato subpentagono 1 mm. Cette espèce, à feuilles plus ou moins coiiaces et probablement por- sislanles, rappelle le T. rhnmbifolia Bal\. et le T. Pervillei H. Hn.; mais elle se distinfjiio facilenKiut de ces deux espèces par ses (leurs pentamèrfs. Kl!e a Ole récollée on lleurs pciidiMl j<'s mois de nuira et d'avril i ;)(>(), par V. (!eay, dans la zone côlièrc de la jjiovincc de Mananjary (^u" 7000 , yooC), 7007, 7008). 1) /l •• Turraea Decaryana iiov. sp. l'ntli'.r corlicp {ryhco riij^ulmo , in slrco Joiiijiliidiiiiililrr sulntlo, )'iniiiil!s jniiioiibus jKiirc nHiopUo^iH. l'Ollii peliolaUt , niciiihwiiiiirod railiirn , liiiircnldlo- ovalu poiiiiiiii'rviti , pusl inillicsiii iKisciiiiliir; iwliolo siihiiiltiso 5-(J iinii. lonijo ; liiiihn lanrcoliiln-oimto hilt'fjro gltilnrsrcnlc vcl gluhyn, -«ri-rM mm. loiiji-o, 6~8 mm. Iiilo. I iijloyescmtùte sessiles . pniiri/lome , twljloirs Holitam o pinirlo squammo prodeuiites. Flores pctliinnildli, pcduiiculd glubro basi articuldln fi^5 mm. longo. Cali/;r camjitniiibilus, breviWr f/uinqur dentalus glaber, denlibiin villosis, -2— S mm. Inngns. Pcltilii .7, uirmbranacpd, chiigald laiiceoltito Ihicdvht subobliisa, basi loiigr nnicdln-dtlniudla, gldbya , Ifo-oo mm. loiiga, 9.-3 mm. Idid. Stdmiua moiiddrlphd lo, liibo obcoiiiro p^ldbro 3() mm. longo; aiitlierh m, vir gllpilnliii, liycvilcf iipiviibUis , iiilrorsis . bilociildribiin •> mm. loiigi.s : lfirnilln lubi -îo , idoiigdio obtmtH 5^6 mm. loiigin. Ovurutin nrdliim subroulttlum, gldbrum g- 10 locubire, loculiii bioviildlin, Htijlo cijliudrico gldbyo ^/o mm. bmgo; stigmate elavato S-'i mm. bmgo. Dans cette espèce, les lleuis paraisseiil avant les feuilles, et les échan- tillons portent des fleurs, les unes bien épanouies, les autres ayant rléjà perdu leur péfiantlie, tandis que les rameaux feuilles commencent à se développer. Ses lleurs sont blanches et odorantes. Le T. Dpcuri/nna est voisin du T. maculata Sm. dont il se distingue facilement par ^es (leuis beaucoup plus petites. 11 ra|)pelle aussi le T. Givndidiori IJ. Bn., mais son périanthe est peiUamère. Il a été récollé par M. Decary le -j i novemltre i J(lis ereclis dense tccluiii , g-io lociilarc ixiuciovulaliini ; shilo rillosu cijliiidrko //J mm. lougo; sligmatc clavalo. Dans celle espèce, comme dans la pre'cédeiile, les ileurs scml)lenl j)araitrc un peu avant les feuilles. lîlle rappelle égalemcnl par son port 1(; T. manildld Sm. et les espèces voisines, mais elle s'en dislingiie facilement j)ar la forme de ses feuilles et sa villosité. Le T. Hinnbcrti a des Heurs blan- châtres. II a 6lé trouvé par MM. R. Vignier et II. Humberl dans la forél d'Antetikala , canton de Katsepe , près de Majunga, le 7 septembre 1912 (n" ko). Turraea macrantha nov. sp. Frutc.r, cortice riif'uloso; ramidk jttniorihus validh tomciitosii. Folia pclio- lata ovata penniiiervia , mcmbramicea villosa; pctiolo 10-10 mm. longo; limbo ovato 8-10 cm. longo, â-5 cm. lato, apice mtepius aculo, basi cuneato , viargiiie iiilcgra velrepamla, nervis infravalidioribus. Injlorescentiae sessilcH pnuc'iflorae , vel flores solitarii ad jolia suprema. Flores sessilcs vel brcve pcduncidali ; pedunculo crasso villoso fi-5 mm. longo. Calij.r cupulijormis parce villosus, crassus, breviter (luinquc dcntatus , 8-1 0 mm. longns, 8-10 mm. lalu-s, denhbus acutis 1—-2 mm. lungis. Pclala 5 , crassa lanrcolalo liiirana ralde elongata ij-iS cm. longa, a-2 mm. î/a Inta. Stamina monadclpha 10, labn ci/lindrico ad 16 cm. longo suhglabro, pills longis passim munito; (inllicris 10 inlrorsis, bilocularibus , breviter stipitatis longe apicnlalis, •> mm. 7/2 longis, acumine 1 mm.; laciniis tubi 10, lanceolato acutis saepiiis integris, raritis bi/ldis. Ovarium ovatum , pilosam, pills rigidis tectum, plnri- li)CHlare(ô-io?), mullioviilatum; stijlo cijlindrico 16-iy cm. longo, stigmate vi-v iii/Iato 5-8 mm. Cette espèce se distingue du T. sericea Sm. et du 7'. producta H. Bii. par ses fleurs beaucoup plus grandes. L'échantillon qui a permis de la décrire a été remis récemment à THerbiei' du Muséum par M. P. C-hrélien. de la part de M"" de La Motte- Saint-Pierre. Il provient d'arbustes dont le nom malgache est rfFanasavc-: lorsque leurs longues fleurs sont épanouies, ils ont l'aspect d'arbres pleureurs. Ils se trouvent dans les domaines de la Molte-Saint-Piene près d'Andjanja, sur les monts Antsilitry, dans la vallée du Sambirano, et s'avancent jus(jne près de la mer. » — 307 Espèces kt variétés nouvelles de Gbami\ées asiatiques, PAR M"" Atmke Camus. Isachne Chevalier! A. (-anms nova s[). (hilini decunibcntes , hasi proslnili , longe repentes, graciles, i^^-iô cm. (dû, folidti, apice violacei. Laminœ rigidulœ, crassiusculœ , lineares, subacutœ, (ipice attenmitœ , planœ , 2-3 cm. longœ, a,5-3 mm. latœ, glahrœ, iitrinquc plus niiiiiis scahrœ, margine scnberrlmœ , nenn^ creberrimis ajipro.rimatis promi- iiciilibus percursœ. Vaginœ strialœ , arctœ, glabrœ, margine Jimbriatœ. Ligiila pihsis.sima. Panicida à-à,o cm. longa, la.ra; rhachi commiuà subrobmta , rami primum erecti, dein subpatuli. Pedicelli apice clnvali. Spiculœ l,•?- l ..j mm. longœ. Gluma I"'" vîolacea , membranacea, subliemisplierica , lubey- cidato-pilosa ; H'''' /"'" œquans, membranacea, hemisplierica , tubercidalo- pilosa; III" illis longior, violacea, omta, apice mlundata, obsolète ô-nervis, ejiis palea glumam œquans , /nmio-oblonga, subelliptica, apice rolundala , obsolète -i-nervis. (Huma IV" quam III" brevior, stipilata, subliemisplierica. glabra, alba, apice violacea, 3-nervis ; palea ovala, obtusa, margine injle.ra. Aniiam : massif tlii Lang biaii entre KIon etDanhim, ait. 900-1000 mè- tres. (A. Ghevaiier, n" 30,9/10.) Diffère (le 17. miliacea Rotli par ses feuilles plus fermes, à nervures marquées et scabres, sa panicule plus lâche, ses épillets violets, à glumes plus hémisphériques, la fleur inférieure nettement, environ i/3, plus longue que la glume inférieure, les deux fleurs plas différentes comme longueur et convexité. Dans 17. Clieralieri, comme dans 17. dispar Trin., les deux fleurs sont nettement inégales, mais dans 17. Clievaliéri la fleur supérieure dépasse les glumes au lieu (rêtre dépassée par elles. Arundinella rupestris A. Camus nova sp, Perennis. Culmi repentes, basi prostrati, dein àscendentes, graciles, Sô-jo cm. alti, glaberrimi, foliali, superne midi, basi vaginis emarcidis Muséum. — xxv. ."'ô _ ,^G8 — afiipvffali'i tiiincali. Lniniiiœ rigitlulœ, l'irclœ , liiH'inrs, srlaceo-aciiiiiliiala', coiivolulœ vel plaiilusculfe, i5-fio cm. longœ, n-G luin. Iake ,' (>ial))-fe vel pHo- Kiilœ. Ligiila pilosa. Vaglnœ (irclœ, hitrhatœ, iiileniodiis longiorrs. Pouirula vrccta, oblongii , jMuprvd , 3-i5 cm. Innga, J , J-2 cm. lala ; rliaclii commuiit robusta, scahnuht , ciliata; rami erecti, appressi, subsimplices, scabriuli , cillati, iiifcriovîbus 'i-S-uis, .superioribus soliuifiis. Spicidœ siibconferlœ , 3,5-â mm. lougœ, -3,3-3,5 mm. bilœ, gcmmakv. Pcdicrlliis inf. 0,0- 1 mm. loiigus. Pedicctlus sup. 2,5-3 mm. Inngus. Gluma l'"" apicuhm siibfvqtians , ov/ita, longe nctnn'wata, 5-nervis, scaborula vol ciliala; II'" spicidam mjitniis, oviito-Ianccolatii , ncutn, 5-mrvis; III" (S II''"'" subœqiKiiis, ovata, siibohlusa , mavgiiie submcmbranncea, palca glumd brcviov, obbiiiga, acuta , ciliata. (Huma IV" d brcoc slipitatn, invohita, oblonga, alba , siibcoriacca , •y.-dciitata . iiiti'y drnlPH aristam pcifectam 3 mm. loiigam vmiltens; pule/i obhiiga, glinnam wquaiis. Sligmatu viohicca. Toiikin : locliors culcnires à 9 kilomètres en amonl de Clio Ito (Baiaiisa, h" iliy/i); roches bordant la Rivière Noire et recouvertes par les crues au-dessous de Van yen (.Balansa, n" /19 19), ■ grèves f!e la Rivière i\oirc à Van yen (Balansa, n" ^901). — Cliine : Kouy-lcbéou; bords du Houa kiang, sur les rochers (Cavalerie et Fortuuat, n" -203'! ). L'/l. nipisiris paraît avoir des caractères plus stables que la plupart des espèces du genre. Il est proche de 1.4. brafiiHcmis Raddi, mais en difièrc par : ses feuilles cnrouldes-sélacées. sa panicule bien plus réduite presque simple, à rameaux souvent courts, peu nombreux, simples ou rarauleux à la base, très anguleux, très scabres-ciliés, les cpillels, presque en forme d'urnes, assez rapprochés, riulérieur à pédicelle plus court, le supérieur à pt'dicelle égalant les 'S/li de répillel, les glumes et la glumelle intérieure de la fleur intérieure ])1 us fortement nervéï's, la glume inférieure à ner\ures latérales très rapprochées et éloignées de la nervure médiane et surtout par laréte parfaite plus réduite, de taille stable, n'atteignant pas la longueur de répillet. Arundinella setosa Triu. var. latifolia A. Camus nova var, (.iilmi' l,ûo-l ,5o m. alll; btmiiiœ (j-l:l mm. laUc , âo cm. lougœ, ulriiiffxc Hc (brralœ, marginc acabi-œ ; paiiicula oo-So cm. loiiga; glumn Ilf" scctiiida ij-i-ij3 breviov. Annam : pi. INinh ihuau, Laug bian (Eberhardt, n" 1809) el entre Dîan et Dalat, ail. 1. 000-1, Auo m. (A. Chevalier, n" 3o5^i5). — 'M\9 Rottboellia tonkinensia A. Camus nova sj). PItiiilti l'iohiv, rmssti, Jldccidiiln, ■}()-') o cm. alla. (]iihià loicciidnilrs , iiiiildiKHlcs, rainosi, {'laherriini. Lamiiiœ e haut siihcoidala lincan-lancmhlœ, (tculœ, io-i->. cm. loii^ow, 0,5-1,9. cm. laUv , plaint', Hiqmi margiitihusquc .uaberuke, Costa média cvasm m\tra late. nllmUiicaln munila, nervis primariis iiliiuque H-'i tnniihiis, secitndaviis snb(d)snletis perctirsa'. Va^jinfe loœœ , oldhrœ, iiilrniodiis tongiores. Ligula brevis, membranucen , pilosa. Spicœ sjiftriai 10--W cm. hmga>, fascictilatœ , compressa, crassœ , tenaces, versus jiartem supcriorem spiculis hchetatis j'ormatum atlcnualiv , basi evagina sitnima jmriim e.rscrtw. Articuli spicula sessili breviores, crassiusculi , glaberrimi. Spicubv srssiles i i-m mm. longœ, a dorso compressée, glaherrimœ , pallidœ, rhacheos cavinii e.vcedcntcs. Câlins distinctus, glaberrimiis. (Huma I"" coriacco , ovato-lanceolata , acuminaia, itristata, dorso plana, stria la, 1 3-1 5 -nervis, marginibus inflexa, cariais angnste marginatis, scabris; 11''" rhachi adnata cbartacca quam II'" i/3 brerior, subcarinata, ovato-lanceolata, longe acuminata, aristata; lll" quam I" fi/3 brevior, lnjalina, ovali-oblonga vel lanceolata, subohtusa, vacna; palea brevior. Gluma IV lll'"" subœquans, Injalina , lineari-oblonga, subenems; palea brevior, In/alina. StijH stigmatibus bre- viores. Pedicelli ariiculis breviores eisque adnati, glaberrimi. Spiculœ pedi- cellatm sessilibus longiores {i/t-i5 mm. longœ) : gluma /'"" coriacea, oblique oblouga, acuminata, subulata, aristata, marginibus angusiissime injle.ra: II'" prima longior, libéra, subcoriacea, oblonga, subulata, in arislam fubulatam ipsam superantem abeunte; reliqua ut in spiculis sessilibus. Lieux humides, rizières, bords des rivières, etc. — Tonkiu : Hauoï (Baiansa, n" 1784; lidç)li , 4770); Sontay (Baiausa, n'^ 1788), bois de Ce phah entre Hauoï et Bac niuh ( Bnlansa , u" ^696), Nam diuh (Moiiret, n" 5ko, p.p.), Boikhé^UviQg yen. m Cette espèce se rattache au sous-genre Hemartlir'a Brown. EHe est très bien caractërisée par son port trapu, ses faux-épis souples et allongés, ses épillets plus grands, à callus bien marqué jaunâtre, à glumes très lon- guement prolongées en arêtes , les épillets sessiles à glume inférieure munie d'une arête dépassant longuement celle de la glume supérieure, les épillçls podicellés à glume inférieure munie d'une arête dépassée par celle de la glume supérieure. Le R. tonkinensis et le R. protensa Hack. ont leur rachis tenace, caractère très rare dans le genre. Chez ces espèces, les épillets fructifères ne se détachent pas à la maturité et la dissémination doit avoir lieu par l'eau. Le R. tonl.inensis se dislingue du R. protensa Hack. par ses louilles plus larges, ses épillets plus longs, à callus marqué et non obscur, la glume inlérieure des épillets sessiles longuement et brusquement pro- — ;')7o — longi'^e en une arête forlc el scahérule alleijjrKinl 8-10 millimètres. Le /i*. /o»/.7»e« sis présente aussi quelques allinilés a\ec le II. compressa h. i. dont il se dilTérencie j)arles faux-t^pis bien plus rapprochés (même que dans la \i\r. /((sciriihiid), plus gros, plus allongés, à rachis exlrèracment résistant el souple, les épillels bien plus longs, la glume iui'érieure des épillels sessiles munie d'ime arête forte. Andropogon pertusus \\ illd. var. barbatus A. Camus nova var. (julini -^lo-jo nii. alti, iiifra iiodos sericeo-harhatl; laminœ 10— lô cm. loiigœ , pilis plus minus adspersœ; racemi J—S, grnc'tirs, 4-6' cm. hiifri ; spiciilœ d ^1 mm. loiigœ : i>Iiima /""" )ii{pns, dorso glahru , (ipicc un fruste Iruiicdiula, fovcolnla , callo Ion pi' harbato; urista !i cm. longa; spiculte pcdi- ci'llaiœ d, 3-glumes, efovcolatœ. Annam : prov. de Pliau rang entre Ba])-lap et Baran (Aug. Chevalier, n"' 3o5/n et 3o54G). Celle variété se rapproche de la var. rapensis Hackel j)ar ses épillels sessiles à glume inférieure brillanle el glahresceute, ses ('pillets pédicellés di'veloppés. et s'en distingue |)ar la glume inférieure des é'pillels sessiles élroilement Ironquéc, le callus à poils les uns égalant la moitié de l'épillet, les autres aussi longs que lui. Aristida Boisii A. Camus no\a sp. Pcirnnis. ilulmt cltili, i m. vol ullra ulll. rircli , Icrclrs. /irmi . .olnhirrimi, supra nodos injhiti. Laminœ c ha^i ri.r aniruslala a vagina parum disllncla linrnips , contohilw , ^lo-.ji) cm. longœ, 3 -ïi mm. liihi', supra Iwves , subtus tuarg'inciiuc scabcrubc. T aginœ striatœ intcrnodiis longiores. Ligula brevissima. Paniculd 3()-5o cm. longa, la.va. Inicrrupta. rliaclii romninni rigida, i-ami crccli rcl crcclo-paluli , vciiicillad , subfasiigiali , sabnulantcs. Pcdicellt -J-S mm. loHgi. Spiculœ f}-io mm. long»': gluma /'"" quam IP'' i/3-iJ^i brevior, lanceolala, acnm'innia . mulira : II'" lanccolata, acuminala. mulica; III" an- guslala, oblonga: arista continua, leviter torta ; sctœ 3 subfcquales , scabcrulœ, 1-2 mm. longœ; callus barbatus. Cochiuchine : Ong iem (Bois, u" 2171). Cette espèce est très bien caractérisée par sa panicule allongée, très interrompue surtout à la base, à axe principal très robuste, l'igide, dur, arrondi. ti"ès lisse, à rameaux alleignant parfois 8-10 cm. de longueur, eu veilicilles peu nondjreux, les \erlicilles inférieurs très distants. — :;7i — \:A. lioi^ii si> nippi-oclio (le II. sclami Tiiii., iii.iis s'en disliiijjiio par sa panicule l)ien moins élroilt;, iutcMTonfpiic, à axe princi]):!! pins loluisto, aiTon.li. Proche aussi de ïA. lli/strir l>. I., il s'en dilléicncic par ses fouilles plus allongées, sa panicule hien plus lon{;:ue, à axe principal rigide, à rameaux dressés, le câlins de la glunielle inférieure nellenienl noilu. ?û'2 Contribution à la Flore de la Nouvelle-Calédonie , PAR M. A. GuiLLAUMIN. XXIV. Plantes recueilliks par M. Franc. (Suite.) MONOCOTYLÉDONES. Amaryllidacées. Curcdligo orchioides Gaei'tn. — Forêts de Niaoulis, au pied du Monl Mou, 3oo mètres (7 55). Dioseoréacées. D10SCOREA BULBiFERA L. — Broussailles, Monl Kogbi, \alioué (68/1). Liliacée^i» Geitonoplesium cymosum a. Gunn. — Liane, Vahoué (lom). Coniniôlînacées. Aneh^ema NEO-cALEDONicuM Scliitr. — Foiêt de Yahoué (i35i), Flag^ellariacécs. JoiNviLLEA ELRGANs Gaud. — Ilermitage (97). \ajadacccs. PoTAMOGETON PECTiNATus L. — Marais, Anse Vata (799^- C'yprraeées. PvcR[îiis poLvsTAciivus C. B. Claïkc. — Boni d'un fossé aux environs do Nouméa (1869). Cyperus NEO-cALEDONicrs Palla. — Cultivé à Nouméa (i3oo). Ky^mnoa MONOCEPiiALA Rottl). — Bonls des fossés et des ruisseaux aux environs de Nouméa (i337). FiMRRisTVLis DiPiiYLLA Valil. — Marccages, bords des fossés, environs de Nouméa (t-^-']). ScHOENUs NEO-CALEDONiCL's G. 1). Cl.uke. — Tcrraius arides, Monl koglii (86 'il _ 37:^ — Claduiivi Dkplanciiei C. B. Glarke. — 15ords de la Domlida, aoo mèlres, assez commun (i ly). M. Coix Lacryma-Jobi. — Yahoué (398). hiPERATA AUUNDiNACEA Cyi'illi. — Fossës , enviroiîs de Nouméa (1 1 2 bis). MlsCA^THUs JAPONicus Andcrs. — Assez commun au bord des torrents , parmi les buissons, pied du Mont Mou, 3oo mètres (7''58). IsciiKMUM MUTici M L. — Herbe à li<>'c traînant sur le sol, assez eoii'..- mune, Hermitage (C/i5), introduite. Setaria glauca Beauv. — Dans la foi:ét, 3oo mètres, Hermitage (399). GYMNOSPERMES. Conifères. PonocARPUs NOVE-CALEuoNi.E Vieil!, ex Brong-. et Gris. — Bords de la Dombéa (96). AcMOPYLE Pancheri Pllger. — Arbre, forêt du Mont Mou, 1,200 mètres (170)- * • Les espèces suivantes ont été publiées par Schlechter, seul ou en col- laboration avec Krause ou Piiger [Bol. lahrh., XL, Beib. 9-3 (1908), et iii Fedde, Bciwrtoiium, IK (1911)], et par Pax et Liegelsheim [ta Fedde, BepertoriuDi , III (1906)], comme existant dans l'herbier de Berlin, et sont mentionnées dans mon Catalogue [Ann. Mus. Col. Marseille, XIX (1 91 i)J''^ H1BBERTIA Baudouini Brong. et Gris (lya). H. LuciDA Scbltr. (9). Senebiera pinnatifida D. C. (5o9). Gàpparis Dielsiana Schltr. nov. neo-caledonica Scbltr. (569). O loNlDIUM AGATIOIDES Scbltr. (3l3). 1. u,iciFOLiuM Vieill. (728). PiTTOSPORUM Baudoiim Broug. et Gris ^^ P. Francii Scbltr. (A63). Mavwellia i.kpidota Baill. (^65). Triumfetïa pRoci'MBENS Fopst. = T. cttuncorum Gdr, (571). SomsiA cALOPHYLi.A Baill. var. chrysophylla Guillaum. (aSi et sans numéro). El.ïcarpujs Baudouini Brong. et Gris (918). ''* Les esjièccs maniuocs du sijjiic O n'cxislciil pas diins l'FIcrliicr du Muséum — 37/1 — O E. Le Ratii ScliUr. (289). E, PERsiciFOLius Brong. et Gris = E. jwli/chistus (rîi5). DuBoczETiA AcuMiNATA Sprag. (6 /il et ôSq). Ryssopteris timorensis B1. ex Juss. iu Deless. = li. (UscolorG<\y. (583). BoRONiA Pencueri Baill. = B. Fvrnuii Sdillr. (-itifi). Myrtopsis MACRocARPA Schltr. (78). Dysoxvlum Francii g. D. C. (^62). D. NiTiDUM CD. G. var. oblongifoliim G.D. C. (^30 ). Aglaia eleagnoides Bentli (508). (ïi loA VILLOSA Radlk. (36). Arthrocliantuus sanguineus Baill. (99). Storckiella Pancheri Baill. = .S. Imirinn Gdr. (39). Argophyllum laxdm Schltr. {6k -2). Pancheria ternata Brong. et Gris (297). • Gkissois pruinosa Brong. et Gris (81 bin). (ii'NONiA Balans^e Brong. et Gris (i58). ' G. MACR0PHVLL\ Brong. et Gris (291). G. PTEROPHYLLA Schltr. = Wehimnmm Poissonii Bonati et Petilmen. (ôfi/i ), Gallistemon Pancheri Brong et Giis (^59). O Melaledoa Bonatiana Scliltr. (2 25). Tristania Callobuxiîs Niedenzu (336). Myrtus opercdlata Labill = 1/. Francii Schltr. rass. (295). Xanthostemon rlbrum Niedenzu (454). Myrtus emarginata Panch. ex Brong. et Gris (701). M. Englenarius Schltr. (212 a). Edgenia horizontalis Panch. ex Brong. et Gris (754). PiLiocALYv LAiTRiFOLins Brong. et Gris (55o). O BoNATiA HEXAMERA Schltr. et Krausc (227). BiKKiA ARTENSis GulUaum. (221, 3o6). B. CAMPANULATA Schllr. (2o5 bis). LiNDENiA viTiENsis Scem. (629). Marierixa MONTANA Vicill. = Dolichuiitem neo-caledonica Schltr. et Krause (83). Gardénia lucens Panch. et Seb. = G. noumeeiisis Schltr. e( Krause (86). IxoRA Francii Schltr. et Krause (24o), Var. AiGL'STiFOLiA Schlti'. et Krause (9 4o n). — :m:) — Mapoimua skmpkiu'lokkns Beaiivis. [-io). PïKROCAULON CVUNDROSTACHYCM Clarke (îlS). ^ HeLICHHVSUM NEO-CALEDONICUM Scllllr. ('|55). Sc.EVOLA BeCKII Zallll)!'. (67, A9). Leucopogon saucifoluis Hrong. el Gris (ii>'i, )• Planciionella Baillomi Dubard f qoq). Alstonia Lenormandu v. ffcnrck cl Miïli. Ai-fj'. - /l . /////»'.s Sclillr. ( -iSô). A. Sc.llt'MANMANA Scblll". ( 'î->/l). A. DURKKIMIANA Schltr. [^^i}- Maksdenia Billardieri Dcsiie (570), SOLANCM PSEUnERANTHEMOIDES Scllllr. [■IU\ (l ). T11UNBBRGIA ALATA Sims. (8o3). O OXERA ARBOREA Scllltl'. (aCSV NePENTIIES VlEILLARDl Hook. f. (17). » [Iernaniha CORRIGERA Vieil!. (88 ). Kermadecia sinuata Brong. et Gris (77(1). Grevillea Meisneri Montr. (78 A V Stenocarpus trinervis GuiHaani. ( 1 A 1 ). St. dmbellatcs Schltr. (11 Lis). WiCKSTROEMIA VIRIDIFLORA C. A. Mcy. Vai". mSULARIS Sfllllr. = W. IlOVtl cnkdonia Gcir. (i83). O LoRANTHcs Francii Sclillr. (58). ExocARPUs NEO-cALEDONicDS Scliilr. ct Piigei' (93). E. PHYiiLANTOiDES EdcU. var. ARTENSIS SclJtr. et Pilger (■:> c). Baloghia ptjlchei.la Schltr. (A 57). Macaranga alchorneoides Fax el Liegelsh. (109). O Gleidion lutehcens Fax et Liegelsh. (sans numéro). C. TENUispicA Schltr. (q.'^/i). Homalanthds Schlechteri Fax (80). Gasuarina Deplancheana Miq. (458). G. PoissoNiANA Schltr, (sans numéro). O Sauchochilus koguiensis Schltr. (5/19). O Zeuxine Francii Schltr. (767). O Pterostylis Bi'REAviANA Schltr. (/lA/i). F, Ophioglossa R. Br. (463). DACRYDiiiM AUAuoARioiDEs Rrong. et Gris (76/1). — 376 - Dopuis, Ilarms [in Fcilde, Itepertorium , X, (1911)] a décrit les esp^ces suivantes : O Desmoduim? Francii Harnis (78^). O Albizzia sucradenia Harms (G 18). O A. TENDispicA Harms (79^). et Perkins [Moiiimlncpœ (Nachlràgo) in Engler, Pfl(in:enreich, IV, 101 (1911)] le genre monol\pique suivant: Garnegeia eximia Perk. (896, 900). XXV. Pj,antfs recueillies par m. E. Leqierré. En 18ÔG, la Bdynnnaise effectua une croisière dans POcéan Pacifique et visita Tahiti et la Nouvelle-Calédonie, depuis peu occupées par la France. Ernest Lequerré recueillit, dans les différentes escales, un certain nombre de ])lantes, en particulier en Nouvelle-Calédonie oîi il herborisa avec P. 11- cher, alors botaniste du gouvernement à Nouméa. 11 remit ses recoller à son ami Viaud Grand Marais, de Nantes; celui-ci les counnuniqua à Brongniart dès 1859, puis à Bureau, qui les négligèrent. La liste que ji; donne ci-après comprend les plantes données au Muséum par Viaud Graml Marais, les autres sont entrées récemment dans les collections du Musée d'histoire naturelle de Nantes, avec l'herbier Viaud Grand Marais, confor- mément à ses dernières volontés. loNlDIDM U.ICIFOLIUM ViciU. Agation Pancheri Brong. *Xylosma suaveolens Forst. PiTTOSPORi M SUBEROSUM Pancli. o\ Broug. et Gris. Hhîiscus Abelmosciujs L. MvBTOPSis macrocarpa Schllr. Harpollia austro-caledonica Hadllv. Arvtera collina Radlk. Elattostachys apetala Badlk. MvRTUS RiiFO-PUNCTATUs Pauch. cx Broug. et Gris. Tristania Callobuxus Nd/u. SvzYGiuM lateriflorum Broug. et Gris. .LlIDWIGIA PAUVIFLOIU Roxb. liVSIMACIIlA MAIUITIANA Laill. Comme l'a fail remar(|uer Reanvisaf>e \ Gênera Moiitvnir.hn'diia, p. 83]. Vieillard a confondu deux plantes, le /.. (Jccinrcns l"'orsl. elle L. maurithnio Lani. ; c'est à cette dernière espèce qu'il faut rapporter les ëcliantillons suivants piovenant de Litbu [Deplanclie (858, in Vieillard), Vieillai-d (aSSa), Balansa (169.')), Thiékiut (998) | et de l'Ue des Pins [(Germain, Pancher (553^1 : • ' DiCLIPTERA PUBESCENS JllSS. MyOPORUM TENUIFOLUIM FoPSl. M. ORASSIFOLIUM FofSt. G. Forster a nommé [Prodr., p. kh, n" 9/10 et 2^1 (1786)] deux Mxjo- ponim néo-calédoniens, mais ses diagnoses de quatre et six mots ne mettent en évidence que deux particularités: la forme des feuilles (lancéolées, acuminées et absolument entières chez le M. tenuifoUuni, oblongues et charnues chez le M. cmssijoliuin) et l'absence de poils sui' la corolle du M. teuuijolium. R. Rrown [Prodr. , p. 5 1 6 (1 8 1 o )] rapporte au M. tenuifolinm une plante qu'il avait vue vivante en Australie et que Banks et Solander y avaient déjà recueillie et figurée dans une planche qui n'a été pidîliée que récem- ment par Britten [Bot. Cook's First Voij., pi. -jSG (1901)]. A. de Candolle[P/Wr.,XI, p. 171 ^8^7)] ne fit que répéter les courtes indications des précédents auteurs en considérant les M. tinmiJnHum el rnissifoliiim comme des espèces douteuses. Turczaninovv [Bull. Soc. Nat. Moscou, XXXVl", p. 226 (i863)J donna une description assez complète sur un échantillon néo-calédonien [\ ieillard (loôi)] d'une plante qu'il nomma M. cuspidatuni. F. V. Mueller [Frag., VI, p. 1 /ig (1868), et Census, p. io/i (^i88â)] admit le M. Icnuifolium comme espèce distincte et figura sous ce nom I I///0/). PL, pi. LXXI (1886)] une plante à feuilles ovales ou oblongues, courtement pointues et à corolle velue à l'intérieur, qui ne saurait, par suite, appartenir à la même espèce que le M. tenuifolium Forst. , et rappelle beaucoup le M. crassifolitnn , mais en ayant un style velu que n'a pas le M. crdssifoliuin. Bentham [FI. Austral., V, [). h (1870)] fit rentrer le M. tenuifolium de R. Brovvn et d'A. de Candolle comme variété purvljloruin du M. acumi- natum (le R. Brown, bien que cette espèce ait la corolle plus ou moins velue à l'intérieur. Toutefois il n'osa pas y comprendre le M. tenuifolium de Foi'ster, car, dans les échantillons néo-calédoniens examinés par lui I Vieillard (1091), Deplanche (3ôG )J, la 0" élainine, tout en étant stérile, — - :57,s _ 'n une anilit'rc éli'oilc, Uindis que dir/, \o )/. (icinniiKiiinii l;i .V ('l;iinine ost avorlt'o. Jiailoy [Quppiisl. l'L, l\. p. ii55 (1901)] admil les idées de Bcnlliani, mais en reporlaiit la |)lanclie de Muelier à ia variété elliptinnn du 1/. acu- iiiiiitilmn R. Bi". J'ai trouvé dans IMIeihier du Muséum les types des ^f. U'nuifhlium et cnissifoliinn de Fitrstor el un cotvpe du M. ciispiditlmn de TuiTzaninow. Cgtte dernière espèce est incontestal)iemenl identique au 3/. tenuifoliiim. Quant au M. cnnisifoliKiii , il se rapproche par ses feuilles ovales ou nblongues, couilement pointues, par son style velu et sa corolle pubes- cente à l'intérieur de la plante figuiée par Muelier, le caractère des feuilles siib-serretées sur les bords n'étant pas constant, ainsi que j'ai pu le con- stater sur un échantillon de Panclier. Il faut i'ap])orter au \I. cvinanfolium le )/. LoqucnTi . es|)èce inédite que Viaud Grand Marais avait basée sur une plante communiquée par lui à Hrongniarl en i85(), et que ce dernier avait déjà rapprochée de l'espèce tle Forster. Je n'ai pas vu les M. nincifoUiim et tuhijhritm de Krimzlin \Aiiii. mit. I loi nuis. Wieii , XXIV, p. 190-/1 (1910)] qui doivent sûrement se rangei- dans le groupe du friissijolium. La plante de Grunow, déteiminée par Zahibriichner comme )/. ncinni- tiiiluin, doit très probablement être rapportée à une des espèces néo-calé- douiennes, et les Myoporacées ne seraient représentées que par les quatre espèces endémiques : M. teniiifoliiim Yovsl. , à feuilles minces, lancéolées, cuspidées. coroll*» glabre et style glabre. M. lubiJJoiinn Kranz., à feuilles assez épaisses, obovales, oblongucs, aiguës, corolle velue en dedans dans sa moitié supérieure et style \elu. M. crii.stiijoliiim Foist. , à feuilles cliarnues, obhingues ou obovales. gorolle velue en dedans et style velu. M. citneifoliuni Kriuiz., à feuilles coriaces, obovales, corolle velue eu dedans et style glabre. PintLANTHLS Fagueti Baill. Glochidion Bill\rdieri Baill.? TiLEIDION VERTICILLATUM Baill. Celtis paniculata Planch. .) /'. «1 — ^.v cuiuEiix kAi'OKinn À l'nurs i:s SMii.iiat. HoMBAX liUONOPOZENSK P.BeAUV. I/I/î. VuiLLKTIl I^.I.I.KdRlS , PAR M. François Pelleurin. M. J. Vuillol, tin Service de l'Agricultme etdesForèls du II;uil-Sén«'gal: Nigef, a rapporté une colloclion d'échanlillons très complets de B(mbii.x soudanais^ intéressants, appartenant à une section importante au point de vue économique '. la section Saliualia Shott et Endl. 11^ furent poui' nous, quelque temps avant la guerre, l'objet de plusieurs études et remarques ' . Le 27 juillet 191^ , M. Vuillet donna en outre au service de Plianérogamie du Muséum des fruits méritant d'attirer l'attention pqr les modifications de leur foime au cours du développement. Os fruits vi(!nnent de Koulikoro (Moyen Niger). Ils appartiennent ait Bnmbax buonopoieiise P. Beauv.* qui, comme on le sait, a typiquement dos capsules coriaces fusiformes. La vaiiété qui nous intéresse présente les par- ticularités suivantes : Le calice épais et très coriace se détache à sa base aimulairemenl , au cours du développement de l'ovaire en fruit, est entraîné par celui-ci ainsi que les restes marcescents des pétales et des étamines, et forme une véri- lable ceinture de cuir qui étrangle le fruit à son équateur. La capsule prend alors la forme d'un sablier, comme on peut le voir dans la figure ci-jointe. Des deux moitiés renllées superposées, linférieure est sphérique, la siqiéiieure atténuée à la base qui s'emboîte dans la cupule calycinale. Si l'étranglement est trop fort, la partie terminale du fruit avorte quel- quefois, mais le plus souvent elle se développe autant qiie la partie infé- rieure, et les graines, quoiqu'un peu plus petites que dans le B. huonopozciisv typique, y sont normales. Comme cette anomalie existe pour toutes les capsules d'un même arbre, il serait intéressant de savoir si elle est héré- ditaire. L'absence de Heurs nous empêche de vérifier si cette particulaiité est due à une conformation spéciale de l'ovaire : dans ce cas, nous. serions sans '') Voir à ce sujet : J. \dillet, Contrilnilion à i'ctudc des Bomhax africains, iii L'Airrommic coloniale, u" 10, 3o avril lyiA; — • cl F. PiiHKiniiN et J. \ uillet, Bombax nouveaux du M R. N° i3i. Mongoumba, clans la forêt au bord des chemins, i3 juin. Ipomoea involucrata Beauv. — Dialacoufrou (mbaka). r Plante grim- pante à fleurs roses.^ T. G. N" 88. Mongoumba, bords des chemins, 8 juin, et N° 7, village de Milembé. MontMandah, iG décembre. Ipojioea Batatas Poir. — rr Patate cultivée. Chaque pied donne un ou plusieurs tubercules de 1 h 3 kilos , quelquefois plus , contenant en moyenne 25 à 3o p. 100 d'amidon eL k de glucose. t» N° 123 , Mongoumba, 10 juin. Qi AMocLiT vuLGARis Ghoisy = Ipomœa Quninoclit L. — aplanie volubile à fleurs rouges. « G. N° 29.1, dans les anciennes plantations. SolaiiaccîVa SoLANUM DiiPLOsiNLATiiM Kl. — Noungoua (m'baka). ff Plante piquante à pointes très acérées". Fruit gros ressemblanl à la tomate, fleurs roses. Gomestible (?).'' N' ii8. Mongoumba, i3 juin. SoLANiiM BONDJORUM A. Ghev. — N° 2o3, Moyen Oubangui. NicoTiANA TABACUM L. — Macouba (pahouin). fr Feuilles de tabac pré- tendu indigène.^ N" 127. Mallène, 27 juin. Capsicum frutescenr L. — N'Dougo (mbaka). ffFleurs blanches, fruits rouges très acides, comestibles. Les indigènes en sont très friands et les conservent dans l'huile ou le vinaigre." T. G. N" 9/1. Mongoumba, dans les plantations et cultivé, 9 juin. Physams A^iGiLATA L. — Saugo (m'baka). ff Fleurs jaunes, fruits globu- leux, feuilles comestibles. Beaucoup de feuilles provenant de plantes très diverses sont, du reste, mangées par les indigènes.» G. N" 78. Mongoumba, plantations, 8 juin. Lycopersicum EscixENTiM Mill. — (tTomale indigène, comme la tomate de France, à fruits comestibles assez petits. « N" i5o. Mongoumba. ScrophularlaccîK Striga utea Lour. — ffPlante petite, à feuilles hélicoïdales et fleurs à tube, asymétriques. Ti R. N" 226, Mongoumba. Scoparia dulcis L. — "Plante élevée, en terrains secs et en foret. G. N° 218, Mongoumba. 385 — Bignoniacesc* KiGEMA AKRicANV Bcntli. — Ai'brc (le liante taille, à fruits suspendus par les pédoncules comme par des (icellcs. Fleuis rou^jo fonc(i. IJondoli, •j3 mars. — 11. N° 33. Pedaliiiitceac» Sesamum indicim fi. — Séquélé (m'baka). ff Feuilles et fruits comestibles." A. R. IN" i5-2. Mon{]Oumba, l'i juin. Acantliaccsc. Brillantaisia Soyauxii Lindau. — alierbe à fleurs violettes, n N" 35, Route d'Assobenkoro à N'Kassia. Elytraria crenata Valil. — N" igô. Mongoumba, 9i juin. Acanthus montanus t. Anders. — rrTrès commune au>» environs des marigots, dans les terrains humides des bords des rivières ; forme un tapis sur le sol en beaucoup d'endroits ; les piquants sur toute la plante sont très acérés. n T. G. N° 2. Bogheré Em. baba, dans la forêt. Grossandra guineensis Nées. — rr Herbe récoltée dans un petit torrent coulant à quelques mètres du village, fleurs blanc violet. n N" 37, Asso- lenkoro. Hvpoestes insularis t. Anders. — ïf Fleurs blanches à étamines violacées. 1 N" 1 3 , N'Togo-Besam , près de la rivière M'Bé , 9 janvier, Verhcnacesc* Stachytarpheta indica Vahl. — Séquélé (m'baka). trFleurs bleues sur grappes aux formes bizarres." T. C. N° 11 5. Mongoumba, la juin, au bord des eaux. ViTEx GiENKOWSKii Kotscli et Pey. — Gounou (yokoma). ff Arbre élance de lieux humides et sombres, taille moyenne, bois blanc bleuâtre dur, assez fibreux, à grain assez fin, écorce blanche très aqueuse.» T. G. N° 55, Boudoli, 2 G mars. ViTEx BARBATA Planch. (?). — ffGommun dans les terrains secs à latérite, forme une partie des arbres de la brousse. Bois jaunâtre. Semble peu utili- sable." T. G. Bogeré, en face du camp, sur les coteaux, 8 mars. Labîatse» OcîMUM CANDM Sims. — ff Plante herbacée à port droit, de petite taille, eu toufl'cs. (Jdcur aiomalique très prononcée de menthe poivrée. Racines 2O. — :i8G — j)ivolanles loiiffties. Fleurs (rmi rose violcl. - G. N' '17, Boiuloli, 2G myrs, elN" to3 (M'l)oiigo en nVbaka), Monyoumba, 11 juin. Gemosporim congdensk Giirko. — rr Plante de 1 nièlre environ, à fleurs jaunes.» T. G. >' 5() (?). Boudeli. ;'.8 mars, et N''7:? , Pâma, 28 avril. MosciiosMA poLVSTACiniM Ik.NTii (?). — Oualélé (m'baka) fr Petite plante (les bords des eaux, comestible. ^ T. G. iN" 120, Mongoumba, 1 1 juin. HosiANDiA opi'OSiTA Valiî. — Saugo (m'baka). rr Fleurs petites, blancbes. à long pistil, fruits rouges mangés par les animaux.- T. G. N i3/i. Mon- gouniba, 1 G juin. SoLENOSTEMON ocvMOiDES Sch. et Tboun. — Sièfo (m'baka). ffLabiée de 0 m. 5o à 1 mètre, à flein-s roses. Remède pour les yeux.i G. N" 111, Mon- goumba, 1 2 juin. HypTis lîRKviPEs Poit. — M bougo (m'baka). fr Fleurs blanches, petites, en capitide d'une plante comestible.^ T. G. N" aoS, Mongoumba ; dans les sables, au bord des eaux. _ ;5S' (iuKAETiA. (;i:\nE .so'jvem: hic la liMU.Lic i)!:s Tiliackes, PAU M. \\. l>i:.\oisT. -^ 7 c . ^ «uenctîa S.tg'Ol inss. N')V. GEN. Cali.r cainiidiui'dtus, ad ((piccm trilubiis , lohis œsùcalione valcuus. Poldia ,') libéra et ambncœum in calice supra basim inserta. Staïuinu numerosa , jila- mentorum basibua in nnmdum concrescentïbus ; (inllicrœ bilocidarcs. Ovarium e tribus carpcUis constiluium, triloculare, ovula duo collaleralia , ascendentia , anatropa , loculoruin angulo interno affita gcrcns. Stijlus ad apicem Iriftdus, Capsula trivalvis. Ce genre est dédié par Sagot ù M. Guéuel, magistrat, botanisle g-uyanais. Cisirnotia niacrospernia Sagot. mss. UOV. sp. ^ Arbor mcdiocris. Folia alterna stipulis triangularibus caducissiinis prœdita, petiolata, obocata vcl oblonga , ad basim acuta rel oblusa, ad apicem rolun- data, rctusa, muironala vel brevitcr cuspidala ; margine integro sublus parum recurco ; pagina superiorc glabr a, nitida, injeriore pilis stellatis viinutis den- r.is ornala; Costa infacic superiore sulco notata, in inferiore valde prominc:itc ; nervis sccundariis lo-i-i-jugis subtus prominenlibu's. Flores aail tares, ïn ramis vetustioribus fascirulali. Pedicellli pubcscenlia stellala ornali, hracteolas très alternas gerçâtes. Calix campanulatuô, ad api- cem trilobus, exlus densa pubescentia stellala iiidutus. Petala quinquc nbovaUi, alba, glabrn. Stamina in annulum ad basini concrcscentia. Ovarium sericeum turbinato-rotundatum , liberum, infundo imo calicis inserlum. Stijlus crectus, staminibus paulo longior, apice longe trijxdo. Capsula cxtus fulvo-pubescrns , Iriralvis, seplis eranidis, senien unicuin (innnalurum), ovoïdenm , co'umnœ centrali alfixam gerens. Ciiiyanc française : Acaroiinny (Sagot); Maroni, n. v. aBois Saint-Jeaiifl N" g;')! I \l('l:iinn]. Cliarvein N" 'ti)'.). i^-'i [ lîeiioisl |. — 388 — Arbre de 25 mètres; feuilles longues de 8 à i6 cenlimèti-es, larges de 4 à 6 centimètres. Pëdicelles longs de il") à qo millimètres. Pétales longs de 8 millimètres. Graine (non encore parvenue à maturité) do 2-2 milli- mètres sur 18 millimètres. Ecorce épaisse de i5-2o millimètres. Assez commun aux environs du camp de transportés de Gharvein. Des blessures de l'écorce il s'écoule une sorte de gomme jaune pâle qui , en se -. lîeiton. T. lucidnin L. — Laguiios à Mici'a , lep;. Tahusleaii. Anémone blmda SclioU ot Kolscliy. — Monta{jncs des environs de Salo- nique, 4oo-Goo mètres. A. pavouina Lam. — Montajjnes à l'est de Salonicjiie, 5oo-Goo mètres, leg. Bei-ton. Adonis acstiralis L. Hunnnculus aj-vensis Ïj. B. illi/rlcus L. — Crête du mont du Prophète-Elie, au-dessus du bois de Kireckoj, 700 mètres, ieg. Berton. R. inillefoliatus Vabl. — A 8 kilomètres à l'est de Saloniqne, 000- 600 mètres, leg. lîerton. R. oplnoglofisifoliiis Vill. — Etang du plateau d'Horlackoj, 5oo mètres, leg. Berton. R. psilostacliijs Gris. — Forêt d'Hortiac, leg. Tabusteau. R. rumelicus Gris. — Rochers au nord du mont du Propliète-Elie, hho mètres, leg. Berton. R. sardous Crautz. Fiatria frrandijiom ^oh. — Mont du Prophèle-Elie, 5oo-6oo mètres, leg. Berton. Ilellcborus cyclophiiUus A. Br. — Foret d'Hortiak, bois de Kireckoj, 600-700 mètres, leg. Berton. Nigella nristata Sibth. et Sm. N. damascena L. — Contreforts de l'Hortiac, 3oo mètres, leg. Ta- busteau. N. tuberculata Gris. — Koritza, leg. Broca: Lozani, leg. Lambert: Mikra, Delplihiinm eriocarpiun Boiss. — Koritza, Vodena, leg. Broca; Karabou- rum , leg. Visbecq. D. paniculatuni Host. — Vodena, leg. Broca; Zelova, leg. Visbecq; mont du Piophète-Elie , leg. Berton; entre Breemek et Saliée, 820 mètres, leg. Duval. Papavéracécs» Papaver dubium L. / (rlaucinm corniculatuni Curt. — Plaine de Salonique, leg. Tabusteau. Roemcria hybrida D. C. — Plaine de Saloui(jue, leg. Tabusteau. ' Fiiiuai'iacées. Hijpecoum gmndi/Ioruni Benth. — Dans les cultures, leg. Tabusteau. Fumaria officinalis L. F. densijlom D. C. 392 — Cnrydalis densiflom Vv. — Bois de Kireckoj. 700 mètres, leg. Berton; varie à segments des feuilles larges. €rucîfères. Nastnrtium silvestre R. Br. , Curdamine graeca\j. — Commun, bois de Kireckoj, 600-700 mètres, i leg. Berton. \ Dentaria bulbifera L. — Forêt d'Hortiak, 760 mètres, leg. Berton. Aiibnetia deltoidea D. G. Ahjssum argenteinn Vitm. A. cahjc'mum L. — Mont du Prophète-Élie , 600 mètres, leg. Berton. ■1. campestre L. A. minimum Willd. — Mont du Prophète-Elie, 600 mètres, leg. Berton. A. minuUim Sclilecht. — Mont dii Prophète-Elie, 65 0 mètres, leg. Berton. A . montanum L. var. repens Baumg. — Mont du Prophète-Elie , leg. Berton. A. mutabile Vent. Sisijmbnum Columnœ .lacq. S. pohjceratium L. S. Sophia L. Eri/simum cuspidatum D. G. — Veitclioff. , Luitaria pachjrrhiza Borbas. — Grête du mont du Prophète-Elie, 700-7/10 mètres, leg. Berton. Cbjpcola Jo)ttlilaspi L. var. lasiocarpa. — Goteaux rocheux , mont du Prophète-Elie, 600 mètres, leg. Berton. Lcpidium Draba L. — Clairière en haut du i-avin du bois de Kireckoj, 6,ôo mètres, leg. Berton. L. latifolium L. — Koritza, leg. Broca. ^ L. ruderalv L. Capsella bursa pastoris Mainch. /Ethioiwma graecitm Boiss. Ileldr. — Sommet du Petit-llortiac , leg. •ïabusteau; mont du Prophète-Elie, 600 mètres, leg. Berton. Tldaspi ochroleucum Boiss. — Mont du Prophète-Elie, 600 mètres, leg. Berton. T. perfoliatum L. — A 8 kilomètres est de Salonique, 5oo-6oo mètres, leg. Berton. Acslia paniculatu E. liupistrum orientale D. G. — Hoitokoy. Mijugnim peyfoliatiiiii L. Bunias Erucago L. — 393 — Ca|t|»ari(I:i4'éc)4« Capparis ruppstris Sihth et Sin. — Plaines et coleaiix, leg'. Tabiisteau. C. sicula Duli. — Environs de Salonique, leg. Visbecq. PoIyi^alacéeN. Polygala venulosu Sibth et Sni. — LHortiak, li5o mètres, leg. Berton. Résédacées» Reseda lutea L. Caryophyllées. D'umtlius gracilis Sibtli. et Sni. — Crête rocheuse du mont du Prophète- Elie, 700 mètres, leg. Berton, D. prolifer. — Sables à Micra , leg. Tabusteau. D. tenmjlorns Gris. — Florina, leg. Lambert; Hoitokoy. D. velutinus Guss. Tuiiica ilhjnca F. M. Suponaria oJJîcmaHs L. — Koritza, leg. Broca. S. vuccuria L. var. graiulijlora Fisch. — Gradobor, Zelova, leg. A'^isbectj. Silène armeria L. — Col de Pisodéri. 5. conica L. — Micra , leg. Tabusteau. S. injJata Sar. — Mont du Prophète-Elie , 000-700 mètres, leg. Berton. S. italica Pers. — Mont du Prophète-Elie, 500-700 mètres, leg. Berton. Lijchnis coroiiaria Lam. — Bois de Kireckoj, foret d'Hortiak, 600- 800 mètres, leg. Berton. Cerastium grandijlorum W. et K. Alsine confusa Heldr. et Sar t. — Talus sec, près de Kireckoj, /i5o mè- tres, leg. Berton. A. verna Wahl. var. attica (Boiss. et Spr.). Holosteum mnbellutum L. — Mont du Prophète-Elie, 65 o mètres, leg. Berton. Spergularia riibra Pers. Hypéricacées. Hijpencu?n olt/mpiciini L. — Koritza, leg. Broca; entre Breemek et Sahu, 820 mètres, leg. Duval; montagnes aux environs de Kérikéni, 600 mètres, leg. Tabusteau. //. pcrfoUatuin L. H. perfomUnn L. — Vodena, leg. Bi'oca. ^ H. tetruptenini Fries. — Vodena, leg. Bi-oca. — 39/1 Malvaeéos. Aitliœit caiinahinaL. — Buissons près Kireckoj, h')0 mèlres. leg. Bcrloii. 1 . Iiirsiila L. I. njficiiutlis L. — Plîiino marécageuse enli'C L;ingaza ot les bains, 100 mèlres, leg. Berloii; \ertekoj, ieg. Visbenj. Mdiva nicaensis Ail. — \o(lena, leg. Broca. Linacées. LhiHiii clcgaus Sprunn. — llorlnkoni , leg. Tabusteaii; sur i'a(pic. Cïéranîact'cs. Geviimum naphndchkhKi Biu"m. — Col de Pisodéri. G. (Usyccluin L. G. htcldum \.. ■ — Rochers, lieux ombragés, Kireckoj, Ilorlackoj, /ioo- 6oo mèlres, leg. Berlon. G. pij)i>i\(ùcuiii L. Evodiiini ricoiiiiini L. — Monl du Pi'opiièlc-Elie, crèle rocheuse, 700 mè- tres, leg. Berlon. Riitaeécs. 1I(ij)l(>]ihi/llu))i cnrnnaliiui Gris. — Collines au sud de Vasilica, 100 mè- tres, leg. Tabusleau. I)ic1(i)iiiiiis albiis L. — Montagnes au-dessus de Kérikc'ni. 600 mèlres. leg. Tabu>leau. Mrllaeôo^. McUit (ccdararlt L. — Proche de l'église de Capuzilac, leg. Tabusloau; dans un iardin de Salonique. Rliniiin^-cs. Piiliiniis iiiintrtdis Caei'ln. — Très ré|)andu du lac de [.angaza au monl du P)ophèle-l']lie, 1 5o-Goo mèlres, leg. Berlon; IJortiakoj. jtn:t«>ar(Iaci('e!?« Pi'iiis roridiùi I,. — Piochorsaii sommet de la créle du monl du Puf>phète- K'.ie, ylu") mèties, leg. l'crldii. — 31)5 !.«■;; iiiiiî lie IIMCN» Luiniins liirsutiis L. — Viv ;ui iioitl (lu iiioiil du I'n)|ili(''lc-lîllie, le{j. Berlon. (U'iii.sta caritidlis Gris. — Contrcforls de l'Horliac, au midi, leg. Ta- bustcau. Spaiiiuiii JKiirciim l>. — Rcjjioii du monl du l'ro|)hôlc-Elic, 600-600 mo- ires, leg. Berlon. Cijtisns hu-sntns \u — Monl du Prophèle-Eiic, leg. Berlon. C. sessilifoliiis \u Trigonelld fociiuin grœciiin L. T. gladiata Slev. — Flanc sud du monl du Pi-oplièle-Élie. anciens éhoulis, 600 mèlres, leg. Berlon. , Medicago faîcata L. M. hispida Gaerln. var. deiiliculata Willd. — Gradobor. M. miitima L. var. recla Willd. M. truncatula Gaerln. — Karahourum. Melilotus arvensis Waler. TriJoUum angustiJoUum L. — Montagnes de Kérikéni, 600 mèlres, leg. Tabusleau. T. arvense L. T. Jmgijerum L. — Région marécageuse , près des bains de Langaza . 100 mèlres, leg. Berlon. T. miclielianum Savi. — Forme robuste, gousse à Ix graiues. T. nigrescens Viv. T. rcpens L. T. resupinatum L. T. scabrum L. AnthjlUs Hermaimiœ L. — Ravins, leg. Tabusleau. A. vulneraria L. Dorycnium hirsutum L. — Goalreforls de l'Horliac, /loo mètres, leg. Tabusleau. D> intermedium Boiss. — Montagne près de \'odena, leg. Broca; Hoi- lokoy. Loltis JEgcus Boiss. — Ravins, leg. Tabusleau. Pfioralca Inliimimsa L. — Vasilica, leg. Tabusleau. (Jalcga officinalis L. Colutea arborescens L. — Bois de kireckoj, G00-70Q mètres, leg. Berlon. Aslmgalus atticus Nym. A. Ombrijchk L. var. cidorocarpus (Gris.). A. Paniassii Boiss. — Ravins, leg, Tabusleau. -- 396 — Onnbrijcliis cretica Desv. — Flanc sud du mont du Prophète-Elie , ooo- 600 mètres, leg. Bertou. 0. lacomca Orph. Hippocrepis bijlom Spreng. — Flanc sud du mont du Prophète-Elie, 5oo-6oo mètres, ieg. Berton. Corovilla scorpioides Koch. — Flanc sud du mont du Pi-ophète-Elie , ôoo-Goo mètres, leg. Berton. Ciccr arietinuni !.. Vicia dasijcarpa Ten. — Gradobor, leg. Visbecq. V. narbo)iCHsis \j. V. sermtifolia Jacq. V. striuta M. B. Lalhiirifs aiuiuus L. — Flanc sud du mont du Prophète-Elie, 600 mè- lios, leg. Berton. L. aphaca L. L. cicera L. — Flanc sud du mont du Prophète-Elie, 600 mètres, leg. Berton ; varie à folioles étroitement linéaires. L. hirsutiis L, Orohus hirsutus L. var. glahratus Gris. — Hortakeni, leg. Tabusteau. ■ Pisum elatius M. B. Rosacées. Spirœa jilipendula E. — Mont du Prophète-Élie , 500-700 mètres, leg. Berton. Gcnm iirbammi L. Potenlilla inclinata Vill, var. virescciis Boiss. — Col de Pisodéri. P. pedata Willd. P. reptans L. — Micra, leg. T^busteau. Cmtœgus monogyna Willd. var. hirsutior Boiss. C. pyracantha Medilc. Saxifragacées. Saxijmfra gmecu Boiss. el Heldr. — Forêt dHortiak, 600-700 mètres, ieg. Berton. S. tridaclijlitcs L. — Aqueduc d'Iiortackoj , 5oo mètres, leg. Berton. Crassulacées. Umbi tiens pcndidimm D. C. — Rochers schisteux, mont du Prophète- Elie, 5oo-6oo mètres, leg. Berton. Scdum acre L. iS. album L. — 397 lijthracécN. Li/tlinon salicarùi L. var. toinentosum D. G. — Vodiiiia, Koritza, \cpj. Broca. Piinica (iVdiKilinn L. Œn<>th«-rac«'cs« Epjlohiinn Inrsidiim L. var. lomeiitoHum Vent. — llorlakeni, leg. Ta- busleau; moulin de Kasloria, leg. Visbeccf. Circœa lutpûinm L. — Bord du ruisseau , exlréinile' nord de la fonH d'Hortiak, 700 mètres, leg. Bertoa. ïmpa iKitinis !.. — Lac de Kastoria, leg. Vishecq. OnibelliSèrcs. En/itgiKui cdiiqwsln' L. — Koritza, leg. Broca; mont du ]'ro|)hète-Elie . leg. Berton. E. crcùcum Lam. — Marécages près des bains de Langaza, 100 mètres, iog. Berton; lieux arides, leg. Tabusteau. Hippomarnthrum cristaluin D, G. — Crète rocheuse du mont du Prophèle- Eiie, Goo-700 mètres, leg. Berton. ' Conimn maculatiim L. Bupleiirum glumaceum Sibth. et Sm. B. juiiceum L. — Bois de Kireckoj, 600-700 mètres, leg. Berton. B. protmctHin H. et L. — (iradobor, leg. Visbecq. Apium graveoleiis L. FIclosciadinm nodijlorniu Koch. Ainmi visnaga L. Stum aiigitstifoUnin L. ScandLr grniidijlora L. Anthriscus vulgark Perj. OEnanthc fistubsa L. Anethum graveolcns L. Tordjjlium (tfficiitale L. Bifora radians Bieb. Orlai/a grandijlora L. 0. platycarpos L. — Crête du mont du Prophète-Elie , 700 mètres, iej. Berton. Turgenia lahJoUa L. — Roule de Kérikéni, à Ortakéni. Tordis arvensis Bess. — Micra. Cornacées. Cornus sangiiinea h. — 398 — Notes sur des espkces asiatiques DU GEMtE PhOTINIA, .S£Cr/OiV EuPHOTl.MA , PAR M. J. CaRDOT. Photinia Griffitiiii Dcne. — Su-tclmen occidental : massif du Oua-pas- shan, Kang-ma-ping (Legendre, 1908; n° 523). Echanlillon ne différant du type de l'Himalaya que par ses feuilles un peu moins grandes. L'espèce est nouvelle pour la C-hine , car celle que Fran- chet a signalée sous ce nom dans le Yunuan est une variété du Ph. serrulata Lindl. Photinia crassifolia Lévl. FI. kony-tcheou (autogr. ),p. 368 et S/ig. (Syn. : Pk. Cavaleriei Lévl. in Fedde, PieperL, XI, p. (jG, non ejusd. in op. cit., IV, p. 'è3h\). — Cette plante a été décrite primitivement, sous le nom de Pli. Cavaleriei (1912, non 1907), d'après des échantillons récoltés en 1909 par le P. Cavalerie sur des rochers à Tin-fan (Kony-tcheou); sur ces spécimens, les feuilles sont très épaisses et très coriaces, largement oblougues, arrondies et obtuses au sommet. Le P. Cavalerie a envoyé ulté- rieurement, sous le même n° SSyi, de nouveaux échantillons, récoltés à San-chouen eu 1912, qui ont les feuilles moins épaisses, beaucoup plus allongées et plus ou moins acuminées; mais ils appartiennent bien, très certainement, à la même espèce. Enfiù d'autres échantillons, provenant encore de San-chouen, récoltés eu 1910, et distribués toujours sous le même numéro, sont remarquables parleurs feuilles pourvues aux bords, surtout dans la partie supérieure, de dents superlicielles , obtusémeut mu- cronées; j'ai décrit cette forme dans les îSolulœ systcmaticœ de M. Lecomle, III , p. 372 , sous le nom de var. denticulata. Le Ph, crassifolia Lévl. parait être une bonne espèce, se rapprochant évidemment du Ph. Griffitiiii Dcne, notamment par la pnboscence qui recouvre les l'ameanx, les inflorescences et la Aico inféi'ioure dos jeunes feuilles, mais s'en distinguant au premier coup d'œil par ses feuilles plus épaisses, à pétiole extrêmement court, presque nul. Photinia integrifolia Lindl. — Ni Forbes et Hcmsley, ni Rehder et Wilson n'indiquent en Chine celte espèce de l'Inde. Elle existe cependant dans la chaîne de Tali (Yunuan), oii elle a été récoltée par G. Forrest — :\\)[) — en i()()0 (il' Ayio), ol a do (lélcniiiiKr [)ar Diels, cl signalée dans les i^oli'.sfiitin llw l'mjal lîoloiiic Ganlm, Edinhiiif;!! , Vil , p. 9G2. Un écliaiiliiioii (le celle provenance Jiyiiie dans les colleclions du Muséum. PiiotiniaDavidiana Ç,-M'A.comh. Howfî'(Syn. : SUvnva'sia Dovldiaiia Dcne). — Szeclnvan (Henry, u° r)f)58). Yunnan : l)ois de Kouloui, au-dessus de Mo-so-yu (Dela\oy, i8()o); l)ois de Ma-cul-cban, a,5oo nièlres (Delavay, 1889): Sau-tcliang-kiou (Delavay, 1889); sine loco (G.Forresl, n° 07/17). Fonnd Idtl/olid. Feuilles plus larges (atleignanl 6 cenlinièlres de lar- geur), plus brusquenienl et brièvement acuminées. — Yunnan : bois de Kou-toui, au-dessus de Mo-so-yn (Delavay, 1889; n° 8978).^ '''^Photinia liVDiLATA Card. romb. nova. (Syn. : S(ranvœsilus étroites, à peu près comme dans la forme du Fokien dont il vient d'être question. Les styles du Pli. glahni sont ordinairement au nombre de deux, plus raiement de trois, tantôt libres, tanlôl coalescents dans la |»artie inférieure, glabres ou plus ou moins poilus à la base; les pétales sont toujours forte- ment barbus vers l'onglet. PiiOTiNiA BoDiNiERi Lévl. — (Syn. : Ph. serrulata Lévl. FI. Kouy-tchoou (antogi-.), p. 3'i9yj. p. non Lindl. 1 ). — Kouy-tcbeou : Cboui-teou, route de Tin-fan à La-fou. ait. 900 mètres (Esquirol. 1910; n° 2097). Échantillon jjiea identique au type de l'espèce (n° 2 3 56 de Bodinier). Celte espèce ressemble beaucoup au Ph. giahra Maxim.; elle en diiïère |):i" ses pédicelles et ses calices un peu velus, par ses pétales non ou peu barbus à l'onglet, souvent complètement glabres, ou ne présentant que (juelqucs poils courts et peu apparents, et par les styles (au nombre d' tî ou 3) l.inguemenl soudés, parfois presque jusqu'au sommet. Dans sa Flore du kouij-tchcou . M"' Léveillé a cru devoir réunir son Ph. Piodiniori an Ph. sorriibilK Lindl., bien que la première espèce .se dis- tingue déjà de la seconde au premier examen par ses fleurs une fois plus grandes el par ses styles longuement soudés. M. Hcauvais a récollé en 1 899 à Kou-long, dans le Kouy-lclieou (n" 170), un Pholiiiiii (pii se ratlacbeau Ph. Hodiiiicri parTeusemblc de ses caraclèies, mais en dilTère par ses feuilles clroilemi'ut lancéolées, longues, y conqiris les pi'lioles, de 7 à i/i centimètres sur 1 cenlim. o à 3 centimètres de large, longuement et graduellement rélrécies aux deux exlrémilés; je l'ai décrit sous le nom de vai-. /o/foj/o/m [Noliilœ systematica' . III , p. 37/1). PnoTiMA l'r.rMFOLiA Lindl. — Hong-kong, bois (Bodinier, 1890, n" 1087). Le Ph. jinmijoliii Lindl. se dislingue facilement du Ph. i>lnhra Maxim, par rinllorescence (rameaux, [)édicelles et calices) couverte d'un tomentum blanc-jannâire abondant, et par les feuilles parsemées en dessous de nom- breux petits points noirs qui manquent complètement ou sont beaucoup moins abondants dans l'espèce voisine. PiiOTiMV BE\Tif\MiANA Maxiui. iu Mél. bioi. \\, p. 177. (Syn. : Ph. {.scv- rulalit Lindl.) 'BcnthidiiuiiKt Ilance, in Ann. Se. tuiL, JioL, sér. V, p. 2i3; !:>lranvœsia Callcnjuna Dcnc, in Aoen*. Arch. du Mus., X, p. 179!). — Chine : on\ irons dit (Ijinlon (IVauvais, i8(j8). Tonkiii : jtin-ail assez vé- pandu (Balansa, lîon, Honnel). ^/ La compaiaisoii dos échantillons orifjinaiu (ht Pli. Baiilliiiinidun Maxim, et du Slranva'sin CiiHenjmui Dcnn ligurant d;ins les collections du Muséum (n" i5oi de llancc pour le Pli. liciillmmiaiin et n" 38 do Callery pour la plante de Decaisne) nionli'iî bien ([ue ces doux |)lanles sont coniplètoment idenlicpies. llanco a décrit la sienne m i 8G(J , comme variété ou sous-espèce du Pli. si'iriiliih Lindl., mais en ayant soin d'ajouler qu'il est tenté d'y voir plutôt une espèce distincte : opinion qui fut adoptée en 1878 par Maxi- mowicz; Str/dimsiii Qillcrijmid Dcne date seulement de 187 A. Cette plante a généralement rinlloresccnce prcs(pio aussi velue que celle de l'espèce |iréco(lento. mais elle s'en distinguo facilement par les caracicros suivants: inllorosceuce ombelliforme, à j'anieaux^)rimaires et scconJaii-es pros(j[ue tous verlicillés et accompagnés de longues bradées subulées: jeunes rameaux, pétioles et face inféi-ieure des jeunes feuilles puhescenls: feuilles plus minces, à dents plus rapprochées et plus aiguës, non ponctuées de noir eu dessous. Les styles, au nomI)re de 2 ou 3, sont plus ou moins longuement soudés inférieuremenl, cjuelquefois môme jusqu'au delà du milieu, parfois au contraire ils restent presque complètement libres jusqu'à la base. Il existe en Annam deux variétés assez remarquables : l'une, var. [>lii- brescens Gard. [Noliil. system. , III . p. 875) , dill'ère du type par son inlloros- ceuce peu velue, souvent même presque glabre: l'autre, var. salicijolii Gard. op. cit., p. 076, qui a également l'inllorescence peu velue, est en outre caractérisée par ses feuilles étroites, longues de G à 10 centimètres, larges de o ccntim. 8 à 1 centim. 5, et longuement atténuées aux deux extrémités. Sur les échantillons fructifères du Pli. Ucnthamiana, les axes de l'inflo- rescence sont assez abondamment verruqueux, caractère qui rapproclio cotte piaule des espèces de la section Ponrthiœa , dans laquelle il sembi ' qu'elle pourrait tout aussi l»ien prendre place que parmi les Eiqihoiima , ménageant ainsi une transition entre les deux groupes. Photinia berberidifolia Rehd. et Wils. — Su-tchuen : vallée du Yalong. Eul-se-yng, ait. 3,000 mètres (Legondro, 1911; n° 889). D'après l'éti- quette du D' Legendre, la plante serait sarmenteuse et les Heurs très odo- rantes. Les deux rameaux florifères figurant dans l'Herbier du Muséum répon- dent fort exactement à la description du Ph. berberidifolia Rehd. et Wils., et je crois que l'on peut les rapporter sans hésitation à cette espèce, qui est voisine du Pli. prioiioplnjlla (Franch.) Schueid., du Vunnan, dont elle diffère par les fouilles beaucoup plus petites et plus étroites et par finllo- rescencp pubosconto, mais non tomontouse. PnoTiMA pnioNOPiiYM.A Scluieid. — Viinnan : hois de Koii-toiii (^^Dolavay, i(S89); Mao-kou-lcliang', ou-dessus de Ta-pin-izc, })rès do Tali (Dp|a\ay, 188À). Celte reraarcjnable espèce a été décrife par Franchel sous le nom d'Eria- hotnja prionopinjlla [PL Delav., p. 225); dans rHei'hiei' fféne'ral du Muséuni et dans i'herbiei" Drake, les étiqiiett'es des échantillons oiiginaux portent, de la main même de Francliet, le nom de Pliotinia prloDoplii/iln , mais ce binôme n'a été publié cpiVn 1907, par Schneidci', dans le tome 11 de son Illiialvieiics Eandhiich der Lauhholzlunde , p. 998; il en est de même pour le P//. lasiogyna , publié ()ar Franchet comme Enobotry/t. Daivs le genre Pliothiia, auquel elles appartiennent certainement l'une et l'autre, ces deux espèces doivent donc, je regrette de le constater, porter la signature de Schneider à la place de celle de Franchel. — /lOr, _ MaIUSCUS [CïPÉRACIilis) \OUVEAUX DE MADAGASCAR (Suite), PAR !\!. H, CllERMEZON. Mariscus fallax nov. sp. [Socl. Mullljloi-i \. Pcreniiis, rh'nomaU' obliqua vvl hor'noiiiaU. — Cmdis ao—^o cm. long., lœvis, trigoHHs , hast liaiid bulbosus. — Foliu ± nuinerosa, ijâ—a/S caulcm (('qualifia, 3 iJQ—â mm. lat., teiiuia , firma, plana vel pllrafa, iiiai-giiio ac ravina scabra; vagiiiœ liaiid scariosœ, fusccsn'iilr.'i. — Brarleœ inroliirralcs i)—8, ± ererlœ, injinia nsqiic ad O-m cm. long. — Anilicla siniplea; ^i-6 cm. diam., 5—8-railiata, radiin valdc inœqnaUbus , maximo iisque ad a ij'2-3cm. long.; spicœ ovoideo-pijramIdaU's, i '//.•i-a cm. long., i ij-A cm. la!., laxœ , i-j-'jo-spiculalœ. — Spicuhe distantes, ercctce vel subpatulœ, birvilrr li- neares , acutœ , lovitcr compressa;, j—io mm. long, i mm. lat., 3—6-Jlorœ; rliacliilla pariiin Jle.TUOsa, alis aiigustis. — Giiima' fertiles erecta' , auguste ovato-obloiigœ , oblusœ , 3 ij-î mm. long, tenues, laleribus rubescentibus pliiri- nervalis ; cariiia aiigusta, lœvis, virescens, 3-iiervata, apice haud excurrens. — Stamina 3 ; anilieiw oblongee, acutœ. — Stylus projunde trifidiis, ramis exsertis. — Achaniium ellipsoideo-oblongam , apiculalum , trigonum, '2/3 glumam œquans, subtiliter punctiitalnin , riibrofuscum. Tanauai'ixe (Calât 65, Prudliomme qS, Perrier de la Bàthie 2084 b); — sans iocalilé précise (Le Myre de Vilers). Dillere de M. liiteus (1. B. Clarke par son antlièle simple, pelile, à rayons peu noniltreux et plus courts, à jjiactées courtes, par ses épiliels un peu |)lus comj)riinos, moins allongés et par ses gliunes rougeàlrcs. Mariscus splendens nov. sp. [Sect. MulliJJori]. Perennis, rliizomate brevi , liori:oniali. — Caulis validus, 35— ào cm. long, lœvis, trigonus, basi haud bulbosus. — Folia nuinerosa, catilem supe- rantia , 6-8 mm. lat.. Irriter inrrassata, Jirina, plana, diaptiragmalibus in sicco inanifestis, margine ac carina scaberrima ; vaginœ haud scariosœ , j usées- — /i06 — ce» les. — Bracleœ iiivohfcrolci 8—1 "> , ± eroctœ, longissiiiiœ, iiifima mfjUP (id 'lo-^io cm. long. — Aiitlœla ± coinpoaita ,1 ^i~ ] 6 cm. diain., 8—t-?.-rndiatn , radiis mœqualihm i-stachijis vol 2—3-stachijis (î-a spicis minorihus bvac- teolntis lateraUtev odjectis), radio maximo usque ad 5—6 cm. long.; spiciv pijiwnidales , i j/a— 3 cm. long, a ija—à cm. Int., dciisliisciila', midtisiii- cuintœ. — Spiculœ npproximatœ , ferc omiica valide rcjlexœ , longe lineari>>i, acidœ , suhteretes, i6—a5 mm. long, vix i mm. lai., 'j-r)-Jlom' ; rliacliilla parnmjlcxuosa, alis angiistis. — Glnmœ fcrtilpa ercclœ, angnslc oblongo- lanccolatœ , ohtiisœ , 5-6 mm. long., tenues, lafeiibns luteis phivinci'mtia ; cari lia angasta , lœeis, viridis, 3-5—nervata, apice tiaud excurrens. — St: , Iniiics, lalc- rihiis ± riibcscciitibiis liiiud llii<'oli(li>i pluriiirrnilis ; cni-imt (nifpi-sld , lœvis, virescens, 3-iicrvala, In nuicroiirin brevissiiiiuin cxcurrciis. — Siuiniiia ÎJ ; autherœ longe liiicareit, mbacuUv. — .S/yks profuiuk Ivijtdiis, raiiik longe exuerhs. — Achœn'unn angnste ellip.Hoidenin, iiIruKjue (tllenuatuni, (ipini- httiini, frigonuni, ;/•> glintiani (l'/fiions sntilHiler ji'nirliilnliini , fiisoini. Mauaiikazo (Peirier de la Bàlliie 2700); Tsinjoarivo (\igiiior el Iluir.- I)ert 1867V, — sans localité précise (Baron 3()/i7, 3700). Voisin (le M. arcuato-rejlcxns H. Cherni. de'crit ci-après, dont il diiïèie par ses ('pis moins denses, ses rayons secondaires non arqués et ses épi 1- lels plus longs, un peu plus muilitlores. Mariscus arcuato-reflexus nov. sp. | Sect. //'{/' J. Pereunis; rliizoma hmd vimini. — Canlis ()o-jô cm. long. , lœvis, tri- goniis, busi ttuud bidbosus. — Folia ± numerosa, caulem œtjuanlia, 3-â mm. Int., glauco-vireiilia , cntssa, rigidimma , sœ^im in sicco plicnto-convoluUi , niargine ac curina scabcrrimu; vaghm liaud scariosœ , fuscescentes , valde slriatœ. — Brncteœ invohicndes 7-9, erectœ, scaberrimœ , infima iisqiie ad 35-5o cm. long. — Antheia.composila, laxa , j-g-radiata, mdiis prhna- riis valde inœquaUbm i-Gstuclajis, maxinio usqite ad 10-19. cm. long., radiis secundams tisque ad 1 ijù—i ij-2 cm. long. ± arcuato-rejlcxk ; spicw suhghbosœ vel breviter ovoideœ , densissimœ , 8-10 nnn.-diani. [talerales '1-0 mm. diam.), mullispiculalœ. — Spiculcv confvrtissimœ, paluhe vel rejlcxœ, lanceolatœ, acitlœ , turgidulœ , parum compressœ, 3 iji-S mm. long. 1 î/a mm. lut., S-à-Jhrœ ; rhachilla parum Jlexnosa , alis angusik. — Glumœ fertiles erectœ, angiisie ovato-oblongœ , obtusœ , 3 mm. long., tenues, lateribus rubris haud [vel vix) lineolaiis plurinervatis ; cariiia an- gusta, lœvis, pallide lulescens, 3-nerrata, aplce vix excurrens. — Sla- niina 3 ; antlierœ longe Itneares, subacutœ. — Sljjlus p'rofuiulc trijidus, rantfi longe exsertis. — Achœnium anguste ellipsoideum , iilrinque attenuatum , apiculatum , trigonum, ij-^-s/S glumam œquans, subtilitcr punctulatum. fuscum. Forêt d'Analamazaolra (Viguier et Humbert 9/19); Tamalave (d'AUei- zette i38o); — sans localité précise (Baron 5 6/11). Cette espèce est bien distincte de M. Owanii G. B. Clarke, auquel Clarke avait rapporté l'exemplaire de Baron; elle s'en sépare notamment par son inflorescence moins étalée, à rayons secondaires arqués-réllcchis , ses épis — MO — li'os (lonsos ol (lo ninilii^ plus petits, sos ëpillets plus courts moins niulli- llores ot ses fjliiines sensiblement plus petites. — Par ses é[)is globu- leux très denses el ses épillets courts, paucitlores, M. (irciiHto-njle.riiH a (pielques rapports avec M. yujm H. B. K. (indiqué à lorl à Madagascar), mais en diffère par ses feuHles plus .étroites, pliées-euroulées, ses layons secondaires plus longs el arqués-rélléchis, son akène étroitement ellipsoïde el sa rliacliéole étroilt'inent ailée. Les espèces ci-dessus décrites portent à 3 1 le nombie des MarhcuH actuellement connus à Madagascar, déduction faile des espèces indi- quées à lort. /lll - Sur Liis Chaetockros du grovve Pehuvianus Bgtw (Suite), . PAR M. L. Mangin. h. ClIAETOCEROS CONVOLLTUS Casll'. Le C. convolulus créé par Castracanc a été retrouxé dans les mers arctiques et décrit par divers auteurs qui ne s'entendent pas toujours sur sa Acritable signification, comme on le voit par sa synonymie. Le C. convolulua Gastr. est ie C. Brightivellii Gran (1897) non Glève: C. criophilus Glè\e non Gastr.: C. mmwlntiis Jôrg. ; (L c(mvoliitu>i Gran igo^i. Jôrgensen , après avoir confondu le C. convolutus avec le C. concavicornis [crioiÂUm). sépare ces deux formes spécifiquement. Ostenfeld reconnaît aussi '' que celte espèce ff(C. convolutus) n'a jias été distinguée de la suivante C. [criophilus) coiicavicornis lors de l'examen des éclianlillons recueillis avant 1900. . . n, ffil est certain qu'une grande partie des don- nées indiquées sur les tableaux en 1898-1899 pour C. (criophilus) con- cavicoriiis auraient dû être attribuées à C. convolutus.^ Comment est-il i)ossible de confondre ces deux formes? L'examen d'une pèche due à l'obligeance de M. Ostenfeld \a nous en donner la raison. Cette pêche, exécutée à l'ouest de Tlrlande par 65" 3a' lat. Nord et 36" 18' long. Ouest, renfermait trois sortes de chaînes (fig. 7) se distinguant par l'écar- tement des individus qui les composaient. Tantôt ceux-ci sont si rappro- chés qu'on ne peut observer le mode d'insertion des cornes (lig. 7, ni); tantôt ils sont assez espacés pour montrer nettement l'intrication des cornes de deux cellules contiguos (fig. 7, i) ; dans une troisième série intermédiaire, l'espace laissé entre les individus de la chaîne est faible et les cornes sont C) Ostenfeld, De Dauske Farvaudes IManUon, 1 81)8-1901. Phytoplankton og Prolozoer, Mémoires de l'Acadimie royale des Sciences et des l.ettres de Dauc^ mark. Copenhague, 7' série, sect. Sciences, t. IX, n" 2, 191 3, i\csiiraé français, p. 336. — 612 — su ibnissops, parfois niriue elles onl (léloriiié la \al\e inféiicure pour [louvoir sp loger ((ig. 7. II). Uuand les chaînes sont entières, la torsion caractéiis- li(|uc qu'elles subissent ne laisse aucun doute sur Tattribution des formes au C. coiuohitus , mais si elles sont brisées, des indi\idus séparés présentent ])arfois une si grande ressemblance avec le C. concavicornis (C. criophilu.'i) qu'il est presque impossible de les séparer de cette espèce. On devrait donc faire du C. convolutus une variété du C. concavicornis, mais Jiirgensen a signalé ' un caractère important, à la vérité sou\eni dinicile à reconnaître : l'existence d'une ceinture très large entie les deux valves, tandis que chez le C. concavicornis la ceinture est indistincte et très étroite. Pour cette raison, nous conserverons le (\ convohilus Caslr. comme espèce distincte, voisine du C. concavicornis. 5. CllAETOCKROS CURVATLS Castr. Cette espèce paraît jus(pi'à piéseut cantonnée dans les mers antarc- tiques. Les individus sont le plus sou\ent solitaires, a\cc les coi'ues antérieures insérées' au milieu de la valve supérieure, coalescentes ou libres à leur base. Celte espèce appartient donc au groupe Pcrnvianas (fig. 8). Les cornes sont d'un diamètre uniforme, toujours lisses et se dirigent en décrivant une courbure assez grande dont la convexité est dirigée \ers le haut. Parmi les nombreux échantillons que j'ai rencontrés dans les pêches de l'expédition du Pourquoi-Pas? on peut trouver une série de formes de pas- sage entre les individus à cornes antérieures coalescentes et ceux où ces cornes libies s'insèrent obliquement sur la valve supéiieure, rappelant le caractère du véritable C. criupliilus. Le C. curvatus Caslr. a pour synonyme C. pendulu'i Karst. Les descri{)tions qui jirécèdenl nous permettent de distinguer, parmi les formes du groupe Pc)7a'ù(.'(î/.s, deux séries : l'une, caractérisée parles cornes antéiicures, décrivant une courbure plus ou moins grande à convexit-é tournée vers le sommet : c'est la série des convr.vicomes. La deuxième, qui constitue les concavicornes , dont les cornes aniérieures, tantôt a[)pli<|uées contre la chaîne d'indi\idus, tantôt divergentes, se relèvent toujours en décri\ant une courbure à grand rayon dont la concavité est tournée vers le sommet. I K. JoRGKNSKN, l*rulislon |ilaulv(uii aii> dcm Nordraccro in don Jolircn i8()7 1900, Bergfii) MnseuDiy .larbor{r , n" VI, 1900. — /ii:'> — < ]<;■ I- (ili. cdiiraliUKS (ia:ilr. Divers aspeils dis cliiiiiies Miivanl ([lie les iiidividus sunl plu- ou inuiiis serrés. Fig. 8. — Ch. nirraluH Caslr. Formes typiques ;'i jjanclic cl funues de passade à droilc. — 41/1 — I.C UihlctUi suivaiil résume le groupcmeul des loniics du lypc Pcrurianns. ^"unvo^ ol ei>tvtvù)i-*vu4 (3. convcxicc ï^ïù/i lb\j. (5. concvuyx^'O'iyni/i ^ '^ i 'a Q. cwï^a'tM/*-/?^*Ç>SVj*^'^^ V *^7^ C . ce TVCOA) l^XH'VVW ^ (Cl] llob ■ Q. CO ivDoiu/ti** Ca^ V 11 coni[)ix'nd . comme on le \oit, deux espèces pn'nci|);des, une pour clia([iie série, auxcpiclles on peut rattacher des espèces ou foi'Uies secon- daires. /il5 ÛBSERVATIOys SUR QUELQUES SeRRATOCERITIHUM [hoSAl) DE lEocÈNE, PAR M. R. ClIARPIAT. (Laboratoire (le M. Stanislas Meuniec.) I. A PROPOS DU Ceiuthium siiiiiiiniM (Tînrr;.). Deshayes, dans son premier ouvrage, t. II, p. 3o2, a dëcrit d'une façon très sommaire l'ornemenlalion des premiers tours de la coquille du Cerithium si-iraiuiii : crCeux qui appartiennent au jeune âge pre'sentent trois rangs presque égaux de gianulations, le rang inférieur augmente succes- sivement, finit par devenir très proéminent et par fmner une carène sail- lante, profondément denliculée. •« Notre regretté confrère J. Boussac, dans sou fr Essai sur l'évolution des Cérilhidés dans le Mesonummulitique du Bassin de Paris n, n'a pas donné, pour l'ornementation des premiers tours des espèces appartenant au Ra- meau du C soirattim, plus de détails : «Les très jeunes tours sont ornés de trois fins cordons granulés à peu près égaux, mais peu à peu celui qui horde la suture postérieure prend plus d'importance, s'élève sur une carène, et ses granules se transforment et se développent de façon à donner les tubercules ou les épines de l'adulte. ^ M. Gossmann, dans son tf Catalogue illustré des coquilles fossiles de l'Éocène des environs de Paris 'i , ne revient pas sur l'ornementation des premiers tours, telle que Deshayes l'a décrite, n'y ajoute rien. Pourtant cette description est insuffisante, et elle l'est d'autant plus que, pour les espèces très voisines du C. serratuin (Brug.) : C. tuberculo- smn (Lamk.), 6'. mutab'de (Lamk.), C. denticulatum (Lamk), ni Deshayes, ni M. Gossmann nont insisté sur l'ornementation des premiers tours de spire. Cette ornemenlalion présente cependant des difTérences dans les quatre espèces précilées, différences qu'il est important de signaler, puisque c'est par elles seules que l'on pourra distinguer les jeunes individus de ces espèces voisines. Sur les quatre ou cinq premiers tours, les jeunes C. sciratum (Brug.), f]g. 1, sont ornés de lo-ii côtes longitudinales saillantes, à peine incur- MuSÉUM. XXV. '28 / — ZÎ16 — vées, traversées de trois cordonnets d'iné,oal relief et portant à leurs inter- sections des gi'anulations. Les côtes longitudinales sont tn-s nettement marquées à leurs intersections avec les deux cordonnets antérieurs et entre ceux-ci, elles le sont beaucoup moins entre le deuxième et le troisième cor- donnet (cordonnet postérieur), et à leurs intersections avec ce dernier. Les granulations déterminées par les points de rencontre de ces ornements premiers din.'jOal relief sont évidemment «i'inéjOale importance. Les gra- nules des deux cordonnets antérieurs sont nettement plus gros que ceux du cordonnet postérieur, qui sont à peine marqués sur les premiers tours (2-3"). De plus, ils sont très visiblement unis, chacun de ceux du premier rang avec leui- correspondant du deuxième , par la partie antérieure des côtes longitudinales. Ce n'est que vei's le 8-9' tour que les trois langs de granulations deviennent égaux, ont la même importance, le même relief. Avant de décrire l'ornementation des jeunes individus du C. mulabile (Lamk.), du (l. tubeirnlomim (Lamk.), et du C (hntkulatum (Lamk.),je résumerai en quelques lignes les observations que j'ai faites sur des C.spv- rattim ( Brug.) , adultes et vieux. Deshayes distinguait, outre la forme type, sur les derniers tours de laquelle les rangs antérieurs de gronidalions s'eifacent, deux variétés : ffLa variété A, a-t-il écrit, se distingue eu ce que, sur chaque tour, on trouve une strie granuleuse et, sur le dernier, on en voit trois. ffDans la variété B, les deux stries du jeune Age ont persisté; elles se montrent sur le dernier tour qui a alors quatre rangs de granulations - (1" ouvr., t. II, p. Soa). M. Cossmann ne mentionne pas ces variétés dans son Catalogue; il dit sim|)lement : ff Au-dessus de cette rangée (tubercules), deux autres lignes de dentelures |)lus tines s'effacent graduellement sur les derniers tours, ou bien celle du haut persiste seule en s'accentuant.i Mais si l'on maintient ces variétés , — ce qui ne me paraît nécessaire que si chacune d'elles détermine un niveau stratigrapliique ou un faciès, — il y a lieu de créer une variété C (Nob), que caractérise la présence, entre la suture et les tubercules jiostérieurs, de trois cordonnets à peine granuleux, mais bien marqués, sur les 7-8' derniers tours. Les individus que j'ai iccueillis pendant la guerre, à Yentelay (horizon supérieur du fbanc à Verrins^i), appartiennent tous à cette variété C. A propos de ces variétés, il n'est pas inutile de faire remanjuer que tous les C. serratum (Brug.) appartiennent dans leur jeune âge à la va- riété B. de Deshayes. 11 semble donc que celle forme devrait logiquement élre prise comme forme type. l'inlin il existe une variété de C serratum assez éloignée du type, et qui s'en distingue surtout par la profondeur et la largeur de sa rainure sulurale. — h\l — liCS piomiors lonrs de ootte varidié. flonf. le lypc provient du Calcaire ijrossier de Scnlis, ont roriiemeiilalion des (ours coinîspondaiils de Tespèce do Brujjuièrc. Les huit tours suivants portent trois cordons de graniila- lions rondes. é{jalcs et serrées. Ce n'est que vers le dixième tour, c'est- à-dire sur les h-b derniers, que les {granulations du cordon postérieur se d('veloppent pour former des tid)crcules aplatis et saillants, tandis que celles des cordons antérieurs s'eiracent. A partir de ce moment, les tours, qui étaient jusque-là Icgèremcnt convexes et séparés par des rainures sutu- rales profondes, sont étages comme ceux du C. seiralum. \i'à ligne de suture est lisse, à peine sinueuse sur les derniers tours: les deux carènes qui circonscrivent la base sont lisses, ou alors la marginale seule est subgranideuse. L'ouverture, la columelle, les canaux sont ceux du C. scrratnm. Bien que cette forme du Calcaire grossier de Senlis se distingue par des caractères très nets de l'espèce de Bruguière et des variétés de Desliayes, comme elle ne me parait caractériser ni un niveau, ni même un faciès, je n'en ai fait qu'une variété , pour laquelle je proposerai le nom de C. serraluiu (Brug.), var. Sylvanectensis [^ob.). Je signalerai encore certains accidents dans l'ornementation du dernier tour de spire et de la hase, assez fréf(uente chez les grands C. seirattim (BrUg.) : plis très accentués, séparés de sillons profonds allant du canal antérieur aux carènes marginales; côtes variqueuses réunissant un gros tubercule aux épines qui lui correspondent dans les rangées antérieures: tendance des épines de ces rangées antérieures à atteindre la taille des gros tubercules épineux de la rangée postérieure ; tendance du dernier tour à se détacher des tours précédents : ces accidents constituent des stigmates de vieillesse qui ne sont pas particuliers au C. sevratum (Brug.), mais que l'on retrouve souvent plus exagérés dans d'autres espèces. Les individus figurés par M. Cossmanu, dans son Iconographie, t. II, pi. XXIII, n° iSy-i, sont : Celui de gauche, un seiralum, variété A. Celui de droite, un sermtum type. , II. A PROPOS DU C. JoUETI (VaSSEIb), DU BoiS-GODET. M. Cossmann . dans son ouvrage sur les Mollusques éocéniques de la Loire-Inférieure (t. I, p. 169), écrit, au sujet de cette espèce : ffJe ne cataloguerai pas C. Jolieti, quoique je ne puisse me décider à le comprendre dans la synonymie de ('. scmitum. L'échantillon très usé de TAtlas de Vasseui" parait avoir des tubercules moins tranchants (jue ceux de l'espèce de Brug. , et la rangée supérieure des granulations est plus saillante. .Te n'ai vu dans aucune collection d'individu répondant à cette diagnose. n — Zil8 — Je n'ai pas ëté plus heureux que M. Gossmann : je ne connais celle espèce que pai- la photographie qui en est donnée clans l'Atlas de Vasseiir. Mais comme dans le même gisement j'ai trouvé plusieurs C. .sermUim dont les granulations de la rangée supérieure sont aussi saillantes que celles de l'espèce de Vasseur, et que, d'autre j)art, les tubercules des C. serratuiH ff roulés n sont aussi arrondis que ceux du C. Jolieti figuré, qui est, ainsi que l'a fait remarquer M. Gossmann, un individu nsé, l'espèce distinguée par Vasseur me parait être uu C. scnaliim très voisin de ia variété B, peut-êtie même simplement un individu iigé appartenant à cette variété. III. A PROPOS DO C. ClaR'E (Vasseir). On trouve, an Bois-Gouet, des C. scn-aliini (variété B) (pii tendent sur leurs derniers tours vers le C. Clam, par diminution du nombre de leurs tubercules, par éloignement de ces derniers de la ligne de suture, par sim- |)lification de celle-ci; mais l'ornementation de leurs premiers tours reste diiïérente de ceux de l'espèce de Vasseur. Par contre, l'ornementation du C. Clarœ est très voisine de celle de ia variété Sjilvdnccimnk , que jai décrite plus haut : même rainure suturale, même évolution dans l'ornementation. Les seules différences consistent en ce que les tours de spire sont plus élevés et les granulations de leurs cordonnets mieux marquées et un peu plus grosses dans Si/hanectemis que dans Clarœ. Il y a donc tout lieu de considérer l'espèce du Bois-Gouet comme une mutation du G'. sermUnn , var. Siiloaneclnms. IV. A piiopos 00 Cerithium MViAniu-: (L\m.). I/ornenientalion des premiers tours du C. mulabile (Ixuuk.) ne se dis- tingue de celle des tours coirespondants du G. serratim (|ue |>ar les côtes longitudinales, (jui sont beaucoup moins marquées que dans cette espèce précédente, et |iar leur nombre. Gelui-ci, et par conséquent le nombre des granulations, est de '2'j--2Ç) par tour chez G'. muUiInlc, alors qu'il n'est que de 10-11 chez G. svrralum. Dans les deux espèces, sur les 8-9 premiers tours seulement, les granulations du rang postérieur sont plus petites que celles des deux rangs antérieurs (fig. III). La forme des granulations est dillérente dans les deux espèces : elles sont perlées chez G. mutahilc, subépineuses chez C. aeiratum. Il existe encore d'autres caractères différentiels. Les carènes qui circon- ^( rivent la base sont toujours lisses chez le (.'. mulabile, tandis que la mar- ginale, au moins, est tientelée chez G. semiium. Ce caractère amène tout naturellement à parler de la suture qui, bien ((ue canaliculée chez les deux — /i19 / ^1^ Fis. I- Fig. II. Echeiie : lo/i — 420 — espèces, est lisse, rarement subgrannleuse, chez la première alors (jnVlle est dentelée chez la seconde. Je dois h la vérité de dire qu'il est des individus, aussi hion d(! ^'. acrra- him que de C. muiabile, qui présentent sur les o-G premiers tours de spire une ornementation à très peu près identique. On voit les C serratum passer au (j. miitohih par augmentation du nombre de leurs granulations, qui prennent une forme plus perlée, par elfacemenl et redressement de leurs côtes longitudinales, alors que les C. mutahde passent au C. serratum ,' \rdv diminution (\n nombre de leurs granulations, par accentuation et incur- vation des côtes longitudinales (lig. II). On peut établir, en partant de la première ou de la deuxième de ces espèces des séries descendantes ou ascendantes, montrant que le C. mutahik est une mutation du C. serratum. Et les individus intermédiaires qui, soit par régression pour le d. muUi- hllr. soit pr.r évolution pour le 6'. serratum, pi'ésentent des caractères rap- pelant leurs ancêtres ou faisant pressentii' ce que sera leur descendance, ne sont pas rares. Mais, je le répète, ce sont là des formes intermédiaires, et leur existence ne justiGe pas, à mon avis, ce que Boussac a écrit dans son ff Essai sur l'évolution des Gérithides ;i , p. lih : nC. muiabile, cpioique fort différent dans Tadulte, de C. serratum, a toute la partie jeune de sa co(piille identique à la partie correspondante de ce dernier. « V. A PROPOS DU C. TVBERCVLOSVM (LvMK.). S'il est quelquefois fiicile de prendre lun^ pour l'autre des deux espèces ])récédentes lors(ju'ellcs ne sont représentées que par de très jeunes coquilles, il est par contré impossible de les confondre avec des C. tuber- cnlosum du même âge. Chez ceux-ci, la suture est non canaliculée el rornenientation est toute différente. Les trois rangs de granulations sont, comme dans les. espèces précédentes, d'inégale importance; mais ici, c'est celui du milieu qui est le plus petit ; souvent même, il est peu visible sur les A-o premiers tours. Les granulations du rang postérieiu', qui donneront les gros tubercules de base, sont rondes; celles du rang antérieur sont de la même taille (pie les précédentes el en même nombre, mais sont allongées dans le sens de la suture: celles du rang du milieu, |)cu après l'apparition de celui-ci {i^'-k" tour), rappellent bientôt par leur finesse, par leur rapprochement et par leur nombre, les perles du C. inutabile (fig. IV). De plus, les granulations des trois rangées ne sont réunies par do petites côtes longiludinales pou saillantes que sur les 3-^i premiers tours. Si l'on p(;ut très vi'aisemblabiement admelire tpu' (.. miilabilr n'est qu'une mutation de C. serralujn, il est beaucoup plus dillicile de considérer C. lubcrculosum comme une autre mutation de l'espèce de Bruguièro. D'après V — 421 — rornementation do ses proinltTS tours, d'après les caractères de sa suluro, (;. lubenulosinn sej'ail plulùL à considéror comme miitalion de ^'. denticiilaluiit (Lamk.),doiitHoussaca fait le chef de lilo d'un rameau voisiu du raïueau du C. serratum. Je reviendrai d'ailleurs sur cell*' ((ueslion à propos du C. dentlculalum. Les observations faites sur des C. tuberculosmn adultes me couduiseiil à reparler du (!. liroccltii d(! Deshayes. Dans une Note publiée au Hiillctiu du Muséum iialioiial d'Hislonr nalurcllc en septembre 1909 (n" 6, p. 890), j'avais sifj-nalé (pi'il est facile d'établir tous les passages entre le C. tuberculosum (Lamk.) et le C. B rocckii {Deûi.), et je concluais : ( fr cette espèce ne peut donc être considérée que comme une variété de (J. lubevcidosum)-^. Trois ans plus tard, en 1912, Boussac écrivait dans sou cf Essai sur l'évolution dos CérithidésT , p. kh : rll convient, à propos de cette espèce, de faire disj)araîlre de la nomenclature un nom qui ne s'applique qu'à une variété du C. Brocchii (Desh.). Ce n'est qu'une variété du C. tuberculosum (Lamk.), dans laquelle les deux filets antérieurs restent finement granulés au lieu d'être tubercules; c'est, à mon avis, la seule différence qu'il y ait entre les deux formes , et comme on peut montrer tous les passages de l'une à l'autre et dans de nombreuses localités, il n'y a pas lieu de couse, ver ce nom.fl M. Cossmann, analysant mon travail (rr Revue crit. de Paléozoologie « , XVI, p. 34) et celui de Boussac (ff Essai de Paléoconchologie comparée^ , VIII, p. 2^0), réprouve d'autant moins de répugnance à se rallier à cette conclusion", qu'il a toujours rencontré r: la plus grande difficulté à séparer les échantillons des deux formes quand ils proviennent d'un même gisement n. MM. Stanislas Meunier, Gloez , Ramond , P.-H. Fritei , que j'ai consultés à ce sujet, sont également de cet avis. La nomenclature y gagnera en clarté lorsqu'on aura fait rentrer dans l'espèce toutes les variétés qui en ont été décrites comme espèces dis- tinctes. Au lieu de CBrocchii/A serait donc mieux d'écrire : C. tuberculosum, var. Brocchii. Il existe une autre variété de C. tuberculosum : c'est celle dont les tours de' spire portent trois rangs de granulations au-dessus des tubercules posté- rieurs , et dont M. Cossmann a fait son type de C. Brocchii. M. Cossmann écrit en effet, dans sou Catalogue illustré : rrLe C. Brocchii se distingue du C. serratum, du C. diademu et du C. denticulatum par ses denleUircs moins aiguës, plus tuberculeuses, surmontées de trois cordonnets, finement granuleux, souvent effacés n, — alors que Desbayes, dans son premier ouvrage, t. II, p. 3 10, donnait du C. Brocchii la description sui- vante {ex parte) : ffLes suivants (tours du milieu de la coquille) offrent — h11 — h la hase une rangée de tubercules pointus, peu nombreux. Le reste de la coquille est ordinairement lisse, si ce n'est à ia suture où Ton remarque uue rangée de petits tubercules qu'elle cache en partie. Dans quelques individus, on remarque entre la suture et la rangée de grands tubercules , Mne ou dem- stries tantôt simples , et quelquefois très finement granuleuses à la circon- férence. La variété décrite par Desbayes n'est pas celle décrite par M. Gossmann ; c'est pourquoije proposerai pour celle-ci le nom de C.tuherculosum (Lamk.), var. Cossmanni (Aoi.). Si, d'autre part, l'on s'appuie sur les caractères du dernier tour et de la base tels que les donnent ces deux auteurs (base circonscrite par deux carènes dentelées et ne portant que quelques cordonnets obsolètes), on constate que tous les C. tuberculosum sont nBrocchiiv dans leur jeune âge. Et alors il est permis de se demander si ce n'est pas ce que nous appe- lons la variété qui est en réalité la forme type, ainsi que je l'ai déjà fait remarquer à propos du C. serratum. Deshayes signalait en outre, dans son premier ouviage, une variété de C tuberculosum dont les trois rangs de tubercules sont sensiblement égaux. Cette ornementation est très fréquente sur les derniers tours des grandes et épaisses coquilles ; elles me parait être un apanage de la vieillesse. Cette variété n'a d'ailleurs pas été retenue par .\1. Cossmaun dans son fCatalogue illustrer). L'individu figuré par cet auteur dans soa Iconographie, t. Il, pi. XXlll, n° 187-4, est un C. tuberculosum, variété Cossmanni (iSob.). [A suivre.) SOMMAIRE. Actes adminislralifi : . l'n^r». Dëpôl du fascicule n° 4 du Bulletin de 1 9 1 9 3 i 9 Décès do M. H. HoA, Soiis-Dirocleur à TÉcole pratique des Hautes Eludes, Secrétaire {jénéral de la Société des Amis du Muséum Bi 9 Présentalinn d'ouvrage par M. R. Anthony 819 Communications : M. KoLLMANN. Sur la présence de l'os plauum chez les Léuiuriens Sa 1 L. Roule. Documents pour servir à Tliistoire du Saumon {Salmo sa'ar L.) dans les eaux douces de la France (3° série) • 3a.'i F. Le CEnF. Description d'un genre nouveau et d'une espèce nouvelle de Satyride américain [Lépidopt. Rliopalocères] 3-j8 E.-L. RouviER. Quelques espèces nouvelles de Caridines 33o P. Fautel. Amiélides Polychèles des îles Gambier et Touamotou. [Figs.]. . 330 Éd. Lamy. Les Lilbodomes de la Mer Rouge (d'après les matériaux re- cueillis par M. le D' Jousseaume). [Fin.] S'ih L. Gecmain. Contributions à la Faune Malacologique de l'Afrique équato- riale : LYlIl. Sur quelques Gastéropodes du lac Tanganyika et de ses environs. [Figs.] 3;)i Cb. Gbavier. Sur le rôle des cinclides chez les Actinies 358 — Sur le développement des glandes sexuelles chez les Acliniaires 36 1 P. Dangiiy. Descriptions de quatre Méliacécs de Madagascar 364 M"' A. Cambs. Espèces et variétés nouvelles de Graminées asiatiques 367 A. GuiLLAUMiN. Contribution à la Flore de la Nouvelle-Calédonie : XXIV. Plantes recueillies par M. Franc. (Suite.) 373 XXV. Plantes recueillies par M. E. Lequerré 376 Fr. Pellegrin. Un curieux Kapokier à fruits en sablier : Bomhax buonopo- zense P. Beauv. var. Vuilletii Peliegrin. [Figs.]. , , 879 — Les collections botaniques récoltées par la Mission de délimitation Congo français-Cameroun «>8 1 R. Beîvoist. Guenetia, genre nouveau de la famille des Tiliacées 387 Ed. Jeanpert. Énuméralion de plantes de Macédoine 390 J. Cardot. Notes sur des espèces asiatiques du genre Photinia, section Euphotinia 398 {Voir la suite à la page It de la couverture.) H. Chebmezon. Mariscus (Cypéracées) nouveaux de Madagascar. (Sutte.). . 4o5 L. Mangin. Sur les Chaeloceros du groupe Peruvianus Bgtw. ( Sutte.) [ Figs.] . 611 R Charput. Observations sur quelcpies Serralocenthium (Vifipial) de rÉocène. [Figs.] ^»^ SOCIETE DES AMIS DU MLSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE (EXTRAIT DES STATUTS). 1. But et composition de la Société. Article premier. L'Association dite Société des Amis du Muséum national d'Histoire natu- relle, fondée en 1907, a j)oiir but de donner son appui moral et financier à cet établissement, d'eniicbir ses collections, ménageries, laboratoires, serres, jardins et bibliothèques, el de favoriser les travaux scientifiques et l'enseignement (^ui s'y rattachent. Elle a son siège à Paris. • - Article 3. L'Association se compose de Membres titulaires , de Meinbres donateurs el de Membres bienfaiteurs , ([lù (.\o\\cr\[ être agréés par le Conseil d'administration. Pour être Membre titulaire, il faut payer une «rolisation annuelle d'au moins 10 francs. La cotisation peut être rachetée en versant une somme fixe de i5o francs. • Pour être Membre donateur, il faut avoir donné une somme d'au moins 5oo francs, ou avoir versé pendant dix ans une cotisation d'au moins 60 francs par an. Pour être Membre bienfaiteur, il faut avoir donné au Muséum, ou à la Société, soit une somme de 10,000 francs, soit des collections scientifiques ou des objets, meubles ou immeubles, ayant une valeur équivalente, soit, pendant dix ans, une cotisation annuelle d'au moins 1,200 francs ''^ <') S'adresser pour les versements à M. Pierre Masson, trésorier de l'Association, boulevard Saint-Germain, u" 120, à Paris. BULLETIN DU MUSEUM NATIONAL D'HISTOÎRE NATURELLE RÉUIVION MENSUELLE DES NATURALISTES DU MUSÉUM S^'^^'^Jjïb PARIS IMPRIMERIE NATIONALE MDGGGGXIX AVIS. Le IJutleliu.dti Muséum éinnl une publication mensuelle, destmée essen- lieliemenl à de conrles noies pei-mettant des prises de date, son impression doit être r.ipide : MM. les Auteurs sont donc inslanmient priés, dans l'in- térêt général , de vouloir bien accepter la réglementation suivante : I/étendue des notes insérées par un même auteur dans un numéi'o du lUtUetin ne saurait dépasser huit pages d'impression. Toute communication excédant cette limite sera renvoyée à l'auteur. Toute remarque verbale faite en séance à propos d'une communication devra, si son auteur désire qu'il en soit tenu compte au Bulletin, être [•émise par écrit dans les vingt-quatre heures. Les iiuiiiusoils doivent être délîuitifs pour éviter les remaniements et écrits très lisiblemeut, seulement au recto de feuilles isolées. Ils ne porteront d'autres indications typographiques que celles conformes aux caractères et signes conventionnels adoptés par rimprimerie nationale, par exemple : Mots à imprimer en italique (notamment tous les mots iatins) ; souli- gnés une fois dans le manuscrit. Mots en petites capitales : soulignés deux fois. Mots en caractères gras (en particulier noms d'espèces nouvelles) : sou- lignés d'un trait tremblé. Pour chaque référence bibliographique , on est prié d'indiquer le titre du péi-iodique, la tomaison, Vannée de publication, la pagination. 11 est désirable que. dans le titre des notes, le nom du groupe ou embranchement au(piel appartient l'animai ou la plante dont il est ques- tion soit indiqué entre parenthèses. L,es Auteurs sont priés d'inscrire sur leur manuscrit le nombre des tù-és à part qu'ils désirent (à leurs frais). Les clichés des ligures dans le texte accompagnant les communications doivent être remis en même temps que le manuscrit, \ejour de la séance; faute de quoi, la publication sera renvoyée au Bulletin suivant. En raison des frais suj)plémentaires qu'elles entraînent, les planches hors texte ne seront acceptées que dans des cas tout à fait exceptionnels et après décision du Bureau. 11 ne sera envoyé qu'MH^ seule épreuve aux Auteurs, qui sont piiés de la i-etourner dans les quatre jours. Passé ce délai et dans le cas de corrections trop uombretises / à la i" classe; ().>ii(BKDA>K, de la 3' à la 2' ; Cottereau, de la U" à la 3^ Surveillanls milihnrcs. — MM. Plai\t\rd, Pascallon. Vignai, , de la 5' à la '1" classe; Lardit, de la 6'' à la 5''; Chklat, de la y*" ;i la G-. Conàergc. M. Her\k, de la T)"" à la /i'' classe. M. Turqikt, l'réjjaraleur scleuliiique au Laboratoire colonial de racole des Hautes Études près le Muséum, a donné sa démission (Acceptation ministérielle par arrêté du 5 mai 1919). M. Lerondkal (L.). Gardien de galerie, est admis, sur sa de- mande et pour cause d'ancienneté d'âge et de services, à faire valoir ses droits à une pension de retraite, à dater du 1" juin 1919 (Arrêté du 19 mai 1919). M. Bouleau (François-Joseph), Sous-brigadier des gardiens, est nommé Adjudant militaire en remplacement de M, Ville>euve (Arrêté du 2^ mai 1919). M. Lancelle (Charles), Gardien de galerie, est nommé Sous- brigadier en remplacement de M. Bouleau (Arrêté du 26 mai 1919). M. Pansart (Georges), Gardien de galerie, est transféré, sur sa demande, dans l'emploi de Garçon de laboratoire (Chaire de Phy- sique appliquée) en remplacement de M. Denizé, décédé (Arrêté du 2 G mai 1919). M. Zaharoff (B.) a été nommé Associé du Muséum (Assemblée des Professeurs du 19 juin 1919)- M. (ÙHOPARD (L.) a été nommé Correspondant du Muséum, sur la proposition de M. le Professeur Bouvier (Assemblée des Professeuis du 5 juin 1919)- M. Letestu (H.) a été nommé Correspondant du Muséum, sur la proposition de M. le Professeur Lecomte (Assemblée des Professeurs du 19 juin 1919). vj; DON \)K COLIJilC/nONS KT I) OUMl/VUKS. M. le l'rolosst'ur Stanislas Mkunieh annonce ()iii!, mal};ré los mauvaises circonslanccs acLucUcs, il vient de rec(;voir de M. Mkk- (;aud, Conservateur des (lollcclions de Géologie du Musée d'Histoire naturelle île Toulouse et <;ràce à la hienveillanle entremise de Al. Cartailiuc, (juelques fragments d'uni; météorit(! qui serait tombée le lo juillet 191 A, à une quinzaine de kilomètres au nord de Toulouse, dans un cham[) de la commune de Saint-Sauveui', canton de Fronton (Haute-Garonne), l^e l)loc que possède le Musée de Toulouse pèse environ 12 kilogrammes. M. Mengaud. dans une étude préliminaire, y a trouvé : Silice 4o.0() Fer 3o.oo Alumine 1 5. 00 Magnésie 6.65 Soufre 6.82 98./17 L'auteur annonce la publication procbaine d'une note concernant les circonstances de la chute de cette masse. C'est seulement d'hier que cet échantillon est venu enrichir nos collections du Muséum National. Nous n'avons pu encore déter- miner le type litbologique auquel il appartient. M. Ed. Lamy offre, pour la Bibliothèque du Muséum, un mémoire intitulée ; Revision des Astai',tidak vivants du Muséum dlnstoire ntiluivlU' de Paris [Journal de Concliijliolope, Aol. LXIV, n" 2, njK)). M. A. GuiLLAUMiN, au nom de M. 11. Schinz et au sien, présente et offre, pour la Bibliothèque du Muséum, la 1" livraison consacrée à la Botanique (Bédaction : H. Schinz et A. Guillaumin) dans l'ou- vrage intitulé : Nova Caledonia. par Fr. Sauasin el .1. Boix (VVies- baden, iqi'i). Ce fascicule contient les dix mémoires suivants: Ed. Fisc» Kit, /'»«^'7 (gen. Dirlijophoni). Abbé J. Harmand, Lichenes. 39. - -V2G — F. Stepham, JHcpalicac , I. Thkriot, Musci, Prince R. Bonaparte, Filicaks , ' Idem , Lycopodiales , H. Scni\z, Equiscidies et Triwiâaccav . G. HiERO>YMUs, SchgincUaccae , Ed. Hagkel et H. Schinz, Grainitteae , V. Kranzlin, Orchiduceae. M. R. LE(iKNnRE présente à la Réunion cl oIVro pour la Rihlio- tli('(jue du Muséum deux ouvrages récemment parus : t° La (ligcslion des cellules à aleurone du blé (pain blanc et pain bit), par le D"" Albert Lucre. Ce travail, thèse de doctorat en médecine, a été effectua pai- le D' Liacre, pendant la guerre, au Laboratoire de physiologie du Muséum, fonctionnant comme laboratoire de la Section d'Hygiène du Sous-Secrétariat d'Et};raplu(|ue. Le catalogue des plantes vasculaires a été dressé |(aii\l. Emile .lahandiez; divers spécialistes ont concouru à l'élabo- ratiou des autres listes de plantes ou d'animaux. Parmi ces collabo- rateurs, il laut citer MM. Boudier et Dumée (Cbampignons), Paul Hariol (Algues), Topsent (Spongiaires), Corbière (Bryozoaires), Azani (Orthoptères), MoUandin de Boissy (Coléoptères), Pourcel (Poissons), Madon (Oiseaux), etc. Écrit par un savant et un artiste, ce livre constitue un guide précieux pour quiconque se propose d'entreprendre un voyage d'étude, voire même de simple tourisme, dans cette partie si pitto- i'es(pie et si jieu fréquentée de notre magnifique litloi'al méditer- ranéen. Détail particulier: ces deux livres ont été entièremeni imprimés. \ conqiris loulcs leurs illustrations (eaux-fortes, litliojjrapliies, plidlogravuics), par les auleurs eux-mêmes, dans leur [uopriélé parliculière, à Carqnciraiine (V;u). — 'lL>!) COMMUNICATIONS. 1 /'/loprt.s /)/■; Lt TtïfPiOMrK nus Pa.\(iollss : iti:cTii'i(Hrio\ AU lh\(iM': A\[^f^r. dr G. Cuniin, PAR M. R. ANTHO^V, La planche 7A du Règne animal de Cuvicr (AHas-Mamniilières) est consaoréo à la représentation du genre Mmiis. Celle planrlie comprend (| tignres dont voici les légendes : / (fCîonrè l*anlis Lin. I'"ig. I. l*an;;oliii à queue courlo. Mnnis i>ei)ladacl>itlc()ni|);i(l. ([iicl (|iii' sdil r.ij;c du siijcl. Les lolmles simt loujoiirs ici [)liis racilfiiciil isolablrs (jut; sur la |»lu[)art (l(^s Mamuiiiï'ivs; uiais ils lue paraissent rappoler simplemout, à ce poiiil de vue, ceux du r>ù la cliarpenle conjonctive inleilolmlairc prcsenle un dévoloppeniont parli- culier et une structure spéciale qui est d'ailleurs en rapport avec la pr»>- disposilion à la pi^ripnoiuiionir H conviciil aussi di- se rcun-uiorer, {•"•(jr, 1. — Cœur et poumons d'un très jeune Hippopotame. |,es lobules pulmonaires, facilemonl isolables. ont été disséqués. Knviron i//i gr; nal. à ce même [xtint de vue, ce (pie pivsento le fœlus lumiaiu, dont les lolinles pnlnionairos, cntoure's d'un tissu conjonclif relativement abon- dant, soni beaucoup moins cohérents que ceux de l'adidte. Les dispositions offertes par rHippo|)olame rappellent donc simplement celles qui existent, d'une manière durable ou seidemeut transitoire , chez d'autres Mammifères. La figin'e i représente les poumons d'un trèsjeune Hippopotame, dont les lobnles ont été- disséqnés : (elle est la disposition qui a frapjié (iRATior.K'r — /j3A — el Crisp ol ((uc je considère comme assimilable, grosso modo, à celle du (.e derniei- Hippopotame mort à la Ménafjerie du Muséum m'a présenté, quant aux poumons, une particularilé que je crois devoir mentionner en rai- son non pas tant de son inlor<'t intrinsèque, que de celui quelle me paraît offrir à litre comparatif. Les viscères abdominaux de THippopotame possèdent , d'une manière générale, une tendance à la coalescence. C'est ainsi que le foie adhère for- tement, et sur une surface étendue, au diaphragme et à l'estomac, et que la rate est étroitement accolée à ce dernier viscère. Sur le sujet dont il s'agit, la base de chaque poumon adhérait en outre au diaphragme sur une surface étendue. J'ai cru bon d'examiner la structure de celle adhérence, en raison de l'intérêt que présentent, pour l'anatomie comparée, les faits de ce genre, pathogènes chez l'Homme, mais qui ne le sont pas toujours chez les Animaux. A première vue, elle ne rappelait pas plus les sym- plivses pathogènes des séreuses que l'oblitération pleurale des Eléphants ou les adhérences partielles, très particulières, des Cétacés : H n'existe ici ni un tissu banal d'adhérenc;' pleurélique, ni une couche épaisse de tissti conjonctif permettant un glissement f;icile des poumons, et encore moins une bride organisée l'appelant celle qui existe chez les Cétacés. Au niveau de celte adhérence, l'endothélium pleural est résorbé; la trame conjonctive de la plèvre viscérale et celle de la plèvre diaphragma- tique sont fusionnées, des faisceaux de fibres s'étendant d'une plèvre ii l'autre sans qu'il soit possible de les attribuer en propre à l'une ou à l'autre. Le seul point de repère utilisable pour la délimitation de chacune des deux plèvres est fourni par l'appareil élastique de ces membranes. Sur l'Hippo- polame, cet appareil est beaucoup plus puissant dans la plèvre viscérale que dans la plèvre diaphragmalique, et cette donnée, contraire h celle de l'anthro])otomic, se vérifie également sur divers autres Mannnifères. Sur la figure 9 , on voit en W ' la plèvre viscérale très irrégulièrement réfléchie sur elle-même à la limite de la zone d'adhérence; son épaisseui" est considérable puisqu'elle mesure, en V, c'est-à-dire dans la partie libre de la base des poumons, aBo ft, el, en V, 70 (jl. L'appareil élastique de la plèvre pariétale se réduit ici, par contre, à une couche mince et lelle- nienl irrégulière que je renonce à lui assigner une ('|)aisseur moyenne: en f'' Celte lijjure rend manileslc une aulro p;irlicnliinli'', qui est la bifidilé — d'ailleurs peu accentuée — do la pointe du rœur, déjà vue par Ghatiolkt, discutée ensuite, et (jui est ici beaucoup moins neltc que sur les Siréniens. 11 ne me paraît pas y avoir lieu d'admellre, comme il a été supposé, que celle lendauco à la Lifi- dité s'atténue avec i'àjjeieHo me semble seulement très variable avecles individus, (|uei (pie soit leur à{;e. .le si{jnalerai accessoirement que l'on m saurait attribuer à celte bilidilé des ventricules (ui rapport avec In vie aqnnti(pie : on la retrouve jusque cbez rEit'pbanl. j,-;,,, -1, — Adhérence tlii poumon el clii diaphragme observée sur un vieil Hippopolanie. P, parenchyme puhuonaire; — D, (hapliraj^me; — C , cavLlé pleurale; — W appa- reil'élastique de la plèvre viscérale, séparéa du parcncbymn p.ir IVxsudal Ë. — Colo- ration à la ruscliine-résorclne. Grossissemcnl :.io diam. (Cixtract, phot.) crrtaius poiuU où lit toalesceuce des libres est im peu plus jjiiindc, celle couche se |»iésoiilo, eu coupe, comme une liyue pâlies, par lesquels Tanimal peul opérer lui-mémé des déplacements de son cenlre de gravilé s'il en peiçoil du sou- lagenienl ou de raniélioralion dans la vitesse. Nous ne clierclions (Fahoid, pour ainsi dire, que les {grands axes du sujet autour desquels il sera ullérieuremonl possible d'ordonner tons les détails e( toutes les complications qui se piésen- leronl. La dislance entre l'articulation de l'aile et Tarliculalion de la patte nous fournira donc une mesure en rajiporl avec le vol en tant qu'elle reprcsenlc la longueur du levier au bout duiiucl esl aoulerê l>' poids (lu corps; elle est, toutes choses ('ijaies d'ailleurs, d'autant plus favorable ()u'elle est plus courte, et inversement. Il faut, pour mesurer ceUe distance, des lepères précis. Sur l'articulation du fénuu', je prends le point médian du bord de la ca|)SMle, facile à déterminer : l'arli- culalion de l'épatde est, au contraire, très indécise; j'y prends conmie point fixe le milieu du bord interne et supérieur du çoracoïde. Pour éviter les eri-eurs de montage, je mesure cette distance sur les deux côtés du corps et je prends la movemie: il v a larement luie dillérence sensible. Soit a le nombre tiouvé. Les Oiseaux se classent très sensiblement de la même façon par suiTare alaire et par envergure; au reste, je ne puis ici mesurer que l'envergure, .le le fais segment par segment et j'ajoule les nombres obtenus. ,Ie désigne par e le résultat. La force musculaire est mieux évaluée par la section des pectoraux que par leur poids, car, ainsi tjue dans une mouille, c'est le nombre des brins ou des fibres qui inqtorte et non leur longueur. Or cette section . ou un nombre proportionnel, nous sera donnée par le produit de deux éléments : la hauteur du bréchet (//) et la largeur tlu sternum (s). Je mesure la hau- teur du bréchet à sa partie antérieure el la largeur du sternum à la [loinle Muséum. — x.w. 3o SqiK'JolIc lli()riici(|ii(" (l'un Oi^ ( I'dui' lt'> Icllrus. voir li' lo\li — ViU - ;iiilérieiire dos deux cnt-oclies les plus exleiiies. ou des deux Irons qui les ro|>iésenleul chez les Cainivores. 11 arrive que. chez certains Piscivores, les li'ous t'ii question sont obturés, mais on en reconnaît pi-esque toujours la |)la(C à un aspect plus grenu de l'os et à une transparence appréciaMf (juand on cbercbe à voir le jour au travers. Je calcule alors le rapport p X » X /• Le dénomiiialeur élaul le pioduil de trois longueurs et le numérateur le cube d'une longueur, le rapport est luimérique, ne conserve aucune dimension de l'Oiseau considéré et peut se prêter à des comparaisons, quelle que soit la taille des différents sujets étudiés. Les éléments dont le produit constitue le dénominateur sont, comme nous Lavons lait remarquer, acti/l; dans le vol; donc leur accroissement est une condition favorable. D'autre part, le numérateur est composé par un facteur ps.si/'.- donc sa décroissance est aussi une condition favorable. 11 en résulte, comme propriété arithmétique élémentaire, que la fraction représentera un indice de vol d'autant plus favorable qu'elle sera plus petite, et un indice d'autant |)lus défavoraltle qu'elle sera plus grande. Précision dk la méthode. — Une circonstance fortuite nous renseigne à ce sujet d'une façon expérimentale. Sur un Echassier dont l'étiquette ne portail point de nom. mais seuhment un numéro A. 353 1 , j'ai répété deux ibis mes mesures sans m'en apercevoir, obtenant les résultats suivants : } = — = 9,6q ' 57,9 X 9,5 X 2 ^ l —- tt; 7- —2,07 '- 58,1 X 9,6 X 9,1 ' ' Différence. . . 0.39 L'erreur réalisée est 0.3: elle provient de ce que mes mesures sont prises avec le pied à coulisse, au millimètre près. Or, en ce cas, le hasard m'a servi aussi mal que possible; j'ai commis le maxinumi de l'erreur. 11 suffit en effel . comparant le deuxième rapport au premier, de i-emanjuer que le numérateur du deuxième rapport est diminué et que tous les élé- ments du dénominaleur sont augiiient(.'s. .l'ai donc fait tout ce que je pou- vais pour diminuer la fraction , et avec tout cela j'ai obtenu o,3 d'écart. L'erreur ordinaire sera donc inférieure à o,3. J'en serai tout à fait à l'abri en ne tenant aucun compte, pour mes conclusions, de différences (pii n'excéderaient pas o,5. Les différences dont j'aurai à faire (>tat soni , au reste, bien plus inq»or- lanlcs que cela, puisque. art, certain que les erreurs absolues provenant des me- sures ou du montage des squelettes sont d'autant plus sensibles qu'il s'agil d'Oiseau.x plus [)etits. Je ne puis guère répondre de ceux dont la taille est inférieure à celle du Merle ou de la Grive. Sensibilité de i,\ mi:tiiodiî. — Sur les 288 squelettes mesurés, je dois en signaler S qui . dans la même espèce ou dans des genres tout à fait voisins, présentent pour noire inport. Pour le Canard, la chose me paraissait certaine ; son bréchet, faible et gondolé comme il Test souvent chez les Poules, signalait un Oiseau (jui n'avait jamais volé. (}uant aux autres spécimens, aucune indication sur les catalogues ne permettait de lixer le genre de vie que les animaux avaient menée. 3o. /|/|L> — A l'i^poque où ces sfjiiclelles ont été montés et piépaiés . d jtilleiiis lirs Itieii , iVspècc était une entité fixe et rien ne laissait prévoir (|uo îles mesures nréiises auraient pu laire apparaître îles variations sur les individus, sni- vanl leur vie personnelle. C'est un desideratum auquelles catalogues actuels devraient chercher à répondre dans la mesure du possible. Au surplus, ces écarts pourraient aussi être des cas de dimorpliisme sexuel, sauf celui du Canard, qui est ceilair. nient du au genre de vie individuel. Ne j)ouvant jésoudi'c fcluellemenl ce problème accessoire, laissons-le provisoirement de côté. Ces remarques étant faites, je réunis en tableaux les l'ésullals que j'ai obtenus. Les tableaux eu question sont indispensables si Ton veut analyser les élé- ments des indices, mais leur lecture ne suggère que dillicilemeut une con- clusion de quelque généralité. Il en est tout autrement si l'on s'attache à les représenter en un graphique qui puisse s'apercevoir d'un seul coup. C'est à cette représentation que nous allons nous allacber d'abord , réser- vant pour un autre article les tableaux et leurs données numéricpies. Nous allons construire pour chaque ordre une courbe de Gallon. La . Ml M BUE |>K sukt;.. IMERV ALLES. VAI.Etn DR L'AB$CI»Mi. IV Passereaux Echassiers Palmipèdes (Jallinacés. . ...... lîapaces diurnes. . . Hapacos nocturnes. (irinopeurs Coloinbins (i'i .") ."» 'lo •', i) SU ai 1 :! 1 •>. H 1 i.H) 1,0 .") .") s \| VU \ III Il Mil 1 — ^^'^ - t 4.> u 'û "^ l'S a. . ce V i2 o ésen des « "^ b a' , f/i a- c '/3 ^^ S 2.2 O r; "s i 3 -y ^ ^ = J2 c- t' o ,;5 'C >^ 2 . -^ {« CJ -^ a-;^:: -P « - £ — OJ ^ ï. =- eu O Nos huit g-ioupps donnent lieu à des coui-bes qui se superposent d'une ftiçon très intéressante (fig. a) : cin(j d'entre elles sont tout à fait schéma- tiques avec une concavité inférieure pour débuter, un point d'inllevion à la moyenne et une concavité supéricui-e pour finir, ce snnf celles qui sont re- latives aux Colombins (l),au\ Rapaces nocturnes (II), aux Rapaces diurnes (III), aux Passereaux ( IV) et aux Gallinacés (V). Ces Oiseaux se superposenl dans l'ordre ci-dessus indiquant des groupes qui, dans lensemble, sont de moins en moins bien établis pour le vol tant au point de vue de notre indice que dans la réalité, comme tout le monde le sait au moins en gros. Remarquons encore que les Rapaces diurnes el nocturnes sont à peu près identiques pour la valeur de leur indice, surtout dans la l'éginn moyenne. Le groupe des Kchassiers(Vl),avec une majorité do sujets bien organisés, se termine par des types tels que les Hérons, les Butors et les Rhinochétos (jui sont tout à fait à la limite des possibilités de vol et dont le dernier est juste à la limite de notre graphique. Les Palmipèdes (Vil) au-dessus des Kchassiers, c'est-à-dire moins bien conformés dans Teusemble, aboutissent à des plongeius, non volateurs, tels que le Manchot et le Sphénisque qui sortent de nntie p;ra|diique a\('c des indices supérieurs à la. Enfin les Grimpeuis (VIII), avec des types très bien équilibrés, pré- sentent pour linir les singuliers Stri/jops de la .Nouvelle-Zélande, qui eux ne volent pas du tout; ils sont fort en dehors de notre épui-e. J'ai mesuré deux individus: sur l'un, le hrcchet était m-llemrut de i millimètre et l'in- dice était 7^,7; sur l'autre, le bréchet était rigoureusement nul, je lui ai ail lihîu' pour \o calcul une valeur de 1 niillinèiie, ,*e (jui a donné r.n indice de 5o,8. Les Ratités ne peuvent figurer sur notre dessin: leiu- courte série est bien intéressante à considérer et, grâce à sa brièveté, laisse apercevoir im- médiatement ses conséquences d'anatomie conqiarée. Je la donne ci-dessous en y joignant les 9 Slritrops. Slrijjops Slri^ofix liahropiiltis (',r 1 0,6 ' : rxi,». . '1,7 . 0,1 = r)0,46 Iiletti Strigopa hafimpliliis Ç Civ. . 10.8'': 'i(),() . :!,'i . o, 1 = 78,8 Apter\\ Apli-ryx aunlralix ^T Sli;i\\ . . 1 •>,'(' : •> 1 ,0 . ;<,o . 0,1 = :{o->,G;5 Nandou Hlieii (iiupiicniiu Latli iH,.!' : 1 1 'i,;? . .),;") . 0, 1 - :U)7,^i'i iilem Rheu Dnnvini :{i,o' : i •■i7,0 . ."i.H . 0,1 =- •'i']-i,'\ Vutruclic Slnilhio camdu» cT L. . . . . . 5'i,5'' : i6o,.S .(),S. 0,1 = loSti 'iasoar Diomaim mer \ ioiliot ;?î,rr': '1 1 ,0 . 'i,() . 0,1 - i7i(i,'i hlfim Casunrinn rmeii ]Mh .iH,.")^ : '17,;? .(),8. 0, 1 = i']H:\ f'Ifiii Dromaiiix nnv. Hullnml. I.;illi. 'AH, 9.^ : .n ,().;">, 7 . 0,1 -- i88.'{ J'ajoute encore qu.'. |M)ur ces Ratités, le biéchet est tout à fait nid. Kn i;s U.KVnS KCAIIXRI'X JCSOu'a CEM.E de r,A Mir.RATION I)E DESCENTE À I.A MKU. I. Ar.EviNs ÉcAii.LEiJX. — Olle période du développenienl esl celle qui a la plus longiio durée. e| (pii ])oiii1anl |»rései]le le moins de Irans- formntions ni^parenfes, saiil' celles de la croissance p-énérale. L'alevin, lorsqu'elle commence, a déjà acquis ses conlonis noimaux: il ne les uiodilie point, ou les chanjje peu , car sa croissance géuciale s'eiïeclue avec éjj-alilé. (lel accroisscmenl est pourlani considérable; le jeune individu parvient alors à ses dimensions (inales, à celles (pTil possède lorsfpi'il va se conveilir en Tacon ou alevin de descente, et ces dimensions mesurent du double an quadruple, parfois davantage, de celles qu'il a an d('bnt de la |)résente période. Une telle augmenlation exige une grande durée. Cette dernière commence liabituellemcnl au coin*ant du cinquième mois consé- cutif à réclusion, et cesse d(j onzième an (puUorzième mois pour une minorité d'alevins qui descendent en mer à Ja (iii de la première année; elle se prolonge une année encore (soit du go" au 26*^ mois depuis l'éclo- sion) pour ceux, en majorité, (jui descendent à la lin de la deuxième année. Les individus, pendant cetle période, mènent une vie active à la manière" des alevins de Truites, auxquels ils ressnndilenl par ralliuc comme par le ?node d'existence et par l'habitat. Le caractèr.' pi-incipal des alevins de celle |)érioiie tient à leur possession d'un revêtement écaillcux. Les écailles ne se monlrenl point à la fois sui- tout le tronc. Les |)remières font leur ap|)arition d iiis la partie antérieure cl siq)érieure du tronc, au niveau de la i" nageoire dorsale. De là, lécaiF- bu-e gagne l'ariièro et les lianes, puis la région ventrale. Cette progression f*sl rapide: dans le coiiianl du sixième mois, le revêtement esl complet. '' Voir iiièino ncoiioil, i()iS, n" 7 ; i()U|, '1 cl ."» : cl ('.iniijili:'; n-inliis ilr I Iriiili'iiiii' ih'x xc)/'//i'/'.s' . I. 1 ()S . Il" 1 (). — Vi7 — Dès ie (lcl)iit, les écailles occupent leur situation délinitivc, el leur nombre comme leur disposition ne changent point, f.eur formule, comino chez l'adulte, est de i lo à i3o sur une lifjne lon{;ilndinale, et de 5o à 60 sur une ligne transversale. Elles grandissent pour suivre la croissance générale du corps, et le font par l'apposition marginale (Panneaux ii,com- plets ([ui se surajoiilenl. l.e cliilVre de ces anneaux se Iroiive, par suite, d'autant plus élevé que l'individu esl plus grand et plus âgé. — Chez un alevin du 5' mois, les e'cailles dorsales ont une forme ovalaire, parfois asymétrique, et comptent de 3 à 7 anneaux, entiers pour les trois ou ([uatre premiei-s et plus inlernes; les suivants, et plus extérieurs, étaiil parfois entiers, et parfois interrompus sur une courte dislance, f-a forme esl la même che/ les alevins du & mois, mais le nombre des anneaux va de 5 à 8. Au huitième mois et au dixième, la forme ovalaire devient hexa- gonale avec sommets plus ou moins arrondis, et le nombre des anneaux varie de 7 à 12. Dès celte phase, l'allure se rapproche de celle que l'on observe chez le Tacon pour ses écailles, et dont les dispositions ont él<' déjà signalées par Maslerman (1912). fiC corps entier est pigmenté, sauf ([uelques portions limitées de la face ventrale au niveau de la membrane branchiostège et de l'espace compris enli-e les bases des pectorales et des pelviennes. La pigmentation, de teinte gris foncé uniforme, consiste en points et en taches; son intensité va- riable, plus accentuée sur le dos et sur les lianes (pi'ailleurs, est due au nombre et à la proximité dilférente de ces deux sortes d'éléments. Les points, disséminés partout et souvent serrés, s'orienlent quelque peu selon les directions principales des régions (ju'ils recouvrent, celles de l'écaillur.' pour le Ironc, des rayons pour les nageoires. Les taches, irrégulières cl nombreuses, se localisent sur le dos et les flancs pour le tronc, sur les mâchoires, les joues, les opercules pour la tête. Les plus larges d'entre elles se rangent tout au long de la ligne latérale sur chaque flanc: celte situation leur donne une allure de groupement assez régtdier en file longi- tudinale, qui les a fait remarquer et signaler par les auteurs, bien qu'elles ne dilTèrent pas autrement de celles qui existent ailleurs; leur nombre habituel, sur chaque file, est de douze à seize ou dix-huit. Suivant les aleviris, l'ensemble dés taches du tronc parait disséminé sans ordre, ou s'oriente tiansversalement à l'égal des taches de la ligne latéiale, ou tieni plus ou moins de ces deux types. On voit, d'après le tableau ci-joint, (pie la croissance s'eff'ectue sensible- ment avec égalité quant aux dimensions relatives des |iarties, de manière à ne point faire varier les rapports mutuels de ces dernières. Kn revanche, elle s'opère inégalement dans le temps, car elle est plus rapide pendani la belle saison, lorsque l'alimentalion des alevins est facile, ipie pendant raulomne et lt> débul de l'hiver. /j/i8 TABLEAl' D'KNSBMBLR OKS DIMKNSIONS MOYENNES ( EN MILLIMETRES) DES ALEVINS ÉCAILLEUX DU SAUMON (5" MOIS JUSQU'AU DÉBUT DE LA 9° ANNEE ). INDICATION DKS PARTIKS. I;<>ii|;iieur totale liongueur sans la caudale Hauteur du tronc à l'aplomb antérieur de In I " dorsale Hauteur du pédoncule caudal Louj^neur de la tète I,ur/jeur de la tèle sur la ligue ociilo- transverse Hiainètre orbitaire Kspace préorbitaire Espace interorbitaire Distance prédorsale Distance interdorsule Distance dorso-candale (depuis la fin de la 1 " dorsale ) Dislance préanale Hauteur maxinia de la t"' dorsale Hauteur de l'anale Hauteur de la caudale Uayons médians de la caudale Rayons marginaux de la caudale Ii 11,5 9,5 10« MOIS. '17,5 i'?,r) 6,0 1 .-.,.') !),5 /.,r. /i,6 4,5 ■^3,0 7,5 1(1,5 35,0 10,0 7,5 15,;') 1 1,5 11,5 9,5 MOIS. 06,0 .")(•, o i5,o 7," 17.0 4,5 5,0 •:»5,5 1 1 .0 i().5 4o,o i3.5 10,0 (i,5 1 '1,0 l'l,0 9,5 II. AlRV[\S DA\S L\ PKRIODE DR TRANSPOSITION PIGMENTAIRE. Cette transposition comporte plusieurs phénomènes concomilitnts ; dimiuulion (Tintensilé, modification de la teinte, répartition différente des pifjinenis. Elle s'accomplit pendant les semaines de la fin de l'hiver et du déhut du printemps qui précèdent la descente à la mer. La diminution d'inttMisité est considérable; l'alevin perd sa livrée sombre pour revêtir une nuance générale beaucoup plus claire. Ce chan- gement, ffui a déjà été signalé par les auteurs dans son ensemble, s'opère progressivement par deux moyens : la disparition partielle des ponclua- tions pigmentées, et l'atténuation ou l'elTacement complet de la |)luparl des taches. Ces deux phénomènes débutent sur la face ventrale du corps, puis gagnent les lianes, et en dernier lieu la région dorsale, où ils sont le moins j»rononc.és. — /i/iO — Li uioililiciilioii (ic la Iciiilc csL s(Misil)l('. I^e [)i};iii(Mil dfs pliascs pnjcô- (Iciilcs, (lo;)iiis le «liibiil, n'avait qu'un seul Ion, {(-ris foncé hrunatre, pour les ponclualions cl pour les lâches : les variations de nuances ries diveisfs parties du corps reconnaissaicMil pour unique cause la dislrihulion dil- fe'rente et le plus ou moins d'espacement de ces unilés pigmenlaires. "l.e nouveau pi{';m(înt a une autre leinle, dun {jris ardoisé bleuàire assez clair. Il en résulte un (:lian{>cment [)i'ononcé de coloration, dont la diminution d'intensité aup;mente encore l'effet, ainsi que la ré|)artilion dillérente des taches. \/\ disparition d(^ la plupart des points et des lâches concorde a\ec l'ap- ])arition de lâches nouvelles, constituées par des amas locaux du pig'nient •yris bleuâtre. Ces taches se |)lacent à la file, sur chaque liane, en une seule rangée qui chevauche la ligne latérale. Au nombre de huit à onze, elles commencent, lorsqu'elles apparaissent, par offrir des contours indécis. Elles se précisent peu à peu, accentuent leur nuance propre , et ne tardent pas à revêtir leur aspect ultime, celui de grandes plaques ovalaires à granosilions dénotent l'exislcnce A'nn certain degré de phototropisme négatif, qui .s'accorde avec la pré- sence de leiu' livrée spéciale, comme avec l'éclairage plus intense, au pr-inlemps, des régions lluviales élevées où ils avaient vécu jusque-là. t\ri-i:ai! dminsrmbmo »::s diuensions moyennes (kn Mii.Lnù:Tiu-s) nKS ALEVINS Dr saumon D\NS I,\ VÉRIODIC i)?. DESCENTE (tAC0N>. IM)II ÏTliiN lli:s PAHTIF.<. I.imgueiir totale l.iiDfjueiii' s.ms la raudale . . llaiiliMir fin Iroiir, a raploriil) anléiienr di^ la 1 " (lorsalo liauteui' du pi'diwiculi' c imliil i.onffiiciir de la tèlo Diamètre orbitairo Kspace pn-orbi taire Distance préiiorsalc Distance iriterdorsale Distance dnrso-caudale ( depuis la lin do la I " dorsale ) Dislance préanale Hauteur île la i '" dorsale Ilanlenr de l'anale Hauteur de la caudale liayons luédiaus de la caudale Rayons inar(finau\ de la caudale I.onfi'uenr des pectorales l.on{»uenr dos pelviennes T VCON n-iN iv. 88.0 7:3.0 1 (i.o 8,5 •?.3.o tl.o • >. i» ;i(i.o •18.0 .">3,o I .">.;') 11,0 ! 1.0 (l.f) l«,0 17,0 i:!.o l'KTITS T.4C0NS DE a AX.o. toO.O I 17,0 ■i5,o 10,0 .■>o,o 7..') 7.0 /|<),0 ■Jifi.o Wi.o 80.0 IÇI.O i4.o «7.0 7.0 •Vî,0 •1-ï,0 18.0 (ils A M) s TVCONS nE S ar.s. i'i8,o i-î7,o ■^8,0 i-«,o 8,0 8,0 55,0 'i5.o l-T.O 33,0 ■»'i,o 18.0 TACON DE 3 A\<. 1 Illi.O 3o,o i3,o 37." 8,5 8.0 (■.3.0 3-».o 90'> •«5.0 •?•).() 37.0 .3.0 3 1.0 3?,o ■»-».o - ^lâl — M.il'pi- leurs icssoiiiltliiiiccs (ras|)»'cl |>(''iit;ial , les TacKiis ollrciil fies (lill'éiviic(;s (le (linu'iisi(i|is <|iii la'iiiicllciil ." dos individus moyens mesuraiil i3 à i5 ceiilinièlres ; '^" nidiii des |;rauds iiKlividiis qui alloigncnl iGà 1 7 cenlinièlrcs. D'ordinaiic, les |»reniières bandes descendantes sont celles des pelils individus, doni li-s plus pré- coces el plus coui'ls n'ont (piime année dage. Les autirs, ([uelle que soil la taille, comptent sur leiu's écailles deux années d(; séjour en (;au douce. C'est painii les |)lus grands i in\ ni \/-; i:spkcii \oi u:i.i.h: m: Hithaciks du i>Ési:a4i.. PAR M. Paul Ghabanaud. Correspondant du Muskum. Bufo Ghudeaui iio\. sp. — (iiàiie sons iirèLes osseuses. Museau assez, Jorleiiieiil |ii'oéiiiiaenl en avant de ia bouche, lionqué, à peine plus Ion;;- (pK- le plus grand diamèlre de roibite. Canlluis roslialis nul. Es[)ace inlcr- nrbil.iire légèrenienl convexe, presque deux fois jjIus laijje (jue la paupière supérieure. Tympan indislincl. Doigls inodi'rénienl allong«'s, le prenuer ne s'étendanl pas au delà du second: orteils palmés à la moitié de lein' Iom- jfueur; tubercules sous-articulaires siin|)les; . à I .") millimètres. \oisin (le II. hliiiijoidi Hlgr. dont il si' dislinguc par la gi'andi; largcnr lie res|)ace inlerorbilairc, l'absence de tympans ainsi que de verruns sur la région dorsale, lesquelles sont renqdacées par la granulation très fine et li'ès serrée. Sénégal : mare de Bâta ( Saliel de Nioro), k ex. [René (llmdeau |. Types, Collection du Muséum. La présence de ces Batraciens dune taille minuscule a été signalée par M. René Cbudeau ^' autour de llaques d'eau temporaires et à dessèche- ment rapide, près de ïoupé, à enviren loo kilomètres 0. de Kayes, vers 1 A" oo' lat. N. (i 6 juin i()i8i. Les (piatre individus qui ont été remis au Laboratoire d'Herpétologic du Muséum, et qui me semblent appartenir à luw espèce nouvelle que je me fais un plaisir de dédier à M. Chudeau. ne me ' litilletiu du Muséum, 19191 p. yi- paraissent |>as udiilliis, an st'iis slricl thi mol, bien (|u"ils aient yc(|nis Inw Inrinc (Irlinitivo. Il sci-ait à sonbailfr (|irinH' l'huh' appioroiulic de ces llatiaciens, lanl à Ti-lal d»' lélards (|ii\'i Iflal parfail , puisse rli't; ('ntii^|)risf'. car elle serait de nature à fournir des docunienls du plus haut inlén-t mw riidluence de conditions cliniatériques aussi particulières. McShlM. \\\. . 0 1 hbij Ef^lMÈRATION DKS B.lTJilCIENS N0^ HNCORE ÉtUDIÉS DE l'Afhiquë Occidentale française. APPAnTE\ INT À I.A COLLECTION DU MusÉUM . PAK M. Paul Chabanaud, Correspondant du Muséum. Les Batraciens dont l'étude m'a été conliée par M. le Prol'esseur Louis Roule ont été caplui'és, dans diverses régions de l'Alrique Occidentale française, par MM. le D' (i. Bouet, Aug. Chevalier et Waterlol. La collec- tion j-ecueille par le D' Bouet comprend ào individus, répartis en lo es- pèces el 7 genres: celle de M. \. Chevalier comprend 2 individus et '2 espèces; enlin celle de M. Waterlol comprend 5 individus, répartis eni 4 espèces et 3 genres. Ce travail fait suite à l'élnde des Reptiles capturés dans les mêmes ré- gions et dont le résultat a été publié en des notes parues dans le Bulletin du Miiséum'K 1. GOLLECTiOxN DU D' G. BOUET. Ra.na oDCiPiTALis Ciinth. — Niger : Tombouctou, 1 d*, 1 9 (N" 1919- /i5-ii6), Dabomey : Agoyagon, 8 9 (N" 191 947 à 50). Rana oxviuiYNCHus Smith. — Dahomey : Agouagon, 2 cf, 4 9 (N"' 1919- 51 , 52, 53)': Casamance : Sédhiou, 8 9 ( N"' 1918-76 à 78, 80 à 8A). Bana elegans Blgr. — Dabomey : Agouagon, 8 9 (N" 1919-5A à 00). Phuvxobatrachus natalensis Smitb. — Dabomey: Agouagon, 1 9 (N" 1919-61 ): Casamance : Sédhiou, 3 9 (IN" 1918-85, 86, 871 Bappia marmouata Rapp. — Dabomev : Agouagon , 1 c?, 2 9(M'"'1919- 62,63,6'i). Rappia concolor Hallovv. — Dahomey : Agouagon, i ex. (N° 1919-65). Megalixalus kornasinii Bianc. — Dabomev : Agouagon, 1 ex. (N' 1919- 67). ' Hiilli'iiu tin Muséum, lyiG, p. 36;!; iy'7, \>- 7 <'t H3-, i;)iS, ji. lo'i et iGo. IIkmisus SLDANKiNSK Slciiul. — l);iljoiiioy : A{jt)ii;i{><>ii , i o\. (N' l'.)l'.)- , 06). Huro isKGULAuis Wems, forma lijpica. — Tonihoucloii, o ex. (N" 1U10-- ()8 à 7!2). Hémogréjvariiies. Bti'O KKGULARis Ucuss , \;ir. A. lilgr. — Dahomey : Agmiagoii, 0 e\. ^N- I9h)-73;i78). \enopi).s MiKi.i.KKi Pclers. — Dahomey : Agouagoii, i ex. (N" l*.)iy-7*.) I. H. C()IXh:GTIO\ l)K M. A. CHKVALIEIÎ. Uai'I'u MAKMouviA Kapp. — Côle dhoire : eiitie Alangouassoti el Mhayakio, i d' (N^ l9M»-:5/i). HiiJiisus suDANENSK Sleiucl. — Guiiiée franeaise, i ex. (N" 19iy-33). 111. COLLECTION DE M. VVATERLOT. AuTHuoLEi'Tis poKciLONOTUs Pet. — Dahomcy. 3 ex. (N" 1919-3G, 37). Meculixalus toRNAsiNH Biaiic. — Dahomey, i ex. (N" 1919-38). Megalixalls leptosomus Petei-s. — Dahomey, i ex. (N" 1919-39). *lkFo KUNERECS Bocagc '). — Dahomey, i ex. (N" 191940). ' Celle espèce esl nouvelle pour la Collcclion du Muséum, bicu ([ue sou noiu li<;ui"e déjà sur les rejjislres. L'uniciue individu étiqueté II. juni-rfus Hoc (n" 1907-18) n'appartieut pas à relte espèce, dont il diU'èrc par son premier doii^jt beaucoup plus long que le second et par la présence d'un fort pli aux tarses. -il — 'i58 Note ant u-: vewhe mÉjaiakhal QUE POSSÈUEM' CERTÀMES A BAIGNEES DE LA FAMILLE DES DuASSlUK. PAR M. LuClEiN BeRLAM). Le |)t'igin' iiiélalarsal a été signalé par Tullgieii en i<)io ' dans le genre (lamillina ' auquel il le croyait propre. Dans les Araignées recueillies par MM. Alluaud et Jeanuel en Africpie orientale, je retrouvai lespèce de Tullgren : 6'. vovdifcra . et une autre espèce du même auteur : C. Uitariits. qu'il avait rangée dans le genre Drassodes, ce qui nie permit d'étudier cet organe. Je constatai tout d'abord que iesdaïuilliiHt se rapprochent non pas des Leplodrmsus comme le pensait Tullgren, mais l)ien des Ecln-mus, Divs- s'idœ d'une autre série. Je pensai alors à rechercher dans ce dei*nier genre, et M. Eugène Simon voulut bien, avec sou obligeance coutumière, me conliei' tout le lot (VEclinnus de sa collection , qui contenait une douzaine •resjièces décrites, cl un bien [)kis graml noinbi-c d'Araignées du même genre, non déterminées. Je; pus facilement me; rendre compte que les i'S]»èces rangV'es jusqu'ici dans re genre se divisaieul d'une façon presqut; égale en l'ormes niimies du [)eigne el formes ne le possé;lant [)as. .l'clcndis alois mes investigations aux autres genres de la série des hchcinvw el (roii- \at cel organe dans le genre Zclolps {= Melnnopliora). On verra plus loin ([uelles conséquences j'en tire au point de vue systématique. Ce peigne se remarque aux métalarses des j»alles 111 et IV seidemenl. Il est conqjosé de poils trèsraides, insérés en deux lignes transversales bien l'égulières, à Textrémilé apicale du métatarse, très près de rarticulalittn larso-mélatarsale, sur la face inférieure el le plus souvent un peu du côlé cxlernc (si l'on suppose la patte dans sa [)Osilion naturelle, c'est-à-dire placée contre l'abdomen) (fig. i). Ces poils, au nombre de dix à vingt, à extrémité fine, sont plus minces que les i-pincs el ne doivent pas être ^') Sjtislftll's Kiliniaadjaro-Mera Expoil., tio : fi, j». io5, pi. 1, li;;. i () //. (*) Camillina. nov. nom. Tulljjron a\ail basé sio' la présence du peigne la néaliou d'un ji;cme aii(|uel il donna le nom de CamiUu , celui-ci ayant été déjà employé deux fois pour des Diptères (J.Curlis, i8.38,ol llobineau-Desvoidy, i863) et une leit pour un genio de Coléoptères (Thomson, i88o), je le remplace |i;ir celui lie Ctiiiiilliiia. comiiifi colles-ci (loiUis «lo nioMliU'; ils sodI Iivs scnihl.ihlff; ;iiix poils (iidi- , iiaires des pattes, sintoiil ;i coiix des scopidas, mais ils s'en dislingiKînl par leur hnso plus épaisso ( (Ig. o.) ot loni- disposition on lip,nos (pii los ronrl ininiL'diatenicnl visihios ' . Si Ton é|)ik>, le niélatarse, après l'avoir passe à la potasse bouillante ol (pi'on ('lalo sur nu plan co lambeau chilinoux, on obtient une représontalion très clairo du poi{»ne (fif;. T)) figuroo par les traces (pie laissent les points d'insertion des poils. On voit Irrs netlenieni la diiïf^i-ence de cos poils avec \ -^--fioo oooo oooooo - o va o o o ^ o o o o o- • o o^^a -p ii-p l'in. 1. - l'atrémiié du métatarse do Zrlnlt's pcdcxlrlu (C. Kocli) Ç, vue par dessus. Fi!'. Un poil du peigne, très grossi, vy de côté.. l'iff. 3. — Zelolps Thorelh K. Simon, $ , t'xtrémilé du tarse ('piléo et étalée sur un pian. <■, insei-lion d'une épine; — P, insertion des poils du peijjne ; ;>, insertion do poils ordinaires. les (opines, colles-ci étant de plus place'es sur une petite saillie chitineuse; le dessin montre en outre que ces surfaces d'insertion sont égales entre elles et forment deux lignes, celles de la deuxième ligne étant placées dans les intervalles de celles de la première, tandis que les surfaces d'insertion des poils ordinaires, très inégales, sont placées sans ordre, aucune d'ailleurs ualtoignant la dimension des précédentes. \]\\ espace vide assez large sépare le peigne des autres poils du métatarse, ce qui permet de le distinguer aisément (juand les premiers poils de la scopula constituent une ligne assez régulière, comme c'est le cas pour quelques Zeloios. Vn autre espace '') CIjo/. certains Zolntes copendanl . le poif^no est quelqucl'ois plus ou moins masqué par la scopula uK-lalarsalo iors(|ue celle-ci osl assez t"ort<', mai-^ on le voil néanmoins Inon netlenieni. — /iGO — vifJe lungihidinal se remarque à la base du tarse (visible sur la figure i ) , destiné sans doute à hp^er les poils du peigne. J'ajouterai enfui que cet organe existe sans flifférence appréciable aussi bien cbez les jeunes que chez les adultes et chez les mâles que chez les J'emelles. • - Quel est lusage du peigne? Cette question minlrigua longtemps. Sa présence dans les deux sexes et chez les jeunes écartait la ])0ssibililé qu il eût un nMo sexuel. Pouvait-il servir, lors de l'émission de la soie, à carder celle-ci à la manière d'un calamistrum qui ne serait pas accompagné de cril»ellum? C'était pcfl probable, étant donné que les Araignées qui le pos- sèdent sont peu fileuses, principalement les milles. Restait l'hypothèse d"uu organe stridulaut, à laquelle je me serais peut-être arrêté, si je n'avais eu la bonne fortune de pouvoir élucider la question par l'observation directe. Je capturai, le 99 mai de cette année, une femelle de Zolotos ^ au cours d'une promenade dans la banlieue de Paris et la mis en élevage dans une boite de Pétri. Peu active, je finissais par croire qu'elle ne m'a|)prendrait rien, loisque, le •'. juin au matin, j'eus la satisfaction de la voir se servir de son peigne. C'est tout simplemonl un instrument de nettoyage, un véri- table peigne au sens propre du mot. dont l'Araignée se sert pour brosser les dilTérentes parties de son covps, pour en lustrer les poils et les débar- rasser des particules étrangères qui pourraient s'y trouver. Ramenant une de ses pattes postérieures sur une autre, on la voit frotter cet appendice dans le sens longitudinal avec son métatarse plusieurs fois de suite, après quoi elle passe à un autre appendice, [mis à l'abdomen, aux paltes- màchoires et ainsi de suite: la mobilité des articles estsudisante pour que le corps tout entier subisse ce nettoyage; on voit d'ailleurs les téguments qui out été ainsi frottés prendre un aspect brillant montrant que les poils sont bien nettoyés par les dénis du peigne. La patte III et la patte IV entrent en action allernaliveinenl, suivant la j)arlie du corps qu'elles ont à atteindre et elles se nctloienl aussi muluellcmpnt tandis (pie, si une seule lies pattes était porteuse du peigne, elle échapperait au nettoyage. La manœuvre de l'Araignée évoque inévitablement l'image bien connue d'une Mouche "faisant sa toiletle«. l'it en ellét , un organe analogue se ren- contie chez d'autres Arthropodes. Je citerai par exemple l'fr étrille- des Abeilles, appareil encore plus conqili([ué qui leur sert à nettoyer leurs antennes, le peigne de certains Coléoptères, de quelques Hémiptères llétéroptères, tels que le Pijtrliocoris (ii)tems''^K Le croirait-on, la Punaise des lits, qui ne fait pourtant pas l'impression d'un Insecte soigneux de sa personne, est aussi pouivue d'un peigne! ') Zelotes xublerrannus (C. Kodi ). ''^ es., il ce Sllji'l . Hf.RI.KSK. ii(''('s pom' l.i iccliorlip du pfijjiie m'a anioiié à cerlaiiies l'oiislalalions inléressaiit la syslt'inatiqiie, que j<^ vais indiquer soinniairement, avec ([uelques réserves toutefois, car si j'ai ref^'^ard»- des l'eprésentants d'à peu près tous les genres de Drmnidœ, je ne l'ai pas fait pour toutes les espèces, ce qui eût éié hors de jiroportion avec l'éten- due «le ce travail. Il est d ùic possible qu'on Irouvo le peigne dans des genres autres que ceux que je considère comme caracléi'isés par cet organe, et rien ne s'oppose non plus à ce qu'il existe dans d'auli-es familles que les Drassidw. Mais, par contre, dans les deux genres qui ont le peigne , aucune espèce n'en est dépourvue à ma connaissance. Je n'ai rencontré le peigne que dans la série des Echemeœ, qui se dis- tingue de celle des Dmssodcœ, sa plus proche parente, par la forme des lames maxillaires, l'absence en général pi-esque totale des dents aux chéli- cères, et le plus grand rapprochement des yeux qui foi-ment chez les Echemeœ un groupe très compact. De ces trois caractères , les deux pre- miers sont sujets à de nombreuses exceptions, le dernier paraît plus con- stant, .le dois retirer des Dmssodeœ plusieurs espèces pour les ranger parmi les Eclipiiieœ, mais je ne l'ai pas fait arbitrairement, (l'est ainsi que TuU- gren avait rapproché son genre Cninilla des Loplodrassns et par conséquent des Drassodea, ce (|ui ne me pai-alt pas jusiKié, car si la grosseur des yeux médians antérieurs l'avait amené à ce rap])rochement, ce caractère se ren- contre à un bien plus haut degré chez les Echowus, et d'autre part le groupe oculaire est beaucoup jjIus large et les yeux plus écartés chez les Leptodrassus. De même, le peigne se trouve chez un Dntssndcs, le D. citipes E.Simon, 189.3, mais l'auleur indique lui-même, à la suite de la descrip- tion (Hist. Nat. Araignées, I, p. 869 ), que celte espèce, anormale, se rap- proche beaucoup du genre Echcmus, tant par les pièces buccales que par le groupe oculaire. C'est aussi mon opinion, et, après l'examen du type, je n'hésite pas à ranger celte espèce dans le genre CainiUina. J'en dirai aulaut pour Draasodes lulorius Tullgren, 1910, que je change également de genre. Si nous passons à la série des Ecliouiineœ , deux genres seulement y pi'ésentent le peigne : CamilUna L. Berlaud et Zrdotpn Gistel (= Melano- pliora auct.). Du genre Zoloios j'aurai peu à dire : toutes les espèces que j'en ai vues sont porteuses de peigne; comme elles sont fort nombreuses en Fi'ance (plus d'une cinquantaine sur les i5o que possède le genre), il est assez curieux que cet organe n'ait pas été remarqué jusqu'ici. Il est particulièrement facile à voir chez les espèces qui n'uut pas de scopulas métatarsales, et chez les espèces à pattes jaunes, telles que Z. pedesfris (Ci. Koch) et Z. Bazouniownki (Pavesi), il tranche sur le fond clair de l'ar- ticle au point d'être vu presque à l'œil nu. Une bonne partie des espèces, jusqu'ici comprises dans le genre EcJie- mus, porlent le peigne, ce qui m'amène à les on sé'parei", puisque le finio- iiflie : E. iiml>i{'uns E. Simon, en est dépourvu. Il ou osl do même chez le genre Midicijtinils, donlleiype W. hicolnr K. Simon, décril, à vrai dire, sur un jeune en assez mauvais étal, n'a pas do peigne, landis que les autres espèces du genre en sont pourvues. Parmi les espèces du genre Erlicmus que j'ai pu voir, les suivantes doivent y rester : I:. iimlnpinis E. Simon, 1878, France; H. Earalprai E. Simon, 1909, Maroc; lu iiicinctus E. Simon. i907,(uiinée portugaise; /•>'. luhrkm E. Simon, 189-3, Venezuela. Dans la collection E. Simon se trouvent un bon nombre d'individus de ce genre, (pu n'ont pas encore lecu de nom et qui en étendent la réparti- lion géographique jusqu'à l'Afrique australe, la Chine et l'Inde. Je n'ai pas \x\ les Erhomis chmtognatus et cinalanm (Thorell), major, iiipdiiis et pHlcIiPi' Keyserling, 1891, p//fl/Wrrt/î/s Karsch, iSS i. lacprtosus E. Simon, 1907, et quant an type de E. Clmpcri E. Simon, i88iS, il est dépourvu de ses métatarses 111 et IV ' . Le genre (InnùlHiut n'est pas caractérisé, par rapport au précédent, uniquement par la ])résence du peigne, mais encore par l'absence de fasci- cules unguéaux , sorte de touffe de poils spéciaux placée à l'extrémité du tarse, près des grifles^'', et par l'absence presque totale de sco|)ulas méla- farsales. Ce genre comprend actuellement les espèces suivantes : (Aiiiiilliiia arputa E. Simon (Ecliemm): Chili; f,'. catiariensis E. Simon, 188)) {EcIiciiiks); Canaries: (1. citipes E. Simon, 189^ [Drassodcs): Inde; a rordifi'ia Tullgren, 1910 {Omiilla); Afrique orientale; (i fmnpes E. Simon, i885 {Erliciirm): Afrique du Nord; C. luhrim E. Simon, 1906 {Miilicii»inis); Tnde; (i tiitoria Tullgren, 1910 {Drassodcs); Afrique orientale; (i iiiollia Cambridge, 187^ {Prostliesima): Egypte; (}. sculata E. Simon, 1879 [Leplodrassux); Afrique du Noi'd; (l siinplo-r E. Simon, 1 885 [Erlivinus): Algérie; (',. Siiiytliirsi l"^. Simon, 1897 (Erliciniis): \\m\o: ' je n'ai pas mi mm plus le {j-cnre /ic/ie»i<'//ffl Slnuid . 1 (((•(>, qui paraît très voisin (lo Camillina. - dos poils iKlIii-sils joiii-nl le roli' (l<'s puhilii ilo iioiiihreiix Artliropodcs ol |ii'riiicllenl aux \rai{J[iu>os ipii ini.ineiH apicnlem tenuiter caiialiculdlis , pemdtiuio hililiidine lonfptddincin ditteuiife fofam ddequdnfe fnrniald. Proiioluin nidr^iiiii' diitico vix pubcscente , aii[pdis andcis deiile iincinalo dimatis ; area poslica' firaiiiilis (ipp)-essis parvis, densis, elongatis nec cariuijormibiis obtectd. Scu- tclluin parviiin. Elytra laliUidiuc haud dnplo Joiifjiora, dense dc forliicr [prœ- serlim in pdrtibm posticis dorsudlibua) punctnta , interstitits punrtornm lœvibus cl nilidis . nidr.oine bdsali paucissimr et minutissinie granulato ; brevilcv den- scqui' pubi'nceittid , pubc pilis brunneis dïcualis , apicent versus reclindlis, m Idtcribits viœ longinribns , similiter rompositn ; Iruncaturœ apicalis tuberculis nidrginnlibus nullis ; drntibns juxtasniuralibiis compressis, spinijorniibns , conliguis, in sutura imertis; epipirnris ad anguluni suturaleni canalicuiij'or- inibus, m angulo eliftri apicis externo vix dilalctis. (liiez le mâle, les articles 9-4 des tarses postérieurs perlent, à leur côlé interne, des soies lonjjues et assez nombreuses. Cette espèce a été capturée par M. Vitalis de Salvaza à Pak Neun, point situé au sud de Luang Prabaufj- ( Laos), le •:>() janvier i()iS. Les types font |)artie des collections fin Muséum. — /ir.C) UJ >« ■4-^ « , ■** > 3 *J . C . X sr; -c -a) Ô. C ii: X 3 tf^ "tt ^ > z. o "<- -i :^. 'è ~ &. H c C le CA u .2 !/ _o w es _Q ■< c u «^^ a; aj . « C « ■— i ^ o-B g=bC X fac 3 Sr k> ±; ?= fci •5-^^- c ^ s = q;i m c" 2 î' s œ « = ^ O '-^ 'S *" " ^ _o ?; — _e s ;- — -c Çj a- ,^ •— -ë — w £ '/) c 5 ï §■ -::; V. ï- =: «i 0. ? ï 3 ^ s « ^ 2 -( "Z û C cs: — . — ■J. '^ o "U £. X 1^ 'fi C /. ^ 5 r. 5: s i 7S X § T b ^ i ^— "^ ^ -^ ■■^ ;j A ■j- v^ y:' v: >5 'i(i7 l)i:s<:iri'ii'(>/■; Mjb\ hlu: lisi'kvE />'/\niiii\ de la HuodiIsia di: Sud \coLi.. Carahid* |, put M. G. Bk\ari). Anthia Fochi nov. s|>. Inscrit' allouai', de Im) ii 'u» iiiilliiiiçlrçs. d'un noir liés biiliinil, sauf une l»or(liiiv i-éj>ulièio do soies blanclies concliécs cl serrées parlanl do l'anjjlc liuméral et allaiil jusqu'à l'angle suturai des élytres. Les diiïéreuces sexuelles sont très sensibles dans la constitution du pro- noluiu et dans la forme des tarses antérieurs. Chez le d* la tète, plus longue que large, est réli'écie aux deu\ extré mités; l'Ile présente une forte impression à surface très irrégulière mar- quée de points |)iligères, et allant de la ligne de base du lal)re à la partie antérieure du front, on elle es! limitée par un sillon transversal profond vl léjjèrcmeut arqui'. Le Iront est marcpié en avant d'une ponctuation liM(; et espact'c: il est séparé ar une ligne ii'régulière. l*ron(»ltnn cordilbrme, beaucoup plus large à son bord antérieur (pie la tète, très rétréci à son bord postérieur; les angles antérieurs sont saillants, l'élevés et Ibrlenienl arrondis. L,a gouttière latérale, très nette en avant, est marquée sur toute sa longueur de gros points irrégulièren\ent espacés. Linqjression médiane, très accentuée et reclanjjidaii'e, présente un sillon longitudinal lin, parfois interrompu cl plus on moins allongé, et, sur les côtés, une ponctuation assez serrée. Kcusson triangulaire et lisse. Elytres légèrement élargis aux deux tiers, à rebord sinueux en arrière et à échancrure peu marquée; la bordure légèrement ex planée est recou- verte, comme nous l'avons dit plus haut, de soies feutrées, (ines et blan- ches. Ils sont fortement sillonnés et les intervalles irrégulièrement ponc- tués. Le premier intervalle présente à la base une série de cinq on six gros points. Les épiplenres sont creusés d'un fort sillon longitudinal à [)ores soyeux, el se rétrécissent avant datteindre le sommet des élylres. Pattes robustes, les antérieures ayant les trois premiers articles des tarses fortement dilatés. — '^68 — L;i 9 esl alUngée coinine \v d cl de luêine cubralion ; loulffois les (•lylres s — OliSElWATlOSa SLIli LE OENlUi PhASSUS MVikli.:, blAGNOSEfï DE GENRES NOU- VEAUX ET DESCRIPTION d'uNE ESPECE NOUVELLE \LÉPIbOPr. He- IMALID*] , PAR M. Fd. Le Ckrk. Tel qu'il est acluelleuient compris, le geiue Phassus VValk. est des plus hétérogènes, et Tétude des imilëriaux de la coHeclioii du Muséum iiùi luonli'é qu'il doit se restreindre à un nombre peu élevé de formes améri- caines, présentant les caractéristiques structurales i)arfaitemeut nettes d i génotype P. argeiitiferus Wlkr. , qui sont les suivantes : Nerrulation'^ . — Ailes supérieures : nervure A'^ absente, A' alleignanl le bord dorsal, A' plus courte que la moitié de la cellule, reliée en haut à Cu par une nervure accessoire transverse, et en bas à A^ par une autre, un peu plus rapprochée de la base; R' et R^ (-1-^) plus ou moins écartées à leur base; SG avec seulement une nervure accessoire bumérale et dé- ])ourvue de rameau secondaire (SC). Ailes inférieures. : A' A" A^ bien développées, A^ très forte, et attei- gnant le tornus dans les deux sexes. Chez le d* et la 9 les ailes portent en dessous une fine pubescence assez longue sur SC, plus courte dans la cellule, sur le champ costal et à la base; en dessus, les supérieures sont glabres et les inférieiu'es légèrement pubescentes. Palpes labiaux com-ts, distinctement triarticidés; patagias soudées sur la ligne médiane et pourvues d'une rangée transversale médiane de 6 épines (3 de chaque côté); pattes antérieures et médianes à fémurs pubescents en dessous; tibias et tarses des mêmes paires couverts en dessus de longs poils; fémurs postérieui-s entièrement poilus; tibias un peu renflés, villeux '') J'utilise ici la terminologie établie jiar J.-H. Comstock dans son récent et fondamental mémoire aThe Wings of Insects» (1918), avec cette différence qua je considère comme nervure accessoire Iransverse (cross-vein) ce que, dans ses figures et son texte relatif aux Hepmlidœ (fig. 334 à 337, p. éaë-Sag), l'auteur identifie à la base de la cubitale (Cu), et à A^ la nervure en partie ob- solète courant sous .\- et reliée à celie-cl par une «cross-vein'»; (juanl à la ner- vure A-^ selon Comstock (fig. cit.), je ne puis y voir qu'une formation chitineuse secondaire destinée à renforcer le bord àujvgum. — Md — ;i\c(: mn' tuiilVc de poils j;laiululL'U\ iiiséi"('-< hori/oiihilfoiciit flans un sillon (le lacrèle suj)é)-ienro chez le niâli'; larsc «jlabro. . i*iiaHNiis s. sli-. Wlkr. (iénolype : P. argenllfcrus Wlkr., Me\i(jiK'. Il y a lieu trélaMii', pour tl'aulres groupes d'espèces ne possédant [)as ces caracii'i'isli(|ues eu totalité, des genres qui se distinjjueut du [trécédent ]jar les diiréreuces suivantes : I. Nervulntion. — Ailes supérieures : A' reliée à A"' par une seconde ucrviu'e accessoire transverse près de son extrémité; SC pourvue d'un rameau accessoire au-;!essus de l'extrémité de la cellule {^(''^) ■ Viles inférieures : A'^ très fuie^ez le d et aboutissant au bord interne avant le milieu, normale et finissant au tornus chez la 9. C-ôte des ailes plus ou moins nettement dilatée au-dessus de la cellule parla projection de SC Palpes labiaux très petits; à un seul article avec jvirfois l'indication d'un second marqué par un sillon et non arlicnlé: pata- <;ias dépourvues d'épines Hypophassus nov. gen. Génotype : H. {^PhuHsua) slgnifei- Wlk., Asie orientale et Insuhnde. A ce genre ne semblent se référer ((ue des formes indo-malaises : Jl. aij'mfer Wlkr.. H. cvcresccns \j\\v . , H . Baoidi Vovi]. , H. creniliiiihtita nov. sp., etc. II. IScrviilalion. — Ailés supéi'ieures : A' reli<'e à X' jiar une seule ner- vure accessoire Iransxerse; H* el R''( + -î)très rapproclu-es à la base; S(i sans rameau secondaire (SC) autre que l'huméi-al. yViles inférieures : A" absente chez le d: bien développée chez la 9; A' forte et aboutissant au toi'uus dans les deux sexes; R'' et R^ (4-') comme aux supérieures. Cihez le d* la moitié proximale des ailes inférieures sur les deux faces, et tout le champ cellulah'e des supérieures en dessous couverts de longs poils soyeux très denses, qui se retrouvent sur le corps (raétathorax et ab- floinen) dans les deux sexes. Palpes labiaux rndimentaires et réduits à un article minuscnle; patagias sans épines. Pattes des trois paires couvertes jusqu'à l'ouycliium de longs poils dressés; tibias postérieurs du cf dépourvus de loull'e de poils andro*- coniaux ,. Tri**lioplia!«!«ii$« nov. gen. Génotype : T. (^Eptolus H. -S. ^ Phassus aucL) Giganteus H. -S. du Brésil. .le ne connais pas en nature le seul P/umsiis cité jus([u'ici d'Afrique : /*. /c.s,sç//«/Ms ll.-S., de, Natal, qui parait congénère des formes indiennes plutôt que de celles d'Amérique; en tout cas, les espèces paléarctiques - 'i71 — /'. iSvIéHiH/ili Cilirisl., /'. irfrius St};r. , I'. Ilouinrri Ohl. ne soiil |)as des l%is- sKs, cl bien (jlif clicz elles les neivurcs \' et A' ;illeij;iieiil le liiiilte, elles floiveiil |)i'eiitli'e pl.ne (l;ms le {;onie Sthcnopis Vixck.. considi-n; jiiKijiriei coininc piopi'e à rAm('i-i([iie soptcnlrioiiale. Hypophassus crenilinibata iii>\. s[). (5" — .\iles supéiieiires avec, une Irè.-i forte saillie costale aii-tlessusde 1 e\- ti-(''inilë (le la cellnlo, et le l)oi-tl evlerne excavé entre les nervures; colora- lion yris-arj|ileu\ roussàtre éclaircie dans la cellule, du milieu de laquelle court une brève ligne longitudinale noire un peu ondulée; quelques atonies noirs forment sui' le champ dislal des ludiments de points et de stries peu apparents; aire dorsale lavée de blanc oci-acé, sur lequel se détachent vive- ment de [)etits cercles et des arcs d'écadies noires dressées; sur le disque une macjde dilVuse. ocracé pâle, est coui)(;e par la nervure 5, et un point noir semi-circulaire maïqueà la marge Tevlrémité de chaque nervure; côte [)lns foncée avec des stries bi'unes , irrégulières et obhques , peu nombreuses , incomplètement entourées de noir, plus nettes sur Texpansiou lobulaire et éclairées de jaune ocracé pâle vers Ta pex. Franges concolores, coupées de non- aux nervures. Ades inféiieures à apex un peu itccuse, Itrun-I'uligineuv bronzé, tache- tées à la côte de (juelqiies lascies irrégulières foncées, alternées (rocracé pâle. Franges concoloies. En dessous, les deux paires sont uniformément brun-fuligineux bron/*'-, avec la côte ornée comme en dessus. Tête et thorax ocracés; de chaque côté, une ligne noire longitudinale part en arrière des yeux et, passant sur les ptérygodcs, se prolonge vers le métalhorax: celui-ci est plus foncé, couvert de poils bruns fuligineux ainsi que les deux ])remiers tei'gites abdominaux; les suivants sont bruns argi- leux et les poils du dernier sont bandés de noir avant Textrémité; venli-e gris roussàtre, longé delà base au sommet par une liue ligne noire mé- diane. Pattes antérieures et ux-dianes à pilosité disposée en i-angs séparés, ocracé clair et rayée de noir avant le sommet des |>oils; postérieures gris ocracé. Envergure : 8i mdlimètres. Type : i 9, Chine, région de Pin-Fa ( kouy.-Tchéou), ex K. P. Cava- lerie (i()i8). Coll. Muséum de Paris. Outre sa coloration presque uniforme (;l dépourvue de réticulatiun, cette espèce se dislingue surtout par ras|)ect créuelé que donne au bord externe des ailes supéiieures l'incurvation du limbe entre les ner- vures, augmentée par la ponctuation noire terminale de celles-ci et des franges, et par la dimension anormale du lobule costal supracellulaire. Muséum. - xxv. '■^•i 'i7l> I \ V/i/./Of.s PoiACHETES DE LA GvY A!iE FRANÇAISE. PAR M. PiKURE FaUVEL, Professeur à l'Université catholique d'Angers. En 190:2. M. F. tieay a n'colté à la Guyane franraise nu cerlaiu nombre de Polychèles provenant principalement des environs de Cayenne, de i'Ilet-le-Père et de l'Ilet-ia-Mère. Si le nombre des espèces (92) est peu élevé, certaines soûl reprt^sentées par un grand nombre d'individus. In pelit Syllidien, (iruhea longisctis, est nouveau, (linq espèces seule- ment : Lepùhiiolus toiiientosus , Lijcasùs Oiianarijensis, Nereia nigripes , Leptonereis Culvevi Qi Ihjdroides Sanctœ Crucis , sont spéciales à l'Amérique. Les autres sont des espèces cosmopolites appartenant à la faune euro- péenne ou à la faune intertropicale. Famille des APHRODITIENS. Lepu»onotus tomentosus Grube. Anse de Monlabo, sur les Hydraires. N° 258i. Je crois pouvoir rapporter à la Polynor tomentosa Grube cet uni(]ug spécimen d'un pelit Lopidonotus à repli nucal très marqué, quatre petits yeux en trapèze, antennes et cirres à h'ger renflement subterminal et gar- nis de (pielques lincs pa[)illes. Les élytres, au nombre de donze paires, cou\rent complètemeni le corps. Les antérieures sont orbiculaires, les sui- vantes ovales allongées, h longues franges sur leur bord libi-e (lig. 1, b). En oulre, de longues papilles, analogues à celles des franges, forment une bande plus ou moins large à la surface de l'élytre, qui est ornée de gi-os lidicrcnlcs cornés, jaunâtres, en cône tron(]uéà sommet mousse ou faible- ment lobé, à base entourée d'une auréole circulaire. Le bord antérieur des élytres porte de très lines papilles calicinales. Les élytrophores sont plus gros que les cirropliores, et ces derniers sont munis à la base d'un fort tubercule dorsal. La rame dorsale arrondie, plus courte que la ventrale, est munie de longues et fines soies capillaires épineuses (fig. 1, c). Les soies ventrales sont grosses, jaunàti'es, l'enflées et unidentées avec quelques épines petites et rares nunujnant même complètement aux soies inférieures {t\g. i,rt, c, d). _ /,7:î _ ((('Ile (:s|»(H't', voisine ilii L. si/iihiikiIiis |);ii' ses ('I\ Ir.s ri.iiHp'cs, ses soies (lorsiiK's c-ipillîiiros ('piiiciiscs cl ses soies veiilrales imidciilfies, s'en dis- lin|;(ie : i" i>;ii' ses élylrcs plus caduques, à loii{»ues pa[»illes à leur siir- '% immMm Fig. 1. — Lepidonotns tomentosiis. u, parapodc x 20; — 6, élytre x i5, el papilles x 70; — c, soie dorsak- x aôo; d, soies ventrales moyenne et inférieure x 25o. Nereis nigripes. V. faco dorsale x 10; — /; trompe, face ventrale x 10; — // , parapode mojen x 3o; — /(, parapode postérieur x i5; — ;, serpe venlrale inférieure x 3()0 ; — - 7, serpi- ventrale supérieure x 3oo; — /.:, serpe homogomphe dorsale x 3oo. face, mais sans vei'i'ues sphérit|iies épineuses; 2" par ses soies veiiU-ales nioins ëpineiises: 3° par ses antennes et ciiTes papiîleux. Famille des AMPHINOMIENS. EuuYïHOt: coMPLANVTA (Pallas). llel-la-.Mère. Nombreux spécimens. EuUYTHOi^ PVUVECAKDXCULATA Hoi'Sl. N" •2b()li el 2595. Dans les cavités d'un iiioi'ceau de bois perforé par lo-i Pbolades el l'clenu dans une fente de roclicr do lanse de rii'-iiiiie. 3:!. CI — Ixl'x — Os pelilcs /iM/v///iigneiir, àpèlilc caion- ilc en |){iilie l'ccouverlc par un repli du segment siiivjnil , coirespoinlenl bien il lespèce de HoitsT, dont elles ont aussi les l»i;nieliie.s au 3° séti[W'i-e l'I les soies caraelrrislicpies. Klles diiVèrent des jielils spécinieas (h' mrinv ladlr de 1"^'. complu naUi. Famille des SYLLIDIENS. SVLLIS VAHIEGATV Giubc. Ilet-le-IV'i'e. Dans les Eponges. SyLLIS GUACILIS Gi iibe. Ilel-la-Mère. SvLLIS HVALI.NA GruljC. Au nord de Ca/euae. Sur des Balanes à demi recouvertes d'algues. Très nombreux spécimens. Fig. ti. — Grubeu lon^iseùs nov. sp. ((, face dorsali' > 3o: - /*, soie x 3oo; — c, parapodu ; loo. oo ; Hyilroiih's Saitclee Cntcis. Operciite : «.liciils ilii calice inlërieur /: 5o; — /, ;; , /*, epiues du calice supérifiir, de face et de profd. Grubea longisetis nov. sp. Sur les Huîtres de palétuvier (tig. -3 , <( , i, c, um|ilie, à arliclo on long'ue arèle olliléo. Pharynx avec une dent antérieure, barillet du 7' au n^* sétijjère. dette espèce se distingue de toutes les (hitbea connues : t° par ses gros cirros dorsaux globuleux ; «i" par ses soies h 1res longues et (ines arêtes. Famillic dks NÉRÉIDIENS. fiVCASTis OnANARYKNsis Gravior. I loi -la-Mère. — Rivière Montsinéry. — Mabury. Assez nombreux spécimens, dont la taille varie (U' quelques millimètres à iB centimètres. Les cirres dorsaux de la région antérieure varient beau- coup d'un individu à l'autre, étant tantôt courts, tantôt très longs. La taille des cirres tentaculaires est aussi 1res variable et les yeux ne sont pas ton- jonrs en ligne transversale, mais souvent on trapèze très ouvert. Nkreis (Neanthes) succinea Leuckart. IU;t-le-Père, llet-la-Mère, Pointe de Montabo, anse de Rémire, vieil apponlement deCayenne. \' Le très grand nombre d'individus de celle espèce, plus d'une cinquan- taine, de toutes les tailles entre 19 et ()o millimètres, et dont un d* et une 9 épilokos , m'a permis de constater les variations étendues des para- gnatlios (\o la trompe, surtout en ce cjui concerne le groupe V, où on en trouve le plus souvent trois ou ([uatre, disposes en ligne, ou en triangle, on en polygone irrégulier, mais aussi, parfois cinq ou six, ou au con- traire deux, un et même zéro. Le groupe I varie entre -2 et 3 en ligne longitudinale. Los groupes VI sont constitués typiquement chacun par sept i^aragnathes rangés en cercle autour d'un huitième central, mais non soulomenf le nombre, mais aussi la taille et la disposition de ces para- gnatlios vaiient beaucoup, souvent d'iui groupe à l'autre, sur le même individu. Les cirres tentaculaires postérieurs peuvent atteindre, en arrière, du '.V au 7" sétigère, le plus souvent au h'-S'. Laplupaitdes spécimens correspondent exactement à la N. mccinai dont IFoRST a précisé la description et à laquelle il a rattaché la V. Perricn SAixT-IosKPir. Les A . lamollosa Eiu.ers, A. Ilmlmln VAU.v.Rîi e\ ^ . ^ildiidulona Khi.eks correspondent à de simples variations individuelles d(^ cotte espèce, (|ui se retrouvent ioules sur les spécimens de la Tinyano. — ^i7() — Nereis mgripes Ehlors. il('l-la-Mère. — Vieil appoulemoiit de Cayenne. Celte Neiris, à parapodes colorés en noir par de grosses glandes pé- dieuses, correspond exactement à la descriplion, mallionrensement sans lip-ures. qu'en donna jadis Iùu,krs d'après nn spécimen de Floride ifig. 1, pà /.). Leptonereis Gulveri (Webster). ilet-le-Père. — Un senl [)etil spécimen capturé à mer liasse en compa- p-nie de deux Myriapodes — et d'une pclile N. succinea — sous une pierre loitement adhéi-enle au sahie vaseux el venant d'être découverte par le flot, déjà éloigné d'environ 5o mètres du rivage, qu'il baigne à mer liante. Les parapodes et les soies corres^ondeul bien aux figures et à la descrip- lion de W EBSïKu. \u la |)etite taille du sp('cimen. i5 milliniètres. et la trompe élan! invaginée, je n'ai pu contrôler exactement la disposition des |)ii|)illes molles en bouquets terminaux. Malgré la présence de ces petites papilles, Fespcce me semble devoir être rangée dans le genre Leptonercis . car ArjGENER a aussi trouvé des papilles chez L. pitsilhi. Les soies très lines el toutes bomogomphes rappellent celles de YArete teniiisplis Fauvel. Pkiunerkis vancairioa Ehlers. ilet-le-Père, Ilet-la-Mère , Bas-Mabnry, rivière de Cayenne. Nombreux spécimens correspondant bien aux descriptions de (îrure (\. l(inguid((). La P. Horsti (îravier semble n'en être, qu'une variation individuelle dont je retrouve l'analogue. Famimj: des EUNICIENS. EuNiCE côNGLOMERANs Eblers. Ilel-la-Mèi'e. — l n seul spi'cimen. Marphvsa sANGUiNEA (Moutagu). Ilel-ie-Pèrc. Ilel-la-Mère . anse de l»éniire. Bas-Maliiuy. Marphysa simplex Crossiand. Ilet-la-Mère. — Vieil appontement de Cayenne. .le crois pouvoir rapporter à l'espèce de Crossi.and de nombreux spéci- mens d'une Mar|)liyse, dont l'aspect général est bien (lilfi'rent de celui de — Ml - la plnparl des fspècos de co gonro. I']n cHlM , .111 lion de s'aplallr brusque- mont ;i|)ivs iiiie courfo i'(''{]'i(in .inloricare .urondie, le corps de celle espèce, rclalivoiuonl lonjr cl mince (1 80 iiiilliinèlrcs sur 8 millinièlres), reste cylindrique et d'e'gal diamètre, ne s'cîllihml quinsensildeineiil en arrière, lin outre, les segments sont longs et les parapodes écartés. Par ail- rieurs, ien de bien caracléristique. Le prostomium esl bilobj, les jintenncs le dépassent, elles sont lisses ou simplement ridées. Les soies simples sont capillaires, les composées, toutes à article en lame de contenu, non bidenlé, les soies peclinécs présentent le dimorpliismo ordinaire, les soies aciculaires sont unidentées. La première brancliie apparaît vers le fig^-So' sétigère. D'après Grossl AND, les antennes seraient ffdf'licatemenl anneléesn, c'est la seule différence. Mais ne s'agit-il pas seulement de simples constrictions produites |)ar la fixation ? Lysidic'k collaris Grube. (iuyane, sans localifi-. — Cet unique spécimen, qui ne diffère de la L. Ninetta que par ses yen\ réniforines et ses palées externes ont toutes une longue dent médiane barbelée. Famille des TÉRÉBELLIENS. LoiMiA MEDDs\ Saviguv. Ilel-la-Mcre. — Anse de Macourla. Sur les grands spécimens de lOo niiil., la dent sous-iosirale des uncini est usée et réduite à une simple protubérance, comme sur les gros indi- vidus de la Casamance. Famille oes SERPULIENS. HvDROiDES Sanct^ Crucis Krovcr. liet-lePère. — liet-la-Mère. — Anse de Montabo. Très nombreux spécimens avec leur tube. Le tube calcaire, biancliàtre, irrégulièrement contourné, empâte légère- ment le support sur lequel il est appliqué. 11 est ridé transversalement et orné de deux carènes longitudinales très obtuses, mampiant souvent. Le nombre des séligères iboraciques est de 7, avec une membrane el une collerette bien développée à grand lobe ventral 1res légèrement incisé au milieu el bien séparé des deux lobes latéraux. Ties soies ne ditïerent pas de celles de 17/. unritiota. Celles du premier sétigère ont les mêmes moi- gnons lisses. Les liranchies se lerminent par un long filament nu. Seid l'opercule est caraclérisliqne. Tl est situé le jdus souvent à droite, plus rarement à gauclie. L'opercule opposé esl nidimenlaiic. réduit ;i une courte tige renflée en massue. Cependant, sin- tm spécimen, les deux opei'cules sont bien développés, le droit étant seulement un peu plus petit que le gaucbe. Le calice inférieur esl formé d'une rosette d'environ 95 dents ovales acuminées, terminées en petit croc (-moussé (lig. -i , r). Le calice supt'rieur esl constitué j)ar 1 -i à i5 grandes épines jaiuiàtres, dres.sées, frénirulres , dont la longue pointe aigiu'l peut être tournée eu dedans ou eu d(>liors (lig. ^>,,/, //). Au point d'inflexion, les grandes ('•pines portent, nu milieu ilc leur face crlcnie, luie petite dent recourbée eu ciocliet. l']n outre, à l'intéiieiu- du calice, on remarque un petit tuber- cule à la base de chaque grande épine. Cette (lis|)osilion typique pi'ésenle d ailleurs de nond>reuses \arialions. Ainsi, lantùl les épines du calice supé-rieur sonl toutes recourbées à l'intérieur, tantôt elles sont toutes — /i79 — reroiirlit'es en dohoi's, soiiveiil une ninilif' (ronlr»' l'Ili's soni loconilif-rs en dedans, les autres en dehors (lij;. 9,/,//). De nit'Mie, le petit crochet épineux imp.-iir situé au tiers nu à la rnnitif' de la face externe, tin peu an- dessous du ()oinl d'inilexion, peut manquer sur un ceitain noiuhre de tiges ou élre remplacé par un simple tubercule arrondi. Le petit tid)ercule hasilaire du fond du calice peut être aigu, ohius on même nul. Sui" des //. uncinata de Naf)les, j'ai observé des variations analogues."' \]\\(^, lieux, trois, ou même la moitié des épines i\u calice supi-rieur sont souvent plus grandes que les autres. Am lieu d'être recourbées en dehors, elles sont nolleuienl génicnlées, avec leni- pointe dirigée en dedans et lui rudiment de tubercule à l'articulation. Il est donc fort possible que 1'//. Snnctœ C/nicis ne soit qu'une simple variété de VH. nncinntn. La figure i-;>, pi. XI, de Morch correspond bien à l'opercule des spéci- mens de la Ciuyane, mais je ne m'explique pas comment l'auteur range !'//. Sanctw Crucis dans le sous-genre luirarphus , caractérisé par des palées auriculées tout à fait difTérenles. /i80 Notes sun les espèces Lamabckiennes i>u GENRE Lima BnucuiÈRE, ijg'^, PAR M. Ed. Lamy. Dans les Animaux sans vertèbres, t. VI, Lamarck admet ((iie le genre ÎAmfi, créé en 179:? par Briigiiièro dans les planches -en ellel, ainsi que nous le verrons plus loin, il confondait avec le />. fragilis ('M. cette espèce de Rom, ([u'il considérail comme une simple variét*'. — /i8I — Liiiiti iHliiUild. — liO ly|»i' (!•' ce lossilo de (iri};iion (tSoli. lof. cil., |). /((i/i ) csl, fonsoi'vé iiii Mus('iiiii avec réliquello inauusci'ile ilf Liniiiiick (!l consislc on un individu rr doiHK' |);ii' \l. DoCrancp'^ cl mesuiaiil 8 < 8 mni. En i8o<) (.'or. (■//., |). M)ll), Laninrck avnil di'rrit, on oiili'o, uno aiilro Lime fossile do Grifjnon : le Lima bii'loides. (jni ;i|»pai-lieril au sons-genic Lhmitnhi VVood. (}uanl aux espèces vivantes rangées pat' Laniai-ck dans le genre Lima, elles sont au noinhre de six : TilMA INKLATV. (Liimiirclv. Àiiiiii. s. i-i'fi., VI. i" |). . p. i5G.) Le lAnKi infhitd \k. esl le Peclen inflotns Cheninitz (178A, Coiuh. C.ah. , Vil, p. -yX)-] ol ;]A(), |)l. ^-i^. lig. ^•'19 a), dos Indes Occideiilalos ol de (îtiinoo. Diliwyii (1817, Doser. Cat. Hec. Slwlls, I, |). qGq) el Sosverby (i8/i:^ Tlioi. (lonch., \, |). 8â, pi. XXI, lig. lo, 16) oiil, ideniifié cetle espèce do Chemnilz avec rO.s/rea/àsm/rt Linné ( lyôS, Sijst. Nul., éd. X, p. <>0i.))"'. Ainsi que Hanley (i855, ]psa Liiw. (lonch., p. ii-^) l'a fait reniai- (juer, la lifjure E de la planche 76 de Guallieri (17/1-? , Index Tcat. (]onch.\ citée par Linné pour son 0. fascialn se rapporte à un Peclen; quant à la ligure EE de la même planche, elle sendjlo roprésenlor lo JAiiki leneni Ghemnilz (178/1, Conck. Cah., VII, p. 85/i, pi. 68, (ig. 653); le Lima ligure par Born (1 780, Tesl. Mus. Caes. VhuL, p. 109, pi. VI, fig. 7) sous le nom d'O. fasciata possède nn nombre (90) de côtes concordant avec celui indiqué pour cette espèce dans le Muséum Ludovicw Ulricœ (p. ôoa), mais no parait correspondre à aucune forme connue: Ghemnilz no men- lionne c^'avec grand doule cette espèce Linnéenne comme synonyme de son P. inflatus. Hanley conclut de tout ceci que VO. fasciata, dont le type n'existe d'ailleurs pas dans la collection de Linné, est une espèce incer- taine à snppiimer de la nomonclature, ainsi que l'admettent également VIVE Bucquoy, Dantzenherg. Dollfns (1888, Moll. du Roussilton, U, p. 55). Le Lima infl.ata (ihemn. est uno coquille ovale, large, très oblique, renflée, fortement bâillante en avant et en arrière, de sorte que les valves ne se louchent qu'à la charnière el à la base; le côté anté?-ieur est presque ' E. A. Smith (^i8S5, Rep. vCludlmgevn Lameliihr. , p. 289) pense que ce L. fasciala Sowerby (i8A3, Thos. Conch., pi. XXI, %. i5-iG; i87--J, in IWve, Cnnrh. Icon., pi. IV, liji. 17 n-h) pourrait être une variété du Limn aui>iiliila Sowerby. — ^82 — (lidil, le côté postérieur esil airontli; l;i surface esl ornée (i'mi {jiand nomhre (environ 35^ de petites côtes cHroiles, distantes, peu élevées, souvent avec de très fines costnles entre !es côtes principales. La collection du Muséum possède un individu mesurant 5o x 89 ram., ([ui a été étiquité |)ar I.amai'ck frlime enllée, lima iiiflatar. Celle espèce se trouve dans la Médilerranée et d;ius TOcéan Athnli'jue, iiux îles Canaries et à rai'clii|)el du Cap Vert (1906, Dautzenberp; et II. Fitchcr, Moll. drag. Ouest Africpie. fiés. (Minp. Sr. P' (Jo Mnmtro, 1.ISÇ. \XXII, p. 66), ainsi qu'aux Antilles (190-j, Dali et Simpson, Moll. Porto Rico, Bull. U. S. It Afrique, Bps. Onup. Se. P" do Monaco, fasc. XXXII, p. 66) comme une espèce dont Taire d'extension serait limitée à la Méditerranée et à l'océan Atlantique, aux îles Madère. Canaries et du Cap Vert, ainsi qu'aux Indes Occidentales, de la Floride au Brésil 11898. Dali, Terl. Fnmia Floridri . p. 767), Au contraire, dans l'océan Indo-Pacifique e\islei-ail une espèce qui, bien que très voisine, serait (lifl'érente. Mais Lischke (1869, .Inpaii. Mcor. (lourh.. I, p. Hi-i; i(S7i, ihtd.. Il, p. t.^f)) et K.-\. Smilh (188;"), Ue^p. f^Cdidllciifn'r' Lniiiclliln ., p. -^87) ojil ' (In |)(iil (IdiK- admettre que c'est éijalemtMil au L. inflata (llienin. qu'est iissiiuHiil)le la ro(|uilln qui a clé citée do l'île Alauiici' par Liénanl (1H77, (Jil. jaune )iinlar. Maiiriri'. p. 70) sous Ife nom de L. Jasciala L. cl dont la détermi- ii.ilion poraissait douloiiso à von Mirions (iS'80, /// Mdbius, lieilr. Mpoo.tf. Maii- riLiiiH, p. ;^i5). Ouoy et Gaimard (18.H/1, loi/. '' {slntlah- , '/.oui.. III, p. /i5i, pi. yd. liir. •j-io ) onl rappiirli' au !.. Inllitln lA. uno coquille do 'ronjja-Talinn, et la li|i[uio (priis on dnnnoni [{\^r. 7) poiU , on ollol, corrospond ro à cello os|»Vp; mai-; dan- la collorlion du Muséum (l<^ Paris on Ii'oum' c'li(|uoli''es (!<■ ic iioui pur cis ;iuli'ui> deux \aivo> iiiogalos (niosuranl Tuno a-> mm., raiitre ti.'imm. . .') |«pii apparlioiinoul ;'i iMio tout auli'o o;|i('t(> . lo /,. ( l.imfitidn \ Inilhiln Roni. roconmi (mi juin exeiuphiics iVk'(lil<'iiam't'iis soiil ahsohiUKîiil sciiibl;il)li's dos s|)('ciiii('ns di; la Mer lîouye (on s'(»l)S(!r\o uiu' xarif-lc appcli-c |)ai- Dcsliaycs L. Snirrrhyi), de Pile Mauiico, de Ceyiaii. de Java, des l*lnli|i- |»iiies, du Ja|)uii. de rAiislralie. de la iNouvelle-Zélande (-- /.. icaldinlka Sovv.) elniènedii golfe de ('alifoiuie ( /.. iclrica Gonll. Il, fig. 9). Ce L. lima h. possède une coqtulle ovale, obli(|ue, comprimée, inéqui- lalérale, à côlé antérieur recliligne, siibtron<]ué, présentaiit vm bâillement étroit pour le passage du byssus, à côté postérieur arrondi presque clos: la sculpture consiste en foiles côtes distantes, ornées de grandes écailles inclinées bien saillantes. Dan^ la colleclioii du Muséum se trouvent (ieu\ carions avec des écban- tillons^léterminés par Lamaick : Sur l'un, qu'il a étiqueté frlime commune, lima squuniosan ., i^onl lixés deux M-rands individus ayaul respectivement |)our dimensions 80 x G6 et (35x56 mm. L'autre, qui jmrte un petit spécimen mesurant 25 x 19 mm., a comme inscription manuscrile deLamarck rlinia sqaamomMnw, et postérieurement on y a ajoulé celle indication : nLiina paiiillom \al.^ Lima GLACIALIS. (Luniarclv, !oc. ci'., ji. 167. 1 Dans son Lima i;iaàali.s, qui est VOslira [jiarialis Gmeliu (1790, .S^s/. l^til,, éd. Xlll, [». oijoa) ' , Limarck comprenait deux formes : L'une tvpique, (pii correspond au Lima aspera Chenuiilz (178A , Coiuli. Cab., VU," p. 35-2, pi. 68, lig. 652) - Oslrea svubra Boru (1780, ÏV.s/. Mm. Caes. Viiul. p. 110), des Indes Occidentales, et qui doit prendre le nom de Lima scabra Boru ; L'autre, variété [h], qui est le Lima Irnn-a Gbemnitz (1784, lot: cit., I>. 267 et35/î, pi. 68, fig. 653). Ces deux formes ont, dans la collection du iVhiséuuj, des représentants déterminés |)ar Lauiarck. Un premier spécimen , mesurant 67 % 5i mm. et portant cette inscrip- tion de sa main : rrlime subéquilatérale, lima glacialis-^, est un L. scabra Born typique. Un deuxième écbaulillon , ayant pour dimensions 55 x 46 mm. et '^'j VOslreu i-lacialia Poli est uiio espèce difi'érente, iilenti(}uc d'ailleurs au Lima [ManfelluDi) iiiJJula Cliemnitz. — /i8/i — (•li(|iielô par Kiiinaick -liiiiu glacialls var. [A], linio iloiicrTi, coiTOspond au y>. tettcrti (Jlicninilz. De même que /.. srabni , L. leiieiv est indique . scnhm le L. lenern (i8/i3, Sowerby, 'l'Iics- Conch., I, p. 84, pi. XXI, fig. 10-11) comme une variété, également des Indes Occidentales, plus petite, plus délicate et ])lus finement costulée. Ce L. sciibni Born est une coquille presque é juilalérale ; le côté anté- rieur non tronqué est terminé supérieurement par un bâillement assez considérable dont les bords épaissis sont fortement renversés en dehors; le coté postérieur est presque clos; sous un épidémie brun, la sculpture consiste en un grand nombre de striés longitudinales très fines el très serrées, ornées d'écaillés épineuses, oblongues et saillantes. Lima a>ndlvta. (Luinarck, loc. cit., p. 157.) D'après Deshayes (i88(), in Lamarck, Aiiim. .s. vorl., -2° éd., VII, p. 117), <|ui aurait vu au Muséum de Paris le type du Linia nnnubiln Lk.. i-ecueilli à liie de France par Alathieu '■, ce serai! un jeune exemplaire du /.. i>laci(ilis Lk. var. [b] à stries très fines, c'est-à-dire du L. tenera Chenmitz. Aussi les conchyliologistes ont-ils généralement admis que le L. leiwia Chemn. = L. annulata Lk. (i843. Sowerby, Thés. CWc/t., pl.XXI, fig. •?., o el 10) est une espèce de l'océan Indien (depuis Zanzibar jusqu'aux îles Fiji) à coquille beaucoup plus mince et ])liis finement sculptée que ie L. scabra Born, des Indes Occidentales. Mais, étant donnée la provenance américaine indiquée par Chemnilz el confirmée par M. Dali pour le L. tenmi, il semble préférable d'adopter pour l'espèce de l'océan Indien le nom de L. annulata Lamarck *'. Lima fkagilis. (Lamarck , loc. cil., p. i.")7.) Lamarck cite pour son Lima jmgilis la figure (Joo de Chemnilz (1784, (Mnch. Cab., VU. p. ''M\(), pi. 08) représentant le Pecten fragilis de cet (') Cet écliantillon n'a pu être retrouvé. (*) C'est la même forme qui, recupillie dans la n»'r Rou{;e par Mac Andrew el assimilée par lui au L. scalmt (1870, Test. Mofl. Sue/, Anii. Mag. .\al. Hisl. , II' s., M, p. 6.5o), a reru de A. H. Cookc (i88(i, Uni. Mog. N. H., Ti' s., XYII, p. i35) le nom de Lima hrunnea [ho« Hedicy, 1901]. auUnir, mais il iiicntioiiiit' ("galeinenl la figme (> de hi |)laucln' •j.oC) de IKnciiclopédir méthodique : or celle-ci correspond l\ la liguiM- 6/i() \h\ de Gheiiinilz qui se rapporte à ÏOsirea bullotd Koni (1780, Tesl. Mus. Ciies. Vind. , p. 1 10, pi. Vl, fig. 8), rattaché d'ailleurs pai- Lamarck comme variélf^ \b] à son L. Jrngilis. D'autre part, dans la collection du Muséum, ce ([u'on trouve étiqueté par Lamarck rlime étroite, lima fr, sans aucune indication qu'il s'agisse d'une variété, c'est un échantillon (17 X 10 mm.) de l'espèce de Born. On doit en conclure que Lamarck a interprété inexactement le L.fra- l'ilis de Chemnit/ et l'a confondu avec YO. hullata Born : ce qui explique comment dans sa diagnose il dit t( testa rectâ-n , tandis que Ghemnitz figure comme Jrngilis une coquille oblique. Les deux espèces sont d'ailleurs fort dilTcrenles. Le L.fragilis Cheujn, , qui est un MantcUum Bolten, a une coquille comprimée, oblique et fortement baillante [sie klajfol sehr starlc auf beydcu Seiten ). Au contraire, le L. hullata Born] = fragilis Lk. (non Chemn.)], qui appartient au sous-genre Limaiulu S. Wood, est une coquille très renflée, droite et presque close (die auf beydeii Seiten veste zusammenschliesst). Lamarck dit que ce L. bullata provient des Barbades : mais cet habitat, regardé déjà comme douteux par Ghemnitz. est erroné : cette espèce se trouve aux Phili[)pines, en Australie, en Tasraanie et en Nouvelle- Zélande ('). Quant au L. fragilis Ghemn. , il est répandu dans tout l'océan Indo- Pacifiquc, depuis la mer Bouge et le Mozambique jusqu'en Polynésie. G'est à cette espèce qu'il faut ] apporter liois valves de Nouvelle-Guinée que Quoy et Gaimard (1 834 , Voij. . iiperla Sovverb) (i8^3, Thés. Conch.. 1, p. 87, pi. XXII, (ig. -2^ [/»/(/»/«]) '') et le L. i»///«<« Payraudeau [non Born] (i8-i(i, dat. Moll. Corse, p. 70). Elle vit dans 1a Méditerranée el dans l'océan Atlantique, depuis la Norvège jusqu'aux Açores, ainsi quaux Bermudes et aux AntUles. Lamarck indique, au contraire, son L. linguatiila comme ayant été jecueilli |)ar La Billardièie dans les mers de la Terre de \iin Diémen : cest [irobablement la raison pour laquelle Quoy et Gaimard (i836, loij. (fAstrohibcv , Zool.. III, p. 453, pi. 76, lig. ii-ir? : spécimens m collec- tion Muséum Paris), ainsi que Sowerby (i843, Thés. Conch.. 1, p. 80), ont assimilé au L. lingualida Lk. le /'. Jhigilis Gbemn. de Tocéan Indien (Philippines et Tabili) el n(m pas le L. hùins Gmel. "'. Mais Desbayes (i83o, Enc!/rl. mélhod.. Vers, II, [». 346) allirme tpie les individus du Cabinet de Lamarck rapportés de la Terre de Van Dit-men pai- La Billardière, sont identiques à des exemplaires Méditerianéens de /,. hians. D'ailleurs M. de Monterosato (i()i7, Moll. Tripolitania, Boll. .SV. Zool. JtaL, 3' s., iV, p. 5), qui, à côté du L. hians typique des mers du Nord et de l'Adriatique, dislingue une variété nœditerranea , se i-eiicontraut aussi aux Canaries, à Madère, à Sainte-Hélène et au cap de Bonne-Lspérance, idenlitie également à cette variété une forme de Nouvelle Caiédonie. * Lima lixcAVAïA. (l^amarck, loc. cit., p. i58.) 4. Bien (jue n'en ayant pas vu de spécimen, Lamarck range encore dans les />!«/« { ( hirea excaoata Fabricius (177(1 , '^^'*'' ""'^'' ^orivegen: 1790, Gmelin. Sysl. Nat., éd. Xlll, p. 3332). '' Le /,. iiperlit Sow. typique correspond suulemenl à la ligure a8 du Thé- saurus : en 1879 {in Reeve, Conch. Icon.), Sowcrby a fait de la variété repré- seutéc dans les figures 26 el 37 une espèce distincte sous le nom de L. anfruslata et il a identifie la coquille de la figure 29 à sou L. angulaUi. (') D'ailleurs Lamarck iui-raènio, en 1806 (Ann. Mus., VIII. \>. li), regardait comme élaiit le Lima Jrugilis Ciicrau. celle forme trouvée par La Billardière dans les mers voisines de la Nouvelle-Hollande. /il\ho-(!iiii\i:, PAR M. F. GwjîNEPAIlN. Vernonia Balansae (ùtjjin;))., uov. s|t. l luli'.v simili itlosus. Iluiii'i i>iucilrs , ni/o-piibcscciik's, niudicv shtali. l'olin liiiivvolnUHtciiiniiialii , biisi obitisu , irrailaimi i>( Irnuiter ucuiiiinala , siijira siih- <>l((hri'ès de Ven-lanjJ , n" l'yo'iH (Ihilnn.w). Dilîèi'e (lu I . miicraciuenta donl il esl 1res voisin ; i" juii; les iieivur<'s It'cliairos moins saillantes; 9° par le dessous des feuilles molleiuenl vcloiilé; o" parles inilorescentes à pédonculrs des capitules très tlexueux; k" snr- tout par la longueur du luhe et la brièvelo des acliaines. Vernonia Bonaparte! Gagnep. , nov. sp. Frute.r sarmi'nlosus. Hamusculi terctes , striali , leniiiler relutini. Folia lan- iTolata, busi breviter ni Ion na ta. apice aciminata , suboblusu utrinqua punrli- culato-glandulosa , inj'ra pallida piiborulcnlini/iic ; ni'rri st'cundarii O-S-jiifii . ad marginem arcualim conjhirnti's, vciiulœ sabinronspicuH' : potiolns piibesci-ns, brevis. Injloresconlia' lerminnles vel ramnsculos parvulos , foliosos termina nies, paniculam Joliosaiii , loii>niiii , aninishni ejhrmantes ; panirnlœ spéciales 3-') Muséum. — xxv. 33 — /i88 — nipUtiloa {rcri'iili's, jmliinciilis hrnnbua; involucii hraclew ocnlca, obloiifto- liiii'dri's aciiminalœ sed obtmœ , dono ijlaiidulosfe ptlosœi/iir. Pappua riijiis . .sr//.s rxliiiiia vtildt' itiiiioiiblta. (lorolla lubulnsa . i>hnidiil(i ''i5-^i5 mm. laia, peùolo à-"] mm. longo. Paniculœ spéciales 5-^ cm. loiigœ. Iiivohicriim io-i3 mm. dium., hracteis 3-6 mm. longls. Pappus 8-10 mm. loiigiis. ToNKiN : monlagnes de Caï-kiuli 11'' 1/19 (Bois); près Langson, même région, n" 29,691 ( I. Cliemlier); mf^nie région, n" a^a [Lecomle et Fiiiel). Cette espèce ressemble assez au V. scamleiis, mais s'en distingue : 1" par les feuilles moins aiguës; 2° par les pédoncules des capitules plus courts, non divariqués, ne formant pas une panicule cdrymboïde; 3° par les hi-aclées de l'involucre deux fois plus étroites; A" par l'aigrette inégale, à soies extérieures très courtes. J'ai donné à cette espèce le nom de Boiiapartei en remerciements au Prince I». Bonaparte, qui a donné à l'herbier du Muséum une importante collection de plantes d'Indo-Chine récoltées par M. Bois. Vernonia Chevalier! Gagnep., uov. sp. FiuU'X scHiideus. Uamusculi sannentosi, graciles , Jhxuosi , gltmdulosi, vuv brevik'ique pilosuli. Folia ovalo-lanceoluta , basi acuta, apice acumiiiato-mucro- luita, utrinque glaberrima et lenuissime vermiculata, iiijra gland uloso-puiicti- ciilala; nervi sccundarii ô-G-jugi , vulde arcuati, n. ullimi laxissiiiie relicula- limque disposili; pctiolns j'iaber. Iiijloresccntiœ u.villarcs teriniiialesque , pallie ululœ , tomeutellœ ; paiiiculis specialibus 5- 10 capilulos pedunculatos ^crentibus; inmhicri bracteee ovales vel ellipticœ. obtusœ , dorso vix pilosœ . ■i-'i-scrialw , mo.v patentes rosulantesque. Pappus sordide vel luten-albidus, setis œqualibus. Corolla . . . Stamina . . . [rliwnia J-S, glabra vel subglabra, g-io-costala. — Frute.r 5-1 0 m. longiis. Folia J~i3 cm. longa, 35-(io mm. lula, petiolu ô mm. longo. Pamculœ spéciales 3-6 cm. longie , capitalis 5-10 mm. podunculalis; involucrum 5 mm. latum , bracteis 3-5 mm. longis. Pappus 5 mm. lougas. Annam : Lang-bian entre Dran et Dalat, ait. 1,000 à 1 ,ioo mèti'es, n° 00698 (A. (Ihevalirr). — Cociiinchine : [Pierre). Espèce comparable an 1 . scandens Benth. dont elle diffère : 1° par les i-anuiscules moins striés; •}." par les feuilles moins nettement réticulées, maislinement vermiculées sur les deux faces; 3° par les inllorescences non corynd)iformes , mais eu panicules étroites ; V par les bractées de l'involucre, — 'i89 — (•Villes (Irlloïdcs: ."> ' jnir los acluiiiies ;i aigi'<'lt(' |»iiis roiissf.' (|iinii(l ils sont _ miiis. Vernonia Eberhardtii (ia{>ii(!|). . iiov. sp. Friili'.r stiiiiicnlosiis. Htniii jHirjtiin'i . (ilahmiiiii , aliiiili , j. Falia ovdlo-ohloiififi , Ikisi idliiiidiild . iijucc Iciiinln- (iciniiiiudd , i/lniujiii' jrlabfiTUim cl li'iiiiili'r l'i-niiictildl/i , iiifid ('l'Idiidiilo.'id : iicrri ^rcdidlani ^i-j-jnij'i , gregala , sessilia; iiivolucri braiieœ deltoldcn' , ovdlw rcl obloiigo-obovalœ , xciiiper oblusœ , dorso glaber- rnneu , iiKirgiiie biretter ciliolald! : Jlorea ij-6 m iiiioiiuadt/iie cdpiliilo. Pappus JJavidita; seli.s bdn/tlibiis brcvioribu.'i. Comlbi cjrbtiiduloiitt , (obis liiieaii-acuiiii- luilis. Inllieiv apictihis obloii^ro-unDiiinalus ; aiiiiriilœ aculœ , in una aciila slalii jum'iiili coaliiœ. Acliœniiini gidbruin , ddulltiin ignoium. — Frulex 8-10 III. loiigiis.. Folia 6-1 '2 cm. loiiga , 3o-^5 mm. lata;petiolo 8-io mm. loiigo. In/loresceiiliœ spéciales 5-iocm. loiigœ ; capiitdorum peduncuU 5 mm. laiilum loHgi. Iiivolucrum 'j-8 mm. latiim , bracleis i ,o-j mm. loiigis. ToNKiN : Duc-llian, pi'ov. de Hoa-binh, n° AqSo (Eberliardt). Espèce se rappiochanl du V. Andersoni Clarke jiar Tensemble des carac- tères, mais ditlerenle : i" par les feuilles glabres sans glandes et fînemenl acnniinées; 2° par les panicules latérales jilus lloribondes el plus allongées; 3" par les pédoncules des capitules plus courts; 4° par l'involncre glabre et les bractées plus éti'oilcs; ô° par raigcelle blancliâtrc, à soies extérieufes courtes; 6° par les anthères à oreillettes soudées, daius la jeunesse, en une seule: 7" par Tovaire glabre. Les rameaux et feuilles sont sur Ic^ sec d'un rouge brun , comme s'ils étaient pourpres sur le vil". Vernonia macrachaenia Gagnep. , nov. sp. Fruiex scandens, Rami lignosi, sarmeiilosi, le re le s , graciles, modice slriati , pubesceiiles. Folia basi laiiceolaio-obtusa , apice feiiuiler acuminala, utriiiqne siibglabra el teiiiiissime vermiculdla; nervi secundurii ô-6-jiigi, ad margiiiem arcualim coiijliieiiles . 11. ullimi laxe relie idaùmque disposih ; petiolns basi liimidiis, lomeiiloso-riijiis. liijloresceiitia a.rillaris, basi Joliosa, paiiiciilaln- corijmbosa, paucijlora, capilulis 3, pediiiiculalis, pcdunciilis gracilibas; iiico- lucri brack'W oralo-acumiiialw vel obloiigo-acuminalœ , dorso pilis appressis Jtilvis teclœ, siiboblmw , haad mucrouaUv. Pappus riij'us, selis iiuequalibus, e.iiimis valde miiioribiis. Corotla viridi's vel albida . tiibo pcrbrevi , lobis lineari- obloiigisj exius glandulosis. iiilhera' breviler apiculalw , oblime . Ixisi sagillaUe , 33 . — /ilH) — tiifiiriili.s Iruncdha. irlid'iiiuiii iiiajiisciiluiii , filahcrniniiiii . i o-coslahfiii , xlifj[- iiKitibus iiroiiiniciilihiis. — Folid ln-1-iciii. h)iij>n , -io-oo nuit, lala, peliolo 10 iinii. lon^o. Iiijlon'sci'utid o cm. louera; iiwohicruiii 8-10 intii. lolinii, hidvtcis 'J-j iniii. louais. Pappioi 7 iitiii. lonijtis. AcIiH'iiiiiiii -j iinii. loiiijinii. Annam : prov. Je Qtianjj-lci, i-ivièn- de Cti-hi , n" -ioio [Ebi'ihuidt). Comparable au I . indersoiiii Ciarke, iloiil il Jill'èie : 1" par les feuilles acumiuées très liuemeul; -ï' par les inlloresceuces porlaul quelques l'cuillcs réduites; 3° par i'acliaiue glabre, deux fois plus long; h" par l'aigrelle à soicsexléricurescourtes. Est encore plus voisin par l'ensemble de ses caractères du V. Balanste. Devrait être réuni à celte espèce s'il était prouvé que son acliaiue n'est pas normal; je n'ai pu m'éclairer sur ce point, à cause i\{\ petit nombre des capitules. Vernonia Pierrei Gagnep. , nov. sp. Ilcrbd jj:'ri'iin(ins, iliint. (laulia circlus, aiiijiilosiix , niiiosiis. landnlosa, glabra , lobis ovnto-acumiualis. Aiitheranim apra; ilelluideiis , (fini cultt' basilares brèves. Achœnium pilosum , S-io-coslaliim , costis leniiibiis. — Herbu do cm. alla. Folia to-iH cm. loiiga , 3-'] rm. lala . peliolo -j-.') mm. loiigo. Iiifhreseeuliw ramusculi b cm. loiigi , pediiiiciili -j-'i cm. h>iigi . iiindit- cnim i5-i8 mm. dium., hractcis t ,0-8 mm. loiigis. Puppits - mm. biiigiis. (JocI^Isc^I^E : près du (leuve lie, déc. 1872, n" GSiy [Pierre). — Laos: Kemmarat, de Ubon à Keinraarat (Tliorel). Pierre avait réuni sous le même numéro cette espèce et le I. subaemiHs (jagnep. Elles se resseudjlenl beaucoup à la vérilé, bien que spéci(i(|uenienl diirérenles. Par leur longue inllorescence sans feuilles antres (jue des brac- tées foliacées et petites , ces deux espèces se distingueni nettement de celles que je connais. Vernonia Principis (îagnep. , nov. sp. lierba erecla, pauUo lomettlosu, (oiigitudinaliler tomeiilos((. Folia obovata, animiiinto-nciila , basi longe aitenuala , supra aspera pilosaf/ae. infra piloso- slellala ghindalosaqiie , murgine In.re denlaln ; nervi secnndarii i o-jngi , arciiati , — 'lOI — U'i'tYiilart's , niji'ii inotlicf proiiiiiii'iili's : //. tilluiii h'iiiirs, rclicuhtliiii r//.syw.s/// ;• jx'liohis piihi'sci'iis. fii/hnrscpiiliH^ jxiiiiniltttu' , tiiilltiivs , litind fol i osa' ; rapi- IkI(( (S'-Zio , (Iciisc (lisjxisild . prdniicnlo grocHi, tomeiiloso; iiirohicri bracleœ lii(iii(>iili>-iiniiniii((lit\ i'Ikuii Inicatm, (hiiso xiipra nu'diinii loiin'iilosd' , fiinrr hi-rrilrr tniiri-oiiiil)!' Pajtpiia sordidi- tilhus, sclis (•.rliniis pcrbrcribas. (iorollti liihitlitsti , jilmithilosd : Inhl liiiodr'i-nniiitiiiali. {iillinw apindatœ apiculo ovalo- irioiifi-ultiri , Ixmi vi.r ndjiilldt»'. \rlid'iiidiii {>ldiidulosiini , pilosum 5-coHtalum? — Fidid i''i-^}o (III. loiigd, a-ii cm. iala , peliolo ^i-5 iiiiii. loiifjo. Iii/Joirs- roiitiu' 3-8 cm. I()iii>< ci.}' i cm. hmj>i. Iiiroliicn hracicfi' •}-S mm. hiifi-d'. Pdppiis j mm. I(iiu>iis. SiAM : Moiu, iS {é\v'\ov [Prince 11. d'OrUauH). Celle espèce est rangée, d'après m.i classilicalioii, dans la caléfforie des ] niioiiid à aigriHIe dont les soies sont inégah^s, à bractées de Tin volncro acmnini'ps, à [)orl d'Iierhes dressées. l*]llc ne penl élre comparée niilenieni à aïKMinc aniro espèce, tellenieni elle est didV'renLe par ses inflorescences panicid(''es, axillaires. dislanles. Vernonia saigonensis (îagnep. , nov. sp. Hcrbd aublifiiioxd. (IduJui nKhsimplcv erectus , dHf>nlosus, profinide striatiis . brccifcr pilosulus. Folia subsc^.vlin. nhovdto-huiceoldtd , Jirma , bdsi tipicequc dtiPiuidld , mdvginr grn.'i.'H' acrrdld , auprd s/ibgldbi'd , iiifvd brrciter pilosd : iicrvi ^cciuiddcii "J'^-jugi, dd iiuirgiiicm drciidliin coiijluciilcs; ii. ultiml infrd proiiiiiieiilc.i , relicdldtim Idxequc dispo-fili ; peùoliis subiinlhis. Infloreacentui terminais, coryiitbosd , hi.ra; cdpitidd rcmotd , pediiiiculo divdricato, apicr brdcleis squaiinformibus muiiiio; involucrum primo ovoideum, bracteis oblongo- dcduiiiiatis. mucronaùs, eœtus loiiicntosis, o-6-seriaUs. Pappus pallidus, selis a^qKdUbiis. Corolla cxtus gInnduJosd , lobis oblongo-obdma. intherœ brcvilev apicnldld' ban vi.v sagitidlœ. icliœniuiii glaber, glaiidulis tectuin,eslridtum. — Herbd 0,80 m. altd. Folia 10-16 cm. loiigd , i-ô cm. hia ; petiolo io-->.mni. loiigo. Capiudi pedoncuUis 10-9.0 mm. longus; braclea' 1-6 mm. long»'. CocHiNCinNE : prov. de Saigon, à Thu-duc (Pierre). l'ispèce très remarquable par sa lige très raide, par ses feuilles très fermes et très réticulées, grossièrement dentées au bord. Vernonia subacaulis Gagnep. ,.nov. sp. Jlcrba pereiiiiaiis , dura, erecta, rimosa, baai pilosa, pilis crispnlis vci /le.riioiilx. ('duli-'ibrevi.'i, aiipra baaiii florifcri-'i , aphi/llii-squc. Folia siibrddicalid , dppro.vimata, obocdtd , bdni vdldo dltrimala, dpicc ohlii.m, supra gbibrd srd cnstd hir.vitd . iiifra ad »crro.s ciliala , mpiiibcdiiacra , iiuirgiiio gronac ncrrdta ; — 'i9'2 — iiriri snnDifldiii 8-1 9.-jui>i , 11(1 intirniiicm uiriiuli ; ii. iiltimi rcliciildliin ilis- yositi sublus i)ioiniiiidi'iitPs; peliohis brcvis. liiflorcsceiitin o foim ftuJiivdini- lihus (imn-gpus , afhyUa . bracleosa, laxfi ; rami elongnti, solitarli, j-S-rapiliihi (rpri'iilcs, pedwiciilis nilde inmjiialibiis, brpviter'pilo.m; iiivolucri brack'œ ovnh'S, ohlongœ vpl Uiipari-acuminalfe , iiiodice lanatœ, apice bruuiipo-nnœro- iitilfitK'. Pnppm albidus , sptis p.nimis brpviorihint. Corolla frlaiidiilosa , glabiv . lobia liiipfiribinf-nbloiigia. Aiitlipvtirinn appx spathulntus. irlMPiilinti pilosiiiii . S-jo-rostalum. — Hpiba 'lo nu. alla. Fnlia lo-u') cm. loiigo , ù-() nu. htta. ïnfhrpscpuùa tota 3o nii. loiiga, niiuusnilis 3-() ntt. loiigh. Iiiro- liinwii lo-ia mm. diniu.; bracteœ a-8 mm. lougœ. Pappm 7 mm. longns. GocHiNcuiNE : vers le fleuve Bc, déc. 1879. n" 6617 {Pierre). Espèce 1res voisine d'aspect du V. P»Vjw»Gaguep. , mais s'en distinguanl : r par la tige très courte et hirsute et par les feuilles très rapprochées, niemhraneuses : 9° par les bractées de l'involucre ])lus courlement acuminécs. Vernonia Thorelii (îagnep. . iinv. sp. llerba pereumms? Cnulk erpclus, .vibsimplp.r , oiigulosiis.HtrifiUis, brpritpr piloaulii.'i. Folla subspssilia. obnvota , bnsi «ilemuita , arutn . margiiip aermla . ileiiùbua 'nKequalibm . supra r'i.r pilosiihi , ùifra glaii(htloso-punrtntn , pilo.wla; iiorri scciiii(larii o-j-jiigi , rniiilœ rpfindahm laxequp diaposilœ, peliohis siib- imHiia. hiflorpscciitiœ a.rlllarps Iprmiiialpsque , pnuiculam angnstam pfformanipx. fhlioaa', iufl. lermlnalis .tubconjmbosa ; panindœ appc'wh'R pi'dmmdalœ , rapiliihi •3-^ gerentes ; iiivolua-um latiim. brarteis ^-ô-minùs, obtusis, mun-niialis. (lorso tomenlo.vs. Pnppiis sorilifle i)ir lamUv , ohiusœ sod iniirvnnolœ. Pappii^i sordide (ilhidus , rel orliroleiiriis , setis e.rliinis bvemoribus. Onnlla ivsea , ffradalini ad faurent dilalatti , nloiidii- losn; lobi lineai-Hieiiniiiiati. Anlheramin apex triHii{>ul()-eloiif>ati(s. Arha'iiiiim pilosum, lo-coslatitin. — (Jaiilin ^lo nu. nlta. Folia G-j cm. loiifra, lù-aS mw. lata,petiolo 9 mm. longo. Iiijîorescentiœ peduncnli 3 cm. loiifri; involurriim i5 iiiiii. laliiiii, brnriels a-8 mm. b)iigis. Pappus 6-J mm. Inngus. ToNKiN : îlots du barrage de Clio-bo(Rivièrc-Noii'e), n° 8078 {lialansn). Cette espèce est assez comparable comme aspect à une petite forme de VHieracium umbellatum de nos pays, mais à feuilles un peu plus larges et à inflorescence moins ombelloïde. Je ne connais le Vermnia Helferi Hook-f. que par sa description , mais je crois que mon espèce présente quelque allinit('' avec lui. VAle est plus grande, plus lloiibonde, à écailles involu- crales plus obtuses, à capitules plus longuement pédoncules, à aigrelt(^ non blanche. Vernonia virgata Gagnep. , nov. sp. Herba erecla. Hami tereles, graciles, glabri, striati. Folia oblongo-lanceo- lata, basi obtusa, longe tenuiterque acuminata, utrhiqne glabra, margine vix àentala, dentibm remolis, minutissimis; nervi secundnrii J-jugi, tenues, supra subinconspicui ; n. ultimi lenuissimi, reticulntim dispositi; petiolus gracilis, subglaber. Injlorescentiœ axillares lerminale.^que , paniculam terminalem , longam , foliosam efformantes ; panirulœ spéciales a.xillnres, 2-3 in unaquaque axiUa, una sessitis, pedunculis capiluliferis divergentibns , altéra vel cœterœ peduncalatœ, pedunculis capituliferis 2-5 ad nodos, divergentibns, glabris; invnlucri bracteœ haud namerosœ , 3-^-seriatœ , ovales, oblongœ vel lineares, apice subpungente, brunneo firmoque . Pappus sordide albus, setis extimis brevio- ribus. Corolla glandulosa , gracilis, ore dilatata, lobis ovato-obtusis. Anthera- rum tubus exsertus; ape.r ovato-obtusus ; auriculœ basi lares, conspicuœ. Achœnium pilosum, costis statu juniore inconspicuis. — Folia g-is cm. long a , ^5-âo mm. lata. Injlorescentia composita usque 3o-3o cm., specialis 6-1 2 cm. longa, pedunculis capituliferis i5-3o mm. longis; involucrum 12 mm. circa latum. Pappus 7 mm. longus. Laos : Xieng-kouang, janvier 1908, n° iSoa (Z)' Spire). Le V. virgata lappelle par l'aspect général, par les feuilles élroites, par Us longues pauicules, le V. saligna DC. Mais les bradées de Tinvolucre sont moins aiguës dans mon espèce; les inflorescences particulières sont en outre disposées par g-B aux aisselles des feuilles: les dents des feuilles sont beaucoup plus petites, presque invisibles; enfin raigielte a des soies extérieures très courtes, alors qu'elles sont égales dans le 1 . saligna DC — /lO.A Note srrt u: LopitMiiKRiM gracilk Br,o\ny. (GnAMisÉEs), PAR M"'' AlMKK r.AMUS. Le Lophatherum {rracile Biongn. est uno espèce extrêmement poly- morphe, .l'iii ciMi préff'riible de rallacher à (;elte espèce, comme variéti's, plusieurs plantes consulérées par certains auteurs comme espèces clislinclos, le /.. iciildimum llook. f. par exemple, reli<' par la var. inlermcâmn aux .lulies Nariétt's du L. <>rarilo el ne pri^^senlanl a\ec elles que de minimes dilVt'rences. L'exauieu des exeuiplaires reMtermi's dans Tlierhier du Musimiui de l'.iris ma permis de classer de la façon suivante les variétts (pii nie |i;u;iissenl se l'alladier à celle es|)èce. A. I*'euilles ovales-lancéolées, arrondies ou brusquement atténuées à la base. //. Glumelles aristées 6-9. ■X. Glume inférieure seulement ciliolée sur les bords. Base des épillets glabre ou glabrescente; gaines glal»res. \ ar. getmhun». Rase des épillets poilue; gaines pilosules. Var. inuhiflorinii. jS Olume inférieure longuement ciliée-poilue an sommet vers les bords. * Glume supérieure glabre; câlins barbu. Var. pilosHiti. ■'* Glume supérieure tiès poilue sauf vers la base: callus glabrescenl. Var. Iiisiiiilum. h. Glumelles aristées -y.-fi. les stériles à arête plus ou moins dressée. ■3!. Glume inférieure glabre ou brièvement ciliée au sonuiiel ; épillets glabres ou glabrescenls à in base, sub- arrondis: gaines glabres. \ar'. chiliiiii. (2. (ilume inféi-ieure complèlenienl et brièvemenl poilue; épillets poilus à la base, plus ou moins aplatis: gaines glabresrenles. Var. inh'riiii>ilitnii. — /i95 — ]\. Foiiillrs liincéolt'os (iii lint'tiires-lancéoléfs ;'i h.iso plus ou moins altémiée. II. (iliiine inférieure lon};iienicnt poihn': }>lMuielles arisiées •>,-;'). anHe dresst^e: p,aiues poilues. Var-. :piilimiciivi. II. (Humes seulement ciliol<'es sur les bords; plimielies arisléos 5-9- art'le léllérhie: plaines jj-jahres à bords poilus. \'ar. rocliliirliiiieii.si'. SVNONVMIK 1:T KKl'AHïrnON GÉOGIiAPHIQUIÎ PIsS V VKIKTKS. Var. frpiiiiiniii» A. Cauiiis; L. ffrarilr IJroupii. sons. sir. Chau'nies allcignaul i ui. 5o; feuilles ovales-lancéolées à base arrondie, .«[labres, ««aines glabres on à bords ciliés; panicnle longue de 15-/(5 cm. à i'anieau\ peu nombreux; épillels glabres ou glabrescenls à la base 5-8 glnmelles uenlres à arête souvent courbée; glumeinf. 1res bi'ièvement ciliolée sur les bords (celte glume n'est pas absolument glabre aux bords comme l'a ('crit Hooker, mais les cils sont très courts). Chine, Inde, Ceylan (Thwailes n" 991V — Annam : pr. l'hua (bien à kai mit (Eberbardl, n" i589). — Tonkin : Phulo à Pbu-doan (Fjecomleet Finet, n" 693-); Phu-doon (Lecomte et Finet, u" 708). — Moluc|ues, Amboine (Brongn.). Var. multiflovum A. Canuis; L. multijlomm Sleudel. Diffère de la précédente par sa panicnle à rameaux spici formes élroitc ment garnis d'épillets à base barbue. Java. Var. pilosum A. Camus nov. var. (lubni 1 m. alli; lamina joli or nm snhglahra, vagina glahra vel .sjmrse pi- loaa; paniruln 9.5-So cm. longa, rami pauci ; spiculfe 7-6' cm. longw , filohrfc , basi harhatœ , teretiusculœ , callus pilosu.s; glitma iiij. orala, siilirutiniflata. murginc ciliata; glumeUœ stériles aristatœ j-H. \nnani : vallée de la hante rivière de Cu bi, [)r. (Juang Iri ( llborliardi . n" -y.afili); Philippines : Monl Halcon (Elm. Merill, n". 55/i3). Var. hispidum A. Camus iior. car. (iluiim pilosi.ssimœ , hast glabvH' : glamellfe stériles d-l. Chine : INingpo ( Faber), Nouvelle Cuinéi». — ^\)6 — Vai'. eloiitm A. Camus:/.. cI(itii)n'/.o\\. Mor. VVrz. p. loo (iHAri-iH'ifi): [noelijlium jtiiKtmnitii Steud. iii liot. Zeit. (i846) p. 91 ; Lofh. jitponiciiin Steud. Glum. p. 3oo (i855); L. annulatus Franch. el Sav. Enum pi. Jap. p. 180; Poahi lia. Thunh., FI. Jap., p. 49? Feuilles ovales-lancéolées à base arrondie ou brusquement contractée, glabres ainsi que les gaines: panicule étroite à rameaux très dressés; épillets peu serrés, glabres à la base; p,iume inf. brièvement ciliolée an sommet, la sup. glabre; 9-4 gluraelles stériles à arête dressée. Japon, Java. — ïonkin : environs de Hanoï. Pagode des Corbeaux (Herb. Ecole prof. HanoO. Var. intermedium \. Camus nov. vnr. Culmi Ô0-60 cm. alli; vagina glubra vei subglahra, folia ovato-loiireo- lala, hasi rotundata, panicula aiigustata, âo-aa cm. longa, spiciilœ basi pilosœ, compi-essœ; gluiiiœ dense pUosulœ ; glumeUœ stériles t-:i, urislœ. Piretœ. — fiCtte variété établit un passage entre les précédentes et la var. zefjla- iiiciim. Dans la vai*. iiiterninliiini ctimme dans la \ar. zei/lanicuin, les rameaux sup. de la panicule sont assez courts. Amiam : pr, Tbua tien, baute vallée du Song tbuy cam (El)erbardt, n 3i4i). Var. zeijlanicum A. Camus: Loph. gracileThw. Enum. 874, p. p., (-. I*. gao; L. zeijlnnicum Hook. f. in Trimen, Ceyl. p. 3o3 (1900). Plante haute de 60 cm.: feuilles linéaires-lancéolées, à base assez atté- nuée; gaines poilues munies de poils étalés: panicule longue de ao-aS cm., à rameaux spiciformes assez courts, surtout les sup.; épillets longs de 6-10 mm., barbus à la base, plus on moins comprimés; glumes glabres, rinf. longuement ciliée au sommet; glumelles stéi-ilos •)-3, .-i aiéle dressée. Geylan (Tbwaites, n" 920, Walker. Gardner). Var. cochinchinense A. Camus nov. var. (lulmi 80 cm. alli, snpenie midi; f'oliœ laiiceolatte , angustalœ , basi ntte- iiiialœ, glabrœ : vaginœ globrœ , margine pilosidœ ; panicula •:>ô cm. longa; xpirulœ basi pilosœ , glum w margine ciliolatœ , glumellee stériles 5-g, aristte refle.vœ. — Variété bien distincte des précédentes par la forme très alténut.-e à la base des feuilles. Cocliincbine (Tliorel). V.)7 — \ iniiWils \(H']i:u.i:s ni-: GiHMiMiKS dk i.'Asn: Oi:ii:\tai.i: . PAK M"' AiMKE Camus. Soimm M iiAi.Ki'ENSE Pers. var. mekongense \. Camus uni', var. Lamhiœ foliornm 3 cm. Idld'Jmai e.rtiis ghiJivœ : paiiiciila ^lo-.'x» eut. lon(>n. tara, i-IklcIicos .siihtciiaris , runt'i vlongati, scahii , iii/cnie hrovissiiiie midi: spi- culœ sesnih's o mm. Inugœ . laiicpolnlœ , mutine, lotitiidinc major in meiliu glima , tolodnrso sei-icpo-pilosœ ; gluma I'"" nblonfin, j-uervis. mar^rino ci Uni a; sjticiilœ fpdiccUotœ Hleriloi, i-5->- mm. long»', miilic»' ; pcdiccHi .spiciiltiriim slcrilium spicnin sossilis -^jS-Sj^i (pqnantes. Laos : Mékong, Pakiai, Muong mai, Lakône (Thorel). Cette variété, qu'il serait peut-être préférable de considérer comme une sous-espèce, est très bien caractérisée par ses épillels pédicellés neutres ré- duits dont le sommet dépasse à peine le sommet de Tépillel sessile, com- posés de 1-2 glumes, à pédicelle long de 4 mm. Elle se rapproche comme port, par sa panicule clVuse el la forme de ses épillets sessiles, des vai-. cjfit- ■ffim el cii{nitiim, mais ses épillets sont distants , ils se détachent ditlicilement, les pédicellés sont bien plus rudimentaires, étroits, souvent presque liné- aires, réduits à -i glumes, les glumes des épillets fertiles ne sont ni dures ni brillantes, les articles du rachi s égalent ou dépassent l'épillet sessile. Par ses épillels pédicellés réduits et le peu de fragilité du rachis, cette variété se rapproche du .S. vul.) on. longw , H- 10 mm. 1(1 1(1'. siihius lillos/v. supra jrlfthrescoilca : li^ndip cloii{nitœ , ^1-8 mm. ]o)io-((' : vdpiiKV iKuliqiir lomciilitm' , lamipiiiosa' , rdccm'i li-S cm. loiiffi , nrt'iculi (iiKriilo cjclerinic l(>n}n' riliali : sjjiniltv jirœlor rolltim glahvœ : Hpiculœ scssilés oliimn /"'" iitnitf/tœ ■^.-S-wxhiloHd , HpiniUo jicdtcolldlœ rit-nodtilosœ : firistic coliimno .sube.viierln. — Se raltarlu' ;i ia sons-espèce imberbe Hacko!. Tonkin : Phiiono- mai (7)0», ir a^S'i ..-î-îSS), valb-e de Baa-lai à la l)ase (lu M' Ba\ i { lîfilaiisa). — Cambodge {Goflefroy.n" 379). — Cocliin- cliinc (Pierre). (If'llc variété dillero do |»i'cs([ue toutes les variétés décriles dans la Mono- «ri-a{)liied'llack<;l par l:i prcsoiice df 9 iiodtdes d'un coté de l'épillet pédi- cellt'. I/i Mir.fjihbiim Hackel présente le même caractère, mais dans cette varii'té la ligule est plus courte 1^1-2 mm.), les gaines sont glalires on gla- hrescenles et les faux épis moins allongés. IscH/iîMiM r.iGOsrM Salisb. var. nanum \. (laimis nor. rnr. Planta nana, -i-d nu. alla : haiiin»' •?-.!/ cm. louj^œ . 0-5 mm. lalw : ligiild' o mm. longœ; ra(>liite .superiorcH iujlaiœ : raccmi 1 ,5-'^ cm. Joiigi ; .spiridd' sesHtlea -^.,0-3 mm. lougœ : callo pilis glnmn 3-pl() brecioribiis burbalo: s/»/- riilœ jjedicellalff bcbeUitfC : pcdlcclli stcriles spinilti i/o-ijS breriores. Tonkin : pr. Bac giang. Nha-nam près Pliu-lang-llnioug (A. CliPvalier). Er\grostis mgra var. cochinchinensis A. Canins iior. car. Pfiniru'a la.rissimd , h((si nagmlala, contracin : rami erccii : .spiciilœ ptil- lidœ, '?,J-4,ô mm. hiiga' , pb'riimfpie 5--j-flnrM>. pedirelhis .)-/ J mm. longiLs : ghimri J"'" qnam II'" i/S bre.vior. Cochinchine (Pierre). Eragrostis AMARiLis var. ongiemensis A. Cannis iinv. car. (IhimeUa .sup. per-sistens. Cocliincliine : On gicm . |)r. do Tlin dan mol ( A. Chevalier). L;i glumelle supérieur- poisislo quoique lomps après la clnilo il' la glumelle inlorieure. /(!)!) - ditMiiini iio\ I Li Fi.ouic DU LA Nou\ ellu-CàlÉdomi: , PAR M. A. GuiLLALMlN. XWI. Pr.AM'KS HKCUKILLIKS l'AK M. Kl M" Ll-; ir\T DK lt)OU \ 19H». Walthiokia indica I>. — (lliciniii dcl'dil Despointes (âoi), Nniiinéafiy/i). Lotus AusTRALis Aiuli-. — Ile «les Pins ( M"'" I.p Kal io3). Pancheru ALATiiuNoiDEs liroii};. fl Giis. — iVloiil Mon ("Ji ). KuGENiA G\coG\r;i Monlr. — Prise d'eau de la Duuibéa (goS ). S\/YGiiiM LATEiuFLoRUM Uroug. el (iiis. — Boids de la Carigmwi ( M. Le P.al hSi). MVOIMICAISI'OS KltOTfGMARTIl Dul). Cl 1». Wg. MoUl DzUMiaC ( (j8f) ' ). M. GRAssiFoMis Dul). el H. Vig. — Mont Dzuiiiac (989 ). vor. — MonI Dzumac (989', io-j8 [tiv parle). M. KRAMNiiOLius Broug. el Gris. — Vlout Dzumac (ôoG, O77). (jps eclianlillons compivnnenl des formes adtdles el des formes de jeu iicîse : dans la forme très jeune, les feuilles sont pennées el chaque foliole esl piiuialiséquée presque jusiju'à la nervure, chaque laciniure étant liné- aire; à un âge plus avancé, la plante présente des folioles profondément incisées mais non pinnaliséquées; plus lard, les feuilles sont ± profondément dentées ou presque entières. Connue les feuilles ne forment qu'un bouquet à rextréniité des rameaux, on ne trou\e jamais, en herbier, sur un même fragment qu'une seule forme de feuilles à la fois. On ne peut donc, ce me semble, considérer les var. ThU-hautn Brong. et Gris et lohalm Dub. et R. Vig que comme des formes ± adulles d'une même espèce. ScHEKFLERA cANDELABRUM Baill. — Col (l'Amieu \|sans numéro). 'J Voir Bull. l/((.s-., 1911, |i. ;)/i9, p. ''i53, j). 558; 191a, p. 89, p. 91; 191 3, p. 080. — 500 - l'inoi'ALoBinciiii M coNGESTiM Soblli'. t'I Kiausc. — l'eiiibai (^yu-j). Me AioiuIjo, 1,112 111. (y<33 i. La desci-iptiou (le celle espèce manque lolaleiiicnl d"e\uclitiide : lesneurs, Mcii (|ucncore en bouton sur le co-lyj»' même, y mesurent 7-8 mm. dr lonjjneui- et alteignenl 2 cm. dans ceax de M. cl M"'" Le Rat où elles sont • 'panouies; poul-on vraimenl dire (|u'ciles sont "iiirnmjùriiiv'! Mcme remarque pour le li. Jhigraru:nse L. — M' Koghi (686 1. Le nom d'£'. iuiifoUiis VVilld. -^ E. amhtfjUKs Scb, Bip. doit élre aban- donné comme postérieur de seize ans à E. crispas Pourret (1788). H me semble en outre bien diflicile de le distinguer de ÏE. Bonariemis L. ^ E. iilhiiliim A. Gray. Du reste, certains auteurs, entre autres Scbullz-Bipon- tinus, les identifient complètement. «^ Lu'OCH-asTA LiKiJANA Hochr. — Wollaslcnm irpens Pancli. mss. — Plum (21 5'). Centaurka mëlitensis L. — Nouméa, faubourg Blancliol [M. Le Rat i.)8). Planchonella Raillonm Dub. — Rive de la Dondwa. 3 km., [trise d'eau (M. Le Rat t! A). P. Sebeuti Dub. — Chaîne centrale au nord du Monl Mon (M. Le Rai 33()). Jasminum i'oixhrekoliatum (îuillaum. — Mont Collin (M. Le Rat 4yy). J. Sambac L. — Koniambu ( M. Le Rat A'j6). — 501 — Mki.odinus I)AI-ans.k llaill. — Dumbéa (M. Le liai io-'.|, sans localil»? [M Le Hal ^107). Ckkbkba Manquas L. — Magenta (M. Le Ual hlio). OcuKOSiA KLLiPTiGA Labill. — Nouiiiëa, poiiilede rArtillerie(M. Le liai Iji ). Alstonia Legouixi.k \. Ileurck el Miiil. Arjj. — Hase du Mont Mon (M. Le Rat 568). Fagr^a grandis Panch.el Séb. — Houle de Toughouéà Païta(M. Le Hal 296). *Soi.AKUst Mklongkw L. — Nouiuéa (M. Le Hat 606 ). Aubeii>me sauvage, originaire d'Amérique. S. soDOMOECM L. — Nouméa (M. Le Hat 005 ). S. TORVDM Sw. — Nouméa (\L Le Rat 6o3). NicoTiANA GLADCA Grali. — Nouméa, pointederArtilierie (M. Le Hatô/i). PsEuoKUANTHEMUM TDBERCULATUM Hadik. — \aboué, SOUS bois (M. Lc Hat i55). OxERA PALMATiNERviA Dub. — Base du Mout Mou (64o). . Clerodendron inerme Gaertu. — AnseVata (M. Le Rat 37). Salvia occidentalis Sw. — Route de Magenta (M. Le Rat 5 12). Ascarina rubricaulis Sohns. — Mont Mou (M. Le Rat Sgt). Cenarrhenes paniculata Brong. et Gris. — Mont Mou (M. Le Hal SgG). Elythranthe i>yr\midat\ Engl. = E. Panchen EngL = E. Deplanchci EngL = Aciella pijrainidaia v. Tiegli. ^ A. Panchen v. ïiegh. ^ A. De- planchei v. Tiegb. — Ile des Pins (1 15). Celtis conferta Planch. — Nouméa, pointe de l'Artillerie (M. Le Hat 33). , Eriocaulon Pancheri h. Lee. — Plaine des Lacs el île des Pins (289H1. Gyperus enervis h. Br. — Table Unio (907). XXVIl. Plantes de collecteurs divers (S nite)''^ BixHeécsi XvLosMA suAVEOLENs Eoist. — Nouvelle-Calédouie (Pancber 80). ('^ Voii' Hull. Mus., 191 3, p. 509. — 502 l.éj^ii mille iiNVM. Lotis austkalis Aiidr. — i\uuvelle-Cal»''d(»iiie (^(jennaiu), il<' «Ifs l'iiis (Germain Vieillard 36(» K Lifou (Deplauclu' vJt, Balansa -jîiGo). * Sesbania /EGYptiaca Pers. — Nouvclle-Calf^ilouie (^Paiicher, Vieillard 36 3, Faucher et Vieillard 797, Deplanche 555), Nouméa (Balansa 3o6), plaine de la Tamoa, uaturalisée à une époque récente (Balansa ■J809), (iatope (Deplanche 3;i6). Tchiaor (Balansa 333 1). Lilou fTliiébaut 157). C'est à tort que la pi'ésence du Sesbania (;i\E TAHAci.NA Bcntli. — Nouméa (Cribs). * C\\\v\LiA i:\siKORMis D. C. — Nouuiéa . cidtivé (Balansa •>'|8). C. OBTUSIKQMA 1). C. — Nouuiéa, spoutaué (Balansa 297). Dbrris uLiGiNOSA BfMilh. — Nouvolle-Calédonio (De|)lanclie 556, Vieil- lard ici), Nouméa (Balansa 297, 1397. Deplanche ."{o. 3o A/s , <îeniKiin), vallée de la Caruca ( Brousmiche), Uaraï (JiCcard). C'est il cette espèce cpi'il laiil rap[»orler les piaules ipn-. l'aule de fruits, les diUérenls auteurs et moi-même avions délenninées Poii^dinia sjhihra ainsi (jue le Dalbcrgin uUginosa de Forstei'. Cassia Sopheka L. — Nouvelle-Calédonie (Germain). Nouméa (Balansa 3o-j). Nouméa et Ile Non fMacGillivray 19), presqu'île Ducos (Brous- miche 573), Païta (Pancher 175). Balade (Vieillard 395). <'oiiil»i*«'lat*ée»*< Lue confusion a eu lieu entre Lumnilzera r«tv'w/o.s« VVilld. et L. cucctnea W. et Arn.; il faut rappoi'ter à cette dernière espèce une partie des éclian- lillons de Panclier (sans numéro) et de \ieillard (5i6 pr.p.) et ceux de Mueller (n" 2 7), Thiébaut (^n" ai 6), Deplanche (n°5o7), Balansa (n" ioo3). — 5o:î — f (1ai.i.istkm(»n 1'an(;ui:ui lîroiig'. el (iris. — iNouvclle-G.-ilt'donie ( lîaoul H). Melalkica l>t)^«ENs Broii{>;. cl (iris. — iNt»uvelle-(.ial , miniilis, oi'(ilo-lritiiii>iilfinbiis slipali ; (■(ili/cis litbiis in ahibaslro eampuiuddlus. I cm. loiifjiis. ovdiio («llieri'iis el tillni in cupuhim jirodnctiis, inliis spaisr , e.vira dense celidino-riibifiinosiis, apice tnnhim in lobos // imbriealos Jissiis , fiosl nnthesim in lobos ^i eiira iS mm. lon^'os irregnlariler Iriantiiilares nsque nd nrttriuin jissHs , pagina inleiiore sliiminibiis innitmeris obleclos ; petala à imbri- nila, snb-rolundalu , cirea -j mm. longa , margine ciUohtla , piinchila; sUtmina ■j-7 nnn. hngii , Jibtmenlis iindnlalis; umrium inferum, -i loculare, ocnlis nnmerosis in placenùs medio sli/li /idnnlis , o^iiee spiirse velulino rubiginostis , stylo stibiildlo, shgmate piincli- Jormi. La forme du calice rappelle tout à l'ait celle des SchiiocuhjA' (voir par ex. FI. Bras. \IV, 1, t. 35), el Brongiiiarl el (iris, tout eu rattachant Tespèce au genre Eagenia , ont noté en herbier, sur le type même : (rScbi:vc(ihi,v r.r fnieliis Jubrica v . J'ai montré précédemment (in NoI. Si/st.. Il , p. 1 -29-1 3 1) que le uom de Selnzocdhjj: devait être remplacé par Calijeoredes.W ne s'ap[)lique, connue nom de seclion, qu'aux espèces qui, comme c'est le cas présent, n'ont j»as le calice coniplètement lernié à la partie supérieure dans le houton. Le ('-. ocigenis est très voisin du (i nibiginosns Guillaum. , mais s'en dis- linjj'ue particulièrement [tar son inllorescence normalement bi-flore avec des bradées petites et par les lobes du calice [)eu velus en dedans au lieu de l'être densément; en outre, les feuilles adultes sont dépourvues de pul- véruleuce couleur de rouille. PsiDiUM GuAJAVA lu — Culti\é en Nouvelle-Galédonie (^Pandieri. MvRTts AUTENsis (iuillauni. el Beauvis. — Tchiaor (Balausa 3-î6'iV . MusÉuit. — .\xv. 34 EuGKNiA BULLATA Paiicli. t'\ GuiHauni. — lie Oiien ( Balansa 87). E. DiVERsiFOLiA Bioug. t'I (.irîs. — Nouveile-Calédouio (Mueller A8), Nouméa (Balansa i5i6, 34oo), Bouraii (Balansa i5i6'). E. Gacognei Monlr. — Baie de Piony (Balansa i3o), embouchure de la rivière d'Houaïlou (Balansa 2080). E. iioRizoNTALis Panch. ex Brong. et Gris. — Vallée de l'io (Balansa 2894). E. ORARiA Guillaum. = E. lltiomlis Panch. ex Brong. et Gris, non K. Schura. — Nouvelle-Calédonie (Deplanche i), Nouméa (Balansa 3oj8). E. Pancheri Brong-. et Gris. — Messioncoué près de Port-Bouquet (Ba- lansa 9077). .Iambosa pseudo-malaccensis Vieill. ex Biong. et Giis. — Bord du ruis- seau de Pont des Français (Balansa 91). Svz^GiUM LATERiFLORUM Brong. et Gris non Boyle. — Bords de la Dom- héa, près de Koé (Balansa Joo5), ruisseau de Pont des Français, près de la Ferme modèle (Balansa i5o5"). S. MULTiPETALUM Pauch. ex Brong. et Gris. — Nouvelle-Calédonie (Ba- lansa 3396), mont Koghi (Paucher 4i), bords de la Dombéa près de Koé (Balansa iSoa). S. TENUiFLORUM Broug. et Gris, var. capillacea Brong. et Gris. — Ferme modèle (Balansa 330). L^'tliracces. Pe.mphis acidula Forst. — Nouméa (Balansa /i23, 1001), île des Pins (Germain), Lifou (Balansa i55G, i656°). Saiitydacécs. HoMAMUM AUSTuo-cALEDONicuM Seem. uoii Vieill. — Nouvelle-Calédonie (Pancher), Canala (Thiébaui 209). Bien que très voisine: de 1 //. itionUiiunn Bii(j.. ceile espèce [)arall dilléier par le tube et les lobes du calice nettement plus courts. C'est pour celte raison qu'il faut, je crois, y rapporter le n" 10106 de Scbechler déterminé par cet auteur H. imulnuinii. H. Depi-anchei Warb. — Nouvelle-Caiédonit (Pancher), Ile Art (_ Balansa 3i44). 11. MONTANUM Briq. — Derrière Messioncoué, au sud de l'île Tui>ili (Ba- lansa 17Ô1). H. poLYANDRiM Warb. — U'iiguébane (^Pancher 37). — ôor) — II. uivui.Aui; l'i'iii- — Nouvellc-dalf^flonie ( Paiicliti'). H. ViKiLLAiu)! Briq. — Wit Alt ( Bal;insa 3i'iî)). J)iSKMM\ AiRANTiA Laltili. — Nouiiléa (Balaiisa 5i5, t--!(S7, (iciriiaiii ). Anso VaUi (Rrousniiche), i.a Koa (LecanI), Bonrail (Balansa i^j.S']'), Mr- Ait(Balansa 3.'5o.'>). Lil«»u (Balansa 1701). C'ueiirhilact'CM. BuvoNoi'sis Al■l<'l^^ls (-o};ii. — Nouvclle-l^ale'doiiie cl ile des Pius (^ fau- cher 18), Il faut rappoi-lei" à cette espèce le u" 100^8 de Sclilechter, distiibué par lui sous le uoin de li. laciniosa Ndn. CiTRULLus vuLGARis - Ciicutiiis ciiiiiUiis Ser. iii D. C. — lie des Pins (Ger- main). CuciiMis MiîLO L. var. aurkstis Ndu. - C. Panchenanm iNdn. — Nouméa (Balansa 9919), vallée du Diahot (Balansa 33oi), Nouvelle-Calédonie cl île des Pins (Pancher). * MoMOROiCA CHABANTiA L. — La Foa (Cribs 608). Fîcoïdacées» SiiSLViiJM PORTULACASTUUM L. — Nouvellc-Calédonie (Deplanche ko'\. Germain), Lifou (Balansa 1753). Oiubellif'èrcN. Apiom A.msu Urb. -- A. h'ijlopliijllum F. Muell. ex Beiith. — Nouvelle- Calédonie (Pancher 211), Nouméa (Balansa ()6G). A. AiSTRALi: Pet, Tliou. — A. ijro.itrafuin Labill. — A.y/7//o/7/«(' llook. — Lifou (Balansa 29,91). .Vi — 50G — Les CO l.l.ECTIOMs bOTÀ.MQLKH JiÛcOLTjU-S l'Ali LA MiSSiuy DE uÊlAMITATIOy CoSGO-FliASçAIS-CAMt: liOl V PAR M. FuANt.OIS PeLLEGRIX. GAMOPETALE, {Sailr.) l/4»{|j;aiiiacv»-. Mostuea Periquetii F. Pellegriu nuv. sj>. — liiiler. lidiiiuli Inrlrs roiiice in^ni tel bvunneu-ni^vesvenle iuslrutii , jimiuirs- pilis louais Jlaces- iriitibiis villosl. FoHa opposita, inlegerrima , suhsrs.silid . slipiildla, ovatu rrl ohlonga , hA)ii-J mm. hitd ; iicltoli piUm , i--J iiiin. hitifi ; slipuUv 5 iinti. loiigw , coniKtla', rainidnni cin^rvntvs. Iiijhicsceiitia' bircilcr cijniosii' , in tijticr laiiiulvniin, a-SJJone, involuke; pediiiiculiis liirsuliia, -j iiin). loiigus; iino- lucri bracteolœ ovaUe, upicv apiculaUe , i,5 cm. Ion oie, i cm. lalec. c.vira pussiiH, pnesertim ad uerciim mar^inem/jne pili.'i loiiiiis instniclw, iitltt-s {jlabrœ. (Mli/ris S-partiù, segmenta valde ina'fpndin . 3-Ô mm. longii , lun- ccolato-snbiilatn , c.rtni ad nerciim liirsuta, sublibcra. (lovolla i3-i3 mm. lonfra , injundibulavis , alba , ghibenima; corollœ opcr biccitcr ô-lobaliis. Stamina 5 , inœqitalîa , a majora, 3 minora; jilamvnta breviter papillosa Jiliformia, in parle i/-j siiperiore libéra. Disais annidaris, miniiliis. Ocarium ti-loculare , exiiiiium, ovattim , apicc hirsutiim , cir. i mm. diametro; slijhtK 'i-'i mm. hngus. jiliformis. -i-Jidiis, ramis linearibiis :i-fiircatis, reciirvatis, laleraliler sligmalosis; oviibi :i in ipaxjiie loco, placentis medio seplo affiva. J'riicliis. . . fr Arbrisseau à (l»airs blanches, par -i-U, eiilourëes tle bractées très dévo- lojipées. A. C. N" lî'i , terrains inarëcagoiix au bortlde l'eau , le 2 •!-.')-) 3, Koufloli.75 Cette espèce se rapproche du M. Iiirsiila T. Auders, du Sénégal. [>ar ki pilosité de ses feuilles et surtout de son ovaire, elle s'en écarte j)ar son port, la forme et la disposition des pièces de son calice, le nombre des élamines, etc. Du M. Poggoami Gilg, du Congo belge, elle est voisine par — 507 — \o [)orl , la ronnc (Vs fouilles, mais cllo s'en (lisliiiijnc faciloniont siirt«»iil' |):ir son ovaire hirsiile au somme!, le nomltie de ses élauiines, leurf>Tau- (leur, e(c. MONOCHLAM YDEiE . l'ocHiiAAVi V p.i:i'i;\s f.. var. Diirisv llook. 1". — Yoiinp^ouroufion (iiihaka ). ffl'laiile friMc à llciirs minuscules hieues ou violettes, em[»loyées comuif lemède conlfe les blessures, ri C. N" *.)7, Mon{»oiuiil)a, 9 juin. j%iiiaran(a<*os«>. (iiaosiA TRicYNA Lauik. — Botobo (nibaka). ff Plante petite à fleurs blanches; feuilles comestibles pour les indigènes, « A. (j. N" 70, Mon- ooumba, H juin, dans les plantations. Cki-osia i,axa Schum. — rr Plante dressée à fleurs blanches. 1 C. N" 230, Vlongouniba , dans les plantations. iîemarcpie : L'échantillon, de petile taille, est remarquable par ses inflorescences contractées. Amarantts patoix's Bert. — Mboudia (mbaka et baya). «Plante élevée à forte tige. Rameaux piquants. Couleur rouge générale, feuilles comes- tibles. »i A. C. N" 05. Mongoumba, 1 -?, juin, dans les plantations on empla- cemenls de vieux villages. Krta I. vsata (L.) .Tuss. — f^Plante rampante à tige ramifiée, fleurs en inflorescences blanches à l'aisselle des feuifles et sur la tigc^ C. N" 220, \Iongouml)a. (IvATHtiLA prostrataBI. — Sabéré (mbaka). ff Employé paries indigènes contre les maux d'yeux. n N" fi2. Mongoumba, 8 juin. Alternanthera ECHiNATA Smith. — (f Plante rampante à fleurs en capi- tules piquants à l'aisselle des feuilles. i T. G. N" 212, Mongoumba, juin 191.3. Polygonacesv. Polycom M i.amgerum R. fir. — Yomoungaeo (mbaka). aComme la Renouée d'Europe, plante blanche à nœuds rouges engainés.^ T. G. N" 1 57, Mongoumba , 1 '1 juin. Plperacesp. Piper cmreij.atum L. var. scrpeltatiih G. OC. — Bomesang (pahouin). frRameaux d'arbusle dont la feuille chauffée au feu est applicpiée comme remède contre les blessures. « N" 101, Mitzii, mai i9i«3. 508 Proteaocsp. PnoTF.\ MADip.Nsis Oliv. (?). — "Feuille ji jispecf argenté loiil à fiiil raractéristiquo. r (1. N" 31), Boufloli, 25 mars, en terrains secs. Kn|>horl»iacen>. EiïpnoRBiA HiRTA L. — Vambanga (nihaka). rr Petite plante à feuilles uriicantes, fleurs en verticilles, petites el roug-ealres ; latex hlanc caustique, cniployé contre les blessures aux piefls.n T. C. N" 85. Alongoumba, 9 juin, en terrains secs, arifles. EuPHORBiA PROSTRATA Ait (?). — Yc. rrPlante petite, rampante, à nom- breuses racines adventives. Forme un tapis très serré aux abords des vil- lages. Fleurs blanches, aspect bariolé, fruits triangulaires." T. C. N" 213. IJords des chemins plus ou moins secs. Phyllanthis AMARi's Sch. et Th. — \aangourou (mbaka). wSans usages connus. n N" 80. Mongoumba. • lIvMENOcARDiA AOU)A Tul. — ff Arbre très vulgaire. Bois blanc teinté de l'ouge à grain fin. Ecorce blanc jaune, sèche ol poussiéi'euse. Sert ;i faire des cases.» N" 28 {pro parle). Boudoli, 39 mars. Crotox oligandrum Pierre. — ff Arbre atteignant de grandes dimensions. Le produit du raclage de la face interne de l'écorce, auquel on ajoute une petite fourmi noire écrasée (rrtoutouln en pahouin), cbauiïé, s'emploie en médecine pahouine contre los maux de ventre des femmes.- N" 07, Ebibileia, 3 avril. MiCRococcv Merciiualis Benth. — ^Petite plante verte sans usages.- IN" 81 . Mongoumba, 8 juin, dans d'anciennes plantations. Alchorxea (.ordifolia Muell. Arg. — Boundzi (mbaka). ff Arbrisseau em- ployé contre le mai de ventre.'- AG. N" 90. Mongoumba, 10 juin, en bi'ousse et en forél. Mallotus subulatus MucK Arg. -- C. N° 1/»1 , Mongoumba, 1 3 juin. PvcNocoMA MiNOR Muell. \rg. — Mocoucoulou (mbaka). Grand arbre du bord des rivières. Tronc droit atteignant 1 mètre à 1 m. 5o de diamèti-e; grosses branches horizontales et très longues: écorco blanche; bois blanc assez dur. R. N° 68, Mongoumba , 1 1 juin. ('rlicaeeH^. Fleurva t:sTiAxs (L.) Gaud. — Talibouno (baya) Bérékin-béréké (mbaka). rBessemblr» à l'ortie rio France, yrlicanle.- TG. N" 128, Mon- jioumba, 1 3 juin. — 509 — Ckltis fiuiNKF.NSis Scli. ot Tli. — 15. N-^S^, MonjjoiinilKi. Thkma nitens Hliime -= Spoiiia uitoiis PI. — Mopémi'li; (mhakji). fr Ar- brisseau d'assez liante (aille, employ»* pour fain- des lits indigènes." T.C. N" 1 51 , Mongoundja , i II juin. Ficus (;ape\sis Thnmh. — fFrnit comestible appn;ci(' des indif[<"'nf>s.« AC. ]N° 36. Hondoli. 98 mars, en terrains rocheux, secs et arides. MONOCOTYLEDONES. GosTUS LucANUSiANUs J. Br. K. Sch. — Dagandou (irdjaka).K'anya (baga). rr Plante aqueuse à tige très épaisse et lleiu's roses. L'e'corce sert à faire des nattes. « N" 169. Mongoujnba. i3 juin, dans les anciennes plantations. (j.iNOGYNK RAMosissiMA K. Schuui. — N'goungoii (mbnka)dori (baya). "Fleurs blanches, Ecorce servant à faire des nattes. ^ TC. !\" I3H, Mon- gonmba, 1 3 juin , dans d'anciennes plantations. Tkaciivphrvnium violacecm Ridiey. — Kokompé (inijaka). rr Plante élevée à fleurs violettes en grappes allongées et fruits munis de piquants inous. « C. N° 160. Mongonmba, le 16 j»itt- Canna indica L. — Boya (ndjaka). f Plante ornementale à belles fleurs rouges.fl TG. N" 76. Mongoumba, 8 juin; N'Ga (pahouin). rrLa feuille, (>crasée et nn'langée à l'eau froide, sert de remède contre les vers intes- tinaux.'i N° 59. Kbilileia, 3 avril, dans d'anciennes plantations. Liliaoesr. Asparagus Pauli-Giilelmi Solms (?). — rPlante ressemblant h l'as- perge cultivée, à tige armée de piquants. lN° 69, Boudoli, 3 avril, en terrains secs et brousse. C'oiiimelinacetie. Aneilema sinicum Lindley. — Tongoubié (mbaka). «Plante assez élevée à fleurs bleues et tige rampante. ^i G. 106, Mongound)a , 11 juin. Aneilema ovato-oblongum P. B. — ff Plante très conunune du bord des eaux, sans usages. « Mongoumba, 8 juin. Aneilema equinoctiale Kunth. — Vaangou (baya), w Feu rs jaunes irré- gulières, sans usages, n TG. JN° 133, Mongoumba, 10 juin, au bord des eaux. GoMMELiNA Benghalensis L. (?). — Vaangou (mbaka).' ffFeurs bleues en- l(i(U"ées de bractées dévevoppées. Sans usages.'- TG. I'i3, Mongoumba. 1 3 juin, en endroits humides. — 510 - Aracea*. Oeroestis congensis Kngl. — a Plante é|»iphyle do fonMs humides et oin- |>r;i;;ees; souvent dès long'ue: frnils ronges. -^ Td. N' ."ifi , Roudoli. oO mars. (^i'i:nis IIasi>a\ L. — r- Terrains mar(V-aoen\.- TV. N" 20 , Pxindoli , y 9 mars. Cii'Knus DicHUOMENAEi'ORMis, var. M\J0R Beek. (?). — Sanonbazonrou (l)aya) hondo (mbaka). rr Poison qni sert à Iner le poisson, t TC. N" 106, Alongonmba , 1 3 juin. Mariscus klabelliformis h. B. et K. (?). — Ndionanga (mbaka). «Petite plante des terrains hnmides et des anciennes plantations. n TC. ^" 102, Mongouml»a, 1 1 juin. MvRiscos SiEBERiANus Nees. — Zaningon (mbaka). TC. N" 77, Mon- goumba. 8 jnin, en endroits bmnides. liii'OCARPiiA ARGENTEE R. Br. — ffPelilo planle à llenrs en bonles.*) TC. N" i'i , Bondoli, ':>o mars, en terres hnmides. FriBERA UMBELLATA Hotib. — 'f Planle élevée, liante de i mètre, à feuilles coupaates et tiges profondénif^ul enlern-es. •" TC. IN" if», Bondoli, «>o mars, en terrains maréeagenx. _ ScLERiA RACEMOSA Poir. — ffPlaule . BoTTBOKLi.iA COMPRESSA Ti. var. FA.scicuLATA Hack. — Telle (mbaka). "Grande graminée d'aspect i-ongeAtreel d'allure ]iarlicnlière.<- TC. \" 1 le», Mongoimiba , 1 3 jnin , an bord des eaux. BiiVTACHXE coxGoi.Exsis îïack (?). — N" J9I-1- Likonala aux Herbes. \\DRopoGi^\ SoRGHi'M Brot. ~ Sorffli mil riilfJdvo P(»rs. — Soungon ( iidi;ika ). frPlanle de '>. mètres à panicnle très lâche, fiiiploy»'»' à la roii- l'eclion des cases, ri TC. N" 205. rr Forme la majenre |»arlie de la grande herbe de la l'orôl clairière.^ \M>KOi>0(i -Kl. I )ans les régious sèclics de 1,1 Likonala an\ Herbes. .\m»I!O|'0go\ m'ricus Ti'in. (?). — Kii terrains secs, Bondoli, 96 mars. \M»R(n»o(;(»\ NKjRiTiAMis Bcntli. (?). — \" 102-13. I.ikonnla an\ Hei'bes. — 511 — Pasi>ali M CONJUOATUM Bi'Vg. — ModjaiiilM'Ii' ( Mil»;ika). "Tifjc en |»ailir . couchëe, dpillets sur deux épis en \.- Td. N" 12^1, Mongoiimha, i i juin. en d'anciemios plaiilalions. Paspam M scKORiCiu.ATi M L. — N'Douiiilta. "Kpillcls l(»uids, ('pais à <>rains siii- 1111 seul n\U\- '\(]. N" 2.'î I . Mongouinba. clieiuiiis. anciennes plan- lalions. Pamcum coi-orati m L. — konkokn (nd)aka). frPaniciilc livs làrlie: [(Miillcs très onjjainanles.'i T.C. N" 207, Mongmindia. Panicum RHKViKOLiiiM L. — Tingoiuigo (inbaka). rrPolile planlo rampanic, tliuréliqiio.fl TG. N° 91, Mongouinba, anciennes planlations. Pamcum CHfiTOPHORCM Bcauv. — IN" 131-3. Likouala aux Herbes. Panicum rkpens L. — N°' 191-2 et 192-1 1. Likouala aux Herbes. Panicum sancuinale L. var. horizontale E. Mey. — wHaule de o m. ."in à 1 m. Hci TG. N" 86, Mongoumba, 8 juin. Panicum plicatum Lam. var. costatum Bak. f. = Soinrio roaUila Slapf. inso. — Goungou (mbakaV fTrès ils Stapf. — rrTige conoh<^e dans l'eau. a T.G. N" 19, Roiidoli. a2 mars. PTERIDOPHITA. LYCOPODIALES. Solaginellaceit*. SEi;Ar,i\EL(,v sp. — N" 39. Roule d'Assobenkoro à N'kassia, 9.'] février. FILIGALE3. Folypofliacca*. PoLVP0i>i(TM MGRiTiANUM Rak. — N" 38. Roule d' Assobenkoro à N'Kassia , •>7 février. Nephrolepis biserr\ta Scbolt. — Yoro (paliouin). f Pousse sur les Pal- miers bambous et (pielques autres arbres. « IN" 202, très commune dans la forél. PiATYCERiuM HTHiopicuM Hook. =^ P. filfiiifii-iii Desv. — Tingouigou (pabouin). A" 197.'' Pousse sur certains arbi-es, surloul Aos Palnu'ers tju'il tapisse parfois sur de grandes surfaces.^ 512 LeX LlOANIA (CnBYSOttAUNACÉFs) DE LA GuYA?iE FBÀyÇAISE. I PAR M. R. Benoist. 1.0 genre Licovia est répandu dans les parties tropicales de l'Amérique, el en particulier dans la région des Guyanes où il est largement réprésenté. Sagol, dans son Catalogue des plantes de la Guyane française, cite 1 1 es- pèces de Licanin, mais deux d'entre elles [L. pendida Benth. el L.JIori- humh Benth.) doivent être repoitées au genre Moquilen ; en outre, certaines déterminations faites par Sagot sont inexactes : une espèce qu'il a défrile comme nouvelle était déjà connue de la Guyane anglaise; d'autres (|u'il a nipporlées à des espèces déjà connues étaient en réalité bien dilTérenles; de sorte que quelques rectifications me paraissent nécessaires. Kniin certains échantillons restés jusqu'ici sans détermination dans l'Herbier du Mjiséum m'ont paru être des espèces non encore décrites. LiCANIA INCANA Aubl. Cette plante a été décrite de Guyane française par Aublet. Les différents auteurs lui ont rapporté soit le L. leptostochi/n de Bentham, soit le L. Kuii- ililnna de Hooker, mais la description et la figure d' Aublet sont en partie erronées et, en l'absence d'échantillon type, il est impossible de savoir quelle est l'espèce qui se rapporte à son L. incona. LiCANIA MACROPHYLLA Bcuth. Iles Tapouies (Sagot); ffRois Ohinauré", bois assez dur : île Portai (Bar); Maroni, bois donnant la graine amadou n°' 117, 176 (Mélinon): Maroni n" i85 (Wachenheim) ; Mana n° 209 (Mélinon); Acarouany, dans le haut de la rivière n" 1 109 (Sagot). Cette espèce est facile à reconnaître par ses grandes feuilles, atteignant une longueur de 35 centimètres et une largeiu' de 10 centimètres, par son calice aranéeux en dedans, sa corolle de 5 pétales et ses ('tamines à base ('largie et se soudant souvent en anneau incomplet. Les inllorescences naissent en général à l'aisselle des feuilles. LiCAMA HETEROMORPHA Beutll. Sans localité (Leprieur); Saint-Laurent n" 389 (Mélinon); ile Portai (Bar); Maroni n' 8'i3 (Sagot); n" -208 (Wachenheim): Mana n" W»o — 513 (^lVI(''linoiO:.Ar;ii'ouany ii" 97/1 (Sii}><»l i; (lounlonvillo, sav.-ino dos Roclits. Ilciirs Itlaiwlios n" 1 'i()H (Hoiioisl). Vac. grandifolia nov. var. I sporiiniiiibiiH lijit'iris (liji'cri, Joliis (ntii>lis { iistiiic ml 9.0 > 1 0 nn\. et slipiilis trlaii{>iil(tril)iis, iinili.s. ^ Cayenne ( Mailin). Comme chez IVspèco prt^cédcnh', il oxislc une corolle do 5 ptMalos ot los ôlaminos sont olargics à lour l)aso ot incouiplèleincnl soii(l*''os on annoaii; mais lo calico ost liiioniont pubesconl on dodans ot non ai'an*^on\. Los inllorosconces sont lorminalos. Licania davillaefolia nov. sp. Arbor:^ raiiils glabris, J'oliis altpriil-s, stipulatis. Slipidœ linoari-nrutw . j)eliolo adnatœ. Folia potiolata , hinceolnta , ad bnsiiu obtiim vd rolumhui , (ifl iipicpiit bri'vUer ncHinhidlu , pagino superiore g-hibrn , injhnoie pprlciiiiis- ^. siiiie pubd'iilti. Costa et nervi secundani j-g subtiis prom'ment'm . liifln- rescout'uv teriiiiiiales, grisro-piihescetites. Brocteœ Ihioari-tviaafriihres , bre- vissinifc, flores soUlario.s vel tentas brevifer pedirellalos nereiilcs. Cali.r rijatliiforDiis, lobls ffahique tiibo pariim breviorihi(S , iiiliis et e.rtiis tenuiter pubesceus. Coroîla nuJla. indrocœum hregulare, e staiiiiitibus y iiiio hilere ralicis insertis composituni. Orarium piibescens : sfi/hts minute piibesrens. Drirpa frioboso-tnrbinata , rnfo-pubescens. Feuillos 8-9 X i-5 centimètres; pétiole long de 6-7 miliinièties. Stipules longues de i-5 millimètres; bractées loniérides sessiles. Licania canescens nov. sp. \ihor? rniiiis itjfihiis , foliis ollrriiis , slipiihilis: stipiiltr Uiioares. Follti pt'tioldld , Idurpofdtd , iid hdsiiii ohliiKd vol rolinitlald , dd dpirciii hrt'rilrr drii- \j iiiiiidtd , pf(f>'iiid sitprvinrp fjldhid , hifor'inro liicdiid. Coxld ol nervi serini(hirii fi-(S xiihliis promineiitid. IiiJlnrescenti(P terminales, teiiiiiler pnl>esrenles. Brncteœ hrevis.sini(f\ Irimifjiildres . fthmeriilofi triflorn8i (Sayoli; le Porlal (l)Oi'); Maroiù ii" y'i (^Warbenliciiu ); Cliaivrin n" 720 ( Hoiioisl ); Maiia II" i2!î (Mélinon ). ]jC^ L. Icifloslitcliiic Bciilli.. /,. cnt.ssijolid Deiilli. el L. a. lillijhra Hodhr. me seiiibleiU n'ètro que des \ari('le's d'une seule espèce. Geilains e'cliaii- filloMS coiicordenl (oui à fait avec les types de ces espèces, tandis que d'au Ires coiisliluent des formes de passage entre elles. Les principaux caractères (pii ont servi à les dilléicncier, comme la teinle de rindumcntum du dessous (les Icuilles, la lornic des hracliifs. la loiifjucur de l'iiillorescence, éprouvent des variations telles ([u'il esl im[)ossible d<' dire à lacpielle de ces espèces certains exemplaires doivent être rapportés. Licania galibica nov. s|>. L. })((lh(l((. Sajj'ot HOU |{enlli. ^ Irùoi raiiiis intbvaci'iilibas , (Iciiidr . — Petit Hortiac, Ooo mètres , leg. Ta- Unsteau. (1. iiiycoiiis li. — Zelova, leg'. Visbeccj. \rlemisi(( viduvris L. — Vodena, leg. Broca ; Florina, leg. Lamberl. Tiis^llagii /ar/ara L. — Montagne au-dessus de Kérikéni. Doronkiiiii aiiiatsicuin M. li. — Foret d'Hortiak, 700 mètres, leg. Berton. Echinops mivroceplialm Sihtli. et Sni. — l'^nv irons immédiats de Salu- nique, leg. Taiiusleau. E. vitro L. — Plateau d'Hortiak, 5oo mètres, leg. Berton. (Midoput'nnii coriiiiibostiin Pers. — Lieux incultes et ravins près Saio- uique, leg. Tabusleau. Xenintliciiiuin (tiuiuum L. — Montagne ])rès Vodena, leg. Broca; entre Breeniek et Sahu, leg. Duval; Hortakeni, leg. Tabusleau; Mont du Pro- phète-Klie, leg. Berton; Karabourum, leg. \isbecq. Carllna lanataL. — Bavias près Salonique , leg. Tabusleau. Caiduiis p^iiiioccpludus L. Cnkus bcnediclus L, Punoiiion icarna Cass. — Bavins près Salonique, leg. Tabusleau. Cliainœpeure afm D. C. Silybuin Marianuin Gaertn. Crupina vulfrurh Cass. (leitUtuica Adoiiii Villd. C ailcilrapa L. (i grwcu Boiss. vai'. itiaicdonka Boiss. — Hoitokoy. C. suhnitana Vis. — Vod(.'aa, leg. Broca. (<'. solstitkilk L. Kritlniphyllum lanatuin Dul>y. — :^\\) — Scoli/uais hiSjKiiiinis \,. Laitsaim coiniiiuiiis L. (h-epis fœliihi li. (1. setosa Hall. — Floiiiui, It'ff. LîirrilM'it. Tr(ig(>\>()gon iinijus Jac(|. T. jirtileiisis \j. Sa>r:i'N> ('jaiHi>aui(la boiioiiirnsls L. — Korilza, \e.{^. IJioca. (',. li'ngu'nUi W. K. — Zelova, lejy. Visbecq. (l. SpriniiirridiKi llariipc. Spëcularia Spcculuin I). C. — Capiizilar. Icy. Tabiisloau. ■ Érîcacét'»*. hJrica rrriirilhdn Foisk. — 8 kilonièlici esl de Saloiiiquc, A 00 iiièlirs, Itîg. Beiioii. Pi'iiiiiil ac«'«*M. Lj/siiKOcind (ili(tjjiiii)iirc(i J>. L. uummiiltain \j. — Micia, uiaivcagt'S, l(!y. Tabiislcad. L. piinclahi \u — Coi do Pisode'ri. Ligmlnim valgair L. — Mont du l'i'ophèle-Elie, 000-700 mètres, le{j. Berton. Jasmiituin J'ruticaHs L. — Mont du Piopliète-Elie, /i5o-7oo mètres, leg. Berton. Apocynacécs. Vinca herbacea W. k. — Montagne qui domine la roule de Ke'rikéni à Ortakéni, 600 mètres, leg. Tabusteau; mont du Prophète-Elie , Goo- 700 mètres, leg. Berton. Asdcpiadacoe^i. CynanckuiH aculum L. — Micra, sables, ieg. Tabusteau. dleutianacées» Erijthrœa centauriuiii Pers. — Ravin près Salonique, 5oo mètres, leg. Berton. Muséum. — xxv. 35 — 5l>0 — Borraginàcécs. Ileliolropiiiiii eittv\iœH)u 1^. — Plaiiiu de S;il(>iii(|ue. leg. Tabusleaii; iiionUlu Piopliète-Elic. Ooo mètres, le{j. Bertou: Karabouruin, ieg-. Vis- hecq. Lilho.sprninnn arreiise L. L. iJiirpiiivo-cœritlcum L. — Bois de kireckoj, 700 mètres, leg. Berton. Syinphyliiin hiiHiosiiiii Scb. — Kii'eckoj, '100-600 mètres, leg. Berto». Cynoglos-siini Columim Teii. — Moul du Prophète-Elie . Ô00-700 mè- tres, leg. Berton. (.'. pictuni Ait. EcliliiospeniiKin Lappuhi riehtii. Aspcnifio j)ivciiiiihni.s L. — Bois de Kireik(tj, 6()o mètres, leg. Berton. Ancliiisr/« Tauscli. — Mont du Propbète-Ëlie, 600-700 mètres, leg. Berton. \oiiin'(( roilricDSti (Iris. Mijosoli-s silntticu Hollm. Echiiim ilaliciim L. — Mont du l'ropbète-Élie, 600-700 mèlivs, leg. Berton. /:'. planlagini'itm \j. — Mont du Propbète-Elie , 600-700 mètres, leg. Berton; Gradobor, leg. Visbecq. E. cuigare L. — Vodena, leg. Broca. Onosina ecliioidcs L. 0. inuricinn ?al\. — Entre Breemek et Sabu, leg. Duval: mont du Propbète-Elie , leg. Berton. Q-i-intlit' inimr \j. — Mont du Propbète-Elie, 660-700 mètres, leg. Berton. C. irlorla Sibtb. el Sm. — Flanc nord, pierreux el sec, du inonl du Proj)bète-Elie, Ooo mètres, leg. Beiton. Couvol« ulaeées. Coinolvidm airrnsis E. ('.. niutdbriiiis E. ('. iciiiiissiiiiii.s Sibtb. cl Sni. — Montagnes aux environs de Salonique, '100 mètres, leg. Tabusleau; mont du Propbète-Elie, 600-700 mètres, leg. Berlon. (j. trkohr L. ' — 521 — (lu.sciil(( rpilliiiiiiinii !.. — Moiil fid l*r<)|)li<"'l(^-l']li<' . /loo-Ctoo iiH'In's, li'jj; Hcitoii. Kolniinc«>c>M« Snldiutui iiifjiiiiit \s. Plii/salis itUiThriigi ]j. — Vodciia. h'g. l'unca. Ni/osci!i. I l'rbascuiu blnllaria L. I . plueiiin'iiiii \j. — Moiil du Pioplièlo-Klie, (iuo mètres, Icg. ijcrloii. Linarla cliJ/lclit(ili.s L. — Etang du plateau d'Hortackoj, 5oo mètres, leg. Berton; Zelova, leg. Visbecq. Digitalis lanula Ehrh. — Hortiac , pente nord dans la iorét, 800 mètres, leg. Tabusteau ; Hortakoy. l). clridijloiv Liudl. — Hortiac, en t'orèl, côté N. E., 800 mètres, leg. Tabitsteau : mont du Prophèle-Elie, 600-700 mètres, leg. Berton. [eronica anagalUa L. — Zelova. leg. Visbecq; Horfakov. r. auagalhhh'H Guss. 1 . miihijida L. — Hortiac, au sommet, leg. Tabusteau; moul du Pro- pbète-Elie, 5oo-6oo mètres, leg. Berton. Odonlik's Jiilva L. var. — 8 kilomètres est de Salonique, leg. Berton. Trivago optda Sie\ . — Au nord du mont du Prophète-Elie, 55o mè- tres, leg. Bei'Ion. lUnhia IdiiJoJia Sibtb. Sm. — Mont du Prophète-Elie, 000-600 mètres, leg. Berton. Illùnaiithm major Ebrli. — Etang du plateau d'Hortackoj, ôoo mètres, leg. Berton. Orobancliét's. Plirlipaui cama Gris. AcaiifliacécN. Acanlkm splnosKs L. — Houle de Salonique à lloitackoj , leg. Berlou. Séla;;iiiae<'*c'9> (Jlnhiihiria ((hjpinii E. — Pentes de l'Ilortiac, 800 mètres, leg. Tabus- teau. 35. 5-J-2 a. iiiliiiiiis L. — 8 kiloiuèlres est de Saloiiiquo , ôoo-yuo iiièlrcs, Ic};. H*Tlon. I iii:i- lijinnx riisiiis L. — Micra. sables, le^. Tabiisteau. I.siltîées. McHtlm sHvcslrifi L. — \odeua. leg. Broca ; \ erlt'k()|). Li/copu.s l'idoptem \j. — \odena, leg-. Broca. Tlii/iiiiis HcrptjUum L. var. (inpiistifoliiis kocli. (Inhntiutha climpodiiiiii Benth. — (loi de Pisoderi. C. patavina Jacq. — Monl du Prophète-Elie. /loo-Ooo iiièlros. Ie|;-. Bci'lon. (<'. s/mi;*^©/»'»*' Sibth. el Sin. — No^ena, leg. Broca, ravins ])rès Salo- iiujue, lej>. Tubusteaii; col de Pisoderi. * Saloia arfrcitim L. — Mont du Propbète-Elie. Ooo inèlres. leg. Beiion. S. vhindrstiun. ^'. hontiliiiiiii L. — Mont du Proj)hèle-Elie, 1)00-700 mètres, leg. Bcr- lon; ravins près Salonique, leg. Tabusteau. .S. .sclaiTti L. — Roule de Ke'rikéiii à Horlakr^ni, leg. Tabusleaii. S. fertidllaln L. — Vodena , leg. Broca. Ziziipltoni ((ipitatii I;. — Flanc sud du mont du Pi'0|>bèle-Kli<'. 'tou- (ioo mètres : leg. Berton. \rpcl(t ninld L. — Forêt d'Hortiak, 600-760 mèlres. leg. Berlon ; llortiac entre les deux |)ics, leg. Tabusleau. Mvii.ssd ojicimiis L. — 8 kilomètres est de Salonique, '100 mètres, leg. Berton. SciiU'Ilana ulbida li. — 8 kilomètres nord-esl de Saloniqur, partie humide au fond d'un ravin, 600 mètres, leg. Berton. S. Culiiinim' AU. — Extrémité nord de la forêt d'Hortiak, 700 mètres, leg. Berton. .S', hmlij'olia L. — Etang du plateau d'Horlackoj, 5oo mètres, leg. Berton. Pnnii'lla allm VaW. — Mont du Prophèle-Elie, 500-700 mètres, leg. Berton. P. viilgaris L. ■ — Plateau d'Horlackoj, 000 mètres, leg. Berton. Sldt'iitl.'i iTiiiotd (ï[]r\. — Mont du Prophète- Elie, 600-700 mètres, leg. Bertou. MariKhiitm peregrinum L. — Mont dii Prophète-Elie , O00-700 mètres, h'g. Berlon. 1/. vulgarv L. Stachys cretim Siblh. et Sm. — Mont du Prophète-Elie, 600-700 mè- tres, leg. Berlon. ., 523 — •S. {icrnKiiiiid lj. v;n'. iii-iiirilhihi l'oiss. — l'iiilif l'rt'fiiick i-l S.iliii,, 8'?o nuMrcs, lo{|. Diiviil. S. silnilicti li. — l*j\lrcinité nortl dr l.i \'(wv{ (riloili.'ik . y.K» iii^li-ps, lejf. litMlon. .S. lùriili-s l>oiss. el ll**lJlicJiiolis li. — (Malcau d'Hoi-liak, aoo môlros , log. Boi-ton, Ltniiiinn liifiiiinii (\\v. — IJois de Kii'eckoj. 000-600 mètres, lep^'. Hcrloii. /.. iiHtcnJnliim L. — - Rois de kireckoj, 600-700 mètres, le{>. ISerton. Htillotn mgrii li. — FonH d'Iloi'liak, 800 mètres, leff. Merlon. Pliloiiils piiiigi'iis VAillH. — Micra, sables, leg. Tabiisleaii. l'oitcriiim. chamœdvjjK \j. — Mont du l*rophète-Élie. fioo mètres, leg. Hei-lon; rolline du Gave de Vasiliea, leg. Tabusteaii. T. poli II lit fi. - MonI du Prophèle-Rlle, 'loo-^oo mètres, leg. Borton : \odeiia,leg. Rroca ; Karabourum, leg. Visbecq. T. sronl inl(li\s ^chreh. — - \odena, leg. Broca. [j'ifj'i cliiii Poir. — Kntre Breemek et Sahu, H-io mètres, leg. Duval: mon! du Prnplièle-Klie, 6no mètres, leg. Berton. A. .(inii'rnisis \j. — 8 kilomètres est do Salonique, /jon-()oo mètres, lof;. Berlon. A. roptiiiis li. — Knrèt d'Hortiak, b'g. Bt-rlon. Ploiiibag^inneées. Ariiiciia orgi/rnrpphala VValbr. — Mont du Prophète-Elie, aoo-600 mè- tres, leg. Berlnu. Plaiilas^inacces. PI(inUi/ro nrcnnrifi L. — Florina , leg. Lambert. P. mmiiopiis \j. — Lac de Laugaza. P. hiiieonlata L. — Florina, Pesosnica. leg. Lambert. P. iiiiijnr L. — Lozani, leg. Lambert. [A suivre.) ._ 52 A — / V Alant.iitai (Cnn\ \r.KFs) snrvmr j>'ï\no(:iii\F. , PAK M. F. EVUARI). Parmi les plaiilos rofues en i()i6 de M. Elioiliai'dl se lioiivo respèoc iioiixeUe snivanio : Alangium decipiens iiov. sp. Arhiisliiiii •>-6' III. : priari rinn'i vi.r hniniii'i , Iwiws, folio feicntcs (illonui , petiolo iimiuo ad 6-7 nu., .suhrijliiidiiro, iitrnifi/o iu cvlrnua parlo loiigp aiil- nihilo, laiiiiiiii iv/rticlfi 8-1 '>. cm. J-ô pdhixititolmin vcl hrisfoUt. lobi-s fihniplf (icuiiiinalh .siiiulHiatjiic rotundis; iiorelli rnini Jlniifini ('hiifiiih . viyidnx, lovilrr piifii'RceiitOii , fcrfiiloa foliii hrcviln- pelinlnl/i , laiiihia crcrla litis'i d'iasiiiitiiii'lni. Iiiliii oiiiiiia eluiiidCCfi — iiirinhrniioccii , pahiinlinn-iuila : piiiii siipriior f>lti- hfiniiia Itevis, infprinr iiprn.'i proiiiiiiPulihiix lori/cr piihescciililum, scnnidiiriis iimuilh In iiinrffinc cniiji/nrtis. Jiijlon'sceiiliw gracltra , ptiiirijhr»' [ph'minquo (S Jl.) ; flores htleo-dlli'i . jieiiUiiiicri , snt porri {-j-(f iniii.). (Jdh/.r iiiPinhrniiarcuii nliniple siipiti omniiin palulm, dciihhuH obiusis plli.^fjuc .^parsls. Pctala nhloitga alba vel hitca , bu si biti' Iruiicata, 5-y parallelis iinris . apice siibantdi , basi Irriter cohereniiu lit .stniiiliifi. StniiiiiKi laie diluhila supra filaiiiciita : filaiiieiita brrvia slaiiiiiiiim ipiarliiiii œqaanlia , antherœ basi dilotnla' , roiuiertieo ibidem inrrassalo tiifam- ffue pibmim Jerriile , ipionim iiiferiores molles, brevi.tsimi, rejracti, suiMirinres rigidi , selifonnes, rmii . lardimn ronnerliviim w/piaiifes eiijue adpressi ; loculi apice attenuafi coniiectiviim leviler siiperaiites. f)isciis rarnosns , lobis quinqiie rah/cis deiihbtis alleriialis. Sli/liis cijliiidriciis stamiiia superniis, abrupte dila- Ifiliis in stii>iiiii duobus si'iiiiriiTulalis . rrertis-adpressis lobis. Fruclus . . . ; /// orario iinri'tlo. ml iiisi lorulus uuirtis orulo iiiiiro iiiiii- tropo et ab apice peiidenle. Annam : haiilc vallée du Sôiig Tliùy (îain. province de Thua-Thien , sans date (El)erliardl !?(i()6. ."îiiyV — Los ('chantilloiis iîiiy semblent ap|tartenir à un individu plus i«>nne nu (Mre uniquement des rameaux jeunes à feuilles simples. Celle espèce est voisine des A. begouiifolium Haill. el I. plaianifoUum llarnisdonl elle a le port général, la disposition , la consistance et la ner- VMlion (les ieuilles, la strucltu'e {}énérale des inflorescences et de la fleur. — .Vif) — Rllc l'ii (liflV'i'O par r;illon<;ciiicii( o( la |)r('(lorniiiancc du loin' iix-dian (If's l'ouilles el h\ frc^quonccî de leiiis fornios IkisI(m's: par' la polilossc (U's lleurs cl. surtout pai' la forme des élaniiiies ;i filets plahrés, Pivles, ii(»ii rontigus, à anilières non liii»'aiics. mais dilatées, épaissies à la hase du Fig. 1. — ilangiuiti dccipiotis F. Fvrard, 1 , 2, 5, feuilles ({'1111 même échanlilloii x i/3; — //, fleur entière x 5 ; — 5, Heur (pétales et étamines enlevés) laissant voir le calice membraneux, le disque charnu., le stj'le cylindrique terminé par le stigmate à deux lobes semi-circulaires x 5; — 6, la série des pétales et étamines (légèrement cohérents à la bnse); sur l'avant-derniére étaniine, la moitié de la barbe a été rabattue on avant et la dernière élamine a été représentée de profil pour montrer répaississenieni basilaire du connectif portant la touffe de poils sétiformes appliqués-dressés. connectif qui forme une sorle d'dpaulelte à poils inférieurs très couris réfracte's, à poils supérieurs raides sétiformes dressés-appliques : les éta- mines sont directement cohérentes par la hase de leur filet avec la hase des pétales, et non, comme dans les deux autres Alangimu. suivant la plus lonf)ue partie de l'étamine : le stigmate se distingue également par la forme plus simple des deux lohes semi-circulaires sulienliors. 526 Nom srn rv fait DÛvo^TiiAXiT i.e i:iiEi seme\t di:s vallées PAR LE PHÉ\0MÈ\E PLiVIAIBE, PAR M. Stanislas Meiumbu. M. le Prolessem' Stanislas Mennioi* projelfe sur l'écran une pholngi-a- |thi(^ l'eprésentanl nue portion de ia Ciavcrue de Retliaran. ;i Lourdes ( Basses-Pyr(^nécs), dans laquelle on voit une variété i-emarquable de concrétions calcaires qui sont si fréquentes dans de semblables localités souterraines. C'est l'assemblage d'une stalactite qui descend du plafond et d'une stalagmite qui s'est constituée sur le sol delà caverne . à ;^oo mètres deprofondeiu': cet ensemble est situé à une bauteur assez grande, au-dessus du petit ruisseau qui serpente sur le sol, pour qu'on puisse passer sans se courber au-dessous de sa base très élargie et dans laquelle sont encastrés de très nombreux galets. Cette disposition foiu'nil une preuve, sans objection possible, de l'allure sinueuse du cours d'eau et de la divagation de ses méandres qui sont venus excaver le sol sous la stalagmite, longtemps après que la siccilé lelalive de ce sol lui avait permis de se produire et de s'ac- croître jusqu'à un volume considérable. 11 en résulte la constalation, sur le fait, de tous les détails du creusement des vallé-s par le phénomène plu- viaire et d'une nojivelle et énergique négation de la supposition diluvienne, qu'on a acceptée si longtemps, et à laquelle plus d'im géologue croit encore. Ajoutons que la grotte de Lourdes montre la production d'innombrables stalactites sous les stalagmites maintenant suspendues, el c'est un complé- ment très important au point de \ne de la théorie du phénomène. 527 (h^i'm tTlo\s snii itiiii.inU'S Si;ukat(m;i;ritiiii'M (l//.vi/) in: i'lùi<:î;\i: (Siiile), PAR \1. K. (IhARPIAT. ( fialior-aloiro de M. Stanislas Mkiiniki;. ) VF. A PROPOS nil ('kRITHIUM nEMICllUTI'M (fjAMK.V Dans lo descriplion qu'il a donnée do celle espèce ( t"' ouvr. , I. Il, p. 3o3), Deshayes a, comme pour les espèces précédentes, glissé sur l'or- nementalion des premiers tours de spire : ffLes premiers lonrs sont lisses et carénés, les suivants soûl chargés de deux ou trois rangs de granulations dont un, celui de la base, est un peu plus proéminent.'" , M. Cossmann, dans son frCialalogue illustré^, t. IV, p. i5, dit que, sur les premiers tours, l'ornementalion de (i dniliciildlirm est la même que celle de C. aorraUint (trois cordons perlés), ce qui n'est vrai que pour un très petit nombre d'individus. Mais, même dans ce cas, l'expression ffcor- dons granuleux'' conviendrait mieux que ^cordons perlés^, ceHe-ci im- pliquant une grande n'gularité dans la forme des ornements. Par contre. M. Cossmann indique un moyen très sur de distinguer les deux espèces qu'il compare : les sutures sont canalirnléos dans le (]. srrndinn-n , elles ne le sont pas dans le C (lenlkidoluin. J. Boussac, dans son f Essai sur l'évolution des Ceritliidés'" , a décrit, avec un peu plus de détails que ne l'ont fait les deux auteurs précédents, l'ornementation première du C. fhnticulatum. ffLa coquille est lisse pendant un certain nombre de tours qui sont su- bulés;puis apparaissent trois rangées de granulations très fines et allongées dans le sens de la suture. ^ (Lnc. cit., p. hh. i H y a lieu d'insister davantage. L'examen détaillé de cette ornementation montrei-a. en même temps que les différences qui séparent ces espèces, ce 'tudiées ayant ouverture identique. Les premiers tours du (,. (loiilirulaium ne sont pas nus; on y remarque Irois fins cordonnets transversaux, lisses, parallèles e| équidistants. -- 528 — Chez les individus suhulés (lormes à évolution lento) . celte orncnienlalion j)ersiste sur les 8-9 premiers tours. Chez les individus coniijues (formes à évolution rapide), on ne l'observe que sur les 2- 3 premiers tours. Sitôt après, les cordonnets se mamelonnent et, de ce fait, se changent en trois rangs d'inégal relief de granulations inégales. Le rang antérieur et le rang postérieur sont idenli(|ues; ils comprennent 19 à 16 granulations ohrondes, plus longues que larges. Le rang intermédiaire est d'un relief beaucoup moindre, ses granulations sont petites, étroites, leur nombre est de 1 9 à 1 0 également. Souvent, et aussi bien dans les formes à évolution rapide que dans celles à évolution lente, ce rang intermédiaire ne s'aperçoit que sur un ou deux lours. Quelquefois même il n'est visible qu'à l'état de. cordonnet lisse sur les tout premieis tours; sitôt que les autres cordonnets se chargent de granules, il disparait. C'est celte forme à deux rangs de granulations qm; Deshayes a décrite comme (l. (Inilirultitutn (spiis. slrlcl.), et c'est la forme ////jc, celle (jui con- serve à l'âge adulte les détails de rornementation des premiers tours, qu'il a décrite dans son premier ouvrage d'abord comme une espèce distincte, le (l. rontifpnnn, et qu'il a ensuite, dans son second ouvrage, supprimé comme espèce , mais conservé comme variété du C. (Ipntirulalinii ( xarïéié coiiiij>ini). A mon avis, et logiquement je crois, c'est, pour cette espèce encore, la variété qu'il faut prendre conmie type. Si Ton compare rornementation des pi-emicrs tours du (1. dentinildliint à celle des espèces précédentes, on voit qu'elle est bien différente de celle des L'. sermiuin et (l nmtaUle, mais que, par contre, elle est sensiblement identique à celle du C. luherculosuin ; de plus, la suture est non canaliculée sur ces deux premières. Pour ces raisons . je considérerai (.. luberciilosum comme plus voisin du (l. dcut'iculatum que du il. serratum, et comme une mutation de celui-là. A. Pe/ant, dans sa noie sur les fMollusques fossiles de Monneville^^ (Paris, 1908), a émis, avec quelques restrictions, la même idée: "Le nom à'Euiiivilleiisi.'i comprendrait avec le faux (?) Inherculoamn ce qui reste (h Brocha, après qu'on a séparé les variétés à lours nus, qui ont été por- tées au C. (lenticiildtuniri (p. i5). J'irai plus loin que A. Pezanl : ce n'est pas seulement une partie du Hinn-lm, mais c'est tout le 6'. luherculosuin avec ses deux variétés qu'il faut rapporter an €. denticulatuin, à titre de mutation. L'existence d'individus intermédiaires entre ces deux espèces apporte (pielque preuve à cette manière de voir. Pour elles, comme pour ('. sei- rnhim et (l. mutabile, il est facile d'établir des séries ascendantes ou descen- dantes parlant de l'une pour aboutir à l'autre. Je n'insiste pas sur les différences que présente l'ornementation de leurs — yi9 — IHomiers leurs : ollos hoiU très miniiiifis. Chez (!. tloniiruInlHiu, les graïui- lalions tUi r;!!)}} îmlcîi'ieiii' itisleni sur un plus grand nombre de lours (jut; cliez (1. tiihciriilo.sinii . sonsibleniput ('gales ;i celles du rang posléi'ieur; el les grauulalions du rang iulerniédiaire n'oni jamais la Coime perlëe el ne sont pas aussi rap|)r()(liees dans la première es|)èce que dans la seconde. D'autre pari, jai rcmanpié que quelques individus provenanl du Col caire grossier de Senlis prdsenlaieni . sur le premier lour orné de granu- lalions,nne ornementation très sensiblement pareille à celle du (i snniluui : lo-ii cotes longitudinales à peine incurvées, traversées de trois cordonnets d'indgal relief portant, ii leurs intersections avec les côtes, des granula- tions, etc. Celte ornementation ne se remarque que sur un tour; au tour suivant, le cordonnet postérieur a pris le relief du cordoiuiet antérieur; deux tours plus haut, l'ornementation redevient celle du ('<. (IcHtinihiiuni , Ces faits me conduisent h penser que ^. fifirritniii et C doiiùriilahim ont un Mième anctUre commun, qu'il faut les considérer comme deux nnilalions parallèles d'une même espèce prélutétiennc ou antélutélienne. .le crois' donc (jue les deux rameaux de C scnviinii et de C. (lenlirulotiini . séparés par .1, Boussac dans son ff Essai sur l'évolution des Cérithidés», doivent être réunis en un même groupe comprenant deux formes parallèles auxquelles on peut donner le nom de sous rameau, pour conserver au mol rr rameau- la valeur que lui donnait notre regretté conhère. C'est là ('<|alement l'opinion de M. Cossmann qui. dans ses rrl'lssais de Paléoconcologie comparée i' (t. X., p. aio), s'exprime ainsi : «• C'est encore, à mon avis, un simple groupe de Scrmlorerilltiiitiiy'. VII. A PROPOS nu (J. IIexati ( VasseurV (j. liciinti \ Vasseur) a été rapproché par M. Cossmann ( Mulhisqtten océa- niques de la Lotre-Infn'ieiire, p. o^y) et par Boussac i Essai sur l'êvoL des Céritli., p. U%) du C. mutahile. Ce dernier autour l'a même désigné, dans son tableau résumant l'évolu- tion du rameau du C. seiraUim [loc, cit., p. 6^ ) : d mutahile. race Itciiati, .le ne puis partager cette manière de voir. D'après les caractères de ses jiremiers tours de spii-e, le C. Ren/iti appar- tient au sous-rameau du C. dciiticiilatiim. Il en est une mutation comme le C. ftiberciilosKin , avec lequel il a de nombreux caractères communs. A l'âge jeune, C. Reiiati ne se distingue, en effet, du C tuùerciilosum que par la plus grande hauteur de ses tours de spire. Dans l'une et l'autre espèce, l'ornementation el son évolution sont absolument semblables; les sutures sont dentelées ou subgranuleuses et ne sont pas canaliculées. Or ces caractères nets el constants de l'ornementation et de la suliue de C. Tlcnati sont les caractères types du sous-rameau du (>. denliruloliim; el — 530 — f'esl à cause de celle siniiliUide que je considère celte espèce comme appar- tenant à co snus-rameau . el non relui du ('. Horratum dont les caractères types sont diflerenls. On trouve d'aîlleuis de jeunes (]. Uninli à la co(|uille subulée ((ni onl une ressemblance pai laile avec de jeunes C. denùnilnimu { t'oroies à lîvnlulinn lenle ;i tr. ■"•<>(). I. II. 531 Pdiririi, (|ui ;i ;(|»|)ai'ii e\\ iiumiil' Icmps (|ui' llrmili. csl mir Idiiih' iiih-i- iiiédiaii'o oiilrc le dcnttcululitm el VUviirdih. Cillez les deux espèces de Vasseur, muliitioiis liés rapprochées de la soiiclio, on ne trouve eu eiïel pas de variétés : ronienieiitalioii de tous les individus, pour ciiaqiie espèce, est seiisibleiiienl la luèiiie. Ail contraire, liihcinilosiiin el llcricdrli o\\[ chacun plusieurs variétés et de nombreuses l'onnes de passa{>e de Tune à l'autre; or la iiiiiitijilicité des l'ornies dans tuie espèce est, en (pielcjue sorte, projiortioiiuejle à son éloi<>ne- luent de la souche: il faut donc considérer ces espèces auveiisienne et barto- nieniic du bassin de Paris coinnie iwoins anciennes que celles du Bois-Gouët. Celte conclusion acceptée, si l'on admet, ainsi que l'a exprimé Houssac (/(«•. cit., p. 85), (|ue ffles périodes de mobilité de l'espèce semblent tou- jours coïncider a\ec la limite.de deux éla{>esr, — de deux sous-étages ou de deux niveaux, — il Faut admettre aussi (jue les couches du Hois-Gouet constituent loul au moins un niveau spécial, siq)érieui' au Lulétien du bassin de Paris, mais inlcricur à l'Auversien. Je les comprendrais même plus volontiers dans celui-là que dans celui-ci, [)arce que les fossiles qu'elles contiennent, el en particulier les Cérithidés {sn-niliim, (Imvi'si, lieiioli, Patiicii, enviteidii, etc.), sont ou des formes lult'liennes ou des mutations li'ès peu éloignées de formes lutélieunes. Je nai, d'autre part, rien h ajoutera ce que Boussac a dit de C licikarii {Inc. cil., p. '15, pi. X). En cherchant pour chacune des espèces que j'ai étudiées le nombre qui Tl expiimelerap|iort de la hauteur à la largeur des (ours de spire! quotient-j p j'ai coPiStalé que ce nombre semblait avoir quehjue relation avec la [tosition qu'occupent les espèces dans le rameau phylélique auquel elles appar- tiennent. C'est ainsi que j'ai trouvé, en chiflres moyens, pour celles du sous- rameau du ('. ■sciivluiK : C. intilablle o/a,. (1. Llurw : o,àô. V, seiTCtluni : u,-Jo var. Sylvanectentis : u,5i. et pour celles du sous-rameau du C. denticulutuiii : C, lubvrculosuin : o,h(J. (.. Hrtiuti : o,iJO. C. Hrricurli : u^'io. C. Patncii : u,'it>. C. denticulaium : 0,60. 532 — Il laul apporlor lanl de prudence dans ces quesliuns de miilation d'es- ]>èces disparues, (jue je n'ose conclure, bien que cependant les chiffres semblent m'y autoriser, que : pour des formes apparlenanl à un même rameau, lorsque l'une d'elles a un rap[»orl -p interme'diaire entre celui de deux autres, elle est : i" intermédiaire entre ces deux formes; ù" plus an- cienne que celle dont le rapport est plus petit, et plus récente que celle dont le rapport est le plus grand. Eu résumé, révolution des sous-rameau\ parallèles de Serrutocevitliiiiin me parait pouvoir se résumer dans le tableau suivant : (,. luOerciilosum. C. niuUibile. ('.. ('.hua'. C xvrrtiliiiii \ai'. Sylcaiicclensix. {',. Ih'iiuii. C. Hericttiti. C. Pttiricii. C. Ji'nliculatuiii. Les observations qui |)récèdent ont été faites, pour chacune des espèces considérées, sur un grand nondjre d'individus provenant soit de diveises localités du bassin de Paris (Mary, Marly, Ventelay, Vandeuil, Arcis-lc- l'onsard), soit du Bois-Gonët. — r);53 — Sun LlUVOUtHUlLlTÈ nu'lh y a /H<; COMPltENUllE LA [■ORME TlAItlCLLA hÀ}iS LA SECTION TlARACKRlTHIUM (6'lC'Co), l>Alt M. H. (IhARI'IAT. NOTE PUKLIMlNAinK, vSacco a réuni en 1896 ^'' dans une même section, à laquelle il a donné le nom de Tiaracentlniim , le C. tiam (Lamk.) el le C. liarella (Desh.), ainsi que toutes les espèces (jui se rattachent à l'une ou à l'autre de ces deux lormes. Cette manière de voir a été acceptée par la plupart des auteurs, et notamment par M. Cossmann'^'. Jean Boussac est le premier qui , dans son Essai sur l'évolution des'Céri- iliidés, se scùt élevé contre cette réunion en une même section des deuv l(»rmes précitées. tf Toutes les espèces du rameau du C. (iaru, a-t-il écrit (loc. cit., p. 08), [jrésentenl les mêmes caractères, très particuliers, de l'évolution de l'orne- nientationet du labre, caractères qui les dilTérencient très nettement de la série du C. tiarella (Desh. ), avec laquelle on a eu tort de les réunir sous le nom de Tiaracerilhiinu (Sacco).T) Je suis également de cet avis. Entre les deux séries, il est même d'autres dilféiences que celles que signalait notre confrère. Si l'on prend la diagnose que M. Cossniann a refaite de cette section ^', d'îi])rès les tigures de l'espèce géno-type ( C pseudo tiarella d'Oi'b. ) et d'après deux géno-plésio types, C. /m/Yt(Lamk.) et C. liarella (Desh.), on constate que ni l'une ni l'autre de ces deux formes n'y répond parfaite- ment. D'une part, les C. tiarella (Desh.), œquistriatiiin (Desh.), vrenatalatum (Desh.), etc., ne portent pas de varice diamétralement opposée au labre; de plus, leur ouverture n'est pas subquadrangulaire , mais nettement '') Sacco, / moU. dei terr. ter:, del Pieinonle . . ., XVIt, p. 35. ^'1 CossMANN, IcotKijrrupliiv des Coq. Foss. , Gaatroy. cl Kssais de Pidéocunih. coiiiji. , t. VII. '• CossMANN , Essais de Paléocuncli. coiiip., l. VII, p. 7.^. — ÔSA — ovale, li-ès voisine ilu(liiiales passant par l'axe columeilain'. I )";nrti-e part , les (-'. Harn (Lamk,), fïrrtW'-s* (Desb.) . Monlhinsi (Vass.) , etc., u'onl pas leur colunielle régulièrement excavëe ; elle est droite, à peine roncave dans la j)reniière es[)èce. La (liagnose ne dil rien de roinenienlalitni des premiers lours. Celle-ci est pourlanl sensil)leinenl identique dans les deux formes, et consiste en deux ou trois cordonnets lisses sur les 3-6 premiers tours, plissés par rapjnuition des côtes longitudinales à partir du 5-6' toui'. Mais là s'ar- r<'lent les caractères communs; h largeurs égales, ces premiers touis soni plus élevés dans la forme tiarello que dans la forme i'ioik , el leur profil, presque droit dans la première, est ti'ès conxexe dans la seconde. En résume , les espèces appailenaut à la série du : 7'- inro ]iorleiil une varice (Hauiélraleineiil op- posée au laine, l'I à wiU' varice cor- lespoiulenl une ou deux deuls iu- Icrues ; oui une seclioii des loui^s de spire, et conséquemment une ouverture, sui»- i|uadraiigulaiie!S: oui un laln'fi tiès écliaucré en arrière, possèdent une cohuuelle droile ou à peine concave. Tiiiri'llti ne poilcnt pas de varice ont une section des toui> de une ouverluK" uvales ; out un labre j)eu échancré en possèdent une c<»lumelle très ^pire el arrière , concave. Il est évidemment impossible de conserver réiujies en une même section des formes si dilférentes. Doivent seules être comprises dans les Tiuracerilliiiim les espèces appar- tenant au rameau du C. tiara (Lamk.) : C Gravcii (Desh. ), C Blaiiivillvi (Desh.)., C. Boni'IHi (Desli.), C. Monthiersi {\ns6.), etc. Le C. ùaroUa (Desh.) et ses variétés : crenainhda (Desh.), œqmstr'mta (Desh.), turritrllata (Lamk.) [=^ angiifita (Desh.) = siibiila (Desh.)|, etc., forment une autre section pour laquelle je proposerai le nom de Tiarella- cerithium. [Laboratoire dv Géologie du Muséum.) SO\l\I\IHE. Actes nitimiiisirattjs : l'aircK. Dépôt du fascicule n" 5 (lu Ihillctin tl'- i<)iij 'i?;^ Promotions dos Fouclioiinaires et Ajjeuts du Muséum AaS Demihsiou de M. riiioUKi', l'réparaleur un I.aliorutoiii' colonial 'i-i'i Admission à la rotraile (\o M. Lkronuku, fînrdien de [jalerie 'la/i Noniiiialion de M. Boulkal comme \djudaut militaire 'ia4 — de M. L\NC,Ei.i,K comme Sons-br'ijjadii'c dr {jnrdiens ; dati — de M. Pansvhï connue Garçon du Lahoratoin' de Physique appliquée. '\-jli — de M. Zmiaroff comme Associé du Muséum 'la'i — de M. GintPAiU) con)mc Conespondanl du Muséum /laâ — de M. Lktksti conmie Conespondanl du Muséum huit Don d'une météorite par M. Mengaod 'i:i5 — irouM'ajfes par MM. \a\i\, Glillalmin, Lucre, Legkndre, £. cl A. Ja- inM>n:z i;>5, ^laG, h-x"] Comnnmicalions : li. \mhony. a propos de la Taxinomie des Pangolins : reclilicalion ou Règne ' animal de G. Cuvicr 't ag H, JNklville. Sur Tappareil respiratoire de l'Hippopotame [Flgs.] /iSa F. HoiJssAv. Sur un indice morpholo'jique du vol chez les Oiseaux [%*•] ^38 L. Roule. Documenis pour servir à l'histoire du Saumon i Sulmo mlar L.) dans les eaux douces de la France ( i" série) -'1^16 P. Ghahanaui). Enuniéralion des Reptiles et des Batraciens recueillis dans les Indes anglaises par i\I. Guy Babaull en i()i '1 /i53 — Description d'une espèce nouvelle de Balracien du Sénégal i54 — Enumération des Batraciens non encore étudiés de l'Afrique Occiden- tale française appartenant à la Collection du Muséum 656 L. Biifli-AND. Note sur le peigne mélatarsal que possèdent certaines Arai- gnées de la famille des Dransidée [Figs.] 458 P. Lesm:. Notes sur les Coléoptères Térédiles : XVII. La série du Sinoxylon cnpillalum Lsn. ; diagnose d'une espèce nouvelle 'i64 G. Bénard. Description d'une espèce nouvelle à''Aiuhin de la Rhodésia du Sud (Col. Carabidœ) h^j'] F. Lk Cerk. Observations sur le genre Phasxtis ^^'^kr. -, diagnoses de genres nouveaux et description d'une espèce nouvelle (Lépidopl. He-piaUdœ) ■ A69 P. Fauvel. Annélides Pohchèles de la Guyane. française [Figs.] 'xq-x Éd. Lamï. Notes sur les espèces Lamarckicnnes du genre Lima Bruguière, i7()a /180 F. Gagnepain. Vernonia nouveaux d'Indo-Chine ^87 M"° A. Camus. Note sur le Lopimllirruin iji-acilc Brongn. (Graminées). . . . '19/1 — Variétés nouvelles de Graminées de 1' \sie Orientale 697 A. GuiLLAUMiN. Contribution à la Flore de la NouveHe-Olédonie : XXVI. Plantes recueillies par M. et M°" Le Rat de 1900 à 1910. (3' Supplément.) '499 XXVII. Plantes de collecteurs divers. (Suite.) 5oi Fr. Pellegrin. Les collections botaniques récoltées par la Mission de déli- mitation Congo français-Cameronn. (Suite.) 5o(j R. Benoist. Les Licania (Chrysobalanacées) de la Guyane française 5i3 Ed. Jeanpert. Enumération de Plantes de Macédoine. (Suite.) 517 F. Evrard. Un Alangium (Cornacées) nouveau d'Indo-Chint- [Figs.] 5a4 ( Voir la suite à ta page j de la couverture.) St. Medmkr. Note ^iir un fHJt dérauiitratit le croHseiuent des vallées par ic phénomène pluviaire 5a6 R. Chabpiat. Observations sur quelques Sfin'alocenthitim (Vignal) de l'Eocène. (Stiite.). . : 5a7 — Sur rimpossibilité qu'il y a de comprendre la forme Tinrella dans la section Ttaracerithium (Sacco) 533 SOCIETE DES AMIS DU MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE (EXTRAIT DES STATUTS). l. But et composition de la Société. Article premier. L'Association dite Société des Amis du Muséum national d'histoire natu- relle, fondée en 1907, a pour but de donner son appui moral et financiei à cet établissement, d'enrichir ses collections, ménageries, laboratoires, serres, jardins et bibliothèques, et de favoriser les travaux scientifiques et l'enseignement qui s'y rattachent. Elle a son siège à Paris. Article 3. L'Associaition se compose de Membres titulaires, de Membres donateurs et de Membres bienfaiteurs, qui doivent être agréés parle Conseil d'administration. Pour être membre titulaire, il faut payer une cotisation annuelle d'au moins 10 francs. La cotisation peut être rachetée en versant une somme fixe de i5o francs. Pour être Membre donateur, il faut avoir donné une somme d'au moins 5oo francs, ou avoir versé pendant dix ans une cotisation d'au moins 60 francs pai" an. Pour être Membre bienfaiteur, il faut avoir donné au Muséum, ou à la Société, soit une somme de 10,000 francs, soit des collections scientifiques ou des objets, meubles ou immeubles, ayant une valeur équivalente, soit, pendant dix ans une cotisation annuelle d'au moins i.aoo francs'*'. '') S'adresser pour les versements à M. IMerre Masson, trésorier de l'Atsociation, boulevard Saint-Germain, n" lao, à Paris. BULLETrN DU MliSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE KKl NION MENSUELLE DES NATURALISTES DU MUSEUM N° 7 et dernier PARIS IMPRIMERIE NATIONALE MDGGGGXIX AVIS. Le Bulletin du Muséum élanl une publication mensuelle, destinée essen- tiellement à (le courtes notes permettant des prises de date, son impression doit èlre r.ipide : MM. les Auteurs sont donc instamment priés, dans Pin- térèt général , de vouloir bien accepter la réglementation suivante : L'étendue des notes insérées par un même auteur dans un numéro du Bulletin ne saurait dépasser huit pages d'imjjression. Toute communication excédant celle limite sera renvoyée à l'auteur. Toute remarque verbale faite eu séance à propos d'une communication devra, si son auteur désire qu'il en soit tenu compte au Bulletin, êlre remise par écrit dans les vingl-quatre heures. ^ Les manuscrits doivent <'li'e délinitifs pour éviter les remaniements et écrits très lisiblement, seulement au lecto de feuilles isolées. lis ne porteiont d'autres indications typographiques que celles conformes aux caraclères el signes conventionnels adoptés par rimprimerie nationale, par exemple : Mois a imprimer en ilahque (notamment tous les mots latins) : souli- gnés une fois dans le manuscrit. Mots en petites capitales : soulignés deux fois. Mots en caractères gras (en particulier noms d'espèces nouvelles) : sou- lignés d'un trait tremblé. Pour chaque référence hibliograpliique , on est prié d'indiquer le titre du ()ériodique, la tomaison, Vannée de ■publication , la pagination. H est désirable que, dans le titre des notes, le nom du groupe ou embranchement auquel appartient l'animal ou la })lanle dont il est ques- tion soit indiqué entre pai-enthèses. Les Auteurs sont priés d'inscrire sur leur manuscrit le nombre des tù-és il part qu'ils désirent (à leurs frais). Les clichés des ligures dans le texte accompagnant les communications . doivent être remis en même temps que le manuscrit, le jo«r de lu séance; faute de quoi, la publication sera renvoyée au Bulletin suivant. En raison des frais supplémentaires qu'elles entraînent, les planchei hors teate ne seront acceptées que dans des cas tout à fait exceptionnels et après décision du Bureau. Il ne sera envoyé (prM»r seule épreuve aux Auteurs, qui sont priés de la retourner dans les quatre jours. Passé ce délai et dans le cas de corrections tro|) nombreuses ou d'ordre technique, l'article sera ajourné à un numéro ultérieur. BULL 171 IN DU IVIUSÉDM NATIONAL D'rfISTOinK NATinKLLi:. ANNEE 1919. — N" 7. 187' REUNION DES NATURALISTES DU MUSEUM. Il DKCEMBRK l'Jll». l'UKSlDENCE DE Al. EDMUAD PEIIHIER, , ^^ DIRECTEUR DU MUSEUM. fi .^ ACTES ADMINISTRATIFS M. LE Président dépose sur le bureau le sixième fascicule du Bulletin pour Tanne'e 1919, conlenant les comuiunicalions failes dans la réunion du 26 juin 1919. M. LE Président donne connaissance des faits suivants : M. Meumer (Stanislas), Professeur de la Chaire de Ge'ologie, a été admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite et a été nommé Professeur honoraire. (Décret du 1"' octobre 1919.) M. CosTANTiN (Julien), Professeur de ia Chaire de Culture, a été nommé Professeur de la Chaire d'Organographie et Physiologie végétales, en remplacement de M. Van Tieghem, décédé. (Décret du 19 novembre 1917) M. Simon (Louis-Jacques) a e'té nommé Professeur de la Chaire de Chimie appliquée aux corps organisés, en remplacemenl de M. Arnaud, décédé. (Décret du 8 décembre 1919.) M. Lacroix (Alfred), Professeur de la Chaire de Minéralogie, a été promu au grade d'Officier de la Légion d'honneur. (Décret du 2 août 1919.) Muséum. — xxv. 30 CJ3 o — 536 - M. NiCLOix (Maurice), Assistant de la Chaire de Physiologie générale, a été nommé Professeur de Chimie physiologique à la Faculté de Médecine de TUniversilé de Strasbourg. (Décret du 19 novembre 1919.) M. Lemoink (Paul), Chargé pour Tannée 1919-1920 d'un cours de Géologie à la Faculté des Sciences de l'Université de Toulouse, a donné sa démission de Chef des travaux de Géologie au Labo- ratoire colonial de l'Ecole Pralique des Hautes Etudes près le Muséum. (Acceptation ministérielle par arrêté du 1 5 octobre 1919.) M. Chudeau (René), Agrégé et Docteur es Sciences naturelles, a été nommé Chef des travaux de Minéralogie au Laboratoire colo- nial de l'École Pratique des Hautes Etudes près le Muséum, en remplacement de M. Tronquoy, tué à l'ennemi. (Arrêté du 3o sep- tembre 191 9.) M""" PouRRAT (Camille) a été nommée à l'emploi de Commis sta- giaire au Secrétariat, en remplacement de M. PEY"hELoiNuuE. (Arrêté du 18 octobre 1919.) M. Nassans (René) a été nommé à l'emploi de Commis stagiaire à la Ribliothèque, en remplacement de M. Haun, décédé. (Arrêté du 90 novembre 1919.) Des lîourses de Doctorat sont allouées près le Muséum (Arrêté du i5 novend)re 1919) à : MM. Obré (Albert), Licencié es Sciences naturelles (-j'' année); Hai»iel (Contran), Licenciées Sciences natun>lles(i"' année); Ollivier ((iaslon), Licencié es Sciences naturelles (i"^* an- née) (*) ; Maorou (Joseph), Licencié es Sciences naturelles (i"^* année). M. LE Président a le regret de faire part des décès suivants : M. Lalhy (Antoine), Assistant de la Chaire de Paléontologie, décédé le 26 septembre 1919. M. Poisson (Jules), Assistant honoraire, décédé le 97 no- vembre 1919. '" M. Ollivier a »'té nommé, par arrêté du m iioveml>ri', l'rofesseiir de Sciences naturelles au Lycée de i\ice. 5;^ DON DE COLLECTION Eï D'OUVRVGKS. ÎVl. ic IMolcsseui' K.-L. Bouviku amioiicc le tloii l'ail au Lahoialoiii; (l'Enloiiiolojjio par M""' Aiîkim.k i>ic Peuhin de la colleclluu de Co- léoptères coiislituéo par l'iui sou mari M. KIzéar Ahkiu.k dk Pkrrin, Membre Honoraire de la Société Entomologique de France. M. le Professeur Stanislas Mkunikk oUre à la IJibli()lliè(pie du Muséum, de la part de Taulcur, la suite des Etudes {géologiques du Chemin de fer métropolitain municipal, par M. A. Dollot, Corres- pondant du Muséum, ancien Vice-Président de la Société Géolo- gique de France. Ce sont de nouvelles coupes relatives h des régions récemment recoupe'es par les travaux et qui nous révèlent de nombreuses données tout à fait ignorées jusqu'ici de la Géologie parisienne. Elles ont été fournies par les travaux relatifs : i'' à la ligne du Palais Rof/al (i la Porte des Lilas ; -y" à la ligne de la gare du ISord à la place d'Italie ; 3° à la ligne d'Aiiteuil à l'Opéra; h° à la ligne de la porte de Saint-Cloud à Trocadéro-Opéi'a. Ce beau travail constitue un véritable monument aussi remar- quable par son exactitude rigoureuse qu'il est imposant par le nombre des détails qui y sont consignés, el qui en font un terme de comparaison des plus précieux pour la géologie tout entière du sol de Paris. On pourra toujours en contrôler les assertions, car les échantillons recueillis par l'auteur sont conservés au Laboratoire de Géologie du Muséum, à la disposition des géologues qui désireront les étudier par eux-mêmes. M. le Professeur H. Lecomth offre, pour la Bibliothèque du Muséum, au nom de l'auteur, l'ouvrage suivant : La Pratique de la TéUpholographie , par G. Gallice. M. le D'JacquesPELLEGiuN ofl're pour la Bibliothèque du Muséum au nom de l'éditeur, un volume intitufé : Les Equidés domestiques {le Cheval, l'Ane, le Mulet), par A. Gallier, Médecin-Vétérinaire (Bibliothèque de Zoologie appliquée, Directeur : D'' J. Pellegrin), 0. Doin, e'diteur, Paris, 1919. 36. — 538 — M. R. Anthony oITit. pour hi Rlbliollièquo du Muséum, les deux mcuwires suivants : i" lUJlex'wns () propos de la genèse de la striation miiscuhiive sous l'action dis causes qui la délerminenl. {A)-cliivcs Zool. expévim. el gén., l. 58. notes el revue, n" i. p. i-io.) 9" Calalogue raisonné et descriptif des CoUerlions d'Ostéologie du Service d'Anatomie comparée du Muséum d'histoire naturelle : Manimi- leres. — Fascicule X : Tuhulidenlnta (Orycicropes). Masson et C'*, éditeurs, Paris, 1919. M. A, MoLQUET offre, pour la Bibliothèque du Muséum, au nom de M. A. Railliet et au sien, les deux notes suivante», dues à leur collaboration : 1° Cénure du Coypou [Bull. Soc. Cenlr. Médec.-Vétérin., 1919, p. 2o5-9 11); 2" Gide chorioptiquc du Moujlon à manchettes [Ibid.. p. •jj!2-2i5). CORRESPOND WCE. M. P. Sf.rrk. Consul de France à San José de Costa-Rica. Associé du Muséum, fait savoir (|u'il vient d'être signé, au Costa-Rica. entre M. J. Ormsiy Hearn CarroU. Administrateur de tfThc Attalea Development Corporations ( 3i, Nassau Street, à New- York), et M A. Aguilar Mora. Ministre des Travaux Publics, deux nouveaux contrats : 1" pour la création do plantations d'ananas et autres fruits et rétablissement d'une fabrique de conserves desdils fruits; 2" pour la création d'une fabrique d'huile de Palmier corozo (les coques de corozo servent à faire des boutons et aussi du charbon utilisé dans la confection des masques à gaz toxiques). — 539 — COMMUNICATIONS. Notice sur M. Jvles Poisson, PAR M. I,E l^ROFESSEUR HeNRI LkCOMTE. Le Muséum d'histoire nalurelle o eu la douleur de perdre. le 29 seplombro dernier, le doyen de ses collaborateurs. M. Jules Poisson. Assistant honoraire delà chaire de Botanique (Classifica- tion et familles naturelles des Phanérogames). Jules Poisson, né le 99 avril i833, était entré au Muséum comme Élève jardinier en i8^3. c'est-à-dire à l'âge de 10 ans, et il obtenait sa mise à la retraite le 1" janvier 1909, après avoir con- sacré plus de soixante-cinq années à notre établissement ! Tout jeune encore, il avait, par l'intelligence et le zèle qu'il apportait dans raccomplissement de ses modestes fonctions, attiré l'attention bienveillante du Professeur Decaisne, qui ne lui ménagea ni les conseils, ni les encouragements. En i864, il devenait Pré- parateur attaché à la chaire do Botanique (classifications), dont M. Brongniart était à ce moment le titulaire (par réunion momen- tanée à la chaire d'Organographie). Moins de dix ans après, le 1" avril 1878, il était promu Aide-Naturaliste, en remplacement de M. Ed. Bureau, nommé Professeur de la Chaire de Classifications, enfin rétablie en tant que service autonome. Tous les habitués du Muséum ont connu ce Botaniste alerte, zélé, dont la bonhomie souriante et l'inlassable obligeance exerçaient sur tous ceux qui avaient l'occasion de l'approcher un véritable charme et provoquaient rapidement une vive et durable sympathie : Jules Poisson n'avait dans cette Maison que des amis, et sa dispa- rition sera vivement ressentie non seulement par tous ceux qui appartiennent par leurs fonctions au Muséum, mais encore par une légion de Botanistes ou de travailleurs, français et étrangers, maîtres éminents comme modestes inconnus, dont il s'ingénia, pendant une longue carrière, à faciliter et souvent à orienter les — 5/iO — reclierclies. grâce à la connaissance paifaile qu'il avait acquise des iniporlantes coileclions de Botanique du Muséum. l.a liste qu'on trouvera à la suite de celte brève notice donne une juste idée de la variété des questions diverses à la solution desquelles .1. Poisson ci'ut devoir apportei- une contribution person- nelle. l/un de ses travaux de (b'but. qui avait jtour objet Félude des (lasuarinées et qui lui fut sans doute inspiré' pai- son maître Brongniai't. montre qu'il pouvait avec succès s'orienter vers les re- cherches de structure des \égétau\. Mais il ne persista point dans cette voie et. en laissant de côte' ses notes d'herborisation et de Bo- tanique syste'matique qui rentrent étroitement dans le cadre de la chaire à laquelle il était attaché', on peut dire que l'ensemble des recherches et des publications de Jules Poisson gravite autour de deux questions principales : la morphologie et la biologie de la graine, d'une part ; l'étude des produits tirés du monde végétal , d'autre part. A l'étude du développeiuent et des caractères de la graine, pro- blème souvent délicat, on peut dire que J. Poisson resta fidèle pendant toute sa vie. et on lui doit, sur ce sujet à faces multiples, un nombre respectable de notes intéressantes (|u'il aimait à réunir sous le titre général de ff Contribution à l'étude de l'ovule et de la graine». Dans cet ordre d'idées, nous signalerons spécialement un travail sur le siège des matières colorées de la graine, et un autre sur la durée de la vitalité. .Iules Poisson était un Botaniste trop avisé pour ne pas être convaincu de l'énorme importance économique d'un grand nombre de produits végétaux, et, avec juste raison, il pensait que leur étude doit solliciter rallenlion au même titre que les problèmes de Bota- nique pure. Aussi, et dès la première heure, apporta-t-il au Pro- fesseur Bureau un concours actif et éclairé pour la constitution d'une collection de produits végétaux récollés sur tous les points du globe par des légions de voyageurs et à l'instigation du seivice de Bota- nique. Tous ces pioduits. dans la pensée du Professeur Bureau et de J. Poisson, devaient constituer une exposition puhlicjue particu- lièrement intéressante et suggestive. Les matériaux ainsi accumulés sont nombreux et variés: mais jusqu'à ce jour, et pour longtemps peut-être, malgié tout l'intérêt qu'ils pré'sentent, ils attendent, dans un grenier mal abrité et inanessible au public, le jour où — 5^i1 — ils pourront rlie mis avec profil sous les yeux des visiteurs du ' Muséum. Les recherches auxquelles il avait dû se livrer pour assurer la détermination exacte de tous ces produits avaient fait de Jules Poisson un maître dans le domaine de la reconnaissance des {{raines, des texlih^s, des drogues, etc., et. jusqu'à ces derniers jours, il ne cessa (Pèlre consulté par des industriels ou des admi- nistrations sur des questions de cette nature. Peu de temps avant la date où allait sonner pour lui Page de la retraite, il fut, en récompense de ses longs et multiples services, nommé chevalier de la Légion d'honneur; et, dans cette circonslance, ses collègues tinrent; par une touchante manifestation, à lui té- moigner les senliuïents qu'ils professaient pour leur doyen. Un deuil cruel, la perte d'un fils (ju'il avait dirigé vers les colo- nies et dont l'intelligente activité autorisait les plus belles espé- rances, vint assombrir ses dernières années. Mais cependant Jules Poisson ne pouvait se résigner à rester longtemps éloigné des collections de Botanique du Muséum, au milieu desquelles il avait passé sa vie, et, de temps en temps, il réapparaissait dans nos gale- ries où il venait poursuivre quehjue recherche spéciale ; mes colla- borateurs se plaisaient à accueillir, avec toute la respectueuse défé- rence qu'il mérilail. l'homme qui représentait à leurs yeux le passé et les traditions du Muséum. A sa famille, au nom du Muséum tout entier, et spécialement du Service de Botanique, nous adressons l'expression de notre vive sympathie. W2 — Liste di?s TRArAnx et Fibucatioss DE Jules Poisso\. Note sur le genre Casuarina (Bull, Soc. Bol. France, 187;^., p. 3i 1). Rapport sur riierhorisalion du Muséum en Sologne, en iSy'i, sous la direction de M. Bureau [BnU. Soc. Bot, France, 187'!, p. 216). Recherches sur les Casuarina et , en particulier, sur ceux de la Nouvelle-Calédonie (Nouv. Arch. Muséum, X, 187^, p. 59-111). Rapport sur l'herhorisation faite par la Société, le 25 juin 1876, à l'ile Saint- Auhin (session extraordinaire d'Angers) [Bull. Soc. Bot. France ,X\ll, 1876, p. LXX?]. Note sur quelques plantes phanérogames récoltées, le aS novembre 1876, aux environs de l'Isle-Adam (Seine-et-Oise) [Id., XXIU , 1876, p. àofl]. Notice nécrologique sur M. C. Grenier (Id., XXIII, 1876, p. 168). Sur une roche d'origine végétale, en coUab. avec M. L. Bureau (C. R. Acad. Se, t. 83, 187G, p. ig'i-igô). Discours d'ouverture de la session en Corse en 1877 (^"''- •'^''c. Bot. France, XXIV, 1877, p. v). Du siège des matières colorées dans la graine. i"^et 2' articles {Id., XXIV, 1877, p. XII et 280), Sur deux nouvelles plantes-pièges [Menlzelia ornata A. Cris et Gronovia acandens L.) [Id., XXIV, 1877, p. a6]. Sur un cas de stérihté du Frajrnria elatior [Id. , XXIV, 1877, P- -'^9)' Du dégagement de chaleur qui accompagne l'épanouissement des inflorescences mâles du Dioon edule {Id., XXV, 1878, p. 253). Du siège des matières colorées dans la graine. 3" article {Id., XXV, 1878, p. /17). Sur la coloration des grains de mais [Comptes Rendus Assoc. franc. Ar. des Se, 1878, p. 688-689). Lettre rendant hommage à la mémoire de M. B. de Brutolette {Bull. Soc. Bol. France, XXVI, 1879, p. 6). Sur un caractère d'adaptation des poils dans les |)lantes (Id., XXVI, 1879, p. 33o). Note sur les produits industriels fournis par les Basiin lonfpjolla L. el /)'. lulifulia Roih. {Id., XXVlll. 1H81, p. 18). — 5/i3 — Rapport sur l'excursion faite par la Société, le a6 juin 18H1 , « Franrhard (session extraordinaire de Fontainebleau) [Id., XXVIII, 1881, p. xcivj. Lettre accompagnant l'envoi du Carex cyperoides récolté dans l'étang d'Armain- villiers (Seine-et-Marne) [Id,, XXIX, 1889, p. 3f>o]. Quelques mots sur un Iris (/. reticulata) et sur le Techfiphihea crococeejlora Leyb. (W.. X\X, i883, p. 88). Quelques remarques sur le Cuscuta reflexa Roxb. {Id., XXX, i883, p. 278). Sur le genre nouveau Hemiecartia de la famille des Monimiacées {Id., XXXII, i885, p. 38). Note sur im cbampignon rapporté au genre Mylita {Id. , XXXVI, 1889, p. 3o8). Notice biograpliiquc sur le D' Sagot, suivie de la liste de ses publications (en collai), avec "M. Kd. Rureai) [Id., XXXVI, 1889, p. Sys]. Observation sur l(>s téguments des graines de certains \é;;élaux, à propos d'un travail do Brandza {Id., XXXVI, 1889, ji. h-w). Observations sur les téguments séminaux, à propos d'un article de M. Guignard {Id.,\l, 1893, p. 59). Noie sur le développement des épines de Yhhia cohtmnaria {Bull. Muséum, I, 189.5, p. ^']S). Plantes remarquables de Basse-Californie du voyage de M. Diguet {Bull. Muséum, I, 1895, p. 112) Un nouveau fourrage pour l'Algérie , le PueraHa Thunbergiana [Bull. Soc. d'AccUm., 189.'), p. 810-81 2). Note sur le caoutchouc de la Nouvelle-Calédonie [Bull. Muséum, M, 1900, p. 'i3i). Sur TAratacio du Brésil [Id., VI, 1900, p. 261). Sur une espèce nouvelle do Castilloa de Costa-Rica {Id., VI, 1900, p. iSy). Sur un Castilloa particulier du Guatemala {Id., VII, 1901 , p. 3^3). Note sur l'/I^ace Webein {Id., VII, 1901, p. 23o). Sur une espèce nouvelle du genre Micrandra {Id. , VIII , 190a , p. .'ïôo). Sur un point de l'histoire du Paulownia au Muséum {Id., VIII, 1902, p. lilid). Sur trois espèces cacliformes d'Euphorbes de la Côte occidentale d'Afrique (on collab. avec M. P\x) [Id., VIII, 1902, p. 60]. Comparaison des résultats obtenus en semant de jeunes et de vieilles graines {Bull. Soc. Bol. France, L, 1903, p. ^178-^80). Discours prononcé, au nom de la Société botanique de France, sur la tombe de M. Kmilo Bescherelle {Id., L, 1903, p. 226). Matériaux pour servir à l'histoire de l'ovule et de la graine {Bull. Muséurn, IX, 1903, p. 201). — 5/i/i — Note sur le l'almjcr à liuiie de la (]ôte occidenlale d'Alricjut' (en oolial». avec M, Eugène Poisson) [Id., IX, 1908, p. 4 10]. Observations sur la durée de vitalité des graines {Bull. Soc. Bot. France, L, igoS , p. 337-353). Sur la durée de vitalité des semences et celle des iSélumbos on particulier {Bull. Muséum, IX, 1903, p. 196). Sur les cultures et en parliculior celle do Vhonanéa jnilia . à la GrandH-Comore {Ici, IX, 1908, p. i65). De la fnation ol du déboisement des dunes, principalement dans le Nord-Ouest de la France (Bull. Soc. d'Acclim., 1918, p. Hi-90; io7-n5). Germination après un lonjf onfouisscment de graines du Clirnojmdium Hotrijs (Bull. St)c. Bol. France, L.\ , 1918, y. ôiB-.^ao). Ilnmblot, naturaliste- voyageur (1888-1917) [Bull. Muséum, XXill, 1917, p. 016]. Du rôle des Lombrics ou Vers de terre sur les végétaux (Bull. Suc. d'Acclim., ,918, p. 85-39). Nous citerons enfin un iidinln-e assez considërablo (rarliclcs de vnlijciri- sation ; Bévue horlicoh : Mmlzeliu ornala, 1878, p. 'i8n, 1 pi. coloi'. — Sterculia ru- ppslris, 1H78, p. 8->5. — To.vicojihlm spirUihilis, 1879, p. ■>.■](>, 1 pl.color.- Doux plantes à recommander : Iris relicidalu et Tccophilœa ciancn-crocen . 1888, p. rtri5. — Les Eucalyptus, i88'i, p. floi. — Une nouvelle industrie végétale, i885, p. 5/,S. — Les propriétés de VArislolplia Muqui, 1886, j». /467. — Bégonia cocci- nea, 1887, p. 558. — Sur le Phiilolaccn dccandia . 1887, p. 8:!. — Observations sur la végétation du Limousin, 1890, p. 5a6-528. — Botanistes et borticuileurs, 189a, p. 178-180. — Verhenn venosa. 1892, p. 35/i. La Nature : La Cuscute, i883 (a), p. 385. — Le Cryptomeria, 1888 (a), p. 3i5. — Les Broméliacées, i88'i (1), p. 865. — La maladie de la gomme des arbres fruitiers, 188/1 (a), p. 266. — Les Eucal\ptus, 188/1 (1), p. 29/1. - lîu nouveau fruil . «le kaki de la Cbine el du Japon?;, i88'i (9), p. 869. — Utilisation des fruits et des graines dans la passementerie et la lingerie, i885 (a), p. 392. — Un nouveau fruit comestible, 1886 (2), p. 87. — Les \ucca, 1887 (1), p. 9/17. — Le congrès m)|CoIogique , 1887 (2), p. 356. — Les produits du Tonkin, 1888 (1), p. 98, 181. - Les Palmiers, 1891 (1), p. 55. — La conservation des objets d'bistoire naturelle, 189a (1), p. 26. — Les Agaves, 1892 (1), p. 177. — Le Pin blanc, 1892 (a), p. 4io. — Les Bbododendrons de Launay (Eure-et-Loir), 189a (2), p. 3tio. — ^ Quelques falsifications, 1892 (1), p. 10a. — Les plantes fourragères, 1898 (2), p. 862. — La bille d'Acajou- cedra du Jardin des Plantes, 189'! (1), p. 129. — La loupe du .Noisetier du Muséum d'Ilisloire naturelle, 189/1 (1), p. 228. — Nouveau procédé de conservation des P ), p. 3oG. — Le palais du (piai d'Orsay à Paris et sa llore , 1897(1), p. 3'M). — Les nouvelles plunlalions au Muséum, à la suite du rvdone du -fô juillet 1896, 1897 '^0' p. ;}37. Le vieil Acacia du Muséum, 1897 (^)' !'• "" '• — '-'^ Tomate-pomme de lene, 1897 (2), p. .'567. --- Le Saxaoul, 1898 (1), p. 359. — La vé/jétation au jardin du llamma , près d'Alj;er, 1898 (m), p. ôd. - Los Kchinocaclus de la Basse -Californie, 1899 (1), p. 3'io. — La villa Tliuret, 1899 (9), p. 65. — Le Hibassier, 1901 (•!), p. 387. — La Pcrsicaire du Japon, 1901 (9), p. '110. — Ine nouvelle falsification, 190'! (9), p. 166. 5^i6 — Compte remdu de mois a^s à DiÉgo-Suarez, PAR M, H. Poisson. Au mois de juin 1916, je m'embarquais h Marseille à dostination de Die'go-Suarez, où j'exerçais la fonction de Vétérinaire chef de service à la portion centrale. Ce poste comprenait, outre le service du 7' régiment d'artillerie colo- niale, ceux des autres formations militaires de la place stationnées soit à Antsirane, soit dans différentes localités plus ou moins éloignées (Orangea, Ankoriko. Gap-Diégo, Sakaramy, Gampd'Amhre).En outre, un sanatorium vétérinaire existait à Anosiravo (Montagne des Français), en terrain calcaire, pour le traitement des chevaux et mulets ostéomalaciques ''. De plus, le vétérinaire est chargé de l'abattoir et de l'inspection des deux marchés, et fait de droit partie de la Commission d'hygiène; il assure éga- lement la visite des animaux embarqués et débarqués et inspecte dans les usines de conserves de viande (la S. G. A. M. A.^'', à 5 kilomètres d'An- Isirane, Antongobato '^ , à 90 kilomètres: la Bourbonnaise, à Joffreville, 33 kilomètres) les j)roduits destinés au commerce**^. Enfin j'étais vétérinaire, chef de la circonscription , chargé des épizooties dans la province de Diégo-Suarez et le district autonome d'Ambiiobé '■^\ Les fonctions de Vétérinaire municipal comprennent également la sur- veillance de la fourrière puhiique. Ces divers services m'appelaient fréquemment en dehors de Diego et '') Le fonctionnement de cet établissement et la pathogéuie de cette afTection ont fait l'objet de plusieurs rapporis techniques adressés à l'autorité militaire. '■-' Abréviation industrielle de la tr Société des conserves alimentaires de la Mon- tagne d'Ambrew. — Direction Buissierc Perier et C", à Marseille. ''^ Usine de la Société la Rocholortaise, à Paris. (*' L'inspection des viandi's destinées à la troupe est assurée par des vétérinaires niibtaires et des ofliciers d'uduiinisl ration spécialement dctacbés aux usines. (^' La province de Diégo-Suarez est située à l'extrémité nord de Madagascar et est limitée par la province de Vobémar au Sud-Kst et à l'Est, par le district autonome d'Ambiiobé à l'Ouesl et an Sud-Ouest. Sa superficie est de .'),oiS kilo- mètres carrés. — Le disirict autonome d'Ambiiobé est con)pris entre les pro- vinces de Diego au Nord, Vobémar à l'Est, Ananaiava au Sud cl le district saka- iave de la province do Nossi-bé au Sud-Ouesl. Sa superficie est de 8,700 kilo- mètres carrés. — 3/17 — ' m'ont permis, au cours de missions (l'inspcclioii siinitairc, dn rccurillir dos rensei{fnemonls concernant la hiolojjie du nord de Madagascar. En terminant, j'ajouterai que, le 18 juin 1918, le tribunal civil de Diégo-Suarez me désignait comme expert [lour effectuer une mission au compte delà colonie, dans l'Andrafiamena, à 100 kilomètres environ du chef-lieu, dans une régioii peu parcourue, à l'elfet de rechercher si les terrains environnant le pic de TAndradamena (cote yOS'" d'altitude) étaient ou non aurifères '''. J'ai jiu ain^i pendant trois ans parcourir, je pourrais dire en tous sens, les régions septentrionales de iMadagascar. Je me bornerai à indiquer les principales tournées que j'ai faites : 1° Du 1" mai 1917 au 9 mai 1917, tournée de vaccination anti-char- bonneuse aux mines d'or de l'Andavakoera à Belsieka (District autonome d'Ambiiobé) '^"'. Dislance parcourue, 020 kilomètres; 2° Du 3 novembre 1917 au 22 novembre 1917, tournée d'inspection sanitaire dans hi province de Diégo-Suarez (route des placers) et dans le district autonome d'Ambilobe (régions de l'Ifasy, du Tsaratanana, de la Mahavavy, de l'Andavakoera et de l'Ankara). Ce voyage de plus de 700 kilo- mètres m'a permis de visiter la chaîne gréseuse de l'Antsakai, les pays montagneux, contreforts du Tsaratanana, compris entre Anaborano et Ma- nambato , les grandes cluiles de la Mahavavy, dans son cours supérieur entre les deux massifs Zarambavy etZaramdahy, tout le cours de la Mahavavy moyenne entre Manambato et Ambilobe, la curieuse falaise de calcaires coralliens de l'Ankara, les plaines à Satra de Marivorano et de Sessy, les pentes orientales du massif d'Ambre ^^'> ; 3" Les 12 et i3 décembre 1917, tournée d'inspection sanitaire dans la presqu'île du Gap Diego et au Windsor-Castle (Babaomby) '''. Distance parcourue, 5o kilomètres; k° Du 93 au 3o janvier 1918, tournée d'inspection sanitaire au Saka- ramy. Camp d'Ambre et Ambahivahibé. Distance parcourue, 100 kilo- mètres '*'. Ce voyage s'est effectué en partie dans la forêt d'Ambre à faciès nettement tropical, en partie dans les ])lateiux dépendant de ce massif (plateaux de Tsarhena, d'Ambahivahibé d'Antsahasifolra et de Sakaramy). 5° Du 18 au 2/4 juin 1918, mission dans l'Andraliamena. Dans ce pays entièrement composé de grès basiques, disposés en falaise à pic, domi- nant la vallée monoclinale de l'Andrevo, c'est la brousse à barabauja qui ('• Celte mission a fait l'objet d'un rapport déposé au gretFe du tribunal. '*' Rapport do mission envoyé au Service Vétérinaire, 10 mai 1917. '^' Rapport de mission envoyé au Service Vétérinaire, avec carte. 3j décem- bre 1917. (^^ Rapport de mission envoyé au Service Vétérinaire, 3i décembre 1917, pu- blié par la Revue agncole et vétérinaire, février 1918, n° 16. '*' Rapport de mission envoyé au Service Vétérinaire, 9 février 1918. — 5/j8 — domino el est faradéiisli(jnp. Inutile de dire qu'il n'y a pas d'or, ni de placer, dans ces régions. Distance parcourue, 3oo kilomètres. Pour parvenir à l'Andrafiamena, on quitte la route des placersà Aml>on- drofé (90 kilomètres); on gagne Anjanakely, situé à ^4 kilomètres de la roule, en traversant la vallée de Hodo à riches pâturages el à belles rizières dont les pentes sont en partie boisées (pentes de l'Antsahabe), puis on franchit les vallées de l'Anjanakely et de l'Ampaulsona, qui présentent le même aspect riche de la précédente : ensuite on monte par les plateaux rocailleux de Marovato'', recouverts de P/c/vs aqu'diua, et l'on arrive à la falaise cpii redescend très à pic, dans la vallée de l'Andrevo, au petit village d'Ambodiliakarana'"'; la descente s'effectue sur une quinzaine de kilo- mètres de la cote 766 à la cote 5o (Ambodifiakarana ). Le relour s'effectue par la vallée de l'Andrevo ( village d'Andevokely) où, par le col de l'Andra- fiamena , on regagne Anjanakely ''' ; 6° Du -23 au 3o novembre 1918, deuxième mission n. préparation : INote agronomique siir le Sambirano (en rollaboratio»» avec M. Decarv), destinée à la Société d Acclimatation de France. — 5V.) - Les rappoils locliiiiqiK'S iidicsst-s aux Her\ic('S civil et iiiililair*- «le la colonie, ainsi que les slalisliques annuelles, (•,((in|)ieiment»'iiviro[î 9.00 pa^fes de texle t^cril el oui éié accompagnés tic plans, croiiuis, pholograpliies, diagrammes, lablcaux synoptiques, etc. Mes noies lorment 3oo pages de cahier in-4". Les éclianlillons lecnoillis : animaux, plantes, niinéi-aux, ont (Hé cata- logués de la manière suivante : 1° Du 10 août 1916. Envoi an Muséum de 19 échantillons d'herbier, plantes phanérogames, et 1 () échantillons de Cryptogames; tî2 échantil- lons d'animaux, sahie, cocjuilles, graines, etc. Le tout envoyé à M. Go- stantia. Professeur de culture. Dans cet envoi existait une chàine, retrouvée à Moroni (grande Comorc), par ho mètres de fond, el qui a été étudiée par Al'"°Lemoine; 9" Du 7 mars i()i7. Envoi au Muséum de 96 échantillons d'herbier de plantes-phanérogames, comprenant des individus recueillis par M. Decary et moi aux environs de Diego, au Sakaramy, à h montagne des Français, numérotés de i3 à 108 inclus^''. 55 échantillons de Cryptogames, comprenant des Filicinées, Equiséta- cées, Mousses, Lichens, Champignons et Algues, numérotés de 25 à Ho inclus. 7 échantillons de malacologie. 10 échantillons d''entomologie, 8 échantillons de fruits et de graines. En 1918 (date omise sur mon catalogue et non retrouvée dans mes notes'», j'ai expédié au Muséum, par un bateau coulé, ou dont le courrier a été perdu : 43 échantillons d'herbier phanérogames. Il me reste un seul petit paquet de doubles bien abîmé par les Insectes. La même année, j'ai eu des paquets d'herbier également mangés et bons à jeter. Actuellement j'ai rapporté : Une caisse de roches et de fossiles comprenant 90 types. Roches de l'Andavakoèra , Poissons fossiles. Oursins de la montagne des Français, etc. Une caisse de Coquilles, Coraux , etc., comprenant i3o types. Une cinquantaine de graines, animaux en alcool, coquilles, etc. De plus, j'ai remis à M. Fauchère, à son départ de Diego, une caisse de plantes vivantes comprenant des Orchidées, des Euphorbes xérophiles, deux Pachypodium nouveaux, une Asclepiadée à gros tubercule, des Gas- teria, des Kalanchoe. Le tout a été remis en excellent état , bien emballé, les plantes étant en état de repos; malheureusement, avec la lenteur des voyages, tout est arrivé mort. Ces plantes vivaient dans mon jardin, y ont (') Note ajoutée penilaiit Piinpiession : cet ouvoi a été également perdu. — 550 — lleuri cl se cullivaienl hieii en dehors de leur lialtilal Dulurel; aussi j'avais ncns(' qu'en serre elles se mainliendraienl, étanl 1res rustiques. Au lolal, près de 3oo échanlilloDs ont ëté envoyés au Muséum et 270 sont encore en caisses, non dcKaliés: j'ignore dans quel étal ils sont. Au cours dénies tournées, j'avais remarqué que ce qui man(juait le plus au colon de la brousse, c'était la documentation; aussi, en 1919, je m'étais cUbi'cé de combler cette lacune en faisant paraître dans lîi lleiue agricole et vélèrinairc de l'île, s(»us la rubri(|uc : r-Quelques renseignements utiles^, une sorte de revue des revues scienliliqiies où tout ce qui pouvait intéresser l'agriculteur, le commerçant et l'industriel colonial était analysé. De même, sous le titre rr Bibliothèque du Colon n, j'indiquais les ouvrages qui me pa- raissaient commodes et bons à posséder. Je continue ce travail pour lequel j'ai reçu , dans une lettre du Président de la Chambre syndicale de Tana- narive, des éloges très encourageants. Le but à atteindre, dans cet ordre d'idées, serait de créer à Tanauarive une sorte d'ollice de renseignements gratuits pour tous les agriculteurs de Madagascar. Les difficultés de communication avec la France el la ienieur, je dirai même la rareté parfois des courriers, m'ont empêché d'envoyer des travaux au Muséum . et j'ai eu l'aimable concours de l'Académie Malgache pour recevoir les travaux ci-après '"' : 1° Principaux Faciès biologiques de Diégo-Suarez. Les Calcaires, avec phologiaphies et dessins; 2° Note sur un Pachypodium nouveau du nord de Madagascar, P. Uind- son nov. sp. ; 3° Note complémentaire à l'étude des Poissons fossiles de Bobalomendry ; h" Note sur les Baboabs de Diégo-Suarez (Lettre adressée en réponse à un renseignement); 5° Note sur un Pachijpodium nouveau de la région de Diégo-Suarez (1919), P. Decaryi, nov. sp. ; 6° Nouvelles observations biologiques sur les Pachi/poditiin (en collabo- ration avec M. Decary). Ce mémoii-e comprend ; la distribution géographique des espèces étu- diées, la classification systématique des espèces, les particularités biolo- giques (cycle évolutif, époques de floraison, époques de foliation, types morphologiques), relations entre la forme des différents types de Paclii/- podiion et l'habitat, relations entre la composition chimique du sol et les dif- férentes espèces, altitudes auxquelles se développent les différents types, etc. Ce mémoire est accompagné de deux croquis indiquant les localités. Comme vétérinaire, j'ai i)nl)lié: 1° Une noie sur le traitement de l'osléomalacie des Equidés (Revue agri- cole et vétérinaire. Juillet 1918, n" 2 1 ) ; (•' En cours de puhiicatiou, celle rcvui" étant eu retard par suite do la guerre. û' (Ea cours (le puldicatioii.) Noies de l'alliologie : Rupture d'un ané- vrisme de 1 aorle postéiieure chez une Mule. — Angine de poitrine chez le Cheval. — Asphyxie par aplalisscmonl de toute la Irachée-arlère chez une Mule. — Notes de léralologie : Monon»''phri5. -)'' = i>36 76,3.3,8.5,1 = ],/j8 ii,V' II. RAPACES NOCTURNES. Strix ulula 6,9^: 61 ,4 . 3,9. 1,5 — 1,63 Graiul-Dur Uubj maximus cT -^ilb 19,4' : 100,5.3,9.9,4 = 9,o3 87,9.3,4.3,3 = 9,17 93,3.3,8.2,3 = a,ôo 48,6. 9,2. 1,1 = 3,45 99,9. 1,5.0,8 = 2,53 31,9. 1,5.0,8 = 2,73 39,4. 9,0. 1,0 = 3,0 1 Graiul-Duo de Virjjinic. . . lUtbo virginianus Gm ISijclea nivea Daud ....... 11,6^ Moyen-Duc Olus vulgavis Fiera 6,6^ Pflil-Duc Scops Zovca Gmel Chevêche Atticni' passcvina L Idem Atlwne maculala ^ ^if'. - • 4,53 : 6,9'' l*elil-l)uc Scops Zoica ^ Ginel 4,.j' : 29,3 . i,4 .0,7 = 3,i 4 553 — ' 2 1 ,7' i3,3' 9,3^ 49,5. 36,7. 5o,o. 39,0. 68,6. 42,4. 68,5. 52.4. 35,8. 57,3. 3o,2. 56,9. 29,9 • 99,0. 52,6. 28,9. 4.3,1 46,9 47,6 5o,6 46,4 i56,3 29,8 3i,6 102,0 127,8 58,1 37,5 159,0 •61,4 58,1 199-» 89,8 62,9 3,0.2,6 = ',7-»'9 = ,2,3.9,0 = .1,7.1,9 = .9,8.. 3,3 = . 2,0.2,3 = .2,7.3,9 = ,2,0.2,0 = .1,7.2,0 = .3,3.2,6 = . 1,3. 1,5 = .2,9.2,7 = .1,5.1,7 = .1,4.1,8 = . 1,8.2,4 = . 1,6.1,7 = .2,0.2,4 = .2,9 .2,0 = . 1,6.9,0 = .i,7-i'9 = . 1,5.2,1 = .6,2 .5,7 = .1,7.1,9 = .2,0. 2,2 = .3,2.3,4 = .5,7.3,6 = .2,6. 2,1 = . 1,3. 1,6 = .4,2.6,0 = .3,3.9,4 = .2,4.3,5 = .4,8.4,3 = .3,4.3,0 = . 2,0.2,9 = 1,9 9 1.26 i,3o i,3i 1,46 1,47 i,5o 1,56 1,58 1,64 1.71 1,73 1,80 1,86 1,88 1,88 1,89 1.89 1,92 9,06 2,90 2,2 5 2,26 2,32 3,33 9,37 3,5o 2,5l a, 5a a, 5 4 a,54 2,63 2,03 <') D'après les dimensions, l'échantillon semblerait plutôt de N. arquata. — 557 ~ Grue cendruo (irus cincroa Hosclit 90,0^ : i5 1 ,5 . fi,o . 5,o = 9,6/i ? A. 353t 9.9': 57,9. a, 5. 8,0 = 9,69 Jabiru Mycteria indica Lalh 1 9, A' : 1 46, :i . 3,7 . 4,8 = 9,8 1 Chionis blanclie Cliionts alla Gra 8,7' : /i8,u.3,4. 1,9 = 9,99 Pelidno Tringa cinclm L 3,/i^ : 1 9,9 . 1 , 1 , 1 ,3 = 8,98 Tantale Titniaius lencocephalus Gm. . 17,6' : i3o,7.3,o.3,8 = 3,66 Marabou Leplopilos iliibiua Gm 9 5,5' : 916,1 .4,3.4,7 = 8,79 Oariaina huppé Cm-imna cvUlula L i3,9* : 62,7 . 3,3 . 9,9 == 3,83 Héron plombé Ardea plumbea Svv g,6' : 74,0. i,5.9,o = 8,98 Gariama huppé Cariama crislata L ia,o' : 60,9.2,9.9,4 = 4,07 Grue couronnée Balearica patmiina L 18,7' : 1 17,8 .8,7 .3,4 = 4,48 Grue ausirale Gnis auslrnlis (} Gouid.. . . 91,8' : i4o,4 . 8,3 . 5,0 = 4,47 Savacou Cancroma cochloaria L 10, 5' : 68,2.2,1 . 1,9 = 4,5 1 Bihoreau Nyctiardea nycticorax L . . . . 9,1' : 58,9. 1,6. 1,7 = 4,70 Héron garzette Ardea garzelta h 10,8': 66,9.1,6.1,7= 7,19 Héron butor Bolawus stellaris L 12,6' : 76,0. 1,9. 1,9 = 7,80 Butor de Tasmanio Bolaurus australis ,} i5,o' : 88,6.9,8.2,0 = 8,79 Rhinochetos Rhinochetos jubatua VerretD. 8,8' : 4o,5.2,i .0,9 = 8,96 Idem Idem 9iO' : 40,7.9,1.1,0= 9,00 Héron cendré Ardea ciiiprea h 19,5': 66,4.1,7.1,7 = 10,17 VU. PALMIPÈDES. Oie de montagne Branla montanaT och i4,4': 91,7.4,5.9,9= 0,76 Frégate Tachypetes aquilus L 1 1 , 9' : 1 9 1 ,6 . 8,6 . 3,0 = 1 ,60 Pétrel Damier Dnption cupensis L 7,8' : 55,9 . 3,4 . 1,8 = 1,96 Cereopsis Cereopsisnov.Hollandiœ Lalh. 16,8* : 120,9.5,1 .8,9 = 1,97 Puffin cendré Piiffinus cinereus Bonap 9,6' : 78,5.8,3. 1,9 = 1,98 Bec en ciseaux Rhynchops albicolis Svv 6,9' : 58,8. 1,8. 1,7 = 3,00 Albatros Dromedeamelanophrys'îemm. i6,5' : i64,3 . 4,6. 2,8 = 3,13 Oie Anser vulgaris Pallas i4,6' : 99,4.4,6.8,0 = 9,96 Oie poliocéphalo Branla poliocephala Gr 13,8': 79,9.8,7.8,0= 3,36 Cygne bec noir Cygnus musicus Bechot 33,8' : 1 70,8 . 5, 1 . 5,3 = 3,67 Cygne de Bewick Cygnus Bewickii Jarr i9i5' : 1 45, 7. 4, 4. 4,5 = 9,57 Oie d'Astrakan Anseï- cygnoïdes L 16,9' : 1 06, 4 . 5,o . 3,5 = 3,59 Eider Somaleria mollissima L 18,7' : 74,0 . 5,i . 2,6 = 9,63 Pélican Pelecanus onocrolaltts L 96,5'' : 908,7 . 6,9 . 4,8 = 9,69 Grand Plongeon Colymbus glacialis L i6,5' : 108,9.5,9. 9,7 = 9,71 Petit Guillemot Uria Sp.? 6,6' : 29,9.3,3. 1,6 = 3,81 Cormoran Graculus magellanicus Gm. . i4,2' : 88,7.4,9.9,8 = 9,86 Canard bec courbe Anas curvirostra Pallas 1 1,8' : 60,1 . 8,7 . 3,9 = 9,95 Cormoran Graculus carbo L i5,9': 108,0. 4,6 . 3,5 = 3,96 Idem Idem i4,3': 95,2.8,9.3,6= 3,96 — r)58 — pnÛTin Pujjinus l'^dwarsii Oust 9, 5^ : i\-],-j . 3,3 . 1 ,8 = ;<,oG Cormoran Graculus nov. HoHanfl.SUimp. i5,'i^ : 1 o."i',7..'5,8.H,o = ."^oç) Jdetn Graculus magellaiiicus $ Gm. 1 1,6^ : G()/i. A,i .\,'j=z 3,3a Guillemot troile Ttria Iroïh d* L 1 1 ,9' : 5) ,0. 2,7 . 9,8 = 3,29 ] liouLENGEB, Aiiii. Mug. Nttl. Htst. (8), IV, iQOQ.p. /|3) , r[ C(U. FicHhwalcr Fiskcs Africa, IV, 1916, p. /la, fiy. ai. — 5()5 — Le dos est gris blcuâli-e, los parties iiilérieures sonl blanc jaiiiuitre; les ' nageoires grisâtres, l'anale est blanchâtre. D. Vil 19-90; A. I 90-tu ; P. 16 ; Sq. 1^. b)ng. i45-i55. N" 1919-/180 à /i83. Coll. Muséum. — Lagune de Colonou : D' Traut- mann. Longueur : 35o -h 90 = /nio, 870 -h 80 =^ 45o, 36o -\ 100 = h6o , 610 + 90 — 5oo niiliinièlres. Cette espèce est assez voisine de Gobioides Broussoncti Lacépède des cotes du F^éiou et de riicpiateur. Elle s'en dill'érencie aisément à cause de la lon- gueur plus grande desadoi-saleet de son anale (dobioides Ansorgei : D. VIT 19-90; A. 1 90-91. G. liroussoneti : D. VI 16; A. I i5). )66 — IIei'tiles ut Batka(:ie.\{> revieillis ejs AloÈiue Pan M. Pavl Pallary es 1919, PAK M. PaiL ('iIABANAUD, (loRRKSPONDANT DU MuSÉUM. REPTILES. SvtjRODACTYLUs MAURiTANicus D. B. — Tléta (Ozaïls), 1 e\. Il" 19KJ-93. Agajia BiBRONi A, Dum. — Figiiig, fin jivril, 1 9, n" 191 9-9^. Lacerta hiuralis Laur. forma typica. — Berkane, 1 d* avec 2 post- nasales, n" 1 919-95. 1 9, n° 1919-96. AcANTHODACTVLis PARDALIS Liclit. — Figuig, fin avi'il , 1 ex. n" 1919-97. AcANTHODACTYHJS SCLTELLATIS D. B. Figuig, fin aVIl'l . 2 eX. H ' 1 9 1 9-98. Chalcides ocellatus Fôrsk. — Berkane, i jeune, n" 1919-99. Zamems hippocrepis L. — Figuig, fin avril. 1 jeune présentant les caractères suivants : 5' labiale, bordant IVeil; dorsales sur 95 rangs; ventrales, 219: anale divise'e; sous-caudales, io5; n" 1919-100. 1 jeune présentant les caractères suivants : aucune labiale bordant l'œil : dorsales sur 28 rangs; ventrales, 221; anale divisée; sous-caudales, C4-i-? n° 1919-101. Cérastes cornlïus L. — Figuig, fin a\ril, 1 cf, n" 1919-102. BATRACIENS. Hana esculenta var. rididdnda Pallas. — Figuig, fin avril, 1 9.n" 1919- io3. BùFo MAïuiTAMCis Sc!d<>g. — Figuig, fin avril, 1 ex. à coloration l\v.» claire, les laclies rares, petites el peu dislincles, n" 1919-10'!. 567 JHyiiMÉniTioy des IIevtiœs nEciKiius au Dmiomhv i'M\ 1/. (.11. Pli moi i:r itEçis k Mi s au m i:\ l'ji^i^ PAU M. Paul (Iiixiianali), CoRUKSPOM)A>T DU MuSKUM. Ail "rouis dim tiiivjiil précédent '\ j ;ù iiieiilioiiiic la ca|»tiiie laile au Dalioiiiey, par M. Cli. Piiniol , de six Ophidiens apparlenaul à trois espèces dilTéienles. Depuis lors, la totalité des bocaux envoyés au Muséum par ce cliasscur ni'ayant été confiée par M. le Professeur Louis Roule, je donne ici la liste complète des Reptiles capturés au cours de ce voyage. Dans l'cMiuméralion qui suit, les exemplaires déjà mentionnés portent les numéros de collection u)iG-oo/i à 009. La totalité des exemplaires recueillis par M. Primot se monte à 17, ré- partis en 9 espèces et 8 genres. Tous ces Reptiles ont été capturés à \^ idah (Dahomey); ils se signalent par un parfait état de conservation. Mabuia Perkoteti D. B. — 1 ex. n" 1919-88. Tropidonotus olivaceus Peters. — 1 ex. n" 1916-00^. LvcopHiDiuM sEMiciNCTUM D. B. — 1 ex. n° 1919-8/1. Frontale plus longue qne les préfrontales, plus courte que les pariétales. Pariétales plus longues que la distance de la frontale à l'extrémité du mu- seau. Dorsales sur 17 rangs. Ventrales, 198. Anale entière. Sous-caudales, 55. — Longueur totale : 4o5 millimètres, dont 77 millimètres pour la queue. GlILOROPHIS IRRKGDLARIS Leach. 1 d*, U" 1 999-85. Temporales i + i. Dorsales sur i5 rangs. Ventrales, 180. Anale divisée. Sous-caudales 199. 1 jeune, n° 1919-86. Temporales, 1 + -2. PSAMMOPHIS ELEGANS Boic. 1 9, n° I919-87. f' llulIcUii (In M II SI- Il lit . i()i(>, [). 362 cl suiv. Muséum. — xxv. 38 — 568 — PsAMMOPHis siBiLANs L. — h cx. Il" igiG-SoB, 3o6, 3o7 et 3o8. 1 jeune, var. D (Bigr), n" 1919-88. Dorsales sur 17 rangs. Veiili-ales , iGô. Anale divisée. Sous-caudales, io5. Naia melanoledca Hallow. — 1 jeune, n" 1919-89. Causes rhombeatus Licht. — 9 ex. n"' 1916-809 et 1919-90. BiTis ARIETAN8 MciT. — 1 jcune , n°i 919-91. r)(;v — UKiicnu>'noiy d'un nouveau oenuh de CnuaiAcé 1.sopoi>e DE L.l DIoUVELLE-XeIHBLE ET APPAUTESANT À LA FAMILLE DES MuMNOPSlbyR , PAR Mrs Harrikt Richakdson-Searlk. \ M. le Prolessem- E. L. Bouvier m'a envoyé réceninieiil [)lusicurs S[)(5ci- irions triiii Isopotle apparleiiaiit à un genre nouveau de la famille des Muu- Mopsidœ. Ces spécimens appartiennent au Muséum d'histoire naturelle de Paris eLout été recueillis à la Nouvelle-Zemble par M. S. Ivanoff en 1910. Munnopsurus INOV. (iEN. Partie antérieure du corps pas plus larjjc (|ue la pai-tie |)ostérieure. Première paire d'antennes avec l'article basilaire très grand. Antennes de la seconde paire pourvues chacune d'une écaille ou d'une pièce accessoire au troisième article du pédoncule. Mandibules avec l'expansion molaire très peu développée, celle-ci n'étant représentée que par une petite touffe de soies; bord tranchant non divisé en dents, mais grand et émoussé; palpe présent bien développé. Maxillipèdes avec le quatrième article du palpe non prolongé en pointe, mais de grande taille avec les bords antérieur et latéral interne presque rectangulaires. Pattes natatoires avec le carpe et le propodite bien développés, renflés; doigt présent. De petites plaques arrondies , planes , sont attachées à la base des quatre paires antérieures de pattes sur le côté ventral, chez la femelle. Ce sont probablement les plaques incubalrices. Les uropodes sont composés d'un pédoncule et de deux branches dont chacune est formée d'un seul article. Le type du genre est Munnopsurus arcticus , nov. sp. Ce genre diffère du genre Muimopsis M. Sars, auquel il est étroitement apparenté par les uropodes bifurques, par la présence de doigts sur les pattes natatoires; parles mandibules dont l'expansion molaire est repré- sentée par un petit bou(|uet de soies et dont le bord tranchant est indivis; par le quatrième article du palpe du maxillipède non terminé en pointe vers l'intérieur. Il diffère de tous les genres de la famille par la présence d'une écaille sur le troisième article du pédoncule de la seconde antenne Outre le genre Munnopsis, les autres geni'cs décrits de la famille sont : llijarachna G.O. Sars, Echinotone G. 0. Sars, Aspidamchna G. 0. Sars, 38. — 570 — Psetiduiachna G. 0. Sars, Eurijcope G. 0. Sars, Muitnipsoidcs Talteisall , cl Lopomcra Taltersall. Mtmnopsis? munai/i ^\aIker''^ a les pâlies natatoires pourvues d'un doigt, comme dans Tespèce dont il est question ici, mais le caractère des uropodes est le même (jue chez les espèces typiques; ces uropodes sont bi- articulés, mais ils sont terminés par une seule braucbe et non par deux, comme cliez le Munnopsnrus arcticus décrit ici. Munnopsurus arcticus iinv. s(>. (jorps oblong ovale, long de â5 millimètres environ , large de lo milli- mètres. Fijj. ... Fig. Fig. 3. Hg. 1 . — Munnop.stirus arclicus. L'animal entier, vu par la face dorsale, sans les appendices X îjTi/ia. Fig. a. — Idem. — Pédoncule de la première antenne (aulennulc) X 99/a. Fig. 3. — Idem. Les trois articles basilaires de la secondn antenne (anlenni^) a\ec récaille X ••^9/3. Tête large de 8 millimètres dans la plus grande lai'geur, longue de A millimètres du bord antérieur des processus frontaux au bord postérieur. î'' Aiin. Mag. ^al. Hi»l. (7). tu, tijo'i, p. a)7-dJ(S, pi. Wlll, lig. J-0. — 571 — Boni antérieur dolalèle profondément excavé de chaque côté des processus frontaux pour loger les antennes. Processus fiontaux larges de i milii- raèlre 5 entre les antennes et s'étendant à >>. millinièlres au delà du point d'excavation du boid antérieur de la tète. Le bord antérieur du processus frontal est légo-renient excavé. Yeux absents. L'article basilaire du pédon- cule de la première antenne est grand et massif; les deux articles suivants sont petits, le second s'insère sur le côté dorsal de l'article basilaire, près de son extn'mité distale, et il présente ainsi un petit tubercule sur le côté inteine de son bord interne. Le flagelluni est biisé chez tous les spécimens. Les antennes de la seconde paire ont une écaille mobile ou appendice Fig. /,. Fiff. 5. Fig.6. Fin-. /. Mminnpsurus arcticus. — MaxiHipède X 29/9. Fig. 5. — Idem. — Mandibule X 29/3. Fig. 6. — Idem. — Pi'eraière mâchoire X 99/a. accessoire fixé sur le troisième article du pédoncule; i'écaille est petite et garnie de soies. Ces antennes sont brisées à l'extrémité du troisième article du pédoncule chez tous les spécimens. Le quatrième article du palpe du maxillipède n'est pas prolongé en pointe à l'extrémité distale interne; il est de forme rectangulaire. Les mandibules ont l'expansion molaire presque absente, car elle n'est représentée que par un petit bouquet de soies; le bord tranchant est émoussé et indivis. Le palpe est bien développé; son second article est beaucoup plus long que le troisième et deux fois aussi long que le premier. La mâchoire de la première paire a, à l'extrémité distale de la lamelle externe, douze épines dont neuf sont émoussées, arrondies, terminées par une sorte de boulon; la lamelle interne porte — 572 — Irois »^()ines. Le» niàclioires fie la secoiulc paire ont aussi les exlrémités (lislajps (les deux lamelles oxienies années il'épines émoussées, arrondies. Le premier sof'uient du thorax est pins étroit que chacun des six seg- ments suivants; il a 0 jnillimèlres 5 de larp,eur et ses parties latérales se lecourbeut en avant comme pour entourer |a tète. Les quatre premiers segments ont sensiblement la même longueur; celte longueur est de i milli- mètre dans la rëfjiou iiiodiaiie doisale; les épimères de chacun d'eux sonl bilobés et s'allongent notablement sur leur bord latéral. Les trois derniers segments du thorax sonl plus longs que chacim des quatre premiers, et leurs parties latérales sonl incurvées vers la partie postérieure du corps; Fig. 7. Fig. 8. t^ig- 9- Fig. 7. — Munnopsurns nrcticns. — Seconde mâchoire Xag/g. Fig. 8. — Idem. — Patto de la première paire X 9i//i. Fig. 9. — Idem. — Une des pattes de la i", 9°, 3' ou de la W paire X 7/3. le cinquième segment est un peu plus court que chacun des deux suivants; il a 9 millimètres 5 de longueui-. le sixième et le septième, subégaux, ont chacun li millimètres de longueur. Les épimères des trois derniers segments sont situés dans la moitié postérieui-e du bord latéral. La ligne médiane dorsale de chacun de ces segments est manpu^e par un sillon, de chaque côté duquel on voit un groupe de deux ou Irois tubercules peu saillants sur chaque segment. L'abdomen consiste en un grand segment teiminal simple précédé par un court segment de 1 millimètre de longui'ur. Le segment lerminal est presque aussi long que large; 7 millimètres, 7 millim. ï^. Il présente sur son bord postérieur un lobe saillant, arrondi, médian. Les uropodes sont — 57:^ — couris cl consisloiil en un [jodoiiculi! d deux iiiliclos termiii.iiix; !<• pé- •lonciilo a 1 niilliiuèlre seulenicnl de long; une moitié seulemonl do co. pédoncule est visible sui- la face dorsale. L'article interne est aussi long que le pédoncule; Taiticle externe est moitié plus court, tous deux ont leur extrémité airondie. lia première paire de pattes est |)lus courte que les trois suivantes; la base est longue et p;rêle. Les trois p;iires suivantes sont détachées du corps chez tous les spécimens; elles sont probablement sem- blables les unes aux autres par leurs caractères et par leui' longueur, si ou 1 1. Fig. 19. Fig. .3. — Munnopsurus arcttcus. — Une des pattes natatoires X 9 g/S. Fig. 11. — Idem. — Uropode X aS. Fig. 12. — Idem. — ' Opercule de la femelle X 7/2- Fig. i3. — Idem. — Pléopode de la deuxième paire du mâle X 39/3. en juge par leurs bases qui se ressemblent, qui sont courtes et fortes et de la même longueur. Il y a une petite plaque arrondie, plane, sur le côté ventral du corps à la base des quatre premières paires de pattes chez la femelle. Les trois dernières paires de pattes ont le caractèse d'appendices natatoires avec leur carpe et leur propodite agrandis et dilatés, un petit doigt est présent sur les pattes de ces trois paires. L'opercule de la femelle a une carène qui s'étend , sur la ligne médiane, jusqu'à un point voisin du centre, et qui ensuite se dédouble eu deux carènes divergentes. Quatre spécimens inqiarfaits out été recueillis par M. S. Ivanoffen 1910 à la Nouvelle-Zemble. Tous les spécimens sont brisés en deux parties, dans le milieu du coips, et la plupart des appendices sont détachés. Le type est au Muséum d'Histoire naturelle de Paris. — .>7'l — Non: nnÈtnuNiiP.E srn les \mpiiivodes iiEcvEiLUft f'tr, I.I.S /■;ip/:/>/770A',s or Trwam.lkuu et nr Ïamsman ÎiiS8o-j-a{jes ont été ollecliiés. ()ualro des espèces obtenues, considdrées juscprici comme exclusivemoul médilerranéennes, ont été draguées dans l'Allanticpie. Ce sont : Liisi(ninssle de la télé et du segment 1 du mésosome; premier article du pédoncule trois fois aussi long que l'ensemble des deux articles suivants; (lagcllum principal la-articulé, flagellum accessoire 5-articulé. Antennes II très grêles, un peu plus courtes que les antennes I, avant-dernier article du pédoncule deux fois aussi long que le dernier article, llagellum 9-articulé. Épistome ue débordant pas sur la lèvre anté- lieure. Palpe des mandibules fixé tout près de leur hase. Boixl antérieur de l'article ischial des gnathopodes I présentant un renflement arrondi (au lieu de la dent aiguë si caractéristique chez S. crenulala), propode |)lus court et plus étroit que le carpe. Propode des gnathopodes II piriforme, attei- gnant la moitié de la longueur du cai'pe. Bord postérieur do l'article basai, droit dans sa partie médiane dans les péi'éiopodes IV, régidièrement arrondi dans les péréiopodes V. Dans ces deux paires de péroio[)odes , propode plus long que le carpe, dactyle égalant la moitié de la longueur du pro- pode. Lobes branchiaux très développés, portant des deux côtés des lobes accessoires. Branches des uropodos III lancéolées, subégales, à peine plus longues que le pédoncule. Telson deux fois aussi long que large, fendu sur les deux tiers de sa longueur. Diffère du type du genre Socarnopsis crenulata Ed. Ch. par sa grande taille, par la forme aiguë des lobes latéraux de sa tête, par ses antennes plus courtes et comprenant moins d'articles, par le point d'attache du palpe de ses mandibules et par la forme des articles de ses gnathopodes I. Haploops proxima nov. sp. Travailleur, 98 juillet 1880, dragage lA, profondeur 680 mètres, (iolfe de Gascogne. Un exemplaire de H millimètres de longueur. — 6 juillet 1881, dragage 8, profondeur, 807 mètres, Méditerranée, au large de Villefranche. Un exemplaire de 8 millim. 5 de longueur. — 16 août 1881, dragage /ia, profondeur, 896 mètres. Golfe de Gascogne. Un exemplaire de 8 millimètres de longueur. — Talisman, ik juin i883, dragage 90, profondeur, 1,1 o5 mètres, (iôte occidentale du Maroc. Un — rw8 - exemplaire de ii millinièlresile lougueiir. — 17 j^'H i883. draoage 00, profoiulcur, t. 690 inèlres. Un exomplaii'o de 1 1 niillim, 5 de long-ueur, — i-î juillet 1880, dragage 83, profondeur. 900 mètres. Gôle du Saliara. Un exemplaire mesuiant 1 ^ millimètres de longueur, dans une position 1res recourbée. Corps très robuste. Segment I de l'urosome pre'sentant, au bord dor- sal , une légère échancrure, suivie d'une protubérance très élevée, arrondie. Quelques soies au bord dorsal des segments II et III du mélasome et des segments de l'urosome. Tète presque aussi longue que l'ensemble des trois premiers segments du mésosome, lobes latéraux courts, anguleux. Organes de vision non apparents. Antennes I presque aussi longues que le corps. Deuxième article du pédoncule deux fois aussi long que le premier article. Antennes II un peu plus longues que les antennes I, deux deru/ers articles du pédoncule d'égale taille. Propode des gnathopodes I ovalaire, atteignant les deux tiers de la longueur du carpe; dactyle grêle, dépassant la moitié de la longueur du propode. Gnathopodes II un peu plus longs que les gnathopodes I, propode atteignant les deux tiers de la longueur du cai'pe. Article basai des péréiopodes III irrégulièrement ovale, le bord postérieur, d'abord convexe, se terminant inférieuremont par une partie concave. Article basai des péréi( podes IV présentant un bord antérieur, d'abord un peu convexe, puis concave dans sa partie distale; bord poslé- rieui- ti'ès irrégulier, d'abord fortement convexe, puis présentant deux échancrures successives. Article basai du péréiopode V deux fois aussi long que large, se prolongeant un peu en dessous de l'article ischial; propode très grêle, un peu plus court que le carpe. Branches des uropodes III subégales, obliquement tionquées. Telson cordiforme, aussi large que long, presque entièrement fendu. Diffère de H. setosa Boeck et de H. robusta G. 0. Sars par la forme irré- gulière de l'article basai des péréiopodes III et IV. Diffère de H. selosa par son telson presque entièrement fendu, et de //. robusta par ses antennes très allongées et par les proportions relatives des deux premiers articles du pédoncule des antennes I. Harpinia brevirostris nov. sp. Travailleur, 26 juillet 1880, dragage in, profondeur, 1919 mètres. Ciolfe de Gascogne. Deux exemplaires. — Talisman, lA juillet i88.'>, dragage 98, profondeur, 1696 mètres. Au large du cap Blanc. Tu jeune exemplaire. Femelle avec embryons. — Longueur, 7 millimètres. Mésosome lisse. Bégion dorsale du métasome p;arnie de nombreuses petites soios. Tète remarqual)le parle peu de longueur de son capuchon, (joi atteint à |)eine l'extrémité du deuxième article du pédoncule des antennes I; bord distal — r>79 — du caj)iicln)n hirgemenl {iiTondi, aiijjlcs |)osléiienrs se lecourhant en avaiil pour former une denl coiirle et iiijj-iic Bord inlérieur des plaques coxales I à V {|arni de soies cilieVs. IMa([ues ('"piméralcs du se<|rnont III du niéla- soiiie loiniinét'H eu arrière par un anfjic droit. Orjjaucs de vision non apparents. Premier article du pédoncule des anleuues l beaucoup plus long que large, dépassant d'un tiers la longueur de l'ensenihle des deux articles suivants; flagellum principal 7-arliculé, llagellum accessoire 5-articulc; soies de ces antennes non ciliées. Antennes II à peine plus longues que les antennes 1; lla{;('lluiu (»-ailiculé, beaucoup plus court (pic l'ensemble dos articles IV et V Au pédoncub;; soies de ces antennes non ciliées. Pro[)0(lt; des gnatliopodes ovalaire, aussi long (jue l'article basai. Dactyle des pércio- podes I et II aussi long que le propode. Article méral et caipe des péréio- podes III subégaux, |)ropodc un peu plus court, dactyle presque aussi long que le propode. Pcréiopodes IV aussi longs que l'ensemble de la tête et du métasome, bord postérieur de l'aiticle basai un pou concave, article moral et carpe d'égale taille, atteignant les trois quarts de la longueur du pro- pode, qui est deux fois aussi long que le dactyle. Article basai des péréio- podes V un peu plus long que laige, lobe antérieur garni de longues soies ciliées, lobe postérieur crénelé; carpe et propode d'égale taille, beaucoup plus courts que l'article méral; dactyle un peu plus long que le propode. Brandie interne des nropodes III aussi longue que le pédoncule et attei- gnant les deux tiers de la longueur du premier article de la brandie externe, article terminal de cette branche atteignant la moitié de la lon- gueur du premier article. Telson plus large que long, fendu sur les trois quarts de sa longueur. Espèce voisine-de H. abyssi G. 0. Sars; elle en diffère par son capuchon très court, par ses plaques épimérales du segment TU du métasome rectan- gulaires, par les soies non ciliées de ses antennes et par la forme de l'article basai de ses péréiopodes IV et V. Leucothoe spinulosa nov. sp. Talisman , 10 juillet i883, dragage 91, profondeur. 235 mètres. Au large du banc d'Arguin. Un mâle, une femelle. Mdlc. — Longueur, 6 millim. h, dans une position un peu courbée. Tête portant un rostre très développé, qui atteint le tiers de sa longueui' totale, lobes latéraux largement arrondis. Plaques coxales I à IV beaucoup plus hautes que les segments correspondants Plaques coxales I régulière- ment arrondies au bord antérieur. Hord postérieur des plaques coxales IV non échancré. Bord postérieur des plaques épimérales 111 fortement con- vexe, sé|)aré du boi'd intérieur par une dent aiguë, surmonté d'une profonde échancrure. Yeux grands, largement ovales. Premier article du [lédoncule des antennes I terminé par une dent aiguë, deuxième article — 580 — alleignanl les Irois quarts de la longueur du premier arlicle, llaj;elluin principal lo -articule, flagellum accessoire absolument rudimenlaire. Antennes II plus courtes que les antennes I, avant-dernier arlicle du pédoncule deux fois aussi long que le dernier article, llagellum très court, /i-articulé. Prolongement du carpe des gnalhopodes 1 garni de nombreuses spinules et n'atteignant pas rexirëraitë du propode; bord postérieui' du propode non denticulé. Gnalhopodes II tordus, le dactyle étant tourné vers le corps; prolongement du carpe atteignant au delà du milieu du pro- pode, dont le bord inférieur se prolonge |)oup former une petite dent sub- aiguë, bord palmaire portant cinq dents arrondies, suivies de (piolques crénelures, dactyle alteignant près des deux tiers de la longueur du propode. Dactyle des péiéiopodes V atteignant la moitié de la longueur du propode. Pédoncule des propodes 111 terminé en arrière par une dent aiguë, branche interne atteignant les trois quarts de la longueur du pé- doncule. Telson deux fois aussi long que large, atteignant les trois quarts de la longueur du pédoncule des uropodes III. Femelle. — Longueur, 6 millimètres. Rostre un peu moins loug que celui du mâle, yeux plus petits. Propode des gnalhopodes II tordu comme chez le mâle, mais moins volumineux et portant une dent distale beaucoup plus longue. Espèce très voisine de L. Richiardi Lessona. Elle en diffère surtout pai- la grande longueur du rostre, par la dent beaucoup plus aiguë de l'angle postérieur des plaques épimérales du dernier segment du métasome, par les spinules qui garnissent le bord antérieur du carpe des gnalhopodes I et par la torsion dos gnalhopodes II. (A suivre.) — 581 — Notes sun divers Zopiiosites , PAK M. P. LeSîNK. 1. ZuiMiosis MiBuiiviATA* Sollef (i 83^1 ) et Z. Rkichei Giiériii (iH^ig). 11 ne semble pas que l'on puisse distinguer pialiquement ces deux formes à l'aide des caractères qui ont été signalés jusqu'ici. Celui fourni parla sculp- ture des tarses poslè'ieurs et invoqué par Chatanay {Ann. Soc. Eut. Fr., 1906, p. 519) n'est pas constant. En réalité, l'étude de ces Insectes est à reprendre. Le type de Solier existe au Muséum de Paris. J'ignore où se trouve celui de (niérin. Pour identifier le Z. Reichei, j'ai disposé : r de la description et de la figure données par Guérin (Voyage de Lefebvre, Zool., p. 819, tab. 5, lig. 1); 2" de la description et de la figure données par Reiche (Ferret et Gai.inier, Voyage en Abyssinie . p. SOa , tab. a 1 , fig. 8). La figure de Reiche est le document le plus explicite; celle donnée par Guérin paraît être très schématisée. La première a trait à la forme à côtes élytrales rami- fiées et anastomosées, forme bien caractérisée et localisée dans rKrylbréc et l'Abyssinie. Elle n'est probablement d'ailleurs qu'une siinpltî race de la forme à côtes élytrales simples, parallèles , qui est la forme typique iVabhn;- viuhi, et qui se rencontre mélangée à des individus à caractères li-ansitoires eu certains points de l'Erythrée, notamment à Agordat et à Selil el Egliin. La forme typique existe seule dans le bassin du Nil, depuis les enviions du Caire jusqu'au Seunaar, ainsi que dans le désert arabique et à Djedda (Arabie). Distribution géographique. — 1° Z. ahbreviata Sol., forma lypica : Le Caire (Ch. Alluaud, 190O); Guirguey et AssiouL (coll. Chatanay): Louqsor et Sakkarah (Chia])pa in Musée de Gênes); Assouan (Bigot in coll. Fairmaire); Désert arabique, est de Ki(r(J. Couyat); Seunaar (Gail- lardelin coll. Cbevrolat); Erythrée : Setit el Eghin, février 1906 (D. Fi- giai in Musée de Gênes); Arabie, Djedda (Botta, 1889, in Muséum de Paris: coll. Marseul). 2° Z. Reichei (iuér. (forme à côtes élytrales fragmentées) : Erythrée, Bogos, Keren (0. Beccari, 1870); Agordat, en janvier 1906 (D. Figini in — 582 — Musée lie (if'ncs); Brancaga, décembre (A. Tclliiii. coll. Faiinuiire). Abys- sinie (l>ill<»ii. i8/io; Raffray, i88a); Tigré (Scliimper, i85o). Le J)' Gcslro ( K\j)loi'. r(tpliiqnn. — Kr\ll)r('o, Asniara, en juin (Musée de Bruxelles)''. Tigré, enln^ (loundet et Adoua, 1,000 à i,yoo mètres d'alti- tude (A. RalVray, coll. Fairmaire). Pays des Sonialis : Territoire des Raha- nouines, en octobre-novembre ((-. Citerni in Musée de Gênes)'''; Lugb,en novembre-décembre 1896, et Basso (îanana, en juillet-août 1890 (V. Bot- lego in Musée de (Jlénes). 8. ZoPHosis FovEicEPS* (leslro. Aux localités citées par Chalauay, ajouter : Somalie italienne : Lugli (V. Boltego; U. Ferrandi); entre Matagoi et Lugb, et Basso Ganana (V. Bottego) [Musée de Gênes]. 9. ZopHosis coNGESTA* Gcrst. Aux localités déjà relevées ajouter : Uégions au sud du lac Rodolphe, et Ouganda, mont Loroghi (Mau- rice de Rothschdd). 10. Zophosis sphserura, nov. sp. Long. 6-7 millimètres. — Corpus breviter ovatum, modice convexuuif fronte proiiotoque nitidulis , fortiter densissime punctatis , ehjtris surdis, singulis Incostatls , costis nitidis; metasterno brevissitne sulcato; tarsis longisshnis. d Abdomen segmentis 2-3 medio brevissime coarctatis ibiqtie decUvibus, 5 subhemisphœrico , radiatim fortiter punclato. Corps brièvement ovalaire, modérément convexe, assez brillant sur la tête et le pronotum, mat sur les élytres, offrant son maximum de largeur vers le tiers antérieur des élytres. Dessus de la tête et pronotum couverts d'une ponctuation forte, dense, très nette, uniforme et non atténuée dans la région médiane du pronotum. Orbites normales. Yeux appendiculés. i\ntennes relativement grêles, dépassant les angles postérieurs du pro- notum , leur 2' article un peu plus court et à peine plus épais que le 3'. C' Cf. Ann.Soc. enl. Pr., 191 G, p. 571. '-' Exemplaire déterminé par Gebien vZ. cursor Deyr.n. '•') Les individus de celle provenance oui été confondus par Chalanay avec le Z. foveiccps var. Cilvrnii Cheil. 39. 586 Pronolum ample. Élylres du type de ceux du Z. Yîflto Sol., quant à la sculpture, mais beaucoup plus courts que chez ce dernier, oiïrant chacun 3 côtes droites, régulières, nettement indiquées, brillantes, tandis que leurs intervalles, couverts d'une granulation extrêmement fine et dense, sont mats; apex des élytres légèrement réiléchi. Carène épiplenrale marginale, entièrement visible de dessus, très faiblement siuuée en arrière. Saillie prosternale lancéolée, plus ou moins étroite. Métasternum fortement ponc- tué, son sillon médian extrêmement court. Tarses remarquablement allon- gés; ongles égaux. cf Epistome et métasternum simples, i"' slernite abdomininal très court en ariière des hanclies postérieures et paraissant réduit, entre celles-ci, à une scutêlle eu forme de triangle équilatéral: slernites a et 3 très courts dans leur région médiane où ils sont conformés eu bourrelets et constituent une soile de déclivité ascendante par rapport au reste de la fnce ventrale du corps: 5° sternite un peu plus large que long, très convexe, subbémi- sphérique, marquée d'une sculpture radiée dense, ayant comme centre le milieu de la base du sternite et composée de points enfoncés plus ou moins confluents dans le sens radial. 9 Abdomen normal, son dernier sternite subsemicircidaire , faiblement convexe, éparsement ponctué. Patrie: Environs de Khartoum (Muséum de Paris, i85/i). — a cfeta 9. Au point de vue des caractères sexuels, cette espèce est la plus remar- quable du genre. On connaissait déjà un autre Zopliosis. le Z. acnta Sol., du Cap de Bonne-Kspérance, qui appartient d'ailleurs à un tout autre groupe que le Z, sphœruva, et chez lequel le mâle offre une conformation analogue de l'abdomen (présence d'une déclivité ascendante au niveau des slernites 9 et 3 de l'abdomen, ceux-ci très courts sur la ligue médiane); mais ici le caractère est beaucoup moins accusé que chez le Z. sphœruva et, en outre, le dernier slernite n'olTre pas la forte convexité, ni la sculpture radiée caractéristiques de l'espèce de Kharloum. C'est à ïOnychosh gmcilipes Deyr. que l'on peut le plus exactement com- parer le Z. sphœrum en ce qui concerne la conformation des segments basi- iaires de l'abdomen d et la longueur des tarses. Mais on sait que, parmi les Zophositcs, c'est le Cardiosis Moufflcti Deyr. qui oiïre, à leur maxi- mum , les mêmes modifications de l'abdomen. 1° Zopfwsis acuUi- Anisosis caudatus; 2° Z. sphœrura - Oni/rhosis gmci- lipes; 3° Cardiosis Monnet', peuvent être considérés comme élant trois termes consécutifs de l'évolution sexuelle de l'abdomen chez les Zophositcs. D'abord propre au mâle {Zopliosis acuta, Anisosis caudahts, Zopli. sphœ- rura), la contraction des slernites moyens de l'abdomen afloctc déjà légère- ment la femelle chez VOin/chosis gracillpcs : elle passe à létal de caractère spécifique cl même générique cliez le Cardiosis Moafjhti. 587 — 11. Zowiosis i,0NGiii-A* Fainii. (Z. parallki.a* Doyr.) Le type d'Achille Deyrollc existe au Muséum dans la collection Marseul. C'est un individu mâle, bien conforme aux types de Fairmaire. L'espèce se rencontre dans |)resque toute la largeur d fois i/-j au plus plus large que long, son écbancrure anté- lieure relativein pnii pi-olondénieiil sinuée de cliuqiu; côte, lar[>e- niont arrondie au milieu eu arc très ouvert. Tout le disque couvert d'une ponctuation forte, seirt^o et presque é{]alo, (ni peu jdiis dense près des anj'les anlérieuis, un peu rujjiieuse latéralement. El} 1res à côtés faiblement arqni'S, leur plus {ji-andc largeur vers le tiers antéiiem-, acnniinés en arrière; assez convexes; avec les traces peu dis- tinctes de I] côtes entièrement effacées en avant, plus distinctes sur la décli- vité postérieure, surtout la 9", et un bourrelet marginal non costiforme mais assez saillant en arrière: entièrement couverts d'une granulation fon- cière très serrée et fine, rendant la ponctuation presque indistincte; celte sculpture plus ou moins elfacée sur remplacement des côtes. Côtes char- gées de hachures saillantes, presque nulles en avant, courtes, serrées et rugueuses en arrière, Arct(! épipleurale nettement inférieure sur toute son étendue, faiblement sinuée en arrière, Epipleures brusquement rétrécis eu arrière, n'atteignant pas l'angle suturai; bronzés, brillants, à hachures courtes, fines, et tubercules râpeux épars et très fins. Abilomen brillant, très faiblement et très éparsement pointillé; 0" seg- ment très légèrement sinué. Métasternuni presque hsse ou à sillon large et profond, réli'éci en avant et en arrière, atteignant le tiers du segment. Mésosternum étroit, déclive et fortement canaliculé en avant, le sillon prolongé en arrière presque jusqu'à l'extrémité. Méso- et métapleures bronze's, un peu rugueux, presque imponctués. Prosternum à ponctuation très forte, profonde et fortement confluenle, plus fine et plus distincte au milieu; lianes non ridés, alutacés-ruguleux : saillie prosternale assez courte, plane, lancéolée, peu aiguë, à rebord entier et très distinct, fine- ment et éparsement ponctuée. Menton un peu moins de 2 fois plus large que long, à échancrure antérieure peu profonde, en angle presque droit, à ponctuation forte, serrée, un peu rugueuse. Anteimes assez fines, atteignant à peine les angles postérieurs du pronotum; art. 9 relativement long, un peu plus gros que le 3° et égal aux 3/4 de celui-ci; art. /i-y graduellement et très faiblement décroissants, le h° un peu plus court que le 2"; les 8' à 11" en faible massue déprimée, 10" aussi large que long, 11" non plus long que le 10°. Tibias antéi'ieurs robustes, triangulaires, à éperons notablement plus longs que le 1" art. des tarses. Grand épeion des tibias postérieurs attei- gnant à peine le milieu du 1" art. du tarse. Longueur : 6 millimètres. Largeur max. : 3 millim, 3. Cette intéressante petite espèce appartient au groupe du Z. agahoides Gerst, dont elle représente une des formes les plus septentrionales. Elle est très distincte de toutes les espèces décrites, proportionnellement plus courte et plus large qu'aucuae d'elles, s' éloignant de Z. ugaboides Geist, — 59'i — et des espèces les plus voisines j)ar sa ponctuation , du Z. picipennis Frm. et de ses proches par son 5° segment sinuc et son ])ourrelet marginal saillant, h. ZOPHOSIS PDBE8CKN8 J. Chat. in Bull. Soc. enl. Fr. (1914), p. 38o. Types : Mozambirpie, sans localité précise (5 ex.). Espèce voisine des Z. Casteinaudi Deyr. , lœvigata Doyr. , impuiicllcollis Deyr. et Candezei Doyr., (Micore plus large et plus obtuse, et très bien caractérisée par les longs poils biun l'auvo qui garnissent la base des t'pi- pleures. En entier noir assez brillant; à rellets bronzés et bleuâtres. Epistome tronqué, à angles très obtus et tiès arrondis. Front large, non impressionné, suture très fine et peu distincte. Yeux grands, oblongs, non appendiculés, à orbites Unes, mais bieu marquées et assez saillantes. Ponctuation strigueuse, confuse, très superticielle, obsolète sur la plus grande partie du front. Pronotum près de /i fois plus large que long. Echancrure antérieure très large relativement peu profonde, ses angles très obtus. Bord anté- rieur à rebord lin et entier; angles antérieurs subdroits, émoussés. Côtés un peuexplaués, finement rebordés, fortement élargis, arqués jusqu'aux angles postérieurs; ceux-ci aigus, pas plus prolongés en arrière que le mi- lieu de la base. Base fortement bisinuée, fortement et lai-gement arquée en arrière au milieu , précédée de chaque coté d'une impression à peine distincte. Ponctuation fine et obsolète, très superficielle, peu serrée, un peu strigueuse, plus nette près des boi'ds. Elytres larges, courts, convexes, sans traces de cotes, un peu dépri- més le long de la suture en arrière: à ponctuation obsolète, très fine et très espacée, simple sur le disque, irabri(pu'e latéralement, remplacée graduellement sur les cotés et surtout ou arrière paj- des hachures courtes et fines. Arèle épipleurale juste invisible de haut, distinclement sinuée en arrière. Epi[)leures larges, leur plus {jrande largeur au niveau de l'angle externe des hanches postérieures; très bi'usqueiuenl rétrécis en arrière, marqués de points pilifères peu serrés , d'où naissent de longs poils d'un brun fauve, caducs, plus longs et plus abondants sous l'épaule. Abdomen très court, à peine pointillé; 5" steruite arrondi à l'extrémité. Mélasiernum à points forts et peu serrés, à sillons atteignant le milieu; hanches postérieures très oblicjues. Mésosternuiu étroit, un peu saillant, déclive et faiblement canaliculé en avant. Prosternum un peu rugueux, ses lianes lisses munis de rides longitudinales; saillie proslernale courte et |)eu aiguë, en entier rebordée, presque lisse sauf ipielques points sur les côtés, donnant chacun insei'tion à une soie courte et très une. Menton ridé, ruguleux, liés |)rofondément écbancré en avant. Antermes fines, grôles: art. 2 bien plus gros que le 3° el à peine moitié aussi long. — :^\n — 3 à 7 très grêles, le 3" tn^s allongé, le li" de la longueur du a°, les sui- vants gradurllemcnl et faihlonient décroissants; 8", 9' cl 10° triangulaires, 8' un peu plus, 10" un peu moins long (^ue large, 11" presque ovoide, un peu plus cHroit et à peine plus long cpic le 10°. Pattes antc^rieures rohuslcs; tibias courts, faiblement triangulaires; (■|)crons l)eaucou|) plus longs (jue le premier article des tarses. Pattes pos- terieiu-es longues, les fi-nuirs atteignant l'extrénii lé du cor[)s, le plus grand éperon dépassant le milieu de l'article premier des tarses. Ongles distincte- ment inégaux, riuterne le plus court. Fémurs intermédiaires munis, le long de leur lianche postéro- inférieure, d'une rangée serrée de petites épines: des épines semblables, mais plus espacées, aux fémurs posté- rieurs. Longueur : 7 millimètres. Largeur max. : k niiliim. 8. Cette curieuse espèce est la j)remière, à ma connaissance, cpii ail été indiquée comme ayant les épipleures pubescents; une seconde espèce, plus petite, (pu paraît très voisine, existe dans la collection Fairmaire; elle est originaire d'Angol (1) 5. Zopiiosis Laprmni J. Cbat. in Bull. Soc. eut. Fr. (191 A), p. 38 1. Type : Zinder (Territoire militaire du Tcbad),VIlI, 1911 (L* La- prun), 1 d*. Ovoïde court et convexe; en entier d'un noir faiblement bronzé. Épistome largement écbancré en arc d'un angle à l'autre, les angles obtus mais bien marqués; suture remontant en arrière jusqu'au delà du niveau du bord antérieur de l'œil, très apparente, l'épistome étant en saillie et plus fortement ponctué que le front (c?). Front sans impressiou distincte. Veux très brièvement appendiculés, à orbite lisse, fine, un peu saillante. Ponctuation fine et serrée, un peu plus forte sur l'épistome, strigueuse et conikieute près des yeux. Pronotum 3 fois 1/9 plus large que long. Échancrure antérieure assez profonde, ses angles obtus, arrondis. Bord antérieur à rebord entier, mais très fin. Angles antérieurs presque droits, mais très émoussés, arrondis. Côtés régulièrement arqués, élargis des angles antérieurs aux postérieurs, ceux-ci courts, aigus, un peu rentrants. Base fortement sinuée de cbaque côté, presque angulée au milieu, précédée latéralement d'une impression transversale à peine distincte. Disque entièrement couvert d'une sculpture constituée par une granulation excessivement fine et serrée, et d'une C'' Cette dernière espèce a été décrite sommaireniout par Chatanay en 191 4 [Bull. Soc. en(. Fr. [191/1], p. 38 1) sous le nom de Z. cijanesceiis. — P. L. — 594 — ponctuation fine, peu dense, à peine distincte sur les côtés de la granula- tion foncière. Elytres trois fois au moins plus longs que Tavant-corps, de la largeur du pronotum à la base, puis très distinctement élargis en arc régulier jusqu'à leur tiers antéi'ieui", et de là arqués rétrécis jusqu'à l'extrémité. Sculptés et ponctués comme le thorax, mais plus grossièrement; la ponc- tuation est par suite moins distincte, et remplacée sur les côtés et en arrière par de courtes hachures en relief, plus saillantes et rugueuses sur la déclivité postérieure. 3 côtes, les deux internes conmiencant vers le tiers antérieur de l'élylre, la 3° presque indistincte avant le milieu; dor- sale (2") étroite, assez saillante, beaucoup plus i)riliante que le fond; sutu- rale (1") à peine moins marquée; latérale (3") beaucoup moins distincte. Arête épipieurale marginale, visible de haut, précédée d'un très faible pli longitudinal, à peine distinct, marquant l'emplacement de la II' côte (mar- ginale). Epipleures très larges, leur plus grande largeur an niveau du i"sternite, brusquement rétrécis en arrière en une pointe étroite attei- gnant la suture; bronzés, assez brillants, un peu ruguleux , avec quelques linéolos à peine distinctes. Abdomen alutacé, sans ponctuation distincte sauf sur le 5" sternite où elle est fine et espacée; ce sternite ai'rondi à l'extrémité. Mélasternum presque lisse, à sillon foit atteignant le milieu. Mésosternum assez large, saillant, convexe, fortement échancré en ^ peu ouvert en avant. Méso- et niétapleures bronzés, presque lisses. Prosternum finement ruguleux, sans ponctuation distincte, ses flancs un peu ridés; saillie prosternale largement lancéolée, peu aiguë, en entier rebordée, avec quelques tins points épars. Menton rugueux, à ponctuation confuse, profondément échancré en avant en angle presque droit. Antennes assez robustes; art. 2 plus gros et aussi long que le 3% les suivants graduellement décroissants , le 10° trans- verse. Pattes antérieures à tibias courts, très obliquement coupés; tarses très allongés et éperons des tibias extrêmement longs. Eperons et tarses posté- rieurs également très allongés, l'éperon dépassant les 2/3 du 1" article. Longueur : 7 niillim. 5. Largeur max. : d millim. 8. Cette espèce, voisine du Z. (nlineata 01., })araît très connnune au Soudan: elle a été prise en nombre à Ségou par le C' Thouvenin; malheu- reusement les exemplaires de cette provenance sont pi'csque tous en fort mauvais état; ils ont en général les côtes beaucoup moins manpiées (jue le type décrit, mais il y a tous les passages. J'en ai vu aussi un exemplaire de Tombouclou dans la collection Pic. [A suivre.) — 595 — Note à propos des Oryctks de la Collection entomologique du musévm, PAR M. L. BKRim, Elève de l'Ecole \ormale supérieure. Les Ovyctes ont la place suivante dans la classification entoniologi([ue : ordre des Coléoptères — famille des Scai-abéidés on fiamellicornes — sous-famille des Dynastine's. Crée par Illiger eu 1798 dans son Catalogue des Coléoptères de Prusse, le genre Onjctes ne fig-ure pas eu 1 80 1 dans le Sijstema Elentheratoruin de Fabricius, mais Latreille (iSol, flist. nat. Crust. et Ins., IV, p. i58) lui donne asile définitif dans la science. Depuis cette époque, la diagnose du genre Onjctes ne fait que se préciser et le genre lui-même cpie s'épurer. Kirby, Hope, Burmeister, Lacordaire sont les auteurs de cette épuration. L'exemple suivant permettra d'en bien saisir la vraie nature. L'entomologiste russe Escliscboltz avait établi en i83o un genre Phijllo- gnathus pour des Insectes voisins des Onjctes, mais en différant surtout par l'absence d'organes de stridulation et par la troncature des jambes posté- rieures. Burmeister (18/17, Eandh. d. Eut., V, p. 187) n'ose pas accepter franchement le nouveau goure, mais il divise ses Orijctes en deux groupes dont le premier correspond aux Phtjllognnthus. rf Dièse natiirliche Gruppe, dit-il, ist bereits zu einer besondern Gattung erhoben und mit dem Namen Phijllognathus von Escliscboltz. 1 Enfin Lacordaire reconnaît pour valable le genre créé en i83o par l'entomologiste russe et lui donne place dans son Histoire naturelle des Insectes (i856, Gênera des Col., lll, p. h-i^^). J'ai accepté le genre Onjctes tel que le définit Lacordaire à la page /ioo de ce même ouvrage. Le relevé de toutes les espèces d'Onjctes citées en 1869 dans le Cata- logus Coleopterorum de Gemminger et Harold, joint à celui des nouvelles espèces créées depuis celte époque et mentionnées à mesure dans le Zoo- logical Record jusqu'à l'année lyi/i incluse fournit un total approximatif de soixante espèces. — 59G ~ Sur ce nombro. une li-enlaine constituent des synonymies, des e reurs ou des noms spéciliqucs correspondant à dos diagiioses nulles ou inutili- sables. V^oici des exemples : i" Les Geotrupes dentatus et veter du Si/slemn Eleuthemtoruni de Fabri- cius sont considérés comme Onjcles dans ie ^Gemm'ingevn. Or la descrip- tion en est lelleniont incomplète, qu'elle ne permet pas Tidenlification des Insectes auxquels elle se rapporte. C'est d'ailleurs l'opinion de Hurmeister, exprimée à la page Sa 5 de son Uandbuch der Entomologie [\)-, 2" While a donné en tSSg, sous le nom de Orycles mnlleranus, la dia- gnose d'un Lamellicorne australien. Or l'insecte en question n'est certaine- ment pas un Onjcles, comme le prouve ce seul fait d'avoii" la corne cépha- lique fourcbue. L'auteur le présente en ces termes : rrThis species belong to a new genus; but I prefer at présent referring it to the old genus.ri Enlin il existe lout'^ une catégorie A'Orijcics dont l'étude était particu- lièrement difficile — même impossible — pendant la guerre, à cause de la difficulté de recourir aux types de ces Insectes. Ce sont les nouvelles espèces créées en 1910, 1918 et 1916 par les Allemands pour des Ori/ctes provenant de leurs colonies du Cameroun et du Togo. Autant que j'en puis juger à l'heure actuelle, ces Ori/cles ne sont pas représentés au Muséum. Je puis donc les mettre provisoirement à l'écart. Eu raison de l'intérêt géographique que présente une telle classilica- tion, j'étudierai les Onjcles du Muséum en cinq paragraphes : Oryctes européens; Oryctes ihinoceros et monoceros ; Oryctes africains moins le monoceros ; Oryctes malgaches; Oryctes océaniens. Le chapitre des Oryctes malgaches, vu son importance pour la géo- graphie zoologiijue de Madagascar et des archipels voisins, sera publié ultérieurement. Qu'il me soit permis de remercier M. Bouvier pour la l'acilité d'étude qu'il m'a offerte dans son laboratoire pendant l'année scolaire 1916-1917. .l'adresse un souvenir tristement ému à feu M. Kunckel d'Ilerculais qui me prodigua des conseils si nécessaires à un débutant dans la science des Insectes. Enlin MM. Lesne et Bénard ont droit à toute ma roconnaissanc en raisoii des services importants qu'ils ont bien voulu me rendre. ORYCTKS EUROPÉENS. L'Eurcqie possède plusieurs Onjcles dont les entomologistes descripteurs ont lait une demi-douzaine d'espèces. La plusaucieunc et la mieux connue est 0. Hosicomis. Celle espèce a même fait l'objet d'intéressantes mono- — 597 — {graphies de la part des plus illusfros obsorvatoms d(;s xvii' et xviii' siècles. Swaiiiinoi'dam nolainment. lui a consacré l'un des |)lus beaux chapitres de sa Uiblc de la iSattirc. Au fur et à mesure des progrès de l'aualyse morpliologique dans la voie d'une minutie croissante et de l'extension des chasses aux Coléoptères entreprises par les naturalistes, le nouibrc des espèces (ÏOrijctcs euro])éens s'est rapidement et iuimodérémcnt accru. Voici, dès à présent, les états civils de ces espèces : 0. nasirornis, Linné, 1768, Europe septentr. O.fffrypufi, lllioer, 1803, Europe mérid. 0. rorniculatiis , ^ilIa, i83o, Italie. (). sictilus, Kollar, i836, Sicile. O. lœvigalus, Heer, 18 61, Suisse. O. latipennis, Motchoulsky, 18^1 5, Géorgie. 0. piiiictlpenuis, Motcli., 18G0, Turkestan. 0. proli.Tus, Wollaslon, 186/1, Canaries. 0. malllncsscni, Reitler, 1907, Perse (?). On a pu remarcpier dans la liste précédente les noms de quelques espèces extra-européennes. Elles ont, en elTet, tellement de rapport avec celles d'Europe qu'on ne peut logiquement les en séparer. La première question qui se pose est celle des relations morphologi({ues entre les deux Orijctes habitant le territoire de la France, 0. nasicornis et Hrypus. De la lecture des diverses descriptions de ces deux Insectes, on peut extraire le parallèle suivant. 0. NASK'.ouNis, Linné, 1788, Sijst. Nalurœ, éd. 10. — Taille moins grande et plus variable. Chaperon à bords parallèles ou convergents en avant; nonéchancré à son bord antérieur. Carène protlioracique tridenlée à dents égales. Elytres unistrialement ponctuées près de la suture; plus finement ponctuées sur le reste de leur surface. 0. GRYPDS, llliger, 1802, Mag.f. Iiisektenkunde , II, p. 212. — Taille plus grande et moins variable. Chaperon à bords jiarallèles ou divei'gents en avant: échancré à son bord antérieur. Carène protlioracique tridentée à dent médiane plus courte que les latérales. Elytres unistrialement ponc- tuées près de la suture; imperceptiblement pointillées sur le reste de leur surface et paraissant lisses. Passant ensuite de ce qui est écrit dans les livres à ce qui est visible sur les nombreux Insectes que j'ai entre les mains, je dirai que les dilférences énumérées ci-dessus n'ont certainement pas la valeur de caractères spéci- fiques, llliger, créateur do O. {>rijpus, est un peu de cet avis. Parlant ~ 598 ~ (les (p'ijims du Portugal, il dit : ffLcs Insectes en (jueslion sont si sem- blables aux 0. udsirontis, (|u'ils n'en constitueraient qu'une varie'té si Ton pouvait liouver des intermédiaires entre eux et ces derniers. ^ Je montrerai tout à Tiieure (jue ces intermédiaires existent. En outre, j'ai observé les chaperons et les carènes protlioraci([ues de ((uel(|ues O. iiasicornis et fp'ijpus du Muséum. Or le chaperon du JNasicorne peut être échancré comme celui du [j'i'ypus et, des trois dents de la carène prothoraci(|ue chez le grypus, la médiane est parfois égale aux dents latérales ou même plus longue. Pour ce (pii est do la ponctuation, elle est seulement moins prononcée dans l'espèce méridionale (jue dans l'autre. La différence est ])rati(juement assez nette, mais n'est toujours (ju'une différence de degré. Si l'on persistait h fonder sur une telle diffé- rence la distinction de deux espè'^es, que faudrail-il faire des 0. monoceros et rhinocéros, dont je parlerai tantôt, et ([ui ont, l'un des jambes trideuléos au sommet, et l'autre, des jambes bidentées? Reste la (jueslion delà taille et de ses variations. La taille est moins grande et plus variable chez 0. uasi- cornis (jue chez 0. gri/pus. Les grandes varialions de taille du Nasicorne ont été observées par les plus anciens entomologistes, llliger note (pie l'on trouve tous les intermédiaires entre les petits individus et les grands. En diminuant de grosseur, dit Burmeister, les niàles perdent aussi la complèle réalisation de leurs caractères sexuels secondaires et ressemblent à des femelles. M. lledel, dans sa Faune des Colcoplcrcs du Bassin de la Seine (IV, p. 111)1^1 t^nii^ l'iie opinion qui me parait décisive (juaut à l'origine du Nasicornis et (jui explitjue très bien les variations de taille de ce La- mellicorne. 0. nasicornis trserait une forme en ,(|uel(jue sorte domestiipie, dérivée de la forme grijpiis-o , propagée de plus en plus vers le Nord à la suite des migrations humaines. Que le Nasicorne soit un Insecte domesti(]ue. c'est-à-dire, au sons étymologi(jue du mot, vivant au voisinage et aux dépens des habitations humaines, cola résulte de l'ensemble de ses mœurs. Tandis (pie les grijpus pondent leurs œufs en pleine nature, dans les vieux troncs d'arbres, comme font tous les autres Orijcles dont j'aurai à parler ultérieurement, les Onjctes nasicornis déposent leurs œufs dans des milieux très sp(^ciaux et, pnurrait-on dire, artificiels tels que las de sciure, tan hors d'usage, couches de terreau dos jardins. Ils sont les hôtes habituels des scieries, des tanneries et des jardins maraîchers. Si, comme je le crois, 0. nasicornis est une variété septentrionale et domcsti((ue de 0. gnjpns, une dilRculté de nomenclature se dresse. On ne ])eut en effet conserver nasicornis comme nom spéci(i(pie, bien qu'il soit plus ancien (17.58) i\ue <>riipus (1809). 11 se trouve (pie la variété a été décrite avant l'ospèco dont elle dérive. Jo proj)ose de faire oxcoptiou aux lègles de la nomonclaturo zoologique cl do dire : Oryclcs gn/pus llliger et O.gri/pus, var. nasicornis Linné. — MM.) — LY'lude (le la n-paililioii };('0{jra|»lii(|UL' des Onjctcs ip-i/itus t-l iiasiconiis va nous cunduiio A des rrsidials (oïl iiiléii-ssaiils. .l'iUiidiciai successivemciil la liniilo so|il('nUi(»nal(; (rcxlensioii du NasicoiMK;, puis la (runlière entre les doux espèces. Scandinavie. — Tous les naluralisles depuis Linné (|ui ont décrit ou simplement énuméré les Insectse Scandinaves font mention de O. nasi- coruis. Gyllenhal précise même en ces termes : «Iiahitat in Suecica aus- trali". (irill raconte comment il a rencontré à KH'karlelty, à soixante-dix kilomètres au nord (ri!j)sal, une ipianlité énorme de Nasicornes. Ainsi la linnl(! seplenirionale d'extension de cet Insecte est au moins le soixantième dey ré de latitude Nord. Angleterre. — Ilavvorlh fut le [)rcmier (1812) à signaler 0. iiaslcornia en Angleterre. 11 l'indique d'ailleurs comme très lare, el dans une note à lili'e signifrcatil : «/l hiicj account oj sumc rare Iimccls iiot lulhcrto uiinoiiiirvd an iiiltahilants of Great Britaiun. Le Catalogue of Brillsli liiseds de Slepliens porte mention de 0 .nasicoriiis , mais avec un point de doute. Enfin l'Insecte en ( juestion est actuellement rayé des catalogues britanniques , el Ton suppose que les quelques individus rencontrés jusqu'ici en Angleteri-e avaient été apportés du continent soit par riionune, soit par des vents vitdents. France. — En France, dune manière générale, 0. grijpuH habile le Midi. Je le trouve signalé par diiïérents catalogues de faunes locales, eu Provence, dans l'Aude, etc. O.'nasicornis est localisé par contre dans la France septentrionale (catalogue des Coléoptères des départements de Loire-Inférieure, Somme, Allier, Seine-Iulérieure, Marne, etc.). Une re- marque digne dintérél est faite par Olivier dans son catalogue intitulé : Faune de l'Allier. rrO. iiasicornis, dit cet auteur, se trouve en été dans les tanneries à Monlluçon et à Moulins. A Clermont, cette espèce est remplacée par 0. gri/pufi.-^ Cette remarque donne un point de la frontière entre les deux Orijrtcs dont nous éludions la 1 éparlition géographi(|ue. Nous allons suivre maintenant celte frontière à travers toute l'Europe el montrer sou allure générale. Suisse. — En Suisse comme en France, elle se trouve à peu près au niveau du quarante-sixième degré de latitude Nord. Heer recueille eu eifet le misicoru's à Locarno, dans le Tessin, el le grijpus à Martigny, dans le Valais. Autriche et Balkans. — En Autriche, la ligne frontière se relève. Elle passe à travers le Tyrol, puis au sud de Vienne. Or ce relèvement parait coïncider avec le mouvement des isothermes au même endroit. Con- sultons eu elfet une carti; des isothermes annuelles, et nous venons que, par exenq)le, la ligne de cpunze degrés, api-ès avoii' IoucIk; le nord de la Corse cl traversé obliquement l'Italie du Sud-Ouest au Nord-Est, remonte Muséum. — xxv. - /io — GOO — jusqu'à Triesle pour redesceiidr** ensuite à li'avcrs les Balkans jusqu'au (iélioil des Dardanelles. La présence do l'Adrialique suflil à élever la teni- péralure des régions avoisinanles et en jjarliculier du sud de l'Autriche. 11 y a peu de renseignements sur les Onjctes hongrois, mais nous retrou- vons ensuite le Nasicorne en Dalmatie et jusque dans les forêts de Len- koran, sur la côte occidentale de la Caspienne, au-dessous du quarantième degré. Plusieurs olliciers de l'armée d'Orient ont envoyé au Mnbétim, pendant la guerre, un certain nombre d'Orijctes qui appartiennent, comme on devait s'y attendre, à l'espèce 0. grypiis. En résumé, 0. nasicornis a un habitat très étendu , depuis le soixantième degré de latitude Nord (en Scandinavie) jusqu'à une ligne sensiblement parallèle au degr<' quarante-six en France et en vSuisse, puis se i-elevaiit en Autriche et redescendant ensuite jusqu'à atteindre le quarantième degré sur le bord ouest de la mer Caspienne. La limite sud de VOrucles grijpus est plus dillicile à préciser. C^e Coléoptère habite les trois grandes péninsules (pii prolongaliis pariiin mmuirus opuciis rubroU'Slaccus plus miiuisre iiilentu.'i, suhUts jlavesœns fnitonbus aiilicis ùhiisqm viridiùiis. Clijpeo rohmdaio ema)){nalo. ip'onHC confuse puiiclalo pmctcr duas linoas laeocs tu lonfrilitdiiir. Eli/lronim strm obaoletin impwiclalis, iiilcrshlits dorsî fere laevihus, latcniin grtiwildlis hveiiln nifirosplosis , primo npice peuiril/ato. Melasicrno in hnfrlludiitc mlaito apiee foveolato. inlnu- uaruiit clam fidifyinoNa vel cinerea. C? Froide obsolète liiberculala. Tibiis anticis suhlnnicatia , apicis dente fere iiullo. Pf/gidio clongato, sciitijonni. 9 Froiile niKticd. Tibiariim anticarnm primo dente valida, illis minuto dente subtus apice armntis. Pi/gidio Iransvorso. Longueur: 9-11 millinièli-os. — Chine : Monpin (abbé David 1870). Collection du Muse'uin. Foi-rae géne'rale des femell<,'s du groupe A' Oniticellus phanaeoides Westw. (Joloralion variable : d"un leslacîé rougeàtre souvenl rembruni, parties élevées du thorax [)assant au verdâtre. Klytres avec des taches plus claires à la base, au sommet, vers le milieu des a" et 3' intervalles, sur le pre- mier tiers des 4" et 5° et une tache foncée vers le sommet du 3' cl du 5' intervalles. Dessous jaunâtre au milieu, brunâtre sur les côtés, cuisses iulermédiiiires et postérieures jaunes, cuisses antérieures cl tibias passant au verdâtre iuétalli(|ue. l']pistome largement échancré au sommet. Les cotés de léchancrure légèremerit proéminents: tète à ponctuation très Hue, peu sériée, (juelques gros points sur les côtés de i'epistome près des joues; joues anguleuses, le côté antérieur ou courbe convexe, le côté pos- térieur eu courbe concave, l'rolhorax plus large ({ue long à côtés courbes à peine siuués en arrière, angles antérieurs presque droits, angles posté- rieurs très obtus à sommet largement arrondi, base courbe non rebordéc, bords antérieur et laléraux rebordés; dis(jue à ponctuation {jrossière peu profonde, iiK'galc cl conllucnte, avec deux lignes Idiigiludinales élevées, /lu. — G02 — \nm saiiliinles, indécises, lisses, convergeant de la base au milieu, paral- lèles el presque conliguës sur la moitié antérieure. Klytres à stries obso- lètes, non ponctuées, bicarinulées par endroits, intervalles dorsaux plats, mais, lisses ou avec de très tins gianules épars, j;labres, le 5" convexe, calleux au sonmiel, intervalles latéraux couverts de fins graïuiles sub- sériés el de soies courtes, dressées, passant du noirâtre au jaunâtre suivant le degré de pigmentation de l'individu, intervalle suturai avec un pinceau de poils dorés an sommet; 7° strie montant sur le calus liuméial. l'^pi- plf'ures élargies an niveau des épisternes. Pygidiinn mat, lisse, avec une xillosité jaune très ('paise; limilt' à la base par une ligne de points séligères. Métasternum large, ponctué, surtout sur les côtés, sillonné au milieu et impressionné à l'arrière , prosleruum avec deux rangées de granules émet- tant des soies dorées. Oniticelluâ tridentatus nov. sp. Capitc ihoraceque viridi-aercis , opitcls vel pavam niliili-s, iiileitltiin ciiprrs^ ccnllbus, clijtris nigris opacis pknnmpic Jlavo limhath; piolliomcis augiilis (tnticis conjuse Jîuvo-inaculatis ; subtiis Jlavus piceo maculaUis. Prothoiace sai dense et Joiiiler punclalo, basi aiigulato iniinarginalo, mcdio in longltudiiie jooeolalo, antice transversitn hibcvculalo. Ebjtvovum slvm eix punclaùs , iiUer- vallis subeoiivexls temàlev pinictaùa , punrhs dorso obsolctis luteribus/orlioribiis siib (ispeiibus brevifer Jiilvosetosis. d Vertice tridentato, ponte bieviter carinata. 9 Capite bicarinato. Longueur 6-7 millimètres. — Tonkiii, Laos (Vitalis de Salvaza). Cette espèce ressemble aux petites 9 d'O. veiiagim F. Le tliorax est géné- ralement plus verdâtre et sa base n'est pas rebordée, le tubercule tboracique est beaucoup moins proéminent, sans dent de chaque côté, la carène du veilex 9 n'est jamais courbée en avant. Télé finement ponctuée, trapézoïdale à angles arrondis, côtés du thorax courbes en avant, sinués en arrière. Les 7" et 8" iuterstries des élylres sont jeliés au 3" au sommet .Chez le d*, les trois dents du verlex sont pointues, la médiane légèrement comprimée d'avant en arrière, les latérales, (pii sont quebpielois obsolètes ou ludles. sont comprimées latéralement et placées près des yeux; le tubercule ihoracique est en forme de bourrelet courbe et court. Chez la 9, les deux carènes de la tète sont courbées en sens inverse, les exli'émilés convergentes, mais la carène du verlex est souvent recliligue ou très faiblement couibée eu arrière; tubercule du ihorax plus faible el sans bourrelet. ( Ki'iK.Ei.i.i s iti (;i;ni S K.iinii. (.!/(«. .Six'. I'jiiI. Bi-lii., I^<)), |>. ^.) La desci'iplioii csl lirs iiiiparrailc t'I iiiniie iiicniii|ni''lii'iisil)|(', pourtant l'espèce, sans ^'tie commune, se rencontre dans les C!)llections; je n'ai pu l'identifier ipn' par r(>xamen du type conserv(' au fiahoratoii-e d j'iulomo- logie. Voici une diai|U0sc dinc'renliellc des deux espères voisines : Brama Redt. et biicorns. A. Prolliorax plus ponctué à gibhosité ou lobe antérieur d Irillde, plus élevée au milieu, aussi large que la lêle, rebord latéral s'anviant au niveau du 6' intervalle des élytres, base sans rebord au milieu. Stries des élytres nettement bicarinulées. Nord de l'Inde : l);irji- ling, Boiitan. Indo-Chine : Toiikin, Tenasserim. . . Bniiim licdt. B. Pi'otliorax plus lisse, à gibbosité d bifide, inllécliie au milieu, plus étroite que la tête; rebord latéral prolongé jusqu'au niveau du /iMntervalle des élytres, base quelquefois entièrement mais fine- ment rebordée ou avec un rebord civut'b' plus ou moins dislinct au milieu de la l>ase. Stries des élytres sinqdes ou non nettement bicarinulées. Vunnam , Sé-Tclioiien Jhicniis Fairm. Oniticelus Brama Redt. {Hiigel Kaschmiv, i8i8, p. 021.) Harold, dans les Col. Hejle, XII, p. g'i, indique la synonymie 0. gfi}^(t- fiinis Hopc in (Iray, Zool. Mise, 1801, \). 9-2 = (Brama Uedl). A m )ii avis, cette synonymie est douteuse : Harold ne dit pas s'il a vu le type de Ilope. La «lescription de ce dernier auteur, (pji compte exactement six mois, est nulle et même serait eiTonée si elle se lapporlait réellement à un oniticellus ( Aler, exsculellaluH, occipite spina crcclii />-i'iniiii(). Il y a donc lieu de considérer l'espèce de Hope comme non décrite. OnTHOPHAGUS A\GUr,ATUS Redt. (end. loc, p. 039, pi. •j'i, lig. (J). Harold, loc. cil., mentionne cette espèce comme synonyme d'O, (fafraies Hope, sans dire s'il a vu les types. Voici la desci-iplion de cette dernière espèce que, pour la même raison que ci-desstis, je considèri" comme non décrite : rrAter, e-rscutcllatus , nitidus , cli/peo roluiulato et iiiletpo.-^ OnTHOPIIACUS LAMIT.OMEI.AS l'^aillll. ( \iin. Snr. Etit. Jtrlf'-., 1891, p. 7.) --^ 0. hicris Har. [ \olcs Lcyd. Mus. . IL 1 880 , p. 1 9/1 ). Le type de l'espèce de Fairinaire est conservé au Labocaloirc d"Enlo!iu>- logie, il peul être considécé coirtnie une variélé de 0. luciùs dont il ne iliiïère que par la dent du verlex i»lacée sur une petite carène. Une autre race continentale se rencontre au \unnan : L). LAEVis Har. var. asiaticus nov. var. — Pins granra>scutal slripes didl brow- nisli vellow, Iransversely irroratc wilh brown lines lo ])roduce an indisiinct niarmorale apjieirance; sciitelluin whilish: posinolnm gray. IMenra gray pruiuis,^. indislinclly cioudeJ wilh darker. Ilalleres liglil yellow, the — r,07 — kiii>l)s (l.iik hi'own. Legs willi ihe coxac aiid tmclianlois pal^ yellow; rpinoia lirownisli yellow, llio lips hrif^lil yellow. Ui'fnvo llie npiros willi .'i siilie(|ii;il in;i lnowii, oval ; veiiis dark Inowii: rosla dull yellow, incins- sated, deiisely iViiioed willi short dark liairs. Venalion : Se long, ending just hcyond niidleiiglli of fta, Sc-2 al llie lip oC .SV| ; r at llie lip cl' /.'i : basai dolloclioi) oC /.'/,+5 long, more ihan lialf ihe leii{;lii of the sector: cell ist M:> rallier long and narrow, aboiit as long as tliat seclion of Mi +2 beyond il: basai delleclion of Om some distance beyond the fork of M. Abdomen brownisli yellow, Ihe cenlei-s of the tergiles darker. Hypo- pygium wilh the ventral plenial appendages long, greatly exceeding ihe plein'ites or the dorsal appendages. Habitat. — French Congo. Holotype : d", IN'goma, bas Ogooue, 190C ( K. Hang). Type in the Paris Mnseum. Gends Dleranom^ia Stephens. Dicranomyia serandi nov. sp. Aniennœ dark brown ; gênerai coloration llery orange ; wings fulvons yellow, Se long, Sc2 at the tip of Sci. Mnle. — Length i,5-5 mm.; wing. 5,5-6, 1 mm. Rostrnmand palpi dark brown. Antennaî dark brown thronghoiit, the scapal segments somewhat darker, flagellar segments oval, becoming more elongate toward the end of the organ. Head liery orange, the anterior part of the vertex more brownish. Prothorax and mesothorax deep, intense orange withont distinct mark- ings of any sort. Pleura yellowish orange. Haltères rather long, the stem broAvn , the knobs darker. Legs wilh the coxa; and trochanters dull yellow ; femora pale brown, the tips broadly dark brown: tibia' and tarsi dark brown; claws elongate, with a slendcr basai tooth and a smaller tonth before midlenglh. Wings wilh a strong. nniform, fulvous yellow tinge; slignia small, indistinct, of a pale brown color; veins pale brown. Vena- tion : Se long, ending about opposite midlenglh the long Rs, Se^ at the tip of Sri; r very indistinct, at the tip of i?i ; Rs long, gently arcuated; detlection of Rt, + 'o short, arcualed, about Iwice the length of r-iii ; cell tst M2 small, pentagonal, the veins issuing from il long: basai deflection of Cm a short distance beyond the fork of M. Abdomen brownish yellow, the caudal mai-gins of the tergites indis- tinclly darker; latéral margins of the abdomen brown. Maie hypopygium — G08 — with tlio ventral plounil .ijjpcndng'e sniall, sliorlor thai> llio pl(Miril(«, penis-guard stout, inrlisliuclly Itilirl at the tip. Htihital. — Los Islands, West Africa. Hololype : d", Tamara, Jiily 1910 (J. Serand ). Paralopntype : c?. Type in Ibe Paris M^isenni, Dicranomyia tamarae nov. sp. Anlenna^ dark brown , ibe second segment more ycllnwisb ; tborax yello- wisb brown. tbe pnnscutum darker medially; legs dark brown, tbe lips of Ibe femora narrowly yoliowisb; wings grayisb siibbyaiine witb indistinct darker clouds; Sc-2 at the extrême tip of .Scj ; r at the tip of [([. Fcniiik. — Lengtb 7,6-8.:^ mm.: wing, 7,5-8,5 mm. Piostrum and palpi dark brown. Antenna^ daik brown, tbe second scapal segment more yeilowisb, ihe distal flagellar segments elongate- oval. Head dark grayisb brown; a distinct impressed brown longitudinal line on the verlex; vertex between tlie eyes very narrow. Pronotnm dull brownish vellow, darker brown medially. Mesonolimi yellowisb brown, the prajscutum broadly brown medially. Pleura didl leddisb yellow, indistinctly marked wilh darker. Haltères pale, tbe liase of tbe stem more yellowisb, Ibe knobs dark brown. Legs wilb tbe coxie leddish yellow; Irochanters dull yellow; femora brown, paler at tbe base, becoming darker toward tbe tip wbicji is abruptly ligbt yellow; tibiœ and tarsi dark brown; claws with three teetb Ihat gradually inerease in sizo outwardly. the last aboiil one-balf tbe lengtb of tbe apical point. ^^ ings grayisb subbyaline, cells ^y' and >S'r more yellowisb: stignia oval . brown: large, indistinct brownish gray clouds at the origin ot Hs, lipofNc, extond- ing downover tbe end of tbesector, lipofthewing,alongtbecord andoutor and of cell ist M2 and at the end of vein andA ; cell ist M2 is largely subhya- line; veins brown. Venation : .SV long, cxlending alniost lo the end of lis, .SV2 near the extrême tij) of Sc\ so tbat iSc2 is very much longer ihan S('\ alone; Un long, sligbtly angulated or spurred at its oi'igin: basai dedection of /?4+,-, short, only about ono-balf longer than r-in: r at the end of l'n; cell ist Mo rathei' long, a small spur frora the outer dellection of l/.-j close lo /// jutting into cell ist M-2; basai dellection of (lii\ at tbe fork oï M. Adominal tergites brown, the caudal margins broadly more reddisb brown; sternites dull yellow. In the paralype. tbe abdominal tergites are more uniformly reddisb brown. Ovipositor with tbe tergal valves very slender, sternal valves very compressed, the lips acute. exlending almosl lo the Gndrt of the lei'gal valves, — GOO - Udhhut. — Los Isliinds, W(\sl Africa. [lololypo : V'. Tamara, Aujiusl if)i.'{ (.1. Scraiid). Paralo|)n(\|)n : V\ Soplomltor 1918. Type iii llii^ Paris Miisoiim. Tlie rolorenco ol' lliis spocies lo IIkj ji'omis Dicmnomi/ia is pi-ovisional. Tlie species soems lo ho on llie direcl border belwoon Limnulùn and Dirm- mini/ia and might bo reforred lo either of ihose groups willi alniosl erpjal pi'opriety. Dicranomyia recurvans nov. s[). Anlenn;i' daik brown, llic second segment yollowlnli: goneral coloralion dark l»ro\vni>li hlack ; legs pale, claws simple; uings hyaline wilh a lipa\y dark bvovvn pallern ol liroken crossbands and doU; Se long. .SV^ al tlio lip of S('ù >' Jjii" lemoved from ibe lip of Ri; anal vejns slrongly rocurNod ad Iheir lips. Femalo. — Lenglb , 5 mm.; wing , 6,8 mm. Rostrum small, reddish brown; palpi dark brown. Anlenna^ witli llic first segment black, the second segment yellowish; flagellum dark brown, the segments witli a short basai pedicel ; basai Hagellar segments subglo- bular, Ihense passing into oval and elongate oval, the last (fourteenth) segment elongate-subulate. Verlex between the eyes rather broad , brilliantly silvery Avhile. lîemainder of the liead reddish brown. indislinclly silvcry pruinose along ihe inner margin of the eyes. Pronotum dark brown, the sides of tho scntelliim \oliowish, ibe ecn- tum large and prominent. Mesonotnm brownigh black, Ihe prœscntum witli ihree indistinct deep reddish brown stripes that are nearly conllnent, ihe latéral stripes sparsely gray prninose, the médian stripe split by a broad blackish line;8cntnm and |)0?tnotum indistinctly pruinose. Pleura blackisli. Halleres black, ihe base of ihe stem conspicuously yellow. Legs wifh the coxa> blackish; remainder of the legs very pale yellowish brown, the npical tarsal segments darker brown; tarsal segments throe and four a litlle enlarged : claws untoothed. W^iiigs hyaline with a very heavy dnrk brown paltern that appears as about four broken crossbands, the fîrf ai» a large blolch al the end of vein -vid I ; the second as a similar blotch «t tho end of yein jst A aqd a similar area at the origin of Rs ; ihe thlrd, largest, along the cord; the four th as a large blolch ni the ouler end of cell liil M 2 and al ihe radial crossvein, the latter conlluenl wilh the tbii'd band; besides thèse intorrupted bands the remainder of the cells are fdled with small black dois and spnis that become confluent al the wing-base and before the apex; veins dark brown; pale longitudinal oblileralive slreaks in the cells /i, /?5, ^s' M-2. M and (ji. Venalioa : .S> very long, cnding opposite ihe fork of tho long scclor, Sr-2 at the lip of .SVj ; /• very — ()10 — far from llio lip of /?i , ihe rlislance heyond r heiiig alinnl one-lialf longer thaii tlie ihI I voiy stmngly lociirvHl at Ihoir ends, the lasl named hfiing hoAÛ al a liglil angle. Abdomen dark brown, llie lasl sternile yellow; tergal valves of ibe ovl- nositor very sbmder and strongly iipcnrved; sternal \alvcs yellow, ibe bases black, ibe apices brown, llalleued, lapering gradnally lo ihe acute tip: thèse lalter, on the ventral onter face, bave a proniinenl latéral toolh , Ihe outer raargin beyond il being minutely serrulate. Habitat. — Los Islands, West Africa. Holotype : 9, Tamara, July igtS (J. Serand). Type in the Paris Muséum. Tbe référence of ibis cin-ious lillle fly to llie genns Dicraiiomiiia is pro- visional only; ibe recession of r froni tbe lip of /?i and ibe simple claws deviale slrongly from tbe normal characlers of ibe genus. Dicranomyia nairobii nov. sp. Belong to the tipnlipes group; thorax buffy, ihe prœsculum witb ihree brown slripes: antenna^ dark brown ibroughoul; fore femora dark brown, much darker iban tbe posleiior femora; wings grayish subhyaline; veia Sri long; basai deflection of Cui underneatb cell ist Ma. Femnlc — Length, 6,2 mm.; wing, 7,8 nmi. Roslrum moderately elongated, exceeding balf tbe length of the rallier long head, dark brown; palpi dark brown. Anteun Dirrkniis icsvoyûs av )// .st'/w /»/■; P.tnis p\r, i.' AiimÉl u'OitiEyr^^^ Nkmatockka. Polvm;uka , r\ii M. (i. PiKitiiK. TIPI LID.i:. CTENOPHORIN^. t'Iriioplioi'u Meig. C. FLAVEOLATA Kal). — Mius, Camp de Zelenlik ( D' llivcl). TIPULINiE. 'f'i|iula L. T. Mwi.MA Puda. — Macédoine, camp (Irossclli (Commaiulaiil Madge- laine). T. LATEitALis Meig. — Mai, juin, juillet, seplembi-o. Osti'ovo (D' lîivel), Floiina (Pharmacien Marcelet), Bucovo, Ilolcven ( Indiniier Bunico), Brod et Bach ( Inlirmiors Martinez et Lanoue), Slarova (Gajnlaine Vuillaume). T. oleka(;k\ L. — Avril à novembre. Espèce caplure'e en grande (pian- liLé, présentant de notables dillërences de tailles et de couleurs : d : -2-?. millimètres, à pattes très développées., surtout les postérieures ( lémur, i() millimètres; tibia, ly millimètres; tarse, .")() millimètres). Couleur générale grise, antennes gris foncé, avec les trois ou quatre premiers articles ferrugineux. Octobre, novend)re. Macédoine {l\. Bresson), IJ.icii ( Infirmiei' Martinez), lloleven (Inlirmiei' Bunico). d : iti-t'i iiiillinièlres. Variété plus])etite, plus rousse, à antennes fei- ru<|ineuses, aux ai-licles annelés de noir à la Itase, à partir du cinquième, ou d'iui roussàlre unicolore plus foncé à rcxtrémité de chaque article. Mikra, Salonique, Vékétrope, Macédoine. ^'^ De riches colleclions d'Histoire uiiliireilo (Icsliiiéf^ ;iii iMiiseum oui été recueillies par l'Armée d'Orient sous la direction de M. le D' Iîivet, puissamment encourage par le Général Franchkt d'Esi'kiiey. — (;i:{ — d* : i5-i<) niilliiut'la's, Variclé plus loiicce (|U(! les [(léctûlt-'iiles, d\in {jris biuii, capUirée dans les régions nionlaj; lieuses. Mai, Iven, ravin de la cote lia a (D' Ver^jne, etc.). T. ruuiNCAT.v L\\. — Mai, Monaslir, région d'Iven, ravin de la cote l'iji (I)' Vergue). T. M NATA L. OrlirKccK Mj;'. — Avril, mai, juin, Florina ( IMiarniacit.'n l.aniberl), Marais du Jungular, bas Vai'dar (D' Joyeux), Monaslir, lavin de la cote i4aa (D' Vergnc), Zélova (I)' Robin), T. SELENE Mg. .Juin, juillet, Bnkovo, Iloloveu (Iiiliijnier Bunico). T. piaiosTUïMA Scbnui. — .Inin. Environs de Salonique (Comniandanl Magdelaine). T. HELvuLA Lw. — .luiu. Salouique (Comniandanl Magdelaine). T. spinicauda uov. sp. — d. Tète grise, clypens jaunâtre, palpes gris, avec le dernier article plus foncd. Antennes à articles à peu près cylindricjues, les trois piemiers gris jaunâtre, les suivants jaunes, annelés de noir à la base. — Thorax gris jaunâtre. Mesonotuiu à ti'ois bandes dorsales peu distinctes, guère plus foncées ({ue la cou- leur générale du thorax, la mé- diane chargée, sur son milieu, d'une ligne brunâtre. Pleures gris cendré. Abdomen ferrugineux , brunâtre vers l'extrémité, à taches costales brunâtres, peu marquées, à partir du quatrième segment. Hypopygium ferrugineux, assez épais, terminant l'abdomen en massue. Lamelle terminale supé- rieure assez profondément échan- crée sur le milieu, et formant deux dents terminées elles-mêmes par deux petites épines. Lamelle basale inférieure luuu loiicé, à bord plus clair, terminé en dessous par une longue houp[)e de poils ferrugineux. Lamelle terminale inférieure présentant sur le milieu deux épines droites, se dirigeant obli<|uement vers le bas, et sur les talons supérieurs externes, deux autres robustes épines recourbées à l'extrémité, se dirigeant exté- rieurement de bas en haut. Hanches grises, Irochanlers ferrugineux ^ fémurs et tibias ferrugineux, à exliémité noirâtre. Tarses brun foncé, Tlpiild liiiiiiicafidu no\. sp, I, llj poitygiuiu vu eu arrière; -i, vkin mi do |M'olil; 3, idem vu ou dessus. — Gl/i — très développes, plus loii^js (pio les tibias. Ailes Icinlëes de brunâtre, avec la cellule costale un peu plus foncée. Plérostigma brun clair, précédé dune lunule blanche assez large, bien \isible, couvrant la cellule discoï- dale et s'étendant sui" le quart supérieur de la quatrième cellule [joslé- lieure. Cellule discoïdale alloup/o, pentagonale. Première cellule pos- térieure courlement péliolée. BaliMiciers ferrugineux;, à massue brune. Long.: i5à iC niilliniètres. Avril, juin. Salouique (Commandant Magilelaine), U J*. Types au Muséum de Paris. T. spinkauila, avec son liypopygium si caractéristique, picnd place dans dans le gi'oupe spinosœ. T. cinerella nov. sp. — d* : Palpes noires, Antennes noires, plutôt courtes, [ireniier article assez long, deuxième conique, très court, troisième cylindrique, allongé, jdus long que les deux premiers léunis, et que chacun des autres articles du fouet. Tête pris cendré clair, avec une tache brune, pointue aux deux extré- mités, allant du vertex à la base des antennes et occupant i/3 de la largeur de l'espace inter- oculaire. Glypeus gris. JMeso- notum gris jaunâtre, à quatre lignes brunes bien visibles, les dorso- médianes lapprochées , commençant en pointe vers la suture et s'élargissant fortement vers le pronoluni ; lignes laté- rales plus fines et plus courtes. Pronotum, sculuin et scutelhun y ris cendré. Pleures de la même couleur, jaunàlies vers les ba- c? : i, li^vommm la .n ..niè.e; a , nkm vu ^.^^^^-^^.^ Abdomen {jris cendré lie i)roiii; 3, idvm vu en dessus. i i i ■ r ' • ^ , ^ ., , , ., , bleuâtre avec le bord uilerieur Ç : /t. 1 ancre vue en dessus; 5. nlem vue de j,j.oji| et latéral des segments jau- nâtre, fonnant ainsi de chaque côté de l'abdomen une bande étroite, continue, d'un jaune" pâle. Hypo- pygium jaunâtre peu ('-pais. Lainelle terminale supéiieure à base gris foncé, (orlement échaucrée, se teniiinanl par deux dents pointues, jaunâtres à l'extréniitt', en une toute petite dent sur le milieu de l'échancrure. Lamelle basale inféjieure à boid prescpie droit, bordé de jaunâtre, et garni au milieu d'iuie rangée de poils pâles, raides, peu longs. Ijamelle termi- nale; inléj'ieure fendue nssez largement. Api)endice intcimédiaire allongé, Tipula cinerella nov. sp. — (il 5 — jisscz iiiincu, scle\;iiil \('ilicaleiiioiil et (( iiiiiiii' |»;ir (Jeux pclilcs |i()iiilt'5 l'tinoussées , noiriUres. Ihitulios grises, lioclitinlors jaunes, ('('iiiius noi- lAlics, ;i luise jaimAlre, tibias et tarses noirs. Ailes claires, à bord anté- rieur un peu jaunâtre, plérostignia |»eu niar(|U(5, d'un brun très paie, (iellulo discoïdale allonger, i'° cellule postérieure à pétiole beaucoup plus court (|uc la loiirclic Malaiiciers jaunes à massue noirâtre. 9 semblable au cj*, avec les antennes cl les pattes jjIus courtes. Tarière à base brune, robusie. Lamelles supérieiues jauiiàlres, peu longues, à extrémité pointue. Lamollos inléiieurcs plus courtes, de nii-me longueur que les su|)('ri(Mues. d: 1 '? à 1.") millimètres; 9: i G millimèlci^s, tarière comprise. Monaslir, ravin (b; la cote 1/129, mai 1917 (D' Vergue). 7 d" et 1 9. Types au iMuséum de Paris, T. 'ciiu'rclld [)rend place dans le groupe Fa^iciciildlœ près do 7'. cincms- cens L\\. , T. Inmaculahi, Riedel, etc. , mais se dislingue des espèces précédentes par sa couleur générale d'iui gris bleu cendré , par les antennes entièremoiil noires et la confornialion de l'bypopygium. T. fuscinervis nov. sp. — cf: Palpes noirs, antennes noirâtres à articles cylindriques, les deux premiers dun brun ferrugineux assez clair, Tête grisâtre, dypeus jaunâtre à la base, brun à l'extrémité, Meso- notuni gris jaunâtre, à quatre lignes brunes , les latérales courtes , peu distinctes, les dorso-médianes plus foncées, élargies à l'extré- mité, vers le pronotum. Ce der- nier taché de brun sur le milieu, au-dessus du cou. Scutum, scutel- luni gris. Pleures cendrés. Abdo- men ochracé, à bandes dorso- médiane, latérales et ventrale brunes, interrompues au bord postérieur des segments qui sont bordés de jaune gris pâle. Hypo- pygium ochracé, assez épais, for- tement relevé à partir de la la-, nielle basale inférieure. <',elle-ci dégagée de la lamelle terminale infei'ieure, échancrée sur le milieu, ipii est garni d'un pinceau de poils fauves assez long. Lamelle terminale su[)érieure profondément incisée au milieu, lerminéo par deux dents. Lamelle terminale inférieure à fente Muséum. — xxv. '1 1 Tipula fuscinervis nov. sp. rf : I, Hypoiiyfï'ium vu en arrière; 9, iileui vu (lo profil; ."? , idem vu vn dessous. Ç : .'1 , Tarière vue eu dessus; 5, idem vue do lirolil. — 616 — médiane bien visible, suivie (rime petite impression en fjoiiltière. Appen- dices inférieurs retombants, terminés par une petite loufle de poils courts. Appendices supérieurs plats h poils fauves ainsi que les supérieurs. Hancbes crises, Irochanters jaunâtres, fémurs ferrugineux à exlrcmilc noiràli-e; tibias et tarses noirs. Ailes légèrement teintées de brunâtre. Ptérostigma, cellule costale d'un brun clair. Cu' et axillaire épaisses, bordées de brun. Lunule blanche peu distincte, dépassant la discoidale. Cellule discoidale assez allongée. M' et M' très divergents, courtenient appendiculés. Balanciers jaunâtres, massue à base noirâtre. 9 Semblable au d*. Antennes et pattes beaucoup plus courtes. Base de la tarière bmne, à ligne dorso-médiane noire. Lamelles supérieures claires, peu allongées, triangulaires, à extrémité pointue: lamelles inférieures peu développées, épaisses, beaucoup plus courtes que les supérieures. d* , i5 millimètres; 9, su miilimèlrcs, tarière comprise. Aviil, mai 1918. Mont du Pro])hète-Elie, à 10 kilomètres de Salonique (D'Berton). 1 (5* et 1 9. Types au Muséum de Paris. T. fuscinervis se place dans le grou[)e Fasciculalœ , près de T. limilata Schum. T. verrucosa nov. sp. — - cf: Palpes noiis. Antennes brun foncé, articles un peu épaissis à la base, à parlii- du troisième, le deuxième ferru- gineux. Clypeus et tête gris clair. Mcsonotum jaunâtre pruiuoux, à quatre bandes brunes peu distinctes, les dorso-médianes élargies en avant et réunies vers le pronotum. Sculum et scutellum jaunâtres. Pleures cendrés. Altdomen gris jaunâtre, gris en dessous, à larges bandes costales cl dorso- médiune noirâtres. Bord postérieur des segments 1res légèrement bordés de gris. Ilypopygium assez épais, arrondi, d'un jaune |)lus clair (|ue l'ab- domen. Lamelle teiininale supérieure lrapézoïlorn)e, à bord antérieur un peu concave. Lamelle basalo inléiioine droite, terminée par une mince brosse de poils couiis, fauves, presque appliqués contre la lamelle basale inférieure. Celle dernière bien ouverte. Appendices inférieurs globuleux saiilaiils, formant comme deux verrues terminées inférieuremenl par une touiïe de poils très courts. Appendices intermédiaires cl supérieui-s bien visibles, légèrement velus. Hanches grises, Irochanters et fémurs jaunâtres, ces derniers noirâtres vers l'extrémité. Tibias et tarses brun foncé. Ailes claires, un peu grisâtres, avec les deux premières cellules longitudinales du bord antérieur de l'aile teintées de jaunâtre. Ptérostigma à peine maïqut", lunule blanche peu distincte, (iellule discoidale, penlagonale, peu allongée. Pétiole de la deuxième cellule postérieure presque égal à la fourche formée _ (117 — pat* M' et M'. Balanciers à lig-e jamiàlro, massue brun foncé, à exlréniité claire. 9 seini)labl(' au (f. Anlonnes plus courtes, articles cyliii(lri»pie3, [.attes moins longues ipie le j. Ahdoinen on grande partie gris. Tarière robuste, lipula veiTucosa uov. sp. d" : 1, Ilypopygi iim vu on arrière; 2, idem vu de profil; 3, idem vu en dessus. Ç : 4, Tarière vue en dessus; 5, idem vue de jjrodl. Idimàtre. Lamelles supérieures assez courtes, triangulaires, pointues à loxtrémité; lamelles inléi-icures fortes, presque aussi longues que les supé- lieures. d*: i6 millimètres. 9: 20 millimètres, tarirre comprise. Mai 1917. Région d'Iven, sud-est de Monastir, ravin de la cote ih'2ù [\y \ergne). 3 (5*, 1 9. Types au Muséum de Paris. P. venmcosa prend place dans le groupe Fasciculatœ. Pa«'li^rhiua Macq. P. puATENsis L. — Avril, mai, juin. Monastir, cote i/i99 (D' Vergne), Zelova (D' Robin), Sal()ni(j(ic, i'iorina (Lieutenant Cohen, Commandant Mugdelaine), Iloleven (D' Rarbier), Slarova (Caporal Vnillaume), Kotor|, 700 mètres d'altitude (Coniinandant Magdclaine). Au — Gi8 — P. QiADniiARiA Mg-. — Mai, juin. Mact^doine (D' Rivet), Fiorina (J.ieu- lenant Cohen), Micra [»rès Saloniquo. P. ANALis Schnm. — Anùl, septembre. Iloleven, Salouique, Batch et Bi-od (D' Le Faucheur). 1\ MAcuLATA Mg. — Aviil, niai,]nin. Fiorina ((iomniandanl Magdelaine, Lieutenant Cohen), Mont du Pro[)lièle-Éiie (Ciaj)ilaine Berton), BasVardar (D' Joyen.x), Mikia, Veria, ZoIova(D' Robin), Ilbia ( Pharmacien Durand), Slarova (Caporal Vuillaume). P. coRMcixA L. — Avril, juin, juillet. Vodena, Bukovo, Holeven (Iniir- niier Runica). P. appendiculata, nov. sp. — d*. Palpes noirâtres. Antennes d'un noir grisâtre, peu longues, à i" article conique, épais: q' très court, les sui- vants cvIiiKhi(|ues. Tète jaune foncé, à tache occi[)ilale, lriaug[uiaire, larg-e, noire bKurquée en haut de l'es- pace interoculairc, les deux bran- ches allant rejoindre les yeux de chaque côté, sur la moitié de leur hauteur. Clyj)eus gris brun à large ligne doisale noire. Méso- nolum jaune à trois bandes noires très larges, la dorso-médiane élargie en avant, les latérales courtes, courbées en avant et en dehors. Prouotum jaune à deux taches latérales noires. Pleures d'un gris jaunâtre, maculés de noir sur toute leur surface. Abdo- men jaune à bande médio-dorsale noirâtre s'élargissant en ariièie. Dessous de labdomen noirâtre. La partie claire se trouve ainsi réduite à deux bandes costales jtiuN hirges anlérieurenicnt (pie postérieurement. Ilypopyg'iimi jaunâtre, assez épais, velu, à longs |)oils fauves et serrés. Lamelle terminale infé- licure se prolongeant horizbnialenieni . comme P. anileala L\v., mais en apjK'ndice jaune, plus court, à cxirémilé émoussée. Hanches gri.ses, Iro- rhaulcrs jaunes. Fémurs et tibias hrinis à extrémité plus foncée. Tarses uoirâlrcs. Ailes claires, à phrcistigma brun pâl-'. peu m;ir(|ué. Cellule •liscoidab' ipiadrangulairc allongée : i" celluir [•(•hlerii-nre [uvsqiu! ajipi'u- diculée. Balanciers jaunes, à point noirâtre sui- la massue. l'acliffrliiua appendiculata nov. sp. , ll_\|"i|)yRiuiii vu m arrière; '>. , ùlcm vu de |H)(il; ."{ , iilvm vu en dessus; 4, A|i|)en(lid' ilf In loriiello liasale inféripiire; 5, l'nrlii^ M:iM'rifMie «le la trio. avi>r la larlio liim- lule, — 0I'.> — Longueur: lo niilIiiii»"'lios. Un c? caplinv cii mai, à Slarova (MacédoiiUî) jtai- li- (laiioial Viiillaimif, Type an !VIiis(Miiii de Paris. Cette nouvelle espèce prend place à côté de /*. ronticim L. , mais s'en distinguo immt'dialenient par la lâche frontale, la couleur des anleiuies et l'appendice de la lamelle basale inférieure, cunéiforme chez P. ronii- iiiia L. On ne [»eut non plus confondre /'. uppeiuliculala avec /'. aculmla Lu . (Mii a les handes lal'^rales du mésoiutluiu droites, suivies d'une tache noire^, »a dont rap|)en(li(<' de la lamelle hasale inféiieuit; est long et pointu. p. ACULEATA Lw, — Juju. Euvirous de Salonique (Connu' Magdelaine^. 020 CoyiniBiTioy À u fause des OnTiioPTi-nES DE i Al' ni QUE nu No no, PAR M. L. Chopard. M. A. Thèrv a bien voulu me confier l'ëlude d'une importante collecUou d'Orthoptères qu'il a recueillie en Algérie et au Maroc. Bien que le nom- bre des espèces représentées dans celle collection soit assez considérable, je ne crois pas utile d'en donner une liste complète, la faune orlhoptéro- iogique de ces régions étant maintenant assez bien connue. Particulière- ment en ce qui concerne le Maroc occidental , l'excellent catalogue récem- ment publié par M. le Professeur 1. Bolivau -'' résume nos connaissances actuelles et arrive au chiffre très respectable de 9 1 7 espèces. La présente Note a donc seulement pour but de signaler quelques formes nouvelles ou intéressantes pour la faune nord-africaine se trouvant dans les récoltes de M. A. TiiÉRv et faisant maintenant partie, grâce à sa libéralité, des collec- tions du Muséum national d'Histoire naturelle. HoLOLAMPRA FiNOTi BoUvar. Ilololampra Finoti BoUvar, 191'!, Mém. Soc. esp. Hisl. nat., Ylll, 5, p. 167. Ajihlebia algérien iMiiot 1895, An». Soc. enl. France (i8().5), |>. «5, pi. 10, li(j. 5 , d" • Algérie : Boufarik , 1 mâle. A. FiNOT avait décrit et figuré cette espèce comme le mâle de //. aJgorica Bol., mais M. le Professeur Bolivar a reconnu par la suite qu'il s'agissait d'une espèce distincte dont la femelle est encore inconnue. PoLYPlIAGA ALGERICA BrUnnCP. Algérie : Fremda, 1 mâle. Il me parait bien s'agir ici de l'espèce décrite par BRrwER, laquelle est extrêmement voisine des formes suivantes. POLVPHAGA OCCIDENTAUS Bolivar. Puliiphaira occideiiUilis Bolivar ) 9 1 '1 , Mém. Soc. esp. //l■s^ nul. , VIII . .5 , p. 1 70, Maroc : Sebou, 1 raàle. 0) |n Mem, li Soc. esp. Ilist. nat., VIU, 5, 1^17, p. 5y-238, ^ (V2\ — Pol.Tiilin^n uccitIvnluiiM nigrowoenM, nOY. subsp. Maroc: Rabat, i c? /ype, 9 c5* co-ii/pcs. Celle forme est tout à fait voisine de P. occidentalk Bol., mais en diiïère par un ensemble de caractères peu accentués, perniellant cependant de la distinguer nettement. Fig. 9. Fig. 1. — Sommet de ia face montrant i'érartomenl dos yeux et des ocelles chez : A, Pohjphaga occidentalis nigrescens Chop. ; B, P. occidmialis Bol.; C, P. idgerica Bv. X li. Fiff. f!. — Plaque surauale de : A, Polypltaga occidenlnlis ttigipsci^na Chop. ; B, P. occidenltdis Bol.; G, P. algerica Br. X 10. Coloration {générale plus fonce'e que chez P. occidentalis , d'un brun noi- râtre presque uniforme ; élytres un peu plus larges, à bord aniéricur légèrement convexe, ne présentant aucune trace de i)andc claire; ailes à partie enfumée plus étendue et plus foncée. Les nervures semblent pré- senter quelques différences, mais la nervation apparaît trop variable chez ces espèces pour donner de bons caractères. La forme et Tarmature des pattes sont exactement semblables chez le type et chez la forme nignscetis. La plaque suranale montre une forme légèrement dilïéiente, les bords étant — ()2-2 — un |KMi plus convexes el réchancrure apicnle plus failde. KnHn ie crochel lorminaiil la valve jj-énilale gaiiclie esl plus épais qno clicz P. ocvidriilalin typique. Fig. 3. — Crochel de la valve '[LMiilalc {jauche chez : A , Pdli/iihaga occideiilalis ntgrescens Chop. ; B, P. occidcntalis Bol.; G, P. algérien Br. X 29. D'une façon p^énérale, si l'on compare les trois formes alfrerlca , ncciden- UiUs et ni^rescpHs, on constate que les caractères s'accentuent de la première à la dernière. Ds ni^me que la coloration iVoccidentalis est intermédiaire entre les denx autres formes, sa plaque suraualie esl plus t^chancrée que celle de nigrescens, moins que celle d'algerica ; les yeux sont également plus écartés chez celte dernière et un peu plus rapprochés chez nigrpscens. Il semble que Ion pourrait aussi bien considérer ces trois formes comme des races d'une même espèce que comme des espèces distinctes étroite- ment apparentées, PoLvpHAGA Adelungi Bolivar, Polyp'taga Adiiluns féimirs, armés de 0 épines apicales, 1 inférieinc el 8 siq)érieures (3 externes, -j. médianes, 3 internes). Tibias postérieurs assez longs, un peu courbes, armés de 7 épines apicales, !i infé- jieures situées dans la moitié postérieure du tibia el 8 supéi-ienres (3 exter- nes, a médianes, 3 internes); celles-ci sont assez régulièrement espacées, la |);irlit' apicalc iiiiili(|iie u'i-laiil |»as plus l(iii;;(ic (mii> l'iMpace enlre ies (|»'ii\ ('|»iiii's |ii-. cit..) en en donnant une diagnosc dil- léreulielle. Celle-ci est basée et sur le caraclère physiologi(jui' de la colo- ration du sang ^^'> (rouge, en généi-al, chez le Vmliiidrilm, incolore chez V Enchijlrœus) et sur le caractère analomique de la présence (Encliijlm'iis) ou de l'absence {Paclu/dnlvs) de pores dorsaux. GLAi'ARioDK doit doue être considéré comme ayant établi le premier ces genres tels (pi'ils devaient être compris après lui. C'est en ell'et le même caractère analomique (jui est invoqué par Vaillant (,i88()) dans son tableau analyliipie (p. -a^o). Claparèdk puis Vaillant introduisent dans les délinitions des genres le caractère tiré de la forme des soies (sigmoïdes chez le PacInjdnlKS, lecli- lignes chez ïEnc/iytrœus), mais sans en faire un caractère parliculièrenuiit dislinctif et en le rejetant, pour ainsi dire, au second plan. C'est néanmoins ce «lernicr caraclère qui devait devenii' Je principal auv yeux de IJeddaud (i8yôj, qui ne fait d'ailleurs guère, il le dit lui-même, qu'adopter les conclusions de Michklshx (1889). Il est très remarquable que Vaillant (1889), qui cependant j)renait 1res nettement parti pour le système artificiel de Guibe ( 1 85 ij '"' contre les essais de méthode natu- relle de CLAi'ARi;DE( 1862), ait donné la préférence à la classificalion d'EisEN, basée sur un caraclère analomique, nialheureusenient mal choisi, iu- conslant, variable jusque dans un mrme individu, parlant excessivement dillicile à ap|)liquer dans la pluiiail des cas, h savoir la forme de la partie postérieure du cerveau. Pariui les Enchylividés doiil le vaisseau dorsal a une origine posl- {') Bull.Ac. lieljj.,XX\[, -j, p. .Vid. (^' Mém. Soc. Pliiju. cl Hist. Nal. Genève, \VI, 1. i HG 1 , p. 75. (■^' Il y aurait lieu (rexamiiicr les variations de la coloialioii du sauf; dioz les EiicliylnMl1i(irpl)(.s et la lé{;ilimilt' de l't-niploi (|ui a ('tô lait de ce lararlèro eu sysiénialique. Ce st-ra l'objet d'un procliain travail. (''• Die Fimiilien (1er Anncliden , Hcrliu, i85i. — ()28 — clilellieuuc. Micii elsen et Beddard en dislingiient de la manière suivante deux dont les soies sont droites : ]" Des pores dorsaux; soies développées par paires, inégaies : Fridc- vicia Micli. ^''. 5° Pas de pores dorsaux ; soies égales : Euchijlrœus i llenle) Midi. Il est évidemment fort ditiicile de savoir à laquelle, ou plutôt auxquelles des espèces actuellement admises se rapporte le véritable type du genre Knchijlrœm Henle, type qui ne peut être que VE. albidus llenle. Mais, en Tabseuce de certitude, on ne peut que s'en rapporter aux synonymies admises par les plus anciens auteurs qui aient donné une définition et une description nettes de l'espèce la plus ancienne du genre. Or il n'est pas douteux que ce soit X Enchjlmnis vermicnlaris de Clap\rède (1862) '"*. Que cette espèce exige de nouvelifs études pour être bien connue , cela est certain. .Mais elle est sullisammenl bien décrite i)Our être reconuaissable. Elle ne [)eut notamment être confondue avec VE. Iiunticultor Vjd., auquel Vaillant donne le nom d'E. vcnuicuhiris. En elï'et, alors que cbez ÏE. vrrmicularis la portion anléseptale de la népluidie est relativement longue (Clvparède 18G9, pi. Il, fig. 9), elle est réduite à lentonnoir chez VE. humicuJtor Vjd. Mais V Enchylrœus vcrmicularis (0. F. M.) Clp. présente naturellement le caractère principal attribué par CLAPARÎiDE au genre EnclDjlrœua tel qu'il le redéfinit, à savoir la présence de pores dorsaux. On peut, en outre, rappeler que la deuxième espèce attribuée au genre Enchijtra'us Henlc, et <|ui devrait servir de type à défaut d'autre, est VE. gulba Hofîmeister (i8i3, p. 19^), encore une espèce à pores dorsaux. Ainsi que l'a dit Vaillant [op. cit. p. 267), la constatation de la présence des pores dorsaux n'est pas toujours chose facile. En effet, tout comme (') Beddaud dit : «vaisseau dorsal naissant, dans presque tous les cas, i-u arrière du clilolluni.^ En effet, pour la plupaii des espèces, auciiiio ludi- caliou n'est donnée sur ce point; et même pour la F. Pcirieri {Encliiilru'iix Pivrivri Vjd.), comme AIicii*;i.si:n lui-même l'a moiitié et comme I^eddaiid l'admet, il est iulinimenl probable (jue l'origine du vaisseau dorsal est anlé- clilellieane. Ceci et d'autres dilTérences importantes avec les autres espèces sendilent mémo nécessiter, dit Beddard, la créafion d'un nouveau genre. Le dé- veloppement du vaisseau dorsal, toutes choses éjjales d'ailleurs, est certainement un caractère suffisant sur lequel établir une coupe générique , ell'on ne peut, dès lors que le vaisseau dorsal ne nait dans le Ver en question qu en a\aul du \o parle : Enciujtrœus albiilus Heule, 1887, p. p.; E. vermicularis llollui. i8A3, Arcli. f. i^alur., IX, p. lyS {j)ro parle ?) \ Udekem i855, p. 5^7 ; Clp. 18G2, p. 271. — (Vl\) — celle du poi'e cé[)liali([iic irailleuis, mais à un plus liaul dcjjré, celle (néhence ne se manifesle l)ieiî iicUemenl que dans des condilions parli- culières. Le procédé de \pjdovsky, qui consisle à plonger le ver vivant dans une solution faible d'acide osmi(pie, n'est pas constant dans ses résullals et est fjënéralemenl trop brutal. On obtient le plus souvent des résultats meilleurs sur le vivant, par l'action niénafjée des aueslhésiques employés à très faible dose. Il se produit à un certain moment une (-missiou plus ou moins abondante de liquide périviscéral , tant j)ar le porc ccplia- lique que par les porcs dorsaux, qumd ils existent, émission (|u'on j)eut saisir en suivant patiemment à la loupe ce «jui se passe. C'est ainsi qu'on peut se rendre conq)le de la présence réelle des [)ores dorsaux chez ïEn- chjjtrœus liiinilcullor Vjd., présence mise on doute par Udi; (Jide Biîddaud), qui réunit cette espèce à l'A'. Vpjdovsl>yi Kisen, dont il laudra la dislinguei'. H est vrai que le genre Frider'tcta Micli. n'a pas été établi uniquement sur la -[irésence chez les espèces qui le constituent de pores dorsaux, quoique ce soit là le caractère principalement invoqué. Michelsen et Bkd- DARD ie caractérisent é{]alement par le mode de formation des soies, qui se déveloj)pent par paires. 11 paraîtra certain cependant que celle dis- position est beaucoup moins importante que le caractère de la présence des pores dorsaux, quoique celui-ci puisse être jusqu'à un certain point considéré comme un caractère adaptatif, ainsi que ie fait remarquer Beddard [op. cit., p. 3i'2), avec d'iniporlantes réserves toutefois. (iuoi qu'il en soit, les genres Endujtrœus sens. sir. Micli. et Fiidericia Mich. doivent être considérés comme des subdivisions du genre Eiichij- Im'Ks tel qu'il était compris jusqu'alors (1889). Par conséquent, le nom à'EnchijU-a'm doit êlre réservé aux espèces où soit établie la présence de pores dorsaux, c'est-à-dire VE. vennicularis (0. F. M.) Clp., VE. Immicultor Vjd. et les espèces groupée, par Micliaelscn dans son genre Fiidericia, à l'exception toutefois de la F. Perrieri (Vjd.) et des espèces pour lesquelles il serait établi que le vaisseau dorsal uait en avant du clilellum (voir la note 1, p. G28). 11 devient, par suite, nécessaire de rebaptiser le genre Enchijtm'm Mich,, Bd. On pourrait réunir sous le nom de Pseuden- chytraeus nov. gen. les espèces qui le composent (à l'exception de VE. Ituiniciiltor Vjd,, qui est un vrai Enchutmus)'-'^ ''! On admet que les Enchijlrœus (sens lat.) no peuvent avoir du sauf» rougo. C'est principalcmonl sur celte allirmalion a priori que s'est baso .Micu.elsen pour admettre ridcnlité de VE. Sluxhcrrp Kison avec VE. Ipjdnrsiaji. Rison. Je puis affirmer que des Vers, semi-marins, vivant dans les Vareclis rejetés à la côte, présentant l'ensemble des caractères des Psru'lenclnjlrœus [= Ein-lnjtrœiis Micb.], ont du sang très nellcmenl rouge, examinés sur le vi\aut. Je ne puis aflirmer, pour le moment, s'ils sont identicjues avec VE. Stiixberfri Kiscn, ou s'ils en sont voisins, mais cola est possible. C'est peut-être dans le gioupc des Encbytréidés à vaisseau dorsal d'origine — 630 — Le genre type des KiHli\liéi(l«''S îi vaisseau 'lorsal dOriffiiie post-clitel- lienne et à soies sig-nioïdcs est le Poclindrilus. dahli dès iSOi |);ir (ii, \i>.v- ni-:Di;, parraileiiiciil déliiii pat- celui-ci, sinon dans sa diajjnoso, au moins dans ses belles descriptions des espèces qu'il y rapporte. Il snllil de distiaire le PiirhiulrUux Jack'ua Clp. ((pii est un Pseudcurhijlni'iis) poiu' dnimcr au geine l'achydrile luie honiogcnéilé jjarfaite ' . Le ^yeiuv Mi'sciirlii/liH'ns (Eisen) Micli. en est jjarl'ailenient distinct, et par la présence d'un rrcorps cardiaque^ dans le vaisseau doisal el siu'toul par celle de sacs spermaticpies et d'ovisacs,ce dernier cai'aclèi'e, 1res géné- ral chez les Oligochèles, ne se rencontrant dans la famille des Lnchylréidés que dans le geiue Mcsniclnilnviis. Il n'en est pas de nu-Mie du geiue Marioiiiiiii Micli. '"', qui ne dilléierait du Pacliijdnlii.-i (jue dans la lorme des teslicides. (leux-ci seraient ffcom- pactsT» on rrmassifsn chez les Marionhia, non divisés en plusieurs lobes à leur extrémité libre, connue ils le sont chez le Pdc/njdrihis sens. sir. Heddard [op. cil., p. 3â<)), eu ia()|>elaul cette unique dillérence, ajoute : ffll n'est pas tout à fait certain (jue ce caractère soit siHlisant pour fonder sur lui une division gén(''ri(pie.T) Cela est même plus (pie douteux. En elfet, Micii/ELSEiN introduit dans son genre Manonuia le PacInjdnUis chiulvii- pnst-rlilcllicnuo et ;i soies non siguioïdes que iloil M'iiir so ranger le jjenre I'jj:i- Ic/j'husd Dinjjd, à moins ([ii'on iir tloivi' lo ia{)j)i'o<.'lier do YKnchijtrmoides Rouie, dont il sera cpieslion pins loin. ' Vailunt (1 88(), p. aS.S) dil cpjc (jLApahkdk ne seinblc pas saisir les rapports (|ni unissent les J'acliyilrili's anx Kncliylrées, et croll ùtrc le priMiiier à avoir attiré l'altenlion sur r(< point en iS(;8 {\)m. Se. Nal., Zofd., (ô) \ ). Cependant, ilans son Mémoire de 18G3, Ci.Ai'Ain;Dt; dit très nettement : ffles Kncli\lr;ens sont Iteancoup j)lus voisins des l'acliydrilns qne je ne le pensais pr<;cédi'niini'nl-i (p. 27'! )• " 'f* ri'nnit dans le laiilt'an ([1. 921) 011 il car-nli-riso les jjenrcs. Il a(bn('l explirilement les l'amjllf's do Udkkkm (i 8.') .5 et 18.^8), et il est évident ([iiil ne pouvait placer les l*a( liydrilos ailleurs que «tans la fauiillc dos Encliytridés lldok. La classitication {[('iif'raio dos nlijjociiclos p(i|il lUre actuolli'ini'iit coneno i\i' la maiiiôro suivante : (11. l.iimlnk'miw ( Su\ . i8ao, lîiaiov. i8aa, \aillai)t 1889) [- ()lii;iirliiflii (irulii' i8.")i]. S.-rl. 1: Trnii-olw OVa-M . iS'ia, Clp. i8Ga , elc. O. I.iimijliciiiioriilta l;. t'crr. 1807 [— f. IiUinl)ri(;i(tcs tileis. i858]_. S. -cl. Il : IJniiriihr (:i|.. i 8G9. O. 1. \iiiiliiiioriilut !■;. 1'. f^ ^,■^K■i(i(■'s t drk. I (t. II. Tnbijinmorphu li. t'. [^ f. Tul.ilVTidrs t (lol<. | 0. lit. Eiiclijjlrwiinorpliu K. P. [.- I'. iMicliylridi-s Ittek.] -' Primilivemoiit Mariniiiii Midi. 1889; Inais ce nom, ayant été appliqué dès 1877 à un Mollnsipio par \Ayssifc;iiE, ne pouvait (^Ire conservé. Il semble que re soit vers i8<)() (|uo la corrertion ail été laite, pnis(pie PucnnAnD (1895) érrit encore Mariouin, alor'- ipic l'oi. (i8()G) | cilo d'apros le Z'i"!. Uixord] emploi)} II' IfiiiH' Mm iiiiiniii . — (;;m — sis Cl|). Cependant, comme le remarque Bkddakd, c(; (iiTt'ii dit ClapaiiÎvde donnerait [)liilnl à [icnsci' (jiie ses lesliculos sont semblables à ceux du /'. virrucosiis (ilp., c'est-à-dire lobes*''. En onlro, Miciielskn et Beddviu) lonl (le VEiivhijttœoïdes lioide un synonyme de Mar'mmua. Or ïEuchij- litroïdc.s a nn (eslicule tellement divisé qu'on ne peut mieux le désijjncr (jue sous !e nom de lesliculc f^en {rrapiie^, ainsi (pie l'ont fait ses premiers descriplcius SAr\T-l.oLi> el Houi.e; c'est loin dèlre un lesticuh^ massif. D'ailleurs, si l'on admet la valeur de ce caractère, il serait tout aussi légi- time de réinnr en des genres distincts les espèces chez lesquelles l'ovaire est formé de niasses piiilbrmes d'ovules {Knvliytrœua iUnhhohi Vjd., E. Pdgviislechni liaizel) on celles chez lestpielles l'ovaire est moniliforme (if. huniiriiltoj- \ jd., K. Irplixlcra Vjd.). Mais, à supposer que ce genre .1/^/- rioiiiiia soit iégilimemcnl ('labli, comme ce ne serait ([u'une subdivision du Pochi/driliis Clp., r.ntérieur, il faudrait réserver ce dernier nom aux espèces -typi(iues du genre établi par Ci,apaui;de. Le caractère tiré de la forme des testicules a été introduit pour la première fois dans la défini- tion du genre Pachijdriliis par Vejdovskv (i 879) et adopté par Vaillant (i88()); ils n'ont pas juge utile de séparer un genre fondé sur ce caraclèi-e. \edjovsky appelle Pachi/drilus spliagneloriim un Ver qui a des testicules cf massifs" ; d'ailleurs son expression de ff testicules en groupes en forme de faisceaun (Hoden in biïscbelformige Gruppen) est assez vague. Or il n'est pas douteux que les espèces typiques de Claparède soient les P. scini- fuscus et ci'dssus, (|u'il place en première ligne dans son Mémoire et aux- quelles il donne le plus d'miportance; c'est |)récisénient celles dont Miciiel- 8EN fait des Manonhut. Etant données donc finulilité flagrante de ce genre, la source de conlusions qu'il peut êli'C, il parait infiniment préférable de s'en tenir au genre Pacinjdrilus tel qu'il a été établi par CLAPAniiOE et maintenu par Vejdovsky et par Vaillant. Encore si ce genre était excessi- vement riche en espèces, pourrait-on conserver, par commodité, le genre Mar'onina comme sous-genre; mais cela est bien superllu. Les Enchylréidés h vaisseau dorsal naissant en arrière du ciilcllum peuvent donc se répartir de la manière suivante : L Soies droites. — A. Dos poi-(^s dorsaux: Enchyliueus (lianh), Hofim. Udck., Clp. [= Fridcricin Miel)., jvo parle]. '" Quant au P. cmssus Clp., dont BEncAno dit (18;)!), p. 33a) : «Il me semble ùU-o un peu douteux si cellt; espèce est réollcment référabïe au gt^nre Marlonia oU ou PachijdrilusT^, M. G. FERnoxxiiiRK (iSijcj, p. 9G0) dit quo «les Icsticulos so.it très ncltrmont uiassifs55. Il ajoute quo «les vésicules sr'iuinalos sont courtes, con- traircnuMil h ce que supposait un pou Bicddard". Beddard no suppose ricu de semblalile, il ne parle des vésicules scminalos («sponiintlicquos'? do BKnDAiir, réceptacles do la semonco de Ci.aparède) que pour en dire qu'elles sont pourvues à In liaso di' petites f][In!ides, connue le disait déjà. Claparède. .Muséum. — xxv. /13 — G3-> — B. Pas de pores dorsaux : Pseudcnehylreeus uov. }^;en. [= ËDclujlreeus Mich., p.p.]' U. Soies sigmoïdes. — A. Des sacs spermatiniics : Meseiichyir(cus (Eisen) Midi. B. Pas de sacs sperma tiques : Pachydrilus Clp., Vjd. , Vaillant [incl. Mario- ntna Midi.]. Ainsi que je viens de le rappeler, le genre Enchijlva'ouks Roule, dont Tunique espèce actuellement connue avec certitude^'' est considt^n'e par Micn.SLSEN comme aspecies inquirenda^^, est inscrit par Michelsen et j)ar Beddai\d parmi les synonymes de Mnriomna Micli. Tous ses caractcrcs s'opposent h cctie manière de l'aire; je crois l'avoir suflisamment montré (/oc. ctL). Il est d'ailleurs inutile d'insister sur les détails. Le trait le plus saillant, en effet, de toute l'organisation de VEiwIuilra'oulcs Roule est la présence d'un vaisseau dorsal naissant, non seulement en arrière du clilel- lurn, mais à l'extrémité postérieure du corps, dès le segment pygidicu. C'est là un exemple unique jusqu'ici parmi les Enchytréimorplies. Ce caractère si remarquahle rend cei-lainement tout h fait nécessaire de sépa- i-er complètement, quelle que soit rim|)orlancequc l'on veuille accorder au dévelop|iement relatif du vaisseau dorsal, le genre Hiivliijtrœo'dcs Roule de la famille des Encliytréidés. C'est ce que j'ai proposé de faire en le prenant pour type des Encliytrîvoï:ndci Mariimi, Roule 1888 = Mariaiiia piichylrœnides Midi. i88()]. Il serait sans doute préférable, et il deviendra peul-clre nécessaire, de modilier le nom de genre. (') Que l'on admette ou non le genre llyodrilus Eisen, Vllyodrilus Slolc, pos- férifur. (pii on din'ère, ne pont consorvor ce nom. .le propose de le remplncer par Pseii(Iil^odi*ilii.*i nom. nov., à moins qu'il ne paraisse préférable de réunir en un même genre Tubi/rx (Lamarck) sons. lat. les genres Tuhijex Lmk, llcmilu- hifcx Eisen, llyodrilus Eisen et llyodrittis Sti»!'-, fort voisins. — {):\:\ Les Limes dk la Meis Uouoe [d'après les màtériav.y recueillis l'i/i M. LE D' Joussealme), PAU M. Ed. Lamy. Bleu (j[u'a[)|>ailenant à un pelil nombre de formos, les L'unn recueillis par M. le D' Jousseaume dans la Mer Rouge, où , du reste, peu d'espèces de ce genre ont clé signalées, constituent une intéressante série donnée par lui au Muséum de Paris et accompagnée d'ailleurs de notes manu- scrites <"'. Lima (Uadula) lima Linné var. Sowebbyi Deshayes Le Lima limaLumé. [Oslrco] ( i ySS , Sijat. Nat. éd. X, p, 699) , nommé par Lamarck (1819, iiiim.s i^ert., VI, 1" p., ]i, i56) Lima sqi(amosa,est con- sidéré par certains auteurs (1888, Bucquoy, Daulzcnberg, DoUfus, MoU. (lu lloussilloii , H, p. 5-:? ; 1906, Dautzenberget H. Fischer, MoU. drag. Ouest Africpie, liés. Camp, scieiil. Prince de Monaco, XXXU, p. 6G) comme une espèce dont l'aire d'extension serait limitée à la Méditerranée et à l'Océan Allanlitpie dans les îles Ouest-Africaines et aux Antilles. Mais Lischke(i 869, 7«/)^(». Meer.Conch., 1, p. iG'j; 1871, ibi(l.,\\, p. i55) et E.-A. Smith (i885, liri). ndliallctigem Lamellibr., p. '^87) ont reconnu identiques aux spécimens méditerranéens des individus recueillis dans tout Tocéan Indo-Pacifique de[)uis la mer Rouge jusqu'au golfe de Californie, cl ils admettent, par suite, que le L. lima L. est répandu dans toutes les mers troj)icales. En pailiculier, la forme de la mer Rouge, (jui coi-rcspond à la figure 18 de Sowerby (i8^3, Thés. Conck., I, pi. XXI) cl qui est une coquille très haute, étroite, à bord antérieur droit ou un peu concave et avec écailles pointues très serrées , a reçu de Deshayes (1860 , Cat. Mail. Réunion , p. 3o) le nom de Lima Soirerbi/i. Dans SCS noies, M. le D'Jousseauiue (ait les remarques suivantessur ce L. Son'crbi/i de la mer Rouge : ff Cette forme, confondue par tous les auteurs avec le Lima squamosa Lk. ^Ostroa lima L. , s'en dislingue par son axe de développement qui se courbe du côté antérieur, tandis qu'il est presque (') Le D' .IousS3aumc, an lieu d'employer le nom |jénéri([uc Lima (Bnigiièrc» 179:1) Lanisrck, 1799, profèrt" om|)riintrr-I,iiin<'i'iine celui de /{ff(/«/a (^lluiiii)iiius, 1710) Klein. 17.J0. _ (ju _ rectiligne dans le L. lima, par ses côtes plus largos en nombre plus faible, 18, (pielquefois 19, alors qu'il est toujours déplus de 30 dans l'espèce Méditerranéenne, par son bord antérieur, qui est droit et même légèrement concave près des sommets, tandis cpie cliez le L. lima il est toujours con- vexedans cette région und)ouale;enlin, à la face interne, roreillelte antérieure, au lieu de se continuer avec le bord, est brusquement inleri'ompue par une dépression et un amincissement du bord qui livre passage au byssus en cet endroit. D'ailleurs, la figure que donne Sowerby pour le />. s/itia- mosa \~ lima] de la Méditerranée ne répond, ni dans la forme de la coquille, ni dans celle des côtes, à aucun des individus que j'ai reçus des diflerents points de celle mer. 1 Tandis que Vaillant (1 865, Recb. fiiune malac. Suez. Jount. de Concliyl., XIII, p. 11-^) avait assimilé avec raison au L. sqiiamosa Lk. la forme de la Mor llouge, Issel (1869, Malac. Mar liosso. p. 101) l'avait identiliée au Lima buUijcra Deshayes ( 1 863 , Cat. Moll. Réunion, p. 3o , pi. IV, fig. 9-10) de l'Ile Bourbon. Mais, d'après Lischke (1871, Japau. Moer. Conch., Il p. i56), Issel au- rait fait confusion, carie L. bidlifera est bien caractérisé par ses écailles convexes et arrondies , constituant des tubercules gloludeux creux, tandis que, cbez tous les spécimens de L. lima, elles sont dressées et en forme de tuiles creuses. Cependant M. le D' Jousseaume dit dans ses notes : ^J'ai considéré le L. huUiJora Desb. comme le jeune Age du L. Soivcvbyi, car je n'attacbe pas une grande importance à la lormc particulière des écailles de ce bulUfcra , ayant rencontré ce caractère sur des individus du L. lima de la Méditer- ranée. ^1 Mais, en tout cas, ce qu'on trouve déterminé L. bullijera dans sa collec- tion, ce sont trois valves subfossiles, l'une d'Obock (1888, Moll. rec. Faurot Mer Rouge, Mém. Soc. Zool. France, I, p. 29,1); les deux auti'es de Périm, qui sont toutes complètement inséparables des échantillons vi- vants de L. Sowerbyi et chez lesquelles on n'observe aucune trace d'une sculpture sembbible à celle indiquée par Desbayes poiu* son buUifera ^''. D'autre part, M. le D' Jousseaume i-egarde comme une espèce distincte le Lima puucicoatata Sow., qui rraltcint une taille plus grande que le L. lima L. , certains individus ayant pres(jue un décimètre de hauteum. Ce L. paucicoslata Sowerby (i8'i3, Thés. Conch., 1, p. 85, pi. XXt, llg. \h) se distinguerait du 7>. squamosa [= lima\ en n'ayant sur chaque valve (jue 9 à 1-2 côtes (^au lieu de 20 à 25). Mais Lischke (18G9, Japan. Mccr. C.onclt., I , p. 1 0 '1 ) a ob.-crvé un exemplaire présentant 1 6 côtes qui , par •'' Cflto ispoce de Desliayos a (railleurs éli- malnloniic par E.-A. Smith (191 3, Alar. Sliella Hendcrson I-^i., Aii,i. l/«^'. An'. Ilitt. . 8"" s. , \II, p. '11 :>) comme bien diiliuctc du Ij. squamosa. — 035 — ses côtes 1;ii'{T('s oI ses ('ciillcs ('IdVf'cs, élail inleinK'diniro oniiv L. piiiiri-- rnsldla ly|)i(jiie ol Jj. siiuainosa [~ tiiiii(\. A. -H. (îitoke (i 88<'> , Test. Moll. Suez, Anii. Map;. Sut. llisL, 5° s., XVII, p. i35) dit aussi que le nombre (les cotes, chez colle espèce de Soncrhy, varie de 9 à 10. On |ient donc admcllre l'opinion de E.-A. Siuilli(pii considôie (pie, tout au moins, le L. pancicostala Sow. de lu Coiicliolo^ia Icoiiica (pi. Il, (ifj. 9) ''' est une varitH(j de aquamona = lima. H y aurait lieu alors d'adoptei- \{\ nom de var. paucicoslata pour les échantillons ayant au maximum une (juinzaine de côtes, et d'altiibuer aux spécimens en possinlanl do i5 à 90 rappollation.de var. Soiverbiji commo s'applirpianl à une forme, par suite, interm.kliaii'e entre la var. paucicos- talu et le L. lima typique, chez lequel le nombre de côtes s'élève jusqu'à 26. Hab, — Suez, Djeddah, Périni, Obock. Lima (Ctenoides) annulata Lamarck. Mac Andrew (1870, Test. Moll. Suez, Ann. Mag.Nat. Hist., !i° s., VI, p. li5o) a identifié des coquilles du golfe de Suez ao Lima scabra Boru [Os//7'rt] (1780, Test. Mus. Caes. Vind., p. lîo), mais celui-ci se trouve aux Antilles, et A.-H. Cooke (i88(), /b/». Mafr. N. H., 5« s., XVll, p. i35) a considéré la forme de la Mer R"»u{]e comme une es[)èce distincte (ju'il a appelée L/wrt [Ctenoides] hrunnea '^'. Or ce nom est inutile, car il s'aoit évidemment de l'espèce de l'Océan Indien (depuis Zanzibar jusqu'aux îles Fiji) qui, ayant une co(|uille beau- coup plus mince et beaucoup plus finement sculptée que le L. scabra, a été assimilée par la plupart des auteurs au Lima teiiera Cliemnitz (1786, Concli. Cab., VII, p. 267 et 354, pi. G8, (ig-. 653) et dont la forme jeune est, comme l'a reconnu Deshayes(i 83(i , Anim. s. vert., 2° éd. , VII , p. 117), le Lima annulata Lamarck. Mais l'habitat indiqué par Cliemnitz pour son L. tencra et confii-mé par M. Dali (1898, Tert. Fauna Florida, p. 768; 1902, Dali et Simpsou, Bull. U. S. Fisli Comvi., XX [1900], p. ^67) étant également les Antilles, il semble préférable d'adopter pour l'espèce de l'Océan Indien le nom de L. annulata Lk. C'est, en particulier, ce qu'a fait M. le D' Jousseaurae qui rapporte la forme de la Mer Rouge au L. annulata, en disant ; «Le Ctenoidcs annu- ('^ A celle coquille de la Concholugia Iconica correspond ia figmc it\ du Thé- saurus (pi. XXI); quant à la figure 17 de celui-ci, elle représente une forme qui serait peut-être dilTéieute. ^^ Ce nom Unia brunnea a été employi' à louveau en 1901 par M. Cli. Ilodlej [Pi'oc. Linn. Soc. N. S. Wales, XX) 1, p. ai, pi. 2, fi|j. 7-;)) pour une espèce aus- tralienne et néo-zélandaise, qu'il a appelée postérieurement ( 190 i, iljul., XXiX, p. aoo) L. siiflnejiensis. — GU — lata Lk. , qui est prohahlonicnt la foinio dt'sijpice pai- Mac Andrew sous le nom (le L. scahra, vil clans les maclr(^poros et est assez abondante. Tous les individus que j'ai observés, non sculemenlde la Mer Roup,e, mais (Vautres ])roveiiances, sont idenLi(]ues à la fig'ure i3 de Sovverby ( i8/j3 , TItcs. donclt., 1, pi. Wl), mais, par leur taille et la dis[)osilion de leurs stries, ils sont toujours dilTercnts du C Icncm Chcnuiilz et du C. scahra Burnn. Hab. — Suez , Massouah, Djibouti, Aden. Lima (Mantellim) fraoii.is Cliemnitz. H. Adams (1870, New Sbells Red Sea, P. Z.S. L., p. ycjS, pi. XLVlll, fig. 18) a d(3Ciil sous le nom de lladuhi tmuis une forme de Suez qui ])araît fort voisine du JJina fragilis (iliemnitz [Pec^(?«] (1786, Conch. Cab., VII, p. 3/19, pi. 68, fig-. 6.^0), et dans la collection du D' Jousseaume une ëti(]uelle porte miîme ces deux noms comme synonymes. A propos de ce /y. icnuts. M. le D' Jousseaume fait d'ailleurs cette le- inarque: frlindividu figuré par H. Adams était jeune, car j'ai trouvé plu- sieurs valves de cette espèce qui avaient de ao à 26 millimètres de hauteur^). Or les valves en question me paraissent absolument pouvoir être rap- portées au L.frafpiis, dont le L. foiiuisnesernh donc qu'une forme jeune. liai). — Suez, Aden. Mac Andrew (1870, Test. Moll. Suez, inn. Mag. Nat. Hist., h' s., M, ]). /i.jo) dit avoir trouvé dans la Mer Rouge des valves de IJma influla Cliemnitz [Peclen] (178^1, Conch. (lab., VU, p. 967 et oAG , pi. 68, li{T. 6^9 rt), espèce connue de la Méditerranée, de la cote Occidentale Africaine et des Antilles. M. le D' Jousseaume croit qu'rfil y a eu de la part de cet auteur une erreur de détermination ou que les valves (pi'il a recueillies ne se trou- vaient là qu'accidentellement^. Cependant A. -II. Cooke (1886, Ahu. Mag. N. H., 5" s., \\ll,p. 13.^) a confirmé (|ue les écliantillons de Mac Andrew étaient absolument insé- [)arables des spécimens méditerranéens de ladite espèce. E.-A. Smith (1891, Sbells Aden, P. Z.S. L., p. 893, 39G, 898) éfjalcnient signale de la Mer Rouge le /,. iiijlala. On peut admettre aussi que c'est à celle espèce quil faut identifier la coquille citée de l'de Maurice par Liénard (1877, Cat. jaune Mahir. Mau- rice, p. 70) soMs le nom de Jj. faaciala L. , es[(6cc Linni-enne restée incer- taine (iH55. Ilanley, //.'S^r y.//.'/). Coiicli., p. 1 1 •2'), mais assimilée au !.. iiiJJala par Suwerby (18^3, Tlics. (loiirli.. I, p. 8.'), pi. \\l, (ig. 10, 16 ; 1870. i:i Reeve, Conch. Icon.. j)l. I\ . !!;;•. 17) " . '' ^ on Maili'iis (1S80, l'-t MoJiius, llcilr, Mccri'sJ. Maiiiiiiuii it, SpifcUaUen, — i'ùM Lima (Mantellum) Viali JoiiHscaïuiic. Sous le nom de Mmitellum Viali, M. le D' Jousscaiime a établi, d'après une valve unique, une espèce qu'il déoiil ainsi dans ses notes niani>- sci'iles : K Testa parva, alba , icnuis, ventricosa, lougilmUndlilcr et concenlrice tenuis- sime dt'ciissala ; upiccs aulicc incuroali, aurivulœ parvulœ prominentes ; via)](i-o bjjssalis i-olunâaluH , gibùosus' , ventrnlis crc;tulatus. L. Loscoinhei siiiiHlinia, sed miuor'ct minus oblique incurvala. ffDimcns. : long. 8; larg. 5 ; épaiss. h mm. ffCoquille petite, blanche, ventrue et de forme iirégulièrement ovale. Les sommets sont saillants, lisses et recourbés en dedans et en airière. Sur les côtés s'étalent de petites oreillettes dont la postéiieure se termine en crochet. Le bord inférieur est arrondi, l'antérieur légèrement convexe, et le postérieur, également convexe et fortement dilaté dans son tiers supé- rieur, semble former en cet endroit un angle ouvert à sommet arrondi. Celte partie anguleuse est bien plus large et plus lapprochée du sommet que dans le L. Loscombei, avec lequel, sauf la taille et une courbure moins accentuée, elle aune grande analogie. La Aice externe des valves est très finement striée. Les stries qui partent du sommet pour se diriger en s'irra- diant vers le bord opposé sont un |)eu plus fortes et plus espacées sur le côté antérieur. Elles sont découpées, surtout près des sommets, par des stries concentriques plus Unes et plus régulières qu'on ne peut voir qu'avec un verre grossissant. A l'intérieui' des valves, profondément excavées sous les crochets, on aperçoit nettement par transparence les stries de la surface qui, sur le bord inférieur, forment intérieurement de petites crénelures. Le bord cardinal, un peu oblique et rectiligne, est arrondi en dedans et non interrompu , comme cela s'observe sur le L. Loscombei, par une légère convexité au niveau du ligament. ffHab. — Suez : Je n'ai trouvé qu'une seule valve de celte espèce, rejelée par les flots sur le sable de la plage. « Celte valve unique parait avoir aj)partenu à une coquille non bâillante, caractère qui la distingue nettement du L. fra^plis et qui, comme le dit le D' Jousseaume, la rapproche du L. Loscombei Leach. p. 3i,j) pensait que ce L. fasciata de Liéuard étail soit Tospèce polynésienne lilfurée sons ce nom par Sowerby, c'est-à-dire le L. injlala (Cliemn.) Lie., soit une espèce sud-africaine, le L. rotundaln Sow. , qui d'ailleurs n'est, pour E.-A. Smlt'/ (1891, P. Z. S. L.,p. 398), qu'une variété de L. injlala, 638 — Lima (Limatula) fusilla H. Adams. \ji Baâula {Limatula) pitsilla H. Adams (1870, New Sholls Red Sea , P.Z.S.L., p. 793, pi. XLYIII, li^. 19) est une petite espèce ovale-allon- gée , équilaléiale, ornée de cotes rayonnantes , dont les médianes sont plus fortes, et de stries d'acroissement très fines. ff Je n'ai trouvé dans les sables du rivage que des valves séparées ; un graud nombre ont de 6 à 7 mm. de bauteur : à l'état adulte, cette espèce atteint donc une taille double de celle indiquée par l'auteur. ^^ (D' J. ) Hab. — Suez, Djibouti, Périm, Aden '''. (^' Une autre petite espf-ce érytliréenne décrite par II. Adams, le tJmœa pccti- nata (1870, New Shells , P. Z. S. L., p. 7, pi. I, lîg 11), n'est pas représentée dans les récolles du D' Jousseaume. ÙW — CoyrniBurioys À la Faune Mu. icoLdcniun /)/•; lAi'RiQUE Eqvatorialv: , PAU M. Louis Gku,maii\. LIX''). GaSTKUOPODES PULMONIÎS NOUVEAUX DE l'AfRIQOE OuIENTALE ANGLAISK. Peudanl son voyage en Afrique Orientale anglaise, M. Guy Babault a recueilli d'importantes collections zoologiques. J'ai étudié les Mollusques dans un mémoire actuellement en cours d'impression. Mais, par suite de la difficulté des communications pendant la guerre, une partie du matériel zoologique n'est parvenue que tout dernièrement en Eiu-ope. M. Guy Ba- isADLT s'est empressé de me communiquer les Mollusques contenus dans ce nouvel envoi, Mollusques qui, presque tous, proviennent des bords de la rivière Yala ^^\ Les récoltes de M. Guy Babault dans le Yala District comprennent de nombreuses espèces parmi lesquelles je citerai : Streptaxis Percivali Pkestox [Proceedings Zoological Society ofLomhn , 1910, p. 19V pL XXXII, fig. U\ Espèce commune et assez variable. Le Stropta.ris Wondliousci Preston [loe. supra cit., 1918, p. 19^, pi. XXXII, fig. 5], établi sur une variété un peu moins ventrue, est certainement '•5 Cf. : Bulletin Muséum Hist. nalitr. Paris, XXI, 1910 n" 7, p. aSS-ago; — XXII, 1916, n" ?i , p. i56-i6a; n" '1, p. i()3-2io; n° .5, p. aSS-aSg l'I n" 6, p. 317-329; — XXIlI,i9i7, n" 7, p. ig^i-Cio, p. 5)o-5-io ot p. Sai- 099; — XXIV, 1918. 11° 2, p. i3r)-]36 cl p. i37-i4i; n° 3, p. 173-183; n" 'i, p. 251-970; n" 5, p. 358-870; 11" G, p. /i33-A5A; — XXV, 1919, u" 1, p. 'i0-5a; n" 9, p. ii5-iâo; n" 3, p. i79-iS(); u" !i , p. 958-a65; ot 11° 3, p. 351-357. (■-) La rivièro Yala descend do i'extréinité nord do la chaino du Mail (diaino formant la hordure ouest do la vallée du Rillj, im pou au nord do i'écpiateuf, vers le 35° 3o' de longitude Est (Grecnwicli). Elle coule dans une direction à peu près Est-Ouest ot vient so joler, presque sous l'écpiatour, dans le lac Victoria (== Oukéréwé), au nord de \.\ liaie do Kavirondo, sur le 34" do loni^itiido Esl (Greenwicli). — CM — synonyme. Lo Sfrpptd.rls Pi'relculi Proslon a l'ié découvert sur le Moiil Marsabit [A. Blaynkv Pr.RCivAi.] et sur le massif de l'Elgon [G. W, ^^ooI>- iioisEJ; il n'esl-peut élre qu'une vaiiélé du Siroptnxis Kidi Dolirn (Pro- ccvilinga Zoolog'wal SocielD nf Lomlon , i8G5, p. aSa [Slreptaxis hviii]). Ennea optata PiiF.STON [.lH«r(/s and Maga:. Naliir. Histo)'!/, London, Ml. 1911, p. li^li, pi. XI, fig. /i]. Cette espère, qui paraît assez répan- due, vit avec la précédenle. Elle montre des variétés correspondant sen- siblement à celles décrites par H. B. Preston sous les noms de variétés obcsa (Procccdiiigs Zoological Sodelij of London , 1918, p. y 11, pi. XXXV, fig. 3-3 «) (t vHijuscula [id., p. aia, pi. XXXV, fig. 2-2 a). Kaliella barrakporensis Pfeiffeu [Hdi.r hnrolpoieitsls Pfeiffer, Procpcdings Zoologlctil Socidti of London, 1802, p. i5(); el Mouogi: Ilrli- cror. v'anit..]\l, i853, j). 59. n" i83: ^ Kalirlld barrai. poirnsls Goi)\\\y.- AiJSTEN, LamI tiiid Frcsinvnler MolL of India, ]\ London, 1882, p. 2.19 et i/i6. pi. I, fig. 1, et pi. XXXVIli, fig. 5]. Petite espèce de l'Inde actuellement acclimatée en de nombreux points de l'Afrique Orientale el de Madagascar. Buliminus (Cerastus) retirugis iMartens [.S'/7:««,o-.<;/;. d. Gcaclhch. "Salurf. h'rriindr Hrrliii , 1896, p. 128; et Bcsrhalie Weiclitli. Deiitsrh'Osl- Afril,:, 1897, p. 60, taf. V, iig. 25: Kobelt, Die Familie Buliminidae, in : Martini et Chemnitz, Sijstnnat. ConcInjUvn-Cnbinet , 2'' édit. Niirnberg, 1902, p. 796, taf. CXVII, iig. io|, I^a taille des individus recueillis par M. Guv Babaui.t atteint 29-80 millimètres de longueur, 16-17 millimètres de diamètre maximum et i3 1/2-1 /i millimètres de diamètre minimum. 11 existe des exemplaires plus allongés et dont les tours de spire sont moins convexes. Le lest est généralement d'un beau marron presque transparent. Louvcrlurc csl bordée d'un périslome épaissi d'un blanc rosé ou lie de vin. Burtoa nilotica Pfeiffer [Bulimiis nllotlcus Pfeiffer, Proceedings Zoologii'dl Socu'lij of London , 1 86 1 , p. 2 4 ; et A ovitalos Concliolog. . IV, p. 5 , laf. CX, fig. 9; ^ Buiioa nilotini Bourglignat, MoIIiis/iiws Afrupio éipialo- riale , Paris, mars 1889. p. 88; — Licinliaria nilolica Crosse, Journal de (lonchijHologif , Paris, avril 1889, p. 109:^ Burtoa nilotica Pilsbry jh : Tryox, Manmil oj Concliologir , ù'sér. Pnlmonata, XVI, 190A, p. 3oo,n° 1, pi. XWH, fig. 5 (les aulres figures se rapportent à des variétés). Parmi les exemplaires qui m'ont été comnuiniqués se trouve une variété de petite taille (longueur : 70 millimètres: diamètre maximum : 5-3 inillimèfres; diamèiro minimum : /i8 millimètres; liauteur de l'ouxertuic : '12 milli- mètres; diamètre (le l'ouverlure : 26 millimètres) avec un dernier tour lor- lement globuleux et un test épais et solide correspondant à la variété n'dSfift von MîU'Icns | ljitiiirol(iri/i nlloiirn var. cvnxsti Mautkns, Atirlii'irliixlil. (L (Iriiisrii. I\l(i!(il:n:()()l. iroscllsrli. , lKf|5, p. iSi; et lif.srliiillc Wi'irlilli. IhiiIsrIi-OsI- \J)il.., Hrrliii, iH()7, p. 97, li{>iiro nia iiKMiie pafj-ft). Limicolaria Martensi Smith | I cliaùna ( Llinicolarid ) Mio-tciisiaiia Smitii , Procee dinars Znological Sncielii nj Lnndoii , 1880, p. oAF), 11" 9, pi. XWI, fig. 1-1 a]. Coite espèce, une des j)lus caracl(Tisli([ues de l'Afrique Orien- tale, osl (rès commune. Kll(^ oflVc de nomhreuse variétés de forme et de coloration (cf. Loi is (!i;rmain, Bulletin Miiscinn liisf, nnlur, Paiis, \\\ , 1919, p. ç»o9 et suiv.). AmpuUaria ovata OMvnui, Vo>/(if>c Empire OlIniiKiii, 11, 180/i , p. 89, pi. XWI, li};-. 1 ; PiuLiPi'i, Monojjr. Ampnll., in : MA,nTi.M et Cuemmtz, Si/steinal. (AmcttijUeii-Cahiiiel , 9/ éd., iSurnlieijj, i8.5i, j). /19, taf. XIV fig. 5. Ôuelques exemplaires du lac Vicloi-ia [= ()ukéré\vé|, sans indica- tion précise de localité, rajipelanl la variété nommée \ini>nllana Lordojam par Pauurvss (/';/ ; Philiimm, /or. supra cit., i85i, p. Ml, taf. XII, fig. 1 ). Un grand nombre d'autres espèces, appartenant aux genres Einiea , Thapsia, SubuliiKi, Slnmorm, Cnrrellti , etc., sont acluellemenl à l'étude. Je les ferai connaître dans un appendice à mon Mémoire sur les Mollmques de l'Afrufitc llrienlalc anglaise recueillis par M. Guv Babault. Parmi ces espèces, il en est plusieurs de nouvelles. Je donne aujourd'hui la description de trois d'entre elles. Ennea (Gulella) Babaulti Germain, nor. sp. Coquille de petite taille, très éli'oilement ombiliquée (ombilic en longue fonte incurvée), de forme générale snbcvlindrique, atténuée vers !c sommet; sommet obtus; spire composée de 6-0 1/9. tours à croissance lente et régulière : louis embryonnaires petits; autres tours snbconvexes, 6é[)arcs par des sutures profondes cl à peine obliques; dernier tour mé- diocre avec scrobiculation très marquée et dépression assez profonde du côté ombilical; ouverture snbverticaic, semi ariondio, à peine aussi largo que haute, très ressenve par les siiuiositos du péristome, anguleuse en haut, subanguleuse en bas; bord externe snbsinuenx; bord columellaiie obliquement inctn-vé, épaissi, réfiéchi sur l'ombilic: [iéi'istonie bien épaissi et rénéclil; bords nuuginaux éloignés, réunis par une faible callosité [ilanche. Onvei-tnre montrant un système compli((ué de denticubition comprenant: A. Sur la callmilè niicrlurale ; ini pli pariétal obliqiie, très saillant, incurvé, situé tout près de l'insertion snpér-ioure (lu ))or(| externe de Vo\\- — 6V2 — verinre; une denticulation petito. triangulaire. leniiiiK-p on massue, en- foncée, placée sensihleraenl à égale distance des liords niarginanx. H, Sur Ir bord cohimeUoiro : une lamelle col umellaire compliquée formée d'une large lame profondément inmiergéc sur laquelle se délachent en saillie deux lamelles : rinférieure longue, étroite, ohliquemenl disposée par rapport au bord columellaire; la snpérieiu'e moins saillanle, plus pro- fondément enfoncée et de direction légèrement divergente par rapport à la première. C. Sur le bord inférieur : une dent triangulaire émergée, saillante et ime petite denticulation profondément enfoncée située du côté du bord externe. D. Sur le bord e.vterue : un très gros pli palatal fortement saillant, large, occupant toute la région médiane du bord externe et, en dessus, deux petites denticulations, l'inférieure petite, subtriangulaire, très en- foncée, la supéi'ieure saillante, émergée et également triangulaire. Longueur : 5-5 1/2 millimètres; diamètre maximum: 2 2/3-3 i/4 milli- mètres; diamètre minimum : 2 i/2-3 millimètres; banteur de l'ouverture : 1 1/2 millimètre; diamètre de l'ouverture (y compris l'épaisseur du péri- stome) : 1 1/2 millimètre. Test solide, un peu épais, corné ambré, quelquefois légèrement fauve et brillant, sublransparent; tours embryonnaires presque lisses; autres tours garnis de stries longitudinales très obliques, relativement écartées, subégales, plici formes à la pcirtio supérieure des tours, sous les sutures qui paraissent ainsi crénelées; stries longitudinales nettement atténuées sur la moitié inférieure du dernier tour. Le galbe général de cet Emiea est polymorphe : il existe des individus plus ventrus, d'autres plus allongés ou plus nettement cylindriques que le type. Les denticulations de l'ouverture peuvent égalenienl varier quant à V importance relative des divers plis ou lamelles. Il peut, en outre, exister une denlicnlalion supplémenlaiie située tout à fait à la base du bord externe, en dessous de la lamelle palatale. Cette denticulation sporadique, ("gaiement immergée, est triangidaire, bien visible mais peu saillante. \iEnnea (Gulella) Jîabaulti Germain rappelle VEnnea (Gulella) pertubata Preston du massif de l'Elgon. mais ."elle dernière espèce possède une sculpture bien moins accentuée ''' et les denticulations de l'ouverture sont (') La 80ulpture do VKnnca [Gulella) portuvbittn Preston se compose de strias longitudinales lincs, oltii(|ues cl inégales, un pou acronluées seulement vers le liant dos tours, au voisinage immédiat des sutures. — (i/lli — nolableinenl moins robiisU's : en |);irlitiilior, Ja laiiielle paluUile est hcaii- coiip moins j|raii(lc el a plutôt ra[)pai'cuce (rime dent allongée. Les autres (lenliciilalions sont égaloinenl moins saillantes, notamment celles du i)oi<.l inléi'ieur, Jiord de la rivière Vala (Miilisli Ivist Africa) | (inv Baiîvui.t |. Streptostele Babaulti (lermain, iior, sp. Coquille de petite taille, fusifornie ''^ allongée, à sommet subohtns; spire composée de 7 i/n tours à croissance lente et à peu près régulier.^ peu conxexes, légèrement ëlagés, séparés [)ar des sutures profondes; deuxième tour plus gros et plus convexe que le troisième, dernier tour médiocre, à peine convexe, atténué vers la base; ouverture subpyriforme, très légèrement oblique, foi'tement anguleuse en liant, bien arrondie en bas; bord externe sinueux dans sa moitié supérieure: ombilic très étroit, partiellement recouvert par la patulescence du bord columcllaire; péristome subconlinu, élargi, épaissi et nettement réfléchi '"''. Longueur : 5 i/k millimètres; diamètre maximum : 1 -^/o millimètres; hauteur de rouverlure: 1 i/A millimètre; diamètre de l'ouverture : 3/4 milli- mètre. Test relativement solide, d'un corné légèrement ambré et parfaitenionl transparent; tours embryonnaires lisses ; autres tours garnis de stries longi- tudinales lamelleuses, un peu obliques, assez espacées, atténuées vers la base, mais très accentuées sous les sutures qui ont un aspect nettement crénelé ' ''. Cette espèce se rapproche lUi peu du Streplosteh Morguei'ilœ Prestoii , mais elle est plus petite, plus cylindi'ique; ses tours de spire sont plus con- vexes; son ouverture, moins ovalaire, est bordée par un péristome mieux épaissi et réfléchi; enlia sa sculpture est beaucoup plus accentuée'''. Bords de la rivière Yala (Brilish East Africa) [Guy Babault]. (') Quelquefois la forme de la coquille est subcylindrique. «■^) On observe une légère callosilé interne pou saîllanle près de Tinsertlou supérieure du bord externe. ^^' Au dernier tour les tries longitudinales sont mieux atténuées, principale- ment vers la base. '-''> Les stries iongiludinales sont plus espacées et l)eaucou[> plus saillantes que chez le Sh-epfostele Marirtievilee Preston. — (i/i/i — Pseudopeas yalaensis (ioiniaiii, iioi. sp. Go(|uillc de petite taille, imperforëe, de forme siibconiqiie allongée à sommet obtus; spire composée de 7 1/2-8 tours à croissance régulière; tours embryonnaires globuleux; troisième tour plus développé en hauteur cl })lus convexe (pio la qualrième; autres touis 1res convexes, subscalari- formes ^'> ; doriiior tour médiocre; sutures prolomies; ou\erlure peu oblique, ovalaire, anguleuse en liaul: bord externe simple, tranchant; bord colu- mellaii'e recliligne dans une direction suboblique, élargi, rélléchi sur l'ombilic. Longueur : /i-5 millimèti-es; diamètre maximum : 1 /i/5-2 millimètres: longueur de l'ouverture : 1-1 1/2 millimètre; diamètre de l'ouverture : 1/2-0//1 millimèlr<\ Test mince, un peu fragile, subtransparent, dun corné «mbré peu brillant; tours embryonnaires ornés de stries longitudinales fines, subver- licales, un peu épaissies et de stries spirales extrêmement fines, très dif- ficiles à voir même à un fort grossissement'-' ; autres tours garnis de stries longitudinales saillantes, subverlicales, peu régulièrement espacées, un peu ondulcuses au dernier tour oii elles sont atténuées vers l'ombilic, légèrement plus marquées sous les sutures '•^K Certainement du même groupe ([ue le PficiKlopoas Hcolarij'ovntc l'utzeys '•''^ du bassin du Congo, cette espèce eu dilfèi-c par sa spii'C composée de tours plus nombreux et seuroulant différemment : par son derniéi' tour propor- tionnellemcul plus petit: [)ar sa scul|)ture mieux accentuée et par sa colu- melle recliliguc. Par ce dernier caractère, le Psi'iiflojmi.s i/aldciisis (îermaiu se rapproche du P-sciidopc/is piilclu-llum Putzeys*", mais cette dernière csj)ècc ue possède que 5 tours de spire dont le derni(!r, très développé, est gios et ventru. Bords de la rivière Vala (Ihitish East Africa) [(iuv 15ai5AIi.t|. t'^ Les tours sont nelloracnt étages ol un \.cu ('liirj'is vers leur parlii' sujic- ficurc. '"-' Le premier loui' oml)r\ûnnairocst]»)T'îf/((e //.ssr,- sur lo s('con(l lour embryoïi- nairo, la sculpture, bien que très dôlicalc encore, est cependant mieux marquée. W Entre les cosluies, on observe de très fines stries longitudinales à peine sen- sibles. Elles n'existent pas, (railleurs, entre toutes les cosluies. (') PuTZKKs (Du.), Diafjnoscs do coquilles et d'un sous-genre nouveau prove- nant (le THlal in[lé|)i'n(lant du Congo. Annales [liiillelni des srnnces\ Sociélé royale malaculofrique de llelipifue, XX\l\, Bruxelles, «Sgtj, p. li\, lig. i3-i3. '"* PuTZEïs (Oni), hc. supra cit., Bruxelles, i8()9, |». i.ix, lig. 11. — O/iT) CoyriiiBVTioN À la Floiœ de là iSoij\ hlle-CalÛdoi^ih, PAR M. A. GUILLAUMIN. XWIll. INaNTES Uli (loi.LECTElRS UlVKllS [suitc) (') Riihiavécsj» RaopALOBBAciiiUiU co.NGKSïiiM ScliUr. et Krausc. — Bourail (Peimel 192). MoRiERiNA MONTANA VicHI. — Vcrsoiit méridional «lu Mont Mou (Ba- Iansa2884). Oldenlandia Gi'.ATEOGOMiM Guillanm. — Nouvelle-Calédonie (Vieillard 27GV Panchor 3-34, 3o(), 5oG), Balade (Vieillard 77/i), la Conception (Biousmiche G5G), Pont des Français (Balansa 364), Yalioué (Schleclilor 1/1 81 G), Mont Mou (Gribs 1168). 0. iJiBERBis Guillauni. — Gatope (Vieillard 971 1). 0. TENL'iFOLiA Forst. uon Burni ^ Hedyotis gracims DG. — Nouvelle- Calédonie (Pancher 323, 32/'( , 387, 5o8; Deplanclie 262), Wagap (Vieil- lard 97G1), Nouméa (Vieillard 771), presqu'île Ducos (Brousmiche), entre Téné et Bourail (Balansa 1 i4o), ile Tamhuroen (Deplanche). CoELOsPERMUJi cop.vMBOsu.M Baill. — Pouébo , Mont Dore (Pancher 87). Gardénia baladica Monlr. ex Guillaum. elBeauvis. —Nouvelle-Calédonie (Védel). ^') La présente éaumératîoii reiiferniaut un j;raiid nombre de plantes de Vieillard, il n'est peut-être pas inutile de rappeler que cet oxcollent collecteur avait la déploralile habitude de ne numéroter ses plantes qu'après les avoir re'unies par espèces, genres et familles, et qu'il attribuait le même numéro aux plantes qu'il croyait appartenir à la mémo espèce sans considération de lieu ni de date de récolte, d'où il résulte que plusieurs espèces se trouvent parfois sous le même numéro et que les espèces d'une même famille portent des numéros consécutifs. Deplancbe suivait les mêmes errements et rapprochait en outre ses plantes de celles de Vieillard, ce (|ui expli([ue que la même espèce porte souvent le même numéro dans les récoltes de Vieillard et dans celles de Deplanche. — OZiG — Les n" /i85 cl 6 '17 de \ ieillard el 38't de Deplaïu-lio, rap|)orlt's au G. hnladica, doivnit en êtio séparés: leurs fleurs sont sessiles et leur calice à dents très aigu<"'s. tandis que dans le (/. baladica les fleurs sont gronpce.i en petites cymes, ont un pédicelle beaucoup plus long- que le calice, el les dcnls de celui-ci sont ohlusos ou peu aiguës. G. LUCENs Pancli cl Seb. — Nouvelle-Calédonie (Pencher oay, De|»lan- che t5, 908, 095), Nouméa (Vieillard 3o, Balansa ?'988), Port boise (^Vieillard 666), lîalade (Panclicr 8), Gato|)e (Vieillard 9767), (iomonen près (latojte (Vieillard G'iG), Mont Mi (Balansa 11A8), Liibu (Balansa 2019). G. MOLLIS Sclillr. — Nouvelle-Calédonie (Vieillard /i88), Poila (Vieil- lard 666). G. NGOYEN&is Sddlr. — Nouvelle-Calédonie (Vieillard 2766?). G. PLATivYLON Vicill. c\. Pauch et Seb. — Nouvelle-Calédonie (Muel- 1er 5i, 61, Baudouin 898, 'lo'i, Deplancli» 210, 2/.'i, Pancher 5i5'), Nouméa (Pancbor 6, Balansa 359, 1 i46, 2016). Gempa Sezitat Baill. niss. — Galope, Lil'ou (Vieillard 976/1), Lifou (Deplanclie 89, Balansa 20o4). G. VAGiNATA Baill. mss. — Balade ( Pancher 10), Ganala (Pancher 527). Atractocarpls iieterophyllus Guillaum. el Beauvis. — Nouvelle-Calé- donie (Deplanche g/iô'"', Panclier), baie de Prony (Balansa 353), Port boise (Deplanchc 9'i5), cours sup' de la Tanioa (Balansa 9896), vallée de Dothio (Balansa 3 '119), Momarie dans le bassin sup" du Thio (Balansa 365o), Balade (Vieillard 6/19), île des Pins (Germain). Glettarda iiu'olasia Baill. — Nouvelle-Calédonie (Petit 187, Brous miche). G. NoujiEANA Baill. — Nouvelle-Calédonie (Vieillard 278/1, Pancher, Thiébant), Nouméa (Pancbor 817, Vieillard 619), Galope (Vieillard 973'i). GuETTARDA sPECiosA L. — Galopc (Vieillard 692). TiMONiLs jExnuus Sclillr. — Nouvelle-Calédonie (^ Petit 116, Deplan- chc 260). T. GLABRESCEiNs Schltr. — Nouvolle Calédonic (Pancher 5oo), Taulé (De])lanche 5 26). T. NfiOYENSis Schllr. — MnnI Mou (Balansa 2898). T. PLATYCARPCs Monir. — Nouvefle-Calédonie (Dejdanche 260), Moût Dore (Vif illard -6((. 770). hords de la Couv('Ié près de Koé (Balansa — C/i7 — 1 io()"), flii nord-csl do i;i (loiiceplîon (I5;ilans;i i 109), (lanala (Doplandie 37/1"). i!o Vaml(' ( Halansa o-m']). T. si>li;ni)KNS Sclillr. — Caïuila (Paiiclicr, Vieillard 781, Balansa i(j'/-'.\ i()7ti'', i()7-.i'), ciiliv Canala et (ajuaoïia (Halaiisa 197:?), Wagap (Vieil- lard a7-j!i). (iVci.opiivi.t.uM Dr.l>LA^clll:l îfook f. — Collines de Gomonen près Galope (\icillard'.>Si3). Cantiiiiai IIk\rii;ttk Raill. — ■ Wajjap (Vieillard CCS'"'). Pleotroma odorata F. Miiell. — Nouvelle-Calédonie (Deplanclie a5V''\ Thiéltaul 355), Noume'a (Balansa 697), Ile Neii (Doplanchc 965), Lifou (Balansa 1(179). IxoRA.CAULiFLORA Montr. — Cauala (Vieillard 658), île Casy (P,alansa 9099), Lifou (Balansa 9099'). I. Franc» Sclillr. et Kranse. — Nouvelle-Cah-donie (Petit i5o), baie de Prony (Jeanneney 3o), Oui'oué (Balansa 3'i95), endjouchure du Dolliio (Balansa 3/i93), entre Tliio et Honaïlou (Feisclierin), Canala (Vieillard 659, 660, Balansa 9090). Var. AUGusTiFOMA Scldlp. et Kranse. — Mont Koghi (Pancher 336), forêt de Pécbi-Kara (Brousniichc). I. MONTANA Schltr. — Nouvelle-Calédonie (Pancher, Vieillard liç^Cy , .Thiéhanlt 390), baie de Prony (Balansa 338"), baie N'go (Cribs 579), au-dessus de la Conception (Balansa 338, 11 14), au sud de Canala (Ba- lansa 909 1), Balade (Vieillard 656, 66 j, 669, 690). I. vAHOLENSis Schltr. — Nouvelle-Calédonie (Pancher 090, Vieillard 690), Nouméa (Pancher). Pavetta oi'llina DC. — Mont Mi (Balansa 1106), Bourail (Balan- sa 1 107"). CiioMELiA MiCROCARPA Guiliaum. — Wagap (Vieillard 696). MoRiNDA Candollei Beauvis. — Bourail (Pennel) Wagap (Vieillard 716). M. ciTRiFOLiA L. — Houadou (Lecaid), ile des Pins (Germain). M. I>iiyLLiR.'Eoii)ES Labill. — Près de Tchiaor (Balansa 39 95). Uragoga CANALEiNsis Baill. — Canala (Deplanclie 52 V U. GONiocARPA Baill. — Mont ko^hi (Brousmiche). t.. i.YcioiDEs Baill. — lie des Pins (Pancher). U. AiACROOf-ossA Baill, — Nouv(-llr-(;alédoiiie (Pancher .')()'i). Buinail (Lecard), Muni Dho (Lecard). ]\h SKI M. \\V. 'l3 — G/i8 — U. NUMMULLARioiDKS Baill. iiiss. — Boiirail (Ualansa 1 1 1 i), ilc dos Tins (Panclicr 5o3), Lifou (Doplanche, Balausa 2o35 ). 11. PoissoNMANA Baill. — Ghaino Coulrale (Locard), lV)ii(>l)o (Di'|)landic AoG, Pancher 7A , Veillard 3716), M'hée (Vieillard C70). PsvcHOTRU cARDiociiLAMYS Scliltr. — M'béc (Vieillard 711). P. coLLiNA Labill. — Nouvelle-Calédonie (Panclicr 07S, Vieillard 7/17, Deplanche tî/tg), Forme modèle (Balansa o-jG"), Nouméa (Balansa a()()o), Pouébo (Pancher 81), Balade (Vieillard 7/16), Canala (Vieillard 7^19, 767, 769), Wagap (Vieillard 7A6). P. Faguetii Schllr. — Nonvelle-CalédoDie (Panclicr '486), au-dessus de Balade (Balansa 39i3), V\^agap (Vieillard 675), Uaraï (Lecanl), Mont Nékou (de Pompery), P. MVCROGLOSSA Baill mss. ex Guillaiim. — Nouvelle-Calédonie (Pan- cher 36o). P. MYCROMvnTus Schllr. — Koé (Deplanche 61''''). P. Pancheri Schllr. — Nou\elle-Calédonie (Pancher 3 '11. 383, 384, Vieillard /i86'), Mont Koglii (Brotismiche), bord du ruisseau du Pont des Français, au-dessus de la Ferme modèle (Balansa 3'ii). sommet du Mont Nekoii (Balansa 11-29), M'bée (Vieillard 073), ile des Pins (Pancher 3G8). Tons ces échanlillons apparlienneni à hi Inrme à fcuilU's biiMi veines en dessous et cunéifoi'mes à la base. Vau. ? RL'iiKiiNosA Baill. mss. — Non vi'Ilc-Calédonie (Deplanche -^07), Mont Mou (Balansa -jScjoX Mont Ilumboldt (Balansa -^030") au sud de la table Unio (Balansa 2o3o), au-dessus de Daaoui de Ero (Balansa 1121), Balade (Vieillard 672). P. RUPicoLA Schllr. — Nouvelle-Calédonie (Pancher 373, Vieillard 916, 2796), Nouvelle-Calédonie et ile des Pins (Pancher). NoRMANDiA Niîo-CALEDOMCA Ilook-f. — Mout Mou (Vieillard 693), Canala, Wagap, etc. (Vieillard G93). Composées* VdrnoMa ciNKRtîA Less. — Nouvelle-Calédonie (Pancher 3/19, Aia), Védel, Deplanche), Nouméa (Balansa i5), M'bée (Vieillard 81 5), île des Pins (Germain), Lifou (Vieillard 81 5). *Adenosti;sima viscosum Forst. — Canala (Vieillard 8o3, Lecard, Balansa 2354, 235.^), Balade (Vieillard 796). Af;i;p.ATi;M conv/oides L. — Nouvelle-Calédonie (Pancher, Védel, Ger- "^.lin, Thiébaut), Nouméa (Balansa 7), Nouméa, île Nou (Mac Gilli- — (i.V.) — vray ao), noiiiail (de PomiuTy), IJaraï (f-ccjird), Nouvellc-Calédonio cl île des Pins (Paiiclicr A75, Doplanclii! '^'>\\)- île des Pins (Cicrmaiii ), Lifoii (Dcplandic 2 1 H). Lagenophorv P>i[,[.ari)Ikri Cass. — Xouvclh>,-Cali'df)nie (Germain). Doniliéa (Criljs yAâ pro parte). Mont Mi (Balansa 10-20, 102A), Galope (Vieillard 817), île des Pins (Pnnclier ■>'/'^). * Galotis LAPi'ULACEA Bcnlii in Uno^. — Gellc plante australienne semble exlivmemcnl rare en Nouvelle-Calédonie oii elle a sans doute élé introduit!': on n'en a trouvé qne deux pieds à Nonine'e (Paiicher 616, Balansa 28). Erioeron BoNARUiNSE L. — Nouvelle-Calédouie (Deplanclie âao), Nouméa (inlroduil) (Meillaid 791}, Païta (Cribs 128-2), Foniandiéré, à la base du Mont Mou (subsponlané) (Balansa •i']']\))- ViTTADiNiA AisTRALis A. Pdch. — Nouvelle-Calédonic (Pancher A 10), Galope (Vieillard 79A), Nouméa (Savès i3). * CoNYZA EGvi'TiACA Ait. — NouvcIle-Calédonie (Pancher 306, /io6, Aôg; Védel, Vieillard aSaa), enviroiïs de Nouméa (Balansa i3), M'bée (Vieillard 79-2). BluiMea densiflora DC. — B. Milnei Seeni. — Nouvelle-Calédonie (Pancher o^a, 397, Vieillard 28-2 1), Farino (Cribs 588). B. LACERV DC. — Nouvelle-Calédonie (Vieillard 791, Deplauche 219), Nouméa (Pancher 3^8, '108, Balansa l'i), Oubalche (Lecard), Nouvelle- Calédonie et lie des Pins (Germain). GivAPHALiuM LUTEO-ALBUM L. — Gatope (Vieillard 808). Partiienium HvsEHOPiiORus L. — koueuthio (Bi'uusmiche). EcLiPT\ KRi:cT\ L. — Nouvelle-Calédonie (^Deplauche 23-2), Ferme modèle (Balansa /j), Anse Vala (Brousniiche), Balade (\ieillard 801), île des Pins (Pancher kob). Wedelu lUFLOBA DC. io Wight = W. australls Less. ^ W. F'orsteriana Endl. — \^0LH6T0NiA scABRiuscuLA DC. cx. Dcne. — Nouméa (Balansa 10), Mont Dho (Lecard), Canala (Mac Gilliviay 97). Galope (Vieillard 800), lie Nou (Brousmiche ^ok), île de Toni (Deplanche 237), Nouvelle-Calé- donie et ile des Pins (Pancher 3^6, 'joA. /169, Germain), Lilbu (Vieillard 800, Thiébaut). LiPociiyETA LiFUAXA llochr. — WoF.LASTOMA UF.PENS Paoclier mss. — Nou- velle-Calédonie (Vieillard (J99, Germain, Deplanche 217), ilol aux Canards (Thiébaut G69), dot Maître (Balansa 5), Nouvelle-Calédonie el ile des — G50 — Pins (Panclici' 91), île des Pins (Vieillard 799, Germain), îlot Yiengué (Gervais), Lifou (Deplanclie, lîalansa 2857). BiDKNs piLosv Ïj. — Nouvclle-Galëdonic (Pancliei-, (ierniain), la Goncep- liou (Bcousniichc), Monl ^éko^l (de Ponqiéi'y). Glossogv>e TENiiKOLiA Gqss. — Nduvelle-Galédonie (Germain), Nouméa (Balansa 9), Bourail (Lccard). Gentipeua onnicuLARis Lour. — Wagap (\ieillard Hod). Erechthites QUADRiDEiNTATA DG. — Galope (\ieilhu zi;M,vMf,\ fy, — Mont Mi (Vicillaid lor^i). M^r.sliiaeées. Rapanea AsvMMETnicA Moz. — Galopc (Vioillanl 283A). Tai'einospkuma gracile Mez (?). — Boiirail (Pennel io5). T. Pennelii Giiillauni. nov. sp. Ramuli rrassiuscuii npicem versus riihii. Folia pctiolis o,5-i,ô cm. loiigis stipiUtUi , laie ohlongii , biisint versus sensim peracuta fipice oblusiuscula , 16- ao on. loiiffii, .?-<>, 5 cm. lata, chartacea, glaba, dens'uiscule siibtiis promi- neiiti costaUt , punctuUs parvis promiiniHs multis dissitis aucta. hijlorescentia terminalis , 3-6 cm. longa, multljlnra, i-3 pinvatim pann'culdta^foliis muflo brevior. pedicellis vix 0,1 cm. lougis. Flores 0,1 cm. longi.nlaberrimi , sepdbi bosiadi/^i coalita, lob'is triangidari-ovatisypauci punclulalis ; pelala ima biisi ianlum conmita , ovnta,pnncUiUs perpmicis prœdita, sœpnla œquautia; stamiiia peialis siib-œqiiiJongis , antherk sessilibtis hugeperacutis dorso paroipunctalis ; ovariwn glabrum ovoideiim, stijJo gracilllmo pefala (cqtinnte; sligmale puncli- formi. Bourail (Pennel 89/1). Espèce pre'sentant des feuilles idenliques au T. ivngapense Mez, mais s'en flislingnanf par les inflorescences plus courtes, les fleurs beaucoup plus petites, à pédicelle plus court et pétales sensiblement égaux aux sépales, CHRYSopnYLLLM Francu GuiUaum. et Dub. — Sans localité (Faucher), arbrisseau de 1-0 raètres, feudles vert foncé, pic de Téréka (Brousmiche 89^)- Dans ce dernier écliantillon, Bâillon (inédit) affirme avoir rencontré 1-9 staminodes, mais je n'en ai jamais observé dans les fleurs que j'ai disséquées. Cn. LissoPHYLLUM Pierre. — Galope (Vieillard 2895 ). LuciiMA NEO-CALEDONICA Engl. — Poimie (Vieillard •2908), au-dessus d'Ouroué, près de l'embouchure du Dothio (Balansa 3/iCo, 86^7). Sebertia dubia Pierre. — Nouvelle-Calédonie (Vieillard 198), Yaté (Vieillard 555). Planchoneli-a Balans.ïana Pierre. — Farino (Lccard), Dombéa (Fau- cher 2a8), île des Pins (Faucher ûùIi). — G52 — P. n.uEP.i Dub. — Moût Mi (Balausa i3-j8), baie de Prony (^ Balansa /l52"). P, conteumina PiciTC. — Monlagnc do Gomonen, près Galope (Vieil- lard 289G). P. DicTïONEtRA Pierre var. — Au-dessus d'Ouroue', près de l'embou- chure du Dolhio (Dalansa 00^1. 3i6i). P. Pancueri Pierre. — iSouvcllc-Calédonie (Panclier 9 3 5). P. poMiFERA Dub. — Houaïlou (Lecard). P. RLBiciNDA Dub. — Cauala (Vieillard 3900). PvcNANDRA Bestii wu Buill. — Poiudimié , près Wagap ( Vieillard 289 1). Kbrii accès» Maba fasciculosa F. Muell. — Bourail [k(\m. pénil. ao5 . Olcacéest. Jasminl'm DiDYMLM ForsL -^ Nouvelle-Calédoiiie (Baudouiu, Deplanclie A.ïo), Noumt^a (Germain, Balansa 080), baie Banaré (l'aiansa 8189), Daaoui de Ero (Balansa i3oo), ile Nui, près d'L'araï (Deplanche 087), Lilbu (Deplanche, Balansa 170/»). J. NEO-cAi.EooMcr.M Schllr. — Nouvelle-Calédonie (Deplanche 336). J. siMPLiciroLUJM Forst.— ^ Ile des Pins (Panclier 588, Deplanche 33'i). NoTELEA EicLEOiDEs Biùll. — Eulre Tliio cl llouadou ( Feischerin). A |iocj nacécM» Melodixls Bai.ans.ï Baill. — Nouvelle-Calédonie (Baudouin 627, Pan- clier 122, Deplanche 280), Païla (Vieillard 202), baie du Sud (BaouFi, cnlre Canala et Ciu (Brousmiche), île Oiien (Balansa 21/1), Grande Paaba (Deplanche). M. SCAXDENS Forsl. — Bourail (Bahinsa 1 ')i5"). Parsonsia glaucescens Baill. — Eniro Thio et llouaïlou (Feischerin), Alvxia DispiiERÂCARPA V. Heurck et Miill. Arg. — Poume, Tnulé (Vieil- lard 901 ). — 053 Note sun le BiyDA novuK i:t sun t v Omukca nv Gauos. PAR M. FliAN(,:()lS PELLKOaiiV. Pai'iiii des aibi'es abattus au Gabon, aux onvii-ons (l« Mayoniba, pour (Hre exportes, M. Le Testu, un collecteur infalifj'able, qui a déjà donné à rilcibier du Muséum (service de M. le Professeur Lecomte) des collec- tions très imporlanlcs, remarqua une espèce dijj-ne d'iutérf^t non seule- ment au point de vue économique , mais aussi au point de vue botanique : c'est le Banda rouf^e (du nom vernacnlaire de Banda en loumbo ou vili). Il appartient à un genre de Légumineuses [Caesalpiiiieœ-Cijnomeln'œ) dont toutes les espèces, sauf celle-ci , sont de l'Asie tropicale. L'arbre de M. Le Testu est identicpie à une plante do Klaine qui avait attiré l'attention du botaniste Pierre. Il l'avait notée, dans l'Herbier, comme une espèce nouvelle. En voici, en partie d'après ses notes, les carnclé- ristiques : SiNDORA (Airosindoua) Klaineana PlerrG , msc. in Herb. Mus. Paris. — Arbor. Folin abrupte pinnata. Prtiolus i ^i cm. b)nou8 , angiilalus, pubcrulus , deinde glabcr. Foliola G-io aller un, petiolulo pubenihiile 5 mm, longo ; lamina elliptica vel obloiiffa, leviler iiiœqualia, utroque rotundata vel apice aiifrtdata ± acuminala , charlarea , ulroque palabra, sublus pallldiora , O-iocm. loiifm, 3,5-6 cm. laia, coslulis utroque aS , venisque reticulatis, in sicco teiiuiler sed distincte promineutibus. Ilacemi paniculati axillares , 3 2 cm. longi , folio viœ breviores, ramis inferioribus S-io cm., superiôribus i-3 cm. longis fusco-tomentosis.Pedicellus a, 5 mm. longus, basi bracteatus, apice bibracteo- lalus, bracteis bratenlatisque cita décidais. Cahjcis tubus â mm. longus, villo- sus, lobis 5, posticis 2 connatis, oblongo-lanceolatis , intas hispidis, extus villosis, apice denticuJatis, 8 mm. longis, 3 mm. lalis, calvatis vel subimbri- catis. Petalum posticum [Ve-xillum) 6 mm. longum, h mm, fatum, ellipticum, obcordatum , subsessile, intus glabrum, eaiusjcrruginosis pilis tomentosum. Staminaio : vexillare liberum 5,5 mm. longum, basi incrassatum, villosum, apice subulatum; authcra castrata brevis; stamina altéra ima basi connata, autem dissimilia, ve.rillari proximum 9 longiora , fertilia , majora, anthera oblonga , elliptica, 3 mm. longa; altéra y, gradatim paulo longiora {5,5-j mm. longa) , omnia (tnthcris ovata-acutis castralis. Germinis pes longitudine tubi calijcini. Germen ovatum , coniplanatum , in marginibus pedeque dense kispido- pilosum ; stylum elongatum circinatum, stigma brève, terminale. Ovula a , — 05/1 -^ prtsiico inscrid , (1csroii(h'iiti(i. Lon'iiincii , t>.-V(iJvo, nrhiciihiliun . ciMiipIiiiniUnn , hrev'tU'r apiciilatum jmliccllatKiiKpio , coriaccum , ruoosum , gldlnim , inonne, 5,5 cm. lo)i{ruin, h. 5 cm. latum. Semcii ^-(a), Jcnlkulare ,Jmciim , 2 cm. in diamctvo , jumculo leviter vicrassato. Gabon : Libreville, cr Rameaux à lleiiis un peu brunes, d'un arbre de 10 à 19 mètres'i , les 2-3 mars et a juillet 1896, n" ^i23 (Klaine); — Panga, à 98 kilomètres au nord de Mayomba, ff Banda rougOTi le 4 sep- tembre 191G, n° 2.306 (Le Testu). M. Le Testu ajoute quelques renseignements dont voici ie résumé. Ses écbanlillons provenaient d'un médiocre exemplaire de Sindorn d'une cpiin- zaine de mètres de hauteur de tronc, qui poussait dans les formations végétales spéciales, dans les rideaux d'ai'bres parallèles à la côte, alternant avec des couloirs de savane à herbe courte, au noi'd de Mayomba; mais on le rencontre aussi sur la i-ive droite de la lagune, dont la végétation arbo- rescente se rattache par ses aflinilés au Mayombe. M. Chevalier cite (A. Chevalier, Les bois du Gabon, 1917, p. 187) son n" 26 608, récolté à N'Kogo, sur l'Ogooué, comme étant probablement le Siiidora Klaincana Pierre. M. Le Testu a rapporté en outre de Tchibanga (Nyanga), sous le n° 2 305, de fort beaux fruits d'un acajou, arbre de 3o mètres et plus de hauteur de fût et 3 mètres de diamètre, dont l'espèce fut exploitée au Sctté Came, Nyanga et l'est encore au Kouilou. Elle porte ies noms verna- culaires diveis Dola (vili), Bilolo (lou!nbo[?J), Dilolo (bapouma), Om- béga ( mpongoué). On rapporte souvent les bois portant ces derniers noms indigènes à une Méliacée du genre Kliai/a. Or les échantillons de M. Le Testu étaient d'un Entandroplimgma rufa A. Chevalier, signalé par lui pour la piemièic fois, à la Côte d'Ivoire. o:).') Pf.WTKs ni'C.ni.rÉEs v\i\ M. E.WAcyEn i:\ Ihlrinmiih: \noF.\Ti\i:, TAU \I. l\. Bknoist. Les plantes qui sonl éiuimérées dans I.i pre'sente nol(» ont été récoltées ])»îr M. E. P». Wagner, à Mistal Paso-Icano, dans la province de Santiago de! Eslcro (République Ai'gentine). Les plantes de cette ré{>ion sont assez rares dans les herbiers ; l'intérêt de cette petite collection est encore accru pai' les notes très détaillées qui accompagnent chaque plante et donnent des détails circonstanciés sur sou habitat, son utilisation, etc. ZizYPHus nusTOL Griseb. N° U. Berges hautes du P»io Salado, et en p;énéral les terrains hauts de l'ouest de la province de Santiago; se rencontre également dans les pro- vinces de Tucuman et de Catamarca , où il forme des bois désignés sous le nom de ffMistolaresfl. Arhj'e de grande taille poin- la région, ayant de lo à i-2 mètres de haut. F'ieurs verdàtres poussant sur le bois. Fruit brun rouge, contenant une pulpe blanche et un noyau central, très recherché par les gens du pays c[ui en font provision pour l'hiver et le conservent sec: il est consommé sous forme de farine grossière. Ecorce rugueuse ressemblant à celle d'un Poirier. Aubier blanc, cœur rouge foncé, presque brun, compact, dur et incoriuptil)le. Il sert comme pilotis et aussi comme poteaux de clôture: le cœur seul est employé. L'écorce est utilisée pour le savonnage, comme le bois de Panama: les feuilles s'emploient en tisane pour les maux d'estomac et d'entrailles. Arbr(^ très diVoi'atifà feuillage persistaut, variant suivant l'âge. ScHINUS DEPENDENS OrtCg. N" 9. Bords du Rio Salado, sous bois. Arbre de petite taille, très l'ameux, à branches retombantes. Feuillage vert foncé. Fleurs petites, blanc crème, très odorantes. Nom local : Molle. La feuille donne un tannin brun clair, doux, de première qualité, res- semblant à celui du sumac; l'écorce contient également du tannin. — 050 — Rësinc l)lancl)e, hrùlant avec une odeur d'oncens, insoliihlo dans l'oan , employée par les gens du pays comme mastic. Le fruit est une ])elite baie d'un rouge noirâtre, de la grosseur d'un grain de poivre. Le feuillage affecte deux formes distinctes suivant l'âge .de la feuille; les chèvres en sont 1res friandes. L'aubier blanc pourrit assez facilement; le cœur, au contraire, est d'un rouge sang et résiste assez longtemps en terre; il est propre à faire des poteaux d'enceinte. QuEBRACHiA LoRENTzii Griseb. \° 11. Constitue avec l'Algarobo blanco et ses variétés et le Oucbraclio blanco les grands liois de la région. Arbre de grande taille, d'un port très élégant dans sa période de crois- sance (i5 à 20 ans); il atteint i5 mètres de haut au maximum. Ecorce rugueuse, peu épaisse relativement à celle des autres essences. Aubier blanc; cœur rouge sang. Bois très compact et dur, d'où son nom de Qtic- bracho (qui brise la hache). Les rameaux, dans la jeunesse de l'arbre, portent de fortes épines droites et pointues, qui disparaissent sur l'arbre adidle. Feuilles divisées, vert clair; graines en grappes, rouge corail. Bois jH'esque incorruptible, propre aux travaux hydrauliques, traverses de chemin de fer, poteaux pour les clôtures employées dans les immenses régions d'élevage de la République Argentine. Le bois est riche en tannin; on le râpe pour les tanneries du pays et on en fait de l'extrait pour l'ex- portation; il sert à faii-e du charbon de première qualité et donne ainsi lieu à une impoilante exploitation. Pjincipale richesse de la région du Ghaco, Nom local : Quebracho Colorado (Quebracho rouge). SpH ERALCEA CISPLATINA S' Hil. N" 13. Teri'es où l'eau a séjourné; boi'ds des rivières, sur les berges élevées. Planle herbacée à Heurs rougeâtres, employée comme plante médici- nale (feuilles, fleurs et racines); fourrage mi-diocre pour le bétail. Nom local ; Mniva Colorado (Mauve l'ouge). GOURLIEA ÛECORTICAXS Gill. N° 1. Bords du Rio Salvado el dos lagunes, en terre fi-aiche et humide, mais jamais dans Teau; il résiste cependant quehpies semaines quand son pied est submergé. Arbre de taille moyenne de lo <'i if? mètres de hauleur au maximum; feuillage clairsemé; fleurs papillonacées. jaune lavé de roiige,en grappes; fruil do la grosseur d'une olive, à noyau central entoin-é do pulpo et recouvert d'une peau ciu'iace et jaune, (le fruil qui est suCfé est aj)|)i'('ci('' |)ni' li^s jjvns du |>ii}s: ils en l'oiil une lioisson roninMilée (|uo l'on nomme ffAloja dr Gliîinar*. Le bois esl hiane, sans cirur apparcnl , fort rt'sislanl ol peut se comparer au Fièno de nos conlrc^en; il est très léger et se travaille fort !)ien, mais il joue en srrlianl et irsisle mal à la pluie, pourrissant l'acilement: il esl allaquii par divers (loN^opli'-res. (jC hois est spécialement employ('' à faire des jou{;s pour le lalioiu' el pour les chars à bœufs; on s'en sert aussi comme manches de haches et aulres outils, car il est léger, se polit fort bien et esl frais à la main. Quand ces arbres sont jeunes, ils foi'ment des fourrés que leurs épines rendeni ini|)én('l râbles. INopi dans la irgion ; Clianar, Cksai-pima l'RyECox R et Pav. N" 7. Terres hautes et salpèlrées. Arbre de 3 à 5 mètres. Feuillage veit clair. Fleurs jaune d'or, légèrement striées de rouge. Ecorce verte et lisse. Donne par incision une abondante résine brun clair se scdidiliant en longues larmes au contact de l'air; cette résine est l'objet d'un commerce avec les drogueiies de Buenos-Aiies. Bois Idanc. tendre, pourrissant rapi- dement; il brûle même vert, en raison de sa nature résineuse; il est sans usage dans le pays. Nom local : Bréa. Forme des jaillis presque impénétrables à cause de ses épines. PrOSOPIS JULIFLOltA DG. ? N° 2. Cet aibie, de pclite (aille, qui dépasse rarement 5 ou 6 mètres, se trouve sur toutes les terres hautes de la région, quehjue salpêtreuscs qu'elles soient. La feuille est vert clair; la Heur forme de longs chatons jaunâtres d'un parfum tiès doux et qui rappelle le miel. Le fruit est une longue gousse, jaune sirié de rouge; elle est comestible, et les gens i\\\ pays en font une provision pour l'hiver. Le bois est lourd, très poreux; l'aubier en est blanc jaunâtre, le cœur brun presque noir; il sert à faire du chaibon de seconde qualité el des po- teaux pour les clôtures. Ce bois est peu putrescible et donne d'excellents poteaux qui durent de dix à quinze ans, Nom dans le pays ; Quilin, PftosoMs AlBA Griseb. N' 12. Habile loule la réjjion, sauf les parties mai-écageusei : supporle l'inondtdiou pendant environ deiix mois sans en soiiiïrir, Arbre bas, en — r.58 — coupole; feiliilagv 1res découpé. Fleurs en clialoiis jaiinàlros, léoèpeinonl oildiaiils. riousses jjuines, un peu diarnues, j)lales. Principale nourriture des indi{»ènes. Les Indiens recucilleni les gnusses en décembre et en font provision pour lliixer. Par rernienlalion, elles donnent une boisson alcoolique appelée «Aloja^ lorsqu'elle a deux ou trois jours seulement de fermentalion, et rrAgua fuerte« lorsque la fermentation est achevée. La pulpe des gousses sert aussi à faire les gâteaux -Patay». L'aubier est blanc jaunâtre, peu épais; ie cœur, brun noirâtre, poreux. Le bois sert à faire des meubles grossiers, pour le charrounage (moyeux de roues) et donne un charbon de 2° qualilé; il donne lieu à une exploi- tation légulière. Ce bois pourrit lentement dans le sol. L'écorce de l'arbre est rugueuse, en résille. 11 donne une résine noire, formant une teinture indélébile pour les étoffes de laine, employée par les femmes pour leurs travaux de lissage. Tous les animaux sont friands de la gousse de ces arbres. Nom local : Algarobo blanco. Prosopis ÂLGAKOniLLA Grisel». ]N° 5. Terres hautes et salpètrées: se rencontie dans toute la contrée, sauf dans les terrains marécageux. Arbre détaille moyenne; tronc dépas- sant rarement 3o centimètres de diamètre. Feuillage très découpé, vert clair. Fleurs en chatons blanchâtres, odorantes, à parfum de miel. Gousses légèrement charnues, jaunâtres, striées de brun, comestibles. Les gens du pays en font provision comme de l'Algarobo blanco. Aubier blanc; cœur brun noir, poreux mais lourd ; écorce craquelée, moyennement rugueuse, liois presque incorruptible, servant à Aùre des poteaux pour les clôtures. Nom iocal : Algarobo negro. Prosopis repta\s Benth. N" 19. Terres hautes, légèrement salpètrées. Arbuste bas, semi-ligneux, 1res rigide, très ("pineux, à aspect de Mimosa. Fleurs jaunes. Gousses en tire-bouchon. La graine est employée par les gens du pays dans médecine indigène. Plante nuisilde en raison de sa nature épineuse, envahissant de grandes étendues de terrains maigres et privant de valeur les pauvres j)âturages oii on la rencontre. Nom local : Pata de Catitas (Patte de Perroquet). Prosopis skricantha (lill. N° :20. Terres hautes et salpcM reuses. Gc curieux arbre est répandu un peu dans toute la province de Santiago. 11 ne présente aucune feuille, mais — (if) 9 — soiilenieiil (If Iomjjiips (''piiios; ;ui piiiilmips, sur ces épines aj)j);ir;iiss('iil (]iiol(j[ues rares t-l iiiiiiiisculcs pclilos feuilles cpii ne dépiissenl pas 5 luilli- inèlres de iarji-eiir sur i ceiiliinèire de ioiigiieiir: elles loinheiil au boni de dix ou ([iiiiize jours. Les llenrs soni vn pdils cluiloiis d r('p,indeul une douce odein- ciirris. L'écorce est 1res léjjèrenient rugueuse. Aubier blanc jautiàlie ; cceur bleu foncé, devenant noir au contact de Tair. Bois très lourd, extrêmement dur et résistant; il sert pour le cbarroniiage (rayons de roues) et pour les ouvrages de luxe. Nom local : Itin. Acacia praicox Griseb. N" 3. Arbre de petite taille, dont le tronc a rarement plus de 3o cen- timètres de diamètre ; sa hauteur totale ne dépasse pas 5 mètres. Le feuillage est vert foncé ; l'écorce, (juoicjue assez lisse, conserve même sur le tronc les épines dont cette plante est abondamment pourvue. Les (leurs sont blanc crème, en capitules globuleux ; à l'époque de la floraison l'arbre eu est complètement couvert, et elles embaument l'air à une grande dis- tance. L'aubier et le cœur sont blanc jaunâtre tirant sur le saumon; en séchant, ils deviennent d'un gris brunàlie unifoimo. Le bois est très loiu'd, très résistant, mais pourrit facilement à i'humidilé: il donne un charbon de première qualité que Ton mélange avec les charbons du Quebracho blanc et du Quebracho rouge, sans dépréciation sur le marché. Les épines en forme d'ongle de chat dont cet arbre est couvert rendent les bois qu'il constitue absolument impénétrables. Nom local : Guarabato. SoLIDAGO MicnOGLOSSA DG. N° 10. Terrains bas, bords des fossés, eu terres non salpétrées. Plante herbacée en touiïos atteignant i mètre de hauteur. Fleurs jaune d'or, légèrement odorantes, recherchées par les insectes. Feuillage vert clair, tirant sur le jaune. Sans usage ni nom dans le pays. Bacchaius salicifolia Pers. N" 1iandc utilité pour les habitants. Flvveri\ contrayerva Pers. iN" 17. Ti'irains bas, sujets à l'inondation: dénote rabsencc de salpêtre dans le terrain et son aptitude à être cultiv(^. Plante berbercée à fleurs jaunes, de •>. mètres de hauteur, sans usage ; refusée par le bétail. Nom local : Pjanda. Vali.esia glabra Link. l)ords boisés des rivières ou des lagunes. Aibusle atteignant 3 mètres de hauteur; feuillage d'un vert brillant très abondant. Fleurs petites, blanches. Fruit long, gélatineux, transparent, à pulpe mangeable, vul- gairement appelé : OEuf de coq. Les rameaux garnis do leurs fouilles servent à confectionner les toitures que Ton recouvre de terre. Bois léger assez résistant. Nom local ; Ancocha. NicoTiANA GLAi'CA Grah. N" 15. Bords des rivières ou des lagunes au-dessus du niveau de l'eau. Fleurs jaune orangé, partie supérieure de la corolle verdàtre: parfum assez doux, attirant de nombreux Hyménoptères et Oiseaux-Mouches. ('.a()sule (!rsisl;iiil , cioissiinl iiiilitl'nciiiiiiciil à Toiiibro ou au soleil, siu- Jos lones hautes, [kw individus «jénéralcrnciit isoles. .\om local : S(»nilM'a de loro. CoLLKaïAJV DRASIIIKNSIS Kloizscll. N" 18. Bords des rivières el des marais, mais ne végc^lanl pas dans leau. Arl)re bas à feuillage iVun beau vert, d'aspect décoratif, à feuilles persistantes, nombreuses. Fleurs petites, jaune clair, à parfum pénétrant, se répandant au loin. Capsules rouge corail, à 3 ou d valves. Bois blanc, extrêmement l('j>er, sans résistance ni durée. Fréquent sur les bords des grands marais du Salado, où l'on ne rencontre aucun autre arbre; précieux par l'ond^re qu'il ollVc aux bestiaux. Nom^ocal : Punua. Celtis tala Gill. N° 6. Bords du Bio Salado; sous-bois humides. Feuillage vert clair. Fleur très petite, l)lanche, très parfumée. Baie jaune rougeàtre. Arbrisseau grimpant, envahissant les arbres qu'il étoulVe. Bois remarquablement solide dépassant rarement la grosseur du poignet. Epines très solides, lui valant le nom de ^Tala brava '• (Tala méchante). Les gens du pays font avec les feuilles des infusions contre les aiTeclions gastriques. — GG2 — J'j.MMi':!: M i(i\ //i )//1cÉ/>o/ak (Fin), l'Ait M. El). Jkam'krt. APÉTALES •'>. Illé»*é)n"acéc»». Paivii ijchia CInonaea Boiss. Ilcrn'uma incana Lam. l'^ÔlIO|IO(llil«'<'M>S< CÀcHopodium nlhinnL. -^ Florina, leg. I.aniherl. C. Uotrys L. Poli/ ^011 II II) mil pli il nu m L. 7\ (irlnilaïc L. \;ir. — Florina , lejj'. Laiiibeil. P. pulcliclluiii I.dis. Piuiiie.v Acetosclld L. II. rrispns L. y», gnicrus l'xtiss ol llrldr. Vi. piilclicr L. Ai-iisiuIocliSécK» Arisfolochia ('.loinulûisL. A.roliiudaL. — Au nord du ni(tnl du Pi'0|)li<''lc-Klic, {ilalcau (rilor- lackoj, 5oo mètres, leg. Derlon. I.umiiditiot'es* Loraiiilius eiiropat'u.i L. - — Sur les Ciliôlaifjnicrs, for<*M d'Ilorliak. leg. l'x'ildn. ('^ \oii' />((//. \liixniiii. I<)M), II' •> cl (t. — 6G3 S:iiitiila(;«*os. Oxifris allm L. — Moiil du l'ioplièle-Élie, llorlackoj, ôoo-Ooo iiiùlrcs, Ivg. Beiton. lvii|»liorl»iai*«*e.s. Euphorhia acanlliolliaïunos lleldi'. el Sart. [K. .spiiio.sa Sihlli. Sin.). E. atnygdah'nlvs L. — Foiôl de rijortiak, 700 ni('(i'cs, lc{>-. Rcrloii. E. apios \j. ^ Mont du l*r(i|)Ii('l('-Klie, 700 mètres, leg. Berton. E. gerardianti Ja(;q. E. helioscopiu L. E. helioscopoides Losc. E. myrsinit.es L. E. ohlongala (îris. — Haies en anionl de raqncr(iiis Vis. — Plateau d'Hortakoj , 5oo-()00 mè- tres, leg. Berlon. 0. laxi/lora Lam. — Mont du Pro|)licte-Elie, 5oo-0oo mètres, leg. Berlon. O. maculala L. — Foièl d'Horliak, 700 mètres, ieg. Berton. 0. mascida L. — Forêt d'Horliak, 760 mètres, leg. Berlon. 0. niontnnn Sclimidt. — Bois de Kireckoj , 700 mètres, leg. Berlon. U. piipilionacca \j. — Mont du Prophète - Élie , 5oo-6oo mètres, leg. lîerlon. 0. picla Lois. — Mont (hi Prdjihètc-Wie, conuimn , leg. Berlon. (). ijtiadripuiuiald C\r. — Bois de Kireckoj, 700 mètres, leg. Berlon. O. roinana Sch. — Mont du Prophète-Elie, 000-600 mèlres, leg. Berton. (). simili Lam. — .Mont du Prophèle-Elie. 5oo-6oo mètres, leg. Berlon. 0. usliiltita L. — Mont (hi Prophèlc-Llie, 660-700 mètres, leg. Berlon. Scrnpids lonoipctala Ten. — Plateau d'Horlackoj. 5oo mètres, leg. Berlon. Ophrijs amnifera Huds. var. nlraUi Reich. — Mont du Prophèle-Elie , 5oo-6oo mètres, leg, Berton. 0. (inichuites Mnrr. — Près ra(|ueduc crHortakoj. 5oo mèlros, leg, Berton. Iriclacécs. Iris puinila L. \ar. dllirn Boiss. et lleld. — Mont du Pi-ophète-Elie, 000-700 mèlres, leg. Berlon. /. Siuiriiisii Janka. — Mont du Prophète-Elie, 5oo-6oo mèlres, leg. Berlon. Crocus lloriji t'ia\. — «S kilomètres de Salonicjue . 600-700 mètres, leg. Berton. (]. clir;/saiilhus Ilcrh. — Couvre liltéralemenl le sommet des mon- tagnes, 9,7 janvier, leg. Tahusleau; S kilomètres à l'est de Salouique, 600-700 mèlres, très commun, leg. Berlon. Crocus clinisinilliiis Ilerh. var. cacnilrscciis Man. — 8 kilomètres h l'esl de Saloni(jue, 6oo-t)oo mètres, en (lem-s du i>j février au 1" avril, peu répandu . Ii-g. Berlon. C. Olirieri Ga\. — ■ cocrifrrti , 600-700 inèlres, leg. Berton. — (W>r) — lloitntlca Ihilhocod'mm S. et M. — 8 kilomètres à l'est de Sal(uu(|ne, 600-700 nièlres, coniniiin, log-. Bertoii. Gl(((li()li(s (lul)iiis (iiiss. — Mont du Prophèle-I'^lic, 5oo nièires, le{j. IJerton. (i. illijnciin Kocli. — l'hileau (rHoi'lackoj, 5oo uièlies, leg. Berlon. j%iiiai\Tlli«lacéc!!*< « Cialaiillim iiiralis L. \ai'. — Fleur {»i;ui(le. feuilles larges; l'orèl d liur- tiak, Ijois de Kireckoj, 6oo-7o<> mètres, leg. Beiion. Leucoiiiin (wsl'viiiii L. Iftîuseui'éacécM. Tainiis coiiiminiis L. — 6 kilomèlies à l'est de Salouique, 500-700 mè- tres, leg. lier ton. LiliaeéoM. ISuscus (iciik'ulus L. — lîois de Kireckoj, 500-700 mètres, leg. Berlon. R. lujpo^iiosmm L. — Forêt d'Horliak, près de la roule d'Horlackoj à A/rameri, 700 mètres, Icg. Berlon. PohjgonaUiiit lahj'oUinn Desf. — Bois de Kireckoj, 700 mètres, leg. Berlon. Aspliodelm niirmcarpus Viv. — Vodena. A-sphodelinc libunùca Beich. — Pris de Taqueduc d'Horlackoj , 5oo mè- tres, leg. Berlon. /4. /jrfm Beich. — iVIonl du Prophète-Elie , 600 mètres, leg. Berton, V^odena, leg. Broca. AHium ampelopvmmn L. — Peule du ravin en amont de Kireckoj, hho mètres, leg. Berton. A. erijthyaeum Gris. — Micra, sables arides , leg. Tabusteau. A.Jhiviim L. — Monl du Prophète-Elie, 5oo mètres, leg. Berton. A. paniculatum L. Muscari comosum Mill. — Mont du Prophèle-Elie, /ioo-600 mètres, leg. Berton. M. iiegleduni Guss. — Mont du Prophèle-Elie, 5oo-0oo mètres, leg. Berton ; varie à fleurs blanches ou rosées et feuilles larges de 6 à 5 milli- mètres. Omilhogaluin naimm Siblh. et Sin. — Mont du Prophète-l'llie, 5oo- 600 mètres, leg. Berton. 0. pyrenaicum L, — Hortakéni, leg. Tabusleau. Gdgm iimhlyopclala Boiss. et Heldr. — 8 kilomètres à l'est de Salonique, 5oo-6oo mèlres, It^g. Berton. G. hijlicinica Zausschn. — Mont du Prophèle-Elie, Ooo mètres, leg. Berton. — (366 — G.foliosaVr. — Sommet des monlagnes qui domineiil Kérikeui, leg'. Tabusleau. G. rigida H. et Spr. Scilla autumnalis L. — 8 kilomètres à l'est de Salonique, 000-600 mè- tres, leg. Bel ton. S. bifolia L. — 8 kilomètres à Test de Saloni(jiie, 1)00-700 mètres, leg. Berton. ^ Joncacées. Jnncits acHtus L. — Près les baius de Laiigaza; 100 mètres, leg. Berton. J. gluucus Ehrh. Typliacécs. Ti/plia (uigustatii Bory et Ghaubard. — korilza, leg. Broca. /'. Idtijolia ]j. — Koritza , leg. Broca. Sparganium mmosuin Huds. — Etang du plateau d'Horlackoj, 5oo mè- tres, leg. Berton. Aruidécs. Arum italicuin MiW. — Pososuica. leg. Lambert. Dracuncultis oulgaris ScholL — Mont du Piophète-Elie , 5oo 800 mè- tres, leg. Berton. Alisniacées. Alisma plantago L. var. lanceolatum Witli. Butoiniis mnbellatwi L. — Etang du plateau d'Horlackoj. 000 mètres, leg. Berton. IMaiaflécs. PolamogeloH peclinalus L. P. perjoliatus L. P. pusillus L. Cypcracé*'!*. ,Ci)perus longus L. — Vallée en amont de Kireckoj, /i5o mètres, leg. Berton. Hekorhai'ifi paluslris R. Br. — Etang du plateau (THortackoj, 5oo mè- tres, leg. Berton. Scirpus marhimus L. — Etang du plateau d'Uortackoj, 5oo mètres, leg. Berton. Carex hirta L. (■iraiiiinécs. Zea Mai/s L. — Marécages près des bains de Langazu, 100 mètres, leg. Berton. — 667 — Stipa peniitila L. — Mont (h\ PioplitMc-Elie, ^00-700 mètres, Icg. lîprton. Phlciiiu airiKiriuni fi. — 1^0/3111,16^. L;inil»ort. .Mopeciiiiis ulrirulalus l'ers. Mibom miniina Desv. — 8 kilunièlri'S à l'est de Saloniqiie, 5oo- 600 mètres, ieg. Herton. Polypogon monspelicnse Desf. Berli-mannia «•ntrifonnis L. — Ktang du plateau d'Hortackoj, 5oo mètres, Ieg. Berlon. Koeleria ciistaln L. BrizamnxmaL. — Service des eaux de THortiak, A 00 mètres, Icg. Berton. Cijnosurus echinatus L, Poa trivialis L. Rromiis arvensis L. U. mollis L. B. squarrosus L. — Entre Hortackoj et Azrameri, 700 mètres, Ieg. Herton. B. tectorum L. Lolium temulenUim L. var. arvense With. Affropi/nim interinedium Host. — Près les bains de Langaza, 100 mè- tres, Ieg. Berlon. Haynaldia villosa Schur. jEgtIops trinr'slaia Willd. Hordeinn mnriliiimin With. Gnétacées. Ephedra campijlopoda C. A. M. — Crête du mont du Prophète-Elie, 500-700 mètres, Ieg. Berton. C'OnifèrefS* Juniperiis Omi/cedms L. — Hortiak, 4oo mètres, ieg. Berton. Fougères. Celerach ojfirmanim Willd. — Mont du Prophète-Elie, commun dans les rochers, 600-7/10 mètres, Ieg. Berton. Aspkniuni idianftini nigruvi L. — Entre le mont du Prophète-Elie et le lac de Langaza, /ioo-5oo mètres, Ieg. Berlon. A. Buta nturmia L. — A(pieduc d'Hortackoj, 5oo mètres, Ieg. Berton. A. septenirinnnie HolTm. — Fentes ombragées des rochers schisteux, nenle nord du mont du Prophète-Elie, /liio-fiôo mètres, Ieg. Berton. — 668 — I. Trichomanes L. — Mont du Pi'0|)lièle-Klio, /100-700 mètres, leg. Rerton. Alliijriiini Fili.r fopuiina Rolli. — Extrémité nord de la forêt d'IIorliak, 780 mètres, leg-. Berton. Cystopteris fragilis Bernh. — Kxliéniite' nord de la forêt d'Horliak , 700- 800 mètres, leg. Berton. Aspidium aadeaUim Sw. — Extrémité nord de la forêt d'Hortiak, leg. Berton. \ppliivdiuiii filiv mas Bicli. — Forél d'Hortiak. 700 mètres, leg. Berton. ()phioi>lossuin vidfraUtin L. — Lit d'un ruisseau intermittent dans les prés au nord du mont du Prophète-Elie, Goo mètres, leg. Berton. Ajouter à la liste des Lé«iiniiiieiises : Podonjlisiis rarfitiianinis Boiss. et Heldr. — (iC'J — EspkcF.S ET VAI',li:TÉs \(tl VKLI.KS DE ( 1 II l\l I \ ÉES DE I.WsiE ()lllE\Til.E. PAR M"" AiMKic Camus. PoLMNiA pii«OTHRi\ Hackel. Le Pollliim phœolliri.r est uiu' espvcfi très polyniorplio, ol j'ai pu, d'apivs los matériaux asst^z alxtiulaiils (|ue j'ai oiis à ma disposition, distinguer les variétés suivautes, qui paraissent netlemcnl dillf'renciécs cl dont les caiac- lères semblent assez stables. Polliiùa pliffollin.r Hack. var. genuina A. Camus, iinv. var. (hiliiii ■snhiiniciles , '^io--jo nii. nlti : rnreiiii a-G , ciir. o-(S n». loiiiji : ai'liculi pedicellitjiœ spiculani diiukliam (equaiik'K , villis aurcojrrnigiiieis dciisf^ lecti. Inde. — Tonkin : pr. deNinli-binli . Ven-lai ( A. CJiovalicr). Codn'nclnne : pr. Tlui-dau mol, bois de Cbou-chonli (A. Cbevalier). Pollinia phœotrlv Hack. var. aurea A. Camus, nov. var. Tota plnnln rofmstior : varemi 6-8, cire. la-iS an. lon^fi ; arûruli spl- cnlam subœquanles , villis atirro-fidvis trrii. — Dans beaucoup de faux épis, les épillets supérieurs sont isolés et tous légèrement pédicellés, mais vers la base ils sont géminés. Tonkin: liOngson, Nam-quan (Lecomle et Finet, n" i33). Hong-kong (Bodinier, iV 910), Corée (Faurie, n" i-3o5). Pollinia pliœoiri.v Hack. var. tonkineasis A. Camus, iiov. var. Tola piaula robtistior : culiiii 1 m. alti ; rarcini <)io, cire, nl-ao cm. hngi, pallidc flavesccnlcs : aiticiili podicoirupic spicnla ijS hreviorcs. Tonkin : Baa-tai (Balansa, n' i7()'i), M' Bavi (Balansa), Tu-pliap (Balansa, n" 1765). Variété très diiïéiente du type. Le tomentum blanc jaunàlre rompu des faux épis a faitnommer à tort celle plante par Balansa P. argcuica. llooker — 670 — FI. Brii. hiil. VU . p. 11-3, avait rapporté la |)lanti' du Tonkin au P.phœothrix. La gliimello iuf('iiouie uiiii. longa : pedicelli alii 3 mm., niii 6-7 mm. loiigi , suhnir- ndi : spiculœ ohloiigœ , 'i-'i,-'^ mm. hmgœ , rallo pilis violaceis .spiculœ sub- œquanùbus barbato : arista {tracUlima 10-1-2 mm. longa. Chine: Yun-nan, collines arides à Tong-chouau. ait. 2,5oo-5,6oo m. (Maire, année 191 i)- Cette plante se dislingue nettement du M.nudipes Hack., type de l'Inde, par le sommet du chaume à peine pubescenl sous la panicule; le racbis commun glabre ou à poils rares; les grappes plus lâches, plus grêles, à enlrc-nd'uds inférieurs et moyens du i-achis égalant ou dépassant la lon- gueiu- de l'épillcl (ils sont plus courts cpie l'épillet dans le type); les épillcts plutôt plus petits (ils atteignent 5, parfois (i mm. de longueur dans le M. nmlipes), portés sur des pédicelles plus allongés (ils n'ont l'un que 1-1.5 mm. , l'autre 2..5-0 mm. de longueur dans le M. ntidipes) ; le câlins nn peu moins obscur, muni (h poils violet 1res pâle, plus développés (ils alleigncnt seulement i/8-i/-3 do la longueur de Tépillet dans le type); laréle plus courle. ])lus grêle. MiscANTHrs JAPONiCL's Andcis. vai'. formosanus A. C-amus, nov. var. liacemi (Jen.fijlori : spiculœ 2 mm. longœ ; arisfa H mm. longa . gracilis. Formose: Kelung (Faurie, n° 706, ann. 190^). Cymbopogon Mai'.tim Slapf var. annamensis A. Camus, nov. var. Ciilmi crcrii. nciiosi. rohiisii , i-i.ao m.: laminœ 0 baai rolunilaia lineares, glancœ, 6-g mm. lalœ , inarginc scaberulw ; panicula taxa, ao-3o cm. longa ; .spalliœ propriœ .scariosœ. pallidœ ; racemi paliili . rejhicti , j,J-3 cm. long} : spiculœ sessiles, violaceœ , ^1 mm. longœ: ghima /"" angnsle alatu ; 11' m //:>-a/3 bifida ; arisia i.'y-id mm. longa. Annam : Lang-bian cnlre Dran et Dalal. ail. 1,000-1, 600 m. (L. Che- valier). Variété plus robuste que la var. cœsius, bien caractérisée surtout par les cpillets. d'un \iolcl hrs foncé, brillanis. en grappes à pédoncules épinas :S S- — 671 — tiques, par In {jlimio inforiouro des epillets sessiles peu ailée au sommet. Les liges sont presque il<'j)ourvues de <]aines à la hase. TincMKDA ARGUEXS Hackcl var. cochinchinensis A. Camus, nov. var. Porennis ; laminœ inf. acuhe ; ligula / ..)-3 mm. lm{>a ; capitulum (S- 12 cm. loiigiim ; spatliœ propriee ^t-6,5 cm. loiigœ ; spiculœ involucmnles i^i-jd mm. longœ ; arista 8-10 cm. Iniiga. Cochincluue: (Pierre, Thorel, n" 5f!i); Saigon (Germain, n" -20). Bay-doe (Germain, n° 819). Thrmkoa ciLiATA Hackel vai'. breviaristata A. Camus, nov. var. Arista 1.5-3 cm. longa. Laos,- Xang-khouang (Spire, n° iSia). Celle variété, h épillets brièvement arislés, se rapproche un peu du lli. slrigosa A. Camus = Antliistiria strigosa Ham. Isachne Eberhardtii A. Camus, nov, sp. Culmi basi decumbeiites et ex nodis imis radicantes, dein subascendantes , 10- 10 cm. alli, foliatl. Laminœ e basi contracta ovato-lanceolatœ , rigidœ , subcrectœ . à-o cm. hngee , 7-/2 mm. latœ , supra hursutœ vel demum gla brescentes, subtus pilosee , margine crassœ , undalatee , scabrœ ; vaginœ arctœ, superne versusque margiues pilosœ ; ligula pilosissima. Panicula 3,5-3,5 cw. longa, rami suberecti , setulosi. Spiculœ suhrotundaiœ , •2-3,5 mm. longœ. Gluniœ stériles inœquales, ovales, g-nerves, hirsutulœ , fertiles quant stériles breviores , suborbiculares , concavœ , cum marginibus injlexis paleam glabram amplectantibus , superior paulo longior quant inferior. Tonkin : Thuong-phu (Bon, n° 543 1). Annam : pr. Quang-tri, vallée de la haute rivière de Cu-bi (Eberhardt, n" 1984). Espèce présentant des affîinités avec l'i. vulcanica Merrill, mais giumes dépassant les fleurs, 9-nervées à nervures extrêmement marquées à l'exté- rieur. Proche aussi d7. Lisboœ Hook. f. , s'en distingue par : les limhes foliaires di-essés, non récurvés, rigides, assez épais, à bords ondulés, scahres, épais, pubescentes en dessous, souvent aussi en dessus, la panicule à rameaux dressés , les épillets à giumes 9-nervées et non 5-nervées. Panicum sarmentosum Roxb. var. mekongense A. Camus, nov. var. Panicula angustata ; spiculœ parvœ : laminœ folioruni ''/-y mm. latœ. Laos : Bassac (Thorel). — 672 — liEPTOcni.OA KiMFORMis W. el S. var. subuniflora G. ot A. (7'), Guadeloupe, Martinique, Jamaïque, Trinidad. Rrésil : — 67Zi — prov, Rio-(le-Janeiro (Glaziou, n°' 36i3. ôgSS, l'iSgo). Cette variété ne paraît pas spontanée dans les Mascareignes , aux Antilles, au Bi'ésil; la distillation de l'huile essentielle n'y est pas faite en grand, sauf au Brésil, oii le Vétiver est très cultivé. Var. /3 tonkinensis A. Camus, nov. var. Spiculœ (J muticœ ; calUis luleobarbatus , pilis spiciihi 'i-plo brcvioribua . Tonkin : Bac-ninh, Yen-phu, Hanoï (sans nom collect.). Cette variété rappelle le Vptwerid fulcibarbis A. Camus [Androp. julvi- barbis Triuius) de Guinée, mais s'en distingue par ses épillets àglume infé- rieure infléchie sur les hords, à glume supérieure et glumelle inférieure de la fleur supérieure aristées, à callus muni de poils jaune assez clair. Le callus est manifestement poilu , mais après la chute des épillets il reste à peine quelques débris de poils sur le rachis, l'anneau est tombé avec le callus. \ar. y nigritana A. Camus; Androp. nigritanus Benlh., in Hook., Niger FI., p. 578 (18/19): I. sqimrrnsiis var. nigrita nus Hack., /. c, p. hkk (1889); -4. muricatus (2 aristatus Biise in PI. Rheinw. p. io4? Sénégal, bords du fleuve Niger (Vogel, Dalziel, n" 278); Djur (Schwenf.); Soudan (Chudeau). Java (?). A été signalée par Balansa au Tonkin, où elle serait, d'après cet auteur, souvent cultivée. Les échanlillons (pie j'ai observés appartenaient tous aux variétés précfidentes à épillets muliques. Var. S clirysopogonoldes A. Camus; Androp. vorlicillatus Bojer, Hort. Maurit. 1, p. 67 ? non Roxb.; A. ternarius Desv., Opusc. p. t)8? non Michx. ; I. squarrosiis var. cbrysopngonoides Hackel , /. c. Ile Maurice ( Bojer V — 675 Siii iMc vaiiiktÉ iyDO<:ni!SO!.sË dij T DU iMuSÉUM. Le (Juisqiialis iiidica L. seml)le èlie une (les nombreuses [)lanLes pluiima- ceutiques que la civilisation chanie apporta avec elle en Indochine au début de notre ère. Cette plante, que l'on trouve aujourd'hui répandue à peu près sur toute la surface de rindochine, y acquiert néamoins une intensité toute jiarticulièie en Annam, oii elle a pris détînitiveraent droit de cité dans la flore locale, alors qu'au Tonkin, par exemple, on ne l'y trouve qu'à l'étal sporadique et plus souvent cultivée que spontanée. Gttle plante, en s'adaptant aux conditions climatériques d'un habitat nouveau pour elle, a perdu certains de ses caractères, en a acquis de nou- veaux et forme aujourd'hui une variété bien distincte du Quisqualis indica type, et que nous nommerons 0. imllca var. aniiamensis. Elle a des allures de buisson louiïu sur i m. 5o à -2 mètres, d'oîi s'élancent des tiges qui s'enroulent autour des supports rencontrés, sur 3 à /i mètres environ; elle fleurit de décembre à juillet, ses fleurs, passant successivement du blanc pur au rose, puis au carmin vif, sont d'un eflet décoratif des plus séduisants ; elle présente les caractéristiques suivantes : feuilles oblongues acuminées, légèrement atténuées à la base avec pétiole grêle. Nervures secondaires arquées, assez saillantes siu- ia face inférieure, reliées entre elles par de fines nervures transversales par rapport à leur direction. Le pétiole est très légèrement velu, mais le limbe paraît complètement glabre à l'œil nu ; en réalité, il porte quelques poils sur les principales nervures et sur les bords. Les parties jeunes , tiges et feuilles , sont, dans cette forme , très peu velues et perdent rapidement leur pilosité. Les fleurs sont réunies en grappes courtes corymbiformes , les bractées florales sont étroites, lancéolées, rapidement caduques. Le tube calicinal est très long (8 centimètres), grêle, un peu élargi vers la partie tout à fait terminale, qui est couronnée par 5 petites lobes courts, larges, terminés par un petit mucron, presque complètement glabres exté- rieurement, ciliés sur les bords, velus à Tinlérieur. Les lobes de la corolle sont insérés sur le bord du tube calicinal; ils sont peu oblongs. parfois même presque arrondis, légèrement pubérulents sur les deux laces. Le style — 676 — est soudé avec le tube du calice et libre seulement sur une longueur d'un centimètre à la pai-tie terminale. Les étamines forment deux verticilles distants d'environ i/-i centimètre, l'un des verticilles est inséré en haut du tube calicinal et formé de pièces épipétales, l'autre verticille est inséré au-dessous et épisépale ; il y a donc obtliplostémonie. L'ovaire est triovulé, avec des ovules pendants, à long fuiiicule: il est cannelé à la surftice et à peine velu comparativement aux formes ordi- naires. Le fruit est un akène à 5 côtes saillantes formant arêtes vives; il est monosperme. Ce qui distingue surtout cette forme |)ar rapport au type spécifique, c'est la pubescencc très atténuée sur tous les organes. Usages. — Cette plante est très recherchée des Annamites pour les pro- priétés vermifuges de ses fruils "': cependant c'est surtout chez les enfants (jne ce remède est employé ; quand la présence de ces hôtes se manifeste chez l'un d'eux, on lui fait avaler cinq à six fruits de la plante, ce qui en (juclques heures amène l'expulsion des vers. Les fruits verts sont consi- dérés comme plus actifs que les fruits secs. Il serait intéressant d'étudier le principe actif de la plante et de savoir si son action ne peut s'étendre sor les œufs des Helminthes. Dans le centre Annam , on enqiloie de plus les tiges comme liens pour lier les fagots; leurs fibres sont très l'ésislantes , ce qui les fait rechercher par les bûcherons. ('' L'iulostin des Annyiuilet; est le siège d'une (luantilé d'IIelmiutlïes. — G77 — EsaiAlS DE VVITVRE DU PoMMKS DE TEKIŒ AVEC DES TVltEllClLES APPAUVHIS OU AyOllMAUX {l Q 1 q) , l'Ait M. J. GÉnÔMK. Les coiulitions climaléricjnes de l'été 1919 ont élé telles, que, daiiP l'en- semble (lu jiiys, les culliii'es de Pommes de terre de grande culture laites normalement ont l'ourni une récolte inférieure ii la moyenne. Les séche- resses de mai-juin el d'août ont nui grandement au développement des fanes et a la formation des tubercules. Il ne paraîtra pas étonnant (jue les essais de culture que nous allons signaler n'aient donné, eux aussi, que des résultats médiocres : pour eux, les mauvaises conditions de l'année ont été les mêmes, et les tubercules employés ])our la plantation étaient ou ap})auvris (pour des causes diverses indiquées plus loin ) ou d'origine anormale. Néanmoins, ces résultats méritent d'être signalés tels qu'ils sont et comparés à ceux obtenus avec une variété de grande culture, cultivée dans les mêmes conditions de sol el de soins , mais dont les tubercules-semences étaient de vigueur normale. Variéti^s cultivées. — Elles forment quatre groupes : les deux premiers comprennent des variétés provenant des Iles Canaries, non adaptées à notre climat, plus particulièrement propres aux contrées plus chaudes ; elles ont déjà fait l'objet d'une note de M. Bois dans le Bulletin de la Société Nationale d' Acclimatation , numéro de septembre 1919, p. 278 à 280. Ces variétés sont Papa Palmcra (1), Papa negra (^), Papa blâma (3), pour le premier groupe ; Papa mclonera {Ji ) et Papa de Baya (5) pour le deuxième. Le troisième groupe est formé par deux variétés cultivées en Algérie pour la production des Pommes de terre de primeur, qui ont déjà fait l'objet d'un essai de culture dérobée au Muséum en 1918 [Bulletin du Muséum, 1918, n" 8. et 1919, n" 1 ). Ces variétés sont Up to date (6) et Prime bretonne (7). Pour le quatrième grouj)e, il s'agit d'un essai de culture au moyen de tubercules anormaux, extrêmement petits, nés par 'prolifération à l'inté- rieur de deux tubercules de Pommes de terre adressés à M. Uois, fin décembre 1918, par M. Lcmée , d'Alençon (Orm;). [J'ignore le nom de la variété.] — 678 — H s'agissait de se reiulit' compte s'il serait possible (robleiiir le cléve- loppemeat de ces minuscules Pommes de terre auni-males, et de voir ce que donneraient finalement ces plantes : tiges, tubercules, et la grosseur (jue ces derniers pou iraient atteindre s'il s'en développait. Particularités qui donnaient aux tuberciles-semences de ces Pommes de TERRE UNE MOINDRE VIGUEUR. — Les tubercules plantés en 1919 des variétés du premier groupe (Papa pahneva, Papa negra. Papa blanca) étaient issus d'une récolte faite au Muséum fin 1918 et provenant de tubercules reçus des Canaries en mai 1918 : celte plantation de 1918, faite tardivement, n'avait laissé qu'un temps insufîîsant pour le bon développement des tuber- cules ; il semble naturel de préjuger que les matériaux utiles à la végé- tation accumulés dans leurs tissus étaient moins abondants que dans les tubercules issus de cultures uoimales ; en d'autres termes, de les considérer comme des tubercules non suffisamment mûrs. Pour les vai'iétés du deuxième groupe, Meloneva, Papa de Uuya, origi- naires des lies Canaries comme les précédentes, les tubercules-semences plantés en 1919, en avril, avaient été reçus fin juin 1918, mais conservés pendant huit mois avant d'être replantés. Dans leur pays d'origine, la plantation aurait pu avoir lieu bien plus tôt. Il s'agit donc ici de variétés dont la date de plantation a été longtemps retardée. Malgré cela , les tubercules avaient conservé une assez belle appa- rence et n'étaient pas ti'op ridés. Pour les variétés du troisième groupe (Up to date et Prime bretonne), la plantation de 1919 a été faite également avec des tubercules reçus en juillet 191H (et récollés déjà depuis avril-mai). Par conséquent, entre l'époque de l'arrachage de ces lubeicules et celle de leur plantation (avril 1919), il s'est écoulé près d'une année. Cela semble compai-able au cas du groupe précédent, mais cela ne l'est pas en réalité, par le fait que Up to date et Prime bretonne sont adaptées au climat de France, tandis que les variétés du groupe précédent ne le sont pas. Les tubercules de la variété Up to date étaient très ridés lors de la plan- talion ; au lieu du poids moyen de 100 grammes qu'ils avaient lors de leur réception, ils étaient réduits (en avril 1919) à celui de ko grammes; on peut se demander s'ils avaient été i-écoltés sutFisarament mûrs. Ceux de Prime bretonne étaient plus fermes et bien moins ridés. Les deux Pommes de terre prolifères de M. Lemée, qui constituent le quatrième groupe, présentaient celte particularité curieuse de s'être fendues et ouvertes irrégulièrement sur le côté , creusées au centre , et d'avoir donné naissance dans la cavité à une agglomération de très nombreuses proli- férations, serrées les unes contre les autres, dont la grosseur variait entre celle d'une graine de Pois à celle d'une graine de Radis et même celle d'une tète d'épingle. — 67!) — l'oiidaiit riiivcr, la sulislaiicc des liibciriilcs iiirrcs sCsl flécoinitosn' ; (111 {{land nombre des plus petites bulhilles ont l'oiidii aussi : d'un des deux lulierculesil est resté ai de ces bulliilles dont renseinblc n'allei}}iiail qu'à peine le poids total de lo grainmes. soit f\\ ccntij'jraniines en moyenne. De l'autre tubercule il est resté 6 bulbilles, pesant ensemble qo grammes (Tune pesait à elle seule la {|ianiines, et les .') antres H jjrammes dans leur ensemble). Dans le tableau, la récolte des •>. tubercules mères est donnée séparément, dans l'ordre ci-dessus. Des tubercules-semences aussi petits ne pouvaient être [liantes comnK des Pommes de terre ordinaires ; les bulbilles ont été placées individuelle- ment, en lignes, dans une terrine à semis garnie de terre légère de jardin additionnée de terreau léger. Un petit nombre seulement de bulbilles ont développé une tigelle, d'abord très ténue, filiforme, mais rpii a vite pris de la force ; 8 pieds en tout se sont développés dans la terrine et ont j»u être ensuite replantés en planche, mais h seulement ont fourni une ré- colte. (,Voir le tableau plus loin.) 11 sullit d'indiquer ici que le plus gros tubercule récolté, issu de ces minuscules bulbilles, mesurait 5 centimètres de diamètre sur 8 centimètres de longueur el pesait 92 grammes. Remarques au sujet des résultats obtenus. — Le tableau ci-conlrc donne, pour toutes les variétés cultivées, les résultats obtenus et permet aussi la comparaison entre les divers groupes. Ainsi qu'il est signalé au début de celte note, les chilTres des diverses colonacs auraient pu être plus élevés si l'année 1919 avait été meilleure. Les variétés n" 1 , ^ et 3 (1" groupe) issues de semences insulîi- samment mûres (^^ résultat d'une culture tardive de variété non adaptées à notre climat) ont donné une récolte qui doit être qualifiée maiicam. Les variétés n"' h el 5 (2' groupe), du même pays que les trois pre- mières, mais dont les tubercules-semences, récoltés aux C-anaries en été 1918, n'ont été affaiblis que par la lon,oue période écoulée avant la plantation de 1919. Les résultais ne sont pas identiques pour les deux variétés. Pour le n° U [Melomra), si Ton examine simplement le poids total, on peut classer la récolte comme très bonne ; mais le nombre de tuljercules récoltés, la proportion excessive de petits et de moyens, le faible poids des uns et des autres font qu'une telle récolte n'aurait que très peu de valeur au point de vue commercial. Même les tubercules classés comme gros o:il un poids trop faible. Pour le n" 5 {Papa de Baija), la récolte e-t dix fois inférieure à celle de la précédente. Les variétés u° 6 {Up lo dalc) cl u" 7 {Prime hrelonnc) ont été plantées dans les mêmes conditions que les n" h et T) (tubercules récollés en Algérie eu mai 1918 el replantés en avril 1919). Les récoltes sont Muséum. — xxv. 45 (JcSO — ■s. c: 3 u a ■y. en "C 1 1 Zi '- S c; ;> .- tJT fc^'^ 0 Cl ~" îr 5 .S " ■f ~ C -^ C — ~ ~ î -= "^ ■X. -^ '.^ ~- î^ *"^ ej ? 'c „ ^ X c c î y p "B.^ et 0 .-"■ -^ — ■- "â " w :!. — Cl .? "3 r^ ,^ H H *=; _ï - - - „ -^ t: ... . ^ ,,^ c ... ^ ^ 0 * ^ M <^ i='i — h Je ■ ô C 0 * i-T l*^ - O = K 1 ? = - *^ O oo I^ oc C in C îi -* r~ 1; ■< ■J-S -'" X — rc r^ [^ ^ M - X Ji -. / ^, 1 «?! %t . 0 feS 0 1 1 .- 0 - '= ■^l!l'M ^- " ^- ^' J^oo^ tr -3 _c 00 ^ ... ^ t ■7" ., ~" • • ■ ~ V. i "~ SÏIi r lO C 0 ■j s. 1 -0 t~ 'iC - r. 1 = = S < •s;i...Uiir ÎT- ï^ "^ .? 0 _5'o jû"-^ >fi ~ t^ _o — X. < ir i-_ -1^ _^ . . - ï "S -i' i , -; l1 0 .• 0 r " ' " f ;* ir. c , ^■ ^ . L^ 0 ï^o - J f •SO.M) fe 1 1 'Z ' Et.— Oi fc", n 1-^ , „r- r^ 0 ''■ = 1 ■SlIiO.J t"-^ VfZ GS i^ ce co 1 1 nî ni^ •" ^ C) .— ^ {= C Ô I • rc .T ._- .^ c: =? ë 2 1 / •Sll.3ÀO|^7 kr-w.r 1 -~ -1 ,- ■-O *■ êc àé CO L'î ^ ..t d.i(|ai('(^ 1 = i \ S.llIO.I.l.l « ^ CI ^ ^ ._-: -;:? r ^ X ~ z % -- 1 s.ijiii;|(I O • -•^ i:^ T! -^ 0 ..T" ~ Cî oc _ __ <— _. ■r. • " , •^ J . ç. > -= ô--p ^ ***< ^ 5: ^ 5 -S S -^ ^ ^ s T. - — ■ fc^ 0 s y. ~ 2 S . 0 — ■ S* §, 5^ 1- C 1- 0 ^ i ^ ^ Cf. •r. 5 5 -s ~ = -^ ■~- ■^ """ ""■ *-. -1 *^ ~ _ *! 7i ^ ,~ ■£ [^ X ^; " ■^H_ — (iSl — 5o ooo l\ilo};ramm(!S à riieclarc pour lo n" G cl .'iO oou pour le n" 7. On pourrait donc les classer Tune comme boniir, l'aulrc assez bontr. Toulefois il y a lieu tic l'aire pour It; n' G ((//< lo date) la même rcmartjuo que pour lo ii" h [M clouera) qui diminue la valeur connu rcialf! de la rc'coltc : proporlion excessive de 1res pclils tubercules à |)eu près inutilisables conuiiercialemeut: proportion ég-alernent trop forte de tuber- cules moyens et un nombre tiop faible de p;ros. Les pommes de terre de M. Leniée (n" 8) ont fourni l'occasion de faire un essai intéressant ; (( priori, il ne semblait pas (|ue des productions anormales telles que celles qui ont servi pour cet essai pussent d('velo])pcr des liges capables elles-mêmes de fournir des tubercules. (Le plus gros mesurait 8 centimètres de long sur 5 centimètres de diamètre et pesail 92 grammes.) La variélé n" 9 ( lùtrlij rose), cultivée comme témoin, est celle qui se rapproche le |)Ius des récolles normales [)ar la meilleure répartition des tubercules de grosseurs différentes cl le jjoids de la récolte. Si l'on conq)are les résultats obtenus en 1919 pour les variétés n" 6 et 7 avec ceux qui ont élé obtenus en 1918 avec les mêmes variétés, en culture dérobée, on remarfjue que la récolle de 1919 est bien supé- rieure. En effet, pour le n" 6 {Up to date), le poids de la récolte totale pour 1 pied en 1919 est de 1 kilogr. oiG ; il n'avait élé que 0 kilogr. 539 en 1918, soit près de moitié moins. Poui" le n" 7 [Prime bretonne), le poids de la récolte totale pour 1 pied en 1919 est de 0 kilogr. 7-20 : il n'avait élé que de o kilogr. 3o5 en 1918, soit 3 fois 1/2 moins. Celle comparaison des résultais entre deux cultures dilférenles de tu- bercules de même âge confirme les appréciations et conclusions données dans le BtiUctin du Mmèuin de 1918. p. ,5^5 et 5/1 G, au sujet de la culture dérobée de Ponunes de terre, tout au moins dans le climat de Paris. Au sujet des n" 4 et 6, dont la récolle totale parait bonne, nous avons signalé plus haut que celte récolte élait pratiquement diminuée par la petitesse des tubercules. Dans l'ensemble des 9 variétés cilées dans le tableau, 3 seulement sont à retenir et doivent se classer dans l'ordre décroissant suivant : EarJu rose, Up lo date et Prime bretonne. Les variétés n" 1, '2, 3 et 5, originaires des Canaries, ont fourni des résidtafs peu encourageants : la variélé n" k [Melonera) mérite d'être suivie de plus près à cause du grand nombre de tubercules récoltés et de leur poids total ; ce dernier est très appréciable, mais les tubercules sont trop potils pour avoir une valeur commerciale. Celle variélé avait bien été reçue en été 1918 connue les pi'écédcntes, mais comme il n'y avait que EliVAriO!^.S SUK QLELQUES PTYCUOrOTAMIDKS SacvO - f DE lEocÈNE, PAR M. R. ChARPIAT. Sacco, daus son ouvrage sur les Mollusques tertiaires du Piéiuonl et de la Ligurie (XVII, p. Uli), a g-roupé sous le nom de Ptijchopotamides des espèces subulées, aux tours nombreux, ornés le plus généralement de trois rangs presque égaux de gianulations et piésenlant une columelle droite munie d'un bourrelet médian. Ce dernier caractère est, d'après M. Cossnionn''\ le seul (|ui permette de séparer les Ptycbopolamides des Potamides s. s. et des Tijuipanotouius. Notre savant confrère fait très exactement remarquer que l'ouverture des Ptychopotaniides est identique ou à celle des Potamides s. s. ou à celle des Tympanotomus. J'ajouterai qu'il est des P. semicoronatiis Lamk. dont louvertui'e subquadraugulaire dilatée est voisine de celle des Polnmidopsis. Mais la forme de la columelle n'est pas toujours vm critère sullisant pour établir des sections dans un genre. J'ai montré dans des notes précédentes''^ que, dans une même espèce de Gérithides, on trouvait des individus dont la columelle est unie ou plissée (C. Bonellii), concave ou convexe (C. tu- herculosum et var.). Cependant, cliez les Potamides, la forme de la columelle paraît plus stable. Cliez les Ptvcbopotamides, elle est toujours plissée. et par consé- quent ce caractère seul, commun à un certain nombre de Potamides, jusli- liorait leur léunion en un même sous-genre, celui qu'a créé Sacco. Mais les Ptycbopolamides ne sont pas caractérisés uniquement par leur pli colu- mr'llaire; la face interne de tout <>ii partie de leur cloison transversale (j)lafond) [)orte un bourrelet conceuti'ique saillant. Ce dei'nier ornement est très visible sur des coupes loitgiludiuales [)as- sant par l'axe columellaire; il donne à la section des tours de spires de P. ciiictiis Bvag. , prœcinctus Gosuim.. CMrezi Vass., lUpaudi Vass. , tricarinulus Lamk., semicoronatus Lamk.. un prolil interne caractéristique, tii- ou quadrilobé, rappelant un peu celui qu'oilrent les INérinées. Des observations qui précèdent il résulte que doivent seuls être compris ''^ M. C.ossMANN, Ksnais do Pdléocoiicli. coiiip., I.VIi, p. io(). '-^ 1\. CnAni>iAT, observations sur (|uel(|iies Serra tocerit. {Bull. Mitx., lyicj, a" 5 el ()); Observations sur (|uelques Tiuraceril. (Bull. S. G. F., iG juin 1910). — 683 — (Inns Ja section dos Plycliopolamidos. les Polamidos ayaiil à la fois iiiic coin- nielle plissée cl la l'aco interne de leni' plafond ornée d'un bonrrelel con- cenlricpic. Il esl donc im|)ossil)I(' d'y conserver, d'une part: P. ronoidcus lianiL. /'. ciiiHi^oinnliis I.anik. el P. (Amlicrl Deshayea, qui sont des Ti/mpa- iiolnniiis ; d'antre |)art, /*. nii.rtiis Desli.. (pii est un Polamidnpsis. Toulefi ces espèces ont leui' coluniellc et leurs plafonds dépourvus des houirelets caractéiisliques. Par çonlre, il faut coni|)rendre dans les Ptycliopotaniides le C. tricarinatum type de Lamarck, qui est une espèce tout à fait distincte du (]. rrispiacemis de Boussac. Les espèces étudiées ci-dessous sont, à mon avis, les seuls Plychopota- mides .<;. s. de l'Kocène : ]. P. ciNCTus Brug. , du bassin de Paris. Les" deux ou trois premiers tours de cette élégante coquille sont ornés de iH-i'i cotes longitudinales, à peine arquées, traversées par deux cor- donnets transversaux. A leui's points d'intersection, ces ornements portent de ])eliles perles rondes. Dès le quatrième tour apparaît un troisième cor- donnet transversal postérieur, (pii, ainsi que les précédents, se charge de perles aux points où il coupe les côtes longitudinales. Les perles de ce cor- don postérieur, après avoir atteint, quelques tours plus haut, la taille de celles des deux autres cordons, deviennent dans la partie adulte de la coquille 1res nettement plus fortes. Le même fait se produit pour les perles du rang antérieur; elles deviennent plus grosses que celles du rang inter- médiaire, sans cependant atteindre la grosseur de celles du rang postérieur. Les côtes longitudinales, tout en ayant tendance à s'effacer, augmentent en nombre: sur les derniers tours, on en compte 24-95. La suture est superficielle, recouverte d'un fin bourrelet lisse. La base porte 3 bourrelets lisses, concentriques : elle est bordée de a carènes lisses. L'ouverture est celle d'un Polamide s. s. La columelle est droite, munie d'un bourrelet médian. La face postéro- interne des cloisons transversales, ou au moins de la base (plafond), porte un bourrelet concentrique médian. Le nombre qui exprime le quotient - est : o.5o IL P. PRïotNCTus Cossm. . du bois Gouet. Forme plus subulée que la précédente. L'évolution de son ornementation est absolument la même. Le nombre de ses côtes longitudinales y est cepen- dant un peu |)lus p;rand, 26-98 sur les derniers tours. Les perles du rang postérieur y sont également plus grosses querelles du rang antérieur, qui elles-mêmes sont plus fortes que celles du rang intermédiaire. — (;8^i — La colnmello poilc deux plis an lic^ii d un seul; cepoiidanl ces plis ainsi (|no !(' honnelel iiH'dian dn plafond sont un peu nidns acconlnés que dans l'espèce précédenle. Le quolient — esl ideiiliqne : o.5o. Il V a lieu, à mon avis, de consideror P. pr/erinrtiis comme nne mntalion du P. cnictm. III. I'. (Iari-zi Vass. , dn bois Goiiet. Sur ces dix premiers tours, cette coquille est absolument iflenlique au P. ritu-tiis : mt-me nombre de cordonnets transverses, même nombre de cotes lonfjitiidinales. et partant, même nombre de perles. A partir dn lo-i i' tour commencent à s'apercevoir les dilTérences. l/évo- lution de l'ornementation n'est plus la même que chez P. riitriiis. Ici, ce sont ies perles du rang' antérieur qui deviennent plus grosses que celles du rang |)ostérieur, celles du rang intermédiaire restant, comme dans les deux espèces pi'écédenles , les plus petites. De ])lus, l'espace compris entre les deux cordonnets inférieurs s'agrandit, et bientôt apparaît dans son milieu, vers le ly-iH' tour, un petit cordonnet d'abord lisse, mais bientôt (inenient granuleux. Chez les individus adultes, les cordonnets prennent dn relief, s'épais- sissent, et les gianulalions se confondent. Dans le jeune âge, la colimielle, droite conmie chez tons les Plycho- polamides, porte deux plis parallèles comme dans pra-rinriiis : l'nntéi'icur, très saillant, qui subsistera seul dans l'âge adulte; le j)o.stérieur. moins accusé, mais cependant très net. qui s'eiïace gradu('iiil;iiil \(\h cùlos. ;m lieu do s'iilléniicr cl 9'!)' 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F);nuc 19»9- Muséum. — xxv. 46 — (;dg — Vr. l'Kij.KiiniN , l'réparaloiii'. — I^cs coli(>clii)iis liolani<|iies rccolli-es par la Mission do déliinilalion Conffu fraïu'ais-tiaiUL'i'oinii. (iaiimpélales. liull. Mitnùiim , 1 () 1 (), p. 38 1 . Aj)Clales , Monocolylcdonos , (iryplogames vasculaires, /- 3-(). — !*olymor|)liisni(' des lendli's du Lierre coiniiiiiii au Porhijjal. Ilull. Soc Bot. (ifiiu'vc, vol. \. |l. 3So. ■ — Hcinarcjues sur les Dioscoréac(k's du l*arn;;(ia\. hl., vol. \, |i. 383. Kil. .li:\M'hnT. Iliniinéralio!! des plantes recueillies par \l. Clnideau daiis le Soudan, liull. Miisi'iiin . i()i(),p. ()'i-G8. — Kiunnéralion des plantes de Macédoine, hl., p. 3()0-3()7, .")! y-^-jS. -■ ^uv YAiicnidni' silvcstris. ISiill. 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Oui'lques espèces nouvelles de Graminées d'Asie, hl. , p. 98^1. — Espères et variétés iioiirelles de Graminées asialiijue.-;. W. , p. 3()7. — ^ole sur le fjiij)li(ilcniiii ip-ncilc Broiigii. (Graminées), hl., p. '19/1. — Variétés nou^elles de Graminées de l'Asie orientale, hl., p. '197. — Espèces et variétés nouvelles de (iraminées de l'Asie orienlale. Id., p. (iliQ. — Note sur le ]elircria Xizunioiili's Stapf. hl.. p. (173, — Noie sur ipiebpies Oirliidées do Vonco ( Alpes-Marit.). Bull. Assoc, Nalura- li.ilc.) cl {joiiies voisins, cl observations snr (|iielqui'S espèces asiati(|U(;s (VKviohiilnju. liitll. Muséum, 1919, p. i! 05-2 07. -• Notes snr des espèces asiafi(|ii('s du j;enre Pliotiiiia, section l-jiipholinia. Id. , p. 3()84o'i. H. CiiEUMEZON. — Un jfcnie nouveau de Oypéracées. UuU. Muséum, lyuj, |i. ()0-63. — Pijcreu» (Cypéracécs) nouveaux de Mada|;ascar. Id., |). 137-1'iu. — killingia (Cy[»éracées) nouveaux de Mada<;ascar. /(/. , p. ao8-aia. — Mariscus (Cypéracées) nouveaux de Madagascar. Id., p. .'5oo-3oA et /ioô-3io. V. KvRARi). — Ln :llnni>ium (Gornacccs) nouveau d'Indo-Cliim'. Ilull. Muséum, 1919, p. ôa'i. G. Gadf.ckau. Les Forêts submergées de BelIc-He-en-Mer. hnll. hinlnjr. Fr-^iiicc et liclijique, I. LUI, fasc. 2. BoTANIQliE : CiUYPTOGAMIE. L. Mangin, Professeur. — Sur l'action nocive des émanalions de Fusiuc de Cliedde. C. R. Acad. Sclenci's , t. lOS, p. igB, 27 janvier 1919. — Sur le dépérissement des Epiera dans la vallée de rArve(Cheddo et (ilia- monix). C. B. Séances Acad. A9. — Essais de culture ilc Pommes de terre avec des tubercules appauvris ou anor- maux. Bm//. Museu/n, 1919, p. ')77. Géologie. Stanislas Meunier, Professeur. - Observations complémentaires sur Psammn- ceras Cloezi. Stan. Meuii. Bull. Muséum, 1919. p. 333. — La Lune et la Terre; Finalité des volcan* (Conférence faite à la Société astro- nomique de France, séance du 1 ô décembre 1918). L'Astronomie, 33' année, 1919, p. SIS. — Les Volcans et la pluie. Actualité scientifique, 8* année, 1919, p. 17. — L'Origine des Météorites et les fers de Pullas et de Canjon-Diable. Bull. Soc. géolog. France, A" série, t. XVIll, 2919, p. 90:>, avec une planche. — Les Cites minéraux, i vol. gr. iu-8°, de 384 pages. Dunod, éditeur, 1919. — 699 — Stanislas Mkimkr, Prolcssour. — l.os Gisements de pohisse mint'înile el les entrais |)otassi([ucs. La Science el la Vie,yù\U'{ if)iiat : Sur Tintérét que présente l'ctéta- hlissemonl d'une rarlo liydro-{jéolo{jiq\ie do la France". C R. Séances Soc. Géolog. France, t. \1\, '•'• fi'vrier 1919. — Observations au sujet de Notes de M. Aug. Doi.i.ot, relatives à des profds en long géologiques et des coupes de détail de diverses lignes du Chemin de fer Métropolitain de Paris. /d. MlNÉRALOClE. A. Lacroix, Professeur. — Dacites et dacitoides, à propos des laves de la Marti- nique. 6'. R. Acad. Se, t. 168, p. -197. — Les laves leucitiques de Trébizondeet leurs transformations. Id., p. 637. — Sur la présence du bore dans quelques silico-aluminates basiques naturels (en commun avec M. A. dk Gramont). Id., p. 857. — Esquisse géologique du Tibesti, de Borkou, de l'Erdi et de l'Ennedi. Les formations sédimentaires (en commun avec M. Tii.ho). Id., p. 1 1 'ig. — Les \olcans du Tibesti (en commun avec M. Tii.iio). Id., p. 1287. — Sur une scapolite dos pegmaliles de Madagascar constituant une gemme. Id., t. 1 (m), p. a6i . — La constitution minéralogit(ue et chimique des laves des volcans du Tibesti. Id. , p. '101. — René Tronquoy. Rull. Soc. franc. Miner., t. '12, p. 1. _ 700 — A. Lacroix, Piofosscnr. Lt's scifiuos mintiral(){;ii|iie, [Téolojji(iii(' ol |»iiiéonlo- logique. Paris. ]d., p. It. — A. Lévy. 1(1., p. i9;î. — L'activité éruplivc ilii voican delà Rôiiiiioii de iHoa à 1817 d'après les olispr- vations d'un témoin ocidairo. Ihill. Soc. /;eo/. Fmnci' , t. 19, p. 3. — Déodat Dolomicii. Hcvue Scieiilijîijue , t. 5-, 11° 7, p. 33-^u). — Un manuscrit inédit de Dolomieu sur la minéralogie du Daupliiné. Bull. Soc. Slalist. de% se. iiat. «t indusl. de Vlspre, t. '10, 5o p. — Un voyage géologique en Sicile en 1781. Notes inédites de Dolomieu. liull. de la Sectio.i de géofri-aphip du Comilé don Travaii.r hiHturiquos pI scipiUi- Jiques, 191H [iQif)], p. 39-213. — Discours présidentiels d'ouverture et de clôture de la Conférence académique interalliée de Bruxelles, liull. Acad.de Hra.iellps . igit). — Rapport sur la création d'un Conseil international de recherches scientifitpies par la Conférence des Académies alliées on associées tenue à Bruxelles du 18 au 28 juillet 1919. C. /{. Acad.Sc, t. 1(19, p. 3/i.'). — Rapport sur la fondation Lonirenil. Id., p. i3ii. P. r.AcitERT, Assistant. — Les cristaux liquides de l'acide agariciipie. C. R. Acad. Sciences, t. i()8, 1919, p- 377. — Sur les indices de réfraction des caj-bonales rhoinhoé(lri(|ues. Bull. Soc. fr. Minéralojrie , t . ^1 a , 1 9 1 9 . p. 8 8- 1 9 1 . — Revue des espèces minérales nouvelles. Id.. p. i3'i. P.-II. FRrrEi,. — Catalogue raisonné des Chani fossiles du hnssin de Pari'*. Bull. Soc. gédl. France, 1 919. (Sous presse. ) PHYSIOliE VICOKTAI.E. L. Maquenne, Professeur, et E. Dkmoussy, Assistant. — Sur une réaction très sensible du Cuivre. Application à l'analyse des C(>ndres et des terres arables. Comptes rendus Acad. Sciences, I. 1O8, ]>. /189, et Bull. Soc. Chimique, h* série, t. a. 5, p. 97?!. — Sur la richesse en Cuivre des terres cultivées. (Jmii>lcs rembis Acad. Sciences, t. 1G9, p. 987. r. I s T I : DKS ASSOCIllS KT COlllJKSPOiNDAMS DU .\IIJSKIJ\1 NATIONAL n'IllSTOIHK NATllIîKMJ^: VSSOCIKS. Simon ( Hliiff.) ^ 10 tivril I U I U Zaii viïdi'i' ( l>. ) 1 ij juin l'.M'J COlilUiSPONDANTS. BuxTON (II. B.) 10 avril IDl'.l CiioPARD (L.) .') juin 1919 Dlpiis ^C"" I*.) K. avril 1919 Fauvkl (P.) -îo février 1919 LiîTKSTi; (11.) i<) juin 1919 COP.nESPOrvnVNT DKCKDK VA 1919. PlllIiM (F.). ÏABLK ALPII\P»ETÏQIIE l)i:s VUTEURS ET DES PERSONÎVKS CITÉES DANS CE VOLUME. Pages. ABEir.t.K DE Pkriun (M""). Don de la (Collection de Coléoptères constituée par fi'ii son mari jM. K. Abeille de Perrin 587 Alexandp.r {(',. P.). Undescribed (Irane-Flies in Ihe Paris Muséum (Tipnli- dfe, Diptera. Alricau speries of the Subfamily Limiwbiinœ, Tribu Lrm- nobiini) 606 Anthony (R. ). Présentation el dmi d'ouvrages i56 , 819, 538 A propos de quelques caractères anatomiques de la queue des Pango- lins et lie leur utilisation en Taxinomie. [Figs.]. . •. 17 — Remarques à propos d'une communication de M. L. Scarrone io5 — A propos de la Taxinomie des Pangolins : rectification au Règne animal de G. Cuvier /i 99 AuFFBAï, Brigadier des Gardiens. Promotion de la 5" à la Ix' classe ^23 Bénard (G.). Description d'une espèce nouvelle d'Aiilhia de la Rhodésia du Sud ( Col. Carabidœ) iO 7 Ben3ist (R. ). Description d'e.spèces nouvelles de Phanérogames de la Guyane française 296 — • Guenelia, genre nouveau de la famille des Tiliacées 887 — Les Licania (Ghrysobalanacées) de la Guyane française 5i3 — - Plantes récoltées par M. K. R. Wagner en République Argentine 655 Beblând (L.). Note sur le peigne métatarsal que possèdent certaines Arai- gnées de la famille des Prassidee. [Figs.] 458 Bertin (L.). Note à propos des Oryrtes de la collection entomologique du Muséum 595 Billard (A.). Note sur une espèce nouvelle d'Hydroïde gymnoblastique [Clava Krempji), parasite d'un Alcyouaire. [Fig.] 187 BoncoMONT (A.). Sur quelques (ioprophages asiatiques delà collection ento- mologique du Muséum 60 1 BouDAREL (N.). Nomination de Préparateur de la Chaire de Malacologie.. . 933 Bouleau (F.-.f.). Nomination d'Adjudant militaire ■ 42^1 — 70/1 — HornoEOis. Assislanl. Piomolidii do la f>' à la i" classe 'iî?3 Hoi MER (E.-L.). Discours prononcé aiiv obsèques de M. Kiinckfl d'IIer- cuiais '^ — Quelques espèces nouvelles de Caridines >3o Brière (M'"). Nomination de Boursière de Doctorat i Bureau (Ed.). Professeur honoraire. Décès (li décembre 191 H) 1 Discours prononcés à ses obsèques par MM. P.-\. Dangeard, H. Le- comte et Edm. Perrier -^ , i , 8 Blxton (H. B.). Don d'une collection de préparations microscopiques 109 — Nomination de Correspondant du Muséum 93/i Gaius (R. p. F.) et Phisamx (M"" M.). Note sur la toxicité comparée du sang des Serpents aî'O • «^ " Camus (M"' A.). Note survie genre Mne»ithea Kunth (Graminées) 56 \ote sur deux espèces nouvelles d'Audropogonées (Graminées) i33 -^ Graminées nouvelles de l'Asie orientale 9o3 — Quelques espèces nouvelles de Graminées d'Asie .386 Espèces et variétés nouvelles de Graminées asiatiques 3()7 Note sur le Lophatherum gracile Brongn. (Graminées) '19^1 — Variétés nouvelles de Graminées de l'Asie Orientale ^97 — Espèces et variétés nouvelles de Graminées de l'Asie Orientale 669 — Notes sur le Vetivera •izanioides Stapf (Graminées) 678 Cardot ( J. ). Sur les caractères distinctifs des Eviobolri/n (Rosacées) et genres voisins, et observations sur quelifues espèces asiatiques d^Eriobotrtja. aof) Notes sur des espèces asiatiques du genre Photinia, section Eupho- linia ^9^ Chabanadd (P. ). Présentation d'ouvrages ^97 — Énumération des Reptiles et des Batraciens de la péninsule Balkanique envoyés au Muséum par le D' Rivet, de 1917 à 1919, avec la des- cription dunt' variété nouvelle 9 i — Énumération des Reptiles el des Batraciens recueillis dans les Indes . anglaises par M. Guy Babault en 191 i '•Sa — Description d'une espèce nouvelle de Batracien du Sénégal -'i54 — Énumération des Batraciens non encore étudiés de l'Afrique Occiden- tale française appartenant à la Collection du Muséum ^56 — Reptiles et Batraciens recueillis en Algérie par M. Paul Pallary en 1919. '>0>{\ — Énuméralion des Reptiles recueillis au Dahomey par M. (.h. Primot el reçus au Muséum en 1 9 1 '1 "'"T — 705 — (jiAiiPiAT (H.), l-i' lliiiiiélicii au -liois (les lUittcs-; (cumniimi' «le la Ville- , aii-IJois, Aisne) i AT) — OItservalions géolofjiquos fiiiles à Arcis-lc-Ponsard (Marne), sur le ver- sant S. K. de la colline située au S.\V. du villajjc i/iç) — (lonlrihulion à l'étude de rKocèn(! : Les ffSaliles glauconieux n du Lulélien inférieur de la \allé(! de TOurcq i5i — Ohservations sur (jiiehiues Sevratocerilhium (Vi|;nal) de rKocène. [Fiys-] ^»i5, :'').'-7 — Sur rimpossibililé qu'il y a de comprendre la forme Tiarella dans la section Tmraccnthium (Sacco) 533 — Observations sur (|uelqucs Plyclwpotamides (Sacco) de l'Kocène 68-! (Ihatanav (.1. ). Descriplion de Zopliosites 589 C.iiKr.vT, Surveillant militaire. Pn motion de la 7' à la 6' classe 'lo'i Chermezon (H.). Un genre nouveau de Cypéracées fin — Pycreua (Cypéracées) nouveaux de Madagascar i.V — K\jlli)i(^ia (Cypéracées) nouveaux de Madagascar r>o8 — Mariscus (Cypéracées) nouveaux de Madagascar 3oo, 'io.") CuEVREiîx (E.). Noie préliminaire sur les Amphipodes recueillis par les expé- ditions du Travailleur et du Talisman (i8Ho-i883) 07^ Chopard (L. ). Nomination de Correspondant du Muséum hzU — flontribution à la faune des Orthoptères de l'Afrique du Nord (120 Chudeau (R.). Nomination de Chef des Travaux de Minéralogie au Labora- toire colonial 536 — Itinéraire de Kaycs à Nioro et Nara, au Nord du Plateau Mandingue (Haut-Sénégal-Niger) 89 Ci.AVELiN (P.) Nomination de Prépar.'iteur stagiaire do In Chaire d'Anthro- pologie 2 3^1 CooriL, Gardien de Galerie. Promotion de la G'' à la W classe iao CosTANTiN (J.). Nomination de Professeur de la Chaire d'Organographie et Physiologie végétales 535 — Présentation d'un ouvrage 85 1/-- Note sur le Lang-rhôa (Orchidée) a t8 '^ CosTANTiN (J.) et Gérômf ( J. ). Remarques complémentaires sur la Pomme de terre en culture dérobée 69 (JOTTEREAu, Gapçon (le Laboratoire. Promotion de la h" à la 3'' classe /43/1 Dat-mas (Comte de). Catalogue des Araignées du genre Leplodrassus (Gna- phosidee) d'après !es matériaux de la coUe^-tion E. Simon au Muséum national d'Histoire naturelle. [Figs,] 5/13 Dange\rd (P.-\.). Discours prononcé aux obsè(pies de M. Rureau a — 706 — Danguy (P.)- Descriptions de quatre Méiiacées de Madagascar 364 Dklphï (.1.). Recherches sur les Oligochèles Hmicotes : III. Les quelques genres d'Enciiylréimorphes et la position syslc-malique de VEnchy- Irœoides Roule "-'^ Dkmoussv, Assistant. Promotion de la a' à la i" classe 'laS DoLiOT (A.). Don de mémoires ^5- 53? Dupuis (C P.). Nomination de Correspondant du Muséum r'.^U EiiKnHABDT (Ph.). Sur nue variété indochiuoise de Quisqvalù rndica ( Combrelacées ) "7'' RvRABD (F ). Un Alan^um (Cornacées) nouveau d'Indo-Chine [Figs.] 594 Fauvel(P.). Noniinalion de Correspondant du Muséum 77 -- Annélides Polychètes nouvelles de l'Afrique Orientale (a* Note).[Figs.]. . :i3 — Annélides Polychèlcs des îles Gambier el Touamototi. [Figs.] 336 — \nnélides Polychètes de la Guyane française. [Figs.] . 47a Fatoux, Garçon de Laboratoire. Promotion de la •.'.' à la t "" classe 4-24 Frossard ( H. ). Don d'un ou\ rage 1 56 GvLLiCE (G.) Don d'un ouvrage j'^7 Gallier (A.). Don d'un ouvrage 537 Gagnkpain (F.). Quelques Passifloracées nouvelles ou critiques des genres Adenia et Passijiora 126 — Acareospenna , un genre nouveau d'Ampélidacées i3i — Nouveaux Bégonia d'Asie. Quelques synonymes 194, 97(') — Vemonia nouveaux d'Indo-Chine 4 87 Germain (L.). Contributions à la Faune malacologique de l'Afrique Equa- loriale : LV Sur quelques Gastéropodes fluvialiles du Haut Zambèze. 4G. > 1 .') LVI. Sur les Limnées africaines appartenant au groupe du IJin- nmi [Radi.r] naldlrnsn Krauss 1 70 LVIl. Sur (p>el(|ues genres et espèces de Pulmonés de l'Afrique Orientnle 258 LVIII. Sur quelques Gastéropodes du lac Tanganyika el de ses en- virons. [ Figs. J 3 5 1 Ll\. Gastéropodes Pulmonés nouveaux de l'Afrique (orientale an- glaise '»•»•) — Contributions à la Faune malacologique de Madagascar : VIT. Un Pélécypode nouveau des rivières de l'ile de la Réunion. . . tai Gkrômr(J.) Estais de culture de Pommes de terre a\ec de. tubercules appauvris ou anormaux (11)19) ''77 — 707 — Okiiômt; (.1.) l't (Idsi/iMiN (.1.). Ili'inaniuos fompléinenlairt's sur In Pomme tlo Icrrc 011 ciiUiiii' déioliéi' '•() GiiAViER (Ch.). Note sur lo (Km lail par M. H. 15. Buxloii truiu' colleclion (le pn'-parations mii ros(opi(|iiiis i ;>9 Sur rAntipatltes ip-acilis (auct.) 9*J*J — Sur le rôle des cinclides chez les Actinies 358 — Sur le développement des {^landes sexuelles chez les Acliniaircs 3() i GiiGNAi\i), Préparateur. Promotion do la a" à la i" classe 'lai! GuiLLAuMiN (A.). Don d'ouvra{i[os i58, hab — Contribution à la Flore de la Nouvollo-Calédonio : XXH. Plantes recueillies par i\l. Franc. (Suile.) 9i3 XXIK. Plantes rocuoillies par M. Franc. {Suite.) a8H XXIV. - Plantes recu'.'illies par M. Franc. (Suite.) 37'J XXV. Plantes recueillies par M. E. Lequerré 370 XXVI. Plantes recueillies par M. et M""' Le Rat de 1900 à 1910. ( •!" Supplément.) ^'99 XXVII. Plantes do collecteurs divers. (Suite.) 5oi XXVIII. Id. (Suite.) (j^i-^ Hamel (G.). Nomination de Boursier de Doctoral 53 G Hkiivé, Goncierjie. Promotion do la 5' à la k" classe ^2/1 HoussAY.(F.). Sur un indice morphologique du vol chez les Oiseaux. [Figs.] ^38, 55*i Hua (H.). Sous-Directeur à l'École pratique dos Hautes Etudes. Décès. . . 319 .Iaiiandiez (K. et A.). Don d'ouvrages ''127 Jeani'ERt ( Fd. ). Kuumération des plantes recueillies par M. 15. Chudoau dans le Soudan Gu — Ënumération de plantes de xMacédoine 390, 517, 662 KoLLMANN (M.). Préparateur. Promotion de la li" à la 3' classe ^a3 — Sur la présence de l'os planum chez les Lémuriens 3a i KiNCKEL d'Heuculais (J.). Assistant honoraire. Décos (ig décembre 1918). 2 — Discours prononcés à ses obsèques par MM. Edm. Perrier et E.-L. Bou- vier 11. 1^ Labitte (A. ). Observations sur Rhadocera Rhamni : accouplement 62 4 Lachoix (A.). Professeur. Nomination d'Oflicier de la Légion d'honneur.. . 535 Lambert, Gardien de Galerie. Promotion de la h" à la 3' classe 423 — 708 — Lamy (Éd.), Assistant. Proiiioliou de la ,')" à la h" classe iaS — Don d'un mémoire ^'^^ Les Moules et les Modioles de la mer Ronge (d'après les matériaux recueillis par M. le D' Jousseaume) io, H'<), 170 — Les Lithodomes de la mer Houge (d'après les matériaux recueillis par M. le D"" Jousseaume) aSa , S'i'i Noies sur les espèces Lamarckiennes du genre Lima Brnguière, 17<)-!- '180 Les Limes de la mer Rouge (d'après les matériaux recueillis par M. le D'' Jousseaume) 633 Lancklle (Ch.), ^ominalion de Sous-Iîrjgadier des Gardiens l*-2'4 Lapicque (L.). Nomination de |,*rofesseur de Physiologie générale à la Faculté des Sciences de l'I niversité de Paris i53 — Nominalion de Professeur honoraire au Muséum 2.i3 LARorr, Surveillant militaire. Promotion de la 6" à la .")'-' classe ia'i LAr.TiccK (A.). Don d'un ouvrage »56 Lai i!ï I A.). Assistant de la Chaire de Paléontologie. Décès 536 Laip.v, Gardien de Galerie. Promotion de la 5° à la A" classe ^23 Le Cehf (P.). Lépidoptères nouveaux de la Collection du Muséum uational d'Histoire naturelle de Paris 27 — Voyage du comte J. de Rohau-Chabot dans l'Afrique Kqualoriale portu- gaise : Description de nouvelles espèces de Lépidoptères (Cossirfœ, Àrbelidm). [ :V Note. ] 3o — Description d'un Connus nouveau de Madagascar (Lepid. Cossidee).. . . 107 — Description d'un Cossidee malgache (Lépid. Hétéroc.) iGi — Voyage de MM. Ch. Alluuud et R. Jeannel dans l'Afrique Orientale : Description de formes nouvelles de Lépidoptères [Papllioiiidœ , Sd/ij- ridm) 1 *i2 — Description d'un genre nouveau et d'une espèce nouvelle de Satyridi- américain [Lépidopt. Rliopalocèresj 3a8 — Observations sur le genre /^/irt«.s((s Wlkr. ; diagnose de genres nouveaux et description d'une espèce nouvelle (Lépidopt. Hepalidœ) A6i( Lecomte (H.). Présentation d'ouvrages 1 56. 537 - Discours prononcé aux obsèques de M. Bureau A — Notice sur M. Jules Poisson 53f) — Un Labourdonimisia nouveau (Sapolacécs) de Madagascar ;)3 — A propos du genre Planchomdlu Pierre de la famille des Sapolacées. . . i23 — Quelques Sapotacées africaines. [Figs.] 189 — Sapotacées recueillies à Madagascar par M. Perrier de la Batliie. [Figs.j 369 — 700 — LiiOENunK (H.): Pi'f'paralriir. l'ioiiKirhui do la V à la 8* classe tiali — Don d'un oinraffc! ^9() Lemoink (P.), Clieldes (i'a\aii\ de (léolojjits au Laboratoire colonial. Dé- mission ").i() Liîi'iNAv (L.). Coiitribulioii aux ('■tudos d'alimciilatiun di's animaux par les Algues I 'i 1 LEnoNDiiAu. (L.), Gardien de Galeiie. Promotion de la a" à la \" classe. . âaS - Admission à ia retraite ^la'i Lesnë (P.)- Notes sur les Coléoptères ïérédilcs: XVII. La série du Sinoxylon capillalton Lsn. ; diagnose d'une espèce nouvelle ^i64 — Notes sur divers Zophosites 58 1 Letestu (H.). Nomination de Correspondant du Muséum tiali LiAcitE (D' A. ). Don d'un ouvrage 'laG Macuoi (.!.). \ominalion de iioursier du Doctoral 536 Mauauokmi , Gardien de Galerie. Promotion de ia 7* à la ()° classe iiaS Mangin (L.). Sur les ChteLoceros du groupe Peruviamis Bgtw. [Figs.J. iio5, '11 1 Men'egaux (A.). Nominaliun de Membre d'honneur de l'Union des Orni- thologistes hrilanuiques 1 54 — Don d'un opuscule 16 Mengaud. Don d'un météorite '13 5 Meunier (Stanislas). Nomination d'Assesseur du Directeur du Muséum. . . i53 — Admission à la retraite 535 — Nomination de Professeur honoraire 535 — Prcseulafion de Mémoires 85, 587 — Observations complémentaires sur Psammoceras Cloeii Stan. Meun. [Fi8^-] 2=^^ — Note sur un fait démontrant le creusement des vallées par le phéno- mène pluviaire 5aG Meurgev, Gardien de Galerie, Promotion de ia 5'' à la h" classe MiLi.oT (A. ). Don d'un dessin pour le titre du Uulleliii de 191(1 lO MiKANfti; (R.). Nomination de Préparateur stagiaire de la Chaire de Cryp- togamie a33 MouAND (M""). Nomination de Boursière de Doctorat 1 MoiiGAX (J. DE). Lettre de AL le Professeur L. .loubin sur la Collection de Scalaires réunie par M. de Boury au Laboratoire do Malaco- logie 78 , 1 54 . Mouquet (A.). Don de mémoires 538 — Les mots muhiloculairc et mullivésiculairp (|ualilicalifs de riù'liinococ- cose a 5 1 — 710 — Nassans (R.). Nominalion de Commis stagiaire à la BibliotlHMjiio 536 Neuville (H.). Sur un fœtus crKIéphant d'Afrique (Remarques et compa- raisons), [l'igs.] 95 — Sur l'appareil respiratoire de THippopotauie. [Figs. J 'iSa NicLocx (M.), Assistant. Promotion de la 0' à la li' classe AaS — Nomination de Professeur à la Kaculté de Médecine de Strasbourg ... 530 Obrk (A.). Nomination de Boursier de Doctorat 536 Ollivikr (<>.). Nomination de Boursier de Doctorat 536 Umbkedane, Garçon de Laboratoire. Promotion de la 3° à la -i" classe .... ia^i Pansaht (G.), (iardieii de Galerie. Promotion de la 5' a la h" classe iaS — Nomination de Garçon de Laboratoire 4'J^ Pascallon, Surveillant militaire. Promotion de la 5° à la W classe 'lai Pellegrin ( Fr.). Citation à l'ordre du régiment 78 — Un curieux Kapokier à fruits en sablier : Bombcuv baonnpozense P. Beauv. var. Vuilletii Pellegrin. [Figs.] 37;) — Les collections botaniques récoltées par la Mission de délimitation Congo français-Cameroun 38 1, 5o6 — Note sur la Bande Rouge et un Ombega du Gabon 653 Pellegrin (D' J.). Présentation et don d'ouvrages i56. 587 — Poissons du Dahomey envoyés par le D' Troutmann 563 Perrier (Edm.) Discours prononcé aux obsèques de M. Bureau 8 — Discours prononcé aux obsèques de M. Kùnckel d'Herculais 1 1 Pkiuîin, Préparateur. Promotion de la 'i' à la 3' classe 'i:!3 PEïRELONouii (.1. fi.). Nomination de Surveillant général au Muséum 7b Phisalix (M"* M.). Don d'un mémoire i56 — Coccidiose des Crotales 74 — Autopsie de trois Tortues géantes [Testudo l'Icphaiilina D. B.) de la Ménagerie des Reptiles du Muséum 3 a 5 — et Caius (R. p. F.j. Note sur la toxicité comparée du sang des Ser- pents 099, 3ii PiÉoALLii , Préparateur. Promotion de la .'1' à la 3° classe 4a3 Pierre (C). Diptèrcîs envoyc-s au Muséum de Paris par l'Armée d'Orient : Nnnalocera , Volrneura. [Figs.] 6 1 •! Pi.amtard, Surveillant militaire. Promotion de la 5° à la h" classe 'i:!'i Poisson (Henri). Compte rendu de trois ans à Duégo-Suarez '''\i\ Poisson (Jule^). Assistant honoraire. Décès (27 novembre 1919).. 536, 539 — 711 — PoTTiER (.1.). Nomination de Boursier de Doctorat 5^0 l'oïKRAT (M"° Cl.). Norainylioii de (lommis stagiaire au Secrétariat r)3(i l'niEiw (F.), dorrespoiidanl du Muséum. Décès •^ii'i livii.uET (A.). Don di' mémoires 5;<8 Ramond, Assistant. Promotion de la 3" à la 1'° classe /ia.3 Hanson, Préparateur. Promotion de la 5° à la /i" classe '\->.'S RKGNiEn. Nomination de Boursier de Doctorat 1 Biciuudson-Skarle (Mrs H.). Description d'un nouveau fjenre de Grustacé isopode de la Nouvelle-Zemble et appartenant à la laniilie, des Mun- nopsidw r)(Mj BicuoN ( Y.). Nomination de Garçon de Laboratoire 1.53 l'uvET (D' 1*.). Assistant. Promotion de la h" à la '1° classe ^I:î3 — Nomination d'Oflicicr de la Légion d'honneur 78 Boiii.E (L.). Documents pour servir à l'histoire du Saumon (5rt/mo snlar L.) dans les eaux douces de la France: a° série. [Figs.] 335 — 3* série SsA — 4" série A '1 6 Description d'une collection d'étude des Reptiles (Sauriens) nouvelle- ment installée dans les Galeries 55() Sargenti , Gardien de Galeries. Promotion de la h" h la 3° classe .'|93 ScARRONE (L.). Notice sur un Gorille otlert au Laboratoire d'Anatoraie coinparée du Muséum 100 Serre (P.). Lettre annonçant la création de fabriques de conserves de Fruits et d'huile de Palmier Corozo au Costa-Rica 538 Seurat (L.-G.). Sur la murphologie du Prolepdis obtusus Duj. {Acum-iidfe). [Figs.J lO.^ Simon (Eug. ). Nomination d'Associé du Muséum 33^1 Simon (L.-J.). Nomination de Professeur de la (ihairo de Chimie appliquée aux corps organisés 535 TuRQOET, Préparateur au Laboratoire colonial. Démission /13A Vautier (V.). Mise en congé de trois mois 77 Verneac (R.). Don d'iin mémoire i56 ViGNAL, Surveillant militaire. Piomotion de la 5" à la- '1° classe ia/i Zahahoff (H.). Nomination d'Associé du Muséum 'i-j'i Muséum. — xxv. If] — 71-2 — Lislc des Associés et Corrcspomlanls du Muséum nommés en 19H) par rAssembléc des Professeurs 7" 1 Liste des Publications relatives aux travaux faits dans les Laboratoires du Muséum pendant Tannée h) n) 6K,S i:rb\tv. lîlILLKTl.N OU Mt;sÉ\JM,t. \XV, I y I «J. i'aj;e-Ji, d' alinéa, 1" ligne, tipri-n : orijjiitain-s. itjoidr: : d" Albanie, clc Même paj;*», avant-dernière ligne, après : Korilza, nu lini de : yih Saln- jiiijue, lire : (Albanie). Page 23, ligne u, supprimer le (?). Page A59, à la légende de la Fig. 1, (tu livii dr : Tiin-dosns-' , /(/" ; a;ui- dessousjî. sOiVLVivnn:. Actes (ulminuliHtiJs : Pa;;e». Di'pnl du fascicule n" T» du ISiillctin de uju) 035 Adniissiou à l;i rclraile cl noniiniilion Ciimiiii- l'iofcssciir honoraire de M. Stanislas JMeumkk 03.") \oniiiialii)n de M. J. Oostvntin comnic l'rofesseur de la chaire d''Or[![ano- graphie ot JMiysiologie v(''|;étalcs 035 — de M. L.-.I. Simon comme Professeur de In chaire do Cliiuiic a[)|ili(|uée aux coips organisés 53. > de M. A. Lachoix, Professeur, comme Ollicior de la L(';;ion d'honneur. .')3o "- de M. M. INici.oix, Assislanl, (ouiuie Professeur de (iliimie ])hysio- logique à la Faculté de Médecine de Strasbourg .")3(> — de Al. V. Lkmoim;, Chef de travaux de Géologie au Laboratoire (iolouial, couuue (Ihnrgé d'un cours de Géologie à la Faculté des Sciences de Toulouse 53() — de M. '15. CiiiiDEAU comme Ghcl' de lra\aux de Minéralogie au Labo- ratoire Colonial •53("> — de M"' G. PoLiuivT comme (Jonimis stagiaire au Secrétariat 53() — de M. Pi. ^AssANS comme Conuuis stagiaire à la Bibliothècjuc o'iû — de MM. ()»HK, Hamel, Pottieu, Olliviki;, Maghon comme Boursiers de Doctorat 530 Décès de W. A. Lalby, Assistant 530 — de M. Jules Poisson, Assistant honoraire o3G Don de la collection de Coléoptères constituée par feu E. Abeille de Perbin. 537 Présentation d'ouvrages par MAL le Professeur Stanislas AIeunier, le Pro- fesseur H. Lecomte, le D'' J. Pellegiun, P». A^Tllo^Y, A. Moijoiet. 53-7, 53'S (correspondance : Lettre de M. P. Seube 538 Communications : H. Lecomte. Notice sur M. Jules Poisson 539 H. Poisson. (Compte rendu de trois ans à Diego- Suarez 5.'i6 F. HoussAv. Sur un indice niorphologi(|ue du vol chez les Oiseaux : Don- nées numé'iicpies 552 L. RotLE. Description d'une collection d'étude des Reptiles (Sauriens) nouvellement installée dans les galeries 5ô() \y J. Pellegkin. Poissons du Dahomey envoyés par le D' Troutmann 563 P. GiiABAKAtD. Reptiles et Batraciens recueillis on Algérie par Al. Paul Pallary en i g 1 ij 5G(i — Knumcration des Reptiles recueillis au Dahomey par ^I. Ch. Primot et reçus au .Muséum en i 9 1 /i o(J7 Airs H. Richabdson-Seable. Description d'un nouveau genre de Crustace Isopodi' de la Nouvelle Zclande et appartenant à la famille des MuiDiopsiihe 5O9 (Voir la suite à la pafie Si de lu couverture.) K. CnEVBErx. Note préliminairo sur ies Aniphipodcs recueillis par les expé- ditions du Travailleur et du Talisman (1880-1 883) 57^1 P. Lesne. Notes sur divers Zophosites û8i .1. Chatanay. Description de Zopliosites SSg L. Bertin. Note à propos des Onjcles de la collection cnlomologique du Muséum 590 -A. BoucoMONT. Sur queKpies Goprophages asiatiques de la collection ento- mologiquc du Muséum 6f' i (;. P. Ai.EXA>iDEn. Undescribed (^rane-Flles in tlie Paris Muséum : Tipulidœ, Diplera : Africau species of tlie Subfaraily Lvnnobiiuee, Tribe Limno- biini ". 60(5 <;. Pierre. Diptères envoyés au Muséum de Paris par rArmée d'Orient : Nematocera , Polyneura 6 1 9 L. Chopard. Contribution à la faune des Ortlioptères de l'Afrique du Nord. 620 A. Labitte. Observations sur Rhadocera Uhamni L. : accouplement 6:^4 .1. Delpht. Recherche? sur les Oligochètes limicoles : III. Sur quelques genres d'Iùichytréimorphes et la position systématique de ÏEnchy- trœoides Roule ■. . . . o-jh Ed. Lamv. Les Limes de la Mer Rouge (d'après les matériaux recueillis par M. le D' Jousseaume) ''•^•^ I,. r.KRMAiN. (Contributions à la faune malacologique de l'Afrique équato- riale : LIX. Gastéropodes Pulmonés nouveaux de l'Afrique Orientale anglaise (^3() A. Giii.i.vi MIN. Gontribulion à la llorc de la Nouvelle-Calédonie : XXVIII. P'ante> de collecteurs divers (Suite) C/i5 l''r. Pellegrin. Note sur la Banda rouge et un Ombéga du Galton (3i)3 n. Resoist. Plantes recueillies par M. E. R. Wagner en République Argen- tine 65.J Ed. Jeaspert. Énuméralion de piaules de Macédoine (^'"'«,1 66a M"' A. Camis. Espèces et variétés nouvelles de Graminées de PAsic orien- tale 6(3t» Note sur le Yeliveria zizanioides Stapf (Graminées) (*7"^ Pli. Eberhardt. Sur une variété indochinoise du Quisqualis indica {Com- brétacées) 67a .1. Gérôme. Essais de culture de Pommes de terre avec des tubercules appauvris ou anormaux (1919). . t)77 R. (^HARPiAT. Observations sur quelques ftt;c/(o/w/a/HîV/es(Srtcco) de l'Eocène. (182 Liste des Publications relatives aux travaux faits dans les Laboratoires du Muséum pendant l'année 1919 688 Liste des Associés et Correspondants noumiés en 1919 701 Table aljibabi'lique des Auteurs et des Personnes citées dans le tome XXV • du ISnllelin du Muséum 703 Errata 71':! 3 5185 00257 381;