HARVARD UNIVERSITY.
LIBRARY
OF THE
MUSEUM OF COMPARATIVE ZOÖLOGY.
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Lay 12, 1904 — a 1905.
BULLETIN INTERNATIONAL
DÉPACADEMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE.
CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES.
L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ETE FONDÉE EN 1873 PAR
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I.
PROTECTEUR DE L'ACADÉMIE :
S. A. I. L'ARCHIDUC FRANÇOIS FERDINAND D’AUTRICHE-ESTE.
Vice-PROTECTEUR : S. E. M. JuziEN DE DunAjEwsKki.
Pr&sınent: S. E. M. LE COMTE STANISLAS TARNOWSKI.
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. BoLESLAs ULANOWBKI.
EXTRAIT DES STATUTS DE L'ACADÉMIE:
($ 2). L'Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté Impériale
Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nommés par S. M.
l'Empereur.
($ 4). L'Académie est divisée en trois classes:
a) classe de philologie,
&) classe d'histoire et de philosophie,
c) classe des Sciences mathématiques et naturelles.
($ 12). La langue officielle de l'Académie est la langue polonaise.
Depuis 1885, l'Académie publie, en deux séries, le „Bulletin international“
qui paraît tous les mois, sauf en août et septembre. La première série est consacrée
aux travaux des Classes de Philologie, d'Histoire et de Philosophie. La seconde est
consacrée aux travaux de la Classe des sciences mathématiques et naturelles. Chaque
série contient les procès verbaux des séances ainsi que les résumés, rédigés en fran-
çais, en anglais, en allemand ou en latin, des travaux présentés à l’Académie.
Le prix de l'abonnement est de © k. = 8 fr.
Les livraisons se vendent séparément a 80 h. = 90 centimes.
Publié par l’Académie
sous la direction de M. Léon Marchlewski,
Membre délégué de la Classe des Sciences mathématiques et naturelles.
Nakladem Akademii Umiejetnoéci.
Krakôw, 1905. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem Jôzefa Filipowskiepu
| BULLETIN INTERNATIONAL
DE L’ACADEMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE.
CLASSE DES SCIENCES MATHEMATIQUES ET NATURELLES.
ANZEIGER
DER
AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN
IN KRAKAU.
MATHEMATISCH - NATURWISSENSCHAFTLICHE CLASSE.
ANNEE 1904.
“ CRACOVIE
IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITE
1905
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7
Table des matlères.
L. Natanson. Sur une particularité de la double réfraction accidentelle
dans les liquides pouvant servir à la détermination de leur temps de
relaxation B Se
Ed. de Janezewski. En pres ER koseiliärs It | (Ribes) RÉ NEN:
L. Wachholz et S. Horoszkiewiez. Etudes expérimentales sur le méca-
nisme physio-pathologique de la submersion OL re oe
Ch. Dziewonski. Synthèse d'un nouvel hydrocarbure aromatique: phény-
lacenaphtylmethane . ah: À ete
I. Moseicki. Etudes sur la résistance des anne e -
I. Moseicki et M. Altenberg. Sur les pertes diélectriques dans les Sinden:
sateur soumis à l’action des courants alternatifs de -
C. Zakrzewski Sur la position des axes optiques dans les liquides ne
SORTIR CNE MEN A Eee IE AR MERE ET eher
M. Lerch. Sur quelques applications d’un théorème arithmétique de Jacobi
K. Kostanecki. Etude cytologique de la parthénogénèse artificielle des oeufs
de Mactra sous l'influence de K CI. ER:
F. Tondera. Sur la structure interieure des sarments de Vigne Ms
S. Zaremba. Réponse aux remarques de M. Natanson sur la theorie de la
relaxation AA Lo PU : De rc 3
L. Natanson. Remarques sur les travaux de 1. Zara relatifs à la héo-
rie de la double réfraction accidentelle dans les liquides
E. Godlewski. Nouvelle contribution à l'étude de la respiration intramo-
leeulaire des plantes . . 5 - EE c
E. Bandrowski et Al. PER Opens. De action En Denen) sur Passy
benzol en présence du chlorure d'aluminium . . AR Fe
H. Zapalowiez. Remarques critiques sur la flore de la Galicie
T. Garbowski. Sur la transplantatiom blastomérique chez les oursins . .
T. Estreicher. Détermination des chaleurs de vaporisation de l'oxygène et
du bioxyde de soufre ROM 2: et Es
M. Limanowski. Sur la découverte d’un lambeau de recouvrement subta-
trique dans la région hauttatrique de Gladkie (monts Tatra)
Page
VI
K. Dziewonski. Synthèse d’un nouvel hydrocarbure aromatique tribezyldé-
cacyelene (tribenzyltrinaphtylènebenzène), et d’un dérivé du thiophène :
dibenzyldinaphtylenethiophene ; &
— Sur la constitution du $ B'phezylaesuapkiyimethane et sur la constitu-
tion de ses derives on l'acide G- benzylnaphtalique et l’acide
3-benzoylnaphtalique a ee DAT RS 5
. Wize. Pseudomonas ucrainicus, une baeteridie insecticide, trouvée dans
la larve du charançon des betteraves à sucre
Séance publique annuelle du 18 mai 1904 = RERO se ©
J. Hetper et L. Marchlewski. Recherches sur la matière a du sang
H. Hoyer. Sur les coeurs lymphatiques des grenouilles EG >
T. Godlewski. Sur la dissociation des eleetrolytes dans les solutions alco-
oliques à
L. Marchlewski. L'identité Brohakle ms a Dhylberythrine € et a8 ï hole
haematine SE un.
W. Stekloff. Addition. au manner „Sur la theorie des series trigonome-
triques“ AR ATH s MEN aie SE e
J. Stach. Sur les changements de dentitions et sur la genèse des dents
molaires chez les mammifères N Le ERNST EL
St. Droba. Recherches sur l'infection mixte de la tuberculose pulmonaire
et sur la participation des anaérobies à celle-ci ER
H. Zapalowiez. Revue critique de la flore de la Galicie. II partie
R. Nitsch. Expériences sur la rage de laboratoire (virus fixe)
St. Maziarski. Coatribution à l’etude de la relation du noyau avec le pro-
toplasme cellulaire OEM RL TR =
M. Kowalewski. Études tolé ques vu. Sur un nouveau ténia:
atria biremis, gen. nov., sp. nov. BR N A
M. Smoluchowski. Sur la formation des veines d’efflux dans les liquides
St. Loria. Recherches sur la vision oblique 2 ;
H. Zapalowiez. Revue critique de la flore de Galicie. 11 Dune 5 0
J. Buraczewski. et L. Marchlewski. Recherches sur lı matière colorante
du sang . - © ; STONE : -
J. Nusbaum. Recherches sur da régénération de quelques PU Cbtes
L. Bykowski et J. Nusbanm. Contributions à la morphologie du téléostéen
parasite Fierasfer Cuv. en UE MORTE Le 2
W. Gadzikiewiez. Sur la structure Kistelopidar du coeur chen les Graka
ces décapodes . RUN Re PATES MERE
A. Wrzosek. Recherches sur le passage des microbes En sang dans la
bile dans les condictions normales RER TP OS OETRE
A. Denizot. Sur la théorie du mouvement relatif avec une application au
pendule de Foucault et au problème du mouvement d’un corps à la
surface terrestre, en ayant égard à la rotation de la terre 4
J. Morozewiez. Sur la béckélite, un céro-lanthano-didymo-silicate de caleium
E. Godlewski. Recherches expérimentales sur l'influence du système nerveux
sur la régénération
Page
IN 19 D
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I
© ©
Rn
PS
L. Marchlewski. L'identité de la phylloerytrine, bilipurpurine et la chole-
haematine EN RE CON TE
C. Kraft et C. Zakrzewski. Une méthode pour déterminer les directions
principales et les constantes optiques dans le cas de la biréfringence
combinée avec le pouvoir rötatoire
VI. Kulezynski. Fragmenta arachnologiea TE Et Po
R. Nitsch. Experiences sur la rage de laboratoire (virus fixe). II partie
C. Wize. Les maladies du Cleonus punctiventris Germ. causees par des cham-
pignons entonaophytes en insistant particulièrement sur les espèces
nouvelles PL Re CURE RP ARRET CR ER
St. Opolski. Sur l’action du chlore et du brome sur homologues du thio-
phène sous linfluence de la lumière et de la chaleur
M. Szymanski. Contribution à l’helminthologie
Table des matières par noms d'auteurs
Errata .
— — —
VII
Page
713
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DE L’ACADEMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE.
CLASSE DES SCIENCES MATHEMATIQUES ET NATURELLES.
ANZEIGER
DER
AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN
IN KRAKAU.
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MATHEMATISCH -NATURWISSENSCHAFTLICHE CLASSE.
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IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ
1904.
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L’ACADEMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ETE FONDEE EN 1872 PAR PA
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH 1. d-
PROTECTEUR DE L' ACADÉMIE :
S. A. I. L'ARCHIDUC FRANÇOIS FERDINAND D’AUTRICHE-ESTE.
Vice-PROTECTEUR : S. E. M. JuziEN DE- DunAJEwsKt.
Pr&sınpent: M. LE coMTk STANISLAS TARNOwSKI.
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. BoLESLAs ULANOwWSKkI. F
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($ 2). L'Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté Impériale
Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nommés par S. M. 7
l'Empereur. =
($ 4). L'Académie est divisée en trois classes: eg
a) classe de philologie, (dé
5) classe d'histoire et de philosophie, - |
c) classe des Sciences mathématiques et naturelles.
($ 12). La langue officielle de l’Académie est la langue polonaise.
Depuis 1885, l'Académie publie, en deux séries, le „Bulletin international‘
qui paraît tous les mois, sauf en août et septembre. Le première série est consacrée
aux travaux des Classes de Philologte, d'Histoire et de Philosophie. La seconde est
consacrée aux travaux de la Classe des sciences mathématiques et naturelles. Chaque
série contient les procès verbaux des séances ainsi que les résumés, rédigés en fran-
gais, en anglais, en allemand ou en latin, des travaux présentés à l’Académie. =>
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Le prix de l’abonnement est de 6 k. = 8 fr. = > =
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— Les livraisons se vendent séparément à 80 h: = 90 centimes.
Publié par l’Académie
sous la direction de M. Léon Marchlewski,
Mebre délégué de la Classe des Sciences mathématiques et naturelles. Cie
Nakladem Akademii Umiejetnoéci.
Kraköw, 1904. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem Jözefa Filipowskiego.
MAY 12 1904
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES.
N° 1. Janvier 1904.
Sommaire: 1. M. LADISLAS NATANSON. Sur une particularité de la double
réfraction accidentelle dans les liquides pouvant servir à la détermination de
leur temps de relaxation.
2. M. Ed de JANCZEWSKI. Hybrides des groseillers II. (ltibes).
3. MM. L. WACHHOLZ et S. HOROSZKIEWICZ. Etudes expérimentales sur
le mécanisme physio-pathologique de la submersion.
t. M. CH. DZIEWONSKI. Synthèse d’un nouvel hydrocarbure aromatique:
phénylacénaphtylméthane.
5. M. I. MOSUICKI. Etudes sur la résistance des diélectriques.
6. MM. I. MOSCICKI et M. ALTENBERG. Sur les pertes diélectriques dans
les condensateurs soumis à l'action des courants alternatifs.
7. M. CONSTANTIN ZAKRZEWSKI. Sur la position des axes optiques dans
les liquides déformés.
Séance du lundi Il Janvier 1904.
Présinexce DE M. E. GODLEWSKI.
1. M LADISLAS NATANSON m. t. O pewnej wlasciwosci podwöjnego za-
lamania Swiatla w cieczach odksztalcanych, mogacej posltuzyé do wy-
znaczania ich czasu zluzniania. (Sur une particularité de la double
réfraction accidentelle dans les liquides pouvant servir à la
détermination de leur temps de relaxation).
On se sert habituellement de la méthode suivante pour étudier
la double réfraction accidentelle dans les liquides. Imaginons un
cylindre qui peut être mis en rotation autour de son axe. A une
distance assez faible de sa surface, imaginons une paroi cylindrique
immobile, centrée sur le même axe. L'espace annulaire limité par
la surface du cylindre et la paroi immobile est rempli du liquide
que l’on désire étudier. Un faisceau de lumière, se dirigeant paral-
lèlement à l’axe de rotation, traverse le liquide et sert à étudier
la double réfraction qui se produit dans les conditions précédentes.
Tel. en peu de mots, est le principe de l'expérience imaginée par
Maxwell!); le même principe a été adopté ensuite par Kundt?)
1) Procedings Roy. Soc., Nr. 148 (1873), Scientific Papers, Vol.
Ip 379:
?) Wiedemann’s Annalen, Bd. XII, S. 110 (1881).
Bulletin III. I
ainsi que par la majorité des savants qui ont exécuté des expé-
riences précises sur la double réfraction accidentelle dans les li-
quides !).
Au cours des études auxquelles nous venons de faire allusion,
Kundt a découvert un phénomène extrêmement remarquable. Soit
la’
Pig. 1.
aa‘ (Fig. 1) le plan des vibrations du polariseur, bb’ le plan des
vibrations de l’analyseur qui sert à l'expérience. Pour certains li-
quides, par exemple l’huile d'olive, l’huile de lin, les mélanges d’huile
d'olive avec le pétrole, les maxima d’obseurité observables étaient
Fig. 2. Fig. 3.
situés comme l'indique la fig. 1; on voyait le rayon Oc correspon-
dant au maximum c du quadrant bOa faire un angle de 450 avec
la demidroite Ob. Dans ce qui va suivre. nous designerons par y
l'angle bOc; nous dirons done que, d’après les observations de
Kundt, l'angle 7. pour certains liquides, est sensiblement égal
1) MM. G. de Metz, K. Umlauf, J. E. Almy, Bruce V. Hill (voir Bull. Int.
de l’Acad. d. Sc. de Cracovie, Cl. d. Se. Math. et Nat., pour 1901, p. 162.)
S
(S!
à 450. Il en diffère dans le cas de certains autres liquides, par
exemple le eollodion et les solutions de gomme arabique. On peut
résumer de la manière suivante les observations de Kundt rela-
tives à ces liquides: à une rotation du cylindre intérieur s’effee-
tuant ainsi que l'indique la fig. 2. correspond une valeur de l'angle
x supérieure à 450; à une rotation du cylindre intérieur ayant lieu
dans le sens opposé (ainsi que l'indique la fig. 3.) correspond une
valeur de l'angle x inférieure à 45°. Pour le collodion, par exemple,
la rotation ayant lieu comme l'indique la fig. 2. langle x a été
trouvé égal à environ 65° (voir à la page 123 du Mémoire cité).
L’explication du phénomène que nous venons de décrire a été
donnée. en principe, par M. Th. Schwedoff!). Dans cette Com-
munication nous nous proposons de déterminer par le calcul la
valeur de l'angle 7. On verra par la suite que la détermination
expérimentale, pour certains liquides, de la valeur exacte de cet
angle pourrait jouer un rôle important dans l'étude du phénomène
fondamental de la relaxation.
$ 1. Commencons par rappeler certains théorèmes se rapportant
à la déformation homogène d'un milieu, théorèmes qui nous seront
utiles dans la suite de ce travail. Soient A et B deux points ma-
tériels faisant partie du milieu. Nous rapporterons le milieu primitif
ainsi que le milieu déformé à un système d’axes rectangulaires.
d'orientation fixe. dont l'origine coïncide constamment avec la po-
sition occupée par le point À du milieu. Soit M la position du point
B avant la déformation et x,, y,, 2, les coordonnées de la position
M par rapport au système d.ryz que nous venons de définir; soit
N la position du même point B après la déformation; appelons
&y, Yx, 2, les coordonnées de la position N, dans le même système
d’axes Axyz. Imaginons que le milieu éprouve une déformation que
définissent les formules
dy = (1 + a.) u 4,,Yu (1a)
YN = Ay Lu + (1 +4) Yu (1b)
TL EF, (le)
les coefficients « étant des constantes. Nous pourrons supposer, sans
que la généralité du raisonnement en souffre, que les positions oe-
cupées par le point B se trouvent toujours dans le plan Axy.
1) Journal de Physique (3) Vol. I., p. 49. 1892.
1*
A l'effet d'éviter toute ambiguïté, supposons qu'un observateur
ayant les pieds en 4 et la tête en z, voie le mouvement de rota-
tion qui, dans le quadrant Axy. se dirige de l’axe des x vers celui
des y, s'effectuer dans le sens opposé à celui des aiguilles d’une
montre. La déformation précédente (1) une fois effectuée, imaginons
que l’on imprime au milieu une rotation d'ensemble autour de l'axe
42; les axes dx et Ay ne participent pas à cette rotation. Soit @
l'angle de rotation; pour sens positif de cet angle nous prendrons
le sens opposé à celui dans lequel tournent les aiguilles d’une montre
pour un observateur ayant les pieds en A et la tête en 2. Appe-
lons P la position en laquelle la rotation amène le point B du mi-
lieu; nous aurons
(2a) LP —=(1 + b,.) 21 —b,,ys 5
(2b) Y= by ty + (14 b,)Yx
et
a | 1+b,,— cos a ; b,,—=— Sin @
| Da Stube ME D PRNICOS GE
La composition des deux déformations consécutives (1) et (2) s’effec-
tue au moyen des formules
(4a) Lp = (14 Cu) Ly + Cy Yu
(4b) Yp Cr &u (1 EC) Yu
où l’on a
(Da) 1+0.=(l+a)1+b)+ 4.5,
(Bb) Coy = Axy (1 À Dis) _. (1 + a,)b,,
(de) cu = (1-4, 0, — a.(1 + b,,)
(bd) 1+c,—={1—+a,)(1+b,) + a, b,.
Introduisons maintenant, à côté du système d’axes Axyz dont
les directions sont fixes, un second système d’axes de coordonnées
AËnË et imaginons que le système A&n{ participe à la rotation
du milieu. Nous supposerons que l’axe AZ coïncide constamment
avec l'axe Az et que la disposition des axes AË et An par rap-
port à AL est identique à celle que nous avons attribuée aux axes
Az et Ay par rapport à Az. Soit p l'angle que fait, à une certaine
époque ft, l'axe AË avec l'axe Ax; nous prendrons pour sens po-
sitif de cet angle le sens opposé à celui dans lequel tournent les
aiguilles d’une montre pour un observateur ayant les pieds en A
et la tête en 2. Soient £,, 7, les coordonnées de la position 1/ par
rapport au système ÀË%7; nous aurons:
= : Pr Er -
Eu — Lucosp— y,„sinp (ba); Lu —E,C0sP—Nn,sinp (Ta)
Qu——Lysinpy,cosp (6b); Yu = Ex Sin P—-Y,Cosp. (7b)
Les axes AË et An participent à la rotation du milieu; désignons
done par A& et An’ les directions que prennent ces axes à une
époque # postérieure à f et soit p’ l'angle (compté comme l'angle q)
; Eee B
que fait la direction A&’ avec l'axe Ax; nous aurons:
4
Sen
P— æCosp—+y,.sinp (Sa); Tp— EL COS p — 7/Sinp (9a)
Nr = —%sinp—y,cosp (8b)}; y, —=E,sinp Ey,.cosp (9b)
et
p—p—u«. (10)
Posons
Er GE) Eu AE Mu (11a)
; N Ay Eur (= a) x; (11b)
les coefficients arz etc. pourront se calculer au moyen des formules
suivantes qui se deduisent sans peine des équations (8), (4). (7) et (11):
1+az;: = (1—+ 6.) cos p cos’ + «., sin cos p’
— €, cos sin g (1—+ec,,) sin gsingp (12a)
an = — (1 +.) sin y cos p’ + c,, cos p cos p'
— („sin psinp’— (1—+c,)eospsinp’ (12b)
I
— (1 + «..) cos p sin 9 — c,, Sin p sin p’
+ Gy cos p cosp' +(1+c,)sinpcosp (12e)
ur
1 4,n =(1- ©.) sin p sin’ — e,, cos p sin p’
— („Sing cosp'—-(1—+-c,)cospcosgp’‘. (12d)
Des équations (3) et (10) il résulte
1+b,„=1-b,= cospcosg +sinpsny | 12
be —= —b,,—=— sin p cos p + cos p sin p | (a)
Dans les équations (12) portons les valeurs des coefficients 1e,
ete. que l’on tire des équations (5) et (13); nous trouverons:
6
(14a) 1--are=(1--4,,)e0s’p-+-(a,,t+a,)sinpeosp+-(1--a,)sin?p
(145) ar y—= — (1 + a.) sin p cos p + a., cos? p — a, sin? p
—-(1—- a,,) sin p cos p
(140) ay:— =" (1 + a.) sin p cos p — à,,sin?p + a,,C08"@p
(1 a,,) sin p cos p
(14d) 7+a,,„—=(14a,)sin®p — (a, +-4,)sin peosp-+(1-}a,)cos?p
On voit que les équations (14) se déduisent des équations (12) en
posant @—=0; il était aisé de prévoir a priori que cela devrait
arriver.
Les équations (5) et (3) permettent de vérifier facilement que
l’on a:
(15) papa 6 En ECC
par conséquent nous pouvons poser
(16a) d+a.) +a?—1=(1 +) + —1=28&*
et de même
(16b) + (Ha) = 1e LE + 0%. —1=de:
(16e) (1 be 5 da) ic) ee ee)
Avec ces notations, les équations
(17) AN y, AP? ty É
deviennent [voir (1) et (4)]
(die) AN = Ar AMOR RE PRET rer)
où l’on désigne par / et m les cosinus des angles que fait avec les
axes des x et des y la direction AM. Si l'on pose
(19a) (1 arr) Ani° = DE
(19b) Be ae — 1=2e,*
(19e) (de wer) RP en
et si l’on désigne par A et u les cosinus des angles que fait la
direction AM avec les axes AË et An, on trouve également
(20) AN? — AP? — AM°{1 REA eu by Au)};
c'est ce que l’on vérifie aisément en s'appuyant sur les équations (11).
Nous dirons que les quantités &,*, &,*. y,* sont les composantes
de la déformation du milieu rapportée aux axes fixes 4x7 et que
les quantités &g*. &,*. y:,* sont les composantes de la même dé-
formation rapportée aux axes mobiles À £ 7.
Dans les équations (19) portons les valeurs des quantités 1 az:
etc. données par les équations (12); nous aurons, en tenant compte
des égalités (16):
&* —e* cos? q + &,* sin? p + y.* sin g cos (21a)
EEE NE SEEN ARR D An net = 19
en" —€* sin? + &,* cos? p — y." Sin p COS P (21b)
NE CHR Ur lg En - Salz
Yen — (& e*) sin 2p + y, cos 2. (21c)
Les équations (21) peuvent d'ailleurs s'écrire de la façon suivante:
EX = er cos? p—+ e,* sin? — Ye)" Sin cos p (22a)
&* —e;* sin —+e,*cos®p—+-yr7 Sin pcosp (22b)
EL * ren € | PT zu DD
Ya —(&* — €,*)sin2p y: cos 2. (22c)
$ 2. Nous sommes maintenant en mesure d'étudier le phéno-
mène observé par Kundt et décrit dans lintroduetion. Convenons
de prendre pour axe des + l'axe de rotation des cylindres; sup-
posons qu'un observateur, ayant les pieds en O et la tête en 2,
voie le mouvement de rotation qui dans le quadrant Oxy se dirige
de l'axe des x vers celui des y, s'effectuer dans le sens opposé
à celui des aiguilles d'une montre. Dans la suite, nous aurons à in-
troduire. à côté du système ry+, des systèmes différents d’axes de
coordonnées; désignons-les, d'une façon générale, par £nd. Nous
supposerons toujours, dans de pareils cas, que l'axe des Ê coïncide
avec l'axe des 2 ou lui est parallèle, que le plan £y coïncide avec
le plan æy et que la disposition des axes des & et des 7 par rap-
port à l'axe des £ est la même que la disposition des axes des x
et des y par rapport à l'axe des 2.
Nous adopterons les hypothèses suivantes au sujet du mouve-
ment que la rotation des eylindres, supposée uniforme, communique
aux particules du liquide: chaque particule décrit une trajectoire
cireulaire dont le plan est perpendiculaire à l'axe des 2 et dont le
centre se trouve sur cet axe; la vitesse d’une particule ne dépend
que du rayon du cercle sur lequel elle se déplace; elle ne dépend
pas du temps {; nous dirons done que le mouvement du liquide
est permanent. Pour déterminer le sens de la rotation du liquide
par rapport aux axes, nous admettrons, une fois pour toutes. qu'un
8
observateur, ayant les pieds en 0 et la tête en 2, voie les parti-
cules se déplacer dans le sens opposé à celui des aiguilles d’une
montre. La rotation du liquide, dans le quadrant Oxy. se dirigera
done toujours de l'axe Ox vers l'axe O y.
Nous admettrons !) l'hypothèse que nous avons énoncée (en 1901)
à savoir: les phénomènes de la double réfraction accidentelle, dans
les liquides, doivent être attribués à la déformation que nous avons
appelée la déformation véritable. Imaginons que l’on ait con-
struit, en chaque point du liquide soumis à l'expérience, les axes
principaux de la déformation véritable et proposons-nous de
déterminer la position des maxima d'obscurité dans le cas des
figures 2. et 3. de l’introduction. Il est clair que ces maxima co-
incident nécessairement avec les points du liquide pour lesquels
les axes principaux de la déformation véritable se dirigent paral-
lelement aux droites bb. a’a de ces figures. Nous conformant aux
conventions précédemment arrêtées nous disposerons les axes des
x et des y de la facon suivante:
(Ja) Ox — 0b, Oy — 0a dans le cas de la fig. 2:
(1b) Ox — 0a, Oy— Ob dans le cas de la fig. 3.
Soit A la position du maximum d’obseurit@ que l’on observe dans
le quadrant Oba; nous pouvons supposer que le point A se trouve
dans le plan Oxy. Designons par r la distance du point A à l'axe
de rotation comptée à partir de cet axe; par AX et AY désignons
les directions des axes principaux de la déformation véritable issus
du point A. Il est clair que l'axe AZ est parallèle à l'axe des 2.
Si l’on se reporte à ce qui a été dit plus haut sur la disposition
des axes. dans le cas actuel des axes AX et AY par rapport à AZ,
et si l'on se souvient du eriterium qui détermine la position des
maxima d’obseurite, on verra sans peine que l’angle x (défini dans
l'introduction) est égal à
(2a) PU dans le cas de la fig. 2.
(2b) 4 — 900 — y dans le cas de la fie. 3,
en designant par # l'angle que fait la direction du rayon » avee
') Dans ce qui suit, nous ferons abstraction des effets de polarisation
rotatoire que pourrait présenter le liquide soumis A l'expérience de Maxwell
et de Kundt.
l'axe AA; cet angle sera compté positivement ou négativement
d’après la règle adoptée plus haut, au $ 1. Par le point consi-
dere À, faisons passer un axe Ag dont la direction est celle de la
vitesse de la particule du liquide qui. à l'époque donnée, occupe la
position A. Considérons le système Ar, Ag comme un nouveau
système d’axes de coordonnées auquel nous rapporterons la défor-
mation véritable du liquide au point considéré. Si l’on se rapporte
aux conventions précédentes, on s'assure aisément que le système
Arg vérifie les conditions requises, en supposant que l'axe des 7
corresponde à celui des x et l’axe des g à l’axe des y. Soient &,*.
£* et y,* les composantes de la déformation véritable au point
considéré, rapportée au système Arg d’axes de coordonnées; soient
ex". €-* les deux composantes de la même déformation, rapportée
aux axes principaux AN, AY; on verra aisément avec un peu
d'attention que les formules (21) du $ 1. sont applicables dans le
cas actuel; les quantités &,*. &,* et O se transforment, au passage
du système AXY au système Arg, suivant une loi identique
à celle suivant laquelle se transforment, d’après les formules citées,
les quantités &,®, &,*, y,* au passage du système Axy au système
A&n. Par conséquent nous aurons:
& —e,* cos? y &,* sin? y (3a)
&° —e,* sin? y 4 8,* cos? (3b)
Ya = — (&* — €,*) sin 2w. (3e)
Ces équations nous donnent
cote 2 y — — — =. à (4)
y
drq
par conséquent les relations (2) permettent d'écrire
en convenant de choisir le signe supérieur dans le cas du mou-
vement du liquide que représente la fig. 2. et le signe inférieur
dans le cas que représente la fig. 3. de l'introduction. L'équation
5) est celle que nous nous proposions d'établir dans ce paragraphe.
$ 3. On peut arriver au même résultat en suivant une voie
différente; nous l’indiquerons iei rapidement. Désignons par 4 l'angle
que fait la direction À X avec l'axe des ı et convenons d'attribuer
10
à cet angle une valeur positive ou négative en nous conformant
à la règle adoptée au $ 1. Au passage du système AXY au sys-
tème Azy les composantes &,*, &,*, 0 de la déformation se trans-
forment suivant une loi identique à celle suivant laquelle, d’après
les formules (22) du $ 1. se transforment les composantes er*, €, *,
27° au passage du système A5n au système Azy. Les formules
(22) du $ 1. deviennent done dans ce cas
(la) E* — e* cos? à — 8,* sin? à
(1b) E — e,* sin? 9 — e,* cos’ d
(1e) Y = (& — &*)sm2%,
d'où l’on tire
(2) cote 2 à —
Soit 4 l'angle que fait le rayon 7 avec l'axe Ox; nous donnerons
à cet angle des valeurs positives ou négatives d’après la règle
adoptée plus haut. On aura
(3a) 42—=0— dans le cas de la fig. 2.
(3b) 4 = 900 — (0 — 9) dans le cas de la fig. 5.
et
(4) eotg 2 y — + cotg 2(0— +)
en convenant de choisir le signe supérieur dans le cas du mou-
vement du liquide indiqué dans la fig. 2. et le signe inférieur dans
le cas représenté dans la fig. 3. Jointe à l'équation (2). l'équation
(4) permet d'écrire
Er ei &,) cos 2 0 Ser sin 20).
(&® — &*) sin 20 — y, cos 2 0 ?
dry
(5) cote 2 4 —
le signe du second membre de cette équation doit être déterminé
de la façon précisée plus haut.
Imaginons que l’on passe du système Arg au systeme Axy
d’axes de coordonnées. En nous appuyant sur les formules (22) du
$ 1, nous trouverons
(6a) & — &* cos? 0 LE &,* sin? 0 — y,,* sind cos 6
(6b) &° — 6, sin? 0 L 8 cos? 0 + y,,* sind cos 0
(6e) Va = (&* — &*)sn 20 + y, cos 2 0.
11
De là on déduit
Là LS APR
— €") COS 20 + y,
(es
(&* — &,*) sin 20 — y,“ cos 20— — y,*; (7b)
sin 20 — &,Ÿ — & (7a)
si, dans l'équation (5), on porte ces valeurs du nuniérateur et du
dénominateur du second membre, on retombe immédiatement sur
le résultat qui a été établi au paragraphe précédent par une voie
plus directe.
$ 4. Conservons aux lettres q et 0 la signification que nous
leurs avons attribuée et désignons par u et » les composantes, pa-
rallèles aux axes Ox et Oy, de la vitesse g. Nous aurons
u— —gsın 6 (la)
v — —+ q cos 6; (1b)
ces équations seront vraies dans les deux cas opposés qui peuvent
se présenter. Soit À une fonction quelconque des variables 7, 6;
on s'assure sans peine que l'on a
OF 9 or" sin 0 IR
een (24)
OF E OF cos 0 2F
np (2b)
€ ©) } 20
Jointes aux équations (1). les équations (2) permettent de calculer
les composantes (rapportées aux axes des x et des y) de la vitesse
apparente de déformation. Eiles ont les valeurs suivantes:
ou dq q A
Ei a5 enge (5 Fur ) sin 20 (3a)
dv d« (
ee (ur, )sin20 (3b)
©v du dq q ,
— E73 Sn = || Re ) cos 20 ; (3e)
ces valeurs, rappelons-le, ont été obtenues en supposant que la
vitesse d'une particule du liquide ne depende que de sa distance
à l’axe de rotation.
Prenons dans le liquide un point quelconque A de coordon-
nées æ, y et imaginons une région infiniment petite de liquide 2
entourant ce point. Soit M un second point appartenant à la même
12
région infiniment petite 2; nous pouvons supposer que les points
A et M se trouvent tous les deux constamment dans le plan Oxy.
Considérons la portion du liquide occupant la région @ à l’époque
t; cette portion, à l’époque f--dt. prend une nouvelle forme et
une nouvelle position 2° entourant un point A’. Nous savons que l'on
peut passer de © à 0’ en faisant subir à © une translation (44!)
une certaine déformation (pure) et enfin une rotation élémentaire;
cette rotation. on le voit, s'effectue autour d’un axe Az, dans notre
cas actuel, axe issu du point A et parallèle à l'axe de rotation des
cylindres; elle peut être obtenue en faisant tourner la portion Q
d'un angle
a jee
autour de l’axe Az; le sens positif de cette rotation est opposé à
celui dans lequel se déplacent les aiguilles d’une montre pour un
observateur ayant les pieds en À et la tête en z. Nous designerons
par s,, le quotient de la quantité précédente (4) par dt et nous
l'appellerons la vitesse angulaire de rotation autour du point À.
Sa valeur se calcule aisément en s'appuyant sur les formules (1)
et (2); elle est la suivante:
Ä eg )
(2) Sy = ( Zn DE js DS
Désignons par Aj la direction AM et par Ak une direction
faisant des angles droits avec Aj et Az; nous supposerons que la
disposition des axes Aj et Ak par rapport à Az est identique
à celle que nous attribuons aux axes Ax et Ay par rapport
à Az. Soient ß et @ les angles que fait la direction Aj avec les
axes Ax et Ar respectivement; ces angles seront comptés positi-
vement ou négativement suivant la règle générale adoptée plus
haut. Nous aurons d’après ces définitions:
(6) a —fÿ — 06),
dd do q
(7) da si dt r ?
par conséquent
(8) dures
Portons encore une fois notre attention sur l’élément du liquide
qui, à l'époque f, occupe la région infiniment petite 2 autour du
point A. Rapportons aux axes Ajk la déformation que cet élément
éprouve pendant l'intervalle de temps de # à # dt. Si la rotation
de l'élément est inelue dans cette déformation, nous prendrons pour
point de départ les équations (12) du $ 1; nous nous adresserons,
au contraire, aux équations (14) du même paragraphe dans le cas
où la rotation a été explicitement exclue du calcul de la déforma-
tion. Dans l’un cas comme dans l’autre, nous trouverons
e — e, cos? ß + e, sin? ß —- c,, sin 6 cos ß (9a)
e,— e, sin? ße, cos? ß — c,, sin ß.cos ß (9b)
Ca = — (e, — e,) sin 26 + c,, cos 2P. (9e)
Ces équations deviennent, en vertu des équations (3) et (6),
1 (2 1 ) sin 2a
er L — 2a
2) 2\dr Y (10a)
1 (“1 1 ) in 2@
= — À s
x N (10b)
dg __q
== Le Ge à
Cr = (2 = ) COS 24; (10e)
il est done aisé de vérifier que l'on a
e, cos? @ —- €, SIN? & — (sin @ cos @ — 0. (11)
8 5. Ecrivons les équations exprimant la loi de la relaxa-
tion à laquelle, suivant nos hypothèses fondamentales, la défor-
mation véritable d'un fluide est constamment soumise. A l'effet
d'éviter toute difficulté, rapportons cette déformation aux axes Ajk
qui participent à la rotation instantanée de l'élément entourant le
point considéré A. Nous aurons
der que E* — 1 O*
SE 5 TER (la):
de ef — L O*
F7 is RU JR (1b)
dy Vas
de a Re (de)
14
Les symboles &*, &,*, y,* dans ces équations, représentent les com-
posantes de la déformation véritable du liquide autour du point À,
rapportée aux axes Ajk; T est le temps de relaxation du liquide;
@* désigne, d’une façon générale, la somme
(2a) Où — EX LE LE
(2b) és Hé à
(2e) om re
mais dans le cas actuel, on peut prendre:
(3a) 10 — 1 (8% Le*)
(3b) —4(e® Le
(Be) = (ete) ;
enfin le symbole d/dt est défini par la convention suivante:
d 9 a 3 3
m Te a:
ce qui. dans le cas qui nous oceupe, se reduit A
d d
(9) dt Ze a
A
ER °Y
ou encore, en vertu des équations (1) et (2) du $ 4. à
d quo
(6) di r 0
Les équations (22) du $ 1. nous permettent d'écrire
3 I
(Ta) 8 * — &* cos? a + &* sin? a — y,* sin @ cos a
(7b) EX — e* sin? a + &* cos’ @ + y,* sin @ cos @
(Te) Y = (&* — &*) sin 2a + y,* cos 2a .
Caleulons la valeur de la dérivée de,*/dt en partant de l'équation
(Ta); nous trouverons, en tenant compte de (Te),
de, *
en A
de AE I AU
= — cos? a + — sin? & — Er sin a cos a — Yu:
Or la dérivée de,*/dt est évidemment égale à zéro; on a done, en
vertu des équations (1) de ce paragraphe.
15
E* — 4 0° A a—+@*\ …, WEN:
— T -) cost & + (4, =? nn ) sin? & — Ce; -% )sina cos «—
„ da
u
ehr (9)
Les équations (11) et (8) du $ 4. ainsi que l'équation (Ta) de ce
paragraphe permettent de transformer l’&quation (9); elle devient
Eee me) a ( u Z À (10)
Cependant l'équation (3e) nous montre que l'on a
EX — EE — 2 (8% — 140; (11)
nous aurons donc
& Zu RE ( B0..g ) A
VS dr FM Z
Jointe à l'équation (5) du $ 2., l'équation (12) nous permet d'écrire
eote 2y—"—+ Ho) (13)
où il faut choisir le signe supérieur dans le cas du mouvement
du liquide dont le sens est indiqué dans la fig. 2. et le signe infé-
rieur dans le cas opposé.
L'équation (13) est l'équation fondamentale du phénomène dé-
couvert par Kundt et décrit dans l'introduction.
S 6. Il nous reste à calculer la valeur de la quantité
dq _9
dr A)
au second membre de l’equation (13) du précédent paragraphe.
Pour effectuer ce calcul, acceptons tout d’abord la théorie du mou-
vement d'un liquide entre deux cylindres concentriques donnée
par Sir G. G. Stokes en 1845!) et fondée sur les équations
classiques du mouvement d’un fluide visqueux. Nous aurons alors?)
I; (2)
1) Cambr. Phil. Soc. Trans. VIIL 1845. Math. and phys. Papers,
Vol. I, p. 102.
*) Voir Bull. Int. de l’Ae. d. Se. de Cracovie pour 1901, p. 168.
16
par conséquent
N dag 24
‚2 = LE r 2 I TL u
(9) 2! = Zr = Fe
où l’on désigne par A et B deux constantes arbitraires. Désignons
par 6, et 6, les vitesses angulaires de la paroi intérieure (r—a)
et de la paroi extérieure (r—b). Nous poserons
(4) (a) ao 19(b)==bio, ;
ces équations permettent de déterminer À et B. On trouve
dgq q 2b2 a? (o, —0,)
(2) dr r 2 (b? — a?)
Si l’on adopte la théorie de la viscosité fondée sur l'hypothèse
de la relaxation, on peut considérer les équations précédentes (3)
et (5) comme des relations exactes approximativement. Pour mettre
ce point en évidence examinons, par exemple, les résultats aux-
quels est arrivé M. Zaremba dans sa deuxième !) Communication
relative au problème qui nous occupe. La quantité (1) dont nous
désirons calculer la valeur est identique à la quantité rdp/dr de
M. Zaremba; par conséquent l'équation (7), page 612, du Mé-
moire cité de M. Zaremba permettra aisément de déterminer la
valeur de la quantité (1. On s'assure, en effectuant ce calcul, que
l'expression exacte que l’on obtient pourra et devra?) être rempla-
cée par la formule approchée que voici:
N dq gi CO
(6) dr pr
C désignant une constante arbitraire; or l'équation (6) est équiva-
lente à la seconde équation du système (3).
Les équations (1) du $ 5. conduisent aux mêmes résultats.
Pour le prouver observons tout d’abord que les deux premières
équations du système (1), $ 5. donnent évidemment
dO*
(7) FR 0
Cette équation est le résultat des hypothèses faites sur la nature
1) Bull. Int. de l’Acad. d. Se. de Cracovie pour 1903, p. 611.
?) Voir en particulier les remarques faites par M. Zaremba à la page 613,
à l’occasion d'un calcul analogue.
17
du mouvement considéré: elle n'implique nullement l'hypothèse de
l'incompressibilité intrinsèque du liquide.
Placons-nous maintenant dans l'hypothèse que nous avons pro-
posée en 19011) et qui consiste à admettre, pour les corps fluides,
la validité de la loi de Hooke, à la condition, bien entendu, de
l'appliquer non point aux composantes de la déformation apparente
(comme on le fait habituellement pour les solides parfaitement
élastiques) mais bien à celles de la déformation véritable. Nous
aurons alors, au point considéré,
Paz — Po—=—2NE*—(k—2?n) O* . (8a)
Pr —Po—=— ine,“ (k — 3.n) O* (8b)
Pau — NY (8c)
où k désigne le module de compressibilité, » le module de rigidité
du fluide, p, une constante convenablement choisie. Convenons de
représenter par |[f] la limite vers laquelle tend une quantité quel-
conque / par l'effet de la relaxation. Nous aurons
[Pal ==? et (9)
[&*] = [&,*] = [40%] ; (10)
de là nous coneluons que l'on a
PP 619°] (11)
ee qui, en vertu de l'équation (7). peut se mettre sous la forme
P —= Po — k O* . (12)
Eerivons maintenant les équations (8) de ce paragraphe en les
rapportant aux axes Ayk définis plus haut au $ 4. Nous aurons
à
9% — Po = —?2nE* —(k—2n) 9* (13a)
Pr Po = — in E* —(k — 2 n) 6 (13b)
Pr = — NY“ (13e)
et les équations (1) du $ 5. prendront la forme suivante
dp; Dia
2 _—_Mme D (14:
dt j T (14a)
1) Bull. Int. de l'Acad. d. Sc. de Cracovie pour 1901, p. 104.
2
Bulletin III. A
18
Apıx Bi... Prx Tip
(14b) ae ra du
d I; JR
(14e) = le Be
c'est ce qu'on vérifie sans peine en tenant compte de l'équation (12).
Observons maintenant que des équations (7) du $ 5. on déduit:
(15a) Pr — Po = (P5 — Po) cos? @ Æ (pu — p,) sin? « — p, sin 2a
(15b) Pi — Po = (Pÿ — Po) Sin? a + (Pa — Po) eos? @+- p, sin 2a
(15e) Pa = EP; — Pu) Sin 2@ + pP, cos 2a.
Caleulons la valeur des dérivées dp,/dt, dp,,/dt, dp,/dt en partant
de ces équations. Chacune d'elles est évidemment égale à zéro; un
calcul facile, dans lequel il faut tenir compte des relations
rq
(16a) e,cos?@-- 6, sin? « — 4 c, sin 2a — 0
(16b) e, sin? & — €, cos? @—+-4 c, sin 2a — 0
ee dg q
(16e) (e, — e,) sin 2a + c,, cos 2a — Fénipe:
ar F
nous permettra done de prouver que l'on a
=
(17a) + p,, — p + 2 2p4 T- — (0
EN
(17b) ed ji dt 0
E& BR dq GER ac
(17c) n (2 >> Y ) Pra I (Pr T4 I) 1 Tr
Jointes à l'égalité (8) du $ 4. les équations (17) donnent
(18) D —
Ces équations sont conformes aux résultats donnés à la page 612
du Travail cité plus haut de M. Zaremba!) et elles conduisent
aux mêmes conclusions.
1) Elles ne s'accordent pas, au contraire, avec les résultats donnés à la page
413 et 415 de la première Communication de M. Zaremba relative au pro-
19
$ 7. Nous adopterons done désormais l'équation (5) du para-
graphe précédent dont le degré d’approximation est, sans aucun
doute, suffisant pour l’application que nous avons en vue. De cette
équation et de l'équation fondamentale (13) du $ 5. il résulte
2 b? a?
r? (b2 — a?)
cote X — + NER (1)
dans cette équation, le second membre prend le signe négatif dans
le cas du mouvement du liquide représenté dans la fig. 2 de l'in-
troduction et le signe positif dans le cas opposé (fig. 3). La for-
mule (1) est évidemment l'équation d’une certaine courbe; cette
courbe est le lieu géométrique des points d’obscurité maxima. Elle
s'étend de la paroi intérieure (7 — a) à la paroi extérieure (7 — b)
en passant par les points, situés sur ces parois, que déterminent
les équations
2 b?
eotg 2%. — + Be T‘(6, — 0,) (2a)
Da EE
eotg DT = + Pen fl (G, — 0). (2b)
Si l'on voulait se rendre compte, d’une façon générale, de la
forme de la courbe à laquelle nous venons de faire allusion, on
pourrait procéder de la manière suivante. Soient £ et 7 les coor-
données d'un maximum d’obseurité rapporté aux axes Ob et Oa
de la fig. 1 de l'introduction. Nous prendrons la demidroite Ob
pour axe des & et la demidroite Oa pour axe des 7; l'orientation
des axes OË, On sera donc indépendante du sens de la rotation
imprimée au liquide. Le coefficient angulaire de la courbe en ques-
tion aura pour valeur
dn
LE =——e - (3
as dy
In 1 - for
A SX Gr
La valeur de la dérivée d’n/d£? est la suivante:
blème qui nous occupe (Bulletin Int. de l’Acad. d. Sc. de Cracovie,
Juin 1903); ces résultats qui sont erronés doivent être rejetés, ainsi que nous
l’expliquerons dans une prochaine Communication.
2x
20
per de . dy
dy Far? (a) ET
(4) PET az PIE
de (cos x—rsiny = )
dr
:
les valeurs de ces dérivées peuvent donc se caleuler au moyen de
l'équation (1) de ce paragraphe. Nous croyons cependant qu'il n'y
aura aueun intérêt à poursuivre le caleul que nous venons d'indiquer
tant que l'étude expérimentale du phénomène qui nous a occupés ne
sera pas plus avancée qu'elle ne l’est actuellement.
Essayons de comparer les conclusions qui découlent de l’équa-
tion (1) avec le peu que l’on sait au sujet du phénomène qui fait
l'objet de ce Travail. Pour ce qui est des liquides pour lesquels
l'expérience fournit, pour l'angle x. une valeur sensiblement égale
à 45°, la seule explication de la manière dont ils se comportent
consiste à admettre que leur temps de relaxation est de très faible
durée. En le supposant on conçoit que les mesures de Kundt,
d'ailleurs fort peu exactes, aient été impuissantes à déceler le fait
que, pour ces liquides, l'angle x west pas rigoureusement égal à
45°. En effet. l'équation (1) donne
X AH ano 0:
Dans le cas du collodion et des solutions de gomme arabique, les expé-
riences de Kundt semblent s’aecorder, au moins qualitativement,
avec l'équation (1); en particulier, les résultats relatifs au signe de la
différence y— 499 sont conformes à ceux que l’on déduit de l'équa-
tion (1) en y posant 6, — 0, conformément aux conditions expéri-
mentales dans lesquelles Kundt s'est placé. Nulle part dans le
mémoire de Kundt, on ne trouve une indication explicite sur la
forme de la courbe des maxima d’obseurite; les figures qu’il donne
semblent impliquer que cette courbe est une droite dont la direc-
tion est celle du rayon. Cela revient à dire que l'angle y est indé-
pendant du rayon 7. Dans un passage de son mémoire, Kundt
dit avoir observé que l'angle x ne changeait pas lorsqu'on variait
l'épaisseur de la couche liquide soumise à l'expérience. Cette ob-
servation, si elle se confirmait, se trouverait évidemment en désac-
cord avec la formule que nous avons donnée.
La conclusion qui se dégage de cette discussion est qu'une
étude expérimentale approfondie du phénomène qui nous a occupés
dans ee Mémoire, promet de fournir des résultats du plus haut
21
intérêt. Elle pourrait enrichir la Science d’une méthode, simple et
élégante, qui permettrait de déterminer cette constante fondamen-
tale: le temps de relaxation, tout au moins pour une certaine classe
de liquides ?).
$ 8. Il importe d'observer que le phénomène, découvert par
Kundt, dont nous avons essayé de donner la théorie, ne peut
pas être expliqué en partant dela Théorie Classique
de la Viscosité. Il est aisé de se rendre compte de la justesse
de cette importante remarque. Acceptons, en effet, les équations de
la Théorie Classique; elles sont les suivantes
Pa —p—=—2ue —w (1a)
Pu —P—=—2ue — io (1b)
Pay — UC (1b)
‘en désignant par À et uw les
eee, les Composantes de la
composantes definies au moyen
deux coefficients de viscosité, par
vitesse apparente de déformation,
des équations (3) du $ 4 et enfin
par © la somme e,—+-e, qui d'ailleurs est égale à zéro. A ces
expressions des quantités p,—p, p,—p et p, eomparons les
valeurs des mêmes quantités données par les équations (8) du $ 6;
nous aurons
= mA
CPR E ES n (e: = e,) (2a)
& u
Yu — Ca, (2
day N U (2b)
De là on déduit, en tenant compte des équations (7) du $ 3.
ee Ile — 6) cos 20 c,, sin 26 ) 3
€, az e,) cos Cap sin Y (3a)
ern, >) sin 20 COS JU en
Zu, (e. — e,)sın 20 — c,,cos20, . (3b)
Mais les équations (3) du $ 4. montrent inmediatement que l’on a
1) Voir le Mémoire de M. Const. Zakrzewski: Sur la position des
axes optiques dans les liquides déformés, présenté à l’Académie dans la
séance d’aujourd’hui.
4a) (e, — e,) cos 20 4 c,, sin 20 — 0
- dq q )
D Q € Tr Eee) = 3 u .
(4b) (e, — e,) sin 20 — c,, cos 20 — ( Te 7
on a donc, en général,
ee £
(5) SE __ 027 eot2y —0 450
Ira
C’est le résultat que nous avons annoncé et que nous désirions
mettre nettement en évidence. Il faut en conclure qu'il existe au
moins un phénomène bien défini que la Théorie Classique est im-
puissante à expliquer; on aperçoit ainsi la nécessité où l’on est
d'adopter une théorie de la Viscosité fondée sur l'hypothèse de la
relaxation.
2, ED. de JANCZEWSKI m.t. Mieszarice porzeczek (Ribes L.) Il. (Hybri-
des des groseillers. II. [Ribes]).
Dans une note antérieure!) nous avons fait connaître quelques
hybrides des groseillers à grappes (Kibesia), cultivés dans nos jar-
dins, et nous avons démontré que cette origine nuit rarement à leur
productivité et souvent même l’augmente, fait si désiré par les hor-
ticulteurs.
Parmi les groseillers, il y a encore un certain nombre d’hybrides
connus ou inconnus, provenant presque toujours de semis aceiden-
tels et propages comme plantes d'ornement ou comme curiosités.
Quelques-uns sont stériles ou à peu près: ce sont des hybrides issus
d’un croisement d'espèces éloignées au point de vue de leur affinité.
voire même appartenant à deux sous-genres; les autres, issus d’un
croisement moins illégitime, peuvent être bien plus fertiles que leurs
parents, lorsque ceux-ci sont transportés de leurs stations naturelles
dans nos cultures.
Ayant cultivé presque tous ces hybrides, pour étudier les rap-
ports avec leurs parents, le degré de leur fécondité et les ca-
ractères de leur postérité, nous sommes en droit et en état de donner
1) Hybrides des groseillers à grappes. Bulletin de l’Acad. des sciences de Cra-
covie, Juillet 1901.
23
aujourd’hui leur liste complète, accompagnée de quelques observa-
tions sur les formes déjà connues, et de la description de celles qui
n’ont pas été encore signalées ou dont la connaissance laissait beau-
coup à désirer.
1. Ribes Houghtonianum nob.
(vulgare Lamarck X rubrum Linne).
Ce groseiller à grappes, cultivé dans nos jardins sous le nom
de Groseiller Houghton Castle et dont l’origine nous est in-
connue, fut déjà décrit et figuré dans notre note précédente!) Sa
deuxième génération est uniforme jusqu'à présent; les plantes sont
encore trop jeunes pour fleurir.
2. Ribes Gonduini nob.
(vulgare Lamarck X petraeum Wulfen).
Les jeunes plantes, issues des semis de cet hybride qui fut ob-
tenu par Gondouin à Saint-Cloud, décrit et figuré par Ed. Morren ?)
ainsi que dans notre note®) et est connu sous le nom de Groseiller
rouge de Gondouin, portent bien le cachet du R. petraeum et
leurs feuilles sont encore pourvues de soies à la deuxième année.
3. Ribes futurum nob.
(Q vulgare macrocarpum nob. X 7 Warszewiczii nob.)
\ + I 2}
Les graines issues du croisement opéré en 1903, viennent de
germer.
4. Ribes pallidum Otto et Dietrich 4)
(petraeum Wulfen X rubrum L.)
Ce groseiller connu depuis la fin du XVIII-me siècle, désigné
généralement sous le nom de Rouge de Hollande, et réputé le
1) lc. pag. 296, fie. 1.
”) Annales de la Soc. d'Agriculture et de Botanique 1848. IV. 439. Belgique
horticole 1851. I. PI. 10.
3) 1. ce. pag. 298, fig. 2.
*) Allgemeine Gartenzeitung 1842. X. 268. M. Hedlund est, nous croyons,
le premier qui a identifié le groseiller Rouge de Hollande à la plante de ces
auteurs, qui n’en ont pas vu, malheureusement, ses fruits. Sous tout autre rapport,
leur diagnose correspond très bien à l’hybride en question.
24
meilleur pour les pays septentrionaux, rappelle, dans sa deuxieme
generation, sa forme-mere; ses feuilles perdent leurs soies, comme
nous l'avons déjà dit!), dans la deuxième, la troisième et même
dans la quatrième année.
Le R. Kitaibelii Dörfler (R. ciliatum Kitaibel) spontané près du
village „Mieders in Stubai“, dans les bois riverains du „Bachleiten“,
en Tirol, et transplanté dans quelques jardins villageois”) nous
paraît être à tout égard semblable au groseiller Rouge de Hollande.
Si sa grappe est plus courte et moins lâche, cela peut bien venir
des conditions extérieures (lumière, température, humidité) qui in-
fluent beaucoup sur l'aspect de cet organe, comme nous l’avons
constaté en observant le même pied du À. petraeum pendant quatre
ans de suite.
“
5. Ribes holosericeum Otto et Dietrich 3)
(petraeum Wulfen X rubrum L.).
Le groseiller Velouté possédant un très mauvais pollen, comme
nous l'avons constaté ailleurs‘), il fallait s'attendre à ce que sa
fécondation en plein air fût plutôt produite par le pollen des espèces
poussant à proximité, que par le sien. En effet, sa deuxième géné-
ration ne ressemble pas du tout par ses feuilles à la forme mère,
mais soit au À. rubrum. soit au À. Warszewiczii.
6. Ribes urceolatum Tausch >)
(multiflorum Kitaibel X petraeum Wulfen).
Tausch considérait cette plante comme une espèce distincte;
Maximowiez lineorpora au À. multiflorum, à titre de variété, bien
qu'il la sût seulement cultivée ®).
Arbrisseau robuste, à seions raides, trapus, à bourgeons plus
gros que dans d’autres groseillers à grappes. sauf le À. multiflorum.
1) ]. ce. pag. 301, fig. 3.
?) Herbarium normale, editum ab I. Dörfler, N° 4264.
®) Allgemeine Gartenzeitung 1842. X. 266.
4) ]. e. pag. 300.
5) Flora. 1838, pag. 720.
5) Diagnoses pl. nov. Japoniae et Mandsh. Bull. de l’Acad. de Petersbourg
1874, pag. 258.
25
Feuilles grandes, lobées, planes, subglabres en dessus, presque
tomenteuses en dessous.
Pétioles tomenteux, souvent lavés de rouge.
Grappes longues jusqu'à 12 cm. portant jusqu'à 40 fleurs. Ra-
chis raide, épais, légèrement tomenteux. Bractées très petites, arron-
dies. Pédicelles de longueur double ou égale à celle des bractées.
Fleurs petites d’un jaune verdâtre, lavées de rouge, Réceptacle
turbiné, un peu bombé au-dessous des &tamines. muni de 5 mame-
lons distincts, souvent lavés de rouge, situés au dessous des pétales
et reliés entre eux par un léger pli (fig. 1, 2). Sépales obovales,
larges, souvent ciliés, lavés de rouge sur les bords, recourbés ou
presque refléchis. Pétales euneiformes, lavés de rouge sur les bords,
recourbés, Filets assez longs. souvent lavés de rouge, plus ou moins
R. urceolatum.
Fig. 1. Fleur débarrassée de son pistil et Fig. 2. Coupe médiane de la fleur.
étalée. Gr 8. Gr. 8.
courbes dans la partie inférieure (fig. 2). Anthères blanches. petites;
pollen mixte. avec environ 50°, de grains stériles. Ovaire avec
la voûte conique; style bifide.
Fruits assez gros, ronds. pourpre-foncé comme une griotte, aci-
des, mürissant très tard. Graines grandes, fertiles. Jeunes fruits
d'un vert bleuätre. Fertilité infiniment supérieure à celle du X. mul-
tiflorum cultivé, qui ne donne que rarement quelques fruits dans
nos jardins; elle peut être considérée comme supérieure à celle du
R. petraeum cultivé, qui donne de fruits peu nombreux dans nos
jardins, mais surtout parce que ses graines y sont stériles.
Bien que les organes de végétation, les grappes et les fruits de
ce groseiller soient fort semblables au À. multiflorum. son origine
hybride est trahie par la forme, la structure et la couleur des fleurs,
intermédiaires entre les parents, et entièrement confirmée par la
qualité de son pollen.
180)
(en)
7. Ribes Koehneanum nob.
(multiflorum Kitaibel X vulgare Lamarck).
Nous ne connaissons cet hybride que par les échantillons d’her-
bier. communiqués par M. Koehne, et assez bien conservés pour
qu'on puisse y reconnaître ses principaux caractères. M. Koehne les
récolta au Jardin botanique de Berlin, où il était cultivé sous le
nom de À. caucasicum.
Feuilles assez grandes, à lobes subobtus, peu développés. à base
subcordée, légèrement pubescentes.
Pétioles pubescents.
Grappes longues jusqu’à 10 em., lâches, portant jusqu'à 55 fleurs.
Rachis pubescent. Bractées très petites. arrondies. Pédicelles sub-
glabres, longs de 0.1—0.3 cm.
Fleurs petites, subrotacées. verdâtres. Réceptacle légèrement
pelviforme, presque plat, muni d’un anneau saillant, s’élevant en
R. Koehneanum.
Fig. 3. Fleur étalée, sans l’ovaire. Gr. 8.
5 gros mamelons au devant des petales (fig. 5). Sepales arrondis,
d’abord plus larges que longs, s’allongeant ensuite par leur base.
Petales cunéiformes, n’atteignant pas la mi-longueur des sépales.
Filets assez longs, droits. Antheres tres larges, aplaties, semblables
à celles du À. vulgare et prenant souvent la forme papillonnée
après l’anthese. Pollen un peu mixte, avec environ 10°/, de grains
stériles. Ovaire pyriforme; style bifide. Fruits inconnus.
Hybride presque intermédiaire entre les parents, un peu plus
proche du À. vulgare qu'il rappelle surtout par la forme si cara-
ctéristique des anthères et la forme de la fleur.
LRO)
1
8. Ribes Gordonianum Lemaire !)
(sanguineum Pursh X aureum Pursh).
Produit en Angleterre et quelquefois nommé AR. Beatoni. cet
hybride est souvent cultivé dans les jardins d'agrément pour ses
jolies fleurs et sa floraison abondante; il tient le milieu entre les
deux parents. Son pollen est entièrement stérile; ses nombreux ovules,
d'apparence normale, ne contiennent pas de sac embryonnaire et
sont également stériles.
9. Ribes Bethmontii nob.
(malvaceum Smith X ?sanguineum Pursh),
Cultivé chez M. Daniel Bethmont, au château de Ruffee, sous
le nom de À. malvaceum, et provenant, d'après une lettre de M.
Bethmont, des pépinières A. Leroy à Angers.
Arbrisseau assez. vigoureux, à seions pubescents, semés de glandes
distinctes, brièvement pédicellées. Bourgeons verts. allongés, assez
gros, à écailles herbacées.
Feuilles finement rugueuses, assez grandes, 10 em. larges, 9 em.
longues, lorsqu'elles sont entièrement développées. à lobes ovoïdes.
obtus. à base cordée. Les deux faces sont munies de nombreuses
glandes visqueuses, brièvement pédicellées; linferieure, en outre,
_pubescente. Pétioles longs de 6.5 em., pubescents, munis de nom-
breuses glandes pédicellées, avec quelques soies poilues à la base
(gaîne).
Grappes longues de 4 em. portant jusqu'à 18 fleurs, assez ser-
rées. Rachis amplement lavé de rouge, pubescent et glanduleux.
Bractées rose-carmin, obovales-oblongues, longues de 0,6 em., larges
de 0,2 em. creusées en cuiller. glanduleuses. Pédicelles verts. très
courts. Bractéoles carminées, ligulées. glanduleuses, égalant l'ovaire
aux fleurs inférieures, nulles aux supérieures.
Fleurs roses carminées, pubescentes et glanduleuses à l'extérieur.
Réceptacle subspherique, aussi large que haut (fig. 4). pubescent
à l'intérieur et jaune-vert dans le fond. Sépales étalés, ellipsoides
1,5 fois plus longs que larges, un peu concaves aux sommets. Pétales,
blancs, plus tard rose-foncé, spatulés, n’atteignant pas la mi-longueur
des sépales. Etamines plus courtes que les pétales. Filets blanes ou
1) Flore des serres et des jardins 1846. II. pl. 165.
28
rouges, très-courts; anthères étroites, à connectif pubescent, à loges
oblitérées, dépassées par la pointe du connectif, entièrement vides
(fig. 5). Ovaire pubescent et glanduleux. à voûte conique, contenant
des ovules. Style blanc. pubeseent, dépassant beaucoup les pétales,
bifurqué au sommet. Ovules développés, mais n'ayant pas l'air d’être
fertiles.
Le À. Bethmontii trahit son origine hybride par la stérilité com-
plète de ses anthères et rappelle beaucoup, par la rugosité des feuilles
IR. Bethmontü.
Fig. 4. Fleur avec bractée. Un Fig. 5. Fleur debarrassée de son pistil et
petale manque. Gr. 8. étalée. Gr. 8.
et la pubescence de l’ovaire, du style et de l'intérieur du réceptacle
le R. malvaceum, inconnu dans nos jardins. Mais tous ces carac-
tères sont moins accentüés, et les soies glanduleuses manquent à la
face supérieure des feuilles qui sont assez grandes; il est done
juste de présumer que l’autre espèce, ayant partisipé au eroise-
ment, portait des caractères contraires, et que ce fut le R. san-
guineum.
10. Ribes Schneideri Maurer !)
(grossularia L. X nigrum L.).
M. Koehne qui a décrit avec tant de précision cette plante eu-
rieuse, vient de nous communiquer que l’hybride en question se
1) Koehne. Ribes Grossularia X nigrum (R. Schneideri Maurer in litt) — Gar-
tenflora 5l-e année.
29
produisit accidentellement en Angleterre, avant de se produire en
Allemagne, y fut nommé A. Culverwelli et mentionné plus d'une
fois!). De notre part, nous pouvons ajouter aux observations de
M. Koehne, que le pollen est entièrement stèrile dans ses anthères,
les grappes portent jusqu'à 9 fleurs, la fleur basale de la grappe
peut être remplacée, comme dans le À. nigrum, par une minuscule
grappe secondaire. biflore, les bourgeons sont ovoïdes-pointus, avec
écailles extérieures brunätres, papyracées, comme dans le R. Gros-
sularia, et que dans nos cultures. les glandes huileuses ne sont pas
du tout très rares à la face inférieure des feuilles.
11. Ribes intermedium Carrière *)
( ©
2 albidum Paxton X Z nigrum L.).
Cet hybride fut obtenu par Billiard à Fontenay pres Paris
Plante robuste, n'ayant pas l’odeur désagréable du cassis. Scions
longs, gros, raides, brièvement pubescents et blanchâtres à la pre-
mière jeunesse, ensuite jaune-bronze. Bourgeons gros, allongées,
à écailles herbacées, vertes, un peu lavées de rouge.
Feuilles assez grandes, les adultes 11 em. longues, 12 cm. lar-
ges, lobées, cordées à la base, souvent asymétriques. à lobe médian
pour la plupart aussi prédominant que dans le A. nigrum. Face
inférieure semée de toutes petites glandes sessiles, pubeseente aux
nervures. Pétioles longs de 6 cm, pubescents, avec soies poilues
à la base (gaine).
Grappe à peine moyenne et lâche, contenant une dizaine, rarement
une quinzaine de fleurs, rouge avant leur épanouissement. Rachis
tomenteux. Bractées päles, liguleuses, longues de 0.4—0.5 em., to-
menteuses. Pédicelles courts, de 0.2—0.3 em., tomenteux. Bractéoles
lancéolées, petites. pubeseentes.
Fleurs presque moyennes, carnees. tomenteuses et glanduleuses
1) I. W. Culverwell in Gard. Chron. II. 19. 635 (1883).
ll. M. I. Masters in Gard. Chron. III. 12. 277 fig. 46 (1892).
III. J. M. Macfarlane in Transact. Roy. Soc. Edinburgh 37. 203, w. plate
(1892).
IV. J. H. Wilson in Journ. Roy. Hortie. Soc. London 24. 168 fir. 785—88
(1900).
V. J. M. Macfarlane in Gard. Chron. III. 28. 7 (1900).
2) Revue horticole 1867, pag. 125.
30
à l'extérieur (fie. 6). Réceptacle eupuliforme, 1.5— 2.0 fois plus large
que haut. Sépales étalés. oblongs, 2.0—2.5 fois plus longs que lar-
ges, 2.0 fois plus longs que la hauteur du réceptacle. Pétales d’un
blanc crémeux, obovales, un peu spatulés, de la mi-longueur des
sépales ou un peu plus. Etamines n’egalant pas les pétales. An-
thères assez petites. presque ovoïdes, avec petit pore (dépression)
au sommet du connectif. Pollen assez mauvais, mais contenant
10—15°/, de grains apparemment bons. Ovaire pubescent, semé de
glandes minuscules, subinfère. Voüte soulevée en cône bas, calleux
comme dans le R. nigrum (fig. 7). Style dépassant les pétales, fendu
j
Fig. 6 Fleur entière. Gr. 8. Fig. 7. Couje médiane du pistil. Gr. 8.
R. intermedium.
seulement entre les stigmates. au sommet même. Ovules peu nom-
breux. Fruits semblables à ceux du R. albidum, d'après Carrière.
Le R. intermedium est réellement intermédiaire entre les deux
parents, se rapprochant du R. nigrum par ls organes sexuels, pistil
et anthères, du R. sanguineum ou R. glutinosum par les seions, bour-
geons, grappes et fleurs. La mère, À. albidum, est généralement
considérée somme une variété du R. sanguineum; à notre avis, elle
tient plus du R. glutinosum Bentham, espèce souvent confondue
avec le À. sanguineum. mais plus robuste et à fleurs plus pâles.
12. Ribes Spachii nob.
(cereum Douglas X inebrians Lindley).
Arbrisseau d’origine inconnue, cultivé chez M. L. Späth à Ber-
lin, sous le nom de À. cereum.
31
Les deux espèces qui ont donné naissance à cet hybride, se
ressemblent tellement par leur port. feuillage, grappes corymbi-
formes et fleurs tubuleuses, blanches. qu'elles sont bien faciles à eon-
fondre. Cependant, leurs différences ont été jadis parfaitement dé-
crites par Ed. Spach!), sauf le seul détail que le style est glabre
dans le À. inebrians?). pubescent dans le A. cereum.
La plante en question est un peu plus proche du À. cereum,
mais possède aussi quelques caractères du R. inebrians. Ses feuilles
sont un peu incrustées d'une substance blanche, cireuse, ou plutôt
résineuse. Ses bractées sont largement cunéiformes, à peine dente-
lées sur le bord supérieur. Son style, glabre comme celui du À.
inebrians, dépasse bien la fleur, comme dans le R. cereum. Ses éta-
mines sont insérées aussi haut que dans le R. inebrians. soit au 4/;
de la longueur du réceptacle tubuleux; leurs anthères, plus petites
que celles des parents, contiennent un pollen mixte. avec environ
25°/, de grains bien conformées.
Les fruits nous sont inconnus.
3. MM. L. WACHIOLZ et S. HOROSZKIEWICZ. O fizyo-patologicznym
mechanizmie utopienia. (Etudes expérimentales sur le mécanisme
physio-pathoiogique de la submersion). Mémoire présenté par M.
N. Cybulski m. t.
MM. Wachholz et Horoszkiewiez ont cherché à résoudre expé-
rimentalement et d’une manière décisive les problèmes suivants:
quels sont les phénomènes inhérents à la submersion. à quelles pha-
ses l’eau pénètre-t-elle dans les voies respiratoires chez les noyés;
et quelles sont les causes dont dépend la quantité, plus ou moins
grande, d’eau aspirée.
La première série d'expériences en comprend douze, faites de telle
sorte que les animaux sur lesquels ils expérimentaient, étaient si
brusquement immergés, les uns dans de l’eau froide, les autres
1) Spach. Histoire naturelle d. veg. phanéro®. 1838, VI. p. 153 154.
?) Le R. Späthianum Koehne est un synonime du À. inebrians, dont nous
avons examiné des échantillons déterminés par Spach (herb. Webb). La diagnose
primitive de Lindley (Botanical Register 1831. XVII, tab. 1471) contient quelques
inexactitudes, corrigées ensuite par Spach. .
dans de l'eau à la température de 37° centigrades. qu'ils ne pou-
raient remonter à la surface. Dans un certain nombre de ces ex-
périences, les observateurs ont hermétiquement comprimé la trachée
des animaux avant l'apparition de leurs derniers soupirs.
On a déterminé le nombre des globules sanguins. ainsi que la
densité (celle-ci à l’aide de l’aéromètre Hammerschlag) et le point
eryoscopique du sang d’abord sur du sang tiré de la carotide, sur
ces animaux, puis du coeur gauche quarante minutes après leur
mort.
Ces expériences ont démontré que les poumons de tous ces ani-
maux, que ceux-ci aient eu ou non la trachée comprimée, étaient
à un égal degré remplis d’eau. Il en était de même pour le degré
de dilution du sang. Cependant, ce dernier (qui était manifesté par
la diminution du nombre des globules sanguins et de la densité du
sang, ainsi que par l'augmentation du point eryoscopique) était beau-
coup plus considérable chez les animaux qui avaient été noyés dans
de l’eau chaude que chez ceux qui l'avaient été dans de l’eau froide.
Cette plus grande dilution du sang prouve donc que les animaux
qui se noient dans de l’eau chaude en aspirent davantage dans les
poumons, parce que l’eau chaude irrite moins les voies aériennes
que l’eau froide, dans les premiers moments de la submersion.
Les observateurs ont déjà pu, de ce premier groupe d’expe-
riences, tirer la conclusion suivante: le noyé aspire la plus grande
quantité d’eau dans le temps qui précède la phase des derniers
soupirs.
Le second groupe comporte dix-huit expériences faites sur des
chiens et des chats qui aspiraient, par la canule trachéale, l’eau
contenue dans un récipient gradué, pendant qu'un appareil enre-
gistreur, disposé à cet effet, notait la quantité d’eau aspirée ainsi
que le moment où se produisait cette aspiration.
Ces expériences ont démontré l'exactitude du schème divisé en
cinq phases, des expérimentateurs Brouardel et Loye. Les animaux
aspiraient dans la troisième phase le maximun: d’eau de la quantité
totale qu'ils aspiraient durant toute la durée de l'expérience jusquà
leur mort, tandis que dans la cinquième phase, où bien l’eau aspirée
au moment des derniers soupirs était aussitôt expirée, ou bien une
certaine quantité de l’eau aspirée dans la troisième phase était ren-
due dans les dernières expirations, y compris la quantité d'eau
aspirée au moment des derniers soupirs; ou bien enfin. les animaux
aspiraient et retenaient dans la cinquième phase une quantité d’eau
si minime que celle-ci représentait !/,, en moyenne, 1/; au maxi-
mum et !/,, au minimum de la quantité totale aspirée pendant toute
la durée de l'expérience.
Dans l’une de ces expériences, les observateurs ont empêché le
passage de l’eau dans la trachée avant l'apparition des derniers
soupirs, et malgré cela, la quantité totale de l’eau aspirée dans les
poumons n’était pas moindre (par kgr. de chair vive) chez cet ani-
mal que chez ceux qui avaient pu librement aspirer l’eau pendant
la phase des derniers soupirs. Cette obturation du passage de l’eau
dans la trachee n’influa pas davantage sur le point cryoscopique
du sang.
MM. Wachholz et Horoszkiewiez ont constaté en outre que
quelques-uns de ces animaux, préalablement narcotisés, de même
que ceux qui avaient été noyés dans de l’eau à la température de
37° centigrade. aspiraient 8-4 cem. d’eau de plus par kilogramme de
chair vive, que les animaux non narcotises et noyés dans de l’eau
froide.
Le point eryoscopique du sang, pris d’abord chez ces animaux
vivaats. puis après leur mort. marquait une différence plus sensible,
proportionellement à la quantité d’eau aspirée, chez les animaux
noyés dans de l’eau chaude que chez ceux qui l'avaient été dans
de l’eau froide, ainsi que chez ceux qui avaient été noyés dans de
l’eau froide après avoir été narcotisés.
Les expérimentateurs n'ont pas observé chez les animaux nar-
cotisés, les phénomènes des deux premières phases; en revanche,
ils ont constaté dans la cinquième, un nombre beaucoup plus im-
portant de derniers soupirs que chez les animaux qui n'avaient pas
été soumis à l’anesthésie chloroformique.
Les animaux narcotises vivaient beaucoup plus longtemps du-
rant les expérimentations, que ceux qui ne l’etaient point et de
plus, les battements du coeur persistaient chez eux pendant quelque
temps après l'arrêt de la respiration.
Deux chiens ayant été noyés dans des conditions identiques,
mais dont l’un avait été préalablement narcotisé, les observateurs
ont constaté chez ce dernier une moindre dilution du sang que chez
l’autre, malgré une plus grande quantité d’eau aspirée, relativement
à un kilogramme de chair vive. Mais, tandis que la dilution du
sang (déterminé par le point eryoseopique) était apparente dans le
Bulletin III. 3
34
coeur droit du chien narcotisé, elle était tout-à-fait nulle dans cet
organe chez le chien non narcotisé.
MM. Wachholz et Horoszkiewiez concluent de ces expériences
que la diminution de la dilution du sang constatée dans le coeur
gauche chez les animaux narcotisés, provient du mélange du sang
du coeur gauche, dilué au commencement des expériences, avec
celui du coeur droit. La cause de ce mélange résulterait de la per-
sistance des fonctions cardiaques au moment de l'arrêt des fonctions
respiratoires, et par conséquent de la suspension des facultés d’ab-
sorption des alvéoles pulmonaires.
Le troisième groupe comprend deux expériences, que les expé-
rimentateurs ont faites dans le but de démontrer que la trachéoto-
mie que l’on pratique sur un animal avant de le submerger, n’a
d'influence ni sur la succession des phénomènes, ni sur la quantité
d’eau aspirée, ni même sur le temps de l’aspiration, ainsi que cela
avait été mis en doute par M. Strassmann à propos des expériences
de MM. Brouardel et Loye.
A cet effet, ils coifferent un chat et un lapin d’un masque en
caoutchoue, qui communiquait avec un récipient gradué rempli d’eau
et avec un appareil enregistreur qui notait la quantité d’eau aspiree.
Ces expériences ont donné des résultats absolument identiques
à ceux du deuxième groupe.
Le quatrième groupe comprend dix-sept expériences.
Dans l’une d’elles. les observateurs ont noyé un chien dans un
bassin plein d’eau teinte de telle façon que l'animal puisse nager
librement jusqu'à ce que ces forces l’eussent complètement aban-
donné. Les poumons de cet animal étaient remplis d’eau à un égal
degré et la dilution (celle-ci a été déterminée par le calcul des
globules sanguins, par la densité et le point cryoscopique) de son
sang était la même que chez les animaux brusquement submergés
du premier groupe. Or, puisqu'on observe chez un animal lentement
submergé les mêmes altérations que chez celui qui la été brusque-
ment il s'ensuit, selon MM. Wachholz et Horoszkiewiez, que la sub-
mersion prolongée consiste tout simplement en une natation d’abord
libre qui est suivie d’une submersion subite, dès l'instant où celle-là
cesse.
Ceci explique done, d'une manière péremptoire, pourquoi la sub-
mersion prolongée n’entraine pas une aspiration d’eau plus consi-
derable.
JE
Dans seize expériences. les chiens aspiraient de l’eau par la
canule trachéale dès le début, tantôt au moment de l'inspiration,
tantôt au moment de l'expiration.
Quelques-uns de ces animaux avaient été préalablement narco-
tisés. d’autres avaient aspiré de l’eau chaude, d’autres enfin de l’eau
froide.
Ces expériences ont démontré que les animaux submergés dans
des conditions identiques, mais après l'expiration, aspirent en mo-
yenne 6 ccm. d’eau de plus (par kilogramme de chair vive) que
les animaux submergés après l'inspiration.
L'influence de l’eau chaude ainsi que celle de l’anesthésie qui
précédait les expériences, sont également évidentes dans ce groupe.
La capacité vitale des poumons aurait d’après les’ observateurs,
la plus grande influence sur la quantité d’eau aspirée par celui qui
se noie.
MM. Wachholz et Horoszkiewicz démontrent aussi en se basant
sur les expériences du deuxième et du quatrième groupe, que le
poids du corps et le sexe ont une influence manifeste sur la ca-
pacité vitale des poumons et par là, sur la quantité d’eau aspirée
pendant la submersion.
Les animaux d’un poids assez grand aspiraient (dans des con-
ditions égales et par kilogramme de chair vive) 279 ccm. d’eau
de moins que les animaux d’un poids inférieur. Les femelles aspi-
raient 13 ccm d’eau de moins que les mâles, par kilogramme de
chair vive.
D'où il résulte que dans le premier cas et chez les femelles, la
quantité d’eau aspirée est moindre.
L'ensemble de ces expériences a conduit MM. Wachholz et Ho-
roszkiewiez aux conclusions suivantes:
1-0. Les phénomènes de la submersion se composent de cinq
phases, à l'exclusion des deux premières chez les animaux forte-
ment narcotisés avant les expériences;
2-0. Celui qui se noie aspire la plus grande quantité de l’eau to-
tale aspirée dans les voies aériennes, pendant la troisième phase et
non pendant la cinquième;
3-0. La quantité totale d’eau aspirée (par kilogramme de chair
vive) le volume de l'eau contenue dans les poumons, et le degré
de dilution générale du sang chez les noyés sont d'autant plus
grands:
u) que la capacité vitale des poumons est plus grande;
b) que l’eau dans laquelle l'individu se noie est plus chaude.
Il en est de même:
e) si l'individu qui se noie est troublé. sans connaissance ou
anesthésié;
d) si l’eau a pénétré dans les voies aériennes après l'expiration
et non après l'inspiration;
e) enfin, si le nombre et l'amplitude des derniers soupirs sont
considérables, et si les dernières inspirations surpassent en intensité
les dernières expirations.
L'influence des derniers soupirs sur la quantité totale de l’eau
aspirée n’a qu'une importance secondaire, si l’on considère que dans
les expériences de MM. Wachholz et Horoszkiewiez, la quantité
d'eau aspirée durant cette phase, se montait à peine à 5 eem. par
kilogramme de chair vive.
3. M. CH. DZIEWONSKI. O fenylacenaftylmetanie, nowym weglowodorze
aromatycznym. (Über Phenylacenaphtylinethan, einen neuen aro-
matischen Kohlenwasserstoff). (Synthese d’un nouvel hydrocarbure
aromatique: phénylacénaphtylméthane). Mémoire présenté par M. S. Niemen-
towski m. e.
Die sehr befriedigenden Dehydrogenisationsresultate, die ich
durch Schmelzen von Acenaphten mit Schwefel!) erzielt habe, ver-
anlassten mich die Synthese eines neuen Derivates derselben vor-
zunehmen, um dadurch einen mehr als zwei Methenseitengruppen
enthaltenden Kohlenwasserstoff zu gewinnen. Ein solches Derivat
des Acenaphtens. welches sich besonders für weitere Dehydrogeni-
sationsversuche eignen sollte, habe ich zusammen mit Herrn Eli-
gio Dotta durch Einwirkung von Benzylchlorid auf Acenaphten
dargestellt. Diese Reaktion vollzieht sich sehr günstig. indem man
beide genannten Körper in Gegenwart von Zinkstaub oder Zink-
ehlorid zusammen erhitzt.
Wie unsere unten angegebenen Versuche beweisen. wirkt Ben-
zylehlorid auf Acenaphten in der Weise ein, dass die Benzyl-
') Bull. de l’Académie des sciences de Cracovie. Février 1903. S. 77.
37
gruppe an den Naphtylenring desselben Kohlenwasserstoffes an-
geknüpft wird:
‚CH, JO
CHIC CL CHA = CEA CH. CES + H CI.
“CH, SCHE
Der entstandene Kohlenwasserstoff, dem die Formel eines Ben-
zylacenaphtens oder richtiger eines Phenylacenaphtylmethans zu-
kommt. lässt sich vorzüglich oxydieren, wobei er zwei Oxydations-
produkte liefert: die Benzylnaphtalsäure und die Benzoylnaphtal-
säure, Körper, welche die stufenweise Oxydation des Kohlenwasser-
stoffes vorstellen können:
‚CH, COOH
ORTE SEE ICH CHE ES =
\CH, COOH
‚COOH
ae C6 H; COC,, H; Ss
COOH.
Die von uns dargestellte Benzoylnaphtalsäure hat einige Eigen-
schaften. welche denen der von Graebe und Haas auf ganz an-
derem Wege erhaltenen @-Benzoylnaphtalsäure ähnlich sind.
Da jedoch ein gewisser Unterschied zwischen den Eigenschaften
der Oximderivate beider dieselbe empirische Zusammensetzung be-
sitzenden Körper vorkommt, können wir gegenwärtig noch kein Urteil
darüber aussprechen, ob hier isomere oder identische Körper vorliegen.
Eine Dehydrogenisationsprobe mit dem auf die oben angegebene
Weise dargestellten Kohlenwasserstoff hat uns sehr zufriedenstel-
lende Ergebnisse geliefert. Durch Einwirkung von Schwefel auf
Phenylacenaphtylmethan erhalten wir zwei neue Körper: eine rote
Thioverbindung und einen gelben hochschmelzenden Kohlen wasser-
stoff. Diese Körper lassen uns eine Analogie mit den von uns durch
Einwirkung von Schwefel auf Acenaphten erhaltenen Körpern ver-
muten.
Es wird über dieselbe bald ausführlicher berichtet.
Experimenteller Teil.
In Gemeinschaft mit Ierrn Eligio Dotta.
Phenylacenaphtylmethan (Benzylacenaphten).
CH,
C; H; CH. CH: |
\CH,
38
Der Kohlewasserstoff bildet sich bei der Einwirkung von Ben-
zylchlorid auf Acenaphten in Gegenwart von Zinkstaub oder besser
von frisch bereitetem Zinkchlorid. Letztere Methode gibt eine sehr
befriedigende Ausbeute und liefert den Kohlenwasserstoff in viel
reinerer Form. Sie vollzieht sich auf folgende Weise: Man erhitzt
5 Teile Acenaphten zusammen mit 3 Teilen Benzylchlorid und
3 Teilen frisch geschmolzenen und pulverisierten Zinkchlorid auf
dem Ölbade bis 125°.
Es tritt eine starke Reaktion ein, indem Salzsäure entweicht.
Nachdem die Gasentwiekelung nachgelassen hat, erhitzt man das
Gemiseh noch ungefähr zwei Stunden auf 150—180°C. Dann giest
man die noch warme Flüssigkeit vom Zinkehlorid in eine Retorte
ab und unterwirft das Gemisch der fraktionierten Destillation.
Das bis 320°C übergehende Destillat, welches hauptsächlich
aus unverändertem Acenaphten besteht, fingt man gesondert auf;
in dem weiter destillierenden Anteil (Temp. 320—360°) gewinnt man
ein Produkt. das grösstenteils den neuen Kohlenwasserstoff enthält.
Dasselbe wird ein bis zweimal fraktioniert, wobei man das bei
330
300C übergehende Destillat gesondert auffängt.
Dieses Destillat bildet ein schweres Öl, welches gleich erstarrt
und nach zweimaligem Umkristallisieren aus heissem Alkohol rei-
nen Kohlenwasserstoff in Form von glänzenden, weissen Nadeln
ergibt. Die Ausbeute beträgt eirca 30°/, des an der Reaktion be-
teiligten Acenaphtens. Phenylacenaphtylmethan schmilzt bei 112—
113°C und siedet bei 340 --2450C. Es löst sich leicht in kochen-
dem Alkohol, Essigsäure, Benzol u. s. w. Lüslich in kalter Schwe-
felsäure mit goldgelber Farbe.
Mit viel überschüssiger Pikrinsäure bildet es eine sich ausser-
ordentlich leicht zersetzende, rote Verbindung, die rein zu isolieren
uns unmöglich war.
Die Analyse:
Gefunden: Berechnet für Co Hg
1.93, A6 AC CAGE PRET: 93 AA CAGE
112935562, 05, 6532:
Die Molekulargrösse des Kohlenwasserstoffes wurde mittels der
eboulioskopischen Methode unter Anwendung von Benzol als Lösungs-
mittel bestimmt. Die Ergebnisse dieser Bestimmung waren fol-
gende:
39
I. 245 Fe ;
II 5 Sie stimmen für die Fornel C,,H,,;
. 255 HDI
II. 255 die die Zahl 244 verlangt.
. 25
Oxydation des Phenylacenaphtylmethans.
Durch Oxydation des Kohlenwasserstoffes mittels Natriumbichro-
mat in essigsaurer Lösung erhält man eine Mischung zweier Pro-
dukte, die sich durch Extraktion mit kochendem Alkohol leicht
trennen lassen, indem der eine Körper, die Benzylnaphtalsäure, in
diesem Lösungsmittel ziemlich leicht löslich ist. der andere dage-
gen, das Benzoylnaphtalsäureanhydrid als Rückstand ungelöst bleibt.
Beide Körper sind in Alkalien löslich und haben einen ausgeprägt
sauren Charakter. Man erhält sie durch vorsichtige Oxydation in
fast quantitativer Ausbeute.
Benzylnaphtalsäureanhydrid.
„co,
CHACHAIC RE No
"\co”
Das Produkt, welches in kochendem Alkohol löslich ist, kri-
stallisiert aus solchen Lösungen in Form prächtiger, seideglänzen-
der, weisser Nadeln. Es schmilzt bei 160—163° C; löst sich ziem-
lich leicht in Alkalien und in kalter, konzentrierter Schwefelsäure
auf. Es stellt eine Mischung der Säure und deren Anhydrid vor,
die durch Erhitzen bis zu 150—160°C und Kristallisieren aus
kochendem Eisessig in reines Anhydrid übergeführt wird.
Benzylnaphtalsäureanhydrid schmilzt bei 175° C.
Analyse: Berechnet für C,H,» 0,
MONS CRE 112789906. 118. 79:09, C: 79160 /7G:
4290), H. 42204 H. 441%, H.° 416°], C.
Die Bildung des Imids beweist, dass es eine zweibasische
Säure ist.
Benzylnaphtalsäureimid
C0
u...
CH, CH, CH
Diese Verbindung erhält man durch längeres Erhitzen des Ben-
zylnaphtalsäureanhydrids mit überschüssigem konz. Ammoniak auf
40
dem Wasserbade, wobei sie sich als voluminöser, weisser Nieder-
schlag bildet. Löslich in Alkohol und Essigsäure. Sie kristallisiert
in weissen Nädelchen vom Schmpt. 227° C.
Analyse: Berechnet für C,9 H,O, N:
Gen ne: NAHE!
AHA El: 453°, H.
19:01 HAN: 488%, N.
Benzoylnaphtalsäureanhydrid
‚co
ECO ER 0
CO”
bildet sich bei direkter Oxydation von Phenylacenaphtylmethan
neben der Benzylnaphtalsäure, von der es durch Extraktion mittels
heissem Alkohol getrennt wird, indem es als ein in diesem Lösungs-
mittel unlöslicher Rückstand auf dem Filter zurückbleibt.
Man erhält dasselbe auch bei der weiteren Oxydation des ersten
Oxydationsproduktes, der Benzylnaphtalsäure. Dieser Körper löst
sich in kochendem Eisessig und Benzol, in kalter konz. Schwefel-
säure und in verdünnten Alkalien. Er schmilzt bei 196°C. Unter
Einwirkung von Hydroxylamin bildet er das Oxim, mit Ammo-
niak erhitzt geht er in das Imid über. Diese Verbindung stellt also
eine zweibasische Ketosäure vor.
Analyse: Berechnet für Ci Ho O4
I. 7576, 0. IL 7557°/, C. 75490), 0.
3:48), H. 3:26°/, H. 3:31), H.
Die Analyse und das Verhalten des Körpers beweisen, dass es
ein Benzoylnaphtalsäureanhydrid ist.
Die Eigenschaften dieser Verbindung sind ziemlich mit denen
der #-Benzoylnaphtalsäure. die von Graebe u. Haas durch Oxyda-
tion des z-Benzoylacenaphtens erhalten war, übereinstimmend. Es
zeigt sich nur ein gewisser Unterschied in den Eigenschaften der
Oximderivate dieser Körper und diese lässt uns noch nicht die
Frage beantworten, ob isomere oder identische Verbindungen vor-
liegen.
Benzoylnaphtalsäureoxim.
AN
0, H,C:N (OR). Ch, H;f 0
NCO”
41
1 gr. Säure erhitzt man in alkoholischer Lösung mit 8 Mol.
Natriumhydroxyd und 3 Mol. salzsauren Hydroxylamin 18—20
Stunden auf dem Wasserbade. Durch Zusatz von Salzsäure wird
ein hellgelber, kristallinischer Niederschlag gefällt. Diesen kristal-
lisiert man einige Male aus Alkohol und Eisessig, wobei man einen
Körper in Form kleiner. gelber Prismen vom Schmpt. 2420C (un-
ter Zersetzung) erhält.
Er unterscheidet sich wesentlich von dem z-Benzoylnaphtal-
säureoxim. indem jener in braungelben Nadeln kristallisiert und bei
198°C schmilzt.
Analyse: Berechnet für C,, H,, 0, N.
Gefunden I. 4570}, N. AS EN:
II. 427°, N.
Benzovlnaphtalsäureimid
‚co
C,H, C0C,,H,< „NH
SCO
Diesen Körper erhält man durch längeres Kochen des fein pul-
verisierten Benzoylnaphtalsäureanhydrids mit überschüssigem konz.
Ammoniak. Er stellt einen voluminüsen, weissen Niederschlag dar,
der in kochendem Alkohol schwer, dagegen in kochendem Eisessig
und Benzol leicht löslich ist. Derselbe kristallisiert in kleinen
schwach gelblichen Nädelchen, deren Schmelzpunkt bei 252°C liegt.
Analyse: Ber: für; Hi OL N:
EAb6007 1: EME EC
3:930/ H. 3:65°/, H.
TÉMATONPEN: 4:65°, N.
Über die Konstitution der hier beschriebenen Küper wird in der
nächsten Mitteilung noch näheres angegeben. Wir müchten uns
daher das Recht der weiteren Bearbeitung des hier besprochenen
Themas vorbehalten.
Il. Chemisches Universitätslaboratorium. Freiburg (in der Schweiz)
L-}
5. M. 1. MOSCICKI. Badania nad wytrzymaloscia dyelektryköw. (Studien
über die Durchbruchsfestigkeit der Dietektrica). / Etudes sur la ré-
sistance des diélectriques). Mémoire presénté par M. A Witkowski m. t.
Durch meine Arbeiten über die Konstruktion technischer Hoch-
spannungskondensatoren veranlasst, habe ich eine grosse Reihe
von Versuchen ausgeführt. durch welehe ich mich überzeugt habe,
dass die Dielektriea eine viel grössere Spannung in der Mitte der
belegten Flächen aushalten als am Rande. So hielt eine Glasröhre von
03mm Dieke in der Mitte bis 40.000 Volt aus. während sie am
Rande schon bei 8.000 Volt durchgeschlagen wurde.
Ich stellte denn genaue Untersuchungen darüber an. in welcher
Weise der Durchbruch am Rande des Belages oder im Innern von
belegten Flächen bei verschiedenen Dielektrieis und bei verschie-
denen Dieken desselben von der angewandten Spannung abhängt
und wodureh sich der Zusammenhang der beiden verschiedenen
Arten der Beanspruchung erklären lässt.
Der nachstehende, experimentelle Teil der Arbeit ist gemeinsam
mit Herrn Konrad Kasprowiez ausgeführt worden.
Erstens wurden Versuche angestellt zur Bestimmung der Dur-
bruchsspanung am Rande. Als Dielektrica wurden 3 Sorten Glas
(gewöhnliehes Alkaliglas, alkalifreies Glas v. Schott & Genossen
in Jena 47711 u. Borsilikat = Thermometerglas von derselben Firma
Nr. 5911) und Ebonit angewendet. alle in Form von Röhren. wel-
che nach Böttgers Methode von aussen versilbert, von innen mit
Quecksilber gefüllt waren. Die Versuche wurden in der Weise
ausgeführt, dass die Spannung im Stromkreise langsam und kon-
tinuierlich durch einen elektrolytischen Widerstand variiert wurde.
Der Stromkreis war immer nur solange geschlossen, bis die Span-
nung abgelesen wurde; dann wurde er unterbrochen, die Spannung
erhöht, der Stromkreis geschlossen, die Spannung abgelesen u. s. w.,
bis der Durchbruch stattfand. Die Röhren waren während der Ver-
suche in Isolationsöl getaucht.
Es wurden von der 1. Glassorte Röhren von 0:2 mm bis 2°7 mm
Wandstärke untersucht, wobei die Durchschlagsspannung von 6'400
Volt auf 27:150 stieg. Bei der 2. Glassorte entsprachen den Grenz-
wandstärken von 02 mm und 124mm Spannungen von 6950 bis
18.750 Volt. Bei der 3. Glassorte waren die untersuchten Röhren
von 019mm bis 12mm dick, die Spannungen stiegen von 7.540
43
bis 20:340 Volt. Bei den Ebonitrühren von einer Wandstärke von
0-2 mm bis 1°1 mm stieg die Durchschlagsspannung von 4800 bis
14.600 Volt. Die Diagramme zeigen, dass die Wandstärken viel
schneller wachsen als die Durchbruchsspannungen. dagegen ist
zwischen der Wandstärke und dem Quadrat der Spannung Propor-
tionalität vorhanden.
Die folgende Reihe der Versuche galt der Bestimmung der
Durehbruchsspannung in der Mitte von belegten Flächen. Es han-
delte sich vor allem darum, Röhren herzustellen. die am Rande
nieht durchgeschlagen werden sollten. bevor sie in der Mitte platz-
ten. Das geschah nun dureh entsprechende Verstärkung des Ran-
des, wobei aber auf Feinheit des Überganges und darauf zu ach-
ten war, dass das Material, welches zur Verstärkung diente, eine
nicht viel geringere Dielektrizitätskonstante haben darf als das zu
verstärkende Dielektrieum. Es wurden nun die Röhren zu diesen
Versuchen folgendermassen bereitet. Diekwandige. an einem Ende
zugeschmolzene Glasröhren wurden an einer Stelle erwärmt und
durch Autblasen und Ziehen wurde eine sphärische Erweiterung ge-
formt. deren Wände im Vergleich zur Wanddieke der übrigen
Röhre sehr dünn waren. Der Rand des Belages, welcher durch
Versilbern hergestellt wurde, kam auf den diekwandigen Röhrenteil,
um einen Durchschlag durch den dünnen Mittelteil zu erzielen. Bei
höheren Spannungen wurden die Röhren noch mit Isolationsmasse
verstärkt.
Die Ebonitröhren, welche in diesen Versuchen gebraucht wur-
den, wurden aus diekwandigen Ebonitröhren hergestellt, indem man
den mittleren Teil der Röhre dureh Ausbohren verdünnte.
Die Versuche wurden alle in der Luft ausgeführt und ergaben
sowohl für Glas, welches von einer Wandstärke von 005 mm bis
0:55 mın Spannungen von 6850 bis 74-960 Volt aushielt, als auch für
Ebonit. welches bei Wandstärken von O'l mm bis 0‘41 mm Span-
nungen von 7864 bis 44-625 Volt aushielt, vollkommene Propor-
tionalität zwischen Wandstärke und Durehbruchsspannung in der
Mitte der belegten Flächen.
Weitere Versuche mit dem Randdurehschlagen bei Wechselstrü-
men von hoher Frequenz — 8:000 bis 9:000 Perioden in der Se-
kunde — ergaben, dass die Durchschlagsspannung in diesem Falle
viel niedriger ist als bei der gewöhnlichen Frequenz von 50 Perio-
den per Sekunde; es ist dies nur 1/,—1/, der vorigen Spannung.
44
Es wurden noch Spezialversuche ausgeführt mit emer Rühre mit
verstärkten Rändern, auf deren Silberbelag eine Ritze gemacht wurde
und die dann in Isolationsmasse getaucht wurde. Eine solche Rühre
von 03 mm Wandstärke wurde bei einer Spannung von 8'743 Volt
durchgeschlagen, und zwar an der Ritze. Eine ebensolche Rühre
ohne Ritze wurde erst bei 24270 Volt in der Mitte durchgeschla-
gen. Endlich wurde eine nicht versilberte Röhre. auf die ein Trop-
fen Isoliermasse auf die sphärische Erweiterung aufgegossen war. in
einen Elektrolyten als äusseren Belag eingetaucht. Eine Spannung
von 7.000 Volt durchbrach die Röhre am Rande des aufgetropften
Fleckes. wo das Glas 0:25 mm dick war.
Die Versuchsergebnisse lassen sich in folgenden Hauptpunkten
zusammenfassen:
1. Das Experiment beweist, dass es zwei unter sich völlig ver-
schiedene Arten von Durehbruch gibt: Durchbruch am Rande einer
Belegung und Durchbruch im Innern von belegten Flächen.
Es ist möglich diese beide Arten von Durchbruch getrennt und
unabhängig von einander zu studieren.
2. Es ist für Glas und Ebonit experimentell bewiesen, dass der
Durchbruch am Rande der Belegung bei viel niedrigerer Spannung
stattfindet als bei gleicher Dieke des Dielektricums im Innern der
belegten Flächen, sofern nicht Nebenumstände, wie z. B. Ober-
flächenleitung des Dielektrieums die Belegung über den beabsich-
tieten Rand desselben erweitern. Als Beispiele der grossen Unter-
schiede in der Durchbruchsspannung beider Arten mögen ange-
geben werden, dass
Glas von 0:5 mm Dicke am Rande mit 11.700 Volt durchbrochen wurde
Don denMiies RO ElIOUS à 5
Ebonit v.0‘5mm „ am Rande „ 9.640 „ a a
„ v.0.41mm „ inder Mitte „ 44600 „ : e
3. Aus den Daten der Durchbruchsresultate im Innern von Be-
legen in Glas und Ebonit erkennt man eine genaue Proportionalität
zwischen Dieke des Dielektrieums und der Durchbruchsspannung.
4. Beim Durehbruch am Rande findet eine Proportionalität zwi-
schen der Dicke des Dielektrieums und dem Quadrate der betref-
fenden Durchbruchsspannung statt.
5. Die zum Durehbruch nötige Spannung ist bedeutend niedri-
ger bei hoher Frequenz.
45
Die angegebenen Ergebnisse lassen sich dahin erklären. dass in
dem veränderlichen Felde, welches unter der Einwirkung von Wech-
selstrom im Dielektricum sich bildet, die Kraftlinien sich gegen
den Rand zu verdichten und deshalb doch den Durehbruch erleich-
tern. Man kann den Durchbruch am Rande vermeiden durch Ver-
diekung des Randes, wobei aber jede scharfe Kante zu vermeiden
ist, was dureh einen möglichst feinen Übergang erreicht wird. Je
dieker das zu Grunde liesende Dielektrieum in der Übergangs-
stelle ist und je kleiner das Verhältnis der Dielektrizitätskonstante
des Dielektrieum, welches verstärkt werden soll. zu der des zur
Verstärkung benutzten ist. desto besser wird den Anforderungen
eines „feinen Überganges“ entsprochen.
Aus dem 3. Punkte der Ergebnisse sieht man, dass man den
Festiekeitskoöffizienten eines Diel:ktrieums genau bestimmen kann,
denn er wird nur von der Frequenz des Ladestromes und der Form
der Spannungskurve abhängen. Für gewöhnliches Glas haben wir
bei Wechselströmen von 50 P. p. Sek. und einer sinusoidalen Welle
gefunden, dass der Durchbruch bei einem Potentialgefälle von an-
7
}
nähernd 130 10+ stattfindet.
em
Dass die Dicke des Dielektricums schneller wächst als die zum
Durchbruch am Rande nötige Spannung, erklärt sich dadurch, dass
wir am Rande kein homogenes Feld haben, die Kraftlinien bezügl.
Niveauflächen daselbst nieht parallel verlaufen; die Niveauflächen
werden vielmehr zur Kante hin, welche der Rand des Belages bildet,
zusammengedrängt; und so wächst auch das Potentialgefälle in den
der Kante des Belages zunächst gelegenen Teilen des Dielektrieums.
Aus Punkt 5 ersehen wir endlieh, dass der Durchbruch nicht
nur durch die Grösse des Potentialgefälles bedingt ist. sondern auch
dureh die Geschwindigkeit, mit welcher die dielektrische Verschie-
bung stattfindet.
Ausgeführt im physikalischen Laboratorium der Universität in Freiburg i. d.
Schweiz.
46
6. M. M. I. MOSCICKI et M. AUTENBERG. O zatratach dyelektrycznych
w kondenzatorach pod wpiywem dzialania pradöw zmiennych. (Über
dielektrische Verluste in Kondensatoren unter der Einwirkung
von Wechselströmen). (Sur les pertes diélectriques dans les condensa-
teurs soumis à l’action des courants alternatifs). Mémoire présenté par M.
A. Witkowski m. t
In dieser Arbeit wird eine neue Messmethode beschrieben, die
zur Ermittlung der Verluste in Kondensatoren dient. Die Methode
zeichnet sieh durch grosse Genauigkeit. durch Anwendbarkeit hoher
Potentialgefälle und durch Vermeidung komplizierender Neben wir-
kungen wie z. B. Oberflächenleitung aus. Diese Vorzüge konnten
durch Anwendung einer Spezialform des Kondensatorelementes er-
reicht werden.
Der Kondensator, der zu den Versuchen angewendet wurde,
bestand aus einer breiteren dünnwandigen Glasröhre als Dielektri-
cum, an welehe am oberen Ende eine schmälere, aber dickwan-
dige Röhre angeschmolzen war. Der äussere Belag, der durch Ver-
silberung nach Büttgerscher Methode hergestellt war, erstreckte sich
bis auf die dieke Röhre. Es hatte das zum Ziel, die Durchbruchs-
festigkeit des Dielektrieums am Rande zu verstärken !). Als innerer
Belag wurde Quecksilber verwendet. Der äussere Belag hatte zwei
Stromabnahmen, eine oben und eine unten, die aus Kupferblech-
bändern mit angelöteten Kupferdrähten bestanden; nach innen
wurde der Strom durch einen in Quecksilber eingetauchten Kupfer-
draht zugeführt. Vergl. Fig. 1. Die Versuche wurden an 3 Kon-
densatoren, deren Wände 0:29, 0:32 bezw. 0‘48 mm dick waren,
angestellt.
Die Messmethode beruhte auf der Temperaturmessung der Er-
wärmung. welche nach einer gewissen Zeit (3 bis 5 Minuten) des
Durchganges eines Wechselstroms dureh den Kondensator an einem
im Quecksilber angebrachten Thermometer abgelesen wurde. Um
nun auch genau zu wissen. was für Energie einer gewissen Wärme-
zunahme entspricht. wurde der Kondensator mit Gleichstrom in
dieser Richtung hin kalibriert. Es wurde durch den äusseren Belag
des Kondensators als Ohmschen Widerstand ein Gleichstrom von
1) Vergl. Moseicki, Studien über Durchbruchsfestigkeit der Dielektriea (Bull. de
l’Acad. des Sciences de Cracovie 1904, p. 42).
47
bekannter Stromstärke und Spannungsabfall durchgelassen (dazu
dienten die 2 äusseren Stromabnahmen) und wieder nach 3 bis 5
Minuten die Temperaturerhöhung abgelesen. Die 2 Messungen ge-
ben bis auf minimale Unterschiede eine gleiche Temperaturerhö-
hung; und so konnte man auch die Energie genau feststellen, wel-
che den Gesamtverlusten im Kondensator entspricht.
Die Ergebnisse, die wir mit den 3 geprüften Kondensatoren
erhielten. indem wir sie der Wirkung von Wechselströmen mit 50
Perioden in der Sek. bei verschiedenen Spannungen (2.000—11.000
Volt) aussetzten. waren derart, dass die prozentuellen Verluste bei
steigender Spannung selbst grösser wurden und dass bei derselben
Spannung die prozentuellen Verluste um so kleiner waren, je dieker
das Glas des Kondensators war. also zeiste die grössten Verluste
der 1. Kondensator, die kleinsten der 3.
In einer weiteren Versuchsreihe wurde die Frequenz in Gren-
zen von 2.000 bis 9.000 Perioden in der Sekunde verändert und
auch hier zeigte sich ein Ansteigen der prozentuellen Verluste mit
der Frequenz und bei konstanter Frequenz eine Verminderung der
Verluste mit wachsender Wanddicke.
Durch Anwendung von Gleichstrom einer Wimshurst’schen In-
fluenzmaschine konnte man die Verluste feststellen. welche von der
Leitung des Dielektrieums herrühren; es zeigte sich. dass nur etwa
20/, der Verluste auf die Leitung zurückzuführen sind. Die Haupt-
quelle der Verluste im Glase ist vielmehr in den Deformationen,
denen das Innere des Dielektrieums bei veränderlichem Felde un-
terworfen ist, zu erkennen. Da die Verluste auch von der Fre-
quenz abhängen, so hat die Geschwindigkeit, mit welcher die dielek-
trischen Verschiebungen im Felde stattfinden, auch einen Einfluss
auf die Grösse der Verluste.
Aus den Versuchen ersieht man. dass die Gesamtverluste in ei-
nem Glase, welehes zu Probierröhren gebraucht wird. als Dielek-
trieum angewendet bei Wechselstrom von 50 Perioden in der Se-
r
kunde und einem Potentialgefälle GE 250.000 (wo V die Span-
nung in Volt und à die Glasdicke in em vorstellt) kleiner sind
als 1°/, der scheinbaren durch den Kondensator durchgeführten
Energie.
Zur Erleichterung der Erklärung der Ergebnisse wenden wir
die bekannte geumetrische Vorstellungsweise an. Wir zerlegen das
48
homogene Feld durch parallele Kraftlinien und Niveauflächen in
Zellen gleicher Energie. Die prozentuellen Verluste in den Dielek-
trica bei veränderlichem Felde kann man sich als proportional
den Energieverlusten in einer Zelle vorstellen. Die Grösse
7
solcher Zelle hängt von dem Potentialgefälle — ab, es wird bei wach-
Ô
Fr: Ales BR
sendem ô jede Z.:lle für dieselbe im Felde enthaltene Energie ihren
Kubikinhalt verkleinern, bei abnehmendem 5 umgekehrt vergrös-
=
Ô
zentuellen Verluste sich vergrössern; man kann das auch so aus-
drücken, dass bei abnehmendem Kubikinhalt einer Zelle für die-
selbe Energie die Verluste in dieser Zelle zunehmen.
Wenn man nun V und Ô beide in demselben Verhältnisse so
r
ändert. dass die Grösse ; konstant bleibt. so wird die Grösse einer
c
sern. Die Versuche haben gezeigt. dass bei wachsendem … die pro-
Zelle für dieselbe Energie unverändert bleiben. Das hiesse aber
74
Ô
luste auch konstant sind. Die Versuchsergebnisse bestätigen diesen
Schluss nieht vollkommen, was einerseits der ungenauen Messung
der mittleren Dicke 0 zuzuschreiben ist, andererseits aber den Dif-
ferenzen in den Fabrikationsbedingungen des Glases, das bei glei-
cher chemischer Zusammensetzung verschiedene physikalische Ei-
genschaften haben kann.
nichts anderes, als dass bei konstantem die prozentuellen Ver-
Zum Schlusse sei auf Grund unserer Versuchsergebnisse eine
allgemeine Formel aufgestellt, welehe zur Berechnung der prozen-
tuellen Verluste in den Kondensatoren dienen könnte. Es wären die
prozentuellen Verluste 100 eos p
Vasen
(1) 100 cos —k ( 5) a
r
wo % ein Proportionalitätsfaktor, / die Frequenz, das Potential-
Ô
gefälle bedeutet, @ u. 3 sind Exponenten. von denen man nicht.
49
=
€ - : V s ;
sagen kann, ob sie bei variablem 5 konstant bleiben; so viel haben
die Versuche festgestellt, dass sowohl 0 0 Biblioteka pisarzöw polskich.e /Bibhotheque des auteurs- polonais du XVI et
AVII siècle), in 8-vo, 41 livr. 51 k. 80 h,
Monumenta medii aevi historica res gestas Poloniae illustrantia,
n 8-vo imp., 15 volumes. — 162 k. _
Vol. I, VIII, Cod. dipl. eccl. cathedr. Cracov: ed. Piekosiñski. 20 k, — Vol. II, XII
et XIV. Cod. epistol. saec. XV ed A. Sokolowski et J. Szujski; A. Lewicki. 32 k. — Vol.
II, IX, X, Cod. dipl. Minoris Poloniae, ed. Piekosifiski. 30 k. — Vol. IV, Libri antiquissimi
civitatis Cracov. ed. Piekosinski-et Szujski. ro k. — Vol. V, VII, Cod. diplom. civitatis Cracov.
ed. Piekosiñski. 20 k. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska. 20 k. — Vol. XI, Index
actorum saec. XV ad res publ. Poloniae spect. ed. Lewicki. 10 k. — Vol. XIII, Acta capitulo-
rum (1408— 1530) ed. B. Ulanowski. ro k. — Vol. XV, Rationes curiae Vladislai Jagellonis et
Hedvigis, ed. Piekosifiski. ro k.
Seriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, 11 (I—IV, VI—VII, X, XI.
XV, XVI, XVII) volumes. — 102 k.
Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 6 k. — Vol, II, Chro-
nicorum Barnardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 6 k, — Vol. III. Stephani Medeksza com-
mentarii 1654 — 1668 ed. Seredyñski: 6 k. — Vol. VII, X, XIV, XVII Annales Domus profes-
sae S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 14 k. — Vol. XI, Diaria Comitiorum R: Polon. 1587 ed.
A. Sokolowski. 4 k. — Vol. XV. Analecta Romana, ed. J. Korzeniowski. 14 k. — Vol. XVI.
Stanislai Temberski Annales 1647—ı656, ed. V. Czermak. 6 k.
Collectanea ex archivo Collegii historici, in 8-vo, 8 vol, — 48 k.
Acta historica res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp., 15 vo-
lumes, — 156 k.
Vol. I, Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl, et Cracov. epistolae ed. Wislocki 1546—
1553. 10 k. — Vol. II, (pars 1. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629—1674, ed. Kluczycki. 20 k. —
Vol. 111, V, VII, Acta Regis Joannis HI (ex archivo Ministerii rerum exterarum Gallici) 1674-
r683 ed. Waliszewski. 30 k. — Vol. IV, IX, (pars 1. et 2.) Card, Stanislai Hosii epistola«
1525—1558 ed. Zakrzewski et Hipler. 30k. — Vol. VI, Acta Regis loannis TII ad res expedi
tionis Vindobonensis a. 1683 illustrandas ed, Kluczycki, 10 k. — Vol. VIII (pars x, et 2.), XII
(pars r. et 2.), Leges, privilegia et statuta civitatis Cracoviensis 1507 1795 ed. Piekosiñski. 40 k
Vol. X, Lauda conventuum particularium terrae Dobrinensis ed. Kluczycki. ro c. — Vol. XI
Acta Stephani Regis 1576—1586 ed, Polkowski. 6 k.
Monumenta Poloniae historica, in 8-vo imp., vol. IHI— VI. — 102 k.
Acta rectoralia almae universitatis Studii Cracoviensis inde ab ann
MCCCCLXIX, ed. W. Wislöcki, T. I, in 8-vo. — 15 k.
»Starodawne prawa polskiego poniniki,e /Anciens monuments du droit. polonais
in 4-to, vol. II—X. — 72 k. *
Vol. II, Libri iudic. terrae Cracov. saec, XV, ed. Helcel. 12 k. — Vol. III, Correc-
tura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. Bobrzyfiski. 6 k. — Vol, IV, Sta.
tuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 6 k. — Vol. V, Monumenta literar. rerum pu
blicarum saec. XV, ed. Bobrzynski. 6 k. — Vol. VI, Decreta in iudiciis regalibus a. 1507 —1531
ed. Bobrzyñski. &k. — Vol. VII, Acta expedition. bellic. ed. Bobrzyñski, Inscriptiones cleno-
diales ed. Ulanowski. 12 k. — Vol. VIN, Antiquissimi libri iudiciales-terrae Cracov. 1374—
1400 ed. Ulanowski. 16 k. — Vol. IX, Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405—
1546. Acta iudicii criminalis Muszynensis 1647—1765. 6 k. — Vol. X, p x. Libri formularum
saec. XV ed. Ulanowski. 2 k.
Volumina Legum. T. IX. 8-vo, 1889. — 8 k.
Sciences mathématiques et naturelles. N
»Pamietnik.e /Memoires/, in 4-to, 17 volumes (IT—XVIll, 178 planches, vol. |
épuisé). — 170 k.
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen.« /Séances el travaux}, in 8-vo, 41 vol.
(319 planches). — 376 k.
»Sprawozdania komisyi fizyografcznej.« /Comptes rendus de la Commission de
physiographie), in 8-vo, 35 volumes (IH. VI — XXXIH, 67 planches, vol I. II. IV: V.
épuisés). — 274 k. 50 h.
»Atlas geologiczny Galicyi.e /Allas géologique de la Galieie), in fol., 12 livrai-
sons (64 planches) (à suivre). — 114 k. 80 h.
»Zbi6r wiadomosci do antropologii krajowej.« /Comples rendus de la Commission
d'anthropologie), in 8-vo, 18 vol, I—XVIII (100 pl., vol. I épuisé). — 125 k.
»Materyaly antropologiczno-archeologiczne i etnografczne.e (Maieriaux anthre-
pologiques, archéologiques et ethnographiques), in 8-vo, vol. IV, (44 planches, 10 cartes
et 106 gravures). — 32 k.
Swietek J:, »Lud nadrabski, od Gdowa po Bochnia.e /Les populations riveraines
de la Raba en Galicie), in 8-vo, 1894. — 8k. Görski K., »Historya piechoty polskieje
(Histoire de l'infanterie polonaise), in 8-vo, 1893. — 5 k. 20 h. »Historya jazdy pol-
skieje (Histoire de la cavalerie polonaïse), in 8-vo, 1894. — 7 k. Balzer O., >Genea-
logia Piastöw.« (Généalogie des Piasts), in 4-to, 1896. — 20 k. Finkel L., >Biblio-
grafia historyi polskiej.« (Bibliographie de l’histoire de Pologne) in 8-vo, vol. I et Il
p. ı—2, 1891—6. — 15 k. 60 h. Dickstein S., »Hoëne Wroñski, jego 2ycie i dzie-
la.c (Æoëne Wronski, sa vie et ses oeuvres), lex. 8-vo, 1896. — 8 k. Federowski M,
»Lud bialoruski.e (L'£/hnographie de la Russie Blanche), in S-vo, vol. I—II. 1897.
13. K.
»Rocznik Akademii.e /Annuaïre de l'Académie), in 16-0, 1874—1898 25 vol.
1873 épuisé) — 33 k. 60 h.
»Pamietnik 15-letniej dzialalnosci Akademi.« /Memoire sur les travaux de ? Aca-
demie 18}3—1888), 8-vo, 1889. — 4 k. 1
u
I
MAY 12 ae
AI
EN Dé 25 EEVRIER Sg =: 1904
BULLETIN INTERNATIONAL °
DE LACADEMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE.
CLASSE DES SCIENCES MATHEMATIQUES ET, NATURELLES.
ANZEIGER
DER
AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN
IN KRAKAU.
MATHEMATISCH - NATURWISSENSCHAFTLICHE CLASSE.
© CRACOVIE
IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ
1904.
L’ACADEMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ETE FONDEE EN 1872 PAR
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH 1.
PROTECTEUR DE L'ACADÉMIE :
S. À. I. L'ARCHIDUC FRANÇOIS FERDINAND D’AUTRICHE-ESTE.
Vıce-PRoTEcTEuR : S. E. M. JuLıen DE Dunajewskı.
‚, Prüsıpent: M. LE coMmTE StanısLas TARNowsKI.
SECRETAIRE GÉNÉRAL: M. BoLEsLAs ULANOWSKI.
EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE:
($ 2). L'Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté Impériale
Royale Apostolique. ; Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nommés par S. M.
l'Empereur.
($ 4). L'Académie est divisée en trois classes:
a) classe de philologie,
6) classe d'histoire et de philosophie,
£) classe des Sciences mathématiques et naturelles.
($ 12). La langue officielle de l'Académie est la langue polonaise,
Depuis 1885, l'Académie publie, en deux séries, le „Bulletin international“
qui paraît tous les mois, sauf en août et septembre. La première série est consacrée
aux travaux des Classes de Philologie, d'Histoire et de Philosophie. La seconde est
consacrée aux travaux de la Classe des sciences mathématiques et naturelles. Chaque
série contient les procès verbaux des séances ainsi que les résumés, rédigés en fran-
gais, en anglais, en allemand ou en latin, des travaux présentés à l’Académie.
1
Le prix de l'abonnement est de 6 k. = 8 fr.
Les livraisons se vendent séparément à 80 h. = 90 centimes.
]
Publié par l’Académie
sous la direction de M. Léon Marchlewski,
Mebre délégué de la Classe des Sciences mathématiques et naturelles.
Nakladem Akademii Umiejetnosei.
Kraköw, 1904. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem Jözefa Filipowskiego.
MAY 12 1904
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L’ACADEMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
CLASSE DES SCIENCES MATHEMATIQUES ET NATURELLES.
N° 2. Fevrier 1904.
Sommaire: 8. M. M. LERCH. Sur quelques applications d’un theoreme arithme-
tique de ‚Jacobi.
9. M. K. KOSTANECKI. Etude cytologique de la parthénogénèse artificielle
des oeufs de Mactra sous l'influence de K CI.
10. M. F. TONDERA. Sur la structure intérieure des sarments de Vigne.
11. M. S. ZAREMBA. Réponse aux remarques de M. Natanson sur la théorie
de la relaxation. k
12. M. LADISLAS NATANSON. Remarques sur les travaux de M. Zaremba
relatifs à la théorie de la double réfraction accidentelle dans les liquides.
Séance du lundi | Février 1904.
Présinexce DE M. E. GODLEWSKI.
8. M. M. LERCH. Sur quelques applications d’un théorème arithmétique
de Jacobi. Mémoire présenté par M. S. Zaremba m. c.
Soit p un nombre premier impair, g une des racines primitives
correspondantes, puis 2 un entier positif plus petit que p—1, et
désignons par @ un entier positif ou négatif qui satisfait à la con-
gruence
a=g 7 (mod. p),
qu'on peut mettre sous la forme fraetionnaire plus simple
n
@ 2 (mod. p). (1)
9
En indiquant suivant l'usage par ind » l’entier # qui satisfait à la
eongruence
g"=»v (mod. p), O a (7)
= y=ı
et nous allons réduire, suivant le module p. les coefficients des dif-
férentes puissances de l’indeterminde y. On n'a qu’à observer que
l'on a
p—1 1
V' = f y\
ee 0 (mod. p),
V=1
si 0p—1. mais que le second membre doit être remplacé
par —f, si s — 0.
Par conséquent, les termes
Se (k—=0,1,...n—1)
=
peuvent être supprimés, et il ne restent que ceux où k>n.
Pour en déterminer les restes suivant le module p, considérons
le développement
Aer AP... + AB... + AP,
les coefficients étant des fractions indépendantes de » et dont le
dénominateur commun est la factorielle Æ! En substituant cette ex-
pression, il vient
NO TN ER NE D VEN
p (1) p" L p 7 ar A am ar AS p |
Y=1 y =1 V=1 V =1
x p—1
— AP (p — 1) + AS y —- As 2 V',: +...;
el Be
1*
60
dans le second membre toutes les sommations indiquées donnent des
multiples de p, et il ne reste que le terme 4% (p—1) ou bien
p—1
S'(2) 2 2
zz (5) cn A (mod. p).
V=1
Cela étant, la formule (7) permet de conclure
(8) D, (1+y) = — > AP M (mod. »),
kn
et il ne s’agit que du polynôme qui constitue le deuxième membre.
D'après la définition des nombres 4%, la somme
= Y .
(8) S— — V'4® y"
D 1 :
k=n
est le coefficient de x" dans le développement suivant les puissances
de x de la fonction
p—1
ke IR IE EN 5
(9) ONE > 6% Us
k=0
en d'autres termes
: 1
(10) == ZIP (0).
Ce point établi, la formule du binôme donne
a+y+9@)= N Ben
u=0
pourvu que l'on ait y 1. La convergence étant uniforme dans
les séries qui résultent par différentiations successives, on en tire
en prenant les dérivées d'ordre » par rapport à x et faisant æ—0
dans le résultat,
00
s log (1 + m +9" (= Na. vr,
n=0
la signification des coefficients 4,,, étant évidente.
D'après la définition du polynôme Y,(y) on en conclut
FH =—g"(0)=—n1S,
et la congruence (.) devient
1
(11) D, (1 Ly) = — AT Y,(y) (mod. p)
61
et il en résulte immédiatement la congruence de Jacobi (4)
p—1
2
v” (a) (mod. p),
où le second membre est le symbole de Legendre habituel, fait voir
2. Dans le cas particulier de »—m— . la congruence d’Euler
que la fonction F', (x) ou devient
7-1
v à
ONE) — V' ( ) LD
= \p
V=1
d’où la congruence (5).
Nous en allons tirer une forme congrue suivant le module p
du polynome
2m
Y 12
Pi % ( ) GES (12)
er pP
somme des »m derniers termes du polynôme —»! Q (x
Soit à cet effet
Pa = my" + m" my" Com
remplacons y par æ—71, et après avcir développé tous les termes
du second membre suivant les puissances de x, rejetons tous les
termes contenant des puissances inférieures à x”*’. Le polynôme
qui reste devra être congru, suivant le module p, à l'expression
P, (x), comme cela résulte immédiatement de la congruence (b). On
aura done pour le module p
=} mm à „m4-2 m 2 x"
PAGE) na Honalert A a |
Pre Le A Ken E mit m—-3 |
2
|
F
2
TT Cm+s |
U
Ho [* am — frs gt ( m BE 2
ei
a | | (13)
ee Fullefte
i 2m : 2m
Be [=” == é ) gt (é je en
el
62
Cela étant, soit p > 3 et de la forme 4k +3, et désignons suivant
l'habitude par h le nombre des classes de formes quadratiques,
positives et proprement primitives, du déterminant —p, c’est-à-dire
des formes (a, 2b, ce) — ax + 2bxy + ey, telles que — ac ——p.
Si l’on considère les formes telles que
a+ eye,
l'expression b’— 4a,c, est dite le diseriminant, et celui-ci étant
posé égal à —p, le nombre des classes correspondantes sera dé-
signé par Cl(—p). Les deux nombres h et C7 (—p) sont en relation
CE („)) CI(-P),
qui résulte de la circonstance évidente que
suivante
h= C(— 4p).
Ces remarques faites, on doit à Dirichlet ce résultat classique et
bien connu
m
k= S'(”),
an
le nombre premier p ayant la forme 44 +3, et m =— et cette
formule permet d'évaluer la quantité P,(1) suivant le module p.
On a en effet, d’après (12).
Lrw=- FC)
et si l'on y fait » —p—u. en observant que pour les modules de
la forme 4k+3
DZUN A: (Ah
ee
il vient
1 n u
m2)"
n=1
ou bien
(61) =
On aura done une expression du nombre A, si l'on fait # — 1
63
dans la congruence (13); le second membre se simplifie en obser-
vant que l'on a
(FH) )+ HONTE)
ee a!
et il vient
ul ee — in 3 =) Ca dr Er Er) bas = & de 2 Ca
+... +(— DIN a (mod. p).
On doit ensuite à Jacobi!) la determination du signe dans la
congruence de Dirichlet
ml +1 (mod. p)
à savoir
ht
m! = ( 2 ) (—1) ?, (mod. p — 2 m + 1).
p
En substituant cette valeur. on aura donc en définitive,
de ne h+1 2
> ae Gay —= (1) ? ( 5 ) h (mod. p), (14)
V=1
les coefficients ce étant définis par le développement de Maclaurin
(log (1 + y) my" Cm Y TT Cm ee
En prenant par exemple p — 7. on aura log (1 + y)
(Dry ya)
APE 6 _|
I ES dar, Ta,
et la somme (14) devient
NT CC”
et on a en effet = =
1) Observatio arithmetica de numero classium ete. (Journal de Crelle, T. 9;
Werke T. 6, p. 240). On peut aussi consulter notre article présenté le 14 Janvier
1898 à la Société royale des Sciences de Prague.
64
La quantité Q (—1) dans le cas de p—=4%k—+-3 s'exprime aussi
au moyen du nombre h, ear elle est
2m m
In E)=-3 +50), 41335, 4 p%2)
1 V=1
et si l’on observe que A—=p-—-2v, il vient
Ne)? (2
oe n=233|\ ) 2 a
1
La eongruence (5) donne ensuite pour æ — — 1
MEZ DB Mod p)
m
le premier membre étant congru avec le nombre
h=1
CHERE
on aura en substituant y — — 2 dans l'expression de Y,, la formule
suivante
= n+1 9
(15) D 2) my = 1) * (2) 22 1 (mod),
= p
V=0
où l’on a fait usage de la congruence
era)
L'exemple précédent donne comme valeur du premier membre
na 7 | 54 De se moin:
Enfin je pose #—i dans la fonction Q(x), et j’observe qu’en
pi
posant e —(—1) ", on a
pour » impair on a ensuite
à —( I
65
et on trouve, par conséquent
p—1 m 5
=) Ze (©)
= a
Soit premièrement p — 443, les deux termes du deuxième
membre seront respectivement
V2 TE a
20), 20)226) 16
) ,
En fee, A Er, IE (16a)
GE cu TE ©)
V =1 V=1
se compose de deux parties dont la première a pour valeur
2 2 €
-(7)4=|-2(7)+ 1la-a,
et dont la seconde s’obtient au moyen de la formule!) suivante
[2] Aare
ya "+ U) en (17)
= a 2 5
qui donne
p—8
; 1
DEN )=(1+( )) a»)
La quantité (16a) sera done égale à la suivante
2
(22) ap) =#.
p/!
Pour évaluer la somme
x ME
N” ( 3 de (16b)
jobserve que 4p — D est un diseriminant fondamental positif et
1) V. Bulletin de Mr. Darboux, 1897.
66
pour des tels diseriminants a lieu l'équation suivante!) qui pour
D impair provient de Dirichlet.
I P
BDLE Re
AE a0 4D) (18)
pP v 7 f
Il s’ensuit que la somme (16b) a pour valeur
E= („)) Cl(—p)=h;
en somme, on a le résultat suivant
Q()—=(1+ih
qui subsiste aussi pour le cas de p—4k+ 1. On à en effet au
lieu de (16)
wi (+?)
V=1 V=1
car iei la somme
Due),
Y=1
est nulle. Les deux parties dont se compose la quantité Q(i) s'ob-
tiennent au moyen des formules (17) et (18) relatives à A=4p
et D —p, ce qui vérifie le résultat annoncé, pourvu que l’on prenne,
bien entendu.
h= C(— 4 p).
Cela étant, on conclut de la congruence (5) que si l’on développe
la quantité
2m
DE, Ve AE 2
Fame c., (à — 1) — A +iB, (19)
VY=m
on aura
A=B=h (mod. p), (19°)
quel que soit le nombre premier p (> 3), et où l’on a posé m — a
Dans notre cas considéré plus haut p — 7, on a comme la va-
leur du premier membre
1) On la trouvera dans un mémoire couronné par l'Académie de Paris, en 1900
AlıB LE) OP Spy AN € Mo gp te ait Yé
1 3 z na
= — RG Lies — 4e +4c;(1— à) + S8ic,]
— (20, — 4e Lac) Hi(2e, — 4e, +8c;)
-1+i (mod. 7).
Considérons encore le cas de p = 5; on aura
À 1 re
Pay’ AY y (1 ee )
d’ou
A 2 > 3 a Krzret 2 3 41 4
Gÿ PO TAYEY ST TS
ce qui pour y —i—1 devient
; 17
la division par — m!/— —2 donne
A+Bi=2i4+ 4 =2i42 (mod. 5)
L’equation (9) et la suivante
Y, (y) = — p” (0)
donnent
r. =D y Di. (})-
k=n
Dans le cas qui nous occupe 2 — M. nous avons
2m
(20) — m! Q(1+y) = 2 DE EL, (a (mod. p).
k=m
On a d’ailleurs comme cela résulte des raisonnements établis
1 TEN
an),
et la congruence (14) permet de conclure que la fonction entière
plus haut
m
F(«) en ( Bram) (at Ri)
V=1
68
vérifie la congruence relative au module p = 2m 1—41k+3:
(2
(21a) fo (o)=(— 1 * (<)#.
pP
Observons que notre fonction f (x) peut se mettre sous une forme
plus simple, à savoir
m—1
: „ea — D@—2)... a -m—u)
21h D) = ne er),
CARPE) DA 1) m!ulmut1)
1=0
Toute transformation ou réduction suivant le module p de cette
fonetion donne une formule concernant le nombre A.
Une autre représentation algébrique de la fonction Q (x) résulte
de la congruence
p—1
Y
(22 (x SV m 29 (mod. p),
(22) Q (x) = 2 P)
y=
si l’on observe que le second membre résulte en faisant 2 — 0 dans
la dérivée d’ordre m de la fonction de z
p—1
1,—'2?
u er
P 1z-xe
V 0
en d’autres termes.
. 1— x? e®
x DE (mod. p).
0) T7 1—xre P)
Cela étant, on a pour + suffisamment petit, le développement
= 1. > 1.02 4
I Baal ae ae
; - = à ar Be
où les a, sont des fonctions entières de la quantité Fe divisées
—%
par 1—x; les coefficients de la fonction entière (1— x) a, ne peuvent
contenir le facteur p en dénominateur que si » = p; il s’ensuit que
les coefficients du développement
ee — ]
1—xe
seront divisibles par p-tant qu'il s’agit des termes en 2, 22,...2 #1
et cela subsiste même lorsqu'on choisit pour x une valeur ration-
nelle ou algébrique. telle que 7—-.x reste premier avec p. On aura
alors
69
P el: 1
I = 2 Ach D. mer —
1 — xe 1—xe
et par conséquent
x LE
9\(x)= D", MES (mod. p) (23)
En faisant x — — 1 et supposant p = 44 +3, l'équation
' 2
Q(—- n=( )21
donne ce résultat de Cauchy et de Mr. Hurwitz!)
2 ) 1
—)vh DE (mod?)
( 1+e Go
La formule Q(i)—(1-i)h reproduit ce dernier résultat lé-
gèrement changé. si p— 4h13, mais en supposant p — 44 + 1
on trouve ce résultat de M. Hurwitz
é
WEINE, IK (mod. p).
,
En terminant, remarquons que la fonction Q(x) est complète-
ment définie par la congruence algébrique
0°’ (x) = const. (mod. X).
si l’on ajoute que le terme le plus élevé est (—1)"x°".
Il paraît difficile de parvenir à la détermination de la constante
qui est (—1)"p, sans faire usage des racines de l'unité. La solution
de ce problème, de la détermination purement algébrique du poly-
nöme Q(x), serait du plus haut intérêt. On doit à M. Zolotarev ?)
ce résultat important. que les fonctions Y et Z qui verifient l’iden-
tité de Gauss
Y—(-1"pZ’=4X,
s’obtiennent au moyen du développement en fraction continue du
quotient Q (x):A. Les procédés de cette espèce deviennent impra-
1) Acta mathematica, T. 19, p. 351 et ss.
?) Nouvelles Annales de Mathématique, 1872.
10
ticables, il est vrai, même pour des valeurs relativement petites du
nombre p, puisqu'on est amené bientôt à des très grands nombres.
Mais sans les regarder comme des algorithmes véritables, les ré-
sultats de cette nature ne cessent pas d'être intéressants, et, j’en
suis sûr, il doit s'y cacher des vérités très importantes.
9. M. K. KOSTANECKI m. t. Zmiany W jajku mieczaka Mactry, rozwija-
jacem sie partenogenetycznie pod wptywem chlorku potasowego. (Über
die Veränderungen im Inneren des unter dem Einjluss von
KClI-Gemischen künstlich parthenogenetisch sich entwickelnden
Eis von Mactra). (Etude cytologique de la parthenogenese artificielle des
oeufs de Mactra sous l'influence de K Ül).
Im Monate Juli 1902 habe ich in einer vorläufigen Mitteilung !)
die Resultate meiner im Monate April und Anfang Mai 1902 in
der zoologischen Station in Neapel vorgenommenen Untersuchung
über künstliche Befruchtung und künstliche parthenogenetische Fur-
chung bei Maetra veröffentlicht, jedoch nur insofern, als ich die
Vorgänge am lebenden Material unter dem Mikroskop verfolgen
konnte. Seitdem habe ich das umfangreiche fixierte und eingebettete
Material auf Schnitten genauer untersucht: Der Zweck dieser Un-
tersuchung war vor allem der. über die im Inneren des Eis bei
der künstlichen Parthenogenese sich abspielenden Vorgänge Aufschluss
zu erhalten. Um jedoch dieselben beurteilen zu können, musste ich
zunächst den Reifungs- und Befruchtungsprozess bei diesem Mol-
lusken genauer eytologisch kennen lernen. Sowohl der Reifungs-
als auch der Befruchtungsprozess verläuft bei Mactra in
der für Mollusken, man kann sagen, typischen Weise. Die unbe-
fruchteten Eier, mögen sie auch mehrere (5--7) Stunden im
Meerwasser liegen, zeigen keine Veränderungen; ohne Befruchtung
wird also bei Mactra im Gegensatz zu vielen anderen Tierspecies
die Richtungsmitose nicht eingeleitet; nach Zusatz von Samen be-
ginnt dagegen das Keimbläschen nach einiger Zeit seine runde Ge-
stalt zu verlieren. An Schnitten von Eiern, welehe 20—30 Minuten
1) Über künstliche Befruchtung und künstliche parthenogenetische Furchung
bei Mactra. Bulletin de l’Académie des sciences de Cracovie. Classe des sciences
mathématiques et naturelles. Juillet 1902.
tal
nach der Befruchtung fixiert wurden, sieht man seitlich am Kern
zwei Strahlungen mit kleinen Centralkörnehen in der Mitte, welche
an dieser Stelle die Kernmembran zum Schwinden bringen und
mit ihren Strahlenenden sich mit dem Liningerüst in Verbindung
setzen. Die weiteren Vorgänge: Die Ausbildung der I Richtungs-
spindel mit 12 typischen Chromosomen - Vierergruppen, ihr Vor-
rücken gegen die Eioberlläche, die Ausstossung des I Richtungs-
körpers, die Ausbildung der II Richtungsspindel, die Ausstossung
des II Richtungskürpers stimmen im wesentlichen so vollkommen
mit den Bildern, welche ich bei Physa fontinalis. bei Myzostoma
glabrum, bei Cerebratulus marginatus beschrieben und abgebildet
habe und welche von einer ganzen Reihe von Autoren für Mol-
lusken und andere Tiere geschildert wurden, überein, dass ich auf
eine detaillierte Schilderung verziehten zu können glaube. Bei dem
Hinaufrücken der Richtungsspindel gegen die Eioberfläche werden
an dieser Stelle die in der Rindenschicht gelegenen grossen Deuto-
plasmakörner verdrängt und es wird dadurch ein ausgesprochener
Gegensatz zwischen dem animalen und vegetativen Pol erzeugt, wel-
cher auch weiterhin verbleibt.
Aus den 12 stäbehenförmigen Chromosomen, welche im Ei nach
Ausstossune des II Richtungskörpers verblieben sind. bildet sich
ein bläschenförmiger, zunächst etwas lappiger, dann runder Kern.
Die Strahlung samt dem Centriol schwindet allmälich, wenn auch
einige Zeit lang seitlich vom Kern (infolge der telokinetischen Ver-
lagerungen) Spuren der Strahlung zu sehen sind. Der Kern wan-
dert allmählich von der Eiperipherie gegen das Eiinnere hin und
rückt dem ihm sich nähernden Spermakern entgegen. Der Samen-
faden bleibt zunächst längere Zeit nahe der Eioberfläche an der
Stelle. wo er eingedrungen ist, liegen. Sein Kopf quillt zu einem
kleinen, runden. kompakten Kernbläschen an, erst nach Ausstos-
sung des I Richtungskörpers während der Il Richtungsmitose
gewahrt man neben ihm eine Strahlung. Sowohl in diesem Sta-
dium als auch während der Wanderung des Spermakerns gegen
den Eikern kann man dieselben Variationen wie bei Physa. Cere-
bratulus und anderen Tieren beobachten; einmal ist in der dem
Kern noch dicht anliegenden Strahlung nur ein Centriol, ein ander-
mal sind zwei Centriolen zu sehen; die Strahlung kann sich einmal
früher und mehr, ein andermal später und weniger von dem Sper-
makern entfernen und der Eintritt der Zweiteilung des Centriols
72
ist auch sehr variabel. indem einmal in verhältnismässig wenig
abgerückter Strahlung ein doppeltes Centriol. selbst mit kleiner
Centralspindel zu sehen ist, während es ein andermal in der weiter
dem Kerninneren zugewendeten Strablung einfach ist. Nachdem
der Eikern eine runde Bläschenform angenommen hat und während
er sich dem Eïinneren nähert, wandert ihm dann verhältnismässig
rasch der bläschenfürmige Spermakern entgegen. Zwischen den
beiden Geschlechtskernen sieht man die Spermastrahlung, die in
diesem Stadium stets schon doppelte Centriolen enthält. Dieselben
entfernen sich von einander, es bilden sich zwei typische Strahlen-
sonnen aus und zwischen ihnen sieht man eine deutliche Central-
spindel. Die ganze achromatische Figur gewinnt eine immer mehr
symmetrische Lage in der Kopulationsebene der beiden Geschlechts-
kerne, welche anwachsen und sich dieht aneinanderlegen. Hierauf
folgt die Auflösung der Kernmembran und der Zerfall der Kerne
in Chromosomen, welche entsprechend ihrer Herkunft deutlich in
zwei Gruppen gesondert liegen; mit ihnen stehen zwei mächtige
Zugfasernkegel in Verbindung. Wichtig ist es, dass die Strahlun-
gen und ihre Oentriolen von der Annäherung der Geschlechtskerne
bis zur Ausbildung der karyokinetischen Spindelfigur in deutlicher
Weise erhalten bleiben. so dass es für Mactra keinem Zweifel unter-
liegen kann, dass die achromatische Figur und die Centriolen der
ersten Furehungsspindel aus der Spermastrahlung und seinem Cen-
triol hervorgegangen sind.
Schon im Knäuelstadium sieht man die karyokinetische Figur
etwas excentrisch gelesen, der eine Pol ist mehr der Eiperipherie
genähert; noch deutlicher tritt dies im Stadium des Muttersterns
und des Diasters zu Tage. Dieser Lage der karyokinetischen Figur
entspricht auch die darauffolgende Teilung des Eies in zwei sehr
ungleiche Blastomeren. Bezüglich der Zeit, in welcher bei Mactra
die Teilung in zwei Furchungszellen eintritt, kann man grosse in-
dividuelle Schwankungen feststellen, indem in einigen Serien die
Teilung schon in 1 Stunde 30 Minuten, in anderen erst in 1 Stunde
50 Minuten, selbst in 2 Stunden und einigen Minuten erfolgte !).
Wie in der oben erwähnten ersten Publieation mitgeteilt, habe
') Diese Schwankungen betreffen auch die früheren Stadien; so erfolgte bei
rasch sich entwickelnden Eiern die Ausstossung des I Richtungskörpers in 35 Mi-
nuten, bei anderen in 45—50 Minuten
75
ich nach Anwendung verschiedener Salz-Lösungen eine künst-
liche parthenogenetische Entwickelung der Eier von
Mactra eintreten sehen. Ich habe vor allem diejenigen Eier eytolo-
gisch genauer analysiert, welehe durch Zusatz von KÜl zur Rei-
fungs- und sodann Furchungsteilung angeregt wurden.
Sehon am lebenden Material!) konnte ich feststellen. dass in
den Versuchen, in denen eine Lösung von 5 cem einer 2!/, n. KCI-
Lösung auf 95 ecm normalen Meerwassers zur Verwendung gelangte,
in 45—50 Minuten, also in ungefähr derselben Zeit, wie bei be-
fruchteten Eiern, die Ausstossung des I Richtungskörpers erfolgte;
wenn aber die Eier in der Lösung weiterhin verblieben. so wurde
der weitere Entwickelungsgang sistiert, es trat die Ausstossung des
II Richtungskürpers nur ganz ausnahmsweise, nur in einem sehr
geringen Bruchteile der Eier, die Teilung des Eies in zwei Fur-
chungszellen überhaupt gar nicht ein. Werden die Eier aber nach
45 Minuten oder 1 Stunde in frisches Meerwasser übertragen, so
erfolgt sowohl die Ausstossung des II Richtungskürpers als auch
die Teilung der Eizelle.
In einer zweiten Versuchsreihe, in welcher eine Lösung von
10 cem 21/, n. KCl auf 90 cem normalen Meerwassers verwendet
wurde, erfolgte in den Eiern, solange sie in der Lösung verblie-
ben — wiederum von einem sehr geringen Bruchteil der Eier
abgesehen — trotz des Schwundes des Keimbläschens und der
Ausbildung der karyokinetischen Figur, die Ausstossung der Rich-
tungskörper überhaupt nicht. Wurden die Eier aber, erst nachdem
sie längere Zeit (1!/,—4 Stunden) in der Lösung verblieben sind,
in frisches Meerwasser gebracht, so erfolgte keine Ausstossung der
Richtungskörper mehr, aber es trat die Teilung der Eizelle in zwei
Furchungszellen ein.
Wenn aber die Eier rechtzeitig (nach !/; Stunde oder einer
Stunde) in frisches Meerwasser übertragen wurden, so erfolgte die
Ausstossung der beiden Riehtungskörper in ungefähr derselben Zeit
wie bei befruchteten Eiern und sodann die Teilung des Eies in
zwei Zellen in kürzerer Frist als in der ersten Versuchsreihe.
Da ich innerhalb dieser zweiten Versuchsreihe die grösste Ver-
suchszahl angestellt habe und über eine grosse Zahl (19) in ver-
1) Bezüglich aller näheren Angaben, die sich auf die Beobachtungen am le-
benden Material beziehen, sei auf die frühere Publikation verwiesen.
Bulletin III. 2
14
schiedenen Zeitabständen fixierter Stadien verfüge, welche mir die
interessantesten Befunde lieferten, so habe ich diese vor allem einer
genaueren eytologischen Untersuchung unterzogen und gebe im fol-
genden die Hauptergebnisse derselben wieder.
Veränderungen an den Eiern, solange sie in dem Gemisch von 10 cem
21}, n. KCI auf 90 ccm normalen Meerwassers verbleiben:
Wenn die unbefruchteten Eier von Mactra in das Gemisch ge-
bracht werden, kann man am lebenden Ei den Schwund des Keim-
blischens und dann in den allgemeinsten Zügen die Ausbildung
der karyokinetischen Spindel wahrnehmen. Auf Schnitten habe ich
zunächst ein Stadium von 30 Minuten untersucht, und da ebenso.
wie in anderen Versuchen so auch bei diesem nicht alle Eier gleich-
zeitig sich entwickelten. so habe ich in den Schnittpräparaten die-
ses Stadiums die verschiedenen Phasen der Ausbildung der ersten
Riehtungsspindel getroffen. Wir können hierbei die typische Aus-
bildung der I Riehtungsspindel wahrnehmen; wir sehen, wie neben
dem grossen Kernbläschen die zwei Strahlungen samt ihren Cen-
triolen erscheinen. wie dann die Kernmembran schwindet und die
achromatische Figur sieh allmählich mit den zerstreut liegenden
Chromosomen, welehe entweder die Gestalt von Ringen oder mehr
oder weniger deutlichen Vierergruppen aufweisen, verbindet und
gegen die Eiperipherie emporrückt.
Die weiteren Stadien der Ausbildung der Richtungsspindel,
das Stadium des Muttersterns, der Metakinese u. s. w. verlaufen
in ganz derselben Weise wie die entsprechenden Stadien in be-
fruchteten Eiern. Während aber bei befruchteten Eiern, welche
sich in normalem Meerwasser entwiekeln, die karyokinetische Figur
seren die Oberfläche und darüber hinaus emporrückt und darauf
in etwa 35—50 Minuten der I Richtungskörper ausgestossen wird,
sehen wir bei diesen Versuchen, dass die karyokinetische Figur in
der Regel in der Eizelle verbleibt und sogar tiefer nach dem Ei-
inneren zu sinkt.
Das weitere Verweilen der Eier in der Flüssigkeit führt zur
Ausbildung von vielpoligen mitotischen Figuren, und zwar sehr
mannigfacher Art. Alle diese vielpoligen Mitosen lassen sich darauf
zurückführen, dass die Centriolen der ersten Richtungsspindel sich
zunächst in zwei Tochtercentriolen, dann bisweilen noch weiterhin
teilten und zur Bildung mehrerer Strahlungen führten; diese gruppie-
75
ren sich um die Chromosomen, welche entweder in einer Gruppe,
einer Reihe zusammenliegen, oder aber sich in zwei Gruppen an-
geordnet. bisweilen auch in zwei Kerne umgewandelt haben.
Noch weiteres Verweilen der Eier in dem Gemisch führt zur
Entstehung von ganz abweichenden, meist pluripolaren Strahlen-
bildern, oder aber zur Bildung von mehrkernigen Zellen.
Meist enthielten derartige mehrkernige Zellen zwei, drei, vier,
sechs grössere Kerne, aber bisweilen sah man auch ganze Haufen
ganz kleiner Kerne, welche sicherlich’darauf sich zurückführen lassen,
dass die einzelnen Chromosomen sich in einzelne kleine Kernbläs-
chen umgewandelt haben. Die gewöhnlich in der Rindenschicht
angesammelten dunklen Körner fangen an, sich teilweise nach dem
Zellinneren zu begeben, was immer das Zeichen der beginnenden
Degeneration der Eizelle bedeutet.
Der Aufenthalt der unbefruchteten Eier in dem Gemisch führt
also, wie wir kennen gelernt haben, zu weitgehenden verschieden-
artigen abnormen Veränderungen innerhalb der Eizelle. Werden
aber die Eier rechtzeitig aus dem Versuchs-Gemisch in frisches
Meerwasser gebracht, so stossen sie, wie wir am lebenden Material
sahen, zwei Richtungskürper aus und teilen sich dann in typische
Furehungszellen wie die befruchteten Eier.
Veränderungen an Eiern, welche nach kurzem Aufenthalt in dem
Gemisch in frisches Meerwasser gebracht wurden.
Als Grundlage zur Untersuchung dienten mir hier Schnittbilder
von Eiern, welehe durch zwei Versuche gewonnen wurden. Im
ersten dieser Versuche verblieben die Eier in der KÜl- Lösung
30 Minuten. Die Eier befanden sich im Augenbliek der Übertra-
gung in frisches Meerwasser auf dem Entwickelungsstadium, wo die
erste Richtungsspindel ausgebildet ist. Während in Eiern, welche
in der Lösung weiterhin verbleiben, die mitotische Figur nicht
weiter gegen die Eiperipherie emporrückt, im Gegenteil späterhin
sich wieder nach dem Zellinneren zurückzieht, rückt sie hier gegen
die Oberfläche und wölbt dieselbe empor; es erfolgt in etwa 45—50
Minuten die Ausstossung des I Richtungskörpers, darauf entwickelt
sich eine typische II Richtungsspindel.
Darauf wird in diesem Versuche stets der zweite Richtungs-
körper ausgestossen und aus den im Ei verbliebenen Chromosomen
bildet sich ganz wie in befruchteten Eiern ein bläschenförmiger
2*
76
Kern. Diese Ausstossung des II Richtungskörpers erfolgte in den
schnell sich entwickelnden Fiern in 1 Stunde 25>—50 Minuten, in eini-
gen allerdings verzögerte sie sich bedeutend. Einige Bier begannen
sich nach 3!/, Stunden in die Länge zu strecken und sich nach
4 Stunden zu teilen, viele teilten sich aber erst viel später. Von
der Ausstossung des II Richtungskörpers bis zur Teilung der Ei-
zelle in zwei Furchungszellen verstrich also ein Zeitraum von un-
gefähr 21/, Stunden, während er in befruchteten Eiern durehsehnittlich
nur 45 Minuten beträgt. Dies legte schon von vornherein den Ge-
danken nahe, dass innerhalb dieser Zeit sich bei diesem Versuche
innerhalb der Bizelle komplizierte und deshalb lange Zeit in An-
spruch nehmende Vorgänge abspielen mussten.
Zum Studium dieser Vorgänge hatte ich von diesem Versuche
nur eine gut erhaltene Serie von 31/, Stunden zur Verfügung. Da
aber die Eier sich nicht gleichmässig und gleichzeitig entwickeln,
so erhält man auf Schnittpräparaten die verschiedensten Stadien
neben einander, welche sich zu einer vollkommenen Reihe zusam-
mengl edern.
Den Ausgangspunkt für die weiteren Vorgänge bildet das Sta-
dium, wo nach Ausstossung der beiden Richtungskörper sich aus
den in der Eizelle verbliebenen Chromosomen das Kernbläschen
gebildet hat; nach innen zu von ihm ist, wenn auch keine Strah-
lung mehr, so doch die Spur einer radiären Anordnung der Plasma-
kürnchen noch zu sehen. Vergleichen wir dieses Stadium mit dem
entsprechenden Stadium des befruchteten Eies, so ist eine vollkom-
mene Ähnlichkeit nieht zu verkennen; der einzige Unterschied be-
steht eben in dem Mangel des Spermakerns und seiner Strahlung.
Wenn nun in einem derartigen Ei sich in der Folge die ka-
ryokinetische Figur der ersten Furchungsspindel"entwickelt, welche,
wie die Sehnittbilder entsprechender Stadien lehren, der Furchungs-
spindel eines befruchteten Eies vollkommen ähnlich sieht, so wäre
es a priori am wahrscheimlichsten, dass einfach das im Ei verblie-
bene Eicentrosoma sich teilt und so den Ausgangspunkt zur Bil-
dung einer typischen mitotischen Figur liefert.
Nichts derartiges ist der Fall. Man trifft auf Schnitten keine
Figuren, welche für eine Deutung in diesem Sinne sich verwerten
liessen. r
Ich habe vielmehr in meinen Präparaten eine Fülle von mito-
tischen Figuren oder Mitosen ähnlichen Bildern getroffen, welche
7
auf andere Vorgänge hindeuten und welche es mir zunächst schwer
war, in genetische Beziehung zu einander zu bringen. Bei ge-
nauerer. eingehender Prüfung war es aber zu erkennen, dass die-
selben sich in zwei Gruppen von Bildern einreihen lassen, welche
ein ganz anderes Aussehen darbieten. Die ungemein charakteristi-
schen Mitosen der einen Gruppe kennzeichnen sich dadurch,
dass der ganze Prozess sich vorwiegend innerhalb des Kerns ab-
zuspielen scheint, ohne dass im Protoplasma weitergehende struktu-
relle Veränderungen sich wahrnehmen liessen.
In den Anfangsstadien erscheint der Kern etwas in die Länge
gestreckt, sein Chromatin liest in Form von dünnen Fäden den
Lininfasern an, welche zum grössten Teil quer zur Längsachse des
Kerns, und zwar mehr an der Oberfläche des Kernbläschens ver-
laufen. Um den Kern herum sieht man im Protoplasma die An-
deutung einer Strahlung, aber nicht ausgesprochene Strahlen, son-
dern nur eine radiäre Anordnung der Plasmakörnehen, welehe nicht
auf einen Punkt, sondern auf den ganzen Kern gerichtet sind. Die-
selbe Andeutung der Strahlung ist auch fernerhin zu sehen.
Der Kern wird darauf gleichsam tonnenförmig, die Lininfäden
ordnen sich längs der Querachse des Kerns an und konvergieren
deutlich gegen die Mittte der abgeflachten Längsseite des Kerns.
Das Chromatin liegt in Form von Fäden, an denen sogar ein-
zelne Chromatinkörner (Pflitzner'sche Körner) bisweilen zu sehen
sind, den Lininfiden an. Wir haben ein Bild vor uns. das. was
die Chromatinverhältnisse betrifft. mit dem Stadium des s. g. dich-
ten Knäuels sich deckt. Der Kern fängt sodann an, sich in der
entgegengesetzten Richtung zu strecken, es entshtet eine Art von kur-
zer, breiter Spindel, auf der die einzelnen schon herausdifferenzierten
Chromosomen in Form von Schleifen angebracht sind, es sind
deutlich zwei Pole zu unterscheiden. in denen die Spindelfasern
zusammenlaufen. Ein Centriol oder ein Gebilde. das man mit einem
Centrosoma vergleichen könnte, ist an den Polen nicht zu sehen,
ebensowenig eine Polstrahlung. Die Spindel wird sodann schlan-
ker, die Chromatinschleifen rücken gegen ihren Äquator und es
entsteht eine sehr charakteristische Muttersternfigur. Die Konturen
der Spindel mit ihren spitzen Polen heben sich scharf von der
Umgebung ab. die ganze Spindelfigur bildet einen vollkommen in
sich abgegrenzten Körper, indem auch die Chromosomen sich ge-
nau im Rahmen der fädigen achromatischen Spindel halten und
78
selbst mit ihren freien Enden nicht über deren Bereich hinaus-
gehen.
Nach dem Stadium des Muttersterns folgt die Metakinese. Im
Stadium des Muttersterns, zum Teil auch sehon früher, muss eine
Spaltung der Chromatinschleifen erfolgt sein; in den Eikern sind
nämlich nach Ausstossung des II Riehtungskörpers 12 Chromoso-
men übergegangen, welche dann in Form von Chromatinschleifen
sich aus dem Kern herausdifferenzieren; nach erfolgter Metakinese
kann man feststellen, wenn auch die Zählung bisweilen auf grosse
Schwierigkeiten stösst, dass nach beiden Polen je zwölf oder an-
nähernd soviel Chromosomen wandern. Man kann schon im Sta-
dium der Metakinese wahrnehmen. dass die Spindel wiederum etwas
weniger schlank erscheint und sich an den Polen abzuplatten be-
ginnt. Diese Abplattung wird viel ausgesprochener im Diaster-
stadium. Die Chromosomen rücken ganz an das Ende der Spindel,
wo sie zunächst dicht beisammen liegen. sodann fliessen sie unter
einander zusammen.
Diese Abplattung der Spindel und die Gruppierung der Chro-
matinmasse in einen länglichen Chromatinstreifen besteht auch dann
noch, wenn aus dem Chromatin einheitliche Kernbläschen sich zu
formen beginnen; zwischen den Kernen sieht man Reste der Cen-
tralspindel, welche in Körnchen zu zerfallen beginnt; und wenn
dann die Tochterkerne immer mehr bläschenförmig werden und
der runden Form zustreben, bleibt schliesslich zwischen ihnen nur
noch eine körnige Masse als Überrest der Centralspindel. Auch
diese schwindet in dem Masse, als die Kernbläschen sich vergrüs-
sern und sich gegenseitig bis zur Berührung nähern. Die sich be-
rührenden Kerne können darauf miteinander verschmelzen, ent-
weder auf einer kleinen Strecke oder vollkommen.
Ich habe in meinen Präparaten in diesen Stadien auch Abwei-
chungen von dem gewöhnlichen Verlauf insofern beobachtet, als
ich bisweilen dreipolige oder vierpolige Spindeln angetroffen habe,
ebenso Eier, in denen drei oder auch vier bläschenförmige Kerne
enthalten waren, welehe sieh wohl aus den drei- oder vierpoligen
Mitosen herleiten lassen.
Wir sehen, dass der Prozess dieser ,intranueleären Karyoki-
nese* gewöhnlich zur Ausbildung zweier bläschenförmiger Kerne
führt. dass dadurch also ein Zustand erreieht wird, der dem Bilde
gleicht, welehem wir im befruchteten Ei nach Annäherung der
79
Geschleehtskerne begegnen; sogar die dreikernigen Eier gleichen
polysperm befruchteten Eiern. Aber ein fundamentales Merkmal
fehlt, nämlich: die aus der Spermastrahlung stammenden Strahlen-
sonnen samt ihren Centriolen, welehe wir auf diesem Stadium in
befruchteten Eiern stets angetroffen haben.
Es wirft sich hier von selbst die Frage auf, ob die zweiker-
nigen Eizellen sich in der Folge nicht durch Einschnürung des
Zellleibes in zwei Zellen teilen können. In meinen Präparaten finde
ich keine Bilder. welche hierfür sprächen. In den Präparaten die-
ses Stadiums waren die Eier noch ungeteilt, eine Einschnürung des
Zellleibes war bei den zweikernigen Eizellen nicht zu sehen. (Die
Teilung erfolgte erst nach einer weiteren halben Stunde, d.i. vier
Stunden vom Beginn des Experiments). Die nahe Lage der beiden
Kerne, ihre teilweise oder völlige Verschmelzung spricht gegen
diese Annahme. Vor allem habe ich aber in diesen Präparaten
Bilder angetroffen. welehe unzweifelhaft darauf hindeuten, dass in
den zweikernigen Eizellen Vorgänge zur Ausbildung weiterer neuer
mitotischer Figuren eingeleitet wurden.
Da diese Mitosen in allen Punkten denjenigen mitotischen Fi-
guren glichen, welche ich vorwiegend in den dem folgenden Ver-
suche entnommenen Präparaten vorfand, so will ieh sie auch zu-
gleich mit den Präparaten des zweiten Versuchs, zu dessen Schil-
derung ich jetzt übergehe, besprechen.
In diesem Versuche verblieben die Eier in dem KCl-Gemisch
1 Stunde. Auf Schnitten von Eiern, welehe sofort nach Entnahme
aus dem Gemisch fixiert wurden, sieht man die II Richtungsspin-
del, welche vorhin bereits mehr peripher gelegen war, sich wieder
nach dem Eiinneren begeben. Wenn aber die Eier in frisches
Meerwasser gebracht wurden, rückte die mitotische Figur wieder
gegen die Eioberfläche empor, es erfolgte rasch die Ausstossung
des I Richtungskürpers, sodann an einer grossen Zahl von Eiern
auch die Ausstossung des II Riehtungskörpers und von da an er-
schien der Verlauf dieses Versuchs, soweit man ihn am lebenden
Material verfolgen konnte. ganz ähnlich wie beim vorigen Ver-
such; das Tempo war aber ein rascheres; während nämlich in dem
vorigen Versuch die Mehrzahl der Eier erst nach 4 Stunden und
später sich teilte, begann hier die Teilung an einer grossen Zahl
der Eier schon nach 31/, Stunden, obwohl die Ausstossung des
80
I Riehtungskörpers verzögert wurde und anstatt nach etwa 45 Mi-
nuten, erst nach mehr als 1 Stunde erfolgte.
Auch von diesem Versuche habe ich nur ein Stadium, nämlich
von 31/, Stunden fixieren können. An den Präparaten dieser Schnitt-
serie habe ich mich überzeugen können, dass ein Teil der Eier
zwei Riehtungskörper ausgestossen hatte, aber viel zahlreicher waren
die Eier, die nur einen Richtungskörper aufwiesen. Letztere wollen
wir später besonders besprechen; wenn wir vorläufig nur denjeni-
gen Biern Aufmerksamkeit schenken, welche zwei Richtungskörper
aufwiesen, so lässt sich feststellen, dass dieselben im Inneren des
Zellleibes verschiedene Bilder darboten. Eine kleinere Zahl von
Eiern wies „intranucleire* Mitosen im Knäuel- Mutterstern,-
Diaster.- Dispiremstadium auf, wie wir sie beim vorigen Versuch
geschildert haben. In grosser Zahl fanden sich zweikernige Ei-
zellen, in denen die beiden bläschenförmigen Kerne entweder bis
zur Berührung nahe bei einander lagen oder teilweise verschmolzen
waren; oder auch einkernige Zellen, deren grosse Kerne jedoch
die Entstehung aus zwei Kernen erkennen liessen. Vorwiegend
aber habe ich in den zwei Riehtungskörper aufweisenden Eizellen
dieses Versuchs in grosser Zahl Mitosen angetroffen, die
dureh eine ausgebildete Polstrahlung sich auffallend von
den intranucleären Mitosen unterschieden, dadurch aber den ge-
wöhnlichen Mitosen näher kamen. Dieser Typus von Mitosen war
auch in den Präparaten des vorigen Versuchs zu sehen und ich
habe oben auf ihr Vorkommen hingewiesen, ihre genauere Analyse
jedoch mir bis zur Besprechung des zuletzt geschilderten Versuchs
vorbehalten. Die einzelnen Bilder dieser Mitosen fügten sich zu
einer dicht geschlossenen Reihe zusammen. Das Endresultat dieser
Reihe ist die Ausbildung einer typischen Furchungsspindel und
darauf Teilung des Eies in zwei Furchungszellen. Betrachten wir
zunächst das Bild des Muttersterns, dann die Diasterstadien bis
zur vollzogenen Furchungsteilung, so erblicken wir sofort einen
auffallenden Unterschied im Vergleich mit den vorhin als „intra-
nucleäre Karyokinese“ beschriebenen Bildern einerseits, anderer-
seits eine vollkommene Ähnlichkeit mit den entspreehenden Sta-
dien in befruchteten Eiern. Wir sehen hier die Furchungsspindel
gleichfalls senkrecht zur Achse des Eies, welche den animalen mit
dem vegetativen Pol verbindet, gelegen. Die anfangs symmetrisch
mitten im Ei gelegene Spindel nähert sich später gewöhnlich mit
s1
ihrem einen Pole seitlich der Zelloberfläche; es erfolgt dann meist
die charakteristische Teilung des Eies in zwei ungleiche Zellen,
wie in befruchteten Eiern; jedoch nicht ständig, bisweilen unter-
scheiden sich die Tochterzellen nur wenig bezüglich ihrer Grösse
oder sind auch vollkommen gleich gross. Bezüglich der achroma-
tischen Teile der Spindelfigur, der Polstrahlung, der Centralspin-
del. des sich aus derselben bildenden Zwischenkürpers, sehen wir
ganz dieselben Verhältnisse wie in befruchteten Eiern, nur di-
stinkte punktförmige Centralkürner, Centriolen kann man an den
Polen nicht beobachten.
Die Bilder dieser karyokinetischen Figuren sind so charakteri-
stisch, dass eine Verwechselung derselben mit den vorhin beschrie-
benen „intranucleären Karyokinesen“ ausgeschlossen ist. Vor allem
ist es hier die ausgesprochene mächtige Polstrahlung, welche in
die Augen fällt. Dieses Merkmal habe ich vor allem benutzt, um
ihre Entstehung rückzuverfolgen. und- ich habe eine Reihe von
Bildern der karyokinetischen Spindel gefunden, welche sieh mit
aller Deutlichkeit als Vorstufen dieser Spindeln zu erkennen geben.
Zunächst Bilder von fädigen Centralspindeln mit mächtiger Pol-
strahlung an den beiden Polen und neben derselben die Chromo-
somen gewöhnlieh in zwei Gruppen angeordnet.
Sodann sah ich ganz ähnliche Bilder, welche sich aber dadurch
unterschieden, dass die Spindel. auf deren beide Pole die Strahlung
gerichtet war, nicht aus feinen Füden bestand, sondern eine ein-
heitliche in Protoplasmafarbstoffen sich dunkler homogen tingie-
rende Masse darstellte. Diese Bilder leiten uns zu ganz ähnlichen
Bildern hinüber, in denen die Protoplasmastrahlung jedoch gegen
die beiden Pole zwar ein wenig ausgesprochener ist. der überwie-
gende Teil der Strahlung aber nicht deutlich dicentrisch angeordnet,
sondern auf die Spindel als ganzes gerichtet ist; und diese wiederum
zu Bildern, in denen das meist gleichfalls in zwei Gruppen ange-
ordnete Chromatin auf einer dunkleren ovalen Plasmamasse ruht, von
weleher aus gleichmässie im Umkreise eine feine Strahlung ausgeht.
Als Vorstufen dieses Stadiums erscheinen uns Bilder, wo wir
zwei gesonderte Chromosomengruppen vor uns haben und im Zell-
leibe sich eine feine Strahlung ausbreitet, welche auf einen idealen
Punkt zwischen den beiden Chromosomengruppen centriert ist.
Schliesslich habe ich Figuren gesehen, in denen zwei Chromo-
somengruppen ohne Spur einer Strahlung zu sehen waren; bis-
82
weilen lagen diese Chromosomen in helleren Feldern, welehe noch
die Umrisse von Kernen, aus denen sie hervorgegangen sind, er-
kennen liessen.
Und hiermit nähern wir uns der Frage nach dem Ausgangs-
punkt dieser mitotischen Figuren. Ich glaube, dass derselbe in den
zweikernigen Eizellen zu suchen ist, welche ich in derselben Schnitt-
serie sowie in den Präparaten des vorigen Versuchs in grosser
Zahl angetroffen habe. Was aber die Herleitung dieser zweikerni-
gen Eizellen betrifft, so möchte ich nochmals daran erinnern, dass
in den Präparaten dieser Schnittserie und denen des vorigen Ver-
suchs auch Bilder der „intranucleären“ Karyokinese zu finden
waren. so dass wohl angenommen werden darf. dass durch den
Prozess der „intranucleären Karyokinese* zwei Kerne gebildet wur-
den, (welehe entweder ihre Selbständigkeit behalten oder mit einan-
der verschmelzen konnten). dass diese Kerne dann von neuem in
zwei Chromosomengruppen zerfallen. In der Eizelle erscheint hier-
auf eine Strahlung. welche auf den Raum zwischen den beiden
Kernen gerichtet ist; an eben derselben Stelle erscheint sodann im
Centrum der Strahlung zwischen den Kernen eine diehte Plasma-
masse, welche zu einer kompakten homogenen Spindel sich umge-
staltet; später nimmt die Spindel eine fibrilläre Struktur an; die
Strahlung, welche zunächst auf einen idealen Punkt zwischen den
Kernen, dann auf die Plasmamasse zwischen ihnen centriert war,
beginnt sich um die beiden Spindelpole zu gruppieren, wobei die
einzelnen Strahlenfibrillen stärker werden und schliesslich sind
sämtliche Polstrahlen ausschliesslich auf die beiden Spindelpole
gerichtet. Die anfangs einheitliche. dann fädige Spindel wächst all-
mählich zu immer grösserem Umfange heran, die zunächst in zwei
Haufen gruppierten Chromosomen ordnen sich im Äquator der
Spindel an.
Bevor also in den Eiern von Mactra bei diesen Versuchen die
Ausbildung einer Furehungsspindel eingeleitet wird, wird zunächst,
was die Kernverhältnisse betrifft, durch die intranueleäre Karyo-
kinese ein Zustand hergestellt, der demjenigen in befruchteten
Eiern gleichen würde. Dass wir dies jedoch nicht als ständige Er-
scheinung bei der s. g. künstlichen Parthenogenese auch bei An-
wendung anderer Gemische betrachten dürfen, lehren sehon die
Arbeiten anderer Autoren, welche eytologisch die Eier untersucht,
aber einen ähnlichen Vorgang nicht beobachtet haben.
Es künnte aber die Frage aufgeworfen werden, ob bei diesen
Versuchen stets in der Eizelle durch die ,intranucleäre Karyoki-
nese“ der zweikernige Zustand hergestellt werden muss und erst
nach Auflösung dieser zwei Kerne in Chromosomen die typische
mit mächtiger Polstrahlung ausgestattete Furchungsspindel ent-
steht — ob nieht die ausgebildete „intranucleäre Spindel“ biswei-
len auch unter Entwickelung einer Polstrahlung zur Furchungs-
spindel werden kann. In meinen Präparaten sehe ich keine An-
haltspunkte für eine solehe Annahme, mit ganz absoluter Sicher-
heit ausschliessen kann ich sie indess nicht.
Ich möchte aber hervorheben. dass ich in den Präparaten dieses
Versuchsstadiums an den zwei Richtungskörper aufweisenden Ei-
zellen auch Bilder gesehen habe, welche haben schliessen lassen,
dass die Chromosomen der Furchungsspindel auch aus einem Kern
entstehen können, indem ich auf der sich ausbildenden Spindel
bisweilen die Chromosomen in einer Gruppe beisammen, und zwar
in geringer Menge liegen sah.
Wie oben erwähnt, hatte in diesem Versuche nach einstündigem
Verweilen in dem Gemisch und nach Übertragung in frisches
Meerwasser ein grosser Teil der Eier nicht zwei, sondern nur einen
Riehtungskörper ausgestossen, während, wie wir sahen, im vorigen
Versuche, wo die Eier nicht eine ganze Stunde, sondern nur eine
halbe Stunde in dem Gemisch verblieben waren und darauf in
frisches Meerwasser gebracht wurden. an allen Eiern zwei Rich-
tungskörper ausgestossen wurden. Offenbar wurden die Eier durch
das längere Verweilen in dem KCl-Gemisch angegriffen, wenn auch
nicht in dem Grade. wie bei den foleenden Versuchen. wo ein
noch längeres Verweilen der Eier in dem Gemisch viel tiefer ge-
hende Veränderungen verursachte, so dass die Eier, wie wir unten
genauer sehen werden, in frisches Meerwasser gebracht, überhaupt
keine Riehtungskörper mehr ausstiessen.
Im Inneren dieser Eier mit nur einem Richtungskörper habe
ich verschiedene Bilder angetroffen, welche genau an die Bilder
erinnerten, welehe an den Eiern mit zwei Richtungskörpern zu se-
hen waren. Es fanden sich „intranueleäre“ Mitosen im Knäuel-.
Mutterstern-, Diaster-. Dispiremstadium mit stäbehen- oder schleifen-
förmigen Chromosomen, es fanden sich zweikernige Zellen mit
nahe bei einander liegenden oder verschmolzenen Kernen. dann
einkernige Zellen mit Kernen von verschiedener Grösse, sodann
84
verschiedene Bildungsstadien von Spindeln mit Polstrahlung, ganz
ähnlich denen. die wir oben beschrieben haben; die Chromosomen
lagen in einer oder in zwei Gruppen, auch aus ihrer Anzahl konnte
man schliessen, dass ein oder zwei Kerne in Mitose übergegangen
sind; sodann sah man typische mit schöner Polstrahlung ausge-
stattete Furehungsspindeln im Mutterstern-, Diasterstadium, dann die
beginnende oder durchgeführte Teilung in zwei gleiche oder un-
gleiche Tochterzellen.
Veränderungen an Eiern, welche nach längerem Anfenthalt in dem KCI-
Gemisch in frisches Meerwasser gebracht wurden.
Wir haben oben gesehen. dass. solange die Eier in dem KCI-
Gemisch bleiben, sie von ausserordentlich seltenen Ausnahmen ab-
gesehen, trotz des Schwundes des Keimbläschens und der Ausbil-
dung der Richtungsspindel keine Richtungskörper ausstossen, dass
vielmehr die sich herausbildende Richtungsspindel in dem Ei ver-
bleibt und bei weiterem Verweilen der Eier in dem Gemisch zum
Ausgangspunkt vielpoliger Mitosen wird; diese Mitosen führen
schliesslich, wie wir sahen, zu einem mehrkernisen Zustand der
Eizelle.
Wenn aber die Eier nach 1!/,-. 2-, 3- oder selbst 4-stündigem
Verweilen in dem KCI-Gemisch in frisches Meerwasser gebracht
wurden, so teilten sie sich in zwei Furchungszellen und die Tei-
iung schritt auch weiterhin fort, aber die Ausstossung der Rich-
tungskörper blieb aus.
Zum Studium der Veränderungen, welche dann im Inneren des
Eies im frischen Meerwasser vor sich gehen, dienten mir Serien-
sehnitte von Eiern, welche 3 Stunden in der KCI-Lüsung verblie-
ben, dann in frisches Meerwasser gebracht wurden und nach 1-stün-
digem Verweilen in demselben fixiert wurden. Die einzelnen Eier
dieser Serie befanden sich wiederum. wie bei diesen Versuchen
stets. in verschiedenen Entwickelungsphasen, einige Eier enthielten
grosse, runde Kerne im Ruhestadium, in anderen waren Knäuel-,
Mutterstern-, Diasterstadien, andere Eier waren in zwei Furchungs-
zellen geteilt, andere zeigten wiederum sehon in den beiden Fur-
chungszellen Mitosen, welche die weitere Teilung einleiteten.
Was das Bild der einzelnen Phasen betrifft, so bot es wie-
derum in den einzelnen Eiern nieht immer dasselbe Aussehen dar.
Bilder, welehe an die vorangehenden abnormen und komplizierten
09
vielpoligen Mitosen erinnern könnten, waren nieht mehr anzutreffen.
Die Eier, welehe ruhende Kerne enthielten. waren teils ein-, teils
zwei-, teils vierkernig. Die Kerne waren stets grosse kugelige Bläs-
chen mit deutlichem Kerngerüst. Die Herleitung dieser Kerne er-
gibt sich aus den vorhin beobachteten Stadien von selbst. Der vier-
kernige Zustand leitet sich von den vorhin beobachteten vierpoli- '
gen Mitosen her. Die zwei- und einkernigen Bilder dürften Mito-
sen entsprechen, wo die Chromatinmasse trotz der Pluripolarität
der achromatischen Figur sich nicht in vier Gruppen geteilt hat;
oder vielleicht haben wir hier aus mehreren Einzelkernen ver-
schmolzene Kerne vor uns.
Häufig waren Bilder, die als „Knäuelstadien“ aufgefasst werden
mussten; man sah entweder zwei Gruppen sich erst herausdifferen-
zierender, noch unregelmässiger Chromatinschleifen und zwischen
ihnen bisweilen noch die Konturen der sich hier offenbar berüh-
renden Kerne, oder aber vier Chromatingruppen, welche ihre Her-
kunft aus vier besonderen Kernen bekundeten. Die Chromatin-
gruppen lagen sewöhulich auf einer einheitlichen, dichteren, sich
dunkler tingierenden Plasmamasse, um welche man eine schwache,
radiäre strahlige Anordnung der Plasmateile wahrnehmen konnte.
Sodann sah man zwischen den Chromosomengruppen Spindel-
bilder mit mehr ausgesprochener Strahlung, in einigen Bildern war
dieselbe jedoch noch nicht deutlich auf die beiden Spindelpole cen-
triert. in anderen ging dieselbe deutlich von den beiden Spindel-
polen aus und an den Polen sah man sogar äusserst kleine, sich
dunkler tingierende Punkte, welehe wie typische Centriolen aus-
sahen. Diese Spindeln leiten uns unmittelbar zu dem Stadium eines
typischen Muttersterns hinüber.
Neben diesen mehr „typischen“ karyokinstischen Figuren habe
ich in dieser Serie, wenn auch seltener, auch abweichende, abnorme
Mitosen gesehen, was in Anbetracht der vorangegangenen weitge-
henden Veränderungen innerhalb der Eizelle leicht erklärlich ist.
Dass aber der grösste Teil auch dieser anfänglich abnormen Mi-
tosen wahrscheinlich der Ausbildung typischer, zweipoliger Fur-
chungsspindeln zustrebt. möchte ich daraus entnehmen, dass ich
im Diasterstadium stets nur ganz typische zweipolige Spindeln an-
getroffen habe, welche ganz den Bildern des Diasterstadiums in
befruchteten Eiern glichen.
Bemerkenswert war in diesen Figuren im Mutterstern-, im
86
Diasterstadium die grosse Zahl der Chromosomen von mehr oder
weniger deutiicher Schleifenform; die Herkunft der Chromosomen
aus mehreren Kernen bietet die Erkläruns dafür.
Gewöhnlich. aber nieht immer, sieht man im Stadium des Mutter-
sterns ebenso im Stadium des Diasters die Furchungsspindel ganz
ähnlich wie in befruchteten Eiern mit ihrem einen Pole näher
der Eioberfläche gerückt; nach erfolgter Furchungsteilung sind dann
auch in diesem Falle die Tochterzellen ganz ebenso wie die aus
dem befruchteten Ei hervorgegangenen beiden ersten Furchungszellen
von ungleicher Grösse, in anderen Fällen dagegen trifft man auch
gleich grosse Zellen.
Wenn wir bedenken, dass die besprochenen mitotischen Figu-
ren aus hochgradig abnormen Mitosen hervorgegangen sind, so
müssen wir feststellen, dass Eier, welche durch längeres Verweilen
in der KCl-Lösung bereits weitgehende Entwickelungsstürungen und
Abnormitäten aufwiesen, doch noch in frisches Meerwasser ge-
bracht unter Überwindung der eingetretenen Veränderungen, also
durch eine Art „Regulation“, einen Zustand herzustellen bestrebt
sind, der dem Bilde der Furchungsspindel sich nähert, wie es im
Ei bei der künstlichen Parthenogenese unter günstigeren Verhältnissen
(s. 0.) oder im befruchteten Ei sich darstellte.
Das Problem der künstlichen Parthenogenese hat bereits eine
umfangreiche Literatur aufzuweisen.
Die überwiegende Zahl der bezüglichen Arbeiten !) beschäftigt
sich aber nur damit, ob überhaupt und unter welchen Verhältnissen
und Bedingungen (Grad der Konzentration der angewandten Ge-
mische, Zeit des Belassens der Eier in denselben, ‚Höhe der Tem-
peratur u. s. w.), die unbefruchteten Eier zur Entwickelung ange-
regt werden können und bis zu welchem Grade diese Entwicke-
lung fortschreitet. Sodann ist in den Arbeiten der Hauptnachdruck
auf die Ergründung der physikalisch-chemischen Natur des Reizes
gelegt. Arbeiten jedoch, die unmittelbar unser Thema berühren,
nämlich die Ergründung der im Inneren des unbefruchteten Eis
') Hierher gehören die Arbeiten von R. Hertwig, Morgan, Loeb und
seinen Schülern Fischer, Hunter, sodann von Winkler, Yves Delage, Ba-
taillon, Giard, Mathews, Wilson, Prowazek, Viguier, Greely, Ron-
deau-Luzeau, Mead, Wassilieff, Lyon, Meltzer.
87
bei der künstlichen Parthenogenese sich abspielenden Vorgänge be-
zwecken, sind bisher nur spärlich. Es sind dies die Arbeiten von
R. Hertwig!}, Morgan”), Wilson), Wassilieff#. Und
die Resultate dieser Arbeiten lassen sich auch nicht unmittelbar
mit den Ergebnissen unserer Untersuchung vergleichen, weil in
ihnen die Versuche an Eiern anderer Tiere und mit anderen Ge-
mischen vorgenommen wurden. Vorwiegend wurden diese Versuche
an reifen Eiern der Echinodermen ausgeführt, bei denen inner-
halb der Geschlechtsorgane die Richtungskürper ausgestossen wurden.
Eine Zusammenstellung der Resultate dieser Autoren und ein
Vergleich derselben untereinander und mit meinen Resultaten er-
gibt eine grosse Verschiedenheit in der Bildungsweise der ersten
Teilungsspindel. Das genauere Studium der Arbeiten lässt uns er-
sehen, dass die Aussicht ausgeschlossen erscheinen muss, dass bei
diesem Vorgange für die Bildung der Furchungsspindel ein ein-
heitlicher Typus sich feststellen liesse; wir dürfen mit Sicherheit
behaupten, dass die Unterschiede sich nicht etwa auf eine ver-
schiedene Deutung der Befunde seitens der Autoren zurückführen
lassen, sondern dass in der Tat in den Eiern verschiedener Tiere
oder bei Anwendung von verschiedenen Agentien, mag der Unter-
schied in dem Verfahren auch nur ein geringfügiger sein, ein an-
derer Entwiekelungsweg eingeschlagen werden kann, welcher zur
Bildung einer mehr oder weniger typischen Furchungsspindel (d. h.
einer Furchungsspindel, welche derjenigen in dem befruchteten Ei
derselben Tierspezies möglichst nahe käme) führt. Auf Grund der
bisherigen Beobachtungen können wir feststellen, dass zunächst die
?) Hertwig R.: Über die Entwickelung des unbefrnchteten Seeigeleies. Fest-
schrift für Gegenbaur. II. 1896.
? Morgan T. H.
a) The Production of artificial Astrospheres. Archiv für Entwickelungsmecha-
nik Bd. III. 1896.
b) The action of Salt-Solutions on the Unfertilized and Fertilized Eggs of
Arbacia. Archiv für Entwickelungsmechanik Bd. VIII, 3. 1899.
c) Further Studies in the Action of Salt-Solutions and other Agents on the
Eggs of Arbacia. Archiv für Entwiekelungsmechanik X, 2, 3. 1900.
* E. B. Wilson; Experimental Studies in Cytology. I. A Cytological Study
of Artificial Parthenogenesis in Sea-Urebin-Eggs. Archiv für Entwickelungsmecha-
nik der Org. Bd. XII.
4) Wassilieff Alexander: Über künstliche Parthenogenesis der Seeigeleier.
Biol. Centralbl. Bd. 22. Nr. 24.
88
Bildungsweise der Furchungsspindel sich nicht an die Vorgänge
der bei einigen Tieren vorkommenden natürlichen Parthenogenese
anlehnen lassen; sodann geben sie uns vorläufig zwei, in den Haupt-
zügen grundverschiedene Bildungsmodi der Teilungscentren und
der Furchungsspindel zu erkennen:
1) Die Arbeiten Morgans und Wilsons beweisen, — darüber
kann gegenwärtig kein Zweifel sein — dass die Einleitung der
künstlichen Parthenogenese des reifen Seeigeleis bei ihren Unter-
suchungsmethuden darauf beruht, dass im Protoplasma in grösserer
Zahl Strahlungen entstehen. mit distinkten Gebilden in ihrem Cen-
trum, die sich durch Zweiteilung vermehren können und sich durch
ihr ganzes Verhalten als Centrosomen dokumentieren. Eine Sphäre
mit einem Centrosoma in der Mitte erscheint mit Vorliebe neben
dem vorläufig intakten Eikern und durch ihre Teilung geht unter
Auflösung der Kernmembran die Bildung der Furchungsspindel
hervor. während die anderen Astrosphären mit ihren Centrosomen
keine weitere Rolle spielen.
2) Die Arbeiten R. Hertwigs, Wassilieffs und meine Be-
funde (von dem Augenblick an, wo nach Ausstossung der Rich-
tungskörper sich ein bläschenförmiger Eikern bei Maetra gebildet
hat) ergeben, dass das Protoplasma anfangs an den Veränderungen
sich nur insofern beteiligt, als eine schwach ausgeprägte, auf den
Kern als Ganzes centrierte Strahlung entsteht, dass aber deutliche
Veränderungen, welehe zur Bildung einer Spindel führen, sich an-
fangs fast ausschliesslich am Kern abspielen und erst nachträglich
das Protoplasma sich daran mitbeteiligt.
In dem einen wie in dem anderen Falle kommt es, wenn sich
eine zweipolige, mit Polstrahlung ausgestattete Spindel gebildet hat,
zur Teilung des Eis in zwei Furchungszellen.
Wenn wir die künstliche parthenogenetische Entwickelung des
Eis mit der Entwiekelung des befruchteten Eis vergleichen, so
lässt sich nach dem heutigen Stand der Untersuchungen der Unter-
schied am besten dahin zusammenfassen: „Die befruchtende Wir-
kung des Spermatozoons beruht auf der Einführung eines Centro-
soma. Die parthenogene Wirkung der Loebschen Agentien da-
gegen liegt darin, dass diese Agentien die Bildung neuer Centren
im Eiprotoplasma veranlassen“. (Böveri).
Von den Ergebnissen meiner Untersuchung seien noch einige
Punkte speziell betont:
59
Wir haben oben gesehen, dass in den Eiern, welche mit dem
KCI-Gemisch behandelt waren, die Reifungsteilungen unter gewissen
Bedingungen (vergl. ob.) von Anfang bis zu Ende ganz ebenso ver-
liefen wie in den durch Spermatozoen befruchteten Eiern; es bil-
deten sich keine künstlichen Astrosphären, es wurden keine neuen
Teilungscentren zur Entwickelung gebracht, sondern durch Teilung
des am Eikern befindlichen Centriols unter Einfluss des KCI-Ge-
misches entstanden zwei Strahlungen !) ganz wie in den durch
Spermatozoen befruchteten Eiern; in dieser Beziehung verhalten
sich also die beiden Reize absolut identisch. Dass nach Anwendung
des KCl-Gemisches die Ausstossung der Richtungskörper etwas
langsamer erfolgte als in befruchteten Eiern ist in Anbetracht
der sonst so vollkommenen Übereinstimmung ein nebensächlicher
Umstand, zumal da ich nach meinen bisherigen Versuchen allen
Grund habe anzunehmen, dass durch entsprechende Wahl der Kon-
zentration des Gemisches und entsprechende Dauer des Aufent-
halts der Eier in demselben auch das gleiche Entwickelungstempo
sich wird erreichen lassen.
Die Einwirkung des KCI-Gemisches muss also in unseren Ver-
suchen in zwei Momente zerlegt werden: dasselbe vermag erstens
die Reifungsteilungen auszulösen; nach deren Beendigung hält aber
seine Wirkung an und vermag auch die „befruchtende* Wirkung
des Spermatozoons zu ersetzen und die Bildung der Furchungs-
spindel zu vollbringen. Ich glaube sogar erwarten zu dürfen, dass
durch gewisse Modifikationen der Versuche die beiden Momente
sich werden vollkommen auseinanderhalten lassen, dass man es
durch entsprechende Wahl der Konzentration und der Aufenthalts-
dauer wird erreichen können, dass die Eier die beiden Richtungs-
körper ausstossen und sodann ein ruhender Eikern sich bildet und
dass derselbe dann erst neuerlich zur Bildung von Teilungscentren
wird angeregt werden müssen, um eine Furchung des Eies zu er-
zielen.
Die Bildung der Teïlungscentren für die Furchungsspindel habe
ich oben genauer erörtert. Wir haben gesehen, dass dieselben keines-
1) Selbst wenn infolge längeren Verweilens der Eier in stärkerem KÜC]-Ge-
misch die kichtungskörper nicht ausgestossen wurden und unter Unterdrückung
der Zellleibsteilung pluripolare Mitosen, wie wir sie oben kennen gelernt haben,
im Ei entstanden, handelte es sich um eine fortgesetzte Teilung der Centriolen der
Richtungsspindeln und ihrer Sphären und nicht um eine Neubildung derselben.
Bulletin III. 3
90
wegs, wie man vielleicht erwarten könnte, aus der Zweiteilung des
nach Ausstossung des II Richtungskörpers im Ei zurückgebliebenen
Centriols entstehen, sondern dass dieselben sich neu herausdiffe-
renzieren, und zwar im innigsten Anschluss an das Kerngerüst, in-
dem dasselbe sich zu einer Spindel umwandelt. Die Bildung dieser
„intranucleären Spindel“ ohne Polstrahlung, ohne Centralkürner, wo
die beiden Pole nur durch die Konvergenz der Spindelfasern sich
kennzeichneten, der ganze Ablauf der „intranuecleären Karyokinese“
bis zur Bildung von zwei Tochterkernen war sicherlich die am
meisten überraschende Erscheinung in dem ganzen Verlauf des
parthenogenen Entwickelungsprozesses bei Mactra.
Wir haben hier eine Bildungsweise der karyokinetischen Spin-
del vor uns, welche lebhaft einerseits an die primitiven Formen
der Spindelbildung bei den Protozoen (vor allem an die Neben-
kernspindeln bei Infusorien), anderseits an die bei einigen Meta-
zoen vorkommenden Richtungsspindeln ohne Centrosomen und Pol-
strablung erinnern. Ein Vergleich unserer Figuren mit den in den
Arbeiten von R. Hertwig. Maupas, Hoyer u. a. enthaltenen
Nebenkernspindeln der Infusorien oder mit den Richtungsspin-
deln verschiedener Metazoen, wie sie in den Arbeiten von B o-
veri (Ascaris, Ascidia mentula, Tiara), Carnoy (Triton), So-
botta (Maus, Amphioxus), Rückert (Cyclops), Behrens (Fo-
relle, Helen Dean King (Bufo) u. v. a. abgebildet und be-
schrieben sind, lässt auf den ersten Blick die geradezu erstaunliche
Ähnlichkeit und Übereinstimmung im Bau der ganzen Spindel-
figur, bezüglich der Anordnung und des Verlaufs der achromati-
schen Teile, der Lage der Chromosomen im Bereiche des Spindel-
körpers u. s. w. aufs deutlichste erkennen.
Wir haben ferner bei meinen Versuchen gesehen, dass die aus
der intranueleären Mitose hervorgegangenen Kerne neuerlich in
Chromosomen zerfallen, worauf dann zwischen den Chromosomen-
gruppen eine Strahlung auftritt und sodann eine Plasmamasse,
welehe sich zur Spindel umgestaltet, deren einzelne Entwiekelungs-
phasen wir oben näher besprochen haben. In Anbetracht der Lage
dieser das Anfangsstadium der Spindelbildung darstellenden Masse,
welche stets der Stelle entspricht, wo nach Auflösung der Kern-
membran der ganze übrige, nieht iñ Chromosomen übergegangene
Teil des Kerninhalts sich mit dem Eiprotoplasma vermengt haben
muss, glaube ich der Kernsubstanz oder wenigstens seiner Einwir-
Sl
kung auf das Protoplasma eine bedeutende Rolle bei der Bildung
dieser Spindeln zuschreiben zu müssen. Die ausgebildete Spindel
zeigt alle dieselben Merkmale wie eine Furchungsspindel im be-
fruchteten Ei mit der einzigen Ausnahme, dass die feinen Spindel-
fasern und die zarte Polstrahlung an den beiden Polen zusammen-
fliessen, ohne dass sich ein besonderes Gebilde, ein Centralkorn,
ein Centriol, daselbst nachweisen liesse.
In dieser Beziehung bilden einen Gegensatz zu den Beobach-
tungen an diesen Eiern, welche bekanntlich zwei Riehtungskörper
ausgestossen hatten, die Befunde an den Eiern, bei welchen, wie
oben genauer beschrieben, infolge zu langen Aufenthalts in dem
KCI-Gemisch. die Ausstossung der Richtungskürper unterblieben
ist, in denen aber trotzdem, nachdem die Eier in frisches Meer-
wasser übertragen wurden, sich noch infolge einer Art Regulation
die Furchungsspindel bildete und die Furchung des Eies eintrat.
An den Folen dieser Furchungsspindeln und der mitotischen Fi-
guren der ersten Furchungszellen waren typische kleine punktför-
mige Centralkürner, Centriolen zu sehen.
Ich glaube, dass dieser Unterschied mit der stattgehabten oder
unterbliebenen Ausstossung der Richtungskürper in Zusammenhang
gebracht werden muss und dass für Maetra wenigstens die An-
sicht Boveris, derzufolge nach Ausstossung der Richtungskörper
das Eicentrosoma (besser wohl , Eicentriol“) degeneriert, durch diese
Versuche eine interessante Bestätigung gefunden haben dürfte.
10. M. F. TONDERA. Budowa wewnetrzna pedu winorosli. (Über den
inneren Bau des Sprosses von Vitis vinifera L.). (Sur la struc-
ture intérieure des sarments de Vigne). Mémoire présenté par M. J. Rosta-
finski m. t. L
(Planches I, Il).
Der äussere Bau des Sprosses von Vitis vinifera L. bietet einige
auffallende Eigentümlichkeiten, welche seit langer Zeit die Auf-
merksamkeit der Forscher auf sich gelenkt haben. Es gehört hier-
her zum Teil die zweizeilige Anordnung der Blätter, welche bei
den Dikotyledonen ungemein selten vorkommt, vornehmlieh aber
der Umstand, dass die Ranken nicht in den Blattachseln, sondern
gegenüber der Ansatzstelle der Blätter auftreten; ausserdem er-
scheinen die Ranken nicht bei jedem Blatte. Dieselben kommen
3*
92
nämlich gegenüber der Ansatzstelle von je zwei auf einander fol-
genden Blättern zum Vorschein, bei jedem dritten Blatte fehlen sie
Taf. I. Fig. 1). Bei eingehender Untersuchung der Ranken und ihrer
Stellung am Sprosse des Weinstockes gelangt man zu dem Ergebnisse,
dass die Stellung der Ranken mit der Stellung der Blütenstände
übereinkommt, dass sich sogar Übergangsformen zwischen Ranke
und Blütenstand antreffen lassen. Es kommen Ranken vor, an denen
einzelne Weinbeeren sich vorfinden und umgekehrt gestalten sich
stellenweise die untersten Verzweigungen des Blütenstandes in gut
entwickelte Ranken um. Auf Grund dieser Beobachtung wurde
daher die Ranke als ein metamorphosierter Blütenstand angesehen.
Die Hauptsprosse des Weinstockes oder die Lotten besitzen in-
folge der eigentümlichen Stellung der Blütenstände oder der Ran-
ken einen sympodialen Bau. Jedes Stengelglied der Lotte läuft
in eine Ranke aus. der Achselspross entwickelt sich dagegen so
kräftig, dass derselbe in der Verlängerung des unteren Stengel-
gliedes zu stehen kommt; in seiner Achsel dagegen wächst aus
einer Beiknospe ein Seitenspross, Geize genannt. hervor. Die Ranke,
welche die Verlängerung des Hauptsprosses bildet, wird zur Seite
gedrängt und nimmt die Stellung eines scheinbar dem Blatte gegen-
überstehenden Sprosses ein. Die Auffassung des sympodialen Baues
der Lotten und Geizen wurde von A. W. Eichler angenommen. Die
ältere Ansicht von E. Prillieux, nach welcher in jedem Stengelknoten
der Lotte eine Bifurkation des Hauptsprosses eintreten soll, d. h. der
Hauptspross sich in zwei gleichwertige Teilsprosse gabelt, wird
dureh die Annahme begründet, dass an den Sprossen mit zweizeilig
gestellten Blättern die Blätter der Achselsprosse kreuzweise gegen
die Blätter des Hauptsprosses angeordnet sind, was an den Lotten
nicht zum Vorschein kommt. Dass die Anordnung der Blätter nicht
zweizeilig ist, demnach dem einfachen Divergenzwinkel 1/, nicht
entspricht, werde ich unten nachweisen.
Wird die eine oder die andere Erklärung der Zusammensetzung
des Sprosses von Vitis vinifera angenommen, so bleibt doch immer
ein nicht gelöstes Rätsel übrig, warum nämlich bei jedem dritten
Blatte die Ranke fehlt. Die Annahme von Eichler entsprieht durch-
wegs dem wirklichen Baue des Sprosses von Vitis vinifera. Die
Annahme aber, dass in jedem dritten Stengelknoten der Bau des
Stengels monopodial, in allen anderen Stengelknoten aber sympo-
dial sein kann, ist zu willkürlich, somit nicht wissenschaftlich.
93
Wenn man aber nur die äusseren Merkmale zu Hilfe zieht, lässt
sich auf diese Frage nur die obige willkürliche Erklärung „eben;
ganz anders verhält sich dagegen diese Angelegenheit, wenn man
die innere Beschaffenheit des Stengels, vornehmlich aber den Ver-
lauf der Gefässbündel und ihre Stellung gegenüber der Ranke in
Betracht zieht. Aus der Untersuchung des inneren Stengelbaues
ergibt sich nämlich, dass die Blätter nicht zweizeilig angeordnet
sind und dass mit der Anordnung der Blätter das Fehlen der
Ranke bei jedem dritten Blatte in innigem Zusammenhange steht.
Die Ergebnisse meiner diesbezüglichen Untersuchungen will ich
nachstehend in Kürze bekanntgeben.
Am Querschnitte. welcher aus der Mitte des Stengelgliedes eines
jungen, einjährigen Sprosses genommen ist, beobachtet man im
Grundparenchym einen geschlossenen Bündelring. dessen Gefäss-
bündel eine beinahe oleich starke Entwickelung aufweisen.
Nähert man sich von unten bei der Untersuchung der Quer-
schnitte einem Stengelknoten, so findet man. dass dicht unter dem-
selben diejenigen Gefässbündel des Bündelringes. welche den Sten-
gelkanten entsprechen, in ihrem Gefässteile eine erünlichbraune
Färbung aufweisen und sich dadureh von anderen Gefässbündeln
auffallend abheben. Bald nehmen diese Gefissbündel an Grösse zu.
verlassen den Bündelring, indem sie in dem Rindenparenehym ausser-
halb des Bündelringes Platz nehmen. und gehen aus der vertikalen
in die horizontale Richtung über, wobei sie alle gegen die Ansatz-
stelle des Blattes konvergieren. Diese Bündel bilden die Blattspur-
stränge des nächstfolgenden Blattes. Mit Hilfe der Mazeration lässt
sich der weitere Verlauf derselben genau verfolgen.
Die Anzahl der Blattspurstränge eines jeden Blattes umfasst in
der Regel fünf Bündel (Taf. I. Fig. 3. 4, 5); stellenweise spalten
sich ein oder zwei Bündel in zwei nebenläufige kleinere Bündel
(Taf. II. Fig. 12).
Vergleicht man die Anordnung der fünf Blattspurstränge um
die Medianen der Tragblätter. so findet man, dass die Verteilung
derselben bei verschiedenen Blättern verschieden ist. und zwar bei
drei aufeinanderfolgenden Blättern niemals übereinstimmt. bei den
folgenden drei Blättern dagegen sich in derselben Reihenfolge genau
wiederholt.
Bei der Untersuchung der Querschnitte, die aus dem Stengel-
gliede » (Taf. I. Fig. 1) genommen sind, findet man in der Nähe des
94
Stengelknotens fünf Blattspurstränge, deren Anordnung gegen die
Mediane des Blattes symmetrisch ist (Taf. II. Fig. 11). Der Blatt-
spurstrang c liegt in der Mediane, die vier übrigen a, b, e, d sind
zu zwei Seiten derselben in analoger Entfernung gestellt. Sie ver-
lassen unter dem Stengelknoten den Bündelring (Taf. I. Fig. 3) und
verbinden sich an der Ansatzstelle des Blattes (Taf. I. Fig. 2, a) zu
einem Ring, aus welchem erst die Bündel des Blattstieles entspringen.
Dicht unter dem Stengelknoten teilen sich die Bündel des Bün-
delringes, die zwischen « und e stehen, in zahlreiche kleinere
Bündel. um in die Ranke w einzutreten; die gegenüberliegenden
Bündel aber. die neben dem Blattspurstrange ce stehen, bilden die
Beiknospe p (Taf. I. Fig. 3).
Man bemerkt in diesem sowie in allen übrigen Stengelknoten, dass
die Ebenen, an welehen die zweizeilig angeordneten Beiknospen und
die gegenüberstehenden Ranken hervorwachsen. nicht den Winkel von
180°, sondern von 168° einschliessen, also gegeneinander geneigt sind,
somit die Beiknospe und die Ranke sich nicht genau gegenüberstehen.
Am Querschnitte des oberen Teiles des nächstoberen Stengelgliedes s
(Taf. I. |) entspricht die Anordnung der Blattspurstränge der Fig. 4
(Taf. I. !). In der Mediane des Blattes findet man in diesem Falle keinen
Blattspurstrang; von den zwei Strängen, die neben der Mediane des
Blattes. daher auch neben der Beiknospe p stehen, ist der Strang e’
näher als a’; auch die Stränge b’ ce’ d’ sind asymmetrisch um die
Mediane gestellt. Die Ranke entsteht zwischen den Bündeln 5’ und
e'. Den weiteren Verlauf und die Art der Verbindung dieser Blatt-
spurstränge ersieht man aus der Fig. 1. 8. Taf. II. (Taf. I, 2. b.).
Unter dem dritten Stengelknoten « (Taf. I. 1) ist die Anord-
nung der Blattspurstränge beinahe eine umgekehrte zur Stellung
derselben im zweiten Stengelknoten. Diese Anordnung stellen die
Figuren Taf. I. 5 und Taf. I. 2, c, endlich Taf. II. 1, y dar. Be-
trachtet man die Figur 4 und 5 (Taf. I.) von der Seite der Bei-
knospe, so findet man, dass nicht der rechte Blattspurstrang e’, son-
dern der linke c” der Beiknospe näher steht, die übrigen Blatt-
spurstränge auch asymmetrisch angeordnet sind, dass schliesslich
in diesem Falle keine Ranke vorhanden ist, da dieselbe an der
Stelle e”, wo ein Blattspurstrang auftritt, erscheinen sollte.
ñ
1) Diese Figur ist behufs bequemerer Vergleichung mit den Figuren 3 und 5
um 180° gedreht.
95
Die geschilderte Anordnung der Blattspurstränge wiederholt sich
in derselben Reihenfolge in den folgenden drei Stengelknoten.
Man ersieht aus dieser Darstellung, dass die Ranke nur in den-
jenigen Stengelknoten zum Vorschein kommt, in welchen die Lage
derselben mit der Stellung eines Blattspurstranges nicht überein-
stimmt, was in drei Stengelknoten nur zweimal vorkommt.
Dieselben Verhältnisse habe ich in der Anordnung der Blatt-
spurstränge im Stengel von Ampelopsis hederacea W. gefunden. Bei
dieser Art kommt die Ranke in jedem dritten Stengelknoten eben-
falls nicht zum Vorschein.
Die Ursache der ungleichen Anordnung der Blattspurstränge an
der Ansatzstelle der aufeinanderfolgenden Blätter ist in diesem Um-
stande zu finden. dass die Beiknospen und die gegenüberstehenden
Ranken zweizeilig hervorwachsen, die Anzahl der Blattspurstränge
aber unpaarig ist, demnach die Blätter nicht in zwei Orthostichen
angeordnet sind. Die Blattspurstränge des oberen Stengelgliedes
weichen von denen des unteren Stengelgliedes um !/,, des ganzen
Umfanges ab, daher die Divergenz der Blätter °/,, betragen muss.
Die schematischen Bilder 2—10 der Tafel II. gestatten eine
nähere Einsicht in das wechselseitige Verhältnis der Blattspurstränge,
der Beiknospen und der Ranken des Sprosses von Vitis vinifera.
Nimmt man vorläufig die Blattspurstränge «, ß, y, 0, e (Taf. II. 2)
als unbeweglich an, so findet man in dem Stengelknoten a (Taf. I.
1, 2) die Beiknospe bei d, die Ranke dagegen bei b (@ — 1689).
also die Aufstellung. die in der Figur Taf. II. 5 und Taf. 1.3
dargestellt ist (Vergl. Taf. II. Fig. 1, «).
Im nächstfolgenden Stengelknoten b (Taf I. 1, 2) erscheint die
Beiknospe über der Ranke des unteren Knotens bei 5 (Taf. II.
Fig. 2), die Ranke dagegen bei c. wie die Fig. 7. Taf. II. darstellt
(Vergl. auch Taf. I. 4).
Im dritten Stengelknoten ce (Taf. I. 7, 2) wächst die Beiknospe
über der Ranke des unteren Knotens in e (Taf. II. Fig. 2) hervor;
die Ranke sollte jetzt bei @ erscheinen, bleibt aber aus, weil sie
mit dem Blattspurstrang & zusammenkommt (Taf. II. Fig. 9,
Marais)
Im vierten Stengelknoten d (Taf. I. 1) wiederholt sich die An-
ordnung der Blattspurstränge des ersten Knotens a. Die Beiknospe
erscheint jetzt bei @, die Ranke bei d (Taf. II. 2).
Auf diese Weise lassen sich beim weiteren Verfahren alle Stellun-
96
gen der Beiknospen und der Ranken auffinden bis zur Wieder-
holung, welche mit der Beiknospe bei à beginnt. Man findet dabei
den oben angegebenen Divergenzwinkel ’/,, für die Sprosse des
Weinstocks, nicht aber den Winkel !/,, was bislang angenommen
wurde.
Berücksiehtigt man in allen angeführten Fällen die Verschie-
bung der Blattspurstränge in jedem nächstfolgenden Stengelgliede,
so ergeben sich daraus die Bilder 6, 8, 10 (Taf. IL), welche die
natürliche Lage der in den Figuren 5, 7, 9 auftretenden Anord-
nungen darstellen.
Die Verschiebung der Blattspurstränge wird dadurch hervor-
gerufen, dass die Rolle der Blattspurstränge des unteren Stengel-
gliedes die nebenstehenden Gefässbündel des Bündelringes über-
nehmen. Demnach stehen die Kanten des oberen Stengelgliedes
nicht in der Verlängerung der unteren Stengelkanten. sie sind gegen
dieselben verschoben. Die Folge davon ist, dass die Blätter schein-
bar in zwei Orthostichen zu stehen kommen; tatsächlich steht nur
jedes dritte Blatt in der Orthostiche. die übrigen Blätter wachsen
links oder rechts von derselben hervor.
Aus der angeführten Erörterung leuchtet ein, dass dieselbe An-
ordnung der Blattspurstränge sich bei jedem dritten Blatte wieder-
holt, dass auch in allen diesen Fällen, wo der Blattspurstrang mit
der Stellung der Ranke zusammenkommt, dieselbe fehlt, da sie nur
aus den Gefässbündeln des Bündelringes entsteht, welche zwischen
den Blattspursträngen stehen, somit in dieser Stellung zwei schwache
Ranken zu zwei Seiten des Blattspurstranges entstehen müssten,
was niemals zum Vorschein kommt.
Die Erscheinung. dass ein Blattspurstrang ein Hindernis in der
Entwickelung der seitwärts gerichteten Sprosse bildet, kommt noch
auffallender an den Sprossen von Ampelopsis hederacea W. zum
Vorschein, an welchen nicht nur die Ranke eines Knotens, son-
dern auch die Achselknospe des nächstoberen Knotens verschwin-
det. weil diese beiden Sprosse an derselben Orthostiche stehen,
somit durch denselben Blattspurstrang in der Entwickelung ver-
hindert sind.
97
11 M.S ZAREMBA m. e. Odpowiedz na uwagi prof. Natansona nad teorya
Res zluzniania. (Réponse aux remarques de M. Natanson
sur la théorie de la relaxation).
Nr. 1. La communication de décembre 1903 de M. Natanson
(Remarques sur la théorie de la relaxation) est consacrée à l’examen
du mémoire intitulé ,Sur une généralisation de la théorie classique
de la viscosité“ que j'ai présenté à l'Académie, à la Séance de juin
de la même année.
Voïci les points sur lesquels portent les considérations dévelop-
pées par M Natanson:
1-0. Il se propose d'établir que le raisonnement au moyen du-
quel j'obtiens les équations (34) p. 398 de mon mémoire en partant
des équations (28) p. 395 du même mémoire est erroné et que le
résultat auquel j'arrive est faux;
2-0. Il cherche à mentrer que le terme
Pn pP
- I" ,
terme qui, comme je l’ai établi, aurait dû entrer dans les équations
proposées par lui si ces équations avaient été déduites méthodique-
ment des hypothèses que lui-même avait admises, est probablement
sans importance;
3-0. Il insiste longuement sur la similitude qui existe entre la
théorie que j'ai développée et celle que lui-même avait proposée
dans son mémoire de février 1901: ,Sur les lois de la viscosité“
4-0. Il soutient que je lui ai reproché à tort de ne pas avoir
compris la nature physique de la quantité p.
Les affirmations de M. Natanson sont dépourvues de tout fon-
dement, la chose est même parfaitement évidente; mais à cause de
l'obscurité avec laquelle il développe ses objections, on pourrait ne
pas apercevoir immédiatement les points précis où il se trompe. Il
ne sera done pas inutile de mettre ces points nettement en évi-
dence.
Nr. 2. Occupons-nous d’abord du premier point. D'après M.
Natanson l’erreur qu'il m’attribue se serait manifestée (voir les for-
mules (12) et (13) de la p. 786 de ses , Remarques“) en ce que
j'aurais obtenu la formule suivante
2 = AT (1)
98
alors que la formule exacte serait celle-ci
(2) 4 =(4—h) T.
Je dois faire observer que M. Natanson se méprend d’une étrange
façon en me prêtant la formule (1). A la page 398 du mémoire
analysé par M. Natanson, je m’exprime en ces termes: ...„Voyons
maintenant à quelles équations-limite on arrive en faisant tendre 7
vers zéro. Les produits 72 et Tu pourront tendre alors vers des
limites À, et u, non nécessairement nulles...“ Par conséquent voier
la formule que j’enonce:
(3) lim (Ai)
T= 0)
formule essentiellement différente de celle que m'attribue M.
N .tanson.
J'ajoute que. d’après la définition de la quantité donnée par
M. Natanson (équation (18) p. 775 de ses „Remarques“) cette quan-
tité resterait finie si l’on faisait tendre 7’ vers zéro. On aurait done
lim { (A—h) T'} — lim (AT)
T=0 T=0
ce qui prouve que M. Natanson aurait obtenu lui-même la formule
(3) que je donne si, au lieu de considérer la formule (2), laquelle
évidemment ne répond pas à la question, il avait considéré la forme-
limite de cette formule pour T— 0.
M. Natanson ne se borne pas à m’attribuer, contrairement à l’évi-
dence même, une formule que je n’ai jamais donnée et à lui opposer
une formule différente, laquelle d’ailleurs, comme on vient de le voir,
ne peut pas, ne füt-ce qu'à cause de la forme qu'elle a, convenir
à la question; il essaye de faire une critique directe de mon rai-
sonnement. Le lecteur verra non sans surprise que, dans cette eri-
tique, M. Natanson se place à un point de vue inconciliable avec
celui qu'il avait adopté en opposant l’une à l’autre les formules (1)
et (2). En effet, en développant cette critique, M. Natanson fait
tendre T vers zéro; c’est même pour cela que nous sommes obligés
de l’examiner de plus près. Selon M. Natanson (je conserve les no-
tations de mon mémoire de juin 1903) les valeurs des quantités
a7 a) 5 a
(4) lim I en) |; etc.
0x |
devraient, contrairement à ce que j'ai admis, être regardées comme
différentes de zéro. Si M. Natanson avait voulu prouver que la
99
théorie classique n’est pas un cas-limite de celle que j’ai développée.
son objection, sans être fondée, aurait cependant une certaine por-
tee. Mais son idée est toute différente; en effet il s'exprime à la
page 786 de ses „Remarques“ dans les termes suivants: , Voici
maintenant quelle est la solution correcte du problème que s’est pro-
posé M. Zaremba“... M. Natanson ne met done pas en doute la
possibilité du passage à la limite que j'ai considéré; il me reproche
seulement de l'avoir effectué d’une façon incorrecte.
Cela posé je fais la remarque suivante: si l’on admet que la
théorie classique de la viscosité soit comprise comme cas-limite dans
celle qui a fait l’objet de mon mémoire, l'hypothèse que les quan-
tités (4) sont égales à zéro est inévitable. En effet les méthodes
générales de la de ne sont applicables que dans le cas oü
les fonctions DD u, v, w sont derivables pour toutes les va-
uur
leurs des variables «x, y, 2. t, en exceptant, tout au plus, seulement
celles qui correspondent à des points situés sur certaines surfaces
singulières lesquelles seront d’ailleurs en général variables avec le
temps t. Done les expressions telles que l'expression suivante:
A a} A)
ENS Cie ya, a ee
U DE DE
a Î A à] | 7
c CT cYy cr
devront être finies partout où les équations de l’hydrodynamique
seront applicables et par conséquent, les expressions (4) auront bien
la valeur zéro.
Voyons de quelle façon M. Natanson arrive à un résultat op-
posé. Il part (voir l'équation (3) p. 784 de sa communication) de
l'équation suivante
UD / 2 \ d, [@*| F
TE (a+ T) dE ()
et il admet dans son raisonnement que la quantité
di [O*]|
im Le 107]
lle | (6)
est différente de zéro. La définition donnée par M. Natanson (voir
p. 772—773) du symbole
Id, 6] |
dt m
constitue un contre-sens.
100
En effet le symbole d, que M. Natanson emploie dans le sens
que je lui ai donné (voir vers le bas de la p. 392 de mon mé-
moire) sert à indiquer l'accroissement qu'éprouverait une quantité
relative à l’état intérieur du fluide de l’époque # à l’époque t + dt
dans le cas où, pendant ce temps. le fluide se comporterait comme
un solide fictif isotrope parfaitement élastique, dont l’état de tension
intérieure à l’époque ? coïnciderait avec celui qui règne réellement
dans le fluide et qui, de l’époque # à l’époque t--dt, se déforme-
raif comme se déforme pendant ce temps le fluide dans le mouve-
ment réel qu'il a. D’après la définition précédente, admise par M.
Natanson et par moi, le symbole d, n’est nullement applicable
à foute quantité de quelque nature qu’elle soit; au contraire
l'emploi de ce symbole est strictement limité aux quantités
qui se rapportent au corps fictif et sous la condition expresse
que l’état de ce corps fictif à l’époque ? se trouve dans la rela-
tion spécifiée plus haut avec l’état réel du fluide à l’époque t.
Or le symbole |]. d’après la définition qu’en donne M. Natanson.
(voir les trois dernières lignes de la p. 772 de ses , Remarques“)
représente un effet dû à un phénomène de relaxation que l’on doit
se figurer comme s'étant produit dans le sein du fluide poste-
rieurement à l’époque f, époque initiale de la variation que l’on
est de celles
veut considérer. Il résulte de la que l'expression |0*
auxquelles le symbole d, n'est pas applicable. Par conséquent le
symbole d, [@*] implique une contradiction interne. Il est done
prouvé qu'il est impossible d'attribuer un sens quelconque à l’equa-
tion (5) laquelle dès lors ne peut servir de base à la démonstration
de quoi que ce soit.
Indépendamment de ce qui précède, une autre méprise se trouve
à la base des considérations de M. Natanson: il renverse l’ordre
logique de l’enchaînement des choses dans la théorie qu'il examine.
En réalité, ainsi que je l'ai expliqué dans le mémoire cité au début,
la determination des quantités p,, etc. dépend des équations (8) et
(28) (p. 384 et p. 395) de mon mémoire et nullement des équations
(11) et (26) (p. 386 et p. 395) lesquelles contiennent des quantités
qui ne peuvent être déterminées qu'après avoir résolu les équations
(8) et (28). Or le raisonnement de M. Natanson implique que c’est
l'inverse qui a lieu. £
Nr. 3. Passons au second point. M. Natanson, pour atténuer lrm-
portance du terme
101
Prop.
714
introduit une nouvelle hypothèse (D) qui conduirait à la relation
Pn — p —0.
Afin de donner quelque vraisemblance à cette hypothèse, dont
il donne d’ailleurs un énoncé qui est loin d’être clair, M. Natanson
s’efforee d’en faire ressortir l’analogie avec une autre hypothèse
qui, sans jamais avoir été admise universellement, a cependant
été considérée comme vraisemblable par quelque savants illustres.
Il va sans dire que les considérations de M. Natanson ne sauraient
prévaloir contre ce fait évident que la question de l'importance
du terme
Pa —p
u
ne relève que de l’experience seule.
D'ailleurs, et cela est essentiel, du moment que M. Natanson
estime lui-même qu'il faut adjoindre aux hypothèses qu'il a prises
pour base des considérations qu'il développe dans son mémoire „Sur
les lois de la viscosité une hypothèse additionnelle (D) pour que
le terme
Pm_P
Ju
disparaisse, il reconnaît par cela-même le bien-fondé du reproche
que je lui ai adressé à ce sujet. A la vérité M. Natanson dit à la
p- 781 de ses , Remarques“ que l'hypothèse (D) est énoncée et adop-
tee dans son mémoire „Sur les lois de la viscosité“; il ajoute seu-
lement qu'elle n’est pas introduite à l'endroit voulu. Voici ce qu'il
en est en réalité: c’est seulement en passant que M. Natanson envi-
sage l'hypothèse A—= /: laquelle peut en effet être considérée comme
équivalente à l'hypothèse (D), mais.ce qui lui échappe dans le
mémoire „Sur les lois de la viscosité“ et ce que j'ai signalé comme
une erreur, c’est la nécessité où l’on se trouve d'introduire quelque
hypothèse additionnelle si l’on veut que le terme
DD
T’
disparaisse des équations définitives.
Nr. 4. Passons maintenant au troisième point. J'ai dit explieite-
ment dans mon mémoire de Juin 1903 ,Sur une généralisation de
102
la théorie classique de la viscosité (voir l’Introduction) que je me
proposais de poursuivre correctement les conséquences logiques
des hypothèses prises par M. Natanson pour base de sa théorie, en
me bornant simplement à donner à ces hypothèses une précision
qu'elles n’ont pas dans le travail de M. Natanson. Dans ces con-
ditions mon mémoire ne pouvait se distinguer de celui de M. Na-
tanson que par l'absence des erreurs que j'ai relevées dans son tra-
vail. Cela est d'autant plus vrai que. dans le but critique que je
m'étais proposé, je me suis écarté le moins possible du mode d’ex-
position de M. Natanson. A la vérité la similitude des deux travaux
est, dans le fond, loin d’être aussi grande que ne le croit M. Na-
tanson, mais fut-elle très grande que la chose ne pourrait en au-
cune façon être considérée comme étrange.
Je tiens à ajouter que, dans mon mémoire „Sur une forme per-
fectionnée de la théorie de la relaxation“ (séance d'Octobre 1903)
j'ai montré qu'une théorie satisfaisante de la relaxation doit être
construite sur une base toute différente de celle qui sert de point
de départ au travail de M. Natanson et que j'avais adoptée moi-
même dans mon mémoire de Juin 1903. Ceci se rattache à la pre-
mière note au bas de la page 771 des ,Remarques“ de M. Natan-
son. Dans cette note, il promet de montrer plus tard que la notion
du corps fictif n’est „nullement indispensable“ et qu'elle „peut même
devenir dangereuse“. Les inconvénients de l'introduction de cette
notion sont déjà bien connus. En effet dans mon mémoire d'Octobre
1903, cité quelques lignes plus haut, j'ai fait remarquer qu'il n’est
pas permis de supposer, dans le cas général, que l'état de tension
intérieure d’un fluide soit à chaque instant identique à celui qui
règnerait à l'intérieur d’un solide élastique et isotrope soumis à une
déformation convenable. Ceci revient à dire que, dans le cas géné-
ral, lintroduction du corps fictif n’est pas légitime, ou encore que
la notion de ce que M. Natanson représente par les symboles (2)
p- 103 de son mémoire de Février 1901, conduit à une contradic-
tion. Pour bien mettre en évidence ce fait que l'introduction des
quantités dont il vient d'être question équivaut à celle du corps
fictif, je ferai remarquer que M. Natanson dit à la p. 103 de son
mémoire de Février 1901, en parlant de ces quantités, que „leurs
relations mutuelles sont les mêmes que celles auxquelles les va-
riables apparentes sont assujetties“. Or j'ai montré, dans le mémoire
d'Octobre 1903
„Sur une forme perfectionnée de la théorie de la
103
relaxation“, que ce sont précisement ces relations, celles-la même
dont parle M. Natanson, qui constituent la source de toute la difficulté.
Nr. 5. Il me reste quelques mots à dire au sujet du quatrième
point. J’ai prouvé dans mon mémoire de Juin 1903 „Sur une gé-
néralisation de la théorie classique de la viscosité“ que la notion
même de la quantité p implique déjà l'existence de l'équation ca-
ractéristique !. Par conséquent des considérations dont le but n’est
pas de démontrer ce fait et qui cessent d’avoir un sens dès qu'on
l’admet, témoignent de la méconnaissance de la nature de la quan-
tité p. C’est précisément le cas des considérations du $ 5 du
mémoire de Février 1901 de M. Natanson. En effet la lecture de
ce paragraphe nous apprend que selon lui l'équation caractéristique
ne pourrait apparaître que comme une conséquence d’une hypothèse
additionnelle. C’est une erreur et c’est elle que j'ai relevée en di-
sant que M. Natanson n'avait pas reconnu la véritable nature de
la quantité p.
12. M. LADISLAS NATANSON m. t. Uwagi nad pracami prof. Zaremby, tycza-
cemi sig teoryi podwöjnego zalamania Swiatla w cieczach odksztalca-
nych. (Remarques sur les travaux de M. Zaremba relutifs à la
théorie de la double réfraction accidentelle dans les liquides).
$ 1. Pour étudier la double réfraction accidentelle dans les
liquides, on se sert habituellement de la méthode expérimentale
bien connue dont le principe est dû à Maxwell et qui a été
ensuite développée par Kundt. M. Zaremba s’est proposé de
donner la théorie de cette expérience dans son Mémoire „Sur un
problème d’hydrodynamique ete.“. présenté à l’Académie dans la
séance du 8. Juin 1903 ?); partout où j'aurai l’occasion de la citer,
je désignerai cette Communication sous le nom de Mémoire À de
M. Zaremba. L'étude du même problème a été reprise ensuite
par M. Zaremba dans le Chapitre III?) du Mémoire „Sur une
') Je rappelle que dans le travail de M. Natanson comme dans le mien, on
a fait abstraction de l'influence à distance que pourraient exercer les éléments du
fluide sur leurs états physiques respectifs.
”) Bull. Int. de l’Acad. d. Se. de Cracovie, Cl. d. Se. M. et N., Année
1903, p. 403.
®) Bull. Int. de l’Acad. d. Se. de Cracovie, Cl. d. Sc. M. et N., Année
1903, p. 611.
104
forme perfectionnée de la théorie de la relaxation“, présenté
à l’Académie dans la séance du 12. Octobre 1903; je designerai
cette deuxième Communication sous le nom de Mémoire B de
M. Zaremba.
Le résultat essentiel du Mémoire A de M Zaremba est
fourni par les équations !) suivantes:
LE pe VUE ae Q
de) 2 ) v # ( r a 10) 2
RE Ze le
(1b) 40 Y T D).
Elles font partie du système (22), page 413, du Mémoire À de
M. Zaremba. Je ne m’oceuperai pas ici de la troisième équation
du même système; j'ai démontré dans une Note récente?) que la
signification de cette équation est tout-à-fait différente de celle que
lui attribue M. Zaremba.
Les équations correspondantes du Mémoire B de M. Zaremba
sont les deux premières équations du systeme (4), page 612; les voici:
dp | dp Q
2 ey Br an
(2a) ur. 1(PZMH): Zn + T 0
PESTE
2 = gr
(2b) oT +9 2 0.
Le symbole p que contiennent ces équations est défini par l’egalite
(3) g—=r"p
que l’on trouve également à la page 612 du Bulletin; on a donc:
RL
= uhr’
par conséquent les équations (la) et (1b) ne pourraient être consi-
dérées comme équivalentes aux équations (2a) et (2b) que dans le
cas où il serait légitime de substituer l’expression
(5) a
1) Pour l’explication des notations adoptées. on voudra bien se reporter aux
no
Mémoires cités.
?) Bull. Int. de l’Acad. d. Se, de Cracovie, Cl. d. Sc. M. et Nat., Année
1903, p. 781—783.
à l'expression
Er (6)
=
dans les équations en question; or ces expressions, il est à peine
utile de le dire, sont tout à fait différentes.
Caleulons en particulier les valeurs que prennent, d’après les
équations (1) d’une part et, d’autre part, d’après les équations (2),
les quantités suivantes:
Q et u (7)
D’après les équations (1) tirées du Mémoire A de M. Zaremba,
on a
er (En
“= T. (8b)
Les équations (2), tirées de Mémoire B, nous donnent:
deli ef Der
PE - a Lis (ot)
Les quantités Q et (P—H)/Q sont précisément celles qu’il y a lieu
de calculer lorsqu'on se propose d'appliquer la Théorie de la Rela-
xation à l'étude théorique des observations effectuées jusqu'à pré-
sent sur la double réfraction accidentelle dans les liquides. En
effet, si l’on désigne par y,,* la composante de la déformation vé-
ritable représentée par le même symbole dans mon Mémoire „Sur
une particularité de la double réfraction accidentelle ete.“ (pré-
senté à l’Académie le 11. Janvier 19041)), on peut écrire
9=— un (10)
et cette équation nous apprend?) que, pour calculer la différence
1) Bull. Int. de l’Acad. d. Sc. de Cracovie, Cl. d. Se. M. et Nat., Année
1904, p. 1.
?) Voir à ce sujet une Note que j'aurai l'honneur de présenter à l'Académie,
si elle veut bien le permettre, dans une de ses prochaines séances.
Bulletin III. 4
106
de marche du rayon ordinaire et du rayon extraordinaire, dans
l'expérience de Maxwell et de Kundt, il faut calculer la quan-
tité Q; dans ce but il faudra avoir recours soit à l'équation (8a).
soit à l'équation (9a). D'autre part, les formules (17) et (18) du
Mémoire À de M. Zaremba ainsi que les équations (8) du $ 6.
et (7a) du $ 3. de mon Mémoire du 11. Janvier 1904 (que je
viens de citer) permettent facilement de prouver que l’on a
(11) P— H= — Qu(EX — &*);
il résulte par conséquent de l'équation (5) du $ 2 du même Mé-
moire que l’on a
(12) 2 cote y +
L'évaluation de l'angle x mesuré, dans le cas de certains liquides,
par Kundt et récemment par M. ©. Zakrzewski, demande
done la connaissance de la valeur du rapport (P — H)/Q; pour
y arriver, il faudra s'adresser soit à l'équation (8b), soit à l’équa-
tion (9b).
Supposons, par exemple, que l’on désire déduire la valeur de
l'angle x des considérations théoriques exposées dans les Mémoires
de M. Zaremba. Si l’on adopte les résultats du Mémoire A. on
aura, d'après (12) et (8b),
(13) cote 2y— +2 : HR:
Si l’on admet les résultats auxquels M. Zaremba parvient dans
le Mémoire B, il faudra écrire
(14) cotg 27 — +( . — = ) 114
ainsi que le montrent les équations (12) et (9b). Or ces résultats
(13) et (14) sont non seulement différents; ıl sont contradictoires.
Pour mettre ce point en évidence supposons que l’une des parois
cylindriques entre lesquelles le liquide est placé soit immobile!)
et proposons nous de calculer la valeur %, que doit prendre l’an-
gle x. d’après (13) et (14), dans le voisinage immédiat de la
A
1) Cette hypothèse est conforme aux conditions expérimentales dans les-
quelles se sont placés Kundt et M. C. Zakrzewski.
107
paroi immobile. Il résulte de l'équation (13) que l'on a dans ces
conditions
cotg 2 % = 0 ; (15)
au contraire l'équation (14) donne, pour la même quantité, une
valeur différente de zéro et absolument du même ordre de gran-
deur que celles que l’on obtient pour l’intérieur du liquide }).
Pour abreger l'écriture, posons
H9TT=E et 2 UE (16)
r : dr r
Peut-être eroira-t-on que, dans la pensée de M. Zaremba, l'une
des deux quantités £ et z représente la valeur exacte d'un certain
élément du probleme (à savoir de + cotg 27) et l’autre sa valeur
approchée. Adoptons cette manière de voir et considérons les
rapports
2— z2—
ce et =. (17)
Dans l'hypothèse où nous nous sommes placés, les rapports &' et
!
(a
e’ représentent les erreurs relatives que lon commet en adoptant,
au lieu de celle des deux quantités & et 2 qui est la valeur exacte
de + cote 27. l’autre quantité qui représente la valeur approchée
du même élément.
Supposons, comme nous l'avons fait tout à l'heure, que l’une des
parois entre lesquelles le liquide est placé soit immobile. Dans ce
cas, l'erreur relative € caleulée dans le voisinage immédiat de la
paroi immobile, doit croître indéfiniment à mesure que lon s’ap-
proche de la paroi; l’erreur relative e’ en même temps doit len-
dre vers la valeur 1; à la limite nous aurons:
Pine) SR En (et) EL (18)
cela résulte immédiatement des conditions relatives au contact du
liquide avec les parois qui le contiennent. conditions que M. Za-
remba a énoncées et adoptées à la page 415 de son Mémoire 4.
Le lecteur jugera si de telles valeurs des erreurs & et e’ sont
admissibles.
$ 2. Soient a et b les rayons du cylindre intérieur et du ey-
1) Voir au $ 7 de mon Mémoire cité plus haut du 11 Janvier 1904.
108
lindre extérieur; soient 0, et 0, leurs vitesses angulaires. Nous po-
serons
(1) G,— D:
c'est le cas réalisé dans les expériences de Kundt et des savants
qui ont suivi la voie qu'il a tracée. Nous supposerons aussi que 6,
représente une quantité extrêmement petite.
M. Zaremba, dans son Mémoire À, donne pour la quantité
qui est égale à g/r, les formules: (27), page 415 et (32). page 417.
De ce que dit M. Zaremba à la page 613 du Mémoire B, lignes
21—50, au sujet de la formule (27), p. 415, il résulte que la for-
mule (32), p. 417, dans les conditions où nous nous sommes placés,
peut être considérée comme équivalente à la suivante
1 a (®?—r%)
2) = a QG
(2) ATS (b2—a2)r? "
où l’on désigne par a, l’arce compris entre — fr et +47 qui ve-
rifie l'équation
(3) tea — 21702.
En résumé, nous pourrons poser, d’après le Mémoire À,
2a? (br?)
4 [= — — 0,7;
& 7 (b? — a?) r? Û
le symbole & a ici la signification que nous lui avons attribuée au
paragraphe précédent.
D'autre part, nous avons approximativement, en vertu de l’équa-
tion (7), page 612 du Mémoire B.
dp A
0) dr Tu
A désignant la constante introduite à la page 612 du Mémoire 2.
On calcule aisément la valeur de A/Tu en s'appuyant sur la for-
mule (10) de la page 613); on s'assure ainsi que la théorie dé-
veloppée dans le Mémoire B conduit à poser
1) Cette équation (10), paue 613 du Mémoire B, est celle que M. Zaremba,
ainsi qu'il le dit lui-même, considère comme définitive. Elle ne se distingue en
rien de l'équation correspondante donnés par Stokes dès 1845 (voir Math.
and Phys. Papers, Vol. I, p. 103, ligne 2). Il n'est fait aucune mention de
cette circonstance dans le Mémoire de M. Zaremba.
A la page 599 du Mémoire B, M. Zaremba dit que des quantités de la
109
2 a° b?
2 —= (b 249) F2 G,
T; ...(6)
la lettre = est définie par la deuxième formule du systeme (16) du
paragraphe precedent.
Les résultats (4) et (6) ne sont pas concordants.
S 3. Les résultats des Mémoires A et B de M. Zaremba
me paraissant contradictoires, je suis forcé d’admettre que les uns
ou les autres doivent nécessairement être erronés. Je me propose de
montrer que les résultats du Mémoire À sont absolument inexacts.
Pour bien faire comprendre qu'il en est réellement ainsi, reprenons
l'équation (13) du $ 1. de cette Note; cette équation, comme on le sait,
se déduit des résultats essentiels du Mémoire À de M. Zaremba.
Le signe + dont est affecté le second membre de cette équation est
une conséquence des conventions adoptées dans mon Mémoire du
11. Janvier 1904; si l’on suppose que la vitesse g d'une particule
du liquide puisse prendre des valeurs positives ou négatives sui-
vant le sens de la rotation autour de l’axe Oz, on écrira
cotg 227 Tr (1)
Considérons le cas de mouvement réalisé dans l’expérience de
Kundt, répétée par M. C. Zakrzewski; proposons-nous de com-
parer deux cas: (I) et (II) où, sans rien changer au mouvement
relatif du liquide par rapport aux parois cylindriques, on imprime
une rotation d'ensemble à l'observateur qui fait l'expérience et à
l'appareil !) dont il se sert, rotation qui n'est pas la même, dans
les deux cas examinés, par rapport à un système d’axes fixes O.ry.
Designons par o la différence des valeurs. dans les cas (I) et (II).
de la vitesse angulaire (rapportée aux axes Oxy) d'une particule
déterminée du liquide ou, en général, d’une particule déterminée
nature des quantités Pr, Pyy. p- doivent dans ses équations être regardées comme
assez petites pour que Certaines conditions (qu'il spécifie) soient vérifiées. C’est
l'hypothèse qu'il adopte et qui sert de base à ses développements. Elle est inac-
ceptable dans la Théorie de la Relaxation. Dans cette Théorie, on est en droit de
supposer que des différences telles que p,,—p. ete. ou telles que p-—p etc.
soient petites; cela résulte des théorèmes fondamentaux de l’Hydrodynamique.
1) Nous désignons sous ce nom le système composé du liquide, des deux va-
ses cylindriques, de la source lumineuse, du polariseur, de l’analyseur ete., bref
le système matériel tout entier qui de quelque manière que ce soit participe
à l'expérience. =
110
du système participant à l'expérience; supposons que cette diffe-
rence o ait une valeur constante. positive et d’ailleurs arbitraire.
Nous avons pour tous les points du liquide
PRE LEE
À
(2) Pr — Pr =
les indices servant à distinguer les valeurs d’une même quantité
dans les deux cas (I), (II) que nous examinons. {On peut supposer,
par exemple. que l’on ait pour les parois et pour les particules du
liquide qui se trouvent en contact avec elles:
(3) nu) acts de cas ile
(4) 002: 20,0. dans. le tcasA (li)
|
D’après la théorie donnée par Stokes,
a? (b? — r?) b2 (a? — r?)
(H\ == 2 RE . er .
S 2 r (b? —- a?) Ph u r (b? — a?) Si
on a done bien
(6) 4 = Qu = TO ;
ainsi que l'exige l'hypothèse dans laquelle nous nous sommes placés.}
Examinons les conséquences qui résultent de l'application de
l'équation (1) de ce paragraphe dans les conditions que nous ve-
nons d'indiquer. Nous aurons
6 m
(7) cotg 2%; = — 2 . m ; ct = — 2 1 2
par conséquent l'équation (2) nous permet d'écrire
l q q P
(8) cote 2%, — cote 2X = — 20T.
La différence qui figure au premier membre de cette équation est
la différence des effets observables dans les deux cas que nous
examinons; cette différence serait done parfaitement arbitraire. Un
mouvement de rotation imprimé à l'observateur et à toutes les par-
ties de l'appareil servant à l'expérience exercerait une influence
directe sur le résultat que l’on obtiendrait. Cette conséquence à la-
quelle conduisent !) les équations de M. Zaremba est tout à fait
inadmissible.
y
') Dans le passage de la page 419 du Mémoire À qui débute en ces termes:
„2° Peut-être trouvera-t-on étrange ete.“, M. Zaremba croit réfuter une objec-
111
$ 4. Les remarques que fait!) M. Zaremba au sujet de mon
Mémoire de 1901 „Sur la double réfraction accidentelle dans les
liquides“ 2) reposent, en réalité, sur un malentendu. J'ai indiqué
moi-même) que les résultats de mon Mémoire de 1901 sont viciés
par une erreur, la même d’ailleurs que celle que M. Zaremba
a commise dans le Mémoire A, en reprenant en 1903 l'étude du
même problème; erreur qui a rendu inacceptables les conelusions
auxquelles il est arrivé dans le Mémoire A. Cela étant, il est évi-
dent qu'il n’y a que peu d'intérêt à discuter les objections soulevées
par M. Zaremba contre mon Mémoire de 1901. J'indiquerai ce-
pendant aussi brièvement que possible pourquoi elles me paraissent
dénuées de fondement.
1° Dans le $ 13 de mon Mémoire „Sur l’approximation de cer-
taines équations ete“) j'ai démontré que les équations (1). (2),
(3) du $ 4. du Mémoire du 4. Mars 1901 se déduisent aisément
des équations dites rigoureuses®) de mon Mémoire du 4 Fé-
vrier 1901. En nous appuyant sur ces équations nous sommes tenus
à suivre chaque partieule du liquide dans le mouvement quelle
exécute autour de l’axe de rotation; il est done évident qu'il faut
poser 0 — ht dans les intégrales qui figurent au second membre
de l'équation (1) du $ 5 du Mémoire du 4. Mars 1901; c'est pré-
eisement ce que j'ai fait à l'endroit cité. On verra aisément avec
tion analogue (mais non identique) à l’objection précédente. Ce passage contient
deux erreurs. La première a été signalée par M. Zaremba lui-même dans une
Note du 9. Septembre 1903, attachée à l'édition polonaise du Mémoire À (Roz-
prawy Wydz. M. P. Akad. Umiej., tom XLIII, p. 262). La seconde consiste
en ceci. Les quantités ÿ,,* et Q, dans les Mémoires de M. Zaremba, ne depen-
dent que d’une seule constante arbitraire A; elles ne peuvent pas dépendre de
la force centrifuge; leurs expressions contiendraient dans ce cas les deux constantes
A, B introduites par l'intégration. D’ailleurs la première équation du systeme (23),
page 414, n'intervient en aucune façon dans le caleul des quantités yr,* et Q;
on pourrait supposer aussi faible qu'on voudrait la densité o du liquide sans
modifier par là nécessairement les valeurs de ces quantités.
!) Voir aux pages 421 et 422 du Mémoire A de M. Zaremba.
?) Bull. Int. de l'Acad. d. Sc. de Cracovie, Cl. d. Se. M. et. N., Année
1901, p. 161.
») Bull. Int. de l’Acad. d. Se. de Cracovie, Cl. d. Sc. M. et N., Année
1903, p. 307 (en Note). Ce Mémoire a été lu à la séance du 4. Mai 1908.
#) Bull. Int. de l’Acad. d. Se. de Cracovie, Cl. d. Se. M. et N, Année
1903, p 307.
5) Equations (1) et (2) ou (9) du $ 1 du Mémoire précédent.
112
un peu d'attention que la méthode adoptée dans ce calcul n’est
qu'une application particulière de celle que j'ai développée, d’une
façon generale. dans le $ 2 de mon Ménoire „Sur l'application
des équations de Lagrange dans la Théorie de la Viscosité“ 1).
29 Il résulte des considérations précédentes que l’équation (2)
du $ 5 de mon Mémoire du 4. Mars 1901 découle des équations
dites rigoureuses du Mémoire du 4. Février 1901. Dans le cas
qui nous occupe, ces équations ne se distinguent en rien des six
premières équations du systeme (2), page 407, du Mémoire A de
M. Zaremba; on voit immédiatement qu'il en est réellement ainsi
en considérant que la différence p, — p dans ce cas, est constam-
ment égale à zéro?). Il n’y a pas lieu de s'étonner, dans ces con-
ditions, de ce que le résultat auquel parvient M. Zaremba°) soit
identique à l'équation que j'ai donnée en 1901, à savoir l’équa-
tion (2) du $ 5 de mon Mémoire du 4. Mars 1901 #) M. Zaremba
croit pouvoir expliquer cette concordance en lattribuant à un
accident; il est d'avis que l’usage qu'il fait de cette circonlocu-
tion suffit à expliquer ,pourquoi la formule (2) du $ 5 du mé-
moire de M. Natanson est exacte“.
Ici encore M. Zaremba à mon avis est dans l'erreur; la for-
mule qu'a en vue M. Zaremba et qu'il retrouve à la page 415
de son Mémoire À à mon avis est erronée.
3° On sait?) que l'opération
d P) 2 © B)
1 ——— db — De D —
Su Um en ee
peut être remplacée, dans le cas qui nous occupe, par l'opération
9
(9) NE a
; dt r 00
1) Bull. Int. de l’Acad. d. Se. de Cracovie, Cl. d. Se. M. et N., Année 1903,
page 268.
®) C’est ce que j'ai démontré récemment dans une Note présentée à la séance
du 7 Décembre 1903 (Bull. Int. pour 1903, p. 781—783).
% Bull. Int. de l’Acad. d. Se. de Cracovie, Cl. d Se. M. et N., Année 1903,
page 415, ligne 5.
4) Bull. Int. de l’Acad. d Se. de Cratovie, CI. d. Sc. M. et N., Année 1901,
page 166, ligne 15.
5) Bull. Int. de l’Acad. d. Sc. de Cracovie, Cl. d. Se. M. et N., Année
1904, p. 14.
115
A la page 411 du Mémoire A, M. Zaremba suppose que la
quantité Q est une fonction de la seule variable »; il admet done
que l’on ait
2Q .
re (Die (3)
A la page 166 de mon Mémoire de 1901, j'ai omis dans l’équa-
tion (8) du $ 4 les termes qui contiennent les constantes k,,, k,,, À
il est évident que si les conditions du probleme l’exigent, on est
vu 2]
en droit de considérer comme nulles des constantes arbitraires.
D'après les considérations que je viens d'exposer (voir plus haut,
sub 1°) l'hypothèse que j'ai adoptée pourrait s’enoncer de la façon
suivante:
dy
EUR).
dt ! (&
!
Or les quantités Q et y,* sont liées par l'équation (10) du $ 1 de
cette Note. Il apparaît done clairement, en se reportant aux équa-
tions (2), (3) et (4) ci-dessus, que l'hypothèse que j'ai adoptée en
1901 est tout aussi légitime que celle dans laquelle, en 1903, s’est
placé M. Zaremba; ces hypothèses, en effet, sont équivalentes.
Nakladem Akademii Umiejetnosei.
Pod redakcya
Czlonka delegowanego Wydzialu matem.-przyr., Dra Leona Marchlewskiego.
Krakôw, 1904. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego, pod zarzadem J. Filipowskiego.
. 7 Marca 1904.
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PUBLICATIONS DE L'ACADÉMIE
1873 — 1902
Librairie de la Société anonyme polonaise
Spöika wydawnicza polska) |
à Cracovie.
Philologie. — Sciences morales et politiques.
S »Pamietnik Wydz. filolog. i hist. filozof.e /Classe de philologie, Classe d'histoire
et de philosophie. Mémoires}, in 4-to, vol. I—VIII (38 planches, vol. I épuisé). — 118 k
_»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. filolog.< /Classe de Philologie.
Seances et travaux), in 8-vo, volumes IT—XXXII (vol. I épuisé). — 258 k.
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. hist. filozof.e /Classe d'histoire
et de philosophie. Séances el travaux), in 8-vo, vol. UI— XII, XV—XLII, (vol. I. II.
XIV épuisés, 61 pl.) — 276 k. 5
»Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce.e /Comptes ren-
dus de la Commission de l'histoire de Part en Pologne), in 4-to, vol I—VI (115 plan-
ches, 1040 gravures dans le texte). — 77 k.
»Sprawozdania komisyi jezykowej.e /Comples rendus de la Commission de
linguistique), in 8-vo, 5 volumes. — 27 k.
, »Archiwum do dziejéw literatury o$wiaty w Polsce.e /Documents pour
servir à l'histoire de la littérature en Pologne), in 8-vo, 10 vol, — 57 k.
Corpus antiquissimorum poëtarum Poloniae latinorum usque ad
Joannem Cochanovium, in 8-vo, 4 volumes.
Vol. II, Pauli Crosnensis atque Joannis Visliciensis carmina, ed. B. Kruczkiewicz. 4 k-
Vol, III. Andreae Cricii carmina ed, C. Morawski. 6 k. Vol. IV. Nicolai Hussoviani Carmina,
ed. J. Pelczar. 3 c. — Petri Roysii carmina ed, B. Kruczkiewicz. 12 k.
»Biblioteka pisarzöw polskich.e /Bibliotheque des auteurs polonais du XVI et
AV siècle), in-8-vo, 41 lvr. 51 k, 80 h.
Monumentæ mediijaevi historica res gestas Poloniae illustrantia,
in 8-vo/imp., 15 volumes, — 162 k.
Vol. I, VIII, Cod. dipl: ecel. cathedr. Cracov. ed Piekosiñski. zo k, — Vol. U, XII
et XIV. Cod. epistol. saec. XV, ed A, Sokolowski et J. Szujski;-A. Levwicki.-32 k. — Vol.
Ill, IX, X, Cod. dipl. Minoris Poloniae, ed. Piekosinski. 30 k. — Vol. IV, Libri antiquissimi
civitatis Cracov. ed. Piekosinski et Szujski. 10 k, — Vol. V, VII, Cod. diplom. civitatis Cracov.
ed. Piekosinski. zo k. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska. 20 k. — Vol. XI, Index
actorum suec. XV ad res publ. Poloniae spect, ed. Lewicki. 10 k. — Vol. XIII, Acta capitulo-
rum (1408—1530) ed. B. Ulanowski. ro k. — Vol. XV, Rationes curiae Vladislai Jagellonis et
Hedvigis, ed. Piekosihski. 10 k. 7
Scriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, 11 (I—IV, VI-—VIH, X, XI,
XV, XVI, XVII) volumes. — 162 k.
Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 6 k. — Vol. II, Chro-
nicorum Barnardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 6 k. — Vol. III. Stephani Medeksza com-
mentarii 1654 — 1668 ed. Seredyñski: 6 k. — Vol VII, X, X1V, XVII Annales Domus profes-
sae S J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 14 k. — Vol. XI, Diaria Comitiorum R. Polon. 1587 ed.
A. Sokolowski 4 k/ — Vol. XV. Analecta Romana, ed. J. Korzeniowski. 14 k. — Vol. XVI.
Stanislai Temberski Annales 1647—1656, ed. V. Czermak. 6 k.
Collectanea ex archivo Collegii historici, in 8-vo, 8 vol. — 48 k.
5 Acta historica res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp., 15 vo-
lumes, — 150 k.
Vol. I, Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wislocki 1546—
1553. 10 k. — Vol. II, (pars 1. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629—1674, ed. Kluczycki: 20 k. —
_
Vol. LH, V, VII, Acta Regis Joannis III (ex archivo Ministerii rerum exterarum Gallici) AE
r683 ed. Waliszewski. 30 k. — Vol. IV, IX, (pars 1. et, 2.) Card. Stanislai Hosii\ epistolae
1525— 1558 ed. Zakrzewski et Hipler. 30 RE Vol; VI, Acta Regis loannis III ad res red
tionis Vindobonensis a. 1683. illustrandas ed. Kluczycki. zo k. — Vol. VII (pars 1. et 2.), XII
(pars 1. et 2.), Leges, privilegia et statuta civitatis Cracoviensis 1507— 1795 ed. Piekosinski. 40 k,
Vol. X, Lauda conventuum particularium terrae Ps ed. Kluczycki, 10 €. — Vol. XI,
Acta Stephani Regis 1576—1:586 ed. Polkowski) 6 k, . a da
Monumenta Poloniae historica, in 8-vo imp., vol. II— VI. — 102 k.
Acta rectoralia almae universitatis Studii Cracoviensis ‘inde ab anno
MOCCCCLXIX, ed. W.-Wistocki. T. I, in 8-voy — 15 k. Na
»Starodawne prawa polskiego pomniki.« /Anciens monuments du droit polonais
in 4-to, vol. IX, — 72 k. s $
Vol. II, Libri iudic. terrae Cracov. saec. XV, ed. Helcel. ızk, — Vol. III, Correc-
tura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. Bobrzyfiski. 6 k. — Vol. IV, Sta-
tuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 6 k, — Vol. V, Monumenta literar. rerum pu-,
blicarum saec. XV, ed. Bobrzyfiski. 6 k. — Vol. VI, Decreta in iudiciis regalibus a. 1507 —ı531
ed. Bobrzyñski. 6 k. — Vol. VII, Acta expedition. bellic- ed. Bobrzyñski, Inscriptiones cleno-
diales ed. Ulanowski. 12 k. — Vol. VIII, Antiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374—
1400 ed. Ulanowski. 16 k: — Vol. IX, Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405— !
1546. Acta iudicii criminalis Muszynensis 1647—1765. 6 k. — Vol. X, p. x. Libri formularum
saec. XV ed, Ulanowski. 2 k. — — ; f
Volumina Legum. T. IX. 8-vo, 1889. — 8 k. - i ar
Seiences mathömatiques et naturelles.
»Pamietnik.« /Memoires), in 410, 17 volumes (IIT—XVII, 178 planches, vol. I
épuisé). — 170 k.
»Rozprawy i SAN z posiedzen.e Sans ei travaux}, in 8-vo, 41 zo
(319 plauches). — 376 k
»Sprawozdania Ken fizyogralieznej.« /Comptes rendus de. la Commission. 2 LS
physiographie), in 8-vo, 35 volumes (II. VI — XXXII, 67 planches, vol. TI. IV. V.
épuisés). — 274 k. 50 h.
»Atlas geologiczny Galicyi.e /Allas géologique de la Galice), in fol 12 livrai-
sons (64 planches) (à suivre). — 114 k. 80 h.
»Zbiör ‘wiadomosei.do antropologii krajowej.« {Comptes rendus de la Chain
d'anthropologie), in 8-vo, 18 vol. II-XVII (100 pl., vol. I épuisé). — 125 k.
»Materyaly antropologiczno- -archeologiczne i,etnograficzne.« (Matériaux anthro-
pologiques, archéologiques et a y in 8-vo, vol. I-V, (44 planches, 10 cartes
et 106 gravures). — 32 k,
Swigtek J-, »Lud nadrabski, od Gdowa po Bochnia.« /Les populations riveraines
de la Raba en Galicie), in 8-vo, 1894. — 8 k. Görski K., »Historya piechoty polskieje
(Histoire de l'infanterie polonaise), in 8-vo, 1893. — 5 k. 20 h. »Historya jazdy pol:
skieje (Æzstoire de la cavalerie polonaise), in 8-vo, 1894. — 7 k. Balzer O., »Genes- |
logia Piastéw.e (Généalogie des Piasts), in 4-to, 1806. — 20 k: Finkel L., »Biblio-
grafia historyi. polskiej.e (Bibliographie de Phistoire de Pologne) in 8-vo, vol. I et II
p. 1—2, 1801—06. — 15 k. 60 h. Dickstein S,, »Hoëné Wronski, jego " iyeie i dzie-
la.« (Hoëne Wronski, sa vie et ses oeuvres), lex. 8-vo, 1890. Ey Federowski M., ; |
nn bialoruski.e (Z’Z/hnographie de la Russie Blanche), in 8-vo, vol. I—II. 1897. (a
13. k. =
Cf LA
»Rocznik Akademii.e (Annuaire de PAcademie), in 16-0, 1874—1898 25 it
1873 épuisé) — 33 k. 60 h.
»Pamietnik 15-letniej dzialalnosci Akademii.« {Mémoire sur les travaux de ? Aca=
démie 18773—1888), 8-vo, 1889. — 4 k.
NPC eV TETE MIRE. RO
BULLETIN INTERNATIONAL
- DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE.
CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES.
ANZEIGER
AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN
IN KRAKAU.
MATHEMATISCH - NATURWISSENSCHAFTLICHE CLASSE.
= \ ñ CRACOVIE
IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ
1904.
Le 5, \
L’ACADEMIE_DES SCIENCES DE CRACOVIE A ETE FONDEE EN 1872 PAR
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I. , pe
PROTECTEUR DE L'ACADÉMIE :
S. A. I. L'ARCHIDUC FRANÇOIS FERDINAND D’AUTRICHE-ESTE. LS
Vice-PRoTECTEUR : S. E. M. JuzieN DE DunajEwski. : 7
PRÉSIDENT: M. LÉ COMTE STANISLAS TARNOWSKI. À FL
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. BoLEsLaAs ULANOW8&KI.
EXTRAIT DES STATUTS DE L'ACADÉMIE:
($ 2). L'Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté Impériale
Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nommés par S. M.
l'Empereur. :
($ 4). L'Académie est divisée en trois classes: al
a) classe de philologie, :
6) classe d’histoire et de philosophie,
e) classe des Sciences mathématiques et naturelles. 5 LS
($ 12). La langue officielle de l'Académie est la langue polonaise, ,
q k
= à \
Depuis 1885, l’Académie publie, en deux series, le „Bulletin international‘
qui paraît tous les mois, sauf en août et septembre. La premiere série est consacrée è
aux travaux des Classes de Philologie, d'Histoire et de Philosophie. La, seconde est =
consacrée aux travaux de la Classe des sciences mathématiques et naturelles. Chaque
série contient les procès verbaux des séances ainsi que les résumés, rédigés en fran- 7
0 - 2: r 71 > r - $
çais, en anglais, en allemand on en latin, des travanx présentés à l'Académie.
S
Le prix de l’abonnement est de 6 k. = 8 fr. =
Les livraisons se vendent séparément à 80 h. = 90 centimes. EE
\
2 Publié par l'Académie | é 4
sous la direction de M. Léon Marchlewski,
Mebre délégué de la Classe des Sciences mathématiques et naturelles.
= Nakladem Akademii Umiejetnoéci.
Kraköw, 1904. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem Jozefa Filipowskiego.
1a{ }
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L’ACADEMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
CLASSE DES SCIENCES MATHEMATIQUES ET NATURELLES.
N° 3. Mars
Note.
La Classe des Sciences mathématiques et naturelles
de l’Académie de Cracovie a décidé de ne publier, dans
son Bulletin, aucun nouvel article relatif à la polémique
qui s’est engagée entre M. Natanson et M. Zaremba.
kulare Atmung der Lupinensamen ausgeführt, deren Resultate nicht
ohne Interesse sein dürften, umsomehr als auch der Umsatz der Ei-
weissstoffe während der intramolekularen Atmung untersucht wurde.
Da die Lupinensamen an Kohlenhydraten sehr arm, an Eiweis-
stoffen aber sehr reich sind, so war a priori zu erwarten, dass sie
in reinem Wasser nur eine schwache intramolekulare Atmung
äussern würden, dass aber die letztere bedeutend verstärkt werden
würde, wenn man die Samen nicht in reines Wasser, sondern in
eine vergärbare Zuckerlösung bringen würde. Aus diesem Grunde
schienen die Lupinensamen ein günstiges Objekt für die Entschei-
1) Godlewski und Polzeniusz: „Über die intramolekulare Atmung von in Wasser
gebrachten Samen und über die dabei stattfindende Alkoholbildung“. Bulletin de
l’Académie des sciences de Cracovie. Avril, 1901.
Bulletin III. 1
: À ;
L'ACADÉMIE_ DES SCIENCES DE CRACOVIE A ETE FONDÉE EN 1872 PAR
'S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH L.
PROTECTEUR DE L'ACADÉMIE :
S. A. I. L'ARCHIDUC FRANÇOIS FERDINAND D’AUTRICHE-ESTE.
wu 1rwuwemn ICH VERHIICO LOL PÉÉÉUEUR EC) Le LASEURIE Ce UE A MEIVDUprIC. wu, SEUURUE Cu
consacrée aux travaux de la Classe des sciences mathématiques et naturelles. Chaque
série contient les procès verbaux des séances ainsi que les résumés, rédigés en fran-
gais, en anglais, en allemand on en latin, des travaux présentés à l’Académie.
Le prix de l'abonnement est de 6 k. = 8 fr.
Les livraisons se vendent séparément à 80 h. = 90 centimes. PS
\
Publié par l’Académie
sous la direction de M. Léon Marchlewski,
= Mebre délégué de la Classe des Sciences mathématiques et naturelles.
z Nakladem Akademii Umiejetnoéci.
Kraköw, 1904. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem Jozefa Filipowskiego.
1904
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L’ACADEMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES.
SR — ee: 1904.
Sommaire: 13. M. E. GODLEWSKI. Nouvelle contribution à l'étude de la respi-
ration intramoléculaire des plantes.
14. MM. E. BANDROWSKI et AL. PROKOPECZKO. De l’action du benzol
sur l’azoxybenzal en présence du chlorure d'aluminium.
15. M. HUGO ZAPALOWICZ. Remarques critiques sur la flore de la Galicie.
16. M. TAD. GARBOWSKI. Sur la transplantation blastomérique chez les
oursins.
17. M. T. ESTREICHER. Détermination des chaleurs de vaporisation de
l'oxygène et du bioxyde de soufre.
18. M. M. LIMANOWSKI. Sur la découverte d’un lambeau de recouvrement
subtatrique dans la région hauttatrique de Gladkie (monts Tatra).
Séance du lundi 7 Mars 1904.
Pr&sınEencE DE M. E. GODLEWSKI.
13. M. E. GODLEWSKI m. t. Dalszy przyczynek do znajomosci oddychania
Srödezasteczkowego roSlin. (Ein weiterer Beitrag zur Kenntnis
der intramolekularen Atmung der Pflanzen). (Nouvelle contribu-
tion à l’etude de la respiration intramoléculaire des plantes).
Anschliessend an die vor drei Jahren von mir und Polzeniusz !)
publizierte Arbeit, habe ich einige Versuche über die intramole-
kulare Atmung der Lupinensamen ausgeführt, deren Resultate nieht
ohne Interesse sein dürften, umsomehr als auch der Umsatz der Ei-
weissstoffe während der intramolekularen Atmung untersucht wurde.
Da die Lupinensamen an Kohlenhydraten sehr arm, an Eiweis-
stoffen aber sehr reich sind, so war a priori zu erwarten, dass sie
in reinem Wasser nur eine schwache intramolekulare Atmung
äussern würden, dass aber die letztere bedeutend verstärkt werden
würde, wenn man die Samen nicht in reines Wasser, sondern in
eine vergärbare Zuckerlüsung bringen würde. Aus diesem Grunde
schienen die Lupinensamen ein günstiges Objekt für die Entschei-
1) Godlewski und Polzeniusz: „Über die intramolekulare Atmung von in Wasser
gebrachten Samen und über die dabei stattfindende Alkoholbildung“. Bulletin de
l'Académie des sciences de Cracovie. Avril, 1901.
Bulletin III. 1
116
dung der Frage zu bilden, welche Zuckerarten von den Samen am
leichtesten aufgenommen und vergoren werden. Demnach habe ich
bei meinen Versuchen drei Zuckerarten angewendet: Trauben-,
Frucht- und Rohrzucker. Auch für das Studium des Eiweissum-
satzes unter Sauerstoffauschluss bilden die Lupinensamen ein gün-
stiges Objekt, da sie sehr reich an Eiweissstoffen sind und da be-
kanntlich der Umsatz derselben bei Luftzutritt bereits sehr ein-
gehend studiert worden ist.
Die benutzten Apparate und die Art und Weise der Versuchs-
anstellung waren dieselben wie in unserer früheren Arbeit !). 20
oder 25 Lupinensamen kamen mit 100 ce. Wasser oder der ent-
sprechenden Zuckerlösung in den Apparat, weleher zuvor samt der
Lösung im Autoclaven sterilisiert wurde. Nach der Zusammenstel-
lung wurde der Apparat mit einer Quecksilberluftpumpe evakuiert
und sein Ableitungsrührchen abgeschmolzen.
Da der auf diese Weise angestellte Versuch einerseits das Stu-
dium der Kohlensäure- und Alkoholbildung in den Samen, ander-
seits die Erforschung des Eiweissumsatzes. welcher in denselben
gleichzeitig verlief, zum Gegenstand hatte, so werden wir die Unter-
suchungsresultate, welche sich auf diese beiden Prozesse beziehen,
getrennt nach einander besprechen.
IL
Der Gang der intramolekularen Atmung und Alkoholbildung.
Untersuchungsmethode.
Um den Gang der Kohlensäurebildung bei der intramolekularen
Atmung der Lupinensamen kennen zu lernen, wurde von Zeit zu
Zeit das Quecksilberniveau in der Steigröhre des Apparates, der
Barometerstand und die Temperatur abgelesen und daraus die ent-
sprechenden Gasvolumina im Apparate berechnet. Der Versuch wurde
jedesmal so lange fortgesetzt, bis das Gasvolumen im Apparate auf-
gehört hat zuzunehmen. Nach unseren früheren Versuchen war mit
Sicherheit zu erwarten, dass das sich im Apparate ansammelnde
Gas reine Kohlensäure war, um aber auch im vorliegenden Falle
kein Zweifel darüber übrig zu lassen, wurde auch jetzt am Ende
eines der Versuche das Gas in einen Eudiometer hinübergepumpt
117
und mit Kalilauge behandelt. Es verschwand bis auf ein kleines,
unmessbares Bläschen, es war also in der Tat reine Kohlensäure.
Am Schlusse eines jeden Versuches wurde der Apparat ge-
öffnet und die Lösung durch einen Triehter in einen Messkolben
von 150 ce. gegossen, wobei die Samen am Trichter liegen blieben.
Nun wurde der Kolben des Apparates einige Male rasch mit rei-
nem Wasser nachgespült und das Waschwasser durch denselben
Trichter in den Messkolben gegossen, so dass dadurch zugleich der
an den Samen haftende Teil der Lösung in den Messkolben gespült
wurde. Die Samen behielten nur denjenigen Teil der Lösung, wel-
cher als Quellwasser innerhalb derselben enthalten war. Die Lösung
in dem Messkolben wurde auf diese Weise mit dem Waschwasser
bis auf die Marke angefüllt, stark geschüttelt und so für die Ana-
lyse fertig gestellt.
Abgemessene Portionen von 10 resp. 20 ce. dieser Lösung
wurden zur Zuckerbestimmungen mit Fehlingscher Lösung nach
der gravimetrischen Methode verwendet. War der Versuch mit
Rohrzuckerlösung ausgeführt, so erfolgte die Zuckerbestimmung
zunächst unmittelbar und dann nach dem Kochen mit verdünnter
Salzsäure, um aus der Differenz zu ermitteln. inwieweit der Rohr-
zucker durch die Samen invertiert wurde.
Die Alkoholbestimmung wurde durch zweimalige Destillation
von 100 ee. Lösung und durch die Bestimmung des spezifischen
Gewichtes des erhaltenen Destillates ausgeführt. Der Rückstand
dieser Destillation hat für die Bestimmungen des Stickstoffs der
aus den Samen durch die Lösungen ausgezogenen verschiedenen
Stickstoffverbindungen gedient.
Sowohl die Zucker- wie die Alkoholbestimmung bedurfte einer
kleinen Korrektur in Bezug auf den Teil der Lösung, welcher im
Innern der Samen als Imbibitionsflüssigkeit blieb !). Zwecks dieser
1) Bei unseren früheren Versuchen war die Einführung dieser Korrektur über-
flüssig, weil wir dort für Alkohol- und Zuckerbestimmungen einen bestimmten Teil
der Lösung direkt aus dem Apparate pipetiert haben und aus den entsprechenden
Bestimmungen die Mengen des Alkohols resp. des Zuckers in der ganzen Lösung
berechneten. Die Gesamtmenge der Lösung wurde aber dadurch ermittelt, dass
man von dem Gewichte des Apparates mit Flüssigkeit und Samen das Gewicht
des trockenen Apparates und der Trockensubstanz der Samen abzog. Demnach
umfasste die auf diese Weise ermittelte Menge der Lösung auch denjenigen Teil
derselben, welche in den gequollenen Samen enthalten war.
1*
118
Korrektur wurden die Samen oberflächlich mit Fliesspapier abge-
troeknet und sofort gewogen. Dieses frische Gewicht um das Tro-
ckengewicht der Samen vermindert, gab die Menge der Imbibi-
tionsflüssigkeit. Die einzuführende Korrektur wurde unter der viel-
leicht nicht ganz strikten, aber jedenfalls annäherend zutreffenden
Annahme berechnet, dass die Zusammensetzung der Imbibitionslösung
der Samen dieselbe war wie die der Aussenlösung.
Zusammenstellung der Versuche.
Versuch I.
Am 13. August 1901 wurden 20 Lupinensamen, welche 2'882 gr
wogen, und 100 ec Wasser in einen Apparat von 485 ce. Inhalt
gebracht und der Apparat evakuiert.
Die Ablesungen der durch die intramolekulare Atmung der
Samen gebildeten Kohlensäure sind in folgender Tabelle zusam-
mengestellt:
TABELLE I.
Tag der Ablesung
| (abgelesenes Volu-
(Druck in mm.)
t
(Temperatur)
auf O° und 760 mm.
reduziertes Volu-
| Kohlensäurein Wis-
ser gelöst in E
| Gesamt-Kohlensäure
| Die von 1 gr. Samen
| in 24 Stunden gebil-
dete Kohlensäure
|
|
|
|
|
|
|
38949
38955
9 Oktober | 390:26
ik 390:16
DE | 39015
2
| | |
2 Januar 390.16 | 737 | 17:5 3538 | 916 44-54 0:000
| |
v’ abglesenes Volumen.
b—b’—b” Barometerstand — Quecksilbersäule in der Steigröhre 375 — Was-
serdampfdruck.
Wir sehen, dass die Samen bereits Anfang Oktober, also nach
6 Wochen aufgehört haben, Kohlensäure zu bilden, und während
119
dreier weiteren Monaten kaum noch 1 cc. dieses Gases gebildet
wurde.
Die ganze Menge des Wassers, in welchem die Samen verweil-
ten, wurde zur Alkoholbestimmung benutzt. Nach zweimaliger De-
stillation erhielt man 50:02 gr des Destillates von 0‘999736 sp. G..
woraus sich die Menge des Alkohols zu 0:0849 gr berechnete.
Man erhielt also:
Kohlensäure 4454 ce. — 0:0876 gr
Alkohol 0‘0849 „
0:1725 er
C0,7C,:0100:796:9
Versuch II.
Am 10. Jänner 1902 wurden zwei Apparate mit Lupinensamen
zusammengestellt und evakuiert. Der eine Apparat enthielt 19 Stück
Samen von 24392 or und 100 ce. 2°/, Traubenzuckerlüsung, der
andere 20 Samen von 2568 gr und 100 cc. destillierten Wassers.
Die Samen verweilten in den Apparaten bis zum 20. Oktober,
also 9 Monate lang. Leider blieben nur die Samen in Glykose-
lösung während der ganzen Versuchszeit steril. im Apparate mit
destilliertem Wasser blieb das letztere nur bis Mitte März, also wäh-
rend der ersten zwei Monate vollkommen klar, später wurde es
durch Bakterienentwiekelung trüb. Aus diesem Grunde hat man
auch nur den steril gebliebenen Inhalt des Apparates mit Dextrose-
lösung einer Analyse unterworfen.
Die Ablesungen der Gasvolumina in den Apparaten ergab fol-
gendes:
Siehe Tabelle il, Seite 120
Die Lösung aus dem Apparate mit Traubenzucker betrug nach
dem Abwaschen des Apparates und der Samen 1545 ce.
Aus 100 ce. dieser Lösung erhielt man nach zweimaliger De-
stillation 51-08 gr Destillat von 0999184 sp. Gew., also von
0-4240/, Alkoholgehalt. Daraus berechnet sich für die ganze Lösung
von 1545 ce. 03346 gr Alkohol, dazu kommen 00098 gr in dem
Imbibitionswasser der Samen. also zusammen 0'3444 or Alkohol.
Demnach fand man:
‘Sunynopog outo% SUeUNIOASEL) sap
000 0
000.0
000:0
850.0
880:0
JET O
ZOT-0
£80'0
[80:0
GGT-0
ZII-O
860.0
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TABELLE II.
19888 M
120
gEpItqaF uap
-UNJS #z ur ueueg
137 od ‘09
000:0
000.0
aaa)
170.0
L&T-0
8380
Yy6c.0
6160
2960
830-1
Zel-I
680-1
LYET
868-0
080-1
GIZ 0
(v FT-98T
£0 08 | 81-981
20:61 | 87-981
I1-6T | 6L.€8T
‚96:87 | 12:81
20:61 | 16-221
| 99.87 | 69.027 |
86:97 | 8G-TIT
68:77 | GTSYE
69:21 | 8G:66I
| GY:TL | SECTE
LT-OT | 68:96
Sunse[qy o1p JR SUN[OHOIMIUOUOIOTHU yoanp SIOSSEA\ S0P uepıemgnıL u080M (,
(1 — |F9.28
20:4 | 81:28
00:4 | F7:26
11-4 | 86-88
71:9 | 97:66
90:G | 86:26
687 |90 G6
96% |94 66
08-5 | 68-68
66-8 | 84-98
76:6 | TL-6G
19.6 | 210€
61-8 09:88 VE G | G9.2T
69:9 | 21:29 | 22:7 |898T
66: 98 G£ 10-7 | 91-4
02:0 68:21 SI0 |988
00:0 04.8 000 EL
a les lee nn
A CON TN IR
RS en:
1 | | [
rer e | > :
omas |
-u9]JOoN}WURSaX) | De
R 350108 °09
(>
C6-7T
26-81
00-FL
GS ET
I0YT
GL:EL
04.877 | FOTG LEIE | 66-088 | 70 98€
FG-SFT | TER |TIIE | 19.883 | T1.cge
TO:67T | 9:37 | LOTS | 02.688 | 08.68€
LSFYT | 8:68 |T-808 | 67-68 | 06.788
GGSFI | 1:68 |G66c | Z7.-S8c | ce res
SG OPT | 868 | 1.768 | 8768 | 18788
89:GET | E68 | TGS | 64.888 | 64.788
aL:8eI | 2:98 |1-8L8 | LY.E8e | SG.78E
98.811 | 6-TE 2.008 | 97.ç9e | 77786
GL:207 | 698 8918 | 96-834 | 26-688
106 | 8:78 | 6.061 | 68-880 | 08688
LOL | #18 |S-TOT | 81-888 | ce.ses
|
G6.G9 | FST | ZLSET | 08-888 | HT-E8E
FE | TEL |TEIT | 96.688 | TO-88E
018 | F8 | 9-69 2l-t8a | GE 88€
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“
“
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Sunso[qy
Se,
08
£G
19p
121
Alkohol 0.3444 or
Kohlensäure 186:14 ee. = 0:3660 „
07104 gr
CO AC HO 00020
Die Traubenzuckerbestimmung in der Lüsung ergab:
20 ce. gaben 0:3737 Cu = 01079 Dextrose, also in 154:5 ce. 1:527 gr
dazu Dextrose in 2'943 gr Imbibitionswasser 004 „
1'572 gr
Da die ursprüngliche Lösung am Anfange des Versuches 1'906 gr
Dextrose enthielt, so wurde durch die Samen 1:906— 1'572 = 0:334 gr
Traubenzucker aus der Lösung vergoren. Da die Summe von Al-
kohol und Kohlensäure 0'7104 gr betrug, so sehen wir, dass nur
ungefähr die Hälfte der Gärungsprodukte auf Kosten des hinzu-
gefügten Traubenzuckers gebildet wurde, für die andere Hälfte
dieser Produkte mussten aber die Kohlehydrate der Samen selbst
(wahrscheinlich Lupeose und Paragalactan) das Material geliefert
haben.
Versuch III.
Am 11. April hat man 3 Apparate mit je 25 Lupinensamen
und 100 ce. nahezu 32}, Zuckerlüsungen zusammengestellt und
evakuiert. Der eine dieser Apparate enthielt in der Lösung Trau-
benzucker, der zweite Rohr- und der dritte Fruchtzucker. Da es
sich bei dem Versuche II herausstellte, dass die angewandten Lu-
pinensamen ausserordentlich schwer quellbar waren, so dass erst
nach etwa 6 Wochen alle Samen gequollen waren, so wurde bei
diesem Versuche die Testa eines jeden Samens mit einer starken
Nadel angestochen. Um dabei der Gefahr einer Infektion vorzu-
beugen, wurde die Nadel in der Flamme sterilisiert und die Ope-
ration in Sublimatlösung vorgenommen. Der Zweck dieser Opera-
tion war vollkommen erreicht, da innerhalb der ersten Woche des
Versuches sämtliche Samen gequollen waren. Selbstverständlich wur-
den auch die Apparate samt den Lösungen in üblicher Weise im
Autoelaven sterilisiert. Bei der Sterilisation eines jeden Apparates
hat man nebenbei auch noch in einem kleinen mit Baumwoll-
pfropfen geschlossenen Külbchen eine abgemessene Menge derselben
Lösung, welche im Apparate enthalten war, gehalten. Sie diente
122
zur nachträglichen Bestimmung des Zuckergehaltes der Lösung.
Auf diese Weise hatte man auch eine Kontrolle darüber, ob der
Rohrzucker bei der Sterilisation der Lösung nicht in namhafter
Menge invertiert worden ist. Die Bestimmung ergab. dass die Lö-
sung in dem Apparate mit Rohrzucker nach der Sterilisation 2:964 gr
Rohr- und 0:06 gr Invertszucker enthielt. Die Ablesungen der Gas-
volumina ergaben folgende Resultate:
Siehe Tabelle III, Seite 123.
Die Tabelle enthält die Ablesungen der Kohlensäurebildung in
dem Apparate mit Traubenzucker nur bis zum 5. Mai. da nur bis
zu dieser Zeit die Lösung in diesem Apparate vollkommen klar
blieb; am 16. Mai bemerkte ich schon eine leichte Trübung der-
selben, welche sich später vergrüsserte, so dass der Apparat von
der weiteren Beobachtung und Analyse wegen der auf diese
Weise sich äussernden Infektion seines Versuchsmateriales ausge-
schlossen werden musste.
Seit dem 3. Juni wurden keine Ablesungen mehr vorgenommen,
da kein deutliches Sinken des Quecksilberniveaus mehr in den
Steigröhren zu beobachten war.
Als ich am 2. Jänner die letzte Ablesung vor dem Öffnen des
Apparates mit Rohrzucker zwecks Analyse seines Inhaltes vor-
nehmen wollte, fand ich die Spitze seines Leitröhrchens abgebro-
chen und das Quecksilber in der Steigröhre an gleicher Höhe wie
im äusseren Gefässe. Da man ein Tag vorher den Apparat noch in
Ordnung gefunden hatte und die Lösung beim Öffnen des Appa-
rates vollkommen klar war, so waren keine Zersetzungen des Ver-
suchsmaterials infolge einer zufälligen Infektion zu befürchten, es
bestand also kein Anlass, auf die Analyse des Versuchsmaterials
zu verzichten. Es war dies ein wahrscheinlich durch Ungeschick-
lichkeit des Dieners verursachter Zufall, welcher insofern unan-
genehm war, als man die Ablesung des Gasvolumens am Schlusse
des Versuches nicht vornehmen konnte; auch entsprach die letzte
im Juni gemachte Ablesung wahrscheinlich noch nieht der ganzen
während des Versuches ausgeschiedenen Kohlensävremenge.
Die Ablesung der Kohlensäuremenge im Apparat mit Frucht-
zucker des Januars stimmt vollständig mit der Ablesung vom
26. Mai überein, man kann demnach nicht zweifeln, dass seit dieser
Zeit keine Kohlensäurebildung mehr hier stattfand und die an-
123
TABELLE I.
— 000.0
196:0 (a)
GE8:0 1820
IS 0 828.0
696-1206 0!
ce I
8C9.0
&1& 1208-7
78:0
082.0. 69:0
782.0 900-1
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| | | | | | | | |
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| | | | | | 7 | |
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LEL@ET-FG 22:09 |G2-191 69-E1|00-21|8T-88. 72.07 32.8724 8216-911 9:C717:298 12 982 76 La |67.186|6 0@
| | | | le
&8I € 29-27 |C0.66 |08 £ET 20 GI ET-CI 08.98 09.05 29-871 C6901 8001 4:81 2800 LE-088/08.7La|06.98610.6T
FOB-BLI-TE 24:88 99:06 168 |9G01GT:61 88:48 96:2 IE-TL 1879 6:18 G:8TT 60.998 SE-7L2 KE-IBEZ.CT
| | | | | | I
910.6 60:08 |16:68 [86-99 |ce.G 168 |BI-FITL-FT 02-1802.8G G-19 [2.69 [6.601194 08880-722118 CHE z.c1|
SITL-@SLEI laure 08:20 107 869 EH-ILLLON OB-LLRF-TE 208 1:20 0:98 02.088 2682879 C8E ZT
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GT
= 97
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Sunsofqy
ı9p Sur
124
gebliche Zunahme des (tasvolumens in der Ablesung vom 3. Juni
offenbar auf einem Ablesungsfehler beruht. Die letzte Ablesung
vom ‚Jänner wurde mehrfach kontrolliert, ist also vollkommen
sicher.
Bei der Analyse wurden die Lösungen mit Waschwasser auf je
150 ee. aufgefüllt. Die Alkoholbestimmungen in je 100 ce. vorge-
nommen ergaben folgendes:
In Rohrzuckerlösung: Aus 100 ce. sammelte man nach zweifa-
cher Destillation 44-898 gr des Destillates von S. G. 0'99883, also
0:58085°/, Alkoholgehalt, woraus sich für die ganze Lösung 0'3192 gr
ergibt. Dazu in 4286 Imbibitionswasser 0‘0167 gr, also im ganzen
04079 gr Alkohol.
In Fruchtzuckerlösung: Destillat 46'623 gr von S. G. 0:999545,
also 0'2410/, Alkoholgehalt, woraus sich für die ganze Lösung
0:1686 gr, für Imbibitionswasser (5:17 gr) 0'0087, also im ganzen
0:1773 gr Alkohol ergibt.
Demnach haben die Lupinensamen gebildet:
In Rohrzuckerlösung:
Kohlensäure (Ablesung von Juni) 17667 ce. — 0:3454 gr!)
Alkohol 0.4079 „
0753 gr
COFZCHER OFT 100:206
In Fruchtzuckerlösung:
Kohlensäure !) 12639 ce. — 02485 gr
Alkohol CANTONS
0.4258 gr
C0,: 7 H,O —7T:3
Die Zuekerbestimmungen (Mittelzahlen aus je zwei Bestimmun-
gen) ergaben folgende für die ganze Menge der Lösung berechnete
Zahlen.
Lösung mit Rohrzucker.
Die erhaltenen Kupfermengen wurde auf Invertzucker berech-
net und die Korrektur für die Zuckermengen in der Imbibitions-
flüssigkeit der Samen angebracht:
1) Möglicherweise war diese Kohlensäuremenge am Schlusse des Versuches
etwas grösser.
Die Lösung unmittelbar mit Fehlingscher Flüssigkeit
gekocht; EI ar re Cet en POST
Die Lösung nach dem Kochen mit Salzsäure mit Feh-
lingscher Rlüssiekeit: gekocht, .. . .2..02..0...02:668 gr
Die Lösung enthielt also am Schlusse des Versuches kein Rohr-
zucker mehr. Am Anfange enthielt die Lösung 2:394 or Rohrzucker
und 006 gr. Invertzucker. was zusammen einer Menge von
3:046 —- 0:06 — 3106 gr Invertzucker entspricht.
Die Samen haben also 3:106—2:708 — 0'398 gr Invertzucker
vergoren. Da sie aber 04079 gr Alkohol und 03454 gr Kohlen-
säure, also 0:7535 gr Gärungsprodukte gebildet haben, so stammte
nur ungefähr die Hälfte dieser Produkte aus der Zuckerlösung. die
andere Hälfte wurde aus den Kohlenhydraten der Lupinensamen
selbst gebildet.
Lösung mit Fruchtzucker.
Der Fruchtzucker aus dem erhaltenen Kupfer berechnet (Kor-
rektur für die Imbibitionsflüssigkeit miteinbegriffen) 3:098 gr. Die
ursprüngliche Lösung enthielt 308 gr. Es fand also keine Zucker-
abnahme statt !).
Aus diesem Resultate konnte man schliessen, dass Fruchtzucker
überhaupt nicht von den Lupinensamen aufgenommen wurde und
dass in dem Apparate mit Fruchtzucker die Alkohol- und Kohlen-
1) Da dieses Resultat ziemlich sonderbar erscheinen muss, so mögen hier die
analytischen Daten angegeben werden.
Lösung am Anfange des Versuches: 50 ce. auf 150 cc. verdünnt.
25 ce. dieser Lösung mit Fehlings Lösung gekocht, gaben 04363 Cu = 02563 Fruktose
r ” » » » „ > „ 0.4375 Cu = 0:2571 »
im Durchschnitt 0:'2567 Fruktose
woraus 50 cc. der unverdünnten Lösung 1'54 gr, also für 100 ce. der Lösung im
Apparate am Anfange des Versuches 3:08 gr ergeben.
Lösung am Ende des Versuches.
Die ganze Lösung aus dem Apparate mit Waschwasser auf 150 ce. verdünnt.
10 ce. mit Fehlings Lösung gekocht gab 0°3405 gr Cu = 01954 Fruktose
” 5 ni = n nr 03430 gr Cu = 0.1968 4
im Durchschnitt 0:196 Fruktose,
also in 150 ce. 2:941 gr
in 5:17 gr Imbibitionsflüssigkeit in den Samen 0157 ,
zusammen 3098 gr
126
säurebildung ausschliesslich auf Kosten der Kohlehydrate der Sa-
men selbst vor sich ging. Gegen eine solche Annahme spricht aber
der Umstand, dass diese Samen in Fruchtzuckerlüsung bedeutend
mehr Kohlensäure entwickelt und Alkohol gebildet haben als in
reinem Wasser. Diese Erscheinung durch reine Reizwirkung des
Fruchtzuckers erklären zu wollen. möchte ich nicht wagen, wahr-
scheinlicher erscheint die Annahme, dass der Fruchtzucker selbst
teilweise von den Samen vergoren wurde. dass aber später durch
Inversion der Kohlehydrate der Samen eine gewisse Menge von
Glykosen gebildet wurde, welche namentlich nach dem Tode der
Samen aus denselben in die Lösung diffundierten. Wäre diese In-
terpretation riehtig, so müsste die Zuckerlösung im Apparate am
Ende des Versuches nicht aus reiner Fruktose bestehen, sondern es
müssten ihr noch andere Glykosen beigemiseht sein. Da die Koble-
hydrate der Lupinensamen hauptsächlieh aus Lupeose und Para-
galactan bestehen, welehe durch Inversion vorwiegend rechtsdre-
hende Glykosen, wie Galaktose und Arabinose liefern. so musste
sich die Anwesenheit dieser Glykosen in der Lösung durch Ver-
minderung der linksdrehenden Eigenschaft derselben kundgeben.
Das war nun wirklich der Fall.
Die Linksdrehung der Lösung betrug in einem 20 em langen
Rohre — 3:04, da nun 150 ce. Lösung nach der Analyse 2'941 gr,
also 1'9606°/, Fruchtzucker enthielt, so berechnet sich daraus
a” — — 7750. während dieselbe für reinen Fruchtzucker @’ — — 930
beträgt. Da der von mir für den Versuch benutzte Fruchtzucker
syrupförmig, also möglicher Weise bereits verunreinigt war, so
habe ich sein spezifisches Drehungsvermögen noch besonders be-
stimmt.
Eine Lösung dieses Fruchtzuckers, welche nach der gravime-
trischen Bestimmung mit Fehlingscher Flüssigkeit 6°06°/, Fruktose
enthielt, zeigt in einem Rohr von 20 em eine Drehung von — 10:83°.
Daraus berechnet sich «@ — — 894%. Es fand also eine deutliche
Verminderung von «” statt.
Schlussfolgerungen.
Überblicken wir die Zahlen aus allen drei Versuchen, so ist
aus denselben folgendes zu entnehmen:
Die Zahlen zeigen zunächst, dass die Lupinensamen in reines
Wasser gebracht eine nur sehr schwache intramolekulare Atmung
127
im luftleeren Raume entwickeln. während eine künstliche Ernäh-
rung dieser Samen mit verschiedenen Zuckerarten diese intramole-
kulare Atmung in sehr hohem Grade steigert.
So haben die Lupinensamen pro 1 gr Trockensubstanz im gan-
zen gebildet:
TABELLE IV.
Kohlensäure Alkohol
Face gr in gr
im Wasser Versuch D 0 0 0...) 1eaz | 00332 | 00322
$ ls V.Orsuch. N. er RO LE 0.0160 | _
in Traubenzuckerlösung 2°/, Versuch IL . . | 8330 | 01638 0:1541
in Traubenzuckerlösung 3°, Versuch III . 61:42 | 01207 1)) —
in Fruchtzuckerlösung 3°, Versuch II . . | 4051 | 007965 | 0:0568
in Rohrzuckerlösung 3°/, Versuch I. . . | 5630 | 0:1107 0.1307
Diese Zahlen sind schlagend, sie zeigen, dass dem Lupinensamen
ebenso wie dem Erbsensamen die Fähigkeit zur intramolekularen
Atmung im hohem Grade zukommt, es fehlt ihnen nur an geeigne-
tem Materiale. welches intramolekular veratmet werden könnte.
Wird ihnen dieses Material geliefert. so äussert sich ihre intramo-
lekulare Atmung nur wenig schwächer als bei den Erbsensamen.
Verschiedene Zuckerarten sind für die intramolekulare Atmung
der Lupinensamen als Material keineswegs gleichwertig. Von
den drei benutzten ‚Zuckerarten bildet das beste Atmungsmaterial
Traubenzucker, ein viel weniger geeignetes Fruchtzucker; Rohr-
zucker wird als solcher für die intramolekulare Atmung wahr-
scheinlich überhaupt nieht verwertet, er wird aber von den Lu-
pinensamen ebenso leicht invertiert wie von den Erbsensamen.
Auch fanden wir nach dem Schlusse des Versuches III keinen
Robrzucker in der Lösung mehr, derselbe war gänzlich invertiert.
Der Gang der Kohlensäurebildung im Versuche III entspricht voll-
kommen dem eben gesagten. Vom Anfange des Versuches an war
1) Bevor die Lösung trüb zu werdeu anfıng.
128
die Kohlensäurebildung in dem Apparate mit Traubenzucker be-
deutend stärker als in den beiden anderen. In den drei ersten
Wochen des Versuches, in denen nicht die mindeste Trübung der
Lösung im Apparate mit Traubenzucker zu bemerken war, haben die
Lupinensamen in der Traubenzuckerlösung mehr als doppelt so viel
Kohlensäure gebildet als in der Frucht- und der Rohrzuckerlö-
sung. Sehr charakteristisch sind die Unterschiede in dem Gange
der Kohlensäurebildung in der Frucht- und Rohrzuckerlüsung. Es ist
einleuchtend, dass dieser Gang in der Rohrzuckerlüsung auf das
innigste mit der fortschreitenden Inversion desselben zusammen-
hängen muss. Dementsprechend überwog die Kohlensäurebildung
in der Fruchtzuckerlösung in der ersten Woche ganz bedeutend
diejenige in der Rohrzuckerlösung, in der zweiten und dritten
Woche war sie in beiden Lösungen nahezu gleich. in der vierten
und später war sie aber in der Rohrzuckerlösung bedeutend stär-
ker. Auch die Dauer der Kohlensäurebildung bis zu ihrem Auf-
hören hing davon ab, in welcher Lösung die Samen verweilten.
Im Versuche II, welcher am 16. Jänner anfing. dauerte die Kohlen-
säurebildung im Wasser bis zum 3. April. also 11 Woehen, in der
Dextroselösung war sie am 24. April, also nach 14 Wochen, noch
nicht beendigt. Im Versuche III, welcher am 13. April begann,
dauerte die Kohlensäurebildung in der Fruchtzuckerlösung bis zum
26. Mai, also nur 6 Wochen, in der Sacharoselüsung wurde sie am
3. Juni, also nach 7 Wochen, noch nicht gänzlich abgeschlossen.
Der grosse Unterschied in der Dauer der Kohlensäurebildung zwi-
schen dem Versuche II und III ist eigentlich nur ein scheinba-
rer, er beruht darauf, dass die Testen der Samen bei dem Ver-
suche III angestochen waren. bei dem Versuche II aber nicht,
infolge dessen war die Quellung der Samen in dem Versuche III
innerhalb der ersten paar Tage beendigt, wogegen in dem Ver-
suche II die Quellung ausserordentlich langsam und ungleichmäs-
sig erfolgte, so dass sie kaum nach 6 Wochen beendist war. Es
ist demnach einleuchtend. dass im Versuche III alle Samen nahezu
gleichzeitig angefangen und aufgehört haben. Kohlensäure zu bil-
den, im Versuche II aber haben die zuerst gequullenen zu atmen
angefangen und aufgehört als die härteren, später gequollenen, und
wenn diese letzten erst etwa 6 Wochen nach der Zusammenstel-
lung des Apparates Kohlensäure zu bilden begonnen haben, so darf
auch der Umstand nicht befremden, dass 10 Wochen nach dem
129
Anfange des Versuches die Kohlensäurebildung noch nicht abge-
schlossen war. Auch ist aus dem gesagten leicht verständlich, dass
die pro 1 gr und 24 Stunden für Kohlensäurebildung berechneten
Zahlen im Versuche II bedeutend kleiner ausgefallen sind als im
Versuche III. Massgebend für die Energie der intramolekularen
Atmung sind eigentlich nur die Zahlen des Versuches III, denn
nur in diesem Versuche haben alle Samen gleichzeitig und gleich-
mässig geatmet, so dass die Berechnung einer Mittelzahl für 1 gr
Samen wirklich berechtigt war.
Was die chemische Natur der intramolekularen Atmung der
Lupinensamen anbetrifft, so zeigen die Alkoholbestimmungen, dass
dieser physiologische Prozess auch hier ebenso wie bei Erbsen-
samen oder Rübenwurzeln !) mit der alkoholischen Gärung iden-
tisch ist oder wenigstens der Hauptsache nach auf derselben be-
ruht. Etwas abweichend schien sich die intramolekuläre Atmung
der Lupinensamen in Fruktoselösung zu verhalten. Die Alkohol-
menge war hier bedeutend kleiner gefunden, als nach der Glei-
chung der Alkoholgährung aus der ausgeschiedenen Kohlensäure-
menge zu erwarten war (71 Alkohol auf 100 Kohlensäure). Da
aber nur ein einziger Versuch vorliegt, so ist ein zufälliger Fehler
in der Bestimmung des Alkohols nicht ausgeschlossen, wenn auch
wenig wahrscheinlich. Möglich ist auch, dass hier eine teilweise
Esterifikation des gebildeten Alkohols vorlag, um so mehr, als die
Flüssigkeit nach der Öffnung des Apparates im ersten Momente
ganz eigentümlich nach Terpentin und bald darauf nach Obst roch.
Diese Beobachtung, dass unter gewissen Bedingungen (hier in der
Fruchtzuckerlösung) das Verhältnis von CO,: C,H,O bei intramo-
lekularer Atmung mancher Samen breiter als normal wird, steht
übrigens nicht vereinzelt da, dasselbe hat unlängst Nabokich?) an
Erbsensamen, welche in einer verdünnten Milchsäurelösung ver-
weilten, sowie an in Wasser oder Glykoselösung liegenden Rieinus-
samen beobachtet.
Soweit ich Nabokich aus seiner vorläufigen Mitteilung nicht
missverstanden habe, ist er der Meinung, dass das Verhältnis
1) Stoklassa, Jelinek und Wittek, „Der anaërobe Stoffwechsel der höheren
Pflanzen und seine Beziehung zur alkoholischen Gärung“. Separatabdruck aus
„Beiträge zur chemischen Physiologie und Pathologie“ Band II, Heft 11, 1903.
2) Nabokich, „Über die intramolekulare Atmung der höheren Pflanzen“, vor-
läuf. Mitt. Berichte der deut. hot. Gesellsch. 1903, B. XXI, S. 467.
130
CO,
GO
sondern organische Säuren verarbeitet werden.
Ich will nun die Möglichkeit einer Verarbeitung der organi-
schen Säuren bei der intramolekularen Atmung und sogar der
Alkoholbildung aus denselben nicht bestreiten, bewiesen scheint mir
aber diese Verarbeitung durch die Versuche Nabokichs noch nicht
zu sein. Ich möchte nämlich darauf hinweisen, dass das Breiter-
werden des Verhältnisses CO, : C,H,0 auch durch Esterifikation
des gebildeten Alkohols verursacht werden konnte, wobei natürlich
auch eine Abnahme der Acidität des umgebenden Mediums erfol-
dann breiter als normal wird, wenn nicht Kohlenhydrate,
gen musste.
Ein weiteres interessantes Ergebnis unserer Versuche liegt in
der Beobachtung, dass die Abnahme des Traubenzuckers oder des
aus der Inversion des Rohrzuckers stammenden Invertzuckers in
der Lösung, in welcher die Lupinensamen verweilten, kaum der
Hälfte der gefundenen Produkte der intramolekularen Atmung der
Lupinensamen entspricht, ja bei dem Versuche mit Fruchtzucker
hat die Lösung am Zuckergehalt gar nicht abgenommen.
Aus dieser Beobachtung folgt. dass wenigstens die Hälfte der
von den in den Zuckerlösungen liegenden Lupinensamen gebildeten
Kohlensäure und des Alkohols auf Kosten der Reservekohlenhy-
drate der Samen selbst entstanden sein musste. Zieht man sie von der
Menge des aus der Lösung verschwundenen Zuckers ab, so findet
man, wieviel von diesen Produkten auf die eigenen Kohlehydrate
der Samen entfällt. Die Rechnung ergibt dann, dass 1 gr Samen
aus den eigenen Kohlehydraten folgende Mengen Kohlensäure +
Alkohol gebildet hat: .
im Wasser. Versuch I. Eee er OT
in Traubenzuckerlösung Versuch IL. 0:3179—-0:1495 0:1684
„ Rohrzuckerlösung Versuch III. 0:2414—0:1092 _0:1322
„ Fruchtzuckerlösung Versuch III. 0:1364—0:0000 0:1364
Wir sehen, dass die Lupinensamen, welche in Zuckerlösungen
verweilten, wenigstens doppelt so viel von ihren eigenen Kohlehy-
draten in Alkohol und Kohlensäure verarbeitet haben als diejenigen,
welche in reinem Wasser gelegen hatten.
Aus diesem Resultate ist zu folgern, dass die durch Zuckerer-
nährung verstärkte intramolekulare Atmung eines Lupinensamens
131
ihm seine eigenen Kohlenhydrate zugänglicher macht, und zwar
wahrscheinlich dadurch, dass sie die Bildung der invertierenden
Enzyme vermittelt. Daraus folgt weiter, dass die durch intramole-
kulare Atmung frei werdende Energie auch bei den Phanerogamen
für manche physiologische Prozesse in sichtbarer Weise verwer-
tet wird.
Für diese Verwertung der Energie der intramolekularen Atmung
bei den Lupinensamen haben wir noch ein anderes Beispiel in un-
seren Versuchen beobachtet, nämlich die Keimung einzelner Samen
in Zuckerlüsungen.
Bekanntlich hat schon Nabokich !) an verschiedenen Objekten,
wie Keimlingen von Zea, Pisum, Helianthus ete. nachgewiesen, dass
ein gewisses Wachstum der höheren Pflanzen in sauerstofffreiem
Raume möglich ist, namentlich dann, wenn man sie mit Zucker
ernährt; eine Keimung der Samen ohne Sauerstoff wurde aber, so
viel ich- weiss, bisher nicht beobachtet.
Auch in unseren zahlreichen Versuchen mit Pisum haben wir
nie eine deutliche Keimung in einem sauerstofffreien Raume beobach-
tet, auch dann nicht, wenn die Samen in Zuckerlösung verweilten.
Nun ergab sich bei den vorliegenden Versuchen mit Lupinen-
samen, dass in reinem Wasser keine Spur der Keimung an irgend
einem Samen zu beobachten war, das Gleiche betrifft auch die
Samen, welche in Fruchtzuckerlösung verweilten. Aber schon in
der Rohrzuckerlösung ist von 25 für den Versuch III benutzten
Samen einer zur Keimung gelangt ‘und von Samen, welche bei
demselben Versuche in Traubenzuckerlösung lagen, haben 9 ge-
keimt; auch im Versuche II keimten von 19 Samen 4 in Dextrose-
lösung. Das Wachstum der aus der Testa hervorgetretenen Wurzel-
chen war eine sehr träge, doch erlangten sie endlich eine Länge
von etwa 3 bis 6 mm.
Es ist charakteristisch, dass diejenige Zuckerart, welche am
besten von den Lupinensamen vergoren wurde, auch am leichtesten
die Samen zur Keimung brachte. Es kann also wohl keinem Zwei-
fel unterliegen, dass diese Keimung unter Sauerstoffabschluss auf
das innigste mit der sich auf Kosten des dargebotenen Zuckers
1) Nabokich, „Wiedie Fähigkeit der höheren Pflanzen zum anaëroben Wachs-
tum zu beweisen und zu demonstrieren ist? Beriehte der deut. bot. Gesell. 1901,
Band XIX, S. 222.
Bulletin III. 2
132
abspielenden intramolekularen Atmung zusammenhing. Auch bei
den Versuchen von Nabokich ist anzunehmen, dass das von ihm
in einem sauerstofffreien Medium beobachtete Wachstum verschie-
dener Pflanzenteile nur dadurch müglich wurde, dass die Zucker-
lösung, in welcher diese Pflanzenteile lagen. ihnen ein geeignetes
und reichliehes Material für intramolekulare Atmung bot.
Es mögen noch in diesem Abschnitte einige Worte der sowohl
in methodischer, als sachlicher Hinsicht verdienstvollen Arbeit
Poloweows!) gewidmet werden. Für unsere Frage kommt diese
Arbeit ganz besonders insofern in Betracht, als Polowcow den
Einfluss der Zuckerlüsungen auf die Atmung der Samen, und zwar
auch der Lupinensamen bei Luftzutritt studiert hat. Die musterhaft
unter allen Kautelen der Asepsis ausgeführten Versuche ergaben,
dass die Zuckerfütterung der Samen in ihren ersten Keimungssta-
dien nieht nur ihre Atmungsenergie bedeutend gesteigert, sondern
auch das Verhältnis — abgeändert hat. Es zeigte sich nämlich,
2
dass die mit Zueker gefütterten Lupinensamen in ihren ersten
Keimungstagen bedeutend mehr Kohlensäure ausgeschieden, als
Sauerstoff aufgenommen hatten, während bei den Samen, welche
auf rein mineralischer Lösung lagen, eher das Gegenteil zu beobach-
ten war.
9
Das Verhältnis = errreichte bei den ersten — 2 oder — 5,
2
während es bei den letzten immer < 1 war.
Ähnlich verhielten sich auch die Mais-, Erbsen- und Weizen-
samen, aber mit dem wichtigen Unterschiede, dass das Verhältnis
CO,
0,
die Samen kein Zucker bekamen, sondern auf reiner Knopscher
Lösung lagen.
Es ist einleuchtend, dass Poloweow es hier überall mit der
intramolekularen Atmung, welche neben der normalen stattfand,
zu tun hatte. Bei den an Kohlehydraten armen Lupinensamen
äussserte sich diese intramolekulare Atmung nur in dem Falle,
wenn sie mit Zucker gefüttert wurden, bei den stärkereichen Erbsen-,
bei ihnen am Anfange des Versuches auch dann > 1 war, wenn
1) Iozosnoss „Usesrbrogania Hays AbIxaniemp pacremif* Sep. Abd. am ,3a-
INeku uMmeparopekof akazemin Hays VIII Ser. B. XII 1901.
133
Weizen- und Maissamen auch beim Liegen in rein mineralischer
Lösung.
Die Ursache, dass sich die intramolekulare Atmung in den Po-
loweow’schen Versuchen äussern musste, lag schon in diesem Um-
stande, dass seine Samen bis zur Hälfte in die Lösungen tauchten,
so dass nur die Hälfte ihrer Oberfläche mit Luft in Berührung
kam. Wer sich nur einmal mit Samenkontrolle befasst hat, weiss,
wie empfindlich die Samen gegen jede zu grosse Nässe des Keim-
betes sind, offenbar, weil diese Nässe ihnen den Luftzutritt erschwert.
Die halb eingetauehten Samen in Poloweows Versuchen hatten ohne
Zweifel einen nicht ausreichenden Luftzutrittt. Auch ich habe be-
reits vor 20 Jahren konstatiert (wie das auch Poloweow zitiert),
dass bei den zuvor im Wasser vorgequollenen Erbsensamen das
DO : ; ;
Verhältnis — am Anfange der Keimung = 1 ist. Diese Erschei-
0,
nung habe ich schon damals als intramolekulare Atmung gedeutet
und ich muss auch jetzt an dieser Deutung festhalten. Es ist mir
nicht klar geworden, warum Polowcow diese Deutung als unrich-
tig erklärt und die Meinung ausspricht, dass die hohen 2 bis 3, 5
: 3 CO; 4
erreichenden Atmungskoefizienten (5) welche er und ich am
2
Anfansge der Keimung mancher Samen gefunden haben, mit der in-
tramolekularen Atmung nichts gemein haben !). Diese Äusserung
befremdet um so mehr, als Poloweow selbst in seinen Versuchen
30, 31 und 32, S. 55 nachgewiesen hat, dass die Erbsen- und Mais-
samen mit Zuckerlösung benetzt unter Luftzutritt Alkohol bilden,
was ja nach der Definition, welche Polowcow für die intramolekulare
Atınung selbst gibt, das Hauptkriterium dieses Prozesses bildet.
Die Definition Poloweows lautet nämlich 2): „Die intramolekulare
Atmung stellt einen selbständigen Prozess dar, weleher haupt-
sächlich aus der alkoholischen Gärung besteht, sowohl an der Luft
wie im sauerstofffreiem Raume normal in der Zelle vor sich geht
1) 1. e, S. 35 sagt der Verfasser „Öyesmımo wro mp1 mubems aber abo
eb ABICHIeMB HUTero 00MATO CB HHTPAMOJIERYJIIPHBIMB BIXAHIEMB He mmbromaro®.
?) 1. e. S. 64. Marpaworekyzapnoe JBIKAHIe TPeXCTABIAETF CO00oH CAMOCTOA-
TEXBHMA HPOHECCE COCTAAMIA TJIABHEIMG O6pasoMmE N3B CHUPTOBOrO ÖposkeHist HOp-
MA.IBHO HAyINArO BB KAbTRE Karb BB BosAyxb TAKE N BB Ée8KACAOPOHHOÏ Cpex,
I KOCTABAAHOMATO BB OI TaB0BBIH O0M'EHB JAUNE ÉOJBUIYIO HAN MÉHPEUTYH HACTE
YIAERHCJOTEI.
9%
4
134
und einen grösseren oder kleineren Teil Kohlensäure bei dem allge-
meinen Gasaustausch liefert“.
Dass diese Definition vollständig auf den von Polowcow und
von mir am Anfange der Keimung mancher Samen beobachteten
Gasaustausch, bei welchem = < 1 und Alkohol gebildet wird,
passt, scheint mir einleuchtend zu sein.
Wenn ich schon die interessante Arbeit Poloweows bespreche,
so will ich noch bemerken, dass mir seine Einwände gegen meine
Auffassung des Zusammenhanges zwischen der normalen und intra-
molekularen Atmung auf einem Missverständnis zu beruhen schei-
nen. Poloweow macht mir wegen der Aufstellung des Schemas:
30, H,, 0, — 60, H, O + 6C0,;
6C, H, O0 + 240 — C, H,, 0, + 6C0, + 12H,0,
welches den vermutlichen Atmungsverlauf bei den Weizenkeim-
pflanzen veranschaulichen soll, den Einwurf der Einseitigkeit, in-
dem er ganz richtig betont, dass der Gasaustausch bei der Pflanzen-
atmung auf einer ganzen Reihe sehr verschiedener Prozesse und
nicht nur auf Alkoholgärung und nachfolgender Oxydation dessel-
ben beruht.
Der Einwurf der Einseitigkeit wäre vollkommen berechtigt,
wenn ich dureh Aufstellung meines Schemas irgend etwas mehr
als eine Versinnlichung des denkbaren Zusammenhanges zwischen
der normalen und der intramolekularen Atmung des keimenden Wei-
zens angestrebt hätte. Das war aber nicht der Fall. Das von mir
aufgestellte Schema passt auf den Gasaustausch des keimenden
Weizens, bei welchen das Verhältnis I nach meinen Versuchen
0,
sl k
— 1 und das Verhältnis N nach den Versuchen Chudiakows = 05
ist, ganz so-wie das Wortmannsche Schema wieder für den Gas-
austausch bei der Keimung der Erbse und Pufbohne passt, bei welchen
OO Ne Pit ä
sowohl das Verhältnis 0. wie auch das Verhältnis = 1 ist
(nach Versuchen von Wortmann und von mir).
Es war also nicht meine Absicht, wie das Poloweow anzunehmen
scheint, das Wortmannsche Schema zu korrigieren, ich wollte nur
ein Schema für die Veranschaulichung eines vermutlichen Zusam-
135
menhanges zwischen der intramolekularen und normalen Atmung für
diejenigen Fälle aufstellen, bei welchen <= 1 ist (Erbse, Pufbohne).
Mein Hauptzweck war, darauf hinzuweisen, dass auch in den Füllen,
= CO;
wo als Atmungsmaterial Kohlenhydrate dienen, und wo m = 1
2
ist, der Verlauf der chemischen Atmungsprozesse nicht überall der
gleiche ist.
Die aufgestellten Schemata sollen nur veranschaulichen, wie man
sich diese Differenzen in dem Verlaufe des Atmungsprozesses bei
den betreffenden Objekten denken kann.
Poloweow hebt hervor, dass mein Schema den häufigsten Fall,
CO,
wo = > 1, durchaus nicht erklärt. Das bezweckt es aber auch
0,
: À à CO,
nieht, denn es ist nur für den Fall konstruiert, wo === — 1 ist.
O,
Einige Fälle des Atmungsprozesses, wo ee 1, habe ich in
0,
meiner Arbeit vom Jahre 1882 ausführlich zu erklären gesucht.
Es fiel mir auch nie ein, die Fälle, wo = 1. immer auf das
2
Übergewicht der Alkoholbildung über die Oxydation desselben zu-
rückzuführen, sonst müsste ich ja meine eigenen von Poloweow
zitierten Versuche über die Atmung der reifenden Ölsamen igno-
rieren.
Dass ich mich vor jeder unberechtigten Verallgemeinerung und
Einseitigkeit sorgfältig gehütet habe, beweisen folgende Worte S. 271:
„Aus allen diesen Betrachtungen geht zur Genüge hervor, dass die
chemischen Prozesse, welche sich bei der Sauerstoffatmung abspie-
len, nicht auf ein gemeinsames Schema zurückgeführt
werden können, sondern dass ihr Verlauf je nach dem Atmungs-
materiale und nach der Natur der bei diesen Prozessen mitwirken-
den Enzyme ein verschiedener sein muss. Unseren derzeitigen
Kenntnissen nach wäre es möglich, zwei Typen des Atmungsver-
laufes zu unterscheiden: Die Atmung unter Mitwirkung der alko-
holischen Gärung im Falle, dass das Atmungsmaterial aus Glyko-
sen oder aus zu Glykosen sich hydrolisierenden Kohlehydraten
besteht, und in allen übrigen Fällen die Atmung, welche auf einer
mehr unmittelbaren Oxydation des Atmungsmaterials beruht. Es ist
156
nicht unmüglich, dass oft in demselben Objekte, sogar in derselben
Zelle die Atmung gleichzeitig nach diesen beiden Typen verläuft,
d. h. dass sie teils auf einer unmittelbaren Oxydation des unver-
gärbaren Materials. teils auf der Mitwirkung der alkoholischen Gä-
rung beruht“.
Zu dieser meiner Äusserung möchte ich noch hinzufügen, dass
0,
als hauptsächlich nach dem zweiten Typus verlaufend denke, d.h.
ohne Beteiligung der alkoholischen Gärung, was selbstverständlich
nicht stört, dass, wenn ein auf diese Weise atmendes Objekt reich-
lich mit vergärbarem Zucker versehen wird, die Alkoholgärung mit
ich mir die Atmung in allen diesen Fällen, wo
bedeutend < 1.
0,
C
0,
ins Spiel kommt, dann wird aber auch das Verhältnis geän-
dert und nähert sich der Zahl 1.
Gegen meine Äusserung, dass „die intramolekulare Atmung im
Sinne der alkokolisehen Gärung unter normalen Bedingungen aller
Wahrscheinliehkeit nach das erste Stadium der normalen Atmung
in allen denjenigen Fällen bildet, wo sich dieselbe auf Kosten. der
hydrolisierbaren Kohlehydrate vollzieht“, hat neulich Takahashi
Einwände erhoben !). Er gibt zu, dass ein gewisser Zusammenhang
zwischen normaler und intramolekularer Atmung besteht, aber nur
insofern, als beide durch chemische Energie des lebendigen Pro-
toplasmas verursacht werden „When this“ (chemical energy) „is
transferred upon the inbeddet molecules of sugar a certain lability
is produced in them wich leads to direct combustion when free
oxygen is absent“. Auch ich war früher dieser Meinung und habe
mich seiner Zeit gegen die bezügliehen Ansichten Pfeffers und
Wortmanns ausgesprochen). Wenn ich nun in meiner letzten ge-
meinsam mit Polzeniusz publizierten Abhandlung diesen Ansichten
mit gewissen Modifikationen beigetreten bin, so geschah dies in
Berücksichtigung einer ganzen Reihe von Beobachtungen verschie-
dener Forscher, aus denen hervorgeht, dass die Alhoholbildung nieht
eine sporadische bei einzelnen Pflanzengruppen sich äussernde, son-
dern eine ausserordentlich verbreitete, auch unter normalen Bedin-
*) Takahashi, „On the Alkohol Produktion in Phanerogams“, Bulletin of the
College of Agriculture. Tokyo. Imperial University Japan 1902. Vol. V, S. 245.
# ‚Jahrbücher für wiss. Bot. B. XIH.
137
gungen sich vielfach kundgebende Erscheinung im Pflanzenleben
ist, dass ihr demnach eine tiefere Bedeutung zukommen muss. Da
nun unsere Versuche nachgewiesen haben. dass diese Alkoholbildung
nicht etwa eine Nebenerscheinung der intramolekularen Atmung ist,
sondern das Wesen derselben bildet, so ist man berechtigt, die Er-
scheinungen der Hefegärung und der intramolekularen Atmung der
höheren Pflanzen auf eine gemeinsame Ursache zurückzuführen.
Nun haben die über die Hefegärung ausgeführten Arbeiten von
Gillay und Aberson !). Chudiakow ?). Iwanowsky ©) u. a mit Sicher-
heit nachgewiesen, dass diese Gärung durchaus nicht an Sauerstoff-
abschluss gebunden ist, dass sie dagegen auch dann vor sich geht,
wenn die Hefezellen möglichst reich mit Sauerstoff versehen sind.
Durch diesen Nachweis wird die Ansicht. dass die chemische Ener-
gie des lebendigen Protoplasmas, je nachdem, ob der freie Sauer-
stoff anwesend ist oder nicht. zur direkten Verbrennung oder zur
Vergärung des in der Zelle vorhandenen Zuckers führt, widerlegt.
Wenn auch bei dem reiehsten Sauerstoffzutritt Gärung und Atmung
auf Kosten des Zuckers gleichzeitig nebeneinander vor sich gehen,
so liegt die Voraussetzung nahe, dass die Gärung eine Vorstufe der
Atmung bildet.
Als Argument gegen eine solche Voraussetzung führt Takahashi
an, dass eine Spaltung des Zuckers in Kohlensäure und Alkohol
dessen Oxydation in der Zelle nicht erleichtern, sondern im Gegen-
teil erschweren müsste, da Zucker bekanntlich leichter als Alkohol
im Organismus oxydiert wird.
Soweit sich dieses Argument auf fertig gebildeten Alkohol be-
zieht, ist es unzweifelhaft riehtig; die Sache kann sich aber ganz
anders verhalten, wenn es sich um den Alkohol im Momente seiner
Bildung handelt. Vergleicht man die Struktur irgend einer gärungs-
fähigen Glykose mit der des Alkohols, so erkennt man sofort, dass
die Spaltung der Glykose in Alkohol und Kohlensäure keine so
einfache wie andere durch hydrolitische Enzyme verursachte Spal-
1) Giltay und Aberson, Jahrb. f. wiss. Bot. B. XXVI, 1894, Ss. 543—586.
?) Chudiakow, Untersuchungen über die alkoholische Gärung. Landwirtschaft-
liche Jahrbücher, B. XXIII, 1894, S. 391 —534.
°) Iwanowsky, Hae.ıbgosania HAE CHUPTOBEIMB 6poxeniems. Carrıerepöyprs
1894 und deutsch in Mélanges biologiques, T. XIII, 509—531. Iwanowsky und
Obrascow, Ueber die Wirkung des Sauerstoffes auf die Gärung verschiedener Hefe-
arten. Centralblatt für Bakteriologie, B. VII, 1901, S. 305—312.
138
tungen sein kann, dass sie aber eine sehr tiefgreifende ist und mit
verschiedenen Umlagerungen der Atomgruppen verbunden ist. Es
ist demnach wohl begreiflieh und annehmbar, dass die betreffenden
Atomgruppen während dieser Umlagerungen viel leichter vom Sauer-
stoffe oxydiert oder für die Bildung neuer Verbindungen verwertet
werden können als fertig gebildeter Alkohol oder auch als intakte
Glykose.
Ich denke mir also den Zusammenhang der intramolekularen
mit der normalen Atmung in der Weise, dass durch Zymasewirkung
der Zusammenhang zwischen den Atomgruppen der Glykosemoleküle
erschüttert wird. indem in denselben bestimmte Umlagerungen der
Atomgruppen, welehe zur Alkohol- und Kohlensäurebildung führen,
eintreten. Bevor aber noch diese Atomgruppen zum Alkohol zusammen-
treffen, werden sie teils durch Sauerstoffwirkung oxydiert, teils zur
Bildung von neuen Baustoffen bei dem Wachstum der Zelle ver-
wertet.
Da nach den Untersuchungen Stoklassas die Zymase in den
Pflanzen- und sogar Tiergeweben ausserordentlich verbreitet zu sein
scheint, so liegt die Annahme nahe, dass sie überall dort, wo sich
Alkohol bei der intramolekularen Atmung bildet. vorauszusetzen
ist und dass sie eben zu dem Zwecke. um die Glykose für die
Atmung und für den Stoffwechsel zugänglicher zu machen, in den
Pflanzen entstanden ist. In den allermeisten Fällen ist die Menge
dieser Zymase nicht gross und ihre Arbeit beschränkt sich auf die
Verursachung soleher Umlagerungen der Atomgruppen in den Gly-
kosemolekülen, welehe sie der Sauerstoffwirkung und dem Stoff-
umsatz zugänglicher macht. So lange also diese Zymasewirkung
nur soviel Zuckermoleküle angreift, dass die in Umlagerung be-
griffenen Atomgruppen derselben sofort dureh Sauerstoffwirkung
oxydiert oder zur Bildung neuer Baustoffe für das Wachstum der
Zellen verwertet werden, erscheint in der Zelle kein Alkohol, er
erscheint aber sofort, sobald dieses Verhältnis zu Gunsten der Zy-
masewirkung verändert wird. Diese Veränderung kann entweder
durch eine verstärkte Zymasewirkung oder durch eine geschwächte
Oxydation der in Umlagerung begriffenen Atomgruppen zustande
kommen; beides führt dazu, dass die betreffenden Atomgruppen
wirklich zum Alkohol zusammentreffen und dass derselbe in dem
atmenden Pflanzenteile zum Vorschein kommt. Ein gesteigerter Effekt
der Zymasewirkung kann entweder in einer grösseren Menge der
139
wirkenden Zymase oder in günstigeren Bedingungen ihrer Wirkung
seinen Grund haben. Verschiedene Pflanzen sind nicht gleich zur
Zymaseproduktion befähigt, darnach regelt sich auch ihre Fähig-
keit zur intramolekularen Atmung. Die Hefe produziert so grosse
Zymasemengen, dass sie reichlich mit Glykose versehen, auch bei
der stärksten normalen Atmung noch Alkohol sehr ausgiebig bildet.
Andere Pflanzen, sogar die stark gärungsfähigen Mucorarten, pro-
duzieren nur dann Alkohol, wenn ihre normale Atmung infolge
eines mehr oder weniger erschwerten Luftzutrittes geschwächt wird,
da die Menge der durch Zymasewirkung in Zersetzung begriffenen
Zuckermoleküle nicht gross genug ist, um bei reichlichem Luft-
zutritt nicht verbrannt werden zu können. Der Partialdruck des
Sauerstoffs, bei welchem sich die intramolekulare Atmung bereits
kund gibt, d. h. bei welchem die zymatische Zuckerspaltung über
die Oxydation der in Umlagerung begriffenen Atomgruppen der
Zuckermoleküle Oberhand nimmt, ist bei verschiedenen Objekten
sehr verschieden, das hängt einerseits von dem Zymase- und Zucker-
gehalt des betreffenden Objektes, anderseits von den sonstigen die
Verwertung der Glykosemoleküle zum Wachstum der Zelle beein-
flussenden Ernährungsverhältnisse derselben ab.
Beachtenswert sind in dieser Hinsicht die Versuche Iwanowsky's !)
über die Hefe. Auch dann wenn man in Berücksichtigung der Kri-
tik Richters?) nur diejenigen von diesen Versuchen, in welchen der
Zucker nicht gänzlich verbraucht wurde. als massgebend anerkennt,
geht aus denselben deutlich hervor, dass das Verhältnis = also
auch das Verhältnis der Gärung zur normalen Atmung ganz be-
deutend von der Zusammensetzung der Lösung abhängt. Trotz der
kritischen Bedenken, welche Richter gegen Iwanowsky geltend
macht, ist es wohl denkbar, dass bei einer gewissen Zusammen-
setzung der Lösung, vorausgesetzt dass die Bedingungen für die
normale Atmung und für das Wachstum der Hefe sehr günstig sind,
die Entwickelung der Hete auch bei Vorhandensein einer geringen
Zuckermenge ohne Gärung vor sich ginge.
!) Iwanowsky |. ce.
?) Andreas Richter, Kritische Bemerkungen zur T'eorie der Gärung, I. Central-
blatt für Bakteriologie, B. VIII, 1902, S. 787 und Observations critiques sur la
theorie de la fermentation, 1I. Centralblatt für Bakter. B. X, 1903, S. 438.
140
Anderseits geht aber Iwanowsky entschieden zu weit, wenn er
die alkoholische Gärung als einen pathologischen Fall der Hefe-
ernährung, welche durch eine anormale Zusammensetzung der Lösung
verursacht wird, betrachtet. Mit dem Begriffe einer pathologischen
Erscheinung verbinden wir ja immer eine gewisse Benachteiligung
des betreffenden Organismus, wogegen in zuckerhaltiger Lösung
gärungserregende Hefe sich ganz vortrefflich und gesund entwickelt.
{ © Ä CO, 3
Für eine Beeinflussung des Verhältnisses also für ein Auf-
79
treten der intramolekularen Atmung neben der normalen infolge
eines starken Zuckergehaltes der Nährlösung bei den höheren Pflan-
zen bieten die oben von uns besprochenen Untersuchungen Po-
lowcow ein treffliches Beispiel.
Es ist längst bekannt, dass die Hefezellen aus der alkoholischen
Gärung Energie für ihr Wachstum schöpfen können. Die von mir
beobachtete Keimung der Lupinensamen in Dextroselösung im luft-
leeren Raume und das von Nahokich in Zuekerlösungen unter Luft-
abschluss beobachtete Wachstum verschiedener Pflanzenteile be-
weisen, dass auch in dieser Hinsicht kein prinzipieller, sondern nur
ein quantitativer Unterschied zwischen der intramolekularen Atmung
der höheren Pflanzen und der alkoholischen Hefegärung besteht.
Dass auch dann, wenn die intramolekulare Atmung bei einem
gewissen Luftzutritt neben der normalen vor sich geht, die von ihr
gelieferte Energie für das Wachstum verwertet wird, beweist eine
bei Gelegenheit einer anderen Arbeit von Dr. Kosinski in meinem
Laboratorium gemachte Beobachtung, dass nämlich sterilisierte Erb-
sensamen. welche in kleinen Kölbehen gänzlich in Zuekerlösung
getaucht gehalten wurden, nicht nur gekeimt, sondern sogar meh-
rere Centimeter lange Wurzeln gebildet haben, wogegen die parallel
in reinem Wasser gehaltenen Samen kaum eine kleine Spur der
Keimung zeigten.
Sowohl die in Wasser als in Zuekerlösungen liegenden Samen
waren dem Sauerstoffzutritte nicht gänzlich entzogen, da die Flüssig-
keit mit Luft in Berührung stand, die normale Atmung konnte also
stattfinden, jedoch nur in sehr beschränktem Masse. Wurde aber
die intramolekulare Atmung durch Ernährung mit Zucker verstärkt.
so reichte die gesamte durch beide Atmungen frei werdende Energie
nicht nur für die Keimung der Samen, sondern auch zu einem
namhaften Wachstum der Wurzeln der Keimpflanzen aus.
141
int
Der Umsatz der Stickstoffverbindungen in der Pflanze beim
Sauerstoffabschluss.
Literaturübersicht. Die Frage, wie sich die Stickstoffver-
bindungen in einer lebendigen Zelle verhalten. wenn dieser letzten
der Sauerstoffzutritt entzogen wird und die Zelle nur intramole-
kular atmen kann, ist noch wenig erforscht und die Versuche,
welehe von einigen Autoren über diese Frage angestellt worden
sind, sehen nicht einwandsfrei aus. Der Hauptmangel aller dieser
Versuche liest darin, dass die Mitwirkung von Mikroorganismen
nieht ausgeschlossen wurde, so dass wir nicht sicher sein können.
in wie weit die beobachteten Zersetzungen der Stickstoffverbin-
dungen der anaëroben Lebenstätigkeit der Versuchspflanze selbst
und in wie weit sie der Mitwirkung der Mıkroorganismen zuzu-
schreiben sind.
Die ersten Untersuchungen über die uns interessirende Frage
verdanken wir meines Wissens Palladin. welcher im Jahre 1888
zwei Arbeiten!) bald nach einander darüber publiziert hat.
Als Objekt dienten ihm 10- bis 14-tägige teils etiolierte, mei-
stens grüne Weizenpflanzen, welche aus der Erde herausgenommen
2 bis 6 Tage in einem sauerstofffreien Raume gehalten und am
Anfange und am Ende des Versuches analysiert wurden., In der
ersten Arbeit wurde nur die Eiweissstickstoffabnahme. in der zwei-
ten aber auch die Asparaginstickstoffzunahme ermittelt. Ausserdem
wurde bei einigen Versuchen sowohl aus den Pflänzehen, welche
im Dunkeln an der Luft, wie aus solehen, welehe in einem sauer-
stofffreien Raume einige Tagen gehalten wurden. Asparagin, Tyro-
sin und Leuein in Kristalform isoliert.
Palladin kommt in diesen seinen Arbeiten zu dem Schlusse,
dass die Eiweisszersetzung nicht nur unter Luftzutritt, sondern auch
ohne Sauerstoff in der Pflanze möglich ist, dass aber das Aspara-
gin, während es an der Luft das einzige stiekstoffhaltige Zerse-
tzungsprodukt derselben bildet, bei dem Eiweissumsatz unter Sauer-
') Über Eiweisszersetzung in den Pflanzen bei Abwesenheit von freiem
Sauerstoff“. Berichte der deutschen botan. Gesellschaft B. VI, S. 205 und 296.
142
stoffabschluss ganz in den Hintergrund tritt, indem es hier nur in
minimaler Menge entsteht, die Hauptprodukte der Zersetzung aber
Tyrosin und Leuein sind.
Gegen die Stichhaltigkeit der Palladinschen Versuche macht
Clausen !) mit Recht den Einwand geltend. dass der kürzeste Ver-
such Palladins 2 Tage dauerte, während er die Lebensfähiskeit
der Pflänzehen nur nach 23-stündigem Verweilen im Wasserstoffe
geprüft hat; es ist also wohl möglich, dass die Pflänzchen am zwei-
ten Versuchstage wenigstens teilweise abgestorben waren und faul-
ten, so dass die konstatierten Eiweisszersetzungserscheinungen we-
nigstens teilweise den Fäulnis- und nicht den Lebenserscheinungen
der Pflinzchen zugeschrieben werden können. Clausen selbst machte
Versuche mit 7-tägigen Lupinenkeimlingen, indem er immer eine
Portion derselben sofort analysiert, eine andere erst dann. nachdem
sie 24 Stunden lang in reinem Wasserstoffgase verweilt haben.
Durch besondere Versuche überzeugt er sich, dass die Pflänzehen
nach 24-stündigem Verweilen im Wasserstoffgase lebensfähig blie-
ben. In zwei Versuchen verwendete er noch eine dritte Portion von
Keimlingen, welche er 24 Stunden an der Luft hielt und erst dann
analysiert hat. Die Versuchsresultate Clausens stimmen insofern mit
den Palladinschen nicht überein, als Clausen zu finden glaubt, dass
auch in Bezug auf Asparaginbildung kein wesentlicher Unterschied
zwischen der Eiweisszersetzung an der Luft und unter Sauerstoft-
abschluss besteht. Seinen ersten Schluss formuliert nämlieh Clau-
sen folgendermassen: „Die Eiweissstoffe des Protoplasmas der
Pflanzenzellen zerfallen, wie es bekannt ist, wenn dieselben sich
mit Sauerstoff in Berührung befinden, in Säureamide und Amido-
säuren. Unsere Versuche haben gezeist, dass ein soleher Zerfall
ebenfalls eintritt, wenn die Pflanzen im sauerstofffreien Raum ver-
weilen“. :
Nun zeigen aber Clausens Zahlen, wie derselbe selbst hervor-
hebt, in Bezug auf das Verhältnis, in welchem Säureamide (Aspa-
ragin) und Amidosäuren bei der Eiweisszersetzung unter Sauerstoff-
abschluss entstehen, so grosse Verschiedenheit untereinander, dass
ein bestimmter Schluss darüber, ob wesentliche Unterschiede in der
Art und Weise der Eiweisszersetzung an der Luft und ohne Sauer-
1) Clausen, „Beiträge zur Kenntnis der Atmung der Gewebe“. Landw. Jahrb.
Band XIX 1890, S. 915.
145
stoff bestehen oder nicht. aus denselben nicht zu ziehen ist. Die
Versuche I und IV stimmen z. B. mit den Palladinschen Resul-
taten überein. die Versuche II und VI widersprechen denselben.
Diese Unterschiede mögen teilweise, wie es Clausen vermutet,
in der Ungleichheit der Temperatur während der verschiedenen
Versuche bedingt werden, es ist aber nicht ausgeschlossen, dass sie
teilweise auch in den individuellen Verschiedenheiten des benutzten
Materials ihren Grund hatten. Der Versuch hat nur 24 Stunden
gedauert. die Eiweisszersetzung während dieser verhältnismässig
kurzen Zeit konnte kein grosser sein. so dass die zufälligen Ver-
schiedenheiten des Ausgangsmaterials nieht ohne Einfluss auf das
Endresultat sein dürften. Anderseits kann man auch bei diesen
Versuchen trotz ihrer kurzen Dauer die Mitwirkung der Mikro-
organismen nicht ausschliessen.
Der Umstand, dass die Keimlinge nach dem Versuche noch
lebensfähig blieben, darf nicht als entscheidend gelten, um so mehr,
als Clausen selbst bemerkt, dass „eine Hemmung der Lebenstä-
tigkeit schon nach der eintägigen Entziehung des Sauerstoffs be-
merkbar ist, so dass sogar die Pflanzen eine Zeitdauer von ca.
3 Tagen bedürfen, um diese zu überwinden“ 1).
Wenn, wie das neulich Poloweow ?) und Nabokich 3) gezeigt
haben, die Untersuchungsresultate der normalen Atmung von ge-
sunden, an der Luft wachsenden Keimpflanzen in hohem Grade
von den sich an denselben ansiedelnden Mikroorganismen beein-
flusst werden, in wie weit schwerer muss diese Beeinflussung bei
allen Versuchen, welche in einem sauerstofffreien Raume vorge-
nommen werden, ins Gewicht fallen, wo die Pflanze durch Sauer-
stoffmangel geschwächt viel leichter der Invasion der Bakterien
erliest.
Aus diesem Grunde sollten sämtliche mit der intramolekularen
Atmung zusammenhängenden physiologischen Prozesse und also auch
die Eiweisszersetzung bei Luftabschluss nur unter den Bedingungen
der vollkommenen Asepsis untersucht werden.
Auch die letzte mir bekannte Arbeit über die uns interessie-
CRC AS 92%
2) Polowcow I. e. S. 14—16,
®) Nabokich, „Über den Einfluss der Sterilisation der Samen auf die Atmung*.
Berichte der deutschen botanischen Gesellschaft B. XXI, S. 279—286.
144
rende Frage, nämlich die Arbeit Ziegenbeins!) genügt dieser For-
derung nieht und liefert überhaupt zu dieser Frage wenig Neues.
Auch Ziegenbein arbeitete mit sechstägigen Keimpflanzen von
Lupinus luteus, auch er hat keine anderen Massregeln für die Aus-
schliessung der störenden Wirkung der Mikroorganismen getroffen,
als die, dass er ebenso wie Clausen die Versuchdauer auf 24 Stun-
den begrenzte.
Die Methode war im wesentlichen dieselbe, wie bei Clausen,
d. h. die sechstägigen Keimpflanzen wurden teils sofort, teils nach
einem 24-stündigen Verweilen im Wasserstoffgase analysiert.
Nur hat Ziesenbein mit grösster Sorgfalt auf den vollständigen
Ausschluss des Sauerstoffes bei seinen Versuchen geachtet. In zwei
Versuchen wurden auch parallele Portionen der Keimlinge in
24 Stunden in der Luft gehalten und analysiert. Bei der Analyse
bestimmte Ziegenbein leider nur den Gesamt- und Eiweissstiek-
stoff, so dass seine Versuche die Frage, ob die Richtung der
Eiweisszersetzung durch Sauerstoffabsehluss verändert wird oder
nicht, gar nicht berühren. Der einzige seiner Schlüsse. welcher ein
grösseres Interesse bieten konnte, dass nämlich der Eiweisszerfall
bei Sauerstoffabwesenheit mit derselben Geschwindigkeit wie bei
Luftzutritt erfolgt, ist nicht hinreichend begründet, da er sich nur
auf zwei Versuche stützt, von denen der eine noch ein ziemlich
deutliches Übergewicht der Eiweisszersetzung in der Luft aufweist.
Aus dieser Übersicht der Arbeiten über die Zersetzung der
Eiweissstoffe in den lebenden Pflanzen bei Luftabschluss sehen wir,
dass der Hauptmangel derselben darin lag, dass die Möglichkeit
der Zersetzungen durch Bakterienwirkung in keiner dieser Arbei-
ten ausgeschlossen wurde.
Da ich nun aus meinen Versuchen über die intramolekulare
Atmung der Lupinensamen ein vollkommen steriles Material zur
Verfügung hatte, so habe ist es dazu benutzt, um zur Lösung der
eben besprochenen Frage einen Beitrag zu liefern.
Eigene Untersuchungen. Methode. Meine Untersuchun-
gen über die Eiweisszersetzung in der lebenden Pflanzenzelle unter
Luftabsehluss differierten von den bisherigen, welche eben bespro-
') Zigenbein: „Untersuchungen über den Stoffwechsel und Atmung keimender
Kartoffelknollen sowie anderer Pflanzen“. Jahrbücher für wissen. Botanik 1893
Band 25, S. 564—572.
145
chen wurden, in drei Punkten: 1. dass das Untersuchungsmaterial
während der ganzen Versuchszeit vollkommen steril blieb, 2. dass
als Ausgangsmaterial nicht Keimlinge, sondern trockene Samen
benutzt wurden, so dass dieselben auch ihren Quellungsprozess
durchgemacht haben, 3. dass die Zeit, während welcher die Unter-
suchungsobjekte ohne Luftzutritt gehalten wurden, eine sehr lange
war, namentlich dass man den ganzen Eiweisszersetzungsprozess,
welchen die Objekte bis zu ihrem Tode durch Erstickung unter
Sauerstoffabschluss selbständig durchzumachen im Stande waren, zur
Beobachtung bekam.
Der Punkt 2 ist insofern von Bedeutung, als bei den früheren
an den Keimpflanzen ausgeführten Versuchen die Zersetzung der
Eiweissstoffe in der Luft eingeleitet und unter Luftabschluss fort-
gesetzt wurde, bei meinen Versuchen dagegen fand auch schon
die Einleitung des Eiweisszerfalls ohne Sauerstoffzutritt statt.
Das Bild des Eiweissumsatzes stellte sich natürlich aus der
Vergleichung der Zusammensetzung des Samenmaterials vor und
nach dem Versuche heraus. Der Gang der Analyse war der-
selbe wie bei meinen Versuchen über Eiweissbildung !), Die zer-
kleinerte Substanz wurde nämlich bei einer Temperatur von 50— 60°
im Wasserbade mit einer abgemessenen Wassermenge (in der Regel
200 oder 250 ce.) 5 bis 6 Stunden lang in einem Kjeldahlschen
Kolben digerirt. die etwa durch Verdampfung verlorene Wasser-
menge auf der Waage ersetzt. die Flüssigkeit abfiltriert und in zwei
abgemessene Portionen für Stiekstoffbestimmungen geteilt. In einer
Portion bestimmte man den Stickstoff der gelösten Eiweissstoffe
durch Fällung mit Ca (OH), und in dem Filtrate den gesamten
Nichteiweissstickstoff.
Eine zweite Portion wurde mit Schwefelsäure angesäuert. mit
Phosphorwolframsäure gefällt, der Niederschlag nach etwa 16 Stun-
den abfiltriert, mit 21/,°/, Schwefelsäure ausgewaschen, samt dem
Filter in einen Kjeldahlschen Kolben von 500 ee. Inhalt gebracht, in
Wasser aufgeschlemmt und mit MgO zwecks der Bestimmung des
fertigen Ammoniaks einer Destillation unterworfen. Der nach die-
ser Destillation in dem Kolben zurückgebliebene Rückstand wurde
mit Schwefelsäure stark angesäuert, durch Abdampfen eingeengt,
') Godlewski, „Zur Kenntnis der Eiweissbildung in den Pflanzen“. Bulletin
international de l’Académie des Sciences de Cracovie 1903, S. 313.
146
mit konzentrierter Schwefelsäure unter Zusatz eines Tropfens Queck-
silber verbrannt und darin der Stiekstoff bestimmt.
Diese auf die ganze Menge der Lösung umgerechnete Stick-
stoffmenge, vermindert um die Menge des Eiweissstickstoffs der Lö-
sung (bestimmt in der ersten Portion) gab die Menge des Stick-
stoffs der Peptone und organischen Basen an.
Das von Schwefelsäure saure Filtrat wurde zwecks Inver-
sion des Asparagins drei Stunden lang in einem Erlenmayerschen
Kolben mit Rückflusskühler gekocht, mit Natronlauge annähernd
neutralisiert und das aus Asparagin abgespaltene Ammoniak mit
MgO abdestilliert. Dureh Verdoppelung des so gefundenen Ammo-
niakstickstoffs erhielt man die Menge des Aminosäureamidenstick-
stoffs (Asparagin).
Der Rückstand von dieser Destillation wurde wieder mit Schwe-
felsäure stark angesäuert, eingeengt, mit konzentrierter Schwefel-
säure unter Zusatz eines Tropfens Quecksilber verbrannt und der
Stickstoff darin bestimmt. Diese Stiekstoffmenge um die Hälfte des
Asparaginstickstoffs vermindert, entsprach dem Stiekstoff der Amino-
säuren und anderen nicht proteinartigen und durch Phosphorwolf-
ramsäure nicht fällbaren Stickstoffverbindungen.
Von einer besonderen Bestimmung des mit N,O, abspaltbaren
Aminosäurestiekstoff habe ich Abstand genommen, da die zucker-
haltigen Lösungen bei dieser Behandlung zu sehr schäumten.
Der unlüshiche Rückstand der Samen wurde samt dem restie-
renden Teil des Auszuges verbrannt und Stickstoff darin bestimmt.
Nachdem man von der gefundenen Menge desselben diejenige,
welehe auf den dem unlössliehen Rückstande anhaftenden Teil des
Auszuges entfiel, abzog, erhielt man den Stickstoff der unlösslichen
Eiweissstoffe der Samen.
Bei diesem eben geschilderten Analysengange mussten zwei
kleine Korrekturen an den erhaltenen Zahlen angebracht werden.
Blinde Bestimmungen zeigten, dass 10 ec. Ca (OH),, welche jedesmal
für die Eiweissbestimmung benutzt wurden, mit dem Filter allein
verbrannt mit Natronlauge ein Destillat gaben, welches 0:37 ce
1/9 Normalsäure neutralisierte. Bei der Bestimmung der lösslichen
Eiweissstoffe hat man also immer von der Menge der durch das
entsprechende Destillat neutralisierten !/,, Normalsäure jedesmal
0:37 cc in Abzug gebracht.
Auch zeigte mir eine Verbrennung eines Filters mit 10 ce der
147
für die Fällung benutzten Phosphorwolframsäurelösung, dass das be-
treffende Destillat mit Natronlauge 09 ce !/,, Normalsäure neutra-
lisiert. Ich habe deshalb für jede Fällung genau 10 ce. dieser
Phosphorwolframsäurelösung gebraucht und bei der Verbrennung des
Filtrates bei der Bestimmung des Stickstoffs der Aminosäuren und
sonstigen Verbindungen wieder 0'9 ee von der Menge des durch
das Destillat neutralisierten Menge ‘/,, Normalsäure abgezogen.
Da die Lupinensamen am Ende des Versuches immer bereits lange
tot waren so war a priori zu erwarten, dass ihre löslichen Ver-
bindungen zum grössten Teil in die umgebende Zuckerlösung dif-
fundiert sind und dass sie also dort zu suchen waren. Um sämt-
liche in der Lösung und in den Samen sich befindende Stickstoff-
verbindungen zu bestimmen, konnte man einen doppelten Weg
einschlagen: entweder die Samen zerreiben und sie samt der ge-
samten Lösung auf die eben geschilderte Weise digerieren und
analysieren, oder aber die Lösung und die Samen getrennt der
Analyse unterwerfen.
Da ein Teil der Lösung bei jedem Versuche für die Bestim-
mung des Zuckers verwendet wurde, so war damit der erste Weg
ausgeschlossen und man musste sich zu einer getrennten Analyse
der Lösung und der Samen wenden.
Für die Bestimmung der Stickstoffverbindungen in der Lösung,
in welcher die Samen während des Versuches verweilten, verwen-
dete man denjenigen Anteil desselben, von welchem der Alkohol
abdestilliert wurde’). Der Rückstand von der Destillation, zu wel-
cher man 100 ee der ursprünglichen Lösung (also */; der Gesamt-
lösung) benutzte, wurde wieder auf 100 ce aufgefüllt und, wie
oben beschrieben, portionsweise für die Analyse verwendet. Die
Samen selbst wurden im Exsicator über Schwefelsäure getrocknet,
nach dem Abwiegen und nach leichtem Anfeuchten zerrieben, auf die
beschriebene Weise mit Wasser digeriert und besonders analysiert.
Ergebnisse.
Analyse des Ausgangsmaterials:
1:6809 gr Lupinensamenmehl gaben 01058 gr N, also 6300.
2:0778 gr Lupinensamenmehl mit 250 ce Wasser digeriert und
auf verschiedene Stiekstoffverbindungen untersucht, ergab folgendes:
1) Bei einem Versuche überzeugte ich mich durch eine besondere Prüfung,
dass das Destillat kein Ammoniak enthielt.
Bulletin III. 3
148
Stickstoff der ungelösten Eiweiss-
stoffe
stoffe
nischen Basen . is
Stickstoff der Aminosäureamide
Stiekstoff der Aminosäuren und
. 0:00410 ,
anderen Verbindungen .
TABELLE V.
000440 ,
vil
”
ul
N
MT 0:08898’ gr 8alsor 4277,
Stickstoif der gelösten Eiweiss-
AUTO A0: 02BI ES
Stickstoff der Peptone und orga-
. 0:00818 „
1257 „
| 55330/,
0:393,
0211,
0197 „
6:335%/,
Analyse des Materials aus dem Versuche II mit 19 Samen —
2.4533 gr in 2%, Traubenzuckerlösung:
TABELLE VI
In °/, des ur-
In der In den 2 sprünglichen
Lösun Samen RAR A Samen-
g ame ame
materials |
Stickstoff der ungelösten Eiweiss- |
stoffe . — 0:08113 | 0‘08113 | 3:327
Stickstoff der gelösten Eiweiss- | |»
stoffe . 0:00720 0:00736 | 0 01456 | 0'597
Stickstoff des fertigen Ammo- |
niaks . | 0:00409 _ 0:00409 | 0:168
Stickstoff der Aminosäureamide | 000692 | 0:00280 | 0:00972 | 0:399
Stickstoff der Aminosäuren org.
Basen etc. . . | 0:04758 | 0:00248 | 0:05066 | 2:053
0:06579 | 0:09377 | 0:15956 | 6544
Analyse des Materials aus dem Versuche III 25 Samen = 3:407 gr
in 3%, Fruchtzuckerlüsung:
TABELLE VII.
149
| In °/, des ur-
In der | In den sprünglichen
| Lösung Samen | Samen-
materials
Stickstoff derungelösten Eiweiss- | | |
stoffe . | — 013835 | 013835 | a
Stickstoff der gelösten Eiweiss- | | | ‚4.373
stoffe . Li 000475 | 000592 | 001067 | 0313)
Stickstoff der Peptone und organ. | |
Basen 0:01605 | 0:00164 | 0:01769 | 0:519
Stickstoff des fertigen Ammo- | | |
niaks . 0 00441 — 000441 | 0132
Stickstoff der Aminosäureamide | 0:00924 | 0:00450 | 001347 | 0:395
Stickstoff der Aminosäuren und | | |
anderen Verbindungen . . | 004956 | 0:00279 | 0:05235 | 1536
| 008401 | 0:15320 | 0:23721 | 6955
Analyse des Materials aus dem III Versuche 25 Samen = 3405 gr
in 3°/, Rohrzuckerlüsung:
TABELLE VIII
| In der In den | ‘lo FE Dee
| Lösung Samen Zusammen ee
| st SEN | materials
Stickstoff der ungelösten Eiweiss- |
stoffe . — 0:11890 | 0:11890 | 3:492
Stickstoff der gelösten Eiweiss- | l4.193
stoffe . : | 0:00483 | 001904 | 0:02387 | 0701
Stickstoft der Peptone und organ. | |
Basen. 001435 | 000235 | 0:01670 | 0 490
Stickstoff des fertigen Ammo- |
niaks . | 0:00420 — | 000420 | 0123
Stickstoff der Aminosäureamide | 0:00924 | 0:00392 | 0:01316 | 0 386
Stickstoff der Aminosäuren und | |
anderen Verbindungen . | _0:05134 | 000294 | 0:05418 [.1:591
| 0:08386 | 014715 | 023101 | 6783
3%
150
Aus den Zahlen dieser Analysen sehen wir, dass auch unter
Luftabschluss. also bei der intramolekularen Atmung die Eiweiss-
stoffe eine weitgehende Zersetzung erleiden, dass aber diese Zer-
setzung von der, welehe an der Luft bei normaler Atmung ver-
läuft, sehr bedeutend abweicht Asparagin, welches das Hauptpro-
dukt der Zersetzung der Eiweissstoffe bei normaler Atmung bildet,
tritt hier ganz in den Hintergrund, dagegen besteht die überwie-
gende Menge der Eiweisszersetzungsprodukte bei der intramoleku-
laren Atmung aus Aminosäuren. Ammoniak ist auch hier in mini-
maler Menge zu finden. Nach aussen entweicht während der intra-
molekularen Atmung weder Ammoniak noch freier Stickstoff, da
kein Stiekstoffverlust während der ganzen Versuchszeit zu konsta-
tieren war. In allen drei Analysen hat man im Gegenteil etwas
mehr Stickstoff gefunden, als sich für das ursprüngliche Samen-
material aus der Analyse des Samenmehls berechnete. Dieses Plus
betrug 3'3°/, für den Versuch II in Traubenzuckerlösung, 98°),
und 88°/, für den Versuch III in Frucht- und Rohrzuckerlösung.
Dieses Resultat war etwas befremdend und bedarf einer Auf-
klärung. Man konnte zunächst an eine Verunreinigung der benutzten
Zuckerarten mit Stiekstoffsubstanzen denken.
Der grösste angebliche Überschuss an Stickstoff ergab sich in
in dem Versuche III im Apparate mit Fruchtzuckerlüsung.
Der Fruchtzucker, welcher zu dem Versuch diente, hatte eine
Sirupform und war von Merk bezogen. Es war angezeigt, ihn auf
etwaige Verunreinigung mit Stickstoffsubstanzen zu prüfen.
644 gr dieses Sirups, welche 402 gr Fruchtzucker enthielten
mit Schwefelsäure verbrannt, gaben 0-56 mgr Stickstoff, woraus sich
für 3:08 gr Zucker, welche in der Lösung des Apparates enthalten
waren. 043 mgr Stiekstoff berechnen. Diese Verunreinigung war
also ohne a Bedeutung.
Auf analytische Fehler konnte der angebliche he des
gefundenen Stiekstoffs nicht bezogen werden, dazu war er zu gross.
Da der Gesamtstiekstoff der Lösungen immer in zwei Portionen
derselben aus der Summierung der Einzelbestimmungen ermittelt
wurde (mit einer einzigen Ausnahme, wo eine Bestimmung durch
Zufall verloren ging) und die grösste beobachtete Differenz zwi-
schen beiden Bestimmungen 1’96 mgr betrug, so ist der Fehler in
der Bestimmung des Gesamtstickstoffs im schlimmsten Falle auf
4 bis 5 mgr anzuschlagen.
151
Der angeblich gefundene Überschuss betrug aber 53 mgr
(Apparat mit Traubenzuckerlösung), 224 mgr (Apparat mit Frucht-
zucker) und 15:3 mgr (Apparat mit Rohrzucker). Die beiden letzten
Zahlen übersteigen um ein Bedeutendes die möglichen Fehlerquellen.
An eine tatsächliehe Zunahme des gebundenen Stickstoffs in dem
analysierten Versuchsmaterial ist selbstverständlich nicht zu denken,
da ja dasselbe mit keiner Stickstoffquelle, nicht einmal mit dem
freien Luftstickstoff während der Dauer des Versuches in Berüh-
rung kam, folglieh kann das gefundene Plus in dem analysierten
Versuchsmateriale im Verhältnisse zu der Stickstoffmenge, welche
sich für dieses Material aus der Analyse der ursprünglichen Samen
berechnete, nur in einer gewissen Ungleichheit des Samenmaterials
selbst gesucht werden. Bei den Lupinensamen ist eine solche Un-
gleiehheit schon a priori aus diesem Grunde wahrscheinlich, weil
die Testa sehr diek ist und einen bedeutenden Prozentsatz des ganzen
Samengewichtes ausmacht. Die Testa ist aber an Stiekstoffbestand-
teilen sehr arm, das entschälte Samenkorn dagegen sehr reich.
Es ist demnach einleuchtend, dass je nach dem Gewichtsver-
hältnisse des Samenkorns zu seiner ganzen Testa, der ganze Samen
bald einen grösseren, bald einen kleineren Stickstoffgehalt aufwei-
sen muss. A priori ist zu erwarten, dass bei kleineren Samen die
Testa einen bedeutenderen Bruchteil ihres Gewichtes bildet als bei
den grösseren und dass infolgedessen die grössten Samen auch
die stickstoffreichsten sein müssen.
Dementsprechend fand ich, dass 10 Samen. welche 1'355 gr
wogen, 0'0869 gr enthielten, also 6°41°/, Stickstoff, 10 andere, deren
Gewieht nur 11235 gr betrug, enthielten 00647 gr, also nur
5:760/, Stickstoff.
Für die Versuche wurden die grössten Samen ausgesucht, es
ist also erklärbar, dass sie an Stiekstoff etwas reicher waren als die
analysierte Durchschnittsprobe.
Da also anzunehmen ist, dass die für die Versuche benutzten
Samen nicht überall den gleichen und der analysierten Durch-
schnitsprobe entsprechenden Stiekstoffgehalt hatten. so werden wir
die beste Übersicht über die erlangten Resultate bekommen, wenn
wir die oben zusammengestellten Zahlen auf das Prozent des in jedem
Versuche gefundenen Gesamtstickstoffs umrechnen. Die so berechne-
ten Zahlen sind in der folgenden Tabelle zusammengestellt.
152
TABELLE IX.
Pro 100 des Gesamtsickstoffs wurde gefunden:
| A
| Versuchsmaterial aus dem
| Ursprüng-| Apparate
| liche 5 ; F
| Sen mit mit mit
| Trauben- | Frucht- Rohr-
zucker ! zucker | zucker
an rs i [| u nn
Stickstoff der Eiweissstoffe . . .| 8735 | 59:96 62:87 | 61:85
| |
e des, Ammoniaks .. .... 11340;00 212. 32:5722) 129022 Zi
|| |
5 der Amidosäureamide . | 334 | 610 5:68 5:69
= der Peptone und organ. |
Basen 6:20 7) | | 746 | 723
Int 2 |
& der Aminosäuren und I 37
sonstigen Verbindungen 311 22:09 2346
Aus dieser Tabelle ist zunächst zu entnehmen, dass in allen
drei Versuchen ungefähr 30°/, der in den Samen vorhandenen
Eiweissstoffe einer Zersetzung bei der intramolekularen Atmung
anheimgefallen sind. Genau berechnet sich diese Menge für den
Versuch in Traubenzuckerlösung auf 31'35°/,, für den Versuch in
Fruchtzuckerlösung auf 28:03°/, und endlich für den Versuch in Rohr-
zuckerlüsung auf 29:24°/,. Dürfte man diesen ganz geringen Diffe-
renzen irgend ein Gewicht beilegen, so liesse sich schliessen, dass
die stärkste Eiweisszersetzung in Lupinensamen in denjenigen Zu-
ekerlösungen vonstatten ging, in welchen auch die intramolekulare
Atmung dieser Samen am intensivsten verlief. Indessen sind diese
Differenzen zu klein, um einen solehen Schluss zu gestatten, viel
eher dürfte der Schlass berechtigt sein, dass die Intensität der
durch die Lupinensamen entwickelten alkoholischen Gärung. wenn
überhaupt, so nur in einem sehr geringen Grade die Grösse ihrer
Eiweisszersetzung beeinflusst.
Was nun die quantitativen Verhältnisse betrifft, in welchen
unter Sauerstoffabschluss verschiedene Produkte der Eiweisszerse-
tzung in den Lupinensamen entstehen, so will ich zur Veranschau-
lichung der erlangten Resultate noch eine Tabelle zusammenstellen,
in welcher die Stiekstoffmengen einzelner Zersetzungsprodukte in
153
Prozenten des Gesamtstickstofts der zersetzten Eiweissstoffe angegeben
sind. Bei der Berechnung der Zahlen dieser Tabelle wurde voraus-
gesetzt, dass die nichtproteinartigen Stickstoffverbindungen der Lu-
pinensamen keine Änderung während des Versuches erfahren haben.
Man hat also bei diesen Berechnungen von den Mengen einzelner
Stickstoffformen, welche man im Versuchsmateriale fand, die Men-
gen der entsprechenden Stickstoffformen in den ursprünglichen
Samen abgezogen und erst diese Differenzen als durch Eiweisszer-
setzung gebildet betrachtet und in die Tabelle aufgenommen.
Wenn wir also z. B. pro 100 des Gesamtstickstoffs im Versuchs-
materiale aus Rohrzuekerlösung 5690), und in den ursprünglichen
Samen 3:34°/, in der Form von Asparagin fanden, so betrachteten
wir nur 5:69— 3:34 — 2:350/, als Stickstoff dieses Asparagins, wel-
ches durch Eiweisszersetzung gebildet wurde. Diese 2:35°/, Aspa-
raginstickstoff stammte aber aus 25:540/, der zersetzten Eiweiss-
stoffe, folglich sind pro 100 der zersetzten Eiweissstoffe nur 92°,
in die Asparaginform übergegangen.
Auf diese Weise wurden folgende Zahlen berechnet:
TABELLE X.
Aus 100 Stickstoffteilen der zersetzten Eiweissstofle entstanden:
| Versuchs- Versuchs- | Versuchs-
samen samen | samen
in Trauben- | in Frucht- in Rohr-
zuckerlösung | zuckerlösung | zuckerlösung
WERMEHTTFOTD SD. +. IMMER HG Fi LA r CN Ro Far
|
Stickstoff des fertigen Ammoniaks 9:50 7:76 7:09
2 der Aminosäureamide . . | 10:01 9:56 9:20
5 der Peptone und organ.
Basen 5:15 4:04
81:59
. der Aminosäuren u. sons- | |
tigen Verbindungen | 77:54 79:68
Die Zahlen dieser Tabelle zeigen noch viel deutlicher als die-
jenigen der Tabellen VI, VII, VIII und IX den bedeutenden
Unterschied, weleher in Bezug auf die Produkte der Eiweisszer-
setzung in der Pflanzenzelle besteht je nach dem dieselbe dem
Luftzutritt ausgesetzt oder ihm entzogen ist. Während im ersten
154
Falle, wie aus zahlreichen Untersuchungen längst bekannt ist. das
Asparagin das Hauptprodukt der Zersetzung bildet, so dass der
Stickstoff desselben etwa 60—80°/, des Gesamtstickstoffs der zer-
setzten Eiweissstoffe ausmacht, tritt diese Verbindung im letzten
Falle nur ganz spärlich unter den Eiweisszersetzungsprodukten auf.
In der Tat sehen wir aus der Tabelle X, dass kaum 9 bis 100/,
Stickstoff der zersetzten Eiweissstoffe die Form von Asparagin an-
nimmt. Auch die organischen Basen sind nur in ganz geringen
Quantitäten unter den Zersetzungsprodukten der Eiweissstoffe bei
Sauerstoftausschluss vorhanden. Dagegen bestehen die Hauptpro-
dukte dieser Eiweisszersetzung aus Aminosäuren und vielleicht noch
anderen nicht näher bestimmten Verbindungen. Etwa 77 bis 800/,
Stickstoff der unter Luftabschluss in Lupinensamen zersetzten Ei-
weissstoffe wird in dieser Form vorgefunden.
Man könnte gegen die Stichhaltigkeit unserer Resultate viel-
leicht einwenden wollen, dass ihnen Analysen eines bereits durch
Erstickung abgestorbenen Materials zu Grunde liegen, dass also in
solehen Analysen auch gewisse möglicherweise stattfindende post-
mortale Änderungen der Stickstoffverbindungen mit in Kauf ge-
nommen werden mussten. Wenn auch ein solcher Einwand eine
gewisse Berechtigung zu haben scheint, so ist doch zu bemerken,
dass irgend eine wesentliche Beeinflussung der erlangten Resultate
seitens soleher postmortalen Änderungen höchst unwahrscheinlich
ist. An Fäulnis ist ja selbstverständlich wegen des vollkommenen
Sterilbleibens des Versuchsmaterials hier nicht zu denken. man
könnte also nur gewisse rein chemische, infolge der Aufeinander-
wirkung verschiedener Produkte der intramolekularen Atmung und
der Eiweisszersetzung sich abspielende Prozesse voraussetzen !).
Nun ist aber kaum anzunehmen, dass derartige Prozesse irgend
etwas Wesentliches in dem endgültigen Versuchsresultate abzuän-
dern vermöchten. Wollte man z. B. annehmen, dass das Asparagin
deshalb so spärlich gefunden wurde, weil es postmortal durch etwa
vorhandene organische Samen invertiert wurde, so ist darauf zu
erwidern, dass man dann eine entsprechend grössere Ammoniak-
') Dass ich die Analyse des Versuchsmaterials erst nach dem ganzen Auf-
hören der Gasausscheidung, also nach dem Tode des Samens unternommen habe,
das hatte seinen Grund darin, dass ich die ganze Eiweisszersetzung, zu welcher das
benutzte Material unter Luftabschluss fähig war, zum Ausdruck bringen wollte.
155
menge in dem Versuchsmateriale finden müsste. Nun hat man
aber in diesem Materiale durchaus nicht mehr Ammoniak gefun-
den, als man gewönlich dann findet, wenn die Eiweisszersetzung
in der Luft verläuft und mit der Bildung von grossen Asparagin-
mengen verbunden ist. Wollte man sogar behaupten. dass das
ganze im Versuchsmateriale gefundene Ammoniak aus der post-
mortalen Inversion des Asparagins stamme, (was kaum anzunehmen
ist), so würde auch damit in unseren Resultaten, dass nämlich die
Aminosäuren das Hauptprodukt der Eiweisszersetzung während der
intramolekularen Atmung bildet und Asparagin nur spärlich dabei
entsteht, nichts Wesentliches geändert.
Für die Gesetzmässigkeit und Richtigkeit unserer Resultate bie-
tet ganz besonders die grosse Übereinstimmung der bei allen drei
Versuchen gewonnenen Zahlen eine hinreichende Garantie.
Wir sehen nämlich aus der Tabelle X, dass die Verhältnisse,
in welchen einzelne Formen der Eiweisszersetzunsprodukte unter-
einander stehen, in allen drei Versuchen dieselben sind. Auch das
Prozent der Eiweissstoffe, welehe der Zersetzung anheimfielen, ist
überall fast gleich.
Sollten gewisse Nebenumstände, wie postmortale Zersetzungen
bei der Erlangung unserer Resultate mitgewirkt haben, so hätte schwer-
lich eine so grosse Übereinstimmung derselben erzielt werden können.
Ich finde mich verpflichtet deutlich zu betonen, dass meine Re-
sultate mit den Schlüssen, welche Palladin aus der zweiten seiner
oben besprochenen Arbeiten zog, sich eigentlich fast vollkommen
decken.
Obgleich also die Versuche Palladins in methodischer Hinsicht,
wie wir gesehen haben. durchaus nicht einwandsfrei waren und na-
mentlich wegen der Möglichkeit einer Mitwirkung der Fäulnis we-
nig stichhaltig zu sein schienen, so sind doch die Sehlüsse, welche
Palladin aus ihnen gezogen hat!), im allgemeinen richtig. Palladin
war also der erste, weleher erkannt hat, dass der Stickstoffumsatz
bei der Zersetzung der Eiweissstoffe in der Pflanze unter Sauer-
stoffabschluss anders als bei Luftzutritt verläuft.
') Unrichtig ist jedenfalls der Schluss Palladins, dass bei der Eiweisszerse-
tzung in Gegenwart des atmospherischen Sauerstoffs beim Weizen das Asparagin
fast das einzige stickstofthaltige Produkt der Eiweisszersetzung ist. In der Tat
tritt nur etwa 50—60°%, des Gesamtstickstoffs der zersetzten Eiweissstoffe beim
Weizen in der Form von Asparagin auf.
156
Wenn wir nun die Frage aufwerfen, wie dieser Unterschied in
der Riehtung der Eiweisszersetzung bei und ohne Sauerstoffzutritt
zu erklären ist, so scheint mir der Schlüssel zur Lüsung dieser
Frage durch die Schulzesche Auffassung der Asparaginbildung in
der Pflanze gegeben zu sein. Bekanntlich nimmt Schulze an, dass
das Asparagin, wenn überhaupt, so nur in ganz kleiner Quantität,
als ein unmittelbares Produkt der Eiweisszersetzung sich in der
Pflanze bildet und die grossen Mengen Asparagin, welche man so
oft, namentlich in den Keimpflanzen der Leguminosen begegnet,
nicht als unmittelbare Zersetzungsprodukte der Eiweissstoffe, son-
dern als Vorstufen ihrer Regeneration zu betrachten sind.
Dieser Auffassung nach wird also wenigstens die Hauptmenge
des Asparagins erst synthetisch aus den Zersetzungsprodukten der
Eiweissstoffe gebildet. Die Eiweisszersetzung selbst beruht nach
Schulze in der Pilanzenzelle ganz änlich wie im Verdauungskanale
der Tiere auf der spaltenden hydrolitischen Wirkung gewisser
proteolitischen Enzyme. Die Existenz solcher proteolytischen Enzyme
in den keimenden Samen ist auch experimentell nachgewiesen wor-
den. Auch die Produkte dieser Eiweiss-hydrolisierenden Enzym-
wirkung sind in der Pflanzenzelle dieselben. wie sie für tryptische
Verdauung nachgewiesen wurden: es sind also vor allem Amino-
säuren und Hexonbasen.
Das Asparagin entsteht erst nachträglich aus denselben synthe-
tisch als erste Stufe der Eiweissregeneration.
Wenn wir nun unsere Versuchsresultate auf Grund dieser
Schulzesehen Anschauung deuten wollen. so müssen wir annehmen.
dass bei den höheren Pflanzen nur die eigentlichen enzymatischen
Zersetzungserscheinungen der Eiweissstoffe unter Luftabschluss zu-
stande kommen können, dass dagegen für die synthetischen Pro-
zesse der Eiweissregeneration, also auch für Asparaginbildung auf
Kosten anderer Eiweisszersetzungsprodukte der Luftzutritt, also
die Mitwirkung der normalen Atmung unumgänglich notwendig ist.
Dementsprechend fanden wir in den unter Luftabschluss in-
tramolekular atmenden Lupinensamen nur eine ganz geringe, aus
der enzymatischen Eiweissspaltung stammende Asparaginmenge
neben sehr bedeutenden Mengen von Aminosäuren. Ein ähnliches
Verhalten fand Frau Balicka!) in den allerersten Keimungsstadien
1) Balicka: „Recherches sur la décomposition et la régénération des corps
157
der Lupinensamen an der Luft. Während aber dieser Spaltungs-
prozess an der Luft bald durch einen Regenerationsprozess, bei
welchem Asparagin auf Kosten der primären Spaltungsprodukte
sich reichlich bildet, gefolgt und begleitet wird, bleibt dieser letzte
Prozess bei Luftabschluss gänzlich aus.
Ist diese eben entwickelte Anschauung auf das Verhalten des
Eiweissumsatzes bei normaler und bei intramolekularer Atmung
der Pflanzenteile richtig, so haben wir ein Mittel in der Hand, um
den Dissimilationsprozess der Eiweissstoffe in der Pflanzenzelle ge-
trennt von den Prozessen, welche sich bei ihrer Synthese abspielen,
zur Beobachtung zu bringen. Aus diesem Grunde verdient der
Eiweissumsatz in den Pflanzenteilen, denen der Sauerstoffzutritt ent-
zogen wird, einer grösseren Aufmerksamkeit seitens der Physiolo-
gen, als sie ihm bis jetzt geschenkt worden ist.
Zum Schluss mögen noch die wichtigsten Ergebnisse dieser
kleinen Arbeit kurz zusammengestellt werden.
1. Die Lupinensamen in reines Wasser unter Sauerstoffabschluss
gebracht entwickeln nur eine sehr schwache intramolekulare Atmung,
dagegen wird diese Atmung ziemlich stark. wenn den Samen eine
geeignete Zuckerart geboten wird. Diese intramolekulare Atmung
dauert 6 bis 8 Wochen.
2. Die intramolekulare Atmung der Lupinensamen in Zucker-
lösungen beruht auf der alkoholischen Gärung.
3. Traubenzucker wird von den Lupinensamen viel leichter als
Fruchtzucker vergoren, Rohrzucker wird von ihnen invertiert und
erst dann vergoren, er ist deshalb leichter als Fruchtzucker, aber
schwerer als Traubenzucker den Lupinensamen zugänglich.
4. Die intramolekulare Atmung. welche sich in den Lupinen-
samen auf Kosten der ihnen dargebotenen Zuckerarten entwickelt,
erleichtert die Hydrolisierung der Reservekohlehydrate der Lupi-
nensamen und ihre Verwendung zur intramolekularen Atmung. so
dass die Lupinensamen, welehe in Zuckerlüsungen verweilen, mehr
von ihren eigenen Kohlehydraten vergären, als wenn sie in rei-
nem Wasser liegen.
5. In Fruchtzuckerlösung und weniger leicht auch in Rohr-
zuckerlüsung vermögen Lupinensamen auch ohne Sauerstoffzutritt
albuminoides dans les plantes. Bulletin international de l’Académie des Sciences
de Cracovie““ 1903, S. 19.
155
teilweise zu keimen. Die Wurzelchen der so gekeimten Samen er-
reichen eine Länge von 3 bis 6 mm, worauf sie langsam ab-
sterben.
6. Während der intramolekularen Atmung der Lupinensamen
in Zuekerlösungen erliegt aueh ein bedeutender Teil ihrer Eiweiss-
stoffe tiefgreifenden Zersetzunven.
7. Bis die Lupinensamen in sauerstofffreien Zuekerlösungen aus
Mangel an Sauerstoff durch Erstickung absterben (was sich durch
das Aufhören der Kohlensäurebildung kund gibt). werden ungefähr
30°/, (28 - 31°/,) ihrer Eiweissstoffe zersetzt.
8. Der Stickstoff der zersetzten Eiweissstoffe (über 750/,) tritt
ganz vorwiegend in der Form von Aminosäuren auf. Asparagin
tritt dabei in ganz zurücktretender Menge auf, ihr Stickstoff macht
kaum 9 bis 10°, des Gesamtstickstofts der zersetzten Eiweiss-
stoffe aus.
Auch die organischen Basen werden nicht reichlicher als Aspa-
ragin gebildet. Dieses Resultat stimmt mit demjenigen überein,
welches Palladin für junge Weizenpflanzen erhalten hat.
9. Das Resultat 8 mit der Schulzeschen Theorie der Aspara-
ginbildung in der Pflanze in Zusammenhang gebracht. lässt schlies-
sen, dass ohne Sauerstoffzutritt nur Dissimilationsprozesse der
Eiweissstoffe, nicht aber eine synthetische Asparaginbildung als
Anfang der Eiweissregeneration bei den höheren Pflanzen mög-
lich sind.
10. Der Eiweissumsatz ohne Sauerstoffzutritt verdient bei den
höheren Pflanzen eben aus diesem Grunde näher erforscht zu
werden, weil bei ihm Dissimilation getrennt von den syntetischen
Prozessen zum Vorschein zu kommen scheint.
14. MM. E. BANDROWSKI m. c. et AL. PROKOPECZKO. O dziataniu benzolu
na azoksybenzol w obecnosci chlorku glinowego. (Über die Einwir-
kung von Benzol auf Azoxybenzol in Gegenwart von Alumi-
niumchlorid). (De l'action du benzol sur l'azoxybenzol en présence du
chlorure d’aluminium).
Die Untersuchung wurde in der Hoffnung unternommen, dass
die Reaktion zwischen Azoxyvbenzol und Benzol unter der Ein-
wirkung von Aluminiumchlorid gemäss der Gleichung:
159
(CH) N,O + 20,H, = (C,H,), No (C5H,), + H,O
verlaufen wird. Somit konnte als Reaktionsprodukt das bis nun
unbekannte Tetraphenylhydrazin erhalten und die Richtigkeit der
bis nun angenommenen Struktur der Azoxygruppe dargetan werden.
Die Ergebnisse der Untersuchung gaben jedoch auf diese Fragen
keine Antwort, da obige Reaktion nicht bewirkt werden konnte;
weder unter Einwirkung von Zinkehlorid noch anderer neutraler
Kondensationsmittel konnte Azoxybenzol in die Reaktion einbe-
zogen werden; nur das Aluminiumchlorid verursacht eine energische
Umwandlung, welche jedoch in einer ganz anderen Richtung verläuft.
Zu einer Lösung von je 2 gr. Azoxybenzol in 10 gr. Benzol
werden 7 gr. von gut gepulvertem Aluminiumchlorid hinzugegeben
Die Lösung wird dunkelrot und erwärmt sich stark, so dass die-
selbe gekühlt werden musste; nach vollzogener Einwirkung, lässt
man das offene Kölbehen einige Stunden an der Luft. schüttet dann
Wasser hinein und bläst das Benzol in einem Dampfstrome ab. Der
Rückstand wird einige Male mit Wasser ausgekocht, filtriert, ge-
trocknet und in einem Extraktor mit Ligroin ausgelaugt; nach ein-
stündigem Extrahieren laufen die Laugen fast farblos ab; weiteres
Laugen, das einige Stunden in Anspruch nimmt, wird in einem
zweiten Extraktor vorgenommen. In der Extraktionshülse bleibt
zuletzt eine schwarzbraune Masse, der durch Benzol ein schwarz-
brauner amorpher Körper entzogen werden konnte.
In den ersten Laugen setzt sich nach dem Erkalten reichlich
ein gelber kristallinischer Körper ab. Derselbe wurde abfiltriert und
einige Male aus Weingeist umkristallisiert, wobei kleine Mengen
eines in Weingeist fast vollständig unlöslichen Körpers abgeschieden
werden. Der umkristallisierte Körper stellt gelbe gut kristallisierte
Blättehen dar, welche bei 151° schmelzen, fast ohne Zersetzung
destilliert werden können und von Weingeist und Ather schwer, von
Benzol leicht gelöst werden.
Die Analyse ergab: Formel C,,H,,N, verlangt
C = 33:38, 8320 C = 83:87
H= 564 5:64 El 52%
N — 10:50, 10:62 N 10710
Mol. g. 2634 Mol. g. 258.
160
Bei näherer Durchsicht der Literatur ergab sich, dass derselbe
Körper von P. Griess!) auf einem anderen Wege, das ist durch
Einwirkung von Kaliumferroeyanid auf eine wässerige Lösung von
Diazobenzolnitrat erhalten und von Locher als Benzolazodiphenil
erkannt wurde.
Die Identität beider Körper wurde in folgender Weise bewiesen:
Locher ?) fand, dass der Griess’sche Körper bei der Behandlung mit
Zinnchlorür in salzsaurer Lösung gemäss der Gleichung:
C,H, .N,. CH. CH, + 2H, — C,H,. NH, + NH,C,H,C,H,
in Aminobenzol und Paraminodiphenyl vom Schmpkt. 48% umge-
wandelt wird. Dieselben Verbindungen entstehen auch aus unserem
Produkt durch Einwirkung von Zinkstaub auf eine alkoholiseh salz-
saure Lösung; das Paraminodiphenyl wurde aus der Lösung als
schwer lösliches Sulfat C,,Hs,N,SO, (C = 66:06, H = 5-94, N — 6:63
SO, — 23:14 statt C = 66:05, H = 550, N = 642, SO, — 21:99)
gefällt und aus wässeriger ammoniakalischer Lösung als freie Base
vom Schmpkt. 480 auskristallisiert.
Der Körper C,;H,,N, wird in einer alkoholiseh-ammoniakalischen
Lösung durch Zinkstaub beim Erwärmen leicht zu einem Hydrazo-
derivat reduziert. Nach der Entfärbung wurde die Lösung zur
Hälfte abgedampft, der Rest in ein gleiches Volumen Wasser filtriert
und durch Kochen unter Zugabe einer zur Lösung nötigen Menge
Weingeist gelöst. Beim Erkalten kristallisiert das Hydrazoderivat
in farblosen fadenartigen Kriställchen. Dieselben schmelzen bei 122°
(Locher ?) gibt den Schmelzpunkt zu 127° an), lösen sich sehr leicht
in Weingeist, Äther und Benzol, dagegen wenig in Ligroin.
Es konnte auch das Diacetylderivat dargestellt werden. doch wur-
den dabei entgegen den Angaben von Locher zwei isomere Diacetyl-
produkte erhalten, und zwar in folgender Weise: Der Hydrokörper
wird in einer zur Lösung bei gewöhnlicher Temperatur nötigen
Menge Acetanhydrid gelöst. Die anfangs klare Lösung trübt sich
mit der Zeit und erstarrt zuletzt vollständig. Das ausgeschiedene
Produkt wird abgesogen, getrocknet und aus Weingeist umkristal-
lisiert. Vorerst scheiden sich prachtvolle Blättehen vom Schmpkt.
2170 aus, aus der eingeengten Mutterlauge werden dann nach dem
D) Ber. 9, 132.
2?) Ber. 21, 912.
161
Einengen nadelartige viel niedriger schmelzende Kristalle abgesetzt.
Durch wiederholte Kristallisationen konnten zuletzt zwei Körper mit
Leichtigkeit rein erhalten werden. Der erste blättrig kristallinische
in Weingeist sehr schwer lösliche schmolz bei 217°, der zweite da-
gegen kristallisierte in weissen Nadeln, löste sich viel leichter in
Weingeist und schmolz bei 176°. Die Körper enthalten:
Schmpkt. 217° Schmpkt. 176°
C — 16:82 CT6:18
HN 625 H= 6:40
N 29:05 N == 8:40.
Beide haben demnach dieselbe Zusammensetzung eines Diace-
tylderivates:
C;H,N .(C;H,0) N. (C,H,0). C,H,C,H, ,
welches C — 7674, H — 5:81. N — 8:14 verlangt.
Diese gänzlich unerwartete Isomerie wird weiter untersucht.
Das zweite in Ligroin schwer, in Weingeist fast unlüsliche Ein-
wirkungsprodukt des Azoxybenzols auf Benzol bei Gegenwart von
Aluminiumchlorid bildet das Diphenyl-Azodiphenyl (C,H,C,H,N),,
welches von Zimmerman!) in gewöhnlicher Weise aus p-Nitro-
diphenyl erhalten wurde. Es bildet prächtige seidenglänzende, gelb-
rote Kristallblättchen, schmilzt bei 250°, ist unlöslieh in Weingeist
und Äther, schwer löslich in Benzol.
Neben den oben genannten zwei Körpern entstehen bei der Einwir-
kung von Aluminiumchlorid auf die benzolische Lösung des Azoxy-
benzols noch andere Produkte, darunter das eine prächtig rot gefärbt,
das andere schwarzbraun und amorph. Ersteres konnte nicht in
reinem Zustande abgeschieden werden, das zweite lud seiner Eigen-
schaften wegen zur näheren Bearbeitung nicht ein.
Azoxybenzol reagiert unter denselben Bedingungen auch mit
anderen Kohlenwasserstoffen: mit Toluol z. B. konnte das Benzyl-
') Ber. 13, 1962.
162
azotolyl C,H,.N,.C,H, .C,H,(CH,) vom Schmpkt. 137, und sein
Hydrazoderivat vom Schmpkt. 1020, ebenso wie das entsprechende
Ditolyl-azo-ditolyl CH,.C;H,.C;H,.N,.C;H,.C,H,.CH, vom
Schmpkt. 260° erhalten werden.
Der Reaktionsgang scheint in folgenden Phasen seine Erklärung
zu finden:
a) CH + CH. N,0. CH = C,H; ..C;H,.N,0.C,H, +2H =
= 0,H,.C,H,.N,.6H, 1 30,
b) CH, . CH, .N,0.C;H, ar CH = CH, .C;H, . N,0 . CH, CH +
9H CH .C.H,.N.. CH, CH HO:
Es wurde weiter untersucht, ob vielleicht das Phenylazodiphenyl
nicht ein Kondensationsprodukt des Benzols mit Oxyazobenzol ist,
das unter Einwirkung von Aluminiumchlorid aus Azoxybenzol ent-
stehen könnte. Das diesbezügliche Experiment verlief jedoch resul-
tatlos.
15. M. HUGO ZAPALOWICZ m. ec. Uwagi krytyczne nad ro$linnoscia Ga-
licyi. (Remarques critiques sur la flore de la Galicie).
L'auteur, qui depuis quelques mois s’oceupe de la revision de
Uherbier de la Commission physiographique de l’Académie, et est
parvenu au Trisetum des Graminées multiflores. résume dans le
présent travail les résultats de ses recherches.
Une série des variétés et formes nouvelles et deux nouvelles
espèces prouvent que la flore de la Galicie, comme celle de la Po-
logne en général, garde son originalité vis-à-vis de sa voisine, la
flore allemande.
Voilà la description des variétés et espèces nouvelles, comme
de quelques formes plus importantes.
[Abréviations:
Plan.: planities (toute la Galicie jusqu'aux pieds des Carpathes).
Mont.: regio montana.
Subalp.: regio subalpina.
Alp.: regio alpina (jusqu’à 2263 m. dans les montagnes de Tatra,
qui forment le plus haut groupe des Carpathes)].
163
Cystopteris Huteri Hausmann. Planta nostra glaucescens; apice
longe acuminato, saepe declinato; forma valde constans. Caeterum
frondibus oblongis, bipinnatis, pinnulis inferioribus pinnatifidis vel
pinnatipartitis, superioribus incisodentatis lobatisve, praecipue margine
seegmentorum glanduloso pilosis. Frondibus 45 etm longis et 2:5 etm
latis, stipitibus 25 etm longis; rarius frondibus ad 14 etm longis,
7 ctm latis et stipitibus 16 etm longis.
Mont.-Subalp.
Phleum alpinum L., ubique in for. commutatam Gaud.: arista
nuda margine scabra 2—3 mm longa. valvam aequans, vel paulo
longior aut brevior.
var. elongata m. Culmus ad 65 etm altus, spiea eylindrica 35—4
etm longa, arista nuda margine scabra 2—5 mm longa, valvam
plus minusve aequans.
Mont.-Alp.
Agrostis alba L.
var. pauciflora m., eulmo subrigido areuato, 1 m alto; foliis elon-
gatis ad 40 etm longis, 3—3:5 mm latis, vix scabriuseulis; panieula
patentissima, paueiflora, ramulis capilliformibus, fere glabris; flori-
bus albovirentibus.
Mont.
A. canina L.
var. breviaristata m., eulmo tenui erecto, foliis omnibus setaceo
convolutis, valvis viridiflavescentibus vix colore violaceo subfusis;
palea inferiore trinervia, breve bidentata, nervis viridibus; nervo
dorsali sub medio in aristam abeunti. arista geniculata palea breviore.
Plan.
A. rupestris All.
var. subscabra m. ramulis panieulae subscabris, planta minor,
pro parte pygmaea. Occurrit ramulis nonnullis tantum pilis rigidis
instructis. ı
Alp.
Calamagrostis Kotulae m. (n. sp.). Rhizoma repens, densum caes-
pitem eulmorum foliorumque nutriens. Culmis strietis, ad 80 etm
altis, levissimis, superne obscure violaceis; ramulis paniculae scabris
vel scabriuseulis, violaceis; foliis linearibus, longe acuminatis, rigi-
dis, fere pungentibus, margine scabris, partim convolutis, obscure
viridibus; vaginis glabris, nonnullis sub ligula tenuissime barbatis,
pro parte violaceis; ligula 2—3 mm longa, vaginarum inferiorum
Bulletin III. 4
164
brevissima truncata; panicula densiflora, post anthesin anguste con
traeta, valvis (in statu maturitatis) fulvis; spieulis 3—45 mm, ple-
rumque 4 mm longis; valvis lanceolatis, acuminatis, dorso glabris
vel scabriuseulis, paleas 1 mm superantibus; valvae inaequales, su-
perior inferiore 0‘5 mm brevior; palea inferior pilos coronae plus
minusve aequans, quinquenervia, nervis prominentibus, profunde
dentato-mucronulata, margine pellucido membranaceo, praeterea fulva,
in duobus tertiis aristata; arista valida, recta vel vix arcuata et aut
brevis emarginaturas attingens vel paulo longior sed nunquam dentes
superans, aut minima rudimentarisve et sub microscopio ut apicu-
lum tantum apparens; palea superior oblongo lanceolata, fere ?/, in-
ferioris aequans; rudimentum secundi floris brevissimum. Exceptis
raris barbulis vaginarum tota planta glaberrima.
In magnis turfosis Galieiae occidentalis et Oraviae hungaricae,
prope Piekielnik, a B. Kotula leeta et ad C. lanceolatam Roth relata.
Species valde memorabilis, in sectionem Calamagridis, intra C.
laneeolatam Roth et C. villosam Mutel, ponenda.
Amico defuncto, Boleslao Kotula, profesori gymnasiali in oppido
Przemysl, illustri auetori Florae Przemyslensis et Distributionis plan-
tarum vasculosarum in montibus Tatrieis, dedicatum.
Mont.
©. villosa Mutel (C. Halleriana P. B.). Ubique in forma carpatica:
subglabrata, arista recta capilliformi sub medio dorsi inserta, palea
breviore.
var. Krupae m. Debilior, agrostiformis, 50—70 etm alta, pani-
eula 6—10 plerumque 8 etm longa, pauciflora, contracta; floribus
3—4 mm longis rufescentibus, mutieis; eulmo foliisque laete viri-
dibus; foliis 3—4 mm latis, margine scabris, supra pilis valde dis-
persis tecta; vaginis inferioribus eulmoque sub et in panicula sca-
briuseulis vel fere glabris, ramulis seabris; vaginis sub ligula te-
nuissime barbatis; ligula vaginarum superiorum ovalis 3 mm longa
remote dentieulata, inferiorum brevis truncata; palea inferior pellu-
cido membranacea, apice acute dentata vel mueronulata, palea su-
periore plus quam duplo longior, pilis coronae brevior. Forma valde
constans.
Non var. mutica Torges. A var. gracileseente A. et G. floribus
muticis etc. optime differt.
Mont.
C. arundinacea Roth.
165
var. subbiflora Torges; spieulis pro parte bifloris, floribus am-
bobus perfectis.
Alp.
Avena elatior L.
var. carpatica m. Culmi rigidiores, 0‘80—1 m alti, basi sub-
genieulati, saepe inferne cum vaginis violacei; spieulae majores,
valva superior 10—11 mm longa, floribus paulo major vel vix bre-
vior; paleae glabrae; valvae et paleae compactiores violaceo tinetae;
arista maxima ad 18 mm longa.
Subalp.
A. pubescens Huds.
var. alpina Gaud. (var. glabra Fr.) Forma carpatica: planta
glabra, spiculae biflorae, eum rudimento tertii floris, axis floris ru-
dimentaris in parte media glabrescens et plerumque tantum seaber,
valva inferior partim subtrinervia, superior 16 mm longa. Planta
ad 1 m. alta.
Subalp.
var. minor m., eulmis tenuioribus sed strietis, superne eum ramulis
plerumque rubro violaceis; spieulis bifloris eum rudimento tertii
floris, minoribus, valvis superioribus 11 mm longis; valva inferiore
partim subtrinervia. Planta glabra vel fere glabra, rarius glauces-
cens.
Plan.
A. pratensis L. Rara; oceurrit in duabus varietatibus:
a) seabra m. Culmi superne, vaginae et folia utrinque ac mar-
gine scabra, praeterea vaginae atque folia eulmea superne hispidula,
folia 3—4 mm lata inferiora plicata; rachis et rami seabri; pani-
eula eontraeta, ad 18 etm longa, rami inferiores gemini, longiores
(1-5 etm) duas spieulas gerentes; spieulae albovirentes vix violaceo
subfusae, 20—22 mm longae, ambae valvae trinerviae, dorso sca-
brae; axis florum toto latere dense et longe pilosus. Ad 1 m altitu-
dinis.
b) glabrata m. Culmi vaginaeque leves, folia omnia brevia
plicata margine scabra; panieula 6—10 etm longa spieiformis, rami
inferiores gemini, omnes unam spieulam gerentes, rami inferiores
spieulis breviores, superiores brevissimi; spieulae minores 15 —13 mm
longae, albovirentes violaceo subfusae; ambae paleae trinerviae, dorso
vix scabrae vel fere glabrae; axis florum in parte inferiore gla-
breseens. scaber; rachis et ramuli scabriuseuli vel subglabri. Planta
4*
166
50--60 etm alta. Forma memorabilis et quasi transitoria ad A. al-
pinam Smith. Var. subdecurrens Borbäs spiculis magnis etc. differt.
Plan.
A. alpina Smith. Forma carpatica: culmo vaginisque glabris. ra-
rius vaginis scabriuseulis, foliis glabris margine scabris; eulmo su-
perne et nonnullis vaginis foliisque plerumque violaceis; panieula
spiciformi, spieulis 12—17 mm longis violaceo fusco pietis, palea
profundius dentata, rarius ad medium fissa; axi florum in parte in-
feriore glabrescente scabro; ambae valvae trinerviae dorso scabrius-
eulae vel fere glabrae; rachis et rami scabriuseuli vel subglabri.
Alp.
A. planiculmis Schrad. Forma glabrescens: ramis inferioribus
plerumque geminis, axi forum in parte inferiore semper glabres-
cente scabro.
Alp.
a) ezywezynensis m., omnibus vaginis teretibus et cum culmo
levibus; foliis tantum margine scabris; eulmo superne et in panicula
scabro eum ramulis violaceo, etiam vaginis foliisque partim viola-
ceis; palea inferiore apice profunde dentata vel dorso ad medium
fissa, dentibus. id est nervis lateralibus in mucronulum aristeformem
rectum, tenuem eirca 1 mm longum abeuntibus — (quod caeterum
etiam in aliis graminibus montanae ac alpinae regionis plus minusve
saepe observatur); axis florum in parte inferiore glabrescens scaber.
Alp.
b) hispidula m. Culmus inferne et praecipue vaginae ac folia mar-
gine retrorsum manifeste seabra; folia viridia elongata, stolonum ad
60 ctm longa, 3—4 mm lata, supremum folium ceulmeum ad 5 etm
longum; eulmus superne rachis et ramuli setoso hispiduli vel fere
hispidi; valvae in nervis atque palea inferior cum arista setoso sca-
brae; axis florum in parte inferiore glabrescens scaber. Ad 1°10 m
altitudinis.
Plan.
ec) glauca Preissmann (?) Folia elongata, margine scabra, glauca;
culmus levis, vaginae glabrae vel scabriusculae; rachis glabra aut
ad nodos hispidula, ramuli scabri; valvae dorso cum arista scabrius-
eulae, palea inferior scabriuseulo punctata; axis florum in parte in-
feriore glabrescens scaber. Caeterum ut in var. b). Ad 1-25 m alti-
tudinis.
Plan.
167
Quant au Trisetum l’auteur démontre, que la vieille Avena car-
patica Host n’est qu'une variété alpine du T. flavescens P. Beauv.,
comme la var. variegata Gaud. de la même espèce forme une va-
riété d’une region des montagnes ordinairement inférieure (subal-
pine) — et que au contraire le T. alpestre P. Beauv. est une espèce
bien remarquable et différenciée.
Trisetum flavescens P. Beauv.
var. Paezoskii m., eulmis vaginis foliisque glaucescentibus. Oc-
eurrit in duabus formis:
1) for. scabriuseula; paleae inferiores florum superiorum latere
scabriuseulae, in flore inferiore fere glabrae (dentibus brevissimis
punctatae); spieulae viridiflavescentes;
2) for. subpilosa; paleae inferiores subpilosae, spiculae magis
flavescentes.
Plan.
T. Tarnowskii m. (n. sp.) Rhizoma repens, 3—7 culmos et sto-
lones agens; eulmi leves, tenues sed rigidi, 45 — 70 etm alti, ex basi
subgenieulata erecti, inferne partim violacei; folia infima ae stolo-
num — defieientia (specimina evidenter locis valde siceis leeta);
vaginae inferiores retrorsum pilosae, superiores glabrae; folia eul-
mea plana rigida, 5—9 etm longa et 5—7 mm lata, rarius in spe-
eiminibus humilioribus folium supremum 35 etm longum, 2:5 mm
latum, omnia folia valde remota, culmo adpressa, supremum saepe
basin panieulae attingens, utrinque glabra vel superne pilis valde
dispersis tecta; folia margine et vaginae margine non connato scabra
atque pilis subrigidis brevibus longisve eiliata; ligula brevissima
dentieulata aut rudimentaris; eulmus, vaginae ac folia glauca; pa-
nieula 8—12 ctm longa, contracta vel subpatens, saepe flexuosa et
apice nutans, ad basin nonnunquam foliolo fulerante ad 4 mm longo
membranaceo violaceo, vel rudimentari instructa; rami subverticil-
lati, longiores 3—8 spieulas gerentes, rachis levis, ramuli fere gla-
bri vel scabriuseuli; spieulae triflorae eum rudimento quarti floris,
rarius 2 vel 4 florae; valva superior trinervia, nervi prominentes
laterales plus minusve dimidiam valvam aequantes, valva ab duobus
tertiis sensim angustata vel sub apice acuminata. dorso levis versus
apicem scabriuseula, 6—7 mm longa, spieulis 7—8 mm longis paulo
brevior; valva inferior uninervia 4—5 mm longa; rarius spicula
tantum 6, valva superior 5 et inferior 3 mm longae; palea inferior
plerumque 5 mm longa, dorso scabriuseula, latere punetis dense
168
obsita, quae sub microscopio ut dentes brevissimi apparent, apice
profunde bidentata, dentes in mucronulum abeuntes; paleae floris
superioris fere aequilongae, in floribus inferioribus palea inferior
alteram vix 1 mm superans; arista supra medium dorsi, in floribus
superioribus e duobus tertiis egrediens, ad 7 mm longa geniculata
scabra, in parte inferiore virescens, paulo vel vix contorta, in parte
superiore violacea; ovarium glabrum, antherae fusco flavae; pili axis
florum longissimi densi albosericei, in callo flores coronae instar
eingentes (ut in Calamgrostide villosa), florem inferiorem dimidium
aequantes, in floribus superioribus duas tertias attingentes, vel paulo
longiores, pili in apice rudimenti quarti floris spieulam subaequan-
tes; artieuli axis unam tertiam floris aequantes; valvae virides colore
violaceo aureoque subfusae vel plus minusve pietae, margine mem-
branaceo albo; palea inferior similem in modum colorata, palea su-
perior pellucido membranacea alba; spieulae subvariegatae longis
pilis sericeis pulchre nitentes.
Stirps optima et valde memorabilis, in montanis Bucovinae: monte
Dadul (1527 m. alto) prope Kirlibaba a Herbich (in herb. Rehmani)
et monte Pietrile Domnei (Piatra Domnei) prope Rareu a Rehman
leeta et T. flavescenti subjuneta. Calcarea incolere videtur.
Excellentissimo Comiti Stanislao Tarnowski, Doetori philosophiae;
Professori Universitatis Jagellonicae, Praesidenti Academiae Litte-
rarum Cracoviae ete. ete. honoris causa.
A T. distichophyllo P. Beauv. et T. argenteo Roem. et Schult. ma-
nifeste differt: eulmo vaginis foliisque glaucis, foliis multo latioribus
remotis rigidis ae eulmo adpressis, valvis inaequalibus, valva infe-
riore uninervia, foliolo fulerante etc.
Trisetaria brevifolia Baumg. est sec. Fuss (Fl. Transsilvaniae
1866, p. 728) et see. Simonkai (Enumeratio 1886, p. 575) synony-
mus T. distichophylli. See. Simonkai (l. e.) T. distichophyllum et
T. argenteum sunt species in Transsilvania dubiae; sec. Richter
(Plantae Europae 1890) incolunt ambae species Alpes Europae cen-
tralis et sec. Syn. Asch. et Graeb. provenit T. distichophyllum in
Carpatis Transsilvaniae meridionalis.
T. rigidum M. B. (Boiss. Fl. orient. 1884, t. V, p. 538), quod
habet etiam folia glauca, differt a nostra stirpe: foliis lanceolatis
longe acuminatis patentibus in parte inferiore culmorum approxi-
matis, panieulae ramis strietis, spieulis 2—3 floris, valvis flavidis,
pilis axis flosculos superiores aequantibus etc.
169
M. a Bieberstein (Fl. Taur. Cauc. 1808. t. I, p. 77) attribuit
praeterea suae Avenae rigidae antheras violaceas et suae Avenae
sesquitertiae (jam ä Ledebour in Fl. Ross. 1853, t. IV p. 417 cum
A. rigida conjunetae) spieulas magnitudinis Avenae elatioris — sed
Boissier (l. e.) T. rigidum valde T. distichophyllo affine esse dicit.
See. Boissier habitat T. rigidum rupes alpinas Tauri Cilieici,
Armeniae versus fontes Araxis, Caucasi omnis (6— 8500’), Persiae
borealis ete.
T. laeonieum Boiss. (Fl. orient. t. V, p. 537), incola montis Ma-
levo Laconiae, proxima T. flavescenti, differt: spiculis stramineis,
foliis vaginisque hirtis etc.
Mont.
T. alpestre P. Beaw.
a) aurea m. Spieulae et pars inferior aristarum pulchre aureo flavae.
Subalp.
b) tatrensis m. Dense caespitosa, omnia folia plana 1—2 mm
lata, folia eaespitis ad 20 ctm longa fere longitudinis eulmi; folia
vaginae et culmus cum rachi et ramulis pilosa; spieulae albovi-
rentes aureo pictae.
Subalp.
16. M. TAD. GARBOWSKI. O transplantacyi blastomer u jezowcöw. (Über
Blastomerentransplantation bei Seeigeln). (Sur la transplantation
blastomérique chez les oursins). (Note préliminaire). Mémoire présenté par
M. K. Kostanecki m. t.
In der vorliegenden, vorläufigen Mitteilung soll in aller Kürze
über die Lösung eines schwierigen experimentellen Problems be-
richtet werden, welches bis jetzt von niemandem gelöst, einerseits
einen neuen, tiefen Einblick in die Natur des Untersuchungsobjektes
gestattet, andererseits einmal als möglich erwiesen, bei der Auffin-
dung weiterer Wege für morphogenetische Analyse methodologisch
und heuristisch viel zu leisten verspricht.
Das Problem.
Um in das Wesen des Furchungsprozesses und das Verständ-
nis des morphogenetischen Geschehens überhaupt experimentell
einzudringen, wurden Versuche in vierfacher Richtung angestellt.
170
Erstens trachtete man danach, auf die Gestalt des sich entwickeln-
den Keimes modifizierend einzuwirken, um aus der Art der Reaktion
die Natur der für die Gestaltung bestimmenden Faktoren heraus-
zulesen. Zweitens versuchte man durch Verlagerung der einzelnen
Formelemente, der Blastomeren, ihre Fähigkeiten und Zusammen-
hänge aufzudecken. Drittens versuchte man durch Verstümmeln des
Furchungsmateriales bis zum entwickelungsfähigen Minimum, die
Rolle, Vertretbarkeit oder Unentbehrlichkeit einzelner Bestandteile
festzustellen. Viertens hat man endlich den umgekehrten Weg ein-
geschlagen und verfolgte die Entwiekelung künstlich verschmolzener
Eier oder Larven. In allen diesen Riehtungen wurde Hervorragendes
geleistet und höchst wichtige Aufschlüsse über die Individualität
der Furchungskugeln und über den Grad der Determinierung des
Furchungsverlaufes erlangt.
Um aber über die Selbständigkeit und Variationsbreite der Bla-
stomeren, die Sphäre ihrer gegenseitigen Beeinflussung. die Qua-
lität ihrer immanenten Veranlagung, ihre homogene oder heterogene
Prospektivität. das Wesen der Furchungsbilder, ihre physiologische
Bedeutung u. dgl. sicher urteilen und entscheiden zu können, müsste
man über die Vorteile, die sich aus den Bestrebungen jeder einzel-
nen von jenen vier Richtungen einzeln ergeben, zu gleicher Zeit
und bei einem und demselben Versuchsobjekte verfügen.
Das Problem, welches den Verfasser seit langer
Zeit beschäftigte, lautete somit dahin: ineinem einfa-
chen physiologiseh-morphogenetischen Experimente
die Bedingungen aller in jener vierfachen Riehtung
angestellten Versuche zu vereinigen.
Von der Möglichkeit eines derartigen Experimentes haben den
Verfasser vor allem die recht seltenen und nur ausnahmsweise ge-
lingenden Versuche mit verschmolzenen Tierkeimen überzeugt; dafür
schien auch das in der Natur nicht fehlende Verschmelzen geweb-
licher, vielzelliger Organismen, wie der Spongien- und Medusen-
larven (Mitrocoma), der Placulaeaden (Trichoplax), der Heterocyemi-
den u. a. zu sprechen. Allerdings war das Resultat bei den Ver-
schmelzungsversuchen meistens wenig instruktiv. Echinodermen-
blastulae, die bereits vor einem Dezennium von Driesch, sodann
von Morgan und Loeb zur Verschmelzung gebracht wurden. ge-
stalteten sich gewöhnlich zu verwachsenen Zwillingen, indem sie
zwei gesonderte Darmeinstülpungen. Skelette u. s. w. anlegten und
171
nur manchmal sich zu einfachen Bildungen nachträglich umdiffe-
renzierten. Wo regelmässige Larven von doppelter Grösse in dem
Versuchsmateriale gefunden wurden, konnte ihre Entstehungsweise
nur auf Grund ihrer Grösse und der doppelten Zellenzahl in den
Organen wohl vermutet, nieht aber direkt beobachtet werden. In
neuester Zeit (1902) hat Lillie auf Eier von Trochophoratieren mit
Chlorkalium und mit Caleiumbichlorid eingewirkt, wobei sie amoe-
boid wurden und plasmodienartige Verbindungen eingingen. Aus
solehen Eiern entwickeln sich sehr auffallende, teratogene Larven,
die indessen sowohl bei KUl-als auch bei CaCI, - Lösungen Einzel-
bildungen bleiben. Verschmelzung von Blastulalarven hat man als
„embryonale Transplantation“ bezeichnet; nicht mit vollem
Rechte.
Eine echte Blastomeren-Transplantation würde die
Bedingungen des gesuchten morphogenetischen Experimentes erfül-
len. Es ist nötig, eine gewisse Zahl von Blastomeren eines Tierkeimes
mit einer Anzahl von Zellen aus einem anderen sich furchenden Ei zu-
sammenzuführen und sich gemeinsam entwickeln zu lassen. Während
die Versuche mit zusammengewachsenen Stücken von Froschlarven,
Anneliden oder Schmetterlingspuppen nichts anderes erweisen als
die angeborene Fähigheit tierischer Gewebe zusammenzuwachsen,
liesse sich hier, zumal an so günstigen, durchsichtigen Objekten
wie es die Echinideneier sind, der ganze Weg der Entwickelung
beobachten, das Verhalten jedes Blastomers feststellen. die gegen-
seitige Anpassung eines heterogenen Furchungsmaterials Schritt für
Schritt verfolgen.
So führte den Verfasser das Problem wie von selbst auf Versu-
che mit jungen Seeigelkeimen.
Das Experiment.
Die Aufgabe gliedert sich in drei Teile. von denen ein jeder
dem Experimentator andere Schwierigkeiten entgegenstellt und die
Anwendung einer besonderen Methode nötig macht.
a) Erstens müssen entsprechend junge Furchungsstadien in geeig-
nete Fragmente zerlegt werden, ohne deren Entwickelungsfähigkeit
ernstlich zu gefährden.
b) Zweitens müssen die Bruchstücke bald nach der Operation
eng und genügend fest an einander gelegt werden, um an selbst-
172
ständiger Individualentwiekelung behindert zu sein, ohne indessen
unter dem Drucke wesentlich zu leiden.
c) Drittens müssen sich die zusammengekitteten Stücke genü-
gend von einander unterscheiden, damit der Beobachter in der Lage
sei, ihre Bezirke und die ihrer Derivate mit Sicherheit auseinander-
zuhalten.
Die passenden Methoden wurden an Eiern von vier Seeigelarten
gesucht und modifiziert. Psammechinus miliaris und microtubereulatus,
Paracentrotus lividus und Sphaerechinus granularis; an dem ersteren
in der Bretagne, im Laboratoire Lacaze-Duthiers in Roscoff, an den
übrigen vornehmlich an der Neapler Station. Nur mit Psammechinus
miliaris, der in Roscoff stets in grosser Menge zu haben ist und
sich auch in Aquarien vorzüglich hält. ist das Experiment gelungen.
a) Der erste Teil der Aufgabe — die Fragmentierung -— kann
in verschiedener Weise erledigt werden. Das präziseste, aber auch
mübevollste und in Anbetracht der geringen Anzahl von Versuchs-
objekten, die auf einmal aufgearbeitet werden können, unbequemste
Verfahren besteht in dem direkten Zerschneiden der Keime mit dem
Messer. Die Messer hat sich der Verf. aus feinen Stahlnadeln unter
stärkerer Lupenvergrösserung auf einem Stein geschliffen. Da der
zu schneidende Gegenstand bloss 0‘:1 mm im Durchmesser beträgt,
kann das Schneideinstrument im Rücken nieht mehr als 0005 —0:015
mm stark sein, bei einer Breite der Klinge von etwa 0:15 mm: die
Länge betrug ca. 1 mm. Mit dieser Seziernadel lässt sich ohne Schwie-
rigkeit unter mittelstarken Objektiven auch ohne Inversionsprisma
operieren. Die Arbeit wird leichter, wenn man die Keime durch
Süsswasserzusatz etwas quellen lässt. Das Deckglas mit Paraffin zu
beschicken, damit die Eier an der Unterlage besser haften, wie Miss
Stevens bei ähnlicher Gelegenheit verfährt. erwies sich eher hin-
derlich als nützlich.
Weit leichter erhält man Bruchstücke durch Zerschütteln grosser
Mengen von Keimen in wenig Wasser. Ein Nachteil liegt darin,
dass viele Keime erst nach sehr starkem Sehütteln zerfallen. was
das Furchungsmaterial offenbar empfindlich schädigen muss. Dies
gilt vor allem von Psammechinus miliuris. So war es nötig, pulve-
risierte Deckglassplitter zuzusetzen, um die Wirkung auf mechani-
schem Wege zu beschleunigen.
Auch die Methode Loebs, die Keime aus ihren Membranen in
einem hypotonischen Medium durch Quellung bruchsackartig aus-
175
treten zu lassen und im geeigneten Momente zu zerteilen, wäre
anwendbar, zumal sie auch an die manuelle Fertigkeit geringere
Ansprüche stellt als das gewöhnliche Schneiden, doch bleibt sie
in manchen Fällen erfolglos, wie insbesondere bei Psam. miliaris.
Die Herbst’sche Methode der Eieraufzucht in kalkfreiem See-
wasser kommt hier leider nicht in Betracht, da sie zur völligen
Auflockerung des Blastomerengefüges führt. was keineswegs er-
wünscht ist.
b) Der zweite Teil der Aufgabe bietet die meisten Schwierigkeiten
und konnte an tyrrhenischen Arten überhaupt nicht gelöst werden.
Endlich liess sich das Ziel unter Verwendung zufällig vorhandener
Gerätschaften am bretonischen Psammechinus erreichen. Die zur Ver-
schmelzung bestimmten Objekte wurden, mit einander vermengt,
am Boden sehr langer, senkrecht montierter Glasbüretten Mohl’-
scher Art zu einem Klümpchen abgesetzt und einige Zeit dem Dru-
cke der hohen Wassersäule in der Bürette, der noch durch einen
stempelartig eingetriebenen Stöpsel verstärkt wurde, unterworfen,
sodann der Inhalt durch Aufdrehen des unten befindlichen. gerad-
achsigen Ablaufhahnes vom Geissler’schen Typus mit feinem Lu-
men in ein flaches Uhrschälehen gebracht behufs sofortiger Auffin
dung und Isolierung der wenigen etwa vorhandenen Doppelstücke.
Mitunter gelingt die Connascenz, wenn man die Objekte in
einem konisch zulaufenden Probiergläschen kleinster Sorte einfach
mit dem Glaskopfe einer Steeknadel zusammenpresst, worauf der
Inhalt rasch mittels Pipette herausgespült werden muss.
ce) Die Lösung des dritten Teiles der Aufgabe war leicht ge-
funden, und zwar auf Grund früherer Erfahrungen des Verfassers
mit Vitalfärbung. Die zusammengekoppelten Fragmente müssen
verschieden gefärbt sein, um sich bequem und während der gan-
zen Entwiekelungsdauer vom Beobachter auseinanderhalten zu las-
sen. Es wurde zunächst zu zwei recht auffallend tingierenden Ani-
linderivaten gegriffen, dem Methylenblau und dem Toluidinoxyda-
tionsprodukte — Neutralrot. Während aber der letztere Farbstoff von
sämtlichen darauf hin geprüften Eiern gierig aufgenommen und
bestens vertragen wird. so dass nicht einmal die Dauer des Fur-
chungsprozesses verändert wird und die tiefroten Plutei ebenso rasch
wachsen und ebenso gut in den Aquarien leben wie die ungefärb-
ten, scheint beim Methylenblau die Wirkung nicht nur von der
Qualität der einzelnen beigemengten Farbstoffe abzuhängen, sondern
174
je nach der Art des Tieres und den Umständen verschieden zu
sein. Die Entwickelung von Paracentrotus und Psamm. miliaris
erschien in Roscoff selbst bei kaum bläulich gefärbten Lösungen
ausserordentlich verlangsamt und früh sistiert. Deshalb scheint es
geraten zu sein, von blauen Farbstoffen, wenn dieselben nicht von
vorzüglicher Qualität sind, lieber ganz abzusehen, die Färbung mit
einem anderen Farbstoffe ausser dem Neutralrot überhaupt zu unter-
lassen und die Connascenz roter Elemente mit natürlichen hyalinen
zu versuchen. Bei betreffenden Doppelstücken heben sich die Far-
ben rot und gelblichhyalin von einander prächtig ab und bieten
Bilder, die ob ihrer Aufälligkeit und Originalität im Laboratoire
zu Roscoff viel Aufsehen erregten.
Ansonst kann noch das Phenylenbraun (Vesuvin) als dasjenige
Präparat genannt werden, welches nach dem Neutralrot am wenig-
sten störend einwirkt.
Entwiekelung zu künstlichen Individuen.
Das Experiment gelang bei Psammechinus mit durehsehlagendem
und vielseitigsstem Erfolge. Zwar ist auch bei ihm die Stückzahl der
Verklebungen im Verhältnis zu dem bearbeiteten Materiale überaus
gering und von den isolierten Exemplaren liessen sich nur die we-
nigsten bis zum Stadium des ausgewachsenen Pluteus verfolgen.
wovon der Grund vornehmlich darin zu suchen wäre, dass die
Objekte während der mikroskopischen Untersuchung viel zu leiden
haben; doch war das gewonnene Beobachtungsmaterial genügend,
um einen allgemeinen Überblick zu gewähren, und die Art der
Furchung recht variabel, um in verschiedenster Riehtung über die
Entwickelungsbahn der Blastomeren Aufschlüsse zu erteilen.
Ohne in eine detaillierte Beschreibung der beobachteten Fälle
einzutreten, die erst in der ausführlichen Publikation gegeben wer-
den kann, mögen an dieser Stelle lediglich die allgemeinen, für die
Entwiekelung künstlicher Individuen charakteristischen Tatsachen
Erwähnung finden, wobei auch der normale Furchungsverlauf des
Psamm. miliaris mit wenigen Worten gestreift werden muss.
Die Furchung verläuft bei dieser Form nach demselben Typus,
wie er bereits von Selenka für die Art microtuberculatus und
andere Gattungen der Seeigel angegeben wurde. Auch hier zerfällt
das Ei durch zwei meridionale Teilungen in 4 gleichgrosse Zellen
te
AD), die durch äquatoriale und meridionale Furchen (und bis
zur siebenten Zellgeneration synehron) in Deszendenten aufge-
teilt werden. Dieselben sind annäherend gleieh gross mit Ausnahme
der vegetativen kleinzelligen Polrosette — und zu übereinander-
gelagerten Kränzen gruppiert, wie dies aus dem in Fig. 1 abge-
bildeten 32-zelligen ?) Stadium ersehen werden mag. Da nach der
Conklin’schen Nomenklatur die Blastomeren mit jeder neuen Ge-
neration einen neuen (unpaaren oder paarigen, je nachdem die Tochter-
zelle dem animalen oder vegetativen Pole näher zu liegen kommt)
Exponenten erhält, so ist aus den Figuren auch die Stellung jeder
einzelnen Zelle in der Blastomerenkeimbahn zu entnehmen. Die Zahl
der Generationen, die bis zur Erreichung des Blastulastadiums bei
den meisten Biastomeren die nämliche ist?), ist für die Seeigelarten
charakteristisch, indem sie bei jeder Art eine andere Kon-
stante darstellt.
Dieser für jede Art normierte Furchungsverlauf muss nun bei
den zusammengeklebten Fragmenten selbstverständlich weitgehen-
1) Der Verfasser hat bei seinen Spezialuntersuchungen über Ei- Entwickelung
der Echinodermen das Conklin’sche Nomenklatur-System angenommen, welches
für den Gasteropoden Crepidula aufgestellt, von späteren Embryologen vielfach
adoptiert und kürzlich in dem Trochus-Werke Roberts auf sämtliche Mollusken
ausgedehnt wurde.
?) Dieses Stadium wird eigentlich erst dann erreicht, wenn die Zelle b'?, die
in Teilung begriffen ist, in zwei Tochterzellen, eine obere b'?! und eine untere
b!?? zerfallen wird.
®) Nur bei den vegetativen Mikromeren ist sie geringer.
176
de Störungen erleiden. Abgesehen von der Formverzerrung und
Verlagerung der Furchungskugeln, die sich in den meisten Fällen
zur Zeit der Connascenz zu Morula-artigen Gebilden zusammen-
schliessen, wobei auch deutlich die Tendenz zutage tritt, sich zu
getrennten Teilstücken abzurunden, hat die Verkoppelung in nahezu
sämtlichen Fällen zur Folge, dass nieht nur die für die betreffen-
den Stadien normale Blastomerenzahl in weitesten Grenzen vergrös-
sert wird, sondern dass auch verschiedenaltrige Zellen und — was
dasselbe ist — von verschiedenster Grösse neben einander zu liegen
kommen. Nach diesen zwei hauptsächlichsten Quellen der Mannig-
faltigkeit lassen sich die beobachteten Entwickelungsläufe gruppie-
ren und vergleichen.
Als Beispiel für das Überschreiten der normalen Blastomeren-
zahl diene ein ausserordentlich dem Normalverhalten genähertes
Doppelstadium von 37 Zellen (Fig. 2). Die ursprünglichen Verhält-
nisse waren hier zur Zeit, wo die Skizze entworfen wurde, so we-
nig verändert, dass es möglich ist, das 26-zellige Fragment als zu
einem normalen 32 zelligen Keime gehörig zu erkennen. Indem der
D zellige — gegen die S-Zahl im Normalen — derangierte Mikro-
merenpol es erlaubt, das Gebilde richtig zu orientieren, werden in
den grösseren Zellen, wie ein Vergleich der Figuren lehrt, mit Si-
cherheit die horizontalen Kränze wiedererkannt. Die roten Blasto-
meren (in den Figuren dunkel) lassen eine Signifikation, die ihre
ursprüngliche Lage im mütterlichen Keime andeuten würde, nicht
zu, zweifellos aber stammen sie von einem annähernd gleichaltrigen
Stadium ab und lassen es unschwer erraten, dass die Zelle & im Be-
griffe ist, in dem zusammengesetzten Individuum die im Normalen
neben der Zelle d!?? liegende Zelle a!!?2 im mittleren Kranze zu ver-
treten, dass ihre Schwesterzelle # und die Zelle y sich an der Schlies-
sung des unteren, die Mikromerenrosette umgebenden Kranzes be-
teiligen werden u. s. w. Besonderes Interesse erweckt auch der
Umstand, dass in dem angeführten Falle durch die unaufhaltsam
vor sich gehenden Teilungsprozesse die Schwesterzellen ö und &
durch die Zelle at?, die ihrerseits vor dem Blastomer & weichen
musste, von einander getrennt wurden, was zur Folge hatte, dass in
späteren, vielzelligen Stadien, ausserhalb der roten Teilzone, eine
rote Blastomerengruppe in das farblose Feld inselartig eingeimpft
erschien, wobei sie die eine Zelle&zum Ausgangspunkt gehabt hat.
Von den höchst bemerkenswerten und bedeutungsvollen Einzel-
heiten. die in der definitiven Arbeit angegeben werden sollen, sei
in diesem Zusammenhange erwähnt. dass es mitunter Teilstücke
von 3 und mehreren zertrümmerten Keimen sind, die sich zu einer
neuen Individualität zusammenschliessen und dass auch darin eine
neue Quelle der Mannigfaltigkeit in der definitiven Blastomerenzahl
gegeben erscheint.
Zuweilen sind es ganz winzige Gruppen von 3 und 4 Zellen,
die in das Blastomerenmaterial voluminöser Bruchstücke einge-
sprengt werden und nachher ihren Entwiekelungsgang dem einheit-
lichen Furchungsplane anzapassen suchen.
Geraten Fragmente von verschiedenaltrigen Entwickelungssta-
dien an einander, dann weicht das Neugebilde durch die Unregel-
mässigkeiten der äusseren Form von normalen Keimen noch stär-
ker ab und das typische Furchungsbild, welches bei normaler Ge-
schehensweise trotz der bedeutenden Mannigfaltigkeit, die sich von
der achten Generation angefangen in der Zellspaltung beobachten
lässt, aber stets auf äquatorial orientierte Zellkränze zurückzuführen
ist, wird vollständig verwischt. Ein Unterschied von mehreren Gene-
rationen im Alter zusammengefügter Blastomeren schliesst denn
auch die Enstehung eines regelmässigen Ganzen nicht aus. Es wird
hierbei daran erinnert, dass auch bei den Versuchen Morgans
mit Versehmelzung ganzer Blastulakeime zweifellos verschieden-
altrige Individuen zu Doppelgebilden zusammentraten.
Was die Mittel und Wege anbelangt, wie unter den heteroge-
nen Bausteinen der zusammengesetzten Individuen ein Ausgleich
im Sinne einer harmonischen gemeinsamen Individualentwickelung
zustande kommt, sind verschiedene morphogenetische Vorgänge
zu unterscheiden.
Am wichtigsten und sehr auffallend ist darunter die oft weit-
gehende Beeinflussung des Rythmus der Zellteilungen.
Es treten bei der Auslösung mitotischer Prozesse offenbare Störun-
gen ein, die wohl teilweise auf individuelle Schädigung einzelner
Blastomeren zurückzuführen sind, jedoch in erster Linie als Folge
der Beeinflussung der Zellindividuen durch die Umgebung und ihrer
veränderten Lage in Beziehung zum Ganzen aufgefasst werden dürf-
ten. Man findet einzelne Zellen, die längere Zeit untätig verharren,
während in dem benachbarten Areal Zellspaltungen unaufhaltsam
vor sich gehen. Dadurch wird bei derartiger Furchung das beson-
ders für Echiniden charakteristische Gesetz von Zur Strassens
178
von der zeitlichen Teilungs-Konkordanz schwesterlicher oder nahe
verwandter Zellen ausser Geltung gebracht. Besonders instruk-
tiv ist das Beispiel zweier Zellen — wie b!! und b!? in Fig. 1-,
die durch äquatoriale Teilung die Zone, der sie angehören, in
zwei neue Kränze (mit den Zellen b!!!, b!21... und bit? p122,..)
zu gliedern haben. Es kann nämlich geschehen, dass die eine Zelle
sich in der angegebenen Weise teilt, während die andere — z. B. die
Zelle b!? — untätig bleibt, worauf in dem oberen Kranze die ausge-
bliebene Zelle b!?! durch eine Tochterzelle von b!!! vertreten wird,
so dass unter Umständen in einer sonst regelmässig gestellten Vier-
ergruppe ein Unterschied von 2 Generationen unter den sie zusam-
mensetzenden Zellen bestehen kann. Daraus ergibt es sich ferner,
dass diefür die Tierart charakteristische Furchungs-
Konstante der Blastomeren nieht eingehalten, und
zwar nicht erreicht oder übersehritten wird.
Über ähnliche Abweichungen hat der Verfasser vor kurzem
auch bei parthenogenetisch sich entwiekelnden Asteridenkeimen
berichtet.
Es sind des weiteren Veränderungen und regulatorische Pro-
zesse zu beachten, die auf Umformung und, Verlagerung der Bla-
stomeren beruhen. Die Zellen werden je nach Bedarf verlängert
oder zugerundet, zwängen sich unter anderen durch, in das Innere
einer Morula geratende Blastomeren bahnen sieh den Weg zur Ober-
fläche, es werden Lücken in klaffenden Wänden der Keime ausge-
füllt u. dgl. mehr.
Kranke oder irgendwie nicht verwendbare Zellen werden ausge-
schieden. Fig 3 zeigt einen aus roten und blauen Zellen zusammen-
gesetzten Keim von einer Seite, wo die letzteren infolge durehgrei-
179
fender, innerer Störungen in ihrer Teilung gehemmt waren und
durch Plasmabrücken gegenseitig in Verbindung blieben. Alle diese
Zellen wurden bald nachher durch die heranrückenden roten Zel-
len aus dem sphärischen Verbande verdrängt und ausgeschieden.
Dies pflegt auch mit abgestorbenen Zellen der Fall zu sein, obschon
diese Regulation nur selten gelingt und früh abgestorbene Blasto-
meren häufiger eine dauernde Unregelmässigkeit in der Furchung
des Keimes veranlassen, so dass das Stadium einer entwiekelungs-
fähigen Larve nicht erreicht wird. Es können übrigens noch in
späteren Furchungsstadien scheinbar gesunde Zellen zur Abtrennung
gelangen, wie dies z.B. am vegetativen Pol des Keimes Fig. 5 zu
sehen ist. Es dürfte sich dabei wahrscheinlich um angestammte Ge-
nerationen von Zellen handeln, die im Plane des einheitlichen Gan-
zen inzwischen durch Deszendenten benachbarter, versehiedenaltriger
Blastomeren ersetzt worden sind.
Nicht weniger bemerkenswert ist der Ausgleich durch Heran-
wachsen der Zellen zu einer den Dimensionen des Ganzen propor-
tionalen Grösse, wie dies Fig. 4 illustriert. An der Bildung der oberen,
animalen Polplatte, die im Normalen aus einem Kranze von 8 bi-
lateral symmetrisch gelegenen Zellen besteht (Fig. 4 A), beteiligen
sich in Fig. 4 B zur Hälfte rote, zur Hälfte blaue Elemente. Aus
dem bedeutenden Untersehiede in der Grösse zu schliessen, gehör-
ten die roten Zellen zu einem älteren Keime oder wenigstens zu
anderen Kränzen eines gleichaltrigen Keimes. so dass sie trotz ihrer
Bulletin III h)
180
Zahl nur etwa einen Dritteil der Platte ergänzen. Nachdem nun die
Zahl der Zellen in der Platte durch Teilungen, die bei typischer
Furchung einer siebenten Generation von Zellen den Ursprung ge-
ben, sich verdoppelt hat, kann man bemerken, dass der Grössen-
unterschied zwischen dem roten und blauen Plattenteile bereits we-
sentlich geringer geworden ist (Fig. 4 C.). Bald nachher war der
eingeleitete Ausgleich vollständig durchgeführt.
Die Folge davon ist, dass das ursprüngliche Verhältnis der ver-
schiedenfarbigen Gebiete zu einander im Laufe der Entwiekelung
starken Änderungen unterworfen ist und dass oft die Ausbreitung
des einen durch die stärkere Entwickelungsenergie in dem anderen
behindert wird.
In zusammengesetzten Individuen geht somit eine umfassende
Regulationsarbeit vor sich, welche hauptsächlich auf Umarbei-
tung und Umdeterminierung der beteiligten Blastomeren
abzielt.
Die prospektive Bedeutung der Zellen kann in dem neuen Ver-
bande — unbeschadet des Begriffes harmonisch - äquipotenzieller
Systeme — unmöglich dieselbe bleiben, die sie im mütterlichen
Organismus gewesen ist; ist es ja von vorne herein ausgeschlossen,
dass z. B. die an der Polplatte Fig. 4 B partizipierenden Blastome-
ren auch vorhin ihre zentrale Lage am animalen Pole eingenommen
hätten. Es konnte ein Fall festgestellt und eingehend verfolgt wer-
den. wo zwei von verschiedenen Individuen stammende Mikrome-
renherde sich in weitem Abstande voneinander entwickelten, — als
auch zerstreute, einem einzigen Mutterkeime angehörende Mikrome-
renanlagen vorgekommen sind. Dessen ungeachtet haben sich die
Objekte zu regelrechten Larven entwickelt mit durehaus typischer
Darmeinstülpung und normalen Mesenchymverhältnissen. Tatsächlich
also wird die Rolle der Blastomeren in mannigfaltigster Weise ver-
tauscht. Zellen, die im mütterlichen Keime belassen, in die Darm-
einstülpung mit einbezogen wären, haben ‘unter zufällig geschaf-
fenen, neuen Bedingungen die animale Hemisphäre aufzubauen.
Hautzellen werden zu verdauenden Darmzellen. Mesenehym entsteht
auch dann, wenn keine Mikromeren unter den Blastomeren vor-
handen waren.
Die Regulationsprozesse, bei denen primäre und sekundäre Cha-
raktere eng und mannigfaltig ineinandergreifen, führen schrittweise
zu einer normal sphärischen Gestalt des Keimes (vgl. Fig. 2 und
181
5) und ermöglichen die Ausbildung typischer Plutei. Fast ausnahms-
los erfordert aber die Embryogenese mehr Zeit als bei normalem
Geschehen. Ein der Fig. 5 entsprechendes Stadium wird sonst nach
etwa 7 Stunden 10—20 Minuten, von der Befruchtung an gerech-
net. erreicht. während dasselbe im vorliegenden Falle erst nach ca.
10 Stunden skizziert wurde. Während bei der typischen Furchung
nach etwa 7 Stunden sich eine leichte Einsenkung des vegetativen
Poles und eine Einziehung der Mikromeren bemerkbar macht und
nach 12 Stunden die ersten Blastulae die Eihüllen zu verlassen
beginnen !), schlüpfen die zusammengeklebten Larven unverhältnis-
mässig später aus. Der Unterschied in der Zeit kann 10 Stunden
und mehr betragen. Dieser Mehraufwand an Zeit ist leieht durch
die Störungen der experimentellen Manipulation und die nötig wer-
dende morphologisch-funktionelle Anpassung erklärlich.
Der Unterschied in der Farbe wird im Laufe der Entwicke-
lung immer schwächer, indem sich die Farbstoffmenge auf eine
immer wachsende Zahl von Zellen zu verteilen hat, doch ist sie
1) Es kann nicht unerwähnt bleiben, dass Selenka für Psamm. miliaris vom
Mittelmeer 16 Stunden für die Entwickelung von der Befruchtung bis zur Aus-
schlüpfung der Larve angibt. Dies stimmt auffallender Weise mit den Verhält-
nissen bei bretonischen Keimen nicht überein.
5*
182
noch am Pluteus nachzuweisen, wo die blassrosarote Färbung der
Epithelien. beziehungsweise der Mesenchymelemente das endgiltige
Schicksal des betreffenden Fragmentes noch deutlich erkennen lässt.
Bei der Konservierung geht der Farbenton leider verloren.
Als ein vorzügliches Konservierungsmittel für Eehinodermenlar-
ven sind die beiden saueren Fixierungsflüssigkeiten M. C. Dek-
huyzens (1903) „A“ und „B“ warm zu empfehlen.
Allgemeines Ergebnis.
Die Lösung des gestellten Problems gibt dem Experimentator
ein Mittel in die Hand, unter beliebigen Bedingungen neue Indi-
vidualitäten zu schaffen.
Man kann die Beteiligung zerstörter Individuen an
der Hervorbringung des neuen prozentuell und mate-
matisch genau in Brüchen angeben. Man kann das Gebahren
der einzelnen Entwickelungszentren Schritt für Schritt verfolgen.
Uber die Bedeutung. die der künstlichen Schaffung von Indi-
vidualität für die Morphogenie zuerkannt werden muss, wird die
ausführliche Schrift das Wichtigste vorbringen. An dieser Stelle
mag nur an den Satz Rouxs hingewiesen werden. dass die Pro-
dukte individueller Entwiekelung konstanter sind als die Art ihrer
Herstellung. Das Experiment hat uns aufs neue die unerschöpfliche
Plastizität des Furchungsmaterials oder — mit des Verfassers „Mor-
phogenetischen Studien“ zu sprechen — die grosse „Variations-
breite“ der Blastomeren vor Augen geführt und es verhilft uns zu
einer präziseren Auffassung derselben. Der Grad, in welchem von
atypischen Ausgangsstücken aus ein typisch gestaltetes Produkt er-
reicht wird, findet seinen Ausdruck in der Resultante, die sich aus
der Kontroverse zwischen den inneren Zuständen der Zellen als
Aktionszentren gesonderter Individuen und dem nötig werdenden,
ausgleichenden Zusammenschluss zu einer neuen Einheit ergibt.
Auch hier zeigt es sich — wie bei Verfassers Asteridenstudien — dass
die Ursache. warum ein Blastomer einen gewissen Entwickelungs-
weg einschlägt, für dasselbe zu einer äusserlich zwingenden (deter-
minierenden) Bedingung wird, während dieselbe Ursache zu den
inneren Bedingungen des ganzen Keimes gehört. Auch hier ist die
Variationsbreite der Zellen die ursächliche Grundbedingung für ein
dauerfähiges, besser gesagt, entwickelungsfähiges Zusammenspiel
153
derselben in dem Ganzen. Auch hier gestaltet sich das Zusammen-
sein selbstständiger, sogar heterogener Aktionszentren zu einem
bestimmt gerichteten Regulationsprozesse. Und der normale
Ausgang der Embryogenese zeigt, dass durch die spezifische.
allgemeine Polarität, die in der spezifischen Beschaffenheit
des aus getrennten Zellen bestehenden Furchungsmaterials gegeben
ist, die absolute Polarität etabliert wird. die bei der defini-
tiven Entwiekelung der Zellen zu einer neuen Einheit determinie-
rend eingeschaltet ist.
17. M. T. ESTREICHER. Oznaczenie ciepla parowania tlenu i dwutlenku
siarki. (Über die Verdampfungswärme von Sauerstojj und
Schwefeldioxyd). (Détermination des chaleurs de vaporisation de l’oxy-
gene et du bioxyde de soufre). Mémoire présenté par M. A. Witkowski m. t.
I. Die Verdampfungswärmen der verflüssigten Gase waren bis un-
längst unter dem normalen atmosphärischen Drucke nur in wenigen
Fällen bekannt: Es waren bloss Favre, welcher zuerst gemeinsam
mit Silbermann und dann allein die Verdampfungswärmen von
Schwefeldioxyd !) und Stiekoxydul?) sowie die Sublimationswärme
von Kohlendioxyd ?) bestimmte, sowie Regnault, welcher die Ver-
dampfungswärmen von Sehwefeldioxyd, Methyläther, Chlormethyl,
Schwefelwasserstoff, Ammoniak und Kohlendioxyd mass; leider sind
die Versuchsdaten dieser Bestimmungen in den Wirren der Jahre
1870 und 1871 verloren gegangen, bis auf die Zahlen, welche sich
auf die beiden letzten Substanzen beziehen. und deshalb sind von
Regnault nur die Versuchsergebnisse mit Ammoniak und Kohlen-
dioxyd veröffentlicht worden 3).
In der darauf folgenden Zeit verdanken wir eingehende Unter-
suchungen über die Verdampfungswärmen verflüssigter Gase Cailletet
und Mathias), Mathias5) sowie Chappuis®). Die von Cailletet und
1) Favre, €. R., 39, 729, 1854; Favre et Silbermann, Ann. Chim. Phys., [3]
37, 470, 1853; Favre, ibid., [5], 1, 225, 1874.
?) Favre, ibidem.
3) Ann. Chim. Phys., [4], 24, 375, 1871.
*) C. R. 104, 1567, 1887.
5) C. R. 106, 1146; 1888; 109, 470, 1889; Ann. Ch. Ph., [6], 21, 69, 1890.
5) C. R. 104. 897, 1887; 106, 1007, 1888; Ann. Ch. Ph. [6], 15, 498, 1888.
134
Mathias mittels der Clapeyronschen Formel berechnete Verdampfungs-
wärme des Schwefeldioxyds wie auch die von Mathias bestimmten
Verdampfungswärmen von Schwefeldioxyd, Kohlendioxyd und Stick-
oxydul und von Chappuis von Schwefeldioxyd, Chlormethyl, Kohlen-
dioxyd und Cyan beziehen sich aber sämtlich auf höhere Tempe-
raturen als die Siedetemperatur, bezw. auf höhere Drucke als den at-
mosphärischen. Die niedrigste Temperatur, bei welcher diese Konstante
für Schwefeldioxyd gemessen wurde, ist die von Chappuis angewen-
dete Temperatur von 0°; die dabei erhaltene Zahl — 91:7 Kalorien —
stimmt mit der von Cailletet und Mathias mittels der Clapeyronschen
Formel berechneten Zahl — 91'2 Kalorien
ziemlich gut überein. Ma-
thias hat darauf mit Hilfe einer anderen Methode als der von Chappuis
angewendete dieselbe Konstante bei den Temperaturen 574°, 9:44",
10-2259, 10-500, 10-4450, 12:23° und 19-990 experimentell bestimmt;
ausserdem hat er die mittels der Clapeyronschen Formel berechneten
Zahlen mit Hilfe einer empirischen Formel ausgedrückt, in welcher
aber der Koëffizient der zweiten Potenz bereits so klein ist, dass
dieses Glied vernachlässigt und die Formel als linear angesehen
werden kann, wenigstens im Intervall von 0° bis — 40°, auf welchem
Gebiete der durch Vernachlässigen des Ausdruckes mit der zweiten
Potenz verursachte Fehler noch innerhalb der Versuchsfehlergrenzen
sich befindet.
Berechnet man mittels dieser Formel die Verdampfungswärme
für die Siedetemperatur des Schwefeldioxyds, d. i. für die Tem-
peratur — 10-19, dann erhält man 9572 Kalorien. Extrapoliert man
die experimentell von demselben Forscher bestimmten Daten, und
zwar unter Weglassung der beiden höchsten Temperaturen, welche
nach Mathias’ Anschauung zweifelhaft sind, dann erhält man für
—10:19 96:19 Kalorien; für 0° findet man 91:87 Kalorien, was mit
der von Chappuis unmittelbar gefundenen Zahl 91'7 in gutem Ein-
klang steht.
Die hier aus den Versuchen von Mathias abgeleiteten Zahlen
für die Verdampfungswärme des Schwefeldioxyds bei Siedetem-
peratur sind jedoch bedeutend höher als die von Favre in seiner
letzten Arbeit!) angegebenen; dieser letztere Forscher gibt als End-
ergebnis seiner Bestimmungen 882 Kalorien an, während er in
der ersten Abhandlung den beträchtlich höheren Wert von 9456 Kal.
1) Ann. Chim. Phys. |5], 1, 225, 1874.
18:
anführt, was aber noch insofern fehlerhaft ist, als nämlich in die-
ser Wärmemenge diejenige mit inbegriffen ist, welche zum Erwär-
men des Schwefeldioxyddampfes auf die Kalorimetertemperatur
erforderlich ist. Nach Anbringung einer entsprechenden Korrektion
erniedrigte sich die Verdampfungswärme bedeutend, und zwar auf
den oben angeführten Wert.
IT. Dieser Unterschied der Verdampfungswärmen des Schwefel-
dioxyds, wie sie einerseits von Mathias und von Chappuis, anderseits
von Favre angegeben worden sind, liess es wünschenswert er-
scheinen, diese Konstante nochmals zu bestimmen, was umsomehr
angezeigt war, als die von mir beabsichtigte Bestimmungsweise der
Verdampfungswärmen der verflüssigten Gase zu jener Zeit noch
nieht zu diesem Zwecke angewendet wurde; es erschien also ratsam,
die Methode an einem leicht zugänglichen und leicht zu handhaben-
den Gase zu prüfen, dessen Verdampfungswärme wenigstens an-
nähernd bekannt war, und zu diesem Zwecke eignete sich Schwefel-
dioxyd sehr gut.
Das Gas wurde aus Natriumsulfit gewonnen, dessen konzentrierte
Lösung sich in einem geräumigen Kolben befand; der Kolben konnte
mittels eines Bunsenbrenners nötigenfalls erwärmt werden und be-
sass einen doppelt durehbohrten Kautschukstopfen; durch die eine
Bohrung ging die Röhre eines Tropftrichters durch, in der anderen
befand sich eine Gasableitungsröhre. Aus dem Trichter liess man
konzentrierte Schwefelsäure in die Lösung eintropfen, wodurch ein ste-
tiger und ruhiger Strom von Schwefeldioxyd erhalten wurde. Das Gas
liess man zuerst durch eine umgekehrt eingeschaltete leere Wasch-
tlasche streichen, dann durch eine solehe mit Natriumsulfitlösung;
hierauf passierte das Gas durch ein U-Rohr mit Glasperlen, welches
ebenfalls Natriumsulfitlösung enthielt, dann durch ein U-Rohr mit
Glasperlen und konzentrierter Schwefelsäure; schliesslich gelangte
es durch eine Waschflasche mit konzentrierter Schwefelsäure in
eine Kühlsehlange aus Glas, welche sich in einem Kühlgefäss be-
fand. Die Kühlschlange war in dem Gefässe aufrecht aufgestellt
und verliess dasselbe durch einen Tubus im Boden; ihr Ende ragte
einige Centimeter aus dem Tubus hervor und es war auf dasselbe
ein doppelt durchbohrter Stopfen aufgesetzt, in dessen anderer
Bohrung eine Gasableitungsröhre sich befand. Dieser Stopfen steckte
in der Mündung eines Vakuumgefässes von ca. 100 cm? Inhalt;
186
die Gasableitungsrühre stand mit einigen Waschflaschen in Ver-
bindung, die mit Natriumsulfit- oder Âtznatron-Lüsung beschickt
waren.
Wurde nun das Kühlgefäss mit einer Kältemischung aus ge-
stossenem Eis und kristallisiertem Caleiumchlorid gefüllt, dann
kühlte sich das in der Spirale enthaltene Gas ab bis weit unter
die Verflüssigungstemperatur: es verflüssigte sich also und tropfte
stetig in das mit der Kühlschlange in Verbindung stehende Vakuum-
gefäss. Das nicht kondensierte Gas, bezw. die mit Schwefeldioxyd
beladene Luft, welche sich etwa im Apparate befand, besonders am
Anfange des Experimentes. entwich durch die Gasableitungsröhre
in die Waschflaschen, wo es von der darin enthaltenen Lösung
absorbiert wurde. In kurzer Zeit sammelte sich genug flüssigen
Schwefeldioxyds im Vakuumgefäss an, um damit eine Bestimmung
ausführen zu können.
Die Bestimmungsmethode bestand darin, dass man eine in der
Flüssigkeit untergebrachte Platinspirale mittels eines elektrischen
Stromes erwärmte, mittels eines Silbervoltameters die Elektrizitäts-
menge mass, welche durch die Spirale in einem bestimmten Zeitab-
schnitt durehging, und gleichzeitig die Spannung an den beiden En-
den der Platinspirale bestimmte; aus diesen Zahlen konnte die in der
Spirale entwickelte Wärmemenge abgeleitet werden; diese Wärme-
menge wurde zur Verdampfung eines Teiles des verflüssigten Gases
verbraucht, und die verdampfte Menge konnte leicht aus dem Volum
des erhaltenen Gases berechnet werden.
Den dabei gebrauchten Apparat stellt Fig. 1 dar. Das Vakuum-
gefäss a, welches vorher in dem eben beschriebenen Apparate mit
flüssigem Schwefeldioxyd gefüllt wurde, wurde in ein anderes, ge-
räumigeres Gefäss b hineingestellt, welches ein passendes Kühlungs-
mittel enthielt. z. B. ein Eis-Salz-Gemisch von der Temperatur von
etwa — 10°. Auf diese Weise wurde das Verdampfen der Flüssig-
keit unter Einfluss der äusseren Wärme sehr herabgedrückt, und
die Menge des unter solehen Umständen entwickelten Gases betrug
pro Minute nur etwa 20 em’. Das Vakuumgefäss a war mittels eines
Kautschukstopfens verschlossen, welcher drei Bohrungen besass:
zwei davon enthielten die beiden Elektroden c’ e”, die dritte aber
die Gasableitungsröhre. Die Elektroden bestanden aus dünnen Glas-
röhren, welche unten durch eine Platinspirale verbunden waren;
diese letztere war in die Röhrenenden mittels Emailglas einge-
schmolzen; die Verbindung zwischen der Piatinspirale und den
kupfernen Leitungsdrähten (von 05 mm Starke) bildete je ein
Tropfen Quecksilber. Der Widerstand der Spirale betrug in der
Versuchstemperatur ungefähr 1 Ohm.
Durch die Gasableitungsröhre strich das verdampfende Schwefel-
dioxyd durch ein U-Rohr d mit Glasperlen, welches mit einer ge-
Big. T.
sättigten Lösung von Schwefeldioxyd in Wasser beschiekt war; hier
nahm das Gas Feuchtigkeit auf und gelangte schliesslich durch den
Zweiweghahn e entweder in die Aspiratorflasche } durch Vermitte-
lung des Schenkels g, oder aber mittels des Schenkels / in eine
Reihe von Waschflaschen, die mit entsprechenden Absorptionsmitteln
gefüllt waren, so dass das entweichende Gas den Beobachter nieht
belästigen konnte.
Die Aspiratorflasche A war oben mittels eines doppelt durch-
bohrten Kautschukstopfens verschlossen, welcher zur Aufnahme des
Schenkels 4 des Hahnes e sowie der bis an den Boden der Flasche
reichenden Röhre des Kugeltrichters 7 diente. Unten besass die
Flasche einen Tubus am Boden, dureh welehen mit Hilfe des
Quetschhahns j Wasser aus der Flasche in das untergestellte Becher-
glas % abgelassen werden konnte. Wurde der Hahn e so umgestellt,
dass das aus dem Vakuumgefässe a entweichende Gas in die Flasche
188
h hineindrang, dann hob sich der Flüssigkeitsmeniskus in der Trichter-
röhre /, derselbe konnte aber durch Lüften des Quetschhahnes j und
Ablassen von Wasser auf die Höhe des Flüssigkeitsniveaus in der
Flasche gebracht werden. Auf diese Weise war es möglich, das
Gas unter normalem Atmosphärendruck in der Flasche aufzufangen;
die dabei in dem Becherglase # angesammelte Wassermenge ergab
das verdrängte Gewicht Wasser; dieses Gewicht, mit dem entspre-
chenden, den Tabellen entnommenen Faktor multipliziert, lieferte
direkt das Volum des feucht gemessenen Gases. Um den Fehler
infolge der grossen Löslichkeit des Schwefeldioxyds im Wasser
möglichst zu verringern, wurde das Wasser in der Aspiratorflasche
mit flüssigem Paraffin überschichtet; diese Schicht war etwa 25 mm
hoch. Nach Schliessung des Hahnes e konnte man, wenn s'ch in
dem Raume über dem Paraffın Schwefligsäureanhydrid befand, die
langsame Absorption des Gases durch Wasser an dem Sinken des
Meniskus in der Trichterröhre / beobachten; doch war die Absorp-
tion so unbedeutend, dass sie kaum in Betracht kam.
Um die Bestimmung auszuführen, wurde zuerst einige Male das
ohne Erwärmung der Platinspirale aus dem Vakuumgefäss a im
Verlaufe einiger Minuten entweichende Gas in der Aspiratorflasche
aufgefangen, um die Korrektion wegen des selbständigen Ver-
dampfens der Flüssigkeit zu bestimmen. Hierauf wurde der Strom
von vier Akkumulatorenelementen durch die Platinspirale durch-
gelassen, wobei man den Stand des Voltmeters » von Minute zu
Minute notierte; das Voltmeter war ein Präzisionsvoltmeter von
Siemens und Halske mit einem Messbereich von 0 bis 3 Volts.
welche vorher durch Vergleichen mit Normalelementen von Weston
kontrolliert wurde. Gleichzeitig setzte sich in dem Silbervoltameter
m Silber ab. Nach fünf Minuten wurde der Strom unterbrochen
und die Korrektion wegen des selbständigen Verdampfens noch-
mals bestimmt. Die durch das Gas verdrängten Wassermengen
wurden gewogen, das Silber im Voltameter ausgespült. getrocknet
und gewogen. Seine Menge, dividiert durch 0.001118. ergab die
Coulombmenge, welche die Spirale durehströmt hatte. Diese Zahl,
mit der abgelesenen Voltzahl multipliziert, lieferte direkt die in
der Platinspirale entwickelte Wärmemenge in Joulen; wurde diese
durch die Masse des verdampften Schwefeldioxyds dividiert, dann
wurde die Verdampfungswärme pro 1 Gramm Flüssigkeit erhalten. Es
mögen hier die Versuchsdaten eines Experiments als Beispiel folgen:
189
Versuch vom 26 Juli 1902.
Barometer (reduziert auf 0°) 7425 mm.
In 5 Minuten verdrängte Wassermenge 1990 g.
Korrekuon ren: 2710278:
Differenz 1888 g Wasser.
Temperatur des Wassers 22:60.
Volumen des Wassers 1892 em.
Volumen des trockenen Gases bei 00 und 760 mm 16537 em®.
Dieses entspricht 4 7316 g SO,.
Mittlere Spannung 2529 Volts.
Abgeschiedene Silbermenge 0'8369 g.
Entwickelte Wärmemenge 1893:13 Joul. — 453°98 Kal.
Pro 1 Gramm Substanz 400:10 J. — 9595 Kal.
Molekulare Verdampfungswärme 25607 J. — 6141 Kal.
Andere Bestimmungen ergaben pro Gramm Schwefeldioxyd
ADO — 96:3 ERA
und 40143 J.— 9626 Kal.
im Mittel also 4012 J.— 962 Kal.,
was der molekularen Verdampfungswärme 25674 J.— 6157 Kal.
entspricht.
Die auf diese Weise erhaltene mittlere Verdampfungswärme des
Schwefeldioxyds, 962 Kal, weicht zwar von der von Favre an-
gegebenen (882 Kal.) beträchtlich ab, deckt sich aber vollkommen
mit der von Mathias auf Grund seiner Versuche extrapolierten Wärme
96:19, und weicht von der mittels der von demselben Forscher aufge-
stellten empirischen Formel berechneten 95:72 Kalorien nieht einmal
um eine halbe Kalorie ab.
III. Dieser günstige Erfolg liess die Bestimmung der Verdam-
pfungswärme der anderen Gase, vor allem der permanenten Gase wün-
schenswert erscheinen, und das erste Gas, welches ich in dieser
Beziehung zu untersuchen unternahm, war Sauerstoff.
Dieses Gas wurde aus reinem Kaliumchlorat durch Erhitzen
gewonnen; das Salz wurde in einer Retorte aus schwer schmelz-
barem Glas zersetzt, darauf passierte der Sauerstoff zuerst eine ca.
30 cm lange Glasröhre, welehe mit Glaswolle gefüllt war; diese Röhre
diente zum Zurückhalten des Kaliumchlorid- und -chloratstaubes.
190
Das auf diese Weise filtrierte Gas ging dann durch ein U-Rohr
mit Glasperlen und starker Kalilösung in ein anderes U-Rohr, wel-
ches mit Kaliumhydroxydstücken gefüllt war. Das Gas besass nach
Durchgang durch die Reinigungsapparate keinen Geruch, enthielt
also keine Chlorverbindungen mehr. Es wurde in zwei Gasometer
von je ca. 32 Liter Fassungsraum geleitet, wo es unter einem kleinen
Überdruck aufbewahrt wurde, bis es verflüssigt wurde, was in der
Regel am nachfolgenden Tage geschah.
Die Verflüssigung fand in dem auf Fig. 2 abgebildeten Apparate
statt. Die Gasometer k (von denen nur das eine in der Figur abgebildet
wurde), waren mittels dreier U-Röhren mit dem Verflüssigungs-
apparate verbunden: das U-Rohr à enthielt Glasperlen und starke
Kalilauge, h enthielt Kaliumhydroxydstücke, endlich g enthielt Glas-
perlen mit Phosphorpentoxyd. Das auf diese Weise zweimal gerei-
nigte Gas gelangte durch den Hahn / in das etwa 30 em* fassende
Grefüiss ce, welches oben mit einer Röhre mit dem Hahne e versehen
war. Dieses Gefäss war in einem Vakuumgefäss d untergebracht,
welches mit flüssiger Luft gefüllt werden konnte. Eine Abzweigung
zwischen dem Hahne / und dem Gefässe e führte durch die Röhre
m (welehe mit Schafwolle umwickelt war) in das Vakuumgefäss a,
welches seinerseits in einem grösseren Vakuumgefässe b sich be-
fand. Das Gefäss a stand noch mit dem Quecksilbervakuummeter
! und dem Hahne # in Verbindung.
Um flüssigen Sauerstoff im Gefässe «a zu erhalten, wurde auf
folgende Weise verfahren: zuerst wurden alle Hähne geöffnet, so-
wohl am Gasometer wie am Verflüssigungsapparate, so dass das Gas
ungehindert durch den ganzen Apparat strömte und durch die beiden
Hähne e und # nach Aussen entwich; darauf wurden die beiden
letzteren Hähne geschlossen, und man liess das Gas durch das
Quecksilber im Vakuummeter / paar Augenblicke entweichen, um
auch die Luft aus dem Manometerrohr zu entfernen. Sodann wurde
der Zugang des Sauerstoffs abgeschnitten, sei es durch Schliessen des
Hahnes f, sei es durch Zudrehen des Gasometerhahnes oder eines
der Hahnstopfen an den U-Röhren, und das nunmehr mit flüssiger
Luft gefüllte Vakuumgefäss d von unten auf das Gefäss c hinauf-
geschoben. Sogleich kühlte sich das Gas in diesem letzteren Gefässe
soweit ab, dass es im Buge des Zuleitungsröhrehens verflüssigt
wurde und das Vakuummeter / ungefähr auf die Höhe von 35 bis
40 cm stieg. Auf diese Weise konnte man den Apparat prüfen, ob
191
‘& SU
QU
= ue
==
=
192
er luftdicht ist; die Druckerniedrigung erlaubte anderseits auch auf
die Badtemperatur zu schliessen, wenn auch nur in grober An-
näherung: der Druckerniedrigung des Sauerstoffs bis etwa 40 cm
würde eine Temperatur von — 188° entsprechen. Die Temperatur
der flüssigen Luft, wie sie im Hampsonschen Apparate erhalten
wird. genügt vollkommen, um Sauerstoff in ziemlich raschem Strome
zu verflüssigen; ich öffnete nun den Hahn /. um dem Sauerstoff
ungehinderten Zutritt zu gestatten. Derselbe verflüssigte sich in dem
Masse, als er in das Gefäss c hineindrang, wobei freilich der Druck
im Apparate beinahe auf den normalen atmosphärischen stieg, was
an dem Sinken des Quecksilbers im Vakuummeter beobachtet werden
konnte.
Inzwischen wurde das Vakuumgefäss b mit flüssiger Luft ge-
füllt und auf das Gefäss a geschoben; dieses Gefäss war in der
unteren Hälfte versilbert, wodurch das Wärmeisolationsvermögen
desselben bedeutend erhöht wurde. Sobald das Gefäss e zu etwa
zwei Drittel mit flüssigem Sauerstoff gefüllt war, wurde der Hahn
f nochmals geschlossen und das Gefüss d langsam gesenkt, so dass
die äussere Wärme nunmehr freieren Zutritt zu dem verflüssigten
Gase gewann. Die Folge davon war, dass das Quecksilber im Mano-
meter / rasch sank, und in dem Augenblicke, wo es mit dem Queck-
silber im unteren Gefässe ungefähr auf gleiche Höhe zu stehen
kam, wurde der Hahn » geöffnet. Der gasförmige Sauerstoff, wel-
cher im Raume c fortwährend entwickelt wurde, drückte auf die
unten befindliche Flüssigkeit und presste sie durch die siphonartig
wirkende Röhre m in das Vakuumgefäss a hinein. Durch die Schaf-
wollewickelung um die Röhre m war der Flüssigkeitsstrom während
des Transportes vor dem Einfluss der äusseren Wärme möglichst
geschützt. Sobald sich im Gefässe e keine Flüssigkeit mehr befand
wurde der Hahn » geschlossen und gleichzeitig das Vakuumgefäss
d gehoben, worauf durch Öffnen des Hahnes f das Verflüssigen des
Wasserstoffes nochmals eingeleitet werden konnte. Nach zwei- oder
dreimaligem Umgiessen des Sauerstoffs vom Gefässe ce nach « war
in diesem in der Regel genug Flüssigkeit, um zum Bestimmen der
Verdampfungswärme schreiten zu können.
Diese Bestimmung fand in demselben Apparate statt, welcher
bei der Bestimmung der Verdampfungswärme des Schwefeldioxyds
beschrieben wurde mit dem Unterschiede, dass der Schenkel f des
Hahnes e nicht mit Waschflaschen verbunden war, sondern frei in
193
die Luft mündete; dass das U-Rohr d mit reinem destillierten
Wasser und das Vakuumgefäss b mit flüssiger Luft gefüllt war.
Es kam ebenfalls ein Strom von vier Elementen zur Anwendung,
doch war die dadurch erzielte Spannung kleiner und die Strom-
intensität grösser, da der Widerstand der Platinspirale in der Tem-
peratur des siedenden Sauerstoffs auf 027 Ohm gegenüber 1:02 bei
— 10:1° sank. Die thermische Isolierung konnte ungeachtet der
Versilberung des inneren Vakuumgefässes und des Bades aus flüs-
siger Luft nicht so vollkommen sein, als bei Schwefeldioxyd, wegen
der etwa 200° betragenden Temperaturdifferenz zwischen der Um-
gebung und dem Inneren des Apparates; die Korrektion wegen des
selbstständigen Verdampfens des Sauerstoffs betrug durchschnittlich
80 cm? pro Minute. Der Strom wurde durch die Platinspirale drei
Minuten durchgelassen, wodurch durchschnittlich ungefähr bis zwei
und einhalb Liter Wasser aus der Aspiratorflasche h verdrängt
wurden.
Es war bei diesen Versuchen noch eine Vorsichtsmassregel zu
beachten, nämlich das Abdichten des Kautschukstopfens im Va-
kuumgefässe a. Es ist eine allgemein bekannte Tatsache, dass
Kautschuk bei sehr niedriger Temperatur steinhart wird und sich
zusammenzieht, wodurch Verbindungen zwischen Glas und Kau-
tschuk, welche bei gewöhnlicher Temperatur dicht sind, in tiefer
Temperatur Gase durchlassen'). Auch der Stopfen, welcher das
Vakuumgefäss a sowohl auf Fig. 1 wie Fig. 2 verschloss, sass luft-
dieht in der Mündung des Gefässes bei gewöhnlicher Temperatur,
sobald sich aber dieses durch die Nachbarschaft des flüssigen Sauerstoffs
einerseits und der flüssigen Luft anderseits stark abgekühlt hatte, fing
der Sauerstoffdampf an, rings um den Stopfen zu entweichen, was eine
Steigerung der Verdampfungswärme um mehrere Prozente (in einem
Falle sogar um 30 Prozent) zur Folge hatte. Es mussten infolge-
dessen einige Versuche, bei welchen dieses Ausströmen des Gases
konstatiert wurde, eliminiert werden. Es war aber ein Leichtes.
dieser Fehlerquelle vorzubeugen, indem man die Berührungslinie
zwischen dem Stopfen und dem Glase mit Maschinenöl bestrich;
das Öl erstarrte an der Stelle der unmittelbaren Berührung mit dem
kalten Kautschuk und Glas zu einer harten, harzähnlichen Masse,
1) S. darüber auch die demnächst erscheinende Übersetzung von Travers’ Study
of Gases (Braunschweig, Vieweg, 1904, Seite 20).
194
welehe gegen die Oberfläche zu in eine weichere, plastischere Kon-
sistenz überging, bis das Öl endlich an der Oberfläche des Über-
zuges seine gewöhnliche Dickflüssigkeit beinahe vollständig wieder
erreichte. Wegen dieses Verhaltens des Öls als Diehtungsmittel war
kein Ausströmen des Gases mehr zu befürchten, und es haben tat-
sächlich die nach der Anwendung dieser Massregel angestellten Ver-
suche sehr gut übereinstimmende Resultate ergeben.
Folgendes sind die sich auf einen der Versuche beziehenden
Zahlen:
Versuch vom 22. Februar 1904.
Barometer (reduziert auf 0°) 7351 mm.
In 3 Minuten verdrängte Wassermenge 2475 g.
Korreklion®@,. .. ee ee, 2a0en
Differenz 2255 g Wasser
Temperatur des Wassers 16:40.
Volumen des Wassers 22374 em’.
Volumen des trockenen Gases bei 0% und 760 mm 19970 em}?.
Dieses entspricht 2:8547 g Sauerstoff.
Mittlere Spannung 1'205 Volts.
Abgeschiedene Silbermenge 0:6430 g.
Entwickelte Wärmemenge 693-04 Joul. — 16620 Kal.
Pro 1 Gramm Sauerstoff 24277 J.=58'22 Ral.
MOST J.= 1863:0 Kal:
Molekulare Verdampfungswärme
Andere Versuche ergaben pro Gramm Sauerstoff
ESS ee
238.071). BIOS Kal
242:85 J. — 58:24 Kal.
im Mittel 241-9 J.—580 Kal.
was der molekularen Verdampfungswärme
7740 J.— 1856 Kal.
entspricht.
IV. In neuester Zeit wurde auf ganz analoge Weise die Verdam-
pfungswärme von Sauerstoff bestimmt, und zwar von Shearer, wel-
cher seine Arbeit darüber im letzten Dezemberhefte des Physical
195
Review publizierte !), Seine Methode war von der oben beschrie-
benen nur insofern abweichend. als er statt eines Silbervoltameters
ein Amperemeter zur Anwendung brachte und dass er das Volumen
des verdampfen Sauerstoffs mittels einer Gasuhr mass. Seine Unter-
suchungen beziehen sich auf die beiden Komponenten der Luft
sowie auf die Luft als solche). Die Verdampfungswärme der Luft
wurde bereits vor vier Jahren von Behn bestimmt 3); auch Dewar %)
und d’Arsonval) bestimmten diese Konstante, doch waren die Re-
sultate keineswegs übereinstimmend. Nach Dewar, welcher das Er-
gebnis seiner Versuche in 1895 veröffentlichte, war die Verdam-
pfungswärme der Luft ungefähr gleich der Schmelzwärme des
Wassers, also etwa 80 Kal. Nach d’Arsonval, welcher keine An-
gaben über die Bestimmungsmethode macht, sollte die Verdampfungs-
wärme ca. 65 Kalorien betragen; nach Behn schliesslich ist sie
50:8 Kal. Die von dem letzteren angewendete Methode beruht dar-
auf, dass man in flüssige Luft ein gewogenes Metallstück von be-
kannter Temperatur einträgt und die Menge der verdampften Luft
misst: er bediente sich dabei eines Aluminiumzylinders, während
Dewar, welcher sich einer ähnlichen Methode bediente, seine Be-
stimmung auf der Kenntnis der spezifischen Wärme des Quecksilbers
basierte. Diese Methode hat aber den Nachteil, dass flüssige Luft, wenn
sie mit einem verhältnismässig heissem Metallstück in Berührung
kommt, in stürmisches Sieden gerät‘), welches einige Minuten dauert;
dabei können Flüssigkeitstropfen in die Höhe geschnellt werden (und
sie werden es auch gewiss), wo sie dann in Berührung mit den wär-
meren Gefässwänden oberhalb des Flüssigkeitsniveaus verdampfen,
was eine Verkleinerung der Verdampfungswärme hinter sich zieht.
Da ausserdem die Bezeichnung „flüssige Luft“ ziemlich unbestimmt
ist, kann eine sich darauf beziehende Konstante nur dann von Be-
deutung sein, wenn man die Zusammensetzung dieser Luft kennt.
Leider wurde von Behn keine Analyse der Luft gemacht, und da auch
keine Temperaturmessung stattfand, so kann man die von ihm an-
gegebene Zahl 50:8 Kal. in keiner Richtung deuten. Die von Behn als
') Phys. Rev. XVII, 469, 1903.
2) Ibid. XV, 188, 1902.
$) Drud. Ann. [4], 1, 270, 1900
4) Chem. News 71, 192, 1895.
>) C. R., 133, 983, 1901.
8) Behn.]. ce., S. 271.
Bulletin III. 6
196
Sehätzung. aber ohne Motivierung, angenommene Zusammensetzung
der flüssigen Luft, der er sich bediente, und zwar 95°/, O, und
7°/, Ns, scheint nicht sehr wahrscheinlich zu sein, da Luft nicht so
leicht Stickstoff verliert; würde man annehmen, dass ihr Siedepunkt
etwa — 183° betrug, was einer Zusammensetzung von ungefähr 40
Prozent Sauerstoff mit 60 Prozent Stickstoff entsprechen würde 1),
dann würde die Verdampfungswärme 54 Kal. betragen. Von Shearer
sind schliesslich in seiner ersten Abhandlung die Zahlen für Luft
von verschiedener Zusammensetzung angegeben worden, und zwar
von 44:02 Kal. für Luft mit 21'8 Prozent Sauerstoff bis 517 Kal.
für Luft mit 72 Prozent Sauerstoff. Diese Zahlen würden mit der
von Behn angegebenen ziemlich gut übereinstimmen, doch fanden sie
keine Bestätigung bei den weiteren Untersuchungen von Shearer, da
er für reinen Sauerstoff 61 Kalorien und für reinen Stickstoff 49:73
Kal. fand. Wie man sieht, nähert sich der von Shearer angegebene
Wert für die Verdampfungswärme des Sauerstoffs der in dieser Arbeit
angegebenen Zahl; die Verdampfungswärme des Stickstoffs stimmt
auch gut mit der von Fischer und Alt!) zu 48°9 Kal. berechneten
Zahl überein; infolgedessen kann die Verdampfungswärme der Luft
nicht kleiner sein als die der beiden Komponenten, sondern sie
muss dazwischen liegen.
Um diese Ungewissheit in Bezug auf die Verdampfungswärme
der Luft zu klären, werde ich mich bemühen, demnächst die Ver-
dampfungswärmen von Stickstoff und von Luft von verschiedener
Zusammensetzung sowie von anderen Gasen nach der oben be-
schriebenen Methode zu bestimmen.
1) Baly, Phil. Mag., 49, 519—520, 1900.
1) Sitz.-Ber. d. math.-phys. Klasse d. kgl. bayr. Akad. der Wiss., München,
32, 148, 1902.
Krakau, I. Chemisches Institnt der Jagellonischen Universität.
197
18. M. M. LIMANOWSKI. Odkrycie platu dolnotatrzariskiego w rejonie
Czerwonych Wierchöw na Gladkiem. (Sur la découverte d'un lam-
beau de recouvrement subtatrique dans la region hauttatrique
de Gtadkie (monts Tatra)). Mémoire présenté par M. J. Niedzwiecki m. t.
Sur le versant nord des Tatra, les terrains permo- mésozoïques
apparaissent, comme on le sait, sous la forme de deux zones à faciès
différents, parallèles les unes aux autres. Le faciès subtatrique com-
prend des marnes tachetées néocomiennes. des dolomies et calcaires
(Aptien et en partie Albien). qui sont absents dans la zone méri-
dionale, hauttatrique: iei le crétacé supérieur repose transgressive-
ment sur les caleaires titoniens à Ellipsactinia. A un seul endroit
uniquement. au Gladkie (1787). le prof. Uhlig !) découvrit dans eette
zone du néocomien.
.! Nous avons réussi à déterminerque ce néocomien n'ap-
partient pas à la faciès hauttatrique.
En descendant le versant de Gladkie du côté méridional, nous
voyons successivement les terrains suivants:
a — marnes tachetées néocomiennes avec ammonites
(eime de Gladkie),
b — calcaire tachete,
e — calcaire rougeätre (7 m.) Titonien ?
d — calcaire à Hornstein (65 m.).
e — calcaire à entroques, à Hornstein et à hématite (3 m),
F — calcaire rouge à entroques, calcaire subtatrique de Brama
Kantaka et Czerwona skalka (Lias supérieur)
g — calcaire clair à Hornstein (25 m.),
h — marnes tachetées (14 m.),
i — calcaire à Hornstein (7 m.).
j — marnes tachetées (55 m.) (Lias inférieur).
k — calcaire à Thecosmilia et Terebratula gregaria (12 m.)
(Rhetien),
! — schistes rouges (55 m.) (Keuper),
m — dolomie de Muschelkalk (environ 8 m.).
1) V. Uhlig. Geologie des Tatragebirges I. Wien 1897, p. 31, 32, 33, 41, carte
geolog. et pl. La, fig. 1.
198
n — granite (3:30 m.).
o — crétacique supérieur (14 m.) avec déformations mé-
caniques. Brèches tectoniques,
p — calcaire jurassique (9 m.),
q — schistes rouges, intercalation de schistes verts. écrasés for-
tement (15 m.) (Keuper hauttatarique de Tomanowa),
r — crétacique supérieur, brèches avec calcaire juras-
sique (25 m.),
s — calcaire jurassique (05 m.),
t — crétacique supérieur, plissé, altéré, avec déforma-
tions mécaniques (7:70 m.),
u — calcaire jurassique (13 m.),
v — crétasique supérieur, du cirque de Pisana.
Les terrains (a—m) ci-dessus mentionnés, démontrent que nous
avons à faire à un lambeau de recouvrement subta-
trique, échappé à l'érosion et à la dénudation. Il repose sur du
granite (2), done l’îlot cristallin de l’Uplazianskie, s'étend plus au
loin vers le couchant et se trouve au Gladkie justement recouvert
par le lambeau mentionné. En effet, lorsque nous avançons vers
l'occident nous remarquons que le granite de l’Uplazianskie passe
au granite de Gladkie (#). Comme celui-ci repose directement sur
du crétacé supérieur, il ne peut former un Aufbruch, comme le
croit M. Uhlig !).
Ce granite est done chevauché (de même que le granite du Malo-
laczniak et Kondracka-Liliowe) et compose le noyau d’un pli couché,
ou mieux encore, d’une énorme digitation d’une nappe de recou-
vrement hauttatrique.
Cette digitation dans son mouvement vers le nord formait par
sa partie renversée des lames de charriage (p, 9, s, t) Ce sont les
masses de calcaires enfoncés sous le granite dans le crétacé supé-
rieur. Une partie du matériel formant ces lames de charriage fut
aussi le substratum sur lequel la digitation glissa. Ce substratum
était formé dans la région de Tomanowa par du triassique et gré-
sténien, dans la région de Uplazianskie par du jurassique et dans
la région de Gladkie par du crétacé supérieur.
Le crétacé dans lequel ces lames sont embloquées trahit de fortes
déformations mécaniques.
1) Uhlig Geologie des Tatragebirges III, 1899, pl. Ia fig. 1 et fig. 36 p. 71.
199
La découverte du lambeau de Gladkie parmi les calcaires de
Czerwony Wierchy sert de nouveau point d'appui aux aperçus si
féconds de M. Lugeon, à savoir que les Tatra sont de grands plis
couchés poussés vers le Nord f).
1) M. Lugeon. Analogie entre les Carpathes et les Alpes (C. R. A. des sciences
Paris 17 novembre 1902). — M. Lugeon. Les nappes de recouvrement de la Tatra
et l’origine des klippes des Carpathes. Lausanne 1903.
Laboratoire géologique du Musée de Chalubiriski à Zakopane.
Nakladem Akademii Umiejetnoéci.
Pod redakcya
Czlonka delegowanego Wydzialu matem.-przyr., Dra Leona Marchlewskiego.
Kraköw, 1904. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego, pod zarzadem J. Filipowskiego.
21 Kwietnia 1904.
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LE
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1878—1902
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à Cracovie.
Philologie. —Sciences morales et politiques,
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ét de philosophie. Mémoires), in 4-to. vol. II—VIII (38 planches, vol. I épuisé). — 118 k
»Rozprawy i sprawozdania z pusiedzen Wydz. filolog.e Casse de philologie.
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> »Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. hist. filozof.e /Casse d'histoire
et de philosophie. Séances el travaux/, in 8-vo, vol. IT— XIII, XV— XLII, (vol. I. IH.
XIV épuisés, 61 pl.) — 276 k,
»Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce.e /Comptes ren-
dus de la Commission de Phistoire de Part en Pologne), in 4-to, vol. 1—VI (115 plan-
ches, 1040 gravures dans le texte). — 77 k.
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»Archiwum do dziejéw literatury o$wiaty w Polsce.e /Docurnnts pour
servir à l'histoire de la littérature en Pologne), in 8-vo, 10 vol. — 57 k.
Corpus antiquissimorum poëtarum Poloniae latinorum üsque ad
Joannem Cochanovium, m 8-vo, 4 volumes.
, Vol. II, Pauli Crosnensis atque Joannis Visliciensis carmina, + B. Kruczkiewicz. 4 k-
Vol. II. Andreac Cricii carmina ed. C. Morawski. 6 k. Vol. IV. Nicolai Hussoviani Carmina;
ed. J. Pelczar. 3 c. — Petri Roysii carmina ed. B. Kruczkiewicz. 12 k.
»Biblioteka pisarz6öw, polskich.« /Biblrothegne des auteurs polonais du XVI et
AV siècle), in 8-vo, 41 livr. 51 k. 80 h.
___Monumenta medii aevi historica res gestas Poloniae illustrantia,
in 8-vo imp., 15 volumes. — 162 k.-
Vol. T, VIII, Cod, dipl. eccl. cathedr. Cracov. ed Piekosinski, zo k. — Vol. II, XI!
et XIV. Cod. epistol. saec- XV ed A. Sokolowski et J. Szujski; A. Lewicki. 32 k. — Vol.
III, IX, X, Cod. dipl. Minoris Poloniae, ed. Piekosinski. 30 k. — Vol. IV, Libri antiquissimi
civitatis Cracov. ed. Piekosifñiski et Szujski. 10 k. — Vol. V, VII, Cod. diplom. civitatis Cracov.
ed. Piekosinski. 20 k. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska. 20 k. — Vol. XI, Index
actorum saec. XV ad res pull. Poloniae spect. ed. Lewicki. ro k. — Vol. XIII, Acta capitulo-
rum (1408— 1530) ed. B. Ulanowski. 10 k. — Vol. XV. Rationes curiae Vladislai Jagellonis et
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Scriptores rerum Polonicarum, in,8-vo, 11 (I—IV, VI—VII, X, XI.
XV, XVI, XVII) volumes. — 162 k. -
-Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 6 k. — Vol. II, Chro-
nicorum Barnardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 6 k. — Vol. III. Stephani Medeksza com-
mentarii 1654 — 1668 ed. Seredyñski: 6 k. — Vol VII, X, XIV, XVII Annales Domus profes-
sae S J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 14 k: — Vol. XI, Diaria Comiticrum R. Polon. 1587 ed.
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Collectanea ex archivo Collegii historici, in 8-vo, 8 vol. — 48 k.
Acta historica res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp., IS vo-
lumes, — 156 k. 3
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1553. 10 k. — Vol. II, (pars 1. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629— 1674, ed. Kluczycki. 20- k. —
EN
EN a \
L EN ie: >
£ Vol. II, V, VII, Acta Regis Joannis III (ex archivo Ministerii rerum exterarum Gallici) 1674—
1683 ed. Waliszewski. 30 k. — Vol. IV, IX, (pars ı. et 2.) Card. Stanislai Hosii epistolae
1525—1558 ed. Zakrzewski et Hipler. ok: — Vol. VI, Acta Regis loannis III ad res expedi-
tionis Vindobonensis a. 1683 illustrandas ed. Kluczycki. 1ok. — Vol. VIII (pars 1. et 2.), XII
(pars 1. et 2.), Leges, privilegia et statuta civitatis Cracoviensis 1507 - 1795 ed. Piekosiñski. 40 k.
Vol. X, Lauda conventuum particularium terrae Dobrinensis ed. Kluczycki. 10 c. — Vol. XL,
Acta Stephani Regis 1576-1586 ed. Polkowski. 6 k.
Monumenta Poloniae-historica, in 8-vo imp., vol. HI—VI. — 102 k. +
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Vol. II, Libri iudic. terrae Cracov. saec. XV, ed. Helcel. 12 k. — Vol. II, Correc-
tura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. Bobrzyfiski. 6 k. — Vol. IV, Sta-
tuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 6 k. — Vol. V, Monumenta literar, rerum pu-
blicarum saec. XV, ed. Bobrzyñski. 6 k: — Vol. VI, Decreta in iudiciis regalibus a. 1507 — 1531
ed. Bobrzyfiski. 6 k. —, Vol. VII, Acta expedition. bellic. ed. Bobrzyñski, Inscriptiones cleno-
diales ed. Ulanowski. 12 k. — Vol. VIII, Antiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374—
1400 ed. Ulanowski. 16 k. — Vol. IX, Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405—
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saec. XV ed. Ulanowski. 2 k. = A
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Sciences mathématiques et naturelles. = à > Fe
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»Atlas geologiczny Galicyi.e /Alas géologique de la Gahcie), in 'fol., 12 livrai-
sons (64 planches) (à suivre). — I14 k. 80 h,
»Zbiör wiadomoéci do antropologii krajowej.« /Compies rendus de la Commission
d'anthropologie), in 8-vo, 18 vol, I—XVII (100 pl., vol. I épuisé). — 125 k.
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pologiques, archéologiques et ethnographigues), in 8-vo, vol. IV, (44 planches, 10 cartes
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Swigtek J., »Lud nadrabski, od Gdowa) po Bochnia.Biblio-
grafia historyi polskiej.e (Bibliographie de l'histoire de Pologne) in_S-vo, vol. I et Il
p. 1—2, 1801—6. — 15 k. 60 h. Dickstein S., »Hoëne Wroñski, jego "iycie i dzie-
la,« (Hoine Wroniski, sa vie'el ses oeuvres), lex. 8-vo, 1890. — 8 k. Federowski M.,
»Lud bialoruski.« (Z’Zihnographie de la_Russie Blanche), in 8-vo, vol, I—II. 1897.
13. k. 2
»Rocznik Akademii.« ee Vote de l'Académie), in 16-0, BIETE 25 vol,
1873 épuisé) — 33 k. 60 h.
»Pamietnik 15-letniej dzialalnosci Akademii.e / Mémoire sur les travaux ‘2e P Aca=
démie 1873—1888), 8-vo, 1889. — 4 K. !
OCT 10 +904
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Depuis 1885, l'Académie publie, en deux séries, le „Bulletin international
qui paraît tous les mois, sauf en août et septembre. La première série est consacrée
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N° 4. Avril 1904.
Sommaire: 19. M. K. DZIEWONSKI. Synthèse d'un nouvel hydrocarbure aro-
matique tribenzyldécacyclène (tribenzyltrinaphtylènebenzène), et d'un dérivé
du thiophène: dibenzyldinaphtylènethiophène.
20. M. K. DZIEWONSKI. Snr la constitution da G-phénylacénaphtylméthane
et sur la constitution de ses dérivés d’oxydation l’acide $-benzylnaphtalique
et l'acide $-benzoylnaphtalique.
21. M. CASIMIR WIZE. Pseudomonas ucrainicus, une bactéridie insecticide,
trouvée dans la larve du charançon des betteraves à sucre.
Séance du lundi Il Avril 1904.
Présinexce pr M. E. GODLEWSKI.
19. M. K. DZIEWONSKI. O tröjbenzylodekacyklenie, nowym weglowodorze
aromatycznym i dwubenzylodwunaftylenotiofenie. (Über Tribenzyde-
kacyclen (Tribenzyltrinaphtulenbenzol). einen neuen aromati-
schen, hochmolekularen Kohlenwasserstoff und über Diben-
zyldinaphtylenthiophen, einen roten Thiokörper). (Synthese d’un
nouvel hydrocarbure aromatique tribenzyldecacyelene (tribenzyltrinaphtylene-
benzène), et d'un dérivé du thiophène: dibenzyldinaphtylenethiophene). Mémoire
présenté par M. St. Niementowski m. ce.
Die dehydrogenisierende Einwirkung von Schwefel auf Ace-
naphten !), welche ich an dieser Stelle beschrieben habe, hat mir
sehr günstig Resultate geliefert, indem zwei interessante, durch
einen Benzol- und Thiophen -Ringschluss entstehende Verbindun-
gen erhalten wurden. Es war der Mühe wert, ein ähnliches Stu-
dium der Dehydrogenisation mit dem Phenylacenaphtylmethan, dem
Kohlenwasserstoff, dessen Synthese und Konstitution hier letzthin
besprochen wurde °), vorzunehmen.
Die Ausführung einer solchen Reaktion ist mir gelungen, indem
ich eine analoge dehydrogenisierende Wirkung von Schwefel auf
beide (—CH,—CH,—) Methenseitengruppen des Benzylacenaphtens
wie beim Acenaphten selbst bestätigen konnte. Es wurde dabei
1) Dieses Bulletin de l’Acad. des Sciences de Cracovie Février 1903.
Janvier 1904.
Mars 1904.
B}
) n ” n ” „ ” ” ”
” n n n ” n ” ”
Bulletin III. 1
202
bewiesen, dass die dritte Methenseitengruppe, die den Acenaphtyl-
rest mit demjenigen des Benzyls verbindet, durch Schwefel gar
nicht angegriffen war. Diese Tatsache steht vollkommen im Ein-
klang mit der von mir vorher angegebenen Konstitutionsformel des
Phenylacenaphtylmethans:
ee, 0
AIN EC
CR ra
in welcher ich die 6, -Stellung der Benzylgruppe im Naphtylen-
ring des Acenaphtyls angenommen habe. Durch die mehr entfernte
ß-Stellung der Methengruppe des Benzyls von den beiden anderen
des Acenaphtyls wird diese wahrscheinlich vor der dehydrogenisie-
renden Wirkung des Schwefels geschützt.
Meine zusammen mit Herrn Eligio Dotta ausgeführten Versu-
che über die Reaktion des Schwefels mit dem Benzylacenaphten
haben uns zwei gefärbte Verbindnngen geliefert: einen gelben
Kohlenwasserstoff von der empirischen Formel C;- H,,, und einen
roten Thiokörper von der emp. Zusammensetzung ©, H,,S.
Auf Grund der Resultate unserer Analysen und Molekularge-
wichtsbestimmungen wird die Einwirkung von Schwefel auf Phe-
nylacenaphtylmethan (Benzylacenaphten) in Sinne der folgenden
Gleichung verlaufen:
50,H, == HS Cor H;s SE 0,;H,,S = 108,8.
Die Ergebnisse der Oxydation des roten Thiokörpers, welche uns
die ß-Benzoylnaphtalsäure geliefert hat, beweisen, dass die Dehy-
drogenisation sich nur auf die Wasserstoffatome der Seitenkette
des Acenaphtyls erstreckt hat, während der unangegriffene Benzyl-
acenaphtylenrest
unverändert geblieben ist.
203
Die bei der genannten Reaktion entstehenden Kürper muss man
daher ähnlieherweise wie das Dekaeyelen und das Dinaphtylen-
thiophen, als durch einen Thiophen- bezw. Benzol -Ringsehluss gebil-
dete Verbindungen auffassen, indem dem gelben Kohlenwasserstoff
von der emp. Zusammensetzung C;, H,, die Konstitutionsformel
des Tribenzyldekacyelens;
ww
EN ec
><
Au
> aa (NS
N zZ:
C,H,.cH, — CH. Ci,
|
dem roten Thiokörper dagegen, diejenige des Dibenzyldinaphtylen-
thiophens:
u .
(8) CH; CH, . Co BK À Wan . CH, C;H; (£)
N7
S
zukommen soll.
Experimenteller Teil.
(In Gemeinschaft mit Herrn Eligio Dotta).
Ein Gemisch von Phenylacenaphtylmethan mit Schwefel wird
in einem Rundkolben geschmolzen und bis zu der Reaktionstempe-
ratur von 2000 C, dann einige Zeit etwas höher (bis etwa 250° C), er-
wärmt. Nachdem die Schwefelwasserstoffentwiekelung nachgelassen
hat, lässt man die so erhaltene, rotbraune Schmelze erkalten, befreit
sie durch mehrmaliges Ausziehen mit heissem Alkohol, von dem
zurückgebliebenen Benzylacenaphten und löst den Rückstand in
einem Überschuss von kochendem Benzol. Aus dieser Lauge scheidet
sich gleich ein gelber Körper in Form einer kleinkristallinischen,
1*
204
sehr voluminüsen Masse, welcher sich durch Umkristallisieren aus
heissem Benzol oder Anilin unter Zusatz von Tierkohle leicht
reinigen lässt.
Durch Verdunstung der braunroten, übriggebliebenen Benzol-
lauge erhält man einen roten Thiokörper, der sich aus derselben
in Form einer kristallinischen, voluminösen Masse ausscheidet,
Dibenzyldinaphtylenthiophen
ER
C, H, CE, . Co ax N 10H; - CH: Co Hs
Y
D
Den roten, schwefelhaltigen Kürper erhält man in reinem Zu-
stande durch mehrmaliges Umkristallisieren aus Benzol, wobei er
zinnoberrote Nädelchen vorstellt. Er löst sich sehr leieht in ko-
chendem Benzol, Toluol, Anilin, sehr schwer im Eisessig, Alkohol
und Äther.
Er löst sich auch in kalter, konz. Schwefelsäure mit dunkel-
violetter Farbe.
Der rothe Thiokörper schmitzt bei 210°C.
Die Analyse dieser Verbindung hat uns folgende Ergebnisse
geliefert :
Gefunden : Berechnet für C,,H,,S:
C I. 89-090, I. 8916%, IL — IV. — 89-06°/, C
H 463 Pa ee — 468/H
S = = 595%, 620%, 625%, 8
Aus diesen Resultaten ergibt sich die empirische Formel C;,H,,$. Die
Bestimmung der Molekulargrösse mittelst der Siedepunkterhöhungs-
methode unter Anwendung von Benzol und Anilin als Lösungsmittel
hat uns folgende Werte für das Molekulargewicht dieser Verbin-
dung ergeben.
Unter Anwendung von Benzol: 504
5 & von Anilin: 533, 525
Diese Ergebnisse bestätigen die Formel C;;H,,S,. welche die
Zahl 512 verlangt.
6-Benzoylnaphtalsäureanhydrid.
C;H, . CO
Die Oxydation des roten Thiokörpers mittels Chromsäure in
essigsaurer Lösung hat uns die 8-Benzylnaphtalsäure ergeben.
Auf das in kochendem Eisessig suspendierte Dibenzyldinaphtylen-
thiophen lässt man eine Lösung von Chromsäure in verdünnter Es-
sigsäure allmählich einwirken, bis alle Substanz in Lösung gegangen
ist. Nachden die Lösung erkaltet ist, giesst man sie ins Wasser,
wobei ein gelblicher, kristallinischer Niederschlag ausfällt.
Durch Umkristallisieren desselben aus Eisessig erhält man einen
Körper in Form prächtiger, glänzender Prismen, die bei 196° C
schmelzen.
Die Eigenschaften dieses Körpers sowie die Resultate der Ana-
lyse bewiesen, dass dieses Oxydationsprodukt mit der von uns vorher
beschriebenen &- Benzoylnaphtalsäure identisch ist.
Analyse:
Gefunden: : Berechnet für C,,H,,0,
C0/, — 75:24 75:49
H0/, — 3:56 3a
Auf Grund der Resultate der Analysen sowie der Bestimmung
der Molekulargrösse des roten Körpers haben wir bewiesen, dass
dem genannten Körper die Formel C,;H,,S zukommen soll. Aus
der Oxydation desselben kommt man zu dem Schluse, dass sein Mo-
lekül aus zwei durch Schwefel gebundenen $-Benzylacenaphtylresten
AR er
NET
|
DA
Li Nach
206
besteht. Durch Bindung der vier dehydronisierten Kohlenstoffatome
der Seitengruppe des Acenaphtyls mittels Schwefel scheint ein
Thiophenringschluss zu Stande zu kommen, so wie das bei der
Synthese des Dinaphtylenthiophens der Fall war.
Der entstehende Körper soll also als % — %, — Dibenzyl-
dinaphtylenthiophen bezeichnet werden:
(Be) (à)
Bi Sie >
ee" ee
\3 DA 1 R I
PAF S EN
EL om CH,.C,H,.
Es lässt sich natürlich auf dem Wege der Oxydation nicht entschei-
den, ob die Benzylgruppen die Stellung 6, —=3, 6 oder diejenige
%=3', 6’, im Ring des Dinaphtylenthiophens einnehmen.
Tribenzyldekaeyelen (Tribenzyltrinaphtylenbenzol) C;; Hz,,
0—0,,H,CH,C,H,
‚e C
CH; CE . CioH5<, ||
it, C
|
C—C,,H;CH,C;H;.
Wie oben angegeben wurde, erhalten wir durch Ausziehen der
Schmelze mit heissem Benzol einen gelben Kohlenwasserstoff, der
viel schwerer als Dibenzyldinaphtylenthiophen löslich ist und daher
von demselben leicht getrennt werden kann.
Den genannten Kohlenwasserstoff erhält man in reiner Form,
indem man ihn mehrere Male aus Benzol oder Anilin umkristal-
lisiert. Aus heissen Benzollösungen scheidet er sich in Form einer
aus glänzenden, feinen Nadelchen bestehenden, sehr voluminösen
Masse aus. Er löst sich leicht in kochendem Xylol, Anilin, Nitro-
benzol, Naphtalin, schwerer in Benzol, Aethylenbromid und Chloro-
form. In Alkohol, Eisessig und Äther ist er nur in Spuren löslich.
Kalte, konz. Schwefelsäure löst ihn mit grüner Farbe auf. Die
Lösungen dieses Kohlenwasserstoffes zeigen ‘eine sehr starke hell-
grüne Fluoreszenz. Sein Schmelzpunkt liegt viel niedriger als der
des Dekacyclens, und zwar bei 267 --270°0. Sein Löslichkeitsver-
207
mögen ist auch viel grösser als jenes des Dekacyklens. Mit Pikrin-
säure bildet unser Kohlenwasserstoff keine beständige Verbindung,
was der Anwesenheit der Benzylgruppen in seinem Molekül zuge-
schrieben werden muss.
Die Analyse lieferte uns folgende Ergebnisse :
Gefunden: Berechnet für (C;,H;9) n:
BU: I 94:980/, II 9487 95:00
Ho}, : 5:08 517 5:00
Aus der Analyse ergibt sich also die empirische Formel (C,;,H;,) n.
Um über die Molekulargrüsse des Körpers zu entscheiden. wurden
ebullioskopische Bestimmungen unter Anwendung von Anilin und
Nitrobenzol als Lösungsmittel ausgeführt.
I. Unter Anwendung von Anilin erhielten wir folgende Resul-
tate : 727, 739, 713.
II. Unter Anwendung von Nitrobenzol : 738.
Nach den Resultaten der Molekulargewichtsbestimmung ergibt
sich die Molekulargrösse — 720, die der Formel (C,,H,5)’= C;; Hz;
entspricht.
Die angegebenen Versuche und die Charakteristik des gelben
Kohlenwasserstoffes C,-H,, beweisen genügend, dass derselbe eine
Verbindung der drei & — Benzylacenaphtylenreste
nt can
=
NOR
C; EH, . CH,
vorstellt. Die letzteren werden zusammenverknüpft, analog wie beim
Dekaeyelen, durch frei gewordene Bindungen der dehydrogenisierten
Kohlenstoffatome ihrer Seitenketten, wobei ein Benzolringschluss zu
Stande kommt.
Dem bei der Einwirkung von Schwefel auf Phenylacenaphtyl-
methan entstehenden Kohlenwasserstoff soll also als die wahrschein-
lichste Formel diejenige des Tribenzyltrinaphtylenbenzols oder kürzer
Tribenzyldekacyclens zukommen.
Freiburg (Schweiz). II. chemisches Universitätslaboratorium.
208
20. M. K. DZIEWONSKI. O budowie £-feniloacenaftylmetanu i jego pocho-
dnych, kwasu 5-benzylonaftalowego i kwasu $-benzoilnaftalowego.
(Über die Konstitution des $-phenylacenaphtylmethans und
seiner Oxydationsderivate, der B-Benzylnaphtalsäure und der
ß-Benzoylnaphtalsäure). /Sur la constitution du B-phenylacenaphtylme-
thane et sur la constitution de ses dérivés d’oxydation Vacide B-benzylnaph-
talique et l'acide 5-benzoylnaphtalique). Mémoire présonté par M. St. Nie-
mentowski m. ce.
In meiner letzten veröffentlichten Arbeit!), in welcher ich die
zusammen mit Herrn Eligio Dotta ausgeführte Synthese des Pheny-
lacenaphtylmethans besprach, war es mir noch nicht möglich, die
Stellung der Benzylgruppe im Naphtylenkern des genannten Kohlen-
wasserstoffes eingehend zu erklären.
Es wurde nur darauf hingewiesen, dass die Eigenschaften des
Benzoylnaphtalsäureoxims mit denen des z- Benzoylnaphtalsäure-
oxims nicht übereinstimmen. Diese Unterschiede im Verhalten bei-
der auf andere Weise erhaltenen Benzoylnaphtalsäuren veranlassten
mich, das vorliegende Studium der Konstitution der Benzoylnaphtal-
säure, welche wir durch Oxydation des Phenylacenaphtylmethans
bekommen haben, vorzunehmen.
Meine betreffenden Versuche, die ich zusammen mit Herrn Marcus
Wechsler ausgeführt habe, haben als Ziel gehabt, die Benzoylna-
phtalsäure durch trockene Destillation mit Caleiumoxyd in Benzoyl-
naphtalin überzuführen und dasselbe in Benzoylnaphtalinoxim zu
verwandeln.
Beide isomeren Benzoylnaphtalinoxime waren eingehend durch
Kegel?) studiert, indem derselbe das z-Benzoylnaphtalinoxim vom
Schmelzpunkt 140—142°C und das bei 174—176°C schmelzende
£-Derivat gefunden und charakterisiert hat.
Es ist uns gelungen. die durch Oxydation des Phenylacena-
phtylmethans erhaltene Benzoylnaphtalsäure in Benzoylnaphtalin
überzuführen. Das letztere hat uns durch Einwirkung von Hydro-
xylaminchlorhydrat in alkalischer Lösung ein Oxim vom Schmelz-
punkt 174°C geliefert. Durch Vergleich unseres Benzoylnaphtalin-
oximes mit den beiden von Kegel erhaltenen Oximen, war es uns
1) Dieses Bull. de l’Acad. des Sciences de Cracovie, Janvier 1904.
?) Ann. der Ch. 247. 181.
209
leicht, die Identität desselben mit dem $-Benzoylnaphtalinoxim zu
beweisen.
Auf diese Weise haben wir den genügenden Beweis gefunden,
dass der von mir neuestens erhaltene Kohlenwasserstoff: Phenyla-
cenaphtylmethan, so wie seine Oxydationsderivate: die Benzyl-
naphtalsäure und die Benzoylnaphtalsäure als $-Derivate des Ace-
naphtens zu betrachten sind.
Meine zu gleicher Zeit gemeinschaftlich mit Herrn E. Dotta
ausgeführten und nebenbei veröffentlichten Studien über Dehydro-
genisation des Phenylacenaphtylmethans haben uns bewiesen, dass
die Methengruppe des Benzyls im Gegensatz zu den zwei anderen
Seitengruppen des Acenaphtyls keiner dehydrogenisierenden Einwir-
kung durch Schwefel unterliegt. Diese Tatsache lässt uns behaupten,
dass die £-Stellung der Benzylgruppe im Naphtylenring des Ace-
naphtyls keinerseits diejenige 6, ist, indem sie bei der Dehydro-
genisation der beiden anderen Gruppen des Acenaphtyls mittels
Schwefel unverändert bleibt.
In Erwägung der vorliegenden Tatsache müssen wir die B,-Stel-
lung der Benzylgruppe im Naphtylenkern des Phenylacenaphtyl-
methans so wie seiner Oxydationsderivate annehmen:
ON ob >06 Ca NEC
DCE | Ë +) —< So N K No
AB ECO RAR ICO
EN I, un
C,H,.CH; C,H,CH, C,H,.CO
Experimenteller Teil.
(In Gemeinschaft mit Herrn Marcus Wechsler).
20 gr Benzoylnaphtalsäureanhydrid werden zusammen mit 7,4 g
(2 mol.) Caleiumoxyd pulverisiert und mit kleiner Quantität Wasser
innig gemischt. Das Gemisch wird am Wasserbade bis zum voll-
ständigen Abdampfen des Wassers erhitzt, in einen kleinen Destil-
lierkolben hineingebracht und der trockenen Destillation unterwor-
fen. Im Laufe derselben erhält man zuerst ein Destillat in Form
von starken Naphtalindämpfen, während später ein dunkelbraunes
Öl übergeht.
Dasselbe wurde fraktioniert und der Einwirkung von Hydro-
xylaminchlorhydrat in alkalischer Lösung unterworfen.
&-Naphtylphenylketonoxim.
N (OH)
mar NN ar
DEAN,
Diese Verbindung wurde von Kegel als ein Körper vom Schmelz-
punkt 174—176°C beschrieben. Das x-Derivat ist ein in Nadeln
kristallisierender und bei 140—142°C schmelzender Körper, den
man leicht von seinem $-Isomer schon nach dem Schmelzpunkt
unterscheiden kann. Zur Entscheidung, in welcher Stellung sich die
Benzoylgruppe im Naphtalinkern des von uns durch Destillation
erhaltenen Benzoylnaphtalins befindet, wurde das letztere auf fol-
gende Weise in Oxim verwandelt:
1 Mol. des gereinigten und in Alkohol gelösten Benzoylnaphta-
lins wird während 10 Stunden mit 2 Mol. des Hydroxylaminchlor-
hydrat und 6, 5 Mol. Natriumhydroxyd auf dem Wasserbade er-
hitzt. Die erhaltene Lösung neutralisiert man mit Salzsäure, wobei
sich ein flockiger, gelber Niederschlag bildet. Denselben reinigt
man durch mehrmaliges Umkristallisieren aus siedendem Alkohol
unter Zusatz von wenig Tierkoble und so erhält man einen in
Säulen kristallisierenden Körper vom Schmelzpunkt 174°C. Dieses
Oxim löst sich ziemlich schwer in Alkohol. was mit den von Kegel
angegebenen Löslichkeitsbedingungen des %-Oxims gänzlich über-
einstimmend ist.
Die Analyse dieses Oximes hat uns folgendes Resultat gegeben
Gefunden N°/, — 5,67 Ber. für C,,H,;NO:N®/, 5,65.
Die Eigenschaften unseres Oximes mit denen des £-Naphtyl-
phenylketonoximes verglichen sind so übereinstimmend, dass beide
Körper als identisch angesehen werden können. Damit ist auch
die £-Stellung der Benzylgruppe im Naphtylenkern des Benzylace-
naphtens bewiesen.
Freiburg (Schweiz). II chemisches Universitätslaboratorium.
211
21. M. CAS'MIR WIZE. Pseudomonas ucrainicus, pratek powodujacy cho-
robe liszki komosnika buraczanego (Cleonus punctiventris Germ.).
(«Pseudomonas ucrainicus, ein krankheitserregendes Bacterium
der Larve des Rübenrüsselkäfers). (Pseudomonas ucrainicus, une
bactéridie insectieide, trouvée dans la larve du charançon des betteraves
à sucre). Mémoire présenté par M. J. Rostafinski m. t.
(Planche III.)
Sehon ziemlich früh erkannte man, dass Bakterien bei Insekten
Krankheiten verursachen können. Und so beschrieb Bechamp (1)
im Jahre 1867 einen Mikroorganismus. den er in kranken Seiden-
raupen fand, die an Flacherie litten, und nannte ihn Mierozyma
bombyeis. Dieselbe Kranheit beschrieben später Pasteur (2), Cohn (3),
Verson u. Vlaeovitsh (4), Ferry de Bellone (5), Krassilshtshik (6).
Cohn verbesserte den ursprünglichen Namen von Bechamp auf
Streptocoecus bombyeis; Krassilshtshik nannte seinen Mikroorga-
nismus Streptococcus Pastorianus.
Eine zweite bakterielle Krankheit ist die von Aristoteles schon
und Plinius (7) beschriebene Faulbrut der Bienen. Im Jahre 1868
fand zuerst Preuss (8) in kranken Bienenlarven einen Mikroorga-
nismus und nannte ihn Cryptocoeeus alvearis. Diesen Namen ver-
besserte Ciesielski (9) auf Bacillus Preussi. Erst nach Ciesielski
beschrieb Watson Cheyne und Cheshire (10) einen vermeintlich
neuen Bacillus der Faulbrut der Bienen als Bacillus alvei. Francis
C. Harrison (7) behielt diesen neuen Namen, Klamann änderte ihn
durch einen kleinen Zusatz auf Bacillus flavidus alvei. In einer
jüngst erschienenen Arbeit versucht Lambotte (12) zu beweisen,
dass der Bacillus alvei nur eine Rasse des Bacillus mesentericus ist.
Kein Wunder. dass die zwei zuerst bei Insekten gefundenen,
von Bakterien verursachten Krankheiten, sieh auf nützliche In-
sekten beziehen. Weitere Entdeckungen von bakteriellen Insekten-
krankheiten betreffen schen schädliche Insekten.
Sehr mit Flacherie verwandt ist die Schlaffsucht der Nonne.
Hofmann (13) entdeekte in kranken Nonnenraupen ein Bacterium.
Ein ähnliches Bacterium in Nonnenraupen untersuchte näher Tu-
beuf (14) und nannte es Bacterium Monachae. Migula (25) hält
beide Bakterien für verschieden und nennt das eine Bacillus Mo-
nachae, das andere Bacillus Hofmanni.
Die eben erwähnten Krankheiten erfreuen sich einer reichen
Litteratur. Nur kurz berührt Metshnikoff in seiner vorzüglichen
212
Arbeit über Oospora destructor eine Bakterienkrankheit der Aniso-
plialarven. deren Erreger er Bacillus salutarius nennt. Viel Mühe
und Arbeit opfert Krassilshtshik (16) seinen zwei Mikroben, die er
in Lamellieornialarven gefunden hat, dem Bacillus tracheitis sive
graphitosis und dem Bacillus septieus inseetorum. Cavara (17) fand
bei der Larve der Agrotis, einem nicht minder gefährlichen Insekt
wie die Nonne und die Lamellicornier ein Bacterium, dessen Be-
deutung für die Landwirtschaft er sehr hoch anschlägt.
Bakterienkrankheit des Rübenrüsselkäfers. In der
Hälfte des Juli des Jahres 1903 fand ich in Ukraina. kranke Larven
des Rübenrüsselkäfers (Cleonus punctiventris Germ.), die schon von-
vornherein eine Bakterienkrankheit vermuten liessen. Die befalle-
nen Larven waren schlaff und weich, was ja bei der Schlaffsucht
und Flacherie und den anderen näher beschriebenen Bakterien-
krankheiten der Fall ist.
Die befallenen Larven zeichneten sich ferner durch eine sehöne
Orangefärbung aus, sonderten einen nicht unangenehmen Geruch
ab. der an frischen Urin nach Terpetingenuss erinnerte.
Unter dem Mikroskope fand ich in der orangegelben, gröss-
tenteils aus Fettkugeln bestehenden Flüssigkeit eine grosse Anzahl
von beweglichen Bakterien neben Überresten von Tracheen.
Es was mir leicht. vonvornherein eine reine Kultur von die-
sem Bacterium aus dem Larveninnern zu erhalten.
Morphologische Eigenschaften. Das Bacterium selbst
ist an den Enden abgerundet, einheitlich breit und besitzt eine
Länge von 18—2u. bei 0'7 u. Breite.
Es bildet auf Kulturflüssigkeiten einen orangeroten Hautüberzug
und reiht sich nieht zu langen Ketten an, nicht selten ist es zu Paaren
verbunden, manchmal zu zwei Paaren, überaus selten zu mehreren.
Es färbt sich leicht mit allen Färbungsmitteln; Jod färbt es
gelb. Mit der Gramschen Metode behandelt entfärbt es sich.
Eine üppiger ausgebildete Hülle besitzt es nicht.
Endosporenbildung habe ich bei ihm nieht beobachtet. noch
dadurch erhalten, dass ich es auf Gipsblückchen hungern liess.
Nach der Mothode von Löffler und van Ermengem auf Geisseln
gefärbt. weist es ein Bündel von 3 und mehr Geisseln an einem
Pole auf. {
Gemäss den genannten morphologischen Eigenschaften ist das
213
Bacterium ein Pseudomonas. Da er in Ukraina gefunden ist, mag
er Pseudomonas ucrainieus genannt werden.
Physiologische Eigenschaften. Eine reine Kultur die-
ses Bacterium zu züchten ist, wie wir es schon angedeutet haben,
nicht schwer. Es genügt aseptisch etwas von der orangenen Flüs-
sigkeit zu entnehmen und auf ein beliebiges der gangbaren Kultur-
substrate auszusäen.
Sauerstoffbedürfnis. Unser Bacterium ist streng aërob.
Gierig Sauerstoff aufnehmend, entfärbt es Indigokarmin. In einer
sauerstofffreien Atmosphäre wächst es nicht, selbst wenn man viel
Zucker dem Nährboden zusetzt.
Den Stickstoff und Kohlenstoff entnimmt es vielen der ein-
fachsten chemischen Verbindungen, aus der Luft vermag es diesel-
ben nicht zu assimilieren.
Als einfachste Stickstoffquellen dienen ihm Ammonsalze, wie
schwefelsaures Ammoniak, Amidverbindungen, wie Acetamid, Harn-
stoff, Harnsäure und verwandte Verbindungen, wie Koffein und
Theobromin, Amide, wie Glykokoll, Leuein, Asparaginsäure, Aspa-
ragin, Eiweisskörper, wie Fibrin, Haemoglobin, Eiweiss aus ge-
kochtem Hühnerei, aromatische Stoffe, wie Tyrosin.
Keine Stickstoffquellen für unsern Spaltpilz sind Salze der Sal-
petersäure und salpetrigen Säure, chlorsaures Hydroxylamin, schwe-
felsaures Hydrazin, von den organischen Verbindungen die Nitrile
und Imide der Kohlensäure, wie Cyankali, Ferro- und Ferrieyankali,
Cyansäure, schwefelsaures Cyankali und Chitin.
Als Kohlenstoffquellen erwiesen sich unter den organischen
Säuren: Ameisen-, Essig-, Butter-, Milch-, Wein- und Asparagin-
säure, unter den KArkohhlens Glycerin, Mannit, unter den Zuckern:
Glucose, Mannose, Galaktose, Rohrzucker, Lactose, Maltose und
Inulin. Es wächst der Spaltpilz nieht, wenn die einzige Kohlenstoff-
quelle Aethylalkohol, Oxalsäure, Stärke, Cellulose, ein Alkaloid,
wie Morphin, Siryebin oder Bruein ist.
Nährquellen, die zugleich den Kohlenstoff- und Stickstoffbedarf
decken, sind: Acetamid, Leucin, Asparagin, Harnsäure, Haemoglobin
und Tyrosin. Das Bacterium entwickelte sich nicht in den sehon
oben erwähnten Cyanverbindungen, sodann in Koffein, Theobromin,
Chitin, Chinin, Strychnin und Bruein.
Einer leichteren Übersicht halber geben wir folgende Zusammen-
stellungen von den auf ihren Nährwert geprüften Stoffen, mit Cha-
214
rakterisierung der Üppigkeit der Kulturen mit den Worten: schwach,
gut. stark, üppig. sehr üppig, und Angabe der Anfangs- und End-
reaktion der Nährflüssigkeit auf Lakmuspapier.
A. Nährlösung bestehend aus 1 gr phosphorsauren Kali, 025 gr
schwefelsauren Magnesium, 0'25 gr Chlornatrium auf 1000 gr de-
stillierten Wassers. Auf 100 gr einer solchen Flüssigkeit kamen
1 gr Glukose sowie immer je ein Gramm folgender Stickstoffver-
bindungen:
Stickstoffverbindung
Natropsalpeter
Kalisalpeter .
Salpeters. Magnesium
a Caleium
Chlorsaur. Hydroxylamin
Schwefels. Hydrazin
= Ammonium
Cyankali
Ferrocyankali
Ferricyankali
Cyansäure . . .
Schwefels. Cyankali
Acetamid .
Glykokoll
Leucin .
Harnstoff .
Asparaginsäure .
Asparagin
Harnsäure
Koffein
Theobromin
Fibrin .
Haemoglobin
Eiweiss
Tyrosin
Chitin .
Wirkung.
++ tt +++++++++H+ |
Üppigkeit.
sehr üppig
stark
schwach
„
üppig
stark
üppig
n
Anfangs-
alkalisch
neutral
alkal.
sauer
alkal.
Schluss-
reaktion
B. Nährlösung wie bei A, nur statt Glucose 1 gr schwefelsaures
Ammonium, dazu 1 gr der nachstehenden Kohlenstoffverbindungen.
215
- S In: SEEN, Schluss-
Kohlenstoftverbindung Wirkung | Uppigkeit Anfangs- reaktion
Aethyla'kohol . . . . | = = | — | —
Ameisens. Natr. . . . + gut alkal. alkal.
Kalium sulfomethyl. | — | = — _
Ameisens. Natr. + gut alkal. alkal.
Butters. Caleium | + gut : 5
Oxalsaures Kali | — — — —
Milchsäure + Natronlauge + gut | alkal. alkal.
Glycerin + a | alkal. | sauer
Citronens. Natr. - üppig = | a
Mannit | + ” ” :
(Glucose ur N = | . es | x
Mannose | as | 5 5 | »
Galaktose | 2e n A | 5
Rohrzucker + : | = | on
factose Ener 0: + schwach | 4 | | Roue
Maltoseg .. 2, ou nl + a | nn
UNE RCA) + gut = | sauer
Stärken Rn | — — —— —
Gellulosow me er — = | — —
MODO ee A 0e = = | = | —
SIDYCHN EEE CAN _ - _ _
OCT erw, CT — — — —
Kalium bitart. + Natrl. ir üppig | neutral sauer
Weinsäure + 5 = a | E sauer
|
©. Nährlösung wie bei A u. B, nur ohne Glucose und schwe-
felsaures Ammonium. Auf 100 gr einer solchen Lösung wurde
gegeben je en Gramm von:
Siehe Tabelle Seite 216.
Allgemeine Folgerungen aus obigen Tabellen.
Sehon aus obigen Versuchen geht hervor, dass der Spaltpilz sowohl
in schwach alkalischen wie schwach sauren Nährlösungen gedeihen
kann. In zu stark sauren Nährflüssigkeiten, wie einer Lösung von
Kalium bitartarieum, ohne Neutralisierung oder Abschwächung der
Säure, vermag er nicht zu wachsen.
Die Reaktion der Nährflüssigkeit ändert das Bacterium einmal,
indem es sie sauer, das andere Mal alkalisch macht. Zuckerlösungen
sowie Glycerin enthaltende werden desto eher sauer, je schneller
216
Chemische Verbindung
Wirkung
Üppigkeit
Anfangs u.
Schluss-
reaktion
Leucin .
Asparagin
Harnstoff .
Harnsäure
Haemoglobin
Tyrosin
+ ++
üppig
gut
üppig
schwach
schwach
alkal.
Lu
sauer
neutral
alkal.
alkal.
”
alkal.
neutral
alkal.
Cyankali .
Ferrocyankali . . . . — — = 2
Perrieyankali . .. . — — = | Pr
Gyansäures Kara —— | — — —
Schwefelsaur. Cyank.. . _ | - — | —
Acetamid + Natronl. . + gut
KOHONES. ER — | — = =
Theobromingp are = | - | — =
CHIENS MP TU — — | — =
Strychnine BE, cr. = — = ae
Briten nr: _ — == =
Chitiny COMPRENNE — = = =
und besser das Wachstum vor sich geht, dagegen werden Harnsäure
und Asparaginsäure enthaltende alkalisch. Rohrzucker wird inver-
tiert, was die Fehling’sche Probe beweist.
Die optisch inaktive Weinsäure wird unter Einwirkung der
Spaltpilzkultur in eine rechtsdrehende verwandelt. Pseudomonas
ucrainicus würde also dasselbe Verhalten der Weinsäure gegenüber
zeigen wie das „Links-Bacterium“ von W. Pfeffer (18).
Zusammengesetztere Nährböden. Bouillon. In Pepton-
bouillon sowie übrigens in allen flüssigen Nährlüsungen, in denen
es üppiger wächst, färbt unser Bacterium sich und die Nährfllüs-
sigkeit orange von der Oberfläche her immer tiefer, bis die ganze
Flüssigkeit orange wird. Gegen den Boden hin trübt sich die Flüs-
sigkeit und es bildet sieh in ihr ein Niederschlag. Die Oberfläche
überzieht der schon erwähnte orangene Hautüberzug.
Milch. In Mileh gezüchtet färbt Pseudomonas ucrainicus den
Rahm orange, die Milch gerinnt allmählich, um sich nach Wochen
wieder vollständig aufzulösen. (23, 24).
Pepton-Gelatine. Gelatine verflüssigt unser Spaltpilz ener-
gisch von der Oberfläche her. Es ensteht ein immer tiefer gehen-
der Flüssigkeitsring. also keine Verflüssigung in „Nagel“- oder
„Flaschenform“. Die Verflüssigune geht selbst bei niedriver Tem-
peratur von statten. Noch bei 5°C bemerkt man nach Tagen eine
geringe Verflüssigung, bei 8° wird Gelatine nach 24 Stunden 2 mm
breit im Durchmesser, nach 3 Tagen von 5 bis 8 mm verflüssigt.
Agar-Agar. Auf Agar-Agar bildet unser Bacterium je nach
der Feuchtigkeit mehr oder weniger glänzende, anfangs ganzrandige
später gelappte, ziemlich. erhabene, orangefarbene Kolonien. Ältere
Kolonien weisen Schichtenbildungen dunklerer und hellerer Far-
bentüne auf.
Kartoffel. Auf Kartoffeln überfliessen die Kulturen die Ober-
fläche der Kartoffel. sind glänzend und schmutzigorange.
Reaktion obiger zusammengesetzter Nährböden.
Die Reaktion der Kulturen auf Kartoffeln und auf Peptonnährböden
ist stark alkalisch, die Milch wird schwach sauer, gibt man irgendwo
Zucker zu, so wird die Reaktion sauer.
Gasbildung. Aus Peptonnährböden und aus Kulturen von
Kartoffeln wird Ammoniak flüchtig. Andere Gase selbst bei reichli-
cher Hinzugabe von Zucker bilden sieh nicht in bemerkbarer Menge.
Gerüche. Üppigere Kulturen sowie angesteckte Larven riechen,
wie schon oben angegeben war, nach frischem Urin nach Terpe-
tinverabreichung.
Temperatur. Das Bacterium beginnt bei 4° C sich zu entwi-
keln und hört mit dem Wachstum bei 400 auf. Bei 37'/,° entwi-
kelt es sich sehr üppig und schnell. Bei Zimmertemperatur (von
16°— 240) wächst es sehr gut.
Pseudomonas ucrainieus eine neue Gattung. Aus
den bisher angegebenen Tatsachen folgt, dass das Baeterium neu
ist. dass es weder mit anderen insektentötenden Bakterien, noch
mit morphologisech verwandten zu verwechseln ist.
Unterschied zwischen ihm und den anderen in-
sektentötenden Bakterien. Von Streptococeus bombyeis
Cohn und Streptococcus Pastorianus Krassilshtshik unterscheidet
es sich dadurch, dass es kein Streptococcus ist, dass die von ihm
angesteckten Larven die charakteristische Orangefärbung annehmen,
dass es Gelatine verflüssigt. was bei Streptococcus Pastorianus
nicht der Fall ist (3. 6). Der Bacillus der Faulbrut bildet Endo-
sporen, ist 2 mal länger. besitzt nur eine Geissel am Pole. verflüssigt
Gelatine nicht (7). Die Bakterien der Schlafisucht sind kleiner. 1y.
Bulletin II 2
218
auf Od». dem Colibacterium ähnlich, verflüssigen Gelatine nicht,
und bilden grauweisse Kolonien. Bacillus graphitosis Krassilshtshik
bildet ebenfalls Endosporen, entfärbt sich nicht nach Gram; die
Farbe der Kolonien ist braungelb. Dabei steckt er in der Natur
die Larven nicht allein an, sondern in Gemeinschaft mit dem Ba-
cillus septieus insectorum. Ausserdem fand der Autor in den an
beiden Bakterien erkrankten Larven eine ganze Anzahl anderer
Bakterien. Wollte er reine Kulturen der beiden nach ihm eigentlich
krankheitserregenden Bacterien erhalten, so musste er von Larve
auf Larve überimpfen. Später sonderte er die beiden Bakterien
durch künstliche Plattenkulturen. Das zweite von den beiden Bakte-
rien Krassilshtshiks, Bacillus septicus insecterum, ist etwas kleiner
als das erstere, entfärbt sich ebenfalls nichténach der Gram’schen
Metode behandelt. bildet Endosporen. bildet auf der Oberfläche
von Bouillon kein Häutehen und lässt einen üblen Geruch ausströ-
men (16). Das Bacterium Cavaras sondert in Gelatine üppig Gase
aus; die von ihm befallenen Larven sind braun und brüchig.
Unterschied von den verwandten Formen. Unter
den verwandten Spaltpilzen, und zwar unter den Pseudomonasarten
besitzt nur eine eine gewisse Ähnlichkeit mit Pseudomonas ucrai-
nicus, nämlich Pseudomonas eampestris. Nach Harding (19) wächst
dieses Bacterium in Gelatine schlecht und entwickelt sich nicht
bei 37°, besitzt nur eine Geissel am Pole. Seine Grösse beträgt
von 0'7—3 1. Länge bei 0‘4—05y Breite. Pseudomonas campestris
ist dem erwähnten Autor gemäss, sodann nach E. F. Smith (20),
Hecke (21), W. Carruthers und A. L. A. Smith (22) krankheïts-
erregend für Cruciferen. Das hier beschriebene Bacterium entwi-
kelt sich in Pflanzen nicht. Versuche wurden mit Rüben und
Kartoffeln angestellt.
Künstliche Ansteekung von Insekten. Dagegen ent-
wickelt es sich sehr gut in Insekten. Unter die Haut gebracht,
tötet es das Insekt im Verlaufe von 24 Stunden. Dies erreichte
ich jedesmal mit dem Material, das ich zur Hand hatte. Ich
steckte auf diese Weise Larven von mehreren Arten von Lamelli-
corniern, den Mehlwurm (Tenebrio molitor), die Larve des Erbsen-
käfers (Bruchus pisi) an. Larven vom Rübenrüsselkäfer fielen der
Krankheit anheim, wenn man sie in Erde, welche mit den Bakte-
rienkulturen durchtränkt war, eine längere Zeit verweilen liess.
Verbreitung des Bacteriums im Körper der Larve.
219
Das Bacterium, unter die Haut der betreffenden Insekten gebracht,
entwickelt sieh zunächst im Fettkörper reichlich und dringt all-
mählich in die übrigen Organe: Tracheen, Eingeweide und Muskeln
ein. Wenn der Prozess der Krankheit weiter fortgeschritten ist, blei-
ben von allen Organen nur die Chitinteile übrig, also die Oberhaut
und Chitin enthaltenden Verdickungen der Tracheen unversehrt.
Ansteekungsversuche an höheren Tieren. Höhere Tiere
fallen dem Bacterium nicht zum Opfer, soweit die bisherigen Ver-
suche zu schliessen erlauben. Wir fütterten mit den Bakterien zu-
nächst Frösche, und spritzten ihnen Kulturen von Bakterien unter
die Haut. In derselben Weise versuchten wir Meerschweinchen und
Mäuse anzustecken, jedoch ohne Erfolg.
Die Bedeutung für den Menschen. Über die Bedeu-
tung des Bacteriums für die Landwirtschaft oder Forstwissenschaft
zu urteilen, wäre zu voreilig. Das Bacterium war bis jetzt nur in
einer Ortschaft gefunden, wo die Felder nicht lange mit Rüben
bebaut werden. Auf alten Feldern ist das Bacterium noch nicht
gefunden worden. Es scheint, dass dort besonders zwei Arten von
Pilzkrankheiten des Rübenrüsselkäfers alle übrigen Krankheiten
und auch die tierischen Parasiten verdrängt haben. Sie sind wahr-
scheinlich an die Verhältnisse der Steppe mehr angepasst. Wer
weiss. ob das Baeterium mit anderen Insektenkrankheiten nicht
mehr Waldbewohner ist. Im Walde findet es wohl mehr Schutz
vor der Sonne und kann sich mehr an der Oberfläche, wo es ge-
nügend mit Sauerstoff versorgt werden kann. ungestört entwickeln;
auf freiem Felde geht es bald unter und nur Oospora und Soro-
sporella. zwei in den betreffenden Gegenden sehr häufige, insekten-
tötende Pilze, die sich mehr in der Tiefe entwiekeln können, blei-
ben dort schliesslich übrig.
Diese Annahmen stützen Versuche mit künstlichen, der Sonne
ausgesetzten Kulturen. die dadurch getötet werden, und nachstehende
Zahlenangaben. Dieselben betreffen die Anzahl der jedesmal auf
ein Quadratmeter Rübenfeld gefundenen, lebenden und angesteckten
Individuen. Man grub so lange in die Tiefe, als man noch Exem-
plare fand.
A. Versuche auf einem Felde, auf welchem unlängst noch Wald-
stand.
220
| Angesteckte Exemp. |
Datum und Lebende MI UC Sorospo- | Gordius
Ordnungszahl Exempl ERENTAS |, JOBE rella | spee
Su u-n a Bacterium! Oospora. | | nes
| |
Juli 1) 159 1 2 | — —
2) | 203 3 | 3 - 7
MATE I "47 ENT Oil - -
a) PRESS Ro ARE ES Len | 13
August 5) | 35 1 | 19 12 —
20006) 65 12,044 9 _ 3
> 7) 85 I | 9 1 2
+ 8) 46 1 | 6 8 | 12
. 9) 16 1 2 219 = | 1
3 October 10) 21 1 | + 1 | 9
B. Versuche auf Feldern von alter Rübenkultur.
Augesteckte Exemp.
Datum und Lebende | IT Sorospo- | Gordius
|
à durch das! durch |
Ordungszabl Exempl. : SE rella spec
Bacterium!| Oospora
3 August 1) 18 — 68 8 =
: 2) 18 — 51 1 =
: 3 18 [POMeE Do ER &
e i) 35 | 87 5 =
: 5) 23 — 21 3 —
5 ) 21 — 101 1
September 7 4 _ 11 2 —
Ë 8) 4 = 14 1 =
E 9) 3 30 —
10 4 — 9 | | _
= 11 — — 1 —
2) 8 117 2 -- |
Zum Schlusse mag es mir erlaubt sein. Herrn J. Danysz.
Chef am Institut Pasteur in Paris, unter dessen Leitung ich in der
Smela’schen „Entomologischen Station des Vereins der Zuckerfa-
brikanten Russlands“ gearbeitet habe, und Herrn Prof. M. Raci-
borski. in dessen Laboratorium ieh die Arbeit vollendet habe und
deren Rat ich in der Ausführung der Arbeit gefolst bin, sowie
den Grafen Bobrinskv für ihr Enteegenkommen und die Erlaub-
nis auf ihren Feldern zu graben, zu danken.
221
Figurenerklärung :
Fig. 1. Kultur von Pseudomonas ucraïnicus auf Agar-Agar.
Fig. 2. Mikroskopisches Bild von Pseudomonas ucraïnicus. Zeiss Compens.
TES F
Oc. 8 Homog Immers 12 N° Ap. 1:30.
Fig. 3. Photographie von Ps. u. mit nach van Ermengem gefärbten Geisseln.
Litteratur.
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l’Acad de Sc. Tome 64. 1867.
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225 i rok 1869, str. 160.
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17) Cavara. Di due mieroorganismi utili per l’agrieoltura. Bulletino della
Societä Botanica Italiana. Ref. w Centralblatt für Baet. Zweite Abt. Str. 93, rok
1900, VI Band.
222
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senschaftliche Bot. 28 Band, zweiter Heft. Berlin. 1895.
19) Harding. Die schwarze Fäulniss des Kohls u. verw. Pfl. u. s. w.
Centralbl. für Bact. II Abt. 1900 Nr. 10.
20) E. F. Smith. Pseudomonas campestris the cause of Brocon Rot in cru-
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23) Duclaux, Traité de Microbiologie T. II, 1899 chap. V.
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Pasteur T. XIV, 1900 p. 60.
25) Migula. System der Bakterien. Jena 1900.
Nakladem Akademii Umiejetnosei.
Pod redakcya
Czlonka delegowanego Wydzialu matem.-przyr., Dra Leona Marchlewskiego.
Kraköw, 1904. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego, pod zarzadem J. Filipowskiego.
7 Maja 1904.
PUBLICATIONS DE L'ACADÉMIE
1873 — 1902
Librairie de la Société anonyme polonaise
(Sp6étka wydawnicza polska)
à Cracovie.
Philologie. — Sciences morales et politiques.
»Pamietnik Wydz. filolog. i hist. filozof.« /Classe de philologte, Classe d'histoire
2t de philosophie. Mémoires), in 4-to, vol. VIII (38 planches, vol. I épuisé). — 118 k.
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. filolog.< /Classe de fhilologie.
Séances et travaux), in 8-vo, volumes I1— XXXIII (vol. I épuisé). — 258 k.
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzeñ Wydz. hist. filozof.e /Classe d'histoire
et de philosophie. Séances et travaux), in 8-vo, vol. IIT— XI, XV—XLI, (vol. I. Il.
XIV épuisés, 61 pl.) — 276 k.
__ »Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce.e /Comples ren-
dus de la Commission de l'histoire de Part en Pologne}, in 4-to, vol. I—VI (115-plan-
ches, 1040 gravures dans le texte). — 77 k.
»Sprawozdania komisyi jezykowej.e Comptes rendus de la Commission de?
linguistique), in 8-vo, 5 volumes. — 27 k.
»Archiwum do dziejöw literatury i o$wiaty w Polsce.e /Documents pour
servir à l'histoire de la littérature en Pologne), in 8-vo, 10 vol. — 57 k.
Corpus antiquissimorum poëtarum Poloniae latinorum usque ad
Joannem Cochanovium, in $-vo, 4 volumes.
Vol. II, Pauli Crosnensis atque Joannis Visliciensis carmina, ed. B. Kruczkiewicz. 4 k-
Vol. III. Andreae Cricii carmina ed. C. Morawski. 6 k. Vol. IV. Nicolai Hussoviani Carmina,
ed. J. Pelczar. 3 c. — Petri Roysii carmina ed. B. Kruczkiewicz. 12 k.
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in 8-vo imp., 15 volumes. — 162 k.
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et XIV. Cod. epistol. saec. XV ed A. Sokolowski et J. Szujski; A. Lewicki. 32 k. — Vol.
1, 1X, X, Cod. dipl. Minoris Poloniae, ed. Piekosifski. 30 k. — Vol. IV, Libri -antiquissimi
civitatis Cracov. ed. Piekosihiski et Szujski. ro k. — Vol. V, VII, Cod. diplom. civitatis Cracov.
ed. Piekosiñski. 20 k. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska. 20 k. — Vol. XI, Index
actorum suec. XV ad res publ. Poloniae spect. ed. Lewicki. 10 k. — Vol. XIII, Acta capitulo-
rum (1408— 1530) ed. B. Ulanowski. 10 k. — Vol. XV, Rationes curiae Vladislai Jagellonis et
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Scriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, 11 (I-IV, VI—VII, X, XI.
XV, XVI, XVII) volumes. — 162 k. x =
Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae |1548, 1553, 1570. ed. Szuÿski. 6 k. — Vol. II, Chro-
nicorum Barnardi Vapovii pars posterior ed, Szujski. 6 k. — Vol. III. Stephani Medeksza com-
mentarii 1654 — 1668 ed. Seredyhiski: 6. k. — Vol. VII, X, XIV, XVII Annales Domus profes-
sae S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 14 k. — Vol. XI, Diaria Comitiorum R. Polon. 1587 ed.
A. Sokolowski 4 k. — Vol. XV. Analecta Romana, ed. J. Korzeniowski. 14 k. — Vol. XVI.
Stanislai Temberski Annales 1647— 1656, ed: V. Czermak. 6 k.
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Acta historica res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp, I5 vo-
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L Vol. I, Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wislocki 1546—
1553. 10 k. — Vol: II, (pars 1. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629—1674, ed. Kluczycki. 20 k. —
Vol. II, V, VII, Acta Regis Joannis III (ex archivo Ministérii rerum exterarum Gallici) 1674—
r683 ed. Waliszewski. 30 k. — Vol. IV, IX, (pars 1. et 2.) Card. Stanislai Hosii epistolae
1525—1558 ed. Zakrzewski et Hipler. 30 k. — Vol. VI, Acta Regis lIoannis III ad res expedi-
tionis Vindobonensis a. 1683 illustrandas ed. Kluczycki. 10 k. — Vol. VIII (pars 1. et 2.), XII
(pars 1. et 2.), Leges, privilegia et statuta civitatis Cracoviensis 1507—ı1795 ed. Piekosifiski, 40 k.
Vol. X, Lauda conventuum particularium terrae Dobrinensis ed. Kluczycki. 10 €. — Vol. XI,
Acta Stephani Regis 1576— 1586 ed. Polkowski. 6,k.
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Acta rectoralia almae universitatis Studii Cracoviensis inde ab anno
MCCCCLXIX, ed. W. Wislocki. T. I, in 8-vo. — 15 k.
»Starodawne prawa polskiego pomniki,e /Anciens monuments du droit polonais
in 4-to, vol. II—X. — 72 k. ï
Vol. U, Libri iudic. terrae Cracov. saec, XV, ed. Helcel. 12 k. — Vol. IL, Correc-
tura statutorum et consuetudinunr regni Poloniae a. 1532, ed. Bobrzyñski. 6 k. — Vol. IV, Sta-
tüta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 6 k. — Vol. V, Monumenta literar, rerum pu-
blicarum saec. XV, ed. Bobrzyñski. 6 k. — Vol. VI, Decreta in iudiciis regalibus a; 1507—153r-
ed. Bobrzyfiski. 6 k. — Vol. VIF, Acta expedition. bellic. ed. Bobrzyhski, Inscriptiones cleno-
diales ed. Ulanowski. 12 k, — Vol. VIII, Antiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374— \_
1400 ed. Ulanowski. 16 k, — Vol. IX, Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405—
1546. Acta iudicii criminalis Muszynensis 1647— 1765. 6 k. — Vol. X, p. ı. Libri formularum_
saec. XV ed. Ulanowski. 2 k. Ri . (
Volumina Legum. T. IX. 8-vo, 1889. — 8 k. £ b
Sciences mathématiques et naturelles.
»Pamietnik.e /Mémoires), in 4-to, 17 volumes (II—XVII, 178 planches, vol. 1 ,
épuisé). — 170 k. .
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen,.« /Séances el travaux), in 8-vo, 4I vol.
(319 planches). — 376 k.
»Sprawozdania komisyi fizyograficznej.« /Comptes rendus de la Commission de
physiographie), in 8-vo,'35 volumes (III, VI — XXXII, 67 planches, vol. LI, IV. V,
épuisés). — 274 k. 50 h. RSS
» Atlas geologiczny Galicyj.« /Allas géologique de la Galicie), in fol., 12 livrai-
sons (64 planches) (à suivre). — 114 k. 80 h. 7
»Zbiör wiadomosci do antropologii krajowej.s /Comptes rendus de la Commission
d'anthropologie), in 8-vo, 18 vol. [I— XVIII (100 pl., vol. I épuisé). — 125 k.
»Materyaly antropologiczno-archeologiczne i etnograficzne.« (Matériaux anthro-
pologiques, archéologiques et ethnographiques), in 8-vo, vol. I—V, (44 planches, 10 cartes
et 106 gravures). — 32 k,
Swigtek J-, >Lud nadrabski, od Gdowa po Bochnig.« /Les populations riveraines
de la Raba en Galicie), in 8-vo, 1894. — 8 k. Görski K., »Historya piechoty polskieje
(Histoire de l'infanterie-polonaise), in 8-vo, 1893. — 5 k. 20 h. »Historya jazdy pol-
skieje (Zistoire de la cavalerie polonaise), in 8-vo, 1894: — 7 k. Balzer O., »Genea-
logia Piastéw.e (Généalogie des Piasts), in 4-to, ı896. — 20 k. Finkel L., »Biblio-
grafia historyi polskiej.e (Bibliographie de l'histoire de Pologne) in 8-vo, vol. I et Il
p. 1—2, 1801—6.— 15 k. 60 h. Dickstein S., »Hoëne Wroñski, jego 2ycie i dzie-
lac ‚(Hoöne Wroski, sa vie el ses oeuvres), lex. 8-vo, 1890. — 8 k. Federowski M.
»Lud bialoruski.e (Z'£thnographie de la Russie Blanche), in 8-vo, vol. I—II. 1897.
13. k. -
/
/
\
»Rocznik Akademii.e (Annuaire de l'Académie), in 16-0, 1874 —1898 25 vol.
1873 épuisé) — 33 k. 60 h. Poe
»Pamigtnik 15-letniej dzialalnosci Akademi.c / Mémoire sur les travaux 2e l'Aca-
demie 1877—1888), 8-vo, 1889. — 4 k.
Na
Bar en ee
BULLETIN INTERNATIONAL
DE LACADEMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE.
CLASSE DES SCIENCES MATHEMATIQUES- ET NATURELLES.
ANZEIGER
DER
AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN
IN KRAKAU.
MATHEMATISCH - NATURWISSENSCHAFTLICHE CLASSE.
- ale À
= IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ
1904.
L’ACADEMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ETE FONDÉE EN 15;e PAR
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH 1.
PROTECTEUR DE L'ACADÉMIE :
S. À. I. L'ARCHIDUC FRANÇOIS FERDINAND D’AUTRICHE:ESTE.
VıcE-PROTECTEUR : S. E. M. JuzieN DE Dunajewski.
PRrésiDENT: M. LE COMTE STANISLAS TARNOWSEI.
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. BoLesLas ÜLANOWSKI.
EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE: —
($ 2). L'Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté Impériale
Royxle Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nommés par S. M.
l'Empereur.
($ 4). L'Académie est divisée en trois classes:
a) classe de philologie,
5) classe d'histoire et de philosophie,
c) classe des Sciences mathématiques et naturelles. =
($ 12). La langue officielle de l’Académie est la langue polonaise. a
Depuis 1885, l'Académie publie, en deux series, le „Bulletin international“
qui paraît tous les mois, sauf en août et septembre. La première|série est consacrée
aux travaux des Classes de Philologie, d'Histoire et de Philosophie. La seconde est
consacrée aux travaux de la Classe des sciences mathématiques et naturelles. Chaque
série contient les procès verbaux des séances ainsi que les résumés, rédigés en fran-
çais, en anglais, en allemand ou en latin, des travaux présentés à l’Académie.
Le prix de l’abonnement est de 6 k. = 8 fr.
Les livraisons se vendent séparément à 80 h. = 90 centimes.
Publié par l’Académie AE
sous la direction de M. Léon Marchlewski,
Mebre délégué de la Classe des Sciences mathématiques et naturelles. LU
j Nakladem Akademii Umiejetnoéci.
Krakow, 1904. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem Jözefa Filipowskiego.
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES.
No 5, Mai 1904.
Sommaire: 22. SÉANCE PUBLIQUE ANNUELLE DU 19 MAI 1904.
23. MM. J. HETPER et L. MARCHLEWSKI m. t. Recherches sur la matière
colorante du sang.
24. M. H. HOYER m. c. Sur les coeurs lymphatiques des grenouilles.
ww
19
SÉANCE PUBLIQUE ANNUELLE DU 18 MAI 1904.
S. E. M. Julien Dunajewski, Vice-Protecteur de l’Acade-
mie, ouvre la séance au nom de Son Altesse Impériale et Royale,
le Protecteur.
Le Président de l’Académie, comte Stanislas Tarnowski,
prononce l’allocution d'usage.
Le Secrétaire général rend compte des travaux de l’Académie
pendant l’année qui vient de s’écouler et annonce que, dans la séance
générale du 17 mai, ont été élus:
I. Dans la Classe de Philologie. membres titulaires: MM. Dr.
Guillaume Creizenach, Dr. Louis Cwiklinski.
II. Dans la Classe d'Histoire et de Philosophie, membres corres-
pondants: MM. Dr. Louis Pastor, Dr. Edmond Krzymuski.
II. Dans la Classe des Sciences mathématiques et naturelles,
membre correspondant: M. Dr. Joseph Nusbaum.
M. Napoléon Cybulski, membre titulaire de la Classe des
sciences mathématiques et naturelles fait ensuite une conférence sur
le sujet suivant: , Sur le mécanisme et le vitalisme contemporains“.
Enfin, le Secrétaire général proclame les noms des-lauréats de
l'Académie.
Le Prix Barczewski, destiné à récompenser l'ouvrage d'Histoire
le plus méritant, est décerné à M. Alexandre Brückner pour
son ouvrage: „Histoire de la littérature polonaise“:
Le Prix Barezewski, destiné à récompenser l'oeuvre de peinture
la plus remarquable, est attribué à M. Léon Wycezölkowski
pour son tableau: , L’autoportrait“.
Bulletin III. 1
Le Prix Niemcewicz destiné à récompenser l'ouvrage d'histoire
de la civilisation polonaise le plus méritant a été réparti, à savoir:
1) 2000 francs à M. Dr. Tokarz pour son ouvrage: „Hugo Kotta-
taj“, 2) 1000 francs à M. Dr. Kieszkowskı pour son ouvrage:
Christoph Szydtowiecki“.
Le Prix Linde destiné à récompenser l'ouvrage de Linguistique
polonaise, le plus méritant, est décerné à M. Adam Antoine Kry-
ski pour son ouvrage: ,La grammaire polonaise 3-me édition“.
Séance du lundi 9 Mai 1904.
PrésineNce DE M. E. GODLEWSKI.
23. MM. J. HETPER et L. MARCHLEWSKI m. t. Studya nad barwikiem
krwi, Il. (Studies on the blood colouring matter, II. prelimi-
nary note). (Recherches sur la matière colorante du sang).
(Planches IV, V).
In our first preliminary note !) on the same subject we succeeded
in proving that Mörners haemin is a product closely allied to
acethaemin, that its composition depends in a considerable degree
on the physical condition, under which the experiments are carried
out and that, in most cases, this haemin contains only very little
of ethoxylgroups, although it is never quite free from them. We
succeeded also in proving that it is possible to eonvert Mörners
haemin into „acethaemin* and then the question to be solved re-
mained whether acethaemin is the first coloured derivative of hae-
moglobin, resulting from a hydrolytical process, or whether. as the
name implies. the acetic acid radical forms an integral part of the
molecule. In view of the ünability of spiitting off acetic acid by
caustie alkalies or any other saponifying process, Nencki and Za-
leski?) esuciuded that acetie acid is not present in acethaemin in
the form of an acetyl group attached t5 oxygen or nitrogen. the
possibility however of the CH,.CO group being connected with
a carbon atom was not excluded. More decisive results were ob-
1) This Bulletin 1903 p. 795.
*) Z. physiol. Ch. 30 498 (1900).
225
tained by Zaleski!). This author arrived at the conclusion that
the process of dissolution of acethaemin into haematoporphyrin may
be formulated by the following equation:
C,H,0,N, FeCl4 2HBr2H,0—=C,H,0,N, Fe Br, HCl
and as the haematoporphyrin obtained resembled in every respect,
except in regards the composition, haematoporphyrin obtained for-
merly by Nencki and Sieber from haemin, in the preparation of
which no acetie acid was used, he concluded that acetie acid did
not play any synthetical rôle in the formation of acethaemin. This
research of Zaleski despite its great merits and the great experimental
skill of its author, cannot however in our opinion settle the ques-
tion of the haemin formula, as the proof is based upon the ana-
lysis of haematoporphyrin and mesoporphyrin — a proof of a rather
complicated character. Therefore, in spite of the researches of the
three former authors and also those of Küster), not to mention
many more earlier researches, the determination of the formula
of haemin remained an unsolved problem. We think however that
the present research of ours gives a final solution of the problem. We
find that the first coloured derivative of haemoglobin formed under
the action of acid on oxyhaemoglobin possesses indeed the formula
C;,H,;0,N,FeCl, that is that acetie acid used in the preparation
of so called acethaemin does not enter into the molecule as a con-
stituent, but plays the rôle of a solvent only. Our proof is this:
should acetic acid play the rôle of a synthetie agent in the pre-
paration of ,acethaemin“, then any other organie acid with pro-
perties resembling those of acetie acid should also behaye towards
oxyhaemoglobin similarly, viz. it ought to produce, generally spea-
king, an acylhaemin different from acethaemin. Propionic acid for
instance should be expected to give a propionohaemin. As a matter
of fact the substances obtained by either acetic acid or propionie
acid are absolutely identical.
We proceeded as follows: 1 litre of propionie acid, saturated
with sodium chloride was heated to 95° and 200 em? of blood
added. The mixture was heated up agin to 959 and after filtering
left to erystallize. After two days standing the mother liquor was
1) This Bulletin 1902 p. 512.
2) Z. f. physiol. Chemie 1903.
226
poured off, the propionie aci: regenerated, by salting it out by
means of CaCl],, and rectifying the upper layer. The recovered acid
(about 800 em?) together with 200 em“ of fresh acid were treated
again with 200 em? of blood and the mother liquor used once
more after being purified.
In all we obtained:
1 “ preparation: 0.515 gr. haemin
9a or
2 ; 0.535 , 5
BI = 0.750 , 5
The haemin obtained in this manner was quite pure. An exa-
mination of the crystalls, which were well developed, through the
microscope proved the absence of any amorphous impurities. The
erystalls were large but otherwise quite identical with those of acet-
haemin, as will be seen from the appended photographs (Plate IV).
Fig. 1 & IT represents haemin obtained by means of propionie
acid, III ,acethaemin“ and IV ,acethaemin“ obtained from Mör-
ners haemin !).
The composition corresponds exactly to the formula C;, H;,O,
ClFe — 652, as will be shown by the following results of several
analysis:
1) 0.1291 gr. gave 0.2960 gr. CO, (after Messinger)
2) 0.1430 „ 052627 0, à =
3) 0.1254”, ,„ 04927, CO, and 0.1071’er. H,O
by combustion and 0.0261 gr. Fe, O, (residue)
4) 0.2110 gr. gave 16.3 cm? N (t— 16.5, p — 744 mm)
C,, H3s 0, CIFe
1) C— 6253), 2)—6221°,, 3)— 62.65 62.48),
3) H—552 506 „
3) Fe — 849°), 8.59 ,
4) N— 8:64!) 8.60 „
The physical properties of haemin prepared by means of pro-
pionie aeid and that made by using acetic acid are quite identical.
A comparison of the spectra of their chloroformie solutions showed
their identity. In dilute solutions of either of them three bands are
1) Comp. this Bull. 1903 p. 795.
227
visible in identical position which correspond to the following wave
lensths:
1:7 7659-630
Ile, Zu — Sn —
DEN 75 242"410 7
in more concentrated solution in which II and III are united into
one, there appears still another very faint band on the Na-line.
We may add, that the dimethyl ether of haemin prepared accor-
ding to the method of Nencki and Zaleski gives a spectrum closely
resembling the above. The authors named found:
I: 2— 647 — 630
II: 4— 561 — 538
III: A -- 518 — 500
The addition of quinine, einchonine or ammonia to the chlo-
roformie solutions of any one of the above substances (including
the dimethylether) causes a very marked ehange in the spectrum,
the colour turns also more reddish brown. The sufficiently diluted
solutions show namely two bands:
I: 2— 615 — 582
II: 2 — 506 — 475
The band in the more refrangible part of the spectrum is rather
badly defined.
An addition of acetie acid to these alkaline solutions causes
the reappearance of the former spectrum with three bands. The
aleoholie (neutral) solutions of haemin, as well as of its dimethylether
are characterised by a different spreetrum than the chloroformie
solutions. The first band is shifted towards the violet end of the
speetrum, so that the less refrangible edge is more or less in the
same position as the more refrangible edge of the first band of the
ehloroformie solution. In the green and blue part there are no two
distinet bands but only one, removed further towards the violet
end of the spectrum than the third band of the chloroformie so-
lution. In dilute solutions this second band is accompanied by
a shadow on the less refrangible side. The absorption of the ultra-
violet rays is very well pronounced. Haemin in chloroform solutions
causes a band on the TI line whereas in ehloroformie solutions in
228
presence of quinine the band appears further towards the red end
of the spectrum namely on the k, line (see Plate V).
Having definitively established the empyrieal formula of haemin
we shall endeavour to determin the molecular weight of haemin, and
the results obtained will be published in due course.
24. M. H. HOYER m. c. O limfatycznych sercach Zab. (Über die Lymph-
herzen der Frösche). /Sur les coeurs lymphatiques des grenouilles).
Die Untersuchung der Lymphherzen der Frösche war vor mir
ursprünglich in der Absicht unternommen worden, um die Struk-
tur ihrer Muskelfasern genauer zu studieren. Hierbei stiess ich
auf verschiedene Eigentümlichkeiten im Baue des Herzens, welche
mich zu einer eingehenderen Bearbeitung dieses Organs in anato-
mischer Hinsicht veranlassten.
In der vorliegenden Mitteilung gebe ich zunächst nur die Re-
sultate meiner bisherigen Untersuchungen. Dieselben werden sowohl
an verschiedenen Arten von Amphibien wie auch an embryonalem
Materiale fortgeführt, um so zu weiteren Schüssen über die Mor-
phologie der Lymphherzen und des Lymphgefässsystems überhaupt
zu gelangen.
Bei meinen diesbezüglichen Untersuchungen habe ich mich fast
ausschliesslich mit den hinteren Lymphherzen von ana esculenta
besehäftigt. und zwar hauptsächlich aus dem Grunde, weil dieselben
jeglicher Art der Untersuchung am meisten zugänglich sind. Die
vorderen Lymphherzen sollen später berücksichtigt werden.
Bei der Untersuchung verfuhr ich anfangs in der Weise, dass
ich die Lymphherzen mit müglichster Vorsicht aus dem Körper
ausschnitt, fixierte und dann auf Sehnitte untersuchte. Diese Me-
thode eignete sich zwar ganz gut zur Untersuchung der histologi-
schen Struktur der Herzen, nicht aber zur Klarlegung der anato-
mischen Verhältnisse. In dieser Beziehung gaben Injektionen bes-
sere, aber auch noch nicht befriedigende Resultate. Die Injektionen
wurden entweder durch die Venen oder von den Lymphsäcken
oder durch Einstjch in die Herzen ausgeführt. Am erfolgreichsten
erwies sich schliesslich die Methode der Serienschnitte. Zu diesem
Zwecke wurde der ganze hintere Körperabschnitt der Frösche nach
229
Ablüsung der Haut fixiert. Aus demselben wurde dann das Herz
samt den es umgebenden Gewebsteilen herausgeschnitten, in übli-
cher Weise weiter behandelt, in Paraffin eingesehmolzen und schliess-
lieh in lückenlose Serien von 20 u dieken Schnitten zerlegt. Be-
hufs sicherer Orientierung wurde alsdann jeder Schnitt mittels
eines Zeichenapparates aufgezeichnet.
Über die Lage der hinteren Lymphherzen beim Frosch sind von
J. Müller, Panizza, Waldeyer, Ecker, Gaupp, Ranvier,
Weliky und Oehl so genaue Angaben gemacht worden, dass
von einer Beschreibung derselben hier abgesehen werden kann.
Während die älteren Autoren die hinteren Lymphherzen als
einheitliche Organe in Form von kleinen ovalen Blaschen beschrie-
ben. behauptet Ranvier, dass jedes derselben durch Scheidewände
in mehrere Abteilungen geteilt wird. Oehl, dass das Herz gelappt
ist, and Welik y, dass es aus 3 gesonderten Abteilungen besteht,
dass also 3 hintere Lymphherzen jederseits vorhanden sind.
Auf Grund der Serienschnitte war es leicht, über diese Ver-
hältnisse sicheren Aufschluss zu erlangen. Es zeigte sich, dass nicht
3, sondern 4 hintere Lymphherzen jederseits vorhanden sind. Die-
selben sind von ungleicher Grösse. und zwar sind 2 grössere und
2 kleinere vorhanden.
Die Herzen liegen ziemlich in einer Reihe zwischen M. piri-
formis und coceygeoiliacus. Auf dem Sagittalschnitte, welcher auf
Fig. 1 dargestellt ist, sind die 3 ersten Herzen getroffen. Das vierte
würde vor und medial vor dem dritten zu liegen kommen. Das
grösste Herz liegt in diesem Präparate am weitesten kaudalwärts,
dicht am M. piriformis; das zweite etwas kleinere liegt in oraler
Richtung vor dem ersteren und etwas lateral, dann folgen in der-
selben Richtung das dritte mehr lateral und schliesslich das vierte
mehr ınedial. Von den beiden letzteren ist das vierte das kleinste.
Die 4 Herzen scheinen bei Rana esculenta konstant vorzukommen,
doch verhalten sie sich hinsichtlich ihrer Grösse verschieden. So
fand ich in einer anderen Serie von Sehnitten die zwei ersten Her-
zen sehr klein, die beiden anderen dagegen sehr gross. Es scheint,
dass während der Entwieklung ein Herz für das andere alternie-
rend eintreten kann. In dem unteren Teile der Zeichnung (Fig. 1)
befindet sich rechts der quer durehschnittene M. piriformis, links
neben demselben liegt ein Segment des M. compressor eloacae.
Dann folgen die 3 Herzen und am weitesten nach vorn der Quer-
230
Fig. 1.
Sagittalschnitt durch 3 hintere Lymphherzen von Rana esculenta. Unten links M.
compressor cloacae, rechts M. piriformis. Über den Muskeln 2 spaltförmige Lymph-
säcke, dann die 3 Lymphherzen, weiter 2 Blutgefässe und Fascia dorsalis.
Vergr. 50.
L
schnitt der Fascia dorsalis. Die rechte Grenzlinie bezeichnet die
Dorsalfläche, die linke die Ventralfläche des Gewebes, in welches
die Herzen eingebettet sind. Die zwei hellen Räume zwischen M.
piriformis und compressor cloacae einerseits und dem ersten gros-
sen Herzen andrerseits sind Durchschnitte durch Lymphsäcke.
Die einzelnen Herzen besitzen jedes seine eigene Muskulatur.
Stellenweise sieht man sehr deutlich, namentlich an den kleineren
Herzen. dass das Geflecht von Muskelfasern den Hohlraum des
Herzens in der gleichen Breite umgibt und nach aussen zu gegen
das umliegende Gewebe scharf abgegrenzt ist. An den Stellen, wo
2-Herzen sich am nächsten liegen, lösen sich Fasern von der Ei-
genmuskulatur jedes Herzens ab und verflechten sich miteinander.
Es steht also die Muskulatur des einen Herzens mit der des be-
nachbarten in unmittelbarer Verbindung. Hinsichtlich der histolo-
gischen Struktur der Muskelfasern stimmen meine Beobachtungen
mit denen der früheren Forseher und namentlich Ranvier über-
ein. Sie bestehen aus quergestreiften Fasern, welche verschieden dick
sind, sich teilen und miteinander anastomosieren. Ausserdem zeichnen
sie sieh noch durch reichliches Sarkoplasma und durch zahlreiche
sehr deutliche Querbänder aus, welche an die Kittlinien der Herz-
muskelfasern des Menschen erinnern. Ich hoffe auf diesen Punkt
in einer späteren Arbeit noch zurückzukommen. Im Innern werden
die Herzen von einem deutlichen Endothel ausgekleidet. Die ganze
Reihe der Herzen ist in loekeres Bindegewebe eingebettet, welches
den Raum zwischen dem M. piriformis und coceygeoiliacus ein-
nimmt. Dasselbe zwängt sich zwischen 2 benachbarte Herzen ziem-
lich weit hinein, ohne jedoch die oben erwähnte muskulöse Ver-
bindung derselben zu trennen. Weder an den einzelnen Präparaten
der Serien noch den danach entworfenen Zeichnungen liessen sich
irgend welche Verbindungen zwischen den “Hohlräumen der ein-
zelnen Herzen nachweisen. Wenn wir ferner berücksichtigen, dass
die Wandungen jedes Herzens die gleiche Dieke haben und dass
jedes Herz, wie wir weiter unten sehen werden, seine eigenen zu-
und ableitenden Gefässe besitzt, so müssen wir die Herzen als
selbständige und nur durch Bündel von Muskelfasern miteinander
verbundene Gebilde ansehen, welehe auch unabhängig voneinander
tätig sein können. Mit diesen anatomischen Befunden stimmen auch
die von Oehl ausgeführten physiologischen Experimente überein.
Mittelst eines kunstvoll konstruierten Apparates zeichnete er Puls-
232
kurven der tätigen Lymphherzen auf. Dabei zeigte es sich, dass
sich sowohl auf der systolischen als auch auf der diastolischen
Kurve noch kleinere sekundäre Kurven befanden. Da er überdies
mit dem blossen Auge bereits beobachten konnte, dass sich das
Herz nicht in allein seinen Teilen synchronisch zusammenzieht,
so schloss er daraus, dass das Herz gelappt sei und die einzelnen
Lappen sich unabhängig voneinander kontrahieren können.
Über die dem Herzen Lymphe zuführenden Gefässe, sowie über
deren Einmündung in das Herz differieren die Ansichten die Auto-
ren sehr bedeutend. Während die einen annehmen, dass den Her-
zen die Lymphe durch Gefässe zugeführt wird, behaupten andere,
dass sich in der Wand des Herzens Poren befinden. durch welche
die Lymphe in dieselben eindringt. Die Anwesenheit von Klappen
an den Einmündungsstellen ist nur von Weliky beobachtet wor-
den, der folgende Beschreibung derselben gibt: „An Schnitten trifit
man an den Herzen dreieckige helle Räume, welche in die Herz-
wand einzudringen scheinen und mit der Herzhöhle kommunizie-
ren. Jeder helle Raum ist nichts anderes als ein Kanal mit engem
Lumen, der die Rolle der fehlenden Klappen übernimmt!). Ver-
gleichen wir mit dieser Beschreibung die Fig. 1, so sehen wir links
unten einen solchen dreieckigen, hellen Raum, welcher sich in die
Herzhöhle fortsetzt. Die genauere Untersuchung auf den weiteren
Schnitten der Serie zeigt weiter, dass dieser helle Raum ein ange-
schnittener Lymphsack ist, welcher mit dem Herzinneren kommu-
niziert. Den Verschluss zwischen dem Lymphsack und dem Herzen
bildet eine Klappe, welche in Fig. 1 seitlich angeschnitten ist und
daher geschlossen erscheint. Dieselbe ist nach einem weiteren
Schnitte bei stärkerer Vergrösserung abgebildet. Hinsichtlich ihrer
Form entspriebt dieselbe einer flachgedrückten, in den Hohlraum
des Herzens hineinragenden Röhre, deren Lichtung spaltförmig ist.
Die Klappe nimmt ihren Anfang von der Wand des Lymphsackes,
sie ist an ihrem Ursprung sehr dünn, gegen ihr Ende zu dicker.
Sie besteht im wesentlichen aus zirkulär verlaufenden glatten Mu-
skelfasern und Bindegewebe. Aussen und innen wird dieselbe von
Endothel bekleidet. welches mit dem des Herzens, resp. dem des
!) Zitiert nach einem Referat von Lukjanow in den Jahresberichten von Hof-
mann und Schwalbe B. 18, 1889, p. 235—238, da die Originalarbeit in russischer
Sprache veröffentlicht und dem Verf. nicht zugänglich ist.
Lymphsackes in Verbindung steht. Mit der eben beschriebenen
Klappe stimmen alle übrigen bezüglich ihrer Form und ihrem Bau
überein. Die Klappen stehen jedoch nicht immer mit einem Lymph-
sack wie in diesem Falle in unmittelbarer Verbindung. Vielfach
befinden sie sich auch an den Mündungen von Lympheefässen,
welche sich auf kürzere oder längere Strecken durch die Herzwand
verfolgen lassen. In Fig. 1 ist eine solche Klappe an dem zweiten
Herzen angeschnitten, hinter derselben liegt der Querschnitt des be-
Fig. 2.
Klappe zwischen Lymphsack und Lymphherz bei stärkerer Vergrösserung (150).
treffenden Lymphgefisses, welches auf den weiteren Präparaten der
Serie noch ziemlich weit siehtbar ist. Auch an der oberen Wand
des dritten Herzens in Fig. 1 macht sich noch eine Klappe be-
merkbar, doch gehört dieselbe wie die des ersten Herzens einem
Lymphsack an. In der Grösse der Klappen bestehen im allgemei-
nen ziemlich grosse Schwankungen. Einige dem grössten Herzen
angehörende Klappen sind so klein, dass man sie bei Betrachtung
mit schwachen Vergrösserungen leicht übersieht, andere, und zwar
gehört zu diesen die Klappe des ersten Herzens auf Fig. 1 und 2
sind ausserordentlich lang und gut siehtbar. Zwischen diesen
Formen gibt es noch verschiedene Übergänge. Die Anzahl der
Klappen ist eine recht bedeutende, und zwar kommen auf das erste
234
grösste Herz 6, auf das zweite 5, aut das dritte 3 und auf das
vierte eine, im ganzen also 15 Klappen.
Im vorhergehenden wurde ohne nähere Begründung gesagt, dass
in den Präparaten Lymphsäcke resp. Lymphgefässe sichtbar sind,
welche an ihren Einmündungen in die Herzen mit Klappen ver-
sehen sind. Um darüber Gewissheit zu erlangen, wurde folgendes
Experiment ausgeführt. Ich bereitete mir eine sehr dünnflüssige
Gelatinelösung und färbte dieselbe mit etwas Zinnober an. Als die-
selbe fast bis zu ihrer Erstarrungstemperatur abgekühlt war, führte
ich dieselbn mehreren Fröschen in die Lymphsäcke ein. und zwar
entweder in den Dorsallymphsack oder in die Lymphsäcke des
Oberschenkels. Nach 15 Minuten wurden die Frösche getötet und
die Haut über dem hinteren Lymphherz vorsichtig abpräpariert.
Die Gelatine war unterdessen in den Lymphsäcken erstarrt und
liess sich mittelst einer Pinzette aus denselben herausziehen. Bei
der Betrachtung mittels des binokulären Mikroskopes von Zeiss
liess sich in allen Fällen feststellen. dass die Gelatine samt Zinno-
ber in die Lymphherzen eingedrungen war, da letzterer dureh die
Wand derselben rot hindurchschimmerte. Bei der mikroskopischen
Untersuchung von Schnitten durch derartig behandelte Herzen
konnte ferner konstatiert werden, dass sich die rote Gelatine in
grösseren Hohlräumen ausserhalb der Herzen befand und dass die-
selbe von dort aus in die Klappen und weiterhin in das Herz ein-
gedrungen war. Damit war der Beweis geliefert, dass die Lymph-
säcke durch Vermittelung der Klappen mit den Herzen kommuni-
zieren. Inwiefern die als Klappen bezeichneten Gebilde als abschlies-
sende Ventile tätig sind, darüber habe ich keine Versuche angestellt,
doch kann man aus ihrer Lage, Anordnung. Form und Struktur
wohl mit Sicherheit auf diese ihre Funktion schliessen. Die Frage,
welche Lymphsäcke in die Herzen unmittelbar einmünden. schien
mir anfangs sehr interessant zu sein, doch nahm ich von einer dies-
bezüglichen Untersuchung Abstand, nachdem ich mich überzeugt
hatte, dass zwischen einzelnen Lymphsäcken Kommunikationen be-
stehen, welche durch Klappen verschlossen werden.
Bisher wurden von mir in der Nähe der Herzen nur 3 derartige
Verbindungen aufgefunden, von denen die eine in Fig. 3 dargestellt
ist. Wir sehen in der Figur den quer durchschnittenen M. pirifor-
mis und vor demselben einen Lymphsack und einen Abschnitt des
ersten grossen Lymphherzens. Es ist dies dieselbe Gegend, welche
235
wir in Fig. 1 rechts unten finden, wo derselbe Lymphsack zwischen
M. piriformis und Lymphherz als schmaler spaltfürmiger Raum
sichtbar ist Lateralwärts erweitert sich dieser Raum ziemlich be-
deutend und steht, wie Fig. 3 zeigt, durch eine Klappe mit einem
dorsal liegenden Lymphsack in Verbindung. Die Klappe hat eine
bedeutende Länge, reicht weit in den Hohlraum hinein und verhält
sich bezüglich ihres Baues genau wie die oben beschriebenen.
Der in Fig. 3 abgebildete Lymphsack kommuniziert nicht direkt
Fig. 3.
Klappe zwischen 2 Lymphsäcken (Vergr. 50).
mit dem grossen Lymphherzen, sondern öffnet sich medialwärts in
den anderen auf Fig. 1 zwischen Compressor eloacae und Herz
liegenden Lymphraum, aus welchen die Lymphe erst in das Herz
gelangt. Die Verbindung zwischen den beiden Lymphsäcken wird
gleichfalls durch eine Klappe verschlossen, welche nach dem Her-
zen zu gerichtet ist.
Klappen zwischen den Lymphsäcken sind bisher noch nicht be-
obachtet worden. Man wusste: nur, dass die Lymphsäcke (nach
Ranvier durch Poren) miteinander in Zusammenhang stehen.
Weitere Untersuchungen, welche bereits im Gange sind, müssen
feststellen, ob die Verbindung der Lymphsäcke durch Klappen eine
allgemein verbreitete und konstante Erscheinung ist, und in wel-
cher Richtung die Klappen in Bezug auf die Lymphherzen ange-
ordnet sind. Es sind dies Fragen von weitgehender morphologischer
Bedeutung bezüglich der Auffassung des gesamten Lymphgefäss-
systems der Anuren. Die subkutanen Lymphsäcke der Anuren
236
würden hiernach nicht als Gebilde sui generis sich darstellen, son-
dern als sehr bedeutend erweiterte Lymphgefässe. Zu dem gleichen
Schlusse ist kürzlich auch Ranvier (1897) auf Grund seiner Un-
tersuchungen über die Entwicklung der Lymphsäcke an Frosch-
larven gelangt. Sollte die Anwesenheit von Klappen zwischen den
Lymphsäcken als eine sichere und allgemein verbreitete Erscheinung
festgestellt werden, so würde damit ein weiterer Beweis für die
obige Behauptung geliefert sein.
Doch wenden wir uns wiederum den Lymphherzen, und zwar
den abfübrenden Gefässen derselben zu. Nach Oehl besitzt das
Lymphherz einen eigenen Ausführungsgang, Ductus lymphaticus,
durch dessen Vermittelung dasselbe in die Vena transversa ein-
mündet. Doch sollen nach Oehl auch Fälle (besonders bei Blut-
stauungen) vorkommen, in welchen das Lymphherz keinen Ductus
besitzt, sondern gleich einem Divertikel der Vene aufsitzt. Alle
übrigen Forscher behaupten hingegen, dass sich die Lymphe aus
dem Herzen direkt in die Vene ergiesse und dass an der Ausfluss-
öffnung des Herzens sich 2 Semilunarklappen befinden, welche so
angeordnet sind, dass sie den Rückfluss der Lymphe zum Herzen
verhindern. Anfangs war ich geneigt, mit Oehl einen Ductus lym-
phatieus anzunehmen, doch gelangte ich später auf Grund genaue-
rer mikroskopischer Untersuchung zu anderer Ansicht. Jedes der
Herzen mündet direkt in eine Vene aus und besitzt an seiner Aus-
flussüffnung Semilunarklappen, welehe in die Vene hineinragen.
Die einzelnen, von den Herzen kommenden, nur kurzer Venenäste
vereinigen sich alsbald zu einem gemeinsamen Stamme, welcher
sich mit der Vena ischiadiea vereinigt. Nach Oehl müsste man
den Abschnitt zwischen den Herzen und der V. ischiadiea als
Ductus bezeichnen, doch halte ich dies für unstatthaft. weil sich
erstens dieser Abschnitt in seinem Bau von einer Vene nicht we-
sentlich unterscheidet, zweitens beider Uutersuchung in demselben
stets Blut zu finden ist und drittens weil bei Injektion der Venen,
wie bereits Ranvier gefunden hat, die Injektionsmasse bis an die
Klappen der Herzen dringt.
Im Gegensatz zu allen übrigen Autoren finde ich, dass die
Herzen durch Vermittelung der erwähnten kurzen Venenäste in
die V. ischiadiea und nicht in die V. transversa einmünden. Da
letztere sich mit der V.ischiadiea dieht an der Mündung jener Äste
verbindet, so ist es wohl möglich, dass die Lymphe auch in die V
7
x
©
transversa gelangen kann, doch fliesst die Hauptmasse derselben
nach meinen Befunden in die V. ischiadica ab. Wie Gaupp mit-
teilt, kommen gerade in diesem Venengebiete vielfach Varietäten
vor. Möglicherweise sind meine abweichenden Befunde auf diese
zurückzuführen.
Vergegenwärtigen wir uns zum Schlusse alles über die Lymph-
herzen Gesagte, so gelangen wir zu der Überzeugung, dass die
Lymphherzen gleich den Blutherzen sehr vollkommen ausgebildete
Organe sind, in denen die Zu- und Abflüsse durch das System der
Klappen genau geregelt sind. Der Umstand, dass die Lymphherzen
jederseits nieht in der Einzahl vorhanden sind, findet höchst wahr-
scheinlich in der phylogenetischen Entwickelung der Anuren seine
Erklärung, wissen wir doch seit den Untersuchungen von Weliky,
dass die Urodelen eine grosse Anzahl von segmental angeordneten
Lymphherzen besitzen und auch Froschlarven mit mehreren Lymph-
herzen jederseits ausgestattet sein sollen.
Nakladem Akademii Umiejetnosei.
Pod redakcya
Czionka delegowanego Wydzialu matem.-przyr., Dra Leona Marchlewskiego.
Kraköw, 1904. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego, pod zarzadem J. Filipowskiego.
S Czerwea 1904.
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PUBLICATIONS DE L'ACADÉMIE
1878 — 1902
Librairie de la Société anonyme polonaise
mpéikn wydayrnioza polska)
à Cracovie.
Philologie. — Sciénces morales et politiques,
»Pamietnik Wydz. filolog. i hist. filozof.e /CZasse de philologie, Classe d'histoire
et de philosophie. Mémoires), in 4-to, vol. I—VIII (38 planches, vol. I épuisé). — 118 k.
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. filolog.< Classe de Philologie.
Seances et travaux), in 8-vo, volumes [I—XXXII (vol. I épuisé). — 258 k.
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. hist. fillozof,«e /Classe d'histoire
et de philosophie. Séances et travaux), in 8-vo, vol. TIT— XII, XV— XLIL, (vol. I. II.
XIV épuisés, 61 pl.) — 276 k.
»Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce.e /Comptes ren-
dus de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne), in 4-to, vol, I—VI (115$ plan-
ches, 1040 gravures dans le texte). — 77 k.
»Sprawozdania komisyi jezykowej.e /Comptes rendus de la Commission de
linguistique), in 8-vo, 5 volumes. — 27 k.
»Archiwum do dziejéw literatury i o$wiaty w Polsce.e /Documents pour
servir à Phistorre de la littérature en Pologne), in 8-vo, 10 vol. — 57 k.
Corpus antiquissimorum po&tarum Poloniae latinorum usque ad
Joannem Cochanovium, in 8-vo, 4 volumes.
Vol. I, Pauli Crosnensis atque Joannis Visliciensis carmina, ed. B. Kruczkiewicz. 4 k-
Vol. II. Andreae Cricii carmina ed. C. Morawski. 6 k. Vol. IV. Nicolai Hussoviani Carmina,
ed. J. Pelozar. 3 c. — Petri Roysii carmina ed. B. Kruczkiewicz. 1a k.
»Biblioteka pisarz6w polskich.e /Bibliothèque des auteurs. polonais du XVI et
XVII siècle), in 8-vo,-41 livr. 51 k. 80 h.
Monumenta medii aevi historica res gestas Poloniae illustrantia,
in. 8-vo imp., 15 volumes, — 162 k.
Vol. I, VIII, Cod. dipl. eccl. cathedr. Cracov. ed. Piekosifiski. 20 k. — Vol. II, XII
et XIV. Cod. epistol. saec. XV ed A. Sokolowski et J. Szujski; A. Lewicki. 32 k. — Vol.
III, IX, X, Cod. dipl. Minoris Poloniae, ed. Piekosifiski. 30 k. — Vol. IV, Libri antiquissimi
civitatis Cracov. ed. Piekosifiski et Szujski. 10 k. — Vol. Y, VII, Cod. diplom. civitatis Cracov.
ed. Piekosifiski. 20 k. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska. 20 k. — Vol. XI, Index
actorum saec. XV ad res publ. Poloniae spect. ed. Lewicki. 10 k. — Vol. XIII, Acta capitulo-
rum (1408-1530) ed. B. Ulanowski. ro k. — Vol. XV, Rationes curiae Vladislai Jagellonis et
Hedvigis, ed. Piekosifiski. ro k.
Scriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, 11 (I—IV, ers X, XI.
XV, XVI, XVII) volumes. — 162 k.
Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 6 k. — Vol. II, Chro-
nicorum Barnardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 6 k. — Vol. IH. Stephani Medeksza com-
mentarii 1654 — 1668 ed. Seredyfiski: 6/k. — Vol. VII, X, XIV, XVII Annales Domus profes-
sae S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 14 k. — Vol. XI, Diaria Comitiorum R. Polon. 1587 ed.
A. Sokolowski 4 k. — Vol. XV. Analecta Romana, ed. J. Korzeniowski. 14 k. — Vol. XVI.
Stanislai Temberski Annales 1647—ı656, ed. V. Czermak. 6 k.
Collectanea ex archivo Collegii historici, in 8-vo, 8,vol. — 48 k.
Acta historica res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp., 18 vo-
. umes, — 156 k.
Vol. I, Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wislocki 1546—
1553. 10 k. — Vol. IF, (pars r: et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629—1674, ed. Kluczycki. 20 k. —
Vol. 111, V, VII, Acta Regis Joannis 111 (ex archive-Ministerii rer exterarum Gallici) 1674—
r683 ed. Waliszewski. 30 k. — Vol. IV, IX, (pars 1, et 2.) Card. Stanislai Hosii epistolae
1525-1558 ed. Zakrzewski et Hipler. 30k: — Vol. VI, Acta Regis Ioannis III ad res expedi-
tionis Vindobonensis' a, 1683 illustrandas ed, Kluczycki. 10 k. — Vol. VIII (pars 1. et 2.); XII |
(pars 1. et 2.), Leges, privilegia jet statuta civitatis Cracoviensis 1507 - 1795 ed. Piekosiñski. 40 k.
Vol. X, Lauda conventuum particularium terrae Dobrinensis ed. Kluczycki. 10 c. — Vol. XI,
Acta Stephani Regis 1576—1586 ed. Polkowski. 6 k. 2 |
Monumenta Poloniae historica, in 8-vo imp., vol. II— VI — 102 k.
Acta rectoralia almae universitatis Studii Cracoviensis inde ab anno
MOCCCEXIX, ed. W..Wislocki. T. I in 8-vo. — 15 k.
»Starodawne, prawa polskiego pomniki.e {Anciens monuments du droit polonais
in 4-to, vol. I—X. — 72 k.
Vol. If, Libri iudic. terrae Cracov. saec. XV, ed. Helcel, 12 k. — Vol. IU, Corfec\ -
tura Sfatutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. Bobrzyfiski. 6: k. — Vol. IV, Sta-
tuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann: 6 k. — Vol. V, Monumenta literar. rerum pu-
blicarum saec. XV, ed.; Bobrzyñski. 6 k. — Vol. VI, Decreta in iudiciis regalibus a. 1507 —ı1531
ed. Bobrzyñski. 6-k, — Vol. VII, Acta expedition. bellic. ed. Bobrzyñski, Inscriptiones cleno- : u
diales ed. Ulanowski. 12 k. — Vol. VIII, Antiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374— x
1400 ed. Ulanowski., ı6'k. — Vol. IX, Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405— F > }
1546. Acta iudicii criminalis Muszynensis 1647—1765. 6 k. — Vol. X, p ı. Libri formularum
saec. XV ed. Ulanowski. 2 k. a
Volumina Legum. T. IX. 8-vo, 1889. — 8 k. -
Sciences mathématiques et naturelles. >
»Pamigtnik.e /Memoires), in 4-to, 17 volumes (II—XVIIl, 178 plauches, vol. I
épuisé). — 170 k. L
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen.« /Séances et travaux/, in 8-vo, 41 vol »
(319 planches). — 376 k. a £
»Sprawozdania komisyi fizyograficznej.« (Comptes rendus de la Commission de
Physiographie), in 8-vo, 35 volumes (III. VI — XXXII, 67 planches, vol I. II. IV. V,
épuisés). — 274 k. 50 h. À - ;
» Atlas geologiczny Galicyi.< /Afas géologique de la Galicie), in fol, 12 livrai
- sons (64 planches) (à suivre). — 114-k. 80 h. ARTE
»Zbiör wiadomoéci do antropologii krajowej.« /Comples rendus de la Commission |
d'anthropologie), in 8-vo, 18 vol. II—XVII (100 pl., vol. I épuisé). — 125 k.
»Materyaly antropologiezno-archeologiczne i etnograficzne.« (Matériaux anthro- Y
pologiques, archéologiques et ethnographiques), in 8-vo, vol. I—V, (44 planches, 10 cartes 22
et 106 gravures). — 32 K. - À
AN SE 5 21
Swigtek J., »Lud nadrabski, od Gdowa po Bochnig.« (Les populations riverainés TR
de la Raba en Galicie),“in 8-vo, 1894. — 8 k. Gérski K., »Historya piechoty polskieje A
(Histoire de l'infanterie polonaise], in 8-vo. 1893. — 5 k. 20 h. »Historya jazdy pol. … :
skieje (Zistoire de la cavalerie polonaise), in 8-vo, 1894. — 7 k. Balzer O., »Genesa- PRE
logia Piastéw.e (Généalogie des Piasts), in 4-to, ı896. — 20 k. Finkel L., >Biblio- Eos
grafia historyi polskiej.e (Bibliographie de l'histoire de Pologne) in 8-vo, vol. I et II 18
p- 1—2, 1801—6. — 15 k. 60 h. Dickstein S., »Hoëne Wroñski, jego iycie i dzie- er
la.c (Hoene Wro#ski, sa vie el ses oeuvres), lex. 8-vo, 1806. — 8 k, Federowski M., N
»Lud bialoruski.e (Z’Zthnographie ‚de la Russie Blanche), in 8-vo, vol. I—H. 1897. | Me
13. k. SE = €
»Kocznik- Akademi.e /Annuaire de PAcademie), in’ 16-0, 1874— 1598 25 vol N:
1873 épuisé) — 33 k. 60 h. S %
»Pamigtnik 15-letnie) dzialalnosci Akademii.«e /Alemoire sur ıs travaux ie l'Aca à ae
démie r873— 1888), 8-vo, 1889. — 4 k. ; k
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BULLETIN INTERNATIONAL
DE L’ACADEMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE.
_ CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES.
ANZEIGER
2 DER
AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN
IN KRAKAU.
MATHEMATISCH - NATURWISSENSCHAFTLICHE CLASSE.
à ee
IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ-
1904.
L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ETE FONDÉE EN 1873 PAR -
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH 1.
PROTECTEUR DE L'ACADÉMIE :
S. A. E L'ARCHIDUC FRANÇOIS FERDINAND D’AUTRICHE-ESTE.
Vice-PROTECTEUR : S. E. M. JuLıen DE DuNAJEwskI. 2
PRÉSIDENT : M. LE comTE StanısLAs TARNOWSKI.
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. BoLESLAs ULANOWSKI.
EXTRAIT DES STATUTS DE L'ACADÉMIE:
($ 2). L'Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté Impériale
Royale Apostolique. Le -protecteur et le Vice-Protecteur sont nommés par S. M.
l'Empereur. )
($ 4). L'Académie est divisée en trois classes:
a) classe de philologie,
5) classe d'histoire et de philosophie,
ec) classe des Sciences mathématiques et naturelles.
($ 12). La langue officielle de l’Académie est la langue polonaise. Ex
Depuis 1885, l'Académie publie, en deux series, le „Bulletin international"
qui paraît tous les mois, sauf en août et septembre. La première serie est consacrée
aux travaux des Classes de Philologie, d'Histoire et de Philosophie. La seconde est
consacrée aux travaux de la Classe des sciences mathématiques et naturelles. Chaque
série contient les procès verbaux des séances aiñsi que les résumés, rédigés en fran-
çais, en anglais, en allemand ou en latin, des travaux présentés à l’Académie.
Le prix de l'abonnement est de 6 k. = 8 fr.
Les livraisons se vendent séparément à 80 h. = 90 centimes.
Publié par l’Académie
sous la direction de M. Léon Marchlewski,
Membre délégué de la Classe des Sciences mathématiques et naturelles.
Nakladem Akademii Umiejetnoéci.
Kraköw, 1904. — Drukarnia Uniw, Jagiell: pod zarzadem Jözefa Filipowskiego.
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES.
N°6. É: ih 1904.
Sommaire: 25. M. T. GODLEWSKI. Sur la dissociation des électrolytes dans
les solutions aleooliques.
26. M. L. MARCHLEWSKI. L’indité probable de la phylloerythrine et de la
cholehaematin.
27. M. W. STEKLOFF. Addition au Mémoire: „Sur la théorie des séries
trigonométriques“.
28. M. JEAN STACH. Sur les changements de dentitions et sur la genèse
des dents molaires chez les mammifères.
29. M. ST. DROBA. Recherches sur l'infection mixte de la tuberculose pul-
monaire et sur la participation des anaérobies à celle-ci.
30. M. HUGO ZAPAEOWICZ. Revue critique de la flore de la Galicie. II partie.
Séance du lundi 6 Juin 1904.
PRésipexce DE M. N. CYBULSKI.
25. M. T. GODLEWSKI. O dyssocyacyi elektrolitöw w roztworach alko-
holowych. (Sur la dissociation des électrolytes dans les solutions
alcooliques). Mémoire présenté par M. A. Witkowski m. t.
Les recherches relatives aux propriétés physiques des solutions
non-aqueuses occupent une grande partie des recherches physico-
chimiques contemporaines. Le nombre de travaux relatifs à cette
question est devenu, surtout pendant les dernières années, extraordi-
nairement grand et il augmente de jour en jour. On a étudié l’état
de dissociation de ces solutions à l’aide de toutes les méthodes em-
ployées dans le cas des solutions aqueuses. Mais malgré ce nombre
immense de recherches, malgré la grande quantité de dissolvants et
de corps dissous qu'on a étudiés, on n’a approuvé que dans quelques
cas seulement la possibilité de l'application de la loi d’Ostwald aux
solutions non-aqueuses. Pourtant cette loi est une des plus belles
expressions et affirmations aussi bien de la théorie de dissociation
électrolytique que de la loi générale de l'équilibre chimique.
Dans la grande quantité des cas de dissolutions non-aqueuses
étudiées, nous n’en trouvons que quelques-uns où cette loi soit affir-
mée. Ces cas concernent les solutions dans l’aleool méthylique et
Bulletin III. 1
240
on les trouve parmi les expériences de M. Carrara !) et aussi dans
Je travail de MM. Zelinsky et Krapiwin?).
Pour les recherches relatives aux solutions dans l'alcool éthy-
lique nous ne trouvons qu'un cas, celui de l'acide trichloracétique
où cette loi soit affirmée d’après les mesures de M. Wildermann >).
Et comme les recherches, surtout sur la conductibilité électrique
des solutions alcooliques, étaient très nombreuses et qu’on ne con-
naissait que ce seul cas isolé, on a supposé que cette loi n’était pas
applicable aux solutions alcooliques et on en tirait des conclu-
sions quand à l’application de la théorie de la dissociation électro-
lytique aux solutions alcooliques. Ainsi p. e. M. Cohen‘) comme M.
Lincoln 5) affirment que la loi d'Ostwald n’est pas applicable aux
solutions alcooliques. Mais ils se basent sur les mesures de la con-
ductibilité électrique des électrolytes forts qui, aussi dans les solu-
tions aqueuses, ne suivent pas la loi d’Ostwald. La différence n’est
que quantitative, mais les déviations de cette loi ne sont point du
tout moins sûres dans les cas de solutions aqueuses que dans les
cas de solutions dans l'alcool éthylique.
Les mesures nombreuses surtout de la conductibilité électrique
des solutions dans l’aleool éthylique se rapportent presque exclusi-
vement à la classe des électrolytes forts, principalement des sels
neutres. Mais on n’a presque pas étudié la conductibilité des acides
et des bases faibles organiques, qui étaient pourtant la base essen-
tielle pour la loi d’Ostwald dans le cas des solutions aqueuses. L’ex-
ception est seulement le travail susnomm& de M. Wildermann et le
travail de M. Hartwig®). Ce dernier travail traite seulement des
solutions très concentrées où la loi d'Ostwald ne peut être appli-
cable.
1) Carrara: Per la teoria della dissociazione ete. Gazz. chim. it. 1896, V. 26,
p 1419!
?) Zelinsky und Krapiwin: Ueber den elektrolyt. Zustand ete. Zeit. f. phys.
Chem. 1896, V. 21, p. 35.
#) M. Wildermaun: Ueber eine weitere Methode zur Bestimmung etc. Zeit.
f, phys. Chem. 1894, V. 14, p. 247.
*) Cohen: Experimentaluntersuchung über die Dissociation gelöster Körper in
Alkohol-Wassergemischen. Zeit. f. phys. Chem. 1898, V. 25, p. 5.
5) Lincoln: Electrolical conductivity of Non-aqueons Solutions. Journal of
phys. Chem, 1899, V. III, p. 492.
5) Hartwig: Die elektrische Leistungsfähigkeit von Lösungen ete. Wied. Annal.
fo, ER jh Gel,
241
Le but de mon travail a été d'étudier l’état de dissociation des
électrolytes faibles, plus spécialement des acides organiques au sein
des solutions, dont le dissolvant était l'alcool éthylique 1° absolu,
29 mélangé avec de l’eau. La méthode employée a été celle de la
mesure de la conductibilité électrique.
Les matériaux et les appareils.
Puisqu’on devait étudier les électrolytes faibles dont la conduc-
tibilité électrique était très petite, il était très important d’avoir le
dissolvant aussi pur que possible. J'ai procédé de la manière sui-
vante: j'ai laissé l'alcool éthylique ordinaire à 95 (vol) °/, pendant
quelques jours avec de la chaux; puis je l'ai distillé avec une cer-
taine quantité de chaux fraîche. D'abord j'ai laissé ce produit distillé,
qui d’après son poids spécifique était un alcool de 97—98°/,, avec
une grande quantité de sulfate de cuivre privé d’eau de cristalli-
sation au moins pendant 5 jours; pendant ce temps on a secoué la
bouteille assez souvent. Quand une preuve de l'alcool n’entrainait
plus la couleur bleue dans une portion de sulfate de cuivre frais,
j'ai filtré l'alcool et je lai distillé encore deux ou trois fois en &loi-
gnant toujours après chaque nouveau remplissage de la cornue la
première et la dernière portion distillée. L'alcool complètement ab-
solu obtenu de cette manière, avait la conductibilité électrique
1er, al OS
Tous les acides employés provenaient de la fabrique de Kahl-
baum & Berlin.
Par rapport à la conductibilité exceptionnellement petite des élec-
trolytes étudiés, la forme la plus pratique des cellules électrolytiques
était celle de M. Arrhenius. Les cellules avaient des électrodes lar-
ges, mutuellement très rapprochées et très faiblement platinées. J’em-
ployais trois cellules de ce type dont les capacités vérifiées plusieurs
fois pendant les expériences se montaient à 0,3368, 0.02032, 0,01553.
Les mesures se faisaient d’après la méthode connue de Kohlrausch
à l’aide d’un pont cylindrique et téléphon.
La concentration de la première dissolution connue d’après le
pesage de la quantité exigée de l’acide fut vérifiée par la titration
avec une dissolution 0,031 normale d’hydrate de baryum.
La température du bain-marie fut maintenue constante à 18°C
à 0:1°C pres.
1*
242
Les solutions dans l'alcool absolu.
Pour calculer la constante de dissociation d’après les conducti-
bilités électriques moléculaires, il est nécessaire de connaître la va-
leur de la conductibilité à dilution infiniment grande, la condue-
tibilité maxima y, dans la solution alcoolique. Dans tous les cas
où j'ai calculé la valeur absolue de cette constante, j'ai employé
les nombres calculés d’après la table suivante:
Daibillenl.
L’auteur Cohen ?)
NaC0,C,H,OH | NaC0,CH,CN
29,5
D'après ces nombres on peut calculer les vitesses de migration
des ions de ces sels dans l'alcool éthylique absolu. Comme point de
départ pour ce calcul je me suis servi du nombre de transport pour
le chlore trouvé par M. Campetti #) pour la solution alcoolique de chlo-
rure de lithium. Ce nombre est égal à 0,71. A l’aide de ce nombre
nous obtenons d’après les nombres de MM. Vüllmer et Wildermann
donnés par la table 1, la table pour les vitesses de migration des
ions dans l'alcool, à la température 180.
1) Völlmer: Die elektrische Leitfähigkeit von einigen Salzen etc. Wied. Annal.
1894, V. 52, p. 354.
?) Cohen. Loc. cit. p. 30.
°) M. Wildermann. Loc. cit. p. 242.
*) Campetti: Sull’influenza del solvente ete. Il nuovo cimento 1894. S. III,
W.135,.p. 234.
LOI]
>
O2
Si nous essayons maintenant, en nous servant de cette table, de
calculer p. e. la vitesse d’anion de l’acide acétique de valeurs pour
um. prises des expériences de M. Vüllmer (voyer la table 1) nous
aurons:
v,. ealeul& de u, de NaCH,O, se monte à 13,3
ROCH OS et
n n 1 n
Si nous posons que les valeurs de #. données par M. Vüllmer
sont complètement exactes, nous devons admettre que dans le cas
des solutions dans l'alcool éthylique un fait semblable à celui qui
fut constaté dans l'alcool méthylique a lieu. M. Carrara !) a trouvé
dans ses recherches relatives aux solutions dans l’aleool méthylique,
qu'on trouve diverses valeurs pour les vitesses de migration des
mêmes ions, si on les caleule d’après les valeurs u,, des diverses
électrolytes. Et puisque les propriétés des ions sont par excellence
additives et que par conséquent la loi de Kohlrausch doit être appli-
cable, M. Carrara suppose que la valeur de la conduetibilité maxima
obtenue par expérience ne correspond pas à l’état de la dissoeia-
tion complète, mais seulement à un certain état spécial de l’équi-
libre ?).
Si dans le cas des solutions dans l’aleool ethylique, un fait pareil
a lieu, ou bien si nous avons à faire à des fautes expérimentales
il est impossible d’en juger sans répéter toutes ces expériences. Pour
faire voir que les fautes expérimentales même très considérables
sont possibles, il suffit de se reporter à la table 1, où nous trouvons
p. e. pour le iodure de potassium d’après M. Völlmer u, — 49,0,
tandis que par l’extrapolation graphique des données de M. Cohen
on obtient pour le même corps u. — 39,0.
1) Carrara. Loc. cit. p. 195.
?) ... non corrisponde alla completa dissociazione della sostanza, ma ad altri
equilibri speciali.
244
Mais quoique la différence entre les valeurs obtenues pour la
vitesse de migration de l'union de l’acide acétique se soit montrée si
grande, ces valeurs pourront nous servir à calculer la valeur pour
4, pour l'acide acétique, la valeur non complètement exacte mais
très approximative. En prenant la moyenne de ces deux valeurs
(13,3 et 11,4) et en y ajoutant la vitesse pour l'hydrogène (v. table 2),
nous aurons pour l'acide acétique u, — 44.4. Et d’après les valeurs
4., trouvées par moi pour le salieylate et cyanocétate de sodium
nous aurons:
pour l'acide salicylique us — 44,1
cyanoacétique y, = 47.1.
” n
Ces nombres pourront nous servir à calculer les constantes de
dissociation des acides en question.
Pour être certain, au moins de l’ordre de grandeur des con-
ductibilités maxima ainsi obtenues, j'ai résolu de tâcher d'arriver
à cet ordre encore par une autre voie indépendante de la première.
En choisissant les expériences avec des dissolutions isohydriques, j'ai
voulu constater en même temps si la théorie des solutions isohy-
driques si bien confirmée par l’expérience dans le cas des solutions
aqueuses, tient bon aussi dans le cas des solutions alcooliques.
A l’aide d’une méthode expérimentale appliquée par M. Arrhenius!)
à plusieurs exemples, j'ai trouvé pour une solution alcoolique de
l'acide acétique de la concentration d'environ 2,5 fois normale et de
la conductibilité spécifique 2— 4, 11.106 une dissolution isohy-
drique de sodium acétale. C'était la dissolution 0,000166 normale
avec la conductibilité spécifique 2 — 4,55 . 10-6?). La conductibilité
spécifique du mélange de ces deux solutions pouvait se calculer
(à 3°/, près) dans tous les 5 cas étudiés, c’est-à-dire quand la pro-
portion de quantités des composants mélangés se montait à 3:1,
2:1.1:1, 1:2, 1:3. D’après la théorie pour les solutions isohy-
driques la quantité de molécules dissociées doit être dans chaque
solution la même. Pour l’acétate de sodium nous trouvons la quan-
tité de molécules dissociées par litre N — 0,0001636 et pour l'acide
acétique (en prenant u — 44.4) N — 0,0000925. Comme on voit
1) Arrhenius. Ueber das Leitungsvermögen von Mischungen. Wied. Annal.
1887, V. 30, p. 59.
*) Cette valeur confirme la valeur p trouvée par M. Völlmer pour l’acétate
de sodium.
245
ces deux valeurs diffèrent d’une manière même très considérable.
Mais on ne pouvait pas exiger une meilleure concordance vu ce fait
que l’équation « — Me, à l’aide de laquelle nous ealeulons le degré
Lo
de dissociation, pour l'acide acétique dans la concentration environ
2,5 fois normale ne peut pas être applicable.
Ces déviations même dans le même sens apparaissent aussi
dans le cas des solutions aqueuses fort concentrées !). Dans le cas
présent on ne pouvait pas choisir pour l'expérience une solution
d'acide acétique plus diluée à cause de l'immense différence entre
les valeurs des conductibilités des acides faibles et de leurs sels
dans les solutions alcooliques. Néanmoins le même ordre des va-
leurs pour les quantités des molécules dissociées dans ces deux so-
lutions prouve que la théorie des solutions isohydriques peut être
appliquée aussi dans le cas des solutions alcooliques. En même temps
ces expériences confirment l’ordre de grandeur pour la valeur u.
calculée auparavant.
Faisons attention maintenant au fait que la conductibilité des
acides organiques dans l'alcool est si petite que le degré de disso-
ciation calculé d’après les conductibilités maxima trouvées ci-dessus
ne surpasse pas la valeur 0,01 même dans le cas des solutions très
diluées.
Sous ce rapport l'équation d'Ostwald
el
Hoo
He 7 (4)
(1 — = v
prendra la forme la plus simple
N 2
v — Ho” - h (2)
') J'ai trouvé p. e. à l’aide des mesures des forces électromotrices de piles
de concentration pour une solution 1. normale de chlorure du zinc à = 2,50, tandis
que la valeur calculée d’après les conductibilités donne à = 1,97; dans les solu-
tions plus diluées on a pu pourtant constater une complète concordance entre
les valeurs trouvées par ces deux voies différentes. T. Godlewski: Sur la pression
osmotique etc. Bull. inter. de l’Acad. des sciences de Cracovie 1902.
246
et l’inexactitude qui provient de cette simplification ne peut attein-
dre 1°/,. Vu la nature douteuse des valeurs u auparavant calcu-
lées, la possibilité de l'application de cette équation simplifiée est très
importante. Toutes les fautes contenues dans les valeurs #,, auront
de l'influence sur les valeurs absolues des constantes de dissocia-
tion, mais point du tout sur la justesse de notre affirmation rela-
tive à la possibilité de l’applieation de la loi d’Ostwald. Tant que
nous sommes sûrs que l’ordre de grandeur de u, est si considera-
blement plus petit que celui de w, il nous est permis d’appliquer
cette équation simplifiée. Et l’ordre de grandeur de w., dans les cas
en question a été mis en évidence par les recherches relatives aux
solutions isohydriques.
Les résultats expérimentaux.
Dans les tables suivantes on exprime par: v le volume (en litres)
correspondant à une gramme-molécule de l’acide, u la conductibi-
lité moléculaire à la température 18°C, Gt le degré de dissociation
P fo) ’
k la constante de dissociation calculée par l’équation (2).
La conductibilité moléculaire était calculée d’après la condueti-
bilité spécifique observée dont on n’a pas retranché la eonduetibilite
de l'alcool (1,53. 1077).
Pour la comparaison des conductibilités dans l'alcool avec celles
Are (H; 2) de la con-
u (ale.)
ductibilité dans l’eau à celle dans l’aleool pour les concentrations
en question. Les conductibilités des solutions aqueuses étaient prises
des expériences d'Ostwald 1), exprimées dans les nouvelles unités ?).
Comme ces données correspondent à la température 25°C je les ai
réduites à la température 18°C à l’aide des coëfficients de tempéra-
ture trouvés par M. Euler?) et. M. Arrhenius*). Mais puisque de tous
les acides étudiées ce n’est que pour les acides salieylique et acé-
tique que les coëfficients de température étaient connus, c’est dans ces
dans l’eau, j'ai placé dans le table le rapport
7) Ostwald: Ueber die Affinitätsgrössen organ. Säuren. Zeit. f. phys. Chem.
1889, V. 3.
?) Kohlrausch und Holborn: Leitvermügen d. Elektrolyte, p. 176.
3%) Euler: Ibidem, p. 198.
*) Arrhenius: Ibidem, p. 199.
247
«(H
deux cas seulement que les rapports a
20)
auront des valeurs com-
u ale.)
pletement exactes.
À donné par les dernières colonnes des tables exprime l’acerois-
sement de la valeur de rapport considéré a) dans deux con-
centrations consécutives. |
Table 3.
L’acide salicylique (C,H, OH COOH)
us = 44.1.
oe oe Re On,
v u (ale.)
8 46,3 1,03 268 - =
16 65,0 1.47 264 — —
32 91,4 2,05 267 - _
64 130,0 2,91 265 514 _
128 184,0 4,12 265 491 23
256 266,7 5.96 278 449 42
512 385 289 — —
1024 578 326 =
CO 6.8
La moyenne Æ u..?.105— 266.
= le TE
Table 4.
L’acide eyanacetique (CH, CN COOH)
HA; ie
32 198 4.20 1220 44 _
64 274 5,84 1180 425 19
128 386 8,19 1160 386 39
256 543 1653 1150 343 43
512 771 16,38 1160 287 56 .
1024 1095 23,25 1170 — —
co 6,5
La moyenne k u,’ . 10° — 1160.
la 921058.
248
Table 5.
L’acide bromoacétique (CH, Br COOH).
v w.103 jur . 106 2) A
v u (alc.)
16 73.6 338 — —
32 103,9 337 547 —
64 145,9 333 529 18
128 206 333 497 32
256 295 339 455 42
512 428 357 _ —
1024 654 408 — —
La moyenne k u..?.106 — 335.
Table 6.
L’acide chloracétique (CH, CI COOH).
8 463 268 en du
16 65.5 268 675 _
32 92,2 266 655 20
64 129,3 262 626 29
128 183,0 262 589 37
256 262 268 533 56
512 387 285 _ —
1024 565 311 — —
La moyenne # u,?. 10% — 266.
Table 7.
L’acide ortho-nitrobenzoique (C,H, NO, COOH).
8 49,52 306 — —
16 70,3 309 > a
32 99,6 310 — —
64 141,3 312 Eu A.
128 199,6 313 955 —
256 288,5 325 720 210
512 425 353 — _
1024 633 394 — =
2
Comme on voit la eonstance du facteur = u, .k apparaît avec
La moyenne k u,?. 10° = 310.
249
une netteté que l’on pouvait à peine espérer. Il faut seulement né-
gliger deux termes et dans le cas des acides plus faibles trois der-
niers termes, correspondants aux dilutions plus grandes où l’influ-
ence de la conductibilité du dissolvant (non déduite) doit faire croître
la valeur de la constante, Les moyennes était calculées après qu'on
a négligé ces deux derniers termes. Ainsi on a donné les rapports
H,O) ;
es seulement pour les concentrations dans lesquelles les con-
ductibilités dans l’alcool ne sont pas visiblement influencées par la
conductibilité du dissolvant.
L’acide acétique (CH, COOOH).
La conductibilité du dissolvant dans les solutions d’acide acé-
tique, même quand elles sont concentrées, est si grande par rapport
à celle de cet acide, lequel est l’un des acides les plus faibles, que
l'on ne pouvait pas espérer obtenir des valeurs constantes pour l’ex-
2
pression #°| Pour montrer que dans ce cas aussi la loi d’Östwald
v
est selon toute probabilité applicable, j’ai rapproché dans la table
suivante les valeurs de 3 pour le cas où la conductibilité du dis-
v
solvant (1.53.107) fut retranchée (u,) et où elle ne le fut pas (w).
De cette manière nous obtenons la table suivante. À représente la
conductibilité spécifique observée.
Table 8.
us = 44.4.
1. 2. at 4, 5. 6
y 2 ——
» 108.2 10m 208% 106 10°. pu
2
8 80,97 5,30 648 345 5,25 708
16 59,4 7.06 950 311 5,65 107
32 45,5 9,66 1456 291 662 684
64 3535 1283 226 257 8.00
128 3863 17,06 36,6 227 105
256 24,0 22,3 — 194 —
512 20.8 28,2 == 1,55 —
1024 18.7 _ _ _ _
250
Comme on voit d'après les colonnes 4 et 5 de cette table le
u? Walt S ru, er : 6
facteur “— décroît très vite avec les dilutions croissantes si on a re-
v
tranché toute la conductibilité du dissolvant (col. 4) et croît encore
plus vite si on a employé toute la conductibilité spécifique observée
au calcul de la conductibilité moléculaire (col. 5). Malgré cela on
peut supposer que dans ce cas la constante de dissociation existe
aussi. Mais pour que l’on puisse la trouver d’après ces données expé-
rimentales il faudrait avoir la fonction qui exprimerait la dépendance
de la grandeur de la conductibilité du dissolvant de la quantité de
ions de l’acide dissous. Tant que cette fonction n’est pas connue on
ne peut pas de cette manière, cest à dire d’après les mesures de
la conductibilité, la calculer la valeur exacte de la constante, de disso-
ciation pour l'acide acétique.
Pour pouvoir se rendre compte de l’ordre de grandeur de cette
constante, j'ai pris la moyenne des deux premiers termes des co-
lonnes 4 et 5. Les moyennes sont en effet constantes pour les deux
premières concentrations (8 et 16); la valeur de la moyenne se monte
à 435.106 Cela divisé par u? donne £ —0,21 . 105$.
Les acides bibasiques.
Table 9.
L’aeide malonique CH, (COOH..
3 uw 6 u (H,O) ar,
v u. 10 ih 10 le) A
8 80.06 801 o os
16 113.4 803 390 _
32 159,3 793 319 11
64 224,7 791 363 16
128 318,7 193 341 22
256 453,3 802 309 32
512 643 807 269 40
1024 923 832 - —
La moyenne # u.?.106 — 796.
Table 10.
L’acide ortho-phtalique C, H, (COOH)..
v uw.103 2108 # (E50) —A
v u (ale.)
16 124,0 961 — _
32 145,8 966 — —
64 246,0 946 292 _
128 345 932 277 15
256 490 940 256 21
512 699 977 230 26
1024 1012 999 — —
La moyenne k u... 10° — 949.
Resume des résultats obtenus dans le cas des solutions alcooliques.
Comme on le voit par ces tables, la loi d’Ostwald est dans le cas
de tous les acides considérés ci-dessus dans les solutions alcooliques
parfaitement applicable. Les acides qu'on vient d'étudier ont été
choisis tout-à-fait arbitrairement comme on voit d’ailleurs d’après
leur différence chimique. On a choisi seulement les acides un peu
plus forts pour pouvoir se débarrasser de l'influence de la conduc-
tibilité du dissolvant. Et parmi ces acides choisis arbitrairement je
n’en ai trouvé aucun auquel la loi d’Ostwald ne fût pas applicable.
Par conséquent je pense que dans les expériences de M. Wilder-
mann), ce n’est pas l'acide trichloracétique ?), mais l’aeide dichlo-
racétique, qui, probablement, ne suit pas le loi des dilutions et
doit être considéré comme une exception à la règle générale.
Et ce fait que la loi en question est confirmée d’une manière si
complète par les mesures de la conductibilité électrique, écarte Vob-
jection faite plusieurs fois d’après laquelle dans les solutions alcoo-
liques la conductibilité ne serait pas la mesure de dissociation.
Plus grave est ici l’objection relative à la grande discordance
entre les valeurs pour le degré de dissociation des électrolytes forts
calculé suivant deux méthodes diverses comme p. e. d’après la con-
ductibilité et d’après le point d’ebullition. On le voit clairement
1) Wildermann. Loc. cit.
?) Comme le supposa M. Cohen. Loc. cit. p. 5.
252
dans les tables données par M. Cohen !), basées sur les expériences
de MM. Völlmer et Wölfer. Et quoique la methode ébullioscopique ne
soit pas aussi exacte que les autres, les différences sont trop gran-
des. Et quoique nous ne soyons pas en état d’expliquer ces discor-
dances, on ne peut pas oublier qu'on trouve des discordances ana-
logues quelque part aussi dans les solutions aqueuses ?). Les solutions
alcooliques ne peuvent pas être cousidérées comme une exception
sous ce rapprot. L’applicabilit& de la loi d’Ostwald montrerait au
contraire que la théorie de la dissociation électrolytique est aussi
bien applicable aux solutions alcooliques qu'aux solutions aqueuses,
du moins dans le cas des électrolytes faibles.
Nous allons maintenant présenter toutes les valeurs constantes
obtenues dans les expériences. Pour donner une idée seulement des
expériences exemptes de toute hypothèse et de toute erreur je donne
les valeurs #..? k et non les valeurs de la constante même, puisque les
valeurs obtenues auparavant de y. ne sont pas parfaitement exactes.
Pour faire la comparaison avec le cas des solutions aqueuses, je
donne aussi les facteurs analogues calculés pour le dernier cas
d’après les nombres de M. Ostwald ®). De cette manière nous obte-
nons la table suivante:
Voir Table 11, page 253.
On voit par cette table que l’ordre dans lequel se suivent les
acides en question quant à la grandeur de l'expression k u? est
complètement différent dans le cas des solutions alcooliques et
dans celui des solutions aqueuses.
Considérons alors que les conductibilités maxima de tous ces
acides dans les solutions aqueuses sont à peu près les mêmes, puis-
que les différences n’atteignent pas 3°/,. Par conséquent l’ordre des
expressions #..? k est, pour les solutions aqueuses, le même que l’or-
dre des constantes. Si nous supposons que dans le cas des solutions
alcooliques ait lieu un fait pareil, c’est-à-dire que les valeurs u, ne
diffèrent pas considérablement entre elles, nous aurons encore dans
ce cas, pour l’ordre des constantes; l’ordre des expressions u, k.
1) Cohen. Loc. cit. p. 6. Voyer aussi Lincoln. Loc. cit.
*) Kahlenberg: Theory of eleetrolylie dissociation. Journal of physic. chem.
1901, V. 5.
1) Ostwald: Ueber die Affinitätsgrössen organischer Säuren. Zeit. f. phys. Chem.
1889, V. 3.
253
988
SET
onbr{ores
oubr}
-v}qd-0
enby99%
-uroag
enbyy90%
-20]40
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| nvo,[ sue]
(9:81)
anbıp4yy9
1009781
suu(T
254
Les différences entre les valeurs #.. des acides seront naturellement
plus grandes pour les solutions alcooliques que pour les solutions
aqueuses puisque les vitesses des ions d’hydrogène sont relative-
ment plus petites. Par conséquent ces différences entre les valeurs
de u. peuvent changer l’ordre des acides qui diffèrent peu quant
à la valeur de w..? k; mais elles ne peuvent pas être assez grandes
pour changer l’ordre de toute la table. |
Il en résulte que l’ordre dans lequel se suivent les constantes
de dissociation des acides est différent dans les solutions aqueuses
et dans les solutiens alcooliques. En d’autres termes, il n’existe pas
un facteur constant et commun à tous les acides à l’aide duquel on
pourrait calculer les constantes de dissociation des acides dans l'alcool
d’après celles dans l’eau. Alors non seulement les forces absolues
des acides (les valeurs absolues des constantes de dissociation),
mais aussi les forces relatives dépendent du dissolvant!). Pour les
solutions dans l’alcool et dans l’eau, ce n’est que le rapport des
ordres de grandeurs des constantes qui est le même et se monte
3.407
Quant aux cas spéciaux on peut remarquer que les deux acides
bibasiques se montrerent extraordinairement forts dans les solutions
alcooliques. Le fait contraire est présenté par l'acide ortho-nitro-
benzoique qui, très fort dans l’eau, se montre très faible dans l’aleool.
x
On peut dire naturellement la même chose quant à la relation
!) Pour donner un aperçu des valeurs absolues des constantes de dissociation
dans l’alcool éthylique, je donne la table suivante, basée sur les valeurs approxi-
matives des u... Pour l’acide acétique, salicylique et cyanacétique les valeurs un
ont été trouvées auparavant (Voyer p. 17). Pour l’acide chlore et bromeacétique
on a admis les mêmes valeurs que pour cyanacétique, leurs valeurs de u. dans
l’eau étant les mêmes. Pour les acides o-nitro-benzoique, o-phtalique et malonique
on a admis des valeurs approximatives par comparaison avec les valeurs relatives
valeurs dans les solutions aqueuses. De cette manière on a admis pour l’acide ma-
lonique u. = 44,9, et pour les acides o-phtalique et nitro-benzoïque u. = 42,9
et l’aide de ces valeurs nous obtenons la table suivante pour les valeurs absolues
des constantes dans l’alcool ethylique:
Nombre d’ordre 1 2 3 4
L’acide Cyanacétique o-phtalique malonique o-nitrobenzoique
10°’ k 5,23 3,15 3,95 1,58
Nombre d’ordre 5 6 7 8
L’acide bromeacétique salicylique chloracétique acétique
10° k 1,51 1,3 1,2 0,021.
255
entre la conductibilité moléculaire dans les solutions alcooliques et
dans les solutions aqueuses. Comme on voit par les tables 2—10
la valeur du quotient #(B,0)
u (ale)
tion finie, pour tous les acides considérés entre 9,10% et 2,10%.
Aussi, alors et la conductibilité moléculaire électrique n’est pas
une propriété additive du corps dissous et du dissolvant.
Vu le fait que la constante de dissociation est si notablement
gel (0) e
u (ale) Fam
sidérée pour chaque acide déterminé croît oujours avec les dilu-
u.. (H,0)
u., (ale)
est déjà de l’ordre de grandeur 10? par rapport à la valeur du
rapport de pris pour les concentrations supérieures (Voir
les tables 3 et 4).
varie, dans une certaine concentra-
plus petite dans l’aleool que dans l’eau, l’expression
tions croissantes. Elle décroît même si vite que le quotient
Les solutions dans les mélanges d'alcool et d'eau.
Les mesures de la conductibilité électrique des électrolytes
dans les mélanges d'alcool et d’eau ont été faites bien des fois et
souvent avec une grande précision. Mais dans ce cas aussi pres-
que toutes les mesures ont été relatives aux électrolytes forts où
comme dans le cas des solutions aqueuses la concordance avec la
loi de dilution n'était pas trouvée. Quant aux électrolytes faibles
il y avait quelques acides organiques dont les conductibilités ont
été mesurées par M. Wakemann!). D’après ces mesures la loi d’Ost-
wald ne leur serait pas applicable. La valeur de la constante s’abais-
sait avec les dilutiones croissantes dans quelques cas même très
considérablement. L’exactitude de ces mesures a été bien de fois
critiquée ?), mais les mesures de la conductibilité des acides n’ont
pas été faites une deuxième fois. Comme mes mesures de la con-
ductibilité de l'acide salieylique dans les mélanges de l'alcool et de
l'eau ont montré des résultats complètement contraires, j'ai résolu
1) Wakemann: Das Verhalten einiger Elektrolyte im nichthomogenem Lösungs-
mittel. Zeit. f. phys. Chem. 1893, V. 11, p. 49.
?) Cohen. Loc. cit. p. 38. Voyez aussi Roth: Elektrisches Leitvermögen von
Kaliumchlorid etc. Zeit. f. phys. Chem. 1903, V. 42, p. 209.
I
Bulletin III. 2
256
de répéter quelques-unes des mesures de M. Wakemann. Les ré-
sultats sont donnés ci-dessous.
La confirmation de l’applicabilité de la loi d’Ostwald au cas des
mélanges présente ici de plus grandes difficultés que dans le cas
des solutions alcooliques, puisque, à cause de la plus grande dis-
2
sociation, l'application de la simple formule Th n'est plus
admise. Il faut alors calculer les conductibilités maxima.
Quoique involontairement j'y ai procédé en général par la voie
montrée par M. Wakemann!) c’est à dire en me basant sur le fait
constaté par M. Lenz?) que le nombre de transport pour l’iode dans
la solution alcoolique aqueuse d’iodure de potassium est indépen-
dant du pour-cent de l'alcool. Dans tous les cas (jusqu’à 400/,) où
les nombres de transport dans les solutions alcoolique-aqueuses
étaient autrement connues je me suis basé sur ces nombres. D’après
la comparaison des valeurs des vitesses des ions calculés d’après
les nombres de transport directement mesurés pour le sodium (dans
la solution de chlorure de sodium), et des valeurs obtenues d’après
le nombre de transport constant pour liode (dans la solution de
l'iodure de potassium) on voit que la différence n’est pas très grande.
Pour calculer à l’aide de ces nombres de transport les conductibi-
lités maxima des acides en question j'ai mesuré les conductibilités
du chlorure du potassium et du sodium, d’iodure du potassium, de
l'acide chlorhydrique et enfin du salicylate et du cyanacétate du
sodium. Les valeurs des conductibilités maxima #) de ces sels sont
données par la table suivante:
') Wakemann. Loc. cit. p. 51.
? Lenz. Mémoires de l’Acad. de St. Pétersb. Ser. VII, 1882, V. 30, p. 9.
®) Les conductibilités de tous ces sels ont été mesurées dans l’espace des di-
lutions entre v = 32 et v — 2048. Mais les nombres obtenus dans ces cas (des
sels neutres) ne se sont pas montrés complétement exacts comme j'ai pu le cons-
tater par les différences entre les mêmes mesures toujours faites deux fois. Voilà pour-
quoi je laisse de côté tous les nombres relatifs aux conductibilités des dilutions
finies et je donne seulement la table des valeurs graphiquement extrapolées pour
les conductibilités maxima. Pour la même raison je me base partout où cela est
possible sur les données trouvées dans la littérature et quant à toute cette table
je ne veux lui donner qu’une valeur provisoire. J'espère pouvoir donner bien-
tôt des tables tout-à-fait exactes pour les conductibilités de’ces sels dans tout
l'espace des concentrations ordinairement considérées. Quant aux faits spéciaux
je veux seulement remarquer que dans le cas de l’iodure de potassium j’ai trouvé
une concordance assez bonne avec les nombres de M. Cohen.
257
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soidu (T (z
soide,q (r
(3007
001
06
258
Renonçant à la discussion détaillée de ces nombres jusqu’à ce que
je puisse donner une table tout-à-fait exacte, je vais seulement
maintenant observer un fait. Les valeurs des conductibilités maxima
de tous ces sels décroissent lorsque le pour-cent de l'alcool croît,
mais vers le 800}, elles passent par un minimum et après elles
eroissent. Cette chose ne concerne pourtant que les dilutions les
plus grandes; les conductibilités moléculaires de ces sels pour les
solutions plus concentrées (au-dessous de la concentration 0,01 nor-
male) s’abaissent, quoique fort légèrement avec le pourcent crois-
sant de l’alcool.
Le même fait dans le cas des solutions dans les mélanges de
l'alcool éthylique et de l’eau fut constaté et très distinctement ac-
centué par M. Cohen !) dans le cas de l’iodure de potassium. Dans
tous ces cas la conductibilité (dans les grandes dilutions) croît
quoique la constante diélectrique du dissolvant s’abaisse.
D'après la table 12 on obtient la table des vitesses des ions
dans l'alcool de tous les pour-cent. Ces valeurs ont été calculées
d’après le nombre de transport, dans tous les pour-cent de l’alcool
constant, pour liode dans les solutions de l’iodure de potassium.
Ce n’est que dans les colonnes 4 et 5 que les vitesses de migration
du sodium et du chlore sont calculées directement d’après les
nombres de transport pour le sodium donnés par M. Eisenstein ?)
pour les solutions aleoolique-aqueuses du chlorure de sodium. Ces
valeurs des vitesses du sodium et du chlore ont été employées
(jusqu’à 40°/,) pour le calcul des vitesses d’hydrogène et des anions
des acides étudiés ici. Les nombres relatés par les colonnes 7, 8, 9
sont alors plus exacts jusqu'à 40°/,. De cette manière on a obtenu
la table 13, qui représente la dépendance de vitesses des ions du
pour-cent de l'alcool:
‘
Voir Table 13, page 259.
La formule expérimentale de M. Wakemann*) se montre assez
exacte comme le fait voir la table suivante. 4 signifie la différence
1) Cohen. Loc. cit. p. 31. On y trouve aussi la littérature relative aux faits
analogues.
?) Eisenstein: Beitrag zum Studium über den Einfluss des Lösungsmittels ete.
Beiblätter zu den Aunalen der Physik, 1903, V. 27, p. 858.
») Wakemann. Loc. cit. p. 53.
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O09ND°HD | 009 HO'H') | H EN |
‘6
(007
06
08
260
entre la vitesse de migration de l'ion dans l’eau et celle dans l’al-
cool de vol. pour-cent p.
Table 14.
103 A
p (100—p).
Vol °/, de l’ale. J K CI Na H
10 16 17 17 11 93
20 18 18 17 11 81
30 Jen IR 17 10 81
40 18 17 ill 10 82
50 18 17 1E7( 11 89
La formule n’est applicable que jusqu’à 50°/, d’aleool. Dans les
pour-cent supérieurs elle exige que les vitesses des ions croissent et
croissent aussi vite qu'elles s’abaissaient auparavant, ce que l’expé-
rience ne confirme pas.
D'ailleurs il serait encore à remarquer ici la grande diminution
successive de vitesses des ions d'hydrogène. (Table 13, col. 7).
D’après les colonnes 7, 8 et 9 de la table 13 on a obtenu les
valeurs pour les conductibilités maxima des acides en question qui
sont présentés par la
Table 15.
Vol °/, de Vale. L’acide salieylique cyanacétique
03) 303 307
10 257 261,1
20 206.2 210.0
30 162,7 166,9
40 133,0 135,9
50 107,8 109,8
60 87,2 89,9
70 73,6 76,0
80 61,5 64,0
90 52,0 55,7
100 44,7 47,1
Les constantes de dissociation des acides ont été calculées à l’aide
de cette table. D’après les mesures de M. Wakemann?) je n'ai ad-
1) D'après Ostwald. Loc. cit. et Euler. Loc. cit.
?) Wakemann. Loc. cit. p. 54.
261
mis qu'une seule supposition du reste très vraisemblable, que les
conductibilités maxima des acides cyanacétique et bromacétique, les
mêmes dans l’eau, restent les mêmes pour tous les pour-cent de
l'alcool. Pour la comparaison des conductibilités dans les mélanges
d'alcool et d’eau avec les conductibilités des solutions aqueuses je
donne le quotient LE 0) dans le cas de l’acide acétique où les
u (ale)
coëfficients de température exacts étaient donnés.
Table 16.
L’aeide salicylique.
L'eau 1).
v f 102 & PO 2
u (ale)
64 67.03 22,1
128 90,26 29.8
256 119,8 39,5 100 —
512 154,3 50.9
1024 190,3 62,8
L'alcool 100/,.
64 56,4 21,9 96,2 1,20
128 14,9 29,1 951 1,20
256 99,9 38,7 95,5 1,20
512 127 49,5 94,5 1,21
1024 157 61,2 94,0 1,21
co 257 1,18
La moyenne 105 k— 95,5.
L'alcool 20°/,.
64 41,86 20,6 82,5 1,60
128 56,91 27,6 82,2 1,59
256 76.23 37,0 84,7 1,57
512 IE 47,4 33,3 1,58
1024 123,0 59,4 86,0 1,55
co 206,2 1,48
La moyenne k.105— 83.0.
1) D’après Ostwald. Loe. cit. et Euler. Loc. cit.
u
20.51
28,17
38.61
51.6
67,36
86,1
162,7
L’aleool 300/,.
102 «
12,6
17.3
23,7
31,7
415
52,9
La moyenne k.105— 57,2.
12,77
17.45
2494
32,72
44,11
57,12
72.22
133.0
L'alcool 400/,.
9,6
13.1
18.2
24,6
33,1
43.0
543
31,9
31,0
31,8
314
32,1
31,6
31,5
La moyenne k.105— 31,6.
7,87
10,86
15.11
20,65
27.94
37.6
48.0
107.8
L'alcool 50°/.
1,3
10,1
14.0
19,2
25.9
34,9
44,5
17,9
17,6
17,9
17,8
17,8
18,3
17.4
La moyenne k. 105 — 17,8.
u (H,O)
u (ale)
2,38
2,34
2,32
2,29
2,21
1.86
32
64
128
256
512
1024
CO
L'alcool 600/,.
u 10? « k.105
5.07 5,81 11,2
7,07 8,11 1152
9,71 iii 11,2
13.40 15,4 ul
18,41 21.1 11,0
24,6 28,2 10,8
32,6 37,0 10,9
87,2
La moyenne k. 10° — 11.0.
L’aleool 702/,.
2,80 3,81 471
3,90 5,31 4,64
5,43 1,38 4,60
1,55 10,3 458
10,46 14,2 4,60
14.06 19,1 4,41
13,6
La moyenne %k.105 — 4,59.
L’aleool 800/,.
1,458 2,37 1,80
2,047 3,33 1,79
2,87 4,66 1,78
3,98 6,47 1,75
5,55 9,00 1,74
7,66 12,45 1,73
61,5
La moyenne k.10°—= 1,75.
u (H,O)
u (ale)
9,47
9,30
8,94
8,38
7,14
348
263
264
v
32
64
128
256
512
1024
L’aleool 900/,.
u 10? « k.105
0,706 1,35 0,580
1,011 1.94 0,598
1,384 2,65 0,565
1,96 3.16 0,573
2,76 5,28 0,576
3,84 T2) 0,570
52,2
La moyenne k.105— 0,579.
L'alcool 1000/, !)
u. = 44,1.
0,0463 1,03
0,065 1,47
0,091 2,05
0,130 2,91 0,013
0,184 4.12
0,267 5,96
0,385
0,578
La moyenne %. 10° — 0,013.
Table 17.
L’acide eynaeetique.
L’eau (25°0) ?)
Us = 386.
u 10? «
112,3 29,1
148,3 38,4
188,0 48,7
233,5 60,5
278,1 72,0
316,9 82.1
1) D’apres la table 3.
?) D'après Ostwald. Loc. cit. p. 178.
514,3
490,6
449,2
6,8
105 k
370
128
256
512
1024
L'alcool 100/,
Ba 2611
u 10? «
74.6 23,6
98,4 317.1
125,7 48.1
156.0 DIN
185,7 al
212,8 81,5
La moyenne 105 k — 348.
L'alcool 20°),
22 — 2100:
51.95 24,1
10,88 33,8
925 44.0
115,8 55,1
140.3 66.8
163,6 77,9
La moyenne % . 105 — 266.
L'alcool 300/,
u, 166,9.
35.61 21,8
49,03 29,4
64,91 38,9
82.45 49,4
102,4 61.3
122 13,2
La moyenne %.105— 191.
L’aleool 40°),
Bell3D,9:
24,26 17.0
32,15 24,1
43,90 32,3
57,48 42,3
72,58 53.4
88,23 64,9
La moyenne k.10°— 120.
265
105 k
352
356
349
347
342
342
254
269
271
264
263
270
191
191
193
188
190
195
121
119
120
121
120
117
266
128
256
512
1024
32
64
128
256
512
1024
La moyenne %k. 105 — 76.5.
La moyenne k. 105 — 57,3.
La
L’alevol 50%,
u. = 109,8.
u 10? «
15,87 14,4
21,71 197
29,41 26,1
39,12 35,5
50,88 46,2
63,75 57,8
L'alcool 600/,
un — 89,9.
11.21
15,51
21.06
28.62
37,74
47,94
125
17,3
23.4
31,8
42,0
53,3
L’aleool 70%,
Un + 76,0.
7.08
9,77
13.40
18.10
24.19
31.37
moyenne #.105— 29,2;
9,32
12.8
17.6
23,8
31,8
41,1
L’aleool 80%),
u. = 64,0.
3,679
5.116
7,124
9,794
13.24
17,83
DD
7,99
11.1
15,3
20.6
27,9
La moyenne 107.
105 %
75,7
75,5
75,9
76.3
77.3
77,6
55,5
56,2
56,0
58.0
59,2
59,4
29,9
29,6
29,5
29,1
29,0
28,0
10,9
10,8
10,9
10,8
10,5
10,5
32
64
128
256
512
1024
32
64
128
256
512
1024
La moyenne k.10° = 131.
1) D’après la table 5.
L'alcool 900/,
LED
u
1,508
2183
3.041
4,22
5,80
8.03
10° «
2,71
3,92
5.46
1.58
10,41
14.4
La moyenne 2,456.
L’aleool 100°/,!)
BRAUT.
0.193
0,274
0.356
0,543
0,771
1.095
Table 18.
0.420
0.584
0.819
1.153
1.638
2,325
L’acide bromaeetique.
L'eau ?) (25°C).
713.2
98,4
130.4
168.4
212.4
257.1
15.9
25.5
St
43,6
55.0
66.6
L’aleool 10°/,.
47.9
65.0
88,5
119,1
145,5
ie)
5) D’après Ostwald. Loc. cit.
18,3
24,8
33,9
441
55,0
67,0
105 k
2,34
2,50
2,46
2,43
2,36
2,37
0,52
138
26
‘
268
L'alcool 200/;.
u
31,74
43.84
58.41
78,80
101,5
124,0
La moyenne k. 105 — 84,9.
10? «
15,1
20.9
27,8
310
48,3
59,1
L’aleool 30%/,-
21,22
29,32
39.96
53,2
69,4
86.4
La moyenne %k. 105 — 58,2.
12,7
1
23,9
32,0
41.6
51,8
L'alcool 400/,.
13,64
18.77
25.92
34.81
46,73
61,08
La moyenne k.10° — 35,1.
10,0
13.8
19,1
25,7
34.4
44.9
L’aleool 50°/,.
8.72
11,95
16,49
22,34
30.16
39,8
La moyenne k.105 — 20,5.
7.92
10,8
15,0
20,3
27,4
36,1
105 k
84,1
86,3
83,7
88,0
83,1
83,2
57,9
59,3
58,9
58,7
57,7
56,8
35,0
34,7
35,3
34,6
35,2
35,8
21,3
20,6
20,6
20,1
20,4
20,4
128
256
512
1024
L'alcool 600/,.
u
5.024
7.00
9,69
13,40
18.06
244
La moyenne #.105— 10,2.
102 «
599
1249
10,78
1,49
2,01
2,11
L’aleool 70°/,.
3,218
4,44
6.23
8,69
11,72
16.26
La moyenne k. 105 — 57.
4,23
5,85
8.20
11,43
15,4
214
L'alcool 80°/,.
1,533
2,145
2,92
4.19
5.80
7.92
La moyenne k.10°= 1,73.
240
3,35
4,56
6.54
9,07
12,3
L'alcool 90°/,.
0,662
0,919
1,281
1.807
2,53
3,53
La moyenne %. 105 — 0,428.
1,19
1,65
2,30
3,24
4,55
6,33
105 k
10,3
10,3
10,2
10,2
9,87
9,83
aa
Er
HER
1 © @
1
A D
269
270
L’aleool 1000/, 1)
us Al:
v u 10? « 105 k
16 0,0736 0,156
32 0,1039 0,221
64 0,1459 0,308 0.015
128 0,2063 0,441
256 0,2949 0,626
512 0,428 —
1024 0,654 =
La moyenne %. 105 — 0,015.
Comme on voit par ces tables la concordance avec la loi Ost-
wald est très bonne dans tous les cas étudiés ici. Il arrive quelque
fois que les variations de la constante se montent jusqu’à 6°/,, mais
non toujours dans le même sens. J'ai employé ordinairement tour
à tour cellules électrolytiques différentes, j'ai dilué les dissolutions
de deux manières différentes et jamais je n'ai obtenu les va-
leurs de conductibilité qui entraîneraient l’abaissement évident de
la constante avec les concentrations décroissantes. D’après cela il
ne me reste qu’à supposer que les valeurs trop petites de la con-
ductibilité obtenues pour les solutions les plus diluées par M. Wa-
kemann ont été produites par quelque malheureux accident ?).
La loi Ostwald se montre done mêne dans le cas des solutions
des acides faibles dans les mélanges de l’eau et de l'alcool, parfai-
tement applicable. La conductibilité électrique est donc, dans ce
cos, une mesure de la dissociation.
En résumant les valeurs des constantes de dissociation obtenues
pour les trois acides étudiés nous avons la table suivante:
1) D’après la table 4 On a admis u le même que dans le cas de l'acide
cyanoacétique.
?) Ostwald: Ueber die Affinitätsgrössen organ. Säuren. Zeit. f. phys. Chem.
V. 3, p. 174. Voyez aussi Cohen. Loe. eit. p. 38.
Table 19.
L’acide 105%.
Vol °/, de l’ale. salieylique cyanacétique bromacétique
0 100 310 138
10 95 360 131
20 83 210 85
30 57 192 58
40 32 120 35
50 18 16,5 20.5
60 11 57,3 10.2
70 4.6 29.2 5,17
80 1,8 10,7 lt
90 0.57 2,5 0.43
100 0,013 0,05 0.015.
Vu les erreurs contenues dans les valeurs des conduetibilites
maxima de ces acides, les valeurs absolues des constantes de
dissociation présentées dans la table ci-dessus ne sont pas suffi-
samment exactes. Par conséquent, on ne pouvait pas trouver une
formule d’interpolation qui présenterait la dépendance de la constante
du pour-cent de l’alcool. On y peut remarquer une chose seulement.
La constante deeroit avec l'accroissement du pour-cent de l’aleool
au commencement très lentement. Pour les dix premiers pour-cent
de l’alcool elle n’est changée que de quelque pour-cent à peine.
Puis elle décroit de plus en plus vite. Les dix derniers pour-cent
d'alcool la changent immensément: ainsi la constante à 900/,
est environ 30 fois plus grande que dans l'alcool absolu. La con-
ductibilité moléculaire de ces acides faibles se montra dans les limites
des concentrations considérées environ 10 fois plus petite dans l’al-
cool absolu que dans l'alcool 90°/,. Pour les électrolytes forts, les
sels neutres, l’abaissement de la dissociation dans ce dernier cas
entre 800/,—1000/, n’était que très petit; la conductibilité molécu-
laire de ces électrolytes s’abaissait dans les concentrations plus
grandes très lentement entre 800/,—1000/;; dans les dilutions plus
grandes elle augmenta même, avec le pour-cent croissant de l’alcool.
Néanmoins le degré de dissociation n’y a diminué que très peu.
L’applicabilité de la loi Ostwald pour le cas des solutions
Bulletin III. B)
212
électrolytes faibles dans les mélanges d’eau et d'alcool était énoncé
par M. Cohen. Il dit1):
„Diejenigen Substanzen, welche dem Verdünnungsgesetze in wäs-
seriger Lösung folgen, folgen demselben auch in alkoholisch-wäs-
seriger Lösung und umgekehrt“.
Vu les nombres obtenus dans mes expériences et présentés par
les tables 17—19 je pourrais confirmer eompletement cette these
s'il était permis d’etendre le fait constaté pour ces trois acides étudiés
à tous les électrolytes faibles. Mais je ne peux pas être d'accord
ni avec la voie par laquelle M. Cohen parvient à cette thèse ni
avec les conclusions que cette voie entraîne inévitablement. M. Cohen
considère les relations entre les conductibilités surtout des électro-
lytes forts dans l'alcool et dans l’eau et il suppose que cette rela-
tion soit constante dans toutes les concentrations et reste constante
même pour les conductibilités maxima. D'où il suit que le degré
de dissociation calculé d’après les conductibilités est le même pour
les solutions aqueuses et alcooliques, indépendant?) du pour-cent de
l'alcool. Et puisque cette conclusion est incompatible avec les me-
sures des vitesses des réactions, M. Cohen conclut que la conducti-
bilité n’est pas une mesure de la dissociation. Mais néanmoins le degré
de dissociation, calculé d’après la conductibilité, étant le même dans
la solution alcoolique que dans la solution aqueuse doit satisfaire
à la loi d’Ostwald. Et par cette raison M. Cohen conclut que cette loi
doit être applicable dans les solutions aleoolique-aqueuses pour toutes
les substances pour lesquelles elle est applicable dans les solutions
aqueuses. D’après cela la constante de dissociation calculée d'après
les conductibilités devrait exister, mais elle devrait avoir tou-
jours la même valeur indépendante *) du pour-cent de l'alcool. Et
ce n’est pas le cas. Le postulat de l’indépendance de la grandeur
de la constante de dissociation du pour-cent de l'alcool est incompa-
tible non seulement avec les mesures des vitesses des réactions mais
aussi avec les mesures de la conductibilité, aussi bien avec les nom-
bres donnés ci-dessus par moi qu'avec les nombres de M. Wakemann.
M. Cohen considère p. e. le cas de l’acide acétique d’après les nombres
1) Cohen: Experimentaluntersuchung über die Dissociation gelöster Körper in
Alkohol-Wassergemischen. Zeit. f. phys. Chem. 1898, V. 25, p. #1.
?) Jusqu’a 60°/,.
3) Jusqu'à 60°/,.
273
de M. Wakemann. Il dit!) que la décroissance avec les dilutions
croissantes de la valeur du rapport Wen El) fait décroître
u (en H,0)
fortement la constante de dissociation dans les dilutions grandes
relativement aux solutions étudiées par M. Wakemann. Et en effet
la constante y deeroit parmi les dilutions 128 et 1024 de 0,00026
à 0.00016. Mais dans l’eau cette constante est 0,0018 c’est-à-dire
10 fois plus grande. Or une telle différence ne peut pas être en-
traînée par une faute d'expérience. Le rapport Belele-D02h)
Us (H,0)
d'un autre ordre de grandeur que le même rapport pour les con-
centrations finies étudiées par M. Wakemann et voila pourquoi la
constante a la valeur 10 fois plus petite dans 50°/, alcool que dans
l’eau.
est déjà
M. Cohen a constaté la constance du rapport RAC dans le
u (H,O)
cas des électrolytes forts. En tirant de la constance de ce rapport
la conclusion que la loi Ostwald pour cette raison doit être appli-
cable dans les solutions alcooliques pour ,toutes les substances qui
la suivait dans les solutions aqueuses“ M. Cohen a étendu par cela
même la constance de ce rapport même aux électrolytes faibles.
Or cette extension n’est pas admissible. Mais même dans le cas
des électrolytes forts le rapport entre les conductibilités dans l’eau
et dans l'alcool n’est pas constante, mais sa valeur décroît avec
les dilutions croissantes comme le prouvent les expériences extra-
ordinairement exactes de M. Roth?) Dans ce cas la dissociation
des électrolytes est aussi abaissé par l'alcool. Par conséquent le
calcul des conductibilités maxima de la manière indiquee®) par
M. Cohen n’est point admissible.
L’acide acétique dans l'alcool amylique.
En mesurant la eonduetibilite électrique de l’acide acétique dans
l'alcool amylique j'ai eu l'occasion de trouver un fait anomale ana-
logue à quelques faits connus dans la littérature. La eonductibilite
1) Cohen. Loc. cit. p. 37.
*) Roth: Leitungsvermögen von Kaliumchlorid ete. Zeit. f. phys. Chem. 1903,
V. 42, p. 219.
®) Cohen. Loc. cit. p. 40.
274
moléculaire de l'acide acétique deeroit dans un certaine espace des
concentrations avec les dilutions croissantes. Les faits analogues
furent constatés par M. Kablukoff!) pour l’acide chlorehydrique dans
l’ether éthylique et dans l'alcool isoamylique; par M. Euler?) pour
liodure et le bromure de sodium dans le benzonitrite. On trouve
enfin plusieurs faits analogues parmi les nombreuses expériences de
M. Lincoln ®). La cause qui entraîne ces déviations n’est pas connue.
La plus simple explication serait dans la supposition que la force
dissociante du dissolvant eroisse avec la croissance de la quantité
des ions du corps dissous {).
J'ai résolu alors de mesurer les constantes dieleetriques des so-
lutions relatives. Les mesures ont été faites avec l'appareil de M.
Nernst. N'ayant pas à ma disposition un condensateur de platine
de la forme ordinaire, je me suis servi d’une cellule électrolytique
systeme de M. Arrhenius. Le minimum était dans ce cas si distinet
qu'on n'avait pas besoin même pour les solutions plus concentrées
d'employer les tubes les plus larges de l’appareil de M. Nernst.
L'alcool amylique de la fabrique de Kahlbaum d’un poids spé-
cifique 0,5136 (180C) de conductibilité spécifique 50 . 107% montrait
la constante diélectrique 8 — 15,91 (18°C). Dans la table suivante 2
représente la conductibilité spécifique observée, en moyenne de trois
mesures indépendantes, # la conductibilité moléculaire calculée
d’après toute la valeur 2, u, la conductibilité moléculaire calculée
après qu'on retranche toute la conductibilité du dissolvant, € la con-
stante diélectrique. Toutes les valeurs correspondent à la tempéra-
ture de 18°C.
Voir Table 20, page 275.
On voit par cette table que la constante diélectrique décroît
fortement avec les concentrations croissantes Dans le même espace
des concentrations la conductibilité moléculaire augmente. Cette
anomalie de décroissance de la conductibilité moléculaire avec les
dilutions croissantes, dans ce cas et probablement toutes les ano-
1) Kablukoff. Zeit. f. phys. Chem. 1889, V. 4, p. 429.
2) Euler: Zusammenhang zwischen d. dissoeiirender Kraft ete. Zeit. f. phys
Chem. 1899, V. 28, p. 619.
®) Lincoln: Electrical conductivity of Non-aqueous Solutions. Jour. of phys.
Chemistry. 1899, V. III, p. 484. On y trouve aussi toute la littérature relative.
*) Voyez aussi Euler. Loc. cit.
Table 20.
v 1.10% 10: u 104 u, €
0,25 36,78 9.20 9.07 —
0.5 15.41 7,71 7.46 14.22
1 6.95 6.95 6.45 14.95
2 3:99 7,18 6,18 15,38
4 2,14 8,16 6,56 15,49
8 12 12,16 8.16 —
16 1,12 19,2 9.92 -
32 0.92 — 15,4 _
64 0,77 _ — —
128 0,69 — — —
co 15,91
malies analogues ne se laissent done pas expliquer de cette maniere,
c'est-à-dire par la supposition de l’agrandissement de la force dis-
sociante relativement à la constante diélectrique du dissolvant par
les ions du corps dissous.
Qu'il me soit permis d'exprimer ici à M. le Professeur Arrhe-
nius ma reconnaissance la plus vive aussi bien de ce qu'il a mis
les ressources de son laboratoire à ma disposition que des con-
seils si bienveillants et si précieux qu'il a bien voulu me donner
pendant ce travail.
Résumé des résultats.
Par les mesures de la conductibilité électrique on a trouvé:
1) Pour les solutions dans l'alcool éthylique absolu:
L'ordre dans lequel se suivent les acides faibles quant à la gran-
deur de la conductibilité moléculaire pour les dilutions finies est
différent pour les solutions alcooliques et les solutions aqueuses.
L'ordre de grandeur de la conductibilité dans l'alcool par rapport
à celle dans l’eau était dans le cas des 8 acides étudiés de la
grandeur 10°3>—10? pour l’espace des dilutions entre 16 et 1024,
et de la grandeur 1071 pour les dilutions infiniment grandes.
La loi de dilution d’Ostwald se montra pour les 8 acides étu-
dies dans l’alcool absolu parfaitement applicable. L'ordre dans le-
276
quel se suivent les constantes de dissociation et les forces rela-
tives des acides, est un autre dans les solutions alcooliques que
dans les solutions aqueuses. En moyenne les constantes de disso-
ciation dans l’aleool sont de l’ordre de grandeur 1074 par rapport
à ses valeurs dans l’eau.
2) Pour les solutions dans les mélanges de l'alcool éthylique et
d’eau:
La courbe représentant la dépandance de la eonductibilites ma-
xima (et aussi de conductibilités des solutions très diluées) de sels
fort dissoeies du pour-cent de l'alcool passe vers le 70—800/, par
un minimum.
La loi de dilution d’Ostwald se montra pour tous les trois acides
étudiés tout-A-fait exacte dans tous les pour-cent de l’aleool. La
constante de dissociation s’abaisse avec l’aceroissement du pour-eent
d'alcool au commencement très lentement, puis de plus en plus vite,
de sorte que entre 90 et 100°/, elle diminue sa valeur environ 30 fois.
3) Dans l'alcool amylique:
La conductibilité moléculaire de l'acide acétique décroît avec
les dilutions croissantes jusqu'à la concentration environ 0.5 nor-
male, où elle passe par un minimum. La constante diélectrique de
ces solutions augmente toujours avec les dilutions croissantes.
Stockholms Hügskolas Fysiska Institut. — Stockholm, le 29 Avril 1904.
26. M. L. MARCHLEWSKI m. t. Przypuszczalna identycznosé filoerytryny
i cholehematyny. (The probability of the identity of phylloery-
thrine and cholehaematin). (L'identité probable de la phylloerythrine
et de la cholehaematin).
(Planche VI.)
Amongst the numerous colouring matters known to be con-
tained in the bile cholehaematin is by no means the least interesting
one, but the great difficulty in obtaining larger quantities of this
body made a thorough examination of its properties an impossibi-
lity. We owe our knowledge, scant though it be, of this substance
chiefly to English scientists, namely Heysius & Cambell !) Mae
1) Pflügers Archiv Bd. IV p. 540.
277
Munn !) and Gamgee ?). The three first named studied the optical
properties of cholehaematin, whereas Gamgee quite conelusively
showed that the fresh bile of the ox or sheep does not contain
the colouring matter, but a chromogen (or chromogens) which on
contact with air gives rise to the eolouring matter. I am indebted
to Prof. Dr. A. Gamgee F. KR. S. for calling my attention to this
interesting body and also for the suggestion that phylloerythrine,
a substance which I isolated ®) from the faeces of a cow fed on
grass, might possibly be identical with cholehaematin. I may be
permitted to quote a passage from the letter prof. Gamgee addressed
to me on the 10° of March 1904. „I have always had the con-
vietion that cholehaematin is not a derivative of haemoglobin but
of chlorophyll and now, after your work on phylloerythrine I am
more persuaded than ever. It, I am sure, is a product of animal
metabolie processes acting on chlorophyll, whereas it is quite pos-
sible that phylloerythrine and Schunck’s scatocyanin are products
of the action of the digestive juices on chlorophyll. In the first
place there is the fact that cholehaematin is only found in the bile
of the herbivora and so far as I know only in the bile of the
sheep and ox. The bile of the horse does not contain it, though
I have never had the chance of examining the bile of horses fed
entirely on grass. It would be strange if of the grass eating animals
the ox and the sheep were the only creatures whose bile contained
it. In the second place there is a very remarkable resemblance
between the spectrum of cholehaematin and that of your new body“.
„In the third place Mac Munn who gave the name cholehae-
matin to the substance, because he believed it to be a derivative
of haematin, found that the body when treated with sodium amal-
gam yielded a substance with a spectrum very elosely resembling
that of haematoporphyrin. In the light of your researches, it is
infinitely probable that this was phylloporphyrin“.
The great resemblance of the spestra of cholehaematin and
phylloerythrine refered to, is indeed a striking one as will be seen
from the following measurements:
1) The spectroscope in Medicine. London 1880.
?) Die physiologische Chemie der Verdaung ete. Lepzig 1897 p. 346.
®) This Bull. 1903 p. 638.
N
=]
(
Phylloerytrine in chloroform Cholehaematin
(Marehlewski) (Mac Munn & Gamgee)
Band I: A — 642 — 640 Band I: À — 649 — (centre)
„ IH: À — 606 — 581 „ II: A-- 613 — 585
„ Ill: A — 577 — 557 „ Il: A — 577.5 — 561.5
„ IV: 21—536 — 515 „ IV: A — 537 — 5215
I thought it therefore worth while to compare phylleorytrine and
cholehaematin by direct observation.
The contents of several gall bladders of sheep which were fed
exelusively on grass, were left to stand for two days in the pre-
sence of air, a little water added and the mixture which was of
an olive colour with a reddish hue examined through the spect-
roscop. I notieed four absorption bands. The first is very badly
deffined, its more refrangible edge corresponds to the wave length
635, the position of the other edge it was impossible to ascertain
in consequence of a more or less continuous strong absorption of
the orange and red rays. The second band is determined by the
following wave lengths: A — 611 — 685.5, the third À — 577 — 563,
the fourth 2 — 534.5 — 522.
The next measurements were carried out using a ehloroformie
extract of the bile, which I prepared more or less according to
Mae Munns perscription. The gall-bladder contents were acidulated
with acetic acid, absolute alcohol added, filtered and the filtrate
extracted with chloroform. The chloroformic extraet possessed an
olive colour with a very strongly ponounced reddish tint. A direct
comparison of this solution with a chloroformie solution of phyllo-
porphyrin containing a little chloroform, taking care that the con-
centrations correspond with each other as elosely as possible proved
that their spectra are indeed almost identical. The positions of the
bands correspond to the following wave lengths:
Band I Beginning of band 2 638 Beginning of band 2 637
A À — 604 — 582 À — 603 — 580
mn À — 572 — 559 7202508
IV Ber 2 — 530 — 515
The bands caused by the cholehaematin solution are scarcely
perceptibly shifted towards the red end of the spectrum as com-
pared with those of phylloerythrine. Aceording to their intensities the
219
bands may be placed in identical order: III, II, IV, I, the band I
being the faintest. We see therfore that so far the similarity of
the optical properties of both solutions is indeed remarkable. There
is however also a difference in the spectra which is perhaps of
not much importance. I found that the above cholehaematin solu-
tion eauses in addition to the four bands mentioned, a fifth placed
Mac Munn noticed such a band in the erude bile solutions, but
does not mention it as belonging to the pure cholehaematin !). It
is therefore quite possible that my cholehaematin solutions were
not as pure as those prepared by Mae Munn, they might for in-
stance contain some urobilin, which causes a band in the spectral
region named.
I was especially anxious to examine the absorptions eaused by
both eolouring matter in the invisible part of the spectrum, because
they are especially characteristie for all derivatives of the blood
colouring matter and of chlorophyll. Phylloerythrine is characte-
rised as I have shown by two bands, a broad and dark one in
front of the ka line and fainter band just behind that line. Chole-
haematin causes a similar absorption, but of the two bands the
darker and broader is placed behind the ke line. An absolute
identity is therfore also wanting in this case what may be also
due to impurities contained in the erude cholehaematin solution at
my disposal.
The identity of cholehaematin and phylloerythrine is according
to the above results no doubt highly probable, but not absolutely
certain. The irreproachable proofs can be supplied only by a com-
parison of the pure substances, isolated in the erystalline state. The
diffieulties in the preparation of pure phylloerythrine have been
overcome. Not so in the case of cholehaematin. As far as I can
judge a thousand of sheep biles would have to be worked up in
order to isolate it in the pure state. a task which at the present
time is beyond my powers. Should it at some future time be
possible to surmount the difheulties and to prove that the two
substances in question are really identical, there eould not be any
doubt that some of the chlorophyll or one of its derivatives is
!) Unfortunafely, Mac Munns original papers are not accessible to me. The
above data I owe to Gamgee’s excellent book mentioned before.
280
assimilated by the animal body and passed on, after undergoing
some changes, by the portal system towards the liver and then to
the gall bladder.
In view of the great difficulty in solving this question by pur-
ely chemical and physical methods, it would be worth while to
attack it also by a physiological method. Wertheimers !) researches
will be at this junetion of considerable help. This author proved
that the bile of the dog flowing from a temporary biliary fistula
exhibited no absorption bands which appeared however after slowly
injecting, varying quantities of sheeps bile into one of the femoral
veins. This cholehaematie bile of the dog ought to be produced
also by injecting a solution of phylloerythrine. Furthermore it is
necessary yet to examine thoroughly the influence of various kinds
of food on the nature of the bile colouring matters of herbivora.
I hope to be able to return to this subject at some future occa-
sion. The action of redueing agents on phylloerythrine in view of
the result quoted above of Mae Munn relating to cholehaematin,
occupies my attention at the present moment.
27. M. W. STEKLOFF. Addition ao Mémoire: „Sur la théorie des séries
trigonométriques“. Mémoire présenté par M. St. Zaremba m. c.
1. Dans mon Mémoire: „Sur la théorie des series trigonométri-
ques“ (Bulletin de l’Académie des sciences de Cracovie, novembre
1903), s’est glissée une inadvertance qui, n'ayant aucune influence
sur l'exactitude des résultats, peut néanmoins donner lieu à un mal-
entendu. Je crois de mon devoir de la corriger dans cette addition.
2. Je dis (p. 720, 721): „Or, les fonctions F'(Ë) et p (£, n) satis-
font à toutes les conditions du lemme du numéro 2, comme nous
l'avons déjà montré dans le numéro 3.
En appliquant ce lemme au cas considéré, on trouve
2T 2T
a
lim fr Elend fr® lim @(&, 2) de
n=00
o 0
27
= fl FE) 9, (8) dE
Archive de Physiologie 1891. p. 724.
281
Bien que l'exactitude de ce résultat est hors de doute, quelques
explications détaillées sont nécessaires.
Designons par €. &’, €’, €” quatre quantités positives infiniment
petites (voir p. 721 de mon Mémoire). On peut écrire
IT x0—N—E€ ztnN—E’ 2T
frwsena=/[ + +/ +
0 0 z0—7+- € ‘ ot € *!
où
zo— + Es" rot AE"
Een
To 1 —E rot —E€
Or, quelle que soit la position du point £ dans l'intervalle (0, 2 x),
on à
| p(Ë, #)| SA,
A étant un nombre fixe ne dépendant pas de ».
Soit M le maximum de | F(£) ; on trouve
|\æa| <44AM6— Nô, a)
’ et se réduisant
ö désignant le plus grand des nombres &, €’, €’, €
» 230 meet et el
Considérons l'intervalle, composé de trois intervalles particuliers
(0, u — 7 — €), (to — 17 He’, 2 + n — e"), (x + n He, 2»).
Les fonctions q(£) et q(£,n) satisfont, dans chacun de ces inter-
valles, à toutes les conditions du lemme du n° 3 (voir ce numéro).
En appliquant ce lemme au cas considéré, on trouve
lim (FE p End [FON © 8,
j zone” Ä ao €"
lim fF(5p En) dé f FO po (5) dE
Tnt ne‘
im (FOp(EnaE= [FORCE
inter” ne”
Po (£) étant la fonction définie par les relations (8) du n° 3 dé mon
Mémoire.
Moyennant maintenant les égalités (p. 721)
282
20—1—
fro 9 dé 0, fre or
tonte 2
rot — € 204 —E’'
F(& 9 (dé x I F(ä)aE
z—ntE’ zZ htE
on obtient l'égalité suivante
Eu El
im fr (&) plén)dé— x [FO d£ + lim @,
zo 1 +E"
ayant lieu quels petits que soient &, €, €’, €”
Supposant qu'ils tendent vers zéro et en passant à la limite,
on trouve, eu égard à (1), l'égalité suivante
z on
lim (F(&),0(&n) ax [76 ) dé
n=00
et puis l'égalité (19) de mon Mémoire (p. 721).
3. Passons maintenant à la page 722 (n° 6) de ce Mémoire.
Je dis: „En vertu des propriétés de la fonction p(&,n)... on peut
affirmer qu'il existe un nombre » tel qu'on aura, pour # =» et
pour toutes les valeurs de £ dans l’intervalle (0, 2x),
EM — mé) | » = RE EEE
itelo LD ehe A :
a a wat cui APN RM
i ran es rares 40
é u (last "US. aan £
u. Ste ven
À à Zr au ri dl 4
store A BT 2 2 7 u
u ne Ha Fin en
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sd, 1 668 Be
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»Pamiegtnik.e /Mémorres/, in 4-to, 17 volumes (II—XVIII, 178 planches, vol. I
épuisé). — 170 k. $
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen.« /Séances el travaux), in 8-vo, 41 vol.
(319 planches). — 376 k
»Sprawozdania komisyi fizyogralicznej,« /Comptes rendus de la Commission de
Physiographie), in 8-vo, 35 volumes (III. VI — XXXII, 67 planches, vol. I. II. IV. V,
épuisés). — 274 k. 50 h
» Atlas oloblens Galicyi.e /Atlas géologique de la Galicte), in fol., 12 livrai-
sons (64 planches) (à suivre). — 114 k. 80 h.
»Zbiör wiadomoéci do antropologii krajowej.e /Comples rendus de la Commission
d'anthropologie), in 8-vo, 18 vol. I—XVII (100 pl., vol. I épuisé). — 125 kı_
»Materyaly antropologiczno-archeologiczne i etnograficzne.e (Matériaux anthro-
pologiques, archéologiques et ethnographiques), in 8-vo, vol. I—V, (44 planches, ro cartes
et 106 gravures). — 32 k. -
\
En e
Swigtek J., »Lud nadrabski, od Gdowa po Bochnig.e /Les populations riveraines
de la Raba en Galcie), in 8-vo, 1894. — 8 k. Gérski K., »Historya piechoty polskieje
(Histoire de l'infanterie polonaise), in 8-vo, 1893. — 5/k. 20 h. »Historya jazdy pol-
skieje (Zästoire de la cavalerie polonaise), in 8-vo, 1894. — 7 k. Balzer O., >Genes-.
logia Piastéw.e (Généalogie des Piasts), in 4-t0, 1896. — 20 k. Finkel L., »Biblio-
grafia historyi polskiej.e (Bibliographie de l'histoire de Pologne) in 8-vo, vol. I et II
p. ı—2, 1891—6. — 15 k. 60 h. Dickstein S., »Ho&ne Pro jego Zycie i dzie-
lac (Hocne Wrosiski, sa vie el ses oeuvres), lex. 8-vo, 1896. — 8 k. Federowski M.
se bialoruski.e (Z’Zihnographie de la Russie Blanche), à in 8-vo, vol. 1—IL 1897.
13. k.
»Rocznik Akademii.e /Annuaïre de l'Académie), in 16-0, 1874—1898 25 vol.
1873 épuisé) — 33 k. 60 h.
»Pamigtnik 15-letniej dzialalnoéci Akademiü.e /Mémoire sur les travaux ze PAca-
demie 1873— 1888), 8-vo, 1889. — 4 k.
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ENG JUILLET ee 19m
| BULLETIN INTERNATIONAL
DE L’ACADEMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE.
| CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES. —_
ANZEIGER
DER
AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN
. IN KRAKAU.,
MATHEMATISCH -NATURWISSENSCHAFTLICHE CLASSE.
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IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ
L 1904. -
L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ETE FONDEE EN 1873 PAR
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I -
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($ 2). L'Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté Impériale
Royale Apostolique._ Le protecteur let le Vice -Protecteur sont nommés par S. M.
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($ 4). L'Académie est divisée en trois classes: 3 | <
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($ 12). La langue officielle de l’Académie est la langue polonaise. 7
Depuis 1885, l'Académie publie, en deux series, le „Bulletin international"
qui paraît tous les mois, sauf en août et septembre. La premiere série est consacrée
aux travaux des Classes de Philologie, d'Histoire et de Philosophie. La seconde est >
consacrée aux travaux de la Classe des sciences mathématiques et naturelles, Chaque
série contient les procès verbaux des séances ainsi que les résumés, rédigés en fran-
gais, en anglais, en allemand ou en latin, des travaux présentés à l’Académie.
Le prix de l'abonnement est de 6 k. = 8 fr. & 2 TER
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Publié par l’Académie = É A rt
sous la direction de M. Léon Marchlewski,
Membre délégué de la Classe des Sciences mathématiques et naturelles.
Nakladem Akademii Umiejetnoéci. B
Kraköw, 1904. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem Jözefa Filipowskiego.
BULLETIN INTERNATIONAL
DE LACADEMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES.
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N° 7. Juillet 1904.
Sommaire: 31. M. R. NITSCH. Expériences sur la rage de laboratoire (virus fixe).
32. M. STANISLAS MAZIARSKI. Contribution à l'étude de la relation du
noyau avec le protoplasme cellulaire.
33. M. M. KOWALEWSKI. Etudes helminthologiques VIII. Sur un nouveau
ténia: Tatria biremis, gen. nov., sp. nov.
Séance du lundi 5 Juillet 1904.
Présipexce DE M. N. CYBULSKI.
31. M. R. NITSCH. Do$wiadczenia z jadem laboratoryjnym wsScieklizny.
(Expériences sur la rage de laboratoire (virus fixe). Mémoire
présenté par M. N. Cybulski m. t.
Malgré le développement relativement considérable de la science
sur la rage, elle contient encore beaucoup de faits qui ne sont pas
élucidés et, ce qui est plus étonnant, beaucoup de fausses idées bien
affermies et considérées presque comme des axiomes. Certaines d’entre
elles seront examinées dans ce travail. Notre attention sera surtout
portée sur le côté théorique des questions. Le côté pratique sera
examiné dans un autre travail 1).
De même, il n’est pas encore prouvé que l'injection sous-cutanée
du virus de la rage de laboratoire (virus fixe) soit nuisible à l’homme,
Ce probleme est l’objet d'observations perpétuelles — malgré cela on
n’a pas encore réussi à le résoudre. Vu la grande importance théo-
rique et pratique de ce problème — je lui ai consacré une grande
part d’attention et je présenterai ici une expérience faite à ce sujet.
Beaucoup de faits témoignent en faveur de l’inocuité pour l’homme
du virus fixe frais. Des expériences faites sur l’homme ne manquent
pas non plus. Il y a une quinzaine d'années — Ferrän ?) et Bareggi 3)
1) Ce travail paraîtra bientôt dans la „Medycyna“
?) Baumgarten: „Jahresberichte“ 1888.
) 5 = 1889 pag. 141.
Bulletin IIT. 1
310
ont injecté du virus fixe tout-à-fait frais aux personnes mordues.
Sur 85 personnes traitées par Ferrän aucune n’est morte. Ba-
reggi a eu, paraît-il, 5 décès. Dans les dernières années Wyso-
kowiez 1) a injecté dans les veines du virus fixe absolument frais
à 70 personnes et a obtenu de bons résultats.
IE
Passons à notre expérience:
Le 29. XII. 1903. je me suis injecté hypodermiquement (sous
la peau du ventre) un morceau de moelle d’un lapin mort le 8me
jour après l'injection sous dure-mérienne du virus fixe. Ce lapin
pesait près de 2500 g. et le virus était de la 858 ème génération.
La moelle a été prise quelques heures après la mort de l’ani-
mal. Du milieu de sa longueur j’enlevai un morceau long de 4—5
mm., que jémulsionnai dans de l’eau salée à 7 p. 1000, puis je
m'injectai toute cette émulsion (2 cm?) Le reste de la moelle fut
utilisé comme d'ordinaire (après avoir été séché) pour le traitement
des personnes mordues.
Comme contrôle j'injectai le même jour la même moelle aux
animaux suivants.
a) Lapin pesant plus de 2000 g.: injection sous dure-mérienne
d’un morceau pris du milieu de la longueur de la moelle.
b) Lapin pesant 1480 g.: injection sous-cutanée d’un morceau
long de 4—5 mm. pris du milieu de la longueur de la moelle.
c) Lapin pesant 1010 g.: injection sous la dure-mère du bulbe
de la même moelle. Ce lapin recut la Yooo partie de la dose, que
je m'injectai, e. à. d. un morceau de moelle allongée long de 4—5
mm. fut dilué dans 100 cm? d’eau et 0,1 em? de cette émulsion
fut injectée à l'animal.
a) Jusqu'au 9/1 1904. bien portant. Le 10/I chancelant, poussé,
il tombe sur le côté, agite violemment les pattes de derrière, puis
reste immobile, comme raidi dans une position. Le soir plus faible,
la faiblesse des extrémités postérieures plus accentuée. Le 11/1
matin mort, déjà roide. Done il périt seulement le 13me jour, avec
des symptômes assez étranges, pas absolument typiques. Son cerveau
a été injecté 11/1 sous la dure-mère d’un petit lapin pesant moins
de 1000 g. Le 20/I il est replié sur lui-même, les yeux demi-elos:
1) Comptes rendus dans la »Deutsche Med: Wochensch“ 1903 p. 300 L,
911
cependant il mange de temps en temps et on ne remarque pas de
paralysie. Le lendemain matin il est mort, déjà roide. Il perit done
le 10me jour sans symptômes.
b) Longtemps il reste bien portant, mais sujet à de fréquentes
variations de poids: la 9/1 1325; 25/IL 1550; 12/IIT 1515; 19/IIL
1395; 28/III 1450; 9/IV 1380; 18/IV 1470; 24/IV 1380; 15/V
1330; 11/VI 980. Ce jour-là il est trouvé mort. Ce lapin attrapa
vers le commencement de mars des éruptions sur le museau et le
nez. Ces éruptions s'étendant petit à petit gagnèrent presque toute
la tête en causant la chute des poils; vers la moitié de mai elles
envahirent les yeux de sorte que l’ecil droit fût complètement cou-
vert de croûtes et de suppuration. L'animal eut grande peine à se
nourrir surtout vers la fin de la maladie. Il devint affreusement
maisre.
Autopsie: Maigre comme un squelette. Dans les deux pou-
mons, d’ailleurs normaux, des ecchymoses ponctuées. Le rognon
gauche abaisse. D’ailleurs pas de changement.
Pendant les derniers jours de sa maladie, ce lapin n’a pas été
observé; on ne sait done pas si sa mort a été précédée des sym-
ptômes caractéristiques pour la rage. Son cerveau a été injecté
sous la dure-mere à deux lapins: b, pesant 3230 g. et b, 1370 eg.
le 11/VI db, est mort après 2!/, jours sans symptômes: autopsie
sans résultat. db, se porte bien encore le 4/VII.
ec) Le 3/1 1904. poussé il chancele; la faiblesse des extrémités
postérieures est bien accentuée. Le matin du 4/I comme plus haut.
Le soir il est couché et agite les pattes; le matin du 5/1 mort.
Done il suecomba le 7me jour avec des symptômes de rage. Pour
e contrôler, son cerveau a été injecté sous la dure-mère à deux
lapins c, et c, (le 5/I). Ils sueeomberent tous les deux avec les
symptômes caractéristiques de la rage le 7me et 8me jour après
l'infection.
Vu que le 5/I. e. à d. 7 jours après l'injection sous dure-mé-
rienne, le lapin a) se portait tout-à-fait bien — la moelle avec
laquelle il avait été inoculé, fut encore injectée le même jour sous
la dure-mère à deux lapins d) et e). Cette moelle était séchée dans
un flacon au dessus de KOH depuis 7 jours et employée pour les
injections faites ‘aux personnes mordues, d’après la méthode de
Pasteur.
d) Bien portant jusqu'au 13/I. Premiers symptômes le matin du
14/1. Le 15/1 il est mort. Done il périt de la rage le 10me jour.
e; Reste tout-à-fait bien portant jusqu'au 5/III. Alors employé
à d’autres expériences.
Ainsi done tous les lapins de contrôle inoculés par injection
sous la dure-mere — périrent, excepté le lapin e), qui reçut de la
moelle séchée pendant 7 jours au dessus de KOH. Le lapin d)
traité avec la même moelle périt d’une façon typique. La marche
étrange de la maladie du lapin a) et sa mort retardée ne suffisent
pas à ébranler l'expérience, vu la mort typique des lapins c) et d).
D'ailleurs cette marche étrange de la maladie du lapin 4) devint
le point de départ de nouvelles observations, dont il sera bientôt
question et qui expliquent en partie le retard survenu dans la mort
de l'animal. De même le fait que le petit lapin qui fut inoculé avec
le cerveau du lapin a), succomba le 10me jour sans symptômes—
témoigne en faveur de la rage chez le lapin a). Il en sera aussi
question plus loin. L'expérience de contrôle avec le lapin ce) suffit
pour défendre l'expérience faite sur moi-même: car il reçut l'in-
jection de la moelle allongée c. à d. de la partie du système ner-
veux centrale classique pour les injections de diagnose. De plus ce
lapin ne reçut que la 1/55 partie de la dose, que je m'injectai
à moi-même. Cela prouve, qu'on peut introduire sous la peau
de l'homme une quantité considérable de virus fixe,
du moins quand il est pris de la partie moyenne de
ıa moelle.
IT.
On a décrit plus haut la façon dont le grand lapin de contrôle
a) inoeul& sous la dure-mère avec de la moelle prise du milieu
de sa longueur (virus fixe) — périt le 13me jour seulement, les
symptômes de sa maladie, assez étranges, n'étant pas absolument
typiques pour la rage. Ceci m'étonna beaucoup, vu que l'inocula-
tion avait été faite d’après toutes les règles: l’émulsion était épaisse,
préparée avee de la moelle tout-à-fait fraîche de la rage de labo-
ratoire, qui provoque la mort de centaines de lapins inoculés à
l'institut, toujours dans le délai de 7 à 9 jours. La seule chose qui
fut changée, c’est que l'injection fut faite avec un morceau de mo-
elle pris du milieu de sa longueur, tandis que géneralement elle
se fait avec le bulbe ou le cerveau. Il était done nécessaire de voir
313
quels seraient les symptômes présentés par d’autres lapins inoeulés
de la même manière.
Dans ee but il a été fait plusieurs expériences, qui donnèrent
un résultat négatif sous ce rapport: on n’obtint pas de phénomènes
semblables aux précédents. En revanche ces expériences eurent un
résultat inattendu à un autre point de vue: elles suggérèrent l’hy-
pothèse légitime, que les différentes parties du système central
nerveux possèdent une toxicité différente.
Les expériences ont été faites en inoculant chaque fois deux
lapins: un de contrôle, avec de l’&mulsion du cerveau, et l’autre —
avec de l’&mulsion des différentes parties de la moelle. Au début
je ne faisais attention ni au poids des lapins, ni à la quantité d’&mul-
sion injeetee, ni à la circonstance, que pour certains lapins l’injec-
tion était sous dure-mérienne, pour d’autres intra-cérébrale. Plus
tard, au fur et à mesure de la marche de l'expérience — je fixai
une attention rigoureuse sur tous ces facteurs. Je finis par prendre
chaque fois la partie postérieure de l’hemisphère droit ou gauche et
précisément sa couche supérieure: la substance grise. Cette partie
du cerveau a été considérée dans mes expériences comme une
grandeur constante et comparée à toutes les autres. La toxicité des
autres parties des hémisphères e. à d. des parties antérieures ou
moyennes n’a pas été examinée. De plus il est à remarquer que
toutes les expériences, sans exception, ont été faites avec du virus
fixe injecté par trépanation en introduisant l'aiguille sous la dure-
mère bien en avant, de sorte que l’&mulsion a été répandue dans
les régions antérieures des hémisphères et sur leur surface. Il est
évident que toutes les conclusions tirées des expériences en question
ne s'appliquent qu'au virus fixe introduit sous la dure-mere. Com-
ment se comporte la rage des rues dans le système central nerveux?
Quelles seraient les qualités toxiques du virus fixe injecté d’une
autre manière? Ces questions ne sont pas encore résolues. Malgré
cela les conclusions tirées de nos expériences doivent avoir un in-
térêt particulier pour les instituts Pasteur et contribuer à introduire
des changements dans le traitement.
Les doses destinées aux lapins étaient mesurées à l’aide d’une
balance chimique de précision. Un morceau de moelle ou de cer-
veau était placé dans un petit vase stérilisé, pesé d'avance et l’ac-
croissement du poids — donnait le poids du tissu nerveux. Ce tissu
était ensuite dilué dans une quantité bien déterminée d’eau salée
314
stérilisée et l’'émulsion obtenue filtrée (d’après le conseil de Kraus !)
et comp.) par un filtre ordinaire de papier buvard stérilisé, ceci
afin d’eloigner les petites parcelles non broyées. qui peuvent con-
tenir „une quantité incaleulable de virus“. Il est évident qu'à cause
de la filtration les doses injectées étaient plus petites, que celles,
qui figurent dans les tables — les quantités retenues par le filtre
ne pouvant être prises en considération dans nos calculs.
L'émulsion ainsi préparée était injectée à l’aide d’une canule
calibrée de Pravaz.
Au début les doses étaient quelquefois de 0:1 et 0:05 em: mais
l'émulsion était préparée à vue d'oeil, par conséquent la dose n'était
réellement pas bien définie.
Les tables ont été construites de la manière suivante: la pre-
mière colonne contient le numéro d'ordre de l’expérience: à la
1ère place le lapin servant à l'expérience, à la 2 onde, désignée
par le même nombre et la lettre «a — celui de contrôle.
Ce dernier a toujours été inoculé avec une dose absolument
mortelle de substance grise prise de la partie postéro-supérieure des
hémisphères. i
Voir Tables I—VI, page 316—325.
Dans les expériences I. avec la moelle du milieu nous
remarquons, que des 9 lapins inoculés avec la moelle aucun n’a
succombé plus tôt que les 8 lapins de contrôle. Nous remarquons
de plus, que 0‘5 mg. de moelle ne suffisent pas pour provoquer
une maladie même passagère chez les lapins inoculés (6 et 7). L’exp.
8 ne peut pas être comptée, car le lapin était malade antérieure-
ment. Par contre 1 mg. amène déjà la mort du lapin: cependant
elle a lieu 3 jours et demi après celle du lapin de contrôle. Cette
expérience, où le lapin a succombé seulement après 11 jours et
demi et où les premiers symptômes ont apparu seulement après
9 jours — cette expérience présente comme un passage à la ma-
ladie étrange et la mort tardive du lapin a) dont il a été question
au début de ce travail. Ce lapin avait été également inoculé avec
de la moelle de la partie moyenne. Les expériences I. donnent une
explication parfaite de ce cas qui paraît d’abord obscur.
1) Kraus, Keller et Clairmont „Ueber das Verhalten des Lyssavirus im Cen-
tralnervensystem empfänglicher... ete.“ Zeitsch. f. Hyg. XLI. p. 514.
315
En se basant sur les expér: 6 et 7 de la table I. où 05 mg.
de moelle ne nuit pas aux lapins, et les expér: 6 et 7 de la table
VII où 0-05 mg. de substance cérébrale amène la mort sans que
la période d’ineubation soit prolongée — il est permis de conclure,
que la toxicité de la moelle prise du milieu de sa longueur est au
moins 10 fois moindre que celle de la substance grise des parties
supéro-postérieures des hémisphères.
Dans les expériences de la table II. un des 8 lapins inoculés
avec l'extrémité postérieure de la moelle (cône terminal)
sueeomba plus tôt que celui qui fut inoculé avec de la substance
cérébrale. Cependant ce fait ne peut pas être pris en considération,
vu que ce lapin (8) a reçu une dose 5 fois plus grande que le lapin
de contrôle, qu’il était malade et maigre, et qu'il pesait moins de
610 g. Il se trouvait dans des conditions par trop défavorables.
Le lapin 7, qui reçut aussi une dose 5 fois plus grande que le
lapin de contrôle et dont le poids était aussi inférieur à 800 g. —
périt cependant 2 jours et demi après le lapin 7a. Ces expériences
semblent prouver que 0‘5 mg. de substance prise de l'extrémité
postérieure de la moelle est déjà une dose mortelle pour les lapins
(exp. 7 et 8) et que par conséquent la partie moyenne de la moelle
est moins toxique que son extrémité postérieure.
Par contre le lapin 2), qui reçut 02 em® d’une épaisse émulsion
de eöne terminal — contenant certainement plus de 05 mg. de
substance — ne succomba pas! La substance avait été prise du
cône terminal d’un lapin mort après l'injection de la même partie
de la moelle. Ce lapin maigrit énormément dans l’espace de deux
semaines, malgré qu'il eût toujours bon appétit On aurait dit —
un cas typique de rage consomptive. Cependant il commença bientôt
à augmenter de poids, se remit complètement, enfin il périt acci-
dentellement vers la mi-juin.
Dans les expériences de la table III. 6 lapins furent inoculés
avec le bulbe. Un seul succomba avant le lapin de contrôle, un
autre en même temps. Celui qui succomba le plus tôt (6) était
sensiblement plus léger (de 470 g.), que le lapin de contrôle et se
trouva après l’inoculation dans des conditions défavorables. Chez
le lapin 1) qui périt probablement (?) en même temps que la — la
période d’incubation fut plus longue de 1 jour. D’après le cas
D), O1 mg. de bulbe n’est pas une dose mortelle pour les lapins.
Il résulte de ces expériences que la toxicité du bulbe est inférieure
316
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Bulletin III.
326
à celle du cerveau, mais bien supérieure à la toxicité des autres
parties de la moelle.
Dans les expériences de la table IV. des 5 lapins inoculés avec
le cervelet — aucun ne succomba avant le lapin de contrôle.
05 mg. de cervelet est une dose mortelle pour le lapin; par contre
02 mg. ne provoque aucun symptôme de maladie. On en conclut
que la toxicité du cervelet est plus petite que celle du cervean
(au moins 4 fois: table VIT cas 6 et 7) et, à ce qu'il paraît, plus
petite que celle du bulbe, mais sensiblement plus grande que la
puissance toxique de la partie moyenne de la moelle.
Dans l'expérience de la table V. un seul lapin fut inoculé avec
de la substance des tubercules quadrijumeaux posté-
rieurs. Ce cas unique semble prouver que la toxicité de cette
partie du cerveau est égale à celle des parties supéro-postérieures
des hémisphères.
Dans les expériences de la table VI. 7 lapins furent inoculés
avec de la substance de la corne d’Ammon: le premier doit
être exclu, car il est douteux qu'il ait péri de la rage. Des autres —
4 ont succombé avant les lapins de contrôle. Deux d’entre eux
(6 et 7) sont morts sensiblement plus tôt (1 jour et demi). Un
lapin (3) périt presque en même temps. Un seul lapin (4) périt
plus tard que le lapin de contrôle d’une demi-journée. Ces résultats
nous suggerent l’idée que la substance de la corne d’Ammon est
plus toxique que celle du cerveau. Cependant en comparant les
poids des lapins inoculés, nous remarquons que, là où les poids
des lapins servant à l'expérience et au contrôle sont presque
égaux (exp. 3 et 4) — le lapin inocul& avec la corne d’Ammon,
succombe après ou en même temps que celui de contrôle. Dans
toutes les autres expériences, le poids du lapin de contrôle a été
plus fort. On doit done s’abstenir de tirer des conclusions — tant
que d’autres experiences ne viendront pas résoudre la question. En
tout cas, la toxicité de la corne d’Ammon ne paraît pas être infé-
rieure à celle du cerveau. Les exptriences VI nous montrent encore
qu'il est très important de prendre en considération les poids des
lapins.
Les expériences sur la corne d’Ammon furent faites sous l’in-
fluence de la découverte de Negri. Lorsquelles étaient déjà termi-
nées et que j'étais en train de les décrire — j’appris que d’Amato
compara récemment à Naples la toxicité de la corne d’Ammon et
321
du bulbe !) et conclut que la corne d’Ammon est plus toxique que
le bulbe. Les résultats de d’Amato sont done d'accord avec les
miens.
Les expériences décrites plus haut détruisent l’opinion admise
sans restriction depuis Pasteur, que le bulbe est le siège principal
du virus de la rage, l'endroit possédant la plus grande puissance
infectieuse. Un des savants qui ont le mieux approfondi l'étude de
la rage, le prof. Högyes dit?)... ein Stück... des verlängerten
Markes, welches das Wutvirus am beständigsten und concentrirte-
sten enthält“... Cette manière de voir était considérée presque
comme un dogme jusqu'à ces derniers temps. Ainsi Remlinger
dans un travail publié le 25 mars 1904 dit). ,C’est dans le bulbe et
la protubérance qu’existe — la chose est classique — la plus grande
quantité de virus“. C’est une de ces opinions fausses qui se sont
acclimatées dans la science et dont j'ai fait mention au début de
ce travail. Les autres seront mentionnées plus loin.
III.
Au cours des expériences citées plus haut et d’autres non men-
tionnées, j'ai été souvent obligé de me servir de petits lapins —
par raison d'économie. Les résultats étaient peu réjouissants. Tantôt
un lapin inoeulé sous la dure-mere succombait après quelques jours
subitement sans symptômes de maladie, tantôt il présentait des phé-
nomènes peu caractéristiques ne donnant aucune indication sur la
nature de la maladie. Il fallait faire des passages et comme ils
étaient encore faits sur de petits lapins — les résultats étaient ra-
rement clairs. Ces irrégularités augmentaient le travail, troublaient
la marche de l'expérience et rendaient souvent le diagnostic illu-
soire. De plus, il était impossible de les expliquer, car l’autopsie
et l'examen bactériologique donnaient des résultats négatifs. Fina-
lement je me mis à observer d’une façon systématique la manière
de se comporter des petits lapins inoculés sous la dure-m£re avec
du virus fixe. Les résultats sont groupés dans la table VII.
1) Vide le compte rendu dans le Bulletin de l’instit. Pasteur Nr. 9. 15 mai
1904 p. 386.
2) „Lyssa“ 1897 pag. 193.
* „Le passage du virus rabique à travers les filtres“. Ann. Pasteur pag. 163
volume XVIII. 1904.
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331
Déjà Pasteur avait remarqué que les jeunes animaux et en
particulier les jeunes lapins sont plus sensibles à la rage que les
vieux. Hügyes plus tard confirma cette opinion et montra qu'on
peut obtenir une prompte augmentation de la virulence en faisant
des passages de la rage des rues exclusivement sur de jeunes la-
pins‘) De même Babes c’est occupé de la rage chez les jeunes
lapins ?).
Les expériences groupées dans la table VII confirment l'opinion
des auteurs cités plus haut sur la plus grande sensibilité à la rage
des jeunes lapins. A proprement parler, ce sont des expériences
faites sur de petits lapins: quant à leur âge, on ne peut pas af-
firmer avec toute certitude qu'ils étaient jeunes. C’est cependant
le plus probable.
De plus on observe souvent chez les petits lapins une marche
de maladie peu typique. Ainsi j'ai observé:
a) mort subite sans symptômes: 4 fois sur 13 cas (1, 8, 11, 12)
et mort après une maladie de quelques heures 1 fois sur 13 (2).
b) Durée de la maladie toujours plus courte que chez les lapins
de contrôle. Ainsi une seule fois. la maladie a duré 2 jours.
2 fois (3, 4) 1 jour et 1}
367,91,
2, Bao)
Il s’en suit que pour établir le diagnostic de la rage, il ne faut
pas employer de petits lapins d’un poids inférieur à 1500 g. et
surtout à 1000 g. Les cas fréquents de mort sans symptômes, cités
dernièrement si souvent par différents auteurs pourraient peut-être
s'expliquer en partie par l'emploi de lapins trop petits.
Un autre fait est encore à remarquer: c’est la période rela-
tivement longue de lincubation de la maladie chez les
petits lapins. En effet, si nous excluons les cas de mort subite sans
symptômes — il reste encore 9 cas; dans 2 seulement (2, 6) l’ex-
plosion de la maladie chez les petits lapins précéda d'une demi-
journée l’apparition des premiers symptômes chez les grands lapins
de contrôle; 4 fois ces symptômes apparurent en même temps, et
1) Travail dans „Orvosi Hetilap“ 1886 Nr. 47 qui ne m’est connu que par
un compte rendu paru dans le „Centralblatt für Bakter“ Volume II p. 92.
°) „Untersuchungen über Hundswut“ Central f. die med. Wissensch. 1887.
Ce travail m'est connu par un compte rendu dans le. Centralbl. f. Bakter III. 708.
332
2 fois même plus tard (d’une journée) que chez les lapins de con-
trôle (9, 10).
Enfin troisièmement, les petits lapins ont succombé toujours
plus tôt (excepté le cas 9), que les lapins de contrôle. Et comme
la maladie apparaît chez eux plus tard — il en résulte qu’elle était
de courte durée, ainsi qu'il a été déjà signalé.
Dans l'expérience 9, la mort du jeune lapin suivit celle du
lapin de contrôle d’une demi-journée. Au contraire elle la précéda
d 1 jour — 2 fois (7, 10)
d’ 1 jour et 1}, — 2 „ (5,6)
de 2 jours — 2 , (3, 4
n 3 n Li n (8)
” 4 n —: À ” (2)
n 4 n et Ya LL n (11)
n 5 ” = il ” (1)
C’est en se basant sur ce phénomène seulement qu'on peut eon-
sidérer les petits lapins comme plus sensibles au virus de la rage:
en se basant sur la période d’ineubation par ex: on pourrait arri-
ver à une conclusion différente.
Afin de vérifier si l’inoculation sous la dure-mère d’un tissu ner-
veux sain ne produit pas de symptômes semblables à ceux qui ont
été décrits plus haut — j’injeetai le 2/III 0.1 em3 d’&mulsion épaisse
préparée avec le cerveau d’un lapin parfaitement sain — à chacun
des 3 lapins de poids respectifs: 880, 935, 825 g. Ces lapins res-
tèrent bien portants. Leur poids étaient:
©.
le 8/III 840, 880, 790 &
„ 14/III 905, 960, 790 g.
Comme ils ne présentèrent aucun symptôme suspect jusqu’au 25/III
et mangèrent toujours de bon appétit, j'ai cessé à cette époque de
les observer.
IV.
Ainsi qu'il a été déjà dit — la dose de 0‘1 mg. de substance
de l'écorce cérébrale, injectée sous la dure-mère, est absolument
mortelle pour les lapins de 2000—3000 g. de poids. Elle a été
appliquée de la manière suivante: une quantité pesée de substance
cérébrale était broyée dans une quantité 1000 fois plus grande d’eau
salée, stérilisée; 0‘1 em? de cette émulsion filtrée auparavant à l’aide
333
d’un papier buvard stérilisé — était injectée à l’animal. Or, au
cours de ces expériences plus d’une fois l’idée se présentait qu'il
doit être indifférent que la quantité d’eau dans laquelle une certaine
quantité de substance est diluée soit plus ou moins grande pourvu
que la dose injectée contienne 0‘1 mg. de substance. Il est évident,
que la même quantité de substance est contenue dans 0‘1 em? d'é-
mulsion 1000 fois diluée, et dans 1 em d’&mulsion 10000 fois
diluée.
Or, d’après les expériences de Högyes la dilution 1/56 n’est
pas toujours mortelle pour les lapins — et la dilution 1 : 10000 ne
l'est jamais !). Ce fait, observé par Högyes, est cité presque comme
un axiome par différents auteurs s’occupant de la rage. En se ba-
sant sur ces données, Högyes a introduit une nouvelle methode
d’inoeulations préventives: la méthode des dilutions.
Il est évident que la quantité d’émulsion injectée n’a pas été
prise ici en considération. Et cependant, si un lapin qui a reçu
0:1—0'2 em? d’&mulsion 1 : 10000 sous la dure-mere — ne suecombe
pas — il n’en est pas de même d’un lapin, qui a reçu 1—2 cm?
de la même émulsion. e. à d. une quantité 10 on 20 fois plus
grande. Il faut ajouter, que l’injection lente de 1—2 em? de liquide
dans la cavité intracrânienne ne produit pas de troubles. La seule
difficulté occasionnée par l'injection de grandes quantités, c’est
qu'une partie de l’&mulsion reflue extérieurement par l’orifice de
trépanation, ce qui rend illusoire tout dosement rigoureux.
J'obtins les meilleurs résultats en faisant dans le crâne une
ouverture avec la pointe du trépan seulement et en y introduisant
une grosse aiguille de la seringue Pravaz: la petite ouverture se
trouvait ainsi tamponnée. L’aiguille était introduite à la profondeur
de 1—1 em. !/,, afin d’avoir la certitude que la dure-mère a été
percée. L’injection de 1—2 em? de liquide durait de !/;- 3 minu-
tes. En employant ce mode d'injection et en retirant l'aiguille lente-
ment — on arrive souvent à n'avoir pas d’epanehement du tout.
Les résultats ont été réunis dans la table VIII et disposés com-
me précédemment.
1) Högyes ,Lyssa 1897“ pag. 70.
334
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336
Ainsi 2 lapins inveules avec une dilution 1:5000 de cerveau
(virus fixe) suecombèrent d’une façon typique entre le 6ème et le
9ème jour.
De 6 lapins inoculés avee une dilution 1 : 10000, un seul a sur-
vécu et se porte toujours bien; les autres ont succombé dans le
délai de 7 à 10 jours après l'infection.
Il en résulte, que le degré de dilution n’a aucune influence sur
le cours de la maladie et que la seule chose qui importe et qui
influe sur le développement de l'infection — c'est la quantité de
virus. Cependant le résultat négatif de l'expérience avec le lapin
4) ne nous permet pas, du moins pour le moment, d'établir une
règle sans exceptions. D’autres expériences viendront résoudre la
question.
En tout cas, on ne peut plus considérer la dilution 1: 10000
comme n'étant pas nuisible du tout. Évidemment cela dépend en
grande partie d’où provient la substance diluée. J'ai employé pour
ces expériences la partie la plus toxique (ainsi qu'il est permis de
croire jusqu'ici) du système nerveux central. Comme il n’est pas
douteux que le bulbe est moins toxique, et comme il est probable
que 0‘1 mg. de bulbe n’amene plus la mort des lapins inoculés
sous la dure-mère — on peut supposer avec toute probabilité qu'un
em d’&mulsion préparée avec le bulbe dilué 10000 fois — ne suf-
fit pas pour tuer un lapin. Il faudrait injecter de 2 à 3 cm$ de
cette émulsion pour obtenir la mort e. à. d. il faudrait introduire
de 02 à 0‘3 mg. de substance.
V.
Je passerai maintenant à la description d'expériences d’un autre
genre. Déjà Pasteur!) et plus tard Protopopoff?) ont émis
l'opinion qu'il est facile de reconnaître si la mort d’un homme ou d'un
animal a été causée par la rage des rues ou la rage de laboratoire
inoculée par injection sous-eutanée: on n’a qu'à observer la période
d’ineubation de la maladie chez un lapin inoculé avec le bulbe de
l’homme ou de l'animal mort. Cette opinion s’est accréditée dans la
science; du moins je ne connais pas de travaux ultérieurs consacrés
à l’éclaireissement de cette question, ayant un grand intérêt pratique.
!) D’après Protopopoñi.
?) „Einige Bemerkungen über die Hundswut“. Centr. f. Bakter V. 1889 p. 721.
337
Dans mes expériences faites à ce sujet, je me suis occupé ex-
elusivement de la rage de laboratoire (virus fixe). Je me suis posé
la question suivante: est il toujours possible de reconnaître avec
toute certitude à l’aide d’inoeulations sous la dure-mère, si la mort
d'un lapin a été causée par le virus fixe. lorsque celui-ci a été
inoculé sous la peau ou dans les muscles ?
Pour pouvoir y répondre j'ai fait les expériences suivantes:
I. Le 22/IX 1903 j'inoculai par injection sous-cutanée un petit
lapin pesant 630 g.; il recut une grande quantité de virus fixe
frais. En même temps un grand lapin de contrôle reçut sous la
dure-mere une petite quantité du même virus. Il succomba à la
rage typique le 30/IX.
Le lapin d'expérience se porte d’abord tout-à-fait bien et au-
gmente de poids (le 26/X—1190 g.) Puis il commence à maigrir
(27/XI—980 g.), devient triste, se tient replié et les yeux mi-clos;
cependant quelques temps après il se remet (29/XIT — 1000 g.
9/I—1045 g.). Le 10/1 au soir tout-à-fait bien portant. Le matin
du 11/1 il est couché; touché il agite les pattes et tâche inutile-
ment de se relever; mis par terre il se traîne sur les pattes de
devant et lève la tête assez bien; done il présente une paralysie
bien distincte du train postérieur et une parésie de la partie an-
térieure du corps. Une heure après il est trouvé mort.
Ces symptômes étant typiques pour la rage, on conclut qu'il
s’agit bien de cette maladie. Son cerveau a été inoculé le 11/1 sous
la dure-mere à 2 lapins:
a) grand: le 19/IT encore bien portant, puis attrape un rhume,
qui devient de plus en plus pénible, dure près d’un mois et aboutit
à la mort le 18/III. Il n’a jamais présenté de symptômes caracté-
ristiques pour la rage. Son cerveau a été inoculé sous la dure-mère
au lapin a,. Celui-ci reste bien portant jusqu'à la mi-juin !).
b) petit: le 13/1 trouvé mort.
Vu que le lapin b) mourut prématurément et le lapin a) se
portait tout-A-fait bien, on inocula le 23/1 le cerveau du lapin I.
conservé depuis 12 jours au froid sans glycérine sous la dure-mère
à deux autres lapins de grandeur moyenne c) et d).
ec) bien portant jusqu'au 16/III. -— Le 17/III mort. L’autopsie
et l’inoculation du sang — ont démontré une pasteurellose.
d) Le 16/III bien portant; le 18/III — mort. Autopsie avec
338
résultat négatif. Son cerveau a donc été inoculé sous la dure-mère
au lapin d,), qui se porte bien jusqu'à la mi-juin.
Ainsi dans la I. expérience le lapin inoculé par injection
sous-cutanée — succombe après 3 mois et !/, avec des symptômes
de rage. Son cerveau est inoculé à 4 lapins. Pas un seul ne périt
après 7—9 jours ainsi qu'on aurait pu l’espérer d’après Protopopoft.
Ils succombent bien plus tard on bien plus tôt à des maladies
différentes ou à des causes inconnues.
La marche rapide de la maladie du lapin I. est aussi digne
d'attention dans cette expérience. Les symptômes étaient absolument
caractéristiques pour la rage. Si j'étais arrivé une heure plus tard,
j'aurais supposé que ce lapin est mort sans symptômes et comme
les inoculations faites avec son cerveau ont donné un résultat né-
gatif — j'aurais cru, que le lapin I. n’a pas succombé à la rage.
De cette façon toute cette expérience serait restée sans résultat.
Ceci nous montre comme il est important de visiter le plus
souvent possible les lapins inoculés avec la rage. Il est possible
que dans bien des cas de mort sans symptômes, signalés par divers
auteurs et par moi-même — la mort ait été en réalité précédée
d'une maladie de courte durée.
II. Le 30/IX 1903 un petit lapin pesant 1100 g. a été inoculé
par injection sous-cutanée en 4 endroits. Il reçut 4 em. d’émulsion
épaisse préparée avec de la moelle séchée un jour. Le 26/X son
poids est de 1440 g. Plus tard il maigrit, puis reprend. Le 17/XII
bien portant. Le 18/XII j'ai été obligé de m’absenter pour une se-
maine. A mon retour je trouvai le lapin mort. Le domestique n’a
pas su me dire ni quand ni comment il périt. On l'avait conservé
au froid. L’autopsie donna un résultat négatif.
Le 28/XII son cerveau fut inoculé au lapin a) (sous la dure-
mère). Le reste du cerveau fut conservé dans de la glycérine.
Le 2/1 le lapin a) succombe. L’autopsie a révélé des ecchymoses
dans les intestins et sous la peau, une suppuration dans l’orifice
de trépanation, mais le cerveau intact.
Étant donné ce résultat incertain — un second lapin b) fut
inoculé le 2/1 avec le cerveau du lapin II. Le 10/I bien portant —
le lendemain matin mort. Son cerveau a été inoculé sous la dure-
mère à un petit lapin b,. Le 19/I il est bien portant, le 20/I mort.
1) Depuis j'ai cessé d'observer les lapins servant à ces expériences.
399
Done dans l'expérience II un lapin inoeul& par injections sous-
cutanées — suceombe après 3 mois. Les symptômes sont inconnus.
Deux lapins inoculés avec son cerveau meurent tous les deux sans
symptômes l’un après 5 jours l'autre après 9. Le cerveau de ce
dernier étant injecté à un autre lapin celui-ci meurt aussi après
9 jours, sans symptômes. Donc le résultat est douteux. Cependant
la mort sans symptômes de 3 petits lapins après 5 et 9 jours est
fort suspecte et fait supposer la rage.
IH. Le 14/IIT inoeulation intramuseulaire d’un lapin pesant
1550 g. Il reçut de chaque côté de l'épine dorsale 1 em. d’emul-
sion épaisse de cerveau frais. Le 20/III premiers symptômes: pa-
résie bien accentuée du train postérieur — le 22/III soir, mort.
La substance nerveuse fut inoculée le 23/III sous la dure-mère
à deux lapins. Ils reçurent chacun 0.1 em. d’emulsion diluée 200
fois et filtrée e. à. d. 0.5 mg. de substance. Le lapin a) — 1300 g.
reçut une émulsion préparée avec le cerveau (une partie reflua par
l'orifice de l'os). Ce lapin reste bien portant. Le lapin b) — 1450 2.
reçut une émulsion préparée avec la partie moyenne de la moelle.
Premiers symptômes de la rage après 6. jours (29/III) Mort typi-
que le 31/IIT.
Ainsi dans la III experience, le lapin inoculé par injection intra-
musculaire meurt de la rage après 8 jours. Des 2 lapins inoculés
sous la dure-mère avee sa substance nerveuse — celui qui fut
inoculé avec le cerveau reste bien portant, tandis que celui qui fut
inoculé avec la moelle meurt après 8 jours avec des symptômes
caractéristiques. l
IV. Le 14/III inoculation pareille à celle de l'expérience III
d’un lapin pesant 1630 g. Premiers symptômes après 6 jours (20/IIT).
Mort dans la nuit du 21/22 II.
La substance nerveuse fut inoculée le 22/IIT sous la dure-mere
à 4 lapins, dont chacun reçut 0.5 mg.
a) lapin pesant 2380 g. inoculé avec le cerveau se porte bien
jusqu'au 15/V: puis est employé à d’autres expériences.
b) pesant 2180 g. inoculé avec le bulbe (Pendant l'opération il
est blessé au cerveau — se porte mal, grince des dents, puis se
remet). Premiers symptômes de la rage le 29/III; mort dans la nuit
du 31/1 donc après 9 jours et !),.
c) pesant 2000 g. inoculé avec la moelle de la partie moyenne —
bien portant jusqu’au 1/VI — puis employé à d’autres expériences.
340
d) pesant 1900 g. inoculé avec le cône terminal de la moelle
se porte bien jusqu’à la mi-juin.
Done dans la IV-ème expérience, un lapin inoculé avec du
virus fixe par injection intramusculaire succombe à la rage après
7 jours et !/.. La substance nerveuse est injectée à 4 lapins, dont
un seulement — inoculé avec le bulbe — meurt de la rage après
9 jours et !/,. Les 3 autres, inoculés avec le cerveau et d’autres
parties de la moelle — restent bien portants.
Ici on peut faire l’objeetion que la quantité de substance em-
ployée pour les inoculations diagnostiques dans les expériences III
et IV. a été trop petite (0.5 mg).
V. Le 24/IV inoeulation intramuseulaire d’un lapin pesant 2320 g.
Il reçut de chaque côté de l’épine dorsale, dans les reins près de
1 em? d’&mulsion épaisse de virus fixe. Le 30/IV son poids est de
2410 g. Le 1/V — 2135 (!). C’est le commencement de la maladie.
Mort dans la nuit du 6/7 e. à. d. après 12 jours et !/,. Sa sub-
stance fut inoculée le 7/V sous la dure-mère à 2 lapins: chacun
reçut 0.3 em? d’une émulsion très épaisse.
a) Lapin pesant 2270 g. inoculé avec le cerveau, meurt avec
des symptômes de la rage le 14/V.
b) pesant 1970 g. inoculé avec le bulbe est bien portant jusqu’à
la mi-juin ?).
Done dans la V-ème expérience, un lapin inoculé avec le virus
fixe par injection intramuseulaire succombe aprés 12 jours et !/,.
Sa substance nerveuse est injectée sous la dure-mère à deux lapins,
dont l’un, inoculé avec le cerveau, meurt de la rage après 7 jours
et l’autre inoeul& avec une grande quantité de bulbe — reste bien
portant.
VI. Le 24/IV on inocule un lapin pesant 1100 g. de la même
façon que le lapin V. Il succombe à la rage le 2/5. Sa substance
nerveuse est inoculée sous la dure-mère à 2 lapins qui reçoivent
chacun 0.3 em? d’une émulsion très épaisse.
a) pesant 2070 g. inoculé avec le cerveau succombe à la rage
après 9 jours (12/V). \
b) pesant 2000 g. inoculé avec la moelle du milieu périt après
6 jours et 1/, sans symptômes. Son cerveau inoculé sous la dure
mère au lapin b, — le tue après 3 jours et !/..
1) Encore le 14/VIII bien portant.
341
Done dans l'expérience VI un lapin inocul& dans les museles
meurt de la rage après 8 jours. Son cerveau est injecté à un lapin,
qui suceombe à la rage après 9 jours. L'autre lapin périt préma-
turément.
Ainsi, à la question posée au début de ces expériences, il faut
répondre qu'il n’est pas toujours possible de reconnaître à l’aide
d’ inoeulations sous dure-mériennes, si la mort du lapin a été cau-
sée par l'introduction sous la peau ou dans les muscles de la rage
de laboratoire.
Par exemple, l'expérience I a donné sous ce rapport un résultat
complètement négatif. L'expérience II a donné un résultat douteux.
Ces expériences se rapportent aux injections sous-eutandes. Mais,
même en employant l’inoculation intramuseulaire produisant sans
contredit une infection beaucoup plus forte — on n'a obtenu un
résultat positif que dans 4 cas sur 10.—5 lapins restèrent indem-
nes — ce qui présente un résultat négatif. (un lapin mourut pré-
maturément).
D'après ee qui vient d’être dit, l'opinion de Protopopoff ne nous
paraît pas juste. Bien des fois il est impossible de reconnaître avec
toute sûreté si la mort d’un homme on d’un animal est causée par
la rage de laboratoire. D'ailleurs il est possible, que cette incerti-
tude ne se rapporte pas à l’homme, car il est vraisemblable que
le virus fixe injecté sous la peau n’est pas capable de le tuer, ainsi
que j'ai tâché de le démontrer dans un autre travail‘).
VI.
Dans le cours de mes expériences sur la rage, j’ai eu plusieurs
fois l’occasion d’inoeuler sous la dure-mere des souris blanches,
Comme — à ce que je sais — des expériences de ce genre n’ont
pas encore été décrites, j'en dirai quelques mots à cette place.
Je n'ai trouvé dans les travaux relatifs à la rage que deux men-
tions sur la rage chez la souris. Il s’agit d’un homme et d’un la-
pin mordus:par des souris enragées ?) 5).
L’inoeulation intra-cérébrale de souris blanches présente quelques
difficultés à cause de leur petitesse et de leur délicatesse. Il faut
1) Comme il a été déjà mentionné, ce travail paraîtra bientôt dans la ,Medycyna“.
2) De Blasi et Russo-Travali; vide: „Jahresberichte“ de Baumgarten 1890 p. 152.
®) Kraiouchkine; vide: „Jahresberichte“ de Baumgarten 1893 p. 116.
Bulletin III. 3
342
se faire la main; avant qu'on y arrive plus d’une souris suecombe
pendant l'opération. Il n’a été fait que 4 expériences. Les inocula-
tions ont été pratiquées avec du virus fixe (de lapin) par injection
intracrânienne.
Les résultats sont groupés dans la table IX.
Table IX.
Expériences sur des souris blanches.
Marche de la maladie Remarques
Date de
l’inoculation
Numéro
d'ordre
A succombé après 7 jours
et !/,. Symptômes non ty-
31/X11 7/1. La queue roide, levée en l'air. piques. == Son cerveau
1 1903 Erectio penis (?). Pas de parésie. servit A faire un passage
Le 8/l morte. chez un lapin, qui perit
de rage classique apres
7 jours
Le 19/I. matin. Ne peut pas mar-
cher: reste assise ou couchée.
Respire avec difficulté. Le soir —
couchée sur le dos — respire encore.
20/1 matin. Comme la veille, seu-
19/1 lement la respiration est plus rare. Mort après 8 jours et 1/,.
2 1904 A midi: même état; par moments | Phénomènes typiques de
des trepidations. Une fois — la rage.
mouvements violents, comme pour
se relever — durant près d’une
minute. Le soir: immobile —
respiration très rare.
21/1 matin: morte.
Mortsans symptômes après
1 ur / a
3 lhoyu| 15/01 bien portante. N BER
4 16/IlI matin: morte. RE
ÿ passage chez un lapin, qui
périt de rage après 8 jours
A dito Est restée bien portants jusqu'à | Inoculée avec la moelle
ce jour. du milieu diluée 100 fois.
43
©2
Ces 4 expériences montrent seulement, que les souris blanches
sont sensibles à l'infection intracérébrale par virus fixe et que la
marehe de la maladie peut être typique (exp. 2). Mais cette marche
typique est-elle de règle, ou bien les souris blanches peuvent-elles
succomber à l'infection aussi souvent sans symptômes typiques (exp.
1 et 3): ceci ne peut encore être décidé. De même il est difficile
de dire à quelle circonstance la souris 4 doit son salut.
VIT.
En terminant la description de mes expériences sur la rage,
j'ajouterai encore quelques observations sur la marche de cette ma-
ladie chez les lapins. Je voudrais attirer l’attention sur certains
details qui n’ont pas été suffisamment remarqués, à ce qu'il me
semble, et sur d’autres qui n’ont pas été décrits.
Un des premiers symptômes de la rage de laboratoire chez les
lapins inoculés sous la dure-mère et dans les muscles — dest le
grincement des dents et le mâchonnement. J'ai observé
ce phénomène chez de nombreux lapins et souvent au moment où
aucun autre symptôme ne venait encore trahir la maladie. Parfois
aussi les lapins d’abord tranquilles — commencent à grincer des
dents ou à mâcher dès qu’on les inquiète d’une façon quelconque.
Cela a lieu quelquefois pendant toute la durée de la maladie. Bien
des fois un lapin tout-à-fait paralysé grince encore distinetement.
Ce symptôme étant souvent le premier je lui donnais une significa-
tion diagnostique et je fixais le commencement de la maladie au
moment ou le grincement apparaissait. Ce phénomène est d’ailleurs
déjà bien connu et décrit: je n’en ai parlé que pour faire remar-
quer sa constance relative et son apparition au début de la maladie.
Un autre symptôme qu’on observe assez tôt, mais déjà plus tard
que le grincement c’est la parésie du train postérieur.
Ce phénomène — aussi bien connu et décrit — n’est pas toujours
remarqué assez tôt, quoiqu'il existe — car il n’est pas visible au
début. Pour me convaincre de son existence, je posais le lapin par
terre et je le heurtais subitement assez fort par derrière de droite
ou de gauche. Un lapin bien portant possède une sûreté et une
agilité étonnante des extrémités postérieures. Il est presque impos-
sible de le renverser en le heurtant à l’improviste, même très fort.
Mais au début de la maladie le train postérieur est affaibli et ses
mouvements deviennent incertains. Le lapin heurté par derrière
1
344
chancèle plus ou moins, parfois se renverse sur le côté, tâche de
toutes ses forces de reprendre l'équilibre en agitant violemment les
pattes de derrière: enfin se relève avec plus ou moins de peine.
Ceci se répète chaque fois qu'on le heurte.
Un troisième phénomène que j'ai eu l’occasion d'observer quatre
fois n’a pas encore été décrit — à ce qu'il me semble. En sortant
de la cage un petit lapin inoculé sous la dure-mère, afin de voir
s’il ne présente pas les premiers symptômes de la maladie — je
remarquai avec étonnement que tout le foin servant de litière est
retiré avec le lapin. Ce foin était fortement entortillé autour de sa
patte de derrière. D'ailleurs ce lapin ne présentait rien d’anormal.
Avec peine — je délivrai sa patte. Le lendemain matin ce même
lapin était mort et déjà roide. En voulant le sortir de sa cage —
j'enlevai de nouvean tout le foin: il était, comme la veille, entor-
tillé autour de la patte de derrière.
La 3-ème fois — j’observai ce même phénomène chez un petit
lapin inoculé avec de la rage de laboratoire, et la 4-ème chez un
lapin de grandeur moyenne (1500 g) inoculé avec la rage des rues
sous la dure-mère et présentant déjà un affaiblissement distinct des
extrémités et une incertitude des mouvements.
Plusieurs fois j'ai tâché d'obtenir ce symptôme en inoculant de
petits lapins, en les plaçant dans des cages séparées et en leur don-
nant une quantité suffisante de foin; pourtant je n'ai pas réussi. J'ai
essayé de m'expliquer la chose et je erois, que l'explication est
assez simple: quand on observe longtemps certains lapins inoculés —
on remarque parfois qu'ils commencent à tourner sur place, s'inter-
rompent, puis recommencent et ainsi de suite. C’est probablement
déjà un symptôme initial de la maladie, dépendant peut-être de lirri-
tation du cervelet. J’ai observé plusieurs fois des lapins qui, ne
manifestant d’ailleurs aucun symptôme de la maladie, assis, tour-
naient sur place une dizaine de fois pendant une demi-heure. Il est
évident, que si en tournant sa patte s’entortille dans le foin — elle
continue à s’entortiller lorsque le lapin continue à tourner, et fina-
lement il traîne toute sa litière après lui.
Ce tournoiement est assez fréquent, mais seulement — je crois —
chez les jeunes lapins.
De l’Institut d'Hygiène à Cracovie.
345
32. M. STANISLAS MAZIARSKI. Przyczynek do nauki o stosunku jadra do
protoplazmy komörkowej. (Contribution à l’étude de la relation
du noyau avec le protoplasme cellulaire). Mémoire présenté par
M. N. Cybulski m. t.
(Planches VIJ, VII).
Le noyau est une partie conslitutive de chaque élément cellu-
laire et il joue probablement un rôle important dans la vie et dans
les fonctions accomplies par la cellule. Toutes les recherches, éten-
dues sur une énorme quantité d'éléments cellulaires, ont montré
que toute cellule, qu’elle soit un être monocellulaire ou un élément
constituant d'un métazoaire (naturellement sauf quelques exceptions)
possède un où même plusieurs noyaux dans son intérieur. Ce fait
général prouve l'importance du noyau dans la vie de la cellule.
Les nombreuses expériences, exécutées par quelques auteurs
tels que Gruber, Balbiani, Hofer, Verworn, Lillie et
d’autres, dans lesquelles on a retranché le noyau de la cellule par
la mérotomie, c’est-à-dire par une vivisection faite sur des Proto-
zoaires de grande taille, ont parfaitement montré ce rôle considé-
rable du noyau. Elles ont permis de constater ce fait, que les parties
du protoplasme cellulaire privées de noyau sont incapables de vie:
elles ne peuvent accomplir aucune des fonctions de la cellule et
ne tardent pas à mourir. Au contraire, les parties qui renferment
même un petit fragment nucléaire, conservent la vie, régénèrent la
cellule entière et aecomplissent toutes les fonctions vitales.
Ces expériences démontrent nettement que la présence du noyau
est une conditio sine qua non de la vie normale de chaque élément
cellulaire, que le protoplasme seul ne suffit pas à l'existence de la
vie d’une cellule.
D’autres expériences ont montré que les noyaux seuls ne peu-
vent vivre sans le protoplasme ambiant. Nous voyons done que le
protoplasme et le noyau sont deux parties de la cellule également
importantes, non seulement morphologiquement mais aussi physio-
logiquement.
Mais quoique la relation de ees deux parties importantes soit si
étroite qu'un élément cellulaire ne puisse exister en l'absence de
l’une ou de l’autre, on n’a pas encore démontré d’une façon exacte,
quelles sont les fonctions corrélatives de ces deux éléments consti-
tuants de la cellule, en quoi réside cette dépendance si évidente
du protoplasme vis-à-vis du noyau, et réciproquement.
346
On a étudié la morphologie de la cellule entière, la morphologie
du protoplasme et celle du noyau séparément, on a recherché très
soigneusement la structure du noyau, les propriétés morphologiques
de la substance chromatique et achromatique qui forment les parties
constitutives du noyau, on a consacré beaucoup de travail et de
peine pour faire connaître d’une façon exacte le processus de la
division cellulaire, qui se manifeste surtout par la division du
noyau sous forme d'une caryoeinese. (C'est peut-être la facilité
avec laquelle on peut observer le processus mitotique d’un noyau
quelconque, qui a poussé les auteurs dans la voie de ces recher-
ches tout en éloignant leur attention des autres fonctions du
noyau. Celles-ci nous sont presque tout à fait inconnues, et se ma-
nifestent de telle manière que leur observation est très difficile,
surtout quand elles ne se manifestent que dans
certaines conditions qui ne nous sont pas toujours
connues.
On suppose, et avec raison, que le noyau joue un rôle impor-
tant dans tous les actes de la vie ceilulaire, qu'il est comme l'a dit
Wilson!) „a controlling centre of cell-activity and hence a pri-
mary factor in grouth, development and the transmission of speci-
fique qualities from cell to cell“ (pag. 31); il doit done être
dans des rapports bien étroits avec le protoplasme. Mais jusqu'à
aujourd'hui ces rapports nous sont encore inconnus et dans la bi-
bliographie nous ne trouvons que très peu d'observations qui nous
montrent le mode de ces rapports réciproques. Etant donné le grand
nombre de travaux qui s'occupent de la structure du noyau, on
pourrait croire que nos connaissances sur ce sujet sont tout à fait
complètes. Mais il n’en est pas ainsi, surtout pour ce qui est des
parties isolées du noyau.
D'après les auteurs, le noyau est une vésicule close, placée dans
l'intérieur de la cellule et remplie d’un sue nucléaire amorphe dans
lequel se trouve un réseau d’une substance nommée achromatique
(linine); dans les mailles ainsi que sur les travées de ce réseau se
trouve une autre substance, caractérisée par sa colorabilité spéciale
avec les colorants basiques, c’est la chromatine, la substance nuclé-
aire par excellence. En outre, nous voyons encore dans l'intérieur
du noyau des petits corps ronds autrement colorés que la chroma-
:) Wilson E. B. The Cell in development and inheritance. Second edition. 1900.
347
tine et composés de pyrénine; ce sont des nucléoles. Le noyau est
séparé du protoplasme par une ligne de contour nette, qui a l’appa-
rence d’une membrane (v. aussi Hertig R. Die Protozoen und
die Zelltheorie).
Cette membrane existe-t-elle vraiment, ou est-elle seulement une
image artificielle, c'est difficile à dire. Quand elle existe, elle est
presque toujours mince, délicate; dans beaucoup de cas elle peut
présenter un double contour; elle est toujours continue et sépare
le suc nucléaire du eytoplasme. En tout cas, comme le prouvent
les observations, la membrane nucléaire jouit d’une certaine per-
méabilité, qui permet au suc nucléaire et à la chromatine ou aux
autres corps dissous de passer du noyau dans le protoplasme cellu-
laire et de prendre part à la fonction sécrétrice de la cellule, comme
le démontre entre autres Garnier dans son travail sur le fonc-
tionnement des glandes séreuses. D'autre part, il faut supposer
que les corps qui se trouvent dans le protoplasme cellulaire et y
pénètrent de l'extérieur en traversant la membrane cellulaire, peu-
vent passer aussi dans le noyau pour remplacer les substances qui
s’usent par le métabolisme dont le corps cellulaire est le théâtre.
Ainsi, les changements dans la structure du noyau, dans sa
chromaticité, même dans ses dimensions — les faits observés par
de nombreux auteurs, nous permettent de supposer que le noyau
est un élément constituant de la cellule qui joue non seulement
un rôle important dans la division des cellules mais est encore le
siège d’autres phénomènes très variés, et partant beaucoup plus
difficiles à déceler que nous ne le croyons.
La petite taille du noyau comparée à celle de la cellule, les
changements de structure qu’ éprouve le noyau au cours des diverses
phases de ses fonctions moins importantes que ceux du cytoplasme,
l'absence de méthodes capables de nous fournir des images distinctes
et sûres, tout cela fait que jusqu'ici la fonction du noyau n'est pas
assez connue pour nous permettre d'établir une série d'états pério-
diques fonctionnels du noyau de la cellule glandulaire par exemple
et de reconstituer avec cette série d'états l’image cinématographique
de la fonetion glandulaire. Pour pouvoir rechercher avec le même
profit les changements fonctionnels dans le noyau, il faut naturelle-
ment des objets très favorables pour ces études, il faut que la
fonction de l'élément nucléaire soit en pleine activité et les états
fonctionnels bien nettement caractérisés. Et il nous semble que le
348
noyau d’une cellule glandulaire est précisément celui dont le fone-
ionnement peut nous être le mieux connu, car la fonction glandu-
laire d’un élément cellulaire est toujours plus évidente et se mani-
feste d’une façon plus remarquable que dans les autres cellules.
En réalité presque toutes les observations que nous trouvons dans
la bibliographie se rapportent aux noyaux des cellules glandulaires
(Browicz — le noyau des cellules du foie) ou d'éléments qui
dans leur première apparition se comportent comme des cellules
glandulaires vraies. Le fonctionnement du noyau n’est plus seule-
ment une hypothèse, mais un fait, confirmé par plusieurs observa-
tions qui, exécutées dans des circonstances très favorables, nous
montrent le mode de ce fonctionnement. Le noyau élabore des
substances qui passent dans le corps cellulaire et jouent un rôle
important pour la vie cellulaire. Afin que ces produits élaborés
dans l’intérieur du noyau puissent entrer dans le protoplasme cellu-
Jaire, il faut qu'il existe des voies entre le noyau et le eytoplasme,
il faut que le rapport de ces deux parties importantes de l’élément
cellulaire soit intime. La question peut se présenter de deux façons:
les échanges entre le noyau et le cytoplasme se font par la mem-
brane nucléaire qui est perméable ou bien il existe des voies dire-
etes, par lesquelles les deux substances, nucléaire et protoplasmique,
communiquent directement.
Le premier auteur qui ait appelé notre attention sur les rapports
exacts du noyau avec le protoplasme cellulaire, est Korschelt!)).
Il a démontré que dans l'ovaire du Dytiscus marginalis on trouve deux
sortes de cellules: les unes sont des oeufs, les autres des cellules
nourrieieres qui ont pour fonction d'apporter aux oeufs les substances
nutritives. Les noyaux des oeufs, c’est-à-dire les vésicules germi-
natives, diffèrent beaucoup de ceux des autres cellules de l'animal;
leur forme n’est plus sphérique, mais ils envoient dans le corps
cellulaire et dans la direction des cellules nourricières des prolon-
gements pseudopodiques ramifiés, qui s’enfoncent dans la masse
granuleuse qui provient de ces cellules; du côté opposé le noyau
est bien délimité et possède une membrane bien distincte. Dans le
cas décrit par Korschelt, il existe done une relation bien étroite
et directe entre le noyau et le cytoplasme; le suc nucléaire ainsi
1) Korschelt E. Beiträge zur Morphologie und Physiologie des Zellkerns.
Zoolog. Jahrb. IV. Bd. 1891.
349
que la substance chromatique se mélangent directement avec les
substances protoplasmiques et peuvent réagir directement les uns
sur les autres.
D'après Korsehelt, ce fait démontre que le noyau des oeufs
dans l'ovaire du Dytique accomplit une fonction assimilatrice di-
recte pour la cellule ou que cette assimilation dépend du noyau
qui envoie dans ce but ces prolongements justement dans le milieu
des substances nutritives. Dans ces dernières conditions, le noyau
doit sécréter une substance qui, passant du noyau par les prolon-
gements pseudopodiques, dissout les matériaux nutritifs qui arrivent
à l'oeuf des cellules nourrieieres et les rend assimilables. Les pro-
longements du noyau sont alors l'expression de l’agrandissement
de la surface d'échange de la substance nucléaire, et ont pour effet
de rendre plus intense l’action du noyau sur la cellule.
Des faits morphologiquement et physiologiquement presque ana-
logues quoique observés sur des éléments tout à fait différents
quant à leur fonetion ont été constatés par Prenant), Conklin?)
et Me Murrich?) dans les noyaux des cellules intestinales et des
éléments des tubes hépato-pancréatiques des Isopodes terrestres. Ces
auteurs ont décrit et figuré des noyaux (v. Prenant, Bouin et
Maillard: Traité d’Histologie, Tome I. pag. 119) qui envoient des
prolongements pseudopodiques de la substance chromatique dans le
eytoplasme. Ces expansions nucléaires sont toujours dirigées vers
la région du corps cellulaire tournée vers le courant des matériaux
nutritifs qui doivent être assimilés par la cellule ou servir pour
l'élaboration d’un produit sécrété quelconque. C’est pourquoi Pre-
nant donne de ces faits une interprétation semblable à celle de
Korschelt.
Les observations de Prenant ont été contestées par Murlin#),
qui dans son travail sur le canal digestif des Isopodes terrestres
a étudié l'absorption des divers aliments par les cellules intestina-
1) Prenant A. Rapports du noyau et du corps protoplasmique dans les
cellules des tubes hépatiques de l’Oniseus murarius. C. R. Soc. de Biologie, 1897.
?) Conklin E. G. The embryology of Crepidula. Journ. of Morphology, Vol.
XIII. 1897.
% Me Murrich P. J. The epithelium of the so-called midgut of the terre-
strial isopods. Journ. of Morphology. Vol. XIV. 1898.
*) Murlin R. J. Absorption and secretion in the digestive system of the
land Isopods. Proceedings of the Acad. of Nat. Seiene. of Philadelphia, 1902,
350
les et a institué des recherches expérimentales, pour élucider cette
question. Il eroit que les images décrites par Prenant sont tout
à fait artificielles, dues à la fixation du matériel; il suppose que
le liquide fixateur pénétrant unilatéralement dans le tissu (de l’ex-
térieur vers l’intérieur des tubes) cause dans le protoplasme cellu-
laire ainsi que dans le noyau des courants qui se manifestent par
des expansions libres de la substance nucléaire dans le cytoplasme.
C’est surtout. d’après Murlin, la fixation dans le liquide de Flem-
ming qui donnerait des images de cette espèce. Ces reproches de
Murlin nous semblent injustiñés; nous essaierons de le montrer
plus tard quand nous parlerons de nos recherches personnelles.
La question du rapport du noyau avec le protoplasme est traitée
d’une facon beaucoup plus large dans le travail de Hoffmann),
où il démontre que le noyau ainsi que le nucltole jouent un rôle
important dans les fonctions absorbantes de la cellule. Dans ce
travail, Hoffmann s'occupe de la morphologie et de la physio-
logie du noyau et du nuecléole dans les métamères des embryons
de Nassa mutabilis Lam.; ces corps sy distinguent non seulement
par leur dimensions, mais aussi par leur propriétés caractéristiques.
Les noyaux de ces cellules prennent une part évidente à l’absorp-
tion du vitellus. Fait évidemment en rapport avec cette fonction,
ils ne possèdent pas de membrane du côté opposé à la région où
se trouve le vitellus, mais envoient dans le protoplasme cellulaire
des prolongements libres, par lesquels la substance chromatique
communique directement avec celle du protoplasme. L'auteur a ob-
servé aussi des prolongements pseudopodiques du nucléole dirigés
dans le sens opposé à celui des prolongements du noyau.
D'après les images qu'il a étudiées, l’auteur croit que le noyau
et le nucléole sont en rapport avec l'absorption du vitel-
lus, qui se trouve dans le protoplasme de la cellule. Comment se
fait ce processus ?
Hoffmann interprète le mécanisme de cette fonction compli-
quée d’une manière qui diffère beaucoup de l'interprétation donnée
par Korschelt pour les noyaux des oeufs de Dytique. Tandis
que ce dernier croit que les prolongements pseudopodiques du noyau
1) Hoffmann W. R. Ueber die Ernährung der Embryonen von Nassa mu-
tabilis Lam. Ein Beitrag zur Morphologie und Physiologie des Nucleus und Nu-
cleolus. Zeitschr. f. wissensch. Zoologie, Bd. LXXII. 1902.
jouent le rôle de racines qui transporteraient les matériaux nutritifs
du protoplasme dans le noyau, pour Hoffmann le noyau est un
organe sécréteur qui élabore dans son intérieur une substance ser-
vant à la dissolution des grains de vitellus qui se trouvent dans le
corps cellulaire. Cette substance vient du noyau par les prolonge-
ments libres qui pénètrent dans le cytoplasme et sy terminent;
l'absorption au contraire se fait par l'intermédiaire du nucléole,
dont les prolongements se dirigent vers les grains de vitellus qu'on
peut voir en réalité dans son intérieur. Les caractères morphologi-
ques étant presque semblables dans les observations de Korschelt
et de Hoffmann, la diffèrence qui sépare les conclusions de ces
deux observateurs est d'ordre purement physiologique. En tout
cas, les deux auteurs supposent que le noyau et même le nucléole
jouent un rôle important pour le fonctionnement de l'élément cellu-
laire et que les substances nucléaires et protoplasmiques sont dans
une relation très étroite et directe.
Dans les conditions ordinaires, la fonction du noyau est très
restreinte et ne se manifeste guère; elle augmente seulement dans
certaines circonstances de façon que les noyaux prennent non seu-
lement une forme spéciale mais perdent même leur membrane, afin
d'entrer dans des rapports encore plus étroits avec Je protoplasme
cellulaire et d'accomplir plus facilement leur rôle dans le fonction-
nement du protoplasme.
Pour pouvoir fixer plus exactement le fonctionnement du noyau
et les relations de ce corps avec le protoplasme cellulaire, il faut
trouver des matériaux favorables pour ces recherches minutieuses
et spéciales. Les observations de Prenant, Conklin et Me
Murrich sur le canal digestif et les tubes hépato-pancréatiques
des Isopodes terrestres ayant donné sur cette question des résultats
positifs. ont attiré notre attention sur les mêmes organes chez les
Isopodes marins, surtout chez ceux qui vivent en parasites sur les
poissons; chez ces animaux les processus digestifs et la sécrétion
des glandes doivent être beaucoup plus actifs et plus manifestes
que chez ceux qui vivent librement.
Nos recherches sur les tubes hépato-pancréatiques des Isopodes
marins nous ont permis d'établir quelques faits nouveaux non seu-
lement sur la structure des noyaux mais aussi sur les relations
qui existent entre le noyau et le protoplasme cellulaire. C'est
pourquoi nous croyons utile de présenter en quelques lignes nos
352
observations en attendant que les circonstances nous permettent de
traiter la question plus largement.
Avant de commencer notre court exposé cytologique, nous voulons
donner d’abord une description anatomique des organes. Les tubes
hépato-pancréatiques, ou brièvement l’hépato-pancréas des Isopodes,
se présentent sous la forme de quatre à six tubes d’une épaisseur
de 1 à 3 mm et d’une longueur de 8 à 15 mm selon la taille de
l'animal; ils sont situés de chaque côtè du tube digestif et s'y ou-
vrent par un orifice étroit voisin de la bouche. Les tubes, ainsi que
le canal digestif, dans lequel on peut distinguer quelques parties
différentes par leur structure et probablement aussi par leur fonction,
sont entourés par des petits faisceaux de muscles striés et tapissés
en dedans par une rangée de cellules grandes et hautes, qui en-
tourent la lumière ordinairement plissée du canal. Ce sont ces cellu-
les des tubes hépato-pancréatiques qui ont attirè notre attention non
seulement par les dimensions du corps cellulaire et du noyau,
mais surtout par la forme et la structure des noyaux qui sont tout
à fait différentes de celles que présentent les noyaux dans les autres
organes de l'animal.
Les matériaux qui nous ont servi pour nos recherches provenaient
d’Isopodes marins, surtout d'espèces qui vivent parasitairement sur
les poissons; les uns ont été recueillis par nous même pendant
notre séjour à la station zoologique de Villefranche sur Mer, les
autres nous ont été fournis par la station zoologique de Trieste,
grâce à l’amabilité de Mr le Directeur Cori, que nous remercions
ici vivement.
Nous avons examiné les tubes hépato-pancréatiques des Isopodes
suivants: Cymothoa, Nerocile et Anilocra. Les animaux en question
étaient toujours pris vivants sur les poissons. On les épingle sur
une planchette de bois de liège, on les dissèque et on met de côté
les anneaux chitineux du dos, opération qui découvre très nettement
le canal digestif et à côté de lui les tubes hépato-pancréatiques.
Les organes découverts, on fixe et après la fixation on enlève soi-
gneusement les tubes.
Les liquides fixateurs. dont nous nous sommes servis dans nos
recherches et qui se sont montrés les meilleurs, étaient surtout: le
liquide de Mann (sublimé — acide pierique —- formol), le formol
picrique de P. Bouin (formol + acide picrique + acide acétique),
le sublimé acétique et le liquide de Carnoy. Le liquide de Flem-
393
ming ne nous a donné de bons résultats que très rarement; presque
toujours les objets étaient très contractés, les cellules et les noyaux
mal fixés; nous avons obtenu les meilleures fixations avec les liqui-
des contenant du sublimé.
Après fixation et lavage dans l’eau, les pièces passaient par des
alcools de concentration progressive et étaient incluses dans la pa-
raffine à la facon habituelle. Le temps nécessaire pour le durcisse-
ment dans l'alcool et l'inclusion dans la paraffine était le plus court
possible. Les coupes. d'épaisseur de 2 à 4x collées sur les lames,
étaient colorées par divers colorants: l’hématoxyline avec l’éosine ou
l'érythrosine, l'hématoxyline ferrique avec une double coloration par
Rubin S ou Vert-lumière, le triacide de Biondi. la safranine, le pro-
cédé de Van Gieson et d’autres.
Tout d’ abord il faut dire quelques mots sur les éléments cellu-
laires qui tapissent les tubes sécréteurs. Ce sont des éléments de
très grande taille; ils mesurent de 100 à 250 même 300 x de lon-
gueur et 50 à 120 w d'épaisseur, leur forme est assez variable et
dépend des relations réciproques avec les éléments voisins; la plu-
part présentent la forme d’un cône ou d’un cylindre avec la base
extérieure beaucoup plus large. La base de la cellule est ordi-
nairement découpée en pieds de forme variable, par lesquels elle
s'attache sur une mince membrane basale; entre les pieds d’une
cellule s’engrenent les pieds des autres, de cette façon les cellules
sont intimement unies. A l'extérieur de la membrane basale, nous
trouvons des petits tronçons de muscles striés, tandis que les parties
internes de la cellule font un peu saillie dans la lumière du tube;
c’est pourquoi cette lumière est toujours irrégulière et étoilée. Dans
la région proéminente de la cellule se trouvent presque toujours
chez les animaux que nous avons étudiés et qui étaient capturés
directement sur les poissons, une grande vacuole unique ou quel-
ques vacuoles plus petites remplies d’une substance amorphe ou
finement granuleuse; l'acide osmique colore cette substance en noir,
tandis que sur les préparations fixées par les liquides de Mann
et de Bouin. les vacuoles semblent être presque toujours vides.
Dans la plupart des préparations nous pouvons distinguer encore
une seconde espèce de cellules beaucoup plus petites; elles sont
pressées entre les premières et éloignées de la lumière, si bien que
souvent on a l'impression qu'il y a dans les tubes deux rangées
superposées de cellules. Les petites cellules ont une forme le plus
354
souvent triangulaire; leur protoplasme est granuleux, dépourvu des
vacuoles ordinaires. On pourrait croire que ce sont des cellules en
état de repos; Murlin (l. e.) affirme que ce sont là des cellules
qui sécrètent des substances spéciales, différentes de celles qu'éla-
borent les grandes cellules à vacuoles.
Les limites intercellulaires ne sont pas toujours bien visibles,
surtout quand les préparations sont colorées de la façon ordinaire,
mais elles apparaissent sur les préparations colorées par l’héma-
toxyline ferrique, sur lesquelles nous pouvons mettre en évidence
les lignes intercellulaires bien nettes ainsi que les ,Kittleisten“
au niveau de chaque espace intercellulaire; il faut mentionner que
parfois les limites sont assez peu nettes pour faire supposer que
le tube est tapissé par un syneytium cellulaire.
Quant à la structure du protoplasme cellulaire, elle se montre
toujours la même après toutes les fixations dont nous nous sommes
servis dans nos recherches, — elle est fibrillo-granuleuse. De la
base de la cellule pénètrent dans le corps cellulaire des fibrilles
épaisses dont le trajet est assez variable, tantôt droit, tantôt oblique:
elles décrivent des cercles, des ares et délimitent d'ordinaire des
espaces triangulaires qui se trouvent dans chaque cellule tout près
de sa base; on pourrait attribuer à ces filaments le rôle d'éléments
de soutien.
Dans les autres parties de la cellule, les fibrilles protoplasmiques
fines et délicates forment un réseau effacé, dont les mailles sont
remplies par des grains protoplasmiques qui se colorent beaucoup
plus fortement que les travées du réseau; c’est pourquoi le proto-
plasme montre un aspect plutôt finement granuleux que fibrillaire.
Les vacuoles sont presque toujours délimitées nettement vis-à-vis
du protoplasme cellulaire. La surface libre des cellules est couverte
par la bordure en brosse, qui montre toutes les particularités des
formations semblables: les poils de la brosse sont assez longs, chacun
s'implante sur la surface cellulaire au moyen d’un corpuseule basal
coloré d’une façon élective par l’hématoxyline ferrique. Chaque cellule
possède un ou même plusieurs noyaux, dont les dimensions sont
proportionnelles à la taille de la cellule. Ils mesurent de 50 à
150 u de longueur et 40 à 70 u d'épaisseur; ce sont done des
éléments extrêmement grands si on les compare aux noyaux des
autres cellules. Quand ie nombre des noyaux est plus grand, leur
dimensions sont aussi plus petites. Le noyau est situé le plus sou-
39)
vent dans la partie basale de la cellule et est entouré par du pro-
toplasme plus granuleux.
Quant à la forme de noyaux, elle est très variable et très
bizarre: à côté de noyaux sphériques ou ovalaires qui sont les plus
nombreux, nous en voyons d’autres aussi très nombreux, en forme
de fuseaux, de corps allongés et ramifiés, d’halteres, de figures
étoilées, en général polymorphes, — il est difficile de donner, par
une description, une idée de la variabilité et de la bizarrerie des
formes que nous avons rencontrées dans les noyaux de ces cellules;
c'est seulement par des dessins qu'on pourrait y parvenir.
Mais ce n’est pas seulement cette variabilité des formes qui
nous intéresse dans nos recherches, ce sont plutôt les prolongements
libres du noyau, de sa substance chromatique, qui pénètrent direc-
tement dans le protoplasme cellulaire et entrent de cette manière
en rapport très étroit avec ce dernier.
Si nous examinons plus soigneusement sous un fort gressisse-
ment à l'immersion homogene les noyaux polymorphes et la région
qui les sépare du eytoplasme, nous voyons que la ligne de contour
du noyau n’est pas partout nette, mais que dans certains endroits
la membrane nucléaire mince et délicate fait défaut; en ces endroits
les substances nucléaires communiquent directement avec le proto-
plasme cellulaire.
Avant de nous occuper de la morphologie de ces prolongements
nucléaires, nous voulons traiter en quelques mots la question de la
membrane nucléaire dans les cellules sécrétrices des tubes hépato-
pancréatiques. En tout cas, dans ces organes nous n'avons pas
à faire à une membrane nucléaire telle que nous la trouvons dans
les noyaux des autres organes du même animal ou chez les autres
animaux. Quelquefois il est très difficile, même sous un très fort
grossissement. de décider si la membrane existe ou non.
L'examen, sous un fort grossissement, de la limite entre le
noyau et le protoplasme ne décèle très souvent rien de plus qu’une
ligne tout à fait nette et tranchée à l'endroit où se rencontrent ces
deux parties constituantes de la cellule. Ainsi la contraction du
noyau, due à une mauvaise fixation ne permet presque jamais de
constater d'une façon évidente la présence d’une membrane; bien
plutôt nous avons obtenu l'impression que dans le corps cellulaire
existe un espace libre dont les parois sont formées par la charpente
protoplasmique et qui dans les conditions normales est rempli eom-
356
plétement par le noyau cellulaire. Il ne semble done y avoir dans
notre objet qu'une simple juxtaposition du noyau au protoplasme.
Quand le corps nucléaire se rétracte et se détache du protoplasme,
nous voyons dans ces circonstances entre le protoplasme et le noyau
un espace clair qui n’est bien délimité que du côté du protoplasme,
tandis que la substance chromatique rétractée n’a jamais de limites
précises et ne montre pas de membrane spéciale. Dans les endroits
où la ligne de contour entre ces deux parties de la cellule est tout
à fait nette, on peut voir sous un grossissement très fort une for-
mation qui ressemble un peu à la membrane nucléaire, mais qui
est beaucoup plus évidente du côte du protoplasme que du côté du
noyau. Les recherches très soigneuses que nous avons faites sur
cette formation membraniforme, nous permettent de la comparer
à la membrane artificielle qui se forme entre deux substances chi-
miquement différentes et de consistance gélatineuse. qui ne se mé-
langent pas en se rencontrant; nous avons vu quelque chose de
semblable à la limite de deux masses de gélatine dans lesquelles
étaient dissoutes des substances chimiques différentes et que nous
a montrées notre maître Mr. Cybulski.
En tout cas, si les noyaux des tubes hépato-pancréatiques pos-
sedent une membrane, celle-ci doit être extrêmement fine, mince
et délicate et c’est là probablement la condition qui permet aux
noyaux de pousser des prolongements pseudopodiques pénétrant dans
le protoplasme cellulaire. Les prolongements libres que le noyau
envoie dans le eytoplasme environnant donnent aux noyaux des
tubes hépato-pancréatiques des Isopodes marins un caractère propre
très évident; ils diffèrent par cette particularité des noyaux des
autres éléments. Ce fait prouve aussi que les images observées
existent en réalité et sont l'expression de la fonction spéciale de
ces noyaux qui se manifeste par l’arrangement des rapports très
étroits existant entre le noyau et le protoplasme cellulaire.
L'étude de ces rapports ne présente pas de difficultés. Il suffit
de regarder attentivement les figures sur les planches et surtout
les dessins 1 à 19, qui représentent une série continue de coupes
faites à travers le même noyau d’une cellule, pour se persuader
que le noyau émet des prolongements de différentes formes dans
le protoplasme cellulaire.
Les figures en question montrent exactement la forme du noyau
entier, le nombre et la configuration des prolongements qui du
357
noyau penetrent dans le eytoplasme. D’apres ces dessins, qui sont
faits au moyen de la chambre claire d’Abbe, et sont absolument
fidèles, on pourrait très facilement reconstruire la forme entière du
noyau. Il représente un corps allongé composé de deux portions
inégales, qui par sa face dirigée vers la base de la cellule envoie
de nombreux prolongements composés de grains chromatiques qui
se perdent parmi les granulations protoplasmiques remplissant le
corps cellulaire. Les formes de ces prolongements présentent une
grande variété: tantôt fins et filiformes, tantôt plus gros, pseudo-
podiques; ils peuvent se réunir les uns aux autres et même former
une sorte de réseau dans lequel se trouve le protoplasme.
En général nous avons observé trois sortes de prolongements
nucléaires, les uns sont longs, effilés et fins comme les racines d’une
plante et se composent seulement d’une ou de deux rangées de
granulations chromatiques très serrées (v. les fig. 20, 21, 22); les
autres se montrent sous la forme de grains de substance nucléaire
caractérisée par sa colorabilité, logés dans le eytoplasme dans le
voisinage immediat du noyau (v. les fig. 22, 23, 24); les derniers
enfin représentent des parties de la masse nucléaire composées de
grains ehromatiques et comme épanchées dans le protoplasme, sans
qu'il existe entre les deux substances aucune ligne de démareation
(v. les fig. 22, 24).
Grâce à ces trois sortes de prolongements nucléaires les rapports
entre le noyau et le protoplasme cellulaire deviennent très étroits;
dans ces conditions les échanges de matériaux entre l’un et l’autre
se font directement sans l'intermédiaire d’une membrane nucléaire
perméable: la substance chromatique pénétrant dans le eytoplasme
peut transmettre à celui-ci les produits quelconques élaborés dans
l'intérieur du noyau et d’un autre côté, le noyau peut recevoir du
protoplasme les matériaux nutritifs apportés du dehors à la cellule.
De cette façon peuvent s’accomplir très facilement les échanges
matériels entre ces deux parties importantes de la cellule.
Il nous faut répondre maintenant à une question qui se pose
d'elle-même, c'est de savoir si les prolongements nucléaires décrits
plus haut existent en réalité pendant la vie et le fonctionnement
des cellules glandulaires, ou si ces images sont seulement artificielles,
produites par les procédés de la fixation et de durcissement dont
nous nous sommes servis. L'examen des noyaux à l’état frais, dans
le liquide qui remplit le corps de l'animal ne nous a donné aucun
Bulletin TIT 4
358
résultat; les noyaux ne sont pas bien visibles dans ces conditions
et la présence dans le corps cellulaire d’une grande quantité de
grains réfringents, rend très difficile l'observation des noyaux et
surtout de leurs prolongements filiformes ou pseudopodiques.
Les prolongements que nous voyons sur les préparations fixées
ressemblent beaucoup aux prolongements ou pseudopodes qu’envoyent
les Amibes quand ils se meuvent, et nous savons tres bien, combien
ces formations temporaires de ces êtres unicellulaires sont sensibles
à toutes les excitations qui les atteignent; ils se contractent instan-
tanément et le corps de l'animal devient sphérique. Peut-être les
prolongements de la substance nucléaire dans les cellules des tubes
hépato-pancréatiques sont-ils aussi très sensibles à toutes les exci-
tations nocives, et c’est pourquoi dans les conditions relativement
normales, dans les organes détachés, on ne peut pas obtenir les
images observées sur les préparations fixées qui nous donnent la
reproduction de l'état où se trouvaient la cellule et le noyau au
moment de la fixation.
Murlin croit (1 e.), que les prolongements pseudopodiques dé-
erits par Prenant sont dus à la fixation des pièces et surtout
à la pénétration unilatérale du liquide fixateur dans les tubes hépato-
pancréatiques. Il s'exprime de la façon suivante: „Prenant has
mentioned such processes toward the base of the cell occuring
after Flemming’s fixation, and has interpreted them as analogous
to those which were described by Conklin in the intestinal cells;
also to those described by Korschelt for the nuclei of silk glands
of the Lepidoptera and of the egg cells of Dytiscus. The fact that
the processes are turned toward the source of nourishement and
opposite the direction of penetration lends some probability to Pre-
nant’s view, whereas, in line with the results obtained by injection
into the lumen of the intestino, one would expeet the processes in
this case to extend toward the lumen if caused artificially. In the
absence of positive evidence from the experiment of injecting into
the lumen of the hepatopanereas, which is very difficult on account
of the small size of the tubes, it might be urged further in expla-
nation of Prenant’s observation, first, that Flemming’s fluid is known
to cause processes in the nuelei of the intestinal cells; secondly
that occasionally in these cells processes are seen extending oppo-
site to the direction of penetration, while they are also occasionally
seen in the cells of the hepatopanereas, extending toward the lumen
399
after fixation; thirdly, as was remarked in the beginning, nuclei
in the fresh condition are regulary eurvilinear“.
La manière de voir de Murlin nous parait tout à fait injustifiée.
Nous avons examiné une grande quantité de préparations pour nous
rendre un compte exact de ces images nucléaires si étranges. Nous-
même, nous avions pensé d’abord que les prolongements pseudopo-
diques de noyaux dépendent de la fixation et de la pénétration
unilatérale du liquide fixateur d’une part, et d'autre part de la con-
traction de la couche musculaire et des éléments cellulaires eux-
mêmes. Mais un examen plus attentif et des recherches plus appro-
fondies, l'observation des toutes les précautions possibles pendant
la fixation des pièces et la comparaison des images obtenues après
les diverses fixations nous ont persuadé que les images observées
correspondent aux états réels des cellules et des noyaux et qu'on
ne peut pas les attribuer à une mauvaise fixation. Voici les cir-
eonstances qui nous ont convaineu.
Les nombreuses préparations que nous ayons consciencieusement
examinées montrent que ce ne sont pas tous les noyaux dans
l’epithelium glandulaire des tubes hépato-pancréatiques qui possè-
dent des prolongements libres pénétrant dans le cytoplasme, mais
que le nombre de ces noyaux est assez variable; tantôt ils sont
nombreux, tantôt nous n'en voyons sur une coupe que quelques
uns, tandis que la plupart des noyaux sont ovalaires ou sphériques
et montrent une structure vésiculeuse. Il faut aussi mentionner le
fait que le nombre de noyaux pourvus de prolongements change
quand on passe d’une coupe à une autre; sur les unes il est très
grand, tandis que sur les voisines il est plus restreint, sur les autres
enfin nous n'en trouvons aucun.
Examinons maintenant si on peut rapporter les images décrites
à la fixation. Sil en était ainsi, on devrait s'attendre à ce que tous
les noyaux, étant dans les mêmes conditions et sous la même in-
fluence du liquide fixateur pénétrant unilateralement, prendraient
tous les mêmes formes, montreraient des prolongements si non iden-
tiques, du moins semblables. Il n’y a pas de doute que toutes les
cellules qui tapissent les tubes hépato-pancréatiques, se trouvent,
au moment de la fixation dans les mêmes conditions par rapport
au liquide fixateur et que la pénétration de celui-ci se fait de la
même manière pour toutes les cellules et pour tous les noyaux,
car le liquide baigne les organes entiers de tous les côtés et dans
,
4*
360
le même temps. Ainsi la pénétration du liquide par la paroi très
mince du tube (l'épaisseur de la paroi dépend seulement de la hau-
teur de cellules glandulaires) est sans doute la même dans toutes
les régions de l'organe. Le liquide fixateur pénètre dans le tube
qui représente sur la coupe optique un cercle, suivant les rayons
de ce cercle, de la partie basale de la cellule vers son intérieur,
arrive au noyau, le fixe et enfin parvient dans la lumière assez
étroite du tube. La voie pour cette pénétration est donc très courte
et c’est pourquoi il est très difficile de supposer qu'il y a des obs-
tacles au passage du liquide, que pendant ce passage se produisent
des tourbillons, dont les images observées seraient l'expression. La
surface suivant laquelle procede le liquide fixateur, est probable-
ment toute droite, elle n’est pas sinueuse et on ne peut comprendre
que le liquide arrivant au noyau puisse produire une déformation
inégale selon les cellules.
Les images décrites ne pourraient être des images artificielles
que si la membrane nucléaire une fois rompue, la substance chro-
matique dégagée se mélangeait avec le protoplasme cellulaire et
était entrainée par le courant du liquide vers la surface interne
de la cellule, où elle demeurerait après la fixation; les prolonge-
ments des noyaux seraient done dirigés vers le côté opposé à celui
où nous les trouvons sur les préparations. Ce nous semble être là
le seul mécanisme qui pourrait donner naissance à la formation de
prolongements nucléaires artificiels, il serait en désaccord avec les
faits observés. Puisque nous avons rencontré les noyaux tantôt
spheriques ou ovalaires, tantôt ramifiés et munis de prolongements
pseudopodiques. qui — nous soulignons ce fait — sont dirigés
toujours sans exception vers la base de la cellule,
par conséquent dans la direction opposée à la pénétration du liquide
fixateur, on ne peut pas rapporter la figure étrange de ces noyaux
à des causes artificielles, mais on doit la chercher dans les pro-
priétés des cellules et des noyaux eux-mêmes. Ainsi les prolonge-
ments libres des noyaux ne peuvent pas être rapportés aux influences
mécaniques qu’ exercent peut-être les contractions des museles pen-
dant la fixation; dans ces conditions la forme entière des noyaux
serait changée et deviendrait plus ou moins irrégulière, mais la
formation de prolongements libres ne pourrait en dépendre.
D'après tout ce que nous avons dit plus haut, l'hypothèse de
Murlin n'est pas justifiée en général, ni même après l’action du
361
liquide de Flemming qui nous a donné les mêmes résultats, quoique
la fixation eût été toujours moins bonne. Nous pouvons done affir-
mer que les images décrites par Prenant pour les tubes hépato-
pancréatiques d’Oniscus et par nous pour les mêmes organes chez
les Isopodes marins répondent à la réalité, qu’elles ne dé-
pendent pas de la fixation et de la pénétration uni-
latérale du liquide fixateur, d'autant que les mêmes con-
ditions existent aussi pour le canal digestif dont les noyaux ne
montrent pas des images analogues. La cause de ces images est
dans les noyaux mêmes des tubes hépato-pancréatiques, qui se
distinguent non seulement par leur structure, sur laquelle nous
reviendrons encore, mais aussi par la propriété qu'ils ont de changer
de forme et d'émettre des prolongements libres, filiformes ou pseu-
dopodiques, par lesquels le noyau entre dans une relation plus
étroite avec le protoplasme cellulaire.
Nous voulons insister sur un fait qui écarte encore l'hypothèse
d'images artificielles. Nos recherches sur les tubes hepatopanc-
réatiques ne se limitent pas aux espèces qui vivent parasitaire-
ment sur les poissons, elles s'étendent à d’autres Isopodes marins
qui vivent librement et se nourissent de plantes. Ici les organes
fixés de la même façon, dans les mêmes liquides, dans des condi-
tions tout à fait identiques, montrent que les noyaux se comportent
d’une manière différente, qu'ils sont tous sphériques ou ovalaires,
que les prolongements libres n'existent pas ou ne se rencontrent
que très rarement. Les prolongements du noyau sont surtout bien
évidents chez les Isopodes parasites et ils sont chez eux l'expression
d’une fonction spéciale du noyau cellulaire.
Quel est le rôle de ces prolongements pseudopodiques du noyau
qui pénètrent dans le protoplasme cellulaire et entrent en relation
étroite avec ce dernier? Le noyau des cellules glandulaires des
tubes hépato-pancréatiques exerce-t-il une fonction spéciale décelée
par sa forme caractéristique? À quoi servent ces prolongements
libres de la substance chromatique qui se mélangent directement
avec le protoplasme cellulaire? Peut on les considérer comme des
voies de transport d’un produit élaboré dans l’intérieur du noyau,
de celui-ci au protoplasme cellulaire, comme l’a montré Hoffmann
(l. e.), ou sont-ils destinés à l'absorption des substances nutritives
qui se trouvent dans le corps cellulaire et y parviennent par sa
362
face basale, comme le suppose Korschelt (1. e.) pour les oeufs
de Dytique?
Il est difficile de donner une réponse à toutes ces questions
car nos connaissances sur le mode de fonctionnement des cellules
des tubes hépato-pancréatiques sont encore bien incomplètes et
elles sont encore plus incertaines quant à la fonction du noyau et
quant au rôle qu'il joue dans l'élaboration du produit sécrété.
Plusieurs considérations nous permettent de faire à cet égard
une hypothèse. Ce sont: la direction dans laquelle sont orientés les
prolongements filiformes et pseudopodiques du noyau, vers la base
ou les côtés de la cellule, la présence dans cette partie basale de
fines fibrilles protoplasmiques qui donnent souvent au protoplasme
un aspect strié et qui par leur orientation vers les prolongements
nucléaires facilitent le transport des matériaux nutritifs du corps
cellulaire vers le noyau; enfin l'existence dans le eytoplasme de
corps spéciaux, ronds ou allongés ou en forme de courts bâtonnets,
colorés par des colorants protoplasmiques, que nous avons rencon-
trés plusieurs fois dans le voisinage immédiat de prolongements
nucléaires (v. les fig. 14, 17, 18) et qui se mélangent directement
avec les grains chromatiques (v. la fig. 24) Tout cela permet de
supposer que les prolongements libres du noyau ont pour fonction
d'un côté, d’absorber les substances qui se trouvent dans le corps
cellulaire et qui proviennent du métabolisme de la cellule, recevant
par sa partie basale les matériaux nutritifs; d’autre part, le noyau
par les prolongements qu'il envoie dans le protoplasme cellulaire
exerete les produits qu'il a élaborés dans son intérieur et qui jouent
probablement un rôle dans la production du produit de sécrétion
caractéristique des tubes hépato-pancréatiques.
Que le noyau joue un certain rôle dans la fonction seeretriee
de la cellule, e’est ee que démontrent les observations que nous
avons faites plusieurs fois. Dans beaucoup de cellules qui sont ca-
ractérisées par la présence de grandes vacuoles, on voit souvent
que ces vacuoles se trouvent tout près du noyau qui fait même
partie de la paroı de la vaeuole (v. les fig. 20, 22); dans cet endroit,
la membrane nucléaire n’existe pas, le noyau n’est pas bien délimité
et la substance chromatique fait irruption dans la lumière de la
vacuole.
Si l’on pouvait démontrer d’une façon plus précise l’existence
de ces échanges entre le noyau et le protoplasme, nos connaissances
sur le fonctionnement du noyau seraient tout de suite plus précises.
Peut-être des recherches plus soigneuses, entreprises sur une plus
grande quantité d'animaux, des études expérimentales sur les divers
états fonctionnels de tubes hépato-pancréatiques nous donneront-elles
des renseignements plus exacts, non seulement sur la relation du
noyau avec le eytoplasme si évidente dans nos recherches actuelles,
mais aussi sur la question beaucoup plus importante de la fonction
du noyau cellulaire.
Nous voulons encore appeler l'attention du lecteur sur une
particularité des noyaux dans les tubes hépato-pancréatiques des
Isopodes examinés, c’est la forme sous laquelle se présente la
substance chromatique nucléaire. Dans notre objet nous ne voyons
pas le réseau de linine sur lequel serait répandue la chromatine
en forme de blocs plus ou moins réguliers, mais le noyau entier
présente une masse de grains chromatiques de taille variable, de
forme sphérique ou ovalaire, quelquefois allongée, qui le remplissent
d’une facon presque uniforme (v. les fig. 21. 22, 23, 24). Ces grains
montrent toutes les propriétés de la substance chromatique, nuclé-
aire et se colorent par des colorants basiques d’une facon élective:
en violet par l’hématoxyline alunée, en noir par l’hématoxyline
ferrique, en rouge par la safranine, en vert par le vert de méthyle
après action du triacide de Biondi. Le nombre de ces grains chro-
matiques dans le noyau est tellement grand qu'on ne distingue
rien autre que les grains, et c’est seulement dans un très petit
nombre de cas que nous avons vu quelque chose d’analogue au
réseau achromatique des autres noyaux cellulaires. Mais les fibrilles
et les travées de ce réseau sont si fines et si délicates, qu'on ne
les voit pas bien même sous un grossissement très fort.
À eöte des grains chromatiques nous trouvons dans les noyaux
les nucléoles dont le nombre est très variable et varie de quelques
uns jusqu'à des dizaines dans un seul noyau. Leurs dimensions
ainsi que leurs formes sont très variables; le plus souvent ils
sont sphériques ou ovalaires, mais nous avons rencontré aussi des
nucleoles en forme de bâtons, de corps allongés et irréguliers (v.
les fig. 23). Très souvent nous avons observé dans les nueléoles
une ou plusieurs petites vacuoles claires, qui communiquaient avec
le suc nucléaire.
On peut distinguer deux espèces de nucléoles: les uns qui se
colorent par des colorants acides, protoplasmiques, sont de vrais
364
nucléoles et on peut les comparer aux plasmosomes; les autres,
qui prennent la coloration de la substance chromatique sont de
gros grains de chromatine.
Cette structure de la substance chromatique des noyaux et ce
nombre considérable de nucléoles ont été décrits par Korschelt!)
et par Meves?) dans les noyaux des cellules des glandes filières
chez les Chenilles. Hoffmann (l. e.), d'après ses recherches pro-
pres et celles de Born et Peter, affirme qu'une telle structure
de la chromatine est l'expression d’une fonction très active de l’élé-
ment cellulaire.
Dans notre objet, la structure granuleuse fine de la substance
chromatique qui forme seule la masse du noyau sans l'intermédiaire
d'un réseau de linine et sans une membrane nucléaire évidente,
est très favorable pour la formation des prolongements pseudopodi-
ques nucléaires; les grains chromatiques se déplacent plus facilement
étant libres et non réunis par les filaments ou le réseau achroma-
tiques. Le fonctionnement de ces noyaux est probablement très
actif; car tous les processus métaboliques peuvent se faire plus
facilement entre ces petits corps chromatiques qui ont par rapport
à leur taille une surface très grande.
À la fin de notre court exposé, nous voulons encore mentionner
un fait que nous avons observé dans les cellules de tubes hépato-
pancréatiques chez l’espèce Cymothoa. Nous voyons déjà sous un
grossissement faible, dans les parties basales de cellules. des fila-
ments ou bâtonnets (v. la fig. 25) qui donnent à ces cellules un
aspect caractéristique.
L'examen plus attentif de ces formations montre que ce sont
des filaments de 10 à 40 u de longueur et de 0.2 à 0,5 u d’epais-
seur, lisses, d’une structure homogène, qui peuvent se colorer de
deux façons, par des colorants acides et basiques. Les filaments
occupent surtout la partie basale de la cellule, mais ils peuvent
entourer le noyau de tous côtés (v. la fig. 25) et même se placer
dans la partie superficielle de la cellule. Ces filaments forment de
petits amas, des faisceaux, se disposent de façons diverses et sont
1) Korschelt E. Ueber die Struktur der Kerne in den Spinndrüsen der
Raupen. Arch. f. mikrosk. Anat. Bd. XLVII. 1896.
?) Meves Fr. Zur Struktur der Kerne in den Spinndrüsen der Raupen.
Arch. f. mikrosk. Anat. Bd. XLVIII. 1897.
369
placés dans des espaces clsirs du cytoplasme qui montre une
structure granuleuse. Nous avons observé aussi que les filaments
en question font partie de la substance amorphe ou finement gra-
nuleuse, plus fortement colorée qui, sous la forme de corps sphéri-
ques se trouve dans le cytoplasme. On pourrait croire que les
filaments se dissolvent dans cette masse.
Que signifient ces formations particulières, quel rôle jouent-elles
pour la fonction de la cellule? Cette question est restée obscure.
Peut-être des recherches ultérieures nous donneront-elles quelques
renseignements sur la signification de ces filaments singuliers.
Explication des figures de la planche VII et VII.
Toutes les figures ont été dessinées à la chambre claire d’Abbe, la table à
dessiner à la hauteur de la platine du microscope.
Fig. 1—19. Cymothoa. Fixation au Formol-picrique, coloration à l'Hémato-
xyline alunée et à l’eosine; grossissem. Zeiss, Apochr. 40, 0:95 oc. 4. Coupe trans-
versale des tubes hepato-panereatiques. Les dessins représentent une série continue
de coupes d’un même noyau. On voit la chromatine nucléaire sous forme de grains
petits, ronds, qui sont répandus uniformément dans le noyau entier. La membrane
nucléaire n’est pas évidente, la limite entre le noyau et le protoplasme n’est
tranchée et nette que dans les parties internes de la cellule. Vers la partie basale
le noyau envoie dans le protoplasme cellulaire une grande quantité de prolonge-
ments qui sont tantôt minces, filiformes, tantôt plus gros, pseudopodiques, formés
de chromatine nucléaire; ses grains entrent en rapport étroit avec le cytoplasme,
dont les granulations les entourent. La délimitation de ces prolongements vis-à-vis
du cytoplasme est tout à fait effacée, les grains chromatiques et protoplasıniques
se mélangent directement. La configuration de tous ces prolongements est très
évidente sur les figures sériées. Dans le noyau se trouvent des nucléoles en nombre
considérable.
Le protoplasme montre une structure granuleuse; dans la partie basale de la
cellule elle est plutôt fibrillaire, là nous voyons aussi des filaments plus gros, à
trajet irrégulier; ce sont des filaments de soutien. Dans le protoplasme nous
voyous ca et la de petits corps ronds ou allongés colorés différemment, qui se
trouvent tout près de prolongements nucléaires.
Fig. 20. Cymothoa. Fixation au liquide de Mann, coloration à l’hématoxyline
et à l’éosine, grossissem. Zeiss. Immers. homog. 2:0, 1:30, oc. 4. Une cellule des
tubes hépato-pancréatiques, la forme de la cellule est assez irrégulière. Dans le
protoplasme granuleux, on voit dans la partie interne de la cellule deux vacuoles
claires, avec des parois délimitées en partie par le noyau, dont la substance chro-
matique fait même saillie dans les vacuoles. Le noyau envoie deux prolongements
longs et effilés vers la base de la cellule.
Fig. 21. Même objet; même fixation, même coloration et même grossissem,
Une cellule des tubes hépato-pancréatiques avec une grande vacuole dans sa
366
partie interne. Le noyau, de très grande taille, envoie dans la partie basale de
la cellule trois prolongements filiformes, dont l’un se divise en deux; leur extré-
mités sont réunies par de fines granulations chromatiques. La délimitation nette
du noyau existe seulement dans les autres régions — du côté gauche nous voyons
un espace clair entre le protoplasme et le noyau, celui-ci ne montre aucune mem-
brane. Les nucléoles sont nombreux et de forme variable.
Fig. 22. Même objet que dans la fig. 21. Le dessin représente seulement la
partie basale de la cellule, la partie interne n’est pas dessinée. Le noyau montre
une forme assez bizarre et ne remplit pas complétement l’espace cytoplasmique,
qui semble avoir une membrane. À droite et en haut, une vacuole tout près du
noyau. Le noyau envoie des prolongements qui se mélangent directement avec les
grains protoplasmiques; à gauche dans le voisinage immédiat du noyau nous voyons
des grains chromatiques tout à fait libres parmi les granulations protoplasmiques.
Dans le protoplasme de la partie basale de la cellule, existent des filaments pa-
rallèles qui s’orientent vers les prolongements nucléaires.
Fig. 23. Cymothoa. Fixation au Formol-picrique, coloration à l’hématoxyline
et à l’éosine. Grossissem. Zeiss, Immers. homog. 20, 1:30, oc. 4. Est seule dessinée
la partie basale de la cellule. Le noyau a la forme d'un corps allongé, en biscuit,
avec deux extremités épaisses. Tandis qu’une partie du noyau est nettement déli-
mitée vis-à-vis du protoplasme, l’autre montre de petits et fins prolongements de
la substance chromatique, qui pénètrent dans le protoplasme cellulaire. Les nu-
cléoles montrent la forme de bâtonnets épais.
Fig. 24. Mêmes objet et fixation. Coloration à l’hématoxyline ferrique avec une
double coloration par Vert lumière. Même grossissement. Une cellule glandulaire
avec un grand noyau polygonal, dont la partie dirigée vers la base de la cellule
ne possède pas de délimitation nette. mais les grains chromatiques se mélangent
directement avec les grains protoplasmiques et avec les corps figures, allongés qui
se trouvent dans le cytoplasme. A l’exterieur de la cellule les muscles striés.
Fig. 25. Même objet, fixation et grossissement comme plus haut; coloration
à l'hématoxyline alunée et à l’éosine. Une grande cellule glandulaire avec des
formations filamenteuses dans le eytoplasme. La surface libre de la cellule possède
une bordure en brosse, composée de poils assez hauts. Le protoplasme est granu-
leux et renferme dans la partie interne de la cellule une vacuole claire et deux
masses colorées plus fortement, l’une est plus foncée et finement granuleuse, l’autre
renferme les filaments en question. Le noyau de grande taille, avec de la chro-
matine granuleuse et de nombreux nuceléoles, est entouré presque de tous côtés
par des filaments qui forment des faisceaux placés dans les espaces clairs du pro-
toplasme cellulaire. La délimitation du noyau est nette seulement du côté du
protoplasme,
Laboratoire de Physiologie et d’Histologie de l’Université de Cracovie.
O2
Où
me
33. M. M. KOWALEWSKI. Studya helmintologiczne, cze$sé VIII. O nowym
tasiemcu: Tatria beremis, gen. nov., sp. nov. (Helmithological Stu-
dies, part VIII On a new tapeworm: Tatria biremis, gen.
nov., SP. NOV.) (Études helminthologiques VIIL Sur un nouveau ténia:
Tatria beremis gen. nov., sp. nov. Mémoire présenté par M. L. Kulezyiski m. e,
(Planches IX, X.)
The author describes in this paper a new representant of the
subfamily Acoleïnae Fuhrm., found by him in the intestine of a
Podiceps auritus in Dublany (Galieia; Mai, 1903). Of the four ge-
nera, belonging to this group of tapeworms (4, p. 376), the genus
Acoleus Fuhrm. bears the most resemblance to the tapeworm, men-
tioned above. Such difference however’ as absence of the lateral
appendages of the proglottides, a great number (40—130) of testi-
eles and in the first place the absence of a vaginal canal of the
receptaculum seminis etc. in Acoleus does not allow to place the
worm in question in this genus, wherefore the author proposes for
it a new genus: Tatria An aceurate and critical analysis of the
descriptions of two other tapeworms very similar to the tapeworm
found by the author, namely Taenia acanthorhyncha Wedl 1855
and Taenia scolopendra Diesing 1856, and especially of the dra-
wings adjoined to them in the papers of Wedl (8, p. 18, Tab. II,
Fig. 19—22), Diesing (2, p. 35, Tab. VI, Fig. 22—27) and Krabbe
(6, p. 504, Tab. VIII, Fig. 170—171) shows. that both the forms
also must belong to the same genus. There is the diagnosis of this
genus given by the author:
Tatria gen. nov. Proglottides with lateral appendages (Fig. 1, 2).
Rostellum armed on its apex with a erown of few larger hooks
and on its surface with many rings of little hooks. Genital organs
single. Testieles not numerous (7?). Two seminal vesicles. Male
genital opening regularly alternate (Fig. 1, 2, 7, 8, 9, 10). Recepta-
eulum seminis in the middle axis of the proglottis (Fig. 9, 10, 12).
Exterior end of its vaginal canal enters into the next posterior
proglottis and joins there with receptaculum seminis of this pro-
glottis (Fig. 9), forming in this manner a way for passing sperma-
1) C'est probable que l’eEpaisseur de la parois et la forme du vaisseau serout
indifferantes, jusqu’a une certaine limite.
368
tozoons from one to another proglottis: a very important circum-
stance in case, if any of the proglottides were not fertilized imme-
diately! Occurs in two different forms, as forma major (Fig. 2)
and forma minor (Fig. 1). Hosts: Urinatores.
The new species of this new genus is characterized as follows:
Tatria biremis sp. nov. Maximal total length of body — 1,9 mm.
maximal breadth — 0,7 mm. Length of rostellum (Fig. 3) about
0.41 mm. Number of hooks (Fig. 4) on its apex — 10. Their
length — 0,044 — 0,050 mm. Number of rings (Fig. 3) of little
hooks (long 0,004 mm.; Fig. 6) about 30. Suckers and the posterior
half of the head eovered with minute spines (about 0,0012 mm.
long; Fig. 5). Maximal number of proglottides 30, the last, 1—4, of
them only include oncosphaers with hooks. Number of testicles — 7
(Fig. 8, 10). Receptaculum seminis near the anterior border of
the proglottis (Fig. 9, 10, 12). Longer diameter of oval embryo
(Fig. 21) -—- 0,02 mm. Length of embryonal hooks — 0,008 mm.
Host: Podiceps auritus Lath.
Here may be mentioned still some other details, eoncerning
the tapeworm in question. not evident from the diagnosis eited
above:
Of the five systems of muscle fibers, characteristie for the Aco-
leinae, could be found in T. biremis only two longitudinal ones
(Fig. 15). The testicles are divided by the yolk gland in two
groups. One of them including three testicles lies on the same side,
on which also lies the eirrus pouch, the other on the opposite side
(Fig. 7, 8. 10). The first or inner of two seminal vesicles is sur-
rounded by a layer of glandular (prostatie) cells (Fig. 10). The
fecundation proceeds here as usually in the Acoleinae, i. e. by
direetly perforating (on the dorsal surface) the wall of the body
and squirting the sperm in the receptaculum seminis (Fig. 12, 15, 17).
The wall of the uterus becomes gradually thieker (Fig. 18) and
in the mature proglottides, ineluding oncosphaers with hooks, it
attains such a degree of thickness as shown by Fig. 2 (two last
proglottides) and Fig. 19. This overgrowth (hypertrophia) accom-
panied by fatty degeneration of the old proglottides helps pro-
bably towards freeing the include eutieular (Fig. 20) sac from
oncosphaers.
The other anatomical details and also the difference between
both the forms, which oceur here, are evident from the adjoined
369
drawings. We must yet mention that the forma minor possesses
a longitudinal gutter in the middle on the dorsal and ventral sur-
faces of the body (Fig. 14, 15), and that no specimen of this form
was observed with protracted cirrus (Fig. 1). while in the other
form it was only seen in this position (Fig. 2).
Nakladem Akademii Umiejetnosci,
Pod redakeya
Czlonka delegowanego Wydzialu matem.-przyr., Dra Leona Marchlewskiego.
Kraköw. 1904. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego, pod zarzadem J. Filipowskiego.
4 Wrzesnia 1904
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PUBLICATIONS DE L'ACADÉMIE
1878 — 1902
Librairie de la Société anonyme polonaise
(Sp6ika wydawnioza polskKa) =
a Cracovie.
Philologie. — Sciences morales et politiques.
= »Pam ietnik Wydz. filolog. i hist. filozof.e /Classe de Philologie, Classe d'histoire
et de philosophie. Mémoires), in 4-to, vol. II—VIII (38 planches, vol. T épuisé). — 118 k.
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzeñ Wydz. filolog.e /Classe de philologie.
Seances et travaux), in 8-vo, volumes II—XXXII (vol. I épuisé). — 258 k
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzeñ Wydz. hist. filozof.e /Classe d'histoire _
et de philosophie. Séances et travaux), in 8-vo, vol. IIT— XIII, AN XLIL, (vol. I. II.
XIV épuisés, 61 pl) — 276 k.
»Sprawozdania komisyi do badania- historyi sztuki_w Polsce.« /Comptes ren-
dus de la Commission de l'histoire de Part en Pologne), in 4-to, vol. I—VI (115 plan-
ches, 1040 gravures dans le texte). — 77 k.
»Sprawozdania komisyi jezykowej.« ./Comptes rendus de la‘ Commission de
linguistique], in 8-vo, 5 volumes. — 27 k. =
»Archiwum do dziejöw literatury i o$wiaty, w Polsce, « {Documents pour
servir à l'histoire de la littérature en Pologne), in 8-vo, 10 vol. — 57 k.
F
Corpus antiquissimorum poëtarum Poloniae latinorum usque ad
Joannem Cochanovium, in 8-vo, 4 volumes.
Vol. H, Pauli Crosnensis atque Joannis Visliciensis carinina, ed. B. Kruczkiewicz. 4 k.
Vol. III. Andrene Cricii carmina ed. C. Morawski. 6 k. Vol. IV. Nicolai Hussoviani Carmina,
ed: J. Pelczar. 3,c. — Petri Roysii carmina ed. B. Kruczkiewicz. 12 k,
»Biblioteka “pisarzôw polskich.e /Bibliothöque des auteurs. polonais du XVI ei
AV siècle}, in 8-vo, 41 livr, 51 k. 80 h.
Monumenta medii aevi historica res gestas Poloniae illustrantia,
in 8-vo imp., 15 volumes. — 162 k. £
Vol. I, VIII, Cod. dipl. eccl. cathedr, Cracov. ed. Piekosifiski. 20 k. — Vol. II, XII
et XIV. Cod. epistol. saec, XV ed A. Sokolowski et J. Szujski; A. Lewicki. 32 k. — Vol.
II, IX, X, Cod. dipl. Minoris Poloniae, ed. Piekosiñski, 2 k. — Vol. IV, Libri antiquissimi
= civitatis ’Cracov. ed. Piekosiñski et Szujski. ro k. — Vol. V, VII, Cod. diplom. civitatis Cracov.
ed. Piekosifiski. 20 k. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ch Prochaska. 20 k. — Vol. XI, Index
actorum saec. XV ad res publ. Poloniae spect. ed. Eewicki. 10 k. — Vol. XIII, Acta capitulo-
rum (1408— 1530) ed. B. Ulanowski. 10 k. — Vol, XV, Rationes curiae Vladislai Jagellonis et
Hedvigis, ed. Piekosifiski. ro k.- >
Scriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, 11 (I—IV, VI—VII, X, XI.
XV, XVI, XVII) volumes. — 162 k,
Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae-1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 6 k. — Vol. II, Chro-
nicorum Barnardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 6 k. — Vol. III. Stephani Medeksza com-
mentarii 1654 — 1668 ed. Serédyñski: 6 k. — Vol. VII, X, XIV, XVII Annales Domus profes-
sae S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 14 k. — Vol. xI, Diaria Comitiorum R. Polon. 1587 ed.
A. Sokolowski. 4 k. — Vol. XV. Analecta Romana, ed. J. Korzeniowski. 14.k. — Vol. XVI.
,Stanislai Temberski Annales 1647—1656,.ed. V. Czermak: 6 k. x
Collectanea ex archivo Collegii historici, in 8-vo, 8 vol. — 48 k.
Acta historica res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp., 15 vo-
lumes, — 150 k.
Vol, I, Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wislocki 1546—
1553. 10 k. — Vol. II, (pars r. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629— 1674, ed. Kluczycki. ao k. —
Vol. 1H, V, VII, Acta Regis Joannis re ve archive Ministerii rerum exterarum Gallici) 1674—
r683 er Waliszewski. 3o k. — Vol. (pars x. et 2.) Card. Stanislai Hosii epistolae
1525—1558 ed. Zakrzewski et Hipler. sa Vol. VI, Acta Regis loannis III ad res expedi-
tionis Vindobonensis a. 1683 illustrandas ed, Kluczycki. tok. — Vol. VII (pars x. et 2.), XII
(pars r. et 2.), Leges, privilegia et statuta civitatis Cracoviensis 1507—1795 ed. Piekosiñski. 40
Vol. X, Lauda conventuum particularium terrae BORBUNE ed. Kluczycki. 10 c. — Vol: x},
Acta Stephani Regis 1576—1586 ed, Polkowski.
Monumenta Poloniae historica, 4 8-vo imp., vol. II — VI. — 102 k.
Acta rectoralia almae universitatis Studii Cracoviensis ; inde ab anno
MCCCCLXIX, ed. W. Wislocki. T. I, in 8-vo. — 16 k.
»Starodawne Pam polskiegd pomniki, < Anciens monuments du droit PEER
in 4-to, vol, II—X. 72 ik
Vol. II, Libri iudic. terrae Cracov. saec. XV, ed. Helcel. 12 k. — Vol. IH, Core
tura statutorum ét consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ze Bobrzyfiski. 6 k. — Vol. IV, Sta-
tuta synodalia saec, XIV et XV, ed. Heyzmann. 6 k: — Vol. .V, Monumenta literar. rerüm pu-
blicarum saec. XV, ed. Bobrzyfiski. 6 k. — Vol. VI, Decreta in iudiciis regalibus a. 1507— 1531
ed. Bobrzyfiski. 6 k. — Vol. VII, Acta ‚expedition. bellic. ed. Bobrzyfiski, Inscriptiones cleno-
diales ed. Ulanowski. 12 k. — Vol. VIII, ‘Antiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374— ”
1400 ed. Ulanowski. 16 k. — Vol, IX, Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405—
1546. Acta iudicii criminalis Muszynensis 1647—1765. 6 k. — Vol. X, p. x. Libri formularum
saec. XV ed. Ulanowski. a k
Volumina Legum. T. IX. 8-vo, 1889. — 8 k.
Y
Seiences mathématiques et naturelles. se
= »Pamigtnik.« Mémoires). in 4-t0, 17 volumes (II—X VII, 178 planches, vol. I
épuisé). — 170 k.
»Rozprawyi Be z posiedzen.« /Seances a travaux}, in 3.v0, 41 vol.
(319 planches). — 376 k
»Sprawozdania komiayı fizyograficznej.«e /Comples rendus de la Commission de
physiographie), in 8-vo, 35 volumes (III. VI — XXXIIT, 67 planches, vol- I. II. IV. Vs
épuisés). — 274 K: 50 h :
»Atlas geologiczny \Galicyi:« /Allas géologique de la Galicie), in fol., 12 livrai-
sons (64 planches) (à suivre). — 114 k. 80.h.
»Zbiör wiadomosci do antropologii krajowej.« (Comptes rendus = la Commission
d'anthropologie), in 8-vo, 18 vol. I—XVIII (100 pl., vol. I épuisé). — 125 k. 7
‚ »Materyaly antropologiczno-archeologiczne i etnograficzne.e (Matériaux anthro-
pologiques, archéologiques et ethnographigues), in 8-vo, vol. I=-V, (44 Pienchen, 10 cartes
et 106 gravures). — 32 k.
Swietek J., »Lud nadrabski, od Gdowa po Bochnig. « /Les opulations riveraines
de la Raba en Gaïcie), in 8-vo, 1894. — 8k, GérskiK., »Historya piechoty polskieje
(Histoire de l'infanterie polonaise), in 8-vo, 1893. — 5 k. 20 h. »Historya jazdy pol-
skieje (Zistoire de la cavalerie polonaise), in 8-vo, 1894. — 7 k. Balzer O., »Genes-
logia Piastéw.e (Généalogie des Piasts), in 4-to, 1846. — 20 k. Finkel L., »Biblio-
grafia historyi polskiej.e (Bibliographie de l'histoire de Pologne) in 8-vo, vol. I et II
p. 1—2, 1891—6. — 15 k. 60 h. Dickstein S., »Hoëne hr jego " iycie i dzie-
la. (Hoöne Wroñski, sa vie ct ses oeuvres), lex. 8-vo, 1896, — 8 k. Federowski M.
»Lud bialoruski.c ae sed de la Russie Blanche), in 8-vo, vol. II. 1897.
13. k.
»Rocznik Akademii,e (Annuaire de l'Académie), in 16-0, 1874—1898 25 vol,
1873 épuisé) — 33 k. 60 h.
»Pamietnik 15-letniej dzialalnosci Akademii.e /Memoire sur ies travaux te ? Aca-
demie 1873—1888), 8-vo, 1889. — 4 k
en Be
BULLETIN INTERNATIONAL
DE LACADEMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE.
CLASSE DES SCIENCES MATHEMATIQUES ET NATURELLES.
ANZEIGER
DER
AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN
IN KRAKAU..
MATHEMATISCH - NATURWISSENSCHAFTLICHE CLASSE.
CRACOVIE
IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ
1904.
L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ETE FONDÉE EN 1873 PAR a
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH 1.
7 à
# PROTECTEUR DE L'ACADÉMIE :
S. A.:I. L'ARCHIDUC FRANÇOIS FERDINAND D’AUTRICHE-ESTE. di
‚ VıicE-PROTECTEuUR : S. E. M. Jutien DE DUNAJEWSKI. IR x
PrésipenT: M. LE COMTE STANISLAS TARNOWSKI.
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. BoLEsLAs ULANowsxt.
\ EXTRAIT DES STATUTS DE L'ACADÉMIE: : <
($ 2). L'Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté Impériale
Royale Apostolique.) Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nommés par S. M.
l'Empereur. >
($ 4). L'Académie est divisée en trois classes:
a) classe de philologie, _
b) classe d'histoire et de philosophie,
c) classe des Sciences mathématiques et naturelles. 5 N
($ 12). La langue officielle de l’Académie est la langue polonaise. - Le
Depuis 1885, l'Académie publie, en deux séries, le\,, Bulletin international“
qui paraît tous les mois, sauf en août et septembre. La première série est consacrée
aux travaux des Classes de Philologie, d'Histoire et de Philosophie. La seconde est
consacrée aux travaux de la Classe des sciences mathématiques et naturelles. Chaque
série contient les procès verbaux des séances ainsi que les résumés, rédigés en fran-
gais, en anglais, en allemand ou en latin, des travaux présentés à l’Académie.
Le prix de l'abonnement est de 6 k. = 8 fr.
Les livraisons se vendent séparément à 80 h. = 90:centimes.
Publié par l'Académie 3 É S
sous la direction,de M. Léon Marchlewski, \
Membre délégué de la Classe des Sciences mathématiques et naturelles. )
Nakladem Akademii Umiejetnosei.
Kraköw, 1904. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem Jözefa Filipowskiego.
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES.
N° 8. Octobre 1904.
Sommaire: 34. M. M. SMOLUCHOWSKI. Sur la formation des veines d’efflux
dans les liquides.
35. M. STANISLAS LORIA. Recherches sur la vision oblique.
36. M. HUGO ZAPAEOWICZ. Revue critique de la flore de Galieie. IlI partie.
Séance du lundi 17 Octobre 1904.
Présinexce DE M. E. GODLEWSKI.
34. M. M SMOLUCHOWSKI. O powstawaniu Zyl podezas wyplywu cieczy.
(Sur la formation des veines d’efjlux dans les liquides). Mémoire
présenté par M. A. Witkowski m. t. à la séance du 5 Juillet 1904.
1:
Un des phénomènes les plus ordinaires et pourtant trop peu
étudiés. de l'hydrodynamique, est la formation d'une veine d’efflux.
lorsqu'un liquide passe par un petit orifice avec une vitesse suffi-
sante. On peut s'expliquer ce fait. lorsque le liquide en traversant
p- ex. une ouverture dans le fond d'un vase, sort dans l'air ambiant,
par l’action de la gravité et de la tension capillaire, qui ont la
plus grande influence sur la forme du jet et qui peuvent causer
même sa dispersion dans un train de souttelettes.
Mais même lorsque l’espace extérieur est rempli du même liquide
(rendu visible par la différence de coloration), où ces forces ne
peuvent pas opérer, le liquide y forme une veine. au lieu de s’epan-
dre dans toutes les directions. Ce phénomène est bien connu en
aéromécanique (colonne de fumée, jet de vapeur).
À première vue l'interprétation de ces phénomènes d'après l'hy-
drodynamique des liquides idéals paraît impossible, puisqu’alors la
distribution des lignes de flux devrait être analogue à celle des
courants électriques. qui, au contraire, tendent à remplir toute l’éten-
Bulletin TIT. 1
due du corps conducteur. Cependant, Helmholtz !) a établi une
différence importante de ces deux cas, qui consiste dans une con-
dition additionnelle de ’hydrodynamique, c’est-à-dire que la pression
absolue ne peut s’abaisser nulle part au-dessous de la valeur zéro.
Au lieu de dépasser cette limite, le liquide se déchirerait, et la
rupture engendrerait une surface de discontinuité. Or, la théorie
exige que la vitesse du liquide, qui est liée avec l’abaissement
de la pression par la formule
(1) p=m 0
devienne infinie à chaque arête pointue, d'où résulterait toujours
la naissance de telles surfaces de discontinuité, dans ces endroits.
Dans le cas mentionné il faut s'imaginer, d’après Helmholtz,
que le liquide se fend au bord de l’orifice, et que la surface de
discontinuité, où la pression est zéro, produit ce que nous appelons
veine d’efllux, en séparant les parties centrales, animées d’un mou-
vement rapide, de l’eau dormante, à l’extérieur.
Cette théorie, ‘en donnant lieu, dans le cas de deux dimensions,
à l’emploi élégant des fonctions de variables complexes, a été le
point de départ d’une quantité de recherches?) sur des formes spé-
ciales des veines, qui forment un domaine considérable de l’hydro-
dynamique classique, très intéressant, sans doute, au point de vue
mathématique.
Mais il semble qu'on n’a jamais essayé de vérifier par l'expt-
rience les hypothèses sur lesquelles elle repose.
Et il faut remarquer que cette théorie n'a pas été acceptée sans
contradiction: c’est surtout Lord Kelvin 3) qui s'oppose à l’hypothèse
des surfaces de discontinuité.
En effet, la supposition d’une telle surface, où deux parties du
liquide à vitesses différentes et permanentes sont en contact, quoique
justifiée dans le cas des liquides idéals, est inadmissible pour les
liquides réels doués d’une certaine viscosité. puisque le frottement
nivellerait cette différence des vitesses dans un moment). On ne
!) Berl. Ber. 1868 p. 215, Gesam. Abhdg. I p. 146.
?) Kichhoff Crelle J. 70 (1869), Abhdlg. p. 416; Rayleigh Phil. Mag. 5 (1876)
p. 430; Michell Phil. Trans 1890; Réthy Beibl. 1895 p. 679 ete.
®) Nature 50 p. 524--597 (1894).
#) Voir p. ex. Lamb Hydrodynamies p. 541.
373
peut que la regarder comme une fiction mathématique, dont l’usage
peut être avantageux quelquefois, mais pourvu que l’on prouve que
les conséquences ne sont pas de nature fictive aussi.
Nous n’examinerons pas maintenant si un tel mouvement. pourvu
qu'il soit possible, serait stable, puisque nous serons conduits à élu-
cider cette question par l'expérience à la fin de ce travail; mais il
faut insister, au contraire, sur ce fait que l'hypothèse du liquide
parfait s'écarte de la réalité surtout dans ce qui est le plus impor-
tant pour cette théorie, en admettant un glissement parfait, le long
des parois du vaisseau et de l'orifice. tandis que les liquides réels
y forment une couche adhérente immobile et par conséquent, ne
causent pas le prétendu abaissement infini de la pression aux aré-
tes pointues.
D'autre part, comme je l'ai exposé dans un autre travail!) les
équations ordinaires des fluides sont suffisantes — bien entendu si
lon tient compte de la viscosité — pour prouver la nécessité du
phénomène caractéristique en question: de l’asymétrie des lignes de
flux, par rapport à la surface de séparation.
Lorsque le mouvement est assez lent pour permettre l’omission
des termes du second degré par rapport aux vitesses, les équations
du mouvement
A) A) Si
ou du u ou
U Ur oi =
late traten]
2)
9 2 22 2
a ee 2 (0
ne sont pas changées par la substitution de —u, —v, — w, a —p,
au lieu de x. », w. p; @est-A-dire les lignes de flux ne changent
pas de forme (seulement de direction) par suite d’une inversion
des différences de pression. et par conséquent, elles doivent être
symétriques des deux côtés de l'orifice. pourvu que les parois
soient symétriques.
Mais à mesure de l'accroissement des vitesses, les termes d’iner-
tie gagnent en importance, la substitution mentionnée cesse d’être
applicable, et le mouvement devient asymétrique.
Il est facile de reconnaître, en considérant l'effet de ces deux
facteurs. que le résultat sera justement une tendance au change-
1) Ces Bulletins 1903 p. 149.
Pr
374
ment du mouvement dans le sens indiqué par le phénomène des
veines:
Le but de l'étude expérimentale exposée dans ce travail est de
trancher la question de savoir si c’est l'effet de l'inertie et de la
viscosité. comme nous le supposons, ou bien si c'est la formation
des surfaces de discontinuité, conformément à l'opinion de Helmholtz,
qui produit le phénomène des veines d’efflux.
II.
Les expériences étaient basées sur la methode bien connue !)
qui consiste à faire entrer une matière colorante dans un certain
point du liquide en mouvement, ce qui permet d'observer la ligne
de flux qui y passe, et de la copier.
Je choisis comme l’exemple le plus simple et le mieux défini:
l'efflux par une ouverture dans une paroi mince. (Cette paroi était
représentée par une feuille de cuivre dur (épaisseur 0'095 mm)
séparant les deux parties d'un tube en verre (diamètre 45 mm)
dont les bases, aplanies et polies, y étaient attachées avec un peu
de cire à cacheter. L'ouverture, au centre de la feuille, qui était
traversée par le courant du liquide, avait une forme circulaire
(diamètre 2:45 mm); ses bords étaient arrondis.
Les extrémités opposées des tubes étaient fermées par des bou-
chons. avec des tuyaux d'entrée et de décharge. dont l’un était
construit d'une façon spéciale À, avec une pointe à l'intérieur, percée
d'un tout petit trou, ce qui avait pour but de réduire les vitesses
aux valeurs très petites exigées, comme nous verrons plus loin,
dans ces. expériences.
On produisait les vitesses désirées en élevant le réservoir qui
contenait le liquide, à la hauteur convenable au-dessus du tuyau de
décharge. Leurs valeurs résultaient du nombre des gouttes qui s’y
écoulaient, et de leur poids moyen, obtenu par une determination
spéciale. a
L'introduction de la matière colorante se faisait au moyen du
tube 1/, terminé par un allongement capillaire extrêmement mince,
et guidé par l’anneau Æ et par la boite hermétique D, de telle
façon que le point P. d'où sortait la matière eolorante, pouvait être
1) Oberbeck, Wied. Ann. 2 p. 1 (1877); Reynolds, Phil. Trans. 1883; Marey
Journ, Phys. 1 p. 192 (1902) et autres expérimentateurs.
37
approché plus ou moins de la paroi de séparation, en adoptant,
en outre, une distance latérale quelconque. par suite d’un mouve-
ment rotatoire du tube M. Le liquide colorant sortait, en quantités
très petites, pour éviter l'influence sur les lignes de flux, par suite
de la pression exercée par un petit réservoir situé plus haut. C'était
de l'encre bleue ordinaire, mais filtrée avec soin, dont je faisais
usage pour ces expériences; sa densité était mesurée [à 100085 par
rapport à l’eau de température égale (170)] et celle de l’eau employée
y était égalisée par l'addition d’une petite quantité (0129/,) de sel.
La situation de l'appareil était telle que le point P et le milieu
de l’ouverture se trouvaient au même niveau; par conséquent la
ligne de flux colorée, s'étendant de P dans le vaisseau B était
contenue dans un plan horizontal, et dans la même position se
trouvait son image, produite sur la table au moyen d'un miroir in-
cliné, réfléchissant des rayons incidents perpendiculaires sur un
prisme à réflexion totale.
On avait choisi cette disposition, puisqu'alors les courants ver-
ticaux de convection produisent les moindres perturbations qui, en
plus. peuvent être contrôlées toujours, en observant si la ligne de
flux est bien horizontale. Ces courants, engendrés par des variations
de la température environnante, causent bien d’ennui. lorsque la
vitesse horizontale du liquide est petite. Pour diminuer leurs effets
il fallut envelopper l'appareil d'un large tube en verre, rempli cha-
que fois avec le même liquide que le vaisseau intérieur. Ces diffi-
cultés disparaissent d’ailleurs. pour la plupart, avec l'emploi des
liquides plus visqueux, d'autant plus qu’il y faut employer caeteris
paribus. comme nous verrons plus loin, des vitesses plus grandes.
Outre ces précantions il fallait prendre garde à la purification
extreme des liquides employés et de l'appareil lui-même, puis-
que la moindre particule de poussière suffisait à engorger la ca-
pillaire P ou l'ouverture A, et dans les expériences à pression
diminuée, au contact hermétique de toutes les parties de l'appareil.
376
III.
Voici le resume des résultats de nos expériences:
1) On observe la formation distinete des veines d’efflux, c'est-
à-dire une diminution dans la divergence des lignes d’efflux, avec
à N : PACE .
des vitesses très petites (09 vitesse moyenne dans l'ouverture
sec <
pour l’eau). De plus, la vitesse !) paraissait maxima dans l’axe de
la veine et diminuait vers les parois, tandis que d’après Helmholtz
l'inverse aurait dû se passer. avec une valeur critique de la vitesse,
nécessaire à surmonter la pression atmosphérique et à former la
veine. de 14 a
sec
2) Les ealeuls de Helmholtz et de ses successeurs ne s'appliquent
qu'au cas le plus simple: des parois infiniment minces et des arêtes
absolument pointues. En réalité on devrait s'attendre, eu égard
à la courbure finie des bords de l’orifice, à trouver une vitesse eri-
tique, séparant le cas où l'efflux est normal et analogue au flux
d'électricité, et celui où la rupture du liquide et la formation de
la veine a lieu.
Les expériences n'en ont indiqué rien, au contraire, le change-
ment de la forme des lignes d’efflux avec vitesse croissante était
tout à fait continu. C'est ce qui résulte de la figure 2, où la ligne
de flux. sortant d’un point latéral P est tracée pour quelques valeurs
de la vitesse:
em,
1) 090; 2) 080; 3) 0:71; 4) 055; 5) 0:43; 6) 0-24 — ;
sec
1) Qui peut étre jugée dans divers endroits d’après la ténuité du filament
coloré, on directement, en observant le mouvement d'un train d’agglomérations
colorées produites par des secousses périodiques.
317
L'influence de la vitesse sur la partie située en aval de l’ouver-
ture est évidente, tandis que les changements de la partie en amont
étaient si petites que le dessin ne les aceuse pas. En concordance
avec nos remarques sur l'importance relative de l’inertie et de la
viscosité, l’asymetrie ressort à mesure de l’accroissement de la vi-
tesse, tandis que la courbe obtenue avec la moindre vitesse est
presque symétrique.
Cette disparition de la symétrie et cette concentration graduelle
des lignes d’eflux dans la veine ressort d'une façon plus nette
encore dans les fig. 3. 4. 5, 6. qui correspondant aux vitesses 0-90,
0:45, 0:23, 0.14 —.
sec
Elles sont le résultat d’une série de dessins, obtenus par super-
position des différentes lignes produites par une vitesse donnée.
Un détail remarquable c’est la formation des tourbillons annulai-
res. entourant la veine centrale — développée très nettement surtout
Fir. 3. Fig. 4.
dans la fig. 3 — qu'on pouvait observer par inversion du courant,
ainsi que le point ? se trouvait du côté de la veine d’efflux.
Elle donne le moyen de définir ce qu’on peut appeler surface
de la veine, c'est-à-dire: la surface qui, en prenant origine aux
bords de l'ouverture, sépare les lignes de flux provenant de l’espace
en amont et les lignes closes tourbillonnaires de l’espace en aval.
Done, il est évident aussi. que le liquide environnant participe au
mouvement de la veine, quoique dans un degré inférieur. et rien
n'indique l'existence d’une discontinuité de vitesse.
378
Ces tourbillons s'évanouissent rapidement avec diminution de
ia vitesse; la fig. 5 indique encore la convergence caractéristique
des lignes de flux latérales en aval de l'ouverture. mais dans le
cas représenté par la fig. 6, où il n'y a plus qu'une trace d’asymé-
trie. rien n’en pouvait être découvert; sans doute les courbes tendent
vers une forme tout à fait symétrique pour la limite zéro de vitesse,
3) Puisque, d’après Helmholtz, la naissance de la discontinuité
dépend de la condition que la pression aux bords de l’orifice
NZ NZ
a» wa
Fig. 9 Fig, 6.
s’abaisse à zéro, il en résulte que la vitesse critique devrait satis-
faire à la relation
(3) D V2,
où p, désigne la pression dans la partie antérieure du vaisseau,
en amont de lorihice, et par conséquent, que les phénomènes en
question se produisent à des vitesses d'autant plus petites que la
pression intérieure p, est plus petite.
Pour examiner l'exactitude de cette conclusion, je faisais commu-
niquer le réservoir primaire du liquide, tuyau de décharge, et le petit
réservoir de matière colorante avec un vaisseau, d’où l'air pouvait
être extrait au moyen d'une trompe aspirante. De cette manière la
valeur absolue de pression pouvait être diminuée à volonté, sans
changement des différences relatives 1).
Or, des expériences répétées dans des circonstances diverses,
avec abaissement de la pression p, de 75 em à 7 em de mercure,
n'ont indiqué aucun changement dans la forme des lignes de flux,
1) Il est avantageux pour éviter la formation de bulles d'air, d’y employer
de l’enu exempte d’air, par ébullition.
ce qui nous foree à rejeter définitivement l'application de la théorie
de Helmholtz aux phénomènes en question.
4) Dans cette théorie, ce n’est que la densité du liquide qui entre
dans le calcul d’après (1), en ayant une influence sur la pression
hydrodynamique; le degré de viscosité est indifférent. D’apres
notre hypothèse. au contraire. c'est le rapport de la densité à la
viscosité, la „Huidite“. qui détermine la forme du mouvement. Si
l'on connaît une solution particulière des équations (2) pour un
liquide caractérisé par les coefficients #,. @,. on leur satisfait aussi,
pour un autre liquide, à coefficients 4,. 95. en posant
r (4)
2
Qi
9
D — à
: Us
UL etc Ay Ay, —
U,” 0» 4, 9,
ce qui n’est q’un cas particulier de la similitude dynamique!).
Par conséquent. si notre explication du phénomène des veines
est exacte, la forme des lignes dépendra de la viscosité. mais elle
sera la même dans les différents liquides, pour des vitesses choisies
en raison inverse de leur fluidité, qui exigeront l'emploi des pressions
u,° Qi
MO
En eftet, cette règle a été vérifiée par l’emploi de deux solutions
de glycérine, et des colorants mêlés avec cette substance jusqu'à
légalisation des densités.
proportionnelles au rapport
Voici les valeurs relatives de leurs coefficients de viscosité
(pour la température 1950), mesurées par la methode de Poiseuille,
Ho Qı
>
U, Q»
et des coefficients de similitude & — . par rapport à l'eau em-
ployée, qui en résultent:
Glycérine I ; densité 1‘094; viscosité relative 338; « — 2'395
Glyeerine II; densité 1'116; viscosité relative 502; «& — 420
Les densités des deux solutions correspondent aux degrés de
concentration: 375°/, et 45:89/.
Ces expériences s’accordaient si bien qu'on pouvait superposer
les systèmes des courbes obtenus avec vitesses correspondantes
[d’après (4)]. Ainsi la fig. 3 était obtenue dans l'eau avec la vitesse
‚m
em Ri ; CU à Lo
0:90 ‚ dans Glycérine I avec la vitesse 2:58 . d'où résulte
sec sec ?
1) Voir: Helmholtz, Wiss. Abh. I p. 158, 891; Smoluchowski, ces Bulletins
1903 p. 151; Prace mat. fiz XV p. 115 (1904); Phil. Mag. 7 p. 667 (1904).
380
le rapport des vitesses 2-87, en accord parfait avec le coefficient
em
de similitude 2895. D'autre part. la vitesse 0:90 ou plutôt, eu
sec
à Hé , em ut M
égard à la différence de densité: 0:86 —, qui d’après la théorie
sec
de Helmholtz correspondrait dans la Glycérine I à la vitesse 0:90
dans l'eau, produit une image tout-à-fait différente, intermédiaire
entre les fig. 4 et fig. 5.
De même, par exemple, l'identité de la fig. 4 obtenue dans les
trois liquides avec des vitesses correspondantes (selon la relation (4))
a été constatée.
En traçant la fig. 6, j'ai tiré profit de cette similitude dynami-
que, en faisant usage de la figure résultant de la vitesse corres-
pondante dans la glycérine IT, puisque l’effet des courants de con-
vection se faisait sentir dans l’eau ordinaire à un tel degré. pour
ce mouvement lent, qu'on ne pouvait tracer que les parties ante-
rieures et moyennes des lignes.
J'ajouterai, entre parenthèses, que ceci semble être la premiere
vérification expérimentale de l'identité géométrique des mouvements
semblables. Aussi les déterminations approximatives des pressions
s’accordaient avec la règle (4), mais je n’entrerai pas dans ces
détails, qui n'ont pas de portée directe sur le sujet principal.
IV.
Pendant que les faits exposés plus haut prouvent d’une façon
évidente que la formation des veines liquides est causée par l’iner-
tie et la viscosité, d'autre part, l’idée fondamentale de Helmholtz:
l’abaissement de pression à l’orifiee et la possibilité d’une rupture
du liquide, semble être bien raisonnable — c'est de cette façon
même que nous expliquons le fonctionnement des trompes aspiran-
tes — et c’est pourquoi j'ai poussé l'étude expérimentale plus loin,
vers les vitesses grandes, où de tels phénomènes pourraient se
produire.
Comme le dispositif délicat, décrit plus haut, ne s'y prêtait pas,
je construisis un appareil très simple et solide (Fig. 7), c'est-à-dire:
un tube en verre (diamètre 8°4 mm), retreci dans la moitié de sa
longueur de telle facon qu'il n’y restait qu'un canal étroit [dont les
dimensions, déterminées à la fin sur la coupe transversale du tube,
aplanie par le polissage, étaient 0-93 et 1:00 mm], qui était muni
931
dans sa partie supérieure d'un petit tube lateral, servant à l’intro-
duction du colorant, ou à la communication avec un manometre.
D'abord, pour examiner les petites vitesses, ce tube fut mis en
communication avec un diaphragme. construit d’après le modèle
du tube A fie. 1. et avec un réservoir d’eau, à niveau plus élevé,
causant une petite différence de pression. Les lignes de flux colo
rées mettaient en évidence les traits caractéristiques des veines
en
à des vitesses de la petitesse de 61 dans le canal (c'est 0'082
see
em A 2 KR BR; j s
dans le tube). Pendant que l’asymétrie avait disparu à la vi-
sec .
em „ em h an , !
tesse de 24 , avec 83 au contraire, il s’y formait une veine
see sec J
cylindrique, longue de 3 em, entourée de tourbillons, et sujette
à de petits changements oscillatoires.
Évidemment. eu égard à la lenteur du mouvement et à la pe-
titesse de la courbure des parois, il n’y pouvait pas être question
des phénomènes de Helmholtz, et pourtant la veine caractéristique
se formait.
Ensuite. ce tube fut attaché immédiatement au conduit d’eau
(pression 35 atm.), pendant que l'extrémité inférieure communiquait
avec un vaisseau — servant à mesurer la vitesse d’eflux — où la
pression pouvait être réduite au moyen d'une trompe aspirante.
Tout d’abord, le tube fut rempli d'eau dans toute sa longueur.
Et alors. lorsque le robinet fut ouvert, il y apparaissait, en
réalité, pour une certaine vitesse, le phénomène attendu: la veine
d’eau en quittant le canal, se déchirait, ou bien se détachait du
liquide environnant, ce qui était visible par suite de la formation
d'une surface réfléchissante à l’intérieur. Mais le phénomène n’était
pas du tout permanent, son caractère intermittent s’'aceusait par un
bruit bourdonnant; aussi apercevait-on souvent des interruptions et,
en général, une considérable irrégularité du phénomène.
En réglant l’afflux d'eau d'une façon convenable, on pouvait
évaluer approximativement la vitesse critique, où ce phénomène
UM HL m e x .
apparaissait, à 24 dans le canal, tandis que la relation (3) exi-
sec
: : + re h ee
gerait une vitesse de 26 ou bien I44 si la pression qui règne
> sec =
au-dessus. où bien celle qui règne au-dessous du canal étroit, était
substituée pour p, (ce qui est sa valeur dans les parties immobiles
du liquide).
Et lorsque la pression au-dessous du canal fut réduite à 39:9
em, au moyen de la trompe, le phénomène se produisait dès que
: MN 2 : 3 k R
la vitesse 14 était atteinte, pour la pression de 255 em A une
sec
x m h A À
vitesse de 12 , ce qui correspond aux valeurs théoriques 19 ou
sec
Baum m
97 et 14 ou 82 5
see sec
En même temps l'aspect du phénomène changeait: avec la pres-
sion atmosphérique l'eau — toute claire jusqu'au moment où la
vitesse critique est atteinte — devient trouble au delà. ce qui pro-
vient du dégagement d'une quantité de toutes petites bulles d'air,
mais avec l'emploi des pressions basses il s'y forment des bulles
grandes, comme dans de l’eau bouillante.
On pourrait s'attendre à trouver la vitesse d’efflux indépendante
de la pression au-dessous du canal, pourvu que la vitesse critique
soit atteinte, puisqu'alors la pression à sa sortie aurait toujours la
même valeur zéro. Mais cette conclusion n'a pas été vérifiée par
l'expérience, au contraire, on eonstatait toujours un accroissement
de vitesse par suite de l'augmentation de la pression en amont, ou
d’une diminution de la pression en aval.
Les causes de cette divergence et des différences entre les
valeurs calculées et observées des vitesses critiques sont sans doute
les mêmes: d'une part le caractère instable, oscillatoire du pheno-
mène et d'autre part la viscosité du liquide. qui défie tous les
caleuis basés sur l’abstraction des liquides idéals.
Ve
Nous résumerons les conelusions définitives de ces expériences:
Le phénomène de Helmholtz, c’est-à-dire la rupture de la masse
liquide quittant une petite ouverture, peut avoir lieu, en réalité, si la
vitesse dépasse une valeur considérable (une vingtaine de mètres ?),
mais c’est un phénomène secondaire, qui n'a rien à faire avee la
formation des veines d’efflux mêmes, qui peut commencer à des
vitesses plus que cent fois plus petites.
D'ailleurs les expériences ne servent pas du tout, bien entendu,
à confirmer l'hypothèse des surfaces de discontinuité de vitesse,
qui nous paraît inadmissible pour des raisons expliquées au com-
mencement. En general. la théorie de Helmholtz est très intéressante,
sans doute, au point de vue théorique, puisqu'elle démontre la possi-
bilité de tels phénomènes dans les liquides idéals, mais son appli-
cation aux liquides réels n’est nullement justifiée, même pour des
vitesses aussi grandes que celles que l'on a concédées, ce que dé-
montre le fait de lintermittenee 2) du phénomène et le désaccord
du calcul des vitesses et de l'observation directe.
Il semble que c’est un cas analogue à celui du mouvement des
corps plongés dans un liquide, où les caleuls basés sur l'hypothèse
des liquides parfaits. et ne tenant compte ni de la dissipation de
l'énergie ni de l'adhésion aux parois, aboutissent à des conclusions
tout-à-fait incorrectes.
Quant à la formation des veines d’efflux. les expériences ont
prouvé que les lois de la similitude dynamique s’y appliquent par-
faitement. ce qui est un argument important en faveur de notre
explication, qui réduit ce phénomène aux lois ordinaires des liqui-
des visqueux, notamment aux effets d'inertie s’accentuant à mesure
de la rapidité du mouvement par rapport aux effets de la viscosité
du liquide.
Cette similitude dynamique donne le moyen de prédire la forme
des lignes de flux d'après les fig. 3, 4 D, 6. pour des liquides
à densité et viscosité quelconques; de même il est facile d'en dé-
duire l'influence des dimensions de l’orifice, à savoir: les vitesses
!) Sans doute des vitesses beaucoup plus grandes encore seront nécessaires
dans de l’eau purgée d’air.
2) En connexion, sans doute, avec les „mouvements turbulents“ et la forma-
tion du son dans les tuyaux.
384
correspondantes seront en proportion inverse aux dimensions et par
conséquent, la veine se formera plutôt avec un orifice grand que
petit !).
Cependant. l'explication donnée ne peut pas encore être consi-
dérée comme complete. Ce qui reste à faire, c’est le calcul théori-
que des lignes de flux au moyen de cette théorie, et c'est là un
probleme sur lequel j'espère revenir dans l'avenir.
Laboratoire de physique à l'université de Léopol.
35. M. STANISLAS LORIA. Badania nad bocznem widzeniem. (Untersu-
chungen über das seitliche Sehen). (Recherches sur la vision oblique).
(Vorläufige Mitteilung). Mémoire présenté par M. N. Cybulski m. t.
I. In der Abhandlung „Die Aufmerksamkeit und die Funktion
der Sinnesorgane“ ?) hat W. Heinrich den lange geltenden Satz von
Helmholtz, „die Aufmerksamkeit sei ganz von der Stellung der
Akkommodation des Auges, überhaupt von einer bekannten Verän-
derung in und an diesem Organe unabhängig“ auf Grund unmit-
telbarer Messungen der Pupillengrösse und des Krümmungsradius.
der vorderen Linsenfläche als unrichtig umgestossen. Die Untersu-
ehung ergab nämlich folgendes:
1. Bei der Anschauung der Objekte in den seitlichen Teilen
des Gesichtsfeldes ändert sich die Akkommodation. trotzdem der
Abstand der angeschauten Objekte derselbe bleibt wie derjenige
der zentral gesehenen. Die Änderung offenbart sich in der Abfla-
chung der Linse und in der Vergrösserung der Pupille.
2. Der Krümmungsradius nimmt beim seitlichen Sehen mit dem
Winkel, unter welchem sich das Objekt zur Achse befindet, anfangs.
zu, von dem Winkel von 50° an ab. Diese Änderungen sind relativ
gering.
Es wurde dann die Frage aufgeworfen, ob die Linse für alle
Entfernungen des paraxial liegenden Objektes dieselbe Krümmung:
behält oder ob sieh diese mit der Entfernung des Objektes ändert,
!) Il est probable que l'épaisseur de la paroi et la forme du vaisseau seront
indifferentes, jusqu’à une certaine limite.
?) Zeitschrift für Psychologie und Physiologie der Sinnesorgane Bd. IX. u. XI.
385
mit einem Worte, ob eine paraxiale Akkommodation des Auges exis-
tiert oder nieht. L
Zu diesem Zwecke wurde das seitliche Objekt konstant unter
einem Winkel von 45° gehalten und nur seine Entfernung vom
Auge wie auch die Entfernung des zentral liegenden Fixierzeichens
geändert. Die Ergebnisse der Messungen des Krümmungsradius der
vorderen Linsenfläche illustriert im nachfolgenden eine der Ta-
bellen !).
Herr D. (Refr. 35 DM.)
‚Jede Zahl bildet einen Mittelwert aus 16 Messungen),
D20 Sos
C,, | 11:62 | 13:37 | 14:00 | 1514
Ces | 15:80 | 14:90 | 15:44 | 16-05
In dieser Tabelle bezeichnet S . . . . die Entfernung des para-
xial gestellten Objektes,
C .... die Entfernung des axial
liegenden Fixierzeichens.
Die horizontalen Reihen geben die Änderung der Krümmungen
bei konstanter Entfernung des Fixierzeichens und einer variablen
Entfernung des paraxialen Objektes; die vertikalen dagegen die
Krümmungen bei konstanter Lage des paraxialen Objektes und bei
variabler Änderung des axialen Fixierzeichens.
Die Untersuchung der geometrisch-optischen Verhältnisse ergab,
dass die beobachteten Veränderungen als Akkommodationserschei-
nungen aufzufassen sind. W. Heinrich formuliert daher seine Er-
gebnisse u. a. in folgenden zwei Sätzen:
1. „Das Auge besitzt im allgemeinen die Fähigkeit auf Ent-
fernungen paraxial liegender Objekte zu akkommodieren“.
2. „Die Akkomodation war in den beobachteten Fällen keine
vollständige, sondern mit von der Lage des axial liegenden Fixier-
zeichens abhängig“.
II. Hat die erwähnte Untersuchung die Existenz einer Akkom-
modationsänderung der Linse bei Betraehtung der seitlich liegen-
1) Bd. XI. 411.
386
den Objekte durch unmittelbare Messungen zweifellos erwiesen, so
kann man sie andererseits nicht als eine abschliessende betrachten.
Erstens wurden ja nur die Krümmungsradien derjenigen Formen
der Linse. die zwei Linien im Gesichtsfelde entspreehen. gemes-
sen. Man hat nämlich 1) die Änderungen der Linse bei konstanter
Entfernung des paraxial liegenden Objektes und variablem Bogen-
abstand vom zentralen Fixierzeichen, 2) die Änderungen der Linse
bei konstantem Winkel von 45° und variabler Entfernung des Ob-
jektes untersucht. Das ganze übrige Gesichtsfeld blieb ausserhalb
der Untersuchung. Zweitens war die Frage, ob die paraxiale Akkom-
modation eine approximative oder eine genaue ist, einer näheren
Untersuchung bedürftig. Es war ja sehr möglich, dass die Unge-
nauigkeit der paraxialen Akkommodation, wie sie Heinrich gefunden
hat. darauf zurückzuführen ist. dass das Auge infolge der Unter-
suchungsanordnung von der Seite dureh das Licht einer elektrischen
Bogenlampe stark beleuchtet war. Es ist ja ohne weiteres ver-
ständlich, dass ein sehr starker von der Seite kommender Reiz die
Genauigkeit der Einstellung der Linse auf seitliche Objekte beein-
flussen musste.
Ich habe mir daher auf Anregung des Herrn Dr. Heinrich zur
Aufgabe gemacht, die Erscheinungen des seitlichen Sehens zu un-
tersuchen, und zwar habe ich mir vor allem die Frage gestellt,
ob die Einstellung der Linse bei Betrachtung der paraxial liegenden
Objekte eindeutig durch die Lage des Objektes bestimmt ist oder nicht.
III. Die Methode der vorgenommenen Untersuchung basiert auf
der Überlegung, welehe bei der Bestimmung des „punetum proxi-
mum“ gemacht wird. Sie lautet bekannterweise folgendermassen:
Nähert man das Objekt dem Auge. so vergrössert sich die Krüm-
mung der Linse immer mehr und mehr, bis sie endlich ihr „ma-
ximum“ erreicht. Nimmt man nun das kleinste Objekt, das noch
erkennbar ist, so wird die Entfernung, in weleher dieses Objekt
noch erkannt war, diejenige sein. auf welehe die Linse noch akkom-
modieren kann. Würde das Objekt noch näher gerückt werden, so
würde sich sein Bild — da die Linse ihre maximale Krümmung
hat — als Zerstreuungskreis auf der Retina abbilden. War es so
klein, dass es nur bei genauer Akkommodation erkannt werden
konnte, so wird es jetzt nieht mehr distinkt gesehen.
Ein analoges Verfahren habe ieh bei der Untersuehung des
seitlichen Sehens eingeschlagen. Es wurde das kleinste Objekt.
387
welehes eben noch zu erkennen war. gewählt — ich habe mich
hierzu paralleler schwarzer Striche auf weissem Grunde bedient —
und das ganze Feld, auf welchem dieses Objekt bei gegebener Lage
des zentralen Fixierzeichens erkennbar war. ermittelt. Dann wurde
die Lage des zentralen Zeichens geändert und das neue Feld auf-
gesucht. Würde die Einstellung der Linse von der Lage des zen-
tralen Fixierzeichens mit abhängig sein, so müssten die jedesmal
ermittelten Felder als verschieden sich nicht decken. Die Grenz-
linien müssten bei jeder Änderung der Lage des zentralen Zeiehens
auch eine Änderung erfahren. Diese Notwendigkeit ist klar. Man
braucht nur dieselbe Überlegung, welche bei der Bestimmung des
punetum proximum gemacht wird, auf den Fall, wo das zu erken-
nende Objekt seitlich gelegen ist. anzuwenden. Denn hier wie dort
sind die physiologisch-optischen Bedingungen dieselben. Wird bei
gegebener Form der Linse und bei gegebener Entfernung des Ob-
jektes das kleinste erkennbare Objekt gewählt, so fällt die Erkenn-
barkeit weg, wenn caeteris paribus, die Krümmung der Linse und
mithin die Lage des Bildes in Bezug auf die Retina sich ändert.
Speziell bei den Grenzlinien, d. h. denjenigen Entfernungen, wel-
che der minimalen und maximalen Krümmung entsprechen, müsste
diese Erscheinung deutlich zu Tage treten. Deswegen wurde auf
die Ermittelung der beiden Grenzlinien des Gesichtsfeldes, auf
welchem das minimale seitliche Objekt bei jeder Lage des Fixier-
zeichens erkannt‘ war, besonders Gewicht gelegt. Als Objekt des
seitlichen Sehens waren Streifen von 2 mm Dieke und 2 mm Ab-
stand verwendet, da es sich gezeigt hat, dass von 10° seitlich ab
diese Breite der Streifen die Grenze der Erkennbarkeit,
und zwar im allgemeinen auf dem ganzen Felde, spe-
ziellaber auf der oberen und unteren Grenzlinie des
Feldes bildete.
IV. In der praktischen Ausführung gestaltete sich die Untersu-
chung folgendermassen: Auf einer grossen Tischplatte wurde eine
Reihe konzentrischer Kreise in Abständen von je 10 em. gezeich-
net; die Kreise waren noch in Abständen von je 10° durch Radien
geteilt. Das verkleinerte Bild hievon reproduzieren die beigelegten
Zeiehnungen.
Das Fixierzeichen bestand aus einem schwarzen Punkt auf
weissem Karton. Drei parallele Striche von 2 mm. Breite, 2 mm.
Abstand und 2 cm. Länge in vertikaler Richtung stellten das zu
Bulletin IH. 2
388
betrachtende seitliche Objekt dar. Das Fixierzeichen und die Streifen
waren auf versehiebbaren Stativen befestist und befanden sich mit
dem Auge in der horizontalen Hauptebene, auf welche sich auch
sämtliche Untersuchungen beziehen. Die ganze Untersuehung wurde
in einem hellen, gleiehmässig beleuchteten Saal bei Tage ausge-
führt. Die Untersuchungsperson sass — den Kopf wie üblich in
einer Kinnstütze befestigt — mit dem Rücken gegen das Fenster
gewandt, so dass die aufgestellten Objekte gleichmässig hell beleuchtet
waren. Untersucht wurde das linke Auge, das rechte war während
der Untersuchung zugedeckt. Die untersuchte Person richtete das
Auge auf den zentralen Fixationspunkt und „lenkte ihre Aufmerk-
samkeit“ nach dem seitlichen Teile des Gesichtsfeldes. Sobald sich
das Auge ruhig verhielt. wurde der vor dem seitlich gestellten
Objekte stehende Schirm weggenommen und der Beobachter auf-
gefordert, ohne das Auge bewegt zu haben, über das. was er ge-
sehen hat, zu entscheiden. Dabei kontrollierte der vor dem Beobachter
stehende Experimentator. ob das Auge wirklich unbeweglich blieb.
Der Gang der Untersuchung war folgender:
Bei einer gegebenen Lage des zentralen Fixierzeichens rückte
man das seitliche Objekt längs der Radien aus der Ferne dem
Auge näher. Es wurde zuerst der entfernteste Punkt, in welchem
das Objekt erkannt war, ermittelt; dann wurden der Reihe nach
die Schnittpunkte des Radius mit dem Kreise auf die Erkennbar-
keit des Objektes geprüft und endlich der dem Auge am nächsten
liegende Punkt gesucht, wo das Objekt eben noch erkennbar ist.
Besondere Sorgfalt wurde der Ermittelung der Grenzpunkte zuge-
wendet. Die Zahl der gemachten Beobachtungen betrug gewöhnlich
in jedem Punkte vier, an den Grenzen jedoch in der Regel mehr,
so dass die Gesamtzahl der zur Bestimmung des Feldes, auf wel-
chem das Objekt erkannt war, bei einer bestimmten Lage des
Fixationspunktes gemachten Beobachtungen sich ungefähr auf 2400
beläuft. Die ganze Reihe von Beobachtungen wurde bei jeder neuen
um je 10 em. von der früheren sich unterscheidenden Entfernung
des Fixationszeichens wiederholt. Zu bemerken sei noch, dass die
Versuchspersonen sich anfangs zwei Wochen lang im seitlichen
Sehen geübt haben und dass während der Beobachtung nach je
5—8 Bestimmungen eine Pause gemacht wurde. An den Untersu-
chungen haben die Herrn: stud. phil. Kolodziejski, stud. phil. Pre-
ger und stud. phil. Stein teilgenommen. Ich benutze die Gelegenheit,
389
um ihnen für ihre Geduld und Aufopferung meinen verbindliehsten
Dank auszusprechen. Ich schulde aueh Herrn Dr. Brudzewski Dank,
der mit bereitwilliger Liebenswürdigkeit die Augen der Herren
untersucht hat.
V. Die nach dem geschilderten Verfahren ausgeführten Unter-
suchungen haben ergeben: dass das Feld, auf welchem das
seitlich gestellte Objekt erkannt wird. vollkommen
unabhängig von der Lage des Fixationszeichens ist.
Daraus muss man schliessen. dass die paraxiale Ak-
kommodationseinstellung der Linse nur durch die
Lage des paraxial liegenden Punktes bestimmt und
von der Entfernung des zentralen Fixierzeichens
unabhängig ist.
Ich gebe hier die Untersuchungsresultate in graphischer Form
MEET
wieder. Die ausführliche Wiedergabe der Aussagen der Beobachter
wird später erfolgen. Es soll besonders hervorgehoben werden, dass
der Verlauf der gezeichneten Kurven speziell an den Biegungen
sorgfältig untersucht war.
A). Tf. I. Die vom Herrn Dr. Brudzewski mitgeteilten Daten
lauten: „Beiderseitige Emmetropie; das Innere des Auges ohne
Veränderung; die Sehschärfe links V—=1, rechts etwas grösser
V=*/,. Punetum proximum 78 em.
Laterale Seite des Gesichtsfeldes: Wir sehen die
390
obere Grenzlinie von dem Punkte (80 em. 10°) in leichter Wölbung
bis zur Sphäre des blinden Flecks und weiter nach unten bis
zum Punkt (55 em. 20°) hinuntergehen. Jetzt folgt zwischen den
Winkeln 20° und 30° eine leichte Biegune, die sich bis zum Punkt
(50 em. 50°) erstreckt, wonach die Linie geradeaus über den Punkt
(27 em. 400) hindurch an den Punkt (20 em. 500) gelangt. Die
untere Grenzlinie beginnt bei (20 cm. 10°) geht über den blinden
Fleck, dann weiter über den Punkt (20 em. 20°) bis (20 em. 300),
biegt nach unten um und endet bei (15 em. 409).
Nasale Seite des Gesichtsfeldes: Die äussere Grenz-
linie ebenso wie die frühere ein wenig gewölbt führt vom Punkt
(80 em. 10°) bis (55 cm. 200) hinunter. Jetzt folgt wieder zwischen
200 und 30° eine leichte Biegung, die sich aber nur bis (50 em.
25°) erstreckt, um weiter in eine fast gerade Linie, die durch den
Punkt (40 em. 25°—27°) hindurch bis nach (20 em. 350°) führt,
überzugehen. Von der unteren Grenzlinie, deren Aufsuchung hier
grosse Schwerigkeiten darbietet. liess sich nur ein kleiner Teil
zwischen (20 em. 10°, und (20 em. 20°) herausfinden.
Wie aus der Tabelle ersichtlich. ist der nasale und der laterale
Teil der Fläche nicht ganz symmetrisch zu beiden Seiten der zen-
tralen Linie ausgebreitet. Die äussere Begrenzungslinie des nasalen
Teiles liegt etwas näher.
Es mag vermutungsweise ausgesprochen werden. dass diese Er-
scheinung von der Inkongruenz der optischen Achse des dioptri-
schen Apparates des Auges und der Gesichtslinie abhängt. !)
Da das Laboratorium über ein Ophtalmophakometer nieht ver-
fügt. so ist es unmöglich. diese Vermutung zu prüfen.
Tf. U. Die auf das hier untersuchte Auge sich beziehenden
Bestimmungen lauten folgendermassen:
„Beiderseitige Emmetropie; vorzügliche Sehschärfe, links V—®/,,
rechts PV —6/;, Punctum proximum 10 em.
Die Verhältnisse, denen wir hier begegnen, sind ihrem allgemei-
nen Charakter nach ganz dem ersten Falle ähnlich. Die obere
Grenzlinie auf der lateralen Seite beginnt bei (100 em. 10°) geht wie-
der leicht gewölbt durch den blinden Fleck bis zum Punkt (65 cm.
209), erfährt hier zwischen 200 und 300 eine leichte Biegung und
fällt mit kleiner Wölbung über (40 em. 40°) auf (20 em. 50°) ab.
1) Vergl. hierzu Tscherning. Optique physiologique, Paris 1898 S. 60.
391
Die untere Grenzlinie umschreibt hier von dem punetum proximum
an einen Bogen. geht also durch die Punkte (10 cm. 10°) (10 cm.
200) (10 em. 30°) und wendet sich dann nach unten. Diese Strecke
war aber infolge der kleinen Entfernung vom Auge schwer zu un-
tersuchen und ist daher als unsicher mit Punkten angezeigt. Ähn-
lich gestalten sich die Verhältnisse auf der nasalen Seite. Die obere
Taf. D.
Grenzlinie führt ebenso wie die laterale gewülbt von (100 em. 10°)
nach (65 em. 20°). Es folgt nun zwischen 20° und 50° eine Biegung.
die sich jedoch nur bis (60 em. 25°) erstreckt und die Linie senkt sich
noch eine kleine Streeke weit nach unten und endet bei (50 em.
300). Sie ist also ebenso wie im vorigen Falle mehr an die Achse
gedrängt. Von der unteren Linie liessen sich nur die Punkte
(10 em. 10°) und (10 em. 200) genau bestimmen.
B. Wir wenden uns der Tf. III. zu. Die Angaben des Arztes
lauten:
„Beiderseitige Mvopie, die sich durch 45 D. verbessern lässt.
Man erzielt dabei am linken Auge die volle (V=$),). am
rechten nur die unvollständige (V — etwas weniger als ®/,) Seh-
schärfe. Mit Zylindern wird keine Verbesserung erreicht. Die
ophtalmoskopische Untersuchung ergab nichts Anormales. Übrigens
besteht ein anscheinendes Schielen, das jedoch ohne Bedeutung
und — meiner Ansicht nach — durch die negative Lage des Win-
kels @ zu erklären ist“.
20:
392
Die Untersuchungen ergaben:
Lateral: Wir sehen die äussere Grenzlinie bei dem Punkt
(50 em. 10°) beginnen, mit leichter Wölbung durch den blinden
Fleck und den Punkt (40 em. 20°) bis nach (35 em. 25°) hinunter-
steigen. Von hier aus führt sie in fast gerader Riehtung durch
(30 em. 25—7°) nach (20 em. 30°) weiter, biegt zwischen 30° und
So
nn nn __
Taf. IH.
409 stark um und endet bei (10 em. 50°). Die untere Grenzlinie
beginnt schon bei (40 em. 10°), überschreitet den blinden Fleck
und mündet bei (35 em. 25°% in die äussere ein Vollständig sym-
metrisch gestalten sich die Verhältnisse auf der nasalen Seite des
Gesichtsfeldes.
Was an dem Verlauf der erhaltenen Linien zuerst auffällt, ist
der Umstand, dass die äussere Linie so verläuft, als ob das Auge
weniger myopisch wäre, als die ärztliche Untersuchung ergab
Da jedes Auge paraxial mehr myopisch ist als axial, so müsste
die obere Grenzlinie in einem Punkte, der tiefer als das „punctum
remotum“ des zentralen Sehens liegt, beginnen. Den 45D Myopie
entspricht ein punktum remotum von 22,2 cm., das also viel tiefer
liegt als z. B. der durch die Beobachtung bestimmte Grenzpunkt
(50 em. 10°). Infolge der Abwesenheit des Herrn St. ist es nicht
möglich. noch einmal seine Sehschärfe nach einer anderen Methode
zu bestimmen. Sieht man aber von dem erwähnten Umstand ab,
so gewährt diese Tafel ganz dasselhe Bild wie die vorigen. Hat
393
sich dort das Feld mit dem zunehmenden Winkel deutlich einge-
engt. so erreicht hier diese Einengung ihren maximalen Wert. so
dass das Feld von dem Winkel 250 an zu einer einzigen krummen
Linie wird. Dies musste auch so sein. Wird nämlich das Auge par-
axial mit zunehmendem Winkel mehr und mehr myopisch, so
muss sich auch seine paraxiale Akkommodationshreite verkleinern.
War sie von Anfang an sehr klein so schmolz sie auch rasch zu
einer einzigen Linie zusammen. Diese Linie umfasst diejenigen
Punkte, welche bei vollständiger Abflachung der Linse noch als
fokale Bildlinien auf die Retina fallen können. Alle übrigen Punkte
des Raumes können sich in diesem Falle auf der Retina nur als
Zerstreuungskreise abbilden.
Das Zusammenschmelzen des ganzen Raumes in eine Linie
gab Veranlassung zu einem psychologisch interessanten und für
die weitere Untersuchung wichtigen Versuch.
VI. Nimnt man an. dass die deutliche Erkennbarkeit eines Ge-
genstandes von den möglichst günstigen Verhältnissen im Sinnes-
organe abhängt und keine rein zentrale Funktion darstellt, so muss
man konsequenterweise schliessen, dass sobald das Auge paraxial
auf eine ganze Linie akkommodiert, alle auf dieser Linie in ver-
schiedenen Punkten aufgestellten Objekte gleichzeitig deutlich er-
kannt werden können. Demnach sollte jeder Einstellung des Auges
eine Linie der deutlichen Erkennbarkeit der Objekte entspreehen —
eine Konsequenz, die mit Herrn St. experimentell untersucht und
bestätigt wurde. Die auf der äusseren Linie gleichzeitig aufge-
stellten Objekte wurden auch gleichzeitig ebenso erkannt, wie es
früher, wenn jedes einzelne in der ihm entsprechenden Lage war,
der Fall gewesen ist.
Die zuletzt erwähnte Tatsache soll mir weiterhin als Grundlage
zur Brörterung der Frage dienen, ob die Grenzlinien des paraxialen
Gesichtsfeldes auf den Tafeln I und II auch als Grenzlinien der
paraxialen Akkommodationsbreite betrachtet werden können, mit
einem Wort, ob das von mir ermittellte Feld das totale Akkommo-
dationsfeld darstellt oder nicht.
Die Frage wäre leicht zu beantworten. könnte ich die Daten
über die Sehschärfe für paraxial liegende Objekte den bisher ge-
machten Untersuchungen entnehmen. Es ist aber dies leider nicht
der Fall. Alle Bestimmungen der indirekten Sehschärfe waren ohne
Berücksichtigung der Tatsache der paraxialen Akkomodation des
394
Auges vorgenommen. Die Unzulänglichkeit solcher Bestimmungen
wird bei folgender Überlegung leicht verständlich:
Rückt man mit dem Objekte bei einem myopischen Auge über
das punetum remotum hinaus, so ist die Unerkennbarkeit des Ge-
genstandes nicht nur durch die Verkleinerung des Winkels, sondern
auch dadurch herbeigeführt. dass das Bild vor die Retina fällt.
Wollte man unter solehen Bedingungen die Untersuchung über die
Sehschärfe ausführen, so müsste man entweder im punetum remo-
tum bleiben oder dem Untersuchten eine entsprechende Brille ver-
schaffen, die seine Myopie korrigierte. Da das Auge. wie wir ge-
sehen haben. für die paraxial gestellten Objekte myopisch wird,
so muss man natürlich dieselbe Überlegung auch hier wiederholen,
d. h. da die paraxiale Mvopie nicht zu korrigieren ist, so muss man
im paraxialen Fernpunkt bleiben.
Um zu diesem Punkte zu gelangen will ich foleendermassen
verfahren:
Wenn jedem Stadium der Einstellung des Auges eine Linie der
deutlichen Erkennbarkeit der Objekte entspricht. so kann man,
indem man für jedes Stadium eine solche Linie ermittelt und
von einem Stadium zum anderen hinübergeht. bis an die Grenze
des Akkommodationsfeldes gelangen.
Das Ergebnis der nach solehem Prinzip gemachten Untersu-
chungen und die davon abhängende Beantwortung der angrenzen-
den Fragen aus dem Gebiete des seitlichen Sehens hofft der Ver-
fasser in der ausführlichen Abhandlung mitteilen zu können.
Aus dem psychologischen Laboratorium der Universität Krakau.
35. M. HUGO ZAPALOWICZ m. ce. Krytyczny przeglad roslinnosci Galicyi.
Czesc Ill. (Bevue critique de la jlore de Galicie. III partie).
Dans cette partie de sa revue. l’auteur s'occupe des éspéces dw
genre Carex. A côté d’une quantité de nouvelles variétés et formes,
il y a la nouvelle forme hybride:
Carex pallescens X pilosa m. Planta manifeste glaucescens, omni-
bus in partibus rigidior; culmus 40 em altus, folia 4—6'5 mm lata,
faseieulorum sterilium numerosa. eulmum subaequantia vel pro parte
longiora, firma, sparse pilosa, nervo medio albido prominenti; va-
395
ginae infimae albido fuscescentes; spicula mascula nulla; spiculae
femineae 6, densiflorae, plus minusve 15 mm longae, inferiores
valde remotae, spicula feminea terminalis basi spicula feminea de-
pauperata instructa, duae inferiores proximae remotiusculae pedun-
eulatae, proxima inferior fere in medio eulmo sita longe pedunculata,
pedunceulo 45 em longo, infima spieula longissime pedicellata basi
culmi inserta; bracteae foliaceae culmum superantes, folium bracteae
inferioris (fere in medio eulmo sitae) 18 em longum, 45 mm latum,
firmum, vagina ejus eirca 15 mm longa, bractea superior vix va-
ginans; stigmata 3; utrieuli (ferliles) et glumae ut in C. pallescenti
Forma valde memorabilis, misandra et manifeste hybrida inter
C. pallescentem et C. pilosam, eujus folia praecipue fasciculorum
sterilium optime cum nostra planta congruunt.
Rozwadöw, districtus Zydaezöw Galieiae centralis, in silvis
a Paczoski lecta.
Nakladem Akademii Umiejetnosei,
Pod redakeya
Czionka delegowanego Wydzialu matem.-przyr., Dra Leona Marchlewskiego.
Krakow, 1904. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego, pod zarzadem J. Filipowskiego.
15 Listopada 1904.
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PUBLICATIONS DE L'ACADÉMIE
18783 — 1902
Librairie de la Société anonyme polonaise
4Spétka wydawnieza polska)
à Cracovie.
N
Philologie. — Sciences morales et politiques.
»Pamietnik Wydz. filolog. i hist. filozof.e /Classe de Philologie, Classe d'histoire
et de philosophie. Mémoires), in 4-to. vol. IT—VIII (38 planches, vol. I épuisé). — 118 k,
= »Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. filolog.e /Classe de Philologie.
Seances ét-travaux), in 8-vo, volumes IT— XXXIII (vol. I épuisé). — 258 k.
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzer Wydz. hist. filozof.e /Casse d'histoire
et de philosophie. Séances et travaux), in 8-vo, vol. IIT— XII, XV— XLII, (vol, I. IL.
XIV épuisés, 61 pl.) — 276 k. ;
»Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce.« /Compfes ren-
dus de la Commission de l'histoire de Part en PFolognel, in 4-to, vol, I-VI (115 plan-
ches, 1040 gravures dans le texte), — 77 k.
»Sprawozdania komisyi jezykowej.e /Comples rendus de la Commission de
linguistique), in 8-vo, $-volumes. — 27 k.
»Archiwum do dziejéw literatury. i o$wiaty w Polsce.e /Documents pour
servir à l'histoire de la littérature en Pologne), in 8 vo, 10 vol, — 57 k.
Corpus antiquissimorum poëtarum Poloniae latinorum usque ad
Joannem Cochanovium, in 8-vo, 4 volumes.
Ê Vol. I, Pauli Crosnensis atque Joannis Visliciensis carmina, ed. B. Kruczkiewicz. 4 k.
Vol. III. Andreae Cricii carmina ed. ©. Morawski. 6 k. Vol. IV, Nicolai Hussoviani Carmina,
ed. J. Pelezar. 3 c. — Petri Roysii carmin« ed. B. Kruczkiewicz. 12 k.
>Biblioteka pisarz6w polskich.e /Brbliothöque des auteurs polonais du XV1 ei
XVII siècle), in 8-vo, 41 livr. 51 k, 80 h. -
Monumenta medii,aevi historica res gestas Poloniae illustrantia,
in 8-vo imp., 15 volumes. — 162 k.
Vol. I, VIII, Cod, dipl. eccl. cathedr. Cracov. ed. Piekosifiski. 20 k. — Vol, If, XII
et XIV. ‘Cod. ‘epistol. saec. XV ed A. Sokolowski et J. Szujski; A, Lewicki. 32 k. — Vol.
\ HI, IX» X, Cod. dipl: Minoris Poloniae, ed, Piekosifiski. 30 k. — Vol. IV, Libri antiquissimi
civitatis Cracov. ed. Piekosiñski et Szujski. 10 k. = Vol. V, VII, Cod. diplom. civitatis Cracov.
ed. Piekosifiski. 20 k. — Vol. VI, Cod. diplom, Vitoldi ed. Prochaska. 20 k, — Vol. XI, Index
actorum saec. XV ad res publ. Polönine spect. ed. Lewicki. zo k. — Vol. XIII, Acta capitulo-
rum (2408— 1530) ed. B. Ulanowski. 10 k. — Vol. XV, Rationes curiae Vladislai Jagellonis ei
Hedvigis, ed. Piekosifiski. ro k. j
Scriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, 11 (I—IV, VI—VII, X, XI.
XV, XVI, XVII) volumes. — 162 k. ;
Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 6 k. — Vol. I, Chro-
nicorum Barnardi Vapovii pars posterior ed. Szujski- 6 k. — Vol. III. Stephani Medeksza com
mentarii 1654 — 1668 ed. Seredyñski: 6 k, — Vol. VII, X, XIV, XVII Annales Domus profes-
sae S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 14 k. — Vol. XI, Diaria Comitiorum R. Polon: 1587 ed
A: Sokolowski 4 k. — Vol. XV. Analecta Romana, ed. J. Korzeniowski. 14 k. — Vol. XVI.
Stanislai Temberski Annales 1647—ı1656, ed. V. Czermak. 6 k.
Collectanea ex archivo Collegii historici, in 8-vo, 8 vol. — 48 k.
Acta historica res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp., 15 vo-
umes, — 156 k. ;
Vol. I, Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wislocki 1546—
1553. 10 k. — Vol. II, (pars x. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629— 1674, ed. Kluczycki. ao k. —
Vol. II, V, VII, Acta Regis Joannis Ill (ex archivo Ministerii rerum exterarum Gallici) 1674—
1683 ed. Waliszewski. 30 k: — Vol. IV, IX, (pars x. et 2.) Card: Stanislai Hosü epistolae
1525-1558 ed. Zakrzewski et Hipler. 30 k. -- Vol. VI, Acta Regis loannis III ad res expedi- - 5
tionis Vindobonensis a. 1683 illustrandas ed, Kluczycki. 10 k. — Vol. VIII (pars 1. et 2.), XII -
{pars 1. et 2.), Leges, privilegia et statuta civitatis Cracoviensis 1507 —1795 ed. Piekosifiski. 40 k.
Vol. X, Lauda conventuum particularium terrae Dobrinensis ed. Kluczycki. 10 c. — Vol. XI, ca
Acta Stephani Regis 1576—1586 ed. Polkowski. 6 k,
Monumenta Poloniae historica, in 8-vo imp., vol. H1— VI — 102 k,
Acta rectoralia älmae -universitatis Studii Cracoviensis inde ab anno
MCCCCLXIX, ed. W. Wislocki. T. I, in 8-vo. — 15 k. _
»Starodawne prawa polskiego pomniki.e Anciens monuments du droit polonais
in 4-to, vol. II—X. — 72 k. 2 LE CA
Vol. II, Libri iudic. terrae Cracov. saec. XV, ed. Helcel. 12 k. — Vol. IH, Correc-
. türa statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. Bobrzyfiski. 6 k. — Vol. IV, Sta-
tuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 6 k. — Vol. V, Monumenta literar. rerum pu-
blicarum saec. XV, ed. Bobrzyñski. 6 k. — Vol. VI, Decreta in iudiciis regalibus a. 1507—1531 _—
ed. Bobrzyfiski. 6 k. — Vol. VII, Acta expedition. bellic. ed. Bobrzyfiski, Inscriptipnes cleno-
diales ed. Ulanowski. 12 k. — Vol. VIII, Antiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374— =; 4
1400 ed. Ulanowski. 16 k. — Vol. IX, Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405— N
1546. Acta iudicii criminalis Muszynensis 1647—1765. 6 k. — Vol. X, p ı. Libri formularum ie
saec. XV ed. Ulanowski. a k. 2 ”
Volumina Legum. T. IX, 8-vo, 1889. — 8 k, % 4
Tr‘
Sciences mathématiques et naturelles. a .
»Pamietnik.e /Memoires), in 4-to, 17 volumes (II—XVII, 178 planches, voler ee
épuisé). — 170 k. - À
»Rozprawy i sprawozdania 2) posiedzen.« /Séances el travaux), in 8-vo, 41 vol.
(319 planches). — 376 k.
»Sprawozdania komisyi fizyograficznej.e /Comptes rendus de la Commission de Er
physiographie), in 8-vo, 35 volumes (III. VI — XXXIIT, 67 planches, vol. I. II. IV. V, - 5
épuisés). — 274 k. 50 h. £ >
»Atlas geologiezny Galicyi.« /Alas géologique de la Galicie), in fol., 12 livrai- ‘xs
sons (64 planches) (à suivre). — 114 k. 80 h. : ET -
»Zbiör wiadomosci do antropologii krajowej.e /Comptes rendus de la Commission à u
d'anthropologie), in 8-vo, 18 vol. II—XVIH (100 pl., vol. I épuisé). — 125 k. A
»Materyaly antropologiczno-archeologiczne i etnograficzne.e (Matériaux anthro- Ba i
pologiques, archéologiques et elhnographiques), in 8-vo; vol. IV, (44 planches, 10 cartes |
et 106 gravures). — 32 k.
(
Swigtek J., »Lud nadrabski, od Gdowa po Bochnia.e /Les populations riveraines | 3
de la Raba en Galicie), in 8-vo, 1894. — 8 k. Gérski K., »Historya piechoty polskieje ee
(Histoire de l'infanterie polonaise), in 8-vo, 1893. — 5 k. 20 h. »Historya jazdy pol- 1
skieje (Histoire de la cavalerie polonaïse), in 8-vo, 1894. — 7 k. Balzer ©., »Genea-
logia Piastéw.e (Généalogie des Piasts), in 4:to, 1806. — 20 k. Finkel L., »Biblio- }
grafia historyi polskiej.«e (Bibliographie de lhistoire de Fologne) iü 8-vo, vol. I et II - 7
p. ı—2, 1801—0. — 15 k. 60 h. Dickstein S., »Hoëne Wroñski, jego 2ycie i dzie- ;
la.e (Hoene Wronski, sa vie el ses oeuvres), lex. 8-vo, 1800. — 8 k. Federowski M. 1
|
»Lud. bialoruski.e (Z’Zihnographie de la Russie Blanche), in 8-vo, vol. I—II. 1897.
13. k. ; N
»Rocznik Akademii,e (Annuaire de P Académie), in 16-0, 1874— 1898 25 vol.
1873 épuisé) — 33 k: 60 h.
»Pamietnik 15-letniej dzialalnoéci Akademii.e /Memoire sur les travaux de ? Aca-
démie 1877—1888). 8-vo, 1889. — 4 k
Nog RR) NOVEMBRE 1904
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L’ACADEMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE.
CLASSE DES SCIENCES MATHEMATIQUES ET NATURELLES.
ANZEIGER
; DER
"AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN
IN KRAKAU.
MATHEMATISCH - NATURWISSENSCHAFTLICHE CLASSE.
- CRACOVIE
IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ
1904.
"L’ACADEMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ETE FONDÉE EN 1873 PAR
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I. TC
PROTECTRUR DE L'ACADÉMIE : <
S. A. I. L'ARCHIDUC FRANÇOIS FERDINAND D’AUTRICHE-ESTE. ae
VIcE-PROTECTEUR : S. E. M. JuLiEen DE DunajEwskı.
Pr&sivent: M. LE COMTE STANISLAS TARNOWSKI.
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. BoLESLA8 ULANOwWSKT. PES
EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE:
($ 2). L'Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté Imperiale
Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nommés par S. M. d
l'Empereur. fi << >
($ 4) L'Académie est divisée en trois classes:
a) classe de Philologie, R
5b) classe d'histoire et de philosophie, | DA
c} classe des Sciences mathématiques et naturelles:
($ 12): La langue officielle de l’Académie est la langue PAROLE
Depuis 1885, l'Académie publie, en deux séries, le „Bulletin international“
qui paraît tous les mois, sauf en août et septembre. La première série est consacrée >
aux travaux des Classes de Philologie, d’Histoire et de Philosopliie. La seconde est
consacrée aux travaux de la Classe des sciences mathématiques et naturelles. Chaque
série contient les procès verbaux des séances ainsi que les résumés, rédigés en fran-
gais, en anglais, en allemand ou en latin, des travaux présentés à l'Académie.
Le prix de l'abonnement est de 6 k. = 8 fr.
Les livraisons se vendent séparément à 80 h. = 90 centimes.
Publié par l’Académie =
sous la direction de M. Léon Marchlewski,
Membre délégué de la Classe des Sciences mathématiques et naturelles.
Nakladem Akademii Umiejetnoéci.
Kraköw, 1904 — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod rarzadem Jözefa Filipowskiegu.
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES.
N° 9. Novembre 1904.
Sommaire: 37. MM. J. BURACZEWSKI et L. MARCHLEWSKI. Recherches sur
la matière colorante du sang.
38. M. JOSEPH NUSBAUM. Recherches sur la régénération de quelques
Polychètes.
39. MM. L. BYKOWSKI et J. NUSBAUM. Contributions à la morphologie
du téléostéen parasite Fierasfer Cuv.
40. M. W. GADZIKIEWICZ. Sur la structure histologique du coeur chez les
Crustacés décapodes.
41. M. ADAM WRZOSEK. Recherches sur le passage des microbes du sang
dans la bile dans les conditions normales.
Séance du lundi 7 Novembre 1904.
Présinexce DE M. E. GODLEWSKI.
37. MM. J. BURACZEWSKI et L. MARCHLEWSKI m. t. Studya nad barwi-
kiem krwi. III. (Studies on the blood colouring matter. III pre-
liminary note). (Recherches sur la matière colorante du sang).
The most important problem, bearing on the constitution of
haemin and chlorophyll, is at present the constitution of haemo-
pyrroline, obtained by the aetion of redueing agents on haemin or
phyllocyanine !). The discoverers of haemopyrroline, Nencki and
Zaleski?°), discussed several possible formulae for this substance,
amongst others the following one:
according to which haemopyrroline is a methyl-propyl-pyrroline.
The question whether the propyl group contains a normal carbon
chain or the iso-chain the authors named have left unsolved, whereas
1) This Bulletin, 1901, 277.
2) This Bulletin, 1901, 217.
Bulletin III. 1
398
Küster!) gave a proof for the preexistence of a normal chain
which seemed to be unchallengable. This author has found that the
anhydride of the so called threebasie haematie acid possesses the
formula:
CH, — C—C— CH, — CH, — COOH
| |
CO CO
SZ
OÖ
on account of it being able to produce on exidation suceinie acid
COOH . CH, . CH, . COOH. The conversion of the anhydride of the
threebasie haematie acid into the anhydride of the bibasıc acid -
must therefore be formulated as follows:
CH, = C=C CH, "CH, -COOH CH = CCC CH
| | |
|
co co = CO CO +00,
nz De
Ö Ö
the more so as the latter substance proved identical, according to
Mr. Galler?), with the synthetically prepared methyl-ethyl-maleie
anhydride.
So far the facts agree exceedingly well with the assumption
that haemopyrroline is 3-metbyl-4-n-propyl-pyrroline.
The latest researches of Küster and Haas) seem however
to call into question the above view. These authors prepared syn-
thetically, according to the well known method of Michael and
Tissot, methyl-propyl-maleie anhydride and then the correspon-
ding imide, and compared it with the oxidation product of haemo-
pyrroline. Based upon the results obtained by Plancher) one
must expect that haemopyrroline, being 3-methyl-4-n-propyl-pyrro-
line will yield on oxidation the imide of methyl-propyl-maleie acid:
CH, 20=0=CH;.CH,:CH, » CH, -C=0-- CH CH CES
al Be
CH CH — CO CO
N 7
NH NH
1) Ber. 35, 2948 (1902).
2) Ber. 35, 2948 (1902).
5) Ber. 37, 2470 (1904).
4) R. Accademia dei Lincei vol. XII, 1° sem., serie 5a, fase. 1°. 10.
N D ZT ET DE TEL OUR DE RT u
399
However the comparison of the oxidation produet of haemopyrro-
line with the syntheticaily prepared imide showed that they are
not identical — their melting points differ not inconsiderably (the
difference amounts to 7°C). The authors named were not able
however to analyze the acid obtained from haemopyrroline and the
results, it may be hoped, are not absolutely binding.
In view of the great probability of the haemopyrroline formula
as given above, and having started synthetical experiments with
the view to prepare artificially haemopyrroline at the same time
as Küster, and in any case independently from this author, we
have decide to test the said formula by a method differing from
the one followed up by Küster. Our idea was to reduce the imide
of methyl-n- propyl-maleie acid and compare the product obtained
with haemopyrroline, formed by haemin.
The preparation of methyl-n-propyl-maleie anhydride does
not offer any diffieulties: propylacetoacetie ether is eondensed with
prussie acid. the product obtained saponified and the methyl-propyl
malie acid produced distilled The reaction takes place smoothly,
exactly in accordance with other similar synthesis described by
Michael and Tissot. The properties of the anhydride agree in
general with the descyiption given by Küster and Haas and
we may pass over at present any details. The imide we obtained by
prolonged heating of the anhydride with alcoholie ammonia to 110°.
Whereas Küster and Haas describe crystalls of this substance
we never were so fortunate as to get it in the crystalline state.
The imide we tried to convert into haemopyrroline in exactly the
same ‘manner as Bell converted suceinie imide into pyrroline,
viz. we heated it with a large excess of zinc dust in the pre-
sence of hydrogen. There distilled very soon a thick liquid which
possessed a smell similar to that of haemopyrroline, and which on
being treated with diluted hydrochlorie acid dissolved partly, leaving
a brown, greasy substance behind. The solution in dilute hydro-
ehlorie acid gave, on being left over night in the presence of air,
a reddish brown precipitate, which dissolved easily in alcohol with
a brownish red eolour; this solution showed an absorption speetrum
similar to that of urobilin and gave with ammoniacal zine chloride
a fluorescent (greenish) liquor, showing a spectrum similar to that
of zine urobilin. In other words, the reduction product of methyl-
n-propyl-maleie imide yields under the influence of oxygen of the
1*
400
air a colouring matter, showing properties very much akin to those
of urobilin !). Whether these two colouring matters are really identi-
cal or not, we are at present unable to say; the optical properties of
urobilin are not sufficiently characteristic for the purpose of identifi-
cation. We must therefore also defer any assumption concerning the
nature of the first reduction product of methyl-n-propyl-maleic imide.
Presuming that Küster will follow up his former researches,
we will not of course tresspass upon his field of researches, but we
shall endeavour to find out new means of identifying the reduction
product of methyl-n-propyl-maleie acid and study the behaviour
towards redueing agents of other homologues of maleie imide.
The chief reaction on which all the above experiments are
based, the production of homologs of maleie acid by the elegant
synthesis, discovered by Michael and Tissot, is eleared up in
all its details. The first stage leads to the formation of hydroxyeya-
nides which on being saponified lead to homologs of hydroxysuc-
einie acid. The latter containing one or two, as the case may be,
of asymmetrical carbon atoms must be liable to splitting up into
optical isomers. These views are completely in agreement with
facts, as we were able to ascertain. The combination produet of
acetoacetie ether with hydrocyanie acid yields after being saponi-
fied a methyl-malie acid:
CH,.CO.CH,.C0O0G,H, — CH,.C(OH)(COOH).CH,.COOH
which, containing only one asymmetrical carbon atom, must exist
in two optical isomerie modifications. We sueceeded in isolating one
of them, the dextro-rotatory antimer, in the pure erystalline state,
whereas the other, laevo rotatory, we could not up to the present
obtain in erystals. The splitting up of the racemic acid takes place
easily by fractional erystallisation of its strychnine salt. The com-
bination of the dextro-antimer being less soluble crystallises first in
the form of fine white needles, which are laevorotatory. By the
action of sodium hydrate this salt is decomposed in the usual way,
and the recovered acid erystallised from acetie ether. Its melting
point is 108°—109° and [a] — + 22.830 (e= 1.5).
1) The fumes of the distilled artificial colour produce upon a piece of resi-
nous pine-wood a red colouring.
401
38. M. JOSEPH NUSBAUM m. c. O regeneracyi kilku wieloszezetöw (Poly-
chaeta) sztucznie zranionych. (Über die Regeneration einiger Po-
Iychaeten nach künstlichen Verletzungen). (Recherches sur la régé-
nération de quelques Polychètes).
Im Winter 1904 studierte ich an der Zoolog. Station in Neapel
die Regenerationsprocesse bei einigen Polychaeten, und zwar die
Regeneration des vorderen und hinteren Körperabsehnittes nach
künstlichem Abtragen derselben. Ich experimentierte mit Amphiglene
mediterranea Leyd.. Nerine eirratulus Delle Ch. Nereis eultrifera Gr..
Dasychone lueullana Delle Ch. Am geeignetsten erwiesen sich Am-
phiglene und Nerine. Als Hauptobjekt diente mir Amphiglene und die
folgende Beschreibung bezieht sich hauptsächlich auf diese Spezies,
teilweise aber auch auf die letztere. Es ist überhaupt merkwürdig,
dass, obgleich die Oligochaeten in dieser Hinsicht in den letzten Jahren
vielfach untersucht worden sind, die Polychaeten im Gegenteil sehr
wenig hinsichtlich der Regenration bearbeitet worden sind, obwohl
sie eine so artenreiche und so höchst mannigfaltige Gruppe darstellen,
denn ausser den Untersuchungen von Michel (1898) und seinen
älteren Vorgängern. E. Schultz (1899) und Iwanow (1904),
gibt es keine wichtigeren, neueren Arbeiten auf diesem Gebiete.
Bei allen Exemplaren von Amphiglene. deren Hunderte von
mir operiert worden sind, regenerierten sich alle, nachdem ihnen
die 10 bis 15 hintersten Körpersegmente abgeschnitten worden sind,
während bei Nerine und anderen erwähnten Arten ein gewisser
Teil der operierten Exemplare immer zu Grunde ging.
Drei bis sechs Stunden nach der Operation ragt bei Amphiglene
der durchschnittene Darm durch die Wunde nach aussen heraus,
wobei der frei hervortretende Darmabschnitt sehr bald einer Um-
stülpung unterliegt, so dass die innere, bewimperte Fläche desselben
nach aussen gekehrt wird; es bildet sich auf diese Weise ein be-
wimpertes Schildehen am hinteren Ende des operierten Wurmes,
wobei die freien Ränder des Schildehens gegen die Peripherie sich
verbreiten. Gleichzeitig verengt sich die Öffnung der durchschnitt-
enen Körperwand und die Leibeshöhle kommunieiert mit der Aussen-
welt vermittelst eines engen, kreisförmigen Schlitzes, welcher sich
zwischen den Rändern des Schilachens und dem Wundrande be-
findet. Sehr bald schliesst sieh der Schlitz provisorisch, und zwar
durch eine Art Pfropfen, der aus heraustretenden Leukoeyten, dureh-
sehnittenen Muskelfasern und teilweise aus den von durchschnitte-
402
nen Geschleehstdrüsen zahlreich hervortretenden Sexualelementen
besteht. Das erwähnte Schildchen besteht aus einer Schicht von
hohen bewimperten Zylinderzellen und ist in der Mitte durch die
provisorische Analöffnung durchbrochen; und da die Ränder des
Schildehens während der zwei oder drei ersten Regenerationstage
noch weiter gegen die Peripherie wachsen, wird der bei weitem
grösste Teil der Wundfläche durch dasselbe bedeckt. Endlich kommt
es zur definitiven Verwachsung des erwähnten Schildchens mit dem
Rande der Körperwand. Somit wird die Wunde vollkommen ge-
schlossen, wobei die Grenze zwischen dem entodermalen und ekto-
dermalen Abschnitte des Epithels am hinteren Ende des Wurm-
körpers noch eine längere Zeit sichtbar ist, und zwar infolge ge-
wisser Färbungsdifferenzen beider Abschnitte, obwohl die Wimpern
an den peripherischen Teilen des Schildehens früh zu grunde gehen,
Die beschriebenen Verhältnisse, welche ich sowohl bei Amphiglene
wie auch bei Nerine gesehen habe, wurden von keinem meiner
Vorgänger beobachtet; alle beschreiben eine einfache Verlötung
des durchschnittenen Darmes mit dem Wundrande.
Nach einiger Zeit, und zwar in 8 oder 9 Tagen. manchmal noch
früher, stülpt sich das entodermale Schildchen ein; es bildet sich
namentlich eine ringfürmige Vertiefung an der Grenze zwischen
dem entodermalen und ektodermalen Teile der Wundfäche, und
zwar so, dass nicht nur ein Teil des Entoderms, sondern auch ein
kleiner Abschnitt des Ektoderms miteingestülpt wird und die mitt-
lere Partie des Schildehens, wo die primäre Analüffnung sich be-
findet. eine gewisse Zeit als ein kleiner Kegel nach aussen aus der
Tiefe hervorragt. Im weiteren Verlaufe der Regeneration wird der
Kegel immer niedriger, er stülpt sich ein, es erfolgt eine vollkom-
mene Ausgleichung der Hinterdarmwand und die definitive, viel
grössere Analöffnung wird somit von einem Rande ektodermaler
Herkunft begrenzt. Während die primäre Analöffnung (am Gipfel
des Kegels) ganz hinten liegt. verändert sich die Lage des defini-
tiven Afters, indem derselbe an der Ventralseite zu liegen komnit,
und zwar infolge eines ungleichmässigen Waehstums des hinteren
Körperendes. Es ist interessant, dass in der Lage des Afters im
Regenerate eine grosse Verschiedenheit zwischen Amphiglene und
Nerine besteht, und zwar öffnet sich der After bei Nerine ähnlich
wie bei Amphiglene zuerst ganz hinten, später aber geht er bei
Nerine auf die Dorsalseite über, was auch durch ungleiehmässiges
403
Wachstum des hinteren Körperendes (aber in anderer Richtung)
bedingt ist. Das sich sehr früh differenzierende Analsegment ist
fast kugelfürmig und besteht aus sehr hohen, zylindrischen Epithel-
zellen mit hellem, reich vakuolisierten Plasma und verhältnismässig
kleinen Kernen. ’
Während die Analöffnung im Regenerate von Anfang an offen
bleibt, wird die Mundöffnung eine gewisse Zeit verschlossen und
tritt erst sekundär zum Vorschein. Schon in der ersten Stunde nach
dem Abtragen des Kopfes samt 3 bis 5 Kürpersegmenten bemerkt
man eine energische Zusammenziehung der Wunde, durch die Kon-
traktion der zirkulären Körpermuskulatur bedingt. und ein Hinaus-
ragen eines Teiles des durehschnittenen Darmes, welcher sieh auch
hier ähnlich wie im Hinterregenerate umstülpt und ein bewim-
pertes Schildchen bildet. Sehr bald nun verengt sich der Darm
halsförmig hinter diesem Schildehen und verliert sein Lumen, wo-
durch die Kommunikation des Darmlumens mit der Aussenwelt
zeitweise aufgehoben wird. Zwischen den Rändern des Schildehens
und der Körperwand bleibt auch hier während einer gewissen Zeit
ein ringförmiger Schlitz offen, welcher sich zuerst provisorisch durch
Leukocyten, Blutkörperehen und durchsehnittene Muskelfasern ver-
schliesst und endlich infolge des Zusammenwachsens der Ränder
des Schildchens mit der Körperwand definitiv geschlossen wird
(im 2 bis 3 Regenerationstage) Am dritten Regenerationstage,
manchmal noch früher, stülpt sich nun das Schildchen ein, wobei
infolge eines weiteren, ungleichmässigen Wachstums der Körperwand
am vorderen Ende des Regenerates der sich einstülpende Teil mehr
auf die Ventralseite übergeht. Der alte Darm ist mit seinem blin-
den Ende vorn gegen die erwähnte Einstülpung gerichtet und mit
derselben durch einen soliden Zellenstrang verbunden, der aus der
halsförmigen Verengung des Darmes hervorgegangen ist. In diesem
Strange bildet sich dann (im 4 Regenerationstage) ein sekundäres
Lumen aus und so kommt es zur definitiven Kommunikation des
Vorderdarmes mit der Aussenwelt. Endlich erscheint in innigem Zu-
sammenhange mit der Ausbildung der kiementragenden Kopflappen
eine ektodermale Einstülpung, so dass es eine Art Mundbucht rein
ektodermalen Ursprunges zustande kommt; eine nähere Beschreibung
dieses letzteren Processes lässt sich nicht ohne Abbildungen klar
darstellen, weshalb dieser Punkt in der ausführlichen Arbeit näher
besprochen sein wird. Die beschriebene Regeneration des Vorder-
404
darmes habe ich bei Amphiglene studiert; bei Dasychone lucullana
fand ich viele Bilder, welehe auf eine ähnliche Art und Weise
der Darmregeneration hinweisen.
. Die Regeneration des Nervensystems ist mit derjenigen des Mus-
kelsystems in vieler Hinsicht innig verbunden, was ich auch in
meinen Studien über die Regeneration der Enchytraeiden nachge-
wiesen habe.
Was die Regeneration der Gehirnganglien anbelangt, so findet
man am dritten Tage nach der Operation bei Amphiglenen, denen
3 bis 5 vorderste Körpersegmente abgeschnitten worden sind, ein
Heraustreten zahlreicher Zellen aus dem neugebildeten Ektoderm,
die oberhalb des Vorderdarmes eine lose Zellenanhäufung bilden.
Ein Teil dieser Zellen bekommt nun ein mesenchymatisches Aus-
sehen; die Zellen werden teils spindelfürmig, teils sternförmig, sind
mit Ausläufern versehen und bilden an einigen Stellen eine Art
retikulären Gewebes, indem sie sich hier und da miteinander ver-
binden. Diese Zellen bilden die Anlagen des Bindegewebes und der
Muskelelemente des Regenerates. Ein anderer Teil der Zellen der
erwähnten Anhäufung bleibt eine längere Zeit mit dem Ektoderm
verbunden und bildet in dem Masse, als sich die Kopflappen diffe-
renzieren, paarige, kompakte Zellanhäufungen, welche die Anlagen
der Gehirnganglien und der Schlundkommissuren darstellen. Während
die Zellen der Gehirnganglien längere Zeit eine, mehr rundliche
Gestalt aufweisen, werden die Zellen der Sehlundkommissuren sehr
bald zum grössten Teil verlängert, werden spindelförmig, bipolar
und laufen an beiden Polen in feine Fasern aus.
Die Regeneration des Bauchmarkes steht in innigem Zusammen-
hange mit der Ausbildung eines Teiles des Muskelsystems, und zwar
der longitudinalen Muskulatur der Körperwand. Am 5—6. Regenera-
tionstage sieht man einen Zusammenhang zwischen dem Ektoderm der
Wundfläche und dem hinteren Ende des durchschnittenen Bauch-
markes, und zwar erfolgt an dieser Stelle eine rege Zellvermehrung
im Ektoderm, wobei die aus diesem letzteren heraustretenden Zel-
len in das alte Bauchmark hineindringen; viele dieser Zellen nehmen
dabei eine spindelförmige, bipolare Gestalt an, indem sie sich in
Nervenfasern verlängern. Im alten Bauchmarke habe ich niemals
eine Zellvermehrung beobachtet; es ist aber möglieh, dass Nerven-
fasern aus dem alten Bauchmarke in das Regenerat eindringen. wie
ich es bei den Enchytraeiden konstatieren konnte. Wenn sich das
405
halbkugelförmige Analsegment differenziert hat, findet sich die er-
wähnte Proliferationsstelle des Ektoderms unmittelbar vor dem
After und in dem Masse, als der Regenerationskegel wächst, treten
hier immer neue Zellen aus dem Ektoderm heraus, verschieben sich
nach vorn und bedingen somit das Längswachstum des Bauchmar-
kes. Ausserdem treten aber in das sich auf diese Weise regene-
rierende Bauchmark noch viele neue Zellelemente hinein, und zwar
vom Ektoderm der Ventralseite, längs des ganzen Regenerations-
kegels, sesmentweise, entsprechend der Lage der künftigen Schei-
dewände (Septa) der Leibeshöhle.
An Querschnitten durch den Regenerationskegel von Amphiglene
23 bis 30 Tage nach der Operation sieht man. dass median an der
Ventralseite die Bauchmarkanlage mit dem Ektoderm zusammen-
hängt und dass sie aus sehr regelmässig angeordneten, fast senkrecht
zur Körperoberfläche gestellten Zellensäulen besteht. In der Mitte
der Bauchmarkanlage sieht man sowohl bei Amphiglene wie auch
bei Nerine eine Gruppe von sehr hohen, zylindrischen, basal etwas
verbreiteten Zellen, die im Ektoderm liegen. mit ihren basalen Ab-
schnitten zur Körperoberfläche reiehen und an den inneren. etwas
verengten Enden in eine Anzahl sich verästelnder Fortsätze über-
gehen, welehe in die sich paarig anlegende „Punktsubstanz“. d. h.
in das Neuropilem der Bauchmarkanlage hineindringen. Solche Zel-
len hat auch Eugen Schultz bei den von ihm untersuchten
Formen gesehen und sie als „Neurogliazellen“ bezeichnet.
In innigem Zusammenhange mit der Bauchmarkanlage, namen-
tlich aus den Ektodermpartien, die beiderseits in unmittelbarer Nach-
barschaft dieser Anlage sich befinden. entstehen die longitudinalen
Muskelfassern, und zwar so, dass in einem gewissen Stadium diese
Muskelanlagen und die Bauchmarkanlage ein fast zusammenhän-
gendes Ganzes bilden, obwohl von Anfang an eine Grenze zwischen
beiden Bildungen durchführbar ist. Am 35. Regenerationstage sind
schon beide Anlagen voneinander ganz getrennt.
Die longitudinale Muskulatur bildet bekanntlich zwei Paare
bandförmiger Muskelmassen, die ventral und dorsal verlaufen. Es
ist nun sehr interessant, dass in der hintersten Abteilung des Re-
generationskegels unmittelbar an der Grenze der halbkugelförmi-
gen Analsegmente von den erwähnten, im Zusammenhange mit
dem Bauchmarke sich entwiekelnden Anlagen der longitudina-
len Ventralmuskulatur jederseits eine Zellengruppe sich abtrennt
406
und an die Dorsalseite übergeht, wo sie die Anlage der dorsalen,
longitudinalen Muskelmassen bildet. Ich konnte diesen genetischen
Zusammenhang sowohl bei Ampiglene wie auch bei Nerine (am
30. Tage nach der Operation) konstatieren und in dieser Hinsicht
stimmen meine Beobachtungen mit denjenigen Iwanows überein,
obwohl er die Entwicklung der ventralen Muskelmassen ganz falsch
beschreibt.
Sehr interessant ist die Art und Weise der Entwieklung der
longitudinalen bandförmigen Muskelmassen aus den betreffenden
Zellenanlagen. Die Zellen vermehren sich sehr energisch und, wie
es scheint, ausschliesslich auf mitotischem Wege. Sie ‚verlängern
sich dann und stellen sich mit der langen Achse senkreeht zur
Körperwand, wobei der Kern dem proximalen Pole der Zelle sich
nähert und endlich ganz polständig wird. Die Zelle wird seitlich
komprimiert und bekommt einen proximalen, den Kern enthalten-
den. diekeren, etwa birnförmigen Pol und einen dünnern. der distal
gerichtet ist (also in der Richtung gegen die Kürperwand). Dann
wird der Kern birnfürmig und ein Teil der Chromatinsubstanz
sammelt sich an seinem verengten. distalen Pole, um hier einen
keilförmigen. sich stark tingierenden Fortsatz zu bilden. Solche
Zellen ordnen sich stellenweise in longitudinalen Reihen an und,
indem die proximalen, birnförmigen. kernhaltigen Abschnitte dieser
Zellen frei bleiben, verschmelzen die distalen Abschnitte in lange,
plasmatische. seitlich komprimierte Bänder, in welchen dann die
Muskelsubstanz zum Vorschein kommt. Andere Zellen verschmel-
zen nicht miteinander, sondern verlängern sich in der Richtung
der langen Kürperachse und, indem der Mutter-Kern sich vermehrt,
bleiben die Tochter-Kerne am proximalen Rande der Zelle in birn-
förmigen Ausbuchtungen des Plasmas liegen, wo sie auch die erwähn-
ten Chromatinfortsätze bekommen, während der distale, seitlich kom-
primierte Zellenabschnitt kernlos bleibt und in demselben die Mus-
kelsubstanz erscheint. In den distalen seitlich komprimierten Zellen-
abschnitten erscheint peripher an den seitlichen Flächen die Muskel-
substanz, und zwar in Gestalt von zwei Lamellen, deren distale
Ränder miteinander zusammenhängen, die proximalen dagegen frei
bleiben. Beide Lamellen sind durch eine dünne Schicht Sarkoplasmas
geschieden, welches zentral in dem Bande verläuft und mit dem
Sarkoplasma der freien, birnfürmigen Zellenabschnitte direkt zusam-
menhängt. wobei die erwähnten, keilföürmigen Chromatinfortsätze der
407
Kerne tiet in diese zentrale Sarkoplasmaschicht zwichen die beiden
Lamellen hineindringen. Die lamellösen Anlagen der Muskelsubstanz
erscheinen zuerst homogen; erst später zerfallen sie in viele parellel
verlaufende Fibrillen und in eine interfibrilläre Substanz. Eine
weitere Differenzierung besteht darin, dass sich die birnfürmigen,
distal gelegenen Zellabschnitte sehr stark in proximo-distaler Rich-
tung verlängern, so dass dünne, plasmatische Fäden entstehen, die
proximal mit den Kernen, von dünner Plasmaschicht umgeben,
zusammenhängen, distal aber mit der bandförmigen Abteilung sich
verbinden, in welcher sich, wie erwähnt, die kontraktile Substanz an
den lateralen Flächen inzwischen ausgebildet hat. Wir haben es hier
also nieht mit geschlossenen, röhrenförmigen Muskelfasern zu tun,
sondern mit halbröhrenförmigen, im Querschitte V-förmigen. die
proximal offen sind, wo mit denselben das die Kerne enthaltende
Sarkoplasma kommuniziert.
Was die Regeneration der zirkulären (Amphiglene) oder schief
verlaufenden (Nerine) Körpermuskulatur anbetrifft, so kann ich in
dieser Hinsicht meine früheren, an Enchytraeiden angestellten Beo-
bachtungen bestätigen, und zwar insofern, als auch bei Polychaeten
die betreffende Muskulatur sich nicht aus Zellen regeneriert, die aus
dem Ektoderm heraustreten, wie dies z. B. bei der Neubildung der
longitudinalen Muskulatur stattfindet, sondern in situ im Ektoderm
selbst, in seiner tiefsten Schicht. In dieser Hinsicht war mein Vor-
gänger C. Michel der Wahrheit sehr nahe, indem er sagte: „Les
fibres musculaires surtout transverses sont en connexion avec les
cellules &pidermiques.... leur dérivation ectodermique est plus ma-
nifeste*.
Die erwähnte. tiefere Epidermisschieht konnte ich besonders
klar im Regenerationskegel der Nerine beobachten. und zwar sieht
man hier unter der Schicht des hohen Zylinderepithels ovale Kerne
in einer Plasmaschicht eingebettet und mit den langen Achsen pa-
rallel zur Körperoberfläche gerichtet; die Grenzen zwischen den
einzelnen Zellen sind unsichtbar. In dieser Schicht entwickelt sich
nun die zireuläre Muskelfaseranlage des Regenerates.
Wir gehen endlich zur Regeneration des Coeloms und der Schei-
dewände (Septa) über. In sehr frühen Stadien treten aus dem re-
generierten Ektoderm der Wundfläche viele Zellen heraus, die die
Peritonealauskleidung der Leibeshöhle liefern; diese Zellen besitzen
anfangs ein mesenchymatisches Aussehen. sind mit Fortsätzen ver-
408
sehen und stellenweise miteinander verbunden. Es bilden sich aus
diesem Gewebe: 1) das parietale Blatt des Peritoneums, 2) das vis-
cerale Blatt desselben, 3) die Mesenterien und 4) teilweise die Schei-
dewände (Septa) der Leibeshöhle. Im Hinterregenerate bleibt dieses
Gewebe vor dem Analsegmente liegen und bildet an der Bauchseite, zu
beiden Seiten des Darmes zwei Zellenstreifen, welche ieh Mesoderm-
streifen nennen werde. Eine Proliferationstelle dieses Gewebes fin-
det sieh eine längere Zeit hindurch unmittelbar vor dem Analseg-
mente; indem sich dasselbe nach vorne verschiebt. unterliegt es
zuerst im vordersten Abschnitte des Regenerates weiteren Differen-
zierungen ähnlich wie bei der ontogenetischen Entwicklung so dass,
während vorne in den beiden Mesodermstreifen die Coelomhühlun-
gen und die Scheidewände zum Vorschein kommen, die hinteren
Abteilungen derselben noch eine längere Zeit undifferenziert blei-
ben und zu beiden Seiten der jungen Bauchmarkanlage samt der An-
lage der Longitudinalmuskulatur mit dem Ektoderm verbunden sind.
Da die hauptsächliche Proliferationsstelle des erwähnten Gewebes
unmittelbar vor dem Analsegmente sich befindet, rückt dasselbe
nach hinten in dem Masse, als neues Zellmaterial für die Meso-
dermstreifen hinzutritt und der ganze Regenerationskegel wächst;
das Analsegment ist also das erste sich differenzierende Segment
des Regenerates und es kann allen anderen Segmenten gegenüber-
gestellt werden. von welehen sieh die unmittelbar dem alten Kör-
perteile anliegenden Segmente zuerst und die folgenden sukzessive
erst später differenzieren. Die Art und Weise der Differenzierung
einzelner Segmente und der entsprechenden Dissepimente werde
ich in der ausführlichen Arbeit näher beschreiben. Im vorderen
Regenerate ist die Aufeinanderfolge der sich differenzierenden, ein-
zelnen Segmente (in innigem Zusammenhange mit der Ausbildung
eines Gewebes von ektodermalem Ursprunge. welches den Meso-
dermstreifen des Hinteregenerates entsprieht) eine ganz analoge;
das Kopfsegment ist hier das erste sich differenzierende Segment,
und die jüngsten, am wenigsten differenzierten Segmente des Kör-
pers folgen unmittelbar hinter dem Kopfsegmente, wo die haupt-
sächliche Proliferentionstelle für das erwähnte Gewebe sich befindet.
Die alten mesodermalen Gewebe spielen eine sehr untergeordnete
Rolle bei der Regeneration derjenigen neuen Gewebe, welche der
Kategorie der Mesodermgebilde angehören, z. B. der Muskeln und
der Peritonealbildungen. Das alte Peritoneum beteiligt sich nur
409
wenig an der Bildung des neuen und was die alte Muskulatur an-
belangt, so konnte ich konstatieren, dass nur ein kleiner Teil der
longitudinalen Muskelfasern des Kopfregenerates vom Sarkoplasma
der alten Fasern sich regeneriert.
Die Frage über die Regeneration der Kiemen, der Blutgefässe
und mancher anderen Organe sowie einige theoretische Erwägun-
gen werden in der ausführlichen, mit vielen Abbildungen ver-
sehenen, demnächst zu erscheinenden Arbeit besprochen werden.
39. MM. L. BYKOWSKI et J. NUSBAUM m. ce. Przyczynki do morfologii
ryby pasozytniczej kostnoszkieletowej Fierasfer Cuv. (Beiträge zur
Morphologie des parasitischen Knochenfisches Fierasfer Cuv.).
Contributions à la morphologie du téléostéen parasite Fierasfer Cuv.).
(Planche XL).
I. Die Schwimmblase mit besonderer Berücksichtigung der Gasdrüse
derselben.
Während meiner Studien an der Zoolog. Station zu Neapel im
Winter 1904 habe ich eine grössere Anzahl von Exemplaren des
in Holothurien temporär parasitierenden Fisches Fierasfer (F.
acus Kaup. und F. dentatus Cuv.) von verschiedenem Alter konser-
viert, und zwar zum Zwecke einer näheren Untersuchung mancher
Bauverhältnisse, welche in der bekannten Monographie von Prof.
C. Emery (Fauna und Flora des Golfes von Neapel. II. Mono-
graphie. Fierasfer, 1880) eine nicht genügende Bearbeitung gefunden
haben. Ausserdem hat mir Prof. B. Grassi in Rom eine sehr
schöne Sammlung von älteren und jüngeren Exemplaren dieser Fi-
sche (in Formalin konserviert) in liebenswürdigster Weise zur Be-
arbeitung überlassen, welehe er hauptsächlich in der Umgebung von
Messina gefischt hatte. Im Besitze eines so reichlichen und ziemlich
seltenen Materials (was besonders die Art F. dentatus anbelangt)
konnte ich, und zwar unter Mitwirkung meines Schülers, des Herrn
L. Bykowski in mancher Hinsicht die Beobachtungen Em e-
rys ergänzen. Ich beginne mit der Schwimmblase.
Die äussere Form der ansehnlichen Schwimmblase beider Arten
hat Emery in genügender Weise beschrieben; was aber den histo-
logischen Bau der Schwimmblasenwand anbelangt, so kann ich in
vielen Punkten die Beschreibung Emerys vervollständigen.
410
Von unten und zum kleinen Teil seitwärts ist die Schwimm-
blase vom Peritoneum bedeckt, welches hier reich an Pigmentzellen
ist. In der Wand der Blase selbst unterscheiden wir: 1) eine äus-
sere, grobfaserige, bindegewebige Membran, 2) eine darunter lie-
gende dünne, derbe elastische Membran, 3) eine innere feinfaserige,
lamellöse. bindegewebige Membran, 4) eine das Lumen der Blase
auskleidende Epithelschicht.
Die sehr dicke äussere Membran enthält sehr dieht nebeneinander-
liegende. grobfaserige Bündel, die mehr oder weniger wellig ver-
laufen. Sie bilden verschiedenartige Schiehten. An manchen Stellen
verlaufen fast alle Bündel parallel zur Längsachse der Blase, an
anderen bilden die zirkulär verlaufenden Faserbündel eine äussere
Lage, die longitudinalen eine innere, wieder an anderen besteht im
Gegenteil die innere Lage aus zirkulär verlaufenden Bündeln. An
denjenigen Stellen. wo die Wand der Blase besonders diek ist, und
zwar hauptsächlich in der hinteren Abteilung derselben, verlaufen
die Bündel so, dass die longitudinalen zwei Schichten bilden, eine
äussere und eine innere, die zirkulären dagegen eine mächtige
mittlere Lage bilden. welche hier und da sehr scharf von den longi-
tudinalen sich abgrenzt. so dass zuweilen ansehnliche Schlitze zwi-
schen denselben hervortreten. Zwischen den Fasern liegen sehr viele
Zellen, und zwar äusserst lange, spindelförmige, gewöhnlich mit
stäbchenförmigen oder länglich ovalen Kernen, welche reich “an
Chromatinkörnchen sind. Emery bezeichnet alle Fasern dieser
Membran als elastische. Das ist aber nicht richtig. Die Fasern be-
stehen aus einer kollagenen Substanz; bei der Tinktion mit Hae-
matoxylin-Eosin oder mit der Van Giessonschen Flüssigkeit nehmen
sie eine intensive rötliche Färbung an. Erst die Färbung mit Wei-
gertschem Fuchsin-Resorein überzeugt uns, dass ausser diesen Fasern
noch einzelne, feine, an manchen Stellen reichlich vorhandene elas-
tische Fasern in dieser Membran sich befinden. Nach innen von
dieser Bindegewebschicht folgt eine sehr derbe, obwohl dünne
Membran, welche aus sehr dicht sich durchfleehtenden, dicken,
elastischen Fasern besteht, die zum grössten Teil zirkulär, aber auch
teilweise longitudinal und schief verlaufen, sich vielfach verästeln
und netzartig sich verbinden ; in dieser Membran findet man zwi-
schen den Fasern viele spindelförmige Zellen mit stark verlängerten,
stäbehenförmigen Kernen.
Nach innen von dieser Membran folgt die innere bindegewebige
411
Schichte, welche einen sehr eigentümlichen Bau aufweist. Sie be-
steht aus vielen, parallel, wellenförmig in longitudinaler Richtung
verlaufenden. sehr dünnen und feinen Fäserchen, die stark licht-
brechend und etwas opalisierend sind und aus einer ganz eigen-
tümlichen Substanz bestehen; sie färben sich weder mit Orceïn
oder Fuchsin-Resorein (sind also nicht elastischer Natur), noch mit
denjenigen Färbemitteln, welche die grobfaserigen. typisch kolla-
genen Elemente der äusseren Membran intensiv tingieren; sie blei-
ben immer äusserst schwach gefärbt; mit Haematoxylin-Eosin tin-
gierten sie sich schwach bläulich, mit Eisen-Haematoxylin, kombi-
niert mit Nachfärbung mit Rubin S. färben sie sich hell-bläulich,
an Präparaten, die nach der Van Giessonschen Methode tingiert
waren, erscheinen sie entweder ganz ungefärbt oder nehmen eine
schwache rötlich-bläuliche Farbe an. Die Fäserchen sind so verteilt.
dass sie einige lamellöse Schichten bilden, die sehr locker mit-
einander verbunden sind; zwischen den Füserchen liegen viele
Zellen. welche stark verlängert, an den Enden zugespitzt, spindel-
förmig sind und den Fäserchen parallel verlaufen. Sie bestehen aus
einem fein granulierten Plasma und enthalten lingliche, oft stäb-
chenförmige Kerne mit vielen sich intensiv tingierenden Chromatin-
körnehen. Ausserdem findet man in diesem Gewebe viele Leuko-
eyten. An manchen Stellen, besonders aber in der vordersten Ab-
teilung der Blase ist dieses Bindegewebe sehr stark entwickelt. Es
ist noch zu bemerken, dass in der Nachbarschaft des hinteren
Gefässorganes das lamellöse Bindegewebe in ein gewöhliches, lockeres
fibrilläres Gewebe sich umwandelt. was schon Emery richtig be-
obachtet hat. In demselben verlaufen die Gefässe der Blasenwand,
wobei in der nächsten Umgebung der Gefässe viele Zellenanhäu-
fungch zu sehen sind. Wie die Färbungen nach‘ der Weigertschen
Methode uns gezeigt haben. befinden sich auch in diesem zarten
Gewebe hier und da feine elastische Fasern, besonders aber kom-
men sie reichlich in der Nachbarschaft der Gefüsse vor. Die innere,
also zum Blasenlumen gerichtete Oberfläche dieser Schicht ist von
einer Lage platter, polygonaler Epithelzellen mit ansehnlichen Ker-
nen bedeckt.
Wir gehen jetzt zur Beschreibung eines wichtigen Organs der
Schwimmblase über, nämlich zur Beschreibung des „roten Körpers“
(„organo rosso“, „organo vascolare* C. Emerys) und des innig
412
mit ihm zusammenhängenden Epithelkörpers oder der „Gasdrüse*
(Jäger).
An zwei Stellen der Schwimmblasenwand sind die Blutgefässe
besonders stark entwickelt, indem sie hier die Gefässorgane bilden.
Eine dieser Stellen befindet sich in dem mittleren Abschnitte der
Schwimmblase, an der ventralen Wand derselben, die andere
im hintersten, blind geschlossenen Teile des hinteren Abschnittes
(diese Abschnitte entstehen in der Blase dadurch, dass an zwei
Stellen die Blasenwand verengt ist und somit in drei Räume oder
Kammern, die miteinander in offener Kommunikation stehen, geteilt
wird). Die Lage des vorderen Gefässorganes entspricht ganz genau
der Lage desselben bei manchen anderen Knochenfischen, wo es
von Corning (1888), von Vincent et Barnes (1896) und von
A. Jäger (1903) untersucht worden ist, das hintere entsprieht wohl
dem dorsal bei diesen Fischen gelegenen Gefässorgan, welches
Corning als „Oval“ bezeichnet hat. Wir müssen uns vorstellen,
dass das beim Fierasfer am hinteren, blinden Ende der Blase
gelegene Organ, bei anderen Knochenfischen mehr nach der Rücken-
seite verschoben wird.
Beide Gefässorgane, wie es Emery richtig beobachtete, erhal-
ten ihr Blut von einem Aste der A. coeliaca, indem dieser Ast auf
der Höhe des vorderen Gefässorganes zusammen mit der Vene die
Schwimmblasenwand durchbobrt und sich hier in zwei Äste teilt,
in einen vorderen, der sich zum vorderen Gefässorgane richtet und
in einen hinteren, viel längeren, der längs der Mittellinie der
Blasenwand nach hinten sich hinzieht. bis er das hintere Gefäss-
organ erreicht.
Das vordere Gefässorgan. wie es Emery richtig beschrieben
hat und was ich bestätigen kann, besteht aus einem arteriellen und
venösen Wundernetze, von welchem die Blutgefässe des diskoidalen,
in das Lumen der Blase hineinragenden Epithelorgans den Anfang
nehmen. Den Bau dieses Wundernetzes beschreibt Emery folgen-
dermassen: die Arterie teilt sich momentan in sehr zarte Ästehen,
welche parallel nach vorne verlaufen, das vordere Ende des Gefäss-
organs erreichen und hier sich wieder vereinigen, indem sie kleine
Stämme bilden; einen ähnlichen Verlauf zeigen die Venen, aber in
entgegengesetzter Richtung, indem sie sich hinten zu einem einzigen
venösen Stamm verbinden, welcher durch dieselbe Öffnung die
Schwimmblase verlässt, durch welche die Arterie hineintritt. Meine
415
Beobachtungen bestätigen diese Anordnungsweise der genannten
Gefisse.
Es ist nun die Frage zu beantworten, in welcher Schicht der
Blasenwand dieses Wundernetz liegt? Wir wissen, dass zwischen
dem das Lumen der Schwimmblase auskleidenden Epithel und der
äusseren, grobfaserigen Bindegewebsschicht samt der elastischen
Membran eine Lage von feinfaserigem, blättrigen Bindegewebe vor-
handen ist, welche die Blutgefässe führt. Da das Epithel nach in-
nen vom Wundernetze eine mächtige. solide, mehrschichtige Lage,
d. h. den Epithelkörper (Gasdrüse) bildet, möchte man meinen, dass
das Wundernetz in dem unterliegenden, blättrigen Gewebe seine
Lage hat. Es ist aber anders; dieses Gewebe liest hier unter dem
Wundernetze, wo es eine äusserst dünne Lage bildet, das Wunder-
netz bildet dagegen eine selbständige, mächtige Lage, eine Art
Blutgefässgewebes, wie man es nennen könnte. Die Gefässe des
arteriellen und die des venösen Wundernetzes sind durch keine
Spalten und durch kein interstitielles Gewebe voneinander geschie-
den; unmittelbar zwischen den benachbarten arteriellen Gefässen
verlaufen die venösen und hängen mit diesen direkt zusammen,
so dass sich ein kontinuierliches. spongiüses Blutgefässgewebe bildet.
Ein sehr interessantes Bild zeigt ein Querschnitt (Fig. 1) durch
das betreffende Wundernetz einer älteren Larve von Fierasfer
dentatus von circa demselben Alter, wie diejenige, welche Emery
in Fig. 4, Tafel I seiner Monographie dargestellt hat. Wir erblieken
hier ein Netz, welches aus zusammenhängenden arteriellen und ve-
nösen Kapillaren besteht, und zwar sind die ersteren mit etwas
diekeren, die letzteren mit dünneren Wänden versehen. Beide Ge-
fässarten liegen mehr oder weniger reihenartig angeordnet, so dass
sie auf einem Querschnitte durch das ganze Wundernetz 8 bis 10
Reihen bilden. eine unter der andern, wobei in jeder Reihe arte-
rielle und venöse Gefässe intermittierend liegen und gewöhnlich
gegenüber je einem arteriellen Gefässe ein venöses in der unmittel-
bar benachbarten, oberen und unteren Reihe zum Vorschein kommt;
nicht immer ist jedoch diese Anordnung so regulär.
Die Wände der nebeneinander parallel verlaufenden Gefässe,
sowohl der arteriellen wie auch der venösen, hängen so innig zu-
sammen, dass zwischen denselben die Grenze nur in Gestalt eines
sehr dünnen Konturs erscheint, stellenweise aber ganz verwischt
ist. Die Wand eines jeden Gefässes besteht aus einer Plasmaschicht,
Bulletin III. 2
414
in welcher ovale oder rundliche Kerne eingebettet liegen, was be-
sonders klar in den dickeren, arteriellen Gefässen zu sehen ist.
Wegen des Mangels an ganz frischem Material konnte ich mich
nieht überzeugen (durch die Silbernitratmetode), ob zwischen den
Zellen Kittlinien existieren; es scheint mir aber, dass die Gefäss-
wände nur aus einer kontinuierlichen Plasmaschicht mit Kernen,
also aus einer Art Syneytium bestehen. Im Lichte der Gefässe sind
zahlreiche Blutkörperehen vorhanden.
Es ist jedenfalls vom histologischen Standpunkte interessant, dass
wir es hier mit einem ansehnlichen Gebilde zu tun haben, welches
einzig und allein aus vielen zusammenhängenden Blutgefässen be-
steht, ich möchte sagen, aus einem „Blutgefüssgewebe“ zusammen-
gesetzt ist.
Bei ausgewachsenen Exemplaren von Fierasfer acus besteht
das Rete mirabile aus einer grossen Anzahl von in gleicher Weise
direkt miteinander zusammenhängenden Kapilargefässen, die eben-
falls ganz parallel verlaufen und an Querschnitten durch das ganze
Gebilde ein höchst interessantes Netz von miteinander verbundenen
und die rundlich-polygonalen Lumina begrenzenden Gefässwänden
darstellt. Ganz ähnliche Verhältnisse finden wir bei der dem Fie-
rasfer sehr nahestehenden Form Ophidium barbatum, bei welcher
im mittleren Teile der Bauchwand der Schwimmblase ebenfalls ein
Rete mirabile existiert, mit dem ein Epithelorgan zusammenhängt.
An einem Querschnitte (Fig. 2) zeigen hier die Gefässe ein konti-
nuierliches, zusammenhängendes Plasmanetz mit darin eingebetteten
Kernen; dasselbe ist im Längschnitte in Fig. 3 dargestellt. Auf den
Querschnitten unterscheiden wir bei Ophidium grössere und klei-
nere Gefüsslumina, wobei ein jedes grössere Gefäss von einer An-
zahl kleinerer Gefässe umgeben ist. Die grösseren, dünnwandigeren
stellen venöse, die kleineren, diekwandigeren, arterielle Gefässe dar.
Ganz ähnliche Bilder finden wir beim ausgewachsenen Fierasfer,
nur ist hier die Differenz zwischen den venösen und arteriellen
Gefässen eine nicht so klare und stellenweise kann man der Grösse
nach beide Gefässarten gar nicht voneinander unterscheiden.
Von dem beschriebenen Wundernetzorgane, und zwar von dem
vorderen Ende desselben entspringen in radiärer Richtung zahl-
reiche arterielle und venöse Gefässe und dringen in das Epithel-
organ (Gasdrüse) hinein, wo sie in feinste Kapillaren übergehen,
die zwischen den Epithelzellen verlaufen.
415
Das Epithelorgan oder die Gasdrüse stellt beim Fierasfer ein
rundliches Schildehen dar, welches in das Lumen der Schwimm-
blase hineinragt und in seiner Mitte das Vorderende des Wunder-
nelzorganes besitzt, wovon, wie erwähnt, die Gefässe für das Schild-
chen entspringen. Die vordere Hälfte des Schildchens liegt also
ausserhalb des Wundernetzes. vor demselbem, direkt auf dem la-
mellös-fibrillären, opalisierenden Gewebe der Blasenwand, die hintere
Hälfte dagegen ruht zum Teil direkt auf dem Wundernetzorgane,
zum Teil aber, und zwar lateral, gleicherweise auf dem erwähnten
Gewebe.
Emery gibt eine Abbildung der injizierten Gefässe des Epithel-
organes (Gasdrüse) und beschreibt die allgemeine Anordnung der
grösseren Gefässtämmehen desselben, was ich vollkommen bestätigen
kann, folgendermassen: „Die Arterien sind enger und an Präpara-
ten, wo nur diese injiziert sind, sehen sie aus, als hätten sie Ka-
pillarschleifen gebildet. von welchen die Venen den Anfang nehmen;
viele breiteren Venen verbinden sich in Bögen, in welehe noch feine
Venen sich ergiessen, die von den mehr vom Zentrum entfernten
Kapilleren stammen“. Die Figg. 71 bis 74 in der Monograpie
Emerys veranschaulichen gut die etwas zu knappe Beschreibung.
Was nun den Bau des Epithelorganes anbelangt, so gibt zwar der
italienische Forscher eine detaillierte Beschreibung desselben, aber
vom histologischen Standpunkte ist diese sehr ungenügend.
Ich werde zuerst das Epithelorgan einer älteren Larve von F.
dentatus beschreiben (dieselbe entspricht dem Alter nach derjenigen
Larve, welche Emery in Fig. 4 abgebildet hat). Das Organ ist
ein schildförmiges Gebilde, dessen Ränder dünn sind und allmählich
in das das Lumen der Blase auskleidende, einschichtige Platten-
epithel übergehen; in der Mitte ist das Organ am dicksten und
besteht hier aus sehr grossen, polygonalen Epithelzellen, die in zwei
oder drei Schichten angeordnet sind, während am Rande das Epi-
thel einschichtig und allmälich ganz platt wird.
Die Epithelzellen sind auf den Querschnitten grösstenteils un-
regelmässig pylogonal; die längste Achse der grössten Zellen be-
trägt circa 65 u, die kleineren Zellen. besonders die dem Rande
des Epithelorgans naheliegenden, haben 5—6 u lange Achsen und
zwischen diesen maximalen und minimalen Grössen weisen die
verschiedenen anderen Zellen alle möglichen Übergänge auf. Die
Kerne sind verbältnismässig gross (manche erreichen 10 bis 12 w
2*
416
Länge), sind rundlich oder oval, bläschenförmig, mit grossem, kuge-
ligen Nueleolus und verhältnismässig mit nicht reichlich entwickel-
ten Chromatinkörnchen versehen. welehe gewöhnlich unter der
Kernmembran und um das Kernkörperchen am meisten angehäuft
sind. In manchen Zellen sind zwei Kerne vorhanden.
Sehr interessant ist das Verhältnis der Blutgefässe zu den Epi-
thelzellen. Die von dem unter dem Epithelorgane sich befindenden
Wundernetze entspringenden Blutgefässe dringen in sehr grosser
Anzahl zwischen die Epithelzellen hinein; die etwas grösseren arte-
riellen Stämmehen dringen in radiärer Richtung in das Organ ein
und in derselben Richtung kehren die venösen Stämmchen aus dem
Organe in das Wundernetz zurück; die Kapillaren sieht man aber
in allen möglichen Richtungen zwischen den Epithelzellen verlaufen.
Immer fand ich in der endothelialen Wand selbst der feinsten Ge-
tässe Kerne, während Emery an seinen betreffenden Figuren kern-
lose Gefisswände darstellt. Es ist nun höchst interessant, dass die
Kapillargefässe nicht nur zwischen den benachbarten Epithel-
zellen verlaufen, sondern auch in die Zellen selbst an vielen
Stellen hineindringen, und zwar oft so tief. dass das blinde Ende
des Gefässes fast bis zum Zellenkerne reicht. Dieses Eindringen
hat Emery nicht beobachtet. Sehr interessant ist auch die cha-
rakteristische Streifung des Protoplasmas rings um die Blutgefässe,
was Emery zwar mit paar Worten erwähnt, aber weder näher be-
schreibt noch deutlich abbildet; ich kehre darauf unten zurück.
Beim Eindringen des Gefässes in eine Epithelzelle beobachtet
man immer, dass dasselbe blind im Plasma endet und sackförmig
erweitert wird, wobei das Gefässlumen ausserhalb der Zelle sehr
oft stark verengt erscheint; die Bedeutung dieser Tatsache wird
unten näher besprochen werden. Solehe eingedrungenen Gefässe sehen
wir z. B. in Fig. 4, 6, 7. Man könnte annehmen, dass es sich hier
nur um intercelluläre Gefässe handelt, die passiv buchtenartige
Vertiefungen in den benachbarten Zellen hervorrufen. Solche Ver-
tiefungen existieren wirklich an vielen Orten, aber die Tatsachen,
dass: 1. das Blutgefäss oft fast bis zum Kerne der grossen Zelle
reicht, wie es z. B. die Fig. 4 zeigt (in Fig. 6 ist der Kern nicht
dargestellt, da er erst am folgenden Schnitte zu Gesicht kommt)
und dass 2. das Gefäss sich gewöhnlich im Inneren der Zelle sack-
förmig oder blasenfürmig erweitert (Fig. 6), beweisen, dass wir es
hier wirklich mit dem Eindringen der Blutgefässe in das Zellen-
417
plasma zu tun haben. Die Gefässe bilden zwar niemals Schlingen,
welehe die Zellen durehdringen, sondern stellen nur, so zu sagen,
blind endigende Ausstülpungen der intercellulären Gefässe in das
Innere des Zellenplasmas dar; jedenfalls aber haben wir es hier
wirklich mit einem Gefässeindringen zu tun, wobei man sehr sehön
im Plasma der kolossalen Epithelzellen die kleinen Endothelele-
mente der Gefässwand und Blutkörperchen (Fig. 4, 6) im Lichte
des Gefässes sieht, was, so weit es mir bekannt ist, noch niemals,
wenigstens so unzweideutig. in den Epithelzellen überhaupt beo-
bachtet worden ist.
Eine weitere. äusserst interessante histologische Tatsache ist das
erwähnte Verhalten des umgebenden Plasmas rings um die Ge-
fässe, und zwar zeigt das direkt anliegende Plasma sowohl dann,
wenn das Gefäss intercellular verläuft, wie auch im Falle eines
intracellulären Verlaufes desselben, ausnahmslos eine sehr deutliche
radiäre Körnchenstreifung; es bildet sich um die endo-
theliale Gefisswand ein dieker Saum (bis zu 7, 5 w Dicke), der
aus regulär und sehr dicht angeordneten und gegen das Gefäss
zentrierten Körnchenreihen besteht; an manchen Orten geht der
Saum in eine sehr feine radiäre Streifung auch im übrigen Teile
des Zellenplasmas über, die fast bis zur Peripherie der Zelle reicht
(Fig. 7).
Bei ganz ausgewachsenen. Exemplaren von Fierasfer acus,
bei welchen das Epithelorgan in der Mitte, wo es mit dem Wunder-
netzorgane innig zusammenhängt, aus 5 bis 8 Zellenschichten be-
steht und am Rande wie auch in der nächsten Nachbarschaft der
inneren Oberfläche viel kleinere Zellen als an anderen Stellen ent-
hält, kann man folgende interessante Veränderungen beobachten.
Was zunächst die Zellen selbst anbelangt, so unterliegt in vielen
derselben der Kern einer Schrumpfuug. verliert das Kernkürperchen,
bekommt an der Peripherie eine Anzahl Fortsätze und zerfällt dann
in einige Stücke von unregelmässiger Gestalt, welche immer blasser
werden und endlich in Körnchen zerfallen, die vollkommen in dem
immer blasser und vakuolenreicher werdenden Zellplasma zu Grunde
gehen.
Die beschriebenen Veränderungen habe ich nur bei solchen
Individuen gesehen, bei welchen das Epithelorgan oder die Gas-
drüse in voller Tätigkeit war, d. h. gasfürmige Ausscheidungen in
grossem Masse produzierte.
418
Alfred Jäger (Die Physiol. u. Morphol. der Schwimmblase
der Fische. Pflügers Archiv f. die gesamte Physiol. 1903) hat bei
dem Tiefseefisch Seiaena aguila die Gasausscheidung in der Gas-
drüse der Schwimmblase untersucht; er hält das Gas für Sauerstoff.
Jäger sah in der Drüse Hohlräume, gewöhnlich in Gestalt von etwas
in die Länge gezogenen Ballons, welche blasige Auftreibungen von
präformierten Gängen darstellen, von zartem Epithel begrenzt, sehr
den Blutkapillaren ähnlich sind, intereellulär verlaufen und sich
hier und da in das Lumen der Schwimmblase öffnen. Die Genese
dieser Hohlräume ist ihm jedoch unbekannt geblieben; er hält sie
für Gasreservoire, von welchen das hier gebildete Gas in das Lu-
men der Schwimmblase hineindringt. Jäger sah keine Gasblasen
im Inneren der Epithelzellen. Auf Grund meiner Untersuchungen
an Fierasfer habe ich mich überzeugt, dass ein Teil der Gas-
bläschen in den Drüsenzellen selbst entsteht. ein anderer in einer
Weise, die der von Jäger beschriebenen ähnlich ist, zustande
kommt.
Was die Entstehung der Gasbläschen im Plasma der Drüsen-
zellen anbelangt. so kann ich folgendes mitteilen. In der Nähe des
Kernes erfolgt in vielen Zellen eine lokale Plasmenverdiehtung
(Fig. 8), welche sich intensiver als der Rest des Plasmas färbt. Im
Zentrum dieser verdichteten Plasmakugeln erscheint bald ein helles
Feld, welches sich allmählich vergrössert; das Plasma wird hier
immer blasser, netzfürmig (alveolär) und mit feinen Körnehen ver-
sehen, während die umgebende Mantelschicht dünner, aber dichter
wird und endlich sich in eine membranartige, feine. aber resistente
Hülle verwandelt. Der Inhalt sammelt sieh dann in Gestalt einer
sehr feinen Körnchenmasse direkt unter der Hülle, während das
Lumen der so gebildeten. kugelförmigen Bläschen ganz inhaltslos
wird und in Präparaten vollkommen leer erscheint, woraus ich den
Schluss ziehe, dass die Bläschen sich mit Gas füllen. Ähnliche Ver-
hältnisse beobachtete ich bei Ophidium barbatum (Fig. 9). Die
obige Annahme stützt sich auf folgende Erwägungen: 1. sollten
die Bläschen irgendwelche seröse. schleimige oder andersartige
Flüssigkeit entbalten, so würde sich bei Anwendung verschieden-
artiger Farbstoffe (Thionin, Mucikarmin, Haematoxylin-Eosin u. A.)
irgend etwas im Lumen der Bläschen mitfärben; sie erscheinen
aber ganz leer, 2. erscheinen die Wandungen der Bläschen, welehe
sehr regulär kugelförmig sind, so prall, als unterlägen sie einem
419
starken Drucke von Innen her, was bei Anwesenheit eines gas-
förmigen Inhaltes ganz verständlich wäre.
Man findet grössere und kleinere derartige Bläschen im Plasma
der Epithelzellen (vergl. die Fig. 7, 9. 10). Was die mikrochemische
Natur der homogenen Wandungen dieser Bläschen anbelangt, so ist
dieselbe schwer zu bestimmen; bei Färbungen mit Mucikarmin
oder mit Thionin blieben sie ganz ungefärbt, mit Eosin färben sie
sich schwach rötlich und an Präparaten, welche nach der Van
Giessonschen Methode gefärbt worden sind, haben sie eine gelb-
liche Farbe angenommen. Bei Individuen, bei welehen die Drüse
augenscheinlich in voller Tätigkeit war, waren an manchen Stellen
die Bläschen so zahlreich, dass zwischen den Blutgefässwandungen
und den noch unveränderten Zellplasmapartien der direkt anliegen-
den Zellen, dort, wo in früheren Stadien der streifige Saum sich
befand, die Bläschen in grosser Anzahl nebeneinander angehäuft
waren und durch den gegenseitigen Druck hier und da rundlich
polygonal erschienen (Fig. 13, H). An manchen Stellen, besonders nahe
der inneren, dem Schwimmblasenlumen zugekehrten Oberfläche der
Drüse war bei solehen Individuen fast das ganze Plasma der Epi-
thelzellen mit solchen Bläschen ausgefüllt, welche schon fast frei
nebeneinander lagen. wobei der Kern der Zelle in Körnchen zer-
fallen war. Ein Teil solcher Bläschen befand sich auch im Lumen
der Schwimmblase (Fig. 14) in der nächsten Nachbarschaft der
Drüse, wobei manche derselben ganz prall waren, andere wie ge-
borstet erschienen, mit vielen Faltungen in der Hülle. unter wel-
cher feine Körnehen — Residua des plasmatischen Inhaltes — sich
befanden. Alle diese Tatsachen führen mich zu dem sehr wahr-
scheinlichen Schlusse. dass wir es mit Gasbläschen zu tun haben,
welche den gasförmigen Inhalt der Schwimmblase abgeben. Das
Gas befindet sich in den Zellen unter einem hohen Drucke, der
durch das Vorhandensein einer zwar dünnen, aber resistenten Hülle
bedingt ist, und eben infolge dieser Druckdifferenz zwischen dem
Gasinhalte der Bläschen und demjenigen der Schwimmblase kann
es in das Schwimmblasenlumen übergehen. Einen damit verknüpf-
ten Gedanken hat Jäger ausgesprochen, indem er sagt: „Der rote
Körper stellt eine Sauerstoffdrüse dar, die die Aufgabe hat. den
Sauerstoff zu verdichten und ihn nach dem Binnenraume der Schwimm-
blase überzufübren, entgegen einem weitaus höheren absoluten Par-
tialdruck dieses Gases“.
420
Die Gasproduktion der Drüse erfolgt auch auf einem anderen
Wege, welcher an diejenigen Verhältnisse erinnert, welche Jäger
bei Seiaena beschrieben hat. Er hat nämlich Gänge und Hohl-
räume (Blasen) zwischen den Epithelzellen der Drüse gesehen, die
in das Lumen der Schwimmblase sich öffnen. Er hat zwar weder
einen direkten genetischen Zusammenhang zwischen diesen Höhlen
und den Blutkapillaren gesehen, noch sich in dem Sinne ausgespro-
chen, dass vielleieht diese Hohlräume Produkte der blind geschlos-
senen Gefässabschnitte sind, er hat aber wahrscheinlich daran ge-
glaubt, indem er einerseits sich äusserte: „Die Wandungen der Gänge
gleichen so überaus den Wänden der Blutkapillaren, dass es schwer
zu entscheiden ist, was Gang, was Blutgefäss ist“, andererseits aber
beobachtete er, dass in den Blutkapillaren der Gasdrüse rote Blut-
körperchen (infolge eines besonderen toxischen Einflusses der Epi-
thelzellen) in grossem Masse zu Grunde gehen, wobei er an einer
seiner Abbildungen einen in das Schwimmblasenlumen sich öffnen-
den Gang darstellt, in welehem augenscheinlich die Zerfallsprodukte
der Blutkörperchen sich befinden!
Nun kann ich mit aller Bestimmtheit sagen, dass beim Fieras-
fer acus diese Hohlräume, wenn nicht alle, so wenigstens sehr viele
derselben, den Blutkapillaren ihre Entstehung verdanken. Wir ha-
ben oben gesagt, dass an manchen Stellen die Gefisswandungen
sehr verengt sind, und zwar am meisten vor den blasenförmigen
Auftreibungen der Gefässe sowohl in den Zellen wie auch zwischen
den benachbarten Zellen der Drüse; an solehen Stellen legen sich
die Wandungen der Kapillaren ganz dicht aneinander und trennen
somit die mehr peripheren Partien der Gefässe von den mehr zen-
tral liegenden ab, so dass in den ersteren die Blutzirkulation ganz
aufgehoben wird. Solche Bilder sehen wir z. B. in Fig. 4, 6, 7, 10.
Die abgetrennten Gefässabschnitte sind sackförmig aufgetrieben und
liegen entweder intercellulär oder intracellulär. An den verengten
Stellen verschwindet bald der streifige Saum um die Gefässe;
etwas später verschwindet auch der Saum um die abgegrenzten,
blind geschlossenen, blasigen oder sackfürmigen Gefüssabschnitte.
In diesen letzteren fallen dann die Endothelzellen in das Lumen
hinein und unterliegen hier einer Degeneration; gleicherweise zer-
fallen auch die Blutkörperchen, welche im Lumen der Auftreibung
vorhanden waren, und zwar sehr wahrscheinlich infolge eines toxi-
schen Einflusses der Drüsenzellen, wie es Jäger in seinem Falle
421
angenommen bat, wofür die erwähnte Zentrierung der Plasmakürn-
chen um die Gefässe spricht, welche auf Vorhandensein gewisser
Diffusionsströmungen im Plasmaleibe der umgebenden Drüsenzellen
hinweist. Den Zerfall der Blutkörperchen habe ich genau studiert.
Der Kern tritt aus den Erythroeyten heraus (Fig. 12), indem er
oft eine längere Zeit am Pole des Ervthrocyten haften bleibt; die
freigewordenen Kerne zerfallen dann in Kürnchen, das Plasma der
kernlosen Blutkörperchen wird immer blasser und vakuolenreicher
und verliert seine charakteristische Tinktionsfähiskeit (z. B. mit
Eosin). Endlich verschwinden die Erythroeyten und es bleibt nur
eine körnige Masse übrig (Fig. 7. H. links), welche der homogenen,
dünnen Wand des SackeS$ oder der Blase als eine dünne Schicht
eine gewisse Zeit anliegt; später wırd auch diese unsichtbar und
die Auftreibungen stellen sich an Schnitten als ganz leere Ballons
dar (Fig. 10 H). indem sie sehr wahrscheinlich mit gasförmigem
Inhalte sich füllen. Sehr interessant ist die Fig. 5, da an derselben
verschiedene Übergangsstadien zu sehen sind. und zwar sehen wir
in H einen Hohlraum, der noch sehr an ein Gefäss errinnert, nament-
lich ist er von einem plasmatischen Saume umgeben wie die Blut-
gefässe und enthält Produkte des Blutkürperchenzerfalls. in H’ ist
schon der Raum nur teilweise von einem solchen Saume umgeben,
wobei in demselben die radiäre Kürnchenanordnung nicht zu Ge-
sieht kommt. In H’” ist ein Raum dargestellt, der vom plasmatischen
Saume nieht mehr umgeben ist; auch hier findet man viele, sich
sehr schwach tingierende Körnchen als Produkte des Zerfalls der
Blutkörperchen. Die Ballons eröffnen sich hier und da in enge.
ebenfalls leere Gänge, die intereellulär verlaufen (Fig. 10, H’) und,
was höchst wichtig ist, an manchen Stellen in das Lumen der
Sehwimmblase zwischen den Epithelzellen sich öffnen, wie dies
z. B. in Fig. 11,g zu sehen ist. Diese Gänge kann man als Aus-
fübrungsgänge der Drüse bezeichnen; in dieselben gelangt sehr wahr-
scheinlich teilweise auch der Inhalt der intracellulären Bläschen.
In manchen intercellulären oder intracellulären Räumen sieht
man eine besondere, homogene oder feinkörnige Masse (Fig. 7, H
rechts) im Zentrum liegen, die sich mit Eosin rötlich tingiert und
auch Kernreste enthält. Ich meine, dass diese Massen denjenigen
entspreehen, welehe Jäger in der Gasdrüse bei Sciaena als
„fockige Massen“ bezeichnet, und sie als Produkte der unter dem
Einflusse der Drüsenzellen zu Grunde gegangenen Leukocyten-
422
anhäufungen angesehen hat. Beim Fierasfer sind aber überhaupt
solche Massenanhäufungen in viel geringerer Anzahl entwickelt.
Meiner Meinung nach sind es ebenso temporäre Zerfallsprodukte der
Blutkörperchen in den blasenförmig sich umgestaltenden Gefässab-
schnitten. Übrigens ist mir dieser Punkt noch unklar geblieben.
Ich muss endlich noch eine interessante histologische Tatsache
erwähnen. An Präparaten, die in Formalin gehärtet worden sind,
habe ieh beim ausgewachsenen Fierasfer acus im Plasma der
Epithelzellen der Gasdrüse viele gruppenweise liegende, sich mit
Haematoxylin und besonders intensiv mit Eisenhaematoxylin fär-
bende Filamente beobachtet, wie es in Fig. 10 zu sehen ist. Das
ist deshalb interessant, weil in den letzten Zeiten auch in manchen
anderen Drüsenzellen, z. B. in den Pankreaszellen (Mathews) und
Milchdrüsenzellen (Limon) u. s. w. ganz ähnliche faserige Elemente
beschrieben worden sind. An Präparaten. welche in Sublimat mit
Essigsäure fixiert worden sind, habe ich solche Filamente nicht
gesehen.
Von der vorderen Wand der Schwimmblase entspringen zwei
starke Muskeln. welche nach vorn ziehen und sich seitlich an dem
Parasphenoid, direkt hinter dem Bulbus oculi befestigen. Diese
Muskeln haben bei Fierasfer acus eine sehr interessante Struk-
tur, auf welche Emery seine Aufmerksamkeit gelenkt hat. Er
beobachtete richtig. dass die beiden Muskeln in ihrem Verlaufe
gewissermassen spiralförmig gewunden und an ihren Vorderenden
nach innen gebogen sind, und ausserdem, dass die Fibrillenbündel
der einzelnen Muskelfasern alle zusammen in jeder Muskelfaser wie
Fasern eines Striekes spiralförmig gewunden sind. Eine solche
Struktur ist sowohl an frischem wie auch an konserviertem Mate-
riale ausnahmslos sichtbar. weshalb Emery ganz riehtig bemerkt,
dass diese eigentümlichen Verhältnisse „non pud dipendere da tor-
sione accidentale“.
Nun kann ich in einigen, nicht unwesentlichen Punkten diese
interessanten Beobachtungen vervollständigen. Der Muskel besteht
aus Fasern von sehr verschiedener Dicke, von 5 u bis 20 u im
Durchmesser (bei einem jungen Exemplare von F. acus). Während
nun in den dünneren Fasern die einzelnen Fibrillen, ohne distinkte
Bündeln zu bilden, mehr oder weniger gleichmässig im Sarkoplasma
verteilt sind, bilden sie in den dickeren Fasern sehr distinkte durch
helles Sarkoplasma voneinander geschiedene Bündel. welche so an-
423
geordnet sind, dass sie auf einem Querschnitte durch die Faser ein
schün spiralfürmig gewundenes Band bilden, in welchem die einzel-
nen Bündel reihenartig nebeneinander stehen. wobei in jedem Fi-
brillenbündel die einzelnen Fibrillen in einigen regulären Querreihen
angeordnet erscheinen (Fig. 16). Die Kerne befinden sich nur in
der peripherischen Schicht des Sarkoplasmas einer jeden Faser. Im
Zentrum der Faser tingiert sich auf Querschnitten ein Gebilde stär-
ker, welches auf den ersten Blick für einen Kern angesehen werden
könnte, es ist aber lediglich ein zentrales Fibrillenbündel, in wel-
chem die Fibrillen sehr dieht angehäuft sind und eine etwas diffe- °
rente Tinktionsfähigkeit aufweisen; sie färben sich z. B. besonders
stark mit Eisenhaematoxylin. Während nun alle anderen Fibrillen-
bündel der Faser wie die Drähte eines Kabels alle zusammen spiral-
förmig gewunden sind, verläuft das zentrale, axiale Bündel ganz
gerade. (Fig. 15, r).
Jeder der beiden vorderen Schwimmblasenmuskeln ist bei jun-
gen Exemplaren von einer dünnen bindegewebigen Hülle locker
umgeben, unter welcher ein ansehnlicher Lymphraum sich befindet.
Die Hülle befestigt sich einerseits (von unten) an der Niere. ander-
seits ganz vorne an dem Basioceipitale und Petrosum, welche hier
sehr stark ventralwärts ausgebuchtet erscheinen und sehr dünn in
‚denjenigen Abschnitten sind, wo sie das Gehörlabyrinth umgeben.
Die eigentümliche Struktur der erwähnten äusserst kräftigen Mus-
keln lässt mich annehmen, dass bei der Kontraktion derselben starke
Ersehütterungen der benachbarten Teile zustande kommen und
dass sehr wahrscheinlich die Muskeln eine ähnliche Rolle spielen.
wie die Weberschen Gehörknöchelchen, welche sich an der Ver-
bindung der Schwimmblase mit den das Gehörorgan umgebenden
Teilen bei vielen Knochenfischen beteiligen.
Erklärung der Abbildungen.
Fig. |. Quersehnitt durch einen Teil des Wundernetzorganes aus dem roten
Körper der Schwimmblase eines jugendlichen Fierasfer dentatus a — arterielle,
© — venöse Gefässe. (Ve. 4. S. Homog. Imm. '/,, Zeiss, Zeichenapparat n. Zeiss).
Fig. 2. Querschnitt durch einen Teil des Wundornetzorganes aus dem roten
Körper der Schwimmblase von Ophidium barbatum; a — arterielle, v — venöse
Gefässe. (Oc. 4. S. Homog. Imm. 1/,, Zeiss, Zeichenapparat n. Zeiss).
Fig. 3. Dasselbe im Längsschnitte. (Dieselbe Vergrösserung).
Fig. 4—7. Querschnitte durch die kleinen Abschnitte der Gasdrüse aus der
Schwimmblase des jugendlichen Fierasfer dentatus. ©. g. — Kapillarblutgefässe,
424
S — Saum im Plasma der Drüsenzellen, » — Kerne der Drüsenzellen, H, H',
H‘' — Hohlräume im Inneren oder zwischen den Drüsenzellen, B — Blutkörper-
h,
chen. (Oc. 4. S. Hom. Imm. ‘/,, Zeiss., Zeichenapparat n. Zeiss).
Fig. 8. Ein Teil eines Sagittalschnittes durch die Gasdrüse aus der Schwimm-
blase eines erwachsenen Fierasfer acus; A — verdichtete Plasmaanhäufung, ©.
9. — Kapillarblutgefässe. (Oe. 4. S. Hom. Imm. '/,, Zess; Zeichenapparat n. Zeiss).
Fig. 9. Ein Teil eines Querschnittes durch die Gasdrüse aus der Schwimm-
blase von Ophidium barbatum. (Oc. 4. S. Hom. Imm. !/, Zeiss; Zeichenapparat
n. Zeiss). Bezeichnungen wie in Fig. 4—7.
Fig. 10. Ein Teil eines Querschnittes durch die Gasdrüse aus der Schwimm-
blase ven Fierasfer acus; ein in Formalin fixiertes Präparat (alle anderen hier
abgebildeten Präparate waren in Sublimat mit 5°/, Eisessig fixiert); C. g. — Ka-
pillarblutgefässe, # — Kerne der Drüsenzellen, Æ -—- Hohlraum im Innern einer
Drüsenzelle. H' — intercelluläre Gänge (Oe. 4. S. Hom. Imm. '/,, Zeiss; Zeichen-
apparat n. Zeiss).
Fig. 11. Ein Teil des Querschnittes aus demselben Präparate, aus der dem
Schwimmblasenlumen zugekehrten Drüsenpartie; g — ein in das Schwimmblasen-
lumen führender Gang (Oc. 4, S. Homm. Imm. !/,, Zeiss; Zeichenapparat n. Zeiss).
Fig. 12. Blutkörperchen im Degenerationszustande in einem abgetrennten
Blutgefässabschnitte, aus der Gasdrüse v. Fierasfer acus. (Ve. 4 8. Hom. Imm.
1/, Zeiss; Zeichenapparat n. Zeiss).
Fig. 13 Ein Theil eines Querschnittes duch das Drüsenorgan aus der Schwimm-
blase von Fierasfer acus; C. g. — Kapillarblutgefäss, n — degenerierende Zel-
lenkerne, H — bläschenförmige Hohlräume. (Oc. 2. S. Hom. Imm. !/,, Zeiss;
Zeichenapparat n. Zeiss).
Fig. 14. Einige Gasbläschen mit den feinen Hüllen aus dem Schwimmblasen-
lumen von Fierasfer acus. (Oe. 4. S. Hom. Imm. '/,, Zeiss; Zeichenapparat v. Zeiss).
Fig. 15. Ein Teil einer dieken Muskelfaser aus dem voderen Schwimmblasen-
muskel von Fierasfer acus, s — spiralförmig verlaufende Fibrillenbündel, » — ein
mittleres nicht spiral verlaufendes Fibrillenbündel, p — äussere Sarkoplasma-
schicht mit Kernen. (Oc. 4. S. E. Zeichenprisma v. Zeiss).
Fig. 16. Querschnitte duch einige Muskelfasern aus dem vorderen Schwimm-
blasenmuskel eines jungen Fierasfer acus. Die Bezeichnung der Buchstaben wie
in Fig. 15. (Oc. 4 S. Hom. Imm. 1/,, Zeiss; Zeichenprisma n. Zeiss). Eisen-
haematoxylinpräparat.
40. M. W. GADZIKIEWICZ. O histologicznej budowie serca u dziesieciono-
gich skorupiaköw. (Über den histologischen Bau des Herzens bei
den dekapoden Crustaceen). (Sur la structure hıstologique du coeur
chez les Crustacés décapodes). Mémoire présenté par M. C. Kostanecki m. t.
Die folgende Arbeit ist eine Fortsetzung meiner früheren Arbeit:
„Uber den feineren Bau des Herzens bei Malako-
straken“, in welcher ich die Dekapoden nicht berücksichtigt hatte.
425
Im Vergleich zu der Literatur über die histolog. Struktur des
Herzens der niederen Malakostraken, ist die über die Dekapoden
ziemlich reichhaltig, doch bezieht sie sich nur auf das Astacusherz.
Über dasselbe haben geschrieben: Haeckel, Lemoine, Dogiel,
Plateau. Dezsö. Bergh, Stecka u. a. m. Da die Arbeit der
zuletzt genannten Verfasserin sich speziell mit denselben Fragen
beschäftist wie die meinige, will ich den Inhalt derselben hier
kurz referieren um so mehr, als sie in polnischer Sprache ge-
schrieben ist.
Steekas Ansicht nach ist die äussere Hülle (Adventitia) des
Herzens aus blasenfürmigen Bindegewebszellen aufgebaut und von
aussen mit einer Schicht platter Zellen (Endothelium) bedeckt.
deren Vorhandensein jedoch nicht immer festzustellen war. Die
Adventitia geht nach Stecka in das Bindegewebe der inneren
Schicht (Museularis) über; weshalb dieselbe nieht mit B. Dezsö
einverstanden ist, nach welchem das Perieard eine besondere Hülle
bildet, die einfach der Muskulatur des Herzens anliegt. Die reich
entwickelte quergestreifte Museularis bilden selbständige verästelte
Fasern mit wellenförmigem Verlauf. Entgegen der Ansicht Do-
giels besitzen die Fasern besondere Kerne. welche sich sehr von
den Kernen des Bindegewebes unterscheiden. An manchen Stellen
des Herzens sind die Fasern sternförmig angeordnet und glänzende
Fasern wahrscheinlich elastischer Natur. die das Zentrum eines solchen
Sternes bilden. Nach der Besehreibung der Topographie der Muskel-
fasern schildert Stecka- das Bindegewebe, welches sich in der
Muskelschicht findet. Das Protoplasma dieser Zellen ist nach
Stecka von kompakterer Konsistenz und die Fasern einer Zelle
vereinigen sich mit solchen anderer. Diese Zellen besitzen selb-
ständ se Kerne. Im weiteren betont Steeka. dass diese Zellen nicht
mit Nervenzellen zu verwechseln sind. Am Ende des histologischen
Teils macht sie darauf aufmerksam. dass ein inneres Endothel
überhaupt fehlt. sagt dagegen: „an den Stellen, wo Gie Muskelfa-
sern nicht in demselben Niveau liegen, macht ein kleiner Teil des
Bindegewebes, welcher zwischen und um die Fasern ausgebreitet
ist, den Eindruck einer dünnen Membran und die Kerne derselben
gehören zum Teil zu dieser Substanz und zum Teil zu den Fasern.
An den Stellen. wo die Fasern nicht in einem Niveau liegen und
wo die Fläche des Lumens nicht glatt ist. ist keine innere Grenze
426
zu sehen und das Herzlumen setzt sich direkt in Lücken zwischen
den Muskeln fort, welehe mit Blut ausgefüllt sind“.
Zur Untersuchung habe ich drei Formen gewählt: Palaemon,
Pachygrapsus und Astacus. Mehrere Exemplare der ersten
beiden habe ich aus Triest bekommen.
Aus chloroformierten Tieren herauspräparierte Herzen habe
ich in Sublimat (mit oder ohne Eisessigsäure) oder in Carnoys
Flüssigkeit (Alk. abs 60 em3, Chloroform 30 em?, Acid. acet. gl.
10 em?) fixiert. Zur Färbung habe ich hauptsächlich Eisenhäma-
toxylin oder Safranin gebraucht, unter Nachfärbung mit Erythrosin
resp. Pikrinsäure.
Das Herz der Dekapoden besteht wie das anderer Malaku-
straken aus zwei Schichten; einer inneren Museularis und einer
äusseren Adventitia (viscerales Pericard sive Epicard).
Wie wir schon bei niederen Malakostraken gesehen haben. ist
die Adventitia sehr verschieden gebaut (siehe meine frühere Arbeit),
sie ist bei Nebalia aus grossen Zellen mit grossen Kernen ge-
bildet, bei anderen Formen aus kleineren Zellen mit viel kleineren
Kernen; sie ist bei den einen Formen mächtig bei anderen schwach
entwickelt. Von einem Übergang der Adventitia ins Myocard sieht
man keine Spur.
Die Adventitia ist bei Dekapoden viel mächtiger entwickelt, sie
besteht aus blasenfürmigen Zellen, welche in vielen Reihen ange-
ordnet sind; wie schon Stecka bemerkt hat, machen diese Zellen
den Eindruck eines mehrschichtigen Epithels. Bei Astacus und
Pachygrapsus war diese Schieht mächtig, bei Palaemon sehr
schwach entwickelt.
Wir sehen also, dass die Adventitia des Herzens der Malako-
straken auch bei verwandten Gruppen so verschidenartig gebaut
ist, dass man sie unmöglich durch ein gemeinsames Schema dar-
stellen kann.
Der Bau der zweiten inneren Schicht des Herzens, also des
Myocards der Dekapoden erscheint im ersten Augenblick ziemlich
kompliziert.
Wenn wir aber den Bau des Herzens bei niederen Malakostra-
ken berücksichtigen, können wir Übergangsstadien zwischen den
Dekapoden und den niederen Formen nachweisen.
427
Stellen wir uns nämlich vor, dass die Muskelfasern nicht so
wie bei Squilla in einer oder zwei Schichten liegen und dass
sie nicht in einer Riehtung verlaufen wie bei niederen Malako-
straken. sondern in verschiedenen Richtungen, so bekommen wir
mf£I
c. f. — kontraktile Fibrille der Muskelfasern.
mem. —. die die protoplasmatische Substanz der Muskelfasern umhüllende
Membran.
m. f." — Muskelfasern, welche ganz getrennt voneinander verlaufen.
m. f.'" — Muskelfasern, welche benachbarten mit ihrer Membran anliegen.
p. k. — freie Räume (Löcher) zwis-hen Muskelfasern, mit Blut gefüllt.
p. p. — freie Räume ohne Blut.
prot. sub. — protoplasmatische Substanz der Muskelfasern.
v. k. — mit der protoplasmatischen Substanz der Muskelfasern verschmolzene
Blutkörperchen.
2. k. — zerfallende Blutkörperchen resp. Blutkörperchenkerne.
Fig. 1.
Querschnitt durch den unteren Teil des Herzens bei Palaemon. 1 x 100.
ähnliche Verhältnisse wie bei Palaemon. Unter den von mir
untersuchten drei Dekapoden-Representanten ist die Muskulatur
des Herzens bei Palaemon am einfachsten gebaut.
Die Muskelfasern verlaufen bei Palaemon gewöhnlich ge-
428
trennt von einander, (Fig. 1. m. f’.) und die freien Räume zwischen
denselben sind gewöhnlich mit Blut erfüllt. An anderen Stellen
liegen die Muskelfasern näher aneinander, so dass die freien Räume
zwischen ihnen viel kleiner sind (Fig. 1. p. p.); auch können die
Muskelfasern ganz nahe aneinander liegen, so wie ich dies unge-
fähr schon bei Nebalia beschrieben habe. In diesen Fallen sieht
man an den Stellen, wo die Fasern dieht aneinander liegen, die
Membran derselben als Grenze zwischen den benachbarten Fasern
(Bier ln. 70):
Ganz ähnliche Verhältnisse finden wir bei Pachygrapsus.
Die Muskelfasern liegen aber hier näher aneinander und die Mem-
a _ Prot. sub,
Fig. 2.
Querschnitt durch einen Teil der Museularis bei Pachygrapsus. 1 x 200.
branen derselben berühren sich; an vielen Stellen findet man zwi-
schen den Membranen freie Räume, welche gewöhnlich mit Blut
gefüllt sind (Fig. 2. p. k.). In Fig. 2. sind diese mit Blut gefüllten
Räume schwarz dargestellt. In Fig. 4. sehen wir einzelne Muskel-
fasern bei Palaemon mit allen Bestandteilen im Längsschnitt.
Fig. 5. zeigt einen ähnlichen Längsschnitt von Pachygrapsus,
wo die Muskelfasern näher aneinander liegen. Wir sehen also bei
Dekapoden die Tendenz zur Annäherung der Fasern sich geltend
machen. F
Bei Astacus liegen die Muskelfasern viel näher aneinander,
die Membran einzelner Fasern kann fast ganz verschwinden, so
dass sich die Grenze zwischen denselben ganz oder fast ganz ver-
429
wischt. Die Membran stellt sich hier hauptsächlich als ein netz-
artiges, im ganzen Myocard sichtbares Gebilde dar (Fig. 3. mem).
An sehr vielen Stellen sehen wir bei Astacus kleine mit Blut
erfüllte Lücken. welehe den gleichen Gehilden bei Pachygrap-
-r prot.su à.
Lig. 3.
Querschnitt durch einen Teil der Muscularis bei Astacus, 1 X 300.
sus und den freien Räumen bei Palaemon entsprechen. Von
der Begrenzung solcher Lückenstrahlen gehen ‘bei Astacus immer
die netzartig sich ausbreitenden Reste der Membran der einzelnen
Muskelfasern aus.
Wenn wir einen Querschnitt durch die Muskulatur des Herzens
bei Astacus (Fig. 3.) mit einem solchen bei Pachygrapsus (Fig 2.)
und bei Palaemon (Fig. 1. m. f”.) vergleichen, kommen wir um-
bedingt zu dem Schlusse. dass wir es hier mit homologen
Bulletin III. 3
450
Teilen zu tun haben. Wir ersehen aus einer solchen Verglei-
chung, dass die Muskulatur des Herzens sich phylogenetisch
(und vielleicht auch ontogenetisch ?) aus einzelnen Muskelfasern
bildet, deren protoplasmatische Substanz sich verei-
nigt hat und so eine allgemeine protoplasmatische
Substanz bildet, in welcher alle kontraktilen Fibril-
len verlaufen.
In der bisherigen Literatur über den histologischen Bau des
Herzens treffen wir niemals die Ansicht. dass die Herzmuskulatur
CF
MENT.
lig. 4.
Längsschnitt durch einzelne Muskelfasern bei Palaemon. 1 x 200.
bei Astacus aus einzelnen Muskelfasern im eigentlichen Sinne
bestehe, der Grund hierfür ist wohl der, dass bisher immer nur Asta-
eus untersucht wurde. Man muss unbedingt die anderen Formen
herbeiziehen, um bestimmen zu können, was gerade bei Astacus
eine Muskelfaser ist.
In der neuesten Arbeit über die histologische Struktur des Her-
zens bei Astacus von Stecka finden wir die Behauptung, dass
sich in der Museularis Bindegewebe findet und dasselbe eine Fort-
setzung der äusseren Herzhülle (Adventitia) darstellt.
Bei sämtlichen Malakostraken (inkl. Dekapoden), welehe ich un-
tersucht habe, habe ich niemals irgendwo ein Übergehen der Adven-
431
titia in die Herzmuseularis beobachtet. Diese Behauptung Steckas
scheint mir daher nicht genügend begründet; ich stimme in diesem
Punkte mit B. Dezsö überein, weleher behauptet, dass die Adven-
titia (vise. Pericard) der Herzmuskulatur aufliegt und eine selb-
ständige Hülle bildet.
Ich habe in der Muskulatur des Herzens weder bei Dekapoden
noch auch bei niederen Malakostraken jemals Bindegewebe beo-
bachtet. Was hielt nun aber Stecka für Bindegewebe? Die pro-
toplasmatische Substanz der Muskelfasern im Herzen von Astacus
ist mehr oder weniger zu einer einheitlichen Masse verschmolzen.
Fig. 3.
Längsschnitt durch Muskelfasern bei Pachygrapsus. 1 x 200.
In derselben sind Stellen, welche ziemlich granuliert aussehen; es
ist sehr leicht möglich, solche granulierte Stellen für Bindegewebe
zu halten. In diesen Fehler kann man verfallen, wenn man zufällig
nur Schnitte durch die protoplasmatische Substanz der Muskelfasern
vor Augen hat, während die kontraktilen Fibrillen zu diesen Fasern
auf anderen Schnitten liegen.
Andere interessante Beobachtungen Stekas, z. B. die topogra-
phische Lagerung der kontraktilen Substanz, die Anordnung der
Muskulatur in Sternform an manchen Stellen, das Fehlen des
„Herzendothels“ v. s. w. betreffend. kann ich völlig bestätigen und
halte weitere Auseinandersetzungen hierüber für überflüssig.
Wie bei niederen Malakostraken nehmen auch bei Dekapoden
3%
432
die Blutkürperchen Anteil am Aufbau des Myocards. Die Ver-
hältnisse habe ich, soweit sie niedere Formen betreffen, ziemlich
ausführlich in meiner früheren Arbeit beschrieben. Bei den Deka-
vx.
Fig. 6. .
Querschnitt durch Muskelfasern bei Palaemon (Verschmelzung der Blutkörper-
chen mit Muskelfasern). 1 x 300.
poden wie bei anderen Malakostraken verschmelzen viele Blutkör-
perchen mit der protoplasmatischen Substanz der Muskelfasern und
Fig. 7.
Gebilde im Inneren des Herzens bei Palaemon (sie sind aus Blutkörperchen
aufgebaut). 1 x 300.
gehen in derselben zu Grunde. Die Verschmelzung der Blutkör-
perchen mit der protoplasmatischen Substanz ist bei Palaemon
deutlich zu sehen (Fig. 6.).
Von der grossen Anzahl von Kernen, welche wir in der pro-
433
toplasmatischen Substanz der Muskelfasern bei Palaemon, Pa-
ehygrapsus und Astacus schen, ist nur ein Teil Muskelkerne,
andere, von denen viele in verschiedenen Zerfallsstadien sich be-
finden, (Fig. 3. 2. k., 4. 2. k., 6. 2. k.) sind Blutkörperchen resp.
Blutkörperehenkerne.
Im Innern des Herzens liegen bei Palaemon hie und da
neben der protoplasmatischen Substanz der das innere Herzlumen
abgrenzenden Muskelfasern Gebilde. in welchen eine grosse Zahl
von Blutkörperchen resp. Blutkürperchenkernen in verschiedenen
Stadien des Zerfalls sich finden. Diese Gebilde bestehen, anders
ausgedrückt. aus verschmolzenen und veränderten Blutkörperchen,
deren Kerne zu zerfallen beginnen. In Fig. 7. sehen wir viele
derartige Kerne. welche zerfallen und in Granula übergehen; die
protoplasmatische Substanz dieser Gebilde ist meiner Ansicht nach
aus dem Plasma der Blutkörperchen gebildet und die ganzen Ge-
bilde sind denen homolog. welche sich bei niederen Malakostraken
finden (siehe Praniza, Porcellio, Cuma), wo der Übergang
von Blutkörperehen zu solchen Gebilden deutlich zu sehen ist.
Diese und meine frühere Arbeit ergeben. dass ein „Herzen-
dothel“ bei Malakostraken durchaus fehlt. Die Frage, ob die im
Herzlumen sich findenden. sich aus Blutkörperchen aufbauenden
Gebilde dem „Herzendothel“ bei anderen Klassen homolog sind,
kann so lange nicht entschieden werden, bis die Genese des Her-
zendothels (ja auch der ganzen Gefüsse!) bei diesen Klassen sicher
festgestellt ist.
- Aus meinen Beobachtungen ergibt sich, dass die Aufeinander-
folge der die Herzwand aufbauenden Schichten dieselbe ist, wie
sie dureh die Haemocoeltheorie meines hochverehrten Lehrers, Herrn
Prof. Arnold Lang a priori zu erwarten ist. Nur die Intima
ist nicht verhanden. Die Intima wird aber meistens (so besonders
auch von Bergh) lediglich als eine Verdiekung der Membran der
Muskelfasern (einer Art Sarkolemma) betrachtet, welche die Fasern
gegen das Lumen abgrenzt. Demnach ist bei Malakostraken die
dem Lumen zugekehrte Membran, welche die plasmatische Sub-
stanz der zu innerst liegenden Muskelfasern umgibt, der „Intima*
homolog.
434
Für die Haemocoeltheorie spricht im besonderen das ‘Fehlen
jeglichen Endothels.
Aus dem anatomischen Institut d. Jagellonischen Universität in Krakau.
Literatur.
1. Bergh. R. S. Beiträge zur vergleichenden Histologie. III Über die Ge-
fässwandung bei Arthropoden. Anatomische Hefte Bd. XIX Heft 2. 1902.
2. Dezsö B. Über das Herz des Flusskrebses. Zool. Anzeiger I Bd. 1878.
3. Dogiel J. Beitrag zur vergleich. Anatomie und Physiologie des Herzens.
Arch. f. mikr. An. 1894.
4. Gadzikiewiez W. Über den feineren Bau des Herzens bei Malakostra-
ken. Jenaische Zeitschrift für Naturwiss. Bd. XXXIX N. F. XXII 1904.
5. Haekel E. Über die Gewebe des Flusskrebses. Müller’s Archiv für Ana-
tomie 1857.
6. Lang A. Beiträge zu einer Trophocoeltheorie. Jenaische Zeitschrift. Bd,
XXXVIIL. N. F. Bd. XXXI.
7. Ortmann. Bronn’s Classen und Ordnungen des l'ierreiches. Malaköstra-
ken Bd. V Abt. Il.
8. Schneider K. C. Lehrbuch der vorgleich. Histologie 1902.
9. Stecka S. Przyezynek do anatomii serca raka rzeeznego (Astacus flu-
viatilis). (Contributions à l’anatomie du coeur chez l’écrevisse) Kosmos XXVIII
Lemberg 1903.
41. M. ADAM WRZOSEK. Badania nad przechodzeniem mikroböw ze krwi
do zZölci w warunkach prawidiowych. (Untersuchungen über den
Durchgang von Mikroorganismen aus dem Blute in die Galle
unter normalen Verhältnissen). (Recherches sur le passage des mi-
crobes du sang dans la bile dans les conditions normales). Mémoire présenté
par M. T. Browiez m. t.
Über die Frage, ob die im Blute zirkulierenden Mikroorgani-
smen unter normalen Verhältnissen mit dem Urin, der Galle, dem
Speichel, dem Schweiss und den Verdauungssäften ausgeschieden
werden, ist schon vielfach verhandelt worden. Wiewohl aber die
Lösung dieser Frage für die Pathologie der Infektionskrankheiten
von höchster Bedeutung ist. so gehen doch die Ergebnisse der
bisherigen Untersuchungen, besonders in Betreff der Ausscheidung
der Mikroorganismen durch die Leber und die Nieren so sehr aus-
einander, dass aus denselben keine sicheren Schlussfolgerungen
gezogen werden können. Die verschiedenen Anschauungen, welche
435
in Bezug auf diese Frage von zahlreichen Forschern an den Tag
gelegt wurden, finden ihre Erklärung erstens in der unklaren Be-
stimmung der Bedingungen, unter welchen die Ausscheidung von
Mikroorganismen aus dem Blute durch die genannten Organe als
physiologisch zu betrachten ist und zweitens in der mangelhaften
Kritik der Forschungsmethoden selbst.
Die vorliegende Arbeit verfolgt den Zweck. die Frage zu be-
leuchten, ob die Leber in normalem Zustande die im Blute zirku-
lierenden Mikroorganismen ausscheidet. Bevor ich aber zur Bespre-
chung der Ergebnisse meiner eigenen Untersuchungen schreite, will
ich den bisher angewandten Untersuchungsmethoden einige Be-
merkungen widmen. L
Zunächst muss bei solchen Untersuchungen womöglich genau
bestimmt werden, unter welchen Umständen man berechtigt bzw.
nicht berechtigt ist, die Ausscheidung von Mikroorganismen durch
die Leber als einen rein physiologischen Prozess zu betrachten.
Meines Erachtens ist die Ausscheidung von Mikroorganismen aus
dem Blute durch die Leber als physiologische Funktion zu betrach-
ten, und zwar erstens. wenn die Ausscheidung bei vollkommen
gesunden Tieren stattfindet; zweitens, wenn die ausscheidende Le-
ber sowohl makroskopisch wie auch mikroskopisch keine Verän-
derungen zeigt; drittens, wenn die Ausscheidung caeteris paribus
in jedem Falle stattfindet, weingstens in dem Falle. wenn eine be-
trächtliche Menge von Mikroorganismen sich im Blute befindet;
viertens, wenn die Ausscheidung kurz nach der Einführung der
Mikroorganismen ins Blut, nicht aber erst nach etlichen oder
mehreren Stunden erfolgt. Benutzt man zu den Versuchszwecken
virulente Mikroorganismen, wie dies die meisten Forscher getan
haben, so muss die Galle so schnell als möglich untersucht werden,
bevor im Organismus irgend welche Störungen eingetreten sind
und bevor in der Leber etwaige anatomische Veränderungen zu
erwarten sind. Demgemäss ist die Untersuchung der Galle von
Tieren. bei welchen Krankheitserscheinungen bereits aufgetreten
sind, sowie von Tieren. welche infolge der Infektion zugrunde gin-
gen für die uns beschäftigende Frage gänzlich bedeutungslos. Denn
der Umstand, dass die Mikroorganismen nicht sofort nach dem Ein-
führen derselben ins Blut, sondern erst nach einiger Zeit mit der
Galle ausgeschieden werden, spricht dafür, dass in der Leber ge-
wisse Veränderungen eingetreten sind, welche bewirken. dass die
436
Leber, welche früher keine Mikroorganismen ausschied, jetzt diese
Funktion ausübt. Die Ausscheidung der Mikroorganismen durch
die Leber müsste sodann als eine Erscheinung betrachtet werden,
welche auf irgend eine Störung dieses Organs hinweist.
Die Forscher, welche bisher die Ausscheidung von Mikroorga-
nismen durch die Leber untersucht haben, bedienten sich zweier
Methoden. Die einen injizierten den Versuchstieren Mikroorganismen
ins Blut, narkotisierten oder töteten die Tiere nach einer gewissen
Zeit und nahmen zur bakteriologischen Untersuchung die Gälle aus
der Gallenblase mittels einer Pasteur’schen Pipette oder einer Spri-
tze. Die anderen führten dem lebenden Versuchstiere eine Kanüle
in den Ductus choledochus ein und nahmen die ausfliessende Galle
gleich zur bakteriologischen Untersuchung.
Erwägt man diese Methoden kritisch. so zeigen beide gewisse
Mängel, und wenn auch die zweite den Schein der exakteren hat,
so verdient sie doch nicht den Vorzug. Der Mangel der ersteren
liegt zunächst darin, dass zur bakteriologisehen Untersuchung nicht
nur die Galle genommen wird, welche nach der Injektion der Mi-
kroorganismen ins Blut aus der Leber ausgeschieden wird. sondern
auch diejenige, welche schon früher in der Gallenblase vorhanden
war. Ferner müssen die mit der Galle eventuell ausgeschiedenen
Mikroorganismen durch die ganze Zeitdauer des Versuches in der
Gallenblase verweilen und können, falls die Galle für sie bakteri-
cide Eigenschaften besitzt, zugrunde gehen, so dass wir dieselben
trotz der stattgehabten Ausscheidung durch die Leber nicht mehr
imstande sind nachzuweisen. Um dieser Möglichkeit vorzubeugen
muss zuerst immer untersucht werden. ob die Galle nieht auf die
zu injizierenden Mikroorganismen tötend einwirkt. Zwar machte
sich in der letzteren Zeit die Überzeugung geltend, dass die Galle
keine bakterieide Wirkung hat, dass diese Eigenschaft nämlich nur
den sauren Zersetzungsprodukten der Galle zukommt; doch muss
dies mit Bezug auf einige Untersuchungen (Corrado, Cotton)
als eine noch nicht erledigte Frage betrachtet werden. Endlich
können bei dieser Methode beim Einstechen der Pipette oder der
Hohlnadel in die Gallenblase die Gefässe der Gallenblasenwand
verletzt werden und infolgedessen kann etwas mikroorganismenhal-
tiges Blut in die Galle gelangen. so dass wir aus solcher Galle eine
Kultur der in das Blut injizierten Mikroorganismen erhalten kön-
nen, obwohl dieselben nicht mit der Galle ausgeschieden worden
sind. Diese Möglichkeit kann sogar bei grosser Geschicklichkeit
nicht ganz ausgeschlossen werden, und müssen daher einige Per-
cente der bei dieser Methode erzielten positiven Ergebnisse eben
dieser Unvollkommenheit der Technik zugeschrieben werden. Wenn
nun diese Methode keineswegs als vollkommen bezeichnet werden
kann, so ist sie doch bei weitem besser als die andere. bei welcher
die zu untersuchende Galle aus dem Ductus choledochus genom-
men wird. Ein Vorzug der letzteren Mothode ist zwar, dass wir
die Sicherheit haben. dass die aus dem Duetus choledochus aus-
fliessende Galle — nach vorheriger Unterbindung des Duetus ey-
stieus — durch die Leber während des Versuches ausgeschieden
worden ist; zwar kann hier auch die Zeit genau bestimmt werden,
binnen welcher die ins Blut injizierten Mikroorganismen in der
Galle erscheinen, was bei der ersten Methode nicht der Fall ist,
dagegen können wir aber bei dieser Methode niemals die Sicher-
heit haben, ob nicht beim Einführen der Kanüle in den Duetus
choledochus und bei der Unterbindung ein wenn auch sehr kleines
Blutgefäss verletzt worden ist, wodurch mikroorganismenhaltiges
Blut in die Galle gelangen konnte. Diese Möglichkeit ist bei dieser
Methode um so grösser als bei der ersteren, als wir hier genötigt
sind nicht blos den Ductus choledochus zu eröffnen. sondern auch
die Kanüle in demselben mittels eines Fadens zu befestigen, wo-
durch eine Schädigung der Gefässe des Ductus choledochus sehr
leicht hervorgerufen werden kann. Wir sind auch nicht imstande
festzustellen, ob nicht geringe Blutmengen auf diese Weise in die
Galle gelangt sind, da die Galle infolge ihrer haemolytischen Ei-
genschaften die roten Blutkörperchen rasch auflöst. Dabei ist her-
vorzuheben, dass die haemolytische Kraft der Galle eine sehr be-
deutende ist, wie ich dies durch folgende Versuche, bei welchen
ich verhältnismässig grosse Mengen Bluttkürperchen in die Galle
einführte, feststellen konnte.
I. Versuch. In drei Probiergläschen, deren eines gar keine
Galle, das zweite 0:08 cm3, das dritte 02 em$ Galle enthielt, wur-
den gleiche Mengen ausgewaschener und in 0:85 0/,-ger Kochsalz-
lösung suspendierter Blutkörperchen von einem Hunde hineinge-
bracht. Die Emulsion enthielt 5°, Blutkörperchen. Das Verhältnis
der roten Blutkörperchen zur Galle war im zweiten Probiergläschen
3:2, im dritten 1:2. Die Probiergläschen wurden bei 3700 ge-
438
halten und nach zwei Stunden war die Haemolyse im 1-sten Pro-
biergläschen — 0. im 2-ten fast vollkommen, im 3-ten vollkommen.
II. Versuch. Ein analoger Versuch mit Kaninchenblut zeigte
beim Verhältnis der Blutkörperchen zur Cralle
5:0 — Haemolyse — 0
5:1 -- Haemolyse deutlich
DA |
5:5 — Haemolyse vollkommen.
5:10
Die Haemolyse ist somit schon bei einem Verhältnis der Blut-
körperchen zur Galle von 5:2 vollkommen.
III. Versuch. Ein analoger Versuch mit Kaninchenblut zeigte
beim Verhältnis der Blutkörperchen zur Galle
. 25:0 — Haemolyse — 0
ne | — Haemolyse sehr schwach
DER |
1:1 — Haemolyse unvollkommen
ba
10:73 |
oe Des Haemolyse vollkommen.
il ge |
Die Haemolyse war somit hier wie beim 1. Versuche schon
bei einem Verhältnisse der Blutkörperchen zur Galle von 1:2
vollkommen.
Bei der Unmöglichkeit, die Beimengung von geringen Blutmen-
gen zur Galle zu kontrollieren, kann der Wert einer Methode, bei
welcher die Galle mittels einer in den Ductus choledochus einge-
führter Kanüle gewonnen wird, nieht unmittelbar geschätzt werden.
Wohl aber ist die Schätzung dieser Methode auf mittelbaren Wege
möglich, und zwar wenn wir die Ergebnisse der analogen Untersu-
chungen über den Durchgang von Mikroorganismen durch die Nieren
in Betracht ziehen. Durch Zentrifugieren des Urins, welcher be-
kanntlich keine haemolytischen Eigenschaften besitzt, können wir
uns nämlich immer überzeugen, ob derselbe Blutkörperchen enthält
oder nicht. In acht Versuchen über die Ausscheidung von Mikro-
organismen durch die Nieren konnte ich feststellen, dass durch
Zentrifugieren des Urins. welcher durch eine in den Ureter einge-
439
fübrte Kanüle ausfloss und ganz klar war, in fünf Fällen im Bo-
densatz rote Blutkörperehen enthalten waren, zuweilen in so grosser
Menge, dass man sie mit blossem Auge wahrnehmen konnte. Im
Bodensatz der drei übrigen Fälle wurden keine Blutkörperchen
gefunden. Gleiche Verhältnisse werden höchst wahrscheinlich auch
beim Einführen und Befestigen der Kanüle im Duetus choledochus
statthaben. Wiewohl nun die in Rede stehende Methode bei den
Versuchen über die Ausseheidung von Mikroorganismen durch die
Nieren mit Rücksicht auf die durehführbare Kontrolle gut anwend-
bar ist. so sollte sie jedoch bei analogen Untersuchungen an der
Leber, wo diese Kontrolle unmöglich ist, keine Verwendung finden.
wenigstens dürften uns die bei Anwendung dieser Methode erzielten
positiven Resultate der bakteriologiehen Untersuchung der Galle
zu keinerlei Schlussfolgerungen berechtigen.
Prüft man die bisherigen Untersuchungen über die Ausschei-
dung von Mikroorganismen durch die Leber, so gelangt man bald
zu der Einsicht. dass keine von diesen Arbeiten den oben aufge-
stellten Postulaten entspricht.
Die einen Forscher (Trrambusti u. Maffueci), Bernabei.
Blachstein?) Pernice u. Seagliosi®), Corrado®) Sher-
ringtond), Metin®), Noetzel?’), äussern sich dahin, dass die
Leber im normalen Zustande keine Mikroben aus dem Blute aus-
scheidet; die anderen (Fütterer®). Biedlu. Kraus°), Cotton !P).
Pawlowsky!!)) behaupten das Gegenteil. Allen diesbezüglichen
Arbeiten der oben genannten Forscher lassen sich gewisse Mängel
nachweisen. Diejenigen Autoren. welche auf Grund der negativen
Resultate ihrer Untersuchungen zu dem Schlusse gelangt sind, dass
die im Blute zirkulierenden Mikroorganismen durch die Leber nicht
') Rivista internazionale d. medieina e chir. 1886 Nro 9 u. 10,
2) Bull. of the Johns Hopkns Hospital. Baltimore. Vol. 1891. Nro 14.
3) Deutsch. med. Woch. 1892. Nr. 34.
4) Atti d. R. Accademia medica di Roma. Anno XV. 1891. Ser. II. Vol. I.
) The Journal of Pathol. nnd Bacteriol. Vol. I. 1893. Nr. 3.
6) Annal.. de l’Inst. Pasteur 1900. Nr. 6.
) Wien. kl. Woch. 1903. Nr. 37.
) Münch. med. Woch. 1888. Nr. 19. Berl. kl. Woch. 1899.
°) Centralbt. f. innere Mediein 1896. Nr. 29.
1%) Aus d. Sitzungsberichte d. k. Akademie d. Wissensch. in Wien. 1896.
Math.-naturw. Classe. Bd. CV.
11) Zeitschr. f. Hyf. 1900 Bd. 33.
440
ausgeschieden werden, bedienten sich der erwähnten Methode, nach
weleher die zu untersuchende Galle aus der Gallenblase genommen
wird. ohne aber vorher untersucht zu haben (ausgenommen Corrado)
ob nicht die Galle für die ins Blut der Versuchstiere einverleibten
Mikroorganismen bakterieide Eigenschaften besitzt. Es bleibt daher
unentschieden. ob die negativen Ergebnisse. welche die genannten
Autoren erhalten haben, nicht den bakterieiden Eigenschaften der
Galle zuzuschreiben sind, welehe es bewirken konnten, dass die
in die Gallenblase gelangten Mikroorganismen hier von der Galle
getötet worden sind. Auch an den Arbeiten jener Autoren, welche be-
haupten. dass die normale Leber Mikroorganismen aus dem Blute
ausscheidet. kann sehr viel ausgesetzt werden. Ich übergehe die
Arbeiten von Fütterer und Pawlowskv, — denn über die
Arbeit des letzteren kann man sieh schwer ein Urteil schaffen, da
er seine Untersuchungsmethoden nicht genau beschreibt; und in
den Arbeiten von Fütterer finden wir recht wenig begründete,
denn nur aus sehr wenigen Versuchen abgeleitete Schlüsse -— und
werde bloss die Arbeiten von Biedl und Kraus und Cotton
des Näheren besprechen. da diese Arbeiten sich durch grössere
Genauigkeit als die anderen auszeichnen.
Biedl und Kraus traten mit der kategorischen Behauptung
auf, dass zu den physiologischen Funktionen der Leber auch die
Ausscheidung der im Blute zirkulierenden Mikroorganismen mit
der Galle gehört. Ihre Behauptung stützen die beiden Autoren auf
eine geringe Zahl, denn nur sieben Versuche. Die genannten For-
scher injizierten vier Hunden intravenös je 5 em? einer etliche
Tage alten Bouillonkultur von Staphylokokkus pyogenes aureus,
töteten dann die Tiere und nahmen die Galle aus der aseptisch
geöffneten Gallenblase zur bakteriologischen Untersuchung. Die
Galle zweier Hunde, welche zwei Stunden nach der Injektion ge-
tötet wurden, war steril, dagegen konnten in der Galle der ande-
ren zwei Hunde, von denen einer | Stunde 40 Minuten, der an-
dere 21/, Stunden nach der Injektion getötet wurde. die ins Blut.
einverleibten Mikroorganismen nachgewissen werden. Biedl und
Kraus erklärten diese Untersuchungsmethode für unzweckmässig
und bedienten sich daher bei drei weiteren Versuchen einer an-
deren Methode: Sie kurarisierten oder chloroformierten die Tiere,
unterbanden ihnen dann den Gallenblasengang (Ductus cysticus)
und führten in den Ductus choledochus eine Kanüle ein; dann
411
injizierten sie den Tieren je 5—6 em? einer Kultur des Staphylo-
kokkus pyogenes aureus, deren Alter nicht angegeben wurde ins
Blut. Aus der ausfliessenden Galle wurden sofort Kulturen ange-
legt und das Ergebnis war in aller drei Fällen ein positives: Die
injizierten Kokken wurden mit der Galle ausgeschieden, und zwar
in einem Falle 15 Minuten. im anderen 20 Minuten. im drittten
35 Minuten nach der Injektion. Die Leber wurde mikroskopisch
nicht untersucht.
Schon abgesehen davon. dass von einer physiologischen Aus-
scheidung von Mikroorganismen aus dem Blute durch die Leber
schwerlich die Rede sein kann. wenn man nicht erst festgestellt
hat, dass in diesem Organ keine Veränderungen vorhanden sind,
wie man solche nach einer Injektion von so grossen Mengen viru-
lenter Mikroorganismen ins Blut doch erwarten dürfte — schon
davon abgesehen, kann uns die von Biedl und Kraus bei den
letzteren drei Versuchen angewandte Methode bei Berücksichtigung
des über diese Methode oben Gesagten zu keinerlei Schlüssen be-
rechtigen.
In seinen Schlussföolgerungen vorsichtiger ist Cotton, wiewohl
auch er geneigt ist. die Theorie der physiologischen Ausscheidung
von Mikroorganismen durch die Leber anzunehmen. Auf Grund
zahlreicher, im Laboratorium Weichselbaums ausgeführter Unter-
suchungen, welche in Bezug auf Exaktheit nicht viel zu wünschen
übrig lassen, gelangte Cotton zu dem Schlusse, dass wenigstens ge-
wisse Mikrobenarten. wenn sie in grosser Zahl im Blute vorhanden
sind, durch die Leber ausgeschieden werden können. ohne in der-
selben vorher wahrnehmbare anatomische Veränderungen zu ver-
anlassen. Nach Cotton können unter normalen Verhältnissen nur
klein: Mengen von Mikroorganismen durch die Leber ausgeschie-
den werden, während grössere Mengen nur unter pathologischen
Verhältnissen in die Galle gelangen.
Cotton injizierte Kaninchen in die Ohrvene eine Emulsion
von Bouillon und verschiedenen Mikroorganismen aus einer Agar-
kultur. Im ganzen wurden von diesem Forscher 65 Versuche
durchgeführt, und zwar 14 Versuche mit Anthraxbazillen, 3 mit
Heubazillen, 6 mit Pneumokokken, 32 mit Staphylokokken (staph.
pyog. aur.), 5 mit den Pneumoniebazillen Friedländers und 5 mit
b. prodigiosum. Die dazu verwendeten Kulturen waren meist kaum
mehrere Stunden. zuweilen einige Tage alt. Die Mengen der inji-
442
zierten Emulsion waren verschieden, von Zehnteln em? angefangen
sukzessive bis zu 9 em? steigend. Die zu untersuchende Galle
nahm Cotton aus der Gallenblase, nachdem die Tiere eine ge-
wisse Zeit nach der Injektion getötet waren, bei einigen Versuchen
erst nachdem die Tiere infolge der Infektion zugrunde gegangen
waren. Die Gallenblasenwand wurde kauterisiert, der ganze Gallen-
gehalt mittels einer Spritze herausgeholt und auf Agar geimpft.
Das Ergebnis der bakteriologischen Untersuchung war folgendes:
In 45 Fällen war die Galle steril, nur in 20 Fällen konnten Kul-
turen der ins Blut injizierten Mikroorganismen erzielt werden, und
zwar in 1 Falle das b. prodigiosum, in 5 Fällen die Pneumonie-
bazilien Friedländers, in 1 Falle Pneumokokken und in 15 Fällen
Staphylokokken (staph. pyog. aur.) In keinem Falle gelang es
Cotton Anthrax- oder Heubazillen aus der Galle zu züchten.
Diese negativen Resultate schreibt Cotton dem schädlichen Ein-
flusse zu. welchen die Galle — wie er sich auf Grund eigener
Untersuehungen überzeugte — auf die Entwiekelung der beiden
letzteren Bazillenarten ausübt.
Ein Teil der positiven Ergebnisse der Versuche Cottons ist
zweifelsohne den pathologischen Bedingungen zuzuschrieben. So
züchtete Cotton den Pneumokokkus aus der Galle erst zwei Tage
nach der Injektion desselben ins Blut, wobei die mikroskopische
Untersuchung in den Gallengängen Desquamation des Epithels
zeigte, welches zuweilen das ganze Lumen ausfüllte. In diesem
Falle ist somit vielmehr eine pathologische Ausscheidung der Mi-
kroorganismen durch die Leber anzunehmen.
Die Pneumoniebazillen züchtete Cotton einmal 4'!/, Stunden,
ein anderes Mal 6°/, Stunden nach geschehener Injektion und in
einem Falle aus einem Tiere, welches 20 Stunden nach der Injek-
tion zugrunde gegangen war. Die beiden ersten Tiere waren schon
im Augenblicke, als sie getötet wurden, krank, überdies wurden in
der Leber eines dieser Tiere kapilläre Blutungen gefunden. So
kann auch in diesen drei Fällen von einer physiologischen Aus-
scheidung der Mikroorganismen mit der Galle kaum die Rede sein.
Von 15 Fällen. in welchen Cotton Kulturen des Staphyloko-
kkus pyogenes aureus erhielt, war die Galle in 4 Fällen von Tieren
genommen, welehe infolge der Infektion zugrunde gegangen waren,
in drei Fällen erst lange Zeit (23 Stunden, 28 Stunden u. 6 Tage)
nach der Injektion und nur in den 8 übrigen Fällen in kürzerer
443
Zeit. und zwar 10 Minuten, 1/,, 11/,. 21/,, 31/,, 51/, Stunden und
2 mal in 6 Stunden nach der Injektion, wobei die Zahl der in
der Kultur erhaltenen Mikroorganismen sehr gering war. Von
einer physiologischen Ausscheidung der Mikroorganismen durch
die Leber könnte somit nur in diesen acht Fällen die Rede sein,
in welchen Cotton kurz nach der Injektion ins Blut Staphylo-
kokken in der Galle fand, und in einem Falle, in welehem er eine
Kultur des b. prodigiosum aus der Galle erhielt, falls die Unvoll-
kommenheit der Technik bei dem Gewinnen der Galle auch den
Wert dieser wenigen positiven Ergebnisse nicht in Zweifel ziehen
liesse. So kann man auf Grund der obigen Ergebnisse sich schwer
der Meinung Cottons anschliessen, dass die Leber im normalen
Zustande Mikroorganismen aus den Blute ausscheidet.
Angesichts so verschiedener. oft gerade widerstreitender Unter-
suchungsresultate hat es den Anschein. dass es überhaupt schwer
ist, sich über diese Sache ein entscheidendes Urteil zu schaffen.
Dennoch gibt es Forscher, welche sich entschieden für die phy-
siologische Mikroorganismenausscheidung durch die Leber erklären,
sodass diese Anschauung als gewissermassen schon feststehend so-
gar in die neuesten Lehrbücher der Pathologie Eingang zu finden
beginnt. obwohl es auch an Gegnern dieser Anschauung nicht fehlt.
Dieser Sachverhalt bestimmte mich, die Untersuchungen in der
Richtung dieser noch immer offen stehenden Frage wieder aufzu-
nehmen.
Zu diesem Zwecke habe ich 20 Versuche gemacht, davon 16
an Hunden. 2 an Kaninchen und 2 an Meerschweinchen. Die Tiere
wurden narkotisiert, dann wurden denselben in die Vena jugularis
Mikroorganismenkulturen injiziert, und zwar teils Bouillonkulturen
von b. prodigiosum, b. fluorescens non liqu.. b. kiliense, b. coli
commune, b. pyocyaneus. b. typhi, und staphyolokokkus pyogenes
aureus, teils Agarkulturen derselben Mikroorganismen suspendiert
in physiologischer Kochsalzlösung. Die Kulturen waren meist meh-
rere Stunden alt, nur ausnahmsweise waren sie älter. Die Menge
der Bouillonkultur, welche zu einer Injektion verbraucht wurde
betrug in den meisten Fällen ein Kubikeentimeter. Bei den meisten
Versuchen wurde den Tieren nach etwa einer Stunde nach der
ersten Injektion die gleiche Menge einer anderen Mikroorganismen-
kultur injiziert. Die Agarkulturen mischte ich, nachdem ich sie von
der Unterlage abgeschabt hatte, mit einigen em? physiologischer
444
Kochsalzlösung und von dieser Emulsion wurde nur ein Teil den
Tieren injiziert. Um mich zu überzeugen, ob die ins Blut injizier-
ten Mikroorganismen durch die ganze Zeit der Dauer des Versu-
ches im Blute zirkulieren, entnahm ich von Zeit zu Zeit aus der
Arteria carotis ungefähr 1 em? Blut und impfte dasselbe sofort auf
Bouillon. Eine oder einige Stunden nach der Infektion wurde die
Galle dem noch immer in der Narkose liegenden Tiere zu wieder-
holten Malen entnommen. Zur Entnahme derselben bediente ich
mich einer Pasteurschen Pipette, welche ich in die Gallenblasen-
wand an einer vorher mit einem eisernen Cauterium angesengten
Stelle einstach. Die Menge der auf diese Weise jedesmal gewonne-
nen Galle betrug 1/, bis 2 cm?. Bei 6 Versuchen gewann ich die
Galle aus dem Duetus choledochus mittels der Ureterkanüle von
Prof. Kleeki. Bei 4 von diesen nahm ich zugleich auch die Galle
aus der Gallenblase. Die herausgehobene Galle impfte ich sofort
auf Agar- Bouillon- und Galatinenährböden. Die geimpften Nähr-
böden wurden 10 Tage hindurch beobachtet und bei den meisten
Versuchen in Zimmertemperatur gehalten. Sobald ieh eine genü-
genge Menge Galle zur Verfügung hatte, liess ich das Tier ver-
bluten, untersuchte dann die Leber makroskopisch und entnahm
ihr einige Stückchen für die mikroskopische Untersuchung.
Um im Falle negativer Ergebnisse dem Einwande vorzubeugen,
dass diese Ergebnisse den bakterientötenden Eigenschaften der Galle
zuzuschreiben seien, untersuchte ich, ob die Galle wirklich solche
Eigenschaften gegenüber denjenigen Mikroorganismen besitzt, mit
welehen ich die Versuchstiere infizierte. Zu diesen Untersuchungen
nahm ich die Galle von denselben Tieren. welehe ich zu den Ver-
suchen benutzte, und zugleich Mikroorganismen grüsstenteils von
denselben Kulturen. welehe den Tieren injiziert wurden. Diese Unter-
suchungen führte ich nach der Methode von Buchner aus. Auf
Grund dieser Untersuchungen gelangte ich zur Überzeugung, dass
die Galle auf die oben genannten Mikroorganismenarten, welche ich
den Versuchstieren injizierte, keineswegs schädlich einwirke, dass
die Galle im Gegenteil für manche Mikroorganismenarten, wie b.
prodigiosum, b. coli commune und b. pyocyaneus sogar einen ziem-
lich guten Nährboden darstellt.
Bei Berücksichtigung aller dieser Umstände müsste man nun
a priori erwarten, dass die in grosser Menge ins Blut injizierten
Mikroorganismen stets in der Galle erscheinen werden, wenn die
445
Leber im normalen Zustande dieselben wirklich ausscheidet, wie
dies manche Forscher behaupten. Widrigenfalls müssten die Erge-
bnisse entweder durchweg negativ ausfallen oder. nur in wenigen
Fällen positiv wegen der Unvollkommenheit der Technik bei der
Entnahme der Galle. wobei nicht immer eine Beimischung von
Blut vermieden werden kann, zumal wenn man sich dabei einer
Kanüle bedient, welehe in den Ductus choledochus eingeführt wird:
Obwohl ich die letztere Methode, nach welcher die Galle mittels
einer in den Ductus choledochus eingeführten Kanüle gewonnen
wird, als unzweekmässig betrachte, da sie nur im Falle negativer
Ergebnisse zu dem Schlusse berechtigt, dass die Leber keine Mi-
kroorganismen aus dem Blute ausscheidet, dagegen im Falle posi-
tiver Ergebnisse keine Schlüsse gezogen werden können, so habe
ich trotzdem diese Methode hei 6 Versuchen angewendet, um die
Ergebnisse dieser Methode mit den Resultaten jener Versuche zu
vergleichen, bei welchen ich die Galle nach einer anderen Methode
direkt aus der Gallenblase gewonnen habe. Bei der Anwendung
jener Methode unterband ich den Gallenblasengang absichtlich
nieht, da es mir gar nicht daran gelegen war, nur jene Galle zu
erhalten, welehe während des Versuches ausgeschieden wurde, son-
dern lediglich, um den Wert dieser beiden Methoden zu vergleichen.
Um eine Vorstellung von der Art und Weise zu geben, wie
meine Versuche durchgeführt wurden, will ich hier die Protokolle
von einigen Versuchen anführen.
Versuch II am 4. VI. 1903.
Um 11 Uhr 25 M. wurde einem Hunde in die Vene 1 cm$ Bou-
illonkult. von b. coli com. injiziert
5) wurde diesem Hunde in die Vene 1 em® Bou-
illonkult. von b. kiliense injiziert
„ 1 , %5 „ Galle aus Gallenblase auf Agar geimpft
A a ï n „ Bouillon geimpft
OFTEN SEE OUT 4 à „ Gelatine „
Ergebnis negativ.
Versuch IX am 2. VII. 1903.
Um 10 Uhr 12 M. wurde einem Hunde in die Vene 0:17 Agar-
kultur von b. pyoeyaneus suspendiert in 5 cm?
physiol. Kochsalzlüs. injiziert
Bulletin III. 4
446
Um 11 Uhr 13 M. Galle aus Gallenblase in Bouillon geimpft
RL ar ISSUE h 5 „ Gelatine x
n 11 n 13 n n 2 n n Agar
Ergebnis negativ.
Versuch XX am 10. V. 1904.
Um 10 Uhr 00 M. wurde einem Hunde in den Ductus chole. eine
Kanüle eingeführt
10 „ 03 „ Galle aus der Kanüle auf Bouillon geimpft
7 7 Er) 05 n n n n ” ” n ”
„ 10 „ 14 „ in die Vene 3 em? Bouillonkultur von b. fluo-
rescens n. lig. injiziert
. 10 „ 22 „ Galle aus der Kanüle auf Bouillon geimpft
n 10 n 32 n n n n n n n n
n 10 n 45 n n n n n n n n
n 10 ” 53 n n n n n n n pl
n 10 n 56 n n n n n n n n
n 10 » 58 n n n n n n n n
n 1 1 n 00 n n n n n n n n
n 1 1 n 06 n n n n n n n n
n 1 1 n 16 n n n n n n n n
n 1 1 n 35 n n n n n n n n
n 1 1 n 46 n n n n n n n n
n 12 n 01 n n n
” n n n n
» 12 „ 09 „ Galle aus der Gallenblase
Ergebnis negativ.
Positive Ergebnisse erhielt ich nur bei drei Versuchen, und
zwar von 18 Fällen der bakteriologischen Untersuchung der aus
der Gallenblase gewonnenen Galle — nur einmal und von 6 Fäl-
len bakteriologischer Untersuchung der aus dem Ductus choledochus
erhaltenen Galle — zweimal.
Wenn man nun berücksichtigt, dass die ins Blut injizierten Mi-
kroorganismen durch die ganze Dauer der Versuche in demselben
zirkulierten; dass die Leber bei der makroskopischen und mikro-
skopischen Untersuchung in keinem Falle irgend welehe Verände-
rungen zeigte; ferner dass die wenigen positiven Ergebnisse den
Mängeln der Untersuchungstechnik zugeschrieben werden können;
endlich dass die zahlreichen negativen Ergebnisse meiner Untersu-
447
chung keineswegs durch die vermutlichen bakterientötenden Eigen-
schaften der Galle erklärt werden können, so muss man zu dem
Schlusse gelangen, das die Leber im normalen Zustande die im
Blute zirkulierenden Mikroorganismen nicht ausscheidet.
Aus dem Institute für allgemeine und experimentelle Pathologie
der Jagiellonischen Universität in Krakau.
Nakladem Akademii Umiejetnosci,
Pod redakeya
Cztonka delegowanego Wydzialu matem.-przyr.. Dra Leona Marchlewskiego.
Krakow. 1904. — Drukarnıa Uniwersytetu Jariellonskiego. pod zarzadem J. Filipowskiego
15 Grudnia 1904
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Mbps sir Mon Pa ano POLE HN re) ar
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LC: ‚binden ydbim conan
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PUBLICATIONS DE L'ACADÉMIE
_ 1878 —1902
Librairie de la Société anonyme polonaise
Spöika wydawniceza polska)
à < à Cracovie.
Philologie. — Sciences morales et politiques.
»Pamietnik Wydz. filolog. i hist. filozof.e /Casse de Philologie, Classe d'histoire
et de philosophie. Mémoires), in 4-to, vol. II—VII (38 planches, vol. I épuisé): — 118 k.
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. filolok. « (Classe de et
Seances et travaux), in.8-vo, volumes IH — XXXII (vol. 1 épuisé) — 258 k
»Rozprawy i sprawozdania z _ posiedzen Wydz. hist. filozof.e, /Classe Phone
et de philosophie. Séances et travaux), in 8-vo, vol. II XI, XV—XLII, (vol. I. II.
XIV épuisés, 61 pl.) — 276 k.
__ »Sprawozdania komisyi do badania tons sztuki w Polsce.e /Comptes ren-
dus de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne), in 4-to, vol.-I—VI{r15 plan-
ches, 1040 gravures dans le texte). — 77 k-
»Sprawozdania komisyi- jezykowej.e /Comptes rendus de la Commission-de
linguistique), in 8-vo, 5 volumes, — 27 k.
»Archiwum do d2iejöw literatury i o$wiaty w Polsce.e /Documents pour
servir à l'histoire de la littérature en Pologne), in 8-vo, 10 vol. — 57 k. =
Corpus antiquissimorum poëtarum Poloniae latinorum usque ad
Toannem Cochanovium, in 8-vo, 4 volumes.
Vol. II, Pauli Crosnensis atque Joannis Visliciensis carmina, ed. B. Kruczkiewicz. 4 k.
Vol. HI. Andreae Cricii carmina ed. C. Morawski. 6 k. Vol. IV. Nicolai Hussoviani Carmina,
ed. J. Pelczar. 3 c. — Petri Roysii carmina ed. B. Kruczkiewicz. ı2 k:
»Biblioteka pisarzöw polskich.« /Bibliotheque des auteurs polonais du XVI eı
XV siècle), in 8-vo, 41 livr. 51 k. 80 h.
Monumenta medii aevi historica res gestas Poloniae illustrantia,
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IIL, IX, X, Cod.) dipl. Minoris Poloniae, ed. ‚Piekosinski. 30 k. — Vol. IV, Libri antiquissimi
eivitatis Cracov. ed. Piekosinski et Szujski. 10 k. — Vol. V, VII, Cod. diplom, civitatis Cracov.
ed. Piekosifski, zo k. — Vol VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska. zo k. — Vol. XI, Index
actorum saec./ XV ad res publ. Poloniae spect: ed. Lewicki. 10 k. — Vol. XIII, Acta capitulo-
rum (1408— 1530) ed. B. Ulauowski. ro k. — Vol. XV, Rationes curiae Vladislai Jagellonis et
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XV, XVI, XVII) volumes. — 162 k. er
Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 6k. — Vol. II, Chro-
nicorum Barnardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 6 k. — Vol. III. Stephani Medeksza com-
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sae S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 14 k. — Vol. XI, Diaria Comitiorum R. Polon. 1587 ed.
A. Sokolowski 4 k. — Vol. XV. Analecta Romana, ed. J. Korzeniowski. 14 k. — Vol. XVI.
Stanislai Temberski Annales 1647— 1656, ed. V. Czermak. 6 k.
Collectanea ex archivo Collegii historici, in 8-vo, 8 vol. — 48 k.
Acta historica res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp., 15 vo-
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Vol. I, Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wislocki 1546—
1553- 10 k. — Vol, II, (pars ı. et =.) Acta Joannis Sobieski 1629—1674, ed. Kluczycki. 20 k. —
d'anthropologie), in 8-vo, 18 vol. I—XVIN (100 pl., vol. I épuisé). — 125 k. 7
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=; x = * > —
Vol. Il, V, VII, Acta Regis Joannis HI (ex archivo Ministerii rerum exterarum Gallici) :1674—
1683 ed. Waliszewski. 30 k. — Vol. IV, IX, (pars 1. et 2.) Card. Stanislai Hosii epistolae
1525—1558 ed. Zakrzewski et Hipler. 30 EE Vol; VI, Acta Regis loannis III ad res expedi-
tionis Vindobonensis a. 1683 illustrandas ed. Kluczycki.. 10 k. — Vol, VIII (pars x. et 2.), XII QE
(pars r. et 2.), Leges, privilegiaet statuta ciyitatis Cracoviensis 1507-1795 ed. Piekosifiski. ok. °
Vol. X, Latıda conventuum particularium terrae Dobrinensis ed. Kluczycki. 10 c. — Vol. XI, ;
Acta Stephani Regis 1576—1586 ed, Polkowski, 6 k, x
Monumenta Polomiae historica, in 8-vo imp., vol. IT—VI — 102 k.
Acta rectoralia Almae _universitatis Studii Cracoviensis inde ab anno
MCCECLXIX, ed. W. Wislocki, T.. I, in 8-vo. — 15 k. 3
»Starodawne-prawa polskiego pomniki.e ‘Anciens mönnments du droit polonais
in 4-to, vol. IX. — 72 k. FAR 1 Va
Nol: II, Libri iudic. terrae Cracov. saec. XV, ed. Helcel. 12 k. — Vo). III, Correc- 3
tura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. Bobrzyñski: 6 k. — Vol. IV, Sta- Bat,
tuta synodalia saec. XIV et;XV, ed. Heyzmann. 6 k. — Vol. V, Monumenta literar. rerum pu-
blicarum saec. XV,-ed: Bobrzyñski. 6.k. — Vol. VI, Decreta in iudiciis regalibus a. 7507-1531 -
ed. Bobrzyfiski. 6 k.- — Vol. VII, Acta expedition. bellic. ed. Bobrzyñski, Inscriptiones cleno--
diales led. Ulanowski. 12 k. — Vol. VIII, Antiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374 —
1400 ed. Ulanowski. 26 k, — Vol. IX, Acta iudicii-feodalis superioris in castro, Golesz 1405—
1546. Acta iudicii criminalis Muszynensis 1647—1765. 6 k. — Vol. X, p._ı. Libri formularum _
saec. XV ed. Ulanowski. 2 k. 5 = =
Volumina Legum. T. IX. 8-vo, 1889. — 8 k.
Sciences mathématiques et naturelles.
»Pamigtnik.« /Memoires), in 4-to, 17 volumes (II—XVI, 178 blanches, vol, I a
épuisé). — 170 k. € < - » È
. »Rozprawy i sprawozdania z posiedzen.« /Séances el travauz!, in 8-vo, 41 vol. ; ee N
(319 plauches). — 376 k.
»Sprawozdania komisyi fizyografieznej.e /Comples rendus de la Commission de Fe
Dhysiographie), in 8-vo, 35 volumes (III. VI — XXXII, 67 planches, vol. I. I. IV.V,
épuisés). — 274 k. 50 h. i > Br
»Atlas geologiczny Galicyi.e /Alas 'geologiyue de' ia Galicie), in fol., 12 livrai-
sons (64 planches) (à suivre). — 114 k. 80 h. 3 ?
»Zbiör wiadomosci do antropologii- krajowej.e /Complés rendus de la Commission
- »Materyaly antropologiczno-archeologiézne i etnograficzne.« (Matériaux anthro-
pologigues, archéologiques et ethnographiques), in 8-vo, vol, I—V, (44 planches, 10 cartes 3
et 106 gravures). — 32 k. re:
Swietek J., >Lud nadrabski, od Gdowa po Bochnig,« /Les populations riveraines
de la Raba en Galicie), in 8-vo, 1894. — 8 k. Görski K:, »Historya piechoty polskieje
(Histoire de l'infanterie-polônaise), in 8-vo. 1893. — 5 k. 20 h. »llistorya jazdy pol--
skieje (Histoire de la cavalerie polonaise), in 8-vo, 1894. — 7 k. ‚Balzer, O., »Genea-
logia_Piast6w.« (Généalogie des Piasts), in 4:to,11806. — 20 k. Finkel L., >Biblio-
grafia historyi polskiej.e (Bibliographie de l'histoire de Fologne) in 8-vo, vol. I et Il SES
p. ı—2, 1801—6.— 15 k. 60 h. Dickstein S., »Hoëne Wroñski, jego 2ycie i dzie-
la.« -(Hoene Wronski. sa vie el ses oeuvres), lex, 8-vo, 1806. — 8 k. Federowski M, —
vLud bialoruski.e (Z’Zihnographie de la Russie Blanche), in 8-vo, vol. 1—IL: 1897. 1
E 201
EURE I u } a
)
»Rocznik Akademii.« tAfnuaire de l'Académie), in 16-0, 1874—1898 25 vol.
1873 épuisé) — 33 k. 60 h. à
>Pamietnik 15-letniej dzinlalncéci Akndemii.e (Mémoire sur ies traraux de? Aca-
démie 187?—1888). 8 vo, 1889. — 4 k..- ; h 7
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x DÉCEMBRE NER nr
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L’ACADEMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE.
CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES.
\
ANZEIGER
DER
AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN.
IN KRAKAU.
- MATHEMATISCH - NATURWISSENSCHAFTLICHE CLASSE.
CRACOVIE ,
IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ
1905.
L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ÊTE FONDÉE EN 1873 PAR
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I. =
PROTECTEUR DE L'ACADÉMIE : à
S. À, 1. L'ARCHIDUC FRANÇOIS FERDINAND D’AUTRICHE-ESTE.
Vice-PROTECTEUR : S. E. M. JuLiEn DE DunAjewskı.
PRÉSIDENT: S. E. M. LE COMTE StanısLas TARNOwsRI.
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. BorxsLas, ULANOW8KI.
EXTRAIT DES STATUTS DE-L’ACADEMIE:
(& 2). L'Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté Impériale
Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nommés par S. M: 3
l’Empereur. J ; 2 ; . y
($ 4). L'Académie est divisée en trois classes:
a) classe de philologie, &
5) classe d'histoire et de- philosophie,
c) classe des Sciences mathématiques et naturelles.
($ 12). La langue officielle de l’Académie est la langue polonaise. x
>
Depuis 1885, l'Académie publie, en deux series, le „Bulletin international“ at
qui paraît tous les mois, sauf en août et septembre. La premiere serie est consacrée
aux travaux des Classes de Philologie, d'Histoire et de Philosophie. La seconde est _ _
consacrée aux travaux de la Classe des sciences matllématiques et naturelles. Chaque L
série contient les procès verbaux des séances ainsi que les résumés, rédigés en fran-
çais, en anglais, en allemand ou en latin, des travaux présentés à !’Academie.
Le prix de l'abonnement est de 6 k. = 8 fr.
Les livraisons se vendent séparément à 80 h. = 90 centimes. SE
Publié par l’Académie x
sous. la direction de M: Léon Marchlewski, i 2 Fa |
Membre délégué de la Classe des Sciences mathématiques et naturelles. a (
Nakladem Akademii Umiejetnoéci.
Kraköw, 1905. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzgdem Jözefa Filipowskiego.
2! 5 / za
N° 10. Décembre 1904.
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L’ACADEMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES.
Sommaire: 42. M. A. DENIZOT. Sur la théorie du mouvement relatif avec une
application au pendule de Foucault et au problème du mouvement d’un corps
à la surface terrestre, en ayant égard à la rotation de la terre.
43. M. J. MOROZEWICZ. Sur la bécRélite, un céro-lanthano-didymo-silicate
de calcium.
44. M. E. GODLEWSKI. Recherches experimentales sur l'influence du système
nerveux sur la régénération.
45. M. L. MARCHLEWSKI. L'identité de la phylloérytrine, de la bilipurpu-
rine et de la choléhaematine.
46. MM. C. KRAFT et C. ZAKRZEWSKI. Une méthode pour déterminer les
directions principales et les constantes optiques dans le cas de la biréfrin-
wence combinée avec le pouvoir rotatoire.
47. M. VL. KULCZYNSKI. Fragmenta arachnologica.
48. M. R. NITSCH. Expériences sur la rage de laboratoire (virus fixe). II partie.
49. M. CASIMIR WIZE. Les maladies du Cleonus punetiventris Germ, cau-
sées par des champignons entonaophytes en insistant particulièrement sur les
espèces nouvelles.
50. M. ST. OPOLSKI. Sur l’action du chlore et du brome sur les homologues
du thiophene sous l’influence de la lumière et de la chaleur.
51. M. MIECISLAU SZYMANSKI. Contribution à l’helmintologie.
Hr
1
Séance du mardi 6 Decembre 1904.
Puésipexce DE M. N. CYBUISKI.
M. A. DENIZOT. Theorie der relativen Bewegung mit einer Anwen-
dung auf das Problem der Bewegung eines Körpers an der Oberflä-
che der rotierenden Erde sowie auf den Foucaultschen Pendelversuch.
(Sur la theorie du mouvement relatif avec une application
au pendule de Foucault et au probleme du mouvement d'un
corps à la surface terrestre, en ayant égard a la rotation de
la. terre). Mémoire présenté par M. A. Witkowski m. t. à la séance du 17
Octobre 1904,
7 „Je remarque d'abord que le phénomène dont il s’agit
dans cette expérience ne dépend au fond, ni de la gra-
vite, ni d'aucune autre force“.
Poinsot, Comptes Rendus, 32, p. 206; (1851).
Das Problem der relativen Bewegung setzt ein im Raume abso-
lut festes und ein bewegliches Koordinatensystem voraus, und nach
Bulletin III. 1
450
dem bekannten Theorem von Clairaut und Coriolis!) kann
die relative Bewegung eines Massensystems .ebenso wie die absolute
behandelt werden. wenn zu den auf jeden Massenpunkt des Systems
tatsächlich wirkenden Kräften noch gewisse Hilfskräfte hinzugefügt
werden, nämlich 1) eine gleiche und entgegengesetzte derjenigen
Kraft, welche den Massenpunkt fest mit dem beweglichen Koordi-
natensystem verbinden würde (la force d'entraînement) und
2) eine Kraft, die senkrecht zur Richtung der relativen Bewegung
des Massenpunktes und zur instantanen Rotationsachse der beweg-
lichen Achsen wirkt und durch das Produkt — 2 mc o sin gemessen
wird, wenn e die relative Geschwindigkeit des Punktes mit der
Masse m, © die Winkelgeschwindigkeit des beweglichen Koordina-
tensystems um eine instantane Rotationsachse und 4 der Winkel zwi-
schen c und der Rotationsachse ist (la foree centrifuge eom-
posée).
In der hier folgenden Darstellung wird die force d’entraine-
ment spezifiziert, was, namentlich für besondere Fälle, auch längst
bekannt ist. Die hier dargelegte Interpretation ist Jedoch in einer Form
gegeben, die meines Wissens in der Literatur noch nicht vorhanden
ist. Eine besondere Rolle spielt hierbei das instantane Trägheits-
moment bzw. — Ellipsoid, und ein Teil des durch die allgemeinen
Bewegungsgleichungen gegebenen Phänomens kann durch eine um
die instantane Achse erfolgende Drehung der Masse von einer fin-
gierten, jedoch durch das Trägheitsellipsoid charakterisierten Form
versinnbildlicht werden. Es werden dann weiter aus den allgemeinen
Bewegungsgleichungen zwei Integrale entwickelt, von denen eines
das Prinzip der lebendigen Kraft darstellt und in einer anderen
Form als von Coriolis u. A. ausgesprochen wird. Die entwickel-
ten allgemeinen Sätze werden dann auf das Foucaultsche Pen-
del und die Bewegung eines Körpers an der Oberfläche der Erde
angewandt; es zeigt sich. daß hier das Trägheitsellipsoid in eine
Ellipse ausartet, wodurch ein Teil des Phänomens auf eine um die
Vertikale sich mit einer bestimmten Geschwindigkeit drehende
ebene Flächenmasse zurückgeführt werden kann. Hiermit wird das
1) Clairaut, Histoire de l’Acad. Royale d. Sciences, Mémoires de Mathema-
tique et de Physique, Paris, p. 1; 1742.
Coriolis, Journal de l’École Polytechnique, cahier 21, p. 268; 1832, 24, p.
142; 1835.
Bertrand, Jbd.. 32, p. 149; 1848.
451
Phänomen des Foucaultschen Pendels und die südliche Abwei-
chung eines frei fallenden Körpers auf der nördlichen Hemisphäre
in Zusammenhang gebracht.
$ 1. Wir betrachten zunächst die Bewegung eines freien Punktes;
sind noch gewisse Bedingungsgleichungen vorhanden, so können wir
den wirkenden äusseren Kräften noch die den Bedingungsgleichun-
gen entsprechenden hinzufügen. Die Entwickelungen werden dann
auf ein System von materiellen Punkten ausgedehnt.
Zu einer Zeit t seien nun +’, y', 2! die Koordinaten eines
Massenpunktes in bezug auf ein absolut festes Koordinatensystem;
x, y, 2 die relativen Koordinaten desselben Punktes, d. h. bezogen
auf ein bewegliches Koordinatensystem, dessen Anfangspunkt 0 in
bezug auf das feste System die Koordinaten x,, Yo, % hat, und
seien schließlich die Transformationsgleichungen beider Systeme:
«—= mt ax by +cz
Y= Yo + az + by + c'e (1)
2 = 29 ax by ce.
Die Grössen &,, Yo. 2, und a, b, c,... werden als bekannte Funktio-
nen der Zeit f vorausgesetzt, welche die Lage der beweglichen
Achsen bestimmen; ausserdem fügen wir zu (1) die bekannten Rela-
tionen hinzu:
N ae de (2)
be be +0" M0 (3)
CA a’ de! — ty (4)
$ 2. Bevor wir die De entwickeln, sollen
zunächst einige bekannte, zwischen den Cos. in (1) und deren Ab-
leitungen herrschende Relationen aufgestellt werden, von denen nach-
her Gebrauch gemacht wird.
Unter Berücksichtigung der Relationen (3) setzen wir:
db „db" de 0e
a nz 3 Tee re
7 ei da ,da . „da. 2
RE em 0
Er Zi da! db db! db
Dot ès = N) zen
ee ee Pa di Se
1*
452
Die Bedeutung der eingeführten Größen p, q. r werden wir später
($ 5) erkennen.
Ausserdem gelten die aus (2) folgenden Beziehungen:
da ‚da |
a - a —
dt dt dt
da!
Du
(6)
Wir betrachten dann folgendes System von Gleichungen:
don, dm ET
a PEAU PET
da , da’ sde"
(D Er mon
da | Pi da’ Le da" 3
nd CR MAR UN
da da’ da”
de a
die Auflösungsdeterminante bekanntlich den Wert + 1 hat, folgen
mit Berücksichtigung der Relationen (4) die Gleiehungen:
Durch Auflösen dieser Gleichungen nach wobei
da
iz rb — qe
HL
(8) — = rd — get
z nl ge”
und in einer analogen Weise:
db
Ze De
(9) — pc — ra
= pc ui
sowie:
de
Te ga — pb
(10) = — ga’ — pb'
de’
TR
ee
453
Dureh nochmalige Differentiation von (6) nach der Zeit folgt:
d?a d'a’ da f/da\?, (da’ da’! \?|
/ no | [24 Para Es |
Br dan yat RE a)
oder wenn wir die rechte Seite unter Benutzung von (8), (2) und
(3) berechnen:
da, d'a"
d°a Al
us La Fr Ir meh (11)
Lire
Ma
Ferner haben wir nach (5) die Gleichung
N
at UN Tre
durch deren nochmalige Differentiation wir erhalten:
do dl, Et
Cned aa
ae: da’ db’ | da” =)
dt
(12)
CIE gs Wa GE
aber unter Benutzung von (8) und (9) sowie der Relationen (2)
und (3) ist:
da db , da’ db! da’ db"
AE Pa a a ae — (2)
daher (12):
db | d°b’ FC CRM
a Te de + a Free + pq (14)
und auf ähnliche Weise folgt:
d2c Busch MARC
zug | à
at de a’ an pn. (15)
$ 3. Nunmehr wenden wir uns zur Aufstellung der allgemeinen
Differentialgleiehungen für relative Bewegung, wobei der Weg der
Entwickelung im grossen und ganzen mit dem von Coriolis
eingeschlagenen übereinstimmt.
Sind X’, Y’, Z’ die Komponenten der äusseren, auf die Masse
m des Punktes x’, y’, 2’ wirkenden Kraft. bezogen auf das feste
Koordinatensystem, so ist:
454
dx" 2
m de — A
YEN
(16) Me me }
NE
m de = Z
und in Bezug auf das bewegliche System gilt für die Komponenten
der äusseren Kraft X, Y, Z:
aX+aYta'Z—=XxX
(17) bBX 4b PP We Zz—Y
cX'Le Y'a Z— 7.
Werden jetzt die Transformationsgleichungen (1) nach der Zeit #
wiederholt differenziert, so erhält man:
Er and Tu tert
(18)
und
en te Zune di: + +
à a 1a cn À a urn)
12) FH -2u se Zr 2. re — +
a “ar mi art ie “ a.
a
Liz b" un %z da! dx db’! dy de” dz
ju ze gute TE eva
Multiplizieren wir diese Gleichungen der Beih6 nach mit a, a’, a”,
so erhalten wir nach Addition, indem wir gleichzeitig die Glei-
chungen mit der Masse m des betrachteten Punktes multiplizieren
und (16), (17) sowie die Relationen (2) und (3) berücksichtigen:
a der, PAT "AE
X— mm (a de — a de + a! ae ju
da da ER JA
+ mx (a dee Ha de ra TE )
gl RR 1 „ua
RN Rn Var len Qi
. 4 FAURE dt
Hu DE a’ + a! (Tr)
+ m =
dy db dv db’
RACE ie en a)
o de de 7
az ut 92
74 leute dt 4a r =) eu
oder, indem wir noch für die einzelnen Klammerausdrücke die
Beziehungen (11), (14), (15) und (5) einsetzen:
mix d’x, ‚yo |, „20
> x -mlang te a de =) H(g?+ 1?) ma —
= © + pa )my (UE pr) m2 — 2m (45, — = (21)
Indem wir die Ausdrücke auf der rechten Seite noch etwas anders
gruppieren, folgt gleichzeitig für die beiden anderen Komponenten:
dan ne dx dan URI,
Pr m (a FT ARE NUS TE )+
— 1 (g? + r?) me — pq my — pr mz) —
_dq dr de _dy
ru 2% I) Er — Er
«2 DAYS N — Jo 1 Ê
m ne Far En DE
FA — gr mz — Gp ma) — (22)
dr dp dx dz
= 2 Deep
m(z an) em (ru D 4)
die a ; d? yo "0225
nt (Get à
+ {(p? + 9) me — rp mx — rq my) —
MRC CE)
456
Die drei ersten Klammern auf der rechten Seite repräsentieren die
erste Zusatzkraft in dem Theorem von Coriolis und das letzte
Glied ist der Ausdruck für die zusammengesetzte Zentrifugalkraft.
Wir wollen nunmehr die Bedeutung der einzelnen, auf der
rechten Seite der Gleichungen (22) stehenden Glieder näher ins
Auge fassen, wobei wir auch manches Bekannte des Zusammen-
hangs wegen behandeln.
$ 4. Zunächst sind m — ‚m _. ‚m = Kräfte, die auf die
Masse m wirken, wenn sich diese zur Zeit im Koordinatenanfang
O des beweglichen Achsensystems befände; die Ausdrücke:
ZU d? To 1 d? Yo | u d? da’ db’ de‘
en Be were
da di" der
Te
Diese Ausdrücke repräsentieren die Komponenten der absoluten
Geschwindigkeit eines mit dem beweglichen Achsensystem fest
verbundenen Punktes x, y, z, wenn noch die Lage des Koordina-
tenanfangs ungeändert bleibt.
Indem wir die Ausdrücke (24) der Reihe nach mit a, a’. a”...
multiplizieren, erhalten wir nach Addition mit Hilfe der Beziehun-
451
gen (9) und (6) für die Projektionen der Geschwindigkeiten (24)
auf die beweglichen Achsen:
u—y2e—ıry
DT (25)
w—py — q%
Diese Ausdrücke sind, wie bekannt, die Komponenten der Dreh-
ungsgeschwindigkeit des zur Zeit t mit dem beweglichen Koordi-
natensystem, dessen Anfangspunkt in Ruhe ist, fest verbunden ge-
dachten Punktes &, y, z um die instantane. durch den Koordi-
natenanfang (© gehende Achse. deren Gleichung:
yet 2 (26)
D q Fr
ist, für deren Punkte x,, y,, die Geschwindigkeiten (25) ver-
schwinden. Die Grössen p, q, r sind die Komponenten der Winkel-
geschwindigkeit. mit der sich das bewegliche Koordinatensystem
zur Zeit é um die instantane Achse dreht; die Winkelgeschwin-
digkeit selbst ist
o=\pr+g +, (27)
wobei die Quadratwurzel positiv zu nehmen ist, wenn der Rich-
tungssinn der Drehung positiv ist, den wir in folgender bekann-
ten Weise fixieren: Wird auf der instantanen Achse eine Strecke
OK = © abgetragen, und sind deren Projektionen auf Ox, Oy, Oz
bzw. gleich p, q, r, so wird durch die Strecke OK die Ache der
augenblieklichen Rotation des beweglichen Koordinatensystems re-
präsentiert. Fällt zu irgend einer Zeit OK mit Oz zusammen, so
ist p—0, 9—=0, r—@ und die Gleichungen (25) gehen über in:
U— — y
ı= vr (28)
W — ave
Da die Ausdrücke (25), mit der Zeit dt multipliziert, die in
dieser unendlich kleinen Zeit erfolgten unendlich kleinen Verschie-
bungen in den Richtungen der drei Achsen x, y, z darstellen, so dreht
sich der mit dem beweglichen Achsensystem fest verbundene Punkt
um die instantane Achse — wie es dann aus (28) folgt — von der
positiven æ- nach der positiven y- Achse. und dieses ist also
458
der positive Drehungssinn. Wird der Betrachtung ein Koordinaten-
system zu grunde gelegt, bei dem die Æx-Achse nach vorn,
die —+y-Achse nach rechts und die —z-Achse nach oben
geht, so wird einem Beobachter, der sich in der 2- Achse mit
den Fussspitzen im Koordinatenanfang und dem Gesicht nach vorn
befindet, der positive Drehungssinn von rechts nach links erscheinen.
Die Glieder
e _dq dr
Tr à (2 atout u)
(29) TP (27 — 2 =)
f }
£ di de
ZA=m (vr — x =)
in den Gleiehungen (22) repräsentieren die Änderung der Bewe-
gungsgrösse, welche der Massenpunkt x, y. 2 bei der Rotation um
die instantane Achse zur Zeit # erlitte, wenn er fest mit einem be-
weglichen Koordinatensystem, dessen Anfangspunkt jedoch in abso-
luter Ruhe bliebe, verbunden sein würde. In den Bewegungsglei-
chungen ist die entgegengesetzte Änderung dieser Bewegungsgrösse
anzubringen.
Indem wir diese Betrachtung auf ein System von Massenpunkten
ausdehnen, erhalten wir, da die Winkelbeschleunigung zu einer und
derselben Zeit für alle mit dem beweglichen Achsensystem fest
verbundenen Punkte dieselbe ist:
Irre de Y 2
> RA = In m2 = D my
>. = a Vor de DA m2
DZ — . D my — e 5 max.
Werden mit £&, 7, & die Koordinaten des Massenmittelpunktes der
gesamten Masse M zur Zeit { bezeichnet, so ist bekanntlich:
(30) My.) my
A
459
die vorigen Gleichungen gehen dann über in:
Sa (sn)
EL
oz ns dr rn x
Dr=u(s =) (29a)
UNE dp - dq
22 —u (1; — 832).
Diese Ausdrücke repräsentieren die Änderung der Bewegungs-
grösse des Massenmittelpunktes, wenn dieser zur Zeit £ fest mit
einem beweglichen Koordinatensystem, dessen Anfangspunkt jedoch
in Ruhe bliebe, verbunden sein würde, Die negativ genommenen
Ausdrücke (29) bzw. (29a) bezeichnen wir kurz als die instan-
tane Tagentialkraft des Massenpunktes bzw. Massenmittel-
punktes.
8 6. Die in der letzten Klammer auf der rechten Seite in (22)
stehenden Ausdrücke:
mad)
2m (r = p a) (31)
dy da
m (pa — 40)
sind die Komponenten der zusammengesetzten Zentrifugalkraft von
Coriolis. Nach $ 5 sind p, q, r die Streckenkoordinaten der die
instantane Rotation repräsentierenden Achse ON—=o, und denkt
dx dy dz
dt > dt’.dt
Strecken dargestellt, so sind die Ausdrücke (31), vom Faktor m
abgesehen, die Projektionen des doppelten Flächeninhalts des von ©
man sich noch die relativen Geschwindigkeiten durch
und der relativen Geschwindigkeit c gebildeten Parallelogramms;
die hier auftretende Kraft ist demnach gleich
— Im wc sin À, (32)
wo + der Winkel zwischen c und der instantanen Rotationsache ist.
dx dy de
FT CR
seits mit p, g, r multipliziert, so sind die betreffenden Summen gleich
Werden die Ausdrücke (31) einerseits mit anderer-
460
null; daher ist die Richtung der zusammengesetzten Zentrifugal-
kraft senkreeht zur Winkelgeschwindigkeit und zur relativen Ge-
schwindigkeit, entgegengesetzt der Richtung. in welcher die Rota-
tion das bewegliche Koordinatensystem mit sich nimmt. Indem wir
dasselbe Koordinatensystem wie in $ 5 wählen. erhalten wir die
folgende (auch nach (31) für p=o, 9=o, r=o und $ 5 sich
ergebende) Regel:
Denkt man sich einen Beobaehter senkrecht zu der aus ce und
© sowie deren Richtungen gebildeten Dreiecksfliche mit den Fuß-
spitzen im Schnittpunkt (®. ce) stehend und mit dem Gesicht nach
dem Winkel (© c) gewendet. so ist zur Linken © und zur Rechten
e zu denken. und die Coriolissche Kraft wirkt in der Richtung
von den Fußspitzen nach dem Kopf des Beobachters.
Für ein aus diskreten Massenpunkten bestehendes System
gelten gleichfalls die Ausdrücke (31), wenn unter x, y, z die Ko-
ordinaten des Massenmittelpunktes und unter m die gesamte Masse
des Systems verstanden wird. sodaß in diesem Falle die Aus-
drücke (31) die Komponenten der zusammengesetzten Zen-
trifugalkraft des Massenmittelpunktes bedeuten.
$ 7. Was nun die in der zweiten Klammer stehenden Ausdrücke
in (22) anlangt, so werden wir ihre Bedeutung erkennen. wenn
wir den Ausdruck für das Trägheitsmoment der betrachteten Masse
in bezug auf die instantane Ache (26) aufstellen.
Da 5
P 4 7
o0o’o0’®
die Richtungscosinusse der instantanen Achse zur Zeit £ bezüglich
der beweglichen Achsen sind, so ist das instantane Trägheits-
moment der Masse bekanntlich gegeben durch:
2 9
(33) 1e) D ny+2+ (1 ) Dm te)+
AAA OST 2 2 DI #2
aa > m (y? Ex?) — 25 I myz
pr pq y
ge > maz — 22 1 > MEY .
oc © ©
und die instantane Rotationserergie der Masse ist
461
1 2 1 9 Ÿ 2 2 ji 1 2 9 9 ”) \
y SI— 5 p > m (y? + 2?) + D g J'me ++ (34)
24
1 U
+ 5 91 m (y? + 22) — g > MYZ —- pr D MEZ > MEY,
wo in (33) und (34) die Summen sich über alle Massenpunkte des
Systems erstrecken.
Die durch (34) gegebene und für die Zeit { geltende Energie
kann man sich durch Drehung der Masse um die instantane Achse
erzeugt denken, und zwar sei sie positiv gerechnet, wenn die Drehung
im positiven Sinne um die instantane Achse erfolgt, also im Sinne
der Drehung des beweglichen Koordinatensystems (vel. $ 2):
Bilden wir in bezug auf (34) die partiellen Diferentialanotienten
nach den Koordinaten der einzelnen Massenpunkte (wobei die Win-
kelgeschwindigkeit sowohl bei der Differentiation wie bei der Sum-
mation über die einzelnen Massenpunkte konstant zu nehmen ist),
so erhalten wir:
1 v'°1 t x: v
9 @° re) > | mx + r? D " me —pg 2 my — pr >) mz
TIER, 01 Y Y y LE
2 @° y 3y =p 2 à my + 72 dry UPS Y mz—pq 2, mx - (35)
jl R 2l Y W W
5 %” > TE Da Ÿ' me + PRÈS Yy ME — pr V'onx — gr ù my.
Die rechts stehenden Ausdrücke sind aber dieselben, die in der
zweiten Klammer der Gieichungen (22) vorkommen. wenn wir letztere
auf ein System von Massenpunkten ausdehnen.
Führen wir auf der rechten Seite der Gleichungen (35) die De-
finitionen (30) des Massenmittelpunkts ein. dann können wir uns
(35) auch aus dem Ausdruck:
>» U 1 2 2 9 1 2 =) >
OLA 9 PME) + 5 g? M(E HE 6) +
Me a UC 1e 0) nl Mn&— prMEË— pqM£Ën (34a)
entstanden denken. den wir als die instantane Rotations-
energie des Massenmittelpunkts bezeichnen wollen.
In dem Ausdruck (34a) wird /’ definiert durch
= VOR, wo
462
= (6) eee Hem
lie DURE oc
94 né — 2P ét 2 En (33a)
[20] o ©
das Quadrat der Entfernung des Massenmittelpunkts von der instan-
tanen Achse zur Zeit £ ist.
Wir erhalten für (35) aus (34a):
ROUE NH
D De (9 +1?) ME —pgMn—prMi
LABO ;
(35a) >10: 7 = (r?—+ 9?) Un — gr ME — qp ME
15 “es
AE ct + 92) ME — rpyM&E — rqMn.
Quadrieren wir die einzelnen Gleichungen (35a), so ergibt sich
nach Addition und Wurzelziehen für die durch (35) bzw. (35a)
gegebene Kraft:
Ko \VMI à
oder, für Z’ den Ausdruck (33a) gesetzt:
K = Mo°?o.
d. h. — wie auch ohne Rechnung ersichtlich ist — die durch (35)
bzw. (35a) gegebene Kraft ist die instantane Zentrifugalkraft
des Massenmittelpunkts des Systems. Die Komponenten (35a)
dieser Kraft sind bzw. gleich den partiellen Differentialquotienten
der instantanen Rotationsenergie (34a) des Massenmittelpunkts nach
den Koordinaten des letzteren oder auch gleich der Summe der nach
den beweglichen Koordinaten der einzelnen Massenpunkte genom-
menen partiellen Differentialquotienten der instantanen Rotationsener-
gie der Masse.
$ 8. Wir wollen noch im Anschluss hieran zwei Beziehungen
aufstellen, welehe später benutzt werden sollen. Werden die Glei-
chungen (35) der Reihe nach mit p, q, r multipliziert, so folgt nach
Addition die Beziehung:
Fe 1 Sara, RE EEE IRA VCH RR
(36) DIFF ED
d. h. — was auch ohne weiteres selbstverständlich ist —, dass die
463
instantane Zentrifugalkraft des Massenmittelpunkts senkrecht auf
der instantanen Achse steht.
Ausserdem setzen wir:
91 AT. 91 Ser
ON = 5, de 12, dy en TE de; (37)
dieser Ausdruck stellt die Änderung des instantanen Trägheitsmo-
ments dar, (während welcher die Richtung der instantanen Achse
konstant bleibt). Multiplizieren wir alle Glieder dieser Gleichung mit
1 N ru ER
5 @?, so folgt, da 9 02 nt die Komponenten der Zentrifugalkraft
des Massenpunkts x, y. 2 sind, für ein System von Massenpunkten:
Die Abnahme der instantanen Rotationsenergie (bei konstanter
Winkelseschwindigkeit) ist gleich der Arbeit der Zentrifugalkräfte
der einzelnen Massenpunkte.
$ 9. Werden die Ausdrücke:
DB & Zm(y? + 2?) = À
OPA Em (x? + 2) — B
. Se 2 (38) Im ar > 5 (39)
ak Imt2—=E
CNET: Smay—=F
in (33) gesetzt, so lautet die Gleichung des der Zeit { entsprechen-
den Trägheitsellipsoids (mit dem Mittelpunkt in O), das wir das
instantane Trägheitsellipsoid bezeichnen wollen:
A&°®—+ BR + 0? — 2 Dnd— 2EEE — 2F&n—=1. (40)
Die Koeffizienten A, B, C,... sind keine Konstanten, da die Lage
der Massenpunkte &, y, z mit der Zeit veränderlich ist. Jedem Zeit-
punkt entspricht ein anderes Trägheitsellipsoid. Man kann sich nun
in jedem Zeitpunkt eine dem veränderlichen Ellipsoid entsprechende
veränderliche Form der Masse zugeordnet denken. durch deren
Drehung im positiven Sinne um die instantane Achse die Energie
1 :
— Jo? erzeugt wird.
D D
Für C—o, D=o und E—0 7. B. gibt Gleichung (40) eine
Ellipse; dieser ordnen wir eine ebene, um die instantane Achse
464
sich drehende Massenfläche zu, weil umgekehrt solche eine Träg-
heitsellipse ergibt. Durch Einführung einer solchen fingierten Form
der Masse kann der durch (35) gegebene Teil der allgemeinen
Bewegungsgleichungen versinnbildlicht werden, was sich bei man-
chen Problemen für die Vorstellung bequem erweisen kann.
$ 10. Mit Berücksichtigung der Gleiehungen (23) und (55)
lauten die allgemeinen Bewegungsgleichungen (22), ausgedehnt auf
ein aus diskreten Punkten bestehendes Massensystem:
y ne dx D 24; 3 = DE > 2
pr de u
Ilona) Zn va)
(41) DL De Eur es o Y —
=. & ta In)
m Lu)
Hiernach nehmen die Bewegungsgleichungen für die relative
Bewegung dieselbe Form wie für die absolute a an, wenn
zu den wirkenden äusseren Kräften IX, YY, &Z noch hinzuge-
fügt wird:
1) die auf den Kcordinatenanfang wirkende Kraft;
2) die instantane Zentrifugalkraft des Massenmittelpunktes;
3) die zusammengesetzte Zentrifugalkraft des Massenmittel-
punktes;
4) die instantane Tangentialkraft des Massenmittelpunktes.
Für eine konstante Winkelgeschwindigkeit fällt diese Tangential-
kraft, also das letzte Glied in den Bewegungsgleichungen, fort.
$ 11. Prinzip der lebendigen Kraft. Multiplizieren wir
die zunächst für einen einzelnen Punkt x, y, 2 genommenen Glei-
de dy da
RON
wie die Beziehung für das Quadrat der relativen Gechwindigkeit
chungen (41) der Reihe nach mit und beachten (37) so-
eines einzelnen Punktes:
465
(ee u
so ergibt sich, wenn wir noch der Kürze wegen die Bezeichnung
(29) anwenden und die Betrachtung auf ein System von Massen-
punkten ausdehnen:
a( N me) 5 dl D'(X—X,— X)de+
EVE rn rt 2-22). (4)
Die Anderung der gesamten Energie erscheint hier als die
“ 5 2 - 7
Summe der Anderung der relativen lebendigen Kraft D; me
des Systems und der durch — oral gegebenen Änderung der
instantanen Rotationsenergie. Wir haben uns demnach in jedem
Augenblick die durch Translation der Masse erzeugte Energie
: 1 e $
im Betrage von ET e? und die durch Rotation der Masse um
N; BE 1
die instantane Achse erzeugte Energie ‚im Betrage von „@?I zu
denken, und zwar müssen wir uns dabei vorstellen, dass diese Ro-
tation gerade in entgegengesetztem Sinne vorsichgeht wie die Rota-
tion des beweglichen Achsensystems. Die gesamte äussere Arbeit
setzt sich dann zusammen aus den Arbeiten: 1) der auf das Massen-
system wirkenden äusseren Kraft; 2) der auf den Koordinatenan-
fang wirkenden Kraft ($ 4); 3) der instantanen Tangentialkräfte der
einzelnen Massenpunkte.
Zu bemerken ist noch, dass die zusammengesetzte Zentrifugal-
kraft keine Arbeit leistet.
Die rechte Seite von (43) können wir noch anders schreiben,
indem wir den Ausdruck für die Arbeit der Tangentialkraft unter
Anwendung von (29) etwas umformen:
X, de + Yıdy+ Z, de=m(ydz — zdy) u
m (de — de) I I m (edy — dr) Ÿ, (44)
und daher ist die Arbeit der instantanen Tangentialkraft eines
Bulletin III. 2
466
Massenpunktes gleich dem Produkt aus der Masse und Summe
der Produkte der Projektionen der doppelten vom Radius vector
beschriebenen Flächen und der Winkelbeschleunigung des bewes-
liehen Achsensystems um die instantane Achse.
Mit Hilfe von (44) erhalten wir dann für (43):
(45) d (Dame) —; o2dI 224% — X,) da +
ÿ" Y — Y,) dy - N Z,) de 22 N, (ydz — 2dy) —
PA IT um dt dm 9
da y
(LA WI” +
Fa m de — ad) — 7, Im (dy — y de).
Ist die Winkelbeschleunigung unabhängig von der Zeit. so fallen
die drei letzten Glieder auf der rechten Seite fort, und es bleibt:
(46) d De mc? — 5 Io:)— Sr dre
I Ir vw Da AL
In Worten: Die Änderung der gesamten kinetischen Energie, die
gleich ist der Summe der kinetischen relativen Energie und der
entgegengesetzten instantanen Rotationsenergie, ist gleich der Summe
der Arbeiten der wirkenden äusseren und der auf den Koordina-
tenanfang wirkenden Kraft.
Die auf der rechten Seite der Gleichung (45) stehenden ana-
lytischen Ausdrücke finden wir bereits in der ersten Arbeit von
Coriolis!) vor. Auch operiert Coriolis mit dem Ausdruck für das
Trägheitsmoment des Körpers; er spezialisiert indes seine Betrach-
tung dadurch, dass er die beweglichen Achsen zu den Hauptträg-
heitsachsen des Körpers macht, wodurch ihm wahrscheinlich die
Bedeutung der übrigen Glieder entgeht. Dieses fällt um so mehr
auf, da Coriolis?) vorher den Ausdruck für die „vitesse d’entrai-
nement“ des Punktes x, y, 2 aufstellt (d. i. einen Ausdruck, dessen
Hälfte, mit der Masse des Punktes multipliziert, die lebendige Kraft
des mit den bewegliehen Achsen fest verbundenen Punktes ergibt);
er bemerkt auch, dass der Ausdruck für „le moment virtuel“ der
1) Coriolis 1. c. 21, p. 284.
2) Coriolis 1. c. p. 285.
467
„foree d'entraînement“ (also e. p. der Arbeit dieser Kraft) gleich
der Anderung der Hälfte der „vitesse d’entrainement“ ist, wenn bei
dieser (relativen) Änderung nur x, y, 2, nicht aber die Winkelge-
schwindigkeit der beweglichen Achsen und deren Richtung variiert
werden. Auf andere, später aufgestellte Ausdrücke für die lebendige
Kraft, wie z. B. die von Lottnert), Bour?), Legoux*) u. A.
sei hier weiter nicht eingegangen.
$ 12. Wir entwiekeln noch ein zweites Integral der Bewegungs-
gleichungen (41), das wir in den hier folgenden Anwendungen be-
nutzen werden.
Werden die Gleichungen (41) bzw. mit p, g. » multipliziert, so
folgt unter Benutzung der Beziehungen (36) durch Addition:
d’x 37 de .
9 de ur ÿ', MP DUC — X,) +
4 © A à di dr
— PR: — nero Lo) ( LE. q >» ma +
dr dy dp dq\ w' LE
+ r+)2> Dm + (25: — Pr) me. (47)
Für konstante Winkelgeschwindigkeit fallen hierin die drei letzten
Glieder fort, und wir haben:
N SS Cr Er Pr
PS ru PA Er 2; Mn
Jo Nr) N an, v@)
d!z
eine Gleichung, die in gewissen Fällen ohne weiteres integrabel ist.
Anwendungen.
$ 1*. Die hier allgemein für relative Bewegung geltenden Sätze
sollen jetzt auf den Foucaultschen Pendelversuch und das Problem
der Bewegung eines Körpers an der Oberfläche der rotierenden
Erde angewandt werden, und es mögen des Zusammenhangs halber
einige bekannte Beziehungen, und zwar zunächst für einen Massen-
punkt folgen:
1) Lottner, Crelle 54, p. 197; 1857.
>), Bour, Journal des mathém. pures et appliquées (2) 8, p. 1; 1863.
°®) Legoux, Annales de la Faculté des Sciences de Toulouse 8, J,; 1894.
2*
468
P (Fig.) sei ein Ort auf der nördlichen Hemisphäre und @ seine
geographische Breite.
Der feste Koordinatenanfang sei der Mittelpunkt der als kugel-
förmig angenommenen Erde; die 2’ - Achse falle mit der als unbe-
weglich gedachten Erdachse zusammen und sei nach dem Nordpol
gerichtet; die æ - und y - Achse sollen in der Äquatorebene
liegen, und zwar sei die erste in einer als Anfangslage gedachten
Meridianebene, die zweite senkrecht zur letzteren und links gele-
gen, wenn längs O2’ ein Beobachter gedacht wird, der zu seiner
Rechten die x’ - Achse hat. Lotrecht über dem Ort P sei der
Koordinatenanfang 0 des beweglichen Achsensystems; die x - Achse
sei die Sehnittlinie der durch © gehenden Horizontalebene mit der
Meridianebene und nach Norden gerichtet (parallel der Tangente in
P an den Meridiankreis); die y - Achse liege in der Horizontal-
ebene und sei nach Osten gerichtet, die 2 - Achse endlich falle
in die Riehtung der Erdschwere, nach dem Erdmittelpunkte. Es sei
noch O’(x,. Yı, 2) ein mit der Erde fest. verbundenes Koordinaten-
system, das zu Anfang mit dem absolut festen Koordinatensystem
O'(x', y', 2) zusammenfällt. Es sei ferner © die konstante Winkel-
geschwindigkeit der Erde, und zwar positiv im Sinne von Westen
nach Osten gerechnet.
469
Alsdann haben wir für die Systeme 0’ (x, y’, 2’) und O0’ (&,, y1, &).
wenn noch mit £ die Zeit bezeichnet wird, das Transformationsschema:
| li Yı 21
1 ==
1 | Hs | T *
cv | ot 57 ot 5 (1*)
y 5 — ot ot 5
2! 5 5 0
Sind A und % die Entfernungen des Koordinatenanfangs 0 (und
gleichzeitig des Ortes P und eines jeden in dessen Nähe liegenden
Punktes) von der Erdachse bzw. von der Äquatorialebene, so gilt
für die Systeme 0’ (x,. y, 21) und O(x, y, 2) das Transformations-
schema:
1 y 2
“—h| 5+® 3 7 — (2*)
Yı 3 u 3
a —k p 5 5 +9
Aus den vorstehenden beiden Tabellen folgt für die Beziehungen
zwischen den festen Koordinaten x’. y, 2! und den beweglichen
x, y, z irgend eines Massenpunktes, indem gleich die Cos. der Win-
kel angeschrieben werden:
æ y 2
|
x —ı | —cosotsmp —sinœt —coswtcosp (3*)
Y — Yo — sin © sin p cos ot — sin ot COS p
Zu 2, cos p 0 — sin p
Dieses Transformationsschema gilt für das Problem eines jeden
Punktes an der Oberfläche der rotierenden Erde. also auch für das
Problem des Foucaultschen Pendelversuches, für das noch die
Bedingungsgleichung
x? u y? + 22 —l? (4*)
hinzutritt, wo / die Länge des in © aufgehängten Fadenpendels
470
bedeutet; diese Gleichung besagt. der Massenpunkt sei gezwungen,
sich auf einer Kugelfläche vom Radius / unter dem Einfluss der
Erdbeschleunigung zu bewegen.
$ 2*. Indem wir das Transformationsschema (3*) mit (1) zu-
sammenstellen. finden wir unter Benutzung von (5) für die Kom-
ponenten der Winkelgeschwindigkeit des beweglichen Achsensystems
um die instantane Achse:
(5%) P = & cos p. iv; Fr — — © Sin p.
Wir sehen, dass die durch © gehende instantane Achse, deren
Richtungscosinusse
. ) q r 5
6* Po eos p. =; — sm
CR (9) p (0) [2 ?
sind, stets parallel der Erdachse ist (also eine Gerade, die vom
Koordinatenanfang O nach dem Polarstern gerichtet ist).
$ 3*. Für die Drehungsgeschwindigkeiten (25) des mit dem
beweglichen Achsensystem zur Zeit # fest verbunden gedachten
Massenpunktes x, y, 2 um die instantane Achse folgt:
U = © Sin D .y
—]
D — — & Sin P.X— & COS p.2
W — & COS P .7.
Diese Ausdrücke, mit dt multipliziert, ergeben die in der unend-
lich kleinen Zeit dt erfolgten Verschiebungen längs der Koordinaten-
achsen, und hierdurch (vgl. $ 5) ist der Drehungssinn des beweg-
lichen Koordinatensystems um die instantane Achse, nämlich von
Westen über Süden nach Osten, festgestellt.
Diesem Sinne entgegengesetzt, also im Sinne Nord über Ost, dreht
sich um die instantane Achse die Masse des Körpers, wobei die Ener-
RL :
gie lw? erzeugt wird.
$ 4 Die auf den Massenpunkt wirkenden äusseren Kräfte
X, Y, Z setzen sich aus folgenden Kräften zusammen !):
1) Der Erdattraktion, die gesetzt werde gleich der Resultieren-
den aus der in Riehtung der Vertikalen angenommenen Erdschwere.
deren Komponenten nach den beweglichen Achsen 0, 0, mg sind,
1) Vel. z. B. Jullien, Problèmes de mécanique rationnelle, tome second,
p. 229; Paris 1855.
471
und der entgegengesetzten. aus der Rotation der Erde entsprin-
genden Zentrifugalkraft, deren Komponenten
m ©? h sin p. 0, m &? h cos p
sind.
Beide erwähnten Kräfte können für Punkte, die in der Nähe
des Ortes P liegen, als konstant betrachtet werden, obwohl sie sich
in Wirklichkeit bei einem sich bewegenden Körper von Punkt zu
Punkt ändern.
2) Im Falle des Foucaultschen Pendels haben wir noch als
äussere Kraft die Tension À des Fadens anzusehen, an dem der
Massenpunkt befestigt ist (oder den äusseren Widerstand der Kugel-
fläche auf der sich der Massenpunkt bewegt). Die Komponenten
dieser Kraft sind: — RT; —RÈ : — RZ.
Wir haben demnach beim Foucaultschen Pendelversuch:
I mo: h sin p — k°
ee u R° (8*)
2
Z=mg + mo? h cos p — RT ;
worin für das Problem der Bewegung eines freien Punktes an der
Erdoberfläche À —o zu setzen ist.
$ 5*. Der Koordinatenanfang OÖ hat die Koordinaten:
%, = h cos ot, Y = k sin ot. nk; (9*)
daher
dx 6 d dz
= ho sin ot, 7 — ho cos ot, mu —=0
und
dx EPS 9 d’y, Dir, d’zy f +
ae dau ho? cos ot. HS À ho? sin ot, a n°: (10*)
Demnach erhalten wir nach (23) für die entgegengesetzte, auf den
Koordinatenanfang 0 wirkende Kraft:
X, —=mo?hsin p
M =E (HAS)
79 = Mo? h cos p.
472
Diese Kräfte sind die im Koordinatenanfang an der Masse m
angebrachten Zentrifugalkräfte, die durch die Rotation der Erde
um ihre Achse erzeugt werden. Die Erdschwere ist hiernach die
Resultante aus der Erdattraktion und der auf den Koordinatenan-
anfang wirkenden Kraft.
$ 6*. Für die zusammengesetzte Zentrifugalkraft von Coriolis
finden wir nach (31):
X, = — 2m © sin p 2
2 CE 4 dx dz
(12*)] Me 2m © ( sin p tee)
DZ. = — 2m © cos p =
Die Riehtung dieser Kraft erhält man nach der in $ 6 aufge-
stellten Regel.
$ 7*. Für die Komponenten der dureh Rotation des Massenpunk-
tes um die instantane Achse erzeugten Zentrifugalkraft erhalten
wir nach (35):
A, —=m 0? sin? p.x + m ©? sin p cos p.2
(13*) Y,=mo?y
Z, =m 0? cos? p.2—-m w*sin p cos p.x.
$ 8. Die Anderung der Bewegungsgrüsse (29) kommt in diesem
Falle garnicht vor, daher fallen die letzten Glieder auf der rechten
Seite der Bewegungsgleichungen (41) fort, und wir erhalten für letztere:
=: — 0? sin? p .x—- ©? sin p cos P.2 — 20 sin p =
dy . de dz
17 — W? 26 $ 208
(14*) ze a) —- 20 sin p 7 —- 20 cos Pau
d’z
Ts 9 + 0?c0s?p.2-—- ©? sin p cos p.x — 20 cos p 2 5
Für den Foucaultschen Pendelversuch kommen noch rechts
die Glieder HR, —RŸ, — RZ hinzu. Die Gleiehungen (14*)
stimmen im wesentlichen mit den von Poisson!) aufgestellten
') Poisson, Journal de l'École Polytechnique, cahier 26, p. 15; 1838.
Vgl. auch Jullien, 1. ce.
473
überein, wenn noch in diesen Gleichungen der Luftwiderstand fort-
gelassen wird.
$ 9°, Im folgenden betrachten wir statt eines Massenpunkts
einen starren Körper. für dessen einzelne Massenpunkte die vorhin
entwickelten Beziehungen gelten.
Zunächst erhalten wir für das Prinzip der lebendigen Kräfte
nach Gleichung (46), indem wir die Ausdrücke (8*) und (11*) sowie
die Bedingungsgleichungen (4*) benutzen:
a( J'me lot) = Myde. (152)
Diese Beziehung gilt sowohl für das Problem der Bewegung
eines Körpers an der Obertläche der rotierenden Erde als auch für
den Foucaultschen Pendelversuch. Für diese Probleme haben
wir demnach:
Die Abnahme der sesamten lebendigen Kraft, die sich aus
der relativen lebendigen Kraft und der entgegengesetzten instan-
tanen Rotationsenergie zusammensetzt. ist gleich der vom Massen-
punkt unter dem Einfluss der Erdschwere geleisteten Arbeit.
$ 10*. Werden die Ausdrücke (6*) in (34) eingesetzt, so ergibt
sich für das instantane Trägheitsmoment:
1— cos? p Im (y? 2?) + sin? p u m (y? + 2?) +
Y En
— 2 sin p cos p > mare (167)
er n : STE 1
Wird auf der instantanen Achse die Strecke O1— ; abge-
tragen, so sind die Projektionen dieser Strecke auf Ox, Oy, Oz:
— (08 P— Ë. 0, = sinpg—=—L. (TE)
VI
Werden diese Ausdrücke sowie die Abkürzungen:
Im (y? He?) = À, dm + x) — ©;
> mx2— #E (18*)
in (16*) eingeführt, so folgt für das instantane Trägheitsellipsoid
die Gleichung:
474
(19*) AP CÊ—2EEi—1,
und wir sehen, dass dasselbe eine Ellipse ist. deren Mittelpunkt
im Koordinatenanfang O liest. Demnach können wir nach $ 9 und
$ 11 einen Teil der Erscheinung auf eine um die instantane Achse
mit der Winkelgeschwindigkeit der Erde sich im Sinne Nord über
Ost drehende, mit der Masse M des Körpers belegte Ebene zurück-
führen, die in jedem Augenblick ihre Form ändert und infolge ihrer
: ot
Drehung zur Zeit £ die Energie 9 ©? 1 besitzt.
Indem wir die Rotation dieser ebenen Masse auf die Kompo-
nente nach der 2— Achse, d. h. auf die Vertikale beziehen. kün-
nen wir auch sagen:
Für einen Beobachter, der sich auf der nördlichen Hemisphäre
an einem Orte unter der geographischen Breite p befindet. wird
jedenfalls ein Teil des durch die hier in betracht kommenden Be-
wegungsgleichungen gegebenen Phänomens dadurch charakterisiert,
dass sieh eine ebene Masse um die Vertikale mit der Winkelse-
schwindigkeit
(20*) &@ Sin p
in der Richtuug von Nord über Ost dreht.
Am Nordpol, wo g— #00, fällt die instantane Achse mit der
Erdachse zusammen, und für den Beobachter dreht sich die ebene
Masse in 24 Stunden um die Vertikale einmal ganz herum. Am
Äquator, wo g— 00, findet das Phänomen der sich drehenden ebe-
nen Masse um die Vertikale überhaupt nicht statt.
$ 11*. Zu den in $ 4* aufgeführten, auf den Massenpunkt wir-
kenden Kräften können noch andere Kräfte, z. B. die erdmagne-
tische Kraft oder der Luttwiderstand. hinzugefügt werden; dann
kommt im Prinzip der lebendigen Kraft zu der gegen die Erd-
schwere noch die gegen diese anderen Kräfte geleistete Arbeit hinzu;
auch wird hierdurch im allgemeinen Falle die relative Geschwin-
digkeit c und das Trägheitsmoment / eine Änderung erfahren, aber
das durch das Glied D To: charakterisierte Phänomen bleibt in
jedem Fall erhalten. so dass die Drehung der ebenen Masse von
äusseren Kräften überhaupt unabhängig ist.
$ 12*. Das hier beschriebene Phänomen findet sowohl beim
Foucaultschen Pendelversuch wie bei der Bewegung eines freien
419
Körpers an der Oberfläche der Erde statt. Die bekannte Erschei-
nung beim ersteren. die man als die „Drehung der Schwingungs-
ebene“ bezeichnet. findet auf diese Weise eine einfache Darstel-
lung. Dabei ist die Frage nach der Amplitude der Schwingungen
gleichoiltig.
Bisher hat man bei der Theorie des Foucaultschen Pendel-
versuchs in den allgemeinen (Poissonschen) Bewegungsgleichun-
gen (14*), dem Beispiele von Binet!) folgend. gerade die mit dem
Quadrat der Winkelgeschwindiskeit der Erde verbundenen Glie-
der stets vernachlässigt und allein diejenigen Glieder gelassen, wel-
ehe die Coriolissche Kraft repräsentieren; mit anderen Worten.
man hat die „Drehung der Schwingungsebene* der Zentrifugal-
kraft von Coriolis zugeschrieben. Poisson?) selbst hat an
eine solche Wirkung der Coriolisschen Kraft nicht geglaubt:
„En calculant cette dernière force (perpendiculaire au plan des
oscillations) on trouve qu'elle est trop petite pour écarter sensible-
ment le pendule de ce plan, et avoir aucune influence appréciable
sur son mouvement“.
In Wirklichkeit liest nun der Grund, weshalb die Coriolis-
sche Kraft eine „Drekung der Schwingungsebene“ uicht bewirken
kann, in folgendem: Denken wir uns, dass sich die am Faden
befestigte Masse z. B. in der Meridianebene zunächst nach Norden
hin bewege; dann wirkt, indem wir die in $ 6 gegebene Regel an-
wenden, die Coriolissche Kraft nach Osten. Wenn nun die Masse
nach der entgegengesetzten Seite, also nach Süden schwingt.
dann wirkt die Coriolissche Kraft, da die Achse der Winkelge-
schwindigkeit stets dieselbe Richtung beibehält, nunmehr entgegenge-
setzt wie vorhin (nach Westen), und wir sehen, dass eine „Drehung
der Schwingungsebene“ in einem und demselben Sinne durch die
Coriolissche Kraft überhaupt nicht möglich ist. Die für unendlich
kleine Schwingungen gemachten Näherungsreehnungen gelten nur
für einen Teil der unendlich kleinen Schwingung. also für eine
Zeit, in der nicht einmal eine wirkliche Schwingung erfolgt. Auf
die Unzulänglichkeit des üblichen elementaren Beweises der „Un-
veränderlichkeit der Schwingungsebene“, „der kaum für eine un-
endlich kleine Zeit und höchstens dafür allein giltig ist“, macht be-
1) Binet, Comptes rendus, 32, p. 197; 1851.
?) Poisson, |. c. p. 24.
476
sonders O. Röthig!) in einer historisch-didaktischen Studie „Ueber
den Foucaultschen Pendelversuch“ aufmerksam. doch scheint
diese Studie und noch andere Schriften 2) keine Beachtung gefunden
zu haben.
Die Untersuchungen von Resal?) und Weihrauch), welche
zeigen sollen, dass die „Drehung der Schwingungsebene“ unabhängig
vom Luftwiderstand ist, beweisen nur, dass bei Erscheinungen, für
welche die Näherungsrechnungen gelten. die Wirkung der Corio-
lisschen Kraft, die bald nach dieser bald nach jener Seite wirkt,
von einer speziellen Form des Luftwiderstandes nicht beeinflusst
wird; dagegen ‚können sie nicht als Beweis für die Unabhängigkeit
vom Luftwiderstand des beim Foucaultschen Pendelversuch statt-
findenden Phänomens angesehen werden
In unserer Auffassung des Foucaultschen Pendelversuches
nähern wir uns Ideen, welche von Poinsot5) über diesen Gegen-
stand in demselben Bande der „Comptes Rendus“ niedergelegt sind,
in welchem Foucault die erste Nachricht über seinen Pendelver-
such bringt:
„Je remarque d’abord que le phénomène dont il s'agit dans
cette expérience ne dépend au fond, ni de la gravité, ni d'aucune
autre force. Le mouvement qu'on observe dans le plan d’oseillation
d'une pendule simple, et par lequel ce plan paraît tourner autour
de la verticale dans le même sens que les étoiles et qui ferait
ainsi un tour entier en vingt-quatre heures si l’on était au pôle,
et ne fait de ee tour qu'une fraction marquée par le sinus de la
latitude du lieu où l’on fait l'expérience; ce mouvement, dis- je,
est un phénomène purement géométrique, et dont l'explication doit
être donnée par la simple géométrie, comme l’a fait M. Foucault. et
non par des principes de dynamiques, qui n'y entrent pour rien“
Wenn auch der Ausgangspunkt der hier dargelegten Betrachtung
in den Prinzipien der Dynamik wurzelt, so wird doch das Phäno-
men selbst auf die Betrachtung des Trägheitsmomentes einer Masse
zurückgeführt, und dieses ist ein rein geometrisches Phänomen.
1) O. Röthig, Zeitschrift für Mathematik und Physik, 24, p. 156; 1879.
) Vgl. auch Schellbach, Neue Elemente der Mechanik, p. 248; Berlin 1860.
) Résal, Traité de cinématique pure, p. 341, Paris 1862.
) Weihrauch, Exners Repertorium der Physik, 22, p. HR 1886.
) Poinsot, Comptes Rendus, 32, p. 206: 1851.
477
$ 13°. Die nunmehr folgende Erörterung bilde einen Beitrag
zu dem Problem der südlichen Abweichung eines ohne Anfangsge-
schwindigkeit frei fallenden Körpers. Dieses Problem war zu ver-
schiedenen Malen neben dem der östlichen Abweichung ein Gegen-
stand eifriger und mühevoller Untersuchungen. Es soll versucht
werden, dasselbe auf das hier beschriebene Foucaultsche Phäno-
men zurückzuführen.
Auf den Vorschlag von Newton!), der nur eine östliche Ab-
weichung vermutete, hat im Jahre 1679 Hook in London aus
einer Höhe von 27 Fuss eine Kugel fallen lassen und „zeigte, wie
viel die Kugel östlich und südlich von der Senkrechten abgewi-
chen war“. „Nach 112 Jahren ‚unternahm es Guglielmini?),
ein junger Geometer, in Bologna diese Versuche auf dem dorti-
gen Turm degli Asinelli®), berühmt durch Versuche von Ric-
cioli#), anzustellen“, und zwar „nicht etwa oberflächlich wie Dr.
Hook, sondern mit aller Genauigkeit, welche diese sehr feinen
Versuche erforderten“. Aus 16 Versuchen findet Guglielmini
eine östliche Abweichung von 8,375 und eine südliche von 5,272
par. Linien. Inzwischen hat Laplace5) in der Abhandlung: „Me-
moire sur le mouvement d'un corps qui tombe d’une grande hauteur“
gezeigt, dass nur eine östliche und keine südliche Abweichung
stattfinden könne. Unter dem Einfluss dieser Abhandlung erscheint
nunmehr Guglielmini die Beobachtung der südlichen Abwei-
chung zweifelhaft, und er schreibt (1803) an Benzenberg, er
habe in seinem Werke von 1792 bewiesen, „dass im Vacuo keine
1) Vgl. das Werk von Joh. Fried. Benzenberg, Versuche über das
Gesetz des Falls, über den Widerstand der Luft und über die Umdrehung der
Erde nebst der Geschichte aller früheren Versuche von Galiläi bis auf Gugliel-
mini. Dortmund 1804. 442 8.
Ferner: Benzenberg, Versuche über die Umdrehung der Erde. Aufs Neue
berechnet. Düsseldorf 1845. 48 S. i
Vgl. auch: F. Rosenberger, die Geschichte der Physik u. s. w. 3, p. 433;
Braunschweig 1887 — 90.
?) Sein Werk: lo. Baptistae Guglielmini de diurno terrae motu, experimentis,
mathematicis eonfirmato, opusculum Bonania 1792. 90 S.
3) 300 par. Fuss hoch.
*) Ein eifriger Gegner des Kopernik.
°) Laplace, Bulletin des Sciences, Par la Société Philomatique de Paris.
Tome troisième. Prairial an 11 de la République. Nr. 75, p. 109; 1791.
Auch in Benzenberg (1804) p. 388.
478
Abweichung nach Süden stattfinde“. und versucht nun weiter zu
beweisen, „dass auch keine in der Luft stattfindet“.
Im J. 1802 hat Benzenberg auf dem Michaelis -Turm
zu Hamburg neue Versuche angestellt und bei einer Fallhöhe
von 235 par. Fuss die Abweichung von 4 par. Linien nach Osten
und 1,5 par. Linien nach Süden gefunden. Ein Jahr später wieder-
holte er diese Versuche in einem Kohlenschacht zu Schlebusch
in der Grafschaft Mark und fand jetzt bei einer Fallhöhe von
262 par. Fuss eine östliche Abweichung von 5.05 par. Linien. „Was
nun die Abweichung nach Süden betrifft. so war sie nach Norden
0.07 par. Linien, welches Fehler der Versuche sind, also die nach
Süden war aufgehoben“. Benzenberg schickte seine Beobachtungen
zur Berechnung an seinen Freund Dr. Olbers in Bremen. „Die-
ser hatte seine Theorie an Dr. Gauss in Braunschweig mitgeteilt“.
Gauss!) „entwickelte das Problem auf’s Neue aus den allgemeinen
Grundsätzen der Mechanik. und fand, dass die Theorie keine Ab-
weichung nach Süden gebe“. Die von Gauss aufgestellten „Funda-
mentalgleichungen für die Bewegung schwerer Körper auf der
rotierenden Erde“ sind. um es kurz zu sagen. dieselben, welche
aus den Poissonschen Gleichungen (vgl. 14*) hervorgehen, wenn
in diesen die Glieder mit w? weggelassen werden. Der von Gauss
in dieser Abhandlung vertretenen Meinung in bezug auf die südli-
che Abweichung hat sich auch Olbers angeschlossen. „Bey der
Abweichung nach Süden waren“ demnach „La Place, Gauss
und Olbers darüber einig, dass nach der Theorie keine Statt
finden könne“. Diese „drey berühmte Namen“ haben Benzenbergs
Glauben an die südliche Abweichung tief erschüttert, und er sieht
sich veranlasst zu erklären, dass alle seine Versuche fehlerhaft
sein können, „aber sonderbar* — fügt er hinzu — „bleibt doch
immer diese Tendenz der Fehler nach Süden“.
Mit diesen letzten Worten schliesst auch Reich?) seine Be-
trachtungen über die südliche Abweichung, die er im Betrage von
4.374 mm neben der östlichen von 28,396 mm bei seinen Fallver-
suchen im Dreibrüderschacht bei Freiberg i. S. im J. 1831
ermittelt hat.
1) C. F. Gauss, Werke, V. Band p. 495. Göttingen 1877.
Auch in Benzenberg, I. ce. p. 349 und 363.
?) F. Reich, Fallversuche über die Umdrehung der Erde u. s. w. Freiberg 1832
Poggendorffs Annalen 29, p. 494; 1833.
479
$ 14*. Bei diesen Versuchen konnte man die beobachteten
Werte für die östliche Abweichung stets gut mit der Theorie in
Übereinstimmung bringen, dagegen bemühte man sich vergebens.
die südliche Abweiehung theoretisch zu erschliessen. Von den er-
wähnten Theorien von Laplace und Gauss sowie späteren von
Poisson!) u. A.2) gilt dasselbe, was oben beim Foucaultschen
Pendelversuch gesagt wurde, d. h. die gemachten Beobachtungen
wurden der Wirkung der Coriolisschen Kraft zugeschrieben.
Für die östliche Abweichung ergibt sich auch in der Tat nach
der in $ 6 erwähnten Regel. dass in diesem Falle die Coriolis-
sche Kraft nach Osten wirkt. (Streng genommen, wirkt die Co-
riolissche Kraft genau nach Osten nur in dem Punkte, in
welchem der Körper losgelassen wird; die relative Geschwindigkeit
des Körpers ist nach der Vertikalen und die Achse der instantanen
Rotation nach dem Polarstern geriehte. Wenn aber die östliche
Deviation bereits eingetreten ist. so fällt die relative Geschwindig-
keit nicht mehr mit der Vertikalrichtung zusammen. und die Co-
riolissche Kraft wirkt nicht mehr genau nach Osten. sondern es
tritt eine jedenfalls unendlich kleine Komponente auch nach Süden
auf. So erklären sieh auch die von Gauss und Poisson aus
den Näherungsgleichungen berechneten Werte für die südliche Ab-
weichung. Indes wird diese von beiden zur Erklärung der Beob-
achtungen wegen ihrer enormen Kleinheit ausdrücklich nicht
benutzt).
Gewöhnlich wird für die östliche Abweichung eine andere, von
Newton?) herrührende Erklärung angeführt: Nach dieser soll die
eigentliche Ursache der östliehen Abweichung darin bestehen. dass
der z. B. im Koordinatenanfang © losgelassene Körper die seiner
Anfangslage entsprechende östliche Umfangsgeschwindigkeit der
Erddrehung erhält, die grösser als diejenige des Fusspunktes der
Vertikalen ist, und daher diesem Punkte nach Osten voraneilt. Allein
diese Idee kommt in den Bewegungsgleiehungen (14*) garnicht
zum Ausdruck. Die Erklärung der östliehen Abweiehung kann hier-
nach, wie dieses bereits geschehen. nur vermittels der Coriolisschen
Kraft gegeben werden.
1) Poisson, |. c.
2) Vgl. auch Lehrbücher.
°) Vgl. Benzenberg, (1804), p. 260
480
Ist » die vertikale Geschwindigkeit des sich abwärts bewegen-
den Körpers, so ist der Hauptanteil der Coriolisschen Kraft
gleich 2mvwcosg (vgl. 12*). und die Grösse der Abweichung wird
in erster und genügender Annäherung durch die Gleichung gegeben:
d'y
(21#
(21%) Pr
—=2mv@cosp;
da v—gt ist, so folgt die Formel von Gauss:
1
Y=; © cos p gt?
D
22 . ;
oder, da ?—=— ist, die Formel von Laplace:
(22*) y= 2 © cos p NV
$ 15*. Was nun die südliche Abweichung betrifft. so kann diese
ausser in der vorhin erwähnten kleinen südlichen Komponente der
Coriolisschen Kraft noch in dem hier beschriebenen Foucault-
schen Phänomen. d. i. in der Rotation des fallenden Körpers um
die Vertikale mit der Winkelgeschwindigkeit © sing gesucht wer-
den. Theoretisch findet demnach eine südliche Abweichung statt,
aber es dürfte wohl schwer gelingen, das hier beschriebene Fou-
caultsche Phänomen durch das Experiment der fallenden Körper
darzustellen. Der von Reich zwar angegebene, doch keineswegs
als sicher hingestellte Wert von etwa 4 mm ist für die hier in Frage
kommende südliche Abweichung gewiss zu gross. Diese Abweichung
würde einer Drehung „der ebenen Masse“ um die Vertikale um
m D
: 28.396
um denjenigen Winkel, den ein Foucaultsches Pendel in Frei-
berg etwa in ®/, Stunden beschreiben würde. In 6 Sekunden be-
schreibt das Pendel (für 9=50° und 12° für die Stunde gerechnet)
einen Winkel von 0.020; d. i.. in Bogenmass ausgedrückt, gleich
0.00035: wird diese Abweichung auf einen Bogen, dessen Radius
gleich der von Reich beobachteten östlichen Abweichung von etwa
28 mm ist, bezogen, so erhält man für die südliche Abweichung
etwa 0.01 mm, d. h. einen Wert, der zwar doppelt!) so gross als der
also w—ca8 in 6 Sekunden entsprechen, d. h.
1) Wird die südliche Abweichung (x) gleich der Länge des Bogens gesetzt,
dessen Radius gleich der Grösse der östlichen Abweichung (y) ist, so ist
481
von der kleinen Komponente der Coriolisschen Kraft nach Süden her-
rührende ist, aber doch ganz im Bereich der Beobachtungsfehler liegt.
Dieselbe Grössenordnung (0,01 mm) für die südliche Abweiehnng
findet Bertram!) für 10 Sekunden Falldauer und = 450 Breite,
wenn die Erde nicht als Kugel sondern als Rotationsellipsoid angesehen
und im übrigen nur die Coriolissche Kraft berücksichtigt wird.
„Noch andere Resultate ergeben sich“ nach Helmert?), unter
Zugrundelegung der Gaussischen Gleichungen, „wenn man auf die
infolge der Abweichung von der Kugelbeschaffenheit stattfindende
Krümmung der Kraftlinien Rücksicht nimmt und wenn man die
Abweichung nicht gegen die Lotrichtung des Anfangspunktes, son-
dern gegen ein daselbst hängendes bis zum Niveau des Erdpunktes
reichendes Lot misst. Die Grössenordnung der Resultate ist aber
in diesen Fällen dieselbe wie beim Gaussischen Resultat“.
$ 16*. Das in $ 12 entwickelte Integral (47) lässt den Zusam-
menhang zwischen der Dauer des Falles und der südlichen Abwei-
chung erkennen.
Werden für p, q. r die Werte (5*) sowie die Beziehung (8*)
für A=o und (11*) in Gleichung (47) gesetzt, so folgt für den
einzelnen Massenpunkt:
ER 2 : ER
EP MP gp sn p. (23*)
Der Körper sei in dem Koordinatenanfang O losgelassen, dann
ist der Anfangszustand zur Zeit {=o durch die Beziehungen
A Y — 2 —0
di dy de ;
= ei ze 24°)
ab dio.
gegeben. Alsdann folet aus (23*) nach zweimaliger Integration:
2(2— x ctg p)
7 :
li — (25%)
3 1 I
x=y.wisino, und da y = 3 gw t cos o, so folgt x = 3 guw°t* sin © cos ©, und der
von Gauss berechnete Wert ist genau die Hälite von diesem.
!) H. Bertram, Probleme der Mechanik in Bezug auf die Variation der
Schwere und die Rotation der Erde. Jahresbericht d. Städt. höheren Bürgerschule,
Berlin 1869.
?) Helmert, Meteorologische Zeitschrift, 2, p. 312; 1885.
Bulletin II. 3
482
Für æ—0o erhält man die bekannte Beziehung, wenn die Erd-
rotation nicht berücksichtigt wird, und da für die südliche Ab-
weichung + ein negativer Wert zu setzen ist, so tritt infolge der
südlichen (aber nicht der östlichen) Abweichung eine Verlängerung
der Fallzeit ein. Selbstverständlich wird ausserdem die Fallzeit
durch andere Kräfte (z. B. Luftwiderstand), die in dem Integral
(47) in EX, EY, EZ ausser der Erdschwere enthalten sein können,
auch verändert. Auf diesen Umstand mag auch die von Reich
gefundene grössere Fallzeit 1=6,0 sec zurückgeführt werden,
während #, für x—0o nach (23*) berechnet, sich zu 5,7 sec. ergibt.
$ 17*. Es mögen nunmehr noch einige andere Beispiele erwähnt
werden, bei denen neben der Coriolisschen Kraft das Foucault-
sche Phänomen, allerdings mehr theoretisch, in Frage kommt; der
Beobachter befinde sich dabei auf der nördlichen Hemisphäre.
1. Ein senkreeht nach oben geworfener Körper erfährt (infolge
der Coriolisschen Kraft), wie bekannt, eine Abweichung nach
Westen. Nach dem hier Dargelegten findet wegen des Foucault-
sehen Phänomens gleichzeitig eine Abweiehung nach Norden statt.
2. Bei einem Wurf in beliebiger Richtung erfolgt durch die
Kraft von Coriolis eine Abweichung des geworfenen Körpers
stets nach der rechten Seite des Werfenden; zu dieser Abweichung
tritt noch die durch das Foucaultsche Phänomen bedingte, ganz
unmerkliche Abweichung hinzu. Ausserdem muss natürlich als äus-
sere Kraft noch der Widerstand der Luft eingeführt werden, so dass
die gesamte Abweichung von diesem Faktor sehr abhängig ist !).
3. Man?) hat versucht, den Seiten druck der Eisenbahn-
züge auf die Schienen einer geradlinigen Bahn dureh das Fou-
eaultsche Phänomen zu deuten. Hierbei kommt dieses praktisch
garnicht in Frage. Sind nämlich Æ, H die horizontalen Komponen-
ten des Schienenwiderstandes, so berechnet sich dieser nach den
Gleichungen (12) für eine mit konstanter Geschwindigkeit e fahrende
dy
E— mo? sin p.x — 2mosinp. lt
(
2 dx
H = mo? y —+2mo sin p. Er :
1) Wegen Literaturangabe vgl. auch: Enzyklopädie der mathematischen Wis-
senschaften, 4, €. Cranz, Ballistik, Leipzig 1903.
2) Vgl. H. C. E. Martus, Astronomische Geographie, S. 200; Leipzig 1888.
485
Lokomotive (Masse m), wobei der Ort P als Koordinatenanfang
genommen werde, aus:
Die Wirkung auf die Schienen im Punkte x, y erhält man, in-
dem man die beiden Gleichungen einzeln quadriert und dann addiert,
wobei aber — wie man sieht — die Glieder mit &?2. weiche das
Fouvaultsehe Phänomen repräsentieren, ganz ausser Betracht
kommen. Diese Grundlage zur Berechnung des Schienenwiderstandes
hat bereits Brasehmann!) angegeben. Die von Martus beschrie-
bene rechtsseitige stärkere Einwirkung auf der Hamburg-Harburger
Eisenbahn sowohl auf die Lokomotivräder wie auf die Schienen-
wanderung, kann nur durch die Coriolissche Kraft verursacht
worden sein. und für den Seitendruck D erhält man aus (26*)
den Wert
D=2mcosing. (27°)
Das von Martus angewandte Raisonnement bildet gewisser-
massen den Versuch, aus dem Foucaultschen Phänomen die
Kraft von Coriolis zu erschliessen. was aber unmöglich ist,
ebenso wie das Umgekehrte, aus der letzteren die „Drehung der
Schwingungsebene* des Pendels zu erweisen.
Ein mit der Theorie der relativen Bewegung eng verknüpftes
und für die Technik jedenfalls wichtigeres Problem als das eben er-
wähnte bildet'die neuerdings von F. Kötter?) — unter Benutzung
des von Klein und Sommerfeld in der Kreiseltheorie ange-
wandten Impulsbegriffes — behandelte „Kreiselwirkung der Räder-
paare bei regelmässiger Bewegung des Wagens in kreisfürmigen
Bahnen“.
4. Um einen Unterschied zwischen der Coriolisschen Kraft
und dem Foucaultschen Phänomen hervorzuheben, sei noch die
folgende Tatsache bemerkt: Lässt man z. B. in der Umgebung des
Nordpols auf der reibungslos gedachten Erdoberfläche eine Kugel
nur unter dem Einfluss der Coriolisschen Kraft (2mc@) mit
1) Braschmann, Comptes Rendus (Paris) 53, p. 1068; 1861.
Vgl. auch: F. Klein und A. Sommerfeld, Über die Theorie des Krei-
sels, Heft I, p. 189; Leipzig 1877.
Ferner: A. Ritter, Lehrbuch der analytischen Machanik, p. 153; Leip-
zig 1883.
°®) Fritz Kötter, Sitzungsberichte der Berliner Mathematischen Gesell-
schaft, 3, p. 36; 1904.
3%
A
484
der konstanten Geschwindigkeit c rollen. so beschreibt die Kugel
einen Kreis, dessen Mittelpunkt stets auf der rechten Seite der
Bahn gelegen ist. und die Zeit eines Umlaufs beträgt 12 Stunden
Sternzeit, also genau die Hälfte der Zeit, welche die Schwingungs-
ebene eines Foucaultschen Pendels zu einer vollen, stets in
einem und demselben Sinne erfolgenden Umdrehung am Nordpol
braucht.
5. Wie bekannt, hat Hadley den Einfluss der Erdrotation
auf die Luftströmungen durch die ungleiche Rotationsgeschwindig-
keit der verschiedenen Breiten erklärt. Diese Deutung hat man
in der Meteorologie bereits aufgegeben. „Die ablenkende Kraft der
Erdrotation“, welche die Grundgleichungen von Guldberg und
Mohn enthalten. ist die horizontale Komponente der zusammen-
gesetzten Zentrifugalkraft von Coriolis; nur darf diese nicht als
die Ursache des Foueaultschen Phänomens angesehen werden !).
6. Es ist ferner bekannt, dass viele Flüsse der nördlichen He-
misphäre ihren Unterlauf (von der Quelle aus gesehen) mehr nach
rechts verlegen, und deren rechtes Ufer, stärker als das linke
erodiert, unmittelbar von Hügelreihen begrenzt wird, während das
linke Ufer von einem ziemlich breiten Streifen flachen Landes
umgeben ist (Gironde, Weser, Elbe, Oder, Weichsel, Niemen, Dniepr,
Wolga, Hoang-ho. Ganges u.a.). Auch diese Erscheinung auf der
rotierenden Erde kann nicht durch die ungleiche Rotationsgesch win-
digkeit der Breiten gedeutet werden, eine Hypothese, welehe zuerst
Baer?) für die Uferbildung aufgestellt hat. Die Wirkung „der
ablenkenden Kraft der Erdrotation“, also der Coriolisschen
Kraft, haben in dieser Beziehung bereits Braschmann*) Sprung‘),
Klein und Sommerfeld) u. A. hervorgehoben. Neben anderen
Einflüssen mag noch hierbei namentlich bei der Verlegung des
Laufes vieler Flüsse, das Foucaultsche Phänomen ins Spiel tre-
ten, das — wie wir gesehen haben — von äusseren Kräften, also
') Vgl. z. B. Julius Hann, Lehrbuch der Meteorologie, S. 418 ff; Leipzig
1901.
? Karl Ernst v. Baer, Bulletin de l’Académie Impériale des Sciences de
St. Petersbourg, t. II, p. 318, 353; 1860.
») Braschmann, |. c.
*) A. Sprung, Wied. Annalen, 14, p. 138; 1881.
5) F. Klein und A. Sommerfeld, . c. p. 184.
485
auch vom Widerstand des Sandes und Windes, ganz unabhängig
fortdauert ?).
Charlottenburg, September 1904.
43. M. J. MOROZEWICZ m, e. O beckelicie, cero - lantano - dydymo - krze-
mianie wapnia. (Über Beckhelith, ein Cero- Lanthano- Didymo-
Silikat von Caleium). (Sur la béckélite, un céro-lanthano-didymo-silicate
de calcium).
(Planche XII).
Vor etwa zwei Jahren veröffentlichte ich in „Tsehermaks Mi-
neralogischen und petrographischen Mittheilungen“ (XXI, 3, 1902)
eine Abhandlung. in der ich die Charakteristik eines besonderen
Blaeolithsvenit-Gesteins angegeben habe. das durch die spezielle
Benennung als Mariupolit unterschieden wird und eines der
petrographischen Rlemente der Azowschen Granittafel bildet. Meine
beinahe ein ganzes Jahr dauernde Reise nach den Komandor Inseln
und ferner andere Veröffentlichungen mehr amtlichen Charakters
waren die Veranlassung. dass ich die begonnenen Studien dieses
interessanten geologischen Gebildes unterbrochen habe, so dass ich
dieselben erst zu Anfang d. J.. kurz vor meiner Abreise von Pe-
tersburg nach Krakau fortsetzen konnte.
Diesmal lenkte meine Aufmerksamkeit eine der zahlreichen
Gang-Apophysen des Mariupolits auf sieh. welehe aus der Balka
Wali-Tarama stammt und eine ausgesprochene Porphyrstruktur
durch vollkommen ausgebildete Nephelin- und Magnetit- Kristalle
zeigt, die durch zuckerartige Albitmasse zusammengekittet sind.
In dieser konnte man sehon mit blossem Auge Körner und Kriställ-
chen von wachsbrauner Farbe. mit muscheligem Bruch von maneh-
mal hexagonalem Bruchabriss bemerken, welche schon ihrem Äus-
seren nach vermuten liessen. dass sie einem der seltenen Minerale,
insbesondere dem Pyrochlor oder Eukolit angehören, welehe in den
Elaeolithsyeniten des Ural, Skandinaviens, Lapplands und anderer
Länder vorkommen.
Durch das Mikroskop liess sich in der Tat nachweisen. dass
') Vgl. H. Credner, Elemente der Geologie, p. 232; Leipzig 1897.
A. Supan, Grundzüge der physischen Erdkunde, p. 647; Leipzig 1903.
456
diese Gang-Varietät des Mariupolits aus Nephelin, Albit. Aegirin
und zuweilen aus porphyrischem Magnetit zusammengesetzt ist, der
hier den Lepidomelan ersetzt. und ferner aus dem hellgelben, oben
erwähnten Mineral wie auch aus einem farblosen, sehr stark licht-
brechenden und mir ganz unbekannten Mineral x!) Das gelbe
Mineral. welches abgesehen von grossen Körnern auch in Form
von zahlreichen kleinen Oktaëdern und Dodekaëdern auftritt. zeigte
sich im polarisierten Lichte isotrop, wodurch die Möglichkeit, dass
es dem Pyrochlor angehöre, wahrscheinlicher wurde, dagegen die
Vermutung. dass es dem Eukolit ähnlich sei, beseitigt wurde.
Schon die Vergleichung des gelben Minerals mit dem uralischen
Pvrochlor bewies, dass der letztere jenes an Glanz und Lichtbre-
chungsvermügen übertrifft. Die grösseren Körner und Kristalle
unseres Minerals weisen eine ganz deutliche kubische Spaltbarkeit
auf, während Pvrochlor sie in einem solchen Masse nicht aufweist.
und ist dies auch der Fall, dann ist die Spaltbarkeit eine oktaë-
drische.
Diese Merkmale liessen daran zweifeln. ob das in Rede stehende
Mineral mit dem Pyrochlor identisch ist, und machten eine nähere
Untersuchung seiner physichen und chemischen Eigenschaften not-
wendig. Diese Nachforschungen ergaben folgende Resultate:
Das Lötrohr. Das besprochene Mineral ist in der Lötrohrflam-
me unschmelzbar. Geschmolzenes Phosphorsalz löst es leicht auf, in-
dem es eine durchsichtige, fast farblose oder nur leicht gelblichgrün
gefärbte Perle liefert. Diese Farbe bewahrt die Perle sowohl in
der oxydierenden wie auch reduzierenden Flamme. Verfahren wir
in derselben Weise mit dem Pyrochlor, so gibt dieser in der redu-
zierenden Flamme eine dunkelbraune Perle. Mittelst des Lötrohrs
liess sich also der oben vermutete Unterschied vom Pyrochlor ent-
schieden feststellen.
Die Isolierung. Zur weiteren Untersuchung des Minerals
war es unumgänglich notwendig, dasselbe aus dem Gestein in hin-
reichender Menge auszuscheiden. um eine vollständige chemische
Analyse durchzuführen. Zu diesem Zwecke wurden auf mechanischem
Wege reine oder in Albitmasse eingefasste Stückchen des Minerals
ausgewählt und das Gemenge nach entsprechender Pulverisation in
') Gelingt es. dieses Mineral näher zu bestimmen, so wird es Gegenstand der
nächstfolgenden Mitteilungen sein.
487
Methylenjodid und in geschmolzenem Thalium-Silber-Nitrat gerei-
nigt. Auf diese Weise erhielt ich ungefähr 2 gr des äusserlich rei-
nen Minerals. in welchem man nur mit Hilfe des Mikroskops hie
und da kleine Einschlüsse von Albit und Aegirin beobachten konnte.
Das spezifische Gewicht des Minerals wurde in folgen-
der Weise bestimmt. In eine Eprouvette, in der sich geschmolzenes
AsNO,.TINO, befand. wurden reine Stückchen des zu untersuchen-
den Minerals getan und ferner Stückchen von Korund, Rutil und Py-
rochlor. Durch allmähliche Verdampfung der Flüssigkeit. die etwas
Wasser enthält. wird ihre Diehte so weit erhöht, dass auf ihrer
Oberfläche zuerst der Korund, nach weiterer, ziemlich lang dauern-
der Abdampfung das uns interessierende Mineral, etwas später
Rutil und schliesslich der Pyrochlor erschien. Daraus folgte. dass
das spezifische Gewicht unseres Minerals zwischen der Dichte des
Korunds und des Rutils liegt, d. h. es >4 und <4.2 ist. Wir
ersehen dabei: dass es dem Rutil näher steht als dem Korund;
somit können wir das spezifische Gewieht desselben mit 415 bei
einer Genauiekeit bis auf 0:02 oder 0'03 annehmen.
Die Härte. Die spitzen, abgespaltenen Stücke unseres Minerals
ritzen merklich den Flussspat, lassen aber den Adular unberührt.
Seine Härte gleicht daher ungefähr der Härte des Apatit, entspricht
nämlich dem 5-ten Härtegrad der Skala von Mohs.
Die Auflösbarkeit in Säuren. Das Mineral löst sich in
heisser Salzsäure leicht auf, indem es nur wenig weissliche, flockige
Kieselerde hinterlässt. Die heisse Lösung ist gelb. entfärbt sich
jedoch nach der Abkühlung. In Bezug auf die Lösbarkeit unter-
scheidet sich unser Mineral deutlich von Pyrochlor, welcher sich
ebenfalls in heisser konzentrierter HC] löst, aber nur in den Falle,
wenn sein Pulver zuvor der Glühhitze nicht ausgesetzt wurde. In
letzterem Falle, d. h. ausgeglüht wird der Pyrochlor
völlig unzerlegbar. Unser Mineral ist dagegen sowohl vor
wie nach dem Ausglühen leicht lösbar.
Die qualitative Analyse des neuen Minerals und
des Pyrochlors. Um den Unterschied zwischen diesem Mineral
und dem Pyrochlor noch genauer nachzuweisen, unternahm ich
zuerst die qualitative Analyse beider Verbindungen. Dabei ergab
es sich, dass das uns näher interessierende Mineral eine ansehnliche
Menge Kieselerde enthält, die dem Pyrochlor fehlt. und was noch
merkwürdiger ist, dass es ganz und gar von Niobsäure frei ist, die
488
im Pyrochlor reichlich auftritt. Ferner fand ich im uralschen Py-
rochlor (Miask) bedeutende Mengen von TiO, und ThO,, die ich
in dem neuen Mineral nicht entdeckte. Ferner zeigte es sich, dass
die beiden miteinander verglichenen Minerale Elemente der Yttrium-
und Cerium-Gruppe enthalten, die jedoch in dem neuen Mineral viel
reichlicher hervortreten.
Das Gesamtresultat dieser eingehenden Nachforschungen bestand
darin. dass ich in diesem unbekannten Mineral die Anwesenheit der
Oxyde von Si, Al, Fe, Mn, Zr, Y, Er, Ce, La, Di, Ca, Mg und
Na, aber das Fehlen von Nb, Ta, Ti, Li wie auch von F konstatierte.
Diequantitative Analyse. Nachdem diese einleitenden Ver-
suche die Eigenart des fraglichen Minerals mit voller Bestimmtheit
erwiesen hatten, erübrigte es noch, seine quantitative Analyse durch-
zuführen. Zu diesem Zwecke verwendete ich eine Portion von
0:7040 gr, welche nach Auflösung in verdünnter H CI, ausser Kie-
selerde, noch einen unbedeutenden Rückstand hinterliess, welcher aus
Albit- und Aegirin-Einschlüssen bestand. Infolgedessen vermin-
derte sich die analytische Portion in Wirklichkeit auf 0:6890 gr.
Die Ergebnisse dieser lang dauernden und ziemlich mühsamen
Analyse sind folgende:
Te I.
oT AO NE Ines
ZrO,-+R,0, . 6531 Heuer ST RCD DULEN
NN RE 0:07 OS 2)
Bam ee YO, Er Os 20027080
MORE spuzen le
SOUS 36.0): 30 BES lee
NA OR RUES DÉS ORPI
Glühverlust . . 0:99
100:13
Die erste Reihe (I) enthält in Prozenten die gewöhnlichen Ele-
mente und die Gesamtsumme R,O0,—+ZrO,, welche alle seltenen
Erden umfasst; die zweite (Il) gibt einzelne Prozentquantitäten der
letzteren an.
Obwohl die analytischen Methoden hinsichtlich der seltenen
Erden jetzt bedeutend vervollkommnet und schon so ziemlich allge-
mein bekannt sind. so erscheint es mir dennoch angemessen, an
dieser Stelle wenigstens im allgemeinen auf den Verlauf der Ope-
459
rationen hinzuweisen. der ich mich bediente, um diese Erden im
untersuchten Mineral voneinander zu trennen.
Die Summe Y,0,-- Er O, habe ieh mittelst einer neutralen,
gesättigten Lösung von K,SO, ausgeschieden. Die Anwesenheit
des Er, OÖ, wurde mittels des Spektroskops als ein Absorptionsstrei-
fen im grünen Teile des Spektrums von der Wellenlänge —524 u
konstatiert. Da jedoch die Lösung der Nitrate dieser Erden nach
Zugabe von HF einen reichlichen Niederschlag von Yttriumfluorid
bildet. so müssen wir annehmen. dass das Erbium sieh nur in
sehr geringen Mengen vorfindet.
Durch vorsichtiges Schmelzen der Misehung von Nitraten mit
Kalisalpeter gelang es wir das Cerium vom Lanthan und Didym
abzusondern. Was jedoch die Trennung des Lantkans vom Didym
anbetrifft, so bediente ich mich nieht der Methode einer mehrma-
ligen Kristallisation ihrer Nitrate in Form des Doppellsalzes mit
Ammonnitrat. sondern verfuhr nach einer neuen Methode, die dar-
auf beruhte, dass ich zu der heissen. konzentrierten Lösung von
La (NO,), + Di(NO,), heisse Oxalsäure hinzugoss. Das Didym-
oxalat gerann infolgedessen augenblieklich in violetten. harten
Klümpehen, während weisse Floekehen von Lanthanoxalat nur lang-
sam zu Boden fielen oder in Suspension verblieben. Durch wech-
selndes Umrühren der Lösung und dureh Dekantation kann man
den weissen flaumartigen Lanthanniederschlag von diehten Klümpehen
violetten Didyms (Neodyms) leicht absondern. Diese mehrmals wie-
derholte Operation gibt, glaube ich, viel raschere und nicht minder
genaue Ergebnisse als die mehrmalige. tagelang dauernde Kri-
stallisation der erwähnten Doppeltnitrate.
Das auf diese Weise erhaltene Lanthanoxalat ist zwar nicht
völlig frei von Didym, enthält jedoch davon nur sehr geringe Men-
gen. Das aus der essigsauren Lösung erhaltene Lanthanhydrat weist
eine sehr deutliche Reaktion mit Jod auf (ein starkes Bläuen des
schleimigen Niederschlages).
Didym-(Neodym)-Oxalat ist licht violett und seine salpetersaure
Lösung gibt ein prachtvolles Absorptionsspektrum mit sehr deu-
tlichen dunklen Streifen, besonders zwischen den Wellenlängen
A—=501 u und 4=504u wie auch A=571u und 1— 581).
1) Bei den spektroskopischen Untersuchungen war mir mein Freund, Herr
Jan Zaleski, behülflich, zur Zeit Leiter des chemischen Laboratoriums des Instituts
490
Rechnen wir die oben erhaltenen Prozentzahlen in Molekularver-
hältnisse um. so erhalten wir folgende drei einfache Zahlen, sobald
wir ZrO, mit SiO, verbinden und für Ce, La, Di das durch-
schnittliche Atomgewicht — 140 annehmen.
Stollen eiges
270, + "0020 | Fes
AIPO NME TAUIOS |
Opus CPL ERS FEN,
C,0;,+L30;,+Di,0,;, . . 182 |
BERUFS |
ROLE 0:0 2 AZ
Ne ONE
Dieses Verhältnis kann im ehemischen Symbol in folgender
Weise ausgedrückt werden:
Ca, (Y. Ce, La, Di), (Si. Zr), O,,
oder, wenn wir nur die wichtigsten Elemente berücksichtigen:
Ca, (Ce, La, Di), Si, O,;.
Diese Formel entspricht keiner der bekannten mineralischen
Verbindungen, gleicht jedoch noch am ehesten der Zusammen-
setzung der Granate, sobald wir ihr folgende Gestalt verleihen:
Ca, (Ce, La, Di), Si, O,, . (Ce, La, Di), O,.
In Anbetracht der regulären Kristallform, welche sie auch den
Granaten nähert wie auch in Anbetracht der leichten Lösbarkeit
dieser Verbindung in Säuren sollte man ihr die Konstitution eines
Orthosilikats mit zwei Nebenkernen zuschreiben:
Ca (Ce, La, Di), Si O, . Ca, Si O, . (Ce, La. Di), O; 1):
Folgende Prozentzahlen entsprechen einer analogen Verbindung.
welche nur Ce-Oxyd enthalten würde:
SO), su NEN,
Gero 6523 Ca, Ce, Si, 0...
(BE ee a zT.
10000
für Experimental-Medizin in Petersburg, gegenwärtig Prof, der Chemie am Agro-
nomischen Institut in Dublany.
!) Vergleiche meine Anschauung über die Konstitution der Granate. T. M. P.
M. XVIII. 1899 p. 155.
491
Am merkwürdigsten ist hier der Umstand. dass in dem oben
beschriebenen Silikat die Y-, Ce-, La- und Di-Oxyde augenscheinlich
die Thonerde ersetzen, weshalb man ihnen die Eigenschaften von
Säuren zuschreiben und die ganze Verbindung analog dem „Alu-
mo-Silikat von Calcium“ chemisch Gero - Lanthano - Didymo - Silikat
von Calcium benennen muss.
Wenn wir oben angeführten Untersuchungen zusammenfassen,
so erhalten wir folgende Charakteristik des erkannten Minerals.
Kristallform: tesseral. Die wahrgenommenen Formen: {111\.
{110) und {100}. Die kleinen, mikroskopischen Kriställehen weisen
stets eine oktaëdrische Gestalt auf, nur selten mit einem Hexaëder
kombiniert. die grösseren dagegen kommen auch im Gestalt von
Dodekaëdern vor. Die Grösse der unregelmässig begrenzten Körner
beträgt bis 05 em im Durchmesser. Solehe grösseren Ausscheidungen
sind hie und da schwach doppeltbrechend, während die kleinen
Kriställchen vollständig und ohne Ausnahme isotrop sind. (Vergl.
Tafel. XII, Fig. 3—6).
Die Spaltbarkeit ist besonders an grösseren Körnern ziem-
lich deutlich (Tafel XII, Fig. 1 u. 2); sie ist parallel zu {100\. —
Bruch: muschelig.
Härte 5.
Spezifisches Gewicht ca. 4:15.
In der Lötrohrflamme ist es unschmelzbar. In der Phos-
pborsalzperle löst es sich leicht auf, wobei die Perle eine leicht
gelbliehgrüne Farbe annimmt, die sich in der reduzierenden Flamme
nicht verändert. (Unterchied vom Pyrochlor).
In Säuren ist es leicht löslich sowohl vor wie nach
dem Glühen. (Ein auffallender Unterschied vom Pyrochlor).
Die chemische Konstitution entspricht genau der em-
pirischen Formel:
Ca; (Y, Ce. La, Di), (Si, Zr); Os.
Die angeführten Merkmale bestimmen hinreichend die ausdrück-
liche Individualität der erkannten Verbindung und sichern ihr eine
besondere und bedeutsame Stelle in der Reihe anderer seltener
Minerale.
Nach einer in der Mineralogie angenommenen Sitte erhält jedes
neue Mineral ausser dem chemisehen Namen noch eine besondere
Benennung. die entweder von irgend einem seiner Merkmale her-
492
rührt oder vom Namen der Ortschaft, in der es zum ersten Male
efunden wurde. oder endlich vom Namen von Männern, die sich
um die Entwickelung der Mineralogie besondere Verdienste erwor-
ben haben. Ich will dieser letzten Sitte folgen und das oben be-
schriebene neue Mineral „Beekelith“ nennen zu Ehren des
Herrn Prof. Friedrich Becke in Wien. dessen hervorragende wis-
senschaftliche Verdienste auf dem Gebiete der Kristallographie und
Mineralogie in den weitesten Kreisen der Anhänger unserer Wis-
senschaft wohl bekannt sind.
Erklärung der Tafel XII.
Fig. 1. Grosser Beckelithkristall mit Einschlüssen von Albit und Aegirin-
Vergr. 18 mal.
Fig. 2. Spaltbarkeit des Beckeliths. Links ein Kriställchen von einem unbe-
kannten Mineral z. Verg. 18 mal.
Fig. 3—5. Mikroskopische Kriställchen von Beckelith in verschiedenen Aus-
bildungsformen. Verg. 32 mal.
Fig. 6. Eine Gruppe von winzigen Beckc!ithokta@dern. Verg. 40 mal.
NS
ra
M. E. GODLEWSKI jun. Do$wiadczalne badania nad wplywem systemu
nerwowego na regeneracya. (Versuche über den Einjluss des Ner-
vensystems auf die Regenerationserscheinungen der Molche).
(Recherches experimentales sur Pinfluence du système nerveux sur la rege-
nération). Mémoire présenté par M. C. Kostanecki m. t. à la séance du 7
Novembre 1904.
(Planche XIII)
Die äusserst wichtigen Entdeekungen. welche C. Herbst über
die Abhängigkeit der Regeneration der Augen der Crustaceen vom
Zentralnervensystem gemacht hat, haben die Anregung zur weiteren,
experimentellen Behandlung dieses Problems gegeben. Die diesbe-
züglichen Untersuchungen, welche zuerst bei wirbellosen Tieren
unternommen wurden, haben andere Autoren auch an den Wirbel-
tieren fortgesetzt.
Eine Anzahl von Forschern hat an embryonalen Organismen
ihre Experimente angestellt; sie sind grösstenteils zu dem Ergebnis
gelangt, dass die Regeneration unabhängig vom Zentralnervensystem
verläuft.
Diese Tatsache hat sehon im Jahre 1897 J. Loeb bei der
Untersuchung der Regeneration der Amblystomalarven nach Durch-
493
schneidung des zentralen Nervensystems festgestellt. Schaper (98)
hat nach künstlich angelesten Defekten im Zentralnervensystem
der sich entwiekelnden Larven von Rana esculenta eine normale
Entwiekelung und sogar Regeneration der Defekte erhalten. Er
kommt ebenfalls zu dem Schluss. dass „das Zentralnervensystem
n
in einer gewissen frühen Entwiekelungsperiode keinerlei bestimmen-
den Einfluss auf die typische Entwiekelung des embryonalen Orga-
nismushat“ !;, Die Versuche. welche von Barfurth (01) zuerst
angestellt und von seinem Schüler Rubin (03) fortgesetzt wurden,
ergaben, dass bei den Larven von Rana fusca „in einer gewissen
frühen Etwiekelungsperiode das Gehirn und wahrscheinlich das
ganze Zentralnervensystem keinerlei Einfluss auf die Vorgänge der
Regeneration im übrigen Larvenkörper ausübt“ ?).
Diese fast wörtlich übereinstimmenden Ergebnisse der Experi-
mentellen Untersuchungen, haben neuerlich weitere Bestätigung in
den Versuchen von Goldstein (04) gefunden. Die Methode, de-
ren sich Goldstein bediente, hat vor den Methoden anderer For-
scher den Vorzug, dass Goldstein das Niehtvorhandensein des
Zentralnervensystems bei den operierten Versuchstieren (Froschlar-
ven) auf Grund mikroskopischer Präparate kontrolliert hat. Er ge-
langte dabei zu folgendem Resultat: „Im Stadium der organbilden-
den Entwickelung verlaufen im allgemeinen die normalen Ent-
wiekelungsvorgänge wie die regeneratorischen Vorgänge in völliger
Unabhängigkeit vom Zentralnervensystem“.
Sehr interessant ist die Methode, welche R. G. Harisson (04)
zu seinen Experimenten angewandt hat. Die Frosehlarven entwickelten
sich im Wasser, zu welchem etwas Aceton-Chloroform hinzugefügt
wurde. Die Larven befanden sich in steter Narkose (continuelle
narcosis), jede funktionelle Aktivität der Muskeln war aufgehoben,
trotzdem haben sich die Tiere fast vollkommen normal (in almost
normal manner) entwickelt.
Aus allen diesen Versuchen scheint mit vollkommener Sicher-
heit hervorzugehen, dass der Einfluss des Zentralnervensystems —
sowohl für die ontogenetischen wie für die regenerativen Vorgänge
in der embryonalen Lebensperiode nicht notwendig ist.
Anders verhält sich die Sache, wenn man die Resultate der
1) Schaper (98) p. 175—179
?) Rubin (02) p. 37.
494
Arbeiten ins Auge fasst, welche sich mit der Abhängigkeit der
regenerativen Processe bei erwachsenen Tieren beschäftigen.
Aus den Untersuchungen von Barfurth (01) scheint es hervorzu-
gehen, dass beim erwachsenen Axolotl kein Einfluss des Zentral-
nervensystems besteht. Nach Rubin (03) werden die ersten Sta-
dien des Regenerationsvorganges durch die Ausschaltung des Ner-
vensystems zwar nicht gehindert. der Mangel der Innervation
äussert sich aber in einer Verzögerung und sodann in einem all-
mäblichen Stillstand der Regeneration.
Von grosser Wichtigkeit sind die Experimente von G. Wolff
(02). Dieser Forscher hat sich namentlich die Frage gestellt, ob die
hintere Extremität eines erwachsenen Triton eristatus in der glei-
chen Weise regeneriert, wenn die nervöse Verbindung der Extre-
mität mit dem Zentralnervensystem unterbrochen ist, wie bei un-
verletztem Zusammenhang. In den Experimenten, in welchen das
Rückenmark durch Auskratzen des Wirbelkanals zerstört wurde,
die Spinalganglien aber nicht entfernt worden sind, hat Wolff
eine normale Regeneration beobachtet. Daraus kann. wie Wolff
richtig bemerkt, der Schluss noch nicht gezogen werden, „ob die
Regeneration mit oder ohne nervösen Einfluss erfolgte“...!). In
seinen nächsten Versuchen wurde nicht nur das Rückenmark, son-
dern auch die Spinalganglien ausgeschaltet und auf Grund dieser
Experimente kommt G. Wolff zu dem Schluss. dass die Nerventä-
tiskeit einen Einfluss auf die regenerativen Vorgänge ausübt.
Die hier angeführten Arbeiten erschöpfen jedoch nicht alle Fra-
gen, welche mit dem Problem der Abhängigkeit der regenerativen
morphogenetischen Vorgänge vom Zentralnervensystem im Zusam-
menhang stehen. Deswegen habe ich mir zur Aufgabe gestellt, noch-
mals eine Reihe von Experimenten über den Einfluss des zentralen
Nervensystems auf die Regenerationserscheinungen bei den er-
wachsenen Tieren anzustellen und dieselben durch histologische
Kontrolluntersuchungen zu ergänzen. Würde es sich bei der noch-
maligen experimentellen Prüfung der Sache herausstellen, dass die
Regeneration vom Zentralnervensystem beeinflusst wird. so würde
noch von besonderer Wichtigkeit die Frage erscheinen, ob nur dem
Rückenmark oder auch den Spinalganglienzentren, oder vielleicht
allen beiden eine formative Reizwirkung zukommt. Der Einfluss
1) Wolff (02) p. 321.
495
der Kontinuitätstrennung des Zentralnervensystems auf die Rege-
nerationserscheinungen, also auch das Verhältnis des Zentralnerven-
systems zu den morphogenen Potenzen der Zellelemente im Ver-
laufe der nacheinander folgenden Regenerationsetappen habe ich mir
als weitere Untersuchungsaufgabe gestellt !).
In der ersten Versuchsserie wurden 12 Tritonen (Triton taenia-
tus) die Schwanzspitzen durch Schrägschnitte (Fig. 1) so abge-
trennt, dass das übrig gebliebene Schwanzstück gabelförmig endete
(vergl. Fig. 2). Durch diesen Operationsmodus wurde in dem ter-
minalen Schwanzteile der ganze Achsenteil samt dem Zentralner-
Pig. 1. Fig. 2
vensystem ausgeschaltet. Es hat sich bei dem weiteren Verlauf des
Reparationsvorganges herausgestellt, dass bei einer Anzahl von den
so operierten Tieren die beiden terminalen Schwanzstücke vermit-
telst einer ganz kleinen Menge des Proliferationsgewebes verwuchsen.
Trotzdem ging die Regeneration am distalen Ende so lange nicht
vor sich, bis zwischen den beiden terminalen Schwanzstücken das
Zentralnervensystem sich herausdifferenziert hat.
In anderen Fällen, wo nach derselben Operationsweise die bei-
den terminalen Schwanzstücke beträchtlicher von einander entfernt
wurden, bildete sich eine ansehnliche Masse von Proliferationsgewebe.
Es muss betont werden, dass eine erste Andeutung desselben zu-
nächst am Grunde des Winkels, an der der Schwanzbasis nächst
gelegenen Stelle erschien. Das neugebildete Gewebe füllte nachher
den Raum zwischen den beiden terminalen Schwanzstücken voll-
kommen aus. In diesem Gewebe differenzierte sich das Nerven-
system heraus und nachher begann die Regeneration am Ende des
Schwanzes.
Auf dem Querschnitt eines solehen Schwanzes mit ausgeschnit-
tenem terminalen Achsenteile sieht man zwischen den beiden
Schwanzstücken das proliferierte Gewebe, in welchem das Zentral-
!) Einige von den unten beschriebenen Experimenten wurden nach meinem
Plane von Dr. M. Jaworowski ausgeführt.
496
nervensystem schon in Differenzierung begriffen ist. Erst nach
Differenzierung des Rückenmarks begann dann der Knospungspro-
zess auch am Ende der terminalen Schwanzstücke.
Da in diesen Experimenten das Rückenmark mit den betreffen-
den Spinalganglien durch den operativen Eingriff ausgeschaltet
wurde und die Neubildungsprozesse am terminalen Ende erst nach
Herstellung des Nervensystems begannen, kann der Stillstand der
morphogenetischen Vorgänge auf den Mangel der formativen Reiz-
wirkung zurückgeführt werden.
Diesen Experimenten könnte jedoch der Einwand gemacht wer-
den. dass das Ergebnis dieses Versuches nicht von der Abwesen-
heit des Nervensystems abhängt, sondern von denselben Faktoren,
welche den Resultaten der Morganschen (00) Versuche zu Grunde
liegen. Morgan hat nämlich die Schwanztlosse von Fundulus mit
zwei Schrägschnitten abgetragen und bei dem Verlauf der Regene-
ration bemerkt, dass das neugebildete Gewehe so lange rascher im
Winkel wuchs, bis die ursprüngliche Form des Schwanzes erreicht
wurde.
Man könnte geneigt sein, die Auslegung, welche von Morgan
für diese Tatsache gegeben wurde: „The interpretation of the result
seems to be that the new material assumes the typical form befor
it has reached its full size* auch für die Erklärung des zeitlichen
Stillstandes der Regeneration am terminalen Ende des Triton-
schwanzes zu verwerten. Dass hier jedoch der Faktor des Einflusses
des Nervensystems eine Rolle spielt, ist aus anders ausgeführten
Experimenten zu ersehen. welche auch die Frage nach der Bedeu-
tung der Spinalganglien für die Regenerationsprozesse zu beleuehten
im stande sind.
25 Tritonen wurde der Schwanz in einer Entfernung von ca.
1 em von der Afteröffnung amputiert und mit einer glüh-heissen
Nadel von der Schnittfläche kopfwärts das ganze Stück des Rücken-
marks, welches den Schwanz innerviert. zerstört. Einer anderen
Serie der Tiere, welehe zur Kontrolle dienen sollten, wurde in der-
selben Entfernung die Schwanzspitze abgeschnitten, das Rücken-
mark aber intakt gelassen. Bei den Tieren der beiden Serien hat
sich die Wunde bedeckt. Bei den Versuchstieren der I Serie machte
sich eine Verzögerung im Verlaufe dieser ersten Regenerations-
etappe bemerkbar. Es traten auch unter der bedeckenden Epitel-
497
zellenschichte oft Suggilationen hervor. welche nicht so bald resor-
biert wurden.
Mit vollzogener Bedeekung der Wunde ist der Reparationsprozess
bei diesen Tieren, bei welchen das Rückenmark zerstört wurde,
zum Stillstand gekommen. Mehrere Wochen lang konnte hier die
Proliferation am terminalen Ende nicht wahrgenommen werden.
Die Tiere, welche während des VI Internationalen Zoologen-
Kongresses (die Sitzung der Sektion für allgemeine Zoologie vom
18 August 1904) demonstriert wurden, standen im dritten Monate
nach der Operation. Bei dem Triton, welcher intaktes Rückenmark
besass, war das Regenerat von 13 mm deutlich wahrnehmbar. Bei
dem Tiere, bei welchem das Rückenmark zerstört wurde, war nur
die Wunde geheilt, wies aber gar kein Proliferationsregenerat auf.
Die histologischen Präparäte, welche ebenfalls demonstriert wurden.
bewiesen, dass bei den meisten Tieren der I Serie das Rückenmark
noch nicht regeneriert war. An der Stelle des Rückenmarks (vergl.
Querschnitt des Tritonschwanzes vor der Operation (Tat. XIII Fig. 1)
füllt das hineingewucherte Bindegewebe mit den Blutgefässen den
Wirbelkanal aus (Taf. XIII Fig. 2 L. M.). An demselben Querschnitt
(Fig. 2 G. Sp.) sieht man jedoch deutlich die unverletzten Spinal-
ganglien !).
Bei einer kleinen Anzahl der Tritonen. bei welchen das Rücken-
mark zerstört wurde, erschien jedoch nach 6—8 Wochen am
Schwanzende eine Proliferationsknospe. Diese Tatsache könnte den
Anschein erwecken, dass hier der Mangel des Nervensystems nur
einen verzögernden Einfluss auf die regenerative Tätigkeit des
Organismus ausübt.
Bei der genaueren histologischen Untersuchung hat es sich je-
doch herausgestellt, dass in derartigen Fällen das Rückenmark sich
schon im Wirbelkanal neugebildet hatte und seine Fortsetzung so-
gar mit Anlagen der Spinalganglien im Regenerat nachweisbar war.
Den von G. Wolff!) (02) erwähnten Fall, in welchem nach
Auskratzen des Wirbelkanals die Regeneration des Fusses beob-
achtet werden konnte, glaube ieh — nach Berücksichtigung meiner
1) Beim Triton liegen die Spinalganglien (vergl. auch Wolff (02) p. 321)
nieht im Wirbelkanal. Bei Zerstörung des Rückenmarks werden die Ganglien
nicht mitentfernt.
1) G. Wolff (02) p. 320 u. 321.
Bulletin III.
Hr
498
Versuche —, nicht dem Einflusse der Spinalsanglieu. sondern der
Tatsache zuschreiben zu müssen, dass das Rückenmark vorher sich
regeneriert hat.
Aus dem Vorhergehenden haben wir erfahren. dass nach Zer-
störung des Rückenmarks ein Stillstand in den regenerativen Pro-
zessen eintritt, obschon die Spinalganglien mit ihren peripheren
Nervenästen zurückgelassen wurden. und dass dieser Zustand der
morphogenetischen Inaktivität so lange gedauert hat, bis das Rücken-
mark hergestellt wurde.
Aus diesem Ergebnis glaube sch zu folgenden Schlüssen berech-
tigt zu sein:
1. Das Vorhandensein des unverletzten oder aber
regenerierten Rückenmarks ist eine Bedingung des
normalen Verlaufes des Regenerationsprozesses der
peripheren Organe beim Triton.
2. Die Spinalganglien sind nicht imstande die for-
mativ reizende Rolle des Rückenmarks zu erzetzen.
1) Hier können noch anhangsweise die Experimente erwähnt werden, welche
zwar keine vollkommen entscheidenden Resultate ergaben, welche aber folgendes
nieht unwichtige Problem berühren: Sind die unverletzten Nervenzentren als Be-
dingung der Regeneration zu betrachten, so drängt sich hier die weitere Frage
auf, ob es unbedingt dieselben Nervenzentren sein müssen, welche das abge-
schnittene Organ innerviert haben, oder auch die Zentren anderer Organe in der
formativ reizenden Wirkung die Rolle der fehlenden Zentren übernehmen können.
Um diese Frage zu entscheiden, ‚wurden über 40 Tritonen folgendermassen ope-
riert: Die Schwanzspitze wurde 6—7 mm von der Afteröffnung amputiert, das
Rückenmark wie in den vorigen Experimenten zerstört und auf diese Weise das
zurückgelassene Schwanzstück der normalen Innervation beraubt. Der von der
hinteren Extremität herauspräparierte Ischiadieus-Nerv wurde zwischen die Muskeln
des Schwanzes implantiert. Der reparative Schwanzbezirk sollte sich also unter
dem Einfluss der Fussinnervation befinden. vorausgesetzt, dass die Implanta-
tion gelungen ist. Leider haben die Experimente keine entscheidende Antwort
gegeben. Nach Bedeckung der Wunde ist Stillstand in den morphogenetischen
Vorgängen eingetreten und erst nach 5—7 Wochen begann die Regeneration
wieder. Da jedoch hierbei die histologische Untersuchung schon die Herstellung
des zerstörten Rückenmarks ergab und der N. isch. nieht mehr auf den Präpa-
raten nachgewiesen werden konnte, so ist es wahrscheinlich, dass der implantierte
Nerv der Degeneration anheimgefallen ist und die Regeneration unter dem Ein-
fluss der eigenen, hergestellten Rückenmarkszentren verlief. Diese Experimente
können also nur dazu verwertet werden, um den oben ausgesprochenen Schluss
zu bestätigen, dass der Einfluss des Zentralnervensystems zur Regeneration not-
wendig ist.
499
In meinen weiteren Experimenten habe ich mich der Methode
bedient, welche von Barfurth (01) zur Untersuchung der Ab-
hängigkeit der Regenerationserscheinungen vom Zentralnervensystem
angewandt wurde. Diese Methode kann mit gewissen Modifika-
tionen zur Untersuchung des Einflusses der Kontinuitätsunterbre-
ehung des Zentralnervensystems auf die Regeneration mit grossem
Vorteil angewandt werden.
Einer Anzahl von Tritonen wurde die Schwanzspitze amputiert
und mit einem Skalpel ca. 1 cm. terminalwärts von der Schwanz-
basis der Achsenteil des Schwanzes so ausgeschnitten, dass er
Rückenmark, Wirbelsäule mit Chordarest und angrenzendes Muskel-
gewebe enthielt. Diese Methode, welche Barfurth mit gutem Re-
sultate bei den Experimenten am Axolotl benutzte, hat sich jedoch
für Tritonen als unbrauchbar herausgestellt: das Schwanzstück,
welches distal vom ausgeschnittenen Loch lag. ist in allen Fäl-
len der Nekrose schon nach einigen Tagen anheimgefallen. Die
genauere Untersuchung hat erwiesen, dass die Nekrose nicht auf
die Ausschaltung des Nervensystems zurückzuführen ist, sondern
dass sie als Folge der Unterbrechung der Blutgefässe, welche in
allen Wirbelkörpern kontinuierlich verlaufen, betrachtet werden muss.
Aus diesem Grunde musste bei derartigen weiteren Versuchen eine
Modifikation eingeführt werden: Der 3—4 mm lange Ausschnitt
wurde im Achsenteil so ausgeführt, dass nur die dorsalen Wirbel-
bogen. der Wirbelkanal mit dem Rückenmark und die lateral vom
Wirbelkanal liegenden Spinalganglien ausgeschaltet wurden. der
untere Teil der Wirbelkörper aber mit den Blutgefässen zurückge-
lassen wurde. Denselben Tieren wurde gleichfalls die Schwanzspitze
in verschiedener Entfernung vom distalen Ende des ausgeschnittenen
Loches amputiert.
Den Operationsmodus stellt die Fig. 3 dar.
Das Resultat dieser Versuche war, dass, wenn nur terminal von
der angelegten Wunde ein Schwanzstück von einigen Millimetern
Länge mit unverletztem Rückenmark zurückgelassen wurde — die
Regeneration am terminalen Schwanzende durch die Kontinuitäts-
trennung des Rückenmarks garnicht verhindert wurde. Die Rege-
neration ging hier so gut vor sich wie bei den Kontrolltieren, bei
welchen keine Kontinuitätstrennung des Rückenmarks stattgefunden
hat was auch mit den Barfurthschen Ergebnissen im Einklangsteht.
Gleichzeitig mit den morphogenetischen Proliferationsprozessen
4
500
am terminalen Schwanzende beginnen auch die Reparationserschei-
nungen an den Rändern des ausgeschnittenen Loches. Der Verlauf
dieser Prozesse kann sich auf verschiedene Weise gestalten:
In den Fällen, in welchen nur ein ganz kleines Stück des
Achsenteiles herausgeschnitten wurde. kann die Wunde einfach
verheilen. Zunächst wird sie mit indifferentem Proliferationsgewebe
ausgefüllt und in diesem Gewebe differenziert sich nachher die Rü-
ckenmarksanlage, welche das proximale mit dem distalen Ende des
alten Rückenmarks verbindet. Auf diese Weise wird die unterbro-
chene Kontinuität des Rückenmarks hergestellt.
In anderen Fällen wird die ausgeschnittene Öffnung in der
Weise geschlossen, dass das obere Gewebestück & mit dem unte-
ren 8 verwächst. In der Mehrzahl der Fälle jedoch kann man
schon nach 2 bis 3 Tagen bemerken, dass die oberhalb der Wunde
gelegene Gewebsbrücke vollkommen abfällt. Wir bekommen also
jetzt das Bild, welches das Schema 4 veranschaulicht. Verwächst
im weiteren Regulationsgange die Scehnittfläche x und @ miteinan-
der, so ist die Herstellung der Kontinuität des Rückenmarks voll-
zogen. Der Schwanz krümmt sich natürlich stark nach oben, was
sehr oft in diesen Fällen zu sehen ist (Taf. XIII Fig. 3). Die Rege-
neration geht jetzt nicht nur an der terminalen Schnittfläche w vor
sich, sondern es sind Neubildungsvorgänge auch an der Schnitt-
tläche x sichtbar. Diese Proliferationsvorgänge ergeben die Bildung
von zwei neuen Schwänzen (Fig. 5 und Taf. XIII Fig. 4). welche
einer hinter dem andern von den Wundflächen x und u heraus-
wachsen 1) Dasselbe Bild kann man auch erreichen. wenn man
gleich bei der Operation den ganzen oberen Abschnitt (Fig. 3 @)
abtrennt.
Vergleicht man die beiden Wundflächen, welche den Ausgangs-
punkt für die Regeneration der beiden neugebildeten Schwänze
1) Zwei solche Tiere wurden während des internationalen Zoologenkongresses
in Bern von mir demonstriert.
501
lieferten, so fällt es gleich auf, dass sie wenigstens quantitativ nicht
gleiehwertig sind. Die Wundfläche # stellt den Durchschnitt des
ganzen Schwanzes vor, die Wundfläche x den Durchschnitt eines
Teiles des Schwanzes. Trotz der Ungleichwertigkeit des Ausgangs-
punktes des Regenerationsprozesses ist doch sein Resultat quantitativ
dasselbe, denn auch an der Schnittfläche x wurde das ganze Organ
gebildet.
Als seltenster Ausgang der reparativen Vorgänge bei dem oben
beschriebenen Operationsmodus ist die Entstehung eines dreischwän-
zigen Tieres 1). In diesem Falle entwiekelt sich die Schwanzanlage
Fig. 5. Fig. 6.
aus der Schnittfläche u, x und o (vergl. Textfigur 4 und 6 sowie
Taf. XIII Fig. 5).
Es ist bemerkenswert, dass der Schwanz, welcher von der
Wundfläche @ harausgewachsen ist. anfangs kopfwärts wächst, so
dass die zwei Schwanzanlagen, die von der Wundfläche x und jene
von der Wundfläche @, gegen einander wachsen, wie es aus der
Fig. 6 und Taf. XIII Fig. 5 zu ersehen ist. Erst nach ea. zwei
Wochen werden die Verhältnisse durch die Wachstumsregulations-
prozesse geändert. Die Schwanzanlage, welche kopfwärts wuchs.
hat sich wahrscheinlich durch stärkeres Wachstum der unteren Re-
generationsseite und vielleicht teilweises Zurücktreten des Wachs-
tums der oberen Seite nach oben und sodann nach hinten gedreht.
Die Erscheinung, dass hier von der kopfwärts gekehrten Wund-
fläche ein terminales Organ sich neugebildet hat, lässt sich nicht
ohne weiteres mit unseren jetztigen Begriffen über Regeneration
vereinbaren. Würde der Prozess nach den bisher bekannten Ge-
setzen der Regeneration verlaufen, so sollte man bei dem Prolife-
rationsprozesse den Ersatz des ausgeschnittenen Gewebes erwarten.
Dies ist aber nicht der Fall — hier entsteht ein terminales Organ —
die Schwanzanlage. Um diese Erscheinung zu erklären, muss man
1) Ein solches Tier wurde von mir ebenfalls auf dem Kongress in Bern de-
monstriert.
502
die Hypotese der Polaritätsumdrehung zu Hilfe ziehen !). So wie
wir mit der Annahme der Polaritätsumdrehung die Entstehung der
Hydranten am aboralen Ende des Tubulariastammes erklären, so
kann auch die Entstehung der Schwanzanlage, eines terminalen
Organes, auf der kopfwärts zugekehrten Wundfläche in dieser Hy-
pothese ihren Ausdruck finden.
Während der weiteren Entwiekelung differenzieren sich aus den
Elementen dieser Anlage die gesamten morphologischen Bestand-
teile des Schwanzes. Die Anlage ist hier ebenfals nicht durch die
Querschnittsfläche des ganzen Schwanzes, sondern durch die Quer-
schnittsfliche eines Teiles des Schwanzes produziert worden. Trotz-
dem sieht man, dass dieser Anlage die Potenz der Ausbildung der
Totalität des Organs innewohnt. Die kleinere Zahl der Elemente,
welehe an solehem Querschnitte liegen, leistet qualitativ und quan-
titativ dasselbe. was nach Abschneidung des ganzen Schwanzes von
der Gesamtheit der Elemente geleistet wird. Das geschieht jedoch
nur unter der Voraussetzung. dass der operative Reiz auch das
Nervensystem betrifft.
Um das zu beweisen. habe ich noch eine Serie von Kontrull-
versuchen ausgeführt:
10 Tritonen wurde in ca. 1 em Enfernung von der Afteröffnung
an der dorsalen Schwanzseite eine Wunde angelegt, bei welcher
die weichen Teile entfernt und auch die Wirbelsäule verletzt wurde.
Das Rückenmark wurde jedoch “unverletzt zurückgelassen. Der
ganze Operationsmodus hat sich also von der Operationsmethode, die
in der vorigen Versuchsserie (vergl. p.500) angewandt wurde, nur
dadurch unterschieden, dass das Rückenmark nicht durchgeschnitten
wurde. In keinem dieser Fälle ist die Anlage des ganzen Schwan-
zes entstanden. es wurde nur durch die Proliferation das fehlende
Gewebe ersetzt.
In der bisherigen Literatur finden wir zwei Angaben über
künstliche Herstellung von überzähligen Schwänzen : nämlich von
G. Tornier (97) und von D. Barfurth (00). Tornier hat ex-
perimentell die Entstehung von zwei und drei Schwänzen bei La-
certa dadurch hervorgerufen, dass er die Wirbelsäule „stark ver-
') Auf diesen Umstand hat in der Diskussion nach meinem Vortrag während
des Berner Kongresses Dr. Driesch hingewiesen.
505
letzt hat“. Der Forscher gibt jedoch nichts Näheres darüber an, ob
dabei auch das Rückenmark verletzt wurde; sagt nur, dass der
„Wirbel nieht zu wenig und nicht zu stark verletzt sein muss“ !):
Tornier erwähnt auch, dass durch Bisswunden die überzähligen
Sehwänze entstehen können. À aie
Auf Grund meiner Experimente, beı welchen bei der Verletzung
des Rückenmarks die überzählisen Organe entstehen. dagegen bei
der einfachen Verletzung der Wirbel nur der Ersatz des fehlenden
Gewebes zustande kommt. glaube ich, dass bei den Tornierschen
gelungenen Experimenten die Kontinuität des Rückenmarks im
Wirbelkanal wohl unterbrochen sein musste.
Die Experimente von Barfurth (00) können meiner Behaup-
tung in gewissem Grade eine Stütze verleihen. Sie beziehen sich
zwar auf embryonale Organismen, doch stimmen sie mit den Er-
gebnissen meiner Experimente vollkommen überein. Barfurth hat
nämlich bei Froschlarven „mit einer heissen Nadel das kaudale
Ende des Rückenmarks an zwei hintereinander gelegenen Stellen
durehsengt und das hinter der letzten Operationsstelle gelegene
Ende des Schwanzes amputiert“. Dabei hat er die Spaltung des
Schwanzes (eauda bifida) in weiterer Entwickelung beobachtet.
Die Vermutung. welche dieser Forscher weiter ausspricht :
„Wahrseheinlich ist die Versengung des Rückenmarks, die an sich
kaum zu vermeiden ist. ebenfalls erforderlieh“ — ist auf Grund
der Resultate meiner Versuche vollkommen begründet.
Nach dem Ergebnis unserer Experimente kann man schliessen,
dass der Einfluss des Zentralnervensystems eine Vorbedingung zur
Realisierung der prospektiven Potenz jener Elemente ist. welche
hier an der Wundfläche liesen und das aequipotentiel determinierte
System bilden.
Ob für das Stadium der Differenzierung der Anlage zum de-
finitiven Organ der Einfluss des Nervensystems noch auch notwen-
dig ist. ist nicht leicht zu sagen. Auch die genaue Kenntnis der
histogenetischen Vorgänge ohne experimentelle Prüfung der Sache
lässt nur Vermutungen. nieht aber vollkommen sichere Behauptun-
gen zu. So viel ist sicher, dass bei der Differenzierung, welche von
der basalen Seite der Proliferationsknospe beginnt und terminal-
wärts fortschreitet, die Differenzierung des Zentralnervensystems
1) Tornier (97) p. 358.
504
den Ausgangspunkt in der Ausgestaltungsetappe bildet. In den
ersten morphogenetischen Stadien ist die primitive Nervenröhre mit
dem primitiven Zentralkanal zunächst nur an den kopfwärts gele-
genen Querschnitten sichtbar (Taf. XIII Fig. 6). Die terminalen
Schnitte von demselben Regenerat bestehen nur aus indifferentem
Mesenchymgewebe, welches mit einer Epithelschichte bedeckt ist.
Die Tatsache, dass sich das Zentralnervensystem von allen Or-
ganen zuerst differenziert, lässt die Vermutung als wahrscheinlich
gelten, dass dieses System eine formative Wirkung auch in der
Ausgestaltungsetappe ausübt.
Die in dieser Arbeit dargestellten Experimente erlauben, mei-
ner Ansicht nach, folgende Schlüsse zu ziehen:
In Übereinstimmung mit den Ergebnissen von Ru-
bin und G. Wolff ist das Vorhandensein des Zentral-
nervensystems zum normalen Verlauf der Regenera-
tionsvorgänge unumgänglich notwendig.
Die Spinalganglien vermögen die formative Wir-
kung der Rückenmarkszentren hinsichtlich der
Einleitung der Regeneration nicht zu ersetzen.
Die Kontinuitätstrennung des Zentralnervensys-
tems resp. des Rückenmarks hat keinen Einfluss auf
den normalen Verlauf der Regeneration.
Das Vorhandensein des Zentralnervensystems be-
dingt die Aktivierung der prospektiven Potenzen je-
ner Elemente, welche durch den operativen Eingriff
zur Realisierung ihrer regenerativen Tätigkeit an-
geregt worden sind. h
Der formative Einfluss des Zentralnervensystems
in der Etappe der Ausgestaltung scheint nicht aus-
geschlossen zu sein.
Aus dem anatom, Institut der Jagiell. Universität in Krakau. u,
Tafelerklärung.
Fig. 1. Querschnitt durch den Schwanz des Molches (M. Rückenmark) zum
Vergleich mit der nächsten Fig., wo das Rückenmark zerstört ist.
Fig. 2. Querschnitt durch den vor 6 Wochen operierten ‘Tritonschwanz
L. M. Wirbelkanal. An der Stelle des Rückenmarks Bindegewebe. G. sp. Ganglia
spinalia.
505
Fig. 3. Kontinuität des Rückenmarks durch Verwachsung der Wundränder
hergestellt. Dadurch ist der Schwanz krumm geworden.
Fig. 4 Die Entstehung von zwei Schwanzanlagen nach der Amputation und
der Kontinuitätsunterbrechung des Rückenmarks.
Fig. 5. Die Entstehung von drei Schwanzanlagen nach derselben Operation.
Fig. 6. Querschnitt durch die Schwanzanlage, in welcher schon die Rücken-
marksanlage sichtbar ist.
Literaturverzeichnis'!).
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Amphibienlarven. Arch. f. Entwicklungsmech. Bd. 9. 1899.
2. Barfurth D. Ist die Regeneration vom Nervensystem abhängig? Verh. d.
anat. Gesellsch. zu Bonn 1901.
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dem Einfluss des Zentralnervensystems auf-die embryonale Entwicklung und die
Regeneration. Arch. f. Entwickelungsmech. Bd. 18. 1904.
4 Harisson R. G. An experimental Study of the Relation of the Nervous
system to the developing Musculature in the Embryo of the Frog. Amer. Journ.
of. Anatom. Vol. III. 1904.
5. Herbst C. Ueber die Regeneration von antennenähnlichen Organen an
Stelle von Augen. Arch. f. Entwickelungsmech. Bd. 9. 1899.
6. Loeb J. Hat das Zentralnervensystem einen Einfluss auf die Vorgänge
der Larvenmetamorphose? Arch. f. Entwickelungsmech. Bd. 4. 1897.
7. Morgan T. H. Regeneration in Teleosts. Arch. f. Entw.-Mech. Bd. 10. 1902.
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ration der Amphibien. Arch. f. Entw.-Mech. Bd. 16. 1903.
9. Tornier G. Ueber experimentell erzeugte dreischwänzige Eidechsen und
Doppelgliedmassen von Molchen. Zool. Anz. Bd. 20. 1897.
10. Wolff G. Die physiologische Grundlage der Lehre von den Degenerations-
zeichen. Vichow’s Arch. Bd. 169. 1902.
45. M. L. MARCHLEWSKI m. t. Identycznosé filoerytryny, bilipurpuryny
i cholehematyny. (The identity of phylloerythrine, bilipurpurin
and cholehaematin). (L'identité de la phylloérytrine, de la bilipurpurine
et de la choléhaematine).
In a previous communication?) I have shown that Gamgees
assumption that cholehaematin and phylloerythrine are identical
1) Die Arbeiten aus dem Gebiete der pathologischen Anatomie wurden von
Goldstein und Herbst (Formative Reize) genau besprochen, deswegen wur-
den sie hier nicht angeführt.
*) This Bulletin 1904, 276.
506
substances is indeed highly probable. At present I am in the posi-
tion to prove it absolutely.
The difficulties of preparation of pure cholehaematin, appeared
to me under the conditions of my laboratory unsurmountable but
they have been. as it proved, overcome elswhere In a highly in-
teresting paper read before the Academy of Sciences of Vienna.
Loebisch and Fischler!) deseribed a substance, isolated from the
bile of herbivora under the name of bilipurpurin (The quantity
of bile used amounted to 100 litres!). Although the deseription of
this substance as given by these authors does not agree in all
particulars with that of my phylloerythrine, the similarity of the
properties of both substances appeared sufficiently great to awaken
the wish to compare both substances by direct observation. Prof.
Loebisch was kind enough to send me by my request a minute
but quite sufficient quantity of bilipurpurin, and a careful compa-
rison of its optical properties with those shown by phylloerythrin
and by cholehaematin proved conelusively that all these substances
are indeed identical.
The erystals of bilipurpurin are quite identical with those of
phylloerythrin. The preparation sent to me by Mr. Loebisch eon-
tained not only erystals eseribed by him and eloser investigated
by Cathrein. but also rhombie plates with blunted corners which
I have found to be characteristie of phylloerythrine. On the other
hand some of my new preparations of phylloerythrine contain elon-
gated plates, similar to those depieted by Loebisch.
The optical properties of bilipurpurin and phylloerythrine are
absolutely identical. In my former communication ?) I mentioned
that concentrated solutions of phylloerytrine in acetie acid cause
a spectrum with four bands, one of which, near the C-line, is
extremely faint. A direct comparison of such solution with a bili-
purpurin solution showed that, given equal concentrations, the bands
in both cases are placed in exactly the same position; in fact it
is impossible to distinguish one spectrum from the other. More
dilute solutions do not show the faint band in the orange. The
colour of both substances is of course identical; cherry red is,
may be. the most suitable description for it. Both solutions show
1) Sitzungsber. der kaised. Akad. der Wissenschaften in Wien. 62 (11) 159. (1903).
?) This Bulletin 1903, 638.
also diehroizm; in reflected light thin layers appear greenish. Hy-
drochlorie acid added to the above solutions causes an identical
change in both cases. The colour turns bluish violet and the solu-
tions, if sufficiently diluted cause four bands in positions which
differ considerably from those oceupied by the original bands. In
the orange there are now two narrow faint bands, past the D line
a broad dark band and finally in the green a badly defined faint
band. The wave lengths corresponding to these bands I have
given before !).
The chloroformie solutions of phylloerythrine and bilipurpurin
show also exactly the same spectrum. The band in the orange is in
this case more pronounced than in the acetie acid solution. Loebiseh
and Fischler *) did not mention it; they examined evidently com-
paratively dilute solutions. Bilipurpurin, like phylloerythrine, enters
into reactions with zinc acetate and ceuprie acetate; the salts formed
cause identical absorptions. Alcoholie potash dissolves both sub-
stances easily. yielding brownish-red-violet solutions.
The final proof of the identity of phylloerythrine and bilipur-
purin is given by the examination of the absorption bands in the
ultraviolet part of the speetrum. Phylloerythrine causes, as I have
shown ?), two very charaeteristie bands. a darker one in front of
the ke- line and a faint one just past this line. Bilipurpurin behaves
in exaetly the same manner. Photographs taken on the same plate
of both eolouring matters dissolved in ehloroform or in acetie acid
show that the bands are in absolutely identical positions.
As regards the identity of bilipurpurin and cholehaematin there
cannot be any doubt. Loebisch and Fischler were not acquainted
with the papers of Mac Munn and Gamgee on cholehaematin and
this was the cause of introduetion of a new name for an already
known substance. The great merit of Loebisch’s researches is how-
ever by no means impared by this faet.
We have therefore at present three different names for the same
substance; which of them will be suffered to survive depends upon
further researches. These must definitely settle the origin of the
colouring matter with absorption bands, met with in biles of her-
1) This Bulletin 1903, 641.
Salze:
*) This Bulletin 1903 plate XVI, 1904 plate VI.
508
bivora. Should, as I hope it will, be found that my assumption
concerning the corelation of phylloerytrine to chlorophyll is correct.
I shall propose to drop all other names and to retain „phylloery-
thrine“ only. I hope to be able to return to this subject at a not
very distant date.
46. MM. C. KRAFT et C. ZAKRZEWSKI. Metoda wyznaczania kierunköw
glöwnych i stalych optycznych w przypadku podwöjnego zalamania
polaczonego ze skreceniem. (Une methode pour déterminer les
directions principales et les constantes optiques dans le cas
de la biréfringence combinée avec le pouvoir rotatoire). Mémoire
présenté par M. A. Witkowski m. t. à la séance du 7 Novembre 1904.
UN
1. Les effets optiques produits par un corps doué à la fois
de je biréfringence et du pouvoir rotatoire sont expliqués, quand
on admet que la lumière se propage dans ces corps conformément
à l'hypothèse d’Airy. Nous admettrons donc cette hypothèse et nous
décrirons une méthode simple qui permet de fixer les directions
principales des corps et leurs autres constantes optiques, caractéri-
stiques pour ce genre de propagation de la lumière.
Nous supposerons toujours dans la suite qu'une onde lumineuse
plane traverse normalement une couche du corps examiné à faces
parallèles au plan des axes optiques. D’après lhypothèse d’Airy,
une vibration rectiligne et homogène qui entre alors dans le corps
s'y décompose en deux vibrations elliptiques qui présentent les
caractères suivants:
1) Les mouvements sur deux ellipses s'effectuent en sens con-
traire.
2) Elles se propagent dans le milieu avec des vitesses différentes;
la forme et l'orientation des ellipses ne varient pas dans le milieu.
3) Ces ellipses sont semblables et leurs grands axes sont per-
pendiculaires.
On appelle les directions de ces axes les directions prinei-
les (x, y) du milieu.
Soient:
1) k—tgg le rapport du petit axe au grand axe, le même
509
dans les deux ellipses (dans le cas de la biréfringence pure on a
TT
p—= 0, et dans le cas de la rotation pure go — 7 et
2) à la variation de la différence de phase des deux vibrations
elliptiques après le passage par le milieu.
Soit ensuite Ox (fie. 1.) la direction du grand axe (2a,) de
Vellipse de la giration dextrorsum (le sens dans lequel tour-
nent les aiguilles d’une montre) pour un observateur qui recoit
l'onde lumineuse.
Soit pareillement Oy la direction du grand axe (2a,) de l’elli-
pse de giration sinistrorsum.
Nous dirigeons les droites Ox et Oy comme on le voit dans
la figure 1.
Soit enfin sin © l'expression de la vibration rectiligne qui entre
dans le milieu examiné et qui s'effectue le long de la droite OP.
Les deux ellipses émergeant du milieu seront alors:
ae | m —a;sin(r—+a;)
. dextr.
| y; = ka, cos (+ @,)
ee | > = — ka, sin(r — 0 + a,)
Er: 2
Sn a Yo — a, COS (T — 6-4) !)
1) On y a posé:
27 d Zen 1
jeu et 2xd (= —- =
v, Vor
d est le chemin parcouru par les deux ondes, v, et », sont leurs vitesses.
510
D’apres cela on aura:
ö>0 si la vibration dextrorsum se propage plus vite que la
vibration sinistrorsum et
ö<0 dans le cas contraire.
Ces quatre composantes donnent une résultante, qui est une vi-
bration elliptique. D’après M. Mascart!) nous représenterons cette
dernière par deux vibrations composantes €, & telles que l’on ait:
à =peus(r—")
= soin (re 2)
BYE
Ce sont done les composantes „conjugudes“, car leurs directions
eoineident, comme on le sait, avec deux diamètres conjugués de
l'ellipse résultante. Les amplitudes p et q sont les demi-diamètres.
2 f
Fig. 2.
Soit à l'angle entre la droite dirigée (OP) de la vibration inei-
dente et la droite dirigée Ox. Alors on trouve?), que la droite
dirigée de la vibration e, forme avec OP l'angle
1) Traité d'optique, tome premier, chapitre IV p. 239.
?) Mascart loco cit.
511
EN (2)
et la droite dirigée de la vibration « l'angle À déterminé par
l'équation suivante:
5 Ö OR
sin R cos Dr R sin 9 sin 2 p. (3)
Les demi-diamètres conjuguées p et g forment done l'angle 2i— Ke.
L’équation (3) découle des deux suivantes:
: ROLE
g sin R— — sin sin 2p
2
Ô
q cos R — cos 5
On a done:
a N LA NE 5
g” 10004 2 ir SU 9 Sn p.
Il est enfin: (4)
) — 008 ? p sin
1 GRR,
En projetant les vibrations conjuguées e,, & sur la droite di-
rigée des vibrations dans lanalyseur (OA), la droite qui est dans
Vazimut s avee OP, on trouve pour l'intensité (7) de la lumiere
émergeant de l’analyseur la valeur suivante:
I = p? cos? (2i — s) + 9? cos? (s — R). (5)
$ 2. En nous basant sur la théorie de M. Mascart, indiquée
dans le $ 1, nous posons la question suivante: en admettant que
les directions principales du milieu examiné soient parfaitement
inconnues, comment pourrait-on les trouver? Par l’analogie avec
9 (micols croisés)
et nous cherchons la condition pour laquelle l'intensité de la lu-
le cas de la biréfringence pure, nous posons s —
mière homogène, émergeant de l’analyseur, sera nulle ou mini-
mum. On trouve aisément que / est alors minimum pour è—#,
(n représente un entier quelconque) et que cette valeur minimum
de / est
: ne
0 — sn Ur — sn: 9 sin? 2 p.
912
On voit que la eondition du minimum de / pour les nicols
croisés est dans le cas général la même que dans le cas de la biré-
fringence pure!) et que — abstraction faite du cas où do—=+2nn —
la valeur 1, ne peut être nulle pour g +0. Elle est petite, quand
sin 2 p est voisin de zéro, c’est-à-dire, quand le pouvoir rotatoire
n'est pas considérable. Dans ce cas on pourrait par ce moyen déter-
miner approximativement les directions principales. Mais dans le
cas contraire, où le pouvoir rotatoire est plus grand. cette méthode
donnerait des résultats certainement inexacts. On a done intérêt
à abandonner le cas spécial s — 5 et à examiner les conditions
oenerales qui rendent /Z = 0 dans la lumière homogene.
Pour que 2 = p? cos? (2i — s) + g? cos? (s — R) soit égal à zéro,
il faut et il suffit qu’ on ait simultanément:
(1) p? cos? (Qi — s) = 0
et
(2) goss R)—= 0"
Soient s, et à les valeurs de s et de à qui satisfont à ces conditions.
Exeluons le cas: d—+(2»E1)x et simultanément p—0,
Ô Ô
Di à ] g 2 — pp? in? - in? — ans
c'est-à-dire le cas g?— cos 2 —- sin 7 Sin 2p—0, dans lequel
l'angle À n’a plus de sens et cesse d'être déterminé par l'équation
3) du $ 1. On a alors:
(27) Rasen
n 5 JL 9 N
En exeluant ensuite le cas dans lequel He et simultanément
ö-+2nn et le cas où 0 —+2nx et y est quelconque, (c'est-à-dire
MAD US .
tous les cas où p — cos 2psins —0, on a, d'après l'équation (1)
1) Bien que ce résultat paraisse presque évident, A. Kundt (Wied. Ann. 1881.)
avait énoncé, à propos de ses recherches sur la double réfraction accidentelle
dans les liquides en mouvement, la supposition suivante: La position des points
de l’obseurite relative entre les nicols croisés n’indique point la position des axes
de la biréfringence accidentelle. Notre résultat indique que cette supposition n’est
pas exacte. Les recherches de Kundt montrent done que les axes optiques dans
les dissolutions de gélatine et de gomme arabique déformées sont situées au.
trement que l'exige la théorie classique de la viscosité.
, 7 ’
20 —SF(22 +1),. (1°)
Les trois cas exclus se caractérisent pour l'expérience par cela
que l’on peut obtenir /=0 pour chaque orientation du polari-
seur par rapport au corps examiné. Il résulte en détail des équa-
tions précédentes ce qui suit:
Le premier cas (7—0) est identique à celui où l’angle qu’on
trouve pour /—0 entre les directions de l’analyseur et du pola-
riseur varie avec l'orientation de ce dernier par rapport au corps
examiné. C’est le cas bien connu de la lame de demi-onde.
7 et simultanément ö=F2n7] est identique
à celui où l'angle entre l’analyseur et le polariseur pour IJ—=0 est
Le second cas |p —
toujours le même, mais different de = quelle que soit l’orienta-
tion du polariseur relativement au corps examiné. Dans ce cas bien
connu (pouvoir rotatoire pur) les directions principales n’ont aucune
signification physique. À est ici „langle de la rotation“ et l'équation
(3) du $ 1 montre que l’on a alors: 0——2R+2nx.
Enfin le troisième cas (d— +21, p étant quelconque) est iden-
tique à celui où l’orientation du polariseur par rapport au corps,
quand /=(, est arbitraire comme dans les deux cas précédents,
mais dans lequel l’angle entre l’analyseur et le polariseur est eon-
TU . \
stamment égal à 9 En opérant avec une lumière homogène, comme
on l’a admis au commencement, on ne peut donc déterminer dans
ce cas, ni les directions principales, bien qu’elles existent pour
PE ni la valeur de g.
Dans tous les autres cas possibles, les deux équations (1’), (2)
s'appliquent sans exception. La valeur de s, et par suite celle de
2i, sont alors fixées à #7 près par la constante À, et on a tou-
jours R=2i,#nn. Comme alors à, est déterminé à #n— pres,
2
on trouvera toujours deux positions, mais deux seulement, du po-
lariseur par rapport au corps, pour lesquelles on peut obtenir
I=0. Elles different évidemment entre elles de ©.
Bulletin III. 5
514
JT L Di! ’ |
La valeur de (s; — ,) déterminée par l’experienee permet,
dans tous ces cas, de déterminer à #7 près les angles 24% et aussi
R, c'est-à-dire les directions principales du corps examiné et, d'aprés
l'équation (3) du $ 1, une relation entre les grandeurs cherchées
p et 6.
L'équation (1”) montre que les directions pricipales sont pour
I—0 toujours enfermées toutes les deux dans l'angle obtus formé
par les directions du polariseur et de l’analyseur (44 et PP) et qu’el
les sont symétriquement disposées par rapport à ces dernières,
comme on le voit sur la figure 3.
Fig. 3.
Dans la pratique, on prendra pour s, l'angle obtus s, qu'on
trouve entre AA et PP, pour I—=0, mais avec le signe conforme
à la convention acceptée dans les formules et dans les figures précé-
dentes, c'est-à-dire avec le signe dans le cas représenté par la
figure I et avec — dans le cas de la figure II.
Dans les deux cas limites entre les précedents, c’est-à-dire où
= g u Iso =7, ou peut prendre le signe arbitrairement.
En caleulant ainsi, on peut être assuré que la vraie valeur de
S et par conséquent de À, sera alors déterminé à +7 près. Donc
si l'on pose:
515
I
Hi — So + 2 ’
on pourra écrire sans ambiguité quant au signe l'équation suivante:
Ps 0
cos Sin R— — COS R SM 2 p sin = (3)
=
abstraction faite d’une erreur dans la determination de s9.
1. Z
# x
AE
Fig. 4.
Il sera le plus simple de poser dans le cas I de la fig. 4:
H= 50 3=+(1si—5),
2
et dans le cas Il:
2 : z TT
On aura alors toujours |R| 2”
Il suit évidemment du précédent que dans l'expérience on pren
x
zZ
oa
Fig. 4.
5%
516
dra pour une des directions principales (sans distinguer
entre 0x et oy) la direction que fait l’angle 5 avec le polariseur,
comme on le voit sur la figure 5.
La remarque suivante ne nous semble pas être inutile: si l’orien-
tation du polariseur par rapport au Corps examiné n’est pas arbi-
traire pour /Z —0, on déduit alors des équations (1). (2’) et (3) que
1) dans le cas de |s,| = = on a: g — 0 et Ô quelconque, mais
différent de +», le cas bien connu de la biréfringence pure — et que
2) dans le cas de |s|— 7x on a: Ü—+(2n—+1)x et @ quel-
conque, mais différent de zéro.
$ 3. La méthode expérimentale que nous venons de décrire
nous donne non seulement les directions principales du corps exa-
mine, mais aussi en général, une relation entre les constantes et 6.
Nous essayerons maintenant de trouver une seconde relation entre
ces grandeurs.
Dans le paragraphe précédent nous avons démontré que la lu-
mière émergeant du corps examiné est polarisée rectilignement, si
BL ; : ; R pr.
la direetion du polariseur forme l’angle 9 avec une des directions
principales du corps. Dans tout autre cas. la lumière est polarisée
elliptiquement et l'ellipse de la vibration est caractérisée par ses
composantes ,conjuguées“:
a=pes(r)
la — g sin (7— =.
(Voir la fin du $ 1).
Quelle est la forme et la position de cette ellipse dans le cas
où le polariseur fait avec Ox l'angle:
?
= ent)
HIS
Les demi-diamètres conjugués de l'ellipse, p et g. faisant tou-
jours l'angle 2i—R, ils sont maintenant perpendiculaires. Par suite
p et q sont, dans ce cas spécial, les demi-axes de l’ellipse en que-
517
stion. Sa position est aussi déterminée, le diamètre g faisant tou-
jours l’angle À avec le polariseur.
Nous posons:
pi=smwuw, \g|—=eosu.
TT
Pour w— =, on à g—0, c’est-à-dire: 0 —+(2n—+1)x et simul-
2
tanement 9 — 0.
TT FR:
Pour u + gm peut écrire:
P\_ tg u.
q |
NS £ „6 22 ö oc 2 Ô 9 \
ou cos? 2p sin? — (cos: 5 — sin? 2p sin? 9 ig? u, (@)
d'après (4) $ 1.
Cette équation rapprochée de l'équation:
sin? R cost Ê — cos? R sin? 2 p sin? = (6)
(voir l’équation 3 du $ 1.) donne:
cos? R cos? 2 p sin? uk ce tg? u (y)
En multipliant les deux dernières équations, on obtient:
(sin? R cos? 2 -- sin? 2 p tg? u) sin? à cos? R — 0.
Attendu que À ne peut être égal à (2x + 1) 5 que dans le cas:
ö6—=(2n+1)n, il est évident que pour + nz il doit être:
cos? 2 p sin” R = sin? 2p tg? u
De plus l’equation (@) montre que la derniere équation est aussi
vérifiée dans le cas où 0—+(2#—1)x pour @ different de zéro,
puisque on a alors toujours sin? R — 1.
Si pour d 2x, on trouve À — 0, on a d’apres l’équation (P)
p—0. En excluant ce cas, ainsi que les cas où d— +2» 7 et où
qg — 0, on a, dans tous les autres cas. 9 +0 et R + 0.
On peut donc alors écrire:
gu (1)
HD = = =
h “+ sin R
518
En ajoutant les équations (8) et (y), on obtient:
5 Ô Ce sen
(sin? R + tg? u) cos? Je cos? R sin? 9°
d’où il suit:
(2) cos 6 — cos 2 R cos? u — sin? u.
Le signe de sind est donné pour 9 +0 par l'équation (3) du
$ 1. si nous l’écrivons sous la forme:
(3) 2 sin R eos? Ÿ = — sin 2 p cos R sin 6,
où sir 2 est d’après la définition toujours positif.
Il s'ensuit qu'on aura sin 0 < 0 dans le cas I de la fig 4. et
sin 0 > 0 dans le eas IL.
On voit done que Ö est déterminé par les équations (2) et (3)
à +#2nn près (abstraction faite du cas: = 0).
Il est vrai que cela ne nous permet pas encore de répondre
à la question suivante: quelle est celle des deux vibrations ellipti-
ques qui se propage le plus vite, c’est-à-dire 0 > 0 ou ö sin 2 € sin 2e
—+ ab sin 24
Pt [sie (@œ—- €) — = sin 2e sin 2e
+ b2 [on (ae) — = sin 2e sin 2 a
-- ab sin ? @
Par suite Z, — I, = 2 absin 2 a.
Dans la position de l’analyseur la plus avantageuse (e — 0) le
rapport de la différence des intensités des deux images à leur valeur
moyenne est
le 2ab sin 2 &
1 (ln) a: sin: a + b? cos? «
Pour qu'on puisse encore distinguer les deux images, cette valeur
ne peut pas être moindre que la limite inférieure de la différence
d'éclat relative encore visible, c’est-à-dire que „la fraction de
: > a = : 1
Fechner“. Soit F la valeur de cette fraction, qui est environ 100
mais plus grande pour la lumière très forte et pour la lumière très
faible. L’analyseur en question nous révélera done certainement
ar x DaB:
la polarisation elliptique, pourvu que le rapport — soit assez grand,
a z
pour que l’on ait:
b
AUS E
re ou ee N
CUT
et par suite
Figa
a
; F°
puisque 7 est très petit par rapport à l’unité.
Prenons par exemple un biprisme où 2a&— 50, et admettons
que À n’est pas encore plus grand que , malgré que la lu-
JE
100
522
mière émergeant d’un tel biprisme soit déjà assez faible pour € — 0.
On trouve alors
. > 0,00011 ou 0,3’ environ.
$ 5. Supposons maintenant que dans la premiere expérience on
se serve de l’analyseur elliptique pour fixer la position du polari-
seur assurant la polarisation rectiligne. On se contentera évidem-
ment de chacune des positions du polariseur pour laquelle la forme
de la vibration elliptique émergeant du corps vérifie l'inégalité
b _Figa
nen
tion elliptique.
Pour la polarisation exactement reetiligne, il faut et il suffit que
En effet Y’analyseur ne révèlera plus alors la polarisa-
3 s k al? Br:
le polariseur forme l'angle „ avec une des directions principales.
DRS AR: \ 5
Cependant pour different de zero l’azimut en question doit
a
être different de = nous le poserons égal à en et nous essaye-
rons de déduire de l'inégalité précédente la limite supérieure de
l'erreur 6.
Attendu que a et b sont les demi-axes de l’ellipse en question
et p et g ses demi-diamètres conjugués, qui forment l'angle 2i—R,
on a:
ep? —=1
a2 b? — p° q? sin? (2i — R).
En posant 2 —tgm, on en déduira:
sin? 2m = 4p? q? sin? (Qi — À).
Si dans la première expérience, le polariseur ne forme pas avec
une des directions principales un angle égal à = mais un angle
9
à JE
égal à > +0, on a:
2
RTS TT er
EU ou 2i—R=2otnn
et la forme de l’ellipse résultante est donnée alors par l'équation
suivante:
sin? 2m — 4 p? q? sin? 20.
Dans la suite, nous n’entendrons par o qu'un angle dont la va-
x ; À 0 alle
leur absolue ne dépasse pas 1 Soit maintenant M la limite infé-
: b
rieure des valeurs de m = arctg pour lesquelles notre analyseur
a
permet encore de reconnaître la polarisation elliptique. On a d’après
ce qui précède
Ftga
Marcia u M—-——
cig 4 Oo 4 ;
puisque À et @ sont assez petits.
Tant que l’on a:
4p? q? < sin? 2 M
ou ne reconnaitra pas la polarisation elliptique quelle que soit la
position du polariseur et par suite la valeur de l’angle 6, puisqu’
on a alors toujours m < M. Mais si l’on a:
4p?qg > sin? 2 M
le biprisme nous révèlera déjà la polarisation elliptique, pourvu que
la valeur de o soit assez grande pour que l’on ait encore:
4p° qsin 20 =>sin°2M et par suite m = M.
Soit Æ la valeur absolue de l’angle o qui correspond au signe
de l'égalité dans la dernière relation. Dans chaque position du po-
lariseur dans laquelle
Role Mon am CM
et on ne peut plus reconnaître la polarisation elliptique bien qu’elle
existe. Appellons cet intervalle sur l’échelle du polariseur ,l'inter-
valle de la polarisation rectiligne apparente“. Son étendue,
c’est-à-dire 28, est done définie par l'équation:
; sin? 2 M F?tq? «
sin 252 — = 9
= — Bere
NU 4 [os 2 sine à sin 4 p int |
Si Z est très petit on peut écrire:
L]
M
|Pg
Il est clair que dans l'expérience on placera le polariseur dans le
centre de cet intervalle. En procédant ainsi on peut être sûr que
l'erreur o sera beaucoup plus petite que sa limite supérieure I,
dans le cas où la dernière est considérable.
Posons que l'erreur o est en effet différente de 0 et que par
suite, la vibration émergeant du corps n’est plus rectiligne, mais
qu’elle s'effectue sur une ellipse (évidemment très allongée d’après
ce qui précéde). C’est alors la direction du grand axe de cette
ellipse qu'on déterminera ensuite au moyen d’un nicol et du quartz
double et qu'on prendra pour la direction de la vibration appa-
I
remment rectiligne.
Mais alors que la direction de la vibration exactement ree-
er ; KR RUE ir
tiligne fait un angle égal à | avec une des directions principales,
24
on verra plus loin que l’azimut en question du grand axe de cette
o
; ne
ellipse sera en général D +1.
Le polariseur fait d’autre part l’angle 9 —-0 avec une des di-
rections principales. Par suite l’angle R qu'on trouve dans l’expé-
rience entre la direction de la vibration apparemment rectiligne
et entre le polariseur n’aura plus la valeur À!) définie par l’équa-
tion (3) du $ 1, mais en général il sera:
— + t = Ge
Enfin, si on se sert d’un nicol et du quartz double pour déter-
miner l'angle R = s,+,, Un commet encore une erreur » qui ré-
9?
sulte de cette dernière méthode et qui est au plus égale à 72). On
aura done en somme:
Rh 0 0%
OÙ Qg—c Et et AS
1) On fait ici et dans la suite abstraction du terme + nr, dont les grandeurs
R et À peuvent différer entre elles.
?) Beaulard ]. e.
525
Nous prenons dans l'expérience pour une des directions
3 ; Br ’ > N R
principales du corps examiné, la direction que fait l'angle n
avec le polariseur. Mais, comme la direction principale fait en réali-
té un angle RAN, et non pas 2 avec le polariseur. on commet
- tel 2 = I 2 = j } ; €
dans la détermination des directions principales l’erreur:
ne + 0) — gas ee) N ei
a £
ou Pa en posant =
Pour apprécier done les erreurs @ et 5, il ne nous reste qu'à
exprimer t en fonction de 6.
La bissectrice de l'angle 25 — À, que forment les diamètres
conjugués p et q, fait toujours l’angle 2 avec la direetion prineipale
Ox, puisque le diamètre g est dans l’azimut À avec le polariseur.
Done, si le grand axe de l’ellipse résultante fait un angle in
avee une des directions principales du corps. il forme l’angle
tin 5 avec la dite bissectrice. Un théorème bien connu nous permet
alors de déterminer l’angle # par l'équation suivante:
ig 2t= (p? — P)tg (2i— k).
Si maintenant le polariseur fait un angle 2 —- o avec une des
directions principales, on aura (2i— R)—=20#nz et par suite:
tg 2t — (pP — q?) tg 2 0.
On en déduit aisément que:
tg 20 — tg 2(0+t) = sin? 2 M.
En effet, les équations précédentes donnent toujours:
sin? 2m = sin? 2 u — 4p? q? sin? 2 0,
et comme dans le cas considéré, il est:
sin? 2 M,
o<23 et 4p° q? sin? 22 —
on aura:
OS sin? 2 u — sin? 2m < sin? 2 M,
d’où il suit:
k e sin? 2 M
SAM SEMI mo
sin 2u + sin 2m
Mais, puisque dans ce cas il est aussi
sin 2u 5 sin 2? M,
528
il doit être
sin 2 u — sin 2m) <- SEM ;
sin 2m
F sn 2M
ou à fortiori:
sin 2 u — sin 2m|< sin 2 M.
M étant assez petit, on peut écrire:
lu—m cos?2e>— 1—2M°,
et par suite:
ty 2m
Lg 2m <1929 < I
Donc, en négligeant 2 M? auprès de Y’unite. on a:
3—=m—=u+thn, où n\< M.
Pour mesurer l'angle 3, il ne reste qu’ à déterminer encore la
position qu’oceupe alors la direction principale de la lame. Pour
cela il suffirait de connaitre d'avance les sections principales de la
lame relativement p. e. au nicol analyseur. Si pour une détermina-
tion de cette sorte, on a fait usage du nicol et du quartz double,
on a commis déjà une erreur » 1’.
Ensuite on a employé pour la deuxiéme fois le nicol avec le
quartz double, à savoir pour déterminer la direction de la vibration
apparemment rectiligne, comme on l’a mentionné plus haut. L'erreur
Bulletin III. 6
530
y sera done commise deux fois Soit maintenant „ l'angle qu'on
prend dans cette expérience pour #. On aura d’après ce qui précède:
u—=d+2vr—utn+2r.
On peut encore déterminer l'angle 4 par un procédé qui n’exige
: > LC À
pas la connaissance des sections prineipales de la lame z En
effet, après avoir déterminé la direction de la vibration apparemment
rectiligne, émergeant de la lame, on remplace de nouveau le nicol
ordinaire par l’analyseur elliptique et on tourne la lame jusqu’ à ce
que l’on trouve sa seconde position, assurant la polarisation recti-
ligne. On détermine ensuite la direction de cette vibration à l’aide
du nicol et du quartz double. Soit alors 2, l’angle qu'on trouve
entre les deux directions déterminées, notamment l’angle dont la
bissectrice forme avec la polariseur un angle égal à peu près à #.
Il est clair que l’on a dans ce cas:
Qu =29-+2.e+2v
et, en posant 7—e—7,
Bear
ou pi 2 M et DU
Appelons maintenant 3 et : les valeurs qu'on obtient à l’aide
des équations (1) et (2) du 3.$, en y posant pour et pour À, les
grandeurs „ et A, trouvées par l'expérience.
En supposant que les erreurs (4 — u) et (7 — À). soient suffi-
samment petites, on calcule aisément les erreurs (5 — 0) et (+ — 9)
par la méthode bien connue. En effet on peut alors écrire:
9
te A)
Le]
QG)
| ©
5 —0— (y —u)
et, comme il est (voir l’eq. 2 du $ 3):
d = + arc cos (cos 2 R cos? u — sin? u),
on aura
> —0—+(y+»).20c0s 2çp cos R| —(o +») 2 sin 2,
par suite
5—6<(2M+|v|)20c0829p cos R|+(|ol + \v|)2 sin 2.
puisque il est |y| <2M.
531
Il sera done à fortiori:
3 —ö6/<4(M+ v|)+|o|.2sin2Y.
De plus, attendu que
il sera
ol. Home en
u — =
=
On aura done enfin:
°—6|<6M+4)»|,
ou
M=|pq Be et v\< 1°
gl ; ,
En supposant pe 20 — 50H — 700, aurait M — 0,3’ et par
suite:
3 —6|<6.
Dans la supposition faite plus haut on peut pareillement &crire
fo 2p, 5 2p
pot nt DE
et, comme (eq. 1. du $ 3)
an LI
PE nm?’
on aura:
— Sin 2 p cos 2 p
9 —p—(y +») A an
= | |
2 q sin à 2 195,
L'inégalité |o +emt v\) ars 1» nz
2 qsin | 2 1975|
Le coefficient du second terme peut devenir grand aussi bien
dans le cas où g est très voisin de zero, que dans le cas où Ô est
très voisin de +2nr. Le coefficient du troisième terme ne peut
devenir grand que dans le dernier cas.
Prenons par exemple: ö=(2n+1)n#4#, 9 — 1" et par suite
1
al 1900: On aura alors:
sin m 1 ; cos 2p _ 0,0003
2 |g sin 2 195
les 12 . sin 2 p et = —ı cos 2p.
2 |qsin | 2 tg,
| =
Considérons enfin les cas où p.g est assez voisin de zero, pour
que l’analyseur, décrit au 4. $, ne révèle dans la première expérience
la polarisation elliptique pour aucune des positions du polariseur,
L’inegalite
2|pq| Ssm2M
étant alors vérifiée, on en conclut ce qui suit!).
1. Dans le cas où le corps examiné donne presque la rotation
pure on aura approximativement:
sint(© — y) moe ;
2. Pour ö voisin de +2», on aura:
; \ö M
sun ——,
2 | € cos 2p
1) Voir au 2. $ la caractéristique des trois cas extrêmes, où l'on a pq=0.
533
3. Dans le cas où le corps se comporte presque comme la lame
demi-onde, on aura:
p = et o6— (2rn+1)n <2M.
En terminant. nous sommes heureux d’exprimer ici notre pro-
fonde reconaissance à M. le professeur A. Witkowski pour avoir
mis à notre disposition les ressources de son laboratoire, ce qui
nous à permis de contrôler quelques-uns des résultats du caleul
précédent.
Cracovie. Laboratoire de Physique de l'Université.
47. M. VL. KULGZYNSKI m. c. Fragmenta arachnologica.
(Accedit tabula XIV).
I. Descriptiones specierum novarum.
Rhomphaea longa n. sp.
Femina. Cephalothorax 1:75, cum mandibulis 1:97 mm longus.
elypeo, quum desuper adspieitur, 0:32 mm longo, eireiter in $/,, lon-
gitudinis, ubi latissimus est, 0:87 latus, anteriora versus primo leviter
angustatus, inter coxas I et II in angulum latum obtusum dilatatus
(inter apices horum angulorum 0:81 latus), tum usque ad elypei
marginem fortius angustatus lateribus modice, inaequabiliter con-
cavis; suleus transversus paribus fere intervallis a margine postico
et ab oculis remotus. Supra margines laterales cephalothorax earinä
ornatur obtusä, sed sat bene expressä, quä a seuto dorsuali proprio
limbus marginalis distinguitur, fortasse reliquo scuto dorsuali paullo
mollior. latus (in parte posteriore ca. 0'2 mm). Carina haee inter
oeulos anticos et marginem cephalothoracis initium capit, a mar-
gine paullo minus quam ab oculis anticis mediis remota, optime
evoluta, utrimque depressione latä definita, retro directa. paullulo
incurvata; posterius minus expressa est, marginibus cephalothoracis
plus minusve parallela, prope suleum dorsualem paullo sinuata; lim-
bus eä distinetus in parte anteriore declivis, in posteriore, multo
maiore, ad perpendiculum direetus ita, ut veri margines cephalo-
thoraeis hie desuper non eonspieiantur. Subtilissime reticulatus est
cephalothorax, modice nitidus, in parte postieä laterali uträque dense
534
transverse striatus! Desuper adspecta series oculorum posterior sat
fortiter procurva, marginibus posticis oculorum lateralium paullulo
pone medium mediorum sitis; series anterior fortissime recurvata:
oculis aream trapezicam occupantibus, ante 0:46, pone 0:54 mm latam,
0:14 longam. Oculi postiei medii lateralibus paullo maiores, antieis
mediis paullo minores, laterales antiei reliquis minores, diametro
maximä cireiter ?/; diametri anticorum mediorum aequanti; oculi
postici medii inter se parum plus quam diametro distantes, latera-
libus valde approximati, a mediis antieis paullo minus quam dia-
metro remoti; oculi antici medii diametro et aeque atque medii po-
stici inter se distantes, a lateralibus parum remoti; area oculorum
mediorum paullulum latior ante quam pone et paullulum brevior quam
pone latior; tota area oculorum !/, latior quam longior. Clypeus
areä oculorum !/; longior. Mandibulae 0:48 longae, ambae simul
sumptae 040 latae, a basi apicem versus primo leviter dilatatae.
tum longius leviter angustatae. Sternum dense sat fortiter reticula-
tum, subopacum. Palporum pars femoralis 0:65, patellaris 0:26, tibia-
lis 0:39, tarsalis 053 longa; pars femoralis in dimidio basali sat
fortiter compressa, in apicali insigniter dilatata intus et subter, pa-
tellaris desuper visa dimidio longior quam latior, apicem versus
paullulo dilatata, pars tibialis basi dimidio angustior quam patel-
laris, apice aeque atque ea lata, a basi usque ad.apicem aequabiliter
dilatata et inerassata, angulo apicali exteriore inferiore paullo pro-
minenti, sed anteriora versus non producto; pars tarsalis apice par-
tis tibialis paullulo modo tenuior, quum desuper adspicitur. a parte
superiore exteriore vero visa eo dimidio angustior, conica. Pedum
I femur 80, patella 0:5, tibia 59, metatarsus 32, tarsus?, pedum
II partes: 41, 0:5, 3:3, 2:3,?, pedum III: 1-9, 04, 1:3, 1:05,2, IV:
5:8, 0:5. 3:7, 22,? mm longae. Abdomen (fig. 2) retro sursum lon-
gissime produetum in conum octies fere longiorem quam latiorem
basi; mamillae ab apice coni sexies saltem longius distant quam
a basi abdominis. A parte anticâ superiore visum abdomen elongato-
lanceolatum est, 14 mm longum, in parte anticä, 17 mm longä,
anteriora versus modice angustatum, margine antico recte truncato,
0-7 longo, in parte latissimâ 1'55 latum, a parte hac aequabiliter
angustatum usque ad ipsum apicem, qui acutus est. A latere ad-
spectum abdomen quadrilaterum lateribus valde inaequalibus: antieo
(pariete antico abdominis) 0:58, inferiore (ventre) 1'8, superiore
(dorso) ca. 14, postico ca. 12:5 longo; dorsum ad ipsum marginem
535
anticum declive, posterius leviter excavatum, ceterum usque ad
apicem paene aequabiliter adscendens. (In exemplo nostro abdomen
apicem versus leviter eurvatum est, primo paullulo retro, tum
paullulo anteriora versus; certo abdomen formam paullo mutare
potest). Epigyne (fig. 1) in tuber elevata modice altum, non bene
definitum, ca. 0'27 latum, 0'23 longum, a margine postico epigastrii
ca. 0:06 mm remotum, pone ad perpendiculum directum, ante et in
lateribus modice declive; tuber hoc in declivitate antieä suleo or-
natur profundo, lato (ca. 0:16 longo, ca. 0:08 lato), marginibus defi-
nito subacutis, parum induratis, praeruptis, fundo concavo (neque
acute suleato); ante apertus est hie sulcus, pone lamellä elausus
corneâ libratä, aeque atque margines laterales elevatä, 0:055 longä,
0:08 latä, trapezieä. pone latiore. angulis rotundatis.
Exempli diu in spiritu vini conservati cephalothorax pallide
flavo-testaceus, carinis supramarginalibus paullulo infuscatis; oeuli
antiei medii nigri, reliqui pallidi; pone aream oculorum cephalothorax
fureä umbrinä ornatur, euius eornua oculos posticos medios attin-
gunt, scapus suleum medium non attingit; elypeus in utroque latere
faseiis binis umbrinis pictus, quarum laterales margines occupant,
mediae, sat latae, ab oculis anticis mediis deorsum mandibulas versus
descendunt. Mandibulae colore cephalothoracis, vittis ornatae umbri-
nis angustis duabus (in dorso et in latere exteriore), pone medium
inter se confusis et evanescentibus. Maxillae, labium, sternum, palpi,
pedes pallide fulvo-flavida, palpi in dorso partium femoralis, patel-
laris, tibialis vittà umbrinâ, in parte tarsali evanescenti pieti; pedes
anteriores saltem subter in parte basali femorum umbrino lineati
(reliqua pedum pietura fortasse in exemplo nostro deperdita). Abdo-
men dense pallide fulvo reticulatum, maeulis retieuli eolore subar-
genteo, ex parte paullo flavido repletis; color purius argenteus totum
parietem posticum abdominis oceupat et in ventrem transgreditur,
ubi utrimque vittam latam format; inter vittas has venter pallide
fulvus est, parcissime argenteo maculatus; epigastrium et mamillae
pallide fulva.
Hercegovina: Domanovië. Feminam a Dre Hensch, ni fallor,
leetam dono mihi dedit Cel. Dr. C. Chyzer. — Cel. E. Simon, qui
araneam hane. praeeibus meis indulgens, examinavit, eam sibi igno-
tam esse declaravit.
Nota. Species haee organo stridendi ornatur (in feminä!). Paries
antieus abdominis exeavatus et arete cephalothoraci applieatus. ca-
536
rinä modice expressä, non induratä eircumdatur supra et in lateri-
bus: Ad partes laterales carinae huius (fortasse etiam in dorso;
exemplum nostrum, eheu, non parum detritum est) abdomen serie
paullo inconditä pilorum longorum, anteriora versus direetorum orna-
tur (qui pili haud dubie stridendo non: serviunt); in parte dorsuali
carinae vero dentes conspiciuntur duo eornei. humiles, compressi,
transverse positi, inter se late — ea. 03 mm — remoti, in mar-
gine probabiliter pilis aliquod brevibus fortibus sive aculeis elongatis
instructi ‘(in exemplo meo unico aculeos tales tres vidisse videor
in dente uno, unum in altero).
Organum simile vidi etiam in feminis adultis duarum aliarum
Rhomphaearum in insulä Java lectarum; exempla non adulta organo
stridendi carere videntur.
Lephthyphantes Kotulai n. sp.
Femina. Cephalothoraw 1:05 mm longus. 0:85 latus, fronte eirca
0:42 latä. lateribus supra basim palporum leviter sinuatis, dorso
partis cephalicae leviter in longitudinem convexo. parum altiore
quam pars thoracica, subtilisime retieulatus, nitidus. Oeulorum series
posterior paullulo recurvata, oculi magni, subaequales, medii inter
se ca. !/, diametri, a lataralibus eireiter radio, a mediis antieis paul-
lulo plus quam diametro remoti; series anterior subrecta, oculi medii
lateralibus insigniter minores. ab eis ca. #/, diametri, inter se eireiter
radio distantes; area oculorum mediorum fere dimidio (eireiter 2/,
diametri oculi) latior pone quam ante, parum longior quam latior.
Clypeus sub oculis excavatus, direeto a fronte adspeetus paullulo
altior videtur quam area oculorum mediorum, revera eius longitu-
dine paullulo humilior est. Mandibulae elypeo fere triplo longiores,
subtilissime transverse reticulatae, paullulo reclinatae, rectae, apiee
intus rotundato angustatae, ornatae in margine antico sulei ungui-
eularis dentibus tribus. primo reliquis minore, in postico margine
denticulis quinque minutis. Siernum dense subtiliter granulatum.
Pedum 1. femur 1:5, patella 0:35, tibia 1:2, metatarsus 1-2, tarsus
0:9, pedum II partes: 1-2, 0:32, 1:03, 1:0, 0:78. pedum III 1:03,
0:29. 078, 0:84, 0:61, IV 1:33, 0:29. 1:10, 1:10, 081 mm longae.
Femur I in latere antico aculeo 1 instruetum, reliqua inermia, pa-
tellae in apice aculeo 1, tibiae supra 1.1. in lateris utriusque dimi-
dio apicali 1, subter 1. posteriores etiam in apice utrimque aculeo
brevi, paullo curvato, metatarsi omnes supra aculeo 1, postiei etiam
en
©
|
subter saepe aculeo | breviore armati. Abdomen 1:7 mm longum.
1:0 latum, formä in hoc genere vulgari. Epigyne (fig. 9) insigniter
prominens; paries basalis pone in arcum modice curvatum excisus,
alis lateralibus nullis; a latere visa (fig. 10) pars apicalis epigynae,
deorsum et retro directa, processum format aeque circiter longum
ac latum (ca. 0:2 mm longum et latum), apice paullo oblique trun-
catum, angulis rotundatis; inter partem hane et parietem basalem
epigyne impressa est; ab imo visa pars apicalis aeque eireiter lata
ac longa (apiculo postico excepto), in lateribus et pone rotundata.
pone apieulo brevi obtuso aucta; latera partis huius lobi occupant
pallide flavidi, oblongi, leviter incurvati. quum ab imo adspieiuntur.
partem vero mediam scapus, qui in epigynä non distortä lamellam
formare videtur rufo-testaceam. basi duplo angustiorem quam pars
apiealis epigynae tota, posteriora versus primo paullulo dilatatam,
tum fortius angustatam, denique iterum, minus tamen, lateribus ro-
tundatis dilatatam.
Cephalothorax pallide fulvus, margines versus paullulo infusca-
tus, in lateribus sat anguste, in elypeo angustissime nigro margina-
tus. lineä mediä nigrieanti, neque oculos neque marginem postieum
attingenti, ante et pone paullo diffusä, in medio angustissimä orna-
tus; oculi eingulis nigris inaequalibus eineti, antici medii in maculä
communi nigrä siti. Mandibulae eolore cephalothoracis, ubsolete colore
umbrino pictae, imprimis in dorso vittä obliquä inter angulos ba-
salem interiorem et apicalem exteriorem ornatae. Maxillae colore
cephalothoraeis, in latere exteriore sat late fuligineo, in interiore
anguste nigro marginatae. Labium migricans. Sternum fuligineum.
Palpi et pedes cephalothorace paullo pallidiores, illorum pars tibia-
lis apice late eolore umbrino tineta. pars tarsalis basi modo pallida,
eeterum colore umbrino suffusa; pedes annulis umbrinis aut fuli-
gineis ornati prope aut pone medium et in apice femorum, in pa-
tellis, pone basim et in apice tibiarum et metatarsorum, prope me-
dium tarsorum; annuli plerique lati, in pedibus anterioribus melius
evoluti, nonnulli valde incompleti. ex. gr. in patellis et prope me-
dium femorum posteriorum; annuli medii femorum anteriorum non-
nunquam in vittas longas. basim internodii fere attingentes, in latere
superiore postico dilatati. Femora sex anteriora saltem basi subter
fulisineo faseiata aut modo in latere antieo modo utrimque fuligineo
maculata. Coxae subter apice anguste nigro marginatae et colore
umbrino inaequabiliter pietae. Abdomen supra et in lateribus albi-
538
dum, pallide fulvo reticulatum, colore nigro-fuligineo abunde pietum:
dorsum in dimidio anteriore vittà ornatum mediocriter latä, inae-
quali, in universum lanceolatä, non obseuriore saltem quam macu-
lae dorsi laterales; hae, in utroque latere quaternae, seriem leviter
incurvatam formant, rotundatae sunt, per paria inter se et sex ante-
riores etiam cum vittä mediä coniunguntur lineis anteriora versus
et intus direetis (paria: 2—4) aut transversis (par l-um); pone eas
dorsum supra mamillas ornatur angulo uno et fasciis transversis
gradatim minoribus, eireiter tribus, his inter se plus minusve con-
fusis. Latera abdominis seeundum totam longitudinem vittä pieta
nigrä, in medio et posterius fasciis tribus sursum et anteriora versus
directis persectà, nonnunquam cum colore nigro ventris maximam
partem confusâ. Laterum pars inferior et venter fuligineo-nigra,
venter maculis sat magnis tribus, pallide umbrinis, albo punctatis,
plus minusve (nonnunquam parum) expressis ornatus. Mamillae um-
brinae, apice nigrae.
Tirolia: Kesselspitze, in altitudine 1800—2100 m (regio Pini
mughi), die 11 Augusti legit Boleslaus Kotula feminas adultas;
Glungezer Alp, 2200—2430 m, d. 25 Augusti femina adulta et
exempla non adulta (legit idem). — Huie speciei probabiliter sub-
iungendus est Lephthyphantes in valle Suldental dietä anno 1886
a me lectus, quem olim ut L. annulatum Kulez. protuli !).
Lephthyphantes Kotulai et L. annulatus Kulez. et L. frigidus
E. Sim. inter se valde similes sunt, differunt tamen formä partium
genitalium. In L. frigido (fig. 13) pars apiealis epigynae latior est
(032 mm) quam in L. annulato (0:27 mm) et L. Kotulai (0:23 mm),
quum a parte anticä inferiore adspieitur, posteriora versus leviter
lateribus rectis angustata, pone latissime et fere recte truncata (si
apiculum medium non respicitur), ad apicem impresione latä et
profundä, fere semilunari ornata; partem hanc scapus fere solus
format rufo-testaceus, modo angulos posticos laterales lobi occupant
laterales flavidi, valde oblique positi, parvi, circiter 0:07 mm longi ?).
Lephthyphantae annulati scapus epigynae a parte anticâ inferiore
visus magnam partem latitudine aequali est aut posteriora versus
!) Symbola ad faunam Arachnoidarum Tirolensem, 1887, pag. 266 (22) et
epitome, pag. 8.
?) Epigyne exempli feminini, quod mihi Cel. E. Simon una cum mare beni-
gnissime communicavit, paullulo asymmetrica est; nonne paullo anomala?
leviter modo angustatus, apicem versus vero subito et sinuato an-
gustatus, apice rotundatus (Ofr. figuram le in „Araneae novae in
montibus Tatrieis, Babia Göra, Carpatis Silesiae collectae“, 1882),
prope apicem leviter modo aut vix impressus; lobi laterales magnam
partem laterum epigynae a fronte simulque a parte inferiore visae
formant. longiores quam in priore (ca. 0‘095 mm longi), inter se
fere paralleli aut posteriora versus leviter appropinquantes, octies
fere angustiores quam scapus. — Lephthyphantae Kotulai lobi late-
rales maiores quam in praecedenti. ca. 0:14 mm longi, scapus vero
multo angustior: in parte latissimä lobis lateralibus vix triplo latior,
pone hos lobos produetus, ut in priore sed non in 2. frigido, inter
partes anteriorem et posteriorem leviter rotundatas constrictus.
Marem Lephthyphantae Kotulai non novi. Palpi L. frigidi (Ag. 6)
et L. annulati inter se valde similes sunt: paraeymbii — magni
valde, fortiter curvati, insigniter inaequalis, supra ante apicem dente
forti, nigro, sursum et paullo retro direeto, compresso, et pone dentem
hune dente alio multo minore, pallido ornati, — laminae tarsalis
basi intus tuberculo instructae — forma fere eadem, tubereulum
commodo commemoratum magis eylindratum, apice obtusum mihi
videtur in L. annulato, magis conicum, apice acutiusculum in L. fri-
gido. Difterunt imprimis: lamella characteristica — apice in euspides
duas subaequales, sinu profundo inter se distinctas produeta in L.
frigido, quum in L. annulato angulus apicalis inferior parum modo
produetus sit, — et processus ille peculiaris, eorneus, ferri equini
instar eurvatus, quo bulbus genitalis prope apicem lamellae chara-
eteristicae. inferius. ornatur; crura processus huius paene parallela
sunt in L. annulato, eorum anterius denticulo parvo ornatur intus
(fig. 4); erura L. frigidi vero apice incurvata sunt (crus posterius
fortius curvatum), crus anterius intus non dentatum (fig. 5).
Teste Cel. E. Simonio Lephthyphantes frigidus aculeis binis or-
natur in femoribus I et uno in IL). Femora sex posteriora iner-
mia sunt in L. annulato et L. Kotulai, antica aculeo uno tantum
armantur. Quae nota tamen parum prodest in distinguendas has
species, certo enim mutabilis est: in ambobus exemplis L. frigidi,
mare et feminä, quae examinavi, aculeum unum modo vidi in fe-
moribus I, nullum in II (aculei, qui absunt, certo non defracti
sunt). Etiam metatarsorum IV armatura non constans est, subter
1) Les Arachnides de France, vol. V, pag. 296.
540
internodia haee modo uno aut duobus aeculeis ornantur, modo iner-
mia sunt.
Lephthyphantes (?) armatus n. sp.
Femina. Cephalothorax 11 mm longus. 0:9 latus, anteriora
versus insigniter, lateribus leviter sinuatis angustatus. fronte et
area oculorum circiter 0:42 latis, subtilissime retieulatus. nitidus.
Dorsum pone oculos, qui prominentes sunt, leviter gibbum, poste-
riora versus parum inaequabiliter deseendens; elvpeus sub oculis
impressus, inferius modice proieetus. Series posterior oculorum leviter
recurva, oculi medii Jateralibus paullulo maiores, inter se eireiter
radio, a lateralibus paullulo minus remoti; series anterior recta,
oeuli medii parvi, inter se paullulo plus quam radio, a lateralibus
eireiter duplä diametro distantes; oculorum mediorum area duplo
latior pone quam ante. parum Jatior quam lonsior, dimidio fere
longior quam elypeus altus. a fronte visa aeque fere atque elypeus
alta. Mandibulae 0:48 longae, ambae simul sumptae 0:45 latae, ely-
peo fere triplo longiores, omnium subtilissime reticulatae, paullo
reclinatae, a fronte visae lateribus exterioribus inter se fere paral-
lelis supra. apicem versus paullulo a se discedentibus, apiee intus
longe rotundato angustatae. in margine antico sulei unguieularis
ornatae dentibus tribus fortibus. longis. inter se remotis. NMaxillae
intus 024 longae, basi (ab imo visae. parte. quae labio occultatur.
inelusä) 0:21 latae, apice oblique truncatae. angulo apicali exteriore
valde late rotundato. Sternum prope margines subtilissime reticula-
tum. ceterum fere laeve, punctis piligeris modo adspersum, 0:65
longum et latum, inter coxas posticas in processum apice truneatum,
0:11 latum produetum. Pedum I femur 1:13, patella 0:37. tibia 1:14.
metatarsus 10, tarsus 0'48. pedum II partes 1:10, 0:35, 1:03. 1:0,
0:48, pedum III 0:97, 0 32, 0:81, 0:91, 0:39, IV 1:29, 0:32, 1:23,
1:36, 0:48 mm longae. Femur I in latere antico pone médium acu-
leo 1 debili armatum. reliqua inermia, patellae anteriores in apice
pilo, posteriores aculeo tenui instructae, tibiae anteriores supra aeuleis
1.1 adeo tenuibus. ut pili potius dicendi sint, in dimidio apicali lateris
utriusque aculeo 1 fortiore, subter paribus tribus aculeorum longorum.
fortium, patentium (nullo in apice), metatarsi I subter paribus aculeo-
rum similium duobus. metatarsi II pari uno instrueti. supra — ut
I — aculeo evidentiore carentes, tibiae posteriores supra aculeis 1.1,
utrimque 1.1 (2), subter ca. 4, metatarsi III aculeis quatuor in om-
54i
nibus lateribus, IV aculeis 3 (supra, ante, subter) armati. (Haec
deseriptio armaturae pedum fortasse ex parte non recta est; feminae
ambae, quas vidi, paullo laesae sunt). Abdomen (paullo eorrugatum,
post partum ?) 1-4 longum, 0:97 latum, formä vulgarı. Æpigyne
(fig. 11) ea. 0'5 lata. 0:35 longa. supra planum ventris medioeriter
modo elevata et pone marginem epigastrii leviter modo produeta,
cum eo areum latum formans; paries basalis posteriora versus mo-
dice adscendens. pone ita excisus, ut epigyne hie foveä ornetur
transversä, paene ellipticâ, 0-27 latä, ca. 0:14 longä, pone sive
supra apertä; fovea haee magnam partem repletur lamellä eorneä.
0:13 longä, 023 latà. in longitudinem insigniter, in transversum
leviter convexä, basi ca. 008 latä cum margine antico foveae con-
iunetä. a basi fere subito lateribus sinuatis dilatatä usque ad angu-
los laterales, qui anguste rotundati sunt; pone lamella haec in uni-
versum late rotundata est, in medio in sinum mediocrem obtusum
exeisa;, inter lamellam et ventrem conspieitur (non semper facile)
ligula brevis, obtusa, excavata, ca. 0.065 mm lata.
Mas. Cephalothorax 1:05 mm longus. 0:85 latus, fronte et areà
oeulorum 0:39 latis. Oculorum posticorum intervalla fere aequalia;
area oculorum mediorum eireiter !/, longior quam elypeus altus.
Mandibulae 48 longae. 0:45 latae, organo stridendi e striis libratis
in latere exteriore eonstanti ornatae, ceterum mandibulis feminae
similes. Maxillae 0:24 longae et latae, fortius quam in feminä con-
vexae, angulo apicali exteriore omnino rotundato. Sternum 0:65 lon-
sum, 0:60 latum, inter eoxas posticas 0:16 latum. Palporum (fig. 7. 5)
pars femoralis 042 longa, basi intus denticulo ad organum stri-
dendi pertinenti ornatum, formä vulgari; pars patellaris 0:16 longa,
0:13 lata, dorso maximam partem leviter modo convexo in longi-
tudinem, ad apicem vero in angulum fractum fere rectum. parum
perspieuum, supra partem tibialem non productum, setam longam,
gracilem gerentem; pars tibialis 0:13 longa, 0:18 lata, 0:13 crassa,
subter paullo fortius quam supra convexa, desuper visa in latere
interiore, quod leviter convexum est, usque ad apieem modice dila-
tata, latere exteriore vero angulum formanti recto insigniter mino-
rem, apiee rotundatum, foras et anteriora versus directum (latere
antico in transversum fere posito); pilus. reliquis longior, quo pars
haec in dorso paullo pone medium, lateri exteriori propius ornatur,
setä patellari multo brevior et tenuior. Pars tarsalis, processu lami-
nae tarsalis ineluso. 0:53 longa, ca. 0:33 lata. Lamina tarsalis de-
542
super visa subtriangularis angulo basali sat late truncato, 0'47 mm,
cum processu basali 0:53 longa, 0:32 lata, latere interiore leviter
arcuato, exteriore prope medium in angulum fraeto obtusum, euius
crus basale subrectum. crus apicale modice arcuatum est, angulo
apicali et exteriore late rotundatis; ad basim lamina tarsalis in cari-
nam elevata est erassiuseulam margini exteriori proximam et paral-
lelam, pone ca. 0:05 altam, anteriora versus paullo humiliorem, ca.
0:11 longam, angulo apieali posteriore quam rectus insigniter minore,
apicali anteriore obtuso; margo exterior laminae tarsalis prope me-
dium in lobum semirotundum, non magnum dilatatus. Paracymbium
latitudine maximam partem parum inaequali; eius lamina reflexa
sive exterior sursum directa, ca. U‘065 lata. in dimidio superiore
inaequabiliter angustata et exeisa ita, ut margo eius posticus desi-
nat in dentem nigrum acutum, supra directum, supra quem — ab
eo sinu profundo distineta — pars apicalis paraeymbii prominet,
apicem versus modice tantum, inaequabiliter angustata, apiee rotun-
data, subplana. Bulbi genitalis lamella characteristica optime evoluta,
apicem bulbi fere attingens, secundum marginem paraeymbii infe-
riorem et antieum curvata, denique subito anteriora et paullulo
interiora versus flexa; latitudine est haec lamella valde inaequali;
pars eius basalis anteriora versus insigniter dilatata, plicis curvatis
ornata; pars media, foras directa, in margine antico profunde in
sinum angulatum excisa; pars apicalis ohlonga, inaequalis, plicis
radiantibus ornata, latere interiore subrecto, latere exteriore in uni-
versum modice arcuato, valde inaequali. dentato, dentibus acutis,
anteriora versus directis; dentes in hoc latere prope medium qua-
tuor, secundus reliquis maior; prope apicem dentes item quatuor.
minus inaequales, in seriem transversam ordinati; ipse apex lamel-
lae sat latus, non dentatus. breviter acuminatus. E reliquis bulbi
partibus commemoriatione dignae sunt lamellae duae minores ni-
grae, lateri interiori partis apicalis lamellae characteristicae oppo-
sitae; harum altera, lineae medianae propior, ab imo visa dentem
imitatur anteriora versus direetum, oblongum. sat crassum, apice
obtusum, paullulo sinuatum, basi in latere exteriore ita profunde
excisum, ut peduneulo brevi, omnium tenuissimo affixus videatur;
altera lamella eueulli fere instar dentem hune eireumdat in latere
interiore et in apice. Pedum I femur 1:13, patella 0:32, tibia 1:23,
metatarsus 1'16, tarsus 0:58, pedum II partes 1:13, 0:30, 1:13, 1:13.
0:55, pedum III 0:91, 0:29, 0:81, 0:92, 0:42, IV 1:23, 0:29, 2:0.
1:36. 0:55 mm longae. Femora etiam I inermia videntur; aculei
in tibiarum anteriorum dorso et lateribus a pilis vix distincti, aculei
in metatarso I subter 3 ad 5, in metatarso II 2 ad 5, in tibiä III
supra et in lateribus singuli. Numerus aculeorum, seeundum exempla,
quae vidi, paullo mutabilis. Abdomen 1:35 mm longum, 0:85 latum.
Ceterum in marem quadrant, quae de feminä dieta sunt, mutatis
mutandis.
Cephalothorax (feminae et maris) umbrinus, colore Havo suffusus,
sat obseurus, in lateribus nigro paullo diffuse marginatus, in parte
cephalicä maculä ornatus obseurius umbrinä, medioeriter modo ex-
pressä, subtriangulä, cum oculis postieis lateralibus lineis parum
distinetis eoniunetä. Oculi in maculis nigris, ex parte inter se con-
fusis siti. Mandibulae cephalothorace paullo pallidiores, maxillae
mandibulis pallidiores. labium nigrum, sternum obseure umbrinum.
palpi et pedes fulvi. Abdomen obseure umbrinum.
Tirolia: Kreuzspitze, in altitudine 2350—2750 m; mares et femi-
nas paucas lesit B. Kotula die 24 Augusti 1895.
Fortasse, imo probabiliter, non Lephthyphantae subiungenda est
haee species, sed genus proprium ad eam recipiendam instituendum
propter armaturam pedum peculiarem.
Ero ligurica n. sp.?
Femina. Cephalothorax 11 mm longus, 0:88 latus. valde con-
vexus, subtilissime reticulatus. Series posterior oculorum recta, oeuli
medii lateralibus paullo maiores, inter se circiter radio, a latera-
libus diametro remoti; series anterior modiee procurva, oculi medii
postieis mediis minores, inter se plus quam radio et paullo longius
quam a lateralibus distantes; area oculorum mediorum fere qua-
drata et aeque longa atque elypeus altus. Mandibulae 0:35. mm lon-
gae, clypeo non duplo longiores, transverse, subtiliter, mediocriter
dense reticulatae. Sternum modice dense elevato reticulatum et om-
nium subtilissime scabrum (?), subopaeum. Pedum I femur 1:35, patella
0:52, tibia 1:25, metatarsus 1-07, tarsus 0:68, pedum IT partes 1:16, 0:45,
0:94. 0:78, 0:61, pedum III 091, 0:35, 0:68, 055, 0:55, IV 1:25,
0:39. 0:89, 0:78. 0:58 mm longae. Abdomen desuper visum 1:25 lon-
sum, 1'05 latum, ovatum, 1:15 altum, non tuberculatum. Æpigyne
(fig. 3) magna, 0:39 lata, 0-23 longa, humefacta badia, secundum
medium pallidior; magnam partem leviter et subaequabiliter con-
vexa et subtiliter modice dense reticulata est epigyne; pars eius
544
media posterior. sulco recurvato lato sat diffuso definita, in tuber-
culum elevata ea. 0:16 latum. ca. 008 longum. complanatum. deor-
sum et parum retro directum, late triangulare apice obtusum, quum
a fronte, sat anguste triangulare apice acutiuseulum, latere postico
ad perpendieulum directo, recto, latere antico paullo inaequabiliter
convexo, quum a parte exteriore adspicitur; tubereulum hoc in pa-
riete antico, non procul a margine apicali, foveä utrimque ornatur
suleiformi, margini ei fere parallelä; apices fovearum interiores septo
angusto modo inter se disiunguntur.
Cephalothorax dilute sordide flavidus, in lateribus late diffuse
umbrino limbatus, in areä oculorum et pone eam faseiä recurvatä,
pallidius umbrinä, medioeriter expressä, parum definitä ornatus;
elypeus colore umbrino suffusus, mandibulae eo parum obscuriores;
sternum dilute fulvo-flavidum, maxillae levius, labium fortius co-
lore umbrino suffusum. Palpi dilute, pedes obseurius fulvo-Havidi,
hi annulis umbrinis ornati prope basim, prope medium et prope
apicem femorum, ad basim et prope medium (et in apice) tibiarum,
prope medium et in apiee metatarsorum; ex annulis his ei modo,
qui tibias IV ornant, modice expressi, reliqui plus minusve obso-
leti. Abdomen pallide isabellinum, umbrino maculatum: supra basim
dorsi paria duo punetorum inter se approximatorum. obsoletorum,
eireiter in ?/, dorsi faseia transversa brevis inaequalis, ante in medio
profunde incisa, cireiter in ?/, et posterius fasciae similes, paullo
maiores et melius expressae, inter se approximatae. duae; pone eas
vestigia linearum transversarum; latera in parte superiore prope
fascias dorsuales (paullo ante eas) fasciis duabus obliquis, deorsum
et retro directis, in parte inferiore fere mediä vero lineä longä ob-
liquä, omnibus e maculis eonflatis, ornata; tota haee pietura modice
expressa et certo mutabilis. Venter picturà evidentiore caret.
Liguria: exemplum unieum (mediocriter conservatum), ad San
Remo leetum, dono mihi dedit Prof. Dr. O. Schneider.
Fortasse femina E. /ammeolae E. Sim. est haec aranea, quod
tamen dubium videtur, quoniam cephalothorax E. lammeolae in
mare 1'6mm longus deseribitur, quum exemplum nostrum totum
modo 2:1 mm longum sit.
Saitis graeca n. sp. et Saitis taurica n. sp.
Adeo similes sunt hae species inter se et Saiti barbipedi E. Sim,
ut satis videatur indieare, quibus rebus inter se differant.
545
Saitis barbipes, mas. Palporum pars patellaris eireiter 1/; longior
quam latior, lamina tarsalis ca. !/, longior quam pars patellaris
cum tibiali, dimidio longior quam latior. Pars basalis bulbi geni-
talis a latere exteriore visa subter in medio modice tumida, basim
et apicem versus sinuata. pone in latere exteriore in processum
producta usque ad basim partis tibialis pertinentem, apice rotun-
datum, apicem versus inaequabiliter angustatum: non solum subter
sed etiam supra sinuatum; apex partis basalis a latere exteriore
visae dentem format porrectum brevem subacutum. Ab imo visus
bulbus (fig. 16) e lobis tribus, suleis profundis inter se distinetis,
constare videtur: postico et anterioribus duobus; lobus posticus in-
signiter inaequalis. triangularis, oblique positus, latere antico inte-
riore profunde concavo, latere exteriore et postico interiore sigmoi-
deis, angulo postico modice incurvato, inaequabiliter angustato, an-
gulo antico in dentem parum gracilem, apice rotundatum producto.
Lobus antieus exterior reliquis minor angustus videtur, oblique po-
situs, anteriora versus et intus directus. Lobus antieus interior el-
liptieus, axi maiore circiter ?/, latitudinis partis tarsalis aequanti,
obliquus. anteriora versus et foras direetus, sat fortiter et fere ae-
quabiliter convexus. Spinis duabus nigris, inter se proximis orna-
tur bulbus, initium capientibus in suleo. qui lobum postieum ab
antico interiore distinguit; spinae hae inaequales sunt, altera, apicem
versus attenuata, parum pone lobum anticum interiorem prominet,
altera non evidenter angustata, sub rostrum laminae tarsalis pro-
ducta est; ambae a basi primo anteriora versus et paullo foras
directae sunt, tum anteriora versus curvatae. Ni fallor, spina bre-
vior lobo antico interiori innata est, in longiorem limbus corneus.
exeurrere videtur, quo lobus hie in parte posteriore saltem eingitur.
Exempli cephalothorace 2:2 mm longo, 1'5 lato, femur III 1:68.
patella 0:68, tibia 1:26, metatarsus 1:39, tarsus 0:55, pedum IV par-
tes respondentes 1:42, 0:65, 0-97, 1:17, 052 mm longae; pedes III
itaque a basi femoris, eorum tibia cum patella, metatarsus, insigni-
ter longiora quam partes respondentes pedum IV.
Saitis graeca, mas. Forma et longitudo partium palporum: pa-
tellaris. tibialis, tarsalis eaedem fere atque in praecedenti. Bulbus
genitalis a latere exteriore visus subter paullulo modo et fere aequa-
biliter convexus, retro in processum productus basim fere partis
tibialis attingentem, crassum, apicem versus aequabiliter attenuatum;
apex partis basalis anguste rotundatus dentem prominentem non
Bulletin III. 7
546
format. Bulbi genitalis ab imo visi (fig. 17) lobus postieus modice
inaequalis, latere exteriore leviter modo et parum inaequabiliter ar-
cuato, interiore postieo insigniter sigmoideo, antico exteriore pro-
funde exeavato, angulo postico crasso, obtuso, paene aequabiliter an-
gustato, angulo antico etiam (sed minus) lato. Lobus antieus interior
rotundatus fere, diametro eireiter ?/, latitudinis partis tarsalis aequans,
valde inaequalis; pars eius media in umbonem oblongum obliquum
elevata, euius margo posticus exterior embolum emittit valde lon-
gum et gracilem, interiora versus direetum, anteriora versus in
spiram eurvatum solutam, anfractum 11/, fere describentem, apice
sub rostrum lamine tarsalis insigniter produetam. Secundum cur-
vaturam emboli lobus antieus interior in suleum latum profundum
excavatus est. Spinam alteram, quâ bulbus 8. barbipedis et S. tau-
ricae ornatur, cernere non possum,
Exempli cephalothorace 2:27 min longo, 1:59 lato. femur III 1:46,
patella 0:65, tibia 087, metatarsus 1:07. tarsus 0:55, partes respon-
dentes pedum IV 1:46, 0:61, 1:03, 1:29, 0:55 mm longae; pedes III
itaque a basi femoris breviores quam IV, eorum tibia cum patellä
paullulo, metatarsus insigniter brevior quam partes respondentes,
pedum III.
Saitis tauriea. mas. Palporum pars patellaris dimidio longior
quam latior, lamina tarsalis aeque longa atque pars patellaris cum
tibiali. dimidio longior quam latior, insigniter minor quam in prae-
cedentibus: 0:52 m longa, 0:35 lata, in illis 0:61 longa, 040 lata.
Bulbi genitalis a latere exteriore visi forma similis atque in S.
barbipedi, sed processus posticus basim partis tibialis non attingit et
apex partis basalis in dentem non produetus est. Ab imo visus bul-
bus genitalis (fig. 18) sat similis bulbo 8. barbipedis; differt imprimis
lobus antieus interior et eius processus. Lobus posticus etiam inae-
qualis, subtriangularis, latere postico interiore fortiter eurvato sigmo-
ideo, latere exteriore leviter modo et fere aequabiliter areuato, an-
tico exteriore fere in transversum posito, leviter modo excavato.
Lobus antieus interior elliptieus dici potest,. apicibus aeuminatis,
minor quam in praecedentibus, diametro maiore eireiter dimidiam
latitudinem partis tarsalis aequans, oblique positus. inaequalis; pars
eius anterior, maior, sulco rotundato definita, eireulum format, euius.
limbus postieus interior corneus in spinam abit gracilem, foras di-
rectam, anteriora versus Curvatam, sub rostrum laminae tarsalis
547
parum productam; sub spinâ hac spina altera sita est similis, te-
nuior, vix brevior.
Exempli eephalothorace 2:3 mm longo, 1:55 lato, femur III
1:52, patella 0-74, tibia 1:16, metatarsus 1:23, tarsus 0:55. pedum
IV partes respondentes 1:62, 0:68, 1:32, 1'32,? mm longae; pe-
des III a basi femoris itaque breviores quam IV, eorum tibia cum
patellä et eorum metatarsus paullulo breviora quam partes respon-
dentes pedum III.
Fortasse differunt mares harum specierum etiam ornamento pe-
dum III e pilis longis nigris constanti; quod tamen dicere non
possum. quoniam exempla 8. graecae et T. tauricae, quae vidi, valde
detrita sunt.
Feminam Saitis tauricae, eheu, non novi. Feminae 8. barbipedis
et S. graecae differunt inter se formä epigynae. Haee in S. barbi-
pedi (fig. 15) subplana est, areolis ornata duabus glabris, rotundatis,
paullo longioribus quam latioribus (ca. 0'3 longis, 0:26 latis), pone
et in latere exteriore et ante optime definitis partim sulco, partim
margine acuto; fines areolarum antiei, leviter recurvati, in angulum
coëunt latum, postici vero, fortius procurvi, inter se non contingunt
sed spato eireiter 0'065 lato inter se distant; intus areolae itaque
late inter se coniunetae sunt et spatio tantum angusto, subtilissime
in longitudinem striato, ceterum modo leviter concavo. modo ca-
rinä tenuissimä ornato, distinetae. Margines postiei fovearum distant
a margine postico epigynae circiter 0'13 mm. — Saitis graecae, epi-
gyne (fig. 12) etiam subplana est, striis ornata duabus, in spiram
inaequabilem eurvatis; striae hae initium capiunt in punetis inter
se ca. 0:18 mm remotis, ab eis intus et retro directae, foras. ante-
riora versus, intus, denique retro curvatae, evaneseunt cireiter
O‘11 mm a margine postico epigynae remotae; partes interiores
striarum, retro direetae, paullulo foras eurvatae, spatium ineludunt
ca. 0:08 latum.
In pedum longitudine, colore eutis (qui in 8. barbipedi insigni-
ter variat) differentiam evidentiorem inter feminas cernere non pos-
sum. Feminae S. barbipedis, cephalothorace 25 longo, 1:7 lato,
femur III 1:5, patella 0:74, tibia 0:07, metatarsus 107, tarsus 0:55,
partes respondentes pedum IV 1:45, 0:71, 1:05, 1:23. 0:61 mm. lon-
gae; feminae S. graecae, cephalothorace 2:35 longo, 15 lato, partes
pedum III 1:36, 0:69, 0:87, 0:91, 0:55, pedum IV 1:46, 0:68, 1-0.
1:13, 0:58 longae.
548
Feminam et marem 9. graecae in Graeciä ad Patras et marem
in Coreyrä insulä lectum dono mihi dedit Cel. Dr. C. Chyzer. —
Cel. E. Simon, qui feminam speciei huius, praeeibus meis indulgens.
examinavit, eam sibi ignotam esse declaravit.
Marem S. taurieae T. Thorell donavit mihi olim eum nonnullis
aliis araneis Taurieis non determinatis. Non dubito, quin Saitis
barbipes. quam T. Thorell ut incolam Tauriae protulit in „Verzeich-
niss südrussischer Spinnen“ 1875. non vera sit S. barbipes sed S.
taurica n.
Il. Annotationes ad descriptiones et synonymiam nonnullarum
aranearum.
Laronia E. Sim. Callilepis Westr.. Pterotricha Kulez.
Genus Callilepidem (Westr.) E. Sim. 1893 (Histoire naturelle des
Araignees, edit. II, vol. 1, pag. 383) in duo olim divisi (Chyzer et
Kulezynski, Araneae Hungariae, vol. 2, pag. 189) propter armatu-
ram mandibularum. quä typus generis: ©. nocturna (L.) insigniter
differt a C. exornata et similibus speciebus a Cel. E. Simonio ge-
neri eidem subiunctis. Generi a Callilepidibus veris segregato pri-
mum nomen Pythonissae dedi. quod nomen postea in Pferotricha
mutavi. quoniam P’ythonissa ©. L. Koch synonymum est Gnaphosae
et Callilepidis (Bullet. Acad. scienc. Cracovie 1903, pag. 43). In
supplemento operis egresii supra dieti Cel. E. Simon Pterotrichae
genus non agnovit et species generis huius non satis differre a Cal-
lilepide nocturna declaravit. — Ibidem subiuneta est Pythonissa üm-
becilla Keys. generi Laroniae E. Sim. propter armaturam mandibu-
larum, cuius imaginem protulit Cel. J. H. Emerton in Transact.
Connecticut Academy, vol. VIII, tab. IV, fig. 6 b. Secundum figu-
ram hane P. ämbecilla parum differt a ©. nocturna mandibularum
armaturà, quae in utraque specie constat a dentibus duobus insi-
gniter inaequalibus, altero parvo, altero magno, complanato, obtuso,
quum mandibulae Pferotricharum in margine postico sulei unguieu-
laris lamellâ apice plus minusve excisâ et erenatä ornentur. — (al-
lilepis nocturna (L.) et C. Schusteri (O0. Herm.) non possunt sub-
iungi Gnaphoseis veris Cel. E. Simonii, a quibus abhorrent arma-
turâ mandibularum. Si Pythonissa imbeeilla Keys. revera Laronia
est, quamquam dentes modo duos in mandibulis habet neque tres.
ut Laroniae typicae — secundum diagnosim Cel. E. Simonii 1. c.
pag. 379 —, etiam Callilepides nocturna et Schusteri Laroniae sunt;
quum vero nomen Callilepis Westr. (1874) prius sit quam Laronia
E. Sim. (1892), genus hoc Callilepis nominandum videtur. — Pte-
rotrichae genus sustinendum censeo et Gnaphoseis adnumerandum,
Episinus truncatus Latr. et E. lugubris E. Sim.
Episini: truncatus E. Sim. et lugubris E. Sim. non certo distin-
guuntur inter se colore cephalothoraeis. ÆZpisini lugubris exempla
obseure colorata sola cephalothoracem rufofuseum aut nigrum fere,
subeoncolorem, habent; in pallidioribus cephalothorax, pallidius aut
obseurius fulvus, vittä& ornatur mediä rufofuseä latà inaequali, in
parte thoracicà plus minusve stellato dilatatä, et in parte laterali
uträque lineä colore eodem, marginibus in universum parallelä, ex
angulis paueis aut arcubus inaequalibus, intus eurvatis compositä;
vittae mediae pars antica, in parte cephalieä sita, plerumque lineä
flavidà plus minusve evidenti dimidiatur. Pietura cephalothoracis
tum parum differt a pieturä Æ. truncati (in hoc deest fortasse con-
stanter linea flavida in parte anteriore vittae mediae obscurae).
Multo certiorem notam praebet color sterni, quod concolor, rufo-
fuseum, pallidius aut obscurius est in &. lugubri, in truncato autem
fuscum in lateribus, pallide flavidum seeundum medium. Plerum-
que optime differunt hae species inter se etiam colore pedum. Pi-
cturam pedum in exemplis obscure coloratis ÆZ. lugubris subtiliter
descripsit Cel. E. Simon in „Les Arachnides de France“ vol. V,
pag. 42. 45; secundum exempla, quae vidi, ad descriptionem hane
addiderim solum, metatarsos et tarsos anteriores basi et apice co-
lore fusco-rufo plus minusve esse suffusos (praesertim metatarsos),
metatarsum IV maris saepissime parum differre colore a metatarso
I (exempla, quae examinavi, manifesto omnia pallidius colorata sunt,
quam quae descripsit Cel. E. Simon, annulunı nigrum enim in me-
tatarsis IV non vidi). Pietura haee variat; in exemplis colore pal-
lido excellentibus femora I pone medium annulo pallido parum ex-
presso ornantur, femora II tota fere pallida sunt, umbris modo
fuseis in latere antico pone medium et ad apicem pieta, tibiae I,
II, IV non totae fusco-rufae sunt, sed magnam partem flavidae ita,
ut anticae annulo obscuro basali angustiore et apicali lato ornen-
tur, tibiarum II pietura similis sit, sed ex annulo basali pars modo
in latere antico sita restet, tibiarum IV dimidium basale tlavidum,
apicale rufo-fuseum sit. Color earum partium pedum, quae obscu-
rius coloratae sunt, variat inter fulvum et nigrocastaneum. — In
550
exemplis pallide coloratis pietura pedum Zpisini lugubris similis
fit aliquatenus pieturae E. trumcati, differt tamen ab eâ nihilominus
eo, quod annulorum color aequalis est, neque punetis lineis maculis
obseurioribus in fundo pallidiore variegatus, et fines eorum aequa-
biles aut mediocriter modo distineti, ita, ut color annulorum ob-
seurus in colorem pallidiorem pedum sensim fere abeat.
Pedes Episini truncati E. Sim. pallide flavidi aut dilute testacei
maculis et annulis ornantur obseuris insigniter inaequalibus (mar-
ginibus varium in modum sinuatis et dentatis) et magnä ex parte
varlegatis: saepe colore nigro limitatis et colore pallidiore repletis.
Pedum partes obscurae, fuligineae et pallidius aut obseurius um-
brinae, non aut vix sentiunt colorem rufum, quo partes obseurae
E. lugubris fortiter suffusae esse solent. Maculae vero, quibus pedes
ornantur, hae sunt (seeundum pauca exempla, quae vidi): in femo-
ribus prope basim supra aut etiam in latere antico maculae paucae
(1—2) parvae irregulares, ex parte in maculas minores divulsae,
in exemplis pallidis evanescentes, praesertim in pedibus IV; paullo
pone medium annulus incompletus, subter saltem interruptus. valde
inaequalis, in pedibus III plerumque ad maculas parvas redactus,
in pedibus I latus, praesertim in latere antico inferiore, ubi — plus
minusve interruptus — totam fere longitudinem oceupat, in femorum II
latere antico inferiore etiam nonnunquam vittä obseurä, basim ver-
sus descendenti auctus; apicem femorum annulus alter oecupat, mo-
dice latus, inaequalis, subter interruptus, in pedibus III nonnun-
quam evanescens; patellae colore fuligineo aut umbrino plus mi-
nusve variegatae, praesertim in lateribus, apice ex parte anguste
nigro marginatae; tibiae annulis basali et apicali ornatae, hoc quam
ille evidenter latiore in pedibus IV saltem; metatarsi basi non late
sed fortiter annulati, annulis minus inaequalibus quam femorales et
tibiales, et in parte apicali (in pedibus I et II dimidiä fere, in III
et IV minore) ita inaequabiliter infuscati. ut anteriores saltem etiam
annulis submediis et apicalibus. inter se fuscedine leviore coniun-
etis, ornati dici possint; tarsi apice infuscati. — Tota haee pietura
non parum variat: plus minusve expressa est. sed in omnibus exem-
plis, quae examinavi, paueis quidem, vestigia eius manifestissima
et a picturà Z. lugubris optime distincta vidi.
Synonymia Episinorum Europaeorum contorta mihi videtur et
non facilis ad explicandum. Species, quam plerique auetores nomine
E. truncati appellaverunt, manifesto non E. truncatus E. Simonii est.
1
(DL
6)
sed E. lugubris E. Sim. T. Thorellii Episinum truncatum, euius
exempla ab auetore benigne mihi communieata olim vidi. eundem
esse atque D. lugubris E. Sim. iam in opere „Araneae Hungariae“
notavi. E. truncatus Mengei etiam non dubium synonymum Æ. lu-
gubris mihi videtur. Æpisinus Anglieus, cuius marem et feminam
Cel. Fredr. Cambridge dono mihi dedit nomine #runcati signata,
lugubris E. Sim. est. Episino lugubri certo subiungendus est etiam
Episinus truncatus Rev. O. P. Cambridgei sive Theridium angulatum
Blackwallii; si duae species Kpisini Britanniam incolerent, auctores
Angliei certo eas distinxissent. Teste Rev. O. P. Cambridgeo E.
truncatus Anglieus constanter ornatur lineä flavidä in parte cepha-
lieä vittae obseurae cephalothoracis !), quam lineam equidem in Æ.
dugubri (in exemplis pallidioribus) modo vidi, sed non in #runcato
E. Sim. Episinum truncatum ©. L. Kochii eundem esse atque Æ.
lugubris. Cel. E. Simon iam suspieatus est, recte quidem. In Belgiä,
ubi teste L. Beckerio #. truncatus solus oceurrit. lectus est a Rev.
E. Schmitz Æpisinus lugubris.
Episino truncato E. Sim. ut synonymum non dubium subiun-
gendus mihi videtur Æ. maculipes Cavanna (Studi e ricerche d’ara-
enologia. Firenze 1876).
Inter synonyma Æ. truncati sui recepit Cel. E. Simon Æpisinum
algericum H. Lucasii, eo innisus, quod ipse in regno Maroccano
Episinum truncatum legit. Rev. O. P. Cambridge pro Æ. algerico H.
Luc. aliam quandam speciem habet, ab Æ. trumcato Anglico distinc-
tam. Quae opiniones duae inter se non adeo repugnant, ut repu-
gnare videntur, quoniam ille Æ. éruncatus Anglicus certo idem est
atque Æ. lugubris E Sim.; repugnant tamen: quoniam E. algericus
Rev. Cambridgei. secundum descriptionem epigynae, manifesto spe-
cies est ab Æ. truncato E. Sim. distineta. — Descriptio et figura
E. algeriei a H. Lucasio prolatae non satis subtiles sunt, ut ad de-
cernendum suffiejant. utrum Cel. E. Simonio an Rev. O. Cambridgeo
hac in re assentiendum sit. Si quidem Algeriam Æ. truncatus E.
Sim. solus incolit, Cel. E. Simon ius suum tenebit. Sed investiga-
tionibus ulterioribus opus hie est, quae eo magis necessariae viden-
tur, quod facile fieri potest, ut Æ. algerieus Rev. Cambridgei se
speciem late per orbem terrarum diffusam praebeat: ab Indiä us-
1) Seientifie Results of the second Yarkand Mission. Araneidea. Calcutta 1885;
pag. 32.
que ad Madeiram, ubi lectus est a Rev. E. Schmitz Episinus idem
fortasse atque Æ. algericus Cambr.
An Æpisinus truncatus E. Sim. idem sit atque Æ. truncatus
Walekenaerii, dubium mihi videtur. Descriptio &. truncati a Walcke-
naerio prolata in Histoire naturelle des Insectes, Aptères, vol. IL
pag. 376, melius quadrat in Zugubrem quam in éruncatum E. Sim.;
vitta media cepbalothoracis ante lineä flavidà dimidiata, pedum I
femur et tibia (cum patella) fusca, metatarsus et tarsus albi, pedes
III albi dicuntur, pedes IV (si quidem deseriptionem eorum, paullo
ambiguam, reete interpretor) albi in basi femorum, fusei in „medio“
(seilicet in apice femoris, in patellä. tibiä, basi metatarsi), ce-
terum albi describuntur. — In vieinis Parisiorum. ubi E. trunca-
hum legit Walckenaer, occurrit probabiliter non solum E. fruncatus
E. Sim, qui teste Cel. E. Simonio species est in Galliä, totä qui-
dem, frequentior, sed etiam Æ. lugubris, quem auctor hie legit ad
Bellofontanum (La Feuille des jeunes naturalistes, 1898, pag. 172).
Episinus lugubris Latreillei!) manifesto idem est atque Walcke-
naerii: Æpisini „characteres a dom. Walckenaer communicati“ sunt
Latreilleo. Sternum, euius colorem tacitum praeteriit Walckenaer,
rufescenti-brunneum describitur a Latreilleo, colore itaque cum Z.
lugubri E. Sim., neque cum Æ, truncato E. Sim. conveniens.
Nisi fallor in coniecturis meis, ambae Æpisinorum species no-
mina eis a Cel. E. Simonio imposita mutare debent: Ypisinus lugu-
bris E. Sim. appellandus est Ep. truncatus Latr., Episinus truncatus
E. Sim. vero: E. algericus H. Luc. aut E. maculipes Cavanna 1876,
si quidem Z. algericum Lucasii non Cel. E. Simon sed Rev. O.
Cambridge recte agnovit. Si autem Æ. truncatus E. Sim. idem est
atque Æ. truncatus Latr.. quod mihi parum probabile videtur, Æpi-
sinus lugubris E. Sim. nomen E. angulati (Blackw.) 1836 aceipiet.
Erigone aries Kulez. —Scotinotylus antennatus (Cambr.) var.
Erigone (Scotinotylus) aries Kulez. certo non species propria est
sed varietas modo Se. antennati (Cambr.). Differentiae, quarum men-
tionem feci in ,Araneae Hungariae“ vol. Il, pag. 95, ex parte in
descriptionibus modo exstant, non in re. Sulcis lateralibus in parte
cephalicä caret non solum Sc aries sed etiam Sc. antennatus, ut
nune in exemplo huius speciei benigne a Cel. E. Simonio commu-
1) Genera Crustaceorum et Inseetorum, vol. IV, pag. 371.
r-o
299
nicato video. Palpi nullä re differunt; processus tibialis superior
etiam in Sc. antennnato apice non arcuato deflexus sed in angulum
acutum fractus est. Appendicibus modo, quibus area oculorum me-
diorum ornatur, differt Sc. aries ab Se. antennato; appendices hae
longiores sunt in antennato (0:11 mm, in Se. ariete 0-05 mm longac).
non complanatae, apice acutae. Differentiam hanc constantem esse,
pro certo dicere non audeo, quoniam marem Sc. arietis unieum modo
vidi. — Exemplum Se. antennati a Cel. E. Simonio communicatum
paullo minus (cephalothorace 07 mm longo) est quam S. aries,
quem in montibus Tatrieis legi. In Alpibus Tiroliae (Glungezer, in
altitudine 2400—2688 m) marem et feminas paucas legit B. Kotula;
mas cum Sc. antennato convenit processibus frontalibus, staturâ vero
cum Sc. ariete; feminas a Sc. ariete distinguere neseio.
s
Lephthyphantes zebrinus Menge et L. Zimmermannii Bertk.
Bathyphantae (?) cuidam, cuius exempla aliquot in Museo Ber-
linensi conservari dicuntur a Cel. E. Simonio nomine „zebrinus Mae.“
signata, W. Bösenberg nomen dedit Bathyphantes Simonii'). — Ki
species haec revera eadem est atque Lephthyphantes a Cel. E. Si-
monio L. zebrinus Mge. appellatus et descriptus in „Les Arachni-
des de France“, quatuor jam ea accepit nomina: Lephthyphantes
zebrinus E. Sim. L. Zimmermanni Bertkau 1893 (2), L. Black-
wallii Kulez. 1894, Bathyphantes Simonü Bösbg. 1901. Lephthy-
phantam zebrinum Cel. E. Simonii non esse verum zebrinum Mengei,
primus Dr. Ph. Bertkau indicavisse videtur in opuseulo, quod in-
seribitur „Arachniden gesammelt... in San Remo von Prof. Dr.
Oskar Schneider“, pag. 10. Opuseulum hoc, in quo Dr. Bertkau
Lephthyphantae zebrino E. Sim. nomen dedit L. Zimmermanni, igno-
tum mihi erat, quum in „Araneae Hungariae“ vol. II. pag.
70, demonstrare conabar, Lephyphantam zebrinum O. Cambr. et
F. Cambr. (quem L. Blackwallii appellavi) speciem esse a Ba-
thyphanta zebrino Menge distinetam. — Mas Lephthyphantae zebrini,
quem mihi Cel. E. Simon benigne communicavit, omnibus numeris
convenit eum L. Blackwallü m. L. zebrinum EB. Sim. itaque eun-
dem esse censeo atque L. zebrinus O. Cambr. et F. Cambr.. sive
L. Blackwallii m., quamquam figura palpi maris a Oel. E. Simonio
in „Les Arachnides de France“ prolata non bene quadrat in hane
1) Die Spinnen Deutschlands, pag. 87.
554
speeiem (imprimis paracymbium non bene delineatum est in eä;
Auctor fortasse partem apicalem ‘processus huius. quae diffieilius
conspicitur, cernere non potuit).
An tamen Bathyphantes Simonii Büsbg. idem sit atque Leph-
thyphantes zebrinus E. Sim., dubito. Quod speciem hane W. Büsen-
berg generi Bathyphantae subiunxit, quamquam L. zebrinus E. Sim.
verus est Lephthyphantes, res non magni momenti est, quoniam W.
Bösenberg genera Lephthyphantam et Bathyphantam manifesto non
eundem in modum atque alii auctores distinxit (qualem in modum
distinxerit, difficile est ad extricandum, mihi quidem). Gravius vi-
detur, quod neque figurae neque deseriptio a Büsenbergio prolatae
in L. zebrinum E. Sim. quadrant. An occurrant feminae L. zebrini
E. Sim. ita coloratae, ut eas Bösenberg delineavit et deseripsit, di-
cere non possum, unicam enim modo feminam huius speeiei in ma-
nibus habeo, quam mihi benigne communicavit Oel. Fr. Cambridge,
nomine L. Blackwallii Kulez. signatam; haec femina multo abun-
dius eolore fusco pieta est in dorso abdominis quam exempla a W,
Bösenbergio et E. Simonio deseripta. Epigyne a Bösenbergio de-
lineata similior mihi videtur epigynae L. zebrini Mge. quam L. 2e-
brini E. Sim. In figuris Bösenbergii 101 D et 101 E, quae palpum
maris repraesentant. nihil video, quod demonstret, figuras has re-
vera secundum palpum L. zebrini E. Sim. delineatas esse. — For-
tasse itaque Bathyphantes Simonii Büsbg. species est a Lephthy-
phanta zebrino E. Sim. distincta, mihi — ni fallor — ignota.
Mas Lephthyphantae zebrini E. Sim. O. Cambr. 1879, F. Cambr
1891, sive L. Zimmermannii Bertk.. L. Blackwallä Kulez. facile
distinguitur paraeymbii formä et armaturà a Lephthyphantis simi-
libus: fenebricola (Wid.), flavipedi (Blackw.). Mengei Kulez., tenui
(Blackw.). (Cfr. Araneae Hungariae. vol. II, pag. 69). Femina epi-
gynae formä (fig. 20) imprimis similis est L. tenebricolae et L. tenui;
scapi pars, quae in epigynä non distortä cernitur praeter apieulum
postieum, magnam partem latitudine est subaequali, ca. 0'065 mm
lata, apice subito dilatata in lamellam ca. 0:18 latam, ca. 0:08 lon-
gam, paene ellipticam, quum ab imo adspieitur, in longitudinem
et in transversum (laevius) convexam; tubereula alis lateralibus et
scapo interiecta, cum huius parte angustä contingentia, fere in lon-
gitudinem direeta, insigniter longa, latitudine paullo inaequali, par-
tem scapi dilatatam non attingunt; in parte epigynae postieä inter
lamellam apiealem seapi et alas laterales lamella utrimque conspi-
DD
eitur, eondava, incurvata. tubereulum laterale fere attingens (secun-
dum 1 exemplum). — L. tenebricolae scapus apicem versus senshn.
sed inaequabiliter dilatatus est; tubereula lateralia attingunt partem
scapi apicalem latam et sub eam ingrediuntur; Lephthyphantae te-
nuis Scapus apice subito dilatatus est; partem apicalem eius dila-
tatam tubercula lateralia attingunt; lamella apicalis scapi non tota
convexa est, ut in L. tenebrieolä et L. Zimmermanni, sed depressa
in partibus antieis, quae sub tubereula lateralia ingrediuntur et
apieibus eorum exeisae videntur, quum epigyne ab imo adspieitur
Colore Lephthyphantes Zimmermannü magis cum L. tenebricolä
quam cum L. tenui convenit, propter fascias transversas abdominis
fuscas in apieibus non dilatatas (an constanter?\. Differunt hae
species paullo etiam oculorum anticorum magnitudine et altitudine
elypei; oculi antici magis inaequales et elypeus altior est in L.
Zimmermanniü quam in duabus aliis speciebus. (Conferantur deserip-
tiones L. Zimmermanni et L. tenuis — sub L. zebrino et L. tene-
brieola — apud Cel. E. Simonium!) et Cel. Fr. Cambridgeum ?).
intervalla oculorum antieorum, quae subaequalia in L. tenui, insi-
gniter inaequalia in L. Zimmermannii dieuntur, notam certam non
praebent. vidi enim exempla L. tenwis non dubia oculis antieis
mediis duplo longius a lateralibus quam inter se remotis).
Partes genitales Lephthyphantae zebrini (Mge.), quarum deseriptio
subtilior ad hoc tempus deest, paueis verbis attingendas censeo.
Epigyne (fig. 21) a latere visa processum format retro et deorsum
directum, supra, ubi fere planus est, ca. 0'24 longum, in latere
antico a basi apicem versus modice et inaequabiliter angustatum.
latere eo primo leviter sinuato, tum convexo et eum latere postieo
in arcum aequabilem confluenti. Paries basalis epigynae ab imo
visus (fig. 22) in sinum exeisus paene hemiellipticum, ea. 0:18 la-
tum, 0:05 profundum, ad ipsum marginem posticum dilatatum, qui
sinus totus repletur parte basali scapi, fere cordiformi apice — an-
teriora versus directo — late rotundatä. leviter et aequabiliter con-
vexä, ca. 016 latä, O'11 longä. basi sat late adnatä, pone leviter
excisä. Totum marginem postieum partis huius lobi tres pallidiores,
albidi eingunt, coniunetim limbum formantibus procurvum, apicibus
parietem basalem attingentem, ad 003 latum, latitudine ubique sub-
1) Les Arachnides de France, v. V. .
?) Ann. a. Magaz. Natur. History, January 1891.
556
aequali; e lobis his medius rotundatus est, laterales 2—5-plo lon-
giores quam latiores. Nonnunquam e lobis his medius modo ultra
marginem partis basalis scapi prominet, laterales non nisi in epi-
gynà a parte inferiore postieä visä ecnspieiuntur. — Palpi maris
(fig. 19) parte patellari supra modice convexä. non angulatä, parte
tibiali supra in longitudinem medioeriter, subter sat fortiter con-
vexä, sed tuberculo, quod in figurâ 100 D Bösenbergii conspieitur,
earenti. Lamina tarsalis basi intus leviter elevata in angulum ob-
tusum retro direetum. Paraeymbium formä peculiari: lamina eius
exterior sive reflexa a latere visa basi angusta, apicem versus for-
titer dilatata, latere inferiore paene recto, antico leviter arcuato,
eum priore in angulum paene rectum, apice rotundatum coëunti; latus
superius sinus medioeriter aut parum profundos tres format; sinus
basalis et medius longiores quam apicalis, dente lato subacuto inter
se distineti, sinus apicalis dentibus humilibus, late obtusis definitus.
Pars apicalis paraeymbii a parte priore sulco profundo et in mar-
gme antico sinu profundo distineta ita, ut facile pro parte bulbi
genitalis, neque paracymbiı habeatur, oblonga, sursum et anteriora
versus directa, ca. 0:15 longa, 0:05 lata. in concham excavata,
quae pone margine recto, ante’ margine acuto, modice arcuato de-
finitur. Lamella bulbi genitalis, quam characteristieam appellavi, pa-
rum evoluta, angusta, secundum marginem paraeymbii inferiorem
et anteriorem curvata, apicem eius laminae extericris sulco defini-
tae non attingens, apiee rotundata, in longitudinem excavata; ad
eius marginem anticum bulbus dente ornatur corneo lato brevi
acuto, profundius sito, anteriora versus et deorsum directo.
Ero tubereulata de Geer.
Dubitabat W. Bösenberg!), an Ero aphana Walck. et £. tuber-
culata de Geer species sint distinctae, et sententiam T. Thorellii 2)
sequens eas pro varietatibus unius speciei potius habendas putabat,
quamquam post Thorellium Cel. Dr. L. Koch demonstravit ?). quibus
rebus hae species inter se differant. — Ero aphana et E. tuberculata
species sunt distinetissimae, sed marem E. fuberculatae Bösenberg
non novit; mas, quem auctor hie E. fuberculatae subiunxit, non Æ.
1) Die Spinnen Deutschlands, pag. 113.
?) Remarks on Synonyms, pag. 77, 78.
*) Verzeichn. d. b. Nürnberg b. j. beobacht. Arachniden, pag. 185.
597
tubereulata est sed E. aphana. Processus, quibus lamina tarsalis
verae Æ. tuberculatae ornatur, deseripsi breviter in „Araneae Hun-
gariae* vol. II. pag. 13; quae descriptio illustretur figurâ 23 hie
prolatä. laminam tarsalem desuper visam repraesentanti.
Clubiona stagnatilis Kulez.
Clubionam holosericeam Blackwallii et Cl. griseam Dris L. Kochii
olim ut synonyma (lubionae reclusae O. Cambr. subiunxi 1) et spe-
eiem, quam T. Thorell, E. Simon, O. P. Cambridge Clubionam gri-
seam appellaverunt, nomine novo: Cl. stagnatilis ornandam censui.
Quod non placuit Rev. ©. P. Cambridgeo?); sed nescio, an non
recte.
Clubiona reclusa et grisea auetorum similes inter se sunt valde;
differunt, teste Rev. O. P. Cambridgeo ®), imprimis: cephalothorace
fusco reticulato in Cl. reclusa, non reticulato in CT. grisea, parte
exteriore processus tibialis maris in illä fortiter eurvatä, angulo
recto fere foras directà. — E notis a Blackwallio in deseriptione
» Clubionae holosericeae “ prolatis. ad deeernendum, eui speciei haee
holosericea subiungenda sit, hae solae prosunt: cephalothorax obso-
lete nigro reticulatus, nigro marginatus, sternum nigrum, colore
brunneo suffusum. Haec quadrant in (7. reclusam, sed non in (I.
griseam auct. Deseriptio palporum maris non satis subtilis est; pro-
cessus tibialis semilunaris dicitur, ut processus respondens (1. gri-
seae a Rev. O. P. Cambridgeo deseribitur; sed semilunula haee ma-
nifesto apud Blackwallium e ramo interiore et exteriore processus
tibialis constat, apud Rev. O. P. Cambridgeum e ramis superiore
et exteriore. Sed omnem dubitationem tollit figura palpi apud
Blackwallium, quae palpum Clubionae reclusae representat et ad (1.
griscum auct. referri non potest. Non solum ramum exteriorem pro-
cessus tiblalis ostendit ea foras direetum, insigniter prominentem.
fortiter anteriora versus Curvatum. qualis est in (Il. veclusä, sed
etiam bulbum genitalem in apice intus stylis ornatum duobus gra-
eilibus, subaequali longitudine, processu tertio, qui in apieis parte
exteriore initium capit, non teetos, quum in (7. grisei auct. e pro-
cessibus interioribus inferior brevis sit, in ramos duos inaequales
') Araneae Hungariae, vol. II, pag. 226.
>) List of British and Irish Spiders, Dorchester 1900, pag. 10.
®) Spiders of Dorset, pag. 24.
558
divaricantes desinat (C7. reclusa ad basim processus respondentis
dente ornatur parvo. gracili porreeto, qui difficilius conspicitur),
superior — in fundo alveoli situs — processibus duobus aliis ita
oeeultetur, ut pars eius modo quaedam parva, difficile quidem eon-
spiel possit. — Deseriptio et figura Blackwallii quadrant itaque in
CL. reclusam, non quadrant in Ol. griseam auct.
Sed Rev. O. P. Cambridge contendit, se exemplum typicum Olu-
bionae holosericeae Blackwallianae possidere, et exemplum hoc Clu-
bionem griseam auct. esse neque (!. reclusam. Non libenter contra-
dico Viro clarissimo, sed non possum, quin contradicam Si exem-
plum illud convenit cum deseriptione Blackwallii, non est Clubiona
grisea auet. sed Ol. reclusa; si non convenit, non est typicum. Ter-
tium non datur; quis enim concesserit, Blackwallium Cubionam ho-
losericeam suam secundum exemplum Clubionae griseae auet. ita de-
scripsisse, ut deseriptio quadret in Cl. reclusam, in Cl griseam vero
non quadret? — Quod Blackwallius Olubionam reclusam a Rev. O.
P. Cambridgeo communicatam speciem sibi ignotam esse deelarave-
rit, res non satis magni momenti est; incidunt in errorem etiam di-
lisentissimi !).
Olubionam griseam L. Koch quod attinet, facile erediderim a Oel.
Dre L. Kochio sub hoc nomine (lubionas reclusam et griseam auct.
initio confusas esse. Seeundum „Die Arachnidenfamilie der Dras-
siden“ pag. 323. Clubiona grisea lecta est „unter Rollsteinen eines
Giessbaches im Duxerthale (Tirol)* et in Dalmatiä. Eidem speciei
subiunxit Auctor celeberrimus exempla „an den Ufern des
Dutzendteiches“ reperta („Auch bei Nürnberg fand ich diese Art“
l. c.). Sed in „Verzeichniss der in Tirol bis jetzt beobachteten
Arachniden“ (Zeitschr. d. Ferdinandeums 1876) pag. 256 et 257
„unter Steinen an einem Giessbache zwischen Lannersbach et
Hinterdux® Clubiona reclusa leeta dieitur, Cl. grisea vero modo
in Tiroliä meridionali in regione Tridentinä. Descriptionem
totam secundum exempla Clubionae reclusae conseriptam esse,
manifestissimum est ex eo, quod Auetor de colore cephalothoracis
feminarum: non adultarum et adultarum et aetate provectarum
et de palpis maris dixit: ramus superior processus tibialis ita ex-
cisus, ut in dentieulos duos inaequales desinat, in Clubionda re-
1) Conferantur ex. gr. ea, quae Rev. O. P. Cambridge scripsit de Nerienis
agresti et fuscä a Blackwallio determinatis in „The Spiders of Dorset“ pag. 486.
559
elusä modo est, non in grised auct.; ramus exterior recto angulo
foras direetus item in ıllä modo, non in hac (ramus hie e basi an-
gustä apicem versus dilatatus deseribitur, quod non quadrat in Cl.
reclusam, sed non quadrat etiam, multo magis quidem, in (I. gri-
seam). E figuris palporum a Oel. Dre L. Kochio prolatis, fig. 206
in (1. reclusam solam quadrat: sat bene repraesentat ramum exte-
riorem, qui a latere adspectus sursum direetus et paullo anteriora
versus curvatus videtur; denticulo, qui in figurä hac in latere infe-
riore rami superioris conspieitur, (7. reclusa sola ornatur, neque
Ol. grisea auet. Figura 207 parum subtilis mihi videtur: nihil in
eä cernere possum, quod quaestionem solvat, utrum ad Ol. griseam
an ad (I. reclusam sit veferenda haec figura. Idem dici potest de
figurà 205, quae epigynam repraesentat.
Typus Clubionae griseae L. Koch ea Clubiona est (Tirolensis), quam
Auctor hoc nomine appellatam deseripsit in „Die Arachnidenfamilie
der Drassiden“. neque ea (Bavarica) quam primo eandem esse cen-
suit atque CZ. grisea et postea ut (/. griseam communicavit aliis
arachnologis.
Uti prius itaque Clubionam holosericeam Blackw. Cl. reclusam
O. Cambr., (1. griseam L. Koch unam esse speciem et Cubionam
griseam Thor.. O. Cambr. nomine Cl. stagnatilis Kulez. appellandam
censeo.
Mengei Clubiona grisea (Preussische Spinnen pag. 355, tab. 202)
eadem est atque (7. stagnatilis nostra, Ol. tridens eadem atque (1.
reclusa O. Cambr.
III. De organo stridendi nonnullorum Theridiidarum.
Organo stridendi multo plures Theridiidae ornantur, quam ornari
dieuntur.
In descriptione Rhomphaeae longae n. sp. (pag. 535) mentionem
feci organi talis, quo feminae generis Rhomphaeae instructae sunt.
Cephalothorax maris Argyrodis sundaiei (Dol. 1) in parte posticä
1) Argyrodis, quem sundaicum Dol. appello, exempla sat multa lecta sunt
a Dre M. Raciborski in insulä Java prope Buitenzorg; differt ille insigniter ab
Argyrode, euius partem cephalicam delineavit Cel. E. Simon in „Histoire natu-
relle des Araignees, edit. II.“ pag. 496, fig. 503, quae figura ad Argyrodem am-
boinensem Thor. potius referenda videtur. Argyrodes sundaicus noster idem for-
tasse est atque Argyrodes sumatranus Thor., cuius marem tamen non novi.
260
transverse striatus est, striis in parte mediä paullo inconditis. pone
melius evolutis et magis inter se remotis, anteriora versus magis
magisque confertis, humilioribus, sensim evanescentibus; quae striae
probabiliter partem organi stridendi proprii non formant. in parte
oppositä abdominis enim nullum instrumentum video, quod stridendo
servire possit. In parte postieä laterali uträque striae eireiter decem
cernuntur optime evolutae, postremae inter se eireiter 0'024 mm,,
anteriores eireiter 0016 mm remotae, apices interiores striarum
harum dextrarum et sinistrarum inter se circiter 0:16 mm, apices
exteriores eireiter 0:32 mm distant; anteriora versus area striis oecu-
pata in partes cephalothoraeis striis transversis inordinatis, denique
evanescentibus, teetas sensim abit. Ad strias descriptas. in parte
exteriore, striae aliae sitae sunt, item optime evolutae, inter se paral-
lelae, multo (triplo — sexies) densiores, angulos posticos cephalotho-
racis (qui inter se cirea 0-45 mm distant) attingentes, sed a margine
laterali spatio non striato, anteriora versus sensim latiore, distinetae.
Paries antieus abdominis (fig. 24) excavatus est in foveam cirea
0:35 mm latam, margine bene expresso circumdatam; in margine
hoe dentes cornei, transverse positi, compressi, utrimque septem siti
sunt: supra duo et in lateribus quinque; e dentibus quatuor supe-
rioribus duo maiores sunt, inter se 0:23 mm, a dentibus lateralibus
proximis eirca 0:065 mm remoti, paullo maiores quam laterales, qui
inter se eireiter 003 mm distant. Prope a dente superiore utroque,
ca. 003 mm remotus. dentieulus minor eonspieitur paullo altius situs
et a lineä medianä magis remotus. Ad dentem unumquemque in
eius parte exteriore pilus innatus est tenuis quidem, sed, ni fallor,
rigidus; pili dentibus quatuor supremis vieini breves sunt (eireiter
0:02—003 mm), reliqui multo longiores (ca. 008mm longi). Pars
abdominis antica excavata cireumdata videtur in lateribus et supra (?)
serie pilorum longorum (ca. 027 mm), sat confertorum, anteriora
versus direetorum. Pili hi certo non partem organi stridendi propri
formant, sed modo id protegunt fortasse.
Etiam femina huius speciei ornatur organo stridendi, minus ta-
men quam in mare evoluto. Striae, numero 20 saltem utrimque,
areolas oceupant in parte posticä cephalothoracis prope a petiolo
utrimque sitas, ubi seutum dorsuale fortiter convexum et ex parte
(pone) ad perpendiculum direetum est; partes mediae areolarum inter
se eireiter 03 mm distant. Paries antieus abdominis (fig. 25) eon-
vexus, forma non insignis; supra petiolum abdomen lamellis orna-
561
tur duabus, eorneis, modice induratis, eireiter 0:1 mm longis et latis,
rotundatis fere. inter se ea. 024 mm remotis. Lamella utraque pilis
duobus instrueta est rigidis, sed non insigniter erassis, ca. 0'055
longis, alter supra alterum sitis; paria pilorum distant inter se ca.
035mm. Proxime a petiolo abdomen ornatur in utroque latere serie
pilorum eireiter 6, deorsum direct, leviter ineurvatä; pili hi modice
rigidi, ca. 043 mm longi, fortasse non pertinent ad organum stri-
dendi, ut etiam pili alii magis a petiolo remoti, in lateribus et supra
siti, eirca 03 mm longi et longiores.
Neseio an descriptio haec non satis sit subtilis; omnia exempla
huius speciei, quae vidi, plus minusve laesa sunt.
Organo stridendi simili ornantur etiam aliae species generis Ar-
gyrodis, quas possideo: A. argentatus Cambr. (femina), A. fissöfrons
Cambr. (mas et femina), A. antipodianus Cambr.? (femina e Novä
Hollandiä), A. amboinensis Thor. (mas et femina), A. argyrodes
(Walck.) (mas et femina). In feminà Argyrodis fissifrontis areolae ce-
phalothoraeis densissime striatae maculas formant opacas optime defi-
nitas ita, ut etiam sub lente mediocriter modo acutä facile cernantur.
In lamellis eorneis, quibus abdomen feminae A. amboinensis ornatur,
dentes corneos duos vidisse videor et ad eos pilum ca. 0:16 mm
longum; maris cephalothorax striis medio propioribus, abdomen den-
tibus in margine superiore parietis antici excavati carere videtur.
Mas A. argyrodis in cephalothorace, ut A. sundaicus, striis crassio-
ribus, medio propioribus et striis subtilioribus. densius congestis.
a medio magis remotis ornatur.
Mares Theridiorum omnes, quos examinavi, instructi sunt organo
stridendi bene evoluto. Organi huius duo genera vidi in Theridüs,
alterum in Theridio pulchello Walck. et Th. vittato ©. L. Koch, alte-
rum in Theridio aulico ©. L. Koch, bimaculato L., Blackwallii Cambr.,
denticulato Walck., formoso Clerek, herbigrado E. Sim., impresso L.
Koch, lepido Walek., lineato Clerck, nigrovariegato E. Sim., picto
Walck., pinastri L. Koch, ripario Blackw., simili C. L. Koch, sisy-
phio Clerck, tepidariorum ©. L.:Koch, tineto Walck., umbratico L.
Koch, varianti Hahn. Ut exemplum generis secundi organum stri-
dendi Theridii tepidariorum describam:
Seutum dorsuale cephalothoraeis in parte posticä praeruptä striis
ornatur transversis, parallelis, optime evolutis, numero 40 saltem
Bulletin III. 8
IL
562
utrimque, infra circiter 0008 mm inter se remotis, supra magis
magisque confertis et minus expressis, denique in parte dorsi minus
declivi evanescentibus; in parte mediä inter strias has cephalothorax
etiam striatus est, sed striis paullo inordinatis et minus evolutis,
quae certo stridendo non serviunt; in lateribus striae item evane-
seunt ita, ut areae striatae ad organum stridendi pertinentes parum
sint definitae; spatium, quos eis ambabus occupatur, circiter 0:6 mm
longum et in parte latissimä (inferiore) ca. 0°8 latum est. Paries
anticus abdominis (fig. 27) non evidenter excavatus, circa petiolum
(in lateribus et supra) callo instructus lato, obtuso, modice indurato,
in semieireulum tere curvato. sed supra spatio non elevato, ea. 0:06
mm lato interrupto. Diameter interior semicireuli huius cirea 0:44,
diameter exterior ca. 0'78 mm longa est, cuticula calli in parte
superiore fere transverse striata, striis modice expressis et paullo
inaequalibus, in parte inferiore irregulariter retieulata potius. Pars
utraque calli tubereulis ornatur corneis, numero 20 saltem, obtusis,
dispersis; ad tubereulum quodque (ex parte in tubereulo) pilus situs
est rigidus sed non insigniter erassus, ca. 0‘06—0:08 mm longus.
In reliquis supra enumeratis speciebus fabriea organi, de quo
agitur, similis est; eutieula calli abdominalis nonnunquam non striata
sed granulata (ex. gr. in Theridio denticulato); dentes calli eiusdem
plerumque paueiores (ex. gr. in Theridio impresso circiter 14, in
Th. denticulato ea. 6 utrimque). si pauci sunt, non dispersi esse solent,
sed in seriem deorsum directam, modice ineurvatam dispositi. Striae
cephalothoracis variant numero et intervallis, nonnunquam adeo den-
sae sunt, ut diffieilius numerentur (ex. gr. in Theridio ripario fortasse
modo 0:0035 mm remotae).
Theridium varians Hahn callo in pariete antico abdominis caret,
ad petiolum utrimque lamellä ornatur oblongä, in longitudinem direetä,
mediocriter induratä, intus sat bene, supra et in lateribus parum
definitä, infra cum scuto epigastrico coniunctà; dentes in eä parum
evoluti, duo modo utrimque, in parte superiore lamellae siti, pilos
ca. 0:05 mm longos gerentes (fig. 26).
Omnium subtilissime striatus est cephalothorax Theridii aulici
C. L. Koch, striis fortasse 0.002 mm inter se distantibus(?); abdo-
men callo evidentiore caret, lamellis ornatur similibus fere atque
in Theridio varianti, sed maioribus, supra incurvatis, ca. 0'3 mm
longis, 0:08 latis, infra 0:35 mm. supra 0‘05 mm remotis, petiolum
itaque non solum in lateribus sed etiam supra cingentibus semian-
nulo supra sat anguste interrupto. Lamella utraque dentibus instructa
mediocriter evolutis 6 aut 7, seriem rectam fere, deorsum et foras
directam formantibus; pili ad latus exterius dentium siti deorsum
gradatim longiores, supremi eirca 0-03. infimi ca. 0:08 mm longi.
Organo stridendi differunt Theridium pulchellum Walck. et Th.
vittatum ©. L. Koch a reliquis speciebus insigniter. Cephalothorax
Theridii pulchelli in parte posticà obsolete modo et irregulariter stria-
tus est (quae striae probabiliter ad organun commemoratum non
pertinent); margo posticus seuti dorsualis, qui in speciebus praece-
dentibus in medio in sinum sat profundum exeisus est, non sinu-
atus in medio, in latere utroque paullulo produetus carinulam format
acutam, libratam; apices interiores carinularum harum petiolum attin-
gunt et inter se eireiter 0-23 mm distant, ca. 024 longae sunt (a vero
margine postico scuti dorsualis, qui deorsum et anteriora versus
inflexus est, carinulae distant ca. 0‘03 mm in parte exteriore. ad
petiolum vero cum eo eoniunguntur. ni fallor). Paries antieus abdo-
minis (fig. 28) parum excavatus, callo evidentiore caret, ad petio-
lum utrimque et supra modice induratus est. granulatus, utrimque
carinä ornatur optime evolutä. eorneä. eireiter 0:27 mm longä; ca-
rinae, deorsum fere directae, supra 0:39, infra 0:48 mm inter se
distantes, dense serratae sunt dentieulis fortiter compressis sive trans-
versis; dentieuli in carinä utraque eireiter 40. Ad dentieulum quem-
que, in eius latere exteriore, pilus situs est erectus, eireiter 0‘015
mm longus (fig. 29).
Theridii vittati cephalothorax pone paullo evidentius mihi striatus
videtur quam in Th. pulchello, fabrica organi stridendi ceterum
similis atque in hoc
Feminas Theridiorum quod attinet. rudimenta quaedam organi
stridendi in eompluribus earum vidisse videor, ex. gr. in Theridio
formoso, impresso, lepido, lineato, nigrovariegato, picto; investigationes
subtiliores, quam eas ipse peragere potui, fortasse demonstrabunt,
feminas omnium aut plurimorum saltem Theridiorum organo talı
ornari. Ad hoc tempus femina Theridii denticulati sola est, in quä
organum stridendi non dubium, quamquam medioeriter mode evo-
lutum inveni. Pars postica eephalothoraeis in eä (ca. 02 mm longa
in exemplo cephalothorace 1‘6 mm longo) transverse striata est,
striis tamen multo minus evolutis, magis inaequalibus et inconditis,
S*
564
quam in maribus; strias profundiores circiter 6 vidi in utraque parte
eephalothoraeis, spatiis 0‘015—0:03 latis remotas; latera versus striae
numerosiores fiunt sed minus evolutae; areae fortius striatae, dextra
et sinistra, distant inter se ea. 0'3 mm, eoniunctim spatium ca. 0-7
mm latum oceupant. Paries anticus abdominis ad latus utrumque
petioli et supra petiolum pilis ornatur similibus atque pili organi
stridendi in maribus. Pili hi utrimque in lineam digesti sunt ea.
0:65 mm longam, sursum et paullo intus directam, paullo incondi-
tam praesertim supra. ubi etiam in latere exteriore harum linearum
et inter eas pili pauci similes inveniuntur. Lineae dextra et sinistra
distant inter se infra ca. 0:65 mm, supra ca. 0‘25 mm. Pili inae-
quales sunt, ea. 004—0'2 mm longi, in serie utrâque eireiter decem.
Genera: Dipoenam Thor. (inclusis Lasaeolis E. Sim.), Zuryopidem
Menge, Lathrodectum Walck., Episinum Latr., Plocamidem E. Sim.
araneis organo stridendi ornatis adnumerare non audeo, quamquam
cephalothorax eorum pone plus minusve striatus est transverse in
maribus saltem aut in his fortius quam in feminis, quoniam in ab-
domine eorum alteram partem organi, e dentibus corneis aut pilis
constantem, euius natura et munus in dubium vocari non possit.
non video. Strias transversas cephalothoracis non omnes partem esse
organi stridendi, demonstrat ex. gr. Dipoena torva Thor. (procax E.
Sim.), euius mas non solum in pariete postico eephalothoraeis (etiam
in eius parte supremä, quae cum abdomine contingere non potest)
sed etiam in lateribus cephalothoracis ornatur striis subtilioribus
et suleis latis.
Notandum tamen est, araneas multas quidem (non solum e fami-
Là Theridiidarum sed etiam Argiopidarum) sed non omnes ornari
striis transversis in parte posticä cephalothoracis, saepe fortioribus
in maribus quam in feminis; quaestio, qui sit usus harum striarum
ulterioribus investigationibus digna est, parum enim probabile vide-
tur, eum plane nullum esse.
IV. De araneis nonnullis, quae Germaniam incolere dicuntur.
In opuseulo, quod inseribitur: Die Spinnen der Rheinprovinz !).
W. Bösenberg anno 1899 praeter alias araneas superiore tempore
1) Verhandlungen des naturhistorischen Vereins der preuss. Rheinlande, West-
falens und des Regierungsbezirks Osnabrück, 56 Jhg. 1899.
565
in Borussicä Provincià Rhenanâ non observatas, species aliquot pro-
tulit ut in Provinciä eä (ex parte „prope Bonnam“) a Dre Ph. Bert-
kau locis non indicatis lectas. Omnes has species, numero 58, revera
a Dre Bertkau prope Bonnam aut in Provineiä Rhenanä lectas esse,
diffhieillimum est ad fidem. Non desunt inter eas araneae alias in
superioribus regionibus Alpium modo, imo in Carpatis modo, obser-
vatae, praeter incolas Europae meridionalis notissimos.
Novisse censeo, ubi pars quaedam exemplorum, de quibus agitur,
lecta sit et quo modo in thesaurum Dris Bertkau devenerit: ipse
ea lesi in Poloniä et Dri Bertkau anno 1883 communicavi. E spe-
ciebus. quas eo tempore Dri Bertkau misi, numero 105, novem et
triginta inventae sunt postea in Provincià Rhenanä partim a Dre
Bertkau partim a W. Bösenbergio et in opuseulo supra dieto pro-
latae ut loeis certis et compertis leetae; quinque et triginta aliae
locis non nominatis repertae ibidem dieuntur; una et triginta deni-
que non commemorantur; hae probabiliter, ut pars non parva the-
sauri Dris Bertkau, non satis custoditae, deperierunt.
Secundum ea, quae supra dixi, e faunä Proviciae Rhenanae, pro
parte e faunà Germaniae (quatenus in aliis terris Germaniae lectae
non sunt) tollendae videntur — ad tempus saltem — hae species,
numero 35:
Linyphia ewpuncta Cambr. (= Lephthyphantes lepidus Cambr.),
Lephthyphantes alacris Blackw. (= terricola ©. L. Koch), L. eru-
cifer Menge, L. monticola Kulez., L. mughi Fick., L. pallidus Cambr.,
L. tenebricola Wider,
Bathyphantes approximatus Cambr.,
Bolyphantes luteolus Blackw..
Theridium lepidum Walck., Th. umbraticum L. Koch,
Centromerus expertus Cambr.,
Kulezynskiellum agreste Blackw. (— Oedothorax agrestis Blackw.),
K. tuberosum Blackw. (— Oedothorax tuberosus Blackw.),
Gongylidiellum latebricola Cambr..
Tapinocyba insecta L. Koch.
Abacoproeces saltuum L. Koch,
Troxochrus ignobilis Cambr.,
Pedanostethus truncorum L. Koch (Haec species, quam W. Bü-
senberg in opere, quod inseribitur: Die Spinnen Deutschlands, pag.
158, modo in Provineiä Rhenanâ a Dre Bertkau lectam dieit, mon-
566
tes Aseiburgios incolit. Cfr.: Dr. C. Fiekert, Myriopoden und Arach-
niden vom Kamme des Riesengebirges, 1875),
Thyreosthenius biovatus Cambr.,
Gnaphosa montana L. Koch,
Clubiona germanica Thor., Cl. subsultans Thor.
Xysticus luctator L. Koch,
Lycosa albata L. Koch, L. ferruginea L. Koch, L. morosa L.
Koch, L. riparia L. Koch, L. saltuaria L. Koch,
Tarentula miniata ©. L. Koch.
Pirata leopardus Sund.,
Heliophanus dubius C. L. Koch,
Attus saxicola ©. L. Koch (= Sittieus saxicola C. L. Koch), A.
terebratus Clerck (= Sitticus t.),
Aelurillus festivus ©. L. Koch
De nonnullis aliis speciebus „loco non nominato lectis“ ipse
iam W. Bösenberg dubitabat (partim in „Die Spinnen der Rhein-
provinz“, partim in „Die Spinnen Deutschlands“), an revera Pro-
vineiam Rhenanam incolant; species hae sunt: Æpeira Schreibersii
Hahn (= Araneus Circe Sav.). Runcinia lateralis ©. L. Koch, Phle-
gra Bresnieri Luc., Attus barbipes E. Sim. (= Saitis barbipes E. Sim.).
Callilepidem exornatam ©. L. Koch fortasse eonsulto W. Büsenberg
in „Die Spinnnen Deutschlands“ tacitam praetertit. Non satis per-
spicuum est, quare auctor idem tres alias species: Drassum severum
C. L. Koch !), Lophocarenum acuminatum Menge (species dubia), The-
ridium lepidum Walck. (Th. instabile Cambr. in „Die Spinnen Deutsch-
lands“), seeundum „Die Spinnen der Rheinprovinz“ a Dre Bertkau
„loeis non nominatis“ lectas, in opere „Die Spinnen Deutschlands*
inter species sibi ignotas receperit. T'heridium Hasseltii Thor., omis-
sum in „Die Spinnen Deutschl.“, quamquam secundum „Die Spin-
nen der Rheinprov.“
kau conservantur, idem est atque Theridium Blackwallii Cambr., ut
exempla eius sat multa in collectione Dris Bert-
mihi seripsit olim ipse W. Büsenberg.
Dr. Bertkau araneas legit non solum in Provineiä Rhenanä sed
etiam in Tiroliä meridionali?), araneas cum aliis mutabat aut ab
1) Drassum severum ©. L. Koch Dr. F. Karsch anno 1873 ut in Westfalia
leetum protulit; certo non recte!
?) Cfr, Sitzungsberichte der niederrheinischen Gesellsch. f. Natur u. Heilkunde
in Bonn, 47. Jhg. pag. 77.
aliis examinandas accipiebat !). Quum itaque thesaurus eius non solum
araneas Provineiae Rhenanae contineat sed etiam extraneas, non
possunt araneae in thesauro eo conservatae eae, quarum patria indi-
cata non est. omnes pro certis incolis Provinciae Rhenanae haberi.
Postquam opuseulum W. Bösenbergii „Die Spinnen der Rhein-
proxinz“ in lucem editum est. seripsi auctori celeberrimo, partem
maiorem aranearum, de quibus agitur, certo non a Dre Bertkau
leetam sed a me illi communicatam esse. Nihilominus araneae hae
ut incolae Provinciae Rhenanae prolatae sunt postea in opere, quod
inseribitur „Die Spinnen Deutschlands“.
Ad unam insuper speciem animum arachnologorum advertam,
necesse est. Feminam Lephthyphantae annulati Kulez. in frutice quo-
dam prope Godesberg ad Rhenum (secundum „Die Spinnen der
Rheinprovinz“: in fruticibus inter Bonnam et Godesberg) lectam
a se dieit W. Bösenberg. Lephthyphantes annulatus species est cete-
roquin in montibus Tatrieis solum observata, ubi regionem alpinam
superiorem modo incolit, neque in regionem Pini mughi quidem de-
scendere videtur. Protuli quidem speciem hanc olim ut incolam re-
gionis alpinae superioris Alpium Tiroliae meridionalis ?2), sed non
recte; exempla non adulta, quae in valle Suldental dieta legi et —
non sine dubitatione — Lephthyphantae annulato adnumeravi, ad
Lephthyphantam Kotulai Kulez. pertinent. Lephthyphantam annulatum
in Provineiä Rhenanä oceurrere, adeo parum verisimile est, ut suspi-
catus sim, W. Bösenbergium aliam quandam speciem pro L. annu-
lato habuisse; non recte; femina, quam mihi W. Büsenberg postea
examinandam communicavit, verus est L. annulatus, ab exemplis in
montibus Tatrieis leetis nullä re distinetus. Quamdiu observationes
ulteriores non demonstrabunt haud dubie, Lephthyphantam annula-
tum vevera Provinciam Rhenanam incolere, hoc verum aenigma
zoogeographiecum in errore quodam positum censebo: exemplum,
quod W. Bösenberg in manibus habuit, fortasse non ab eo ad Go-
desberg lectum, sed a me in montibus Tatrieis repertum et Dri
Bertkau communicatum, a Büsenbergio verum postea casu quodam
inter araneas ad Godesberg collectas iniectum est.
1) Cfr. Dr. Ph. Bertkau, Arachniden gesammelt vom 12. November 1888...
in San Romo von Prof. Dr. Oskar Schneider; Sitzungsber. u. Abhandl. Naturwiss.
Ges. Isis Dresden 1893 (2) x
2? Symbola ad faunam Arachnoidarum Tirolensem, 1887.
668
Explicatio figurarum.
Tab. XIV.
1. Rhomphaea longa n. sp., epigyne.
2, Eiusdem speciei abdomen a latere visum.
3. Ero ligurica n. sp., epigyne.
4. Lephthyphantes annulatus Kulez., pars quaedam bulbi’ genitalis.
5. Pars respondens Lephthyphantae frigidi E. Sim.
6. Lephthyphantes frigidus E. Sim., mas; palpi dextri partes patellaris,
tibialis, tarsalis.
7. Lephthyphantes (?) armatus n. sp., mas; palpi sinistri partes patellaris
tibialis, tarsalis a latere visae.
8. Eiusdem palpi pars tarsalis ab imo visa.
9. Lephthyphantes Kotulai n. sp., epigyne ab imo visa.
10. Eadem a latere visa.
11. Lephthyphantes (?, armatus n. sp., epigyne.
12. Saitis graeca n. sp, epigyne.
13. Lephthyphantes frigidus E. Sim., epigyne ab imo visa.
14. Eadem a latere visa.
15. Saitis barbipes E. Sim., epigyne.
16. Saitis barbipes E. Sim., mas; pars tarsalis palpi sinistri.
7. Sailis graeca n. sp., mas; pars tarsalis palpi sinistri.
18. Saitis taurica n. sp., mas; pars tarsalis palpi sinistri.
19. Lephthyphantes zebrinus Menge, mas; palpi sinistri pars tibialis et tarsalis.
20. Lephthyphantes Zimmermannii Bertk., epigyne.
21. Lephthyphantes zebrinus Menge, epigyne a latere visa.
22. Eadem ab imo visa.
23. Ero tuberculata de Geer, mas; pars tarsalis palpi dextri.
24. Argyrodes sundaicus (Dol.), mas; pars abdominalis organi stridendi.
25. Eiusdem speciei pars respondens feminae,
26. Theridium varians Hahn, mas; pars abdominalis organi stridendi
27. Theridium tepidariorum C. L. Koch, mas; pars abdominalis organi stridendi.
28. T'heridium pulchellum Walck., mas; pars abdominalis organi stridendi.
I
©
. Eiusdem organi pars fortius amplificata.
pt in fig. 24—28: potiolus abdominis.
48. M. R. NITSCH. Do$wiadczenia z jadem laboratoryjnym wscieklizny.
Czesé II. (Expériences sur la rage de laboratoire (virus fixe).
II-eme partie. Mémoire présenté par M. N. Cybulski m. t.
VII.
Recherches sur la virulence du virus, 1 à 4 jours après l’infectior
On a maintes fois, et dans des buts variés, inoeul& avec succés,
D à 8 jours après l'infection. la rage provenant d'animaux infectés
069
de la rage de laboratoire. Mais je ne crois pas que l'inoculation
de la rage, ait été déjà tentée dans les premiers jours après l’in-
fection. Comme nous ne connaissons pas le virus de la rage, ni
son mode de développement, on peut se demander si dans le
cours de ce développement le virus ne traverse pas une période
pendant laquelle il jouit de linocuité vis-à-vis des animaux.
Afin de résoudre cette question, j'ai essayé d’inoculer la rage pro-
venant du cerveau de lapins infectés sous la dure-mere, dans le
délai de 1 à 4 jours après l'infection. Après avoir tué les lapins
à l’aide du chloroforme, j'ai injecté sous la dure-mère, à des lapins
sains, une quantité considérable de substance cérébrale.
Je ne ın’arreterai point à décrire en détail ces expériences
que la presse polonaise a d’ailleurs signalées. Je me borne ici à en
enregister les résultats: Avec un cerveau pris de 1 à 4 jours après
l'infection, on parvient à inoculer la rage à des animaux sains.
Ainsi la méthode mise en usage n'a pas permis de constater que
le virus de la rage subisse des transformations au cours desquelles
il pourrait être, temporairement, d’une inocuité certaine pour les
lapins.
IX.
Recherches sur la virulence de certaines parties du système nerveux
de lapins ayant succombé à la rage de laboratoire.
Au mois de juillet 1904 je fis paraître dans le Bulletin de
l'Académie des sciences de Cracovie les résultats de mes expé-
riences sur la localisation du virus de la rage dans le système
nerveux central.
Le présent travail a pour but de décrire les expériences ulté-
rieures sur le même sujet ainsi que sur la localisation du virus
dans le système nerveux périphérique.
J'en ai consigné les résultats dans des tables dressées d’après
la méthode précédemment expliquée. Je ne reviendrai done pas
ici sur ces explications. Pour ces expériences, j'ai exclusivement
fait usage de matériaux provenant de lapins ayant subi des
injections sous dure-mèriennes avec du virus de laboratoire (virus
fixe). Ces injections ont presque toujours été pratiquées sous la
dure-mère, quelquefois cependant directement dans le cerveau,
ainsi que le signalent les tables. La substance émulsionnée a tou-
jours été passée au papier filtre. Les cas où j'ai fait usage de
substance non filtrée sont serupuleusement notés dans les tables.
670
Les lapins de contrôle ont toujours été inoculés avec de la sub-
stance prise dans la région supéro-postérieure des hémisphères cé-
rébraux, par conséquent seulement avec de la substance grise de
l'écorce cérébrale.
Voir Tables X--XXIII, page 671—684.
Les expériences consignées dans la table X démontrent done
que par la méthode mise en usage il est impossible de faire ressor-
tir des différences notables entre la virulence de la substance ner-
veuse dans les corps striés et dans l'écorce cérébrale.
Les expériences de la table XI sur les couches optiques
(thalami optici) démontrent que le lapin 1 injecté de la sub-
stance blanche de ces couches n’a pas péri. Le lapin 2, injecté de
substance grise des couches optiques a succombé, il est vrai, à la
rage, mais deux jours plus tard que le lapin de contrôle, et chez
lui la maladie s’est manifestée plus tard. Conclusion: La substance
grise et la substance blanche des couches optiques accusent une
virulence moindre que la couche corticale cérébrale; de plus la sub-
stance blanche des couches optiques est beaucoup moins virulente
que la substance grise de ces mêmes couches.
La table XII fait ressortir que l'emploi de 0.05 mg. de substance
à injecter ne permet pas de constater de différence sensible entre
la virulence de la corne d’Ammon et celle de l'écorce cérébrale.
C’est une constatation que j'avais déjà faite dans la table VI. (I-ere
partie).
La même remarque s'applique aux expériences de la table XIII.
sur les tubercules quadrijumaux antérieurs (voir éga-
lement la table V, I-ère partie).
Il résulte de la table XIV que la virulence des lobes olfae-
tifs (lobi olfactorii) est moindre que celle de la couche cortieale
du cerveau. Cette assertion n’est contredite que par les résultats de
l'expérience 2, dans laquelle un lapin, dont le poids était à peu
près le même que celui du lapin de contrôle et qui avait reçu une
même quantité d’emulsion, est mort une demi-journée avant ce der-
nier. Mais en revanche le résultat de l'expérience 4, où le lapin
injecté de la même dose de substance des lobes olfactifs que le
lapin de contrôle ne sueeomba pas, appuie évidemment cette assertion.
Les expériences de la table XV avec les lobes frontaux
(lobi frontales) montrent que la substance grise des parties antéro-
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supérieures des hemispheres est légèrement plus virulente que celle
des parties postérieures. Les résultats de l'expérience 5 contredisent
seuls cette affirmation. Mais en tout cas les différences ne sont pas
considérables.
Quant à la partie temporale des hémisphères (table XVI),
il est difficile, en s'appuyant sur les expériences exécutées, d'être
très affirmatif. Les expériences 1, 2, 3, 4 d'où ressort la virulence
plus grande du lobe temporal sont en opposition avec les résultats
des expériences D et 6. J'aurai encore l’occasion de parler plus tard
de ces parties des hémisphères.
Les deux expériences de la table XVII ne permettent pas d’ap-
précier exactement la virulence de la substance grise des parties
moyennes et supérieures des hémisphères. On ne saurait en tout
cas y constater de grandes différences.
Les cinq expériences de la table XVIIT prouvent que la pro-
tubérance est beaucoup moins virulente que l'écorce cérébrale.
Toutes les expériences ont eu des résultats concordants. Cependant
en tenant compte des expériences des tables XXIV. 6, 12 et XXX.
5, 6, 7, 8, où 0.01 mg. de substance grise des hémisphères constitue
déjà une dose mortelle pour les lapins. on peut conclure que la
substance blanche de la protubérance est au bas mot 10 fois moins
virulente que la substance grise des hémisphères.
La substance du nerf moteur oculaire commun (nervus
oculomotorius) dans l’intérieur de la cavité crânienne (table XIX)
se montre d’une virulence au moins 250 fois inférieure à celle de
l'écorce cérébrale (expér. 1). Le résultat de l'expérience 3 est en
somme douteux, car on y a fait usage d’un cerveau commençant
probablement à se décomposer.
Les cinq expériences faites avec le nerf optique (nervus
opticus) dans l'intérieur de la cavité eränienne (table XX) démon-
trent que ce nerf est bien moins virulent que l'écorce cérébrale.
Dans l'expérience 4, le lapin injecté d’une dose 50 fois plus grande
et non filtrée (par conséquent beaucoup plus grande encore), sue-
comba deux jours plus tard que le lapin de contrôle; de plus, dans
l'expérience 3 le lapin inoculé à la même dose ne suecomba pas
du tout. Si nous tenons compte (ainsi que nous l'avons fait ci-dessus)
des résultats des expériences des tables XXIV, 6, 12 et XXX, 5,
6. 7, S, il ressortira que la substance du nerf optique dans l'inté-
rieur de la cavité crânienne est au bas mot 500 fois moins viru-
686
lente que l'écorce cérébrale. Toutefois, si l’on considère les expé-
riences 2 et 5, il ne sera pas permis d'affirmer que c'est là une
qualité constante du nerf optique.
La substance du nerf grand sciatique (table XXI) est pour
le moins 200 fois moins virulente que la substance de l'écorce cé-
rébrale.
La substance du nerf médian, dans la partie supérieure du
bras (table XXIT) est tout au moins 200 fois moins virulente que
l'écorce cérébrale.
Enfin la substance du nerf pneumo-gastrique (nervus va-
gus) dans la région du cou, ainsi que le montre la table XXIII.
est aussi 200 fois moins virulente que la substance de l’écorce cé-
rébrale.
Il faut toutefois remarquer, en ce qui concerne toutes les expé-
riences avec les nerfs (tables XIX--XXIII) que le tissu nerveux
a toujours été pesé avec le tissu conjonctif qu'on n'avait pu en sé-
parer. Les doses ont done été toujours moindres qu'il n’est indiqué
dans les tables. Afin de compenser, ne fut-ce qu'en partie, ces diffé-
rences on a fait usage d'ordinaire de matériaux non filtres.
X.
Comparaison de la virulence des diverses parties des hémisphères
cérébraux de lapins morts de la rage de laboratoire.
La comparaison de la virulence des différentes parties de la sub-
stance grise du cerveau n’a pas fourni de résultats certains, ainsi
que le démontrent les tables V. VI de la section IT et les tables
X, XII, XII. XV, XVI, XVII de la section IX. Il est fort pos-
sible que cela ait eu pour motif l'emploi dans les comparaisons de
doses trop considérables, dépassant de beaucoup la dose mortelle.
J'ai done résolu de comparer encore une fois la virulence de cer-
taines parties de la substance grise du cerveau, en faisant usage
de doses plus petites.
La table XXIV montre les résultats de ces recherches. Cette
table est dressée d’apres les principes observés dans les précédentes.
Les injections ont toujours été sous dure-mériennes. L’&mulsion
à injecter a toujours été préalablement filtrée.
Voir Table XXIV, page 688—689.
687
Il résulte du précédent tableau que !/,59 de mg. de substance
grise des lobes frontaux et temporaux est une dose mortelle pour
des lapins de 2--3 kg. quoique diluée au 10000-ème. Il résulte
écalement de ces expériences que la virulence de la substance grise
des lobes frontaux et temporaux est plus grande que celle des par-
ties postéro-supérieures des hémisphères et de la corne d’Ammon.
Néanmoins il faut considérer comme douteuses les expériences 7, 8. 9,
faites avec la corne d’Ammon. Il est possible que le lapin soumis à ces
expériences füt mort depuis trop longtemps lorsqu'il a été examiné.
Afin de confirmer les résultats des expériences enregistrées dans
la table XXIV, quelques inoculations ont été encore pratiquées pour
voir si ces résultats ne se modifiaient pas avec une expérience au-
trement conduite.
La table XXV, établie d'après les conventions précédemment
adoptées présente ces résultats. On a toujours injecté sous la dure-
mère une emulsion préalablement filtrée.
Voir Table XXV, page 690.
De ces expériences, il ressort que la virulence la plus considé-
rable est celle du lobe frontal. que celle du lobe temporal est un
peu moindre. En outre la virulence la plus faible est celle des par-
ties postéro-supérieures des hémisphères. Quant à la virulence de
la corne d’Ammon, on n'a pas obtenu résultats positifs dans cette table.
En comparant les expériences relevées dans les tables XXIV
et XXV, nous voyons l'identité presque complète des résultats. Les
parties postéro-supérieures des hémisphères se montrent constam-
ment les moins virulentes. ?/;6 de mg. de la substance de cette
partie des hémisphères est une dose qui n'est déjà plus mortelle
pour des lapins. (Comparez toutefois les résultats notés dans la table
XXX, 7, 8 de la section XIII). Par contre les parties antéro-supé-
rieures et postéro-inférieures des hémisphères sont les plus viru-
lentes. 1/54, de mg. de la substance de ces régions du cerveau est
une dose déjà mortelle.
La corne d’Ammon (substance grise) possède, semble-t-il, une
virulence en tout cas moins prononcée que la substance grise des
lobes frontaux et temporaux. En effet, le lapin 2 de la table XXV,
est le seul qui ait succombé à la rage après avoir été soumis à une
injection de 0.02 mg. de corne d’Ammon. Il faut remarquer que ce
lapin était une femelle pleine qui mit bas 5 jours après linoeula-
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tion, tandis que les lapins qui reçurent ?/,o0 de cette substance dans
les tables XXIV, Set XXV, 6, ne périrent point; bien plus le lapin
qui reçut 0.04 de corne d’Ammon (table XXIV. 7) résista également.
Les expériences de la table XXIV. 6 et 12 — ainsi que d’au-
tres dont il sera question plus tard — démontrent avec évidence
que la dilution à Y/yoooo Sans nocuité d'après Hügyes, peut être ce-
pendant une dose à coup sûr mortelle, même employée à la quan-
tité de 0.1—0.2 em’, même filtrée. Il y a quelques mois, je croyais
encore sur la foi de Högyes que 0.1—0.2 em3 d'émulsion cérébrale
diluée 10000 fois ne pouvait jamais tuer un lapin et qu'il fallait
une dose 10—20 fois plus considérable, c’est-à-dire 1—2 cm3. C’est
pourquoi j'ai présenté cette question sous cette lumière dans mon
précédent travail). Je me vois aujourd'hui forcé de rétracter mes
assertions d'alors. Par la aussi acquiert dix fois plus de poids la
preuve que j'ai fournie dans le travail précité, d'après les inoeula-
tions d’Högyes, de linocuité pour l’homme du virus fixe.
RE
Comparaison de la virulence de la substance grise et de la substance
blanche du système nerveux central de lapins morts de la rage de
laboratoire.
En étudiant les résultats des expériences décrites, et surtout
ceux qui sont notés dans les tableaux XI et XVII à XXIII, nous
constatons constamment le caractère commun suivant: partout où
la substance blanche du système nerveux a été employée dans les
expériences, sa virulence a été trouvée moindre que celle de la
substance grise. Cette hypothèse s'imposait à mon esprit d'une ma-
nière de plus en plus impérieuse à mesure que je poursuivais mes
expériences, de telle sorte que je me décidai enfin à un examen
systématique de la question.
J'ai consigné les résultats de ces recherches dans la table XX VI.
établie d'après mon ancienne methode. On a toujours injecté sous
la dure-mère une émulsion préalablement filtrée. Les matériaux ont
été empruntés à des lapins morts, dans un délai plus ou moins long
après leur mort.
Voir Table XXVI, pnge 692—693-
1) Nitsch. Remarques sur la methode Pasteurienne de prévention de la rage.
Medycyna 1904, page 641 et suiv. Wiener klin. Wochenschr. 1904.
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Bulletin III.
694
Ces expériences ont donné un résultat absolument concordant.
La substance blanche du voisinage de la corne d’Ammon. du cen-
tre ou de la partie postérieure des hémisphères cérébraux s’est mon-
trée partout beaucoup moins virulente que la substance grise de
l'écorce cérébrale. En considérant les résultats consignés dans les
tableaux XXIV, 6 et 12, et XXX, 5, 6, 7, 8, nous pouvons affir-
mer que la substance blanche des hémisphères cérébraux est d’une
virulence au moins 50 fois plus moindre que celle de la substance
grise du cerveau.
Le résultat satisfaisant des expériences rapportées dans le pré-
cédent tableau m’engagea à étudier la moelle épinière dans le
même but.
La table XXVII résume ces dernières recherches J'ai toujours
pris mes matériaux au milieu de la longueur de la moelle épinière
de lapins tués au moment où probablement il ne leur restait plus
que quelques heures à vivre. L’&mulsion injectée sous la dure-mere
avait toujours été préalablement filtrée.
Voir Table XXVII, page 695.
Nous voyons done que la substance grise et la substance blan-
che se comportent d’une manière analogue dans le cerveau et dans
la moelle épinière. A remarquer tout spécialement l'expérience 3 a
où le lapin de contrôle de 300 gr. plus lourd que celui de l'expé-
rience, périt avec tous les symptômes de la rage, après avoir reçu
seulement 0.1 mg. de substance grise, tandis que le lapin injecté
d'une dose dix fois plus considérable de substance blanche resta
bien portant. Bien plus encore: le lapin 1 recut 1 mg. de substance
blanche non filtrée et n'éprouva non plus aucun mal. De la ré-
sulte que la substance grise dans le milieu de la longueur de la
moelle est pour le moins 10 fois plus virulente que la substance
blanche. tandis que la substance blanche de la moelle est tout au
moins cent fois moins virulente que l’écorce cérébrale.
Je me permettrai de rappeler ici les résultats obtenus dans la
premiere partie de mon travail (tableaux I, II et III. On avait
alors opéré avec de la moelle en totalité, car on ne supposait pas
encore qu'il pût y avoir une différence si prononcée entre la viru-
lence de la substance grise et celle de la substance blanche. Il fut
alors démontré que 0.1 mg. de substance du bulbe rachidien, une
fois amena la mort, et. une autre fois ne l’amena pas, tandis que
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696
l'injection de 0.5 mg. de substance du milieu de la longueur de la
moelle ne fut jamais suivie de mort (2 expériences). L'intensité de
la virulence du bulbe rachidien s'explique par ce fait qu'il contient
de la substance grise en plus grande proportion que la moelle.
Je dois encore noter iei qu'il est fort difficile de séparer exac-
tement la substance grise de la substance blanche dans une moelle
fraîche. J'ai fait cette opération, m’y étant préalablement exercé,
sans l’aide de la loupe. Je pense pourtant que. même en opérant
avec encore plus de soin, il serait malaisé d'obtenir la substance
grise sans aucun mélange de substance blanche. Celle-ci s’obtien-
drait plus facilement pure de substance grise. Si l'on tient compte
de ces causes d'erreurs, il est permis de supposer que la différence
de virulence de ces deux substances est encore bien plus grande
que celle que je suis parvenu à signaler.
Tous les résultats des expériences citées mis en regard nous autori-
sent à admettre le principe suivant: le vrai siège de la viru-
lence de la rage est la substance grise du cerveau et
de la moelle. La substance blanche est sans comparaison moins
riche en virus rabique. Il est évident que dans la substance grise,le vi-
rus de la rage est localisé dans les cellules nerveuses. Les fibres
nerveuses contiennent relativement une très petite quantité de virus,
même dans le voisinage immédiat des cellules nerveuses: les cel-
lules nerveuses seules sont le siège réel du virus ra-
bique.
Ce fait jusqu'ici n'était pas connu. En parcourant les ouvrages
que j'ai pu avoir à ma disposition je n'ai jamais rencontré que la
vague assertion suivante: le virus de la rage est contenu dans le
système nerveux. Parfois même des auteurs affirment expressément
que ce virus est en égale proportion dans la substance grise et
dans la substance blanche. Je prends la liberté de citer ici les opi-
nions émises par quelques auteurs dans le cours de ces trois der-
nières années. Je rapporterai seulement des passages de traités 1m-
portants sur la rage en général, d'ouvrages décrivant le cours entier
de cette maladie:
Marie, en 1901. dit!): „Le eontage existe au même degré
dans la substance grise et dans la substance blanche nerveuse“.
1) Dr. Auguste Marie: La rage, avec une préface de Roux, 1901, p. 64.
697
Casper, en 19021): „Durch die Untersuchungen Pasteurs und
seiner Schüler ist erwiesen, dass der Infektionsstoff der Tollwut im
reinsten Zustande und in grüsster Menge im Centralnerven-
system (Gehirn und Rückenmark) der kranken Tiere ent-
halten ist, und zwar sowohl in der grauen als in der weissen Sub-
stanz...
Das Wutvirus ist weiterhin vorhanden in den peripheren Nerven,
wenn auch weniger konzentrirt und nicht so konstant als im Cen-
tralnervensystem*.
Sime ?) s'exprime comme suit en 1905: „...in every case without
exception, ... when death takes place. ...the infective material is
constantly found, and in the richest abundance in which.it exists
in the case, in the bulbe or medulla oblongata. The constaney of
this phenomenon is unquestionable . . .*.
Enfin Marx, en 1904, dans le chapitre: „Sitz des Wutvirus im
Organismus des erkrankten Individuums“, de son travail) écrit:
„In Bezug auf diese Frage lassen sich die Organe und Sekrete
in drei Gruppen zusammenfassen. Die erste umfasst die Organe
und Sekrete, die sich stets als virulent erweisen, welche also ent-
weder Sitz des Wutvirus und Ort der Vermehrung desselben sind,
oder mit denen das Wutvirus den erkrankten Organismus verlässt.
Hierher gehört das Centralnervensystem und zwar sowohl das Ge-
hirn wie das Rückenmark, die Speicheldrüsen und der Speichel“.
C'est ce que Pasteur prétendait déjà vers 1882, lorsqu'il écri-
vait que le siège de la virulence de la rage est le système central
nerveux. „La virulence dans la moelle. soit supérieure. soit moyenne,
soit lombaire, même tout près du chevelu, ne le cède en rien à la
virulence de la matière du bulbe raehidien ou des parties de l’en-
céphale“ 4).
La science en était restée à ces conclusions ou du moins ne
s’en était éloignée que fort peu. Il a fallu plus de vingt longues
années de recherches pour qu'elle fit un pas en avant et assignât
1) Casper: „Pathologie der Tollwut“, Ergebnisse d. allgem. Pathologie v. Lu-
barsch und Ostertag, Wiesbaden 1902, p. 670.
®) David Sime: ,Rabies*. Cambridge 1903, pag. 23.
®) E. Marx: „Lyssaimmunität“ dans le Handbuch der pathog. Mikroorganis-
men Kolle und Wassermann. Tome III, pag. 1266.
*) Communication de Pasteur du 11 décembre 1882. Citée par Marie „La
rage“, pag. 63.
698
aux cellules nerveuses le siège réel du virus rabique dont les fibres
nerveuses sont dépourvues.
En terminant ce chapitre de mon rapport je suis heureux de
faire remarquer que mes expériences ne sont nullement en oppo-
sition avec la découverte de Negri.
Les corpuscules décrits par ce savant se trouvent constamment
sous certaines conditions, dans les cellules nerveuses des différentes
parties du cerveau — avant tout dans la corne d’ Ammon — du
cervelet, de la moelle allongée, dans les cellules nerveuses du gan-
glion de Gasser et des ganglions intervertébraux, non moins que
dans les cellules de la moelle.
Dans les travaux de Negri qui me sont connus !) 2), il est pres-
que exelusivement parl& des formes endocellulaires „endocelluläre
Formen“ de ces corpuseules. Aussi Negri s’exprime-t-il à leur sujet
d'une manière claire et pleine de confiance. Aussi les dessins qui
accompagnent son texte représentent presque exclusivement des corps
endocellulairs.
Cependant Negri parle aussi des corpuscules situés en dehors
des cellules et dit à leur sujet3): „Die Frage nach Gestalt, -Eigen-
schaften und Verteilung der extracellulären Gebilde ist noch immer
ein im tiefen Dunkel schwebender Punkt. Es ist einleuchtend wie
schwer dieselbe zu beantworten ist — wenigstens mit den bisher
im Gebrauch stehenden Untersuchungsmitteln — wenn der Parasit
jene verschwindend kleine Dimensionen besitzt. die er — alles be-
rechtigt uns zu dieser Annahme — in den ausserhalb der Nerven-
zellen sich entwiekelnden Stadien haben muss“.
Je ne m’arröterai pas plus longtemps sur cette question, me ré-
servant de rapporter plus loin quelques expériences qui montrent
clairement qu'en certaines circonstances le virus rabique peut aban-
donner les cellules nerveuses et même la substance grise, pour se
répandre dans tout le tissu nerveux du système central.
1) „Beitrag zum Studium der Aetiologie der Tollwut“. Zeitsch. für Hyg. und
Infekt., tome XLIII,
?) „Zur Aetiologie der Tollwut“. Ibidem tome XLIV.
*) A. Negri: „Zur Aetiologie der Toliwut“, p. 526.
699
XII
Recherches sur la virulence de la substance nerveuse prise pendant
la vie et à différents moments après la mort de lapins ayant suc-
combé à la rage de laboratoire.
Au cours des expériences que je rapporte aujourd’hui, et de celles
dont j'ai rendu compte au mois de juillet 1904, j'ai fait usage de
matériaux provenant de lapins morts de la rage. Presque jamais je
n'ai hâté cette mort. En outre je n'ai jamais pris en considération
le temps écoulé après leur mort. Parfois j'ai emprunté des maté-
riaux à des lapins morts depuis 24 heures et même depuis plus
longtemps. Aussi plus d'une fois surtout en été. l'animal commen-
cait-il à se décomposer.
Insensiblement cependant s'éveilla en moi le soupcon qu'il n'était
peut-être pas indifférent de prendre les matériaux d'expérience à telle
ou telle période après la mort du lapin. Ce soupcon ne fit que
grandir, si bien que je me décidai à faire la lumière sur ce point.
Avant de signaler les résultats ubtenus, je vais rappeler les ex-
périences qui surtout me porterent à penser qu'il était nécessaire
de faire usage pour les recherches de matériaux frais.
Le 11/IX j'injectai sous la dure-mere à un lapin 0.1 mg. de
substance grise de l'écorce cérébrale. Ce lapin ne périt pas. Ce fut
l'unique fois, pendant tout le cours de mes expériences, où 0.1 mg.
de substance grise du cerveau n’amena pas la mort. Huit ou neuf
jours après l’inoculation, le lapin étant sain et sauf, je tächai de
m'expliquer ce phénomène. Il me vint alors l’idée que le cerveau
dont j'avais fait usage n’était peut-être pas frais. (Je me souvenais
fort bien qu'à ce moment-là j'avais travaillé avee des matériaux
d'une fraicheur très douteuse).
Peu de temps après, le 12/X. alors que j'étais déjà renseigné
sur la différence de virulence des substances grise et blanche, je
fis à la dose de 0.1 mg. des injections sous dure-mériennes à trois
lapins. Deux de ces animaux furent traités à la substance blanche
des hémisphères; le troisième, pour le contrôle, à la substance grise.
Les trois bêtes périrent de la rage et dans le même délai. Or les
matériaux que j'avais employés provenaient d'un lapin mort depuis
36 heures. (Cette expérience figure dans le tableau).
Je me borne à ces deux exemples. Je pourrais cependant en
citer plusieurs autres.
700
Je me permettrai seulement de faire remarquer que toutes les
fois que dans une expérience bien préparée et rigoureusement con-
duite, on arrive à un résultat inattendu, il y a lieu de s’en réjouir
car, fort probablement on est tombé sur la piste de quelque nou-
velle découverte. C’est par cette voie que m'a été révélé le peu de
progrès qu'il m'a été permis de faire faire à l'étude de la rage. C’est
toujours une expérience manquée qui m'a mis sur la trace d’un fait
inconnu. Une fois en route il n’y avait plus qu'à avancer. J'en suis
même arrivé à trouver plus de satisfaction à une expérience abou-
tissant à un résultat inattendu, pourvu toutefois que la préparation
et l'exécution de cette expérience soient irréprochables —- qu'à sa
réussite prévue.
Le tableau XXVIII expose les expériences faites avec des ma-
tériaux pris pendant la vie et à des délais plus ou moins éloignés
après la mort. Ce tableau est aussi composé d’après l’ancienne mé-
thode. Les matériaux employés furent toujours injectés sous la dure-
mère, après filtration préalable.
Voir Table XXVIII, page 702—703.
Dans l'expérience I. il a été fait usage d’un lapin tué sept jours
après linfeetion. Il en est ressorti que 1 mg. de substance blanche
des hémisphères non filtrée est une dose déjà mortelle.
Pour lexpérience II, j'ai pris mes matériaux d'un lapin tué
8 jours après l'infection. La substance grise de la portion antéro-
supérieure des hémisphères à la quantité de 0.02 mg. a produit la
mort — et cela d’une manière typique — sept jours après, tandis
que 0.30 mg. par conséquent une dose 15 fois plus grande de sub-
stance blanche, prise tout à côté de la grise. n’a provoqué aucun
accident.
Dans l'expérience III, les matériaux employés n'ont été pris pro-
bablement que quelques heures après la mort du lapin. 0.02 mg.
de substance grise ont déterminé la rage. (Mais les symptômes et
la mort se sont manifestés un jour plus tard que dans l'expérience
IT). Par contre 0.5 mg. de substance blanche, soit une dose 25 fois
plus grande, prise tout à côté de la substance grise n'a produit
aucun symptôme.
Pour l'expérience IV. les matériaux employés provenaient d’un
lapin mort depuis 24 heures. 0.08 mg. de substance grise de la
partie antérieure des hémisphères ont amené la mort, mais après
701
9 jours seulement, tandis que la substance blanche à la dose de
0.2 mg. s'est montrée encore sans nocuite.
Pour l'expérience V les matériaux provenaient d’un lapin mort
depuis 30 heures à peu près. 0.1 mg. de substance grise a déter-
mine la mort. mais seulement huit jours et demi après, et 0.2 me.
de substance blanche, c’est-à-dire une dose seulement double, a ega-
lement entraîné la mort dans le même délai de 8 jours et demi.
Pour l'expérience VI j'ai emprunté mes matériaux à un lapin
mort depuis 36 heures. 0.1 mg. de substance grise du milieu et du
sommet des hémisphères (lobus parietalis) n’a produit la mort du
lapin que 10 jours après. La substance blanche prise également
dans la région centrale des hémisphères. en quantité égale (0.1 mg.)
a fait périr le lapin dans le même délai.
Dans l'expérience VII, c'est avec des matériaux prélevés 40
heures après la mort du lapin que j'ai opéré. La substance grise
de la partie postero-superieure des hémisphères à la quantité de
0.05 mg. a tué l'animal au bout de huit jours. La substance blanche
empruntée dans le voisinage immédiat de la substance grise, n’a
donné chez un lapin aucun résultat à la dose de 0.2 mg. tandis
qu'à une dose réduite de moitié elle a tué un autre lapin en S
jours et demi.
Dans l'expérience VIII, les matériaux ont été pris 48 heures
après la mort du lapin. 0.05 mg. de substance grise de la partie
antéro-supérieure des hémisphères ont amené la mort dans 8 jours.
et Ja même quantité (0.05 mg.) de substance blanche des mêmes
régions a tué le lapin en 8 jours et demi.
Si nous voulons tirer une conclusion générale des expériences
précédentes nous pourrons l’énoncer comme suit: pendant la vie
et peu de temps après la mort (peut étre 12 heures, parfois
même jusqu'à 24) persiste une différence rigoureuse et
très marquée entre la virulence de la substance blan-
che et celle de la substance grise. Le virus ne quitte pres-
que pas la substance grise. Cependant cette délimitation ne tarde
pas à s'effacer dans les cadavres. Les differences de virulence s’at-
ténuent toujours de plus en plus, et, à la fin, cette virulence est
à peu près égale dans toute l’étendue des hémisphères. (Expér. VIII).
Autrement dit: Plus le temps écoulé après la mort est
long, plus la virulence de la substance blanche est
considérable. Il serait peut-être même permis de tirer encore
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704
une conclusion de ces expériences, à savoir: plus le temps
écoulé après la mort se prolonge, moins la substance
erise devient virulente.
Cette dernière assertion n'est pas appuyée, il est vrai, sur des
données aussi évidentes que la première, mais elle n’en semble pas
moins autorisée par la comparaison des résultats inscrits à la table
XXVIN, Mapins 2’et 6; 3, 7 et 10; 13, 15 et 19. ou, chezdes
animaux injectés de la même quantité de substance grise, la viru-
lence s’attenue évidemment à mesure qu’augmente le temps écoulé
après la mort.
Afin de corroborer encore ce second principe, je citerai d’autres
faits et spécialement l'expérience décrite dans l'introduction de ce
chapitre où le lapin infecté de 0.1 mg. de substance grise non fraîche
ne périt pas, ainsi que l'expérience 7 de la table XXIV, où 0.01
mg. de substance grise de la eorne d’Ammon n’entrainerent point
la mort.
Qu'on veuille bien en outre comparer les résultats des expé-
riences 3 et 7 de la table XXV, où 0.02 mg. de substance grise
de la partie postéro-supérieure des hémisphères, prise vraisembla-
blement à des lapins morts, mais néanmoins pas plus de 12 heures
aprés la mort, ne causèrent pas grand dommage aux lapins injectés,
avec les expériences 7, 8 de la table XXX, où 0.01 mg. de la même
substance, prise au même endroit des hémisphères. mais sur un
lapin tué 9 jours après l'infection. détermina la mort des deux la-
pins inoculés.
Je pourrais encore faire valoir bien des preuves à l'appui de
ma seconde énonciation.
Pour être absolument exact. je dois néanmoins appeler l’atten-
tion sur les expériences 22 et 23 de la table XXVIIL où l’on ne
peut constater aucun affaiblissement du virus de la substance grise,
lorsque 48 heures se sont déjà écoulées après la mort. Le résultat
de cette expérience, non moins que plusieurs autres observations.
forcent à envisager la question sous le point de vue suivant: il
n'y a ni grande régularité ni stabilité dans les mo-
difications de virulence dans le cerveau après la
mort de l'animal. En somme, il en est ainsi que nous l'avons
énoncé plus haut: la virulence de la substance blanche augmente
très sensiblement et celle de la substance grise diminue, mais en
proportion beaucoup moindre. En tout cas ces phénomènes sont irré-
705
guliers, ainsi que le font aussi voir les différences signalées à 20
et 21 de la table XX VII.
Qu'il y ait ici transmission du contage même de la rage et
non pas seulement diffusion de la toxine, ceci est prouvé par les
expériences 3, 4, 3a de la table XIV, 5, 4, de la table XXX, où
il est montré que l'infection est transmissible par les lapins morts
après injection de substance blanche.
Quoi qu'il en soit, la virulence de la substance blanche du cer-
veau est ineontestablement plus énergique après la mort. Je sup-
pose qu'il en est de même pour la moelle. En conséquence. si nous
n’admettons pas que cette virulence de la substance blanche lui
vient de la substance grise et que, de cette manière la substance
grise s’en trouve en quelque mesure dépouillée, nous devrons penser
que, après la mort, l’aceroissement du virus rabique dans la substance
blanche est excessivement rapide. Mais ceci étant en contradiction
avec tout ce que nous savons sur la rage, et puisque nous avons
des données, incertaines, il est vrai, mais permettant d'admettre que
la virulence dans la substance grise décroît simultanément, il ne
nous reste plus qu'à supposer qu'après la mort le virus passe en
quelque sorte de la substance grise dans la substance blanche.
Le tableau XXIX nous donne un graphique — approximatif
évidemment — de ces modifications dans la virulence.
Voir Table XXIX, page 706.
Les questions soulevées dans ce chapitre montrent combien il
faut être prudent dans les expériences exécutées avec des maté-
riaux provenant d'animaux morts de la rage, ainsi que dans les
conclusions à tirer de ces expériences. Dans la littérature médicale
nous trouvons des assertions fort contradictoires au sujet du virus
que peuvent contenir les différents tissus et humeurs de l’organisme,
tels par exemple que le liquide cérébro-spinal, lhumeur aqueuse
de l'oeil, le corps vitré, les glandes salivaires, les muscles, ete. A ma
connaissance, hormis le foie et la rate, il n'y a ni organe, ni
tissu dans l'organisme. où l’on n'ait signalé le virus de la rage.
Dans ces expériences le plus souvent on n’a certainement pas tenu
compte du temps écoulé après la mort de l'animal auquel étaient
empruntés les matériaux devant servir aux recherches. Il est très
vraisemblable que ce passage du virus de la substance grise dans
la substance blanche nerveuse, que j'ai observé après la mort, a éga-
Table XXIX.
Changements dans la virulence de la substance blanche et de la substance grise
du cerveau après la mort de l’animal.
(Le graphique ne donne qu’ une idée approximative du phénomène)
Tr EP D OC
0 06
0.07
0.08
0.09
0.10
0.20
0.30
0.40
0.50
0,60
La plus petite dose mortelle de la subst. blanche ou grise du cerveau
Heures après la mort
Pendant ls
la vie | quelques| 24 | 50 | 36 | 40 | 48
ortelles
rise et Iblanch
blanche.
Doses
mg
0 01
0.02
0.03
0.04
0.05
0.06
0.07
0.08
0.09
0.10
020
0.30
0,40
0.50
0.60
707
lement lieu des cellules nerveuses aux tissus qui les environnent
dans toutes les parties de l'organisme. Par la s'expliquent les ré-
sultats contradictoires des diverses expériences, au sujet de la vi-
rulence des divers tissus. Je ne citerai à ce sujet qu'un seul exemple
emprunté à un des ouvrages les plus récents. Courmont et Nico-
las!) dans leurs expériences sur l'humeur aqueuse de loeil (humor
aqueus) ont obtenu les résultats suivants: dans 4 cas l'humeur s’est
montrée virulente, dans 3 au contraire, elle était privée de viru-
lence. Ils ne donnent qu'une simple indication au sujet des lapins
qui leur ont fourni les matériaux de leurs expériences: ils étaient
morts. Le résultat de ces expériences me paraît douteux. en pré-
sence de l’affinité étroite ci-dessus établie du virus rabique avec les
cellules nerveuses d’un animal vivant.
Il découle de ce qui précède qu'à l'avenir il faut exécuter
les expériences surle virusrabique uniquement avec
des matériaux prélevés sur les animaux immédiaté-
ment après leur mort.
Il est non moins évident qu'il serait nécessaire d'étudier encore
une fois dans ces conditions tous les tissus de l'organisme, pour
avoir une conception exacte de la localisation du virus dans le
corps animal.
C’est encore un motif puissant pour häter l’autopsie des défunts,
aussitôt après leur décès. si l’on veut se rendre un compte exact
d’une foule de détails morpho-pathologiques.
Les indications fournies par Negri sur les corpuscules extérieurs
des cellules peuvent-elles s'expliquer par l'emploi de matériaux re-
eueillis longtemps après la mort de l'animal? Il me serait difficile
de l’affirmer. Mais il est certain que la possibilité de l'existence
du virus rabique en dehors des cellules dans l’organisme vivant
est fort admissible et permet même de s'expliquer l'expansion du
virus dans le système nerveux et le passage de ce virus d’une cel-
lule à l’autre.
1) Conrmont et Nicolas. Etudes sur la virulence de l'humeur aqueuse des la-
pins morts de la rage. Journal de phys. et de pathol. générale 1904, p. 69.
108
XI.
Recherches sur le degré de virulence de certaines parties du systeme
nerveux de lapins infectés, puis tués.
Les expériences que je viens de décrire dans le chapitre pré-
cédent avaient démontré que les matériaux à employer devaient
être frais et, autant que possible, empruntés à des animaux infec-
tés et tués au moment où l’on suppose qu'ils n’ont plus que quel-
ques heures à vivre. Je me décidai done à étudier dans ces con-
ditions au moins quelques parties du système nerveux.
C’est dans la table XXX, dressée comme les anciennes, que j'ai
noté les résultats de ces recherches. Les matériaux. filtrés, furent
injectés sous la dure-mère.
Voir Table XXX, page 710 -711.
Comme on le voit, ces expériences confirment dans quelques cas
les hypothèses énoncées dans la section précédente.
Il en ressort que la substance grise du cervelet (cere-
bellum, vermis) est à la quantité de 0.2 mg. une dose mortelle pour
des lapins de 2 à 3 kg. Bien plus 0.1 mg. de la même substance
a amené la mort du lapin dans l'expérience 2. En revanche dans
l'expérience 4 cette dose s’est montrée sans nocuité. Toutefois, dans
l'expérience 4, je me suis servi de matériaux provenant d'un lapin
mort Ja nuit précédente. c’est-à-dire depuis quelques heures. Peut-
être est-ce là le motif de la résistance.
Dans la première partie de mon mémoire, (table IV, 4, 5), où
les matériaux employés avaient été recueillis on ne sait à quel dé-
lai après la mort du lapin, cette même substance deux fois ne causa
aucun dommage à la dose de 0.2 mg.
Les expériences 5 et 6 ont amené des résultats concordants avec
les précédents (T. XXIV, 6).
Dans les expériences 7 et 8, !/,oo de mg. de substance grise
de la partie supéro-postérieure deshémisphères, a con-
stitué une dose mortelle pour des lapins de 2 à 3 kg. C'est un
résultat qu'on n'avait pas encore obtenu une seule fois dans les
expériences précitées où l’on avait fait usage de matériaux recueillis
à divers moments après la mort (voir t. XXIV, 2, 8 et XXV, 5, 7).
La substance du ganglion de Gasser à la quantité de
0.1 mg. s’est trouvée mortelle, tandis qu’elle ne nuisait point à la
dose de 0.2 mg. (exp. 9 et 10).
709
La substance des ganglions intervertebraux (ganglia
intervertebralia) dans la région du thorax fut mortelle à la dose de
0.2 mg., mais avec une période d’ineubation prolongée terminée au
bout de 14 jours par la mort de l’animal. une lapine pleine. 0.1 mg.
n'a donné aucun résultat satisfaisant (exp. 11 et 12).
Les recherches sur le système sympathique ont démontré
que ni le ganglion cervical, ni le ganglion coeliaque supérieur ne
sont mortels à la dose de 0.1—0.2 mg. (expér. 13—16).
Enfin la rétine, à la dose de 0.1—0.2 mg. ne fut pas nuisible
(exp. 17 et 18). En quantité plus considérable que je n’ai pas pesée
exactement, la rétine peut être infectieuse, comme j'ai pu m’en con-
vaincre deux fois.
En ce qui concerne les expériences de la table XXX, de 9 à 18
inelusivement, je dois faire remarquer que j'ai toujours pesé le tissu
nerveux avec le tissu conjonctif qu'il n'avait pas été possible d’en
séparer. Le tissu nerveux se composait évidemment en partie no-
table, sans compter les cellules, de fibres nerveuses qui, comme on
le sait, contiennent relativement fort peu de virus. Dans les expé-
riences 17 et 18 des particules de l'humeur vitrée impossibles à sé-
parer de la rétine occupèrent la place du tissu conjonctif. Par suite
de ces erreurs inévitables, les doses de la substance cellulaire elle-
même furent toujours beaucoup plus petites qu'on ne l’a noté dans
les tables.
Les expériences consignées dans la table XXX, ne sauraient être
considérées comme définitives. Elles ne sont naturellement, qu’un
premier essai dans ce champ d'observations.
XIV.
Remarques générales.
Les expériences décrites contribueront peut-être à porter un peu
de clarté dans l’étude de quelques certaines manifestations de la
rage, comme, par exemple, la longue période d’ineubation de cette
maladie, et ce fait, généralement connu, que parmi les hommes et
les animaux mordus par un animal incontestablement enragé, il n’y
en a qu'une fraction relativement petite (de 10 à 16°/,) qui soient
infectés.
Par contre, il me semble que ces recherches vont ajouter des
difficultés à l’exacte compréhension de certaines autres manifesta-
Bulletin III. 11
710
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112
tions de la rage, comme, par exemple, le passage du virus de la
rage de l'endroit mordu au centre du système nerveux. ’ Autrefois
cette question avait trouvé une solution fort simple. On supposait
que le virus mis en contact avec les filaments nerveux se propa-
geait peu à peu jusqu'aux centres nerveux. Aujourd'hui nous sa-
vons que dans ces centres nerveux, dans le voisinage immediat ‚de
la substance grise, se trouve une quantité relativement très petite
de virus, que par exemple, dans les nerfs eräniens, dans la sphère
de la boîte crânienne, il existe en quantité quelques centaines de
fois moindre que dans la substance grise. La voie suivie par le
virus à partir du point de la morsure, le long du tronc nerveux.
jusqu'à la moelle et au cerveau, semble assez difficile à déterminer.
Je ne veux pas protester ici — je l’affirme expressément — contre
la possibilité de l'invasion par les fibres nerveuses. Il est comple-
tement démontré que le virus parvient aux centres principalement
par les nerfs (Pasteur, Di Vestea et Zagari). Mais il est assez dif-
ficile de comprendre comment ce virus progresse le long du trone
nerveux.
Du fait ci-dessus démontré que dans l’organisme animal les cel-
lules nerveuses seulement —- et non les fibres — sont le siège réel
du virus de la rage, résulte l'hypothèse que partout où dans l'éco-
nomie se trouvent des cellules nerveuses on trouvera le virus de
la rage. Il est possible que la substance blanche des hémisphères,
tout comme les nerfs cérébraux dans l'enceinte de la boîte erä-
nienne décèlent une certaine virulence uniquement parce qu'elles
contiennent une petite quantité de cellules nerveuses qui peuvent
facilement s’introduire dans les nerfs cérébraux, ou la substance
blanche, au moment où les matériaux d'expérience sont tirés du
cerveau.
Il reste encore à déterminer clairement quel rapport il y a entre
le virus rabique et la salive, ainsi que les glandes salivaires.
Institut d'Hygiène de l’l niversité de Cracovie.
Table des matières.
pag.
VIII. Recherches sur la virulence du virus 1 à 4 jours après l'infection . 668
IX. Recherches sur la virulence de certaines parties du système nerveux
de lapins ayant succombé à la rage de laboratoire. . . . . . . 669
X. Comparaison de la virulence des diverses parties des hémisphères cé-
rébraux de lapins morts de la rage de laboratoire . . . . . 686
XI. Comparaison de la virulence de la substance grise et de la et
blanche du systeme nerveux central de lapins morts de la rage de
laboratoire . . . 5 Ft MANU STE CARE 691
X1I. Recherches sur la irulenes de Ja ae nerveuse prise Dendank
la vie et à différents moments après la mort de lapins ayant succombé
à la rage de laboratoire . . 2 er. 099
XIII. Recherches sur le degré de een ke certaines ade du systeme
nerveux de lapins infectés, puis tués... . … . 2 2 2.2.2.2. 708
RuVeRRemarques generale. ale Ba Er 0209
49. M. CASIMIR WIZE. Choroby komosnika buraczanego (Cleonus puncti-
ventris) powodowane przez grzyby owadoböjeze, ze szczegôlnem
uwzglednieniem gatunköw nowych. (Die durch Pilze hervorgeru-
fenen Krankheiten des Rübenrüsselkäfers (Cleonus punctiven-
tris Germ.) mit besonderer Berücksichtigung neuer Arten). (Les
maladies du Cleonus punctiventris Germ. causées par des champignons ento-
naophytes en insistant particulièrement sur les espèces nouvelles). Mémoire
présenté par M. M. Raciberski m. c.
(Mit einer Tafel und 11 Textfiguren).
(Planche XV).
Cleonus punetiventris Germ. als Rübenschädling.
Der Rübenrüsselkäfer gehört zu den schlimmsten Feinden des Rü-
benbaus in Südrussland. Er ist als solcher auch in Österreieh be-
kannt, wo er besonders in Ungarn und in Mähren viel Schaden
verursacht. Nicht nur die junge Saat wird von dem Käfer manch-
mal gänzlich aufgefressen, falls er nicht unter grossen Kosten auf-
gesammelt oder vergiftet wurde, sondern es werden auch die im
vollen Wachsen stehenden Rüben von den an den Wurzeln sau-
genden Larven vernichtet oder geschädigt. Diese Larve tritt oft
in erschreekender Anzahl auf; man findet letztere in der Erde auf
einem Quadratmeter bis zu 500 Stück, so dass an einer Rübe an
30—50 Larven saugen und fressen. Es ist also kein Wunder,
dass auf Feldern, in denen eine solche Anzahl Larven auftritt, die
Rüben entweder gänzlich untergehen oder einen schlechten Ertrag
geben, der nicht einmal die Ausgabekosten deekt. (1, 2, 3).
Feinde und Krankheiten des Rübenrüsselkäfers.
Zum Glück für den Landwirt gibt es Raubinsekten, Würmer, Ba-
kterien und „Muskardinepilze“ (insektentötende Pilze). die ihm
714
im Kampfe mit dem genannten Rübenschädling beistehen. Besonders
einige von den Muskardinen betätigen sich an der Vernichtung
der Larven, indem sie von einer Plantation zur andern überdauern
und sich von der einen Larveninvasion zur anderen vermehren.
Muskardinepilze des Rübenrüsselkäfers Es sind
dies die als die am besten ans Leben in der Erde angepasst erschei-
nenden, die „grüne Muskardine“ Oospora destructor Metsh. (4, 5, 6),
„die rote Muskardine Sorosporella uvella Krassilshtshik (Sorokin,
Giard) (6, 19) und eine neue Gattung Massospora Cleoni.
Es gibt Felder, auf denen Oospora destructor bis 100°), Larven
vernichtet, es gibt auch Felder, wo Sorosporella uvella bis zu 800},
derselben ansteckt. Massospora Cleoni tritt sporadisch in grösserer
Anzahl an demselben Platze auf. Manchmal ist die eine Hälfte der
Larve oder Puppe mit den Sporen von Massospora sefüllt, die an-
dere Hälfte von der Selerotis von Oospora durchwachsen. Ein vier-
ter ziemlich häufig auf den Rübenfeldern in Südrussland vorkom-
mender insektentötender Pilz ist Vertieillium Oksanae, das von Prof.
Matruchot und dem Verf. anderswo beschrieben wird. Es befällt
jedoch den Rüsselkäfer selten und ist fast nur für die Larven und
Puppen einer nicht näher bestimmten Blattwespe spezifisch.
Die weissen Muskardinepilze. Im Verhältnis zu den
erwähnten Pilzkrankheiten treten die am frühesten bekannt gewor-
denen insektentötenden Pilze von der Gattung Isaria und Bothrytis
als Krankheit des Rübenrüsselkäfers ziemlich selten auf. Ich sah
sie noch am häufigsten auf den Neuäckern, auf denen nicht lange
zuvor Wald gestanden hatte. Es waren dies Bothrytis Bassiana und
Isaria farinosa (7. 8, 9, 10).
Andere seltenen Muskardinepilze. Ebenso selten wa-
ren die neuen Arten: Pseudomortierella Cleoni, ein Ascomycet, der
von Prof. Matruchot und dem Verf. beschrieben wird, sodann drei
Arten Acremonium, Acr. Danysz, zu Ehren von J. Danysz, Chef am
Institut Pasteur in Paris so genannt, Acr. soropsis und Acr. Cleoni,
weiter Isaria fumosorosea, Strumella barbarufa und Olpidiopsis
ucrainica.
Gymnoascus umbrinus. Ehe ich zur Beschreibung der
neuen Arten übergehe, wird es wohl von Interesse sein, noch einen
Pilz zu erwähnen, der wahrscheinlich sich von der grünen Muskar-
dine Oospora destructor nährt. Es ist der schon von Boudier (11)
in Frankreich an von Isaria angesteckten Maikäfern gefundene
715
Gymnoascus umbrinus. Er erscheint regelmässig im Frühjahr an
den in Zersetzung übergehenden Seleroten der erwähnten Pilzart-
Beschreibung neuer Arten.
Chytridineae.
Olpidiopsis ucrainica.
Oogonia rotunda. Oosporae aurantiacae, episporo erasso, reticu-
lato. Oogonia 35 uw. diam.; oosporae 20— 30 u. diam. In oosporis nu-
clei simplices 15 «. diam. aut plures 5 u —3 u.
In larvis Cleoni punctiventris. Repiaszna. Ukraina. Ruthenia.
Dieser insektentötende Pilz ist ziemlich selten. Das jüngste Sta-
dium, das ich sab, sind kugelförmige Zellen mit gekürntem Inhalt.
(fig. la). Später bildet sich ein stark liehtbrechender Kern (b) der
allmählich das ganze Oogon ausfüllt, anfangs liehthell später gelb-
lich wird. Ein weiteres Stadium ist die Bildung der Oospora (von
c—e). Der gelblich werdende Kern bedeckt sich mit leistenförmi-
gen Verdickungen. wobei das gekürnte Protoplasma des Oogons
schwindet und auch seine zunächst geschrumpfte Zellhant sich auf-
löst und die nackte Oospora übrig bleibt. Es bedeuten f und g in
der Figur Durchschnitte von Oosporen, in f mit einem sich stark
färbenden Kern, in g mit mehreren kleineren. Die Grösse der
Oogonien ist 354 diam. der Oosporen 20—30w diam., der grösseren
Kerne in den Oosporen 15-—25u. der kleineren du — 3u.
Diesen Pilz fand ich bisher in einigen Larven und Puppen von
Cleonus punctiventris und in einer Puppe von Anisoplia austriaca.
Er füllt das Innere des Insekts mit orangefarbigem, körnigem Pul-
ver, das sieh von Sorosporella uvella durch etwas hellere Farbe
716
unterscheidet. Es gelang mir nicht, Olpidiopsis ucrainica künstlich
zu vermehren oder mit ihr ein Insekt anzustecken.
Entomophtoreae.
Massospora Cleoni.
Hyphae hyalinae, septatae, intra corpus insecti. Azygosporae (?)
aurantiacaeminiatae, episporio erasso, echinulato, rotundae. Hyphae
40—60u =12—15u., azygosporae 23—30u diam., spinae episporii
3—Du longae. ;
In larvis chrysalidibusque Cleoni punctiventris in terra, semper
pluribus in eodem loco emortuis. Cholodna et Mikolajöwka. Ukraina.
Ruthenia.
Die Hyphen des Pilzes treten nicht an die Aussenseite des In-
sekts und bilden im Innern desselben Azygosporen. Es bleibt die
dünne Cuticula der Puppe oder Larve unversehrt, zerplatzt nur
beim Berühren oder unter dem Drucké des turgeszenten Inneren.
717
Auf Fig. 2 des Textes sind diese Hyphen und Azygosporen dar-
gestellt. In Fig. e sieht man das Entstehen der Nadeln auf einer
noch jungen Azygospore; f, g und k sind reife Azygosporen.
Typisch für Massospora Cleoni ist ihr Auftreten in wahren Kolo-
nieen oder Nestern. Man findet sie nur sporadisch, doch ist man
sicher, sie dann sogleich in einigen Dutzenden von Exemplaren
an einem und demselben Orte zu finden. Es ist das wieder eine
Muskardine, welehe der Sorosporella uvella, der gemeinen „roten
Muskardine“, ähnlich sieht. Die orangene. nicht rote Masse im
Inneren des Insekts ist jedoch nieht so körnig und trocken, sondern
mehr lehmis und fett beim Berühren.
Die Hyphen sind 12—15u breit, die Länge der einzelnen Zellen
beträgt von 40—60u, die Azygosporen bertragen 25—30y im Durch-
messer, ihre Stacheln sind 3
Du lang.
Es gelang mir weder den Pilz künstlich zu züchten, noch mit
ihm ein Insekt anzustecken.
Von Massospora eieadina Peck (12) unterscheidet sich M. Cleoni
durch die Azygosporen, die nur rund sind und keine leistenförmig
verdiekten, sondern nur gestachelte Episporien tragen. Runde Azy-
gosporen mit leistenförmigen Verdiekungen sah übrigens auch Thax-
ter (12) bei M. eicadina nicht.
Hyphomycetes.
Mucedineae.
Acremonium Danysz.
Intra corpus inseeti selerotium eximie durum, e hyphis valde
constrictis formans; extra id corpus hyphae fertiles, septatae, hya-
linae ramosae eum eonidiis ex apieibus acutatis ramulorum ab ori-
gine inflatorum nascentibus. Conidia elongata apieibus rotundis,
levia, primo nuda, postea mueillaginosa, caduca. ad hyphas interdum
annulorum instar adhaerentia, aut mucillagine fulvo copiose intra
se cum hyphis aggregata. Ramuli in tuberculis hypharum matrieium
prope septum originem habent. Hyphae 5u latae, articula 40u et
longiora, ramuli fertiles 30u —5u, conidia 10u — Du.
In larvis chysalidibusque Cleoni punctiventris Germ. Repiaszna.
Ukraina. Ruthenia.
Die durch den Pilz selerotisierten Mumien des Rübenrüsselkä-
fers sind ausserordentlich hart. Sie lassen sich kaum schneiden.
Sie sind dadurch den Mumien der durch Pseudomortierella Cleoni
718
angestekten Insekten ähnlich, besitzen aber nicht die der Pseudo-
mortierella charakteristischen Coremien. Die angesteckten Larven
und Puppen haben etwa die Farbe der lebendigen Insekten und
sehen wie eingetrocknet aus. In Feuchtigkeit gehalten, bedecken
sie sich mit Hyphen, die für den Pilz charakteristische Conidien
ansetzen. Dieselben bilden sich an Spitzen von seitlich. dicht ne-
ben einem Septum aus den Hyphen an einer Erhöhung entsprin-
genden, anfangs dicken, am Ende zugespitzen Ästchen. Fig. 3.
Die Conidien sind länglich, an den Spitzen abgerundet, die
beiden Enden sind nieht immer gleich diek. so dass nicht ein reines
Fig. 3.
Ellipsoid gebildet wird, sondern ein eiförmiges; sie umhüllen sich
allmählich mit Schleim. fallen leieht ab und kleben sodann an den
Hyphen fest, indem sie dieselben mit dem Schleim zuweilen wie
mit einem Ringe umgeben, oder sie verkleben miteinander zu gal-
lertigen, von den Hyphen durehzogenen Massen. Das, was an der
Oberfläche der in der Feuchtigkeit gehaltenen Larven oder Pup-
pen vor sich geht, macht sich auch an den künstlichen Kulturen
bemerkbar, die leicht aus einem Stück aseptisch entnommener Sele-
rotis aus dem Larveninnern erhalten werden können. Die Hyphen
sind bu breit, deren einzelne Zellen gegen 40w lang, die Conidien
tragenden Âstchen sind 304 lang, an ihrer Basis Du breit, die Co-
nidien sind 10w auf Bu gross.
Acr. Danysz gehört zu den seltenen Muscardinen; ich fand
es nur beim Rübenrüsselkäfer. Es gelang mir bis jetzt mit ihm nur
ein Exemplar einer Larve von Ephestia Kuehnella (13) anzustecken.
Acr. Danysz steht dem Acr. alternatum Link. nahe, unter-
719
scheidet sich jedoch durch die Grösse der Sporen und durch die
Lebensweise. Es ist auch der Desmidiospora myrmecophila (15)
ähnlich. bildet aber keine gelappten Sporen.
Acremonium Cleoni.
Intra inseetum cellulae ovoideae in selerotium durum concres-
eunt, extra corpus hyphae ramosae, septatae, hyalinae, in ramulis
acutatis, conidia singula, acrogena, hyalina, ellipsoidea. Cellulae ex
insecto in substrato quocumque eultae more Saccharomycis cerevi-
siae pullulant, dein deseriptae hyphae fertiles ex cellulis iisdem
naseunt. In culturis arte factis alterae cellulae minores, eremeae
Gu diam., alterae maiores badiae 10—12w diam. Cellulae intra corpus
insecti hyalinae 8u diam. ramuli fertiles 184. — 3u, conidia 6u — Zu.
In larvis chrysalidibusque Cleoni punctiventris Repiaszna. Ukraina.
Ruthenia.
Dieser Pilz unterscheidet sich von Acr. Danyszii dadurch, dass
die Hyphen im Innern des Kerbtieres sich mit einander nicht ver-
Fig. 4.
flechten, sondern rundliche, fest aneinander gefügte Zellen bilden,
und dass die Conidien keinen Schleim absondern.
In den künstlichen Kulturen, die man durch Aussaat von dem
Inneren des angesteckten Insekts erhält, vermehren sich die Zellen
der Sklerotis durch Knospung nach Art der Hefe. Es bilden sich
zunächst kleinere Zellen von gelblicher Farbe, sodann grössere von
brauner. Später entwickeln sich aus langen Zellen bestehende
120
Hyphen, an welche sich sodann die Sporen tragenden Ästchen ansetzen.
Die Sporen haben ellipsoidale Gestalt. sind glatt und farblos.
Die Grösse der Sporen tragenden Ästehen beträgt 18. —3u,
die der Sporen 6u—3u (siche c, d fig. 4.), der Zellen im Innern
des Insekts (a fig. 4) 8x im Durchmesser, der gelblichen in der
künstlichen Kultur 6«, der braunen 10—12u.
Es ist dies eine seltene Muskardine, die ich nur in den Larven
und Puppen des Rübenrüsselkäfers fand. Eine künstliche Anste-
ckung mit ihr gelang mir bis jetzt nicht.
Acremonium soropsis.
Intra corpus insecti selerotium valde durum e hyphis dense con-
strietis, hyphae fertiles extra corpus inseeti ramosae, septatae, hya-
Fig. 5.
linae. Conidia euneiformia, amerospora, levia in apice ramulorum
biseptatorum. nascentia. Ramuli in tubereulis hypharum prope sep-
tum erreeti. Hyphae extra corpus insecti praeterea inter se in soros
121
umbrinos eonereseunt. Ramuli fertiles 70w longi, 6w ab origine lati.
conidia 19u — Bu. sori 60w diam. hyphae Tu latae.
In lazvis ehrysalidibusque Cleoni punetiventris. Repiaszna. Uraina.
Ruthenia.
Auch dieses Acremonium ist selten. Die Sklerotis im Inneren
des Insekts ist ähnlieh gebaut wie bei Acer. Danyszii und beinahe
ebenso hart. Lässt man sie in einem feuchten Raume oder auf einem
künstlichen Nährboden wachsen, so entstehen reichliche Hyphen.
die einerseits zweimal septierten, sporentragenden Ästchen den
Ursprung geben, anderseits vielfach sich krümmend und verwiekelnd
zu grossen Ballen von daraus entstehenden gebräunten Zellen zu-
sammenwachsen.
Diese braunen Ballen bedecken schliesslich den ganzen Körper
des sklerotisierten Kerbtieres und ebenso die Oberfläche der künst-
lichen Reinkultur. Die Conidientragenden Ästehen sind 70u lang.
an der Basis 6x breit. die Grösse der zugespitzten Sporen beträgt
19u — du, der Zellenballen 60w im Durchmesser, die Dicke der
Hyphen 64, die Länge der einzelnen Hyphenzellen gegen 254.
Die Gestalt der Conidien erinnert an Isaria cuneispora (16).
Sie sind jedoch bei Isaria kleiner, auch bilden sich bei ihr keine
braunen Zellenballen.
Eine künstliehe Ansteekung mit Acremonium soropsis gelang
mir bis jetzt nicht.
Stilbaceae.
Isaria fumosorosea.
Ramosissima, stromatibus eximie farinaceis, gracilibus, coremiis
ramosis. Conidia aerogena, catenulata, levia, ellipsoidea, fumosorosea
Au— 2, Hu. Coremia ad 20 mm longa.
In larva Cleoni punctiventris. Repiaszna. Ukraina. Ruthenia.
Ausgezeiehnet durch die Eigenschaft lange Coremien zu bilden.
Die Farbe der Sporen ist lila-rosa. Sie setzt dieselben nicht wie
Bothrytis Bassiana, Isaria farinosa und Sporotrichum globuliferum
zu beiden Seiten des Sporen tragenden Ästehens, in einer Ähre
an, sondern in Ketten, die manchmal sehr lang sind und sehr gra-
ziös. Vergleiche Fig. 6 von Bothrytis Bassiana, zugleich als Typus
für Isaria farinosa und Sporotrichum globuliferum, und Fig 7 von
Isaria fumosorosea.
Beide Zeichnungen sind nach dem Vorgange Bails (9) von Pilz-
122
kulturen auf feuchtgehaltenen Objektgläsern entnommen. Die Länge
der zuweilen verzweigten Coremien von Is. fumosorosea beträgt ge-
sen 20 mm. Das ganze angesteekte Kerbtier ist mit denselben über-
wachsen. Die Grösse der Sporen beträgt 4u — 2,4u.
Ich fand den Pilz an einer einzigen Larve von Cleonus puneti-
ventris. Durch die Farbe der Conidien erinnert es an Isaria co-
Fig. 6.
rallina Fr.; unterscheidet sich aber von ihr durch die Farbe der
Coremien, die nicht kirschrot (vinosum) ist, sondern weiss bis gelb-
lich. Diese Art steckt sehr leicht den Cleonus punctiventris in allen
Stadien der Entwiekelung an, und zwar sowohl von Insekt auf
Insekt wie von künstlichen Kulturen aus.
Isaria Smilanensis.
Ramosissima. Stromatibus longis, erectis, apice coremiorum inter-
dum diviso. Stipites singuli densi ad 30 mm longi. Conidia levia,
catenulata, ellipsoidea, eremea 7—8 —5 — Au.
In chrysalidibus cuiusdam neuropteri terrestris. Smila. Ukraina.
Ruthenia.
Ich erwähne diese Pilzart hier, trotzdem sie nicht am Cleonus
723
punetiventris gefunden worden ist. Es ist wiederum eine Isaria.
die die Sporen in Ketten ansetzt, weswegen sie mikroskopisch ein
Fig. 9.
ähnliches Bild liefert wie Oospora destructor, weil sie dieselbe Grösse
und Gestalt der Sporen besitzt. Oospora bildet jedoch nicht Sporen
tragende Zweige, die Anfangs gebläht, später dünner werden (Fig. 8
und 9). Auch reihen sich bei Isaria Smilanensis die Sporen nicht,
wie bei Oospora zu den streng parallel geschichteten Polstern an,
die selbst unter dem Mikroskop in verhältnismässig dünnen La-
gen schon ihre grüne Färbung aufweisen.
Die Koremien der Is. Smilanensis sind sehr steif, zuweilen sehr
spitz. In den künstliehen Kulturen bilden sie sich sehr früh und
ständig, was bei Is. farinosa z. B. nicht immer der Fall ist und
was diese sodann von Bothrystenella oder Bassiana nicht unterscheid-
bar macht. (Vergleiche die Figuren der Tafel der künstlichen Kul-
turen von Bothrytis tenella und Isaria Smilanensis). Die Koremien
von Isaria Smil. erreichen eine Länge von 50 mm. Die Grösse der
ellipsoiden, glatten, gelblichen Sporen beträgt 7—8u., auf 5 — Au.
I. Smilanensis steckt leicht Kerbtiere an, ebenso Cleonus puneti-
ventris in allen Stadien, und zwar sowohl von künstlichen Kultu-
ren aus als auch von Insekt auf Insekt
Tuberculariaceae.
Strumella barbarufa.
Intra corpus insecti hyphae septatae, hyalinae, valde constrictae,
extra corpus in tubereulis, atropurpureis, aut badiis, singulis aut
ad 7, barbarum instar hine, illine adhaerent. In tubereulis hyphae
fertiles aggregatae fascieulis hypharum sterilium inter se constrieta-
rum obteetae. Conidia continua, singula, polymorpha, ovoidea, py-
riformia, eurvula, atropurpurea, aut badia. Hyphae 6w latae, hyphae
fertiles ad Su, conidia 12—20u longa et S—12u lata, tubercula ad
5 mm diam.
In chrysalidibus larvisque Cleoni punctiventris unico loco in 60
exempl. mortuis et ad unam chrysalidem vivam, tubereulum fungi
secum gerentem, postea mortuam. Repiaszna. Ukraina. Ruthenia.
Ich fand diesen Pilz an einem einzigen Platze an 61 Individuen
von Puppen und Larven des Rübenrüsselkäfers. Eine von den Pup-
pen war noch am Leben und besass schon die kirschrote Erhebung
die aus den Hyphen des Pilzes bestand. Es unterliegt keinem Zwei-
fel, dass sich der Pilz zunächst oberflächlieh an der Larve oder
Puppe des Insekts entwickelt, später in das Innere eindringt und
den Kadaver durchwächst. Die Sklerotis, die er im Innern des
Kerbtieres bildet, ist farblos, wird aber an der Oberfläche kirschrot,
sobald man eine angebrochene Larve oder Puppe längere Zeit
125
in feuchter Luft liegen lässt. Ebenso kirschrot wachsen die künst-
lichen streng aeroben Reinkulturen. In diesen Kulturen erhielt ich
bis jetzt noch keine Conidialsporen, die denen in den Tuberkeln an
den Insekten befindlichen ähnlich wären; es sind nur kurze Hyphen-
ästchen, die sich gar nieht von den Hyphen selbst unterschei-
den, also kaum für Sporen angesehen werden dürfen. Die Sporen
in den Tuberkeln an den Insekten besitzen eine sehr verschiedene
Gestalt; sie sind rund, birnförmig, keulenförmig, in Haken gekrümmt.
Manchmal wächst eine zweite Spore nach und es scheint, als ob
wir es mit einer septierten, zweizelligen Spore zu tun hätten. Die
Grösse der die Larve bedeckenden Tuberkel beträgt gegen 5 mm
im Durchmesser.
Von Cladosporium aphidis Thüm. (18) unterscheidet sich Str.
barbarufa durch die Farbe sowie durch die Sporen, die bei Cl.
aphidis an beiden Enden zugespitzt sind.
“ Eine künstliche Ansteekung mit Str. barbarufa gelang mir bis
jetzt nicht.
Strumella parasitica (Sorokin ?)
Tubereula hypharum ad larvas vivas Polyphyllae Fullonis for-
mans, dein selerotio eas e cellulis subrotundis hyalinis complens.
Conidia viridinigricantia, continua, singula, raro duplieia, eadem in
eulturis arte e selerotio larvarum emortuarum factis, quae in tuber-
eulis insecti vivi. Hyphae septatae, hyalinae, vel viridinigricantes,
Su latae, cellulae selerotii ad 12w diam. Conidia 10—14u — u.
Bulletin III. 12
126
Ad larvas Polyphyllae Fullonis. Ukraina. Ruthenia.
Diesen Pilz fand ich nicht bei Cleonus punctiventris. Ich er-
wähne ihn hier wegen seiner physiologischen Ähnlichkeit mit Stru-
mella barbarufa. Er ist wahrscheinlich mit Cladosporium parasitieum
(Sorokin) identisch, das ebenfalls an Polyphylla Fullo (6) gefunden
ist. Da ich bisher das Original von Sorokin nicht empfangen konnte
und ich nur eine Erwähnung des Pilzes bei Krassilshtshik (6) vor-
tand, bin ieh genötigt, mich vorläufig mit einer Vermutung zu be-
osankik
gnügen. Ich will jedoch eine Beschreibung des von mir gefunde-
nen Pilzes nicht unterlassen. Dieser Pilz bildet an den Larven des
gefürchteten Feindes der Kieferwälder der Ukraine, des grossen
Walkers, Auswüchse, welehe eonidialen Sporen den Ursprung geben
(figur 11a).
Ich habe einen Fall beobachtet, in dem sich die Larve bei der
Häutung des Pilzes entlediste, fand aber auch eine Larve die mit
einer Sklerotis von rundlichen Zellen (Fig. 11a) ausgefüllt war, die
mir dann Kulturen gaben, welche die für die Auswüchse an den
Larven charakteristischen Hyphen und Conidien ansetzten. Eine
solche künstliche Kultur von Strumella parasitica sieht einer Kultur
von Acremonium soropsis nicht unähnlich, nur ist die Farbe oliven-
grün bis schwarz. Die Breite der Hyphen beträgt 8u, die Grösse
der Zellen der Sklerotis 124 im Durchmesser, die der Sporen
10 —14u = Su.
Eine künstliche Ansteckung aus der Reinkultur gelang mir in
einem Falle von einer Larve von Oryctes nasicornis.
Es sei mir zum Schlusse erlaubt, meinem früheren Chef, Herrn
J. Danysz, für die Ratschläge zu danken, die mir das Auffinden
727
der beschriebenen neuen Pilzarten ermüglichten und Herrn Prof.
Raciborski aus Dublany für die Hilfe in der wissenschaftlichen
Bearbeitung des in der Ukraine gesammelten Materials.
Tafelerklärung.
Künstliche Kulturen auf sterilen Kartoffelstückchen.
Fig. 1. Oospora destructor Metschnikoft.
Fig. 2. Bothrytis tenella.
Fig. 3. Sorosporella uvella Krassilshts.
Fig. 4 Isaria fumosorosea nov. sp.
Fig. 5. Isaria Smilanensis nov. sp.
Fig. 6. Acremonium Danyszii nov. sp.
Fig. 7. Acremonium Cleoni nov. sp.
Fig. 8. Acremonium soropsis nov. sp.
Fig. 9. Stramella barbarufa nov. sp.
50. M. ST. OPOLSKI. Wptyw Swiatla i ciepla na chlorowanie i bromowa-
nie homologöw tiofenu. (Über den Einfluss des Lichtes und der
Wärme auf die Chlorierung und Bromierung der’ Thiophenho-
mologe). (Sur l'action du chlore et du brome sur les homologues du thiophene
sous l'influence de la lumière et de la chaleur). Mémoire présenté par M. Br.
Radziszewski m. t. |
Es ist wohl bekannt. welchen Einfluss das Lieht und die Wärme
auf die Chlorierungs- und Bromierungs-Vorgänge bei Benzolhomo-
logen ausübt. Die Forschungen von Gerhardt, Fittig, Beilstein,
Radziszewski und anderen haben bewiesen, dass diese Halogene bei
Siedehitze die Seitenketten angreifen, während bei gewöhnlicher
Temperatur die Wasserstofte des Benzolkernes substituiert werden.
J. Sehramm zeigte, dass die Wirkung des Lichtes der der Wärme
ähnlich sich gestaltet.
Aus der merkwürdigen Ähnlichkeit der Benzolderivate mit den
Thiophenabkömmlingen könnte man schliessen, dass auch bei Ein-
wirkung des Chlors und Broms auf die letzteren das Licht und
die Wärme dieselbe Rolle spielen werden. Da diese Tatsache bis
jetzt experimentell nicht eingehend studiert wurde, habe ich ent-
sprechende Untersuchungen angestellt, und zwar umsomehr, als ich
aus den in der Seitenkette substituierten Chloriden und Bromiden
andere interessante Derivate zu erhalten hoffte. }
12*
728
Vorläufig habe ich <-Methyl- und z-Aethyltiophen untersucht
und die angestellten Erhebungen zeigen, dass weder das Licht noch
die Wärme den erwähnten Einfluss auf die Riehtung dieser Reak-
tionen ausüben.
Einfluss des Lichtes auf die Bromierung des -Methylthiophens.
Da das Brom in das Methylthiophen tropfenweise eingegossen,
dieses grösstenteils zum Verharzen bringt. wirkte ich mit Däm-
pfen desselben ein, die durch einen Kohlensäurestrom mitgerissen in
die zur Reaktion bestimmte Flüssigkeit in direktem Sonnenlichte
eingeleitet wurden. Die Reaktion verläuft schnell; die Farbe
des Broms verschwindet augenblicklich und die Flüssigkeit wird
etwas dunkel. Das Einwirkungsprodukt greift die Augen fast gar
nicht an, was für die Seitenkettenchloride und- Bromide der Ben-
zolreihe so charakteristisch ist. Bei der Destillation unterliegt
es der Zersetzung, wobei der dem brennenden Kautschuk eigene
Geruch bemerkbar wird. Im luftverdünnten Raume lässt es sich
grösstenteils unzersetzt destillieren.
Da ich in keiner der dabei erhaltenen Fraktionen die Anwe-
senheit des erwarteten Thienylbromids konstatieren konnte, liess ich
bei weiteren Bromierungsproben das ganze Reaktionsgemisch mit
alkoholischem Ammoniak 3—5 Stunden lang kochen. Dann habe
ich es mit Natriumhydrat erwärmt, den Alkohol abdestilliert und den
Rest mit Äther ausgezogen. Nachdem der Äther ausgetrieben
und die alkoholische Lösung der zurückgebliebenen Flüssigkeit mit
Salzsäure angesäuert worden war, liess ich den Alkohol verdunsten.
Die auf diese Weise, erhaltene dieke Flüssigkeit hinterliess nach
dem Ausziehen mit Äther kleine Mengen einer schmutzigweissen
festen Substanz, welche zur kristallinischen, reinen Form nicht ge-
bracht werden konnte, weil sie sich aus wässerigen und alkoholi-
schen Lösungen stets amorph ausschied. Diese Stickstoff enthaltende
Substanz bildete sich in so kleinen Mengen, dass ich von ca. 60 gr
Methylthiophen ausgehend, kaum eine Chlor- und Chlorplatinat-
Bestimmung ausführen konnte.
Aus 00269 gr der Substanz habe ich 0‘0180 gr AgQl d.h.
16289, Cl erhalten, während Thienylaminehlorhydrat 237°, und
Bromthienylaminchlorhydrat 15:5°/, Cl enthält.
Die wässerige Lösung der Substanz gibt mit Platinchlorid einen
gelblichen, amorphen Niederschlag. mit einem Gehalte von 36:08°/,
129
Pt. Auch diese Verbindung konnte ich nicht in kristallinischem
Zustande erhalten. Aus dem Filtrate schied sich nach längerem
Stehen noch ein kleiner gelblicher Niederschlag aus, der 24:04°/, Pt
enthielt. Dem Thienylaminchlorplatinat entsprechen 30:6°/, und dem
Bromthienylaminchlorplatinat 246°), Pt.
Diese Untersuchungen wiederholte ich mehrmals unter verschie-
denen Bedingungen. indem ich das Methylthiophen selbst wie auch
seine Schwefelkohlenstoff- sowie Eisessig- Lösungen bromierte und
die Einwirkung bei 0°, 10° und bei gewöhnlicher Temperatur vor-
nahm. Das Bromierungsprodukt behandelte ich in oben beschriebener
Weise oder ich unterwarf es der Destillation mit Wasserdämpfen.
Trotzdem konnte ich die Anwesenheit grüsserer Mengen der Sei-
tenkettenbromide nicht konstatieren. In allen Fällen erhielt ich
fast nur ausschliesslich Bromide, in denen Brom an den Thiophen-
kern gebunden war.
Diese Bromide, von denen ein nicht unerheblicher Theil sich auch
aus dem abdestillierten Alkohol durch Wasserzusatz ausscheiden lässt,
reinigte ich durch Destillation im luftverdünnten Raume wie auch
durch Destillation mit Wasserdämpfen. Ausser der Hauptfraktion,
die bei 84—90° unter einem Drucke von 3
hielt ich kleine Mengen eines festen Körpers.
Die Hauptfraktion gab nach wiederholtem Destillieren reines
Brom-z-methylthiophen (0,H,BrS—-CH,). Es bildet eine
farblose, bei 174° (1770 corr) unter 740 mm del. siedende Flüs-
sigkeit, die ihres angenehmen, milden Geruches wegen an das
o-Bromtoluol erinnert. Nach längerem Steken färbt es sich unter
Einwirkung des Lichtes gelblich.
0‘1714g der Substanz gaben 0‘18274 & Ag Br und 0'22476 g Ba SO,
Br S
Gefunden: 45,37%, 18:00°/,
Berechnet für C,H,BrS: 45:16°/, 18:10°/,
4 cm übergeht, er-
311513 g nehmen bei 200 das Volum von 200153 g Wasser auf;
dt, — 15529, n, —15673 bei derselben Temperatur. Die hieraus
berechnete Molekularrefraktion beträgt 37:26; die theoretische mit
Conradys-Zahlen !) ermittelte beträgt 37:75.
1) Für die Atomrefraktion des Schwefels wurde 765 (Nasini Ber. 15. 2878)
angenommen.
130
Das Brommethylthiophen gibt mit Phenanthrenchinon und Schwe-
felsäure in Eisessiglösung nach schwachem Erwärmen eine schöne
smaragdgrüne Färbung (Laubenheimersehe Reaktion). Stark ver-
dünnt gibt es mit Isatin in Schwefelsäurelösung erst nach längerem
Erwärmen eine olivviolette Indopheninreaktion.
Aus dem festen Stoffe, der aus dem Reaktionsprodukte erhalten
wurde, liessen sich durch fraktionierte Kristallisation zwei Verbin-
dungen isolieren.
Den grösseren, in Alkohol weniger löslichen Teil, bildet das
bei 85° schmelzende Tribrom-z-methylthiophen, welches von Egli !)
durch Einwirkung vom Bromwasser erhalten worden ist.
Die zweite Verbindung. die in Alkohol leiehter löslich ist. bildet
das Dibrom-z-methylthiophen (C, HBr, S—CH,), das ein
fester. bei 44-450 schmelzender, in weissen Nadeln kristallisirender
Körper ist. Es löst sich in kaltem Alkohol, sehr leieht in siedendem
Alkohol und in Äther.
002799 g der Substanz gaben 0:04086 & Ag Br und 0:02377 g Ba SO,
Br S
Gefunden: 5 62:12°/, 11:66°,
Berechnet für C,H,Br,S 62470), 12520),
Einfluss der Wärme auf die Bromierung des «- Methylthiophens.
In siedendes Methyltiophen leitete ich Bromdämpfe in berech-
neter Menge. Die Farbe des Broms verschwand sofort und die
Flüssigkeit färbte sich stark dunkel unter teilweiser Vorkohlung. Der
flüssige Teil des Bromierungsproduktes wurde auf die bereits be-
schriebene Art behandelt und führte zu analogen Resultaten. Es
bildeten sich dieselben Kernbromide neben verschwindend kleinen
Mengen von Seitenkettenbromiden, welche der Wirkung des Ammo-
niaks unterlagen. Das ausgeschiedene Chlorplatinat enthielt 28-7°/, Pt.
Einfluss des Lichtes auf die Chlorierung des «- Methylthiophens.
Es wurden volumetrisch bestimmte Chlormengen in das Me-
thylthiophen bei unmittelbarem Sonnenlichte eingeleitet. Das blass-
gelbe Reaktionsprodukt wurde hierauf auf die Art und Weise wie
vorher bei der Bromierung verarbeitet. Als Endresultat enthielt ich
kleine Mengen eines amorphen Chlorplatinats, das 22:60/, Pt ent-
1) Ber. 18. 544
151
hielt, (Triehlorthienylaminchlorplatinat enthält 23:12°/, Pt) und eine
bei 150—155° siedende Flüssigkeit, die durch Destillation gereinigt,
reines Chlor-z-methylthiophen (C,H, C1S—CH,) gab. Es bildet
eine wasserhelle Flüssigkeit, die dem Geruche nach dem o-Chlor-
toluol ähnlich ist. Dem Lichte ausgesetzt färbt sie sich nach län-
gerem Stehen gelblich. Unter einem Drucke von 738 mm siedet sie
bei 151-5° (153:7° corr). Mit Phenanthrenehinon und Schwefelsäure
gibt sie eine grüne, gelblich schimmernde Färbung; der Indophe-
ninreaktion (violette Färbung) unterliegt sie schwerer.
0:17904 & der Substanz gaben 0:18857 g Ag CI und 0:31668 g BaSO,
CI S
Gefunden: 260417, 24280),
Berechnet für C,H:CIS 26:74, 2419),
240931 g nehmen bei 17° das Volum von 2:00218 g Wasser ein;
dt -—1'2016, n,—15367. Die hieraus berechnete Molekularrefrak-
tion beträgt 3444 (theoretisch 3482). Die Menge der erhaltenen
höheren Chloride war so gering, dass sie in reinem Zustande nicht
isoliert werden konnten.
Einfluss der Wärme auf die Chlorierung des «- Methylthiophens.
Bei dieser Reaktion, die von der entsprechenden Bromierung
sieh nur dadurch unterscheidet, dass das Einwirkungsprodukt nicht
verkohlt wird, entstehen ebenfalls beinahe ausschliesslich Kernbro-
mide. Die Seitenkette wird nur in höchst geringem Masse ange-
griffen, was daraus geschlossen werden konnte. dass die erhaltene
Menge des Chlorplatinats zu klein war, um zu einer Bestimmung
des Platingehaltes ausreichen zu können.
Einfluss des Lichtes auf die Bromierung des «- Äthylthiophens.
Athylthiophen verhält sich bei dieser Reaktion so wie das Me-
thylthiophen. Das Äthylradikal unterliegt beinahe keiner Substi-
tuierung. Die geringen Mengen des erhaltenen Chlorplatinats konn-
ten zur Kristallisation nicht gebracht werden, da dieses beim Aus-
scheiden aus der wässerigen Lösung der Zersetzung unterliegt und
in eine schmierige, dunkel grüne Masse übergeht. Als Hauptprodukt
der Bromierung erscheint hier das bereits bekannte Bromäthyltio-
phen, eine klare, farblose. bei 195° (1992 corr) unter 737 mm
132
siedende Flüssigkeit. Der von Demuth !), welcher es zum ersten Mal
erhalten hat, hervorgehobene Umstand, dass das Bromäthylthiophen
sich bei Siedetemperatur teilweise zerlegt, kann nur auf ein mit
höheren Bromiden verunreinigtes Produkt bezogen werden; die durch
zweimalige Destillation im luftverdünnten Raume (90—100° bei
3—4 cm) gereinigte Verbindung liess sich ohne Zersetzung unter
gewühnlichem Athmosphärendrucke destillieren.
0.2058 g der Substanz gaben 020155 g Ag Br und 02494 & BaSO,
Br S
Gefunden: 41:67%/, 16:65°/,
Berechnet für C,H, BrS 4184°/, 1678°/,
293691 g nehmen bei 200 das Volum von 2:00138 & Wasser ein;
dt,,— 14642, n5 — 15976 bei derselben Temperatur. Die hieraus
berechnete Molekularrefraktion beträgt 42-05 (theoretisch 42:35).
Mit einigen Tropfen von Schwefelsäure und mit Phenantrenchi-
non in Eisessiglösung leicht erwärmt, gibt das Bromäthylthiophen
eine violette Färbung, welche nach weiterer Zugabe von Schwefel-
säure in eine grüne übergeht. Die Indopheninreaktion (gelblieh-
violette Färbung) ist schwieriger zu erhalten.
Anhang.
Das Methyltiophen erhielt ich bei Anwendung der Fittigschen
Reaktion. Die nach vollendeter Reaktion und durchgeführter De-
stillation in der Retorte zurückgebliebene braune Masse hatte
gewisse eigenartige Eigenschaften, welche meine Aufmerksamkeit
erweckten; in meiner nächsten Arbeit, in der ich weitere, jetzt
angestellte Untersuchungen beschreiben will, werde ich auf diesel-
ben noch zurückkommen.
1) Ber. 19. 684.
Lemberg. Chem. Universitätslaboratorium des Prof. Radziszewski.
51. M. MIECISLAU SZYMANSKI. Przyczynek do helmintologii. (Ein Bei-
trag zur Helminthologie). (Contribution à Uhelminthologie\. Mémoire
présenté par M. L. Kulezynski m. ce.
(Planche XVI).
Hymenolepis (Drepanidotaenia) podieipina sp. nov.
Unter diesem Namen beschreibt der Verf. eine neue Cestoden-
art, welehe ihm seitens des Hr. Prof. Dr. M. Kowalewski (Dublany)
zur Bearbeitung übergeben wurde. Die Art stammt aus Podiceps
auritus Lath. — Das vorhandene Material erwies sich nicht so gut
konserviert. dass alle Einzelheiten des Baues ermittelt werden konn-
ten. Der Verf. begnügt sich daher mit der Angabe folgender Merkmale:
Kopf (fig. 1.) etwa 0,296 mm lang und 0,572 mm breit. Rüssel
kurz und dick. Seine Länge beträgt 0,086 mm. seine Breite 0,15
mm. Zahl der Haken 10 von der Länge 0,042—0,046 mm. Ihre
Gestalt ist ersichtlich aus der beigegebenen Zeichnung (fig. 2). Saug-
näpfe beinahe rund, 0,115 mm im Durchmesser. Hals mässig lang.
Proglottiden äusserst kurz. Dieselben mit vollständig entwickelten
Hoden messen 0,014 mm in der Länge und 0.36 mm in der Breite.
Die Länge der mit Oncosphaeren vollkommen erfüllten Proglottiden
beträgt 0.019 mm, deren Breite 0.648 mm. Die Geschleehtsöffnungen
sind einseitig und durch die gewöhnlich hervorgestülpten langen
fadenförmigen Cirren gut markiert (fie. 3).
Von der Muskulatur liessen sich zwei Schichten gut wahrnehmen
(fig. 5. m. L ex, m. 1. in.): die äussere ununterbroehene Längsmuskel-
schicht und die innere Längsmuskelschicht, bestehend aus acht breiten
und dicken Bündeln, vier ventralen und vier dorsalen. Die beiden
lateralen longitudinalen Hauptwasserstimme liegen so weit nach
innen, dass sie die mittelreifen Proglottiden (mit ganz entwickelten
Hoden) in drei beinahe gleiche Teile (fig. 3.) teilen, von denen der
mittlere die gesamten Geschlechtsorgane (ausgenommen natürlich
die Ausführwege) beherbergt. Die ventralen Stämme sind beträcht-
lieh dicker als die dorsalen. Die drei rundlichen Hoden liegen so,
dass der eine nahe dem inneren Ende des Cirrusbeutels. die beiden
anderen, der eine über dem anderen, an der entgegengesetzten Seite
liegen (Fig. 3, 5, tes.) Die Vesieula seminalis nimmt eine mittlere
Lage ein. Der Cirrusbeutel hat die Gestalt einer langen, sich nach
aussen zu verjüngenden Röhre. Cirrus lang, fadenförmig, mit klei-
734
nen Dornen bedeckt. Seine Länge (im ausgestülpten Zustande ge-
messen) beträgt 0,099 mm, bei einer Breite von 0,004 mm. Bei
dieser Art herrscht eine vollkommene Protandrie, so dass in den
Proglottiden. in welchen die Hoden vollständig entwickelt sind und
sogar des Receptaeulum seminis ganz mit Sperma gefüllt ist. die
Anlagen der weiblichen Geschlechtsdrüsen kaum zu bemerken sind.
Von den weiblichen Geschlechtsorganen konnte der Verf. nur die
lange Vagina. das grosse, ovale, etwa in der Mitte der Proglottis
gelegene Receptaculum seminis und in den älteren Proglottiden
auch die Uteri wahrnehmem, weleh letztere vollständig mit Oneo-
sphaeren gefüllt waren und in Gestalt langer, quergelagerter Schläu-
che sich darstellten (fig. 4.)
Taenia furcifera Krabbe 1869.
Zusammen mit der oben beschriebenen Art fand d. V. drei sebr
junge Cestoden ohne Einteilung in Proglottiden, welche sich als der
T. furcifera angehörig erwiesen. Zur. Vervollständigung der Krab-
beschen Beschreibung des Skolex, gibt d. Verf. an, dass der Kopf
0.1104 mm in der Länge und 0,141 mm in der Breite misst, die
Länge des Rüssels beträgt 0.048 mm, die Breite 0,0714 mm. Zahl
der Haken 10. von etwa 0,022 mm Länge. Saugnäpfe klein, voll-
kommen rund. Hals ziemlich lang (fig. 6, 7).
Erklärung der Tafel.
Alle Figuren sind mit dem Abbéschen Apparat gezeichnet.
b. p. — Cirrusbeutel (bursa penis).
gl.mb. + ovr. — Schalendrüse + Eierstock (glandula membranigena + ovarium).
m. l. ex. — Äussere Längsmuskelfaser (musculi longitudinales externi).
m. |, in. — Innere Längsmuskelfaser (museuli longitudinales interni).
p. — Cirrus (penis).
r. s. — Samentasche (receptaculum seminis).
tes. — Hoden (testieuli).
v. ex. — Längskanal des Exkretionssystems (vasa excretoria).
vg. — Vagina.
v. sm. *— Samenblase (vesicula seminalis).
Fig. 1—5.
Hymenolepis (Drepanidotaenia) podicipina n. sp.
Fig. 1. Bandwurmkopf X 67.
Fig. 2. Rüselhaken x 413.
Fig. 3. Proglottiden mit vollständig entwickelten Hoden. x 180.
Fig. 4 Proglottiden, mit Embryonen augefüllt x 120.
Fig. 5. Querschnitt durch eine Proglottis mit entwickelten Hoden X 317.
Fig. 6—7.
Taenia fureifera Krabbe 1869.
Fig. 6. Bandwurmkopf x 180.
Fig. 7. Rüsselhaken + 520.
Le secrétaire présente le t. XVII du „Pamietnik fizyografiezny*
(Annales de Physiographie), pour l’année 1904, publiées à Varso-
vie, sous la rédaction de M. M. W. Wröblewski et B. Znatowiez.
C'est une oeuvre collective des naturalistes du Royaume de Pologne,
lesquels. depuis une série d'années, publient ces Annales sans
aucune subvention du Gouvernement. Cette importante publication
contient chaque année des matériaux du plus grand intérêt pour la
Physiographie et l’Anthropologie du pays.
Le volume actuel contient les articles suivants:
Observations météorologiques pour les années 1897-1900, faites
par les Stations du réseau météorologique de Varsovie III—LXXI.
J. Lewinski. Compte-rendu des recherches géologiques, exé-
cutées le long du chemin de fer Varsovie—Kalisz.
St. Karezewski. La faune des couches sous-Redeniques de
bassin carbonifère de Dabrowa.
S. Miklaszewski. Analyses mécaniques des sols d’Opinogöra.
S. Miklaszewski. Les sols typiques du gouvernement de
Kielce.
C. Malewski. Matériaux pour la connaissance des sols du
Royaume de Pologne.
A. Sempolowski Les analyses des sols du Royaume de
Pologne.
B. Eichler. Seconde contribution à la flore algologique des
environs de Miedzyrzec.
B. Hryniewiecki. Contribution à la flore des environs de
Kowno.
A. Matuszewski. Une esquisse de la flore de district de Kalisz
et des districts limitrophes.
756
F. Blonski. Existe-t-il une ou plusieurs espèces de gui?
W. Jakubowski. Catalogue des plantes recueillies aux en-
virons de Kiev.
S. J. Czarnowski. Les cavernes et les asiles de la montagne
Smardzewska.
K. Kulwieé. Matériaux pour la physiographie du lac de Wigry.
—]
©9
—
Table des matières par noms d'auteurs
contenues dans le Bulletin International de l’Académie de Sciences de Cracovie.
(Classe des Sciences Mathématiques et Naturelles).
Année 1904.
Les titres des Mémoires sont donnés en abrégé. Le nombre inscrit à la suite de
chaque Mémoire indique la page.
Altenberg (M.) et Moseicki (1.) Sur les pertes diélectriques dans les conden-
sateurs soumis à l’action des courants alternatifs 46.
Bandrowski (E.) v. Prokopeezko (Al.).
Buraczewski (J.) v. Marchlewski (L.).
Bykowski (L.) v. Nusbaum (J.).
Denizot (A.) Sur la théorie du mouvement relatif avec une application au pen-
dule de Foucault et au problème du mouvement d’un corps à la surface
terrestre, en ayant égard à la rotation de la terre 449.
Droba (St.) Recherches sur l'infection mixte de la tuberculose pulmonaire et sur
la participation des anaerobies à celle-ci 299.
Dziewonski (Ch.) Synthèse d’un nouvel hydrocarbure aromatique: phénylacé-
naphylméthane 36.
— Synthese d’un nouvel hydrocarbure aromatique tribezyldécacyelène (triben-
zyltrinaphtylenebenzene), et d’un dérivé du thiophène: dibenzyldinaphtylene-
benzene 201.
— Sur la constitution du 5-phénylacénaphtylméthane et sur la constitution de
ses dérivés d’oxydation l'acide 5-benzylnaphtalique et l'acide $-benzyol-
naphtalique 208.
Estreicher (T.) Déterminatiou des chaleurs de vaporisation de l’oxygène et du
bioxyde de soufre 188.
Garbowski (T.) Sur la transplantation blastomérique chez les oursins 169.
Gadzikiewicz (W.) Sur la structure histologique du coeur chez les Crustacés
décapodes 424.
Godlewski (E.) Nouvelle contribution à l'étude de la respiration intramolécu-
laire des plantes 115.
Godlewski (E.) Recherches expérimentales sur l'influence du système nerveux
sur la régénération 492.
Godlewski (T.) Sur la dissociation des électrolytes dans les solutions alcooli-
ques 239.
Hetper (J.) v. Marchlewski (L.).
Horoszkiewiez (S.) et Wachholz (L.) Etudes expérimentales sur le mécanisme
physio-pathologique de la submersion 31.
Hoyer (H.) Sur les coeurs lymphatiques des grenouilles 228.
138
de Janezewski (Ed.) Hybrides des groseillers II. (KRibes) 22.
Kostanecki (K.) Etude cytologique de la parthénogénèse artificielle des oeufs
de Mactra sous l'influence de K CI. 70.
Kowalewski (M.) Études helminthologiques VIII. Sur un nouveau ténia: Tatria
biremis, gen. nov., sp. nov. 367.
Kraft (C.) ». Zakrzewski (C.).
Kulezynski (VI.) Fragmenta arachnologiea 533.
Lerch (M.) Sur quelques applications d’un théorème arithmétique de Jacobi 57.
Limanowski (M.) Sur la découverte d’un lambeau de recouvrement subtatrique
dans la région hauttatrique de Gladkie (monts Tatra) 197.
Loria (St.) Recherches sur la vision oblique 384.
Marchlewski (L.) L'identité probable de la phylloérythrine et de la choléhae-
matine 276.
— lL’identité de la phylloérytrine, bilipurpurine et la choléhaematine 505.
Marchlewski (L.) et Buraczewski (J.) Recherches sur la matière colorante
du sang 397.
Marchlewski (L.) et Hetper (J.) Recherches sur la matière colorante du
sang 224.
Maziarski (St.) Contribution à l’étude de la relation du noyau avec le pro-
toplasme cellulaire 345.
Morozewiez (J.) Sur la béckélite, un céro-lanthano-didymo-silicate de calcium 485.
Moscicki (1.) Etudes sur la résistance des diélectriques 42.
Moseicki (1.) v. Altenberg (M.).
Natanson (L.) Sur une particularité de la double réfraction accidentelle dans
les liquides pouvant servir a la determination de leur temps de relaxation 1.
— Remerques sur les travaux de M. Zaremba relatifs à la théorie de la double
réfraction accidentelle dans les liquides 103.
Nitsch (R.) Expériences sur la rage de laboratoire (virus fixe) 309.
Expériences sur la rage de laboratoire (virus fixe). II partie 668.
Nusbaum (J.) Recherches sur la régénération de quelques Polychètes 401.
Nusbaum (J.) et Bykowski (L.) Contributions à la morphologie du téléostéen
parasite Fieraster Cuv. 409.
Opolski (St.) Sur l’action du chlore et du brome sur les homologues du thiophène
sous l’influence de la lumière et de la chaleur 727.
Prokopeczko (Al.) et Bandrowski (E.) De l'action du benzol sur l’azoxybenzol
en présence du chlorure d'aluminium 158.
Smoluchowski (M.) Sur la formation des veines d’efflux dans les liquides 371.
Stach (J.) Sur les changements de dentitions et sur la genése des dents molaires
chez les mammifères 283.
139
Stekloff (W.) Addition au Mémoire: „Sur la théorie des séries trigonometri-
ques“ 280.
Szymanski (M.) Contribution à l’helminthologie 733.
Tondera (F.) Sur la structure intérieure des sarments de Vigne 91.
Wachholz (L.) v. Horoszkiewicz (S.).
Wize (C.) Pseudomonas uerainieus, une bactéridie insecticide, trouvée dans la
larve du charancon des betteraves à sucre 211.
— Les maladies du Cleonus punctiventris Germ. causées par des champignons
entonaophytes en insistant particulièrement sur les espèces nouvelles 713.
Wrzosek (A.) Recherches sur le passage des microbes du sang dans la bile
dans les condictions normales 434.
Zakrzewski (C.) Sur la position des axes optiques dans les liquides 50.
Zakrzewski (C.) et Kraft (C.) Une méthode pour déterminer les directions
principaies et les constantes optiques dans le cas de la biréfringence com-
binée avee le pouvoir rotatoire 508.
Zapalowiez (H.) Remarques critiques sur la flore de la Galicie 162.
— Revue critique de la flore de la Galicie. II partie 302.
—- Revue critique de la flore de Galicie. III partie 394.
Zaremba (S.) Réponse aux remarques de M. Natanson sur la théorie de la re-
laxation 97.
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diese Fülle passt, bei welchen = 1 ist (Erbse, Pufbohne).
Page 136 v. 24, remplacer: „wich leads to direct combustion
when free oxygen is absent“, par: „which leads to direct combu-
stion when free oxygen is present, but to various other decompo-
sitiont when free oxygen is absent“.
Page 145 v. 4, remplacer: „so dass dieselben auch ihren Quel-
lungsprozess durchgemacht haben“, par: „so dass dieselben auch
ihren Quellungsprozess unter Luftabschluss durchgemacht haben“.
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Nakladem Akademii Umiejetnosci,
Pod redakeya
Cztonka delegowanego Wydzialu matem.-przyr., Dra Leona Marchlewskiego.
Kraköw. 1905. — Drukarnıa Uniwersytetu Jagiellonskiego, pod zarzadem J. Filipowskiego.
25 Styeznia 1905.
PUBLICATIONS DE L'ACADÉMIE
à 1878 — 1902
Librairie de la Société anonyme polonaise
Spöilka wydawnioza polska)
a Cracovie.
Philologie. — Sciences morales et politiques.
»Pamietnik Wydz. filolog. i hist. filozof.« /Classe de philologie, Classe) d'histoire
# de philosophie. Memoires),- in 4-t0. vol. II—VII (38 planches, vol. I épuisé). — 118 k.
_; »Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. filolog.< /Classe de philologie.
Seances ei travaux), in 8-vo, volumes IT — XXXIH (vol. I épuisé). — 258 k.
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. hist. filozof.e /Classe d'histoire
et de philosophie. Séances & travaux), in 8-vo, vol. IIT— XII, XV—XLI, (vol. I. II.
XIV épuisés, 61 pl.) — 276 k. |
»Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce.« /Comptes ren-
dec do In_Cammamdcoinaa da Plön 1. Rn mn. er Be oz
Note.
La Classe des Sciences mathématiques et natu-
relles de l'Académie de Cracovie a décidé de ne
publier, dans son Bulletin, aucun nouvel article re-
latif à la polémique qui s’est engagée entre M.
Natanson et M. Zaremba.
VU EU TETE ISR ECS E TS vor VIT, X, XIV, XVII Annales Domus profes.
sae S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 14 k. — Vol: XI, Diaria Comitiorum R. Polon. 1587 ed.)
A. Sokolowski 4 k. — Vol. XV. Analecta Romana, ed. J.-Korzeniowski. 14 k. — Vol. XVI.
Stanislai Temberski Annales 1647—1656, ed. V. Czermak. 6 k.
Collectanea ex archivo Collegii historici, in 8-vo, 8 vol. — 48 k.
Acta historica res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp. 15 vo-
lumes, — 156 k. \
Vol. I, Andr.
Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wislocki 1546—
1553. 10 k. — Vol. I
I, (pars r. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629— 1674, ed. Kluczycki. 20 k. —
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diese Fälle passt, bei welchen = 1 ist (Erbse, Pufbohne)*.
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when free oxygen is absent, par: „which leads to direct combu-
mon. when free oxygen is present, but to various other decompo-
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Nakladem Akademii Umiejetnosei,
Pod redakeya
Cztonka delegowanego Wydzialu matem.-przyr., Dra Leona Marchlewskiego.
Krakow. 1905. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego, pod zarzadem J. Filipowskiego.
25 Styeznia 1905.
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Ex 1878 — 1902
Librairie de la Société anonyme polonaise
(Spölka wydawnioza polska)
à Cracovie.
Philologie. — Sciences morales et politiques.
3 ‚ »Pamietnik Wydz. filolog. i hist. filozof.« /Classe de Philologie, Classe) d'histoire
A de philosophie. Mémoires); in 4-to. vol. IIT—VII (38 planches, vol. I épuisé). — 118 k. ,
.2Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. filolog. >
»Rozprawy i ale kenn z. posiedzeñ.e /Séances et Iravaux), in 3-vo, 41 ol.
(319 planches). — 376 k 5 \
»Sprawozdania ons fizyogralicznej.« {Comptes SRE de la Commission de L R
Physiographie), in. 8-v0, Bar volumes (III. VE — XXXII, 67 planches, vol. I. II. IV. Tr
épuisés). — 274 k. 50 h =
»Atlas ins “Gaticyt < (Atlas bloque de. la Galicie), in fol., 12 livrai-
sons (64 planches) (à suivre). — 114 k. 80h. | a: ER
»Zbiör wiadomosci do antropologii krajowej,«. (Comptes rendus de la Commission Ai
d'anthropologie), in 8-vo, 18 vol. I—XVIII (100 pl., vol. I épuisé): — 125 k. SCA
»Materyaly antropologiezno-archeologiezne i etnograficzne.e (Matériaux anthro- >
pologiques, archéologiques et ethnographiques), in 8-vo, vol. I—V, (44 planches, 10 cartes …
et 106 gravures). — 32 k. Men
Swietek J:, >Lud nadrabski, od Gdowa po Bochnig.« /Les populations riverains _
de la Raba en Galicie), in 8-vo, 1894. = 8 k. Görski K., »Historya piechoty polskieje —
(Histoire de l'infanterie polonaise), in 8-vo, 1893. — 5 k. 20 h. »Historya jazdy pol- A6
skieje (Histoire de la cavalerie polonaise), in 8-vo, 1894. — 7 k. Balzer O., »Genea-,
| login Piastéw.e (Généalogie des Piasts), iX 4-to, 1806. — 20 k. Finkel L., >Bibio-
“grafa historyi polskiej,« (Bidkographie de Phistoire de Pologne) à: 8-vo, vol. Jet I D
p. 1=—2, 1891—6.— 15 k. 60 h. Dickstein S., »Hoëne Wroñski, jego” iycie i dzie- EN
la,< (Hoëne Wroniski, sa vie et ses oeuvres), lex. 8-vo, 1806. — 8 k. Federowski M.,
»Lud bialoruski.e (Z’Zihnographie de la Russie Blanche), in 8-vo, vol. I—II. 1897.
13. k. & IV
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»Rocznik Akademii, « (Annuaire de PAcademic), in 16-0, 1874—1898 25 vol. |
1873 épuisé) — 33 k. 60 h. Nee
»Pamietnik 15-letniej dzialalnosci Akademii,e /Memoire sur ies travaux de PAca-
démie 1877—1888), 8-vo, 1889. — 4 k
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Bulletin de l’Acad. des Sciences de Cracovie. 1904.
Pl. XVI.
M. Szymanski.
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