H ^4^-^^ ^1-Îp^)^ BULLETIN DU MUSEUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE .ail? La ligure placée sur le litre du Bulletin ot dessinée par M. le Prolesseur A. MiLLOT représente une tète de Mastodon Aiulium (luvier, trouvée dans les dépôts pliocènes de Tarija (Bolivie) [Galerie de Paléontologie du Muséum : Coll. G. de Créqui Montfort, 1907]. BULLETIN DU JIUSEUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE REUNION MENSUELLE DES NATURALISTES DU MUSEUM TOME VINGT-SIXIÈME PARIS IMPRIMERIE NATIONALE MOCCCCXX BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE RÉUNION MENSUELLE DES NATURALISTES DU MUSEUM ANNEE 1920 N« 1 PARIS IMPRIMERIE NATIONALE MDGGGGXX AVIS. Le Bulletin du Muséum étant uue publication mensuelle, destinée essen- tiellement à de courtes notes permettant des prises de date , son impression doit être rapide : MM. les Auteurs sont donc instamment priés, dans Tin- lérêt général, de vouloir bien accepter la réglemenlation suivante : L'étendue des notes insérées par un même auteur dans un numéro du Bulletin ne saurait dépasser huit pages d'impression. Toute communication excédant cette limite sera renvoyée à l'auteur. Toute remarque verbale faite en séance à propos d'une communication devra, si son auteur désire qu'il en soit tenu compte au Bulletin, être remise par écrit dans les vingt-quatre heures. Les manuscrits doivent être définitifs pour éviter les remaniements et écrits très lisiblement, seulement au recto de feuilles isolées. Ils ne porteront d'autres indications typographiques que celles conformes aux caractères et signes conventionnels adoptés par l'Imprimerie nationale, par exemple : Mots à imprimer en ilahque (notamment tous les mots latins) : souli- gnés une fois dans le maimscrit. Mots en petites capitales : soulignés deux fois. Mots en caractères gras (en parlinilicr noms d'espèces nouvelles) : sou- lignc's d'un trait tremblé. Pour chaque re/ieVence bibliographique, on est prié d'indiquer le titre du périodique, la tomaison, l'année de publication , la pagination. Il est désirable que, dans le titre des notes, le nom du groupe ou embranchement auquel appartient l'animal ou la plante dont il est ques- tion soit indiqué entre parenthèses. Les Auteurs sont priés d'insciire sur leur manuscrit le nombre des tirés à part qu'ils désirent (à leurs frais). ]. es clichés des figures dans le texte accompagnant les communications doivent être remis en même temps que le manuscrit, le jour de la séance; faute de quoi, la publication sera renvoyée au Bulletin suivant. En raison des frais supplémentaires qu'elles entraînent, les planches hors texte ne seront acceptées que dans des cas tout à fait exceptionnels et après décision du Bureau. Il ne sera envoyé quune seule épreuve aux Auteurs, qui sont priés de la retourner dans les quatre jours. Passé ce délai et dans le cas de corrections trop nombreuses ou d'ordi-e technique, l'article sera ajourné à un numéro ultéiieur. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE. ANNEE 1920. — N° 1. 188" RÉUNION DES NATURALISTES DU MUSEUM. 29 JANVIER 1920. PRÉSIDENCE DE M. L. MANGIN, LmxfA^r DIRECTEUR DO MUSEUM. "^ •or ACTES ADMINISTRATIFS. M. LE Président dépose sur le bureau le septième et dernier fascicule du Bulleiin pour l'année 1919 (tome XKV), contenant les communications laites dans la réunion du 11 décembre 1919. M. LE Président donne connaissance des nominations sui- vantes : M. Ma>giin (Louis-Ale.xandrc), Professeur de la Chaire de Bota- nique (Ciassificalion et Familles naturelles des Cryptogames), a été nommé Directeur du Muséum pour une période de cinq ans (Décret du 7 janvier 1990); M. Perrier (Edmond), ancien Directeur du Muse'um, a été nommé Directeur honoraire (Décret du 1 7 janvier 1920); M. Lacroix (A.), Professeur de Minéralogie, a été élu Délégué du Muséum au Conseil supérieur de l'Instruction publique; M. Bouvier (E.-L.), Professeur d'Entomologie, a e'té nomme', pour l'année 1920, Assesseur du Directeur (Arrêté du 3i dé- cembre 1919); MllSKLM. \\\\. l M. Simon (L.-J.), Professeur de Chimie, a été nommé, poiii' Tannée 1920, Secrétaire de TAsscmblée des Prol'esseurs (Arrêté du 3i décembre 1919); M. Simon (L.-J.), Professeur de Chimie, a été nommé Chevalier de la Légion d'honneur (Décret du i5 janvier 1920) ; M. TissoT (Jules), Assistant au Muséum, a été nommé Professeur de la Chaire de Physiologie générale et comparée, en rempla- cement de M. Lapicque (Décret du 19 décembre 1919); M. Lebard (A.), Préparateur suppléant de la Chaire d'Organo- graphie et de Physiologie végétales, a été nommé Préparateur sta- giaire de ladite Chaire, en remplacement de M. Vjguier, démission- naire (Arrêté du 1^ janvier 1920); M. Pirrrr (G.-.I.-J.) a été nommé Préparateur du Laboratoire de productions coloniales d'origine animale près le Muséum, en rem- placement de M. SoLLAUD, démissionnaire (Arrêté du 26 novembre 1919); M. Descarpentries (J.) a été nommé Correspondant du Muséum, sur la proposition de M. le Professeur Bouvier (Assemblée des Professeurs du 18 décembre 1919). PllKSENTATION ET DON D'OUVRAGES. M. le Professeur H. Lecomte présente un ouvrage qu'il vient de publier : Allas des Bois de V Indo-Chine (Agence économique de rindo-Chine, Paris). M. le Professeur H. Lecomte offre , pour la Bibliothèque du Muséum, le fascicule 5 du tome II de la Flore générale de l' Indo-Chine, T^uhViée sous sa direction { IJ(rumineuses : Papllionées (fin), par F. Gagne- pain; Rosacées, par J. Cardot). M. A. GuiLLAUMiN présente des photographies montrant différents — 3 — aspects de la flore de Nouvelle-Calédonie, qui ont été' olïertes au Laboratoire de Phanérogamie par M. Fr, Sarasix. M. le Professeur A. Millot a bien voulu, ainsi que les années pre'cédentes, exe'cuter avec sa grande compétence et oiïrir gi-aciou- senient le dessin de la figure placée sur le tilre du BiiUeiin du Mu- séum en 1990 : elle représente une tête de Maslodon Anduun Cuvier, Ironve'e dans les dépôts pliocènes de Tarija [Bolivie] (Galerie de Paléontologie du Muséum : Coll. G. de Cre'qui-Monlforl, 1907). — A COMMUNICATIONS. SOR PiV SàURIEN SOUrEÀD DE LÀ FA\fILLE DES OPHIOPSfSEPIDES , PAR M. F. Angel. Lors d'une révision récente de matériaux lieipclolojpques du Laboratoire, j'eus à étudier certaines foimes provenant du Siain et données au Muséum , en i883. par M. Harmand. Parmi elles, deux e\em;)laires , identiques et en parfait état de conservation, m'ont frappé par la disposition particulière de i'écaillure cëphalique ainsi que par certains autres caractères. N'ayant pu les identifier à un genre déjà connu, je propose l'établissement il'un genre dont la diagnose serait la suivante : Typhlosops NOV. GEK. Membres absents. Museau couvert au-dessus et sur les côtés par 5 grandes plaques caractéristiques : i roslrale, a nasales s'unissaut dans toute leur longueur derrière la rostrale et 2 premières labiales supérieures. Sur la tête : 1 fronto-nasale, 1 frontale, a fronto-paiiétales séparées par i'inler- 2)ariétale, q pariétales se joignant derrière l'inter-pariélale. Narines percées à la partie antérieure et externe des nasales. Yeux cachés par une écaille palpébrale, iégèrement transparente, simulant une paupière inférieure relevée. Langue légèrement écbancrée en avant, couverte de papilles régu- lières, imbriquées, en forme d'écaillés. Dents petites aux deux mâchoires. Mâchoire inférieure plus courte que la mâchoire supérieure. Pas d'orifices auriculaires. Tjrphloseps Roulei , nov. sp. Papilles écailleuses linguales, à bords libres tournés vers l'arrière et dont on peut en compter 10 ou 19 sur une rangée en largeur. Ces papilles de- viennent beaucoup jdus petites à la partie antérieure. Dents très petites aux deux mâchoires. L'encoche du palais, reportée fort loin en arrière, ne commence guère qu'à l'aplomb des plaques pariétales. Écaille palpé- brale à bord libre à sa partie supérieure, faisaut l'otSce de paupière inférieure qui serait relevée et enchâssée à la partie inférieure dans des écailles petites et irrégulières, au nombre de 6 ou 5 qui la sé- parent des 9% o\ h' labiales supérieures. Corps long, cylindrique, ayant dans la longueur totale de vingt-cinq à trente fois son plus grand diamètre; la queue un peu plus des a/â" de la longueur tolaic. A l'extré- mité, la queue, se terminant sans pointe, a un diamètre représentant la moitié environ de celui du corps. Écailles lisses en i8 rangs comparables à celles des Tijphlops. Museau proéminent. La mâchoire inférieure ne s'avançant que jusqu'à la veiticale passant au milieu de la dislance qui sépare la narine du bout de la plaque rostrale. Cette plaque emboîtant Pin^. 1. _ Tète vue par la face supérieure, pitr. a. — TiHe vue latéralement. Fifj. 3. — Langue, face supérieure. Grossissement : 5 fois. Collection du Muséum : n°' 1883-298 , -299 , 28. Textrémité du museau forme un angle droit à sa partie supérieure et posté- rieure. Le sommet de cet angle atteint ou dépasse même légèrement la ligne des deux narines, lesquelles sont percées, dans l'angle antéiieur et externe, de deux très grandes nasales qui se touchent sur toute leur lonf^ueur derrière la rostrale. La suture des deux nasales est moins longue que'la portion de la rostrale visible du dessus. Les nasales s'appuient sur les deux premières labiales supérieures qui sont très grandes, aussi longues que les nasales, et elles forment avec ces plaques et la rostrale une gaine caractéristique du bout du museau. La rostrale et la première labiale qui lui fait suite à sa partie inférieure occupent, réunies, plus des -3/3 de la longueur de l'ouverture buccale, laquelle se termine à l'aplomb du bord postérieur de l'orbite. Derrière la suture des nasales une seule plaque fronto-nasale , à peine plus longue que cette suture, est envii^on deux fojs plus large que longue. La frontale est semblable à la fronto-nasale , ou très légèrement plus longue. L'inter-pariétale qui suit, aussi longue que large, sépare les fronto-pariétales. Pariétales larges s'unissant derrière Tinler- pariétale. Quatre labiales supérieures, la i" aussi longue que les ù\ 3' 4' — G — ensemble. Une seule el grande plaque mentonnière, eacochée de chaque côte pour recevoir la i" labiale inférieure, qui est plus grande que les deux ou trois labiales qui la suivent pour border inférieuremeat la bouche. Les plaques préanales, sans pores, sont un peu élargies. Dimensions. — Snr un exemplaire complet; longueur totale, 1 45 milli- mètres; longueur du nuisoau à l'anus, 80 millimètres, longueur de l'anus à l'extrémilé delà queue : 65 millimètres. Dans le second exempkiire dont la queue a été mutilée, la longueur du museau à l'anus est de 96 milli- mètres. Colomlion. — Dessus du corps gris jaunâtre pùle, dessous pins brun. Les teintes des parties supérieures et inférieures sont séparées |)ar une ligne d'un brun plus foncé, tranchant nettement sur la couleur claire du dessus du corps, taiulis qu'elle se fond légèrement dans le brun couvrant la partie inférieure. Les écailles ventrales et sous-caudales ont chacune , en leur centre, une tache brune plus foncée, que l'on trouve chez certaines espèces de Tijphlops. Sur la partie supérieure, une bande brune, placée de chaque côté de la ligue médiane, allant de la nuque à l'extrémité de la q.'ieue, se détache sur le fond clair. Le dessus de la tète assez irrégulière- ment taché de brun. Le genre Ti/phloseps est nettement apparenté au G. Ophiopsiseps Blgi'. [Ophioseps Bocage), dont il se rapproche par l'absence des membres, la disposition des grandes plaques nasales se touchant; et par la présence des papilles en forme d'écaillés sur la langue; mais il en dilïèrc par les deux grandes labiales supérieuies cl antérieures présentes, les dents aux deux mâchoires, les écailles polpébrales et par la plus grande longueur de la queue proportionnellement à celle du corps. Dans son Catalogue des Lézards "\ M. Ooulenger envisageait, au sujet du G. Ophiopsiseps, la création possible d'une nouvelle famille d-les antérieui's aux postérieurs, ceux ci aigus, relativement peu prolongés en arrière, non rentiants. Base présentant de chaque côté un sinus large et peu profond , précédé d'une impression 1res obsolète; largement et faiblement arquée en arrière au milieu, non rebordée. Ponctuation assez fine, un peu stri- gueuse, confluenle sur les côtés, très dense, laissant le long de la base une étroite marge lisse; fond assez fortement alutacé, surtout latéralement. Élytres oblongs, de la largeur du pronotum à la base, puis très faible- ment élargis jusqu'au quart antérieur environ; faiblement rétrécis de là au quart postérieur, puis brusquement accuminés. Côtes nulles ou repré- sentées par des vestiges à peine distincts, ponctués comme le fond: celui-ci couvert en entier d'une granulation très fine et excessivcTnent serrée, presque aussi forte en avant qu'en arrière, rendant la j)oncluation presque indistincte. Côtés couverts de liacbures assez serrées, assez longues, très fines en avant, plus fortes et plus saillantes en arrière et surtout sur le bouri'elet marginal; celui-ci efTacé en avant, presque costiforme en arrière. Arête épipleurale inférieure, non distinctement sinuée en arrière. Epi- pleures bronzés, assez larges, leur plus grande largeur au niveau du métasternura ; très fortement rcirécis en arrière et atteignant la suture en ])ointe étroite, très finement niguleux; à liachures très fines. Abdomen noir peu brillant, alutacé, éparsement et finement ponctué, rugulenx surtout sur la moitié !)asilaire des segments a et 3 ; le 5° segment est assez fortement et assez densément ponctué, surtout à l'extrémité, fortement émarginé (d) ou profondément écliancré presque en demi- cercle (9) à l'extrémité. Mélasternum biillant, à ponctuation éparse et assez fine; sillon métasternal relativement court, n'atteignant pas le tiers du segment, ])arfois imprimé dans une fossette oblongue. Mésosternum étroit eu arrière, déclive et largement canaliculé en avant. Méso- et méta- pleuros un peu bronzés, imponctués. Proslernum ponctué au milieu, ru- gueux sur les côtés, ses lianes marqués de faibles et larp;es ri'les, ])eu distinctes; saillie proslernale plate, longue, presque parallèle, peu aiguë, en entier robordée, ponctuée. Menton environ deux fois plus largo que long, à échancruro antérieure assez ])rofonde, en angle presque droit; inégal, rugueux en avant, h ponctuation assez forte. Antennes fines, allongées, dépassant un peu la base du prosternum, à article a très court, sensiblement ])lus gros que le 3°, celui-ci près de deux fois plus long, cylindrique, le i o° aussi long que large, le ii* un peu plus étroit et un peu plus long que le io°. Pattes assez robustes, assez allongées; tibias antérieurs faiblement trian- gulaires; leur plus grand éperon subégal au i" article des tarses; le plus grand éperon postérieur n'atteignant pas le milieu du i" article des tarses postérieurs. Longueur : 7,5-io millimètres; largeur : 4-5 millimètres. — 23 — Espèce extrêmement voisine du Z. convexiuscula Gerst. dont elle diffère surtout par i'écliancrure beaucoup plus forte du 5° segment abdominal; en outre, la forme est plus large, moins convexe, moins acuminée en arrière, la base du pronotum plus fortement bisinuée, celui-ci plus trans- verse, la ponctuation de la tète et du pronolum plus forte, la sculpture foncière des élylrcs plus rugueuse, le menton beaucoup plus rugueux et plus distinctement ponctué, les rudiments de côtes un peu plus saillants chez Z. excisa que chez Z. convexiuscula Gerst. Les Z. prnociodes Deyr. et umdagascariensis Deyr., qui en sont également très voisins, en diffèrent par l'abdomen presque lisse; en outre, le premier est de forme plus courte et plus o])tuse encore en arrière, avec les épiplenres extrêmement larges; le second a le plus souvent la ponctuation des élytres beaucoup plus dis- tincte. Le Z. funeiea Gerst. est plus allongé, plus déprimé, moins densé- ment ruguleux, beaucoup plus grossement ponctué. Enfin ces trois espèces ont le 5' segment beaucoup moins profondément incisé, surtout chez les 9. 5. Zophosis latipennis, nov. sp. Types : Bu^u^Aayo (Rhodesia) G. Babault. 2 ex. (Coll. G. BabauU et J. Ghatanay). Elliptique, assez fortement rétréci en avant, acuminé en arrière, de forme large et peu convexe; noir peu brillant, avec quelques rellets bronzés, surtout manjués aux élytres. Epislome faiblement échancré en arc d'un angle à l'autre . ceux-ci obtus, bien marqués, non cmonssés; suture à peine visible, interrompue au milieu. Front large, déprimé, sans impression distincte. Yeux grands, relativement convexes, un peu saillants en arrière, à orbites fines. Ponc- tuation obsolète sur le devant de l'épistome, mieux marquée, arrondie en arrière; plus profonde, très fortement confluente en rides longitudinales sur la presque totaiité du front. Pronotum environ trois fois plus large que long. Ëchancrure antérieure peu profonde, ses angles latéraux très obtus et très émoussés. Bord anté- rieur à rebord non interrompu au milieu, mais étroit et très peu saillant, plus marqué le long des côtés de l'échancrure. Angles antérieurs subdroits, mais fortement arrondis. Côtés finement rebordés, faiblement arqués sur la moitié antérieure, puis élargis presque en ligne droite jusqu'aux angles postérieurs qui sont aigus et assez longuement prolongés en arrière. Hase non rebordée, largement et peu profondément sinuée de chaque côté, large- ment arquée en arr/ère au milieu , précédée devant les sinus d'une impres- sion transversale à peine visible. Ponctuation forte et assez serrée au milieu, fortement slrigueuse et confluente latéralement , atteignant la base sur la plus grande partie de sa longueur: fond brillant, lisse au milieu, finement striolé entre les points sur les côtés. _ 24 — Élytres un peu plus larges dès la base que le pronotum , el légèrement élargis sur leur premier tiers; moins brillants que l'avant-corps, avec 3 côtes fines, étroites, un peu saillantes, beaucoup moins ponctuées et plus brillantes que le fond : i '" côte moins marquée, commençant presque à la même hauteur que les suivantes (vers le premier sixième de Télytre), parallèle à la suture, à égale distance de celle-ci et de la 9° côte, effacée graduellement en arrière au début de la déclivité postérieure; ^' côte la plus saillante, parallèle h la précédente en avant, se rapprochant de la suture en arrière, plus longuement prolongée en arrière que les i" et 3"; 3' côte presque aussi marquée que la 2". un peu ])lus rapprochée de la a" que celle-ci de la i", et s'en rapprochant l'aiblement en arrière; bourrelet marginal étroit et distinctement costiforme sur toute sa longueur, distinct en avant presque jusqu'à l'épaule, en arrière presque jusqu'à l'extrémité de l'élytre, très saillant en arrière. Ponctuation forte et serrée sur la base des deux premiers intervalles sur fond fortement ruguleux et peu brillant; graduellement moins forte, moins dense et moins distincte de la sculpture foncière en arrière, et finalement remplacée par de très couiles hachures saillantes; entièrement indistincte sur toute la longueur du 3° intervalle (sauf à son extrême base et sur une certaine longueur ie long de la 2' côte); h" intervalle sculpté comme le précédent, les strigosités obliques y étant cependant plus distinctes; 5° intervalle (foux-épipleure au sens de beyroUe) couvert, outre la sculpture foncière, de hachures obliques assez fines à la base, très fortes et rugueuses vers l'exlrémitt' et surtout sur l'extrémité du bourrelet marginal. Arête épipleurale juste visible de haut sur son premier cinquième environ, puis inférieure; non distinctement sinuée en arrière. Épipleures bronzés, leur plus grande largeur au niveau du mélasternum, fortement rétrécis en arrière mais atteignant la suture; à granulations râpeuses extrêmement fines, et nombreuses hachures sail- lantes, peu régulières, peu allongées. Abdomen noir brillant, presque imponctué, sauf le 5' segment, qui est à ponctuation fine et éparse, et tronqué à l'extrémité; a" segment assez fortement striolé en long sur sa moitié basilaire. Métasternum noir bril- lant, très finement et très éparséinent pointillé; sillon métasternal fort, atteignant le tiers du segment. Mésosternum peu étroit en arrière, déclive et fortement canaliculé en avant. Méso- et méta|)leures noirs, à reflets bronzés, alulacés, imponctués. Prosternum un peu lisse au milieu, très finement et très densément ruguleux eh avant et sur les côtés, ses flancs bronzés, marqués de quelques forts sillons longitudinaux ondulés; saillie proster- nale longue, largement lancéolée, peu aiguë, rebordée en entier, éparse- ment poinlillée. Menton fortement échancré en angle aigu, à ponctuation fine et espacée; tous ses côtés presque rectilignes et tous ses angles peu émoussés. Antennes pou allongées, à 2° article un peu plus gros que ie 3' el un peu plus long — 25 -^ que la moitié de celui-ci; 3% long, cylindrique; k% allonge', un peu plus long que le a"; les 5' à 7°, graduellement plus courts; 8% distinctement déprimé et élargi; 9" et 1 o% obtriangiilaires , non transverses; ii% un peu pins long que le 10°. Pattes assez robustes. Tibias antérieurs peu élargis; 1" article des tarses antérieurs à peine plus court que l'éperon correspondant. Longueur: 10-10,0 millimètres; largeur: 6 millimètres. Relie espèce, très voisine des Z. Boei Sol et angustkollis Deyr. , surtout de cette dernière. De la taille des grands exemplaires de Z. Boei?)o\., mais plus large, plus brusquement rétréci en avant et en arrière, plus déprimé, les trois côtes plus fines, un peu plus saillantes, beaucoup moins ponc- tuées et plus brillantes que le fond. Par ce dernier caractère, Z. ladpennis se rapprocbe du Z. ungustkollis Deyr. , mais celui-ci est encore plus étroit que Z. Boei Sol., et de plus se distingue du Z. latipeimls nov. sp. par ses élytres brusquement déclives et obtus en arrière, à 2' et 3' côtes plus fines, plus saillantes et presque entièrement lisses, par son pronotuni uu peu moins transverse, sa taille uu peu plus faible. 6. ZOPHOSIS CICATRICOSA Gcb. B.E. A. : Narossera River, Loïta Plains, févr. 1910, -2 ind.; Lemek Valley, Nyanza Prov., 1 ind.; Nairobi, 1 ind.; Guasso Nyiro, Sotik, janv. 1913, 1 ind. 7. ZopHosis Babaulti J. Cliat. in Bull. Soc. eut. Fr. [191^], p. 38o. Types : Victoria Falls (Zambésie, Rliodesia), 2 ex. V. 1913. 8. ZoPHOSis CALLOSA Gcrst. R. E. A. : Narossera River, Loïta Plains, févr. 1913, 1 ind.; Rhodesia, Biduwayo, mai 1913, 1 ind. — 26 Descriptioss d'espèces nouvelles DE Galkrucini recueillies en Ethiopie et dans lAfiuque orientale PAR M. M. de RoTHSCUILD^-^HigO^l-igoÔ), PAR M. V. L\B01SS1KUE. Copa Weisc. Weise, 1892, Diulsch. Eut. Zeilsch., p. 896. — 1908, /. c. , p. 35. Ce genre essentiellement africain créé par \\'eise sur lihaphnlopalpa (k'hiUi Ericli. comprend sept espèces,) compris la nouvelle (pie nous dé- crivons plus loin; ses caractères généraux sont ceux des Rliapliidopnlpa ; ëpipleures courts disparaissant avant le milieu de la longueur de l'élytre , cavités cotyloïdes antérieures ouvertes, tibias mucronés et ongles bifides, il s'en diirérencie par 1? profonde excavation qui occupe toute la i)arlie antérieure de la tète cliez les d et le sillon transversal du pronotum beau- coup moins profond au iniliou. ESpicCES. 1 . Pronotum unicolore sans tache 9. 1'. Pronotum avec une ligne longitudinale noire dans son milieu, fovéole frontale tachée également de noir, écusson de cette couleur, sommet des articles des antennes, bord externe des tibias et tarses rembrunis, abdomen noir, le dernier segment testacé Rothschild! nov. sp. 2. c?, premier article des antennes fortement épaissi, ordinairement échancré et pubescent, dernier segment abdominal trilobé, le lobe médian coupé droit au sommet, j)lns ou moins foitonient impressionné; 9, dernier segment abdominal nettement échancré au sommet 3. 2. Premier article des antennes semblable d, 9, ni épaissi ni échancré; dernier segment abdominal d, trilobé, le lobe médian en ovale arrondi ") Uae première liste a été publiée par Jacohy 1907 (/1««. Soc. eut. Fr. , LXXVl, p. 5i5-5i!3). _ 27 ~ couvert (Vune profonde fossette; 9, sommet de l'abdomen très faiblement sinné; d* front creusé d'une large et profonde excavation au fond de laquelle s'élève un appendice noir à bords latéraux non anguleux; 9 front marqué d'une fossette large et profonde dans son milieu. Entièrement jaune teslacé clair, labre noir, sommet des derniers articles des antennes faiblement rembruni. Long. 3,5 - 5 millimètres Kunoivi Weise. 3. Troisième article des antennes d*, 9, avec à son sommet une dent externe plus forte , d* ^ • 3 '. Ti'oisièrae article des antennes normal d*, 9 5 . h. d*, premier article des antennes, s'atténuant un peu vers la base, dernier segment abdominal trilobé, lobe médian avec une impression triangulaire à sa base, 9 dernier segment abdominal échaneré au sommet et faiblement sinué de chaque côté. Jaune rougeâtre ou faiblement bru- nâtre, antennes unicolores, labre poitrine et abdomen (sauf le dernier segment jaune) noirs. Long. 5,5-6 millimètres antomuitaWexsQ. k'. d*, premier article des antennes aussi épais à la base qu'au som- met, reiniforme, lobe médian du dernier segment abdominal profon- dément fovéolé, 9, dernier segment seulement échaneré, non sinué. Jaune rougeàti-e en dessous, plus clair en dessus, articles des antennes rembrunis à leur sommet à partir du 3% abdomen d*, souvent rembruni dans son milieu. Long. 5-G millimètres prœcox Klug. 5. Troisième article des antennes de la longueur du quatrième, conique s'élargissant de la base au sommet; d*, bourrelet limitant la cavité fron- tale dépassant lo vertex, conique, dernier segment abdominal à lobe mé- dian sillonné dans toute sa longueur, plus fortement à la base. Jaune tes- tacé clair, antennes annelées de noir au sommet des articles , ordinairement le sonmiet des tibias et des articles des tarses, noir, abdomen clair ou rem- bruni, ou plus larement noir, sauf le dernier segment. Long. ^-G milli- mètres omnialk Weise. 5 '. Troisième article des antennes plus long que le quatiième non conique; d*, bourrelet limitant la cavité frontale moins élevé, non conique, arrondi ^• 6. Entièrement jaune clair; d*, dernier segment abdominal traversé dans toute sa longueur par un sillon lisse. Long. 5, 5-6, a millimètres. occidentalis Weise. 6'. Brun rougeâtre ou jaunâtre, élytres plus clairs, poitrine et abdo- men noirs, sauf le dernier segment jaune; d*, lobe médian du dernier seg- — 28 — ment impressionné au sommet et finement silionné sur tonte sa longueur. Long. 5-6 miiiiraètres delala Ericks. Copa Rothschild! nov. sp. 9, allongé snhparallèle, jaune teslacé clair ou blanc gélatineux labre noir, une tache au fond de la fovéole frontale et une ligne longitudinale sur le milieu du pronotum brun-noir, écusson noir, sommet des articles des antennes, bord externe des tibias et tarses rembrunis, abdomen noir sauf le dernier segment teslacé. Téfe profondément fovéolée sur le milieu du front, antennes atteignant la moitié de la longueur du corps, articles normaux, lembrunis plus ou moins eu dessus et plus fortement au sommet, pubescents à partir du deuxième qui est moitié moins long que le troisième^ Pronotum transversal, une fois et demie plus large que long, bords latéraux sinués après le milieu, angles antérieurs aigus émoussés les posté- rieurs faiblement obtus bafe liiiblemeiit arrondie, rebordée sauf devant Técusson, surface peu convexe, fincmient ponctuée, plus fortement vers les bords latéraux, creusée d'un sillon transversal placé sur le milieu, n'attei- gnant pas les côtés, plus profond à ses extrémités, marquée également d'une fovéole lisse vers le milieu du b())'(l antérieur, mais un peu en arrière; coupée longitndinalement par une ligne binn clair amincie à ses deux extrémités qui s'arrêtent avant la base et le sommet. Scutellum arrondi, noir lisse. Eiytres allongés, plus larges à leur base que le pronotum , subparallèles, faiblement élargis en arrière, séparément arrondis au sommet. Surliice convexe, finement et densément ponctuée marquée d'une légère impression en dedans des caliis buméraux , épi|)leures disparaissant avant le milieu. Dessous teslacé, pubescent, épisternes métalhoraciques et abdomen (moins le dernier segment) bruns ou noirs. Pattes teslacé clair, bord externe des tibias et tarses en majeure partie rembrunis; tibias mucronés au sommet, métatarse postérieur plus long que les deux articles suivants réunis, ongles bifides, la dent interne beaucoup plus courte. Dernier segment abdominal finement écbancré dans son milieu. Long. 6 mUlim. 5 ; larg. 3 millimètres. Afrique Orientale anglaise: Lesamise, Reudilé (Maurice de Rothschild, mars 1906), un individu. Ouganda : Mont Loroghi (Maurice de Rothschild 1906), un individu. C. BothschiUli se rapproche par sa forme générale de 6'. Kunowi \\'eise, mais s'en éloigne ainsi que de toutes les autres espèces du genre par la colo- ration du pronotum , c'est ce qui nous a décidé à le décrire bien que ne connaissant pas le d, • — 29 - Exosoma Jacoby. Jacoby, 1908, Tram. Eut. Soc. Loiid., p. 35. Exosoma robusta nov. sp. Noir, tête pronotum et élytres jaune testacé briliant , antennes noires les premiers articles plus ou moins testacés, sur le pronotum cinq petites taches rousses. Tête testacé un peu rougeàlre sur le front, lisse, sommet des mandi- bules noir, labre, épistome et calus surantennaircs plus ou moins rem- brunis, dessous et palpes en majeure partie noirs, antennes atteignant la moitié de la longueur du corps, pubescentes à partir du troisième article, premier et deuxième articles noir brillant leur base seule teslacée , troi- sième entièrement testacé moitié plus grand que le second , quatrième noir, testacé à la base aussi long que les deux précédents réunis, les sui- vants noirs, 6-7 avec un point testacé à leur base et aussi grands que le quatrième, les suivants plus courts sauf le. dernier qui est conique à son sommet. Pronotum transversal près de deux fois aussi large que long, bords latéraux et base arrondis, angles antérieui-s aigus légèrement saUlants, les postérieurs obtus. Testacé brillant bords antérieur et latéraux finement marginés de brun, surface convexe très finement et peu denséraent ponc- tuée, marquée d'une petite fovéole antéscutellaire au fond de laquelle est une tache rousse entourée de quatre autres, deux ovales en avant de chaque côté du milieu, les autres irrégulières plus ou moins grandes, latérales entre la base et le milieu. Êcusson brun noir, lisse. Élytres jaune testacé brillant, plus larges à leur base que le pronotum, subparallèles arrondis au sommet, épaules arrondies à calus peu saillants, sm-face convexe finement et densément ponctuée avec dans les intervalles quelques points microscopiques. Dessous, sauf le prosternum noir, garni d'une pubescence grise. Pattes noires, base des tibias testacé roussâtre, tibias antérieurs brun foncé, cuisses épaisses , les postérieures renflées presque aussi fortes que chez certains Halticiin, tibias courts, robustes, rugueux et fortement pubescents terminés par une épine , premier article des tarses postéi-ieurs moins long que les deux suivants réunis, ongles roux, appendiculés ; cavités coty- loïdes antérieures ouvertes , le prosternum très étroit et visible entre les hanches. Long. : 5,5o-5,75 millim. ; larg. : 2,60-2,76 millim. Afrique Orientale anglaise : Sud du lac Rodolphe entre le chemin de fer et le lac (1906), deux individus. — 30 — E. robusta rappelle par sa forme et sa couleur E. lusitanien L. du sud de l'Europe et du nord de l'Afrique, mais il s'en éloigne par la couleur de la lête qui est noire chez ce dernier; voisin également de E. maculicollis Weise [Arcli./. Natiirg. Berlin, 1907, p. 218) de la même région, mais également à tête noire, à élytres plus fortemeut ponctués avec une faible carène laténde. — 31 — Descmptios nvsE espèce nouvelle DE NlSOTRA (HalTICI.m) DE LfLE DE SaN TiIOMÉ [Col. Chrysomelid.e] , PAR M. V. LaBOISSIÈRE. Nisotra theobromae nov. sp. Jaune leslacé plus ou moins rougeàtre en dessous , sommet des man- dibules, antennes à partir des 5" ou 6" articles, une tache sur le vertex biuns ou noirs, écusson jaune roux, ëlylres vert plus ou moins bronzé. Tète leslacée, sommet des mandibules noir, labre et épistome garnis de poils blanchâtres, carène faciale large, triangulaire, son sonmaet attei- gnant environ le niveau du milieu de l'œH, grossement ponctuée, sillons surantennaires fortement obliques, front lisse, vertex marqué à son som- met d'une tache brune divisée en deux ou trois branches se dirigeant, les latérales obliquement vers les yeux et la médiane, lorsqu'elle existe, vers le sommet de la carène faciale, antennes Gliformes atteignant le premier tiers des élytros, lestacées, rembrunies ou noires à partir du cinquième ou sixième article, parfois les articles 6-i i sont simplement rembrunis à leur sommet, épaissies légèrement dans leur moitié apicale, premier article claviforme plus épais d, les suivants moitié moins longs, le dernier seul aussi grand et acumiué à son sommet. Pronotum fortement transversal, environ trois fois plus large que long, bord antérieur légèrement échancré, bords latéraux faiblement arrondis se rétrécissant un peu en avant , base fortement arquée dans son milieu , angles antérieurs aigus, les postérieurs pointus légèrement saillants, sur- face peu convexe finement et densément ponctuée, marquée sur le bord antérieur, derrière les yeux , d'un petit sillon oblique. Scutelluni triangulaire testacé roussâtre, lisse. Elytres un peu plus larges que le pronotum à leur base, chacun d'eux trois fois plus long que large, calus assez saillants et lisses , bords latéraux légèrement cintrés dans leur première moitié, se rétrécissant ensuite en arrière, surface fortement convexe marquée de lignes géminées de points assez gros, les intervalles faiblement relevés sur le disque, plus fortement — 32 — sur les côtés et en arrière , marqués d'une ligne irrëgulière de points très fins; ordinairement vert brillant, parfois bronzé métallique. Dessous testacé roussâlre ou brunâtre éparsement pubescent, premier segment abdominal plus long que les deux suivants réunis; pattes de la même couleur, robustes, cuisses épaisses, les postérieures larges, ciliées sur leur boid interne, tibias postérieurs élargis vers le sommet, terminés par une épine arquée partant du milieu du bord inférieur; tarses courts, ongles appeudiculés. Long. : 3,95-/i millimètres; larg. : 1,76-2 milli- mètres. C?, premier article des antennes plus fortement renflé, dernier segment abdominal trilobé, le lobe médian arrondi. Ile de San Thomé (de Seabra 1919), sur les Cacaoyers. Types : Muséum de Paris et coll. Laboissièro. N. ihpohroma' a beaucoup d'aflinifés avec N. deiccla Dalman '', mais chez celle-ci la coloration des élylres est noir bleu, leur ponctuation non géminée et le dessous du corps noir. A. Sjnstrdd -• Jac. a également les éljtres bleus à ponctuation géminée, mais les intervalles sont lisses. N. Z)«//«rtHr'' Jac. est noir en dessous, les élylres sont noir bleu; ces trois espèces appartiennent à la faune de l'.Vfriijue occidentale. Weise a décrit une espèce également très voisine de l'Afrique orientale, N. siiulirJoivm^''\ élytres noii' bleu ou bronzé, à lignes de points non géminées, dessous du coi'ps noir; aucune de ces espèces ne présente de tache sur le verlex. (') Dahnan, Analecla enbm. ( Hoiinia; i8:!3),p. 81. (*) Jacoby, Arkivjôr Zool. , 1908, )}. I., p. 280, pi. 10, fig. 6. ('î Jacoby, Stetl. ent. Zeil, 1908, p. 806. (') Weise, Sjôstedl Kilim. Meru exp. 1909, 7, p. 218. 33 ISoTE À PBOPOS DES OrYCTES DE LA CoLLECriO\ ENTOMOLOGIQUE DU MvsÉUM, PAR M. L. Beiitix, Elève de l'Ecole ^OIUIALl; supérieure. II Je vais maintenant passer succinctement eu revue les sept espèces à'Orijctes européens autres que nmicorins et grypus. Ce sont, par ordre chronologique : Oryctes cormculatus, Villa, l833, Coleoptera Europfe dupleta in collec- tionne Vilh, p. 34, n° 19. — Trop courte diagnose. Ne semMe pas se distinguer assez du grtjpus pour constituer une varie'té ni, à plus forte raison, une espèce distincte. La Collection du Muséum possède un Ori/ctes italien qui est inscrit au Catalogne des animaux articulés reçus eu i836 par le Laboratoire d'Entomologie (insecte n" i2i4) sous le nom de 0. corniculatus Villa. N'était retïacemeiit à peu près complet des dents à la carène protlioracique, — elTaceraent qui peut se produire par usure dans n'importe quelle espèce (ÏOrijctes, — les caractères de rinsecle en question seraient identiquement les mêmes que ceux de tout autre 0. grijpns. Orvctes siccLUs, Kollar, 1806, Ann. Wiener Mus., I, p. 335, lab. XXXI, iig. G a-h. — Décrit de Sicile sur un spécimen mâle. La diognose et les figures de Kollar ne correspondent en aucune façon aux Ori/ctes sici- liens de la Collection du Muséum, (^es derniers sont nettement des O.grij- pus. Or l'insecte de Kollar s'en distingue par beaucoup de caractères et Qolamment par la carèue prolhoracique bidentée (thora.r hituherculalus). Je ne sais que penser de 0. siculus. Est-ce même un Oryctes? Oryctes l.evigatus, Heer, 18/ii, Fauna coleoplerorum kelvetica , I, p, 534. — Hab. Suisse. — Cette espèce est un des intermédiaires réclamés par IHiger entre les Oryctes nasicornis et grypus. Elle tient , d'après Heer lui-même , MtSiîUM. — XXVI. 3 — 3/1 — ie milieu enlre ces deux insectes [nmlium lenat inicv 0. gnjpuin et 0. nasi- cornem). Corne céphalique et excavaliou prothoraciquc du Nasicorne. Elylres Hsses du gnjpus. Oryctes LATiPEMNis, Motclioulskv, i845 , 1]hU. Soc. nat. Moscou, p. Sy. — Hab. Géorgie. — Longtemps considéré jiar Motclioulsky comme O.grijpus. Distingué de ce dernier seulement après une comparaison très minutieuse. L'auteur lusse indique que son 0. htipcnnis se distingue de 0. grijpus par sa ponctuation, mais il n'ex})lique pas en quoi consiste exactement cette différence ni si latippnnis a même ponctuation que nmkortm. D'après Burmeister [hc. cit., V, p. 19^1)' ^- ^«''/"'"'"*' peut sans doute être rap- porté à 0. grijpm. En iSGo, Motclioulsky [Bull. Ac. imp. Se. S' -Pet., p. 520) étend Tliahitat du lutipcums non seulement à toute la Géorgie, mais à l'Asie Mineure. G'est, dit-il, la variété du grijpus dont Ericlison (18/18, Inseclcn Dcutschlaixls , 111, p. 076) parle en ces termes : rrDic in Vorderasien oinlieimisclic Form dièses kafers slimmt in der Pimctirung (1er Fliigeldecken mit (). naniconns ïilicrein. in der Geslalt des KopCscliiides aber und der leizten llinterlcibsiinge, so wie in allcn iibrigen Puncten mit O.gri/pus, und muss als ortlicbe Abanderung dessclben beiraclilet werden.« Ainsi 0. latipennis serait, comme 0. lœrigalua de Heer, iulei'mé- diaire enlre nasicornisetgrijpus, mais plus voisin de grijpus. Oryctes PiJNOTiPENNis, Motclioulsky, 18G0, Bull. Ac. inip. Se. S'-Pét., p. 01 a. — Ilab. Turkestan. — \oisin de nti.siQoviiis sinon identique à cette espèce. Orvctes prolixus Wollaston, 186/1, Catal. of Canaruui coleoptcra, p. 202. — llab. Canaries. — Vit dans les racines et parties souterraines du tronc d'iuie Euphorbe arborescente éminemment caractéristique de l'arcbipel Canarien. Se ratlaciie au gri/pus par son faciès général et ses élytres lisses. Mérite pourtant, à mon avis, le rang d'espèce surtout à cause de sa carène prolhoracique qui est légèi-emenl quadridentée ou bi- dentée, c'est-ii-dii'c écbancrée au milieu. Ne se rallache aucunement à ce point de vue à (K gy;jpus du Maroc, mais plutôt à O. Ixxoi de Mauritanie sabarienne. Oryctes MATTiiiESSENi , Reitter, Kjoy, lUciicr Ent. Zeil.,i>. 2o5; 1908, loc. cit., p. 261. — Ilab. Perse centrale (?). — Provenance douteuse : ffSoll nacb Mattbiesscn aus Zentral-Persien stammenw. L'auteur se contente de mentionner ses différences avec 0. vasicornis. Il n'a d'ailleurs en sa j)Ossession qu'une femelle. Or il indique explicitement que les élytres sont ponctuées comme chez. 0. n uni cor ni s. Dans ces coiulitions, il faul recon- naître que les quelques Oryctes de Perse faisant partie de la Collection du — 35 — Muséum ne se rapportent pas du lout h la diagnoso donue'e |)ar BeiUer, puisqu'ils ont les t^lytres aussi lisses que celles d'un ijrijpus. En un mot, 0. Mdtihiessein est une espèce douteuse. Résumé des Oryctes européens : 0. GRvpus Illiger, 1809. = 0. corniculntns Villa. i833. = 0. siculus Kollar, i836 (?). Var. NASicoRNis Linné, 1768. ~ 0. puHclipcnnis Motchoulsky, 1S60. Var. LEviGATus Heer, 18/n. Var. LATU'ENNis Motchoulsky, i8'i5. 0. PROLixus Woilaston, i86'i. Om'CTES UHINOIJEROS ET MOiNOGEROS. VOrijctes rhinocéros est asiatique. Petiver (1709), un des [)rcmier? auteurs qui signalent celte espèce, la désigne sous le nom i\e Rliinoceros luconensis; ses exemplaires provenaient sans doute de Luçon (Manille) qui est une des îles Philippines. Les auteurs subséquents indiquent à peu près tous le même habitat : Asia (Linné, Fabricius), Indes orientales (Olivier), Vordorindien (Burmeister). Goeze et Millier parlent respectivement du rhinocéros sous les expressions suivantes : Das indianische Nashoru et Der indianische Rhinoceroskafer. La Collection du Muséum renferme une centaine de représentants de cette espèce asiatique. Sur ce nombre, la moitié environ provient de Plndo- Ghine, La seconde moitié se partage, relativement aux lieux d'origine, en deux groupes inégaux dont le plus important vient de Malaisie et l'autre de l'Hindouslan. Le Muséum ne semble pas posséder (^iOnjclcs rhinocéros ori^ ginaires de Chine. Celte lacune est partiellement atténuée par l'existence d'uu individu femelle de la frontière Chine-Tonkin (région de Lao-Kay)i L'O. rhinocéros existe cependant en Chine méridionale puisqu'il est ligure (au reste très imparfaitement) par Donovan dans ses Insects of China (18/12). En résumé, l'habitat de 0. rhinocéros est l'Inde, l'Indo-Chine, ia Chine méridionale et la Malaisie. On peut l'exprimer plus simplement en disant que 0. rhinocéros appartient à la région orientale de Wallace. VOrijctes monoceroSf nialgré son faciès assez analogue h. celui du rhino^ ceros, a une aire de répartition géographique absolument distincte. Son auteur l'indique du Sénégal , et Burmeister, de Sénégambie. 3. — 36 - La Colleclioii du Muséum possède une cinquantaine d'exemplaires de l'espèce en queslion. Les provenances indiquées- par les étiquelles indivi- duelles des insecles se rapportent aux grandes régions suivantes : Sénégal, Guinée, Congo, Natal, Mozambique, côte de Zanzibar, Somali. On voit, par cette simple énumération, que le inoiioccros s'élève au moins jusqu'au i5° degré de latitude Nord sur la côte occidentale d'Afrique. Le inoiio- ccros n'a pas été signalé jusqu'ici en basse Egypte, mais son existence n'y est pourtant point invraisemblable. Par contre, la liste publiée par VValker des Coléoptères recueillis par Lord en Egypte, Arabie et aux bords de la mer Rouge ne fait point mention de 0. monoccros (mais d'un 0. siiKtïca Walker, , along vein Cm, especially at the point where the iirst anal vein breaks away; a large blotch jusl beyond tbe arculus and sniallcr clouds at the ends of veins Ms,Cu\, Cu^ and the Anal veins; the wing apex in cells iî 3 and/?5 is pale; veins yellowish, brown in thedarkened areas. Venation : Rs a little more than one-half the dedeclion of Uu+b and in alignment wilh it; cell 1 si M 2 narrow, the basai deflection of Cui at its inner end. Abdomen dark brown, the segments, especially tbe sternites, narrowly ringed basally with yellowisb, ihe tergites similarly marked on the sides. Oviposilor with tbe valves exceedingly long and slender, tbe tergal valves born-coloreci , almost slraiglit, lapering gradually to the acnte, sligbtly upcurved apices; sternal valves Idackened with only the acute tips liorn- colored. Habitat. — French Congo. Holotype, 9, N'gomo, Bas Ogooué. 1906 (E. Haug). Type in the Paris Muséum. Ceralocheihts rilgripktim requires compai'ison only wilh C. loiigirostris Weschë (Southern Nigeria) whicb is dcscribed from a bleacbod spécimen; this latter appears to be a smaller lly with fewcr dark markings ou the wing and wilh the veualional détails différent. There are now nine specics in tbe genus Ceratocheihis , ail but three being from tbe Elliiopian région. The génotype may be considered as being C. coringcriim (Speiser), the fust species described by Wesché (as ivinii- sampsoiil). Brunelti b^s recenlly (1918) ereclod a new genus, Comthornx , for Iwo Indian species of Ceratoclœilus. Tribe eriopterini. Genus l.ectei-ia Oslen Sacken. Lecteria atricauda, nov. sp. General coloration retldish brown, tbe praescutum with thrce broad dark brown stripes of Avbicb tbe médian one is somewbal bisected by a pale lino; legs with a distinct yellowisb subbasal ring on the tibiae; wings ralher dark brown, Cm 2 sborler than Iho deilecLion of Cul; abdomen long and slender, a broad latéral line and tbe nintb tergite black. — 48 — Mule. — Lenglli 3o.5 - 3^ njm.; wiug i8.5 - ao mm.; abdomen alone, aô-aô mm. Female. — Lenglli 3i.o mm.; wing, 91. 5 mm.; abdomen alone about 26 mm. Rosti'um and [)alpi daik brown. Anlennae A\ith (lie elongate basai seg- mont dark In-onn, ibe lemainder of fbe antennac light browu; basai flagellar segments globular to oval. Head dark reddisb browu. Mesouotal praescutum reddish brown wilh four darker browu slripes, the narrow iutermedialo ])air iudistinclly divided by a pale line; in the maie paratype ibe médian stiipe is cntire so ihat but Ibree indistinct sti'ipes are évident. Pleura light browu, sparsely gray pruiuose. Haltères reddish browu, the knobs dark brown. Legs with the co\ae and trochau- ters dull yellow; femora reddish browu with a very indistinct paler ring before ihe tip; tibiae reddish browu, the tips darkened, beyond the base with a distinct light yeiiow ring; tarsi broken. AAings tinged wilh ralher dark brown, the costal cell even darker; small, indistinct brown clonds al the origin of /ts, fork of /«s and fork of/t2+3; narrow and indistinct seams along the cord and outer end of cell 1 st Mi, Venation : As in L. (ij ricana but cell i st M2 note quite so elongate; Cm 2 shorter than the deflection of Cu 1 . Abdomen very long and slender, the tergifes reddish brown, ringed caudally with dark brown and laterally with a broad black line that is interrupted at the base and apex of eacli segment; seventh tergile wilh a broad black médian line; eighlh tergile concealed beneath the seventh: uiuth tergite lumid, sliiny black; sternites dull yellow,' brighter laterally, narrowly ringed caudally w ith dark brown , on sternites tîve to seven w ilh a linear black médian mark; slernile eight brownish black, margined caudally with paler; ninth pleurile and the appendages reddish brown. Maie hypopygium with the ninth tergite lumid, the dorsal surface with an indistinct shield-shaped depressed area on the posterior lialf, tlie caudal margin feebly notched medially; outer pleural appendage stout, dark colored, the acute apex short; inner pleural appendage stout, the apex broadly rounded. HabiUtt. — French Congo. Holotype, (j , Libreville, 1901 (C. Chalol). Allotopotype, 9, 1899 (J. Boucher). Paratopotypes , 1 d*, 1 sex uncertain, wilh ihe allolype. Type in the Paris Muséum. Lecteria atncauda is very similar in gênerai appearance to L. ajrlcnua Alexander (Belgian Congo) which has a distinct dark brotvn médian line — hk — on the praesculum, no pale libial band, a daik line on the mesonotal poslnolum and on ihe mesopleura; wings paler with G/2 longer than Ihe dellection of C«i, the abdomen uot so long and sieuder and without Ihe blackened ninth tergite. Lecteria africana nigrilinea nov. siibsp. In gênerai structure and coloration resembling L. afr'mma Alexander (Belgiau Congo), differing as follows : Praescutum reddish with a single ralher broad blackisb médian Une that becomes indistinct at about midlength of the sclerite; Ihe long dark Une on the pleura beneath the wing-root is dark brownish black; Aviugs a little broader; venationai détails distinct: Tîs a little shorter, cell Ml sraaller, Cm2 shorter than the dellection of Cmi; velu ^ml \ very considerably shorter. Uah. — Length about 3i mm.; wing 19.2 mm. Habitat. — Ivory Coast. Holotype, d*, Région de San Pedro. 1901 (G. Thoiré). Type in ihe Paris Muséum. More material will be necessary lo détermine the true slalus of this insect. Lecteria metatarsalba , nov. sp. General coloration orange; legs brown, the femora with a ycllow sub- terminal ring, the melatarsi largely white; wings faintly yellowich, A\ith five brown spots, the first at the origin of the sector, the last in cell /?2; iiarrow paler brown seams along the cord and outer end of cell 1 st Ma. Maie. — Length i8.5 mm.; wing 1/1.8 mm.; abdomen alone, i3.9 mm. Rostrum and palpi dark brown. Anlennae wilh the first segment dark brown, sparsely gray pruinose; second scapal segment yellow; flagellum dark broAvn, the segments with very long verticils. Head dark brown , paler on the front and occiput, the vcrtex gray pruinose. Thorax orange-yellow, Avithout distinct darker markings, the praescutal interspaces wilh abundant délicate erect hairs. Haltères pale, the knobs dark brown. Legs with the coxae and Irochanlers pale yellow; femora brown, the tips dark brown, before the tips with a broad (about 1.8 mm.) yellowish ring; tibiae dark brown ; metatarsi almost ail white (3 to 3.5 mm.) with only the narrow tips and slightly broader bases black ; remainder of 1 — â5 — the tarsi biack; coxae with a fe^v long liairs on tlie anterior face; legs covered with a long, semi-erect pubescence; metalarsus near the base uilh two long black splnes concealed among the long hairs. Wings rallier uarrow, with a faint yellowish tinge, the anal cells ahnost hyaline; tip of the wing infumed; distinct dark bro\\n spots at tlie origin of Rs, ibik of /^s, at r, at the end of vein /(2 and a Idotch in tlie end of cell /?2 ; narrow paler brown seams along the cord and onter end of cell i st M 2- A tnft of about niue long black hairs on the posterior side of the wing-petiole and aboul six others along the and anal vein, proximate of the level of the arculus. \enation : Se extending to beyond r, very close to R[ at the wing-margin; Ri+s about as long as Rs: basai dellection of 7^+5 very long and strongly arcnated at its origin; pétiole of cell Mi longer than either this cell or i st I/2; cell 1 st il/2 hexagonally snbrectan- gular; basai deflection of Cui before midlength of cell 1 st M 2. Abdomen rich velvety-orange , brighler near the latéral and caudal margins of the lergites, the latter ringed with pale, ffypopygium dark brown, the ninth tergite not tumid, its posterior niargin almost straight across; pleurites long; pleural appendages two in number, the ontermost moi-e slender, slightly curved to the acute tip. Penis-guard long and slender, subtended by the two acicular straight gonapophyses which are subequal in size to the guard. Habitat. — French Congo. Holotype, c?, environs de Brazzaville, 1907 (E. Roubaud et A. Weiss). Tribe HEXATOMINI. Genus Eriocera Macquart, Eriocera flavocincta, uov. sp. General coloration black and orange; head and abdomen orange, the thorax, wings and legs largely blackish, the femora wilh a conspicuous orange-yeliow subterminal ring. Female. — Length, about i5 mm. Rostrum and palpi brown. Antennae short, the tirst segment light brown, remainder of the antennae dark brown. Front between the eyes shiny brown; remainrler of the head dark orange. Head small; frontal tubercle distinct, divided by a longitudinal furrow. Thorax mostly black, the posterior Iwo-thirds of the scutal lobes, the scutellum and postnolum dull yellow. Pleura black, the outer face of the fore and middie coxae largely, of the hind coxae eutirely, reddish. Meso- — 46 — sternum reddish. Haltères black. Legs with ihe coxae as described above; trocbanters dull reddish; femora black, the basai third of the fore femora and a broad subterminal ring on a ail the femora orange-yellow ; remainder of the legs black. Wings sttongly infumed with brown, the wing-tips beyond the outer end of cell i st Ma deslroyed. Venation : /?2+3 rather short, about equal to that portion of /?2 before r: inner ends of cells Rb and i st il/2 in an oblique line; cell 1 st M2 long and narrow; basai defleclion of Cul inserted beyond the fork of M. Abdomen deep orange; slernites four to six darker colored, posi^ibly a discoloralion. The valves of the ovipositor are long and slcnder. Habitat. — Ivory Coast. Holotype, 9, Bassin du haut Cavally, Danane, lai. 7''i5' N., long. 10° 01' 56" West of Paris, 1919 (Isniacl Bonnaure). Type in the Paris Muséum. 47 Description d'une espèce nouvelle de Doliciiopodide [DiprànE), PAR M. 0. Parent. Tachytrechus chetiger, nov. sp. Fiout givré de briin jaunâtre. Face descendant jusqu'au niveau inférienr des yeux, à satiné terne, gris jaune. Antennes presque aussi longues que la tête, les deux premiers articles entièrement jaune rouge; le 3" article noir, ovalaire, le bord ventral plus long que le bord dorsal; un peu plus long (au bord ventral) que sa plus grande largeur; l'apex arrondi, plutôt dorsal. Ghète antennaire i fois 1/2 aussi long fp.ie l'antenne, tout à fait nu, inséré au milieu du bord dorsal; son article basilaire cylindrique, au plus égal au quart de l'article apical ; celui-ci fortement, mais graduellement elîîlé. Yeux à pubesceuce pâle. Occiput à poudré gris; cils postoculaires latéraux et inférieurs jaune paille. Thorax, vu d'avant en ari'ièrc, à épais givré brun jaune. A l'avant, de part et d'autre des deux séries de diètes acrosticaux, une fascie brune; au milieu du thorax , ces deux fascies se réunissent et s'étendent jusqu'aux soies dorso-centrales, formant ainsi une large tache brun chocolat. Sur les cal- losités humérales , le bord latéral du thorax et la région préscutellaire , le givré est blanc grisâtre. Flancs noir bronzé au fond, à givré gris jaunâtre. Au prothorax , un chète robuste et deux touffes de soies noires chétiformes. Ecusson à épais givré gris jaunâtre, brun sur les côtés; une paire de chètes marginaux robustes, précédés chacun d'un chète phis faible. Abdomen bronzé rougeâtre. Vu d'arrière en avant, il est entièrement couvert d'un givré blanc argent, interrompu seulement sur la ligne dor- sale et le bord postérieur des segments. Pilosité noire. Chètes marginaux postérieurs plutôt peu développés au premier segment. Hypopyge réduit, court , à peine long comme les segments 5, 6, 7 réunis ; le 5' segment bleuâtre, le f noir brillant, le 8° orné de deux touffes de soies folles. L'hypopyge lui-même, noir, un peu purpurescent, terne, avec à l'extrémilé, de chaçjue côté, un ridé longitudinal peu étendu en largeur. Lamelles externes noires un peu plus courtes que l'hypopyge, en tri- — A8 — angle ogival, i lois 1/2 aussi long que large. Bord interne arqué convexe avec uu€ dense, mais très courte ciliatiou brune , mêlée dans sa moitié api- cale de soies noires plus longues. Bord externe arqué convexe , à peine denté, portant une frange de soies noires, fines, non chétiformes, les plus longues à l'extrémité basilaù-e, égalant au plus la largeur de la lamelle. Le bord basilaire arqué concave, entier, nu. Face dorsale hérissée de soies folles noires. Face ventrale presque nue : quelques soies fauves à l'apex. Appendices internes brunis, jaunâtres vers l'apex, courts, à peine de moitié aussi longs que les lamelles externes; les latéraux styliformes, un peu élargis à l'apex, avec quelques soies et cbétules droits; les médians encore plus élroits, presque linéaires jusqu'à l'apex . très légèrement arqués ventralement ; un chète-épiue noir vers le milieu du bord dorsal , et dirig(^ vers l'intérieur; à l'apex, bord ventral, 2-3 petits clièles minuscules en ci'ochets. Lobes ventraux postérieurs exserts, pédoncules, en forme de demi-lune, avec les deux soies ordinaires, celle de l'apex portée par une petite dent. Etui du pénis noir brun, massif, fourchu presque dès la racine, la partie supérieure contenant l'extrémité du pénis, en pointe massive; la partie in- férieure aussi longue que l'autre, divisée à son tour en deux crochets épais, arqués ventralement. Hanches noires à givré gris jaune, surtout face antérieure des hanches antérieures. Hanches antérieures, face antérieure : une pilosité noire, lon- gue et robuste. A la racine une rangée transversale desoies chétiformes; à l'apex, les soies chétiformes ordinaires. Hanches moyennes, face antérieure, une pilosité noire; un chète externe robuste. Hanches postérieures, un chète externe robuste. Trochanters brun noir, les moyens avec un chète robuste dirigé vers l'avant. Pattes antérieures rougeâtres à part la moitié basilaire du fémur, et le tarse, à partir du tiers apical du prolarse, noir. Fémur et libia à givré blanc, plus dense sur la partie noire du fémur. Fémur rétn'ci cylindrique sur le quart apical; un chète préapical face jiostéricure. Face ventrale une pilosité noire atteignant au plus en longueur la moitié du diamètre du fémur. Tibia peu robuste égal aux /i/5 du tarse. Face dorsale : 3 chèles an- térieurs robustes: 2 postérieurs plus faibles; — 2 chètes ventraux robustes. Protarse grêle, mais pas extraordinairement, légèrement élargi à l'apex, de peu, mais nettement plus long que les li articles suivants réunis. Ceux-ci de longueur régulièrement décroissante, à peine élargis aplatis latéralement , au plus de moitié plus larges que le protarse à sa base. Le 2" article 2 fois 1/9 plus long que large, les autres dans la même pro- portion. Une chétosité dense, couchée, mais pas de plumosité. Pattes moyennes rougeâtres, noires à partir de la moitié apicale du pro- tarse. De plus, au fémur, une fascie noire sur les 2/0. basilaii-es de la face postérieure et de la face antérieure, réunies en bas sur le i/3 basilaire. Un — à\) — givré blanc assez épais. Fémur, face postérieure près de ia racine, une lâche polie, brillante, noire. Pas de bosse à la face ventrale. Face ventrale, une pilosité dont les plus loiij^s éléments, près de la hase, atleig-nent au plus les 2/3 de l'épaisseur du fémur dans leur direction. Deu>c diètes robustes sur la ligne venlro-anlérieuie, dirigés vers le bas; 1-2 cirètes pié;ipicaux moins robustes. Tibia phUôt giêle présentant 3 cliètes ventraux et, sur la face dorsale, 3, ti cbètes antérieuies , /i, 5 postérieurs. Pi'olarse égal aux 3 articles suivants réunis; les antres articles de longueur régulièrement décroissante. Pattes postérieures. Fémur presque enlièiement noir verdàlre, à givré blanc; le 1/6 apical rougcàlre; tibia rougeàtic à part le 1/6 apicalnoir; le larse noir, à part la base du prolai-se légèrement rougeàtre. Fémur, ligne dorsale, une herse de 3-4 cbètes préopicaux; face ventrale an 1/6 apical, un chèle robuste dirigé vers le bas. Tibia légèrement épaissi à l'apex où il porte, face postérieure, un revêtement dense de cliétnies. Face dorsale: Il cbètes postérieurs, d antérieurs. Face ventrale, une série de cbètes crois- sant en longueur vers l'apex. Protarsc sensiblement de même longueur cpie l'article suivant; un chète plus long à la semelle, près de la base; pas de crochet. Aile : légèrement teintée de gris noir. Transverse postérieure nimbée de brun; une tache biune an coude du segment apical de la h' longitudinale. Nervures noires, jaunes à l'extrême racine. Costa non épaissie avant l'em- bouchure de la a' longitudinale. Quatrième longitudinale droile jusqu'au coude, son prolongement idéal aboutissant au bord de l'aile presque rigou- reusement à l'apex, très peu après segment basilaire de la coudée''^ égal aux 6/5 de Tapical. Le segment apical, seiisiblement droit, dévié vers l'avant, aboutissant à la costa avant l'apex de l'aile, à une distance sensi- blement égale à la moitié de la h" section costale. — Troisième longitudi- nale droite, son i/3 apical arqué vers la h\ Cinquième section costale au moins 6 fois plus courte que la l\\ Deuxième longitudinale sensiblement droite. Transverse postérieure un peu an delà du milieu de l'aile, un peu sinueuse, presque droile, assez fortement inclinée sur l'axe, presque égale au segment basilaire de la coudée, divisant la k' longitudinale en deux sections dont l'apicale est légèrement plus longue que la basilaire comptée normalement - . Transvcrse postérieure égale au segment apical de la 5° longitudinale, lequel est droit, légèrement incliné vers la base de l'aile, aboutissant à une légère échancrure et sensiblement égal au tiers du seg- ment basilaire compté normalement'^'. Anale presque droite, sa flèche 9 fois 1/9 plus courte que l'axe. Angle basilaire postérieur prescpie droit, (1' J'appelle a coudée» le se{îmeiit apical delà /i° nervure longitudinale (pii typi- quement est coudé, parfois brisé. V. Dolichoi)us. Simple abréviation. ■^' A partir de la petite nervure transverse. Mi;SKLM. — XXVI. ' — 50 — mais arrondi à l'apex. La plus grande largeur de l'aile avant la Iransverse poslérieure. Balanciers jaune rougeàlie. Caillerons jaune rougeùlre, à cils noirs. Long. : 5 raillim. i/a. 9 Les deux premiers articles anlennaires, rougeàtivs. Face à satiné gris blanc. Hanches antérieures, face antéiieure présentant à la base la même herse Iransverse de soies chétiformes que chez le d. Fémur moyen, après le milieu, deux robustes diètes ventro-antérieurs dirigés vers le bas; un chète semblable au fémur postéiieur, au tiers apical. Tibia moyen; au milieu, un chète ventral plus antérieur que les autres. Aile: segment busi- laiie de la coudée plus court que l'apical. Section basilairc de la k° long, nettement plus court que Tapicai, plus manifestement que chez le d. Le reste comme chez le d. Un couple. La Grave, le i3 juillet 191 A (Collection Hesse, à Grenoble). Bemarque. — T. chctiger, par ses antennes en partie claires, le nimbe brun de la traiisverse postérieure et la tache du coude de la section apicalc de la U' long, par les lobes ventraux postérieurs en demi-lune et pédon- cules, se rapproche de T. cuccriisLw./f.sogdiaHus L\\."'. et T. ainmobates Wlk. avec lesquels il forme groupe. Il se sépare de tous, dans les deux sexes, par les chètes ventraux des fémuis moyens et postérieurs, et de plus en particulier : De T.euceriis parle prolai-se aniérieui'. guère plus long que les li articles suivants réunis, et par le tibia antérieur normal. De 7'. .sogdianus par l'absence d'épaississement calleux à la costa , avant l'embouchuie de la 1" longiludinale. De T. aiiimohales par la (arc gris j-tune, les ti derniers arlicles du tarse antérieur à peine aplatis, non plumeux, et par le segment basilaire de la coudée pli-, tuiiit que l'apical. ('' Je ne suis pas certain que T. nofriUanus ait les lobes ventraux postérieurs pédoncidés et en demi-lunes. 51 — Les Moustiques de FnAycE, PAK M. E. Séguy. La noie suivatite, limitée aux seuls Culicides de la faune française, per- mellra do délerminer les espèces de celle reg-ion, sans avoir à consulloi" les Iravaiix considérables publiés depuis quelques années sur celle qneslion. Les Culicides conq)reinieiil les Diplèrcs caracléi-isés comme il suil: lèle avec des écailles do forme variée. Pas d'ocelles. Antennes composées de plus de trois articles, en plumet cliez les mâles, ne présentant que quelques poils verticillés chez les femelles, Mésonotum rarement avec une suture distincte, toujours sans suture en V. Ailes franjj'ées au bord postérieur, nervures couvertes d'écaillés. Au repos les ailes sont croisées l'une sur l'autre, jamais disposées en toit. Les œufs sont déposés à la surHice de l'eau, les larves et les nymphes sont aquatiques e thabitent généralement les eaux stagnantes, TABLEAU DES LARVES (". 1 -(0). Larves sans siphon respiratoire. 2 -(3), Segments 4-5-G de l'abdomen avec des soies latérales en plumet. Anophèles plumbcus. 3 - (2). Segments 4-6 de l'abdomen dépourvus de soies en plumet. 4 -(^5). Soies du clypeus simples. Anophèles Hfiircatus. 5 - (4). Soies du clypeus en plumet. Anophèles mnculipennis. 6 - ( 1 ), Larves avec un siphon respiratoire, 7 -(99). Siphon respiratoire court, un peu plus de 3 fois aussi long que large. {1"' groupe.) 8 - ( 19), Dents du peigne du siphon avec une ou plusieurs épines. 9 - (18). Touffe de soies au milieu du siphon, "' Je n'ai pa'? pu me procurer, ni obtenir de rensoijfTicments sufTisaiils s,,r hs larves de : Ochlerotalun irxans, 0. dorsovittalus , 0. jugoruDi , Taeniorhijnchus Rickardii, IheobiMia i^lapliyroptera , qui manquent à ce tableau. II. — 52 — 10 - ( 1 9 ). Toufles (le soies du siphon non à l'extrémité du peigne , dents de celui-ci également espacées. Ochlerolatus quadratimaculatus {diversus). 11 -(lo). Dents du peigne avec h pointes et plus. 12 - ( lo). Touffe de soies du siphon à l'extrémité du peigne, cpii est com- jiosé de 2 4-20 dents scri'ées également espacées, chaque dent avec 'i-6 pointes aiguës. Ochlerotatus cantans ; 0. aimuUpes. 13 - ( 1 1 ). Dents du peigne avec 1-2 pointes à la base. Peigne de 1/1-17 dents, réunies sur un quart de la longueur du siphon, celui-ci environ .3 fois de la longueur de sa base. Première paire de branchies plus petite que la deuxième paire, celles-ci plus courtes que le segment anal. 8' segment abdominal avec 12 écailles simples, longues et eflilées, en rangée régulière. Ochlerotatus geniculalus. 14 -(17). Ecailles du 8'' segment abdominal courtes, longuement fran- gées. 15 -(iG). Knvii'on 2 A écailles pointues, fortement frangées, sur le 8'' segment abdominal. Dents du peigne avec 1-2 pointes aiguës, la dent apicale considérablement plus grande. Branchies pointues à peine moitié de la longueur du segment anal. Ochlerolatus punctalus. 16- (i5). Environ 20-2^ écailles en spatule, à pointe mousse, sur le 8" segment abdominal. Dents du pei.<;ne du siphon avec 3-4 pointes à la base, les dents apicales semblables aux autres. |}ranchies courtes et glo- buleuses. Ochlerotatus détritus. 17 -(1/1). 12-16 grandes écailles très edilées et longuement frangées sur le 8' segment. Peigne du si|)hon avec environ 18 dents également espa- cées, chacune avec 2-3 pointes, les dents basales beaucoup plus grandes. Branchies pointues plus petites que le segment anal. Ochlerotatus communis. 18 - (9). Touffe de poils près de l'extrémité apicale du siphon. Peigne du siphon (le i/i-17 dents, avec 2-4 ('pines. Ecailles du 8* segment étroites, pointues, non longuement frangées. Aedes chierrus. 19 -(8). Dents du peigne du siphon simples, sans épines ni denticula- lions, siphon court, environ 3 fois aussi long (pie large, {^"groupe.) 20 -(21). Dents du peigne du siphon très longues, semblables à des soies, les dents basales petites, tridentées. Une touffe de soies près de la base du siphon. Theobaldia annulata. 21 -(20). Dents du peigne du siphon courtes, épaisses, peu nombreuses (de 7 à 9), dents basales simples. Ces dents, plantées sans ordre, sont quelquefois bifurquées. Theobaldia longearcolafa. — 53 — 22 - (y)- Siphon respiral ni œ long, au moins 6 fois aussi long que large ou plus. ('5'" groupe.) 23 - (26). Lne touffe de soies à la base du siphon. 2/t-(2o). Pas d'e'pincs snppiémeulaires en dehors des dents du peigne du siphon. ThcobnkUa morsilans. 25-(9'i). Plusieurs e'pines supplémentaires disposées s;ius ordre sur le siphon. Theohaldia funiipennis. 26 -(23). Quelques touffes de ïoies dispersées sur le siphon. 27 -(32). Denis du peigne du siphon avec une ou plusieurs denlicula- lions ; écailles du 8" segment abdominal à pointe mousse. 28 -(00). Siphon respiratoire environ 6 fois aussi long que large. ( 4*" groupe. ) 29 -(3i). Peigne de 6-9 dénis avec 2-3 pointes aiguës, ho-^ô écailles h pointe mousse sur le 8" segment abdominal. Plaque mentale avec 26- 27 dents. Culecc pipiens. 30 - ( 28). Siphon respiialoire environ 1 0 fois plus long que large ou j)lus. Peigne de i5-2o dents. [5'' groupe.) 31 -(29). Denis du peigne du siphon avec 1-1 pointes aiguës. 5o-6o écail- les eu spatule, à extrémité arrondie, sur le 8° segment abdominal. Plaque mentale avec i3-i5 dents. Cule.v korteiisis. 32 - (27). Dents du peigne du siphon longues, aiguës sans denliculation. 4o-5o écailles à pointe très aiguë sur le 8" segment abdominal. Plaque mentale de i3-i7 dents. Culex pi/renaicus ^ 'W * r^ % l^ «i \ 1 2 3 i 3 6 Fig. 1. — Ecailles du 8" segment des larves de moustiques. 1, Theohaldia longeareolata ; — a, OcJderotalus dorsalis; — 3, Culex hortensis; — 4, Theohaldia anmilata; — a, Ochlerotatus coin- munis; — 6,0. détritus. 5A ADULTES. CLASSIFICATION DES CULICIDES PIQUEURS EN DEUX SOUS-FAMILLES. Sclliner, Famm auslrkm , Diptera, II, xxix (i86i). Tlieobalcl, A Monogmph of the Culieidae of the World, I-V (1901-1910). Edwards, Eutomologist , \h\\ 191 (1912). Surcouf et Gonzalez-Rincones , Essai sur les Diptères vulnévanls du Vene- zuela, 1 (191 1). Howard, Dyar and Knab, Mosquitocs oj Noitli and Ccniral America and the West Indies , vol. I-V (1912-1917). 1 -(3). Palpes de li arlicles, ces palpes à peu près aussi longs ou plus longs que la trompe dans les deux sexes. 2 — (û). Deux derniers arlicles des palpes courts, dilatés en spatule, ces deux arlicles rdunis sont plus courts que le précédent (d*). Palpes fili- Ibrmes, à peu près aussi longs que la Irompe (9). Sculellum non trilobé. Quatrième article du larsc des pâlies anlérieures aussi long (jue le cin- quième. Abdomen sans écailles. 1. Aiiuplicliiiae. 3-(i). Pal|)es ordinairement aussi longs que la Irompo cliez les mâles, toujours plus courls que le tiers de la Irompe chez les femelles. ^-{^). Deux derniers articles des palj)es allongés (cf). Ti'oisième arlicle des palpes de la mènu' longueur, ou plus long que les deux premiers réunis; quelquefois un quatrième petit article spliéricpie (9). Sculellum trilobé. Quatrième arlicle du tarse des pattes anlérieures plus court que le cinquième. Abdomeu avec des écailles. 2. Culicinae. PREMIÈRE SOUS-FAMILLE. 1. Anophclinae. Gen. Auopheles Meigen 1818, Syst. Besoin-., I, 10; Schinei-, Fauna Austr., Diplera, 11, 266(186^); Theobald , Monogr. Culic, I, ii5, (1901); Blanchard, Les Moiisti.|ues, 167, iGo, 1, (1906); Howard, Djarand Knab, Mos(|. of N. and G. Ameiica and West Indies, IV, 962. Syn. Cukâ-, Linné, Fabiicius , Schrank. — 55 — Les femelles iV Anophèles se di'stiiiguent facilement de celles des CuLiciNAE par leurs palpes de même longueur que la (rompe, les mâles se distinguent par les deux derniers articles des palpes en forme de spatule, bien plus épais que les précédents. Chez les Culiclnae ces deux derniers articles sont très longs, le dernier plus ou moins pointu. Pas d'écaillés sur l'abdomen. Pattes non annelées, très longues et 1res grêles. Larves sans siphon respiratoire. TABLEAU DES ESPECES. 1 - ( /f). Insectes d'un gris brun, pattes brunes. 2 -(3). Ailes tachetées. Angle de bifurcation des fourchettes antérieures et postérieures sur la même ligne. Long. 6 -y millimètres. l. A. tnacultpennis. 3 -(a). Ailes non tachetées. Angle de bifurcation des fourchettes anté- rieui'es et postérieures sur des lignes différentes. Long. 6-8 millimètres. 2. .1. bijurcatus. li-('i). Insecte de couleur sombre, presque noire, pattes noires; ailes non tachetées, étroites, sombres à écailles serrées le long du bord antérieur de l'aile. Long. ^i-5 mdlimètres. 3. A. phnnbeus. 1 -A. MAcuLiPENNis* Mcigeu i8o4, Klass., I, 5; Schiner, F. A., Il, OaS (i86/i); Blanchard, Les ^Moustiques , iGo, 1 (lyoô); Auslen, British blood sucking llies, ao, pi. 4 (190G) ; Theobald, Monogr. Gulic. , I-V, (1901-1910). Syn. bifurcntus Meigen ^^non Linné) i8o4, Klass, I, 5, 8. — claviger Fabricius i8o5 (non Meigen), Syst. Anll., 35, 6. Correspond à VA. quadrimnculalus Say. Howard, Dyar and Knab, Mosq. N. C.Am.,IV, 1028. Insecte d'un gris sombre, plutôt brun, avec deux bandes noirâtres sur le thorax, visibles à la lumière incidente; ailes tachetées par accumulation d'écaillés. Long. 6-9 millimètres. Commun et répandu dans toute la France et probablement toute l'Europe. Boulogne-sur-Mer (Theobald) : Paris [Rouhaud, Ségiuj : Muséum Paris); Bicêtre, Villejuif, Bourg-la-Reine, Fontainebleau (iSe^wy; Muséum Paris); Bois de Boulogne, S'.-Oloud, Meudon (Ed. ei Et. Sergent); Clamart : Etang de Trivaux, Villebon ; Choisy-le-Roi [Alliuiiid) ; liambouillel (D' 1 ille- neuve, Séguij : Muséum Paris); Nemours [Surcouf : Muséum Paris); — 50 — Maino-et-Loirc : Sainl-Rémy-la-Varenne (R. du Biitjsson : Muséum Paris); Meuje: Revigny (C'o)y//>/- .• Muséum Paris); Creuse : La Gelle-Duuoise {AUuanâ) ; Corse [Le Cerf: Muséum Paris). Belgique: Ostende ((^//«oh); Cand, Troucliieuue, Afsné, Blaukeiiberglie {ir (Joi'tghehim-) ; Allcmague: coll. Mei[>-en > Muséum Paris, 2 c? et i 9 (N" 1/17, ^-2) étiquetée Anopfiplos bifmratus ; Hongrie {Kniesi); Bulgarie (Tlirobiild); Plaines du Aardar: Saripazar, Péderli (/?. Miclipl, Muséum Paris); Macédoine: Plali (D'' Procolcllc: Muséum Paiis); Vodena, Oslrovo {W Rivet : Muséum Paris); l'aniaidi près Salouique(D' Le Faucheur: Muséum Paris); Karasouli, Laliana (Udlerfston); Chypre, Crète, Italie, Sardaignc (Tltcobald); Espagne: Escorial (Laujfer); Algérie. Tunisie, Palestine (Tlieobald) ; Canada (Dynr); États-Unis d'Amérique (7'/(coi^(/(/, Howard , Di/ar , Knah); Californie (Kellog): Floride (Luddloiv); Missouri, Mississipi (G/pHHHerrjV/c); Colombie britannique [Dyar) [Anophèles quadri- maculatus Say]. Les larves sont très communes au piiulemps dans les mares d'eau claire. (Mares avec des plantes aquatiques ou mares à Anophèles.) 2 -A. BiFURC\Tus Linné 1768, Sysl. Nat., Ed. X, 6o3, 2 ; Scbiner, F. A., 11, G25,9 (186/1); Blanchard , Les Mousti([ues, i63. I(i9o5); Austen, Brit. blood suck. (lies, 1 () , pi. 3 (kjoO); Tlieobald, M. C. , I-V (1901-1910). Syn. c/r(ii/^w Meigeu, 180A, Klass. , I, 4, 7. — /rJ/?-eroii): Clialou iBoiihaïuI): Rambouillot {D' Villv- nciuc Scii'iiii : Musoum Paris); Meiulon (Sé}>iiii : Muséum Paris); Seine- et-Marne: .Nemours [Siiitok/: Muséum Paris); Melun (7.((//^'r>o;(); Région (le lArgoniie (D' Pejii. Cordier); Grenoble [liesse: Muséum Pju'is); Pyré- nées [Ilrolcmaiin). Groenland, Laponie (Scliiiier); A^nghlevveÇEdivards); Nord tle Tlrlande (Haliday); Aulrichc (Sc/iinrr) ; Hongrie (Kertes:); Suisse [CnHi-Valrno); Espagne: Escorial (Luiijl'er) ; Amérique scendrc ju?quV'n Cialiforiiie , et le Mod. papuana Lamarck, dont il limite l'habitat aux côtes Américaines de l'Atlantique Nord, mais il reconnaît lui-même n'avoir pas les éléments sullisants pour justifier cette séparation etiicile, à plusieurs reprises, les même» références pour l'une ou l'autre forme. ~ 63 — C'est (Vailleurs une forme circumpolaire : Mer de Kara, Norvège, lies Britanniques, France jusqu'à la Loire Inférieure, Islande, côte Atlan- tique de l'Amérique jusqu'à New-York, Mer de Behring et littoral Paci- fique Américnin jusqu'en Californie, entin Japon. Cette espèce a une coquille oblongne, subtrapéziforme , renflée vers les sommets, ornée seulement de stries d'accroissement irrégulières et recou- verte d'un épidémie à prolongements piliformes simples; l'extérieur est d'un marron foncé: l'inlériour est, chez les adultes, uniformément blanc bleuàlie avec éclat naci'é et il y a tout au plus une légère teinte violette au bord dorsal extrême. Dans la collection du Muséum de Paris . trois échaiilillons, mesurant respectivement 8'iX^i3, 68x87 et 72x^0 millimèlies (ce dernier pro- venant de la collection Defrance), déterminés par Lamarck 17. papitaiia, appartiennent bien à cette espèce. Un V individu (93 x^B millim.). étiqueté de la main de Lamarck M. poimaiia, me parait se rapporter à une autre foi'me, le Mod. Plillippi- narum Hanley (i8'i3. Cal. Rec. Biv. Sh., j). 206, pi. 2^, fig. 9.G), qui est très différente d'après Li?chke (1869 , Japan. Merves-Concli. , 1, p. 1 58): c'est une coquille pins mince, à côté antérieur constituant une plus forte saillie en avant du sommet, à bord postérieur faisant, en arrière du liga- ment, un angle bien marqué, à surface externe ornée de stries concen- triques filiformes, à coloration interne offrant deux teintes nettement sépa- rées, la moitié supérieure étant d'un violet foncé et la moitié inférieure d'un blanc bleuâtre. Si donc, en dehors de la grande espèce de l'Atlantique septentiional correspondant au jl/of/. modiolns L., il existe, comme le disent Jeffreys (i865, Brit. Conch., Il, p. ii3) et Locard (1888, Revis, esp. franc. Mo- diola, Bull. Soc. Maine. France, V, p. 83), une cofjuille de Nouvelle- Guinée et de la grande mer des Indes qui serait la forme citée sous le nom de Musculm papuanus par d'Argenville (17A2, Hki. Nul. Conclujl., p. 3-27 et 33o, pi. 25, fig. G) et Favart d'Herbigny (1776, Dict. d'hisl. na'. Testac, t. II, p. 355), on peut se demander si celte espèce exotique ne serait pas le M. Philippinarum'-^K ('> La liyure B de fa pianclie XLVI de ^am[)hms ( i^ h i, Amboiu. Ravireillx-.) p. i5i), sur faquefie Phifippi (18^7, Zeitxch. f. Malah., IV, p. 1 li) a établi une espèce distincte sous fe nom de Modiola Rumphii , correspond, d'après Donovan, au Musculus papuanus auct. : or Hanley ( i855. Ipsa Linii. Conch., p. ih%) sup- pose que cette ligure représente peut-être te M. Philippinarum , auquel von Mar- tens (1902, Ruinphius Gedenkbeeli, MolL, p. 128) admet également que puisse être identifié le M. Rumphii Pliil. Récemment M. T. Iredafe {iQtli, P. Z. S. L., p. 667) a fait tomber M. Phi- lippinarum en sjTioDvmie de M. Metcalfei Eaniey ( i863, loc. cit., p. 2 35, pi. 2/1/4 , fig. 20). — 6â — M. TULIPA. (Lamarck, loc cit., p. i 1 1.) i.e Modiola lulipa , auquel Lamarck rapportait avec doute le Mytilus modiolus Linné, est une coquille des Antilles qui. voisine du M. adriiilica Lk., en diffère, d'après MM. Bucquoy, Daulzenberg. pollfus (1890, il/o//. du RoussUlon, 11, p. iby), par sa taille pins grande, son test plus épais, son épidémie barbu moins caduc, ainsi que par sa coloration plus brillante. Mais, selon Deshayes (i836, Anim. s. vert., -x" éd.. Vil, p. 19), deux formes |)ourraient être disling-uées : L'une, le Mod. lulipa typique, a un épidémie rugueux d'un brun peu foncé : une grande tache, d'un brun foncé, occupe le côté (Ultérieur, et le côlé postérieur est orné de rayons rougeAtres sur un fond blanc lors- que l'épidermc est enlevé. Au Muséum de Paris on trouve actuellement connue appartenant à cette forme typique un individu (mesui-ant SyxS-j niillim.) qui a été étiqueté de la main de Lamarck dans la collection Défiance et qui est conforme à la figuie i5 de lîeeve (1867, Concli. hou., \, Modiola, pi. IV). L'autre foime, plus étroite proportionnellement, est oinée, sous un épideinie mince et verdàtre. d'un grand nombre de rayons d'un beau violet foncé sur un fond blanc : elle correspond peut-être à la figin-e 198 de Lister (1 685, ///«<. Concli. [t. 35(1 1). qui leprésenle, d'apiès Hanley (i855, Ipsa Liiiii. (loucli., p. ihk). Mod. amcrirana Lench (iHib , Zoolog. MiscelL. Il, p. 32 , pi. LXXII, fig. 1 ) = /«///>« Lk. vai\, et à la ligure 758 de Chemnitz (1785, Conch. Cab., VIII, j»l. 85). (^l'esl à celle seconde forme que paraît se raliacber, dans la cnlloction du Muséum, un autre éclianlillon (ayant pour dimensions 80x60 millim.) qui a été également étiipielé par Lamarck et dont Locard (1888, Itcris. esp. franc. Modiola, p. 108) a donné luio description détaillée. (Je spé- cimen est malheureusement décapé et, par suite, dillicile à identilier d'une laçon précise : par sa forme, il ressemble, en effet, beaucoup au 1/. albi- costa Lk. figuré par Delessert (18/11, Rec. Coq. Lamarck, pi. i3, lig. 8 a-h). 11 est à noter d'ailleurs que la figure 758 de Chcmnitz, supprimée par Deshayes de la liste des références iconographiques du M. lulipa, a été leproduile dans la figure 5 de la planche 5 delà 1" édition dn Cm ne h y lien- Cabinet et rapportée alors par Clessin (p. 96) au M. albicosla. D'autre part, au Mod. lulipa d'Amérique, Lamarck rattache comme variété [2] une forme Australienne ''^ représentée, dans la collection du (') Hanley (i8'j3 , Cal. Rec. Biv. Sh. , p. aSi) regardait cette variété [îi] pro- venant de Nouvelle-Hollande comme une espèce distincte qui pouvait être iden- tique au Mod. radiula Brown. — 65 — Muséum, par deux valves gauches ( inesurant respectiveinenl /ioX2o et 3ox 16 millim.) de forme étroite cl de couleur blanche avec rayons roses : nous allons voir ci-après que celte forme d'Australie doit plutôt èli-e rap- portée au M. alhicosla. Inversement, selon Dcshnyes (i83G, lue. cil., p. 19), Lamarck n con- fondu avec son M. alhicosla une variété du M. ttilipa chez laquelle les rayons postérieurs se réuiiisscnl, cl alois la tache du cùtc antérieur est séparée de celle du côté postérieur par une zone oblique blanchâtre. Lamarck était d'ailleurs hésitant au sujet de ces deux espèces : sur un carton de la collection Defrance on trouve ime coquille (de aSx i5 millim.) qui a été étiquetée de la main de Lamai-ck "Modiofa lulipa? aul alhicosla? -n et qui me semble, du reste, être un M. aihialica Lk. Enfin, également dans la collection DcIVancc, Lamarck a étiqueté . 111.) Le Modiola alhicosla est une espèce d'Australie et de Tasmanie, figurée par Delessert (1 8 6 1 , liée. Coq. Lamarck, pi. 1 3 , fig S a-h), ayant la foime générale du Mol. lulipa Lk., mais plus grande, plus allongée, à angle dorsal arrondi, ornée, sous un épidémie roux fauve, d'une raie blanche parlant obliquement du sommet. M. Ch. lledley (190-3, Scient. lies. E-rp. ^Thelisn, Mem. Austral. Mas., IV, p. 3i 1) a supposé que le nom de .17. alhicosla a été appliqué [)ar La- marck au .1/. PJtil'ppinarum Hanley, tandis que l'espèce Tasmanienne était, pour lui , une variété du M. tulipa. Celle double hypothèse parait exacte. Nous venons de voir en elfetque, dans la collection du Muséum de Paris, Lamarck a étiqueté nM. lulipa var. [2 Jr deux val\ es gauches (ayant pour dimensions respectives 60x20 et 3ox 16 millim.) qui proviennent du Port du Roi George : elles sont en mauvais état, mais, par leur foriiic étroite, leur bord dorsal arrondi et leurs rayons roses sur un fond blanc, elles se rapprochent plutôt du 1/. alhicosla, tel qu'il a élé figuré par Delessert. Au contraire, plusieurs spécimens du Muséum étiquetés par Lamarck M. alhicosla correspondent bien mieux, par leur contour et leur colora- tion, au M. PhUlppiuarum représenté par Reeve (i858, Conch. Icon., Mo- diola, pi. 1, fig. 1 ); ce sont : i°deux échantillons (mesurant 55x3o et 5'iX99 millim.) sans indication de provenance, mentionnés comme iMuStLSI. — \XVI. 5 — 66 — nommés par Lamarck, bien (jue dépourvus d'ëtiquelte origiuale ; 3° mi spécimen (5/i x3o raiHira.) sans localité, mais avec ëtiijuelte de Lamarck; 3° deux individus (76 X /il et Cix33 millim.) recueillis h Timor par Pérou et Lesueur (i8o3)ct déterminés, de la main de Lamarck, rr_U. albi- cosla var.fl. On peut donc admettre que la forme appelée M. Pliilippiiiurum par Hanley était, pour Lamarck, une variété cValhicosta. Lamarck rattachait encore au M. albicosta deux vai'iétés : L'une, ff demi-violette à rinlérieurn,a été établie, dans la collection du Muséum, sur une coquille (mesurant ôfîXaS millim.) polie artiOciel- lement, qui, d'après Desliayes (i83G, Anini. s. vnt., ti'édit., VII, p. 30), est un Mod. barbala L.<''. L'autre variété, rrélargie en spalulen, est représentai' également au Muséum par quatre individus (7^1 x 4^1 , 69x06, 01x28, 42 X93 millim.) dont trois ont été rapportés de Timor par Pérou et Lesueur, et il est facile de reconnaître que ce sont des spécimens de Modiola anslralia (Irav ''. Enfin, dans la collection Defrance, trois cartons ont été étiquetés par Lamarck : Le 1" : ^ Mod. albicosla var. d'âges , qui porte une valve (/16X27 mil- lim.) en mauvais élaf, mais pouvant provenir d'un Mod. tiilipa, et un individu (20x12 millim.) paraissant être un Mod. adriaiica; Le •2° : ^rMod. tulipa f aiit nlbirof;ln?-o, sur lequel, comme je l'ai dit plus haut, est lixé (gaiement un M. (idna'ica (28x1 5 millim.); Le 3" : iis, fflaber, 38-^1'^ cm. longas , 1^-1 f) cm. lalits, apicc rolinulatiis, basi sœpc iiiPt/iialilcr conhiliis; costa subtils valdc jirommciis ; ncrci ritrinquc fj-iH paullo citnuiti, supra impresst, siiblus promtncules , propc marginem urcuutim conjîuoites ; nervuli impressi ; slipulœ magnœ sublcr foliorum iiiserlioiinii aliformes, 8-10 cm. lo)ig(e, supra msertionem -2 cm. loiigœ , apicc rotundatœ, usque a cm. lalœ. Flores solila- ru , aœillares, magm ; jicdirellus- crassus io-m mm. loiigus , bracteis allcriiis mslrucliis. Sepala 3 imbricata, basi crasso-coriacea , rotuialata , •?.,!}-S cm. lata, exlus pumtata. Petala o. Slaminodia in membraiiam cupuliformem coahla; iiumbruna pelaloidea, purpurea, marginc Jlummea, à-5 cm. alla, 38-^o-plîcata , apice rccurvata, lobis rolundatis, costis dorso versus ujiicem processu brevi compressocpie inslruclis ; slamina numerosa multiscriaia versus recpplacuh margiiicm iiiscrla, filamnilis plus minus elougaùs, basi compres- sts, nntheris basiji.xis , oblongis, '■2,5-3 mm. allis, lalvralilir deliiscciitibus. Ovarium semi-inferum glabrum , latum, h-hculare, seplis lenuibus h, inlus crassts; ovula numerosa, anatropa, 1 mm. longa; slijlus cylindricus , glaber, 3-3,5 cm. altus , apice curvatus; sligma non evolutum ; fructus incognilus. Congo français : Sindara (région de la Ngounyé, alUuent de l'Ogoué). G. Le Testu, u° -2^85. ") Catalogue of the Plants collected by Mr. and Mrs. P. A. Talbot in the Uban district South Nigeria, by A. 13. Rcntlle, E. G. Baker, S. Moorc omt others , London, iyi3. — 69 FJg.i. Craleraiilhiis Le Teslui H. Lto. 1. Rameau avec feuilles X i/C;- — a. Un boulon, i/i ; - — 3. Sépale rlétacht", i/i ; — A. Fleur après l'enlèvement des sépales pour montrer la couronne slaïuinodiale: — 5. La même, vue par la partie supérieure, X 3/-2; — 6. Section verticale de la fleur a\ant i'antbèse; — 7. Section verticale de la fleur après l'anthèse; -- 8. Section transversale dans la région de l'ovaire; — 9. Fragmen de la couronne slarainodiale avec bordure en partie relevée; — 10. Étamines avant et après la déhiscence de l'anthère, X i>; — 70 — Celle espèce diffère de C. Talbolii Baker f. : 1° Au point de vue de i'appai'eil végétatif : par les feuilles à limbe notablement plus grand, par le nombre des nervures secondaires (16-18 ])aires au lieu do 10-1 A), par la forme du limbe, arrondi et non acuminé au sommet, coidiforme et non atténué eu bas, par les stipules formant à la tige et aux pétioles des dépendances aliformes notablement plus déve- loppées que dans l'espèce de Baker. ù" En ce qui concerne la Heur : par un calice imbriqué et non pas valvairo, par une couronne slaminodiale pourpre et non pas de couleui- crème, par la présence de 38-Ao plis à celle couronne au lieu de 3o, par l'absence du disque indirpu^ par Baker, par l'ovaire semi-infère à k loges au lieu de 3, enlin par les ovules très nombreux, nellemeut analropes cl non pas cam])ylolropps. Cette espèce est remarquable : 1' par le dévelopj)emenl des ailes de la lige conslitnées par des stipules; 2" par la coalescence des slaminodes •formant autour des pièces internes de la fleui-, sous le calice, une enve- loppe d'apparence pélaloïde [)ourvuc de nombreux plis. Une autre espèce du même genre, mais à appendices aliformes réduits à de .'^impies lignes saillantes siu" les ramaux, a été recueillie dans la même région par M. G. Le Tcslu. Cratheranthus congolensis nov. sp. Arbor panni rnmulis ptnillo tniiriihitis, Folia aherna ; pctiolim brevis, crassiis, 3-^i mm. Ioiiijks ; liinbiis .siibcniiiiccua , ipisco-iindis , gUtbov, ohloii- ffus, apice brcoe acuiiiiiuiliis, bnni rotuiiddlo-dHeiuuiliis , i()-ai cm. longiis, j-g cm. talus; cosla snbtiis pvominsns; nervi j-io jiigi icr-sus margiucm coii- jluenles; nervuli vlx coiispicin subtus impres.si; stipulœ vix compiciiœ. Flores soUtarn, (i.rillores; pedicelli J-6' cm. longi, bracteis ghbris inslrucù. Sepnlii 3 imbricata. apice rottindala, bnsicrnssn, cxlus puiicUita. Petnla 0. Slamino- dia in uiembranam cupuliformem So-pUcatinn coalila ; membrnna 1 cm. alla, luteo-alba, apice eXtus recurvntu , lobis ticulis, costis dorsn supra médium processu brevi, compressa, inslrurlis. Slamina numerosit , miihiseriala, nersiis receplaculi 7narginem insertœ , fila mentis plus minus elongads, usque 6-j mm. longis, aniheris oblongis s,ô-a,jù mm. longis, apice aculis, longifudinaliler dehiscenlibus. Ornrium semi-infermn , lalum, S-lnctilare, septi» lenuibus .'i , intus crassis; oluiIu numerosa , (inatropa ; stijlus cijiindricus, apice rccuroalus. Fructus incognitus. Congo, Ngoumbi, région do la Ngounyé, Le Testa n" ai53. Celle espèce, 1res différente de C. Le Testai, se rapprocbe de C. Talbotii — 71 — Bak. tlont elle diffère cepenchuit par l'absence de prolongements aliformes aux rameaux, par les feuilles beaucoup plus peliles, par les nervures moins nombreuses, par les feuilles alte'nuées en bas el non cordées, par le pétiole plus court, par l'absence de disque sous la fleur, enfin par les ovules anatropes et non campylotropes. I^e genre CrateraïUhus Bak.. f. comprend donc actuellement 3 espèces : Feuilles cordées à la base et lige ailée; ailes de la tige très développe'es , formant deux oreillettes au-dessus de l'insertion du pétiole; lobes de la couronne staminodiale arrondis C. Le Testui. Ailes petites ne dépassant pas l'insertion du pétiole; lobes de la couronne staminodiale aigus C. Talhotii. Feuilles non cordées à la partie inférieure; saillies linéaires sur rameaux mais pas d'ailes; loi>es de la couronne staminodiale 1res aigus C congolensis. Le nouveau genre de Baker f. comprend donc actuellement trois espèces. 72 — Harrinotonia et Decaspermum yOUVEAVÏ, PAR M. F. Gagnepain. Barrlngtonia Eberhardtii Gng'nep. , nov. S[). Ramusciili suhantrulali piirpiirascenlcs , niiimùni pnlUdi. Folùi alterna vel npice siihnpposiln vol cmifjpstd , oborato , apicc abrupte acuta , basi attpuuata , pplioJata, iitriiupir pallidissimc {flaticpscputia , mari>ine uaqup ad basin re(>iila- ritpr serrait! , ghdiprrima ; nervi seciindarii -i-J-ji'ip , ntrinqae paulhiluin pro- viinentes; n. u'timi rete drnsani it conspienuin l'iforniaiitps : pptiolm {'ranlis, supra canalknlatua , filaberrinius. Iiijîorpscpulia lon{>issime fageUiJhrnàs, gracilh,mulliJ!ora, ^jlabprrima , tenuilpr striata ; ppdicelli p!nn{iali, firacilcs, altprnantcs, suboppnsiti rpl subverlicillati; alabastri pnriuii, nvoidei, sppalis patentibus. Sepala /i , laie ovata , marginp tpuuitpr serrata, apice subemargi- nata, dorso grainilato-papillosa. Pptala //, nrato-oblonfia , neriosa , bnsi ad slaniinum tuhuin Irriter adhœrcntia. Staniinii nuniprosa . imabasi nionadpipfia , jilamenlis in ohihasirn rontortis. rubris, antln-ris suborbiculalis ad anthesin proniinenlibus. Oiariuni infennn, nbconicinn , brcrissivip pnpillosuni , loculi a, phiriorulati ; .sIjjIun Jilijormis, p^hiber, Jle.rimus, Htip^male punctiformi subinconspicuo tPiininatUH. Fruclus ignotus. — Folia 8-1 a cm. longa, aS//5 vim. lata,peliolo centinicirali. InJIoicacpnlia ào-38 cm. longa , pedi- ccllis circa 8-1 ">. mm. longis. aJabaatris fl-'tjy mm. longis , // mm. diam. Sppa'a vi.jc 3 mm. Innga pt lala. Pctala 5 mm. Jonga. Stamina ndnlta vaque 10 mm. hnga. Annam : Cliaîno annaniiiiqiie, 1911, sans niunéi'O, vnl}>\ Càij-Mm (Eberhardl). Ce Barriugtonia liouveaii apparlieiil à la section à h sëpales distiacls el à lleui-s peliles. 11 se place ainsi à côlé du I}. micrantha Gagnep. , mais s'en dislingue : 1" par les feuilles h dcnls plus fortes; 2° par les indo- rescenccs heaucoup plus allongées et grêles (de /io-5o cm. au lieu de 12 cm.); 3° parles pédicellcs Leaucoup plus allongés (10 mm. au lieu de 2); /i° par les sépales jdus carrés dans l'ensenible, étalés de bonne heure; 5" par Tovairc non télragone, couvert decourtfs paj)illos. Barringtonia edaphocarpa Gagiiep., nov. sp. Arhnsrnla. RamI teretes , pallidl , sot nodnsi. Folia nppnsita vel suboppnsita, ohovato-lnnceolata , longe ml hasin atlenuata , siibsessilia , apice breviter acuini- nata niargine lenuiter serrata, glabra, inlerdum ad raiiios réfracta; nervi seciiiidarii lo-jiigi, arcuali , ad costam deciirrenies : ii. idlimi numerosissimi vête demum ejjbnnantes; petiolus roiiiphinatiis. lujiorpscentia terininalis, anguste et lougissime racemosa, spicifonnis, e basi JJorifera , glabra; Jlores numerosissimi , breviler prdicellati , solitarii , intense cœriilei , minuti. Cnlijcis lubus obpijramidalis subheniisphœricus , ^-angulatus, angulis obtusis , bilin^ato- pavimentatis; lobi â, ornlo-oblongi , obtiisi, suberecli. Ciirolla tubulosa , tiibo cylindraceo , apice vix attenuato , lobalo; lobis â, ovato-obiusis , dein patentibus et arcte retrocircinatis. Slamina nuinerosa, faiice corollœ inserta, Jilamentis ima hasin Jeriter roalitis, supra basin iuniidulis; anlherœ . . . Ovarium inferum, loculis 3, paucinvulatis, ovulis apice pende ntibiis ; stijlus fUformis, flejcuosns, stignutte angnsie discoidco. Fructus. . . — Arbiiscula usqiie 3 m. alta. Folia 6-20 cm. longa, 3-3 cm. lata, petiolo 6-8 mm. longo. InJJores- cenlia 3o-5o cm. longa , Jloribus ô-j mm. longis. Calycis tubus 3 mm. diam., lobi 3-5 mm. longi, 9 mm. loti. Corollœ tubus 3-5 mm. longns , lobi 6 mm. îongi. ToNKiN : Ban-miiôi noi , à l'ouest de Son-la, et un pen parlont dans celte région. [Le marié.) Celte espèce nouvelle se distingue de tous les Barringtonia : i° par l'o- vaire marqué sur les angles de -2 lignes régulières de saillies peu élevées en forme de pavés: -2° par les loges pauciovulécs, qui prometlent, étant donné Tàgc des fleurs, autant de graines; 3° par la corolle gamopétale, les lobes étant soudés sur le tiers de la corol[e en un tuhe parfait; 5° par les étamines insérées à la goi-ge de ce tube au point où les lobes se libèrent; 6° par les lobes de la corolle à la fin étalés et même étroite ment révolutés. Il est l'egiettable que l'unique écbantillon de cette espèce soit incom- plet: que les anthères soient totalement ignorées; que je n'aie pu en dissé- (pier le fruit mùi". Decaspermum cambodianum Gagnep. , nov. S[». Arbuscula. Romiisculi , virgati, apice compressiusculi , teretes glaberrinu , in sicco rufi. Folia opposita , obovata vel lanceolata , basi attenuato-acuta , apice in.r acuininata, obtusa , glaberrima , sat crassa coriaceaque , supra nittdula , concolnria , in sicco brunca, glandulis subinconspicuis ; nervi secundarii ^-jugi, — 74 — siihtm inconsplcui, vemdh siibuitllh; ppliolus apicr ahim , ghthor. hi/Jorpu- ccnliœ itiasculœ hermaphrodhœque comimiles, aa'dkres , numerosm , i-3-natœ, mn'irulalœ , pauc'JIorcs , ghherrhnœ ; hracieœ el bracleolœ sqiuumfovines , par m; nhktsUmn ghbosum {d) tel pyriformp (?^), glaberviinmi, Cnlijcis tubas suhmdlus [d) ou mhglobosus; lobi â, ovali, ciliolati, glaberriini, persisieules, Petala ^i , obnnilo-oblongn, margiiie ciliolala. Stamtna numevosa, flamentis regularibus , inœquidibus ; (mlborw Imn-ivei Htm pUiplicœ vel suboi- bicnlarefi, Itaud crserlw oscillunles. Opaiiinninfcmni . svbglobosinii ,gl(dn'uiii ; locidi ^/, ovtdis -i [clulU'o?) in angidii intiiuo r.rscrlis , sùgiiid subcapitatuin, Fructus junior ghbosHs. — Arbiiscuht ■?-//)«. alla. Folia â-6 inni. longa, a-3 cm. lata, petiolo 5-y mm. longo. In/îorcan'ntiee lo-ùo mm. longw. Pelala in alnhasti'o a-5 mm. longa. Anihei'fo o.j mm. lolw. Cambodgi; : prov. de The|)ong, n" 985 \rien'e]. Cette espèce est très diiïérenle du Di'caspcrmum paniculnlum, principale- ment : 1° par sa glabréitt^ complète des rameaux, feuilles , inllorescences , même jeunes: a" par ses feuilles non acuminées, brunissant en séchant; 3° par ses inllorescences courtes el nombreuses semblables, qu'elles soient mâles ou hermaphrodites; A" par ses Heurs sur le type 6, jamais soyeuses, mais glabres. Comparée aux échantillons ou descriptions de toutes les espèces connues, elle s'est révélée distincte de chacune. 75 — Un ge!Sre nouveau de composées, Bllmeopsis, r\n M. F. Gagnepain. Dans une note précédente, donnée à la Socirlé botanique de France^ sur l'anlonomie des oenres Bluinea et Lnggern, j'ai montré que, iogi- qnenienl, deux espèces doivent être sorties du ,o-enre Lnggera : le L. atirha (DG.) et le L.Jlava Bentb. La première redevient naturelle- ment le Blumm aiirita DG. Que deviendra la seconde? Elle ne peut être un lîliiiiioa à cause de ses aullières non auriculées; elle ne peut être un LaP'gem, puisque ni ses tiges, ni ses rameaux ne présentent des décurrences ailées. Ses aiUlières ne sont ni troiiijuées ni dentées cour- tement à la base comiiie le-i Laggem, ni sagillées comme les lihmeu, mais elles sont atténuées graduellement sur le lilet, de sorte que l'on voit diiricilement où fmit la loge et où commence le lilet. Elle a de plus un caractère extrêmement iutéressont, étianger aux Blinncnelixux Lttgg(m:\a polygamie de ses capitules et très souvent l'indépendance de ses anthères. Dans les deux genres, en effet, comme dans les Composées de cette tribu des Inuloïdées, autour du capitule, il y a des fleurs femelles et ce n'est qu'au centre que se trouvent les fleurs bisexuées. Un capitule de Laggem Jlava Benth. présente bien ces deux sortes de fleurs, bien que les fleurs bisexuées à 5 anthères soient rares , mais en outre tous les intermédiaires entre o et 5 étamines. 11 y a donc des fleurs monandres, diandres, lii- andres et tétrandres. Pres(jue toujours les anthères sont inégales quand il y en a deux ou plus , et je les ai toujours vues libres. Jamais je n'ai pu apercevoir, malgré mes recherches nombreuses, des fleurs bisexuées complètes avec 5 éta- mines. Mais M. Delpy, le dessinateur exact et consciencieux de Pierre, les a nettement figurées dans un de ses dessins analytiques. Il faut donc admettre cpi'elles existent, bien que rarement. La présence des anthères, plus ou moins nombreuses, influe naturel- lement sur la forme de la corolle. Ainsi . dans les fleurs exclusivement femelles, le tube est filiforme et laisse seulement la place au style. Quand il y a 1, •? ou 3 étamines, ce tube est de plus en plus dilaté dans la région qu'occupent les anthères. Mais, ce qui est bien digne de retenir l'atten- tion, c'est la forme des lobes de la corolle. Tandis que dans les Bliimofi et Lnggrra le tube des fleurs femelles est à lobules minuscules et à gofge non dilalée, ici les /j lobules sont épaissis par de grosses papilles hémi- — 76 — snhéiiques , et le limbe, brnsquemcnl très dilali^ semble capité sur le tube. Que les fleurs à i-5 étamines présentent ce même caractère progressi- vement plus apparent, rien que de très naturel, et c'est ce qui s'observe en effet sans exception possible. La forme de la gorge est très importante dans ces fleurs femelles ou incomplètement bisexuées. Si la gorge avait la moindre tendance à se fendre unilatéralement, nous aurions affaire à une minuscule ligule et la plante se rapproclierait des Coni/zn de la tribu des Asléroïdées. Mais il n'eu est rien de toute évidence, et je crois qu'elle doit rester au voisinage des BJiinim dans la tribu des Inuloïdées, sous-tribu des Pluchéinées, avec une autonomie bien méritée par ses caractères distinctifs et par conséquent un nom de genre particulier. Je propose de la nommer Blumenpsis finira , cl voici sa description : Blumeopsis flava Gagnepr; Bluiiira Jlam D(i. Prodr. V, p. hZç\: Liiggem fava Benlli. Gni. pi. H, p. 990: Clarke Cnnipo.n. Iiid., p. 90; Hooker, FI. liril. India, lll, p. 370; king, ^fa/. Mdlaij. Pciiina. Gamop., p. 2 46; Erigpron faleatum Don Prod. p. i'j-2. Herbu iittiia gracilisqiio , vcl i'filid(( , moirnUs. (luulia .simplo.r vcl plus minusve mmosus, glahev sulcato-striatiis. Folia iiijima ohovata, tipico rotundu, hast ulienuata, subsessilhi , dentala, glahra ; f. cauHniu gradatiin minora, sessilia, amplexicauliaque , ohlouga ravins minute ncunrinata, dentibus paten- tibus mucro calloso obtusoque desinenlibus. Injloresceniia paunjhmi vel Jlori- buiida, paniculalo-corymbosa ; capitula breviter peduncuinta , per 3-5 aggreguta, lutea; bracteis glaberriinis , à-seriatis , orato-obtusis usqne nblongo-dcuminntis , cdtiniis brevioribus obtusisque, nervo inedio bruuuco iiotatis, apice Jlexuoso- subulutis ; flores pohj garni , e.rtimi 9 Itnud numerosi, inlermedii ^ i-3-undri, centrales 5-audri, rarissimi. Pappus pilosus, tennis, deciduus. CorollaÇ capll- laris, apice abrupte dilatata, ^i-dentata, dentibus grosse papillosis; cor. "^ imperjectœ tubulosœ plus minusve ad antlieras ditatatœ ; cor. perfecte ^, magis dilaUitœ , apice ."i-lobulatœ , lobulis grosse papillosis. Slamina l-ô , pins miuusve inœqualia et libéra; antherœ apice conneclivo obtuse apiculatœ , busi omnino exauricnlatœ , loculis gradalim gradalimqne in fdamentum attenuatis. Ovarium glabrum, nitidum; stylus crnribus a, papillosis. Achœnium com- pressum vel obscure trigonum pappo decidno caltum. — Folia infima '4-1 o cm. longa. Capitula 7 mm. lata, bracteis i-fi mm. longis. Aciaeninm n,5 mm, longum. SuM : {Kerr, Hosscus). — Laos :" {Massie, Tltorcl, Hnrmand). — An\am : {Robinsou, Chevalier, Lecomte et Finel). — Cochinciiine : {Pierre, Clievalier). — ludes angl. — Plante paraissant abondante là oii elle se trouve. 77 -- CoflTRIBV'nON À LA FlOIXE DE LA NoWELLE-CâlÉDOME , PAR AI. A. GuiLLAUMIN. XXIX. Plantes de CiOLi.BCTEiiRS divers. (Suile.) Lo|S;anîacées« Fagrea grandis Pauch. et Seb. — Gatope (Vieillard 968). CouTHOviA coryisocarpa A. Gray. — Wagap (Vieillard 681). Borag^înacées. C0RDIA MvxA L. — Balade i Labillaidièi-e ) , Pouébo (Deplanclic m Vieillard 102-2), Nouméa (Balansa An), Nouméa, ile Non (Mac Gilli- vi-ay 9). *C. suBCORDATA Lam. — NouvcHc-Galédonie (Pauclier, Vieillard 1028), Nouméa (Germain), baie Lebris (Balansa 1708). ile Nui (Deplanclie338), île Pam (Balansa oiGA). C'unvolviilacées. Ipomoea coccinea L. — Nouvelle-Calédonie (de Pompéry), Nouméa (Cribs 612). I. C0NGESTA B. Br. — Port boisé (Deplanclie 79), baie Ouié (Balansa 547), Bourail (Balansa 1057),- ile des Pins (Germain). * l. DiGiTATA L. — Nouvelle-Calédonie (Panclierj, Cauala (Balansa 2383), plaine du Dothio (Balansa 3627). 1. PALMATA Forsk. — Nouvellp-Calédonie (Védel, Vieillard 1008, De- plancbe 3^6, de Pompéry), Nouméa (Balansa 552), Nouvelle-Calédonie et ile des Pins (Pancber 537). — 78 — I. TDBEROSA L. — Gultivc : Nouvelle-Caiédonie (Pancher 58-3), Nouméa (Balansa 6/12). I. TiJRPETHUM R. Br. ~ Nouvelle-Calédonie (Pancher 562), Balade (Vieillard 1011, 1 0 1 2 ). Ferme modèle (Balansa 5Zi6). Lifou (Balansa 1670). PoLYMEBiA pusiLLA R. Br. — Noii velie-Calédouic (Paucher 272, 535), Nouméa (Vieillard 1017, Balansa 55o, Cribs Oio), ile l*ani (Balansa 33/17). EvoLVDLUs ALSiNoiDES L. — Dombéa (Cribs 756). Go>voLVULus PARviFLORis Vahl. — île Nou (de Pompéry). *CuscuTA coRYMROSA Ruiz et Pavou. — Originaire (rAiiiériqiio, inlroduil en Nouvelle-Calédonie dans un soniis de Lnzrrm- fail à la Fcinie modèle en i863 (Pancher). SoLANDM vAcciNoiDES Scliltr. — Monl du Pain de sucre à Voh (Cribs 1253). Schlechter [Bot. Jaliib. xf,. BcihI. [)-2, p. 35) ne signale aucune- ment la présence d'épines; cependant les rameaux jeunes présentent de petites épines jaunes, droites, triangulaires, comprimées latéralement, très l'acilemenl caduques en ne laissant qu'une cicatrice diflicilement discer- nable. De plus, bon nombre de feuilles ont les bords plus ou moins ondu- lés ou présentent ua étranglement donnant à la feuille un aspect panduii- forme. Physalib MiiNiMA L. — Nouvelle-Galédonie (Dejdanche 3i8, Védej), Bfi- iade (Vieillard 102^), Nouméa (Deplanche 317, Balansa 5i6). P. peruvianaL. — Nouvelle-Calédonie (Germain), vallée duTbio (Brous- miche) , Saint-Louis (Brousmiche), Pont-des-Français (Balansa 525) , Lifou (Deplanche). N1COTIANA FRAGRANS Hook. — Nouvelle-Calédonie (Deplanche 3io), Vaté (Vieillard io3o), île des Pins (Pancher, Germain), Lifou (Deplanche, Thiébaut 1 5 1, Balansa 1700). N. SDAVEOLENS Lchm. — Nouvelle-Calédonie (Pancher, Deplanche 3i0, Germain), Nouméa (Vieillard i02y, Balansa 820), baie des Colons (Thié- baut 2 1 0). — 79 — * Utrîculariaçées. [V&v F. Pellegrin.) *Utricularia cauacorum F. Pellegrin, uov. sp. Herbu terrestris vcl ampinbhi, lo-ûo cm. alla. Folia per anfhesin persis- lentia, li))Pari-lanceoIata , anémia, i-:i ciii, longa xo,i-o,a cm. lata, i- nervin , inlegra , passim plli.s ailiculalis tirtu : uirlciilœ in rhizoidis sloloiii- husque l'iobosw , •> mm. in iliameln), tcnlaculk numi'vom , inatrttctœ. Scapiis erectus. shiiplea\ nndiis, i-[3-) Jlorua. Pedicelti 3 mm. longl ; braclcœ bac- leoiœque basijiaa' , siib-nciitœ, a mm. longœ. brackolœ angustioivs, basi gibbosœ. Lobi calycini œqualea, oblongi, superior obtusua, infi-iior entai- ginalits, !î mm. longi. Lobium siipciius corollw oblnngum . exigiiiim , infe- griini, 3 mm. hiigiim, erecinm, inferius ovaltnn. bieriler 3-lobnUim , errclnm tel rejlexum , 6 mm. longum x d mm. lalum ; cah'ar ublunnm , brève , integnim , pemlen-'i, 3 mm. longum. i.apaula globosa , gliibra, breciler VvVsviUi, ^i-a mm. vidlamctro; semina numerosa, complanula , angnlala. Baie de Piony, Haques d'eau douce (Bidaiisa ^96), sepleiubre 18O8. Celte esj)èce présente des ailinilés avec U. monanihus Hook. (/'7. Tasm., I, p. 299) de la région auslialicnnc, mais ses nonibiruses feuilles peisis- lantos au temps de la Hoiaison, couvertes de grosses utricules, et ses ham- pes ilorales plus élevées lui donnent un port spécial. Les fleurs sont difl'é- rentes, surtout par les proportions jelativesdes pièces, et par la lèvre supé- licurc de la corolle dans noire espèce non émurginéo et réduite, Ja jovre infciieurc 3-lobée, Téperon entier. *U. CYANEA R. Br. — Baie de l'rony, (laques d'eau douce ( Balansa '197), septembre 1868. Kignoniacées. DiPLANTERA Deplanghei F. -Vluell, — i\ouvelle-Calédonie , région sud ( Raoul ). Eranthemuh majos Baill. — Wagap (Vieillard 3080). DiCLiPTERA PUBEscENs Juss. — Nouvclle-Calédonie (Pancher 25/i, aSy, QSg), Prony (Bougier), Canala (Vieillard 1 o/i5), Nouvelle-Calédonie et île des Pins (Pancher 543, Depianche 35o), ile des Pins (Gern»aip), Lifou (Deplanche, Baiansa 2877, 2378). — 80 Verbénacécs. LippiA NOuiFLORA Ricb. — Nouméa (Vieillard 10/17). OxERA BALADiCA Vielll. — Yahoué (Broiismiche). 0. MoRiEREi Vieill. — Nouvelle-Calédouie (Panclicr), Fonwliari (Le- card). 0. NERiiFOLiA Beauvis. — Nouvelle-Calédonie, réjjioii sud (Moiilrouzier). Sub sp. coRDiFOLiA Did). — Cours siii)i)riLiii- de la Tamoa (Balansa ât)oG), embouchure de la rivière d'Houaïlou (Balansa 21 33), Saint- Louis (Brousmicbe 58o). 0. PAUIATINERVIA Dub. — NouvcUcCalcdonie , région sud (Raoul), au nord-est de la Conception (lialansa 1295°). 0. ROBUSTA Vieill. — Nouvelle-Calédonie (Lecard). U. suBVERTiciLLATA Vieill. var. cANDELABRA Dul). — Uai-aï (Lecard). 0. sDLFUREA Dub. — Nouvelle-Galédouie (Pancber 543). Laliii'C'»<>. Salvia cocci\eaJuss. — INaluralisoe aux enviions de Nouméa (IJalansa 2i65). S. occiDENTALis S\v. — NouvelIc-Calédonic (PanclioiK Canala (Depian- che88). Stachys arvensis L. — Saiul-ViMcenl (Vieillar.l io58), ile des Pins (Pancber 5c)7 j, iiitroduil. Leonurus Cardiaca L. — Yaboué (lîrousmiche 72 '1). Leucas lavandui/efolia Su. — Nouvelle-Calédonie (Brousmicbe). IMyetagînaorp». *PisoMA ACULEATA L. — Saus localUé ( Deplaucbe Û88) , ile des Pins (Pancber, Vieillard 3o3i), Lifou (Deplanrbc, Balansa 237-^). Galpidia GiGAiNTOCARPA Heimerl. — Wagap (Vieillard 3078), Bourail (Pennel3i8). Pliytolaccacces. MoNococcus ECHiNoPHORUS F. Muoll. — Bouraïl (Pennel 609, Adm. pénil. 1-^7). 81 Lauracées. * LlTSEA SEBIFERA PcPS. Le genre Litsen n'a été signalé en Nouvelle-Calédonie que par Bentliani et Uookcv [Gen. PI. III, i, p. 161), mais sans indication d'espèce: une ))Ianle recueillie à la Donibéa par Franc (n° 1 5) porte dans l'herbier le nom inédit de Litsea globiceps Schltr. , mais ce n'est que le L. sebifeva; encore semble-t-il que celle plante est de rr provenance étranoèrei, comme Ta noté Fi-anc. *L. ripidion Guillaum. nov. sp. Frute.v i^.-S m. ullus , glabcrninus ; folia alterna, stibopposita ici opposila, ralde rigula, liiitbo lanceolato-ovato {8—1 y cm.x ti-'i,3 cm.) basi subito in pettolum validmn, i/t-:i cm. Inngitm contracta, apice ralde obtuso, infra glaucescente , neiris 6-y utrinque, vents laxe reticulalis. Umbellulœ in triino dense fasciculatœ , sœpius ex axilla foliorum delapsorum orientes; flores sub- Jlavi; pedunruli glabri , graciles usque ad 1,8 cm. longi ; inrolucri ph/jlla 4 glabra : pcdicelli 3-ni satis longi ( o,:> cm.) glahri; perianthi segmenta (j, Unearin , o,iJ cm. longa, valde acuta. Flos d* : stamina la, glaberrima, antheris introrsis, à-locellalis , longioru pcrianthi segmeniis via; longiora , fila- mentis gracilibus , longiorium antheris sub-a-plo longioribus , minorum antheris sub-œquilongis , glanduUs 2, globulosis, longe et gracilUme pedicellatis , Jila- menti medio vel leviter superius insertis; pistillinn o. Flos 9 : staminodia circa. . . , fdamenlis a-glandulosis ; ovarium Uberum in pcrianthi cupitla incluso, tubum superans, glohosum, stylo sub-œqiiilongo , stigmate 3-lobo. Fructus nigri ovoidei [1,8 cm.xo,g cm.) in cupiila o,3-o/i cm. alta insidentis. Mont Dore, île Onen c? (Vieillard 9182); 9 (Pancher 356, /i-^g). Espèce rappelant assez l'aspect du L. Noronhœ Bl. [L. rubra Bl.), mais s'en distinguant par les ombellules à 3 et non à 5 fleurs et par le nomi^re des étamines qui la place nettement dans la section Calycodaphne. Ilernandiacées. Hernandia sonora L. — Balade (Lahaie iSgS). Protéacées. Stenocarpds cmbellatus Schltr. — Canala (Vieillard 109/1). MoSÉOM. XXTI. 6 8'2 — Lorantliacécs. Elvtranthe PVRAMiDATA Engl. — Noiivelle-Galédonie (Kay 5o), baie de Tupiti (Vieillard 9697). Eiiphorbîacées. LoNGETiA BCXoiDES Bail). — Entre Thio et Houaïloti (Felschenn). BuREAviA cARUNCuiATA Bail!.?— Entre Thio et Houaïlou (Fetscherin). C0DI.1ÎUM Inophyllum Miill. Arg^. — Sans localité (Vieillard 11.) Baloghia DRiJiiFOLiA Sclillr. — Entre Thio et Houaïlou (Fetscherin). Claoxylo:^ insulanum MùU Arg. = C. indicum llassk. var. neocaledo- nicum Schltr. — Bourail ( Adm. pénit. 117). Arbre donnant un bon bois dur. Macaranga coriacea Midi. Arg. — Bourail (Adm. pénit. i3o). Grand arbre au tronc très épais, croissant le long des rivières, très répandu, bois dur. rosé, à grain assez (in. Ca»4iiai'inacôcs. Casuarina chaiiecvparis J. Poiss. — Galope (Vieillard 1272). (1. Deplanciiei Niq. var. crassidens J. Poiss. — Baie du Sud (Vieil- lard 3260). G. EQUisETiFOLiA Forst. — Cauala (Vieillard 1278). Orclii<1acées* DiPODicM SQUAMATUM B. Br. — Ganala (Vieillard 1299). Zingibéracécs*. Alpinia purpurata K. Schum. — Wagap (Vieillard 1060). Amaryllidacées. Campynemanthe viRiDiFLor.A Baill. — Mont Mou (Vieillard 3822). 8â LIIiac«e»«. Smilax purpukata VViUd. — Balade, Lifou (Vieillard iSyg). S. puRPiiRATA Willd.vai'. coNcoLOR A. DC. — Gatope ( Vieillard i38i). Xkronema Moobei Brong. et Gris. — Mont Mou (Vieillard i358). l-h-ioL'aiilouacécs. lÎRior.AiiLox IVwciiKRi H. Loc. — Nou\ -ile-Calédonie (Germain). fypéracéC!*. PycREOs poLYSTACiivus Clai'ke. — Galope (Vieillard i 43 1). Cypkrcs ENEUvis R. Br. — Prony (Bougier). C. GRAcius R. Br. — Gatope (Viedlard 333 1), Boucard (Gribs 8«Wi ). G. ROTuxurs L. — Prony (Bougier). KvLLiNGA MONOCEPUALA Rottb. — Bourail (Adm. pénit. 16). Ghorisandra cYMBARiA R. Br. — .N'ouvelle-Galédonie (Deplancbe 99, Panclier Ai o), Lac Arnaud (Vieillard 1667), plaine au Nord de la baie de Prony (Balansa 691) , Uaraï (Lecard), lie Art (Balansa 3 10-2), Rhy.nchospora aurea Vahl. — NouvcUe-Calëdonie (Germain?) Balade (Vieillard i/i/n), Gauala (Balansa 1905), Dombéa (Gribs 87C), bords du Kouétou-kouéta (^Balansa 880), Nouvelle-Calédonie et ile des Pins ( Pan- therAiS). "St.iRPUS MARniMLs L. Prouv (Bougiei K Bourail (Adm, })énit. i3). Gladilm ARTituLATUM R. Br. — Baï près Gatope (Vieillard 3335). C. Deplanchei Glarke. — Nouvelle-Calédonie (Vieillaid i/iaG), Wagap (Vieillard liaô). diraiiiinéeSt Coix Lacryma L. — Gatope (Vieillard 1467). Imperata ahundinacea Gyrilli. — Gatope ( Vieillard i5o8). Saccharum OFFiciNARCM L. — Pauouin près Gatope (Vieillard i5io). Apluda MiTiGA L. — Galope (Vieillard idi8). — 84 — * ANDROMGO^ M\ lUcATUs Reiz. — Bourail {cultivé) (Adm. pénil. 8). pANicDM cAPiiLARE L. — Gatopc (Viciliaid 1273). AiRA SABULONUM LabiU. — Galope, Wagap (Vieillard iliSU). Eleusine iNDicA L. - Gatope (Vieillard 1/189, ligo). Conifères. PoDocARPCS usTA Rroiifj-. p| Griis. — Pic de Pouebo (Vieillard 1267). 85 — Lisrr: Di:s pf,i\Ti:s itil(:oi.ii':i:s i:s Glyàsë i ihxçusi: par M.Wi(:HEMiiii.\f . l'AU M. ^^A^MOM) IJk.noist. Les phiiiles ([iii sont étudiées et éniiinéiécs dans li |>résriilc note ont été récoltées en (invanc française par W. \A aclienlieim , surveillant |)iinci[)al de l'Administration pénitentiaire, dans la région du Maroni, aux environs du camp de transportés de Godebert où est établi un chantier d'exploitation forestière. La plupart des échantillons botaniques provenant de la Guyane fran- çaise et contenus dans les riches récoltes de Mélinon et de Sagot ont e'ié déjà recueillis dans la même région ; cependant , grâce aux conditions spécialement favorables dans lesquelles se trouve M. \Nachenheini pour obtenir des échantillons bolani((ues des grands arbres de la foret, cetlf petite collection contient des nouveautés dont quelques-unes sont déci'itr's dans la liste ci npi'ès : l)ii. lUodeia iiuiaiiensls Kichl.. n' -39. l/.sor/pm y^/fp.srcHs Spreng. , u" -ih. Pdiipaiirnld >iui(iiiviisis Aiilil., n' .'»('». Situmgc^iu ère»: fil, L. , n" ■•'J\)- ^ CJi'ome ncideatii, L., n" t->->. fjualea cœrulea Aubl., n' 'ly. Trigonia lœvis Aubl., n" 16G. ] ismia caijeiinensis Pers. , n" H9. I isinia rufesceus Pers. , n" [;8. (Jliisiu firandijîom Splitg. , u" 177. (Uusia cuneuta Benth., n° 80. Sijinphoniu globuUJ'ern Aubl. , n" 1 •?7. Prirliirn iii(iiaflc(i Aubl.. n" Sl>. — 86 — Quararîbea gtiianensis Auh\. , n loo. Helicterea peutaudra L. , n" 2o5. Melochia meUssœfolin Benlb., n" 277. WaUheria americana L., n° 280. Apeiba petoumo Aubl. , 11° 9^16. Byrsoiiima deiisa DC, n" 82. Ihivsonima Hosfmaïuii Bentli., n" 90. Stigmapkijlluiii roHvolvulifolium V. Juss. , n" 242. Stigmaphylluni fiilgpus A. Juss., n" 197. Trlrapterk mucronala Cav.?, n" iSa. Profiuin plagiocarpinu R. Ben., n" ao'S. FAmmi Hoslmnnin l'Iancli., n" A 2. Tricli'dia suiiiiKiiiPiisis C. DC, n" 71. Tapura (ima:oiùra Ptipp. et Endl., n" 221. Hptsteria cnulijlom Sm., n"' 09. i3/i. i5i, 3l5. Pfi/chopet(ihim oJacoidps Bcnlh.. 11" 202. Iléar ouMquiareiisis L(t>s. , n° 78. Govpfa glahro Aubl.. n" 99. Ilippoernlpa ((sperii Lani.. n" 3o2. Snluc'm macropfnjUn Miq. , n" 2 '18. Serjanin paundeiitatii DC. n"' '?3o. 317. Srrjani(i pediccllaris lîadlk. , n '47. Talisiti carinatd Badlk., u" aG. lalima pidvorulenta Hadik., n" 66. Anacardium occidentale L. . n" lOg. Tapirira guiaiiriisis Aubl., n" 287. Tapirira Marchanda Engl. , n° 21 6. Thyrsodium guianense Sagol, n' 286. Indigofcra anil L. ( introduit), 11° 1 64. Zornia diphjilla Pers. , n" 2 58. Desniodiuni iiiraniint])G., n" 188. 255. (Ailoria jacUcnHui Bentb., n° 267. (ialacHo lenuijîora ^^illd., n* 188. P II aseol II s sentie reclus L. , n" 19&. Cajanm iiidicus Spreng. (cultive), u 172. Ecastaphijllum monetaria Pers., n" 26 Andira Wachenhpimi^. Ben., n" 79. )i. Ormosia cinerea B. Ben., uov. sp. Arbor ejcelsa , ramis junioribus lirriigineo-pubcrulis. Folia aliprna, stipulis iiH-oiispicids, iniparipinnata, raclii t. , n' lOo. Macrolobiinn hipiiciifvoidra VVilld., n iS'i. Kpcniafalcala Anbl.. n" i.'io. Mimosa polijdaclijla II. et B. , n 1 1)'^. 1/?V«os« oèocrt/ft Benth., n" lAy. Pithecolobiuin bisiopiis Benth.. n" 53. 307. higa panmrmh Spruce, n"' .>'i , 3 1 3. ingii n'ngidlum Desv. , n" o-ii . 01 a. Inga slipulark DG. . n" 91, 3i 1 . Inga Hobilis Willd., n" 010. Inga rinbaiidiaiia IK',.,!!"' ôo, uti. Inga sp.ù/'rra D(l. , n" S 4. higa tabœfoiiim W. Ben., n' ''oV Licania i)incroplujlla\icnl\i., n' iKo. Licania lieleromorpha Benth., n° 208. Licania caiiescens R. Ben., n" 'i3. Licania leptostacli II a Benth., var. a.i-illi/lora , n" y Pai-iiiariini campestre Aubl., n" 1-3. Ihvtelld aiiiericana L., 11° 21 4 {p.p.). Hirtplla strigulo.sa Steud. , n" -2 l 4 (j). p. ). Hirtclla liirsHtn Lani. , n" •;• 1 3. — 89 — (lassi^oitrea ^ouianensis Aubl., ii" 7, 8(). Psidium guajaim L. , n" 37. Eugenia fuhipes Sagot, n° 17. Lecytliis simionim Pi. Den. , n" 96. ijoS. Artlirostemma gloineratitm Cham., n" 98;^. Nepsera aqtiatica Naud, , n° 101. j4c«o/ts indecora Tr. , u° laô. Adelobotrys ciliata Tr. , n" 102 , 1 -^^j. Miconia fothergilla N&ud. , n" /|6. Micoiiia verticillijlora Steud. , n* 190. Miconiia longistyla Sleud. , u* io3. Miconia raceniosa DC, 11° 110. Miconia mhmùjlora DC. , n" 35. M'xcoida prasvia DC, n° 33. Miconia spoudylantliii Ï)C , n" 109, i'2-\. Miconia gratissiina Heiith. , n" 1 9 1 . Miconia Phikenetii ^ay\à. , u" l'ii. Miconia tschudyoidcs Cogu. , u" 118, 119. Miconia hracteato Tr. , n°' lo^i , 1 13. Maieta guianensis Aubl. , u" 111, 126. Clidemia elegans Don. , n°' loG , 116. Cliaemia conglomcrata DC, n"' 107, 108. Clidemia involucrata DC. ,11" 1 15. Henriettea imdtifora Naud., n" 3o. Heuriettea succosa DC. , u° 117. Bellucia Aubletii Naud., 11° 26. Mouriria abnormis Naud., n" 218. (liijiliea bahamona (lliam. et Schleclil. , 11° Jnssiœa /mi/o/m Yalil. . n"' -joC», '?.'](j. Jussiœa octonervia DC, n° 260. Jnssiœa hitifolia Bentli., n" i()3. ilomalinm racoiibea S\v. , n" 21. (lasearia grandijtora S'-Hil. , w" 70. Caseuria sylvestris Sw. , n* fx']. Passijïora slipulota Aubl., n" 2/10. Passijlora appondiculata Mey. , n° 178, Passifliira coccinoa Aubl., n" 204. Passijlora hemicijcla Mey., u" 168. Momordica charanlia L. , n° 3o'l. Gurania reticulata Cogn. , n" 219. Gurania Sagotiana Cogn., n° 199. Manettia lygistinn Sw., n' aoo. Isertia coccinea Yahl., n" 38, 220. 'X 7 '4 — 90 — hertia spicijormis DC. , n"' 89, 64, 3 1 6. Sabicea cinerea Aubl. , u" it 1 1 . imaioua fagifoJia Desf. , n" 18. Duroia eriopila L. , n" ^28. Pstichotria mapouria , Rœm. el Scli. , n" 98. Psycliotria paniculata'W'M. , n" 4o, -206, 3i4. Palicourea guinncnsis Aubl., 11° 87. (lephœlis purpurea Willd,, n" 2 6<». Cephœlis tomentosu Yahl., n°' 198, •>8/». (ApliœJis liolaceo WilW., n" 65. Vragoga Kappkri Piille, n" 1 76. ileinidiodia ocimifotia Schum. . n" :i8i. Horreiia latiJoHa?>c\i\xm., n" ^85, '•>8G. liorrcria mrhciUula Mey. , n" :i8i . Vcnioiiia cinerea Lcss, , n" 959. hJlcphantopm scaber L. , 11" 289. Agntitum citwyzoides L. , n" ?.09 Eupntomnii coiiyzoides\?ih\., n" 9j5o. Hancornia innapu Hub., n" 226. Zscliokkeujloribuiida Mail. Ai'g. , n" :».23. AspidouperiiM oblongum DG., n" i38. TaberiKeiiioiilaïKi ln'icvophyUn Valil, n' 10. TubernœntoiiUiiia unduhiUi Vaiil., ii*^" 56. 87. Malouetia tumoquarina DG. , 11°' 60, 220. Echues gtiiaueusis DG., n" 9 54. Odontadeniu iiiltda Mvii. Arg. , n"' 62, 945. Asclepius curmsavica L. , n" 162. CouUmhca spicala Aubl. , n" 1 67. Coiitoubea ramom Aubl., il' i42. Lisiantlius purpurascetis Aubl., n° 960. Lisianthus uligiitosus Griseb. , n' 9 52. HeUophytum inêicxmi DG. , n" 287, 990. — 91 — Maripa passijloroides Spr. , n° 909. Ipomœa quamoclh L. , n" 1 5(5. Jpomœa glahra Clioisy, n" 169. Ipoiiiœa fastigiata S\\. , n" 907. Jacqucmonlia tamiiifolia Grisel»., n° i56. Solanum kucocarpuin Dun., u° 29'!. SolaiiHin raduJa Vahl, n"' 3oo. 3 18. Solanum stmmoniifolium Jacq. . n" -295, 99G Solanum tonnim S\v., n" 3oo. Solanum juripeha Ricli., 11"* 298, 3oi. Solanum crinitum Lani., n" •299. Angelonia angustifolia Benth., n° i58. Beyricina ocymoides Cham. et Schleclit. . n" ^AVi. Vandellia crusiacea Benth., n° 283. Scoparia dulcis L. , n" 179. llectra brasiliensls Benlli. , 11° 1^0. Alloplectus Patrisii DC, n" i46. Dianttiera cayennensis Griseb., 11" i55. Lantana camara L. , n" 293. Stacliylarpheta jamaicensis Vahl., n" 289, 291. Slacliytarplu'ta cayennensis Vahl., 11" 288. Ainasonia erecta L. , n" l 'lO. .Egiphila villosa Vahl., n" 176. Ocimum micrantltum Wiild., n" 139. Marsyptanlhes hyptoldes Mart., n' 292. Hyptis alroruhens Poit. , n° 278. Euxolus viridis Moq., n" 196. Plii/tolacca decandra L. , n° 170. Artanthe catalpœjolia Miq. , n° 909. Myristica Hoslmanni Benth., n" 69. Siparuna deciplens A. DC, n" 67. Siparuna guianensis Aubl. , n" 2 3, Ocotea ohlonga Mez. , n" 81. JSectandra glohosa Mez.. n° 85. Euphorbia heterophylla L. (cultivé), n" iG5. Ilevea guianensis Aiihl., n° 2^1. Croton glandulosus Mïill. Arg. , n"* 190, 2 1-2. Croton matourensis Auhl., n' 32. Sagotia racemosa Bail!., n" 217. Conccveiba guianensis An])\.. n° 16. Tréma micrantha Bl., n" iGi. Renealmia humilis Peters, n" i48. Cyrlopera longifolia Reichb. f., n" 187. £<{, Lamï. Notes sur les espèces rangées par Lamarrk dans son genre Mo- diola..... • ^'" H Lecomte. Deux espèces nouvelles du genre CrMeranlkus (Lécylhidacées i [Fig«-] - ^' F. Gagnepaim. Barringtonia et Decaspermum nouveaux 7'? — Un genre nouveau de Composées, Blumeopsis 7-) A. GuiLLADMiN. Contribution à la flore de la Nouvelle -Calédoaie : XXIX. Plantes de collecteurs divers (Suite) 77 R. Benoist, Liste de plantes récoltées en Guyane française par M. Warhcn- hcim ' ' • °*^ SOCIETE DES AMIS DU MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE (EXTRAIT DES STATUTS). I. But et composition de la Société. AnTir.l.K PREMIER. L'Association dite Sociclc des Amis du Muséum national d'Iiisloire natu- relle, fondée en 1907, a pour but de donner son appui moral et (inancier à cet établissement, d'enrichir ses collections, ménageries, laboratoires, serres , jardins et bibliothèqnos, et de favoriser les travaux scientifiques et renseignement qui s'y lattachent. Elle a son siège à Paris. Article 3. L'Association se compose de Membres titulaires, de Membres donateurs et de Membres bienfaiteurs, qui doivent être agréés par le Conseil d'administration. Pour être membre titulaire, il faut payer une cotisation annuelle d'au moins 10 francs. La cotisation peut être rachetée en versant une somme fixe de i5o francs. Pour être Membre donateur, il faut avoir donné une somme d'au moins 5oo francs, ou avoir versé pendant dix ans une cotisation d'au moins 60 francs par an. Pour être Membre bienfaiteur, il faut avoir donné au Muséum, ou à la Société, soit une somme de 10,000 francs, soit des collections scientifiques ou des objets, meubles ou immeubles, ayant une valeur équivalente, soit, pendant dix ans, une cotisation annuelle d'au moins 1,900 francs^''. ^'' S'adresser pour les versements a M. Pierre Masson, trésorier de l'Atsociation, boulevard Saint-Germain, n° 120, à Paris. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE RÉUNION MENSUELLE DES NATURALISTES DU MUSÉUM ANNÉE 1920 PARIS IMPRIMERIE NATIONALE MDGCCGXX AVIS. Le Bulletin du Muséum étadt une publication mensuelle, destine'e essen- tiellement à de courtes notes permettant des prises de date, son impression doit être rapide : MM. les Auteurs sont donc instamment prie's, dans l'intérêt général, de vouloir bien accepter la réglementation suivante : L'étendue des notes insérées par un même auteur dans un numéro du Bulletin ne saurait dépasser huit pages d'impression. Toute communication excédant cette limite sera renvoyée à i'auleur. Toute remarque verbale faite en séance à propos d'une communication devra, si son auteur désiie qu'il en soit tenu compte au Bulletin, être remise par écrit dans les vingt-quatre heures. Les manuscrits doivent être définitifs pour éviter les remaniements et écrits très lisiblement, seulement au recto de feuilles isolées. Ils ne porteront d'autres indications typographiques que celles conformes aux caractères et signes conventionnels adoptés par l'Imprimerie nationale, par exemple : Mots à imprimer en italique (notamment tous les mots latins) : souli- gnés une fois dans le manuscrit. Mots en petites capitales : soulignés deux fois. Mots en caractères gras (en particulier noms d'espèces nouvelles) : sou- lignés d'un trait tremblé. Pour chaque référence bibliograpJtique , on est prié d'indiquer le titre du périodique, la tomaison, l'année de imblication , la pagination. Il est désirable que, dans le titre des notes, le nom du groupe ou embranchement auquel appartient l'animal ou la plante dont il est ques- tion soit indiqué entre parenthèses. Les Auteurs sont priés d'inscrire sur leur manuscrit le nombre des tirés à part qu'ils désirent (à leuis frais). Les clichés des figures dans le texte accompagnant les communications doivent être remis en même temps que le manuscrit, le jour de la séance; faute de quoi, la publication sera renvoyée au Bulletin suivant. En raison des frais supplémentaires qu'elles entraînent, les planches hors texte ne seront acceptées que dans des cas tout à fait exceptionnels et après décision du Bureau. Il ne sera envoyé qu'une seule épreuve aux Auteurs, qui sont priés de la retouraer dans les quatre jours. Passé ce délai et dans le cas de corrections trop nombreuses ou d'ordre technique, l'article sera ajoui'né à un numéro ultérieur. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE. ANNEE 1920. — r 2. iS{r KÉUMON DES NATURALISTES DU MUSÉUM. 26 FÉVRIER 1920. IMJtSlDENGE DE M. L. MANGIN, ^,g^ ^ ^^, DIRECTEUR DU MUSEUM. ^OT.VMc.^ CUiU'fa^' ACTES ADMmiSTRATIFS- M. LE Président dépose sur ie bureau le premier fascicule du Bulleiin pour l'anne'e 1920, contenant les communications faites dans la réunion du 29 janvier 1920. M. LE Président donne connaissance des faits suivants : M. CoTTREAu (J.) a été nommé Assistant à la Chaire de Pale'onto- logie, en remplacement de M. Ladby, décédé (Arrêté du 27 jan- vier 1920 ); M. GuiLLAUMiN (A.) a été nommé Assistant à la Chaire d'Organo- p^raphie et Phvsiologie végétales, en remplacement de M. Morot, décédé (Arrêté du i3 février 1920); M. BouDAREL (Albert) a été nommé Préparateur stagiaire à la Chaire de Zoologie [Mammifères et Oiseaux], en remplacement de M. KoLLMA>-\, démissionnaire (Arrêté du 27 janvier 1920); M"* Morand (J.-E.-M.-M.) a été nommée Préparateur stagiaire à la Chaire de Paléontologie, en remplacement de M. Papoim, décédé ^ (Arrêté du 27 janvier 1920); MosÉuM. — xxTi. 7 — 94 — M. Pànsart (G.) a été nommé Peintre (stagiaire) à l'atelier de moulage [Chaire de Paléontologie], en remplacement de M. Bar- bier (Arrêté du 97 janvier 1920); M. KoLLMANN (M.), Préparateur de la Chaire de Zoologie (Mam- mifères et Oiseaux), a donné sa démission (Acceptation ministé- rielle par arrêté du 97 janvier 1920); M. PiÉDALLu (A.), Préparateur à la Chaire de Zoologie (Mammi- fères et Oiseaux), a donné sa démission (Acceptation ministérielle par arrêté du 19 février 1920); M. ViGLiER (R.), Chef des travaux de Botanique au Lahoratoire colonial de l'École Pralique des Hautes Études près le Muséum, a donné sa démission (Acceptation ministérielle par arrêté du 17 décembre 1919); M. Prêtre (A.), Garçon à l'Institut botanique de la Faculté des Sciences de Montpellier, a été nommé Garçon de laboratoire au Muséum, en remplacement de M. Gros (J.-B.) et par permutation avec lui (Arrêté du 3o décembre 1919); M. Thépaut (J.-F.-M.) a été nommé à l'emploi de Gardien de ménagerie au Muséum, en remplacement de M. Clavel (Arrêté du 6 janvier 1990); / M. DEL Péré de Cardillac dk Sai^st-Pal'l (G.) a été nommé Cor- respondant du Muséum, sur la proposition de M. le Professeur L. Roule (Assemblée des Professeurs du 22 janvier 1920)'''. M. LE Président a le regret de faire part du décès, survenu à Blois le h février 1920, de M. Boudier (J.-L.-Éinile), Correspondant de rinslitut et de l'Académie de Médecine, qui avait donné, en 1^16, au Laboratoire de Crypiogamie d'importantes collections de Champignons et les dessins originaux (aquarelles) ayant servi à la publication de ses Icônes mycologicœ [h vol. in-^"). W Dans la liste des Boursiers de Doctorat parue au n" 7 du Bulletin de tgiQ, p. 536, la ligne suivante, tombée à l'impression, doit être rctat)lie : M. PoTTiER (Jacques), Licencié es Sciences naturelles (1" année). — 95 — Une réunion de tous les membres du Personnel du Muséum a eu lieu, le 27 février 1920, dans l'Amphithéâtre des Galeries (Ana- tomie comparée), sous la présidence d'honneur de M. le Directeur L. Mangi^-, pour recueillir les adhésions et nommer le Conseil d'une Association d'achats en commun (Coopérative). M. Moussm, Secrétaire général de la Fédération des Groupements d'achats en commun des Services publics de la Seine, Président de l'Association pour Achats en commun du Personnel du Ministère de rinstruclion publique et des Beaux-Arts, a prononcé l'allocution suivante : Messieurs, En conviant ce soir à votre réunion le représentant de la Fédération des Groupements d'achats en commun des Services publics de la Siine, vous avez attesté, dans une manifestation dont nous apprécions toute la poitée, votre foi dans la solidarité qui doit unir, chaque jour plus étroite- ment, tous les fonctionnaires et agents des services publics, à quelque degré de la hiérarchie qu'ils appartiennent, aussi bien dans le domaine économique que dans le domaine corporatif. Aussi est-ce de grand cœur que j'adresse aux distingués et dévoués promoteurs de votre Association, MM. Le Cerf et Nelville, et à leurs futurs collaborateurs le cordial salut de notre Fédération et l'expression de nos meilleurs remerciements. H me reste pourtant un devoir encore à remplir, — et un devoir tout partie ulil-rement agréable, — celui d'exprimer ici, publiquemenl, Thom- mago lespectueux et reconnaissant de nos Groupements à Téminent s.ivanl qui préside aux destinées de cet dluslre Etablissement, où les découvertes des de Jussicu, des Buiïi)n, des Cuvier, des Geoffroy-Sainl-Hilaire, comme les travaux de leurs dignes successeurs, ont répandu dans l'univers la gloire et le clair génie de la science française! Avec son sens averti des réa- lités, avec les conceptions larges et généreuses et la volonté agissante qui l'animent , M. le Directeur Louis Mangix ne pouvait manquer — el sa pré- sence parmi vous en est le meilleur témoignage — de s'intéresser à votre initiative, de seconder activement vos elïorts pour le mieux-élre de lous. Vous me permettrez, certain que je suis de traduire fidèlement vos sentiments unanimes, de le remercier, au nom de la Fédération de nos groupements, pour sa bienveillante sympathie et pour le précieux patronage qu'il veut bien accorder à votre Association naissante. Messieurs, mon sympathique ami M. Le Cerf rappelait tout à l'heure, dans son exposé si clair, les ditlicultés qu'a présentées, pour l'honorable M. Neuville et pour lui-même, la réalisation du projet d'Association qu'ils 7- \m poiii-suivaieni loiis «leiix, depuis pliisieuis mois déjà, avec uik^ âme d'apôtres et avec la volonté bien arrêtée d'aboutir. Aujourd'hui que, {jrâce à leur énergique téuacilé, aux puissants encoura}>emenls qu'ils ont trouvés aiquès de AI. le Directeur, grâce aussi au concours actif des diverses orga- nisations du pci-sonuel du Muséum, l'œuvre poursuivie est devenue réalité, il me sera permis de dii'e, au risque de froisser leur modestie, qu'ils ont bien mérité de la coopération et qu'ils doivent avoir, à ce titre, toute votre confiance comme toute votre reconnaissance. Mais il est un point que j'ai spécialement retenu dans l'allocution de M. Le Cerf. Ne disait-il pas que votre ivunion de ce soir avait pour objet, outre la désignation des membres du (lonscii d'administration, de faire connaître à ceux qui n'en sont pas encoie informés les avantages de notre forme de coopération et les résultats acquis pai- les Associations existantes? Ah! sans doute. Messieurs, toute initiative nouvelle — c'est de bonne iradifion dans notre doii.r pai/s de France — engendre nécessairement le scepticisme des uns, trop souvent l'indillérence ou l'hostilité des autres. A quoi bon, diront certains, créer aujourd'hui une nouvelle Coopérative? N'en existe-l-il pas déjà un grand nombre? Quels services ces multiples coopératives ont-elles rendus et (pi'obtiendra-t-on de plus? Le coût de la vie n'a-t-il point cessé de croître, et pourquoi, dès lors, se donner tant d(^ peine et de soucis pour des lésullats au nmins problématiques, sinon insi- gnifiants? Messieurs, je comprends ces sentiments, ces incertitudes qui assaillent peut-être encore quelipies-uns d'entre vous, et... je les excuse, car je puis bien vous l'avouer, k ma confusion d'ailleur;?, je les ai éprouvés moi- même, oh! rassurez-vous, pas bien longtenq)s sans doute, mais sullisani- ment pourtant pour hésiter à entreprendre l'action féconde que je mhonoie aujourd'hui d'avoir fait aboulii*. C'était au début de l'année 1917. Les premiers symptômes de la ci'ise de la vie chère, que devait nécessairement engendrer l'épouvantable cata- clysme (pii, durant plus de quaire années, a ravagé l'humanité, se mani- festaient di^jà, et l'équilibre de nos modestes budgets de fonctionnaires s'en trouvait giavement compromis. Aucune hésitation n'était pennise, il fallait agir et agir sans relard, et c'est alors que nous entrâmes, suivant la voie déjà tracée par nos aînés, les Ministères de l'Intérieur et de la Marine, dans l'action à laquelle nous vous convions aujourd'hui. Un seul moyen s'offrait à nous pour atténuer sérieusement les condi- tions de plus en plus diflicilos de la vie f[uotidienne : la coopération. Mais sous quelle forme? iNotre choix. Messieurs, fut bientôt fait. L'Asso- ciation coopérative, à capital et à personnel variables, organisée sui- vant la législation complexe de 1 867, et dont le capital-actions se trouve grevé, dès l'origine, de lourdes charges d'intérêts et d'amortissement, ne — 07 ~ jiouvait répondre en aucune façon à l'idéal qui était le nôtre, dette forme d'Association n'est-elle point tenue, par sa nature même et par les charges qui lui incombent , de réaliser des bénéfices et de devenir ainsi , par la force des choses, une entreprise commerciale. Or je ne vous apprendrai pas ce que signifie, à l'époïjue où nous vivons, le terme ^héncfice-n en ma- tière commerciale? Ce nest point, certes, le lieu ni l'Iieure de faire le procès de quiconque, mais il est bien permis de constater — H les faits parlent d'eux-mêmes aux esprits les moins avertis — que les coopératives en général n'ont réalisé, durant celte longue guerre, aucun effort sérieux pour atténuer, au profit de leurs adhérents, la crise de la vie chère. N'ont- elles point continué, les unes et les autres, à vendre, tout comme les mercanlis, au cours, c'est-à-dire au prix fort? Seule, par conséquent, l'Association pour Achats en commun, sous le régime plus souple, plus libéral de la loi de juillet 1901, nous permettait d'envisager pratiquement la solution du problème : supprimer tous les intermédiaires inutiles et onéreux, acheter en gros et répartir sans bénéfces, une simple majoration de 5 p. 100 en moyenne devant suffire à couvrir les frais généraux et les pertes éven- tuelles. Vlessieuis, les i-ésullats obtenus dès l'origine dépassèrent largement toutes les espérances que^^ous avions pu concevoir. Aussi, tour à tour, les fonctionnaires des diverses Administrations centrales des Ministères, comme ceux des grands Services publics, n'hésitèrent point à suivre l'exemple de leurs devanciers. La nouvelle forme de coopération avait pris désormais son essor et conquis droit de cilé. 11 ne restait plus qu'à coordonner et à rassembler des efforts qui, isolés, risquaient peut-èlre, en présence des difficultés d'approvisionnement résultant des circonstances, de demeurer stériles ou tout au moins insuirisants. Un organisme central, dont l'action se superposerait à celle des (Iroupe- nienls afTiliés, s'imposait donc pour accroître la puissance de leurs moyens d'achat, tout en laissant h chacun d'eux la plus complète autonomie. Cet organisme fut aussitôt créé. C'est la Fédération des Groupements «l'Achats en commun des Services publics de la Seine, qui compte actuel- lement dans son sein toutes les Associations d'achats des Administrations centrales et des grands Services publics ou concédés do la \'ille de Paris et représente plus de 100,000 consommateurs! Telle fut, dans ses grandes lignes, l'origine des groupements créés, au prix d'efforts incessants, d'un labeur souvent ingrat et de difficultés sans nombre, p.tr ceux qu'on a pris l'habitude plaisante.de dénommer rr Mon- sieur Lebureau^ des Ministères . Sans doute faudra-l-il désormais découvrir, dans l'arsenal de notre langue, un nouveau terme humoristique, car — il importe de lui rendre justice — M. Lebureau a prouvé qu'en dépit de sa légendaire apathie, le domaine de Tinitialive et de la volonté dans l'ac- tion ne lui est point du tout étranger. — 98 — Si les Pouvoirs publics, mal.,6à'] jrancs de recettes. C'est là, il faut bien le noter, un chiffre considérable par rap- port au capital social et d'autant plus intéressant qu'il nous a permis, uniquement au moyen de la majoration statutaire de 5 p. 100, — majo- ration qui, en moyenne, n'a pas dépassé 3 1/2 p. 100, — d'augmenter de 3,820 francs, c'est-à-dire de doubler le capital social d'originel Or, si à ces 1 49,647 francs de receltes, représentant le montant des marchandises réparties au prix de gros, et par conséquent dans les con- ditions les plus avantageuses, on ajoute les 3o p. 100 de bénéfices prélevés par le commerce, — e*-^ parle là bien entendu du commerce honnête, — le bilan s'établit par une économie de 4 2,000 francs en chiffres ronds au profit de nos adhérents. Un exemple encore! Cette même année 1917, à la veille de l'institution de la carte de charbon et dans cette période si difficile — vous en avez tous encore conservé le souvenir — pour le ravitaillement en combus- tibles, notre Association eut la satisfaction de fournir, à tous ceux de ses membres qui en firent la demande, de l'anthracite de tout premier choix au prix invraisemblable de 166 francs la tonne, livré à domicile, alors que ce combustible, à peu près introuvable à l'époque, valait dans le commerce de 35o à 4oo francs, soit avec une économie de plus de 100 p. 100. Messieurs , je ne voudrais pas abuser davantage de la bienveillante atten- tion que vous m'avez si gracieusement accordée. La cause que j'ai l'honneur et le grand plaisir de vous exposer est de celles qui n'ont pas besoin de longs plaidoyers pour être entendue. Aucun de vous, j'en suis bien cer- tain, ne voudra refuser son concours et, s'il en est besoin, son dévoue- ment à l'œuvre , sans gloire peut-être , mais combien salutaire I que vous avez entreprise. La crise de la vie chère, pour angoissante qu'elle soit, n'est point un problème insoluble , croyez-le bien ; il suffit de vouloir et d'agir. Et puis. Messieurs, il faut bien le dire : Si nous n'y prenons garde, les améliorations de traitements et salaires qui nous furent récemment consenties deviendront rapidement insuffisantes. Nous faudra-t-il alors de- mander à la Nation de nouveaux sacrifices, entraînant par une conséquence inéluctable une augmentation des charges générales, déjà si lourdes, et aussi, ne l'oubliez pas, un nouvel accroissement du coût de la vie? Non, Messieurs I l'intérêt supérieur du pays doit nous dicter noire — 100 ™ (Je voir. Cessons de gémir sous le fardeau des calaniilés de l'existence quoti- dienne et agissons sans plus de retard. C'est dans la coopération, dans la coopération bien comprise et mctliodiquement poursuivie, qu'est le salut. C'est par elle , c'est par li^ groupement de tous les consommateurs pour 'achat en commun (le tout ce qui est nécessaire à la vie, que nous parvien- drons ;i lutter ellicacemenl contre la vie chère, à en atténuer progressive- ment les causes par la suppression de tous les intermédiaires inutiles, à transFoimer enlin, dans l'ordre économique et pour le plus grand bien de la collectivité tout entière, les bases comme les modalités des échanges. La question est plus haute encore et dépasse singulièrement le cadre même de nos milieux de fonctionnaires. Elle est, j'ose le dire, d'ordre social: car l'enjeu, c'est l'avenir même du pays. Appartenant à l'une des élites de la Nation, nous avons le devoir de donner l'exemple, d'intensi- fier sans faiblesse notre propagande, de multiplier dans tous les milieux sociaux les groupements analogues et de rénover ainsi, peu ,'i peu, une organisation économique dont nous constatons chaque jour la faillite et le danger pour la paix sociale. A l'œuvre donc , Messieurs ! L'heure plus que jamais est à l'action , à l'action féconde et bienfaisante, pour le mieux-être de tous, pour le droit à l'exis- tence, pour la défense du consommateur contre les rapaces et les voleurs qui l'épuisent, sans souci des conséquences désastreuses de leurs funestes méthodes pour la prospérité de notre belle France comme pour la ])aix publique ! Messieurs, la Fédération des Groupements d'achats en commun des Services publics delà Seine vous souhaite la bienvenue dans notre grande famille de coopérateurs, cha(pie jour plus nombi-euse et toujours plus unie. Elle s'efforcera de tout son pouvoir de faciliter voire tAche, de guider vos premiers pas, de seconder vos ellbrls dans cette noble bille, dans cetl(î nouvelle croisade que nous poursuivons, avec une volonté toujours renou- velée, pour l'amélioration du soit de tous. En son nom, je vous adresse, en terminant, les meilleurs de nos vœux pour le développement de votre Association, pour sa prospéiité! DON DE COLLECTION. Note de M. le Professeur IL Lecomte. — Le Service de Bota- nique du Muséum a reçu récemment de Madagascar un beau lot de matériaux botaniques concernant les diverses essences forestières d'Anamalazotra. Ces matériaux, en général très bien représentés, ont été recueillis par M. Tholvenot, Agent du Service des Forets, — 101 — sous la direction dn M. Fauchkre. Inspecteur jje'néral des Services agricoles et forestiers. Cet envoi correspond à 169 arbres de la foret, et la détermination de ces plantes est actuellement en bonne voie. Les bois correspondants sont malbeureusement encore à Marseille. Quand ils nous parviendront, nous entreprendrons leur étude, de façon à pouvoir établir un atlas analogue à celui des bois d'Indochine que nous avons eu l'occasion de présenter récemment à la Réunion des Naturalistes. lO'i — COMMUNICA.TIONS. La pluralité des espèces de Gorille, PAR M. E.-L. Trouessart. Le Gonîle, qui est le plus grand et le plus fort des Singes Anthro- poïdes, n'est bien connu que depuis 1867. C'est à cette époque que le missionnaire anglican Savage lappoi'ta aux Etats-Unis, de la côte occi- dentale d'Afrique, des crânes qui permirent de distinguer la nouvelle espèce du Chimpanzé, plus anciennement connu et qui est loin d'atteindre les dimensions du Gorille. Peu après, en i853, le D' Fraïujuel, de la Ma- l'ine de l'Etat français, rapporta du (iabon, dans un toimeau de tafia, le corps parfaitement conservé en chair d'un Gorille adulte, ce qui permit aux professeurs du Muséum de Paiis, Isidore Geoffroy Saint-Hilaire et Duvernoy, de faire une élude très complète de cette nouvelle espèce, dont la dépouille montée par M. Poortmann, alors Chel du laboratoire de Taxi- dermie, figura bientôt et figure encore dans les galeries de Zoologie du Muséum'"'. Depuis cette époque, de nombreux travaux, fondés sur les spécimens rapportés ultérieurement d'Afrique dans les musées d'Europe et d'Amé- rique, ont été publiés sur le Gorille, et les différences constatées entre ces divers sujets ont donné coj-ps à l'opinion qu'il existe, sur le vaste conli- nent africain, plusieurs espèces du genre Gonlla. Ce nom de Gorilla fut d'abord le nom spécifitpie du grand singe que le naturaliste améi'icain Wymann ne séparait pas du {>enre Troglodtites ou Chimpanzé. Mais Isidore Geoffroy, en tS.T-?, en lit un {|enre à part, sous ce même nom. Aujourd'hui, conformément à lusag»' admis parmi les natu- ralistes modernes, on doit désigner l'espèce type, qui est du Gabon, sons le nom de Gorilla gorilla (Wymann). On en a distingué depuis, comme espèces ou sous-espèces, au moins huit ou neuf formes dont voici l'iMiumération, d'aprèi^ la récente mono- graphie de ]). G. EUiot (') : Afrique occidentale : 1. Gor///a gor?7/« (Wymann), Gabon, 1867. 2. G. g. castaneiceps , Slack, Congo français, Fernan-Vaz, 1862. ''' Dans la pièce d'entrée, au nord de la galerie des Singes. '^) Daniel Giraud Elliot, A Review of the Primates, 3 vol. in-4° avecfig. , New- York, 1912. (Voir t. III,) — 103 — 3. G. g. diehli, Matschie, Gameiouii Nord, 190/1. k. fi. g. matschie (sic) Rofhschilfl, Cameroun S., 190^. 5. G. g.jacobi, Matschie, Cameroun S., 1906. Afriqie orientale : 6. G. g-. èenHgvV, Matschie, Afrique Or. allemande, Volcan Kirunga, 1903. 7. G. g.giaueri, Matschie. Tanganyika Ouest, 191 A. 8. G. beringei iHike)ietisis , Lônnberg ^'', Volcan Mikeno, 1917. .rajoute celte dernière forme à la liste d'Ellinl , en faisant remaiiiiifi' que Liinnberg considère le Goiille de l'Afrique orientale comme spêcijique- iiient distinct de celui de TOnest : sous ce rapport, je suis d'accord avec lui, comme je le montrerai tout à Thcure. Enfin Elliot ajoute encore, en en faisant un genre à part sous le nom de Pseudogorilla , \e G. mayema Alix et Bouvier, du haut Congo, 1878, — dont le type est introuvable. Au premier abord, le nombre de ces formes distinctes semble exagéré, mais si on le compare à celui des rares nègres qui peuplent l'Afrique équatoriale. on est forcé de changer d'avis. Rien que dans l'ancienne colonie du Gabon, qui forme actuellement la partie occidentale du Congo français, les Anthropologisles distinguent au moins quatre races de tribus indigènes '^^K Le Gorille n'est pas répandu uniformément sur la vaste étendue de l'Afrique interlropicale. 11 y vit par bandes ou tribus, comme l'Homme, dans des régions étroitement limitées j)ar le besoin do nourriture, qui le force à changer périodiquement -es ont été montés en grou|)e, avec beaucoup d'art, par M. Terrier, Cbel du Laboratoire de Taxidermie du Muséum, el font actuel- lement rornement de la première salle de nos {galeries de Zoologie, con- sacrée en grande partie aux Primates ou (Uiadrimianes. D'après les renseignements (pii m'ont été Iburnis par M. (ilialot, ces trois spécimens proviennent de la région du Congo français qui s'étend, sur la rive gaucbe (ou sud) de l'estuaire du Gabon, cntie cet estuaire et les boncbes de l'Ogooiié dans le Fernan-Vaz. Le Laboratoire de Manmialogie possède en outre une tète momifiée, dépourvue de ses pa/'ties musculaiies. mais très bien conservée avec sa peau, olferte au Muséum par le capitaine Modeste, sans iudicalion précise d'origine, mais provenant très vraisendilablemcnt de la même région, au sud de l'estuaire du Cabon. Ces (piatre spécimens diiïèrent notlement des spécimens connus du (joiKId gorilla type, [)rovenant de la réj;ion (pii s'étend au nord de l'estuaire, et qui sont les plus anciennement décrits et conservés dans les nuisées '''. Ils se rapprocbent au contraire, par leur mode de coloration, du Gorilla casia)iplceps, décrit en i8G-3 [tar le naturaliste américain Slack , et provenant du Fernan-Vaz. D'après la monograpliie d'Elliot, voici la diagnose du Gorilla irorilla ( Wvmann) : «•Pelage noir, sauf le devant des oreilles légèrement tiqueté de jaune; la nu(|ue tiquetée de loux et de noir; tout le reste entièrement noir. n Par contre, la diagnose du (i. castauptceps de Slack ^'' est la suivante (il est à noter qu'elle est faite d';iprès une Jeinolle dont la peau est conservée au Mus<>e de Berlin) : ff Sommet de la tête cliàtain; cou et entre-deux des épaules gris-brun: le reste du dos et les membres d'un brun rougeâtre; les côtés de la tète noirs tiquetés de blanc; la face et la poitrine nues, avec la peau noire." Le mâle n'est représenté que par son crâne. Localité : Kanmia (ou Cama) au Fernan-Vaz, estuaire situé à plus de 300 kilomètres au sud de celui du Cabon, et servant de déversoir à l'Ogooué (fig. 3 et 4). ('' Notamment au Muséum de Paris depuis i8.53. '*' Slack, Proc. Acad, iSat. Se. Pkiladetphia , i86a, p. lôg. 106 Fijj. iS. — Goiilla castanviccps . Tê(e ry])poilic piir !•• cnpitainc Modeste (face). ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^H . J^^^^^^^^^^ ^^^^^^^éÉÊÊ^^^^^ Fiff. 6. — Gorilla castaneiccps. MAme spécimen que la figure 3 (profil). 107 — Fig. 5. — Gorilla caataneiceps inàl^. Spécimen inonlé de la Galerie de Zoologie du Muséum (groupe). Y{g_ 6. _ Gorilla castaneiceps mâle (profil). Même spécimen que la figure 5 (groupe). — 108 — Deux des spécimens que nous possédons de celle région, et dont j'ai |»ailc j)lus haut, coirespondenl à celte diag^uose, à part des différences de peu d'importance. Ainsi la lèle séparée, rapportée par M. Modeste, pré- sente les caractères suivants : ffSojnmet de la lèle cliàtain, cha<]uc poil étant ainielt' de noir et de fauve (tiquelé); rég"ion temporale {jrise jusqu'au pourtour des oreilles; joues à favoris noii-s; menton et parlie du cou conservée entièi-enient noirs; face noire. ^ Le reste du pelage devait èlre également noir, comme sur deux des spécimens (mâle et lémelle') moulés A la (îalerie. — Cette tète est celle d'un mâle, comme le montrent ses énormes canines (lig. li et G;. Oulrc ces caractères du pelage, (m peut noter qiie la lèle du mâle adulte nnonlé dans le groupe, et dont nous n'avons pas le crâne) présente un aspect beaucoup moins féroce el moins bestial que celui de la ttUe du Ciorilld iiurilla du nord du Gabon. La crèle sourcilière est moins saillante, de sorte qu'il y a un rudiment de front, et l'énorme saillie du derrière du cou, dont les muscles s'atlacbenl aux apophyses é|)ineuses très longues des vertèbres cervicales, — saillie désignée vulgairement sous le nom de (■(ijiiiclion, — est ici beaucoup moins développée. La poitrine est toujours luie chez l'adulte. Les deux autres spcrimens du groupe de la (îalerie sont un mâle el une femelle dont le pelage est entièiemenl giis avec les mains et les j)ieds noirâtres. Elliot, à l'exemple d'autres naluralistcîs, alti'ibue celle teinte, (pii n'est pas rare, à l'âge avancé des sujets : il est jirobable que cette opinion est erronée, mais on ne connaît pas encore la cause exacte de ces variations de leintfs chez les Singes '". Ajoutons (pie la disiribulion géogr'aphi(pie de ces deux races de Gorille, dans rinlérienr du pays, nous est h peu ()rès lotalement inconnue. (A suivre.) C' Un jeu no (îllihon i Ihjldhalc» haiiiaiius), à son airivéc au .Iiinliii zoologique de Londres, était d'un |;ris jaunâtre; en tjuei(|ues mois son pelage devint eiilière- ment noir, puis, par la suite, il prése.ila dos variations de tciulcs en apparence désordonnées. (\ oir hoc. Zool. Soc. , kjcT), 11 , p. 37a.) — Reicbenbacli , dans ses AJfen, pi. 36, ligure un groupe d'Hylobales pilcnlus dont le pelage est pie (varié de noir et de blanc), pas un soûl des trois n'étant semblable aux autres. _ 10I>II> III (5 -i, 7 - 3,8 - 3, 4), la plus longue d'un quart plus courte que la longuenr totale de l'individu , armées de très peu d'épines, soit en tout : •?. supères sur tous les fémurs, une seule latérale interne sur la patella III, et quelques-unes latérales et infères sur les tibias et métatarses postérieurs; métatarses antérieurs et tous les tarses scopulés, les postérieurs dans leur portion apicale seule- ment ; griffes couchées sur la troncature transverse du tai'se , puis coudées à angle droit, armées de trois très petites dents. Abdomen ovale, long et large; filières inférieures courtes, leurs deux fusules médiocres et claires. Fossette de l'épigvne longitudinale étroite, dilatée conique de l'arriè-e jusqu'au milieu, où elle s'étrangle brusquement de moitié pour se pro- longer égale de largeur à partir de là en avant, sa bordure latérale for- mant ainsi un angle droit rentrant médian; de chaque côté de sa portion conique postérieure est accolée une gi-andp tache réniforme. — Mâle inconnu . Habitat. — Colonie du Cap. Matériel étudié : 1 9 , type de l'espèce , captui'ée par M. Simon au cap de Bonne-Espérance. 12/1 — Smionia lineatipes (Purcell). Callilepis linealipes Purceli (in Schult:e Forschun^reise Siidafrica, Araneae, I, 1908, 1). 9^3, tab. XI, fig. 29). Celte espèce, qui m'est inconnue en nature, est décrite sur une femelle du Kalahari et doit appartenir sans aucun doute à ce genre, comme en font foi les quelques caractères fournis par l'autour, notamment du groupe oculaire, des pattes et des filières inférieures munies de deux fusules; de plus, le dessin de l'épigyne le montre excessivement voisin de celui de S. capcnsis Dalmas. I^es différences spécifiques portent sur la taille beaucoup plus petite (3 millim.), sur la ligne |iostérieure du groupe oculaire légèrement récur- vée et ffconsidérablementfl plus large que Tanlérieure, ses yeux médians un peu plus près l'un de l'autre qu'ils ne le sont des latéraux; sur la colo- ration bien plus foncée, avec l'abdomen et les pattes noires, ces dernières marquées de raies et bandes longitudinales jaune pâle; sur l'épigyne, dont la fossette est figurée elliptique allongée, dans sa portion antérieure, et accompagnée dans la postérieure de taches réniformes bien plus hautes, dépassant largement le milieu. flABiTAT. — Béchuanaland. Travail fait au Lahoraloive ch Zoologie [Vers et Crustacés). 125 — DesCRIPTIOXS d'espèces nouvelles de SCAPHIDIUM [Coléoptères Sgaphidiid^) de la région indo-malaise, PAR M. Julien Achard. Scaphidium Harmandi nov. sp. Noir brillaul; tête et base des antennes rouges, côtés du pronotum (dessus et dessous) d'un rouge un peu obscur, élytres orne's de deux fascies Iransverses, l'anlérieure rouge, oblique, étranglée en son milieu, parais- sant formée de deux taches réunies par une bande oblique, la postérieure d'un rouge roux, en forme de lunule irrégulière ayant sa concavité en a\aut; dessous noir avec l'abdomen rouge à partir du sommet du premier segment, propygidiura rouge, bordé de noir à sa base, pygidium rouge teinté de noir à la base et vers le sommet ; pattes d'un rouge obscur. Tête imperceptiblement pointillée; yeux assez petits, oblongs, écartés l'un de l'autre sur le front, faiblement échanerés. Antennes assez grêles, les 3' et II' articles égaux entre eux, le 6' semblable au 5", mais d'un tiers plus c urt ; massue allongée, lâche, peu comprimée. Pronotum assez convexe, nettement ponctué, rétréci en ligne courbe, sans resserrement au quart postéi'ieur; ligne arquée de la base sans inter- ruption en son milieu, peu enfoncée, marquée de points médiocrement gros et réguliers. Elytres non déprimés dans la région suturale, un peu resserrés à la base, avec la plus grande largeur au tiers antérieur, puis rétrécis jusqu'au sommet en ligne courbe. Ponctuation très fine, peu serrée, un tant soit peu plus forte au sommet et formant sur le disque une ou deux séries longitudinales courtes , peu distinctes. Strie suluiale fine , marquée de très petits points; strie transversale marquée de points plus gros et terminée au calus humerai par deux ou trois points fortement enfoncés. Poitrine lisse et brillante; abdomen pointillé. Angle antérieur du pro- sternum aigu, non prolongé jusqu'à l'angle antérieur du prothorax. Epi- mère prothoracique prolongé en lamelle mince jusqu'à l'angle postérieur du prothorax. Pattes peu robustes et peu longues; tarses grêles, les posté- MusÉDM. — xxvi. n — 12G — rieurs plus luu^s que la moilid des tibias, leur premier article un peu plus long que les trois suivants pris ensemble. Long. : 6 millimétrés. Inde anglaise: Sikkim (Harmand, 1886, in Coll. Muséum d'histoire' naturelle de Paris). Cette espèce est proche parente du S. à-macnl<(Uiin 01. d'Euro|)e et eu possède la plupart des caractères anatomiques. Les diûPérences portent principalement sur la ponctuation, la coloration et la disposition des taches rouges des élytres, les pattes qui sont moins i-obustt's et les tarses qui sont plus grêles et beaucoup plus longs. Le d nest pas connu. Trois autres espèces d'Extrême-Orient font partie du même groupe : S. yunnanum Fairm. , du Yunnan, qui a la ponctuation de .S. à-maciilalum 01. et les taches élytrales fortement dentées; .S. Dolalourlici Acliard, du Kouang-Toung, dont les élytres sont faiblemeut ponctués, et .S. malacca- itmn Pic, de Malacca, qui a la strie sulurale enfoncée, le prothorax forte- ment rétréci et les pattes assez longues. r Scaphidium tricolor nov. sp. En entier d'un roux rougeàlre quelque peu enfumé sur l'abdomen et 1« pygidium, massue des antennes (sauf le dernier article (pii est flave) noires, élytres testacés maculés de noir de la façon suivante : une assez large bande noire couvrant toute la base, une grande macule latérale qua- drangulaire et une petite macule discale arrondie jdacées vers le second tiers, une bande transversale couvrant le sommet; épijdcurcs noiis. Tête assez dégagée du prolhorax; yeux grands, approchés sur le IW»nl, espace interoculaire à peine égal au ([uart du petit diamètre d'un d'il. Antennes assez grêles, articles o-'o allongc-s, massue lâche, peu dilater. Prothorax long, rétréci en ligne droite, peu abaissé vers l'avant, éj)arsé- raent et irrégulièrement pointillé, marqué à la base d'une ligne arquée peu distinctement ponctuée. Elytres pi-esque lisses sauf au sonuuet et por- tant quatre lignes de gros points un peu enfoncées; les deux lignes mé- dianes atteignent la base et la bande noire apicale, les deux autres sont léduites à des séries discales de 5-8 points. Entre la ligne interne et la suture se trouve en outre une série de 1-9 points indiquant l'emplacement d'une cinquième ligne. Strie suturale finement crénelée. Strie transversale formée de points médiocres et suivant de près le rebord de la base. Dessous finement chagriné. Angle antérieur du prosternura prolongé en pointe aiguë jusqu'à l'angle antérieur du [)ronoluni. Épimère prolhoracique grand, quadrangulairo, prolongé en mince lamelle jusqu'à demi-distance de l'angle postérieur du prothorax. Pattes allongées, grêles; 1" article des tarses postéiieurs plus court (|ue les trojs suivants pris ensemble. — 127 — d Mésosteniuni déprimé et liés denséraeiit couvert de longs poils d'un llave dore'. Fémurs antérieurs incurvés et finement dentés en dessous. Tibias antérienrs allongés, droits, rugueux et plus ou moins denlicuiés en dedans dans leur moitié apicale. Loug. : 5 millimètres. Sumatra : Palembang, (Coll. Grouvelle, in Muséum d'histoire natu- relle de Paris.) Scaphidium gracile nov. sp. Assez allongé, peu convexe. Noir brillant, avec la base des antennes el les fémurs d'un rouge roux , les tibias et les tarses brun noirâtre. Télé à peine poinlillée. Yeux grands, très fortement échancrés, appro- chés sur le front jusqu'à moins de moitié de leur petit diamètre. Antennes assez robustes, avec les 3' et h' articles égaux entre eux et à peine aussi longs que le -2% les S"" et 6° articles encore plus courts; massue assez dilatée, compacte, peu comprimée, les angles du sommet de chaque article mousses, légèrement arrondis. Pronotum pointillé, rétréci en ligne très légèrement convexe, sans ressci'rement au quart postérieur. Ligue arquée de la base peu enfoncée, formée de petits points et accompagnée sur la ligne médiane d'une série longitudinale de 2 à 5 points. Elytres pointillés comme le pronotum. Strie sulurale un peu enfoncée, presque lisse, prolongée jusqu'à l'angle apical. Slrie transversale peu écar- tée de la base et ponctuée comme la ligne du pronotum. Bord apical jjresque droit, à peine oblique avec l'angle suturai vif et l'angle externe à peine arrondi. Dessous lisse el brillant. Proslernum à peine caréné, ses angles anlé- lieurs aigus mais non prolongés jusqu'à l'angle antérieur du pronotum. l'^pimère prolhoraci(|ue grand et prolongé en fine lamelle jusqu'à l'angle j)oslérieur du pronotum. Carène mésosternale robuste. Premier segment de l'abdomen éparsément ponctué sur fond microscopiquemenl pointillé. Pattes assez robustes. d Métasternum déprimé et velu. Fémurs antérieurs plats en dessous et finement pubescents. Tibias antérieurs épaissis dans leur moitié apicale. Tibias intermédiaires plus robustes el assez longuement ciliés. Long. : 3 millimètres. Sumali-a : Palembang. (Coll. Grouvelle, in Muséum d'iiistoire natu- relle de Paris.) Scaphidium anthrax nov. sp. Entièrement d'un noir profond, très brillant, sauf les articles 1-6 des antennes et les tarses d'un Inun roux. — 128 — Têle finement et densément pointillée. Yeux grands, très approchés sur le front. Antennes peu robustes, 3° et h' articles allongés, subégaux, 5' et 6' d'un tiers plus courts, massue très large, très compacte, fortement comprimée. Prothorax aussi long que large à la base, densément ponctué. Bord anté- rieur assez fortement marginé par un sillon assez profond marqué de points microscopiques. Bords latéraux rétrécis en ligne presque droite et nettement resserrés au quart postérieur. Ligne arquée de la base marquée de points médiocres. Elytres ponctués comme le pronotum. Strie suturale légère, à peine crénelée. Ligne transversale un peu enfoncée, marquée de points médiocres, arquée et prolongée jusqu'au calus humerai devant lequel elle forme une sorte de crochet et (Hsparait dans une dépression triangulaire. Bord apical presque droit, muni dans sa moitié interne de fines dentelures, angle suturai vif, angle externe peu largement arrondi et à peine plus avancé que l'angle interne. Prosternum finement réticulé, ses angles antérieurs prolongés en pointe aiguë qui n'atteint |)as l'angle du prnthorax; saillie inlercoxale fortement carénée et se relevant perpendiculairenieni au sommet. Carène du méso- sternum assez forte et relevée en angle aigu. Abdomen finement chagrini- et marqué de points assez gros et espacés. F\ittes assez grêles, tibias iM tarses garnis de poils bruns. d* Métasternum déprimé, sillonné sur la ligne médiane, creusé dans sa moitié postérieure d "une sorte de fossette longitudinale, densément ponctué t't couvert d'une pubescence dorée très courte. Fémurs antérieurs granulés en dessous. Tibias antérieurs rugueux au cAté interne dans leur moitié apicale. Long. : 10 millimètres. .lava oriental, Paso^rœan : Bœlœ-Lawang. (Coll. Grouvelle, in Muséum d'histoire naturelle de Paris.) — 129 Note à propos de'^ Oryctes de la collection entomologiqve on Muséum, PAR M. L. Bertin, Élève de l'Ecole normale supérieure. III Le troisième groupe iVOnjctes africains est constitm; aussi par une seule espèce, très distincte de toutes les autres par sa grande taille et son faciès général. La loi de priorité en fait de nomenclature zoologique conduit, comme nous verrons, à la nommer Oryctes owariensis, Palisot de Beauvois, i8o5, Ins. recueillis en Afrique et en Amérique, I, p. il, fig. 1-2. Cette belle espèce habite l'Afrique occidentale, depuis le Sénégal jusqu'au Congo. Ses principaux caractères peuvent être résumés ainsi : grande taille — corps brun noir [piceus, nilidus) — chaperon retroussé et profondément échancré — corne céphalique du mâle longue, très recour- bée, ponctuée sur une plus ou moins grande partie de sa longueur — corselet élargi en avant — excavation prothoracique faible, ridée — en outre deux fossettes marginales ridées — carène prothoracique basse, à bord pourvu de trois ou cinq dents dont une médiane pouvant être extrê- mement prononcée; les dents peuvent aussi être confondues en une carène prothoracique à bord lisse — élytres grossièrement ponctuées et pourvues chacune de quatre côtes lisses et parallèles dont l'externe est saillante en avant. La plupart des auteurs reconnaissent les synonymies suivantes avec 0. owariensis, P. de Beauvois : 0. laërtes , Dejean ,1837. 0. gigas, Castelnau, i8/io. 0. owariensis, Burmeister, 18^7, 0. cristntus, S. van VoUenhoven, i858. D. crampeli, Fairmaire, 1898. 0. ingens, Kolbe, 1894. — 130 — Je ferai quelques remarques sur ces synouymies. L'absence de toute diagnose dans le catalogue de Déjeau (Cft/, des Col de sa collection, 1887) ne permet aucune certitude sur son 0. laërtes. Je ne fais que reproduire l'opinion de Reiclie {Ann. Soc. ent. France, 1869, p. 5) en faisant de 0. Inertes un synonyme de 0. oivaricnsis. 0. glgas est trop sommairement décrit par Castelnau {Uist. nat. des Ins., 18/10, II, p. 1 14) pour qu'il soit possible de le comparer en toute certitude à 0. owariensis. Dans ses Notes sijnoni/tnif/ues sur le cinquième volume de VHandbuch der Entomologie de Burmei'ster, Reicbe (loc. cit.) considère 0. oivariensis de P. de Beauvois comme identique à 0. agamewnon de l'eutomologisle alle- mand, et différent par suite de son 0. owariensis. Les raisons données par Reicbe sont trop sommaires pour être prises en considération. D'ailleurs il y a une particularité de structure qui éloigne nettement l'espèce de P. de Beauvois de 0. owariensis, Burmeister. C'est l'existence de deux dents (et non de trois) aux jambes intermédiaires et postérieures. P. de Beauvois s'exprime de la sorte : ries qualres jambes poslérieiuTs sont terminées par quatre fortes épines^i. 11 est évident qu'il confond sous le nom d'épines ce qu'il faut distinguer eu épines proprement dites, non articulées, et en éperons ou griffes mobiles. Les Scarabées ayant en général deux éperons, .les deux autres épines, au sens de P. de Beauvois, sont des épines proprement dites; ce qui concorde avec cette pbrase de Burmeister [loc. rit., p. yoi) : ntihiis quatuor jtoslicis in apicc bidinilatisn. Fairmaire {Ann. Soc. ent. France, iSfjS, s. 6, XIII, p. 189) a décrit des 0. oivariensis recueillis par Crampel sur les rives de l'Oubanghi. Il en a fait un genre nouveau, Dinii/.rus, el une espèce nouvelle, rrampeli. Le genre nouveau se distingue des Orijries principalement par sa grande taille et son corselet dilaté. La diagnose spécifique est longue mais peu soignée. Je n'y trouve point menliou du nombre des dents aux pattes. Le quatrième groupe iXOrijcIcs africains a pour centre 0. krkbus, Burmeister, 18A7, loc cit., p. 901. — Les collections du Muséum ren- ferment une douzaine de représentants de cette belle espèce africaine. La plupart sont dus aux courageuses explorations de Brazza dans le pays des Batékés. Bans ses Noies sij non ijntiques, Reicbe {loc. cit., p. i5) affirme la syno- nymie de 0. crehtis, Burmeister, avec 0. diomcdes, Dejean, celte dernière espèce étant antérieure d'une dizaine d'années à la première. A mon avis cependant, le seul nom à conserver est 0. erebus, Burmeister, car le cata- logue de Dejean est dépourvu de toute diagnose et il est impossible de savoir ce qu'était réellement 0. diomedes. Parmi les Coléoptères de la collection Fairmaire appartenant à l'beure actuelle au Muséum, il existe un Oryctes dénommé 0. jwchueli, Kolbe — 131 — [Berlinor Erit. Zeit., 1880, p. -il). L'animal ressemble Iteaiicoup à pre- mièiv vue à une petite femelle de 0. erebiis, Burmeister. On peut tout au plus considérer 0. pechneli comme variété miiior de 0. erebus. Minck {D. Ent. Zeits., 191/i, p. 278) a établi la synonymie de 0. pe- chicli , Kolbe, avec 0. curvicovms, Sternber^ [Ami. Soc. ent. Belg., 1910, p. 91). Celte synonymie me parait exacte , bien que je n'aie pu comparer que les diag'noses de Siernberg et de Kolbe, et non les insectes eux-mêmes. Minck offre toute sécurité puisqu'il a été temporairement détenteur des types de 0. curvicornis et 0. pechiteli. Minck {loc. cit., p. ^ayS, — Ent. Rundscliau , 1918, p. 16 et 26) a créé dans les quelques années précédant la guerre un certain nombre d'espèces pom' des Oii/ctcs provenant des colonies allemandes du Cameroun et du Togo. J'ai déjà eu l'occasion de dire pourquoi il m'a été impossible d'élu- dier ces Oryctes très à fond, i'en dirai seulement quelques mots. Ils sont très voisins de 0. pechuell, Kolbe. Minck les distingue notamment par la nature des pièces buccales et du forceps des mâles. La considération de ce dernier organe est nouvelle dans l'étude des Oryctes et peut être appelée à un grand avenir, au même titre que la nervalinn des ailes postérieures, dans la classilication des Coléoptères. Au. voisinage de 0. eiebiis doit être mis 0. latecavatds, Fairmaire, 1891, Contribution à l'étude de la faune entom. de San Thomé, — magnifique espèce de San Tliomé, richement représentée au Muséum grâce à l'apport de la collection Fairmaire. Je compte cinq beaux mâles — dont le type même de Fairmaire — et une dizaine de femelles. La diagnose à la fois sobre et claire fait honneur à notre compatriote. J'en extrais les caractères suivants, en indiquant entre parenthèses les espèces africaines auxquelles appartiennent aussi ces caractères. Corps noir brillant , très allongé — chaperon profondément échancré (0, owariensin) — corne cc'phalique du mâle longue, très recourbée, légèrement bifide au sommet — excavation protlioraciqtu^ profonde, d'où le nom spécifique — carène prothoraciqiie élevée, à bord Iridenté, c'est-à-dire ayant une dent médiane (0. owarien>iis) — élylres très finement ponctuées (0. erebus et boas) — jambes antérieures à cinq dents marginales dont la troisième et la cinquième petites (0. erebus) — jambes intermédiaires et postérieures bidentées (0. erebus). On voit par ce qui précède que 0. latecavatus a certains caractères de 0. owariensis mais beaucoup plus et de plus importants en commun avec 0. erebus. Fairmaire rapproche son 0. latecavatus de 0. boas. Cette opinion est insou- tenable, vu les nombres de dents aux jambes antérieures et aux jambes intermédiaires et postérieures. [A suivre.) 1 82 Mission Géodésique de lEquatedr Coléoptères Histérides . PAR M. H. Desbordes. I. Saprinus (subgen. Euspilotus) Bourgeois!, aov. sp. Ovatus, forlker conveuiis , picco-niger, parummtitlus. Capiil piiiictinilaliim , stna niilla. Pronotuiu haiid ciliatuin, hasi laterihusquc, pioiclatuni , (liscohicri. Elytra milice laterihusqup laevia, ilimklio postico sparse et leviior puminlo ; striis, suhhu)ueralibi(s, externa hasi vahle notata, interna hrovissima, huinerali et prima ilorsali par ail élis; dorsaUhus , sccunda tertiaque œqiialihus dimidiatis , prima et quarta hreviorihus, hac antice Jiamata ciim salurnli haiid juncta. Propygidium pygidiumque dense et lévites punctiilata, hoc apice lœvi haud insculpto. Prosternum hasi IrimxguJare , mo.r forlilcr constrictum, striis diver- gentihus, sed antice parallelis , mesosternum marginatum parum punctatum, punctis vix perspicuis. Tibiœ anticœ septem denticulatœ. Long, à mm. [capite et pygidiis exclusis). Type : un exemplaire recueilli en décembre ou janvier par le capitaine Noirel, attaché à la mission du colonel R. Bourgeois dans rhquateur, à Banos (province de Tungurahna), i,83o mètres d'altitude. — Coll. J. Bourgeois > Muse'um de Paris. Le prosternum de cette espèce, presque caréné en avant, et ses stries prosternalcs, parallèles dans leur tiers antérieur, la font entrer dans le sous- genre Euspilotus et dans la section de ce sous-geiu-e caractérisée par les élytres unicolores. Cette section ne comprenait jusqu'ici que quatre espèces, dont E. Bourgeoisi m. se lUstinguera au moyen du tableau suivant : 1. Pronotum cilié. U' strie dorsale des élytres réunie à la saturale. — Rép. Argentine devins Lew. — Pronolum non cilié, k" strie dorsale non réunie à la suturale . a 2. Élytres ponctués jusqu'à la base 3 — Elytres lisses sur leur moitié antérieure 4 3. Poiictualion des élytres grossièro et Hense. Stries prosteniales appcn- dicuiées; — Uruguay uryniircopliiliin Bickh. Ponctuation des élytres aciculaire, Une et rare sur les interstries. Stries prosternales simples. — Uruguay liinatm Mars, /». Taille petite : 9 mm. o. Stries dorsales fortes, créuele'es; strie subhumérale externe courte, basale . à peine distincte de la strie marginale. — Uruguay gnnt lion coules Bickh. Taille grande : 5 millimètres. Stries dorsales fines , nullement crëuelées ; strie subhumérale externe assez longue, très distincte. — Equa- teur. Bourgeoisi, n. sp. :2. Saprinus (^subgeu. Eu!«pilotus) laesus Lew. Lewis., Aun. Maf^. of Nnt. Hist. (7), VI, 1900, p. 288; loc. cil. (8), IV, i()0(), p. !]. l-(9). Forci pules de deux articles , ie deuxième four- chu, i . Aedes. 2 - ( 1 ). Forcipules de trois articles. 3 - (9). Troisième article des forcipules long ou très long. Article basilaire des forcipules avec ou sans verrues portant des soies. ^» - (1 2 ). Article basilaire de forcipules sans expansions , ni lames, ni épines articu- lées d'aucune sorte. -"5 Insertion ' des soies 1er article des [brcipules Verrue apicale Fig. 5. — Appareil génital mâle de VOchlerotalus cantans. 5 -(7). Article basilaire des forcipules sans verrues ba- sales ou apicales, mais avec presque toute la liice interne, surtout la partie médiane , couverte de lon- gues soies raides, serrées (en brosse) mêlées de quelques fortes épines dirigées intérieurement. 2. Stegoiin/io. 6 -(8). Gonapophyses bien développées, hi-articulées. 7 - (5). Article basilaire des forcipules avec une verrue basale, et souvent une apicale portant des soies; quelquefois une soie en hameçon beau- coup plus foite sur la verrue basale. 3. OcJderotatus. — 145 — 8 _ (6). Gonapophyses très peu développées ou rudinientaires. 9 -(3). Troisième article des forcipnles très court. Article basilaire des forcipules sans verrues portant des soies. 10 - (i i). Deuxième article des forcipules dilaté en lame de serpette. U. Taeniorhynchus. 11 -(lo). Deuxième article des forcipules non dilaté en lame de serpette. 5. Theobaldia. 12 -(4). Article basilaire des forcipules portant à la partie médiane des expansions , des lames ou des épines articulées. 3' article des forcipules rudimentaire, en crochet; une paire d'appendices péniens portant 12- 16 épines noires terminales. 6. Culex. Premier groupe. Les espèces du 1" groupe (genres Aedes, Stegomyia, Ochlerotatus) se distinguent nettement des autres Culicides par la conformation de l'ab- domen des femelles, dont l'extrémité est eflîlée, quelquefois rétractile, terminée par deux appendices nettement visibles (appendices spatules de Brolemann). Les griffes sont ordinairement denticulées à toutes les pattes, excepté chez ï Ochlerotatus geniculatus et le Stegomyia Jasciata, qui ont des griffes simples à la dernière paire de pattes. Le pétiole de la 1" fourche antérieure des ailes est long. Les gonapophyses de l'appareil génital mâle sont en général bien développées, souvent biaiiiculées , avec le 2' article épais, en crochet, ou plat, triangulaire, avec ou sans expansions lamel- laires. Larve avec un siphon respiratoire court el épais. Dents du peigne du siphon ordinairement denticulées. • l. Genre Aedes Meigen 1818, 6'. B., 1, i3, 111; Schiner, F. A., 11, 63o, i864; Blanchard, Les Moustiques, Sgg, XXVlll (igoô); Theobald, Monogr. Culic. , II, 22 'i (1901); Edwards, BuU. Eut. Res., VII, 202 (1917); Entoin., XLV, 260 (1919); Howard, Dyar and Knab, Mosq. N. G. Amer., IV, 2, 607 (1917). Syn. Ochlerotatus Arribalzaga (part.); Ochlerotatus subg. Ecculex Edw. Ce genre est maintenant rattaché par certains auteurs au genre Ochlero- tatus, pour d'autres le genre Aedes forme un groupe comprenant la plus grande partie de l'ancien genre Culex, le genre Ochlerotatus et le genre Culicada Felî. A. ciNEREDS* Meigen 1818, /. c, Theobald, loc. cit., II, 932 (1901); IV, 539 (1907); de Meijere, Tijdschr. v. Entom., LIV, i/i8-i49 (191 0? Villeneuve, Bull. Soc. Ent. /^r., 58, 1 (1919). — l/i6 — Syn. mjiis Gimnierlhal i8'i5, Huli. Soc. Inij). .\(il. Moscou, XVIII, 2C)5. — Jusciis Oslen Sackeii 1877, Bull. U. S. Geol. Survejj, III, 191: Giles, Gnats, 3A8, 1900: Theobahi, j\l. C, II, 29G (i(|Oi); ^ fy in, 986 (1903): IV, 538 (1907); V, hsii, 612 ' ' ' (1910); Howard, Dyar and Knab, Mosq. N. G. Amer., IV, 2, 729, pi. 3A et 70. Fig. 6. — Puljic! de VAedes cinereus Le mâle de cette espèce eet très reconnaissahie à ses palpes rudimentaires et à quelques caractères d'im- poi'tance secondaire qui se retrouvent chez la femelle (fig. 6). La femelle a heaucouj» de ressemblance avec celle du Cule.c pipleiis, mais les caractères suivants perniclliont de séparer facileroent ces deux espèces. Occiput avec des écailles plates et larges. Yeux bordés de longues soies courbes beaucoup moins nom- breuses que chez les Cidvx. Tho- rax roux brillant, avec quchpies écailles dorées. Abdomen lutiiàlre en dessus, le plus souvent sans bandes pâles sur les segments. Face inféricui-e de l'abdomen avec de nombreuses écailles jaunâtres. Pétiole de la 1'" fourche anlé- rieure des ailes long. Toutes les griffes des pattes sont denticulées. Formule unguéale; cf : l.o -1.0-1.1 et non comme l'in- dique Blanchard : l.o-l. 0-0.0, (Moust. , p. Agi); — $ : 1.1 -1.1-1.1. £3:r- ■^ Long. 5-6 millimètres, ailes U-h millimètres. Toute la France : foret de Saint-Germain {Alluaud); Meudon {Svguij : Mus. Paris); Rambouillet (Z)"" Villeneuve); Nemours {Sur- couf: Mus. Paris); Fontainebleau (J. Séguy : Mus. Paris); Creuse : La Celle-Dimoise (Alluaud); Basses-Pyrénées : Basse Vallée du Gave de l*au ( Brolemcmn). Luxembourg : Buzenol; Belgique : Deslelbergen (/)' Goeighebuer); Fig. 7. — Larve d'adulte de VAedes cinereus. — \M — Hollande : Musée d'Amsterdam; Allemagne, coll. Meigen > Muséum Paris n° i48,4o, 2 Ç, 1 cf; Angleterre [Edwards, Theobald); Suède et Nor- vège [Zetterstedl)\ Autriche {Schiner); Hongrie [Theobald); llalie [Rondani). Canada, État-Unis d'Amérique [Howard, Dijar et Knab). Assez rare. Se trouve dans les mêmes stations que le Culex pipiens, de mai à fin octobre. Les œufs, comme chez certains Ocfilerotatus , sont pondus isolément; les larves appartiennent au même groupe que celles de ce genre et se distinguent de celles d^s Culea- par la plaque mentale aiguë de 29- 3i dents serrées, par le siphon court, sans soies dispersées (fig. 7). Espèce dodteose. Aedes obscurns (Meigen in coll.). — Giles, Gnats, 3/i8 (1900); Theobald, M. C, II, 229.9 (1901). Le Moustique mâle étiqueté sous ce nom dans la colieelion Meigen est malheu- reusement en trop mauvais état pour être idenlilié avec certitude. Ce Moustique de la taille de Y Aedes cinereus prcscnle comme celui-ci des palpes rudimentaires de li articles (fig. 8-1), mais beaucoup plus courts. Occiput avec des écailles ^nes, enchevêtrées, de couleur claire. Thorax de couleur sombre re- vêtu dY'cailies claires, en serpette. Les pattes manquent; Giles, qui a examiné autrefois ce Moustique, note qu'elles sont brunes, non annelées. Ailes à écailles sombres, pétiole de la i" fourche antérieure long. Abdomen brun clair avec les bords des segments sombres. Fig. 8. — Aedes obscurus Meigen d*- 1, antenne; — 2, appareil génilaL L'appareil génital est semblable à celui des Ochlerotatus (tig. 8-2). Les gonapo- physes bien développées , bi-articuiées, présentent un deuxième article lamellaire, plus épais d'un côté , mais sans expansion membraneuse. L'article basilaire des forcipules semble dépourvu de verrues hérissées de soies raides. Les a"" et '6" ar- ticles des forcipules comme chez les Ochlerotatus. Ce Moustique semble plutôt appartenir au sous-genre Ochlerotatus s. s. qu'au sous-genre Aedes. l/i8 Notes sur les espèces rangées par Lamabck dans son genre Modiola (Suite), PAR M. Ed. Lamy. Modiola pulex. (Lamarck, Anim. s. vert,, VI, i" p. , p. 112.) Le Modiola pulex est, d'après Laniai'ck^'^ une petite espèce Australienne subcylindrique, qui ne serait pas aussi arquée que la coquille représentée par Lister (i685, Uist. Conch., [t. 869], fig. 197) sous ie nom de Musculus exiguus. M. Gh. Hediey (1913, S?««/. Austral. MolL, Pt. XI, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXXVIII, p. 905; 1916, ibid., Pt. XII, ibid., XXXIX [191/4], p. 698, pL LXXIX, (ig. ai), après examen des types au Musée de Genève, admet qu'à ce M. pulex Lk. est identique le Mytilus crasstis Tenison-VVoods (1877, Proc. R. Soc. Tasman. [1876], p. 1^)7) et il pense que Myt. ater Zelebor (1866, \erhandl. K. K. Zoolog. Bot. Ges. Wien, XVI, p. 9i/i; 1868, von Frauenfeld, Heise Osterreicli. Freg. (fNovarari ,Zool. Th., MolL, Rd. II, Abth. m, p. 16, pi. II, fig. 3o) pourrait aussi être synonyme. Au contraire, le Mnd. vonjusa Angas \Perna'\ (1871, P. Z.S.L.,-^. ai, pi. I, fig. 33), auquel on réunit généralement le M. crassus, lui paraît très différent, aussi bien par sa foi-me que par son babilat, car il se ren- contre dans des marécages abrités et est, de plus, une espèce nidifiante se logeant dans un tissu formé par le byssus, tandis que M. pulex vit sur des rivages découverts et reste à nu^^'. Au Muséum de Paris on trouve un carton, provenant de la collection Defrance, sur lequel sont fixées six petites valves (de 18x7 à 8x5 mm.) t') Le Modiola pulex Lea [non Lamarck] (iSia , Amer. Journ. Se, XLII, p. 107, pi. I, fig. 3) est, pour M. Dali (1898, Terl. Fauna Florida, p. 788), synonyme de Mylilus edulis L. W Selon M. T. Iredale (1915. Trans. New Zealand InsL, XLVII, p. dSli), le Myt. crassus Wds. ne serait pas plus que le Mod. confusa Ang. synonyme du Myt. ater Zelebor {non Molina) , pour lequel il propose le nom de Modiolus neozelanicus. — l/i9 — et qui est étiquete' de la main de Larnarck rrModiohi pnk.r-^ : postérieu- rement ce nom a été rayé et on lui a substitué celui fie rmindiole des pa- pouxfl. Ces échantillons, en dehors de leurs faibles dimensions et de leur coloration violette, n'offrent aucun caractère bien net; cependant l'un d'eux conserve, à la surface de son épiderme, quelques poils simples semblables à ceux du M. nustmlis Gray (1907, Verco, Trans. R. Soc. South Austral., XXXI, pi. XXXVIII, fig. i5), et peut-être s'agit-il de spécimens jeunes de cette espèce''' ? M. VAGINA, (Lamarck, loc. cit., p. 11 a.) D'après Lamarck, qui, dans la collection du Muséum, a déterminé un spécimen (89x^2 mm.) appartenant à celte espèce, le Modiola vagiau, de l'Océan Indien (Philippines, Australie), correspond au Musndus arenarius Rumphius (1761, Amhoin. Rariteith:, p. i5i, pi. XLVI, fig. E). C'est une grande coquille ovale-oblongue, subcylindrique, mince, Ira- giie , blanche sous un épiderme brun mari on. Deshayes (i836, Anim. s. vert., 9^ édit., VII, p. ai) indique comme synonyme, avec point d'interrogation, le Modiola silicula Sowerby [non Lamarck] (i83o, Geu. Shells, Modiola, fig. 2), qui serait, selon Hanley (i843, Cfli. Rec. Rio. S//., p. 207), une forme voisine, identique d'ail'eurs au Mod. castanea Gray [non Say] (i895, Ami. of Philos., IX, p. 189). M. PICT A. (Larnarck, loc. cU. .p. 1 1 a.) Lamarck a donné le nom de Modiola picta au Mytilits arhoresmis Cliemnitz ^1796, Conch. f:ah.,\l, p. 261, pi. 198, fig. 2016-2017) : il a déterminé ainsi deux spécimens (mesurant 53x9 2 mm.) dans la collec- tion du Muséum. C'est une coquille très mince, oblongue, rétrécie en avant, légèrement arquée, à sommets presque terminaux : la région antérieure est jaunâtre, quelquefois avec grandes taches irrégulières d'un fauve rougeâtre; la partie postérieure est ornée de longues tlammules brunâtres, onduleuses et rami- fiées, qui aboutissent sur le bord. Cette espèce, qui est le type du sons-genre A mijgdalum Megerle, 1811 (1) Nous verrons plus loin qu'au véritable M. pulex Lk. correspoad peut-être dans la coliection du Muséum une forme rattachée par Lamarck , comme vanété , à son M. securis. — 150 — [^ Modùdla Monterosalo, i88^i], est un»' foi-me cosraopolile qui a été trouvée d'une part aux Antilles (i90>3, Dali et Simpson, Moll. Porto Rico, Bull. U. S. Fish. Comm., XX [1900], p. 670) et d'autre part à la Nou- velle-Galles du Sud (1918, Hedley, Moll. N. S. Wates, Journ. a. Proc. H. Soc. N. S. Wales , LI [1 9 1 7 I , p. 1 1 ). M. SULr.ATA. (Lamarck, toc. cit., p. 11 3.) La collection du Muséum de Paris renferme une coquille (ayant pour dimensions 89 mm. de lonp, sur 16 de large) (jui a été étiquetée de la main de Lamarck rModiolo sillonnée, M. e.rustan. Or, dans les Animatix sun.^ ri-rtèbres , t. M, on trouve, page 1 13, tfMo- diole sillonnée T) ayant pour traduction nModiolu .tulcnta-n , tandis que, page lai, nMytilm exustii-fn correspond à rrMoule rôtie»». Cela lient à ce que, d'après Dcshayes (i836, Auim. s. vert., 2' éd., VII, p. 29), Lamarck a confondu, sous le nom de Mytilits exustus deux espèces, une Moule et une Modiole. La Moule, qui correspond aux figures 5n-beilx a-b de la planche 220 de V Encyclopédie iitéthodiijuc , est la forme qui a été représentée par ReeVe (1857, Conch. Icon., Myliliis, pi. IV, fig. 10) avec l'appellation de Mytilus e.iustus, et c'est l'espèce nommée ainsi par Linné (1758, Syst. Nat., éd. X, p. 708). Quant à la Modiole , elle concorde avec les ligures 2 a - b de la même planche de V Encyclopédie, et c'est le Modiohi siitcata, pour lequel Lamarck citait comme référence la figure 760 de Chemnitz (1786, Conch. Cab., VIII, pi. 85), mais celle-ci représente une espèce dilférente que Deshayes (i836, Anim. s. vert., 2' éd., ^^l, p. 9.']) a appelée Modiola microplcra. Au contraire, c'est la ligure 766 {Conch. (lab., pi. 8/1) qui correspond au Mod. siilcalii, lequel est donc la coquille des Antilles appelée par Chemnitz Mytilus cilrinus polydentaius : et c'est bien à cette forme qu'il faut rapporter, dans la collection du Muséum, l'échantillon (Sgx 16 mm.) dont nous parlons plus haut. Gomme l'a fait remarquer M. Dali (1898, Terl. Fauna Florida, p. 79O), cette espèce est généralement connue sous le nom de Modiola sulcata Lamarck, 1819 (Anim. s. vert., VI, 1" p., p. 11 3), mais cette dénomi- nation avait été appliquée dès i8o5 (Lamarck, Ann. M«.s., VI, p. 123; 1807, ihid., IX, pi. 17, fig. 11) à un fossile de Grignon, pris par M. Gossmann pour type de sa section Planimndlola (1888, Gat. ill. Coq. foss. Eoc. env. Paris, Ann. Soc. Maine. Belgique, XXII, p. i55). Aussi M. Dali a-t-il attribué le nom de Modiolus citrinus (Chemnitz) Bollen à — 151 — Tespèce des Antilles que Poliez et Michaud (i8/j6, Cal. Moll. Mus. Douai, 11, p. 129) avaient proposé d'appeler Mod. Ckeriiuitzi'-^K Ce Modiola citriiw Chemn. = sulrata Lk., 1819 {non 1807), a pour synonymes, d'après Deshaycs (i83G, loc. cit., p. 21), .4rc« modiolns Linné (1766, 5?/.$^ Nat., éd. Xll, p. 1 1 ûi) et Mytiliis exustus C.melin [non Linné] (1790, Syst. Na(.,p([. XllL ]). 3352) : à celle synonymie a été ajouté par M. Dali le Mytilus cuhitus Say. D'autre part, Clessin supposait lui-même (1889, Conch. Cah., 2' édit., p. 12/i) vraisemblable cpie son Modiola Pœteliana (1889, ibid., p. 111, pi. 3i, fig. 7-8) était le M. sukatalk. des Indes occidentales, et cela a été confirmé par von iMartens (1897, Siiss-u. Bradwass. Moll. Indiscli. Archip., in Weber, Zool. Ergebn. Reise Nicderl. Osl. Ind., IV, p. 227), qui a exa- miné, dans la collection Pœtel, l'exemplaire original, dont l'étiquette ne porte nullement l'indication d'habitat ff Philippines-. Ce M. citrina. qui vit dans l'Atlantique Américain, depuis la Caroline du Sud jusqu'au Brésil , possède une coquille allongée, étroite, à bord dorsal présentant un angle saillant . derrière lequel se trouve une sinuosité bien marquée; il est orné de côtes rayonnantes divariquées; la couleur externe est jaune, l'intérieur des valves est nacré et violacé; le bord antérieur de la charnière est muni de plusieurs dents; le bord postérieur est forte- ment crénelé au-dessus et en arrière du ligament. Celte espèce est le type des Brachydontes Swainson, qui constituent pour M. Jukes-Browne (1906, Rev. Mylilidœ, Pioc Malac. Soc. London,^l, p. 222) un genre distinct. M. PLICATni.A. ( Lamarck , Inc. cit. , p. 1 1 3. ) L'espèce que Lamarck a appelée Modiola plicatiih, et dont un spécimen (^2 X18 mm.) a été déterminé par lui dans la collection du Muséum, avait été nommée antérieurement Mytilus demissus par Dillwyn (1817, Dcsci: Cat. Bec. Sliells, 1, p. 3i/i), ainsi que l'ont reconnu Gould (iSii, Invcrl. Massachus., p. 126, fig. 81) et Reeve (18/n, Conch. Stjsteni., p. 189, pi. Cl, fig. 7)- . C'est une coquille allongée, étroite, arquée, ornée d'un grand nombre de sillons longitudinaux un peu onduleux, souvent bifurques vers les bords, et recouverte d'un épiderme brun-verdàtre , quelquefois.jaunàtre. '15 Quant au Mytilus du nord de TAustralie, identifié par E. A. Smith (i885, Rep. vChallenget-T^ Lamellihr.,ç. a^^) an Mod. sulcata (Lk.)Reeve(t858 , Conch. Icon., Modiola, pi. X, fig. 7^)' j<^ P<^°se qu'il s'agit du .1/. crebristriatus Conrad (1887, Journ. Acad. Nal. Se. Philad.,YU., p. ai 2). — I5'i — M. Jukes Browue (1900, Proc. Muliir. Snr. Loiid., VI, p. 0.1/1 et 219) a fait remarquer que, nialgrt^ rexistenee d'une forte costulation radiale, cette espèce est bien un vëritabie Modiola à charnière édentule. Elle vit sur la côte Atlantique Américaine depuis la Nouvelle-Ecosse jusqu'à la Floi'ide et au Texas. D'après M. Dali (1898, Tert. Fauna Flon'dn, p. 79Û), on peut distin- guer deux races géographiques : L'une, méridionale, plus atténuée en arrière, à sculpture plus délicate et élégante, à côtes finement granuleuses et à coloration plus claire, d'un pourpre moins intense, est le demissns typique. L'autre, habitant au nord de New- York, dans la baie du Massachusetts, correspond à la forme qui, figurée dans VFiirijrlop/'dio mrlhodiqiie (pi. 2'?o, fig. 5 rt-è), a été appelée jW. plirotiila par Laniarok, et elle peut être regardée comme une variété plicatula Lk. = semicostata Conr. M. SEMIFUSCA. (Laaiarck, loc. cit., p. 11 3.) Le Modiola scmifusca Lk. a été assimilé par la plupart des auteurs au M. brasiliensis Chemn. = frut/atinisis Lk., mais von Marlens (1880, //( Mtibius, Beiti. Mecresf. Moiiri/ias 11. ScijcIv.Uoh , p. 3 18) a fait remarquer que l'habitat indiqué par Lamarck serait l'île de France, et que la desciip- lion poiu-rait correspondre au Mod. atiricidala Krauss (i848, SiidiiJ'iil>. Mail., p. 20, pi. II, fig. 4), qui est vraisemblablenienl la coquille signalée de cette même localité par Sganzin (i8/j3, Mém. Sor. hisl. mit. Straabouqi . m, p. 9) sous le nom de M. svwifiisca. En tout cas, si le véritable seinifii.sni est, (ttuiiiir ladmet également lianley (18/43, Cal. Rec. Biv. Sli., p. 2 3/i), une forme de Maurice, !•■ M. semifusca de Sowerby (182^, Grn. Slidh, Modiola, fig. 6), de Reeve (18/ii, Conch. System. , pi. Cl, fig. 6) et de C. B. Adams (iSSa, Cal. Shells Panama, Ann. Lyc. Nat. Ilinl. Nftv York. V, p. 'lyS), est bien le M. hrasilie7isis Ohemn. M. SEcnnis. (Lamarck, loc. cit. , p.Mi3.) L'espèce appelée par Lamarck Modiola securis possède une coquille arquée, étroite en avant, dilatée en arrière, de couleur violette, sous un épiderme brun fauve. Ses types, dans la collection du Muséum, sont fixés sur deux cartons munis d'étiquettes de Lamarck. — 153 — Sur le 1 " il y a quatre valves , deux droites ( /lo x 2 a , 5 el 36 x 1 9 mm. ) et deux gauches (iax^a et 80x17 mm.), qui sont indiquées comme provenant de Nouvelle-Holiande. Ainsi que le dit Hanley (i8/i3, Cat. Rec. liiv. Sh., p. 9.0(1), ces grands ecliantilions se montrent très semblables au Modiola incunmta Leach (181 5, Z(joloff-. MIscell., vol. II, p. 36,pl. LXXII, iig. 3), espèce d'habitat inconnu, de laquelle n'est peut-être pas distinct le M. securis. Le 2° carton porte six individus (de 93xi3 à 10x6 mm.) qui sont étiquetés par Lamark mn. securis \av.i et qui sont oiiginaires de Timor : plus petits et moins arqués, ils me paraissent appartenir à une autre es- pèce et leur comparaison avec la figure donnée par M. Hedley (1 91 5 , Stud. Austral. Moll. , Pt. XII, Proc. Linn. Soc. X. S. Wales, XXXIX [1914 j, p. 698, pi. LXXIX, fig. 9/1) pour le M. pulex Lk. = atcrZe]. me conduit à croire qu'il n'est pas impossible que ces petits spécimens soient simple- ment des jepréseutants de cette dernière forme. M. PUKI'URATA. (Lamarck, hc. cit., p. 1 13. l D'après Hupé (i85/i, m Gay, Hist. Cliitc, ZooL, VIII, p. 3 1:2), qui a du avoir sous les yeux les types originaux*'', c'est une seule et même es- pèce qui a été désignée successivement sous le nom de Modiola piirpumla (An. s. vert. , VI, i" p., p. 11 3) et de Miitilus ovalis [ihid., p. 121) par Lamarck. Elle possède une coquille rentlée, à angle dorsal non proéminent, d'un brun noirâtre, ornée de côtes rayonnantes bifurquées qui sont presque crénelées par les stiies d'accroissement. D'après von Ihering (1907, Moll. foss. tort. Argentine, Anal. Mus. Nac. Buenos Aires, XIV, p. ^87) qui en a fait un Brachydontes, elle est un immi- grant venu des régions antarctiques d'où elle s'est l'épandue des deux côtés de l'extrémité méridionale de l'Amérique, d'une part en Patagonie, d'autre part au Chili, au Pérou, en Bolivie et dans l'Equateur. M. BARBATA. (Lamarck, loc. cit., p. 11 4.) Le Modiola harbata Linné yMijtilus] (1758, Sijst. Nat., éd. X, p. 706) a été réuni, ainsi que plusieurs autres Modioles, au Mod. modiolus L. par von Schrenck (1869-67, Beis. Amur-Land., II, ZooL, Moll, p. ^98). C' Ils n'ont pu être retrouvés dans la collection du Muséum. — \bà — Mais, comme i"a fait remarquer Lischke (1869, Japan. Meeres-Conck., I, p, i58), c'est uue espèce bien différente. Jeffreys (i863, Brit. Conch., II, p. ii5) a, en effet, précisé ies carac- tères par lesquels harhata se dislingue de modiolus jeune''' : coquille plus étroite en avant et beaucoup plus large proportionnellement en arrière; sommets moins saillants et plus antérieurs; bord dorsal obtusément angu- leux; ligne cardinale droite; test épais et rendu rugueux par des stries d'accroissement fortes et lamelleuses; coloration d'un brun rougeâtre: épi- derme avec barbules dentelées du côté qui regarde le bord ventral de la coquille, tandis que ces prolongements épidermiques sont simples et épi- neux chez M. modiolus. Cette espèce habile la Méditerranée et l'Océan Atlantique, depuis les côtes de Belgique el d'Angleterre jusqu'au détroit de Gibraltar, mais, selon MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus (1890, Moll. Roussillon, II, p. i53), il semble bien établi qu'elle n'existe pas dans les mers du Nord de l'Eu- rope. Suivant E. A. Smith (i885, Rep. rf Challenger y> Lamellibr., p. 276), elle vit également au Japon. [A suivre.) (» Le Mod. hnvhnUi de la Fmtiut SiiPcicn de Linné (1761, p. .Osa) est, d'après Hanley (i85.5, Ipua Linn. Conch., p. i'ii),trôs proliabioniont un spécimen jcuiifi du M. viodiolus. — 155 GàSTÊKOPODKS TIHIU-STHES \()i] EÀCX hE L îu: DE }JAn.iGA!iCAIl. l'AK MM. A. Bavay kt L. Germaj.\. M. Decarv, Lieutenant dinranlerie coloniale, (|ui vient de passeï* quel- ques années à Madagascar, y a recueilli divers matériaux d'étude pour le Muséum et, entre autres, des sables coquilliers littoraux qui, soumis à notre examen, nous ont fourni quelques espèces intéressantes de coquilles et même des espèces nouvelles. M. Decarv a eu l'excellente idée de recueillir au cap Diego, le long d'uu ruisselet se jetant à la mer, une poignée de ces débris végétaux que les eaux charrient dans leurs crues pour les déposer sur les berges plates dans le voisinage de Pembouchure. Nous tenons à signaler ici le résultat de l'inventaire de celte poignée de détritus pour engager les naturalistes à ne pas négliger ces matériaux toujours susceptibles de fournir des indications précieuses sur les Faunes locales. 11 est trop rare que de tels matériaux arrivent en nos mains, et ce- pendant leur récolte est très facile, leur examen est bien intéressant. Disons d'aboi'd que ces débris se composent de beaucoup de brins d'her- bes, de menues bûchettes, et que nous y avons en outre trouvé : 1° Un nombre considérable de graines de Graminées , dont beaucoup convenablement semées germeraient sans doute. Parmi ces débris nous trouvons encore : 3° Des sortes de perles irrégulières, nacrées, plus ou moins brunes, que nous voyons souvent provenir d'autres rivages tropicau"; et qui sont, croyons-nous, produites par la dessiccation des gouttelettes du latex de quelque Euphorbiacée. 3° Un piquant de Tanrec, le Hérisson de Madagascar (Ericulus spinosus), pi({uant reconnaissable à sa surface finement aréolée. 4° Des débris de coquilles et des coquilles entières, les unes terrestres, les autres fluviatiles ou marines. Ce sont : Une espèce, en assez bon état, du genre Gastrocopta , espèce (jui nous est inconnue et que nous décrivons; une espèce nouvelle du genre Diplom- viatina, un Georissa également nouveau. — 156 — Des individus du Triincatella teres Pfeiffer, appartenant à trois varie'tés : une à nombreuses et fortes striations verticales, intéressant chaque tour de spire; une à striations limitées au voisinage des sutures; une complète- ment lisse. Remarquons que chaque espèce de Troncalelle peut présenter ces trois modes de sculpture, et qu'il est abusif de faire une espèce pour chacune de ces manières d'être. Un Melampus non adulte et que nous pensons être le Melampus parvulus Nuttal. Un autre Melampus représenté par plusieurs spécimens, tous très jeunes. H parait être le Melampus albus Gassies . mais son état de jeunesse empêche de le déterminer sûrement. Un Buliniinus du sous-genre Co)iiiIiniis, trop jeune et en trop mauvais état pour être spécitiquement déterminé. Un Planorhis très petit, état jeune du Planorhis [Tropidiscus) trivialis Morelet. Un jeune individu de Rissoina striolata Adams. Un spécimen roulé de Scaliola. Ces trois dernières espèces marines prouvent que c'est bien à l'embou- chure du ruisseau dans la mer que ces débris ont été recueillis. Gastrocopta (Falsopupa) madagascariensis nov. sp. (Fig. 3-/i , flans le texte.) Testa minima , subctjlhKlrica , slricle nmbilicata , tcimis, lœvigata , pallidc- fttscn, sertcea; anfraclus 5 i/s convexi, priini 1res couvexiores, ultimus latior, fere dmidiain parlem teslœ fonnans. Aperiiira ovalis pariiin ehngala, peiiultimo nnfractu morsa; pertstoma exttis pauJo rrjlexum, in externa, inféra colunicUanque parle continuum ad pmultimum anfraclus deficicns, in infera parte rotundntum, in columellari rectum, in externa parle suhrectum deinde inflcxum. Aperlura paululum infun- dilndiforwis , quinquedeutata; dois superus palatalis major, quadraius, sub- fureatus, intrans, columellaris conicus, labialis immorsus , dentibus minonbus duobus, uno supero, allero infero comilatus. Dim. testœ; ait. : 2 mm., ht. : 1 mm. Coquille petite, presque cylindrique, étroitement orabiliquée, mince, lisse , à test soyeux , d'un fauve pâle devenant blanc par la dessiccation ; 5 tours et demi de spire, les premiers un peu plus étroits et plus convexes que le dernier, celui-ci occupant à peu près la moitié de la hauteur de la coquille. Ouverture ovale, peu allongée, entamée par l'avant-dernier tour; péri- stome réfléchi, continu dans sa partie columellaire, inférieure et latérale, — lo7 — interrompu sur l'avaut- dernier tour, droit dans sa portion columei- laire, arrondi dans sa partie inférieure, presque droit dans sa partie externe, puis convergent à sa terminaison supérieure. L'ouverture est dans son en- semble un peu infundibuliforme : elle porte cinq dents, une palatale snpe'- ricure, grande, rectangulaire, un peu fourchue, pénétrante; une columel- laire conique et trois labiales dont la médiane est assez forte, la supérieure et l'inférieure moindres. Fig. 1-2, Diphmmatina Decaryi Bavay et Germain. Environs du Cap Diego. Type, X i"]- [Fig. 3-^, Gastrocopta (Fabnpupa) madngascarieims Bavay et Germain. Environs du Cap Diego. Type, X 17- Cette esp'^ce rappelle, par sa forme générale et les caractères de son ouvei-lnre, les Gastrocopta des îles Mascareignes , notamment le Gastrocopta viicroscopica Nevill''^ des archipels des Seychelles et des Mascareignes. Elle en diffère surtout par sa forme moins ovalaire, ses tours moins connexes, son ouverture moins subquadrangulaire et la position différente de ses denticulations. Diplommatina Decaryi nov, sp. (Fig. 1-2 , dans le texte). Testa parviila, conoidea, paululum ad inferum gibbosula, Itevts, pallide cinerea, umbilicata, umhiUcits lattis, coiùcus in rimain perspicuam extus for- ''' Neviil (G.), Handlist MoUusca Jiidian Muséum, Calrntln . I, 1878, p. 197, n" 9a [Piipn (Verligo) wicrnxcnpica]. Espèco (igurée par le Dr. E. von jM.artfns. Milteil. Zoningixchen Museuw Berlin, I, part. 1, 1898, p. 20, Taf. II, lig. ig ( Pupa microscopica ) . MusÉOM. XXVI. 11 — J58 — mntus; anjraclus 5 1/2, crescentes, penultimus mifractus pauhiluin dilatattis deinde contra dus , in dorsiim lestœ cicatriculam pitehens. Aperlura circnlaris, Jinud dilalata, luiidcnlata, prrisloiud Jerc coiitinuuni pêne ad pennltiitinni anfractus inteiruptum , Imitd rejlcxuni sed margo eolu- mellaris late applicatus in medio dentem crassiusculum ferens. Dim. testœ, ail. : 9 tmn., ht. : 1 mm. Coquille petite, conoïde, assez solide, lisse, un peu bossue, d'un jji-is pâle sale, ombiliquée; l'ombilic large et conique devient extérieurement une rainure bien accusée: 5 tours et demi de spire croissant n^gulièrement, l'avant-dernier un peu dilaté se contracte ensuite, et une ligne cicatricielle, visible sur le dos du dernier tour, marque létranglement ainsi produit. L'ouverture est circulaire, non dilatée, unidentée: le périslome presque continu s'interrompt seulement à son contact avec l'avant-dernier tour; il n'est pas rélléchi , mais le bord columellaii-e est largement appliqué et porte une dent un peu épaisse produite par l'extrémité de la rainure ombilicale. Cette forme de Diplonimatina s'écarte un peu du type habituel de ce ffenre Indo-Océanien; nous lui donnons le nom de M. Decary. d Georissa detrita uov. sp. (Fig. 5, dans le texte). Testa conoidca, venlrosa, liinata, epidennide fusco surdoque spiraliter tenuissime striata; anjraclus ô celeriter regularilerque accreli, ultimus ingens venlrostts. Apertura scniicircularis , margine externo paululum incrassato, margine columellari dilulato, compianato latiusculo, rima semicirculari praetexto. Dim. testœ, ait. : 2 mm., lut. : 1 mm. fi. Coquille petite, conoïde, ventrue, munie dune rainure ombilicale, revê- tue d'un épiderme fauve et mat finement et spiralement strié. 5 tours de spire croissant vite et régulièrement, à suture nette, le dernier grand, ventru. Ouverture semi-circulaire, à bord externe libre, un peu épaissi; à bord columellaire dilaté, aplati, assez large, entouré d'une rainm-e semicircu- iaire. Une espèce très voisine de Madagascar a été décrite par M. Nils Odhner , sous le nom d'Omphalatropis aurnta'^K Nous pensons que ces deux espèces '^) Odhner (H. J. Nils), Contribution à la Faune malacologique de Madagascar, ArMv for Zoologi K. Svensha Vetenskapsakad., Bd. XII, n" 6, Slockholm, 1919, p. 5o, pi. IV, fig. l\6-li'] [Omphalotropis aurata]. — 150 — appartiennent au même genre Geonssa et non au genre Omphalotropis ; eiies n'ont pas en etlet d'ombilic, mais bien une rainure ombilicale limitant l'empâtement ombilical que présentent les Georism. Fig. 5 , Georissa detrita Bavay et Germain. Environs du Cap Diego. Type , X 20. Notre espèce est plus ventrue et a ries tours moins convexes que le Georissa nnrata INrrs Oon^fER. ii< 160 — CoyTBIBVTIONS À LÀ FaVUK MaLACOLO(JIQUF. DE MaDÀGÀSCAB, PAR M. Louis Germain. VIllC). SCR QDELQDES BcLLIMDAE DE l'ÎLE DE MADAGASCAR. Le D' J. Legendre vient d'adresser au Laboraloire de Malacologie du Muséum d'bistoiie nalurelle quelques Mollusques Pulnionés recueillis dans les cours d'eau des environs de Tananarive. Celte petile collection renferme, avec deux exemplaires du Ltmuaea (Badi.r) kovarum Tristram'"', une très intéressante série de formes appartenant au genre Hullinus. Les RriuNiDAE de l'île de Madagascar appartiennent à deux sous-genres bien distincts : Le sous-gcnre Pi/rfrnphjisn, où se classent les Bullinus (Plir^fiphjisa) Forskali Khrenberg'' et liulliuus [PijrjToplinsa) Bavaiii Dantzeiibcrg *', tous deux trouvés aux environs de Diégo-Suarez, (1) Cf. BuUelm Muséum Hist. nalur. Paris, XIX, n" 7, nov. 1918, p. h-j?,-h-j'] et p. 677-/181, pi. XIX; XXIV, 1916, p. .3/1-/19, p. /i3-5/i, p. 181-186 et p. 5iO- .^a'i; XXV, 1919, p. 121-122. (^) TnisinAM (H. B.), Note on some Frcshwaler Shells seni IVom Madafrajcar by J. CiLDwuLL {Proceedings Zooingical Society ofLomlo» , 97 janvier i8G3, p. 61) [= Limnaea hovarum Smith, Pracccdings Zoolngical Sociely of London, 1882, p. 385]. Les exemplaires recueillis par le D'J. LEGE^DnE mesurent 21 (21) milli- mètres de longueur, li (i3) millimètres de diamètre maximum, 9 1/9 (9) milli- mètres de diamètre minimum; leurs ouvertures ont 1 1 (10 1/2) millimètres de hauteur sur 9 (8) millimètres de diamètre. Leur test est mince, fragile, d'un corné pâle transparent, garni de stries longitudinales fines, onduleuscs, sauf au dernier tour du côté de l'ouverture où elles sont relativement fortes et inégales. Les bords marginaux de l'ouverture sont réunis par une callosité blanche bien marquée. ^^> Ehrenberg, Si/mio/ff p/ii/sic«B, Berlin, iH3i (»ans pagination), Moll.,n° H (hidora Fôrshalii) [= Physn Wahlbergi Kracss, Die Siidafrikaii. Mollusken, Stut- gart, 18 '18, p. 8'j, Taf. V, fig. 1 3 : = Pyrgophyxa Wahlhergi Dutzenberg, Jour- nal de Conr.hyliologie , XLII, Paris, 1896, p. 91, n" 1 7 et p. 109. n° lij. l*' Daltzenbebg (l*h.), loc. suprn cit., iSg'i, p. 91, n° 18, el p. i o3 , n" i5, pi. III, fig. 17 [Pyrgophy$a Bavayi]. — 16t — Et le sous-genre Isidora, qui reufernie les espèces que j'étudie dans celte note. Ces espèces sont toutes remarquables par leur test fortement strié longi- ludinalement, et chez quelques-unes les stries très saillantes, lamelleuses, constituent de véritables petites côtes. Mais, entre ces deux modes extrêmes de sculpture, on trouve des intermédiaires fort nombreux. De plus, le ma- tériel réuni par le lY J. Legendre m'a montré combien la forme géné- rale de la coquille est variable chez ces Bullinm, et je ne suis pas très éloigné de croire que la plupart des espèces jusqu'ici décrites appartien- nent à une espèce unique , répandue dans les cours d'eau du centre et du sud de l'île de Madagascar. Je discuterai ces faits à propos des Bulltnus recueillis par le D' J. Legendre que je rapporte à deux espèces : Bullinus [Isidora) liratus Tristram, et Bulltnus (Isidora) madagascariensis Angas. BdLLINUS ( IsIDORa) LIRATDS TrISTRAM. (Fig. 8 à 11 dans le texte.) i863. Physa {Ameria) lirata H. B. Tristram, Proceedings Zoological Society oj London, p. 60, fig. à la même page [non : Physa lirata xModsson^^']. 1882. Physa lirata Smith, Proceedings Zoological Society of London, p. 386. Coquille d'assez grande taille, de forme générale ovoïde, subtrigone; spire composée de li-lx i/a rarement 5 tours à croissance très rapide, les deux premiers très petits, convexes, le troisième médiocre, convexe, mais légèrement méplan à la suture, le dernier très grand, formant presque toute la coquille, avec convexité maximum à la partie supérieure qui est nettement méplane contre la suture, bien atténué en bas; sutures très '^) Mousson (A.), Coquilles terrestres et fluviatiles recueillies par M. le D' Al. ScHLAEFLi dans l'Orient, Journal de Conchyliologie, XXII, Paris, 187^, p. 89, n" 9 [Physa (Isidora) lirata]. Le BiiUinns liratus Mousson est une espèce appar- tenant au groupe du. Bullinns [Isidora) contortus Michaud [Description Coquilles vivantes, etc., Actes Société linnéenne Bordeaux, III, 1829, p. 268] dont les espèces sont très largement répandues en Afrique. Elle vit dans i'Euphrate, notam- ment aux environs de Samava. En raison du double emploi que je signale ici, il est nécessaire d'attribuer un nouveau nom à l'espèce de la Basse Mésopolamie dé- crite par A. Mousson. Je propose le nom de Bxillinus (Isidora) mesopotamien- sis Germain. Ce Bullinus, qui n'a jamais été Gguré, se distingue facilement par les stries longitudinales costulées qui ornent le test. — 162 — marquées, un peu profondes; onibilio eu fente assez étroite; ouverture subpyriforme allongée, ang-uleuse en liaul. subansulcusc en bas; bord ex- ''<)■ ^~d- ''"^^'""* {hiàura) liratus TiislraxQ. Environs de Tananarive [D' J. Leoendre]. X 3. terne régulièrement convexe; bord columellaire tordu, épaissi; bords inar- ginaux réunis par une callosité blancbe très marquée; péristome simple et francbant. N( MÉnos des ^ODAMILLONS. lOVGUKl H TOTALE. DIAMÈTIIE MAXIillM. DIAMÈTBË MINIUkM. nAl'TEDll de I.OtVEBTUBE. llIAMÈTRE de L'OlTERTlRfi. 1 2 3 A millimètres. 1^1 S/h i/i 8//i ih i/i millimètres. 19 10 1/9 1 1 10 millimètres. 9 '/4 8 3/4 8 2/3 8 2/3 millimi-trns. 12 i/a i3 19 i/a 19 millinii'lros. 6 5 1//. 5 1//. r. Test un peu épais, relativement solide, subtransparent, d'un brun mar- ron jauuacé vers le péristome. un peu olivâtre en haut des tours. Tours embryonnaires très finement striés; autre tours garnis de stries longitu- dinales fortes, lamelleuses, saillantes, peu obliques, assez espacées, sub- égales, un peu irrégulières, plus fines et plus serrées vers l'ouverture. Cette description correspond aux exemplaires de forme moyenne (fig. 8-9 dans le texte). Mais le BulUnus liratus Tristram est une espèce polymorphe. Déjà ie type, tel qu'il est figuré par H. B. Tristram (fig. 10-11 , dans le texte), est plus globuleux, ^truncato-ovatar- et ne comporte que trois tours de spire. Or la forme générale de la coquille peut s'allonger, devenir ova 163 laire avec un dernier tour presque suhcylinflrique (exemplaire n" 2 du tableau de la page précédente); les premiers tours de spire sont parfois plus élevés et la sculpture atténuée bien que restant toujours très marquée. L'espèce se rapproche alors du Bullinus madagascariensis Angas. Fig. 10-11. Bullinus (Isidora) liratus Tristrara. Types de H. B. Tristbam, grandeur naturelle. Lorsque la coquille devient plus régulièrement ovalaire, elle passe au Bullinus lamellatus Smith'*' qui n'est sans doute qu'une /orwe plus petite (longueur, 12 millimètres; diamètre, 9 millimètres) de l'espèce de H. B. Ïristram. Environs de Tananarive [J. Legendre, 1919]^*', Bullinus (Isidoba) madagascariensis Angas. 1877. f*hysa madagascariensis Angas, Proceedings Zoological Societi/ of London, p. 628, pi. LIV, fig. aa-aft. 1889. Physa madagascariensis Smith, Proceedings Zoological Society of London, p. 386,pl. XXJI, fig. 18-19. 1886. Physa madagascariensis Clessin, Die Kamilie der Limnaeiden, in Martini et Chem.mtz, Syslemat. Conchylien-Cabinet , 1, 17, p. aSa, n" loa, Taf. XL, fig. fi! Les récoltes du D' J. Legendre renferment deux formes bien distinctes de celte espèce : une forme elnta et une forme breois, d'ailleurs reliées par de nombreux intermédiaires. La forme elata est une coquille ayant sensiblement le même galbe que le Bullinus liratus Tristram , mais cependant un peu plus allongée. Elle se compose de /i à 5 tours de spire, le dernier très grand , dépassant les 4/5 de '") Shith (E. a.), a Conlribulion lo the Moiluscan Fauna of Madagascar, Pro- ceedings Zoological Society oj London, la avril 1882, p. 386, pi. XXII, fig. l'i-iô [Physa lamellala). Ce Bullinus a été recueilli par W. Johnson, à 20 milles de Tananarive. ^-' Le type du Bullinus liratus Tristrara a été découvert par J. Caldwell, à deux journées de marche à l'ouest de Tananarive [H. B. Tristram. loc. supra cit., i863, p. 60]. — Ifi/i — la longxieui" totale; ces tours sont subscalarirotuics et sépares par de pro- fondes sutures. L'ouverture est pyriforme allongée, ang-uleuse en haut et subanguleuse en bas. Le test est mince, fragile, subfransparent, corné un peu ambré: les premiers tours sont lisses; les autres sont garnis de stries longitudinales un peu fortes, mais non costulées, obliques, inégales et subonduleuses. Les dimensions principales sont les suivantes : longueur : 17 1/9 millimètres; diamètre maximum: 1-2 1/9 millimètres; diamètre minimum: 9 millimètres; hauteur de l'ouverture: 11 millimètres; dia- mètie de l'ouverture: 7 millimètres. Cette forme rappelle les individus allongés du BnlHni/s h'rattis Tristram , mais la sculpture est moins accentuée. Elle est assez voisine de la coquille figurée par E. A. Smith (pi. XXII, fig. 19 seulement) comme Biillinns mn- dagascanensis Angas. La forme brevis est beaucoup plus voisine du type tel qu'il a été figuré par (î. F. Angas. C'est une coquille très globuleuse avec un drrnier tour très grand et ventru. La spire se compose de i à 5 tours à cr'oissance exlrènremeut rapide, la dernière formant |)i"esque toute la corpiille. Le test est transparent, mince, d'un corné ambré clair; il est garni de stries lon- gitudinales subplissées mais non costulées, plus fortement accentuées vers l'ouverture. Les dimensions pi'incipales sont les suivantes : longueur : i5 1/2 millimètres; diamètre maximum : 11 3/4 millimètres; diamètre minimum : 9 millimètres; hauteur de l'ouveiture : 12 millimètres; dia- mètre de l'ouverture : 6 1/2 millimèlies*' . Je crois qu'il faut raj)portcr sans hésitation à celle forme brevis le Bullinus Ilililebrandli Clessin'*' pro- venant de Betsiloe, dans le sud de Madagascar '''. D'après la figure donnée par S. Clessin, c'est une coquille encore plus globuleuse, mais présentant les mêmes caraclèr-es que le Bullinus nindagascaricnsis Angas. Je crois, d'autre pari, que la figure 9, Taf. XLIXde l'ouvrage de S. Clessin, est peu exacte; elle coi-iespond, du i-esle, fort mal à la description'*'. ''' Le type tel qu'il a été figuré par G. F. Asgas [loc. supra cit., 1877, pi. LIV, fig. aa- 2 6] mesure: longueur : 16 millimètres; diamètre: la i/a millimètres; hauteur de l'ouverture : 1 a i/5 millimètres; diamètre de l'ouverture : 6 i/a milli- mètres. C'est une coquille très voisine de celle que je décris ci-dessus, mais plus fortement colorée. '^' Clessin (S.), Die Familie der Limnaeiden, in MARTrNi et Cuemnitz, Sys- tcmnl. Conchy lien-Cabinet, 2* édit., I, 17, Niirnberg, 1886, p. 35i. n° aiG, Taf. XLIX, fig. 9 (indiqué par erreur à la page 35 1 : Taf. XLVll, fig. 12) [Phym Hildebrandti]. (^' Le type est au Musée de Berlin, il a été donné à cet établissement par HlLDEBRANDT. ^*' S. Glessim donne à son espèce li millimètres de longueur et 9 i/a milli- mètres de diamètre, ce qui correspond à une coquille beaucoup moins ventrue que celle qu'il figure. — 165 — Enfin, sous le nom de BuUinus ohtusiapirns , E. A. Smith^'' a dëcril et figuré une coquille de taille plus faible ( longueur : lo millimètres; dia- mètre maximum: 8 millimètres; hauteur de l'ouverture: 8 millimètres; diamètre de l'ouverture : k 1/2 millimètres), de forme ovalaire un peu ventrue composée de 3 1/2 à k tours de spire les premiers à peine sail- lants au-dessus du dernier. Le test est ég-alement assez fortement strié lon- gitudinalement, et il montre en outre quelques stries spirales peu dis- tinctes'"'. Je pense que ce fiw//»(Ms n'est qu'une forme jeune du Bitllimis madagascariensis Angas. Entre ces deux types extrêmes, elnta et brevis , existent des formes de passage aussi nombreuses que variées; elles font évidemment partie d'un même type spécifique. Quant à la sculpture, elle semble aussi offrir toutes les variations depuis les stries costulées du Rulhmis limtiis Tristrarn jusqu'aux stries plus ou moins accentuées du BuUinus madagascariensis Angas. Aussi est-il possible — et l'étude d'un nombreux matériel permettra seule de résoudre cette question — que tous les BuUinus dont il vient d'être ques- tion appartiennent à une seule espèce polymorphe. Environs de Tananarive [D' J. Legendre, 1919]; = Ekongo, au sud- est de Madagascar [Waters]; = Betsiloe [J. M. Hildebrandt, W. Deans Cowan]. w Smith (E. A.), hc. supra cit., 1882, p. 386, pi. XXII, fig. 16-17 [Physa obtusispira], (*' Les stries spirales sont assez fréquentes chez hs BuUinus de l'ile de Mada- gascar. On peut les retrouver, plus ou moins atténuées, chez la plupart des espèces dont il est question dans celte note. 166 — SVR LES PRINCIPAUX CARACTERES DE STRUCTURE DES BoiS, PAR M. Henri Lecomte. L'étude micrographique des bois présente de l'intérêt à un double point de vue : 1° Elle constitue un cliapitro sjiécial de riiistologie végétale, et les caractères du bois permettent, dans bien des cas, de fixer des affinités à peine soupçonnées et même imprévues. 9° En cas d'importation notable des bois coloniaux sur le marché, en particulier pour la reconstitution des régions dévastées par la guerre, c'est aux caractères de structure des bois qu'il faudra recourir pour déceler d'une -façon précise les substitutions frauduleuses d'un bois à un autre. Mais celte étude n'a de véritable intérêt scientifique que si elle est entre- prise sur des matériaux rigoureusement déterminés au point de vue de leur origine botanique , c'est-à-dire sur des bois accompagnés d'un échan- tillon d'herbier (feuilles, fleurs et fruits) peimetlant d'en faiie la déter- mination exacte, et c'est ce que nous avons pu réaliser grâce aux collections recueillies en Indochine par la mission Chevalier. Nous nous proposons de continuer prochainement le même travail j)oiu- les bois de Madagascar et de la Guyane. Dans cette note, nous n'envisagerons que les bois des arbres fruitiers en laissant de côté le bois bien connu des Conifères, et, parmi les feuillus, nous nous limiterons aux Dicotylédones. Les caractères auxquels il convient davoii- recours sont assez nombreux , mais ils n'ont pas tous la même valeur. Certains caractères ne se rencon- trent que chez un petit nombre de bois, par exemple les organes sécré- teurs; d'autres, au contraire, peuvent être considérés chez tous les bois de Dicotylédones. 1° Canaux sécréteurs et poches sècrétrices. — Les canaux sécréteui-s peu- vent se rencontrer dans le bois et être dirigés parallèlement à l'axe de la tige (Diptérocarpacées), et ils peuvent être ou bien disséminés sans ordre dans le bois (beaucoup de Dipterocarpus), ou bien être groupés en zones concentriques circummédullaires (Hopea, Shorea). — 167 — Les Anacardiacées peuvent posséder des canaux sécrëtetirs dans le bols, à rencontre de ce que pensaient Van Tieghem et M"' Lcblois , mais ces canaux st^créteurs sont dirigés perpendicidaiiement à l'axe et contenus dans les rayons {Melanorrluva, Sivintonia et Spondias). On observe encore de tels canaux chez une Burséracée et même chez les Pins. Les poches se'crétrices paraissent accidentelles, car elles n'existent pas toujours. Nous en avons observé chez Sindora cocliinchinmsis Pierre et Liqmdamhar formosana Hance. Dans ces doux bois, elles sont en zones con- centriques rircummédullaires. M. Guignard en a suivi le développement chez les Danlellia et Copaijera. 2° Vaisseaux. — Les caractères tirés de l'examen des vaisseaux sont variés, mais d'importance très inégale. a. Le nombre de ces vaisseaux sur une surface donnée de section trans- versale est à considérer, mais , comme la plupart des caractères d'ordre quan- titatif, il n'a qu'une valeur secondaire. Cependant certains bois, comme celui de Liquidamhar formosana Hance, présentent constamment plus de 100 vaisseaux au millimètre carré; d'autres, comme Anueslea fragrans Wall., et beaucoup de bois de Dicotylédones Gamopétales {Styrax tonki- (te«s/s Pierre , Wrighiia ovala Wall., etc.) en comptent généralement de ho à 100. Au-dessous de ao au millimètre carré, les conclusions à tirer sont problématiques. h. Chez beaucoup de bois des pays chauds, à croissance à peu près con- tinue, les vaisseaux sont souvent de grandeur presque uniforme et régu- lièrement répartis dans le bois; mais chez ceux qui présentent des zones d'accroissement bien marquées, ce qui est plus rare, le diamètre des vaisseaux va en décroissant , comme chez les bois de nos pays , du com- mencement à la fin de la saison (plusieurs Lauracées, des Tiliacées comme Columbia Thorelii Gagn. , des Légumineuses comme Peltophorum dasyrorhis Kurz, etc.). c. La grandeur absolue des vaisseaux, mesurée par le diamètre de leur section , n'est donc à considérer que dans le premier cas du paragraphe pré- cédent. On remarque alors qu'à un certain nombre d'exceptions près, le bois des Gamopétales présente des vaisseaux très petits, à diamètre inférieur à 100-120 fx, alors qu'il dépasse souvent aoo f* et atteint même parfois lioo fx chez la plupart des Dialy pétales. d. 11 est incontestable que les ponctuations des parois longitudinales des vaisseaux sont à étudier, mais les caractères de détermination à en tirer ne doivent être utilisés qu'avec beaucoup de circonspection , car, dans un même vaisseau , la forme et la taille des ponctuations varient souvent avec la nature de l'élément contigu. — 168 — e. Au point de vue de la dispositum j'ciiérale des vaisseiiux sur une section'transversale de la tige, on peut disliiiguer les vaisseaux isolés (Paj-/- narium annamense Hauce, etc.) ou tout au plus par séries radiales de deux, trois {Donella, Linoctera, etc.) d'une part, et les vaisseaux en séries ra- diales nombreuses (^«^e/rAort. Ixonanthes, Payena, eic.) d'autre part. f. EnOn il convient d'examiner, quand elles existent, les cloisons transversales ou obliques divisant les vaisseaux en segments successifs. Dans certains cas , il ne reste que le rebord de celte cloison , sous forme de bourrelet visible de place en place à l'intérieur des vaisseaux. Mais la cloison séparatrice peut subsister avec, si elle est très (jblique, des ponc- tuations scalariformes iAitiii'sh-u, Tcnisli-femid , Tlira, Miclicliu, Maiiglietia , Cercidopltylluiii , Euplclea, Polyallliia, 67 (//«.*, Si/ m plaças, Liquidamhar, Platanus, Fagus, Corylus, etc.), ou bien, si celte cloison est peu inclinée, des ponctuations arrondies rappelant les cloisons criblées du liber [^Oro- xylum indtcum Vent. Stereospi-rinum, etc.). I^es auteurs signalent ce carac- tère chez Ephcdra et chez Avicennia; cependant nous ne l'avons pas re- trouvé, pour notre part, dans Avicennia officinalis L. des Philippines. Pour être d'observation délicate, ce caractère n'a pas moins, dans bien des cas , une importance non contestable. 3* Parenchyme ligneux. — Dans le bois, il existe le plus souvent du parenchyme ligneux interposé entre les fibres et les vaisseaux. Les élé- ments de ce parenchyme sont à membrane plus mince que celle des libres. Ce parenchyme ligneux peut être réparti par cellules isolées dans toute la masse du bois [Bombax mulnbaricum A. DC. , Pterospenmini grewiee- j'olium Pierre, etc.). Ou bien il forme autour des vaisseaux une véritable gaine à éléments irréguliers (la plupart des Lauracées), ou à peu près réguliers, comme c'est le cas pour plusieurs Légumineuses-Cœsalpiniées [Erytrophleum Fordii Oliver, Pahudia cochinchincnsis Pierre, Snracu divcs Pierre, etc.). C'est ce que les auteurs désignent sous le nom de parenchyme paratrachéal ; mais en raison de la terminologie employée en langue française pour le système vasculaire, je donne la préfi'rence au nom de parenchyme circuni- vasculaire. Ces gaines de parenchyme circumvasculaire sont souvent étendues d'un vaisseau à l'autre et tendent à former des zones concen- triquement à la surface de la tige, mais on remarquera que dans ce cas les vaisseaux se trouvent exclusivement contenus dans le parenchyme et non dans les zones fibreuses. Au contraire, chez beaucoup de bois des pays chauds, dépourvus de zones véritables d'accroissement, il se forme successivement des manchons alter- nants de fibres et de parenchyme, correspondant respectivement aux saisons — 169 — sèches et aux saisons humides , et sur une section transversale de la tige cette structure se manifeste par des zones concentriques alternantes. C'est ce que les auteurs désignent sous le nom de parenchyme mètatvachéal , qui sera pour nous le parenrlu/mc circitmmédullaire. On le rencontre chez les Dalbergiées ( Pterocaipiis, Dulhergia, etc.), chez certaines Méliacées [Chisochcton , etc.). chez les Guttifères ( Cnlophyllum) , mais principalement chez les Ficus. Le parenchynn' circunnuedullaire se distingue nettement du parenchyme circumvasculaire ;i |»rolongemenls latéraux en ce que, chez le premier, les vaisseaux se trouvent plongés indilTéremment dans les zones fibreuses ou dans celles de parenchyme, tandis que dans le second, comme on l'a vu plus haut, ils ne se trouvent que dans le parenchyme. 4° Bayons médullaires^^K — Les caractères tirés de l'examen des rayons médullaires sont de première importance. Sui' les sections transversales du bois, on verra tout d'abord si les rayons sont égaux ou inégaux, et, dans le premier cas, s'ils sont formés : a. Exclusivement ou à ])eu près d'une seulp fde de cfllules [PAtophoruni , Lagerstrœmia , Tristania , etc.); h. de 2-/I Oies de cellules [Ficus, Artocarpus, Schleichera, etc.); c. très larges, au moins 5-6 files de cellules [Dillenia, Polyalthia, Bomhax, Carallia, etc.). Les rayons inégaux, les uns très larges, les autres au contraire très étroits, se rencontrent chez les Qucrcus et, à un moindre degré, chez les Dipterocarpus , etc. Le rapprochement des rayons est aussi très variable et on comptera le nombre de rayons sur une ligne de i millimètre, par exemple, perpendi- culaire à leur direction. Enfin on notera si les cellules des rayons con- tiennent ou non des cristaux. Les rayons des Biospyros, par exemple, en sont abondamment pourvus. Mais c'est surtout des sections longitudinales de la lige qu'il sera pos- sihle de tirer des caractères diiïérentiels des bois et principalement des sections longitudinales tangenlielles . c'est-à-dire perpendiculaires aux rayons. Des sections de cette nature présentent d'abord l'avantage de montrer beaucoup plus nettement que les sections transversales si les rayons sont homogènes en tant que structui'C. W II est d'usage d'employer ce terme de crayons méduHaires-^, mais il faut re- marquer que beaucoup de rayons ne communiquent pas avec la mo«lle. Il serait donc préférable de les désigner simplement sons le nom de rayons du bois. — 170 — Le premier cas se pre'sente chez beaucoup de hois (Evodia, Lagerslrœmia, Swintonia, etc.). Les rayons hétérogènes peuvent présenter ce caractère d'hétérogénéité sur toute leur hauteur {PohjaUhia jucunda F. et G., Ilopea odorata Roxb.). Dans ce cas particulier, des sections complémentaires i-adiales sont souvent très instructives. C'est ce qu'on peut constater pour Hopea odorata Roxb. Au contraire, chez beaucoup de bois, et en particulier, à ce qu'il me semble, ceux qui contiennent des substances aromatiques, comme beau- coup de bois de Gamopétales, les rayons médullaires sont formés, dans le milieu de leur hauteur, de nombreuses petites cellules sur plusieurs files et, en h Voir Bull, .'V/(/s., ic)ii,p. 3^9, 453, 5.58; 1913, p. 39, 91 ; 191 3, p. 38o; — 175 — H faut rapporter à la même espèce les échantillons suivants : entre Thio et Houailou (Fetscherin), Ganala (Vieillard 268, Pancher, Balausa 1679), entre Ganala et Gouaoua (Balansa 1679'). Espèce voisine surtout de VO. paîudosa S'-Hil. , se place certainement dans la section Myriophjllum de Knulli, bien que les bases des feuilles persistent sur les rameaux courts rappelant un peu en cela la section Fru- ticiilosœ de Reiche : jusqu ici c'est le seul représentant extra-américain de celte tribu. BoRONEi.LA vERTiciLLATA BaiU. cx Guillaum. — MontDzumac (9t2"j. Eriostemon PALLiDUM Schltr. — La Gouvelée (562). * Melicope Le Ratii Guillaumin nov. sp. Fi'Hte.r ei'PCtus ramosus, ramis ramulisqne erecto palentihus teretibiis gla- herrimis, dense Jolialis , foins oppositis erecto-patentibus lanceolato-oblongis (5, g cm.x i,8-3 cm.) apice obtusis sœphisque emarginatuUs , basi cuneatis, petiolo circa o,5 cm. loiigo sujfidtis, coriaceis, marginibus leviter revolutis, punctis pellucidis nihnite notatis, venis neivisque subtiis tenuiter prominulis. Flores ((d'illares breviler {1 cm.) rucemosi vel reductione solitarii sed tune pedicrllo plttries 'j-bmcteolati; calycis segmentis â, ovatis, 0,1 cm. longis, gldbiis; petalis h, itnbricatts, ovalo-acuds , vix 0,2 cm. longis, glabrls, apice carunculo incurva minime donatis; sta minibus 8 , Jilamentis complanatis, laie dilatalis, apice brevissime tenuissimeque subito conlractis, à majori- bus 0,1-0,1.5 cm. longis, â minoribus 0,08-0,1 cm. longis, antlierts ovato- cordatis, apice apiculatis ; disco crasse densius puberulo ; ca)pellis â globosis, sparsiin pubenilis circa 0,-2 an. longis, stylo perbrevi puberulo, stigmate h- lobato, lobis globosis; ovulis 2 collatéral ibus, analropis. Fructus â cecci, coccis ellipticis, inter se fere liberis, apice 2 valvis , pericarpio nervoso, endo- carpio jyallide solubili. Sans localité (sans numéi"o et 533). Appartient à la section Eutoganum et se place près du M. Fareanu Engl. G'est dans la même tribu qu'il faut ranger VEvodia Balansœ Baill. mss. non Dode et ïEvodia lepiococca Baill. , mss. , qui doivent s'appeler Melicope Balansse Guillaumin nom. nov. et Melicope leptococca Guillaumin nom. nov. Les Evodia (Melicope) Vieillardi Ba\\\. et Evodia (Melicopeastrum) lasio- neura Baill. doivent être rangées dans le sons-genro Pelea à cause des pétales valvaires et doivent s'appeler Melicope Viellardi Baill. mss. nom. nov. et Melicope lasioneura Badl. mss. nom. nov. la . — \1() — " Evodia pseiido-obtusifolia Ciuillaimi. Jinv. s|>. Avhuscuht , ti-'i m. alla : rniiii nidcilrs apire l(evilei'^''(nnjii(:ssi , iitirclli nijn vel sfenlits cinereo breviler lomciilosi , rlrindc fjliiierriiui ; foha birriiis(^i-^îcm.) prlioldta, S-foUoloth, follolis ijlahils, oviilis (3-6 ciiKA-i-'i cm.), Ixisi iiii- pori (OtjiKililri; Idto-iilihiis iiitriiiialilcr cKncdlis, (ijiirr ohliisis i'm(njniiiiliilis)jit(\ ri/jidc cliartKccis, iieiris 5-li-jiigis, toiiiibiis. Iiijlorpucciiliœ ((.viliircs , ^mcih'a, f>.,5-3 cm. long»', jiauciJJorœ , hniclcw minutœ , Jîores pol ij garni , ^i-mevl , si'pnlk ovulis, npice brevissime acumina'.is, vix o,oî) cm. hugis, ghthvirl mis; pelalis omto-lnncf'oldtis , npice crtuf rcvoliitis , (rlabcniniis , cirai (t,-2 cm. longis et 0,1 cm. la lis; staminibus fhris d vix 0,3 cm. lon{>is , mit/iens oca- lis,fil(nnetitis basin vnsiis ptuihiln dilntnlis , fîoris ? ciica 0,1 cm. lonfris , (intheris aboitiris iraprzoideis ; oviaio JJoiis d dboiiivo stijio iiiillo, stigmate srssili, riibro, pinictiformi, Jloiis î glabro, sUjlo filij'ormi stigmate h lobii- Idto, rubro. Nouvelle-Calédonie: sans localité (yoft). Ksjièco bien flislincle des antres es|tècos néd-calédoniennes , lapporteeà tnii par Panihiis , aiilheris liiieuribus aculis ; sli/his JitiJ'onnia, i>laher, aluiuiua piiiiluliim superans , stigmate parvulo. Plateau de Dogny (SaS). Espèce très voisine du P. (Jisrolor Bail!, (identique au P.podophyUn Schltr.) dont elle présente presque exactement les feuilles, mais s'en distinguant net- tement par les Heurs portées par un pédicelle grêle bien distinct et non sessiles, presque complètement glabres en dehors au lieu d'être couite- ment mais aliondamment pubérulentes et à pétales différemment velus en dedans vers les bords. *P. Paw.iuouiana Baill. var. sub integrifolia Guillaumin nov. \ar. .4 /(//jo diffoi'l f'nUk niar^inilnifi iiitnua vel iiiilifitiiirtp setratls vel etiaiii ùitegns, ficintiiitr ilisliiiclo vel ohsruio nitllori-, ùijloirfstfiifiis loiigioiibus j'oUa suh- teqiuinlihiis. Nouvelle-Calédonie (Seberl, Lccard), euvii-ons de la Conception (Ba- lansa). Je rapporte à cette variété un échantillon recueilli sur le plateau de Dogny (u° 83 1) qui a les fleurs absolument identiques au type de Tespèce. Grossostylis multiflora Brong. et Gris. — Mont Panié (sans numéro), plateau de Dogny (sans numéro). *Myrtus supra axillaris Guillaumin nov. sp. Piniiii, mmulifjKC et'ecto-pfitentes , Icretes, suh-glahri , deinde ghthri , bene folinli; fdlid prprto-ptdcnlin , petiolnta, oblongo-lanccolata , ncuiiiine obtiiso, btisi nnicdla, 3-j,5 cm. loiign , 1,5-3 cm. bila . lamiiir mldc cnriorco, nervis iiicoiispiciiis, peliolo jiniiori argciileo-tonieulosn, adiilliori ghibiv, rohiislo, <),ii-()^l nii. loiigo. flores siipni (i.rilltircs, rarissime uxillnrcs iii bnicteiiriim .•? , opposilarinii . lineuriiim, o/i cm. loiigiirum. axilbi siiigiili , pcdniiciilo , (),•>.- 0,3 cm. Idiigo. sub-glithri), iiiddiile. iiftice brriler iiirnissalo et braeteoiis n , siibltlalis, iiior nuhiris oriiaht; rerepluciilo ob-roiiiro . ji/liiso; cuhjcis lobis ereclis, o,'\ cm. loiigis. siib-orbiridoribiis , extra .sparse pilosis, morgiiie cHiiitis; petalis erecto-patemibiis, Itite obloiigis , n/)-o.C) cm. loiigis . obtitsis, glaberrimis, calde coriaceis, glandulis diuplmnis destitiitis; disco glabro; staminibus numerosis, petalis 3-^ plo brevioribiis , jilamentis glabris, connec- lico ultra anllicras subiilato-prodiœlo , apicc rnbro-punctuluto , aiitlieris sagil- tatis; stylo glabro. stamiua puululo excedj'iHe. Friictm baccati (leste Balansa). Baie de Prony ^Le Rat 788), Mont Mi (Balansa i5i5). Cette espèce se rapproche surtout du .1/. pa.^trnsis Schltr. mais s'en dis- tingue nettement |iar le réceptacle et les sépales velus en dehors, les éla- — 178 — mines plus courtes et les anthères sagiltces et non sub-oibiculaires. Elle est remarquable en outre par ses fleurs naissant normalement non à l'aisselle des feuilles, mais à l'aisselle de deux bi-aclées opposées situées à environ 0,5 cm. au-dessus de la feuille, soit sur le rameau même, soit sur un rameau né lui-même à l'aisselle de la feuille. Je n'ai retrouvé celte particu- larité, qui est le cas normal dans cette espèce, qu'exceptionnellement chez le M. ngoyeiisis Schltr, M. TURBiNATCS Schltr. — Nouvelle-Calédonic (Pancher 602, Le Rat, 54i p.p.), Prony(LeRat 648). Bien que je n'aie pas vu le type de l'espèce, je ciois y rapporter celte plante bien que ses pédicelles soient un peu plus longs (atteignant jus- qu'à 2,5 cm.) et que les feuilles ne soient pas glabres sur les deux laces et conservent toujours des poils épars et couchés', en réalité ditïïcilement visibles. Les fruits sont oblongs-sphériques à 3 sillons longitudinaux et nom- breuses striations transversales comme chez le Myrlus baladensis Brong. et Gris. A noter également que la première paire de nervures latérales donne à la feuille un aspect Iripli-nervié. La description de Schlechter ( 1ht. Jahrb. , XL , Beibl. 9-3 , p. 3 1) me paraît contenir manifestement une faute d'impression : ce ne serait pas ù nu. mais o,a cm. (juil faudrait lire comme longueur des sépales. PoLYMERiA pusiLLV B. Br. — Vallée des Colons (55 1). SoLANCM VACciMoiDES Schltr. — Sans localité (73o). Salvia occidentalis S\v. — Environs de Nouméa (972'). LiTSEA SEBiFERA Pcrs. — Dombéa (to3i). *L. unifiera Guillaumin nov. sp. Frute.rvel urhusriila, 1-6 m. alla; ramuli frlahrl ; folia alterna vel sub- opposita, coriacea, frlabru , linibo elliplico vel ovali {3,5-6 cm.x.^-à cm.) basi obltiso, apire rotioulalo vel obtnso, nrrols vcnisqiie in utraque pagina prominenlibus et reticulatis {nervis a vnnis ■parnm distinclis), petiolo o,S- 1,5 cm. longo. Umbellulœ ad axillam foliorum in ramulum brevem{o,i- o,ù cm.) doise conferlœ, i-Jlorœ, flores Jragrantes, unisexuales, sub-albidi velflavi; pedunculi glabri vel lœviler pilosi , 0,2-0, 3 cm. longi ; involncri phylla et perinnthii segmenta indlstincta 6-8, concava rotundata, glabra; pcdicelli nulli. Flores d* : stamina 8-1 2 , flamentis glabris vel perpauce villo- .s/.s, antkeris inlrorsis , ù-locellatis , flamentis longiorum anlheras œquantibus, niinoribus a-plo minoribus , glandulis 9 , ± reniformibus , pedicellalis , tnfrajila- menti médium insertis ; pistillum 0. Fructus nigri, ovoidei{i,5 cm.Xo,8 cm.) in cnpifla 0,^1 cm. ait a insidcntes, pedicello crasso, circa o,5 cm. longo. — 179 — Mont Dzuniac (i^»4, i5o), sentier du Mont Dznmac (9828), ravin de la Couvélé (9889), recueilli aussi sans indication de localité (Pancher, Vieillard), Bourail (Pennel 177), montagne du Thio (Balansa 3642), Mont Mou (Balansa 2899). Présente l'aspect du Litsea [Tetranthem Seemanmi Meissn.), mais s'en distingue : 1° par les feuilles plus arrondies au sommet, nullement sub- triplinerves ; 2° Par les fleurs isolées dans chaque ombellule, à pièces du périanthe nulles ou se confondant avec les pièces de l'involucre (ce qui place cette espèce dans la section EuUtsea) ; 3' Par les filets des étamines les plus grandes ne dépassant pas la lon- gueur des anthères avec glandes insérées presque à mi-hauteur. * L. triflora Guillaumiu nov. sp. Frutex; ramuU glabri ; folia alterna vel sub-opposita , vaille rigida , limbo obovaio [6-1 à cm. x 2-5,5 cm) basi cuneato, apice acuto vel obtuso, sœpius acuminato, nervis venisque dense retkulatis, peliolo i-â cm. longo. Umbetlulœ ad ax'illam foliorum singtili vel bini ( rarissime 3-ni) in ramulo brevissimo eonfertœ; flores sub-favi, albido-rosei vel Jlammei, unisexuales; pedunculi glabri, circo, 0,7 cm. longi; involucri phjlla h, rotimdata, glabra, valde concava, pedicelli circa 0,1 cm. longi, glabn; perianthii segmenta 5-6, auguste ovalia, apice obtusa acutave , o,3 cm. longa, glaberrima vel pilis allqiiis extra sparsis. Flores d* : stamina circa 1 2 , glaberrima vel pilis aliquis basi filamentorum sparsis, antheris introrsis, û-locellatis , filamentis longio- rum antheras œquantibus , minorium 2-plo minoribiis , glandulis a , globulosis, pedicellatis , Jilamenti medio inseiiis ; pistillum 0. Flores 9 .-staminodia circa 1 2, antheris lamine ovali reducto , filamenti ± 2 glandulosis , ovarium liberum in perianthii cupttla incluso , ovoideiim , perianthii tubum œquans, stylo œquilongo, stigmate 3-lobo. Fructus nigri, ovoidei (2 cm. x 1 cm.) in cupula o,3-o,â cm. alta insidentes. Sans localité (^96), baie de Prony (336, 4o4, 509, 623, 688 pro parte) recueilli aussi sans indication de localité (Pancher 357, Deplan- che 192, Canala (Vieillard 10, i5, 3ii8), Wagap (Vieillard 3ii4), Thio(Brousmiche 464), Yaté (Vieillard 1 1 ), Baiede Prony (Balansa 5 92), Saint- Vincent (Vieillard i4, i5). Ressemble assez au L. unijlora au premier abord, mais s'en distingue : 1' par les feuilles plus grandes, jamais arrondies et souvent acuminées au sommet , moins épaisses et à réticulation différente. 2° Par les ombellules à pédoncules plus longs et renfermant 3 fleurs à périanthe bien distinct des pièces de l'involucre. — 180 Utricvlaibfs nouvelles de l Indo-Chine {LentibulariacÉes), PAR M. François Pellehrin. Utricularia delphinioides , Tiiort^l jusc. Ilcrim torestris , crccln , in solo humido vegetans. Folia longe anic unthoiin cxanida, ignota. Scapus , ercctus, swpius shnplcr , glaber, 20-4o cm. nltiis, finnulus, squamis paucis , ovatis, aculis , hasiajfi.ns, //-5 mm. longisinstructus. Flores 0-1 a, racemosi, erecti , delphiiiii Jloribus similes. Braclea i, ad has'in pedicellorum , ovula, acuta, fi mm. longa; bracteolœ 2, latérales, par- vnlœ, angusUv, snbulalœ. Pedicelli i cm. lougi. (labicis segmenta •>. , sub- œrpinlia, wato-elUptica , acuta, acuminata , marg'niibus inrohitis, 7 mm. longa, ambobus in pedicelli apiccm deciirrenlibus. Cnrolla ca'ntlca, ore minutissime pubertila : labitnn siiperum erecliim, pandurijorme , 1^1-Jo mm. longum, 1-2 mm. latttm, infra constrictum, supra late orbiculatum, integrum; labiuin injerum sublobalmn , lobis rolundalis, y- m mm. longum, iti-i3 mm.lalum; palatiim elevalum {galeiformc) ad os leuiter pilosnm; calcar S mm. loiigUHi , promissum , angusie conicum , acutum . subrecltim ,vel apice paruni curralum. Stamina .•> mm. bmga ; filamcnta alala ± scariosa. Stigma subbilabialuni , rupiiliforme. Capsula crecla, // mm. longa, s-3 mm. lata , ovoidea , leriter complanata , iu cahjcis acutis acuminatis segmentis. inchisa. Semina numerosa minuta, ovoidea, aperte roticulata. Cfimlioflfj'o : Sipiii-reap (la lliuinand); Kampol (/jGf) (ie(tirray), Cochincliine : Quin-lanc (14/17 Tliorelj; IJicn lloa, Thu dau mol (3347 et 33 5o Pierre). Celle espèce présente des alTniitcîs avec W. reliculata Sm. Elle s'en dis- lingue surloul par son port rigide, sa taille beaucoup plus élevée, ses fleurs grandes et nombreuses à lèvre supérieure de la corolle largement oibiculaire , les lobes du calice accrus et persistants autour de la capsule, étroits et aigus acuminés. 181 U. delphinioides v.mt. niinor IVllooriii. Mêmes caractères que dans 1 espèce précëdeute , mais toutes les dimen- sions diminuées de moitié. Cambodge : Kampot, Plateau de Popok^ii, qoo mètres d'allilude (3/4 3 r.eoiïray). Celle variété se rapproclie pins (jue le lype de ïfJ. wiinihtla var. dric- licuulis , mais s'en distingue nctiement par son porl |dus robuste et ses Heurs. U. Geoffrayi Pellegrin. Ilerha subJUi/ointis , Icn-eatih , ficrlii . in tirenosls Iminidis i^e^clntis. Foliii suit niithosi ei'(ini(J>i , igiiota. Scnpus p^iacillimus , iii siceo nifp'esrcns , siiiipli'.v vcl sœpius ruNiosiis , i ■> cm. tiltiis, glnbor. Squaiiite a-ri iiiin. loii^œ , milni- latœ , angiistœ, apice acuminatœ sœpinsque unciuatœ , basi haud produclœ. Flores 4-6, subsessiles , erecli , inlcr se vemoti. Pedicelli fdifonnes , o,5-i mvi. longi, bradeis i/-2-i/3 bremores ; bracteœ squnmis similcs, glabrœ. Cabjàs segmenta a, superuin 3 mm. longum, siibrhomboidale , aciitum , acuminaUun , exlus minute pap'dlnlum , marginibus invoUitis ; inferum subœquide, sed apice 3-dvntatum. Corolla violucea , niahncea vel alba , inodora , minute papilldld r Itibium superum ^i mm. longum ,'lijieari-ohl.ongum , integrum , apice circinatum ; labium inferum 3 mm. longum, rectangulore , integrum vel subemurginutum ; palntum elevatum, bigihbosum ; calcar J mm. longum, conicum , acutum , ± flexuosum. Capsula orecta , oroidea , 9 mm. longa, t i»»i- "* diametro, in cnlijre inc'usa ; stylus gracilis et stigma Jlavum, obdeltoidaum , persisteiitia. Semina minuta, nnmvrosa, ovoidca, reticulatn. Cambodge : Kop (/43o, /|33, h'M\ (ieoiïiayV Laos : Kenunaralli et ()id»on (sans numéro Tliorel). Cocliincbine (sans nuiuén» Tlioi-el ). Cette espèce jjrésente des alliuilés avec VU. nigricaulis Piiilley. Elle s'en dislingue aisément, surtout par les écailles des hampes 1res aiguës, les Heurs nombreuses, les bractées plus longues que les pédicelles, les lobes du calice non obtus. L'U. GeoJ'rayi est apparentée aux U. minutissima \abl et U. brcvilabris Lace, mais très distincte. U. Lilliput Pellegrin, Herbapygmeea , capillaris, i-a cm. alla , glabra. Folia ante nntliesin evauida, igvota. Scapus capillaris simpler , rare ramosus, a-3 floriis , Jlonbiis e.vigtiis — 182 — remotis ; hractcœ hradcolœquo Iwpan-hmrcolatœ , (iciilœ, hasifiocœ , minulte, Pedicelli 0,5 mm. longi. Calycis segmenta a, paulum inœqiialin, o,'j-o,8 mm. longa, suhorbieulata , superum tntegrum, inferum subemarginatum. Corolla glahra, ruhra, i mm. longa; lahium supennn oblongum, obtiisum , inte- griim, cahfcem paulum superans ; lahium injerum conguum, integrum, margi- nihus paulo nndnlalh; calcar suhcijlindricum, rectum, obtusuui, horizontale , lahium inferum et calycem leviter superans. Antlœrœ ovoideee, minutée; fila- menta auguste deltoidea. Capsula i.J mm. longa , i),S mm. in diametro , obliqua , ovoidea , in calycem fere inclusa , vix exserta , rima longitudinali antice dehis- cens; stylus apice persistans. Semina subglohosn . distincte reticulata. Tonkiu : Tho-mat (1869 Bon). ' L'Z/. Lilliput dïfïëve de VU. minutissima Vahl, etilie autres caractères, par le port, les Heurs de couleur différente, à lèvre inférieure de la corolle entière, les fruits très petits, les graines à réticulation brune sur fond jaune très nette. Voisine comme port de lU. sclerocarpa Wright et Sauv., notre espèce est plus grêle et plus petite encore; elle a en outre des capsules très différentes, obliques avec une fente de déhiscence antérieure; de plus, la corolle dépasse le calice et les bractées sont aiguës. U. odorata Pellegrin. Herha terrestris, erecta, in solo humido t'egetans. Folia longe ante anthesin evanida. Scapus 2n-3o cm. altus, firmulus, stepius simple.r , glaber, squamis paucis ovatis , acutis, hasifixis, S mm. loiigis, iustructus. Flores erecti, nume- rosi, racemosi vel suhcorymbosivel jastigati. Bracleœ squamis similes, hracteolœ lineari-suhutatœ , hracteis breviores. Pedicelli graciles, apice auguste alati, calcar corollœ tequantes. Calycis segmenta i>. paulum intequatia, ocata, superum acutninatum , multinervum, ^-5 mm. longum . demum auctum. inferum brecius, subohtusum . ainhobus in pedicelli apice m decurrentihus. Corolla lutea, odorata, glabra; labuim superum oblongum, obtusum, luteorum, S-(f mm. longum: labium injerum orbiculatum . integrum, 8 mm. longum, -j-S mm. latum , mar- ginibus undulatis; palatum élevât um, ad os leviter pilosum ; calcar 7 mm. lon- gum, promissum , gracile conicum, acutum, leviter curvntum. Capsula ovoidea, 3-â mm. in diametro, erecta, in calycis suhorbiculatis segmentis inclusa. Semina reticulata, minuta. Cambodge : Kampot (464 Geoffray). Cette espèce est voisine des deux Utriculaires américaines U.juncea\a\i\ el U. cor/iMfa Michaux , mais elle s'en dislingue principalement par ses fleurs nombreuses et non sessiies ou subsessiles , la lèvre inférieure de la corolle — 183 pelile, l'éiîeron peu arqué et peiulanf. Le calice est, en outre, décurreut sur le pédicelle et ses deux lobes modifient leur forme en se développant autour de la capsule ; celle-ci est comprise entre deux lobes suborbiculaires. U. Pierrei Pellcgiin. Herha tcrrestris graciUs, vohihilis, glahra. Folia siih anthcsi evanirh, ignota. Scapus Jiliformis , Jîe.vuosiis , simpkx , rarius nimosiis, 3-àJlorits,Jlo- rihiis rcmotis; sqiiamœ ovalœ, aciitœ , hasijlvœ, minutœ et remotee. Finies Jlavidi, erecti. PecUcelli 8-1 s nm. loiigi, filiformes; hracteœ laie ovatœ , aruminalœ, 3 nuit, longœ , hracteolœ subiilatœ. Cahjcis segmenta pauUum iii- œqtialia, 3-h mm. Jonga, ovata, siipemm acuminatum , infenim ohtusum vel suhermavginatum. Corolla glahra , ore minuùssime puherula, lahiiim superuni panduriforme , 6 mm. longum, inj'ra médium constridum , supra orhieulatum paulum undulatum, lahium inferum ohovatum, emarginatum , 6 )iim. latum , - mm. longum: palatum élevât um; calcar j mm. longum, rectum, acutum, pendens. Capsula 5-4 mm. in diametro , lenticularis , erecta, inter cahjcis ovata, acuta segmenta, inclusa. Semina ovoidea vel subglobosa, oblique et alte scrobiculata. Cochinchine: Ti-tinli, province de Thu dau motli (1 865-5368 Pierre); sans localité précise (Thorel); sans localité précise (Talmy?). VU. Pierrei est une espèce voisine de VU. ïï allichiana Wigbt ou mieux de VU. involvens Rideley, mais elle se dislingue facilement surtout par le pédicelle plus court que les fleurs, le lobe inférieur du calice mucroné, la lèvre inférieure de la corolle obovée-oblancéolée plus courte que l'éperon. — 18/1 DKSCnJPTIONS d'espèces nouvelles de PnASÉROCAMhS, PAU M. Raymond IÎenoist. Ononis zaiana 11. IVn. in>v. s|). Ilerha aiiitm, rninosn , nrcla, jfhuululuso-iJubrsicns. Folia uijcrKini Iri- foiioluld, supi-rlora JJnrign-K unifnliolnln , slipulis nhhn^'i.s, anitis, ad upicein (Imliilis, niiii prliolo viti.riiiia ptirlo conualls; foliolis nhloiiijis vri roriiis Inin-voJnhs , tiriilis, rrl iiifrriorlhus nd iipirciii suhrotiiiiddlis , oiiniihus deiitalis. Flores in raremis IcriiiiiKilihiis dispositif soliliivii in axiUis Jolioruni supe- riorum. Pedlcelli erecti, utiijhri. Svpnla acula, slriala, pilis alb'dis vcsUla. Corolla lutea, vcxillo laie ovato, ad apiccin npicuhito, lineis purpureis striato. Ovarium glahrum. Fruclus i^piolus. Dimensions : Planlo luiute de 20 à 9,5 cenlinièlres. Folioles loii{;ues ien manpiées; leur lindx' est parcotiru ])ar de nombreuses stries saillantes fines et parallèles. Les folioles sont oldongues, parf<»is mtMue linéaires, ou an contrairt; plus larges et à sommet arrondi; leiu- bord est follement denté' dans les deux tiers suj)é- rieurs. Les Heurs sont disj)osées en grappes termiiiales, d'abord courtes, puis s'allougeant à la tloraison; chacune est située à l'aisselle d'une feuille nnifoliolée; ces feuilles dépassent longuement les boutons lloraux dans la grappe jeune. Le pédicellc est dressé, non articulé, ni aristé. Le calice porte de longs j)oils blancs; le tube du calice est strié de nombreuses nervures liues et parallèles; chaque sépale présente 5 à 7 stries semblables. Toute la plante est couverte d'une courte pubescence glanduleuse, blanchâtre, cj>arsc. — 18: l;"0. zdliiiiii se i;t[>pi'oclH! (les O. ciiphidsifrfolia Desf. cf O. niricfraia [,. , tnain il en rliiïère par ses fenillfs Irilbliolées , ses lleuis plus longiiemeul péfliceIii, bilocnlare : ijnmiiic localo ovula pbirima in plarenfis ad inediain insertis aj/i.ra gerente. Slijlus pabescens, ad apirein bijidas. (Àipsala septirida , seinina, nnnir- rosa , parva, compressa, si/biriaiigiilaria gerens. Dimensions : Arbre de -'S) mètres: lui de iT) mètres; (ronc atteignant un diamètre de 5o centimètres. Feuilles à pétiole long de 7-10 millimètres, à lindie long de 10-1 5 centimètres, large de i-G centimètres. Pédoncule des inflorescences long de 4-6 (Centimètres. Calice long de 2 à 9 millim. 5. Corolle longue de 5 millimètres. Capsule longue de k millimètres. Guyane française. J'ai récollé des rameaux de cet arbre eu lleurs et en fruits, piès de Saint-Jean-du-Maroni, le 8 mai 191 4 (n" 1 190). Le tronc est très irrégulier et cieusé de profondes cavités très allongées; il rap|3elle assez celui de VAspidosprrina obhngnm A. DC. cpii est creusé de dépressions encore plus longues et plus profondes. Le pied du tronc est en outre pourvu de petits arcabas hauts de 4o centimètres environ et larges de -jo centimètres à leur hase. L'écorce est d'un gris jaunâtre , lisse, fis- surée dans le sens vertical, épaisse de h millimètres. Le bois est jaune ocracé. On désigne cet arbre à Saint-Jeau-du-Maroni sous le nom de ffBois Chapelle foui. Le genre Bathysa comprenait jusqu'à présent 8 espèces dont 7 habitent le Brésil méridional et 1 le Pérou. — 186 — Le B. diffortnls difîère de toutes ces espèces par ses inflorescences axil- laires et non terminales. A^canlhacé«*M. (Madagascar.) Hypoestes longispica Pt. Ben. nov. sp. Frulex rainis gracilihtis, suhteliagonis , glahris. Folia opposita, scssllia, oblonga, ad basirn acitla, ad apirem ohtusa, glabra ; jloralia sensim decrcs- centia, siiperiora ovula, ohtusa. (lapitula opposita, sessilia, in spicam terminalem elongataiii disposita. Involucri Joliola duo exteriora ad tertiam partem a hasi coalita, lanceolata, acuta , glahra , margine scarioso , ciliolato ; interiom libvia, lanceolata, acuta, ghilmt. Sepala quinque œqnalia, ad médium concrescentia, involucri foliolis suhœquilonga. Corolla elongata , e.vtus piibes- vens, bilahiata, labio in/erior-e trilobiito, superiore integro, lineari. Siamina duo subglabra, antheris unilocularibus ; stijlus bijidus. Capsula tetrasperma glabra. Madagascar : Suberbieville, mai iH^y, n" 916 (Perrier de la Bathie); sans localité (Douiilot). dette espèce est voisine des //. maculosa ISees et //. glandulifera Scott Kliiot: elle s'en dislinjfue par l;i forme des bractées de Pinvolucre et par la lèvre inférieure de la coiolle iiné;iirc. Hypoestes capitata Boivin mss. nov. sp. Frutcx ramis juninvibus Ivlviigonis glabris. Folia decussata , cujusque ports sœpe paruni iiiœqualia , pctiolata , lanceolata, ad basini obtusa , ad apicem sœpe breviter acuminata, glabra. Inflorescentifs glabcrrimœ caulem et ramos termi- nantes, (jupiluli suksessiles , /i-5 in injlorescentia capitata, hractcis i-6 lan- ceolatis rel ovatis circunicincta congesti. Involucri teiraphijlli, glabri bracteœ liberœ, oblongœ, acuniinatœ, acutissiniœ. Sepala qiiinque Jere usque ad basim libéra, œqualia , glabra. Cjorollœ bilabiatœ, exins pubescentis tubus superne sensim ampUatus ; labio i)iJeriore Irilobo , superiore lanccolato. Stamina duo, jilamentis pubescentibus , antheris unilocularibus. Ovarium ovoideum, glabrum. Dimensions : Involucres longs de 16 millimètres. Calice long de 11-12 millimètres. Corolle longue de /12 millimètres. Madagascar : Sainte-Marie de Madagascar (Boivin); sans localité, n" 6072, 6106 (Baron). Cette espèce est voisine des H. Bojeriana Nées, H. pulchra Nées, H. fas- cicularis Nées, mais elle en diffère par ses involucres réunis au nombre de A ou 5 en glomiTnIos terminaux subsessiles et non en épis. I/inflorescence — 187 — est entourée de plusieurs bractées, les plus internes lancé©lées, les deux externes largement ovales et aiguës. Hypoestes multispicata R. Ben. nov. sp. Frutex ramis suhteU'agonis glabiis. Folia decussata, cuj us que paris sœpe parum mœqualia, hreviter petiohta, lanceolata vel ovata, ad apicem breviter ucuminata, glabra. Injloresccntiœ pubescentes, caulem et ramos terminantes. Capituli unijlori in spicun primuin satis brèves, deinde elongatas dispositi ; spicœ in panicuHs congregatœ. Bracteœ spicarum decussatœ, cujusqnc paris una fertilis , altéra slerilis, lanceolatœ , vel ta te ovatœ , ad apicem acuminatœ. ad basim rotundatœ , pubescentes. Involucri tetraphylli bracteœ pubescentes , duœ exteriores libérée, obtongœ, acutœ ; duœ interiores minores. Sepala quinque ad basim concrescentia , œqualia, pubescentia. Corollœ bilabiatœ extus pubescentis tubus superne sensim nmpliatus ; labin infenore trilobo, superiore intégra, oblongo, ad apicem truncato. Stamina duo , Jilamentis pubescentibus , antheris unilocularibus. Discus satis altus, oblique Iruncatus, ovarium ultra médium involvens, Ovarium ovoideum, glabrum. Capsula glabra , ietrasperma. Dimensions : Epis àge's atteignant i 2 centimètres de longueur. Bractées des épis longues de 1 9 millimètres, larges de 8 à 10 millimètres. Involucres longs de 17 millimètres; calice long de (> millimètres. Corolle longue de 35 millimètres. Madagascar : Lac de Nossi-Bé (100 mètres), terre sableuse ; arbuste de o mètres de haut à tleurs roses, lU avril 1882, n" 162 (Humblot). Cette espèce est voisine des H. pulchra Nées, spicata INees, oxystegia Nées, etc.; elle se dislingue des espèces de ce groupe par la largeur des bractées des épis qui sont lancéolées au moment de l'anthèse , puis devien- nent aussi larges que longues au moment de la débiscence de la capsule; les épis s'allongent beaucoup et atteignent finalement une longueur de 12 centimètres et probablement plus, tandis que chez les espèces affines ceux-ci ne dépassent pas 3 ou 4 centimètres. Hypoestes comosa R. Ben. nov. sp. Frutex ramis subtetragonis glabris. Folia opposita, petiolata, lanceolata, vel oblonga, ad apicem acuminata , coriacea, glabra. Injlorescentiœ caulem et ramos terminantes. Capituli unijlori in spicas satis brèves dispositi. Bracteœ spicarum rubrœ, decussatœ, cujusque paris uno fertilis , altéra slerilis, longe lineares, acutœ , glabrœ. Involucri tetraphylli , rubri, bracteœ sparsim glandu- loso-pubesc entes , lineares , post médium contractœ ,fere setaceœ, duœ extertores ad basim liberœ, duœ interiores paulo breviores. Sepala quinque œqualia, ad basim concrescentia, sparsim pubescentia. Corollœ bilabiatœ extus pubescentis tubus superne sensim ampliatus, labio inferiore trilobo, superiore integro, lan- — ISS — rrohilo. SlainiiKi duo ,fdawenlk puhvscmlihits , nnllivris uiiilocuhrihus. ihurmn ovoifIciiiH glahrum. ^((psiila ghtbm, Ictivspenna. Dimensions : É|)is longs «le 'i (rnliriièlres; liraclées des épis longues de iS miilimèli-es, hnges de y inilliniptres à leur liase. Involncies longs de tto niiliimèlres. (ialice long «If i •'. niiHim<'lres. (',(»rolle longue de 3o millimètre?. Madagascar : Koulpoinle. Flonr hlanr rosé, an milieu d'une aigrette rouge: nom vernaculaire : Fanavo; 19 août i «les autres espèces du même groupe par les brac- tées des éi>is linéaires, aiguës, légèieme.il lecourbées eu faux et colorées en rouge, formant une sorte de panache. Hypoestes oppositiflora 1». Ben. uo\. sp. lÙHir.i: ivinls juuioviliKx ib-nsr j)i(hrsrciilil>iis. lùtUit ilrnissulH, fPÙolula, onilin vel hinrctilnla , ml apirrin in (inimi'ii ohlusmn ittlrmuiUi . ad htisim nhliisa, jiiijrhia nh-d'liir pnrsriliin lu iifiri.s jiilosa. Iiiroliicri iiiiijhiri . npiiitsili , in spicis rlinnnilis pniiinilatis disposili, iii ii.rilhi hiiiclt'(V diinidio minoiis soli- larii. Inrohini linirkœ <>liiii(liili>si)-jntl)rsrriilrs , r.rlriiinrs ohloiip^v , iditnsa- , tid trrtiiini puiirm a lifisi anniahi' : inlniniTs liiiniirs, nnitiv , lihrnr. Cali.r pldhcr, sifiilis ifiiinipir tPifKdlUnis, dinndiiim iuvolucri mipiniia. Ctnollo' liihits iid l'aiirrrn ri.r nnijiUdlns : lnhiiiiii injrriiis liHolnim , .siipniiis Idnci'olaliini , dciiniiiidliini . r.vliriiin npirr Iritiirdlii. Sldiniiium Jildiid'iild oluhru. Ordriutii (ridhvum. ('dpsiild updisr ptihcsccns. Dimeu'iions : Feuilles longues dr S-i.") centimètres, larges de '1-7 centi- mètres, à pi'liole long de i5-!Hi millimètres. Inllorescence longue de 8 à 1 5 centimètres. Involucre long de G-7 millimètres. Corolle longue de 92 millimètres. Madagascar : Manahar; plante do 1 mètre de haut, à lleurs violettes, n" 949 (llunddol). Les involncies de «eite piaule sont opposés et (lis|)osés en longs épis réunis en une sorte de panicule. Celle di>posiliou des involucres par deux opposés sur râxê dinllorescence est rarement réalisée dans le genre Hypoestes; elle se retrouve chez les //. lasiocluda Nées, H. elegans Nées, H. cernua Nées, //. Thomsoniana Nées, qui en diffèrent à première vue par de nombreux caractères. SOMMAIRE. Actes administra tifs : Page». Dépôt du fascicule n* i du Bulletin, de 1920 9^ Nomination de M. J. Cottreau comme Assistant à la Chaire de Paléon- tologie 9^ — de M. A. GuiLLAUMiN comme Assistant à la Chaire d'Organographie et Physiologie végétales 9^ — de M. A. BocDAREL comme Préparateur stagiaire à la Chaire de Zoologie (Mammifères et Oiseaux) 9^ — de M"' M. Morand comme Préparateur stagiaire à la Chaire de Paléonto- logie 9^ — de M. G. Pansart comme Peintre (stagiaire) à l'atelier de moulage. 96 Démission de MM. M. Kollma.nn, A. Piedallc, R. Yiguier 9^ Nomination de M. A. Prêtre comme Garçon de Laboratoire gi — de M. J. Thépact comme Gardien de ménagerie 9^* — de M. G. DEL Péré de Cardillac de Saint-Pacl comme Correspondant du Muséum • 9^ Décès de M. E. Boddier , Donateur de Collections 9^ Allocution de M. A. Mocssin à une réunion du Personnel du Muséum, pour la constitution d'une Association d'achats en commun (27 février 1920) 9^ Don de collection : Note de M. le Professeur H. Lkcomte 100 Communications : E.-L. Trouessart. La pluralité des espèces de Gorille [Figs.] toa D' J. Pellegrin. Poissons de la Trinité envoyés par M. Paul Serre 109 F. AsGEi. Liste de Reptiles récemment déterminés et entrés dans les collections et description d'une nouvelle espèce du genre Ambly- cephalus ii3 Ch. Gravier. Note préliminaire sur les Crustacés Stomatopodes recueillis par le Travailleur et le Talisman ii5 G** DE Dalmas. Deux nouveaux genres d'Araignées de la famille des Gna- phosidw 119 J. AcHARD. Descriptions d'espèces nouvelles de Scaphidium (Coléoptères Scaphidiidm) de la région Indo-malaise i25 L. Bertin. Note à propos des Oryctes de la collection entomologique du Muséum, 111 139 H. Desbordes. Mission géodésique de l'Equateur : Coléoptères Histérides. i3a Ch.-P. Alexander. Undescribed Crane-Flies in the Paris Muséum ( Tipu- lidee Dtptera) : African species of the Subfamily TipuUnee, Trihe Tipulini i3a 0. Parent. Description d'une espèce nouvelle de Dolichopodide (Diptère). i38 E. SÉGnr. Les Moustiques de France {Suite) [Figs.] i/ii Ed. Lamt. Noies sur les espèces rangées par Lamarck dan? sou genre Modiola {Suite} i48 (Voir la suite à la page ù de la couverliae. A. Batay et L. GEnMAiN. Gastéropodes lorreslros nouveaux de l'île de Madagascar [Figs.] i ôo L. Geumain. Coutriljulion a la Fauuc Malacologique de Madagascar : VIII. Sur quelques Bullinidee de l'île de Madagascar [Figs.] 160 •H. Lecomte. Sur les principaux caractères de structure des bois 166 F. Gagnepain. yEtheocephalus , nouveau genre de Composées.. 175 A. GniLLAUMiN. Contribution à la Flore de la Nouvelle-Calédonie : XXX. Plantes recueillies par M. et M""" Le Rat, de 1900 à 1910 (5' Supplément) 1 7^ Fr. Pbliegrin. Ulriculaires nouvelles de l'Indo-Chine ( Lentibulariacées). . . 180 R. Benoist. Descriptions d'espèces nouvelles de Plianérogames iB^< SOCIETE DES AMIS DL MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE (EXTRAIT DES STATUTS). 1. But et composition de la Société. Article premier. L'Association dite Société des Amis du Muséum national d'Histoire naUi- retle, fondée en 1907, a jiour but de donner son a[)j)ui moral et financier à cet élahlissemenl, d'enrichir ses collections, ménageries, laboratoires, serres, jardins el bibliothèques, et de favoriser les travaux scientifiques et l'enseignement qui s'y rallachenl. Elle a son siège à Paris. Article 3. L'Association se compose de Membres titulaires , de Membres donateurs et de Membres bienfaiteurs, qui doivent être agréés par le Conseil d'administration. Pour être Membre titulaire, il faut payer une cotisation annuelle d'au moins 1 0 francs. La cotisation peut être rachetée en versant une somme fixe de i5o francs. Pour être Membre donateur, il faut avoir donné une somme d'au moins 5oo francs, ou avoir versé pendant dix ans une cotisation d'au moins 60 francs par an. Pour être Membre bienfaiteur, il faut avoir donné au Muséum, ou à la Société, soit une somme de i 0,000 francs, soit des collections scientifiques ou des objets, meubles ou immeubles, ayant une valeur équivalente, soit, pendant dix ans, une cotisation annuelle d'au moins 1,200 francs <'^. <') S'adresser pour les versements à M. Pierre Masson, trésorier de l'AstociatioH , boulevard Saint-Germain, n" lao, à Paris. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE RÉUNION MENSUELLE DES NATURALISTES DU MUSÉUM ANNEE 1920 N*» 3 PARIS IMPRIMERIE NATIONALE MDGGGGXX AVIS. Le Bulletin du Muséum étant une publication mensuelle , destinée essen- tiellement à de courtes notes permettant des prises de date, son impression doit être rapide : MM. les Auteurs sont donc instamment priés, dans l'in- térêt général , de vouloir bien accepter la réglementation suivante : L'étendue des notes insérées par un même auteur dans un numéro du Bulletin ne saurait déjiasser huit pages d'impiession. Toute communication excédant cette limite sera renvoyée à l'auteur. Toute remarque verbale faite en séance à propos d'une communication devra, si son auteur désire qu'il en soit tenu compte au Bulletin, être remise par écrit dans les vingt-quatre heures. Les manuscrits doivent être définitifs pour éviter les remaniements et écrits très lisiblement, seulement au recto de feuilles isolées. Ils ne porteront d'autres indications typographiques que celles conformes aux caractères et signes conventionnels adoptés par l'Imprimerie nationale, par exemple : Mots à imprimer en italique (notamment tous les mots latins) : souli- gnés une fois dans le manuscrit. Mots en petites capitales : soulignés deux fois. Mots en caractères gras (en particulier noms d'espèces nouvelles) : sou- lignés d'un trait tremblé. Pour chaque référence bibliographique , on est prié d'indiquer le titre du périodique, la tomaison, l'année de publication, la pagination. 11 est désirable que, dans le titre des notes, le nom du groupe ou embranchement au(|uel appartient l'animal ou la plante dont il est ques- tion soit indiqué entre paienthèses. Les Auteurs sont priés d'inscrire sur leur manuscrit le nombre des tirés à part qu'ils désirent (à leurs frais). Les clichés des figures dans le texte accompagnant les communications doivent être remis en même temps que le manuscrit, le jour de la séance; faute de quoi , la publication sera renvoyée au Bulletin suivant. En raison des frais supplémentaires qu'elles entraînent, les planches hors texte ne seront acceptées que dans des cas tout à fait exceptionnels et après décision du Bureau. Il ne sera envoyé qu'une seule épreuve aux Auteurs, qui sont priés de la retourner dans les quatre jours. Passé ce délai et dans le cas de corrections trop nombreuses ou d'ordre technique, l'article sera ajourné à un numéro ultérieur. BULLETIIN DU \1USÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE. «otamcal ANNEE 1920. — ^ 3. UAial, démissionnaire (Arrêté du 5 mars 1920); Un congé d'un an, à dater du 1" mars 1920, a été accordé à INl. JouBiN (L.), Professeur de Malacologie, chargé temporairement de l;i direction de rOITice technique et scientifique des pêches institué au Sous-Secrétariat d'Elal delà Marine marchande (Arrêlé du 27 fé- vrier 1920). PRÉSENTATION DE COLLECTION ET DOCVRAGES M. R. Anthony présente une série de moulages représentant des fœtus di; divers Mammifères et exécutés par M. Dkmangk pour les collections de la Galerie d'Anatomie comparée. M. F. Gagnepain offre, pour la Bihliothèque du Muséum, une soixantaine de brochures contenant différents travaux de Botanique publiés par lui de 1899 a 1919. — 191 - COMMUNICA.TIONS. La pluralité des espèces de Gorilles (Fin), * PAR M. E.-L. Ïrouessart. Pendant longtemps on a ignoré la présence du Gorille dans l'Afrique Oiienlale, ou dans la région des Grands Lacs. C'est d'après des peaux et des crânes, envoyés de cette région à Berlin, que Matschie a décrit les deux formes signalées au début de cet article, Gorilla beringei en 1908 et G. graiH'fi en 191^1, et l'on ne savait rien sur les mœurs de ces animaux. C'est seulement dans ces dernières années que le capitaine beige Arrhe- nius a pu pénétrer dans cette région centrale de l'Afrique (les Grands Lacs) , et en rapporter une nombreuse collection de Mammifères, dont M. Lônn- berg, directeur du Musée zoologicjue de Stockholm, nous a donné (1917) une excellente description *''. M. Arrlienius a eu la bonne fortune de ren- contrer une troupe nombreuse de Gorilles, et il en a rapporté sept dé- pouilles en parfait état, de sexe et d'âge variés. C'est de la chaîne des monts Virunga, dont fait partie le volcan Kirunga, au nord du lac Kivu, dans l'ancienne Afrique Orientale allemande, que provenait le Gorilla beringei de Matschie. C'est dans la même chaîne de montagnes, mais sur les pentes du volcan Mikeno'"', dont le sommet est couvert d'une neige éternelle, que vit le Gorille rencontié par Arrhenius et considéré par M.Lônnberg comme une sous-espèce du précédent, sous le nom de Gorilla heringei iiiikenensis Lôimb. Il est sédentaire dans les vastes forêts de montagnes, constituées à peu près exclusivement de Bambous gigantesques ''', dont les jeunes pousses et les épillets lui servent de nour- riture. ('' Voir la note 1 de la page io3. '■-' Ce volcan est à 3o kilomètres nord-est de Kissengi, localité la plus voisine sur le lac Kivu. ''' D'après M. Ch. Rivière, cette espèce de Bambous, comparable pour la taille à celles de l'Indochine, serait le Bambusa abyssinica A. Richard (genre Oxijthen- anlhera de Munro), qui ne s'étend pas dans l'Afrique Occidentale. i3. — 192 — Dans l'une de ces forêts, où les tiges très serrées des bambous rendent la marche dillicile. Arrhenius et ses chasseurs se trouvèrent inopinément en présence d'une bande de iventc Gorilles. Par suite du rapprochement et de l'inclinaison des tiges, il leur fallut ramper à quatre pattes, ce qui gênait beaucoup l'explorateur pour tirer. '(>• /■ ((, tràiie (lu (jonlla bei-ingei milceiimsk houiib. ; b, rràne du Gorilla gorilla (type du Gyl)oii l. Les Gorilles, à la nucmIos hommes (pii les surprenaient dans leur i-etrailc habituelle, se miient à hurler en s'appelant el faisant un tapage formi- dable. Arrhenius réussit cependant à abattre un gros mâle (jui fuyait, sur ses pieds de derrière, avec un foit bâton à la main, puis un jeune mâle et une femelle adulte. Le reste de la banrie se réfugia dans les endroits les plus inaccessibles de la n>ontagne. — 193 — Ces Gorilles, quand ils ont com|,lf^tement dépouillé les hamhous de loiu'S parties tendi-es, passent à iim' autre partie de liramense forêt qui couvie le pied de la raonlagne. Les indigènes disent qu'ils bâtissent sur les bambous une sorte de nid qu'ils recouvrent de minces tiges de ces plantes. Dans tous les cas, Lônnberg ne signale pas, chez le vieux spécimen d'Arrhenius, celte nudité du dos qne présente d'ordinaire le Gorille mâle du Gabon, par suite de l'usure des poils (juand il dort adossé au tronc de l'arbre sur lequel reposent sa femelle et ses petits. Les mœurs et le genre de nouriiture sont aussi dillerents. Les chasseurs affirment que le Gorille de l'Afrique Occidentale vit en petites familles de quatre à cinq individus, au plus (mâle, femelle et jeunes). Une seule fois. Du Chaillu rencontra une bande de huit femelles avec leurs petits, les mâles vivant isolés, hors du temps de la reproduction. Dans l'Est, au contraire, les bandes de vingt h trente , de tout sexe et de tout âge , ne sont pas rares. En outre, la nourriture, au Gabon, est plus variée, consistant en fruits de Chou palmiste (Elms), de Papayer (Carica), de Bananier {\hsa), de di- verses Scitamiuées [Amomuni], et d'autres fruits analogues, sans compter les plantations de Cannes à sucre et d'Ananas , quand les Gorilles peuvent les piller dans les régions de culture. Les caractères crâniens de l'espèce orientale la différencient nettement du Gorille du Gabon (fig. 7 a et è). Le crâne ne présente pas , comme chez ce dernier, des crêtes sourcilières énormes masquant le sommet de la tête quand on voit l'animal de face, de telle sorte qu'il y a un front, ce qui lui donne une physionomie moins bestiale et presque humaine. De plus, la branche montante de la mandibule inférieure est plus haute et plus longue que la branche horizontale , de telle sorte que la face est moins prognathe'''. La crête sagittale est aussi moins saillante. Le pelage est long, comme il convient dans une région élevée et relati- vement froide. Il est presque entièrement noir, sauf quelques parties plus claires : ainsi les poils de la tête ont leur base moins foncée. Le mâle poite de longs favoris de 8 centim. 1/9, noirs à base grise, et sous le menton une épaisse barbe de 0 ceutim. \/-2. La poitiine est nue, laissant voir la peau, noire comme celle de la face. Les poils des bras ont, près des épaules, de i5 à 16 centimètres, ik aux coudes, 9 au carpe, et diminuent graduellement jusqu'au bout des doigts. Sur les jarrets ils ont 8 centi- mèties. Le ventre est couvert de poils noirs {i\g. 8). Le jeune mâle , dont la dernière molaire n'est pas encore sortie de la ffencive, est entièrement noir. Sa poitrine est moins nue que celle du vieux mâle. La femelle adulte, entièrement noire, a la poitrine encore mieux couverte. Les jeunes, bien que noirs, ont une légère teinte sépia, avec (') Ce caractère est peu visible sur la figure donnée par Lônnberg (fig. 7 a). ^ 19A — Fig. 8. Gorllla l/oiiijri'i iinLeiicnsis Loiinb. Mâle |)li()t()|;rai)hié imracdialement après sa mort avec le capitaine Arrhi-nius (figure du mémoire du professeur Lunnl)erg). — 195 - '^ Fi" 9. ( îorl Ha beringeiniilieiiensis hoan Jeune mâle à droite, femelle à ffauclie, photoffraphiés avec le capitaine Arrhenius (figure du mémoire du professeur Lonnberg). — 196 — une petite ligne hlanclio autour de l'anus, comme chez le Chimpanzé (fig. 9). La hauteur du mâle adulte, mesurée sur la peau, était de i3-3 centi- mètres, et les bras écartés avaient '■?.?>q centimètres d'envergure; la femelle n'avait que 106 centimètres de haut. Le crâne du mâle a 3io millimètres de longueur totale; celui du jeune, demi-adulte, encore dépourvu de crête sagittale, 960 millimètres. Les indigènes de la région des monts Virunga redoutent moins le Go- rille que le Chimpanzé'*', ce dernier étant plus porté à attaquer l'homme le premier. Cependant le (îorille attaqué se défend hravemenl, et cherche it déchirer son ennemi avec ses terribles canines. Les nègres chassent le Corille pour sa peau, dont ils se servent pour recouvrir leur (il de cuivre; ils le poursuivent aussi pour venger un parent. Un homme de Sangana ayant été tué par un Gorille, la famille dut tuer cinq de ces animaux. C'est à l'aide de chiens qu'ils attaquent le Gorille. Le chien, dressé à cette chasse, va mordre le Gorille, puis retourne à sou maître, qui lance sa sagaie et se sauve. Le chien renouvelle son attaque et l'homme ses coups de lance jusqu'à ce (jue le Gorille soit tué. Les nègres ne mangent ni la chair du Gorille, ni celle du Chimpanzé. En résumé, les spécimens que possède le Muséum de Paris indi- (juent, dans la région maritime du Congo français, ia présence de deux espèces de Gorille, l'une au nord de l'estuaire du Gahon, l'autre au sud de cette large échancrure de la côte, et s'étendant jusqu'au Fernan-Vaz et à l'OgoGué'*'. Les spécimens de l'Est Africain ayant servi à l'excellente des- cription de M. Lonnberg prouvent l'existence dans cette région d'une troi- sième espèce bien distincte. Quant aux formes décrites par M. Matschie (trois du Cameroun et nne. du Tanganika), ne les connaissant pas en na- ture, je crois préférable de ne pas en j>arler ici. ''' Le capitaine Arrhenius a rapporte de la même région des dépouilles de Chimpanzé. - Do i'enquôlc à lac|uello je viens de me livrer, il résulte que A. Bouvier avait nipportc de la réjjion de Fernan-Vaz de nombreuses dépouilles de Gorilles qu'il a vendues en les partaf;eant entre les Musées de Lyon, Toulouse el Francfort. Toutes appartiennent au Gorilh caslanficcps Slack, i86i?, qui a la priorité sur a. maycma Alix et Bouvier, 1877, lequel n'en diffère pas. 197 Sun vyii coLLECTioy de Heptiles et di: BAinÀciE\s DE lÎlE de .SUv TllOMÉ ET DE k I LE DU PrISCE ET DEscHIPTIoy nUNE ESPECE NOUVELLE 01 GENRE TyI'II1,0P!> , PAR M. F. Angkl. Les Reptiles et Batraciens ([ui font Tobjcl de la présente note ont été donnés dernièrement au Laboratoire d'iierpétologie pai- M. Navel. Quoique peu nombreux, puisque vingt exemplaires seulement sont entrés dans les collections, ils présentent néanmoins nn vif intérêt. Trois espèces ne figuraient pas jusqu'à présent au Muséum, et une quatrième |)résente les caractères suffisants pour motiver la création d'une espèce nouvelle, que je d('die avec grand plaisir au donateur. Reptilcfï. Mabuia Raddo.nu Gray. — San Thomé, ^ exemplaires, n"' 1930 : 1 à '1. Sur 3 exemplaires . la bande noire latérale n'est pas distincte. Feylinia l'OLYLEPis Bocagc. — île du Prince, 3 exemplaires, n"' : 1920, 637. Espèce ne figurant |)as jusqu'à présent dans les collections. Décrite comme variété de Feijl'nnn ('inron Gray par Barboza du Bocage <'', a été classée avec juste raison, comme espèce distincte, par M. Boulenger '-' poui- l'étroitesse de son museau et les 28-3o écailles eiitourant le corps. TïPHLOPS ELEGANS Pcteps. — lie du Prince. Nouveau pour les collections. Longueur : 3i3 millimètres. Typhlops Naveli nov. sp. Diagnose. — Museau très proéminent et pointu ; narine inférieure. Une ])réoculaire en contact avec la troisième labiale; pas de sous-oculaire; 2()-98 rangs d'écaillés; œil non visible. Description. — Museau pointu, présentant une arête latérale entre la narine et la pointe, arrondi en arrière de la uaiine qui est inférieure. C Joiv. Acad. Se. de Lishoa , n° \LIV, 1887, p. i(j8. (5) Ann.Mm. di Genovo , S'" 3 a, vol. II (XLII), 1905-1906, p. 907. — 198 — Plaques de la lêle granuleuses. Roslrale large; la parlie visible d'au-dessus est nue fois el demie plus longue que large. Celte largeur égale la nioilio de la largeur de la tête prise au niveau du bord posléi'ieur de la rostrale; h longueur de sa portion inférieure égale les deux tiers de la longueur do la parlie supérieure. Narines percées à la parlie antérieure des nasales, tout près de la rostrale, en dessous de l'arêle latérale de cette plaque. Les nasales, qui sont plus larges que les préoculaires et oculaires, touchent les i", 2% 3° labiales supérieures; la fente qui les divise descend sur la 9° labiale. Une préoculaire, aussi large que l'oculaire, est en contact avec la 3° labiale seulement. La [)laque ocuiaii-e louche les 3" et 4° labiales supérieures. Pré- Tijphlops Naveli nov. sp. Fiff. 1. — Télé vue par la farc iiifôrieure. Fig. 9. — Tèlo-, vue lalt'io iiiforiourc. Fi[j. 3. — Totc; face supcrieurc. frontale plus grande que les plaquc-î qui la suivent: les susoculaires et la frontale, quoiipie moins grandes que la pi-écédenle, sont cependant légère- ment agrandies comparalivemcut aux autres écailles de la région postérieure de la tète. OEil complètement invisible. Quatre labiales supérieures, la 6Ma plus grande. 26 rangées d'écaillés autour du milieu du corps, 28 rangs derrière la tête. Queue aussi longue que large. Diamètre du corps contenu 70 fois dans la longueur totale. Gris jaunâtre uniforme. Longueur totale : 290 millimètres. Collection du Muséum, n" 1920 : 9. — Provenance : Ile du Prince. Cette espèce se rapproche de Tijitklops principis lîlgr.^''. Elle en diffère par ses rangs d'écaillés plus nombreux, par ses plaques nasales en contact avec les trois premières labiales supérieures, et par les préoculaires ne lou- chant que la 3" labiale de chaque côté. C Ann. Mus. di Genova , ioc. cit., p. aoç). — 199 — BooDON Bedriagae Blgi'. — Six exemplaires - iiuatum, f'routp tnedlo dciiso fortilor punrtato; ociilis depressia, lalcralile.r cix convp.ris; submpiito haai camlinilo nngulnto projiiiido ne intogrn ddimitato, jufio gonnli tuhnruliforino pnriim promiiiputn; antPniila in utroqup nom hrp- vihiis, apicp vi.r dilatatia liaud rlanitin, nrlicuUa H . (j , m Rulifjuadratia . 11 (trnidcn, plniif>nttilo, prœrpdnili hiioitud iw œnailniigo lathuduir({itc subœqunli ; piilpis maxillarihiis artinilo iilliiiin Icritor sccin-ijormi {J9). Protliorax nuh- (luadratus vir traimversus, laleyaliti'v cidtiatiiii cariiiatus, latitudinc maxima paiiln aiitp lupdiiiiii nitn , laterihua imdice arciiatis, posticp lovit^r siinmtis, aiiguUs anticis acutis , proniinpiilihus , plus miniuive spiniforiinbus , poaticis vpctis. Pmuntum mndicp ronvp.rum, inrdio fortller dpiixl.'iximp arpolaliiiK/ur. latoraUtor siihsIriiJtmm puiirlatuui. PiosIpiiiuiii procpssu intorcoxali apicc dpjlc.vo ibitjup haud cariiialo. Elijlra logulanter striata, striis forlitpr, intprslriis tpnuitpr npnrsim puiiptatis ; ppiplpuiis apicpin vprsus deorsum inv'ms. (S Prostprnuni slmplp.T , fnvpola mpdiana penicilloque sexualibux iiullis. ft Celte espèce, qui appartient au groupe comprenant les //. ppitra,ooidps lliag, //. spHPiinleusia Ilaag, .//. villosus Haag, etc., est hien caraclérisf^e par ses antennes non daviformes, par l'absence de la (bvéole sexuelle prosternale chez le mâle, par son sillon gulaire entier, large et |)ro- tbnd. etc. Elle est d'ailleurs assez variable. — 201 — Elle est répaudue dans les conlrées de l'Afrique orieiilale qui s'éleiulenl tl('|)uis la rég-ioii du Hairar jusque dans rAIVicjue Orientale anglaise. Abyssinie : railway du Haii-ar (Hermann); El Bali, terminus de ce lailway aux environs de Harrar. en aoiil 1902 (Bonlioure). O^aden, Inii, sur rOuabi Chébéli (Mission du Bourg de Bozas, i()o3). — Afrique Orientale anglaise : Pays Renddé, mont Karoli, en mai (Maurice do Bothschild ) ; monts Matthews, rivière Gouranni, en mars (Maurice (le Rothschild); Ikutha (coll. Fairmaire). — 17 individus (Collections du Muséum de Paris). Himatismus maculisparsus nov. sp. Longueur : 11-16, 5 millimètres. Corpus elongatum, elytris subdilatatis quam prothorace capiteque mullo lalioribus, supra paie appressa modice densa vestitum. Caput anticp dilataUiin, uuriculis prœocularibus amplis convexisqup ; /route circulatm corrugata, viedio levker gibbosa ibique sublœvi; oculis [iiupruitis in 9) convexissinm subconicis; antennis elongalis elijlrorum basim [impriinis in C?) multo super- antibus, articulo 3° quam à' longiUidine Jere duplo, articulis à'-g" elongalis, 10° triangulari stibelongato , 11" ovoideo, quam 10° breviusculo et angus- tiusculo; palporum maxillurium articulo ultimo securiformi, apud marem latiusculo. Prothorax lateraliter convexns , haud carinatus, processu inter- coxali apico. Jortiter recurvo. Pronotum subquadratum , vix transversum , margine antico recto, lateribus rectis vel subrectis, margine postico leviter bisinuato, angulis omnibus rectis; undique Jortiter densissime areolatim punctalum, haud strigosum. Ehjtra convexa, subdilatata, latitudine maxima post médium sita, interstriis 3 , 0, j fortiter denseque , reliquis tenuiuspunctatis. c5* Prosternum verrucapenicilligera instructnm. Trochanteres antici inermi. Abdominis sternitum 0"'" apice laie impressum. Espèce apparentée à VH. variegatus Fabr. Son faciès est variable. Chez la forme typique, habitant la l'égion du Harrar et notamment la localité de Dire Daoua, les élyti-es sont assez amples, convexes, et offrent leur maximum de largeur en arrière du milieu. Dans le pays Ouarsanguéli, on trouve des individus dont les clytres sont plus étroits et plus convexes, subovoïdes. Enfin, dans le sud de l'Afrique Orientale anglaise, les élytres sont larges et parallèles en avant, nullement rétrécis vers la base. Le sillon gulaire est tantôt largement interrompu au milieu, lanlôt légèrement indiqué. Le pronotum est parfois légèrement rétréci vers la — :>02 — base; il est géiiëraleraenl orné en arrière de quatre bandes claires longitu- dinales assez vagues formées par la pubescence. Abyssinie : C-hoa (coll. Fairmaire); railway du Hairar (Hermann); Dire Daoua, notamment en mars et en septembre (M. de Rotbschild; Ch. Gravier; A. Marchand; coll. Chatanay); Harrar (Mission du Bourg de Bozas); pays des Somalis, Ouarsanguéli (Révoil). Afrique Orientale an- glaise : Voï et Tavéta, en mars (Ailuaud et Jeannel). — 19 individus (Colleclions du Muséum de Paris). — 203 Aorfi i PROPOS DES OrYCTES de la COLLECTIOy EyrOMOLOGIQUE DU Muséum, PAR M. L. BeUTI\, r ÉLÈVE DE l'Ecole normale supérieure. IV Le cinquième groupe tles Oryctes aCricaias est constitué par 0. boas Olivier, et ses variéte's. Orvctes boas Olivier, 1789, Entomologie, I, p. 35, pi. IV, fig. 2/1. — Espèce décrite par Olivier sur des insectes venant du Sénégal et de Sierra Leone, Burmeisler ajoute l'Afrique australe. Les boîtes du Muséum sont très riches en 0. boas et il n'est point exagéré de dire que toutes les régions côtières africaines, depuis le Sénégal jusqu'à la mer Rouge, en passant par le Cap, leur ont fourni contribulion. L'habitat de 0. boas se confond avec celui de 0. tuonoceros. Très bonne diaguose de Burmeister {loc. cil., p. 199), portant d'ail- leurs sur une espèce extrêmement bien caractérisée, que l'on reconnaît aisément dès qu'on a eu l'occasion de l'observer une seule fois. Principaux caractères : corps brun roageàtve (castaneus); tête et corselet plus sombres que les élytres, — corne céphalique du mâle longue, rectiligne dans la plus grande partie de sa longueur, — excavation prolhoracique du mâle très profonde, étroite, — carène prolhoracique bidentée, — élytres fine- ment ponctuées, — jambes intermédiaires et postérieures à extrémité tri- dentée (sans compter les deux éperons articulés). Je n'hésite pas à considérer comme vaiiétés ou synonymies du boas les cinq espèces suivantes. Oryctes aries Fabricius, 1787, Matihssa insectorum, I, p. 7, n° kg, pi. 10, fig. 3. — Sur la foi du Catalogus Cokopterorum de Gemminger et Harold, on attribue en général cette variété à Herbst ou à Jablonsky. Or il suffit de se reporter à l'ouvrage de ces na'turalistes (1789, Nalurs)jstcm, 11, p. 91, n" 72) pour constater que Jablonsky reproduit une diagnose latine qu'il dit provenir du Species insectonim, Appendix, de Fabricius. — 20^ ~ J'avoue ne pas connaître cet Appendix; mais peu importe pour la question présente, puisque la cliagnose de 0. ânes existe sûrement dans le Mantissu iHsectorum de Fabricius (1787) et est par conséquent antérieure à la des- cription de Jablonsky (1789). Dans l'idée de son créateur et de la plupart des Goléoptéristes après lui. 0. aries devait constituer une espèce indépendante. Les doutes ne s'éle- vèrent à ce sujet qu'à partir d'Illiger, puis de Schônheri», lesquels n'hé- sitèrent point à considérer Varies comme variété de petite taille de 0. nasicornis. Ce rapprochement étrange, puisque le Nasicorne est européen, tandis que Varies est du Gap, suscita une courte remarque de Burmeister {loc. cit., p. i(_)li). rrLe S. aries, dit-il, doit, suivant Illiger et Schônherr, être considéré comme petite variété de 0. nasicornis. Le fait (ju'il provient du Gap me rend indécis à cet égaid. Peut-être se rapporte-t-il à 0. boas, bien que la tridenlation des cuisses antérieures s'y oppose. » Je crois que quiconque lira la belle description que donne Jablonsky de cet Insecte conviendra qu'elle s'applique dans les grandes lignes à 0. boas, et que, sans inconvénient, on peut considérer Varies conmie variété du boas. Oryctbs FERROGJNEis Thuuberg, 1818, Mém. Ac. imp. se. S'-Pêt., VI, p. 3c)(j. — Gomme la précédente variété, celle-ci provient du Gap. Elle est aussi de petite taille et apparemment très voisine de Varies. La diagnose de Thunberg est trop sommaire pour permettre d'identifier avec certitude l'insecte auquel elle se rapporte. C'est donc uniquement par confiance en la sagacité de Burmeister {loc. cit., p. -200) (juc je fais du Geotrupes fer- rugineus de Thunberg wne variété de 0. boas. Oryctes sinaïca Walker, 1871, List Col. collected hij ./. A. Lord. — Gel insecte nous transporte en Afrique septentrionale, dans la presqu'île du Sinaï. Walker le (lécrit dans la Liste des coléoptères renirillis par Lord eti Hgi/pte, Arabie et aii.r bords de la nier Bouge. Fairmaire (i8(j(J , Bull. Soe. Ent. France, s. 6, XVI, p. 956) reproduit la diagnose et ajoute une judi- cieuse remarque : fCelle description me semble se rapporter à un petit individu de VOrijctes boas, (jui se retrouve depuis PAbyssinie jusqu'au Sénégal et même à Madagascar. ^ (^est aussi l'opinion de PeyerimhoflT (1907, L'Abeille, XXXI, p. hd). Fn fait, il suffît do lire la description de 0. sinaica pour être convaincu de ses alFuiités avec le bons. La grandeur est moindre, il est vrai (aS millimètres au lieu de 3o ou Ao), mais relie diflérence est de même nature que celle déjà signalée précédenmient à propos de la variété aries. Oryctes senegalensis Klug, i835, Verzeichniss , etc., p. 35. — Je n'ai pu me procurer la diagnose même de Klug dans son rrVer:eirfini.'!sv , des Insectes recueillis par Ermaun dans son voyage autour du monde. Mais — 205 — Burmeisler a la — et bien lu — rouvrage de son compatriote. Le Haiid- luch der Entomologie peut donc, sans danger, me servir de guide en celle occasion. Le nom spécifique donné par Kiiig à l'Oryc^ps seHPg-rt/e«s«s indique pour ce Coléoplère une origine sénégalaise. Son habitat s'étend plus exaclc- ment à la Guinée et h la Sénégambie. Quant au degré de parenté des 0. senegateiisis et boas, Burmeisler {loc. cit., p. -200) lient à peu près ce langage : ffO. senegnlensis est en Ions points si semblable à 0. boas que Ton pourrait facilement le tenir pour une variété de celui-ci. ^ Et pourtant. . . l'auteur du Handbuch maintient 0. seiiegalensis comme espèce distincte. Est-ce la manifestation d'un respect inné de tout Allemand pour les créations de tout savant de même race"? Pour moi, 0. senegakiisis , bien loin de constituer une espèce indépen- dante, ni même une variété du boas, n'en est qu'une synonymie. OuïCTES BOAS, var. PROGKESSiVA Prell , 1909, Zeits. f. iviss. Insektenbio- logie, p. 21 4. — Variété très intéressante et assez répandue dans toutes les contrées de l'Afrique. La corne cépbalique porte sur sa face postérieure et à peu près au milieu une dent pointue plus ou moins développée. Résumé des Onjctes africains : 1" groupe. — 0. MONOCEROs Olivier, 1789. a' groupe. — 0. acîamkmnon Burmeisler, 1867. ti' groupe. — 0. owARiENSis P. de Beauvois, 1800. = 0. LAËRTES Dejean, 1887. = 0. GiGAs Caslelnau, 1860. = 0. owARiEXSis Burmeisler, 18A7. = 0. cRisTATLS s. v. Volleuboveu , i858. = 0. CRAMPELi Fairmaire, 1898. = 0. INGENS Kolbc. 189/i. ^/' groupe. — 0. EREBCS Burmeisler, 1847. = 0. DioMEDEs Dejean , 1887. var. PECHUELi Kolbe, i883. ==0. cuRvicoRMS Sternberg, 1910. = 0. LATECAVATOS Faimiaire, 1891. J' groupe. — 0. BOAS Olivier, 1789. = 0. SENEGALENSIS Klug , l8o5. var. ARiES Fabricius, 1787. var. FERRUGiNEUs Tbunberg, 1818. var. siNAÏcA Walker, 1871. var. PROGRESsivA Prell, 1909. MisÉuM. — XXVI. 1 i — -ioo ORYCTES OCEANIEISS. L'Australie et la Nouvelle-Guinée poss^(1cnt une même espèce appelée Ori/ctes barbarossa par Fabricius en 1775. La Polynésie (îles Salomon, Vili, Vavao) en présente une auli-e, assez voisine mais pourtant dislinclo, nommée 0. meUinops Burmeistci'. Orvctes uakbauossa Fabricius, 1776, Sijutema pntomologiœ , p. 17. — ïous les auteurs qui se sont occupés de cet Insecte lui donnent pour babitat le continent australien. Goeze le désigne par aDer Neuholiiindiscbe llotbart". J'ai tiouvé, dans ce que le Muséum possède de la collection Fairmaire, \n\ Coléoplère de Nouvelle-Guinée portant une éli(juelt(' avec 0. barbarossa Fabiicius. Cette détermination est-elle bonne? Gela m'amène à parler des contradictions fàcbeuses existant entre les diagnoses de Fa- bricius , d'Olivier, de Jablonsky et de Burmeisler. 1" Chaperon. — IJn peu écbancré eu avant d'après Olixier (1789, Entomologie, I, p. 82, j)l. 12, (ig. 109 a-b) et Jablonsky (1789, ISahir- syslem, II, p. 79, pi. 9, lîg. 7). Non écbanci'é suivant Burmeister (loc. cii.,\). 192). Lequel croire de ces entomoltigisles? VOrijrtes barbarossa de la collection Fairmaire a le cbaperou li'ès bilide à son bord antéricui'. a" Carène prollioracique. — Olivier la dit bidentée. Quant à ses ligures, elles sont trop noires pour qu'on puisse y déceler les détails du corselet. Jablonsky reproduit une figure de \oel, parce qu'il n'a pu se procurer l'insecte bii-m<^me. Or, dit-il, la carène protboracique est pourvue de qualie petites dents. Dans le Uandbuch de Burmeisler, la carène est consi- dérée comme bidentée. Remarquons que, dans tous les cas, le nombrcdes dents est pair (2 ou 6) et que, par suite, il y a toujours une encocbe médiane. C'est l'inverse de ce qui a lieu pour Oryctes oaariensis oii le nombre des dents est impair (3 ou 5). 3° Jambes antérieures. — Quadriilenlées selon Voel, Fabricius cl Ja- blonsky. Tridentées d'après Burmeister. Celle divergence d'opinions a peu d'importance, ])uisque la quatrième denl en litige est une de celles dont l'instabilité est la règle cbez 1rs Onjctes. Ces quelques exemples de l'indécision régnante au sujet de 0. barba- rossa est la preuve que les Oryctes australiens sont encore très mal connus. Plusieurs espèces sont apparemment couCondues sous un même vocaMe. De nombreux envois de Coléoptères d'Australie soûl nécessaires pour résoudre la question. — 207 — Oryctes melanops Burmeislei', 1867, loc. cit., p. 199. — Burmeisler Je compare à 0. barbarossa et le place dans un même groupe (Y Oryctes à trois dents au bord externe des jambes antérieures. li insiste beaucoup sur la coloration et la ponctuation des élytres, mais ne dit mot de l'excavation ni de la carène prothoraciques. Il signale le caractère inte'ressant des man- dibules d'être saillantes en avant de l'épistome. L'excavation prothoracique a sur chacun de ses bords latéraux une petite corne et la carène protho- racique, bidentée au sommet, est très saillante. En outre, la coloration est noire brillante et la ponctuation grossière. Fairmaire (1881 , Anii. Soc. Ent. France, s. 6, I, p. 208) redécrit 0. melanops en donnant plus de détails que Burmeister. Sa description s'applique exactement à deux Oryctes mâles de la Collection du Muséum, sauf ia taille qui est un peu plus grande chez ces derniers. ili. 208 J)iAt;sosiis d'espèces nouvelles de Ghyllidaic [O/iïw.J, PAK M. L. ClIOPARD. CoRBESPOPiDANT DU ^Il'SKUM. Tridactylus Berlandi nov. sp. Tijpes ; 1 d* el i 9 provenant de Cficliinchine (comle de Barthélemv, 1900): coll. Miisénm de Paris. Voisin de T. thovacicus (luér. mais plus fjrand, les (jjylres laissant voir 1res nellement l'écusson à leur base. Coloration variée de brun et de rous- sûlre, ponctuation très fine. Télé rousse, le crâne orne de lignes pâles, le clypéus et l'ëcusson facial noirâtres, ce dernier limité par une ligne pâle en accent circonflexe; ocelles assez gros, en ligne droite. Tborax très for- tement dilaté chez led*, luisant, à bord postérieur épais, lebordé, noirâtre: surface rousse, présentant dans les deux sexes, une ligne sillonnée médiane et un sillon transversal très net \er:A le quart antérieur: chez la 9, le sillon médian s'anêle vers le milieu et est bordé de deux saillies lisses: de chaque côté se trouvent deux bandes lisses, obliques. Kcusson bien visible, surtout chez la 9, sa partie antérieure bombée, sa partie postérieure triangulaire, faiblement carénée. Abdomen jaunâtre; plaque sous-génitale du d* très légèrement cchancroe, de la 9 à bord postérieur un peu concave, brun luisant, 9" sternilc bien échancré à l'apex, divisé jusqu'à la base. Cerques et appendices des valves anales jaunâtres, ces derniers cylindriques. Pattes annotées de brun, les métatarses postérieurs dépassant la moitié des épe- rons inférieurs, lîlytres roux, pubescents; ailes dépassant un peu l'extré- mité de l'abdomen , brunes. Long. : (j 1 3 millim. 5 , 9 1 ai millimètres ; long, avec les ailes : j 1 6 mil- lim. 5; 9 16 millimètres: fém. j)ost. , 6,5-7 millimètres; tib. posl., 5.6- 6 millimètres. Tridactylus "Wagneri nov. sp. Types: 1 c? et 1 9 de la Hépubli([ue Argentine : Chaco de Santiago del Estero, environs dlcano. (E. R. \VA(iNEK, 1910); coll. Muséum de Paris. Co-typcs ; 1 d" et 1 9, même localité; coll. Muséum de Paris. — 1>0!I ^ Espèce de petite taille, à surface mate et pubescente; coloi-ation fauve, varie de bi-un. Tète fauve avec des dessins bruns plus ou moins manjués sur l'occiput , une ligne claire en Y sur le front; ponctuation nulle. Antennes brunes, plus claires à la base. Pronntuin très large, à bord antérieur droit, bord postérieur fortement arqué: lobes latéraux et boi-d postérieur large- ment bordés de clair; disque orné d'une bande brune transversale vers le quart antérieur, d'une ligne médiane interrompue, de deux taches pii-i- formes près du bord postérieur et d'une tache ocellée sur chaque côé; pas de ponctuation, mais une pubescence très fine, jaunâtre; un sillon trans- versal très peu marqué au quart antérieur. Abdomen brun en dessus, y ? 2. Fig. 1. Tridacti/lus UcrIniHil no\. sp. Tète et thorax du d* , X (*. Fig. ■?.. Idem, $ , X nrface du corps mate et pubescente. Tête brune avec 2 lignes jau- nâtres derrière chaque œil et une fine ligne médiane venant s'ouvrir en angle sur le front; face noirâtre: ocelles jaunes, presque en ligne droite, lo médian très petit, antennes biuu noirâtre, à articles assez allongés. Pro- notum large, très foncé, avec 9 petites taches jaunâtres, cerclées de noir près de la ligne médiane. Abdomen noir; plaque sous-génitale grande, très largement arrondie, 9' sternite assez grand, divisé; cerques et appen- ('' Chez les Tnjdaclilus en général, les antennes sont plus épaisses chez les mâles que chez les femelles. '2\-2 flices des valves anales noirs, ces derniers un peu comprimés. Pattes noires avec quelques petites taches jaunes; tibias antérieurs sillonnés, arnie's de k petites griffes; tibias intermédiaires assez faiblement dilatés: tibias postérieurs à bords absolument mutiques; métatarses nuls, éperons inférieurs longs et grêles. Élylres noirs: ailes blanches rembrunies à l'apex, dépassant très peu rexirëraité de l'abdomen. Long. , 5 millimètres; long, avec les ailes, 5 millim. 5 : fém. post., 3 mil- lim. 5. Cette espèce reproduit tellement la forme et Taspecl de Trijdachlua Wagneri Cliop., que je l'avais prise tout d'abord pour une variété obscure de celui-ci. Rhipipteryx Bruneri nov. sp. Type : i c? provenant de la Bolivie; coll. Ghopard. Petit, entièrement d'un noir mat, sauf les angles antérieurs du i)ro- notum qui sont blanc jaunàtie. Tète noire, les yeux assez rapprochés: pubescence blanche sur la face seulement; jjalpes noirs. Antennes (?). Pro- notum large, à bord ])ostérieur fortement sinué. Abdomen noir; lo' ter- gite grand, tronqué: valve anale supérieure arrondie à la base, aiguë et un peu divisée à l'apex, présentant une sorte de prolongement en forme de disque mobile, à surface soyeuse; valves anales inféiieures présentant un fort crochet à la face interne: plaque sous-génitale grande, longuement pio- longée en une pointe recourbée vers le haut. Cer(}ues courts, cylindriques, noirs; processus des valves anales noirs également, mais beaucoup plus longs et [)lus gros que les cerques, un peu comprimés et élargis vers l'apex. Élylres noir mat; ailes très longues, enfumées à bord supérieur noir. Pattes noires; fémuis antérieurs présentant une petite tache blan- châtre à l'apex delà face interne: fémurs postérieurs peu dilatés; tibias un peu éclaircis à la base: éperons assez courts, surtout l'interne, métatarse épais, un j)eu plus long que les éperons. Long. 6 millimètres; long, avec les ailes, 7 millim. 5: fém. post., 3 mil- lim. 5; tibia post., 3 millim. 5. Cette espèce est bien caractéiisée par sa coloration et par la forme vraiment extraordinaire de la valve anale supéi-ieure. C'est peut-«*tre à cette forme qu'appartiennent les individus immatures signalés par Rruner [Ann. Carnegie Mus., x [1916], p. 363), de Bolivie. — 213 — Rhipipteryx luteicornis uov. sp. Type : Une femelle provenant du Pérou ; coll. Chopard. 9. Voisin de R. Biolleyi Sauss. Tête noire avec deux larges bandes jaunes le long du bord interne des yeux, se prolongeant sur l'occiput et se réunissant en avant à la hauteur des ocelles; face noire. Antennes entière- menl jaune testacé , palpes noirs. Pronolum noir, assez largement bordé de jaunâtre tout autour. Abdomen noir en dessus, brun testacé en dessous: cerques noirs, courts, cylindriques: appendices des valves anales noirâtres, presque deux fois aussi longs que les cerques, un peu comprimés et for- tement renflés en massue à l'extrémité; plaque sous-génitale courte. Ovi- scapte brun testacé, à valves très incurvées, se croisant, et très aiguës. Pattes testacées; fe'nmrs postérieurs présentant une bande brune peu nette le long du bord inférieur ; tibias postérieurs brun jaunâtre : éperons et méta- tarse teslacés, assez courts; épei'ons inférieurs égaux entre eux, métatarse un peu plus court que les éperons, épais à la base. Elytres noirs; ailes noirâtres, à bord supérieur jaunâtre, dépassant peu l'apex des fémui's postérieurs. Long. , 5 millimètres; long, avec les ailes, 6 millim. a ; fém. post. , 3 mil- lim. 3; tib. post., 3 millim. a. Celte espèce est caractérisée par ses antennes entièrement jaunâtres, sans aucun article noir. Curtilla madecassa nov. sp. Type : i c? de Mahatsinjo, près Tananarive, Madagascar; coll. Chopard. d. Un peu plus petit que C. (jvyllotalpa L. , de couleur rousse, à surface faiblement veloutée. Tète jjrune à yeux très petits. Pronotum fortement resserré en avant et en arrière, à bord antérieur étroit, tiès échancré. Ab- domen fauve, 10' tergite très court, valves anales arrondies, la supérieure portant un petit sillon médian lisse; plaque sous-génitale plus courte que les slernites précédents, à bord postérieur presque droit. Cerques roux. Les pièces chitineuses de l'armure génitale sont petites et faibles, formant deux V irréguliers superposés, réunis par leur pointe; la pièce inférieure est élargie de chaque côté à la base et repliée vers le haut à l'apex. Pattes rousses; fémurs antérieurs à bord inférieur faiblement sinué, tibias posté- rieurs un peu comprimés, à bord supérieur fortement convexe, armé d'une seule épine apicale de chaque côté, l'interne beaucoup plus grande que l'externe: 6 éperons dont les 3 externes très courts et groupés près de FiR iff. (i. TridacljiJiis Waprnpvi nov. sp. Dorm'prsslernitcs abdominnux du :? , X 17. — Fig. 5. Idi'in , Ç ,X 17. — Fiff. G. Idem. Extrémité du tiltia postérieur, X 17. — Fig. 7. T. jwruviaiius nov. sp. Derniers slernites abduminiinx ducT , X 17. — Fig. 8. Antennes(x 95)de : A, T. minor nov. sp. ; R, T. nparius Rnuss; C, T. crasKicomls nov. sp. — Fig. (). Plaque sous-génitale dn ci" de T. crnsi^lrninis nov. sp. X aS. — Fig. 10. Derniers sterniles abdominaux do la $ du même, X 95. — Fig. 11. Ellipea mulicn» nov. sp. Derniers slernites abdominaux de la Ç , X 17. — Fig. ta. Lhm. Extrémité du tibia postérieur, X 17- — Fig. 1 3. Bliipipteryx Rruufn nov. sp. Extrémité abfiominale dud", vue de |)roni, • 17. — Fig. l'i. Idem, vue du dessus, X 26. — Fig. t5. Extrémité du tibia pos- térieur, x '7- — Fig. 16. R. luleicfirnk \\i)\. sp. Extrémité abdominale de la Ç , vue de profd, x 35. — Fig. 17. Idem. Kslrémilé du tibia postérieur X 17. — Fig, 18. Curtilla madecassa nov. sp. Élytre gauclio du d" , X 2. — Fig. i<), IJpm. Pièces sclérifiées de l'armure génitale, X 7- — L>I5 — l'cingle inférieur, les internes longs, semblables à l'épine inlerno. Elylres alleignant presque Tapex du i° lergile abdominal, à veine diagonale presque droite, cellule diagono-cordale divisée , une seule veine oblique; aire apicale coni'le; la base des élytres est brun foncé ainsi que la bande bumérale; le reste est roussàtre, velouté. Ailes dépassant à peine les élytres. Long., A 6 luillimèlres; long, du pronot., i k millimèties;larg. du pronot., 10 niillim. 5; élytres, i5 millimèli'os. Cette espèce est voisine de C. dcria Sauss. , mais la nervation de l'élylre est complètement différente. 216 — llNDEscBiBEn Craise-Fues /iV THE Pabis Muséum (Tipulid^-, Diptkra); Africàn Species, Part H, BY Charles P. Alexandeh. Ph. D., Urbana, III., U. S. A. The présent paper is a conlinualion of the first part under tliis gênerai tille. The collections made in Madajjascar l»y ihe drandidiers and hy Alluaud, in Southern Abyssinia by Uolhscliild, and in the French Congo by Ellenberger, are oi'.especial intcrest. As before, the writer is under great obligations to Dr. Bouvier and to Mons. Séguy for their many kind- nesses in the progress of Ibis study. SUBFAMILY LIMIVOBIIIVAE. TniBE ANTOCHINI. Cenus Orlinare^nla Mik. Orimargula griseipennis nov, sp. General coloration dark brown; wings deep greyish, sligma lacking; basai defleclion of M1 + 2 arcualed, r-in slraigbt. Female. — Length 5.2 mm.; wing, 4.8 mm. Describod from alcoholic spécimens. Roslrum and palpi pale brownish yellow. Antennae with the scapal segments obscure jellowish; flagellura broken. Head dark brown. General coloration of ihe body ralher dark brown, any bloom that may be présent deslroyed by immersion in alcohol; mesonolal pracscutum indis- linctly marked with darker; sculelhiin obscure yellowish. Pleura dark brown. Haltères obscure yellowish, the knobs broken. Legs with the coxae and trochanters yellowish, the ouler faces of the middie and hind coxae more or iess infumed; remainder of ihe legs broken. Wings with a deep dusky grey tinge that is uniformly distributed over the surface; slignia lacking; veiiis pale, indistinct. Venalion : Costa beyond Sci incrassated ; r a littie less tlian its own length from the tip of Ri and hait' again its lengtli beyond the fork of lis; defleclion of M1 + 2 strongly arcuated, r-m straighl; pétiole ofcell il/:^ about equal to >•-?« ; basai deflectionofCMi more ihanits own length before the fork of M; veius M^ and Cm not conspi- cuously divergent. Anal angle of wing very prominent. Abdomen dark brown, the sternites a littie palcr. Ovipositor witli the valves long and slender, horn-colored , geutly curved to the sub- acule tips. Habitat. — ff Ethiopie méridionale « , Abyssinia. Holotype, 9, Tchafîanaui, August 18, 190/i (Maurice de Rothschild). Paratopotypes , 2 broken 9s. Type in the collection of the Paris Muséum. On margiila griselpennis ïni\y he to\à from 0. (Iplibata (Riedel) by the lack of the stigma and the dilTerent veuation. Tribe ERIOPTERINI. Genus Cionoiuyia Meigen. Gonomyia (Gonomyia) monilifera nov. sp. General coloration light yellow, the mesouotum more reddish ; fomora reddish yellow, ihe tips of some narrowly darkened : some of the tibiae ringed willi yellow, while and dark brown: metatarsi white except at the tips; wings yellowish without markings; cell ist Mi open; maie hypopygiura wilh four stout black spines on each pleurite and its appendages. Maie. — Length about 3.5 mm.; wing, /1.9 mm. Female. — Length 4 mm.; wing, 5.i mm. Rostrum and palpi dark brown. Antennal bases pale reddish yellow; flagellum broken. Head very broad between ihe small eyes, pale yellow with a white bloom. Pronotum pale yellowish white. Mesonolal praescutum with three broad . reddish, confluent stripes, only the humerai région and the broad latéral margins pale yellowish white ; scutuni and scuteilum pale reddish; post- notum similar, whitish pruinose. Pleura whilish, sparsely variegated witli pale reddish, especially near the sternites. Haltères iiglit yellow. Legs with the coxae and trochanters pale yeliow; ail the legs are detached, but most — 218 -- of those of tbe type are pasted on an accompanying caid ; some of thèse hâve the femora entirely reddish; libiae pale rcddish yellow with ihe tip dark brown; metatarsi wbite, the tips and ihe remainder of tho tai-si dark brown; one of Ihelegs, presumably appertaining to tbe hind pair, is verv différent; ihe femora are pale yellowish, the tips and a very narrow ring neai- tbe raiddle dark brown: libiae wilb about the basai quarter pale yellow; the second quarter dark biown: third quarler white, the broad apex dark brown; tarai dark brown: metatarsi largely pure wbite. Wings paie yellow without darker markings; most of the veins light yellow, a few pale brown. Venation : iiV ratber long, .Sri ending jusl beforemidlengthof Ibe long,nearly slraight Rs; Ils slmosl in alignmcnt with the very long, straight Rs + s; ^^2 about cqual to the deflection ol' R4+5; r-m a liltle sborler tban tbe deflection of /f/, + 5; cell ist M2 open by the atrophy of the outer deflection of M3 ; cell and .I/2 about equal to, or deeper than, its pétiole; basai deflection of C>i\ about ils own length beyond the fork ofMor a litlle less. lu tbe allotype but a single A\ing remains : in this, cell R^ is much deeper, its pétiole (R-i + 'i) being cor- respondingly shortened. Abdomen light yellowish brown. Maie bypopygiura with tbe pleuriles short and stoul; outer pleural appendage largesl, lerminating in Iwo acute black spines, al about midlenglh with a single very long bristle and other similar bristles nearer the base ; inner appendage bifid , tbe inner arm blackened, the outer arm pale, flallened, its margin with a stout black spine, in tbe angle between thèse arm» a pale raembianous tissue ihal is provided with about three setae, an additional powerful black spine appa- rantly borne by the end of the pleurile; penis-guard pale, without distinct gonapophyses , provided with numerous setae. Ovipositor with the tergal valves very strong, at about midlenglh bent slrongly upwards, the tips acute; sternal valves much shoi-tei-, compressed, the tips nearly obtuse. Habitat. — Madagascar. llololype, cf, Imerina, Foret d'AndrangoIoaka , 1891 (A. Grandi- dier). Allotopotype, 9. Type in tbe collection of the Paris Muséum. Glosely allied to G. armillata Knderlein (Madagascar) , but dilléring in the détails of coloration of the body, the femora and the wings. In G. armil- lata there is a bright brown seam along the cord extending from the fork of Rs to the fork of Cu. — 219 — GëNUS Trcntepuhlia Bigot. Trentepohlia (Trentepohlia) alluaudi nov. sp. Close lo T. e.i'oinata ; head hlack, grey pruinose; mesolhorax reddisli brown; legs yellow, the lips of the femora aiul libiae dark brown; hind femora wilh about five short spiaes at base, bind tibiae with about tbree long lirislles before the a|)ex: w ing-palteni very pale, the seam at the cord narrow and not including the radial seclor; cell /Î2 lai'gely pale; abdomen dark brown. Mah. — Leugth about 6 mm.; wing, 6.2 mm. Femak. — Leugth about 6.5 mm.: Avlng, 6 mm. AUied lo T. exornata Bergroth but mucli paler, especiaiiy the wing- paltern. • Mouthparts and labial palpi yellowish: maxlllary paipi dark brown. Antennae brown. Head black, sparsely grey pi'uinose; vertex narrowed between the eyes. Mesonotuni reddlsh brown Avithout distinct darker markings. Pleura shiny reddlsh. Haltères pale. Legs A\ith the coxae and trochanters dull yellow; femora yellow, the tips broadly dark brown; tibiae pale brownish yellow, the tips dark brown; metatarsi pale, remainder of the feet brown: hind femora with a séries of about five short, stont, black spines in a single row near the base; hind tibiae with usually three long bristles just before the dark brown apex. Wings subhyaline, the costal région more yellowish; wing-pattern very pale, paler than in any olher species of this group [exornata, speiseri, himeraUs and others); a small, isolated brown spot near the tip of Se \ ; the brown seam along the cord is very naiTOW and begins at the fork of Rs; vein Cu similarly seamed AA'ith broAA^n; wing- apex darkened in the outer lialf of cell J\>, and as narroAv seams along veins R2, R3 and /ii + j: cell R2 very largely pale; cell Rô pale Avith the exception of the extrême base and tip. Venation : pétiole of cell Rô some- Avhat longer than in T. exornata. Abdomen dark broAvn; valves of the ovipositor more chestaut. Habitat. — Madagascar. Holotype, d, Ivondro, July 1900 (Gh. Alluaud). Allotopotype, 9. Type in the collection of the Paris Muséum. 2 -20 Description d'usé espèce nouvelle de Dolichopodide [DivrÈRE], PAR M. 0. Parent. Dolichopus pyrenaicus nov. sp. Front vert métallique cuivreux. F'ace à satiné jaune brunâtre, large des 2/3 d'un travers d'oeil, guère plus de deux fois plus longue que large. Palpes jaune brun. Trompe brune. Yeux à pubescence jaunâtre. Occiput noir verdâU-e, cils postoculaires latéraux et inférieurs jaune paille. Antennes un peu plus courtes que la tête; noires, à part la moitié ventrale du 1" article, et un point à la face ventrale du 2% jaunes. 3" article à peine plus long que large à la base, ogival, l'apex assez aigu, légèrement .dorsal. Chète antennaire à pubescence ultra-microscopique, inséré nette- ment après le milieu du bord dorsal du ?/ article; son article basilaire égal aux 3/5 de l'apical, et dépassant des 2/8 de sa longueur l'apex du 3" ar- ticle antennaire. Thorax vert métallique, assez clair, varié de bleu et de cuivreux. Écusson de même teinte avec quelques poils follets sur le pourtour. Flancs vert métaUique, plus sombre par places. Au prothorax, deux touffes de soies folles, pâles. 1 chète prothoracique noir. Abdomen vert bleu métallique, varié de cuivreux. Pilosité noire, pâle sur les lianes du 1" segment. Un givré blanc argent sur les lianes. 6' seg- ment glabre à satiné gris blanc; de même le 7". Hypopyge robuste, presque aussi épais que long, mais relativement court, replié, atteignant au plus le milieu de la face ventrale du k' seg- ment. Lamelles externes, deux fois et demie plus couites que l'bypop^ge; en forme de trapèze ariondi aux angles externes. P]lles sont jaune blanchâtre, avec une bordure noire naissant au milieu du bord interne , s'élargissant rapi- dement de façon à occuper largement l'angle apical interne, puis se rétré- cissant graduellement jusqu'à l'angle basiiaire externe. Hord interne légère- ment arqué convexe, orné d'une frange courte et dense de poils pâles, et présentant à l'apex, avant l'angle apical interne, une dent minuscule por- tant une longue soie aplatie en lanière. Bord apical, dans son ensemble, normal au bord interne. Une seule dent rectangulaire à l'angle apical in- — "221 — lerne, et très coiu-le, portant seule ies deux soies en lanières ordinaires. A la suite, 4-5 dents triangulaires, portant des soies simples arquëes ven- tralement. Bord externe très faiblement denticulé, portant lui aussi une frange de soies simples, de même longueur que les précédentes. Bord basi- laire entier et nu. Appendices internes jaune blanciiàtre, courts. Lobes ventraux posté- rieurs cachés, ne laissant voir que deux poiutements, portant chacun une soie folle et un peu frisée. Hanches antérieures jaunes. Les moyennes et les postérieures noires, au moins sur leurs a/S basilaires. Les antérieures à pilosité noire; les moyennes et les postérieures avec le diète externe normal. Pattes antérieuies jaunes, noires à partir du i/3 apical du protarse. Tibia: deux séries de chètes dorsaux : 2 antérieurs, 2 postérieurs; — 2-3 chètes ventraux, postérieurs. Pattes moyennes jaunes, le tarse entièrement d'un noir profond. Fémur : 1 chète préapical. Tibia plutôt grêle, nettement plus long que le fémur, ])iesque aussi long que le tarse; deux séries de chètes dorsaux : 5 anté- rieurs, 2 postérieurs; 1 chète ventral antérieur au tiers apical. Prolarse égal aux deux articles suivants réunis. Pattes postérieures jaunes; le tarse et le tibia, dans son i/5 apical, noir profond. Fémur : 1 chète préapical. Tibia : deux séries de chètes dorsaux; 1 chète ventral antérieur au tiers apical, après une série de chétules. Face postérieure sans callosité, ni plage glabre. Prolarse à peine plus long que l'article suivant; 9 chètes doisaux, 1 chèle antérieur. Aile légèrement teintée de brunâtre. Nervure noir-brun. Pas de callosité à la Costa. k° longitudinale droite jusqu'à la transverse postérieui'e , son prolongement idéal aboutissant après l'apex de l'aile. Segment basilaire de la coudée égal aux 3/4 de l'apical, droit, mais légèrement dévié vers l'avant, son prolongement idéal aboutissant à la costa très peu avant l'apex de l'aile. Coude fortement obtusangle, élire, le segment médiaire peu marqué. Segment apical sensiblement droit, aboutissant à la costa avant l'apex , à une distance légèrement supérieure à la 5' section costale. 3' lon- gitudinale droite, son extrémité légèrement arquée vers la k\ 5° section costale égale aux 3/5 de la h\ 2' longitudinale droite. Transverse posté- i-ieure sensiblement au milieu de l'aile, droite, normale à l'axe, divisant la h' longitudinale eu deux sections dont lapicale est d'un quart plus longue que la basilaire. Elle égale sensiblement les 3/5 du segment apical de la 5% lequel est droit, légèrement dévié vers le bas, et égale environ les 3/5 du segment basilaire. Anale droite. Bord postérieur de l'aile légère- ment arqué concave entre la 5° longitudinale et l'anale. Angle basilaire postérieur presque droit, mais arrondi. Lobe axillaire bien prononcé. Cuillerons jaunes, à cils noirs. Balanciers jaunes. MUSKUM. — XXVI. ' I 5 2'J'i Long corp. : li miilim. 1/2. Un mâle, capturé à OtleiHo (Pyrénées-Orientales) par M. Sicard, de Montpellier. — 9 inconnue. Cette espèce appartient à la section des Dolichopiifi à féniuis clairs el cils posloculaires inféneurs pâles. Lorsque de cette section on a retiré les espèces à tarses ornementés chez le niAle, à protarse moyen aiguillonné, à antennes longues, à à' longitudinale coudée en baïonnette à antennes entièrement noires, à callosité costale, à longue frange sous les fémurs postérieurs , etc. , il reste un groupe de déban-as ne présentant que des caractères négatifs, et par suite où la distinction des espèces devient plus difficile, et repose sur la base moins solide de la coloration. Si de ce reliquat on élimine les espèces à 3* article antennaire en partie jaune, il reste un groupe d'espèces auquel appartient D. pyrcmncm. Ce sont les suivantes : /). Ihien focornis /jelW. D. gmndiroruis Wahlbl; D. siinplf.v Meig. , I). mpdiicorvis Verrai!: D. timlcslus Wablb!: D. dnctipcsW ahW)!; D. coiisobrinus Zell. /). consohrhtus et modostus ont la face blanche et sont, par suite, à éli- miner; J). Ilneaticoniis a aux tibias postéiicurs, face postérieure, une callosité et une plage glabre. De toutes les autres espèces, /). pijrcnainis s'écarte par la largeur de la face, et, eu plus : de simplex, par la structure de riivpop\geet la couleur de la face; de nicdiicornis, parla couleur delà face; de cinriiiies, par la coideur de la face et du tibia moyen; de groiidi- coriiis, parla longueur des antennes, la coloration noir franc de l'ajjcx des tibias postérieiu's , rh\popyge court, les lamelles liypopygiales cxtci'nes presque entières, les tarses d'un noir franc. •223 — Les Moustiques de Fra^ice, PAR M. E. Sbguy. Culi«iuae '•^K 2. - Geisre Htegomyia ïhéobald 1901, M. C, L 280; IV, 170 (1907); V, i5i (1910); Blanchard, Moust., •ik'j (lyoS); Siiicouf et Gnnzalès Rincones. Dipt. vuln. Venezuela, 103-129(1911); Edwards, fiw//. L'«/. Hes., III, 7 (1912'); VII, 9o3 (1917). Syn. Aedes Howard Dyar et Kuab, iVIosq. N. C. Amer., IV, 607 (1917): Aedes subg. Stegomyia Edwards 1917, Bull. Ent. Res., tioo, 209. S.fasciata Fabriciiis i8o5,Syst. AulL, 36, i3; Theobald, /. c, I, 989 (i90i);III, 1^11 (1903);^, 17O (1907); Blanchard, Le, 269 (1906): Gœldi, OsMosq. no Para {Mein. Mus. Gœldi) 1905-, Edwards, /. c, III, 7, 9 (1912); Scott Mactie, Bull. Ent. Bes., VII, 297 (1917); Howard, Dyar et Knab, /. c, IV, 82^, pi. 76, lio et 1^7. Syn. calopus Meigen 1 8 1 8 , S. B. , 1 , 3 ; fasciatus Robineau-Desvoidy 1827, Essai sur les Culicides {Mém. Soc. Hist. Nat. Paris, III, ^08); annulitarsis Macquart i8/i6, Dipt. exot., Suppi. I., 8, i846. Cette espèce est immédiatement reconnaissabie à son ornemenlation d'un blanc d'argent brillant. Tète couverte avec des écailles plates, dun blanc d'argent; palpes : 9 courts et minces, c? légèrement villeux mais non en plumet comme chez les Ochlerotatus. Thorax de couleur sombre, avec une tache antérieure blanche , et deux étroites lignes médianes jaunes : latéralement deux lignes d'un blanc d'argent brillant, disposées en forme de lyre. Flancs à écailles argentées. Scutellum trilobé à écailles argentées portant 3 groupes de soies. Les tarses des pattes postérieures sont largement anneiés de blanc, le der- nier article tout blanc. Abdomen de couleur sombre , avec à la base de chaque segment, et quelquefois à l'apex , une ligne d'écailles blanches; lalé- (' Voir Bulletin du Muséwn , 1930 , u" 1, p. ô 1 . lô. '2'2li lalemenl une lâche Iriangulaire (Vun blanc d'argenl de cliaque coté des segments. Formule uuguéale d* : l.o - O.o - o.o; - 9 : l.i - l.i o.o. Longueur; 4-/i,5 millimèties, aile 3-3,5 millimètres. Espèce très répandue dans toutes les régions chaudes du globe et même dans les pays teni[)érés, commune dans la légion méditerranéenne. Bordeaux : août 1918'' [Roland : Mus. Paris) ; Hyères, 3, XII, 1902 [Lcsnr : Mus. Paris). Espagne, Voviugsl {Hmlciiianii, Tlwobald); Italie. Grèce {Thcobald): Macédoine, Salonique (/)'' Ritet : Mus. Paris); Kastoria [Arinrc d'Orient: Mus. Paris). Iles Canaries : Las Palnias ( 1\ Lr.siw : Mus. Paris); Maroc : Tanger, Kl Mahadi ( Hiichct : Mus. Paris); Algérie : Alger (D' Sergent : Mus. Paris): Tunisie : lie Djerba, Mahdia, Tunis (1. Weiss : Mus. Paris); Egypte : Le Caire ( ./. ('.oin/at :Mus. Paris): .lapon. Afri(jue et Asie équaloriales, ])res(}uc toutes les îles Océaniques, Nord et Sud de l'AMiériquo. Fi{{. (j. — Lai'M' (le Sii'jjiiiiiiiiii jdscidid. Il, l(''le; — I) . |)olls perlinés di' la hmnlii': — c. |i|ai|iii' iiiriilalc : — (/, ciiims lal/;- ralcs (lu Ihoi'av ; — c, siplimi cl ln'ancliics ies|iii aluiii'S ; — _/, écailles ilu 8' scjfiiiPiil ahdoiiiiiial ; ■ — g-, dénis du pi'ijpic dn si|)liiin. Le Sicironnjia fftscùttii paraît exister pendant toute l'année. Les œufs sont pondus isolément, (juchiuefois sur des plantes aquatiques, le plus souvent C Cell»^ osjiète aurait été signalée à Brost et à Sainl-Nazaire par Blanchard, ù Marseille par Surcouf. Je n'ai jtas vu les iudividus capturés dans ces localilés. — 225 — dans l'eau. Les larves appartiennent au même groupe cjue les Acles et Ochlcrotatus ; elles sont remarquables i)ar leur forme trapue, le siphon court et épais, les branchies respiratoires longues, épaisses et mousses. Écailles du 8' segment en un seul rang. Le thorax porte sur la face ven- trale plusieurs paires de fortes épines en soc de charrue, à la base des touffes de poils latéraux. Antennes courtes, cylindriques, dépourvues d'épines, mais avec une soie médiane, la touffe terminale n'a jamais 'plus de 9-3 poils. Soies fionlales simples, La bouche porte les soies peclinées considérées comme spéciales aux espèces carnivores. Ces soies n'apparaissent qu'au U° stade (fig. 9). 3. - Genre Ochlerotatuf» Arribalzaga 1891 , Rev. Mus. La PlataHl , 1 A3 ; Edwards, Entom., XLV, igi, 2 (1912) ; Bull. Eut. Bi-s., Vil, an (1917)- Syn. Culicolsn Felt i()o4, Bull. 79, N. ï. St. Mus., 091 l>: Culinuln Felt 190/1, /. c ; Brolemann, 1//». Soc Eut. Fr.,LXX\VIl, ^60(19181 et LXXXVIll, 75, 98 (1919). — Grahliamm Theobald 1900 (part.), M. G., m, 243; IV, 284 (1907); — Theohaldiuellu Blanchard 1900 (part.) Moust., 390, 396; — Aedes Howard, Dyar et Knab 1917, Mosq. N. G. Amer., IV, G07; — Aedes subg. Ochlerotatus Edwards 1917, Bull. Eut. Res., VII, 902, 2o3, 211. TABLl'Alî DES ESPÈCES (cf ? j. 1 - (iG). Pattes annelées. 2 - (i3). Dernier article des tarses de couleur sombre. 3 - (12). Abdomen sans ligne médio-dorsale pale. \ - (5). Ailes à écailles sombres. Petite espèce. Bandes claires des segmeuls abdominaux, rélrécies au milieu, ne rejoignant pas tout à lait les bords pjg. ,0. — Extivinilii (lu ■^' article ck's forcipiiles de VOchlciolaliis vexanx. Intéraux des tergites; ces bandes sont qnehjuefois réduites à deux paiies de taches pâles. Thorax brun sombre à écailles dorées. Appareil génital d : 3° article des forcipules articulé avant l'extrémité du 2° (fig. 10). Long, à - 6 millimèties. 3. 0. ve.runs. 5 - (II). Ailes à écailles sombres et claires mélangées. Insectes de grande taille. Appareil génital d : 3' article des forcipules articulé à l'extrémité du 2'. Une soie en hameçon sur la verrue basale. — L>-2(; — r» - (9). Espèce fie couleur sombre. 9 : palpes courts, épais, très velus sur la face interne, fi° article court, globuleux. Bandes clîùres à la base des segments abdominaux. Pattes sombres, mouchetées, largement cerclëes de blanc. (Groupe du cantans.) 1 - (8). Bandes abdominales claires, parfois remplacées par une tache médiane pâle située à la base des segments. Thorax brun sombre, avec (les écailles claires réunies ordinairement en deux bandes longitudinales latérales, c? : a" paire de pattes avec une grande griffe. Appareil génital d* : 1" article des forcipules avec deux verrues basales internes (1 ven- trale + 1 dorsale) héiissdes de nombreuses soies longues et raides, la verrue ventrale portant une forte soie en hameçon. Verrue apicale avec dos épines coui'tes et robustes, en crochet. 9" arlicle des gonapophyses court, triangulaire, avec une expansion membraneuse (fig. 5 et 11-^/). Long. : 6, 5 - 8, 5 millimètres. h. 0. cantans. H - (-7). Bandes abdominales claires, l.uges. Thorax brun, largement cou- vert d'écaillés dorées. çS : 2' paire de pattes avec une très grande gritfe. Appareil génital d* : 1°' article des lorcipules avec une verrue dorsale à soies courtes, épaisses, la verrue ventrale réduite à 3-/i soies -f- 1 soie en hameçon (fig. 1 t-h). Gonapophyses courtes, 9.' article épais. Long. : 7 millimètres. 5. 0. Lrsiipi. 9 - (6). Espèce de couleur claire. 9 : palpes peu velus, grêles, It' article allongé, ovalaire. Pattes claires, articles tarsiens presque noirs au som- met, cercles blancs dimiiuianl de largeur d'un article à l'autre. Fig. II. — Appareils génitaux cf • a, OMerotalus cantans: — 1), 0. Lemei ; — c, O. anniiHiies. 10 - (1 1). Segments 3-5 de l'abdomen avec une bande basak jaune cou- vrant la moitié des segments. Les deux bandes longitudinales du thorax, '2')'] lorsijirollcs exisleiil, sont jaunes, bien plus larges (|ue 10. vanluns. Ap- pareil génital d : 1°' article des forcipules fortement velu inléiieurement. Soie en hameçon très grêle, souvent absente, a' article des gonapo- physes allongé sans expansion membraneuse (fig. ii-r). Long. : 7- 8 millimètres. (}. 0, aiinulipes. 11 -- (10). Bandes claires des segments abdominaux enveloppant les deux extrémités basale et apicale. Derniers segments entièrement couverts d'écaillés jaune clair. Long.: 7 millim. 5. 7. 0. Surcouji. 12 - (3). Abdomen avec nne ligne "médio- dorsale d'écaillés claires, bandes des segments abdominaux d'un blanc jaunâtre, à cheval sur deux seg- ments conligus, sonvent dilatés en triangle sin' la ligne médiane. Thorax à écailles d'un roux ardent, avec deux bandes longitudinales d'écaillés crème. Pattes avec les anneaux clairs s'étendant sur deux arti- cles du tarse. Long. : h. b~(\ millimètres. ((Iroupe puitctalus-Mariae- nKicutlreiilris ). 8. 0. pinictnlus. 13 - (9). Dernier article des larses entièrement blanc. l/t - (1;")). Les trois |)aires de pâlies avec le dernier articles dos tarses tout blanc. 9 : extrémité des palpes d'un blanc pur. Thorax d'un brun roux sans bandes. Abdomen noir, avec une bande d'écaillés blanches à la base de cluujue segment. Long. : 6-7 millimètres. 9. 0. Marine. I 5 - (1 A). Pattes postérieures seules avec le dernier article des tarses tout blanc. Thorax brun avec deux lignes d'écailles crème. Abdomen brun noirâtre, la bande claire (]q la base des segments élargie sur la ligne médiane et parfois sur les cAtés. Long. : 6 millimètres (d'après Blanchard). 10. 0. iiiacuUveiUriH. 1 1) - (1). Pattes non annelées. 17 - (9o\ Bégion pleurale avec de larges écailles d'un blanc d'argent éclatant. Ailes à écailles étroites, serrées, sombres. Lignes blanches des segments abdominaux dilatées latéralement. 9 : palpes grêles, A' article en cône, pointu, nettement séparé du 3°(fig. i3-rt). Appareil génitale? : 1"' et 9° article des gonapophyses de même longueur, le r?* article épais, ;\ extrémité mousse (Groupe des Finlaya). 18 - (19). Thorax avec k larges bandes dorsales noires (fig. iîî--i). Pattes noires, base des fémurs de couleur claire, genou avec un anneau d'un blanc d'argent 9 : griffes des pattes postérieures simples. Long. : 5- Bmillimètres. 1. 0. geniculatus. 19 - (18). Thorax avec de tines écailles blanches enchevêtrées, mêlées de poils noirs (fig. iQ-i); tout au plus deux très courtes bandes noires en 228 — tache cai'i'ée sur la partie antërieure du thorax. Pattes comme YO. gcui- rnlntiis. Long. : 7 millimètres, 2. O.jtigoriiin, l ■ ■'■• - 2 ^ Fig. 19. — Bandes du thorax. 1, Ochkrotatns jugorinn : — a, 0. gniiriilatim-; — 3,0. rnimtiiini.s ; /l , 0. (lorso-vi liai lis; — 5,0. ijiimli nliniiii-Hlulnii. 20 - (17). Région pleurale avec des écailles étroites, d'un gris bhuic on grises. 21 - (96). Ailes à écailles sombres, étroites; la distance entre la nervure transverse postérieure et la transverse médiane est sensiblement égale à la longueur du celle-ci {d 9). Pattes sombres. ((Iroupe rominmh- nigripes). 22 - (95). Des bandes longitudinales sur le thorax ; ailes à écailles sombres. 23 - (96). Une large bande médio-dorsale sur le thorax (fig. i9-4); 9 : II" article des palpes de la longueur du 1", nettement séparé du 3' article (fig. i'à-h). Bandes abdominales très fines ou indistincles, fréipiem- ment remplacées par des taches Iriaiigiilaires latérales d'un hlanc pur. Appareil génital d : a" article des goiuijjopliyses très court, Iriangidaire. Soies lares sur les deux verrues des lorcipuleS, la verrue apicale prestpie indistincte. Espèce très petite, sombre. Long.: f^ millimètres. H . 0. (lorso-vitltitiis. 2^1 - (33). Deux bandes longitudinales noires sur le thorax {iig. i2-3). 9 : '1' article des palpes très petit , globuleux, eiicaslié à moilié dans le 3' article (fig. i3-c). Ahdomen généralement noir, sans écailles pâles parsemées entre les bandes claires; hase de chaque segment avec de fines lignes d'i'cailles blanches, souvent dilatées en taches triangulaires laté- rales. Appareil génital d : Pilosité aboiiflante sur 1rs deux verrues api- cale et basale du 1" article des forcipules. l<]spècc moyenne ou grande. Long. : 6-8 millimètres. 12. 0. communia. 25 - (22). Pas de bandes sur le thorax. 9 : fi" article des palpes très petit, globuleux, encastré dans le 3° ailicle (fig. 1 3-f/j. Espèce de couleur claire, — -229 - ;\ écailles unifonnémeiil brun roiijO-eàlre; ailes et pattes avec des écailles flaifes et sombres. Sefjments abdominaux d'un brun clair, parsemés d'écaillés pâles entre les bandes basales claires. Appareil génital d : i" ar- ticle des forcipules avec de nombreuses soies sur les verrues apicale el basale. Long.: 6-7,5 millimètres. Kî. 0. dch-inis. Fig. i3. — Palpes des femelles. 1), 0. dorso-vittatus ; — c, 0. rniiniiiinis c-inimiiiiix , d, 0. cktrilus; — e, 0. nigripeu; — f, 0. quadralimanilatnx. a , Ochlerntalns gcniciilnliix ; 2G - (21). Ailes à e'cailles normales, la distance entre la transverse posté- rieure et la transverse médiane est moindre que la longueur de celle-ci; souvent ces deux nervures sont ti'ès rap])rochées. 9 : 4" article des palpes piriforme, de la longueur du i" article, non encastré dans le 3° (fig. i3-e,/). Pattes sombres. 27 _ (.38). Espèce noire. Tborax sans bandes, à écailles rouille, nuMées de longs poils noirs; une toufTe de longues soies noires à la racine des ailes : flancs à écailles grises et blanches. Abdomen noir, à écailles rouille: segments bordés au sommet de soies dorées ; une ligne basale d'écaillés argentées, élargie latéralement, surtout sur les derniers segments. Lon- gueur : 6-8 millimètres. 14. 0. nigripcs. :2S - (27). Espèce de couleur claire. Thorax avec deux larges bandes brun sombre, plus ou moins oblitérées (fig. i'i-5). Pattes robustes ar- mées de griffes épaisses. Abdomen d'un brun foncé, bordé de très longs poils jaunâtres sur les côtés et à l'apex des segments. Base des segments avec une large bande d'écaillés jaune pâle, parfois dilatée sur la ligne — 230 — médiane, jusqu'il fornini- uno ligue coiii[)lî'lc s"('teiuLinl sur tous les se})- meuts abdominaux. Appareil génital d : Pas de soies en hameçon sur la verrue basale, une expansion lamellaire terminées par des poils bar- belés ; les soies fauves du i"' aiticle des forcipules sont très longues, arquées el entrecroisées. Elles caractérisent très bien l'espèce extérieu- rement. Long. : 7-9,5 millimètres. 15. (K qundraûnincidaHi^. •_>;',! — \0TES SUR LES ESPECES BAyOÉES PAR LaMARCK DAS'S S0\ GESRE MoDIOLA (Fin), p\R M. Ed. Lamy. MoftIOLA DISCREPWS. (Lamarck, Wm. s. vert., VI, i" p., p. ii/i.) Le Muséum tle Paris possède un carton, provenant de ia collection Defrance et étiqueté par Lamarck numliola discrepam^ , qui porte deux spécimens de cette espèce {le plus grand mesurant 11x7 mm.) Comme le disent MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus (1890, Moll. Roussi lloii , 11, p. 16Ô), ce M. disoepans Lamarck est le Mndiolarla ' tmrmomta Forbes ii838, Mnlar. Moiiciisis, p. /j'i). . .S7i.. p. a.'^7) au M. vaêlunea iW&s [non Say] (i8a.^), \iiii. Philo»,, IX, p. 139). '-' Je pense que c'est l'j'alcment à (c Moil. slulioniin (juil faut idcntilior In coquille de Gambie qui ii été lijjun'C par Itcevc (i8.')7, Conch. Ico»., Modi'di', pi. VI, fi({. 98) comme Modioln rhinid/oidca Ifanl. et qui ofTi-c une forme r.n|ipi'l;i:il le M. cinngafa Swainson : or Haiilcy a rocoimu, p. 887 ( 1 8'i3-r)6, Cnl. lire. l'iv. Sh.), avoir décrit sous ce dernier nom, p. 937, une espèce de Gambie et imn pas celle des Pbili]i|iincg publiée par .Swainr*on. J'iulmolii donc la synonymie suivante: M. ultilloriiin Jotiss. -^ plicutn Rw. (non lAxcmn.)^ olonfrala llanl. [non S\vn.)= rhdinlioidcd live. {non ibmi.). :2iî5 nom de Modiola plicata une coquille à plis antérieurs qui est l'espèce de Reeve, c'esl-à-dïre le M. stidtoruin Jouss. ; et, au conlraiio, il pense que la forme représentée par Kiisler, pi. a, Hg. 4-5 (i848, Conch. Cab., 2* éd.), à région postérieure plissée, est une autre espèce qu'il n'ose décrire uniquement daprès la tigu ration: or ces ligures de Kiister sont la reproduc- tion des figures 733 a-b de Chemnitz ipl. 89) et elles se rapportent donc bien au Mytilus plicatus Chemn = Modiola plicata Laraarck^''. M. SEMEN. (Lamarck, lac. cit., p. 11 5.) Sous le nom de Mutilus comUiopkagus, Clieinnitz a représenté, lig. 762 a-b (1785, Conch. Cab.. VIII, p. 17/t, pi. 84), une coquille des Indes Orientales et Occidentales. Ces figures sont citées par Lamarck, avec point d'inteirogalion , conune mauvaise référence iconographique pour son Modiola mneïi^-', nom sous lequel elles ont été reproduites par Kiister (i848, Conch. Cab., a' éd., pi. 4, fig. 8-9). MM. Dali et Simpson (190a, Moll. Porto Rico, Bull. U. S. Ftsh Comm., XX [1900], p. 470) identifient donc au M. comlliophagus (Chemn.) Gmelin, des Antilles, le Modiola scmen auct. , et ils lui assimilent aussi le Modiola opifex Say (1895, Jount. Acad. Nat. Se. Philad., IV, p. 368, pi. XIX, fig. i). M. Lynge (1909, Danish Exped. Siam, Mém. Àcad. R. Se. Lettr. Dane- mark, 7' s., V, p. i4i), qui admet cette double indentification, accepte de plus l'opinion de Deshayes (i863, Cat. Moll. Réunion, p. six) d'après laquelle ce M. coralliopluifrus est encore le Modiola ^/tjjar/Vrtfa Philippi (1847, Abbild. Conch., III, p. 91 , Modiola, pi. H , fig. 8): celte espèce se rencon- trerait à la fois aux Antilles , d'une part, dans le golfe de Siam et au Japon , d'autre part. Lischke (1871, Japan. Meeres-Conch. , II, p. 1 48), de même, suppose que c'est également le M. dicuricula que Petit ( i853 , Suppl. Cal. coq. Guadeloupe, Jomn. de Conchyl., IV, p. 4i5U signalé de la Guadeloupe sous le nom de Litlmloinus senii'n{ = coralliophagus). Cette synonymie est pleino.iieiU confirmée par l'existence , a 1 Muséuui de Paris, d'uu carton provenant de la coHeclion Defrance et portant quatre individus et une valve gaucho (de 17x6 à 13 x 5 mm,) qui oût été (') 11 y a d'ailleurs un uutiv Modiola plicula .1. Suwcrl>\ ( i8-ji, Miner. Conch., Gr. Brit.,ll[,p. 87, pi. 2/18, fig-. 1) et Clessin (i88y, Conch. Cab., ■?.' éd., p. 85, |il. 16 [non jr>], (jg. .5-6) a décrit un Mijlilus (s. str.) pUcalm. ' Anlérieurcment, Lamarck' (1818, .1mm, ». vert., V, p. 4/17) avait indiqué coramc ue contepoudaut ))aâ bien à son Umlrochmna modiolmu les figures li a-b de la planche ai 9 de VEncyclopédie méthodique, qui ne sont tjue la rcjiruduclioi! de ces figures de Chemuilz. — TM\ - ('•tiquetés par Lamarck rrniodiola semeii'n et qui, (l'autre part, se rapporleut bien au .1/. tlivuricata IMiil. Ce il/of//o/«rifl co/-rt///o/V(rt/|rt (^Glienin.) Gmel.=spm«'»î Lk. = o/>//é.r Say :-^us, deux foruies dinérenlcs, le Lkliodomus lillwplififnis L. — ilactijlus (^Cuv.) Sow". , de la Méditerranée, et une coipiille de l'Océan Indien qui a été représentée dans la figure 7'î9 de (lliemuitz (1785, (jwcli.C.ah. . Mil, pi. Sa) el appelée par Plulippi (1 8'i(), [hhiltl. lloncli.. Il, p. 1/18, Modioln, pi. I, lig. 3) Modiola tercs. (a^s deux es|)èc('s sont très voisines, la seconde ne se distinguanl f'^urvc (pie par sa forme plus allongée et |)ar son épidémie plus foncé, d'un brun Kuigeâire, tandis qu'il est brun fauve cliez la coquille Méditerranéenne: elles sont, l'une et l'autre, ornées sur la région ventrale de fines stries verticales. La forme [a] de Lamarck est, de même, poin-vne de stries transverses l'ectiligues : elle est représentée dans la collection du Muséum par quatre spécimens étiquetés de sa main. Sur un premier carton sont fixés deux échantillons d'assez petite taille ( '1 1 X 1 A et 60X i3 mm.) indicpiés comme ayant été rai)portés du port du Itoi George [Australie] par Pérou et Lesueur. L'u deuxième carton porte deux exemplaires de grandes dimensions (()ox-^5 et 87x28 mm.) recueillis à l'ile de France par M. Desétangs, en 1817. Ges quatre individus ont un é|)iderme jaunâtre ou fauve et sont de cou- leur trop pâle pour pouvoir être rapportés au L. tcres et, étant donné, d'autre paît, que le L. litlioplinf>us e^l considéré comme une espèce exclu- sivement méditeiianéenne, la seule espèce à laquelle ils me paraissent pouvoir être assimilés est le jjtliopliaiia Zitlcliaiid Dunker (1882, Ind. \loll. Mai: Japuii, p. -jaG, pi. 1 A , fig. t-a et 8-yj du Japon. Je crois dailleurs C' D'iipns M. l>yii(je ( igoç), loc. cit., p. i/io). la l'orme lijjuiée par Philippi (ib'17, AbbiUl. Conch., 111, p. 9 1, Modiola, pi. 11, fi{f. 7) sous le nom de Modiola opijc.v si'iail uue espèce dillérente de celle de Say et serait uu autre Gregariellu id(M\fi(pie au Lilliodomus splendidus Reeve [non Dunker] (i858, Conch. Icon., I.illiuiloiiius , pi. \, li{]. 3i). — 237 — que c'est à cette même lorme qu'appartiennent des coquilles i-ecueillies par M. le D"^ Jousseaume dans la mer Rouge et nommées par lui dans sa collec- tion Daclijlus robtistiis mss. fiçjifj, IhilL Mus., XXV, p. 9 53). Quant à la variété [h] de Lamarck, laquelle se distingue [tar ses stries arquées vers l'extrémilé postérieure et par son épiderme jaunâtre, elle a pour représentants au Muséum deux individus (^87x2^ et 68x21 mm.) déterminés par lui. Leur examen conduit à admettre que cette variété est, comme le sup- posait Philippi, l'espèce nommée par lui Modiola corriigala ( 18 '16, Ahhild. Conch., Il, p. 1/17, Modiola. pi. I, lig. 1 ) et ajipelée antérieurement par d'Orbigny (186.5-/17, in Sagra, Hist. (]uba, MolL, II, p. 33-2, pi. 28, lig. 1 2 - 1 3 ) Lithodomus Anlillanim'^\ M. CAliDIGERA. (Lamarck, loc. cit., p. 116.) Les types du M. caudigera consistent, dans la collection du Muséum, en cinq individus (de 3i x 1 1 à 26x8 mm.) de Nouvelle-Hollande, étiquetés par Lamarck. Cette espèce est surtout caractérisée par sou côté postérieur atténué et terminé par deux appendices calcaires advenlifs roslri formes et croisés : c'est le type delà section Myojoirepa P. Fischer, 188O. Le Modiola caudigera, auquel Deshayes assimilait le Ropan d'Adanson, a été de plus identifié par lui ' i836, Anim. s. vert., 9' éd., VII, p. 27) an Mytilus aristatus vSolander (1817, Dillwyn, Descr. Cat. Rec. Shells, I, p. 3o3). Pliili[)pi (18/I6, Abbild. Conch., II, p. 1/19, Modiola, pi. I, fig. 5) a admis cette synonymie, et il donne par suite à celte espèce, pour habitat, le Sénégal et les Antilles. Carpenter (1 855-57, ^^''- ^»'''^^'* ^<*'^- Maiallan MolL, p, 197) lui rapporte, en outre, des coquilles de la côte Pacifique américaine et également d'autres de la mer Piouge; enfin Gray (1827, in King, Narr. Surv. Australia, II, p. ^177) inrlique la même forme comme australienne sous le nom de Lithophaffiis caudatus. Au contraire, Môrch (1861. Malak. Blàlt., VII, p. 206) admet trois espèces: le L. aristata (Sol.) DWUxyn = ftopan Adanson, du Sénégal, le L. (Dactylus) cwviroster Schioiev, des Antilles, le L. [Dactylus) Cai-penten Môrch , de la côte Pacifique américaine. Il regarde, en effet, comme distinctifs les caractères suivants : d'une part, le Ropan d'Adanson habiterait dans un tube bien fermé; d'autre "' 11 ne faut pas coiifondro ce L. Atilillariim d'Orl>igny = coinuijaius Piiilij)|)i avec le L. Antillarum Philippi = niger dOrbijjny, qui est fort voisin du L. levés Phii. Muséum. — ,\\vi. 1 0 ..... 238 — part, chez les individus des Anliiles, les appendices calcaires de l'extrémité postérieure se croiseraient de façon que celui de la valve droite est dirigé vers le bas, c'est-à-dire du côté ventral, et celui de la valve gauche s'incline vers le haut, c'est-à-dire du côté dorsal; chez les exemplaires africains, la disposition serait contraire : pointe de droite en haut, celle de gauche en bas. Mais, comme Lischke (1871, Japa». Meercs-Conch. , II, p. i5o) l'a fait remarquer, la forme de Mazallan, d'après Car|)enler, se sécrète aussi un tube calcaire quand elle se loge dans une substance insuffisamment solide, et dans une même localité, par exemple aux Antilles, on trouve indif- féremment des cofjuilles présentant dans leurs pointes terminales l'une ou l'autre disposition : c'est donc un caractère individuel et non spécifique. Par conséquent, le L. ai-istattis ^ caudigcrus a une distribution géogra- phique très étendue: il se trouve dans la Méditerranée, dans le golfe de Gascogne, sur les côtes de Portugal, en Afrique Occidentale, dans la Mer Rouge, en Australie, au Japon, enfin en Amérique, aux Indes Occidentales depuis la Caroline du Nord jusqu'aux Antilles, et sur la côte Pacifique, du golfe de Californie au Chili. - -239 CoiSTRIBVTIOyS À LA FaUNE MaLACOLOGIQUE DE L Afrique équatoriale, PAR M. Louis Germain. Sur quelques Mollusques de la Rhodésie septentrionale. Le Laboratoire de Malacologie flu Muséum national d'Histoire naturelle vient de recevoir quelques Mollusques recueillis, par M. Victor Ellen- berger, dans le district de Lealui^^', sur le Haut Zambèse (Rhodésie septentrionale). Ces nouveaux matériaux complètent heureusement ceux qui me sont parvenus l'an passé et dont j'ai publié l'étude ici raême^^'. Malheureusement , ces documents sont encore insuffisants pour permettre d'esquisser une vue d'ensemble de la faune malacologique de ces régions si peu connues. Mais j'espère que les nouveaux envois de M. Victor Ellenberger combleront rapidement cette lacune, et préciseront les rela- tions des espèces de la Rhodésie septentrionale avec celles des autres pai-ties de l'Afrique équatoriale. AcHATiNA (Achatina) fulminatrix Martens. i8y5. Achatiiia fulminatrix Martens, Sitzungsber. d. Gesellsch, NaturJ. Freunde Berlin, T^. ii6. (1) Cf. Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XXI, iyi5, n" 7, p. 288-290; — XXII, 1916, n° 3, p. 156-162; n" U, p. 198-210; n° 5, p. aSS-aSg; et n" 6, p. 317-839 ; — XXIII, 1917, n" 7, p. /ig/i-ôio, p. 5io-520 et p. 521-629; — XXIV, 1918, n° 2, p. 125-186 et p. 187-iii ; n° 3, p. 178-182; n" 6, p. 261-270; n° 5, p. 858-870; n" 6, p. /i88-/i5/j; — XXV, 1919, n" 1, p. ^6-52; n" 2, p. ii5-i20; n° 3 , p. 179-186 ; n° /i, p. 258-265 ; n° 5, p. 351-357; et n° 7, p. 689-6^6. '^) Lealui [=Lialoui] est situé, sur la rive gauche du Zambèse, un peu au- dessous du i5° de latitude Sud et légèrement à l'ouest du ai'So' de longitude Est (Greenwich), en face les marais qui couvrent ie confluent du Zambèse et des rivières Ninda et Luanginga [Louanginga]. ^"^ Cf. Bulletin Mméum Histoire naturelle Paris, XXV, 1919, p. 46-59 et p. I i5 et siiiv. 16. — 2/1 0 — i897- Aclialina fulmiminx Martens, Beschalte Weicluhiere Deulsch-Ost-Afrik. , Berlin, p. 91, taf. V, fig. 39-38. ig02. Achalina fulminalrix kTiQ.z\, Journal de Conchyliologie, L, p. 376, fig. 3. 1906. Achatina fuhninalrix Pilsbry in Tryon, Manual of Conchology, a' série, Pulmonata, XVII, p. 67, n° 60, pi. XV, fig. 5-6. Celle espèce ressemble à Y Achatina (Achatina) Craveni Smith <*>, mais elle est de forme plus élancée, et son lest est garai de flammules plus étroites et différemment distribuées. Un jeune individu a été recueilli par M. V. Ellenberger. Il mesure 39 millimètres de longueur, 16 millimètres de diamètre maximum et i5 millimètres de diamètre minimum. L'ouverture a 16 millimètres de hauteur sur i3 millimètres de largeur '^^. Le test est un peu mince, trans- parent, d'un jaune clair brillant , devenant lie de vin vers l'ouverture et le péiislome. Il est orné d'étroites flammules fauves subverticales dans la moitié supérieure des tours, très obliques de droite à gauche (en regar- dant la coquille du côté de l'ouverture), dans la moitié inférieure. Celte disposition picturale ne diflere \)i\s de celle des adultes. La columelle est rougeàtre et l'inléi-ieur de l'ouverture d'un bleu brillant. Les touis sont garnis de stries longitudinales fines, serrées et à peine obliques, coupées, vers le haut, de stries spirales mieux accentuées, serrées et subégales. Wiodésie septentrionale : District de Lealui , sur le Haut Zambèse [Victor Ellenbkrgeu, 1919]. V Achatina fulminatri.r Maliens est connu d'un petit nombre de localités de l'Ousaghara [= Usagara]: lluini [Emin Pacha] et Kauli [CF. Ancev]: = des rives du lac Tanganyika [Dr. R. Bôhm et Reichard] ; --= et des bords du lac Djipe [- Dschipe — Jipe], au pied (est) du massif du Kilima IN'djaro [Dr. Volkens]. Ami'i llaria occidentalis Mousson. 1887. Amptillaria occidentalis Mousson, Journal de Conchyliologie, XXXV, p. 299, n" 10, pi. XII, lig. 9. 1919. Atnjiullavia accidenlalis Germain, Bulletin Muséum Hisl. natur. Paris, XXV, p. /i8. (') .'Ic/iflYma aat-e/ii Smith, Proceedings Zoologtcal Society oj London, 1881, p. a83, pi. XXXIII, lig. 1 1: et i^îW. , 1899, p. 590, pi. XXXV, fig. 1-9 [= Acha- tina Kirhi SMrru {Annals and Magazine ]\atttral Hislory, London, M, Deceml)cr i8Ho, p. /i28, non: Aclialina Kii-kii Dohrn, 1880;. '^' Les individus adultes atteignent jusqu'à 60 millimètres de longueur pour 29 millimètres de diamètre maximum. Le précédent eavoi de M. V. Ellenbergkr contenait déjà cette intéres- sante espèce à l'état adulte. J'ai trouvé, cette fois, un individu jeune ne mesurant que aS millimètres de longueur, 21 millimètres de diamètre maximum et 17 millimètres de diamètre minimum. L'ouverture a 16 milli- mètres de hauteur sur 1 1 millimètres de diamètre. La forme générale delà coquille est seulement un peu plus ovalairechez ie jeune ; comme chez l'adulte , ies premiers tours sont bien convexes et le dernier est déjà méplau contre la suture ; l'indication subanguleuse en- tourant l'ombilic est également marquée à ce stade peu avancé du dévelop- pement. Le test est subtransparent, assez solide, garni de stries longitudinales fines, un peu obliques et irrégulières. Sur un fond jaunâtre se détachent de nombreuses zonules fauves, étroites, souvent confluentes, formant quatre bandes: une supérieur,^ contre le méplan suturai; une presque mé- diane; une inférieure et une entourant l'ombilic et plus étroite que les autres. Entre la bande submédiane et la bande inférieure existent quatre très étroites zonules fauves, nettement séparées les unes des autres. Rhodésic septentrionale: District de Lealui, sur le Haut Zambèse [Victor Ellenberger, 1919]. J"ai précédemment indiqué [Bulletin Muséum Hist. nalur. Paris, X\V, 1919, p. 5o] la distribution géographique de cette espèce. Lanistes ovdm Peters. i835. Lanislps ovum Peters, Archivfûr Nalurg., I, p. 3t5. 1919. Lanistes ovum Germain, Bulletin Muséum Hist. nalur. Paris, XXV, p. 5o. Deux exemplaires de taille assez médiocre ont été recueillis par M. Victor Ellenberger. Ils mesurent: Longueur totale : 33(36) millimètres; diamètre maximum : 3i (3o) mil- limètres; diamètre minimum :2i (:2a) millimètres; hauteur de l'ouver- ture: 23 (23 7J millimètres; diamètre de l'ouverture: 16 (17) milli- mètres. Le tesl est un peu pesant et solide, avec les premiers tours assez forte- ment érodés ; il est recouvert d'un épiderme d'un brun chocolat sombre et brillant, passant à i'olivàtre vers l'ombilic. Rhodésie septentrionale: District de Lealui , sur le Haut Zambèse [Victor Ellenberger, 1919]- •2/r2 Nodularia (Cœlatura) Ellenbergeri Germain , nov. sp. (Fig. 36-87, dans le texte. ) Coquille de forme générale ovalaire subtrigone; région antérieure courte, étroite; région postérieure élargie, près de deux fois aussi longue que Tautérieure; bord supérieur subconve^e dans une direction ascendante; bord inférieur régulièrement convexe, très divergent par rapport au bord supérieur; bord antérieur arrondi, déclive; bord postérieur d'abord con- vexe descendant, puis se raccordant au bord inférieur par une partie lar- o-ement convexe; sommets bien antérieurs, petits, médiocrement saillants , Fi{[. 36-:{7^ — Nodularia (Cœlalum) EUenljeifrpri Germain. Le ZamWse, districl ilc l.calui. Grandeur nalurdto. très érodés; ligament d'un brun marron très foncé et brillant, long de 10 millimètres. Cbarnière montrant, sur la valve droite : deux dents cardinales robustes, assez longues , subcrénclées, l'inf.'rieure plus haute que la supérieure, et une lamelle latérale élevée et tranchante, longue de i5 millimètres; — sur la valve gauche : une dent cardinale élevée, subtriangulaire, scrrulée et deux lamelles latérales longues, à peine incurvées, l'inférieure un peu plus saillante. Impressions musculaires antérieures ovalaires, médiocres (diamètre maximum : 4 '/, millimètres; diamètre minimum: 3 y,, raillimèlres) et très profondes; postérieures tout à fait suiterficielles; palléale à peine marquée. Longueur maximum: 3/i (36) millimètres; hauteur maximum: — 2/i3 — 95 (a 7) millimètres, à 8 (8) millimètres des sommets; épaisseur maxi- mum : i5 (18) millimètres. Test solide, épais, très fortement érodé vers les sommets, d'un brun marron foncé, plus clair sur la région postérieure, garni de stries serrées, inégaies, relativement fortes et de quelques rares chevrons près de la partie érodée. Nacre saumonée, plus vivement colorée sous les sommets, fortement irisée. Cette espèce, qui rappelle un peu , comme forme générale, les Nodukria {Cœlatura) Haiittecœuri Bourguignat'"' et Nodularia [Cœlatum) ■ Rue lani Bourguignat^'^', se rapproche surtout du Nodularia (Caelatura) Icuneiiensis Mousson ''' dont elle se distingue : Par sa forme beaucoup plus subtrigone et, proportionnellement , plus courte ; par sa région antérieure plus étroite ; par sa région postérieure plus haute et mieux arrondie, ce qui rend les bords supérieur et inférieur bien plus divergents; enfin par sa charnière beaucoup plus robuste^"'. H. B. Preston a décrit, en 1906, un Nodularia {Cmlalura) zaïnbesiensis Preston'^', recueilli par J. Morrell dans le Zambèse près des chutes (') BotRGUiGNAT (J. R ), MoUusques Jluviatiks du Nyanza Oukevewé, Paris, aoûti883, p. 5, fig. i-3 {=Unio Haultecœuri) [Uiiio Edwardsiamis Bouhgdignat, loc. swpra cit., i883, p. la, Hg. 7-9 ; = Unio Grandidieri Bourgdignat, ibid.,])t 7, fig. 4-6; = Unio Dupoiiti Bourguignat (nonT.DE Rochebrune, ibid.,ç.è, fig. 12; = Unio Grantianus Bourguignat, ibid., p. ik]. (2) Bourguignat (J. R.), loc. supra cî<., Paris, août i883, p. 10, fig. 16-18. (3) Mousson (A), Coquilles recueillies dans le sud-ouest de l'Afrique par M. le D' H. Sqhinz, Journal de Conchyliologie, XXXV, 1887, p. 3oo, n° 11, pi. XII, fio-. 10 {Unio hunenensis) [= Unio kunenensis Smith, Annals and Magazine Na- lural History, Loudon, VIII, p. 819 ; = Unio kunenensis Martens, in : Passarge, Die Kalahari, Berlin, 190/1, p. 758 ; = Unio kunenensis Connolly, Annals South African Muséum, XI, part III, 1912 , p. 97^, n" 58i]. (3) L'espèce de A. Mousson mesure 38 minimètres de longueur [A. Mousson {loc. supra cit., 1887, P- 3oo) dit bien : long., a8 mm., mais il y a manifes- tement une erreur d'impression, car sur la figure 10 de la planche XII, le type figure a 39 millimètres de longueur et a5 millimètres de hauteur], aS milh- mèlres de hauteur et 28 millimètres d'épaisseur. Elle a été recueilHe dans le fleuve Kunene [= Cunene], dans l'Ovampoland, par le D' H. Schinz. Depuis elle a été retrouvée dans le Beeliuanaland : Okavango et district de Botletle, ainsi qu'à l'état fossile dans les dépôts de la rivière Makarrikarri [Passarge, ?» : Dr. E. von Martens, loc. supra cit., 190 4, p. 768]. (5) Preston (H. B.), Notes on a small collection of shells from tlie Victoria Falls Zambesi River, with descriptions of new species, Proceedings Malacological Society of London, VI, 1900, p. 3oi, fig. 1, à la page 3oo {Unio Zambesiensis) [= Unio zambesiensis Connoli.y, loc. supra cit., XI, part III, 1912, p. 97 'i, n°582]. — 'IMx — Victoria*'', qui n'est peut-être qu'un synonyme du Nodularia {Cœlattira) Jiunenensis Mousson. 11 convient d'ailleurs de remarquer que ces espèces, basées sur un très petit nombre de spécimens, n'ont qu'une valeur toute provisoire. 11 est indispensable de posséder des séries d'individus pour se faire une idée exacte de leurs relations. Bhodésie septentrionale: District de Lealui, sur le Haut Zaïnbèse [Victor Ellenberger, 1919]- . En dehors de ces espèces, M. Victor Ellenberger a encore recueilli, aux environs de Lealui, deux petits Buliminus appartenant au sous-genre Comt- linus, trop jeunes pour être déterminés spécifiquement; un fragment d'une Corbicule de grande taille ''* et deux exemplaires d'une Véronicelle que j'étudierai dans une prochaine notice. (') L'espèce de H. B. Priîston a clô dérriie d'une manière tout à fait succincte. C'est une coquille subtrapézoidale dont la forme rappelle beaucoup celle du No- dularia (Cœlalura) hunnifinsin Mousson. Les din)ensions sont presque les mêmes: 35 millimètres de longueur et 32 '/^ millimètres de hauteur. Le test, d'un brun sombre, est garni près des sommets de chevrons assez nombreux et bien marqués. f') Le test de celte Corbicule est garni de fortes costules concentriques et irré- giilières ; il est revêtu d'un épidémie mince d'un jaune safran clair et très bril- lant. L'intérieur des valves est d'un bleu violacé. Je ne sais à quelle espèce peut être rapportée celle coquille représentée seulement par deux fragments (parties inférieures des valves). En tous les cas, elle ne semble pas pouvoir être assimilée au Corbiculajluminalis Millier [ Venniuin terr. elfnvial. Hislor.,l\, \ 77^ , p. 2o5, n° 890 et n" 892 (n" 890 : Tellinajluminalis + n" 89?. : Tdlina fluviatilis)]. — 2Zi5 — Faucherea : Genre nowead de la famille des SàpotacÉes , PAR M. Henri Lecomte. Dans une note antérieure et d'après un e'chantillon unique provenant de Madagascar, nous avions rattaché au genre Labourdonnaisia [Bull. Mus., 1919, p. 53), sous le nom de L. hexamha, une Sapotacée dont les fleurs diiïèrent en réalité de celles des Labourdonnaisia par l'isoniérie des deux euveloppes florales. Nous avions admis, pour cette espèce, une réduction exceptionnelle du nombre des lobes de la corolle et de celui des étamines. Des plantes nouvelles reçues de Madagascar, d'abord en 1912, puis tout récemment, par les soins de M. Fauchère, nous ont permis de constater qu'il s'agit en réalité d'un genre nouveau qui représente, à Madagascar, le genre Achras de l'Amérique, mais avec 6 loges à l'ovaire au lieu de 19. Pour ces plantes, nous constituons le genre Faucherea, en l'honneur de M. Fauchère, Inspecteur général des Services agricoles de Madagascar, notre dévoué correspondant, qui nous a fait parvenir ces plantes recueillies pour la plupart par M. Thouvenot. Faucherea GEN. NOV. Arbor. Folia eœstipulata ad apicem ramorum conjerta, nervis parallelts, nuinerosis, prope marginem arcuatimconjluenlibus. Flores fasciculali ad axtllam joliorum delapsorum fasciculati. PedicelU satis longi; alabaslra clavijormia. Cahj.v 6-partitus, sepalis a-seriatis, ovatis. Corolla glabra lobis 6 instnicta. Staminodia alterna 6, sœpe rectogonia, apice denticulata, laciniata vel subin- tegra,fauce inserta. Slamina corollœ lobis opposita, flamentis fauce insertis. Ovarimn 6-loculare, pilosum; stijlus glaber; stigma non evolutmn. Fructus incognitus. Ce genre se distingue de Labourdonnaisia : 1° par i'isomérie des enve- loppes florales; 9° par la présence très nette de staminodes. Voisin des Palaquium par la constitution du calice , il en diflere par la présence des staminodes. Des Achras d'Amérique, il s'éloigne par son ovaire pourvu de 12 loges au lieu de 6 : mais c'est sans contredit près de ce dernier genre qu'il con- vient de le placer, dans un tableau général de la famille. D'autre part, l'absence complète d'appendices aux lobes de la corolle ne permet pas de confondre ces plantes avec les Manilkara. Leurs feuilles -- 2/iG — Fiff. J. — Faucherea hexandra H. Loc. 1, rameau avec fenillos el fleurs; — ît, fliaf;;ramme; — 3, coroHo vue du dehors X J : — h, corolle vue du dedans X5; — 5, "ne étamine Xto; — 6, pislil X5. — ■21x1 — ^^^^y Fig. 9. — Faucherea Thouvenotii H. Lee. 1, rameau avec feuilles et fleurs Xi ; — a, uu sépale externe X8; — 3, un sépal< interne X 8; — U, corolle vue du debors X 6; — 5, corolle vue du dedans X 0; — 6, |)istil X 10. — 2^8 — manquent d'ailleurs des sclériles si caractéristiques des plantes appartenant h ce dernier genre. Les quatre espèces connues se distinguent les unes des autres par les caractères ci-dessous : Staminodes tronqués et denliculés ou sommet. Pédicelles floraux de it^-i^i millimètres, claviformes: feuilles de |)liis de 8 centimèln^s de long \. F. hexandra. Pédicelles 11. de 7-8 millimètres; feuilles de 8 centimètres de long au plus 2. F. Thouvenotii. Staminodes j)rofon(lémeiit laciniés 3. F. laciniata. Staminodes entiers ou bilobés; feuilles très petites, obovales, cordées au sommet û. F. parvifnlia. 1. Faucherea hexandra Comij. nouv. Labotmlonnaisia heaandra H. Lee. {Bull. Mus. hist. nat. Paris), 1919, p. 53). Nom vernaculaire Betsimisaraka : Nato Inhj. L'écorce servirait à la teinture des étoffes. Fournirait aussi un médica- ment contre la malaria. 2. Faucherea Thouvenotii nov. sp. Arhor 18-9.0 m. alto. Bamuli teretes. Folia alterna ; peliohts supra canali- rulalus, -7 mm. loiigus; llmbus coriaceus ohovato-ohlongus , 3o-^j5 mvi. lou- gus, i6-a5 mm. latus, basi attcnuntns, apicr rotumiatus, sœpc Icvttcr ciiiar- ginatus; costa utrinquc prniiiiiiciis; urrri iiuiticrosi paralleli. Flores fasciculati {5-6) ad a.rillum Jolioruni velj'ol. delapsorum siti; pedicellus y- 10 mm. altus subglaber. Sepnla 6 {3 + 3),ovata, ù,5 mm. alta , e.rtus pilosa , pilis brevibus , margine ciliata, intus apice margineque pilosa; sepala interna intra glabra. Corolla glabra; tubus breois o,â mm. altus; lobiovati, 9 mm. alti. Staminodia alterna 6 , apice Iruncata, dentirulala , sœpe anthera aborliva instructa; slamina nppositaô, fauce insertn ; aiitlierœ ovatœ 0,7 mm. altœ. Ovarium 6-loculare, longe pilosum , apice sti/lo cylindrico, glabro instructum. Fructus incognitus. Madagascar, Anamalazoatra, Fauchère, n° 108. Nom vernaculaire : Nato ravimboanjo. Arbre présentant à la base du tronc des contreforts d'autant |>lus déve- loppés que le terrain est plus escarpé. Excellent bois, recberché pour traverses de chemins de fer (d'apiès le collecteur). 2/i9 — Fig. 3. — Faucherea laciniata H. Lee. 1 , rameau avec feuilles et fleurs X i ; — 2 , un bouton avec i)édice»e X 8 ; — 3 , sépale intérieur, et 3', sépale extérieur X 10; — U, corolle étalée, vue par le dessus Xio; — 5, étamine Xi5; — 6, pislii Xio; — 7, section transversale de l'ovaire pour montrer les 5 loges. 250 — Fig. /i. — Fauclierea pavi'ijolia H. Lee 1, rameau avec ieiiilies et fleurs Xi ; — 2, rameau avec feuilles et l'ruils Xi ; -• 3, bouton avec pédicelle Xio; — h, corolle vue du dehors Xio; — 5, corolle vue du dedans X 10 ; — 6 , étamine X 1 5 ; — 7, pi^t'' Contribution À l'Étude de là Flore forestière de MADAaAscÀR, PAR M. P. Danguy. Tisonia Faucherei P. Danguy (Bixacée). Arbor; ramis juniuribus nngulosis, viUosis, ptlis griseo-albis caducis, vetustiorihis ghbris , rugosis, albis. Folia petiolata, stipulata, subchartacea , raduca, oblonga vel obovata , remote serrata , dentihus callosis vel glanduligeris , penninervia, siibUis pallidiora, adtilta glabra, nervis parce viUosis, stipuUs caducis, lanceolato linearibiis , albo-viUosis ; petiolo 5-io mm. longo, Umbo â-6 cm. longo, 3-3 cm. lato. Flores in racemos axiUares jolio œquantes vel sublongiores ; pedunculus griseovillosus , bracteolatus , bracteis caducis ovadn vel linearibus; pedicellis articulatis 5-i5 mm. longis, villosis. Flores herma- phoditi apetali, sepala 3 vel U cordata, villosa, reduplicato valvata, 8-1 o mm.; stamina hypogtjna nutnerosa 5-6 mm.; ovarium uniloculare exlus pilosum, stylis 3-â subglabris, 8-12 mm. longis. Cette espèce, qui rentre dans la section des Tisonia apétales à feuilles caduques, est voisine des T. ficulnea H. Bn. et T. velutina H. Bn., mais ses feuilles sont beaucoup plus petites et glabres. D'après les observations de M. Thouvenot, c'est un arbre de i/i à 16 mètres de baut, dont le fût atteint cm. 3o de diamètre, à écorcn grisâtre mince, à bois blanchâtre assez dur. Les fleurs se développent en décembre, avant les feuilles. Il n'est pas commun, mais on le trouve un peu partout dans la région d'Anaiamazaotra, où on lui donne le nom d'frHazombaralraii. Herbier forestier de [Madagascar, préparé par M. Thouvenot, d'après les instructions de M. Fauchère. Analamazaotra , n° 56. Turraea Thouvenotii P. Danguy (Méliacée). Arbor cortice griseo, ruguloso in sicco longitudinaliler sulcato , ramulis g la- bris. Folia petiolata ovalo lanceolata acuta, subcoriacea glabra penninervia ; petiolo 3-5 mm. longo; Umbo integro 3-5 cm. longo, 3-3 cm. lato; margine rejlexo, pagina injeriora pallida. Injlorescentiae axillares multi^lorae, pedtin- culatae bracteolatae , pedunculo angulatu, subvilloso, 5-y mm. longo. Flores — 253 — g-i-2 pedtcellati, pediccllis ud basin arùcidatis 8-10 min. longis. Caljjx 3-3,5 mm., campanulatus , peiitagonus, breviter quiiiquedeiiUitiis , subrillosiis, pilis adpressis. Petala 5, elongnta, obtusa, pxtus plus minusve pilosa, 13- l3 mm. longa, 3-â min. lata. Stamina monudelpha 10, tubo siib-cj/Undrico , apice panim dilatato glabro, 8-10 mm. longo, antheris 10, intror.'iis bilocu- laribiis mucronatis , Jilamcnto brève; Inctniis ttibi 10 , apice bipartiiis , obtusis. 3-3 mm. longis. Ocavium glahrum ovatiim quinquelobatum , quinqueloculare , loculis biovulatis; stylo ci/lindrico glabro, 10-11 mm., stigmate clavifonm pentagone, 3-3 mm. Celte espèce rappelle beaucoup le T. malifolia Bak. , mais ses iolloros- cences sont inultiflores et ses Heurs pentamères. Elle est également voisine du T. Richardi H. Bn. dont elle diffère par ses fleurs, plus nombreuses et ses feuilles plus aiguës. Le T. Thouvenotii est un arbre de i/i à 16 mètres de haut et de o m. 5o de diamètre; son écorce sécrète une sorte de latex , ses fleurs s'épanouissent en novembre. On le nomme frHazomafanan. Analamazaotra. M. Thouvenot, n° 11. MoSÉUM. XXVI. 25A (JOSTMBUTloy A LA FlORE DE LA I^OLVëLLE-CalÈDO^IIE , PAR M. A. GuiLLAUMIN. XXXI. Plantes recueillies par M. Franc (Suite). La présente liste comprend les plantes reçues par le Muséum en 191 ^», 1915, 1916 et 1920, et continue donc la série générale reçue en sep- tembre 1918 *''. Dllléniacécs. HiBBERTiA LLCEi\s Bfong. et GHs. — Prony (i558 série '^^ A), rrl'aux Gaïacn. H. Pancheiu Briq. = H. FrAiNcii Schltr. mss. — Prony (i658 A), Monl Dzumac (555). H. puLCHELLA Schllr. — Prony (1597 A), H. TRACHYPHYLLA Scliltr. — Prouy (1 855). H. wAGAPii Gilg. — Prony (i856). Magnoliacées. Zygogyndm ViEiLLARDi Baill. — Prony (17/10 A). Le Z. Baillonii v. Tiegli. ne paraît pas distinct de cette espèce; le type même de van Tieghem a été créé, du reste, sur une plante déterminée par Bâillon, Z. Vieillardi. Anonacées. Uvaria Baillonii Guillaum. nov. sp. Frutex [Bnlansa] vel urbw (Franc), raniis corlice ivipresso-sulcalo, pri- muni deme fulvo hirsuto-vclutinis , moa- glabris; folia brevissimc (a-3 mm.) pctiolala ohlongo-lanccolala (g-j3 cm. x 3-5 cm.), hasirotundata, apice acuta, '•> \oir Bull. Mus., 1919, p. i2i3 , 288, 879. '^) Pour simplifier, dans la suite do réiiuinéraliou je lemplacerai série A par A. — 255 — pagina inferiore abunde, superiore spursius velutina, neims primariis venisque reticulaiis infra graciliter prominuUs. Flores in ligno vetere dense fasciculali , pédicello coroUam œquante , dense rufo velutino; cahjx 3-merus, sepnlis ima basi iantum connatis , triangularibus {3 mm. x 3mm.)^ utrinque rufo vehitinis: petala 6 , bi seriata, exleriora laitceolata , inleriora paulo minora trianguluria I 7 mm.AÔ mm.) crassiora, inlus extraque dense rujo-velutina , basi paululo attenuala; stamina numerosa, omnia conformia, cuneata, i mm. J longa, loculis extrorsis, parallelis, rima longitudinali dehiscentiu , connectivo apice in discum expanso, glaberrimo; carpella numerosa subteretia, densissime villosa, stigmate minutissimo vix conspicuo; carpella matura monilij'orniia , fere ses- silia, artimluta, rufo velutina t, 5-5,5 cm. longa, i,5-i,8 cm. lata, i-6 sperma. Forêts du littoral , Prony (Franc 1736-1786 A), fleurs, forêts au N. E. (!e Daaoui de Ero , près de Bourail (Balansa 1 178), fruits. Nom vulg. : wFaux ébène bleuw , h la baie du Piony. N'est pas sans analogie avec 1'^. rufa Bl., mais s'en distingue très nette- ment par le fruit et la fleur. Bâillon, qui n'avait vu qu'un échantillon fructifère, rapportait (inédit in Herb. Mus. Paris.) avec doute cette plante au genre Uvaria sous le nom iVU? monilifera. L'observation de la fleur enlève toute hésitation quanta TattributioD générique, mais cette espèce ne saurait être assimilée à celle de Geertner qui est restée des plus douteuses , car le fruit n'est nullement semblable à la figure a de la planche CXIV de Gierlner. Xylopia Pancheri Baill. — Prony (i58i A). Crucifères. Senebibra piNNATiFiDA DG. = S. didyma. Pers. — Prony (5o5 A). MéniMperiiincées. HïPSEHi'A ViEiLLARDii Dïels. — Piouy (1760 A). %'iolacées. Agation Deplakcuei Brong. et Gris ex Guillaum. — Prony (i6o5A, 1808 A). H. Panchebi Brong. et Gris. — Toughoué (6). Pittosporacées. PiTTospoRUM Baudouini Brong. et Gris. — Mont Dzumac (1971, 1972, 1973). 17. — 256 — P. Deplaînohei Brong. et Gris. — Pi-oay(287A, 1828', 1930). P. hematomallum Guillauiiiin iiov. sp. Fnilc.v, rftniis pyiniiiiH fnko-toitientosis , deindc cinereo-albis: foliis siibvrr- licillulim approxinmtis , obovato-lanceolatis {6-1^1 cm. x 9-^ cw.), peliolo 1-5 cm. longo suffiiltis, apice ohtusis , basi cmtcntis, rigidis , primum sangiii- iipo, deindc fulvo-lamiginosis , dcmiiiii siibglabris, nervis latemlibus supra im- mersis, subtiis conspicuis et procul a mnrgine arcuatis ; gcmmis sqmnnis juko- toineutosis , inferioribns semi-circuhiribvs , snprcmis obtuse spathulatis obtectis. In/lorescenliw gracillimc paniciildtœ e romitlis juiiioribus orientes, foliis lon- giorcs, 9-// /o/'«, fuko-tomentosœ ; bracleis Jiliformibus, i-i,5 cm. longis, fidvo-tomentosis ; pcdicellis ^i-5 cm. longis , fuko-tomcntosis ; se.palis 5 , fere i;ô cm. longis, lineari-lnnceoldlis , extra fiilro-tomentosis, tutus glabris; petalis mcdio coliwrentibus , tubum cijlindricnm formantibus , utrinque glabris, tubi parte Unravi , 1 cm. longa , limbi ovnto-acula , 0,6 on. longa; slaminibus tubum petahrum œqudntibus , Jilamentis basin rersus puululo dilalatis, antheris lœviter longioribns, antheris lineari-oblongis, basi sagittalis, apice apiculatis; ovario cllipsoideo . fulvo-tomentoso , stylo cijlindrico, apice non dilatato, anlkc- ras vix superanle. Piony, forêt rocheuse, en fleurs en juillet (iBaS A). Se rapproche du P. gracile Panch. ex Broug. el Gris, mais s'en distingue par les feuilles plus grandes, les pi^dicellesphis longs, moins grêles et plus velus, les bractées el les sé|)ales beaucoup plus grands. P. Pancheki Brong. et Gris. — Ouen Toro (aiSo). P. pronyense(iuillaumin nov. sp. Frutcx, ramis virgatis demum glabris , cortici desquamente ; foliis appro- .rimato-sub-verticillatis , obovutis {la-iO cm. X 3,5-0 cm.) apice breviler acu- minatis basi in petiohnn 1-1, 5 cm. longum subteretcm cuneatim utteuuaiis, chartaceis , glabris prœter pilis aliquis in peliolo costaque sparsis , venis im- mersis. Inftorescentia umbellato-paniculata, ramis paucijloris , umbellula termi- nali nialti/Jora , pianduloso-pilosa ; bracteis magnis , lineari-lanceolatis , aculis- simis, margine lantum breviter glanduloso-pilosis ; pedicelhs gractlibus cirni :i cm. longis , glanduloso-pilosis ; sepalis lineari-lanceolatis, valde acnlts , civca o,ô cm. longis , brevissime sparseque glanduloso-pilosis ; corolla dialjipetala , petalis auguste spathulatis, apice obtvsis, circa 9 cm. longis, glaberrivius, li''" parte rejlexis; staminibm 0, circa i,5 cm. longis , filamentis paulo apjda- nalis, antheris lanceolatis , filamentis multoties brevioribus ; ovario elongato, glaberrimo , stylo cylindrico, slaminibus breviore, stigmate haud ddalalo. Prony, forêt claire, en fleurs en octobre (i863). Rappelle quelque peu le P. paniculatum Brong. et Gris, mais s'en dis- — 257 — tingue par la forme des feuilles, les sépales ohliis, l'ovaire glabre et non à poils ferrugineux, le style non dilaté vei's le haut. Je crois devoir rapporter à la même espèce les échantillons suivants : Mont Koghi, fleurs blanc jaunâtre (Pancher); forets dn Mont Dzumac, arbre de 7-8 mètres, mince, élancé (Balansa). P. SiMSONi Montr. — Prony : Port boisé (192/1). P. SUBEROSUM Panch. ex Brong et Gris. — Nouméa (181 4). P. sylvaticum Guillaumin nov. sp. Frutex, à-6 m. abus, ramis cijlindrids , feiriigineo-tomentosis , fotiis suh- verticillathu approximatis, ovatis (g-iH^ cm. x 2,5-6,5 nu.) petinlo i,5- S cn^ lougo suffultis , apice obtusis, aciitis cet brevisshne sub-aruminnlis , basi angiisle cimeatis, membranaren-cliartareis, supra cosfn excepta fjlabris , stthtm ferrugtiipo-tomeiitosis, nervis snbtiis tantuin coiispiciiis, haud prociil a mar- ginc arruatis. Flores mwterosi , albi , apice rainulornm corjjiuboso-Jasciculalî; bracteis subulatis circa 0,7 cm. longisferrugineo-tomentosis ; pediceUis crassis ferrugineo-tomentosis , circa o,5 cm. longis ; sepalis lanceolatis , o,5 cm. lon- gis, extra rufo-tomentosis , intus glabris ; petalis iisqite ad 3"'" partem counalis, tubum cylindricum circa 1 cm. altiim formantibus , parte libéra lanceolata, utrinque glabris ; staminibus tubum œquantibus , fdamentis antheris 3-plo hn- gioribus , antheris sagittatis apice acutis, ovario ovoiden-elongato , ferrugineo- tomentoso, stylo subulato antkeras lœviter superante. Tonghoué, ravin boisé, en fleurs en juillet (1975); forêts au-dessus de la Conception (Balansa rîiga); grands bois (Vieillard 23-36 in herb. Pan- cher); sans localité (Baudouin, Thiébault 356). Les échantillons de Baudouin et de Thiébaul présentent des fruits longs de 1,6-1,7 cm., abondanmient revêtus d'un tomentum ferrugineux et orné de (i crêtes saillantes , ce qui place cette espèce au voisinage de P. sub- crosum Panch. ex Brong. et Gris. Guttlfères. MONTROUZIERA RHODONEURA ScMtr. PrOUy (5 9°), rrHoupi. M. SPH/EROIDEA Panch. ex Planch. et Triana. — Prony (ôg A). Garcinia amplexicaclis Vieill. ex Pierre. — Prony ( a ii A). G. NEGLECTA Vieill. = G. corallina Vieill. — Prony (i664A, 2197). G. Hennecartii Pierre ex Schltr. — Pi'ony (1780, 1780 A). Calophyllum caledonicum Vieill. ex Planch. et Triana. — Pi'ony (3().A, 5/»7 A), tfTaraanou du bord de la mer, Tamanou de rivière^. G. I^opHVLi.rM L. — Prony(i7o6 A), «Tamanou du bord de la mer*. -^ 258 — TcrnMtrceinlacéeftt» MiCBOSEMMA SALiciFOMA Labill.= M. nhlongiim ScMtr. — Prony (iôogA"». Comme Beauvisage et moi l'avons déjà indiqué [inn. Snc bol. Li/on , XXXVIII, p. 78], le M. ohlonguin ne peut être distingué du M. salicijolict : celte opinion est encore confirmée par le fait que sur le ninne rainrtru se trouvent à la fois des feuilles aiguës au sommet et à la hase et des feuilles oblongues émarginées au sommet et subcordées à la base. !*lalva«M'Cs. *Malv\striim TRiciispiDATUM A Gray. — Nouméa (808, 808A), Prony (i83;^A). Sida accta Burin. — Prony (1 7 1 6 A ). Hibiscus Abbi.moscrds L. — Prony (1798). Thesmîsia popti,NEA Cn. — Prony (1798). Kieroiiliac'éew» Sterculia Francii (înillaiim. nov. sp. irhuscula 9.-3 cm. alla, triinco sitnpliri. Folia ainpla, usque ad 'lo cm. louera, petioln cms.io, nlbidc piilvprulrntn, usqnc nd 3ô cm. longo, sujfulta. usquc ad 3/^4 profundo .') lohata, te.vtnm rnriacea, npn^is palmntis 5-j, nervis piniuitis venisque reticiilalis suhtu.59 — Waltheru iNDicA L. Piony ( 1700 A, 1990). GoMMERSoNiA ECHiNàTA Ait. — Pi'ony (48 A, 1691 A). Mawvellia lepidota Baill. — Prony (65 A). Tillacées. Triumfetta rhomboidea Jacq. — Prony (571 ). SoLMsiA CALOPHYLLA Baill. — Pi'ony ( aSa , 1726 A). S. var. CHRvrtoPHYLLA Guillauiii. — Prony (980, 179/iA). KIsBOParpacécs. Antholoma haplopoda Guillaumin nov. sp. Arbor piikhva cortice gviseo, rugoso ; folia magna petioîo valido 5-6 cm. Inngo, aplce incrassato, lamine auguste obovato usque ad s 5 cm. longo, apice rotundato, hasi cimealo, valdr coriaceo, biiUnlo, itij'ra liicido, costa sitbttis valde proininente , nervis utrinque 7 basi e costa decurrentlbus , prope marginem tncrassatam arcuatis , pagina inferiore lucida. Flores validi in axilla solitarii, pedunculo longissimo, ultra g cm. longo, valido stiffulti ; sepala à crassissima exterius sub-remliita, extra glabrn, iiUiis argenteo-lanata , decidua ; petala in tiibum usque ad 3 cm. longum, apice laciniatuni coalita, intus et extra sparse lanuginosa ; discus vastus , planiis , lanuginosus; stamina valde numerosa , fila- lamentis 0,5 cm. longis breviter barbatis, antheria œquilongis , apice filamento longo terminatis, pilis brevissimis ornatis, apice dehiscentibus ; ovariuni ovoi- deum dense pilosum, stylo subulato petala œquante. Prony, montagnes boisées, très rare (1677). Espèce superbe bien distincte des deux connues jusqu'ici par ses feuilles bidieuses, ses fleurs pins grandes, isolées et non réunies en grappes. Kl«carpus alaternoides Brong. et Gris. — Prony (1611 A). G'est à cette même espèce qu'il faut rapporter le n" 44i de Franc déter- miné E. vaccinioides par Bonatî et le n" 769 de Cribs. E. 0VIGERUS Brong. et Gris. — Prony (iSigA, 1608 A). E. ROTUNDiFOLius Brong. et Gris. — Touglioué (996''). DuBOizETiA aclminata Sprague. — Mont Dzumac (689 A). D. cAMPANUi,ATA Brong. et Gris. — Dombéa (64 A). f). ELEGAN8 Brong. et Gris. — Port boisé (1986), rare. , . __ 260 — Linacées* HuGONiA Penicilla!\themim Baill. ex Panch. et Seb. — Proay (iGiy A). Ery tb roxylacées. Erythroxylum novo-caledomcum Schultz. — Prony (iSgS). Schuitz [PJJanzpiir. lV/i3/i, i4o | n'a décrit ni ia fleur brévistyie, ni le fruit; on peut compléter sa diagnose de la façon suivante : Flores hraclnjstijU : iirceoliis stniiiinvus sepalis mmùfestf longiov ; staniinn siih-œqualia, -J mm. lotiga; ovariiim ellipsoidrum urceolo œquilougum ; sti/H 1 mm. longi vix ad ijù longil. coiinati, stigmnta oblique capitata , supra coui- planata. Dnipa lô mm. longa, 5 mm. Inta, elongata , aplren versus altc- nuata. Malpighiaeées. AcRiDOCARPUs AusTRO-cALEDOMci S Baill. — IVony (99, 92 A). Ryssopteris TiMORENsis Bl. Gx Juss. — Prouy (1937), Oxalitlacées. OxALis coRNicuLATA L. — Prooy (1986). 0. NEo-cALEDo.MCA Guillauiu. — Moût Dzumac(687 A). RutacécN. BoRONELLA Panchebi Baill. non Schllr. — Plaine des Lacs (2/17 A). B. VERTiciLLATA Bail), ex Ciuillauni. — Prony : Port boise (1618 A V MvRTOPSis MACRocARPA Schltr. — ProDy (i6i3), (rPoniaderris doré^. M. NovE-CALEDOM-« Knol. — Plateaux inférieurs du Mont Oungoué (1737A). Kriostemon pallidum Schltr. — Mont Dzuniac, Dombéa (89). Melicope lasionelra Baill. ex Guillaum. — Prony (181 5 A). M. Le Batii Guillaum. — Prony (1792, 1793). M. ViEiLLARDi Guillaum. — Prony (1783 A, 1733'A). Sarcomelicope argyrophylla Guillaum. nov. sp. Arbor média, ramis erecto patentihus teretilms glahcrrimis , foliis paleii- tilms, ovatis (6-19 cm.X^-8 cm), apice rotundatis emargiuatulisque , hast — 261 — rntii)uht(is,petiolo tereti, S-6 cm. longn, apiee arhculato suffultts , vahk coviu- ceis, liicidis, argenteis, marginibits incrassatis, nervis venisque rettculatis utrhique imgina valde prominentihus. Flores satis longe {3-5 cm.) racemosi; sepalts U, ovato-triangiilaribus , extra argenteo-tomentellis , circa 0,1 cm, lon- gis; petalis triangulari-acutis sepalis longiorihus, extra medio argenteo tomen- lellis marginibus glabrescentibus ; staminibus filamentts basin versus pniiln dilatfitis, margine ciliatis, Fructus i,ô cm. alli, i,5 cm. lati, à coca; cocci vix ad ij3 connnati, exocarpio crasso, endocarpio tenui. Forêt i)rès de la plaine des Lacs (1 896 ). Très distinct du S. sarcococca Engl. [== Evodia sarcococca Baill. ) par ses feuilles plus grandes, beaucoup plus épaisses et coriaces, non atténuées à la base. EvoDiA DRDPACEA Labill. — Prony (1707 A, 1707"). E. TRiPHYLLA DC. — Hermitagc (oîî'i). Zanthoxylum Blackburnia Bentb. — Ouen Toro (2099). Phellixe locida Vieill. ex Baill. — Prony (1877). P. MACROPHYLLA Baill. — Touglioué 1974)- MiRRAYA CRENULATA OUv. — Nouméa (l543A). 2r.2 — DESCniPTIONfi d'espèces nouvelles Ai'HyPOESTES de l\fADÀGAS€Ân , PAR M. Raymond Bknoist. Hypoestes Decaryana 11. Ben. noy. sp. Frutex ramis junionhus albo-puberuUs. Folia pi-tiolnta , laiirrnlato-obhnga, nd hasim obtusn, ad apicem obtusiuscula , supra glabra, subtiis minutissime pubenda. Involucra brovitcr poduncitlata , alterna, spirala ; bractcœ spiranim iiiiinitissimœ; spicœ numrrosa' in panicalis d!spositœ. Inrolurri bracteœ se.v, niinutrpiibcnilœ, duœ ('■ftoriores lanroolnKP , obtasœ , usqiio ad tertiam partem a basi concrpscentcs , in dorso carinatœ. Sppnla (juinqui- œqualia, parva, lan- reolata, obtusa. (lorollœ tubtis cylindricus ; labium injerius tubo œqaale , Irilo- Inim; supcrius lineare. Staniina duo longe fi.rsrrta; Jifainonta pilis sparsis rcstita. Ocarium ovoideum glnbrnm. (Capsula ignota. Dimensions : Pcliole lon^j de 8à lo millimèlres: limbe fies feuilles long de 9-3 conlinièlres, large de 7-10 millimètres; involucres longs de 5-6 milli- mètres; corolle longue de i3 millimètres. Madagascar : Belolia. Polit buisson de 2 mètres très touRu; fleurs blanc rosé; nom indigène : Hazomavo ( bnis gris); 27 septembre 1 9 1 7 ( De- c.-.ry ). Cette plante, par la constitution de son involucre, par la forme de sa corolle, ])ar la pubescence blanche (jui couvre les jeunes rameaux, est très voisine des IL lasiorlada Nées, //. elegans Nées, //. Tliomsoniana Nées, //. eernua Nées; elle forme avec eux un groupe à part dans le genre Hypo- estes, caractérisé par un involucre de 0 bractées. Elle did'ère des trois pre- mières de ces espèces par les bractées externes de l'involucre dépourvues d'appendice plan et cilié à leur sommet; elle se dislingue de la quatrième par ses involucres alternes disposés en épis de 5 à 8 ileurs, tandis que chez H. remua ces involucres sont plus grands et réunis en petites cymes tri- flores opposées. Hypoestes cruenta R. Ben. nov. sp. Frutex ramin juniorihus brevitir faho-pubeacenlibua. Folia prholala, oldonga, ad baniai et ad apireni arula , rrrbprrime ri/stolitliigi'ra, supra gla- — 263 — ^ hra, subtm in norm pilosn , viridia ; pagina supprlovo ad cosfam vtihro-macu- Jata. Lijloresrentiœ brèves glanduloso-pubescentes , aaillares cl terminales, hivohicra spicata, sessilia vel breviter pediinculata , opposita vel ahquando alterna; bracteœ in a.ri oppositœ, lineares, frlandulosn-piibpsrentes , omnes fertiles, vol rujiisqite paris una sterilis, altéra ferti lis. Involucri bracteœ exte- riorps ad qvartam partem a basi concrespeiites , pubescentes , oblongœ , inte- riores paulo minores. SepnJa quinqve ad bnsim rfincresrentia parce piibes- centia. Corollœ alhœ tubiis ci/Undrirus, od faiicein param dinpliatas ; labinm superius ovatuni , inferius ad apicem latins, trilobatum, lobomedio angusliore. Stamina duo glabra , paruni exserta. Ooarium glabrum. Capsula ignota. Dimensions : Pétiole long de G-7 millimètres; limbe de la feuille long de k h là centimètres, large de i,5 à 4 centimètres. Involucres longs de 6 millimètres ; corolle longue de 3 centimètres. Madagascar : Manahar. Arbuste de 2 mètres de haut, à fleurs blanches; i3mai 1882 (Humblot, n' 2^2). Cette plante a souvent ses feuilles lachëesde rouge en des3us,lelong de la nervure médiane; elle partage ce caractère avec VU. sanguinolenta liook. qui n'est qu'une variété de VU. lasiostegia Nées. Son inflorescence est courte et les involucres sont opposés et sessiles sur l'axe d'inflorescence, mais , sur certaines ramifications plu» grêles, les involucres sont disposés en grappes unilatérales et brièvement pédoncules. Hypoestes Viguieri R. Ben. nov. sp. Herba hitmilis , prostrata , ad nodos radicans, raniis junioribus parce pilo- sis. Folia breviter petiolata , parvn , ovata , ad basim et ad apicem obtimt , glabra. Involucri in spicis axillaribus brevibus, secundis , Iaxis, parce pilosis dispositi. Bracteœ oppositœ, involucris miilto breviores, lineares, quarum una sterilis et altéra fertilis, major. Involucri subglabri bracteœ quatuor oblongœ , acutœ, duœ exteriores fere ad basim liberœ , duœ inleriores exterioribus paith litnmores. Sepala quinque breviter ad basim concrescentia, Corollœ tubus njlindricuSflabiis œqualis; labium injerius trilobum, ad apicem latius ; labium superius longitudine latius ad apicem breviter et obtuse acuminatum. Stamina duo ad jaucem inserta , Jilamentis glabris. Ovarium glabrum. Capsula gru- cilis , glabra. Dimensions : Feuilles atteignant 20 millimètres de longueur et 1 1 milli- mètres de largeur. Épis longs de 3 centimètres; involucres longs de 5 à 6 millimètres; corolle longue de 9 millimètres. Madagascar : Province d'Andovoranto, district de Moramanga, fornl d'Analamazaotra, vallons humides vers 900 mètres d'altitude. Feuilles vert — 264 — sombre luisant en dessus, cendré en dessous. Corolle, filets et anthères rose violacé pâle; 22 octobre 1912. (Viguier et Hurabert, n" 906.) Celle espèce se rapproche de VU. jasminoides Baker, notamment par la forme des inflorescences, mais elle en diffère par ses tiges couchées, radi- cantes, ses feuilles bien plus petites, sa corolle plus petite, à lèvre supé- rieure plus large que longue, ses élamines insérées à la gorge de la corolle. Hypoestes setigera R. Ben. nov. sp. Herha cmik ad nodos sœpe {fi'inndato, ramis junioninis fuhavulh. Foliti peholata, Innceolata, ad basini ohtaaa , ad apicem acuta , glahra. Inmhirri in spicis densis, breoilms, unilateralihus , fere glomeruliformibus disposili. Brar- teœ oppositœ, UncarPS,acutœ,involucrisbre,viores, cujusqtie paris ttna stprilin, altéra fertilis. Involucri bractoœ quatuor piiherulœ , quarum duœ c.rtoriorcs ad vpI pauhnn ultra tcrtiaui paricni a basi conrresri'iitcs , apicc hncart , longe setoso, duœ interiores lineares. Sepala quinque œqualia, ad médium eonrres- reulia. Corollœ tubus njliudricus, elongatus, labium inferius trilobum, supe- ri us oblongo-line.are ; stamina duo ad faucem inserta , fdammto piloso. Ovarium glabrum. Capsula ignota. Dimensions : Feuilles atteignant une longueur de 1 2 centimètres et une largeur de h centim. 5. Involucres longs de 18-20 millimètres: corolle longue de 82 millimètres; lèvres longues de 5 millimètres. Madagascar : Sans localité. Plante herbacée; corolle violette avec quel- ques taches plus pâles vers l'onglet de la lèvre supéiieure à l'intéiieur: sous bois, mai 1918 (Perrier delà Bathie, n" 608). Cette plante est remarquable par ses involucres disposés en épis axil- laires unilatéraux et très courts, presque en glomérules , leurs bractées externes sont terminées en longue pointe au sommet; la corolle possède un tube très long, cylindrique. Par son aspect extérieur, elle ressemble beaucoup à 177. aristata R. Br. , mais elle en diffère par le tube de la corolle, bien plus long, et par les bractées externes de l'involucre, plus hautement soudées. Hypoestes longituba R. Ben. nov. sp. Herha ramis juniorihus minute puberuli s. Folia petiolata, ovata, ad basi m iuœquilateralia, obtusa vel acuta, ad apicem acuminata vel acuta, pagina supe- riore prœter nervos glabra, inferiore parce pubescente. Involucri m spicis tirevissimis, secundis dispositi; spicœ in injlorescentiis pubesceutihus a.rillari- huH, pedunculatis vel sessilibus sœpe geminis congestœ. liractefe oppositœ, — 265 — connatœ , parte, libéra brevisslma, dentiformi, aijusque paris iina steriks et altéra fertilis. Involucri hracteœ quatuor puherulœ quarutn duœ exteriores ad tertiam parte»! ah apice coueresceiites , parte libéra triangulari. Sepala quinque (equalia ad médium concrescentia. Corollœ tubus eijliiidricus , elongatus , labtum inferius trihhum; labii superioris pars dimidia basalis rliomboidea, pars dimidia apicalis linearis. Stamina duo ad faucem inserta, filamentis parce pilosis. Ovarium glabrum. (Capsula ignota. Dimensions : Feuilles longues de 8-11 centimètres, large de /i-5 centi- mètres. Involucre long de 1 centimètre; corolle longue de 3 centimètres. Madagascar : Fort Dauphin. Fleurs violettes. Juillet 1890 (Catat, n" 6311). Cette plahte a le port de VH. setigera décrit précédemment , mais elle en diffère par ses involucres à bractées externes plus longuement soudées, à partie libre triangulaire, et par la lèvre supérieure de sa corolle dilatée latéralement dans sa moitié basilaire. — 266 Note sun le oEyuE Themeda Fohsk. [GnAMiyÉEs), PAR M"" Aimée Camus. Le genre Themeda est im genre de Graminées appartenant à la tribu (les Andropogonées , bien caraclërisé par ses grappes souvent nombreuses et rapprochées, courtes, brièvement pédoncule'es , enfermées chacune dans une spathe propre et formées de deux paires d'épillels inférieurs homogames involucrants (5 ou neutres (sessiies et subverticiliés ou disposés en deux paires rapprochées, l'un de chaque paire très brièvement pédicellulé) en- tourant le reste de la grappe formé de i-3 épiliets sessiies c^ ou 9, souvent aristés, accompagnés chacun d'un (le sup. de a) épillet pédicellé, d ou neutre. La difficulté de délimiter les espèces de ce genre et la confusion faite par un assez grand nombre d'auteurs entre les espèces du genre Themeda et celles des genres voisins ((.'^/«èo^jog-oH, Andropogon) rendent la syno- nymie de ce groupe trè sardue. TiBLEAU DES ESPACES. A. Épiliets^ involucrants sessiies insérés tous à peu près à la même hauteur. a. Épiliets involucrants réduits à une glume, neutre. T. arguens Hackel. h. Épiliets involucrants et pédicellés formés de deux glumes et d'une glumelle, ordinairement cf. a. Plantes ordinairement pérennantes. Épiliets involucrants longs de 8-io millimètres; arête longue de 3-6 centimètres. T. triandra Forsk. Épiliets involucrants longs de 3-5 millimètres. Ai-éle longue de 2,5-4 centimètres. T. hua A. Camus. Arête courte, très grêle, longue de o,6 centimètre. 2\ strigosa A. Camus. jS. Plantes annuelles; épiliets involucrants longs de 5-7 raiUi- mètres. T. ciliata Hackel. — 267 - ]î. EpiHets involiicrants disposés en deux paires. a. Callus de Tépillet (^ court et obtus. a. Epillets (^ aristés, à ghime inférieure sillonnée; épiiiefs d* formés de deux glunies et d'une glumelle. Plante grêle; arête longue de i,a5-2 centimètres. T. tremula Hack. Plante robuste; arête longue de 9,5o centimètres. T. Thwaitesn A. Camus. (2. Epillets (j* aristés ou non, àgluriie inférieure non sillonnée; épillels d formés de deux glumes et deux glumeiles. Panicule supra-déconiposée; epillets d aristés, ordinai- rement 1 par grappe. T. Cymbaria Hackel. Panicule assez simple: epillets d* mutiques, 9-3 par grappe. T. anatkera Hackel. b. Callus de i'épiilet cf aigu. a. Plante grêle, simple ou peu rameuse; grappes solitaires; epillets (^ à glume inférieure arrondie dorsalement, plus courte que les epillets pédicellés. T. Hookeri A. Camus. jS. Plante très robuste, rameuse au sommet; grappes plus ou moins rapprochées , nombreuses ; epillets (^ à glume in- férieure plus ou moins sillonnée dorsalement. T. gigantea Hackel. Synonymie et répartition géographique des Themeda argvens Hackel ET T. TRUNDRÀ FoRSK. T. argmns Hackel, Monogr. Anàop., p. CSy (1889), sensu lat. Var. gemina A. Camus ; T. arguens Hackel , /• c , s. str. ; Anthistiria argtiens Willd., Spcc, IV, p. 901 (excl. ât. L.); Anth.japonica Wiild., Herb.; A.frondosa R. Br. , Prodr.,p. 200 {\^\o)\ Anth. Junghuhinana î^ees in Jungh., Java, I (i853): Anih. pilifera Steud. in Zoll, Syst. Verz., p. 58 (i854); Anth. artindinacea Hassk. in Tijdschr. nat. Gesch., 10, p. ii5; non Roxb.; Anth. ciïiata var. Junghuhniana Biise ap. Miqu., FI. Ind. bat., 3, p. 5o4 (i855); Aristaria barbata Jungh. in Tijdschr. nat. Gesch., 7, p. 396; Stipa urgnevs L. , Sp., éd. 2, p. 117 (1755). — 268 — Annua {?), laminœ inf. suhohtusœ ; ligula i mm. longa; capitulwn 6-g cm. loiigum, spathœ propriœ 3,3-^ cm. longœ ; spiculœ iiivolucrantes 8-1 o mm. longœ; arista y-g cm. longa. Annam : Nha Irang (Robinson, n" 1106); Laos: Bassac (Tliorcl); Cochinchine : Saigon (Baiansa); vég. de Baria (A. Chevalier, n° 29,77/1): Inde, Iles Andaman (Prain); Moluqucs (Hombron), Célèbes (de la Savi- nière, n°' 190, 209), Amboine (Labillardière), Java : Batavia (de la Savinière, n° i583; Reynaud); Australie: Nouvelle-Hollande (Banks et Solander). Var. |S cocJiinchinensis A. Camus»» Bull. Mus. hist. mit. (1919), p. 671. Cochinchine (Pierre, Thorel, n° 5qi); Saigon (Germain, n° 90) , Bay doc (Germain, n° 819). T. triamlra Forskal, FI. Egypt.-Arabica, p. 178 (1770); Authistiria hnbcrbis Retz, Obs., 111, p. 11 (1779-91) sens. Int.; A. Forskalii Y.\\nÛ\ , Rev. Gram., p. 162 (1829); Thcmcda Forslcalii llackel, /. c; Anth. urguens Nées, FI. Afr. austr., p. 12A (18A1); non Willd.; A. vulgaris llackel in Engl. et Prantl., Nat. Pflanzenf., II, p. 29. y Tableau des variétés du T. tri\ndrà. A. Plantes hautes de o m. 3o à 1 mètre, rarement plus; feuilles larges de 1,5-5 millimètres, longues de 5-9 o centimètres; panicule longue de 1 o-3o centimètres. a. Feuilles vertes ou à peine glaucescentes ; chaumes non pruineux sous les nœuds. a. Plantes pérennantes assez robustes, feuilles larges de 9- 5 millimètres; épillets involucrants dépassant ordi- nairement G millimètres. Gaines et limbes glabres ou à peine poilus. Épillets involucrants plus ou moins densi'ment poilus, gaines et limbes plus ou moins ciliés. Var. a vulgaris (Hack.). Epillets involucrants, gaines et spalhes glabres ou à poils très peu nombreux. Gaines et limbes fortement poilus. Var. |S itnherbis (Hack.). Epillets involucrants ordinairement longuement et mollement poilus; feuilles mollement velues. Var. y mollissima (Hack.). — 269 — Épiliets involucrants et spathes glabres ou lâchement velus; feuilles muuies des poils appliqués soyeux ou un peu aranéeux. Var. S argentea (Hack.). jS. Plantes annuelles (?) grêles; feuilles très étroites, larges de 1,5-y. millimètres; épiliets involucrants longs de 6-8 millimètres. Var. s Roylei A. Camus. b. Feuilles plus ou moins glaucescenles ; chaumes ordinairement pruineux sous les nœuds. a. Spathes et épiliets involucrants munis de verrues noires, surmontées par un poil. Var. K punctata (Hack.). |3. Spathes et épiliets involucrants dépourvus de verrues noires. Feuilles glabres ; épiliets involucrants réduits ordinaire- ment à deux glumes souvent glabres. Plante assez robuste, feuilles allongées, les caulinaires nombreuses; chaumes munis de cire sous les nœuds. Var. »/ g-/aMca (Hack.). Plante plus grêle, feuilles plus courtes, les caulinaires peu nombreuses; chaumes dépourvus de cire. Var. d Burchelln (Hack.). Feuilles plus ou moins poilues; épiliets involucrants réduits à deux glumes et une glumelle, à glume inférieure ordinairement poilue. Épiliets involucrants longs de i a millimètres. Var. i syriaca (Hack.). Épiliets involucrants longs de 7-8 millimètres. V&r. X brachyantha (Hack.). B. Plantes hautes de 1 mètre à 1 m. 5o; feuilles larges de 4-7 millimètres, longues de 20-/10 centimètres. Chaumes non pruineux sous les nœuds; feuilles non glauces- cenles; panicule développée, allongée; spathes et épiliets invo- lucrants munis de tubercules blancs ou verts surmontés par poil. Var. A major (Hack.). a. un b. Chaumes- non ou à peine pruineux sous les nœuds , feuilles lé- gèrement glauques, panicule lâche, pauvre; spathes et épdlels involucrants munis de verrues très noires surmontées par un poil fauve. Var. l^ punclata {Each). Muséum. — xxvi. '" — 270 --- c. Chaumes très pruineux sons les nœuds; feuilles plus ou moins glaucescenles: panicule lâche, pauvre; spathespiesque glabres; épiilcts iuvolurrants muuis de longs poils à base blanche. Var. fx cerifera A. Camus. Var. a vulgaris [Th. Fonkalii var. vulgarls Hackel, /. c, p. 660); Anthistiria ciliata Retz., Observ. bot.. III. p. 11 (1788); A. polystachya Roxb., Fi. Ind., I, p. 9/18; A. hispida Thiinb. , FI. cap., éd. 1, 1, p. Itod (i8i3); A. ciliata v. hispida Nées, FI. AlV. austr. , p. lai (18/ii); .1. depau- perala Anderss. in Nov. Ad. Soc. Ups., II, p. 243 (i856); A. ciliata var. natalensis Anderss., /. c. — Afr. cenlr.-or. (Grant); Afr. occid. : Uganda Protect. (Dummer, n'ayg/i); Mozambique (Peters), Natal, colonie du Gap, Gafrerie (Drège. n" /i.35o \ Eckl. et Zeyh., n" 25); Inde ( Wight, n" 1708); Khasia mont. ( Hook. f. et Thoms. i; Tonkin : plateau du Kiendi (Balansa, n° ^29); Annam : Lang bian, entre Dran ctDalat. ait. 1000-1/100 mètres (A. Chevalier, n° 3o,653); Siam : Ma Ping (Hosseus); Chine : pr. Kiu- kiang (David ap. Franchct), Tche-fou (Debeaux); Yunnan : Mong-tze (Leduc) ; Philippines (Curaing, n"' 1678, 1878); Australie (Preiss, n° i8/j3;Schullz, n°8). Var. fS iwhorbix {Th. Forskalii var. imheibis Hackel, /. r., p. 661); Anthistiria iiiibcrbis Wel/.., Obs. , 3, p. 11 (1788); A. aastralis R. Br. , Prodr. , p. 200 (1810); A. ciliata var. imbrrbis Nées in Linna'a, 7, p. 284 (1882); A. ciliataxar. major Thwaites, Kn. pi. ZeyI., p. 366 (i858-64); A. stibirlfibrata Ri'ise, PI. Jungh., 1, p. 363 (?); Stipa arguons Thunb., Prodr. 11. Cap., p. -îo (179^) [?]; Anth. argurns Wight, Cat. , n° 170(). S.-var. a' tijpica { Hackel, /. r. ); Anth. australis R. Br., /. c; A. cuspidata Anderss., /. c. — Limbes, pédoncules des capitules et des grappes glabres; épillet involucranls longs de 8-10 millimètres. — Colonie du Gap (cf. Slapf in Thiselt.-Dyer, FI. cap.); Afr. centr.-or. : Karagu6 (Grant); Inde orient. : Nepaul (Royie, n" 228, 22^, 276); Tonkin: Long-tchéou (Si- moiid); Mékong (Thorel); Siam sup. : Tapotsah (comm. Lindliard, Osten- feld); Chine : Vunnan à Yo-lin-chan (Delavay, n" 6721), à San-tao-kéou , ait. 2600 mètres (Maire); Australie (Sieb. n" 61 et autres, répandu); Philipj)ines ( Vanoverbergb , n° i568, Elmey, n' 6764; Merrill, n° 4433; Curran, Merritt, Zschokke), Nouvelle-Hollande (Gaudichaud, etc.), Nou- velle-Calédonie (Balansa, etc.). S.-var. jS' cœspitosa (Hackel, /. r.); Anth. cœspitosa Anderss., /. c, p. 24i. — Plus élevée que la sous-variété précédente; glume inférieure à bords largement marginés, à poils apprimés, ruguleuse entre les nervures transversales. — Australie occident. (Drumm. , n° 984). — 271 — S.-var. y frrandîfora (Hackel, /. c). — Diffère dp «' par ses épillets invohicranls longs de \a-\k miHimètres, à glume inférieure marginëe et par sa pauiciile [)liis pauvre. — Australie mérid. : Tasmanie. S.-var. V lagopus ( Ifackel, /. c). — Limbes poilus sur les deux faces, à poils assez nombreux, tuberculeux à la base; pédoncules des capitules et des grappes soyeux, brièvement pubescents. — Indes orient. : Monts Nil- gbiri (Hobenacker, n" 1287). \ar. y mnllissma (Tli. Forsk. vnr. mollissima Hackel, /. c, p. 661); Aiilh. cilkUiy mollissima Nées, FI. Atr. auslr., p. 121 (iSii): Anth. im- bcrbis var. mollicoma Stapl'. /. c, p. 367.— Colonie du Gap: Natal (cf. Stapf, l. c). Var. S argenlea {Th. Forsk. var. argentea Hack., /. c; Stapf, /. c): Anth. argentea Nées, /. c. — Colonie du Cap (Eckl. et Zeyh., n°5^; Drège, u° goôo, etc., cf. Stapf, /. c.) Var. e Roylei A. Camus; Anth. itnberbis var. Roylei Hook. FI. Brit. Ind., Vil, p. 9i3 (1897); A. puheriila Anderss., /. c, p. 12; A. ciliaia jS Nées in Herb. Roylc. — Variété très distincte, l'une des rares variétés du T. triamlru habitant les régions tempérées. Ressemble au T. HooLeri A. Gam. qui vit aussi dans les régions tempérées, mais celui-ci a ses épillets involucrants disposés eu deux paires un peu distantes, plus gros» ses grappes solitaiies entourées de spatlie courte. Les épillets presque glabres et les épillets involucrants plus grands distinguent la var. Roijlei du T. ciliata. — Inde : N.-\V. Himalaya (Roylej; Sinila Hills (Thomsou); Kumaon, ait. 7600 pieds (^Stracb. et Winterb. s. n. A. ciliata). Var. Kpu>ictat(i[Th. Forsk. \ai\ punctata (Hackel, /. c, p. 662); Anth. punctata Hochst. in Schimp. PI. Abyss. , p. 78. — Abyssinie : Mont Scbo- loda (Schimper, n" 78 ) ; pr. Docbli ( Scbimper, n" 1 555) ; Scbweinf. n" 628 1^07, 17/12); Transvaal (Wilms, n" 1678) [?]. Var. rj glauca [Th. Forsh: var. ghuca Hackel, /. c, p. 663 i; Anlh. ii>. berbis Desf. in Journ. de Phys., p. lio (1792), p. 298,1. î; non Retz; A, glauca Desf., FI. ail., 2 , p. 38o, t. 254 (1800), syn. faux; A. Desfon- tainii Kunth, Rev. Gram., I, p. 61 (1829). — Iles du Cap \ert (Scbmidl); Maroc (Dur. et Schinz); Algérie : rég. litt. (Kralik, n" i58; Balt. et Tra- but, PI. i-^lg. , n" 584), Bône à Djebel Edougb, Djebel Bouani près Bouadjar, La Galle, Constantine; Tunisie sept. : Tunis (Vabl), Sidi-el- Hadj-Hassen, entre Sidi-el-Hadj-Hassen et Souk-el-Djema , terril, des Mogod, Bordj-el-Hamman (Xetourn.): Egypte (Cosson); Afr. austr.-or. : 18. — 272 — pays des Betchouana (Marloth, n°995); Sénégal (A. Chevalier, n° 9862), Colonie du Gap (Marloth, iV 807) [?j; Guinée (Gosson); Congo (Wild.). Var. d BurcheUii (Th. Forsk. var. BnrrheUu Hackel , /. c, p. 661); Anth. imberbis S IhircheJlii Stapf, /. c. — Afr. austr. : Colonie du Gap (Burchell , n" iSkh, 9095 ; Zeyher, etc., df. Stapf, I. c). Var t syriaca {Th. Forsk. var. syriaca Hackel, /. c, p. 663); Anth. syriaca Boiss. Diagn. , pi. or., ser. 1, i3, p. 79; A. ciliata y syriaca Boiss., Fl. orient., V, p. ^460. — Syrie (Boiss.) : Gilicie (Bal.). Var. K brachyantha {Th. Forsk.war. hrachyantha Hackel, /. c, p. 663) ; Anth. brachyanthd Boiss., Diagn.; A. cilinla ^ hnichycnithn Boiss., Fl. orient., V, p. /»6o; Themeda brachyantha Bail, cl Trab. , Fl. Alg. (1890), p. 199; (1906), p. 35;"). — Algérie: la Réghaïa; Gilicie ( Kolschy, n°39A; Balansa, n" 7/10); Syi'ie lilt. : env. de Laodicéo (Boiss.), de Tripoli (Bl.); Gilicie lilt. : au-dessus de Mersina (Bal., n" ôAo) et enire Gi'ilek et Gehennan Deressi (Ky. , n° Sa). Var. A major {Th. Forsk. var. /rtajor 1 lackel . /. c, p. 669); Anth. ciliata (3 major Thwaites, En. pi. Zeyl. , p. 366 ; A. ciliata Thunh. , Fl. Jap. , p. /io (1784); A. argucns Nées, Fl. Afr. austr.; p. lûli (iBAi). S.-var. ol' japonica Retldle in Journ. Linu. Soc, 36, p. 878 (igoS-oS) [Th. Forsk. var. major s.-\av. japonica Hackel,/. r. |; Androp. ciliatum Thunh. , Fl. Jap. p. ^10 ( 1 78 V) ; /l nth. japonica W illd. , Sp. IV, p. 901 (1 8o5) : A. arguens Willd. var. japonica Anderss. in I^ov. Act. Soc. Se. Upsal., s. 3, II, p, 236 (i856); .1. ar^picns Franchet, PI. David., I, p. 898 (non Willd.) et mMém. Soc. se. nal. Cherbourg, XXIV, p. 972 (1886). — Capi- tules obovales ou ohovales-ohlongs formés de 3-6 grappes; feuilles glabres en dessous. — Air. austr. (Drf^ge): Abyssinie, pr. Dschadscha (Schimper, Schweinf , n° 9096 (ap. Dui'. et Schiuz); Geylan (Thwaites, n° 969); Inde orient. (Wall., n" 876/», CF. ); Tonkin : Kiendi (Balansa, n" ^980, 4982); Annam : Lang bian (André, Fherhardt, n° 1766), Mékong ( Thorel ), Corée (Sontag, Faurie); Chine: Yunnan, Vunnan-sen, Tchong- chan (Ducloux, n° /i932), Meng-lze, 55oo ft(IIenry, n" 1 0,996), Tsche-fu (VVawra); Shensi : Leun-teon, Feng-ho-san (llugb), Ku-san, Ki-san-shien (Hugh), Mont Laoysan^^Hugh ); Hupeh : I-chang( Henry, n°' 909, A091); Kiang-si : Kiu-kiang (Reid, n" 7); Kiang-su : Ghin-kiang (Caries, n°'5o2, 5o3); Chang-hai (Seem.); Kouy-lchéou : Pin-fa (Cavalerie et Fortunat n° 333); Che-kiang : Chu-san et Ning-po (Home); Shanlung : Ghe-foo (Forbes, Hance in berb. Forbes, n" ihhU^p.p.; Maingay, n° 71); Shiug- king : Chienshan (Ross, n° ^170); Kai-clmw (Ross, n° 277), pr. de Pékin — 273 — (David, n" SqS; Williams in Herb. Hance, n"' 13, 758); Japon (Tliunb.) : Fujiyama, Kamakura (Faurie, n°' 6668, 6026), Nagasaki (Maxiraowicz), Nippon (Savatier, n°' i5o5, 228:2, 11,659), Chiling (Honda, n"' ii3, 786). S.-var. (S' pubonila (Th. Forsk.war. major, s.-var. p«ier«/« Hackel, /. c; Anth. puberula Anderss. , /. c, p. 2/10. — Diffère de la sous-variëté jajoo- nica par son limbe pubérulent en dessous. — Inde orient. (Wall, n" 8764 A). S.-var. y' suhglohosa (Th. Forsk. var. major s.-var. subglobosa Hackel, Le). — Capilules subgiobuleux, formes de 10-20 grappes. — (leylan (Lesclienaidt in herb. Mus.); Inde orient. (Wight, n" 1709 et 1709 B) ; Mahé (Deschamps), Maisur et Garnatic (Hook, f. et Thoms.); Birma, pr. Tong-Dong (Wall., n° 8766 E). Var. fx cerifera A. Camus. — Cjulmi elati, 1 m. alù altioresve, robusti, infra nodos prninosi. Laminœ acuminatœ , 0-7 mm. lutœ , ào-5o cm. longée, basi barbatœ. Vaginœ luberculato-barbatœ. SpatJtœ propriee pilosœ, superne longe acuminatœ. Pedunculus 3 mm. longus. Spiculœ involucrantes g-10 mm, longœ; ghuna /""' scarioso-marginata , pilis basi tuberculatis vesdta. Spiculœ (^ arislatœ; arista 3-6 cm. longa. Spiculee pedicellatœ glabrœ, 'j-S mm. longœ. — Proclie de la sous-\m''iéié japonica, mais chaumes munis decii-e, plus robustes, gaines foliaires très densément poilues-tuberculeuses. A cer- taines affinités avec la variété si/riaca Hackel , mais s'en distingue par : sa robustesse, ses gaines et la base de ses feuilles très longuement hirsutes, ses feuilles atteignant /io-5o centimètres de longueur et 6-7 millimètres de largeur. La forme la plus robuste des variétés à tige cireuse de cette espèce. 11 n'y a ordinairement qu'un seul épillet c/ par grappe. — Chine : Sutchuen orient., distr. de Tchen-kéou-tin (Farges), Kwangtung (Ford, n" 197)- - 21à — Notes diverses svr le Service de la Culture, PAR M. D. Bois. 1. Transformation d'une partie du Jardin. (Carré de i'Oflicinal, carré Mirbel, Fruticetum.) Grâce au don Zaharoff, qui a ])ermis l'achat de nombreux arbustes d'ornement, ainsi (jue des plantes bulbeuses et vivaces diverses. 2, Floraisons printamères. Une collection de Jacinthes en 5o belles variétés est eu fleurs niainte- lianl, de même qu'une {grande corbeille forniëe de variétés niélanfjées. Des massifs de Tulipes précocos à lleurs simples sont également en plein éi)anouissement et seront suivies sous peu de Tulipes précoces à fleurs pleines. Parmi les arbustes à fleurs acquis récemment, sijfiialons une collection de Rhododendrons (3o variétés), dont 2 étaient biillamment fleuris ces joiu's derniers, et une collection de Magnolia à fcuilles caduques et à flo- raison prinlanière, se rapportant aux Magnolia conspicua Salisbury, stel- lala Maximowicz et glaiica L. 3. Dons pour l'ornementation du Jardin. Le Muséum a trouvé des donateurs très généreux pour reconstituer ses collections d'arbustes d'intérêt botanique ou ornemental. En premier lieu, signalons l'envoi fait par le Colonel Puain, Directeur des Jardins royaux de Kevv, d'un lot de -^32 espèces d'arbustes rares ou nouveaux, expédiés franco de port à domicile. Puis les dons de l'École municipale d'Arboriculture de la Ville de Paris (M. Lefebvre, Directeur): i52 espèces d'arbustes divers et un lot très im- portant d'Hypericuin cahjànum L. , destiné à regarnir les parties dénudées des pentes du Labyrinthe. — 275 — M. Jacques de Vilmorin a fait don de 58 espèces de graines d'arbustes rares et de 26 espèces de plantes (notamment une série de Bambusées rustiques, des Berberis nouveaux, des plantes de terre de bruyère). M. Cochet-Cochet, deCoubert (Seine-et-Marne), a fait don de i/j5 sortes de Rosiers. M. NoNiN a également donné un lot appréciable de Rosiers, dont une variété nouvelle de Rosier sarmenleux qui a obtenu un Certificat de mérite au Concours international de Roses nouvelles de Bagatelle. M"' Gacgiin et fils, d'Orléans, nous a offert 11 variétés nouvelles de plantes vivaces ornementales de plein air, qui ont obtenu des Certificats de mérite à la Société nationale d'Horticulture de France. h. Autres dons (pocr l'Ecole de Botamque et les Serres). M. Jeanson a olîert des espèces que les bivers derniers avaient détruites : Dioscorea Decaisneana Carrière, D. pentaphijUa L. , Polijmma eduHs Weddell. M. d'Asti nous a procuré à nouveau le Narcîssus Biilbocodium L. , VErij- ihronium Dens-Canis L. , ïOphioghssnm lusitanicum L. , qui figuraient autre- fois dans la collection de l'Ecole de Botanique. M. Henry a remis pour les serres un lot de graines d'un genre nouveau de la famille des Palmiers, originaire des îles Marquises , le Pelagodojca Hen- ryana Beccari, et quelques autres graines de même origine, également récoltées par lui. M. Henri Poisson nous a rapporté de Madagascar 6 espèces de graines. Enfin M. Debreuil, de la Société d'Acclimatation, nous a procuré les graines d'une espèce d'Ansérine alimentaire de l'Amérique du Nord. 5. Floraisons dans les Serres. Agaoe .xylinacantha Salm-Dyck (sous-genre Littœa). 11 sera intéressant de se rendre compte si cette plante pourra survivre après la lloraison et devenir pol\ carpique , comme on l'a déjà observé pour des espèces appar- tenant à la même section, notamment au Muséum pour VA. Sartorii. Un bon nombre de Broméliacées sont en fleurs en ce moment : Mchmea cœkstis Mori'en, disticautha Lemaire, LcgreUiana Baker, Lindeni C. Koch, Lœseneri; — 276 — Billbergia Euphemiœ Morren , Windii Horl. , thyrsoidca v. longijolia Ba- ker, nulam Wendl.; Pitcairma coraUina Linden et André' (une espèce à fleurs jaunes, non identifiée , va fleurir sous peu ) ; Quesnelia arvensis Mez ; Vriesea paraibica Wawra. Comme autres Monocolylédones en fleurs, notons, en dehors de divers et nombreux (jijpripediuui , le Dendrohiinn Parishn Rclib. f. , les Snnscviera cylindrira Bojer; Arthropodhim pamculatum R. Br. ; Spathiphyllum candi- cans Prepp. et Endl. , S. cochlearispatlium Engl., VÀamœdorea Snrtori Liebm. , ohlongata Mart. , Ernestî-Augusti Wendl. Parmi les Dicotylédones : Senecio Petasilcs D C; Aditntoda vasica Nées; Cistus popuUJoliiis L. , C. parviJJorus Lamk. ; Ccsfruin noctunium L. , C. ele- gans Schlecht.; Bhododcudron ciliicali/x Francliet; Melia Azedaracli L.: Eugenia Srlloi Hort. : Jasmivum Samhac Ait.: Ixora rali)riiia Thwaites; (.hijtranthus Pricurianiis Bâillon; Manettia cordifolia Mart.; Acokauthcra venenata G. Don; Juaniillon a u iri uti a r a OHo et ï)lclr.; Bégonia inrana Lindl., B. macrophylla Dryand. ; Cappark cynopitallopliom L. ? Une remaïque intéressante a été faite en ce qui concerne le degré de résistance au froid à\\ Firus stipnlata Thunb. (/•'. répons ^^illd.), espèce cultivée pour tapisser les ninrs dans les serres. A la suite de la démolition de la serre adossée à la terrasse de l'Orange- rie, un pied de cette plante s'est trouvé exposé à l'air libre en iQiS. 11 a supporté les rigueurs des derniers hivers et se maintient accolé au mur de la terrasse avec des pousses vigoureuses. — 111 — Observations sur le sous-genre Tiaracerithium Sacco, PAR M. ReiNÉ Charpiat, Lorsqu'on coupe des Cérithidés suivant leur axe columellaire , on remarque que la forme de la section des tours de spire est constante pour une même espèce. Cette observation peut servir de base à une classificafion. En groupant ensemble les espèces qui présentent une section semblable, on obtient en effet une classification qui concorde, à très peu de chose près, avec celle admise, et que M. Gossmann a donnée dans ses Essais de Paléoconch. comp., t. VU. Par l'emploi de ce critérium, toutes les espèces éocéniques classées dans les Sf-rratocerithium , dans les Batillaria, etc., s'y trouvent maintenues ; d'autre part, les sous-genres Plijchopotamides , Potamidopsis , Tympanoto- mus, etc., conservent à peu près toutes celles qu'on y rattache habituel- lement. Mais il n'en est pas de même pour les Tiaracerithium Sacco. Ceux-ci se pai'lagent, ainsi que je l'ai montré dans une Note précédente <'', en deux groupes relativement éloignés l'un de l'autre, puisque l'un, celui qui a comme chef de file C. tiara Lanik. , comprend des espèces dont la section des tours de spire est quadrangulaire ou subquadrangulaire, — et par là se rapproche des Serratocerithium Vignal, — tandis que toutes les espèces de l'autre, dont C. tiarella Desh. est le type, ont une section de leurs tours nettement ovale, et par là sont voisins des Pirenella. Mais la conclusion que j'adoptais dans cette Note préliminaire est incor- recte vis-à-vis de la nomenclature, ainsi que me l'a fait très judicieusement remarquer M. \ignal, auquel je suis heureux de pouvoir adresser ici mes remerciements. On sait que le nom de Tiaracerithium a été créé en 1890 par M. Sacco sur le C. pseudotiarella d'Orb. 1862 (- C. tiarella Desh., in Grateloup, 18/12). M, Sacco n'a pas fait entrer dans ce groupe les espèces de l'Eocène: C. tiara, tiarella, etc.; il n'eu a cité qu'une, celle qui hii a servi de type, et a simplement ajouté : ^Probahilmente questa specie dériva dal gruppo degli eocenici : C. tiara, tiarella, œquistriatum e mitreola^^\r, '') R. Charpiat, Sur l'impossibilité qu'il y a de comprendre la forme Tiarella dans la section Tiavacerilhium [Bull. Muséum, 1919, p. 533). '^^ SaccOj I MoH. dei terr. terz. del Piemoute et del. Liguria, Part. XVII, p. 35. ^ 278 — Il faut remarquer que le savant italien a ëcrit tr probablement 55; il n'a pas affirmé , il s'est contenté d'émettre l'hypothèse que ces quatre espèces pourraient être des formes ancestrales de C. pseudoliarella, et par consé- quent être rattachées au même groupe. C'est M. Cossmann qui, dans le septième volume de ses Essais de Paléo- conch., p. 75, les a non seulement fait entrer d'une manière positive dans la section Tiaracerithium, mais a pris les deux premières pour refaire la diag- nose de M. Sacco. Or, lorsque j'ai écrit ma Note précédente, je ne connaissais que la diag- nose de M. Cossmann, laquelle je croyais être une traduction simplement augmentée de celle, originale, de M. Sacco. Aussi, après avoir montré la nécessité de séparer la forme de ttnra de la forme tiarella, je m'étais appuyé sur cette observation finale de M. Cossmann : — ffll est regrettable que le génotype de celle section bien caractérisée ' soit précisément une espèce incomplète ou mal conservée , sans couronne sulurale de tubercule; c'esl C. Tiara ^«'«7 pùt fallu choisir'-^^v — pour conclure : ff Doivent seules être comprises dans les Tiaracerithium les espèces appar- tenant au rameau du C. tiara, etc. Le C tiarella et ses variétés. . . forment une autre section pour laquelle je proposerai le nom de Tiarellaceritkiumn . La vérité, en fait, est tout autre. M. Vignal a bien voulu, depuis la publication de ma Note préliminaire, mettre à ma disposition et l'ouvrage de M. Sacco et les nombreux échantillons de C. pseudo-tiarella qu'il pos- sède , échantillons provenant du Miocène de la Gironde. C. pseudo-tiarella est une coquille de même taille que notre tiarella du bassin de Paris; elle a même ouverture, même .section de ses tours de spire, même ornementation, et prend comme elle les mêmes formes. On trouve en effet, à la Brèdc, des pseudo-tiarella que l'on pourrait définir, par leur analogie avec les formes éocéniques, var. crenalulata, subula, angu- sta, et au Plantât, d'autres qui pouiraient être nommées : var. œquislriata. C. tiarella Desh., de l'Éocène, est à rattacher au groupe du C. pseudo~ tiarella d'Orb. ; l'espèce de Deshayes est vraisemblablement l'ancêtre de celle de d'Orbigny. Le nom de TiarcUacerithium^'^ que je proposais n'est donc pas à retenir: il fait double emploi avec celui donné par M. Sacco. t'' Cossmann, Essais de Paléocotich. coitip., t. VII, p. 70. (■^> Depuis la rédaction de celle Note, M. Cossmann a donné une analyse de ma note pn-liminaire dans io n" h de ia Rev. cril. île PaléozooL, année 1919. J'ai été très heureux d'y voir que, simultanément et sans nous être consultés, nous — 279 ~ 11 faut examiner mainlenant si ce sous-genre n'entre pas dans la syno- nymie de Tiarapirenella , du même auteur. M. Vignal a classé les pseudo-tiareUa qu'il possède dans ce dernier sous- genre, et il y a été conduit non seulement parce que les pseudo-tiareUa , par la forme de leur canal , sont plus près des Potamidinœ que des Ceri- thinœ , mais aussi parce qu'il a trouvé des C. pseudo-tiarella ( variété intra- granosa Vignal''') munis intérieurement de granulations internes comme les Granuîolabium, qui appartiennent au sous-genre Pirenella. Cette réunion me paraît d'autant plus justifiée que la section des tours de spire de C. pseudo-tiarella, tiarella, et des Granuîolabium est identique. Quant au C. tiara et aux espèces qui s'y rapportent, à titre de variétés ou de mutations : Gravesi, Blainvillei, etc. , et pour lesquelles je conservais à tort le nom de Tiaracerithium , ils sont tout simplement à placer à la suite des Serratocerithium. Je serais même partisan qu'on les y rattachât, non pas que je voie dans le C. serratum Brug. un ancêtre du C. tiara ou du Gravesi : je ne le crois pas, vu les différences que ces deux dernières espèces présentent avec celle de Bruguière dans l'ornementation de leurs premiers tours; mais les espèces se rattachant au tiara, et C. Gravesi notamment, ont de nombreux carac- tères communs avec les 5erra/ocenV/iHv «bjvub Hhys^rmub [dOL. ScARAB. ApHODTIm], PAR M. G. BéNARD RhyssemuB Rohani nov. sp. Insocle allongé, presque parallèle, d'un noir mat, sauf les sculptures qui sont d'un noir très brillant. Kpistomo très largement échancré et garni lie protubérances iri-éfj^uiières. Pronolura orné de bourrelets transversaux séparés par des sillons à fond alvéolé; élytres présentant de larges inter- valles limilés |>ar deux lignes de graïudes réguliers et très brillants; les sillons qui séparent ces ligues sont étroits. |)roronds et à fond mal; pattes d'un brun de poix. Longueur : 3 millim. 5. Mission Uoban Chabot i(|iA. Rhodésia ouest, rivière Guaudo^''. Angola, District de lludla : Lumuua-Loongué. 1 user le nllonge, |)res(pie parallèle, île forme assez massive à convexité bien marquée, principalement vers la partie déclive des élytres. lipistome très largement écliancré eu avant, les angles limitant cette écbancrure sont arrondis, ha tète d'un noir mat esl garnie de lins granules de même cou- leur, cl toute la surface de l'épistome est ornée de protubérances irrégu- lières d'un nttii- brillai\l, très denses nu milieu et cspaci^es sur l«s côtés. Sur la partie frontale, l'on rcmar(pje aussi deux petites carènes disposées obliquement, (|ui convergent vers le bord postérieur; et, de chaque cùlé, près du bord latéral, à haulour des yeux, (jiudques protubérances d'un noir brillaiil. Les côlés et la base dir pronoUun soûl ciliés de soies teslacées et nelte- menl claviformes. Les angles antérieurs sont .urondis et proéminents : les angles poslt-rieurs sont ol)tus. Le proimluiu atteint sa plus giande largeiu' un jieu on deià du milieu, puis se réirécil eu formant une légère, sinuosité avant d'alleindre la base. Sa sculpture esl la suivante : i" sur le bord an- léricur, une ligue feuliée leslncée: *j° vni bourrelet brillant maïqué de points oblongs irréguliers: l^" un sillon à fond alvéolé: /r un bourrelet ('> La rivière ('uando esl un allluent de droite du Zaœbèie, c)ui prend »a source daus ia bordure niontafjmu.-e nord du ^ilatcau de l'Afrique australe. 20!) ~- :^.<; élroil et brillanl; o" un sillon di; niéiiie uoluif: que le pif^c^dent; C' un nouveau bourrelet très brillanl, souvent échancré au milieu; 7' un troi- sième sillon égal aux précédents; 8" et 9' deux bourielels d'aspect pra- nuleux sur les côtés, séparés au milieu par un sillon étroit et toujours à fond alvéolé. Ces diverses sculptures n'atteignent pas le bord latéral et convergent vers une série de protubérances très irré- guliéros. Tous les sillons du pronotum sont d'un noir mat. Kcussofi frianrj-ulaire, léfjei-ernenl tique de l'Equateur. Coléoptères Elatérides. Description des espèces nouvelles, PAR M. Edmond Fleutiàux. Genre Semlotus Eschscholtz. In Thon, Arcliiv , II, i, 1829, p. 3i. Semiotus vicinus nov. sj). Equateur: Montagne du Cliaurl-Manégal, Rio Gallabomba (D' G. Rivet). Un exemplaire. 26 millimètres. Etroit, peu convexe, brillant. Tête armée de deux grandes épines et d'une troisième plus courte au milieu; noire avec les deux grandes épines jaunes; presque lisse, ponctuation fine et très clair- seméo. Anlenues noires avec les deux premiers aiticles jaunes. Pronolum une fois el demie plus long que large, presque parallèle, légèrement sinuc sur les côtés, déprimé, creusé d'un large sillon latéralement, finement el ëparsémenl ponctué sur le milieu, plus fortement et rugueusement dans les sillons; noir avec les bords latéraux, le bord antérieur et une ligne médiane jaunes; pubescence jaune assez abondante sur les parties latérales déclives; angles antérieurs subappendiculés cl marqués d'une forte im- pression punctiforme: bords latéraux épais, en bourrelet élargi en arrière, angles postérieurs légèrement divergents; bord postérieur relevé en poinl(> obtuse au niveau de i'écusson. Écusson pian, subarrondi, échancré eu avant; noir avec un croissant jaune. Elylres plus lai-ges que le pronotuni, graduellement létrécis en arrière, déhiscents au sommet, terminés en pointe eflilée; lisses, à peiue distinctement substriés, stries marquées d'un pointillé extrêmement Im et espacé; jaunes , ornés d'autant d'étroites lignes noires que de stries. Dessous noirâtre et pubescent; ligne médiane el bords latéraux jaunes. Pattes jaunes, dessus des fémurs et des tibias noirâtre, extrémité des tarses brunâtre. Très voisins de S. Linnei Guériu; tête noire jusqu'aux yeux, épines plus longues; pronotum ne présentant au milieu qu'une étroite bande jaune, — 301 — angles antérieurs plus saillants et plus épais, ponctuation latérale plus forte; lignes des élytres noires, extrémité plus longuement effilée: pattes partiellement noirâtres. Genre Oistus Candèze. Mon. Elat., I, 1857, p. 209 et 338. Qistus Riveti nov. sp. Equateur : Terme sud, 2,8^0 mètres d'altitude (D' P, Rivet), Un exemplaire. 20 millimètres. Allongé, convexe, noir. Elytres jaunes ornés d'une étroite bande noire submarginale sur le 7' interstrie, interrompue en avant près de la base et en arrière près du bout. Tète concave en avant, relevée en pointe obtuse au-dessus des antennes; bord antérieur droit: ponctuation grosse et irrégulière. x\ntennes fines, noirâtres. Pronotum petit, trapézoï- dal, peu convexe, fortement et rugueusement ponctué avec une côte lisse peu saillante au milieu sur toute la longueur et un espace presque lisse de chaque côté; légèrement déprimé le long des bords latéraux, ceux-ci tranchants; angles postérieurs aigus et carénés. Ecusson oblong, convexe. Elytres longs, plus larges que le pronotum à la base, dilatés en arrière, fortement ponclués-striés. Dessous noir. Pattes noirâtres; 2" et 3° articles des tarses lamelles , k' petit. Espèce remarquable par sa coloration. Oistus subseneus nov, sp. Equateur : Chiles, />,i5o mètres d'altitude (D'P. Rivet). Deux exem- plaires (types); — Pelado (D' P. Rivet). Un exemplaire. 1 1 millim. 1/2. Allongé, noir bronzé brillant. Tête biépineuse, peu con- vexe, éparsément ponctuée. Antennes noires, pronotum trapézoïdal, peu convexe, très finement et éparsément ponctué: bords latéraux finement rebordés; angles postérieurs aigus et carénés. Ecusson oblong. arrondi en arrière. Elytres graduellement rétrécis; surface lisse, marquée de rangées de points très fins , les stries latérales plus marquées. Dessous noir brillant. Pattes noires; tibias postérieurs et tous les tarses brunâtres. Voisin de 0. submetalîicus Candèze; taille plus petite; épines de la tête aigiies; pronotum non impressionné. Elytres lisses. — 30-2 — Genre ischlodontns Gandèze. Mou. Elat. , II, 1(^59, p. 10 et 90. Ischiodontus fulvus nov. sp. Equateur : Balzal»amba (D' G. Rivet). Un exemplaire. i5 milliin, 1/2. AUoiigi', convexe, roux brillant, pnbescence jaune peu dense. Tète plaie, forlement et inégalement ponctuée; bord antérieur arrondi et saillant. Antennes Auives; 3" et /j* articles égaux. Pronotum à j)eu près aussi long que large à la base, graduellement rétréci en avant, convexe, déprimé en arrière, sillonné au milieu à la base; ponctuation forte et plus serrée, j)lus légère en airière; angles postérieurs aigus et caré- nés. Ecusson oblong. El) 1res faiblement rétrécis en arrière, convexes, ponctués, striés, interstries plans. Dessous de même couleur, plus line- menl ponctué sur le mélaslernum et l'abdomen. Sutures prosternales si- luieusos, sillonnées. Hanches postérieures étroites en dehors, peu élargies en dedans et dentées. Pattes fauves. Voisin de /. pimclicolUs Fabricius; moins convexe, moins fortement ponctué, de couleur plus claire. Monocrepidius difformis nov. sp. Equateur : Environs de lliobamba ^D' G. Rivet). Cinq exeuiplaires d* et trois 9; Quito, Guapulo Pomasqui (D' P. Reiid)urg). Un exemplaire 9; Riobamba, août (^Comm' Bourgeois). Trois exemplaires d*. cf, 10 à lù millimètres. Etroit, parallèle, peu convexe, brun noirâtre il peine brillant, pubescence jaune légère. Tète aplatie en avant, densément ponctuée, bord antérieur transversal un peu arrondi, rapproché du labre. Labre arrondi et ponctué. Antennes longues, atteignant la moitié du corps, d'un ferrugineux jaunâtre; a' et o' articles j)elits, égaux, moins longs ensemble que le 4 . Pronotum long, non létréci en avant, légèrement sinué sur les côtés, faiblement arrondi aux angles antérieurs, peu convexe, déprimé en ariière, assez fortement et densément ponctué, sillonné au milieu à la base; angles posléi'ieurs saillants, nigus, peu divergents, caré- nés parallèlement et près du bord externe. Elytres en ovale très allongé, jieu convexes, très légèrement rugueux, forlement ponctués-slriés. Des- sous de mêraf^ couleur, finement ponctués. Pâlies longues, jaunes. 9, i5 millim. i/a à 18 millimèti"es. Forme lai-ge et plus convexe. An- tennes courtes, n'atteignant pas la base du pronotum. Ce dernier beaucoup plus convexe, plus arrondi sur les côtés, bords latéraux plus sinueux. — 30."» — Élytresplus convexes, plus arrondis, plus forlnment ponctii»is- striés. Pattes plus courtes. Espèce remarquable par le difïormisme de ses deux sexes beaucoup plus accentué que chez M. semimarffinatu'i Latreille, par la longueur des an- tennes et des pattes, et surtout celle du pronotum chez le mâle. Genre Poma«*hilins Eschschoitz. In ToON, Archiv, II, i, iH-.u), p. .3i, Poraachilius flavus nov. sp. Equateur : Loja (D' P. Piivet). Quatre exemplaires. 10 niillim. 1/2. Étroit, convexe, pubescence jaune pâle. Tète large, convexe, arrondie et rebordée en avant, densément ponctuée, d'un ferru- gineux pâle. Labre assez grand , de mi^me couleur ef également ponctué. Antennes de même coideur que la télo avec le 1" article jaune: 2* et 3* ar- ticles égaux; h' un peu plus long que le précédent. Pronotum parallèle, plus long que large, cvlindrique en avant, déprimé à la base, moins den- sément ponctué que la tête, jaune avec le milieu obscurci; angles posté- rieurs aigus, à peine divergents, carénés. Ecusson oblong. Elytres atténués en arrière, biépineux au sommet, assez fortement ponctués-striés , flaves avec la suture rougeâtre. Dessous leniigineux pâle: propleures et pattes flaves. Espèce voisiue de P. suturalis Gandèze; forme plus parallèle, couleur plus pâle; tète plus large; pronoturn plus cvlindrique, nullement rétréci en avant; sommet des élytres plus largement tronqué. Horistonotus Riveti nov. sp. Equateur : Loja (D' P. Rivet). Sept exemplaires. /» millimètres. Court, convexe, noir à peine brillant, avec les angles antérieurs et postérieurs du pronotum, la base des élytres et une tache ronde sur chacun au-dessous du milieu, jaunes; pubescence jaune légère. Tète convexe, arrondie et rebordée en avant, ponctuation extrêmement fine et écartée. Epistome lai-ge. Labre jaune, transversal. Antennes bru- nâtres, plus claires et même jaunâtres à la base. Pronotuni aussi long que large, arrondi sur les côtés, rétréci en avant, un peu moins en arrière, convexe, déprimé à la base, très finement et irrégulièrement pointillé; bords latéraux distincts sur presque toute leur longueur; angles postérieurs aplatis, non carénés. Ecusson cordiforme, légèrement creusé au milieu. Elytres courts, ovales, fortement ponctués-striés, stries n'atteignant pas ia — 30^ - base. Dessous obscur, niènie pubescence jaune. Propleures à ponctuation forte et cspac(^e, jaunes à la base et au sommet. Epipleures des élytres très rétrécis en arrière, jaunes à la base. Me'tasternum et abdomen à ponc- tuation forte et espacée. Pattes jaunes. Par sa forme courte, laj-ge, son pronotum convexe, arrondi latéralement et rétréci en arrière, ses élytres ovalaires, cette espèce se distingue des autres en général. Genre Ageiasinus Candèze. Mon. ÉlaU, IV, i863, p. 9.8A et 335. Agelasinus aeneus nov. sp. Equateur : El Pelado, 6,i5o mHres, janvier (D' P. Rivet). Un exem- plaire {type). Cliiles, A,i5o mètres (D' P. Rivet). Trois exemplaires. 5 millira. 1/2 à 6 millimètres. Allongé, convexe, vert bronzé submé- lallique avec une large bande submarginale jaune sur les élytres plus ou moins nettement limitée et même quelquefois nulle; pubescence jaune très clairsemée. Tête à ponctuation fine très espacée. Labre à reflet bleuâtre, arrondi, éparsément ponctué. Antennes moniliformes, dépassant à peine la base du ])ronotuni, noirâtres; 9" et 3' articles égaux subglobuleux, h' un peu plus long que le précédent. Pronotum aussi long que large, rétréci en avant, trapézoïdal, légèrement arrondi sur les côtés, convexe, abaissé à la base, ponctuation fine et très espacée; angles postérieurs aigus et carénés. Ecusson oblong. Elytres plus larges que le pronotum, subdilatés en arrière, non striés, marqués do séries de points peu distincts. Dessous de même couleur, pubescence peu apparente. Pattes brun jaunâtre, fémurs plus ou moins foncés; tarses postérieurs plus longs que le tibia correspondant, 1" article moins long que les deux suivants réunis. Ongles grands et minces. Le front est quelquefois fovéolé au milieu, le pronotum ridé longitudi- nalement en avant. Peut être comparé à A.viridis Candèze; moins brillant, bronzé; pattes brunâtres. Genre O«>ttnode9 Candèze. Mon. KIni., IV, i8()H, p. h'^-i et /1K7. Octinodes Riveti nov. sp. Equateur : Balsabamba ^^D' (!. Rivet). Un exemplaire. 1/1 niillimèlres. Parallèle, j)eu convexe, entièi'emenl jaune clair, pubes- cence concnloie. IVlc large, creusée au milieu, profondément et rugueu- — 305 — sèment poncUiée. Labre e'chancré en avant, fortement ponctué. Mandibules saillantes. Antennes dépassant la base du pronotum, noires, les trois pre- miers rongeàtres; 2' et 3° articles petits égaux, globuleux; les suivants longuement et finement llabellés, ciliés. Pronotum carré, non rétréci en avant, fortement ponctué; angles postérieurs aigus, j)eu divergents. Écus- son ovale, déprimé, finement ponctué. Elytres parallèles, arrondis au som- met, fortement ponctués-striés; interstries pointillés. Propectus jaune clair, reste du corps et pattes rougeâtres. Très voisin de 0. capillatus Gandèze; d'un jaune plus pâle; premiers articles des antennes rougeâtres; tête plus large; pronotum un peu plus long, non rétréci en avant, angles postérieurs plus longs, moins divei- gents; interstries des élytres moins densément ponctués. — 306 — DlÀGNOSES DE GaLKRUCINI NOVVEAllX d'AfRIQVE, DE LA Collection dp Muséum de Paris, PAR M. V. Laboissièrg. Oides intermedia iiov. sp. En ovale allongé, noir, dessus fauve ou faiblement rougeàlre, aulonnes courtes noires, les deux premiers articles roux, les troisième et quatrième subégaux, palpes noirs, pronotum transversal près de trois fois aussi large (|ue long, très (inement et peu densément ponctué, bords latéraux faible- ment arrondis et fortement convergents en avant. Ecusson arrondi an sommet assez densément ponctué dans son milieu. Ely très élargis en arrière 1res convexes densément et presque rugueusemenl ponctués. Dessous sauf le prosternum et patles noirs. Long. : i i-i5 millimètres. Afrique occidentale : Côte d'Ivoire, Haut Sassandra, dans le pays Toura, cnlre Sanrou et koualé (F. Fleury). A. Chevalier, avril-mai 1910. Oides castanea nov. sp. En ovale allongé, noir, dessus châtain clair, antennes noires, les deux premiers articles rougeâtres tachés de noir en dessus , le quatrième article nettement plus long que le troisième. Pronotum transversal trois fois plus large que long, bords latéraux arrondis, surface assez convexe, châtain clair ou plus foncé que les élyties, brillante, à ponctuation très fine. Ecusson arrondi au sommet finement ponctué. Elytres convexes à ponc- tuation très fine et peu dense. Côtés de la poitrine bords latéraux des seg- ments abdominaux et anus jaune rougeàtre; le reste et les pattes en entier noir brillant. Long. : iq-i^i millimètres. Afrique occidentale : Dahomey, environs de Porto Novo ( Waterlot, 1 909) , un seul exemplaire. Nous possédons un deuxième individu de la même région récolté par M""' Loweugulh. _ 307 — OïDES FERRUQiNEA Fabr. var. badia nov. var. Entièrement brun noir à peine brillant, pronotum et élylreâà ponctuation très fine. Long. : ii-iQ millimètres. Afrique occidentale : Assinie. Oides acuminata nov. sp. En ovale allongé peu fortement convexe, jaune rougeâtre, peu brillant sur les élytres, bord supérieur du labre, palpes, antennes et pattes (sauf quelques taches rougeàtres sur les cuisses) noirs. Prouotum deux fois plus large que long, bords latéraux arrondis fortement convergents en avant; surface finement ponctuée plus fortement vers la base, marquée en outre de trois impressions , une vers le milieu de la base , les deux autres de chaque côté du mifieu du disque. Ecusson à sommet arrondi. Elytres s'élargissant on arrière et avec chacun six côtes élevées , sommet prolongé en forme de bec. Dessous sauf les pattes, jaune rougeâtre. Long. i/i-i6 millimètres. Afrique orientale : Zauguebar, Mpouapoua (Revoil i88()). C'est cette espèce dont Fairmaire , en 1887 {in Aim. Soc. Eut. Fr., p. 362), a donné la description sous le nom de Adorium costalum Baly. 0. Costalum Baly est plus foitemeot convexe, i'écusson en triangle recti- ligne à sommet aigu; en outre, le dessous du corps est noir. Oides Revoili Fairm., /. c, p. 36-2 , est une variété noire de 0. acuminala Labois. Gerochroa nigripennis nov. sp. Ovoïde, noir, partie antérieure de la tète et prouotum testacé rougeâtre, le dernier marqué de cinq taches noires, labre, mandibules, vertex, an- tennes, écusson, élytres et dessous noirs. Vertex finement ponctué, antennes courtes, les trois premiers articles lisses brillants. Prouotum transversal, bords latéraux à peine rétrécis en avant et presque droits, angles antérieurs saillants, les poslérieurs obtus; surface grossenient mais peu densément ponctuée. Ecusson lisse, arrondi au sommet. Élytres bruns ou noirs assez brillants, convexes densément et assez fortement ponctués. Dessous noir brillant, processus métasternal s'ar- rêtant au milieu des hanches antérieures. Long. : 12 millim. 5. Afrique occidentale : Congo français , région du Haut Ivindo, affluent de rOgooué (D' J. Gravot, 1906, Capitaine Cottes). :i()8 — Gerochroa ferruginea nov. sp. Ovoïde, noir, dessus testacé rougoâtre ou ferrugineux, labre brun, an- tennes à deux premiers articles rougeâtres ainsi que parfois la base du troisième, tous trois lisses, brillants, les suivants mats, sommet du dernier brun roux. Vortex avec quelques gros points épars. Pronotum transversal, bords latéraux très faiblement arrondis, angles antérieurs saillants, les postérieurs obtus très marqués, surface à ponctuation forte et peu dense. Ecusson lisse. Élytres densément mais finement ponctués. Dessous noir, sommet de l'abdomen souvent jaune rougeâtre, parfois les trois derniers segments presque entièrement de cette nuance; processus métasternal très développé. Long. : 11-1 4 millimètres. Afrique occidentale : Assinie (Chaper, i885; Alluaud. iRSOV Nous avons également reçu cette es|>èce du Cameroun : la ponctuation du pronotum est plus Çu\e et le dessous du corps presque entièrement rougeâtre. Gerochroa zanzibarica nov. sp. Forme et aspect général deC. ru/ireps (Icrsl. S'en distingue parl'écusson très finement ponctué à la base et les élytres à ponctuation deux fois plus grosse. Chez C. ruficeps Gerst, les intervalles entre les points sont deux à trois fois plus grands que leur diamètre, tandis que chez C. zamibarka ils ne sont guère (jue de largeur égale. Tête rouge;Ure, sommet des mandibules, antennes ainsi qu'une tache triangulaire sur le verlex noirs; front grossement ponctué, la tache noire lisse: antennes courtes, les articles à partir du cinquième fortement élargis. Pronotum jaune testacé, transversal, bords latéraux presque droits: sur- face finement et assez densément ponctuée. Ecusson noir brillant à ponc- tuation basale très fine, fortement arrondi au sommet. Elytres jaune fer- rugineux, plus foncés sur le disque, convexes à ponctuation dense et forte. Dessous noir brillant, processus métasternal court, conique. Long. 1 3 milli- mètres. Afrique orientale : Zanzibar (M'" de Beaufort, i88«i). — 309 Note sur quelques Silphides du Japon, par m. g. portevin. Phosphuga atnda L. a été signalé par les divers auteurs qui se sont occupés de la faune japonaise comme appartenant à cette faune. L'examen d'un certain nombre d'exemplaires recueillis par M. E. Gallois m'a fait reconnaître que l'espèce japonaise est bien distincte. En voici la des- cription : Phosphuga japonica nov. sp. Nigru, elylris, femoiibus, murginibusque prothoracis bruimeis, libiis, iarsîs, basique uniennarum rubio-brunneis. Pronotum semi-ellipticiiin, antice late et profiuide cmarginaUim , disco levker et dense basi, ma)giinbusjiie magis Jorthev piaiclatis. Elt/tra tribus costis carituitis, medm apicein attin- gente, ornala, inlervullis jorlilev et deiise punctatis. Long. : i -i à 16 mm. Chiuzinji (E. Gallois). Très facile à distinguer de P. atnda L. , par son pronotum cjui n'est pas semi-circulaire, mais semi-elliplique, fortement échancré derrière la tête, couvert sur le disque d'une ponctuation serrée très fine, plus grosse à la base et sur les côtés, principalement aux angles postérieurs. Les élylres aussi sont différents : les cotes sont très saillantes, et la médiane, qui est la plus longue, atteint l'extrémité del'élylre, tandis que chez P. atrata c'esl la côte interne qui est la plus piolongée en arrière, sans toutefois touchoj- l'apex. T,ewis [The Entomologist, 1888) signale cette espèce comme vivant aux dépens à'Helix pauper Gould. Les captures de M. E. Gallois m'ont également fourni quelques rensei- gnements intéressants sur les espèces suivantes : Catops [Lasiocatops) alpinoides Reitl. a été trouvé à Chionzenji sur un champignon. C'est une acquisition pour la faune japonaise. Catops HilleriKr., C. apicalis Portev., Sciodrepajumata Sp., Prionochaela Har7nandiVorle\. el Necrophorus à-punctatus Kr. ont été récoltés au même endroit et dans les mêmes conditions. OEeeoptoma nigropunctatum Lew. a été pris en nombre au mont Takao, sur un cadavre de Serpent. — 310 DiAGNOSES DE (jnvLLiitKS [^OuthoptÈhes] nouveaux. DE LA GVYASE FRANÇAISE. RECUEILLIS PAR M. IL BeNOIST, PAB M. \j. ChOPARD, ConilKSPONDAM DU MuSEUM, Hygronemobius Benoisti u. sp. (Fig. 1 à 3.) Type : Une 9 provenant fie Gourdon ville (octobre i9ii)- Petit, brun fauve, crue de nombreuses petites lâches noires. Télé ;i rostre frontal très peu marqué; occiput et front bruns, unicolores, le front muni d'une douzaine de soies disposées sur 'i rangées. Face rousse ; palpes maxillaires bruns, à dernier article triangulaire, assez allongé. Yeu.\ gros, saillants; ocelles très petits, disposés en triangle. Pronolum un peu plus large que long, brun fauve, avec les bords anté- rieur et postérieur noinUres , les lobes latéraux tachetés de noir; lobes latéraux à bord inférieur droit, le bord posténcurnn peu oblique, de sorte que les lobes sont plus larges à leur partie supérieure qu'à la partie infé- rieure. Métanotum dépassant légèrement le pronotuni, ;\ bord postérieur convexe. Dessous du thorax brun jaunâtre, le niésostei'uum sillonné longi- ludinalement au milieu, métasternum abord postérieur très faiblement échancré. Abdomen brun poussâlrc, avec tous les bîrgiles ornés d'une ligne de 8 petites taches noires le long du bord postérieur; le i" et surtout le 6" tergites montrent en outre une large bande noire occupant une grande partie de leur surface. Valve anale siq)éneurc petite, arrondie. Dessous de l'abdomen brun , la plaque sous-génitale courte, tronquée à l'apex. Gerques un peu plus longs que l'oviscapte. Oviscapte plutôt court, tiès légèrement incurvé depuis In base, ses val- vules apicales un peu élargies, très aiguës h l'apex, les bords supérieur et inférieur de la valvule supérieure très finement denticnlés. Pattes annelées de noir ; les tibias antérieurs portent un assez grand tympan ovale externe. Tibias postérieurs armés de 3 épines sur chaque bord , les inteines insérées plus bas que les exlefnes et plus longues que — 311 — celles-ci, riiiféieure iiilenie très longue ; 3 éperons internes dont l'inter- médiaire beaucoup plus long que les deux autres, 2 éperons internes très longs, le supérieur atteignant l'apex du métatarse. Élytres très courts, latéraux, leur bord interne oblique, de sorte qu'ils sont à peine visibles du dessus ; leur angle apical arrondi et n'atteignant pas l'apex du 1" tcgite abdominal ; leur surface est très finement chagrinée et présente h nervures longitudinales dont l'interne très courte. Long, du corps : 6 millim. 5 ; long, pronot. : 1 millim. 6 ; iarg. pronot. : 2 millimètres ; fera, post. : li millim. 5 ; oviscapte : 3 millim. 4 ; élytre: 1 millimètre. Cette espèce semble très voisine de H. dissimilis Sauss., mais les palpes sont entièrement bruns ; elle diffère de H. alleni Morse par les élytres plus grands, triangulaires, de //. luira Heb., par l'oviscape denticulé à l'apex et l'éperon supérieur interne des tibias postérieurs égalant le métatarse. La coloration très marquée et surtout le h° tergite abdominal entièrement noir semblent bien caractéristiques. Genre Beuoisaa NOV. CE?i. Taille moyenne, corps un peu déprimé, élytre et aile développés dans les deux sexes. Tête aplatie, à rostre frontal court, assez étroit. Pronotum à lobes latéraux petits, rejetés en dehors, obliques en arrière, largement arrondis en avant. Abdomen déprimé, cerques très longs. Pattes assez coui'les , les tibias antérieurs présentant un tympan externe ovale et un tympan interne peu marqué ou absent ; fémurs postérieurs assez épais ; tibias plus courts que les fémurs, à bords serrulés et portant seulement 3 petites épines vers l'apex du bord interne; et 1 apicale interne, éperons externes très courts, Tinlermédiaire, de chaque côté, plus long que les deux autres; métatarses longs, carénés; à denticules disposés en une seule série. Plaque sous-génilale c? un peu prolongée, étroite et légèi-ement incisée à l'apex. Oviscapte long à valvules apicales lancéolées, finement serrulées. Élytres c? à miroir large, divisé par 9 nervures; fi nervures obliques ; veine médiasliue l'ameuse. Génotype ; Bçnoistia Gui/anensis n. sp. Ce genre peut se placer près de Paragrijllus Sauss. , bien qu'il diffère beaucoup de tous les Pfudangopsijnœ actuellement décrits; la nervation des élytres rappelle un [)eu les Homœogrijlhis Sauss. d'Afiique. — arj — Benoistia Guyanensis n. sp. (Fig. h à 7.) Types : Ln c? el une 9 de Saint-Jean-du-Maroni (avril-mai 191^)- Espèce de taille moyenne à coloration brunâtre marquée de grandes lâches grises, lobes latéraux du pronotum noirs avec une bordure jaune. Tête de la largeur du pronotum; front dëprimé, snbconcave, présentant deux taches noires, triangulaires, rostre court, un peu plus large que le 1" article des antennes, aplati à bords latéraux un peu saillants, varié de brun et de jaunâtre; face ti'ès courte et large, marquée de 9 bandes brunes transversales ; palpes bruns, le dernier article triangulaire, assez peu évasé au sommet. Yeux saillants, un peu allongés; ocelles très petits, disposés en triangle. Pronotum jdus large que long, à bord postérieur légèrement convexe; disque brun jaunâtre, bosselé ; lobes latéraux peu élevés, leur bord inférieur remontant en arrière, lein- angle antérieur fortement arrondi el écarté en dehors, leur sui'face noire à l'exception du bord inférieur jaune. Abdomen roussâlre; valve anale supérieure triangulaire, arrondie au sommet. Cerques très longs, couverts de longues soies. Pattes assez courtes et fortes, les fémurs i-oussâtres, les tibias annelés de brun; fémurs antérieurs assez fortement dilatés à la base, tibias plus courts que les fémurs, portant un tympan externe ovale, à la face interne un lyiiq)an semblable est plu^ ou moins visible (complètement elfacé sur une patte du d) ; tarses presque aussi longs que les tibias; à métatarse égalant les deux autres articles réunis, assez épais. Pattes intermédiaires semblables aux pattes antérieures, mais les tibias faiblement dilatés dans leur partie moyenne. Fémurs postérieurs assez courts, à base médiocrement dilatée, mais partie apicale (iliforme nulle; tibias courts, armés sur leur bord externe de trois épines seulement, courtes, assez épaisses, situées très près de l'apex et les deux premières seules séparées par un denticule ; au- dessus de ces épines, le bord du tibia porte une quinzaine de denticulss s'étendant presque jusqu'à la base, au bord interne une seule petite épine apicale et la à i5 denticulcs; éperons exlei-nes très courts, larges, l'inter- médiaire à peu près double de l'inférieur, le supérieur très petit, épais, éperon moyen interne assez long, le supérieur plus long que l'inféneur. Métatarses très longs, présentant deux forts éperons apicaux; leur bord supérieur caréné et portant une dizaine de denticules disposés en une seule rangée. d. Elytres assez amples, un peu plus larges en arrière qu'en avant, à surface brun jaunâtre avec quelques taches foncées; champ latéral brun foncé, assez étroit. Veine anale brisée à angle droit ; diagonale courte, — 313 bifurquée antcrieiuemeiil; miroir 1res large, subovale, arrondi en avant et Cil arrière, partage par ti nervures transversales; 4 veines obliques, dont la i'° rectiligne, les autres sinuées ; i" corde brisée et envoyant une ner- ^^^3:^^^^ Fjg. 1. Hijgronemobius lienoisU n. sp. Armure du tibia jjoslcricur, t'ucc interue, X 12; — b'ig. 2. Idem Oviscapte, X la ; — Fig. 3. Valvules apicales du même, X 25; — Fiy. A. Benoistia Guyanensis n. sp. Mal?, >; 3,5, — Fig. 5. Idem Armure du tiliia et larse postérieur, face externe, X 7- — Fig. 6. Ideïii Pièces génitales du mâle, X 17; A, dessus; B, protil ; — Fig. 7. Idem Valvules apicales do i'oviscapte, X 17; — Fig. 8. Ligyptcrits J'uscus n. sp. Mâle, X 4; — Fig. 9. Idem Pièces génitales du mâle, dessous, X 17. vure an miroir, 2" cuide très arquée; veine enveloppante cumplèle; aire apicale couite à 3 nervures ; veine médiastine à 1 2 rameaux. Ailes de'passant un peu les éiytres. Plaque sous-génitale un [)eu prolongée, étroite et légè- rement incisée à l'apex. Pseudépiplialle petit, fortement scléritié, présen- MusÉuM. — xxTi, 21 — 31'i — lanl une partie supérienro arrondin. puhesconle, et une partie inférieure formant ï> lohos trianj^nlaiirs apicatix. 9. Elyli'es plus étroits et un peu plus allon,tjés (piecliez le (5*, à champ dorsal brun a\ec des {grandes taches grisâtres, irrégulières; 7-8 nervures dans le cliaiup dorsal très irrégulièrement hifurquéos et anastomosées; ner- vules également tiès iriégulières, plus serrées vers l'apex de l'élytre ([u'à la base; veine médiasline à G rameaux. Oviscapte long, prestpie droit, comprimé, ses valvules apicales peu élargies, j)lales, le bord supérieur de la valve supérieure portant une dizaine de dcnticulalions assez fortes, la valvule inférieure plus courte que la supéi'ieure, à peine denticulée. Loug. du corps d", 9 : i5 millimètres ; pronot. : 2 millim. >.> ; larg. du pronot.: 3 millim. 5; fém. post.: 1 ntillim. !> : lib. post. : 7 millimètres; oviscapte: 1.) millimètres; cercjues : 1 ."i millimètres. Celle espèce ne peut entrer dans aucun des genres existants, lai mature des pattes postérieures étant très caractéristique; l'élytre du mâle montre de graiules analogies avec le genre HoiinH'ognjlliis tîuér. dont on peut ra[>- procher le genre Beiioistia. Ligypterus fuscus n. sp. (Fi{j. ^.M 9.) 7///»c.- Un d* provenant île Charveiu (novembre 191'»). d*. Espèce de taille niovenne. h coloration brun fauve, un peu varié de taches foncées, élytres bruns, luisants. Tète grosse, plus large que le pro- notum: occiput peu bombé, front déclive, tous deux noirâtres avec 4 lignes claires, étroites, irrégulières; rostre frontal très large, formant avec l'écusson facial une surface lisse, très arrondie; face brune; palpes maxil- laires à articles 3-n tachés de noii- à la base «-t à l'apex, le dernier article triangulaire, médiocrement élargi. Antennes exIrémeMienI fines, à l'article assez petit. Yeux voitmiiiif^ux, arrondis: ocelles pet ils. disposés en triangle, l'antérieur un peu visible du dessus. Pronotum presque deux fois aussi large que long, à bord antérieur subconcave, bord postérieur très faiblement sinué: ligne médiane sillon- née; surface du disque un peu bossuée, varié de brun et de fauve; lobes latéraux noiiàtres, obliques en ariière, à angle antérieur très marqué, leui' insertion bordée d'une ligne jaunâtre. Abdomen noir à pubet^cence rousse; valve anale supérieure assez grande, subrectangulaire, à bords un peu relevés: plaque sous-géuitale grande, arrondie à l'apex. Cerques de longueur moyenne, épais à la base, puis rapidement amincis, noirâtres, avec un anneau jaunâtre avant l'apex. Pièces génitales petites, pseudépiplialle à partie supérieure échancrée à l'apex et présentant deux prolonjTements un peu j)ubescents, partie infé- rieure plus fortement scléritH^e, foi'mant à i'apex une sorte de crochet. Pattes antérieiu-es et intermédiaires courtes, fémurs taciietés de brun , tibias présentant trois anneaux de même couleur ; tarses à i" article très court, épais; 2* aplati, noir; 3' grêle, assez long; tibias antérieurs pré- sentant à la face externe un tambour ovale; à la face interne, le tym|)an est resserré en forme de fente. Pattes postérieures longues; fémurs épais à la base, bien amincis à Tapex; tibias grt-les, biuns à l'apex, armés de ^i épines sur chaque bord, cellfs du bord interne beaucoup plus courtes que les externes, surtout les deux apicales; norabre de denticules : bord externe, 8,9, a, i; bord interne, 5,2, 2,0; éperons externes courts, l'intermédiaire le plus long, comprimé; éperons internes assez longs, pubescents, l'intermédiaire le plus long; métatarses assez courts, annelés de bruns, armés de deux éperons très inégaux, de 2 petites épines apicales et d'une épine sur le bord externe. Elytres un peu plus courts que l'abdomen, d'un brun luisant, le champ latéral assez grand, avec un large espace presque noir entre l'arélc et la veine humérale ; veine anale sinuée, cliagonale assez courte, droite; miroir presque aussi long que large, arrondi, de forme un peu irrégulière, divisé par 2 nervures parallèles dont l'externe incomplète ; 1 seule veine oblique, biisée en Z; cordes très convexes, la 1" envoyant une nervure au miroir; aire apicale à réliculalion confuse ; veine médiastine à 5 branches. Ailes courtes. Long, du corps: 12 millimètres ; long, du pronot. : 2 millimètres; laj-g. du pronot.: 3 millini. 5; élylres : 5 millim. .5; fém. post. : 10 milli- mètres ; tibia post. : 9 millimètres. 11 est diflîeile d'affirmer que cette espèce doive bien rentrer dans !<• genre Lifji/ptnrns Sauss. , dont les mâles sont inconnus : la forme de la t4te et des pattes, les criques courts, semblent autoriser ce rapprochement. 31C — Indescribed Crane-Flies in tee Pàbis-Museum (TlPULlD^E, DiI'TERa), Africa\ species, Part If. BY Charles P. Alexander. Ph. D. Urbaua. 111. (U. S.A.). Tribe LIMNOPHILINI. Gencs Liiniiopliila Macquai't. Nesoliiiinoiihila NOV. SUBGEN. Anlennae sinall, llie Ihigellum lijjhl yellow willi modcralely short ver- ticils; Iiead sli^lilly nan-owed beliind, ihe eyes pioluberenl. Pionodnn cons|)icnoiis, pioslermun nairowcd behveen ihe fore coxae. Tuberculah; j)ils lacking; pseiidosulural fovcac laleral in position, semi-circular. Legs sloul, wilh conspicuous, ej-ect, pale hairs; tibial spurs slout, coveied Avith niicro^copic, appressed haiis; claws simple. Wiugs niucb narrowei- ibau iii EuUmiii , r rciiioved froin llie tij) of li\: iimcr ends of cells Ih, IV") and ;*■/ M-i in alignnienl; cell ist Mj. icclangnlai-, wilh ihe basai dellection o( Cu[ atoi' beyond llie niiddle olils length; M:i alinost in alignnient wilh U. Oviposilor wilh ail ihe valves long and slender, the tergal valves genlly upcnrved; slernal vahes sliaighl, slender. Type of the subgenus, Liinnophlla malai>;usija Alexander (Madagascar). Limnophila (Nesolimnophila) Grandidieri nov. sp. Anlcnual (lagcllum light yellow, the scape dark brown; niesonolal prae- sculuni Avilli ihree dark brown slripes; wings snbhyaliiie, lieavily doUcleural a|)pondage.i; Ihese lalter aro covcred wilh short, dense, pale haiis, the ouler one more siendcr, taj)'ring gradually to the aciilo apex; inner appcndagc more oval, al ihe ajiex siiddeiil\ conslriclcd inlo a iiaiiow point. (îoiiapopbyses aj)|)('arin«>- as small, pale, llallened blailes Ibat are direcled jiroximad. Jlabilat. — Gaboon , Frencli Congo. Hololype, (5*, Lambaréné, ÔgoonéR., 191 3 (R. Ellenberger). Type in the collection of the Paris Muséum. Erloccm fi-lobicofs is ciosely allied to E. ium'nlhr(qvi Aloxander (Sierra Leone to Nyasaland) but may be told by the différent wing-paltern and glijjhlly dilîerenl venalion. — :mi) — DESCRiPTioy d'une espèce nouvelle de DoLicnopoDiDE ( Diptère) , PAR M. 0. Parent. Chrysotus pulvillatus nov. sp. Fronl veil bleuâtre m(ilalliqiie , li'ès finement ponctue, et très légtn-e- nient givré, ce qui lui donne un aspect plutôt terne. Face : triangle contre les antennes vert bleuâtre au fond, à satiné blanc grisâtre: la moitié api- cale, par suite du rapprochement des yeux, réduite à un lilet imperceptible. L'extrémité très peu élargie, linéaire, à satiné blanc gris. Palpes très petits, noirs, à satiné gris. Occiput vert bleuâtre à givré gris blanc. Cils post- oculaires latéraux et inférieurs blancs. Antennes entièrement noires; 3' ar- ticle petit, sensiblement en demi-cercle, un peu plus large au bord ven- tral qu'au bord dorsal. Thorax vert légèrement bleuâtre, à givré brun rouille bien visible d'avant en arrière. Flancs vert métallique, à givré gris blanc ; 1-2 chètes prothora- ciques noirs. Ecusson plus bleu que le thorax. Abdomen vert métallique, à légère teinte bleue, parfois violacée, quand on le regarde tangentiellement, d'arrière en avant. Pilosité noire. Chètes marginaux postérieurs bien développés, surtout au 1" segment. Hanches vert noir au fond, à givré gris blanchâtre accusé surtout à la face antérieure des hanches antérieures. Hanches antérieures : pilosité et cbélosité noires. Hanches moyennes : face antérieure, une pilosité noire; 1 chète exteine noir, robuste. Hanches postérieures : 1 chète externe noir, robuste. Trochanters antérieurs jaunes; les moyens et postérieurs bruns. Pattes antérieures : fémur noir à reflets vert métallique, jaune seule- ment à l'extrême apex. Tibia jaune plutôt brunâtre, surtout au tiers basi- laire. Protarse brun; les autres articles noirs. Fémur, face ventrale ligne antérieure, une série de soies n'égalant pas en longueur le demi-travers du fémur. Ligne ventro-postorieure, 2-3 chètes préapicaux dirigés vers le bas. Tibia : 1 chète dorso-antérieur tin mais bien net. Pas de ciliation remarquable. Pelotes blanches, bien développées, ayant sensiblement la longueur du 5° article, et presque sa largeur. Pattes moyennes : fémur noir, à reflets vert métallique jaune seulement à l'extrême apex, au pliant. Tibia jaune plus brun encore que l'antérieur; — 320 ~ le tarse brun noir. Fëniur présentant sur les deux faces a -3 diètes pré- apicaux dirigés vers le bas. Tibia : 9 diètes dorso-antérieurs, robustes; i-a dorso-postérieurs 1res réduits. Pelotes blandips. piestpie aussi déve- loppées qu'aux pattes antérieures. Pattes postérieures entièrement sombres, les fémurs à rellels vert métal- lique, le tibia et le tarse d'un noir brun. Fémur: face antérieure, 3-4 diètes préapicaux robustes, dirigés vers le bas. Tibia : a séries de diètes dorsaux , 2 antérieurs, 3 postérieurs. Face antérieure, une ciliation dont les élé- ments dépassent en longueur le travers du tibia et se continuent sur le pro- tarse. Celui-ci nettement plus long que Tarlide suivant. Aile : légèrement teintée de brunâtre, /i" longitudinale droite jusqu'à la transverse. Segment basilairc de la coudée sensiblement égal au tiers du segment apical. Celui-ci, dans son ensemble, légèrement arqué concave vers l'arrière, mais son extrême apex redressé, aboutissant à la costa avant l'apex de l'aile, à une distance sensiblement égale à la moitié de la 5° sec- tion costale. Ti'oisième longitudinale, dans son ensemble, très légèrement arquée concave vers l'arrière. 5" section costale égale aux 3/5 de la i'. 2' longitudinale droite transverse postérieure, en deçà du milieu de l'aile droite, normale à l'axe, égale aux 3/5 de la section basilaire de la h', divi- sant celle-ci en deux sections dont l'apicale est au moins a fois 1/3 aussi longue que la basilaire comptée normalement. Transverse postérieure presque a fois 1/2 plus courte que le segment apical de la 5% lequel est presque droit, légèrement incliné vers la base, et est au plus de i/5 plus court que le segment basilaire. Angle basilaire postérieur rogné arrondi. Balanciers jaunes. Cuillerons jaunes, à cils noirs. Longueur : a m. i/a. Q inconnue. Neuf exemplaires mâles, du nord de la France : environs de Lille (D' Van Oye), Arras (l'auteur). Variations. — Mes neuf exemplaires ne présentent aucune variation de coloration digne d'être notée. En particulier, ils ont tous le tibia postérieur entièrement noir, sans trace de jaune, même à l'état d'indication, et le pro- tarse, lui aussi, entièrement noir. 11 faudrait des matériaux plus ridies pour établir le fait et l'étendue des variations. Relations avec les espèces voisines. — C. pulvillatus se sépare de C. gra- mineus Fil. par un caractère plastique très net : les jielotes aux pattes antérieures et moyennes sont très développées. De plus, le tborax est plutôt vert que bleu, et couvert d'un givré brun jaune et non blanc argent ou — 3-21 — blanc gris. Lo sntiné de ia face est giis blanc el non blanc pur, moins dense et laissant transparaître la couleur verte du fond; l'apex de la face est moins élargi. Les palpes sont brun noir et non jaunes. C. pukiÛutus ne peut être non plus C. varians Knw, si j'en crois les indi- cations de l'auteur. C. varians, d'après Kowarz, a le 3' article antennaire plus grand que chez gramineus, et il a les yeux plus distinctement séparés que chez iniryocerus. Or, chez mon espèce, le 3' article antennaire est plus petit que chez grainineus , et les yeux, même chez les exemplaires matures et parfaitement conservés, sont au moins aussi rapprochés que chez mirro- cerus. De plus, C. varians a les tibias postérieurs souvent jaunes pour la plus grande partie. Or, parmi mes neuf exemplaires, aucun ne présente de coloration jaune aux tibias postérieurs même à l'état d'indication. C. piilcillatus ne peut «Hre non plus C. melampodius L\v. , qui a les tibias antérieurs brun-noir et ne présente pas de ciliation au tibia postérieur. Des autres espèces voisines que je connais en nature, C. puUillatus se dis- tingue par les caractères suivants : de anfrulirornis par la forme du 3' article antennaire et le satiné gris blanc du triangle facial; de viicrocerus parla coloration des antennes et celle des tibias postérieurs; de microrerus à antennes entièrement noires, et tiljias postérieurs noirs, parles pelotes beaucoup plus développées aux pattes antérieures et mo\ennes, par le satiné gris blanc du triangle facial et le front, moins grossièrement ponctué. Quant à la différence tirée de la taille du 3' article, elle est si mince quelle est presque impossible à constater et surtout à exprimer. f r ^4 t^ Les MousrrQVEs nn FRA^'cE, PAR M. E. Sl'xilV. Ciilicinac. GkNRE OolilorolaliiN. Le tableau donné plus liaiil yuige 2f!5) a été étiibli pour permettre de i-econnaître rapidement les Oclilnolattis de la faune française. Si l'on vent tenir compte des allinités naturelles que présentent entre elles les diverses espèces, il convient de les distribuer comme il suit : 1 - (9). 9 : Sternite du 8' segment abdominal bien plus long cl plus large que le tcrgite correspondant; cerques visibles extérieurement, aussi longs (jue larges (fig. li-i). C? : Appareil génilal : 1" article des forcipulcs très velu, verrues rudi- mentaires ou absentes. Pas de soies en lianief-nn. I, Viuhiijit. T : tergite 5 : sternite C : cercjues . Fij;. 1/1. 1, exlréinilé nlidoiniiiale de OrhleroUtliis [l'inhuja) geiiindulus ^; — a, de VOclilcrn- lit'iit rommiiim 9: — 3, a|)|)ar<-il {féiiilal f de VOrlilcrotatici scapiilarix ((PaiJi'ès Ilouai'd, I)\,ii- Pl kiiuli); — A, di' VOchln-dUitii'i [Emdc.v) viwaiis. 2-(i). 9 : 8' segment abdominal normal, conique, son sternite à peu près aussi long que le lergile eorrespondani ; cerques bien plus longs que larges (fig, i/i-a). d : Apj)areil génital : i'"' article des foicipules avec des verrues bii'U développées ou des soies en bameçon. 3-(/i). d* : Appareil génital : a"" article des forcipules court, épais, pa- raissant fourcbu; 3° article inséré avant rexlrémilé du -2''. Pas de gon- apophyses (^fjg. i4-^). lî. Ecculex. 4- (3). d* : Appareil génital : 9* article grêle, simple; 3' arlicle inséré à l'extréniilé du -i". Des gonapopliyses (lig. i/i-3). III. Oclilerniatus. I, SoBG. Fîniaya Theobald 1908, M. G., m, 981; Blanchard, Mousl., 4i5 (tgoô); Edwards, Bull. Eut. Res., VII, an (1917). Type du sous-genre : Fvdmja poicilia Theobald. Ce sous-genre paraît être naturel, toutes les espèces connues pre'sentent le caractère fourni par le 8' segment abdominal des 9. L'appareil ge'nital d* est d'un type uniforme (Brolemann, Anii. Soc. Eut. Fr. , LXXWIII, p. S'i , fig. i3à i5). Les larves sont très voisines de celles des Ochlerotatus s. s, 1. Ochlerotatus (F.) gesiculatus Olivier 1791, Encycl. Method., VI, i3/i; Edwards, Eut. Mont. Mog., XLIX, 107 (igiS). Syn. ormtus Meigeu 180/4, S. B. , I, 5, 4; Schiner, F. A., Il, ô-jîg, 1 1 (186^}. — lateralis Meigen 1818, S. B., I, 5, 8: Schiner, F. A., II, 629, 11 (i8f36); Theobald, M. C, II, 61,72 (1901); Blanchard, Moust., 337, ii5 (1906): Edwards, Entnm., XLV, 220, 8 (1912). — Cukx guttatuH Curtis i835. Brit. Eut., Xll, 087. — albnpuiirtatiis Bondani 1872, Boll. Soc. Eut. liai, IV, 3i, 5: Blanc]iard, /. c, 33 1, io3 (1905); Villeneuve, Bull. Soc. Eut. Fr., 56, li ( 191g); Brolemmn, Anu. Soc. Ent.Fr.,m-Sfi: 6; 101 : 9(1919). Larve : Edwards, Bull. Eut. /îes., VII, 212 (1917); Ami. Mag. nal. hist., III, 873 (1919). Bourg-la-Beine [Langerou); Forêt de Saint-Germain (Alluaud); Ne- mours''\ Ghaville {SuvrouJ : Mus. Paris); Meudon {Scguij : Mus. Paris): Banibouillel (/)"" Villeneuvi'); Fontainebleau {Séguij : Mus. Paris); Marne : Venières, Villers-Daucourt {Cordipr); Gray (coll. André : Mus. Paris); Sainl-Sulpicc-Laurière (/l//«rtw/); Pau (Brolemami); Perpignan {Weiss : Mus. Paris): Corse ; Corte, Vizzavona (Muindron : Mus. Paris). Angleterre {îlioohald)\ commun dans le sud de PAngleierre {Edwards); Belgique : Cand (!>'" Goetghehuer)\ Hollande [Theobald); Allemagne [Mi'igeu, Schiner)-, Bussie (Blanclinrd); Hongrie, Autriche [Theobald); Dàlmatie, Italie, Suisse [Blanchard); Espagne {Tabarda, Laujf'er). Algérie : Boghari [Surcouf : Mus. Paris). Long. : 5-8 millimètres; aile: 3.5-7 millimètrej. Formule unguéale, (S: I.i-l. 1-0.0; 9 ■. 1.1-1.1-0.0. Cette espèce apparaît dès la fin d'avril et se rencontre pendant tout l'été, C Une Ç provenant de Nemonrs (/. Suvcouf : Mus. Paris) a été étiquetée par Theobald : Culiçada ni^ripes, 32/1 — surtout dans les bois et les forêts. L'adulte est insupportable pendant les journées chaudes. Il y a deux générations par an. Les œufs sont pondus isolément, en petit nombre, dans les trous ou les crevasses des arbres dans lesquels Teau séjourne. La larve primaiio de YO. fipnicithitus est blanche, opaline; la larve adulte est de couleur brun foncé. La tête est de couleur plus sombre que le reste du corps; antennes courtes, sans touffes de |)oils. Thorax et segments abdominaux avec des poils rren étoile. Un seul rang dVcaiiles simples sur le 8° segment. Siphon respi- ratoire court de couleur brun foncé avec un peigne de i4- 1 7 dents serrées , les dents api- cales très grandes. Branchies respiratoires courtes (fig. i5). J'ai trouvé la larve de ÏO. gcniculnlHS dans une crevasse A'Uhnus campesiris dans le bois (le Meudon (mi-avril). Elle vit en conq>agnie de V Anophèles (Cœlodiazesk) plumheus Hali- day et d'une larve de Coléo])tère aquatique (Helodini). Les larves de VO. geniculatus ont les tégu- ments très mous, elles se dé- placent avec beaucoup moins de vivacité que les autres larves di^ Moustiques. Elles sont fré- quemment dévorées par les larves d'Anophèles avec les- quelles elles vivent. En Angleterre, Edwards a trouvé celte même larve dans un trou à la base d'un Hêtre, toujours avec son antagoniste VA. plumheus. L'espèce américaine Aedes (Ochlerotatus) triseriatus Say vit dans les mêmes conditions, en compagnie des larves de YOrthopodomyia signifer Coquillett, de Y Anophèles {Cœlodiu- zesis) Barberi Coquillett, et du Megarhinus septentrional! s Dyar et Knab. Ochlerotatus (F.) echinus Edwards 1920, Bull. Ent. Bes., X, i33. Diffère surtout de YO. geniculatus par la présence d'écaillés plates et larges sur le scutellum, par celle d'une ligne noire longitudinale, sur la Fig. i5. — Larve adulte de YOchlerofntiis geniculatus Olivier. — ;V25 — moitié basale des fémurs postérieurs et par les bandes jaunes qui réunissent les taches latérales blanches des segments abdominaux. Celte espèce signalée de Macédoine, d'Algérie et du Maroc (Edwards) existe très probablement en France. J'ai trouvé à Meiidon (Seine-et-Oise) un exemplaire 9 dont le thorax est malheureusement frotté mais qui pré- sente les autres caractères de ÏO. echinus. On trouve aussi des formes à caractères constants, intermédiaires entre i'O. echimis et l'O. geniculatus. L'étude de l'appareil génital c?, ou des larves de ces formes, est nécessaire pour nous renseigner sur la valeur de celles-ci. 2. OcHLEROTATus (F.) JUGORUM Villencuve 1919, Bull. Soc. Ent. Fr., 58. Col du Lautaret (Z)"" Villeneuve); Hautes-Pyrénées : vallée du Gave de Pau { Broie mau II); Corse : Sartène, entre 800 et 1,000 mètres [Le Cerf : Mus. Paris). II. SuBG. Ecculex Felt 1904, Bull. 79, N. Y. St. Mus., 891 c; Theobald, M. C, IV, I160 (1907); Edwards, Bull. Ent. Bes., VII, 2i5 (1917). Type du sous-genre : Culex sylvestris Theobald. 3. OcHLEROTATLs (E.) vEXANS * Meigeu i83o, S. B., VI, 261 , 16; Schiner, F.A., II, 62G, h (i864); Blanchard, Moust., 809, 68 (1905); Edwards, Enlom.,\L\, 196, 2 (1912)-, Bull. Ent. Bes., VII, 218 (1917); Villeneuve, Bull. Soc. Eut. Fr., 59, 9 (1919). Syn. sylvestris Theobald 1901, M. G., I, io6; Howard, Dyar etKnab, Mosq. N. G. Amer., IV, ôgi, pi. 34, 226 (1915); — articulatus Kon- dani 1872, BoU. Soc. Ent. liai., 3o, 4. La 9 de celte espèce se distingue de celles du groupe Culex par ses pattes annelées, ses griffes denticulées, les bandes abdominales claires incomplètes , la longueur du pétiole de la 1 " fourche alaire. Long. : 4-6 millimètres; aile : 4-5 millimètres. Formule unguéale d* : l.i-I.i-i.i; — 9 : 1.1-1,1-1.1 (plus rare- ment : 1.1— 1.1-1.0 ou 1.1-1.1-0.0 : Howard, Dyar et Knab). Commun dans le centre et le sud de la France ( Villeneuve); Gray (coll. André : Mus. Paris) ; vallée du Gave de Pau [Brolemann); Creuse : La Gelle- Dunoise [Alluaud); très commun dans la région de Lyon : Lyon [Pierre in coll. Alluaud). Angleterre [Edwards); Scandinavie, Bussie [Blanchard); Allemagne, coll. Meigen > Mus. Paris : 2 9, une de Berhn (n" i32.4o), une de Ba- vière (n° i32.2o); Hollande, Aulriche, Italie [Blanchard): Espagne : Salines de San Fernando [Czernij); Elche [Strobl); Madrid [Arias). — ?^■1G — Chine, Japou, Philippines, Bornéo, Indes, Geylan, Améiique du Nord. Edwards dislingue suivant les contrées d'habitat les variétés suivantes : a. 0. vexans vexaiis Meigeu — sijlvcstris Theobald : Europe, Amérique du Nord; h. 0. vi'xavs steiioetrus Theobald : Asie; r. 0. vexaiis nipponi Theobald : (ihine et Japon. III. SuBc. 0«>hl<'i>otR(uN (s. s.) Arribalzaza i8()j, Rev. Mus. La Plala, II, 1 /i 3 ; Edwards , Bidl. Eut. Ros. , Yll , 2 1 1 ( i ç) 1 7 ). Syn, Culicelsa Felt, Ciilicadu Felt; Grabhamiu Theobald; Tlavbaldincllu Blanchard; Aedrs Howard, Dyar et Knab. Ce sous-genre, le plus nombreux et le plus homogène de la famille des Cidicincs, a pour type le Culcx scnpularis lîondaui [^ cuiijinjialus Air'i- balzaga). Chez cette espèce, Fappareil génital c? est caractérisé par ses gon- apophyses bien développées, bi-articulées et par ses forcipules normaks. La 9 a l'extrémitë de l'abdomen eflilécct les grifibs des tarses denticujées. La larve de YO. scapulnris ne diffèi-e en rien des larves typiques A'Ochkvotaltis (Howard, Dyar et Knab, Mosq. N.G. Amer,, IV, 788, pi. tîç), 3o, 120). Si l'on voulait intercaler i'O, ncapulaiis dans la série des espèces fran- çaises, on devrait le plaa'r entre le groupe du cantans et le groupe com- tntinis-nigripes. Groupe du caulaiis. h. Ot:iiLi;noT\TUs(0.) CANTWs'Meigen i8i8,S. B. , I, 6, 6;Schiner, F.A., H, G27, 5 (i8G4); Thcobahl, M. C, 1, '101, 35 ( 1901 ); Blanchard {pari.) Moust., 307, 67 (iQoB). Syn. iiKiciildlaa (Meigen) Robineau-Desvoidy , Mnii. Soc. liUl. nat. Paria, IH, .'106, i3(i8:?7); Blauchar. 7, XVI, G76; M.C., IV, 382 (1907), — aimidipoi Villeneuve (non Meigen i83o), Bull. Sor. Elit. Fr., 56 (1919). Beauvais [D' Vtlleiieuve : Mus. Paris); Forêt de Sainl-fîermain (Allimiid); Verrières, Nemours iSurcoiif : Mus. Paris); Banibouillct (// [ itlnicun' ; Ség'ii/ : Mus. Paris); Meudon , Vinceniies, Fontainebleau {Séjnnj : Mus. Paris); Bois-le-Roi, Val-d'Aulnay (illiiaud): Mayenne; Nièvre : Sainl- Saulge (/. Ségiin :Mns. Paris); Creuse : La Celle-Dunoi.se; Vienne : Anli- gny {AlliKiud): Var : Cavalière {('Acre). Angleterre {Wntorhouac , Edwards): Lnponie, Scandinavie, Russie, Au- triche {Blanchard); Belgique : Monl-Saint-Amaud , Melle, Destelbcrgen , — 327 — Waerschoot , Gand (W Goetghebuer); Hollaude (Musée d'Amsterdam); Italie, Sicile, Malle [Blonclmrd, Theobald]. Inde, Canada, Étals-Unis ( /i/«"fW(/, Theobald). Espèce à coloration variable. Les bandes du thorax priocipalement sont sujettes à des variations assez considérables; certains exemplaires présentent des bandes nettes, chez d'autres le thorax est unicolore. Le type conservé au Muséum de Paris perniet l'examen de l'appareil génital è. Cohn-ci correspond exactement à la figure donnée par Theobald pour le Cidicatla Wuteihousei : Monog. Gulic, 1\ , 332. lig. 121 (1907). Long. : G-7 millini. 5: aile : O-7 millimètres. Formule unguéale; c5' : 2.1-9.1-1.1; — 9 : i.i-i.i-i.i. Y\,,_ 1(5. — Siphon et branchies respiratoires de VOcIderotalus canlans. Les pinceaux de poils situés en A el H ont été sectionnés. E , une écaille du 8' segmeul abdominal. Les larves affectionnent les petites mares sous bois ; elles peuvent vivre aussi dans l'eau salée des creux de rochers situés au bord de la mer, où celte eau subit une concentration progressive (Clerc, 6'. II. Soc. BioL, LXVII, lio, 1909 ). Elles sont reconnaissables au siphon (pii porte «m jKîigne de 20-2^1 longues dents serrées, en rangée très régulière, et en 8 — Les larves de i'O. canlaiis sont carnassières; elles s'attaquent aux petits insectes aquatiques, à leurs larves et à celles d'autres Gulicides. J'ai pu observer qu'elles détruisaient surtout les larves des Mochhutj.v et de VOch- lerotatus comnumis. 5. O. Lesnei nov. sp. De la taille de VO. cantans, mais plus, sombre que la forme typique de celte espèce. Thorax sans traces de bandes, couvert d'écaillés d'un brun Fi Appareil génital cf de VOchlerotahts Lest}el. doré, plus pâles sur lt;s côtés et sur la face postérieure. Bandes claires des se{[menls abdominaux entières, dilatées latéralement, larges sur les pre- miers segments, plus étroits sur les segments postériein-s. Pattes annelées comme chez VO. canlans, mais leurs écailles sombres sont plus nombreuses que chez cette espèce et les grilles des pattes intermédiaires sont plus grandes. ]Î0. Lesnei dilfère complètement des 0. caiilmis el niniiillpe.i par l'appa- reil génital cj*. Le i" article des forcipides est plus court que chez ces deux espèces, plus longuement velu que chez YO. cantans et les verrues basales — 3l>U — plus réduites. Le i" aii de des gona})o|)li\srs esl [ilus long que chez \'0. canlans et coiisidorablement [)lus court que chez \'0. annulipes (fig-. 17). Long. : 7 millimèlres; aile : (i millimèties. Formule unguéale ; ^.i-l^.i-i .1 ; — 9 : ? Seine-et-lVIaine : Samois-sur-Seine (/. Ségui/ : Mus. Paris). 6. 0. ANNULIPES* Meigcn i83o, S. B.,\I, 1^11, i3; Schiner, F. A., II, 627, 5 (186/1); Theobald, M. C.,I, 606,37 (1901); Blanchard, Moiist., 3o6, 65 (1905); EdAvards, Entom., \LV, 217, 3 (1919), Bull. Eut. Res., Vil, 2i5 (1917); Villeneuve, Bull. Soc. Eut. Fr., 56 (1919). Syn. maculatus Meigen 1806, Klass., 4, 6, cf; — canlans Villeneuve (non Meigen), Bull. Soc. Ent.Fr., 56 (1919). Les appareils génitaux c? sont assez variables ; la modification la plus couslaule porte sur les gonapophyses : le 1" article est plus ou moins long, le 9" article élargi en expansion membraneuse. Long. : 7-8 millimèlres; aile : 6-7 millimèlres. Formule unguéale ; d* : 2.1-2.1-1.1; — 9 : 1.1-1.1-1.1. Rambouillet (D' Villeneuve); Meudon {Scgui/ : Mus. Paris); Seine-et- Marne : Nemours (P. Lesne : Mus. Paris); Côte-d'Or : Varennes près Heaune (P. Lesne : Mus. Paris); Gray (coll. André : Mus. Paris). Russie, Suède {Blanchard); Angleterre (/iVirr/zr/s); Hollande, Belgique : Mont-Saint- Amand, Garni, Destelbergen (Z)' Goetghebtier); Autriche {Blanchard); Allemagne (coll. Meigen: 2 9 et 1 d", n° i33./io; Mus. Paris) ; Macédoine : Zeitenlik près Salonique (Z)' Ricct : Mus. Paris). Se trouve généralement, de juin à août, dans les haies et les taillis, quelquefois dans les mêmes gîtes que YO. canlans, mais moins commun et moins précoce. La larve, d'après Edwards, ne diffère en rien de celle de \0. canlans, mais les différences que présentent les adultes, surtout les d*, ne per- mettent pas de réunir ces deux espèces. 7. 0. SiiRcouFi Theobald ap. Surcouf 1912, Bull. Mus. Hist. nat. Paris, XYIIL59. Très voisin, peut être synonyme de ÏO. annulipes, duquel il ne diffère que par les bandes abdominales claires et des détails de coloration. L'examen des larves ou de l'appareil génital d serait nécessaire pour (ixer définitivement la position de cette espèce. Long. : 7 millim. 5; aile : 6 millim. 5. Formule unguéale : 9 : i.i-i. 1-1.1 ; — • d" : ? Nemours ih, VII, 1913, 99, Ghaville 11; VI, njii, 9 (type) (/. Surcouf : Mus. Paris). MoSKUM. — XXVI. 3^ 330 — Notes sur les espèces de Mytilus décrites par Lamarck, PAR M. Ed. Lamy. En 1819, dans les Animau.r sans vertèbres, VI, 1" p., p. ia8, Lamarck a place dans ie genre Mijùliis L. deux espèces fossiles : le M. scapularis , des environs du Mans, qui sérail peut-être, selon Bronn (18/18, Index Palœont., I, p. 77^), une espèce de Pinm , elle M. mavfjarkaceus , d'An- gleterre, qui pourrait être, d'a|)rès Lamarck lui-même, le Modiola ekgans J. Sowerhy (1812, Miner. Concli. Gr. Brit., I, p. 3 1, pi. 9, fig. 2-5). En 1800, dans les Annales du Muséum, VI, p. 190, il avait déci'it deux autres fossiles : le M. rimosus (1807, Ann. Mus., IX, pi. 17, fig. 9), de Grignon, et le M. denticuîalus, qui a élé reconnu par Deshayes (i86/», An. s. vert. bass. Paris, H, p. 33) appartenir au genre Seplijer. Quant aux espèces vivantes classées par Lamarck dans les Mijtilus, leur nombre s'élève à trente cinq. Mytilcs macellaniccs. (Lamarck, Anim. s. vert.,\\, 1" p., p. 119.) Ainsi que Tout fait observer Desliayes (i83G, An. s. vert., 2* éd., VII, p. 37) et llanley (i855, Ipsa Linn. Conch., p. 1A2), on ne peut com- prendre comment au Mi/lilus bidens Linné, forme simplement striée, d'un corné-cendré, avec deux dents à la cbarnièrc, Born, Scbroter, Gmclin et Dillwyn ont pu rapporter le M. magellanicus Cbemnitz (1786, Conch. Cab.,\\\\, ]). iiJ-2, pi. 8.'J, fig. ']!ii--]liZ). Cette dernière espèce, qui, d'après M. Dali (1 909, P»'oc. V. S. Nul. Mus., XXXVII, p. 287), a pour synonyme M. pijriformis Gould (i85o, Proc. Boston Soc. N. IL, III, p. dlik; 1862 , U. S. Explor. Exp. WiUces, p. /i5i, pi. il, fig. 56A), est une grande coquille sud-américaine, dont les som- mets font saillie en avant et qui est garnie de côtes radiales grossières dans sa région antérieure : la coloration est violette ou d'un i-ouge violacé; on n'y trouve à la charnière de l'une des valves qu'une seule dent antérieure qui s'adapte dans un sillon sur l'autre valve dont les dents sont entièrement obsolètes. Chez le jeune on observe, en arrière du ligament, cinq denti- cules en foime de tubeicules arrondis, mais chez l'adulte les bords des valves sont presque lisses, les crénelures marginales devenant obsolètes. Cette espèce, qui est le type des Aulacoinija Morch, i853, a une vaste — 331 — (lislribution géographique. Elle vil eu Amérique sur la côte Allanlique de la Patagouie, depuis le détroit de Magellan jus(pi'au Rio Negro, et sur la côte Pacifique au Chili et au Pérou. Elle se trouve aussi dans TAfriqui! méridionale, aux îles Keiguelen, dans la iNouvdle-Zéli.nde''' et aux Fidji. Dans la collection du Muséum, trois carions ont été élii|uelés Mijiilus magellanicus par Laniarck. Sur le i" est fixé un grand individu (SixSg mm.) de celte espèce. Le 9*, sur lequel Laniarck avait d'abord écrit ffmoule cannelée^ , nom rayé et remplacé par nm. mage liante u s n , porte deux spécimens plus petits [l\8 X25 et /i3xi>'3 mm.) appartenant également bien à cette espèce. Le 3" supporte trois exemplaires {hjx-jk, 37x90 et 3ixi8 mm.) : mais ceux-ci, qui ont été recueillis en Nouvelle Hollande par Péron et Lesueur, sont pourvus de dcnticules très nets sur le bord ligamentaire et ils ont été, postérieurement à Lamarck, identifiés avec raison au M.polif- odoiitus Quoy et Gaimard : nous allons voir d'ailleurs que celui-ci est le M. erosus Lk. M. EROSOS. (Lamarck, loc. cit., p. 120.) M. Ch. Hedley (190'., Pvoc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXIX, p. 200; 1916, Joiirii. R. Soc. West. Aiistralla , 1, p. 9) pense que le .1/. erosus Lk. , d'Australie et de Tasmanie, est la forme appelée habituellement .1/. Mcn- keanus Philippi (18^7, Zritschr. j. Malalc, IV, p. 118; 1867, Reeve, CoHch. Icon., pi. VII, fig. 26), et que c'est aussi probablement l'espèce citée de l'Australie occidentale par Menke (18^ 3, Moll. Nov. Hollund., p. 37) sous le nom de M. magellanicus. Les types du M. erosus sont conservés au Muséum de Paris sur deux cartons pourvus chacun d'une étiquette sur laquelle Lamarck avait primi- tivement écrit rrm. magellanicus-r , nom qu'il a rayé pour le rempla. er par ff»/j. erosusn : ils comprennent, d'une part, un grand individu (70x24 mm.), rapporté de lile aux Kanguroos par Péron et Lesueur, et, d'autre part, deux spécimens plus petits (07 xa^ et /ioxi5 mm.), provenant également de Nouvelle-Hollande. Leur examen permet d'accepter l'opinion de M. Hedley et de réunir le M. Menlicanits a l'espèce Lamarckienne. C'est une coquille allongée, étroite, solide, très gibbeuse , avec stries d'accroissement transverses et eûtes longitudinales divergentes qui, sur ia région antérieure, sont fines et serrées, tandis que, sur la région poBté- rieure, elles sont larges et arrondies; l'intérieur est d'un blanc nacré, taché (1) Récemment M. T. Iredido (igiS, Tran». N. Zoalanâ. îmL, \LVII [tgi^], p. li%h) a considéré la forme néo-zélandaise comme différente A("^ coquilles sud^ américaines et a proposé pour elle le nom de Mtjtilug maorutitu». — 33l> — de pourpre foucé; le bord cardinal poile des deuticules très nets, surlout en arrière du ligament. Je suis d'avis d'idenlifier, en cuire, complètement à la même espèce le Myt. polijodoiitus Quoy et Gairaard (i83/i, Voij. rfAslrolabe-n , ZooL, 111, p. hù-i, pi. 78, fig. i5-i6), dont les types, représentés par de nombreux exemplaires recueillis en Australie, se trouvent également au Muséum de Paris et sont absolument concordants avec celte description. Nous avons vu ci-dessus que c'est également à ce M. poli/odonlus , c'est- à-dire au M. erosus, que doivent être l'apportés trois exemplaires austra- liens assimilés par Lamarck au M. magellanicits. Par contre, Gray (i8/i3, m Dieiïeubach, Trav. jY. Zealand, II, p. â5f)) a luppnrté à l'espèce de Quoy et Gaimard une coquille néo-zélandaise qui, pour M. Suler (1913, Man. New Zealand MolL, p. 865), doit être identi- fiée au M. maffellanicus. M. CRENATUS. (Lamarck, loc. cit., p. 120.) D'après Deshayes (i83G, An. s. vert., Vil, p. 38), le M. crenatus Lk.''', correspondant à la figure 3 de la planche 217 de Y Encyclopédie, a beaucoup de rapports avec le inagellaniciis et doit lui être léuni à titre de variété. M. DECUSSATUS. (Lamarck, loc. cit., p. lao.) hiM. dcciissaliis, également très voisin du mui>ellanicas, n'en est aussi, pour Desbayes, qu'une variété. M. IIIRSUTUS. (Lamarck. loc. cit., p. 120.) Les types du M. hivsulus, conservés au Muséum de Paris, avec l'étî- quelte originale de Lamarck, sont fixés sur deux cartons dont l'un porte neuf individus (de 62x28 à i5xio mm.) rapportés de Nouvelle-Hol- lande |)ar IVion et Lesupur, et l'aMlrc un seul spécimen (3oxi2 mm.) qui a|)p..rticnt à la variété \b] de forme plus élroilo. Gfllc es|;èci', (,ui est le type du sous-genre llovniomya Morcb, i853, t'sl une co iiille subtiiangulaire, arquée, leuflée, bâillante au milieu pour le passage du byssus, ornée de fines stries longitudinales serrées, couverte d'un épiderme brun rougeàtre, très velu, à longs poils recoujbés; les valves , à ijords crénelés, ont l'inléiieur nacré d'un blanc jaunâtre. ^'> Le nom de Mytilus crenatus avait été donne antérieurement par Chemnilz (1785, Conch. Lab., Vlll, p. i65, pi. 83, fijj. 7^14 a-b) à une forme différeiile assimilée par CIcssin au Sepli/vr Kraunsi Kiister. — 333 — Le M. hirsutus se lrou\e au Japon et en Australie : Reeve (i SSy, Conch. Icon., pi. IIl, fig-. 8) l'indique de Nouvelle-Zélande, mais cet habitat n'a pas été confirmé. M. EXOSTUS. (Laraarck, /oc. cit., p. 121.) Sous le nom de il/(/^/7«s exustus L. , plusieurs coquilles ont été confon- dues, d'après Hanley (i855, Ipsn Linii. Conch., p. tho). Born (1780, Test. Mus. Cœs. Vind. , p. 196, pi. Vit, fig. 5 a-h) a appelé ainsi nn Ticliogonin [= Septijer] que Hanley range dans le groupe du M. biloculans L. et que dessin (1889, Conch. Cab., 2' éd., p. i4 ) fait synonyme de T. Kraiissi Kiïster. Chemnilz (1785, Conch. Cab., VIII, p. i63) faisait synonyme de M. magellanicus le M. exustus L. du Muséum Ludovicœ Uln'cœ. Enfin, comme le dit Dcshayes (i836, Ânim. s. veri., VII, p. Sg), Gmelin puis Lamarck ont confondu avec ce rr Mytilusr> exustus L. une Modiole qui est le Mod. sulcata Lamarck, 1819 (voir: 1990, Bull. Mus., p. i5o). Seul le Mijtilus exustus Lamarck (1819, loc. cit., p. lai), qui, simple- ment strié et non grossièrement sillonné, correspond aux figures 3 n-b et Il a-b de la planche 220 de Y Encyclopédie , concorde avec la description donnée par Linné (176/i, Mus. Ludov. Ulr., p. 5io) et avec la figure de Lisler (iG85, Uist. Conch. [t. 366], fig. 206), qui représente ti'ès bien cette coquille de la Jamaïque, dont un spécimen existe d'ailleurs dans la collection de Linné. D'aulre part, Hanley (i855, loc. cit., p. 1/12) assimile à la même es- pèce le Mijt. bidens Linné (1766, Si/st. ISat., éd. XII, p. 1157) qui est décrit comme une forme méditerranéenne, longue d'un pouce, simplement striée, de couleur corné-cendré, avec deux dénis terminales à la charnièi'e. Ainsi que l'ont fait remarquer Deshayes et Hanley, on ne peut donc com- prendre pourquoi Born, Schroter, Gmelin et Dillwyn lui ont rapporté le M. magellanicus Chemn., coquille sud-oméricaine de grande taille, garnie de côtes grossières, de coloration pourpre et à une seule dent. Par contre, d'après les références iconographiques et en raison de la présence, dans la collection de Linné, d'une coquille répondant à la description, Hanley ne doute pas que le M. bidens est complètement assimilable à la Moule nommée par Lamarck M. exustus Linné, et il pense qu'elTeclivemenl il y aurait identité entre le M. exustus de la 10' édition du Systema Naturœ (p. 706) et le M. bidens de la 1 2' (p. 1157) '"'. ('' Hanley avait d'abord pensé, en iSiS {Cat. Bec. Biv. Sh., p. 2^5), que la forme recherchée pondant longtemps comme étant le M, bidens L. pouvait être le M. senegaleiists Lk. — :]3/i — Ce M. exustvs L., qui a encore pour synonymes, selon M. Dali (1898, Tert. Fauna Flovida , p. 788), le M. striatnliis Schrôter {non Hanley) et le M. domingensis Lk., vitaux Antilles : d'après M. de Monterosato (1889, J. de ConchijL, XXX Vil, p. 92), il est aujourd'hui acclimaté à Barcelone. C'est une coquille ovalo triangulaire, à hord dorsal anguleux, peu renflée, ornée de stries longitudinales çà et là bifurquées; sa couleur est jaunâtre avec taches, rayons ou zones d'un brun rougeàtre; l'intérie.u- nacré est brun foncé dans la partie supérieure et blanchâtre dans la partie inférieure; le bord des valves est légèrement crénelé. DaiiS la collection du Muséum, deux cartons étiquetés par Lamarck ttM. exustiisrt portent, l'un, trois individus (36x90, 3f>xi9 et 34 X 18 mm.); l'autre, un seul échantillon (39 x 19 mm.), qui appartiennent bien tous à cette espèce. Sur un 3' carton, avec l'inscription manuscrite de Lamarck »M. ea'usliis var. [ajfl, sont fixés trois spécimens (4ox 17, 33x 10 et 3i xi5 mm.) rappoités du Brésil par Ddalande (1817), qui représentent cette variété h coquille plus étroite, avec angle dorsal peu marqué : ils me paraissent d'ailleurs devoir être rapportés h resi)èce (jui a été décrite par d'Orbigny (i846, Foy. Amer. wjc'nV/. . I/o//., p. 643 , pi. 84, (ig. 3o-33) sous le nom de Myt. Dni-winianus et qui oiïre des stries rayonnantes peu marquées, un épidei-nie noir et un intérieur d'un pourpre violet foncé. M. Bir.ocui.Anis. (Lamarck, loc. cit.. p. i-?.\.) Le M. hihruUms Linné (1768, SijhI. ?s(it., éd. X, p. 70.'^), répandu dans tout l'Océan ludo-l'aciliijne, depuis le Natal el la Mer Rouge jusqu'aux l\uimotu, est le type du genre SeptiJ'ei' Bécluz. Il est très variable h la fois eu l'orme et en coloration, mais, ainsi que le fait remarquer llanley ( i8.^.5, Ip^n Lùni. (louch., p. j/io ), on doit regarder comme Ivpiques les indixidus de couleur bleu verdûlro (color ownilpiii). Celte espèce, qui est le M. nicobni-lcioi Chemnilz (1788, Conrh. Cnh., VIII, p. \hh, pi. 89, (ig. 786 fle-|3), a aussi pour synonymes, selon von Martens (1880, in Mobius, /Jr/Vr. Mcpres/. Mmml'uts, p. 3 18), le Ticho- ffonia Wit'gniannI Kuslov {iHf^H , (lonch. (lab., 9' éd., p. 1 1 , pi. 9, (ig. 6-io) et, d'après E. A. Smith (i885, Rep. tf (^hnllcn/rem LnvtpUibr., p. 97»)' '^ Seplifer ùnnwfri Bécluz (18^9, li('i\ Moff. Zool. Guérin-Mcn., 9° s., I, p. i39)''' el le Mytilifs pUosns Bécluz mss. (i858. ftecve, Conch. Icon., pi. VllI, [ig. 35). (') A.^i. Cooko (1886, \nn. Mag. A'. H.,, 5' 9., XVII , p. i4o) tient pour erro- née rindicalion d'Iiabitat fPnnaiiia^ (loiin<5e par Hoovc (iS.'îS, Conrh. Icon., pi. XI, (ig. 5a) pour ce S. Cumiiijri Réel. : E. A. Smilli (188."), loc. cit., p. «71) — 335 — E. A. Smilh identifie encore à la même espèce le Tichogonia kraussl Kiister (1868, loc. cit., p. 1 4, pi. 6, fig-. 1-6) qui, d'après von Marfens, diffère en effet du S. biloctdarls seulement par sa couleur l^run rouge, au lien de verte, et que Reeve (1867, Conch. Icon., pi. IX, fig. ko) regar- dait aussi comme une variété rouge orangé. Kiister, de sou côté, a représenté pi. 3, fig. 6-7 (i848, loc. cit.), sous le nom de T. biocnlaris [sic] var., une coquille que Clessiu (1889, Conch. Cab., 9° éd., p. 167) déclare ne pouvoir identifier: mais, comme on n'y voit indiqué aucun seplum à l'intérieur des crochets, il pense que ce n'est nullement un Tichogonia : il ne parait pas s'être aperçu que ces figures sont la reproduction des figures 7^/1 a-b de Chsmnitz (1785, Conch. Cab., \III, pi. 83) qui représentent le Mijtilus crenalus de cet auteur^'' et qu'il identifie, p. ih, au Tichogonia Kraussi, ainsi que le Mijiilns exustus Born [«OH Linné] (1780, Test. Mus. Cœs.VimL, p. isS, pi. VII, fig. 5 a-b) comme von Martens était déjà disposé à l'admettre. Trois cartons ont été étiquetés au Muséum par Lamarck M. bihcularis. Sur le r' sont fixés trois spécimens (33xi9, 27x19 et 26x17 mm.) provenant de la ffpetite île de Dor''\ N"°-H'''"n : offrant, sous un épiderme d'un vert très brun, un test bleu près des crochets, ils appartiennent à la forme typique [«]. Le 2° carton, sur l'étiquette duquel Lamarck avait primitivement écrit le nom (tin. ferrugineuse , qu'il a rayé pour le remplacer par celui de fr/«. bilocularisn , porte deux spécimens (3iX2i et28xi7 mm.) recueillis par Pérou et Lesueur également en Nouvelle-Hollande : ils constituent la variété [r/] ne.rtus ferruginea, intus albidar. Sur le 3° carton, on trouve deux spécimens (3ox 18 et 3ox 16 mm.) de la variété [c] rre.rius intusque fnscav ; par cette coloration brun-rouge, ils se rapportent donc à la variété Kraussi. Quant à la variété [b], elle correspond aux figures 737 de Ghemnitz (1785, Conch. Cab., VIII, pi. 82) auxquelles M. le D' Jousseaume a assi- milé, dans sa collection, des coquilles de Suez et de Djibouti, qu'il a identifiées, d'autre part, au Septijhr Forskali Dunker (i855 , Conun. Septijer. G en. Mijtil., p. 9). {A suivre.) a fait remarquer, en effet, que l'ile d'Annaa citée par Récluz comme localité «près du détroit de Panama n se trouve à l'est de Tahiti e(, que probablement 5. Cumingi a bien été recueilli dans cette île d'Océanie. '') Le M. crenatns Lamarck {non Chomnitz) est une espèce différente qui, comme on i'a vu plus haut, est voisine du M. ma<>ellanicus. '■-> Probablement île Dorre, sur la côte occidentale d'Australie, à l'ouest de la baie des Ghiens-Marins. — 336 — ISOTE SDB LES COLLECTIONS MICROGRAPHIQUES DE LA ChAIRE DE BoTANIQDE [OnGAyOGRAPHlE ET PrYSIOLOGIe) ^ PAR M. J. COSTANTIN. Les collections de préparations analomiques du Laboratoire d'organo- grapliie et physiologie vrgélales embrassent une partie des coupes faites par A. Gris, assistant de la chaire de i858 h 1872, et la totaiilt^ des pré- parations exécutées de 1878 à 191 4 poiu'VAN Tieghem par M. Bonakd, préparateur. Elles ont été rangées sous la direction de M. TiriLLAUMis, assistant. Elles constituent acluellenient : 1° Une sf'rie gérjérale, rangée suivant la classification admise par Van TiEGiiEM dans ses Eléments de botanir/ne, h' édition (1906) : elle in- téresse tout le règne végélal, mais surtout les Phanérogames, dont toutes les familles — à 9 ou 3 oxcopiions près — et la majorité des genres sont représentés (environ 3o,5oo coupes); Q° Des séries spéciales se rapportant à des travaux particuliers : Elude du pcriderme (environ ^00 coupes): Elude du niérislème terminal (environ 3oo coupes); Recherches sur l'origine des racines et des radicelles (1,900 coupes); Elude comparée de la structure des plantes croissant à l'obscurité ou à la lumière solaire (aoo coupes). Depuis le i-otour à la Ch.iire du service de Paléobolanique*'', il y a lieu (le mentionner, en outre, les lames minces faites dans les végétaux à structure conseivée, comprenant : i" La folieclion de A. Rociik donnée au Muséum en 1906 (î554 coupes); 2° La collection de B. 1«i:n\ui.t, assistant à la chaire, mise en ordre presque enlièrement par E.-G. et P. Hertrand (5, 000 coupes environ); 3° La ( olleclion de G. Grand d'Eurv, donnée tout récemment au Muséum, ('' Ralticlio à ia (]! air;,' de Phaiicrojamio de i8Sr» à içmç). 337 Li parestÉ des Andréacées et des Hépatiques ET UN CAS tÉRATOLOGIQUE QUI LA CONFIRME, PAR M. Jacques Pottier. L'aspect gt^néral des Andrëacées, leur capsule s'ouvrant par quatre valves, firent ranger ces végétaux, par les anciens auteurs, parmi les Hé- patiques. Ce n'est que plus tard qu'on les en sépara, par une élude plus approfondie de leur structure. Linné'"' décrit sous le nom àeJungermannia nlpinn[loc. cit., ii35, n^ga (lySS)] la plante connue sous le nom d'.4j(- (IretPa petrophila Ehrard. Le Jungermannia rupestns Hudson'^' [636, n° 29 (176-2)] n'est autre que YAndreœa Rothii Weber et Mohr. D'après Lim- prichlC' (t. I, p. i35), Hiibener, en 1834, plaçait encore les Andréacées parmi les Hépatiques. Berggren'''' (p. M7), analysant la thèse de Kiilin''', conclut d'après la croissance de la pointe de la tige , le développement des antliéridies, archégones et sporogones, à rapprocher les Andréacées, en partie, des Hépatiques, des Sphagnées et des Mousses. En ce qui concerne la germination des spores, Berggren'*' (p. hhB) est frappJ par la ressemblance des premières divisions de la spore des Andréa- cées avec celles décrites chez Raduîa complanata et Frullania dilatata, par Hofmeister'"' et Grônland'''. Kiihu''' (p. 6) remarque que les deux pre- mières cloisons perpendiculaires, l'une sur l'auhe, qui se produisent dans la spore des Andréacées germant, sont comparables à ce que l'on trouve dans le Radula complanata Dumortier, d'après Hofmeister'"'. Gœbel^*' (p. 1 1 8, (•) Charles de Linné, Species Plantarum, Vol. I. II. Holmiae , 1758. (-' Hddson, Flora anglica. Londini, 1769. (^) Dio Laubmoose Di'utsrlilands, Oe-;terreichs und der Schweiz von K. Gustav LiMPRicHT, dans le Habenhorst's Kryptogamenûora. — Leipzig, 1890. W Sveii Berggren, Botanische Zeitung, 3o'' Jalirgang 1879, pages U4 à 648, dans len" 33 du 7 juin 1879 et 463 à 464, danden" 94 du i4 juin 1873. W Emil KïHN. Zur Eiitwicklimgsgeschichtfi dor Ândreaeaceen, Inaugural Disser- lation Leipzig ,1870. Aus den Mitlheilungon aus dem Ge&ammlgebiete der Botanik, hcrausgegeben von Prof. Dr. A. Scbenk und Dr. Chr. Luerssen. 1 Hefl, 1876. C') Wilbelm Hofmeister, Ver^leichende Unlersuchungen. Leipzig, i85i. W Jobaimes Gronland, Méminre sur la germination de quelques Hépatiques. Annales iIps Sciences naturelles, k' série. Vol. I, p. .5 à ag. (PL I à VI). Pans, i856. (») Karl GoEBEL, Archegoniatenstudien-Flora. Vol. 96. Année 1906. — 338 — fif]". 80) nous montre une s[)ore (h Pnlyolus rhitùgo)' ojant gTrmé <(l pro- duit une plantule à rintéiieur de la spore. On disLinjjue 1 A cellules dont les cloisons sont indiquées en pointillé. Chez ces Hépatiques et les Andréa- cées, les premiers cloisonnements se produisent suivant les trois directions de l'espace. Il eu résulte ainsi tout un massif cellulaire au lieu d'un simple niament ramifié, comme cela a lieu chez la généralité des Mousses. Kidm''' (p. 12) compare la croissance des sortes de feuilles si caracté- ristiques des protonémas d'Au'lréacées à celle dos feuilles du Fossoinhrouia fusilla Nées von Esenbeck, car la cellule initiale détache des segments placés toujours perpendiculairement à la médiane, lesquels sont divisés eux-mêmes par une cloison longitudinale médiane en deux cellules semblables, dont chacune peut être encore affectée de divisions longitudinales ultérieures. Pour ce qui est de la formation des plantules sur le protonéma , Kidni'"' (p. i3) indique ({u'elles se forment chez les Andréacées à partir d'une cel- lule située à la périphérie de ces lames de tissu protonérai(|ue, étalées sur le substratum de pierre, et qu'il se produit généralement une boursoulllure locale, par divisions cellulaires actives, dans diverses directions, avant que la cellule portante du jeune axe s'élève. Ceci serait un processus semblable à celui décrit chez Frullania dilalnta par Ilofmeister '^^ (pi. VllI, 99). Le développement de la feuille des Andréacées se produit , d'après Kidm ''^ (p. 16), suivant des lois qui rappellent les Jungermanniacées à feuilles et non pas les Mousses, car à côté des divisions de l'initiale, par des cloisons divergeant à droite et à gauche, il s'en produit aussi qui sont perpendicu- laires à la médiane de la feuille. Berggren '' (p. 466) remarque, d'après les observations de Kidm, sur les Audre.ra pptrophila et rupe^irh, que la division des cellules dans la feuille se produit soit comme chez les Mousses, soit comme chez les Hépatiques. Si l'on j)arcourt le ti-avail de Gœbel'*' sur les Archégoniates, on sera frappé par la ressemblance que jirésenlent les coupes de jeunes feuilles d'Hépatiques avec celles des Andréacées : on a presque uniquement dos cloisons anticlines et périclines. Les premières, qui sont également les plus nombreusos , sont les anticlinos, venant conver- ger vers le point végétatif do la tige (voir, p. 198, lig. 90, rej)réseutant le point végétatif de Tylimanthus saccatus). J'ai remarqué chez les Andréacées, dans certains cas, quelque chose d'analogtie à la formation d'amphigaslres, en ce sens que l'initiale à 3 pans détache sur l'une de ses faces des feuilles plus petites. L'analogie se poursuit en ce qui concerne les organes reproducteurs : ainsi Kidm '^ (p. 22) attire l'attention sur le fait que, cher les Andrcœa, les (') Enjil KiHN, loc. cit. (*) Wilhelm Hofmeisteb, loc. cit. (^' Sven lÎF.nr.GREN, loc. cit. ("' Karl GoEBBi., Archegonialeustudion-Fiora. Vol. 96. Année 1906. - 339 — . deux premières cloisons, dans l'anthéridie, se produisent comme dans le Marchnnt'ui poJywnrphi^^K Plus loin (p, ^6), il dit que les anthéridies des Andréact^es s'ouvrent en général comme chez les Sphagnées, et que ces deux groupes se rapprochent, sous ce rapport, des Hépatiques. Le pseudopodiura des Andréacées, formation curieuse, qui ne se ren- contre que chez elles et les Sphagnées, a son analogue chez les Hépatiques. Kidm'"^ remarque que ce pseudopodinm s'allonge très rapidement au mo- ment on la capsule est presque mûre. On sait que le pédicelle du sporogone des Hépatiques, qui ne lui est pas analogue, au point de vue morpho- logique, fait de même. Mais on rencontre également, chez les Hépatiques , une prolifération et une différenciation des tissus du gamétophyte dans les- quels s'enfonce le pied du sporogone et qui peut être comparée à la forma- tion du psendopodium [voir (jœbel'^' (p. 1 1 1) à propos du Gottsckea Blumei]. Enfin je reviendrai sur le point capital de ressemblance : l'ouverture de la capsule par h valves. Kidm'^* (p. Vi/i) signale que depuis longtemps on avait indiqué ce caractère pour rapprocher les Andréacées des Hépa- tiques. Gœbel'"'' (p. 180) raconte qu'ayant mis 9 capsules d'Hi/menophiilitm Phyllanihis dans l'alcool, elles s'ouvrirent, en séchant, par 9 fentes, et en haut la paroi capsulaire resta entière. 11 ne sait si ce processus est normal, mais il pense que ce mode d'ouverture existe dans tout le cercle de parenté : Sy)uphijo(rijiiii-Bhftli(i-Hiiiii('iiopfnjtinii. Il indique que Leitgeb ^''* décrit chez Bltjllin, comme slruclure normale, une ffcapsula quadrivalvis'». 11 aurait trouvé des capsules ouvertes par 9 fentes, mais la plupart s'ouvraient par plus de h fentes. Gœbel a repris l'étude de cette plante et ligure'^* (p. 181) une capsule déjà ouverte par h fentes. Ce dessin rappelle tout h fait une capsule d'Andréacée. De plus, il existe, comme me l'a fait remarquer M. Cardot^^>, dans le genre Andrcœn un sous-genre Aeroschisma qui présente une capsule s'ou- vrant par des valves libres au sommet. Ce qui est le cas général des Hépa- tiques, moins les quelques exceptions signalées ci-dessus. Étant donné tout ce que je viens de dire, le cas tératologique que j'ai découvert chez Amlrpœa nn^iislfila Lindberg'*' présente quelque intérêt. J'ai (" Dr. Ediiaid SrRAsspuRGKn, Dio (jeschloelilsorj^aiio und die Befruchtiinj^' ])oi Mmrhnntiii polijmrn-pha , dans l'ringsheims JalirbiichiM' liir \vi<;sen9rhaftliclio Botaiiik. T. VII, p. /ijq. Leipzig, 1869-1870. '^'1 Emit Ki'HN , loc, cil. '•^'> Karl G(»;8EL, Archogoniatousludioa-Flora. Vol. ()6. Année if)o6. (''' Dr. Hubert LiîiTciiii, Untorsuchuiijien ûber die U'bormooso. Hefl Ul, p. 85. léna , 1877. '' J'cxpiinie ici loute ma jjratitude à M. Cardot, cpii a bien vouhi me donner los si ulilcs ronsoignonionts que j'ai mis à profit dans cctto noio. '■"' Mon matériel a été déterminé par M. Piorro Cii.maw, \o bryologuo bien comui , qut;' je remercie vivement de son obligeance, ~ 3/10 — observé une feuille à deux lobes, comparable à celle d'un Hépatique, dans un échantillon''' de cette espèce que j'avais débité au microtome en coupes de 1 5 fx d'épaisseur. Dans toute la description que je vais faire, je suppose la feuille ayant sa pointe dirigée vers le haut. Cette feuille, à sa base, pré- sente d'abord une seule couche de cellules. Un peu au-dessus, on voit 3 cel- lules de la lame foliaire, espacées les unes des autres, se dédoubler tangen- tieliement, ce qui porte à 9 couches l'épaisseur de la feuilleen ces endroits. A peu près a hb fx au-dessus de l'insertion de ia feuille, la coupe de celle-ci a l'aspect présenté par la figure I. Les 2 points où s'était produite une duplicature de la lame foliaire se sont élargis. On a maintenant comme l'ébauche de 3 nervures, dont les 2, situées à gauche sur la figure, pré- sentent 4 cellules en coupe (provenant respectivement de 2 cellules dédou- blées), et la nervure de droite est formée de 0 cellules dédoublées. Une quinzaine de micra plus haut, la structure se complique : la nervure de gauche présente 3 cellules dorsalement et 2 ventralement (la cellule dor- sale de gauche s'étant subdivisée en 2 par une cloison perpendiculaire aux surfaces foliaires). La nervure médiane est formée de 3 cellules venirales et de 3 cellules dorsales; celle de droite, de h cellules dorsales et de h ven- trales. Dans la coupe suivante (i5 fx au-dessus de la précédente), on observe la fusion de ces 3 nervures (lig. II). On n'a donc plus ici qu'une large nervure, formée de 2 couches de cellules. Trente micra plus haut, on remarque un très léger renflement des 2 bords de la nervure. Dans la par- lie gauche, il apparaît une 3" couche de cellules. La coupe qui vient ensuite présente, de plus, une 3" couche de cellules dans la partie droite. Nous avons donc nettement, à ce niveau, l'indication des 2 parties de la feuille qui se sé[)areront à un niveau sujiérieur. La ligure 111 donne l'aspect de la coupe située à 3o (x plus haut. On voit, en un point de la nervure de gauche, jusqu'à 4 couches de cellules. Il est remarquable de constater à nouveau l'indication de la nervure médiane sous forme de 3 couches de cel- lules entre les 2 nervures. En réalité, ceci n'est autre chose que le bord de la nervure de droite , car en examinant les coupes plus éloignées de la base , on constate que les 2 rangées de cellules à 2 couches situées entre la ner- vure de droite et ce semblant de nervure médiane deviennent aussi à 3 couches. C'est ce que montre la figure IV, qui représente la coupe située 3o fx plus loin de la base de la feuille que celle figurée en 111. A partir de la coupe suivante, le brunissement des parois cellulaires se manifeste dans la cellule extrême de gauche de la feuille. Quatre coupes plus haut, le bru- nissement des parois apparaît au bord droit extrême de la feuille. La coupe suivante (fig. V) présente un brunissement des parois, qui s'avance du '•' Je remercie vivement M. Frey, do Bernfi (Suisse), qui a bien voulu me rwolter cette plante au Spitallanime, à 9,83o mètres d'altitude, non loin du col du Grimsei, en Suisse, le (i août 1917. - U\ — côté dorsal, à partir du bord droit. On reman:|ue les 2 parties de la feuille bien plus nettement sé^parées par une zone interme'diaire à 2 couches de cellules. Quatre coupes plus haut (fig. VI), le brunissement a atteint toutes les parois, après avoir gagné la partie médiane. Les parois cellulaires du boi'd droit de la feuille atteignent une épaisseur considérable. Trente micra plus haut, la feuille se divise en 2 branches. Cette bifurcation se pi-oduit à 36o micra, à peu près, de la base. La figure VIIÏ est une coupe située à 60 fx de celle précédemment décrite. Les parois cellulaires brunissent de Toutes ies coupes ont été dessinées au grossissement de Coo fols. Les dessins ont été réduits au tiers de leurs dimensions. Les figures ci-dessus sont donc au grossissement de 900 fois. Les dessins de I à VIII représentent des coupes de la feuille anormale, décrite dans le texte, d'Andreœe augiislata Lindberg. Le dessin I est une coupe voisine de l'in- sertion de la feuille. Les dessins suivants sont situés de plus en plus loin de la base de la feuille, à mesure que leur numéro d'ordre est plus élevé. Les distances qui séparent les coupes figurées sont à peu près les suivantes : entre I et II 3o (i, entre II et III 76 f^, entre III et IV 3o (x, entre IV et V yo (x, entre V at VI Go fx, entre VI et VII ôo ft, entre VII et VIII 60 li. plus en plus. La branche droile de la feuille atteint 270 micra de hauteur, de la bifurcation à sa pointe. Au niveau de l'extrémité de cette branche droite, la branche gauche présente encore, sur sa coupe, une épaisseur de 3 couches cellulaires en 2 endroits. Je n'ai pu suivre cette branche jusqu'à sa pointe. La forme générale de la feuille est donc celle d'une Hépatique, • feuiliée à 2 lobes inégaux, comme dans le Sendluera dklados, dont je par- lerai plus loin. D'après le brunissement des parois cellulaires, on voit que cette feuille anormale s'est différenciée d'abord par sa pointe (ou plutôt ses pointes) alors que la base restait mérislématique. Ayant parlé à M. Gardot de mon projet de publier une note sur ce cas lératologique que j'avais déjà àécomeri chez Andreœa auguslala, sen&ni renforcer ce que l'on savait déjii sur ia parente de ces Mousses avec les Hépatiques , cet éminent bryologue me conseilla d'examiner le genre d'Hé- patique Herbcrla, qu'on appelle encore Schtsma ou Semlluera. Dans cer- taines espèces de ce genre, comme Sendlnera dichidos (Bridel) Nées, on trouve en efiet des feuilles à a lobes assez inégaux. Mais, comme chez toutes les Jungeraianniacées acrogyues, la feuille ne présente, en général, qu'une épaisseur de cellules ^^'. J'ai donc pris une Andréacée dépourvue de nervure, afin de la comparer à ces Hépatiques. J'ai choisi Andrœa petrt • phila Ehr, var. homomalla Schimper. Je l'ai extrait de lexsiccata de Husnot ffMusci Galliœn. C'est un échantillon récolté par Gravet, en novembre 1871 , sur des rochers à Mllerzie, en Belgique. Los feuilles,. vues par transpa- rence, présentent, vers la base, des cellules rectangulaires assez allongées dans le sens de la base « la pointe de la feuille (au moins a fois plus longues que larges, à peu près ao fx de long). Les j)arois longitudinales sont très épaisses (à peu près 3 fJ- de largeur; ce qui fait 6 ^ d'une cavité cellulaire à l'autreV Les cavités cellulaires n'ont guère plus de /»,5fi de large. Les parois fransveisales ne sont que de minces diaphragmes qui n'isolent les cavités cellulaires d'une même lile de cellules que par une cloison de 1 à 2 f* d'épaisseur. Les cloisons longitudinales sont munies de ponctuations (1 à 2 par cellule), fermées pai- des diaphragmes d'épais- seurs comparables à celles des paiois transversales. Vers le haut de la feuille, les cellules ont une cavité de contour vaguement losangi(|ue (grande bissectrice, i3 |u; petite bissectrice, 3 fjt). Les parois cellulaires sont aussi épaisses que les cavités. En coupe transversale, on voit des cavités cellulaires un peu allongées, dans le sens dorso-ventral , séparées les unes des autres par des parois de plus de (i fi. d'épaisseur et. du côté ventral , c'est une paroi de 2, ."S n qui les sépare du monde extérieiu'. Du côlé dorsal, il y a des papilles qui atteignent 7 fz de hauteur. La coupe de la lige apparaît comme un réseau d'une couleur jaune veit assez foncée, épaissi aux points de jonction des mailles, en forme de col- lenchyme. Dans chacune de ces mailles, on voit un anneau fort épais, de couleur très claire, rnlourant une très petite cavité qui est le lumen cellu- laire. Vers la périphérie de la lige, la substance de ces anneaux (jui sont des épaississements secondaires de la membrane, preud la même coloration (jue les membranes primaires formant le réseau coUenchyniateux. J'ai étudié ^^^ un échantillon d'Herberlu admca (Dickson), récolté par t') D'après l'abbé F. Mobin on trouve quelquefois dans ces Hépati(|ues une faible nervure homogène (Anatomie comparée et expérîmontalc de la faïuilli' des Muscinëes : Anatomie de la nervure appliquée à la clasBii'uation, thèse Hcnncs, 1893, in-i", 189 p., ai pi.). W Je romerci« vivement M. DisMien el M. le D' Fernand Camus pour le — 3A3 — S. M. iMacvicar, à Loch Awe (ArgyHsliire), en Ecosse, le 1 1 juin 1908. Celle pîanle a une couleur et un aspect d'Andréacéc. Les feuilles examinées à plat, sous le microscope, ont une forme qui rappelle beaucoup celle de ÏAndreœa pelntpliiln. Les tissus prësentent également une grande ressem- blance. Vers le milieu de la base, on voit des cellules allongées dans le sens delà base à la pointe de la feuille et rectangulaires dont les lumens ont à peu près iy fz de long et i3 f;i de large. Les cloisons transversales sont de l'ordre du micron. Chaque paroi longitudinale est munie d'une ponctuation très nette et fermée par un diaphragme d'épaisseur également voisine du micron. Vers le haut de la feuille, les cellules ont 16 fz de long et 13 de large. Leur forme n'est plus nettement losangique, mais échan- crée, ce que j'ai reuconlré chez lo Sendtnera dicliahs. Les cellules des oreil- lettes de la feuille sont très semblables à celles de la pointe. En coupe, la feuille ne présente pas de papilles dorsales, mais, du côté dorsal, les parois sont bombée? en face des lumens ( 12 (m dorsalement, en face des lumens, contre 9 fi vcntralemenl ). Les cellules ont leur lumen légèrement aplati dorso-ventralement. ce qui est le contraire de VAndrcœa petrophihi. La tige présente des parois cellulaires très épaissies, mais uniformément, où l'on ne distingue pas d'anneau d'épaississement secondaire. J'ai encore examiné q autres Hépatiques voisines, mais à feuilles bi- lobées : le Schisim Scndtnen Nées ( échantillon récolté par Arnold, à Kiithie, dans le Tyrol) et le Scndlnem dickdos ( Bridel) Nées I récolté par Commer- son, à l'ile de France, en 1769). La première de ces plantes a un tissu foliaire très semblable à celui de ïHerberta adunca : mômes ponctuations sur les parois longitudinales épaissies des cellules rectangulaires allongées du milieu de la feuille, même cellules courtes et irrégulières à la pointe et aux bords des feuilles. En coupe, les feuilles présentent exactement les mêmes caractères : épaississemenls dorsaux plus prononcés que les ventraux, surtout en face des lumens. Mais ici on trouve quelques petites papilles (elles ont jusqu'à 3 [x de hauteui', et sont quelquefois au nombre de 3 ou k sur un lumen cellulaire, du côté dorsal; du côté ventral, elles sont très petites et très peu nombreuses). Pour ce qui est de la lige, les '2 couches externes sont très épaissies, comme dans le cas précédent et chez presque toutes les Muscinées; mais ici on voit nettement, dans ces 9 couches, un anneau d'épaississement secondaire comme chez Andremi petrophila Elirard. Pour ce qui est du Sendtnera dichidos , î'en ai examiné les feuilles cauli- naires et raméales, vues de face et en coupe, ainsi que les coupes des liges et rameaux. Les lobes des feuilles sont généralement très inégaux et quel- matériel qu'ils ont bien voulu mettre à ma disposition. Le premier de ces savants bryologues m'a procuré l'échantillon d'Herberfa aduma. M. Cisius a prélevé, pour moi, dans l'Herbier du Muséum, des fragments de Sendlnera diclados (Bridel) Nées et de Schisma Sendtneri Nées. — 3/iA — quefois au nombre de 3. Toules les celluies sont à peu près semblaliles, c'est à peine si vers la base elles sont un peu plus allongées. Elles sont isodiaraélriques, de contour assez inégulier et munies de j)oncUialions. Elles ressemblent aux cellules du sommet et des bords des Hépatiques, de'criles ci-dessus. En coupe transversale, on voit les membranes dorsales bombées et formant des sortes -de lentilles convergentes plan-convexes ou bi-convexcs (le rayon de courbure de la face tournée vers le lumen cellulaire étant très grand ou inlini). La face ventrale des cellules est 3 à 4 fois plus mince que la dorsale. Ces lentilles dorsales ont, en leur endioit le plus épais, environ i5 fz d'épaisseur, et la face ventrale des cellules vers k a d'épaisseur. Dans la coupe de la tige seule, la coucbe la plus externe a des parois épaissies jusqu'à disparition à peu près complète du lumen. On distingue assez bien les lamelles moyennes très minces. On voit, par la description qui précède, qu'il y a de nombreux points de ressemblance entre VAndveœd petropkila et les Hépatiques que je viens de décrire, et spécialement avec ïlievberla adunca. Les petites papilles du Scliisma Sentncri rapprocbent cette Hépatique de ïAudretea petropkila par un caractère, alors que ses feuilles bicuspides l'en éloignent. J'ajoute enfin , en post-scriptum , qu'en lisant une publication de Gœbel <"' sui" Buxbaumia et Diphyscium, j'ai trouvé encore là l'indication d'une parenté indirecte des Andréacées avec les Hépatiques. En elfet, Gœbel écrit ( au bas de la page 97 de cette publication) que, chez Andreœa, Tune des formes de Mousses les plus archaïques, il se produit une cellule-pied au cours du développement de l'anlhéridie, qui se dévelopj)erait au moyeu de divi- sions transversales en une pédicelle seudjiable à celui de Buxhaumiu. En ce qni concerne le sporogone (p. 102 et io3), Gœbel dit que chez Dipliys- rium sa structure se rapproche de celle des types archaïques de Mousses, tels que Spltaijnuin, Andreœu, car chez cette Mousse il n'y a pas de |)édi- celle proprement dit. La j)arlie inférieure du spoi-ogone s'allonge peu et ne sert qu'à s'enfoncer dans la tige. La calyptra serait soulevée seulement, comme chez Andreœu, par l'allongement de la capsule et non par celui du pédicelle. Or, d'un autre côté, les Buxbaumiées ont des points communs avec les Hépatiques. C'est ainsi que Gœbel (p. 96) fait remarquer que l'anlhéridie de Buxhaumia se distingue de celle de la plupart des Mousses en ce qu'elle est sphérique-ovoïde et longuement pédicellée. Il ajoute que cela la rapproche du Sphugnuin et de beaucoup d'Hépatiques. '') Karl GoEDEL, Archegonîatenstudien. 1. Die einfachte Form der Moose, p. yi, à io4 dans Flora. 76 Band. Ergànzungsband zum Jalirgang 1892. Marburg, 1893. — 3^i:) Eberhardtia, genre nouveau i)e la Famille des SapotacÉes, * PAR M. He>ri Lecomth;. Le iMusëiim a reçu de sou de'voué correspondant M. Eberhardt une Sapotace'e récolte'e dans le massif de Tarn Dao (Tonkin) et dont les fleurs, tout en restant construites sur le typegénéial des Sidéroxylées , présentent cependant des caractères qui les éloignent sensiblement de ce groupe. Par la forme générale des feuilles, par leur nervalion et par la présence de stipules très nettes, celle plante se rapproche de certains Pachijslela d'Afrique. Mais la fleur présente une corolle dont les lobes au nombre de 5 se composent chacun de trois parties, une centi'ale et terminale, linéaire et assez épaissie, deux latérales membraneuses, comparables aux appendices des Mimusopées et des Buméliées : mais tandis que les appendices de la corolle sont franchement externes chez les Mimusopées et internes chez les Buméliées, ils sont ici latéraux comme chez Le Monniem de la côte occi- dentale d'Afrique. De plus, les fleurs sont construites sur le type 5 et non sur le type 3 ou 6 , et elles ne peuvent donc être placées au voisinage des fleurs des Mimusopées. Il nous a paru nécessaire de créer un genre nouveau qui viendra se placer au voisinage des Buineiia, mais surtout des Le Moinùeva et Lecom- tedoxu. Nous le dédions à notre sagace correspondant M. Eberhardt. JBberhardtia GEN. NOV. Arhor. Folia nltema pedolata, stipulata, primo pills nifs tecki, inox glabra: costa subtiis proitiineiis ; nervi suhtus piomiiientes, paralleli, margine curvuti evuncscentesque. Flores fasciculati , axiUares ; pedicelliis hrevis, pilosus. Sepala o imhricata ; corolla gainopetala ; Uihus suheyliudricus ; lobi 5 fri- pa rtiti ; pars média linearis, crassa, apice sœpe curvala ; partes latérales memhranaceœ. Siamina ô opposita, Jilainentis basi crassis apice subulatts iiisiructa ; slaininodia 5 basi crassa, apice subulata, anthera non evolula sagittataque insti'ucta. Ovarium superuni 5-loculare ; ovuluni in quoque loculo 1 analropum ; stylus brevis apice non crassus ; stignia non evolutuni (d'apj'ès E. Tonkinensis). Fruclus baccatus sttbglobosus , obscure ô-costatus, apice sti/li vestigio coronatus. Semimi 5 ; tegumentum nitido-brunneum area deraia magna Muséum. — xxti. 3,3 — 3'i() — /// JoiijliUidiiu'm crtensa iiislriirluni ; albunicu opiusiim ; cmhnj» rriilraUs cotykdonlbus foUaceis iiistritcliis. (l)';ipi'ès E. Kreinpjii.) Ce nouveau genre est bien caraclérisé : i " Par ses stipules caduques, mais très nettes ; 9° Par la corolle à lobes linéaires pourvus d'appendices latéraux plus grands que le lobe lui-même : 3° Par les staniinodes poriaut constamment à leur sommet une anthère avortée présentant la forme d'une lame sagiltée. ^ L'espèce ayant servi de type [)Our la création du genre portera le non» de E. toultiieiisis. Eberhardtia tonkinensis nov. sp. y\)b(ir I o-io iii.dha. Ilniiiiili liuetvs, fiisci, salis rnisst Joni'iludiudliti'r ol/- scuve stiialuli, piimo pilosi , pilis rujis, ino.x- filahri. Folia dlleriia; pclioliis supra subcaiinliculatiis, salis crassus, 9-3.5 cm. lougus , stipulis 2 tnaagula- ribus, pilosis, i cm allis, mox cad>u\s, inslrucUis; limhus elliplicus vel obova- lis, subcoriaceitë, primo pilosus, pilis nitido-rujis . deiiidc ijlaber, iH-ai cm. long. 6,0 -'/,'J cm. lai., apio; alleiiualo-acuminalus, acumine uculo, basi allv- nualils ; nervi nlriiirpie 16-iH supra vioc , sublus liaud promiiientcs, parallcli, versus iiiarfjiiieui curritli ccanescciilcsfiue; iicri uli suhparallcli , roliculali , via' conspicui. Flores a.idlares, jasciculali ; pediccllus II mm. loiigus, pitosus ; sppala 5 imbricala, obloufia, G mm. alla, a mm. lala, extra pilosa , iiilra fflabra. Corulla fflubm , gamopi'lttbi . alba ; lubus subcifliiidricus 3-3,3 mm, allus ; lobi 5 triparlili ; pars média liiiearis 2-2, J mm. lonfi; 5. Corolle vue du dehors X 3 ; 6. Une élamine X 3 ; 7. Un stnminode X 3 ! 8. Sec- lion transversale de l'ovaire montrant les 5 loges; 9. Un ovule séparé. comme la précédente par les fouilles el le frnit, mais rpieses caractères ne permettent pas de séparer généricpiement de la précédente. 23. — 3/»8 — Nous lappoiierons, provisoirement du moins, ces deux plantes au genre Eberhardtia. Mais puisque nous n'eu connaissons pas les fleurs, il sub- siste ne'cessairement quelque doute sur i'atlribution grénérique. D'après les caractères de l'appareil végëlalif et des graines, le botaniste Pierre, qui n'avait pas vu les stipules de la plante de Balansa, avait cru devoir rapporler celte dernière à son genre Planchoriplla , sous le nom de P. aurata , et Dubard {Not. System. . II, p. i34)a publié la diagnose incomplète de cette espèce d'après les documents de Pierre. Nous pensons que l'attribution générique admise par Pierre et ensuite par Dubard est erronée, el la ])iésence de stipules très nettes, toujours absentes chez les plantes rapportées au genre Plaiiclwiiella de Pierre, vient confirmer notre opinion. E. Krempfii nov. sp. Arbor. tiamuli fusci p)iino aiirco-loniriitosi , mo.r ghdm , longitiidinaliter obscure slriatuli. Foliu alterna , petiolu.s -stipulatus, stipiilis mo.r caducis , supra subcaiialicututus, 2-4 cm. loiifrus ; Ihnbus subcoriaceus, marg'me reooluto- undulalus, ellpi tiens vel oblongo-elllpticus , i J-:î3 cm. loiigus, 4,5-7^5 cm. latus, primo aureo-lomeiilostis , mox gluber; nervi ig-tio-jugi, paralleli, curvati, versus margliicm coanescentes , subtus, promiueiites ; nervuli subpa- ralleli ri.r conspirai. Bacca subglobosa, 'l cm. alta, 3,5 cm. diam., obscure 5-costaia , superficie pulreruleiiln , basi stipilata, apice slijli resdgio conico 1 cm. nllo coronata ; semimi ô, 3,'> cai.alta; tégument um nitidu-brutincum , 1 mm. (lassum, basi acutum, area derasa magna in bmgitadinem extcnsa insiruclam ; albumen copiosum , oteoginosum ; embryo centralis cotyledonibus foUaceis, vltipticis; radicula ii mm. lunga. Miatrang, Massildu Tan boa, Krenq)f. n" ib'jli. La troisième espèce du genre est représentée par la plante de Balansa citée plus haut (n" /i33o), el ARILM SaRGOSII PeLLEGRIN {BuSACÉES-ClIRlSOBAUyÉEs), PAR M, F, PeLLEGRUX. Dans une précëflente Note '■^\ j'ai eu Toccasioa de signaler l'origine bota- nique d'un excellent bois rapporté du Mayombe (Gabon) par M. Le Testu, l'Acajou Diloio, par assimilation vendu sur les marchés corarae Ombégà: XEntandrophrugma rufa A, Chev. (Méliacées). Il est question ici encore d'un fort bon bois qui, lorsqu'on le coupe, a l'aspect de l'acajou, puis devient plus foncé et prend des teintes de noyer du Gabon; ce bois est intéressant, car il provient de la propriété des frères Sargos, située au bord du fleuve Kouiloii ; il y pousse en plaine non maré- cageuse et il en a été reconnu plus de 17,000 mètres cubes immédiate- ment exploitables. En collaboration avec le commandant Snrgos, d'après de nombreux documents rapportés par lui du (iahon, j'ai entrepris de faire l'inventaire exact des arbres ex(>loitables dans une région bien définie du Mayombe , dans la vallée du Kouilou entre Magne etCongotali, puis de la comparoi- ensuite à la llore de la vallée de la Nyanga, des environs de Tchibanga, dont je poursuis parallèlement l'étude d'après les collections si riches donnés au Muséum, au service de M. le Professeur Lecomte, par M. G. Le Testu. C'est parmi les plantes rapportées du Gabon par le Commandant Sargos que se trouve l'arbre intéressant économiquement et nouveau pour la science, le Bombi, de la famille des RosacéesGbrysobalanées, dont voici la description : Parinarium (S Neocarya) Sargosii Pellegrin. Arhov elata, 3o m. alla. RamitU leretes fulvi , jumores sericeo-velutini , lenti- cellati. Folia alterna, integeirima, subcoriacea, obinnga vel lanceolata , apice gradatim attenuata, acuta, acumnata , basi obtusn, cordnta, t i-iy cm. loncra, 3,5-5,5 cm. lata, supra hicida, glabra , suhtiis prœtev in venularum reticulatas proéminentes ramificaliones , sub glabra ; costa utrinque , nercts (>) Voir F. Pellegrin, Note sur le Banda rouge cl un Ombéga du Gabon, ia Bull. Mus. Paris, 1919, p. 654. InteroJihiis urcuath, (ttlscemb-iillbus (pluriiiio i s-jugatis) siihliis li'vilcr pilo-sis. Petiolus brovis, teres,Julvn-sericeits. S mut. longiis. Stipnîœ subuktœ Jilijoniirs, sericeœ, i cm. longœ. PanicuU icrmlnaks densœ iiiiiltiJbjiTS, y-is cm. longœ et latœ, ftib'o- sericeœ ; — bractcœ ovales, obliisœ, apicuhitœ , tenues, eatus sericœ, inliis glahrœ, lo mm. longœ, 8 mm. latœ, çoncavœ, caducœ ; — .bvactcolœ lineares, tî-'J mm. longœ, ser'ceœ. Pedirelll 2 mm. longi. Calijcis inbiis basi gibbosus, 3 mm. allus, ohVqnus, exlm sericens, intus cnvdius dense/pic liiv- sulns, o-lobatus, lob'ts snbœfpinUbus , patent ibns, lanceolatis aciitis, exius villosis, '2-3,5 mm. longis. Petala ô , cahjris jauci inserta oblonga , obtnsa , 3-3,5 mm. longa, mo.v decidua. Stnmina t^i-io, cahjcis fauci insertn , banl in itnntihtm breeem connata, e.vsevtn , glabra : — filamentn innefpiaVm , ghibro , subnlato-fitlformia , Icviter aifuata , 3,5- 'i mm, bmga ; — antheiw miniitœ, ■ 0,90 mm. longœ. Ovavium globosum vel omtmn, hivanlnin, 0,5 mm. ni dlnmetio, finin calfjcls uniloleml'tt'r adnaliim, încompleU' bllocnlaro, biovuhtnm ; — oi'ula erecta ; — sli/his basUurîs, fdiformiii, glaher. Jihimenta vix supernns. Drnm fulvo-villoHnlit , iminalnm ovoidea , pnlamiiœ osneo i-locularl uilns vllloso, i-spermo. Semina ercrta , ocoldm-lenticulmhi . S- 10 mm. in ditimelm. Gabon. rBords du fleuve Kouilou, entre iMagiic et Congolali.n [Surgos Nom vernaculaire Vili, Hiiyaka el Yonibé: Bonibi. Celle espèce aj)partient à la section Neocavyn Oliver cl présente des afllnil(^s avec les P. niamiphuthim Sahiiie el /*. bnngiveolrnse ]\. E. Fr. , mais s'en (lislinguc à premièie vue par la forme el la piiiosilé de ses feuilles ncuniiuécs, aigu("s, par ses stipules assez lon{jlemps persistantes, par ses fleurs. Le Comniand.uil Sargos ajoute quebpies détails intéressants: L'arbre nbattu mesurait 3i mètres de hauteur, dont i5 de fût: 70 centimètres de diamèlre au-dessus de rempatlement. f^cs accolemenis aliformes très pro- noncés el élevés sont de moyenne épaisseur; le fut irrég-idier, cannelé, trôs brancliui les ramlfloations fortes aseendantos; le port général sub- globuleux à cime aplatie. L'écoice, épaisse de 7 millimètres, s'enlève par grandes plaques très fibreuses, brun rose sur la tranche. Le bols parfait est distinct : aubier blanc et cœur brun acajou avec odeur de farine lorsqu'il est fraicbemenl coupé. La dru|)c à chair épaisse est comestible, «|e la grosseur et du gnnl de ja pomme. — 35] (loSTRlhVTlOS A l'ÉTIDE DU LÀ FlOIIE DE LA GuiANE FRASÇAISE . PAR M, Raymond Benoist. 8aiiiy(Iaeées. Dendrostvlis odorata Eichl. {Mdijiia odorata Aubl., t. 359 ). Arbuste de 3 mètres environ: (leurs blanches, en panicules axillaires. Sans localité (Poiteau, Leprieiu-); ile de Gayenne (Aublet, Le (Juillou in lib. Sagot). Dendrostylis denticulata Tr. et PI. (Moijna (lentkukta Benlh.). Arbuste peu ramifié à feuilles groupées .Vl'extrëniité des rameaux: fleui-s en grappes axiliaires paucitlores. Sans localité (Richard). L.ETiA PB0CEHA Pôpp et Eudi. (i. cusearioides SngotV (irand arbre assez répandu dans la forêt; ou l'appelle : Bois Marie, Coupi blanc, etc. Sans iocalilé (Poiteau): Acarouany (Sagot n" 1107); Charvein (Be- noist, n° 828"); Saint-Jean-du-Maroni (Benoisl u" 976). L.ETiA OBTCSIFOLIA Eiclil. (Srt/«^f/« obtiisijolia ^ich.). Cette espèce est voisine du L. procera, mais en semble bien distincte; dans les échantillons que j'ai vus, je ne trouve pas de formes de passage entre les deux espèces. Sans localité (Richard); Gourdonville (Benoist n" iSgB); Acarouany (Bâgot); Charvein (Benoist n° aaÔ); Maroni (Mélinou 1861 n° 65). Ljitla scaveolens Benth. Cité de Guyane française par Eichler {Flora hrasilienm, l. Xlll, pars I, p. 454). Cayenne (Martin). Ft-ACOURTIA gATAPpBACTA Roxb. Cultivé au jai- Gette espèce, par la structure de ses fleurs, se rapproche du C. commn- taia Briq. , mais ses feuilles sont glabres, les pédicelles et le calice presque glabres, les fleurs plus grandes. Casearia umbellifera R. Ben. nov. sp^ Fruteœ ramis junionhus glahris. FoUa alterna, stipulata (stipulis parvis deciduis], hreviter peliolata , ohlongo-lanceoJala , acuminata, apire obtusiusculo, hasiacnta, mnrgine denticulato, glabra, crehrn pxinctis et lineolis pelliicidis notata. Inflorescentiœ axillares ; bracteœ miinitœ , glabrœ. Flores albi, unibrl- lati; umbellœ peduncuîus pedicellis paulo supra basiin articulatis subœqua- lis. Calicis segmenta quinque ad basim concrescentia. Stamina fertilia decem inœqualia, ad apicem glanduligera : quinque majora sepalis superposita, quinque minora cum sepalis alterna, filamentis glabris. Decem staminodia rum stamiiiibus alterna, pubescentia. Ovarii dimidia pars inferior glabra, pars supcrior pilosa; stigma capitatum minute hirtum. Fructus ignotus. Dimensions : Arbuste de 2 mètres environ; feuiUes longues de 7 à 10 centimètres, larges de 2 à 3 ceiitimèlres, à pétiole long de 2 à 3 milli- mètres; pédoncule de l'ombelle long de 3 millimètres; pédicelles longs de 2 à i millimètres; calice long de 3 millimètres. Saint-Jean-du-Maroni, 2 mars 191/1 (Benoist n° 873); 6 mars 191/1 (n"798).;c;^ Cette espèce, par ses fleurs en ombelles, ses étamines glanduleuses et la forme de son style, se rapproche du C. Pôppigii Eichl.: elle en difl^ère par ses fleurs plus grandes, ses stipules petites et caduques et ses feuilles plus allongées, longuement acuminées, à nervures formant un réseau plus lâche et moins saillant. ^ Casearia stipularis Vent. Petit arbre de 5 à 7 mètres; fleurs blanches. Nom vernaculaire, d'après Sagot : Bois petite feuille. Sans localité (Perrotet, Poiteau, Leprieur); île de Cayenne (Richard, Martin, Mélinon 18/10, n° 117, Sagot, Le Guillou, Soubirou); Acarouany (Sagot); Maroni : ile Portai (Sagot n° 1181). Casearia grandiflora S'-Hil. Petit arbre de 6 mètres environ: fleurs blanc verdàtre. (Inyenno (Marlin'l; Acnrouany (Sagot n° loo); (lodeberl (Waclieiilipini n" yo V. Maroni (Mélinoii 1876, n" /lai. Caseabia silvestris Sw. Sans localilé (Leprieur ) ; (layeune (Marliu, iStoupy) ; (lodoltei'l ( \\ aclien- lieim n" 47); Saint-Jean-du-Maroni (Benoist u* 846), Var. à p^dicelles et calices pubescenls; feuilles entières, coriaceï*, liii- sanles. Saint-Laurent-du-Maroni (Benoist n° 789). Case\ria of.mata Eichl. (Piparca denlata Aubl., t. 386). Sans localité (Poileau); (layenne (Martin); environs de la Afonlag-no Serpoal (Aublot): Roura (Rouquié in Id». Sagot n" i884): Aroma (l\i- çliard); Acarouany (Sagot). Casearia jav!tensi8 h. B. k. Petit arbre à fleurs blancbes; fruit d'un pourpre noirâtre; nom vernU'- çulaire, d'après Mélinon : Dois airouti. Sans localité (Ricliard, Poiteau, Perrotet, Martin, Leprieur); Onanary (Geay n°' lyoo, 1901, igo-j, 1927) ly^î^i iQ'^Q); mont Cabasson (Ricliard); Roura (Giraud in lib. Sagot n" 1978); Mana ( Mélinon V, Acarouany (Sag»»t n" laoy); Maroni (Mélinou i86â , n" 5!Vi-i8C'i, sans numéro). lloMMjLM RACorBKA S\v. [Ihu'Qubm ^itinncu&U Aubl., I. a36). Sans localilé (Aublet, Lcblond, Leprieur); (iodebert ( W acbcidieini n" ai): Maroni ( Mélinon 1H77, n" 887, Recb n' 08 ). IIoMALiUM raci:mohum JaC(|. Sans localité (Leblond, Martin, Mélinon i8'j-)!, n" i48); iiords de la Mana (Mélinon i85'i . n"' yO et 1 15). HoMALiiM NAPIM0GA Spreng. (iY«^j////rt/|rt //«/«/(c»*/^' Anbl.. l. '^87). Rivière de Sjnqaniary (Aiiblçt). Tiirnéracées. PiRIQUETA VISCOSA Tinseb. Sans localité (Leprieui-, de Rolir); Gayenne (Sagot n" laSa, Sou- birou). — 355 — PiRioiETA viLi.osA Anhl. , t. 117 (P. ciiloùhs M*^y. ; Tvrupm liirUt. Dcsv.). Smis localité (Mëlinon i8'i9, ii°' 35, i55, Lebioml); Maroni (Méli- noii 187O, u" 74, Sngot); île de Cayenne ( Aublpl); Kourou (Benojsl II" 1 38 M ; Saint-Jean-dii -Maroni ( Henoist n" 811 ). TuRM:RA RLl'KSTRIS Aulil., t. Il3. Sans iocalilé ( Lebloiid , Lepi'ieui'); bords du Sinnaraary (Aublet); Aca- rouany (Sagot)- Mav.frKtescens Urb. Sans localité (Leprieur); bords du Sinnaraary (Aublet). TlRNERA GUIANESSIS Aubl. , t. 1 1 /l . Sans localité (Leprieur, Ricbard); Pariacaljo (Bcnoist n" l'iog); (^llnr- vein (Benoist ii4). TURNERA ODORATA Ricb. Sans localité (Leblond, Poiteau, Stoupy, Leprieur n" lai); Cayenne (Ricbard, Méliiion, Sagot n" 1988); Maroni (Recb n" ■i7). Passiplora ovata Marthi, Sans localité (Martin); Maroni (Mëlinon iSô'i, 11° -no; Recli n° i5); Maroni supérieur (Crevaux). Passulora ciTRnoi.iA Mart. Fleurs blanc jaunâtre, tacbées de pourpre. Sans localité ( Leprieur); Mana (Bar in bli. Sagot); Acarouauy (Sagot n° 1-287), Pas^siflora f.«tida L. rieurs blanches, base de la couronne violette; bractées laciniées; fruit comestible. Mahoury (Rouquié in hb. Sagot): Cayenne (Soubirou^S KonfOU (Bc- noist n'' t87); Cayenne (Richard, Sagot, Soubirou); Roura (Giraud in hb. Sagot); Manu (Les- chenaull), Acarouany (Sagot n" 987); Maroni (Mélinon 1861, n" 100); île Portai (Sagot n° 9.87 hia); Sainl-Jean-du-Maroni (Benoist n" 1228); Maroni supérieur, à 70 milles de l'emlMiuchure (Crevaux). Passiflora lahrifolia L. Fleurs violettes, couronne à filamenls aiuielés de blanc; fruit jaune, comestible, vendu sous les noms de pi)mme-liane, coiisou, niarilam- bour. Sans localité (Geay n° 3357); Cayenne (Richard); îles du Salut (Sagot); village indien de la Mana (Sagot); Acarouany (Sagot n" 281 et 287); Charvein (Benoisf n° kqh)\ Maroni (Mélinon 1861, n°' 26 et 266-1877, n° Û19). Passiflora coccinea Aubl., t. 826. Fleurs et bractées rouge vif. Sans localité ( Perrotet n" 887; Mélinon 1862, n° 77; Geay n" 8279); Cayenne (Le Guillou, Soubirou); Mana ( Leschenault) ; Acarouany (Sagot n* 288); Maroni (Mélinon 1861, n° 99-1876, 11° 277); Charvein (Benoist n° 3io); Saint-Laurent-du- Maroni (Le Moult). - - 357 — PaSSIKLOHA STIPULATA Aubl., 1. 3-25. Fleurs blanc \erdâtre. Sans localité (Richard); Montagne Serpent (Aublel); (lourdonville (Beuoist n" i536); Godebert (Wachenheim n" 963); Maroni (Mt^linon 1877, n° ^08); Saint-Jean-du-Maroni (Benoist n" 9i5). Carîcacées. Carica papava L. Cultive; on trouve çà et là des pieds isolés dans les parties exploitées de la forêt; ce sont probablement des individus issus de graines apportées accidentellement. îles du Salut (Sagot), Jaracatia spinosa DC. Sans localité (Poiteau); Caux (Aublet); Acarouany (Sagot n" i2i3); Gharvein (Benoist n" hlii;)). — o 5 8 NoTÊit) nELATIlliS AU SeUVICK DE LA ClJLTUKE PAR M. D. Bois. 1° Les travaux de planlalion du Fruliceliiin se Iroiiveat airétés pour le moment, la saison favorable étant passée, mais ils seront repris en automne afin de compléter les collections' dans la j)Ins large mesure. La collection d'arbustes qui y figure actuellement comprend déjà piès de 1,000 espèces, dont un grand nombre d'inlroducliou récente. 2° Dons. — De M. Forestier. Conservateur des Promenades de la Ville de Paris : Plantes aquatiques provenant des collections du Parc de Baga- telle, dont 10 variétés de \ijniiiliœ(( el plantes diverses: De M. CociiET-CocHET, Bosiérisie à (loubert (Seine-et-Marne) : un lot de Rosiers, types spécifiques, pour l'Ecole de botanique (63 espèces); De M. Gdignard, Directeur du Jardin botanique de l'Ecole supérieure de Pharmacie; en échange : un lot de 70 espèces ou variétés de plantes de serres chaude et tempérée; De MM. Caveix et Le Clerc, horticulteurs-grainiers à Paris : une plante en pot, Arabclte des Alpes à grandes fleurs rose vif, vaiiété nouvelle d(! (^iorbeille d'argent ayant obtenu un certificat de mérite à la Société Natio- nale d'Horticulture de France; De MM. DE CuMAc, d'Asti et Magmer ; des plantes pour l'Ecole de bota- nique; De M. Aug. Chevalier : des graines d'Erijilim'n radicaiis et un fruit de Cola actnninala, ce dernier récolté en Indo-tihine. Floraisons. — A signaler en j)lein air les Rhododendrons qui continuent à fleurir au Fruticclum, les collections de Tulipi's à floraison précoce et les corbeiljes de ces mêmes plantes, les collections de Lilas à fleurs simples et douldes; comme exemplaires âgés et très vigoureux de plantes introduitet* par le Muséum, les Xanthoceiyis sorbifolia et CÀlrus iriJoUata (exemplaire très beau au Carré Brongniarll. s a.v.» l*anni les nombieiises espèces qui onl Jleuii aux serres, ou peut citer les suivantes, qui se répartissent en 35 familles: ^onoeot^ lédones» .Echtnca candida E. Mon'. ; — dealbatii E. Morr. ; — Wellbdchii Dlelr. ; Ajjldoiieind SchottiftHinii Miq.: Aloe humilia Lanik., var. , echiimla; Anubias congemis N. E. Br. : Billbevgla Binoti Pi. Gérard, — thiir-soidea Mari., var. longijolia k. Kcli. et Bor. , — r'nV/j/^)vf Wendl., — ciltata Brnngn. ; Blelia liyacinthina R. Br. , var. Gebina Liudl.: (Julatkea leuconeum Morr. , — orna ta Lem., — Wiotiaua Makoy; Caltleija cilriita Liiidl., — labiata Lindl. ; Cœlogijne unijlora Liudl. ; Coleotii/pe nataleiisis G. B. Glarke ; ('ijpripediuin barbalnm Liudl., v;u". 0. Brieiri, — beJluliiIiim Vvchb. ù, — coiicoloi- Baleni. , (Jupripediitiii œnanthiini Hort. , — niveiini Rclib. f. , — toiisiim Rcld>. f. ; Dendrobiitin chrijsotoruni Lindl. , — densijhrum Wa\i., — superbuin Rchlj. f. , — t/iijrsijlorum Rchb. f. ; Diejj'eiibachia memoria Corsi Hurl. ; Hippeastruin vittatiim Herb. : Karatas amaionica Baker., — deiuiculata Baker, — priiiceps Baker, — Hlviata Baker; Lillonia inodesta Hook.; Maxillaria vanabilis Bateni. ; Morœa iridioides L. : Ortgiesia tillandsioides Regel.; Octomeria crassifolia Lindl.: Phajas albus Lindl. ; Philodeiidivii cannœfolium Mart. ; Pleurothallis (irobiji Lindl. : Spatiphijllum Jloribnndiint N. E. Br. : Stenoconjiie Wendlandiann Kranzl. ; Tacca cristala Jacq. ; Tradescantia gentculata Jacq. : Tulbaghia aculiloba Haw. l>icot)'lê Stapf. ; (httjledon gibbijlova M. et S.: Dalechampia Roezliana Muell. , var. rosea; Dorstenia arijolia Laïu., var. muld- f or mi s, — Contrayena L. ; Ephedra altiasiina Dest". ; Lranthemtim h'ucojicurum Hoil. ; Enjthroxijlon Coca Lamk.; Eujjatorium trinircum Scb. Bip. ; — 360 Eupkoibio [Poinscitio) piilrlirniiiKi WiHd.,var. alba, — splendens Bojer; Glycosmis pleiogune Hoil. ; HolbtBllia latijolia \\ ail. ; J.ï'ora acuiiiinata Roxb. : .lacobinia magnifica Ben th. et Hook., var. Pohliana; Jasmtnum p'imtdinum Hemsl. , — volublle Jacq. , — Samhac Ait.; J(iteorhi:n Columbd Miers; Jatropha podugiica Hook. : Juanulloa grandijhra Dun. ; Kalunchoe Iceivemis N. E. Bi'. •. Mamillaria glochidiata Miiii.: Myrsine africuna L. ; Phyllanthus nivostis Hort. , — roseo-pictm Hort. ; Plu/llocditiia ririKitas Wjilj) Guedeneyi , — Ackermnnni Walp. ; Pionmnin Lindleyana Tul., Pittosporiiin crassifolium Sol. , — undulaluin\eaL; Pilea grandis \\ edd. ; Polygonum rhinense L. ; Psidium Araca Raddi., — Cattleyanum Sab. ; Rhynchosia pubescens DC. : Boyena liirsula L. ; Seruriucga bu.rijoUa Muell.; Seduiii Greggù Hemsl. ; Sempcrvivuut brachyeaukm \\ ebb. , — Tournefortii Pfi. ; SiiHinondsia califoriiica Nuit. ; Tourneforlia calyciiui Bentli. ; Trackelospernitim jasintnoides Lem v; r. — 361 CoyTRiBVTioy 1 la Flore de la NovvELLE-CALÉDoyiE , PAR M. A. GuiLLAUMlN. XXXII. Plantes de collecteurs divers. {Suite.) itlagnoliaeées. Drymis AMPLExtCAULis Vieil!. exParmentier=BuBBiA AiRicuLATA V. Tiegb. — Mé Non ( Ci'ibs 1 167). Anonacécs. PoLYALTHiA NiTiDissiMA Benlh. — Bourail (Pennel Aoi), Païla (Scbie- cliler 1/1960). RicHELLA oBTisATA Baill. — Balade (Vieillard 96). Capparidacces» Capparis spinosa L. var, mariana K. Scluim. — Lifou, cap Flotte (Balansa 1697). ' Violacées. loNiDioN A0STRO-CALEDOMCDM Vieil!. — Embouchurc du Dolbio (Balansa 3593), Mont Dbo (Locard), Uaraï (Lecard) , Bourail (Pennel). I. iLiciFOLiiJM Vieil!. — Nouvelle-Calédonie (Pancber 7 p. p. , Lecard, Tbiébaut 169), Nouméa (Balansa hSU, i23o p-p-, laSi), Yaboué (Brousmicbe 68), forêt de Trenguy (Brousniicbe 6i5), Balade (Vieillard 116), Bourail (Balansa 1229), Nouvelle-Cab'donie et ile des Pins (Pan- cber 238), île des Pins (Germain), Lifou (Doplancbe 16, Balansa 2369). VAlsodeiacaledonica TurczaninoIT [Bull. Soc. Nat. Moscou 36/i (i863), p. 558] est certainement idenliqueà XlonkUon ilicifoliuin Vieill. [Bull. Soc. Linn. Normandie , IX (i865), p. 336] : l'épi tbète de caledonica a donc la priorité, mais comme il existe déji un / austro-caledonicum Vieil!., je crois qu'il vaut mieux conserver le binôme /. ilicijolium, qui ne prêle à aucune confusion. Mdsécm. — XXVI. 9^ — 362 — L7. linearijoliuin Vieill. mss. ne peut éti'e considéré que comme une forme de VI. ilicijoUvm remarquable par ses feuilles linéaires, généralement à dents nulles ou peu visibles, mais il existe des passages avec le type de l'espèce à feuilles lancéolées et dentées. C'est à cetle forme (ju'il faut rapporter les échantillons buivants : Nou- velle-Calédonie (Pancher 190, Boa), Nouméa (Balansa \i^o p.p.) (îalope (Panclier 7 p. p., Vieillard 2802), Cap Devert, Gatope (Vieillard 8/J9 in Deplanche). On peut distinjjuer encore une formo à feuilles spalulées. iu-rondies au sommet, correspondant au BellevalUa semilata de Moulrouzier. Agation Deplanchki Brong. et Gris ex Guillaumin. — PorI boisé (Pan- cher), Mont Mi (Balansa i'Jq/i") entie Saint-Louis et Ounia (Balansa 122^). A. Pancheri Bronf[. — Ferme modèle près de Nouméa (l>ai;iiisa 685), bords de la Dombéa j)rès de Koé (Balansa 1-29.5M rivière (bi Pont des Fiançais (Balansa i2-35) bords du Dolbio près d'Onrnué (Balans;i 3599), Nakély (Balansa 2870), Wagap (Vieillard 109), Bahide (Vieillard 110), Montagne de Kio ( Lecard). K. Schumann et Lauterbach ont (b>nné [Fi Deutsch-Scliui: jreb. in Sudsee, p. tihli] une clef des A^oation {^= Agatca) pour les échantillons sans fleurs, celle-ci peut être complétée par la suivante : A. Ovaire glabre. a. Appendices des étamines aigus; labelle velu on iedans au-dessus et an-dessous de rélrangh'ment . glabre à son niveau. A . niorrobolrus. h. Appendices des étamines arrondis, labelle velu en dedans au niveau de rélranglemenl et un peu en dessous A. Drplaiichei. B. Ovaire velu, appendices des étamines arrondis. (I. Labelle velu en dedans au niveau de l'étranglement et au-dessous. a. Labelle triangulaire ( = ovale sub-cordé suivant Brongniart), ovaire enlièremenl revêlu de poils blancs, sépales velus en dehors. A. Pancheri. (S. Labelle losaiigique (= ovale suivant Brongniart) ovaire parsemé de poils, sépales glabres A Vieillardi. h. Labelle totalement glabre A. violare. 363 Pittosporacées» PiTTOSPORLM MoiUEREi Vieill. rass. — Table Unio (Lécard). Espèce à grande panicule terminale comme le P. paniculatuin , Brong el Gris, mais à Heurs petites, groupées en bouquets ombeliiformes à i' extrémité (les rameaux de la panicule. P. PAMciL\TiM Brong et Gris. — Entre Ounia et la plaine des Lacs (Balansa SooyKCanala (Vieillard 85), Bonrail (Adra. pénit., m). Le P. tristi; A ieill. mss. est identique au P. gracile Panch. ex Brong et Gris. Le P. undulatum Panch in herb. (non Ventenat) var. macrocarpum Panch mss. est identique au P. Simsoni Montr. On peut déjà grouper les espèces dont le fruit est connu de la façon suivante : A. Fruit subéreux. i i de Deplanclie, qui a|)partiennpnl en réahtë au M. vcrùcUlala Plauch. et Tiiann. Tcriisfrfieiniacées. MicuosKMMA SALif.iFOLU I.abill. — (lanaia (Vieillard t.5t), Wajjap {Vieillard •iZhh). Le Plijj liant lius nliark Baill. est certainement un Microscinma voisin du M. salinjolia, peut-être identique à l'une de ses formes. malvacces. Malvastrum triscupidatum a. Gray. — Nouvelle-Calédonie (Germain). Sida aclta Burm. — Néaria (Cribs 1 185). IIiBiscDs Abf.lmoscucs L. — Nouvelle-Calodooie (Pancher), Nouvelle- Calédonie et ile des Pins (Paucher 67-2). II. DiviîRsiFoi-ius Jacq. — Nouvelle-Calédonie (Pancher? 4i6, Cribs sans numéro), île des Pins (Cribj 1 169). H. RosA siNENsis L. — Bourail (Balansa loSa), Lifou (Thiébaul 16). H. TiLiACELS L. — Nouvelle-Calédonie (Pancher). *H. TRicL'SPis Bnnks. — Nouvelle-Calédonie (Panchor). Cette espèce ne me parait pas distincte spéciliiiucmcnt de 177. tiliaceus. Sterculiacées. IIeritikra littorai.is Ail. — (Cultivé dans les terres de Linden sous le nom de Croton, provenant de Nmivelle-Calédonie.) Forme à feuilles allongées, étroitement ovales -lancéolées, aiguës au sommet. Melociua odorata L. f. — Canala (Mac Gillivray). Walthkria moicA L. — Canala (Vieillard iSa). Maxwellia lepidota Baill. — Nouvelle-Calédonie (Baudouin 33-2), Canala (Vieillard a-lôo), Dombéa (Vieillard aSSi), environs de Ouatendé près Gatope (Vieillard aSôa). 365 — Tilïacées. Grewia Mallococca Lr. — Nouvelle-Calédonie (Deplanche 623, Bau- douin), Nouméa (Vieillard i58, Balansa hlxçj). Anse Vata (Brousmiclie 122), Balade (Vieillard 169), Bourail (Pennel ih, Balansa 1270), îlot Siandé (Balansa 1270"). Nouvelle-Calédonie et île des Pins (Panclier 697), île des Pins (Germain). ffM'bouaérou- à Bourail. SoLMsiA CALOPHYLLA Baiil. — Caiiala (Vieillard li?). Elseocarpacées. Antholoma MONTANA Labill. — Chaîne centrale (Lecard), Mont Arago (Balansa 21 '41), au sud de la Table Unio (Balansa ai^i"). El,î;oc\rpus ovigerls Brong cl Gris. — Prony (Balansa 48o), Mont Mi (Balansa 1807), Daaoui de Ero (Balansa 1007''). E. ROTCNDiFOLios Brong et Gris. — Près de Koé (Balansa 1 3i 1), versant Ouest du Chapeau (Balansa 3oo6). Lifou (Deplanche 9, Balansa 21 45). rrGaa« à Lifou. E. sPEctosus Brong et Gris. — Au-dessus de la Ferme modèle (Balansa hoU). DcBouzETiA ELEGANS Brong et Gris. — Canala (Balansa 2162), partie supérieure de la vallée d'Houaïlou (Balansa 21 42). Er;» throxylacécs. Erythroxylon novo-caledomcdm Schultz. — Nouvelle-Calédonie (Pancher i5o), Mont Poume (Balansa 8190), Ponnie, Taulé, Cap Tonnerre (Pan- cher 172), île des Pins (Panclier). Malpi^hiacées. AcRiDOCARPOS AusTRO-cALEDONicus Baill. = A. AUxamlrhiœ Panch. ex Vieil!, mss. — Nouvelle-Calédftnie (Pancher 226), Canala (Vieillard 2 53), Païla (Vieillard 2^9), Poume (Deplanche 267). Zygophyllacéesi TRiBULfs cisToiDEs L. — Nouvelle-Calédonic (Deplanche ^98), Nouméa (Germain), Saint-Vincent (Vieillard 71), Gomen (Germain)., île Non (de Pompéry), îlot Koundouiou, près d'Uaraï (Balansa i3/i8). 366 — Rutacées. BoRONELLA VERTiciLLATA Raill. ex Guillauiii. — Mé Areinbo (Grihs 996). Eriostemon pallidum Sclillr. — Houaïlou ( Biousmiche). Ddtaillyea trifoliolatv Baill. — Balade (Vieillard 1 o38 , t o3/i }, Pouébo (Deplanche 378). Evodia igwmbiensis Guillaumin = Evodia sp. Schltr. in Eufil. Bot. Jnfirh., XXXIX, p. 139. -Nouvelle-Calédonie (Vieillard 719), Ouhalche (Schiecliter i5566). Balade (Vieillard 3o5), Ponébo (Vieillard 3o5 in Deplanclie). Les fruits non décrits ne présentent, le plus souvent, qu'un seul carpelle ne mesurant g-uère plus de o,-2 centim. de largeur ef semblant indé- liiscent ou très tardivement déliiscent, ce qui |»lacerait celle espèce dans la même section que VE. cirupaccca et ÏE. tripIttiUn. E. psEtJDo-OBTUsiFOLiA Guillaum. - Nouvellc-Calédouie (Deplancbe ^92, 3o3, A90, Pancher 721, Lequerré), Nouméa (Balansa 382), au nord de la Conception (Balansa 279.5), au-dessus de la Ferme modèle (Balansa 382), Canala (Vieillard 292). Wagap (Vieillard 29/i), Balade (Vieillard 29/»), baie de Tupili (Deplanche 3o2), ilol Tupiti (Balansa 1802), iie des Pins (Cribs 1 102), Lifou (Thiébaut, Balansa 1802°). Fruit (non décrit) à 1-2 co((ues bistres à bec à peine visible, mesurant 0,3 centim. E. TRiPHVLLA DC. — Nouvelle-Calédonie i^ Pancher 81, Vieillard 718, Deplanche l\c)li), Wagap (Vieillard 296, 2261, 2/»63), Balade (Vieillard 3o6), Bourail (de Pompéry) à Test de Pont des Français (Balansa 179O j, au-dessus de laFerme modèle (^Balansa 38i), Nouméa (Balansa 38i\ Kifoii (Thiébaut 282, Deplanche 83). ffFimeng' à Lifou. SARCojiELicoPEARoyROPHYLLA Guillaum. — Nou velle-Calédouie (Petit 157). ff Feuille d'arg-enti. Melicope LAsioNEURA BaiU. ex Guillaum. — Mont Koghi (Pancher). AcRONYCHiA L^ïvis Forst. — Canala (Deplanche in Vieillard 986). Halfordia Kendack Guillaum. — Wagap (Vieillard 3701). MoRRAVA CRENOLATA OHv. — Nouvelle-Calédonie (Baudouin). Célastracées. Gymnosporium Deplanchei Loes. — Poume, Néné, Gronde Paaba (De- planche 262 bis). • , _ 367 — llippoci'atéacées. Salacia Pancheri Baill. — Bourail (Ponnel igS). Liégiiniineuses. * Phaseolus LiJNATiis L. — Cullivé en Nouvelle-Calédonie (Paucher). P. sEJiiERECTLs L. — Nou\ elle-Cal»'donie , inlroduit en i85() (Pancher), Nouméa (Balansa -296). . *(;rotalaria QuiNoi kkoijv L. — lîalade (Lahaie i34o). *C.SERicEA Retz. ^Nouméa (Balansa 3o5), subspontané à Bourail (de Pompéry). C. STRiATA DC = ? C. Salliuna Andi'. — Nouvelle-Calédonie, introduit en 1869 (Pancher), Nouméa (Balansa 3oV). Bourail (Pennel -200, 890, Adm. pénit. 66). •G. VERRncosA L. — Nouvelle-Calédonie | Pancher). Arthroclianthis ANGiJSTiFOLius Hochr. — Bourall (Pennel 202). A sERiCEus Hochr. — Poume (Vieillard aô'iS). Nephrodesmus ALBDsScbindl. — Bourail (^PiMinel 386). Dermodium polycarpum DC. — Bourail (^Pennel 26), ffM'bouisé^. Canavalia oBTisiFOLiA DC. — Bourail (Pennel 35 1). Lablad vuLGARis Savi = Dolickos Lahlah L. — Baie Onié, à la base du Pic la (Balansa 29^), subspontané Nouméa (Balansa 297), Bourail (Lé- card, Adm. pénit.). Cajanus iNDicus Spreng. — Dombéa (Cribs 780), Canala (Mac Gillivray 28), Thio (Brousmiche), Bourail (Pennel 2o5, 887). *Mucu\A gigan'tea DG. — Pouébo (Dephinche 3o2, Pancher 43), Balade (Vieillard 882), baie Lebris ( Balansa 2470"), Lifou (Balansa 2/170 ). *D4LBERGtA MONospERMA Dal/. — Nouvelle-Galédonie ( Paucher) , Taulé (Deplanche 336). Saxil'ragacées. Argophylldm nitidum Labill. — Hienghène (Vieillard 886), PoLYosMA brachystachys Schltr. — Pouébo (Vieillard aSi). Schlechter in Engl Bot. Jahrb., XXXIX, p. 117, a omis de citer le numéro de son type: c'est en réalité le d° ibôg/i. — 368 — * P. DiscoLOR Baill. — Balade (Vieillard i), au-dessus de Canala (Balansa 1780), Bourail (Pennel ^29). P. spicATA Baill. — Nouvelle-Calédonie (Lécard 79), à l'ouest de Canala (Balansa 36-25), au sud de Canala (Balansa 178a), Bourail (Pennel 36o). CoDiA MONTANA Fopst. var ALBiKUONS Broug. cx Scliinz et Guillauni. — C. albifrons Vieill. mss. = Pancheria humilis Brong. et Gris mss., var. frutescem Brong. et Gris mss. A typo differt Joins vulgo mtnuribus , circa 3 cm. x ^,5 cm. primumiit ramis, nliumlp supra nlbo , iiifvn fuho-araiieoso-farinosis , demie supra , costa ± excepta, panuDso glaucescentibus nitidisqiie, infra farinoso-albis. Nouvelle-Calédonie, buisson de 1 mètre, dense, arrondi, hautes monta- gnes ferrugineuses (Panclier 188, aoo), sommet des montagnes au N. E. delà haie de Prony (Balansa 191). C'est certainement au Codia n'itida Schllr. qu'il faut rapporter le n° 1079 de Balansa, déterminé pourtant par B.ongniart lui-même Pancheria obovala Brong et Gris. Pancheria. Engleriana Schllr. — P. conferlu Vieill. mss. — Caoala (Vieil- lard 9693). P. TERNATA Broug et Gris. — Wagap (Vieillard 690). Geissois INTKRMEDIA Vieill. ex Pampan. — Poimbaï (Vieillard 2289). G. l'RLiNosA Brong. et Gris var. macrantha Brong. et Gris. — Poro-Koua (Gribs 1 189). CoîvoMA MACRoi'iiYLLA Brong ct GHs. — Mont Mou (Vieillard ûod). SOMMAIRE. Actes administratifs : Pages. Dépôt du fascicule n" 3 du Bulletin de igao 28 i Nomination de M. A. Guilladmin comme Assistant à la Chaire de Cullure. , 381 — de M. P.-H. Fritel comme Assistant à la Chaire d'Organographie et de Physiologie végétales 381 — de M. L. Germain comme Chargé du cours de Malacolon^ie 981 — de M. R. Delanot comme Gardien de galerie auxiliaire 981 Décès de M. E. de Boury, Correspondant du Muséum : paroles de regret prononcées par M. Éd. Lasiy 28a Don de la collection de Lépidoptères diurnes (Rhopalocères) constituée par MM. J. et L. DE JOASNIS 98/1 Présentation par M. R. Anthony d'un travail de M. L. Girard «84 Don d'un mémoire par M. Ed. Lamy 984 Cotumuiiications : R. Anthosy. Les suhdivisions du genre Disijfus Linné, ly.ôS 985 F. Angel. Sur deux Opliidiens nouveaux de la Collection du Muséum. ... 991 P. Lesne. Notrs sur les Coléoptères Térédiles : 18. — Un Bostrychîde nouveau de la faune yunnauaise 99") G. Bénard. Description d'une nouvelle espèce du genre Rhyssemus [Col. Scarab. Aphodiini] «98 Edm. Fleiitiadx. Collections recueillies par la Mission géodésiqne de l'Equa- teur : Coléoptères Élatérides. Description des espèces nouvelles. . . . 3oo V. Laboissière. Diagnoses do Galerucini nouveaux d'Afrique de la Collection du Muséum de Paris '606 G. PoRTEviM. Note sur quelques Silphides du Japon .3o() L. Chopard. Diagnoses de Gryllidcs [Orthoptères] nouveaux de la Guyane française, recueillis par M. R. Benoist 3io (Jh.-P. Alexander. Indescribed Crane-Flies in the Paris Muséum ( Tipulidœj, Diptera) : Africîsn Species, Part 11. (Continued.) 3i6 0. Parent. Description d'une espèce nouvelle de Do^ichopodide (Diptère). 819 E. Ségdt. Les Moustiques de France. (Suite.) 892 Ed. Laut. Notes sur les espèces de Mylilus décrites par Lamarck .H3o J. CosTANTiN. Note sur les collections micrographiques de la Chaire de Bota- nique (Organographie et Physiologie) 336 (Vuir la smte à la page b de la euuvirture.) J. PoTTiEn. La parenté des Andréacées et des Hépatiques et un cas lérato- logique qui la conlirme 887 H. Lecomtb. Eberhardtia, genre nouveau de la famille des Sapotacées. . . . 865 F. Pkllecrin. Le Bombi du Gabon, Parinartum Sargosii Pelb'grin (Rosa- cées-Chrysobalanées) S/jg R. Benoist. Contribution à l'étude de ia Flore de la Guyane française. ... 35 1 D. Bois. Noies relatives au Service de la Culture 358 A. GciLLAnuiN. Contribution à la Flore de la Nouvelle-Calédonie : XXXll. Plantes de collecteurs divers. (Suite.) 36 1 SOCIETE DES AMIS DU MUSÉUM NATIONAL D'IIISTOIUE NATURELLE (EXTRAIT DES STATUTS). i. But et composition de la Société. Article premier. L'Association dite Société des Amis du Muséum national d'Histoire natu- relle, Tondcc en 1907, a |ioiir hiil de donner son a|i|)iii moral et lînancicr à cet éUihlisseniont, d'enricliir ses collections, niéiia^<'ries, laboraloires, serres, jardins et bildidtliècjiies, et de favoriser les travaux scientiliqiies el l'euseignenienl qui s'y rallachenl. Elle a son siège à Paris. Article 3. L'As.socialion se compose de Membres titulaires , de Membres donateurs et de Membres bienfaiteurs, (jui doivent (Hreagrëës par le Conseil d'administralioD. Pour être Mend)re liluliiire, il laul payer une cotisation annuelle d'au moins 10 francs. La cotibatiou peut être rachetée en versant une somme fixe de 1 5o francs. Poiu' être Membre donateur, il faut avoir donné une somme d'au moins 5oo francs, ou avoir versé pendant dix ans une cotisation d'au moins 60 francs par an. Pour être Membre bienfaiteur, il faut avoir donné au Muséum, ou à ia Société, soit une somme de 10,000 francs, soit des C'dieclions scientifiques ou des objets, meubles ou immeubles, ayant une valeur équivalente, soit, pendant dix ans, une cotisation annuelle d'au moins 1,200 francs'*'. (') S'adresser pour les versements à M. Pierre Misson, tretorter de l'Assoctalion, boaievard Saint-Germain, n* lao, à Paris. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE REUMON MENSUELLE DES NATURALISTES DU MUSÉUM ANNÉE 1920 N° 5 PARIS IMPRIMERIE NATIONALE MDGGGGXX AVIS. Le Bulletin du Muséum étant uue publication meusuelie, destinée essen- tiellement à de courtes notes permettant des prises de date, son impression doit être rapide : MM. les Auteurs sont donc instamment priés, dans l'in- térêt générai, de vouloir bien accepter la réglementation suivante : L'étendue des notes insérées par un même auteur dans un numéro du Bulletin ne saurait dépasser huit pages d'impression. Toute communication excédant cette limite sera renvoyée à l'auteur. Toute remarque verbale faite en séance à propos d'une communication devra, si son auteur désire qu'il en soit tenu comple au Bulletin, être remise par écrit dans les vingt-quatre heures. Les nmnuscrits doivent être définitifs pour évilor les remaniements et écrits très lisiblement, seulement au recto de feuilles isolées. Ils ne porteront d'autres indications typographiques que celles conformes aux caraclères et signes conventionnels adoptés par l'Imprimerie nationale, par exemple : Mois à imprimer en ilaliipie (notamment tous les mots latins) : souli- gnés une fois dans le manuscrit. Mots en petites capitales : soulignés deux fois. Mots en caractères gras (en particulier noms d'espèces nouvelles) : sou- lignés d'un trait ti-embl('. Pour chaque rcjércnce bibKographiïjue , on est prié d'indiquer le litre du périodique, la tomaison, l'année de publication, la pagination. Tl est désirable que, dans le titre des notes, le nom du groupe ou embranchement auquel appartient l'animal ou la plante dont il est ques- tion soit indiqué entre paj-enthèses. Les Auteurs sont priés d'inscrire sur leur manuscrit le nombre des tirés à paît qu'ils désirent (à leurs frais). Les clichés des figures dans le texte accompagnant les communications doivent être remis en même temps que le manuscrit, le jour de la séance; faute de quoi, la publication seia renvoyée au Bulletin suivant. En raison des frais supplémentaires qu'elles entraînent, les planches hors texte ne seront acceptées que dans des cas tout à fait exceptionnels et après décision du Bureau. Il ne sera envoyé (]\\une seule épreuve aux Auteurs, qui sont priés de la retourner dans les quatre jours. Passé ce délai cl dans le cas de corrections trop nombreuses ou d'ordre technique, l'article sera journé à un numéro- ultérieur. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE. ANNÉE 1920. — N° 5. ^'*"" ' ']!^ — ï)<ô>e>-- 192' RÉUNION DES NATURALISTES DU MUSEUM. 27 MAI 1920. PRÉSIDENCE DE M. L. MANGIN, DIP.ECTELR DU MDSÉL'M. ACTES ADMINlSTUVriFS. M. LK Président dépose sur le Bureau le quatrième fascicule du Bullelin pour rannée 1920, contenant les communications laites dans la réunion du 29 avril 1920. M. LE Président donne connaissance des nominations suivantes : M. SÉcirv (Eugène) est nommé Préparateur titulaire à la Chaire d'Entoinologic (Arrête du 3 mai 1920); ^1. Clavelin (Paul) est nommé Préparateur titulaire à la Chaire d'Anthropologie (Arrêté du 1" mai 1920); M. MiRANDE (Rohert) est nommé Préparateur titulaire à la Chaire de Cryptogamie (Arrêté du i''"mai 1920); M. Orcel (Jean) est nommé Préparateur stagiaire à la Chaire de Minéralogie (Arrêté du i*^"' mai 1920); M. Levrault est nommé Garçon de lahoratoire auxiliaire à la Chaire de Physique appliquée (Arrêté du 1 1 mai 1920). *^ M.,..', U _ lYlI ai) Mii^M \i, — wïi. — 370 — CORRESPONDANCE. M. LE Président annonce qu'il a reçu de M. P. Serre, Consul de France à San José de Costa-Rica, Associé du Muséum, les noies suivantes, qui ont étç communiquées au Comité des Travaux scienti- fiques et histori([ue8 : 1" Coioliers si/Ivesires sur la cote occulenlah du Cosla-lUca ; 2" Français qui rêussiaseut a l étranger; 3" Le Costa-Rica a vol iV oiseau; t h" Etude sur le Ricinier. DON D'OUVRAGES. M. R. Anthony présenl(> on ces termes deux ouvrages : J'ai riionnenr de déposer sur le bureau et d'oiïrir pour la Hihliollièque le fascicule XI (Edenlala), sous-fascicuI(^ i {Ihisi/podida'), du (ktalogue raisonné et descriptif des Coller tinns d'Osléologic du Service d'Anatoinie com- parée du Muséum d'Histoire hy//m)W/c'''. Ce fasricule esl le troisième j)aru de la série des Maniiiiirères, les deux autres antc'ricni'ement publiés étant le fascicule IX [Pludidota) et le fascicule X (TubuUdentata). 11 contient 66 pages et 36 ligures. Cette |Md)licalion, qui a p;i être entreprise grâce à une subvention ob- tenue, sur la demande de l'Assemblée des Professeurs du Muséum, de la libéralité de l'Académie des Sciences (Fonds Loutreuil), représente main- tenant un ensemble de iq'j pages avec 78 figures. I.es six autres sous- fascicules, qui épuisent les Édentés, ainsi que le fascicule préliminaire et le fascicule 1 (Monotremata) sont complètement écrits et auraient déjà pu paraître sans les diflicultés d'impression actuelles et l'augmentation tou- jours croissante des prix de la composition et du clichagc. J'ai l'honneur de déposer sur le bureau et d'oiïrir pour la Hiblintbèque du Muséum, de la part de son auteur, le Professeur agrégé H.-V. Vallois, de la Faculté de Médecine de Toulouse, l'exposé des Titres et Travaux scientifiques qu'il vient de présenter à l'appui de sa candidature au récent concours d'agrégation d'Anatomie. '') Masson et C'% éditeurs, Paris, igao. — 371 — M. Vallois est un ëtève et un des plus fidèles travailleurs du Laboratoire d'Anatomie comparée du Muséum d'Histoire naturelle qu'il a régulièrement fré;|uenté depuis l'année 1912. En 1918, pour l'étude du type adap- tatif primitif des Microcheiroplères, en 191'» pour l'étude de la ceinture scapulaire des Batraciens, en 1919 et en 1920 pour la rédaction de la Revue annuelle d'Anatoinie à la lievue générale des Sciences,'^ sa été parti- culièrement heureux de m'associcr M. Vallois. C'est du Laboratoire d'Ana- toniie comparée que sont sortis la plupart des travaux qui correspondent aux 5i notes et mémoires énumérés et analysés dans sa notice et dont les litres seuls indiquent clairement l'orientation de son esprit vers les investi- gations de science pure. La partie de cet opuscule qui sera sans aucun doute la plus remarquée est le trop court résumé, donné par l'auteur, d'un volumineux mémoire complètement écrit et dont l'immédiate publi- cation est seulement retardée par les diflicullés actuelles, sur les muscles de l'épisôme chez les Vertébrés, — question obscure et complevc que per- sonne , jus(pi'ici, n'avait osé entreprendre de traiter à fond. L'anatomie c(>nq)arée des Vertébrés, en si grand honneur partout h Télranger, notamment en Amérique, subit actuellement chez nous, le pays de Cuvier et d'Ét. Geoffroy-Saint-Hilaire, une crise inquiétante : ceux qui la cultivent en France deviennent de moins en moins nombreux (voir à ce sujet : IL Antiionv, lievue ^énévak des Sciences, i5 ttct. 1917). Le brillant succès de M. Vallois au Concours d'Agrégation des Facultés de Médecine, l'intention du jury de mai-quer par le très grand cas qu'il a fait de ses tra- vaux sa préférence pour les recherches d'oi'dre purement scientifique, est d'un heureux présage. M. Vallois répandra dans les milieux où l'appellent ses nouvelles fonctions les traditions et l'enseignement du laboratoire d'Anatomie comparée dont il a été pendant huit ans un des meilleurs col- laborateurs. y:) , — 372 — COMMUNICATIONS. Sur deuj CyviusidÈs nouveaux d'AlgÉiue et /)E Tunisie APPARTENANT AU ilENRE PflOXINKLLUS, PAU M. LK D' Jacques Pellegrin. Malgré la proximité de la métropole, les Poissons des eaux douces des régious barbaresques ne sont pas encoïc complètement connus. Sans parler du Maroc dont l'exploration suivie est relativement toute récente, même en Algérie et eu Tunisie, on peut encore trouver des espèces nouvelles ou qui n'y avaient pas été signalées. C'est ainsi, pour n'en citer qu'un exemple, <|ue le Commandant Cauvet a mentionné, il y a quelques années^' , la présence à Tolga , aux environs de Biskra, d'un grand Siluridé passé jusqu'ici inaperçu, le Claiias laz-era C. V. dont il vient d'adi-esser des spécimens au Muséum. En ce qui concerne la famille des Cyprinidés, assez bien représentée dans les eaux douces d'Algérie et de Tunisie, on ne connaissait jusqu'ici que 5 espèces de Barbeaux, les liaihus bisca réunis Boulgr. , IL callciisi.s C. V.. />. netiviincnsis C. V., JL inliiiorii Boulgr., et Icsut à fait dans le Sud le B. (lescvti Pellegrin et deux espèces de Plto.iinellus, sort "s de Vairons ipie certains auteurs ne considèrent que comme un sous-genre des Leucisciis. La revision des Poissons de l'Afrique du Nord (|uc j'entreprends en ce moment m'a montré que deux espèces Jiouvelles, dont on trouvera ci-dessous la description, doivent être séparées des types précédemment décrits, le Phoaincllus callensis Guichenot et le P. (lliuii>itoni Vaillant. Phoxinellus Guichenoti nov. sp. La hauteur du corps égale environ la longueur de la tète et est comprise 3 fois i/3 à 3 fois 2/3 dans la longueur sans la caudale. Le museau est ('' Commandant G. Cauvet, Les mares à Silures de l'Algérie [Bull. Soc. Hint. nat. Afrique du JKdviI , lyiS, n° 7, p. 109). — 373 — arrondi, un peu plus court que le diamètre de l'œil, qui égale environ l'espace interorbilaire el est contenu 3 foi? à 3 fois i/3 dans la longueur de la tèle. La bouche est fendue obliquement ; les mâchoires sont égales en avant. Il y a lo branchiospines, courtes, pointues, bien espacées à la base du premier arc branchial. On constate la présence d'une pseudo- branchie. Les dénis pharyngiennes sont unisériées, au nombre de 5 d'un côté, U de l'autre. La ligne latérale complète suit la ligne du ventre et n'est médiane qu'à la fin du pédicule caudal. Les écailles, à stries diver- gentes assez nombreuses, sont régulièrement imbriquées. On en compte 34 à 37 en ligne longitudinale, — — -^ — ^- en ligne transversale, 1 1/9 ou 9 entre la ligne latérale et la ventrale, 12 h ik autour du pédicule caudal. La dorsale commence au milieu de l'espace compris entre l'origine des ventrales et celle de l'anale; son bord supérieur est convexe; elle est composée de 3 rayons simples, le dernier mince, flexible, faisant les /i/5 ou égalant la longueur de la tête et de 7 rayons branchus. L'anale comprend 3 rayons simples et 8 ou 9 branchus; elle n'atteint pas la caudale. La pectorale de 12 rayons, assez pointue, fait des 3/i aux hjh de la longueur de la tête et arrive généralement à la ventrale; celle-ci, de 8 rayons, peut atteindre l'anale. Le pédicule caudal est 1 fois 3/4 à 2 fois aussi long que haut. La caudale est fourchue, à lobes pointus. La coloration est brunâtre sur le dos, argentée sur les côtés et sur le ventre; de minuscules points noirs se voient principalement sur les côtés oii ils forment une bande latérale plus ou moins nette. Les nageoires sont claires. D.III7; A. m 8-9; p. 12; V. 8; Sq. 6 1/9-7 i/"^ 1 34-37 I ^ ^h- N° 3136. — Coll. Mus., La Galle (Algérie) : Guichenot (types de Leuciscus callensis Guichenot). 5 exemplaires : longueur : 33 -|- 7 = '10 à ^k^i -j- 1 1 = 55 millimètre.-;. Ces petits exemplaires se trouvaient confondus avec les autres spécimens de 37 à 110 millimètres de longueur, rapportés jadis de La Galle par Gui- chenot et qui lui ont servi pour la description de son Able de La Galle ^*^ Ils s'en distinguent cependant nettement par leurs écailles relativement beaucoup plus grandes. Je me suis fait un devoir de dédier celte espèce nouvelle au naturaliste auquel on doit la description des Reptiles et Poissons de la Mission d'ex- ploration scientifique de l'Algérie. (1) GiiiciiKNOT, Erpliir. Se. Alfrn'ir, Poissons, p. ()'i, pi. VU, fig. 2 (i85o). -^ 374 — Phoxinellus punicus nov. sp. La bailleur du corps est contenue h fois à li fois 9/0 diins h longueur sans la caudale, la long-ueur de la tête 3 fois 3/4 à 'i fois. Le museau est arrondi, plus court que le diamètre de l'œil qui égale l'espace interorbiLnire et est compris 9 fois 1/2 (jeune) à 3 fois dans la longueui- de la fête. Les màchoii'es sont égales en avant. Ou compte environ lio à 5o brancliiospines, courtes, grêles cl étroitement rapprocbécs à la base du premier arc bran- chial. Les dénis pharyngiennes sont unisériécs au nombre de 5 d'un côté, k de iaulre. La pseudol)raucbie est présenle. La ligne latérale est com- plète, elle suit la ligne du ventre et n'est médiane qu'à la lin du pédicule caudal. Le ventre est arrondi. Les écailles à stries divergentes sont régulière- ment imbriquées; on en comj)to Go à 68 en ligne longitudinale, y--- — -^ en ligne transversale, k 1/9 -5 i/-2 entre la ligne latérale et la ventrale, 96 autour du pédicule caudal. La dorsale à bord inférieur droit ou convexe commence au milieu de l'espace compris entre l'origine des ventrales et l'anale; elle est composée de 3 rayons simples, le dernier mince, flexible, égalant environ la longueur de la tête et de 7 ou 8 rayons mous. L'anale h bord concave, comprend 3 rayons sinq)les et 10 ou 1 1 mous; elle se ter- mine loin de l'origine de la caudale. La pectorale, assez pointue, égale presque la longueur de la tête et arrive paifois h la ventrale; celle-ci n'atteint pas l'anale. Le pédicide caudal est -i fois à 2 fois 1/9 aussi long que haut. La caudale est fourchue, à lobes pointus, égaux. La coloration est olivàtic sur le dos, argentée sur les côtés et le ventre avec une bande latérale noire bien nette s'étendant de l'œil à la fin du pédi- cule caudal. La dorsale et la caudale sont grisâtres, les autres nageoires claires. D. III 7-8; A. m 10-11; p. i3; V. 8; Sq. i5-i6 I 60-68 I 8 1/9-9 ^h- N° 3137. — Coll. Mus., Oued Guédouairia, Khroumirie (Tunisie) : H. de Chaignon. S exemplaires : longueur : 33 -[- 7 = '10 , 3? -f 8 = 65 , 57 -|- 1 5 = 7a milli- mètres. N" 03-338. — Coll. Mus., Oued Leiuljas, région d'Aïn-Draham (Tum'slo) : Henri Gadbau de Kerville. 5 exemplaires : longueur : 65 -f 1 1 == 06 à 53 -|- 1;? = 05 millimèlros. Ce petit Poisson tunisien se dislingue nettement du Pho.rinellus Chnl- gnoni Vaillant'"' des mêmes régions auquel il avait été primitivement rap- C' Viin-ANT, Sur un Cyprlnidé nouveau do Tunisie, le I^e»ciscut{Phoxiiiellns) Chaignoni. {Bull. Mus, Hist.Nnt., 1906, p. 18H.) — 375 — porlé'*', ainsi que du P. calleiisis Guichenot, par ses écailles beaucoup plus petites et ses branchiospines beaucoup plus nombreuses à la base du premier arc branchial. Son e'caillure le rapprocherait du Phox'mellus Zeregè Heckel '"'', d'AIep (Asie Mineure) et du lac de Galilée, mais dans celte espèce l'anale est beaucoup plus courte (Anale : 9 rayons). Les exemplaires décrits ici sont des adultes, un des spécimens de l'oued Lendjas est une femelle à abdomen rempli d'œnfs relativement volumineux. Le tableau ci-dessous, complétant le tableau déjà donné par moi''', per- mettra de distinguer entre elles Ips espèces du genre Phoxtnelhis connues de l'Afrique du Nord, de Syrie et d'Asie Mineure : L Ligne latérale complète : KcaiHes L. long. .57-66, Anale 9 rayons P. Zerpfi Ileckci. — 60-68, — ■ i3-i/i P. yj»<(((ff/s Pellogrin. — ^i3-5o, — 12-1 5 P. co//c/*s(s Guichenot. — 37-43 , — 10-11 P, Chaignoni Vaillant. — 3^-37, — 11-19 P. Guichenoti Peilegrin. II. Ligne latérale incomplète. 1 1. Dorsale commençant en arrière des ventrales : Ecailles L. long. 37-^2 P. Kervillei Pellegrin, — 45-'i9 P. syriacus Lortet. 3. Dorsale commençant au-dessus des venlrales : Ecailles L. long. 48-55 , . . . . P. Ltbani Lortet. (') El. DE Chaignon, Contributions à riiistoiro naturelle de la Tunisie (Bull. Soc, HifU Nat., Autuu, XVH, 190/t, p. 75, pi. VI. fig. 7), et Vaillant et Pel- LEGIUN, m H. Gadeau de Keuvillb, Voyage zoolng'ique en Kliroumirie , tgo8. Poissons, p. 93. — AI. do Chaiguon notait déjà que les spécimens rapportés de i'Oued Guédouairia dilTéraient des autres par quelf|uos caractères extérieurs : tfLe corps est plus efTdé, l'attache des nageoires est rougeàlre, la coloration générale plus claire. 1 (^' Heckel, m Russegger's Reisen, I, p. io63, pi. VI, (ig. 3. O Bull. Soc. Zool.Fr., 1911, p. 111. ^7G — Sun V.\E COLLECTIOy DE CnVSTACÊS RECVEILLIS À MaDAGASCAIî PAR M. LE LiEUTEyAyr Decary, PAR M. Cil. Gravier. PnEMIERE NOTK. Durant les loisirs que lui laissaient ses occupalious niililaiies à Antsi- ranc en 1919, M. le Lieutenant Dccary, qui est un curieux — passionnel et très (éclairé — de la nature, a recueilli une intc'ressanle collection de Crustacés vivant sur les cùles de la baie dcDiégoSuarez. On connaît actuel- lement d'assez nombreux éléments de la faune carcinolo<>-ique de Mada^jas- car; il reste encore brauroup deirouvailles à y Ciiiro. La colloclion qui l'ail l'objet de celte note compreml 9 espèces de Slomatojxtdes cl 3t? espèces de Décapodes marclieurs, doul une constiluc une variélt nouvelle pour la science [Phihjvu y«nV^'-rt;« (PuippcH) nov. var. ckgam^. Huit d'entre elles n'avaient pas été signalées jusqu'ici sur le littoral de la grande île africaine; ce sont les Décapodes marclieurs : Tlmlainita crcnala Lalrcille; Carpilitis convea-tis Forskâl; Lio.raiitlio pidirtalus II. 1\I. Edwards, P.srw/or/ws raiiHlrm Adamset While, Oziits gutlutits H. M. Ldwards, ():ius rugulosus Slinipson. Eurijcarclnus orientalis A. Milnc Edwards, Sesarma jl/eïHer// de Man. Sur les Sa Décapodes marcheurs, i5 appartiennent à la famille des Xantliidés. Dans la collection rapportée de l'île Maurice par M. Paul Carié, M. E.-L. Bouvier a trouvé 55 espèces de Xantliidés sur 1^9 esjièces de Décapodes marcheurs. Ces nombres indiquent la très grande importance de cette famille dans la faune carcinologique des régions chaudes du globe. Nous tenons à remercier vivement ici M. le Lieutenant Decarv, dont les récolles apportent une contribution appréciable à nos connaissances con- cernant les Crustacés qui vivent sur les côtes de notre belle colonie de l'océan Indien. — 377 — T. J^TOnATOPODE^. Squilla nepa Latieille. Stanley Kemp, Crustacea Stomatopoda of Ihe Indo-Pacific Région, Mem. Inil. Mus., vol. IV, n° i, 191-^ gr. Oo '". Je rapporte au S. nppa Latreille deux spécimens, cû bien médiocre état de conservation, recuciilis dans la baie de Diég-o-Siiaroz par M. le Lieu- tenant Decary. Ces spécimens appartiennent sûrement au groupe nepa que St. Kemp déûnit ainsi : une série de fines peclinations sur le bord supe'rieur du propoditede la pince, 9 lobes marginaux aux 5° et 6'somites tlioraciqucs et 8 carènes longitudinales sur les 5 derniers segments de l'abdomen. Cette espèce a été déjà trouvée à Madagascar, dans les récifs voisins de Taniatave (H. Lenz, Oslafrik. Dekap. und Stomat. , 1906, p. 386). GoNODACTVLUs ciURAGRA (Fabricius). St. Kemp, toc. cit.,^. i55. 5 spécimens conservés dans l'alcool, 1 autre à sec. D'après St. Kemp, cette espèce, dont il a étudié de très nombreux spéci- mens, offre à considérer des variations morpbologiqiics fort étendues. Les variations des grands exemplaires sont beaucoup moins marquées que celles des petits; les noms donnés aux différentes variétés doivent tomber. Le Goimhictjjliis chhagva (Fabricius) a été recueilli dans un nombre considérable de localités dans la région indo-pacifKjue. II a été trouvé déjà à Taniatave, à Sainte-Marie et dans la baie d'Antongil, 73, pi. VI, fig. 5. li convient fie dire que celte Araignée avait déjà été signalée par P. Camboué-'', qui en avait donné un croquis sommaire, mais n'avait pu lui assigner une position systématique, ce qui s'explique ])ar le fait qui! ne pouvait avoir connaissance des formes de France et d'Afrique australe. M. E. Simon a fait allusion, dans l'Histoire naturelle des Araignées, à une Araignée analogue, de même provenance, sans lui donner de nom; mais le Nemoscoltts de Madagascar que j'ai pu voir dans la collection E. Simon (.V. decimpunctata E. S.) est essentiellement différent de celui rapporté pai- M. Waterlot. Je considère celui-ci comme une espère nouvelle dont voici la description : Nemoscolus Waterloti nov. sp. 9. — Couleur : céphalolliorax fauve, avec une ligne marginale noinUre j)eu large, la [larlie llioiacique avec cpifhjnos lif^nes rayonnantes grises, dnnl les (\n\\\ nietnières, qui font la limite de la pailie céplialicpie, altei- Kiient seules le cenlie: yeux bordés de noir. clK-lirères et |)ièces buccales fauves, les iames-niaxillaires ayant leur bord interne, la pièce; labiale son boid anlérieui-, de coult'ur blanche : sternum fauve , bordé de noirâtre ; pattes fauve pâle, avec des anneaux bruns, plus nets aux deux paires postérieures qu'aux antérieures et disposés ainsi (pi'il suit : im anneau large à l'extré- milé apicale des fémurs, un anneau plus étroit à l'extrémité des tibias et un très petit à l'extrémité des métalarses; il y a parfois, en plus, un petit anneau à la base du tibia, ainsi qu'à la base de certains fémurs; abdomen grisâtre fondamentalement, avec des taches noires (fig. i) formant une série médiane de taches impaires et, de cbaque côté de celles-ci, une série de taches allongées transversalement, s'unissant plus ou moins vers le milieu avec les précédentes, et, sur les côtés, avec des taches latérales de même couleur; de plus, la face dorsale porte une quinzaine de tacbes rondes qui doivent être, sur le vivant, d'un blanc vif et sont placées rdeux svmétriques antérieurement, une médiane ensuite, les suivantes foiiu.uit quatres séries longitudinales de trois chacune. Yeux: première ligne fortement récurvée (vue par devant), les médians beaucoup plus gros, séjjarés entre eux par un peu plus de leur diamètre, les latéraux par un espace moindre; seconde ligne récurvée, les médians plus gros, séparés par un eq>ace à peine égal à leur rayon, des latéraux par un espace égal à leur diamètre ; groupe des médians un peu plus long que large, beaucoup jjIus large en avant , ses yeux à peu près égaux; laté- raux des deux lignes se touchant, les antérieurs plus petits. Bandeau incliné en an-ière , sa largeur à peine égale au diamètre des médinns antérieurs. t') Une Araignée maçonne [Biillelin de l'Académie malgache , VI, 1908, p. 1")- lO, fig. ij. MuSKUU. \X*I. 2'' — 386 ~ Abdomen ovoïde, dépassant beaucoup le bord poslérieur du céplialo- Ihorax en avant, arrondi eu arrière, les filières très rapprochées de la ligne épigaslrique (fig. 2). Épigyne en plaque ovale, formant une légère saillie hémisphérique, divisée au miheu par une étroite languette qui n'atteint pas le hord posté- rieur, mais au contraire se relève à cet endroit eu un petit tubercule à extré- Fig. 1 i u o. IScmosculuD Wiilcrloli , nov. sp. I, Le corps vu par-dessus, yn \'X\ - i. Profil, X «2; — 3, Groupe oculaire; /i, Patte IV; — 6, Uae retraite, X 2,5. mité arrondie, rougeàtre, bien visible scidcmenl quand on regarde de côté. Dimensions: longueur totale : k millimèlres; céphalothorax : longueur: 1 millira. 8; largeur : 1 raillim. 1 ; abdomen: longueur ; 3 millimètres; largeur : 2 millim. 5. La retraite mesure environ 17 millimètres en largeur ou en hauteur. Madagascar, plateaux près de Tananarive(Walerlot, 1919), 4 9 {liJiies) Collection du Muséum de Paris. Cette espèce se distingue des autres espèces du genre par sa taille sensi- blement plus faible et par sa coloration; elle parait surtout voisine de N. vigintipunctata E. Simon 1896, du Transvaal. mais le dessin de l'iilxlomen est bien différent. — 387 -^ M. Walerlot dit l'avoir trouvée sur des plateaux à caractère in'escjué désertique , oîi la construction de l'Araig'née est accrochée à une faible hau- teur du sol, aux branches des broussailles, par quelques (ils assez solides; la toile n'a pas été observée , ce qui s'explique par ce fait que les Ai'aignées avaient pondu et avaient, dès lors, négligé la construction de toiles, leur activité étant désormais limitée à la surveillance de leur cocon. Et, en effet, une des retraites recueillies renfermait un cocon rempli de jeunes fraîche- ment éclos. 3 0. :\m -^ Quelques lysECTEs du Pliocène supérieur du Comté de Durham. PAR M. Pierre LeSiNE. I Mistress Eleanor-M. Reid m'a fail l'honneur do me soumettre plusieurs débris d'Insectes qu'elle a recueillis dans les dépMs anciens de Casiie Eden , sur la côle du Comté de Durham (Angleterre septentrionale). Ces dépôts, situés au-dessous du bouhlcr clni/ , et j)ar consétpicnt pn-glaciaires, sont rapprochés par Mistress Reid. au point (h- \nc d(> leur âge, des couches de Tegelen (Lindjourg hollandais), lis dateraient du pliocène supérieur et seraient probablement contemporains de la période froide du crag de Norwich. lies Insectes de Caslle Eden sont représentés par des débiis peu nombreux, généralement très fragmentaires. De ce fait, quehpies uns échapjientà toute identification. Ca'ux dont j'ai pu tirer parti appartiennent à dix espèces distinctes, dont neuf seulement peuvent donner prise à des déductions utiles. Ces débris sont étudiés ci-dessous. Ordre des OK'l'UOPTÈRlC^i. 1. FORKICLI.A AIRICILARIA L. Un pronotum presque entier, parfaitement semblable à celui de la forme actuelle. Espèce commune dans toute TEiu-ope et existant également dans la région méditerranéenne et dans l'Amérique du Nord. Elle est assez ubi- quiste au point de vue de l'habitat. Ordur dks < OLf:oi>Ti:KEi». 2. Trechus amplicollis praeglacialis , nov. subsp. Fragment de l'élytre gauche comprenant à peu près les deux tiers basilaircs. — 389 — Les caractérisliqu«^s du débris peuvent être formulées comme il suit : Teinte noire, à reflet très légèrement métallique pouvant résulter d'une altération d'un reflet irisé. 8 stries distinctes parallèles et sensiblement, équidistanles et une striole scutellaire. Stries 0 et 7 beaucoup moins bien marquées que 1 à o, l(>squelles sont fortement enfoncées, fortement et peu régulièi-ement ponctuées. Striole !-cul<'.laire coudée à anjjle obtus, canaliculiforme, graduellement altéimée d'avant en arrière, son bout aniérieui- marcpié d'un pore sétigère situé dans Taxe du 9° interstrie; son Fîj'f. 1. — Trechiis amplicollis pieeirlacialis. Schéma de la topographie de fëlvlrc. Le fraffiuent comprend près des deux tiers basilaires de l'élytre (jauche. (Jii l'a supposé appii([ué sur un plan, la partie externe ayant été rabattue dans le plan de la région dorsale autour du trait poinlillé pris comme charnière. L'épipleure mamjue. La punctualion des stries n'a pas été fiffurée. Le rebord latéral s'arrête, en avant, un peu en dedans du bout antérieur de la 5° strie; le trait qui pa- rait la continuer vers la région scutellaire marque simplement le bord de la troncature basilaire de l'élytre. Des G pores visil)les de In .ivries iiinhilicf.: , 3 seulement s'ouvrent dans de:i l'ovéoles spéciales. segment postérieur très rapproché du bord suturai. Slrle.^ 1 et 2 réunies en arc en avant; 3, h, ;"> rectilignes, parallèles, libres à la base. Strie 3 marquée de 2 pores sétigères à son côté interne ( sur la longueur du frag- ment), le pore antérieur distant de la base de près du doulde de sa distance à la suture, le pore postérieur distant de l'antérieur de près du double de la distance de celui-ci à la base de l'élytre. Strie 5 un peu moins foitement marquée que les stries plus internes, atténuée en arrière. Stries 6 et 7 faiblement indiquées, [uesque effacées, 8 obsolète, à peine dis- tincte, mais réapparaissant brusquement en arrière sous forme d'un cana- ~ 390 — licuie large et profond. Ce canalicule prend naissance à un niveau posté- rieur à celui du a" pore de la 3' strie. Rebord latéral recourbé en avant dans la région humérale qu'il ne dépasse pas, on sorte qu'il n'existe pas de l'ebord le long de la base de l'élytre. Le bout antérieur dn rebord mar- ginal croise la 5° strie qu'il limite en avant, et s'arrête à une faible dis- tance en dedans de cette strie en se recourbant légèrement en arrière. Séries umbilicata comprenant un groupe posthuméral de h pores, et deux pores rapprochés visibles au côté externe de la partie conservée du seg- ment canaliculiforme de la 8' strie. Les pores posthuméraux sont à peu près équidistants entre eux. Le pore antérieur est situé dans le prolonge- ment de la 7' strie, laquelle est tout à fait effacée près de la base. Le 9' pore, le moins apparent de tous, occupe le fond du sillon subhuméral , sans être logé, comme les antres pores, dans une fovéole propre en forme de segment de cercle, segment qui n'est d'ailleurs qu'une simple dilatation dn sillon subhuméral. Le pore postérieur du gioupe posthu- méral est le plus visible, grâce aux dimensions plus grandes de la fovéole au centre de laquelle il s'ouvre. Ce k" pore est situé à un niveau à peine antérieur à celui du pore antérieur du 3° interstrie. Les caractères qui précèdent permettent, à mon avis, de rapporter le débris de Castle Eden à une forme très voisine du Trechus nmpUcollk Fairm. Le type pliocène diffère cependant de res|)èce actuelle par les stries internes des ély très notablement j)lus fortes et plus fortement j)oncluées, par les stries externes (6, 7 et segment antérieur de 8) au contraire presque eflacécs, par la striole sculellaire plus longuement prolongée en en arrière et, par suite, plus rapprochée de la suture, et par la position des pores de la 3' slrio '*'. Les pores posthuméraux de la séries uuihilicola présentent aussi quelques particularit('s , notamment la réduction du 9.'' pore ou plutôt de ses dépen- dances, contrastant avec l'existence de fovéoles en segment circulaire enca- drant les pores 1, 3 et k. Il n'est pas impossible que ces caractères distinctifs aient une valeur spécifique. L'examen de nouveaux matériaux ou, à leur défaut, une étude comparative approfondie des Trechus vivants du groupe de Vniitplicollis permettia sans doute de fixer ce point. Pour le moment, il y a avantagé à faire figurer la forme de Castle Eden dans la nomenclature sous un nom qui rappelle son intime parenté avec l'espèce vivante. Le Déchus ampIicoUis est aujourd'hui cantonné dans certains massifs montagneux de l'Europe moyenne, savoir : h- plateau Central de la France '') Chez le T. a)nplic<)llis, le jioro antériour do la ^^ strie ost situé à jifu près à égale dislance do la baso do l'élytro ol do la suluro, à un niveau un [wu anté- rieur à celui du 4* poro de la séries umbiliaiUi. — 391 ~ (Limoges, Saint-Sulpice-Laurière, leMont-Dore, etc.), Tlstrie, lesSudètes, les Carpathes et la Transylvanie. Il fréquente les lieux humifles et affec- tionne les terrains de'trempés , notamment ceux où subsistent de petits creux d'eau (L. Bedel) ou qui sont situés au voisinage de la neige en fusion (P. de \uillefroy). A ma connaissance, sa présence dans les Iles Britanniques n'a jamais été constatée. 3. Pterostichini (genus incertnm, verisiuiiliter extinclum). Ce débris correspond à l'angle postérieur gauche du pronolum et aux régions voisines. Il comprend une partie du bord latéral et de la base du pronotum et permet d'étudier la sculpture de la région postérieure de celle partie du corps. Le bord latéral, très faiblement arqué en arrière, fait un angle obtus avec la base et dénote un pronotum rétréci en arrière: ce bord est constitue Fig. 9. — Pterostichini (genus incertum). Angle postérieur gauche du pronotum et régions voisines. m. bourrelet marginal externe dilaté sur l'angle postérieur, ap; c, côte subiuargi- nale; t, impression poslérieure, limitée en là son côté externe et marqnée crune sculpture spéciale; bp , liorrl postérieur du pi'onotum; pu, ])orc sétigère. par une sorte d'ourlet épaissi, de largeur uniforme, au côté interne duquel s'étend, parallèlement à lui, un sillon large et assez vague, limité lui-même au dedans par une côte très large. Au delà de cette côte, dans la direction de la ligne médiane, s'étend, sur les parties postérieures du disque du pronotum, une aire fortement sculptée et, en outre, impres- sionnée en arrière. Sa sculpture consiste en points arrondis assez gros et en traits courts disposés suivant des lignes concentriques assez distinctes. ^ .192 — L'angle posléiieur dn pronolum est remarquable. Il est comme briève- ment lobé, par suite de la dilatation de l'ouilet mai-ginal à son bord externe, au sommet même de l'angle. C'est à re.xtrémité postérieure de l'ourlet, un peu en dedans de l'angle postérieur, que vient aboutir la large côle submarginale. Au point de jonction existe un gros j)ore séligère. Le bord basdaire est simple, très légèrement arque. Tégument noir. Ce débris appartient évidemment à un Féronien du type Plrrosticltiis. On peut le rapprocher du Platijsma lùgfum Schaller, de l'Europe septen- trionale et moyenne, du P. Escholtzi (îerm., de Daourie, ou de YAbax pyrénéens Dej. , des Pyrénées. Il ne se rapporte toutefois à aucune de ces espèces. Il diflère du premier parla forme du sommet de l'angle postérieur du pronolum qui, chez le P. nigruin , présente une sorte de constriction préangulaire n'existant à aucun degré dans le fragment de Castle Eden. Il en diffère également par la longueur plus grande de la côte submar- giualc. Il se distingue du P. Esrholl:! par la forme du sommet de l'angle poslérieur du pronotum; de Wihnx pi/renœiis par la marge latérale du pronotum bien plus étroite et s'élargissant fortement sur l'angle postérieur et par la forme différente de celui-ci. Il diffère encore des trois espèces qui précèdent [)ar la sculpture tout autre de l'impression postérieure. D'ailleurs le débris ne se rapporte pas non plus aux deux grands genres de l'Asie ti-opicale Trigonoi.oma et LcsticuN. Je pense qu'il s'agit d'un type particidier, peut-être disparu , mais apparenté, selon toute probabilité, aux Plalijsina ou aux Oukisciis. h. Argutor strenuus pliocenicus nov. subsp. Fragment de l'élytre droit, comprenant un peu plus de la moitié basi- laire. Caracthhliqiœs. — Région dorsale de l'élytre offrant 5 stries profondes, canaliculiforines, irrégulièrement ponctuées, les points étant elfacés dan; la région située ca arrière du niveau du pore disconJal du 3" interstric. Ce pore est placé sur la a* sli'ie, à sou côté externe, à une distance de la base égale à 6 ou 7 fois celle qui séjiare le pore de la suture. Fin arrièie du pore sétigère discoïdal, le 3' interstrie devient un peu plus étroit que les interstries adjacents. Sliiole scutellaire reliée en arrière à la strie suturale; celte striole inq)onctuée ainsi que le segment adjacent de la strie suturale. Interstries presques plans, lisses et brillants, imponc- lués. Stries 6 et 7 obsolètes, très peu distinctes, 8 et 9 très fortes, canaliculiformes, la dernière con ligné à la carène épipleurale dans toute la longueur du fragment. — 393 — Série.'; uinbUicaUi rom|)nitanl une série de 6 pores posllmméraux (les autres groupes de porcs du 9* intci-stiie manquent). Les deux premiers pores sont peu développés et assez difliciles à distinguer par suite, semble- l-il, d'une compression du débris dans celle régioa. Le second pore est précédé d'un léger ronflenieut transverse. 3° pore très apparent , plus gi'os Fig. 3. — Argutor slreimus pliocenicus. Schéma de la topographie de l'élytre. Le frafjmeiit compreiitl plus de la luoilié basilaire de Félyti'e droit. Il esl supposé appliqué sur un plan, comme il a été dit pour la ligure 1. L'épipleure , ayant été conservé, a pu être figuré. La ponctuation des stries n'est pas indiquée. Des six pores visibles de la séries umbilicata, seuls les trois postérieurs s'ouvrent dans des fovéoles particulières. que les précédents, occupant presque toute la largeur de la rainure suh- humérale et précédé d'une tubérosité annexe bulboïde. C'est en arrière de ce 3' pore que débute la 9° strie, li' pore plus petit que le précédent, occu- pant le fond d'une fovéole semicordiforme. 5° pore aussi gros que le '^% occiq)ant également le fond d'une fovéole semicordiforme, celle-ci plus longue et plus large que la fovéole du A" pore. 6" pore écarté du 5' et moins gros ([ue lui, logé également dans une fovéole. Épipleure large à la base, marqué d'une strie marginale le long de son bord libre. Dans ce qu'ils ont d'essentiel, ces caractères sont ceux de r.4rg-î//or shrnuus Panz. , Carabique répandu dans toute l'Europe et fréquentant les terrains froids, les bois humides, où il se tient sous les pierres, sous les feuilles et sous les mousses. — 39/i — La forme de Caslle Eden diffère cependant de l'espèce vivante par ses stries ély traies beaucoup plus fortes, par les fovëoles réceptrices des pores de la séries umbilicata plus grandes et plus profondes, par l'absence du pore antérieur du 3' inlerstrie. Ici, comme dans le cas du Trechus prœglacialts , il y a intérêt à affecter à la forme fossile un nom rappelant ses affinités immédiates. [A suivi'e.) 395 PœVISWS des SiLPHIN! et NeCROPHOIUNI de la RÉGIOV hnO-M ALAISE, PAR M. G. PORTEVIN. La légion Indo-Malaise, comprenant la presqu'île Hindoustanique et la presqu'île Indo-Chinoise, les îles de la Sonde, les Philippines et les Célèbes, est assez riche en Silphides appartenant aux SUphini et aux \pcrophonni : le genre EusHpha Sera, y est en particulier représenté par les plus bril- lantes formes de la famille. Voici l'énuméralion des espèces rencontrées jusqu'à ce jour dans cette région : SILPHINI. Genrk Thanatophilus Leach. 1, T. MiNDTUS Kr. Deut. Eut. Zeits., 1876, p. 87 ^1. Décrit du Thibet. — Je l'ai vu de l'Assam et du Sikkira. 2. T. poRRECTiJS Sera., Hor.Soc. Ent. ross., XXV, p. 3oi. Décrit du Turkestan chinois. — Se retrouve dans l'Himalaya. Genre Acljpea Reitter. 1. A. scDLPTURATA Grouv. , Anii. Soc. Eut. Fr., 1903. p. loS. Himalaya. Genre Siipha Linné. 1. S. OBsccRA L., Faun. Suec, n' 467, 17A6. Je l'ai reçu de l'Himalaya. 2. S. NiTiDA Port., Bull. Soc. Ent. Fr., 1907, p. 25-2. De l'Himalaya. Je ne sais à laquelle de ces deux espèces rapporter S. melanurn Hope, Zool. l/Asc, i83i, p. -31, du Népaul, la brève diagnose de l'auteur pou- vant aussi bien s'appliquer à l'une qu'à l'autre. — 396 — 3. S. lata nov. sp. Lata, siibparallela , pariini convexa, suhopaca, alra. Cnput fere hnpunc- tatum, anipmns bruimcis bnsin prothoracis ottwgentihiis. Pronotiim transver- sum, milice parum migustatum, disco suhhliter, marginibiis sal dense piinc- tulaiis. Elytra tribus costis œqualiler parumque elevatis muiiita, intevvallis saf dense et regulariter punclulaiis , callo postico nullo. Subtus paulo nitida, [éviter et sparse piinctidata , abdomine hand punctato. Long. 18 mi lli mètres. Rappelle à première vue 5. Olivieri Bed. de l'Europe me'ridioiiale el du nord de l'Afrique, dont il a la forme. 11 s'en distingue aisémeut par ses élytres sans calus postérieur, à trois cotes égales, peu «'levées; la ponctua- lion des intervalles est tine, sans mélange de gros points le long des côtes. Ces points ont une éminence antérieure brillante, mais seulement sur l'intervalle exierne et la partie antérieure des élytres. La tête est à peine visiblement et éparsement ponctulée, tandis que chez 5. Olivieri elle l'est assez densément. Le pi'onotum est aussi plus large à la base, de sorte que ses côtés sont sensiblement moins arrondis. En dessous, l'insecte est un peu brillant, sauf sur les («pipleures, (pii sont mats et imponctu('S. I/ab- domen, au lieu d'être densément ponctué, comme chez Olivieri, est lisse, sauf sur les deux derniers segments. 1 9 lie de Nias (Malaisie). Collection M. Pic. Gknre Kusiiplia Semenov. Ce genre est composé d'espèces asiatiques , toutes plus ou moins métal- liques, suitout en dessous, mais qui présentent entre elles ceitaines dif- férences générales, de sorte qu'on peut les répartir en trois sous-genres, ainsi qu'il suit : 1. Elytres régulièrement atténués en ogive dans les deux sexes, leur marge latérale relevée en rebord tranchant. . . . Deuto^iipha nov. subg. Elytres plus ou moins tronqués chez le c?, atténués chez la 9, leur marge non relevée en rebord tranchant -i 2. Corps unicolore généralement bleu noir, l'intervalle externe présentant un renflement longitudinal simulant une Ix" côte.. . Eusilplms. sir. Corps plus ou moins varié de roux sur le pronotum, l'intervalle externe simple C'al<>$«ili>lia nov. subg. Socs-GENRK Dcn(o»«ii|»iia Porteviu. 1. D. RiîFiTHORAX W'icd. Zool. Mog., Il, 1 p. 71. 183-3 — trirnspihtd Hope Trans. Zool. Lond., I, p. 9.3, i835. Toute l'Inde et le Bengale. — Cevlan. H'J^ Sous-genre Calosilpha Portevin. 2. G. lOPTEBA Redt. , Uug. Kasch., IV, 2, p. Sia. Himalaya. 3. G. BicoLOR Fairm., Ann. Soc. Eut, Fr., 1899, p. 616. Tonkiu — Assam — Décrit de ia Chine centrale. 4. G. cYANivEMRis Mots., Bull. Mosc. , i86y, p. 3/18. lurma : Hakachin Hills. Je rapporte à cette espèce un Eusdplm à pronotum entièrement fauve et élytres d'un bleu foncé, qui rappelle beaucoup bicolor. Mais son prono- tum est régulièrement rétréci en courbe de la base au sommet, tandis que chez bicolor les côtés sont plus redressés, de sorte qu'il est moins rétréci en avant. De plus, les élytres sont d'un bleu plus brillant, plus fortement ponctués et autrement tronqués que chez hicoloi: 11 répond assez exacte- ment à la description de Motschoulsky. 5. C. Gilleti nov. sp. Lala, salcurta, cœruleo-nigia, pronolo rufo, disco macula nigra , cœrulvo- ndcante , oniato. Capul cœnileo-iiigruin nuidumque, f route breviter Jossulala : antennis cœruleo-ingris , nitidis, clava fortiter incrassafa , sex articulala , tribus ultimis articulis opacis. Pronotum regulariter semicirculare , antice emargi- natum, angulis posticis rolundatis , antice opacum, posticc nitidum et niagis fortiter punctaium, rufum, disco nigro , plus minusve cœruleo-metallico micante. Scutelluni cœruleum nitidum. Ehjtra cœruleo-nigra , opara , leciter et dense punctata , ad laterafere parallela, apice truncata, tribus costis, extema abbreviata, ODmta. Subtus cœruleo-metaUira . nitida, abdominis apice nigro- piloso. Long. i5-i8 millimètres. d Ehjtris magis recte trunratis, tarsis auterioribus et intermediariis dilatalis. 9 Tarsis simplicibus, ehjtris niagis postice atlenualis. i*ssam ; Shillong. Communiqué par M. Joseph Gillel, de Bruxelles. — Existe aussi dans la collection A. Grouvelle. Collection du Muséum. Cette espèce est remarquable par sa form<^ courte et large et par sa colo- ration. Le pronotum est rouge fauve avec une tache sombre à reflet bleu métallique sur le disque, laquelle est arrondie, largement séparée du bord antérieur, moins éloignée de la base, qu'elle touche quelquefois. — 3^8 — 6. C. FORMOSA Cast. , Ann. Soc. Eut. Fr. , iSSa, p. ioo, — CHLORO' PTERA Cast., Hisi. NaL, II, p. 5, iSio. Tonkin. Cochinchine. Iles de la Sonde. 7. C. viRiDis Mots.. Bull. Mosc, 1869 , p. 869. Philippines. La collection A. Grouvelle. passée à la collection du Muséum, renfermait 3 Eusilpha des Philippines étiquetés rfsiiperba kr. « — Or ces insectes ap- partiennent à deux espèces bien distinctes. L'une est vert bronzé, on dessus et en dessous , son pronotum est plus transverse , plus longuement coupé droit à la base et surtout autrement ponctué. En effet, la ponctuation, qui est plus forte et plus dense sur les côtés et à la base, couvre une bande assez large au sommet, d'où elle s'étend en s'écartant et en diminuant jusque sur le disque, qui ne présente pour ainsi dire pas d'espaces abso- lument lisses. L'autre espèce est d'un bleu d'acier clair; son pronotum ne présente qu'une très étroite band(! ponctuée au sommet, et .son disque est largement lisse. Ses élytres sont aussi moins fortement ponctués. Je rap- porte l'exemplaire vert bronzé à C. viridis Mots., les deux autres à (î. m- lestis Dohi-n. 8. C. coKLESTis \)ohn\ , Sied . Enl. Zeit., XXXVI, p. 81, 1878, — suPERBA Kr. , Deut. Enl. Zeils., 1876, p. Z']k. Philippines. Genre isusiiplia nov. gen. Gen. Eusilpha Sem. oicina, liabiludiiii- coiitorls, invnoloqnc sinn Sjmliis iikidis iinpuiulalisiue, praesiTliin dir/'r^reiis. (]nrpui ferc oihiciilan- , ih'jnes- .sam, xnpra innnliio ojxicuin, siihhui niliduin. ('Aura iialeniiarnin Inarlivnlala; t'iiflra lala, po-slicc valde rolundala, nd apiceiii vue viaibdUof Iruacala, luiineris di'.nlatis. Je crée ce genre puur 1. Itjipornla Porlev. décrit CDUiniP Eusilpha { liidl. Mus. Paris, 1908, p. SSy'l. Le t\pe de celte espèce provenait de Mou-Pin (Thibet oriental). Je l'ai reçue depuis de M. II. E. Audrewes, de Londres, en provenance du Sikkim : Kalapokri (H. Slevens). (ÎBNRE ^ocrodeit Leacll. I. N. LiTORALisL. , Fauna Suer., p. àSo, 1761. Celle espèce, qui est répandue dans toute l'Asie centrale, existe certai- nement dans l'Himalaya. — 399 ~- 2. N. NiGRicoRNis Har. , Ahh. ISalur. Ver. Briïnn, 1876, p. 286. 3. N. BREVicoLLis Ari'ow, Ann. Mag. Nat. Hist., 1909, p. 90. Je ne suis pas bien sur de la validité de l'espèce décrite par M. Arrow. Un des principaux caractères, la dent interne des tibias du d*, est en elTcl variable; c'est ainsi qu'on le relronve chez certains d* de /V. mnnamcnshY. Ce n'est donc pas un caractère spécifique. Si les deux espèces sont dis- tinctes, je serais disposé à croire que V. brecicollis appailient à l'Inde, A. nigricornis étant répandu en Chine, au Japon et à Formose. Genre Diamesus Hope. 1. D. oscoLAN? Vig., Zooi. Jour)}., I, 1825, p. 537, pi. 90, f. 9. Espèce répandue depuis la Nouvelle-Cuinée jusqu'à l'Inde. Je l'ai vue de Bornéo, Java, Sumatra, Ceylan, etc. NECROPHORINI. Genre Kecrophorus Fabricius. Sous-genre Acanthopsilns Portev. 1. A. coNCOLOR Kr., Deut. Ent. Zeits., 1877, p. 100. Existe dans l'Himalaya = Kulu (G. Rosi). Coll. A. Grouvelle. SoCS-GENRE IVecrophoruJ!» S. Str. 2. N. iNSDLARis Grouv., Notes Leyd. Mus., 1898, p. 161. îles de la Sonde, Bornéo: presqu'île Indo-Chinoise. Cette espèce présente deux aberrations remarquables. Dans l'une, la petite tache noire humérale est réunie à la bande noire antérieure, ab. impunctatus m^'*. La seconde aberration est entièrement noire; elle provient de kina-Balu (Bornéo) ^ ab. borneensis m, 3. N. ocELLATOS Fairm. , Ann. Soc. Eiil. Fr., (5), VIII, 1877, p. 90. Tonkin. Sikkim. Décrit de la Chine centrale. (') D'après ifs nombreux exemplaires de celle espèce (|ue j'ai uxanùnés, c'l-sI cette forme qui serait la plus commune, et je serais par couséqueut d'avis d'en faire le type de l'espèce. ^^ /lOi) - t'résetile également une aberration intéressante , où la tache noire de la fascie postérieure est réunie à la bande noire voisine , de sorte qu'elle a absolument le système de coloration de N. insularis; mais la macule fron- tale de N. ocellatus le fera reconnaître. C'est l'aberration siînilis m. U. N. NEPALENSIS HopC , Zool. MisC, l83l , p. 21. Bengale. 5. N. podagricua nov. sp. N. insularis Grouv. vicinus, fronte ohscuiv ruhro-innculatu , pronoto tram- verso, tibmque poslevioribiis curtis et iiijlalis praesertim dirvr^em. Nifrcv, an- teminrum Iribiis nllimia nrliciilis, cpipleiiris , fftsrnsfjiip duahiis ebjtwruinpaH'ulc liitco-niirniiliftris. (la put fcrr lavrc. Proiiolum salxiihinilaïf . Iransvcrsuiii . aii- licr liitr ri rode Innicaluiii , disro ri.f sjiaisitn jiKiicliildliiiii , tid lalcva cl hasiii Irrilrr ri tvmnlr piiiKialitin. Ehilra iiitida, Irrihr cl piitinii dnisr jniurlaln, fasciis diKihiis aii<>iislis oiinila. Snhliis mes(>.slrriio ip-isro-hrainiro, ahdoinnu' iiifiro pildso. Prdrs rirrli , ralidi, lihii.s poslrrioiibii : rrclis, vxliis iiiJJalis, nrisia poslira iii/lala ri aciilr druliculata. Loii}r. ]S à •:>.fi mm. (i Çj de Bornéo : Kiua-Balu. Collection A. Grouvelle,^- Coll. du Muséum. Cette espèce présente, au premier coupd'œil, une grande ressemblance avec iV. insularis Grv. . mais son front maculé de rouge l'en différencie immédiatemenl. Kn nuire, le pronotum n"est pas entièrement orbiculaire, mais il est coupé assez largement droit eu avant et plus Iransverse que chez insularis. Enfin les pattes sont courtes et robustes et la confornialion tout à lait particulière des tibias postérieurs est caractéristique : ceux-ci sont droits, avec la face exlcrne fortement renflée au milieu, et l'arête j)oslé- rieure également renflée et garnie de dents aiguës peu nombreuses. Les fascies des élytres sont très étroites : l'antérieure est tout entière en des • sous delà poinle de l'écusson, on S couché, la postérieure est fortement échancrée en avant et en arrière, toutes deux jointes à l'épipleure et inter- rompues à la suture, la postérieure sé|)aré(' de la marge apicale. 6. N. DisTiNCTUS Grv. , ^otesfroni Lrijdni Mas., \[I, j). 5()3. Propre aux Célèbes. 7. N. iNVESTiGATon Zell., \rl. Uolm., 182/1, p. i5'i. Kachmir (^Jacquemont) : Coll. du Muséum. 8. N. VESTiGATOR Hcrsch., ///. Mag., VI, 1807, p. 2 7/1. Kachmir : Coll. A. Grouvelle>- Coll. du Muséum. — M)\ — 9. N. ENCAUSTUS Faii'rn., Notes jmm Lei/dcii Mus.. Will, p. 8-j. Décrit de Simia. 10. N. validus nov. sp, Niger, cpipleuris fere oniitino . fnsciisque duahus chjtvovum rubris, auleniiis nigris. Caput latiim, subtriangulare , oculis angtistis, antennarum clava )iigm, minuta, ohlonga. Pronotuin trapezoidale , antice visibiliter latior, opa- cuin, disco vix sparsiin punctulatuni , viarginibus parum dense et pantm profunde punctntis. Elijtra luta, curta, sal fortitcr et parum dense punclata , (h/dbus fasciis latis , suturam non otfingentibiis . cuin epiplciiris cunjunclis, or nota. Pcdcs ralidi , libiis post('rio)-ibiis redis, trorlianleribua posleiioribiis intus dento obtuso incurralo ornalis. Subtus luesoslerno curie et parum dense luleo piloso, epimeris nudis. Long. -î^i mm. 1 d* Inde. Coll. A. Grouvello- Coll. du Muse'um. Remarquable j)ar sa laille qui égale culle des exemplaires moyens de N. Germanictis, par ses yeux pelils ol la massue des aulcnnes égalemenl beaucoup plus petite el plus oblongue que d'iiabitude. Le seul exemplaire (|ue renlermail la collection A. Grouvelle provient d'une ancienne collec- tion et est en assez mauvais état; la pu])escence de Tabdomen est com- plètement disparue; cependant je crois qu'elle était noire. MusiaiM - XXVI. m Undescrihed Crane-Flies /v THE Paris Muséum (Tipulid«, Diptera): Africa?/ species, Part II [coiidnited), BY Chaules P. Alexander, Ph. D.,Urbana,Hl.,U. S. A. SUBKAMILY lll*IIJ\.f-:. Tuiiii: TIPULINI. GeNUS 'l'i|»iiln LiMiiaoïis. Tipula rothschildi nov. sp. Femaio subaplcrous; g-eneral colornlioii lij;iit yellowisli hrown; legs yellow, llic lips oF ihc femoia aiiil libia*, and llio larsi (l;ii-k brown; winjjs of ihe fcmale mucli shoi-ler tliaii llift lialleres; abdomea yellowish, a dark brown spot on tho first slernili'. Femalc. — Lenglh 12 nim., wing aboiil 1 mm. Middin leg, fémur, lt,h mm.: tibia, kji mm.; larsus, 6 mm. Hind leg. fémur, 6 mm.; tibia, 6,9 mm.; larsus, 6 mm. Describsd fiom an alcoholic spécimen. Frontal prolongation of ihe lioad ralhi'i' Ion;;-, yellow : nasus conipara- lively short antl slout; paipi dark brown, tlii- lasl segment about eqiial lo ihe two preceding taken togelher. Antennae wilh llie scapal und lirst llagellar segment light yellow: remainder of ihe antennae i)roken. llead iighl brown. .Mesonotal praescutum light yellowish brown. the slripes indistinct, indicated behind al the suture as a semicircular dark l)rown mark. Pleura brownish yellow. Haltères light browu, the knobs broken. Legs short, obscure yellow, the tips of the femora and libiae dark broun; tihial spurs long and slender; tarsi dark brown. \\ ings very small, ihe anal région — m - witli a (î(\'|) incision ciiUing- n(T a promincnlalula, wing ohscui'c yellow Avith tree iarj^e brown blolclies. Al)dominai seginenls dull yellow, tlit; latéral and candai mai-gins t)l' ihe segments indislinctlydarkened; basai slernitc wilhadark brown biolcb lliat is hard lo see because of the large posterior coxae wbich overlie it. Ovipo- silor Avitb tlie tergal vaKes long and slraigbt, very slender; slernal valves ending a little bcforo ibe tips of llie tei'gal valves, very conipressed, Ibe apices subobtnse. Hahilal. — Abyssinia. Holotype, 9, Addis Abeba, May 190^ (Maurice de Rotbscbild). Type in the Collection of the Paris Muséum. Tipula rothschildi is apparently related to T. capnioneura Speiser (Mt. Kilimandjaro) in the strongly atropbiefi wings of the female. It (Hflers in Ihe shape of the wings and in tbe coloration of the thorax , abdomen and legs. The bone-white bases of tbe sternal valves of the ovipositor are not évident in the présent species. The dark spot at ihe base of the abdomen on tbe ventral side stiongly suggests T. ahijmnica Jaennicke (Abyssinia), which, bowever, is fiili-winged in both sexes. Tipula gaboonensis nov. sp, General coloration yellow, tbe mesonolal praescutuni witb a brown mé- dian fitripe and a dark brown spot at the latéral margin; scutellum witb Iwo dark brown spots on the anterior half; postuotum wjlh a rounded dgirk brown spot on tbe latéral sclerites: legs very long, çlaws of maie toothed; wings pale brown, the cord partly seanied wilh darker brown, maie iiypopygiura witb the ninth tergite snddenly narrowed , the apex deeply notched, the adjacent lobes slender, dark brown. Maie. — Leogth, -39 mm.; wing, 29.5 mm.; head alone, h mm.; thorax, 7 mm.; abdomen, 18 mm. Fore leg, fémur, 16 mm,; tibia, 20,5 mm. Hind leg, fémur, 17 mm,: tibia, 18,8 mm. Female. — Wing, 97 mm. Frontal prolongation oF tbe head ralher short, brown, tlie nasus very long and conspicuous; mouthparts dark brown; palpi d;irk brown , the last segment brown al tbe base,theiise fading into whilisb, tbis terminal seg- ment very eloDgale, about twice the three basai segments taken together. Anlennae small for the size of tbe tly, tbe scapal segments obscure yellow ; ^- àOh — iliijj-elluin dark browii, llie segments willi lou}} , coiispicuous \eilicils. Head Ijiownish yellow, tlie verlex rather narrow. Mesonotal |)raescutnin light yeHowish hrown, inoro yellow laLfîrally: a broad, darker hrown médian sliipe; the usual ihiee slripes are very indis- tinct, scarsely darker tban tbe groimd color; on tbe sides et" tbe prae- scutum opposite tbe anterior ends of tbe latéral slripes a small, rounded, dark brown spot, very coDspicuous; scutum ligbt yeliowisb brown, the lobes moregi'eyish brown, niargined along their proximal eJge hy a dnrk hrown line; sculelbmi with tbe médian lobe circuiar in oulline, pale brownish vellow Avilb two small, rounded dark brown spols ou ibe ante- rior balf; postnotum with tbe médian sclerite yellow with two paralld, broad, dark brown lines, tbe latéral sclerites yellow with a conspicuous. small, rounded, dark brown spot, this about twice as large as tbe spot on the praescutum. Pleura yellow. Haltères hrown, tbe base of the stem paler. I^'gs with the coxae and Irochanlers \ellow ; Iciiiora brownish yellow, the tips dark bi-ownisb black; libiae brown, tbe lips nariowly dark brown; larsi dark brown; claws of the maie wilh a subaciile toolb befuie midlength; the iast tarsal segment with two tufls of black bristles on tbe ventral side at tbe base : claws of the female small and simple. W ipgs w ilh a pale brownish linge, tbe costal cell more yeliowisb, subcoslal cell brown; sligma dark bi'own; conspicuous brown seanis along the dellection of lh + i> and r-711, and along the basai defleclion of Cin ■ veins dark brown; macrotrichiae on tbe veins small and sparsc. Venalion as in tbe veliilina group : lis short; cell /?2 very small and aculely pointedat itsinner ead; R3 in alignement with /J2 + 3, nol bent loward /?/, + 5 (as in T. alplins- pis)\ cell Ml large, ils pétiole correspondingly shortened; basai deflec- lion of (Ut] far bevond tbe fork oî M , the fusion of M:\ and Ci(\ sboi'l Abdominal tergites largely dark brown, faded in ibe alcobolic type, llie bases of the segments ligbt yellow laterally and destituteof tbe small selae that cover tbe remainder of the segments; dorsomedian line of the tergites still darker; sternites more uniformly ligbt yellow. Maie hypopygium with the ninlh tergile broad basally, Ibe médian area suddenly narrowed , tbe apex deeply notched, tbe latéral lobes ihus formed slender, blackened, tbe acule tips dedected; thèse lobes and tbe enlire dorsal surface of the ter- gile fxcept the base with scaltered small hairs. Pleiual sulnie ii.dicalcd benealb; outer jdeural appendage ])ale in color, very broad, llattened, l'oughly trapezoidal in outlinc with tbe broad base oulward, ihe dorsal oiiler angle sligblly produced; surface of the lobe covered wilh moderately long hairs; inner pleural a|)penda{>e projecting coiispirunnsly beyond Ibe génital cband)er as an eJongate, conical lobe, diiecled caudad, tbe apex roughened inio cons])icuous tubercles, tbe inner lobe projectmg cephalad. INinth sternite ligbt yellow with a shallow, U-shaped médian notch. Eighth sternite unarmed. Gonapophyses appearing as very slender, — /lOf) — slraight, cliitinized rods. In ihe feniale, the valves of tiie oviposilor are iieavily cliitinized, but the tipsare broken in the unique type and cannot be further described. Habitat. — French Congo, Southern Nigeria. Holot\pe, cf, Lambaréné, Ogooué R. French Congo, 1912 (R. EUen- berger). Allotvpe, 9, Oshogbo, Southern Nigeria, November 1910 (Dr. T.E.G. Mayer). Tvpe (alcoholic) in the Collection of the Paris Muséum; allotvpe in the Collection ofthe Rrilish Muséum (Natural Hislory). Gexus Xephrotoina Meigen. Nephrotoma imerina nov. sp. General coloration orange-yellow, rnesonotal praescutum Avith three black stripes; scutal lobes largely black; a black médian line on scutelluni and postnotum; abdomen reddish, with a bhick subterminal ring; eighth sternite of the rathei- large maie hypopygium fringed nieMus. Paris : un cf N° ikûM étiqueté Culex punctatus et 3 9 N" iUli,ho provenant de Berlin étiquetées Cnlea- dorsalls. Prusse Bhénane (Schiner): Bulgarie [TheohaJd); Macédoine (D' Rivet, Bresson, Michel, W(ifevstou); Egypte {D' Goiigh, Willcochs) ; Algérie : Biskra [Serfrent). La larve de celte espèce paraît se trouver aussi bien dans les ruisseaux d'eau claire que les marcs d'eau dormante. Elle est carnivore et s'attaque aux larves des autres Culicides (Joyeux); elle i)eut vivre en compagnie de la larve de VOchletolatiis détritus dans les mares d'eau saumàtre ou salée (Edwards). Il y a plusieurs générations par an. (Fig. i-a et 18.) 9. 0. MARiAE Sergent 1908, Thèse de Paris G/j, pi. II, fig. lo-ia; Et. et Ed. Sergent, Ann. hist. Pasteur, p. 6-^! (1900): Blanchard, Moust., 97-2 (1906); Theobald, M. G., IV, (ig. 101 et pi. X. Toulon (coll. Aucey i> Ségnij : Mus. Paris); Ilyères (coll. Ségun .-Mus. Paris); Environs d'Alger [Sergent); Beyrouth (D' Landrieu : Mus. Paris). Larve à siphon très épais, pouvant vivre dans l'eau salée. 10. n. MACULivENTRis *Macquart i8/j0, Dipt. Exot., Suppl., 1. 7. Syn. pulrhripalpis Rondani 1^72, Ihill. Soc. Eut. liai., IV, 3i. 9: Giles, Gnals. 9.75, 68 (1900); Theobald, M. C, H. i3, 87 (1901); Blanchard, Moust., ^.86 (1905); Edwards, Bull. Ent. Res., II, 969 (1911-12); — suhtiiis Ed. et Et. Sergent. 1906, Bull. Mus. Ilisi. ISal. Paris, XI, a^io. Europe: se trouverait en Angleterre; Italie (Theobald, Ficalhi, Ron- dani). Algérie (Lucas : Mus. Paris); Biskra (Ed. et Et. Sergent). D'après Ed. et Et, Sergent en Algérie, les œufs seraient pondus agglo- mérés en nacelle dans les trous d'eau creusés aux pieds des palmiers. Le siphon de la larve adulte est court, légèrement olivaire; une touffe de 6 soies à l'extrémité du peigne. Branchies respiratoires très petites. Groupe communis-nigripes. 11. 0. DORso-viTTATus *Villeneuve 1919, Bull. Soc. Ent. Fr., h-j. i3; Alluaud, Mém. Soc. Se. nat. et arch. de la Creuse, XXï (1919). Lyon (D' Villeneuve); Creuse ; La-(^elle-Dunoise (Alluaud), 409 Peut-être synonyme de YO. concinmts Stephens. La collection Meigen contient un moustique 9, N° i37,/io, provenant de Bavière étiqueté Ciilex sticticus, qui correspond exactement à YO. doiso- vittatHS. Cette espèce se distingue nettement de toutes celles du groupe communk par la taille, la'couleur d'un blanc d'argent brillant des écailles des segments abdominaux et des hanches, la conformation de l'appareil génital C?(fig. 19). Fig- 19- Appareil génital cT de VOchlerotatus dorso-vittalus. Fig. 20. A., Ochlerotatus jtmiclor Kii'l)y $ ; ]\ , 0. commit nU De Geev Ç (schéinati'|iu"). 12. 0. coMMLxis De Geer 1776, Mém. p. serv. à l'hi^t. des Ins., VI, 3iG, 39.3, pl. XVII; Howard, Dyar et Knab, Mosq. N. G. Amer., III. 308, (1915 ); Edwards, Eut. Mont Mag., II, 62 (1916). Syn. nemorosus auct. Deux espèces distinctes ont été confondues sous le nom de Culew nemorosus Meigen; de même taille, quelquefois de même couleur, elles présentent cependant des caractères constants qui permettent de les dis- tinguer : a. Bandes abdominales des segments 9-5 d'un blanc terne, non rélré- cics nu milieu. Pattes à écailles sombres, mêlées de quelques écailles — MO — claires. Tête et llinrax bruu sombre, ce dernier couvert d'ëcailies ciaires (quelquefois d'un blanc jaunâtre); deux étroites lignes médio- dorsales sombres sur le thorax (fig. 30, b). Long. 6-8 millimètres. Appareil gënital d : gonapophyses longues et grêles : t" article aussi long que le 9°, celui-ci en lame elliléo plate (fig. 9iV Foi-mule unguéale c? : 1 . 1 - 1 . 1 - 1 . 1 ; - 9 : 1.1 — 1.1 — 1.1. 12. 0. communis. h. Bandes abdominales d'un blanc jaune; celles des segments /j-7 net- tement dilatées en taches triangulaires laléiales. Pattes de couleur claire, à écailles jaunâtres, mêlées de quelques écadles sombres. Extrémité apicale des fémurs postérieurs et tibias de couleur sombre. Tète et thorax à écailles d'un ronge brun, ordinairement avec une large bande médiane sombre, quelquefois divisée ou absente. Des .^cailles blanchâtres sur les côtés (lig. ao, a). Long. 6-8 milli- mètres. Appareil génital d* : gonapophyses courtes : 1" article plus long que le q% celui-ci sans expansion laniellaiie. Formule unguéale (3 -A.x- l.i - i.i;-9 : 1.1-1.1 -1.1. 19 his. 0. punctor. 12. 0. conmuim De Geer 1776, /. c, 3i6, 029 , pi. XVll, Howard, Dyar etKnab,/.c., III, 368 (igiô). Syn. He/noros«s *Meigen 1818''', S. B., I, k (part.); Schiner, F. A., 11, 628, 8 (1866): Blanchard, Mousl., 891, 1 (i()o5) [part.]; Edwards, IM. Eut. lies., 11, 2/18, 3 (1911); Entom., XLV, 219, 7 (1912); Ville- neuve, Bull. Soc. Ent. Fr., 67, i3 (1919). Espèce boréale à dispersion étendue. Outre la Scandinavie, la Laponie et la Russie du Nord, son aire d'habitat s'étend sur l'Allemagne, le nord de la Hongiie, la Pologne, le Massif alpin. Existerait en Sibérie et dans le nord de l'Amérique (Blanchard). Habile surtout les bois et les forêts, apparaît dès le mois de mai et dis- paraît en août. Forêt de Saint-Germain (P. Lesne : Mus. Paris); Meudon (Séffuij : Mus. Paris); Bois-Colombes (Le Cerf : Mus. Paris); Forêt de Marly, Fontainebleau, Bois-le-Hoi, Val-d'Aulnay (Alluaud); Verrières, Lardy, '') Sur les troib individus cf raiijjés sous 1h nom do Culex nemorosu» dans ia collection Meijjen au Muséum de i'aris, le n" i/i5-^io-a n'a pas fl'éti(|Uolle d« détermination : c'est un Ochlerolalus communia, il provient de Berlin; les deux autres ^ , n°' l'^^^-'\o-b et c, «'•linuetés Culex ncmorosun , sont ih'-< OrlUt'in- latu» Mus. Paris [Culex nemorosus d); Beyrouth [Gadeau de Kerville). La larve de VOchlerotatus coinmunis est commune dans les petites mares des bois et des forêts. Elle ressemble à celle de l'O. punctor, mais elle n'a que deux soies de rextrémit(5 du peigne du siphon. Les dents de ce Fig. 31. — Appareil génital rf de VOchlerotatus comnmnis De Geer. peigne sont grandes, denliculées 3-4 fois. Les écailles du 8* segment abdominal sont pointues, longuement frange'es (fig. i-5). L'O. prodotes Dyar ressemble beaucoup à l'O. coinmunis. Palpes d* avec un petit anneau apical d'e'cailles pâles. Tète avec des écailles noires sur les côtés et quelques écailles claires. Thorax de couleur variable, sou- vent avec de nombreuses écailles blanches latéralement. Fémurs posté- rieurs à écailles noires sur la face externe, surtout à l'apex. Scandinavie, Sibérie, N. 0. de l'Amérique. 12 è»s. 0. punctor Kirby 1 887 , Insecls in Richardson's Fauna Bor. Amer. , IV, 809; Giles, (inats, 289 (1900); Theobald, M. G., 11, 7.^ (1901); IV, 871 (1907); V, 809 (1910); Blanchard, Moust., 859 ( 1 90.^); Howard, Dyar et Knab, /. c, IV, 75A (1917)- /lll> Syn. neinovosus Austcn 1906, Brit. bl. suck. flios, i?5, 7; Brolemann . 4nn. Sor. Eut. Fr. , LXXXVIII, 79 (191 9)- L'O. punctor a une dispersion presque aussi étendue que VO. communia, avec lequel on le rencontre de mai à août. Semble répandu dans toute la France, mais moins commun (jue XO. communis. En Angleterre, ce dernier est plus rare. Chez cette espèce, principalement chez les 9, le dessin du thorax est très variable, les bandes sombres peuvent être bien marquées ou absentes; la position et la longueur des nervures sont aussi assez variables. Une excellente figure de lappareil génital c? de la forme typique de cette espèce a été donnée par Brolemann {I. c, p. 79, (ig. 3). Env. de Paris : Nemours, Chaville (/. Siircouf : Mus. Paris); Forêt de Marly (P. Lesne : Mus. Paris), (iray ( \ndrc : Mus. Paris). Autriche : Salzbourg {Surcouf : Mus. Paris). La larve, de couleur sombre, se trouve dans les mêmes endroits que la larve de VO. comminm. Elle s'en dislingue par les écailles du 8° seg- ment abdominal, qui sont plus longues et plus einiées, par la toufle de ^1 soies de l'extrémité du peigne du siphon; les ilents de celui-ci portent 9-3 denlicidation-^. _ 13. 0. DETRITUS Haliday iH33. Kutom. Maff., I, 101. Syn. salhiiis Ficalbi 1896, Boll. Soc. Elit. Uni., 99: Blanchard, Mousl. , 891, 1 (1905); Edwards, Eiilom., XLV, 219, T) (1919.V, Bull. Enl. lies.. Mil, '2i-j (1917); Brolemann, l/iH. -Soc. Eut. Er., 6 (1919); — ncmorosn-salina ïheobald, 1901 M. C, 11, ^^ (non Ficalbi, non Brolemann). Espèce spéciale aux régions littorales, commune dans le voisinage des marais Fig. 92. — Oonapophyse salants, de l'apparoi! {{(''nilal (^ 7 ^ tie 10. dt'iriiux. Morbihan : La Trinilé-sur-Mer (./. Sur- couf: Mus. Paris) ; Var : Hyères {P. Lesne : Mus. Paris); Nîmes, et Var : Cavalière (D' Villeneuve). Angleterre {Eaton, Edivanls): marais salants de Cagliari ( Ficalbi ); Tunis ( IVei-sa ; Mus. Paris). — Ain -^ Macédoine : Balcli et Biod (D' Le lùiucheur : Mus. Paris); Zeiteniik, près Saionique (D' Rivet : Mus. Paris); Mytilène, Louti'a (D' Landvieu : Mus. Paris). La larve de cette espèce est semblable, à première vue, à celles des 0. punclor et commums; elle en diiïère par la forme des écailles du 8' seg- ment abdominal (fig. 1-6). Ochlerotatus nemorostis saliniis Brolemann, 1919, Ann. Soc. Eut. Fr., G [CuUcada). La conformation de l'appareil génital u |)ermet de considérer le Ciili- caila ncmorosa-salina comme une espèce différente de XO. détritus. Chez celte dernière espèce, le 9" article des gonapophyses est remarquablement long (fig. 9â), tandis que chez VO. salinus Brolemann ce même article est très court : cette conformation seule permet de ne pas confondre ces deux espèces (Brolemann, /. c, fig. 6-8, 1919). L'appareil génital d de VO. nemorosus salinus est très voisin, sinon identique de celui de VO. dorso-vitlatus Villeneuve. Basses-Pyrénées : Vallée du Gave de Pau (Brolemann). l/i. 0. NiuRiPEs Zetterstedt i838, 1ns. Lapp. , 807, G; — Theobald, M. C, II, 93 (1901); III, 193 (1903); Blanchard, Moust., 345 (1905). Syn. nigripes var. impiger Theobald 1 901, M. C, II, 39; — impiger Walker 18/18, List. Dipt. Brit. Mus., ï, 6; Howard, Dyar et Knab, Mosq. N. G. Amer., IV, 706 (1912): implacahilis Walker 1848, /. c. , 1.7. h exemplaires 9 provenant de Fontainebleau, juin 1869 (collection Dujour >- Laboiilbène : Mus. Paris). Laponie; Groenland; Angleterre; Etats-Unis d'Amérique. 15. 0. QUADRATiMACULATUs Macquart 1834, Suites à Buffon, Dipt., T, 34, 7; Villeneuve, Bull. Soc. Eut. Fr., 57, 12 (1919); Brolemann, Ann. Soc. Ent. Fr., 70, 82, 99 (1919). Syn. nemorosus liiteo-vittatus Theobald 1901, M. G., II, 76; — divcr- sus Theobald 1901, /. c, II, 73 9 et IV, 389 cf (1907); Blanchard, Moust., 278, 5 (igoS); Edwards, Entom., XLV, 219, 7 (1912). Espèce très commune au printemps dans les environs de Paris; Mayenne {Brolemann); Jura : Mont-sous-Vaudrey (P. Lesne : Mus. Paris); Allier; Albi ( D'" Villeneuve). Aiigleteri'c {Waterhouse , Theohald); Belgique (D' Goetgliehuer); Alle- magne (coll. IVleif^en > Mus. Paris, a d étiquetés (julex nomoroms). Les œufs sont pondus isolément dans les fossés herbeux, dès le mois de mars, par les femelles ayant hiverné. I^a larve adulte est de g-rande taille, de couleur claire, le siphon et la tète de couleur plus foncée. Les dents du peigne du siphon sont lon{{"uos, acérées, avec 3-/i denticulations. Dans le prolongeuienl du poigne existent une ou deux épines écartées entre elles et séparées du peigne lui-même par un assez large intervalle. La toulfe de soies terminale est insérée entre les extrémités des deux peignes. 1, P;il|ies de VOMirolalus (juadratimacidatitK $ ; — "2, ili' VO. rumminii-s 2 ■ Branchies respiratoires remarquablement courtes. Ecailles du 8° segment abdominal en spatule, disposées sans ordre. F^es touffes de soies du thorax nont qu'ime seule épine courte à la base. Anteiuies longues, couverloK de petites épines. Toutes les soies qui revêtent le corps de celte larve sont barbelées. La bouche porte )es soies pectinées des espaces carnivores; mais )a larve de rO. qundiatimantlatus se nourrit fort bien de détritus végétaux et de ma- tières en décomposition. En captivité, elle ne s'attaque pas aux larv(^s des autres insectes acpialiques. Les adultes a|)paraissentdès les premiers jours d'avril, les mâles éclosenl les |)remiers et volent en essaim au-dessus des mores on vivent les larves. I^ 9 de cette espèce se distinguo îmniérliatemenl des Q des 0. punctnr et communis parles palpes (fig. sH), et le plus souvent par les bandes pâles de l'abdomen dilatées suivant la ligne médio-dorsale. Dans une note publiée récemment {Ihill. Eut. Rcs., X, II, p. i3>0, l'Mwards admet l'ideulilé de ce moustique avec ÏOclilciolulus rusllcus Bossi, 1790 (Fauna Etrusca, 11, 333). Mo Notes svh les espèces de Mytills décrites par Làmarck (Suile), PAR M. Ed. Làmy. M. 0VALI8. (Laniarck, Anim. «. vert., VI, i" p.. p. 121.) Comme nous l'avons dit antérieurement (1920, IhiU. Mus., p. i63j, Hupé (1854, m Gay, Hist. (Me Zoo/., VJII. p. 3i9) qui a dû avoir sou» les yeux les types originaux, a admis qu'au Modiola purjnirolfi Lk., il y avait lieu de réunir le Mytilus oualis Lk.. qui était d'ailleurs reconnu par I.amarck lui-même se rapprocher des Modioles. dessin, après avoir décrit (1889, Conch. (lab., 2' éd., p. 58, pi. 11, fig. 1 1-12) un nMytilusT ovulis Lamarck, du Pérou et de la Bolivie, a cru devoir considérer (p. 128. pi. 38, fig. h-b) coinme espèce nouvelle et différente (?) un v Modiola r, ovalis, du Chili. Ce Modiola ocalis Clessin est idenlitié également par M. Dul^igoy, Proc. U. S. Nat. \Iiis., XXXVII, p. 258, 286 et 287 j, aussi bien [ue le Mi/iilua ovalis Lamarck, au Modiok jmrpurata Lk. M. IJSTLI.ATCS. (Lamarck, loc. cit.,]). 122.) Sous le nom do M. mlulalm, Lamarck a décrit une coquille ovale, pré- sentant un angle dorsal, ornée de stries longitudinales qui sont divariquées sur la légion postérieure, et il dit qu'elle vit dans les mers du Brésil. On trouve éli({uelés de ce nom par lui. dans la collection du Muséum. cinq individus (de 92Xi3 à 17x9 millim. 1 qui sont indiqués comme ayant été recueillis par Pérou et Lesueur au Brésil. Or cet habitat est peut-être erroné, car je ferai remarquer que le Brésil n'est pas au nombre des régions visitées par lexpéditiou du Capitaine Baudin, pendant laquelle Pérou et Lesueur ont fait leurs collections (1807, Péron, Voyage de découvertes aux Terres Australes). Deux hypothèses sont possibles : Ou bien ces coquilles n'ont pas été rapportées par ces deux voyageurs , — yil() — mais proviennent effeclivement du Brésil, et, dans ce cas, il me parait fort difficile de les distinguer du M. domingensis Lk. , qui, d'autre part, comme nous allons voir, a été identifié par M. D;ill (1898, Tert. Fauna Florida, p. 788) au M. exustus L. Déjà, Hanley (i843, Cat. Bec. Biv. Sh., p. 9^5) a signalé que ces types de Lamarck ont une grande ressemblance avec l'espèce déterminée liabituellcment (à tort) M. striatuhis dans les col- lections anglaises : et je pense qu'il s'agit l:i du M. fitiiatulus Sclirôter [non Hanley] (1786, Einkit. Conclu, 111. p. hh^. pi. IX, fig. 16), C[ui est pré- cisément, lui aussi, assimilé par M. Dali au M. exustus L. Ou bien ces échantillons ne sont pas brésiliens, mais ont élé récollés ])ar Péron et Lesueur, et alors, dans la Collection du Muséum, ils sont à lapprocher de deux autres séries, l'une de 8 exemplaires, Taulre de 5 spé- cimens qui, recueillis également par ces mi^mcs voyageuis, sont indi(piés, eux, comme provenant do \()uvclle-Hollande : on aurait donc alLiire à une espèce Indo-Pacilique. Mais, d'un autre côté, tous ces spécimens otlrent une ressend)lai!cc complète avec une forme de la mer Rouge qui a élé représentée par Savigny dans la figure 5 de sa planciie \1 (1817, Descr. Egypte, Co(iuiUes) et qui, identifiée à tort par L. Vaillant (i865. Jour», de ConchjL, XllI, p. ii'i) au If. exustus L. des Anlilles, a été rapportée |)ar Issel (18G9. Malac. Mtir. Bossa, p. 96 et 867 ) el pnr A. -II. Cookc; (i880, Ann. Mag. A'. //. , 5' s., XVII, p. 189) au Mijt. varinhilis Krauss (1868, SiidaJnL I/o//., p. -jS, pi. II. (ig. 5), tandis que P. Fischer (1870, Jauni, de ConclitjL, XVIII, p. 169 et 178) lui a attribué le nom de Mytilus Pharaanis et le D' Jousseaume celui de Hrachjdontes arabicas mss. (1919, Bull. Mus., W\. p. 63). Par conséquent, dans l'hypothèse (la plus vraisemblable, à mon avis) où le M. ustulatus serait une espèce aus- tralienne, on pourrait très probablement lui identifier ce )/. variabilis, qui, d'autre part, a élé assimilé par E.-A, Smilh (1891, P. Z. S. />., [t. /i3o) au M. seucgalensis Lk ■''. M. DOMINGENSIS. (Lnmarck, loc. cit., p. 19a.) Comme on vient de le voir, dans le cas, d'ailleurs peu probable, où le M. ustulatus sérail bien une espèce Brésilienne, il me semblerait difficile à séparer du M. doiningensis Lk. Or celui-ci, figuré par Delesseit (t8^n, Uec'. Coq. Eamarrh. pi. i3, (ig. 10) n'est pour d"(^i-bigny (186G, Vay. \niéi: laér'id.. Mol!., p. 6'i5) qu'un individu usé du M. exustus Lamarck, que nous avons vu être le véri- (') Le Myl. curvattis Dtinkor (i8.5(), /'. Z. S. L., p. Mi ; )8.58, Rcovc, Cniich. /co/i.,pi. XI, fijj. b'ô) du Japon, des Pliilippiiics ot d'Australie, paraît é{;alnnciil une forme bien voisine. — h\- — lahlc M ijl.c.rusius Linné ', cl M. Dali (^ i8()8, Tvil. Faiiim Floridn, \).-]SS) accepte également celle synonymie de dom'm^emk Lk. avec cnisius L. ''l M. SENEGALENSIS. (Lamarck, loc. cit., p, laa.) Au M. senegaleiisis Lk. , également lîguré par Delessert (i84i, loc. cit., pL i3,fig. Il), a dlé rattaché par Dohrn (1880, Jalirb. Dcutsch. Malak. Ges., VII, p. 170) le M. Charpenli'eri Dunker (i853, Lui. Moll. Gain. coll. Tanis,\). /i8,pl. IX,rig. 1 9-1 5 et 19-91 ), de Loanda, auquel A.-H, Cooke (i886,.4hh. Mag.N.H., 5' s., XVII, p. 189) réunit une autre forme de r.uinéc, le 1/. Moirisi Dunker (i856, P.Z.S.L., p. 36o; 1889, des- sin, Coiicli. (lab., 2° éd., p. 76, pl. 19, fig. 5)'^'. De son côté, Hanley (i8/i3, Cal. i\ec. IViv. Sh., p. 9^i5) a identifié à cette espèce de Lamarck''' le Pcrna rti^r d'Adanson (1707, Hist. nat. Séné- gal, Coq. , p. 9 1 o,pi. 1 5 , (Ig. 9 ) appelé par Gmelin ( î 790, Syst. Nat. , éd. XIII, p. 33G9 ) Mijtiliis piiiiiceiis, mais il rejette ce dernier nom comme peu approprié, l'espèce éiant rarement écarlale ou cramoisie. Enfin, avec Dunker (i853, loc. cit., p. '17) et E.-A. Smith (1891, P.Z. S. L. , p. ^»3o), M. Daulzenberg (1891, Mém. Soc. Zool. France, IV, p. 55) assimile au M. sencgalens's de l'Afrique occidentale (Cap Vert, Sénégal, Henguela, Ile du Prince) le Myt. variabilis Krauss (i8'i8, Sitdnfnh. MolL, p. 95. pl. Il, fig. 5) de l'Afrique du Sud et de la mer Rouge. MVTILUS ELO>G\TUS. (Lamarck, Inc. cit., p. 133.) Deshayes ( i83(>, 1////». s. vert., a' éd. , VII, p. ^10) a admis (pie le .1/. cloiigatas Lk. c-t la même espèce que le !///« pevna Linné, cl en ciïot, d'après Ilanley (i8A3, G?/. Jiec. Bir. Sh., p. 9^18 [note]), Lamarck a dé- '' C'est eiïcclivcmonl celte espèce Linnéenne que d'Orbifjny (i8.")3, in Sagra, Hiat. Cuba, Moll., II, p. 828, pl. XXVIII, lig. 8-()) loprcscnle sous le nom de M. dominpipiisis Lk., tandis que sous le nom de M. exultas il figure {ibid., fip. C-7) le Modiula cilrina Cliemn. D'autre part, c'est surtout son M. Lavilhanus (ibid., fig. )V5) qui parait correspondre au U. doDtingenaiiy fi{i[urc par Delessorl. '•-> Le même nom spécifique douiingensis a élé donne par Récluz (i8.)a, Jo:ini, de Conchyl. , III, p. 2.55, pi. X, fig. 8) à un Droissensia et par Clossin (1889, Conch. Cah. , 2^ éd., p. 121, pl. 32 , i\^^. O-7) à un Modioln. (•^' Clessin rei^ardc comme une espèce difréreulo la forme fijurce par R?evc (i8.")7, Cniich. Iro)i., pi. IX. fi{j. 38) sons ce nom de .1/. Monisi. ''' Hanlev ( i8'i3 , loc. rit. , p. 2'i5) avait d'abord pensé que ce M, senegaleiisis Lk. était peut-être le Mijt. bidons Linné, mais ultérieurement (i855, Ipsa Linn, Conch., p. i'i3). il a identifié celle espèce Linnéenne au M, rxuslus L. Miiski;m. — XXVI. ;iS — /rl8 — lermiiié, dans la collcclion du Muséum, M. ehngalus un spécimen^'' appar- tenant ceitainement à cette espèce Linnéenne. Mais , étant donné (\ue le M. peina vil, selon Schioler et Lamarck, sur les côtes de Barbarie, Haiiley considère que celle coquille Africaine de La- marck est diffcu-ente de la forme appelée M. elongatus par Gheninitz (i 788, Coiich. Cal)., VllI, p. 1^7, pi. 83, fig. 788), laquelle habite les mers australes, et Clessin (1889, Conch. (]ab., 2" éd., p. 62, pi. 3, lig. 1) a également maintenu ce M. ehngatuH Ghemn. [non Lk.) comme une espèce distincte Sud-Américaine (Brésil). M. LATLS. (Lamarck, loc. cit., p. ia:î.) Bien (|ue déjà employé par Cliemnitz ( 1780, Conch. (Jrti., VIII, p. 167, pi. 86 , fig. 767 ) pour une espèce Néo-Zélandaise [(|ui est d'ailleurs, d'après Hanley (1863, Cat. llcc. Biv. Sh., p. 268, note), le M. canalictdiis Martyn (1786, Unii\ Conrhol.. Il, lig. 78)], le nom de \li/lilii.s lalns a élé donné par Lamarck à une cocpiille d'un vii)l('l grisàlre et dliabilal inconnu, re- présentée dans la figiue h de la planclii> 216 de Y Ennjclopcdie Mrlkodiqw. Hanley (i8'i3, loc. cit., p. 2/47) a supposé qu'il s'agissait d'une forme Sud-Américaine, et Beeve [iSb'j, Conch. Icon., pi. II, sp. h) fait eiïective- ment, tout au moins en partie, ce .1/. latiis Lk. (non Ghemn.) synonyme de son M. nnf'iilatKs du Gliili. GeMe grande espèce Gliilioinie est d'ailleurs le M. un/nilaliin Lamarck [non Linné), idenlilie par Glessin et iM. Dali au A////. chorus Miiliua. L'inlerprélalion de Hanley <•! de Beeve se trouve pleinement justifiée par l'existence, dans la collcclion du Muséum, du type (mesurant i/i7x8imm.) de ce M. latus Lk. : celle coquille étiquetée par Lamarck est, en effet, un grand exemplaire de M. chorus. M. /ONARIUS. (Lamarck, loc. cit., p. 128.) Le Mylilus znnarim, établi par Lamark sur la fignix' 1 de la planche 917 deVEncjirloprdie Mt'-thodiijnc, est une forme de grande taille (longue de 128 mm.) présentant des lignes d'accroissement si élevées qu'elles rendent la surface scalariforme. D'après Deshayes ( i83o, Encycl. Mîth., \'ers, II, p. 558), cette coquille à épidémie brun foncé et à intérieur blanc vers les crochets, violet dans le' reste des valves, est une espèce fort commune qui a de l'analogie avec le ^'^ Ce spécimen n'a pu èlre retrouvé. — M9 — M. r/oii{>aliis Clipnin. ol qui se trouve siii- nos cotes de l'Océcia et ddiis la Medileiranée : il s'agiiait donc peut-être d'une variété du 1/. ijallopnn'iii- cidlis Lk. M. CANALIS. (Lamarck, loc. cit., p. ia3.) Le M. canalh Lk. serait une coquille de grande taille ( i3o mm. de lon- gueur),d'un bleu noirâtre, et, d'après Deshayes (i83o, Ennjd. Méth., Vers, H, p. 56i ), elle présenterait, à la partie supérieure du coté antérieur, une dépression décurrenle qui correspondrait à ^a fente donnant passage au l)yssus. Cette espèce a été établie par Lamarck sur une figure do Lister (iG85, Hkl. Conch. [t. 3Go], fig. 199) qui a été citée par Linné, dans la 1 ■2° édi- tion du Stjslemn \(iiuiw (p. 1 107) conmie référence pou r son M. iiHfjultiliis de la Méditerranée. Au contraire, le 1/. raiHiliti proviendrait de la Jamaïque, mais celle forme exotique ne j)arait pas avoir été idenliliée et reste énigmali(|ue. M. lîNGULATLS. (Liimarck, lue cit., p. ia3.) Le 1/. aiignliiliia Linné ( lyôB. .S'/ys7. \nl., éd. X, p. 706 ) est une l'orme européenne : d'a()rès llaniey (i85o, Ipsa Linn. Conch., p. 162), en effet, il est représenté dans la collection de Linné par deux spécimens dont l'un est un grand exemplaire tordu et 1res arqué de M. edulis L., et l'autre figuré par Hanley (i855, loc. cit., pi. 11, lig. A) appartient à l'espèce nommée par Lamarck Mijt. fralloprooinclalis. Au contraire, le Mjjt. ungulatns Lamarck [non L. ) est une forme de rAmérique méridionale qui a été figurée par Valenciennes (i833 , in Hum- boldl et Bonpland, Hec. observ. ZooL, 11, p. 120, pi. XLIX., fig. 1); c'est une grande espèce G liilienue qui, comme on l'a vu plus haut, est syno- nyme de 3/. /«/ws Lamarck (non Ghemnitz) et a été identifiée par Glessin (1889, Conch. Cal)., 'i'éd., p. 05) et par M. Dali (1909, Pivc. U. S. .\at. Mus., XXXVIl [1910], p. -^87) au .1/. chorus Molina. M. VIOLACEDS. (Lamarck, Idc. cit., p. 12 3.) Lamarck admettait lui-même que son Mijtilus ciolaceus était peut-être le M. imgulatus lÀnwQ {non Lk.) qui, d'autre part, est, d'après Hanley, comme on vient de le voir, le M. (radoprovincialis Lk. avS. — /j'JO — Locanl(i889, Bcvis. esp. franc. MijlHti)i, Bull. Soc. Mtilac. France, VI, p. 89) avait d'abord pensé que le M. violacciis Lk. pouvait être la variété lierculea Monternsalo de ce M. galhprovincialis. Mais, après avoir examiné au Musée de Genève le type qui est un échan- tillon poli, h coquille étroitement allongée, il croit que le M. violacetis Lk. est une espèce distincte. Par corUre, il suppose (|ue la coquille qui a été figurée par Clessin (1889, (lonch. (lab., -2' éd., p. 60, pi. 18, fig. 1-9 ) sous le nom de 17. ino- Idcciis et qui n'a aucmi rapport avec ce type de Lamarck pourrait bien être, (pioiqu't'llc soit indi(}uée du Chili, son ]fijt. filoriiiiis (1889, loc. cil., VI, p. 107, pi. V, lig. 1), rattaché par M. Buccjuoy, Daulzonberg, Dolifiis (1890, Moll. lioKssilloii , 11, p. lAo) comme variété au M. lyalloproniicialh. M. OPALDS. (Laiiuirck, loc. cil., p. lo'i.) Dcshaycs (i8.'^(). \iiiin. s. rrrl.. 9' éd., VII, p. ho) a l'oconnn que le )/. iijxilii.s Lamarck rsl la forme âgée do 1/. .sniarfifidiniis Chemn. M. SMARAGDINUS. (Lamarck, loc. cil., p. la'i.) Ilanley ( 18^10, (lui. Uvc. liiv. Sh., p. 9.67; i855. Ipso L'uni, (loiicli., |>. i'i5) a établi (pic Mi/l. HiiKiriijrdiniiH (îlicmiiilz (178;), (,oiirli. (]iil>.^ \ III, p. 1G6, pi. 83, lig. 7/1 F) et pi. 8/i , fig. 7AG), rormc jeune du 1/. opn- liis Lk., est synonyme de MijlUns rii-idifi Linné (1758, .S'y.s/. A/il., cd. \, p. 706 V (loltc rspèce, r'pandue dans lOcénn Indien depuis le golfe Persicpie jusqu'aux Philippines, a une cocpiille ovale allongée, arquée, à sommets inclinés en avant; elle est recouverte d'uu épiderme brun (pii prend une teinte vcrdàtre vers les bords; l'intérieur est d'un blanc nacré irisé. M. PERNA. (Lamarck, /oc. cil..]). 12^1.) D'après Hanicv (i855, Ipsn Liun. (j)iicli.. p. 98), le 1///^/ /«tw/ de la collection de Linné correspond bien au MijlHus pcnia Schroter (1786, Ein- kit. Conch., II, p. 608, pi. VII. fig. A) des côtes de Barbarie. D'autre part, Chemnilz [i'jSS.. Conch. Cah., Mil, p. iHg) fait remar- quer que beaucoup de conchyliologistes ont cru retrouver ce Mija perna Linné (1768, S^.sf. Nnt., éd. X, p. 671) dans la coquille du détroit de — Ii2\ — Magellan qu'il a reprësenlée fig. 788 (pi. 83) sous le nom de Mi/iiliis cloii- l'iiliis IdiTÏs m((}>rllaiticii.s. Ou a vu plus haut que c'est, en paiticuliei-, ce qu'a fait Laraarck, qui, selon Hanley [iSko, Cat. Hec. Biv. Sli., p. 2/18), a détermine M. chmgatHs un spe'cimcn appartenant certainement au M. peina. Mais, comme nous l'avons dit, si le M. elongalus de Lamarck est, en effet, identique au M. periia des côtes Africaines, il n'eu est pas de même de la coquille de Glicninitz , qui est une espèce diiïérente Sud-Américaine '''. De plus, Desliayes (i836, Anim. «. irrt., a' éd., VII, p. lih) pense qu'au M. elongalus Lk. (non Chemn.) = perna L. il serait nécessaire de réunir le M. afer Gmclin, qui est le M. africanus Chemn. et qui avait déjà l'cçu le nom de Mijtilits picliis Born. Hanley (1 8'» 3, Cat. Bec. Biv.SIt., p. 9/18) également a admis que le M. pcrna peut èlre la même espèce que le ^1/. aj'er et E.-A. Smith (1891, Slu'Us Aden, P.Z.S.L., p. /i3o), ayaul reconnu que le M. picliis = afer et le ]/. pn-na ont la même distribution géographique, croit aussi que ces deux formes constituent une seule espèce. D'autre part, sous le nom de M. achailnus Lamarck aurait, d'après Des- liayes, réuni deux espèces, dont l'une pourrait être une forme Néo-Zélan- daise , le M. laUm Chemn. , mais dont Taulre ( variété i) , des côtes du Brésil , ne serait iju'une forte variété du M. afci: Ce M. pcrna L. ^piciia Boni = ajn- Gmel. — eloniralaa Lk. [non (Ihemn.) = achailnus Lk. var. h se trouve dans la mer Rouge, au cap de Bonne- Espérance, en Afrique occidentale et au Brésil. Dans cette espèce à coquille oblongo-triangulaire, avec sommets aigus, l'épiderme est, chez l'adulte, brunAtre près du bord ventral et verdàtrc- fauve avec taches sagitlées foncées vers les sommets; chez les spécimens âgés, il est noii- brunâtre; l'intérieur des valves est irisé et d'un blanc bleuâtre violacé ou louge brunâtre. M. AI-EC. (Lamarck, Inc. cit.. p. la'i.) Comme on vient de le voir, le nom de Mi/tilas tij'cr a (»ié donné par Cmelin (1790, .S'//.s7. Nal., éd. Xlll, p. 3358) à la coipiille qui avait déjà été appf>lée M. p:ctiis par Born (1780, Test. Mus. daes. Mnd., p. 10.'], pi. \ll, (ig-. G-7 ) el 1/. africanus par Cliemnitz (1786, (lonch. (]ab.^ Mil, p. 160, pi. 83, fig. 739-7A1), et qui, d'après Hanley (i8/i3, Cat. Bec. B'w. SIt., p. 2/18) et E. A. Smith (1891 , P. Z. S. L., p. A3o), est la même espèce que le M. pcrna Linné. (') Rocvo (1887, Coiicli. Icon., pi. VI, sp. 2.3) admet au contraii'c la synonymie du ^/. cluiifraïus Cliemn. avec le .1/. pi'i-jia L., mais il altiilme Terre-Neuve pour liahilal à cette espèce. /i22 Plusieurs spécimens de la Golleclion du Muséum ont élé dëleiminés M. afer par Lamarck : i ° deux de grande taille ( 1 1 5 x A8 et 1 06 x 67 mm.) ; a" un petit (65xs!3nim.); 3° un individu moyen (6ix3imra.), de l'Asie australe, appartenant à la variété [6], laquelle d'ailleurs ne se trouve pas justifiée, car cet exemplaire est également orné de taches anguleuses, (.1 suivre.) /i23 — Note sur la synonymie et la répartition géographique DE QUELQUES ThFMEO.K, PAR M^'^ Aimée Camus. Dans un travail précédent, j'ai donné, avec la classification des espèce du genre Tltmieda, la synonymie et la répartition géographique des T.argncm et Cr/rtx^/rrt. J'indiquerai ici la synonymie et la répartition géographique des autres espèces. T. înœa k. Camus. — Anth. laœa Anderss. in Nov. Ac. Se. Ups. s. 3, II (i 856 ) , p. 9 63 ; Hooker, /. c. , p. 9 1 3 Inde (cf. Hooker). T. strigosa A. Camus. — Ant. strigom Hara., ms?.; Hooker, /. c, p. 2l4. Inde : Assam (Hamilton), Behar, Moughyr (^herb. Galcutt.). T. ciliata Hack,, hc. cit., p. 66/i (1889) s. kt. Subspec. A. genuina A. Camus; Th. ciliata Hack., l. c.,s. str. ; Anth. ci- liata L. f., Suppl., p. ii3 (1781) ; Stapf, Le; Androp. nutansL.^Mant., II, p. 3o3 (17G7); non Spec. pi.; A. quadrivaba L. , Syst. veg. cd. i3, p. 768 (177V); -^'''^'- ^">'^('^^^ Desf. in Journ. de Phys., Ao, p. 996, t. s; A. scandem Roxb. FI. Ind. ,éd. Carey, 1, p. 2/18 ; A.semibnrbia Nées in Sieb. , Fl. Maur. exs. 2, n" 67; Themeda quadrivalvis Kuiitze, Rev. Cen. PI. a, p. 794(1891). Colonie du Cap (Drège, n" 1 990 , introduit); île Maurice (Sieb. , 11° /17) ; île Socotora (Balf., n" 239; Schweinf. , n" 58i); la Réunion (Boivin n" 985); Inde or. :Nepaul(Royle,n° 2 24), Himalaya (Wallich,u" 87640), Bengale (Roxb.), (Griff. n° 6800, sans local.), distr. Tchanda (Dulhie), iMalabar, Concan, Behar, (Hook. f. et Tlioms.), (Jacquemont, n" 717", sans loc); Tonkin : camp des Tigres près de Dong-son (Balansa, n° 385) ; Laos ( Massie ). Var. breviaristnta A. Camus in Bull. Mus. Hist. nat. Par. ( 191 9), p. 671. Laos: Xang khouang (Spire, n" i3 12). ' — Ii2l\ — Siiljspec. B. rhinrns's A. Camus. — Pen-mm? Ciilini elnti , rohusli. La- m'iiœ Slip. 10 mm. lalœ. Capitiihi ilciisissiiiid , i'lonf)(il(i , ^i~iocin. hiii>a. Spl- cuhe mroliicrnntps 5 mm. lonffw. Arisla 2,0-3 cm. long». — Peut èlre une espèce distincte. En l'absence de matériaux complets, la soucbe mancpiant, il paraît préférable de rattacher cette plante au T. ciliaki. Yuniian : tunnel de 0 mi Icboou (Esquiiol, u" 1112, nov. 1906). Subspec. C. llelferi A. Camus; T. Helfovl Hackel, l.c, p. 665; Aiitli. cUinla var. Helferi Flook. /. c. , p. a 1 '1 : 1 iitli. llelferi Munro , mss. Tenasserim et îles Andanian (Hell'er in licrb. Comp. lad. or., u° 68o(j). T. tremula Hackel, Monogr. Androp. , p. 667 (1889); Autlilst. Iirmiila Nées ap. Steudel, Syn. Gram., p. 4oi (i855); Indrn.'icppia tremula An- derss. in Nov. Act. Lîpsal., ser. III, 11 (i856), p. 9^7; Aiith. argiieiis Hcyno et Wall., Cal., n° 8766. Inde 01'. : (Wall., n" 8766), Deccau pen., Malabar, Concan, Maisur et Carnalic (Hook. f. etThoms. ); Ceylan (Macne, Thwaites, n" 961, p- p-)- T. Thivahem k. Camus; Anthhlhia Tliwaitesii Hook. f . , FI. Bril. Ind., VII, p. -3 1.5 (1897). Ceylau (Thwaites, C. P. n° 691 , p- p-). T. Cymbaria Hackel, /. c. , p. 668 (1889); Anth. Cijmbarm Ro\l). , FI, Ind., 1, p. âôi (excl. syn.) ( i832); Amlrop. serralijolius Herb. Heyne ap. Wall.,Cat., n" 8771 B. Inde or. (Wallich, n" 8771 et 8771 B) : région montagneuse (Roxb.), Nilghiri (\Mght, Schm.). Maisur et Carnatic (Hook. f. etThoms.); Ceylan (Thwaites, n°' 3-J57, 38o3). T. rt«rt^Aer« Hackel , /. c, p. 669 (1889), Antli. anathera Nées ex Royle, III. Bot. Himal. , h\'] [uomen mal.): Amlroscepin (niatliera Anderss. in Nov. Ad. Se. Upsal., ser III, II, p. 269 (i856). Var, (X {lenuiiia A. Camus. — Lumiiiœ riridcs , i,5-a mm. lalw. Uacemi 1 cm. lougi. Spiciilu' pilosœ : gliiiiia inj. tuOcrculdlo-pilosa , super ne scahra. Inde : Bengale inf. (Wallich, n° 8778); (Jacquemont, n°'7/i5, ii56, iSOg', 2i3o in Heib. Mus. Par.); Himalaya bor.-occ, régions tropicales (Hook et Thoms.), Almora (Strachey et Winterb., ait. 55oo fl. ); West. Himalaya du Kashmir h Kumaon, ait. 6500-7000 ft. et à 9000 fl. en Garwal (Dulhie); West. Himal. (Schlagintweil, n" iiSig), — V25 — Vai- j2 major k. Camus. — Lamitiœ glnucœ, 9-5 mm. lalœ. Bacemi i ,5 cm. hiigi. Spiculœ filosœ : glumn inf. tiiberculato-pilo.'ia. Afghanistan (Ailchison). Var y glahra A. Camus. — Laminœ virules, i , ô-a mm. latœ. Rncemi 1 cm. longi. Spiculœ iiit'olucrantes ghibice vol parce cHiata' : gUtma inf. glabra vel ciliolata. Spiculœ pedicellatœ glahrœ. lûde (Jacquemont, n" 1870'). T. Hooleri A. Camus; Anth. Hooheri Griseb. in Goeltin^j. Nachr. (1868) p. 91; A. gigantea subsp. caudata Hackel, /. c, p. G76, p.p. (1889); Androscepia glabrata Anderss. in herb. Kew. — Dillere du 7'. Iriandra var. Boyici par ses épillels involucranls plus allonges (longs de 11 milliraèlres et non de 6-8 millimètres) disposés en 2 paires et ne formant pas un seul verticille, enfin par l'absence de spathe externe. Inde : Sikkira Himalaya (J. D, H.) ; Chine : \ unnan à Mo-So-Yn (Delaway, n° 1784). T. gigantea Hackel, /. c, p. 670 (1889); Anth. gignntea Cav., le, 5, p. 36. Espèce extrêmement polymorphe, dont les différentes formes peuvent être groupées dans le tableau suivant : A.Epillets d* densément hirsutes, à dos muni de poils ferrugineux étalés. a. Epillets (^ mutiques, rarements arislés; pédoncule 4- 10 fois (rare- ment 3 fois), plus court que le spathe. Subspec. A genuina Hackel. a. Epillets involucranfs longs de 6,5-8 millimètres, spathe de moins de 2 centimètres. Var. a genuina Hackel. |3. Epillels involucrants longs de 10-10 millimètres; spathe de plus de 9 centimètres. + Pédoncules longs de 5 millimètres; epillets d* souvent 9 par grappe, mutiques ou imparfaitement aristés ; epillets involu- cranls glabres au sommet. Var. f amboinensis Hackel. 4- 4- Pédoncules longs de 10-12 millimètres; epillets d* 1 par grappe, mutiques, imparfaitement ou parfaitement aristés; epil- lets involucranls pubescents même au sommet. Var. ■) viilpinfi Hackel, - A26 — b. Epillets d* parfaitement aristés; pédoncule 1/2-2/8 plus court que la spathe. Subspec. B arundinacea Hackel. a. Epillets involucranls et pédicellés à poils très étalés jusqu'au sommet. Var. a arundinacea Haclcel. |£. Epillets involucrants et pédicellés à poils étalés-dressés man- quant vers le sommet. Var. j3 subsericans Hackel. c. Epillets d mutiques ou à arèle courte; pédoncule 1/8-1/2 plus court que la spathe. Var. y intennedm A. Camus. B. l'>pillets (S à dos glabre, scabriuscule ou à poils rares. a. Ar^te nulle ou courte (2-10 millimètres); epillets c? mutiques on imparfaitement aristés, 2-3 par grappe; epillets c? longs de 10- i5 millimètres. Subspec. G vitlosa Hackel. a. Epillets d* à arête longue de 2-10 millimètres, droite. Var, a lypica Hackel. jS. Epillets d* mutiques. Var. |3 sundaica (Biise). b. Arête longue de 2-8 centimètres. a. Epillets sessiles d*, rarement neutres, longs de 12-1 5 millimètres; epillets d* aristés, a-3 par grappe. Subspec. D caudata Hackel. p. Epillets sessiles d* ou neutres, longs de 20-28 millimètres; epillets d* parfaitement aristés, 1 par grappe. Subspec. E avenacea Hackel. + Chaumes et gaines inf. sojeux-poilus à la base; panicule simple à rameaux lisses ; epillets involucrants d* ou neutres longs de 26-28 millimètres, à carènes scabriuscules. Var. a avenacea Hackel. + + Chaumes et gaines inf. glabres; panicule ample à lameaux scabriuscules; epillets involucrants d* longs de ^o--2-x milli- mètres, à carènes très scabres. Var jS lonfrispallia Hackel. Subspec. A genuina Hackel . /. c. Var. a genuina Hackel, Le. (1889); Anth. giguntea Cav. , /. c. , t. A58 (i7(|9)s.sft*. ; Cfl/fl»rtiHrtg%rtH?p« Rœm.etSchult. , Syst., 2, p. 810 (1817); non P. Beauv. ; Androscepia giganica var. a Brongn. in Voy. Coquille, Bot., p. 78 (1829); Perobachne seciinda J. S. Presl m G. 15. Presl, Beliqu. Haenk. 1, p. 348, t. /i8 (i83o). Philippines : Luzon, Bontoc (Vanoverbergh, n" i58i), Volcano del Tal (Wichura), îles Panay (Vidal in herb. Kew). — lill — Var. /3 amboliiensis Hackel, /. c. ; Androsccpia gigaiilea ^ Brongn. , /. r, Tonkin : delta du fleuve Roucre, Nam dinh et env. (A. Chevalier, n" 99.081 , forme intermédiaire entre la var. amboinensis Hackel et la var. villosa Hackel), Amboine (Doleschall in h. Vind.; d'Urville ex. Brongn.), Bornéo (Beccari, n'gS^): Nouvelle-Guinée (Chalmers). Var.) vulpina Hackel, /. c, Anth. vulpina Auderss., /. c.,p. ^65 (i856). Inde : Nepaul (Royle), Philippines (Cuming n" 1^72), Luzon (Merrill, n° 26-2). Subspec. B arundinacca Hackel, /. c. p. 67^: snbspec. c intermedin Hackel , l. c. - - Var. a aruiidinacea Hackel, /. c, p. 674; Anth. arundinacea Roxb., FI. Ind. éd. Carey, 1, p. 26 1; Cymbopogon arundinaceus Schult. . Mant. , 2, p. 457. Inde 01. : Bengale inf. (Wall, n" 8768 D); (Grilf, n° 6810, Falconer, Leschenanlt), Terai (Kuntze). Sikkim et Himalaya bor.-occ. (Hook. f. cl Thoms.); Laos (Massie), Gochinchine (Tliorel), Bornéo. Var. jS subsei-icans Hackel, /. c, , p. 674 ; Anth. subsericans Nées ap. Sleud., Syiiops. , 1 , p. 4oi ; A. arundinacea subsericans Anders., /. c, p. 945. Inde or. : (Wall. n° 8774 B), Khasia (Hook. f. et Th. s. n. Androscepia n" 3); Indo-Chine : Djiring (Lecomte et Finet). \'ar. y intermedin A. Camus; subspec. intennedia var. intermedia Hackel , L c, p. 675. Inde : Monts Khasia, reg. trop. (Hook. f. et Th. s. n. Androscepia n" fi). Var. S dubia A. Camus; subspec. intennedia var. dubia Hackel, /, c. Philippines (Cuming, n" 1609), Bornéo. Subspec. C villosa Hackel, /. c, p. 676; Rendle in Journ. Linn. Soc, 30, p. 819 (tgoS-oS )■''. Var. a typica Hackel, /. c, p. 676; Anth. villosa Poir. . Encycl. méth., Suppl., 1 , p. 396 (1810). Iode or. : Khasia , régions tropicales ( Hook. f. et Thoms.), pr. Tscharra- Pundschi (Wall, n" 8776 A etB,p. p.); Assam (Jenkins, n" 98); Siam: Chieiig-mai ( Kerr , n" 2 2 5 9 ) ; Laos : Bangmue à Lakhon , Mékong ( Thorel ) ; ''^ M. Rendle a signalé cette sous-espèce en Chine et à Hainan, sans préciser la variété. « — Zi28 — Cocliinchino (Pierre); Annam : Hué et env. (Eberhardl, n" !^o89); '''^'^" kin : montagnes de Gaï-kinli, roule de Tlian-moi à Van-Ling(Bois, n" i /i5l, Tu-pha|) (Balausa, u° 176G): Hanoï (Balansa, u" /ly-jô ), Kieu-klié, vallée Dông-bau (Bon, n° 2277); Haïphong (Balansa, n" /i8(j); Nam-quan (Lecomlc et Finet, n° 120); pr. de Lao-kay, campement de Muong-xen, ait. 700 mètres (Chevalier, n" agSo^ ), Bac-hat, conlluent de la l'ivière Claire et du Song-coy (Brousmiche i88ô): Ouonbi (Balansa, n° hSb): Long-tchéou (Beauvais); Java (ZoUinger, n' lo.uj, Comnierson), Hono- lulu (Wawra). Var. |3 sunilaica (Androsc. ///g', var. sinid.) Biise in Miqu. PI. .lungli. 1 , p. 36^1 (i854); Androsc. gigantca t miillca Ande.ss., /. c, p. 2^18, t. ,'5 (excl. syu.), (i856); Thenicda gigaiilra suhsp. d. cillosa var. 2 mulica Hackel, /. f.,p. 676; Ileterobjtron scabriiiii Jimgh. in Tijdscli. Nal. Gesch., 7, p. 994 ; Arisluria mulica tiassk. /62)-p. 78 : (^ Cette indication a été donnée par M. Sauvageau, d'après des renseignements dus à Bornet et à M. Hariot. Cette disposition singulière n'a pas été conservée dans l'herbier de Bory, actuellement au Muséum. y> (') Correspondance de Bory de Saint-Vincent, publiée et annotée par Philippe Lauzun. Agen, maison d'édition et imprimerie moderne, 1908, in-S", 358 pages. ■^) Camille Sauvageau , Bory de Saint-Vincent, d'après sa correspondance pu- bliée par M. Lauzun (Journal de Botanique , 2' série, t. I, 1908, p. 198-929). ''' Notice historique sur Bory de Saint-Vincent, membre libre de l'Académie, lue dans la séance publique annuelle du i8 décembre 1916, par M. Alfred Lacroix, Secrétaire perpétuel. Paris, 1916. — â30 - Un doute persistait donc au sujet de cet herbier tricolore. J'ai eu la chance de mettre la main sur certains documents qui me permettent d'être plus affirmatif. Après le décès de M. IJornet, M°" Bornet a fait remettre au Laboratoire de Cryptogamie divers papiers, résidus de Therbier offert par son mari en 1910; il s'est trouvé, dans le lot remis par iVl""" Bornet, un cahier sin- gulier qui mérite une courte description. Ce cahier, que i-ecouvre un léger cartonnage, se compose de 5o feuillets. Les premières feuilles de ce cahier sont bleues, celles qui suivent blanches, les dernières rouges; cela nous donne sur la tranche les trois couleuis de notre drapeau, disposées Notes nKiinvEs al Service de la Cvltvke, PAR M. D. Bois. Parmi les floraisons constatées dans les serres depuis la Réunion précé- denlc, il y a lieu de noter les suivantes : I?Iou4»eotyI«'(lones. Acoitlhoslachijs .itmlilhicco Link; /hJchnim crocoTphijUa J, G. Bak. ; Acrldcs odoraliiiH IjOut., var. ronni- tiim; Aglaouenid simplex Blume; Alhuca Fléchit Scliinz; Anlhur'mm Bakcri Klli. , — nislaUliiiim Lm\en, — Ijhnicesrpus de Sntiet , — Util.- Ire Horf., — leuconeiiron Leni., — MiiiiuiHum K. Kocli, • — pedalo-nidiiilinii K. kocli, — rdilidlinii Sclioll , — retiriildliiiii Boni 11 ; Arcfielio Monriiidiia Mez: liillhrrjrin pjjiyniiidalls Lindl., — speciosn Tliunb. , var. elp(>(nis, — viridijîov/t II. Wendl., — Wwti(H)a de Jonglio; Biilbophi/Uinii nipiTinii Lindl., — gijmmpus Ilook. f. ((jluillaumin determ. ('^); Calnnthe vemlrifolia R. Br. ; ùnhidovica îaupifolid : CJrrhopetdhnii giilliildliiin Hook. f. , — 77/o//ft;',s.V Lindl. : Codo)idiillie ])eros diid Lem. , Criipidiillnis Osijdnds Hort. Makoy ; (lijpnpedhun Cuvl's'i Rclib. f . , — iiisifiiie Wall. , var. (JidiiLnl, — /oRcld). f., — nidniioropliiilldin Stein [llooleii 9 X bdvhdlinh. j» ), — œiidiilhum Hort., var. mipcrhuin, — lonsdiii , var. siiperhiiin ; Ihdcœiui j'vdirrdus Ga\vl.,\ar. Lhi- dent ; Deiidrnli'niid ddiniruin Wall., — Jldhrlliud WcUU. : Dioacored lidiisvrr.sd W. Br. ; Kpideiidriiiii cncliledliiin L. ; Eiirlidris grnndijlord Planch.; Ilippedslniiii riililiim Ilerb. ; HilinenocdUis cdvihu'n Herb. ; Kdrdids cdndidd Horl., — Iillhiidd Hort., — iirfflecld Baker; Li.slrosldchijs pertusa Rchb. f. (^Gnil- launiin délerm. '"'); '■' (lello t'spèco rare de la ré^fion himalayonno a été donncV' au Muséum, on U)i3, }:ar M. Lionel, IVirrliidopluio bien connu-, son introduction n'avait pas encore été signalée. *-' Plante rapportée par M. Pobé(;uin, on 191 3. du Con[To français, où celle espèce n'avait pas encore été signalée. A33 Masdevallia bella Rchb. f. , — infracta Lindi. , — simula Rchb. f. ; Maa-illaria Houttcana Rchb. f. ; Octomeria Glazhveana Regel ; Philodendron crassinode Hort. ; Pitcairnia lieterophijlla Reer ; Pleurotliallis lilacina R. Rodriguez (Guillaumin déterm.'''), — poh/stachya A. Rich. et Gai.; Pohjstachija hracteosa Lindl. ; Remusntia viviparn Schott; Stelis Lojgrenii Gogn. (Guillaumin déterm.); Telramicra bicolor Renth. ; Tillandsia vestita Cham. et Schlecht. Dicotylédones. Acalijpha hispida Burm. ; Bauliinia Vahlii W. et A.; Bégonia argenlo-guttata Hort. ; Bouvardia triphylla Salisb. , Cerbera Odollam Gaertn. ; Chloranthus inconspicuus Svv. ; Clavija brachystachys Brongn. , ma- nuscr. : Clerodendron ligiistrinuni R. Br. ; Coprosma lucida Forst. ; Echinopsis minusrula Web. ; Epiphyllum Gœrtneri K. Schum. , var. Makoyana ; Hojfnianiiid discolor Hemsl. ; tioya bella Hook. , var. Paxtoni; Jacohinia magnlftca Renth. et Hook., vai". carnea; Kalanclioe x Keweiisis (Jlammea x Bentii); Kannhia glaberrima N. E. Rr. ; Kiggelaria ajricana L. ; Mamdlaria stella-aurata Mart. ; Mascarenhasia elastica K. Schum. ; Phyllocaclus Hookeri Walp. ; Raïuvolfa canescens L. : Ribes rugosum Goville et Rose (Guil- laumin déterm. '^'): Rii'ina htimilis L, , — var. canescens; Rnellia solitaria Vell. , — rosea Hemsl. ; Salvia Régla Gav. ; Sempervivum brachycaulon Webb et Rerth. ; Spigelia splendens Ker-Gawl. A signaler, en plein air (carré des couches) , la floraison de Sorbus amu- rensis Koehne (Gardot déterm.), espèce récemment décrite (1919), origi- naire de la région de l'Amour et de la Mandchourie, reçue en 1912 du Jardin botanique de Saint-Pétersbourg sous le nom de 5. tianschanica Rupr.; -a donné quelques fi'uits en 1919. ") Recueilli au Brésil par Binot; donnée par M. Lionel, en 1918, au Muséum; y a fleuri en igao-, avait déjà fleuri à Kew en 1916. W Espèce décrite seulement en 1906; envoyée du Mexique par M. Dugès, ea 190/i. MUSÉCM. XXVI. 29 Zi3/i CoyrniBVTwy À la Flore de la Nouvelle-Calédonie , PAR M. A. GUILLAUMIN. XXXIII. Plantes de collecteurs divers. (Suite.) Haloragacées. * Haloragis prostrata F'orst. — Touho (Vieillard 267^). Rhizophoracées» Crossostylis multiflora Brong. et Gris. — Wagap (Vieillard 635 = 63). Combrétacées. Terminalia Catappa L. — Maingliil, dans la vallëe du Diohot, cultivé? (Balansa 3176), vallée de Tchéta , près Gatope (Vieillard 2670). De même que Seemann {FI. Viti., 93) et Drake {FI. Polyn.fr., 63) , je ne vois aucune différence entre le T. Catappa L. et le T. glabrata Forst, * Gyrocarpus americancs Jacq. — Nouvelle-Calédonie ( Pancher, Vieillard /i2i), Balade (Vieillard 1082), Tchiaor (Balansa 3i6o). LuMNiTZERA RACEMOSA WiUd. — Gatopc (Vieillard 2571). Blyrtacées. Beckea virgata Andr. — Ganala (Vieillard likli). Tristania Guillàinh Heck.]— Taulé, Gatope (Vieillard 2221). MooREA rlxifolia GuiUaum. — Lac en 8 (Bougier). Xanthostemon aurantiagum Heck. — Baie du Sud (Vieillard 464). Myrtus artensis Beauvis et Guillaum. — Ganala (Vieillard 687, 488^ 489,490). M. ViEiLLARDi Brong et Gris. — Galope (Vieillard 485). — 435 — EoGENiA BDLLATA Panch. ex Guillaum. — Panoni près Galope ( Vieillard 48o). E. cLusioiDES Brong. et Gris. — Nouvelle-Calédonie (Panclier). E. Gacognei Montr. — Canala (Vieillard AyS). Syzygium LATERiFLORUM Brong. et Gris. — Boiirail ( Pennel aSa), Balade, Tiare, Pani (Deplanche SSg). S. PUNCTATOM Vieill. rass. — Wagap (Vieillard 535). liécylhidacées. Barrixgtonia neo-caledonica Vieill. — Gatope (Vieillard 2680) . Passiflorncées* * Passiflora EDULis Sims. — Bourail (Adm. pénit, 1 18), ff Pomme Lianes. Cucurbitacées. Melotria pentaphylla Ndn. — Galope (Vieillard 263a), île des Pins (Pancher). Ombellifères* Apidm australe Pet. Thon. — Lifou (Vieillard 9668). "AcTiNOTDS minorDG. — La présence en Nouvelle-Calédonie de cette plante qui n'y a été recueillie que par Baudouin, me paraît douteuse ; n'y aurait-il pas eu erreur d'étiquette? Au lieu de Nouvelle-Calédonie, ne faudrait-il pas lire Australie ? Arallacées» Myodocarpus crassifolics Dub. elB. Vig. — Mont Mou (Vieillard 2265). M. siMPLiciFOLius Brong et Gris. — Entre Tliio et Houaïlou (Festcherin ). Polyscias pinnata Forst. — Galope (Vieillard 63 1). . Coruacécs» Alangium Bdssyanum Harms. — Versant occidental du mont Koghi ( Ba- lansa 1779). 30. 436 COSTRIBUTION À LniSTOIBE DES NePE\THES MALGACnES , PAR M. H. Poisson. Le genre Nepenthes est représenté aux îles madécasses par deux espèces, le N. madagascarleiisis l'oirel de Madagascar, el le N. Pert/Z/c/ Blume''', des Seycliellcs. L'Index Kewensis en signale une troisième espèce, comme malgache : N.crislataXd. Brong, qui n'est autre que la première et tombe en synonymie ''^ Le N. viadngascartensis Poirct est originaire des marais de la côte orientale de Madagascar, plus abondant dans le Sud-Est. La piaule cl assez rare dans les cultures, quoi(jue connue depuis fort longtemps. Flacourt la mentionne et la figure dans son ouvrage*''. Klle Ait décrite pour la première fois par Poirct dans VEnrjicInpédic '*'. En i 906 , les Népen- ihacées de Madagascar ont fait robjet/l'un travail de Dubard '^K Il existe des échantillons de celte espèce dans l'ilerjjier du Muséum dus à: Commerson, Lantz 1882, Ilnmblot i883, au Rév. Baron 1889. (') Bhvvr., Muséum hotanicum Lugduno-Batavutn, II, i85G,p. 1 0 , synonymie N. Wardii. E. P. Wright in Roy. Irish. Acad., v. ai, |). 57G, t. 99 et 3o. **' Observations sur les genres Cijilnus el Nrpenlhes, par Ad. Brongmabt, in Aiin. Sc.Nat.A, iRa'i, p. 99. [Après des considérations sur ia {jraine, l'auteur indique qu'il a reçu de M. Richard (de ia Réunion) des lleurs el des fruits détachés, et il ajoute en note : je n'ai pu déterminer s'ils provenaient du A', aittala, ou de quelque espèce nou- velle. — Plus loin (p. ^18) il décrit la plante, mais indique qu'il n'en connaît pas les fleurs el ajoute encore : vue en plante sèclic sans Qeur dans l'herbier de Jussieu et celui de Delessert. — Collecteur Commerson. — Madagascar.] (^' Etienne de Flacocbt, Histoire de la Grande Ile Madagascar. Paris, chez Pierre Lamy, )658, in-'i", 199 pages, et Troyes et Paris, Clouzier, 1661, in-li°, Ifji pages (fig. i3, p. 9 5o). (*' Lamarck, Encyclapédie , IV, p. ^59, année 1797. On trouve dans de Can- DOLLE, Prodromus sysfnnalls univrrsalis regni vegetahilis. Pais XVII, p, 99, les autres descriptions postérieures et la diagnose latine de cette espèce. (^' Ddbahi), Ncpcnlhacé(;s de Madagascar et de la Nouvelle-Calédonie. — {Bulletin du Muséum, 1900, p. Oa, fig. 1). [Dans ce travail , l'auteur décrit une variété à urne cylindrique dénonnnée par cette raison : N. madagascariensis Poiret var. cyliiidrica Dubard. (Collecteur Humblot, i883. N" /ioo, Herbier du Muséum.)] — /i37 — Tous les naturalistes et voyageurs qui ont parcouru Ja côte sud-est et est l'ont rencoutre'e dans les rivières et les marigots de la zone côtière*'^ Le genre Nepenthes a e'té décrit par Linné en lySS. L'espèce malgache porte le nom indigène d'troramitakoi ou croranamitako" '■'-K Or ce terme corrc.-îpi^nd à un autre presque semblable que j'ai trouvé dans les papiers du botaniste fiançais Jean Marchant, qui était avec Gavois au service de Gaston, duc d'Orléans. Ainsi que je l'ai mentionné dans un autre travail''', leurs notes et manuscrits passèrent dans la bibliothèque de Bernard de Jussieu et, plus tard, dans celle d'Adrien de Jussieu. Ces documents appar- tiennent actuellement à la bibliothèque du Muséum'*'. Sur un feuillet, dans un recueil de mots expliqués, on lit ff Aiiramilako^i '^', plante de M. d'isnanl'*' qui porte des godets pleins d'eau ou de liqueur. Il n'est pas douteux qu'il ne s'agisse là du ^epelltIles madagascnriensis dc'crit par Poiret en 1797. Or, sur la même feuille. Marchant avait écrit différentes choses relatives à un voyage qu'il effectua , à une maladie qui! fit , et l'on y rencontre la date d'un achat de bois du k août 1780. C'est donc vers cette époque que l'on doit placer la connaissance en France de ce iSepenthes, c'est-à-dire cinq ans avant que Linné ait créé ce genre, et soixante-sept ans avant que Poiret eût décrit cette espèce. Dans l'herbier de Danty d'Isnard, qui appartient au Muséum , il existe un Nepenthes qui est précisément le N. madagascarieiisis Poiret. C'est un très bel échantillon comprenant trois feuilles et deux asci- dies. On y lit les renseignements suivants : Herbier de Danty d'Isnard donné au Muséum parles enfants d'Adrien de Jussieu en 1867. — Utricaria végéta- f' Ge-U-, n° 6384, au N. 0. de Tsiromanjaka (ce village est aux environs de Fort-Dauphin sur la route qui va à .Maiiambaro). Dans les échantillons recueillis par ce voyageur, les asciilies sont un peu plus coniques que dans l'espèce type. — N"' 6690 à 6698. Fort-Dauphin cn\irons d'Anbaniliazo, espèce type, à une cinquantaine de kilomètres de Fort-Dauphin (au Nord, près de la côte). (-' De orana «pluie. (■■'' H. Poisson, Note sur (quelques herborisations au xvn' siècle dans la forêt de Fontainebleau (Revue générale de Botanique, t. XXV bis, 191 4, p. 557). W Manuscrit n° 89. (*' Flacoliît écrit: «Amranitaco". [Le Rev. Baron, dans son Compendium de plantes malgaches (in Revue de Madagascar, 8' année, n" 6, 10 juin 1906, p. 54o), ne leur donne pas ce nom indigène, mais celui beaucoup plus général d'TAmpongandrano?î, et il est vrai qu'il l'indique comme étant Betsimisaraka. Or le terme «Amponga» ou «Ampongoi signifie généralement «fougère», «ranorj signifiant «eau», le nom malgache voudrait dire «fougère d'eau^i, plante aqua- tique\ Or ce terme est de la côte est, et «OramitokoTî est du Sud et du vocabu- laire Antandroy.] ''5' Il s'agit d'Antoine Tristan Danty d'Isnard , qui fut professeur de bota nique au Jardin du Roy, il succéda àToumefort; en 1743, ne fit qu'un cours, et mourut en 17/13. Ses travaux antérieurs ont été publiés dans les Mémoires de l'Académie des Sciences, de 1716 à 172/i. — A38 — hilis Zeilaneuf Bundura Cingaknjihus dicta. — Pluk. Alm. Sg/i. — Tab. 287, fig. 3 '''. Dans un petit sachet annexé à l'éclianlillon se trouvent un opercule et une ëliquelte : Planta mirabilis dislillatoria. — Ephem. y al. Cîtrios, Dec. 2 ann. I, 1682, fig. 21, p. 363 <"'. Quant au Nepenthes Pervillei Biume, il existe aux Seychtlies, aux îles Mahé et Silhouette'^'. Cette plante croît dans les rivières qui se trouvent sur le flanc des montagnes depuis 45o mètres jusqu'à 1,000 mètres d'al- titude <"'. Au point de vue horticole, le Nepenthes madagascariensis Poiret, fut introduit dans les cultures vers 1881 on 1880'''. Dans la Revue horticole deiSg/iiM. Van (!cn Heede'*' dit que cette espèce est naine et porte des urnes relativement petites, mais si abondantes et d'un port si gracieux que cela rend celle espèce des plus rcconmiandables. En fait, il ne semble pas que celle plante ail é!é beaucoup cullivée, car on n'en trouve peu de traces dans la iilléralure ou les catalogues horticoles'''. Les Nepenthes ont (^Ic cependant très cultivés, et sur 80 espèces environ actuellement connues, on en cultive au moins le quart, et le nombre des hybrides obtenus par les horlicullours (Veitch, Chantiier, etc.) ou les amateurs (Jarry-Deslogcs) dé|)assc cinquante. Le Nepenthes madagascariensis Poiret a été envoyé en plante vivante le 20 juillet 1882 [)ar Huniblol, niai.s,ayantcté reçue en mauvais étal, n'a pas vécu'''. Le même correspondant la renvoya le i5 janvier 1890''', mais elle ne put se maintenir. '•' Plukenet, Almafrpslum bntaiilctim , Londres, 169G. (Dans roi ouvragp,!! ne par.it pas probable que ce soit l'espèce malgache qui est rcprcsenlée, mais un Nepenthes asiatique.) <*' Ephem. Nat. Curiox , Dec. 2 anno i, 1G82, fig. 28, 2 planches, obs. a3, p. 58. — Au verso, Jarobus Brejnius in Prodrome 860 (i(i79) — Ex dono D. Guîl. Shcrard. (*' DuBARD, loc. cil., p. 6i, indique qu'il existe dans rHcrbier du Muséum une espèce de Bojcr, de Madagascar, sans localité et exprime l'iiypothèse d'une introduction dans un but de culture. '*' Collecteurs : Boulon, Pervillc. (*' Veitch, Catalogue, 1889, p. 19, Gard. Ch., 1881, XVI, p. 685; Kew Ghirden, List of published names of Plants introduced to cullivatio:i , 1876-1896, Lonilon, 1900, p. 278. (*) Van DEN Hegde, Les Nepenthes et leur culture {Reçue horticole, Paris, i 89^, p. il). ''' Le nom (mais sans indication de prix) figure sur le catalogue de la maifon Chanlricr, à .Morlefontaine (Oise), en 1911. '*' Catalogue des serres. Livre d'enlrie de i8/i3 à 188G (Arcliives du Labo- ratoire, H-I 89, p. 895). t'' Registre d?s entrées de 188/i à 189a, à la date du i5 janvier 1890 (Archives du Laboiatoire, H-1 33). — 439 — ■73 O -'"^ **~ en a es 0) a ce n3 u S fi 3 O C3 — ààO — En ce qui concerne le Nepenthes Pervilki Blume, on a vu qu'il fut peut- être cultive à Madagascar: il fut envoyé' au Muséum par M. Halloje i" juin 1899, qui expédia 5 plantes qui^uoururent, arrivées d'ailleurs en médiocre étal '"'. Ce qui s'est passé pour ces végétaux a malheureusement lieu pour beau- coup d'autres plantes du domaine malgache. 11 est en eiïet tiès délicat d'expédier en Europe des jîlantes de ce pays. Il faut choisir un laps de temps très couil où la végétation est tout à fait au repos à la colonie (milieu de la saison sèche, c'esl-à dire juin ou juillet) el où en France il iail suffisamment chaud (été). Il faut, en outre, que le transport puisse s'effecluer dans de bonnes conditions, ce qui à ré[)oque actuelle est plus quediflieile, certains paquebots mettant /i5 et même 5o jours de Tamatavc à Marseille, alors que normalement on ne devrait niellrc qu'une vingtaine de jours'*'. H est intéressant de remarquer (pie les deux ei;pèces madécasses appar- tiennent, au point de vue systématique, à deux sections différentes : N. Percillei possède des graines sans appendice et appartient au groupe ANOCKOSPEBHi. N. madagmcaricisis a des graines appendxulées et rentre dans la grande soclion des Eunepemuks. Eafm, si l'on envisage la répartition géograp'.ique des ISepentlirs qui ap|)artieDiient pour la majeure pailie des espèces au domaine indo-malais elà l'Australie soplcntiionale'^', il y a là un aigument de plus à l'origine asiatique de la flore malgache. <'' Itejistre d'enlr<îe des serres. Plantes vivantes reçues de iS^<) à i8ij."), n" 17 (Arcliivcs du Laboratoire , H-l 43, p. io5). f'' On voit cependant (juc le premier essai d'IIiimhlot no réussit pas, ni celui de M. Hallo. ^^ On compte une oîxanlainc d'espèces de l'arcliipel Malais et de la pres(ju'ile de MaUcca et régions environn?nlcs. — à&i — Les Batillaru Be^son, DES TEBRÀIfTS TeRTIAIRES DU BàSSIN DH PaRIS, PAR M. René Gharpiat. C'est un groupe bien intéressant que celui des Batiîlaria : intéressant pour les slraligraphes, car les espèces qu'il comprend consliluent de tfbons fossiles^; intéressant pour les malacologistes qui y retrouvent, sous les formes diverses qu'il présente dans le temps, des caractères communs et constants qui font des Batiîlaria un groupe bien homogène; intéressant enfin pour les amateurs elles artistes, qui admirent dans ces belles coquilles un peu fusiformes le galbe harmonieux du dernier tour, la courbe élégante du labre. Les Batiîlaria sont de bons fossiles. En effet : Bat. goniophom est particulière au Thainétieiv; Bat. iurbinoides et Bat. Fischeri, au Sparnacien; Bat. suhacuta et Bat. biserialis, au Cdisien; Bat. echinoides et particulièrement sa yd^viéié caleitrapoides , au Ldtétien; Bat. pleurotomoîdes et les variétés de Bat. Bouei : clandestina, Sowerbyi, au Bartonibn. La présence de l'une ou de l'autre de ces espèces dans un terrain suffit pour assigner à celui-ci sa place dans l'échelle géologique. L'évolution- de l'ornementation et du labre , la forme des canaux et de la columelle sont à tel point identiques chez toutes les formes de ce groupe, que l'on pourrait les considérer non pas comme des espèces différentes, mais comme de simples mutations d'une espèce-souche, probablement Bat. inop'nnta Dcsh. , du Modunien. Deshwks avait d'ailleurs été frappé de cette homogénéité. Il écrivait ( i" ouvrage, 182Û , t. Il, p. 3/i2 ) , à propos de Bat. concava : «-Elle com- mence une série d'espèces [rustician, lineolalum, pleurotomoîdes, calcitra- poides, Prevosti) qui ont entre elles tant d'analogie qu'il est à présumer que plus tard on les réunira en une seule, n Dans son second ouvrage (1866, t. III), Desbayes établit des compa- — 442 — raisons entre quelques-unes des formes que comprend le groupe des Batil- laria : «L'une des variétés du C. turbinoides (du Sparnacien) a l'analogie la plus grande avec le C. subacutum de Guise.» [Loc. cit., p. i8i.] ffLe C. Falconeri (du Thanétien) ne manque pas d'analogie avec le C. turbinoides (du Sparnacien); elle en est peut-être une forte variété.^ [Loc. cit., p. i85.] ttBat. goniophora (du Thanétien) a un peu de la taille et des apparences du C. rusticum des Sables moyens. i [Loc. cit., p. i5/ii.] Toute l'histoire des Balilhria, au commencement des temps tertiaires, est contenue dans ces quelques extraits. Depuis, Jean Boussac, dans sa remarquable étude sur le C. echinoides {Évol. des Cerith., p. 63), a précisé la fdiation de cette espèce lutélienne jusqu'au Barlonien supérieur ; mais je ne m'explique pas pour quelles raisons il n'a pas compris dans cette descendance Bat. Bouei, qui pourtant se rattache, ainsi que je le monlrenii plus loin, au C. echinoides, par sa variété calcitrapoides. J'étudierai ici, d'une manière aussi complète que possible, pour chaque étage", du Thanélien au Bartonien , les Batillaria que l'on y rencontre , et je m'efforcerai, tout en faisant ressortir les caractères propres aux diffé- rentes formes, h montrer les liens étroits qui les unissent les unes aux autres et qui font des Batillaria un groupe des mieux caractérisés. Thanétien {Sables injérieurs). Une seule espèce : Bat. goniophora Desh. Deux variétés : Bat. Falconeri Dcsh. , Bat. Bianconii Desh. Bat. goniophora Desh. Les 3, h premiers toui's de Bat. goniophora sont carénés à leur tiers antérieur et ornés, sur leur déclivité postérieure, de deux bourrelets trans- versaux , étroits et lisses. Puis les tours deviennent convexes en même temps qu'apparaissent sur leur surface un troisième bourrelet transversal, pos- térieur aux deux précédents, et dix à onze côtes longitudinales allant d'une suture à l'autre. Ces côtes, d'un relief très accusé, sont d'abord droites, puis peu à peu elles s'incurvent parallèlement aux rides d'accroissement, passent de la forme d'un croissant à celle d'un accent circonflexe, repro- duisant la forme du labre aux divers âges de l'animal. Sur les i, 5 derniers tours, à leurs intersections avec chacun des deux bouiTelets moyen et postérieur, — quelquefois avec chacun des trois, — — ^/i3 — les côles élèvent un petit tubercule noduleux. C'est à partir de ce moment qu'elles prennent la forme d'un accent circonflexe et que, par conséquent, s'est dessiné le sinus du labre. Les derniers tours ont encore cette particularité que les tubcrctdes mé- dians ont tendance à s'élever sur une carène partageant la surface de ces derniers tours en une partie antérieure convexe, tandis que la partie pos- térieure est concave. La suture est lisse et bordée postérieurement d'un bourrelet mince et très élevé, surtout du 5° et 8' tour, car son relief, ainsi que celui de toute l'ornementation d'ailleurs, s'atténue et tend même à disparaître sui- le dernier tour. La base est circonscrite par deux bourrelets lisses; d'autres, concen- triques, plus petits, moins saillants, ornent le cou. Une coupe axiale de la coquille donne , pour les tours de spire , une section ronde et montre une columelle arquée, concave dans toute sa longueur. L'ouverture a la forme d'une larme; le canal céiitbial est droit, large, situé en debors et à gauche de l'axe collumellaire ; il est tronqué horizon- talement. La gouttière du labre est très fine, quoique bien indiquée. Le labre n'a rien de caractéristique chez des jeunes individus ; mais , dans l'âge adulte, sa pai'tie supérieure se développe, dessinant un arc de cercle con- vexe, tandis que sa partie inférieure accentue sa concavité, par la formation d'un sinus profond, situé dans le prolongement delà ligne des tubercules principaux. L'ornementation des premiers tours de spire, laforme de leur section, la forme de la columelle, du labre, ne sont pas particulières à cette espèce: ces caractères sont communs à toutes les Batillaria. Dans les descriptions qui suivent, je ne m'y attarderai donc plus. Bat. goniophora présente deux variétés qui ont été décrites par Deshayes sous les noms de Bat. Fakoneri et de Bat. Bianconii (2' ouvrage, t. III, p. i85 et 186). Bat. goniophora, var. Falconeri Desh. On la trouve dans le même gisement et souvent dans les mêmes localités que l'espèce-type ; jusqu'au 7-8' tour, elle en a l'ornementation. Au tour suivant, les cordonnets se découpent en deux-trois granulations entre les côtes; celles-ci ont la même évolution que chez le type et, à leur intersection avec les cordonnets, donnent toujours naissance à trois tuber- cules noduleux. La base est également circonscrite par deux bourrelets saillants, mais qui, au lieu d'être lisses, sont ondulés par des rides d'accroissement qui, coupant les bourrelets du cou, donnent à la base un aspect treillissé, que je n'ai jamais observé sur le type. — fxhlx — ' Sur quelques individus, on voit naître sur le 6-7' tour un h' cordonnet postérieur aux trois primitifs , et par là s'établit le passage avec la variété suivante. Bat. goniophora, var. Bianconii Desh. On la trouve dans le même gisement et presque toujours dans les mêmes localités que les deux formes précédentes. Rien ne l'en distingue jusqu'au 7-8' tour, si ce n'est le nombre de granulations qui, dans cette variété, est de h ou S entre chaque côte et sui- chaque cordonnet. Sur les tours adultes, la forme des côtes est un peu dilférente; elles ne prennent pas cette disposition en accent circonflexe , caractéristique du type et de la première variété; elles restent en forme de croissant, et leurs inter- sections avec les cordonnets ne donnent pas naissance à des tubercules. De plus, un /(• cordonnet et quelquefois même un 5% postérieur au cordonnet primitif et découpé comme eux en fines granulations, orne la surface des derniers tours. La base est identique à celle de Ba^ goniophora-type. (A suivre.) Laboratoire de Géologie du Muséum. SOMMAIRE. Actei administratifs : Pa(>«t. Dépôt du fascicule n° 4 du Bulletin de 1920 36f> Nomination de M. E. Ségcï comme Préparateur titulaire à la (lliaire d'En- tomologie 3(59 — de M. P. Clavelin comme Préparateur titulaire à la Chaire d' Anthropo- logie 3()9 — de M. R. MinANDE comme Préparateur titulaire à la Chaire de Crypto- gamie 869 — de M. J. OncEL comme Préparateur stagiaire à la Chaire de Minéralogie. 869 — de M. Levkault comme Garçon de laboratoire auxiliaire à la Chaire de Physique appliquée 3G9 Correspondance : Notes de M. P. Serre 370 Don d'ouvrages par M. R. Anthony 370 Communications ; D"^ J. Pellegrin. Sur deux Cyprinidés nouveaux d'Algérie et de Tunisie appartenant au genre Phoxinellus 872 Gh. Gravier. Sur une collection de Crustacés recueillis à Madagascar par M. le Lieutenant Decary. (l" Note.) [Figs.] 876 L. Berlaxd. Note sur une Araignée de Madagascar ( Ae/ziosco/us Waterloti nov. sp. ) et sur son industrie. [Figs.] 384 P. Lesne. Quelques Insectes du Pliocène supérieur du Comté de Durham. [Figs.] 388 G. PoRTEviN. Revision des Silphini et Necroplinrini de la région indo- malaise 390 Ch.-P. Alexander. Undescribed Crane-Flies in ihe Paris Muséum ( Tipu- lidœ, Diplera) : African Species, Part II. {Continued.) '103 E. SÉGCY. Les Moustiques de France (Suite). [Figs.] '107 Éd. Lamï. Notes sur les espèces de Myiilus décrites par Lamarck. (Suite.). ii5 M"' A. Gamcs. Note sur lu synonymie et la répartition géographique de quelques Tlieineda '^^ P. BiEBS. L'herbier tricolore de Bory de Saint-Vincent 4 29 D. Bois. Notes relatives au Service de la Culture ^^2 (Voir la suite à la pafie h de la couvei'iure.) A. GuiLLAUMiN. Contribution à la Flore de la iNouvelle-Calédonie : XXXIil. Plantes de collecteurs divers. (Suite.) 'i3û H. Poisson. Contribution à l'hisloirc des Nepenthes malgaches. [Figs.] ^i36 R. C.uAKPiAT. Les Batillaria Benson, des terrains Tertiaires du Bassin de Paris '•^ 1 SOCIETE DES AMIS DU MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATUKELLE (EXTRAIT DES STATUTS). » I. But et composition de la Société. Artk.le premier. L'Association dite Société des Amis du Muséum national d'histoire natu- "elle, foudee en 1907, a pour but de donner son appui moral et financier à cet établissement, d'enricbir ses collections, ménageries, laboratoires, serres, jardins et bibliothèques, et de favoriser les travaux scientifiques et l'enseignement qui s'y rattachent. Elle a son siège h Paris. Article 3. L'Association se compose de Membres titulaires, de Membres donateurs et de Membres bienfaiteurs, qui doivent être agréés parle Conseil d'administration. Pour être membre titulaire, il faut payer une cotisation annuelle d'au moins 10 francs. La cotisation peut être rachetée en versant une somme fixe de i5o francs. Pour être Membre donateur, il faut avoir donné une somme d'au moins 5oo francs, ou avoir versé pendant dix ans une cotisation d'au moins 60 francs par an. Pour être Membre bienfaiteur, il faut avoir donné au Muséum, ou à la Société, soit une somme de 10,000 francs, soit des collections scientifiques ou des objets, meubles ou immeubles, ayant une valeur équivalente, soit, pendant dix ans . une cotisation annuelle d'au moins 1,200 francs'*'. C S'adresser pour les versements à M. Pierre Masson, trétorier de l'Attociation boulevard Saint-Germain, n" tac, à Paris. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE REUNION MENSUELLE DES NATURALISTES DU MUSÉUM ANNÉE 1920 N° 6 PARIS IMPRIMERIE NATIONALE MDCGGGXX AVIS. Le Bulletin du Muséum étant une publication mensuelle, destinée essen- ' tiellement à de courtes notes permettant des prises de date, son impression doit être rapide : MM. les Auteurs sont donc instamment priés, dans l'intérêt général , de vouloir bien accepter la réglementation suivante : L'étendue des notes insérées par un même auteur dans un numéro du Bulletin ne saurait dépasser huit pages d'impression. Toute communication excédant cette limite sera renvoyée à l'auteur. Toute remarque verbale faite en séance à propos d'une communication devra, si son auteur désii-e qu'il en soit tenu compte au Bulletin, être remise par écrit dans les vingt-quatre heures. Les manuscrits doivent être définitifs pour éviter les remaniements et écrits très lisiblement, seulement au recto de feuilles isolées. Ils ne porteront d'autres indications typographiques que celles conformes aux caractères et signes conventionnels adoptés par l'Imprimerie nationale, par exemple : Mots à imprimer en italique (notamment tous les mots latins) : souli- gnés une fois dans le manuscrit. Mots en petites capitales : soulignés deux fois. Mots en cai-actères gras (en particulier noms d'espèces nouvelles) : sou- lignés d'un trait tremblé. Pour chaque référence hihliograiihique , on est prié d'indiquer le titre du périodique, la tomaison, l'année de publication , la pagination. Il est désirable que, dans ie titre des notes, le nom du groupe ou embranchement auquel appartient l'animal ou la plante dont il est ques- tion soit indiqué entre parenthèses. Les Auteurs sont priés d'inscrire sur leur manuscrit le nombre des tirés à part qu'ils désirent (à leui's frais). Les clichés des figures dans le texte accompagnant les communications doivent être remis en même temps que le manuscrit, le jour de la séance; faute de quoi, la publication sera renvoyée au Bulletin suivant. En raison des frais supplémentaires qu'elles entraînent, les planches hors texte ne seront acceptées que dans des cas tout à fait exceptionnels et après décision du Bureau. Il ne sera envoyé qu'M?ie seule épreuve aux Auteurs , qui sont priés de la retourner dans les quatre jours. Passé ce délai et dans le cas de corrections trop nombreuses ou d'ordre technique, l'article sera ajourné à un numéro ultérieur. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D'HiSTOIRE NATURELLE. NCV, ANNÉE 1920. — N° 6. «ota/v. -<><&.Ci> I9:r RÉUNION DES NATURALISTES DU MUSEU^L 2'i JUIN 1920. PRIiSlDENCE DE M. L. MANGIN, DIRECTEUR DU MUSEUM. ACTES ADMINISTRATIFS. M. LE Président dépose sur le bureau le cinquième fascicule du Ballclln pour lannce 1920, contenant les communications faites dans la léunion du 27 mai 1920, M. ANDRÉ (Marc) a été nommé Préparateur stnijiairo à li d'iaire de Zoologi<' (Vers et (Irustacés) (Arrêté du 2 1 juin 1920). CORRKSPO.NDWCi-:. M. LE Président annonce cju il a reçu de M. P. Serre. (IoumiI de France à San José de Costa-Rica, Associé du Muséum, une note intitulée : Choses du Nicaragua, renfermant d'inti3rcssants rensei- gnements sur les exportations et les importations faites dans ce pays. MuSÉUiM. XXVI. ■ " — h'[(\ — PJIESEÎVTATION DE COLLECTIOX ET D'OUVRAGES. M. \\. Amiioxy présente une série de pièces (moulages exécuh's par M. Dkmakgk pour les colleclions de la (Jalcrie d'Analoniic comparée) relatives à un Hijperooibm femelle échoué le 5 mars i 920 à Morsalincs (Manche). M. le Professeur L.RouLic préseute et offre, pour la Bibliotlièque du Muséum, au nom de l'auteur, le travail suivant : lùude du genre Cliondrostouia dans r Europe occidentale et la région périinédilcrannéennf (Résuuié), par Paul Mathias (Thèse pour le diplôme d'Etudes supé- rieures de Zoologie, Faculté des Sciences de Paris, 1920). M. P. lîiERS offre, pour la IJibliothcque du Muséum, les deux notes suivanics, publiées par lui dans le linllelin de la Sociclé de Patho- logie végétale de France, touu' VI , 1919 : 1° Le Copriuus radians {Detim.) Fr. est-il parasite '/ (.V fascicule); ^2° Le parasitisme prohahle des Caprins [^V fascicule). COMPTE I5E\ DU d'lN VOVAGIi KiN duiNKI': KHA\(;\ISi; l'Ait M. I*. (illAl!^^AlJl). M. Paul CiiABANADi), ciloigé par le Muséuiu d'uue élude sur hi faiiin' lierpétologiquederAfrique Occidentale, donne le coiiij)lc rendu succinct An \oyagc qu'il vieiil (racconiplii- dans ce but en Guinée française. lùiibaïqué à Bordeaux le -«g septembre 1919, sur 1(! courrier tfrifjiir, M. Ciiabanaud, après trois jours d'escale à Dakar, débanpia ;i Conakcy le 10 octobre. Après un mois passé eu basse Guinée, uolammeut au village de Dixine (environs de Conakrj ),M. Gliabanaud se rendit par chemin de fer à Kankan, d'où il partit le 18 novembre dans la direction duSud-Oucsl, poursuivant ses recherches aux stations suivantes : Kérouand (du q;i novein bre au 19 décembre), Maceii ta du -ja décembre au 11 janvier igtîo), N'Zébéla (du 12 janvier au 8 février), N'Zérckoré (du 10 février aU 19 mars), Diéké (du ifi au -t.^ mars). De là, M. Chabanaud se rendit eu territoire Libérien. Après avoir séjourné à Sangbwé (ou Sjinquelle) du 23 mars au ?> oviil. il reviul en Guindé Tijinniis.'' el s'anèUi à Bevia du lo au 18 avril. Jujjcant opportun, en raison de linsulRsance de son nir.li'- riel et de re'puisfuieut de sa provision d'alcool, de ne pas prolonger son voyage dans l'intérieur, M. Chobanaud legngna Kankan (26 avrils et Conakry (5 mai), où il s'embarqua le 17 mai sur le Bmga qui l'amena à Marseille le 1" juin. M. Cliabanaud exprime sa gratitude au (îouvernement général d.- rAfriijuc Occidentale ainsi quà rAduiinistration civile de la (luinc-o Jiancaiso pour l'aide eflective et constante qu'il n'a cessé de reccvoi.- pendant toute la durée de son séjour dans notre colonie ; il tient aussi .1 adresser ses remerciements au Gouvernement de la République de Libéria pour l'accueil particulièrement courtois qui lui fut réservé. M. Cbabanaud ra|)por[e, pour les collections du Muséum: des Mollus- ques, des Vers (en particulier des pavasites internes de Reptiles), des Arthropodes, quelques petits Mammifères en alcool, deux Singes vivants (Cercofitliccus callitiichtis et C. patas) et un certain nombre de Poissons d'eau douce. Il se réserve de publier ultéiieurcment la liste complète des Reptiles et des Batraciens qu'il a |)u recueillir et qui formaient le but principal de sa mission, mais il peut dores et déjà fournir quelques cbilTres très approximatifs: 3 Crocodiles (dont 2 perdus accidentelle- ment); lU Tortues (dont 17 vivantes à la Ménagerie); 279 Ophidiens; 699 Lacertiliens; 3,o39 Batraciens. Soit, connne total des Reptiles et Batraciens: 3,93A s|)éciuiens. 3o. — /i/i8 — COMMUNICATIONS. L'ECHINOPROCTA RUKESCE^S {HySTRICIDÛ). DÉcBiT PAU Gbay e.y i865, RETnovvÊ £v Colombie, pbès nE Bogota, PAR M. E. Trouessart. Une espèce aMciennemenl décrite, puis méconnue et oiihliéc, est sou- vent plus intéressante qu'une espèce complètement nouvelle. Tel est le cas pour le Porc-Épic américain, brièvement introduit dans la science i)ar Gray, il y a plus d'un demi-siècle, sous le nom dlùlierizon [Ecliiiioproclii] riifrsrciis ''', et (|ui ne li{;urail plus rpie pour mémoire, et h titre douteux, dans les Catalof;ues modei'nes de Mammilèrcs. C'est grâce au zèle éclairé et inlassable du frère Apollinaire, Professeur à rinslilut de La Salle, à l)0,oolà, et Correspondant du Muséum de Paris, que nous pouvons aujour- d'iiui faire connaître la forme complètement adulte de cette i'emar(piai)le espèce, caria diaguose de Cray n'était basée ([ue sur un très jetnie sj)éci- men, dont l'adulte didère uolablemenl, comme nous allons le montrer. Les naturalistes qui, après Gray, ont essayé d'identifier celte forme, restée 1res rare dans les collections, n'ont pu le faire avec certitude, faute de matériaux suffisants. Ainsi J.-A. Allen, en 18G9'-', méconnaît absolument la valeur de cette espèce, en avançant que la diagnose de Gray se j'apporte simplement à un jeune à'Ellicriz^on dormlua L. Don F. Martinez y Saez '^' n'est pas plus lieureux en la rap|)orlant à VKtlicn:(in cpi.rauihuH (le Brandt, espèce voisine du (lorsaliis. Le piincc iMaximilien de Ncuv^ied ado[>te la même opinion. Par conire, M. Angel Cabrera Latorre, ayant pu étudifr le spécimen du Musée de M-idrid dont parle Martinez y Saez et qui est {Vi\gc moyen, maintient sa distinction et indique exactement ses principaux caractères'' . (1) ProcPnl. ZoiiK Suc. LoiuL, iSGf), p. 191. pi. XI. '■') Muséum of Coinpniutiri' Zonl. iN° 8, iHfitj, p. a.'iy. W Anales de In So\ Eup. de Hial. Nul., 1, t. II (d'après le spécimen du Musée de Madrid). '" liul.ili' la Soc. Esp. de Illst. Va/., 1901, p. i58. — La torrc éièvo en outre lo soiis-j5(nre Kclnuoprula de Gray au rang de genic. — Vi!) — Mais ce spocimen , encore jcnno , n'a que 38ô niillimèlres de longueur loUilo , lantlis que l'adulte alleint 5oo millimètres. Voici les caractères du genre et de l'espèce; EciiixopRocTA Gray, 1860; Laldiiv. 1901. Genre de la sous-famille des Coeudinœ'-^, — Habitudes arhoricoles; queue courte , non pre'hensile : quatre doigts aux pieds postérieurs comme aux anlé- i-ieurs , munis de griffes :ecourbées, museau non renflé ; pas de poils grêles mêlés aux piquants; lèvre supérieure non fendue. Ce genre diffère esscn- Yirr. 1 . — Pieds postérieurs (TEchinoprocla riifescniiK : a, pied gauclie, face plonlaire: — b. ]>'m\ droit disséqué par la face dorsale pour montrer le i" orteil atrophié et ie préhallux semi-lunaire (à droite). [Granileur naturelle.) tiellement d'jE'/WjK-oH F. Cuv. 182.5 par ravorlement du premier orteil, dont on ne voit pas trace extérieurement. La dissection du pied montre que ce premier orteil est atrophié et ne comporte que le métatarsien et la première phalange. Par contre, le tarse porte sur son bord interne un préhallux, ou sixième rayon, sous formo d'un os semi-lunaire o|)lati, sarticulant avec le scaphoïde qui est divisé en t" Ou Syncthei-inœ de certains naturalistes, mais ie nom le plusannen, Çoendu Lacép., 179O1 a la priorité pour dénommer la sous famille. V\<]. a. — C'rùne cl mandibule inféricurp iXEcIniKijn-dcid v\ifr: troisième cunéiforme, l'autre en dedans de l'astragale et plus volu- mineux, porlanL le cunéiforme du pouce et l'os surnuméraire ((îg-. i n, h). (lelle conformalioi), qui se retrouve, plus ou moins développée, chez plu- sieurs Rongeurs, a déjà élé signalée par Cuviei- ' . La présence de ce pré- liallux élargit la plante du pied en demi-cercle sur son l»ord interne et supplée à l'absence du premier orteil ea assurant l'adhérence du membre a!U branches des arbres sur lesquels grimpe l'animal. Le crâne est dépourvu du renlleraent des os nasaux que l'on observe chez le Coendou , de telle sorle que le museau a une forme plus normale ; la mandibule présente une apophyse angulaire bien développée, mais moins élargie en cuillère que chez yErel/iizon; les molaires sont radiculées cl les replis d'émail de leur face triturante présentent le même dessin que chez les autres Hystricidés. Les incisives , dépourvues de sillons longitudi- naux, sont teintes en jaune orange sur leur face antérieure (fig. 9). L'espèce type, et jusqu'à présent unique de ce genre, présente les caractères suivants : KciiiNOPRocTA BliF(5sol-;^'s ( Gray, iSGo). l:ioiliii(jn {Echinoprocla) rufcsceus Gray, Ptw. Zwtl-Soc, iSOT), p. 3->i, pi. \l (jnv. ); — Cabrera y Lalopre, Bol. Snc. /i»/). Hiat. ^al., Madrid. i()ni , I, p. i.'>S (le soiis-jjonro considère cPHlfTiC {[OîM'c). AiM i.Ti:. — La région dorsale, depuis le Iront jusqu'à la queue, est ccm- verte de forts piquants, longs de 9 à 10 centimètres', couchés, la pointe en arrière, sans mélange de poils normaux; ces piquants deviennent plus faibles sur les lianes; sur le ventre, ils n'ont plus que la consistance de snies de Sanglier; par contre, ds sont nettement plus forts à la région lombaire. Ces piquants sont annelés h leur extrémité de blanc et d". noir, et ceux des lianes ont la pointe r'iusse ; sur la léle et la nuque, des piquants entièrement blancs forment une tache faciale s'étendanl sur le nez et sur le front et un large coljier blanc. En s'ccartant par places, les j)iquants du dos laissent apercevoir leiu- partie moyenne, qni est entière- ment blanche avec la base d'un jaune de soufre. Les pattes sont d'un brun foncé, terminées par des grilles recourbées à pointes aigués. La queue, beaucoup plus grêle que chez VErcihizon, n'a de forts p.fpiants, assez courts, que sur la ligne médiane; les poils des côtés de la queue et fin ventre sont d'un gris brunâtre. Les oreilles, cpui-les et cachées [inr les piquants du front, portent une petite couronne de piquants. Les " G. CuviKi!, Leçdiis il' {iiiitiiiii'c ciiiiiHirr?, p° édit. , l , 1^35, p. r)3i. I.o pn'-- lialliK esisle aussi , notamment dans le fjonro Çoemlti ou Synrihi-rex. moustaches sont longues, (iiios et noires. La foIc des |>allcs poslérirurcs f.^t réticulée (fig. 3). Kig. H. — j'eau pialo iVEcliniopi'nhi i-njcsri'i.s. (l() ciniiiiii (le ;;i;iiii!. iiiiliir. ) Dimensions : longueui- de la tête et du corps. o"'5,o: de la i. hu UOECOLOGIE ACTUELLE ni SaUMON AtLI\T1QI E (SaLMO SALAH f..) DA\S LES COUnS ]>'eàI DE NOmE Pil'.S. PAR jM. Lo! is Roi lk. Le Saumon fait défaut aux bassins hydrographiques du versant médi- terranéen ; il existe seulement dans ceux du versant alianlique, où son aire d'habitat peut être divise'e en trois zones principales : celle du Nord-Est, celle du Nord-Ouest et celle de l'Ouest. La première est celle des grands bassins du Rhin, de la Meuse, de la Seine et des fleuves côliors interca- laires; la sec(.nde , celle des fleuves côliers de la Noi-mandie cl de la Rre- tagne; la Iroisièm*, celle des liassins occidentaux, depuis celui de la Ivoire juscpi'à celui de l'Adour, tous deux compris. L Zone nu Nord-Est. — La zone du Nord-Est était frdrpienlée par les Saumons autrefois, dans les cours d'eau de ses trois grands bassins. Les migrateurs remontaient régulièrement ces derniers pour se re|)rodtnr.'. Actuellement, il n'en est guère ainsi c re}|ulière n'a lieu, et les frayères sont souvent désertes. Comme pour la Meuse, il faut accuser de ce fait l'établissement de barrages entre l'estuaire et la région de ponte, ainsi que la pollution des eaux produite par ragglomération j)arisienne. (}uaut aux (leuves côtiers français de la zone du Nord-Ouest, il n'est guère que la Canche et l'Aulhie où l'on pêche encore des Saumons. Le cours de l'un et celui de l'autre ne dépassent point une centaine de kilo- mètres. Les régions de ponte sont donc situées à une distance assez fiublc de la mer. Ces fleuves, à cet égard, ressemblent à ceux de la Bretagne et de la Normandie. La circonscription maritime d'où viennent les migrateurs de la zone du -Nord-Est comprend la mer du Noid et la partie de la Manche qui confine à celte dernière. II. Zone du Noud-Ouest. — La circonscription maritime correspondante, d'où proviennent les migrateurs qui se rendent dans la zone du Nord-Ouest pour y frayer, comprend la Manche dans sa partie occidentale et l'Océan autour de la péninsule Armoricaine. Celte zone est celle des petits fleuves cùliers de la Normandie et de la Bi'elagne, dont beaucoup, surtout en Bre- tagne, sont annuellement et régulièrement fréquentés par des Saumons qui vont y pondre. Leur nombre, toutefois, diminue progressivement, à la suite de travaux hydrauliques, de constructions de barrages et de déver- sements d'eaux polluées, qui créent une région d'interdiction entre l'estuaire et les lieux de ponte, bien que ces derniers aient conservé leurs qualités d'autrefois et soient toujours propices à la reproduction comme au dévelop- pement des Salmonidés. La Rance offre un exemple de ce dernier cas; jadis parcourue par les Saumons jusqu'au début delà seconde moitié du xix' siècle, elle n'en contient plus aujourd'hui, malgré que son cours supérieur soit habité par la Truite ; la zone d'aval, auprès et au-dessous de Dinan, forme ici une région d'interdiction. Ces fleuves côtiers, en raison de leur brièveté, offrent cette disposition commune d'avoir leurs frayères habituelles non b»in de la mer, à une dis- tance qui dépasse rarement une centaine de kilomètres et qui descend parfois à une dizaine. Ces régions de ponte sont situées dans les collines de la Normandie et dans les vallées qui descendent, en Bretagne, des Mon- tagnes Noires et des monts d'Arrée. III. ZoxK DE l'Ouest. — La troisième zone française à Saumons, ou de rOuest, se compose suiioutdes bassins des trois grands fleuves, la Loire, la Gironde. l'Adour, qui se déversent dans le golfe de Gascogne. Co der- — /i5G — nier forme ia circonscriplion maritime où se passe la vie de croissance des individus et d'où partent les migrateurs qui voul effectuer leur reproduction en eau douce. La Loire a ses principales régions à frayères dans les parties méridio- nales et orientales de son bassin ; elle n'en porte pas ailleurs, ou en porte peu. On doit, à cet. égard, distinguer deux groupes. Le premier est celui de la Loire elle-même et de rAlli?r, son allluent le plus important : la plu- part des frayères sont situées dans la section des Gévennes qui comprend les vallées descendant des monts du Velay, de l'Auvergne et du Forez. Le s'^cond est celui de la Vienne; la majorité des frayères y est placée dans les vallées des monts de la Marche et du Limousin. Les principales régions à frayères de la Gironde sont i;ctuellement situées dans la partie orientale de son bassin dépendant de la Dordogne. La Ga- l'onne , autrefois riche en Saumons , notamment an moyen âge , où leur pêclio était florissante, n'en contient aujourd'hui, soit en elle-m<5me, soit eu ses allluenis, que d'une manière raie et accidentelle ;^ses anciennes frayères, situées dans la section niéridionaie des Gévennes sur le versant Atlantique cl au pied des Pyrénées Gentiales, n'existent plus. Quant aux frayères du bassin de la Dordogne, leur emplacement confine à ceux du groupe de la Loire, et s'étendent jusqu'aux déparlements de la Gorrèze, du Gantai, du Puy de-Dôme. Le bassin de TAdour, qui est actuellement le plus l'iche en Saumons du territoire français proportionnellement à son étendue, localise ses frayèns dans les vallées qui descendent des Pyrénées basques, (pielques-unes non Foin de la mer poui- les allUicnts inférieiu-s, comme la Nive et la Nivelle, les autres à luie plus grande dislance, pour les i;aves de Pau et d'Oloron. — 457 Les Poissoys d'or\emem exotiques de la Mémagerie des Reptiles, PAR M. Li: D' Jacques Pellhgrin. Grâce à la libéralilé de M. Zaliarof, la Me'nagerie des Repliles du Mu- séum vient de s'enricliii' d'une belle collection de Poissons d'ornement cxo- liques, acquise de M. Lefèbvre, de Nogent-sur-Marne, un des pisciculteurs de la région paiisienne les plus répulés dans ce genre d'élevage. Ces Poissons ont été' jilacés dans la salle d'entrée, dans une vingtaine d'aquariums, disposés sur deux étages. Les espèces sont ainsi séparées; elles constituent pour le public un spectacle à la fois attrayant et in- sliuctif, les unes se distinguant par la richesse de leur coloration, les autres (tant surtout remar([uables par la bizarrerie ou l'étrangeté de leurs formes. Plusieui's d'entre elles figurent pour la première fois à la Ménagei'iedes lleptiles du Muséum '•'''. Aussi je crois utile de donner une liste générale |Kir familles de cette colleclion, en faisant remarquer toutefois que ces déter- minations d'animaux vivants dont la provenance exacte n'est généralement l'as connue ne peuvent être admises qu'avec quelques réserves. Cyprinidés. Idds jeses L., var, oufus L. — h spécimens jeunes. L'Orfe n'est |)as, à proprement parler, une espèce exotique; c'est, comme on sait, une variété ornementale rouge ou dorée, obtenue depuis de longues années dans l'Europe centrale , de l'ide mélanole. Poisson de teinte brunâtre et ai'gentée, assez voisin du Gardon et dont la distribution géographique comprend nos rivières du Nord et de l'Est, l'Allemagne, l'Autriche et la Suède (''. '■' Une assez importante collectiou de Poissons d'ornement exotiques avait déjà été acquise le 7 avril 1910 , d'un marchand de Berlin. Le dernier exemplaire de celte série, ua Siluridé américain, le Callicluhys punctalus BI. , est mort seulement le 3 mars 1919, après un séjour île près d'une dizaine d'années à la Ménagerie. '-' Cf. D' Jacques Pellegrin, La pisciculture ornementale [Bull. Soc. Aquic, 1918, p. ii3). — /i58 — riASBORA DAMCONILS Hom. Bucli. — 9 sp('cimons. Le Cyprin danikoni est un élégant Poisson de l'Inde et du Sud-Esl de l'Asie doni le corps est parlagé par une bande noire horizontale s'élcndanl du bout du museau à l'exlrémilé de la nageoire caudale. Il a été iinporlé pour la première fois en Allemagne en 1910. BAniiUs (PuNiius) sp.? — 5 spécimens. l*]lanl donné le grand nondjre d'espèces de pclils Barbeaux imporlés (lans ces viiigl dernièrfs années du sud de l'Asie el de Malaisie, il csî. dillicilc de déterminer spécifi(|uement ces Poissons, irrégiilièremcnl lâchetés de noir el qui rentrent dans le groupe assez paradoxal des Barbillons... sans barbillons. ^iiluriflés. Clarias magur Ham. Buch. — 1 spécimen. Le Ilarmouth magur de l'Hindoiistan el de l'Inde arrhipélagique alliro plutôt Tallention par son aspect singulier du h sa forme allongée, ses longues nageoires dorsale et anale, ses huit barbillons, que par la couleui de sa li\réc assez uniformément gris foncr. Ce Poisson possède, con:ino ses congénères, au-dessus des branchies, un appareil arborescent spécial (pii lui permet de resjnrer l'air en nature et de vivre fort longtemps hors de l'eau. SACcoiiUAxcHus FOssiLis Blocli. — Il spécimeus. Le Saccobrancbe singii, comme l'espèce pr('cédenle dont il partage Dn- bilat, est de couleur sombre. 11 rappelle tout à fait l'aspect du Silure d'iMi- l'ope [Situritn (ilttuis L,), mais s'en dislingu(( [)ar la présence de sacs respi- ratoires accessoires annexes à la cavité branchiale el qui s'étendent de cliatpie coté de la colonne \ertébrale sur une longueur considérable. D'après Buclianan, cité par Guvier et Valencieinies ''). ce Poisson est fort apprécié aux Indes nu point de vue alimentaire et jouiiait mcMue de propriétés reconsliluaules : rrll passe au IJengale pour un excellent restatuanl et y est recherché par les femmes qui allaitent el par les hommes que des excès ont épuisés, ce qui fait (pie près des eaux habitées on le trouve dillicilemenl à toute sa grandeur. ^^ PiMELoois sp.? — 1 spécimen adullé. Ce beau Poisson, qui mesure 26 cenlimèlres ciniron el proviendr.iil du Paraguay, est reniarcjnablc par la longueui- de ses baibillons, principa- (') CuviEii L't Valenciennls, Uinl. liai. Pnissuix, XV, i8io, |i. 'loy. lemcnl les niaxillniies qu'il dirige souvent en ov;iiit. Sa leinlc générale est gris clair avec, sur le des et les flancs, deux ou tjois bandes longitudinales noires. On le nourrit de vi:iide. Galmchthys cAr.LiciiTHys L. — i spécimen adulte. Le Callichthe âpre est un Siluridé cuirassé qui vient du Brésil et de la Guyane. Sou corps est recouvert de deux rangées régulières de lames étroites et hautes qui lui donnent un aspect singulier. C'est une espèce rustique qui vit bien en aquarium. C;» |»riii<>DAi>T DU MuSKUM. Typhlops Milleti nov. sp. — Museau très proéminent, avrc un cnn- llius horizontal obtus. Narines inférieures. Rostrale grande, sa porlion inférieuie aussi large que longue; sa portion supérieure aussi large que la moitié de la largeur de la tête, s'étendant jusqu'au niveau du centre des yeux; son bord postérieur arrondi. Une grande prétVonlale et deu\ snpra- oculaires distinctes, li labiales supérieures. Nasale complètement divisée, en contact avec les labiales i et 'i ; la fente nasale procédant de la i '" labiale et atteignant la rostrale. Préoculaire un peu moins laige que la nasale et moitié moins large que l'oculaire, en contact avec les labiales 2 et 0. Ocu- laire en contact avec les labiales 3 ot li. Yeux bien distincts en arrière de la suture entre la préoculaire et l'oculaire. 00 écailles autour du corps. Queue plus courte que son diamètre à sa base, terminée par une épine. Coloration d'un brun rougeâtre assez clair ('); dessus de la tête noirâtre ; cette dernière couleur formant, sur le dessus du corps, des lignes loiigitu- diual<'s passant par les bords latéraux des écailles; la Itase des écailles éirctitenient l(!iul(!C de noirâtre. Dessous uniformément clair. Longuctu' lolale : 170 nn'llimèlres. Diamètre, 5 millimètres, compris trenle-(pialre fois dans la longueur totale. Togo, 1 individu. Type : Collection du Muséum. N" 1920-31. . La constance, considérée comme absolue, du caractère lire de l'exten- sion de la fente nasale m'oblige à séparer spéciliquement celte forme de T. punctalus Leach, dont elle ne diffère eu i-éalité sous aucun autre rap- • (') Cette teinte rougeâtre est très vraisemblablement due à uue allél'ation acci^ dentelle. bVaii forinolée dans laquelle étaient p!onj;és les Replilos rapportés par le D' Millel-IIorsin attaqua les parois de la boîte métallique qui rcnl'ormait cette collection et s? teinta lorterncnt de rouille. Plusieurs oxemplairii's présciiloiit cette même coloration rougeâtre. ■U . poit. A ce [Joint de vue, T. Milleti est à rapproclicr de T. mossamhicus Pcters, dont il se dislingiie par le nombre de ses écailles (3o au lieu de 96) et par son diamètre un peu plus faible, compris 34 fois au lieu de 3o fois dans la longueur totale. Le D' Millel-Horsin^ à fpii je mo fais un plaisir de dédier ce Tijplilops, a encore lecueilli au Tog^o les espèces suivantes : Psammoplds sibilans Linn., 9 individus. N" 1990-22. Dispholidus typiis Smith, var. D, 1 individu présentant h post-oculaires, 187 ventrales et* 1 16 sous-caudales doubles. N° 1990-23. Dendrasp's viridis Hallow. , 1 individu. N" i9'iO-24. /ig:) — Sun f/JVB COLlECTIOy de CnUSTACÉS RECUEILLIS À MADAGASCAR PAR M. LE Lieutenant Decàrv, PAR M. Ck. Gravirr. DEUXIKMK NOTE. b. Xanthidés. Carpimus convexcs Forskâl. A. Milne-Edwards, Histoire naturelle dus Crustacés, t. 1, i83/i, p. 38a. Celle jolie espèce est représentée seulement par la carapace brisée (l'un exemplaire d'assez bonne taille. Elle n'a pas encore été signalée, ;i ma connaissance du moins, à Madagascar; mais A. Milne-Edwards el récemment E.-L. Bouvier ont fait connaître son existence à l'ile Maurice. LioxANTHO puNCTATus (A. Milue-Edwards). A. Alcock, Materials for a cnrcinological Fauna of India, 1898, Tîrachjura cydo- metopa (Xanthidœ) , Journal Asiat. Soc. Hengal , t. 67, p. 91. A. Milne-Edwards, Reclirrclio.î fur la faiiuc carcinoloniquo de la Nouvelle-Calé- donie, ^ouv. Arch. du Mus., Vol. IX, (lyciométopes et Calométopes, 1878, p. 199, pi. VII, fifif. 6 (sous le nom générique de Xanllto). 1 exemplaire femelle. Très jolie espèce, avec sa carapace à coloration rouge-brun foncé particulièrement intense sur les côtés de la carapace et sur la pallie médiane de la région gastrique, et qui s'atténue beaucoup da's l'alcool. Sur les parties les plus claires se détachent nettement des taches arrondies d'un beau rouge brun : les pattes ambulatoires et les chéli- pèdes sont ornées de larges taches loses. Le Lioxantho ^^««c/rt/Ms signalé à Maurice par A. Milne-Edwards et par E,-L. Bouvier n'avait pas encore été recueilli à Madagascar, /iGG LFi'Tonius sANCiiNEis A. Milne-E-, sous le nom de (JlihiroiliKs ikhIouus, suivant A. Alcorls. .'{ cxemplnircs conservés à sec, a mAles et 1 femelle. Cette espèce a été Irnnvce en de nombrenx points de la re'g-ion indo-paciliqne. A. Ortmann'"' on l'ait une variété de Xautho cxaraUis (Milne-Edwards), de même que Lt'ptodius graciUs Dana, LeploiVius niidlpes (Dana), l.pptndius rrassimnnus Milne-Edwaids. E.-L. IJouviei"'""' mentionne, en l'appelant Topinion d'Ort- nianii, que cerlains exemplaires do Maurice présentent des caractères iiderinédiaircs enlre le Lcptodi'iis cjcaratus et le Leptodius snnguincus, en ce ([ui concerne le nombre dos dents du liord antéro-laléral do la cai-apace et les tubercules des ])inces. Ce Xanlliidé a été sijjnalé à Madagascar, dans la baie de Tidéar cl à llle Europe, pnr Eenz ' . Leptodii s NrDTPEs (Dana). J.-I). Dana, II, S. Exploring Kxpoililion, i8r)-!. p. -rot). \>]. XI, !!{>. la a-c (sous le nom de (llilnrodiux iiiiiliiirx). \. \LCMCk, lac. vtt. , 1898, p. 1 ■! 1 . 1 exemplaire mâle conservé à sec. (lotie espèce indo-pacilique est connue à l'ile Maurice (E.-E. Bouvier, loc. cit., 191 5, p. io5) et à Madagascar, dans la baie crAnlongil, près de Mannnara '''\ II. Lenz signale, sur toute la surCaco du cophaloll»orax cl sur les ap|iendices, des laclies rouges, de contour irrégulier. Sur rexemplaire de Diégo-Suarez, la surface de la cara- pace présente des tacbes rouge-grciiat foncé, de forme irrégulière, mais neUcment symélriques par lapport au plan médian. ' A. OniM^NN, Oekapodon-Krebso des Slrassbui(>er Muséums [Ziiolag. Jahrh., 1893-9^, p, -'1^7). '' R.-L. RoiviKU, Décapodes marchcuis (Rcplonlia) el Slomnlopodes rerueillis à l'ile Maurice j>ar M. I*aul Caiié( //»//. xciculij. Fimtci; ri Ih'lji., 191'), t. XLVIll, p. 108). ' 11. Le.nz, O^talVikanisilic Dckapoden und Slomatojiodcn jjesamnictl von Herni Prof. Dr. A. Wa'Itzkow ( Uh. SckcIpuI,. \aliirf. Gryclhrii., M XXVII. «90.^, p. Sf)-!). (') II. Lknz, Cnistiicooii von Madagascar, Oslafrika und CeyIon (VœltzLow, a''' ftcise in Oslnffil.a in ilcn .hihnn 1 f)()3-if)o5), 1910, p. .^)/iK. 'i()7 ACTEA TOMENTOSA (M.-Ed\\ ai'ds ). A. Milne-Ed\v\hds, Histoire iialurellc dea CnisUici's , t. I, i.S3A, p. 385. Le Rèfiie animal do (liivier. Criislncés, pi. XI his, li;;. •? (sous le nom de Zozijiintx Unin'ii- tosua). h exemplaires conservés à sec, 3 mâles et i femelle. Cette espèce a été recueillie, suivant II. Lenz (loc. cit., i(>io, p. 669), en divers points de Madagascar: à l'île Europe (Canal du Mozambique), à l'ile Sainte-Marie, dans la baie de Tamatave, au récif de Mananara. dans la ])aie d'Antnngil, dans la haie de Tulear. CnLORODius NIGER (Forskâl). A. Alcock, loç. cit., 1898, p. 160. G. NoBiLi, Faune carcinolofjique de la mer Rouge, Décapodes et Stomatopodes, Ani). Se. uatur., Zool. (9), t, IV, 1906, p. 369. L'exemplaire unique rapporté par iM. le Lieutenant Decary de Diégo- Snarcz ressemble beaucoup à des individus de la même espèce que j'ai rocnoillis à Djibnuti en 190G et cpii ont été étudiés par (i. Nobili. Cette espèce, a fait observer A. Milne-Edwards, qui a pu en examiner plus de o.no exemplaires, paraît susceptible de vai'iations assfz considérables, sur- tout en ce qui concerne les dents des boi'ds anléro-latéraux de la carapace, (pii sont tantôt en tubercules, tantôt en dents aiguës, et aussi la longueur relative des pinces, de même que les délimitations des régions du céphalo- thorax qui sont beaucoup plus marquées c!iez certains exemplaires que chez d'autres. Dans le cuiileron de la pince, il y a, à chaque mors, une toulTe de soies spéciales, du même ordre que celles que l'on tiouve chez certaines Phllira, notamment chez la Philim cariegata (Ri'ippell), mais à ramifications laté- i-ales plus serrées. Cette espèce, très répandue dans la région indo-paci- fique, a été signalée à Madagascar, à Sainle^larie, dans la baie d'Antongil (II. Lenz, loc. cit., 1910, p. 55o). PsEUDozius CAvsTP.us ( Adauis et White). A. Alcock, Inc. cit., 1898, p. 181. •3 exemplaires mâles, conservés à sec. La coloration des exemplaires de la même espèce des collections du Muséum de Paris et conservés dans l'alcool paraît s'être aHaiblio dans ce liquide. Les pallrs ambulatoires dos exemplaires de Dié^>^o-Suare/, (uit une t' iule loiige \iolacée assez vive. Les chélij)èdes, sur la face d(ir.-;al.> du — 468 — carpopodite el (la propodite, oiïrpnt à considérer des lâches grenat foncé sur un fond génétal brnn. A. Alcock identifie, au Pscudozius cai/strus, le Pseudozius plmius Dana. Celte espèce n'a pas encore été signalée à Madagascar. Le D' Faurol a rap- porté de la baie de Tadjourah (Somalie française) de nombreux exemplaires de la même espèce qui sont conservés dans les coileclions du Muséum de Paris. Les spécimens du Musée Indien de Calculta , d'après Alcock, pro- viennent des côles du Reloutcln'slan, des Laquedives, de Bombay et d'Aden. L'espèce en question est donc largement répandue dans Tocéan Indien. Ozrcs ci'TTATUS H. Milne-Edwards. A. Milne-Edwards, hic. cil., 1873, p. 239. pi. 11. fi/j. 1. 1 exemplaire mâle, conservé à sec, un peu mutilé. Très reconnaissable h ses taches rouge sombre, séparées par des lignes jaune clair, très drues sur la carapace et les pattes ambulatoires, moins serrées sur la face ventrale. Celte espèce n'a pas encore élé signalée à Madagascar. H. Lenz [loc. cit., 1910, ]). 55 1) a mentionné son existence à i'ilc Pomba (Archipel de Zanzibar). II. Milne-Edwards, dans son Ilisloire nalurelle des Crustacés (t. I, iS'Mi, |). A06), la donne comine provenant de la Nouvelle-Hollande (Tasmanie). Elle serait donc inrjo-pacilîque. Ozius RI Gt'Losis Stimpson. A. Alcock, /oc. cil., i8;)8, p. 18a. W. Stimpson, Report on liio Cntxliicea [iU-Kchijiira and .'l/io»iHra) coHiM'lod liy tiio Noiili I*acilir FAp!orin,qf Kx|)0(lilion (Sniilhaoïiian miardliini'nuH CiiUecti(iiis[) , l'arl of \ol. .\LI\, j)iilili(' par Miss iM. J. UiniiiiiN, p. Oo, pi. Vil, fij;. G. 1 exemplaire feme'Jc, à sec, en assez bon état, qui réj)ond bien à la description d'Alcock, mais la face supérieure ol externe des pinces ne se montre pas netlement réticulée cl les soies des deux avant-dei-niers articles des appendices Ihoraciques sont un peu clairsemées ; elles sont plus abon- dantes à l'article lei-minal. Li prés8!ice de cette espèce indo-pacifi([ue n'était pas encore connue à Madagascar. E.-L. Bouvier a inditpiéson existence à l'Ile Maurice [loc. cit., 1 91 5, p. 85). Epixantiils f«ontalis (II. Milne-Edwards). A. Alcock, /'K\ (•//., 1898, p. i8.'). 5 exem]daires jeunes, mais neltemonl caraclérisés, conservés à sec. Cette espèce est très i-épandue dans la région indo-paci(ique; elle est connue à -- 400 - l'ile Europe, àNossi-Bé et à Nossi-Falamy (H.Lenz,/oc. cit., 1916, p. 3 5 6). La région gastrique est limif<'0 par des sillons plus profonds chez l'individu le plus âgé que chez le plus jeune; ce dernier a perdu ses pinces et trois pattes ambulatoires. PiLUMNus vEspERTiLio (Fabricius). A. x\lcock, Ioc. cit. , 1898, p. 192. 3 exemplaires, un mâle et une femelle. Ce singulier Grustace', couvert d'une épaisse toison sous laquelle il peut se dissimuler, a déjà été signalé à Madagascar, à Nossi-Fali par Hoffmann. Il est connu dans la mer Rouge et eu plusieurs points de l'océan Indien et de l'océan Pacifique. C'est une forme éminemment indo-pacifique. EuRYCARCiNL's oRiENTALis A. Mihie-Edwards. A. Alcook, Ioc. cit., 1898, p. 210. 1 exemplaire sec, un peu mutilé, qui lépond bien à la diagnose donnée par Alcock. Cet auteur indique pour la couleur des spécimens conservés dans i'alcool : brun jaune. Chez l'exemplaire conservé à sec, dont la couleur a été sûrement bien moins altérée, celle-ci se montre d'un rouge violacé trè^ foncé sur toute la face dorsale de la carapace et des cbélipèdes. Les doigts et la face inférieure du propodile sont de teinte plus claire. L'espèce eu question n'était pas encore connue à Madagascar. Ceux du Musée Indien de Calcutta proviennent de Karachi, Dombay et des ilos Audaman. Dans les collections du Muséum de Paris se trouve un bel exemplaire de la même espèce, recueilli à Djibouti en 1897 par le D' Jousseaume. Eriphia l^vimana m. -Edwards. A. At.cock, lue. cil., 1898, p. 21^1. 1 exemplaire femelle mutilé. Celte espèce est répandue dans la région indo-pacifique. Elle a été récollée dans la baie de Tulear (H. Lenz , Ioc. cit. . 1905, p. 358). La variété SmithiMac Leay a élé trouvée dans l'ile Europe (canal de Mozambique); elle est connue aussi par les exemplaires de la collection du Musée Indien de Galcutla , à Kaiacbi et sur la côte Mekran. Trapezia cvmodoce (Herbst). A. Alcock, Ioc. cit., 1898, p. 219. Zi exemplaires, dont 1 mâle et 3 femelles; l'une de celles ci, qui porlc îos œufs, 0 iG millimètres de largeur et i3 millimètres de longueur. Celle — /i70 — espèce, comme l'a tlil A. Milne-Eilwanls. est fort commune dans tonl l'océan Indien, sur les côtes des des de rOcéanic; elle a été trouvée aussi à lile aux Perles, dans la haie de Panama. A Madagascar, elle a été récollée à Tamatave, à l'ile Europe ( H. Lenz , loc. cit. , i qoB , p. 35 1 ). TnAPEziA MACOLATA ( Mac Leay). A. Ai-COCK, loc. cit., l8()H, p. 291. 6 esemplaires, 4 mâles el 2 femelles chargées d'œufs. L'un des mâles a dû subir un rude comhat. Il a «(ualre de ses pattes réduites à l'état de moignons de régénération: à ganche, la pince et la secomle patte ambula- toire; à droite, la 3' et la k' pattes ambulatoires. En outre, le bord frontal, à gauche, a été fortement endommagé. H. I^enz (/oc. cit., 1906, p, 35 1 ) a mentionné sa |)résence à l'ile Europe, sons le nom de Tmpczia fcrrugmca maculata qu'Alcock identilie au Trapeiia macidata (Mac Leay). G. PoTAMQMnés. PoTAMON (Potamon) Goudoti ( M.-Edv\ ards). Mary J. Ratiibi s,. Les Crabes dVa» douce ( hiKimoniditi'), I^oiiv. Arrh. ilii Muxt'itm , '\° si'-iif, l. (■), 190^1, 1». 3o5, pi. ^'^, ri;r. 10. 1 exemplaire conservé à sec, presque intact, recueilli sur la berge, ile Kopa, Anlanjonibalo (Tananarive), le 95 février 1917. Suivant les notes de M. Decary, cette espèce est d'un !)rnn violacé à l'étal vivant. Cette espèce a été trouvée en premier lien dans les eaus douces et dans les eaux salées, sur la route de lîambelok à Tananarive, dans le lac Alaolra, etc. Potamon (Parathelpiiijsa Rathbnn) [Acantiiotiielphusa (Bouvier )J ANTONGU.F.NSis (Kallibun). Mary J. Rathbun , loc. cit. , l. 7, 1 goS . p. 965 , pi. 1 '1 , fiç. 5 . fi{;. 7 1 dans le lexlo. 3 exemplaires niAles. Antsirane (Diégo-Suarez), 17 décembre 1916, à 280 mètres d'altitude. D'après les notes prises par M. le Lieutenant Decary, ffces Crabes, à corps et à pinces blanc opaque, ne sont pas rares sur les rochers, dans la forêt qui recouvre les pentes ouest de la montagne de? Français. Ils sont extrêmement vifs: à la saison sèche, ils vivent dans les trous de rochers et en sortent dès que la pluie commence^. Avec quelques réserves, je rapporte les deux Crabes de Diégo-Suarez au Parathclphu-sa antongilensi^ Rathbnn, que E.-L. Bouvier place dans le sous-genre Acauthotlielpltusà. Par l'absence décrètes frontales, par la série d'épines des bords anléro-latéranx de la carapace, par l't'pine sublerminale aiguë du bas de la pince, ils se rangent inconleslablement dans le sous- _ 471 — genre Poralhclpliusa Ralhbun. .Mais j'observe sur ces (Iruslncés quelques (liiïéreucps par rapport ans caraclères intliqnés par Miss Mary J. IJalbbiiii, on les comparant an type déci'it par cet auteur. t° Miss M. J. Rntbbnn indique 5 ou 6 épines sur le bord antéro-lale'ral. Sur le grand exemplaire dAnlsirane, il y a, d'avant en arrière, de chaque côté, 0 dents serrées, puis (J dénis plus grandes que chez le type et plus largement espacées. Chez le petit exempliiro, il y a i petites dents irrégu- lières, puis 3 grandes plus espacées, puis 6 petites assez serrées, soit i3 en tout. H y a sans doute, chez celte espèce, des variations assez grandes dans le nombre des épines du bord antéro-latéral ; 2° Le bord externe du raéropodite du maxillipcde externe est plus rcctiligne chez les individus d'Antsirane que chez le type de Miss Mary J. Ralhbun ; 3° Il y a aussi quelque difîérence dans la forme de l'abdomen du mâle. Il n'y a aucune importance à attacher à la différence de coloration qui n"a pas été observée sur le vivant, en ce qui concerne le type décrit par M. J. Rathbun. Ces différences sont peut-être purement individuelles, h moins qu'il ne s'agisse d'une race ou d'une variété locale. G. Section des Oxyrhynques. M A II DÉS. Menoethiis monoceros. A. Alcogk , /oc. cit. , Bmchifura oxijrhyneha (Lalreille) , vol. 6/i , i Sgô , p. 1 97. i exemplaire qui a perdu tous ses appendices. Celle espèce est répandue dans toute la région indo-pacilîque. li. Lenz [loc, cit., 1906, p. 3^3) a mentionné sa présence dans la baie de Tulcar, D. Section des Catométopes. a. Grapsidés. Grapscs STRiGosus (Herbst). A. Alcock, loc. cit., Rrachyunt catomelopi or ifrapioidea , vol. Oi) , 1900, p. 098. 1 jeune individu femelle, conservé à sec, un peu incomplet, qui a gardé sa vive coloration de l'état vivant. J'ai rapporté en 190^, de la baie de Tadjourah (Somalie française), des" individus de bien plus grande taille, qui se sont presque complètement décoloi-cs dans l'alcool. H. Lenz [loc. cil.), 1910, p. 559) a signalé l'existence de celte espèce indo-]»acili(pie à Madagascar, à lile Europe. — hl'l — Sesarma Meinerti de Man. A. Milne-Edwards, Inc. cit., 1878, p. 3o'i, pi. iG, fig. /i , sous le nom do Sesitrma letragonum. 1 exemplaire mâle en assez bon ëlal, bien conforme à la description qu'en a donnée Alcock et anx indications relatives à la coulenr des cliéli- pèdes fournies par E.-L. Bouvier (/or. cit., 191'), p. 129). C/esl une espèce très répandue dans la région iudo-pacilique. b. Oc Y PO DI DÉS. Gelasimus tetragonom (Ilerbsl). A. Alcock, loc. cit., 1900, vol. 69, p. 357. 6 exemplaires conservés à sec: 5 sont complets, en bon état; le 6' a poidu — accidentellement sans doute — sa grande pince qui était eu voie de régénération (piand l'animal a été capturé; les mors de la pince sont déjà nettemeut indiqués. La coloration est ici caracléristl(iue. Sur un fond vert très sombre, on remanjue dos ponctuations généralement arrondies, couleur lie de vin, tantôt isolées, tantôt grou|)écs de façon à former des traînées presque continues, plus ou moins denses, suivant les individus. Les pattes sont, en général, plus largement pigmentées dans la m<5me teinte. Cette couleur lie de vin vire au jaune cliez certains exemplaires de la colleclion du Muséum et provenant de l'Ile Maurice ; ce virage est peut-éire dû au séjour prolongé dans l'alcool. D'autre part, certains exemplaires de la même espèce et de la même colleclion recueillis par L.-G. Seural aux îles (iambier (Mangareva), et étudiés par G. Nobili sous le nom {\'Ucaletra}ronon, cul leur carapace tout entière colorée en cette teinte lie de vin foncé, avec une large laclic orangée à la base du doigt immobile! de la pinco. Si la dinV-rence de teinte n'est pas due, même ])artiellement, à l'action de l'alcool sur le pigment, il s'agit |)Oul-êti'e ici de i-aces locabîs diversement colorées. Certains exemplaires des iles Gambier ont une taille, supérieure à celle des spécimens rapportés de Tulear par M. le Lieutenant Docary. — klz — Observations sur les Caridines de l'Île Maorice, PRisciPALEUEyr SUR LE CaHIDI^A HiCHTKItSI TuALLW. ET SA MUTATION OrTiMA.NMA Edwardsi Bouv. (Lettre adiiessée à M. le Professeur E. L, Bou- vier)!, PAR M. D. d'Emmerez de Charmoy. Réduit (Maurice). Mon cher Collègue, J'ai alteiiflu, pour vous écrire fiu sujet des Caridines, que la planche les représentant fîit terminée. Elle a été exécutée sous ma direction par mon Assistant, M. Sylvestre Gébert, avec une fidélité parfaite. J'ai pris pour type la Richtersi afin de mieux moulrer la couleur de sa mutation Oitmannia Edwardsi et celle de ses variétés. Les aquarelles gran- deur naturelle rendent exactement la couleur apparente , et celles agrandies , la couleur ou plutôt les couleurs réelles. Je dis apparent et réel , car, comme vous le constaterez par Tétude de cette planche, la couleur apparente est dans bien des cas dissemblable de la couleur réelle, laquelle est constituée par un ensemble de pigments de couleurs variées. 11 est intéressant de noter que, quelle que soit la couleur apparente, elle est, dans la plupart des cas, constituée des mêmes éléments, c'est-à-dire de pigments lichénoïdes bleus, rouges et jaunes, lesquels déterminent, selon leur prédominance et leur arrangement, la couleur dite ffapparente«. Ces pigments ne présentent pas une forme fixe, ils sont contractiles et déter- minent sous certaines influences une intensité de coloration variant du simple au double suivant qu'ils se contractent et s'arrondissent ou se dilatent en expansions digitées simulant les pseudopodes d'amibes. Les Caridines rouges , quand elles sont troublées , passent i apidement au jaune; les bleues , d'indigo passent au bleu céleste, tandis que chez 0. Edwardsi les bandes transversales abdominales passent du bleu clair au brun rougeàtre. Chez les rouges, le changement de coloration du rouge au jaune provient de ce que le pigment jaune, qui est indécomposable en éléments distincts, imprègne uniformément la surface des tissus et que le pigment rouge, espacé et très distinct, établi eu rayons déliés au repos, occupe nécessaire- ment plus d'espace et masque la couleur jaune du fond ; quand , sous l'in- lluence de certaines causes mal déterminées, le pigment se contracte et devient punctiforrae, il y a réduction des surfaces rouges et apparition des jaunes qu'il dissimulait par ses expansions. Chez les bleus, où les éléments pigmciitaires soal d'iinp Uès garantie finesse cl très denses, leurs coulrac- tions laissent entre eux des lacunes Iranspai'enles que la lumière traverse mieux, et la crevette paraît d'un bleu plus clair. Citez 6'. Richtprsi type et (pielques autres esjièces qui paraissent d'une couleur verdâtre plus ou moins pâle, les mêmes éléments pignienlaires se trouvent associas, avec, dans la plupart des cas, une prédominance des élé- ments pigmcnlaires bleus. Do ces trois couleurs bleu, ronge et jaune, que Ton pourrait dire fonda- mentales des colorations des Caridines, la couleur bleue est la plus fugace. Cliez les espèces oîi elle est associée aux deux autres tout en demeurant nettement évidente (bandes transversales des Ort. Edwardsi ou diverses espèces de Caridines) en participant à la fonuation de la couleur apparente, ou presque seule (comme C<. lîicluersi vaiiélé bleuej,elle pâlit rapidement chez les individus maintenus en captivité et disparait entièrement au bout d'une quinzaine de jours, môme chez la variété bleue, qui devient alo:s méconnaissable et presque aussi transparente que T. sym//(«//rossociées. Les adultes conservent indéfiniment leur belle cordeur louge, et leur progéiiilinr obtenue eu captivité se revêt normalement de rouge. La couleiu' jaune a inic ganmie a'jscz ("tendue: jaune crème, jaune safran , jaune d'or. Ce pigment est parfois indécomposable et imprègno assez uni- formément les tissus conmie chez la vanélé rouge; elle est ncttemeni distincte en forme d'étoiles chez les On. Kihrardsi. Il serait extrêmement intéressant, comme vous le voyez, d'étudier cette question d'une façon moins superficielle, c'est-à-dire de découvrir les causes qui iidlnencent la prédominance de certaines cntdeiu's. la résor|)linn du bleu, la contractilité des éléments pigmentaires et bien d'autres fadeurs. Vous jugerez peut-être intéressant d'inclure dans le mémoire que vous préparez quelques notes l'clafives à la croissance de ces Crevettes. Les mensurations suivantes en donnent une idée : C. Richtersi, variété bleue: ûh heures après la naissance : i niillim. h: 3o jours après la naissance : 3 millini. 3. — 475 — C. lUchtersi, lype comnimiiqiié avec jeunes : 2 mois oprcs la naissance : lo niillimèhes. C. Richiersi? type à |)iuces grêles communique avec jeunes : 3 mois après la naissance : cj*, ii millimètres. J'ai pris soin, en vous faisant jiarvenir le produit de nos derniers élevages, de vous envoyer, en même temps que les jeunes, les femelles adultes qui les' avaient produits. Elles sont de deux espèces ou variétés que je crois bien différentes, celle à carpes grêles et très allongés, à soies digitales rou- geâtres, pond un moins grand nombre d'œufs et des œufs plus gros que l'autre espèce; elle s'en distingue encore par une taille plus faible. Il m'a semblé qu'il ne vous serait pas indifférent de connaître la fréquence avec laquelle certaines espèces se retrouvent dans les cours d'eaux dillérenli et en quelle proportion avec les autres espèces. Le district oii je suis est situé entre deux rivières distantes d'un kilo- mètre l'une de l'autre; elles prennent leurs sources en des lieux diffé- rents et n'ont entre elles aucune communication en amont du point où les captures ont été effectuées. — Toutes deux d'ailleurs en aval de ce point, avant de se rencontrer, forment cascade , ce qui fait que les crevettes de l'une ne peuvent passer dans Tautre. Rivière-cascade à l'ouest du labo- ratoire : Ort. Edivurdsi. ooo (prop. — j. Caridines rouges, tio. C. lUclilersi, 3689. Rivière de Moka à l'Est : Ort. Edœardsi, G (prop. — )■ C tiichlersi , /|08. Caridines rouges, G. C. spathulirostvis, ly. C. typus, 7. Observations de M. E. L. Rodvier au sujet de la lettre précédente. — Les faits consignés dans cette lettre sont intéressants et le paraîtraient bien plus encore si l'on avait pu reproduire les magnifiques aquarelles (jue m'a envoyées M. de Charmoy et que je fais passer sous vos yeux. L'un de ces faits mérite surtout d'être mis en évidence , c'est celui relatif au nombre des — lxl(S — Caridina Richtcrsi et Oiimaniiia Edivurdsi dans la livière Cascade €^, dans la rivière Inoka, 3oo Ortmannies pour 8,689 Garidines dans la première, 6 seulement pour 678 Caridines dans la seconde. Ainsi la mutation semble déjà très active dans la rivière Cascade, tandis qu'elle s'amorce fuiljle- ment dans la rivière Inoka. J'ai reçu de Maurice des quantités de Cari- dines, plus d'un inillior, et dans ces lots divers je trouvais en moyenne ime Oilmaniiia Edivardsi ^ouv 5o Caridina Hifhlcisi. En tout cas, l'espèce type et samulalion présentent les mêmes variétés de couleur. — /i7' Les Seiwestides des Em>éditjo\s du TiiAVAiMjau et m Talis.uaiN, PAIt AI. If. .1. Ha.\skîv. (GjeiUofle, près (Joponliajfuo.) The study of the Crustacea Decapoda of ihe family Scrgcslldœ caplui-ctl by Ihe Travailleur and (lie Talisman fiiiring their well-known expedilions lias been given in charge lo me by Professor E. L. Bouvier. The family comprises in ail fivo gênera belonging to Iwo subfamilies, S.'rfreslino' nnd Liiciferina', hul Iwo of ihe gênera , Sici/oiiella Borrad. and Acctcs H. M.-Edw , bave never ])een fonnd in ihe AUanlic noilh ul' ial. lo" ]N., and may por- baps never be lound there. Of ibe ihrec olber gênera Iwo are represenled in Ihe collection. Of Sergesles H. M.-Edw. six species are présent, an;l one auiong iheni, an inleiesling form wilh numerous highiy developed Inminoiis oigans, is new to science: of ihe olher geniis, Pctalid'um Baie, ihe single species found norlh of equator is represented. Al présent, l work ouL the s[)]entiid niMin-'iA o{ Scrffcalida; collocled liy ih.' Piincc of Monaco. As his nialerial comprises every species hilherlo laken by any olher Zoologisl or expédition norlh of lai. 10° N., and nol only the adidl or suhadiill spécimens but besides larval slage.s of ihe grcal majority, tlie |)appr in préparation sliall be a kind of monograph of llie Norlh Allanlic fann;) (llie Mediterranean incknlcd) of lh:it family, contain- ing somcwhat delailed desciiptions of ail species and lijc larv.u logether willi mmierous ligures. This is staled hère, becaiise every species from Ihc Travailleur and the Tal'sman bas also been galhered by th.? Prince of Mo- naco, so Ihal Ihey wHI a!i be describcd aid fijurcd in Ihc future pape,-. But of Ihe single new species coliecte!l l»y tin Talisman a preliminary description is given in ihis lillle Irealise, and the type b dono-s lo lh.3 Mu- séum d'Histoire naturelle, Sergiîstes XRCTiCL's Kroycr (i 855). S. arclicm KrOïki',, Knt. D. Vil. Sr'!sk. S'irifler, ."). R;e'ckc, Naturv. on- nialli. Afdellng, Bd. A, i85f), p. -î'io, T il), lit, Imkko, Natiirv, og malli.^ Afdcling, Hil. I\ , 1859, p. ayô, Tab. l\, Fijj. 1 1, a-b [Mtnlijropuii-siadc]. S. Kroyeri Bâte, Cltallenger liq,., /ool., vol. XXIV, 18SS, p. 388, pi. XI, fig. 5n-5è. S. Iropicus 0. SuND, Pencides and Stcnopidcs : f!ep. Sci. Iti'xulls nf ihc nMicluirl Sarsv Norlh Atl. Derp Soa Exp. ifjto, Zool.. vol. III, pi. 2, igao, p. 18, figs. 97-28, ligs. 3o-."52. Habitat : Talisman, i883: 7 juillet, n" 60, 1,976 mètres; au sud de Fucita- venlura : 27" 01' lat. iN., 16" 28' long. 0. \ase jaune. Une femelle adulte. Adults of botli sexes liave been sufficiently cliaracterised by Oscar Sund (op. cit.). Kroyer establislied S. tcnuiremis on Iwo somewhal young Masli- fjoims taken in llie Atlanlic a ['ew degrces nortli of cqualor, and hillierlo it bas been impossible to reler liiis larval stage or s(»me\vliat larger spécimens lo any adull Sirgcslcs. But in tbc Monaco collection 1 bave lound nearly every stage from llie Acanthosoma to tbe laigest Masiigopns and further to — 479 — ihe siiljadult and adiiU Scr^estes, so ihat tlic namo gi\cn by Kniycr oii{;lil lo be used not only for the larvae but bcsides for ihc adulls. Wbclhcr il is ideulical w'ûh S. Krôijcri Baie is slill uucertaiii; llie single dilfereucc kiiowii (vid. Sund, op. cit.) is the shape of Ihe rostrum, nhicli is rallier fecbly developed and besides, as in some other forms of the geuus, sonienhal varying in shape in a(bdl spécimens of ^'. tenu'iTinis, so thaï in ihe présent case llic différence is perhaps of no vabio. Bnl Bate's ty|)e of S. Kriiijcri was caplnred al 29" 55' lat. S., 178° i/»' long. W., Ihus ratljer far nol'th- e:ist of New Zealand , and according lo niy observations al leasl fonr spccies of Scrgestes living in the North Atlantic are represenled in iheindian Océan or the Pacilic by forms extremely similar lo Ihose in ihe Atlantic, bnl dilfer- ing sharply in slrnclnral features in the maie petasraa. Therefore il is at présent advisable lo keep^S. kvoi/i'ri as a separalespecies,unlil the pelasma in a s{)ecimen (akcn in the Soulhern Pacific bas been careCuily slndied and compared with ihat organ in the Norlh Atlantic S. tcnniremis. Sekgestes robistus Smilh (1882). S. rtibi(slus S. J. Smilli, liiill. Mua. (juiii^i. Zool., vol. \, n' I, i8S;>, |>. (j-y, pI.XVI, figs. 5-8k .S. loIjiislKs Stanley Kkmi», Fislieries lirhind Sci. Invcsl. iguS,. l(i<)io), p. :>5, pi. III, fig.-. 1-12. .S. rubitstus 0. Su>D, liep. Sri. Piciiullx af llie «Micharl Sars^ }iiirlli Ail. Di'rp ScH Exp. igio, Zool., vol. 111, pt. 2, ujac, p. 11, lexl ligs. 11-1 5; pi. I, lijjs. 3-3. Habitat : Tvava'dleur, 1881 : 1 G aont , n° k 2, 896 mètres : au sudo-uesl de l'Oporlo : hi" 1' 20" lat. N., 9" 20' long. 0. Vase et coraux. — Un màlc jeune. Tracailleiir, 1882 : 12 juillet, n" 6, y'iS mètres; au nord-ouest de La Coruna : àli" 7' iat. N., 9" 3i' 3o" long. 0. Sable vasard. — Lu mâle adulte. Trai-aillcin; 1882 : 20 juillet, n" 2'», i,56o mètres; au large de Bahia de Setubal : 38° 19' iat. N., 11" A9' long. 0. Vase molle. — Un exem- plaire jeune. Travailleur, 1882 : 3i juillet, n" /io, 1,900 mclres; au large de Cap Blanco, Maroc : 33" 9' lat. N. , 1 1° 58' long. 0. Vase. — Un petit mâle. Talisman, i883 : 1 1 juin, u" 10 /^/.s, 1,216 mètres; côte du Maroc, au large de Elarish : 35" 7' lai. N., 9" 38' long. 0. Vase et coraux. — Un mâle adulte. Talisimm, 1880 : 17 jnin, n" 3a, 1,590 mètres; cote du Maroc, an 32. — /i80 — large de Cap Caiitiii : 3:2° 3i' lat. N., 12" 9' long. 0. \ase grise. — Trois exemplaires adultes. Tfillsiiinii , i883 : 17 juin, n" 33,i,35o mètres: côte du Maroc, au large de cap Cantin : 3-3" 3 1' lat. N. , 12" 8' long. 0. Vase rougeàtre. — Une femelle adidle. Talisman, i883 : 17 juin, n° 3^, 1,1 23 mètres; côte du Maroc, au large de cap Cantin : 32° 27' lot. N. , 1 2° 1 5' long. 0. Vase rouge. — Trois exemplaires adultes. Tali-sman, i883 : 27 juin, a" ôi, i,238 mètres; paj"ages des Canaries: 28" 35' ial. N., i5"36' long. 0. Aasc jaune. -^ Un mâle adulte. Talisiiitin, i883 : 10 juillet, n° 77, 2,713 mètres; côte du Soudan : 95° lat. JV. , 19° 20' long. 0. Vase jaune. — Une femelle immature. Taltsinan, i883 : 12 juillet, n" 85, 83o mètres; côte du Soudan : 22" /19' lat. N., 19" ûi' long. 0. Sable vasard vert. — Deux femelles adultes. Talisiiiaii, i883: 18 juillet, n" 101, 3, 200 mètres; entre Dakar et le Praya : 16" 38' lat. N. , 20" lilx' long. 0. Vase grise. — Un exemplaire jeune. SeUGKSTES SPI.KNDENS II. .1. 11.(1919). S. xiilriuli'iin H. J. HtNSKN, Sil>(>ira-l'jXj)i'dilie: \\\V]\\ , Scrjrpxli(l/r , i()i"52' lat. N., 27" 30-27" 3-2' ^^^^S- ^- ^^W^; gravier. — En- viron cinquante exemplaires. Tliis spccies is fouuded exclusivtly on tlic Tit(in malci'ial, \n\[ as two specios witli similar luiniuous organs wcre describcil in llio rrSibogafl paper, some rcmarks on diiïcronces belween llie two Indiau species and tlie new form from ibe Norlli Atlantic liave beeu given tlierc. Tlie gruup of lorms ol tiie genus Sergesle-s wilh nunuîroiis compound luniinous oigans comprises al présent 4 species : .S. Cli(illrii{>fiii H. i. 11. (iyo3) from tlie liidian Océan and oIT tlie Fiji Islands, S. gloriosits Steb-- l>ing (1905) from oIT Soulh Africa. S. fiilffensU. i. H. (1919) from 8° ig' lat. S., i i7"/i r long. E. , and S. spleudma. The luniinous organs are dia- racleiistic. eacli resemblesa veryconvex, vitreous and somewlial vellowisli, circidar lens: lliey differ considerably in size and many among them are easily observed. They are placed on the lower surface and near it on the margin or tlie side of tlie body from the head to sixlh abdominal segment, — àS\ — fiirliiorinore on ail appendagcs, eye-slalks included, and linally at ioast /|-G oi'gans in a lioiizonlal line on llio innei' sniTace of iho carapace ahove llie upper end ot llie bianclii*. I)nl visible on llic oulei- sni-rarc. In .S. Chril- lengrri aijoul iGo organs are found (kemp, i<)i3; Ilanseh in if)o3 and 1919): in .S. fiilo-cns and S. splcndens sliglilîy moi-e, bnt in S. glorinms a naicli liiglicr nnniber; an excellent charactcr is lliat the anlemud sqiiania lias on ils lower side 1 1 organs in S. gloriosus, but in tlic thrcc otbcr species only h organs, ail very casily seen. S. gloriosus, S. fnigens and S. splemlens ave nearly eqiial in size, measuring about 5o mm. from apex of roslrnni to lip of tclson , while S. Clinllengevi is very considerably smaller. Rostrnm is conspicuonsly longer tlian deep, direcled forwards and somewbat upwards, distally very taj.ering in the main bccauseils lower margin lurns mnch upwards, but lin. end is prodnced into a minute tri- angle. The supra-ocularspine iswrnling: llie liepalic spine welldeveloped: the gastro-hepalic groove distinct on tliesides, indistinct above; the cer- vical groove is generally very conspicuous; 5-6 luminous organs in the horizontal line on the side. Third and fourth abdominal segments, fre- nuentlv also first and second segaients, lonoitudinally somewbat excavated in the médian line. The eyes are large, considerably depressed, seen Irom above longer than broad, and nearly longer than the inner margin of their stalks; no tubercle or process above on the stalk close behind the inner dislal end. The pedundes of iJie anlennula^ soniewhat long; lirsL joint broad wilh ils outer margiîi only a lillle shorler than ihe outer margin of the tno other joints together: second joint rather ihick: third joinl about as long as ihc second and distinctly less thick, seen from the side conspicuonsly deeper in the maie than in female: in the maie tlie whole lower margin of tins joint is nearly horizontal as in the female . because the dislal third of the joint is nol expanded dcwnwards in a large triangle as in S. Challen- gcri or in a large plate with two long processes as in S. fitlgens, but the terminal lower angle of the joint is prodnced forwards into a small or rudi- menlary tooth, wanling in the female. In the maie the lower flagellum of the antennula; dilTers mnch from that in any of the three other species, at its clasping organ is rndimenlary; ihe proximal joints are mnch less thickened than in the other forms and the upper process, which in the two Indian species is very sinuate and longer than the joint belovv it, is in .S. splendcHS balf or only one-third as long as that joint, simple and feebly curved. The antennal squama has the outer dislal loolb well developed and generally reaching a little beyond theflally convex terminal margin. Fourth thoracic legs reach about to ihe front margin of the eyes: liflh legs some- wbat more than balf as long as fourlh pair, inodei'alely bioad, wilh the terminal joint onlv a little shorler than the preceding one. Kxopod of uroT — /i,Sl> — nrds nlioiil four nnd a lialllinios as long as liroad, willi llio f>lal)roiis part (tf ils oiilcr mar|;ia teiminaliii}}- in a loolli and aboiit Iwo and a half limes as lonp; as llie rilialod poil ion. — The petasnia in tliç main as in .S. Chnl- Iniifn-ri i\ni\ S. fiiljiriis , di(T('iiii(|- osporially from botli in liavin{>; a somcwlial slioil bnl very conspicuous ^lobiis incrniis- al Ibo inncr base of fflobuK Icrminalis-". In 1 ()'?(). Osfar Sund described a fine AfUinlic specics \vithoul conipound liiminoiis organs as S. xplciidnis , but as this nanic bad been used by nie in iQK) l'or tbe Talisman species and différences between it and aliied* Ibrms poinled ont, ibc species ealablisbed by Snnd must bave a now name, and .S. liirhardi nom. nov. is proposed for it. Skrcïkstks coRMCiir.uM Kroyer (i855). S. roriiicidiim K\un\:n, Kjrl. D. \ id Srhh. .S'Aci/Zer, 5 Rinkke, Naliirv. og malli. Afdolin/r, H(|. i, 1859, |i. ti^y-i, Tah 111, Fi{T. /ia-e. [MaslIifopin^Madc]. S. ciiiiiiniliiiii U. .1. Hanskn, Pioc. Zunl. Sac. Londim, Dec. 1. 1H9O, |t, 957, S. roniiciihiin 0, Sun», Hep. Sci. Hcxullu nj tlic nMichad Sarsn Norllt A(l. Deep Spa Exp. iQio, Zool., \ol. 111, pi. •?, 1990, p, 9, figs. C-10. IIXBITAT : Talisman, i883 : 10 juin, n" 11, 1,08/1 mètres; au larjje de cap Spar- tel : 35" 21' lai. N., 9°9ri' Ioiij;'. 0. Vase, coi'aiix. — Un niàle nuUilé. Talisoiaii, i88.") : 1 (> juin, n' «jS, ç!,Goo mètres; côte du Maroc, au larj>e de o«p Canlin; 39"40''lal. N., la" lô'long. 0. Sable, vase ordinaire. — Une l'enielle. Talisman, i883 : iG août, n" 129, 9,920-9,i55 mètres; de Fayal à Saint-MIcbel : 38" lat. N., 99" •)3'-99"25' lonj;. 0. Vase {jrise molle. — Un mâle. S. cornicuhtni Kv. is very closely aliied lo .S. acminadus II. J. 11.(1919) from ibe Indian Océan . but tbe mole pctasma nffords excellent spécifie cba- laclcrs , poinled oui in my report on llie frSibofja" SiTgrstidœ (1919 1 «ut paj.-. 9. 1 . Petalidium obksum Kroyer (i855). Spi-i>i-sles ohpsux KiîiivKit, K[>l. I). Vid. Siduk. SLrificr, .5. Hii'kke , Nalurv. ofjmalli. Ardfiiiifj, I?(l. '1, i(Sr)(), p. nr)7, Tal). IV, KijT. 10 a-f. [ A/rts/Z^'-oyMf.s-.sladcJ. iS'. sanipiitifiin i], (iiiiN, Siliiiiijis/ifr. h. Picuss, Al:ud. \[ iss. Ucrliii , i8 juin, n" i4, ■^,5i() mèlres: côtes du Maroc, 70 millf's au lai'»e (le Rabat : 3A"9o' lat. N., 10" 38' long. 0. Vase. — Uu spiicimen mutilé. The Iwo species of Pekilidiuin hilherlo named are still somewhat impei- fcctly known. They difTer from one another ai least in Ihe branchial for- mula and Ihe maie petasraa, probably besides in the rostrum and the clasp- ing org-an of the antennuhe. The maie from 35" lat. S. menlioned and parlly figured by lUig belongs decidedly to P. obesuin othervvisc laken only in ihe North Atlantic, while P. foliacpinn Bâte is subaiitarctic , and the feniale of which lUig figured the rostrum (his fig. 3i) belongs in ail pro- bability to the last-named species. hSà — Quelques Insectes dv PliooÈne supérieur nu Comté de Dvruam, PAR M. P. LeSNE. II •) 5. Xanthoijmis lixearis Oliviei'. Un prolhorax j)resque complel, possédant encore ses pièces slei-nalos, à l'exception des sclëriles prépi'osternaux. Je ne trouve aiiciuie difTéronce digne d'être notée entre ce prolliorax et celui du Xantholhim t'iicfiris. Les nondjreux porcs pilig-ères du pronolnm aiïeclent la même distribulion que chez ce dernier. Le Xantholiiius linear's vil à terre sous les débris végétaux plus ou moins déconij)osés, sous les pierres, et aussi sous l'écorce dos arbres morts. I)'a|)rès A. F.iuvcl, on le rencontre jusqu'à 9000 mètres d'altitude. On le trouve dans toute la réjjion pal<'arcti(juc. (1. Hydraena (s. sir.) reidiana nov. sp Llylre droit en entier, contenanl encore une partie de sa gangue à la face interne. Longueui' : 1 millim. 5; laigeur maxinia cnv. 0 milliui 5. La (orme de l'élytre dénote une espèce dont le corps est étroit et allongé. Kl\ tre noii- oiïrant un très léger reflet bronzé, manpu' de gros points enfoncés contigus ou presque contigus, hexagonaux et alvéolii'orines dans les parties moyennes et externes de l'élytie. Entre la suture et le calus humerai on di dingue une dizaine de rangées de ces gros points, y conqiris la rangée juxta-scutellaire. Seules, les 6 séries internes sont assez nette- ment distinctes, ce qui tient à ce que les points qui les composent sont ''^ Erratum à la note [jrrc^doiilc : I'. ^i()'i, fin lien de tfpar lo moindro cléve- lopponii'nl du porc antôrieui' du ',V inloislrien, lire «par l'absence du porc anté- rieur du ;r inlcrslrior». — 485 — plus étioils, allongés, moins rapprochés de ceux des séries voisines que dans les parties plus externes de Télytre. Eu arrière du calus liuniéral s'étend une ligne longitudinale élevée et subcari ni forme, d'ailleurs difficile à distinguer, et qui. à cause de sa faible saillie, ne |)eut être désig-née comme étant une carène liuméiale. Elle représente le 1 1" intervalle intér- sérial. En dehors de cet intervalle humerai, on peut encore compter 5 séries d'ailleurs très confuses, ce qui donne un total de i5 séries en- viron pour tout l'élytrc. Pas de dépression juxtascutellaire ni d'impres- 0 0, Fi{5'. li. — Ihjtlrœiia reUUaiia. Élytre droit. Fio:i huméi'.de. Marge latérale très étroite, nullement élargie en arrière, sans groi points transluciiles. son bord très ûnemcnl serrulé (la dentieula- tion visible seulement à un fort grossissement). Epi[deure prolongé jus- qu'au tournant apical, n'atteignant pas l'angle sutiii'al : celui-ci armé d'une dent. Lue autre dent obtuse, peu accusée, est située au milieu du bord tcj'minal de l'élytrc. Je n'ai pu rapporter ce débris à aucune des quelque soixante espèces iXlhjdncim auxquelles il m'a été donné de le conqjarer. Il est indubitable f[u'il se rapporte bien à ce gcnc. Pcut-èlre 1'//. rcidiana pourra-t-il, un jour, être identifié avec une des formes orientales encore mal connues ou ignorées. Il se rapproche un peu de 1'//. suhacum'nala Piey, de Corse; mais il en est nettement distinct. On sait que les Ihjdrœna sont tous aquatiques. Cette espèce est dédiée à Mistress Eleanor-M. Pieid. l'éminente paléo- botaniste à qui l'on doit sa découverte. 7. LiTIIRIDirS (CONITOMDS) NODIFER Westw. Élytre gauche entier, en paifait état de conservation. Sa teinte, d'un roux brunâtre, est semblable à celle que Ton observe chez cerlainrs variétés de la faune actuelle, — /i8() — I.e hilltri(liu>i iKxlifcr osl on voie do dovoiiii' cosniopolile. Si l;i |)i'('S('iu'o de rélylre en question parmi les déliiis de Caslle Edon m' resulle pas d'une inliodnclion accidonlelie, il faut admellic que l'espèce existait déjà dans le iioi'd-oiiesl de l'Europe à l'époque pivglaciaiie. J. Sainle-CJairo Devillo''^ a émis Tliypollièse ipie le Lulliriilius nodlfer était orip;inaiie de l'Australie, continent hahité pai' des espèces autochtones du même groupe. Introduit en Angjetenc au commencement du xix" siècle, cet insecte a gagné progressivement les. contrées de l'Europe occidentale et centrale, où on le trouve au jourd'lnii jusqu'à l'intérieur des grandes forêts. 8. AnOBII M DOMESTICUM L. Les deux élytres (le droit presqjie entier, le gouclie incomplet) et trois pattes représentées chacune seulement par le fémur et le tibia. Ces débris proviennent de l'arrière-corps d'un indivirlu ([ui paraît avoir été capturé et emmaillollé par une Aiaignéc. Ils sont absolument conformes à l'espèce actuelle. Leur état de conservation est tel cpj'on pourrait dilfi- cilemeiit les distinguer des mêmes débris i-ecueillis dans la nature vivante. VAiiobium domcsiicum vil dans le bois mortel sec d'essences 1res variées. Il est lépandu dans presque toute .l'Europe et la réj;ion méditenauéenne. On le retrouve aux Canaries et dans l'Américpie du Nord. Il attaque très fréquemment le bois des meubles et les autres bois ouvrés dans nos habila- tions; mais il vil également à l'air libre. 9. IIadroiirkgmis (?) sp. Fragment d'élylie ayant subi un commencement de fossilisation et en partie recouvert d'une mince couche de j)yrile. Laigeur maxima de la |)or- lion conservée de l'élylro : env. i millim, "5 (cette largeur csl très voisine de la largeur totale). En voici les caractéristiques : Tégument sans aspérités notahles, brun, marqué de rangées longitu- dinales de gros points cirridaires, prali(piés comme à renq)orte-pièce, les bords de leur cavité simples et sans aspérili'S. Ces points grossissent gi'a- duellement depuis la basejiisque vers le milieu de l'élytre; leur espacement moyen suivant une même rangée est d'une à deux l'ois le diamètre . '■''1'^. ^ 487 — I.e nomhro dos rangées do poinls visibles siii' le rr.if>nioiil est de liiiil, romplées à parlir du bord externe; la suture manque. Les points de toutes les rangées sont également bien marqués. .le ne doule pas que ce fragment nappai tienne à un Anobiide; mais je ne puis le rapporter à aucune esjièce européenne connue. Selon toute m • 1.-;,,. :,. __ Hadrohfftgmus {1) 6p. I^iagment de l'élytrc gaudio, région l.asllairo. (', l>or(l externe: i-8, les liuit stries externes numérotées à partir du bord externe. apparence, il appartiendrait aux Hddrohvpgiiiiis plulAt qu'aux Pr/o/»/!/?«, genre cliez lequel les points sériés des élytres sont plus gros et plus rap- prochés que sur le fragment, et chez lequel les inlerslries sont convexes. Il n'est pas impossible d'ailleurs qu'il se rapporte à un type générique dis- tinct des précédents. Je l'estime sullisant pour fournir une base d'idenli- (iealiou. Ordre des hy.mkxoptère^. 10. Apide (? Âmthidiim; ? Mi^gachh.f: ; ? Chalicodoma). • Fragment du scutellum mélalhoracique comprenant la ligne médiane dorsale du corps. Je ne crois pas que l'élude de ce débris puisse conduire à une ideiili- fication plus précise que celle indiquée ci-dessus. OBSERVATIONS. A l'exception de celui de l'Apiaire, qui est à peu près indéterminable, les débris étudiés ci-dessus ollVent un grand intérêt. (Jualre d'enlre eux [lùnjknla aanniluvia, Xaiitholiiiiis IhmtriH, Lnlliriihits — Zi88 — nodifer, Anohhnii domrsticum) apparliennent à des formes vivantes liahitanl aclncllemenl l'Europe occidentale et notamment l'Angleleire. Il y a des réserves à faire quant au Latlir'diits et à YAitobium , dont les débris sont dans un c'tat de conservation tel que l'on [leut craindre leur introduction accidentelle au cours des manipulalions. Les deux formes les plus inléressanlos sont peul-èlre les deux Cara- hiques, appartenant aux genres Trcclms et Argutov, qui sont élroilement apparentés à des espèces actuelles. L'un d'eux a les caractères essentiels du Trechus amplicollis Fairm., espèce aujourd'hui cantonnée dans certains massifs montagneux du continent, mais faisant défaut dans ies Iles Britanniques. Les limites de l'aire diiabilat de ce Trechus se sont donc déplacées dans la direction du Sud-Est depuis l'époque pliocène. 11 est à noter que le Trechus et YAr/jUlor de Gaslle Eden sont des formes hygro- philes qui recherchent les stations fraîches ou froides. Feut-êlre repré- sentent-elles les ancêtres directs des deux espèces actuelles auxquelles je les rat lâche. Les trois dernières espèces (Plerostichiiii gen. ?, Htjdrœna reidiann, lladrohregmusl sp.) appirliennent, selon toute apparence, à des formes disparues ou encore inconnues dans la faune actuelle. On peut aflirmer, dans tous les cas, qu'elles ne font pas partie de la faune vivante de l'Eu- roj)e occidentale. En résumé, sur les neuf espèces dont il est ici question , quatre subsistent dans la faune actuelle; deux peuvent élre considérées conune des formes sidjspécificpies d'espèces vivantes; les trois autres paraissent éteintes. Fait curieux et peut-être fortuit, les formes encore vivantes sont parmi celles que l'on lencontre aujourd'hui le plus communément. Elles pré- sentent ce caractère ])arliculierde s'accommoder parfaitement aux conditions nouvelles créées par la présence de lllomme et se plaisent dans les lieux cultivés, au voisinage des habitations, et même à l'intérieur de celles-ci. — /i89 — Coléoptères Mélasides et ElatÊrides DES Iles MAsciREioyEs. Missioy DE M. P. Carié {igio-igiS). Description dks espèces nouvelles, PAR M. Ed. Fleutiaux. Fornax Cariei nov. sp. lo millimètres. — Ohlong, allénuéen arrière, brun clair brillant, piibes- cence jaune. Tête finemenl et densément ponctuée. Kpislome très rétréci à la base où il est aussi larjje que l'espace compris entre le fond de son e'cbnncrure et l'œil. Antennes ferrugineuses, filiformes; 5' article pelil ; 3' grand , plus long que les deux suivants ensemble ; 6° et h" égaux ; 0°, 7" et 8° un peu plus longs; suivants amincis. Pronotum moins loîig que large à la base, graduellement rétréci en avant, arrondi sur les côtés, peu con- vexe; légèrement déprimé en nn'ière, simié à la base, finement et densé- ment ponctué. Élytres graduellement rétrécis en arrièie, atténués au boul, arrondis à l'extrémité, peu convexes, très finement et éparsément poin- tillés, à j)einc di>liiictcment striés. Dessous de même couleur, finement ponctué, sillons anlennaires neHement limités. Epislernes parallèles, moitié moins larges que les épipleures. Hanclies poslérieurcs obliques, très for- tement élargies en dedans, anguleuses, à peu près aussi larges en dehors que les épisternes. Dernier arceau ventral alt''nué et arrondi. Pattes ferru- gineuses ; ongles simples. Voisin de F. mad(i[>risc(tv:e)is's Casteinau; taille moindre, forme moins massive, aspect plus brillant, pubesçence plus légère, ponctuiîtion plus fine, non rugueuse, stries des élytres à peine distinctes, hanches posté- rieures pins anguleuses, ongles simples. Hab. — Mascareignes : Maurice, Curepipe (Carié), un exemplaire. Réunion, Salazie (D' Roussel) [Colleclion Fleutiaux, ex-coUeclion Nodier], un individu de 6 millini. 1/9. /j!)0 — Fornax acuminatus iiov. sp. 8 millimèlres. — Obloiig, très atlénué en arrière, noir brillanl, Icle linement et dcnscment ponctuée. Épislome très rétréci à la base où il est plus étroit que l'espace compris entre le fond tlo son écliancrure et l'œil. Antennes noires, filiformes-, 2° article petit, 3" plus lon{>- que les dnix suivants ensemble : h' cl ^' égaux; suivants un peu plus longs et graduel- 1 ment amincis vers le dernier. Pronoluni large, court, arrondi sur les côtés, rétréci en avant, peu convexe, déprimé en arrière, finement et densément ponctué. Éiylres plus étroits que le pronolum, très rétiécis en arrière, arrondis au sommet, finement et éparsément ponctués, très légèrement subsiriés. Dessous de même couleur, finement pondue, sillons anlennaires bien nellement liniilés en dedans. Kpistcrnes parallèles, plus étroits que les épiplcures. Ilancbes poslérieures obliques, très fortement élargies en dedans, anguleuses, à peu près aussi larges en debors que les épisternes. Dernier arceau ventral atténué et arrondi. Pattes brun noirâtre; ongles simples. Remarquable par le développement du pronotum, plus large (pie les élylros ; ceux-ci fortement atténués, sa couleur est noire : la pubescence semble frottée, elle subsiste cependant dans certains endroits, et apparaît légère, d'un brun jnimAlre. Mab. — Mascareignes : Maurice (1). d'Emmerez), un exemplaire. Lacon Cariei nov. sp. 8 millim. ij-i à 11 millimèlves. — Oblong, peu con\exe, brun rou- goàlre à peine brillant, pubescence squaniiforme blancbàtre. Tête |)lane, iégèrement impressionnée au milieu, fortement ponctuée, pronolum à peu près aussi long que large, arrondi en avant, droit sur les côtés en arrière, peu convexe, déprimé à la base: ponctuation grosse et ])rofondc sur les côtés, moins forte sur le milieu; angles postérieurs aigus, à jjcine divergents, aplatis, faiblement carénés le long du bord latéral. Eiylres atténués en airière, rugueusement pointillés, profondément ponclués- slriés. Dessous à poncluation assez grosse sur le proslernum et le méla- slernum, moins sur les pi opleures et l'abdomen. Ilancbes poslérieures à ])eîne rétrécies en debors, aussi larges extérieurement que les épisternes. Pattes ferrugineux clair. Voisin du L. Dcsianliiisi Candèze; taille plus petite; forme moins con- vexe; pronotum subparallèle en arrière, angles postérieurs presque droits, à peine divergents, poncluation moins forte. H\B. — Mascareignes : Maurice, lîutle-à-rilerbe . juillet (type) (Carié); Cure])ipe ((larié, Levieux); Monl-dii-Cui ps-de-tiarde (D. d'Eiimierez ). — /iDl — Megapenthes Cariei nov. sp. 2 millim. H/'i. — 01)Ion[;^, convexe; noiràlre avec le proiioliim et les élylres en grande parlie jaunâtres; pubescence jaune, légère. Tète grande, convexe, noire, reborde'e en avant au-dessous du labi-e, ponclualioa large el [;eu profonde ; c'|)islonio èlroit. Antennes noirâtres, jaunes à la base et quelquefois jusqu'à la moitié. Fronotum p!us long que large, noir avec la base jaune ou jaune presque complètement, 1res peu rétréci en avant, ponctuation assez forte mais peu seri'ée; angles postérieurs aigus, dirigés en arrière, non carénés. Ecusson triangulaire. Elylres de la largeur du pronotum, parallèles, réirécies dans le tiers postérieur, jaunes avec une bande marginale noire sur le bord externe partant au dessous de l'épaule ot s'arrèlant avant l'extrémité, ou entièrement jaune; assez fortement [)onctués-striés. Dessons noirâtre, avec le bord antérieur du proslernum et la base des propleures jaunes, ou le proslernum en entier et même tout le dessous du corps jaune. Proslernum indistinctement ponctué. Sutures proslernales fines. Propleures à ponctuation grosse et superficielle, peu serrée. Episternes plus étroits que les épiplenres des élytres, subparailèles. Hanches postérieures fortement dilatées en dedans, arrondies, plus étroites en dehors que les épislernes. Ponctuation du mclaslernum et de l'abdomen espacée, celle de l'abdomen plus légère. Pattes jaunes ; fémurs plus ou moins enfumés au milieu ; tarses normaux; ongles simples. Espèce extrêmement variable quant à la coloration. Tantôt le corps est noir, sauf les angles postérieurs du pronolum, les élytres à l'exception des bords latéraux, la base des antennes, les tii)ias ot les tardes: c'est ce qu'il faut considérer comme étant la forme normale. Tantôt la teinte jaune envahit plus ou moins tontes les parties du corps. Quelques individus m'ont élé autrefois offerts par M. Carié: j'ai fait la description sur ces exemplaires qui sont en meilleur état que ceux du Muséum d'Histoire naturelle de Paris. Voisin de If. hislrigatm Gandèze ; taille moindre, forme parallèle ; pro- nolum proportionnellement plus long ; élylres plus fortement ponctués. Hab, — Mascareigncs : Maurice, Mont du Corps-de-Garde (1). d'Em- merez, Carié), plusieurs exemplaii-es. Glyphonyx Cariei nov. sp. h millim i/-2. — Allongé, parallèle, noir brillant. Tèlc conxexe épar- sément ponctuée, front subarrondi en avant en un rebord Irancliaiil. Antennes noiiàtres, premiers articles jaunes; 3° plus court que Je a°, les deux ensemble subégaux au k\ Pronotum parallèle, arrondi aux angles antérieurs, éparsément [>onctué ; angles [)oslérieurs aigus, divei^ents, — /i92 — carénés latéralement. Eiytres arrondis au sommet, légèrement ponclués- slriés. Dessous également noir brillant, l'ropleures et prosteruum presque lisses, très éparsément pointillés. Sutures prosternales rcclilignes, dédou- blées, subsillonnées. Métaslernura éparsément et très légèrement pointillé. Epislerne parallèle plus étroit que les épipleures. Hanches postérieures étroites, peu et insensiblement élai-gies en dedans. Pattes jaunes; qua- trième article des tarses dilaté ; ongles pectines. Se place dans le voisinage du G. afrkamts Schwarz, du Cameroun; d'un noir plus brillant, pubescencc nulle ; rebord du front plus largement arrondi ; antennes noirâtres à partir du h" article. Hab. — Mascareignes : La Réunion, Plaine des Gafres (Majastre), n\\ exemplaire. Pyrapractus Cariei nov. sp. 16 millimètres. — Allongé, robuste, brun rougeàtre. Tête étroite, parallèle, fortement et densément ponctuée; front concave avec une saillie angulaire en avant des yeux ; bord antérieur abaissé au niveau du labre au milieu. Yeux gros. Labre étroit, transversal. Mandibules saillantes. Antennes (manquant). Pronolum un peu plus long que large, subparallèle, siiuié latéi-alement, rétréci près du boid antérieur, peu convexe, peu déprimé en arrière, finement sillonné au milieu dans toute sa longueur et légèrement l)iimpressionné, ponctué comme la léle, un peu moins fortement en arrière; angles postérieurs divergents, non carénés mais rebord(!S. Ecusson oblong, déprimé, terminé en pointe arrondie et relevée en arrière, presque lisse. Elytres plus larges quelepronotum, convexes, subdilalés en arrièie, lincment et densément ponctués sur les bords externes, légèrement près de la suture. Dessous de même couleur. Pattes fcrrugiueuse.s. Malgré le mauvais état de Tunique exemplaire et l'absence complète des antennes, j'ai pensé pouvoir faire celle description. L'espèce est très dif- férente des deux qui sont coimues. Sa forme générale est plus robuste que P. sycopltanla Fairmaire; la tète est moins grossièrement ponctuée; le pro- nolum plus parallèle, finement sillonné au milieu, très légèrement bi- impressionné, sinué sur les côtés, son bord antérieur non avancé, angles postérieurs plus divergents; ses él vires plus densément ponctués, moins brillants. Elle se distingue de P. iqu'clinicornis Fleutiaux i)ar son aspect moins brillant; le bord antérieur du front ne présentant pas de bourrelet obtus près du labre, est abaissé à son niveau; le pronolum est moins large, plus fortement et densément ponctué, le bord antérieur non avancé au milieu, les angles postérieurs divergents; les élylres plus densément ponctués, les stries plus marquées. Hab. — Mascareignes : Maïu'ice, Curepipe (Carié), un exemplaire. 493 — CoyTHIBUTlOS A LA FaI \i; E\ro.\WLOGlQLE 01 Japo"! : CoLÉOPTÈnES ClRCDUOSIDES ■'', PAR M. A. HUSTACHE. f^alloisia ^'' NOV. GEN. Brachjderini . Pédoncule du sous-menton très court; menton cacli.-int les màclioiies mais laissant visibles de chaque côté les palpes maxillaires; mandibules pourvues d'une cicaU'ice. Rostre plus long que la tète, à peine écbancré au sommet, de forme différente suivant le sexe. Scrobes latéraux, linéaires, profonds, for- tement arqués, tangents au bord inférieur des yeux, réunis sous le rostre. Antennes à peine coudées; scape atteignant le bord inférieur des yeux; funicule de 7 articles, les deux premiers un peu allongés, les suivants transversaux, la massue ovale, articulée. Tête courte , fortem'ent transversale , les yeux latéraux . grands , saillants , arrondis en dessus, acumiués inférieurement. Prothorax dépourvu devibrisses et de lobes oculaires, tronqué en avant, bisinué h sa base. Un écusson, grand, trapézoïdal. Élytres bisinués et beaucoup plus larges que le prolhorax à la base, les épaules arrondies, pourvus chacun de 10 stries (strie suturaie com- prise). Pattes robustes; fénuu's faiblement claviformes, dentés. Tibias compri- més, larges, tous munis à l'angle apical externe d'un fort onglet dirigé en dedans et d'une touffe de cils comme chez les Uylobiides, les antérieurs élai-gis en dent obtuse, triangulaire, vers leur tiers basai, la corbeille tarsale ouverte, courte, oblique et ciliée. Tarses très robustes , le 1" article ob- conique, un peu plus long qu'épais, le -i" plus large que le 1" et du (') Sauf indicalion contraire, toutes hs espèces décrites dans co travail font partie des collections du Muséum de Paris. (-) Dédié à M. Ed. Gallois dont les recherches entomologiques ont enrichi ia faune japonaise d'une foule d'espèces nouvelles. MdSÉDM. XXVI. 3ô double ttussi Jaiyo (jni! long, le 3° excessivemeiil large, piofondémenl bilobc; tous dcnsémenl spongieux de jaune en dessous, puboscenls-sélo- sulés en dessus; onycbium 1res coui't, de'passaut peu les lobes du 3° article, terminé par deux ongles liés pelils, parallèles, brièvement cornés h leui- base. Hancbes an léiieures conliguës, médianes médiocrement séparées, pos- lérienies un ])eu plus largement séparées que les intermédiaires, leur in- tervalle moindre que le diamètre des bancbcs intermédiaires; hanches antérieures également éloignées des bords antérieur et postérieur du pro- sternuin; saillie niésoslernale trapézoïdale, inclinée en arrière; épinièrc mésolhoraciqtie, grand, atteignant la base de l'élytre; épisterne méia- tlioraci(jue, triangulaire, large en avant: métasternum très court; saillie intercoxale postérieure obliquement tronquée de chaque côté; -j' , 3% k' segments ventraux à sutures rectiligues même sur les bords, le -ï' peu plus long que le 3% sa suture avec le i" sinueuse, le 5" aussi long (|ue les 3' et k" réunis. Insecte ailé. C? Rostre très lortemenl renllé en dessous et latéralement boursoutlé: vu de dessus, les bords latéraux fortement arrondis presque en dcmi- ceriie, li's scrobes atteignant sculenuint le milieu de sa longueur : vu de prolil . aussi épais au milieu (pie long, aminci en avant; lace doi'salc lou- giludinalenient déprimée en son milieu, la dt'pression bihucjuée en avant, enclosant une carène triangidaire. Uords de récliaiicrure buccale munis de chaque côté d'une dent aigui». Tous les tibias munis d'ini petit onglet à l'angle apical interne. 9 Uostre beaucoup plus long que large, faiblement élargi en avant, dans un même plan avec la tête, longitudinalemei't déprimé et sillonné au milieu, les bords latéraux subparallèles, les scrohes visibles de haut seulement en avant; vu de prolil, a.issi épais que large en dessus et le l)orrillanl, à ponclualiou 33. — /i96 — espacée sur le dos , plus serrée et un peu confluenle sur les bords à la base. Tête à poucluation grosse et assez serrée en avant, presque effacée sur le vertex. Anicnues insércos un peu en avant du milieu du rostre; i" article du funicule phis long- que le 2°, les articles 8-7 serrés, transversaux, gra- duellement et fortement épaissis, le 7° presque aussi épais que la massue, celle-ci courte. Protliorax un peu pins long que large, subcviindrique, fortement étranp-lé derrière le bord antérieur, couvert de grandes et profondes fovéoles obiongues confluentes longitudinalement, le milieu muni d'une carène irrégulière, étroite, effacée vers la base. Elytres trois fois aussi longs que le protliorax, assez fortement rétrécis en arrière, couverts de grandes et profondes fovéoles obiongues, con- fluentes. Ecusson petit et ponctué. Pattes rugueuses, peu densémeiit couvertes de soies squamuleuses ajjpbquées; fémurs finement dentés, tibias d'un brun plus ou moins foncé, fortement arqués à la base, à corbeille tarsale fortement oblique, ciliée, mais non dentée à l'extrémité supérieure. Angles sim[)les et libres. Dessous couvert de gros points serrés sur la poitrine, un peu moins serrés sur les deux premiers segments ventraux, disposés en une seule rangée sur les 3° et It' segments. Longueur, 3-3,5 millimètres. Ja|>nn: Asakawa près Hacliioji, type (i5, V, 1910), M' Takao dans la même région (6 , V 1 , 1 9 1 1 ) ; de Vose au col Kobotoke ( 1 3 , VI , 1 909 ) ; Maruko (5, V, 1907) et JNakano (98, VU, 1907) près Tokyô (Kd. Ciallois). Hylobius oblongus nov. sp. Oblong, biun noir, pt'u bi-illant, rexelu de s(|u;unul('s allongi'es et acuiniu('es, appliquées, jaunes, f'paises, formant en outre sur les élytres deux fascies transversales élroiles, peu nettes, ondulées, l'une un peu en avant du milieu, l'autre au sonmiet de la déclivité postérieure; élytres f-éparément açuminés au sonuuel. llostre de la longueur du piolborax, muni de cinq fines carènes, le.-! t-illons entre les carènes grossièrement ponctuées, le sommet densément et linonienl pointilliî, impressionné au milieu au niveau do l'insertion an- tennaire. Tête à ponctuation serrée en avant, fine et espacée sur le vertex, le front marqué d'une fossette interoculaire. Autennes normales, pubescentes, le 2' article du funicule aussi long que le 1". Protliorax aussi long que large, arrondi sur les boi'ds, un peu plus étroit eu avant qu'à la base, légèrement étianglé latéralement derrière — /i97 — le boni anlérieiir, couvert de fortes rugosite's, seulement ponctué sur le bord antérieur. Elylres lé}>^èi'ement bisinués à la base, les épaules brièvement arrondies, fail)li;ment éiarg-is jusque vers leur milieu , lélrécis de là au sommet, où ils se terminent séparément en angle aigu, stries peu nettes, leurs points iri'éguliers et sépares par dos tubercules allongés *■! p'u élevés; interslries j'ugueux-luberculés, le 3° plus élevé; disque convexe, visiblement aplani dans sa partie centrale, entre les 3" interslries, impressionné sous le calus apical, celui-ci assez saillant; élytres déhiscents au sommet, leur angle suturai aigu. Ecusson semi-circulaire imponctué. Pattes sélosulées, parfois d'un brun rouge foncé, les fémurs faiblement dentés. Dessous alutacé, à points fins et très épars, émettant chacun une squa- muie, les squamules plus serrées sur les bords de la poitrine; bords laté- raux des segments abdominaux munis de points plus serrés et squamules. (S Sommet du segment anal déprimé. Longueur, 10-12 millimètres. Japon : Kyôtô, types (ma coll.); Yumoto près Nikkô, 6 -VIII, 1910, 1 i-VIII, 1911 , Kumanolaira près Karuziawa, 1-7, VII, 1908; Chûzenji. Vil, 1910 (Ed. Gallois). Environs de Tôkyô et Alpes de Nikkô , 1 90 1 ; Yeso , 1901 (1. Harmand ). De nombreux spécimens. Indiqué cr sur les Chardons ^ par M. Ed. Gallois, capture vraisembla- blement accidentelle. Cette espèce se distingue des espèces japonaises par les élytres oblongs acuminés au sommet, convexes. Les fascies ély traies sont souvent indis- tinctes. Le prolhorax a parfois en avant une faible carène médiane. Enlin un spécimen — sur 36 examinés — a les squamules élytraies assez ser- rées et régulièrement réparties sui' tout le disque. Hylobius laeviventris nov. sp. Noir, peu brillant, revêtu en dessus de squamules jaunes, allongées et assez serrées, le milieu du protborax et quelques taches sur les élylies dénudés. Rostre de la longueur du protborax, modérément arqué, sétosulé, pourvu de 5 carènes, grossièrement ponctué entre les carènes, densémont pointillé au sommet. Tête à ponctuation fine et éparse sur le vertex, plus serrée en avant, marquée d'un point enfoncé interoculaire. Antennes robustes, les deux premiers articles du funicule allongés et égaux, les suiv?ints aussi longs que largos, brillants ot sétosulés, le 7' — /i98 — |)1ii:; coiiil cl ro\Y-ln d'uno donse j»iil)Pscence nnalog'uo h colle do la massue, (ojlr-fi ovale-acmiiinée. Prolhoiax tin pou pltis ]nnr>- que lai'fio, faililemont arque suf los cùlés, laifTomenl el assez foi tenioni olrang-lc derrière le hord antoiieiir, la hase lilsiuiiée ol'pltis larj;e que !e hord anléi'ieur, c(' dernier légèrenienl avancé snr le vertox; disque couvert de fortes rufrosilds tuherculeuses. laissant lihres dans le milieu deux vagues dt^|)ressious séparées |)ar une forlc carène iiK'diane aiïaihlie à ses extrémités. j'^lylros très légèrement hisinués à la hase, arrondis aux épaules, les hords latéiaux parallèles jusqu'au tiers postérieur, rétrécis et séparément aciuiiinés au sommet où ils sont déhiscents et leur angle sulural large, ])rfsque ohtus; stries fortes, profondes, leurs points séparés par de fortes cloisons tuherculeuses: inteislries convexes munis de fortes rugosités Iransversales et tuherculeuses, les tuhercules |)his petits et plus nets tout le long de la suture et vers le sommet des interstries; convexes, dépri- més le long de la sulurc entre les troisièmes inlerstries, foitcmenl im- pressionnés sous le calus apical (pii est assez saillant; écusson, calus liiMUi'iid cl (pieiques lâches vaguement disposées en fascies transversales, d(''iiuilcs. I'>ussnn cordiforme, convexe, linemenl ponctué. l'allés normales, les fémurs éparsement ponctués et squaraulés, médio- cn'iiu'nl donif's. Dessous alulacé, peu hrillani, à points épars, fins, émetlant chacun mio sfpianude; luic lâche de squamules serrées sur les hords latéraux des segments ahdominaux , sur le milieu du q° s^igment veulral, deriière les hanches intermédiaires et devant les hanches antérieures. Segment anal à ponctuai ion fine el sei'rée. Longueur, l 'i millimètres. Japon: Mont Takao près llarhiôji, lypc, 3o, V, ifjo8; ('ihùzenji i(), VII, i()io, 7, VIII, 1911 (Ed. (jallois), Tokyo et Alpes de Njkko, ujoi (.1. Ilarmand). Espèce indiquée sur le llèlre j);u" M. Ed. (îallois. Comme l'espèce précédente, elle a les élytres acuminés au sommet, mais sa forme et sa sculpture sont tout aulres. Stereonychus Galloisi nov. sp. Noir, les pâlies el les antennes d'un jaune rouge, Censément revêtu de squamtdes ohlongues, variées, cendrées ou teintées de fauve; une grande tache hasalc siii' le prolhorax, les élévations dos élytres d'un hiiiii nrtir foncé; sur les élvtres, une fascie pestmédiane claire. Iloslre noir, cylindrique, courhé ol un jieu aminci au dol.î do l'inser lion antennaire, un peu |)liis long; (|no le protliorax, itigncusomenl [)onc- liic jusqu'au sommet . densémenl sqiiamnlé (d*) on presque pjahre (V). Tèle à |)oiietualion seirt^e. Antennes presque glabres : 9.° article flu luniciile une fois et demie .nussi long que le \", les articles 3-5 arrondis, légèrement Iransversaux; massue oblong-ue, subcylindrique, plus longue que les 3 articles précé- dents réunis. Prothorax ti-apézoulal, plus court que large à la base, les bords laté- raux légèrement sinueux, la base légèrement bisinueuse et de i/3 plus large qne le bord antérieur, largement impressionné Irausversalement eu avant, muni de chaque côté, vers le milieu des bords latéraux, d'un fort tubercule conique, et entre ces tubercules d'une élévation transversale prolongée eu avant au milieu par une petite carène, s'afTaiblissant gra- duellement en arrière en délimitant une aire foncée basale. Écusson en demi ovale, densément squamulé, brun. Elyti'es beaucoup plus larges que le prothorax, un peu plus longs que l.irges ensemble, les épaules très saillantes et ari'ondies, légèrement sinués derrière les épaulas, ie calus apical tubercule; stries peu distinctes, voi- lées par le revêtement ; inlerstries impairs fortement relevés à la base et jirès du milieu, le 3° sur toute sa longueur: une forte impression trans- versale traversant le disque sur toute sa largeiu', située un peu eu arrière des épaules, claire, séparant les deux bandes foncées formées par les élévations des interstries iiiq)airs^: o"" interstrie à taches alternativement claires et foncées presque jusqu'au sommet. l'atles densément squamulées: fénuu-s armés d'une forte- dent trian- gulaire; tibias arqués à la base; tarses courts, le 9" article transversal, l'ouychium terminé par un seul ongle robuste et recourbé. Dessous densément squamulé; hanches antérieures assez largement séparées. Longueur, à millimètres. Japon : M' Takao près Hachioji ( 1 8-lV- 1 909 , Ed. (lallois). Cette belle espèce a tout à fait le faciès d'un ('onoirnrlicliis. [A suivre.) — 500 — HÉTÉROMÈnES SOUVEÀU.X OU PEU CO.VATS, PAR M. M. Pic, C0RRESP0>DANT DU MlSÉUM. Les Insectes ci-dessous nommés font partie des riches collections dn Muséum d'Histoire naturelle '\ et plusieurs sont nouveaux. HyLOPHILUS LATISSIMUS V. OBSCCRIPENNIS Pic. Le type provient des chasses de feu Germain en Bolivie; roirouvé au Chaco de Santa Fé, à Las Garzas, par E. lî. Wagner. Hylophilus angulatipes nov. sp. Ohlonfjo-ploiigahis, subronvcxus, Jerc opaaiK, fp'i.seo aiil luteo-piibesccns , niii-nipirciis, (iiilennis ppilibiis(/iii' [fcinoribiis poslicis crccplis) leslacein, lihiis (iplrc IcJi' (lilalatis. Oblon g-- allongé, suhconvexe, presque opaque, revêtu de poils un peu soulevés jaunes en dessus, gris en dessous, noir de poix avec les antennes et les pattes, sauf les cuisses postérieures foncées, testacées. Tête subarquée posiérieurenient, densément ponctuée, yeux petits, écartés; antennes insé- rées en avant des yeux, assez courtes, peu épaisses à l'extrémité, à dernier article acuminé, 2" article un jx'u épaissi, celui-ci avec 3, Zi, .^ à peu près égaux ; prothorax densément ])onclué, sid)globuIeiix, bien plus étroit que les élytres ; élytres pas très longs, subparallèles, un peu rétrécis à l'extré- mité, fortement et assez densément ponctués ; pattes grêles, sauf les cuisses postérieures épaissies et les tibias de la même paire foitenient et Irianguiaii'ement élargis au sommet. Long. 2 millimètres environ. Colonie du Cap, Sleynsburg (15. l']llenbergcr). Espèce des plus caractérisées par la particulière structure des tibias postéiieurs ; peut se placer près de H. loiioipcium Pic. "' Les cotypos (lo Macvatria iinpressiceps, Scraplia suluralis et Decorset se trouvent aussi dans la coll. Pic — 501 Formicomus conifer nov. sp. 9. Oblongiis, nitidus, longe sfd spnrse grispo pubpscons aut hirsulus, rufo- plceus , i)ro parte ohscurus , anlonnis pro m/ijore parte femoribusque ad basin testaceis ; thorncc ad basin luherculaio. Oblong, brillant, à piiboscence grise irrégiilièreraenl disposée avec quelques poils clairs dresse's sur le corps, roux de poiv, plus foncé par places, notamment sur les élylres, antennes, moins leur sommet obscurci, et base des fémurs lesfacés. Tête fortement et éparsément ponctuée, assez longue, très rétréci derrière les yeux ; prothorax assez long; dilaté-arrondi en avant, étranglé près de la base, le milieu de la parlie basale étant élevé en tubercule large et assez saillant ; élytres bien plus larges que le pro- lliorax, dilatés vers leur milieu, un peu rétrécis et subarrondis au sommet et, déprimés près de la base avec une callosité élevée et nette de chaque côté de l'écusson, irrégulièrement ponctuées, à pubescence grise non dis- posée en bandes ; cuisses épaisses, tibias un peu sinués. Long, h millimètres. Congo : Ogoué, à Lambai'éné (D.-F. Ellenberger). Voisin de F. Kraatzi, moins foncé, élytres plus larges et prothorax différemment tubercule à la base. FORJIICOMI'S OBCONICEI'S Pic. Le type unique d j)rovient des chasses de G. Vasse au Mozambique, La 9 qui. comme le cf, a une forme robuste, les élytres très bombées et un peu verdàlres, se distingue par les cuisses antérieures simples. Un exemplaire a été recueilli à Lealui, sur le haut Zambèze. |)ai' V. Ellenbergej'. Anthicus EUenbergeri nov. sp. Obloiigus, satis lalus , panim nitidus , brève griseo pubescens , rufo-leslaceus , capite ebjtrisque ad basin laie brunneis, palpis , pedibus abdoniineque pallido- testaceis. Oblong, assez large, peu brillant, orné d'une courte pubescence grise, roux-testacé, avec la léle et près de la moitié basale des élytres rem- brunis, les palpes, pattes et abdomen étant de coloration un peu plus pâle. Télé grosse, sublronquée postérieurement, à ponctuation forte et dense, antennes assez grêles, pas très longues, subfiliformes ; protborax court, subtrapéziforme, dilaté et subarrondi en avant, fortement et densément — 502 — ponctue: élytres larf>os et .isscz conils, ;ilténiit;s |)nslérieuromont, |)resquo (Iroils h la base, siibariomlis an sommet, à |)eiiie ilëprimés vers la suture, fortement et peu rlensement pon'"tnés : pattes assez gicles. Long. : 3 milli- mètres. Colonie du Cap: SleynsljurjO' (D.-F. Ellenl)er|;er). liesseniMe à 1. Vo.ssci Pic, plus robuste avec les ëlytres non fascie's postérieurement. Macratiùa impressicepa nov. sp. Llonijftliis, iiili(his, ui^-er mil piroiis, eapitr a)ilirc, eplpkiirls ithdoiiii- UPfjiic , init('ini!.s ptilpis Idrsisqtic Irslarois, prdibvs jD-a piirir riifcsrrnithiis , pro parte hrunneis. Allongé, brillant, moflérément pubescent de gris, noir ou noir de poix, devant de la tête, épipleures et abdomen roiix, antennes, palpes e( quatre tarses antérieurs teslacés, patles en partie rousses, en partie teintées do brun. Tête finement ponctu(îc, ncllement rélrécie en arrière et fortement impressioimi»e sur le \erlex, yeuxjjros; antennes grêles, à derniers articles pas très longs; protborax long, assez robuste, léiréci en avant, presque (boit siH' les côtéi- , impressionné à la base, fortement ponctué; élylres plus larges que le protborax, subparallèles, peu atténués |)OSlcrieureraenl , à rangées de points médiocres ; patles 'rol)ustes, plus ou moins ronssatres, avec les cuisses ou les tibias parfois un peu rembiunis par places, tarses antérieurs, inlermé'diaiies et partie des postérieurs teslacés. Long. ■ f) milli- mètres environ. Congo; Sam Kila, dans TOgoué (R. Ellenberger). Voisin de M. laev'tccps Kr. ; distinct, à première vue. par la 1lliorax, densémeni jioiictiiéc ; aiilemies courtes; protborax court, — 503 — presque en domi-cercle , mais nellemont i-élréci en avant sur iGiiiilieu, (lensémonl ponctué, orné, de chaque côté de la base, d'une impression peu marquée; écussou firand, élylres un peu plus hrgo^ ([ue le prolhorax, olilongs, snharrondis au sommet, assez linement ponctués, à suture un pou enfoncée en avant et marqués d'une faible impression avant leur sommet. Long. : (i millimètres. Madagascar (Androy)à Ankobo (D' J. Decorse). Voisin de S. Doncl.icri Pic; plus robuste, prothorax plus brillant , autre- ment impressionné, élytres sans impression transversale, elç, Scraptia suturalis nov. sp. - . Oblongn-plongdtKs , nilidus , grisco pubescens , testoceus , capito rufeaconlo, clijh-is ad siituram et Itilpralilertiigro-notatis ; ihoracp inimprpsso. Oblonp;-allongé, brillant, pubescent de gris, testacé avec la tête rous- sûtre, les veux noirs, les élytres plus ou moins longuement marqués de noir sur les côtés et sur la suture, la bande sulurale s'élargissaut plus ou moins en arrière. Tète assez petite, densément ponctuée; antennes courtes; protborax en demi-cercle, rétréci en avant; densément ponctué; écusson grand: élytres à peu près de la largeur du protborax, médiocrement ponctués, un peu atténués postérieurement. Long. : 3-3,5 millimètres. Madagascar (Androy), Ambovombe (D' J. Decorse). Moins large que le précédent avec les dessins noirs bien nets sur les élytres, etc. Scraptia Decorsei nov. sp. Oblongus (lut oblongo-i'longfilus , uitidus , grispo-pubfsrens, tcslaceis , ali- qmtpro parti' riifcscens, oridis lù^i'i^i ; thnrari' ad basiii mcdiorrc bihnprcssn. Oblong, parfois oblong-alkngé, brillant, pubescent de gris, testacé, parfois en partie roussâlre sur la tcte , les antennes ou en dessous , yeux noirs. Tête relativement petite, densément ponctuée; antennes couiles ; protborax pas très court, nettement rétréci en avant, densément ponctué, orné, de chaque côté de la base, d'une faible impression peu distincte; écusson petit; élyttes peu plus larges que le prothorax, un peu rétrécis en arrière, finement ponctués. Long.: 3,5-3,8 millimètres. Madagascar : Ambovombe (D' J. Decorse). Ressemble à S. apiciconiis Pic, mais tète moins étroite, antennes n'ayant pas leur dernier article noir. etc. — 504 — BlOPHIDA IMPRESSA Pic. Décrit comme Srraptin (Dali. Mus., 1911, p. ai 5), mais doit rentrer dans le genre Biophida Pascoe. Varie par les élytres concolores (forme type) on maculés de foncé sur les côtés (var. nigronotata Pic), ou encore par les éiytres ornés d'nnc bande latérale noire, étranglée au milieu et n'atteignant pas le sommet des élytres (var. nov. juucta). Des chasses de I». EUenberger à Lambaréné au Gabon, région de rOgooué. Spastica Wagxebi Pic. Banderas , dans le Chaco de Santiago del Eslero (E.-R. VVagnei, 1910), de janvier à mars. — 505 — SlLPIlIDES NOUVEAU V DE LA CoLLECTlOS BU MusÉUM , PAR M. G. PORTEVIN. Eusilpha (Calosilpha) Renatae nov. sp. Omnino cœruleo-metaUicu , angulis anticis protlioracis macula rufa elongnlo- quadrata ornatis. Capiit iiitiditm , fronle fortiler trijoveolata, antennarmn clava abrupla h articulata. Proiiotuin Iransversuin , quam eltjtra angustior, profuiide iinpressum, fortiter et dense piniclaluin, eminenlibns disci nitidis lœvihusqup. Elijtm ovata . tateribus patilo avcuatis, ad apicetn brève et levissime sinuatis , aiigtilo (tpicali oblique Ivuncalo , tribus costis clevatis nitidis ornata, i" 3''que ad basin divergent ibus, externa ad cullirm posticum abbreviata , nilervattis opacis, dense et sat fortiter pttnctatis. SubluJi nitida, omnino cœruleo metallica. Long. 16 millim. Une 9 (le la collection A. Grouvelle , e'tiquelée : Iles Malaises. Cette magnifique espèce est très voisine des Eusilpha viridis Mots, et cœlestis Dohrn. Elle s'en sépare par son pronotum plus étroit que les élytres, qui sont ovales, avec les côtes 1 et 3 courbées en sens inverse à la base et par la coloration de son pronotum. Chez viridis, la tache rouge fauve forme une bande assez étroite dans l'angle anléiieur, qui se rétrécit brusquement au milieu du pronotum, de sorte (jue le rebord latéral est seul rouge jusqu'à l'angle postérieur; chez cœleslis, ia bande rouge se continue jusqu'à l'angle |)ostérieur en ne se rétrécissant que fort peu. Chez Renatae , il y a seulement une tache en rectangle allongé occupant la moitié anté- rieure des côtés à peu près. La tête, le pronotum et le scutellum sont d'un bleu mélallique éclatant; le Iront est fortement tril'ovéolé, les antennes, également d'un bleu brillant, ont une brusque massue de k articles. Le pronotum est brillant en cntiei-, sauf dans les angles antérieurs ; il a une ligne médiane très enfoncée et deux impressions parlant de la base et rejoignant fimpression sinueuse latérale également profondes. L'ensemble de ces impressions délimile quatre érainences, deux allongées en avant et deux arrondies en arrière, qui sont pratiquement lisses. Le reste du pro- notum, particulièrement à la base, est très fortement etdensémenl ponctué. — 506 — Les élylres oui leur bord laléial en longue courbe plate depuis l'épaule jusrpie près de rextréiuité; là ils offrent une très courte et très légère sinuosité, puis l'angle apical est obliquement tronqué en remontant vers la suture, mais les angles de celte Ironcalure sont émoussés. Les troiscôtes habituelles sont cariniformes et brillantes, l'externe et l'interne courbées en se is inverse dès la base, la médiane courbée à la liauleur (bi cabis élytral, d'où elle se dirige directement sur l'extréniilé de l'interne. La cote externe disparait dans le calus élytral, qui est assez faible. Hyponecrodes emarginatus nov. sp. Niger, pronoto, disco bmiuwo cxccplo, untennarum (irlirulo iillimo, pijiji- dmpic rufo, eliilris ad apirem ciiKn-oiiialis. Cnpiil iiiip-tim , Jhmlr inler ocnbs rarina fhrlitn- incurcata inuiiila, nnlrnuh niffiis, urluido ullimn litleo. Pro- iinluiii ad lalcm loir, ad basin aii^irnstc ruftiin, Inlcribus forliler l'.ridamUs et Arvalis , ml densr ri minute puiirlalis. Elijim ovala , humrris rolaiidalis, ad npii-cm xat breoilcr emar(riiutla, anoiih sutura li aculu, tribus co-slis mrinutis nniula, iiitprci gro>ise et mt remote punctalin. Piigidium omiiliin, l'>'"PII,'P- diuin supra rufuiii. Loiiff. i(j niiHiiu. Un exemplaire d de la collection A. Grouvelle étit^ueté : Urésil, coll. Mniszeck. Cette nou\elie espèce se rapprotbc le plus de //. discicollis Br. dont elle se dislingue par la colorati<»u des antennes (;t les élylrcs émargini's à rexlréniité. En outre, les. épaules ue présentent aucinie trace de. dent, et la ponctuation des intervalles des éiylres est beaucoup plus forle et plus écartée que dans toutes les espèces du genre. En ce qui concerne la coloration des derniers segments abdominaux, je ferai remarquer (pie ce caraclère est secondaire, étant soumis à de nom- breuses variations. Chez U. nijihruruji Bl., le ])ygidium eu entier et la |dus grande partie du propygidium sont généralt-ment roux ; mais certains exemplaires ont ce dernier segment plus ou moins envahi par la couleur noire, qui foi-me une pointe au milieu, laissant seulemont t\Qn\ taches laléiales orangées, ou puvahil les côtés, ne résenaut qu'une tache orangée au milieu delà marge. Kulin le propygidium di'vient tout noir, ainsi, que le pygidium m entier; je nommeiai celle sùvniww ab.melanurus nov. (-liez discicollis, j'ai observé des varialions semblables dans la coloration du pro- pygidium, sans trouver d'exemplaires à pygidium noir. Une auti-e remarque intéressante est h laire sur le genre Hijponccrodes. Dans un certain nombre d'espèces, les pattes sont ])lus courlfs et les tarses sont éf)ais, plus particulièremeul chez le S. Le tarse est alors à peu — 507 — près de la lonfjueiir du lil)ia, taiulis ({uc chez les autres espèces il natleiiU que les 3/5 de celle longueur. L'espèce qui a ce caractère le plus marqué est //. higuUnim , chez lequel le d* a tous les tarses d'égale largeur. //. er^- ilirurus et//, ptnarfpnatus font aussi partie de ce groupe. Au conlraiie, //. discicollis, UncalocoUis , caijonneims ont des tibias allongés et des tarses déliés. Thanatophilus Obalskii nov. sp. Obloiiijus , paralloltis , oiniiino iiiger el opaciis , aiio ritfo chjlris costaexlenin cantuitn, céleris fcrc omiiino oblilrrntis. Pronotum iransversum, lateribtis rnlde ivliiiidalis, anlicc nngHstfiUim , hasi utrinqur ohUiiuc IntucaUi, unie sciilellitm subsinmita , disco vi-r perspirxe bnmpressionnto , omiiino deusis- siiiie et nuhlilksimr pimclulalum. Ebjtra payallela, liioiieris rotiimlaùs , ad apicem in nuire Irniiscersiin Irnncala, in feniina allenuatn cl sinuKlo-emariji- iiald , (tnjruhi sulurali rolimdulo puulo producto , tribus costis mnnita, inmruin ealcrna poiie callum poslirum alibreointa , duobus internis rersiis apicem Iniiliiin breriler indicalis. Subliis nitidus, pijgidio onniino, vidrij-ineqnc posle- riitri prnpiijridii rufo , pilis liilco aurcis ornala. Long, m à i à rnillini. Colombie Brilamiique : Lac Teslin, recueilli par M. T. (Jholski. Evidemmeul voisin de lermiiialiis Humm., mais plus étroit et praliquo- meut glabre. Ce n'est qu'à un fort grossissement qu'on aperçoit sur la léte, le pronotum, la partie latérale et postérieure des él vires, des poils noirs couchés, très courts et espacés. En outre, lerininritus a sur les élylres trois côtes lines, peu élevées mais bien marquées. Ici la côle externe est cariniforme et brillante et se termine assez loin derrière le calus élytral, qui est très petit et silué juste sur la deuxième côte. Celle-ci n'est indiquée que faiblement à partir du calus ; enfin la côle interne n'est représentée que par un court rudiment de ligne vers l'angle suturai, qui fail même parfois eulièromenl défaul. Genre Eiiviuctode.s nov. gen. Gcn. Eucinelo Gcrm. simillimus, co.ris postvrioribus hatid laminalo dila- lalis, elylris baud strigosis, stria siitnrnli nidla, prœsertim divergens. Forme des Eiicinetus, dont il se dislingue par ses hanches postérieures non dilatées en lame qui recouvre les fémurs , ses élytres sans strie suluralc et non strigueux en travers. Les antennes sont en massue faible, et atteignent presque la base du pronotum. L'abdomen présente cinq seg- ments. Les fémurs des pattes intermédiaires et postérieures sont ti'ès aplatis, en ovale allongé. — 508 E. Lesnei nov. sp. Oblongtis ovatus, conveœus, postice attenuatus, bnmneo rufiis, capite, abdo- mine pedihusque rujis antennis luteis. Copiit pronoUnnquc haud per.spicue jmnctatum ; ehjira haud strigosa nec striata , densissime et kvissime pwictulata, tenuissiine griseo-puberula. Siibliis dense et leviter puiiclulnlus , abdominis mar- ginibiis postcrioribus segmcnlorum pilis aitreis wunitis. Long, i mill. 2/S. Un exemplaire. Java occidental : M' Gide. 500 — Undescribed CRàyE-FiiES i.\ tue Paris Muséum [Tiviudxk. Dipirba) Af^ican Species, Part II (Continued) , DY Charles P. Alexander , , Ph.D.,Urbana,Ill.,U.S.A. Sl'BFAMILY tipllixae. Tribe TIPULINI. Nephrotoma madagascariensis (Euderlein). 1912. Pacliyirhiita madagascariensis Enderleîn ; Zool. Julub., Sijst., vol. Sa, pt. 1, p. 17-18. Spécimens in llie collection fi'om llie Forêt d'Andrangoloaka, Imerina, Madagascar, collected in 1891 (A. Grandidier) and olhers coUected in llie Island by Camboue in 189/1. Tbe fcmale sex lias uever beeu described and is hère made the allotypo. AUotijpe, 9. — Lenglli. 16 mm.; wing, i5 mm. Similar to llie maie, differiug as foUows : Size larger; anlennae sborler, light yellow, Avith only llie outermost segmenls darker colored ; shiny arca on ihe occipnt very indislincl, being alniosi concolorous wilh llie verlex; pleura of Ihe ihorax indisliuclly striped longiludinally wilh reddish on a yellow ground; sligma pale brown, scarcely darker ihan ihe saturated ground-color; a whilish siibhyaliue spol before ihe sligma in cell i si Ri; cell Ml short-peliolate ; ovipositor wilh the valves slender. Ailotype, 9, Madagascar (P. Camboue), No. 70-1894. AUotype in the Colleclion of the Paris Muséum. Nephrotoma flavonigra iiov. sp. General coloralion black, llie last Iwo segmenls of ihe palpi, anlennae, anlerior part of llie verle>i, pronolum, haltères and segments two lo four MlISÉOM. — ^ XXVI. 3â — 510 - of the alKlonicn yellow; femoia wilh tlie basai half yellow, ihe apicnl lialf black; wings greyish subhyaline, Ibe base aud costal région ycliowisli. Female. — Length about i3,5 mm.; Aving, ih mm. Frontal prolongation of the bead black, more brownisb laterally beneatb ibe long, siender nasus; palpi with tbe two basai segments brown, ihc leimiiial two conspicuonsly yellow; nloulbpa^^^ dark browii. Aniennae liglit yellow, onl\ llie distal flagellar segments more brownisb. llead bJack, llie vertex surrounding tbe antennal bases ligbt yellow; a browu spot at tbe inuer majgin of tbe eyes at the narrowesl point of the vertex; ibe velvety black posterior poition of tbe vertex sends a médian point forwards between ibe eyes; occiput witb a conspicuous opaque, circular area of a greyisb color. Pronotum black, tlic sculum broadly and vei'v conspicuously yellow. Mesolborax black w itb indistinct grey siripes on tbe praesculum and giey centers to tbe scutai lobes. Haltères ligbt yellow. Legs A\ith ibe coxae black; frocbanteis dark biownish black, tbe fore trocbanters paler; femora Avilb tbe basai balf biigbl yellow, tbe iipical balf black, on the fore femora Ibe yellow bases a Htlle narrower: tibiao ligbt brownisb yellow passing inlo dark brown at tbe tips, tbe extrême bases brown; tarsi dark brownisb black. Wingsgrevish subliyaline, bright yellow basally and in tbe costal aud subcostal cells; slignia oval, dark brown, tbe center hairy; wing-apex a litlle darkened; obliteralivf! area before ibe slignia exlcnding along tbe cord to tbe fork of M; a snialler area beyond the slignia; veins dark brown. Venalion : /i-j^;; a little shoilei' iban //s; celle M\ l'ather broadly sessile; fusion of il/ end tjic basai delleclion of Cu\ punctiloiiu. Abdomen with segments one and five to eiglit black; two to fonr \ello\\, broadly margined lalerallv \\\\\\ black; slcrnites similar, ihe yellowisb more obscure, tbe brown latéral margins a little broader. Génital segment and ovipositor more horn-colored. Uahital. — Madagascar. IIolotj()e,9, Imcrina, Forêt d'Andrangoloaka, 1891 (A. Giamlidier). T\pe in the (îolloction of the Paris Muséum. The unique t\pe is curiously deformed , the left side of the mesonotal praesculum being deeply impressed, distorting the usual prnoscnUd siripes. Il seems probabl\ thaï this injury occured wbile tbe lly was still teucral or still in tbe pupal stage. Nephrotoma xanthoplaca nov. s». (leneral coloration ligbt yellow, Ihe mesonotal praesciitiim and scutiiin wilh a solid black patlern; haltères yellow; femora yellow, Ihe apices — 511 — ■ l»l;ick, hroadesl on llie fore fcniora, narrowcst ou llic liind Icniora; libiat; light brown, tlie bases and lips darker brown; A\ing-s grevish subhvab'ne, tbe base and the coslal région yellow ; abdomen yelloAv wilh a velvely l)lack subterminal ring. Fcmale. — Leugl abonl i5,5 mm.: wiug, i3 mm. Frontal prolongation of ihc hcad dull yellow; palpi liglil brown, llio terminal segments darker broAvn ; moutbpnrts brown. Antenuae liglil yellow, only the distal flagellai' segments brownisb. llead eutirely yellow ; occiput witbout a shiny area. Pronotura light yellow. Mesonolal praescutum liglit yellow with tliree broad, shiny black stripcs, the iulerspaces and outer ends of the latéral slripes opaque velvety black so ail the stripcs appear conilueut; scutnni yellow, tbe lobes shiny black, margincd with opacpie velvely black con- nected across the suture Avith the black area on the praescutum ; remaiuder of the mesonotum light jellow. Pleura yellow . Hallcres yellow. Legs AAith the coxac and trochanters yellow; femora yellow, the tips black, tliose of the foi'c femora broad (4,3 mm.) including about the distal half, the middle and hiud femora with narrow tips, narrowest (i,5 mm.) on the liind femora, a little broader (2 mm.) on the middle femora; tibiae pale broAvn, Ihe exti-eme bases and the rallier broad tips dark broAxnish black; larsi dark broAvnish black. ^Aings greyisli subhyaline, the Aving-base and the costal and subcostal cells bright yellow ; stigma dark brown, oval, scarcely hairy; Aving-tip, indistinctly darkened; a narrow, brown seam along the cord to ihe fork of 1/; veins dark broAvn, those in the yellow areas e little more jellowish. Venalion : Bs dislinctly shorler thi»n R2 + 3; cell ^1/1 rather narrowly sessile; fusion of .1/ and the basai defleclion of Cu\ punctiform. Abdomen bright yellow with a deep velvety black ring, this including segments six to eight. Ovipositor dark horn color. Habitat. — Madagascar. Flolotype, 9. Imerina, Foret d'Andrangoloaka, 1891 (A. Ciraudidicr). Type in the Collection of the Paris Muséum. ;<'i — 512 — Li:s MOVSTKJVICS DE Fi\A\ci:, PAR M. l'j. Séguy. Adultes : 9, exln-milé de l'abdomen lion(|aee, lamelles lermin;dcs (ccr- ques) ]ieu visibles à roxléiieiir. GriU'os simples sans denlicidalion. A. Appareil génital d* : G()nap()]diyscs rudimentaires ou nulles; article basilaiio des forcipules sans verrue portant des soies. Deuxième groupe. Larves avec un siphon respiratoire court. Dents du peigne du siphon simpb's ou bifurquées. h. Genre Taoiiîorliyo«'hus Arribalzaga 1891. Dipt. argent., 167, II {l\ev. Mus. La Plata); Theobald, M. G., II, 190 (1901); Blanchard, Moustiques, 38 1 (190.5); Edwards, Entom., XLV, 193 (1919); l^iilL Enl. Res., II, 25i (1911-19). Syn. Mansonia Blanchard 1901, C. ï\. Soc. BioL, 53, 10^5 (part.); Howard, Dyar et Knab, Mosq. N. C. Amer., III, 1, 5oi (1916). IMJJ. ■:'!. Apjiarcil ;{t'nilal J T. BlCllIARDll Ficulbi 189O, Dod. Suc. da Taeniorliyiiclius Uichiardii Fkalh'i' Enl. liai., 2G1, l3, pi. V, Sy : Blan- chard, /. c, 38 1 (1908); Edwards, Entom., XLV, 961 (1912); Eut. Mont. Mag., S. 3, V, 83 (1919); Ville- neuve, Bull. Soc. Ent. Fr., 55, 3 (1919)- Très voisin, sinon synonyme de Mansonia pcrlurbans Walker 1806: Howard, Dvar et Knab, /. c, HI, 1, 5o5, 5o8, pi. 34, N° 229; — 'i Voir Bull. ' Villeneure). Angleterre (iTAro/wJr/, Efhnmls): Italie (FîV»////, Tlteolxild); Macédoine {.hijeitx); Palestine {TIteobald). Il existe, dans 1:» collection Moigon au Musi'um (\o Pai'is, un Moustique 9, N° i3G./io, étiqueté (htlex /laciiustris, qui répond à la description du T. Ukhlardii; ce Moustique provient d'Aix-la-Chapelle. La larve du Tucuiorhi/nchiis Jiicinardii vit fixée par le siphon aux racines advenlives des iierbes aquatiques, auxquelles elle emprunte l'air respi- ratoire. Le siphon est court, coniipie, ai-mé à l'extrémité de deux séries sunétri(jues de crochets, près desquels s'ouvrent les orifices respiiatoires, qui sont mis eu contact avet les tissus de la plante (fig. 2 5). Cette larve peut aussi respirer en mettant le siphon directement en contact avec l'air, comme les autres larves de Moustiques. La tête porte des antennes d'une loiigucui' remarquable; les yeux sont ])àles, iap[)rochés; la bouche est munie de deux pièces symétriques, arti- cuh-es, (pii portent des soies préhensiles sim[)les ((ig. aS-rt). Comme certaines larves d'Ephydrides, on trouve le plus souvent la larve du T. lUchiavdii accrochée aux racines du Glijcerla JluUans , pendant les mois de juin et juillet. 11 semble qu'il n'y ait qu'une génération par an. L'adulte est conmuin surtout pendant les mois chauds. Cette espèce hi- verne sous la forme laivaire. 5. Genre Tli«M»itaiiiiu Neveu-Lemaire 1909, C R. Soc. JiioL, i33i; Theobald , M. G. , II-V; Blanchard , Moust., 980(1 908 ) ; Ednards , Enlom., XLV, 261 (1919); BiolGniann, Im». Sot. Eût. Fr., LXXXVIII, 98 (lOM))- 8\n. Tlieohnldiiiella Blanchai-d 1906, Moust., 890 (part.); — Paetldo- iJic(d>iildia Theobald 1907, M. C, IV, 271 (part.). — 515 — f.egcme T/irohaldia peut so divisf^r en trois soiis-gbnros, si l'Un considère la ronfoiniation des larves du la slruclnre de raj)|);ueil gi-nilal (J : Lanws : 1. - (4). Siphon respiratoire ëpais et court (indice == 2,5 - 3). j Deuxième groupe. ] 2. -(3). Dents apicales du peigne du siphon courtes, épaisses, bifides ou trifides. I. Allotheohaldia. 3. - {•?.). Deilts! apicales dii siphon transformées eii soies. II. îhcohnhUa. h. - ( i ). Siphon respiratoire long ( indice =^ G - 8 ). [ Troisième groupe. ] II l. Cnlicella. Adultes (appareil génital d) : 1. - (a). Trigonapophyses bien dévelopjiées. Bras péniens très dé'feloppés accompagnés d'Une crête dentée. I. Allotheohaldia. 2. - ( 1 ). Trigonapophyses peu développées. Bras péniens terminés par un crochet denté latéralement. 3. - (4). 2 niacrochètes épais sur le cône basai du i" article des forfci- pules. 11. Tlieobaldia. h. - [S). 3- A niacrochètes sur le cône basai du i" article des fôrcipules. m. Ciiiicella. TABLEAU DES ESPECES. 1. - (8). Pattes annelées de clair. 2. - (5). Ailes tachetées. Transvci-se postérieure très rappi'ochéc de la transverse médiane. 3. - (/i). Thorax avec des lignes longitudinales blanches, d* palpes plu5 courts que la Irbnipe. Long. G-io millimètres. 1. T.longeareolata. 6. -(3.). Thorax sans lignes longitudinales blanches, d* palpes plus longs que la trompe. Long. 7,5-io millimètres. 2. T. annulata. 5. - (2) Ailes non tachetées. La distance entre la transverse médiane et la traiisverse postérieure égale à peu près la longueur de celle-ci. G. - (7. ) Premier article du tarse des pattes antérieures plus long que les antres articles. Trunipe de couleur sonibre. Long. 6-8 millimètres. !i. T. vmrsitans. — 516 7. - (6). Premiei- article tin tarso des pattes antérieures de la même lon- gueur que les autres articles; trompe de couleur claire. Long. 7 millini. 5. 5. T.fumipennis. 8. - ( 1 ). Pattes non annelées. Ailes laclietées comme le T. anmdala. Long. 7 millim. 5. 3. T. glaphijroplcm. I. SuBG. Allothcolmldia Brolemann 1 9 1 9 , Ann. Soc. Eut. Fr., 90. 1. TiiEOBAKDiA (A.) LONGEAUEOLATA Macquart i838, in Webb et Berthelot, Hist. nat. des îles Canaries, Ent. Dipt., 99.2; Dipt. Exot., I, 1, 3^2 (i838); Blanchard, Moust., 286, 21 (1905); Brunetti, /Jec. ImLMus., 1, 345 (1907); Edwards, IhtJl. Eut. lies., II, 3 (1911). S\n. spathipalpis Rondani 1872, lioll. Soc. Ent. liai, IV, 3i, 12; Blanchard, /. c, 283, 20 (1906); Theobald, M. C, IV, 276 (1907); Brolemann, /. c, LXXXVIl, 637 (1918), et LXXXVIII, 90, 97 (1919); Villeneuve, Bull. Soc. Eut. Vr., 55, 2 (1919). Très répandu dans la région méditerranéenne, ren)onte au Nord jusque dans les environs de Paris (août-octobre). Paris (sergent); Rambouillet (/>' Viltcnciwe); Fontainebleau (7. Ségui/ : Mus. Paris); Hautes-Pyrénées : Vallée du Gave de Pau (Brolemann); Var : Bandol (Lesnc : Mus Paris); Alpes françaises : Briançon [Blanchard). Espagne (Laujer): Italie, Suisse (Tlieobnhl); Macédoine (D' Jiivet): Syrie ; Be\routli (/)' Landrieu : Mus. Paris); Palestine, Inde (Tlieobald). Crète, Ch\pre, ÉgNp'^*^ [Theobald); ïuuisic et Algérie : très commun dans la réj'ion littorale ( Wciss, Lesne, Surcouf, Chevreux : Mus. Paris); Maroc (Biichet : Mus. Paris) ; Ténériffc (Theobald); Grande Canarie : Las Palmas (Lesne : Mus. Pa- ris), Madère (Theobald). Soudan ( A ?«/;•) ; Colonie du Cap (Lounsbunj) ; Sleynsburg (Ellenberger : Mus. Paris); Trans- vaal (Simpson). \*\ff. 2C. — Poils pectines (!(; la bouclie des Throbuldia; 1, T. annululii; 2, T. loiijjvareiAutu. La larve adulte du T. longearcolala se dis- tingue de celle du T. annnlata par le peigne du siphon composé seulement de 7-9 dents courtes et épaisses. La bouche porte des poils pectines très longs, beaucoup plus développés que ceux observés chez d'autres espèces. Ces organes existent dès les premiers stades (lig. 9 5-2). — 517 — II. SuBG. Theolmldia S. S. 2. T. ANNULATA Scliranlc 1770, Beilr. z. naturg., 97, 66;Macquart, S. à B., I, 35, 12 (i834); Scliiner, F. A., II, G>i6 (1866); Blanchard, Moust., 9.80, 18 (1906); Austen, Brit. bl. suck. Aies, -2 3, pi. 5 (1906); Langeron, Bull. Soc. Palh. Exol., IX, 704 (1916). Svn. variegalm Sclirank 1781 (non Blanchard i852). — affinis Ste- pheus 182.5, Zoo/. Jour., I, A52. Très commun dans toute la France et répandu dans une grande partie de la région pale'arctique ; paraît manquer en Afrique. Les œufs du Theohaldia annulata sont pondus agglomérés en nacelle. Chez la larve aux premiers stades , les dents du peigne du siphon sont courtes, épaisses, denticulées 2-3 fois et plantées sans ordre. Ces dents sont remplacées, chez la larve adulte, par de longues soies qui caractérisent très bien l'espèce. En captivité, les larves se nourrissent de débris animaux ou végétaux; si la nourriture fait défaut, celles qui n'ont pas achevé leur développement se transforment en nymphe, même avant d'avoir atteint le 3" stade. L'in- s^cle parfait éclot au bout de 6-8 jours; il est plus petit (5-7 mm.), de couleur plus sombre que la forme typique. Les larves se trouvent dès le mois de mars dans les fossés et les petites mares des champs et des forêts; elles s'acclimatent facilement dans l'eau salée. L'adulte est suitout commun dès le commencement de juillet. 3. Theobaldia glapiiyroptera Schiner 18G/1. F. A. 628. Semble avoir été décrit à nouveau parTheobald, Monogr. Culic, IV, 272 (1907 ) , sous le nom de Psmdo theobaldia niveilaeniata pour deux exem- plaires mâles provenant des Indes : Dehra Dun (cf. Edwards , Bull. Eut. Res. , IV, 237(1913). Espèce du sud de l'Europe, qui a été trouvée par Schiner en Autriche (Gmunden) et eu Dalmatie (?). Ce Moustique peut se trouver dans le sud (le la France comme d'autres espèces méditerranéennes. Il a les ailes tache- tées comme le T. ammlala, avec lequel il a des allinités. Il s'en dislingue nettement par ses pattes non cerclées et par la structure de l'appai-eil génital d. — 518 - ïiioisiioui'; (iiioiii'i:. Lîii'tb^ avec iiii siplloh ies|)iraloii'c Idng-. Denis ilU peigne ui/ : Mus. Paris); Maine-et-Loire : Saint-l»émy-la-Yarénile {11. du JUiij.^son : Mus. Paris); Meusfe : llevi};n\ {(loidit'i- : Mus. Paris); Creuse : La Celle-Dunoise; Gu<^ret : Élaiifj de la Gourlille {Alliiïii(d): Pyrénérs ( llrolcmnun). Anjîk'Ierre {Tlieohnld , Edirayda): P)elfii(|ue (/)' Goclghrhw'r); ILdIande [Tlieobald): Macc'doine : (iunendze (Mus. Paris). 5. TiiF.oiîAf.DiA (G.) Kunnr'ËNMS Stejdiens i8f>5. ZonL Jom., I, /i53, 5; Pduncijard, Moust., 807, O7 (1906) [part.]; Ed\Vards, Eniom., XLV, 969, 3 (1919). S\n. Tlii'olnddi de Meijcre 1911, Tijdsclir. Enloiii.,L\\, 1A9. Parait plus jare que le précédent. • Marais de Sucy {Ségtiy : Mus. Paris). Angleterre ( Edwards); Hollande (de Mvijcrv); Macédoine [Joijeux). La larve du Theobaldia fumipennis se rencontre dès le début d'aviil dans les mares herbeuses, en compagnie des larves (VAiiophpIrs. Gette larve vil aussi dans les mares couvertes de Lemua ( Leinna miitor el lri>vlc i) en com- pagnie des larves des Tlieobaldia morsilans, CmIcx horteiisis ai pyrcuaUm ; c'est le plus souvent l'habitat de ces larves à long siphon. La larve du Thcohuldiu jumiponnis porte à Pextr-émité du siphon lespi- ratoire deux appareds symétriques composés de 8-19 soies raides, mobiles verticalement, pouvant se déplier on éventail. Lorsque la larve se déplace, l'évonlail <'st re|ilié ot rabattu vers l'apex du siphon: pour periucllre le — 519 — coiilacL ilii siphon avec l'air, l'appareil se déploie à la surface de l'eau, on (^cariant les Lcmua qui pourraient empêcher ce contact (fig". 97-i). I'"i"g. 37. — Appareil respiratoire de la larve du Theobaldia fioitijii'iiiii^. £ft, exlréiiiitë apieale (lu sîpLon luonlranl les soies dépiiées feli éventail. W^ i Los larves du Tlieohnhlia fumipchnis se distinguent de celles du T. mor- siiivis par la présence d'e'pincs supplémentaires disposées sans ordre sur le siphon rt-spiraloire (fig. 27- à). — 520 Notes svn les espèces de Mytilus DÉcniTEs pau LAMirtck (Fin), PAR M. Ed. Lamv. M. ACHATINUR. (Lamai'ck, Anim. s. vert., VI, i'* p., p. 12 5.) D'après Desliayes (i836, Anim. s. vert., 9" éd., VII, p. ^5), Lamnrck a confondu sous le nom de Mytilus achatums deux espèces. Sa variété [h], représentée dans la ligure 3 de la planche 2 18 de VEncji- cJopédie Méthodique et dans la figure 7 AS du Conchylien -Cabinet (pi. Si), est le il/, variegatiis Chemnilz --= versicolor Gmelin (1790, Syst. Nut. , éd. XIII, ]). 3359), indiqué par Chemnilz comme habitant piohahlement les côtes d'Afrique; du reste, ce n'est peut-être, selon Deshayes, qu'une foile variété du M. nfcr. Ouant à la forme typique [«], elle pourrait correspondre, d'après La- marck, à la ligure 7A7 du ConchyUni -Cabinet [\A. SA), c'est-à-dire serait le Mytilus talus Nova- Zelamliœ de Chcnmitz. Mais Lamarck indique pour habitat de son .1/. uchalinus le Brésil, et llanley (i8i3, Cat. liée. Biv. Sh., p. 268), ayant vu une coquille Bi'ési- liciuie qui concordait bien avec la description donnée par Lamarck et qui était distincte de l'espèce Nco-Zéhmdaise, doute de l'identité iVacIiatinus avec lalus Gheran. ''l Or, edeclivement, dans la collection du Muséum on trouve déterminées par Lamaick .1/. achatinus deux coquilles (102x69 et 89x67 mm.), indiquées comme ayant été rapportées du Brésil par Delalande en 1817, qui ne se i^apportcnt pas au M. lalus Ghemn., mais sont inséparables du M. afcr Gmel. ^ perna L.; et il en est de même d'un 3° individu étiqueté par Lamarck ttM. achatinus var. [^J" ', qui appartient bien à la même (') Hanley propose tVailleurs d'adopter le nom de M. canuliculus Martyn pour ce M. lalus Clicmn. de Nouvelle-Zélande. Quant à la forme appelée M. lalus par hamarck, nous avons vu qu'elle doit, comme le M. unirulalus Lk. {iwn L.), être iiJenlifiée au Mijl. chorus Molina, du Chili. ("-) Cet échantillon est mentionné également conune originaire du Brésil, mais provenant du Voyage du Capitaine Baudin : celle dernière indication est proha- îilcment due à une confusion, car, comme je fai dit plus haut ( 1920, Bull. Mus., p. Al.")), celte expédition n'a pas \isilé le Brésil. — 521 — espèce, étant simplement plus comi (79 mm.) et plus larges (5o mm.) que les deux autres, qui représeiitent la forme [a] : mais tous trois ont une coquille mince, ornée extérieurement de lignes en zigzag et irisée très brillamment à l'extérieur. M. achahmis, pris dans son ensemble, n'est donc tout au plus qu'une variété de M. perna. M. DNGULARIS. (Lamarck, loc. cit., p. 125.) ~ Le Mytilus ungularis Lk,, d'Australie, est une coquille ovale, pointue en avant, dilatée en arrière, mince, recouverte d'un épidcrme fauve noirâtre. Les types de cette espèce conservés au Muséum sont fixés sur deux carions étiquetés par Lamarck, qui portent, l'un, un grand individu (73 X iltî mm.) à épidémie noir, l'autre, quatre spécimens jeunes (99 X 21 , 38 X 17, fîo X 16 et 21 X i4 mm.) à épidémie fauve. M. PLANULATIS. (Lamarck, loc. cit., p. 12 5.) Le M. planiilaiiis Lk., également d'Australie, était déclaré par Lamarck une espèce voisine, mais très distincte de la précédente; mais, après avoir vu les spécimens originaux, Hanley (i8/i3, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 2/19) a admis que c'est une variété déprimée à'unguîaris. Ils consistent, dans la collection du Muséum, en deux individus déter- minés par Lamarck et provenant du Port du Roi George, l'un décapé (64 X 07 mm.), l'autre recouvert d'un épidémie brunâtre (67 X Sa mm.) : leur examen tend à corroborer l'opinion de Hanley, mais je crois préfé- rable d'adopter pour l'espèce le nom de plmulatus, afin d'éviter la confusion possible entre ungularis et ungulatus. M. BOREALIS. (Lamarck, loc. cit., p. 136.) Le Mytilus horealis Lk., dont les types, au nombre de deux (36x35 et 65 X 3i mm.), se trouvent au Muséum, est une forme des côtes de l'Atlan- tique Nord-Américain (New-York et Terre-Neuve) très voisine du M. cdnlis L., auquel elle est rattachée comme synonyme par Verrill (1873, Rep. Invert. Anim. Vineijard Sound, p. 692 ) et comme variété par dessin (1889, Conch. Cah., 2= éd., p. ^7, pi. 16, fig. 1-2). D'après Hanley ( 1 843, Gt^ Rec. Rio. Sh., p. 9/19), elle se distinguerait par sa coquille plus large, moins comprimée, et dilatt'e postérieurement, tandis que dans la forme Européenne les bords ventral et dorsal sont subparallèles. — 5^22 — M. ANGUSTANCS. (Lnmarck, loc. cit., ]>. 136.) Ueevc ( 1 857, Conch. Icon. , MijlUus, pi. IX , lig. 36 ) a figuré sous le nom de Mijtlliis angusUinus Lk. une coquille rlu Chili, de forme très étroite, rappelant un peu celle des Modiojn, et de coulcui' fauve. Tous les auleui-s, dessin (1889, (mch. Cab., a" éd., p. iS, pi. i3 [>wn i^J, fig. 5-6), von Ihering (1907, Moll. foss. terl. Argcidiiic, Anales Mus. Ndc. Ihieiins Aires, XIV, p. 971), Dali (1909, Sliells Pou, Proc. U. S. Nal. Mus., XXXVlI [1910], p. 987) ont admis cette interprétation <''. Mais Lamarck déciit le vcrilable M. angualanus comme une coquille bleuâtre ayant l'aspect du M. cdulis L. , et, s'il n'indique pas l'habitat, il dit que cette espèce provient du Voyage de Péron ; or il s'agit de l'Expédi- tion Baudin qui n'a pas exploré les'côtes du Chili : il ne saurait donc être question de l'espèce ligurée par l»ecvo. Le type de ce M. anguslunus est dailleurs conservé au Muséum avec son étiquette 01 iginale : c'est une coquille(i2X ao mm.) un peu anpiée, d'un bleu violacé sous un épiderme brunâtre; elle ne semble guère séparablc spécifi(|ucmcnt du M. edulh L., qui a d'ailleurs une très large distribution géographique '^^. M. con\piis. (Lnmarck, loc. cit., p. laO.) Le type du Mylilus comeus Lk. , (pii provient également du Voyage do Péron, est une coquille (87x19 mm.) oblongue, d'un corné jaunâtre, avec des rayons j)lus foncés qui sont surtout visibles à l'inlérieui' où ils sont d'un violet pourj)ré. Cette forme me paraît aussi pouvoir être rallacbée au .1/. cdulis L. comme une variété exotique comparable à la variété Jlavida de Locard, c'est-à-dire offrant une coloration blonde avec rayons peu nombreux. En particulier, dans la collection du Muséum, je crois pouvoir rap|»orlor à ce M. comeus Lk. des coquilles qui ont été recueillies en Nouvelle-Zélande <'^ Pour M. von Iht'rinjj, le M. (infrustaniiH est iiiio espèce localisée au Chili cl «u détroit de Magellan, bien distincte du M. edulin L. qui, au Gjiili, corrcspon- (li'ait aux formes nommées M. chilennin llu|)é et M. obcmix Dkr. l*our M. Dali, r'est une espèce comparable au M. alcr Moliua = Orùijfnijoniiii llupé = cuiu-i' Jitvitiia Rvc. • '-' Clessin (1889, dniirh. Cnh,, a' éd., p. iCm, pi. '?.\) , \v^. 1/1 \ni>n 10]) a décrit uii Mudiida niiinail,! . d'Iialiilat iiKoniiu, cl il a déformé dans rKxpiicalioii des piancbob (p. i(J5) ce nom ou Mnd. iinininluhu : coltc forme est voisine du Moil. 2)p)fi-agiliK Dkr. et n'a donc aucun r.ipporl îivoc le MfflUu* itnfpiitlniiH» Lk. — 523 — (Oiago et Akaron) par lloniliron et Jacojuinot, et au.\(|uellos, daiili-o part, peut correspondre, seul parmi les Mijttltis Néo-Zélaiulais, le ]I.c(hills. M. GALLOPROVINCIALIS. (Laraarck, foc. cil., p. 12 G.) Nous avons vu que le U/it. tiiigitlalus L. {non Lk.) correspond, tout au moins en partie, an M . iniUoprocinciallH Lk.;mais, en raison des Gonlïisioiis auxquelles a donné lieu cette espèce Linnéenue, MM. Buoquoy, Daulzen- berg, Dollfus (1890, Moll. Jioussillon, II, p. i36) sont d'avis que ce nom de M. ttngulatus est à bannir complètement de la nomenclature. Le Mijt. galloprovincialis a pour types au Muséum de Paris deux individus étiquetés par Lamarck : un de petites dimensions (18 x m mm.) et uu grand (70 x [\o mm.) qui a été figuré par Locard [ 1889 , Reins. csp.Jmnc. MytUm, Bull. Soc. Malac. France, VI, p. 9/i, pi. V, fig. 9). C'est une coquille de grande taille, de forme subquadrangulaire, plus ou moins déprimée, à bord ligamentaire court fovmaut un angle, bien marqué et situé très haut, à sa jonction avec le bord dorsal qui est presque parallèle au bord ventral; la coloration externe est d'un noir uniforme passant au roux ferrugineux dans le voisinage des sommets et dans la ré- gion ventrale iTintérieur des valves est gris bleuâti'e avec zone périphérique noirâtre et région umbonale d'un l»lanc opaque. Celte espèce est d'ailleurs 1res variable aussi bien dans son contour que dans sa couleur. En particulier, le Mijl. hesperiaiius Lk. lui a été rattaché comme variété par MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus (1890, loc. cit., p. 1/11) [voir plus loin]. Ainsi (|ue le font remarquer, d'autre part, ces auteurs ( loc. cil. , p. 1 35 ) , il existe des formes étroites et allongées du M. gvlloprovincialis qui se rap- prochent du M, edulis et des formes courtes et larges du M. edulis qui se distinguent ditîicilement du M. gciUoproimcialis. Cependant, «l'après Kru- konberg (1889, Vi'vglmli.-plnjsiol. Siud. , a. Reihe, a. Abtli., |). 17O), il y a d(^& dilférences anatomiques suOisantes pour jusiilicr le maintien des deux espèces. Le M. galloprovincialis vit dans loule la Mt'diterranée, l'Adriatique et la mer Noire : il est bien plus rare dans l'océan Atlantique. M. EDULIS. (Lamarck, loc. cit., p. 12 G.) D'a[>rès Hauley (i855, Ipm Linn. (lonch,,^. lAi), 1rs spécimens du Mxjlilus edulis L. ( 1768, Sn-st. Nat., éd. X, p. 706) qui se trouvent dans la collection de Linué concordent avec la iigure 1 de la planche XV de Turtou (i8-J!9, Dith. />r(7.). Cette forme typique, qui se rencontre dans la ._ 524 — mer Ju Nord cl sur les côtes d'Anglelerre, est caraciérisce par sa coquille ovale étroitement allongée, renflée, à sommets antérieurs, à carène obtuse , à angle dorsal peu saillant et rapproché des sommets; le test lisse et brillant est recouvert d'un épidémie d'un brun noirâtre un peu violacé, tantôt monochrome , tantôt avec des zones plus claires ou avec des rayons plus ou moins étroits se détachant en sombre sur un fond })]us clair; l'in- térieur des valves est violet bleuâtre à la périphérie et blanc dans la région umbonale. Cette espèce varie beaucoup sous tous les rapports, aussi bien dans la l'orme que dans la coloration. Lamarck admettait comme variété [b] le Mytilus pellucidus Pennant (1777, Brit. Zool, IV, p. 112, pi. LXIII, fig. 76), qui, d'après MM. Buc- quoy, Dautzenberg, Dollfus (1890, Moll. lloussillon, p. 189), a été établi sur des spécimens peu adultes chez lesquels le test, encore mince, est transparent et orné de rayons bleus bien marqués. Les formes décrites par Lamaick sous les noms de Myt. abbrevialus , rc- titsus, incnrvalus ne sont également, comme l'a reconnu Deshayes, que des vari(;tés (Vedulis. Le M. cdulis est une espèce littorale qui est commune dans les zones tempérées et froides aussi bien de Thémisphère septentrional que de l'hémi- sphèrc austral (1907, von Ihering, MolLfoss. tert. Argentine, Anales Mus. Nnc. Buenos Aires, XIV, p. 270). D'un côté, elle se rencontre dans l'océan Arctique, dans les mers d'Eu- l'ope, sur les côtes Atlantique et Pacifique de l'Amérique du Nord jusqu'à la (iéorgie et la Californie, sans atteindre cependant l'Amérique Centrale. De l'autre côté, elle vit dans les régions Antarctique et Subantarctique, d'où on l'on l'a signalée du Cap de Bonne-Espérance, de la Nouvelle-Zé- lande''', de Kerguelen, des îles Malouines, de la Patagonie orientale, depuis la région Magellanique jusqu'au Brésil méridional (Rio Grande do Sul et Sainte-Catherine) et d'autre part au Chili. Elle n'est pas connue dans les mers tropicales et subtropicales : elle ne se trouve pas aux Indes, au Japon, aux îles Philippines, ni le long des côtes tropicales de l'Amérique. M. ABBREVIATUS. (Lamarck, loc. cit., p. 127.) Neuf individus (de 87 x 20 à 28 X 17 mm.) sont indiqués dans la collection du Muséum comme ayant été déterminés Mytilus abbreviatus par Lamarck. Cette forme, figurée par Delessert (i84i , Bec. Coq. Lamarck, pi. i4, ■'' D'après H. Suter (1918, Mm. New Zmland Moll. , p. 863 ) , elle n'est signalée ni (le Tasmanio, ni (rAu?tralio. — 525 — !!}>•. 1 U'b), est, iiiusi que le dit Deshayes (i83G, Aniin. s. verl., -2° cil., VU, p. ^7), simplement une variété du M. edulis : elle est de petite tadle et possède une coquille courte et large, subtriaiigulaire, reullée, avec carène bien saillante. M. RKTISLS. fLamarok, hc. cit., y. i-i^-) Le Mijt. rclusus Lk. nest aussi, selon Deshayes (i83G, lot: cil., p. /i8 ), ([uuue variété rabougrie d'erf«//s : elle se distingue par sa forme plus rcn- née, à angle dorsal plus prononcé et plus éloigné de l'extrcmité anléiieurc de la coquille. On trouve actuellement au Muséum de Paris pour type de ce U. retiisiis, avec étiquette originaledeLamarck, une coquille dont les dimensions sont : 52X99 mm. Locard (1889, Hnis. csi). franc. MijtUus, p. i29^pl. IV, lig. 3) a ligiu-é comme autre type un individu mesurant 5'»X-35 mm., que je n'ai pu retrouver. M. UESPERIANUS. (Lamarck, lue. cit., p. 137.) Les types du M, kespevianus Lk. sont conservés au Muséum avec leur étiquette originale qui les indique comme des ^rMijtilus des côtes de la Méditerranée en Espagne» : ce sont deux cocjuilles de petite taille (r^S x 1 1 et 20 X 10 mm.) et de couleur bleue, avec côtés presque égaux. Clessin (1889, Conch. Cuh., -x" éd., p. 64) a identifié ce _)/. hespemmus Lk. au .1/. ungidalm L. {non Lk.), que nous avons vu être le M. gallupvo- vincialis Lk. MM. Bucquoy, Dautzenbei-g , DoUfus (1890, Moll. Roussillon, II, p. i4i) ont également rapporté au M. gaUopi'ovinciaHs ce M. hesperianus comme variété à la(|uelle ils assimilent une forme Espagnole représentée par M. J.-G. Hidalgo ( 1870 , Mo!, mar. Espana, pi. -^5, ng. 3) et possé- dant une coquille allongée, subéquilatérale, à peu près également déve- loppée du côté ventral et du côté dorsal. Cependant, en raison de l'absence d'angle dorsal, cette forme d'Espagne, qui semble bien correspondre au M. liesperianus Lk., me parait plutôt se rattacher au M. edulis L., comme l'ont admis M. Hidalgo (1870, loc. cit., p. 127) et Locard (1889, Rev. csp. franc. Mijtilus, p. i-j3). M. LNCUBVATC3. (Lamarck, loc. cil., [<. 127.) Deshaycs (i836, Anim. s. vert., -i' éd., VII, p. 48) a reconnu que le Mijt. incurvatus csi une des nombreuses variétés du M. edulis L., et û su[)- posait même quelle faisait double enq)loi avec le Mijt. rctusus Lk. Muséum. — xwi. "^'^ — 52G — M.M. Bucquoy, Daulzenbei-g, Dollfus (i8i)o, MolL Itoiissilloii, II, p. 187) considèrent égalenieul celle forme à coquille épaisse, de ptliles dimensions et forlement arquée, comme une variélé du M. edulis; mais ils proposent pour elle le nom de var. uncinala, parce que, d'après eux, le Mijtilus incmvatus, tel qu'il est décrit et iiguré pai- Pennaut (1777, Bnt. ZooL, IV, p. 96, pi. LXIV, (ig. 74), représente incontestablement un Modiold harhuta L. dépourvu de ses harbules "^. M. UNKATI s. (Lamarck, loc. cil., p. 128.) L'espèce décrite par Chemnilz (1785, Coiicli. (Jab., VI 11, p. 17Ô. pi. 86, fig. 753. n" 1-9) sous le nom de Mi/tilus conjusun, et appelée ilijlduH lliiealiis |tar Gmelin (17(10, Sijst. Nat., éd. XIII, p. 335y), a été précisée [)ar Laniarck, qui a indiqué son babitat Européen. Elle est bien caractérisée par sa sculpture disposée en nombreux cbc- vrons serrés et irrégulieis et, du côté dorsal, en lignes parallèles. Tandis que, sur les côtes de France, cette espèce n'a que 19 à i5 mm., les exemplaires de l'Adriaticpie atleignenl de 20 à ^5 nuu. et coiisliluenl une variélé jLrtM(«rc/? Bucq. Daulz. Dollf. (1890, I/o//. UomsiUon , p. i/i5, pi. X\lX,lig. 3-6) , qui possède une coquille très épaisse, très renflée, loi- temcnt sinueuse du côté ventral, à peiue anguleuse du côté dorsal et qui , [)ar sa forme un peu couibée, correspond à la \ar. iitcurouta auct. {inm Ponn.) = uumuuUi B. D. I). du :1/. edulis M. LA(;L.\ATt s. (Lumarck, loc. cil., p. 1'j8.) Le type du 1/. lacmiatuH Lk., de Nouvclb; Hollande, est conserve au Muséum de Paris : c'est une rocpnlle de petite laille t 1 9 > 1 H nnn. ) qui, arrivée à un certain moment de ,sa croissance, s<;sl déxelojipée lorteineut du côté ventral de façon à prembe une l'orme incurvée: mais je pense qui! c'est simplement un exemplaire monstrueux du M. uiif>ulails Lk. = plaini- Idtus Lk. , car cet individu se nlonlre, dans sa partie initiale, absolument semblable aux jeunes de cette espèce, dont il possède les sommets pointus et la coloration fauve. '') Nous avons vu jjrécédcinmcnl ( i()yo , lliill. Mit>i. , WVl, p. 153) que le nom tle Mudiola inciircatti a éli' donné, d'autre part, par Loacli ( 181 5, Zoolafr, MiscelL, vol. II, p. 36, pi. LWIl, fi{j. 3) à une forme qui, pour Hanley, pourrait jjien être le Modiola socuris Lk. 527 CONTRJIWTIOSS À LA FaUNE M.tLÀCOLOOIQUE t DE l'AfBIQUE ËqUATORIALE, I PAR M. Louis Germain. LXl (" Sur la limite septentrionale de l'extensioïV DU genre LnflCOLARIA. Le geure Limiculuriu , créé en 1817 ])ar G. F. Schomacher " pour 17/e- Ux Jlammea Mulier'^', est, comme on le sait, particulier à TAfrique lroj)i- caie, 11 y développe un nombre relativement considérable d'espèces 1res polymorphes ^* et souvent fort voisines les unes des autres, ce qui rend son élude délicate. Jusqu'à ces dernières années, on croyait ([ue les Limicolaires ne dépas- saient pas, vers le Nord, le i5' de latitude Nord. Les dernières explora- lions de M. R. Chddeau et de M. le Colonel Timo ont montré qu'il fallait très notablement reculer les limites septentrionales du genre. Je vais essayer de préciser ces dernières, en partant de la cnio ouest du continent africain et en signalant les localités les plus éloignées de l'équaleur. On sait depuis longtemps que les Limicolaires sont communes dans le bassin du moyen Sénégal, notamment aux environs de Bakel et de Médinc , et entre ces localités etBamakou et kolikoro sur le Niger. LcD' F. Joosseaume ' 'Cf. iSiillrlIii Miisniin Hinl. iiiitiir. l^iiiis. \\\l, 1920, p. •2Sr!)--j'\'t ol aii(r, - SciiiiMACUEit (C. F.), l'jsaai (l'un iioiirf((ii KijKiéiiii' .iNSu.\, llisl. iiuliii: Sriu-gul , CoquUlai^iis , Pari.s, 1707, p. i/i, pi. i , li{j. 1. [Le Kitiiibcul -^ Uuliinus Âam/(t'H/ BiiUGUitiiE, Encycloj). mélhoiL, Lef-Sj 1, 1791 , p. 32a , n° ^lo.J '-' Reeve (L.), CuncUol. Icon.,sp. 33o {liitliinKS ufiicauiiH). '^^ .loussEAiiME (IJ' F.), lue. supra cit., ibîJG; p. .j, n" 3, pi. Ml, lij. 1. <''J JoESiiEAUME (I)' F.), loC. HlljirU lit., 188G, p. 7, u' A , |ll. \ll, lij',. :!. ^•'' Dautzenukiig (Pu.) , Reçoit, malacoloyiqucs Gap. E. Dooit dans le llaul-SiMié- gal et ic Soudan français (Mniwin's Soc. loolojr. Fronce. III, 1890. p. 1 3() el sc(|. C* GEnMAiN (Loiis), Notes sur les Mulliiscpics de Mauritanie el descripl. tle deux espèces nouvelles (ii«//c'/!// MtiaiiDii llisl. iiulur. Paris, XVII, 1911, p. 325- 3 a 6). ^''> Araouaii manjue, dans celle région, la lliiiili' sud ilu Sahara. (**' Cf. : Geumain (Loi;is), Sur les MoUus(pi<;s recueillis par M. le Lieul. Dii'tii- r//i7s dans la région du Kanem [ISnlletiii Musi'uiu Hisl. ]\ulur. Paris, i^oG, p. i()8clseq.; Kludes Moiluscjucs recueillis Lient. Lacoin, région Tchad), jW«(0!- rcsSnc.Zf>f)lofr. Fraiirc, \I\, 1900, p. 320, el se.].; Mnlliisqucs Irn: Jliir. AJikiuc centrale J'iaiiraisc; Paris, 1907, p. /179 elsuiv.; Notice nialacologique; L'(jC((///('m(s scientifiques Mission Tii.iio, Paris, Impr. nation., H, 1911, p. 173 et seq. ; Se- conde Notice malacologique, »>/., Paris, 191C, 111. p. litjo el seq. •— .V20 — Lmicohna roctistrignUi Smilh (Procecd. Zoolog. Sociclfj Londnn, 1880 p. 3/16, pi. XWf. fig. 9, suhn. Achaliiia). Bords du lac Tchad. Arclii- pels du lac Tcliad, région du Koncm [A. Chevalieu, ('iO|). DuPF.p.Tiuas, Ij'cut. Lacoin]. Lmicoloria Charhommn Bourguiguat [Mollusques Afrique èquatnnak. Paris, mars 1889, p. 10-3 et p. ici, pi. \I, fig. 7-8). I.c Kauem [Cap. DlPERTlIUIs]. Liinicolaria couiieclciis Maliens [loc supra cit. , 1895, p. i83). Bives et archipels du lac Tchad, région du Kamen [A. Chevalier, Cap. Duperthuis, A. Garde, Licut. Lacoi.\, Colonel Tilho, etc.]. Les mêmes espèces, et en plus le Liinicolaria turris Pfeifler ^'' et ser, nombreuses variétés, vivent également dans le bassin du Chari ''-\ Mais, au noitl-est et au nord-ouest du lac Tchad, on (rouve aussi des Limicolaires à des latitudes beaucoup plus élevées. Déjà, eu 1905^'', j'avais indiqué que les Limicolaria rectistrigata Smith et Liinicolaria con- nectens Martens avaient été' récoltés par F. Foureau , à Sabaukafi , dans le Damergou, par environ lô" de latitude Nord. Depuis, M. B. Ciiudeau a recueilli le Liinicolaria Umiforinis Martens en nombreux exemplaires à Djadjidouna, village du Damergou, marquant en ce point la limite nord de la zone soudanaise. Beaucoup plus au Nord encore, M. B. Chudeai: m"a rapporté un grand nombre d'individus, à divers âges de leur développement, iWm Limicolaria que je désigne sons le nom de Limicolaria Chudeaui Germain ''''. Us proviennent des localités suivantes : Asslar, vers 19" de latUude Nord et a" de longitude Ouest, dans le Tibesti; L'Erg Tagibé, vers 91" de latitude Nord, un \)m au nord de l'Erg Louteïdat. situé par 90° /i5' de latitude Nord et k° 00' de longitude Ouest; 'j Pfeiffeu (D' L.), Pnirccdiiijrs Zoolo'rical Sociclij nf Lniitlon . iSlii, p. a.), 1,1. il. 1%. 3. - A. CiiKVAUEr. , Decorse. Dopertiiuis, Ole, Cf. Germain (Lrtiis). lor. niipni ni., i()o() et i()07. ■■ Germain (Louis), Sur k's Mollusques recueillis par les meuilires de la Mis- sion Fotrnfi:if;-LAA/r dans le Centre africain (/?«//. Muspum Hixl. iiiihir. Pans. \l, i()o5, p. 2 5o). "'' Limicolaria Chudeaui Germain, nor. sp. Cocjuille ovoïde nllonjrr'e; spire formée de 9-10 tours assez convexes, à crois- sance régulière, le dernier grand, bien convexe, avec parfois une légère indiica- lion d'anjjulosilé à la jcriphérie; ouverture suLp\riforme allon<;ée; bord columel- laire droit, refléchi sur un ombilic élroil, parlieilement recouverl. Longueur: .")()-6o millinièlres; diemèlre maximum: 3o-39 millimèti-es; dia- — 530 — Kcli ChaiT l.akhae, frroiipo de (oinhes au nord de TKrg- Tag^il)é; In Kcliaye, par 9.1° de Inliliide Nord el 5° de longilude Onesl ''J. Lfs idcenles explorations de M. le Colonel Tilho ont benrensement coiiiplélt'- ivs données. Il a pn i-ecneillii-, dans la ré,oion seplentrionale du IJorkon, une douzaine d'érhanlillons de ce même lÀmicoloria ('Àudmui Oei'main, mêlés à cpielques autres formes que je nai pu encore idealilier. Ces matériaux proviennent de la région de Tohoii, de Dimi et de la crête du plateau limitant, à l'Est, l'Oued Ntegdei, toutes localités situées entre les -20" et 91° de latitude Nord. Nous ne I ossédons aucune donnée sur la faune malacologique delà con- trée comprise entre le Borkou et le hassiu du Ml. Dans la vallée même du Ni!, les Limicolaircs semblent remonter b.'nu- coup moins liant. Les derniers travaux de C. 1». Boettger et F. Haas '^' et de .1. LoNGSTAFF ' signalent le Liumolaria jlammaUi Caiiliaud <'' à Gehel Eu (12° 37' de lalilude Nord, sur le Nil) et à Renk (n" h^' de latitude Nord, sur le Nil) et le Limrohina ]tohlJsi Martens^'à Hillel Habitas, sur le Nil, ])ai- i3° 7' de latitude Nord. (Test le point le [dus septentrional connu jtisipi'ici. M. Cdi. Almiaid a également reeueilli le LhmcoUma JJammuta Caiiliaud h Senga, sur le Nil Bleu, vers i3" de latitude Nord'''. Plus à l'Est, la limite devient didicile à préciser. En dehors des régions nièlrc minimum : Qfi-ri.S millimclrfs; liautcnr de l'onvorliiro : 2C-28 millimi'lres: (liaiuèlrc de i'onvcrlur»' : i/|-)G millinièlres. Tt'sl médiocrement épais, un peu solide, {][arnl de stries longiludinaios faibles, crispées aux sutures et coupées de stries spirales peu accentuées, réparties sur le liiiul des leurs. (icUc Limicolalrc parait être une cspcco représentative du Limicohtria tnrrt- fonnis Martens. .l'en donnerai procliainemcnt une fiffuralion et une description plus complète. i" Ce pdini marque, dans la réjjion , la limite sud d'cxtonsion des Udiridac. '-I HoKTTGEii (C. R. ) et llv\s(F.), On a (loiieclion of Land and Krcsliwalcc Shi'lls Irom Ihe Uppor Nile Re(;ion, Pron-pillni>;s Wolucnln^yind Society Loiiilnii .\ , pari VI, Sept. 191 3, p. 355 et suiv. W LoNc.sTAFF (J.), On a Collection of Non Marine Mollusca from tlie Souliieni Sudiln, Journal Liiuirtm Society LoikIoii, ZooIo{;\, XWIl, May 191^, p. 9J\'] el. suiv. (*> (liiLLiAUD (F.), Vo>iafrc(i Mi'ioë , etc., Paris, IV, 1897, p. «65, et Atlas (i8;^7), pi. L\, fijj 5 [HpHj- {Cochlofrcna) JJaintnata \. ■'■ M.vniKNs (Dr. E. \on) in : Koiiei.t (Dr. \V.). Acliatiniden , in : M\nTiM cl CiiE«NiTZ, Syxlmnol. CiincInilien-iAihiiipl , 9*E(lit. , INurnber<|, 189/», p. 72, taf. XXIII, ti{î. 5-G. '"' GicHMAiN (Louis). Contributions, etc., LIV, Mollusques recueillis par M. Cli. Ai.i.iAi I) dans le Soudan Anj;ii)-Kjfyplion ( liiillelin Miméiitn Hinl. iialiir. Parix , XXIV. i.|iS, p. '.:!8). — 531 — .lAiikoljiM' el d'Afldis Aheba, où les Limicolaires sonl assez répandues , on ne connaK que les quelques espèces suivantes : r.e Uiuiroliiria Bercarli Morelet {AnnnU Miiseo Cirlco di Slnrla Xafiirnli' Geiinvn, 111, 1873, p. 198, tav. I\, lip;. 6) de Gheren |= Keren], dans la contrée des Bogos (Erythrée) '' ; Le Lmkolnria Gestroi Germain {Bulletin Muséum Hist. iintur. Paris ,\\ , 1909, p. 279, fig. 34), recueilli par Tancredi sur les rives du lac Tsana [=Tana]; Le Limicolaria oviformis Ancey (TheNautihts, Philadelphia , \IV, 1 900 , p. hi,Qy.l(ntrnal de ConclujUo'ogie , XLIX, 1901 , p. i4o), de la cote nord du Somalilaud (sans indication précise de localité); Le Limicolaria hahrawaknsis Jonsseaume {Le Naturalisle, Paris, XXI, 1899, p. 91), du pays des Habr-Awal, dans le Sonialiland^'' ; Le Limicolaria Donaldsoni Pilsbry {Proceed. Acad. nalitr. sciences oj Philadelphia, 1897 , p. 358 , et : ManualofConchology, Q-série, Pidmonala, XVI, 190/1, p. 979, n" /i8, pi. XXViil, fig. 29-80-3 1), du Sonialiland [D' A. DoNALDSON Smith]; Enlin le Limicolaria Frt;m«fa' Pilsbry [loc. supra cit., 1897, p. 358, et 190/1, p. 275, n" /i2, pi. XXV, lig. 7-8), recueilli par le D' A. Do- NALDSON Smith, à Sbeikh Husein, par 7° /i3' 82" de latitude Nord el /io° /i3' 3o" de longitnde Ouest (Greenwich). Celte dernière localité et Voi, dans l'Afrique Orientale anglaise, sont les points les plus à l'Est où il ait été jusqn'ici trouvé des Limicolaires. Ces animaux ne semblent pas, en effet, atteindre la cote de l'océan In- dien. Tous les Limicolaria rapportés par C-. Erlanger de son expédition dans le Nord-Est africain ' proviennent du Ganaland, c'est-à-dire du bas- sin moyen du fleuve Ganale [= Djouba = Djul)a], dans la Somalie méri- dionale '*'. Sur la carte ci-jninte (fig. 38 dans le texte), j'ai indiqué la limilc des Limicolaires en me servant des documents précédemment cilés. On voit " Clioron so trouve au nor(t-ou<^st do Alassaoïia , vers 1 5" /to' do ialitndc Xord et vers 30" iW do lonjjitndo Kst (Groonwich ). '.-' Lo pays dos Habr-Awnl est situé outre lo 10" dojvrô do latiludo Nord ol la cùto du (îoll'o d'Aden, ot outre les kh" et /i()" do lonfritudc Est (Somalie anglaise). '' Ces espèces ont été décrites et figurées par lo D' W. Korelt [Uio Mollus- konausbouto der Erlaugersclion Roise iu ^Jordost-Afrika, Abliaiull. ■ Vil], Cf., au sujet de ces espèces : Germain (Louis), Mnllusqitca lerrcslrcs cljlu- viatilps duvoyage de M. Gmj BaiIaiiit en Afrique Orientale aniflaii^i- , Paris, 1920, p. 83 et suiv. '") Le llouve Ganalo sert do limite outre la Somalie et l'Afrique Orioriialo anglaise. 532 Fifj. 3S. — liiinilo nord do la dislriliution du genre LmicoUiiia en Afri<|uc — 53a — qu'il siihsisle encore quelques lacunes : les deux plus importantes corres- pondent au désert de Libye et à la Somalie, entre le cap Gardafui et Teni- houchure du fleuve Ganale. (jrAce surtout aux expéditions récentes de M. R. CnuDE\u et de M. le Co- lonel TiLHo, on sait maintenant que les Limicolaires atteignent, entre la Mauritanie et le Borkou, le -21° de latitude xNord. Par contre, dans la vallée du Nil, elles ne semblent pas dépasser sensiblement le iS" de latitude Nord, mais elles remontent presque au 16° de latitude Nord plus' à l'Est, dans le pays des Bogos. Enfin il n'a jamais été signalé jusqu'ici de Limi- colaires dans les régions entières de l'océan Indien '''. Ainsi, à mesure que Ton s'avance de l'Ouest vers l'Est, on observe un flécbissement très net, vers le Sud, de la limite septentrionale d'extensinn des Limicolaires. Ce pbénomène est très général en Afrique, et la plupart des animaux de la faune équaloriale y sont soumis. '^'' On peut considt'i'or comme à peu près définitive la limito noi-d indicpiéo sur la carte (fi{j. 38) entre Atar (Mauritanie) et le Borkou (nord-est du lac Tchad). Tour ce qui est des régions situées à l'est du Nil, cette limite s<'ra certainement modifiée par les découvertes ultérieures. — y,\h — Une Sapotacke yovvELir. dv Conoo, PAR M. Henri Lecomti:. Notre très zélë correspondant M. G. lo Testa, Administrateur au Congo, a remis au Muséum, dans un lot considérable de plantes de la région de la Ngounyé, une Sapotacée particulièrement intéressante, car la graine correspond, aussi exactement que possible, à celle que le bota- niste beige de \Vildeman avait décrite sous le nom de Mimusops roiipo- knsis'^' et dont Aug. Chevalier avail cru devoir faire plus tard le type du genre Autranolla''''. Mais ces deux botanistes ne connaissant que le fruit et la grain(\ la place occupée par la plante dans la famille ne pouvait ^'tre que tout à fait incertaine. Par les caractères de l'appareil végétatif et de la lleur, la plante de Le Testa vient incontestablement se [dacer dans le genre Mimusops. Mais la cicatrice de la graine est ventrale au lieu d'être franchement basilaire. Ce caractère ne nous parait pas de nature à modilier rallribulion g(''né- rique, et, de même que nous l'avons proposé pour le genre Plnnrliom-lla de Pierre, qui constitue pour nous la section Planriionella du genre Sklf- ro.vylon, nous créerons pour la plante de Le Testu une soclion AiilMurlIti du genre Mimusops. La graine paraissant ideiiti(pie à celle que M. deWildc- man attribuait à l'espèce Mimusops rongolcims, il paraîtiail logique do conserver ce nom à la plante de Le Testu; mais la similitude apparente des gi-aines n'entraîne ])as nécessairement l'identilé des espèces, et nous croyons devoir adopter, du moins provisoirement, le nom de M. Le Tcsiui, ce dernier nom devant être abandonné si l'on reconnaît un jour (pu' la plante ayant fourni la graine de de Wildeinan prt'sento ries Heurs et un ap|)areil végétatif réunissant les caractèr^'s indi(pi<''s ci-dessous |)oiu' la plante de Le Testu. Mimusops Le Testui, nov. sp. Arbor 30-3 0 m. alla. Hamuli salis erassi , foliorum ciralririhus prnmincn- tihus tpcti. Folia alterna, coriacea, ad apirnii ramorum admola. Prliolus '') I)k Wili)., Mlxsii»! Lrnirriil , I, p. 'i'.\'i. '-' Lti fiircl l'I li's boia du (Joujro . Pjiris, i<)i7, \<- it"] i ■ 535 — ^f'^%^ del. Fifj. I. — MiiniisopaXelTi'xliu II. Lor. 1, Feuille, x i; — a, Corolle (fragment) vue de la face interne; — 3, Idim étalée et vue extérieurement, x 5; — 4, Idem vue de la foce externe, avec les lobes et les appendices repliçs vers le bas pour montrer les étaraines; — 5, l'ne élarainc, x lo; — fi, Pistil, X 5; — 7, Ovaire coupé Iransversaienient montrant 7 iof^es, le plrs soii- venl (1. _ 536 ^ (kJiHis, S-'H/) cm. louons, vpnm apicom rnigiistc rannïiniJoUis ; sfipuln' mox cachicœ, ru/o-lnimnlnsœ , irinnguhvcs, i cm. longœ , ml apicom romomm conferlœ: Umhus ohovnlis, apico rntmuhtus, basi ntlenualm, lo-iS cm. loiîfjiis, /-i/)-5 cm. Intns, supra nilidus; nervi jS-a9 jugi^ vi.v conspicui, vrrsKS morginem arcuatim coiijhieiilcs ; norvuli siihparaJIdi. Flores a-rillares sœpe singuli. Pcdicellus i5-i6 mm. hngus , pibsiis , longiluilinalitcr slriatus. Sopala suhfusca h + U,'}. scriata, arlcrna i o-i i mm. alla, 5 mm. lata, in- duplicata, nirinque tomcnlosa; interna lo mm. alta, à mm. lata. (lorolla alha, gamopetala: tuhus cylimlricns // mm. allas, glaher : lohi 8, spatulati, f?,;! mm. alli , inlus vi.v glahri , c.rtus tomentosi, appondiclbus 9. intus lomen- tosis, :i mm. altis inslructi. Staminodia 8 alterna in tiiho 8-lohato cnalita , lohis latis. apice emarginatis mcdioque apieulatis. Stamina 8 npposita , ima parle tuhi inserta , filamentis tubo coalitis, tantum parte superiore in sinubas loboruiti libero; filamenta apice cttrvata , dehilia, 6-j mm. alta, antlicra' (Monpw, apice bilobatœ, e.rtrorsœ . ù mm. altœ , hast inserta> ; tubas stamino- diorum ti mm. altus. Ocarium tomenlosam extus obscure costatum, apice conicum, stylo breri coronatum; pistillum 7 mm. altum. Fruclus incognilus. Semina obovata i'),-jiî mm. alta^ 3,5mm. lata: tegumentum brunneo-nitidum , crassum; area derasa suborthogonia , ventrali-basilaris, sulco profundo cincla; albumen evolutus non oleogino..o aoiil igt'i. Par la coalescenoe des élamiiies el des staminodes en un Uibc coiUi- nnanl celui de la corolle, co Minnisops vioni sans aucun doulo se ijlan-r au voisinafTC inimédial de 1/. Uoonei de \\ ild. Mais les lleiu-s de la planic de Le Teslu sont nianifeslcnient plus petites, les sépales mcsureni 9- 10 millimètres de lonj; au lieu de 1 3 : la hauteur du tube AR LK l*IÎI.\CE BoiNAPARÏK, Membiie de l'Institlt. tmchomanes pyxidiferum i.,. Antsirabé, décembre igiS. Decary. GVATHBA DrEGEI KuilZS. Arabobipolsy, Brousse, lo janvier K.My: Tsimbaza/a, leiTaiiij>rauili([iu' sec, 18 janvier 1917; Anlanjombalo, endroits humides, 11 février 1917, Decary. CvATUEA Dregei Kuiize : frondes jeunes el stériles. Ambalolaona , bois humides, 21 janvier 1917. Decary. DinOPTERIS liERlUANA 0, KunlzC. Ambohipotsy, talus humides, lo janvier 1917; lac Tsimi)aza/a, endroits humides, 9 février 1917. Decai-y. Dr\oi'teuis iiLix MAS Schotl. Subspecies : elo.ngatim Ailuu iim siiecic. Ambalolaona, bois humides, 7 janvier 1917; Ambohipotsy, talus liumides , 1 o janviers 1 9 1 7 ; Tsimbazaza , sol granitique sec , 1 8 janvier 1 9 1 7 ; Lac ïsimbazaza, endroits liumides, 9 févriei' 1917; Ambobimanambola, marais, 11 février 1917. Decary. DuvopTEr.is GONGYLODES 0. Kuulze. Var. : gi.abra Millcnius. Environs de Tananarive , sans date. W aterlot. — Anlanjondjalo , embuils liumides, -?.i) lévrier 1917. Decary. DuvopTERis MONOCARPA G. Cliristensen. Ambatolaona , ravins humides, 9.1 jainier 1917. Decary. Dhvoptekis parasitica 0. Kuntze. Ambohipotsy, lidus humides, 10 janvier 1917; Antanjoinbalo, endroits humides, 20 lévrier 1917. Decary. — 5^1 — DUVOPTERIS TIIELVITiiRlS A. Gj"l\ . S.lljspocics : SrjUAMIGl^Ul )1 ScllIeclllOU- dal pro varielate. Fort Voyron, 8 aoùl. Decary. Drvopteris l'mta 0. Kiintze. Fort Voyron; Anibalolaona, bois liuinides, ai janviei- njiy. Decaiv. PoLVSTicucM FVLCATiisi Dïcls. Siibspccios : CARvoTiDEiM Wallich [vn specic. Tananarive, jardin pid)lio, provenant de la forêt de Manjandriana, mai 191O. Uaterlot. Nei'hrolepis cordifolu Presl. Environs de Tananarive , janvier 1916. Waterlot. — Ambalolaona , ravins hnmides, 21 janvier 1917; Hafy, bois humides, h février 1917; Anibo- himauambola, marais, 11 février 1917. Decary. • Davallia DKXTici lata Metlenius : plante jeune et stérile. Tnnialave. Decary. Odontosoria chinensis J. Smith. Sans localité. Decary. — Tananarive .jardin public , mai 1 9 1 6. Waterlot. — Ambatolaona, ravins et bois humides. 91 janvier 1917. Decary, Athvrium scandicinlm Presi. Environs de Tananarive, mars 1910. Waterlot. — Tsimbazaza, endroits cullivés, 18 janvier 1917. Decary. AsPLENIDM AMSOPHVLLUM KuUZe. Environs de Tananarive , mai 1 9 1 5 . AsPLENicM LAETUM Swartz. Var, : brachyotus Kunze pro spccie. Environs de Tananarive, juillet 191.5. Waterlot. AsPLENIOM PRAEMORSCM SwartZ. Environs de Tananarive, mai 1916 et avril 1910. Walei'lot. — Amba- lolaona, ravins humides, 21 janvier 1917; Hafy, bois humides, 4 fé- vrier 1917; Ambohimanjaka, bois humides, 11 mars 1917. Decary. AsPLEMUM Sandersoni Hooker. Tananarive, jardin public, mai 1916. Waterlot. Muséum. — xxvi 30 — 5/12 — Asi'LlîNU M VlMl'AlilOlUES Kllllll. Tanaïuirivo, jaidin public, m.ii 191O. Walcrlol. BlECHNLM TABILAUE Kullll. Environs de Tanauarive. juillet 191 4 et avril 1917 : Amboliimananiijola. ciulroils humides, 11 février 1917; Aulonjond)alo, endroits humides, 2 5 février 1917. Dccary. Bleciinum tabulaue Kuhn : plantes jeunes et stériles. Environs de Tanauarive. juillet 191^ etavril i9i7.Walcrlot. — Tsiniha- zaza. sol }>ranili([ue sec, 18 janvier 1917; Ambalalaona, ra\ins humides, 21 janvier 1917; Anlonjombalo , gf) lévrier 1917. Dccary. Stenociu-aeiva tenuikolia Moorc. Tama(avc,aoùt 1919- Decary. Anogiumma leptoimivi.i, \ Liiik. Environs de Tananarivc. mars 191.J el janvier 19 lO. Walerlol. — Ankadinandriana, rochers humides, 18 février 1917. Decary. (ÎVM>0GRAMMA AUGENTEA Mellenius. lùwirons de Tanauarive. juillet 1916 etavril 1(117. Walerlot. — Tsim- bazaza, sol granitique sec, 18 janvier 1917, cl Ambatolaona, 1" juil- let 1917. Decary. Ceropteuis CAi.oMi'f.wos IJnderwood. Tamatave; Ambohimanandjola. endroits humides: marais, it fé- vrier 1917; Ampesokely, bois iuuiiides, 3 mars 1917. Dccary. Pei.i.aea A.Ndi LOSA Baker. Environs de Tanauarive, avril 1916 el mai 191(1. Waterlot. Peli.aev angulosa Baker : frondes jeunes et stériles. Environs de Tanauarive, juillrt 191'!. Walerlot. Pellaea angulosa Baker : frondes jeunes et fertiles. Environs de Tanauarive, juin et juillet 1916. Waterlot. Pei.i.aev Bon INI llooke;-. Environs de Tanauarive. mai 191 'i- Watcilol. — 543 — Pellvea dira Bakci". Enviions (KeTananarive, avril, mai, juillet if)i/i,jauviei' iQiG.Walci'Iot. — Ambalobevandza , talus humides , 7 janvier 1 9 1 7 , et Ambohipotsv. lalus humides, 10 janvier 1917. Decary. Pei.i.akv dlrv Rakcr : piaules jeunes. Environs de Tananarive, juin 191 5, et Autsii'abé, de'cembie 1916. Walerlot. Pellaea Goldoth Oh. Chrislensen. Environs de Tananarive, sans date. Waterlot. — Environs de Tanana- rive, observatoire, b;ousse sèche, 7 janvier 1917. Decary. Pellaea iiastata Praull. Environs de Tananarive, juillet 1910, mai 1916. \\aterlot. Pellaea ouadripiinnaïa Prantl. Environs de Tananarive , avril 1 9 1 4 , juin 1916, janvier 1916. Waterlot. — Tsimbazaza , lieux cultivés secs , 1 6 janvier 1917 et Fort-Voyron , 8 août. Decary. Pellaea quadriimnnata Prantl : piaules jeunes. Environs de Tananarive, mai 191'!. Walerlot. Pellaea qladripinnata Prantl. \ar. : Bojeri Hooker jno specic. Sans date et juillet 1918. Waterlot. Pellaea viridis Prantl. Environs de Tananarive, avril 191/1 , mai, juin 1910 , janvier, mai 1916. Waterlot. — Sans localité précise; Amboliipotsy. lalus humides, 10 jan- vier 1917; Ambatolaona, bois humides, n janvier 1917: Ankerakely, sol granilique sec, 21 janvier 1917; Hafy, bois humides, '1 février 1917. Decary. Pellaea viridis Prantl. Var. : glauca Sim. Ilafy, bois humides, 4 février 1917. Decary. DnvoPTERis coNcoLOR Kulm. Environs de Tananarive , mars 1915, janvier 1 9 1 0. Waterlot. — Amba- tobivandza, lalus humides, 7 janvier 1917; Ambatolaona, bois humides, 97 janvier 1917. Decary. CllEILANTHES KAttlNOSA KaulfuSS, Environ de Tananaiive , décembre 1918. Waterlot. Hvi'OLEPIS SPARSl.'OnA KuliH. Ambatolaoua, bois humides, 21 janvier 1917. Decary. Adiantum capii.lus veneris L. Antsirabé , décembre 1916, VValerlol. Adiantum Poiretii Wikslrom. Environ de TananarivG, mai 1916, mars, décembre 1915. WalerloL — Uafy, bois humides, k février 1917. Decary. AcTiNioi'TEius Al'stralis Link. Var. : radiata Link p?"o specie. Amboliimanjaka, rochers humides, 11 mars 1917. Decary. Pteris longifolia L. MahaUiyo, 26 novembre 191O. Decary. Pteris qijadriaurita Relzius, ForlVoyron, 8 août; Fort Voyron, brousse sèche, 20 janvier 1917; Ankerakely, sol {[ranilique sec, 9^ janvier 1917; Uafy, bois liumides, 4 février 1 9 1 7 ; I^ac Tsimba/.aza , emb'oits humides , 9 février 1917. Decary. Ptbris remotifolja Baker. Ambalolaona, ravins huuides, qi janvier 1917. Decary. — La Man- draka,aoùl 1918. VValerlol. llisTioi'TERis INCISA J. Smilb. Ambalolaona, bois Immides, 21 janvier 1917. Decary. Pteridum AoiJiLiNUM Kuhu. Var. : lanuginosa Ilooker. Environs de Tananarive, mai 191 4. Waterlot. — Tsimbazaza, sol grani- lirjue sec, 18 janvier 1917, et Nosiraraka, endroits humides, 17 mai 1917, Decary. PoLVPODii M MNEARE TIlunberg. Amprcsokely, endroits humides, 11 mars 1917. Decary. PoLYPODlUM PHVMATODES L. Sans localité précise, sans date; îles Comorcs, Anjouan, octobre 1916 et Tamalave, août 1917. Decary. _ 5/i5 — Elapuogi.ossum CusTisii G. Chrislensen. Environs de Tananaiive, janvier 1916. ^^'atc^lol. Er.Ai'nor.LOssuM multisquamosi m R. Boiiaparle. Environs de ïananarive , sans date el juin 1 <) 1 5. \\ aleilnt. ELAPnoGLossuji SiEBEUi Mooi'e. Amboliibe, brousse humide , h févi'ier 1917. Decary. - Elai'hoglossdm spathulatuh Moore. Environs de Tananarive , sans date. \\ alerlot. PtATvcERiUM BiFiîRCATLJi G. Ghrisleusen. Envirops de Tananarive, sans date. Walerlol; — îlesComores. Anjouan, sans date. Decary. Gleichenia LiNEARis Clarke. Environs de Tananarive, avril 191/i. Waterlot. — Tsimbazaza, solgrani- lique sec , 1 8 janvier 1 9 1 7 ; Ambatolaona , ravins humides , 9 1 janvier 1917, AmLo'iimananibola, endroits marécageux, 11 février 1917. Decary. Gleichenia linearis Ci.arke : plantes jeunes et stériles. Environs de Tananarive, avril 191^. Waterlot. SciiizAEA DicHOTOMA Smith. Environs de Tananarive, mai 191/1. Waterlot. LVGODIUM LANCEOLATtM DeSVaUX. Tamatave. août 1917. Decary. MoilRIA CAFFRORIM DcSVaUX. Environs de Tananarive , avril , mai , juillet 1 9 1 ^1 , avrd 1916. Waterlol. — Tananarive, Observatoire, brousse sèche, 7 janviei 1917; Ambo- hipolsy, talus humides, 1 o janvier 1917; Tsimbazaza, sol g'ranilique sec, 18 janvier 1917; Ambohimanambola, ravins humides, 11 février 1917. Decary. OsMLNDA REGALIS L. Var. : OBTUSIFOLIA \\ illd. Environs de Tananarive, avril, juillet 191Û. Waterlot. — Tsimbazaza, lieux cultivés secs , 1 9 janvier 1 9 1 7 ; Ambatolaona , ravins humides , 9 1 jan- vier 1917-. Anlanjombalo, endroits humides, -3 5 février 1917. Decary. — r)4(; — A/OLLA l'INNATV 1>. BlOUIl. l'jivirons de Tananarive, sur les mares, seplenibro i()i5. W alerlot. — Aiilanjonibala, marais, 90 février 1917. Decary. — 0ns.: Fimpl(»y(' par les sorciers pour ramener la concorde. Marattia kramnea J. Smilh. Ambalolaona, i*^' juillet 1917. Decary. La MandraKa, août 1918. \A'alerlot. EouisKrrM RAMOsissiMi M Desi'ontaines. Environs Je Tananarive, avril 191^1, cl Anlsirabé, décembre 1916. Walerlot. LveoPOniUM CF.RMJL'M L. Environs de Tananarive, avril 191'!. Walerlot: Besoa, sans date, el Aud)()liimanan)bola, endroits humides, 11 février 1917. Decary. EvCOl'ODIUM Cr.AVATI M L. Andjoliilté. rizières, '1 février 1917. Decary. Selaginri.i.a mom.iceps Sprinff. AiuIndiituanjaKa, endroits humides, 11 mars 1917. Decary. n'i? Lauràcées de la Fonih D'AyALAMAZÀOTfiÀ (Madagascar). PAR M. Paul Danguv. La famille (les Lauràcées est repi-t^sentée dans la foiV-t crAnalamazaotra par un bon nombre d'espèces, et, parmi les nombi-ou\ échantillons récol- lés par les soins de ^L Tliouveuot, garde principal des forêts, suivant les inslruclions de M. Fauchère, Inspecteur général des services agricoles cl foreslicrs, on peut en distinguer î5. Quelques-unes de ces espèces sont" déjà bien connues, mais d'autres ont été insuffisamment décrites nu sont complètement nouvelles. Il est donc utile d'eu donner une énumération et don fîiirc une étude un peu complète, car les bois et les essences des Lauràcées peuvent fournir des produits importants à l'industrie. i. Ravexsara Lastellh II. Bn., Bull. Soc. linn., Paris, p. hh'^. N' 90. ïavolo ou Tavolomalama. Arbre de 90 à 99 mètres de haut, h cnnireforis assez développés s'élevant à 1 m. 5o; fût de to h 19 mètres de ln:ig et 0 m. Go de diamètre; bois blancliàlre de qualité médiocre. Commun sur les versants et dans les vallées. Les échantillons récoltés par M. TliQuvenot sont en fleurs. Leurs étamincs, au nombre de 19, sont biloculaires. Ils diffèrent du type par leurs feuilles un peu plus étroites, un peu plus allongées et souvent aiguës, ^. Ravensara ferruginea P. Danguy. Arhor. VuimuUm sicco fcrruiis. '1 ,.>-•> cm. Idtus , novolliis gluhroscens , vetusdis {jlnhev: iirrvi nlrinqiic .')-(> siijini inniiorsi . siilitiia pruiiniioiitps : pnllnliis h- 10 mm. villostis. (Ii'iiis contreforts beaucoup moins développés. Son bois, de qualité médiocre, est employé aux mêmes usages. Parmi les nombreux échantillons récoltés par M. Thouvenot, plusieurs ont des fruits pré.^entant les 6 fausses loges caraclérisliques des llavcn- sara; il faut donc transpoiler le Cryptocanja crassijolùi Bak. dans le genre Baveusara. h. Ravensara latifolia P. Danguy. Arhor. Bamuli nigoai satis crassi, leiiticcllati. Folia allerna, coriacea, yctiolala; linibiis ovaUts vel ovaio-Innceolalus, rlirldus, glaher, j-iô cm. longus, S-'j cm. talus; nervi valtd'i , ulriuque à-5 ascendentes , supra immmcrsi rcl sitlcHli, siibins promincnles ; pelioltis 1 cm. - 1 ,5 , crasaus. Bacemi larntinalcs vcl axillarcs, vaUdl 'j-io cm. longi , lentlcellis nolali Frucliis glohiisiis i2-i3 mm. Tavolo à grandes fouilles (n° 85). Arbre de 18 à 20 mètres de haut, à contreforts peu marqués. Bois blanc médiocre, employé dans la menuiserie. Cette espèce est voisine du B. rrassifolid , mais ses feuilles sont dé- pourvues (le la pubescence (pii distiiifjiie cette espèce. Ses fruits, plus sphéiiqucs , deviennent probablement plus gros à leur maturité. 5. Ravensara ovalifolia P. Danguy. Arbor. Bamuli juniorrsjluvesrenlcs villosi. Folia alterna, coriacea, petioltita; imbus oralHH, obtusus, subacuminalus , /t-S rm. longus , 2,ô-^i,5 lalus, sublus hileolenlo-villosus deinde glaber, subalbcscens , supra glaber, nilidus : nervi uirinquc 3-^1 vaUdi supra inimersi , sulcali, sublus proniinentes ; peliolus lù-i.ï mm. ftaccmi juniores Jlavescenles , villosi, terminales rel aœillares, li-C) cm. longi. Flores hermapliroilili 9-.5 mm. villosi j perianlhii segmenta G , elî<[)lica; slamina m, murronata, 3 c.rleriora benecvoluta bilocellala; (j inle- riora bilocellal.t , subabortira , acula, 3 basi biglandulosa. Pislillum glabrum , sli/lus subangulalus , stigma punclijormc sublalcralc. Fruclus non Ciolulux globosus 10 mm., segmenlis perianlhii çoroitatus. — 5/i9 — N° 72. Tavolo. Cet arbi-o, à conlreforls peu marques, a la taille des espèces prëcédeutes, son bois est également de (jnalifé médiocre et s'emploie au\ mêmes usages. Celte espèce a le port du B. crassifolia , mais ses feuilles sont plus courles, plus obtuses, ses nervures latérales moins nombreuses, souvent 2-3 de chaque côté de la nervure médiane, et sa villosité jaunâtre. G. Ravensara cryptocaryoid.es P. Danguy. Avbor, cortice griseo vcrrucoso, lenticellis notato. RainuUjiiniores vi.llosi, pilis Jiilvis. Folia alterna, corlacea, peliolata; limbus glabcr vcl glabresceiis, lanceolidus, acutus , i5-2-?. cm. biigus , a cm. 5- à cm. laiiis ; neiti crectc ascendotles idrinque 8-io , supra immcrsi, sublus proininent.es ; petiolus validus jo-iô mm. Racemi villosi 5— 8 cm. a.riUares. Flores breviter pedicellati vix a mm. dense villosi; ciipula jyerianthii campamilata 6 - costata, segmenta 6 elUptico-acuta ; stamina g bilocellata stibvillosa, nntlieris subsessilibus , 3 Intioribus, 6 angustioribus, quarumS ad basin biglaiidulosis ; staminodia 3 . Pi'it lliim vix evolutum glahrum. Friirtus globosiis subtuvbinatus , apiculatus , rugosus, 6-sulcatus, lignosus, lô-so mm. Cette espèce est représentée par 3 échantillons; des échantdlons on fleurs, mais tiès jeunes cl en mauvais état (Tavolo donicre collection), et des éc'.iantillons en fruits plus ou moins développés : n° 6^i , Tavolo à feuilles longues, et u" 100, Tavolo à longues et grandes feuilles. Ce sont des formes d'une même espèce qui rappelle beaucoup les Cryptocarija myristicoides Bak et C. Pervillei H. Bn, mais leurs feuilles sont beaucoup plus étroites, à nervures secondaires [)lus ascendantes; enfln ce sont des Ravensara et non des Cryplocarya. Le Ravensara crijptocari/oides est un arbre de i6 à 2-3 mèti'cs, à bois blanc léger, peu eslimé, qui est cependant un assez bon combustible. 11 est comiium h Analamazaotra. 7. Ravensara anisata P. Danguy. Arhor, cortice griseo rugoso lenticellis magnis notato. Ramulijitsci, glabri. Folia allcrna, coriacea , petiolata ; limbus glaber, obovatus, obtusus, basi altenuatus, 3-6 cm. longus , i-2-3o mm. latus; nervi utrin'jue â~6 ; pro- genere panim conspicui, supra immersi, subtus vix conspicui; petiolus fuscus 5-1(1 mm. Flores non vidi. Racemi axillarcs vel terminales brèves, à-G cm. Fructus glaber globonis, apiculatus , fuscus , lignosus 10-20 mm. N° 11 G. Ilavoso. Cet ar!)re, dont le bois esl d'assez mauvaise qualité, alleint 18 à 20 mètres; mais il est remarquable par lodeur d'anis qui s'en — 550 -- dégage. H se trouve à Analamaznolia, ge'néralciiionl sur les sommets. Les ('chaiitillons récoltés par M. Thoiivonot ne portent qne des fruits ligneux, souvent lugueux, subdivisés en G fausses loges à leur partie inférieure: les feuilles doivent avoir de l'analogie avec celles du R. parvifnlia S. Elliol, mais elles ne sont pas opposées et leurs nervures sont peu saillantes. Les rameaux portent de très grosses lenticelles elliptiques. 8. Ravensara Thouvenotii P. Danguy. Arhor. lifimull pallido Jlnvoscciiti's. Fulid nltorna, suhroridrcii ; liinbiis jdnhi'r ii'l glahvvHceus , ovalo-lanceolfittis , obtiisun ici suliocntm, 5- j on. longus, ïi-'i cm. Itilitf;: nervi utriiiquo ^i-iy asccndontps xupra vi.r conspinil , siihtiis prominonlrs; jirliohis subvillosiis 10-12 mm. Titiromi n.ridnrrs rillosi, plli.-< flarcxrrnlihiis . hvfictmti , breres '1-16 mm. paitcijiori , florlhua lo-'io. Flores licrmnpiiroditi parri 7,5-î> mm., r'iUoai: perianllùi scgmcnla (> , rilipficn; sttnnina g parca biloccUnla , vllloso cilintn, trisoriftln, oxlcrna 3 angusùorn cl iutermrdia 3 lotiora, interna blglanduh-tn lanrmlaln , .staminodin 3 mllom vi.TC ronspiciia; pislillinn glabriiin. sliihis (lugulntus , l'xscriiis; .sti{>ina punrli- forme. Cet arbre, qui semble devoir lentrei' dans le genre /t/to^'HSrtr// , mais dont je n'ai jias vu les fruits, a des caractères (pii le ra|)proclientdu Crijplocirud. poitri/lnr/i Bak., mais ses feuilles sont plus grandes et sa pubescencc dill'é- rcntc. Il porle, comme beaucoup d'espèces de ce genre, le nom de Tavolo; il atteint 18 à 20 mètres, son Imis esl de qualih' 1res médiocre. Analamnzaolra. N° '.\'\. .") 5 1 Di: QUELQUES MaCROLOBIUM [LÉGUMINEUSES- CÉSALPINIÉes) DU G iltON, PAR M. Fraw;ois Pellegrin. L'élude de quelques espèces arborescentes rapportées au Muséum, au service de M. le Professeur Lecomte, par M. Le Testu et M. Sargos, m'a amené à constater que dans la famille des Légumineuses-Césaipinées, dans le genre Macrolohium, il est diflicile de se faire une idée précise de certaines espèces, les diagnoses n'étant pas toujours comparables, souvent in- complètes et décrivant les unes les Heurs, les autres les fruits. Une revision du genre serait d'autant plus désirable que certains arbi'es y compiis fournissent un bois excellent ; mais elle nécessiterait l'examen de types publiés en Angleterre, eu Belgique et en xAllemagne. Je me bornerai donc, dans cette courte note, à signaler quelques plantes nouvelles, 1/^fcro- hhiiiiii appartenant à la section Peiitisonirris établie par Bâillon ''^ pour l'espèce du Gabon : MacrohhUnii (lemoiisiraiis Oliver = Vouapa (Iciiioiisliviis H. Bn. Ces spécimens sont voisins de cette espèce, mais distincts des échan- tillons typiques. Comme aucun ne correspond exactement aux diagnoses ou fragments de diagnoses des espèces de la section, il m'a paru intéressant de les décrire. Macrolobium liniosum F. Pellegrin. Arbor parva vel frutex , rainis glahrls , foliis brève crasseque pelioliilis, sœpius 3, rarius 'H—jugis. Pe/inlus coiininmis 19,— 1 5 cm. (oiigm, parce leiili- ceïlosus , f>labci\ FoUohiin Id-cvp petiolidnlum , pptiohiln crasso ^i-o mm. Inup^o , Inuccnlalnm , biiai atteinuitum aiigiilciliim ± obliquum , siibacutum , upicv tillc- iiuatum , acnm'matum , acutum , 1 5—55 cm. hiigiim , 5—^,5 cm. Inttim , gluhmui , Costa iviiisqiie subtils beiic promhmUs , nervis laleralibus utrinqueg majoribiis, intermciViisque 9 mliioribus, ù—S mm. siib morgliie iiervo coUeclIvn creiiiita- sliiiKdn olegdnter coiniecds. Stipirlœ persistciites, magiue, a cm. Inngœ, augusUv, urnlœ, snbiibitœ , iii loiigitudiiiem strialœ . (tut Uberœ mit in Inmincin libobiim roniiatœ, basi auviculatœ, nuriculis re.iiiforniibiis ù-o cm. lotis, 1-1, 5 cm. loiigis, reticulatis. Poniculœ la.rœ , parce ramosœ ferrugineo-puberitlœ termi- nales, 19—30 cm. longœ. Bracteœ ovatœ , npiculatœ , naviculares, ubique ferrii- ginco - velntinœ , 1 cm. longœ, mox decidnœ ; - bracteoUe '>. , crmsiuscula' , ''' H. Bmm.on, Andansonia, VI, p. t8o. _ _ 552 — fovos învoh(craiites , obovatœ , obtusiiisciihe , opiculatœ , exius Jerrufflnco-puhc- rulœ , iiitus siihglahrœ , i cm. loiigœ. PciUcclli o,5— i cui.long'i.(]aUjx 5-j'tdm , glaber ; tuhus Icviler ohUquus, 2,5 mm. allus; segmenta liiieari-laiiceolata , acuta 6 mm. aUa. Petala â , glabra, sepalis siibcoitsimllin, petniutn quintum Maximum, miguiculatum , uiKjiiiculo crassiusculo , g mm. loiigo, lamina latis- sima profonde bi loba, lobis suborbicularibiis , i5 mm. longa, ù8 mm. lala. Stamina fertilia 3,gl(ihra, 3.-? mm. longa; antherœ oblongœ ^( mm. longœ; staminoda pauca, mi)nita, dcntiformia. ^varium brcvissime slipilalum ,rufoVil- losum,i cm. circilcr longum , S- oviilaium ; stijlus, jn-œter bc(si, glaber, ti cm. lougus; sligma capitcllatum. Cial)on: vnllde de la Ng'ounic : Fonnaniou, 9i sepleinbrc 1917 (liC Teslii, 11° 222G). — ffPetitarbre ± raineux, même buissonnant. (lésalpinice à calice pourpre et fleurs roses. En grande partie inimcigé aux hautes eaux.n (Le Tes lu.) Voisine du Marrolobinm demonslrana (H. Bn.) Oliver, celte espèce s'en disting-ue surtout par la forme et la consistance des feuilles, les stipules grandes, quekpiefois soudées en une lame bilohi^e comme celle du M . Dinl.tagei Ilarnis et prolongée h la hase par une large oreillclte très développée et persistante. De la description du .1/. Preuasri Harms notre espèce diffère par les feuilles bijugue'es et les stipules à oreillettes très développées, ainsi que par les dimensions des organes floraux. Macrolobium mayombense F. Pellegriu. A rbor elata, ramis glabris, corlice griseo cribro-lenliccllato,foliis glabris brève crasseque petiolatis, a, ra)iu>i 3- j agis. Pelioliis communia, 3-6 cm. Inngiis, glaber, parce lenticellosns ; foliolnm obtonguni , baai obtusum vel rotundatam, obliquum , apice aUenualnm aciiminatiim , obfimnn, 6-18 cm. longiim, 'J-G cm. talum , glabrum , cosla venisqiie subtus bene prominulis , nervis laleralihiis utrique ia-i5paullo anle marginem in nervum communem crenalo-siniialuin conjunctis, venis reticulatis. Peliolnliis crassus, 2-^1 mm. longiis. Stipulœ persislentes non connalœ , Uneari-lanceolatœ , acutœ , 1 cm. longœ, basi aiiri- culato), auriciilis reniformibits 0 mm. lo.igis, 9 cm. lalis ± dciiditis. Paniculœ latérales et terminales la.iœ , paire ramosa^ , jcrrugineo-piibernlte , circiter m cm. longœ. liractea^ oblo)iga', naviculurcs, obitisœ, 5 mm loiigw , e.rlus, inlusque ad marginem puberula'. liracleolœ •} , crassiuscuhe, valvatœ , exias Jerrugineo-velulina; , oblongœ , obtusœ, 1 cm. longœ. PedicelU ô-i5mm.lcmgi, apice bibracteolati. I'aiUjx fere ad ima basi ô-Jidus, glaber; — tiibus 9 mm. allus; segmenta lineari-lanceolata , acuta, à mm. alla. Petalum maximum nnguiculatum , unguiculo crassiusculo , o mm. longo, lamina laie oibiculala . biloba , 1 5 mm. longa, 3o mm. lata , petala cetera 'l , ciihjcis segmentis simillima — 553 — ehqm siihœquUonga. Stamina S ; — filamenla basi pilosa, 16 mm. loiiga; — autherœ oblongœ porcc hirsutœ. Ovarium hirsiitum, 5~ ovulatum; stijhisfiU- Jormis, gliiber, 1-2 mm. longtis; stigma cnpitellatum. Legtimen immaturtim oblongiim. conipJaiuttinn, basi ohllquuin, apice litige apicidaUnn , pneler in marginein, costasque glabruin , duabus cvslis promineulibus in longiliidincm ornatum. Gabon. — Mayombe bayaka : Tchibanga , 1 8 septembre 1 9 1 5 ( Le Teslu . 2112). ff Arbre de o m. 5o de diamètre. Fleurs à sépales rouges, corolle à étendard grand blanc rosé. n (Le Testu.) Cette espèce est un arbre plus élevé que le Macrohhium limosum Pelle- grin. Elle se distingue en outie de cette dernière piaule par la forme des feuilles qui rappellent plus celles du 1/. Deivovrei De Wild. , mais qui ne sont couvertes d'aucune pilosité. Les stipules sont moins grandes ; les boutons floraux ne sont pas apiculés; déplus, le grand pétale de la corolle est très développe et plus courtement onguiculé, les filets des étamines sont très velus, et de bonne heure sur l'ovaire on dislingue, lorsqu'il perd ses poils, les deux côtes saillantes qui parcourent le fruit dans toute sa lon- gueur, subparallèlement à la suture supérieure et plus rapprochées d'elle que de l'autre. Macrolobkjm DiNKLAGEi Harms (?). Celte espèce est du même groupe que les précédentes, très voisine du M. demonstrans (H. Bu.) Olivier. J'ai rapporté à cette espèce des plantes de Klaine correspondant bien à la description, mais dont les stipules ne sont pas soudées en une seule lame bilobée. Dan.s l'échantillon de Klaine n" 925, ces stipules sont aussi développées que dans le M. Zenkcri Harms dont les feuilles et les inflorescences sont, du reste, toutes dilférentes. Les oreillettes des stipules, d'après certains échantillons, tombent les premières. Le rachis est d'abord velu chez les échantillons suivants : Gabon, près Libreville (Klaine, 392 et 925). aFleurs rouges d'uu arbrisseau de 7 à 8 mètres. « (Klaiue.) Les feuilles sont, au contraire, entièrement glabres chez les plantes ci-dessous : Gabon, près Libreville (Klaiue, 30 et 320 bis). rr Arbre de 7 à 10 mètres, penché au-dessus d'un ruisseau. 'i (Klaine.). — 554 — Macrolobium Klainei (Pierre msc. ) Pellegrin. Arbor elala, 9.6-35 m. alla. Folia ô-g jiigo , tihriiple jiinnolfi, pefioto coin- iiiiDii 1 1-^40 cm. loiii^io, bosi imn itifrn pi'imuiii jyfjuiii ri.r 8 ihm. longo, inter jitoti 2,J-J cm. iimlo, pclioltilo a mm. luiigo,J'olioli.s iiifrr.oribns ■>/)-() cm. hnjris, UKijorlbus i-j cm. longis, ^i cm. lotis, htisi subiDliiiidis rcl (irut,s, fipice ciispidntisy (iriilis, supra glabiis hicidis, sublits JJaridis iiiiiiulssime pubevulis , clinrlficeis , nervis i i-^fi JHfps, vciiis Iturœ reliculalis, sublits clevatis. Slipulœ 9.,5-3 cm. Inngœ , hincpohilœ, npicc oiifriislissime aciitœ, vdulinœ. Ilacemi scmpk'X vcl paiiiculali Icrm'iiob's et a.rilbircs dense fvsco- relidini , 8-1 6 cm. long! . im/i basi rnmosi , ramls iii/rrinribiis 8-i3 cm. loiiiiis, siipcrinribiis •>-3 cm. longis. Ihftclcœ dcciduœ, miricubircs, râblé ronravœ, itbloxgir, obliisœ, 8 mm. bmgœ, e.rlus inlus Jusco-veluhnœ. Pcdi- cclli 7 0-Ï9 mm. loiiin , iipicc blbracteolall. Bractcolœ valvatu' , i cm. longw , ovalœ crnssiitsctdœ ci'his fitsco- rpluùnœ , in tus ghbrœ, persistcnics. Scpnbi ô , linonri-oblongn , biuccohito-cuspidu/ti , petulis pnietcr vcrillum rnnformifi , vi.r loiigiiludinem , vcnisfpic trans' verse reliculalis ornalum. Semina orbiculata, compressa, 3 cm. in diameiro ; albumen o , cotyledones carnosœ. Gabon, près Libreville (klaiiio, 29li6). ff Calice brun noirâtre cl corolle Mancliàlrc d'un arbre de 9.ïi mèlres.i (Khtine, olOO.) -Grandes gousses d'un arbre de 20 à 26 mètres. 1 L'ovaire particulier, velu seulement sur la suture marginale et glabre latéralement, lapprocbe celle espèce du Macrolobium diplii/llum Harms, mais les feuilles en sonl tout à fait dillérenles à première vue. Le )/. Klainei est plus Voisin par la forn)C des inllorescences et des feuilles du .1/. Zenleri llarms, mais il eu est 1res distinct par les lloins à ovaire parti- culier. Le fruit csl distinct du 1/. Deirerrei De Wild. par ses 3 ou A côtes très saillantes qui le parcourent obliquement dans loule sa longueur. -r- 555 — PnMi:s nêcOLTÉES Pli', 1/. WlClIEyilEIM Ey Guyane française, PAR M. Raymond Benoist. M. Waclienlieim, Surveillant principal de rAdministralion Pénilcntiaiie, (pii a déjà fait précédeniineiil un envoi de plantes de Guyane française an Muséum, vient de lui faire pacvcnic une nouvelle série de ses récoltes. Toutes ces plantes ont été recueillies dans la région du Maroni, aux envi- rons du camj) de transportés de Godebert. Quatre espèces , dont la déter- mination demande quelques recherches, ne sont pas comprises dans la liste suivante : Aiionacées. Dlguetea QLiTAUENsis Benth. — Décembre; forêt marécageuse, n" 68. GuATTEuiA BREvH'Es DG. — Janvier; foiêt marécageuse, n" 71. Viulat°éc.<«. Alsodeiv GiiANENSis Eichl. — Octobre; forêt marécageuse; nom vcrn. : Encens, variété de savane; n" i3. Alsodeia flavescexs Spreug. — Novembre; iorêt de monlagne ; n. v. : Encens ; n" ^^5. Paypavkola GtiAXENSis Aubl. — Novembre; forêt marécageuse ; n. v. : Encens rouge; n° ho. Bixac-t'es. liiGAMA PARViFLORA Griscb. Octobrc ; forêt marécageuse, n" 3. Voeliysîaet'es. VocHYsiA GDiANENSis Aubl. — Octobrc ; forêt marécageuse, n. v. : Grignou fou ; n» 6. Iljlierîcaeêes. \iSMiA CAVEWEN8I8 Pers. — Novcmbre ; terrains déb rousses, u.v. : Mille- pertuis, n" Ao. '— 556 — Vjsmia clvanensis DC. — Novembre; terrains débroiissés, n. v.: Mille- peiluis à fouilles rousses , n ' h i . VisMiA RUFEscENS DC. viu'. SESSiLiFOLiA Pcrs, — Décembre; terrains débrouss('s; n. v. : Millepertuis; n" âg. Terns(i'4>uiiac'€>es. Laplacea semiserrata Camb. — Décembre; foiêt marécageuse; u. v. : Satiné moiré, n" /iy. Boiiiltacacées. Pachira AQUATicA Aubl. — Décembre; forêt marécageuse; u. v. : Pachirier, n" 67. S(cr<*ulîaoées. Sterculia pruriens Sch. — Octobre ; forêt de montagne ; n. v. : Bouras , n" 18. Tiliac'écs. Apeiba petoumo Aubl. — Décembre; terrains débroussés; n. v, : Bois dartre, n" 6^. !VIalpis;hlac«'cs. HiR.EA BRACTEOsà Sagot. — Novembrc ; terrains débroussés, n" 28. Riitaeres» ' TicoREA Lo.NGiFLORA DC. — Décembre; terrains débroussés, n" 69. Dioha|»4'tala«.*«'-cs« Tapira glianensis Aubl. — Octobre ; forêt de montagne, n" i5. Saplndac<'>cs. Paulmnia sph.brocarpa Juss. — Forêt de montagne, n" yS. CuPANiA LANUGiNOSA Sagot. — Décembre; forêt de montagne, n. v. : Satiné à grandes feuilles, n° 7/1. Léguiiiiueuscs» Du'tervx odoi\at\ Willd.— Octobre ; forêt marécageuse ; n. v. ; Gaïac , n" 1 9 — 557 — • VoiACAPOUA AMERiCANA Aubl. — Janvier; forêt de montagne; n. v. : Wacapou, n° 72. DicoRYMA PARAENSis Bcnth. — De'ccnibi'e ; foiêt de montagne; n..v : Angélique rouge, n° 5o. Peltogvne venosa lientli. — Octobre ; forêt de montagne ; n. v. : Bois violet , n" 1 . PiTiiEcoi.oBiuu TuAi'E/iKOLiiM Bcnlh. — Oclobrc ; foièl marJcagcuse ; n. V. : (îrignon foumaclic, n" iG. Inga stipllaris D(j. — Janvier: forèl marécageuse; n. v. : Pois sucré, n' 69. Coi>il>réc.s. lÎANAKA GDiAMiNsis Aubl. — Décembre ; forèl marécageuse, n" 58. Pa«*«*îllora«*i'«'.«». pAssii'-LoiiA i.MKiioLn L. — Décembre; marécayes; n. v. : Marilandiour, n" Oi . Cuetirhilacées. CiURAMA Sagothna. — C.ogu. — Décembre, terrains débroussés, banc à Heurs rouges, n" (li). Kiil>l. Uuroia plicata II. I'mîh. nov. s[>/^ Arbor minls cras.s's, coiiice brunnoo-ruffscnth: Fol'avvrùàHdlii , ahjmlnlti, slipiili-s iiitr(tiK'li(tlfirihi(S cujtiaque vniicilli iiilcr se ni iiniiulo jn-iiiiiiiii coiicn-s- criilibiiH, (Iciiidc plus iiiiiiusvc lir(>jrnlnnler (Uri'plls. Pclioli loni'i, hilmililer rumprcssi. Limhiis hiitceolalo-obloiififiis , ad (ipicein brcviler aciimiiKiliis, ima hdsi sinsini» jilicnla cl ciim nerm priticipali rmicmcenU' , siiperiic ('lahc); Hiibhis iinmit)' pubesrpiis. .\erm sceundnni rirrilor iH-i-i in utmque (nfi-re : ri'iii(li crebri in pagina siiperiore J'civ obs(dcli . iii infcriorc proin, unîtes, bhres niascitli terminales , ai)-'Jo fasr'caUiii. Pcdicelli p'iis serireis adjiirssis, pallide orisois ornati. l'.nli.r tiibuhs)ea)ii)wualar 5, et leur plus grande largeur se trouve au delà de leur milieu. Les anthères sont attachées au tube de la corolle par un point situé au-dessus de leur tiers inférieur. Il faut peut être rapprocher de celle plante le (juipoui ru/iifdiea Aubl, qui, entre autres différences, possède des feuilles cordées à la base. Le Cuplrana Aiiblotiana Miei's est sans doute un Duvoia , comme le fait remarquer K. Schumann [in Pflanzenfamilien, IV, 9, p. iSa); mais ses feuilles sont cordées à la base ; et si la (igiire de Miers est exacte, les éta- mines seraient basilixes. Il est probable que les fruits de foutes ces plantes sont désignés soiis le même nom de rrMario sans poils n ou f' Confiture Macaque-. iMilin, récemment, le Musée de Para a distribué sous le nom de Dtimhi inacvi>itltijll(i Iltib. une espèce voisine du l). plicala, mais qui en est bien distincte et semble également différente des plantes d'Aublet et de Miers. IsERTiA HVPOLEUGA Beuth. — Novembre; terrains débroussés, n. v, : Bois fusil, n" 2/1. IsiîP.TiA coMiiUTATA Miq. — Déccrifbre : terrains débronsssés; n. v. : Bois fusil, n" 69. pALicoir.EA cr.ocKA B. elSch. — Novembre; terrains débroussés: n. v. : Bois fusil à Heurs jaunes, n" l\ù. PALicorREA GuivNENSis Aubl. — Octobrc , terrains débroussés; n. v. : Bois fusil, n" 10. Palioouuev oLADiuFOLiA Budge. — Novembre, terrains débroussés, n. v. : Bois fusil, n° AG. PaLicocrea longiflora DC. — Décembre, terrains débroussés; n, v. : Bois fusil, n' 53. Gepii/ELis violacea Wilid. -»- Octobre, marécages, n° 23. ;i7. — 560 ~ Composées). MiKANiA scANDENS A) jllil. — Novembre, liane à fleurs blanclies, n° 35. Apoeynacécs. Tabeiw.kmontana u.xddlata Vahl. — Novembre, fleurs roses, n° 3o. Mesecihtes GUiA-NENSis Miers. — Décembre, lianes à fleurs jaunes; n" 68. Cioiitianafées. LisiANTiM s Ai.ATLs Aubl. — Janvier, marécages, n" 70. C'oiiYolviilacées. Maru'A SCANDENS Aubl., var. argentea R. "lîen. — \ariélé remanjuable par ses poils d'un blanc argenté; novembre, lianes à fleurs violcltes à duvet argen lé; marécages n" hk. S<»laiia4-«-oM. SoLANLM uii'iivLLi M L. — Oclobrc, terrains débroussés ; fleurs blanches, n" 1/1. Bi;;iioiiia«>4>fN. PiTiiRcocTENirM EciiiNVTiM K. Scb. — Janvier, marécages; liane à fleurs blanches, n" 73. CoiRAi-iA KLLviATii.is Splilg. — Décembre, maiccages, fleurs blanches, n" 56. Vo rbô II acécs. pETR.F.A MACRosTAciiYA Beulh. — Octobre ; liane à fleurs violettes, n" 5. PI|><>ra<*éoN. Pu'EU GEMCiLATiM S\v. — Oclobpe, terrains di'broussés, n" 1 1. L«»raiitlia4*ées. PiioiiADE.NDRON LATii'onuM Grisc}'. — Décendjrc, n" 55. 5()1 - Us Akouopogon yovvEiu de lAsie oriestale, PAR M"*^ Aimée Camus. Andropogon Thorelii A. Camus, nov. sp. (Arthrolophis). Pevennis. Ciihnl So-^io cm. alti, graciles, panciiiodes, iiijra nodos pithes- ccitlcs. Lamiiiœ siccando coniplicutœ , gJahrœ vcl bnsi jimhrinlfe , iiiferiores /i-6 cm. longœ, 1,5-5 mm. latœ , culmœ ( i-2) 1-2 cm. longœ, costa média siiblus pavum promiiiuln, nervis latemlibus tenuihtis siihobsoletis. Vaginœ glabrœ, striatœ, superiores elongalœ. Ligula brevis , ciliata. Spathœ propnœ angusUitœ, 7-J 0 cm. longœ , laminée rudimcnto miinitœ , demiim a racemis longe remotœ. Pedunciilus commums elongatus, longe easerlus. Racemonim aller peduncuh speciali 'i mm., aller G mm. longo. Racemi Uni, 3-3,5 cm. longi, graciles, sericeo-villosi, albi, a spatha jjwpria longe remoti, rhachi fragi- Jissima, arlicuh pedicelliqne dense vitlosi, villis albis copiosis ; articiiJi spicida scssilî breciores, lineari filiformes , surstim subincrassali , apicc subdislincte cnpulali. Sp'culœ sessiles lanceolalœ , 5 mm. longœ: gluma I'"" lanceolnta, subaciila,glabra , dorso planiuscida , 5- nervis, marginibus anguslissime infiexa , carinis ciliatis, callo brcvissimo pilis gluma dimidia brevioribus barbalo ; jpia j.,m fg^fffDig^ oblongo-lanceolata , acula, carinata, glabra ; III" prima parum brevior, hijalina, lanceolata, acuta, glabra; IV" quam W" a/3 brevior, anguslala , glabra ; arisla glabra , elongala , 12 mm. longa, rolumna quam subiila breviore. Spiculœ pedicellalœ 2,5-3 mm. longœ, muticœ, tabescentes. Laos : Kemarath (Thorel), Proche (le Y Andropogon quinhonensis A. Camus, VA. Thorelii s'ea dis- tingue surtout par : ses chaumes poilus sous les nœuds, ses spalhes propres à limbe presque nul, réduites à la gaine très longue et étroite, les articles du rachis à appendice rudimenlaire, les épillels à glume inférici:re subaiguë et non brusquement atténuée, bi-mucronulée au sommet, a dos presque plan et 5-nervée, enfin par la glumelleiuférieuredela fleur supé- rieure entière. VA. Thorelii présente aussi beaucoup de caractères communs avec Tcs- pèce américaine A. argyrœus Schult. , mais s'en difléi-encie par : ses pédon- cules spéciaux plus longs, la pubescence plus courte du rachis et des pédicelles, la glume inférieure presque plane entre les carènes, o-nervée, la glumelle inférieure de la fleur supérieure entière et non lobée. :av2 Notes srn qvelqves CvMnopoGON ooon^vns (GnAMiNÊEs:), PAR M"" Aimée Camus. 1. Srn LK8 Cy}fnoponn\ ni'uNis l'Ait IlACkiir, SOIS i,K NOM DÀ\i)ni>rt)Go\ SciinK\A\n s. M. vSl;i|)l, dans une très iniporUuile élude des GramiiR'cs à huile essen- lielle (le l'Inde el de Ceylan ', a monlré (lue VAiidropogon Scliwmnlhm de J.iniié {-■ Cfiinhop. Sriiœuaulliiis S|(.) élait la [)lanle noniiiidc par llackel '' Anihvp. Inin/for var. f>('iiniiius. llackel a léuiii comme vaiiélés sous le nom d/l. Sclitritiinllm plusunirs espèces piesenlanl entre elles les allinilés inconleslahios, mais bien dislinclcs de IVl. Hcliœnnnthus L. Je forai ici une revision de ces espèces auxquelles j'ajouterai la description de quelrpies Ci/inhoi)oj>oii nouveaux affines à ce groupe. Toutes les espèces ('tudiées ont un caractère commun important, celui d'avoir la {;lume inleiieuro des é|)illcts sess'les [)lus ou moins ailée cL munie dorsalcmeut duu sillnu étroit cl profond. (îc dernier caractère ne se trouve pas dans h s espèces démembrées de VAudropoiion Nardus L. : Cipiih. Nardm Ueudle, C. vxvamlus el coloratus Slapf, etc., ni dans les C.commu- tnlns A. Camus (-- GijmiutnlhpUa commululu Ascliers. et Sclivv.), C dhiana A. Canuis (- - Aiidmii. dislaim Neos), (,'. (iUktliii. A. Canuis (^ Andiop. (j'idtirlxt llamill.) [.es espèces de ce groupe coni'me celles du groupe du C ,V/oï//« sont [(Mlles oiloianics et renferment dos huiles essentielles. CvMiiopor.oN Martini Stapf, l.c. Androp. Martini Roxh.: Cijml). Martiniuinis Schult. ; indrnp. prirlinodi'n Ty\i\. ; I. (Inlithiiis nroiiintinis |{oyle;/1. niir- dnidcs a. Noos; Gj/nmonlliclin Mitrtini Auderss. ; .1. Sclioeninilliiis Fliick el llanh., non L. : /l. Srluvimiitlius subsp. {>eniiiuus var. frrnuiniis Ilack. ; .1. SrhirnniitliHS var. Mnrlini Honkei* '•^\ Inde (cf. Slapf, /. c). ''' Stai'i- in Ki'tv llull. ( 1906^ . p. •3()7. '-1 HicKKi. il) 1). C. Suites Prodr. , VI, Audrdpofrnnrm , p. (hh) (i (^ 'i mm. longiv . Initceointœ, acuiœ . rufescentes : gliiitia I""' oblongo-hoiceoldtii , siibacula vel subobliisa, angiisle alala, prœlcr cariiias eiiervis , in i/a infcriorc siilcata ; 11''" 7""' œquans, cnrinis auguslc marginatis ; III" quam 1'"" brevior, oblongo-lauceolata , hyalina ; IV" adliur brevior, ad i/-2 usqiie in lacinias 9 seluli formes ciliolatas fissa ; arisla lii-ià mm. longa. Spiculœ pedirellata' sine ghima /) ", lanceolalœ, 3 mm. Iniigœ: gl. /'"" dorso plana . pra'Icr rarinas ■{-.')- nervia , glahra , apice margino scaberula. Laos: Mékong, Koay (Thorel). Le C. mehongensis se disliiigne des autres espèces de ce groupe par: son inllorescence exlrêniemenl pauvre, souvont simple, à nœuds très dislunls. SCS spallies propres larges et à bords scaricux enveloppant presque coni- |)lèlement les grappes spiciforme's. les grappes en nombre n'diiit (G-S par inflorescence), dressées, courtes, roussâtres, à racln's très fragile, enfin par ses cliaunies |)oilus sous les nrruds des gaines et par ses (endles assez molles, j)araissanl vertes dans les échantillons dlierhier. (îelte espèce se rapj)roclie de VAndrop. riandestinus Nées, niais s'en dif- férencie par : sa panicule pins simple, ses faux-épis, ses spatlies propres et ses épiliels sessiles plus courts, ses épillels d* glahres sur ledos*'\ la ginme inférieure des épillets sessiles étroitement ailée, l'arête moins allongée. C. bassacensis A. Camus, nov. sp. Cnlmi o,(j<)-i m. alli , graciles, injra nodos pubcruli. Lanmia' c basi atlenuata sublineares, sctaceo-aciiminalœ , elougatœ, rigidœ , virides, scabe- vnlœ , margine scaberrimœ ; vaginœ glabrœ ; ligula membrauacen , pilis longis stipata. Panicald ùo cm. longa, priupera, ramis simplicihus. Pedunculus ' Hackfl, /. c. , a (lôcril VA. clandes/tnuK Noos comme ayant des éjnllols pédi- cellés à f[lumc inférieure poilue sur le dos et les bords, par opposition aux aulros o^poros (lu fjroupo nii.\(]uelif's il assifjnc dos épillels pédiceili's fjlabros. Je n'ai pu éhidior IM. rlandi-sliuns, mais j'ai \u, à un fort {jrossisscmmt, ciioz toutes les espèces du {jroupe, la «jlunie inférieure munie sur les bords , au moins au somnu't, df poils dresses, lonj^s de 3o-r,o fz, non visibles à l'œil nu, ni à un faible yrossisscmenl. HN\ SchueiilASyn, : Ph. (Miuilnin Lévl. in Fedde, Jtciiori , IV, |i. 3.")'i ! ) — S/erliwan. S. \\ ushan (Henry, n" 7/100). Su- / Icbnen oriental : district de Tcben-lveou-lin . ail. i,/ioo mètres (Fanges, n" 77^5). Kouy-lclieou : Ly-po ((lavaiciie. 1899; n" 2()3i', Ph. (jiviiln-ivi Lévl. !). ^uniiaii : San-chan, près Tchen-inong (Marc Mey, 1907; JJu- cloux, n" 5i48}. Var. NOTABiMs Relid. et Wils. (Syn. : Ph. notnbilis Schneid.) — Su- Icbnen oriental : district de Tcben-keou-tin (Farges). Echantillon- bien identique au type de la plante de Schneider (n" 369 de Wilson, Veitch Esped.). Je partage entièrement l'opinion de Rehder et \\ ilson, qui pensent que cette plante n'est qu'une variété à grandes et larges feuilles du Ph. Iloau- verdinnn. J'ai décrit ( Vo/. «/ys^'w/. . III p, .'JyS) sons le nom de var. hrerifolia une antre fonne différant du type par les feuilles pins courlcs, et propoi- lionncllemenl plus larges, brusquement contractées au sommet en \m petit acnmen court et à nervures secondaires moins nombreuses (7 ou 8 paires, au lien de 8 à 13); celte variété se distingue, d'autre part, du Ph. cillosn l)G. par les feuilles plus arrondie.s à la bas^' et par les styles plus longue- ment soudes inférieurempnt. Elle a été trouvée par \Vilson dan» le Hn|>eli — 571 — 02ci(lcnlal (n" loôO) cl à Sliing-slian , Chine ccnliale (n" 79'»), et par Farfies dans le district de Tchen-keou-tin (Su-lchuen oriental). Le Pli. Ih'/iiivri-diiiiiii Schncid. se disling-ue des formes glalurs ou gla- l)i'escenles du Pli. vilUmi DG. par les feuiiics plus allong-ées, moins rclrécies à la base, à nervures lalc'rales {généralement jilns nondtreuses (8 à \-î paires au lieu de 5 à 8). Les styles, le plus souvent an nombre de 3, sont tanl«jt libres jusque près de la base, tanlôl, au contraire, soudés jusque dans le voisinage du sommet, avec tous les étals intermédiaires. Les Icuilles sont glabres sur les deux faces, ou pubérulenles en dessous, principalement sur les nervures. D'après l'échantillon authentique du Pli. Cavalrriei liévl. figurant dans rilerbier du Muséum (n' iGSi de Cavalerie), il est impossible de distin- guer celte plante du Pli. Iteiiuvcrdiana. Photimà suBUMBELLiT\ Rclid. et NViis^(Syn. : Pl>. }Mn-iJolitt var. ? Sclmeid. 111. llaiidb. Laubhold:, 1, p. 711). — Hupeh : Tcliang (Henry, 1887; n" 3oo-2). Prov. de Kwang-tung (Ford, n" 69). Western Hupeh (Wilson, Veitch Exp. , n" 1000). Rehder et Wilson {PL ]]ilsoii.., I, p. 187) attribuent ce dernier numéro auPA. Beauverdiana Schneid.; mais l'échantillon figurant dans les coîlections du Muséum n'appartient certai- nement pas à cette es()èce el me semble devoir cire rapporté au PIt. siihiimhellula Rehd. et N\ ils. (ietto espèce se reconnaît facilement à ses pétioles cstrcmemcnt coin-ls, III' dépassant pas 1 ou 9 millimètres, ft à ses corymi)es paiieillores, snb- undiollilorines, à axes non ou à peine lanieux, très Ibriemenl vcrruqueux au moment de la fruclilicaliou. Une var. pjV/osrt Card. in Lecomte, ^'»^ sii-sirm. , 111, p. 079, caracté- risée par l'indorescence , les jcimes rameaux et la lace inférieure des feuilles velues a été récollée par Popow, en i883, à Fu-tschau (Chine). PiioTiMA l'ARViFouA Schucid. — Westeru Hupeh O^ilsou. 1900; Veitch Exped., n' 1001). Kouy-tcheou : Pin-fo (Cavalerie et Forlunat, 1903: n" 1392), et sans indication de locahté (Cavalerie. 1908; ir i3o3;. Su-lchuen orientai : district de Tchen-keou-lin (Fargos). Voisine de la précédente, cette espèce en diifère par ses feuilles, plus petites et surtout plus étroites, et par ses fleurs, plus petites égaiemeut, encore moins nombreuses et portées sur des pédicelles très grêles et beaucoup plus longs. — 572 FionAisoss DAys les Serres du s^ mai av -jo juin, PAR M. D. Bois. Monocot;» Icdunes. Alw rovwmtata Tofl.; Aiiffra'ciuH ilisticliiim Liudl. ; Aregclia concentrica Mez; Billbergia x Windti Hort. (= vittalo- niitans)', Bulbopinjllinn Amhrsoni Kurz; — cnisHipes Hook. f. ; — rujhium Pichb. f. ; Cochlioda Hangitinm Benlh. : Cœlofnjnc spmosa Lindl. , var. major: (']l\)ri\}('(hum sclUgcnim Veitch ; Dciidrohiiim sirperbum Rchb. f. , var. gifrdiilcutn : — trniiiiiale Par. et Rchb. f. ; Epidnidriim aspenim Lindl. ; Gnsteria carnintn Haw. ; llairnrlhia subrigida Baker; Karalas ('^nrolinœ Antoine: — clihrostirla Baker ; Listroslacliys vesiroln Rchb. f. : Pkiirothnllis ciineijhlia Cogn. , var. atroi'ttbens ; Ucstrepia maciilata Lindl.; TiUnmhia coarclata Giiiies {bryoides Griseb); Tillandsia fasciculata S wartz : Vellozia candida Mikan. Dicotj^lédones. Acah/phn insiilana MueU.-Arg. var.? ((niiHaumin determ.); Ardiaia liirida Bhime (Guillanmin délenn.); lioivheiia IriphiiUa Harv. ; Camptosema eiythrinoides Benth.; (larissa Ardiiina Lamk.; (]cropegia gemmifern K. Sclium.; — jtiiirea Roxb. : (Ibilituilhiis olvaccuH Burch.; (Aavija iulcgrijolia Mart. ; Eclmcria setosn Rose et Pnrpus'''; Enlelea nrborescens R. Br. ; Eranlhemmn cinnabnrinnm ^ValI•, - — veliiliiiitin Ilort. ; Euphoibia clandestiiia Jacq. ; — spinosa \i. ; Ffijoa Sclloviana Berg. ; Glycosiiiis cochinchinensis Pierre '" ; (iipnnoHlacInpnn Tlurailesii T. Andcr. (R. Benoit déterm.); Haiiu'lia jjnlelis Jacq. ; <') Première floraison au Muséum qui a reçu la plante en 1918 tic M. Pu- teaux, rorrespondant du Musinim à Versailles. L'espèce a été décrite eh h)io. '■^) Cette plante, donnée en 1906 par Van den Heede sous le nom de Glycos^ mis pleiogjine Hort. ex Gentil {Catalogue de plantes cultivées dans les serres du Jardin botanique de Bruxelles, 1907, p. 92), n'est certainement qu'une des très nombreuses formes du Glycnsinis rochiitchinensis (Lonreiro) l'ierrc = G. penla- pliylin Correa (Guillaumin délerm.). 573 Uoffmannia Gliirshi-egltlii Hcnisl. ; — vitlata Horl.; Jusùàa Belo)iica L. ; Mdiiiliot palnuila Mucll.-Aig'. ; Mcsembnjnnthemiim bai-bntiim L. ; — ecliinatmn Ail. ; — flonbundumUv.w.; — Inigiiifoniic h. ; — acopigcr llaw.; Peperomia rescdœ/hm Lind. ; Psoralca glandulosa L.; Wiipsalis pentaplera Pfeilî. ; Satria rutlluns Gair. ; Sclanus (Jeppiidciis Orte^o-. , var. ovala (Guillauinin dëlerm.); Snlcro.rijlon Inenne L. ; Solanuiu fasùgiatum Willd. : S.oplidnin rotunda Loiir. . \ai". siirri- viibi-(i ; Thcopliidsta (niicrivana L. (Guillau- niin dotci'ii!. ). MlSÉlM. XXVI. 38 — r)7/( — Li.s i:si>i:(:i:s Cl i.rn ih:f^ i>i cemu: lyi.sTiiusTAcin s ( On(:iiiihi(:î:i:s-S i itc i \ riiicics ) , TAU M. A. GlII-LAUMfX. I.c gcMi'o Lishv.sldrhiis Reiclil). conipreiul nclncllement plus de 70 os- pcccs : la luajeiiro partie apparlicniioiit à rArri<|ue tropicale: on en connnit 9 clans le |)ays de l'inion SuLl-africaine, k à Tile Maniice, -2 à la Réunion, 1 aux (lomores, 1 à Madagascar. Il a éié longtemps confondu avec le genre \iij>r(eciim Bory, mais il s'en dislingue : 1 " Par les -i pollinies portées par 2 stylets séparés quoique rapprochés à la base: 9" Par lu roblelluni ci) saillie et non concave. Ces plantes demandent à élre cultivf-es dans les serres chaudes cl réussissent bien en p&niers ou sur morceaux de hois. Les espèces cultivées sont les suivanles : 1. /,. nsh(iHlensl.s Reichb.f. — Originaire de la (lold CoasI cl du Congo belge, a lleuri pour la première fois en iHA3 chez Loddige.s. élait cultivée à Ke\\ eu 1 S()() cl eu 1 f)o3. Û. L. arniiilK Reichb. 1. — Originaire du Cap, du Natal cl du Trans- naal et non du Cameroun comme on l'a dit à tort, introduit en Angleterre par Veitch en iBiM. Var. Sodinii Reichb. f. — ^ Oi'iginaire de ri'>l africain, introduit chez Veitch ])ar Seden en 1878. 3. L. hidt'iis Rolfo. — Originaire du Sierra Leone, de la Cold Coast et du Cameroun, introduit en i8()(| de Vieux Calabar à Kcw par llollaiid, a lleuri pour la première fois en 1900. /(. L. h'mlovla Rolfe. — Originaire du Lmjjos et peut-èlre aussi du Congo, introduit à Kcu en iSc).'! par Mac iNair, cultivée en 1()1îî par Mausell et lialchei'. T), L. hnirlcosii Ptolfe. — - Originaire île la lléiuiiou et de Maurice, introduit de Pile Maurice à kew eu 1897 piir \\ . Scott, a lleuri pour la première lois eu 1909. — 575 — G. L. Broiriiii |»oHi\ — Orig'inaiic de lUgouda, iiilroduîl au jardin de Glasnevin, y a lleuri en iQiS. 7. L. caïukiia Reicld). f. — Oiigiiiairc du Sierra Leone, do la Nigeria et du Gabon, inlroduit eu Anolelerre par Loddigcs en i834, cultivé à Glasnevin en 1909, a lleuri à Kew en igoS et 1912 cl chez iVlcasures eu 190G. 8. /.. cppJidlolOi Reichb. f. — Oi'i}^ inaire de l'Afrique tropicale occiden- tale, cultivé eu 1872 chez ^\ ilsou Sauuders. 9. /.. ClKtilliiaiia Reichb. f. — Originaire de la Guinée, du Lagos, de la Nigeria, du Cameroun, du Gabon, du Congo français, de rOubanghi cl du Congo belge, a fleuri au Muséum en i858, rapportée de la Nig-eria par Mann à Kew; n'y a pas lleuri, réintroduite de la même région par Du Chaillu, a lleuri à Kew en 18GG, y était encore cultivée en 1900. 10. L. ckndesllua Rolfe. — Oj'iginaire du Sierra T.eoue, cultivée chez Loddiges et chez Makoy, en i85o, au Muséum en i85o et i85i, chez Pescatore en i85i. 11. L. dactijlocerns Reichb. f. — Oiiginaire de la Guinée, du Came- roun et de l'Angola , introduit de la Guinée au Muséum par Caille vers 1906 et en 191 2, y a fleuri en 1908. 12. L. fimhridla Rolfe. — Originaire de l'Uganda, introduit à Kew par Mahon, y a fleuri en 190G. 13. L. Jloribuuda Rolfe. — Originaire de TLlganda, envoyé à Kew en 1910 par le Dépai'tement de l'Agriculture, a fleuri en 1917- l-'i. L. JoiTipatii Kri'inz. — Originaire du Cameroun, introduite à Kew en 190-2, y a fleuri en 1900. 1900, 1912, 1916, cultivée par Douglas en i{)o8, par Lawrence en 1909, par Sander en 1918. 15. L. fragratiùsHima Reichb. f. — Originsire du Congo et de l'Angola, cultivée, parait-il, en i865. 16. L, gahonemis Rolfe. — Origiuaiie du Gabon, cultivé au Muâéuni en 18 G. 17. L. glomemta Rolfe. — Originaire du Sierra Leone, a fleuri peur la [u'eniière fois chez Lenily en i88[), introduit, dit- on, chez Sander par S, Schioder. 38; — 57G — 18. L. hamuta Rolle. — Originaire du Lagos, envoyé à Kew par T. Martin, y a fleuri en 1900. 19. L. llookcri i\oife. — Originaire du Cameroun, introduit de la Guinée au Muséum en 1918 par Caille. 20. L. iclincumona Reiclib. f. — Originaire de la Nigeria et du Congo ht'lge, introduit par J. Day et par J. O'Brien, a fleuri pour la première fois en 1887, cultivé à Kew en 189G et chez Sander en 1898. 21. L. iinbn'cala Rolfc. — Oiiginaire de la Gold Goast, envoyéà Kew eu 1907, y a fleuri en 1910. 22. L. khuhiiina de \> illd. — Originaire du Congo belge, a fleuri pour la première fois à Laeken en 1900, cultivé chez Lawrence en 1908. 23. L. Mcllciiiœ Kriinz. — Originaire du Cameroun, rapportée par Braun, cultivée en 1889 au jardin botanique de Berlin et de Hcrrcn- hausen. 2i. L. monoduii Reichb. f. — Oi'iginaire du Gabon, introduit à Paris chez Pcscalore et au Muséum en i85i, y a fleuri en 1862, cultivé à Kew en 189G. 25. L. Monle'n-œ Reichb. f. — Originaire thi Libéiia, du Lagos, du Caujerouu, du Congo belge el de l'Angola, cultivé par Sander en 189-^, envoyé de Vieux Calabar à Kew par llolland, introduit de Libéiia par Christy en 1 898. 26. L. (/Ihiciiidiiiiin Roife. — Originaire de l'Uganda el peut-être du Congo, cultivé chez Sander en 1892 el chez Bergiieim en 1912. 27. L. \)cUi(ci(la Reichb. f. — Oiiginaire de la Guinée, du Sierra Leone, du Lagos, delà ^igel•ia. du Cameroun, du Congo français el du Congo belge, introduit par Loddiges chez qui elle a fleuri pour la pre- mière fois en 18^2, cultivé chez Lawrence en 1896, à Kew en 1896, chez de Furslenbeig à H iigenpoel (Allemagne), existait au Muséum en 191^1. 28. L. Pi'sadoreiDia S. Moore — Oiiginaire de l'ile Maurice el de la Réunion, introduit de la Réunion chez Pescatore en 18/19. 29. L. pevliisa Reichb. f. — Originaire du Sierra Leone, du Lagos, de la Nigei'ia, du Cameroun et du Congo français, inti'oddit eu Angleterre |)nr Loddiges dès i83G, envoyé par Jackson, de Kiug.slou Nursery, à Kew, y a fleuri en 180/1, y était encore cultivée en 189O ainsi que chez Lawrence < — 577 — envoyée par le P. Trilles à Rolland-Gosselin chez qui elle a fleuri en 1^97, inlrodiiile par Pobéguin au Muséum en 1910, y a Henri en 1920, 30. L. vingois Reiclib. f. — Orifjinaire du Cianiemun; cultivé à Neu- scliœnber«r près Berlin, y a lleuri en 1878. .'51. L. siihiiltiid Heiclih. f. — Originaire du Sierra Leone, de la Nige- ria, de Fernando Po, des Congo français et belge; introduit par Loddigcs en i836, a fleuri à Kew en 1898. H semble que celle plante ait été cul- tivée à Kew avant i85o, un pied en aurait été envoyé de Kew au Muséum en i85o. 32. L. vandfcforniis Kriinz. — Originaire du Cameroun , introduite à Dallicm, y a fleuri en 1908. 33. L. vesicata Reichb. f. — Originaire de la Guinée, de la Gold Coast, de la Nigeria, du Cameroun, de Fernando Po et du Congo belge; intio- duit en Angleterre par Loddiges en i8/i3, cultivé depuis à Kew, chez Sander et chez Bull, envoyée par Pobéguin de la Guinée au Muséum, où elle a fleuri en 1909 et 1990. V\. L. IVIujU'i Reichb. f, — Originaire de l'Uganda et du Mozambique, introduit delFganda chez Lawrence en 1908. Sur ces 3/i espèces, il est bon de rappeler c^u'on est redevable au Mu- séum delà première introduction en Europe des L. ChaUluaiui , dachjlo- cenis, gahommis et Hoohen. PRINCIPALES nÉFÉRENCES. J. CosTANTiN, Les Orchidées cultivées ( 191 1 ) , p. 5i-.5/i. RoLFE in T. DïER, Flora of tropical Africn, VII (1897), p, 150-169. — Flora capensis , \"3 (1912), p. 7 '1 . Bakku, Flora of Mauritius and ihe Seychelles (1877), p. 353-.355. FiNKT in Bulletin de In Société botanique de France (1 907), mémoire 9, p. 48-50. — Orchid. Bevieiv (dopuis 1893). — r>78 Note mt! /. i ciltire e.\ plein Ain de qi.elqves Eiiretia fcT fir. L histoire des espèces horticoles de ce (,EV/IK, PAR MM. 0. Caille et H. Poisson. Le genre Eliietia L. "\ tle la famille des Bonaginées cl de la Iribu des Eliretiées, est représenté dans les rég-ions interUopicales de l'ancien et du nouveau monde par environ 80 espèces de plantes arborescentes ou arhus- lives. (iCS végétaux sont presque partout des plantes montagnardes se dé- veloppant vers 1,000 mètres d'altitude pour atteindre dans certains habitais cl chez certaines espèces jusqu'à 3, 000 mètres *''. Ce genre, par ses car- pelles cohérents, établit un terme de passage aux genres Cordia cl Uciio- Iropiniii. Le style est terminal, divisé plus ou moins en deux branches et non en (pialre, comme dans les (lordia. Le fruit est une drupe. On a introduit dans les cullures jusqu'à ce jour les espèces suivantes : I. Kspt'ces bien connues. \ . EHRETtA AcujiiNATA R. Br. ' . — Introduite dans les cullures, du Ben- p-ale en i8!>o et des Indes Orientales en iSaS. Originaire du Tonkin, de la Cochinchine, du Laos, dellaïnan, du .lapon " , de la Chine et de riride anglaise ' , elle .se développe également dans TAuslralie du Sud '"*. Elle 0) Dédié à un liotanlslc du duché de Bade, G, I). Eiihkt ( 1708-1770). (■2) Vlilnditi waniiplnilla Wall., h plus communément (iillivéc en plein air, est une espèce chinoise que l'on n-nconlrc jiis(ju'à :?.oo(> inéircs dans les vallées rnclieuscs du nord de la Chine. '' D.C. Prodome 1\, p.5o3. " W Matsumuro, revu par Yalabé. Nomenclature o( Japancse Planls (oiiviajjecn latin, japonais et chinois), p. 71 , Tôkyi, ]«8^i , nom japonais nCliishianoki'î (sous ](>. nom iVE. serruin Roxh). ■ Ex. : G.vciNKP.viN ot GoiiBCiiET, iii Lkcomtk, Flore j'/Micrah; de Tlndo- Chine, l. IV, fasc. 9, p. aofl. t" \V. Dallimon, dans le Kcœ Ruileliii (1918, n" G, p. 9i3), sous la rubrique "Ci'ilar ]|W/sn, passe on revue les bois (pu ont été appelés rrCJ'drpR-n et apparte- nant à di\ erses familles. En ce ([ui concerne YE. acuwinuUi R. Br. , elle est appe- lée trBrown Cedar». Mention est faite, dit l'autour, de cel arbre dans Bailey en 188G "Calalojrxc lien bnix du Queemiuud-n , p. 60. Elle est décrite comme un petit — 579 — est cultivée à l'Ecole de Botanique du Muséum dspuis i885 ^-^ où elle a été introduite sous le nom d7i. serrata l\oxl> ' . Celte espèce", qui est cultivée souvent eu orangei'ie ou en serre tempérée, peut très liien être cultivée dans les jardins. Celle du Muséum est un licl arbuste de 5 à (> mètres de liaul, cultivé en pleine terre et qui épanouit chaque aimée ses llcurs blanches, et peut devenir arborescent '^'. C'est vraisemblablement à cette espèce que l'on doit ra|)poitcr une plante actuellement cultivée dans les Serres du Muséum sous le nom d'E. arahini. Lu culture de celte plante remonte. fort loin, puisqu'on la trouve mentionnée sans origine ni nom d'envoyeur sur le catalogue des Serres de i85o ''"'. En tous cas, elle ne ressemble à aucune des espèces afri- caines de ce genre, ni aux espèces des genres voisins. 2. Ehretia ellipticaD.C.'''. — Celle plante est cultivée en pot, à l'Ecole de Botanique du Muséum, depuis le 5 août 1909. On la met eu |)lein air à partir du mois de mai et on la rentre dans l'Orangerie en hiver. Elle ai'bri' Iiabitanl los Itords des petits cours d'eau du sud du Oueensland, do iaNou- Nclle-Gailcs du Sud et de Victoria. — Maideii. in « ilsefiild ^alire Plants oj'. ïustralier' , |). /lai, dit que cet arbre atteint de ao à 3o pieds de haut et fournit un bois brun clair à grain grossier, facile à travailler et ressemblant beaucoup à l'orme d'Anglrterre. ' H existe dans la rolleclion de graines du Laboratoire un sacliet de graines venant de M. Bauclier. Inde. i885, et un antre de M. Henri Cayeux, jardinier en chef de i'i'Aole Polytechniriue do Lisbonne, qui envoya au Service, le i5 sep- tenibre 189'!, trois quarts de litre de j;rainos sous le nom d'/T. serrala Ro.xb. donl on lit trois lots, un pour les pépinières, un pour la graineterie, un pour la collec- lion et les distributions (Archives du Laboratoire de culture. — Registre d'<'ntrée iScj^i, fol. 3/1 a). Celle espèce a été cultivée d'ailleurs autrefois eu plein air à l'Ivole de bota- nique (voir CalaldguH planlavuiii Iloiii lUilamci l'arisieiifiiH, Antumno i8S^i, p. 1 18, el sup|)léinent. — Archi>es du Laboratoire de Culture, H. m-i 1 ). 11 y avait !") plantes venant du .lapon. - C'est le terme le plus connu dos horticulteurs. Du refte, d'après les échan- lillons (|ue nous avons consullés, il semblerait que le type faerratim s'appli([ue à lies plantes moins dentées et acuminées que l'espèce proprement dite. H est vrai (pie, dans ce genre, l'appareil foliaire varie tellement que l'on ne peut tabler sur des caractères de celte sorle. ''- \o\v Revue HorlifoU , iti avril 1 () 1 '1 . p. 17.3, rarticlc de M. Pinelle sur !'/•;. iHarrophtfJla AVall. ; l'auteur signale (pi'au .laidin des Plantes de Toulouse il existe un fort bel exemplaire de l'/s. acimiuKila H. Br. ' J^c nom spécilique avnbicti ne figure pas sur limier korensis el n'est pas représenté dans filerbier du Muséum; le nom seul ligure ilnn-^ le catalogue de i8.")0 (Archives du Laboratoire de Culture H. L 07 ). •" D. C. in Prod. I\,p. 5o3. ^ 580 — a élë donnée en planle, vivante en 1902 parle Service des Serres ^''. La patrie de cette espèce est le Mexiqnc et le Texas '--K 3. EiiRETiA L.Evis Roxb. -. — Introduite en 1795 des Indes Orientales (sous le nom d'^". aspcm Willd ) , puis eu 1 8 1 G , cette plante existe au Laos , en Cochinchine, dans l'Inde anglaise C' et en Australie. C'est une espèce de serre chaude, en culture aux serres du Muséum *'''. li. EiiRETiA MACRopnvLLA Wall ' . — C'cst l'espcce du genre la plus ré- pandue dans les cultures ' . Elle existe depuis 1895 dans l'Ecole de Bota- nique du Muséum, où elle fut introduite par g'raines du Jardin Botanique de Tôkyô "'. Cette plante existe au Tonkin, au Laos, eu Chine (Hupeh, Su-Tchuen, Yunnan), dans Tlnde anglaise, à Hong Kong, à Formose. On la rencontre dans les vallées rocheuses à partir de 1,000 mètres jusqu'à 3,000 mètres '" , Dans les jardins d'Europe, elle résiste bien aux hivers et (') Ikgistrc (le sortie des Serres du 20 mars 1898 au 12 avril 1902, p. /i()3 (Remise par les Serres à rÉcolc de Bolani(iuo) [Ardiives du Laboratoire de Cul- ture, H. 111. 21 |. (■^■' Celte cspùce est ropréscnlôe dans i'llorl)ier du Muséum par des exemplaires de Pringle (Mexique, Étal de San Luis de Polosi), de Lindlieimcr, d'Hellor, (Texas), Collections Asa Gray et Borlandier. <■'' William Roviïino, IManlsofllie coasl ofCoromandcl , 1795, L y. fia, t. .^)(). Syi. (Tuapcra VVildciiow, IMiytograpIiia, 179't, p. ^i- H ne l'aul pas confondre celle es- pèce avec li Imvis Sielj;'r ia D. C. IVod. \\, p. .")o5, qui est E. conjuiboHu Boj. [Horlus Mauriiimus 1887, p. 230 {iiouici,) et I). C. Prod. IX, p. 5o5, qui in- (licpio celte dernière comme originaire des Comon's cl de Nosy-lîè (Pcrvillé, 3 19 , — llcrliier du Miisi'um) et autres localilés de Madagascar. Le Rév. Baron, dans son KÙimpriullum ih plantes malfracbesn (m Rficue de Mailagascar, 7° année, n" 9, 10 septembre 1905, p. a^G) , donne les indications suivantes: Arbuste, fleurit en juin dans les pays découverts de io cote N. 0. et aux Comores. ' Ex. : Gagnkpain et CouncuET, ?« Lecomte, Flore do riiido Ciiine, lac. cit., p. 210 à 9 19, fig. 2 5. W Reçu des graines du Jaivliii botanique de Palerme, le 21 avril 190^ (Re- gistre d'entrée de la culture 190^, l. 2, fol. 161). '" VVallicii in RoMiiinu, Flurn Inilica, éd. Carrey, II, p. 3^3, non mncriiphnHa Baker in KfwlUilL, 1891 , p. 9Ç). (Afrique trop, or.), qui est synonyme de /Mm' Baker in Jown. Vwl.. \X\ilI, 189.^), p. 88, et Kcw liull., 189^1, p. 29. ' Voir l'article de M. Piuelle consacré à cette espèce dans la Revue llorlicole du iC) avril 191^, p. 173 à i7(') et tig. 5o à .^)i ). L'auteur .signale le bel exem- plaire de i'Kcole d'Horlicullure de Saint-Mandé, introduit par .graines du Su- Tcbuen par le R. P. Farges en 189G. " Collection de graines du Laboratoire de Cullure n° ^98. un sacbet avec iiiscriplion en japonais au reclo. ( Registre d'entrée de la cullure, 1" juillet 1895, vol. IH, fol. 9/12). "' Voir. ]tiiui' |iliis nnq'Ies détails : P/^'/(/((^ lL//.so//(Vn(('((', vol. III, pars 2 , p. 303. — 581 — on la voit à l'état d'arbre ou d'arbuste. A l'Ecole de Botanique, elle reste en place, mais est recouverte d'un coffre à cliàssis, l'iiiver; elle est en liés bon état acluellement, quoique ayant souffert quelque peu des hivers de 1917 et 1918. Elle se trouvait en effet dans de mauvaises conditions climatériques, privée de soleil l'après-midi. 11 existe également à l'Ecole de Botanique du Muséum , et cultivée com- plètement en plein aii', une forme, nous n'osons en faire une variété, de 1'^. macrophi/Ua \\all; ceslVE. Dichsoni Hance ''' qui est un petit arbre à port régulier un peu différent du précédent, très oi4iemeulal, à fût dressé et reclilignc. Il vit depuis fort longtemps en pleine terre et a résisté fort bien aux plus durs hivers; il lleurit en juin. Enfm il existe aux Serres un Ehrctia appelé speciosa, nom qui ne figure nulle part et qui n'est peut-être autre que le inot nspecies-n mal écrit; nous pensons qu'il peut se rapporter au macroplujlla Wall, dont il est très voisin , sinon identique. 5. EimETiA PETiOLARis Lam. ^^'. — Introduite de la Réunion sous le nom de laxa Jacq. en 1826. Paraît assez rare dans celte île, car Jacob de Cor- demoy [Flore de la Réunion, p. ^79) en dit ceci : Espèce de Maurice, ar- borescente, signalée à la Réunion par Baker [Flora Maurilius and Seij- chellcs, p. 201). ffJe ne l'ai jamais rencontrée^. Rare dans les cultures. 6. Ehretia Tinifolia L. "'. — Plante de serre tempérée, introduite des A ntilles en 178^1. Cultivée à l'Ecole de Botanique en pot; placée en plein air à partir du mois de mai et rentrée en orangerie l'hiver. Il existe de nombreux exemplaires de cette espèce dans l'Herbier du Muséum pro- venant de Cuba, de la Jamaïque, de Saint-Domingue, etc.. — DiELs : Die Fiora voii conlrai Ciiina , 1901 , p. 5/i5, cl les nomLreux exem- plaires de A. Henry, du R. P. Farges, etc., dans l'Herbier du Muséum. (') F. Hance, Maiiipiilus Plaiitaiitm novantm pottissimc chinenshiin m Annales Sciences naturelles, série IV, vol. XVIII, i8G3, p. a ai. (-' Lamarck, Dictionnaire, 1,1788, p. 207,01 D.C.Prodr. IX, 5oi. — Provenance : Ile aux Tonneliers, près Maurice (Bory de Saint-Vincent, voir I, p. 170. Maurice, lieux incultes et lisières clos forêts, revue et relpouvée dans ies mêmes habitais par Commerson (BojEiî, Horlus Mauritianus , p. 236). Echantillons d'herbier (Herbier du Muséum). Nom vulgaire à Maurice : «Bois lîetel». W Linné, Amoenilales academicae , 17A9, t. V, p. 595. — Elle est depuis longtemps cultivée au Muséum , car elle ligure dans le catalogue des Serre^^KT i85o. tf^ 582 -- 11. Espt'cps cullivépu autrefois et mtr Icsffurllcs nous iir possédons que (les vcuseigueiiienls incomplels. a. EiiRKTiv lîL'xii'Oi.iA Roxb. ' — ( lelte espèce a été cnvoyëc en j^raines par M. Priidlionime, de Java, en i<)oo , au Service de la Culture du Mu- séum, elle semis a été eflecluf' aux Serres sans résullat posilit". La patrie de celte plante est le (laudjodge, la Cocliindiine, TAnnani, le Tonkin, les Philippines, Java, etc. ' . h. EiiRETUMiCROCARPATenore. — Celte espèce, doiil l'iiabilal est inconnu, ligure sur Vliidea; seminuui de Naples en i833 , n° /|6, et nous ne la rap- pelons ici que pour mémoire. c. EiiRETiA VIOI.ACEA Kunlli. — Cette espèce de TAfiicpie australe a ligure dans Vliule.r .u'iniuuiii de Berlin en i8'i6, n° \a. Citée pour mémoire. d. Ehretia Wallichiana Hook liis el Tlioms ' . — Espèce de Pllymalaya , du Sikkini, du Pénang et du Népaul, a élé introduite en i85(). C'est une espèce montagnarde vivant entre i,5oo el «.î.ooo mètres. Elle a été en- voyée en graines aux Serres du Muséum j)ar le .lardin Bolanitjue de (^ial- culta ^' . Elle ne s'y est pas développée et est rare dans les cultures. On en a de très beaux exemplaires secs dans l'Herbier du Muséum. III. EspiTes HOU suffisamment connues. Ehrktia sp.? — Cultivée dans les Serres du Muséum sous le nom {Yal- teniifolins, nom cpii n'existe ni dans les Indej- de Kew, ni dans lllerbicr du (" R()\si!unc, PI. Coroinand.. I. 'ii , t. 7)-;. Provonanco : Coromandcl ot Malai- sic. ho sachet /|<)Ç)8 porte i'iiuUcaliDU suivanlo : .lava, M. l'rudhoiiiinc, i()(iii, n" 1^53. Or, si Ton consulte le rcjfislio d'onlnM' au folio '.\i')^ de i()()(i, on voit : M. Priidliommo, Iiispcelcur de rAjjiiciillnn' à Madagascar, a aji^orlé, io i i sep- tembre 1900, trois caisses ouvertes et déposées au Laboratoire ( Rc{][islre i()ii(i, vol. 4). Le livre d'entrée des plantes el {aminés de la môme époque repiodiiil idenlirpienient ces rcnsoifinemenls (Archives du Laboratoire de Culture. Re,rpslre d'enlréc des planles et jjraines, 1900-J901 , H. I-SC)). Or, à l'intérieur du sacliet de collection, s'en trouvent doux anlns, l'un sans autre indication (|ue les noms pénéri<|ues et spécifi(|ues cl la notice rsemcn, l'autre portant le n" «8 (rréservé'i el provenant du .lardin bolaniipie de Cevian. (-' Ga(;xepai.n et GoinciiKT, in Lkcomtk , FI. Indo-Gliiue, loc cil., p. aoO. W HooK fds cl TuoMs, ex. Gamble List Trocs Daycel 69 et FI. Brit. Ind. 1 'ilL W Jardin I5ot. Calcutta. Livre d'enlrée fol. ."^'ii). i5 orlohre 1900. — 583 — Muséum , c'est une |»lanlo doul nous ovons l'appareil vJfjvlalifel qui no peut faire l'objet d'une description. L'orifjinc et la patrie de cet échantillon nous sont inconnus. Elle parait se rapprocher de ÏE, lo)if>iJlora Champ., espèce chinoise. Les Elivelia étant pour la plupart des plantes de montag-^ie, il est inté- ressant de les liiirc connaître, car on peut essayer de les acclimater dans nos pays '''. Ces plantes se reproduisent par graines ou par boutures dans le sable sous cloche, en serre, ou encore par boutures herbacées sous châssis en plein soleil, et, quand elles sont assez fortes, on peut tenter la culture en plein air. Elles préfèrent un sol composé de terre franciie sableuse, mais se développent aussi très bien dans une bonne terre arable. O Nous nous faisons un agréable devoir de^signaler ici les travaux de M. Dode, en cours de publication par k's soins de ia Société d'Acclimatation, et intitulés : Considérations générales sur i'acclimalion des arbres et arbustes et les hivers ri- goureux. Essaiset résultats d'acclinialation de végétaux ligneux dans le centre de la France, in Revue iVHistoirc naturelle appliquée, 1920 , n"' 3-4 et 5-6. L'auteur y montre l'intérêt qu'il y a à planter des arbres ornementaux et inté- ressants de préférence à des végétaux communs. 584 — Les Batillauia BEysoN DUS TERIiAISS TeRTI AIRES DU liASSiy DE J^ARIS (Suite), PAR M, RkNÉ ChARPIAT. Sparnacien. Balillaria goninpliora a donné deux formes spai-naciennes : BalUlana ttirbiuoules Desli. ; Bdillhrin Fischeiù Desh. Batillaria turbinoides Desh. II n'y a rien de particulier à dire sur ses premiers tours; ils sont iden- tiques à ceux de Bat. {jùmopliDra , c'esl-i-dire carénés à leur tiers antérieur et ornés, dans leur déclivilé postérieure, d'abord de deux, puis de trois cordonnets lisses. Vers le 6" tour, ces cordonnets sont soulevés par treize, tpiatorze côtes saillantes; la coquille ressemble alors à BaL Biniiconli , mais, à mesure qu'elle s'accroît, ses côtes se multiplient, deviennent noduleuses, puis se résorbent {»raduellement à leur partie antérieure, si bien que, sur les deux derniers tours, elles n'ondulent pbis que les deux cm'donncts moyen et postérieur. L'évolution des cordonnets est inverse de celle des côtes : ils accusent de plus en jdus leur relief, se déplacent un peu dans la partie antérieure de ia surface des tours, laissant entre le cordonnet posléi'ieur et la suture une rampe excavée, comme dans liai, p^oniophora. Sur la plupart des individus naît, vers le 8° tour, un k" cordonnet postérieur au cordonnet primitif, et qui vient border la rampe. Sur les indi- vidus bien conservés, on aperçoit de très petits bourrelets inlerraédiaii'es qui donnent à la surface de la cocpiille un aspect finement strié. La base est circonscrite par deux bourrelets que rendent onduleux les 585 — stries d'accroissement, cl est ornée, comme dans les espèces thanétiennes, de trois ou quatre bourrelets concentriques, plus petits. On peut distinguer plusieurs variétés de cette espèce : Bat. turbinoides var. A. Dans la première, que je décrirai sous le nom de variété A, rornemcn- lation reste typique jusqu'au 10° tour; puis les côtes disparaissent tota- lement sur les deux derniers tours, ne laissant comme témoin de leur existence qu'une vingtaine de granulations sur le cordonnet postérieur. Ll Bat. turbinoides var. B. Dans la vm-iété B, le cordoimcît moyen disparaît vers le 7" tour, puis sur les tours suivants; le cordonnet antérieur, au lieu de croître, reste sla- tionnaire, tandis que le cordonnet postérieur croît et se découpe en 18- 20 épines assez aiguës. Bat. turbinoides var. C. Dans la variélé C, les différences avec le type s'accusent dès le 4'-5° tour. Les trois cordonnets existent, mais l'antérieur et le moyen seuls sont bien développés; le cordonnet postérieur est réduit à une rangée de petites granulations; il disparaîtra quelques tours plus haut. L'ornementation longitudinale est peu développée. Les côtes , au nombre de 1 5 ou 16, on- dulent d'abord les deux bourrelets subsistants, puis elles se résorbent à leur partie antérieure , découpant le cordonnet postérieur en granulations , tandis qu'elles forment avec le cordon postérieur une couronne d'épines aiguës. Dans cette variété, le 4° cordonnet postérieur n'existe pas; la rampe excavée occupe la moitié des tours de spire et, de ce fait, la coquille con- serve, même dans l'âge adulte, un aspect imbriqué caractéristique. Bat. turbinoides var. Stueri Cossmann. Eulin il existe une â' variété que M. Cossmann a décrite sous le nom de Balillaria Stueri. Ses premiers tours sont identiques à notre variété G; mais, dans Bat. Stueri, l'ornementation longitudinale disparaît à peu près totalement au f-S° tour. Sur les tours adultes, les cordons antérieur et moyen, qui seuls ont subsisté, sont élevés, saillants et presque lisses. 580 — Bat. FisciiKRi Dcsli. Les seuls individus que j'en possède viennent de Pourcij. ffElle a de l"analogie avec Hnt. ffouiophomv, écrivait Dcsliaxes dans son 2" ouvrage, page 1 55. Ses premiers tours ont , en elTel, la même ornemen- lalion. An 5' tour, celle-ci consiste en trois cordonnets minces, peu sail- lants, traversés par i3-i/j côtes épaisses, élevées en forme d'accent cir- conflexe. Au tour suivant, comme dans liât, (rouiopliora , aux inlerscclions de cliaquo côte avec les trois cordonnets naissent trois tubercules; mais, dans celle espèce sparnacienno, les deux tubercules antérieurs sont gros, soudés par leiu- base, tandis que le tubercule postérieur est plus petit et bien détacbé des autres. Le profd des tours rappelle celui de Bal. goiiio- phovn : leur partie antérieure, limitée par le cordon moyru, est convexe; leur partie anlérieure, limitée par le cordon postérieur, est concave. L'évolution de romemenlalion est ensuite 1res curieuse. Les deux gra- nulations antérieure et moyenne se rapprocbent de plus en plus, tinissenl j)ar se souder, donnant missaiice à une seule ligne de gros tubercules arrondis, béiuispliéri(|ues, qui se louclicnl. Les tui)ercules postérieurs croissent et atteignent bientôt la taille, la Tonne et la dis|iosition des tubercules antérieurs. Les derniers lours sont aloi-s armés de deux rangées de i5 à lO de ces gros luberctdes. rangées situées, l'une sur le bord antérieur, l'autre sur le bord postérieur de la surface de ces derniers lours. La base est limitée par deux cordons larges, saillants, découpés en gra- nulitions moins forles que les luberculrs; elle est ornée de quelques bour- relets concentriques, ondulés par les rides d'accroissement. Je ne connais pas do varii-lés de celte espèce, et je n'ai jamais trouvé dindividus intermédiaires entre elle et Baiilluria fiirbinoidcs. Cl ISIEV. Ihil. Iinhiiioiih's a donné Bal. siihariild Dosli.; Btil. Fi-sclicii a donné liai, biserialis Desli. Bat. sLiiACLTA Desli. J<' rappellerai ici l'observalion «b; Desliaxes, déjà reproduite à la |>re- mière page de ma note précédente : crL'uue endant il existe quelques rares individus sur le dernier tour desquels les épines secondaires atteignent ou dépassent en grosseur les principales. Dans ce dernier cas, celles-ci sont alors moins aiguës, moins tranchantes, moins saillantes aussi que chez les individus normaux, et on i-eniarque quelquefois, entre chacune d'elles, une ou deux granulations irrégulières. Enfin je possède un individu dont l'ornempiitation est assez différente de celle du type et des variétés décrites jusqu'ici. Les ?,-li premiers tours sont carénés comme chez toutes les jeunes Bat. subncuta et ont une orne- mentation semblable; mais au 5' tour naît, entre le cordonnet moyeu et le cordonnet postérieur, un 6" cordon qui croît i-apidement et •atteint vers le 7° tour le relief des trois autres. L'ornementation consiste alors en 4 cor- dons minces et saillants que soulèvent 7 côtes longitudinales, épaisses. Entre chacun de ces cordons sont creusées une ou deux fines stries. Quel- ques tours plus haut, l'ornementation longitudinale s'efface complètement : les cordons deviennent unis. On voit alors les trois cordons primitifs se serrer dans la partie antérieure des tours de spire et donner ainsi nais- sance à nue rampe lisse, excavée entre le 2° cordon moyen et le cordon }>ostérieur qui vient border la suture. Cependant, sur le dernier tour, l'or- nementation longitudinale tend à réapparaître : les deux cordons poste*- rieurs se découpent en granulations épineuses. 0 88 — Bat. turbinoides , var. A, est très voisine de celle forme de B. subacata et peut en être considérée comme l'ancélre. Bat. slbacut.v Desb. Malgré le grand nombre d'individus de Bat. turbinoides el de Bat. siib- rtCJ//adont je disposais, il m'a été impossible de trouver des individus inter- médiaires entre ces deux formes et, par conséquent, d'élablir le passage de l'une à l'autre. ^ Par contre, j'ai eu l'beureuse fortune de trouver un individu provenant de Cuise, dont la pointe bien conservée laisse apercevoir les détails de l'or- nementation des i)reniiers tours et son évolution, ornementation et évo- lution (pii n'ont d'ailleurs rien de particulier à cette espèce et que nous avons vues cbez toutes les Haiillaria précédentes. Vers le 7-8° tour, rornementation rappelle celle de Bat. goniophora an même stade. Les côtes, au nombre de 9-10, ont la forme d'un croissant et porl(>nt 3 tubercules à leurs intersections avec les 3 cordons transversaux. Puis les cotes se résorbent de la partie antérieure à la partie postérieure; le cordon autérieur, dénué alors d'ornementation, disparait peu à peu. 11 ne reste plus sur les derniers tours de la coquille que les deux cordons mo\cu et postérieur, découpés en 10-12 tubercules épineux, ceux du cordon pos- térieur étant presque toujours plus g'ros que ceux du cordon moyen. La base est identique à celle de Bat. Fischcri, toutes proportions gardées. 589 --. Tableau phyliîtique DES Batillaria caractékistiques des Sables inférieurs de l'Eocène. CuiSlEN. Spaunacien. TUANÉTIEN. MONTIEN. 152-3o hismialis 152-16 /iirhinolilcx ot var. 152-17 Fischeri -152-ji goinophora — var. Falconeri — var. Biauconii 152-18 152-10 152-ao mopinala. 152-15 Les numéros indiqués sous les noms d'espèces sont ceux de Xlcono- graphie de M. Gossmann et Pissaro. [A suivre.) Laboratoire de Géologie du Muséum. Muséum. — xxvi. 39 — 590 Quelques autopsies de k Fièvre cHARUoNisEUsEy) ou vCharuos bactÉridienv. Charbon chez le Lion : GuÉrison, PAR M. A. MoUQUET, Vétérinaire. Bien que les Carnassiers passent pour offrir une lésistance considérable à rinfeclion cliarbonneuse, les quelques exemples qui vont suivre prouvent que la croyance à cette résistance est exagérée , tout au moins quand il s'agit d'animaux captifs. Coati solitaire [Nasua nasira Linné). Trouvé mort le malin, i/j février igao, n'avait pas été vu malade les jours pr('cédents. Autopsie. — Bon état de graisse; sérosité sanglante autour de l'anus et des organes génitaux. Estomac. — Muqueuse à teinte très plombée dans la région adjacente au pylore. lulestins. — Congestion intense du grêle et d'une partie du gros intestin. — Magma hémonagi([ue dans le grêle. Foie. — Semble un peu gros, mais de coidcnr noimale. Rate. — Très foncée, presque noire, non augmentée de volume. Ganglions abdomiiiau.x. — • De couleur brune. Beins. — Très violemment congestionnés; partout d'un noir ronge. Vessie. — Urine colorée par de l'hémoglobine ou un dérivé. Poniiions. — Parsemés de taches ecchymoticpies. Cœur. — Décoloré, flasque, vide. Muscles. ■ — Rien de particulier. Sang. — Noir, incoagulé, rougil à l'air. Contient des bactéridies char- bonneuses en grande quantité. — 591 — Blaireau {Mcles laxus Sclireber). Trouvé mort ie matin du i li février 1920 ; n'avait pas été vu malade les jours précédents. Autopsie. — Bon état de graisse; sang à la gueule; matières fécales liquides autour de l'anus. Estomac. — Muqueuse congestionnée. Intestins. — Congestionnés. Rate. — Enorme, remplie d'une véritable boue splénique très diffluente. Longueur : 97 centimètres; largeur moyenne : 8 centimètres; épaisseur : 3 centimètres. Poids : likb grammes pour un cadavre de 19 kilogr. 11 5. Ganglions abdominaux. — Noirs. Reins. — Violente congestion. Couleur rouge noir; sont moins liyper- hémiés cependant que chez le Coati. Poumons. — Forte congestion. Qvur. — Vide, flasque, décoloré. Sang. — Noir, incoagulé, contenant de nombreuses bactéridies. Blaireau {Mêles taxus Schreber). Trouvé mort le i5 février i^tio; pas signalé malade. Autopsie. — Cadavre encore chaud, en bon état de graisse. Muscles. — Normaux. Inlestins. — Congestionnés. Itiiie. — Noire; boue spléni([ue moins ditlluente ([ue dans le cas |)récé- dent. Poids : 196 grammes pour un cadavre de i3 kilogr. 5oo. Foie. — Couleiu- normale. Ganglions abdominaux. — Bouge brnn. Reins. — D'un rouge noir; violente congestion. Vessie. — Vide. Poumons. — Congestionnés. Sang. — Noir, incoagulé, rougissant à l'air, contenant de nombreuses bactéridies. — 592 — La raie de cet oniinal a servi à inoculej- un Cobaye qui est mort avec des lésions classiques de Charbon. Les cultures in vitro ont été également positives et classiques. Chati (Felis mitis F. Cuv.). Trouvé mort le 1 5 février au malin. Bon élat de graisse. Autopsie. — Sang aux lèvres. OEdème de la face â gauche. Muscles. — Normaux. Intestins. — Congestionnés. liate. — Noire, paraissant de dimensions normales. Foie. — Couleur normale. Jicins. — Fortement congestionnés, mais moins que chez les animaux précédents. Poumons. — Congestionnés. Cœur. — Flasque , vide. Sang. — Noir, incoagulé; contient de nondjreuses bactéridies. En résumé, ces divers animaux ont |)résenté des lésions classiques de Cliai'bon bactéridien avec prédominances de phénomènes congeslifs rénaux sur les quatre animaux et de ceux de la rate sur les Blaireaux. On remar- quera la présence d'un œdème de la face chez le Chati. Le premier Blaireau avait une rate qui était le 1/97* du poids de la béte; le deuxième, une rate qui était le 1/70° de son poids. Ces chiffres, surtout le j)remier, sembleront d'autant plus extraordinaires (pi'on les comparera à ceux danimaux sains. A défaut de Blaireau , eu con- ditions normales, la rate d'un Chacal femelle adulte, mort de tubeiculose, a été trouvée égale à 17 grammes seulement, — ceci étant donné, bien en- tendu , comme exem[)le a])proximatif. Lion [Felis ko L.). Le i5 février, joi^' des deux dernières autopsies ci-dessus relatées, un Lion adulte, âgé de 8 à 9 ans environ , était trouvé triste et ijor^ewr f/'?m œdème de la mâchoire inférieure , à gauche. Le 1 6 , l'œdème augmente ; l'ani- mal, qui reste couché, mange cependant un bifteck. Le 17, l'œdème existe îles deux côtés du maxillaire inférieur. Le 18, il est plus volumi- neux ; la béte mange un peu. Le 1 9 , l'œdème gagne toute la face qui tend à devenir monstrueuse. Le 21 au matin, le gonflement semble assez sensi- — :)93 — hlcnient flimiuué. IVaniinîil paraît un peu moins ahalln, anssi en itntfile- l-oii pour le faire passer dans une cage spéciale et lui injecter sous la peau en trois piqûres (-j au (lanc gauche, i à la cuisse du même côté) soixante centimètres cubes de sérum anticliarbonneux^''. Les 99, 90, 9/1, l'œdème de la partie supérieure de la tète diminue, mais celui du maxillaire inférieur persiste. La lèvre inférieure à gauche paraît être le siège d'une plaie. Le 9 5 , la lèvre inférieure à gauclie est pendante en bénitier, la muqueuse apparaît rouge et dénudée. Le 97, on peut voir qu'une plaie s'étend h gauche sur une grande par- tie de ladite lèvre. La zone périphérique extérieure est ci'oùteuse; la cen- trale, suintante. La sérosité purulente récoltée fait voir de nombreux glo- bules de pus (leucocytes polynucléaires en grand nombre) et des bactéridies charbonneuses dont quelques-unes sont sporulées *"'. Le 28, l'animal mange bien, l'œdème existe toujours à droite de la face près du nez, mais la bouffissure générale du faciès n'existe plus. Le 1" mars, la lèvie est moins renversée, moins en bénitier. Le 5, la plaie a diminué; r»n voit facilement des bourgeons charnus à sa surface. Le 1 3 , la lèvre est à peu près normale. Au début d'avril, l'animal peut être considéré comme guéri. Le côté gauche de la lèvre inférieure paraît cependant un peu plus épais; dans le courant du mois , toute trace de lésion disparaît. Causes de l'injection. — Il ne fait pas de doute que la maladie n'ait eu pour cause la consommation de viande charbonneuse. Les viandes destinées aux bêtes du Muséum sont choisies par les Vétérinaires inspecteurs parmi celles qui sont refusées pour la consommation humaine. Elles font l'objet, de la part de ces très compétents spécialistes, d'un examen non seulement ma- croscopique, mais encore microscopique, et je suis heureux de les remercier publiquement et de dire combien, par leur science et leur grande complai- sance, ils rendent de services à la Ménagerie. Que s'est-il donc passé? De deux choses l'une : ou de la viande saine a été souillée par de la sérosité s'écoulant d'un quartier charbonneux, ou un morceau de viande char- bonneuse à caractères macroscopiques négatifs s'est glissé dans le lot des viandes destinées au Muséum. SÉRDM ANTicHARBONNEDx. — Pour terminer cette Note , il est utile de dire quelques mots sur le sérum anticharbonneux. f'' Deux ongles incarnés sont également sectionnés au cours de la contention entre le panneau mobile et les barreaux de la cage. '-' La bactéridie donne des spores en présence de l'oxygène libre. — 59/i — Maiclioiix, en iHi)5, fil voir que les Moulons et Lii|)ins reiulus réfrac- laires au (Iharbon supporlaienl fies doses assez fortes de culture viru- lente, et que leur sérum mettait, dans certains cas, des Lapins à l'abri du Charbon. Sclavo ensuite, puis Sobernheim, Guica et San-Felice confirmaient les faits, en se servant dans leurs essais d'espèces varie'es (Moutons, Lapins, Anes, Chevaux, Bœufs). Le Sérum obtenu par ces expérimentateurs, bien que d'inocuite' parfaite, était peu actif et capable cependant d'être utilisé avec profit dans le traite- ment de la pustule maligne de l'Homme. Les choses en étaient là quand M. Frasey, Vétérinaire de l'Insliiut Pasteur, faisant abstraction des faits publiés, se mit en devoir d'obtenir un sérum dont il serait possible de mesurer avec quelque exactitude le pouvoir anti- microbien. Ses longues et patientes recherches, qu'il serait trop long d'exposer ici , ont été couronnées de succès, et depuis 1908 le sérum de Frasey est utilisé chez l'Homme et les animaux. Chez l'Homme, la mortalité est descendue à zéro. Or le sérum de Sclavo donnait une mortalité minima de (i à 7 p. 100. Je ne saurais trop remercier mon savant confrère d'avoir si gracieuse- ment mis à ma disposition, pour lo Lion de la Ménagerie, et sérum et matériel pour injections. 595 FlkvRË APHTEUSE, PAR M. A. MoUQL'ET, Vétérinaire. La fièvre apliteuse a causé, au commencement de celle anne'e, fie grands ennuis dans diverses régions de la France. Etant donné l'isolement dans lequel se trouvent les Ruminanls de la Ménagerie du Muséum , on pouvait espérer que la maladie n'apparaîtrait pas dans le Jardin, Il n'en a pas été ainsi : Le 10 janvier 1920, deux Mouflons à mancheltes mâles, adultes, logés dans un parc contigu à celui de deux Hybrides adultes de Mouflon de Corse et de Brebis , étaient trouvés malades. Indolents , souvent couchés , constipés avec selles membraneuses, sans appétit, ils portaient aux lèvres un peu d'écume comme de la mousse de savon. L'examen de la bouche faisait voir un peu d'inflammation locale et, en quelques points, de petites pertes d'épithélium. La région des onglons était et a toujours été sans lésions. La fièvre aphteuse étant immédiatement soupçonnée, les mesures de police sanitaire d'usage furent prises en conséquence. Le i/i au matin, un Mouflon était mort et son compagnon était trouvé porteur d'un aphte buccal bien caractérisé. Les deux Hybrides de Mouflon de Corse reconnus également malades (le 10) ont présenté des phénomènes moins accusés; leur sauvagerie a empêché des examens qui auraient pu leur être funestes par suite des manœuvres nécessaires pour une capture. Le 28 janvier, les survivants pouvaient être considérés comme guéris. Autopsie du Moufflon mort. — Lésions de stomatite. Points de mu- queuse sans épithélium. Congestion des deux poumons. Myocarde décoloré. Nombreuses ecchymoses sur les oreillettes très foncées. Nombreuses ecchymoses également sur le péricarde pariétal (cœur tigré). Foie jaune à aspect dit cuit. Reins très altérés, mous (on pourrait presque due diflluents), décolo- rés ; leur capsule se détache avec la plus grande facilité. Intestim. — Lésions d'entérite légère. Pas d'ulcérations. Ces lésions diverses sont celles de la fièvre aphteuse grave à forme septicémique. — 596 — Causes probables de la contagion. — Vu l'isolement des animaux du Muséum, on peut admettre comme possible le transport du contage par : a. Des fourrages ayant voyagé dans des wagons contaminés; b. Des sacs de grainetier ayant séjourné dans des étables infestées ; c. Des Oiseaux (Moineaux, Pigeons) fréquentant des fumiers de vache- ries ; d. Des Rats; c. Un bouvier porteur de geimes et distiibuant du pain aux bêtes. Les mesures sanitaires qui ont été prises ont empêché rcxlension de la maladie dans les autres parcs; les Chameaux, Antilopes, Girafes, etc., ont donc pu être préservés, et il esta espérer qu'une nouvelle apparition du mal n'aura pas lieu. SOMMAIRE. Actes administratifs : Pages. Dépôt du fascicule n° 5 du Bvlktin de 1920 'l'iS Nomination de M. M. André comme Préparateur stagiaire à ia Chaire de Zoologie ( Vers et Crustacés) /i/i5 Correspondance : Noie de M. P. Serre ^ii5 Présentation par M. R. Anthony de moulages relatifs à un Iliiperoodo» . . . . Iih6 — par M. L. Roule d'un mémoire de M. P. Mathias Ai6 Don d'opuscules par M. P. Biers 'liô Compte rendu d'un voyage en Guinée française, par M. P. Ciia,banaud. . . i^(j Communications : E. Trouessart. VEchinoproctu luftscens (Hysliicldé), décrit par Gray on i865 , retrouvé en Colombie, près de Bogota [Figs.] /1/18 L. Roule. L'œcologie actuelle du Saumon Atlantique {Saimo salar L.) dans les cours d'eau de notre pays ^5A D' J. Pellkgrin. Les Poissons d'ornement exotiques de la Ménagerie des Reptiles ^^7 P. Cuabanaud. Reptiles recueillis en Algérie par M. C. Dumont, en 1918 et 1919 • • • '"61 — Description d'un Typhlops nouveau découvert au Togo par M. le D' Millet- Horsin ^63 Cil. Gravier. Sur une collection de Crustacés recueillis à Madagascar par M. le Lieutenant Decary ( a' Note) • • ^"65 D. d'Emmerez de Charmoy. Observations sur les Caridines de i'ile Maurice, principalement sur la Caridina Richtersi Thallw. et sa mutation Ortmannia Edwardsi Bouv. (Lettre adressée à M. le Professeur E.-L. Bouvier.) '''V^ E.-L. Bouvier. Observations au sujet de la lettre précédente ^75 H. J. Hansek. Les Sergestides des Expéditions du Travailleur et du Talisman ^77 P. Lesne. Quelques Insectes du Pliocène supérieur du Comté de Durham [Suite] [Figs.] .• • • • ''8^ Ed. Flectiaux. Coléoptères Mélasides et Elatérides des îles Mascareignes. Mission de M. P. Carié (1910-1913). Descriptions des espèces nouvelles • • • ^ °9 A.Hustache. Contributions à la faune enlomologique du Japon : Coléoptères Curculiouides ^9"^ M. Pic. Hétéromcres nouveaux ou peu connus 5oo G. Por.TEviN. Silphides nouveaux de In Collection du Muséum 5o5 Ch. P. Alexander. Undesciibed Crâne- Files in tlie Paris Muséum ( Tipulidœ, Diptera) : African Species, Part II (Contitiued) Sog E. Séguy. Les Moustiques de France (SîaVe) [Figs] 5» ^ Ed. Lamy. Notes sur les espèces de Mytilus décrites par Lamarcl (Fin) . . Sao L. Germain. Contributions à la Faune Malacologique de l'Afrique équa- toriale : LXl. Sur la limite septentrionale de l'extension du genre Limicolaria ''f 7 H. Lecomte. Une Sapotacée nouvelle du Congo [Figs.] ■ • • 5.34 Prince Bonaparte. Déterminations de Ptéridopbyles de l'Herbier du Mu- séum récoltées à Madagascar par MM. Waterlot et Decary 5/io P. Dangdt. Lauracées de la foi et d'Analamazaotra (Madagascar) . . ^'i? Fr. Pellegrin. De quelques Macrolobium (Légumineuses-Césalpiuiées) du Gabon ;•••• ^^i R. Bekoist. Plantes récoltées par M. Wachenheim en Guyane française. . . 55o (Voir la suite à la page ù de la couverture,) M"' A. Camos. Un Andropofro» nouveau de l'Asie orientale 56i Notes sur quelques CyinhopoKon odorants (Graminées) 569 — Une espèce nouvelle de Bambou • • • • • ^67 J. Cardot. Notes sur de? espèces asiatiques du genre Pholinia, section Pourlhima (Rosacées) 5"" D. Bois. Floraisons dans les serres (du -2 'i mai au ;îo juin) .••;•• ^7^ A. GciiJ.AUJiix. Les espèce* cultivées du [renre Listrostaclujs (Orcliidacées- Sarcanthécs) • "^7'* 0. Caille et H. Poisson. Note sur la culture en plein air de quelques Ekretia et sur riiistoire des espèces horticoles de ce genre 578 R. CuARPiAT. Les ft««i7/ari(j (Benson) des lorrains tertiaires du Bassin de Paris (Suiln) 586 A. MouQLET. Quelques autopsi^'s de «fièvre charbonneuse >» ou «charbon bacléridienn. — Charbon chez le Lion : guérison 690 — Fièvre apiiteuse '^9'* SOCIETE DES AMIS DU MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE (RXTRAIT DES STATUTS). 1. But et composition de la Société. Article premier. li'Associalion dite Société des Amis du Muséum national d'Histoire naiii- rellc, fondée en 1907, a pour but de donner son a|)|)ui moral et financier à cet étalilissemonl, d'cnricliir ses collections, ménageries, laboratoires, serres, jardins cl bibliolbèqucs , et de favoriser les travaux scientifiques el rensei{jnemenl qui s'y rallacbent. Elle a son siè^e à Paris. Article 3. L'Association se compose de Membres titulaires, de Membres donateurs elde Membres bienfaiteurs, ([m doivent «"'tre agréés par le Conseil d'administration. Pour être Membre titulaire, il faut payer une cotisation annuelle d'au moins 1 0 francs. La cotisation peut élre rachetée en versanl une somme fixe de 1 5o francs. Pour être Membre donaleur, il faut avoir donné une somme d'au moins 5oo francs, ou avoir versé pendant dix ans une cotisation d'au moins 60 francs par an. Pour être Membre bienfaiteur, il faut avoir donné au Muséum, ou à la Société, soit une somme de io,doo francs, soit des collections scientifiques ou des objets, meubles ou immeubles, ayanl une valeur équivalente, soit, pendant dix ans, une cotisation annuelle d'au moins i,«ioo francs ''^. ") S'adresser pour les versements à M. Pierre Masson, Irésurur de l'Association , boulevard Saint-Germain, n° tac, à Paris. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE RÉUNION MENSUELLE DES NATURALISTES DU MUSÉUM ANNEE 1920 N** 7 et dernier. PARIS IMPRIMERIE NATIONALE MDGGGGXX AVIS. Le Bulletin du Muséum étant une publication mensuelle, destinée essentielle- ment à de courtes notes permettant des prises de date, son impression doit être rapide : MM. les Auteurs sont donc instamment priés, dans l'intérêt f;énérai, de vouloir bien accepter la réj^lemeatation suivante : Chaque Auteur n'aura droit qu'à huit pages d'impression dans un même numéro du Bulletin et l'ensemble de ses notes par an ne saurait excéder trente-ileux pages. Toutefois des pages supplémentaires pourront être accordées aux Auteurs qui s'en- gageront à en payer les Irais. De plus, chaque volume annuel ne comprendra au maximum que quarante feuilles (de seize pages) et, en tout cas, aucun numéro ne devra dépasser huit feuilles. Les communications devront être revêtues du visa du Professeur compétent. Toute remarque verbale faite en séance à propos d'une communication devra, si son Auteur désire qu'il en soit tenu compte au Bulletin, être remise par écrit dans les viugt-quaire heures. Les manusaiti doivent être définitifs pour éviter les remaniements et écrits /rè# lisiblement, ou, de préférence, dactylographiés, seulement au recto de feuilles isolées. Ils ne porteront d'autres indications typographiques que celles conformes aux caractères et signes conventionnels adoptés par l'Imprimerie nationale , par exemple; : Mots à imprimer en italique (notamment tous les mots latins) : soulignés une fois dans le manuscrit. Mots en petites capitales : soulignés deux fois. Mois en caractères gras (en particulier noms d'espèces nouvelles) : soulignés d'un trait tremblé. Il est recommandé d'iiviter les blancs dus à l'introduction de caractères de diffé- rentes valeurs (notamment dans k-s listes énuniéralivcs d'espèces). Les frais de corrections supplémentaires entraînés par les remaniements ou par l'état des manuscrits seront à la charge des Auteurs. Pour chaque référence bihliogiaphique , on est prié d'indiquer le titre du pério- di(|ue, la tomaison, l'année de ptiblicatiou , la pagination. Il est désirable que, dans le titre des notes, le nom d\i groupe ou embranclip- mcnt auquel appartient i'uiiimal ou la plante dont il est question soit indiqué entre parenthèses. Les Auteurs sont priés d'inscrire sur leur manuscrit le nombre des tirés à part qu'ils dé.>>irent (à leurs frais). Les clichés des figures dans le texte accomj)agnant les communications doivent être remis en même temps que le manuscrit, \cjour de la séance; faute de quoi, la publication sera renvoyée au Bulletin suivant. En raison des frais supplémentaires qu'elles entraînent, les planches hors texte ne seront acceptées (|ue dans des cas tout à fait exceptionnels et après décision du Bureau, Il ne sera envoyé qu'une seule épreuve aux Auteurs, qui sont priés de la retourner clans les quatre jours. Passé ce délai et dans le cas de corrections trop nombreuses ou d'ordre technique, l'article sera ajourné à un numéro ultérieur. BULLETIN DU MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE. ANNÉE 1920. — r 7. . H'»ta -5 oc- 194' RÉUiMON DES NATURALISTES DU MUSÉUM. 23 DÉCEMBRE 1920. PRESIDENCE DE M. H. LEGOMTE, PROFESSEUR AU MUSEUM. 4CTES ADMINISTRATIFS. M. LE Président dépose sur le bureau le sixième fascicule du Bulletin pour Tannée 1920, contenant les communications faites dans la réunion du 2/1 juin 1920. M. LE Président donne connaissance des faits suivants : M. Gruvel (J.-A.) a été nommé Professeur de la Chaire des Pêches et Productions coloniales d'origine animale, créée au Mu- séum par Décret du 1"' juillet 1920 (Décret du i3 juillet 1920); M. Lemoine (Paul) a été nommé Professeur de la Chaire de Géo- logie, en remplacement de M. St. Meunier (Décret du i3 décembre 1920); M. Bourgeois (L.), Assistant à la Chaire de Chimie, a été admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite à dater du 1" oc- tobre 1920 (Arrêté du 7 juillet 1920); M. Hasenfratz (V.) a été nommé Assistant à la Chaire de Chimie, en remplacement de M. Bourgeois (Arrêté du 1"" décembn! 1920); Muséum. — xxvi. ''O — 598 — M. GiLLAND (L.-F.-H.j, Préparateur à la Chaire de Ge'ologie, a été admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite à dater du i" octobre 1920 (Arrêté du 10 juillet 1920); M, Petit (G.-J.-J.) a été nomme' Préparateur h la Chaire des Pêches et Productions coloniales d'origine animale (Arrêté du i3 juillet 1920); M. Frèrejacque a été nommé Préparateur stagiaire à la Chaire de Chimie (Arrêté du 1" décembre 1920); M. Cerighelli a été nommé Préparateur temporaire à la Chaire de Physique végétale (Décision du 26 septembre 1920); IVl"" Chemin (Y.) a été nommée Préparateur temporaire à la Chaire de Zoologie [Vers et Crustacés] (Décision du i5 novembre 1920); M"* CiNTRACT (R.) a été nommée Préparateur temporaire à la Chaire de Paléontologie (Décision du 25 novembre 1920); 1\I. CHABA^AlID (P.) a été nommé Préparateur au Laboratoire des Productions coloniales d'origine animale de l'Ecole pratique des Hautes Etudes (Arrêté du 21 juin 1920); M. CoNRARD (L.) a été nommé Préparateur au Laboratoire de Botanique (Phanérogamie) à l'Ecole pratique des Hautes Etudes (Arrêté du 10 juillet 1920); M. P0TTIER (J.-G.) a été nommé Préparateur au Laboratoire de Botanique (Cryptogamie) à l'École pratique des Hautes Éludes (Ar- rêté du 2 septembre 1920); M. GÉRÙME (J.), Jardinier en chef, a été nommé Sous-Directeur du jardin d'expériences au Service de la Culture [emploi nouveau] (Arrêté du 26 août 1920); M. Caille (O.-J.), Chef de carré, a été nommé Jardinier en chef (Arrêté du 26 août 1920); M. Nassaks (R.) a été titularisé dans les fonctions de Commis à la Bibliothèque (Arrêté du 8 décembre 1920); M"* Bédin (C. née Pourrat) a été titularisée dans les fonctions de Commis au Secrétariat (Arrêté du 8 décembre 1920); - 599 — M. Legendre (H.), Préparateur, a été détaché au Cabinet de M. le Minislre de rH\giène, de TAssistance et de !a Prévoyance sociale (Arrêté du 9 juillet 1920) et il a été' nommé Directeur adjoint au Laboratoire de Physiologie comparée du Collège de France (Ariêté du 9 juillet 1920), Des Bourses de Doctorat sont allouées près le Muséum (Arrêté du 8 décembre 1920) à : M. Hamel (G.-G.-H.), Liconcié es Sciences naturelles (2^ année); AI. Magrou (J.-E.), Licencie' es Sciences naturelles (a'' année); M. Lamare(P.-J.-H.), Licencié es Sciences naturelles (1'^ année); M. Depape (G.-A.-J.), Licencié es Sciences naturelles (i"' année); M. MoRQUER (R.), Licencié es Sciences naturelles (i"^^ année); M"* Lauriol (J.), Licenciée es Sciences naturelles (1" année). Ont été nommés Correspondants du iMuséum : M. CouLON (L.), Directeur du Musée d'histoire naturelle d'El- beuf, ?ur la proposition de M. le Professeur L. Roule (Assemblée des Professeurs du 17 juin 19-30); M. Fourneau (L.), Agent général des Chargeurs Réunis sur la côte d\\rrique, à Dakar, sur la proposition de M. le Professeur A.La- croix (Assemblée des Professeurs du h novembre 1920); M. DE J0ANNIS (J.), à Paris, sur la proposition de M. le Pro- fesseur E.-L. Bouvier (Assemblée des Professeurs du 4 novembre 1920); M. Régnier (A.), Botaniste à Toulon, sur la proposition de MM. les Professeurs D. Bois et H. Lecomte (Assemblée des Pro'es- seurs du k novembre 1920). M. Gruvel (J.-A.), Professeur, a été nommé Officier de la Légion d'honneur [au litre du Ministère des Colonies] (Décret du 22 oc- tobre 1920). M. GuiLLAUMiN (A.), Assistant, a été nommé Chevalier de la Légion d'honneur [à titre militaire] (Décret du 1" septembre 1920). — 600 — M. le D"" Pellegrin (J.), Assistant, a été nommé Chevalier de la Légion d'honneur [à titre militaire] (Décret du 5 octobre 1920). M. Sémichon (L.), Préparateur, Sergent au 26' Régiment terri- torial dlnfanterie, a été lobjet de la citation suivante : rrBlessé grièvement, le -26 août 191 4, à Thun-i'Évêque, au moment où, à la tête de sa (lemi-section, il prononçait une attaque afin de dégager sa compagnie 'i (Ordre de la Division du 27 juillet 1920). Ont été nommés Officiers d'Académie (Arrêté du 1 5 novembre 1920) : M. Descharmes (H.), Bibliothécaire; iVl. CoTTREAu (J.), Assistant; M. Pelleghi^ (Fr.), Préparateur. Sir Jagadis Ch. Bose, Directeur de l'Institut physiologique de Calcutta , de passage en France à l'occasion du Congrès de Physio- logie, a bien voulu accepter d'exposer au Muséum, dans deux con- férences qui ont eu lieu le 20 juillet et le i5 décembre 1920, les résultats de ses Recherches sur la croissance et les mouvements des Plantes. M. P. Serre, Consul de France à San José de Costa-Rica, As- socié du Muséum, a envoyé à M. le Président plusieurs notes: 1 ° Produits tinctoriaux au Costa-Rica ; a° Fixation du prix du café au Costa-Rica; 3" Exportation du sucre fabriqué an Costa-Rica. M. LE Président donne la parole à M. F. Le Cekf qui rend compte d'un voyage qu'il vient de iaire en Angleterre. DONS D'OUVRAGES. M. le Professeur H. Lecomte présente et oll're pour la Biblio- thèque du Muséum le fascicule 6 du tome II de la Flore générale de l'Indo-Chine publiée sous sa direction (Rosacées [Jin], par Cardot; Saxifragacées, par Gagmepain; Cryptéroniacées, par Gagnepain et — 601 — Guii-i-Ai Mi\: Ciassulacées et Droseracées, pac (i\(i.NEP.MN; Hama- mélidacées, Haloragacées, Callitrichacées, Rhi/ophoracées, par GuiLLAUMix; Combre lacées, Gyrucarpacées, Myrlacées, par Gagne- pain). Af. A. GuiLLALMiN, au nom de Aï. H. Scunz et au sien, présente et oiïre pour la Bibliothèque du Muséum la deuxième livraison consacrée à la Botanique (Rédaction : H. Schinz et A. Guillaimin) dans l'ouvrage intitulé : Nova Caledonia, par Fr. Sarasin et J. Roux (Berlin et Wiesbaden. 1920). Ce fascicule contient les mémoires suivants : E, M. Wakefield, Fmigio/New Caledonia and Loijalty Island ; A. D. Cattox, L/c/jenes (Nachlrag); F. Stephaxi, Hepaticae (Nachtrag); R. MiRAXDE, Algues; H. Schinz, Lijcopodiales (Nachtrag); H. Scaixz et A. Glillaumix, Siphonagamen avec deux planches en héliogravure. Dans cette partie, les Pandanaceœ ont été e'tudiées j)ar Martelli , les Pahneœ par Beccari f , les Piperaceœ par C. de Can- dolle-j-, les Menispemiaceœ par Diels. La troisième et dernière livraison est actuellemeot en partie im- priuiée. Les deux volumes de Zoologie, comprenant huit livraisons, sont actuellement achevés. M. Louis Fage pre'sente en ces termes un ouvrage sur les Engrau- lidœ et les Clupeidœ, dont il est Tiiuteur : J'ai l'honneur de déposer sur le bureau et d'oiïrir à la Bibliothèque du Muséum une étude sur les Engraulidœ et les Clupeidœ rapportés par les Expéditions océanographiques danoises, faites en Méditerranée et dans les jners voisines de igo8 à igio. Le matériel qui m'a été confié comprend, outre les individus adultes, très largement représentés pour chaque espèce, une quantité considérable de lances (plus de 91,000 échantillons), appar- tenant à presque toutes nos formes européennes : h l'Anchois, à la Sar- dine, à l'AUache {Sardinella aurita C. et V.), au Sprat, au Hareng. J'ai donc pu sui^TC toutes les phases du développement de ces différentes espèces et dresser un tableau d'ensemble de leur évolution post-larvaire. Mais sur- tout, grâce à la précision avec laquelle ont été relevées, à chaque station. — 602 — les circonstances He capture (date, profondeur, température, salinité, etc.), il m'a été possible de discuter sur des bases sérieuses les nombreux pro- blèmes d'ordre biologique qu'une telle élude soulève. Je me suis efTorcé notamment, pour chaque espèce, de fixer l'époque de la reproduction, de limiter les aires de ponte, d'indiquer les conditions physiques auxquelles sont soumises les larves. Pour l'Anchois et pour la Sardine, j'ai étendu mes recherches aux jeunes et aux adultes, et l'on trouvera ici un exposé, aussi complet que j'ai pu le faire, de la biologie de cette dernière espèce. En outre, une large place a été réservée à l'étude de la variation; plusieurs races d'Anchois, de Sardine, de Sprat se trouvent ici caractérisées pour la première fois. J'ai essayé enfin d'apporter quelques précisions à l'his- toii-e des migrations de ces différentes espèces, de distinguer et de limiter parmi leurs déplacements ceux qui sont déterminés par la dérive passive des alevins, ceux qui sont sous la dépendance des nécessités de l'alimen- tation ou de la reproduction. M. Jacques Pottier présente et olTre, pour la Bibliothèque du Muséum, un mémoire dont il est l'an leur : lirchcrches sur le iléoe- hppemenl de la feuille des Mousses (Thèse de Doclorat es Sciences naturelles présentée à la Faculté des Sciences de Paris, 1920). La Hibliotliè(]ue du Muséum a reçu également les dons suivants : De M. le Professeur A. Lacroix, une brochure publiée par lui : Les industries minérales non métalli/eres à Madagascar [(^.oiiférence faile au Muséum le 2 mai 1920] [lievue Scienlijique , 2'i juillet et i/jaoût 1920); De MAL Ch. Alluaud et R. Jeannel, les quaraiile-neuf livraisons parues jus(|u'à ce jour des Résultats scientifuiues du Voijage de Ch. Al- luaud et II. Jeannel en Afrique Orientale [1 q 1 t-i qi 2] (Paris, igiS- 1920); De M. Guy Babault, les deux fascicules suivants des Résultats scientifiques du Voyage de M. Guy Rabault dans l'Ajrique Orientale An- glaise (Paris, 1920) : Mammifères, par Max Kollmann, Mollusques terrestres et lluviatiles, par Louis Germain; De M. E, EscoMEL, une note dont il est l'auteur: La trypavosomiase humaine existe dans les forêts orientales du Pérou [Rulletin de la Société de Pathologie exotique, t. XII, Paris, 1919). — 603 COMMUNICATIOKS. Sur vappabeil respiratoire des Tapirs, PAR M. H. Neuville. Dons une Note pre'cédente ''', j'ai résumé les observations qu'il m'a été permis de faire sur Tappareil respiratoire de l'Éléphant, et plus parti- culièrement sur son système pleural : celui-ci est remarquable par une adhérence du feuillet pariétal avec le feuillet viscéral, aboutissant au comblement de la cavité séreuse. Dans une nuire Note '"', j'ai comparé à ces dispositions, normales chez les Eléphants, une disposition pathogène observée sur un Hipjiopolame, et qui m'a paru, malgré toutes les diiïé- rences existant entre l'un et l'autre des deux cas ainsi envisagés, pouvoir contribuer à faire comprendre la genèse du premier. Je voudrais me livrer ici à une nouvelle comparaison entre de telles dispositions et colles que peuvent présenter les Tapirs. Il a été avancé que ces Ongulés présenteraient, normalement, une oblitération de la cavité pleurale. Beddard ''' a soutenu cette opinion en se basant à la fois sur une observation ancienne de Mlbie ''^ et sur une observation personnelle, fournies toutes deux par des Tapirs indiens. T, WingateTodd'"', sans apporter à ce sujet de nouvelles données, admet la réalité de l'oblitération pleurale du Tapir et rapproche ce fait de ce qiiiexisle chez les Eléphants, en faisaut i-emarquer qu'il s'agit là des deux seuls Mammifères pourvus d'une trompe. Je vais relater les observations que j"ai pu faire sur deux Tapirs d'Amérique, et auxquelles j'ai fait une brève allusion dans la première de mes deux Notes ci-dessus mentionnées ; (') Sur un fœtus d'Éléphant d'Afrique (Remarques et comparaisons) [Bull, du Mus. d'Hist. nat., 1910, n° 2, p. 90-109]. (*' Sur l'appareil respiratoire de l'Hippopotame {Ibid., 1919, n° 6, p. ^3 a- ■437). (3) Franck E. Beddard, Contribution to the anatomy of certain Ungulata... {Proc. Zool.Suc, London, 1909, p. 160-197). <*' J. MoniE, On the Malayan Tapir {Journ. of Anat. and Phijsiol., 1871-1873, p. 131-169). (5) T. WiNGATE Todd, Notes on the respiratory System of the Eléphant [Ana- lom.Anz., 1918, p. 170-183). — 60à — ces animaux, tous deux adultes, avaient vt^cn ;mi Jardin d'Acclimatation de Paris, Je rappellerai d'abord, très succinctement, les données précédemment fournies. Mûrie {loc. cit.), constatant dans la cavité pleureale d'un Tapir de l'Inde la présence d'un exsudât fluide et d'adhérences, n'avait vu là que des marques de pleurésie: cela amenait à se remémorer que C\ntor ''' avait déjà signalé, chez un Tapir indien vivant aux Indes mêmes, uni' affection pulmonaire. Sur celle affection, Cantor ne donnait aucun détail aBalomo-palhologique; mais il rapporte qu'elle avait été mortelle en deux jours et il la compare à l'infliienza. ce qui est de nature à restreindre la portée d'un rapprochement avec le cas de Mûrie. Beddard {loc. cit.), qui a rappelé ces deux premières données, recon- naît la valeur de l'observation de Mûrie, tout en faisant remarquer qu'une maladie pulmonaire pourrait coexister avec une adhérence normale, pré- alable, des deux feuillets pleuraux; il conclut, des fails précédei ts et de sa propre observation , au caractère normal pour le Tapir de cette adhérence. Elle s'effectuait, dit-il, dans le cas observé par lui, sous forme de co dons multiples, fins, d'apparence luisante, rappelant un mésentère subdivisé; celte adhérence élait com[)lète, de telle sorte, ajoule-t-il, que la cavité pleurale élait prali(juement absente. Bedd\rd précise en outre que son sujet n'était pas mort d'une alfeclion pleurale ou pulmonaire : la disposi- tion observée lui parait donc normale. Je n'ai pu observer à ce point de vue que le Tapir d'Amérique. L'un de mes deux sujets ne présentait ni lésions apparentes, ni ano- malies de l'appareil respiratoire. Les p umons, parfaitement libres dans la cage lhoraci(|ue, se j)ré- /. Ciolract pbot. l. Fig. 2. — Tapir d'Amérique. Coupe d'une adhérence entre le poumon et le sac péricardique (x ao). C, cavité pleurale. P, poumon, p, lame élastique caractérisant le reste de la plèvre pulmonaire. A, tissu conjonclif. v, v, vaisseaux, coupés en travers. /, l, formations lymphoïdes. S, sac péricardique s, séreuse péricardique. L'astérisque marque les digitations de la partie libre des plèvres pulmonaire et mé- diastine. — 608 — que leur importance peut êlre aussi grande en Anatomie comparée: des follicules clos et de petits ganglions existent normalement dans les plèvres, et, chez les Cétacés, de ielles formations peuvent présenter un développement très particulier. Ici, non plus que chez l'Hippopotame précédemment décrit {îoc. cit.), il ne saurait èlre question d'assimiler les dispositions pleurales à celles de l'Éléphant. Ce qui me semhle avéré, c'est la tendance des Tapirs aux affec- tions |)lenrales; cependant, même en niénogerie, sons le climat parisien, ils peuvent n'en pas être atteints très rapidement, puisque le premier de mes deux Tapirs américains n'en présentait pas trace. Peut-être les Tapirs asiatiques y sont-ils plus particulièrement prédisposés; je ne vois pas, en tout cas, dans les observations publiées jusqu'ici, et surtout en les éclai- nuil par la comparaison avec mes propres observations, de preuve d'une oblitération normale de leur cavité pleurale. Les cordons {strands) décrits par Beddard rappolb-nt étroitement, à un état de développement plus avancé, plus généralisé, ceux que je figure ci-contre et dont l'origine pathogène est, je crois, certaine. Si de telles lésions deviennent plus fré- (juentes chez les Tapirs indiens que chez les Tapirs américains, et surtout si elles tendent à y présenter ce caractère normal que finissent par prendre héréditairement maintes dispositions d'origine pathogène, il y aurait-leu de considérer les Tapirs indiens comme réalisant un état intermédiaire à ceux des Tapirs américains et des Kléphants; l'origine et l'évolution de toutes ces parlicularit('s serait, dès lors, bien près d'être définitivement connue. Pour le moment, si légitime (pi'il puisse être de s'attendre à trouver de communes dispositions spéciales dans l'appareil respiratoire des deux seuls groupes de Mammifères pourvus, bien qu'à un état très différent, d'une véritable trompe, on ne peut dépasser la précédente supposition; on ne peut en effet conclure, des diverses recherches faites quant à leur système pleural, à l'idenCité entre les faits présentés noimalement par les Éléphants et ceux que l'on observe fréquemment, mais non pas con- stamment, chez les Tapirs. Il est seulement permis de se demander, ici beaucoup plus encore que dans le cas isolé de l'Hippopotame, si les pré- dispositions spéciales des Tapirs ne seraient pas de nature à les acheminer vers ce qui se passe chez les Éléphants. Et il me semble surtout intéres- sant, à ce point de vue, d'élucider les détails structuraux de tous ces fgits, de rechercher s'il en est de communs, et d'examiner si les mieux déter- minés ne pourraient permettre d'arriver, par comparaison, à connaître l'origine de ceux qui se présentent maintenant à nous sous une forme fixée, dont les précédents phylogéniques, et même dont les premiers stades ontogéniques , restent inconnus. Or, dans le cas des Tapirs comme dans celui de l'Hippopotame, l'adhé- rence est partiellement formée d'un tissu conjonctif d'aspect banal , dont 609 l'extftnsion, si elle avait lieu, réaliserait une structure très voisine de celle que présentent les Eléphants. D'autre part, le commencement d'impor- tance que peuvent présenter, dans le cas du Tapir, les formations lympha- tiques ménage une transition intéressante entre les adhérences pleurales de ces Ongulés et celles que présentent normalement certains Cétacés. J'aurai à revenir sur celte dernière comparaison. 610 — Les ESPECES d'Aloses du bassin de la Seine, PAR M. Louis Roule. Actuellement , le bassin de la Seine n'est fréquenté par les Aloses que dans les parties basses du fleuve, en aval du barrage de Poses. La pèche de ces Poissons, à l'époque de leur montée, est pratiquée dans les quar- tiers de Rouen et dElbeuf. Sauf de rares exce|.tions, les Aloses capturées font partie de l'espèce dite rt Finies {Alosa Jlnta L.) Les Aloses de noire pays appartiennent à deux espèces : l'Alose com- mune {Alosa alosa L.), et l'Alose Finie {Alosa fnita L.)dont le mâle est plus particulièrement dit Cahujau, le nom Finie s'adressanl à la femelle. Les deux espèces diffèrent l'une de l'aulre par des détails de leur organi- sation et de leur migration. L'Alose Finte ne parvient pas à de grandes dimensions et dépasse rarement 2 ou 3 livres; son écaillure est assez nette; ses brancliiospines sont peu nombreuses; son entrée en rivière, tardive, ne s'effectue guère qu'en mai; sa fraie a surtout lieu dans les parties basses du bassin hydrographique. L'Alose commune dépasse souvent 3 et 4 li- vres; son écaillure est confuse; ses branchiospines sont nombreuses; son entrée en rivière, précoce, débute en mars; sa fraie s'accomplit ordinaire- ment dans les parties moyennes du bassin , et sensiblement en amont des parties basses. Les Aloses Pintes, dans la Seine, sont les seules à effectuer avec régu- larité une migration de montée en quantité sullîsante pour donner lieu à une pêche lucrative. Leur apparition se fait ordinairement vers la fin de la première quinzaine de mai. La montée se borne aux quartiers de Rouen et d'Elbeuf; elle s'arrête, d'habitude, devant le bai-rage à aiguilles de Martot; elle ne le dépasse que rarement, dans le cas de fortes crues qui nécessi- tent l'enlèvement des aiguilles, et pénètre alors dans la région de Pont-de- l'Arche, pour s'arrêter de façon complète devant le barrage à rideaux de Poses, infranchissable aux migrateurs. La pêche a ordinairement lieu pendant la nuit; elle se fait en bateau, au moyen d'un grand trouble nommé pluchette. Sa principale époque se place du milieu de mai à la fin de juin; plus tôt, les Fintes manquent encore ou sont trop peu nom- breuses; plus tard, leur quantité diminue rapidement, et, la fraie étant accomplie (les poissons s'étant vidés, selon l'expression courante), leur chair a perdu de ses qualités. Pendant la saison, il n'est pas rare que c.iaque pêcheur ne prenne journellement plusieurs centaines de pièces. — 611 — Aussi cette pèche, dans les deux quartiers mentionne's, est-elle pratiquée avec Intensité. Par contre, les Aloses communes ne sont représentées que par des indi- vidus isolés, fort rares, dont la capture est accidentelle. A cet égard, la Seine diffère nettement des autres grands fleuves du versant allantique de notre pays, la Loire, ia Garonne, l'Adour. où non seulement les Aloses communes sont aussi fréquentes, sinon davantage, que les Aloses Fiâtes, mais encore où les espaces pai'courus par la montée sont plus étendus, donnant ainsi à la pêche des ressources plus considérables. — G12 — Poissons du Maroc recueillis par M. C. Alluaud, PAR M. LE D"" Jacques Pellegrin. M. Gh. Alluaud a rap|)orlë au Muséum une colleclioa de Poissons péchés dans les eaux douces du Maroc; celle-ci renferme plusieurs espèces inté- ressantes, notamment la Truite, qui paraît assez abondante dans les cours d'eau du moyen et du grand Atlas, et une variété nouvelle, à grosses lèvres, du Barbeau du Sétif. On trouvera ci-dessous la liste de toutes les espèces qui viennent d'enrichir le Muséum, ainsi que l'indication des loca- lités où elles ont été capturées. Des doubles de la plupart de ces formes ont été remportés par M. Alluaud au Maroc , où ils constitueront le noyau de la première collection ichtyologique du Musée scientifique chérifien à Rabat. Saliiioiiida*» 1. Salmo TRiiTTA Linné, var. macrostigmv A. Uuméril. — Azrou (Oued Tigrigra). t'^prinldw* 2. Varicorhinus maroccanus (jïuither. — Marrakech (Oued Tensift). 3. Barbus Paytom Boulenger. — Volubilis (Oued Faraoun). U. Barbos Fritscui Gïmther. — Oued Ghichaoua, Marrakech. 5. Barbus callensis Guvier et Valenciennes. — Kénitra (Oued Fouarat, Fez (Oued Sébou). 6. Barbus setivimensis Guvier et Valenciennes. — Azrou. Timbadit, (Oued Guigou), Oued Ghichaoua, Volubilis, Oued Kseb près Mogador. 7. Barbus setivimensis G. V. var. labiosa nov. var. — Fez (Oued Sébou). Mugtltdee. 8. MuGiL cephalus Linné. — Kénitra. 9. MuGiL saliens Bisso. — Fez. Barbus setivimensis G. V. var. labiosa nov. var. La hauteur du corps est contenue 3 fois i/a à li fois 1/2 dans la lon- gueur sans la caudale, la longueur de la tête 3 fois 2/3 à 4 fois. Le museau — 613 — assez arrondi est compris 2 fois 2/8 à 2 fois hjh dans la longueur de la tête, l'œil 5 à 6 fois, l'espace interorbitaire 3 fois. La bouche est subinfé- ricure, sa largeur est con(enue 4 à 5 fois dans la longueur de la têle; les lèvres sont très développées, papilleuses, la largeur de la supérieure dépassant la 1/2 du diamètre de l'œil; l'inférieure est interrompue en dessous et plus ou moins prolongée en un appendice glpbuleux. Le bar- billon antérieur mesure 1 fois 1/2 à 2 fois, le postérieur 2 fois à 2 lois 1/2 le diamètre de l'œil. Les écailles, à stries nombreuses, divergentes, sont au nombre de kk à 46 en ligne longitudinale, — -r— ^ — — en ligne transver- sale, 3 1/2 à 4 1/2 entre la ligne latérale et la ventrale, 18 à 20 autour du pédicule caudal. La dorsale a son bord supérieur droit, elle est composée de k rayons simples et de 8 ou 9 branchiis, son dernier rayon simple est fort, osseux, denticulé en arrière sur une longueur faisant du i/3 à la 1/9 de celle de la tête. L'anale, formée de 3 rayons simples et de 5 brancbus, arrive ou n'arrive pas à la caudale. La pectorale, un peu arrondie, fait des 2/3 aux 3/4 de la tête et n'atteint pas la ventrale qui commence sous le dernier rayon simple de la dorsale. Le pédicule caudal est 1 fois 1/2 à 1 fois 3/4 aussi long que haut. La caudale est fourchue, à lobes égaux. La coloration est oUvàlre sur le dos, argentée sur les côtés, blanc jau- nâtre sur le ventre. Les nageoires sont grisâtres. D. IV 7-8; A. 1115; P. 18-19; V. 9; Sq. 7 1/2-81/2 I 44-46 I 81/2. 1920 — 219 à 21 5 : Fez (Maroc) : Alluadd. 4 exemplaires: Longueur: i4o-j-3o = 170, i6o-|-4o = 2oo, 200 + 4o = a4o, a4o-)-5o = 29o miHimètres. Cette variété est remarquable surtout par le développement considé- rable de ses lèvres. Il ne semble pas que cette hypertrophie labiale qu'on retrouve encore plus accentuée chez certains Barbeaux de l'Afrique orientale comme le Barbus labiatus Blgr. soit un caractère simplement sexuel. Des mâles de Barbus setivimensis G. V. typiques se rencontrent avec des lèvres ordinaires moyennes. En outre, dans la variété décrite ici, les barbillons sont souvent un peu plus longs, le pédicule caudal parfois iégèremonl plus grêle. Muséum. — xxvi. 4i (iU — Liste de Reptiles du Haut-Zambeze et de lAfbique australe. Deschiption d'une espèce nouvelle du genre Monopeltis, PAR M. F. Angel. M. le Professeur Roiile ajant bien voulu me confier l'étude de l'intéres- sante collection de Reptiles envoyée au Muséum par M. Ellenberger, les résultats suivants concernent l'étude des Lacertiliens. L'examen des Ophi- diens et des Batraciens fera l'objet d'une noie ultérieure. Les exemplaires sijTiudés ci-dessous proviennent tous du district de Lealui (Haut-Zambèze), sauf deux individus du Gerrhosaurus flavigulum, à [)rovenance du pays des Bassoutos (Afrique australe). Càevkunidés. Lygodactylls r.APENsis Smith. — 6 exemplaires. Les pores préanaux sont au nombre de oeuL Agaiiililé!*. Agama atp.icoixis Smith. — (S. Agama HispiDA L. — c? et 9. Ain|»liiiil»»;nidés. Amhusb.kxa ouABhiKKONS Pclers. — 3 exemplaires. Deux exeuii)lairos r«;puudent exactement à la descriplion el aux figures données par fauteur '. Le tjoisième individu présente, dans la disposition de l'écaillure céphalique, l'anomalie suivante : les deux grandes plaques temporales, au lieu d'être séparées parla première paire des plaques nu- chales, viennent se toucher sur la ligne médiane en formant une assez longue suture. Cette disposition , anormale, donne à la i«'te une ;dlure qui, de prime abord, peut faire croiie à une forme nouvelle. L'examen détaillé (') Monatsberichte dcv Koii. Prciisg. ALad. Berlin, 18G2 , p. 30, et 1879, p. 277, ii.;. '.. — 615 — de tous les autres caractères montre que cet individu a|)partient bien à l'espèce ci-dessus. Longueurs respectives : 190, 17:?, 168 millimètres. Collection du Muséum, igaoïySàyS. MONOPELTIS COLOBURA Blgr. J'attribue à cette espèce deux exemplaires du genre Monopeltts. lis pré- sentent : une dent préraaxillaire, deux dents maxillaires de chaque côté, dont l'antérieure est la plus grande; six dents mandibulaù-es par côté. La plaque céphalique porte deux courtes sutures en avant de l'oculaire. Une petite plaque post-oculaire est présente , bordant l'œil à sa partie postéro- iuférieure, séparant antérieurement la temporale de la troisième labiale supérieure, et touchant par son extrémité antérieure la seconde labiale supérieure. 819 et 820 anneaux sur le corps, 97 et aS sur la queue. Diamètre pris au milieu du corps : 8 et 1 o millimètres. Longueur totale : /iao et 696 millimètres; queue : h'j et 5o millimètres. Collection du Muséum n° 1990 : 76-77. Monopeltis Elleiibergeri nov. sp. — 3 ex. Une dent prémaxillaire; une dent maxillaire de chaque côté de la mâ- choire supérieure. Une plaque unique couvrant la tète, mais présentant une courte suture en avant de chaque oculaire. Museau arrondi, vu du 1 Mmnipellts EltpiiOergeri nov. sp. 1. Tète, vue de profil. — 2. Tête, face inférieure. dessus. Queue franchement tronquée à son extrémité. Rostrale triangulaire, petite , ne séparant pas les nasales qui sont très allongées et se rétrécissent fortement en arrière, oii elles atteignent l'oculaii-e. OEil très légèrement visible sous cette dernière plaque. Trois labiales supérieures: la première, petite; la seconde, longue et étroite: la tioisième, la plus grande. Trois .'11. — 616 — lal»iales inférieures: les deux autérieiires peliles, la U'oisième très grande. Plaque mentonnière })lus grande que chacune des deux premières labiales inférieures. Derrière la mentonnière, une plaque, un peu plus longue qu'elle mais beaucoup plus large, est triangulaire, à bord antérieur con- cave, le sommet du triangle dirigé vers l'arrière. 820 à 33o anneaux sur le corps, 63 à 65 sur la queue. 3o segments dans un anneau, vers le mi- lieu du corps, 18 dans la région dorsale et 12 dans la partie ventrale, où les deux médians sont plus larges que longs. Six plaques pectorales, les médianes plus longues que la tète. Six plaques préanales, les médianes plus longues et plus larges que les autres. Pas de pores pré-anaux. Teinic jaunâtre uniforme; le plus jeune exemplaire montre des taches blanchâtres, rectangulaires ou carrées, circonscrites dans certains des segments infé- rieurs et latéraux de la partie caudale; en plus grand nombre à l'origine . de la queue, elles diminuent graduellement en se rapprochant de son extrémité qui n'en présente plus. Longueur totale : 63o, 600 , 225 millimètres; queue : 80, 76, 35 milli- mètres; diamètre : (>, 5, 6 niillimètres. Celte espèce est voisine de ]fi»inprllis colohum Blgr. lîeaucoup plus gra- cile que cette dernière, elle en dilfère aussi par : la présence d'une seule dent maxillaire de cluique côté, le plus grand nombie des anneaux du corps et principalement de la (j[ueue , la longueur proportionnelle de cette dernière. Colleciion du Muséum 1920 : 78 à 80. — Types. Lacertidés. IcHNOTROPIS LOXGIPES Bigr. CSerrhosauridcs. Gekriiosaurcs AUKiTus Boeltg. — 2 exemplaires. Geruhosaurus flavigularis Wiegm. — 2 exemplaires. La longueur de la queue n'est que d'une fois et un cinquième la lon- gueur du corps sur un exemplaire , et une fois et demie sur l'autre individu. Provenance : Pays des Bassoutos. Scincidés. Lygosoma Sundevalli Smith. — 9 exemplaires. LvGosoMA anchiet/E Boc. — L'exemplaire ne présente que 22 rangs d'écaillés; l'ceii est bordé eu dessous par la quatrième labiale supérieure. Sei'Sina angolknsis Boc. — 617 — TvPHLACOMIAS GKACILIS UoUX. Je rapporte à celte espèce du genre Typhlucontias sept exemplaires do 60 à 10-2 miliiinètres en très bon dtat de conservation. L'auteur n'ayant eu à sa disposition qu'un seul exemplaire dont ii a donné une excellente description et deux bons dessins'"', je crois utile, après l'examen de sept individus, de signaler les particularités que j'ai relevées : Ils présentent tous trois post-oculaires. Le plus souvent, la post-oculaire inférieure est plus grande que les autres. La disposition des plaques pré- oculaires varie beaucoup : tantôt il n'en existe qu'une seule, placée en bas et en avant de l'œil; parfois cette plaque s'allonge en pointe, remontant le long de l'œil; sur d'autres exemplaires, une seconde pré-oculaire, le plus souvent en forme de lame mince, est visible au-dessus de la première. De sorte que la plaque loréale est tantôt séparée de l'œil, tantôt le borde sur une longueur plus ou moins grande. La longueur de la queue est sujette à de grandes variations : sur un sujet, elle n'est comprise que deux fois et trois quarts dans la longueur totale; sur d'autres, cette même lougueur est comprise trois fois, trois fois et demie et même plus de quatre fois. • Une particularité intéressante relevée sur ces Scincidés consiste dans la présence de rd'œil épiphysairc', situé exactement au centre de la plaque inlerpariétale. Il apparaît sous la forme d'un petit disque opalin se déta- chant en clair sur la teinte brun foncé de la bande qui occupe la partie médiane de la tête. Il est cependant nécessaire d'utiliser un grossissement assez fort (huit ou dix fois) pour percevoir nettement cet organe. Collection du Muséum, 1990 : 89 à 96. Chaina*leontidés. CuAM ELEON PAUVILOBUS Blgr. (') Revue suisse de Zuol. — Aim. de la Soc. Zool. Suisse, t. i5, 1907, p. 83. — 618 DeSCMPTIOS du StRO.NGYLAGANTHA GLYCIURHIZA BeNED. ET AFFINITÉS DU GENRE StROMGYLACANTHA (TrICHOSTRONGYLID*), PAR M. L.-G. Seurat. Vax Beneden (1879) a créé le genre Slrongylacdutha pour un Strongle Irouvé dans Tinteslin du grand Fer-à-Cheval , qu'il considérait comme voisin de l'Ankylostome duodénal ; celte dernièi'e opinion a été admise par LiNSTOw (1878), Stossich (1899) et Raillikt et Hkmiv (1909). L'étude de ce Sli'ongle, i-elrouvé par nous dans l'inleslin , courant sur toulc la Innjjueur (lu corps; une pairo de papillon poslcorvicnlcs j, au début d'octobre; d'autre part, deux Rliinolophes capturés à Alger, le 20 novembre dernier, dans la grotte de la falaise d'EI- Biar, se sont montrés, l'un vierge de parasite, l'autre porteur de deux Strongylacanthes, un mâle et une femelle. Le nombre des femelles est su- périeur à celui des mâles : G 9, 2 c?. AjjiuiU'S. — Nous rapportons ce Strongle trouvé en Algérie à Slrongi/I- acaniha glijnrrhizn Rknkd., malgré l'énorme diilérence de taille qui existe entre nos spécimens et ceux trouvés par Van Bknedkn, en Belgique, dans l'intestin du grand Fcr-à-Chcval : le savant belge indique 2 à 3 millimètres comme longueur du mâle, un peu plus (?) pour la femelle. 11 y aurait avantage à revoir des spécimens de Belgique, afin de reprendre la descrip- tion par trop sommaire de Van Beneden. (•) Laguettara (<;rotte) de Giicll-os-Stel (altitude 1100 m.), crciisee dans lus {frès néocomiens , sert de refuge à une importante colonie de Rhinolophu» fpvi-um- cquiimm. (]n La résistance au jeûne chez le Crabe enrage (Carginus M/ENas L.), PAR M, Ch, (iRAyiER. D'Etel ( Morbihan) , M. J.-L. Dantan envoyait , le 9 octobre 1 9 1 9 , au Labo- ratoire (le Zoologie (Vers et Crustacés) un exemplaire niàle apparemment adulte de Carcinus mœnas L. , d'allure vigoureuse'''. Ce Crabe, qui mesu- rait hj millimètres dans sa plus grande largeur, fut placé dans un récipient de verre contenant de l'eau de mer; sur le fond du récipient reposait un morceau de roche volcanique, dont la partie supérieure, sur deux ou trois centimètres de hauteur, restait à découvert au-dessus du liquide. La tempé- rature de la pièce où était le récipient ne s'éloignait guère, en moyenne, de 10 à 1 1° G. L'eau de mer, grâce à une petite provision du Laboratoire de Malacologie que M. L. Joubin a complaisamment mise à ma disposition — et je tiens à l'en remercier vivement ici — était renouvelée une fois par semaine. Dès son arrivée au Laboratoire, on offrit au Crabe de la viande de boucherie fraîche, de la viande cuite, du poisson frais, du poisson un peu fermenté, etc. De jour comme de nuit, l'animal refusa obstinément tout, et, après un certain nombre de vains essais, on ne fit plus aucune tentative i)Our l'alimenter. Pratiquement, il fut privé de toute nourriture solide à partir du 9 octobre au moins , car nous ne savons pas à quand remontait son dernier repas quand il fut capturé. Au début de la captivité, on le trouvait généralement, pendant le jour, dans quelque coin obscur, sous la pieri'e, comme pour fuir la lumière. Deux mois après, il paraissait encore robuste; il se promenait sur la partie à sec de sa pieri-e ; il en des- cendait et y remontait assez souvent, ce qui représentait des efforts relati- vement considérables. Mais , peu à peu , ses mouvements devenaient plus lents ; il réagissait moins vivement aux excitations venues de l'extérieur, en particuliei" quand on touchait ses pinces ou lorsqu'on frottait légèrement ses yeux avec un pinceau. Quand on renouvelait l'eau de mer, il restait dans le nouveau milieu — devenu plus favorable — beaucoup plus long- ('' LorMjuc M. J.-L. Dautaii jiritle Crabe enragé en question, ce (leraior tenait, entre ses pinces, un de ses congénères qui était dans une période de mue et qu'il ne quittait pas. Quand il se déplaçait, il transportait avec lui son protégé. Cette observation montre que le cannibalisme vis-à-vis des individus sur le point do muer, sans armes et sans défense, n'est pas la règle absolue, au moins chez le Crabe enragé. — 62d — temps que dans celui qui était altéré par un séjour assez [)rolongé de l'animal, Il semblait y respirer activement ; il y faisait mouvoir très vive- ment ses pattes -mâchoires externes. Au fur et à mesure que le jeûne se continuait, on le voyait faire des stations de plus en plus longues sur la partie supérieure de la pierre, où il se tenait d'ailleurs immobile. On sait, du reste, que le Ci'abe enragé peut rester longtemps hors de l'eau, à mer basse. Le soir, quand nous quittions le laboratoire, vers 6 heures et demie, en pleine obscurité, par conséquent, dans les derniers mois de l'année, on le laissait sur la pierre ; on l'y retrouvait fréquemment le lendemain malin, à 8 heures, daus la même position. Il descendait, sans doute, dans i'eau de temps en temps pour mouiller ses branchies. Peut-être le séjour dans l'air à sec, mais dans une atmosphère humide, se prête-t-il plus facilement que le milieu aqueux à une vie ralentie comme devait être celle de ce Crabe dont les mouvements devenaient de moins en moins rapides et de plus en plus limités. 11 se manifestait chez lui, dans ladernièie période de son existence, ([uelques signes externes de décrépitude. Sa cornée était en partie déco- lorée ; le pédoncule oculaire, émacié. Le ai janvier 1920, la griffe termi- nale de la troisième patte thoracique gauche s'élait détachée ; bien aupar- avant, la cinquième palte thoracique droite avait perdu le même appen- dice. Ce Crustacé mourut le 12 février ig-jo. 11 avait donc résisté, dans des conditions médiocres d'ambiance, à au moins lî? 6 jours de jeûne ou plutôt de privation de tout aUment solide. Dans de i'eau de mer constamment renouvelée et surtout dans le milieu marin d'où il provenait, la résistance à la même privation eût duré vraisemblablement plus longtemps. Je n'ai pu apprécier la perte de poids subie ])ar l'animai au cours de son jeune prolongé. Les pesées de l'animal à sec, au début et à la tin de l'ex- périence, présentent quelques difficultés, à cause surtout de la quantité variable d'eau qu'il peut retenir, en Tune et l'autre circonstance, à l'inté- rieur de ses vastes cavités branchiales. En tout cas , les changements in- ternes étaient peu apparents, l^'estomac, tout en conservant son armature intacte, s'élait visiblement recroquevillé; mais les autres organes: cœur, vaisseaux principaux, système nerveux, appareil reproducteur, etc., ne- paraissaient pas sensiblement modifiés. Les muscles avaient conservé leur slriation nette ; ils semblaient cependant un peu émaciés, surtout dans les; appendices. Il est probable qu'une étude histoiogique minutieuse révélerait d'autres altérations non discernables sans préparation spéciale. Une telle résistance au jeime chez des animaux si voraces et si essen- tiellement carnivores est plutôt surprenante. On connaît cependant des faits compaiables, dans une certaine mesure, chez des Crustacés tout aussi car- nassiers que le Crabe enragé. Giesbrecht a observé que des mâles et des femelles de Sqidlla manlis Rondelet pouvaient rester des semaines dans un aquarium sans rien manger, et ce jeûne prolong»'- ne paraissait pas leur être préjudiciable. Chez le même animal, la poule rcnqdit tout l'espace compris — 625 — enlre les grandes pâlies ravisseuses jusqu'aux yeux et couvre par consé- quent la bouche de la femelle qui, par suile, ne peut manger pendant toute la période d'incubation, c'est-à-dire pendant lo à ii semaines. Cette période de jeûne s'aggrave du fait que, dans celle qui la procède, celle de la formation des œufs, l'animal dépense ses réserves au lieu d'en accu- muler. De même, suivant Wilson , les femelles grainées des Tourteaux [Cancer pagurns L.),qui se réfugient en hiver dans les eaux profondes du large , se nourrissent très peu ; on les trouve parfois entièrement cou- vertes de sable. Il ne s'agit, dans ces deux derniers exemples, que des femelles. L'observation qui précède montre que le mâle, chez le Crabe enragé, peut résister lui-même à une très longue inanition. — 626 — A PROPOS DES Insectes du gisement pliocène de Càstle Eden [Comté de Dvbbam), PAR M. Pierre Lesne. Depuis la pubiicalion de ma note intitulée : Quelques Insectes du Plio- cène supérieur du Comté de Durham (BuU.Mus., 1920, p. 388 et /i8/i), Mistress Eleanor-M. Reid m'a fait savoir que l'élude de la flore du gisement récemment exploré de Ponl-de-Gail (Cantal) l'a conduite à préciser avec plus de certitude qu'elle n'avait pu le faire auparavant l'âge des couches de Castle Eden où avaient été recueillis les débris d'Insectes qui m'ont été soumis. Ces couches appartiendraient en réalité au Pliocène moyen '"'. Mistress Reid me communique en outre la note suivante : crMrs Reid wishes to state thaï having hitherto found no entomologist who vvould examine fossil insects, she was not oa the look oui for insect remains und therefore look no précautions, during ihe course of tbe research, to avoid the access of living insects. Il is highiy probable therefore that the Uvo species indicated by Mr. Lesne as being of doublful origin are accidentai introductions.'» Conforniémeut à ce que j'avais fait pressentir {loc. cit., |). 486 et /i88), il convient donc de rayer le Lalhridius nodijer Westw. et VAnohium domes- licum L. de la liste des espèces de'Castle Eden. Les Coléoptères de ce gise- ment se réduisent pour le moment à six espèces , dont une existe encore dans la faune actuelle {Xantholinus linearis 01.), deux sont i-eprésentées |)ar des formes conspécifiques d'es])èces actuelles {Trechus amplicollis prœ- {jlacialis Lsn. et Argutor strenuus pliocenicus Lsn.), et les trois autres sont, selon toute probabilité , éteintes ( Ptcrostichini gen. ? , Hydrœna reidiana Lsn. el lladrobrcgmus ? S[k). Ces premières données, trop peu nombreuses pour permettre des com- paraisons, suffisent cependant pour montrer que la faune coléoptérologique (lu Pliocène moyen de l'Europe nord-occidentale, dont le caractère, dans la localité considérée, était d'ailleurs plutôt celui d'une faune de chmat hu- mide et froid, était fort différente de la faune actuelle des mêmes régions. 0 Cf. M" Reid ; On tvvo pregiaclal Fioras Irom Castle Edeii(County Durham) [Quart. Journ. of Geol. Soc, LXXVI, 2, 1920, p. loh-itili, pi. VII-X] et A comparative review of pliocène Fioras, based on the study of fossil seeds[ibid., LXXVi, 2, 1920, p. i^i5-i6i]. — 6l>7 — DeSCRIPTIOS O'uy GEXRE nouveau et d'ui^E espèce yoUVELLE DE CÉTOINE PROVENANT DES RECOLTES DE M. J. DE BoUÂN-CllABOT DANS l'Afrique australe, PAR M. A. BOURGOIN. G EN. ^lyuderiiildius iNOV. Génotype : Myodermidius Rohani nov. sp. Caput excavaUim , juxta ociilos grosse punctatum Clijpeus longitudinc duplo latior, marg'me elevato, autico bilobaio, anpilis roUmdatls. Thorax trans- versus, leviter marginatus, antice rotundato-attemiatus, lateribus fcrc reçus , margine postico leviter simiato, medio paullo producto, rotundato. SciiUdliim sat magnum, triaiignlari. Elijtra coimexa, fortiter nooem-coslaia ; lateribus fcre parallelis , postice rotundatis , angulis suturalibus redis. Pijgidium con- vexum, apice attenuato-rotundatum , lateribus sinuatis, marginatis. Processus mesosiernahs depressus, triangulari, haud pvominente. Pedes modice longi, postici paullo jortiores , tibiis omnibus extus tridentatis. Aspect d'an Myodenna de forme large, mais très différent sous tous autres rapports et assez voisin des Ischnosloma et des Heteroclita. Myodermidius Rohani nov. sp. 9. Type : Une femelle provenant de la Rhodésia occidentale , rivière Cuando. novembre igii. Collection du Muséum. Nigro-brunnPKS, nitidus, dense punclaliis ; pronoto rufo, grossiiis pitnclalo ; rlijtris lateribus albo-niarginalis. Long, i ^,8 mm. ;' lat. max. q,3 mm. Noir brun, brillant, à pronotum roux orangé. Vertex convexe, lisse, séparé du front par une dénivellation abrupte ; front rugueusement ponc- tué près des yeux, concave et presque lisse en son milieu; clypéus grosse- mentmais éparsement ponctué, presque deux fois aussi large eu avant que long en son milieu, profondément excavé, ses boids fortement relevés et tranchants, l'antérieur bilobé, à angles arrondis ; antennes et palpes roux. — G28 — Pronotum une fois et demie aussi large que long, grossemenl ponctué densément et finement rugueux à sa base, finement reborde' de brun, for- tement atténué en demi-cercle sur son tiers antérieur, ses côtés presque parallèles sur les deux autres tiers, raccordés tangentiellement à la partie antérieure ; angles postérieurs arrondis, base en arc convexe, légèrement sinuée près des angles, très peu devant l'écusson. Ce dernier triangulaire, sa base égale à sa liauleur, très rugueux, surtout sur ses côtés. Elytres ayant chacun neuf côtes, sulurale comprise, les internes plus fortes, la huitième peu nette, abrégée en avant et en arrière; ces côtes très éparsement ponc- tuées, séparées par des sillons portant chacun une rangée de gros points arqués, très drus, moins réguliers sur les côtés; bordure latérale et termi- nale imponcluée, à revêtement blanchâtre, argenté , irisé , s'avançant légè- rement dans le premier sillon, à peine indiqué dans d'autres. Pigydium brun, convexe, finement rebordé, sinueusement atténué au sommet, sa surface couverte d'une striolation vermiculaire , très fine et très dense. Dessous grosseraent ponctué sur les côtés , à poils roussâtres épars. Saillie intercoxaledu mésosternum pubescente et grossement ponctuée; milieu du métasternum lisse en arrière des hanches. Abdomen convexe, peu ponctué en son milieu sauf sur ses deux derniers segments. Tibias portant chacun trois dents sur leur bord externe : la première près du genou, la seconde ;iu milieu, la troisième au sommet; ces dents, longues et aiguës sur la première paire, le sont moins sur la seconde et surtout sur la dernière où elles s'élargissent, principalement au sommet. Tarses grêles à articles dilatés à leur sommet. — «29 ^ Description d'usé Cétoine nouvelle lu Gabon [Coléoptères Scarabéides), PAR M. A. BoURGOIN. Heterorrhina Haugi nov. sp. C? Viridia, nitlda, grosse punctata; antennis pedibusque brunneis ; clypeo vnlde excavato , antice inedio elevato, truncato ; processu mesosterni triangulari , laevi, paullo producto. Long. i8,a mm. ; lat. max. io,3 mm. Bas OgoGué, entre Lambarëné et ia mer. E. Haug. 1902. Un mâle, type : collection du Muséum. Vert franc, assez brillant, alulacé, fortement ponctué, à antennes et pattes brunes. Vertex lisse en son milieu, front giossement ponctué, im- pressionné près des yeux, brusquement abaissé en avant et surplombant le clypéus. Celui-ci à peu près aussi long que large, profondément déprimé, grossement ponctué, élargi jusqu'au delà de son milieu, à rebord tran- chant; partie antérieure fortement rétrécie, à rfbord moins élevé, retroussé en avant en une petite saillie trapéziforme; antennes brunes, à lamelles plus longues (|ue le funicule. Pr-onolum en trapèze, sa base presque double de sa longueur, ses côtés rebordés, légèrement sinueux: surface grossement et régulièrement ponctuée; angles postérieurs tronqués, bise à peine échancrée devant l'écusson, faiblement sinuée latéralement. licusson triangulaire, assez fortement ponctué sauf sur sa ligne médiane qui est un peu plus longue que sa base. Elylres ayant chacun deux côtes, l'une au milieu du discjue, l'autre bordant la déclivité; ces côtes moins ponctuées que le reste de la surface ; calus humerai brun ; suture relevée et terminée en pointe obtuse. Pygidium légèrement brunâtre, detisément ponctué-slriolé. déprimé latéralement avec un vague sillon médian. Dessous fortement ponctué, moins denséraent au milieu. Partie inter- coxale du mésos'ernum lisse, très ppu saillante, en pointe triangulaire, obconique et inclinée vers le corps, vue de profil; séparée par une suture recliligne du mélaslernum; celui-ci ponctué; segments ventraux i-\ faible- ment déprimés en leur milieu ; tibias ne portant qu'une faible dent termi- nale à leur bord externe. Muséum. — xxti. 'J^ — 630 — CoyTRiBVTioy À la FàvyE EyroMoioGiQVE DD Japos Coléoptères Curculwnides, PAR M. A. HuSTACBE, 2' NOTE. Stereonychus ochraceus nov. sp. Subovale, court, bruu noir, les pattes et les antennes rousses, revêtu de squamulcs Unitaires, serrées, couleur d'ocre; intersti ies 3', 5* et parfois le 7% ornés de petites taches foncées; fémurs fortement dentés. Hoslre noir, aussi long (cf) ou un peu plus long (9) que la tète et le prolhorax, cylindrique, faiblement aplati et élargi au sommet, robuste, peu arqué, densément pondue, subsliiolé sur toute sa longueur, revêtu de squaniules piliformes peu serrées. Tête noire, densément et fortement ponctuée, peu densément squamulée, le front marqué d'un point enfoncé, les yeux grands, plats, leur intervalle en-dessus moindre que la moitié de la largeur du mstre •'i sa base. Antennes insérées un peu en avant du milieu du rostre, assez robustes, à pubescence éparse, dense sur la massue; scape droit, épaissi au sommet; funicule de 5 articles, le \" obconique du rjouble aussi long que large, ie . 9' conique presque aussi épais et une fois et demie aussi long que le i", les articles 3, i, 5 graduellement épaissis, courts, transversaux et arron- dis; massue oblongue, subcylindrique, peu plus longue que les 3 articles précédents réunis, nettement détachée du 5' article. Prothorax un peu plus large ([ue long, très légèrement anjué sur les côtés, un peu plus étroit en avant qu'à la base, largement mais peu pro- fondément impressionné transversalement derrière le bord antérieur, la base légèrement bisinuée de cliaciue côté, le disque presque plan sur sa moitié basale, densément et fortement ponctué, les points recouverts par (les squamules linéaires acuminées, dirigées vers le centre, serrées sur les bords, mais espacées dans le milieu où elles laissent apercevoir une large tache foncée rétrécie en avant. Elylres à la base beaucoup plus larges que le prothorax et bisinués de chaque côté, un peu plus longs que larges ensemble, subreclangulaires, largement arrondis ensemble au sommet; bords latéraux assez fortement — 631 — sinués derrière les épaules, celles-ci saillantes, stries fines formées de points serrés, légèrement Oexueu^es; inlerslries pljns, les impaii's forte- ment relevés et sinués à lenrbase, le 3' légèrement sur toute sa longueur; suture ornée d'ime petite tache foncée postscutellaire, d'une deuxième mé- diane, et parfois d'une troisième postérieure; 3*inlerstrie orné, sur toute sa longueur, de petites taches foncées alternant avec des taches à peine plus claires que le fond; des taches semblables sur la moitié antérieuie du 5°inlerstrie et parfois du 7', calus humerai légèrement indiqué. Écusson en demi-ovale densément squamulé. Pattes robustes, squamulées; fémurs fortement en massue, armés d'une forte dent triangulaire et incisés en arc entre la dent et le genou; tarses robustes, courts, squamulJs, le 2' article transversal, le 3' plus du double aussi large que le 2% bilobé; l'onychiura terminé par un seul ongle robuste et recourbé. Dessous brillant, la poitrine à ponctuation serrée sur les bords et revêtu de squamules longues et serrées, l'abdomen à ponctuation fine et espacée, revêtu de squamules piliformes et moins serrées. d. Premier segment ventral largement et peu profondément impres- sionné au milieu, le 5° muni de chaque côté d'une petite impression arrondie. Longueur : 5 millimètres. Japon : Chûzenji type (19, Vil, 1910); M' Ibuki près Gifu (6, VI, 1910); Alpes de Sasago près de Kôfu (27, VII, 1918), Edme Gallois; environs de Tôkyô et Alpes de Nikkô (J. Harmand). i5 spécimens. Cette espèce doit être voisine de S. tfioracicus Faust, de Vladivostok. Son revêtement élylral est un peu variable de colorai. on, particulière- ment les taches de la suture parfois confluentes à la base; la ligne mé- diane du prothorax est souvent un peu élevée. Stereonychus japonicus nov. sp. Brun-rouge foncé, les antennes et les pattes plus claires, le dessous, la tête et le rostre noirs, revêtu de fines squamules piliformes, espacées, d'un flave un peu métallique; 3' inlerstrie orné de taches noires alternant avec des taches claires. Rostre cylindrique à peine élargi au sommet, peu arqué, 9 une fois et demie aussi long que la tête et le prolhorax réunis, brillant, lisse, à ponctuation très fine et très éparse au sommet, un peu plus forte et un peu plus serrée vers la base, particulièrement vers les bords, c? un peu plus court, plus épais et plus arqué, très densément pouctuéstriolé, fine mant carinuié sur sa ligne médiane, pubescent, l'extrême sommet seul 49. — 632 — lisse et brillant au milieu. Tête convexe, densément et assez fortement poncluëe, faiblement squamulée; yeux grands, plais, presque conligus eu dessus. Antennes insérées vers le tiers du rostre (d*), ou un peu en arrière de son milieu (9), grêles; srape médiocrement épaissi au sommet: a* article du funicule moins gro-^ et plus long que le i", les articles 3 5 graduelle- ment mais peu fortement épaissis, arrondis et presque aussi longs que larges, la massue oblongue, pubescenle, plus longue que les 3 articles précédents réunis. Prolhorax transversal, faiblement arrondi sur les côtés, plus étroit eu avant qu'à la base, largement et peu profondément impressionné derrière le borl antérieur, bisinué de chaqsie côté à la base, les angles postérieurs droits, convexe dans son milieu, à ponctuation assez fine et serrée. Élylres subrectangulaires, à peine élargis eu arrière, arrondis ensemble au sommet, d'un cpiart |)lus longs que larges ensemlde ; calus liumé- ral saillant, les bords latéraux sinués derrière ce dernier; calus apical marqué; stries fortes, pr-ofondes, leurs points sern's, séparés par des cloisons étroites; interstries convexes, irréguliers, les impairs un peu plus élevés, élargis, sinués et |dus élevés vers leur base, les 7' et 8' terminés en avant du calus humerai, tous ponctués et transversalement rugueux. Écusson en demi-ovale, convexe, densément squamulé. Pâlies robustes et scjuamulées: fémurs rugueux, d* armés d'une petite dent aiguë, 9 inermes; 2' article des tai-ses transversal; onycliium ter- miné par un seul ongle robuste. Dessous à ponctuation assez serrée, la pubescence fine et peu dense. Longueur: 3 millim. 5. Japon: Environs de Tôkyô el Alpes de Nikkô, types (J. Harmand); M' Ibuki près Gifu (^6 , VI, 1910, E. Gallois). Orchestes japonicus nov. sp. Oblong, brun noir, les antennes et les pattes d'un rouge ferrugineux; densément revêtu en dessus d'iuie pubescence squamuleuse appliquée, longue, d'un gris jaunàtro variée de quelques taches cendrées plus claires mais peu tranchées , et en dessous d'une pubescence analogue mais moins seirée sur le milieu de la poitrine et l'abdomen. Rostre presque aussi long que la tête et le prothorax 9 ou un peu plus court d", cylindrique, densément ponctué, squamulé à la base. Veux un peu convexes et étroitement séparés. Antennes insérées vers le tiers basai du rostre; funicule de 6 articles, le 1" plus gros mais à peine plus long que le a*, les articles 3-6 graduel- lement et faiblement épaissis, à peine plus longs qu'épais, la massue ovale acuminée. — 633 — Prothorax un peu plus large que long, à bords latéraux parallMes dans leur moitié basale , la base légèrement bisinuée , d'un tiers plus large que le bord antérieur avec son lobe médian légèrement échancré devant l'écusson : disque peu convexe, indistinctement impressionné transversale- ment en avant, la ponctuation peu visible, voilée parle revêtement, les bords munis de quelijues cils dressés. Elytres oblongs, peu arqués sur les bords, leur plus grande largeur un peu avant le milieu, les épaules obliquement arrondies, les stries fines, peu visibles , les interstries larges et presque plans. Fémurs robustes, densément squamulés, armés d'une petite épine, les postérieurs finement denticuiés. Tarses courts. Ongles dentés à la base. Longueur : k millimètres. Japon : Nakano, près de Tokio (IV, 1907, 1908, Ed. Gallois). Orchestes puberulus nov. sp. Oblong, d'un rouge ferrugineux clair, le métasternum et les deux pre- miers s*egments abdominaux noirs, revêtu d'une fine pubescence appli(juée, fauve, courte et peu serrée, le protborax muni sur ses bords de petits poils dressés fauves. Rostre de la longueur du protborax, droit, cylindrique, à peine atténué au sommet, lisse brillant, éparsément ponctué, pubescent à la base. Tête à ponctuation fine; yeux un peu convexes, étroitement séparés. Antennes insérées vers le tiers basai du rostre, le funicule de 6 articles, son 1" article plus gros et plus long que le a', la massue ovale. Prothorax presque aussi long que large, régulièi'ement et assez forte- ment arrondi sur les côtés, légèrement étranglé en avant, légèrement bi- siuué à la base; convexe, largement et assez fortement impressionné en son miUeu; à ponctuation fine, peu nette. Élytres oblongs, quatre fois aussi longs que le prothorax, brièvement arrondis aux épaules, largement au sommet, les côtés subparallèles; str es fines, leurs points très serrés; ïnterstries plus larges que les stries, plans, finement rugueux. Ecusson pubescent et ponctué. Fémurs armés d'une petite épine, les postérieurs denticuiés. Ongles dentés à la base. Longueur : 4 millimètres. Japon : Kiolo, types, nombreux spécimens (ma collection, ex A. Grou- velle) ; Mont Takao, près Hachiôji, un spécimen ( 2 , V, 1 908 , Ed. Gallois). - 63/1 — Orchestes spinosus nov. sp. Brun-rouge, le dessous et le rostre noirs, les antennes et les pattes •estacëes, revêtu d'une fine pubescence appliquée, jaunâtre, peu dense, les élylres ornés de deux fascies transversales dénudées, l'une vers le quart antérieur, l'autre derrière le milieu, le prothorax muni sur ses bords de poils dressés, foncés, assez longs mais peu nombreux; les It fémurs aiilé- rieur-i munis d'une petite épine noire, les postérieurs munis d'une épine plus forte et, en outre, rugueux sur leur tranche postérieure. Rosirc plus long que le protborax, peu arqué, sa ligne médiane fine- ment sillonnée dans le milieu, finement carénée à ses extrémités , forte- ment ponctué sur les bords, pubescent à la base. Tête densément ponc- tuée et pubescente. Yeux grands, séparés en dessus par une étroite ligne de pubescence. Aniennes courtes, insérées un peu en arrière du milieu du rostre; funi- cule de 6 articles, le i" plus gros et plus long que le 2% les suivants courts, la masse oblongue. Prolhorax peu plus large que long, faiblement arrondi sur les bords, convexe, finement et densément ponctué, la pubescence appliquée dirigée vers deux lignes parlant de l'écusson et divergentes en avant. Ecusson petit, arrondi, squamulé. Elytres en ovale assez régulier, peu fortement arqués sur les bords, leur plus grande largeur vers le milieu, assez convexes, très légèrement impressionnés transversalement derrière les épaules; stries fines et ponc- tuées, interstries larges, |)laiis très finement rugueux, i-evêlus d'une pubescence applicpiée entremêlée de quelques poils soulevés, visibles de liant vers les épaules. Pattes couvertes d'une pubescence fine et assez dense ; tibias posté- rieurs follement anjués, ciliés sur leurs faces interne et externe; ongles déniés à la base. Dessous ponctué, à fine pubescence cendrée. Longueur : 3 millimètres. Japon: Mont Takao près Hacliiôji, type (19, VI, 1910), Gifa (16, IV, igio. Ed. Gallois). Six spécimens. Orchestes sanguinipes Roel. Cetle espèce se présente sous trois colorations différentes et tranchées : a. Noire, les pattes et les antennes rouges, forme type sanguinipes lloel. — 635 — b. Noire, les antennes rouges, les pattes noires. . var. nigripes noy.war. c. Antennes, paltes et ély très d'un brun rouge. . var. Jrtja:i«s nov. var. Japon : environs de Tokio ; Kumanotaïra, forme type et var. (Ed. Gallois). Environs de Kioto(ma collection, ex A. Grouvclle). Ramphus pullvis nov. sp. Noir plombé, peu brillant, les antennes testacées (massue noire excep- tée), les tibias et les tarses d'un roussâtre plus ou moins foncé, glabre. Rostre de la longueur du prolliorax, peu arqué, ponctué sur les bords à la base, lisse, brillant au milieu. Yeux subconligus en arrière, leur intervalle élargi eu avant, élevé et ponctué. Premier article du funicule ovale, plus gros et plus long que le scape, la massue acuminée. Tête un peu allongée, aussi longue que large, ponctuée. Protborax un peu plus large que long, fortement rétréci et un peu étranglé en avant, couvert de points ronds, assez profonds, peu serrés, leurs intervalles aussi grands que les points, le milieu avec une ligne imponcluée. Élylres ovales, l'égulièrement élargis des épaules jusque vers leur tiers postérieur, les stries formées de points profonds, bien séparés, les inter- stries d'égale largeur, un peu plus larges que les stries, légèrement convexes , imperceptiblement rugueux, la suture légèrement enfoncée en avant et faiblement relevée en arrière. Ecusson très petit, ponctué. Fémur inermes; ongles petits et libres. Dessous éparsément pointillé au milieu, un peu plus fortement sur les bords. Longueur : i miUim. 5. Japon : Cbûzenji, types (21, VII, 1909); Tokio (10, VI, 1909, Ed. Gallois). Neuf spécimens. Celte espèce est très voisine de /?. jmUcarius Herbst d'Europe; elle s'en distingue par sa taille moindre, sa tête un peu plus allongée, les ély très moins fortement élargis en arrière. Mecopomorphus NOV. GEN. Ztjgopini. Yeux grands occupant tout le dessus de la tête, leur intervalle en dessus linéaire en avant, élargi, oblong dans le milieu, rétréci en arrière. Rostre légèrement comprimé de chaque côté de la base. Antennes à scape n'attei- gnant pas les yeux, le funicule de 6 articles, le 2* un peu plus long que le 1", la massue grosse, fortement rétrécie à la base, son 1" article aussi long que les 4 antres aiticles ensemble, le 3' un peu plus court que le 2* t le plus large. Protborax bisinué à la base. Écusson grand. Ély très paral- 0 ~ 636 - ièles pas plus larges ()ue le prolhorax , isolémenl arrondis au sommet. Pâlies assez grêles ; lémurs poslérienrs atteignant au plus le sommet des ëlytres; tous les fémurs linéaires et dentés, la dent des fémurs postérieurs forte, triangulaire, munie sur sa tranche postérieure de 6 à 8 forts denli- cules; tibias antérieurs et postérieurs prrsque droits, les postérieurs Li- sinués et dilatés au milieu de leur tranche interne. Pygidium brièvement découvert. Prosternuni plan en avant des hanches antérieures, celles-ci étroitement séparées. Hanches intermédiaires distantes, la saillie mésosternale tron- quée en arrière, inclinée en avant, é|)imères mésolhoraciques non ascen- dants, lesépisternes métalhoniciques larges et parallèles; saillie inlercoxale postérieure large et obliquement mais faibl ment tronquée de chaque côté. Deuxième segment ventral un peu plus court que les 3' et li' réunis, sa suture avec le i"rectiligne. Ce genre est intermédiaire entre les Mecopus Schœnh. et Phylaisis Pasc. La conformalion de la massue antennaire et de la dent des fémurs posté- rieurs le feront aisément reconnaître. 1/espèce typique est la suivante : Mecopotnorphus griseus nov. sp. Allongé, subcylindrique. noir, brun, mat, les antennes, les tibias et les tarses d'un rouge ferrugineux, revêtu en dessus de très pi'tiles squamnles d'un brun noir, peu appaientcs, et d'autres un peu plus graudes, d'im jaune grisâtre formant sur les élytres de nombreuses petites taches irré- gnlières, sur la base du prolhorax trois taches plus ou moins prolongées en avant en lignes disrales peu tranchées; dessons uniformément et densé- ment revêtu de squamules cendrées, oblongues, acuminées et beaucoup plus grandes. Rostre à peine plus long que le prothorax, modérément arqué, de la base à l'insertion antennaire, rétréci, densément et fortement ponctué, muni d'une carène médiane lisse, ies intervalles des points confluents de chaque côté en formant deux autres carènes irrégulières peu nettes, de l'in- serlion antennaire au sommet, un peu élargi, 9 cylindrique, brillant et très linement et éparsément pointillé, cf un peu déprimé, plus fortement élargi et plus fortement ponctué; scrobes rectiligncs et inférieurs. Antennes insérées vers le mdieu (9) ou un peu en avant du milieu (d*) du rostre; scape brusquement épaissi au sommet, glabre, atteignant le bord inférieur de la têle , funicule finement pubescent, les deux premiers articles allongés, le i" article plus du double aussi long que large et peu plus épais que le a*, les articles 3-6 courts et arrondis, le 4* à peine plus long que large, les suivants légèrement transversaux, ne croissant pas en épaisseur. Tête densément ponctuée. — 637 — ProtboiJix lin peu plus large que bng, ses bords latëraux assez rëgu- lièrenienl mais fiiiblement arqués de ia base au sommet, un peu plus forte- ment en avant qu'en arrière, légèrement étranglé derrière le bord antérieur qui e^t légèrement relevé et d'un tiers plus étroit que la base; peu con- vexe, denséraenl ponctué-granulé, la granulation plus forte et plus dis- tincte sur les bords; muni en son milieu d'une ligne élevée effacée à ses extrémités , orné de 3 lignes claires, largement interrompues en leur rai- lieu, réduites souvent à de simples taches placées sur les bords antérieur et postérieur, parfois ayant en outre une tache sur le milieu du disque de chaque côté de la ligne médiane. Ecusson presque carré, rugueux, densément squamulé. Elytres subcylindriques, très peu plus larges et plus du double aussi longs que le prothorax, bisinués à la base, brièvement arrondis aux épaules, modérément rétrécis dans leur tiers postérieur, impressionnés sous le calus apical qui ÀhRsiixi (L. F., Comte de), Histoire physique de la Mer, Amsterdam, 1720, p. Sa, pi. 1/1, fig. 72, 78. — Ce n'est pas elle (|ue Marsilli appelait Orange de mer, mais, à ce qu'il semble, une Algue {Codium bursa), p. 80, pi. i3, fig. 69. (*' DoNATi(V.), Saggio délia storia naturale marina dell'Adriatico. Venedig, 1760. ~ 6/il — La convention internationale qui a fixé i'anuée 1768 comme limite à laquelle on peut remonter dans la recherche des noms les plus anciens s'oppose malheureusement à l'adoption de la dénomination employée par Donati'''. Plancus, en 1760, ne la rappelle''' que pour la critiquer et la rem- placer par la maladroite périphrase Alcyotvtnu Jlacum durius, inadmissible MûLLER (0. P.), Zoologia Danica teu Animalium Daniœ et Norvegiœ rario- rum ac minui notorum de$criplionet et hitioria , éd. 9. HavniaE, 1788-1806, vol. III, p. Set fi, pi. LXXXV, fig. 1. — 6/i5 — Johnslon et que le nom ge'nérique Tethija n a pas à paraître dans la nomen- clature des SIgmatnphora. L'histoire de cette autre Éponge serait également à reprendre. Si, comme il est vraisemblable, l'espèce des Shetland décrite par Bowerbank ''> est bien la même que celle dont Johnston '') n'observa ni les anatriœnes , ni les sigmaspires, c'est celle-ci que les auteurs ont par la suite désignée sous le nom de Cmnlella craiitum. Mais ce qui peut en avoir été dit avant Johnston est difficile à reconnaître. Autant il est clair que Spongia ver- riicosa Montagu <'' n'est qu'un synonyme de Tcthijn numnthim (Pallas), autant il est incertain que la description de Spongia pilosn Montagu '') se rapporté à la Tethea cranium de Johnston et de Bowerbonk. Les dessins, cependant, semblent bien représenter une Éponge tout au moins voisine d'elle, surtout si le côté dit dénudé du spécimen de la figure i n'est autre que sa base sectionnée, car dénuder sur une certaine étendue l'écorce d'une Sigmatophore me paraît bien diflicile. Montagu a créé l'espèce Spongia pilosa dans l'embarras d'appliquer un nom déjà connu. Fleming a supposé reconnaître en elle Alcijonium cranium Millier (Zool. Dan., pi. 85, lig. 1 ) et l'a , d'après Lamarck , appelée Tethya cranium '^'. D'après cela , ce serait une Geodia encore. Mais le doute qu'inspire l'identification ima- ginée par Fleming se renforce considérablement du témoignage de Grant qui, n'ayant vu dans une Spongia pilosa que des spicules fusiformes, lui a nettement opposé une Geodia avec ses triâmes "'. Johnston aussi a inscrit Spongia pilosa Montagu parmi les synonymes de Tethea cranium, et comme c'est une Sigmatophore qu'il a décrite sous ce nom , il y a lieu de se demander si Grant n'a pas eu en main une Sigmataphore dont les cla- domes de Iriœnes, superficiels et fragiles, lui auraient échappé. Il se pour- rait ainsi que le nom le plus ancien de la Sigmotophore de Johnston fut Spongia pilosa; mais comment l'aflirmer puisque les espèces de ce grou[>e ne se distinguent qu"à des détails microscopiques? La réserve s'impose donc, quelque regret qu'on puisse avoir de ce que la Sigmatophore la plus commune porte un nom donné pai- erreur. Il est m£-nifesle que, égaré par une note d'éditeur, Johnston a confondu en une "' BowERBAXfc (.f. S.), ^ monograph of (lie British Spongiadœ, vol. Il, p. 83; vol. III, pi. XIV, etc., Ray Society. Londou, 186/1-187/1. '^^ JoHSTON (G.), A history oj British Spong es and Lilhophytes, Edinburgii, 18/12, p. 83, pi. I, fig. 1-8. (') MoNTAGc (G.), Aa Essay on Sponges, with Descriptions of ail thc Spccies that bave been discovered on the Coast of Great Britaiu {Mem. qf the Wernerian Ar<. Hist. Society, vol. II, parti, Edinburgli , i8ii, p. 117, pi. XIII, fîg. /i-6). ^"^ Loc. cit., p. 119, pi. XIII, fig. 1-3. (°' Fleming (J.), A history of British animais. Edinburgh, 1828, p. 5 19. (•*) Grant (D"'), On the Siliceous Spicules of two Zoophytes from Sliellaud [Edinburgh iSew Philosophical Journal, vol. 1 , 1826, p. 196). Muséum. — xwi. 'i3 — (m — seule espèce ce que iMiiller avait spécialement iiomoié Alcyoninin cmniuin dans rintonlion de rappeler sa ressemblance avec un crAne humain et que nous savons être une Geodia, et VAlcyonium glohosuin Jlbrosiim Jlavuin setoHum du même auteur (p. ûa, pi. 167, fig. x et 2), auquel il n'avait pas 6ié donné do nom. Or c'est exclusivement à ce dernier que ressemble ce que Jolmston a décrit comme Tcthea craniuin. C'est ainsi qu'il existe uqe Geodia cmnitim (Miiller) et une Teihya craniinii Johnston. Cette dernière ne pouvant être maintenue dans le genre Tetln/a, son nom génori(jue est facile à fixer. 0. Sriiraidt, en 1870 ''', Ta rangée dans le gcrn-e Tcllllu, créé par lui pour T. euplocainos deux ans aupaiavant. Mais, ajuste raison, Sollas a fait remarquer '"' que, pourvue d'une écorce souleiiue par des q^cs propres, la Sigmatopliore T. craiùum l'épond à la diagnose du genre Crante lia établi par Schmidt Iui-m<5me en i87o<^\et depuis, le nom Graniclla cranium a été généralement eniploy(! jusqu'au jour oîi Londi'nleld vint redonner à l'Eponge en question le nom i\o, Teihya quelle avait daboj'd porté par erreur. En définitive, il faut écrire: Cra- nlclla cranium (Johnston, non Millier). \osmaer a émis Tidée '" d'appeler CraHiellaMHUeriï\\\\o\\ge sans nom de l'ouvrage de 0. F. Millier*'' et de faire passer T. cranium Johnston en synonymie. 11 semble bien, en eflet , s'agir d'une Tétillide, et, le grossis- sement des (iguros n'étant pas indiqué, il se peut que les globules des- sinés (lig. 0 a et -i ù) en représentent une gemmule inernie et une gemmule armée; mais l'identité de cette Eponge avec Craniella cranium n'est pasd('raontrée; sa ressemblance serait même plutôt avec Cranielhpsis icllandica (Carter), de sorte que le nom spécifique proposé par Vosmaer ne peut être adopté. La nomenclalure peut d'ailleurs admettre à la fois, sans autre inconvénient qu'une impropriété (\o qualificatif pour l'une délies, une Craniella craniuiit (Johnston), bien étudiée, et une Geodia cranium (Millier), cette deinière si mal connue qu'elle serait à laisser de côté tant qu'on n'aura pu la comparei' à Geodia Miilleri (Fleming), la plus commune des Geodia de nos eaux. '•' ScHMiDT (0.). Grundiiige eincr Sponfrlen-Fanna des atlanlischen Gcbieles, Leipzig, 1870, \\, 63. (^) Sollas (W. .1.). Hcport ou ihe Telractitipllidœ {Report on ihe icicnùfic resulls of ihr rnyagt' 0/ //. M. S. rfChallenger-n , Zoology. vol. X\V. lîdinburgh, 1888, p. 53). '■'*' Loc. cit., j). (j(). (*) VosMAEU (G. (j. .1.), The Sponges of thc tr Willem Barenlsv Expcditiou 1880 aud 1881 {llijdrajren lot de Dieri;. Nal. Art. Mag., vol. la. Amsterdaiï). 188.5, p. (■)). ('■' Loc. cit., vdl. Il, j). /ia. pi. (XVli, lig. 1 et 2. G/1 7 — Quelques SapotacÉes nouvelles D'Ai-niouE et de Madagascab, PAR M. H. Lecomte. Sous Je nom de Manilham Maclmdii, le botanisle Pierre avait livs jus- tement distingué une espèce récoltée en Guinée par le D" Maclaud. Dans les r^Sapotacées du groupe des Sidéroxylinées-Mimusopées^i, Du- hard''' rattache celle espèce de Pierre à Mimusops Schiveinfurthii Engl., au lilre de simple variété (var. C lie caU m -^ Mimusops ChecaUcri Pierre). Enlie les plantes de Chevalieret de Maclaud , d'une part, et M. Schwe'mfûihu, à' awU-a part, M. Dubard ne signale que des différences dans la largeur et la pilo- sité de la feuille , la taille des fleurs et la forme plus ou moins lobée des staminodes. Mais, en réalité, les feuilles de la plante de Maclaud sont beau- coup plus oblongues, à peine atténuées à la base; enfin les stipules, au lieu d'être plus longues que les pétioles , sont notablement plus courtes. Nous conserverons donc l'espèce de Pierre, qui ne fut d'ailleurs jamais publiée. Manilkara Maclaudii Pierre m. ss. 11. Lee. emend. namiili (lense Joliati , Joliis longe petiolatis (i.ô-fi.5 cm.), obloiigis, utrln- que roiundatis, rel apice sœpe emarginatis, hasi siibacutis, in primo jiwenlute cinercO'Sericets, dcmitm glahris vpI fere glabris , papijraccis; neiri lalcrales V trinque aâ-28, graciles ; stipulée lineiires, tnox caducœ. Flores ad axillam joliorum Jasciculati; pedicellus pilosus , gracilis , petiolo brevior; sepalaellip- tica 6, exteriora 3 , usque a, 5-3 mm. longa extus pilosa, inlus sparse pilosa, apice ciner'ea; corolla glabra; tubus 1 mm. altus; lobi 6, lanceolato-spatulati , '2,5-3mm. lati, margine involuti, appendicibus 2 , -2 , 5-5 mm. longis, oblongis, apice acutis instructi; siaminodia 0, alterna, plus minus triangularia , apice bilobata, vel bidentata, 1-1, ù mm. alla; stamina 6, opposita Jilamentis 1,5 mm. longis faucc insertis, antheris ocatis, basi subcordatis , i,5 mm. lon- g/s, inlus dorsaliter ajixis, extus dehiscentibus ; ovarium puberulenlum i:\-lo- culare ; stijlus glabcr, breriler exsertus. Bacca sphœricn vol subovotdea, mono- spermaveldemum disperma ; calijx pcrsistens ; pedicellus fructiferus usque r? cm. longus. Semina 2 mm. longa, cicatrice lineari , ventrali , ultra médium sil instructa. '') Ann. Mus. Col. Maneille, iyi5, p. 20. /i3. — 6/i8 — Guinée, D' Macaud (sans numéro). Soudan, Sangorola, Chevalier n° 3/i/i iMimusops Chrmlieri Pierre); id., J. Vuillet n" i. A celle espèce nous rapporlerons le n" 198 de Pobéguin, dont les fleurs sont h sépales plus membraneux et qui constituera une variété spéciale : Var. meinhntnacea Pierre, stipiilis angusle linenribiis, sepnlis meinbra- naceis, baccis oblongls, monospermis , pedunculo subœqmlongis. Guinée, région de Kouroussa, Siueia, Pobéguin n° 198. «Arbre commun , de 10-1 5 mètres, à fleurs de couleur jaune ou marron; feuillage vert brillant; fruit jaune, non comestible. n Donella parvifolia nov. sp. Fvnte.v S-hm. allas. RamiiU débiles. Folia alterna submembranacea ; pelio- lasbrevis, 1,3-3 iinn. longits, pilis raris inslrucUis ; Imbus glabei; ovalis, ^1-5 cm. lo)ii>iis, 1 ,0-9, au cm. laliis , bnsi iuœqualUer wliiiidaliis, apice (ihnij)lp iicuiiiiiiidus, aciiinino oblougo, 1 cm. longo, i,.)--> cm. lulo, apkv paul- lum dilatalo cl seepe cmarginalo ; tierci niimeivsissimi , paralleli , uuiigine ar- cuntiin coujnncli, supra rix conspicui , subuis prom'meutcs ; uervuli cum nercis parall'ili. Flores fasciculati , (hcillares, fasciculis iiumerosis [usque io-i-> JI.). Pcdicellus glaber, fi,ô mm. allus. Scpala J imbricala, (juiiicoiicialia, rohni- diiht vcl oblougn, ] ,.') mm. alla, glabra, sed margiue ciliala. Corolla gamo- pelala , alba , inlus glabra, e.rtus parce pilosi ; iubus i-5 mm. alfas; loin o rolundati , o,']5 mm. allt , margiue ciliali. Stamina 5 opposila ; Jtlameulis medio tubi Insertis, vl.r 1 mm. longis; antlieris ocatls, extrorsis, bas! Inserlis, apice apiculatis. Ovarluni glabrum ô-loculare; stijlusconoideus, glaber; stigma uon erolulum. Fructus unu vldl. Coiig,». région de la Ngounyé. ff Arbrisseau do 3-i mètres; fleurs blan- ches, à très forte odeur de fleur d'orangeri. Sindara, Le Teslu n" 2299 (en fleurs le 1 1 dccembic 1918). Celle espèce vient évidemment se |)lace au voisinage de JK klaiuei Pierre, dont elle diffère par des feuilles beaucoup plus petites, ovales et non oblongups. loiijouis airondies asymélriquement à la base, et par les fascicules de Ihuu's habiluellement beaucoup plus fournis. Sideroxylon betsimisarakum nov. sj). Arbuscula? Rainuli grisei. Folia alterna, corlacea, exstipulata; petiolus leres 5 cm. Inugus, supra sulcatus; llmbus obovatus, apIce rotundalus paullo emarginalus , basi alleuualus, margiue subi us revolutus, J-7 cm. lougus, 3-3,0 cm. latus; costa subruj'a sublus promiuens; nervi vtrinque 6-7 subtus promiueules, versus marginem couflueufes; ncrvuli subtililer rellculali. Flores — 6A1) — incogniti. Cnlij.v pcrsi>ilen.s, lohis ô, OS mm. loiiois. Ilavva .sKhsjjhœrlca , obscure 5-costata, 2,70 cm. alla, 9,5 cm. diam., monospenna , pulpa crassn, scmine oroideo, 10 mm. alto, 16 mm. diam., lœvi, bninneo, kilo basilari roUimlaio 7 mm. lato, albumine copioso, cotijledonibus plauis. Madagascar, Analainazaotra, Thouvenot, sans numéro. Nom indigène : JSato liazolsiatiana. Espèce appartenant, par la forme de ses graines et la disposition trans- versale de l'embryon, à la section Calvaria, mais à fruits beaucoup plus grands que ceux de S. incvmc L. , qui mesurent seulement 1 centimètre de diamètre. Gambeya madagascariensis nov. sp. Arbov. Ramuli novelli petiolique brevissime fusco-pilosi. Folia alterna r.rsli- ])ulata; petiolus teriiisculis supra sulcatus , fusco-pilosus , i3-i5 mm. loninis ; liiiibus lanceolatus subcoriaceus , subtus dense ferrugineo-sericeus , utrinque atle- niiatus, apice acuminatus, 'J-i'i cm. longus, 2,5-3,5 cm. latus; Costa subtus raldo prominens; nervi utrinque ià-16, prope marginem evanescentes ; ner- riili paralleli inter nerros obliqui, subtus leviler prominenlvs. Flores ad ramu- lorum adultorum nodns "i-o fasciculati; pedicelU vix nulli ; sepala 2,5 mm. alta, r.rlus ferrugineo sericea, intus sparse sericea; corolla glabra, tubo 2,5 mm. alto, lobis 5, ovatis, 1,5 mm. nltis. Stamina 5 opposila, fila mentis ad dimi- diuni inferius tubi corolli adnafis, 2,5-2,'] 5 mm. altis: ovarium 5 coslatum, Iniigc pilosum, iii stilum œquilongum , glabrum , apice inimité 5 lohatuni . roii- Inirlniu. Fructus iucoinutus. !>' Madagascar, \namalanilazaolra : Tliouvenot n' (5 1 . Fleurit en décembre. Nom indigène : Famelona. Celle espèce, qui se rapproche de Gamheija a/ricana (A. DC.) par la pi- losité rongeâtre des rameaux jeunes et de la face inférieure des leuilles, en diffère par les feuilles beaucoup plus petites et par les pédicelles presque nuls. Elle se distingue de G. Boiciniana Pierre par ses (leurs notablement j)lus grandes, par les lobes de la corolle, ciliés seulement à la base, et par les anthères plus petites (du moins, d'après le dessin de Pierre pour celte dernière espèce). — 650 — lAVMcéES DE LA FOBET d'AnALAMAZAOTBA (MaDAGASCAr) (Suite), PAU M. PaIL DA^GUY. 9. Mespilodaphne Tapak I*. Danguy : Rnvcnsam ? Tnpnk H. Bii. Celte espèce, déciile par Bâillon d'après des échantillons incomplets, avait été |)Iacée provisoirenionl par lui dans le genre Uaveitsarn; les Ueurs récoltées par M. Thouvenot, à élamines ([uadiilocuiaires, cl la nirnie des jeunes fruits montrent bien qu'elle doit lentrer dans le genre l/c.sj^/Vo- (lrcsc('nl('s vi.r pdljcndl , rcliisliorcs {rla- hnriiiii. Fotia coviacca , nlabra , supra litcida , in sicco livida , pcliolala; liiii- hufi ovalo lattceolalus, aciitus vel subncuininatus, O-i-JCiii. lougiis, 3-'i tm. IdlHs; nervi ulrinque 8-10, patentes suprù vix conspiciti, siihius parinii pro- ininrntcs; petiolus G- lu cm. Bàcemi terminales, vel a.riUares la.re patentes l>lahn : pedunrnlns comnninis quadranjfulosus, sulratns, S-] ;? cm. hracleis par- vis ninnilis, cijmœ nlliniW divaricatœ sœpius trijlorœ, pcdicelli ad hasin arli- cnlali •:i-3 mm. breviler villosi. Flores hermaphroditi ; perianthii tubas hemi- sphœricus, segmenta 6, hiseriata, breviter villosa ovatooblusa 2 mm.; staminn 9 porifiiina. (ilamenln brevissima, antherae quadrilocellatœ ovatœ, stamina in- terna 3 bigla ndulnsa, slaminodia 3 villosa lanceolata : ovarium arcte inclnsum, ornidrum. slijlus brevis, stijgma sublriangalam. Celle espèce rappelle le port de ïOrotea llamhlotii 11. Bu., mais elle est presque complètement glabre, ses feuilles sont moins allongées, les seg- ments de son périanthe sont plus ovales, moins ('p.iis. — 651 — M. Thouvenola ri-eollé deux si'iics d' échantillons de ce Mespilodaplinc: les uns, n" 140, poi-lent le no:n de Varoiiirij-msna ; les autres, n" MS, Varongtj-mavo; la première a un bois blanc grisâtre, la seconde un bois blanc jaunâtre, il est impossible de les distinguer autrement. Gomme l'espèce précédente, cet arbre qui peut atteindre ao mètres donne un excellent bois. 1 1 . Mespilodaphne Faucherei P. Danguy. Arbor. Rainuli jimiores glabrescentes. FoUa coriacea, glahva, supra lucida, subtils pallida , petiolnta ; Hmhns Innceolntus ncutus, subacinninnlus , bnsin alte- nuatiis, reùcidatus , g^iôcm. hngus, 25 mm. -5 cm. lattis; nom ritrhiquc 6-8, ascendentes, supra conspicui, subtiis valde proiniiiciiles; pcliolus 12-18 mm. Racemi axUlares vel terminales , glabrescentes , bracfeis parvis in- strucli, 1-8 cm. longi; peduncnlus anguloso-sulcatus ; pedicelli articulati. Flores hermaphroditi ; perianthii tiibus campanulatus , segmentaG, biseriata, coriacea, OVftto-aciita , 2-3 mm.; stamina perigyna g ; antherœ qnadrilocelatœ oratœ ; stnmina interna basin biglandidosa : slaminodinS broviter lanceidatu ; onnnini nirle inrbisum, nvoidcuiii , sli/lus brevis, stigma subpellitiuin. Le Mespilodaphne Faucherei est un arbre de 99. à ai nièlres de haut et 0 m. 70 de diamètre; c'est un très bon bois. Il se distingue de l'espèce précédente principalement par ses feuilles plus étroites, réticulées, ses Heurs plus grandes à lobes plus aigus , son stigmate plus large. Il porte le nom de Varongi/-Jotsjj, n" 160. 1:2. Mespilodaphne Thouvenotii P. DangUy. Arbor. Ramulijuniores viliosi Jlavesceules. Folia siibcoriacea, juiiiora ril- hsn, vCtustiora glabresceutia , petiolnta; limbns ovato-lanceolnlus, acutus, reliculatiis, 12-igcm. longiis, â-8cm. lafus ; nervi utrinque 6-8 , supra con- spicui, subtus validi prominentes , inferiores ad a.rillnsfoveati; petiolus cnnali- culatus, villosus, 12-1 5 mm. Racemi terminales vel a.rillares dense ftavescenle viliosi, 8-1Ô cm.; pedunculus angiiloso sulcatus. Flores hermaphroditi dense viliosi 3-â mm.; perianthii lubus campanulatus, segmenta biseriata 6, e.rterna majora, crassa, ovata: stnmina perigijnag, parva, quadrilocellàla . interna basin biglandidosa; staminodia 3, lanceolnta hirsuta; orarium subliirsutiim iirrle incliisum ovoideum, stijlMS subtrigonus, stigma triangulosum. N" 33. Varongy à glandes fenilles. Cette espèce se reconnaît facilement auv domaties qnïse trouvent à la base des premières nervUres latérales de ses larges feuilles et à ses inllbi-escences velues. Elle atteint -îB nièlres de haut et 0 m. 80 de diamètre; sou bois jaiuiatre est d'excellente qualité. — 652 — Parmi les arbres de la foret d'Analamazaotra se trouvent encore deux Lauracées dont les affinités sont incertaines. Elles portent les noms do Voanhoromanga et de Tavolojjiiw. Le ffVoANKOROMA^'GAr- appartient certainement à un genre inédit. 11 rap- pelle les Cruptocari/a , mais ses organes floraux s'insèrent sur un récep- tacle à peu près plan, légèrement concave au centre, et son fruit est supère. Thoiivenotia NOV. GEN. Pprianthlum 'plprumfjiic (i-viorinn . Htnm'ma g, nnlherw bilocellatfe , jriiclus receplaailo piano iusertus. \ll. T. madagascariensia P. Danguy. Arbor. Banuili jtinioros villosl , pilisflurescrulihiis, vrtusùorea glnhrosccntps , vifircscentes. Folia ror'tncm polinlaln; Umbus omln-lnncpolaliis, aciitiis, aeu- ininalus, 1 5-25 cm. lonjrnH, 5-S cm. latiis, supra irlahrcscom lucidus, siibtiis palidinr villosiis mox sparac pilosus; nervi virinrjve g—io dense villosi, subtiis valde prominentes : petiolus validas, villosus i5-fio vint. Bacemi axillares subterminales, dense villosi, bracleali , 6-in on. lonoi, fructiferi longiores. Flores hermaphrodili , villosi , receplaculo piano vix concaviusculo , segmenta perianihii (') , biseriata, crassa, ovata, arntn , i mm. longa: stamina subses- silia (), e.rterna (> introrsa , interna 3 glandiiUs tiniunila, subextrorsa, an- therœ bilorellatœ: staminndia S hirsuta; pistillnm liirsutum, ovarium vix inflatum uniloculare, stylus brevissimus, stigûia .subronicum puncti forme. Frar- lus immaturus ovoideus, acuminatus, 1 5-9.0 mm., primo snb 0-costatus, vio.r hevigatus, basi segmentis perianthii instructus, uniloculare, lonilo hvvc. Les échantillons récoltés par M. Tliouvenot, à qui ce genre est dédié, portent: les uns, des inflorescences encore peu développées en janvier (n° 102); les autres, déjeunes fruits uniloculaires, à cavité lisse, renfer- mant une graine suspendue par un fimicule très court et très gros. Il m'a été impossible d'étudier la forme de l'embryon. Le T. madagascariensis est un arbre commun de ao à 22 mètres, à écorce grisâtre, rugueuse, à bois nn peu rosé, se travaillant facilement. On l'emploie pour la menuiserie et la charpente légère. Le rfTAvoLOPiNAi , dont les fleurs sont en boulons très jeunes, appartient probablement aux genres Cri/ptocarija, Ravensara, ou à un genre nouveau. A l'inlérieur d'un périanthe à G pièces on trouve 9 étamines qui semblent biloculaires; les trois étamines internes sont accompagnées cluicunc de 2 glandes; on observe également 3 gros staminodes velus; enfin le pistil — 653 — glabre, uiiiloculaiie, uuiovulé est surraonlé d'un sligmale un peu latéral, puncliforme subbilobé. C'est un arbre aromatique, à bois blanc de 90 3 22 mètres de haut, dont les feuilles obovales, atténuées à la base, co- riaces, ont 3 à 4 centimètres de long. Si cette espèce appartient au genre Ravensara, elle doit être voisine des R. Jloribunda 11. Bn. et B. anisala P. Danguy. ()5â Plantée Letestuan* ^o\m ou Plantes nouvelles RÉCOLTÉES PAR M. Le TeSTU DE igOJ À IQIQ DAyS LE MaYOMBE CONGOLAIS, PAR M. F. Pellegrin. NOTE PRELIMINAIRE. M. Lo Testu, atliiunislraleur colonial au Congo français, a donné au Muséum, au Service de M. le Professeur Lecomte. une colhM-lioa très im- |)orlanle comprenant plus de q,/ioo numéros d'herbier. Récoltées avec zèle et persj)icacité, car M. Le Testu , malgré sa modestie, est bon botaniste, au cours d'herborisations faites de 1907 à 1919 dans le Mayombe congolais, dans la région de Tcliibaiiga, ces piaules donnent une idée assez complèlc de la florule de la vallée de la Nyanga. L'inventaire complet de cette collection , qui comprend un grand nombre de nouveautés, exige un long temps. C'est ponrcpioi j'ai pensé devoir pu- blier ces notes préliminaires pour faire connaître au fur et à mesure les espèces ou genres nouveaux de celte si riche flore. I. ANONACEiE. LctoNtiiduxu NOV. GE\. Flores licrniaphrodili. Alabastnt siihglohosa apice via: contca. Sepala in cnbjptram circiimscissain conferruminata. Petala 6, biseriulim imhricata, co- rincca , siibœqualia, magna, apice attemiala, basi cordata breviterqiie ungui- riiluta. Torus convenu. Stamina numerosa, prisnialica, connectivo ultra lociilos lix conico-dilalato. Carpetla numerosa primo geniina , an potius bilo- rnlaria, deinde basi inter se colucrenlia. Sli/li elnnt- (udtnaliter et tenuiler cnrrugaù. Folia brevker petiolata, ppliolis toreldnis lannlis, 3-5 mm. longis, ohlonga basi obtusa vel subcordala, apice rolini- data vel abrupte breviter ncute acuminala, supra glabrn, subtm feirugiiwa, lanata, 'j-i8cm. longa , 3,5- 5,ô cm. lula, nervis lateralibus l.cir. lo utnn- qiie, supra imprimis, subtus prominentibiis , pauUum adscendentibus . subrectis, haud procul a margine conjunctis, venis inconspicuis ornata. Flores sohtarn suhterminaks , rarius opposilifolii latérales. Pedimrulus 8-1-2 mm. longus, lanatus, ferrugineus. Bracleœ 9, alternes, lanceolatœ, anguslOi, aculœ, 3-5 mm. longœ. Sepala extus ferrup/inéo-lanata , in calyplram circamscissam conferruminata. Petala (j , ovata, apice ± cuneata, basi cordnla breviter iingui- culala , ca-tus sericea , hirsuta , intus breviter villosa , â,5 cm. longa , 3,b cm. Inla , subœqualia. Torus villosus. Stamina numerosa, prismatica, 3 mm. alla, con- neclivo breviter papilloso , ultra déhiscentes longitudinaliler loculos vix conico- dilalato. Cdrpellu breviter villosa, a mm. alla; styli 5 mm. longi : stigmata obcordala, longe villosa. — Syncarpium immaturum acute mnricatiim, car- pellis ad rptarlam injimam partent connutis, gerens. Semiiia oroiden. __ 656 — f'Anonacée à Heurs jaune soufre. Liane de grands arbres, n — Midounga , dans ie Mayombe bayaka , aA octobre i<)io. (Le Testu iGBy.) Letestudoxa grandifolia Pellegrin. Scandons, namiill clonp;ati, primo hrevhcr fcrrujjinen-vUlosi , doindc glnbri jnivce lenticellati. Folia brciiter prtiolata, petiolis 8-louini. longis, oblonga , elonfifita, basi cordai a , apirc attcnunla brointcr acute acuminata, supra gla- brn, subtus parce pilosa , 18 cm. (onga, 'iji cm. lala, nervis Interalibus l. cir. lô utrinquo, supra imprimis, subtus prominentibus ' paullum ndscenden- tibus, subrectis liand procul a margine conjunciis, venisque leriter relicufalis. Flores (l).Si/ncarpiin)i ut L. bollœ rnnslmile. «Liane de faible dianièire. Fleurs grandes, jauno.s, les pélales internes à bords roses, litamines mures roses. Calice d'une seule pièce se détachant ol base persislanlo.i — Ilou-Micongo, A novembre 1908. (Le Teslu 1 Mia.) Celte espèce est mallieui-eusement représentée par des échantillons insuf- fisants poui- permollre une description com|dète, mais les fouilles, parla forme, la grandciu- et Findumenl, sont nelteinent distinctes de celles de l'espèce précédente. Fseiidartnltolr^s nOV. GEN. Flores hermaphrodili. Srpala 3 , ralvnta. Petala 6 biserialim valvala, sub- œqualia, non connnln , basi btr/>r delloidra ,'concara . circa genilalia connivcutia , supcrne pbiua , longe et angusio linearia, aporla. Torus crassissimus, prœtrr rnrpclla immersa, conrr.rus. Slaniinn numcrosa, prisnialica, connecliro ultra loculos tnmcato-dilalato. Slaminodia nulla. (larpelln numerosa, orulis soli- tarlis (• basi erectis, immersa, connata; stijH ,fu.siJornirs. caduci. Fructus . . . Frulices sarmenlosi vel scandentes. Flores solitarii, pedunculis non induralis, oppositifoliis , uncinntim retrofraclis. Une espèce en Afrique écpiatoriale. Ce genre est voisin du ^cme Arlabotnjs ; par ses pétales, il est encore plus voisin du genre (]ijathocalij.v , mais il en dilfère nettement par l'orga- nisation du gynécée, dont les carpelles sont immergés dans le réceptacle et connës comme cela se rencontie chez certains Anona. Pseudartabotrys Le Testui Pellegrin. Frulex scandons. Ramuli elongati primo pilis ferrugineis dimricatis ves- titi, deinde glabrescentes, corrugnti, nigrescentes. Folia subsessilia , petiolis villosis s-3 mm. longis, membranacea, ovalo-oblonga, basi rotundatn vel sub- cordafa, apice allenuala acute acuminata. lo-i') cm. longa , :') 6/) cm, kla i s — 657 — supra glahra, luckla prœler nerms sparse pilosos, subtus sparse pilosa, nervis lateralibiis I. utvinque g-io, arcuntim adsceudentibus ad marginem conjunctis cuin Irab'icuUs subtus prominentibus. Flores vulgo solilarii, pcdunculo oppositi- folio Icviler recun-ato, villoso , io-i5 mm. hngo. Bracleœ unicœ, foUaceœ, suhorbiculares , basi cordalœ, apice apiculaUe , ulrinque villosœ, 8-10 mm. longœ, 6-12 mm. latœ. Sepala 3, valvata, deltoidea, acula, extus Jerruginco- villosa, intiis subglabra, i5 mm. longa, 11 mm. lata. Petala 6, biseriatim subœqualia, basi deltoidea , concava, 1 cm. lata, 1 cm. alta, apice longe Jla- gellata,Jlagello complanato, lineari, acuto, à-S cm, longo, 3 mm. lato, extus et intus prœtcr basin villom. Stamina numerosa , prismalica, conncctivo ultra loculos dilatato, subgloboso , oblique mucro)iulato , papilloso. Cappella mimerosa, in receptaculum conicum immersa, connata, miiovulata, ovulo e basi erecto, villosa; styli articulât i, mox caduci, filijormes, 3-à mm. longi; stigmata villosa. ff Liane sur arbre de 20 mèlres; jeunes rameaux velus; feuilles h face inférieure velue, supérieure à poils sur les nervures. Heurs à pétales jau- nâtres (piand ils tombent, n — Forêt du Mayombe bayaka. Gorge humide et resserrée sur la route de Massanga à Moabissako, 22 octobre 1908. (LeTestu ilioa.) Isolona Le Testui Pellegiin. Arbor.RamuliglabriJl(\iuosuli,subtcretes, circiter 3 mm. crassi, in loii- gitudinem ± vcrruculosi, cinereo-fusci vel nigrescentes. Folia petiolata, petiolo a-3 mm. longo, leviter incrassato, supra sulcato, papilloso, nigro, oblonga vel oblongo-oblanceolata , apice obtusa et longe acuminala , basi obtuse cuneata velrotunda, utrinque glabra nitidulaque, la-iâcm. longa, â, 5-5,5 cm. lata; Costa ± papillosa ; nervi latérales 1 0-1 2 jugati, arcuatim adscendentes , circiter ù—3 mm. procul a margine conjuncti; veinula laxe et conspicue rcticulata. Flores pauci, solitarii, axillares. Pedicelli i-i,5 cm. longi, graciles, papitlosi, basi bracteati. Bracteœ minutœ , 1 mm. longœ, obtusœ, glabrœ, deciduœ. Sepala 3 , parva, basi conneta, obtusa vel rotundata, brcviter apiculata, pa- pillosa, margine ciliatula, 2 mm. longa. Petala 6, subœqualia, basi connata, glabra; tuhus inferue depresso-globostis , 8-10 mm. altus , intus verticaliter striatus; segmenta linearia, acuta, rj-io cm. longa, ad basin 3 mm. lata, demissa. Stamina numerosa 1, -3- 1,5 mm. longa, conncctivo apice clavato vix ultra thecas lineares sed in staminibus superioribus longi us et acute producto. Ovarium uniloculare, ovoideum, lobulatum, multiovulatum villosulo papillosum ; stigma capitatum, subsessile ; placentœ pariétales. Fructus . . . ffAi'bre de 34 mètres de tronc, cannelé; nombreuses basses branches. Fleurs vertes à base des pétales rouge i^. — Tchibanga, 29 novembre 1907. (Le Tcstu 1262.) — ()58 — R. Celle espèce esl reniai quable par ses Heurs dont la corolle a des lobes beaucoup plus développés que dans les autres espèces du même genre. Xylopia Le Testui Pellegiin. Arbor elata. Ramuîi elongati, novellis breviter villosis Jerrugineis , glabri, fusci, in longkudincvi comtgati. Alabastra lanceolala, acula, i-fi cm. longa, in cofiaceas calijptratiin squamas inooluta. Folia subsessilia, petiolo â mm. longo, siqrra sulcato, villoso, subdisllcha, obloiiga lanceolatn, bnsi sitbcor- data, apico jxiulfilim oUcntiuta, acula, supra nilidula praHer coslam gtabra, sublus aperse adpnssc pilosa, S-y cm. longa, •>-■>, J cm. lola; ncrvl hilcralr.s 7, ulrinquc 8-1 ri, adsccndenles , venaeque reliculalœ subtus prominciilcs. Florcii 1-^, axillarcs. Pcduncnll pibsi, 5 mm. longi ; pedicelli m mm. longi ; braclcœ ampkxicnules , oiatœ, obtuses, 5 mm. longœ , 6 mm. latœ, cxius dense pi- losœ, iiiUis gltibrœ. Srpala 3, ima bnsi connaln, delloidea , acula, concava, coriacva, intus glabra , cvtus dense pilosa, J mm. longa, h mm. lala. Pclala biserialim valmla; -i r.rterna tlclloidn elongata, basi abrupte atlrnunta, bre- viter unguiciitata, apice coriacva, angulata , exiiis fusco-villosa , inlus glabra, iJ mm. longa, h mm. lala; 3 interna cunsimilia, breviora, subcarenala, inlus hirsula. Stamina numerosa, a jnm. alla, interna paullo longiora, linearia, connectivo ultra loculos lateraliter dilalalo; staminodia .•) mm. alta , e.rierna lala, interna angusta.Carpella lo-i-?. , breviter villosa , stijUs ^/-5 mm. longis, Jlexuosis , longe sparse pilosis coronata. Fruclus . . . rfNom vernaculaire bayaka : Canzi. Arbre de îîS mèlres environ; Ano- nacée à (leurs jaunâtres ; pétales couverts d'un duvet brun à l'extérieur, base élargie du pétale rouge. Kxtrémité des jeunes rameaux couverte de la même pulvérulence.i — Tono-Sangama, ç) août iQi/i. (Le Testu 1760.) W. Celle espèce, voisine du .\t/lopia Ellintii K. et D. , s'en distinj,''ue par la forme des feuilles cordées à la base et plus brièvement pétiolées, par le* fleurs plus courtes à sépales moins aigus et pétales plus larges et plus coriaces, à styles plus barbus. Uvaria Le Testui Pellegrin. Frulcd' C^). Ramuli grisei, glabri, corrugali. Alabastra lanceolata, fusco- sericea. Petioli crassi, 8 mm. longi, supra ienuiter suleati, glabri. Folia oblanceolata , oblonga, basi rotiindata, apice abrupte acute acuminala, i>.o cm. longa, 5,5 cm. lala, ulrinquc glabra , nervis laleralibus i5 ulrinque arcuatim adscendenlibus , a marginibus ^i-5 mm. remolis, conjunctis, vcnulisque relicu- lalim subtus prominentibus. Flores solitarii , subscssiles, ex anniculis ramis nali. PeduHCuli 3-â mm. longi sericei. Bracleœ 3-^ orbiculalœ, e.ilus soriccœ , inlus glabrœ, 3 mm. longie , 6 mm. latœ. Sepala 3 imbricala, ovula, acula, — G59 — exliis fiisco-sericca, J mm. longa, 5 mm. lata. PetaJa 6, biscriaùm imbricala, ovata, acut'mscula, concava, subcoriacea , e.xtus sericea, intus irlabra, 1"] mm. longa, lo mm. lata, interna angiisliora . y mm. lata. Stamina numr- rosa, .-2 mm. alta , connectivo ultra loculos truncato-dilatato , papilloso. (j/rpella numerosa, subcijlindrica, 8-io ovulata, ovulis superpositis , villosa; stijU crassi, glabri; stigmata iruncaln. Fimclus. . . f' Fleurs jaunes à onglet pourpre. ^ — Tchibanga, i5 novembre 1907; source de savane flans les rochers. (Le Teslu 1 soi. ) R. De la section Uvarmlcndron E. et D. , W. Le Tcstui Pellegr. dillere de VU. connivens Benlli. par la forme des feuilles, les (leurs plus pcliles, Je calice plus coui-t, les carpelles velus. Il est différent aussi des U. angusti- folia E. et D. et molundensis Diels par les feuilles non velues, les sépales, la grandeur et la forme des pétales. — 6G0 — Note sur u^e graine appartenant au genre Milletia, par m. l. conrard. Celle graine, reçue le lo juillet 1906 par le Muséum el paraissant appartenir au genre Milletia, avait été envoyée de Kouy-Tchéou par M. Cavalerie, Missionnaire. Elle dépasse en dimensions non seulement les autres graines de Mil- letia, mais toutes celles des Lép;umineuses que nous avons pu rencontrer jusqu'à présent; sa longueur est de 9 centim. 5, sa hauteur de 5 ccntim 5, et son épaisseur, suivant un pian perpendiculaire à l'apposition des cotylé- dons et passant par la fosselle micropylaire, est de 5 centim. 3. Graine suhelliplique; poids égal à 110 grammes. Le tégument externe est noir, brillant; soumis à une macération pro- longée, puis à la dessiccation, il se fragmente en petites lanières extrêmement minces et cassantes qui laissent voir par leur chute le tégument interne, papyracé, de couleur brun-roux. La tache hilaire, de couleur jaunâtre, est très élroilc et très allongée; elle mesure près de 7 centim. 5, ])our une longueur de graine de 20 cenlimèlres environ : une saillie en forme de massue occupe une grande partie du hile et représente la région raphéale à l'extrémité de laquelle se trouve la chalaze; micropyle invisible. Le tégument interne adhère aux cotylédons par une gomme dont l'ori- gine peut trouver son explication dans la digestion de l'albumen par l'em- bryon; pendant le df-veloppement de l'embryon, certaines cellules épi- dermiques du cotylédon en formation perforent ralbiimen qui , tout en disparaissant, répare momentanément ses brèches par des sécrétions de gomme. Ces sécrétions par-aissent avoir une composition assez complexe; tant qu'elles ne sont pas complètement dissoutes, elles communiquent à la graine une odeur désagréable. Pas d'albumen. — L'amande ne consiste que dans l'embryon, qui com- prend : deux cotylédons volumineux, blancs; épiderme cannelé, paren- chyme à parois ondulées et à méats: les cellules couliennent de gros grains d'amidon à hile linéaire et à faciès analogue à ceux du Phaseoliis luiialiis; d'auties cellules contiennent des gommes. Dans la partie inférieure des cotylédons accombanls existe une petite cavité (pii loge la gemmule el la tigelle : le mauvais état de la graine m'a seulement permis d'observer nettement la radicule (jui est latérale el courbée vers l'extérieur. — G61 — Nolie élude nous met à même de préciser la mention portée ;i la ficijc de M. Cavalerie : vllaricot? . . . trouvé en quantité sur In route, entre Lo-Fou pt Lo-Kouan, dans un rann couvert de (rrands arbres et de grandes lianes r, (novembre 1906, n" 2668), en disant qu'il s'agit d'un Millclia. Il n'est pas possible, toutefois, de lui assigner un nom spécifique, en l'absence de tout échantillon de l'Herbier du Muséum correspondant à ce numéro. D'autre part, les espèces du genre Milleiia étant très nombreuses , et [)arfois incomplètement jlécrites , il peut se faire que cette graine soit la partie complémentaire d'une de ces descriptions. MUSÉOM. XXVI. Uli — G02 — Note sm le genre Pseudosorghlm A. Camus, PAR M"" Aimée Camus. Ce genre conipioiul deux espèces asiatiques et malaises, qui présenlenl entre elles des afliiiilés étroites et sont nettement différentes des espèces classées dans les genres démembrés du genre An dropogon , tel qu il a été longtemps compris. Les caractères de ce genre sont les suivants : (^itlmi gracUps. Paiiictda contracta, densa, raclas teniiis, breris, glabcr- rima vel pilosa ; raiiii piiiiinrii solatarii , romoti . rnmnlh basilarihiis siii- ijuHs vel 9. - nls, ravins si/jx-yiorcs simpliccs, basi brcvilrr )iiidi, siibrrcrti. Ila- ccini suhgracUi's , itiiilliarliculi, articulis pedicollisqiip non sulcatis utrinque cilinlis. Spiculœ si'ssiles omnium pariitm Ç^ , a dorso ronipressœ, lanceolatœ , c/illo minuta obluso longe barbalo : glumn 1"'" carinaln , siiprrne ciliata: II'" I"'" œquans, infra apicem carinata; IIl" /"'" œquans, [mlea o ; IV" brciis, •?.-Jida, ex fissura avisinm jifrfcriani ijracilem Inrlilnn r.rsercn>i : paka glumam œquans vel o. Spiculw pcdiccllatœ d vel neutrœ, -i-'t glmnes. Les espèces de ce genre se rajjproclient de celles du genre Sorgbnm. Elles en diffèrent surtout par leur panicule contractée, leurs épillets presque imbriqués disposés en l'aux-épis snbsessibles, très rapprochés sur un axe principal très court. Ix' genre Pncudnsorghum se distingue du genre \mpbilopliis Nash surtout par les articles du rachis et les pédicelles dé- pourvus de sillon translucide. A. Grappes à 3-6 articles: épillets pédicelles neutres réduits à 9 glumes, sans glumelle 1. ^- fusciculare. 15. (irappes à \o-\h articles; épillets pédicelles d*, formés de -i glumes et de 2 glumolles 2. P. Zollingcri. 1. P. FASCici LAUK \. Camus: Andropogon Jasciculans l'ioxb. FI. Ind. , éd. Carey, 1, p. 265; llook. FI. Brit. Ind., VIL p. 177, non Thw.; A.gangc- licus Hack in 1)C. Suites Prodi. . \L p. 53(j; A. lonlànensis Balausa in Moi'ol, Journ. de Bot. (i8yo), |t. 112. Tonkiii : IMiuong-iam (Baiansa); entre Lao-kay et xMiong-xen (H. Che- valier). — Inde. — 663 — :2. P. ZoLLiNGEiu A. Camus; Andropogon Zolliiigeri Sleiuhl in Zolïin^^. Syst. Verg. , p. 58; Hack. in DC. Suites Pi-odr. , VI. p. 54o; A. aspcii- folius Hack.; hchœmum Zollingeri Miqu. Tonkin : Van-yen, en allant à la vallée de Phu-ven (Balansa). — Co- cbincliine (Pierre). — Java. /i4. I — 66/1 — l\OTE SDR LE GEyRE NeOHUSNOTIA A. CaMVS, PAR M"° Aimée Camus. Ce genre peut être ainsi caractérisé : Perennis. Cubui ehiti, injernc decumhentes. Panicula laxa. Spicitlœ remolœ , binœ, pcdiceU/ilœ , breviter cuspidntœ, npice pilosuh; ghima /"'" elongalo , abrupte viiicronata , IT" 5-nervis , inj'ra npiccm carhiata , rostro a lalerr coiii- i)resso, hirsiito; III" suhcoriacen rosirnta, rostro ohtiiso a latere comprcsso Jiir- sHto; païen brevis; IV" slipilata, coriacen, npice abrupte rosirnia, marpiuibus amplectens , rostro a Intere coitipresso, obtusiusculo ; païen subcoriacea, marjr'i- nibus injlexis membrannceis. FI. inf. d. Fi sup. d ', lodkulœ -2 , crassœ ovatœ, nuriculatœ; stamina 3 ; ocnrium oblongum, glnbruiit ; stijll 9 , dislincli. Ce genre est intermédiaire entre le genre américain Lasiaris (Cn'scl).) Hilcli. et le genre icroceras Slapf. Il a du [)remier Tinflorescence làcho, la glumelle inférieure de la lleur inférieure, et parfois aussi de la fleur supé- rieure, brièvement laineuse au sommet, mais la lige uest j)as ligneuse et la glume supérieure et les glumellos inférieures présentent au sommet un petit bec peu dur, presque herbacé, comprimé latéralement, prolon- geant la carène du sommet de ces glumes et glumelles comme dans le genre Acrocerns Stapf. Le genre Neohusnotia rappelle le genre Acroceras par les caractères dont nous venons de parler, par la glume inférieure dé- veloppée, un peu plus courte que Tépillet, par la souche rampante très radicante, mais il s'en distingue par son inflorescence en panicule lâche (réduite dans les individus très grêles), le bec calleux de la glume supé- rieure et de la glumelle inférieure tnmenteux-laineux (parfois seulemcnl dans la fleur inférieure) ''', la glumelle inférieure de la fleur inférieure devenant relativement assez dure. Ce genre ne comprend jusqu'ici que l'espèce suivante : N. TONKiNENSis A. Camus; Panicum tonkinoise Balansa in Journ. de Bot. (1890), p. ià. Tonkin : Ouonbi, env. de Tu-phap et de Tu-vu (Balansa); Lam (Mou- ret). — Cochinchine (Pierre, Thorel). — Inde : Malacca (Gaudichaud), "' Bien que les épillcls do Y Acroceras oryzaides Si. {Panicuw nrijzoides S\v., P. zizaiwides H. B. et K.) soieut ordinairement décrits comme glabres, il existe sonvent, au sommet des épillets, quelques rares poils excessivement courts, bien moins développés que dans ie N. lonkinensis , visibles seulement à un assez fort grossissement. ^ G65 — Note sur le genre Pseudovossu A. Camus, PAR M"" Aimée Camus. Le genre Pseudovossia est un genre d'Andropogonées se rapprochant du genre I o.ssm el qui peut être ainsi caractérisé : hijlorescentia composita , laxa, rachis artinilata, nrticuH eIongnti;di.pkrt. [.e Service th Bolani(nie du .Muséum a reçu de M. P. Rémy, Préparateur deZnolofjie à la Facullédes Sciences de Nancy, un petit fascicule contenant li's plantes récoltées pendant la guerre en Grèce, aux Dardanelles. En Macédoine et Grèce , on peut noter les espèces suivantes rangées par localités: Bilzanik : Bellis ppronnis , Gagea arvpiisis. Gola près Doyran : Iluppricuin nciduiii , Lactuca muralis , Samolus Vale- raudi, Ovigauuin mlgarr. (luvezne : Campanuln (nigulala , Solanuiti l'illosian. Harmankeni, près Saloniquc : Uaunncidua arveiisis, Fninar'ia tlenai/lora , AlifSHitin fremnneiiso , llrliniilhoiinnn salicifolium , Cerastiuin puiiiiltiiii , J']r(u\tum cirutariinn , Lathi/nis hirsulus, Mcdicago iiiinima. Trifaltitiii Clierleri , pro- niinbciis, rcsnpinaUim , Huhterrancum , Aspenila arceusis , I alorianoUa pum'ila , Anthémis arvensis, Soiecio viilgnrls , Mittricaria chnmoiniUa , Ijillinsprrinttin arvensp, }]i/osntis stricto, Voonica (uvciisis , hcdcnrfolta , tvijilifiHas, [.(iihiuiii aiiiplexicaidc, Miiscaii coinosiim. Kukus : Biipleimim Odontites, Sanibucus Ebiilus. Likovan : Thalictnim liiridum , Nastiirtiam offirinalo , liapliniiii.s raplmiii- utrum, Sisijinbriuiit ojficiiialc, IliUtiiitlicinum giittaliiiii, Diuntlius rruontus, tciiui- flonis, Lijclinis viscaiia , dioica , Liiiuin angustifolium , Géranium hicidum ,san- gniimim. Vicia Ititea , Spirœa Filipendula, Polentilla argenten, Sedum dasij- plii/lliim , (^lia'ropliiilltoii Icmuliim, Caiicalis daucnides, Turgonia latifnb'a, Galiiim criiri/ita , IJgmtriDn vulgaro, Erjitlirdca (Icntaiirium, Solumun didca- mara, Gratiola officinalia, Phelipnea caeriilea, Orobanclic mnior, Calamintlia patavina, Salria verticillrita, Tencrium chamacdrijs, BrinwUa alba, Ajugn genevensis; Verbena ojiciiialis, Scleranthits perennis , Aristolocliia Clematitis, rotiinda. Moravca : Tordis arvensis, Tordijlium maximum, Lonirora etrusca , Pijre- llirum rnripnbosum. Ravena : Trifnlium incarnatum. — C^(M — Salnianli : Acliillea clirysncoma. Saioaique : Peganum harmala. Mont-Vardar : Banuncidiis Iricliopltyllus. Zboi'ko : Pi(i)ii(iicttlus millefoliattis , Linaria simplp.v, Eiipliorbia e.rigiia. Zeitenlik près Saionique : Silène inflata, OnnbrijcJtis salira, Polnnlilla pedaia, Tordiflium officinale, Veronica anagallis, Ajuga rliia, Plantagn rnro- Hopus, Bellardi. Sans localités précises : Œnanthe média. Aux Dardanelles, on note : Acli-Tabia : PuUcaria dijsenlerica , Mentha silvpstris var. Redoute Bouchet : Convolvulus arvensis, Scabiosa ucranica. Erloghul : Delphinium eriocarpuni , Piabiis lomenlosns , Fœmruhnn capilla- rouni , Daiicus Carota, Asperula longijhra , Srabinsa marilinia, Echiunps iiiirroreptinlus, Cenlaiirea solslilialis, Carliiia lannta , Laclura saligua, C/ion- drilln jnncea, Salvia verbenaca, Plantagn arcnarla. • Mal Tepe : Nigel'a tuberculala. Sedd-ul-Bahr : Marnibiuni pcregriniim. Ferme Zmimermaun : Cirsiuni arveuse, Jurinea anatolira, Carlinn rori/m- bosa , Mentha aquatica. Sans localités précises : Verbena ojicinalis, Qnerriis A^gihpa. — ()68 — Un nouveau rjENRE DE CHL/EyACEES , PAR M. Henri Perrier de La Batiiie. Grâce aux travaux de M. F. Gérard ''\ la famille des Ghlœnacées, spé- ciale comme on sait à Madagascar, est une des familles les mieux connues de la flore malgache. Dans son travail, M. Gérard mentionne trente-huit espèces, appartenant à sept genres différents. De ces sept genres, tous à ovaire triloculaire, de:ix (Xyloolœna et Eremolœna) ont cinq sépales, et les cinq autres [Rhodolœua , Schizolœna, Lcptolœna , Xcrochlamjjs el Sav- colœna) trois seulement. Ce dernier caractère a longtemps passé pour spécial à la famille*"', el il l'est encore, si l'on considère comme des brac- tées les deux sépales externes, plus léduits (pie les autres, des Xijloolwna et des Eremolœna. Le nouveau genre que nous proposons a cinq sépales comme les Xyloolœna et les Eremolœna et, comme eux, les deux sépales externes sont réduits et peuvent ètie pris pour des bractées; mais son ovaire est à cinq loges, et son fruit, une caj)sule loculicide (piinqueloculaire. Ceci nous amène à nous demander si ce nouveau genre fait bien ])artie de la famille des GhLfnacées. D'après M. F. Gérard '^', qui adopte à ce point de vue l'opinion de Bâillon, les Chhcnacées se rapprocheraient surtout des Tilia- cées, des Maivacées, des Diptérocarpacées et des Ternstra-miacées. Les seuls caractères qui séparent encore les ChkiMiacées de ces familles sont l'imbrication des sépales (valvaire dans les Tiliacées), la présence d'un involucre et celle d'un disque indépendant, placé à l'extérieur des éla- mines libres. Dans notre plante, l'involucre existe, mais il est réduit à A ou 5 brac- tées, comme d'ailleurs dans le genre Rliodolœna (où il est constitué par des bractées squamiformes) et le genre Eremolœna (oii il n'est presque plus visible). Ces bractées sont placées au sommet d'un court pédoncule et entourent deux fleurs géminées sessiles '"'. Au contraire, le calice est '■' F. GÉRARD, ÉLiidc systémaliquo, morplioiogiquo et analomiqiie des Cliiiena- cées {Ami. Mus. Col. de Marseille, '6° série, vol. 7 , 19 19). '■^) H. Bâillon, Histoire des Plantes, vol. tt, p. 2 2 4. '•'') F. Gérard, loc. cit. (') Dans les jjenres lihodolœna et Schizolœna, l'involucre entoure également deux fleurs sessiles, — 6()<) — liTs nettement imbriqué, à prélloraison quinconciale, les deux sépales externes étant plus petits et souvent inégalement déchirés au sommet, le disque large et parfaitement indépendant, les étamines libres et iné- gales. D'après ces caractères, ce nouveau genre, auquel nous donnerons le nom de Pentachlœna, serait donc bien une Ghkenacée vraie, mais il constitue un nouveau type qui, joint à ceux (jue l'on découvrira peut-être dans la suite sur la terre malgache, permettra sans donte un jour de relier les Ghlœnacées à l'une des familles voisines. Pentaehhiena NOV. GE\. Arbiisciiïa ; Joliis alternis coriaceis, siipulatts , stipulis luteralihus caditcis; iu/îorescentiw in foliorum superionwi axillis in cymis bijloris dispositœ , ppduncuJo commitni brevi , bracteis â-ô stibjlor'.biis iniiiiito . Jloribns gviiii- nalis scssilibiis ; petala 5 toiia : stamina nunicrosa , paulo iiifequalia, Jlla- jtientis liberis, intus disco lato insrrtti; anthcrœ ba-'iljlrœ cxtorsœ, brcvitcr tipiculatœ ; ovariuin ô-hcularo, stylo capitaio , obscure ô-lobato; loculis 5-6 ovnlatis, oviilis angulo inlerno iusertis; fructtis siccus dehiscens, ■') hcu- hivis , loculis abortu unispermis. P. latifolia nov. sp. Arbuscula i-2 m. alla. Rami crassi tortuosi, subquadranguluti , juniores villosi, pilis stillatis ferrugineis. Folia persistentia, juniora pube stelinta fer- riiginea vestita ; stipulée caducissimœ anguste lineares, 4 mm. longœ ; petio- lus crassus, supra sulcatus m— là milUm. longus; limbus àS-yo millim. longus, ào-oo millim. laius, late oratus, basi rotundatus, apice truncatus vel subemarginatus , coriaccus, supra lœvis, subtus rugulosus, nerci utrin- que y -S paulo arcuati subtus prominentcs. Flores aibi; ppclunculus 3-à millim. crassus, nigosus villosus, pilis stellatis ferrugineis; bracteœ minutée i millim., caducissimœ , rotumiatœ ; sepala villosa, viscosa, externa minora 5 millim. longa, à millim. lata apice subbifda, interna -2 0 millim. longa , S millim. lala apice rotundata ; petala ig millim. longa -26 millim. lata, oborata ineequilateralia , basi altenuata, apice emarginata; stamina numerosa 60- jojilamentis imequalibus 3-ù. millim.; antheree rotundatee ; orarium conicum piloswn; stylo brevi 2 millim. Fructus ô-coccus, calyce persistente auctus. Ce petit arbuste à rameaux tortueux, bas, étalés, à feuilles coriaces persistantes, parfois visqueuses dans leur jeunesse de même que le calice, est assez commun sur les qum-lzites des cimes de la région centrale de Madagascar, entre i,/ioo et 2,000 mètres d'altitude. Herbier H. Perrier de La Bathie.N" 13096. Rocailles du mont Ibity, altitude 1,Aqo mètres, Madagascar, avril lyao, — ()70 Floraisons obseuvÉrs dans i.ks sF.r.nr.s du Muséum DU f? / jrn AU ■)! DÛc.EMUnE IQSO (^*, PAR M. I). Bois. lVIonut>«»l^lédoiilfi71 CaUithea gmmlifoUa Lindl.; Caltleija Boivrinjyiana Veitch , — labifitd Lindl., \&v. niitiitinuills; Chamœdorea elegans Mart. ; Chlovophijlum amanieme Engi.; Cirrhopptaltiin CoUetii Hemsl., — picluralniu Lodd. ; Clivia iiobths Lindl. ; Cijanotis heivensis C. B. Clarke; (ji)perus Papip-iis L.; (jipripediiini X ilbpi'tianum J. Hye, — X Ashhurloniœ Hort. , - — hnrhatum Lind., v. Crossii Morr. , ~ — V. grandijlorum, — f OHf o/or Balem . , var. Daiianiim, — X Crossianum Rchb . f. , var. sit- perhum , — X Deedmaniamim ( H . Poisson dé- terra.), — X Edgard Jolibois (insigne, var. Mduleixbaibalum , var. super- bum), — X Evelijn [Cahjpso X Leeanum), — Gibe:innum Lindeu, — insigne ^^'a^., var. Miiuki , — X Leeanuni Rciib. f. , — — var. superbum, — X OEdipe ( Spiceriannni x Snllieri, var. Hyeanum), — phiUppinense Rchb., — X supcrciliare Hort. , — vern i.riiini ( A rgus 9 x villosiun ) ; Dendrobinni aggregaluni Roxb. , — cymbidioides LindL, — Jinibriatum Hcok. , var. oculatuni , Dcndiobiuni Pii'ivivdi Roxb. . — priinulinunt Lin(L, — snporbiim Rchb. f. ,var. Dnijanum . — — — Ilidloni; Dieliorizandra ihijrsijlora Mikan; Dioscorea sinuala VeL , — rariifoUii Bert. ; Eicliliornia crassipes Solms; Epidendruni ciliare L. , — inversum LindL, — rrtf/m/Hm LindL ; Euconiis punciata L'IIe'rit. ; Ilnivorthia cnarctain Haw., — subattenuala Baker; Hœmanllius nlbijios Jacq. , var. pu- bescens ; Hœmaria discolor LindL , var. Daw- soniann Rolfe; Ilippeastrinn équestre tierb. ; IhjmenocaUis macrostepluina Baker; Karaias Laurenlii Antoine , — piirpurea Antoine; Lœlin crispa Rchb. f. ; LœliocattleijaVarjenexvshjana Linden ; Liparis longipes Rchb. L; Liriope spicala Loiir.; Listrostachijs cephalotes Rchb. f. (Guiilaumin det.) ^''; Maxillaria crassifolia Rchb. f. , — rufescens Lindl. ; Miltonia spectabilis LindL, — \ar.bicolor (Guillaiiniin det.); Oncidium ampliaium L. ; Oncidium orniihorhjnchum Kunlli (Guiilaumin det.), 0) Détermination faite d'après la description ; les fleurs sont blanc pur. à l'oYception d'une taclie verte sur le labelle comme chez le L. MellPtiiœ Kranz. Rapporté delà Guinée française par Pobéguin en 1910, avait déjà fleuri en Ân'ileterre en 187^1. chez Wilson Saundors. A la liste des Listroslacliys cultivés donnée p. 67^, ajouter L. Gentil il hi' \Villd., L. Kindliam De Willd. et L. Pijnaertii De Willd., du Congo belge, qui ont fleuri dans les serres du Laeken, et le L. Scheffleriana Kranz., de l'Afrique orientale, qui a été cultivé au Jardin botanique de BerUn. (Giili.aumin.) — ()72 — Oncklium pukinaliim Lindl. ; Ophiopogou Jabimin Lotld, , — jnponicus Kei'-Gawl; Palisola Bark'vii llook. f. ; Pliolidota iinhrkala Lindl.; Pitcaivnia acanilwcahjjc Mari. (Guil- lanrain del. ), — /lamiiim Lindl. , — '/?r,'://E. Mon-.; Poljjsidfliijd 0///A'/ (îuillaumin (nov. Poli/stachya I/ixiflora L.; Quesneîia rufa Gaudich. ; SaiiscL'icria Kh'kii Baker, — suhspicata Baker; Spiranthes picta Liudl. ; Tillandsia recurvaia L.; Tradescautia Warscnvir:iana Kunlli et Bouché; Trichopilia Inrlilis Liudl.; Vriesea X Henrici Horl-Duval. Iliculylédonc^ Ahutiloii iiidictnii Sucel, — molle Sweet, — Ih'gnelli Miq.: Acridocarpus :(iii:ibariciis A. Juss. ; A'I'fqdiila iiiartiiiircnsis Jncq. ; Aiiis(trliili(s palliiliis Wall.: AnlidcsiiKi lUinius Siireug. ; Apticlandra tetmjfona Nées; Ardisia huinilis Vahl. ; Alalantia bu.rifoUa Oliv. : IJfirlciia crislata L. , — Jlara JaC(j. ; licrlolonia mannorala Naudiu (B. œiK'd ) ; Bre.ria iiiadaj>(iscaiii')t.sis Thou ; ViijrsQniiiia liicida DG.; Camelliajapnnira\.. (var. diverses); (jeiilradf'iiia Jloribiinda Plaucli . , — grandi/olia Endlicli.; C,p)itropoi>()ii II (irscrivic'.ii \ an IIoullo; Ccreiis (^Echiiiopsia) Erj/psii Ffr. , — cwrideacens Salm Dyck , — Martini Lab., — ju'riivinnun Mill. , — rlindolciicaiilliii ^^ cl). ; Ceroprgia barbrrlonensis N. E. Br. , — debilis N. E. Br., ('"' Polystachya Caillei Giiiiluuinin nov. sp.: Pseudo'.ulbi approximali , tenues, auguste fusiformes (2,."j — 3 X 0,3 cenlim.), (rriseo-tunicali ; folia 3, inmqwdia , linearia (9,7X0,9 — 0,8 cenlim.) apice rolun- dala. Scapi 6 cenlim. lonj'i , raccmosi , simj)Uci, puljeriili ; bractw se lace w , glahrœ , hasi lalioves, 3 millim. longi;Jlores alhi, sepalis viavginibuH leiiuiler purptiicts , glabris; pedicelli 9 millim. longi ; sepaliim dorsale vvalum, apice acutum, 9 millim. bjiijntm, laleratia obovata , taleraliler longe {\ mWWm. h) acuminalo-setacea; pe- lala linearia, 9 millim. limga; labellum in S conlorlum, 3 lobain , lobis laleralibus auriculalis, 1 millim. 5 longis, mediano lanceolato , laleralibns a>quilongo, wentum oblongo-saccatum, vix , 1 millim. longuin. (/aillée française (Caille); cullivé dans les serres du iMuséum depuis 1910, y a fluuri en octobre 1930. Espèce du yroupe des Setiferœ, se rapproche surtout du P. albo-violacea Kruiiz. , mais s'en distingue nellemenl : 1° prr la forme des sépales latéraux; 9" par le labello dont le lobe médian est soulenieni aussi lonn; (juc les latéraux, — 673 — Ceropegia Wondii Schlecliler; Ceslrum Marsceiviczii Klolz; Clerodeudron dispai^ijoliiim Blume , — inerme Ga>rln. ; Clitoria lernatea L. ; Cocculus laurifolius D G. : Colquhouma cocciiica W ail. ; Cohunncn gluriosa T. A. Sprague (Guillaumin det.) '\ — gloriom T. A. Sprague, v. su- perha ; Cordia Aiihlcll D G. ; Con^ea speciosa Ait., var. Badhoii- ■siana; Colijledon cocriuoa Gav. , — Pacliijphijlum Baker, — reiiisa Baker; Crassula Bohmi Hook. f. , — lactea Soland.; Cratoxijlon Blancoi Blume; Cudrunia jaranemis Trec. ; Cyatliula fjlobidifera Moq. ; Dehemiitia smaragdina Dcne; Dodonœa t riquetr a Weadl.; Dorstenia nrifoUa Lamk. {D. ceva- losantlu'H Lodd.), — erecta Vell., — — var. hispida Hook. f. (Guillaumin det.), — Massoni Bur. , — uercosa Desv.; Elœodcndron ilicifoUtim Teuore ; Elalostema sessile Forst. ; Epiphylluin truncatum Hav. vai'. Il agucri ; Episcia cupreaUi Hansl. ; Eranthemum seticalyx G. B. Clarke ; Erijthr'ma coralloides Moç. et Sessé; Escallonla rubra Pers.: Eitpltorbia baUannferu Ail. , — EchiniiH Hook. f. et Goss. , — ghbosa Sims , — maurhanica L. , — Régis- Jubœ W . et B. ; Forestiera ponilom Poir. ; Gelonium zanzibarense Mucll. Ai'g. ; Glorinia crtisslfoliti Hort. ; (jœlltea canliflova ^ees; Goinpiincarpus J'nilicosun B. Br. ; GrapiopJiijlliiin hortense Nées; Hibiscus Rosa-sinensis L. ; lloija frakrna Blume; Juslicia furcala Jacq.; hlciiiia Aiileiiphorbiuiii DG.; Kœlderia (hybride) ; Ledenbergia rosea-œnm Lemaire ; Litsœn japonica Mirb.; Eycium chilense Bertero; Malpighia glabra L., — Neumnnni k. Juss. , — punicijolia L. ; Mabaviscus nrboreiis Gav.; Marlea begoniœfolia Boxb.; Mcdinilla venosa Blume; Mesembryaniheiinim bulbosum Haw., — crassifoliuin L. , — Echlonis S. D. , — incoinpluiii \\a\\ . ^ — purpureo-albiiiii Haw., — subincnniini Haw. ; Mimosa acanthocarpa Poir. ; Mitriostigma axillare Hochst. ; Morinda citrijoUa L. ; Myrlus commmmL.,\ar. leucocavpa, — Luiiin Barn. , — iniicronata Camb. : Nesœa myrtifolia Desf. , — salicifolia H. B. K. , (0 Plante à feuilles et poils verts. Une forme à poils rou{;cs a été déente et figurée par Sprague {Bot. Mag., t. 8878), et la variété superba à poils et feuilles rouges, par Bois {Rev. hort., 1916, p. 5o3 , fig. i5t) et planche coloriée). i\lk Nesœa si/phililica Steud. ; Orcopanax jloribumhun Dcne el Planch. , — Sanderianum Hemsl.; Partltciiitiin argentatuin A. Ciray (Gua- yule, graines reçues de M. Da- veau en 1920); Peporomia argyreia E. Morr. ; Petiveria alliacea L. ; Pliilfif'litis cdpciisi.s E. Mey ; Pliijllanllius Einbhca L. , — gramUJolius L. , vai'. genuinua ; Phyllocaclus carthagemis A. W eber ; Picraiiinin Limlcnidna Tul.''* ; Pinguiciilfi cmtdula Sclilecht; Piper )iiaciopltiil[iiiii II. B. K.; Pillit'colobiuiii brerijoliiiiii Beiith. ; Plectrantlius fruUcosiis L'iiéril. ; Pratia begoniœfolia Liudl. ; Psi/cholria iindatn Jacq. ; lihipsfilis capilliformifi A. \\ eber, — MijoHuius Forst ; Hltododeiidron cninsiiin Fiancb. ( Bal- four det. ) , — For/H;ieiLind].(GuillaumiiMlol.); lihus viiicronata Tliunb.; Ilocliea jasminea DC, Piochea pevfoliala D G. ; Roiidektia odorata Jacq.; RiicJlia Diptcmcaiithits Hemsl. ; Sdlcid involucrula Cav.; Savcococcd pruniforinis Lindl. ; Sawauja pundiiana Wall. ; Saiiroptis (dbicuns Blunie; Schizogia cojboidcs H. Bn.; Seciiriiipga noiiijloni Mucll. Arg. ; Seduiii crisUiliiin Scbrad. , — ebractcatiim Moç. et Sessé, — oœijpelaliiia H.B. K.; Senecio tropwolijolius Mac Owau; Siiiningia coucinna Nicbols.: S'tiihocampijlua biscnalm A. DC.; Solaiiuiii jdsminoidcs Paxt. , — tomiin Su.; Sparmaiinia ajricana L. ; Sphœrakeanmhellala G. Don; Sirobilanihcs alalus Blume ; Tinospora Balcis Miers; Trirliiliii clcgau-s A. Juss. ; Thuiibergia grandijlora Roxb. , var. alba; Vernoiiia cinei-ea Less. ; Vibuiniim siispcnsum Liiull. : Il ithania somiiijera Dun. (1) Par erreur dans une liste précédente, sous le nom de Lindleyana. G75 — La Chiucàïote du Mexique [Courge de Sia.m) : CUCURBITA FIGIFOLI BoLCIlÉ (C. MELANOSPERMA Al. BràUs), PAR MM. D. Bois ET J. GÉrÔME. [. Historique (nohenclatcre, origine). La Courge à feuilles de Figuier, qui fait l'objet de cette Note, est signalée en Europe depuis iS-ik; elle figura à celte date sous ie nom de (jicuiljila inelnnospenna Al. Braun dans ie catalogue de graines du Jardin botanique de Carisruhe (mais sans description et sans indication d'origine). Une description régulière sou^ ce nom en fut publiée vingt-trois ans plus lard par Gasparriui , dans les Comptes rendus de l'Académie des Sciences de ISaples, 1867, p. 208. Mais antérieurement, eu 1887, Bouché, de iierliu, l'avait publiée et décrite sous le nom de C. fici/olia (^in Verli. der Ver. des Garlenb. Berl., XII, j837,p. 3o5). En vertu des lois de la nomenclature botanique, la dénomination de Braun, non accompagnée d'une description, n'est pas admissible; celle de Bouché a la priorité; aussi est-ce le nom de C.Jicifolia qui est admis comme valable dans YIndex Kewensis et dans Monographiœ phanerogamo- rum, vol. III, p. 5/17 (Cucurbitacées, par Gogniaux, 1881). Dans les jardins français, les pubhcations agricoles et horticoles, la plante était fréquemment signalée sous les noms de Melon de Malabar, Courge de Siam ; en Allemagne, sous celui d'Angurian-Kurbis (G. Koch. mBelg.hort., vol, 11, p. 98, 1860-1861); en Italie, sous celui de ^marmoratav (in Walpers, Annales Botanicœ sijstematicœ , vol. 4, p. 865). Les noms vulgaires français , rappelant des pays asiatiques et ie fait que la plante paraissait fort répandue en Chine, ont fait dire à Naudin (in Flore des Sen-es, vol. 12, p. 128, 1867) que cette espèce était indubitable- ment originaù-e de l'Asie méridionale. G. Koch (cité plus haut) pensait, en 1861, que c'était la même plante que ie C.Jicifolia Wallich, des Indes orientales, et qu'on en devait l'intro- (hiction à Wallich lui-même. (En réalité, la plante de WaUich appartient à un genre tout différent: Trichosanthes himalayensis G.B. Glai'ke). Il n'est pas moins resté pendant U-ès longtemps dans l'opinion des — 676 — botanisles que la rr Courge de Siam'i était originaire de l'Asie orientale; Vltidcv Kewensis donne cette indication, Gognianx fait de même, mais avec une restiiclion : indigena verisimiliter in Asia orientali ; in. rrgionibus calidis culta (1881). Pourtant, de CandoUe, en i883 [Origine dos plantes ciilllrées, p. 900) écrit au sujet de celte espèce: ffJusqu'à présent, aucun botaniste ne la tiouvée à l'état spontané. Je doute beaucoup qu'elle soit originaire d'Asie, car toutes les espèces connues de Cncurhila vivaces sont du Mexique ou de Californie. n 1/auleur rappelle en outre que le Docteur Bretschneider la lui a signalée comme étant cultivée par les Chinois. En 1899, le botaniste américain J. N, Rose, dans un travail intitulé A'f/rv on usejul Planis of Mexico (U.S. Department of Agriculture, Division of Botany), consacrait une courte notice de huit lignes au (]ururhit incana Schr. , Act-r opulifolium Will., Sorhits domcslica L. et Papatcr soimiifrruin var. iiigriim L. Le genre Papan-r n'élait connu jusqu'ici, à l'étal fossile, que par un s — 687 — fruit de détermination douteuse, provenant des ligniles de Bornstadt , et décrite par Friederich sous le nom de Papaverites. Il est représenté dans les collections du Muséum (n° la 5^i5) par une capsule eu tous points identique à celles du Papaver somnifennn L. var. uigrumD.C. [Fi friiuç. , IV, 633). Comme dansl'espèee actuelle , celte capsule est stipitée, globuleuse, envi- ron de la grosseur d'une noix et à pores déhiscents. Le disque stigmatifère , bien que légèrement endommagé et incrusté de tuf, laisse néanmoins constater la présence de treize stigmates. Son pourtour est nettement lobé, les lobes ne se recouvrant pas par leurs bords. Au moment de la fossilisa- tion, cette capsule devait être arrivée à maturité complète, à eu juger du moins par son aspect extérieur'. Ses dimensions sont les suivantes : Hau- teur totale : o,o/j5 ; diamètre de la capsule : 0,0 a 8 ; diamètre du disque : 0,095 ; hauteur du pédoncule : 0,006. La présence de cette espèce est intéressante à constater, en ce qu'elle indique son indigénat en Provence à l'époque quaternaire ; ayant ensuite disparu de notre sol, elle y fut de nouveau introduite par la culture. 2° Dans le gisement de Meyrargues (Bouches-en-Rhône), Clemalis vit- atba, Phijllirca média et Acer opnlifoliutn, qui se retrouve aux Aygalades où il n'avait pas été signalé jusqu'alors. 3° Dans les tufs du Gasconnet,près de Montpellier, je mentionnerai un échantillon (n° 12/102) montrant deux feuilles qui se chevauchent et se complètent mutuellement. Ces dernières semblent calquées sur certaines feuilles à bords simples ou ne présentant qu un ou deux faibles denticules , telles qu'il s'en rencontre sur les jeunes rameaux de i'//ej,' aquifolium de l'époque actuelle et plus particulièrement sur les pieds cultivés. Ce type foliaire avait échappé aux investigations de Planchon, lequel dit n'avoir jamais rencontré de feuilles de cette espèce , à bords entiers. La présence de cette variation semble indiquer la survivance d'un type caractéristique du Pliocène de la Côte-d'Or, Ilex Faisant Sap. et Mar. , et dont les feuilles, très répandues à Meximieux, présentent le même galbe et la même texture coriace , mais sont constamment dépourvues d'épines. En ce qui concerne le Bassin de Paris , j'attirerai l'attention sur la flo- rule des tufs quaternaires de Montigny, près Vernon (Eure). Le gisement de Montigny est situé h i,5oo mètres S. 0. de Vernon au- dessus de la falaise crayeuse qui borde la rive gauche de la Seine. Le tuf qui le constitue est, dans son ensemble, d'aspect identique à celui de la Celle-sur-Moret , et sa flore est sensiblement la même. Jusqu'à présent, elle n'est représentée dans les collections du Muséum que par les espèces suivantes : — 688 - SCOLOPENDRIUM OFFICINALE Smith. Un lambeau de fronde de faible étendue, mais suflisammenl caracléiisd pour ne laisser aocun doute sur la présence de cette espèce, assez commune à La Celle et dans les tufs du Midi de la France. » Plia»éi'o;;aiiie)«. Alnus sp. Fragment donnant le moule externe d'iuie portion d'or^janc qui ino parait comparable aux chatons d de VAlnits ghitinosa Gaertn. L'état de Lcmpreinle ne permet pas, néanmoins, d'assurer une détermination spéci- fique. Ulmus campestris Sm. Partie supérieure d'une fouille, seule empreinte rencontrée pouvant se l'apporter à cotte espèce. Fraxinus excelsior L. Plusieurs folioles plus ou moins mulil(>es, mais dont deux, beaucoup mieux conservées, sont absolument com])arables à cell(>s de l'c-poque actuelle. Fraxinus excelsior L. , forme oxypiiylla Bieb. Rcprésenlé par un fruit, mulilé à la base cl dont la longueui' pouvail atteindre ^lo millimètres avec une largeur de 8 millimètres, piise dans sa partie moyenne. Par sa forme et ses dimensions, cet organe me semble correspondre à ceux delà variété oxyphijlla Bieb. du Midi de la France, et que certains auteurs considèrent comme espèce distincte. Acer pseudoplatanis L. Plusieurs fragments de fouilles et plusieurs samares. Les feuilles, toutes plus ou moins mutilées, étaient assez amples et conformes à celles de l'époque actuelle, type moyen. Les samares sont comparativement grandes et robustes. La station do Montigny semble avoir été très favorqblo au (lévoloppoment de cette espèce. — 689 BUXDS SEMPERVIRENS L, Très nombreuses empreintes de feuilles et restes beaucoup plus rares de fruits à différents états de maturité. Les feuilles sont très variables dans leurs proportions; il en est d'étroites et relativement longues dans lesquelles la largeur est contenue quatre fois dans la longueur du limbe. Dans d'autres, d'un galbe plus trapu, la lar- geur n'est plus contenue que deux fois et demie dans la longueur ; on ren- contre d'ailleurs toutes les formes intermédiaires entre les deux types précédents. Quelques-unes des feuilles observées atteignent ik millimètres de lar- geur; par leur aspect, ces dernières se rapprochent beaucoup de la forme balearica Lmk. du Buis actuel. Les fruits peuvent atteindre 8 millimètres de diamètre. C'est, sans contredit, l'espèce la plus commune du gisement, à en juger du moins d'après les matériaux du Muséum. HeDERA HELIX L. Plusieurs fragments dont l'un présente le lobe médian d'une feuille à lobes courts et obtus. Clematis vitalba L. Mauvaise empreinte, mais qui peut être néanmoins comparée aux feuilles de cette espèce, signalée d'aillem-s dans d'autres dépôts du même âge. Salix incana Schr. Quelques fragments de feuilles, se rapportant bien à cette espèce, mais contenues dans une roche d'aspect un peu différent de celle qui constitue la masse de ce gisement, ce qui pourrait faire douter de la présence réelle de cette espèce à Montigny. A en juger par les matériaux que j'ai entre les mains, les types les plus communs dans ce gisement sont : le Buis, l'Érable sycomore, le Fresne et le Lierre. Ici, comme à La Celle, les Pins, cependant si répandus en Provence dans les mêmes dépôts, semblent n'avoir laissé aucune trace. LISTE DES ASSOCIÉS Eï CORRESPONDAiMS DU MUSEUM NATIONAL D'HISTOIRE NATUREi.LE NOMMÉS EN 1920. CORRESPONDANTS. Cardillac de Saint-Paul ((!. del Pkiik de) 23 janvier igao. GouLON (L. ) 27 juin 1920. Descarpentries (J.) iS décembre 1919. Fourneau (L.) 4 novembre 1930. JoANNis (J. dk) i novemJjre 1930. Régnief. (A.) !i novembre 1920. / r CORRESPONDANT DECEDE EN 1920. BoUHï (E. AuBOCRG dk) 17 avril 1920. 692 MUSÉUM NATIONAL D'HISTOTRE NATURELLE. CONFÉRENCES PUBLIQUES DU DIMANCHE FAITES À 15 HEURES DANS LE GRAND AMPHITHÉÂTRE DU MUSÉUM. ANNÉE 1920. 1 1 avril . Les Poissons des {jrandes profondeurs de la mer M. L. Roule. i8 avril. La Côte française des Sonnalis M. Cli. Guavieh. a5 avril. Le féticliisnne à la Côte occidentale d'Afrique. — Les fétiches à clous des nègres du Loango . . M. R. Verne.vu. 2 mai.. Les industries minérales autres que celles de l'or à Madagascar M. A. Lachoix. 9 mai.. Un Jardin des Plantes sous réqualour : Buiten- zorg (Java) M. H. Lrcomte. — 693 — TABLE ALPHABETIQUE DES AUTEURS ET DES PERSONNES CITÉS DANS CE VOLUME. Pages. AciiARD (J.). Descriptions d'espèces nouvelles de Scaphidiuin (Coléoptères Scaphidiidœ) de la région Indo-malaise 1 25 Alexander (Ch. P.). Undescribed Crane-Flies in the Paris Muséum : Tipu- Itdœ, Diptera. African species : Parti 4i, i34 Part II 216, 3i6, /ioa, 609 Alluaud (Ch.) et Jeannel (R.). Don d'un ouvrage O02 André (M.). Nomination de Préparateur stagiaire à la Chaire de Zoologie (Vers et Crustacés) 'i^5 Angel (F.). Sur un Saurien nouveau, de la famille des Ophiopsisepidés [Figs-1 ^ — Liste de Reptiles récemment déterminés et entrés dans les collections et description d'une nouvelle espèce du genre Amblycephalus 1 1 a — Sur une collection de Reptiles et de Ratraciens de l'île de San Thomé et de Tile du Prince, et description d'une espèce nouvelle du genre Typhlops. [Figs.] it)7 — Sur deux Ophidiens nouveaux de la Collection du Muséum [Figs.]. . . 991 — Liste de Reptiles du Haut-Zambèze et de l'Afrique australe. Description d'une espèce nouvelle du genre Monopeltis. [Figs.] 61 'i Anthony (R.)- Présentation de moulages 190, 446 — Présentation d'ouvrages 284, 870 — Les subdivisions du genre Dasypus Linné ,1758 286 Babaolt (G.). Don d'ouvrage? 602 Bavât (A.). Sables littoraux des îles de Loos (Guinée française). Descrip- tion d'une espèce nouvelle du genre Pedipes. [Fig.] 638 Bavât (A.) et Germain (L.). Gastéropodes terrestres nouveaux de l'île de Madagascar [Figs. ] i55 Bédin (M°" C, née Pourrai). Nomination de Commis titulaire au Secré- tariat 398 Renard (G.). Description d'une nouvelle espèce du genre Rhyssemus (Col. Scarab. Aphodiini). [Fig. ] "-9^ Mdséom. — XXVI. '<6 \ — 69/1 — Benoist (R.). Nomination de Préparateur stagiaire à la Chaire de Bota- nique (Phanérogamie) i oo — Liste de plantes récoltées en Guyane française par M. Wachenheim . 85 — Descriptions d'espèces nouvelles de Phanérogames i8i — Descriptions d'espèces nouvelles (THypoesles de Madagascar 262 — Contribution à l'étude de la Flore de la Guyane française 35 1 — Plantes récoltées par M. Wachenheim en Guyane française 555 Berland (L.). Note sur une Araignée de Madagascar (Metmscolus Watcrloti n. sp.) et sur son industrie. [Figs.J 'SiiU Berlioz (J.). Nomination de Préparateur stagiaire à la Chaire de Zoologie (Mammifères et Oiseaux) i()0 Bertin (L.). Noie à propos des Orijcles de la collection entomologique du Muséum 33, 129, ao3 BiEBs (P.). Don d'opuscules i/iO — L'herbier tricolore de Bory de Saint- Vincent ^i2() Bois (D.). Nomination de Professeur de la Chaire de Culture 1H9 — Notes relatives au Service de la Culture 37^1 . 358, i32 — Floraisons observées dans les Serres du Muséum : Du 2 h mai au 20 juin 1 920 573 Du 21 juin au 3j décembre i99(» 670 Bois (D.) et GkrÔmk (J.). La Chilacayote du Mexique (Courge de Siiiiii) : (lucurbila fiàjdia Bouché {C mi'(nno»penna Al. Braun) 075 BoNAi-ARiK (Prince H.). Détcrnuiinliims de Pléridnjtliylos de l'Herbier du Muséum récoltées à Madagascar par MM. Waterlot et Decary 5/io BosK (Sir Jagadis Ch.). Conférences faites au Muséum Goo BouDAREL (A. ). Nomination de Préparateur stagiaire à la Chaire de Zoologie (Mammifères et Oiseaux) 93 BouDiER (J.-L.-E.), Donateur de Collections. Décès ('1 février 1920) 96 Bourgeois (L.), Assistant. Admission à la retraite 597 BouRGoiN (A.). Description d'un genre nouveau et d'une espèce nouvelle de Cétoine provenant des récoltes de M. J. deRohan-Chalmt dans l'Afrique australe ()a7 — Description d'une Cétoine nouvelle du Gabon (^ Coléoptères Scarabéidesj 629 BouRï (E. AuBODRG de), Correspondant du Muséum. Décès 282, 69/1 Bouvier (E.-L.). Nomination d'Assesseur du Directeur du Muséum 1 — Observations au sujet d'une communication de M. D. d'Emmerez de Cbarmoy â 78 Caille (0.). Nomination de Jardinier en chef 598 Caille (0.) et Poisson (H.). Note sur la culture eu plein air de quelques l'jlirelia et sur l'histoire des espèces horticoles de ce genre 578 — 695 — Camus (M"' A.). Note sur le yenre Themeda Forsk. (Graminées) 266 — Note sur la synonymie et la répartition géographique de ({Ui'ltiues Themeda /i a 3 — Un Andropogon nouveau de l'Asie orientale r)Gi — Notes sur quelques Cymbopogon odorants (Graminées) 56-.? — Une espèce nouvelle de Bambou 5G7 — Note sur ie genre Pseudosorghnm A. Cimus t)6-j — Note sur le genre Neoliusnotia A. Camus 66 '1 — Note sur le genre Pseudocossi'.i A. Camus 605 Camus (F.). Nomination d'Assistant à la Chaire de Botanique (Crjplo- gamie) 1 8y Cardillag de Saint-Paul (G. dbl Piîriî de). Nomination de Correspondant du Muséum gZi , 6(j4 Cardot. (J.) Notes sur des espèces asiatiques du genre P/w<(/(ia, section Pourthima (Rosacées) 568 CEr.iGHELn. Nomination de Préparateur temporaire à ia Chaire de Physique végétale 5g8 Cuabanaud (P.). Nomination de Préparateur an Laboratoire des Produc- tions coloniales d'origine animale à l'Ecole pratique des Hautes Eludes 598 — Compte rendu d'un voyage en Guinée française /i/i6 — Reptiles recueillis eu Algérie par M. C. Dumout en 1918 et ujuj. . . /iGi — Description d'un Typhlops nouveau découvert au Togo par M. le D' Millct- Horsiu /iGo CuAKriAT (R.). Observations sur le sous-genre Tiaracerilhium Sacco 277 — Les Batillaria Benson des terrains Tertiaires du Bassin de Paris Mil, 58/i, (38o CuATANAY (J.). Description do Zophosites ao CuEMiN (M"° Y.). Nomination de Préparateur temporaire à la Chaire de Zoologie (Vers et Crustacés) 5ij8 Chevbedx (E.). Note préliminaire sur les Amphipodes recueillis par les expéditions du Travailleur et du Talisman (i88o-i883) 7 CuoPAUD (L.). Diagnoses d'espèces nouvelles de Gr(///tÉ?«p (Orth.). [Figs.J. -joH — Diagnoses de Gryllides [Orthoptères] nouveaux de ia Guyane française, recueillis par M. R. Benoist [Figs.] 3to Chudead (R.). Ammonites rapportées d'El-Goléa par M. J. Surcouf 679 CiNTBACT (M"' R.). Nomination de Préparateur temporaire à la Chaire de Paléontologie SgS Glavelis (P.). Nomination de Préparateur titulaire à la Chaire d'Anthropo- logie 3()9 'iG. — ()96 — CoNRARD (L.), Nomination de Préparateur au Laboratoire de Botanique (Phanérogamie) de l'École pratique des Hautes Éludes 598 — Note sur une graine appartenant au genre Milletia 6t)o CosTANTiN (J.). Note sur les collections micrographiqnes de la Chaire de Botanique (Organographie et Physiologie) '^'^G CoTTBEAn (J.). Nomination d'Assistant à la Chaire de Paléontologie 'j'i Dalmas (G'° de). Deux nouveaux genres d'Araignées de la famille des Gna- phosidœ ' ' 9 DA^GUY (P.). Contribution à l'élude de ia Flore forestière de Madagascar. 262 — Lauracées de la forêt d'Anaiamazaotra (Madagascar) 5^17, 6&0 Delanot (R.). Nomination de Gardien de galerie auxiliaire a8i Dkpape (G.-A.-J.). Nomination de Boursier de Doctorat 699 Desbordes (H.). Mission géodésique de l'Kquatcur : Coléoptères Histérides. iSa Descaupentries (J.). Nomination de Correspondant du Muséum 9, 69^1 Descuvrmes (R.). Nomination d'Ofiicicr d'Académie 600 Kmmerkz I)F. Charmov (D. I)'). Observations sur les Caridinos do l'île Mau- rice, principalement sur le C.aridiim Hichtcrsi Tiiallw. cl sa mutation Ortmannia Edwardsi Bouv ''73 EscoMEL ( K.). Don d'une brochure <>03 Fagr (L. ). Nomination d'Assistant à la Chaire de Zoologie (Verset Crus- tacés) 189 iVésentation d'un ouvrage ^"" Fleutiaux (Edm.). (îoUeclions recueillies par la Mission géodési<[ue de l'Kquateur : (Coléoptères Élatéridcs. Description des espèces nou- velles 3oo — Coléoptères Mélasides et Élatérides des îles Mascareignes. Mission de M. P. Carié (1910-1913). Descriptions des espèces nouvelles ^89 Fourneau (E.). Nomination de Correspondant du Muséum 099, O94 Frèrbjacque. Nomination de Préparateur stagiaire à la Chaire de Chimie. . 698 Fritei. (P.-H.). Nomination d'Assistant à la Chaire d'Organographic cl de Physiologie végétales 2H 1 — Remarques sur la Flore ([uaternaire du Midi de la France et des envi- rons de Paris "8.> Gagnepain (F.). Don d'ouvrages ^9^ — Barringtonia et Decaspermum nouveaux 7^ — Un genre nouveau de Composées, Blumeopsis 7» — ^thfiocephalus , nouveau genre de Composées 17^ — G97 — Germain (L). Nomination de Chargé du cours de Malacologie 281 — Coniributions à la Faune Malacologiqne de l'Afrique équatoriale : LX. Sur quelques Mollusques de la Rhodésie septentrionale [Figs.]. 23() LXI. Sur la limite septentrionale de l'extension du genre Limi- colaria. [Fig.] 627 — Contributions à la Faune Malacologique de Madagascar : Ylll. Sur quelques Bullinidee de i'îie de Madagascar. [Figs.] 160 Ci:p,5mi\ (L.) et Bavaï (A.), Gastéropodes terrestres nouveaux de l'île de Madagascar. [ Figs. J i55 Gkkômf. (J.). Nomination de Sous-Directeur du jardin d'expériences au Service de la Culture 09^ GicnÔME (J.) et Bois (D.). La Chiiacayote du Mexique (Courge de Siam) : Cucurbita jicijotia Bouché (C. meîaiiospenna Ai. Braun) 67 5 Gii-r.AND (L.-F.-H.), Préparateur. Admission à la retraite Ô98 Girard (L.). Don d'un mémoire aSA Gravier (Ch.). Conférence publique faite le 18 avril 1920 69.") — Note préliminaire sur les Crustacés Stomatopodes recueillis par le Travailleur et le Talisman iii> — . Sur une collection de Crustacés recueillis à Madagascar par M. le Lieutenant Decary. [Figs.] -^7^ ' ^^^ — La résistance au jeûne chez le Crabe enragé {Carcinus meenas L.). . . . 6a 3 Gruvel ( J.-A.). Nomination ie Professeur de la Chaire des Pèches et Pro- ductions coloniales d'origine animale • • . • 697 — Nomination d'Officier de la Légion d'honneur .^99 GuiLLABMiN (A.). Nomination d'Assistant à la Chaire d'Organographie et Physiologie végétales 9^^ — Nomination d'Assistant à la Chaire de Culture aëi — Nomination de Chevalier de la Légion d'honneur ^'99 — Présentation de photographies 2 — Présentation d'un ouvrage 601 — Contribution à la Flore de la Nouvelle-Calédonie : XXIX. Plantes de collecteurs divers (Suite) 77 XXX. Plantes recueillies par M. et M""" Le Rat, de 1900 31910 {3' Supplément) 17^ XXXL Plantes recueillies par M. Franc (Suite) 25^i XXXll. Plantes de collecteurs divers (Suite) 36 1 XXXIIL Plantes de collecteurs divers (Suite) 'i3'i Les espèces cultivées du genre Listrostachijs (Orchidacées-Sarcanthécs). r)7'i Hamel (G.-G.-H.). Nomination de Boursier de Doctorat ^99 Hansen (H.-J.). Les Sergestides des Expéditions du Travailleur et du Talisman ,.,..,.,,..,.,,. 1 1 t .. i 1 t .<• t • '77 — 698 — HASKMiiATz (V.). Nominalioii d'Ai^sislaul à la Cliaire do Chimie ^97 IIcsTACirF, (A.). ConlribiiHon à la Faune onlonioloffique du Japon : Coléo- ptères Cui'culionidcs /igS , 63o Ieannel (R.) et Alluaud (Ch.). Don d'un ouvrage 609 Jeanpert (Ed.). Enumération de plantes d'Orient 666 .loANNis (.T. de). Nomination de Correspondant du Muséum ^gj), 69'! JoANNis (J. DE et L. de). Dou de collection de Lépidoptères diurnes 286 JocBiN (L. ), Professeur de Malacologie. Mise en congé d'un an 190 KoLLMANN (M.), Préparateur à la Cliaiie de Zoologie (Mammifères ot Oi- seaux). Démission 9/1 lv\noissiÈnE (V.). Descriptions d'espèces nouvelles de Gnhrucmi recueillies en Ethiopie et dans l'Afrique orientale par ^I. M. de Rotliscliild (190^-1906) 27 — Description d'une espèce nouvelle de Nisoira (Hahicini) de l'ile de San Thomé [Col. Chrysomelidœ] ."^ 1 — Diagnoses de Galerucini nouveaux d'Afrique do la Collection du Muséum de Paris '.\nC} LAcnoix ( A.). Election comme Délégué du Muséum au Cons(;il supérieur <1(' l'Instruction publique 1 — Don d'un ouvrage 602 — Conférence publique faite le ". mai ig^io 69;") Lammie (P.-J.-H.). Nomination de Boursier de Doctorat .")99 Lamï (Ed.). Don d'un mémoire 28^1 — I Paroles de regret pour annoncer le décès de M. de Boury 382 — Moles sur les espèces rangées par Lamarck dans son genre Modiola .... 61 , i'i8, 93 1 — Notes sur les espèces de Mytilus décrites par Lamarck. .S.3o, Ai.^), 020 Laoriol (M"' J.). Nominalion de Boursier de Doctorat .'igg Lebard (A.). Nomination de Préparateur stagiaire de la chaire d'Organo- graphie et Physiologie végétales 9 Le (Ierf (Fd.). Compte rendu d'un voyage en Angleterre 600 — Voyage de M^L Ch. Alluaud et R. .Ieannel dans l'Afrique orienlale : Description de deux formes nouvelles d^Amatirina Atisorfrpi E. Sharpe [Lépidopt. Danaidœ] 89 Lecomte (H.). Présentation d'ouvrages 9 , 600 — Note sur un don de collection 101 — Conférence publique faite le 9 mai 1920 69.") — Deux espèces nouvelles du genre Crateranthus (Lécylhidacées). [Figs.]. 68 — ()99 — Lecomte ( H.). Sur les principaux caractères de structure des bois lOG — Fauchevea : genre nouveau de la famille des Sapotacées. [Fij;s.] 9'i5 — Eberhardtia, genre nouveau de la famille des Sapotacées. [Fij|s.]. . . . .'î'io — Une Sapotacée nouvelle du Congo. [Figs.] 534 — Quelques Sapotacées nouvelles d'Afrique et de Madagascar (Vi'y Legendre (R.). Détaché au Cabinet de M. le Ministre de l'Hygiène .ôçif) — Nomination de Directeur adjoint an Laboratoire de Physiologie com- parée du Collège do France .')t)9 Lemoine (P.). Nomination de Professeur de la Chaire de Géologie .')97 Lesne ( P. ). Notes sur divers Zophosites ih — Ténébrionides nouveaux de l'Afrique orientale appartenant au genre Himattsmus -^oo — Notes sur les Coléoptères Térédiles : 18. — Un Bostrychide nouveau de la Faune yunnanaise. [Figs.].. . 995 — Quelques Insectes du Pliocène supérieur du comté de Durham. [ Figs.] 388, l\Sh — V propos des Insectes du gisement pliocène de Caslle Eden (comté de Durham) Ga6 Levraclt. Nomination de Garçon de laboratoire auxiliaire à la Chaire de Physique appliquée BGg Magrol (J.-E.). Nomination de Boursier de Doctorat 699 Mangin (L.-A.). Nomination de Directeur du Muséum 1 Mathias (P.). Don d'un mémoire 'l'ifi Mulot (A.). Don d'un dessin pour le titre du Bnlhùn de 1990 3 MiRA>DE (R.). Nomination de Préparateur titulaire à la Chaire de Crypto- gamie SCg Morand (M"° M.). Nomination de Préparateur stagiaire ^à la Chaire de Paléontologie 93 MoRQLER (R.). Nomination de Boursier de Doctorat 099 MouQiET (A.). Quelques autopsies de «fièvre charbonneuse») ou tcharbon bactéridienn. — Charbon chez le Lion : guérison 090 — Fièvre aphteuse 595 MonssiN (A.). Allocution à une réunion du Personnel du Muséum pouF la constitution d'une Association d'achats en commun (27 février 1990) 95 Nassans (R.). Nomination de Commis titulaire à la Bibliothèque 098 Nedtille (H.). Sur l'appareil respiratoire des Tapirs. [Figs.] 6o3 OncEL ( J.). Nomination de Préparateur stagiaire à la Chaire de Minéralogie . 369 — 700 — Pansart (G.). Nomination de Peintre (stagiaire) à l'atelier de moulage. ()i Paukm' (0.). Description d'une espèce nouvelle de Dolichopodido ( Di- (►lère) • '17, i38, -mo , oi[) Piii.i.EGiiiN (Fr.). Nomination dOlTicier d'Académie T^mi — Utriculaires nouvelles de l'Indo-Chine (Lentibulariacées) 180 — Le Bombi du Gabon, Parinarium Sargosii Pcllegrin (Rosacées-Chryso- balanées) . • 3/19 — De (juel0 9 — La parenté des Andréacées et des Hépatiques et un cas téralologique qui la confirme. [Figs.] 387 PnÈTRE (A.). Nomination de Garçon de Laboratoire 9^1 Régnier (A.). Nomination de (Correspondant du Muséum ^)()r), Og'i l^ouLE (L.). Présentation d'un ouvrage. ..,..,,.....,,...,,.,,.,,, A M) — 701 -- Rocle(L.). Conférence publique faite le i i avril igao ôgB — L'œcologie actuelle du Saumon Atlanticiuc (Sulmn sular L.) dans les cours d'eau de notre pays 'i5A — Les espèces d'Aloses du bassin de la Seine 6 1 o Royer(D' m.). Description d'un Aphelochirus nouveau du Tonkin [Hem. Nttucoridœ] ijg RoYOLLE (V.). Nomination d'Assistant à la Chaire de Physiologie générale. 189 Sarasin (Fr.). Don de photographies 3 Séguy (E.). Nomination de Préparateur titulaire à la Chaire d'Entomo- logie 369 — Les Moustiques de France. [Figs.] ... . 5i, 1/11, aaS, 822, 607, 5i'J SÉMiCHON (L.). Citation à l'ordre de la Division 600 Serre (P.). Notes diverses 870, 665, 600 Seurat (L.-G.). Description du Stroitgylacantha glycirrhiza Hened. et afli- nités du genre Slrongylacantha [Trichoslrongylidee). [Figs.] (ii8 Simon (L.-J.). Nomination de Secrétaire de l'Assemblée des Professeurs . . 2 — Nomination de Chevalier de la Légion d'honneur a Tbépaut (J.-F.-M.). Nomination de Gardien de ménagerie 9 A — Nomination de Surveillant militaire 190 TissoT (J.). Nomination de Professeur de la Chaire de Physiologie générale et comparée ^ ToPSENT (E.). Tethija aurantium (Pallas) et les Telluja de Lamarck (i'io Trouessart ( E.-L. ). La pluralité des espèces de Gorille. [ Figs.] ... 10a, 191 — VEchinoprocta rufescens (Hystricidé) , décrit par Gray en i865 , retrouvé en Colombie, près de Bogota. [Figs.] 668 Vallois (H.-V.). Don d'une brochure ^70 Verneac (R.). Conférence publique faite le 2.5 avril 1990 690 ViGuiEK (R.), Chef des travaux de Botanique au Laboratoire colonial. Dé- mission 9 ' Liste des Associés et Correspondants du Muséum nommés en 1990 par l'Assemblée des Professeurs "9 ' Conférences pubUques du dimanche en igao 692 702 RECTIFICATION. Au sujet de la Note de M™' H. RichaUdson-Searle, Bull. Mus. Hisl. naL, XXV 1919, n» 7, p. 569 : La description du Muniiopsunis arcllcus H. Richardson avait été publiée anté- rieurement dans le Bulletin de l'hislitul Océau<>giuj)hiquc , 1912, 11" -i-.i']. SOMMAIRE. Actes administratifs : n Dépôt du fasciriile n" 6 du Bulletin de 1 950 fiq^ Nomination de M. J.-A. Gruvel comme Pi-olesseur de la Cliaire des Péclies et l'rodurtions coloniales d'origine animale. ^^n — de M. P. Lemoine comme Professeur de la Chaire de Géolojjie sijT Admission à la retraite de M. L. Bourgeois, A