"TS Éd: * 4 # ‘ pl L # 0 6: À / \ L BURN E TS EIN SCIENTIFIQUE. VE Hesse, LY: 74 9 OUR | k 1 LEFT à, : ei * tier. IE 4 # sen, - val PAR NE D ALU AT AR 1: BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIÉ PAR LACADÈMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES D & SALNT-PÉTERIBOURQ ET RÉDIGÉ PAR SON SECRÉTAIRE PERPÉTUEL. TOME SIXIÈM_E. (Avec cinq planches et 2% tables formant sept feuillets in 4°.) MDCCCXL. CRAN IEEMCE D ELR SE O U.R CG chez W. Graeff héritiers. ET LR 14P7Z EG chez L. Voss. Prix du volume 1{ roubles d'arg. p. la Russie, 2 écus de Pr. p. l'étranger.) 5 6. P p 8 0 PARLE DETENTE é OU ! PTE à +: 11) 2vVocesatig. : RATER a | PAR LE Carta ci Ha :. SMATX IE ? (QE : ni etillinst ju insurrol el ie | | DAUOHANTPET-. RTE NME NE ras TA: ‘M i 4 { FRR EST | Esguerté"t dr «4 sb TABLE DES MATIERES. (Les chiffres indiquent les numéros du journal.) I. MÉMOIRES. Branpr. Generis Carbonum seu Phalacrocoracum Mo- nographiae prodromus. Extrait. 5. Bouniakowsky. Nouveaux théorèmes relatifs à la dis- timction des nombres premiers et à la dé- composition des entiers en facteurs. Extrait ets. OsrroGrApsky. Mémoire sur les quadratures définies. Extrait. 11. et 12. Srôarex. De Finnis aliisque tschudicis gentibus scien- tia et usu metallorum antiquitus insigni- bus. Extrait. 11 et 12. Additamentum in F. G. W. Struve mensuras micrometricas stellarum duplicrum editas à. 1837. Extrait. 11 et 12. Quinque centurrae numorum anecdotorum Chalifarum cum Umeïjadarum tum Abba- sidarum , ex variis museis edidit. Partis alterius sectio 2%. Extrait. 11 et 12. Recherches physiques sur les pierres d'Tma- tra. Extrait 15. Dorn. Grammatische Bemerkungen über das Puschtu oder die Sprache der Afghanen. Extrait. 14. Nervanper. Untersuchungen über die tigliche Ver- änderung der magnetischen Declination. 15 et 16. (Avec 24 tables et 2 pl. lithogr.) STRUVE. FRAEnN. PARROT. |Scuminr. Kritischer Versuch zur Feststellung der Acra und der ersten geschichtlichen Momente 235 | des Buddhaismus | [L. NOEL FES. Herrn Münzmeiïster Pusch bestimmten Schalthiere Ercuwazn. Einige Berichtigungen der vom des Volhynisch-podolischen Tertiirheckens PUMA Brosser. Monographie des monnaies arméniennes 3 et 4 (Avec deux planches.) Barr. Sur la fréquence des orages dans les régions arcliques. 5. Corrins Ein Paar Folgerungen aus dem Vandermon- de’schen Binomialsatze. 6. Ueber die Zerfällung ganzer Zahlen im ïhre Factoren. 6. Krusensrerx. Notice sur l'expédition de découvertes envoyée par le gouvernement des Etats- Unis dans la mer du Sud. 6. Sur l'autopsie de la girafe. 6. LEe-MÈME. CLror-Bex. Ueber die Eigenschaften der magneto -electri- schen Strôme. 7 et 8. Ueber die Verbindungen des Eisenchlo- rids mit Wasser, Chlorkalium und Chlor- Jretr10; y LeEnz. FRITZSCHE. ammonium. VI Vosxrrssensky. ÂAction du chlore sur le quinoïl.| Jacosr. Mesure comparalive de l'action de deux cou- 9 et :0. ples voltaïques, l’un cuivre -zinc, l’autre . . , “ . » ï 71 À Paxror. Notice sur un phénomène optique observé platine-zinc. 24. sur les chemins de fer. 9 et 10. Frirzscue. Ueber eine leichte Methode zur Darstel- lung der Chromsäure und ïhr Verhalten IT. zur Schwefelsäure. 11 et 12. ANNALES D Lr-mèur. Ueber die Bildung salpetrichisaurer Salze auf L 1 diectem Wege. 11 et 12. C' Manverneim. Analyse de l'ouvrage de M. Erich- son, intitulé: Die Käfer der Mark Bran- UÜRAUTVETTER. Eine neue einheimische Pflanzengat- denburg. 24. tuncr {1 vet 12; Fiscner et Meyer. Einige Bemerkungen über die Blüthen der Ludolfia glaucescens. 15. [V. R À P POUR TS: Kozrrex. Ueber ein der St. Wladimir - Universität zu Kijew gehôrendes bisher unbekanntes Ma- nuskript. 15. (Avec une planche.) Scumivr. Bericht üher eine deutsche Uebersetzung der £ ; : Enr ons ] : > = A PES 2 £ ï Krusexsrerx. Notice sur les découvertes les plus ré- Mongolischen Heldensage ,, Die Thaten Ges- ceutes dans les régions polaires antareti- ser Chan's.“ 1 et 2. j ques. 14. - Brosses. Sur la publication de la géographie de la Traurverrer. Eine neue Pflanzenart, Mirabilis pla- Géorgie de Wakhoucht. 9 et 10. niflora. 14. Kozrpen. Sur la population de la Pologne et de la Hrzmersex. Notiz über die Entdeckung des Wasch- Finlande. 15. TEE J 5 1 , goldes am Ural. 14. Le-même. Ueber das Astrachan’'sche Gouvernement Haxsrexx. Eine periodische Veränderung der hori- und die Kalmücken in Russland. 17. zonlalen magnetise Il itä e ; gnetischen Intensität, welche BranpT. Sur quelques nouvelles recherches, relatives er Länee des anfsteio = LS DE Re pe von der Eänge des wufsteigenden Mond à l’histoire naturelle des Glomérides. 24. knotens abhängig ist. 18. Rooke. Observations .météorologiques dans les îles de Sandwich. 19. Branpr. Notice sur une nouvelle espèce du genre des Y. VOYAGES. Cormorans , Carbo nudigula. 19. Traurverrer. Ueber Alyssum minutum. Schlecht. 19. |Horrmanx. Bericht über eine geognostische Reise nach Gesrer. Notiz über das Vorkommen des Tigers nn Odessa und in die südliche Krimm in den Altai. 19. Sommerferien 1838. i7. ! Lr-mèmr. Bemerkungen über den Bartgeyer Sibiriens. $ 19. È Branpr. Einige Worte über den Bartgeyer in Russ-| 6 VE de 2 nl CORRESPONDANCE. Hess. Notice sur la composition de la résine d'élemi. 19. Extrait d'une lettre de M. Gebler à M. Brandt. Bruux. Beitrag zur analytischen Geometrie. 20 et 21. 1 et 2. Frirzscne. Ueber die Verbindungen emiger Nickel- | Lettre de M. Parrot à l’Académie des sciences de Paris. 5. salze mit Ammoniak. 20 et 21. Observations géognosliques inslituées dans un voyage de Kurxrer. Note sur la formule hygrométrique de M. St-Pétersbourg à Arkhangel. Lettre de M. Ro- Aueust. 22. bert à M. Fuss. 11'el 12: VII Sur les restes d'ossements et d’écailles en Livonie. Let-| FrArHx. Acquisitions du Musée asiatique, dues à M tre de M. Asmuss à M. Baer. 14. le Ministre de finances. 14. Observations géognostiques dans un voyage d'Arkhangel par Nijni- Novgorod à Moscou. Lettre de M. Robert à M. Fuss. 15 et 16. VII Notice sur les végétaux fossiles. Lettre de M. le pro- : : ses fesseur Goeppert à Breslau 18. OUMRNGESNOEFERTS. Notice sur la Comète. Lettre de M, Struve. 18. Noutet =: 76 Observations magnétiques et météorologiques à Prague. Lettre de M. Kreïl. 19. Sur les procédés héliographiques de MM. Daguerre et Nièpce. Lettre de M. Hamel. 20 et 21. IX: Sur les causes des explosions des chaudières dans les CHRONIQUE DU PERSONNEL. machines à vapeur. Lettre de M. Lamé. 24. Not T'eb LT ED EE TA VIT. MUSÉES. X: ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. FrRaegn et GrRAëre. Dons faits aux Musées asiatique et numismatique. 5. NouT et S& == "15 1et 16. 24, Digitized by the Internet Archive in 2015 https://archive.org/details/bulletinscientif6184impe # 121.122. BULLETIN SCIENTIFIQUE PAR Tome VL | NE 1. 2. PUBLIÉ L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT. -PETERSBOURG:. Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’un volume est de 5roubles assign. en Russié, et de 11 JL écus de Prusse à l’ét'anger. On s’abonne, à St.- Pélérsbourg, au Comité administratif dé l’Académie, place dela Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire dé l'Acadéinie, place de l’Ainirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge de conmandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l’étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l'Académe; et à leur transmettre sans délai les résultats de ces trdvaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux;:2. Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie ‘par divers savants; %. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9; Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges. SOMMAIRE,. NOTES. 1. Rectification de quelques passages de la Päléonthologie de la Pologne de M. Puscn. Ercawain. — RAPPORTS. 1. Sur une traduction allemande du poëme mongol intitulé: Les haufs-faits: de Ghesser- Khan.“ Sci: — CORRESPONDANCE° 1: Extrait ‘d'une lettre de M! Gestén! à M, Braxpr. — OUVRÂGES OFFERTS, Février. : ; . x - .19)28. N,O:.T.E, S. 1. Ernice BERICHTIGUNGEN DER voM HERRN MünzMEISsTER PuscH BESTIMMTEN SCHAL- THIERE DES VOLHYNISCH-PODOLISCHEN TER- TIAERBECKENS: VON Dr. EICHWALD (lu le 18 janvier 1839.) Herr Münzmeister Pusch hat in seiner Palaeonto- logie von Polen (Stuttgart 1837) viele der von mir zu- erst benannten fossilen Schalthiere. des volhynisch - po- dolischen Tertiärbeckens neu benannt oder zu schon früher benannten Arten gezahlt und dadurch zu man- cherléi Verwirrung in der Oryctozoologie jener Gegen- den Anlass gegeben, so dass ich es der Naturgeschichte jenét von’ mir unfersuchten süd-russischen ’Gegenden schuldig zu séin glaube, hier jene Irrthümer zu berich- tigén und'so’zu zeïigen, wie vorsichtig man in dér'Be- nutzung dieses’ vielversprechenden Werkes sein” müsse. H. Pusch hatte sich, wie er versichert, 17 Jahre lang mit der geognostischen Beschreibung des Kônigreichs Polens beschäftigt, war aber nie, wie es scheint, in Vol- hynien und Podolien, nicht einmal in Lithauen gewesen und liefert dennoch, obgleich nur absebrochene, geo- gnostische Schilderungen dieser ihm unbekannten Ge- | génder, und'‘unvollstäindige Béschréibungen der fossilen Schälthiére nach wénigen Exeinplarer, die! er vom H. Andrzéjowski erhielt, der, früher Géhülfe ‘des Leh- rers dér Botanik am Lÿceum ‘von Kreménétz, mich im Jahré'‘1829! als’ Botanikér auf meiner Reise durch jene beiden Goüvérnemenits begleitet hatte. Als ich im J. 1850 meine naturhistorische Skizzé von Volhynien und Podolien ‘herausgab, und sô das lange gefühlte Bedürfniss einer geognostischen Schilderung die- ser bis dahin vôllig unbekannten Gegendéen auszufüllen suchte, eérwähnie ich auch in kurzén' Beschreibungen, wie sie sich grade für eine Skizze eignéten, einer Menge neuer Thiere der Vorwelt jenes Tertiärbeckens und béhielt es mir vor, ihre ausführlichen Beschreibungen und Abbildungen künftighin folgen zu lassen(f). Da sing als Folgè der letzien polnischen Unruhen, die auch Lithäuen betrafen, die Wilnaer Universität ein, und auf vielé Jaähré warén mir alle Mittel zenommen , an mein üffén liches Versprethen denken zu kônnen. Erst vor 2 Jahten konnte ich eine wissenschaftliche Reise nach Deutschland und Italien (2) unternehmen, meine neuen Arten fossiler Muscheln des volhynisch- (1) S. die Vorrede zu meiner Skizze. (2) S. den Bericht darüber im Journal des Ministerii des In- nern (russisch) 1837. Heft Mai, Juni und Jul. BULLETIN 3 podolischen Tertiärbekens mit verwandten oder dub Tes trurbéhens canit res andéctto RS ES tischen Arten in den grossen Sammlungen des H. Gra- fen Müoster zu Rusréathé des H. De Bronn zu Heïdelberg, des H. Prof. Goldfuss zu Bonn und a. à. O. vergleichen und endlich die Lagerungsverhältnisse des subappenmischen Tertiärbeckens um Castell a quato untersuchen, um so das volhynisch-podolische gehôrig zu würdigen. Durch ein solches genaues Sidi he Natur, durch diese sorgfältisen Ne een fossiler Muscheln des En T'ertiirbeckens wandten franzôsischen und vorzüglich italienischen Ar- ‘en in den oben genannten reichen Sammlungen, unter mit ver- den Augen jener "atsgebeitHdéten Forscher der vorwelt- lichen Thiere, erlangte ich natürlich Gewissheit über die Selbstständigkeit oder Verwandtschaft der von mir auf- gestellten neuen Arten fossiler Muscheln und erhielt für meine Sammlung eine Menge verwandter Formen, die mir für die genauere Beschreibung derselben , wie ich sie in Kurzem, von vielen Abbildungen | Hegioitds zu liefern gedenke, von dem wesentlichsten Nutzer sein mussten. Während meines Aufenthaltes in Berlin, lernte ich die erste Lieferung der Palaeontologie Polens des H. Münzmeisters Pusch kennen ; ich, sah die vielen ver- fehlten Deutungen : meiner neuen Arten und entschloss mich, ‘auch semer Sammlung einen Besuch zu machen, um in ibr Belehrung für mich zu finden, ‘Was ich durch die. Zuvorkommenheit des H. Pusch an fossilen Mu- schelu in ‘Warschau sah, befriedigte mich keineswesgs und überzeugte mich nur zu sehr, H. Pusch habe ii Beschreibungen und Abbildungen, als die Natur selbst zu Rathe gezogen. Daher waren denn die vielen unrich- sen in seinem Werke entstanden. Wie 5 hätte das auch anders sein künnen, da H. Pusch kein ein- üigen Bestimmun ziges Originalexemplar der von mir beronies Museheln und Schnecken besass, und sich dennoch auf Kritik dieser Arten einliess; ja sogar , ohne grosse Sammlungen der franzôsischen und Pr ul Dans ele zu Ra- viele der Pariser Arten in Vol- Es ist da- her schwer einzusehen, aus welchem Grunde H. Pusch dass ,,die ter- tiären Formationen in Volhynien und Fe uud die obern Glieder (?). in dem Kônigreiche Polen vôllig den Bildungen der Subappeninen, von Bordeaux und Dax the ziehen zu Lônnen £ hynien und Podolien wiederzufinden meinte. den unerwarteten Schluss ziehen konnte, und zum Theil dem Crag, so wie einige untere Glieder (?) in Volhynien und Put n auch durch eme Anzahl von Petrefacten dem Pariser Grobkalke und dem’ Lon- das den genäten donthon entsprechen,“ ein Resultat, SCIE BV omoT HP PTS MEN MANQUE IITE COL 101 Bestimmungen tertiärer Muscheln Volhyniens und Po- doliens, wie sie Prof. Bronn nach vielfachen Verglei- chungen bekannt machte, offenbar widerstreitet und nur dadurch zu erklären ist, dass és dém H. Münzmeister Pusch an hinlänglichen Arten von Muscheln entfernter Gégenden ! zu Vérdehnibel mit den russischen fehlte. Daher bemerkte auch Bronn(t) in der Anzeige die- ses Werkes:.,,es sei zu bedauern, dass die Eichwald- schen (Arten) weiter auf nichts als dessen Diagnosen, dessen Fundorte und allzusehr. auf die Foraussetzung gestützt werden konnten, dass seine als neue añgegebene Arten nur zu schon bekannten gehôüren. müssen. Was für ein Gewinn kann wohl aus dergleichen vor- gefassten Vergleichungen für die Wissenschaft entste- “do. was für Resultate künnen aus so/chen Untersuchun- gen hergeleitet werden? Ohne in eine ausführliche Kritik des Werkes einzu- gehen, (sie wäre hier nicht am rechten Orte), will ich nur diejenigen frrthümer berüc ksichtigen; die H. Pusch bei Bestimmung oder Vergleichung der von mir zuerst beschriebenen volhyntsch podolischen Tertiärmuscheln beging; ich werde also die fossilen Arten des Kôünig- reichs Polens vôllig unberücksichtigt lassen, weïl sie mich hier weniger angehen und ich auf sie in meiner ausführlichen D houe- der fossilen Schalthiere Russ- lands zurückzukommen gedenke. Luerst einige Bemerkungen über die _Acephalen. Die Arca diluvii, bei Dubois (1) tab +. f° 10 — 12 abge- bildet und von H'Pusch (1. c. pag. 61) zu meïner ea cucullaeaeformis gezogen, gehôürt nicht zu‘ïhr; diese un- terscheïdet sich von jener durch ganz andere Schalen- form, durch einen vôllig glatten Hof (are4) vor dem Schlosse und durch tief as a Rippen, wälrend die Zwischenräume zwischen ihnen glatt erscheïnen. Meine {rca anomala ist von der À. didyma Brocch.. vôllig verschieden; ihr fehlt nichts mehr a's der Haupt- F der getheiïlte Wirbel. Meine Nucula acuminata ist wirklich neu und nicht gut mit NV. striata Lam. zu vereinigen; sie unterscheidet a vorzüglich. durch den Ausschnitt zu beiden Sciten des Wirbels, die sogen. lunula, die ganz flach, glatt und breit ist, aber, desto länger erscheint und in der Mitté in eine die von den beïden hier anemandér- | gchildet wird. = Rs dieser Muschel, während sie bei À. striata weit weniger breit, Leiste vorspringt , liegenden Schalenrändern (1) Im NN. Jahrb. für Mineralogie. 1838: Heft I. pag- pe (1) Conchiologie fossile. Berlin. 1831. 9 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 6 EEE Meinen Pectunculus orbiculus Vässt H. Pusch als neu gelten, wie dies auch jetzt Prof. Bronn thut, der noch vor kurzem dagegen war; zu ibm, gehôrt auch der P. numimiformis Dubois 1. c. als junges Exemplar. Auch meinen Pectunculus anomalus sieht H. Pusch als neue Art an, und lässt mein Cardium protractum ebenso unangefochten. Mein Cardium obsoletum ist späterhin als C. subala- tum Andrz. aüfsestellt worden und daher mit ihm iden- tisch, was H. Pusch in seinem Werke (|. c. pag. 66) übersah. So wie hier H. Andrzejowski(‘) meine Art so münzte H. Pusch einen neuen Namen Cardium gracile für mein C. plicatum, weshalb, weiss ich nicht; auch Bronn sagt dies in einer Anmerkung zu dieser Art, (?) Er selbst citirt 1. c. pag. 66 bei seinem angeblich neuen Card. gracile: ob Card. plicat.? Eichw. und macht dennoch einen neuen Namen. nuch einmal benannte, Cardium: échinatum (L.) Dub. wird von H. Pusch} mit C. punctatum Brocch. T. XVI: fig. Il vergleichen, und für mein C. tubulosum genommen, ist aber mem _ Card. hispidum., -das sich als selbständige Art schon durch die kurze Beschreïbung in der Skizze zu erken- pen giebt und sich von C. punctatum theïls durch be- deutendere Grôsse, theils durch ganz andere Dimensions- verhältnisse auszeichnet; mein Card. hispidum, das Du- bois fälschlich C. echinatum L. nennt, ist viel länger als breit, jenes C. punctatum dagegen viel breiter als lang, wodurch eine ganz andere Gestalt entsteht, ohne anderer wichtisen Uuterschiede zu gedenken. Mein Card. irregulare ist ebenfalls neu, woran H. Pusch ohne Grund zweifelt. Nach Bronn(i) findet es sich auch bei Wien, wo überhaupt viele meiner neuen Arten volhynisch-podolischer Muscheln unlängst durch H. von Hauer aufoefunden sind. Meine V’enericardia aculeata. hält H. Pusch für die Ven. rhomboidea Brocch., wäbrend sie Bronn mit #. (Cardita) rudista Lam. vergleicht. Mit beiden Muscheln besitzt sie viele Aehnlichkeit, allein vou beiden unter- scheidet sie sich hinlanglich; schon die abweichende Gestalt entfernt meine Muschel(“) von ihnen; diese zei- gen nächstdem gegen das von dem Wirbel absekehrte (1) In Bulletin de la soc. des Nat. de Moscou. Tome VI. pl XL fig. 8. 1833. (2) V. Pusch IL c. pag. 66. (3) In Jahrb. für Mineralogie f. 1837. Heft IV pag. 423. (4) S. die Abbild. in meiner Zoclog. special. T.L. Tab. IV. fig. 18. H. Deshayes (Coquill. fossil. d. Paris, livr. 13ième) nennt eine andere Art Venericardia aculeata. Ende ein Paar vôllig verflachte Rippen, so dass die Muschel hier wie vertieft oder flach erscheint, während bei der Wener. aculeata an dieser Stelle die Rippen keineswegs verschwinden oder als fehlend angesehen werden kôünnen, sondern eben so stark hervortreten, wie an den übrigen Stellen der Muschel. Noch weni- ger kann meine Ven. aculeata als F. intermedia Brocch. angesehen werden, wie dies H. Dubois that; schon die äussere Gestalt unterscheïdet sie von ïhr, ohne an- derer Unterschiede zu gedenken. Daher hält auch Des- hayes(1) meine Art für neu. Meine ’enericardia laticosta Vässt H. Pusch als neu passiren; nicht so môchte ich es aber mit seinen beiden V. annulata und ‘lima thun; jene scheint mir der Y. aculeata und diese der 7. imbricata Lam. zu entspre- chen, was sich aber ohne Vergleichung der Original- exemplare nicht vôüllig entscheiden lässt. Meine Cytherea superba ist von H. Andrzejowski Cyth. nitens genannt worden; H. Pusch hielt sie irrig für Cyth. laevigata Lam. und H. Deshayes will sie für eine kürzere Abart der Cyth. chione Lam. gelten lassen. Nach H. Pusch findet sich Cytherea erycinoides Lam. fossil in Volhynien; H. Dubois irrt sich nach ihm, dass er sie für Cyth. Chione nahm und eben so H. Andrze- jowski, dass er sie als neu beschrieb (1. c. pag. 70); aber sollte sich H. Pusch nicht auch irren, dass er sie für die Lamarksche Cyth. erycinoides hält? Man kann bei dieser Art, die Muscheln zu bestimmen , Irrthümer schwerlich vermeïden. Meine Cytherea exilis Vässt zwar H. Pusch als neue Art gelten, aber ihr steht in der That die Venus radiata Brocch. sehr nahe, wiewohl diese dicker ist und viel stärker hervortretende Wirbel hat; jene ist dagegen viel dünner, hst eine viel flachere Schale und ist eher schmal, also gar nicht so dreieckig, wie Ven. radiata. H. Pusch nimmt Venus senilis Brocch. als fossil in Volhynien an; ich kenne sie nicht von daker; denn was Dubois L.c. V. fig. 22— 23 abbildet, ist meine W. cin- cta, die als solche auch Deshayes(?) als neu ansieht. Auch kenne ich die eïgentliche Venus rugosa Brocch. eben so wenig aus Volhynien; Bronn vergleicht diese (1) S. Bulletin de la soc. géologique de France T. VI, abge- druckt in Bronns u. Leonhard’s N. Jabrb. f. Mineral. Heft II. 1837, pag. 259. « (2) Im Bullet. de la Soc. Géolog. de France Tome IL u. im Bullet, de la Sociét. des Nat. de Moscou. T. IIV. 1834 pag. 409, x f BULLETIN SCIENTIFIQUE. 8 Z mit meiner V. cincta; jedoch schon der Umstand;«däss| von der sie nach der kurzen Beschreibung in der Skizze Venus rugosa- nachiBroxin Zur :Gattung1@ytherea ge- hôrt, macht diese Annahme zweifelhaft;-auch unterschei- det in, der That das Soliloss beide, Muscheln, ,von ein- ander. Aber wie .ist’s müglich , mème déctuit mai ‘ginalis mit dieser Cytherea rugosa; für identiseh zu halten;: wie das H. Münzmeister Puséh that; sie ist schon heï genauer Betrachtung der Abbildungen vüllig von-ibr verschieden. Auch Venus Dysera L. kenne ich nicht fossil aus Vol- hynien und zweifle an ihrem Vorkommen; Brocch: er- kannte die Linneische Art nicht und sie findet sich nicht einmal fossil in [talien. Die von Dubois Le. pl. V. fig. 15 u. 16 abgebildete Art ist'neu und ich habe sie schon früher in der Skizze W. squamigera genannt ; sie hat durchaus nicht so dicke Querrippen, wie die‘Wen. Dy- sera Brocch., sondern dünne, stark hervorstehende Lei- sten, und gleicht eher der aweiten Abart der Brocchi- schen 7. Drsera Tab. XVL fig. 8, obgleich ,sie sich durch die Gestalt von ihr entfernt. Meine Venerupis incrassata ist neu, :wie auch Bronn annimmt; Dubois 1. c. pl. VIIL fig. 1— 2 giebt ihr einen neuen Namen. ÿ. modesta , ohne auf meine frü- here Benennung Rücksicht zu nehmen, und EH. Münz- meister Pusch meint (I. c. pag. 74) sehr naiv, ich hätte Cyprina islandicoides mit ibr Re: Von jener Venerupis ist meme V’enus tricuspis wüllig verschieden, wie schon die blosse Abbildung in meiner Zoologie lebrt; H. Pusch meinte aber; dass beide zu- sammen gehôrten! Auch Deshayes hält diesefür neu(*).' Meine Venerupis dissita ist ebenfalls neu; H.:Pusch hat sie nicht gekannt oder, wie gewübhulich, Meine Mactra podolica mennt Dubois L cpl. IV. fig. 5 und 6 irriger Weise! M deltoides Lam., die sich von ihr durch eine ganz andre Géstalt entfernt. Ich sehe auch keinen Unterschied zwischen. ihr und der von H. Pusch I.c. pag. 76 neu benannten AZ biangulata. Bronn bat ebenfalls meine Art als selbstständis angesehen und sie bei Wien wiedergefunden.(?) Auch meine neue 47 intermedia hat Bronn unter den Tertiärmuscheln des Wiener Beckens beobachtet, und meine M ponderosa 1 hält sogar H. Pusch für neu. Aelnliche Verwirrungen wie unter den Venusmuscheln macht H. Pusch auch unter den Crassatellen. Er hält nämlich meine Cr. podolica für Cr. compressa Lam. L! (1) Im N: Jahrb. f Mineral. Heft Il. 1837 pag. 239. (2) L. c:1Héftil. pag. 422. 4837. verkaont. schon.vôllig verschieden ist. Mejine Crassatella concinna, ganz verschieden von der Cr.podolica, gehôrt eben :s0 wenig zur Cr. compressa. Auch Bronn hältbeide für neu. Endlich lässt'H, Pusoh meine Cr.dissitæimit der C. tumida Lam: {dentisch sein! Da veisst Isogar, dem ge- lassenen Bronn die Geduld und er ruft aust): ,,Cras- satella ‘dissita, Eichw. ist ja himmelweit\von, C. tumida Lam. verschieden!" Wie ists môglich, einen Zwerg mit einem Riesen.zu verwechseln? Meine Corbula volhynica hält H. Pise für neu, und meine C. dilatata , die bei Duboisi1 c. als C. rugosa Lam. abgebildet ist, ist nach D'eshayes(?) ebenfalls eme neue, selbstständige Art; Wir gehen jetzt zu den Gasteropoden über. Mein Siguretus affinis ist wirklich neu und nicht Sig. striatus M. Serr., wie dies H. Pusch meint; schon die kurze Diagnose in meiner Skizze lehrt den Unterschied beïder kennen. H. Deshayes 1. c. erklärt ihn auch für verschiedén vom Sig. haliotoideus. Meine Æissoen sind nach Bronn’ s Musterung gut cha- racterisirt und daher wundert sich H. Pusch mit Récht, dass Dubois gar keine Æissoen, und nur Melanien aus Volhynien angiebt. Die beiden von Pusch erwähnten (L c. pag. 95 Paludinen werden wahrscheinlich eben- falls zu den Æissoen gehôren; meine kleinen lebenden Paludinen sind durchaus nicht nuit den von H. Pusch citirtén Aïten als identisch anzusehen und das Cyclos- toma planulatum Dubois 1 c. pl. HE fig. 38 — 39 ist der Puludina pygmaea eben so wenig ähnlich, über- haupt wol'eben so eine Æïssoa zu nennen. Meïine Rissoa striatula ist späterhin von H. Dubois Je. Melania spir alissima und von H. Andrzejow ski (5) Melania Eichwaldi genannt; meine Æissoa elongata hat H. Dubois eben so verkannt und späterhin als Hela- nia laevigata beschrieben; meine Rissoa extranea ist von H. Andrzejowski späterhin als Rissoa striata aufge- stellt; H. Pusch beschreibl sie 1 e. pag: 96 uns noch einmal ‘als À. multiplicata. 'Bronn hält sie dage für identisch mit der im Mittelmeere lebenden ÆAissoa (Me- lania) cochlearella Lam: (Mangilia vermiculata Riss.) und nimmt sie auch fossil im Wiener Tertiärbecken-an; allein die lébende Art ist weit stirker und tiéfer quer- gestreift, so dass dadurch eme schône,netzf6rmige ( Ober- fliche entstebt, Mäbrend die ol ac un Art kaur merk- (1) Le. Heft I. pag. 140. 1858. , (2) Bull. de Mosc. T. VII. 1843, pag. 408. (3) S. Deshayes im N. Jahrb. £ Mineral. Heft IL. 137. p.407. -9 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 10 PE liche Querstreifung und'vorherrschende Längsrippen -zeigt und dabei viel grôsser ‘und vorzüglich »viel spitziger ist. Meine MVeritina picta bléïtbt, wie Bronn und Des- hayes({) sagen, neu, und ist däher nicht wie H: Pusch irrig glaubt, mit N. concava Lam.'identisch; auch ist meine JV. anomala keïneswegs Abart davon, sondern eine ganz versthiedene Art. Eben so grosse Verwirrung herrscht bei H. Pusch m der Darstellung der Gattung Natica. Er nimmt, wie auch Bronn (in einer Anmerkung zu pag. 100) bemerkt, eine Art als AV. epiglottina Lam., die es nicht ist, und die auch fossil in Volhynien nicht vorkommt, verkennt andere fossile Ar en, und daraus entstéhen ällerlei Irr- thümer, aus denen es schwer ist, sich heraus zu finden. Meine MVatica eximia (auch früher in litt. von mir W. colorata genannt) ist durch ibre braune, in der Richtung der Zuwachsstreifen etwas weiss gebänderte Farbe von der Nat, millepunctata Lam verschieden, die zu jeder Zeit viele bräunliche Flecke hat und dadurch schon von ihr abweïcht, um so mehr, da die Färbung bei den Na- tiken den Hauptcharacter ausmacht. Nie habe ich unter so vielen Exemplaren der N. eximia gefleckte gefunden, und nie unter den italienischen V millepunctatae andre, als auch gefleckte. Bronn hält meine Art nicht für AN. patula Lam., mit der sie H. Pusch zusammenwirft. Aus meiner Natica eximia hat Dubois mehrere Arten gemacht, da ïhre Gestalt so sehr abändert; er hält sie für AN. glaucina L., aber diese ist ganz und gar von ihr verschieden; er nennt sie AV. helicina Brocch., aber auch sie gleicht ïhr nur -oberflächlich; endlich bildet er sie als A. epiglottina - Lam. ab, die aber ebenfalls mit ïhr nicht zu vergleichen ist. Das Resultat ist, dass meine MV.eximia als selbststän- dige Art ihr Bürgerrecht behält; sie findet sich nach Bronnñ(2) auch im Wiener Ter‘iärbecken; ‘ihrer Gestalt nach ist sie kugelfôrmiger, als die NW. millepunctata, mit der sie in der That bis auf die Färbung grosse Aehn- lichkeit hat. Die Mat. Guilleminii Payr. scheint unter --den lebenden ïhr am nächsten zu kommen, so dass sie - viélleicht ïhr Vorbild zu nennen wäre. Meine Natica protracta ist eben so eine selbstständige Art, ve schieden von der M. hemiclausa Sow., mit der sie H. Pusch verwechselt. Da jedoch die von’ ihm be- schriebene Art der NV. Guilleminii gleicht, so muss sie wabrscheinlich mit meiner V. eximia ‘zusammenfallen ; die N. protracta ist Yon dieser vôllig verschieden, wie (1) Bullet. de Mosc. 1. c. pag. 407. (2) Im N. Jahrb. Heft IV. 1837. pag: 421. dies-schon aus der kurzen Diagnose in der Skizze her- vorgeht. Mein Turbo angulatus ist neu und wurde schon-in der Zoologie(1) von mir abgcbiklet; späterhin nannte ihn H. Andrzejowski Z. cremenensis (statt creme- netzensis). 'Meinen Zrochus mammillaris nimmt Bronn trotz der weitschweifigen Demonstration des H. Münzmeisters Pusch für eine neue Art und nicht für den Z'urbo tubercula- tus Marc. de:Serr., derischon durch bedeutende Grüsse von ïhr verschieden ist. Mein Turbo carinula wird von H: Pusch für den T! bicarinatus Andrz. genommen, allein chne allen Grund; so wie dieser von jenem vüllig verschieden ist, so gleicht er auf der andern Seite auffallend einer Abart meines 77. sulcatus. H. Pusch hält meine Zurritella indigena für neu, was sie auch wirklich ist; nur hält er — ein andres Un- glück — meinen Namen für nicht characteristisch genug, und gibt ïhr daher einen neuen, 7. bicarinata, em Name, der von mir schon für eme andere Zurritella verbraucht ist. Warum ist denn mein Name nicht put? Macht diese doppelte Benennung nicht grade Verwirrung m der Wissenschaft? H. Dubois hielt sie für Zurr.du- plicata Lam. und bildete sie ab, (pl. IL. fig. 19 — 20), copirte aber zu der, Figur, wie gewühnlich, die würt- liche Beschreïbung aus Lamarck, und oab eben so An- lass zu neuen Verwirrungen. Meine Monodonta tuberculata ist nach Bronn(?) neu, also nicht M. Araonis Bast., wie H. Pusch will; da pach seiner Meinuns die Figur Basterot’s nicht ganz deutlich ist, so:hat er sie nochmals 1. c. Taf. X. fig. 4. a. b. abbilden lassen und grade dadurch gezeigt, dass jene Abbildung gutiist und vüllig hinreicht, um sie von seiner Figur zu unterscheïden, die, wie gesast, eme neue von mir zuerst benannte und auch bei Wien fossil vor- kommende Art ist. Mein Zurbo nodulus ist Monodonta mammilla Andrz. und als nene Art selbst von H; Pusch nicht bestritten. Mein Zrochus coniformis, eine Art, die auch Bronn schon angenommen und im Wiener Becken (5) wieder- (1) Band L. Tab. V. fig. 17, 1829. Vergebens bemüht sich daher H. Pusch zu beweisen, dass H. And rzejowski in dem Bullet. de Mosc. No. 1, 1830, keine Arten neu benannte, die schon unter andern Namen:in meiner Zoologie vorkämen. Dieser Turbo liefert'den Beweiss dagegen. (2) Im N. Jahrb. Heft IV. 8157, pag. 420. (3) L. c. Heft VI 1837, pag. 658. 11 BULLETIN SCIENLIFIQUE. 42 ET Sd due. gefunden hat, ist von Dubois späterhin 7. semigranu- latus genannt; noch später gab ihm H. Andrzejowski einen neuen Namen 7! zukowcensis(:).,M. Pusch hält ihn jetzt ganz irriger Weise für den Zroch. cingulatus Brocch. f Meinen Zrochus biangulatus hat H. Pusch wiederum unnôthiser Weise 77. Andrzejowskii genannt, obgleich er wohl sah (1. c. pag. 108 nnd 409), dass meine Art dieselbe sei. Trochus turgidulus kenne ach nicht aus Velhynien; es ist dies vielmehr eine selbstständige Art die ich Zrochus affinis nenne und die sich auch nach Deshayes bei Dax und Bordeaux findet. Der Z'rochus novemcinctus de Buch und Dub. scheint mir ein junges Exemplar meines Troch. sulcatus zu sen, wie dies auch selbst Dubois |. c. pag. 59 bemerkt. Ob aber dieser 77. sulcatus mit Tr. patulus Brocch. identisch sei, wie selbst Bronn und von Buch meinen, überlasse ich andern zur Beurtheilung. Ich halte beide für verschieden , und zwar, weil der 77. sulcatus sich in Volhynien nie so platt gedrückt, wie in Italien findet; auch ist er bei weitem tiefer und breiter gefurcht; da- her enthält er auf dem letzten, dem grüssten Umgange, kaum halb so viele Furchen, als der 7° patulus, und dennoch erscheint er hôher, das ist, länger als dieser ; dabei ist er rothbraun gebändert, in der Jugend braun gefleckt, alles, was dem 77. patulus nicht zukômmt. Mein schôner 7r.catenularis ist neu, wieauch Bronn bemerkt, hat aber schon mancherlei Namen erhalten; so nannte ibn H. v. Buch(?) 7! annulatus, ein Name, den schon Lamark für einen andern Zrochus verbraucht batte; daher gab ihm H. Dubois den Namen 77. Buchiüi, H. Andrzejowski verkannte diese Art und benannte sie 77. Puschii. Bronn hat dagegen meinen Namen, als den ïältesten, beibehalten und ibn auch ber Wien aufgefunden. (5). Der Zroch. Celinae und T. granulatostriatus Andrz. gehoren wohl unbezweiïfelt zu meinem 7° turricula, der als älterer Name den Vorzug verdient. Bronn ver- gleicht diesen mit dem 77roch. striatus Brocch. und ery- throleucus Philippi aus Italien, aber er ist weïtmebr in die Länge gezogen. Mein Zroch.marginatus ist endlich eben so selbststän- dig, und Bronn (f) hat ihn auch aus dem Wiener Be- cken erhalten. (1) In Bullet. de Mosc. T. VL pl. 13, fig. 2. (2) In Karsten’s Archiv für Mineral. T. II. Heft 1, 1830. (3) Neues Jahrb. Heft VI. 1837, pag. 658 (4) L c. Heft IV. 1837, pag. 420. Der volhynische Conus antediluvianus mag wohl eher zum Conus acutangulus Desh. gehôüren; aber wo ist dieser beschrichben, um darüber Gewissheit zu erhalten ? Er kommt auch bei Wien vor und macht da grade den Uebergang von der volhynischen zu der italienischen Art. Mein Conus argillicola ist dagegen neu, wie Bronn bemerkt ; er kennt ihn jetzt auch aus dem Wiener Becken ; unnützer Weise bemüht sich H. Pusch, seine Identität mit dem Con. deperditus Lam. zu erweisen. Mein Conus exaltatus gehôürt keineswegs zum Con. turricula Brocch., wie nur H.Pusch vermuthen konnte, da er mein Originalexemplar nicht kannte; aber wie war es môglich, dass H. Pusch beim grossen Con. pondero- sus Brocch. fragen konnte, ob mein Con. exiguus nicht etwa zu ihm gehôre? Meine Marginella exilis ist Marg. auriculata Men. wie sie bei Paris, Bordeaux, Wien, in Italien und Vol- hynien vorkommt; die Querstreifung ist bald da, bald febhlt sie, und daher kann sie nicht entscheïden. Dage- gen bleibt meine Marg. costata (bei H. Dubois als M. cancellata neu benannt) und meïine Marge. laevigata pach Bronn neu, und H.Pusch irrtsehr, wenn er beïde für Marg. eburnea Lam. ball. Meine Mitra laevis, die auch H: Duboïs gut abbil- det, und H: Pusch als selbstständis gegen die Annahme von H. v. Buch erweist, ist in der That von pyra- midella Brocch. und von M. incognita Bast. verschie- den. Sie steht nämlich zwischen beiden in der Mitte; von jener unterscheidet sie sich durch den letzten, weit hühern Umgang, so dass er bei ïhr die andern Windun- gen zusammen genommen, an Länge übertrifft, und von dieser wird sie dagegen selbst übertroffen; den in der Mitra incognita ist der letztte Umgang fast noch einmal so hoch, als die andern alle zusammen genommen. Ich überoehe die andern Unterschiede, die ich nächstens ausführlich auseinander setzen werde. Meine Mitra striata ist die M. leucozonas Andrz., die späterhin so genannt worden ist; da das weisse Quer- band des letzten Umlaufs nicht bei allen Exemplaren deutlich hervortritt, so nahm ich dies nicht in die vor- läufig entworfne kurze Diagnose auf; auch ist das Band zuweilen doppelt; die Färbung ist bei den meisten bräun- lich gelb; andre sind farblos. Mein Buccinum costulatum ist neu und keineswegs Bucc. corrugatum Brocch., wie H. Pusch meint; dies hat zweimal so viele, also weit feinere und viel näher gelegene Länosrippen. Da jedoch Brocchi diesen N 13 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 14 , sis men einem andern Buccinum gegeben hat, so geht mein Name ein, und Bronn’s Benennung dieser Art Bucc. serraticosta muss den Vorzug erhalten, wiewohl er sie erst 1831, also nach mir, beschrieb. Sie findet sich in Italien, und Bronn hält sie für identisch mit meinem 2. costu- latum, obeleich dies sich durch eine angeschwollene, stark verdickte Rippe auszeichnet, an der Stelle, wo der letzte Umgang anfängt und wo der letzte Anwachspunkt Le- merkt wird, also grade über der Schalenôffnung, ein Character, den ich in den italienischen Exemplaren nicht finde. Dagegen gleicht mein Bucc. striatulum auffallend dem B. costulatum Brocch. und kônnte leicht damit identisch sein; ist also nicht, wie H. Pusch meiïnt, mit dem B. labiosum Sow. zu vergleichen. Mein Buccinum coloratum, das keïineswegs, wie H. Pusch will, zum Buccinum flexuosum Brocch. gebracht werden kann, vergleicht Bronn mit dem lebenden B. reticulatum L., obgleich Deshayes(‘) es auch davon für verschieden hält. Mein Buccinum dissitum ist dagegen unbezweifelt neu, wiewohl es nach Bronn. eine kürzere Abart des B, bac- catum Bast. sein kônnte; die fossilen Exemplare des Wiener Beckens sind : meiner Art noch ähnlicher ; aber scheinen sich ebenfalls von dem PBucc. baccatum von Bordeaux zu «entfernen. Deshayes(?) findet weniger Aehnlichkeit mit diesem, als mit dem P. Listeri Bast. H. Pusch benennt endlich noch einige Buccina als neue Ârten, über die es nach den geringen Notizen, die er von ihnen giebt, kaum môglich ist, zu urtheïlen. Ich selbst besitze noch eine neue, auch von mir früher nicht erwäbnte Art Bucc. Bronnii, m., die auch Bronn als peu gelten lässt. Sie verbindet diese Gattung mit Vassa, und findet sich vorzüglich beï Salisze in Volhynien. Meine Wassa coarctata (von Andrzejowski später- hin N. volhynica genannt) soll nach Bronn(5) Bucc. mutabile Lam. sein, allein von der Färbung und der viel geringern Grôsse abgesehen, hat jene auch sehr, be- ständige Längswülste an dem letzten Umgange, und eine sehr dicke Lippe, wogegen bei _Bucc. mutabile, wie es in Italien fossil vorkommt, die aufseworfene Spindel- lippe weit breiter, grôsser und dicker ist, als in jener Nassa. (1) S. Bulletin de Moscou ]..c.. pag. 1403:7: (2) l. c. pag: 404. (3) Im N. Jahrb. 1. c. IV. 1837, pag. 417. | Meine MWassa tumida hält dagescen Bronn für neu; späterhin hat sie einen zweiten Namen erhalten Vassa Zborzewskii Andrz.(*); auch Nassa doliolum ist nach Bronn neu. H. Duboïs:sah sie für das Puccinum ob- liquatum Brocch. an, und schrieb sogar, wie gewôbnlich, die Diagnose Brocchi's Wort für Wort ab, ohne dass sie jedoch darauf passt,. Diese Art steht dagegen in der Mitte zwischen Bucc. obliquatum und conglobatum Brocck., wahrscheinlich diesem näher, als jenem, welchem Massa coarctata eher gleicht. Meine Nassa doliolum hat jedoch nicht die entfernteste Aehnlichkeit mit Bucc. pupa, wie H. Pusch meint. Späterhin ist sie Nassa bistriata Andrz. genannt worden. Meine Cassis Deucalionis wird von Bronn für seine C. texta gehalten, ja diese kônnte sogar dem Buccinum saburon L. entsprechen, also einer lebenden Art des Mittelmeers; vielleicht ist sogar Cassis (Buccinum) areola £L. davon auch nicht verschieden. Das Alter macht so wie die Färbung einen Unterschied. Meine Rostellaria alata unterscheidet sich von À. pes pelecani Lam. und pes carbonis Brongn. dadurch, ‘dass der oberste fingerfôrmige Fortsatz nur bis zum dritten Umgange hinaufsteigt und diese drei obern Umgänge vôllig frei bleiben; am hôchsten steigt dieser Fortsatz in der Aostellaria Uttingeriana hinan; nie habe ich unter so vielen Exemplaren der volhynischen Rostellaria etwas Aehnliches gefunden und muss sie daher für eine eigne Aït erklären, die in dieser Hinsicht nur mit der leben- den Aostellaria mutica de Serr. zu vergleichen wäre ; aber auch diese unterscheïdet sich durch andere Fräbung von der volhinischen Art. Meine Cancellaria fenestrata ist durchaus eine andere als dievon Pusch als Cancell. acutangula Fauj. abgebil- dete Art; sie ïst auch nach Bronn’s Urtheil neu. Das- selbe gilt auch von der Canc. angulata, die mit kemer andern Aehnlichkeïit hat, aber vielleicht eher einen Mu- rex bilden kônnte. Mein Murex affinis unterscheidet sich durch 2 oder 3 Rippchen zwischen den Flügeln von M triptertus Brocch. (non £L, non Lam), welcher nur ein einziges Rippchen dazwischen hat, ohne der Grüsse und der ab- weichenden Gestalt zu erwähnen; mit dem M. triperus Lam. hat er gar keine Aehnlichkeit und ich zweifle sehr an, dem Vorkommen dieser Art in Volhynien, trotz den beiden von H. Pusch angeführien Abarten. Mein Murex notatus ist durchaus nicht der M7 cra- ticulatus Brocch., der schon durch einen viel lingern (1) Im Bullet de Moscow 1830, No. 1, pag. 96. 15 BULLE TI N SCI EN TI F IQUE. 16: M UC OO | und vülliy geschlossenen Kanal: von dem meiñigen;ab- weicht, ohne anderer Merkmale’zu gedenken ; H. Pusch. irrt sich also auch hier, wenn er beïderfür identischi hält; sie sind himmelweit von: einander!{verschieden: (Dagegen kônnte wohl der Metrunculoidès-Pusch der-. selbe mit dem AZ notatus sex) Dasselbe:gilb auch, von meinem Murex alatus, der durchaus niclit:mit: dem vél- lig verschiedenen M. frondosus) Lams zw vergleichen ist. Mein Zritonium turritum ist neu, Wie diesaueh Bronn annimmt, also durchaus nicht 7rit: nodiferum’, wié es H. Pusch sonderbarer Weisé vermuthétÿ ihm' fehlt grade der Hauptcharatter, wornach diese Art ihren' Na- men fübrt, H. Andrzejowski nennt, wie es'scheïnt, dies Zritonium 1! Eichwaldi.1) Auch mein lusus diluvii ist himmelweit verschieden von dem sogen, us. sublaevis Pusch,,.womit er ibn rig vereinigt. H. Pusch wundert sich, (1, c. pag. 124) über. die vie- len von mir beschriebenen Pleurotomen und hält sie, von seiner Divinationsgabe verleitet, nicht für neue Ar- sondern für schon bekannte. Ich kann ihn hier versichern, dass auch Prof. Bronx alle, die er sah, für ten, peu erklärt, nämlich Pleurotoma,anceps , Pleur. costa- tum, Pleurot.. conspicuum und Pleur. laevigatum, (nach H. Andrz. Pleur, suturale genannt); H. Pusch nahm jedoch diese Art irrisger. Weise für Pleur. tuberculosum Bast. und jenes PL, costatum. für Pleur harpula Brocch. Meine Pyrula cancellata untérscheidet sich durch‘eine weik feinere, dünnere Schale, von P. ficus Lam. die auch zugleich weit mehr und weil stärkere; Quierstreifen, zeigt, so dass sie dadurch, deutlich gefenStert. erscheint, wäbrend' diese Querstreifunsjauf, meiner Art, sehn, wenig bemerkt wird: Sie nähert sich dagegen. ser .der: leben- den, Pyrula. Cerithium lignitarum ist nicht,iC. plicatum Deski, wie IL, Pusch irriger. Weise annimmt; ohne .an- derer Merkmale zu sedenken, erwahne ich;,der,añ|mei- ner, viel grüssern Ait sehr beständigen Querwülste ; die der andern: Art fehlen. Auch:Bronn.sieht,sie für selbst- ständig an und hat sie auch im... Wiener Becken ,wiéder- gefunden. (2) Cerithium lima Brug. oleicht'sehr meiném! kleinien Cerith. deforme, obgleich! dies’ immer-weit kleiner ist und nie mehr als 3 Reïihen kleiner Knôtchen auf jedem: Umgange hat; dabei findex'sich hin und wieder kleiné) Querwiülste, die auch bei Cérith, (Murex) lima Brug. (1) Neues Jahrb. f. Mineral. 1837. Heft II, pag. 240. (2) Im N. Jabrb. 1837, VIfpag: 6580 nicht.bemerkt, werden., Olivi nannte ‘diese lebende. Art Miurex: scaber und Brocchi fand sie zuerst fossil in Ita- lien; doch:scheint, wie auch Bronn meint, von. diesem das, Cerith, lima. Brug;: etwas abzuweichen, während Cerith.. Latreillii, Payr. dieselbe.: Art ist. Mein Cerithium:rubignosum. ist! auch nach Bronn's:. Annahme neu; also nicht, GC; calculosum Bast:, wie H: Pusch meint, Auch :Ger: gibbosum ist neu , wier Dies: hayes(1) bemerkt, und dennoch nennt‘er eine andere: franzôsische Art Cerith:-gibbosum(?), ein Name, der also! eingehen müsste, weil meine Benennung älter ist. Auch meine Cerithia nodosum und: laevigatum- sud nach Bronn neu. Dasselbe oilt auch vonimeinem Cerith. mitrale, das H. Dubois mit dem Cer.irconstans Bast: verwechselte. | Endlich gedenkt H. Pusch unter den Foraminiferen des, volhynisch-podolischen Tertiärbeckens noch einiger von mir, benannten Arten, so der Lenticulina indigena, die er zwar als neu gelten lässt, aber ohne. Grund an- ders benennt, weil ihm die Gattung” oder mein Name nicht gefällt; jedoch hat er nichts einzuwenden gegen meme: Melonia costata, die 'auchBronn: mit: dèr : Mel. affinis für-neu hält, obgleich H. Pwsch: diese mit der : Mel saxorum Lam:, so wie: die M} triquetra: mit M: trigonula ‘Lam: zusammenwirft, um ja keine neue” Artf/ von mir zu dulden; meïne andern! Gattungen, wie die Nodosaria tenella, den Siderolithes hexagonus und die! Argonautæ Zborzewskt Vässt er .unangetastet |: was! ihn / gewiss viele Ueberwindung kostete. Nachdem ich nun einige der verfehlten Deutungen des Münzmeisters Pusch ; bei Bestimmung der volhy-. nisch-podolischen Tertiärmuscheln nachgeywiesen habe; glaube ichzur Genüge gezeigt zu-haben; dass meine Artenbestimmungen: sich :iramer mehr bestätigen und bei andern Zoologen und Geognosten Eingazg finden; Prof. Bronn und Partsch haben unter andern mehrere mei- ner Aïten im Wiener Becken wiedergéfanden und sie mit denselbeén Nämen bezeichnet. Diess wird natürlich H. Pusch viel Herzeleid verur: sacht haben; denn ‘er urtheill ganz anders über meine neüen Arter, :;, Ich, (sagt er pag. 9.) muss mithin, so viel” Vérdiéenst Eichwald'’s Bemühungen gebühreri mag, und” so sehr ich diese anerkenne, die Ueberzeugung” aus- sprethén, dass seine vielen Namen noch nicht gérechit-! fertigt sind, dass viele seiner fossilen Species noch kein (1) Im N. Jahrb. 1837, II. pag. 240. (2) In s. Descript. des coquill. fossiles. Paris, 1833. Livr. 33 pag. 561. 17 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 13 Vertrauen verdienen, und dass man sich vielleicht be- müben muss, den grôssten Theil derselben der Verges- senheit zu übergeben.‘* Dies pium desiderium wird nun hoffentlich nicht in Erfüllung gehen, aus dem ganz einfachen Grunde, weil meine Namen jener russischen Tertiärmuscheln überall Eingang finden, und nur H. Pusch ihnen die Thore von Warschau verschliesst. Dagegen steht H. Dubois bei H. Pusch oben an, obgleich des umsichtigen Deshayes’s Urtheil über ibn eben nicht günstig ist. Deshayges hat nämlich(t) H. Dubois viele Fehler (un grand nombre d'erreurs) in seinen Bestimmungen pachgewiesen, wie dies auch H. Pusch (l.c. pag. 7.) be- merkt, ihn aber demungeachtet dagegen auf eine seltsame Art in Schutz nimmt. ,,Allerdings hat sich Dubois. sagt er, in einigen Bestimmungen geirrt, allein da seine Zeich- nungen so naturoetreu sind, dass blos darnach die Be- richtigung dieser Irrthümer in Paris môpglich war, so darf man sie ihm wabrlich nicht als bedeutende Fehler anrechnen.“ Ein vortrefilicher Grundsatz, den auch H. Pusch in seiner Palaeontologie befolst zu haben scheint. Ist denn das nicht die Hauptsache, die Arten gehôris zu erkennen und gut zu beschreiben ? Wer kann es billi- gen, wenn H Dubois neue fossile Arten aus Volhynien irriger Weise für Brocchische Arten aus Italien hält und zu seinen meist gelungenen Abbildungen die würtlichen vôllig unpassenden Beschreïibungen der italienischen Mu- scheln aus Brocchi, Lamarck, Poli u. a. kopirt; wie z. B. zu meinem Pleurotoma costatum die Beschreibung des Pleurotoma harpula, zu meiner Massa doliolum die Beschreibung des Buccinum obliquatum aus Brocchi, zum volhynischen Conus acutangulus die Beschreïbung des Conus autediluvianus aus Lamarck, u.s.w. Giebt man so seinen Beitrag zur Naturgeschichte der vorwelt- lichen Thiere eines fast vôllig unbekannten Landes? Sind solche Beschreïbungen, aus andern Werken wôrtlich ab- geschrieben und auf ganz andre russische Muscheln an- gepasst, besser, als selbst entworfene? So wie H. Dubois meïne neuen Ârten verkannte und in ihnen ganz andere, oft noch lebende Arten wiederfand, so verkannte er auch ganz gewôhnliche Linneische und Lamarcksche Arten, wie z. B. den Murex brandaris L. bei wclcher Gelegenheit Deshayes, die Geduld verlierend, ausruft: (2) ;je ne con- çois pas, comment l'auteur, ayant sons les yeux les fioures, pen + (1} Im Bullet. de Mosc. T. VII 1834 pag. 402 — 11. (2) Bullet. de Mosc. L. c. pag. 404. qu'il cite dans sa synonymie, a pu commettre une erreur aussi forte , que le moindre écolier aurait évitée“. Und doch sast H Pusch (1. c.) ,môchten wir uns doch im- mer in der Naturforschung nur solcher Irrthümer — zu erfreuen haben “ Ein vortrefflicher Wunsch, der uns bald die glänzendsten Resuliate liefern würde! So wie H. Dubois für einzelne Arten die Beschrei- bunsen aus Brocchi, Lamarck, Basterot, sogar aus Poli, aus meiner Skizze\*) und andern kopierte, so that er es auch mit dem geognostischen Theiïle dieses Werks; er excerprle einzelne Stellen daraus. Wenn er gleich darin nichts Uebles that, wie beim Kopieren der z00- logischen Charactere ganz anderer Muscheln, so zeigte er doch, dass er das Land in geognostischer Hinsicht zu wenig kannte; nur deshalb bediente er sich meïner ge- nauern Schilderung. Daraus folgt aber grade, dass auch er meine Skizze als die bessere Quelle der Naturgeschichte jener Gegenden ansah und dass sie auch bei ausgezeich- veten Geognosten ôffeutliche Anerkennung fand.(?) So ungünstig auch das Urtheïl des H. Deshayes über Dubois’ Werk ausfiel, so zeigt sich doch überall der Eifer, mit dem H. Dubois so gern scinen Gegenstand behandelte und ibn anderen zugänglich zu machen suchte; er muss darin offenbar auf den Dank der Oryctozoolo- gen Anspruch machen. H. Andrzejowski übersandte dem H. Pusch die volhynisch-podolischen Muschel-Arten , um sie näher zu bestimmen, obgleich dies, wie letzterer selbst (1. c. pag. 10) gesteht, nicht ohne Irrthümer vor sich ging. H. Pusch nimmt daher auch ihn in Schutz gegen meinen Vorwurf in der Skizze (pag. 255) und wirft sich zu seinem ôffent- lichen Vertheidiger auf. Er hätlte gradezu mit dieser Seite 10 sein Werk anfangen sollen; dann würde jeder am leichtesten eingesehen haben, weshalb er sich so oft gegen mich entrüstete. Ich habe mich schon anderswo über die vielen Persônlichkeiten ausgelassen, die sich leider! zu sehr in meine naturhistorischen Untersuchun- gen der von mir bereisten Gegenden einmischten, und will daher diesen Gegenstand nicht wieder von neuem berühren. Ausser H. Andrzejowski hat auch H. Zhorzewski zwei Abhandlungen über die fossilen Thiere Volhyniens (1) Er kopiert sogar Beschreibungen aus meiner Skizze, aber giebt der Art einen neuen Namen , wie beim Trochus podblicus, L c. pag. 42. (2) Wie z B. in den Jahrbüchern f. wissensch. Kritik No. 40, pag. 314. Berlin. 1852. 2 19 BULLETIN SCLE NTIFIQUE. 20 D und Podoliens 2eschrieben(!) und, in ihnen den Natur- forschern viele Curiosa, -—, aber. leider in gar zu; räüth- selhafter, rhapsodischenÆorm mitgetheilt, 0 dgss zwei (2) Anzeigen diéser Abhandlungen is jenen, Guriositälen — Orakelsprüche:oder gar verdächtige l'hiereder Vorwell (5) sahen. Ich-will mich jetztiauf keine mähere Schilderung dieser microscopischen, vorweltlichen. Faura pie sondern erspare mir;diese Blumenlese für die Zukunft, wenn ich auf alle FA Leistungen noch einmal zurück- komme. Die Kritik dés H. Pusch gegen mich geht in der That zu weit. :Ohne dass ich ihn vor Herausgabe seines Werks persônlich kannte, ohne dass ich je mit ïhm in-Briefwechsel stand , findet er alles an meiner Skizze zu tadeln.. Glücklicher Weise hat sie lingst. eine günétige. Aufnahme béim Publikum gefunden, nd be- durfie mie einer besondern Empfeblung von ihm. listes nicht-seltsam, mich zu tadeln, dass ich Lamarcksche Namen richtüig citirte?. Herr Pusch sagt Le. pag. 62: ,, nca scavulina Lam. Ann. du Mus. Vol. XIX. pl. 17. fig. 5 (nicht wie Eichwald nat. hist. Skizze, pag. 211 irrig A. scapulina Lam. citirt.“) Hat jenes Wort wohl irgend einen Sinn? Scavulina kann nur jemand schreiben, der der es muss offenbar anders heissen. und finde kein Latein versteht; Ich schlage die Ann. du Mus. nach, davon im Vol. XIX, aber wohl im IX Bande und zwar Taf. 17, fig. 5 ganz deutlich 4 scapulina Lam. Ych sehe Lamarck’s Hist, nat. des animaux sans vertèbres nach, Paris, T. ‘VE part, L. pag. 46 und finde auch da 4 scapulina. Was: soll man nun von H. Pusch’s Citaten, was von seiner Latinität(#) halten?' Dies sind also die nichts (4) Adalbert Zborzewski, Aperçu des recherches physiques rationelles sur es nouvelles curiosités podoli-volhyniennes , im Bullet. de la Soc. de Mosc. VII, 1834, pag. 224 — 49 — und Observations : microscopiques, sur ;quelques fossiles rares de Po- dolie et de Volhynie in Noev. Mém:.! de la Soc. de Mosc: T. I, 1834, pag. 301 — 12, avec pl. lith. (2) Rathke. in den Dorpat: Jahrb..IIIBd.,1834, pag. 507 uod Brounn im, N, Jahrb. f. Mineral, 1836 Hft. VI, pag: 723 (3) H. Zborzewski hat sogar Anthelien, Palythoen,und Di- demnen, endlich,auch Amphictänen und Arytänen lebend in den Flüssen Volhyniens gefunden (Bulletin 1 c. pag. 238)! (4) Wie steht es aber um die Latinität des H. Pusch selbst, dieser Gelegenheit etwas verdächtig erscheint? die uns da sie uns bei Wir wollen hier nur éinzelne Ausdrücke hervorhcbërr, grade béim Durchblättern des Buchs aufgefallen siid; ér sagt 2. B. pag. 100 series maculorum quadratorum und ein callus epi- glotti-formis, pag: 107 testa fadci-forme striata; columella scalariformis mit einer apertura #rtognitt} pag 54 ciné pig 113! eine lrthiümer, deren ich mich in meiner Skizze. schuldig machte! Er tadelt ferner bite kurzen Diagnosen in der Skizze, übersieht aber, dass sie H. Dubois in seinem Werke wôrtlich abschrieb, wenn er meine Arten aufnahm und vergisst, dass ich sie nicht linger machen duïfie , um nicht die Grenzen einer Skizze zu A und dass er selbst weder bessere Beschreïbungen, noch deut- lichere(?) Abbildungen gab: denn die meisten seiner Be- schreibungen , mit unrichtigen Chaten überfüllt, befrie- digen Keineswegs und lassen meïst die Arten unñbestimmt, oft sogar schlecht bestimmt. Wie 'kônnen wir uns auf diese Beschreibungen und Bestimmungen verlagsen, wenn wir sehen, dass H. Pusch Crassatella dissita für C. tu- mida und. Cr. cocinna für C. compressa nahm?. Wer wird ähm nach solchen Bestimmungen glauben, dass, en 55 Arten fossiler Muscheln dés’ Pariser Beckens in. Vol: hynien und Podolien wiederfand, da. ich so eben an den beiden Crassatellen von Paris gezeigt, habe, dass sie.nur invita Minerva vorweltliche Bewohner dieser Gegenden | geworden sind. | Lo Wer wird nach dergleithen Bestimimungen irgend einen Werth auf die numerischen Verhältnisse setzen! nach denen sich die Verbreitung der fossilen Arten von Volhynien und Podolien richten soil, wie sie H. Pusch L c: pag. 590 anführt? ÆEr hat: sich ja gradezu in den Bestimmungen geirrt und'neue Arten für bekannte, be- kannte für neue genommen ‘und: ein Resultat gezogen, wie oben bemerkt, im hüchstén: Grade der: bishe-: rigen Annahme über die Faunen der einzelñen T'ertiär- tesla ransversim tribus plicis crassis gradatim dejéctar: pag. 5% eine accrescentia, fermer. eine testa mit, einem Jabio ad sinistrum revertente und: einem margine vix, producto, kiantulo, mit, einem vertice acuta, u. s. w., u. s: w. Dabei dünkt sich H.Pusch gewiss kein schlechter Lateiner, denn er verbessert z. B. fremde Naméen, wié meinen Conus argillicola in argilleacola! Sogar in der RIT Sprache hat er einzelne Lieblingsausdrücke , 2 sebr auffullen ; so ‘wird H. Pusch schon nie sagen; er sagt dafür, die dem Deutschen auffällig sind; es ist dähér aüch mir auffällig, mit welchem Rechte H, Puvek in den Muschelsänden geriefte. Muscheln annimmt und: statt Gewährsmänner lieber: Gez wälhrsleute ;sagt; auch ist es mir au ffällig, dass er dér Sclinecken-, schale einen Schwanz, einen: Schnabel und einen Mund zuschreibt, wenigstens finde ich dies in keiner zoologischen Terminologies Er schreibt uns immer Uns, um auch darin etwas Au ffälliges zuthun, das, (1). Warum sollte meine Lingula nicht zu, erkennen sein ; .sie giebt die Muschel getr eu wieder, ohne sie zu verschônern, da sie nicht ganz gut erhalten ist; aber im T, IL meiner Zoolo- gie giebt les -kcine Tab, IV, ie sie H. Puyeue L pe: pas 7 citirt, becken widerstreitet. Eben so wenis, wie Bronn, kann auch ich jenem von H. Pusch aufpestellten Resultate Glauben schenken, sondern überzeuge mich immer mehr von der pag. 254 meiner Skizze aussgesprochenen An- nälime , daës unser volhynisch-podolischer Tertiärbecken eher dem subappeninischen, als dem Pariser entspricht dass man verwandte Arten eher dort als hier suchen müsse. Seïtdém aber in neuern Zeïten durch die Be- mühunsen des H. von Hauer und Prof. Partsch das Wiener Becken näher bekannt geworden ist, ist es durch Bromn s genaue Untersuchungen ausser Zweifel gesetzt, dass das volhynisch podolische Becken dem Wiener oder der ,sogenanntien Tegelformation am mcisten entspricht, und: dass nur eine geringe Anzahl von Arten in der Subappeninenbildune, die geringste im Pariser Becken vorkommt. Auch Deshayes bezweifelt die Annahme fossiler Arten von Paris im volaynisch-podolischen Ter- tiärbecken. Fatte, H:Puseh die Muscheln mit Muscheln und nicht mit Abbildungen verglichen, oder-sich durch kurze; aber naturgetreue Beschreibungen irre, führen lassen, so wäre auch er zu diesem Resultat gelangt, wozu ich ihm schon im meiner Skizze den Weg oebahnt hatte; aber so fiel sein-Resultat ganz anders aus; er fand.53 Arten Pariser Muscheln da, wo man kaum so viel Wiener bemerken wird, wenn die sorgfältigsten Untersuchungen durchge- fübrt sein werden. — Um endlich Beïträge zur zoologischen Systematik mit Nutzen zu schreiben oder gar Monographien von Gattungen zu liefern, muss man grosse Sammlungen der Arten aus den entferntesten Gegenden besitzen. Dies sollte er lieber den HH. Leopold von Buch, Bronn, Goldfuss und a. überlassen und weniger die Irrthümer anderer, als seine eignen aufzufinden und zu berichtigen suchen, die in der That der Wissenschaft eine fôrmiliche Last sind. Keiner yon uns wird sich wohl ganz fehlerfrei dünken und wer, sollte sich bei fossilen Muscheln, deren Bestim- mung so,ungemein schwer ist, nicht hin und wieder geirrt haben, yorzüglich wo ïhm grosse Sammlungen zum Vergleiche feblten? Hat doch auch der aufmerksame und umsichtige Goldfuss einzelne meiner Arten übersehen, meinen Pecten clathratus als Pecten sarmentitius(1) und meine Ostrea digitalina als Ostrea palliata(?), also noch einmal nach Bronn’s Urtheil als neue Arten beschrieben! (1) Im Neuen Jahrb. f. Miniral. 1837. IV. Heft, pag. 424. (2) L. c. pag. 425. Auch L c. Heft IL 1837, pag. 222. BULLETIN SCIENTIFIQUE. 22 Wer sich, wie Prof. Bronn, vorzugsweise mit, fossi- len Schalthieren beschaltigt, wird aus einer, kurzen Diag- nose oder einer mittelmässigen Abbildung die nôthigen | Aufschlüsse über eine neue Art erhalten; wer sich da- gegen, wie H. Pusch nur nebenbeï mit der, Beschneï- bung fossiler Muscheln abgiebt, wird auch von den besten Abbildungen und genauesten Beschreibungen nicht, den gehôrigen Gebrauch zu machen wissen und in viele Irr- thümer verfallen. Mir fehlte zwar während der Bear- beitung meiner Skizze Brocchis Werk, allein dafür besass ich eine kleine Sammlung Italien und zog von ihnen vielleicht emen grôssern Nutzen, als mir das Werk selhst geliefert hatte. H. Pusch glaubt übrigens ; dass man dies in jedem Buchladen fände; er irrt sich auch darin sehr; ich konnte es von keinem deutschen Buchhändler beziehen und bekam es.erst nach Schlottheim’s Tode aus dessen Nachlasse; selbst in Italien ist das Werk hüchst selten und auch da nicht fossiler Muscheln aus mebr im Buchladen zu haben, da es nur in wenigen Exemplaren gedruckt ward. Eben so wundert es mich von H. Pusch, dass er so sehr mit den Abbildungen in meinem zoologischen Hand- buche unzufrieden ist; er scheint nicht zu wissen, dass esiin Lithauen noch schwerer ist, als in Polen,- Zeichner und Lithographen für zoologische Gegenstäude zu: be- kommen, und dass ich die ersten lithographischen Ver- suche in Wilna machte. Mich wundert es nicht, dass die Abbildungen des, H. Pusch in Stuttgart, besser li- thographirt werden konnten, als die meinigen in Wilna, wo ich zu diesem Zwecke erst eine lithographische, An- stalt errichten und Zeichner unterrichten musste, und dennoch genôthigt war, lithopraphische Steine nach Miksk zu senden, um dort einzelne Tafeln lithosraphiren zu lassen. Dass der Lithograph dort vergass, die Gegén- stände durch den Spiesel zx zeichnen ist etwas,sehr Na- türliches, da er keine zoologischen Kenntnisse hatte und Schnecken zum ersten Male zeichnete, und dennoch be dauerte ich auch ihn, als er mich verliess. Ich sah mich daher genôthigt, meine Originalexemplare, vorzüglich zu grôssern Werken, nach Dorpat zu schicken, um sie hier zeichnen zu lassen und diese Zeichnungen nach Peters- burg zu senden üm sie lithographiren zu lassen, während der Text zu ihnen in Leipzig gedruckt ward. Wer nur eine kleine Idee davon hat wie schwer es ist, etwas Wissenschaftliches in Litthauen für das gelehrte Publi- kum zu bearbeiten, oder sich überhaupt mit zoologischen Untersuchungen zu beschäfligen, der wird jeden, wenn auch noch so unvollkommnen Versuch, der hier er- scheint, gewiss mit Dank aufnehmen und 2. Ver- 23 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 24 ESC DR fasser, nicht wie H. Pusch, Vorwürfe machen und alle môglichen Irrungen unterschieben, sondern sich über die Ausdauer freuen, mit dem er diese Hindernisse zu üher- winden suchte. | Als Anhang zu seinem Werke giebt der H. Münz- meister Pusch eine (wie gewôhnlich) sehr weitschwei- fige Untersuchung über zwei fossile Ochsenschädel nebst einem Versuch zur Vervollständigung der Geschichte des europäischen Auerochsen; er bezweckte damit, — Cu- vier zu widerlegen, der durch die sorefältissten kriti- schen Forschungen erwiesen hatte, dass in historischer Zeit zwei Arten von Stieren im wilden Zustande in Eu- ropa lebten, von denen der eine etwa im 16. Jahrhun- derte ausstarb, der andere aber noch jetzt in Litthauen lebt und in dem Aussterben durch besondere Verord- nungen von Seiten der russischen Regierung gesichert ist. So wie in jenem Ur-Stiere Cuvier die Stammrace unseres Hausrindes sah und ihn für den wahren Urus der Rômer, den Ur der Deutschen und mithin für den Tur der Polen hielt, so sah er in dem lebenden Auer den Bison der Alten und den Wisent der Deutschen, d. h. Zubr (spr. Subr) der Polen, der noch jetzt in Lithauen und im Kaukasus lebt. Gegen diese Ansicht Cuvier’s, die auch späterhin ich selbst(*) annahm und die Herm. von Meyer(?) vortrefflich durchfübrte, er- klärt sich nun der Münzmeister Pusch, und meint auch hier, wie überhaupt bei der Schilderung seiner tertiären Muschelarten einen solchen Gegner, wie Cuvier, bald aus den Schranken schlagen zu kônnen; allein auch dies- mal hat er sich verrechnet. Der Akademiker von Baer, dem diese vorgefasste Meinung unbegründet schien, wies ihn mit wenigen Worten(5) zurecht, und zeigte, dass er sich irrte und dass er (ich môchte fast sagen, absichtlich) seine Gewährsleute (wie sich H. Pusch ausdrückt) nicht gehôrig verhôre, um die Lieblingsmeinung der polni- schen Naturforscher: ur und Zubr bezeichne ein Thier, nicht über den Haufen zu werfen. Ich glaube, dass nach dieser gründlichen , auf eine scharfsinnige Kritik der äl- testen Nachrichten und Urkunden sich stützenden Unter- suchung wohl niemand mehr einem Paradoxon vertrauen (1) In Nov. Act. Acad. Nat. Curios. T. XVIL, part II, de Pecorum et Pachydermorum reliquis fossilibus in Lithuania, Vol- hynia et Podolia repertis, pag. 759. (2) In Nov. Act. Nat. Cur. Tom. XVII, part. I, über fossile Reste von Ochsen, deren Arten und das Vorkommen derselben, pag. 100. (3) Nochmalige Uniersuchung der Frage: ob in Europa in historischer Zeit 2 Arten von wilden Stieren lebten, im Bulletin scientifique de l’Acad. des Scienc. de St, Petersb. 1838. wird, das nur den Beiïfall des H. Pusch finden konnte, weil er — im Lande des Zubr lebt und daher eher als ein anderer über die slavischen Benennungen urtheilen zu kônnen wähnt. Bojanus würde wahrlich nicht so geurtheilt haben, wenn er nicht hier zu Lande von schlecht unterrichteten Eingebornen erfahren hätte, dass Tur und Zubr ein und dasselbe Thier bedeute; und wenn auch dies jetzt der Fall sein mag, so war es ge- wiss nicht in der Vorzeit so; ich verweise instar omnium auf Baer's klare Darstellung, Dass Thiere aus der jetzigen Schüpfung verschwinden kônnen, hat H. von Baer durch seine Untersuchungen über die Vertilgung der von Steller beobachteten nor- dischen Seekuh auf's neue vortrefflich erwiesen, und als Beleg dazu kann auch ich einige Seethiere des kaspischen Mecres nennen. Schon Pallas erwähnte von den Schal- thieren dieses Meeres, dass sie meist in ihren Kalkscha- len, ohne Thiere, vorkämen und das Meer nicht mebr zu bewohnen scheinen, wie das Cardium edule und ru- sticum. Meine Untersuchungen lehrten mich dasselbe (Cardium) trigonoides und Didacna crassa,(1) die Mo- nodacna.(Corbula) caspia, und einise dem Meere frü- her eïgenthümliche Arten ÆRissoen, jetzt vüllig ausge- storben und daher als untergegangene Arten anzusehen sind. Sie lebten jedoch ohne Zweiïfel noch im Anfange des vorigen Jahrhunderts, denn ihre Schalen sind zu frisch und gut erhalten, als dass man sie zu den vor- weltlichen Thieren rechnen kônnte; ihren Unteroang be- dingte, wie es scheint, eine neue qualitative Beschaffen- heit des Seewassers, die zwar nicht zu erweisen ist, aber bei einem Landsee, der von Naphthaquellen so sehr durchsetzt wird, leicht anzunehmen wäre. Ausser diesen unlängst untergesangnen Thierformen giebt es noch an- dere, wie die vielen von mir beschriebenen Paladinen und Aissoen,(1) die, von einem sebr lostn Seesande des Ufers aneinander geküttet, ohne Zweifel noch in der hist rischen Zeit Bewohner dieses Meeres waren, nur keine so deutliche Zeugen über ihre neueste Gegenwart im Meere selbst hinterlassen haben, wie jene Muscheln, die noch jetzt mit dem Wellenschlage vom Meere aus- seworfen werden, während jene, in kleinen Hügeln an- einander gehäuft, gleich den quaternären Arten sich am Ufer des Meeres finden und hier vielleicht beïm Zu- rückzuge des Meeres zurückbleiben oder von ihm abge- setzt wurden. (1) S. Meine Faunae caspiae primitiae im Bulletin de la Soc. des Natur, de Moscou. No. II, 1838. (2) L, c, pag. 151 — 156. 25 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 26 gg UC Sind denn nicht die Fische des kaspischen Meeres, so wenige eigenthümliche Formen dies auch besitzen mag, nicht demselben Aussterben sebhr nahe? Nicht leicht RAPPORTS. ist ein Meer an eigenthümlichen Arten so arm, als das | 1. BERICHT ÜBER KEINE DEUTSCHE UEBERSETZUNG kaspische, und auch diese sind nur in geringer Menge von Individuen vorhanden, und gehen mit jedem Jahre ihrem Untergange immer mehr entgegen. So wie hier durch tellurische Einflüsse bedingt, Thiere eigenthümlicher Art unter unseren Augen aussterben, so konnten andere, vorzüglich die jagdbaren, grôssern Säu- gethiere durch den Menschen selbst vertilgt werden. Das auffallendste Beispiel der Art giebt ohne Zweifel der Ur- stier (Bos primisenius Boj.), der deutsche Ur, den noch der vielgereiste und vielwissende Herberstain im 16. Jahrhunderte beschrieb und abbildete;(!) früher weit und breit ein Bewohner der Wälder Europa, findet er sich jetzt nur in fossilen Resten, die jedoch für dieje- nigen Gegenden, in denen sie gegraben werden , sein ehemaliges Dasein nur zu deutlich erweisen; aber wenn gleich der wilde Stamm vüllig vertilgt ward, so zeigt er doch in dem Haus-Stiere seinen unverkennbaren Sprôss- ling, der durch Zähmung jeden Himmelsstrih zu er- tragen vermag und daher jetzt weit verbreiteler ist, als es sem wilder Vorfahre war. Nicht so ists mit dem Æuer, dem Wisent der Deut- schen, dem Zubr der Slaven; er besass unbezweïfelt eine weit grôssere Verbreituno in der Vorzeit vom äussersten Sibirien an, wo seine fossilen Knochen (als Bos priscus Boj., latifrons Fisch.) sich in so grosser Menge finden, bis zum äussersten Westen Europa's; überall ward er vertilgt und nur in einem kleinen Walde Lithauens er- halten. Würde hier die Sorge der Regierung für seine Erhaltung erkalten , so wäre es in einigen Jahren um seine Existenz in Europa geschehen und wir würden ihn nur als einen ehemaligen Bewohner Europa's nen- nen hôüren, wenu gleich Asien, wie die undurchdring- lichen Gebirgswaldungen des Kaukasus, sich dennoch seiner als einer lebenden Art rühmen müssten. (1) Mit Unrecht tadelt H. Pusch meine Abbildung des Auers ; sie ist nach dem Urtheile aller Kenner die beste, weil sie der Natur getreu ist; am schlechtesten ist die, welche H Pusch gefällt. DER MONGOLISCHEN HELDEN-SAGE ,,D1E THa- TEN GEsser CHan's“ von JE SCMHIDT. (lu le 10 mai 1839). u S. W.; Im Jahre 1856 genehmigte unsere Conferenz meinen Vorschlag, von der Mongolischen Heldensage ,,die Tha- ten Gesser Chân’s u. s. w.‘“ in unserer Akademischen Druckerei eine Ausgabe in Europäischem Geschmacke unter meiner Aufsicht und Correctur zu veranstalten. Diese neue Ausgabe ist in demselben Jahre fertig ge- worden und hat sowohl im In- als im Auslande Ab- nehmer gefunden. Ich verband mit dieser Aussabe haupt- sächlich die Absicht, den Liebhabern des Orientalischen Sprachstudiums, deren Zahl im Auslande sich von Tage zu Tage mebrt und denen auch die Mongolische Sprache nichts weniger als gleichgültig ist, ein Buch in die Hände zu gcben, aus welchem sie diese Sprache auch von ei- ner andern Seite kônnten kennen lernen, als diess aus den in der gewühnlichen Büchersprache abgefassten Wer- ken môglich ist. Es ist nämlich der Gesser Chân nicht in der sogenannten Büchersprache, sondern in der Sprache des Lebens, wie sie im Munde des Volkes lautet und von allen Ständen desselben gesprochen wird, geschrie- ben. Sind nun gleich die grammatischen Formen in der Volkssprache nur wenig alterirt und immer kennbar, so bieten eine Menge eigener Wortformen, Ausdrücke und Wendungen, so wie das nicht seltene Verkürzen und Zusammenziehen der gewôbhnlichen Flexionspartikeln oft eine solche Verschiedenheit von der allgemeinen Bücher- sprache dar, dass derjenige, der sich in diese letzte schon recht gut hineingearbeitet hat, gewahr werden muss, dass er mit jener Volkssprache nicht fertig werden kann. Ich schwieg mit Fleiss von dem Inbalte unserer Heldensage in der Hoffnung, dass irgend ein ausländischer Gelehrte, der sich mit dem Mongolischen beschäftigt, das Buch zwar nicht übersetzen (denn das wäre zu viel gefordert), aber einen etwas ausführlichen Auszug des Inhalts be- kannt machen würde; diess ist indess nicht geschehen. Alles was sich in ausländischen Zeiïtschriften über den Gesser Chän findet, beschränkt sich auf die Erwäh- nung einiger, in demselben vorkommenden Sprichwürter und den Gebrauch einiger -Flexionspartikeln. Dieses sich an diesem unberührten Probiersteine sicht- * A lich kund gegebene Unvermôgen, den (resser Chän 27 BULLETIN ISCFENTIFIQUE. de de mn MS ET I ni es. à UE Me PE le zu verstehen und auszubeuten, brachte mich zu dem Ent- | nésen Anlass gegeben, ibn in il Gési hichté dér ‘drei schlusse, ihn zu übersetzen, welches jedoch immer nicht geschehen wäre, wenn ich ïhn nicht in mehr als einer Bezichung der Uebersetzung werth'gehaltent hätte: Denn ausser dem oben angegebenen Umstande, dass erin einem geschlossenen lilerarischen Werke den Typus der Volks- Sprache bildet, wodurch er nicht Dos den sämmilichen Mongolischen Vülkerschaften ;? sondern allen ! nivht-mu- hammedanischen Volkern Ost- und Mittelasiens theuer und werth ist; teresse ausser diesem uns dargebotenen In- sprachwissenschafilicher Hinsicht, ist dieses Werk für die Ethnographie von hoher Wichtigkeit; denn es zeiot uns die Volker Mittel-Asiens, nürdlichen Tibets und in namentlich des der Gegenden am, obern Cho- anggho oder gelben Flusse, in 1hrem häuslichen Leben, in ihren None und Beschäftigungen , in ihren Na- tionalbegriffen und Meinunsen, in ihren Bewaffnungen und der Handhabung der Waffen besser als irgend eine Beschreibung aus der Feder einer fremden Hand es ver- môchte. Von der Zeit der Abfassung dieser Heldensage weiss man nichts; eben so wenig kennt man den Namen des Verfassers ôder Sammlers derselben, auch bleibt es un- entschieden, ob sie ursprünglich: Mongolisch oder Tibe- tisch abgefasst war; denn sie existirt'in beïden Sprachen, wie wir aus einer bibliographischen Notiz. Tibetischer Werke des Herrn von Kôrôs ersehen. Da indess der Held der Sage, Gesser Chân, in derselben ausdrück- ich als Liliete bezeichnet wird, da Tibet nebst Tangut und die Grgenden am obern gelben Flusse als der Haupt- schauplatz seiner Fhaten gemannt sind, nebst Anderm, so scheint diess was hier auseinander zu setzen zu weit führen würde , für den Tibetischen Urspruñg der Sage zu sprechen. Das Mongolische Exemplar, nach welchem unsere Ausgabe abgedruckt ist , erschien in Peking im Jabre 1761, also vor 125 Jahren, unter der Regierung Kanghi und auf den Befehl dieses Kaisers; es ist aber gewiss nur eine neue Auflage des schon vorhanden ge- wesenen Werkes; älter als 300 Jahre müôchte indess der Mongolische Text der Sage wohl schwerlich seyn, Ob Gesser Chän eine historische Person ist, ob je- mals ein Held dieses Namens und vwann er gelebt hat, reuss man pgleichfalls dahin gestellt seyn lassen; vermuth- ich hat er einen historischen Grund, doch, auf welchem je- weil er wohl schwerlich wird aufzufinden, seyn, nun nichts mehr zu bauen ist. Er wird in der Sage als der Beherrscher der drei Tibetischen Volkerschaften Tussa, Dongsar und Lik genannt; diess hat den Chi- EEEEELELELELÈELEÈLELELELELE Reiche zu verflechten, ihn darin einé grosse Rolle spiés len zu lassen und! ihm éine Epoche ‘in ihrer Chronologie anzuweisen, nämlich den Anfang des dritten Jahrhun+ derts' unserer Zeïtrechnung. Aber was haben die’ Ghi2 nesen durch ihre anscheinend genaue Sach- und Zeïthe- stimmung nicht schon Alles zu Geschichte gemacht,vor- züglich wenn es einer ältern Zeit angehôrt! Gesser Chän steht übrgens auch bei den Chinesen in hohen Ebren und die jet in China herrschende Dynastie er- kennt ïhn sogar als ihren Schulzgeist an, Es bleibt mir noch übris den Inhalt der Sage im Um- risse darzustellen, Geich den Dichterwerken aller Vol- ker der Erde, in welchen Helden der Vorzeit besungen oder fhre Thaten erzählt werden, ist auch: in dieser Hel< densage das übernatürliche Princip vorberrschend: der Kampf des Guten und Bosen-und ibrer Reprüäsentanten, der guten und bosen Dämonen, mischtsich in die mensch - lichen Handlungen und motivirt sie; daher Verkôrpe- rungen beider einander entsecenstehenden Kräfte, Ver- wandlungen, Zauber, Feerie ohne Zahl und, Bnde, : Es ist dies die Lebensader aller Epopôen, ohne welche sie matt seyn und aller Frische, alles Reitzes enthehren wür- den; nur bewirkt das religiôse Element des: einen oder des andern Volkes, die respective Stellung der Vôlker im grossen Weltürama, ihr Bildungserad und ïhre bür- gerliche Verfassung natürlicherweise eine‘gewaltige Ver- schiedenheit in der Auflassung und Darstellung der Hel- denidee, so dass tes z. B: mehr als po‘sierlich seyn würde, einen Gesser Chân neben eine Ilias, Odyse’e oder ein befreites Jerusalem zu stellen.. Dessenungeachtet behauptet unser Gésser Chân immer sème bésondere Eigenthümlichkeit, die ïhn dem wissenshaftlichen Intez resse zuwendet. Denn ist oleich seine Poësie etwas wiüste und wild, smd gleich seine Methaphern etwas roh und handgreiflich,! so zeigt ér «ns dafür fast ununterbrochen die Volksthümlichkeit Mittelaiens in der Jebendigsten Darstellung. Und ist diess nicht für den, der Wissen- schaft lebenden, Erforscher des alten Griechenlands, ne: ben dem Sprachschatze, gleichfalls der anziehendste Theil in den Homerischen Gedichten ?, Denn der Rausch der Poësie, die Gasperlen der, begeisterten Phantasie ver- môgen es nimmer, den freien, nüchternen Geist zufrie- den zu stellen. NI Folgendes ist der ungefähre Inhalt der sieben Capitel upserer. Heldensage: Das erste Capitel handelt von der Geburt des Helden und den dieselbe vorangehenden wunderbaren Begeben- BULLETIN SOLE NTHF I Q VE 30 Moien, yon rare Thun und Te ïben als Kind und als Jüogling, bis zu , dessen, Veroffentlichung als Gesser Chäân, Das 2weite Capitel erzählt Gessers ZLug segen den in einen ungelieuern Tiger ‘verwandelten Riesen; Ges- ser und tôtdtet ER Riesen. he 370 Capitel erzähle, Verwirrung gerathene Reichsverw altung des Kaisers von China in Ordi bringt. Das vierte Capitel handelt von Gessers Zuge gegen den zwélfkôpfisen Riesen und der Veranlassung dazu. Er tôdiet den Riesen, vernichtet dessen, ganze Sip pschaft und befreit seine, ihm vom Riesen geraubte Gemablinn. Diese giebt,ïhm ; um ihn,bei sich zu behalten ,, einen Zaubertrank zu-ttmken,, der ïhn Alles vergessen macht und ïhn, fern von seiner Heimath, in neunjähriger Un- thätigkeit erhält. “x LES Das fünfte Capitel erzählt den Schiraighol’schen Krieg, die Veranlassung zu demselben und dessen unglücklichen Ausgano während der langen Abwesénheit Gessers, cn baitt durch die Verrätherei eines semer Ver- re ‘Alle dreissig Helden Ceres Dee Kampfe nach ungeheuern Grossthaten. Gesser kehrt endlich zurück, erneuert den Krieg, besieot und tôditet die drei Châne von Schiraighol ad unterwirft sich ïhre Unterthanen: Im sechsten, Gapitel finden wir, wie :Gesser Chân durch die List eines feindlichen Zauberers in einen Esel xerwandelt wird und. eine Zeitlang, in diesem Zustande verbleibt. Er wird endlich dureh ist und zauberische Mittel seiner Freunde da raus befreit und nimmt Rache am Zauberer. | ga Das siebente Capitel erzählt Gessers Fahrt in die Un- terwelt; um seine Mutter, daraus zu erlôsen und sie der Gôtterrepion ‘zuzuführen. -Er zwingt den Hôllenrichter zur Herausgabes ihrer Seele und kebrt, nach vollbrachten | Geschäfien in seine Heïmath LUE Ich zeigte A rar EE gefassten Entschluss an, die Cases e zu übersetzen; ER Entschluss Pabe ich schon beinahe ganz in Ausfährung gebracht ; indem der grôsste Theil der Uebersetzung bereits fertig ist. bis jetzt fertige Arbeït habe ich die Ehre, Mec. der Con- | ferenz pres Los wobeiich es ihrem Gutachten anheim- stelle, ob sie die zu Gunsten der Bekanntmachung ange. wie Gesser Chân die: in | le | 162 Dr er sr führten Gründe für its genug hält , Uebersetzung zu verordnen; in diecens Falle künnte der Druck alsbald anfangen. An den nôthigen Nnten zur Er- klärung dunkler Stellen, den Vo LE werde 5ch es nicht mangeln lassen. Ganze wird einen mässigen Octivhand bildén, (”) a —_—— (‘) L’Academie a ordonné la publication de cette traduction et l’impression en a déjà commencé. so wie an einer entsprechen- Das CORRESPONDANCE. BEMERKUNGEN DES ConRRESP. DER AKADEMIE STAATSRATHS Dr. GEBLER 1N BARNAUL, üBER Grus, viRGo, MusrTeza roina, LEpus Tozar UND PERDIX ALTAICA HN BINEM SCHREIBEN AN DEN AKkan. Branpr. (lu le:21 juin 1839). Der in meiner Uebersicht des Katunischen Gebirges erwähnte, von den Bauern ,,der chinesische Kranich‘ ge- nannte Vogel ist nach geschossenen Exemplaren, die ich evhielt , rer Numidische Jungfrau (Grus Virgo), welche nach Pallas auch in der Mongolei vorkommt. Die am Arout vorkommende Marderart ist Mustela foina. Der graue Haase. an der Tchuja ist in der That Lepus Tolaï. Œ Was das früher, in ‘diesem Bulletin (Tom. I, n. 4, p- 31) beschriebene altaische, Feldhuhn (Perdix altaica) betrifft, 50; habe ich nun: 10 Exemplare davon gesehen., Sie sind, wenige unbedeutende und unbeständige Differenzen aus- genômmen , einatider in der Märbung ganz gleich. Ihre schuppigen, unbefiederten Unñterbeine haben bei manchen einen grôssern, glatten Fleck an der innern Seite über der hintern Zehe; bei andern ist an dieser Stelle eine stumpfe, conische Warze: Ein einziges Minnchen, des- sen Fell hierbei folgt, ‘hat-einen starken schwargrauen, spitzconischen ‘Sporn. Dieser Sporn hängt wohl vom (*) ,Als Nachweise dieses Vorkommens war Herr x. Gebler so \gütig Exemplare diçser Thiere an das Akademische Museum zu :schicken. Brandt. 31 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 32 LD ITR Le AE AU LE ARR PO SSSR RE 2 LE 2 I OP ame © Alter ab, auch hatte das fragliche Exemplar ein zäà- heres Fleisch. In den im Winter geschossenen Exemplaren fand ich, wie früher, kleine Steinchen, Wurzeln, Blätter, Stiele und Knospen von Pflanzen, und überdies die Reste einer Grylle. Bei dieser Kost waren sie aber sehr mager. OUVRAGES OFFERTS. FEVRIER. 59. Mahmud Schebisteri's Rosenflor des Geheimnisses. Persisch und Deutsch, von Hammer-P rostall. Pesth u. Leipzig 1958. 4. 59. Gemäldesaal der Lebensbeschrei- bungen grosser moslimischer Herrscher, von Himmer-Purg- stall. IV. Leipzig u. Darmstadt 1837. 8. 60. Collection orientale de manuscrits inédits de la bibliothèque ro:ale, traduits et publiés par ordre du Roi — Histoire des Mon- cols de la Perse écrite en persan par Reschid-Eldin, traduits par Quatremère. I. Paris 186. fol. 61. Elementa calculi variationum ejusque usus in solvendis problema- tibus analyticis et geometricis, dissert. scripsit Carolus Eduardus Senff. Dorpati 1858. 4. 62. 9 dissertations de l'université de Helsingfors. 63. Anwari Sohaïli ou fables de Pidpaï traduites du persan; vers et prose. fol. 64. Mémoire sur l'intéoration des équations différentielles par A. Cauchy 8. 65. Observations météorologiques et magnétiques faites dans l'étendue de l'empire de Russie rédigées et publiées par A.-T. Kupffer. N. Il. Observations de Catherinen- bourg et de St.-Pétersbourg. 1837. 4. 66. Mémoire sur le système grammatical des langues de quelques nations indiennes de l'Amérique du Nord, par Du Ponceau: Paris 1838. 8. 67. Sul danno che la recato agli ulivi una specie d’insecto — par M. Passerini — Firenze. 1858. 8. 68. Memoria del Dr. Carlo Passerini sopra gl'insetti — Firenze 1837. 8. 68. Karte von Kamtschatka, entwor‘en von À. Erman, gezeichnet von K. v. Reinhard. Berlin. 1858. 69. Elenchus plantarum novarum minusque cog- nitarum quas in itinere hispanico legit Edmundus Bois- sier. Genevae. 1858. 8. 70. Revue sommaire de la fa- mille des Bignoniacées par De Candolle. 71. Recherches sur la formation de l’ovule et de l'embryon des scro- fulaires par Wrydler. Genève. 1838. 8. 72. Nova acta physico -medica Academiae Caesareae Leopold. Carol. paturae curiosorum T. XVIII. p.Il. Vratislaviae 1838. 4. 75. Index librorum manuscriplorum et impressorum qui- bus bibliotheca regia Berolinensis aucta est anno 1855 et 1856. Berolini. 8 74. Abstracts of the papers prin- ted in the philos. Transactions of the Royal Society of London Vol. LIT. London 1850 — 1837. 8. 5. Expe- rimental researches in electricity by Faraday. London. 1838. 8. 76. Report of a Joint-Committec of physics and meteorology, by J. F. Herschel. 77. Transactions of the zoolog. Society Vol. II. part. 2.3. London 1858. 4. 18. Proceedings of the zoolog. Society P. V. London 1837. 8. 79. Itinéraire de Clermont au Puy de Dome, par H. Lecoq. Seconde étition. Paris 1856. 8. 80. Chau- desaigues et ses eaux thermales ; par Lecoq. Paris 1836. 8. 81. Recherches analytiques et médicales sur l'eau mi- nérale de Grandrif par H. Lecoq. Clermont-Ferrand. 1858. S. MATERIAUX MANUSCRITS. Séance du 17 mai. Generis Carbonum seu: Phalacrocoracum Mo- nographiae prodromus, par M. Brandt. Sur la fréquence des orages dans les régions arctiques, par M. Baer. Séance du 7 juin. Ueber die Eigenschaften der magnetoelektri: schen Suôme. Eine Berichtugung des Aufsatzes des Herrn de la Rive über denselben Gegenstand, par M. Lenz. Notice sur l'expédition de découvertes envoyée par: le gouvernement des Etats unis de l'Amérique du nord dans la mer du Sud, par M. de Krusenstern. Séance du 14 juin. Nouveaux théorèmes relatifs à la distinction des nombres premiers et à la décomposition des entiers en facteurs, par M. Bouniakovsky. Séance du 21 juin. De Finnis aliisque tschudicis gentibus scien- tia et usu metallorum antiquitus insignibus, par M. Sjôgren. Note sur l’autopsie de la Girafe, par M. Clot-Bey. Séance du 28 juin. Enumeratio plantarum nuperrime ad lacum Saisang - Nor et in regionibus adjacentibus collectarum, par M. Bongard. Zweite Note über die Zerfällung ganzer Zahlen in ihre Factoren, par M. Collins. Emis le 11 juillet 1839. N° 195.121. BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIÉ +, Vu. x Tome VE. NM 3. 4. PAR L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’un volume est de 5 roubles assign. en Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté gazeltes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés l’Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: dans les séfnces, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso ; N. 1. — L'expédition des et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. par 1. Mémoires lus 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9, Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges. FT LR LL LE LR LL ROLLER BC RE RER IE E DRE ODRRRET EER eee EEe SOMMAIRE. NOTES. 2. Monographie des monnaies arméniennes. BRossET. — CHRONIQUE DU PERSONNEL. N O T E S. 2. MONOGRAPHIE DES MONNAIES ARMÉNIENNES; par M. BROSSET (lu le 20 octobre 1831). (Avec deux planches.) L'étude de la numismatique offre un champ telle- ment inépuisable qu'on ne peut jamais se flatter d'avoir tout vu ni tout dit sur un sujet donné. S'il ne s'agis- sait que de déchiffrer et expliquer des légendes nette- ment tracées et conservées parfaitement, la connaïssance des langues et de l'histoire rendrait la tâche facile, et ce genre de travail n'aurait d'autre intérêt que celui de contrôler par des dates certaines les récits des his- toriens. Mais au lieu de cela la plupart des monnaies anciennes nous arrivent dans un état si fruste, les lé- gendes en sont si iucomplettes, les signes dont elles sont chargées si altérés, que la divination la plus ha- bile n'est pas toujours assurée d'arriver à des résultats inattaquables. L'inspection d'un grand nombre d'exem- plaires de la même monnaie peut changer des doutes en certitude, des conjectures en réalité; quelquefois aussi, après un grand nombre d'années , de nouveaux monuments relatifs aux mêmes personnages peuvent ren- verser tout une série d'observations. Si l’on pensait pourtant qu'en conséquence de ces réflexions il vau- drait mieux ne rien publier avant d’être soi-même suh- jugué par l'évidence, la conclusion serait trop large. Un doute émis avec réserve provoque l’examen de per- sonnes placées dans des conditions meilleures et possé- dant de plus beaux exemplaires des monnaies; il éveille l'attention, fait affluer les matériaux et hâte l'époque de la découverte de la vérité. Ces observations préliminaires ne sont point super- flues au commencement d’un travail qui a précisément pour but de compléter des travaux précédents sur les monnaies géorgiennes et de réunir en une monographie aussi exacte que possible ce qui a été dit sur celles des rois arméniens. Les hommes habiles qui jusquà présent se sont oc- cupés du premier de ces objets dans divers pays de l'Europe, ne l'ont fait qu'accessoirement à d’autres re- cherches sur la numismatique orientale, et la plupart mont eu à leur disposition, du moins à en juger par leurs dessins, qu’un petit nombre d'exemplaires impar- faits, sans espoir de jamais posséder de véritables riches- ses : la Russie seule peut les fournir. Le Musée asiatique de l'Académie, où déjà elles abondent, en acquiert cha- que jour de nouvelles, et j'espère être bientôt à même de publier de nouveaux monuments. Je me contenterai aujourd'hui d'appeler l'attention des numismates sur quelques faits omis relatifs aux monnaies connues, après quoi je passerai à l’examen approfondi des mon- naies arméniennes , sujet principal de cette note. Le" 35 B.U L LETALNASCTE ND E LOUE: 96 00 0000 I. Remarques générales sur les monnaies géorgiennes. Quand on a classé par ordre de règnes les monnaies de la Géorgie, et qu'on en a expliqué les légendes tant arabes que géorgiennes , pérsanes ét autres, ainsi qu'on s'est toujours borné à le faire, la matière n'est pas épuisée. Il y a des circonstances particulières sur lesquelles personne n'a insisté, et qui pourtant méri- tent quelque attention. A) Et d'abord quant au métal, on n'en connaît encore qu'une seule en or dans les collections; elle appartient au Musée asiatique de l’Académie , et c'est notre coflè- gue M. Hess qui l'a essayée chimiquement. Portant la date de Tiflis, 14203 de l'hégire, ou 1796; avec l'aigle à une seule tête, elle doit se classer sous Eré- clé IT. L’unique pièce de Stéphanos, de la collection Né- yéloff, publiée par M. Frähn dans ses Novae symbolae (pl. I, No. 145), est en ‘argent; celles de Giorgi HT, de sa fille Thamar et de Giorgi Lacha, sont exclu- sivement de cuivre; celles de Rouseudan et de Na- rin-Dawith sont en cuivre et en argent; enfin la monnaie unique de Wakhtang Il, publiée dans les Mines de l’orient, esten cuivre. De cette époque à celle d'Eréclé Il on ne trouve plus de monnaies portant le nom d'un souverain géorgien (!); c’est un intervalle d’au moins 500 ans, durant lequel il semble que les rois de Géorgie n’eurent pas le pouvoir de faire battre mon- naie : ils subirent cet affront des Turks et des Persans. Les monnaies des deux derniers rois Hracli et Giorgi sont également en cuivre et en argent, une seule d'or, déjà mentionnée. B) Les langues employées dans les légendes sont Je géorgien seul ou avec l'arabe et le persan , et une seule fois le mongol. Quant aux monnaies bilingues des pre- miers tems, je suis loin de croire que la présence de légendes arabes soit un signe de vassalité, comme on l'a répété plusieurs fois. Depuis le vue de J.-C., les musulmans étaient maîtres de Tiflis et probablement de quelques autres cantons de la Géorgie; ainsi la con- naissance de la langue arabe, seul moyen de commerce {1) Une lettre que j'ai recue dernièrement du prêtre Koutha- théladzé m'apprend que l’on trouve en Iméreth des pièces d’ar- gent, où d’un côté est l'empreinte de Giorgi IIL, fils de Bagrat AIT , fondateur de Gélath, et de l’autre une légende en caractè- res enchevétrés portant g'] PI L,, ,, Le roi Giorgi. “ Il fau- drait les voir, pour être certain de l'explication, car il paraît plus probable, si le nom du souverain n’accompagne pas son buste, que c’est celui du Sauveur même. avec ces farouches conquérants, devait être répandue dans le pays, employée du moins à la cour, ce qui est prouvée par la quantité prodigiéuse de mots arabes répandus dans les livres géorgiens , surtout de l'époque de Thamar,et;qui en rendent l'intelligence si difficile, Des légendes bilingues gravées sur les monnaies étaient réellement nécessaires pour en indiquer aux deux par- ties de la population la véritable valeur et la nationa- lité. Toutes géorgiennes, elles auraient été rebutées des Arabes ; tout arabes, la masse du pewple géorgien les aurait méconnues. Mais loin que les rois géorgiens fissent de l'emploi de la langue arabe un signe de dé- pendance, ils prennent au contraire les titres les plus fastueux , ceux adoptés par {es plus puissants émirs en parlant de leur propre ‘personne. Et dans le ‘fait , ces princes n'avaient aucun ordre à recevoir des gouver- veurs musulmans de Tiflis, non plus que de leurs maîtres les khaliphes ; les Giorgi EL, les Thamar , fu- rent des souverains respectés au dedans, redoutables au dehors ; car la Géorgie était encore dans le principe »lunion fait la force.‘ C) Mais, d’où vient qu’un peuple alors florissant, chez qui la littérature et les arts tenant au dessin étaient cultivés avec goût, a produit des monnaies si grossièrement travaillées ? On ne peut, en effet, se fi- gurer rien de moins élégant que les monnaies géor- giennes où sont représentés des objets vivants. Les bustes de J.-C., de Giorgi IIT, d’Eréclé IL surtout, qui vivait il y a à peine 40 ans, sont des masques hi- deux; ce dernier ressemble on ne peut mieux à une tête de mort décharnée. Quelle différence, quand on les compare aux monnaies sassanides, grecques même de la fin de l'empire! Les caractères d'écriture sont moins repoussants et la plupart des exemplaires présentent des formes arabes et géorgiennes plus que correctes. Malheureusement peu de monnaies géorgiennes nous sont parvenues dans un état entièrement satisfaisant. Un bon nombre ne consiste qu'en un fragment de cui- vre informe, allongé, épais, brisé dès l’origine ou mal- adroïtement fondu; car on ne peut douter que les lé- gendes ne fussent imprimées sur le métal en fusion ou du moins extrêmement ramolli, puisque les bords pré- sentent, au lieu de vives arrêtes, une surface ronde. souvent hérissée de gouttelettes, qui se sont figées là d'elle - mêmes. Ces produits d’un art grossier étaient sans doute, au sortir du creuset, jetés au hazard sur une table, et là, avant leur entier refroidissement, re- cevaient une empreinte légale. Et encore avec quoï ob- tenait-on cette empreimte? À peine quelques très peti- 27 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 98 GS dé dd UC CORRE ORR tes monnaies, sont-elles. assez. bien frappées pour que |à ce sujet diverses opinions. Quelques-uns crurent y l'on ne puisse douter qu'elles eussent leur coin propre. La plupart du tems de grands coins sont frappés sur des flans de moindre dimension, de telle sorte que les légendes restent forcément inparfaites, et que l'on ne doit espérer de les, lire que par la comparaison d'un yrand nombre. Il y a telle monnaie très petite où les lettres sont fort grandes, de façon à ce que six occu- pent la place suffisante pour une vingtaine; encore. sur quelques monnaies sont-elles empreintes à l'envers. D) Telle est ordinairement la composition d'une mon- aie géorgienne : s'il y a un buste, un emblème, une figure assise ou à cheval, qui forme la face principale, elle est accompagnée d'un nom en abrégé ou d'une date; au revers est une légende arabe ou géorgienne , ou, comme sur les monnaies d'argent de Rousoudan, un monogramme géorgien entouré d'une légende arabe, afin que la monnaie soit bilingue. Si la figure manque, ce.qui est le, plus ordinaire, la face est couverte d’un monogramme ou d'une légende géorgienne, à laquelle se, joint, sur. les monnaies de cuivre de Rousoudan, une légende arabe circulaire, ou un exergue, comme sur celles d'Eréclé IT. Les monnaies d'argent de ce dernier et de Giorgi XIL ont les deux côtés en carac- tères arabes, maïs, celles en, cuivre d'Eréclé présentent de grandes variétés: la tête du monarque au - dessus d'une balance, sur laquelle est {e globe crucigère ; l'aigle russe à deux têtes, ou même à une seule tête, dans les dernières années de ce prince. Quelques-unes de ses monnaies en cuivre et de son successeur Giorgi XIL portent d'un côté un poisson, figure emblématique dont aucun Géorgien n'a pu m'expliquer le motif. Sur des pièces de plusieurs souverains on voit également deux oïseaux placés en sens contraire l'un au - dessus de l'autre, dont l’un frappe le second de son bec. Le revers des monnaies les plus anciennes porte quel- quefois dans le centre une lettre géorgienne; {e plus souvent il est couvert de lignes entrelacées que tous les numismates ont appelées des noeuds, et qui se voient également sur d'autres monnaies arabes. E) Nous arrivons à la partie la plus intéressante de ces observations, les dates et les contremarques. Ces dernières sont au nombre de cinq. 19 Un © d khoutzouri, un monogramme représentant ce même © joint à un Œ: th; c'est celle qui se. rencontre le plus souvent. On la voit sur la majeure partie des monnaies de Thamar et sur plusieurs de son fils Giorgi Lacha. On a émis inscrit dans un carré, ou voir un emblême de, la souveraineté, le globe cruci- ère; J'avais cru moi-même que ce pouvait être l’ini- tiale du mot «y dangi, nom d'une petite monnaie géorgienne ; d'autres ont cru que ce signe avait été frappé sous un roi Dawith quelconque, postérieur au principal souverain mentionné sur la monnaie. Avant de se prononcer , il est bon de rappeler que le © d accompagné de trois points se trouve comme frappe originale sur une monnaie expliquée dans Le Journal asiatique (juillet, 1856, p.16). Là on ne peut douter de l'époque où fa lettre # fut empreinte, c’est du tems de Thamar; ni de sa signification, puisque cette prin- cesse avait un Dawith pour époux. Quant au 6 qui se trouve, aussi, primitivement, sur une monnaie de Gior- gi IT, au Musée asiatique, il est bien probable qu'il signifie Dimitris dzé, fils de Dimitri, ainsi que nous l'avons dit ailleurs. (?) Tous fes .Géorgiens instruits que j'ai consultés ont pensé unanimement que le © contremarque est l'ini- tiale du nom de Dawith-Soslan, second mari de Tha- mar, qui, non, contente de faire frapper des monnaies, celles connues d'ailleurs, où figure spécialement {e nom de son époux, aura voulu, pour ainsi dire, mul- tiplier les souvenirs de son mariage sur les monnaies mises en circufation avant cette époque. De même donc que le dr, qui parait sur plusieurs petites monnaies du Musée asiatique et de l'Institut oriental, est conve- nablement expliqué par te nom de Rousoudan, de même le & contremarque le serait par celui de Dawith. Mais ce n'est pas tout: une monnaie de cuivre de Rousoudan appartenant à l'Institut asiatique, porte éga- lement un &. dont la barre verticale se prolonge dans {e cercle inférieur, de façon à former la monogramme abrégé de Dawith. Ce n’est sans doute pas ici un sou- venir de l'époux de Thamar, mais bien d'un autre prince homonyme , son fils ou son neveu, qui régna après elle. 20, La seconde contremarque, observée avec la plus grande attention sur des monnaies de Thamar et de Giorgi-Lacha, son fils, paraît être entièrement insigni- fiante et n'avoir d'autre but que de dérouter la contre- facon par une grande complication dans les lignes. S'il était permis de tirer une induction de la ressemblance des noeuds dont: elle se compose, avec ceux qui se voient sur {es monnaies de cuivre de Rousoudan, on pourrait croire que celte contremarque est du tems de ——————_——_—————_—_—_————————“’ POI (2) Bullet. IL, p. 581. 29 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 40 EEE cette même reine. Peut-être aussi sert-efle à déguiser les lettres arabes du nom d'un souverain. La troisième paraît le plus souvent sur les monnaies d'Eréclé II, et par extraordinaire sur deux pièces de Thamar décrites dans le Journal asiatique (juillet 1856, p. 15 et 16). s'élait contenté de signaler sa orande ressemblance avec Restée inexpliquée jusqu'à ce jour, on un x dj de l'écriture vulgaire. Les Géorgiens qui l'ont examinée avec nous ont pensé, et la chose est très pro- bable, que c'est la réunion des deux premières lettres du nom du roi Eréclé 3. Maintenant, pourquoi ce prince aurait-il fait surfrapper ainsi des monnaies portant déjà son nom en mOnogramme khoutzouri et en fettres ara- bes? pourquoi aurait-il fait marquer de la sorte des monnaies de souverains d'une époque si éloignée de la sienne? Voici une réponse à ces questions. Les mon- paies géorgiennes qui ont pris place dans les cabinets des numismates proviennent ou de fouilles ou du pil- lage des églises auxquelles elles avaient été offertes anciennement. Il n’est donc pas déraisonnable de pen- ser que, voulant remettre ces monnaies en circulation, le gouvernement de Tiflis leur a imprimé la marque d'un règne postérieur. Du reste aucun Géorgien, de ceux même que leur naissance aurait dû mettre en élat de connaître ces usages, na pu me les expliquer d'une manière positive. Quant à celles du propre règne d'Eréclé, on ne peut soupçonner le motif qui les à fait ainsi surfrapper. Il reste donc seulement acquis à la science que la contremarque en question est le com- mencement du nom d'Eréclé. Une quatrième est un simple » th inscrit dans un carré long, et évidemment linitiale du nom de Théi- mouraz. Je lai vue pour la première fois sur une mon- naie du roi Théimouraz Il, envoyée tout récemment à l'Académie par M. Platon Losélian. Je soupçonne qu'il en existe une cinquième. Elle est ronde et se voit sur des monnaies de Thamar et de Giorgi-Lacha; mais comme elle se confond avec les traits des légendes arabes, j'attends pour la décrire avec plus de soin qu'il s'en présente un exemplaire bien net, et quant au dessin, il trouvera sa place sur les planches destinées à un nouvel article de numisma- tique géorgienne. De tout ce qui vient d’être dit, il résulte que sou- vent les Géorgiens indiquent sur leurs monnaies le nom des princes par la seule initiale, et que les con- remarques sont une nouvelle légalisation faite dans le même principe. F) Enfin {a question des dates offre à résoudre un problème entièrement neuf. Il est incontestable que dans les manuscrits géorgiens le mot Jséetrjats koroni- coni s'abrége toujours de la sorte: “ou 4%. Ce mot, tiré du grec, signifie une année , non l'année civile ordinaire, mais celle du cycle de 552 ans, que les Géorgiens emploient concurremment avec celles de l'ère chrétienne. Des périodes de ce genre ont com- mencé pour eux en 1512, 780, 248 de J.-C., sans que l'on sache encore aucun détail sur l'origine de cette mesure du tems dans leur pays. Dans les histoires de Wakhoucht et de Wakhtang, et généralement partout où l'on donne des dates, ces deux chiffres s'emploïent où isolés où réunis. Déjà, d'après les dessins de Marsden et de Tychsen, javais indiqué l'existence d’une date de ce genre sur une monnaie de Thamar (Journ. as. Loc. cit. p- 17, 29), et d'autres sur des monnaies de Rousoudan appartenant à M. le duc de Blacas (ibid. p. 29). Voici maintenant plusieurs monnaies des mêmes princesses et d'autres souverains assez bien conservées pour permettre une révision sûre de cette matière. 1°. Un fragment de monnaie de Thamar, appartenant à l’Institut asiatique laisse voir parfaitement lisible la date ÆEkb: Bb: ... en l'année 807 2. Une autre, de la même princesse, déjà connue, mais dans un plus bel état qu'aucune de celles que j'aie vues de ce type, porte “ *} * année 820; elle appartient à l’Institut asia- tique, et est la même que celle expliquée dans le Journ. asiat. (loc. cit. p' 1) 3°. Les monnaies de cui- vre de Rousoudan qui sont lrès nombreuses ici, et dont on trouve l'explication dans le même journal (Loc. cit. p. 26), portent au revers, dans les compartiments laissés vides par les noeuds f:%:%:%,:"b:, année 847. Je sais que j'avais lu les deux dates précédentes 20. et 47, mais Je puis facilement expliquer cette erreur par : la défectuosité des exemplaires que j'avais à ma dispo- + sition. En effet la lettre ©, qui vaut 800 en chiffres, peut devenir un ‘} si le bord de la monnaie est rongé, et dans ce cas je lisais la première de ces monnaies “5% au lieu de “2:55, la seconde 2 15h au lieu de REESG b, car jusqu'alors rien ne m'avertissait de cette ère entièrement inconnue, et tous les numismates qui se sont occupés de monnaies géorgiennes, sans en ex- cepter un seul, avaient entièrement laissé de côté ces chiffres. Il a fallu, pour me tirer de cette mauvaise voie, l'inspection de quelques pièces fort belles de l'Institut asiatique. 4, Une monnaie d'argent de Rou- 41 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 42 soudan, d'une très belle conservation, inédite de ce module et ainsi distribuée, maïs entièrement semblable pour le reste à toutes celles d'argent de ‘cette souve- raiue, se termine par la date + JF année 850. 5. Enfin deux monnaies d'argent de Narin-Dawith, appartenant au même dépôt et au Musée asiatique, un exemplaire appartenant à M. de Reichel, et un plus beau encore qui est entre les mains du général prince Bagration - Imérétinski, de la suite de S. M., portent à gauche du roi à cheval la date é A ——Z—a——————————_—_—_ (3) Je donne cette note comme elle m'a été fournie par un savant numismale, qui veul que son nom reste inconnu, et qui m'a beaucoup aidé dans mon travail. La plus grande partie des ouvrages ici mentionnés nous a manqué, mais d’autres seront peut-étre plus heureux que nous. (4) M. Mionnet ne parle que de monnaics arméniennes an- ciennes avec des légendes grecques; v. aussi Pellerin, Monnaies 9%7, des Royaumes, p. 127; id. des Peuples II, 25. (5) Cette monnaie se rapporte entièrement à noire No. 2 45 BULLETIN, SCIENTIFIQUE. 44 2) Aucune des monnaies arméniennes de Léon , que j'ai vues, ne présente ce type d'un roi à chexal sur la face, et d’un lion allant à gauche, au revers. 5) Je n'ai jamais non plus rencontré ce type, de Léon: sur la face un lion allant à gauche, et sur le revers une croix à quatre étoiles: c'est! un type d'Héthoum ; v. nos Nos. 15, 14, 16. Ensoutre la légende de la face porte | LU RURURAP ZUSUPU : » Léon roi d'Arménie, Sis;“ et le revers TPLUUL, bh PULL CLV , «frappé dans la ville: Sestini, p. 26, s'est bien aperçu de cette étrange transposition, qui paraît devoir être attribuée également au graveur, ainsi que l'omission des deux dernières lettres du mot =USNS: 4) Trois monnaies de cuivre, portant une tête de roi couronnée et au revers la croix double, cum orna- mentis; à cela près que la croix est représentée au contraire sans ornements, ces monnaies d'Héthoum sont rares, si toutefois elles sont exactement figurées. 5) Cette monnaie à deux lions, l’un sur la face et l’autre sur le revers, ne présente aucun des éléments dn nom de Thoros. Elle ne se trouve dans aucune des collections que j'ai vues, et peut-être le graveur aura- t-il, par mégarde, assemblé deux revers. 6) Celle-ci n'est pas moins rare que la précédente , et le nom de Semhat se devine plus qu'on ne peut le lire d'après ce qui reste sur Fempreinte. 7) Si la gravure est fidèle, on peut bien croire que ce No. appartient à Constantin; il a pourtant la plus grande ressemblance avec nos Nos. 6 et 17, apparte- nant, le premier à Léon et l’autre à Avychin ou Ochin. Sur semblable un Arménien de Pétersbourg a lu le nom de Léon. une monnaie toute 8) Ce No. a la plus grande analogie avec notre No. 18, où la légende est trop effacée pour que l'on puisse rien affirmer au sujet du nom du roi. 9) Le peu qui reste de la légende ne permet: nulle- ment d'y voir le nom d'Héthoum. Le type en.est re- marquable par son étrangeté. Ce peu d'observations ne tendent nullement à dimi- nuer le mérite de l’opuscule de l'abbé Sestini: tous mes doutes tombent sur L'infidélité de Ja gravure; car, quant aux explications historiques, à part le classement. des monnaies qui est tout à fait arbitraire, elles sont parfaitement exactes et dignes. de confiance. On a également publié ,. mais, sans gravures , toul. ce qui se trouvait à Paris de monnaies. arméniennes. Ces explications , éparses dans un grand, ouvrage, l'Histoire du Bas-Empire (xvr, 26, 305; xvir, 45, 324; xx, 510), nous ont paru devoir être réunies en un seul faisceau, de manière à former une sorte de monographie. En ef- fet, une circonstance heureuse a fait tomber entre nos mains une mOnpale unique en son genre et qui paraît devoir être attribuée à un roi de la dynastie Cori- c'iane ($. Comme elle est inédite, seule connue de cette espèce, seule appartenant à un roi arménien d'Ar- ménie, elle a une très grande importance, et fait vi- vement désirer que quelque fouille faite dans l'Armé- nie géorgienne amène d'autres découvertes qui confir- ment celles-ci. Il est raconté dans la gazette russe de Tiflis (1851, p. 252), qu'un paysan qui avait obtenu la permission de vivre au milieu des ruines de la ville de Lori, se voyant incommodé par les rats et autres animaux rongeuis, fit venir d'assez loin un chat qu'il plaça dans sa maison. nouveauté des lieux, s'enfuit et disparut dans un trou que le paysan n'avait pas examiné. Comme il ne re- paraissait plus, le paysan enfonça la main dans le trou, et fut étonné d’y sentir un coffre carré assez lourd, qu'il retira avec peine; il était plein de monnaies an- tiques déposées là par quelque malheureux habitant de cette ville si souvent ruinée. Le coffre fut porté à Ti- flis et les monnaies distribuées entre‘différents établis- sements publics. Nul doute que des fouilles faites dans cette partie de la Géorgie ne doivent être heureuses pour la science numismatique, et spécialement pour l'époque arménienne , dont la monnaie en question est le seul échantillon connu. L'animal, effarouché par la. Les autres monnaies arméniennes publiées jusqu'à ce jour se rapportent uniquement à la dynastie cilicienne, dont l'étrange établissement, si loin des demeures pri- mitives de la race d'Haïc, a été convenablement expli- qué dans l'Histoire du Bas-Empire (xv, 36 sq.) Il suf- fira de répéter ici que les rois Bagratides arméniens, successivement refoulés par les émirs musulmans et par les envahissements des Seldjoukides vers l'Asie oc- cidentale, abandonnèrent pièce à pièce leurs états dé- membrés aux empereurs grecs Basile, I et à ses suc- cesseurs; après s'être quelque tems soutenue à Ani, à Sébaste et. dans, d’autres petites principautés grecques , cette dynastie finit par s’éteindre en 1080, dans. la per- sonne de Gagic. Maïs en compensation de leurs pro- vinces, les empereurs avaient accordé aux seigneurs arméniens des possessions du côté de la Cilicie, pos- sessions qui furent le berceau des Roubéniens (7). Rou- (6) V. notre No. 1. (7) Le savant Pellerin (Lettre Il, 118 sqq.) a méconnu cette 45 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 46 resp pe een ben , allié à la dernière famille royale , passa en Cïlicie à l'époque de la mort de Gagic; il s'empara d'abord de Cositar et de Bardzérberd ; et bien que les Armé- niens ne lui donnent pas le titre de roi, il n'en est pas moins le fondateur de la dynastie qui porte son nom. Celle - ci dura de 10£0 à 1393, et fournit 25 rè- gnes avec 25 souverains. sont comparativement assez rares dans les collections. Les mounaies de ces princes Celles que nous avons pu examiner, au nombre de soixante environ, appartiennent au Musée asiatique de l'Académie et à l’Institut asiatique du département des affaires étrangères , à St. - Pétersbourg ; au Cabinet des médailles, à Paris; à M. le duc de Blacas ( celles-ci origine du royaume cilicien et, ne parlant de cet objet que d’a- près les auteurs européens, il cite des noms de princes entière- ment défigurés ou altérés, comme Thurolt pour Thoros, Milon pour Mleh; leur parenté entre eux ne lui parait que probable, parce qu'il ignorait ce que disent à cet égard les auteurs natio- naux. Au reste, de son tems (1768), l’histoire de l'Arménie de- vait être fort peu connue: c’est là son excuse. Sans m'appesan- tir sur toutes les inexactitudes où l’ont jeté celles mème des sources où il a puisé, je relèverai seulement les plus importan- tes. P.e. il doute (p. 120) que Léon, le premier Roubénien qui porta le titre de roi, fût le frère de Rouben Il; à cet égard les auteurs arméniens ne laissent pas d'incertitude: les deux princes étaient fils de Stéphané, ainsi que le prouve évidemment pour Léon le titre cité par Pellerin (ibid.). Il dit aussi que Rou- ben II était fils de Mleh, tandis qu'il était son cousin germain : ainsi le pape Innocent IIÏ, dans la lettre également citée par notre auteur (p 121), a raison de nommer Mleh ,,oncle de Léon ,‘“ puisque Thoros son père était frère de Stéphanos. L’his- toire ne dit pas que Léon eût usurpé le trône sur les fils de Rouben, puisque au contraire il fit tout ce qu'il put pour déli- vrer son frère des mains de Boémond comte d’Antioche et y ré- ussit (Tchamitch III, 141); et que d’ailleurs, en 1185, Rouben se démit volontairement de la dignité suprême entre les mains de Léon, pour se faire moine (ib. 152). L'histoire ne dit pas non plus que Rouben IT ait disputé le trône à Zabel, fille de Léon; puisque ce prince mourut dans son couvent en 1185, peu de jours après son abdication; par conséquent il ne fut point pris par le baron Constans ét ne succomba point en prison, comme le dit Pellerin (ib. 126). P. 125, Pellerin doute si le nom de Rupin était celui de la famille de ces princes ou un nom propre. Tout ce que l’on a vu jusqu'ici prouve que plusieurs princes arméniens de Cilicie ont été appelés en effet Rupin, ou plutôt Rouben, mais en ou- tre, la famille porte dans les livres arméniens le titre de Rou- bénians, en mémoire ‘de son fondateur. P. 127, même silence des auteurs arméniens sur un cértain Sinnibald, fils de Constans ci-dessus mentionné, qui aurait été en Tartarie pour chercher à faire alliance avec le grand khan des Mongols. nous ont été communiquées par M. Reinaud); enfin à M. de Reïchel, habitant St-Pétersbourg. Toutes celles dessinées sur les planches sont tirées des collections russes, car je n'avais que des empreintes trop impar- faites de celles de Paris pour les livrer au lithographe; elles seront seulement mentionnées à mesure que le sujét le comportera. (5) Sous le rapport du métal, nous ne possédons pas une seule monnaie arménienne en or; toutes sont en cuivre et en argent, ces dernières formant environ le tiers des autres. Le travail en est extrêmement grossier, en ce qui concerne les représentations de personnages et d'animaux; les lettres arméniennes sont mal formées, bien que très reconnaissables ; il s’y trouve aussi plu- sieurs fautes contre l'orthographe et la grammaire. On distinguera pourtant, pour l'exécution plus soignée des êtres vivants et pour la netteté de l'écriture, les Nos. 11, 12, 17, 48. Une difficulté particulière à ces monnaies, qui se rencontre également sur celles appartenant à d’autres états, c’est l'impossibilité d'établir des séries chronolo- giques, parce que les dates manquent sur la majeure partie, et que les rois homonymes n'ont rien qui les distingue. Les princes sans homonymes n'offrent que l'incertitude des dates ; les monnaies bilingues permet- tent un classement qui ne laisse subsister que ce der- nier doute, mais les autres se refusent à toute espèce d’arrangement certain. Par exemple, il y a eu six rois du nom de Léon: auquel d’entre eux attribuer telle ou telle monnaie donnée ? L'abbé Sestini nous parait s’être trop avancé à cet égard, d'autant plus qu'il ne s'appuie (8) Le savant P. Indjidj, dans ses Antiquités de l'Arménie, publiées à Venise en 1835, 3 vol. 8°, IL, p.75, note, assure avoir vu à Constantinople dans la collection de lord Ainsley des cen- taines de monnaies représentant d’un côté un autel placé entre deux mages; de l’autre, une tête de roi coiffé à la manière orientale. Il dit avoir reconnu dans les légendes les plus an- -ciens caractères rusités chez sa nation avant l’alphabet de Mesrob, ÿ avoir vu des lettres ressemblant à $, m, b, 4, ä ; pourtant rien ne fait croire qu'avant Mesrob les Arméniens eus- sent une écriture particulière, puisque les historiens Moyse de Khoren et Lazar de Parbe disent que l'on se servait ou des ca- ractères assyriens ou des lettres grecques. Il s’agit tout simple- ment ici de ces monnaies sassanides non encore déchiffrées, dont les exemplaires sont nombreux dans la belle collection de l’Institut asiatique et au Musée de l'académie. J'ai examiné avec le plus grand soin ces dernières, et je n’ai trouvé dans les lé- gendes que des ressemblances tout-à-fait éloignées avec certaines lettres arméniennes. 47 sur aucune espèce de et nous-même nous avons eu le tort de chercher aussi à classer ces mon- preuve , paies d’ après des inductions qui n'étaient point assez rigoureuses (°). C'est une erreur que nous nous empres- sons de réparer ici. Le seul ordre que nous adopterons sera la ressemblance des types et celle des légendes. Peut-être quelque numismate plus versé que nous dans l'appréciation des caractères artistiques des monnaies et possédant des connaissances étendues sur le moyen âge trouvera-t-il le moyen de fixer des époques par la com- paraison des types. Nous sommes heureux du moins de “ présenter ici des copies aussi parfaites que possibles des monuments eux-mêmes, exécutées par un artiste habile , et pouvant, par leur fidélité, servir de base à des raisonnements solides. Nous répèterons souvent dans le cours de ces remar- ques les mots de ,,fleur de lis héraldique, fleurde- lisé,“ qu'il est bon d'expliquer. Chacun sait qu'il rè- gne la plus grande incertitude sur le nom et même sur l'origine de l'emblème qui figure sur les armoiries des rois de France. La USA croient que cet eru- blême est asiatique, et qu'il a été apporté da tems des croisades ; quelques - uns se sont figuré que c'était la représentation abrégée des hermines Aux se compo- sait le manteau royal; d’autres, et peut-être avec plus de raison, y on! vu un fer de lance. Toujours est-il que ce signe se relrouve sur d'anciens monuments asia- Toujours est-il que Otto Placentinus, secré- taire 4 sacré palais, décrivant le sceau du roi Léon II, tiques apposé au bas d'un traité entre ce prince et les Gé- nois (1°), remarquail. il y a 600 ans, la ressemblance de l'extrémité du sceptre de ce prince avec la fleur de lis héraldique, .,.aliquid simile floris lili. La même (9, L'abbé Sestini, par exemple, donne telle monnaie à Léon IH, à Héthoum roi pour la seconde fois, etc. Ce sont des carac- tères qui, évidemment, ne sont point imprimés sur les monnaies et que l'imagination seule supplée à défaut de réalité. J'avais cru également que l'absence du nom de Sis sur des monnaies de Léon pouvait faire penser que cette ville n’apparte- pait pas, à l’époque où elles furent frappées, aux rois de Ci- licie. Mais cela est insuffisant , puisque plusieurs monnaies d’Hé- thoum, qui régnait certainement à Sis, ne portent au revers au- cun signe indiquant qu'elles aient été frappées en cette ville. V. Nos. 3,4, 5, 8, 9. Pellerin (Lettre IT, p. 115—126) croit également que ces monnüies sont de Léon II, parce qu'il est le premier qui ait eu le titre de roi; mais les autres où se lit éga- lement ce titre appartiennent -elles toutes au mème. Léon? Les monnaies au nom d’Héthoum, excepté celles qui sont datées, me paraissent exiger la mème réserve. (10) Notices et extr. des Mis. t. XI. BULLETIN SCIENTIFIQUE 48 dd Tree LEE D Q D ee ES ee ous se voit dans les armoiries des rois géorgiens gra- vées au revers du frontispice de Ja grande édition de la Bible géorgienne, et reproduite derrière lewtitre de la Chronique publiée par la Société asiatique de Paris en 1850. Le terme que nous employons se trouve donc suffisamment justifié. Nous allons présentement donner la liste des rois arméniens de Cilicie, d’après D hanuitoh , puis l'expli- cation des monnaies qui se rapportent à chacun d'eux, en posant pour base la seule ressemblance des types de la face, et citant, d'après l'exemple d'un de nos plus illustres numismates, toutes celles venues à notre connaissance qui appar tiennent à des établissements pu- blics ou à des collections particulières. C'est une ma- nicre de témoigner notre reconnaissance aux propriétai- res de ces monpaies qui ont bien voulu nous les com- muniquer. Liste des rois arméniens de Cilicie et aperçu historique des évènements de leur règne. 1. Rouben I s'établit en Cïilicie en 1080, au tems de l’empereur Nicéphore IT, dit Botaniate; il meurt en 1095. (11) 2. Costandin I, son fils, s ‘empare (42) de Vahea et y fait sa résidence; contemporain d’'Alexis Comnène ; il meurt en 1099. 3. Thoros 1, son fils, achève la conquête de la Ci- licie, qui dès-lors fut appelée pays de Thoros dans une longueur de 16 journées sur 2 de large; contem- 5123 porain du même empereur il meurt en sans enfants. (15) grec ; 4. Léon I, son frère, soumet la Cilicie depuis Ma- mestia , aeh ns Mopsueste, jusqu'à Tarse; meurt prisonnier à Constantinople ; en 1141. Il avait pris le titre de roi d'Arménie, mais sans recevoir l’onction roy- ale, et fut contemporain de l'empereur Jean Comnène. (1) Interrègne. 5. Thoros II, fils de Léon 1, roi en 1144; conquiert la Cilicie, sous Manuel Comnène, de qui il reçoit le titre de Pansébastos ; meurt en 1147. (1) 6. Thomas, tuteur du fils de Thoros. 7. Mleh, roi en 1169, par le secours de Noureddin ; soupçonné d’avoir fait périr le fils de Thoros; il fut 1 rer tué lui-même en 1174 (11) Hist. du B.-E. XV, 2 (12) Ibid, 347, 381. (13) Ibid. XVI, 25. (14) Ibid. 33. (15) Ibid. 83, 144, 168, 170, 266, 505. 49. BULLETIN -Noureddin avait une telle amitié pour le roi Mleh, qu'ils se donnaient réciproquement le titre de frères, suivant Guillaume de Tyr, qui nomme le prince ar- ménien Mélier et Milo (xx, 28). Leur alliance est men- tionnée dans les auteurs arabes, qui en parlent comme d'un trait de la plus fine politique de Noureddin (Reï- naud, Extr. des hist. ar., p. 162). Quatre pièces de cui- vre du cabinet de M. le duc de Blacas pourraient peut-être confirmer le même fait. On y voit d’un côté une figure debout avec cette légende arabe: ,, Le roi des émirs, Mahmoud ;“ des monogrammes grecs diversement pla- cés NIK ou IC.XI, ,, victoire du Christ ou J.-C.“ De l’autre, deux figures debout avec une coiffure de per- les, soutenant un étendard au-dessous duquel est une croix , et cette légende arabe: ,, Roï juste, Noureddin.‘ Noureddin avait pour petit nom celui de Mahmoud, et son titre d'honneur était Malek-adel, roi juste. (Voyez sur ce sujet les Extr. des auteurs ar., p. 121 et 145), M. Reinaud, qui a lu pour nous ces inscriptions, remarque que le mot adel n’est pas à sa place, et ne peut assurer qu’il ne manque pas tout-à-fait. Du reste, quoïque le nom de Mleh ne soit pas sur ces pièces, les circonstances ci-dessus indiquées permettent de lui attribuer ces monnaies moitié chrétiennes, moitié mu- sulmanes; c'était du moins l'opinion de feu M. Saint- Martin, qui les avait ainsi classées dans le médailler auquel elles appartiennent. Mleh eut une fille nommée Aghita, qu'il donna en mariage à Baudouin, fils de Boémond comte d’Antioche. Pellerin (oc. cit. p. 123) nomme Raimond le mari de la princesse arménienne. 8, 9, 10. Rouben II, fils de Stéphané frère de Tho- ros II et de Mleh, au tems de l'empereur Andronic Comnène; il meurt dans un couvent en 1184, après 11 années d'un règne assez glorieux. (16) Léon II, son frère, dit le Grand, restaure la ville de Sis et en fait sa capitale; 72 forteresses recon- naïssaient son autorité; Frédéric, empereur d’Allema- gne , à son passage en Cilicie, lui promet l'investiture régulière de la dignité royale, mais il est prévenu par la mort (17). Cette promesse fut remplie par Henri III et par le pape Célestin ; Léon reçut d’eux les insignes de la royauté et fut sacré par le cardinal Conrad, archevêque (16) Ibid. 351, 436. (17) Ibid. XVII, 41 sqq. 325 sqq. SCIENTIFIQUE. 50° de Mayence, le 6 janvier 1198 (1%). Il épousa deux ans après la soeur de Guy, roi de Chypre, et en eut une fille nommé Isabelle, depuis reine d'Arménie, d'abord en 1219, après la mort de son père, puis en 1220 , comme femme de Philippe, fils de Boémond IV, prince d’Antioche (1*,, appelé au trône de Cilicie. Ce dernier mourut en 1223. Léon régna sous les empe- reurs Isaac IL et Alexis IIT; Zabel ou Isabelle, sous le même Alexis et ses successeurs. Interrègne. 11. Héthonum I, seigneur arménien , épouse la reine Zabel en 1224. Je pense que c’est cette princesse qui est figurée sur nos monnaies Nos. 8 et 9 concurrem- ment avec le roï son époux. En effet, comme Héthoum tenait ses droits au trône uniquement de sa femme , il était naturel qu'il lui accordât les honneurs d’être pla- cée en effigie sur les monnaies. L'histoire si intéres- sante. de ce roi est racontée avec détails dans le Précis des invasions des Mongols en Géorgie et en Arménie Œist. du B.-E., xvr, 449 et suiv.) ; il mourut en 1269; il fut contemporain de Lascaris et des empereurs fran- çais de C. P. 12. Léon IIT, fils de Héthoum I, sacré du vivant de son père, en 1268; il meurt en 1289(2°). Contem- porain des empereurs Michel Paléologue et Andronic IT. 13, 15, 18. Héthoum IT, son fils ; abdique en 1293, règne de nouveau en 1295 et abdique encore l’année suivante; il est aveuglé par ordre de son frère Sembat, règne une troisième fois en 1300, abdique en 1303, est tué en 1308 par Pilarghou -khan , gouverneur mon- gol de Cilicie. (21) 14. Thoros LIT, frère de Héthoum IT, règne de 1293 à 1295, et est tué par ordre de son frère Sembat. (21) 16. Sembat, frère de Thoros et d'Héthoum, se fait sacrer roi en 1296, en l'absence de ses frères, qui étaient allés à C. P. après le mariage de leur soeur Marie avec Michel, fils de l’empereur Andronic Paléologue ; est mis en prison par ordre d’un de ses frères, Costandin, et y meurt en 1297. (2) (18) On peut voir là un motif d'attribuer à ce Léon les mon- paies ou quelques-unes des monnaies portant son nom avec le titre de roi; mais ce n’est pas une preuve sans replique. (19) Ce Philippe était Arménien par sa mère. (20) H. du B.-E. XVII, 475. (21) Ibid. 478 sqq. (22) Ibid. 479 sqq- (23) XVIII, 378. 51. 17. Costandin II, frère des précédents, règne er 1298 ; il est envoyé prisonnier à C, P;, avec Sembal ; par son frère Héthoum ; tous deux, y meurent. , 19. Léon. IX, a fils de Thoros. IT, tué en,4308,avec Héthoum IT. 20. Ochin, frère d'Héthoum Il; son règne se con- sume en-disputes théologiques et en guerres contre les Mongols; meurtriers deison frère et de son neveu, et contre Nasir, émir de-Bagdad. Il meurt en 1320. 21. Léon V, fils d'Ochin. Son règne se passa éga- lement à apaiser les querelles religieuses , par , des moyens souvent cruels, et à solliciter l'assistance des princes d'Occident ; meurt sans enfants, en 1342. 22. Costandin, IIT, prince de Lusignan, appelé: au trône à cause de sa mère Zabloun ou Isabelle, fille, de; Léon III. Son vrai nom était Jean (ou, suivant, la, .pror. nonciation italienne. Djivan) , l'autre. lui fut donné. par les Arméniens quand il monta, sur le trône, Les, trou. bles religieux de la Cilicie à causés par ceux. qui vou- laient unir les Arméniens. avec, les latins. x amenèrent le renversement et la fin tragique de ce prince, ; qui fut tué en 1343. règne en 1305, 25. Govidon ou, Guy , frère, du précédent, , lur;suc- céda ; il eut le même sort que, Costandin Ill ; et pour les mêmes motifs, en, 1345. (24) 24. Costandin IV : dont. la généalogie,n'est pas bien connue ; les uns, le font dire de Léon. V, d’autres d’un certain Héthoum ; il meurt en 1562, Interrège, 25. Léon VIe Arménien par sa mère, Lusignan par son père, placé sur le trône en 1557, à la recomman- dation du pape, Clément, qui s'intéressait beaucoup aux affaires religieuses de l'Arménie ; détrôné , et emmené captif en Egypte en 1376 ; ;, après être sorti de ;sa pri- son, il alla en divers pays, et mourut en, France, en, 1393. Il fut enterré au couvent des. Célestins. À l'épo-, que, de la révolution française , la pierre qui couvrait, ses Cendres fut portée au Musée. des monuments, fran- çgais, et depuis la dispersion de ce musée je n'ai pu savoir ce qu'elle devint. Mais en voici la description, telle, qu’elle est donnée dans le Catalogue du Musée des monuments français par Ad. Lenoir, Paris 1806, No. 65, p. 124. » Statue couchée , en marbre blanc, de Léon de Lu- signan , dernier roi de la Petite- Arménie, enterré aux Célestins sous Charles V, roi de France. (24) Hist. du B.-E. XX, 510. BULLETIN SCIE NE Q DE Ilyon, et s'efforce, 52 À se ai, très noble et excellent prince Lyon de Li- zingnen quint (#), roi,latin du royaume d'Arménie, qui rendit,.l'ime.à Dieu,à Paris, le vingt.neufiesme jour- de ,novembre,,, l'an de, grâce «mil trois cent quatrevingt: et treize.‘ Il'est, sauvent, question: .du, roi Léon dansles: Chro- niques de :Froissarts: I était .traité: fort houorablement à. Paris,et prenait:part aux fêtes del la’ cour; sans doute : àcause du noble:sang de Lusignan, qui coulait dans’ ses veines, A. Coric. No. 1. (Inédite.) Monnaie de cuivre donnée ;en, 1858 au Musée ,asiati-| que par M. de Khoudabachef,. L Buste de J.-C., tenant de la main gauche quelque chose qui semble être un livre; aux deux côtés de la, tête, les monogrammes &3[} PU Jus, grhunnu, Jésus Christ, surmontés du signe d’abrévation. SP NUL EC UNC PUR UC Lo: : , Dieu assiste Coric (27) cora.a . .“ Aucun roi arménien de Cilicie n’a porté le nom de, Coric; on ne le retrouve que, dans une branche, coll. térale de la dynastie Bagratide. : Sembat II, septième prince ayant. le titre de roi,:de,, la descendance d’Achot, ou des Bagralounians , ayant. affermi son autorité, go Len en 1082 à son frère» 124 é altis 11 nftré (25) Il fut le sixième prince de ce nom, qui commanda en Cilieie; mais Tchamitch et les auteurs arméniens ne commencent leur série de numéros, qu'à Léon II, qui fut de ‘premier roi sa- cré, et couronné, ainsi qu'on, l’a dit plus:haut. Pellerin, qui : rapporte cette épitaphe, Lettres, p. 145,;:écrit le nomdu roi. d’après les notes d’un savant anonyme, d'expliquer les mots ,,quint roi latin‘ comme si Léon n'eüt été que le cinquième roi de Cilicie, et non le treizième : pour en- tendre ces, mots cminilielns, il suffit de suppléer une vir- gule après le mot quint. rité, Pellerin donne à Puis, toujours d’après la même -auto- ce prince le nom de Drago, que Je sayapt anonyme dit avoir vu sur des monnaies de Chypre de .cette, époque. Je regrette beaucoup de’navoir pu voir à Paris l'ouvrage ! dePellérin et rechercher dans le Cabinet des monnaies les piè- ces en question , que: Pellerin lui-même (p. 146) dit n’avoir pas eues, entre les mains et qu'il cite de ‘confiance. (26):Ce mo s’écrit d'ordinaire par un O initial. (21) Je préviens le lecteur que j'ai adopté la transcription des | lettres arméniennes que M. Pétermann, dans sa Grammatica lin- guae armenicae, 1e partie, Berlin 1836, p. 14,-a prouvé être la seule rationelle et conforme à l’étymologie; orthographe que j'avais déjà suivie dans d'autres travaux. Suivant l’ancierine ma- nière , il faudrait lire ce nom Gorig:; B'ÜPLÉTIN SCIENTIFIQUE, 24 Coric'é, C'iouric'é ou Gourg'en, une partie considérable | Davith II, en mourant, laissa un fils nommé Coric'é HI, des pays qui forment actuellement le Somkheth. Ce | qui, à sa mort, laissa également un fils nommé Abas, prince s’y établit et prit à son tour le nom de roil|et une fille nommée Bouira. Cet: Abas épousa Nana, d'Albanie , parce que ses possessions comprenaient une | soeur de-Zakaré -le-Grand ; spasalar de Géorgie ;‘quoi- partie de l’ancienne contrée des Aghovank’ et du Chir- | que d'origine ‘arménienne , et d'Iväné: les deux”prin- war. À la mort de ce prince, en 989, son fils Dawith trouva le moyen d'agrandir encore ses possessions vers le nord, et s'établit à Chamchoghdé, la Samchwildé des Géorgiens (2%), s'empara de Dmaris, et se fit craindre même de l’émir musulman de Tiflis (2%). Il fut vaincu à son tour par Phaldoun, émir de Gandzac, la moderne Gandja, qui le chassa et:le- dépouilla momentanément de ses possessions, d'où lui vint plus tard le nom d’An- hoghin, Sans-Terre. 11 ne resta pourtant pas sans puis- sance , et. sut bien’/réduüire- à Aa somiésidn ‘ün Certain prince arménien de Gaga, qui s'était fait rebaptiser , avait adopte la religion géorgienne et pris le nom de Démetr, en gardant sa forteresse au nom des Géorgiens. Il ne fut pas aussi heureux ensuite contre le roi Gagic Chahanchah , son frère, à l'égard duquel il avait voulu s'affranchir de toute dépendance. Le Gougark’, le Ta- chir, jusqu'aux limites de la province d'Outi, lui obéissaïent (%),.il s'empara ‘de toute l'Albañie armé- mienne, répara la ville de Lori, la donna à son fils Gorg'en II (Coric'é ou C'iourac'é), et monrüt'èn 1046. Il fut enterré à Sanahin, et eut son fils pour succes- seur. Dès-lors l’Albanie était un pays considérable | ayant son catholicos, et les livres ecclésiastiques armé- niens mentionnent plusieurs conciles qui .$y tinrent, L'époque dela mort de Coric'é IL: est inceftaine. — 1] avait eu deuxfils, Abas ‘et Davith , qui, :pféssés par les Géorgiens, ‘allèrent' réclamer l'assistance du gouverneur persan de la province de Rhan, dont Barda est. la -capitale ;-rétonquirent (les fofteressés ‘de "Tavouch et de Mandznabeïd ; perdifent renéore la” pfémière, et furent réduits à demeurer ensemble -dans la séconde. (28) Leslaurburs farmeñitñs!dEfigétént de’ plusieurs manières cermom-propre : Chaämchoudé, Chamchouldé, Chamchoghdé, etc. ; la vraie orthographe est Samchwildé ; c'est la seule qui réponde à l'étymologie: w sa, préfixe d’appropnation, de localité, Tyçoe mchwildi arc, ,,lieu où l’on tire-de-Parc,‘-et non trois arcs,“ sami mchwildi (ide Tele), comme le ‘dit Jean CathôNébs. . (29) V:"Tchañhitéh titäht l'hiflôrien Vardan , ist: d'Arm. Il, 851, 873, 883, 915; HI, 7,.186.5q.-256 sq. (30) Vardan, cité par Tchamitch, IL, 1047, dit-que dès lors les "Géôrgiens appelaient ce pays Soumkheth, Arménie, lisez. Somkheth; c'est en effet le nom géorgien d’une partie des pays au sud de la Ktzia. ces:avaient de; grandes possessions ‘dans le: pays riommé maintenant Akhal - Tzikhé (51). Abas mourut .én'1234, laissant un fils:à la mamelle, nommé Aghsarthan , qui fut élevé par les soins de sa tante Bourina, -et-entra ensuite en jouissance de la citadelle de Mändzpaberd , seul reste de la fortune de ses pères: IlL-épouéa Ja fille d'un seigneur arménien, possesseur de la citadelle de Noraberd ; trompé, par son beau-père, il fut dépouillé de ses propriétés, mais des ‘habitants de Noraberd l’ai- dèrent à leur tour à chasser le perfide et à s'emparer dû fort, qu'il düfna à son propre”fils Cbric'é nr, 'et se fit religieux au couvent de G'édac'its, 6ù il'Mourut. Coric'é eut trois fils: Phoï-Pahlovan, Thaghiathin et Aghsarthan. Thaghiadin est mentionné pour la dernière fois dans l’histoire en 1257 et 58. Nous trouvons donc, durant un espace de 269 an- nées, une série de 9 princes Coric'ians, parmi lesquels 4 ont porté le nom de Coric'é ou Gorg'en. C'est, parmi ces quatre derniers que doit se trouver celui au nom duquel fut frappée la monnaie qui nous occupe. D'un côté, ‘la “forfhe "de ‘éétte mônnkie rappelle’ entièrément celle desotiiohnaies ‘de: Giorpi ‘père de Thäfiiar , êt de Giorgi fils de la-même priñcesse. De l'autre ,'c'èst Co- ric'é [ qui fut le plus puissant des souverains de sa dynastie. On pourrait peut-être, sans trop de témérité, croire que cest de lui qu'il s'agit sur notre monnaie. Je pourrais aussi proposer une conjecture sur le der- nier mot, dont il ne reste que lés lettres Ynpuu . w ... cora.a.:., mais je-ne sais’si l'on pourrait établir que ce Coric'é ait eu le titre que je lui suppose. de couropalate. Maintenant il se présente une question imtéressante. L'hisiüire ! dés’hiiéiens Souveräins du Cakheth est peu coïfüe. SK Eproth , dans Ses Mémoires relatifs à l’Asie (1,4599) Attriie à ün cérftäin K'wiriké la fondation de la dyrslie royale de te paÿs. ‘D'un autre côté, Wa- khoucht donne pour la première dynastie du Cakheth (31) M. Saint-Martin en donnant la série de ces prices, Mém. sur V'Arm. IL, 422, évite de poser des chiffres. En effet, il est incroyable que cet Abas ait épousé Nouna en 1232, comme le fäéonte Tehanñtéh , III, 185, puisqu'il était Seulement à la troisième génération de Coric’é II, que l'on dit être mort en 1046. ** 55 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 56 EE 9 souverains héréditaires (#), dont voici la liste et la généalogie : D'après Wakhoucht : Djouancher , éristhaw des éristhaws, en 787. 2. Grigor se révolte contre Achot couropalate et de- vient mthawar de Cakheth, ou Koricoz, 1. e. Ko- révêque , règne 77 ans, meurt en 827. 3. Watchi ou Datchi, fils d'Ioané Koboulis - Dzé, meurt en 839. 4. Samuel Donaour (55), meurt en 861. 5. Phadala ou Phadla I Arelmanel ou Arewmanel, meurt en 893. 6. Cuiric'é I, meurt en 918: 1l vivait du tems de Costantiné I, roi des Aphkhaz (906-921). LS | 7. Phadala II, meurt en 929: il vivait du tems de Giorgi roi des Aphkhaz (921-955). nn PAS N 8. Cuiric'é II, meurt en Chourtha. 976: il vivait aussi du tems de Giorgi. 9. Dawith I, féutt bad 1010: vivait sous Ba- grat III et Gouran- doukht. 10. Cuiric'é di. Zi ateluuuEe cMbmetiés a le (Grand; roi à Dawith,roï armé- Achot mtha- de Cakheth, tué nien de Samchwil- war Marilel. en 1059.(#) dé. 172 Gac ou Gag'ic, adopté par Cori- c'é III, meurt en 1058. 12. AL bise T, roi de Cakheth et de Héreth; meurt en 1084. 15. Cru IV, meurt en 110!. 14. ie IT, livré à David-le- Réparateur, après 3 ans de règne. Le Cakheth est réuni au Karthli pendant 565 ans, jusqu’en 1466. (5°) (32) Les cinq premiers noms de la liste de Wakhoucht sont ceux d’éristhaws ou gouverneurs indépendants, mais sans pa- renté entre eux. (33) Après celui-ci, Wakhtang nomme Gabriel Donaour, son frère. (34) C'est celui que M. Klaproth, Mémoires sur l’Asie, 1, 299, dit être le fondateur de la dynastie royale de Cakheth ; en effet, D'après Tchamitch : 1. Coric'é I, meurt en 989. | 2. Dawith-Anhoghin (Sans-Terre) meurt en 1046. | 3. Coric'é II. | k ln. te 4. Dawith. Abas. Il est dit que les femmes de ces princes, Mamk’an et Rhouzouk’an, se firent religieuses. Tcham. Il, 1047. | 5. Coric'é III. LT, ñ 6. Abas, épouse Nana Bourina, fille. Je ne sais si soeur de Zak’aré-le c'est la même qui épousa Alp- Grand; meurt en aslan au dire de Mathieu d'E- 1234. desse et de Vardan, cités par Tchamitch , IL, 1047. | 7. Aghsarthan I, épouse la fille de Davith, seigneur arménien de Noraberd. Se fait moine. | 8. Coric'é IV. (56) SE 9. Aghsarthan Il, Phoïi-Pahlovan, Thaghiathin, qui vivait encore en 1296. il fut le premier qui prit le titre de roi dans ce pays; mais en 1466 commença une dynastie toute différente de la première. (35) Toutes les dates ici données sont copiées d’après Wakhoucht. (36) La différence du nom géorgien Cwiric'é à Coric'é ne doit point arrêter, puisque selon les auteurs arméniens ce dernier s'écrivait aussi Gorg’en, Gourg’en, (iouric’é et C’iourac'é. 57 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 58 EE ————@—————— LULU ————— On ne peut s'empêcher d'être frappé de la ressem- blance de ces deux listes, et de croire que l'une a été copiée sur l'autre. Ainsi les deux principautés à la li- mite orientale et à ‘la limite occidentale de la Géorgie sont contestées par deux peuples voisins; car les au- teurs arméniens revendiquent également pour leur na- tion la possession ancienne de la Taïk’, l'Akhal-Tzikhé moderne , où les Géorgiens prétendent qu'ils n'ont ja- mais mis le pied. S'il faut dire ce que je pense, je suis fort porté à croire que le Cakheth fut plutôt ar- ménien que géorgien dans le principe D'après Strabon nous voyons que le Kour séparait l'Ibérie de l'Albanie ; aucun témoignage géorgien, si ce n'est des assertions vagues, sans preuves à l'appui, n'étaie les prétentions des Géorgiens sur le Cakheth avant le xmi° siècle, et d’ailleurs un passage de Wakhoucht et de Wakhtang, qui me paraît très concluant, atteste que, sous Adar- nasé prince du Héreth, ce pays abandouna la foi ar- ménienne pour le rite géorgien(57). Or, quand on con- vaît l’aversion mutuelle des deux peuples l’un pour l'autre, on ne peut croire que des princes géorgiens soient restés pendant quelques centaines d’années atta- chés aux rites arméniens: ce serait une contradiction. Il faut donc admettre avec les auteurs arméniens que la dynastie albanienne dont il est question était d’ori- gine arménieune. L'histoire de Géorgie des xi°, xr° et x siècles nous montre d’ailleurs les Bagratides de ce pays toujours en guerre avec ceux d'Arménie et les dépouillant successivement de leurs provinces du sud et de l'est, et les Arméniens contemporains, comme Vardan et Mathieu d'Edesse, de bonne foi en cela, ne cessent de raconter les empiètements des rois de Géorgie sur leurs voisins (5%). Tchamitch n’a fait que co- pier leurs récits. Comme ce point d'histoire était dou- teux, je suis bien satisfait qu'une preuve numismatique incontestable ait fourni l’occasion de l’éclarreir. On aura sans doute remarqué que les dates géor- (37) Le royaume de Cakheth se forma des trois principautés de Cakheth, de Héreth et de Coukheth: la première entre le Caucase, l’Ior et la rivière de Thourdo; la seconde, au sud de Khounan, le long des deux rives de l’Ior, en y comprenant une partie des steppes jusqu’à l'embouchure de l’Alazan; la roi- sième, le long de l’Aragwi et du Kour jusqu’à Khounan. Sous Adarnasé, l’avant-dernier prince du Héreth, qui. vivait au tems de Grigor (No.2. de notre liste), ce pays abjura le $chisme ar- ménien. (Wakh. introd. à l’hist. du Cakheth.) (38) On peut consulter sur cet objet le résumé historique de M. Saint-Martin, Mémoires, I, 374, sqq. giennes et arméniennes sont loin de coïncider.. Tcha- mitch reconnaît lui-même dans une note à ce sujet (IIT, 1046 sq.) que les récits des écrivains arméniens sont très embrouillés, et exprime avec raison le regret que l'ouvrage historique d'un certain Movsès Caghcan- tovatsi sur les rois de l’Albanie arménienne, auteur qui n’est connu que par les citations de C'iracos de Gan- dzac, du xt siècle , soït entièrement perdu. Ce n’est point le cas de traiter toute cette question à propos d’une simple monnaie; il suffit d'avoir indiqué la dif- ficulté. B. Léon incertain. No. 2. Tête de lion couronnée. Le dessin a été fait d’après une monnaie du Musée asiatique qui en possède une seconde semblable, moins bien conservée, en y joignant une troisième apparte- nant au cabinet de M. de Reïchel. L Tête de lion couronnée. Autour: FIGE RCPRCERNL LUS » Léon, roi d'Arménie.“ Le dernier mot est faulif et devrait être écrit ANS, mais celle faute est fré- quente sur les monnaies de Cilicie. II. Croix à deux branches inégales, avec une étoile sous chaque côté de la branche inférieure. Autour: + CRULEL b LUI % P URU » Frappée dans la ville de Sis.‘“ La lettre $ qui manque au troisième mot est facile à suppléer ; du reste il y a également une construction vicieuse dans la ré- pétition de la préposition # devant le nom propre UPU. fs Une monnaie de ce genre est figurée dans Tchamitch (TT, 565), mais le type en a été embelli ; il faut dire la même chose des Nos. 6 et 7 de Pellerin, Lettre IT, pl. I, ce qui est une inexactitude ; en outre on a sup-. pléé sur le dessin des signes grammaticaux toujours omis sur les monnaies, p. e. %h: au lieu de h. (Bibl. royale. — Collection de M. le comte Strogo- uoff, curateur de l'arrondissement universitaire de Mos- cou. — M. de Blacas. De ces monnaies une seule porte correctement Çw,yng; deux, Sweng; (UOIS Çwyem , À puwe # uhu comme ici; une fr pwgwpufuf; une fr uu; quatre , + ququuqh ufuh; une , # ququqh # ufu. Ces deux dernières leçons altèrent le mot puqu.p ville. — Sestini, p. 21.) comme ici. Quant au revers, une porte . . 59 . Rot assis, lions soutenant une croix. Geite, monnaie appartient, au Muséesasiatique. I. Roi assis à la manière européenne , ‘sur un :trôné supporté par ‘deux lions ; il tient detla gauche le globe surmonté ‘d’ane ‘croix (le ‘globe : paraît/fort: peu ‘sur la monnaie) ; de la droite, l'extrémité ‘d'unsceptre: terminé par une fleur de lis héraldique. Autour : | s à EL) » 71 + LUENG EUPFCRNE 2CSNS Légende déjà expliquée. IL Croix supportée par deux animaux qui se regar- dent, et que leur crinière fait ,eonnaître pour des lions, bien que les têtes soient mal formées. Autour : Le » « » + UCPAN NEO PL CUSNF ENS , Par la puissance de Dieu. “ Le, premier mot.est .l'abrégé de Yespaynefdbunfair Lle,p de ce mot, étant presque effacé sur des monnaies. vues par nous à Paris, nous, avons pu le prendre pour ‘un [h et lire Wupasgmfs. Bien,que,cette forme se trouve incontestablement sur notre No. 8, et que le père Tchamitch l'ait ainsi fait graver (FI, 365), ici nous ne pouvons lire autrement que :lescas. instrumental. Le No. 4, appartenant également au Musée .asiatique, ressemble en tout au précédent, sauf quelque différence dans les lettres, et moins de magnificence dans le travail. (Bibl. ‘Rle. — Musée de Blacas. — Téharitch.) No. 5. Roi assis, lion marchant à. droite. -Dessiné:d'après deux exemplaires appartenant à l'Ins- titut. oriental. I. ÆRoïassis comme le précédent ; même légende cir- cukure. IH. Lion allant à droite, une croix s'élevant au-des- sus de son dos; il y a dévant la figure du lion üne espèce d’ ( o arménien dont on ne peut fixer la signi- fication. (Bibl. ‘Rle. Cet établissement en possède une autre très petite en cuivre, représentant le même personnage. Les caractères sont trop gros pour le module de la pièce ;.aussi la légende de da face est ainsi abrégé Ÿ yknt Puqui np uw et au revers etrt b pu p ufru.) No. 6. Roï à cheval ; ion «allant: à gauche. Dessiné d'après une monnaie appartenant à M. de Reïchel. “BULLE T EN ISCIENT{IFIQUE. “LRoï couronné, à cheval , ‘äHant à ‘gauche ,* ténant de’ la droite une ‘croix à deux branthes A ütour : » Léôn roi d'Arménie.“ Le dernier mot est écrit Z2LUSAMNS Par un-erreur du même genre que celle du No. 2. IL: Lion couronné allant à gauche, une croix s'élevant au-dessus de son dos. Autour, la légende ,, frappée dans la ville de Sis ;“ écrite comme.au No. 1. (Bibl. Rle.) No. 7. Roï assis les jambes croisées, croix. D'après deux monnaies appartenant M. -de Reéiéhel. L'Roï couronné, assis à la manière ôriéntäle. Autour: EUR RCBCRAP LU » Lévon, roi d'Arménie. ‘ La; monnaie, trop petite , n'a pu “ôhtenir Iles ‘trois lettres 43f)$ du dernier mot. IT. “Croix grecque avec de simples. gouttes allongées entre les branches. Autour : CPL, PEUR :» frappée dans ‘la ‘ville 3“ et il manque les ‘lettres GUBRV; qui idevaient ‘achever la légende ‘si ‘la môn- naie eût été plus grande. (Bibl. Rle. — M. de‘ Blacas,) C. Héthoum I. No. 8 — 9... Rois-soutenant:une croix , lion marchant à gauche. D'après -‘deux monnaies du Musée ‘isiätique, “dont une offertesrécemment par M. de‘ ‘Khowdabachef. L. Lion allant à gauche, une croix s'élevant au-dessus de son dos. Autour: =LAANEUV RCECRAE US » Héthoum, roi d'Arménie. “ I] manque au dernier mot les lettres (1. IT., Deux personnages couronniés-etidebont , «soutenant une croix; àgauehe est le‘roi , à ‘droïte la réine, re- comuaissables Fan et l'autre, malgré l'imperfection du traväil, par leur physionomie. ‘Aütour : AC COARET US; disez: | Guopnyne fn 55 winriôn.y puissance de Dieu.“ ‘On remarquera ici le L placé mal à propos à la fin de la ‘légende pour remplir l’espace. ‘Sur l'éxémplairé No. 9 ‘on lit à la face 2U50. de même qu'au revers ue NO PEUT: côtérune lettre de phis que dans les légendes du No:8. Les deux personnages qui soutiennent la croix sont sans doute le roi Héthoum et la princesse Zabel, son épouse. (Téhamitch, sans légende. — Bibl. Rle. Une mon- paie semblable au No. 8, et une au No. 9.) No: 10: Cette monnaie très défectueuse appartient au Musée asiatique. I. On ne sail ce qu'il y avait dans le champ: Au- tour, on voit les deux dernières lettres: du nom d'Hé- thoum et quelques, restes de la dégende ordinaire. I. Une croix grecque avec des gouttes entre les branchesÿ autour quelques lettres de la légende: ,, frap- pée à Sis.“ L'ensemble de cetté monnaie fait croire qu'elle était semblable à celle No. 13. No. 11 — 12. Ces deux belles monnaies appartiennent à l'Institut asiatique. I. Roi couronné, à cheval, allant à gauche, portant à droite un sceptre ou une lance fleurdelisée ; à droite du cavalier est ‘une croix grecque; à sa gauche un croissant, et devant le poitrail du cheval une croix. Autour, la légende ordinaire, mais avec les incorrec- tions remarquées dans les précédentes: ,, Héthoum , roi d'Arménie. “ IT. Légende arabe : se YP SULU) ";, Le grand - sultan, als Lu SL es soutien . du ;:monde!.et dé, la: religion, > Las à 39 Su Si Kéikhosraou, fils de KeïkoBad. « Autour : à Le ||: É pl [ul CES gym yes ,, Frappée à Sis, lan six cent qua ... et un (a. 641H!=— 1243-4 CH)" Sur la monnaie No. 12, au lieu de croissant, à gauche du cavalier, est une étoile, et il n’y a rien devant le poitrail du cheval; eu outre le travail est moins soigné que dans la précédente, et la date manque entièrement. Il est évident que ces monnaies appartiennent à Hé- BULLETIN SCIENTIFIQUE: c'est-à-dire qu'il! y a de chaque | Es thoum I; puisque d’un côté il régna de 1224 à 1269, et de l'autre Kaïkhosrou’régna à Icone de 1236 à 1244. (Mus. de Blacas, on ne voit que le 6, premier chif- fre ‘de’ la idate — La monnaie d’'Adler, Mus. Cuf. Borg. p.159; Tab. XI, Né C'; porte la date 637 — 1244, lis.12417) D! :Héthoum: incertain. No. 13. Roï assis, croix grecque. D'après une monnaie,du Musée asiatique. I. Roï couronné, assis sur un trône comme aux Nos. 3, 4, 5, tenant de la droite un sceptre fleurdelisé et dela gauchele globe’ crucigère. Autour, même légende qu'aux Nos. 11 et 12. IT. Croix grecque avec des étoiles entre les branches ; autour: :,, frappée ‘dans la ville de Sis. “ (Bibl. Rle. — M. de Blacas.) No. 14. Roï assis, croix grecque. I.' Roï couronné, assis à la manière orientale, tenant à droite le sceptre fleurdelisé, à gauche le globe cru- cigère ; une’ étoilé à droite du roi. IT. Croix grecque avec trois rayons entre les bran- ches ; au lieu du quatrième on voit un croissant. Cette pièce est remarquable par la pureté des formes des let- tres. Autour: frappée dans la ville de Sis.“.. b OU. (Sestini, p. 24. — Bibl. Rle. — M. de Blacas.) No, 15. Monnaie plus petite que les Nos. 13 et 14, apparte- nant à M.'de ‘Reichel’” I. Roi couronné, assis comme au No: 13, à sa droite une croix; de la droite il porte le globe crucigère. Autour, légende effacée se rapportant aux deux précé- dentes. IT. Croix avec des points entre les branches, qui se terminent elles-mêmes par des empatements rectilignes. Autour , quelques lettres de la légende: ,, frappée dans la ville de Sis ,‘“ qui n’a pu y tenir tout entière. N6:'16. Monnaie appartenant à M. de Reichel. I. Roï couronné, assis comme au No. 13. mais plus petit Même légende qu’au No. 13. 63 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 64 EU LL LL | IL. Croix avec deux étoiles et deux sortes d’équerres alternant entre les branches. Autour, même légende qu'au No. 15. (Pellerin, Lettre II, pl. I, No. 8: c'est uu type d'Hé- thoum que nous ne possédons pas. Le roï est assis sur un trône à lions ; autour: ,,, £1"{3(); au revers une croix avec des rayons entre les branches, autour: ....[Jh. On voit qu'il manque les lettres finales & à la face et U au revers.) E. Avchin 1. e. Ochin. No. 17. Roi à cheval, lion marchant à gauche. Monnaie offerte au Musée asiatique par M. de Khou- dabachef. I Roi couronné, à cheval, allant à gauche; dans la nt A : cé 3 LI €, droite un sceptre fleurdelisé, autour : CET Pb LS LA LFP] chi oi d’ ï 2. © Avchin, roi d'Arménie. “ Lion allant à gauche, une croix s’élevant au-dessus de son dos, et montant jusqu'à la légende. Autour: » frappée à Sis.‘“ La dernière lettre du nom de Sis manque. Comme il n'y eut qu'un roi Roubénien de ce nom, qui régna de 1508 à 1520, il n'y a pas d'incertitude à l'égard de cette monnaie. (M. de Blacas.) No. 18. Roi à cheval, croix fleurdelisée. Cette jolie monnaie appartient à M. de Reiïchel; elle est remarquable par l'exécution soignée du cheval et par la pureté des formes des lettres. I Roï à cheval, marchant à gauche. Autour, il ne reste que des parties des deux premières leltres d’un 1 nom difficile à restituer, et quelques lettres du dernier mot Al S(; le & final n'a pu tenir, faute d'espace. ÎTI. Croix avec des fleurs de lis entre les branches. Autour la fin de la légende : ,... dans la ville de Sis;“ la dernière lettre du mot Sis n'a pas élé gravée, faute d'espace. Sestini, pl. IT, No. 9, en attribue une toute pareille au roi Costandin , ainsi qu'il a été dit plus haut. En résumé nous pouvons affirmer que les Nos. 11 et 12 appartiennent à Héthoum I; le No. 17 à Ochin. Les autres sont incertains, et le No. 18 tout-à-fait illisible. Le dernier fait numismatique relatif à l'Arménie dont nous ayons à entretenir nos lecteurs, ce sont les nou- velles armoiries concédées à ce pays par un oukaz du 21 février 1833, adressé au Sénat dirigeant le 20 mars même année. En voici la description : (5?) ; Sur un écu en sautoir, au milieu de la partie supé- rieure, le sommet neigeux de l’Ararat sur un champ d'argent, et environné de nuages d'argent; au sommet de la montagne, une arche toute d'or. Dans Ja partie inférieure , les armoiries ont la forme d’un écu divisé en deux moiltiés: du côté droit, en champ de gueules, l’ancienne couronne des rois d'Arménie, toute d'or, avec une étoile d'argent, et couverte de perles; le ban- deau et la doublure sont bleues: du côté gauche, sur un fonds de sinople , la représentation de l’église d'Etch- miadzin, toute d'argent, les coupoles et les croix sont d'or. Dans le haut des armoiries, sur un champ d'or, est l'aigle russe, embrassant et couvrant le chef, ainsi, que les deux divisions inférieures de l’écusson général. Le tout est dominé par la couronne impériale russe. » De toutes les provinces caucasiennes , l'Arménie seule a ses armoiries propres, confirmées par l'autorité suprême. La Géorgie se sert de ses anciennes armes usitées au tems des rois, à savoir, la représentation du grand martyr S. Georges le triomphateur , à cheval. “ (39) Crarucr. onuc. 3ak. kp., Ésenxaro. S.-Pet. 1835, $ 181, p. 197 sq. St.-Petersburgische Zeitung, 1833, 2 Juni, No. 127. CHRONIQUE DU PERSONNEL. PROMOTIONS ET DÉCORATIONS. Promu.au rang de Con- seiller d'état actuel, M. l’Académicien Collins. Déco- rés : de l'ordre de St.-Stanislas de la 1°"° classe, M. l’A- cadémicien Frähn, de la 21 classe, M. l’Académicien extraordinaire Bouniakovsky; de l’ordre de Ste-Anne de la 24e classe, M. l’Académicien adjomt Oustrialoff; de l'ordre de St.-Vladimir de la 4° classe, M. l'Acadé- micien adjoint Küppen. NominarTions. MM. le docteur Sabler et Othon Struve ont été nommés Astronomes-adjoints de l'Ob- servaloire central. Emis le 15 juillet 1839. \ BROSSE T. Monnatïes Arinentennes. Budtet. Seient. T'VZ TEE. F Davignon delt K lith. 1839 _BROSSET! Monnazes Armencennes. Bullet. Scient D PI F1, 2 FE Davigrnon dé & Lith 133 . Fr À (” ] t » y a 4 5 Ro € LE ES à € À QT j < cd #7 195. Tome VE, NM 5. BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIÉ PAR L’'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PETERSBOURG. Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’un volume est de 5 roubles assign. en Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEPFF, libraire, comnissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l’Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso 5 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientiñiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9, Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges. SOMMAIRE MÉMOIRES. 1. Prodrome d'une monographie du genre Carbo. Bravnr. — NOTES. 3. Sur la fréquence des orages dans les régions arctiques Barr. — CORRESPONDANCE. 1. Lettre à l’Académie des sciences de Paris. ParroT. — MUSÉES. 1. Dons faits aux Musées asiatique et numismatique par M. le Comte Simonitsch. Frarns et Graert. ELU MÉMOIRES. 1. GenEris CaRBOoNuM sEu PHALACROCORACUM MonOGRAPHIAE PRODROMUS, PAR M. BRANDT (lu le 17 mai 1839). Extrait. Bereits im Jahre 1857 habe ich in einer unserm Bul- eimverleibten Note mehrere neue Scharbenarten des akademischen Museums diagnostisch beschrieben , und darin auf meine abwechselnd mehrere Jahre fort- gesetzten Studien über diese Vôgelgattung hingedeutet. Gegenwärtig erlaube ich mir, der Conferenz die aus- letin fübrlichen Resultate derselben in einer eigenen Ab- handlung unter oben erwähntem Titel vorzulegen. Sie zerfällt in einen allgemeinen und einen beson- dern Theil. Im allgemeinen Theïle werden die äusseren Kenn- zeichen , die Anatomie mit Ausschluss des an einem andern Orte (siehe meine jüngst erschienenen Memoi- ren über Osteologie der Schwimmvôgel) erürterten Kno- chensystems , ferner die Lebensart und geographische Vertheïlung behandelt und zuletzt Vorschläge zur Zer- fällung der zahlreichen Arteu in Unterabtheilungen ge- geben. 3 Der zweite, specielle Theïl umfasst die Beschreibung der einzelnen Arten. Da der Druck der Abhandlung erst nach der litho- graphischen Vollendung der zahlreichen Abbildungen beginnen kann, so hilte ich die Conferenz um Erlaub- niss, die Anfertigung derselben môglichst schnell be- treiben zu kônnen und bemerke nur noch, dass ein nambhañfter Theil Zeichnungen der Arten bereits vollendet ist, den ich der Akademie zur nähern An- sicht vorzulesen die Ehre habe. der Mebhrere davon wur- den bei meinem letzten Aufenthalte in Berlin vom dor- tigen bekannten Thiermaler Herrn Müller entworfen, und stellen fast nur solche Scharbenformen dar, die unserem Museum fehlen. —SeSs-— NOTE "S 3. SUR LA FRÉQUENCE DES ORAGES DANS LES RÉGIONS ARCTIQUES; PAR M. ve BAER (lu le 17 mai 1839). M. Arago a publié, dans l'annuaire pour l'an 1838, un traité étendu et plein d'érudition sur le tonnerre. Il y examine , entre autres, s'il y a des lieux où il ne 67 tonne jamais, et se décide (p. 389) ,, qu'en pleine,.mer ou dans les fles il ne tonne jamais au-delà du 75 degré de latitude nord:“ Puis il passe un peu plus au sud, et fait voir (p- 390) que, pendant les voyages du capitaine Ross et du capitaine Parry, entre 75° et 700 de lati- tude nord, ,,on n'entendit pas le tonnerre une seule fois, on ne vit pas un seul éclair.“ ,, Placons - nous, poursuit M. Arago, ,, un tant soit peu en-deça du 509 de latitude. Le tonnerre sera déjà très-rare; à peine l'entendra-t-on une fois dans l’année, mais enfin il ne sera plus permis de dire d'une manière absolue qu'on a dépassé la région des orages. “ Cet illustre physicien semble donc croire que le parallèle de, 70° est la limite des orages. Il tâche de prouver que du degré 65 jus- qu'au degré 68 le tonnerre est, déjà très rare, et, il ne peut pas citer une seule observation d’un tonnerre sous 69% de latitude nord. Il termine en faisant. observer qu'en, Islande, .,,qu'on cite souvent, comme un. pays où il ne tonne jamais,“ M.Thorstensen a noté, dans des observations météorologiques , faites pendant deux ans à Reikiavik (lat. 65°), un jour où l'on a entendu le tonnerre. M. Jacobi, connu par ses travaux relatifs à l'appli- cation du magnétisme aux machines et à l'électricité de contact, m'a demandé, au sujet de, cette partie du. traité de M. Arago: si, pendant le voyage que j'ai fait au nord en 1837, j'avais observé le tonnerre au-delà du :0° de latitude boréale, ou si j'avais quelque autre con- naissance d'orages observés au fond du nord? La ré- ponse que j'ai, donnée à M. Jacobi lui a paru avoir de l'intérêt pour les physiciens. Il ne sera donc peut-être pas superflu de la, publier. Extrait de ma lettre à M. Jacobi. Il n'y a nul doute que, plus on avance vers le pôle, plus le tonnerre devient rare. Cependant il me semble que M. Arago en a trop limité le donaine. Pour trouver la latitude géographique sous laquelle les orages devien- nent sirares qu'à peine on en observe un par an, et la latitude où ils cessent de se montrer, cet illustre phy- sicien n'a consulté que les voyages anglais, entrepris dans nos jours pour l'Amérique boréale et pour le Spitzberg, avec les observations faites en Islande pen- dant deux ans par M. Thorstensen. Mais plusieurs de ces voyageurs ont été long-temps sur mer ou sur des îles de peu d’étendue, et M. Arago sait mieux que personne que plus on s'éloigne des continents, plus les orages deviennent rares. En outre, des observations BULLETIN SCIENTIFIQUE. 68. plus étendues prouvent que, dans les mêmes lieux où les voyageurs passagers n’ont pas entendu le tonnerre, il.se faitsentendre de temps en temps, de ‘sorte qu'il n'y a pas de latitude boréale, atteinte par des hommes, où il manque, absolument. Il tonne même au Spitz- berg, quoique bien rarement, comme je le prouverai. Pendant notre voyage, nous avons observé un orage à Novaïa: Zemlia au-delà du 73 degré, et les relations des chasseurs de morse en contiennent plusieurs exem- ples. Maïs commençons par l'Islande!! S'il y a des hommes qui citent l'Islande comme un pays où il ne tonne jamais, il semble qu'ils ont peu consulté les livres nombreux qui traitent de cette île. Un pays volcanique daus lequel ou ne verrait jamais. un orage , serail. en effet une. preuve satisfaisante que l'atmosphère n’y a plus les moyens de le produire. Or, ce n'est nullement le cas en Islande. On y con- naît très bien ce phénomène, quoique, à la vérité, il y soit plus rare que partout. aïlleurs. en Europe, Il y a même des temps où les orages sont fréquents sans être produits ou attirés par des éruptions volcaniques. ,,On se rappelle toujours“ nous disent Olafsen und Po- velsen, ,;;comme d'un fait mémorable dans la partie septentrionale de l'Islande, qu'il y tonna avec des éclairs terribles pendant tout l'été de l’année 1718, et que le 11 juin, même année, un homme fut tué d’un coup de foudre près de la ferme Briamsnaes, situé à la proximité du lac de Myvatn; une jeune fille, qui était tout près de cet homme, fut renversée et trois hommes à cheval furent démontés; mais ni cette fille, ni les trois hommes ne furent blessés. “ (1) Les mêmes observateurs, qui, comme on sait, ont long-temps séjourné en Is- lande, car l'un était natif de cette île et l'autre y était médecin résidant, — les mêmes observateurs as- surent encore que les éclairs sont fréquents dans la partie septentrionale de ce pays et que le tonnerre s'y fait entendre de temps en temps. (?) Dans la pres- qu'ile occidentale, selon eux, les orages sont rares et on. n'entend le tonnerre que de loin, (5) (peut-être, parce que cette partie du pays est presqu'entourée de: la mer). La foudre..est plus fréquente dans la, partie méridionale de l’île. Elle y a quelquefois fait.du dom- mage. Elle a deux fois consumé la cathédrale de Skal- holt. Elle dévora en 1654 les faïtages des maisons com- (1) Voyage en Islande fait par ordre de S. M. Danoise etc. Traduit par Gauthier de Lapeyronnie. Tome IV, p. 59. (2) Même ouvrage. T. IV. 53. 59. (3) Même ouvrage. T. I, p. 345. posant la grande habitation «et le presbytère de Brodre- tunge éntre Skalholt et le mont Hekla. (*) ,, Ce n'est comitnunémeñt qu'en hiver qu'il tonne dans ces con- trées ‘“ nous dit Anderson(“); Olafsen et Povel- sen reproduisent cette assertion pour la partie méri- dionale de l’île, ($) mais elle ne semble pas trop juste. Cependant, c’est toujours en général un phénomène rare que le tonnerre en Islande. Dans les observations faites à Bessested (sur la côte ouest, lat. 64° 8 ) com- muniquées par Horrebow, je trouve un seul jour (le 17 juin) pendant lequel on entendit 3 à 4 coups de ton- nerre. (7) Dans les observations météorologiques pu- bliées par Mackenzie dans son voyage très connu, on a noté une fois (le 3 déc.) des éclairs sans tonnerre. ($) Je n'ai pas, dans ce moment, les moyens de consulter les observations faites à Eyafiord ;, communiquées par Scheel. (°) Au Groenland le tonnerre est encore plus rare, comme nous assurent Egede et Granz, dont le pre- mier y a résidé 15 àns. Le second ajoute qu'en effet om observe quelquefois des éclairs, mais que rarement le tonnerre se fait entendre — et que, si mêmé on entend quelque chose de semblable, on ne peut pas décider, si c’est un coup de tonnerre, ou plutôt la chûte de quelque pièce de rocher ou de neïge. (1) Sur les continents, sous les latitudes de l'Islande, le tonnerre doit être plus fréquent que dans cette île. Pour l'Amérique je ne puis pas citer tant d'observa- tions que pour l’ancien monde, Dans les environs de la Baie de Hudson, Ellis, James Hudson et autres ont observé des orages. (1?) Le Labrador , à la vérité, est situé notablement plus au sud que l'Islande, mais ce pays a le climat beaucoup plus rigoureux. On peut consulter sur ses orages les observations de la Trobe.(1)} M. Arago s'appuye sur ce que les obser- (4) Même ouvrage. T. V. p. 122 (5), Anderson: Nachrichten von Island, Grünland und der Strasse Davis. 1747. S. 123. (6) Voyage en Islande fait par ordre de S.M. Dan.T. I. p. 13. (7), Horrebow: Zuverlässige Nachrichten von Island. S. 512. (8) Mackenzie’s Travels in the island of Iceland. Second edition 4to. p. 468: (9) Annals of philosophy. Vol. XI. p 96. (10) Egede, Beschreibung und Naturgeschichte von Grôn- land. S. 79. (11) Cräanz, Historie von Grônland. Bd. I. S. 62. (12) Scoresby’s Account of the Arctic Regions. Vol. I. p.415 (sixth edition). (13) Philosophic. Transactions. Vol: LXIX et Vol. LXXI. BULLETIN SCIENTIFIQUE. Re lumens tete vations du capt. Franklin, faites au Fort Franklin (65° 12), (15) notent une seule fois (le 29 maï) le ton- nerre, maïs il semble n'avoir pas remarqué que le moïs de juin manque dans ces tables, (15) ét c'est jus- tement le moïs des orages dans Îles régidns boréales du continent. Mais je ne déciderai pas si les étés, pendant lesquels M. Franklin voyageait en Amériqué, étaient extraor- dinairement pauvres en orages, Où si en effet ces phé- nomiènés sont plus rares en Amérique que dans l’an- eten monde. Ce qui est sûr, c’est qu'en Europe le tonnerre est beau- coup plus fréquent sous les mêmes latitudes qu’en Islande. Youline a entendu a Ouléaborg (65°) 88 fois le ton- nerre pendant 12 ans (1776 - 1787), (17) ce qui fait 7,5 fois par an, quoique cette ville soit éloignée de toute grande chaîne de montagnes, qui, comme on sait, augmentent le nombre des orages. Puis, elle est située sur le bord d’un golfe considérable. Ærkhangel (64° 34") se troüve à un plus haut degré encore dans les mé- mes circonstances. L'Académie possède une série d'ob- servations météorologiques faites dans cette ville, et que M: Kupffer publie dans ce moment. Voici la liste dés orages. En 1814 4 orages. En 1820 5 orages. En 1826 9 orages 1815 9 — 14821 1 — 14827 6 — 1816 10 — 1822 6 — 1828 10 — 1817 5 — 1823 7 — 1829 7 — 1818 3 — 1824 5 — 1830 6 — 1819 13 — 1825 11 — 1851 4 — 44 — 585 — 42 — Il y a donc à Ærkhangel 6,5 orages par an. Plus à l’est d'Ærkhangel 1 n’y a pas de lieux, si- tués sous la latitude de l'Islande, où l’on fasse des observations régulières et suivies, excepté Béresow. Cette ville se trouve presque sous le parallèle 64 nord. Les observations que l’Académie a reçues de Bérésov font mention d'orages seulement en 1832. Il y en à eu 6. (45) Si nous ajoutons Fakoutsk, sous une latitude (14) C'est par méprise que M. Arago donne à ce fort une latitude de 671/,0. Annuaire pour l'an 1838. p. 390. (15) Franklin’s Narrative of a second expedition to the shores of the polar sea in the years 1825, 26 et 27. Append. LXIX et LXX. (16) Annuaire pour l'an 1838, p. 391. (17) Der Kônigl. Schwed. Akad. Neue Abhandlunges. Bd. X. (Jahrg. 1789) S: 109. (18) On peut conclure de ce nombre que, si dans les au- % notablement moindre (62°), où il tonnait en 1838 six fois et en 1857 pendant le juillet et l’août 3 fois (le juin manque), et ÂVertchinsk, où il tonnait. 18 fois dans six ans, (1°) donc trois fois par an, l'on remar- quera que la fréquence des orages se règle plutôt se- lon les lignes isothermes, ou plus encore selon les lignes isothères que selon les degrés de latitude. Mais passons plus au nord! Faute d'observations bien suivies, je ne pourrai qu'alléguer quelques données pour faire voir qu'en Europe les orages ne sont pas si rares qu'ils semblent être en Amérique selon les ob- servations du capitaine Franklin. On sait que M.Schrenk, botaniste voyageur, a par- couru en 1837 la terre des Samoïèdes. Il a eu la com- plaisance de me communiquer la liste des orages ob- servés par lui. Il a noté avec une exactitude sCTupu- leuse le baromètre, le thermomètre , la direction et la force des vents pendant ces orages, mais je ne don- perai ici que les lieux et les temps. Le 5 (15) juin, sur les bords de la rivière Rotchouga, 651/, lat. boréale, un orage observé au SE; le 8 (20) juin, au bord de la rivière Zylma, même lat., tonnerre foudroyant pendant une pluie sans qu'on eüt observé d'éclair. Le 17 (29) juillet, au soir, un fort orage atteignit le voyageur sous 68° ou un peu plus, dans les déserts dénués d'arbres qu'on appelle toundras en Russie, et le 21 juillet (2 août), lat. 69, le même observateur vit plusieurs éclairs vers SSO sans entendre le tonnerre. Pendant le séjour d'une semaine que nous fimes, M. Lehmann et moi, dans la Laponie russe, la même année, nous observâämes, le 11 (25) juin, un orage de trois heures, qui était au nord-ouest de nous et assez éloigné pour ne faire entendre le tonnerre que bien faiblement et rarement. Nous élions en chemin de l'embouchure de la riviere Ponoï à un port inhabité, nommé Z7i Ostrowa, lat 67. Nous avons donc cru que l'orage était presque sous 682. Je regrelte beaucoup que les astronomes qui, en 1769, ont observé le passage de Vénus devant le soleil dans trois endroits de la Laponie russe, aient quitté trop tôt leurs stations pour rapporter des observations météorologiques faites dans la saison des orages. Rou- mowski est le seul, dont les tables s'étendent Jusqu'à la fin de juillet, nouveau style. Il avait son séjour à tres années il n’est pas fait mention d’orages, on a négligé d’y faire attention , et que, certainement ils n’ont pas manqué dans ces années. (19) Georgi’s Bemerkungen einer Reise im Russischen Rei- che, Bd. I. S. 427—435, BULLETIN SCIENTIFIQUE. 72 Kola, et y entendit le tonnerre le 19 (5t) juillet. (2°) Mais le capitaine de la marine russe, M. Reineke, qui pendant son exploration des côtes de la mer Blan- che et de la Laponie russe, a séjourné à Kola et sur Tes côtes nord de cette partie de la Laponie depuis la mi-mars jusqu'à la fin de l'été, m'a rapporté qu'il a observé dans cette contrée, c’est-à-dire entre 690 et 702 de lat, huit fois des orages pendant l’été de l'an 1826. Mais comme cette année a élé très riche en orages pour toute l'Europe, il ne doute pas que le nombre ordi- naire soit beaucoup moindre. Peut-être ne comporte-t-il pas la moitié pour la côte nord. Maïs dans l’intérieur il doit être plus grand, car le capit. Reineke m'assure que tous les orages, qu'il a observés, se montraiïent au sud-ouest pour lui. Comme l'orage que j'avais ob- servé sur la côte sud-est, se montrait à nord-ouest, c'est vers le milieu du pays qu'ils semblent se for- mer. On ne peut donc presque pas douter qu'au cen- tre de la Laponie, les orages seront plus fréquents. Il est fort à regretter que M. Wahlenberg n'en fasse pas mention ni dans le tableau du climat d’Enontekis, (21) ni dans son ouvrage sur Kémi- Lappmark. (*) Je ne. trouve pas d'observations météorologiques dans les re- lations des géomètres français qui ont mesuré, dans le siècle passé, la longueur d'un degré du méridien en Laponie. Je ne doute pas que dans les nombreuses brochures et ouvrages qui traitent du nord de la Scan- dinavie en langue suédoise on pourrait trouver quelques renseignements. Mon savant collègue, M. Sjôgren, a eu la complaisance de parcourir rapidement deux livres de M. Laestadius sur la Laponie sans y trouver des notices sur les orages. Je me contente donc de rap- peler que Wegeliïus a entendu à Outsioki (23) trois fois le tonnerre en 1758. Cet endroit se trouve presque sous le parallèle de 70°, terme du domaine des orages selon M. Arago, et peu éloigné de la côte. S'il est vrai qu'il y a plus d'orages dans l'intérieur des pays arctiques que sur les côtes, ils ne manquent cependant pas tout -à- fait même au milieu des glaces polaires. L’amiral Wrangell m'a raconté que pendant l’un des voyages périlleux qu'il a fait sur la glace de la (20) Collectio omnium operationum quae occasione transitus Veneris per solem anno 1769 jussu Augustae per Imp. Rossicum institutae fuerunt. p. 170. (21) Flora Lapponica. Introductio p. XLIV. (22) Wahlenberg, Geografisk och ekonomisk Beskrifning om Kemi Lappmark etc. (23) Der Schwedischen Akademie der Wissenschaften Abhand- Jungen. Bd. XXI. S. 225 und 226. om 2 mer polaire au nord-est de la Sibérie, 11 a observé un orage sur la glace même, au-delà de la vue de la côte. Il n'y a donc pas des raisons pour douter que les grandes îles de cette mer ne soient encore plus expo- sées aux orages. Nous avons observé, M. Ziwolka et moi, orage au milieu de Vovaia-Zemlia, c'est à dire à l’em- bouchure ouest du détroit nommé Matotchkine - Char , à 750 10’, le 26 juillet (7 août) 18357. Nous n'avons en- tendu qu ‘un tonnerre sourd sur deux éclairs éclatés au un sud, mais c'était bien sûrement un orage; car le ciel qui avait élé très clair, s'était couvert rapidement de nuages obscurs, qui, après le premier coup de foudre, donnèrent de la pluie. Bientôt les nuages se perdirent et avec eux un vent frais, qui s'était élevé du sud pour une demi-heure. Après l'orage, dépression de la température. Quelques jours avant cet orage plu- sieurs personnes de l'équipage avaient cru avoir en- tendu un coup de tonnerre, mais comme il n’y avait eu nul changement dans l’atmosphère et que l'éclair n'avait pas été observé, je ne doute pas que ce ne füt tout simplement une avalanche qui était tombée quelque part. Pour évaluer la fréquence des orages à Movaïa- Zemlia, j'ai consulté les relations que Krestinirie a données sur les expériences de nôs chasseurs de morse. Rakhmanine a entendu trois fois le tonnerre à /Vo- vaïa- Zemlia. Ce navigateur du siècle passé avait sé- journé deux étés et 26 hivers dans la partie méridio- nale de Novaïa-Zemlia, entre 71° et 731/,9. (2*) Mais enfin, ïl tonne quelquefois aussi au -delà du 75 degré, et même au Spitzberg. C'est ce que nous apprenons par le récit de quatre Russes naufragés sur l'île à l’est du Spitzberg, dont troïs y ont vécu six ans et trois mois. Ils ont entendu tonner une fois, mais une seule fois, pendant ce long laps de temps. (2) (24) Aenexuaa Myremecrris. Uacrs IV. cr. 170. (25) Des Herrn P. L. Le Roy Erzählung der Begcbenheiten vier Russischer Matrosen, die durch einen Sturm bis zur wü- sten Insel Ost-Spitzhergen verschlagen worden. 1768. S. 59. —— CORRESPONDANCE. 1. À L'ACADÉMIE ROYALE DES SCIENCES DE PA- ris. Lettre de l’Académicien PARROT (lue le 12 avril 1839). Messieurs , Je me hâte de vous signaler une erreur que j'ai com- mise dans la lettre que j'ai eu l'honneur de vous écrire BULLETIN SCIENTIFIQUE. 74 au mois d'octobre ee PP es erreur que je crois avoir partagée avec tous les physiciens. À l'articte 2 de cette lettre, où il est question de Pair contenu dans l'eau de la mer prise à de grandes profondeurs, j'ai supposé que, selon la loi de Henry, celte eau contient une quantité d'air comprimé propor- tionelle à la pression. C'est aussi sur M. Biot a construit son instrument à vessie destiné à ce pr incipe que rapporter cet air à la surface. Mais, quelque vraie que soit la loi de Henry, son nn à l'air contenu dans l'eau de la mer à de grandes profondeurs ne l’est nullement. Dans les expé- riences de Henry, l'air libre en contact avec la surface de l’eau se trouvait sous une pression voulue et forcé par- là d'entrer dans l’eau en quantités proportionnelles à la pression. nous avons un cas L'air qui s'y trouve y est assurément Mais dans l’intérieur de la mer, tout différent. comprimé par les couches supéricures d’eau, mais sans que cette pression puisse aucunement en augmenter la quan- uté, et la diminution de volume qu'il éprouve sous ces pressions est vraisemblablement ce que nous nom- mons la compressibilité de l'eau, comme je l'ai déjà présumé et rendu probable dans mes principes de Phy- P- La quantité d'air qui se trouve à toute profondeur de la mer, n'est ‘et ne peut donc être que celle qui y entre à sa surface, en raison de la pression de l'atmosphère. Ainsi l'eau puisée par M. Lenz à une profondeur de 6000 pieds ne contenait pas plus d'air que celle qui eût été pui- Donc les expériences sique (en allemand) T. 1, 350. sée à un pouce de profondeur. bathométriques ne peuvent pas en rapporter d'avantage ; elles ne peuvent en offrir la plus petite bulle qui se dégagerait à l’arrivée de l'instrument à la surface de l'eau. Les expériences, citées dans ma lettre, de M. Lenz dans la mer et de moi dans mon instrument de fortes compressions, avec des phioles renversées pleines de gaz, s'accordent parfaitement avec ce principe. Dans les deux genres d'expériences, les gaz libres contenus dans les phioles étaient en contact avec des surfaces de mer- cure ou d'eau, et se trouvaient, de même que [e mer- cure et l’eau, sous la compression voulue. Ainsi ces deux liquides devaient s'imprégner de ces gaz, el leurs portions enlevées sont exprimées par les portions de mercure ou d'eau trouvées dans les phioles après l'ex- périence. Or l’eau ayant pour l'air atmosphérique et d'autres gaz une force absorbante absolue plus grande que le mercure, les quantités absorbées par les deux 75 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 76 EEE EEE liquides ont dù être inégales, comme en effet cela a eu lieu dans l’un et l'autre genre d'expériences. Ainsi je regarde comme évident que l'eau, puisée dans la mer à quelque profondeur que ce soit, ne con- tient pas plus d'air ou d'un autre gas qu'à la surface, et je ne puis que sourire moi-même de l'empressement que je mis au premier moment à imaginer que le con tact de l'eau et de l'air dans la mer, continué pendant des milliers d'années, devenait une force coërcitive pour cet air. C'était une espèce de force catalytique tout aussi peu soutenable que celle du célèbre Ber- zelius, mais, je crois, tout aussi pardonnable, puis- qu'il ne s’agissait pas de moins que d'expliquer la non- apparition de 4?/s pieds cubes d'air dans les expérien- ces de M. Lenz. M. Peltier nous apprend (Compte rendu de l'acadé- mie des sciences de Paris) qu’il a découvert que diffé- rens métaux ont diverses capacités pour l'électricité, et pense qu'on peut en déduire un argument pour l'é- lectricité de contact. J'avoue ne pouvoir aucunement comprendre celte relation, soit dans le système d'une seule E., soit dans celui de deux E. Il y a 28 ans que j'ai établi clairement, par nombre d'expériences, le théorème des différentés capacités des métaux pour l'é- lectricité dans mon Grundriss der theoretischen Phy- sik, T. IL, p. 618: et si ce théorème parlait en faveur de l'électricité de contact, je ne me le serais pas dé- guisé, et les physiciens allemands, qui ont si souvent attaqué ma théorie chimique de l'électricité, se seraient avidement saisis de cette objection. Cette découverte, que je prends la liberté de reven- diquer, est l’analogue de la diverse capacité des corps pour Ja chaleur, et se montre, là comme ici, bien frap- pante dans la comparaison des non-conducteurs et des conducteurs. Cette analogie se retrouve également dans les ‘phénomènes de la lumière, en général dans les impondérables que nous connaissons. Il ne me paraît pas plus vrai d'admettre que le phénomène de la ca- pacité des corps pour Pélectricité nous instruise du dé- veloppement de l'électricité naturelle (état 0 E.), que de dire que les phénomènes de la capacité des corps pour le calorique nous apprennent comment on produit de la chaleur, sans le secours de la chimie. Il existe un nouveau genre de preuves en faveur de la théorie chimique de l'électricité, qui n’exige pas les précautions presque immenses, indispensables pour dé- cider si le contact produit ou ne produit pas un mini- mum d'électricité. I] se trouve dans l'observation des phénomènes des végétations métalliques qui laissent au physicien des minutes, des heures, des jours entiers pour observer les effets continus de l'affinité comme source de l'électricité. Ces expériences prouvent claire- ment que la théorie de Volta est absolument erronée et que la théorie chimique est la seule vraie, et cela pour les plus minimes quantités d'E. Ces expériences se trouvent consignées dans mon mémoire intitulé: Nouvelles expériences en faveur de la théorie chimique de l'électricité, mséré dans le recueil des mémoires de notre Académie. J'en ai fait hommage d’un exemplaire à M. Becquerel, en octobre, par le canal de M. Arago. L'Insitut nous apprend qu'à une séance de votre Académie, en juillet de l'année passée, M. Elie de Beaumont a annoncé que la température plus élevée de la surface du globe, lors de la formation des grands quadrupèdes fossiles, a été le résultat d'une atmosphère plus considérable qu'aujourd'hui, en suite purgée d'a- cide carbonique par la multiplication des êtres organi- sés. — Cette découverte tardive de M. Elie de Beau- mont se trouve dans mon Grundriss der Physik der Erde und Geologie T. IT, comme partie d'un principe général. Après avoir prouvé, dans mes principes de la précipitation générale dans l'océan primordial, que l'at- mosphère primordiale. (celle qui existait immédiatement avant la précipitation générale de lécorce de notre globe) formait une masse incomparablement plus grande que notre atmosphère actuelle, masse qui diminuait petit à petit en fournissant les réagens pour la préei- pitation des substances dissoutes dans l'océan primor- dial, et nommément de l'acide carbonique pour la for- mation de tout le calcaire carbonaté, des plantes et animaux fossiles, des houilles, tourbes etc., je désignai clairement , il y a 24:ans, (p. 680 du volume cité) la plus grande densité de l’atmosphère d'alors (à l'époque de la formation des grands quadrupèdes fossiles) comme la seconde cause de la plus baute température de cette atmosphère. M. Elie de Beaumont veut-il continuer à déplu- mer mon système géologique ? Il sait nommément que le système des soulèvemens, qui lui a fait subitement sa grande réputation, m'appartient, est une partie de mon système de Géologie, qu'il, a lu en langue fran- çaise dans mes Entretiens sur la Physique T. VI, avant d'avoir lui-même travaillé ce sujet. Je prends la liberté de le prier de lire mon système géologique, dans mon ouvrage allemand où il est plus développé. que dans mes Entretiens, afin de ne pas me forcer. à de nouvel- 77 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 78 EE A ER ET ee RD O2 DORE PRE D TD be qe OS les réclamations de priorité. Car enfin, quelque belle que soit la morale qu'on pourrait débiter sur le dés- intéressement que la science doit inspirer , il est tou- jours désagréable d'avoir travaillé un demi siècle et de voir reparaître ses idées sous Île nom de jeunes savans, pour être oublié des contemporains et peut-être de la postérité. — Suum cuique ! — Dans tous mes ouvrages j'ai nommé consciencieusement tous les auteurs dont j'ai dû emprunter les idées, soigneux de ne pas m'ap- propier ce qui appartient à autrui. Ainsi j'ai le droit d'attendre réciprocité de la part de mes successeurs. J'ai l'honneur d’être etc. ——œ $ ——— M US É ES. Dons oFrrerTs Aux Musées NUMISMATIQUE PAR M. LE Courte DE SIMO- NITCH. 1. Rapport DE M. FRAEHN (lu le 24 mai 1839). Der General-Major Graf v. Simonitsch, gewesener diesseitiger Gesandte am Hofe von Teheran, dessen gütiger Mühwaltung die Akademie bereits die simmt- lichen, aus der Presse von Tebris, Teheran und Ifpa- han hervorgegangenen Persischen und Arabischen Druck- werke verdankt, hat mir die Orientalischen Münzschätze, die S. Erlaucht in Persien anzusammeln Gelegenheit gehabt, nicht bloss mit der zuvorkommendsten Gefällig- keit zur Ansicht mittheïlen, sondern mit nobler Libe- ralität selbige auch zur beliebigen Auswahl für die Akademie zu Gebote stellen wollen. Es gewährt mir ein besonderes Vergnügen, der Conferenz melden zu kônnen, dass, in Folge dieser mir gewordenen wobl- wollenden Erlaubniss, ich so glücklich gewesen bin, vorliegende 74, ihrer Mehrzahl nach sehr werthvolle und seltene Münzen (von denen 7 in Gold, 61 in Silber, die übrigen in Kupfer) unserer Akademie zuzuwenden, und zwar dem Asiatischen Museum 27 an der Zahl, unserm zweiten Münzkabinette aber 47. Indem der gelehrte Director des letztgenannten Kabinettes es übernommen, über die demselben zu Theil gewordene kosthare Be- reicherung der Conferenz einen besonderen Bericht ab- zustatten, erlaube ich mir den für das Asiatische ge- - wonnenen Zuwachs hier vorläufig zu skitziren und eïnige von den Merkwürdigkeiten desselben hervorzuheben. Mit Ausnahme von vier Sasaniden (Sapores Il. und IIT. und zwei noch nicht bestimmte) sind die übrigen Münzen sämmtlich Muhammedanische, Unter den älte- ren dieser Rubrik ist ein Dirhem des Abbasiden Muk- ASIATIQUE ET tedir, Medinet-el-salam 296 H., also gerade aus dem Jahre, in welches dieses Chalifen Entsetzung durch die Türki- sche Soldateska fiel, und! obgleich derselbe nach vier und zwanzig Stunden schon wieder auf den Thron desChalifates gehoben worden, war mir doch bisher noch immer keine Münze von ihm aus dem genannten Jahre vorgekommen. Es ist aber besonders dié Partie der Münzen neuester Zeit, die hier für uns interessante Stücke aufzuweisen hat. Dergleïchen ist z. B. gleich eine Chiwaische Tilla vom J. 123 (1250 = 1815 n. Ch). Abul-ghasi Muhammed Rakiïm Beéhadür Chan, den ihr Avers nennt, ist der im J. 1826 verstorbene Chan von Chiwa, welcher nicht mit einem gleichnamigen Chan von Buchara, der um die Mitte des vorigen Jahrhunderts regierte, zu ver- wechseln ist Der hier genannte war ein Sohn des Eiwes Inak und Vater des gegenwätig regierenden Chanes Allah-kuli. Er soll nach Murawiew der erste Chan dieses Staates gewesen seyn, der das Münzrecht geübt. So nach hätten wir also in diesem Goldstücke vielleicht einen der Erstlinge des Chiwaischen Münzhofes. So un- glaublich diess auch scheïnen mag, um so mehr da in der Geschichte schon gegen Ende des siebenzehnten Jahrhunderts von Münzen dieses Chanates die Rede ist: so ist mir doch wirklich kein früheres Chiwaer Geld, keine Münze von all den Vorgängern dieses Muhammed Rakïm bekannt. Da diess Land bis auf den gedachten Chan meïsténs als eme Dépendenz von Buchara ange- sehen ward, mag es wohl hauptsächlich Bucharisches Geld gewesen seyn, was bis dahin im Lande cursirte. Die vorliegende Münze ist übrigens auch die erste und einzige, welche uns den Namen Chiwak od. Chaïwak d. i. Chiwa zu lesen giebt. Auf allen andern ist der Prägeort Charism, worunter Urgendsch zu verstehen. Chiwae Münzen gehôren bis jetzt noch zu den Seltenheiten. Kein Kabinett dés Auslandes, so viel mir aus gedruckten Katalogen und sonst bekannt , besitzt eine solche. Und auch selbst in der Recensio musste diese Rubrik weg- bleïben. Diéss letztére wird min im Auslande schwer begreifén, so wie auch das Wunder nehmen wird, dass ich bekennen muss, mich zur'Zeit noch in Ungewissheit über die eïgentliche Abstammung des gegenwärtigen Regentenhauses von Chiwa zu befinden. Auch neue Afghanen-Münzen gehüren selbst beï uns noch zu den Seltenheiten Wie von der Dynastie Ovweis oder der Gildschen, die im der ersten Hälfte des vorigen Jahrhunderts sich auf eine kurze Zeit des Thro- nes von Iran bemächtigt hatte, bisher nur einige we- nige Münzen bekannt geworden: so ist es auch der Fall mit denen der Durrani- oder Saddosei- Dynastie 79 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 80 oo die nach Nadir Schah's Ermordung a. 1747 in Kabuli- stan erstand, und der in neuester Zeit aufgetretenen der Bareksei. Ausser dem halhen Dutzend von bereits edir- ten, waren nur noch zwei zu meiner Kenntniss gekom- men, von denen die eine, eine Rupie Dost Muhammed's, von Sr. Excellenz dem Hn. Senateur und Kammerherrn v. Perowski der Akademie verehrt, Lisher die einzige neuere Afohanen-Münze war, deren das Asiatische Mu- seum sich rühmien konnte. Zu dieser kommen run durch die Güte des Grafen v. Simonitsch noch drei unedirte hinzu, sämmtlich in Herat gepräet und mil Namen, die ein besonderes Zeitinteresse darbieten. Die erste, vom J. 1215 = 1800-1 Chr., ist von Se- man-Schah, dem dritten Sohne Timur-Schah's und Enkel von Ahmed Schah, dem Gründer der Durrani- Dynastie. Seman-Schah 1809 von seinem Bruder Mahmud entthront und darauf geblendet, und lebt dermalen in Ludiana von einer Pension der Engl. Ostindischen Compagnie. Die zweite v. J. 1241 — 1825-6 ist von dem gedach- ten Mahmud-Schah, der nach manchen bekannten Glückswechseln a. 1818 nach Herat zu entfliehen sich genôthigt sah, wo er 1. J. 1829 starb. Die dritte ist von Kamran, Sohn des vorigen, dem sein Vater noch vor seinem Tode die Regierung der Stadt Herat übergeben hatte und nach seinem Absterben seine Ansprüche auf den Thron von Kabul zurückliess. Er ist der, aus der neuesten Zeit durch seine tapfere wurde bekanntlich Vertheïdigung Herat's gegen die Perser rühmlich be- Das Datum der Münze ist nicht voll- sländig erhalten (124-). Endlich ist uns hier auch von Katscharen - Münzen interessante Stück zu Theil geworden; wie z. B. der merkwürdige Ifpahanische Ducaten Feth-Aly Schah's, der diesen auf dem Throne 1246 = 1850-1. so wie auch einige Münzdenkmäler in Gold kannte Fürst. der letzten Zeit manches kauernd darstelll, in einem Exemplare v. J. und Silber von den Thronprätendenten nach Feth-Aly's Tode: nämlich von Aly Schah, früher Zilli-Sultan genann , Bruder Abbas - Mirsa's und Oheïm des jetzt regierenden Schah’s (Teheran 1250 — 1834-5.). und von des verstorbenen Schah’s Sobhn Hu- sein Aly, früberhin unter dem Titel Firman-Firmaïi dem Jeiblichen bekannt, (in Schiras und Kerman in dem näml. Jahre geprägt . Diese letzteren Münzen, welche emnmal als voll- bürtige Zeugen der Begebenheiten aus einer sehr be- wegten Zeit dienen künnen, sind schon jetzt sehr selten und werden es in der Folge begreiflich noch mehr werden. Auch unter den übrigen Münzen finden sich noch manche interessante und werthvolle Stücke, welche hervorgehoben zu werden verdienten. Aber ich will hier in iïhre nähere Bezeichnung mich nicht einlassen. Das Gesagte wird schon genügen, um die Bedeutsamkeit dieser Darbringung darzuthun. Ich trage nur noch dar- auf an, dass dem liberalen Geber für ein so namhaftes Geschenk, als er den beiden akademischen Museen ge- macht, der wohlverdiente Dank der Akademie auf offi- ciellem Wege abgestattet werde, und ich bin der Ueber- zeugung, dass mein ehrenwerther Herr College, in sei- nem Bericht über die dem Münzkabinette, das seiner Aufsicht anvertraut ist. gewordene Bereicherung , auch in dieser Beziehung im vollständigen Einklange mit mir seyn werde. 2. Rapport DE M. GRAEFE (lu le 22 mai 1839.) So lange ich die numismatischen Sammlnngen der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften kenne, ist ihrem antiken Münzschatz keine so bedeutende und werthvolle Bereicherung zu Theïl geworden, als durch das grossmüthige Geschenk des von seiner Sendung nach Persien zurückgekehrten erlauchten Grafen Si- monitsch, welches heute durch Hn. v. Frähn der Conferenz vorgelegl wird. Es besteht solches zunächst aus 25 Arsaciden-Mün- zen, unter denen sich 13 seltnere mit mehr oder we- niger abweichendem Gepräge urd einer Legende in anderer Sprache befinden, und aus 3 ähnlichen Bronze- Münzen. Ferner finden sich 10 griechische Konigs - Münzen von seltener Erhaltung in Silber und 1 in Bronze, nebst 3 griechischen Städte-Münzen , gleichfalls in Silber. Vorzügliche Auszeichnung verdienen aber 2 baktri- sche Silber-Müuzen von Eukratides und noch 5 ihnen verwandte kosthare Sïlber - Münzen, die ihrer Selten- heit wegen einer genaueren Bestimmung und Beschrei- bung bedürfen. Es sind also in allem 43 Silber- und 4 Bronze-Mün- zen. alle durch Seltenheit oder Erhaltung vorzüglich. Die Kaiserliche Akademie der Wissenschaften wird mit mir füblen, welchen Dank sie dem erlauchten Ge- ber für ein so seltenes und kostbares Geschenk schul- dig sey. Aufgefordert von Hn. v. Frähn, habe ich nicht an- gestanden, diese wenigen Worte von meiner Seite hinzuzufügen. Emis le 15 août 1639. #5 126. BULLETIN SCIENTIFIQUE Jene VL PUBLIÉ PAR ne L’'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PETERSBOURG. Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’un volume est de 5 roubles assign. en Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à St.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l’Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9: Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges. SOMMAIRE. NOTES. 4%. Deux corollaires du binome de Vandermonde. Couuxs. 5. Sur la décomposition des nombres entiers en facteurs. Le même. 6 Seconde note sur le même sujet. LE même. 7. Notice sur l'expédition de découvertes envoyée par le gouvernement des Etats-unis dans la mer du Sud. Krusexsren. 8. Note sur l’autopsie de lu Girafe. Cror-Ber. — OUVRAGES OFFERTS. MOT LE: 5. ist zuerst von Vandermonde (Mém. de l’Acad. de Paris, 1772) aufsestellt worden, weswegen ich ihn hier 4. Ein Paar FOLGERUNGEN Aus pEm VaAnper-|den Vandermonde’schen, und nicht, wie früher, den monpe’semen Binomrazsarze; von En.|Krampschen Binomialsatz nenne: von Kramp aber, COLLINS (lu le 3 mai 1839). und von Rothe, rührt die Form her, in welcher ich ’ . lihn eben niedergeschrieben habe. Der für ganze numerische Facultiten allgemein gul- tige Satz: 1) Aus dem Binomialsatze (1) entspringt der Poly- n|d n—ald ,;a|d + € (a + b) RAR b ] der. NQ) nomialsatz: 2 m a!la!….a! PME ARE REC h1). LL atd, aid Bd (a +a"+a"+....+a) oi pr Ho FC 1 2 5 aatat....+a=n wéelcher, füna =a"=e"/=;ilm al) =iiundd=it, in | S [1] | | Nun bezeichuet offenbar ,; , Es HET n! ali ali ali FL Se RE RAD 1 ..« « « « (3) |der Auflôsungen der Bedingungsgleichung ala!...a! # MANS se #” 210$ m a+a+a+...+azr, PE 5 hom7 durch die Werthe 0, 1, 2, 5, etc., oder, was dasselbe ist, die Anzahl der Variationen m-ter Classe, mit Wiederholungen, aus den Elementen 0, 1, 2, 3, etc., die Anzahl übergeht. Aber 101— 1; folglich ist: mt : zur Summe z; welche Anzahl man so zu bezeichnen mes [n!] flegt: Ns."V\ sn, à m phegt: S. . a ou = oder: ALES a ue (or, Dydsse) m7 Demnach ist: SN En), = SANS Lobeu0 ch Ga) È ” 2 CM Te an. | eat... aan nue LG oi (D) 83 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 84 oder auch: m LD PEN V\ cs (n Res. 5210 Ve (1,2,5,.4) Zu eben diesem Resultate gelangt man auf directerem Wege, wenn man erWägt, dass, sowohl in dem P6ly- nomialsatze (2) als in dem analogen für Potenzen, .die m Anzahl der Auflôsungen: der Gleidhunga ra es. .+0Zn zugleich die dér Glièder des entwickelten Polÿnoms, diese aber wiederum die Anzahl den Combinationen n-ter:Glasse, mit. Wiederholungen, aus den m Ele- M dent welche letztere Ms. (HD) menten a’,a", a' seyn muss, bekanntlich durch (m + n — 1}, ausgedrückt wird. 2) Setzt man in (2), d—— 1, so erhält man, wegen aiT1=nla,, den Polynomialsatz für Binomimalcoëffi- cienten: Gn) (a SEPT Lana Cest da Ga EC 1 42 a—at...an = M | und wird hierin gleichfalls a’ angenommen, SO ergiebt sich: my S[ titi]. 4 0) 122 Q-a..a=n : . : : 1 23 s Indem nun hier, für die Variabeln a, a, etc , keine andre Werthe als 0 und 1 gelten künnen, muss nYrs s NO 0, ph IE (0,1) seyn, woraus sich ferner die Sätze : Ns (LIT) à D [m, (m — à) (0,1,2) DNS: (IV) mg) A A Ns. "V\=S[m, Mn (V) (0,1,2,5) etc. so wie noch einige allsemeinere ableiten lassen. Ueber die im Vorstehenden gebrauchten Zeiïchen sind, unter anderm, die Ohm’schen Lehrbücher, oder die mathematischen Wôrterbücher von Klügel- Moll- weide- Grunert und von dem Herrn Akademiker Bouniakowsky nachzusehen. 5 UrBER {DIE ZERFÂLLUNG GANZER ZÂAHLEN IN IHRE FACTOREN. (ALS VORLÂUFER EINER AUSFÜHR£LICHEREN BEHANDLUNG DIESES GE- GENSTANDES); VON En. COLLINS. (lu le 8 mars 1839). »Utrum hic numerus 1000009 sit primus, nec ne? inquiritur« — laufet der Titél einer, Abhandlung des grossen Euler’s, welche Nic. Fuss, in dem: von ïhm der Lobrede auf Euler beisegebenen vollständigen Verzeichnisse der Schrifien des letzteren, unter den der, Akademie überreichten »ungedruckten« Disserta- tionen auffübrt. Wie Euler die Frage beantwortet hat, ist mir nicht bekannt geworden: ich habe überhaupt nicht wohin die Abhandlung gerathen ist. Vermuthlich hat der Verfasser an dem von: ihm ge- wählten ganz speciellen Falle eme Art Paradigma für erfahren, die Behandlung aller gleichartigen Fragen aufstellen wollen. Dass aber dergleichen Fragen beï analytischen Untersuchungen oft genug vorkommen, vweiss jeder Rechner eben so gut als, dass die Beantwortung der- selben, wo nicht etwa Factorentafeln zu Gebote stehen, oder wo die Grenzen dieser von den fraglichen Zahlen überschritten werden, sehr.oft erst nach vielem ver- geblichen Herumtappen , auf hôchst beschwerliche, pre- caire und jedenfalls der Wissenschaft gänzlich unwür- dige Weise, erhallen wird. So viel mir bewusst, haben, vor und nach Euler,mehrere Mathematiker, als: Krafft, Schubert, Lambert, Klügel, Beseitigung jenes Mangels der Arithmetik, jedoch ohne Segnér u. a, die sonderlichen Erfolg, versucht. Ob ich, seit mehreren Monaten, wiederholt, gleichem Bestreben obliegend, glücklicher darin gewesen bin, wird eine bald darüber der Akademie vorzulegende ausführliche Arbeït zeigen, aus welcher ich jetzt vorläufig ein, wie ich glaube, sonst noch nirgends beschriebenes Verfahren aushebe. Mein Verfahren hat zum Zweck, die gegebene-Zabl, N\, als eine Differenz zweier Quadrate darzustel- len, woraus sich dann, wie bekannt, die Zerfillung derselben in zwei Factoren von selbst ergiebt. Zu dem Ende bemerken wir zuvôrderst, da hier, wie sich das von selbst versteht, unter V'nur ungerade Zahlen zu denken sind, dass, wenn }V, durch 4 getheïlt, 1 zum Reste giebt, der Minuend jener Differenz nothwendig das Quadrat emer ungeraden Zahl, — wenn, dagegen, N, durch 4 getheilt, 5 zum Reste giebt, derselbe Mi nuend das Quadrat emer geraden Zahl, der Subtrahend aber im ersten Falle gerade, im zweiten Falle ungerade 85 BULRE T IN: 1: SC I EAN T RAI Q UE. 86 QC gg QUO À seyn .muss..,Lndem,wir munidas-kleïnste.aller, re-|zu bestimmenden correspondirenden Anzahl von Glie- spective. ungeraden oder geraden, Quadrate, die grôsser als :V: sind, , durch g? und. den ,Ueberschuss über V durch 7. bezeichnen, erhalten wir fürs Erste die Gleichung : N= g—-r. (4) wobeï, wie leicht einzusehen, g und r, mittelst der Ausziehung der Quadratwurzel aus , jederzeit ohne alle Schwierigkeit bestimmt werden künnen. Wird solchergestalt, zufällig, für r gleichfalls eine Quadratzahl, #2, gefunden, so ist die Aufoabe sogleich durch N=(g + À) (g— k) gelôst. : Ist das aber nicht der Fall, so kann doch 7, auf mannigfache Weise, als eine Differenz geschrieben werden, deren Minuend ein Quadrat ist. den Ausdruck k?— c setzen, und dabeï unter ?, je nachdem 7 gerade Wir wollen also für r oder ungerade ist, das, in Bezug auf r, nächst hô- here gerade oder ungerade Quadrat verstehen, bei welcher, Annahme;, wie sich leicht darthun lässt, ce je- derzeit eine -durch :4:theïlbare Zahl seyn muss,: folg- lich durch 4d ersetzt-werden kann. Wir haben dem- nach: NZ g?-h? + 44. . (2) Jétzt kommtres offenbar darauf an, zwei Zahlen, x und y zwfinden, die so beschaffen seien, dass 1) so- wohl g2+Lx.als ?+y;ein Quadrat, und zugleich 2) x —y 44 sei. Der ersten dieser beiden Bedingungen genügen, und zwar ohne die vorhin für das Gerade- oder Ungerade- seyn des. Minuenden und des Subtrahenden als noth- wendig æerkannten Feststellungen zu beeinträchtigen, alle. diejenigé. Zahlen, welche man erhält, wenn man aus den beiden Reïhen von Quadraten: 8, (g + 2}, (8 +4}, (+ 6), (g +8), R3, (h+H2Y, (A+ 4, (h +6), (k + 8}, die Differenzenreihen: A (ga) 48 45), (845), 8H), 4h44); 44H 5). A(hæ+5); 4(k4 7), ableitet, und von letztern, respective, das erste Glied, die Summe der: beiden ersten, der .dreï ersten, etc. Glieder für x und y nimmt. Es brauchen also, um auch der zweiten Bedmgung zu genügen,:nur noch aus den so gebildeten Zahlen zwei von der Beschaffenheit herausgesucht zu werden, dass: ihre Differenz 4 dsei. Hiernach reducirt sich-die: Aufgabe darauf, diejenige Anzahl der Glieder der arithmetischen Progression: g+1, 8+5, g+5, g+417, zu-finden, deren Summe die-Summe einer :gleichfalls ss... ss... ss... …..... dern der Progression : h+1, hk+S, hkR+5, h47, um. die Zahl d übertrifft. Dass aber dieser Forderung immer, wenigstens auf Eine Art, genügt werden kann, erhellt sogleich daraus, dass, ganz allgemein, N = AV QT Bezeichnen wir gedachte beide Anzahlen respective durch m und », so ist die erste Summe: m°+gm, die zweite: 7? + hn. Es soll also: m? + gm—=n? + hr +d. seyn. 1G) Zur Bestimmung von m und n7 schlagen wir nun nachstehendes Verfahren vor, bei dessen Darleguno Wir g+1Z=a und +122 machen. 1) Man dividire a durch b; der Quotient sei n'; der um »/(n'— 1) verminderte Rest also: &— n'b—n'(n'—1). 2) ‘Zu ,letzterer Zahl addire, man, ;falls, dieselbe nicht schon = d ist, a +2, . und: dividire : die; Summe, 2a+2—nb—n'(n — 1), durch b+2n'; der Quo- tient seit n”;, der um 7”(n'—1) verminderte Rest also: 2a+2—(n + n")b—(n +n)(n En" —1). 5) Zu letzterer Zahl addire man, falls sie nicht = d ist, a+ 4, und dividire die Summe durch®+2n'+2n";s | He Lab Man wird solchergestalt immer einmal zu einem Ausdrucke : pa+p(p=—1)—(n'+n"+n"+4nP 0) (nn. ne) (nn! + np 24), oder, da azg—1, b=h—1ist: p?+gp—(n'+n"+.+ ne bin 4n+4.. np) gelangen, der:— d seyn wird, und. eben dadurch die Zablen: m=p n=n+nt+ nl +... 4nVy < ÿ bestimmen. : Alsdann aber ist; wie sich aus dem: Vor- hergehenden :leicht erkennen lässt : N=(g + 2m)è— (h+2n) =(g+h+2(m+n))(g—h+ 2(m— n)) (5) Indem ich es mir, wie bereits angedeutet worden, vorbehalte . mein. Verfahren, mit.erforderlicher Rück- sicht-auf die. Abkürzungen, deren dasselbe, namentlich auch für ‘die: Fälle, wo die zu .zerlegenden Zahlen Primzahlen sind, bedarf und fähig ist, und auf die Anwendung, die: man! davon auf mehrere andre Pro- bleme *der::Zahlenlehre::machen kann, im eimer beson- deren Abhandlung gehôrig zu erûrtern, bemerke ich nur noch,: dass eben dieses Verfahren ZINAE in vielen « fypfforete 87 Fällen eben so langwierig und noch langwieriger als das bei der Aufsuchung des grôssten gemeinschaftlichen Theïlers zweier gegebenen Zahlen oder Polynome üb- liche ist, aber auch ganz gewiss eben so direct und sicher zum Ziele führt. BULLETIN SCIENTIFIQUE. Manchem unsrer Leser dürfte es nicht unwillkommen seyn, das so eben im Allgemeinen Dargelegte an einem speciellen Falle erläutert zu sehen. Wir fügen deshalb, mit Hinsicht auf den uns hier gestatteten Raum, fol- gendes Beispiel hinzu. N= 35667 = 184) 15, 4466 A 105. DE 8 + 189 — 197 197: (88 12.2) —"4 (Rest:) 29—4.3— 17 17 +- 191 — 208 185 :16—= 11 (Rest:) 9 —11.10— — 101 101 + 187 — 86 s6:(16-2 9.10 —2 16, "A1 (Rest:)! 84m — 4 + 195 — 189 189 : (50 + 2. 4)—3 (Rest:) 10— 2.1—S8 208:50—4 | (Rest:) 15—5.2—9—d m = 5 Mt ee CC et ete N= (4184 + 2.5)? — (15 + 2.24)2— 1942 — 652— 257.151. 6. ZwEI1TE NOTE ÜBER DIE ZERFÂLLUNG GAN- ZER ZAHLEN IN IHRE FACTOREN; von En. COLLINS (lu le 28 juin 1839). . Um die, in einer früheren Note, nur in ihren Prin- cipien dargelegte Methode, ganze Zahlen in ihre Facto- ren zu zerfällen, nicht — eben weil sie in der ïhr dort gegebenen Form, bei ihrer etwanigen Anwendung auf specielle Fälle, meist als zu weitläuftis und ermüdend erscheinen dürfte — in gar zu unvortheïlhaftem Lichte debütiren zu lassen, halte ich es für nôthig, schon jetzt, noch vor der gehôrig begründenden Auseinandersetzung derselben, jener Darlegung Folgendes hinzuzufügen. 1) Die aus den successiven Divisionen (vergl. die er- ste Note) entspringenden Reste duürfen, nachdem sie, respective, um #’(n'— 1), n”’(n"— 1), etc. vermindert worden, allerdings, wie sich solches namentlich in dem jener Note angehängten Beispiele zweïmal ereïgnet, auch negative Zahlen geben, und die Zulassung letzterer erleichtert allerdings das Verfahren in vielen Fällen. Dagegen geht eben dadurch, wie man beï einiger Ue- bung leicht erkennen wird, in vielen andern Fällen die eigentliche Auflüsung des jedesmaligen speciellen Pro- blems verloren, und es ist daher durchaus erforderlich, durch gehôrige Verminderung der Quotienten, die ge- dachten Resultate jederzeït positiv zu erhalten, wozu sich eine sehr einfache allgemeine Vorschrift ertheilen läüsst. 2) Es giebt ein Mittel, mit Hülfe der, bei dem auf letztgedachte Weise in Anwendung gebrachten Verfah- ren, successive hervorgehenden Reste, eine Zahl zu finden — gleichsam ein Reagens für die numerische Analyse — von der Beschaffenheit, dass, wenn die ge- gebene, in ïhre Factoren zu zerlegende Zahl mit erste- rer multiplicirt wird, ein Product entstehe, welches, beï abermaliger Anwendung desselben Verfahrens, sehr bald, ja sehr oft sogleich, die verlangten Factoren zu Tage férdert. So erheischt z. B. die von Euler in Frage gestellte Zahl, 1900009, wenn unser Verfahren auf die früher beschriebene Weise darauf angewendet wird, nicht weniger als 426 successive, wenn auch nicht gerade sehr grosse, Divisionen, bis man zu dem, die ZLerfällung bedingenden Reste (51) gelangt. Aber schon die aus den allerersten dieser Divisionen entspringenden Reste deuten auf die Zahl 11 als reagirenden Factor, so, dass sich aus dem demselben Verfahren unterwor- fenen Producte 1000009 X 11 sogleich als Endresultat 5415 X 2951009009 ergiebt. — ss — 7. NoTice SUR L’EXPÉDITION DE DÉCOUVER- TES, ENVOYÉE PAR LE GOUVERNEMENT DES EratTs-Unis be L'Amérique où Nonrp DANS LA MER be Sup; Par M. KRUSEN- STERN. (lu le 7 juin 1839.) On à souvent reproché au gouvernement des Etats- unis de l'Amérique du Nord, de n'avoir encore envoyé aucune expédition de découvertes dans la mer du Sud, bien que ce füt lui précisément qui aurait dû, préfé- rablement à tout autre, mettre un terme à l'incertitude qu'il pouvait y avoir relativement à l'existence d’un grand nombre d'îles que des navigateurs, appartenant 89 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 90 EIRE ERP TC EC EP D EE TI DE EX VER CER CRU SOIF RER ENT EEE LE CRE à la marine marchande de l'Amérique, prétendent avoir découvertes. Dans une note, qui se trouve dans l’in- troduction du volume supplémentaire de mes mémoi- res hydrographiques sur la mer du Sud, on aura pu voir que l'essai d'une pareïlle expédition avait été fait de la part de l'Amérique, il y a déjà plus de dix ans: non pas cependant de la part du gouvernement comme je le croyais alors, mais de celle de quelques particu- liers. L'expédition avait du reste manqué complète- ment. Cette première tentative n'ayant pas réussi, le gouvernement s’est décidé à équiper lui même, et encore sur une très-grande échelle, une expédition du Une frégatte de 56 canons et plusieurs Des préparatifs si même genre. corvettes devaient en faire partie. extraordinaires avaient fait naître l’idée, que le gou- vernement américain avait en vue quelque entreprise politique — il est certain cependant qu'il n'en est pas ainsi, jose même affirmer que le but dans lequel ce gouvernement s'est décidé à expédier une si nombreuse escadre, est de nature à lui valoir la reconnaissance des navigateurs qui visiteront à l'avenir la mer du Sud, et les premiers rapports des chefs de l'expédition pa- raissent du moins prouver que mon opinion à cet égard n'est pas sans fondement. Je ne connais pas, il est vrai, les instructions qui ont été données au chef, maïs autant qu'on peut en juger, le but principal qu'on se propose, paraît être d'examiner avec le plus grand soin les parties de la mer du Sud dans lesquelles les navi- gateurs dont nous avons parlé plus haut, prétendent avoir découvert des îles et des bas-fonds, afin de pou- voir, ou en constater l'existence, ou bien décider avec la plus grande certitude qu'ils n'existent pas, et afin d'autoriser pour aïnsi dire, dans le derrier de ces cas, les hydrographes à les rayer définitivemsnt de leurs cartes. C'est donc à juste titre qu’on lui a donné en Amérique le nom de ,,Exploring expedition“. Un examen consciencieux, comme ïl a été projeté par le gouvernement des Etats-unis, doit offrir des résultats plus positifs lorqu'il est exécnté par un grand nombre de navires, qu'il ne présenterait si l'expédition ne se composait que d’un seul, ou de deux bâtimens, com- me c’est d'ordinaire le cas dans les expéditions de dé- couvertes. Lorsque plusieurs vaisseaux marchent de front à une distance de quelques milles l’un de l’autre, ils occupent, comme de raison, un espace considérable, de manière que même l'ile la plus basse située dans les mers qu'ils traversent ne saurait leur échapper. Sur plusieurs points, par exemple, on voit sur les car- tes trois ou quatre îles l’une près de l’autre; il n’en existe peut-être qu'une seule, mais pour le prouver jusqu’à l'évidence, il faut examiner dans tous les sens les mers à l’entour. En revanche. il y a quelques exemples, que les navigateurs passant près d’un couple d'îles très rapprochées l’une de l'autre, n'en ont jamais vu qu’une seule, tantôt l’une, tantôt l'autre, et que l'existence de l'autre en a été révoquée en doute. Quoi qu’il en soit, et de quelque poids que fussent les mo- tifs qui avaient d'abord déterminé ce gouvernement, on a dù sentir que l’équipement d'une si grande ex- pédition présenterait nécessairement de très grandes dif- ficultés, et que son départ en serait retardé. Le mi- nistère de la marine s’est décidé par conséquent à la réduire à une echelle moins grande; il fut décidé nommément que la grande frégatte n’en ferait point parti, et que le nombre de savans serait moins grand qu'on ne l'avait d'abord proposé. Néanmoins l’expédi- tion se compose encore de six bâtimens placés sous les ordres du lieutenant Wilkes, savoir: Le Vincennes, corvette de 750 tonneaux, ayant 150 hommes d'équipage, vaisseau du commodore. Le Peacock, corvette de 500 tonneaux, 130 hommes d'équipage, sous les ordres du lieutenant Hudson. Le Relief, transport de 450 tonneaux, 75 hommes d'équipage, sous les ordres du lieutenant Long. Porpoiïse, brick de 200 tonneaux, 65 hommes d'équipage, sous les ordres du lieutenant Ring- gold. Le Sea-Gull, goëlette de 115 tonneaux, 15 hommes d'équipage, sous les ordres du Mitchman Head. Flying-fish, goëlette de 90 tonneaux, 12 hom- Le (a ® mes d'équipage, sous {es ordres du Mitchman Knox. Les savans attachés. à l'expédition sont MM. Cou- thong, Pickering, Dane, Peale, naturalistes; Brackenridge, jardinier; Brown, mécanicien; Dray- ton, dessinateur; Hall, philologue et Davenport, interprète. L'expédition a mis à la voile des côtes de l’Amérique le 18 août 1838; le premier rapport du lieut. Wilkes est daté de Rio-Janeiro le 27 novembre. Déjà, pendant cetle première traversée, il s’élait mis à la recherche de plusieurs dangers que l’on voit sur les cartes de l'Océan atlantique, désignés sous les noms de Rocks, de Shoals, de Vigies etc. qui y ont été marqués sur la foi des récits de quelques capitaines de navires marchands , méritant d'ordinaire très-peu de confiance, dangers qui probablement n'existent pas, et que ce- pendant .on n'ose rayer de ces cartes sans Preuves po- 91 BULLE TLN: SCIENTIFIQUE. 92 D sitives, parcequ'on craint qu'ils pourraient, s'ils exis- taient cependant, devenir funestes aux navigateurs. Horsburgh déjà était d'opmion que ce qui avait été pris pour un rocher, une pointe de: terre ou un récif de corail par quelque navigateur passant à une certaine distance, n'avait souvent été qu'une baleine morte, un arbre déraciné, ou bien un essaim ,de poissons. (Hors- burgh East-India directory, dernière édition de 1856.) Le lieut. Wilkes a cherché onze de ces dangers sans avoir pu trouver un seul; les six navires de l'expédi- dion ayant, d'après son rapport, marché à une distance considérable l’un de l’autre, de sorte que ce qui au- rait échappé au premier vaisseau, aurait dù être vu nécessairement par le second, ou du, moins par le troisième, et ainsi, de suite; le lieut. Wilkes est par- faitement autorisé d'en nier positivement l'existence, et tout hydrographe-peut désormais rayer ces dangers de ses cartes. En cinglant vers l'ile de,Madère, on chercha par 37° de latitude, et 40° de longitude O. de Greenwich une de ces Vigies que le lieut Wilkes désigne sous le nom de Ste.-Anne; aucun de ces navires ne l’a aperçu; en revanche, on a vu dans ces parages un arbre flot- tant, qui paraissait avoir environ 120 pieds de long, et une circonférence de 15 pieds. Par 19° 50’ N. et 200 50’ O. on a cherché également en vain un rocher qui porte sur les cartes le nom de Mary rock; à une distance de 50’ plus à l’ouest, le rocher Bona Felix; de même on n'a trouvé ni Bo- nette shoal par:16° 52’ Ni et,200 57,0; ni Patty's overfalls, ni Triton’s.bank par 0° 52° N.iet 170 46 O., ni même Warley shoal. Ce, dernier danger avait été découvert, en 1815, par le navire Warley fai- sant partie d'un convoi.de 8 voiles de la compagnie des Indes orientales. D'après les récits du capitaine de ce navire, ce bas fond aurait 100 pieds de long sur 50 de large, et Horsburgh l’arplacé, en prenaut [la moyenne de toutes les observations faites à borddes 8 vaisseaux du convoi, par, 59 4',,20”, N.:et,21° 25’ 40 O. Le lieut. Wilkes n'en doute pas:moins .de son existence, et il a raison. Non seulement il. s'était en vain mis lui-même à la recherche de ce, danger; mais encore le lieut. Hudson, qui avait été séparé de. son commodore suivant l'instruction dont ïl avait eu connaissance, a de même cherché le:bas: fond duw'W ar- ley sous le méridien et le parallèle par lesquels Hors- burgh l'avait placé. Une circonstance qui prouve encore que ce bas-fond n'exisle pas, c'est que les longiludes, calculées moyennant les chronomètres à bord des. vais- seaux de l'expédition, ne/sauraïent être que très exaates ; et que celles qui avaient été calculées à bord des: ma- vires en route vers l'Inde, ne l'étaient pas moins: Par conséquent les.uns et les autres se sont bien: certaine- ment trouvés exactement sur le même point, et l'on peut être sûr que les officiers américains ont cherché Warley shoal au point même que les capitaines des navires marchands avaient voulu désigner. Sur la mappemonde de Purdy, dernière édition, l'on voit entre le 28° et le 21° de longitude O. et près de la ligne plusieurs dangers semblables, tels que Shoal of 1761, Breakers 17950, Shoal. of 1747, Vigies 1554 et 1758. Il paraît que l'expédition à traversé la ligne beaucoup plus loin vers l’ouest, et que par consé- quent elle ne s'est point mise à la recherche de ces dangers; c’est d'autant plus probable que le lieut. Wilkes n’en fait point mention. Il est presque certain que ces dangers n'existent point, mais néanmoins il faudra les conserver sur nos cartes, jusqu'à ce qu’un examen de ces:mers, également soigneux, nous en ait fourni des preuves. Au delà de la ligne, le lieut. Wilkes a exploré une région où on avait vu, à bord de la Nadeshda, lors de mon retour en Europe en 1806, un phénomène que les officiers et les savans de notre expédition avaient pris pour une éruption d’un volcan sousmarin. : D'après les observations faites à bord de la Nadeshda, c'était par 29.43 S. et 20° 43’ longitude 0. Le lieut. Wilkes n'y a rien trouvé. Il faut donc supposer que le phé- nomène. observé par nous. était effectivement une érup- tion volcanique, dont les, traces out de nouveau disparu par la suite, comme on a vu plus tard s'élever au des- sus des ondes et disparaître peu de tems après, p. e. l'ile Sabrina non loin des Azores, et l'ile Graham dans la Méditerranée, L'on voit d'après ces notices, que. les premiers {ra- vaux de ces navigateurs américains répondent parfaite- ment au. but que l’on se propose dans une. expédition hydrographique, et, leur premier! rapport permet. d'es- pérer; que ceux qui nous en parviendront par la suite seront: également satisfaisans. Les premières nouvelles ul- térieures que nous en aurons, seront probablement datées de la côte. S. O. de l'Amérique. IL serait à désirer que l'expédition, en doublant le Cap Horn se mit à lare- cherche des Iles Aurore découvertes en 1362.et dont Weddel a nié positivement l'existence (A voyage towards the, South Pole 1827), bien que.leur position.ait.été déterminée avec. une grande apparence d'exactitude en 1594 par le Cpte. Malespina .de la marine royale es- 93 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 94. pue pagnole, commandant le navire Atrevide, et chargé d'examiner ces mers. Ce navigateur espagnol y a même découvert une troisième le désignée sous le nom d'Esla 8. NoTE SUR L'AUTOPSIE DE LA GIRAFE, PAR M: CLOT-BEY (lu le 21 juin 1839). Nueva. Mais c'est surtout pour l’hydrographie de la mer du Sud, que l'expédition américaine ne saurait manquer d'avoir les résultats les plus importans; et comme le succès en répondra sans doute à l'attente des navigateurs, J'avais reçu du Sennaar une girafe femelle qui pou- vait être agée de 18 à 20, mois. Un séjour d'un an au Caire , où .elle avait constanunent joui d'une bonne santé, l'avait, ,pour ainsi dire, acclimatée, et j'espérais je ne manquerai pas de faire connaître ces résultats à qu'elle pourrait vivre sans danger en Europe. Aussi en l’Académie qui a bien voulu recevoir avec indulgence ce que j'ai eu antérieurement l'honneur de lui com- avais-je fail hommage au Cabinet d'histoire naturelle de Paris: j'attendais le printemps pour l'envoyer. Pet L'époque où l’on met les animaux au vert étant ar- rivée, un palefrenier, sans me consulter, donna à la L, L girafe du trefle nouvellement coupé et humecté par la D'après une notice qu'ont publiée les feuilles pub- liques, et qui nest parveuu à notre connaissance qu a- près la rédaction de cet article, un capitaine Burrows aurait retrouvé les îles Aurore, mais la latitude et la longitude sous, lesquelles ce navigateur les place, et l'étendue qu'il leur donne, .ne permettent pas de croire que les îles vues par lui soient effectivement celles qui avaient été examinées par le nayigateur espagnol Melespina et décrites par Espinosa dans l'ouvrage dont nous avons fait mention. Voici d'abord la latitude des deux navigateurs: Burrows les place par 53° 22 $.; d’a- près Malespina la plus méridionale de ces îles est placée par 55° 15’, la plus septentrionale par 52 33’. Quant à la longitude, elle est d'après Burrows de 44° 18’, d’a- près Malespina de 41° 40 O. du méridien de Cadix, c'est-à-dire 47° 57/ de Greenwich. Burrows ne leur donne d'ailleurs qu'une étendue de 2!/, milles, tandis qu'elles auraient d'après Malespina une étendue de 38 milles. Toutes ces circonstances prouvent assez que les îles aperçues par Burrows ne sauraient être identiques avec celles qui avaïent été vues par Malespina à bord de l’Atrevide. On pourrait supposer que Burrows naît vu que l'ile la plus méridionale du groupe, mais une différence de 5!/, degrès dans la longitude rend même une supposilion pareïlle très;peu vraisemblable. Purdy n'a point marqué ces îles sur les dernières éditions de Sa carte générale (Chart of the World) sur lesquelles on me voit que les Shag Rocks par 530 40' et 460 20’ O, longitude qui diffère de même considérablement de celle qui leur est assignée par Burrows; ce dernier les place au Sud des îles qu'il a vues, donc a peu près par 44° 50’. (Note ajoutée le 6 juillet 1859). rosée. Aussitôt un ballonnement se manifesta au ventre, et en quelques heures l'animal mourut. L'autopsie en fut faite aussitôt par M. le Dr. Fischer, par M. Régis et moi. Voici les faits principaux que nous avons ob- servés : 10. L'incision de la peau nous a fait reconnaître que le cuir est beaucoup plus épais que celui du boeuf. Un tissu cellulaire très lâche unissait l'organe tégumen- taire aux muscles et aux aponévroses. 20. Les muscles avaient une teinte pâle. La chair, que nous avons fait préparer de diverses manières, nous a paru plus tendre et plus délicate que celle du veau. 3%. Les capsules articulaires contenaient une quantité considérable d'humeur synoviale. 49. L'examen des poumons nous a montré que les bronches, au lieu de se subdiviser presque à leur en- trée dans cet organe en branches et rameaux, chemi- nent dans le parenchyme et forment plusieurs circon- volutions de bas en haut, en diminuant peu à peu de volume. Ce n’est qu’à leur extrémité qu'elles se parta- gent en plusieurs branches qui elles-mêmes se subdi- visent en rameaux .et ramuscules, , Les bronches étaient remplies d'herbe mâchée. Nous ne considérons point la présence de ce corps étranger dans les canaux aériens comme la cause de la mort ; car selon toute apparence , l'herbe ne s'était introduite dans les conduits que peu de temps avant que Ja gi- rafe n'eut cessé de vivre, à l’époque où le bol alimen- taire se trouvait, par l'effet de la rumination, dans la partie supérieure de l'oesophage. 5°. Nous avons trouvé dans le rumen un benzoa de la grosseur d’un petit oeuf de poule, de couleur ver- dâtre, formé de poïls et autres corps étrangers réunis par quelques sels. Mais ce benzoa n'est point de l’es- 95 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 96 D pèce calculeuse comme beaucoup de ceux qu'on trouve dans les autres ruminans. Les intestins étaient distendus par une grande quan- tité de gaz. Il y avait dans toute la longueur de l'intestin grêle des vers trichocéphales dont la tête est beaucoup plus allongée que chez les individus de la même espèce. La longueur totale de cet entozoaire est de 3 à 4 pou- ces et la tête forme à elle seule les 4/. 6. Le rein droit contenait trois petits calculs de la forme et du volume d’un haricot, de couleur verditre. L1 Cette autopsie n'a présenté aucune autre particularité. ———— > — OUVRAGES OFFERTS. M ARS. 82. Giornale per servire al progressi della patolo- gia — T. VIIT fas XXIV. XXV. 85. An elemen- tary treatise on the tides by J. W. Lubbock. London 14829. 8. 84. Remarks on the classification of the diffe- rent branches of human knowledge by J. W. Lubbock. London 1858. 8. 85. Livret de la galerie impériale de l'Ermitage de St.-Pétersbourg. St.-Pétershourg 1858. 8. 86. Compendium Florae Germaniae — editio altera — curantibus Math. Jos. Bluf, GC. G. Nees ab Esenbeck et J. C. Schauer. Norimbergae 1837 — 1858 I. pars II. IL 8. 87. Journal of the royal geographical society of London IX Vol. Part. I. London 1839. 8. S8. Hora- pollinis Niloï hieroglyphica — edidit Conradus Leemans. Amslelodami 1855. 8. 869. Conradi Leemans epistola, de vita Caspari Jacobi Christiani Reuvensii. 8. 90. Flora batava door Jan Kops en H. C. van Hall. Livr. 116. 4. 91. Théorie de la télégraphie électrique — par P. O. C. Vorsselman de Heer. Deventer 1839. 8. 92. Istruzione sui parafulmini letiera del Professor Elice. Genova 1839. 8. 93. Proceedings of the royal Society. 1858. N. 55. 36. (2 Exempl.) 94. Some account of the art of photogenic drawing — by Henry Fox Talbot. London 1859. 4. — 95. Sendungen der Kurländischen Gesell- schaft für Literatur und Kunst. I. N. 1-5. 4. 96. De- scriptive and illustrated catalogue of the physiological series of comparative anatomy contained in the Mu- seum of the royal college of surgeons in London. Vol. IV. London 1858. 4. 97. Society for the encourage- ment of arts, manufactures, and commerce. Vol. LILI. part. I. London 1838. 8. 98. Das St. Joannenm zu Grätz von E. Schnell. München 1839. 4. 99. Kurze Bemerkungen zur hôheren Ansicht des mineralogischen Studiums von Math. Jos. Anker. 4. 100. Bulletin de la société géologique de France. T. IX. f. 6— 9. 101. Notice sur deux planisphères célestes de grandes di- mensions. Geneve 1855. 8. 102. Nouvelle géométrie el trigonométrie. 2°. édit. Metz. 103. Principes géné- raux propres à accélérer l'éducation de la jeunesse. Metz. 8. 3104. Correcliones temporis ex altitudinibus correspondentibus calculatae a Maximiliano Weisse. Cra- coviae 1829. 4. 105. Coordinatae Mercuriü, Veneris, Martis, Jovis, Saturni et Urani calculatae a Max. Weisse. Cracoviae 1829. 4. 106. Latitudo geographica Graco- viae ex observationibus annorum 1829 — 1851 deducta a Max. Weisse. 8. 107. Bulletin de la société géolo- gique de France. T. IX. feuilles 25 — 27. 8. 108. Kpu- THUJECKIA H3CAHIOBAHIA O0 OCHOPAHIAXE CTATHCTHKH. B. Iopommna. C. IL. 1838. 8. 109. O nauarxaxs Bubimuaro rocysapcrseennaro npasa H. beso6pasosa. C. IL. 1858. 8. 110. Onucanie acrponomuaeckoï o6cepsaropix Kasan- ckaro Vausepcurera — M. Camouosa. C, Il. 1858. 8. 111. lcropnueckoe snauenie x aaunbrä xapakrepr Aumu- Tpia loamnognua /Aonckaro. 8. 112. Mcropuuecrxoe u3- soxenie Pycckaro sakouoyareascrsa 0 Hacabacrst cou. H. Poxecrsenckaro C. Il. 1839. 8. 115. Apyrs sapasin, HapOArO-BpaueOHaA rasera r. 1835 — 1838. 4. 114. /lo- Gps COBBTS MATEPAME ; counnenie l'yveranza nepes. K, Fpyma. C. IL. B. 1837. 8. 115. Monorpaæia 0 paamkaas- HOMB AeJeHIH U H3CAH1OBaHIM Goabsueñ Mosra. C. II. 1856. 8. 116. T'pyarr C. IT o6mecrsa pyccxuxz Bpaueñ, I. C. II. 1856. 8. 117. PyrosozxcrBo KE Kopaniro Aoruazeñ, cou. Crmuy4a «ous Tepara. C. Il. 1858. 8. 117. Ba- HCKH BOHHO - TONOrpabAueckaro /leno — n31. Anpek- ropoms OHaro /Jeno l'enepars - /leresanrows Iy6ep- ToM8. C. II. 1838. U. IL. 1IL 4. MATÉRIAUX MANUSCRITS. Séance du 2 août. Géographie de la Géorgie de Wakhoucht. Texte, traduction et cartes, par M. Brosset. Untersuchungen über die tägliche Veränderung der magnetischen Declination, par M. Nervander. Ueber die Verbindungen des Eisenchlorids mit Wasser, Chlorkalium und Chlorammonium, par M. Fritzsche. Emis le 19 août 1839. #° 127.198. BULLETIN SCIENTIFIQUE one VE F 7. 8. PUBLIE PAR & L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PETERSBOURG. Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’un volume est de 5 roubles assign. en Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, com nissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N° 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le. BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l'Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2 Notes de peu d'étendue ir extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; #4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie; 10. Mélanges. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 2 Nouveaux théorémes relatifs à la distinction des nombres premiers et à la décomposition des entiers en facteurs. Bouxiaxovskr. — NOTES. 9. Sur les propriétés des courants magneto-électriques LEenz. — ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. MÉMOIRES. ment, que l’auteur arrive à des propositions relatives à la distinction des nombres premiers de ceux qui ne OF le sont pas, et à la décomposition, dans certains cas, 2. Nouveaux THÉORÈMES RELATIFS A LA DIS-— : des entiers en facteurs. TINCTION DES NOMBRES PREMIERS ET A LA DÉCOMPOSITION DES ENTIERS EN FACTEURS; RENE F8 par M. BOUNIAKOVSKY (lu le 21 juin 1839). NOTES. (Extrait.) = La méthode que l’auteur expose dans ce mémoire| 9. UEgEer piE EIGENSCHAFTEN DER MAGNETO- est fondée sur la résolution directe de la congruence Role Snoueo ine Berichtigung B* = 1 (mod. N), IV étant le nombre que l'on soumet à à l'examen, et b un entier premier à NW, que l’on peut des Aufsatzes des Hn. de la Rive über généralement faire égal à 2 pour simplifier le calcul. denselben Gegenstand; von E. LENZ (lu le La résolution de la congruence en question ne suppose 7 juin 1839). aucune connaissance des facteurs du nombre W. D'un autre côté, l’on sait que, si Es hat sich unter denjenigen Naturforschern, welche N=p* qÿ UPPER die Quelle der galvanischen Strôme in der chemischen P; 4» r.... étaut des nombres premiers différens entr’- Einwirkung äer Flüssigkeiten auf das mehr oxydirbare eux, et «, f, ;.... des entiers quelconques, la con- | Metall annehmen , ziemlich allgemein die Ansicht her- gruence ausgestellt, als hätten die galvanischen Strôme, welche Ÿ= 1 (mod. W) durch verschiedene chemische Wirksamkeit oder aus sera satisfaite en prenant sonst verschiedenen Quellen erzeugt werden, auch ver- HR gÿ-1 r71...(p—1)(q — 1) G—1)..=y(N). schiedene spezifische Eigenschaften, eben wie die Wär- C'est par la comparaison de cette valeur 4 (XV) de x, | mestrahlen verschiedener Wärmequellen nach Mello- avec la valeur de la même quantité obtenue directe-|n1’s Versuchen in Hiusicht auf Diathermanilät mit ver- BULLETIN SCIENTIFIQUE. 100 schiedenen Eigenschaften begabt sind. Nach dieser, An- sicht vermag z. B. der eine Strom mehr zu erwärmen, der andere mehr die. Magnetuadel abzulenken, der drilte ist Action oder der eine Strom wird durch eine Substanz besser geleitet, als durch die andere, obgleich die letztere mebr zur chemischen geeignel ; ein besserer Leiler für einen andern Strom ist, u.s.w. Diese Ansicht ist sehr bequem um für jede beliebige Erscheinung des galvanischen Stroms eine Erklärung zu finden, durch welche Erscheinung ohne die Hülfe dieser Ansicht die angenommene Theorie vielleicht in die Enge getrieben werden würde. — Ich glaube es. ist noch nicht an der Zeit sich mit vollkommener Ueberzeugung für die Contacttheorie , oder eine der chemischen , oder endlich für irgend eine andere Theo- rie des Galvanismus entscheiden zu kônnen; jede von ihnen bat ihre schwachen Seiten und es mag jeder Physiker sein Theil wählen, wie ihm sein wissenschat- liches Gewissen oder sein Glaube an wissenschaftiliche Auloritäten es geslattet. Sehr aber an der Zeit ist es ge- gen das Nichtige der oben erwähnten Ansicht von der spezifischen Verschiedenheit. der galvanischen Strôme verschiedenen Ursprungs mit allen môglichen Beweis- gründen sich zu stemmen, da eine solche Ansicht, wenn es ihr gelingen sollte als begründet sich in der Physik einzubürgern, ein Schwanken in unserer An- sicht vom galvanischen Strome überhaupt zur Folge ha- ben müsste, welches den Fortschritten der Wissen- schaft unendlich schaden würde. — Es ist daher mit besonderem Danke anzuerkennen , dass die Herren Mo- ser und Dulk im Repertorium der Physik, Bd. IT, bewiesen haben, dass die sogenannte Becquerel’sche Kette keinen solchen spezifischen von anderen Strômen verschiedenen Strom gebe, sondern dass die Meinung ihres Erfinders, als bringe sie vorzüglich nur chemi- sche, aber keine erwärmende Wirkungen hervor, nur von seiner Unkenntniss des Ohm'’schen Gesetzes her- rühre, eines Geselzes, dessen Auffindung ohne Zwei- fel von grüsserem Werthe für die Wissenschaft gewe- sen ist, als alles, was seit Oersted’s Entdeckung in der Bahn des Galvanismus geschehen ist, wenn man die Entdeckung der Magneto - Electricität durch Fara- day ausnimmt. — Eine andere Widerlegung der spe- zifischen Eigenschaften der Strôme in Beziehung auf ihre verschiedenen Thätigkeïtsäusserungen geben die neuesten Versuche Jacobi’s in diesem Bulletin (T. V), wo er nachweïst, dass für hydroelectrische Strôme von verschiedener Slärke ïhre chemischen und ihre magne- tischen Einwirkungen einander genau proportional blei- ben. — ÆEudlich aber eroiebt sich aus den Versuchen Ohm's, Fechner’s, Christie’s und den meinigen , wenn mag sie zusammenstellt, dass, thermoelectrische, hydroelectrische und magnetoelectrische Strôme in Hin- sicht auf ibre Fähigkeit verschiedene Leiïter zu durch- laufen, duichaus gleichen Gesetzen unterworfen sind ; namentlich wid durch sie vôllig genügend dargethan, dass die von einigen Physikern, z. B. Ritchie und de la Rive, aufoestellte Meinung, als sei das Verhältniss der Leitungsfähigkeit der vewschiedenen Kôrper für den Galvanismus ein anderes für schwächere Strôme als für slärkere, (wenn man die Veränderungen, die durch verschiedene Erwärmungen verursacht werden in Be- tracht zieht), vollig unbegründet sei, so dass dieser Punkt nach meiner Meinung keiner weïteren Untersu- chung bedarf. Zu Gunsten der Ansicht von der spezifischen Ver- schiedenheiït galvanischer Strôme verschiedenen Ursprungs hat Hr. de la Rive eine neue Untersuchungsreïhe un- ternommen, die er zuerst ausführlich in den Mém. de la Soc. d. phys.de Genève T.VIIT bekannt gemacht hat, von der sich eine deutsche Uebersetzung aber auch in Poggen- dorff’s Annalen, Bd. 45, befindet, in welcher er zu zeigen sucht, dass die magnetoelectrischen Strôme in Hinsicht auf das V ermôgen Leiter verschiedener Natur zu durchdringen, ganz andern Gesetzen unterworfen seien, als die hydroelectrischen Strôme. Da diese Ver- suche von einer der ersten Autorititen im Gebiete des Galvanismus herrühren und mit vieler Sorgfalt ange- stellt sind, so war es nothwendig, sie einer ausführli- chen Widerlegung zu unterwerfen, was zu thun der Zweck der gegenwärtigen Abhandlung ist. — Hr. de la Rive wendet zu seinen Versuchen eine magnetoelectrische Rotationsmaschine ohne Commutator an, wo der Strom also nach jeder halben Umdrehung des mit der inducirten Spirale umgebenen Ankers seine Richtung ändert, urd da er die Stärke solcher sich be- stäindig umkehrenden Strôme nicht durch den Multipli- cator messen konnte, so bestimmte er sie vermittelst der Erwärmung, die sich an der Spirale eines Bre- guet'schen Thermometers kund gab, wenn die Strôme durch diesellen geleitet wurden. — Bei dieser Me- thode der Untersuchungen ïst nun zuvôrderst zweier- lei zu bemerken : 1) Es ist môüpglich, dass wenn sich eine Reïhe von Strômen schnell hinter einander und in beständig wech- selnder Richtung folgen, besonders beiïm Durchgang derselben durch eine Flüssigkeit, die Erscheinungen von ganz anderer Art sind, als für jeden einzelnen 101 Elémentarstrom an sich, so dass also das Abweichende soléher Strome von déèn gewühnlichen voltaischen Stro- men nicht in der Natüur der magnetoelectrischen Strôme an sich, sondern in fhrem bestindisen Wechsel zu su- chen sei; und ich muss hier ausdrücklich erwähnen, dass de la Rive selbst sich eigentlich nicht bestimmt darüber ausspricht, wie er die Sache in dieser Bezie- hung ansieht, wenn man nicht den Titel der ganzen Abhandlung dahin deuten will, dass er im Grunde doch jedem Elementarstrom an sich das Abweiïchende von den hydroelectrischen Strômen zuschreibt. Dem sei aber, wie ihm molle, es kommt mir nur darauf an, am mm unabhängig von der Meinung eïnes Andern, zu zeigen, dass die Thatsache einer spezifischen Verschiedenheit der magnetoelectrischen Strôme an sich von den hydro- electrischen unbegründet seï. 2) Das Breguet'sche Thermometer kann, ohne vor- hergegangene sorgfältige Prüfung, die de la Rive nicht angestellt bat, durchaus nicht als Maass der durch- gegangenen Strome gelten, ja nicht einmal in der Art, dass eine Reïbe stärkerer Strôme nothwendig auch ei- nen stärkeren Ausschlag der Nadel zur Folge haben müsse. Dieses wird aus einer genauern Betrachtung der Umstände , wie die Strôme auf dasselbe einwirken, zur Genüge erhellen. — Die Spirale dieses Thermometers besteht bekanntlich aus 3 der Länge nach an einander liegen, einer äusseren sil- sehr dünnen Spiralen, die bernen, einer mittleren goldenen ; und einer inneren aus Platin ; es ist mir nicht bekannt, ob nicht bei man- chen dieser Instrumente die Spirale nur aus Silber und Platin zusammengesetzt ist, das würde aber in dem Folgenden nichts ändern. Nun vwissen wir aber, dass wenn ein galvanischer Strom diese Spirale der Länge nach durchlaufen soll, er sich in 3 Theiïle théilen wird, prôportional den Leitungsfähigkeiten der 3 Metalle; es wird also der grôsste Theil desselben durchs Silber, eiu etwas geringerer durchs Gold und der geringste durchs Platin gehen. Jeder dieser Strôme erwärmt nun das Metall durch welches er geht, aber nicht gleich- mässig, sondern das Platin relativ stirker als das Silber; nur wenn die Erwärmumgsfähigkeit durch einen und denselben Strom genau umgekehrt proportional der Lei- tungsfähigkeit wäre, würde die Erwärmung aller 5 Spi- ralen gleich stark sein, und der Zeiger des Instruments würde diese Temperatur fichtig angeben. Ist dieses aber nicht der Fall, so werden die Spiralen ungleich er- wärmt werden und die Bewegung des Thermometers wird eme ganz unregelmässige sein. Würde z. B. die Platinspirale in bedeutend stärkerem Maasse erwärmt, BULLETIN SCIENTIFIQUE. 102 als sie der schlethtere Leiter ist, so wird der Strom, obgleich er durchs Platin in geringerem Maasse hm- durchgeht, dasselbe doch stärker erwärmen als das Sil- ber, und würde dies z. B. in eben dem Maasse ge- schehn als das Platin sich geringer ausdehnt , so würde das Thermometer gar keine Erwärmung anzeigen; wäre die Erwärmungsfähigkeit des Platins gar noch stärker, so würde das Thermometer gar auf die Erkältung hin- weisen. Aus bisher bekannt gewordenen Untersuchungen scheint es, dass die entwickelten Quantitäten von Wärme, nicht aber die Erwärmung durch den Strom der Leitungs- fihigkeit der Metalle umgekehrt proportional seien; aus- serdem aber wird die Erschernung durch Aenderung der Leitungsfähigkeit, durch die Erwärmung selbst und endlich durch unmittelbare Fortleitung der Wärme aus einer Metallspirale im die anliegenden modificirt, so dass aus diesem Allen klar wird, wie verwickelt das Phänomen der Erwärmung einer Bregu et'schen Spirale durch den Strom ist, und dass wir nicht berechtigt sind, ein solches Instrument, ohne frühere besondere Prüfung desselben, die aber Hr. de la Rive nicht an- gestellt hat, als Maass des durchgeleiteten Stroms zu gebrauchen. Da mein Zweck, wie schon gesagt, vor Allem dar- auf hinausging , zu zeigen , dass die magnetoelectrischen Strôme an sich keine spezifische Verschiedenheit von den gewôhnlichen hydroelectrischèn Strômen haben, so musste ich beide Umstände, deren ich eben erwäbnte, ‘ zu vermeidén suchen ; ich wählte also zu meinen Ver- suchen die Erzeugung eines einzigen momentanén Stroms, erzeugt durch einmaliges Abreissen eines mit einer elec- tromotorischen Spirale umwickelten Ankers von einem Magnee ; dadurch war mir aber auch schon ein genaues Maass dieses Stroms durch plôtzliche Ablenkung der Doppelnadel eines Multiplicators gegeben. Indem ich nun den Strom durch ähnliche Leïter führte , als wel- che de la Rive in seinen Versuchen anwendete, be- obachtete ich die Ablenkung der Nadel, wie bei mei- nen frühern Versuchen der Art, für jeden Versuch wenigstens 4 Mal, und erhielt als Mittel aus diesen 4 Versuchen eine Ablenkung «, aus welcher die Stärke des Stroms F durch die Formel F= p'sm 17, «. (A4) abgeleitet werden konnte, wie ich solches in meiner Abhandlung (Pogg. Ann. T. 54:) gezeigt habe. — Ich wérde die auf diese Weiïise gewonnenen Resultate im derselben Ordnung aufführen, welche de la Rive beï seinen entsprechenden Untersuchungen beobachtet hat, * 105 und mich daher auf die Abtheilung in seiner Arbeit beziehen. IT. Durchgang der magnctoelectrischen Strôme durch metallene Leiter. Dass die magnetoelectrischen Strôme, wie de la Rive bemerkt, durch Verlängerung der leitenden Dräthe eine grossere Schwächung erleiden als die gewohnlichen Hy- dro-Strüme, ist dem enigen, dem die Ansicht Oh m's geläufig ist, sehr natürlich, da bei den magnetoelectri- schen Ketten die Leitungswiderstände der eingeschalte- ten Dräthe gegen den Widerstand der durch den Mag- netismus des Ankers inducirten Spiralen viel bedeuten- der sind, als gegen den Widerstand einer mehrpaarigen Hydro-Kette. Wenn das Breguet’sche Therniometer ein Instrument wäre, dessen Anzeige den Strômen pro- portional oder eine bekannte Function der Strôme wä- re, so würde man im Stande sein, aus den Versuchen de la Rive's die Leitungswiderstärde seiner inducirten Spiralen zu bestimmen, und dann würde sich zeigen lassen, dass das Resultat mit dem 14 Meiïlen langen Drathe nicht anders sein konnte, als es sich ergab; so aber lassen sich aus den Versuchen gar keine Folge- rungen ziehen. Wenn aber de la Rive ferner behauptet, dass die magnetoelectrischen Strôme durch heterogene Leiter besser geleiïtet werden, als durch homogene, so wäre dies allerdings ein eïgenthümliches Verhalten dieser Strôme, wodurch sie sich nicht nur von allen andern galvanischen Strômen unterscheiden, sondern wodurch auch der Magneto - Electricität beï ihrer Fort- leitung ganz andere Gesetze zugeschrieben werden müss- ten, als allen andern fortgepflanzten Kräften, da der Einfluss der Heterogeneität bei allen sonstigen Bewegun- gen, z. B. dem Schall, der Wärme, dem Licht, ein Viel- leicht liegt die Ursache dieser Anomalie bei den Versu- chen de la Rive’s in der raschen Abwechselung der Richtung; dies mügen die Versuche Anderer ent- scheiden, wobei es aber nothwendig ist sich nicht des Breguet’schen Thermometers, sondern andrer Mittel, z. B. eines Lufithermometers nach Riess Angabe, zu hemmender, und nicht ein férdernder ist. bedienen; dass aber die Verbesserung der Leitungsfä- higkeït durch Heterogeneität der Metalldräthe, nicht g der Strôme veranlasst werde , das lebrt der folgende Versuch. durch den magnetoelectrischen Ursprun BULLETIN SCIENTIFIQUE. 104 Es wurden (ein ‘50 Fuss langer Eisendrath und ein cben so langer Kupferdrath von demselben Durchmes- ser jeder in 10 Theile geschnitten urd von jedem Stücke die Enden auf t/, Zoll weit rechtwinklich abgebogen, mie in der beistehenden Figur «———, die Enden A A A und B es andeuten. Dann wurden zuerst alle 10 Ei- sendrathstücke zu einem einzigen langen Drathe ver- bunden, indem das Ende 4 des eiren an das Ende B2 des andern gelegt und beiïde stark mit Eisendrath zu- sammengebunden wurden ; eben so wurden auch die ‘0 Kupferdrathstücke mit einander verbunden und dann der ganze Eiïsendrath mit dem Kupferdrath zugleich und hinter einander in die magnetoelectrische Kette ge- bracht. — Nachdem die Ablenkung der Multiplicator- nadel im Mittel aus den 4 einzelnen Ablenkungen be- obachtet worden war, wurden die einzelnen Drathstücke von einander gelôüst und alternirend unter einander ver- bunden, so dass auf den ersten Eisendrath der erste Kupferdrath , dann wieder ein Eisendrath, dann wieder ein Kupferdrath folgte, und so immer fort. Auf diese Weiïse war die Länge des ganzen Draths wieder die- selbe wie früher und auch die Verbindungsart einmal ganz wie das andre, indem immer nur die Stücke 4 und Æ der verschiedenen Drüthe mit einander in Be- rübrung waren. Dieser Drath ward nun ebenfalls in die magnetoelectrische Kette gebracht und vwiederum die Ablenkung im Mittel aus 4 Beobachtungen erhalten Wurde nun noch die Ablenkung bestimmt, wenn kei- ner der Dräthe sich in der Kette befand, so konnten die Leïtungswiderstinde beider Dräthe aus allen diesen Ablenkungen hergeleitet werden gegen den Widerstand des Multiplicatordraths + dem des Draths der electro- motorischen Spirale, als Einheit genommen. In der That, heïsst die Ablenkung ohne allen eingeschalteten Drath «, die, wenn die Dräthe nicht alternirend eingeschal- tet wurden, «&’, und die, wenn sie alternirend einge- schaltet wurden, &/’; ist ferner der Widersland im ersten Fall 1, der des nicht alternirenden Draths = und der des alternirenden = ;/, so haben wir aus (4) die 3 Gleichungen, wenn die electromotorische Kraft der inducirten Spirale = 4 gesetzt wird, =" "À sin + « ù "IA ou P- sin {/, «” (B) A + TE sin ?/, @” woraus sich durch Division der ersten Gleichung durch die beiïden folgeriden ergiebt 105 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 106 3 — sin aa i Ich erhielt hierbei folgende Ablenkungen «& und be- sin Ja® rechnete daraus folgende Leitungswiderstände 2 : L'— sn ‘728 as ; Ohne Einschaltung des Draths .« 90,79; 21 , PS | der Drathber/ ds... 49.05: * 2 0,8153 Die Beobachtungen ergeben aber für den nicht alter- | Jer Drath rothglühend ....w—28,6; À—2,0251 nirenden Drath Hiernach wäre die Leitungsfahigkeit des Platins bei æ im Anfange der Versuchsreihe 1030,13 - L L 0,815; | der Rothglühhitze gegen die beï 15° R. — = — « » » eo i4 05 = æ am Ende der Versuchsreihe (05 ,21 0,40287. Ich habe in der oben angeführten Abhandlung für den alternirenden aler die Leitungsfähigkeit des Platins bei der Temperatur n, æ ïm Anfange der Versuchsreïhe — 105°,21 gegen die des Kupfers bei 0 — 100 gesetzt, durch c” » » — 14,03 die folgende Formel bestimmt : æ am Ende der Versuchsreihe = 105 ,23 Leitungsfähigkeit des Platin = 14,165 — 0,059. 7 + 0,00006585. n? Nimmt man für jede Versuchsreïhe aus « im Anfange Tres und Ende das Mittel, wodurch der Einfluss einer etwa- Sucht man hieraus die Temperatur, bei welcher das nigen Schwächung des gebrauchten Magneten eliminirt | Platin (,40287 mal schlechter leitet als bei 15°, so er- wird, und berechnet ; und ;/ auf die eben gezeigte Art, giebt sich eine Temperatur von 590,6. Pouïllet hat so erhält man: für die Rothglühhitze des Eisens 720° :sgefunden, was mit dem so eben gefundenen Resultat sehr wohl ver- einbar ist, wenn man dabei bedenkt, dass eigent- lich nur die Hiälfte des einen Zoll langen Platinadraths wirklich die Rothglühhitze gehabt haben mag, während die Enden durch ihre Berührung mit den dicken Kupfer- dräthen, an welchen sie befestigt sind, durch Abliei- tung eine niedrigere Temperatur haben müssen, wo- durch die Leitungsfähigkeit des glühenden Draths grôs- ser ist, als ohne diesen Umstand, und also die Tem- peratur 590,6 geringer. 12= 54219 2 =5,4223 Differenz = 0,0004 Diese Differenz ist vollig innerhalb der Grenze der Beobachtungsfehler enthalten, denn sie entspricht eï- nem Beobachtungsfehler für &’ oder «/” von 0'5, wäh- rend jede einzelne Ablenkung nur bis auf 0°,1 oder 6/,9 beobachtet werden konnte. Somit wird durch die- sen Versuch bewiesen, dass die Heterogeneiïtät der me- tallischen Leiter ïhre Leitungsfähigkeit für magnetoelec- trische Strôme weder verstärkt noch schwächt, wie sol- ches für Hydro-Strôme und Thermo-Strôme bereits er- wiesen ist. — De la Rive bemerkt ferner, dass die Erwärmung der Dräthe von bedeutendem Einfluss auf ihre magne- toelectrische Leiïtungsfähigkeit sei; für die Richtigkeit dieses Satzes sprechen meine ausführlichen Versuche über die Leitungsfähigkeit der Metalldräthe bei ver- schiedenen Temperaturen (Pogg. Ann. T. 35), da ich mich beï denselben stets magnetoelectrischer Strôme be- dient habe; einen Beweis dieses Einflusses für hohe Temperaturen will ich hier noch einschalten, da er dem de la Rive’schen Versuche hierüber nahe kommt. Es wird bei der magnetoelectrischen Maschine von Clark zur Hervorbringung der Glühversuche’ ein cirea 1 Zoll langer und sehr feiner Platindrath angewendet, der| Was den ersten Punkt betrifft, so ist es natürlich, zwischen 2 Kupferleitern aussespaunt ist. Ich habe bei | dass in Ketten, wo eingeschaltete Flüssigkeiten einen grôs- Aufertigung einer solchen Maschine die Leitungsfähig-| seren Theïl des Gesammtwiderstandes ausmachen, eine keiït dieses Draths bestimmt, wenn er die gewohnliche | Vergrüsserung des Widerstandes der Flüssigkeit durch Zimmertemperatur hat und wenn er durch eine darun- Verlängernng in ihrem Einfluss auf den Strom merkli- ter gehaltene Lampe zum KRothglühen gebracht wurde. |cher sein muss, als in andern, wo die F lüssigkeiten HT. Durchgang magnetoelectrischer Strôme durch flüssige Leiter, In Bezug hierauf gelangt Hr. de la Rive in seiner Abhandlung zu folgenden zwei Hauptresultaten : 1. Auf magnetoelectrische Strôme hat die Länge der Flüssigkeitsschicht einen beï weitem grüssern Einfluss, als auf hydroelectrische Strôme. 2. Zwischenplatten, vermittelst derer man den flüssi- gen Leiter unterbricht, wirken fast gar nicht (später sagt de la Rive geradezu: gar nicht) auf magnetoelec- trische Strome, während sie bekanntlich die Hydro- Strôme bedeutend schwächen. 107 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 108 der Kette selbst einen bei weitem grôssern Widerstand ausüben, als die eingeschaltete Flüssigkeït; also merk- licher in magnetoelectrischen Ketten, die nur aus Metal- len bestehn, als in zusammengesetzten Hydroketten. Auffallend aber ist das zweite oben angeführte Ge- setz, wonach der Widerstand des Ueberganges aus flüs- sigen in feste und aus festén in flüssige Leiter gar keine merkliche Grôsse habën soll, während er für Hydro- ketten gewéhnlich den bedeuténdsten Theiïl des gan- zen Widerstandes einer eingeschalteten Flüssigkeitszelle beträgt, wie Hr. de la Rive ganz richtig bemerkt. Allerdings scheinen die Vérsuche, die der Verfasser anführt, diesen geringen Einfluss zu bestätigen, nur berechtigen sie 1hn nicht dazu, bestimmt zu sagen, dieser Widerstand fände ganz und gar nicht statt, da seine Versuche nie genau messende sind, sondern hôch- stens, der Natur des messenden Apparats nach, stärkere oder schwiächere Strôme unterschéiden kônnen. Es wäre daher sehr wünscheuswerth, wenn diese Versuche mit besserem Messapparat Wiederholt würden , z. B. mit ei- nem Lufithermometer, wie Riess dasselbe angewendet hat; würde sich das Resultat de la Rives hier eben- falls bestätigen, so würde dieses beweisen, dass ein fortwährendes Abwechseln in der Richtung der Strôme den Widerstand des Ueberganges aufhebe ; dann würde aber auch gewiss dasselbe mit einem hydroelectrischen Strome geschehen, wenn er durchs Drehen eines Com- mutators rasch hinter einander in entgegengesetzten Rich- tungen durch eine Flüssigkeit geleitet würde, und es würde dann die Ursache des Leitungswiderstandes des Ueberganges, wenn. dér Strom dauernd in einer Rich- tung durch eine Zwischenplatte geht, in einer raschen Polarisirung der Platte zu suchen sein, die beï bestän- digem raschem Wechsel der Richtung des Stroms 5 wegfälle. Indem ich die Aufhellung dieser Punkte andern über- lasse, werde ich hier wiederum nur zeïigen, dass die Abwesenheit eines Leitungswiderstandes des Uebergangs beim Durchgehn eines magnetoelectrischen Stroms durch eine in einer Flüssigkeit befindliche Zwischenplatte, die- sem Strome nicht an und für sich angehôrt, sondern dass obiger Widerstand bei einem einzelnen dieser Strôme eben so wirksam sei, wie beï hydroelectrischen Strômen. Eigentlich ist der Beweis hierfür bereits in einer Note enthalten, in der ich die Leitungsfähigkeit des Kupfervitriols für magnetoelectrische Strôme be- stimmte und zeïgte, dass hier ein Widerstand des Ueberganges nothwendig angenommen werden müsse, wie auch Hr. Poggendotff in emer Anmerkung zu de la Rive's Aufsatz ganz richtig bemerkt. Da indessen de la Rive seinen Satz Vesonders für Zwischenplatten von Platin bewiesen hat, so musste ich die Sache auch von meiner Seïle einer neuen Prüfung mit eben solchen Platten unterwerfen , und dazu sind die folgenden Ver- suche angestellt worden. Ich bediente mich zu denselben eines viereckigen, in- wendig stark mit Lack ausgegossenen hôlzernen Troges, in dessen lingeren Seitenwänden einander gegenüber- stehend und in gleichen Distanzen von einander Fugen eingeschnitten waren, so dass in je zwei derselben et- was drang vertikale Kupferplatten hineingeschoben wer- den konnten. Durch zwei solcher Kupferplatten ward dann eine Zelle von der in dem Troge befindlichen Flüssigkeil abgetrennt, durch welche der magnetoelec- trische Strom vermittelst an die Platten geschraubter, kupferner Quecksilberbecher hindurch geleitet werden konnte ; diese Zelle wurde durch eine Platinzwischen- platte von gleicher Grôsse, die also ebenfalls in die Fugen passte, in zwei Abtheilungen getheïlt, wenn der Einfluss der Zwischenplatte ermittelt werden: sollte: Wenn nun ohne Einschaltung der Kupferzelle die Ab- leikung am Multiplicator « beobachtet wurde, bei Ein- schaltnng derselben aber «°, so ist der Leitungswider- stand ganz wie früher in der Formel (B) , sin 1/,1@ pe ae — 1 Ich machte den ersten Veérsuch mit gesättigter Ku- pfervitriollüsung und erhielt folgende Ablenkungen & und daraus folgende Leitungswiderstinde 1 : 820,17 41,01 11, 60 Ohne Einschaltung der Flüssigkeitszelle Mit der Zelle, aber ohne Zwischenplatte Mit der Platina- Zwischenplatte Der Einfluss der Zwischenplatten ist hier schon in die Augen fallend , indem dieselbe Zelle ohne diese mehr als 6 mal schlechter leitet als mit derselben. Da de la Rive seine Versuche aber nicht mit Kupfervitriol , son- dern mit verdünnter Säure gemacht hat, so wiederholte ich die meinigen mit der Abänderung dass ich statt des Kupfervitriols eine Mischung von 100 Theïlen Wasser, 2 Theïlen käuflicher Schwefelsäure und 1 Theïl Salpe- tersäure anwandte. Die Resultate waren: BULLETIN SCIENTIFIQUE. 110 Ohne Einschaltung der Zelle Mit der Zelle ohne Zwischenplatte Mit der Zwischenplatte von Platin Auch hier ist die Leitung der Zelle ohne Zwischen- platien mehr als drei mal besser, als wenn die Zwi- schenplatte sie in zwei Abtheilungen theïlte. Allein ob- gleich beide Versuche den grossen Einfluss der Zwi- schenplatten ausser Zweïfel setzen, so sind sie doch nicht streng dazu geeignet, das Verhältniss des Lei- tungswiderstandes des Ueberganges gegen den der Flüs- sigkeit an sich zu bestimmen, weil bem Hineinschie- ben der Platinplatte in die Fugen des Troges nicht der ganze Strom gezwungen wird durchs Platin zu gehen, sondern ein Theïl immer durch die Feuchtigkeit in den Fugen selbst hindurch gehen muss, und es unmôglich ist, diesen Theil zu bestimmen. Ich machte daher noch einen dritten Versuch in der Art, dass die Platinplatte, die 4/0 Linie dick war, in die Fugen hineingeschoben und hier durch Firniss in der Art festgekittet wurde, dass gar keine directe Communicationen der einen Hälfte der Flüssigkeitszelle mit der andern statt fand; wenn auf diese Weise der Leïtungswiderstand der Zelle be- stmmt worden war, wurde die Platie mit Gewalt her“ ausgezogen, so dass jelzt eine einfache Zelle entstand , und dann ward der Widersland dieser Zelle abermals bestimmt. Zwar war in letztem Fall die Länge der Flüssigkeitsschicht zwischen den Kupferplatten etwas grôsser, als früher, weil die Dicke der Platinplatte jetzt von Flüssigkeit eingenommen ward, ‘allein diese Verlängerung kann .füglich vernachlässigt werden, da sie nur 1/00 der ganzen Länge betrug. Die Versuche wurden mit derselben Säure, wie vorher angestellt, und ergaben Ohne Einschaltung der Zelle. . . .. Zelle mit Platinaplatte Zelle ohne Platinaplatte CINCROE COST CIC MOMET SEOURNIRD Zu bemerken ist hierbei, dass diese letzte Versuchs- reihe einige Morate später, als die frühere angestellt wurde und mit einer andern magnetoelectrischen Ketle, daher die Eiïnheïit des Widerstandes eine andere ist wie dort. Dieser Versuch zeigt nun, dass wennu man von dem Widerstande der Zelle mit der Zwischenplatte 8,818 den Widerstand der Flüssigkeit an sich oder 0,809 abzieht, man einen Widerstand des Ueberganges der Platte 8,099 erhält, der fast genau 10 mal so stark ist, als der Widerstand der Flüssigkeit an sich, welches Verhältniss noch stärker wird, wenn man bedenkt, dass bei letzterm noch der Widerstand des Uebergan- ges aus den Kupferplaiten in die Flüssigkeit mit inbe- griffen ist. Es ist also auch in Hinsicht auf die Wirkung der Zwischenplatten keïn wesentlicher Unterschied zwi- schen einem magnetoelectrischen und hydroelectrischen Strom vorhanden, IV. Einfluss der Grôsse und Gestalt der metalli- schen Leiter, die die Strôme in eine Flüssigkeit führen sollen. Wean de la Rive in diesem Abschnitt als eigenthüm- liche Eïgenschaft der magnetoelectrischen Strôme anfübrt, dass bei Vergrôssernng der Platinplatten, welche als Electroden dienen, die Gasentwicklung an der vergrüs- serten Electrode abnimmt, während die Erwärmung des zugleïch in dem Strome befindlichen Metallthermometers zunimmt, so ist dieses, wie Hr. Poggendorff in der Anmerkung, und später auch de la Rive selbst beï Erwähnung der Versuche des Hrn. Matteucci ganz richtig bemerken , keinesweges eine Erscheinung, welche die Hydro-Strôme nicht zeigen sollten. Die Erklärung derselben scheint mir auch keïnesweges mit Schwierig- keiten verknüpft zu seyn. Es ist bekannt, dass ein schwacher galvanischer Strom durch gesäuertes Wasser geleitet werden kann, ohne dass dieses zersetzt werde ; dabeï ist es für gegenwärtige Untersuchung vüllig ei- nerlei, ob diese Erscheinung mur eine scheinbare sei oder nicht, d. h. ob. nicht in der That ein Theil des Wassers zersetzt werde, aber in so feinen Bläschen, dass diese in der Flüssigkeit gelôst bleiben und sich daher nicht in den Recipienten, welche die Electroden be- decken, ansammeln künnen, oder ob zur Wasserzer- setzung wirklich ein Strom von bestimmter Stirke er- forderlich seï, — es'ist genug, dass wenigstens für eine sichthbare Wasserzersetzung ein Strom von bestimmter Stirke gefordert werde. — Die Grenze, wo ein durch die Flüssigkeit gehender Strom eben aufhürt die sicht- bare Wasserzersetzung zu bewirken, wird aber offenbar von zwei Umstinden abhängen, von der Stirke des ganzen tiéhert d r von der Quantität Electricität, die in der Zeiteinheit die Flüssigkeit durchstrômt, und von der Grosse der Oberfläche, Hureh welche der Stcon in die Flüssigke't tritt, denn je grôsser diese Oberfläche bei einem und demselben Strome ist, oder aus je mehr Punkten der Strom in die Flüssigkeit tritt, desto ge- ringer wird die Intensität des Stromelementes jedes Punktes seyn, und von der Intensität jedes solchen Elementarstromes muss es abhängen, ob er das Wasser- element, in welches er eindringt, zersetzen kann oder nicht. Gegen diese natürliche Ansicht des Herganges liesse sich aber einwenden, dass nach ihr die Quantität zersetzten Wassers oder Gases nicht allmählich abneh- men kônne, wie de la Rive solches gefunden hat, sondern im Gegentheil bei tieferem Eintauchen der Electrode anfangs zunehmen müsste, bis endlich jeder Elementarstrom unter diejenige Grenze der Intensität gesunken seï, wo er noch zersetzen kann, von welchem Augenblicke an denn alle Zersetzung aufhüren müsste. Hier ist indessen wohl zu beachten, dass der Uebergang des Stromes in die Flüssigkeit nicht an allen Punkten einer Electrode gleich leicht geschieht, welches sich dass bei schwachen Strômen immer an der Platte die Gasentwicklung stärker daraus ergiebt, einigen Stellen stattfindet, als an den übrigen. Wenn dieses aber wirk- lich der Fall ist, Vergrôsserung der Oberfläche der Platte eher zu dem Grenzwerthe der Schwächung gelangen als andere, und somit muss ein allmähliches Abnehmen der Wasserzer- so werden einige Elementarstrôme bei setzung eintreten. Das so eben Gesagte bezieht sich übrigens eïgentlich mehr auf die von de la Rive in einer Anmerkung er- wähnten Versuche Matteucci's mit Hydro-Strômen, als auf de la Rive’s eïgene Versuche, weïl beï den seinigen die allmähliche Abnahme der durch Zersetzung erhaltenen Gasquantität an der mehr eingetauchten Elec- trode sich schon daraus hinlänglich erklärt, dass bei Ver- grôsserung der Oberfläche der Electrode die alternirend auftretenden Wasserstoff- und Sauerstoffblischen immer feiner und feiner werden, an ihr also immer langsamer längs der Platte aufsteigen und sich daher leichter durch die von Faraday nachgewiesene Combinationskraft der Platinaelectrode wiederum zu Wasser verbinden kônnen, als wenn die Bläschen grüsser sind. Die Erklärung, welche de la Rive von dem in Rede stehenden Phänomer giebt, dass nämlich bei tieferem Eintauchen der Platinaelectroden zwar eine stärkere Er- wärmung des Breguet'schen Thermometers, aber eine schwächere Wasserzersetzung erfolge, bis endlich bei BULLETIN SCIENTIFIQUE. 112 vôülligem Aufhôüren letzterer, eine weitere Vergrüsserung der Platinaelectroden auch keine weitere Erwärmung mebr bewirkt, — scheint mir, wenn ich sie richtig ver- standen habe, vôllig unzulässig zu seyn. Er meint nämlich, dass, wenn die Platinaelectroden so weit ein- getaucht sind, dass alle Wasserzersetzung aufhôrt, be- reits die ganze, durch den Magneten erzeugte, Electri- citätsmenge des Stromes durch die Flüssigkeit gehe, also ein weiteres Eintauchen nichts mehr helfe, und dass diese Grenze bei den hydro-calvanischen Strômen pur deshalb später eïntrete, weil hier die in Bewegung gesetzte Quantität Electricität grôsser sei. So viel ich sehe heisst dies, der Leïtungswiderstand der Flüssig- keitszelle werde 0, sokald die besagte Grenze des Ein- tauchens überschritlen werde; wie kommt es denn aber, dass, wenn die Flüssigkeitszelle aus der Kette gelassen wurde, die Versuche de la Rive’s Erwärmungen von 155° angeben, während beï Einschaltung dieser Zelle, selbst beim allertiefsten Eintauchen der Electroden, die Erwärmung nur 45° betrug? und vwarum ist dieses Maximum der Erwärmung so verschieden, nämlich 43° s 20°, 25°, wenn verschiedene Flüssigkeiten sich zwischen den Platinaelectroden befanden und wenn auch bei jeder die Platinaelectroden bis zum Aufhôren der sichtharen Wasserzersetzurg eingetaucht wurden ? — Indessen sind diese Einmwendungen so einfach und in die Augen sprin- gend, dass ich eher fürchte Hn. de la Rive in seiner Erklärung missverslanden zu haben. Ich habe zur Prüfung der Behauptung de la Rive's, dass das Maximum eines magnetoelectrischen Stromes, welcher durch eine Flüssigkeit geleitet wird, bei einer gewissen Tiefe des Eintauchens der Platinaelectroden erreicht werde, einige Versuche nach meiner Methode angestellt, indem ich einen einzelnen magnetoelectrischen Strom durch einen mit verdünnter Schwefelsäure ge- füllten Apparat mittelst Electroden, deren Fläche ver- grôssert werden konnte, leitete. Bei dem ersten Ver- suche der Art war die eine Electrode ein Platinadrath, dessen eingetauchte Länge unverändert blieb, die andere aber eine Platnplatte, die 3 Zoll breit und 8 Zoll hoch war, und der Hôhe nach durch fee horizontale Stri- che in 8 Abtheïlungen, jede von !/, Zoll getheïlt war, so dass also jede Abtheïlung 3.1/, = 1!/, Quadratzoll oder 159 englische Quadratlinien Oberfläche von jeder Seite hatte. Wenn daher die Platte auch nur bis auf eine Abtheiïlung eïngetaucht war, so war diese Electrode schon so gross, ais der Grenzwerth in de la Rive'’s Versuche, wo keïn Gas mehr erschien, und diese Grenze musste, nach de la Rive’s Ansicht, bei meinen Ver- 115 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 114 A LE D suchen noch früher eintreten, da meïne electromotorische Spirale jedenfalls weit schwächer erregt wurde . als die von de la Rive angewendete. Der Abstand der beiden Electroden war 2 Zoll in einem cylindrischen, mit ver- dünnter Schwefelsäure gefüllten Glasgefäss. — Die fol- gende Tabelle enthält die bet verschiedenem Eintauchen der Platte beobachteten Ablenkungen «, wo jede das Mittel aus 8 Beobachtungen ist, und die, wie früher (B), daraus hergeleiteten Leitungswiderstände 2. Tabelle I. Ohne Einschaltung der Flüssigkeitszelle Mit der Zelle, die Platinaplatte auf 1 Abthlg. eingetaucht 2 3 & 5 J Zuvôrderst ergiebt sich aus der obigen Tabelle, dass, gegen die Ansicht de la Rive’s, die Strôme beï tie- ferem Eintauchen der Platinaplatte immer stärker wer- den; die Ausnahme beim Eintauchen auf zwei Abtheï- lungen muss, gegen die ganze Zahl der übrigen Beob- achtungen gehalten, als durch irgend einen das Gesetz stérenden Umstand hervorgebracht angesehen werden, wahrscheinlich durch eine Veränderung der Platina- platte im Anfange ïhres Eintauchens in den Strom. Indessen zeigen die Versuche auch, dass die Zunahme der Stärke des Stromes bei tieferem Eimtauchen nur gering ist, und dass de la Rive sie mit dem Breguet- schen Thermometer der That übersehen konnte. Dieses beweïst nach meiner Ansicht aber bloss, dass der Widerstand des Ueberganges von der Platte nur gerimg ist gegen den des eingetauchten Drathes, dass In also eme Vergrüsserung oder Verringerung dieses re- lativ nur geringen Elements auf das Resultat von ge- ringem Einfluss ist. Um den Einfluss des tiefern Eintauchens der Elec- trode auf den durch eine Flüssigkeit geleiteten magne- toelectrischen Strom deutlicher nachzuweiïisen, wieder- holte ich eine Reïhe von Versuchen, wie die obigen, nur mit dem Unterschied, dass die Flüssigkeit Kupfer- vitriol war und dass die Electroden aus zwei Kupfer- platten bestanden, die, in die Fugen eines viereckigen Kastens geschoben, hier eine Kupfervitriolzelle abtheïlten. Die eine dieser Platten ward nun immer ganz einge- taucht, wobeï eine Oberfläche von 5,68 Quadratzoll mit der Flüssigkeit in Berübrung stand, die andere aber ward mehr oder weniger aus der Flüssigkeit herausge- zogen und dann die Stärke des durchgeleiteten Stromes bei diesem verschiedenen Eintauchen gemessen, wie gewôhnlich; jedes der folgenden Resultate ist das Mit- tel aus 8 Beobachtungen. So erhielt ich folgende Ab- lenkungen der Nadel und daraus hergeleitete Wider- stinde, wobei der Widerstand der Dräthe, ohne Flüs- sigkeïtszelle, als Einheit angenommen ward: Tabelle IL Tiefe d. Eintauchens der zweiten Platte. Widerstand der Zelle Abweichung der Nadel Ohne Flüssigkeitszelle . . Die Platte ganz eingetaucht 0,4321 0,4813 0,5882 0,6689 1,072% Der Einfluss der Tiefe des Eintauchens der Electrode ist hier augenscheinlich, und es ist nicht schwer zu zeï- gen, dass die Abnahme des Leitungswiderstandes der Zelle beï tieferem Eintauchen der Electrode wenigstens nicht derjenigen Abnahme widerspricht, die man nach dem Ohm'schen Gesetze erwarten muss, wenn es auch nicht môglich ist, hier eine genaue Zahlenübereinstim- mung zu erlangen. Um das Ohm'sche Gesetz aber hier anwenden zu künnen, ist es nôthig, zuerst den Leitungswiderstand der Flüssigkeitszelle und den des Ueberganges zu be- stimmen; zu dem Ende machte ich mit denselben Plat- ten und derselben Flüssigkeit noch eine Reïhe von Versuchen, wo ich beïde Electroden vüllig eintauchte (jede also auf 3,68 Quadratzoll), aber ïhre gegenseitige Entfernung von einander änderte, und für jede Entfer- nung die Stärke des Stromes bestimmite. Ich gelangte auf diese Weise zu folgenden Resultaten: 115 Ablerkung Entfernung der Platten der Nadél Ohne Flüssigkeitszelle . Entfernung = 0,5 Zoll . 2,85. b5,81f;, SALES Die bérechneten Leïtungswiderstäinde in der vierten Columne sind auf dieselbe Weise erhaltéen, wie ich dieses in einer frühern Arbeït bereïits gezeïgt habe. Ich nenne nämlich den Widerstand des Ueberganges je- der Kupferelectrode — x, also den beider — 2x, den Widerstand der Flüssigkeitszelle bei der Entfernung der Kupferelectrode 0”,5 = y, so ergeben sich die Glei- chungen: 2x + y = 0,4581 2x + 5,1.7 = 1,2455 2 + 11,53. — 2,2080 2x + 16,54.7 = 2,9700 Hieraus ergiebt sich nach der Methode der kleinsten Quadrate æ'—=0,1436 und y — 0,1647 und endlich berechnen sich die in der vierten Columne der Tabelle (IIT) enthaltenen Werthe durch Substitution der Werthe x und y in die obigen vier Gleichungen. Die Uebereimstimmung dieser Werthe mit den aus der Beobachtung abgeleiteten muss für diese Art Versuche als genügend angesehen werden. Ist der Widerstand des Ueberganges x der Platte, wenn sie ganz eingetaucht ist, bekannt, so ist er es auch für irgend ein geringeres Eintauchen nach dem Féchner’schen Satze, dass der Widerstand des Ueber- ganges der eingetauchten Oberfläche umgekehrt propor- tional ist, und so wäre es denn leïcht den Widerstand der Zelle für die früheren Versuche der Tabelle (ED), wo die Entfernung der Platten 0”,5 war, zu berechnen. Allein es tritt hier ein Umstand em, der auf diesen Widerstand von wesentlichem Einfluss ist Wenn die eme Electroden-Platte nämlich nicht ganz in den Trog bis auf dessen Boden eingetaucht ist, so schliesst sie die Flüssigkeitszelle nicht ab, und es wird daher die Rück- seite, so wie der Rand der nicht ganz eingetauchten Platte ebenfalls leitend wirken, so wie auch die hinter BULLETIN SCIENTIFIQUE, Tabelle IIT, aus d. Ablenkg.| 116 Widerstand der Zelle berechnet Differenz 0,4381 1,2435 2,2080 2,9700 + 0,0139 — 0,0172 — 0,0050 + 0,0083 dieser Platte befindliche Flüssigkeit, und es ist hier unmôglich eine genaue Rechnung zu führen, da wir nicht wissen in welchen krummen Linien die Strôme sich hier vertheïlen. So viel ist klar, dass, wenn man die Leiïtungswiderstände beï verschiedenen Tiefen des Eintauchens ohne Rücksicht auf diesen Umstand berech- net, diese berechneten Widerstände grüsser ausfallen müssen, als die wirklich aus der Beobachtung hergelei- teten, und zwar um so mehr, je weniger ‘die Platte eingetaucht ist. Das zeigt die folgende Tabelle (LV) in der That: Tabelle IV. Widerstand der Zelle beobachtet Tiefe des Eintauchens Differenz berechnet 3/, d. Platte 0,4999 0,5956 0,6914 1,4573 Beim Einutauchen auf %/, und {/, sind die Unter- schiede der berechneten und beobachteten Widerstände so gering für diese Art Beobachtungen, dass man sie für gleich annehmen kann; merklich wird schon die Wirkung der Rückseïte beim Eintauchen auf 5/, und unzweifelhaft ist sie beim geringsten Eintauchen auf1/,, immer aber ist der berechnete Widerstand grôsser als der wirkliche. — Aus diesen letzten Versuchen ist es nun wohl kei- nem Zweiïfel unterworfen, dass ein magnetoelectrischer Strom an sich, ohne Rücksicht auf rasche Wiederholung, durch verschiedenes Eintauchen der Electroden ebenso modificirt wyd, wie jeder andere. — 117 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 118 2 DE 22 0 220 2 LV 2 AE BD GP RE CORRE V. Besondere Erscheinungen an der Oberfläche von Metallen, die zur Einschaltung von Flüssigkeiten in die magnetoelectrische Kette gedient haben. In diesem Kapitel beschreibt de la Rive die inte- ressante Erscheïnung, dass sich die Platima-, Gold- und Iridium - Electroden in verdünnte Säure durch Reihe hindurchgeleiteter magnetoelectrischer Strôme mit einem schwarzen Pulver desselben Metalles be- decken, wodurch sie geeignet werden, die Verbin- dung von Sauerstoff- und Wasserstoff-Gas, wie das Schwammplatin, zu bewirken. Diese Versuche sind ge- wiss hôchst wichtig, allein de la Rive selbst, nach seiner. Erklärung dieser Erschemung , kann dieselbe nicht als den magnetoelectrischen Stromen ausschliess- ich angehürend , ansehen, sondern als durch das rasche Wechseln der. entgesengesetzten Richtung der Strôme bedinet; sie würde also auch, mit hydrogalvani- schen Strômen stattfinden, .wenn diese durch einen Zer- setzungsapparat geleitet, und durch Drehung eines Com- mutators rasch hiter einander in ïhrer Richtung umge- kehrt würden. Ich habe einige vorläufige Versuche von der Art hierüber angestellt, bin aber bisher zu keï- mem befriedigenden Resultate gelangt und da es mir hier vorzüglich darauf ankommt, die Meinung zu wi- derlegen, dass den maguetoelectrischen Strômen an sich, abgesehen von ibrer alternirenden Richtung, Eïgenschaf- ten zukommen, wodurch sie sich von den Strômen an- dern Ursprungs unterscheïden, so werde ich mich hier nicht weiïter bei diesem Kapitel aufhalten. eine VI. Von den Erscheinungen bei gleichzeitigem Durchgange magnetoelectrischer Strôéme durch flüssige und metallische Leiter. Im Gegentheil zu dem vorigen Kapitel mussten die in dem gegenwärtigen von de la Rive abgehandelten Fragen ganz vorzüglich meme Aufmerksamkeit in An- spruch nehmen, denn bei deren Beantwortung ist de la Rive zu Resultaten gelangt, die gänzlich von denjenigen abweichen, welche für Strôme anderer Art erwiesen sind. Ich hoffe mît Bestimmtheit zeigen zu kôünnen, dass sie den magnetoelectrischen Strômen an sich eben so wenig zukommen, wie die früheren, sondern entweder Folgen des raschen Wechsels der Richtung, oder der Unzu- länglichkeit des Metallthermometers, als Maass der Strôme, sind. Herr de la Rive brmgt in die magnetoelectrische Kette ausser dem Breguet’schen Thermometer eine Parallelschliessung, die eiïnerseits aus einer .Zelle von verdünnter Schwefelsäure zwischen Platinaplatten, ande- rerseits aus Metalldräthen besteht. War der Metalldrath aus der Parallelschliessung weggelassen, so zeigte der Thermometer 82° an, hefand sich in derselben aber ein Silberdrath von {/,/"’ Durchmesser und 17 Zoll Länge, so war die Erwärmung ebenfalls 820. Wurde der Drath verlängert, so sank die Erwärmung und erreichte hr Minimum bei 67°; beï fernerer Verlängerung des Draths stieg die Erwärmung wieder und erreichte beï 37 Fuss die Temperatur 76°. — Ein ähnliches Resultat gab ein Platinadrath, nur war die dem Minimum entsprechende Länge kürzer, fast im Verhältniss der Leitungsfähigkeiït dieser Dräthe. Diese Erschemungen, in Folge welcher de la Rive auf eine Interferenz der Strôme, folglich auf eine Wel- lenbewegung derselben schliessen zu müssen glaubt, sind offenbar ganz denjenigen zuwider, die bei galvanischen Stroômen beobachtet worden sind. Nach ‘der Theorie Ohm'’s und den Versucheu dieses Physikers und den- jenigen Fechner's, ist die Leitungsfähigkeit einer Pa- rallelschliessung den Summen beïder einzelnen Leïtungs- fähigkeiten proportional und der Strom theilt sich zwi- schen ihnen, proportional ihrer Leitungsfähigkeit. Die folgenden Versuche werden darthun, dass dieselben Ge- setze auch für magnetoelectrische Strôme in aller Strenge statt finden. Ich werde diese Versuche in mehrere Ab- theïlungen theiïlen, je nach dem zu beweisenden Gesetze und je nach der Natur der Leiter. I. Besweis, dass der Strom zwischen zwei Dräthen proportional den. Leitungsfähigkeiten oder um- gekehrt :proportional den Leitungswiderständen sich vertheilt, und'die Leitungsfähigkeit beider als Nebenschliessung den Summen der einzelnen Leitungsfähigkeiten gleich ist. Es wurde eme Spirale Æ auf einen Eisenanker ge- schoben und durch Abreissen von einem Hufeisenmag- neten ein Strom in ïhr inducirt; dieser ward hierauf einmal durch einen Multiplicator allem geleitet und die Ablenkung «, die er hervorbrachte, gemessen, dann aber durch eine Parallelschliessung , welche aus dem Multiplicatordrath eïnerseïts und einem Drathe B an- drerseits bestand, uud wiederum die Ablenkurg e&’ der Multiplicatornadel beobachtet. Wir nehmen nun den Leïitungswiderstand des Multiplicatordraths allein ‘als Ein- * 119 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 120 © LL ZE heit an und bezeichnen den Widerstand der electromotorischen Spirale 4 = 1, ” de des Draths 2 Angenommen, die Ansicht Ohm'’s sei richtig und die Leitüngsfhigheit einer Parallelschliessung Le der Summe der Leitungsfähigkeiten der parallel mit eiïnan- der verbundenen Leiter, so wird für die Parallelschlies- sung die Leïtungsfähigkeit — 1 + = À! D PT hieraus ergiebt sich der Strom }, wenn die electromo- rische Kraft der Spirale 4 mit 4 bezeichnet wird : A __ (+414 +422 oder der Leitungsw iderstand = Von diesem Strom geht aber nur ein Theïl durch den Multiplicator und, nach Oh'm, wiederum nur ein Theil, der proportional der Leitungsfähigkeit des Multiplicator- draths gegen den Drath B ist; der Strom theïlt sich also 1 31» Wovon der erste dieser Theïl wird also in 2 Theiïle im Verhältniss von 1: durch den Multiplicator geht; Aéxck F4! urch 7 von Fin diesen Ausdruck, so haben wir mit Benutzung der Gleichung (B): wenn die Parallelschliessung in der Kette sich befindet 4.21 MS TEST und wenn der Multiplicator allein: ausgedrückt. Setzen wir nun deu Werth peine — A ARE Lt 2e p.sin Be 7 woraus sich endlich durch Division ergiebt sint/ça __ A+ 214212 (C) sin '/aa* TT A+ Dies ist die Beziehuug , welche zwischen den Ablen- kungen und den Leitungswiderständen statt finden muss, wenn die Ansicht Ohm's die richtige auch für mag- netoelectrische Strôme ist, und umgekehrt, wenn beide Theïle dieser Gleichung identisch werden , so ist dies ein Beweis dieser Ansicht. Die beobachteten Ablenkungen waren folgende = 105 ,05 a — 65, 14 ferner war durch frühere Versuche , die sogleich weiter aus einander gesetzt werden sollen, gefunden worden 12=9,5031 2 0,71581 setzt man diese Werthe in die Gleïchung (C), so er- hält man 1,454 — 1,444 welche Gleichung für Versuche der jArt als identisch angesehn werden kann, weiïl kleine Unsicherheïten von 4 oder ;/ nicht ganz vermieden werden konnten. Es bleibt mir noch übrig zu zcigen, wie \ich die Werthe von Z und 1’ erhalten habe, d. h. die Leï- tungswiderstände der electromotorischen Spirale 4 und des Draths B gegen den Multiplicatordrath als Einheit genommen. Zu dem Ende war B ebenfalls als Spirale um einen zweiten Eisencylinder gewunden worden, so dass sie, eben so gut als Æ, als electromotorische Spi- rale dienen konnte. Hierauf wurde in 4 der Strom er- zeugt, während zuerst nur durch den Multiplicator die Ketle geschlossen ward, dann aber, nachdem die Spi- rale B als Zwischenleitung eingeschaltet ward; die in beïden Füllen beobachteten Ablenkungen sird & und &/. Hierauf wurde B durch Abreissen des Eisencylinders vom Magneten inducirt, anfangs wiederum bei Schlies- sung der Kette durch den Multiplicator allein, dann aber mit Einschaltung der Spirale Æ in die Kette; die beobachteten Ablenkungen seien mit # und f' bezeich- net. Es sei ferner. der Leïtungswiderstand des Multiplicators . ge h » der Spirale 4..... — » der Spirale 'B:.... 7 die electromotorische Kraft von 4....... a à » » D. POSER =D so haben wir die 4 Gleichungen A = Ti Psion Ac ré het TE =pe.lsmix $ woraus durch Division sich ergiebt 1+2 sin1/ a 1+4+ 4 sini ie Pa 7 —= a und ES sels und aus der Verbindung beïder Gleichungen * b(a—1 = As nd (D) Die Versuche ergaben nun: « = 101,18 B=— 100,68 œ = 61,94 b'= 178,49 hieraus berechnet sich a 1,50144 b —1,28686 und wenn man diese Werthe in die Gleïchung D sub- stituirt, so erhält man 121 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 122 CC À—0,5051 und }/=0,7537 welche beiden Grôüssen oben gebraucht worden sind. II. Beweis, dass ein magnetoelectrischer Strom sich, auch wenn er eine Parallelschliessung aus einem festen und flüssigen Leiter durchläuft, propor- tional den Leitungsfähigkeiten theilt, und dass die Leitungsfähigkeit der Parallelschliessung der Summe beider Leitungsfähigkeiten gleich ist. Die von mir zur Feststellung des obigen Satzes ange- wendete Flüssigkeit war eine gesättigte Kupfervitriollô- sung, welche sich in einer durch 2 parallele und ver- tikale Kupferplatten gebildeten Zelle eines hôlzernen Kastens befand, in dessen Seitenwänden die Kupfer- platten, wie schon bei einem frühern Versuche , inner- halb zweiïer gegenüberstehenden Fugen eingezwängt werden konnten. Ich wählte diese Flüssigkeit, weil sie erstens ein bedeutendes Leitungsvermügen hat, dann aber vorzüglich deshalb, weïl sie auf die Kupferelec- troden nicht verändernd einwirkt. Indessen haben mich vielfache Versuche mit solchen Flüssigkeitszellen doch davon überzeugt, dass auch hier eine Veränderung in der Leiïtungsfähigkeit der Zelle vor sich gehe, wenn die Kupferplatten längere Zeït über mit der Flüssigkeit in Berührung bleïben; es ist hier also schon im Vor- aus keine so grosse Uebereinstimmung zwischen Beob- achtung und Berechnung zu erwarten, als bei Versu- chen mit blos festen Leitern. Die Versuche wurden übrigens ganz wie die im vorigen Artikel I gemacht, nur wurde statt des Draths B immer die Kupfervitriol- zelle angewendet. F Die beobachteten Ablenkungen waren ohne alle Zwischenleitung zwischen der electromagnetischen Spirale und dem Miuliphetorn 0, Li USER EE 1030,26 = « bei Einschaltung der Kupfervitriolzelle . 8,10 = &’ » der Parallelschliessung der Zelle und des Multiplicators 101,10 = «” Die Ablenkungen « und «/ geben uns die Môglichkeit den Widerstand ?/ der Kupfervitriolzelle zu bestimmen, wenn der des Multiplicators — 1 und der der electro- motorischen Spirale 4, nach den frühern Versuchen, Z 0,5031 angenommen wird. Dazu dienen die beiden Gleichungen, die aus (B) folgen A 1,5031 A 1,5031 + 41 p-sin !/ à = D. SD Vote durch deren Division man erhält 1! 42,063 Bringt man diesen Werth und den für Z in der For- mel (C), wo nur für « hier der Werth von «/ ge- nommen werden muss, so erhält man folgende Glei- chung 1,008 — 1,011, deren fast vollständige Identität wiederum beweist, dass die Voraussetzungen , nach welchen die Gleichung (C) erhalten ward, auch lhier richtig waren, und das war es gerade, wofür ich in diesem Artikel den Beweis füh- ren wollte. Ein zweiter, dem so eben beschriebenen vôllig ähn- licher Versuch nur mit einer electromotorischen Spirale angestellt, die aus viel mebr Windungen bestand , gab ein Resultat, das zwar weniger genau stimmt, als das so eben erhaltene, aber immer genau genug um die Richtigkeit der bei der Berechnung angewandten Prin- cipien ausser allen Zweïfel zu setzen. Das nicht vôllige Stimmen erklärt sich hinlänglich entweder aus einer Veränderung in der Leïtungsfähigkeit der Flüssigkeits- zelle, oder aus einer geringen Unsicherheït in der Be- stimmung des Leïtungswiderstandes der neuen electro- motorischen Spirale. Die Beobachtungen ergeben , wenn œ, &', «’/, À, k/! dieselben ‘Bedeutungen behalten, die sie so eben hatten : CNT œ==v50, 52 a” 83, 46 und aus früheren Versuchen war, gegen den Multipli- cator als Eïnheït genommen, der Leïtungswiderstand der Spirale À == 32, 90 Aus der Verbindung von &/ und « findet sich 4//— 19, 65 Setzt man diese Werthe in die Gleichung (C) so er- giebt sich 1,0195 — 1,0128 Hier ist der Fehler = + 0,0567, während er im er- sten Versuch = — 0,003 war. II. Beweis, dass wenn ein galvanischer Strom durch eine Parallelschliessung von 2 Dräthen geht, die Stärke desselben genau der gleich ist, swel- che die Ohnvsche Theorie angiebt, und dass also hier keine sogenannte Interferenz der Strôme stattfindet, wie de la Rive meint. Eïgentlich giebt der Artikel I auch hierfür den Be- weiïs, denn dort schon nahmen wir die Leitungsfähig- 125 keit einer Parallelschliéssung aus 2 Metalldräthen gleich der Summe der Leïtungsfähigkeit eines jeden an, und erhielten dabei Resultate,: die mit den beobachteten vül- hig im Einklang standen. ' Wenn eine Interferenz . der Strôme in der That !statt findet, :so wäre diese Ueber- einstimmung our dadurch erklärlich , dass der .Unter- schied der durchlaufenen Wege in beïden Dräthen ge- rade ein Vielfaches einer ganzen Electricititswelle be- tragen habe , ein Zufall, der keineswegs wahrscheinlich ist. Da dieser Gegenstand aber auf jeden Fall von gros- ser Wichtigkeit ist, so -habe ich noch eine besondere Versuchsreihe darüber angestellt. Zu dem Ende schaltete ich in meéine magnetoelectri- sche Kette zuerst einen Drath von 100 Fuss Länge : ein, der mir bei den méisten meiner Versuche als Normal- drath in Hiusicht auf semen Leïtungswiderstand dient , indem ich letztern Z 100 setze; dann .aber fügte ich mit him als Parallelschliessung nach |einander vier Dräthe hinzu , deren Widerstände folgende waren , wie sie sich aus vorläufigen Versuchen ergaben, die ich hier der Kürze halber weglasse. Leitungswiderstand für den Drath 1 = 62,49 IL —119,99 III — 179,18 IV = 236,99 » » » » » » Ich beobachtete nun die Ablenkung, die ich beim Abreissen der Anker érhielt, für jeden Drath in 5 Füällen, nämlich: 1. wenn gar kein Drath eïngeschaltet wurde, Ablenkung = « 2. wenn der Normaldrath allein eingeschaltet wurde, = «’ 3. wenn die Parallelschliessung .emgeschaltet wurde = «” Die auf diese Weise erhaltenen Werthe der: Ablen- kungen «, «’, «”.8imd in der folgenden Tabelle ent- halten Nebenschliessung mit dem Drathe I Il III IV LL] Ich heméerke zu diesen Zahlen, dass jede das Mittel aus 8 Beobachtungen ist, die in der Art angestellt BULLIETIN SCIENTIFIQUE. 1124 wurden, dass zuerst «, «, «! aus 4 Beobachtungen wie gewühnlich hergeleitet wurde, hierauf 4’, «/, œrin umgekehrter Ordnung und dann aus den gleichnamigen Ablenkungen das Mittel genommen wurde. Dadurch wird eine etwanige Schwächung der electrometrischen Kraft der Spirale oder des Magnèten während der Ver- suchsreïhe eliminirt, und ebenfalls eine allmälige Ver- änderung der Leitungswiderstinde der Dräthe , wenn solche statt findet; dieses ist besonders bei Anwendung flüssiger Leiter der Fall und ich erwähne hier ein für allemal , dass ich bei Anwendung flüssiger Leiter im- mer in dieser Art beobachte, dass-dicses also auth bei allenn vorhergehenden und nachfolgenden Versuchen mit flüssigen Leïtern geschehen ist, wenn ich es aach niéht jedesmal erwähnt haben sollte. Aus der Verbindung der Werthe & und «’ obiger Tabelle erhalte ich zuerst 4 Bestimmungen des Lei- tungswiderstandes der electromotorischen Spirale + dem Multiplicatordrath, gegen den Normaldrath — 100 aus folgender, leicht herzuleitenden Formel, in der ZL diese Summe der Leitungswiderstände bedeutet : L=100. PRET RME sin ‘/,a — sin '/, æ! Die wirkliche Rechnung ergiebt für L folgende Werthe aus den 4 Beobachtungen L= 17,39 = 17,48 217,48 : = 17,48 und 2 anderweitige Bestimmungen gaben — 17,47 17:59 Im Mittel ZL = 11,48 Wenn dieser Werth bekannt ist, so ergiebt sich aus je 2 Beobachtungen «& und &” der Leitungswiderstand der Parallelschliessung 2x L. ne Le A sin a” Allem wenn der Widerstand des mit dem Drath 100 als Parallelschliessung dienenden Draths Z heisst, s0 wissen wir, dass wenn Ohm's Ansicht die richtige ist, sein muss 1 1 1 266 TT wWoraus __ "100. — 100 +4 Dieser Ausdruck von 2 muss nun dem so eben ge- fundenen gleich sein, wenn die Ansicht Ohm's richtig ist; die Gleichung 125 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 126 QU 100%! 100 Hi wird also der Prüfstein der Richtigkeït jener Ansicht sen und wenn sie identisch wird, so kann beï diesen Ver- suchén keine: Erscheïnung stattgefunden haben, die man mit einer Interferenz, der in der Parallelschliessung ge- theilten Strôme vergleichen künnte. sine — sin! — (£) sin a” Folgende sind die 4 Gleïchungen, die man, durch Substitution der wirklich beobachteten Werthe in die Gleichung E, erhält: für den Drath [ 38,00 — 58,46 Fehler = + 0,46 » IT, 55,22 54,52 » + 0,50 » IIT 64,62 64,19 » — 0,43 » IV 70,06 = 70,53 » + 0,27 Nimmt man hiezu noch das im Artikel 1 erhaltene Re- sultat, wo ebenfalls die Berechnung mit der Beobach- tung so gut stimmt, als man es bei diesen Versuchen nur erwarten kann, so kann man den Schluss daraus ziehn, dass wenigstens, wenn die Leitungsfähigkeit der beïden Dräthe einer Parallelschliessung. zu einander in dem Verhältniss von 100: oder 100: 119,9 oder 109: 179,2 oder 100 : 237,0 oder 100 : 149,3 oder 100: 15,0 stehen , keine Spur einer sogenannten Interferenz statt finde. und dass sie also auch überhaupt wenig Wahr- scheïnlichkeit habe, Eïgentlich hat de la Rive die Interferenz der Strôme auch nur für den Fall nachzuweiïsen gesucht, wenn der Strom sich zwischen emem festen und flüssigen Leïter theilt, nicht wenn die Theiïlung zwischen 2 festen Lei- tern geschieht; allein wenn seine, Hypothese einer wel- lenfôrmigen Fortpflanzung der Electricität begründet ist, so kann auch kein Zweïfel darüber sein, dass interfe- renzartige, Phänomene eben, so gut zwischen 2 festen Leitern, als zwischen, emem. festen und einem flüssigen eintreten müssen. Es lässt sich übrigens :gegen die ganze Ansicht der Môglichkeit einer Interferenz auch noch a priori das emwenden, dass dazu bekanntlich zweïerlei gehôrt um die Phänomene deutlich zu zeigen, erstlich nämlich ein Unterschied in den von den Wellen durch- laufenen Wegen, und zweitens eine nahezu gleiche Intensitit der Wellensysteme, und dieser letztere Um- stand findet, wie die Artikel 1 und 2 zeigen, in sehr 62,5 geringem Grade statt, namentlich bei den Versuchen de la Rive’s mit der Flüssigkeitszelle und dem kur- zen Silberdrathe. IV. Besveis, dass wenn ein magnetoelectrischer Strom durch: eine Parallelschliessung hindurchgeht, die aus einem festen und flüssigen Leiter besteht, ebenfulls Keine Interferenz der Strôme stattfindet, sondern dass das Ohm'sche Gesetz auch hier vôllig ausreiche zu einer richtigen Berechnung der Resultate. Auch hierfür finden wir bereits einen Beweïs in dem Artikel IT; die folgenden Versuche sind daher nur eine weitere Bestätigung desselben. Das Verfahren beï ihnen war genau das in dem vorigen Artikel angewendete , es wurde nur der Drath von 100 Fuss mit der schon frü- her angewendeten Kupfervitriolzelle zwischen 2 Kupfer- platten. vertauscht. Die mit dieser Zelle zur Parallel- schliessung verbundenen Dräthe waren die so eben an- gewendeten I, Il, IT, IV; ich werde hier aber ihre ‘| Widerstände gegen. die des Multiplicatordraths + der electromotorischen Spirale als 1 angenommen angeben , da dieses für die Rechnung einfacher ist. Wir haben dann die Leitungswiderstände für 1—0,1712; IL — 0,5285; LIL :— 0,4909; IV —0,6493 Um die môgliche Veränderung der Leïtungswider- stände der. Flüssigkeïtszelle, welche bei fortdauernder Berührung der F lüssigkeit und der Kupferplatte immer statt findet, zu vermeiden, ward das schon oben ange- zeïgte Verfahren einer ab- und einer aufsteigenden Ver- suchsreihe für jede Parallelschliessung wiederum ange- wendet, so dass die nachstehenden Zahlen ebenfalls die Mittel von 8 Beobachtungen sind. " Die Werthe für «, «’ und «” sind in der folgenden Tabelle enthalten: Parallelschliessung mit I SRE » III LV Aus der Verbmdung von « und «&’ finden wir fol- gende Leitungswiderstände Î der Flüssigkeitszelle. 127 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 128 EE Für den Versuch mit | 0,6211 0,6948 0,5163 0,5291 Diese Werthe sind keinesweges gleich, weil sie an verschiedenen Tagen beobachtet worden sind, und wenn auch mit derselben Kupfervitriollüsung, so doch wahr- scheinlich bei etwas verschiedener Temperatur und also beï verschiedenen Sättigungsgraden. Es ist also für jede Parallelschliessung der ihr entsprechende Werth zu neh- men. Da nun die Widerstinde der Dräithe Z ebenfalls gegeben sind, so werden sich 4 Gleichungen für die Widerstände der Parallelschliessung ergeben, von der Form 11 1 FT à oder LATE 1ÉRIqE Setzt man in diese Formel den Werth für /, ZL und 2, so hat man folgende Gleichuugen, die identisch sein müssten: für I 0,1342—0,1497 Fehler + 0,0155 » II 0.25379=—=0,2595 » + 0,0217 » III 0.,2764= 0,2519 » — 0,0245 »y IV 0,5112=—0,2915 » _—0,9197 Hier sind die Fehler, wie immer, wenn Flüssigkeiten als Leiïter dienen, viel bedeutender als im vorigen Ar- tikel, indessen ist auch hïer an der Richtigkeit der An- sicht Ohm’s nicht zu zweifeln. Mit Hinzuziehung der im Artikel 2 erhaltenen Resul- tate kônnen wir hieraus folgern, dass auch für Parallel- schliessung aus 1 festen und 1 flüssigen Leiïter keine Interferenz stattfinde, wenigstens beï folgenden Verhält- nissen der Leïtungswiderstände der festen zu den flüs- sigen Leïtern: 100 : 100: 109 : 100 : 100 : 100 : 362,8 211,5 105,4 81,5 4206,5 1965,9 Aus sämmtlichen obigen Untersuchungen stellt sich folgendes Endresultat, wie ich mit Bestimmtheit glaube, hervor: » Ein magnetoelectrischer Strom hat in Bezug auf seme »Fähigkeit Leïiter zu durchdringen ganz dieselben Ei- » genschaften, wie ein galvanischer Strom irgend eines »andern Ursprungs, die Leiter mügen fest oder flüssig »sein, einfach oder als Parallelschliessung auftreten.« Ob eïne rasche Hintereinanderfolge abwechselnd ein- ander entgegengesetzter magnetoelectrischer Strôme die Erscheinungen des Einflusses der Leiter ändere, bleïbt andern Untersuchungen überlassen; auf jeden Fall liegt dann die Ursache davon nicht in der Natur der Strôme, sondern in der Art der Hintereinanderfolge, und es würden die Erscheinungen dieselben werden, wenn ein h ydrogalvanischer Strom durch einen Commutator so abwechselnd entgegengesetzt durch den Leiter geführt würde. Se S— ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. Mémoires de l’Académie impériale des sciences de St.-Pétersbourg. VIème Série. Section des sciences natu- relles T. III livr. 1 et 2. Contenant: Ménétriés, Ca- talogue d'insectes recueillis entre Constantinople et le Balkan (avec 2 pl. lithogr. et col.). Baer, Untersuchung über die ehemalige Verbreitung und die gänzliche Ver- tilgung der von Steller beobachteten nordischen Seekuh. Brandt, Beiträge zur Kenntniss der Naturgeschichte der Vôgel, mit besonderer Beziehung auf Skeletkau und vergleichende Zoologie (six mémoires avec 29 pl. lithogr.) pag. 1— 257. Prix du volume composé de six livrai-. sons 8 r. arg. pour la Russie, 111/, écus de Pr. pour l'étranger. a MATÉRIAUX MANUSCRITS. Séance du 9 août. Notice sur un phénomène d'optique observé sur les chemins de fer, par M. Parrot. Eine neue einheimische Pflanzengattung , aufgestellt und beschrieben von E. R. Trautvetter. Séance du 16 août. Weber den Kornbedarf Russlands, M. Kôüppen. Rapport sur une nouvelle acquisition de monnaies orien- tales, par M. Frähn. Action du chlore sur le Kinoyl, par M. Voskres- sensky. par oo Emis le 22 août 1839. Tome VI, AE 9. 10. #7 129.150. BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIE PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PETERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vinst-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’un volume est de 5 roubles assign. en Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à S£.-Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 1.— L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l'Académe, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s’ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientiäques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges. SOMMAIRE. NOTES. 10. Sur les combinaisons du chloride ferrique avec de l'eau, du chlorure potassique et du sel am- moniaque. Frirzscme. 11. Action du chlore sur le quinoyl. Woskressensry. 12. Notice sur un phénomène d'optique observé sur les chemins de fer. Parrot. — Bnosser. RAPPORTS. 1. Sur la publication de la Géographie de la Géorgie de Wakhoucht. SSSR RE GE eee N O T ES. 10. UE8ER DIE VERBINDUNGEN DES EISENCHLO- RIDS MIT WAssER, CHLORKALIUMUND CHLOR- ammonium; von |. FRITZSCHE (lu le 2 août 1839). Eisenchlorid mit Wasser. Das Eisenchlorid kann sich mit dem Wasser in zwei verschiedenen Verhältnissen zu krystallisirten Verbin- dungen vereinigen; die eine derselben bildet grosse, dunkel rothgelbe Krystalle und enthält die germgere Menge Wasser, die andere dagegen mit grüsserem Was- sergehalte erhält man gewôbhnlich nur in krystallinischen Massen von hell orangegelber Farbe. Beider Verbindun- gen findet man in den Handbüchern erwähnt, aber we- der ïhr Verhältniss zu einander noch ïhr Wassergehalt sind untersucht worden. Wenn man eine Auflôsung von Eisenchlorid abdampft, so kommt man zuerst auf emen Punkt, bei welchem die Flüssigkeit berm Abküblen gänzlich zu einer oran- gegelben Masse erstarrt. Diese Salzmasse bildet halbku- gelférmige Drusen von strahlig krystallinischer Structur, welche leicht schmelzhar sind, und beim Erkalten bei + 28° C. wieder fest werden ; sie ziehen zwar Wasser aus der Atmosphäre an, in trockner Zimmerluft aber kann man sie längere Zeit auf Papier liegen haben, ohne dass sie zerfliessen, wobei jedoch ïhre Farbe, wahrschemlich durch Bildung eines basischen Chlorids, dunkler wird. Schône tafelf‘rmige Krystalle derselben Verbindung von hell orangegelber Farbe und 2 bis 3 Linien Durchmesser hatten sich aus einer Lôsung von Eïsenchlorid gebildet, welche lange Zeit in einer Fla- sche im Keller aufbewahrt worden war, und in ihnen sowohl als in den krystallinischen Rinden habe ich den Wassergehalt zu bestimmen versucht. Alle meine Ana- lysen jedoch haben mir nur annähernde Resultate gege- ben, sowohl hinsichtlich des Wassergehaltes als auch der relativen Mengen von Eisen und Chlor. Da sich beim Abdampfen Eisenchlorür oder basisches Eisenchlo- rid gebildet haben konnte, so setzte ich der heissen Flüssigkeit erst etwas Chlorwasserstoffsäure hinzu, lei- tete dann so lange Chlorgas hindurch , bis Kaliumeisen- cyanid nicht mehr gefällt wurde, und liess nun erst die Krystallisation beginnen; mit dem so erhaltenen Präparate ist die Analyse TIT angestellt, auch sie aber hat kein genaues Resultat gegeben. Um das Anziehen von Wasser während des Abwägens zu vermeiden, ver- fubr ich beï II so, dass ich die schônu ausgebildeten Krystalle mit getrocknetem Fliesspapier abwischte, und schnell in ein kleines, mit einem getrockneten Korke verschlossenes Rührchen brachte, in welchem ich sie wog, beï I, IIT und IV aber so, dass ich einen Tie- 154 BULLETIN SCIENTIFIQUE. gel mit etwas Wasser auf die Wage stellte, und die abzuwägende Quantität des Chlorids so schnell als müg- lich unter’ dieses Wasser brachte. Die zu III angewen- deten drusigen Massen waren von der Mutterlauge da- durch vollkommen befreit worden, dass ich eme grüs- sere Menge derselben schmolz, und die Flüssigkeit ab- goss, als nur die Hälfte erst wieder fest geworden war, eine Methode, welche mir nach mehrmaliger Wieder- holung ein vüllig trocknes, zu Pulver zerreïbliches Prä- parat gab. Bei der Analyse wurde zuerst aus der mit Salpetersäure angesäuerten Auflüsung das Chlor durch Silber, und aus der abfiltrirten Flüssigkeit durch über- schüssiges Ammoniak das Eisenoxyd gefällt, welches sich nach dem Glühen vollständig wieder in Chlorwas- serstoffsäure auflüste, und keinen Gehalt von Thonerde zu erkennen gab. I. 0,251 Grm. schône Tafeln gaben 0,039 Eisenoxyd und 0,400 Chlorsilber. II. 0,220 Grm. schône Tafeln gaben 0,069 Eisenoxyd und 0,351 Chlorsilber. IT. 0,162 Grm. schône Tafeln gaben 0,053 Eisenoxyd und 0,263 Chlorsilber. IV. 1,650 Grm. der drusigen Masse gaben 0,183 Eisenoxyd und 2,555 Chlorsilber. Diese gefundenen Mengen entsprechen in Procenten : L. IL LEL. IV. Eisen: » 21,79..:, 24,32:1..29,22.. ° (2054. Chlor. 59,94 39,09. 39,:0. 58,64. Wasser 39,17. 5,19. 58,28. 40,82. als Verlust. Diese Zahlen aber sind mit keiner Formel genau ver- einbar und ich muss es unentschieden lassen, ob die beschriebene Verbindung 10, 11 oder 12 Proportionen Wasser enthält; der Berechnung nach sollen nämlich enthalten : Fe CI + 10 Aqu. “+ 11 Aqu. “+ 12 Aqu. Eisen. 21,67. 20,91. 20,21. Chlor. 42,11. 40,94. 39,57. Wasser. 35,92. 38,15. 40,22. 100,90. 100,09. 100,00. Wenn man die eben beschriebene Verbindung unter einer Glocke über Schwefelsäure stehen lässt, so fängt sie bald an zu zerfliessen, indem sie Wasser abgiebt, und nachdem sich erst die ganze Masse in eine dicke Flüssigkeit verwandelt hat, fangen sich darin grosse Krystalle zu bilden an, in welche nach und nach die ganze Flüssigkeit sich umwandelt. Schneller erhält man diese Krystalle in grüsserer Menge, wenn man die orangegelbe Salzmasse schmilzt, und so lange abdampft, bis die Flüssigkeit beim Abkühlen ganz fest wird, und hierauf die fortgegangene Salzsäure ersetzt; ich erhielt dann beïm langsamen Abkühlen Krystalle von der Grôsse einer Haselnuss, mit welchen ich zur Entfernung der Mutterlauge eben so wie bei der obigen Verbindung verfubr. Diese dunkelrothgelben Krystalle, welche eben- falls leicht schmelzen, und bei + 42° C. wieder er- starren , zichen mit vieler Begierde Wasser aus der At- mosphäre an, und erwärmen sich dabei stark; es ist daher schwierig, eine Menge davon zur Analyse abzu- wägen, und ich habe mich dazu ebenfalls eines gewo- genen Gefässes mit Wasser bedient, in welches ich die Krystalle so schnell als môglich eintrug. I. 0,550 Grm. gaben 0,155 Eisenoxyd u. 0,680 Chlorsilb. IL. 0,215 Grm. gaben 0,088 Eisenoxyd u. 0,441 Chlorsilb. IT. 1,990 Grm. gaben 0,790 Eisenoxyd u. 4,103 Chlorsilb. IV. 0,722 Grm. gaben 0,284 Eisenoxyd u. 1,492 Chlorsilb. V. 3,180 Grm. gaben 1,211 Eisenoxyd u. 6,508 Chlorsilb. Diese gefundenen Mengen entsprechen in Procenten : I. IT. TITI. IV. VE Eiïsen 27,57. 28,37. 21,48. 27,28. 26,38. Chlor 50,61. 50,69. 50,85, 50,97. 50,49. Wasser 21,82. 20,94. 21,67. 21,15. 23,13 als Verlust. Auch hier variirt die Menge des Eisens, und die ge- fundenen Zahlen sind schwer mit einer Formel in Ein- klang zu bringen ; es scheint jedoch hier Fe €I5 +5 Aqu. die richtige zu seyn, welche nach der Berechnung ent- halten soll Eisen 26.41. Chlor 51,69. Wasser 21,90. 100,00. Obgleich es mir nun nicht gelungen ist, bei der Un- tersuchung der beïden beschriebenen Verbindungen ge- naue Resultate zu erlangen , so ist doch wenigstens die Existenz zweier Hydrate des Eisenchlorids dargethan ;, zwischen diesen beïden giebt es keine krystallisirte Ver- bindung weiter, deun wenn man die beïden festen Kôr- per zusammenbringt und zusammerschüttelt, so entsteht aus ihnen eine eben solche Flüssigkeit, wie man sie durch unvollkommenes Abdampfen der orangegelben Verbindung erhält. Daher krystallisiren auch die beiden Verbindungen nicht anders als aus Flüssigkeiten, welche so concentrirt sind, dass sie fast gänzlich erstarren. Bei dem Flüssigwerden der beiden festen Kôürper beobach- tete ich eme germge Temperaturerniedrieunug , wenn man dagegen der erhaltenen Flüssigkeit Wasser zusetzt, so erhitzt sie sich bedeutend, tre 152 % 135 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 134 Eisenchlorid mit Chlorkalium. Wenn man Chlorkalium in einem Ueberschusse einer concentrirten Lüsung von Eisenchlorid auflôst, und die erhaltene Flüssigkeit unter einer Glocke mit Schwefel- säure verdampfen lässt, so erhält man ein aus den bei- den Kürpern bestehendes Doppelsalz. Es bildet gelb- rothe Krystalle von einigen Linien Durchmesser, welche nach Messungen, die Herr v. Nordenskiold damit an- zustellen die Güte hatte, dem hemiprismatischen Sy- steme angehôren. Sie bieten die Eigenthümlichkeït dar, durch Wasser in ihre beiden Bestandtheïle getrennt zu werden, da diese aber beide in Wasser lôslich sind, so kann man die Zersetzung nur beï kleinen Mengen von Wasser erkennen. Am schônsten sieht man sie un- ter dem Mikroskope vor sich gelfèn, wenn man einen kleinen Krystall in eine kleine Menge Wasser legt; es bilden sich dann augenblicklich auf der ganzen Ober- fliche des Krystalles kleme Krystalle von Chlorkalium ; welche durch die vom Auflüsen des Eisenchlorids im Wasser entstandene Strômung zum Theïl vom Krystalle abgespühlt und neben ïihm in der Flüssigkeit niedergelegt werden. War der Krystall klein genug und daher die um ihn gebildete Hülle von Chlorkalium nicht so stark, um der Einwirkung des Wassers eine Grenze zu setzen, so wird er unter den Augen des Beobachters vollkom- men zersetzt in aufgelôstes Eisenchlorid und festes Chlor- kalium, zu dessen Auflôsung das vorhandene Wasser nicht hinreichend seyn darf. Lôüst man aber auch dieses noch auf, und lässt die Flüssigkeit wieder verdampfen , so erhält man zuerst wieder ungefärbte Krystalle von Chlorkalium, und erst bei einer grôsseren Concentration der Flüssigkeit fängt die Bildung des Doppelsalzes an, bei welcher sich aber dann die Verwandtschaft der bei- den Bestandtheiïle so stark äussért, dass kleine Krystalle von Chlorkalium dabei ohne Zuthun von Wärme oder Umrühren wieder aufgelôst und zur Bilduug des Dop- pelsalzes verwendet werden. Auch im Grossen kann man die Zersetzung des Doppelsalzes anschaulich machen, wenn man Krystalle desselben auf einem Filter mit etwas Was- ser übergiesst, wober ein Mehl von Chlorkalium, mit unzersetziem Salze gemengt, auf dem Filter zurück- bleibt. Man kann also sagen, dass die Verwandtschaft des Eisencklorids zum Chlorkalium geringer sey als zum Wasser, und dass die Verwandtschaft der concentrirten Eisenchloridlüsung zum Chlorkalium die Anziehung der kleinsten Theiïlchen des Chlorkalium selbst überwiegt. Die leichte Zersetzbarkeit des Doppelsalzes, welche auf der Oberfläche der Krystalle schon durch die Feuch- tigkeit der Atmosphäre vor sich geht, macht es schwie- rig, Krystalle zur Analyse von der Mutterlauge zu rei- nigen, und daher sind auch die Analysen nicht genau ausgefallen. I. 0,311 Grm. gaben 0,077 Eisenox. u. 0,144 Chlorkalium IT. 0,611 Grm. gaben 0,152 Eisenox. u. 0,269 Chlorkalium [IT 1,158 Grm. gaben 0,281 Eisenox. u. 0,516 Chlorkalium IV. 0,479 Grm. gaben 0,114 Eisenoxyd u. 1,020 Chlorsilb. V. 0,224 Grm. gaben 0,059 Eisenoxyd u. 0,483 Chlorsilb. NT. 0,251 Grm. gaben 0,062 Eisenoxyd u. 0,524 Chlorsilb. Diese gefundenen Mengen entsprechen in Proceuten : L FT. III. Eisen. 17,16. 17,18. 16,82. Chlorkalium. 46,30. 44,92 44,56. IV. V. VI. Eïsen. 16,50. 18,25 17,12. Chlor. 52,53. 53,12: 51.39. Vergleicht man diese Zahlen mit denen aus der Be- rechnung der Formel 2 K €l + Fe C1 + 2 Aqu. Chlorkalium 45,53. Kalium 23,93. Eisen 16,56. Eisen 16,56. Chlor 52,42. \'oder/ Chlor 54,02. Wasser 5,49. Wasser 5.49. 100,00. 100,00. so stimmen sie wohl nahe genug um diese Formel für die richtige zu betrachten. Chlor habe ich, der gutaus- gebildeten Krystalle ungeachtet, auch hier zu wenig er- halten. Eisenchlorid und Chlorammonium. Wenn man Salmiak in einem grossen Ueberschusse einer Eisenchloridlüsung auflôst, und die Flüssigkeit unter einer Glocke mit Schwefelsäure verdampfen lässt, so erhält man schône granatrothe Krystalle, welche be- ständiger als die des Kalisalzes sind, und die Zerse- tzungserscheinung durch Wasser nicht zeigen, weshalb man sich auch einer kleinen Menge Wassers zur Fort- schaffung der Mutterlauge bedienen kann. Sie sind nach den Messungen des Herrn v. Nordenskiold mit dem Kalisalze isomorph, doch sind die Flächen des Prisma's hier seltener 'ausgebildet, als bei jenem, und da die Axen der Grundform alle drei beinahe gleich smd, so wird man leicht verführt, sie für reguläre Octaëder zu halten. Bei der Analyse erhielt ich folgende Resultate : * 135 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 156 I. 0,647 Grm. gaben 0,183 Eisenoxyd u. 1,616 Chlorsilb. IT. 0,260 Grm. gaben 0,036 Eisenoxyd u. 0,658 Chlorsilb. 11. ACTION DU CHLORE SUR LE QUINOYL3; PAR III. 0,492 Grm. mehrmals mit Wasser gewaschenes Salz gaben 0,139 Eïsenoxyd. Diese gefundenen Mengen entsprechen in Piocenten : I. IL. IIT. Eisen 19,47. 20,00. 19,59. Chlor 61,66 60,58. Der Berechnung der Formel 2NH:€] + Fe€l5 + 2Aqu. zufolge soll die Menge des Eisens 19,00 und die des Chlors 61,98 betragen ; berechnet man aber das bei I. gefundene Eisen als Chlorid, und für das übrigbleïbende Chlor die entsprechende Menge Ammonium, so stimmt auch diese Jletztere Menge nahe mit der in der obigen Formel enthaltenen überein, und man hat: Gefunden. Berechnet. Ammonium 12,07. 12,72. Eisen 19,ÆX 49,00. Chlor 61,66. 61,98. Wasser 6,80. 6,30. 100,00. 100,00. Die Analyse giebt demnach eine gleiche Formel für das Ammoniaksalz wie für das Kalisalz und steht mit der Isomorphie der keiden Verbindungen im Einklange. Dadurch ist nun zwar die Existenz einer Verbindung von Salmiak und Eisenchlorid in bestimmten Verhält- nissen hinreichend bewiesen, es bleibt jedoch noch zu erklären übrig, warum kleine Mengen von Eisenchlorid in allen Verhältnissen mit Salmiak zusammen krystalli- siren, da dies doch beiïm Chlorkalium gar nicht statt- findet. Will man aus dem Obigen eiïnigen Nutzen für die Bereitung des officinellen Eisensalmiaks ziehen, so kann man sich folgender Methode bedienen, durch welche man ein stets gleiches Präparat mit Leichtigkeit erhalten kann. Man bereite sich zuerst ein krystallisirtes orange- gelbes Eisenchlorid mit Beobachtung der angegebenen Methode zur Entfernung der Mutterlauge, schmelze dieses wiederum, und reibe nun gewogene Mengen gepulver- ten Salmiaks mit dieser Flüssigkeit in einem Morser zu- sammen, WOodurch man ein gleichfôrmiges, trocknes Pulver erhält, welches man in gut verschlossenen Ge- fissen vor dem Anziehen von Feuchtigkeit zu bewah- ren hat. A. WOSKRESSENSKY (lu le 16 août 1939). J'ai publié, il y a quelque temps, dans un journal allemand (*), un mémoire sur la composition et les propriétés chimiques du quinoyl, nouvelle substance que j'ai découverte dans l'acide quinique. En poursuivant mes recherches sur la nature de ce corps, dans le but de déterminer son poids d’atôme , J'ai étudié les modifications que le chlore lui fait subir. Si l'en soumet le quinoyl pur à l’action du chlore gazeux et sec dans un tube de verre, il se produit une réaction très vive; on voit se dégager des vapeurs d'acide hydrochlorique, et en même temps la tem- pérature du corps siélève avec tant de vitesse, qu'il est impossible de faire l'expérience sur une échelle un peu plus grande, sans courir le danger de brüler toute la masse. Cet inconvénient disparaît si l'on travaille sur de petites portions, et si l’on prend le soin de refroi- dir la masse. Après la première réaction, la décom- position cesserait, si l’on ne chauffait pas. On met donc le tube dans l’eau bouillante et, en général, on règle la chaleur de manière à ce que l'opération conti- nue. Le courant du chlore entraîne les vapeurs de la nouvelle substance qui se forme; on les dirige dans un ballon froid, où elles se condensent en paillettes jaunâtres d’un éclat argentin. Pour débarrasser cette substance du chlore et d'au- tres corps étrangers, il suffit de la dissoudre dans l’al- cool chaud et de la cristalliser, en y ajoutant un peu d’eau froide. Pour dessécher les cristaux, je les ai pla- cés sur quelques doubles de papier Joseph; au bout de quelques heures ils ont entièrement perdu leur al- cool. Le quinoyl chloruré, préparé de cette manière, est solide à la température ordinaire ; il est friable et doux au toucher , d'une odeur pénétrante , aromatique, qui lui est propre. Mis en contact avec des substances. organiques , il les décompose et leur communique une couleur rouge-foncé. Il entre en fusion à une tempéra- ture un peu supérieure à celle de l’eau bouillante, sans se décomposer. Il est très peu soluble dans l’eau, même bouillante, et se dissout assez bien dans l’éther et l'alcool chaud, d'où il est précipité par l’eau froide. Ses dissolutions n’exercent pas de réaction acide, ou alcaline. Il ne forme aucun précipité dans les dissolu- (*) Liebig’s Annalen der Pharmacie. B. XXVII. 257. 137 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 138 CPE A ER tions des oxydes métalliques , ni même dans l'acétate neutre de plomb ou d'argent. Ainsi, malgré la quantité très considérable de chlore qui se trouve dans ce pro- duit nouveau , le chlore y perd ses propriétés caracté- ristiques, devient latent, et sa présence ne se recon- naît qu’au moyen d'une décomposition totale de Ia sub- stance ramenée à ses élémens inorganiques. Son analyse donna sur I. 0:r.,1835 de substance. gr. Acide carbonique 0,2261 Pme Dita tit de 0,014 II. 0,2925 de substance Acide carbonique . 0,5548 D. site 0,0175 III. 0,2666 de substance Acide carbonique . 0,3154 IV. 0,2865 de substance Eau. 0,0216. Pour déterminer la quantité du chlore dans le quinoyl chloruré, je l'ai chauffé au rouge dans un tube en verre avec de la chaux pure. 0,51406 de substance employée ont donné 0,2798 de chlorure d'argent. Ce qui donne: | IT. III. Carbone 34,018 35,54 34,8006 Hydrogène 0,948 0,565 0,845 Oxygène 15,629 16,350 14,909 4 Chlore 49,415 49,445 49,445 100,000 100,000 100,000 Ces analyses donnent, pour la composition du quinoyl chloruré , la formule suivante qui est fort simple: C,, H, O, CI, , ce qui fournit les rapports suivants : 12it Carbone 917,22 54,512 2— Hydrogène 12,479 0,462 4— Oxygène 400,000 15,050 6— Chlore 132°,95 49,966 12t. quinoyl chloruré 2657,65 100,000. Nous avons donc ici un nouveau fait, qui peut ser- vir à l'appui de la théorie des substitutions, on plu- tôt de la Métalepsie , nom par lequel M. Dumas pro- pose de la désigner. ÆEn exposant le quinoyl à l’action du chlore, nous avons obtenu un produit nouveau , dans lequel les parties constitutives du kinoyl sont res- tées les mêmes, excepté six atômes d'hydrogène , sub- stitués par la quantité du chlore équivalente à celle de l'hydrogène qu'il a dépl cée. Les propriétés chimiques et physiques du quinoyl se trouvent dans le nouveau corps presque les mêmes, sauf quelques légères alté- rations qu'il a subies. Nous avons quelques raisons de supposer que cette substitution de l'hydrogène par le chlore s’est effectuée graduellement, et qu'au commencement il s’est formé un corps, dans lequel 4 atomes d'hydrogène sont rem- placés par le même nombre d’atomes de chlore. Par une action plus prolongée du chlore et à l’aide de la chaleur, la décomposition va plus loin; deux atomes d'hydrogène sont de nouveau éliminés, et de cette manière se forme la substance que nous avons ana- lysée. Je me réserve de communiquer une autre fois quel- ques faits sur la manière dont le quinoyl se comporte envers les oxydes alcalins. CT me 12. NOTICE SUR UN PHÉNOMÈNE D'OPTIQUE OB- SERVÉ SUR LES CHEMINS DE FER; PAR M. PARROT (lu le 9 août 1839). Qu'a de commun l'optique, dira-t-on, avec les che- mins de fer? Cette expression d'un doute très naturel prouve qu'il existe encore des relations inconnues entre les parties des sciences physiques, en apparence les plus hétérogènes. Voici le phénomène : Lorsqu'on se trouve sur un char , enleve avec une grande vitesse par une locomotive, les objets extérieurs, x situés à de petites distances, semblent se rappétisser. J'ai observé ce phénomène à chacune de mes tournées sur le chemin de fer de Pawlowsky à St. - Pétersbourg. Les maisons des gardes, placées à quelques toises de dis- tance, paraissent avoir à peine la moitié de leurs di- mensions réelles ; de même les hommes qui se trouvent dans le voisinage, de sorte que l’on se croit transporté dans un pays de nains. Lorsque la vitesse du char di- minue, ces hommes et ces bâtimens nains s'agrandissent. Quand la célérité du char a atteint son maximum ordi- paire, qui est sur cette route d'environ 40 pieds par seconde , le rappétissement est aussi à son maximum, et lorsque cette vitesse diminue jusqu'à 10 ou 15 pieds par seconde, ces objets nous apparaissent à - peu - près sous leur grandeur ordinaire. C'est donc de la vitesse du mouvement que dépend ce rappétissement apparent des objets. Ainsi le problème consiste à expliquer comment ce rappétissement est pro- duit par le mouvement de l'observateur. Tout le monde sait que, lorsqu'un objet est à une 139 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 140 | . te distance double, triple, quadruple etc. de l'oeil, son angle visuel diminue à proportion. Ainsi l'objet placé successivement à 2, 4, 6, 20 pieds de distance de l'oeil, devrait nous paraître deux, trois, quatre, dix fois plus grand qu’à la première distance; car il couvre à toutes ces distances une surface d'objets en proportion inverse de ces distances. Et cependant il nous paraît être de même grandeur, excepté lorsque les distances augmen- tent considérablement ; alors il nous paraît rappétissé au point qu'enfin il disparaît entièrement. En même tems que nous avons la perception de l'ob- jet sous des angles visuels toujours plus petits, nous avons celle des objets étrangers qui se trouvent entre la distance de l’objet et l'oeil, et c'est cette dernière per- ception qui nous livre l'idée de la distance de l'objet observé et la mesure approximative de cette distance ; comme je crois l'avoir prouvé le premier dans ma Phy- sique théorique. En suite de l'idée et de la mesüre de la distance nous concluons à la grandeur réelle de l’objet. Ainsi, outre les deux perceptions , notre âme fait deux opéra- tions; elle se forme une idée et tire une conclusion à laquelle il ne manque aucune des deux prémisses d’un syllogisme complet. Tout cela se passe avec une telle rapidité, que nous estimons le tems nécessaire à ces opérations être infiniment petit , rapidité que nous met- tons au-dessus de celle de tous les mouvemens connus. Aussi la vitesse de la pensée at-elle passé en proverbe. Mais cela est-il vrai? Le tems nécessaire à ces opéra- rations de notre âme est-il réellement infiniment petit ? Les vitesses observées sur les chemins de fer prouvent le contraire. Lorsque l'oeil du voyageur, entraîné avec la rapidité de la locomotive, -fixe un objet extérieur à une petite distance, il voit l'objet rappétissé parce que l’âme n’a pas le tems de juger avec une certaine justesse de la distance avec la promptitude nécessaire et juge par à, en partie en vertu de ce jugement imparfait et en partie en verlu de l'angle visuel qu’elle n’a pas le tems de préciser avec justesse, de la distance de l’objet et de sa grandeur. La première de ces deux imperfections provient de ce que l'âme ne distingue pas, dans le tems très court que lui laisse la locomotive, tous les objets étrangers qui servent de mesure pour la distance; car plus on aperçoit clairement ces objets intercalés, plus Ja distance nous paraît grande, et vice versa. Si, par exemple, on marche dans une forêt obscure , tout objet éloigné et éclairé nous paraît proche, bien plus ne l’est réellement. (”) Ainsi le jugement de notre âme sur la grandeur des objets porte sur un jugement préliminaire faux. La mi- neure de son syllogisme n’est pas vraie. Si l'objet observé est à une grande distance, nous apercevons beaucoup d'objets et assez long-tems pour nous former la mesure de cette distance, et la loi de perspective rentre dans ses droits; l'objet ne paraît pas plus petit que cette loi n'exige. Si, par contre, l'objet est fort près de l'observateur, alors son angle visuel est assez grand pour laisser à l'âme, pendant le tems que l'observateur le parcourt la faculté de porter son jugement. — Ces deux effets sont confirmés par l'ex- périence. Pour le premier cas, j'avais les tours de Tsarskoïé-Sélo comme objet d'observation, ces tours que l'on aperçoit après avoir quitté le parc de Pawlowsky; alors on est à environ 5!/, werstes de ces tours, et lorsqu'on est arrivé à la station où l’on s'arrête , la distance n’est plus que de 1{/, w. À environ une demie werste de la sta- tion, la locomotive a encore son maximum de vitesse qu'elle ne perd successivement que dans le courant de cette dislance pour ne pas s'arrêter brusquement. A l'entrée dans cette dernière werste, la distance de l'ob- servateur des tours de Tsarskoïé-Sélo est de 1,58 w. et à la fin elle est, comme il vient d’être dit, 1,50. La dif- férence de 1/44 est trop petite pour influer sensiblement sur l'observation du voyageur, à présent stationaire. Si donc le ralentissement de la vitesse jusqu'à 0 avait quel- qu'il que influence dans ce cas, la grandeur apparente des tours devrait augmenter considérablement ; ce qui n'a pas lieu. Pour le second cas, nous prenons comme exemple ce- lui où l'observateur passe à côté d'une ligne de chars en frepos. Cela arrive souvent lorsque deux trains se rencontrent sur deux voies si proches l'une de l’autre que les habitans des chars de part et d'autre pourraient facilement se donner la main, et que l’on est tenté de craindre que les essieux des roues ne s’accrochent. En ce cas, quelle que soit la vitesse de l'observateur, les autres chars et leurs habitans aparaissent absolument sous leur grandeur naturelle. Ainsi, pour une distance donnée de l'objet observé il y a une vitesse de l'observateur qui cause un maxi- mum de rappétissement ; et pour une vitesse donnée, il (*) Je pourrais multiplier le nombre des exemples; mais un seul suffit ici, le lecteur pourra s’en rappeler de pareils dont il a fait lui-même l'observation. 141 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 142 OCTO y a une distance qui produit ce maximum. En de-cà et au de-là de ces deux maxim le rappétissement dimi- nue jusqu à 0. La physique est déja parvenue à mesurer la durée des sensations de la vue par une méthode inverse, en faisant mouvoir les objets avec des vitesses variables de- vant l'observateur stationnaire. Les observations citées prouvent, déjà aujourd'hui, que l'âme a besoin d’un cer- tain tems pour former ses idées el porter ses jugemens également sur la vision. Des observations nouvelles et exactes, faites sur des locomotives mues avec des vites- ses données et avec des objets placés à des distances mesurées, pourront un jour nous instruire sur le tems que uotre âme emploie à former ses idées et ses juge- mens, tems que jusquà présent nous avons cru être hors de toute mesure, et dont nous n'avons pas même la conscience, résultat étonnant que l’on devra à la ma- chine à vapeur, qui pourrait être si utile au genre hu- main, mais qui par l’avidité effrénée d’une industrie ou- trée est devenue une machine infernale, déletère du bonheur et de la moralité des nations. —— DO ——— RAPPORTS. 1: RAPPORT SUR LA PUBLICATION DE LA GÉO- GRAPHIE DE LA GÉORGIE PAR WAKHOUCHT, TEXTE, TRADUCTION, ACCOMPAGNÉE DE NO- TES, ET CARTES, PAR M. BROSSET (lu le 2 août 1839). Sur la Lazique, L'ethnographe philosophe puise dans les ressemblan- ces de langue entre deux peuples une preuve de leur communauté d'origine, preuve presque toujours con- cluante, parce que rien n’est si étroitement uni à l'in- dividualité nationale que le langage, expression de tou- tes les pensées, des habitudes et des besoins. Toutefois il ne faut pas s’exagérer la valeur de ce témoïgnage. Que dirait-on, p.e., de celui qui soutiendrait la parenté des Français avec les Grecs et les Romains parce que les premiers parlent une langue si semblable à celle des autres? Il est donc évident que des circonstances qu'il est souvent facile d'apprécier ont pu donner nais- sance à un pareil fait: telles sont la conquête, suivie d'une longue possession, ainsi qu’elle a eu lieu en France, ou des rapports fréquents et intimes de voisinage. Essayons d'appliquer ces principes au Lazistan et à son idiome. Les Lazes, du moins rien ne le prouve, ne sont pas d'origine ibérienne; l'antique Tbérie était restreinte dans des limites si étroites, bien connues d’ail- leurs par Strabon , qu'il ne paraît pas possible de croire qu'aucune branche de la race de Karthlos ait été s'éta- blir si loin de son centre principal. Des rapports de commerce ont pu avoir lieu entre les Lazes et les Géor- giens du Gouria, dont aucune tradition authentique n’at- teste non plus qu'ils soïent les habitants primitifs du sol; mais ce commerce n'a jamais été considérable ni suivi, à aucune époque historique connue. Reste la con- quête et une longue possession. D'après les annales de la Géorgie nous savons que depuis David-le-Réparateur Jusqu'à Giorgi-Lacha fils de Thamar, les rois géorgiens exercèrent une grande influence sur les destinées de ces peuples ; que Giorgi conquit ‘Ani et y maintint long- tems sa souveraineté ou sa suprématie, et que Thamar vint jusqu'a Trébisonde. Mais ce sont des faits compara- tivement assez récents, et qui n'ont pu modifier l'état du Lazistan d’une manière assez profonde pour y sub- stituer le géorgien à la langue nationale, s’il y en avait une autre auparavant. 1 D'un autre côté, au vie siècle, le Lazistan, sous le nom de Lazique, s’étendait jusqu'à la limite orientale de l'Iméreth actuel , occupait le Gouria et la Mingrélie jusqu'aux frontières de l’Aphkhazie, et ce n’est qu'après la disparition de la Lazique de la scène de l’histoire que nous voyons l’Aphkhazie commencer elle-même à figu- rer comme royaume, occupant successivement la Min- grélie et l'Iméreth, la Moskhie et les parties méridio- males de l’Akhal-Tzikhé ; et c’est de cette dynastie nou- velle que sortent plus tard les vainqueurs d’Ani et du Lazistan , remplacés ensuite par l'éphémère empire grec de Trébisonde. Ainsi la race laze s'était élevée vers le nord, autant que la race aphkhaze descendit ensuite vers le sud. Il fallait donc qu'il y eût une affinité quel- conque entre ces contrées et ces peuples destinés à tou- jours obéir au même souverain. Au moment même où deux puissants voisins, la Grèce et la Perse, se disputaient à main armée la possession de la Lazique, l'Ibérie, soumise à Khosroës , accomplis- sait ses modestes destinées qui ne l'avaient pas encore agrandie au-delà de Chorapan , la dernière forteresse de la Lazique à cette époque, et jamais les historiens ne font entendre qu'il y eût entre les deux peuples d’au- tres liens que ceux de bon voisinage, puisque le roi Gourgen se réfugiait dans la Lazique en 521 avec sa fa- mille. Si le langage eût été commun, l'histoire n'aurait 143 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 144 EEE ee sans doute pas omis celte circonstance capitale. Mais la philologie moderne nous fournit ici une importante lu- mière. L'aüteur de l'Asia polyglotta (p. 111) établit dans la langue laze trois dialectes: ceux de Kiemer ou de Gonia, de Hope ou de Kraïnza , et enfin de Trébizonde. En parcourant les séries de mots données pour échantil- lon, on voit que la plus grande partie sont des altéra- tions plus ou moins prononcées du patois mingrélien , avec lequel ils ont la plus grande ressemblance, ce qui. d’après le principe énoncé plus haut, confirmerait l'af- finité de ces peuples ou du moins des communications intimes assez anciennes, fruit de la conquête, d’un long séjour ou du voisinage. Par conséquent on peut remon- ter plus haut, et établir entre la Géorgie et le Lazistan tels qu'on les connaît aujourd'hui une affinité ancienne elle-même, le mingrélien n'étant en majeure partie qu'une dégradation de l'idiome ibérien. Quae sunt ea- dem uni tertio sunt eadem inter se. Quoi qu'il en soit de ces réflexions, j'avais été frappé de voir que, dans sa nouvelle édition de l'Histoire du Bas-Empire, feu M. Saint-Martin n'eût pu fixer la po- sition des lieux de la Lazique mentionnés par les By- zantins, d'où je concluais que personne avant lui ne s'é- tait fructueusement occupé de cette détermination, sans quoi son érudition immense et sa sage critique n'au- raient ‘pas hésité en pareïl cas. L'’acquisition faite par l'Académie des cartes géorgiennes de Wakhoucht, si riches en détails comparativement à toutes les autres, même les plus modernes, m'a fourni à cet égard des renseignements intéressants, que je crois entièrement neufs, et qui me paraissent mériter l'attention de l'A- cadémie. En effet, la position bien connue de la Lazi- que nous autorise à chercher dans la Mingrélie et dans l'Iméreth la position des localités de ce pays nommées par les Byzantins. I. Position de la Lazique. Au dire des Byzantins, la Lazique occupait les deux rives du Boas à l'endroit où il prenait, selon eux, le nom de Phase; à sa gauche elle s'étendait vers la mer dans un espace d’une journée de chemin, ce qui sup- pose de ce côté des proportions assez restreintes, car dans les montagnes les journées sont courtes. A la droite du même fleuve, elle occupait tout le pays jus- qu'au Caucase, et Scanda ainsi que Sarapanis étaient ses dernières forteresses du côté de l’Ibérie({); de ce même côté se trouvaient toutes les villes et forteresses de la Lazique , et par conséquent la masse de la nation, tan- (1) Stritter, Memoriae populorum , 1v, 3, 43, 45. dis que l’autre portion du pays élait peu peuplée. Il n'y avait pas de sel, de blé ni de vin dans la Lazique. En l'année 545, [es Lazes appelèrent les Persans à leur secours, mais ne voulant pas exciter la convoitise de leurs nouveaux alliés, en les faisant passer par les parties les plus florissantes de leur pays, ils leur firent traverser le Boas et eurent soin de laisser sur leur droite le Phase, ainsi que les cantons les plus beaux. Et lorsque Merméroës , général pérsan , se rendit à Pé- tra, qui était sur la gauche du Boas, ne voulant point traverser les pays habilés par les Lazes , il laissa égale- ment le Phase à droite, après avoir débouché de l'Ibé- rie avec les troupes sous ses ordres. Enfin, après avoir parlé de la position d’Apsarus, et de quelques autres villes de la Lazique , l’auteur byzantin dit: à côté sont les Moskhes, voisins de l'Ibérie. (2?) IT. Fleuves de la Lazique. Des textes aussi précis que ceux-là ne laisseraïent aucune incertitude si les noms de Boas et de Phase ré- pondaient dans nos auteurs à un seul et même fleuve dont le cours fut bien déterminé. On va voir qu'il n’en est rien. Boas. Le Boas, dit Procope cité par Stritter (5), sort de l'Arménie au canton de Pharangium, près des frontiè- res de la Tsanique ; il est petit à sa source, et facile à traverser jusqu’à l'endroit où, grossi par d'autres eaux, et devenu très considérable, il atteint la limite du Cau- case et de l'Ibérie, change de nom et s'appelle Phase ; dès-lors coulant au loin vers l'O., ïl va se jeter dans l'angle méridional du Pont-Euxin. La Lazique est située sur ses deux rives(#). À partir du point où ïl se nomme Phase, ce fleuve est profond et rapide et son eau reste long-tems sans se mêler à celle de la mer: aussi, à son embouchure , les habitants le nomment-ils Akamo- sis, parce que son impétuosité y est si grande qu'on (2) Stritter , id. p. 46, 48, 56. (3) Zbid. 3, 45, 50, 54. (4) Strabon dit également, p. 498, que le Phase vient de l'Arménie, et ce qui prouve que par-là il n'entend point le Tchorokh, c’est qu’il assure au même endroit qu’il est naviga- ble jusqu'à Chorapan, et là séparé du Cyrus par un intervalle de quatre journées de chemin. Les Romains et les Grecs con- naissaient pourtant une portion de l’espace qui est entre le Tcho- rokh et le véritable Phase, puisqu'ils parlent de la ville de Pha- sis, située à l'embouchure du dernier de ces fleuves, et de la rivière Néoknus, à peu de distance de la ville; d’ailleurs leurs armées , ainsi que celles des Persans , avaient souvent sillonné le terrain. gerer eme NS CU EN TIQUE, HA BULLETIN SCIENTIFIQUE. 146 ne peut le franchir autrement qu ’en le contournant au loin. Jusqu'ici les textes des Byzantins n'offrent guère de difficultés, bien qu'ils puissent en partie s ele au Phase d’Iméreth comme à celui de la Tsanique. Ils donnent avec exactitude la position de la Tsanique en- tre l'Arménie et le pays de Trébisonde ; les monts Tsannes, à droite ou à l'E. de cette ville, donnent naissance à un fleuve de à , le Boas, qui coule d'abord du S.O. au N.E., qui, arrivé à un certain endroit et grossi de croi rivières, tourne ensuite à YO. et tombe dans le Pont- Euxin. Ce Boas, nommé par Xénophon Phasis, arrose le pays des Phasians, le Basian des Géorgiens, le Pasen ou Pasin des Turks (5): on ne saurait à ces traits méconnaître le Tchorokh de nos jours, et dans la Tsauique d’où il sort le Dchané- thi des Géorgiens, le Szanéti des cartes russes. On se demande toutefois d'où l'auteur a appris que ce fleuve avait trois noms: Boas à sa source, Phase au milieu de son cours, Akampsis à son embouchure. Les deux premiers me paraissent avoir une très grande analogie entre eux; car Boas, prononcé Voas, et Phase, ont cé pu être confondus l'un avec l’autre. D'ailleurs la contrée dite Phasiane se trouve justement placée entre les sources du Tchorokh et sur le haut Araxe, que Xénophon appelle Zéléboas ($), de sorte qu'il semble- rait que chez les peuples de ces régions boas ou quel- que autre mot analogue élait le nom commun des ri- vières, que les Ge ont hellénisé à leur façon, de manière à lui pouvoir donner une signification quelcon- que: Poas pouvait en effet signifier dans leur langue Le retentissant, et Téléboas ,,celui qui retentit au loin,“ (5) Il n’est pas hors de propos de remarquer qu’au N. des sources du Rion, il y a encore dans l’Oseth un canton nommé Basiani, nom auquel ne sont pas indifférents et le Rion, notre Phase actuel, et un autre Phase qui se dirige vers le N. dans < = (SR S à Ÿ à MS CAS AA TT en aimes 02 2 2 « ee D RR., ’ SIER = met D ——— —— LES DAS LOL EZ—-e —— /\ = > LL ps = D > =. ph | SE ET à CE UT PE SE PDU =. i 1% 114 20 2 iD = € D x = ER CRE A th Lis mmxrnan2xe mn son Î 1] sens nm > 2-6 EL = | L_ J 4 | = 1} DS ODEL De OR E RSR X tn > | Lxeustiat-r sm bn— in e À | 4 > Dvéeé LL oe— = Æ. 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GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge de commaniles pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l’étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l'Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges. SOMMAIRE. MÉMOIRES. 8. Remarques grammaticales sur la langue des Afghanes, dite Puschtu. Dors. NOTES. 18. Nc- tice sur les découvertes les plus récentes dans les régions polaires antarctiques. KRusExsTERN. velle espèce de plantes. Traurverrer. 20. Notice sur la découverte de l'or de lavage dans l'Oural, Meruersex. PONDANCE. 3. Sur les restes d'ossements et d'écailles en Livonie. Lettre de M. Asuuss à M. Baer. 19. Mirabilis planiflora, rou- CORRES- MUSEES. 3. Acquisi- tions du Musée asiatique dues à M. le Ministre des finances. Rapport de M. Frarux. EPS EE 2 MÉMOIRES. 8. GRAMMATISCHE BEMERKUNGEN ÜBER DAS PuscHTU ODER DIE SPRACHE DER AFGHA- NEN, VON B. DORN (lu le 6 septembre 1839). Extrait. Das Puschtu, wie es heutigen Tages gesprochen und geschrieben wird, ist offenbar auf dem Stamm einer älteren, vor den Zeiten des Islam gebräuchlichen, aber durch den Einfluss desselben umgebildeten Spra- che, erwachsen. Eine genaue Untersuchung zeigt un- widerleglich, dass sich das Puschtu zwischen dem Parsi (und Neupersischen) und dem Neuindischen (vorzüg- lich dem Hindustanischen) gebildet hat; sein ganzes grammatisches System schliesst sich dem der erwäln- ten Sprachen genau an, doch so, dass es sich dem Persischen namentlich in der Conjugation mehr annä- hert, während in der Declination die Einwirkung letz- terer Sprache und des Hindustanischen sich ziemlich das Gleichgewicht hält. Gehürt das Puschtu auch dem Indo - Persischen Sprachstamme an, so sind doch die Annäherungen an das Zend und Pehlwi sebr ver- blichen, und untersucht man die nicht ächt Afghani- phinstone aufgestellte Ergebniss, dass beï weitem der grüssere Theïl derselben ganz eigenthümliche, keï- nem andern Sprachstamme angehôrende Wôürter sind, noch näherer Prüfung bedarf, sofern viele derselben sich auf Indische Wurzeln zurückführen Jassen; so wird dennoch jener Satz noch so lange theilweise rich- tig sein, bis uns eine genauere Bekanntschaft mit an- deren Sprachen, und namentlich mit dem Pehlwi, in den Stand setzen wird, ausgebreitetere vergleichende Untersuchungen anzustellen. Die meïsten im Puschtu gebräuchlichen nicht ächt Afshanischen Wôrter — und dieser letzteren uns jetzt bekannte Anzahl erscheint nicht sehr bedeutend — sind aus dem Arabischen, Per- sischen und Neuindischen entlehnt, nur ofters mit ei- ner dem Afchanischen Organe eigenthümlichen Um- wandelung. Ja, man kaun oft fast ganze Stellen aus Dichtern und Prosaikern durch Hülfe der eben erwähn- ten Sprachen verstehen, was gewiss nicht der Fall sein würde, wenn das heulige Puschtu jene alte, vor- islamitische Sprache der Afghanen wäre. Indessen ist wohl weder diese verhällnissmässig neue Entstehung des Afchanischen, noch der Mangel einer vollständigen Literatur , sondern die Schwierigkeit sich Hülfsmittel zur Erforschung und Erlernung desselben zu verschaffen, die Hauptursache gewesen, dass man dasselbe so lange in Europa unbeachtet liess. Erst in Schen Wôrter genauer, und findet dass das von El-! neuerer Zeit ist es ein Gegenstand der Untersuchung DE BULLETIN SCIENTIFIQUE. 212 ER 2 à meh#érer Gelehit:n geworden, unter welchen nament- lich Klaproth und vorzüglich Ewald hervorgehoben zu werden. verdienen. Die hier angezeïgte Abhandlung wird das von diésen beiden Gelehrten Mitgetheilte theïls. berichtigen theils ergänzen , und hat überhaupt nichts in sich aufoenom- men was sich nicht durch Beispiele aus Afghanischen Werken beweisen liess. Sie zerfällt in folsende Ab- schnitie: I. Von dem Alphabete. II. Von den Vocalen. III. Von dem Substantive. 1V. Von dem Adjective. V. Von den Pronomen. VI. Von den Zahlwôrtern. VII. Von dem Verbum. Auszüge aus den einzelnen Abtheïlungen zu geben, ist kaum thunlich; nur will ich zum dritten Abschuitte bemerken, dass die Afghanische Declination nach der inperen Veränderung der Nomina hier zum ersten Mal aus einem richtigen Gesichtspuncte beleuchtet aufoe- stellt ist, und die Abweïchung, welche man zwischen den Bestimmungen des Puschtu-Sprachschatzes von Mu- habbet-Chan und dem Sprachgebrauche der Uebersetzung des Neuen Testamentes gefunden zu haben glaubt, ganz verschwindet, sofern gerade beide Werke in dieser Hinsicht sich auf das Vollkommenste entsprechen. Im achten Abschnitte wird man die erste vollständige Auf- stellung der Afghauischen Conjugation in mehreren Beï- spielen finden. Zum Schlusse ist eine Afghanische Ode aus Rehman in Text und Uebersetzung mitgetheïlt. Nachträgliche Anmerkung. In der St. Peters- burgischen Zeitung, No. 227. 1859. S. 1081—2 findet sich ein Artikel über die Afghanen, welcher mehrere Ansichten aufstellt, mit denen ich nicht einverstanden sein kann. Es wird da unter andern behauptet, dass ïihre Sprache viele Elemente in sich habe, welche auf Verwandtschaft mit Kaukasischen Vülkerschaften und mit Zigeunern schliessen lassen. Ich will hier nur be- merken, dass das Zigeunerische bekanntlich viel aus dem Hindustanischen aufgenommen hat, und da auch das Afghanische nicht ohne Hindustanische Bestand- theïle geblieben ist, so kônnen sich allerdings manche Wôrter, und vielleicht Formen, in beiden Sprachen wiederfinden ; allein welche Logik kônnte berechtigen, nun gleich auf eine Verwandtschaft mit den Zigeunern zu schliessen ? . N O T ES. 18. NoTicEe SUR LES DÉCOUVERTES LES PLUS RÉCENTES DANS LES RÉGIONS POLAIRES ANT— ARCTIQUES; PAR M. KRUSENSTERN (lu le 18 octobre 1839). Depuis plus de trente ans, la maison Enderby à Londres n'a cessé d'expédier des navires à la pêche de la baleine et des phoques dans la mer du Sud, et tou- tes ces expéditions ont eu en même temps pour but d'étendre nos connaissances géographiques, les comman- dants des navires ayant toujours été munis d'instructions à cet effet. On leur doit effectivement plusieurs décou- vertes importantes dans l'océan Pacifique ; par exemple, celle des îles de Lord Aukland, des îles de Campbell, et de plusieurs îles qui font partie de l'archipel des îles de l’Amirauté. Ce zèle pour les recherches géogra- phiques qui animait M. Enderby le père, paraît même avoir passé à son fils, chef actuel de la maison, ce dernier ayant déjà, depuis l’année 1851, envoyé jus- qu'à trois différentes expéditions dans les mers polaires australes, autant pour explorer ces régions, que pour s’y occuper de la pêche. Deux de: ces expéditions ont offert des résultats très satisfaisants. La première avait été confiée au capitaine Biscoe, commandant le navire Zula ; ce navigateur découvrit, en 1852, non loin des îles Sud - Shetland , une terre qui, dans une direction presque N et S, se prolonge sur une étendue de 250 milles. Elle fut désignée par le capitaine Biscoe sous le nom de Graham’sland, en l'honneur de sir James Graham , alors ministre de la marine. Une chaîne d'îles qui s'étend dans une direc- tion presque parallèle à celle de la côte, et dont la découverte est due également au chef de cette expédi- lion, fut appelée Biscoe’s range, et le nom de la reine Adélaïde fut donné à la plus méridionale des îles qui la composent, située par 57 00’ de latitude, et 69° de longitude Ouest. De cette île, on voyait au Sud, à une distance d'environ 100 milles, des montagnes très élevées: mais la terre dont elles font partie n'a pu être examinée de plus près. L'année suivante , la même expédition découvrit une côte d’une étendue très considérable, située sous le méridien de l’île Madagascar, par le 66me degré de la- titude, et à laquelle l’amirauté anglaise a donné le nom 213 de ,, Patriotique Enderby.“ D'après la carte du hydro- graphe Purdy, la direction en est à peu près Est et Ouest, et l'étendue de plus de 80 lieues. Une mon- -tagne située à son extrémité orientale, par 66° 20’ de latitude, et 51° 10” Est de Greenwich, porte le nom de Codrington. Afin ‘d'examiner plus en détail les terres découvertes “par le capitaine Biscoe, une nouvelle expédition, com- posée de deux navires, la ose et la Hopefull, y fut envoyée par M. Enderby dès l’année suivante, 1835, et le lieutenant Roé de la marine anglaise fut chargé de la part de l’amirauté de l'accompagner, pour lever une carte exacte des côtes qu'avait visilées le Zula. Cette seconde expédition a totalement manqué, et au- cun récit n'en a été publié. Apparemment les glaces dont ces mers sont couvertes, n'ont pas permis de s'ap- procher de la côte. Loin d'être découragé par ce mauvais succès, M. En- derby a de nouveau, en 1838, expédié deux navires à la mer du Sud; ce sont la goëlette Miss Eliza Scott, placée sous les ordres du capitaine Belany, et un cut- ter la Sabrina. D'après les dernières nouvelles du ca- pitaine Belany , datées le 25 avril, que M. Enderby vient de recevoir, et qu'il a eu la complaisance de me communiquer aussitôt, celte expédition a déjà présenté de très heureux résultats. Un groupe composé de trois grandes îles et de plusieurs antres dont l'étendue est moins considérable, a été découvert sous le méridien de la Nouvelle Zélande (1630 10’ E,) et par 66° 44’ de latitade. Des colonnes de fumée qui s’élevaient de deux de ces îles, avaient d’abord donné lieu de croire que cet archipel est d'origine volcanique, et on a pu se convaincre qu'il er est effectivement ainsi, lorsque plusieurs des voyageurs étaient parvenus, non sans peine , à y aborder. Ils ÿ ont remarqué quelques espè- ces de roche évidemment volcaniques. A l'Est de ces îles on aperçoit une côte que le capitaine Belany a longée pendant quelque temps, et bien que de fré- quens brouillards l'ayent empêché le plus souvent de la “voïr distmctement, il n’en est pas moins persuadé qu’elle a une étendue considérable. Le savant hydrographe de l'amirauté anglaise capitaine Beaufort, a douné à l’ar- chipel, dont nous venons de faire mention, le nom des îles Belany. & Une autre terre dont nous devons la découverte à cette même expédition, située par 63° 10’ de latitude et 1170 E. de longitude de Greenwich (méridien de l'extrémité S. O. de la Nouvelle Hollande) n’a pu être examinée de près, la glace n'ayant pas permis d'en ap- BULLETIN SCIENTIFIQUE. 214 procher. On lui à donné le nom de Sabrina (Sabrina's land). Nous ne pouvons, du reste, espérer d’avoir des renseignements plus détaillés sur les découvertes du capitaine Belany qu'au retour de l'expédition qu'il commande. Les découvertes faites, depnis quelques années, dans l'Océan antarctique, présentent en ce moment d'autant plus d'intérêt, que le capitaine Ross vient d'être expé- dié, comme on sait, pour explorer ces mers dans tous les sens. La position de ces îles et de ces côtes étant désormais connue, il ne manqueïa pas de les examiner en détail. Probablement il en découvrira encore d'autres dans ces parages ; peut - être même l'examen des terres dont il a été question dans cet article, le conduira-t-il à la découverte de quelques autres qui en font partie. Quoi qu'il en soit, on ne saurait assez rendre justice au zèle avec lequel MM. Enderby travaillent à étendre le domaine de la science, et qui est, pour ainsi dire, devenu héréditaire dans la famille. Ils présentent un exemple digne d’éloges à ceux qui ne peuvent encore se persuader de la possibilité d'unir les recherches scientifiques aux entreprises commerciales. Les modi- ques sacrifices qu'exigent de pareilles recherches, ne devraient pas être regardés comme un obstacle insur- montable, lorsqu'on a vu le patriotique Booth consa- crer une partie considérable de sa fortune à une entre- prise de cetle nature. et qui fera passer son nom à la postérité. En terminant cet article, je ne saurais passer sous silence que l'expédition placée sous les ordres du ca- pitaine Dumont-d'Urville de la marine royale fran- çaise, n'est pas non plus restée sans résultats pour la géographie des régions polaires australes. Ce naviga- teur qui s'est fait connaître d’une manière si avanta- geuse par ses voyages antérieurs, à fait voile des cô- tes de la France an mois d'août 1857 vers l'Océan ant- arctique, et après avoir lutté, pendant plus de deux mois, contre les élémens pour se frayer une route à travers les glaces aux latitudes australes les plus éle- vées , il a découvert, en retournant vers le nord, au NE de la terre de Palmer, une côte qui en est sépa- rée par un canal nommé Canal d'Orléans , dont l’éten- due est d'environ 25 lieues, et devant laquelle se trou- vent plusieurs petites îles. On a donné à cette côte le nom de ,, Zerre de Louis-Philippe “ et à sa partie septentrionale qui, à en juger d’après la carte du capi- taine d'Urville, paraît être une île, celui de ,, Zerre de Joinville. “ Cette dernière est située par 63° 00° de latitude et 56° 00° longitude ouest de Greenwich. Il * 215 est vrai que l'on voit sur la carte de Purdy, dernière édition, une terre à laquelle on y a donné à peu près la même position; mais elle n'y est que vaguement tracée et désignée sous aucun nom. On ne saurait donc disputer au navigateur français l'honneur d’avoir décou- vert la terre de Louis-Philippe, et de l'avoir examinée dans toute son étendue. rons informés plus en détail, des résultats des recher- Bientôt, sans doute, nous se- ches ultérieures du capitaine d'Urville, qui ne sau- raient manquer de présenter autant d'intérêt sous le rapport de la navigation et de la géographie que sous celui de la physique. 19. Eine NEuE PrFLaNzEN-ART (Mrabilis plani- flora), AUFGESTELLT UND BESCHRIEBEN VON Dr. E. R. v. TRAUTVETTER (lu le 11 oc- tobre 1839). Als ich in diesem Jahre im Auftrage der Kaiserlichen Universität des Heïl. Wladimir einen botanischen Gar- ten zu Kiew einzurichten begann, erhielt ich von meï- nem Collegen, dem Herrn Professor der Astronomie W. Fedorow, eimige Samen, welche er auf semen vor nicht langer Zeit durch Sibirien gemachten wissen- Aus die- sen Samen nun ging auch eine Mirabilis auf, welche ich, den vorhandenen Beschreibungen der bekannten Arlen dieser Gattung zu Folge, für neu balten muss. Es ist diese Art im äusseren Ansehen der Mirabilis Ja- lapa L. so sehr ähnlich, dass sie mir von derselben, welche ich im Garten als Zierpflanze in Menge angezo- gen hatte, anfänglich nicht verschieden schien ; späler schaftlichen Reisen zusammen gebracht hatte. indessen wurde ich zu einer genaueren Untersuchung veranlasst dadurch, dass die erwähnte neue Mirabilis nicht so hoch wurde, als die Mirabilis Jalapa , dass der Rand ïihrer Blumenkrone sich viel flacher ausbrei- tete, und dadurch, dass die Blumen einen anderen Duft hatten, als die Mirabilis Jalapa. Bei der genaue- ren Untersuchung fand ich denn auch noch andere, wesentlichere Unterschiede dieser reuen Art, nämlich : 1) dass der Kelch an der Basis am weitesten und ab- gestutzt ist, und dass er fast bis zur Basis getheilt ist, während er bei Mir. Jalapa an der Basis verschmälert und kaum bis zur Hälfte getheilt ist; 2) dass die Frucht- kroten ganz unbehaart sind, während sie bei Mir. Ja- lapa fein aber dicht behaart sind; 3) dass die Früchte BULLETIN SCIENTIFIQUE, 216 10 deutliche Kanten haben, von denen 5 sehr scharf sind, während sich an den Früchten von Mir. Jalapa nur 5 sehr urndeutliche Kanten zeigen. Hieraus ist er- sichtlich, dass sich die neue Art wesentlich von Mirab. Jalapa L. unterscheidet ; ich kann sie aber auch wedér zu Mir. dichotoma L., noch zu Mirab. hybrida Lepeller, bringen. Mirab. dichotoma L. soll den Beschreïbungen zu Folge glinzende unbehaarte Blätter haben, und Blü- then, die emzeln oder hôchstens zu 5 beisammen ste- hen und halb so gross sind , als die der Mir. Jalapa; meine Pflanze aber hat fem behaarte Blätter und Blü- then von der Grôsse der Blüthen der Mir. Jalapa, welche zugleich zu 10 beisammen stehen. Die Mir abilis hybrida Lepellet. soll nach einigen Schriftstellern ‘eben- falls unbehaarte Blätter haben, Alle aber stimmen dar- in überein, dass der Rand der Blumenkrone etwa wwr ein Viertel der Länge der Blumenrôhre beträgt, und überhaupt soll die Blumenkrone dieser Art nach Will- denow derjenigen von Mir. longiflora sehr nahe kom- men; beï unserer Pflanze aber ist der Rand der Blu- menkrone etya halb so lang, als die Rôhre. Durch 1 letzteres Kennzeichen ist unsere Art auch von der Hi. longiflora L. und der Mir. suaveolens Humb. leicht zù unterscheiden: In Erwägung dieser Umstände halte ich also die erwähnte Mirabilis für eme neue, selbststän- dige Art, für welche ich den Namen Mir. planiflora vorschlage, und deren genauere Beschreïbung hier folgt. Zu bemerken ist noch, dass ich über das Vaterland der Mir. planiflora Nichts habe ermitteln kônnen, da Prof. Fedorow sich nicht enutsinnt, wo und von wem er gerade die Samen dieser Pflanze in Sibirien erhalten hat. Mirabilis planiflora Trautv. Mir. foliis oblique - cordatis, petiolatis, supra margine- que pubescentibus ; floribus subdenis, congestis, sub- sessilibus ; perianthio basi truncato ; fere basin usque 5-partilo; corollae hypocrateriformis tubo perianthium ter corollae limbum bis superante ; ovariis fructibus- que glabris; 10-angulatis, angutis 5 alternis acutis. Patria ignota. — Herba perennis, parce pubescens. Caulis circiter 11/2 pedalis, ramosissimus , supra nodos inflatus, obtuse tetragonus, basi glaber, apice parce pubescens. Folia ovata, basi oblique cordata, apice acumipata , margine integra et integerrima , utrmque viridia, supra et mar- gine parce pubescentia, petiolata. Flores in apice ramo- rum subdeni aggregati, subsessiles, foliis obvallati. Pe- rianthium ovatüm, basi truncatum, fere basin usque (ad 5/,) 5-partitum , fructiferum patentiusculum : laciniis ovato-lanceolatis , acutis, ciliatis. Corolla hypocraterilor- 217 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 218 mis, purpurea: tubo cylindrico, parum incurvo, pe- rianthium saltem ter superante: limbo horizontaliter ex- planato , dimidium tubum longo, 5-lobo: lobis rotun- datis, apice profunde emarginatis. Stamina adscendentia, longe exserta. Ovarium 10-angulatum, glaberrimum , verruculosum. Fructus globoso-elliptici, 10-angulati : angulis 5 laeviusculis et acutis, 5 alterius obtusiusculis et verruculosis. Die Definition für Mérabilis Jalapa aber wäre: Mir. foliis oblique cordatis, supra margineque pubes- centibus, petiolatis; floribus subdenis , congestis, subpedicellatis ; perianthio basi euneato, medium us- que 5-fido ; corollae infundibuliformis tube perian- thium ter corollae limbum bis superante; ovariis te” nuiter sed dense pubescentibus; fructibus parce pu- bescentibus, obsolete 5-quetris. 20. Noriz üBER DIE ENTDECKUNG DEs Wascu- cozpes AM Uraz; voN G. v. HELMERSEN (lu le 18 octobre 1839.) Die geognostische Beschreibung einiger Uralgegenden mit welcher ich mich seit längerer Zeit beschäftige, führte mich auf die Geschichte des dortigen Goldes, und veranlasste mich officielle Berichte darüber nach- zulesen, die in den Archiven des Bergdepartements zu St. Petersburg aufbewahrt werden. Man weiss, dass am Ural Gold im Jahre 1745 zu- erst auf Quarzgängen am Flüsschen Pyschma entdeckt wurde, das zum Gebiete des Tobol gehôürt. Diese Gänge, die ein sehr merkwürdiges geognostisches Verhalten zeigen, liegen in der Quellgegend des Flüsschens, etwa 20 Werst NO von Jekaterinburg. Die glückliche Ent- deckung veranlasste sogleich die eifrigsten Nachfor- schungen in andern Gegenden des Gebirges, doch ge- lang es nur an wenigen Oriten ähnliche Erze aufzufin- den. Bis auf den heutigen Tag sind die Gänge an der Pyschma und Beresofka die einzigen, die bauwürdige Erze liefern ; die Ausbeute ist aber zu keiner Zeit be- deutend gewesen. Von viel grôsserer Wichtigkeit war die Entdeckung von Goldseifen , welche in eine spätere Zeit fällt. Sie gab dem Ural eine ganz neue Bedeutung, seinem Be- triebe neuen Schwung und zum Theïl eine andre Rich- und endlich in nächster Nähe findet, so geschah es mit diesem Waschgolde. Während man in den entferntesten Wildnissen des Ural nach Golderzen suchte, ahnte man nicht, dass man beim Suchen über einen Schutthoden hinwegschreite, aus dem man mit geringer Mühe und in derselhen Zeit sehr viel mehr Gold erhalten konnte. Am Ural wird die Priorität der Entdeckung von Gold- seifen von mehr als einem Bergrevier in Anspruch ge- nommen, obgleich es fast allgemein angenommen ist, dass Goldsand ebenfalls zuerst bei Pyschminskoi im Jabre 1818 gefunden wurde, als der General Schle- neff Oberberghauptmann von Jekaterinburg war. Wir werden sehen, dass diese Entdeckung in eine frühere Zeit fällt und dem Zufall angehürt. Nachdem im Jahre 1771 eine Feuersbrunst drei Pfer- desôpel zerstürt hatte, welche das Wasser der Grube Klütschefskoï zu Tage hoben, machte die Verwaltung den Vorschlag, vom Flusse Beresofka nach jener Grube einen Wasserstollen hinanzutreiben. Dieser Vorschlag ward angenommen und im Jahre 1774 befohlen, ïhn auszuführen. Ueber den Fortgang dieser Arbeit wurde oft berichtet und im October des nämlichen Jahres un- ter Anderem angezeigt, dass der Stollen oben durch rothen unten durch blauen Thon gehe, und dass auf seiner Sohle zwei Quellen einen Sand heraustreiben, von welchem 5 Pfund beim Verwaschen 1/4, Solotnik Gold gaben. Diese Erscheinung von Quellen mit goldhaltigem Sande, wiederholte sich beim Vorschreiten des Stol- lens mehrere Mal, so dass man in kurzer Zeit bereits 700 Pud goldführenden Sandes hatte und hoffen konnte, der Ertrag der Ausbeute werde die Kosten der Arbeit decken. Ein rother, mit vielem Eisenocher gemengter Thon wurde als derjenige bezeichnet, der das meiste Gold enthielt, doch kamen Spuren davon auch in anders ge- färbtem Thone vor. Aus den damals angefertigten Be- schreibungen des Stollens geht hervor, dass derselbe zum Theïl durch verwittertes anstehendes Gestein, wie das der Beresofer Gruben, zum Theïl aber durch wirk- liche Goldseifen getrieben wurde; denn auf solche deu- tet die Angabe von sandigem, goldhaltigem Thon mit Bruchstücken weïssen und grauen Quarzes. Der Stollen wurde vollendet ohne dass weitere Er- gebnisse von Bedeutung bekannt geworden wären, und das Vorkommen von Goldseifen blieb unbeachtet bis zum Jahre 1804, wo der Oberberghauptmann 1Imann jene Gegend bereiste. Er machte auf den Goldsand von tung. Wie man häufig etwas in weiter Ferne sucht , | Klütschefskoi aufmerksam und verschaffie sich genaue 219 ‘Tlmann erfuhr, dass man im Jahre 1775 an jenem ‘Stollen ein Gebäude errichtet hatte, in welchem auf 34 :Waschherden vom Aten Juni bis 1sten September 3500 ’Pud Sand verwaschen worden waren, aus denen man 43 Solotnik Gold erhielt. Im Durchschnitt enthielten also 100 Pud mehr als 2 Solotnik Gold, was ein sehr “beträchtlicher Gehalt ist. In späterer Zeit und nament- ‘Hich von 1790 bis 1800 wurden im Ganzen 44,834 Pud Sand (ropanñ necoks) aus Klütschefskoi und Wolkof- skoï (nachmals Zarewojelisawelinskoïi genannt) verwa- schen. Auf Ilmann's Vorschlag ward dem Bergge- schwornen Norstrôüm aufoetragen, die Lagerstätte je- nes Goldsandes genauer zu untersuchen; ob diess ge- schah erfahren wir aber nicht. Indess liess Ilmann während seiner Anwesenheïit in Klütschefskoi und Wol- kofskoï 53,450 Pud Sand gewinnen, von denen im Jahre 1806, 5085 Pud auf das Pochwerk zu Pyschmin- skoï gebracht und davon 2582 Pud verpocht und ver- waschen wurden, und 6 Solotnik Gold gaben. Der Rest blieb, da dieser Sand sehr arm war, auch später von Herrmann unbenutzt, welcher 1807 Oberberghaupt- mann von Jekatermburg wurde. Was in diesen Gegenden das Aufsuchen von Gold- seïfen aufs Neue veranlasste, kann nicht mit Bestimmt- “heiït angegeben werden. ‘Wir erfahren aber, dass im Jabre 1814 der Sand von Klütschefskoi, in F olge einer Aufforderung des Steïgers Brusnizin, von dortigen Arbeïitern wieder uantersucht und goldhaltig befunden wurde, und dass man 1816 am Ural (wo?) 5 Pud und 55 Pfund Gold aus Sand gewonnen. Zweï Jahre später, im Sommer 1818, wurde in der Nähe des Pochwerkes Pyschminskoi eine Goldseife er- schürft, deren Gehalt, den amtlichen Berichten des da- maligen Berghauptmannes Schleneff zufolge, sich im Durchschnitt auf 56/,, Solotnik in 100 Pud Sand belief. In Folge dieser Entdeckung ergingen nun an alle Berg- hauptmannschaften des Ural die Befehle , ihre Reviere in kleine Bezirke mit natürlichen Grenzen zu theilen; sie petrographisch beschreiben und nach Goldsand durch- suchen zu lassen. Diess hatte den gewünschten Erfolg- Im Reviere von Kuschwa entdeckte man die ersten Goldseifen im Jahre 1821. Die Entdeckungen mehrten sich aber bald und man fing an die Goldseifen abzu- bauen. Zur Prüfung der Verhältnisse an Ort und Stelle, “und zu einer geregelten Anordnung des Betriebes wurde won dem Kaiser Alexander im Jahre 1823 eine be- sondere Commission in Jekaterinburg ernannt, welche aus den Bergintendanten von Jekaterinburg , Kuschwa BULLETIN SCIENTIFIQUE. “Auskunft über dessen Lage und frühere Benutzung. und Slatoust bestand und den Sehateur Soimonoff zum Präsidenten erhielt. In der dieser Commissionge- gebenen Instruction wurde das Aufsuchen!von Goldsei- fen besonders angelegentlich empfohlen und darauf hin- gewiesen, dass man mit Gewissheitiauth am Ural gold- führenden Flusssand entdecken' werde, wie:er in Potosi und Brasilien sich findet. Schon im März desselben Jahres schickte der Berg- hauptmann von Slatoust, Tatarinoff, 22 Solotnik Waschgold nach Petersburg, worunter ein Stück von 41/, Solotnik an Gewicht. Der Sand !aus dem man es gewonnen, war beï der Kupferhütte Miass und in de- ren Umgegend entdeckt worden. Aus Bogoslofsk ging nach wenigen Monaten vom dortisen Bergintendanten Ferefereff die Nachricht ein, dass man an der Turja und beï dem Bergwerke Petropawlofskoi Goldsand ge- funden habe. Beresofskoi aber lieferte für das erste Semester 1823 bereits 12 Pud Waschgold. Bald verbreiteten sich nun die Entdeckungen auch auf die Besitzungen der Privaten. Im August 1823 be- richtete das Bergamt von Perm, dass in dem Bergre- viere von Nishne Tagilsk des Geheiïmenraths Demi- doff, im Bette mehrerer Flüsschen, Goldseifen ange- troffen wären ; auch erhielt man schon damals Nachricht vom Vorkommen des Platin mit Waschgold. So wurden also die ersten Goldsandlager des Ural im Jabre 1774 durch eineu Zufall entdeckt, diese Ent- deckung durch IImann und den Steiger Brusnizin weiter verfolgt, bis man endlich im Jahre 1818 die ganze Wichtigkeit derselben erkannte uud Anordnun- gen zu ihrer.Benutzung traf. 0 P — _ a CORRESPONDANCE. 3. User D1E KNOCHEN- uw SCHILDER- Reste 1M BopEn LiErLaAnps. Aus einem Briefe des Dr. ASMUSS, mitgetheilt von dem Akad. v. BAER (lu le 22 août 1839). Bei dem Interesse, welches die Akademie ‘an den lange foritgesetzten Untersuchungen des Herrn Doctor Asmuss, Privatdocenten in Dorpat, über die Kno- chen- und Schilderreste, die im Liefländischen Sand- steine vorkommen, nimmt , halte ich es für Pflicht ,.bis richtes aus einem Privatbriefe desselben eine Mittheï- lung zu machen : -, Diese Reste ,‘“ so schreibt Herr Asmuss, ,, ja ich glaube es selbst von den Zähnen, gehôren entschieden Fischen an. Gebilde und Dimensionen vieler derselben sind aber. so extravagant, dass sie sicher Fischformen zugehôren, für die es weder unter den bekannt gewor- denen vorweltlichen, noch weniger unter den lebenden, Gattungen giebt, m die sie gehôren. Das grosse Werk von Agassiz über die fossilen Fische, welches ich endlich zur Hand habe, ist mir fast nur von indirec- tem Nutzen für meine Arbeit gewesen: 1) mdem es mich überzeugte , dass ihm nichts Aehnliches mit Aus- nahme kleinerer Schuppen der Ichthyodorulithen und vielleicht der Zähne aufgeslossen , den sonst hätte er über so interessante Gegenstände gewiss schon Einiges mitgetheilt; und 2) indem ich dabeï glaubte zu dem Schluss kommen zu dürfen, dass es doch wohl in ähn- lichen Fällen, wie der meinige, zu weit gegangen sey, nach einzelnen Bruchstücken von Flossenstrahlen und deren verschiedener Oberfläche , Gattungen und Arten aufzustellen und dieselben zu rangiren. Es fehlt der Wissenschaft eine vollständige vergleichende Osteologie der Fische. Gäbe es eine in relativ gleicher Ausdeh- pung, wie Cuvier's Recherches für die Säugthiere, so wäre allerdings Hoffnung , in dieser Angelesenheit rascher zum Ziel zu kommen. Auch steht sicher zu erwarten, dass in Zukunft weiter ausgedehnte Nach- grabungen hier von Kennerhard geleitet, Aufschlüsse gewähren müssen, die das Ganze fôrdern. Ein Tag bringt oft dergleichen (wie es mir neulich noch wi- derfuhr), was dann zwar viele Arbeit, aber auch Be- lohnung giebt. Ich habe aber für meine Colosse keine Namen geschaffen, und verhalte mich ber der gan- zen Schrift mehr objectiv. Sollten Sie das nicht durch- aus billigen, so würde die Nachricht davon mich ver- anlassen, auch solche zuzusetzen, was offenhar das Leichteste beïm Ganzen wäre. Mit den Abbildungen hoffe ich mehr zu befriedigen. Auch werde ich ein Dutzend Gypsabgüsse beilegen künnen. Wenn nicht der Mangel an Geldmitteln mir die Fortsetzung dieser Un- ternehmung unmôglich machte, so wollte ich auch, wenigstens für die Akademie, ein Exemplar von jeder Form nach der Natur coloriren lassen, nach Art der Kaupschen Abgüsse. Diese Wünsche sind vorläufig da- durch vereitelt, dass . . . .“ Diese gefällige Mittheilung des Herrn Dr. Asmuss ist schon an sich von allgemeinem Interesse, da die BULLETIN SCIENTIFIQUE. zum Eingange des uns versprochenen ausführlichen Be- | Aufmerksamkétt’der Näturforscher a f'dié geognostische Formation Lief- und Esthlands durch die Herren von Engelhardt und Ulprecht, Pander, Kutorga, Hoffmann, Rose gerichtet ist, und die zahlreïchen Bruchstücke von Knochien und Schildern insbesondere von unserm Collegen, Herrn Parrot, von den Her- ren Professoren Kutorga und Hueck vielfach unter- sucht sind ,— Herr Dr. Asmuss aber zuerst bestimmt sich darüber ausspricht, dass diese Knochenreste Fi- schen angehôrt zu haben scheinen. Der Berichterstatter darf seine besondere Theïlnahme darüber aussprechen , da er bhereits vor einigen Jahren, bei Ansicht eines Vorraths von Knochenresten in Dorpat, wenigstens ei- nige Fischen, und zwar gepanzerten Fischen zuzuschrei- ben nicht umhin konnte, da er Knochen fand, welche mit der Form des Flossengürtels der Stüre eine auffal- lende Aehnlichkeït hatten. Das Fehlen von Wirbel- beinen, die auch jetzt nach Herrn Prof. Hueck ([nland 1839 No. 26), nachdem viel mehr Reste gesammelt worden, nicht aufgefunden sind, leitet noch näher auf Thiere mit äusserem und innerem Skelet, deren Wirbelsäule aber nicht geeignet war, sich zu erhalten oder wenigstens ganz ungewohnte Formen darbot. Nun ist aber bekannt, dass in den Knorpelfschen die Wir= belsäule am wenigsten Knochenerde enthält, die in an- dern Knochen zuweilen in hinlänglicher Masse da ist, um die Form des Knochens in trocknem Zustande zu erhalten. Auch besteht häufig in den jetzt lebenden Knorpelfischen der Wirbelring, der mehr oder weniger vollständig sich um den innern weichen Wirbelstamm lagert, aus einzelnen Stücken, die, durch Verwesung von einander getrennt, schwer zu erkennen seyn dürf- ten. Auch Herrn Agassiz Abbildungen fossiler Ganoiï- den und Placoiden zeigen selten deutlich ausgebildete Wirbel, selbst wenn die verwandten lebenden Formen vollkommne knücherne Wirbel haben. — Zähne mit einem kurzen Widerhaken, die ich beï unserm Colle- gen Parrot sah, weiss ich zwar unter den jetzt leben= den Krnorpelfischen nicht wiederzufinden, aber die Aehn- lichkeit mit der Gattung Lepülopus ist in die Augen springend. Manche Stücke erinnern an Schildkrôten. In diesem Augenblicke muss aber die zu erwartende Arbeit des Herrn Dr. Asmuss besonders wichtig wer- den, da wir erfahren, dass es Herrn von Helmersen gelungen ist, nicht nur grosse und instructive Schilder- reste ähnlicher Art im Gouvernement Nowgorod aufzu- finden, sondern auf das Bestimmteste nachzuweisen, dass sie unterhalb einer Kalkformation vorkommen, welche Orthoceratiten und Trilobiten enthält. Dieses schon von 223 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 224 sit … einigen der früher genannten Herren vermuthete Lage-|unter dem blossen Titel Scheichk Schah entgegentritt) rungsverhältniss kann nicht umhin hôchst wichtig für die fernere Untersuchung über die Reïhenfolge in den vorweltlicheu Thieren zu werden. (*) (*) Die Conferenz beschloss auf diese Mittheilung, dem Herrn Dr. Asmuss die ihm erforderlich scheinende Unterstützung bei seiner Untersuchung anzubieten, in so weit die Akademie sie zu geben vermag. MUSÉES. ‘3. AcqQuisiTions Du MUSÉE ASIATIQUE DUES A M. ze MinisTRE DES FINANCES, rapport de M. FRAEHN (lu le 16 août 1839). In den vorliegenden 50 hüchst unansehnlichen Silber- münzchen überreïiche ich der Conferenz einen sehr schätz- baren Beiïtrag zu unserm Orientalischen Münzschatze : sie gehôüren der Dynastie der Schirwan-Schahe an, und zwar der zweiïten Regentenfamilie dieses Namens, die etwa von der letzten Hälfte des zwôlften Jahrhun- derts bis gegen die Mitte des sechszehnten in Schirwan bestand. Schah Tahmasp I. der Sefide war es, der ïi. J. 1538 dieses einst in den Kaukasusländern zumal hochberühmte Fürstenhaus, dessen Ahnen von Anuschir- wan dem Gerechten zu stammen sich rühmten und dessen Geschichte einmal von einem unserer Orien- talisten in einer Monographie behardelt zu werden verdiente, aus der Reïhe der regierenden Häuser strich. Münzen dieser Schirwan-Schahe sind bisher noch von kemem Numismaten bekannt gemacht worden; sie sind als grosse numismatische Seltenheiten zu betrachten. Auch mir selbst waren bisher nur zwei Münzen, die ich be- stimmt dieser Dynastie zuschreiben konnte, bekannt ge- worden: eine von Ferruch Jessar (ous és) vom J. der H. 869 im Kabinett des Lazarew’schen Gymnasiums zu Moskau befindlich, die andere von dem vorletzten Schirwan-Schah Chalil-ullah IX. (4} ao A Schamachi a. 936; hieselbst. Die vorliegenden sind von diesem letzten Fürsten und von dessen V orgänger Scheich Ibrahim 11. — Die von Scheich Ibrahim (derselbe, der uns in Schrifien auch diese bewahrt das Rumänzow'sche Museum sind 7 an der Zahl mit 2 Dukletten, und aus den Jah- ren 918 (—1512 Chr.), 921. 922. 926. 927 u. 928 (d.i. 1522 nach Chr.), Jahresdata, die allem schon die Unrich- tigkeit der Angabe Ghaffary's bei Ha. Chalfa, nnd der von Dschennaby und Dimeschky in Bezug auf das To- desjahr dieses Fürsten darthun (*). Die übrigen 21 (von denen mehr als die Hälfte Dubletten) sind von des ge- nannten Ibrahim's Sohn und Nachfolger Chalil-ullah XX. oder simpler Chalil genannt; sie führen die Jahre 932 (= Chr. 1525). 933. 937. 938. 959 und 940 (oder 1533 unserer Zeïtrechnung), und sind, wie jene, aus dem Münzhofe von Schamachi hervorgegangen. Diese Münzen nun sind nebst eïnigen andern Anfang dieses Jahres in der Schirwan’schen Provinz zwischen den Dôrfern Tirdschan und Sargaran auf dem Felde ausgegraben, von dem Oberdirigirenden von Gru- sien hieher an das Finanzministerium emgesandt, und von letzterem (durch das Departement des Berg- und Salzwesens) mir, auf meine Bitte, mit gewohntem Woblwollen übergeben worden, um sie in dem, meiner Aufsicht anvertrauten Museum zu deponiren, das in seiner numismatischen Abtheïlung der gütigen Theïlnahme des erlauchten Grafen schon so viele und bedeutende Bereicherungen verdankt, und für das die endliche Füllung emer Lücke, die hinsichtlich der Mün- zen einer berühmten Orientalischen Dynastie, deren Ge- biet jetzt Russlands ist, schon so lange bestanden hatte, nicht anders als im einem besonderen Grade erwünscht seyn kann. (#) Nach ersterem im Dschihan -numa S. 400 wäre derselbe i. J. der H. 909, den letzteren zu Folge aber um 925 gestorben. Scheich Ibrahim IL starb a. 930; und diesselbe Jahr ergiebt sich auch bei H, Chalfa, wenn man durt jp) otus (dreissig) anstatt Dal tokus (neun) lies’t. Emis le 5 novembre 1839. D ——————— ——— ———— <— Tome VE SF 15.16. #2 155.156. BULLETIN SCIENTIFIQUE We 2925 PAR Ve 7 L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES ndoiolg ni DE SAINT-PÉTERSBOURG. PUBLIÉ Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’un volume.est de 5 roubles assign. en Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à S£.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, cémmissionnaire de l'Acadéinie, place de l'Amirauté N. 1.— L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger, Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l'Académe, et à leur transmettre. sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet,.il contiendra. les articles suivants : :1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in ertenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; .7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8: Chronique du personnel de l’Académie; 9: Annorïices bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges. qe ER a ue lat, SOMMAIRE. MÉMOIRES. 9. Recherches sur la variation diurne de la déclinaison magnétique. Nervanrer. CORRESPON- DANCE. 4. Observations géognostiques dans un voyage d'Arkhangel pur Nijni-Novgorod 4 Moscou. Lettre de M. Robert à M. Fuss. ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. ELLE MÉMOIRES. | Eee der Intensitit nach der neuen Methode beobachtet 9. UNTERSUCHUNGEN ÜBER DIE TÂGLICHE VER- ÂNDERUNG DER MAGNETISCHEN DECLINATION; von J. J. NERVANDER (lu le 2 août 1839). (Ci-joint 2 pl. lithogr. et 23 tables.) Im zweiten Hefte der Resultate aus den Beob- achtungen des magnetischen Vereins, welches im letzten Frühjahr (1858) die Presse verlassen, kom- men einige Serien von Beobachtungen über die tägli- chen Veränderungen der Intensität des Erdmagnetismus vor. Diese Beobachtungen hatten für mich ein besonde- rés Interesse, und ich beeilte mich eïinige präliminäre Berechnungen zu machen, um, zu eigener Belehrung , wenigstens die Grundzüge der Gesetze, welche diese Variationen befolgen, zu ermitteln. Die unerwartete Regelmässigkeit, die ich im Gange der Erscheïnungen fand, als ich die Ergebnisse des einen Beobachtungstages mit denen des andern verglich, ver- anlassten mich bald meine F orschungen auch über die täglichen Veränderungen der Abweïchung, in so fern dieselben durch die in letzter Zeit nach der Gauss’- schen Methode angestellten Beobachtungen erforscht werden konnten , auszudehnen. In' den Resultaten aus den Beob. d. Magn. Vereins sind nämlich nur drei Tage, an -denen die Véränderun- worden, angeführt; die Uebereinstimmung im ïhrem Gange kôüpnte also nur zufällig seyn. War aber diese Uebereïnstimmung wirklich constant, so künnte man voraussetzen, dass etwas Analoges sich zeigen würde in den Veränderungen der Declination, wovon 10 Beob- achtungs - Serien, jede 24 Stunden umfassend , in oben genanntem Werke angeführt worden sind. Obgleich jinun die gegenseitige Uebereinstimmung , die sich für diese 10 Tage ergab, die Wahrschein- lichkeït, dass im Gange der Veränderungen sich Eïgen- heiten zeïigen, die bisher der Aufmerksamkeït entgan- gen sind, bedeutend vergrüsserte, konnte sie doch uicht als vollkommen entscheidend angenommen werden; we- nigstens nicht für emen Fall, der im Gebiete der gan- zen Meteorologie nichts Analoges hat, und der so sehr verschieden ist von Allem, was man bisher, die Gesetze dieser Veränderungen betreffend, erwiesen zu haben ver- muthet. Ich hielt es daher für das Rathsamste, die Sa- che dabeï bewenden zu lassen, bis künftig erschemende Theïle von dem mehrerwähnten Werke durch neue Beobachtungen die Wirklichkeit von dem, was ich in den bisher bekannt gemachten Güttinger Observations- Serien gefunden zu haben glaubte, entweder bestätigen oder entkräftigen würden. Zu diesem Entschlusse wurde ich ausserdem durch äussere Umstände genüthigt, mdem ich mich vergange- 227 mo" BULDEMINESQIENTIFIQUEN TT OT LUXE 998 nen ‘Sommer als ich mit diesen Untersuchungen bg-| Quadrate bestätigt dieses, wovon man sich in dem Fol- schäftigte, eben auf emer Reise befand und also wenig | genden leicht überzeugen kann. Da nun die Natur der Musse rübrig Matter 7} ©) © "1 1 a chi ht frlaubt dass injan’ 4] jedé tel Mi * Ich ca buch® Léa Ne zû diesem LL AI ae D ns bes Lu UNE cl Se : 4 Glück wünschen zu kônnen;) als Einnlands, berübmter | aufnäbmeyabery jeder sderselben doch ein gleiches Recht, Physiker Hällstrôm in der ersten Zusammenkunft der | jhr Votum über den Mittellauf der Curve abzugeben , hiesigen Wissenschaftlichen Gesellschaft, einige Zeit nach zugesprochen werden muss , habe ich $ der nächst vOr- “meiner Rückkehr nach Hause, eine Abhandlung vor- ausgehenden Betrachtung gemäss, folgenden Ausweg 'trug, worin er uuter Anderm auch die Ergebuisse seiner eingeschlagen. : cher Fageyra Be © :Rechnungen; belangend, eme von Kupffer in seinem|. Nachdem:ich mich für die Anzahl ider Zeitabschnitte »Recueïil des! observations magnétiques faites en Russie“ | qe Tages, die ich in die Berechnung eingéhen Thssän +publicirte Serie: in Petersburg gemachter Beobachtungen, wollte, entschieden hatte, habe ich ‘alle Beobächtungen, über die tägliche Variationen der Declination mittheïlte. | die einem jeden dieser Zeitabschnitte zugehôrten, zu- Diese Ergebnisse zeigten keine Spur von dem, was | sammen addirt und das arithmetische Medrum :aus:die- ich zu finden geglaubt, und trüugen also dazw bei mich | ser Summe, als die Lage der Curve für den entspre- in der Vermuthung zu stärken, dass ich von einer s0n- | chenden Zeitabschnitt bestimmend, angenommen. derbaren zufälligen Uebereinstimmung der Gôttinger | Da ich mich auf 24 solcher Zeitabschnitte für den Tag Beobachtungen getäuscht worden sey. einschränkte ; habe ich also das arithmetisché Mittel ôn Indessen wurde durch diesen Vortrag meme Auf-|qen 12 Béobachtungen zvvischen 04; und 0455 genom- merksamkeït auf die erwähnten Petersburgischen Beob-| en und dieses Mittel als 0,5 entsprechend angesehen. achtungen, die ich bisher noch nicht untersucht hatte, Zwar sollte es wohl gerau genommen 07,459 entspre- gezogen ; ich hielt es nämlich bis dahin für abgemacht, chen, bei den folgenden Untersuchungen ist dieser Un- ‘dass nur die schärfere Gauss’sche Beobachtungsme- | &.schied jedoch von Keinem Eïnflüssé thode die für. meinen Zweck nothwendige Geuauigkeit| Betrefflend die Beobachtungen, welche ich aus Ku- in den Resultaten gewähren konnte. pffer’s Recueil“ weiter anführen werde, sind Idié in Nachdem ich aber nun Kupffer's so verdienstvolle | S4. Petersburg und Peking nur emmal-ins der Stunde -Arbeit durchgegangen, :ersah' ich,/dass:iéh mich in mei- | auf. dem Schlage :angestellt;/ férner die in .Nikolajeff -ner früheren Vermuthung über ïhre Unanwendbarkéit | nd dreimal in. der. Stunde angestellt ,:varïiren aber et- für, meinen Zweck geivrt hatte; dénn,auch die Russi-| 45 in den Beobachtungsminuten. In der Regel sind schen Beobachtungen, die mit Gambeyÿ'schen Declina- | ie 1m 0/20’, +40! angestellt ;»laber ès ‘kommenäuch _torien angestellt wurden, bekräftigen was ich, aus den Lqibei + üfters >kleine :‘Unregélmässigkeïten vor; “die! ich .Gôüttingischen. Beobachtungen gefolgert, die Wahrschein- jedoch nicht beachtet habe. Nur habe-ich imFolgenden _lichkeit nämlich, dass die; täglichen Abweïchungen meh- | : avithmetisché:Mittel aus: den” in ‘jeder Stunde:-ge- -xere regelmässig wiederkehrende Maxima und Minima , | sactiten Beobachtangen , ° für -diesen® Ort:; als: 0,4:%der , deren: Anzahl und Lage vorläufig anzudeuten diese Ab- | Stunde entsprechend angésehen. :Für-Kasän und! Sitka, -handlung bezweckt, zeigen. wo die :drei Beobachtungsminuten sehr regelmässig ‘be- Bei dieser Untersuchung werde ‘ch ich: für’s. Erste | obachtet: worden sind; habe ich ihr-arithmetisches Mittel -auf die Veränderungen der: Declination : beschränken , als 0,35 der Stunde -entsprechend aufgenommen. sund- behalte mir vor, künftighin das Analoge in.den| Nach diesen Summiringen wäre:es Iwohl :amceinfach- Veränderungen der Intensität darzuthun. sten gewesen die Mittelzahlen, welche denselben-Stunden a ‘an den verschiedenen Beobachtungstagem entsprechen, :zu- : sammenzuschlagen und aus den solchermaassen gefun- Die Beobachtungen über die Veränderungen der>De- | denen ‘Zahlen ,nach der Methode! der ‘kleinsten-Qua- clination werden bekanntlich in Gôttimgen an denbe-|drate; die -krumme! Linie, die ibr: stetes’ periodisches -stimmten Tagen jede : 5te Minute angestellt. Der ‘An-|-Fortschreiten ‘darstéllt, zu ‘berechnen: ”Doch »!damit blick der graphischen Linien , welche diese Variationen | diese Methoderthren grossen Werth habe, versteht" es darstellen , zeïgt, dass diese Veränderungen jede Stunde | sich von selbst, dass man s0 weit wie: môpglich ‘im imehrere-mal zu beiden Seiten der Mittellinie oscilliten. |-voraus ausgemittelt habe , ‘was «man ühr eigentlich' zur Auch die Berechnung näch der Methode der! kleïnsten Entscheïdung vorlest.; sonst künnte man sie in der That, über ets. ge Axderes, als ‘man: glaubt sbifrar gen, und folglich eine Antwort erhalten, welche viel- leicht etwas gané .Anderes agir si ose ssie: zu Jlauten, none 6 1991019 1! 49 Diese ] e Hng muss ‘manche Bedenklichkeit erre-|Nù gen : A, , dass man. ohne Wéiteres s die. Jetzt-. re il _ Rechnung nach der Methode der kleinsten ‘Quadrate unterwerfen molle. La Die erste Bedenklichkeit bei diesem Verfahren wäre folgende : Man setzt stillschweigend voraus, dass der eine; Tag! lein» gleïches Reécht::als: der andere zum: Voti | ren [habe:; das will'/sagen,' dass die Waïiationert mit ün£ | gefähr derselben Regelmässigkeit und'zu derselben Grüsse alle Tage erscheinen. Man hinderte sie also daran:, hr Stimmrecht ‘in gleichéem Maasse auszuüben , wenn es dersFall wäre ; dass diese Variationen mit Beïbehaltung ihrer erwähnten Regelmässigkeït, einen Tag oder eine Jahreszeit: vielfach grüsser als'sotist wärén. Es ist näm- lichleicht lémzuséhen, ‘dass bei: ‘fraglichen Mittelzahlen der Binfluss von den Tagen, an welchen die Väriationén. gross. sind ,: bei eitem den Einfhiss derjenigen äberwie | geu-wirdi weléhe ähnliche Variationén, jedoch von gerin- | gerer Grôksezeigen; und dass folglich die zufilligen Unregelmässigkeiten der vorhergenannten Tage, nicht, unserem.- Wunsché gemäss ; von entgegengesetzlen Un- regelmässigkeiten der létztgenannten aufyehoben wer- den. Nun weiss man aus ErRHbEnE | da die Vérände- ruñgen der’ Abweïchung zu eïñer Jahrészeit vielfiltig grôsser als Zur andern sind k (ssl daraus folot also das ebén “Angédeutéte. " pp ist es 2War beksnnii ‘dass die Variationen zu einer: Jahreszeit grüsser als> zur andérn. sind; aber be- stimmt, ausgemacht. ist es! nicht; was unter: diesem ngrôsse D verstanden ‘werden :muss.… Sind die Va- riationen lvou:Stunde ‘zur Stunde den ganzen Tag hin- durth'während der. einen Jahreszeit grüsser als während der.andern? , Man kôünnte sich ‘ja denken, dass zu ei- nervJahreszeit die Veränderungen , zum Beispiel, von 0! -bis XIH-relativ grüsser vwären, als diejenigen von XIT bise XX IV? ; reszeit das umgekehrte Verhäliniss statt fände. Hier- Jahreszeit :grüsser lals während dieser seyn würden, und bingegen-die | Veränderungen der letiten'Hilfte des Tac gesiwährendsjener Jahreszeit géringér ‘seyn' künnten, als diendér zweïten Hälfte des Tages während dieser Jah- B der pitd SCIENTIF HQE « | während dass zu einer andern Jah-- reszeit Dies “dElnsgdtit, vrürde also in fraglichent Mittelzahlen, aus den Beobachtungen des ganzen Jabres : entstanden, der Character jener Jahreszeit währénd der : ersten Hälfte des Tages und während. der zweïteén Hälfte : des Tages der Character ; dieser Jahreszeit vorwalten. Noch complicirter, würde..das Verhältniss werden; wenn, es mehrere, Maxima und Minima wäbrend der, tigli chen Periode, gäbe ;, von. denen, eines während,,der.eï-:}, {nen., Jahreszeit :grüsser wäre als. die übrigen) und wäh- rend:/einer,.andern. Jahreszeit. sich pis zum Versehwin-o) den, verklemerte , u.;s:1w: | Die letzte nicht minder wichtige Bedenklichkeit ent- “steht daduréh, dass es wohl eine Môglichkeit seÿn . kônnte, dass es im Gange der Déclination eine gewisse Anzahl Maxima und Minima gäbe, dass sie aber, je nach der Jahreszeit, ihrea Platz bedeutend veränderten. Schon bei den täglichen Barometeroscillationen zeigt sich etwas Aclnliches, und es künnte ja seyn, dass das- selbe, und zwar selbst in grüsserem.. Maassstabe, bei den Declifiafonsvarialionen erscheine ; und dies um so viel cher, ‘da der Gang der täglichen Variationen keine gesthiossene' Période b'idet, so dass pach der Regel die Dcéliattôn am Ende des N'ES da einträfe, wo sie ami Anfahge dekélben War, — sondern zu einer Jah- részeit in wesilicher und zu einer andern in. ôstlicher Richtung fortschreitet. Dieser Umstand würde um so wichtiger werden, je ‘mehr eïñnander nahe gelegene Minima und Maxima vor- handen wären, vwelche in dem Falle môglicher Weise emander so oblitteriren kônnten, dass ôfters genannte Mittelzahlen keine Spur derselben enthielten, ungeach- tet die Beobachtungsreïhe jedes eïnzelnen Tages ihre Realität darthun würde. Ein eïnfaches Beïspiel erhellt dieses. Man nehme an, dass eine tägliche periodische krumme Linie für die Abscissen: Of. jo ITA THÉ TVA etc. folgende Ordinaten darbiete : 0. 1: 0 1: 0.. etc., so dass jede zweïte Stunde ein Maximum und ein Minimum abwechselnd vorkäme , aber mit dem wichti- gen Zusatze ; dass alle diese Maxima und Minima für ! jéden Tag um 0,1 Stunde, während -zehn auf einander folgender Tage vorrückten, und während der zehn ‘ ane | ar 2. 777 | nächstfolgenden Tage -wieder um 0,1 Stunde für jedén Cr. D caisse dass die Vérän- Tag sich zurückzôgen, ! so dass diese ganze Oscillation derungen der ersten Hälfte des Tages”während jener| des ‘Hin- es Herrückèns ‘Hinnen 20° Tagen vollénidet wâres Die: Becpachtanelf guise “a folgendé Data ab- geben : + B UiLLE T IN SC LEN TIFT QU EJ CA IH, fücite 0 ci ds EVA, 1 Tag : 0,000 : 1,004: 0,008 »d,042 0,046: 14,020 etc.iil + 10,100; 10,904::10,108::0,942 0,116 0,920 ete. ll 3 4 1: 0,200: : 0,804!.0,208 0,812. :0,216 !; 0,820 leto!;: etcnail: ete. tioxetesl:l etes D etalrrrete. 1 hetesnétce.2 wôtaus folgen würde : dass Wet inän° diese Data für eine :gewisse : [Anzahl, 3:18. 10 | 20 ,50 Tage” sumimirte , die atithmetischen Mittel' für” alle’ Stünden’ dieselben würden. - Für eine Anzahl Tagé die zwischen 1 und’ 20 und 30 läge, wären freilich | noch Spuren dieser Maxima und Miima zu sehen; aber | 10-/ oder 10 und 20, vergrôssert man noch die Anzahl der _Beobachtungstage, so _gelangt : man bald zu der Grenze, über welche bei jeder. beliebigen Anzahl Tage, genannte arithmetische Mittelzahlen für alle Stunden dieselbe Grôüsse erlangen, oder wenigstens mit so geringen Yerschiedenheiten, dass diese sich mit môglichen Beobachtungsfehlern und zu- fälligen Unregelmässigkeiten de: Das endliche Resultat würde also — statt einer krummen Linie mit 12 Maxima und, 12 Minima — eine gerade Linie abgeben, von der wohl Niemand .behaupten würde , dass sie den Gang der beïspielsweïse entworfenen téclichen Variationen vorstelle. Wenigstens muss es zugegeben werden, dass, was auch diese gerade Linie in diesem Falle repräsenti- ren würde, dies etwas Künstliches und. nicht das von den Experimenten bewährte naturgemässe Verhältniss wäre. Von diesem willkürlich gewählten Beïspiele wollen wir jedoch zu den Variationen der Declination .zurück- kehren: — Das Vorhergehende zeïgt hinlänglich, dass manche Bedenklichkeïten (*) entstehen kônnen, wenn man, um diese Variationen zu berechnen , die gewôbn- liche Methode ohne weitere Umstinde benutzen ‘will. Zwar hat man das grüsste Recht einzuwenden, dass es keineswegs ausgemittelt ist in wiefern diese Bedenk- lichkeïten , alle oder zum Theïl,' in der That gegrün- det seien, und noch weniger ist es entwickelt, ! mit welchem stürenden -Einflusse sie eingreifen , und ob dieser so bedeutend seï, müsse. Alles dies ist. nun freilich nicht ausgemittelt, (*)' Mehrere solche sind übergangen worden; z. B. der neu- lich nacligewieserie Einfluss des Mondes, welcher einen stôrenden Eïinfluss auf den regelmässigen Gang der täglichen Variation ha- |’ ben muss, Wenn übrigens der Mond einen Magnetismus besitzt , so muss dieser wahrscheinlich auch periodische Veränderungen erleiden, von deren Grüsse und Einwirkung auf unsere Mag- netnadel man noch keine wahrscheinliche Muthmassung aufstel- len kann dass ‘er berücksichtigt werden “beï ergeben haben , a't pres 2 {aber hdérie bte kein Grand — dass es hntadi ë das L { ils Lot AUS , COR ei verbleiben muss. mis dl Ichhabe: mich also amas gefanden, diese und andere präliminäre Fragen zu erürtern. Die mehr: oder minder wabrscheinlichen Andeutungen, welche sich erlaube ich mir in Folgendem zu- erst anzuführen, et dadurch die Antwort. der Me- thode der kleinsten Quadrate, welche hernach angelührt sÉ bedeutend erläutért wird.‘ tft ” L À iv En beï dcobs prilishinäten Untérsuchisigent alle. will ; kürlichen Voraussetzungen zu vermeïden ; urid :nurdie + Experimente sprechen zu lassen, bin ich von folgender : Betrachtung ausgegangen. alle Es ist, klar,, dass wenn, während des T's à Verlaufes eines täglichen ‘periodischen, Phänomens, eine! gewisse Anzahl Maxima und Minima vorkommen; so:!: müssen diese auch, wenn man die Beobachtungsreihen: ! einzelner Tage durchgeht, beï deren Mehrzahl isichtbar :: seyn., Wären, z. B., diese Maxima an der Anzabl von! zWeiïen, mit eben so. vielen Minima, vorhanden ,: 012 kann es wohl eintreffen, dass einige Tage ivhorisiènges an denen diese beiden Maxima fehlen ; manche, andere» » Tage geben vielleicht nur ins an., um die eine! oder: j andere Zeit, wo eines yon beïiden nach der Regel er-.,, scheinen müsste, und endlich werden wohl nicht Tage... fehlen, an denen sie beide; mehr oder weniger ‘um. die Zeit, wo sie zu erwarten sind, sich regelmässig ., einstellen. — Aber ausser diesen zweï regelmässigen Maxima dürften sich wohl oft andere unregelmässige !, und zufällige darbieten, welche selbst grôüsser seyn kün- nen als die vorigen, von denselben jedoch durch das Kriterium unterschieden werden, dass wenn man eine hinlängliche Anzahl; Beobachtungstage durchgeht , ‘so müssen an denselben Stunden , an welchen diese unre-. gelmäüssigen Maxima erschienen sind; andere eben so unregelmässisge Minima sich éinfinden , so dass endlich ‘beider, Anzah] gleich gross wird , und sich die Erheb- lichkeit und Bedeutung beiïder gegenseïtig aufhebt. Die- : ses, kann aber keinésweges mit den regelmässigen Ma- ‘0 ximis und Minimis , eintreffén , vorausgesetzt dass ihre! Lage nicht so-oscillirend ist, dass diese regelmässigen: + Maxima ‘ihren Platz, mit ihren entsprechenden : Minima: ! bin - und: herrückend. yerwechseln. Unter. letztgenannter.. Voraussetzung hat.-man !einen! sehr einfachen Ausweg , um vorläufig zu prüfen in wie fern und'wie viele Maxima und Minima in einer périodischen krummen Linie zu, erwarten sind. Man 1n1249 " : , sr "BULLETIN SCIENTIFIQUE. entwirft nämlich eme Tabelle mit Columnen für aie Zeïtabtheïlungen an denen die Observationen angestellt worden ; ünd trägt darin alle vorkommenden Maxima und Minima ein ; sumimirt sodann für sich alle Maxima, die in ijeder Golusme vôrkommen, und eben so alle Minima, ünd nimmt endlich die Differenzen der Sum- men. der Mäxima und Minima, die zur selben Columne gehôren. == Findet man: für. eine Zeitabtheilung entwé- der: von Maximis oder von Minimis einen bedeutenden Ueberschuss, und vergrüssert sich dieser Ueberschuss ; | statt sich: zu vermindern , je mehr ‘die Amzahl der Be- obachtungstage wächst, und zeigt eine angestellte Ver- gleichung zwischen den Beobachtüuugen verschiedener Orte und Zeiten überall ein: analoges Verhältniss, so darf eme solche Anweïsung , wenigstens meines Erach- tens, nicht übersehen werden. ne Ansicht gemäss sind die Tabellen L:rkt HI, IV und V entworfen. phabetes mügen darin fürs Erste alle dieselbe Bedeu- tung haben, nämlich Maxima zu bezeichnen; wogegen die Kleïnen Buchstaben Minima bezeïchnern. — Ver- gleicht man nun die unter jeder Tabelle angegebenen Différenzen zwischen der Anzahl vorkommender Maxi- | ma und Minima, so zeigen diese Reésultate eine merk- bare Ueberéinstimmung. Die Beobachtungsstunden , wo dié positiven oder negativen Ueberschüsse vorkommen , sind nämlich in diesen fünf Tabellen fast gleich an An- zahl und ungefähr zu denselben Zeïten hervortretend. Diese zu denselben Zeiten erscheinenden Maxima und Minima sind dahér mit dénselbén Buchstaben überall von mir bezeichnet. So, z. B., findét man das in allen Tabellén um 4 erscheïmende Maxi mit ee bezeich- net ü. 5. W. Zur léchtern Uchersicht sind in der Tabelle VI die Summen der Maxima, in der Tab. VIL die. Summen der Minima, und in der Tab. VIIT ihre Differenzen , aus den fünf ersten Tabellen eingetragen. Die Tab: VIII zeigt nun, dass wenn man die Differenzen der einzel- nen Orte zusammenschlägt, so bekommt man noch, wie für jeden einzelnen Ort, sechs Zeïitabschnitte ; wo: Ma- xima . vorherrsshen und: eben so viele,, wo, Minima überwiegend. sind... Von diesen Maximis und. Minimis sind D und d yon Alters her bekaunt und -unbezweifelt. Man findet jedoch dass das Maximum D unter XX eine Einbiegung zeigt , -s0: dass soywohl dem. Zeitabschnitte XIX als XXI eine grôssere Anzahl Maxima als dem Zeïtabschnitte XX .entspricht. :Eben 80 werhält es sich mit dem Maximum 4 In wie fern dieses davon her- - Die. grossen are ae Fa At rührt, dass sowohl'D als auch Æ mehr als die übrigen Maxima für die verschiederen Orte schwebend sind — mag fürs Erste unentschieden bleiben. Zu bemerken ist, dass da die Beobachtungszeiten I, IT, IT, etc. für die verschiedenen Orte eine ungleïche Bedeutung haben, wie schon vorhen angegeben wurde, so dass der grüsste Unterschied unter denselben eine halbe Stunde ausmacht und dieser Unterschied dennoch in den Tabellen VI, VIL, VIII vernachlässigt ist, — dieser Umstand als ein fernerer Beweis von der Reali- tät des gefundenen Resultats gelten kôünnte,, da dasselbe dadurch nicht aufgehoben wird. Um weiter dieser Realität nachzuforschen , muss man! nachsehen ; in wie fern diese Maxima und Minima an? den vérschiedenen Tagen ungefähr gleich oft, das eine wié das andere, vorkommen. Erwägt man nun die ungleichen Beobachtungsmetho-. den, de an den verschiedenen Orten angewandt wur- | den, so muss man den Gôüttinger Beobachtungen “ auch für diesen Endzweck einen ausgemachten Vorng zuerkennen ; denn man kann annehmen, dass nach der: Gauss’schen Beobachtungsmethode selten oder niemals ein Maximum oder Minimum entgehen, kann , während - dieser Fall häufig eïntreten muss, wenn die Beobach- tungen nur em-, zwei- oder dreimal in der Stunde LH werden. Die Güttinger Beobachtungen lehren nämlich, dass die schnellen Veränderungen der Decli- . nation von einem Extreme zum andern gerade in den Stunden,. deren. Endresultate Maxima: oder Mine ab- geben, am häufgsten vorkommen, Macht man also nur eine oder ein Paar Beobachtun- gen in der Stunde, so kônnen dieselben an den vielen Minimis der Stunde eintreffen, und folglich statt emes Maximums, welches 12 summirte Beobachtungen für die fragliche Stunde anzeïgt, ein scheïinbares Minimum geben, u.s. w.— Gerade dieser Umstand veranlasste , dass ich es lange für ausgemacht hielt, dass die Beobach- tungen in Kupffer’s ,;, Recueil“ für meinen Zweck nicht bénutzt werden kônnten, und weshalb auch die Bestätigung, welche diese Beobachtungen dem Daseyn mehrerer Maxima geben, mich um so mehr überraschte. Nach dem Gesagten ist es klar, das die Tabelle I die fraglichen Maxima und Minima weit regelmässiger für jeden Tag, als die übrigen Tabellen anzeigen muss. Es ergiebt sich nämlich, dass von 10. Güttinger Beoh- achtungstagen HUBEEMAN: ASS EATELFIQUE. 2 9, C1 FFT) B — Sodistt rt C— 9 — — widorlg il ao al D — 10 — — dd 10 — — x —"3) — — a — 9 — — b— 8 — — c'— 9 — — 2e contenir Aus den übrigen Tabellen IT V, kann man sich leicht überzeugen, wie oft jedes von diesen Maxima und Minima vorgekommen sind. Man wird finden, dass ïhr: ôfteres Vorkommen dieselbe Ordnung befolgt, in. der sie hier angeführt werden: D, B,C, A, X, Ÿ. Diese Ordoung entspricht auch der ihrer relativen Grôsse, und macht és zweiïfelhaft, ob im der That, zum Bei- spiel, X und Y, weniger oft vorgekommen sind, ‘als D, und ob sie nicht nur wegen ihrer Kleinheït ôüfters den Beobachtungen entgangen sind. Zwei Maxima und zwei Minima, welche zwar selten, aber doch an ziemlich be- stimmten Zeïtstellen sich in den Tabellen 1 — V zeigen, sind mit W, » und Z, z bezeichnet, obwohl von er- stem Paare gar keine und vom zweïten nur eïne sehr schwache Andeutung in der Tab., VIIT vorkommt. In wiefern die Lage aller dieser Maxima und Minima von der Jahreszeït abhängig sei, muss unentschieden gelassen werden. Die Güttmger Beéobachtungen scheimen eine solche Abhänpigkeit was pewisse Math uridMiu nima betrifft, anzudeuten, während andere Maxima ziemlich .unveränderliche, Plätze einnehmen. . Zu ,jener Classe, ;gehôrt z. B., das, Maximum, D, und zu-dieser das Minimum d. Es: wäre jedoch, zuviel, gewagt , aus den A creus gen, von. nur, 10 Tagen bestinmte Resultate , was, die Abhängigkeit der Maxima von den Jahreszeiten belangt, ziehen ;zw, wollen, diese Abhängigkeit, müge: nun, die, Lage oder, die, Grôsse der Maxima betreffen: — Die pächst vorhergehende Bemerkung müge nur im Vorbeï- gchen, um, die Aufmerksamkeiït auf den Gegenstand: zu erregen, gemacht worden, seyn: Um aus den benutzten Beobachtungen die wahrschein- Jiche Lage der Maxima und Minima zu bestimmen giebt die Tabelle IX, für die verschiedenen Beobach- tungsorte ; eine Uebersicht von dem , wie oft jedes die- ser Maxima und Minima, während aller Beobachtungs- age an selbigen Stunden, vorgekommen sind.’ Hierbeï et: zu. + ICS (rs wenn sud Peshutisuiainieitgnes. , an zwei nach. einander folgenden Stunden gewesen ist, welches: manchmal in den Russischen Beobachtungsserien., eiutrifft; und, wenn, diese ,Declinationen, zugleich: éin., Maximum, oder ein Minimum gewesen sind ;,s0 werden), dieselben sowohl.in der Tab. IX als auch in, 11—V, ani beiden Stunden angefübrt. So, z: B., giebt die Tab. für den 23. Sept: 1856. an,, dass die Déclination um» IV# und V4 gleich gross. und zugleïch. ein Maximum |; gewesen :sey. Multiplicirt mars nun jeden Zeïtabschnitt; mit. der aie zahl homologer Maxima uud Minima, die während.\des+ sen FPE à addirt die Producte und dividirt die gefundene mit der Anzahl aller eben genannter Maxima; } so erhält man die Mittellage des: Max - oder Minimums |; in der Zeit. Solchermaassen ist die Tab, X éa tin , UE zu den Mittelzahlen für Gütingen 0É,5 und zu denen für Nicolajeff 0/,4 addirt 92 ist. | : Tab. XIT giebt aber die Mittelzablen für. diese Maxima F LT Minima, so, wie dieselben aus den Beobachtun en. für alle Orte deducirt worden sind, woneben die Àb weichungen von den Mitteln für die verschiedenen Dre d'age en sind. — Tab. XI endlich zeigt eine. Verglei- Va zwischen fraglichen Mittelzahlen für die Beob- achtungen in N pc wenn man die Beobachtungen der beiïden. ersten. Jahre für sich, und eben so-die ns " beiden letztern für sich berechnet. Erwägt man nun, dass diese Mittel, aus rt a gen, an verschiedenen Orten und zu verschiedenen Zeï-14 ten, im, Verlaufe der Jahre; 1830, bis 1837 angestellt,., sich;ergeben, und dass, obgleich die Beobachtungen|in,} Petersburg , Peking und Nikolajeff, zum Theïl in den-.. selben Jahren angestellt worden, es doch nicht durch- gehends an denselben Tagen geschehen ; &0 schéint es wirklich, als wäre es schyre die Ucbététillinting der gefundenen Mittelzahlen unter einiander für’ bloss zufil=? jo lig zu halten — M jt scheint _ Béachting" zu” verdiénen. Um einen Maässstab , wonach ‘man aus uérerbés " mung beurtheïlen kürine, zu erhalten, müchte es dien-"! lich seyn ; das unbezweifelte Méxilitin D und Minirnuh à d zum Vergléichangspunkte zù wählen: Bedenkt man nämlich, dass diésé beiden für denselben Ort, ti drdt"” vier , ja “éelbét fünf Stunden varïiren, und’ au die” Lu treme ihrer Mittelzahlen in der Tab. X'um eine halbe, Stunde von éinander differiren , SO muss ma ok’ zü= geben, dass die Uebereïnstimmung zwischen den übri-. gen Maximis und Minimis $0 gross ‘ist, als man 6s er- -BULILE T FN! /SCIENTIFIQUE 238 RU “wartenskonnte , vorausgesetzt | dass ‘diese Maxima und |-Ausserdem-mäg: auch der Breitenunterschied: beigetragen Mihima! wirkbiéh constant wären: : | TEL 20N ui zyréi Media in !der Tab; XIL smdumi kiné Stuide| niEMiiele denrMittelzählen aller Orte zusammen- genomimen ‘srübrigens’ steigén! die Unterschiede selten zu ‘emer halben:Stunde;, am hüufigsten vatüren lsie um wé- nige: Miïiüten ; so dass von 60! Diferenzen 9131 zwischen 0’ und 15’ liegen ud7oues— 016108 11:29 9 —— 350 — 44 L' —— A45:— 59 2 - 60 :— 67. Die Grôsse ‘dieser drei letzten Differenzén , die Gôt- tingen nnd Peking ‘angehôren, kôünnte übrigens aus ‘der unbedéutenden Anzahl Beobachtungstage für -diese beï- den Oerter ‘erklärt werden. Das arithmetische Mittel aus allen Differenzen der Tab. XII ist 0/,233. Die Mittel der Differenzen für jede Undulation einzeln genommen geben für das Maximum X das kleinste und für das M LE b das grüsste Mit- tel, von allen den übrigen. Was die Benennung der einzelnen Max. und Min. betrifft, so ist es klar, dass, bei allem Wunsche jede Willkür zu vermeiden, es doch nicht môglich gewesen ist, für Maxima, welche nahe an einander liegen , bestimmt zu entscheïden , wie jedes emzelne Maximum benannt werden sollte. Ein Blick auf die Tabellen 1 — V wird die dabeï obwalten- den Schwierigkeiten zeigen. Bei solchen zweifelhaften Füllen habe ich mir zur Regel gemacht, die Benennung zu wäblen, welche der Hypothese am wenissien vor- theïlhaft seyn müsste. - Dieses erklärt , wwarum in der Tab. X ,, D'und üihre Plätze in der Zeit. verwech- selt bekommen: haben. Dass solche Fälle,:wo ein:Zweï- fel obwalten kann, übrigens keinen wesentlichen Ein- fluss auf. das Resultat ausüben, davon-kann sich jeder leicht überzeugen, welcher die Tab. I —V durchge- hen und. sich die Mühe geben will, das Zweifelhafte nach :seiner Ansicht zu benenuen. “Die :grôssere Uebereinstimmung , : welche zwischen Petersburg und Nakolajeff -bemerkbar ist, kann dadurch érkläirt werden;dass ein bedeutender Theïl der Beob- achtungstage für beide Oerter: gemeinsehaftlichr ist. Von 27 Beobachitungstagen in Petersburg ‘und 28 in Nikola- jeff, sind 15 diesélben für beïde Oerter. — Jedoch muss man bemerken, dass bei einer Vergleichung zweier gleichzeitigen Beobachtungstage, die Analogie nicht. so gross ist,. als man glauben kônnte,, Diess:kann wohl davon .herrühren ,!, dass -am einem Orte, nur, einmal..in der-Stunde beobachtet wurde ;:am-andern aber‘dreimal. haben ; dass mehtere-Maxima, die in! Petersburg sehr hervortraten ;in:INikolajefhso gerng erschienen; dass ‘sie bei: der-älterenrunwollkonimneren Beobucifigéhe- thidde der Béobachtung gänzlich! entgirigen. Nachdem nun der Gang der Declination für jeden eïnzelnen Tag auf obige Weiïse untersucht worden, kün- nen wir zu den arithmetischen Mittelzahlen, die durch Sammirungen der Beobachtungszahlen für jede Stunde entstehen, übergehen. Diese Mittelzahlen sind in den Tabellen XIIT und XIV angeführt (*). Beï der Tab. XIII ist zu merken, das die oben er- wähnten Correctionen der Zeit für Gôttingen, Nikola- jeff, Kasan und Sitka nicht angebracht sind. Aus Doves Repertorium ïst eine Serie für Freiberg hinzugefügt. Die Serie für Petersburg ist aus Kupffer’s ,, Recueil genommen, und ist, wie es scheint, ein Resultat aus mehreren Beobachtungstagen als die oben untersuchten. Die Serien für Kasan und Sitka sind aus deu in letzt- genanntem Werke aufgenommenen Beobachtungen "zu- sammensummirt. — Die Beobachtangen von Peking häbe ich, ihrer geringen Anzahl wegen, nicht zusammenad- dirt und also nicht anführen kônnen. Die Beobachtungen: Kasan 4 sind mit dem ältern Declinatorium gemacht; die Reïhe B'ist aus nur vier Beobachtungstagen , wo mit dem neuen Gambey ‘schen Declinatorium observirt wurde , entstanden. Die Tab. XIII zeigt nun, dass die da angeführten Mittel- zahlen, das Daseyn der oben gefandenen Undulationen, zum Theïl wenigstens, zu bewähren scheinen. Die Undula- tionen d, D, b, B, c, C, fallen für alle Oerter unge- führ auf dieselben Zeiïten des Tages. Der grôsste Unter- schied in der Zeit betrifft das Max. C und das Minim. c, für die der Unterschied zwischen den Extremen sich auf 2 Stunden beläuft. Will man aber nur zwei Maxi- ma und eken so viele Minima annehmen , zeigt das Mi- nimum d für Sitka auch einen eben so grossen oder noch grüsseren Unterschied von den entsprechenden Mi- nimis für die übrigen Oerter. Die kleïnern Uridulatio- nen F und y werden für Gôttingen vermisst; # und æ zeïgen sich nur für die zwei nôrdlichsten Orte. Die Be- obachtungen in Sitka lassen vermuthen, dass das Mini- (*) Zuweilen sind auch nur die Differenzen zwischen dem westlichsten Stand der Nadel und den übrigen Declinationen an= geführt. Für unsern Zweck ist das eine Verfabren eben 50 de lich, als’däs andere. 239 BULLETIN: SCIENTIFIQUE. 240 D , mum d eigentlich » genannt werden müsse, und dass also das von Alters bekannte, an allen übrigen Orten sich zeigende Minimum d da verwischt sei. Das Maximum Æ und Minimum a zeïigen sich nur für Gôttmgen. Dieses liesse sich vielleïcht daher erklä- ren, dass die unvollkommenen Beobachtungsmethoden diese Undulationen leicht übersehen kônnen, da sie, wie wir oben für Gôttingen gesehen haben, zu den meiïst schwankenden , was die Zeit ihres Eintreffens be- irifft, zu gehôüren scheinen. Eine Vergleichung zwischen den Maximis und Mini- mis in den Tabellen X und XIII, zeist, nach ange- brachten Correctionen der Zeit, in der Tab. XIIL eine grosse , Uebereinstimmung in Hinsicht Gôttingen’s und Nikolajeff's, so dass ungefähr um die Zeit, wo die Tab. X eine Undulation andeutet, eine solche in der Tab. XII wirklich eintrifft. Viel kleiner ist diese Ueberein- stimmung für Petersburg. Diess kônnte daher herrüh- ren, dass, wie gesaot, die Serie der Tab. XIII wahr- scheinlich aus mehreren Beobachtungstagen entstanden ist, als die, welche für die Tab. XIIT zum Grunde ge- Jegt sind. Einerseits kann man also diess für einen Be- weis ansehen, dass die vielen Maxima der Tabelle nur zufällig sind; andererseits aber auch behaupten, dass die fragliche Verschiedenheit nur das Schwankende ih- rer Lage im der Zeit darthut, so dass die Beobachtun- gen, welche wir hier betrachtet haben, wohl hinreï- chen um das Daseyn der Undulationen wahrscheinlich zu machen, aber noch in zu geringer Anzahl vorhan- den sind , um ïhre Lage genauer zu bestimmen. Tab. XIV Gôüttmgen A dient diesen Umstand näher zu beleuchten. — Diese Serie ist dadurch entstanden, dass ich die Declination in Güttingen für dieselben 10 Tage, wie oben, aber nur einmal in der Stunde, auf dem Schlage, annotirt und aus diesen Beobachtungszah- len das arithmetische Mittel genommen habe. Die frag- lichen Maxima und Minima zeigen sich auch hier ; ihre Lage ist aber nicht genau dieselbe, als in der Tab. XIII. Die Tabelle I a ist das Resultat von vier Güttinger Beobachtungstagen , welche im Berichte des Magneti- schen Vereins nur graphisch dargestellt worden sind, und von denen ich auch nur eine Beobachtung in de Stunde, auf dem Schlage, annotirt habe. Selbst diese so wenigen Beobachtungstage scheinen das Daseyn meh- rerer Undulationen zu bestätigen. — In Tab. XIV Güt- timgen B, werden die arithmetischen Mittel aus letztge- pannten summirten Beobachtungszahlen angeführt. In der so entstandenen Beobachtungsreïhe sind A, a, b und C verwischt, was für so wenige Tage nicht ver- wundern kann. Betrachtet man aber elwas genauer die angeführien Zahlen für die Zeitabschnitte: VIIL, IX, XI und XIT, :s0 findet, im Vergleich mit übrigen con- secutiven Beobachtungszahlen, ein so geringer Unter- schied zwischen VIII und IX, eben so wie zwischen XI und XII statt, dass man darin Spuren von À und C leicht muthmaassen künnte. Besonders augenfllig wird die an diesen Stellen stattfindende Unterbrechung der Continuitit der krummen Linie, wenn man dieselbe graphisch construirt. Nachdem nun diese präliminäre Untersuchung, so weit die wenigen gemachtén Beobachtungen es erlauben, durch- geführt worden, bleibt noch übrig, die Methode der kleinsten Quadrate zu Rathe zu ziehen. Wird sie angewandt zu der bekannten Formel T,= T + w' Sin (n150+v) + u” Sim (n 3004 v") + etc., so erhält man folgende Ausdrücke für Gôttingen Nikolajeff Sitka # 21.8021 35.6083 1.1751 Lu! 1.035030 1.29315 0.48265—1 Lu” 0.89047 1.10085 0.20682—1 Lu"! 0.59141 0.70555 0.30853—2 Lu 0.96983—1 0.23603 0.78326—2 L.u' 0.42838—1 v' 244929',7 24203415” 223°36’,8 v" 238023,6 2150 1/14” 233°30’,6 v'!! 560058’,5 _348058/25” . 226035’,6 vi 2350 7,9 26305154" 195°24°,2 v* 31°45/.7 Die Beobachtungen für Petersburg sind schon früher von Herrn Piofessor Hällstrôm berechnet worden, da- her es nicht nôthig gewesen , dieselben hier nochmals aufzunehmen. Die Tabellen XV (‘), XVI und XVII stellen die Re- (*) Man wird einen Unterschied zwischen den Zablen der Be- obachtungsreihe für Gôttingen in der Tab. XIII und XV bemer- ken. Die der Tab. XIII sind die richtigen. Dieser Unterschied kommt daher, dass die Tab. XV weit früher als die übrigen und als ich noch an keine Verôffentlichung der Resultate dachte, nur um mir zur eigenen Belehrung ein ungefähres Bild von dem Gange der Declinationsvariationen zu verschaffen, berechnet wurde, wobei ich die Bruchtheile der Scaleneinheiten, anstatt sie genau zu summiren, nur auf ein Ungefähx abschätzte. Jeden- falls sind die so entstandenen Differenzen zu klein, als dass ich nôthig erachten sollte, für jetzt die Berechnung nach der Me- thode der kleinsten Quadrate von Neuem wieder zu machen, besonders da ich die Hoffnung habe, das schon erschienene dritte Heft der Resultate aus den Beobachtungen des Magneti- 241 sultate der Berechnungen für Güttingen, Nikolajeff und Sitka dar, ‘und zwar ausfübrlicher als gewôhnlich ge- bräuchlich, weïl dies für einen unten angeführten Zweck nôthig gewesen. + 91 - Betrackitét man diese Tabellen, so findet man für Güttingen , mit Anwendung eines Gliedes ausser T 14 Maximum um 14,5, ;. mit Anwendung von 2 Gliedern 14 Max. um 9/5; das 2te um 18/,5; mit 3 Gliedern 1 Max. um 124,5, das 2te um. 19/,5; mit 4 Gliedern . ; _ 1 Max. um 5/,5, das 2te um 11/,5, das 3te um 15/5, das 4te um 19,5; mit 5 Gliedern 4 Max. um 1145, das 2te um 15/,5, das 3te um 194,5; Für Nikolajeff hat man, mit Anwendung von einem Gliede 1 Maximum um 14,4/; 2 Gliedern 1 Max. um 9,4, ein 2tes Max. um 18,4; 3 Gliedern 1 Max. 4 Gliedern 1 Max. Für Sitka 1 Glied' 1 Max. 2 Glieder 1 Max. 3 Glieder ; 4 Max. um 9,53%, das 2te Max. um 18,33/; 4 Glieder. 1 Max. 10,33, das 2te Max. um 17,53. Die Formeln bestätigen also überhaupt das Daseyn zweier Maxima und Minima, aber die Stunde, wann diese Max. und Min. eïntreffen, varüirt etwas nach der Anzahl der Glieder, die man in den Formeln anwendet. Das Daseyn von wenigstens zwei Maximis und Mini- mis erhellt übrigens schon aus den Beobachtungen eines einzelnen Tages für Gôttingen. So z. B. habe ich den Januar - Beobachtungstag für 1837 berechnet und bei angewendeten drei Gliedern folgende Data gefunden : T=18,1125; L.u'=0,97856; L.u''—0.68118; L.u"""=—0.51220 v'=249%19/;v""=19401133";v//—248055/50/". ES schen Vereins nächstens zu bekommen, wo ich dann nicht ver- säumen werde, die neu hinzugekommenen Beobachtungstage zu den vorigen hinzuzufügen und das Ganze heruach zu berechnen. um 11,4%, das 2te Max. um 19,4/; um 10,44, dar 2te Max. um 20,4”; geben, um 15,33 ; um 10,33%, das 2te Max. um 18,33/; BULLETIN SCIENTIFIQUE. ; La 242 Tab. XVIIL stellt eine Vergleichung zwischen dem Ergebnisse dieses Calculs und den Beobachtungen dar.— Das erste Max. fällt ein ungefähr um 11,5 Uhr: wobeï im Vorübergehen angemerkt werden muss, dass das erste Max. grüsser ist als das zweite, dem, was die Beobachtungen von 10 Tagen zusammen genommen an- gezeïigt haben , ganz entgegengesetzt. Von der allgemeinen Revel, "dass der Gang der De- clination 2 Max. und 2 Min. darbietet, macht die For- mel für die Gôttmger 10 Beobachtungstage eine Aus- nahme. Für den Fall nämlich, dass man 4 Glieder in die Rechnung aufnimmt, erhält man, wie oben bemerkt, 4 Max. und 4 Min., die dergestalt einfallen, dass das erste Max. zwischen X und A, das zweite zwischen B und C, das dritte zwischen CG und Y , und das vierte endlich zwischen Y und D eïntreffen. Geht man in der Rechnung bis zum 5ten Gliede, so verschwindet das erste Max., aber die übrigen bleiben nach und hehalten ungefähr ihren Platz. Der wahr- schemliche Fehler der Zahlen der Beobachtungsreïhe ist +0,96842. Der Unterschied zwischen dem Max., welches ungefähr um 15,5% eintrifft, und dem nächstfolzenden Minimum ist — 1,4802 und liegt also ausser den Gren- zen des wahrschemlichen Fehlers. Wenn man sich je- doch besinnt, dass die Differenzen zwischen dem Cal- cul und den Beobachtungen für die verschiedenen Stun- den dasjenige weit übersteigen, was man in Betracht der angewandten vollkommenern Beobachtungsmethode den Observationsfehlern zurechnen kann, so wird es schwer, definitif zu entscheïden, in wiefern zwei oder mehrere Maxima angenommen werden müssen. Die Un- regelmässigkeiten in dem täglichen Gange der Declina- tion künnen hinlänglich klein seyn um zwei der grôss- ten Maxima hervortreten zu latsen, aber noch gross ge- nug um die übrigen, vielleicht eben so reellen, wenn auch geringeren Undulationen dergestalt zu verrücken und zu oblitteriren, dass die Methode der kleinsten Quadrate auf ihre rückständigen Spuren keine Rücksicht mehr nehmen kann. Also wäre es vielleicht das Beste, nachdem die Aufmerksamkeit auf das môgliche Daseyn mehrerer Undulationen gerichtet worden, der künftigen Erfahrung die weitere Entscheïdung in der Sache zu überlassen. Jedoch scheint mir folgende Bemerkung vielleicht nicht ganz unwesentlich zu seyn, weshalb ich auch sie apzufübren mir erlaube. BULL ETINy SCIE NAMIFI QUE Untersucht man u den Gang des. Gliedes u ! Sin(n 450.4 v') für sich allein, so findet man, dass es ein Max, und, ie Min. hat, die von eimander Er Stunden entfernt sind. Das folgende Glied_ oder, w/’ (a 30° Lw/'),: fürs de emzeln betrachtet , giebt 2 Maxima - und. 2 Minima , .s0 dass jedes Max. vom nächstfolgenden Minimum 6 Stun- den absteht. Das Glied w//! Sin (n 450 + »//') giebt, für sich be- trachtet, 3 Max. und 3 Min. 4 Stunden von einander entfernt. — Das Glied Y Sin (7 60° + av) giebt end- ich 4 Max. nnd 4 Min. 3 Stuudet von einander ent- fernt. Wirft man run einen Blick auf die Formeln für Gôt- tingen, Nikolajeff, Sitka und die von Herrn Professor Hiällstrôm für Petersburg berechnete Formel, so findet man, dass alle oben genannten Glieder ein Minimum haben , welches sich im der Nähe von d befindet. Nehmen wir also dieses Minimum als einen gemein- schaftlichen Ausgangspankt an und sehen zu was folgen würde, wenn die fraglichen Glieder zusammengeschla- gen, jedes seïñe übrigen Maxima und Minima geltend zu mâäthen vermôchte. Sollen die Maxima des 4ten Gliedes sichtbar seyu, so muss das erste von d sich dreï Stunden nachher zei- gen, das zweite 6 Stunden später, als das erste und die zwei folgenden Maxima ebenfalls mit Zwischenzeï- ten von 6 Stunden. Dieses schlägt sonderbarer Weiïse in Tab. XITL ein. — Das Minimum d frifft um 1/,36 ein, und ein folgendes Max. X um 4h51. Wenn diese beïden Max: von demselben Gliede herrührten , so dif- ferirt der wirkliche Unterschied zwischen beiden , oder 2:95, nur um 0 05 von 3 Stunden, wie es seyn müsste. Auf diese Weiïse findet man denn d=—X— 2495106405 3 X= B= 6,32 — 0322 6 B—Y= 6,58 — 038 = 6 Y—7Z= 4,52 + 148 — 6 X—22=17,22 + 0,78 = 18. Der grôsste Unterschied von dem was die Entfernung zwischen diesen Max. seyn sollte, zeigt sich also für Z, elches doch so selten vorkommt, dass der Platz des- selben für weit weniger bestimmt, als der der übrigen, | 4 angesehen werden muss. Die Ursache weswegen Z sel- tener ‘erscheïint, kônnte wohl darin liegen, dass der all- geméïne Gang der krummen Linie üm die Zeit, wann das Maximum Z eintreffen sollte, stark fallend ist, weswegen 2, wie sich aus den graphischen Zeïchnun- gen für Gôüttüingen Pl. 1. ergiebt, ewe Anschwellung (enflement) der krummen Linie sein nur zuweïlen durch | Vorhandensegn T4 Ve ähaliche Anschyellung 4 gen auch diese. graphischén Zeichnungen um LV, Ukry :| für die Tage, an denen das Max. X féhlt.. 1:11: 4 Das Glied #/”” Sin (n 459 + »'/) kann am »Bagcgiiliée Lersucht werden ,. nachdém die übrigen Glieder pair gegangen sind. Das Glied w” Sin (n 30° + v’') würde!, sich! Obigem ; ein Mmimum geben , das von d üm 6 Stunden entfernt wäre, und das 2te Max.12 -Stunden nach dem ersten, Auch ist in A 64162 016 " A—D—1241 —0,41 —=212%0%%) Ein ” Das Glied & Sin (n 150 + »') giebt ein Mr 12 Stunden nach dem Minimum 4. Wirklich ist d— C=12},39 —_ 0,49 =, Géhen wir nun zurück zum Gliede w”/ Sin (7 450 + 24"), welches wir oben übergingen, so muss dessen .érstes Maximum 4 Stunden nach d'eintreffen ; und. die 2 fol- genden pie Zwischenzeiten von 8 Stunden ; ; däs erste also um 54,56 ,. das 2weite umi:134356, und das: dritte 217,35. il). 8 Nun ist Z = 217,36 -0/,17) { : C — 13,36 — 0,49. Là Diese heiden Maxima fallen! folglich züsañimen, das eine mit dem letzten Max. für das 4té Glied, und das, zweite mit dem Max. für das erste Glied. Was endlich das Maximum betrifft, das um sh 36 eïntreffen sollte so scheint es mit dem Max. X oder A zusammen zx fallen. Wenn es mit À zusammenfiele, erklärte dieser Umstand hinlänglich das Schwankende in der Lage des Max. À, welches dann aus zwei Maximis eïgentlich be- stehen sollte, aus À und A’. Wahrscheïnlicher ist'es jedoch, dass es mit X zusammenfällt , wie wir gleich sehen werden. In dér That, wenn man in der Tab. XV die Stellen der Maxima aufsucht, findet man für Glied 1Min. 1 Max. 2Max. 3 Max. 4 Max. u'Sin(n15°+o!) 2/,5— 44/,5— u”Sin(n504+v"). 1,54 7,54 19/,5+ u!!/Sin(n45+v/! 05-45 12,54 20/,5+ uSin(n600+v :14,5— 4,5— 10:5—, 16,5— 22°.5— Diese Min: und! Max. in der Zeïtordnung" aufgestelt und das erste Min. als gemeinséhaftlich für alle Glieder | angenommen ; geben __. mit Tab. X De nes , istes Minimum-= 1/,0 + 0/,4=— d : #stes Maximum = /4,5 =N\ — 0,33= X qui : 4.5, + € BULLETINS 2tes Maximum = 7,5 ,,, — 04 = À Ker Léon 401 — 0,22=:B 4— EE — (125 HN 0,33= C L 14,5 — | Den 165.1 QE = Ÿ ER ns TE Hg 0,5 = D. y Los +) 7 | | jolies ce 9 99 Soir envegiunx 7 50 _Æinergrôssere, Uebereinstimmung als die, wélche, zwi- schen. diesen verglichenen, Resultaten wirklich,'statt fin- det ,, künnte, man schwerlich von so: wenigen Beobach- tungstagen, erwarten ,. wenn auch, die Wahrheit der Hy- pothese durch anderweitige Erfahrungen, binlänglich| çon- statirt wäre. | | ) | : Was die einzelnen Maxima betrifft , kônnen folgende Bémerkungen gemacht werden. Zu der Tab. X Gôüttm- gen fehlt das: Max. Z; aber in der Tab. Ta finden wir ein mit Z bezeichnetes Max. um 224,5. Dié Maxima D: und X entsprechen jedes zweien zusammenfallenden Maximis ; eben so scheint das Max. C aus den 2 Maxi- mis 124,5 und 14,5 gebildet zu seyn. Da diese letzt- genannten Maxima um eme Stunde von einander diffe- | riren , so kônute dadurch das Schwankende in der Lage des Minimums b erklärt wérden (s. Tab. XIT). + Nachdem nun so die übrigen Maxima eine môpgliche Deutung erhalten haben, bleibt das Max. W übrig. Die- ses kann entweder dadurch entstehen, dass das Mini- mum. d, für die verschiedenen Glieder der Zeïtlage nach wariürt, so wie wir ‘wirklich gesehen haben, dass dieses Minim. für das erste Glied um 2h 5 eintrifft, während es für das dritte Glied um 0/,5 eintrifft, wo- durch zwischen beiden das Max. W entstehen kônnte; oder és gehôürt dieses Max. dem Gliede u' Sin (n 75° +") an, womit wir uns bis jetzt noch nicht befasst haben. Die5 Max. dieses Gliedes treffen ein um 14,5, 65, 104,5, 154,5 und 206,5. Das 5te trifft also ein mit D; das te liegt zwischen C und Y; das dritte trifft mit B und das 2te mit À zusammen. Das erste ist von W um 0#,4 verschieden. Angenommen dass alle die oben gefundenen Max. reell wären, so hätte man bei der Abrechnung noch mehr Glieder berücksichtigen sollen; ich habe dieses nicht gethan aus dem Grunde, dass die Anzahl der Constan- ten im Vergleich mit den Beobachtungen so unverhält- nissmässis gross wird, dass die Max., die man gefunden hätté, wenig oder keine Beweïskraft hätten (”). (*)’ Ucherdies scheint das Glied ur Sin/(n 759%") schon, was seine Maxima betrifft, die Resultate. mehr zu verwirren als CIENTIF QUE: Auf ähnliche Weise und mit demselben Erfolge kônnte man die Minima der Beobachtung mit denen: der kinzel+ nen Glieder vergleichen. 1 Diese Vergleichung auck für die übrigen berechneten Oerter hier anzuführen, habe ich nicht für nôthig erachtet. Ich will nur bemerken, dass die Uebereitistimmung zwischen den Max: der Beobachtung und den einzelnen :1| Gliédern der Formel für diese Oerter nicht: so gross ist als wir sie für Gôttingen gefunden haben, welches wohl nicht verwundern darf, da die frühere Beobachtungsmes thode ! an, Genauigkeit so vweit hinter der Gauss’schen zurückbleïbt. Jedenfalls ‘ist doch diese Uebereinstimmung | bemerkbar ; wie Jeder sich selbst leicht überzeugen kann, nur sind die Differenzen etwas grôsser als die für Gôt- tingen, welche, wie wir. gesehen haben; sich. oft. auf em Unbedeutendes reduciren. Uébrigens ‘braucht es wohl kaum bemerkt zu wer- den ; dass man durch diese Ueberemstimmung nichts Positives bewiesen hat, denn die Lagen der Maxima ; welche die’ Beobachtungen geben, und denen die der einzelnen Glieder der angewandten Formel gehô- ren, môgen mit eïnander so genau wie immer zusam- iménfallén, so ist dadurch noch nicht dargethan ; dass !||letztgenannte’ Maxima sich in dem Endresultate der For- imél wirklich zeïgen werden. Sie kônnen einander oblit- teriren und also in dem Endresultate, bei allem dem, wenigere Undulationen zurückbleiben. An und für sich hat also die fragliche Uebereinstimmung keine bewei- sende Kraft für das Daseyn mehrerer Undulationen, aber verbunden mit den übrigen in dieser Abhandlung angeführten Umständen , welche auf ein solches Vorhan- denseyn hinweiïsen, gewinnt diese Goïncidenz an Bedeu- tung und kann als eine Wahrscheïnlichkeit mehr betrachtet werden, dass wenn durch eine hinreichende Anzahl Beobachtungen die wahren Mittellagen der klei- nern Undulationen bestimmt worden sind, zu glauben ist, dass diese Undulationen sich auch in der durch die Formel entstehenden Curve behaupten werden. Bei der kleinén Anzahl der jetzt vorhandenen Beob- achtungen, die überdies hin und wieder über das ganze Jahr zerstreut smd , scheïint noch keine so grosse Regel- mässigkeit in den arithmetischen Mitteln vorhanden zu seyn, dass die Formel die vorhandenen kleinen Undula- tionen noch nachweïsen kônnte, sondern sie behandelt sie bis auf Weiteres nur als zufällise Unregelmässigkei- zu erläutern. — Die Beobachtungen sind offenbar zu wenig zahl- reich, als dass man von ferneren Gliedern réelle Resultate er- | varten kônnte. * ten , a gotrelch sich unter ste ge aol und éinfa- Le den s Mecagrreiben ‘emes- ae Tagés für chern Gange, so gut wie es! kann$ SL müssen. | | h çgye udsislotrs Y L SN | ge de 4oid ‘a Damit die .vielen. Undulationen ‘in der: berechneten Curve hervortréten kônnen, musste von der bekannten Reïhe eine. grôssere Anzahl Glieder ; als gewôhnlich, angewandt werden. Merkwiürdig. ist dabei nun, dass wirklich , nach der Théorie, die Variationen des Erd- magnetismus nur , dargestelll werden künnen durch eme Reïhe, welche sehr wenig convergent ist und wovon also mehrere Glieder berücksichtigt werden müssen um ein annehmbares Resultat zu erhalteu. Es mag nämlich eme horizontal freischwebende Na- del von einem magnetischen Kôrper angezogen werden, dessen Intensität oder dessen magnetische Axe der Lage mach varürt, so wird ihre Wirkung auf die Nadel durch eine Reïhe ausgedrückt; welche nach Potenzen der Si- nus und Cosinus des Ablenkungswinkels fortgeht und in deren Glieder negative Potenzen von der Entfernurig R zwischen der Nadel und dem magnetischen Kôrper, als Factoren der Constanten vorkommen. Eine solche Reïhe kann denu transformirt werden in’ eme von der Form T + uw! Sin (nx + v') + u”.Sin (2nx +") +etc., wobei man sich leicht überzeugt, dass die Coëfficienten u!, u”, etc. selbst aus Reïhen bestehen , die nach negati- ven Potenzen von R fortgehen ,! und zwar so, dass die Reihe, welche einem Ceefficienten. ”, zugehôrt , mit einem hühern negativen. Potenz :von R anfängt als die Reïhe, welche den nächst, vorherhergehenden | Coëf- ficienten 4-1 darstellt. Je kleiner, nun die Entfernung, R ist im Vergleich mit der Länge der magnetischen, Axe des ablenkenden Kürpers,. desto weniger convergent werden sowohl die:Reïhen für uw’, u”, etc., als folglich die Reïhe selhst, zu welcher letztgenannte Grüssen ge- hôüren. — Zu einem ähnlichen Resultate kommt mpanse wenn die Entfernung R selbst variabel wäre.. Nun kann man mit ziemlich grosser Wahrscheinlich- keit annehmen, dass bei den täglichen Declinationsya- riationen die Entfernung :zwischen der! Nadel und. dem magnetischen Kürper ;welche diese: Variationen hervor- bringt, micht beträchthich ‘ist, umnd. dass! also :mehrere Glieder von der Reïhe berücksichtigt werden, müssen. Wenn man aber mehrere Glieder, anwenden muss ; s0 ist auch dadurch die mathematische Môpglichkeit meh- rerer Undulationen begründet. Es ist leicht einzusehen, dass obige Schlussfolgerung noch weïter ausgedehnt wer- den kônnte zur Erklärung aller Undulationen, die man imimer. alle Beobächtungéürter nach der-Gauss’schen Methode ‘l'vorfindet. Diese’ Oscillationen - -wärén dann hérvorge- bracht durch eine äusserst wenig cnvergente Reïhe, und folglich hätte das bis jetzt Räthselhafte in den für | jeden Ort rélativ gleichzeitigen Oillationen der Declina- tion eine, wenigstens nicht eben so räthselhafte ,. Er- klärung gefunden (*). Môglich wäre es also auch, dass hinlänglich lange fortgesetzte Beobachtungén “Gus rheh- rere Undulationen im allgemeinen Gangé der Declina- tionsvariationen entdecken künnten. Ja, wenn man an- [néhmen kann, dass die Entfernung R für südliche und nürdliche Oertér merkbar verschieden sey , so kônnte es wohl eintreffen, dass die Anzahl der Undulationen für verschiedene Oerter ungleich ‘gross wäre.. Eben so wäre es môglich, dass für denselben Ort diese: Anzahl vom Sommer zum Winter variirté, oder: wenigstens; dass im Winter ein Glied der Reïhe einen grôsseren Eïnfluss auf den Gang der Declination ausübte, alsim Sommer. So scheint in Gôüttingen ; nach den :wenigeri Beobachtungstagen zu schliessen , das Max. D. im Som- mer grôsser zu seyn als das Max. B ; und ‘im: Winter umgekehrt. Eben so ïst in der Tab! XIIL das grôsste: Max., für die nôrdlichern Oerter, näher um Mitter nacht, als für die südlichern. Wieiter , wenn-man die Tabb. XIX — XXIL betrachtet, sieht man, dass die Ana zahl der Maxima vielleicht auch für verschiedene Oer- ter varlirt. Die genannten Tabb.-enthalten für Kasan. nnd Sitka ähnliche Resultate, als die für die übrigen. Beobacklitungsürier oben gefundenen. Nur unterséheiïden, sie sich dadurch, und:werden desswegen érst hier an- geführt; dass für Kasan das Maximum A. in 2. Maxima A und À’ zu zerfallen scheint , und. eben so theilt sich für Sitka das Max. D ‘in 2 andere, nämlich D und D’. Wenn man die Mittellagen der Undulationen für Kasan und Sitka mit denen, die Tab. XII angiebt ; vergleïcht, so findet man, das alle Differenzen für Kasan positiv sind , und für Sitke hingegen alle negativ, ausgenom- men das schwankende Max. Z, welches eine positive Differenz ‘darstéllt. , Das Zeicheh der Differenzen. für beïde Oerter kann also'kaum zufällig seyn, um so mehr,. da die Differenzen beïder Oerter ihr, Maximum bei GC. 4) Es braucht wohl nicht bemerkt zu werden} dass hier nur von einer thathematisch en Erklärung die Rede ist, das heisst, dass man gezeigt hat, dass , nachder Theorie des Mag- netismus, unter den verebemit Umständen solche Undulationen vorkommeh ‘künnen.: Worin die physicalische.Ursache einer solchen Erscheinung zu suchén wäre, muss: dahin, gestellt bleiben. . erreichen und von da nach beiden Seiten abnehmen , so: dass die Mittel der respectiven Undulationen für beide Oerter gemeiïnschaftlich genommen sehr wenig von -denen in der Tab. XII différiren würden. Zur Uebersicht sind auf der PI. II die oben gefun- denen Resultate graphisch dargestellt, und zwar nach einer Anordnung, die ihnen zur weitern Bekräftigung dient.-Wir haben oben in der Tab. VIII die Beobach- tuigen in Nikolajeff in zwei Hälften gruppirt; in der PI. IL und Tab. XXIIL ist dieses Verfahren auch auf die übrigen Beobachtungsôrter ausgedehnt ; so dass die erste halbe Anzahl der Beobachtungstage für sich allein berechmet ist und immer À genannt wird, während die 2te halbe Anzahl ebenso für sich berechnet und B ge- nannt -ist: Endlich smd diese so getheïlten Beobach- tungstage in zwei grôssere Gruppen zusammen gefübrt, und'zwar s0, dass so wenige Beobachtungstage, als wie môglich, diesen beiden gemeiuschaftlich zugehôren. Die 136 Beobachtungstage sind deswegen s0. zwischen den beiden Gruppen getheilt, dass nur 10 Beobachtungstage, die für eimen Ort zu AB hingezäblt sind, auch für ei- nen andern Ort unter BA vorkommen. Die Beobach- tungen BA sind grôsstentheils in den Jahren 1832 —33 gemacht; die Beobachtungen AB hingégen in den Jah- ren 1830 — 31 oder 1834 —:37, mit der Ausnahme, dass 5 Tage für: Petersburg und dieselben 5 Tage für Sitka in 1833 fallen und also, wie :s0o eben beméerkt wurde, hinsichtlich der Zeit gemeïinschaftlich sind für AB und BA : : In der PI. IL sind die Summen für AB und BA ebenfalls graphisch dargestellt, und man ersieht daraus, dass gerade das zweiïte früher bekannte Maximum, wel- ches durch die Methode der kleinsten Quadrate um 40 — 117 gefunden wird, der Zeit nach mehr schwan- kend zu seyn scheint, als alle die übrigen kleineren Maxima, welche nach dieser Methode nicht, berücksich- tigt werden konnten. Die grüssere oder geringere Ue- bereinstimmung -zwischen den Undulationen der Grup- pen AB und BA:stellt-sich übrigens, wenn mau die Mittel aus den:in:den Summénreïhen angeführten: Zah- len nimmt und{sie mit den entsprechenden Stunden muläplicirt ; auf folgende Weise dar : À, Xeuxb Asa onBb 2h QG 26 21 Ÿ 5572. 1D AB 1,50 4,0:5,016,0 17,0: 9,11 13,0 140 15,5 17,0 18,0 20,44 BA 1,044,0. 5,0 6,61 8.33 10,52 12,5 14,0 15,43 17,0 18,0 20,19 Endlich giébt die PI.IT bei AB BA. eine Darstellung von den Undulationen , -die entstehen ,: wenn man die BULLETIN SCIENTIFIQUE. Summe nimmt von AB und BA, welche übrigens die- sélbe ist als die Summe der Tab. XX. Man sieht, dass diese Undülationien ‘üum so deutlicher hervortreten ;' je mehr die Anzahl der Beobachtungstage vergrüssert wird. Ehe ‘ich diesen Aufsatz beendige; seï'es mir noch erlaubt zu wiederholen, was ich schon mehrmals be- merkt habe , dass ichweder: Andere noch mich selbst davon überzeugt haben will, dass durch diese Abhand- lung etwas Definitives über das Vorkommen, die An- zahl und Mittellage der fraglichen Undulationen be- stimmt worden sei. So etwas zu behaupten oder zu glauben, hiesse den ruhigen und umsichtigen Gang der jetzigen, naturwissenschaftlichen Forschung gänzlich ver- kennen. Mein Zweck ist nur gewesen darzuthun, dass, nach den oben untersuchten Beobachtungsta- gen zu schliessen, eine nicht ohne Weïteres zu verwerfende Wahrscheïnlichkeit vorhan- den sei, dass mehrere Undulationen, als die 2 bekannten, in dem allgemeinen Gange der mag- netischen Declinationsyariationen vorkommen, und in Folge dessen auch andere Beobachter dazu zu veranlassen, bei ihren Variationsheobachtungen der mag= netischen Declination ïhr Augenmerk auf diesen Gegen- stand zu richten. CORRESPONDANCE. 4. OBSERVATIONS GÉOGNOSTIQUES INSTITUKES DANS UN VOYAGE D'ARKHANGEL PAR NisNi= Noveoron à Moscou. Extrait d’une lettre de M. le docteur Robert à M. Fuss (lu le 6 septembre 1839). Depuis que j'ai eu l'honneur de vous écrire, j'ai con- tinué mes observations géologiques, et je m empresse de vous en adresser aujourd’hui une dernière série compre- nant celles que je viens de faire depuis, Arkhangel jus- qu'à Moscou , etprincipalemeut en suivant le cours du Volga depuis Yaroslavl jusqu'à N ijni- Novgorod. A partir de Siyskaïa où la route de Moscou se con- fond avec celle de St.-Pétersbourg, jusqu'à Zaborskaïa, la contrée devient très sablonneuse, La Dvina, que je voyais pour la dernière fois, coule. près de R, entre des berges escarpées, d’un calcaire remarquable par, sa blan- cheur et analogue; ‘sans doute , à ceux que j'ai déjà examinés, Un peu plus loin , la contrée s'accidente, et J'ai présumé que les monticulés avaient la même roche pour noyaux. Elle redevient sablonneuse, avec des blocs erratiques et sous forme d'äses à Oust-Wajeskaïa, près de la Vaga, l'un dés principaux affluens de la Dvina. - En général, les collines en question règnent le long des rivières, notamment de la Vaga. Elles sont très élevées à Possad - Werkhowajeskoï, sur la rive gauche. J'observai sur Îles bords de cette rivière sinueuse un grand nombre de cailloux roulés calcaires et siliceux à empreintes de productus, d’où l’on peut inférer, que la plupart de ces collines doivent leur charpente au calcaire de transition recouvert par un puissant dépôt d'atterrissemens. En général aussi, plus j'avançai vers le sud, moins j'ai rencontré de blocs erratiques. Ils sont plus disséminés et moins gros. J'en signalerai ce- pendant un d'une dimension considérable, gisant au mi- leu du sable À Dokonskinskaïa dans le gouvernement de Vologda. Les caïlloux de ces contrées sont calcaires en grande partie et sont employés à l'entretien des routes. Je ne sais si l’on a exploré les rives du Volga depuis Yaroslavl jusqu'à Nijni- Novgorod , sons lé rapport géo- logique ; mais assurément, c'est un des points de la Russie où l'on peut étudier, le plus à l'aise, des for- mations assez variées. Je vais les indiquer telles qu'el- les se sont présentées: Les berges de ce fleuve magnifique ne commencent guère à s'élever que dans le gouvernement de Kostroma et dans cette ville même, du moins pour moi qui ne l'ai descendu que depuis Yaroslavl. Là elles sont com- posées inférieurement d’une espèce de limon gristre, argilo-sablonneux, analogue à celui que j'ai déjà observé près de l'embouchure de la Dvina et recouvert d'un sable grisâtre à, peine argileux, qui, remplace ici la tourbe du nord. Devant la petite ville de Pless, sur la rive gauche du fleuve, les collines assez élevées qui se présentent sont formées inférieurement d’un dépôt d'argile bolaire, gris - bleuâtre ou rougeâtre, contenant des blocs errati- ques dans sa partie supérieure. Il est recouvert immé- diatement par un travertin à empreintes de feuilles et à concrétions tubuliformes ou en dragées, rougeâtre à son point de contact avec l'argile où il empâte des cail- Joux roulés (conglomérat). Il est très blanc dans sa par- tie supérieure et même crétacé par suite de la désagré- gation de ses molécules. Il semble ne recouvrir que par places, le dépôt argileux qui appartient évidemment CEE BULLE TIN : SCIENTIFIQUE. aux marnes irisées. [l est lui-même recouvert par un puissant ‘dépôt de sable argileux, grisâtre , renfermant des blocs erratiques es des cailloux roulés! En suivant la même rive, on voit les mêmes argiles prendre un très grand développement et renfermer dans leur sem des petits nids de grès verdâtre et rougeâtre. Ge sol, constamment humide, entretient ‘une magnifique végétation, ce qui donne au cours tortueux du Volga Faspect le plus riant. Les atterrissemens actuels de ce fleuve , composés de sable, de caïlloux roulés, ressemblent assez bien à celui que la Seine traverse près de Paris. Les blocs errati: ques qu'il renferme, remarquables par leur couleur extérieure noirâtre, autant que par la forme; le ,vo- lume et la composition qui sont partout les mêmes, semblent bien indiquer qu'ils ont été empruntés par les grands cours d’eau qui se rendent du nord - ouest au sud-est, tel que le Volga, au grand terrain d'atter- rissement de la Russie. Quoi qu'il en soit , j'ai recueilli à peu près dans la même localité, un: grand nombre de bélemnites, quelques fragmens d’ammonites ainsi que des empreintes siliceuses de productus et beaucoup de polypiers convertis également en silice. J'espérais bientôt voir en place les terrains d'où sor- taient ces fossiles intéressans. En effet, comme: pour compléter mes observations géologiques en Russie, sur l'étage inférieur et moyen du sol secondaire , à l'excep- tion du terrain houïller, le bonheur me fit rencontrer le lias, devant la petite ville de Kinechma dans le même gouvernement et toujours sur la rive droite. Là, cette formation est caractérisée par des argiles noïrâtres un peu sablonneuses et renfermant une quantité prodi- gieuse de bélemnites (2 où 3 espèces), des ammonites (plusieurs espèces) quelquefois admirablement conser- vées et une huitre vésiculaire ; probablement la gri- phaea incurva. On pourrait; sans exagérer , remplir un bâteau des bélemnites qui gisent surle-bord du fleuve et que les eaux arrachent constamment à un terrain sans consistance. Ce sol secondaire ne présente que des col- lines douces, recouvertes par des sables d'’atterrissement gris-rougeûtre ou jaunâtre, et des blocs erratiques primi- tifs gisent ça et là immédiatement sur ses pentes. , Au sujet de ce terra du lias, je dois faire mention ici d'ammonites et de bélemnites tout-à-fait semblables à celles qui ont été trouvées, d'une part, dans de district de Kem ou de Kola et de l’autre sur les bords de la Pe- tchora (l'ammonite à l'appui de cette dernière localité, est en la possession de M. l'amiral Soulima, gouver- neur militaire d'Arkhangel), qui a bien voulu me la 253 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 254 la célèbre foire de Makarief ; sont composés , en allant de bas en haut: 1° d'un grès verdâtre très tendre; 2° dé: nombreuses -couches d'argile smectique rougeûtre, alternant avec d’autres couches d'argile opaline; 3° d’un sable micacé rougeâtre,. quelquefois agglutiné en FOg= nons ou en table, comme du grès; 4 de la terre vé- gétale termine le plateau, et ne paraît pas renfermer beaucoup de: cailloux roulés. Des fragmens de travertin annoncent seulement que, dans l’origine, cette roche formait des dépôts au-dessus de ce systéme argilo - sa blonneux. Enfin le lit du Volga depuis Yaroslavl jusqu'à Nijni- Noygorod est constamment sableux, Ses eaux coulent très lentement, sont peu profondes.entre ces deux vil- les, et laissent voir à chaque pas des bancs de sables qui rendent la navigation difficile dans cette saison. Parmi les objets d'histoire naturelle que j'ai eu occa= sion de voir à la foire de Makarief, je citerai deux énormes défenses de mammouth d'une conservation par= faite. L'une d'elles ,. mesurée avec soin, m'a donné 1Q pieds et demi de-longueur. Je ne puis m'empêcher d’ex- primer le regret amer, de voir de si belles pièces géo= logiques. destinées à être mises en pièces pour les arts. J'ai fait tous mes efforts pour engager le propriétaire de ces objets, à les envoyer au moins jusqu’à St.-Pé- tersbourg; mais il ne connaissait que l'argent comptant. Il m'offrait le principal de ces fossiles pour 700 roubles. J'ai vu aussi des turquoises fort belles de la Bukharie pour les collections minéralogiques, notamment de cel- les qui adhèrent encore à une grande partie de leur gangue généralement quarzeuse gris rougeâtre : enfin des onyx d'une grande beauté. De Nijni- Novgorod à Mourom, la route traverse des collines argïlo -sablonneuses, analogues à celle de Nijni. Des sables mouvans règnent ensuite sans inter= ruption jusqu'à Moscou. Ils renferment, dans cette grande étendue, des blocs roulés composés presqu'entièrement de grès rougeître - lustré , très tenace, qui ressemble à un grès rouge ancien dementelé, maïs que je rappro- cherai volontiers aux rognons quarzeux que j'ai obser- vés daus les sables supérieures de Nijni. Quoique les blocs antiques, proprement dits ou pris milifs ,: deviennent très rares à cette latitude, il s’en trouve cependant quelques-uns avec les grès en ques- tion. Le sol est couvert aussi d’une grande quantité de silex roulés à polypiers, arrachés sans doute à un ter- rain analogue à celui de Branewa dans le gouvernement d'Olonetz. Depuis Poltawa jusqu'au delà de la petite ville de communiquer pour. en, faire le dessin). J'ai cru devoir intercaler ici ces faits, non seulement à cause de leur liaison naturelle avec ce que j'ai observé sur les bords du Volga, mais parce qu'étant réunis , ils servent à in- diquer'que la formation du lias comme celle du calcaire à productus, occupe sans doute en Russie une grande étendue, depuis le centre de l'empire jusqu'au bord de “la mer glaciale. Les argiles colorées (marnés irisées), à couches al- ternativement bléuâtre et rougeâtre , succèdent ensuite et constituent des falaises de 100 à 150 pieds de hau- teur au moins, dont les escarpemens, par suite de l’ac- tion dégradante des eaux, les font ressembler quelque- fois à des pyramides terminées par un bouquet de bois d'une fraîcheur extrême. Des sables rougeâtres en occu- pent là partie supérieure et forment quelquefois la moi- tié de. da hauteur des falaises en question, ainsi qu'on le voit à Reichmo. Le même terrain près du village de Katounski, à l'entrée du gonvernement de Nijni-Novgorod, recouvre ow enveloppe un calcaire blanchôtre à polypiers et à] quel- ques univalves , employé pour faire dela chaux maigre. Ce calcaire , souvent caverneux, ressemble beaucoup à celui de Branewa. L'argile est rougeätre ou verdûtre, à-zônes ondulées, quelquefois inclinées ,, comme si ces couches avaient. été redressées. Elle est recouverte par un dépôt puissant de terrain de transport rougeûtre. À quelque distance de là; les mêmes argiles sont re- couvertes par un conglomérat gypseux au milieu du- quel se trouvent. de gros .rognons de.gypse blanchâtre et rougeâtre exploité également pour faire du. pläfre. A Katounski même, les argiles semblent alterner- avec des couches de gris-verdâtre ou rougeître plus ou moins friable ou de calcaire blanchâtre marneux, et constitue là des falaises très élevées à couches ou zônes quelquefois. très inclinées, terminées également. par le terrain d'’atterrissement, À Gorodietz, les mêmes falaises sont simplement for- mées de sable gris-jaunâtre. Près de la petite ville de Balakhna, on exploite, comme on sait, des sources salées, Elles sortent sans doute d'argiles muriatifères, qui ne sont, peut-être, pas autre chose que celles. que nous venons de parcourir. Le môle élevé sur lequel est construit le Kreml de Nijni-Novgorod et d'où la vue suit avec tant de charme le couts sinueux du Volga et de l’Oka qui se perdent à l'horizon, appartient en grande partie à des argiles et à des sables ou grès friables, les uns et les autres co- lorés. Les flaucs de la même montagne qui regardent 255 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 25 6 ER Bogorodsk , près de Moscou, on extrait du sable, une espèce de meulière sans fossile, employée avec le grès rougeatre à macadamiser la belle chaussée qui va de Nijni à Moscou et sera bientôt livrée à la circulation. La pierre blanche que l’on emploie dans cette der- nière ville pour bâtir, malheureusement un peu tendre et qui provient de ses environs, est un calcaire encore analogue à celui de Bourkowa. On se sert aussi d'un grès grisâtre micacé, qui m'a paru d'une formation ré- cente ou provenir de sables supérieurs agglutinés. La montagne des moineaux (Vorobiefski) près de Moscou est composée dans ses deux tiers inférieurs, d’un sable blanchitre, probablement tertiaire, renfer- mant des rognons de grès ferrugineux avec de l'argile blanchâtre au centre. Il est recouvert par un puissant terrain de transport rougeâtre, simplement argilo - sa- blonneux inférieurement et renfermant beaucoup de caïlloux roulés et quelques blocs erratiques primitifs seulement dans sa partie supérieure. Assurément ce sol n'est pas fait pour recevoir les fondations d’un monu- ment semblable à celui qu'on avait projeté, à moins de le voir s’écrouler au bout d’un siècle ou deux. Telles sont, Monsieur le Secrétaire perpétuel , avec la précédente lettre, que j'ai eu l'honneur de vous adresser d'Arkhangel, les observations géologiques que j'ai eu l’occasion de faire dans ma tournée, accomplie à Moscou. Je regrette qu'elles n'aient pas plus d’impor- tance, mais j'ai du moins l'espoir qu'elles prouveront aux personnes distinguées, qui ont bien voulu s'intéres- ser à mes tentatives, que j'ai fait tous mes efforts pour répondre à leur attente. Dans ce voyage, j'ai étudié aussi les moeurs et usages des habitans du nord de la Russie. J'y aï vu d'excellentes choses qu'il serait à dé- sirer qu'on imilât en France. Ces observations font le sujet de lettres sous forme de relation de voyage, des- tinées à M. de Struve. J'ai déjà envoyé à M. de Fischer; pour la lui faire passer, la première de ces lettres et je travaille dans ce moment-ci, à achever la seconde partie de mon voyage. Etant resté 7 à 8 jours à la foire de Nijni-Novgorod , j'espère aussi pouvoir donner prochainement à mes compatriotes , ainsi que pour Arkkangel, cette capitale de tout le nord, une idée plus nette de leur grande importance, qu'ils ne la pos- sèdent actuellement. ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. Recueil des actes de la séance publique de l’Académie impériale des sciences de St.- Pétersbourg tenue le 29 décember 1858. Avec le portrait de M. Kôhler. Contenu : Etat du personnel. Compte rendu des tra- vaux de l’Académie pour l’année 1838, par M. Fuss, Règlements et état de l'Observatoire astronomique central. Heinrich Karl Ernst Kôhler, von K. Mor- genstern. Ueber die Verbreïtung des organischen Lebens, von K. E. v. Baer. Reisebericht an die Commission der Haupt-Sternwarte von Struve. Prix: pour la Russie 1 r. 20 cop. arg.; pour l'étranger 11/2 écus de Pr. Mémoires de l'Académie impériale des sciences de St.- Pétersbourg, VIE série. Sciences mathématiques, phy- siques et naturelles, T. IV. 1?re section. (Sciences mathématiques et physiques, Tome II) 3ème Jivrai- son, contenant: Kupffer, Mémoire sur la tempé- rature moyenne de plusieurs points de l'Empire de Russie, 1ère partie. Prix du volume: 5 r. arg. pour la Russie, 6 écus 17 gr. de Pr. pour l'étranger. Même ouvrage — Tome V. 2ème section. (Sciences na- turelles, Tome IIL.) 3ème livraison, contenant : Bon- gard, Plantae quatuor brasilienses novae (avec 4 planches), Le même, Essai monographique sur les espèces d'Eriocaulon du Brésil (avec 9 planches). Le même, Gompositae brasilienses novae (avec 9 plan- ches). Trinius, Phalaridea. Prix du volume : 6 r. arg. p, la Russie, 10 écus 17 gr. pour l'étranger. Même ouvrage — Sciences politiques , histoire, philo- logie , Tome IV, livraisons 4. 5. Contenant: Bros- set, Explication de diverses inscriptions géorgiennes, arméniennes et grecques. Ycrparose, O mona- CTBIPCKUXE UMHHIaxE BE Pocciu Brosset, Inscrip- tions tumulaires géorgiennes de Moscou et de St.- Pétersbourg. Prix du volume: 3 r. 50 cop. arg. pour la Russie, 4 écus 17 gr. de Pr. pour l'étranger. Beobachtungen des Halley'schen Cometen, beï seinem Erscheinen im Jahre 1835 auf der Dorpater Stern- warte angestellt von F. G. W. Struve. St. Petersb. 1839. Grand m-folio avec 12 planches lithographiées. Prix: 2r. 40 cop. arg. pour la Russie, 3 écus de Pr. pour l'étranger. og Emis le 30 novembre 1839. ER, | P1:1: 1996 Clust, 17 1997 Manu 8, Muquob SL El) Sèqut H TOR Dre AN EPREREE PAR SMS TSH EINTES PART RTE es AR tn RARE FAR J Ï £ SÉURNNRE Lfullet. Sercrtles! 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AIT. : 5,67 | 7,52 |19,15 | 10,63 | 12,38 | 13,85 | 15,58 7,01 | 18,21 | 19,93 | 20,81 | 21,53 +0,26 | —0,12 | 0,00 | +0,00 |—0,18 | —0,51 | +0,02 [+0,01 | +0,17 | +0,25 |—0,10 | —0,08 15 Medium | 1,36 | 1,87 | 2,94 -| 4,31 St. Petersburg.….| +0,32 | 0,07 | +0,06 |—0,11 Nicolajeff te «2 —0,25 |—0,03 |-L0,0# | +0,19 | 0,07 |—0,32 | —0,40 |—0,30 |——0,46 | —0,16 | —0,57 |—0,32 | —0,47 | —0,22 | +0,08 | +0, Gôttingen… —0,04 |—0,63 |—0,56 | +0,14 | +0,50 [+0,46 | +0,52 | +0,55 | 41,13 | +0,68 |-L0,50 | +0,01 | —0,09 [+0,23 | — — Pekines 42 40,05 | — — |+4-0,15 | —0,51 | +0,64 [+0,55 | +0,30 | -L0,50 | +0,45 | +0,70 [1,01 | +0,43 |—0,26 |+4-0,81 140,53 Gôttingen HN Freyberg ..... St. Petersbur Nicolajeff Kasan . Kasan B Sitka 0.9414 14’ 3" 0.055 0,0450 36,542 77,662 0,156 14' 48” 0,000 0,000 56,150 77.464 0,066 3,181 14 6” 0,024 0,0237 56,120 77,740 0,004 Tab. XIIL. 10,753 13! 27 0,027 0,1064 56,557 77,885 0,000 St. Fa RATS Nicolajeff . Kasan B Sitka Rasa AT EE s VIII 25; 675 0,551 0,4501 55.436 71,858 0,504 7 36". 0,4796 55,263 78,549 0,621 d(w?)| 0,503 20,711 10’ 8” 0,212 0,2471 56,009 78,700 0,258 25,507 9’ 0” 0,548 0,5680 35,860 78,624 0,578 23,747 8’ 4" 0,588 0,5868 55,568 18,160 X 29,172 6’ 58” 0,660 0,5141 55,511 78,500 0,647 26,956 6’ 55” 0,645 0,52353 55,254 18,605 27,542 6’ 26” 0,523 0,4880 55,224 78,555 0,494 24,453 r/ { 47 0,510 0,4676 35,505 78,515 0,560 Gôtlingen an Freybe: rg à dater ci el Ste Pa Nicolajeff..…. . Kasan !/ Kasan B . XVI | 28,180 At 0 0,517 0,4263 55,582 78.594 SR AREA nel 231 } cY 5 2 Nicolajeff 1852 Gôttingen AÀ.. Güttingen pit Nicolajeff {8 22,1794 22,759 14,09 | 11,28 \ c c y XVII 29 9.276 mm! m/ ll 1 0,572 0.4659 À 55.418 78,912 0,866 XVIII 22,1141 22,566 65,17 . \ À Ÿ À y Tab. XIF. III | 221495 | 228193 | — 115,97 — XX 31,696 5! 4" 0,532 0,5559 35,279 78.719 0,774 ESEnr" 22,32 22; so 220,68 14,58 D TEE5/ 6’, 5" 0,488 0,4727 35,295 18,551 y 22,4084 22,9600 244,91 a XXII — | 22,4920 25,0809 285,97 26,742 7748 0,553 0,4235 85,515 18,484 0,516 7,590 111357 0,245 0,1762 55,856 18,109 0,292 VII 22,556 5,0997 287,15 30,88 Nicola Jeff 1851 Gôtting en À. Gôttingen Bi Nicolajeff 1855 Nicolajeff 18: Gôttingen A. Nicolajeff 183 22,6 | 22 6069 25,4925 291. | 29,6508 25.220 PP 4 XII 22,6921 23,2009 329,03 36,75 22,6419 25,187 329,77 Gôttingen DES 85,15 22,71116| D 25,2488 | D 44,88 D 22,6411 25,1856 360,05 39,53 XV 22,5961 25,1364 295,22 25,85 22,4903 23,0410 255,17 53,25 | XXIIT 22,5546 22,8891 155,57 25,08 Gôttingen u” Sin (n 159 + y). DUDRA". . : . .(Gh ee due) u” Sin (7 500 L »” Summa "Sin (n 450 + »77).. Summa ulY Sin (7 600 1 Summa 0,00 21,8021 —10,5420 5,15 21,8021 10,71 21,8021 —10,1080 11,6941 — 4,0726 + 7,6215 + 2,2744 — 9,8959 17,59 21,8021 20,59 21,8021 — 5,0475 +16,7548 + 3,6952 -20,4500 + 3,1720 +-23,6220 + 0,0792 +-25,1012 L 0,1954 +-25,8966 —_ 3,310 26,15 21,8021 — 4,6170 +-17,1851 + 6,6181 -23,8052 + 0,6347 +-24,4579 — 0,7654 +-23,6725 + 0,2280 +-23,9005 + 2,250 29 63 21,8021 — 1.9549 —-19,8472 + 7,1679 +27,6151 — 2,2744 +25,5407 __ 0,8446 +-24,4961 = 0:05 -24,4188 —_1,789 u re (n 159 + » Ne: Summa u\Y Sin (a 600 + ui v)e. Summa T.. u Sin (7 15 1 sx Sunima u” Sin (u 500 + »/ Summa u Sin(r45+u ).. Summa u" Sin (n 609 EE PU Sumima 426,985 0,265 21,8021 + 6,0726 +-27,8747 + 0,2179 —-28,0926 — 0,6547 27,459 0,8446 +-28,5025 + 0,2362 -228,5387 + 0,541 — 8,1530 4-29,9551 — 3,6952 +-26,2599 2,2744 —-28,5343 — 0,0792 —-28,6135 “001837 -28,7972 — 0,1047 +-24,8616 — 3,8512 28,7128 — 0,7654 +-27,9474 104412 +27,8062 -— 0,196 XIIT 28,50 21,8024 +410,5420 +32, 8441 — 17,7679 924,5762 + 31720 +27,7482 —_ 0,8446 +-26,9036 —_ 0,2586 —+26,6468 14,853 XIV 24,50 21,8021 +-10,6900 +-32,4921 — 6,836 +-25,6560 — 0,6347 26,2907 — 0,0792 26,21 15 + 0,0082 +-26,2197 Li 1,700 XV 26,71 21,8021 410,108 —51,9101 — 4,0726 2-27,8575 = 2,2744 +25,5651 E 0,1654 XVII 29,24 21,8021 5,0475 —-26,8494 XVIII 21,8021 LL 4,6170 26,4191 2 6,6181 53,0372 + 0,6347 32,5025 — 0,7654 50,48 XIX 5,19 218021 + 1,9549 -225,7510 + 7,7679 —-51,5249 + 2,2744 H35,1993 — 0,8446 XX 51,14 21.8021 — 0,8403 +-20,9618 2 6,8361 —27,7979 3,8512 XXI 26,11 21,8021 1 5,5784 +18,2257 + 4,0726 122,296 + 3,1720 -25,4683 + 0,7654 +-26,2357 — 0,0614 -26,2951 — 0,185 XXIT 17,50 21,1021 — 6,0726 +15,1295 + 0,2179 +15,9474 + 0,6547 +16,5821 + 0,8446 +17,4267 — 0,2362 +17,1905 + 0,110 +++) Nrcotrjeff u Sin (2159 Lu)... Sécu 0 M er u” Sin (7 509 Lo"). 7 QE e 42 CS Me DCE u" Sin (n 450 Lu). Summa.... Dillerentt, |. 21 /Vr08a u Sin (7 159 + y)... DUR. |... UC u” Sin (n 500 + y")... SUMMA...L..2+ 0207) u'"Sin(n459EL y )... SUN... Q . UUCORNS u!Ÿ Sin (72 609 Æ y)... n Observation Nicolajeff 0 +55,6083 17,454 181759 — 6,8758 411,5021 — 1583 + 6,5658 1 dat + 4,8517 4,50 + 0%5 VIII | 2755,6085 + 0,8810 +56,4895 +12,5965 +-49,0858 — 41585 +-44,5475 + 0,6967 +45,0442 45,01 — 0,05 Il —355,6083 —19,1800 +-16,4283 11,484 + 5,1872 — 4,6584 + 0,5488 — 1,0154 — 0,4666 0,00 + 0,47 IT +-35,6083 —19,6205 +-15,9878 —_—_12:5909 + 5,3913 — | 1,8214 + 1,5699 Tab. XP HI —35,6083 —18,7240 —+-16,8843 —10,5767 + 6,3076 + 2,0626 + 8,3702 + 1,7121 —+-10,0823 10,64 + 0,56 IV +-55,6085 —16,5512 —-19,0571 — 5,7225 —+-13,5546 — 4,7583 —+-18,0729 — 1,0154 +-19,0883 18,65 — 1,44 V +35,6083 —13,2556 +22,5527 + 0,6647 23,014 + 4,6584 + 27,6558 — 06967 +26,9594 24,71 52} Si IX +4 | +++ 49,1879 47,96 ee) 125 u Sin (7 150 y)... DUT - co ce CURE u" Sin (7 309 + y")... Observation Differenz XVI | OU S Or Cr Not XVII + 55,6085 +15,2556 48,8659 + 0,6647 -49,5286 — 4,6384 —+44,8902 — 0,6967 +44 1935 46,59 + 2,40 | XVIII XIX +-55,6083 —L 9,0473 44,6556 | 6,8758 —51,5294 — 1,8214 +-49,7080 1 110 +47,9959 45,35 — 5,67 XI +-55,6085 +14,4967 —50,1050 — 0,6647 +-49,4403 + 2,0626 + 51,5029 — 06967 +-50,8062 52,53 LL 1,52 XII #55,6083 +-17,4524 +53,0407 — 6,8758 —-46,1669 4,7585 —50,9052 =] 19421 +-49,1951 48,80 — 0,59 XIII +-35,6083 +-19,1800 —-54,1885 —11,24#11 —+45,5472 + 4,6384 +48,1856 — 1,0154 +-47,1702 45,59 — 1,58 VI +-55,6083 VI +35,6085 2Ù 4,223 +51,5810 + 11,2411 +42,6921 — 2,0626 +-40,5595 = 1,0154 + 59,5441 38,68 — 0,86 4-55,6083 +419,6205 —55,2288 —12,5965 +-42,6523 + 1,8214 +44,4557 LL 0,6967 + 45,1504 46,176 + 1,61 XV 55,6083 4418,7240 254,5523 —410,5767 +43,7556 = 2,0626 41,6930 + 4,7121 1 45,4051 42,35 —— 1,06 LEE XX —-55,6083 —— 0,8810 54,7273 —-12,5965 + 47,3238 + 4,1583 + 52,0621 L 0,6967 -52,7588 53,59 + 0,83 XXI —55,6085 — 5,9291 +-29,6792 +10,5767 +-40,2559 — 4,6583 —+44,8942 +11,7121 +-46,6063 41,27 + 0,66 XXIT = 35,6083 —10,5733 +-25,0550 L 5,1225 -30,7575 — 1,8214 32,5789 + 1,0154 +-35,5945 32,81 — 0,178 XXIII -55,6083 —14,4967 +-21,1116 — 0,6647 +-20,4469 — 2,0626 +18,5843 — 0,6967 +-17,6876 17,62 — 0,07 (x) Tab. XVII. 1,1751 1,14751 1,1951 | VII 1,1951 RE ORDRE ES 1,1751 u Sin(n159+u)..... — 0,2096 — 0,3058 — 10,295 — 0,2667 —- 0,2200 — 0,1582 ÉMÉMEAL àe 0 «score 0,9655 0,8713 0,8798 0,9084 0,9551 1,0169 u" Sin (2 30° + Te — 0,1294 — 0,0957 — :0,0182 + 0,0642 + 0,1294 + 0,1600 UMMA.. ee. s 0,8361 0,7756 0,8616 0,9726 1,0845 1,1769 ‘Sin (7 459 Li v' my re + 0,0148 — 0,0006 — 0,0148 — 0,0203 — 0,0140 + 0,0006 Bron PS à ds de 4 0,8509 0,7750 0,8468 0,9523 1,0705 1,1775 Y Sin (72 609 + wlV) — 0,0117 + 0,0117 + 0,0587 + 0,0426 — 0,0117 — 0,0587 Li era Mr E! 0,8392 0,7867 0,9055 0,9949 1,0588 1,1188 Observation.......... 0,854 0,698 1,001 0,956 1,076 1,100 fferenz à 2... sv. - à — 0,015 — 0,090 + 0,095 — 0,039 + 0,017 — 0,019 Sbsti lea XI XII | XIII | XIV | XV rer rires es TS 1,175 trot 1,175 vtt 1,1751 M Sin (a 159 Lu)... — 0,0857 + 0,2096 + 0,2594 0,2915 + 0,5058 Summ: ME a des 1,0894 1,5847 1,4545 1,4666 1,4789 u" Sin (n 309 + v”)....| + 0,1476 — 0,1294 — 0,1600 — 0,1476 — 0,0957 MAMA. ee lesndee 1,2370 1,2555 1,2745 1,5190 1,5832 u Sin(r45 Lu)...| + 0,0148 — 0,0148 — 0,0203 — 0,0140 — 0,0006 SCT CCE Se PAS PE 1,2518 1,2405 1,2542 1,5050 1,5858 u\Y Sin (7 600 + nef — 0,0426 — 0,0117 — 0,0587 — 0,0426 + 0,0117 DES bee hr 1,2092 1,2288 1,1955 1,2624 1,5955 Observction.......... 1,202 1.192 1,222 1,258 1,214 Differenz ....... £- — 0,007 210,037 + 0,092 — 0,004 + 0,182 Sit k.a | XVI | XVII | XVIIT XIX XX XXI XXII XXII Mis. fs. hs 11751 1,1751 1,1751 11751 1,1751 1,1751 11751 1,175 u Sin(n 15041) + 0,2953 | — 0,2667 + 0,2200 + 0,1582 0,0857 + 0,0074 2-N0 0545 — 0,1455 SUMIMA .. ,..s. see. 1,4704 1,4418 1,3951 1,3333 1,2608 1,1825 1,1056 1,0296 u" Sin (7 309 + v” — 0,0182| + 0,0642 | + 0,1294 | + 0,1600 | + 0,1476 | + 0,0957 | + 0,0182 | — 0,0642 SUMIMA. , rss « 1,4524 1,5060 1,5245 1,4933 1,4084 1,2782 1,1218 0,9654 Sin (7 459 + v" + 0,0148 | — 0,0203 + 0,0140 | —— 0,0006 | -— 0,0148 | — 0,0203 | — 0,0140 + 0,0006 Suinma. nie 11.4 des |. 1,4672 1,5263 1,5585 1,4927 1,5956 1,2579 1,1078 0,9660 u"* Sin (7 609 + LV) + 0,0587 |: ++ 0,0426 | — 0,0117 | — 0,0587 | — 0,0426 | + 0,0117 | + 0,0587 | + 0,0426 less) 5 ss 8 1,5259 1,5689 1,5268 1,4540 1,3510 1,2696 1,1665 1,0086 Observation, ......... 1,727 1,564 1,446 1,572 1.472 1,277 1,110 0,990 Differenz | .4., 2 1..| < 0.201 — 0,005 — 0,081 — 0,062 + 0,121 + 0,007 0,057 — 0,009 EE —.————Â-h-—h—.".".".". —————"— — Tab. XVIII. Gôüttingen, den 28. Januar 1837. | berechnet beobachtet | Differenz berechnet | beobachtet | Differenz 0 2,3 2,6 + 0,3 | XIT L I 2,9 0,0 — %9 | XII 24,1 Le, IT 6,1 4,0 = 24 XIV 20.8 re III | Tt.40,3 9.8 1: 10,5 XV 18,9 ol IV 14,2 12,0 — 2,2 XVI 19,4 + V 47,1 12,7 — 15,0 XVII 021,5 10,4 601: ... VI 19,2 12,7 — 6,5 XVIII 25,7 Ka 1 ù \ VII 21,2 16,2 — 50 XIX 24,2 Lo Z£ VIIL 23,7 50,9 + 7,2 XX 21.8 BE AU E, IX 26,5 22,0 + 4,5 XXI 16,8 - 4 sers... X PU,98:5 27,8 — 0,7 XXII 10,4 Î +: XI U.28,9 22,1 — 6,8 XXII 5,0 cÉ Tab. XIX. KP an F IL VTT | VIII XVII NH XI XXIXXI XXII XXIII 111850 29 Mirz . | VE EE TE, A SES TE MAS te EAN 223 CRDI ESRE E. à Mai... OT) CT A MER 170 PÈRE ET ee | DURS 1408 21 Juni | |. | A a NA ET TUE, MEN CEE ESCE GRIRIRE en Y SAR PEL 3 E.: + Aus. | TER) RS |, A a — ——|—|— | —UTY y — = lie) AUD QIINES 28 5 Noverh, DEN: COR ET EU — C c Y y des NDS ee a 21 Decemb.| — | d | —|—"X|—| xl — | —|—|—|—|B b C— |, — ÿ or LU — “6 185152 März à. à 0) REX RU A. 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On s’abonne, à S£.-Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes, du bureau des/postes se charge. de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné) äntenir [les savants, de tous les pays au courant des ‘travaux executés par l’Académie, et à leur transmettre sans délai lesyrésultats de ces travaux. À, cet effet, il contiendra :les articles suivants::1: Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils Sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés àl’Acadéinie par4livers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits dela correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de laybibliothèque et des ‘musées ; , 8. Chronique du. personnel de l’Académie; ; 9: Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges. l S$ OM M A1 RE. . VOYAGES: 15, Rappont sur un voyage géognostique à Odessa et dans le ; midi de la Crimée; fait en 18381 . Horwaxyx. RAPPORTS. 3 Sur le gouvernement d’Astrakhän et les Calmouks de Russie. KôPrEe. | Prér ” Ë | } | \ ‘TOYAGES. J {VV 3741 fs ’ y 11 1 . 5 ° # | hungëh YAAANE dié Wissenschaft ‘ihr, schnelles Er- iblühen in Deutschland, Frankreich und vor Allem im 1. BErrcnT ÜUBER EINE GEOGNOSTISCHE RETSÉ Éngland. "Auch in Russland regt ,sich ein solches In- NACH OpEssa uxD IN DIE SÜDLICHE KRrimm IN DEN SOMMERFERIEN 18338 ; VON Dr. Énxsr HOFMANN,;.Proressor zu Kuev (lu le 26 oc- tobre 1839). Beï meinen Vorlesungen über Geognosie hatte ich oft die Gelegenheït zu bemerken, dass die Aufmerk- samkeit und das Interesse der Zuhôürer in einem viel hôüheren Grade angeregt wurden, wenn die Beïspiele , die, zur Érläuterung geognostischer Verhältnisse ge- wählt wurden, aus nahe liegenden Gegenden waren- Solche Beispiele haben ausserdem, noch den Vorzug , dass, wenu die Zuhôrer sich an den Ort der Beoback- tung begeben, ihnen nicht nur das Gesagte klarer wird, sondern sie auch eine Einsicht bekommen, wie eine geognostische Untersuchung angestellt werden muss. Gelingt es, auf solche Weïse Interesse und Lust an geognostischen, Beobachtungen zu erwecken, so ge- schieht auch der Wissenschaft selbst ein Dienst. Mit dem Zunehmen der Beobachter und Beobachtungen wächst die klare Ansicht von der Beschaffenheit einer Gegend, und mithin das Erkennen der Gesetze, wel- chen die Natur in Hervorbringung und Anordnung der Gebirge und Felsarten folgte. Solcher in das Ganze der Nation eingegangenen Lust an geognostischen Untersu- ‘ben. teresse und es ist die angenehme Pflicht jedes Vereh- rers der Wissenschaft, diesem mehr Nahrung zu ge- Dies war der Hauptgrund,, der mich bewog, um die Erlaubniss und Mittel nachzusuchen, eine Reise in die südlich von hier liegenden Provinzen, zu machen, welche mir gütigst gewäbrt wurden. Dabeiï hegte ich die gewisse Hoffnung, durch meine Beobachtungen un- mittelbar mein Scherflein zum Frommen der Wissen- schaft beïzütragen, und einen Theil unseres, leider nur zu wenig gekannten Vaterlandes dem geognostischen Publikum vor Augen zu stellen. Vorliegender Bericht ist nur eine eïnfache Erzählung des Gesehenen. Der Kürze der Zeit wegen konnten sich meine Untersuchungen nicht über das Ganze der Berge der Krimm erstrecken, isondern nur einzelne interessante Puncte heraus heben. Kiew liegt an dem rechten hohen Ufer, des Dnepr. Der steile Abfall zu diesem Flusse, und die vielen Schluchten, welche die zu ihm hinstromenden Regen- wasser in den weichen Boden gerissen haben, geben eine deutliche Ansicht der verschiedenen Erdschichten bis zum Niveau des Flusses. Der Boden gehôrt den neuesten Tertiärbildungen an, ist arm an Verstemerun- gen, und viele liegen hier wohl nur auf secundärer Lagerstätte ; ïhr eigenes geognostisches Alter und ihre schlechte Érhaltung sprechen dafür. Die’ Réïhenfolge der Schichten ist im Adlgemeinen wie nachfolgender Durchschnitt angiebt : -, Unter der etwayein, Fuss dkes Pammerde to 4 eine-Schicht eux sandigeh”" Lettens ” mit rothen Flecken , etwa ein Lachter mächtig ;: dapn 2, æinç gelber Letten von zahlreichen Rissen durchzogen ; die an ïh- ren Wiänden roth sind, von einiger Entfernung gesehen, der ganzen Schicht diese Farbe mittheïlen; die Mächtigkeit dieser Schicht ist mehrere Lachter. Nesterweise findet. sich. in ihr ein feiner weisser Thon, der-zu technischen Zwecken ‘sehr geeignet ist, beson- ders da die, Nester zuweiïlen :sehr gross werden. Ein solches Nest ist es und , auch , terial liefert. 5. Feiner weïsser Quarzsand , mehrere Lachter. 4. Eine dünne Schicht schwarzhraunen bitu- minôsen “Lettens, mit Spuren von Lettenkohle und bituminmüsem Holz, ‘unter weléhem man oft noch ganz deutlich die Rinde von Pinus silvestris erkennt. Die ganze Schicht hat ein schiefriges Gefüge, und zwischen den Schieferschichten liegen kleine abgerundete Quarz- kôürner. Die Mächtigkeit beträgt 1/2 — 11/2 Fuss, 5. Eine mächtige, Schicht eines. TUE -gelben sandigen Lehms, mit dünnen Lagen harten gelben Sandsteins. .6. Die sichthare Unie aller eben genann(en Schichten bil- det eine ungeschichtete mächtige Lehmablaserung, blau- grau mit eingesprengtem Schwefelkies. Sie enthäl ziem-, Lich häufig zerbr ochene Aeste von Kor allen, einer Madre- pore, und hüchst selien zerbrochene Muschelfn agmente ; alle organischen Ueberbleibsel aber sind. in Schwefel- kies umgewandelt. Auf dieser Schicht arbeiten die zahlz reichen D tr he welche Kiew mit Baumale- trial versorgen. Gebrannt. bekommen re Ziegel “eine rôthlich gelbe Farbe, und werden ihrer, Güte wegen sebr geschätzt. Diese verschiedenen Schichten liege: in ungestôrter horizontaler Lage über einander. Wie gesagl zeigt die nähere Umgebung, ] Kiew's nur solche Schichten, aber in einiger Enifernung von die- ser Stadt brechen an vielen Orten Granite aus ihnen Kervor. auch drei solcher Puncte. 1. Belaja Zerkow, 84 Werst südlich von Kiew. Der Weg dorthin führt auf einer Hochebene fort, ab- wechselñnd über sandige und lehmige, Strecken.. Bei diesem Flecken selbst bricht, am Ufer des Ross, plôtz- lich aus dem aufgeschwemmien Lande Granit hervor ; es sind einzelne isolirte Blôcke ohne Beimeugung. frem- der Mineralien. Aebnliche Lettenschichten, wie die. bei Kiew , liegen horizontal auf und neben ïhm; andere | welches der bekannten Kaïi- serlichen Fayencefabrik.;: 20. Werst von hier; dass Ma-| Auf meiner Reise vach Süden berührte ich sequndäre Dual sind weit und breit nicht din den worden, weshalb denn auch das Vorkommen des Granits Ed san DE à Lu que TX Here Vin 1 ja pa réêiss! man , dem PTE Punet nach D an welchem wieder Granit zum Vorschein kommt, sind 120 Werst. Der Weg führt über flaches Land, welches selten von Hü- geln unterbrochen wird, und TRES nur zuweïlen die tief cingeséhnittenen Thäler meist unbedeuteridér! Bä- che durchfurchen. Die Oberfläche. des Landes, Desteht. aus fetter schwarzér Damimerde , welche'in nasser” Jah= reszeit die Wege so anpractcl MAR : ITA NU He] Ueéberall bei Üman, wo die xewissef | liefe fn! schnitte in den Boden gemacht tr ‘stellé sich der. Granit in grossen, Massen dar. MO. À 100p ur s é Besonders mächtig und grotesk sind diese Granitpar- ieen an den Ufsrn eines kleinen Flüsschens, zweï Werst von der Stadt, und sind dort die Ursache zur Anlage des weitberäühmten Gar tens : von Sophiufka, je Mapausinrs CaïE , gewesen. - Die Bcshudibéile der ziemlich RE à Felsart sind: hellgelber Feldspath , weisser und grauer Quarz, und wenig schwarzer Glimmer. Dieses letztere Mineral stellt sich aber stellweise in, grôsserer, Menge ein und giebt dem Gestein dann ein neusartiges Ansehen. Der Granit verwittert leicht und zerfällt dann i in einen hellen gelben ‘Sand, welcher oft bis zu “énér ôhe von zwWéi IS chler (dag este Gestein'bedéckf OF Das den Granit bedeckende und umgébénde Erdreich besteht, aus einem harten rothbraunen Lehm mit häufi- gen Nester n, Lagen und Adern Yon. weissem crdigem Kalkstein, welcher oft solche Formen er dass man ihm einen organischen Ürsprung zuschreib en môchte. Oft sind. diese Suücke hobl , und enthalten ein klcines Granitgeschiebe < als Kern. Diéser. Kern und die : Art des Vorkommens érinnern an die bekanpten Jmatrasteine ; und sind auch wobl “ähnlicher Bildung wie ue Ta dem noch cweichen. Lehm vereinigten. sich durch. che- mische Anziehun die, K mn. wo sie einen pue lande; um den berum | sie sich ansetzen konnten. ; REY Hinter Üman führt der Wes wieder, Dr eine pen) Ebene aus Dammerde : ; aber . der Granit überall unter ibr verborgen, beweist sein Vorkommen in. allen, tiefen Bachthälern :, ich erwähne aur der, ! Orte. über. welche der Weg. pach Odessa führt. Des, erste Punct, ist fünf Werst binter ‘Uma, : im Thal cipes, Baches. Der Granit bat hier ganz, ‘dasselbe, ‘Ansehen, -wie [beï Uman : ï) Pnur bricht ex: Lit in, SO grossen Massen. Ferner findet- man ibn 30 Werst weiter bei dem Städtchen Holowiece’ Ein Paar Meiïlen hinter diesem Städtchen liegt die Mühle von Puschkowa. Die steile Wand an dem Teiche be- steht aus weïssem und rothem Thon mit häufig inne- liegenden Quarzkôrnern, und ganzen Adern festen Quar- zes. Es ist dieser Thon offenbar durch Verwitterung des Granits hervorgegangen ; die Quarzkürner und sein porzellanartiges Ansehen sprechen dafür. Nun tritt man im die hohe baumlose Steppe ; und es zeigt sich auch keine Spur anstehenden Gesteines bis Bogopol, am Zu- sammenflus des Bog und der Sinucha. Die Ufer des von NW kommenden Bog sind dadurch ausgezeichnet, dass sie fast in der ganzen Erstreckung seines Laufes aus Granitfelsen bestehen. Eben diese Felsart findet sich auch an den Ufern der aus N° kom- menden Sinucha, so weit ich ihre Ufer nach N von Bogopol verfolgte. ren Lauf nach SO, und bis Wosnessensk soll man im- Die vereinigten Flüsse nehmen ïh- mer noch an ihren Ufern Granit finden. In der Steppe weïter nach Süden kommt er auch noch ein paarmal:zu Tage bis 55 Werst hinter Bogopol der Steppenstein sich einstellt ; dann habe ich ihn nicht mehr gefunden, obgleich der Weg ôfter durch sehr tief eingeschnittene Thäler gmg. sen Provinzen, die weit von einander entfernt liegen ; sein Aushalten nach allen Richtungen, scheint mir ge- gen die Ansicht Dubois zu sprechen, dass diese Fels- art linienartig den Boden durchbrochen habe. Sollte es nicht wahrscheinlicher seyn, dass wir es hier mit ei- mem grossen Granitplatean zu thun haben, welches von dem Tertiärgebirge bedeckt wird, durch welches seine einzelnen Gipfel nur stellweise hervorragen, oder das durch Einschnitte weggeführt wurde Welche von die- sen beiden Ansichten die richtige ist, darüber kônnten wir nur Bestimmtheït erlangen, wenn sich Orte finden wo der Granit mit Flôtzschichten zusammen vorkäme, und die Lage derselben verändert hätte, — das wäre em evidenter Beweis für das spätere Hervorbrechen des Granits, und wir kônnten mithin kein Plateau vor uns haben. Solche Stellen sind, so viel mir bekannt, noch nicht gefunden worden. Der Granit von Bogopol unterscheïdet sich von dem Umanschen nur durch die igrôssere Menge Glimmer, der ihm gewôhnlich ein gneusartiges Ansehen giebt. Fünf und dreissig Werst südlich von Bogopol tritt zuerst der Kalkstein auf, der mit wenig Unterbrechung bis Odessa anhält, und überhaupt die nürdlich vom schwarzen Meere gelegene Steppe bedeckt, weshalb man ihm zum Unterschiede von andern Kalksteinen füglich BULLETIN SCIENTIFIQUE. Le + den Namen Steppenkalkstein geben künnte. An ver- schiedenen Orten ist er von verschiedenem Ansehen, aber in seiner Lagerung überall gleich. Gewôhnlich ist er hart und glänzend, graubraun , krystallinisch mit sehr vielen, meist undeutlichen, Versteinerungen , zuweïlen gelblich, nur aus Muschelfragmenten bestehend, und dann so weich, dass mit leichter Mühe aus ihm Qua- dern zum Bau der Häuser gesägt werden kôünnen. Von Wosnessensk sind mir Stücke zu Gesicht ge- kommen, kreideweiss, mit grossen wohlerhaltenen Mu- scheln. Wenn dieser Kalkstein auch sehr neuer Bildung ist, wie seine Versteinerungen bevweisen, so gehüren diese doch nicht Arten an, wie sie noch jetzt im schwar- zen Meere vorkommen, wie sie Duboïs in den tertiä- ren Bildungen Podoliens und Wolhyniens gefunden hat. Es sind überhaupt weniger Ueberbleïbsel von Meeres- bewohnern, als von solchen Arten, die in brakischen Wassern leben. Da dieser Kalksteim aber noch jetzt die Ufer des Schwarzen Meeres bildet, und über dem ter- tiären Kalkstein Podoliens liegen soll, so bleibt nichts Andeéres übrig als einen frühern weït hôhern Stand des Schwarzen Meeres anzunehmen, in welchem sich die Podolischen‘ und‘ Wolhynischen Bildungen absetzten ; Das Auftreten des Granits an so vielen Orten in'diez dann sank das Meer, oder hob sich das Land, es blie- ben grosse Becken Meereswassers nach, in welche sich die Flüsse ergossen, und ein brakisches Wasser her- vorbrachten, in welchem sich der Steppenkalkstein mit seimen eïgenthümlichen Versteinerungen absetzte. Nach- dem diese Bassins sich durch Durchbrüche ins Meer ausgemündet und entfernt hatten, senkte sich das Land wieder, bis das Meer sein jetziges Niveau einnahm. Hinter dem Dorfe Beresowsk sieht man am Bergab- hange in einem von Regenwasser ausgespühlten Graben das erste deutliche Profil. 1) Dammerde 3 Fuss mäch- tig. 2) Harter Kalkstein 4 Fuss mächtig. 3) Bläulich gelber fetter Lehm, so tief als der Einschnitt sichtbar. Das Ufer des Schwarzen Meeres bei Odessa ist hoch und steïl. Die häufigen Felsstürze, welche entstehen, wenn das Meer die untersten Lagen ausgewaschen, ge- ben gute Felsansichten. Die Reïhenfolge der Schichten bleibt sich im Ganzen gleich, nur ist ihre Mächtigkeït sehr verschieden; sie liegen daher an den verschiede- nen Stellen auch in sehr ungleichem Niveau. Statt vie- ler gebe ich nur hier ein Paar Durchschnitte. Der erste ist aus dem Garten des Klosters Fontal. Die Schichten folgen sich von unten nach oben: a) Blauer Lehm, wel- cher mit Säuren braust, und hin und wieder Bänke von feingeschichtetem Kalkstein enthält, 5 bis 6 Fuss mäch- Itig. b) Weïsser sandiger Lebm, ebenfalls mit Säuren * 265: BU LL ET INA SC DE N ŒIF QUE É| 264 brausend, 5 ,Fuss. .c)iSchicht zérbrochener Muscheln || -Békannilieh ist die gañze Halhinseliein a (flahes:Step+ weich und zerreiblich 1/2 ÆFusszs d): Hanter Kalkstein., péulandif, das: sich, Lerist | an. seiñe mm: südlichén !Randèé ci 4/2 Fuss niächtig. e) Gelber fester sandigér Lehmwn, ébent anfänglich" ISanft!ansteigendén. Bergesis! bis-znr1Müôhe! von falls. mit Säurén, bransend., 159 —,60::Fuss, mers 4750 Fuss: (Tschatyxdägh) érheBtrmnd dan steil ins f) Pammerde. Alle Schichten, Ldridontéle: Et : Profil, mahe..bei der, Golonié.Luüstdorf, am Moirtis-. ufen; von: unten ,naëh oben:,! 1: ( a) Ungeschichteter, zerreiblichen ! KaMcLale ur aus Muscheln .bestehend,; 5—:4,Lachter; mächuüig., b) Dünm- geschichteter fester,harter Kalkstein;, eben, so mächtig. c) Loser weisser Kalkmergel, , 1Laghter mächtig. a» Ro- ther fester magerer,Lehm,, bis.oben, zu. Auf der Reise von Kiew nach Odessa.nnd_ in .der Umgegend diessr Stadt maass ich, mil, cmem sebr, ge- nauen. Thermometer die /Femperatur aller Quellen-uud Brunnen zu denen rich dat n.konnte , ; um. Schlüsse auf die mittlere, Temperatur des Bodens machen zu kôünnen.. Ich gebe hier die gefunderen Zahlen ohne, alle, weitere, Bemerkungen. Das Thermometer.hatte die Réaumursche Scale: . Quelle im Garten zu Uman + . 8:0. .Quelle bei der Müble Puschkoya + 8,5. Die, kleime Fontaine bei Odessa . +.40,25. _Brunnen: im ;Kloster :Fontal + 10,45, Grosse! Fontaine. S6M + 10.20. _Colonie, Ensidorf: 7e ré “ira +..9.,0. dito. ;:.#—.., Unterer: Brian. à. e + 9.5. Brunnen beïm Chuiter auf dem W fi Yon. ÆLustdorf: nach{Odessa, , | SE Brunnen ; : dem vorigen gegenüber es Bt andern Seite, des .Weges SRE sol: pa 7 55. % REIN beim, POIRIER Garten. y, aa soil No Lu: docile mis fi: No, IE, + en erell ét * Bon No: UL . dater dau East dla NO: LV 1 ir sis 4 Brunnen, de reason Tbgse 55 Be TE ai deb baton sedalsT mglitd a® “houle Legen: |Mee roabfällé. Das ganze, Gebirge isb magefälu) 30 (Werst” breit und ,120 Werst. lang} und {besteht!aus: zwei par rallelen Bergzügen, zwischen welchen niedrigere. Bergé, : Diese’ beiden Bergzüge .bestehen 80, weéit sie. mir bekannt wurdens, auch aus zwei verschiedénén.Kor- mationen , welche ahwechselnd in die, zwischen,diegen- den Berge hinemgréifen.… Der südliche Bergzug gehôrt. ler Lias- ‘und Juraformation, .der/nürdliche der Kreïde, auf welcher vielleicht noch tertiäre Sclüchten rukhen. ,,: Die Art meines Reisens in der; Krimm. zu {Pferde. und Zu -Fuss, ünd mein kurzer Aufenthalt,! erlaubten! mir nur wenig Petrefacten mitzubringen, und. auch diese, wénigen habe ich hier, aus Mangel an Hülfsmitteln nicht genau bestimmen kôünnen;; weschalb ich auch mur die-, jenigen auffüuhren werde, welche üäch ghaube mit Ber stimmtheit angeben zu kônnen. 1 Ge ‘doc Da ici in Jalta landete , von dort lings/ der Südküste nach Westen bis zum Kloster, St. Georg ritt, dann meï nen :Wég über: Sewastopol ‘und. Baghtschiseray /nach, Sympheropok inalim, von dort wieder, das, Gebirge bis Aluschta : durchschnitt,. ‘und, dann, die, Küste,;bis, Jalta, verfolgte ;:s0 will,ich auch! mit|der Beschreibung des, südlichen Gebirgszuges ,. mit der, ältern Formation, an fangen. ee ,5d4 DO mob cijwaaiul lis - Wie. ieh: peter ; :steigt{.das , Land, schnel}, vom Méere,in die. Hôhe:, Das erste Drittheil der gan-, zen-Hühé.hat aber, moch ‘eine! solche Neigung; dass der, Boden ‘angebaut werden kann. Auf, diesem Abhange, 8,881 liegen.die. oh Vornehmen.mit.fihren meist, Lite t 845: | palastartigen Wôhngebäude», sciônen: Parks und Wein- ru «900; l'hergen: : Dieser; Theil,ist stellenweise :schon-bewaldets “Th? 90; wiesbéi. Orianda, und Masandra: !'Nach. Norden durch. ‘die ;hinterliegende. jähe:Wand :dét,-dié, andérn:/zweis Drittheile der Hôhe ,einnehmenden Yaïla geschütgt, nds ‘Yon, Odes: a gs Ch auf dem Dampthoete. #APeter | der, brennendén Sonne,; die ‘hier, von: meïst ; heitèrem) den (Grosser:” die Léhenfahat nach} der, Krimm,.. Da! Himmel ihré,belebenden. Strahlenyhérabsendet, bloss-! dieses, Damplhaot,; welches. im .diesem: Sommer allein gestellt, gedeïhen hier Pflanzen , «die, uns glauben ma-: die; Fahrten machte ,.entw eder um acht Tageroder erst, wieder. um drei Wochen, nach Odessa, zurückkehrte , und ichçbei ketzterer, Tour schon über ,dierbestimmie Zeit geblieben wäre, s0.konnte ich, mich nur eine Wo: che aufhalten, und musste, mich bognägen ein. allges meines Bild, yon der geognostischen, Beschaffenheit, die, sen, Gegend: aufznfassens, uad exige, NE En genauer zu, untersughen...,. W (4 x 1h TES 198819 chen,, ein Zaubex,:habe, uns unserm nordischen ) Vatér- lande plützlich. entrückt.. Ich nenne, nur :,Laurusinobilis; Cupressus semperwirens,, Olea europaex , Diospyros: Lo-) os ,; Ficus.Carica, Prunus Laurocerasus, , Prunuslusi- lanica,, Quercus. Suber ;. Breussonetiai papyrifert, | Pur: nica, Granatum vod Pinus Pine Zu Alupka ist.és den! Bemükungen, des.Grafen Wir onzow: gelungen:- Mag .} nolientzuüherwintern, ind im KaiserlichenGarten: von Orangen im Freien snltiébéni! fes re ni Hinter diesen paradiesischen .Gärten.erhebt, bic: st senkrecht.diermalte,;-weisse ,:-gipfelgezackte, Kalkwand der! Yaila. -Diesé! Verschieédenheit des Ansteigens zeigt schon-an , dass verschiedene Felsarten hier vorkommen müssen:- Die Unterlage bilden die Schiefer, Sandsteine wid:Breccienschichten. der Liasformatiôn, die vielfach mit einander wechseln,und imGanzen betrachtet nach NW unter eimem: Winkel von 30° — 46° in die Berge einfallen. Der Schiefer ist weieh, thonig, schwarz und dun: kelgrau , zerfällt leicht-an der Luft, und. wird vom Wasser in Fhon verwandelt.. Die Schichten sind dünn- bläurig -schiefrig, 2..—.5 Zoll, mächtig , oft.znsammsnge- drückt und: wéllenféormig gebogen. Der Sandstein ist hart, von splittrigem Bruch, bräunlich grau , und ‘gelblich braun, aineïst von feinem Korn, doch, zuweilen fein conglomeratartig. Die Schich- ten-drei Zoll bis über einen Fuss mächtig. Bréccie. .Abgerundete Stücke von Sandstein, Schie- fer, Kalkstein , und weissem Quarz variiren von der Grôsse einer Linse bis zu-der eines Kopfes, und wer- den, von einem ; festen kalkigen Bindémitiek ;gehalten. Farbe ; grau.! Die Schichten sind, zuweilen einige Fuss mächtig, und neigen dann’ mit den andern Schichten , aber sehr oft, wie z, B. ein paar Werst'hinter der Station Kikeneis ,, werden sie, so mächtig,, dass sie: 1se- parate Berge bilden, ,diez alle Schichtung verloren ha- ben... Hier kann: man sie müächtige Liasschiefer nennen. Als ich, sie, zum.efsten, Male :s0.mächlig auftreten, sah, wie Kuppent aus!) dem, Schiefer ;. hielt ich sie, für em Reibungsconglomerat ;, aber, die. .weite; Entfernung aller | plutonischen Felsarten, und die Abwesenheit von Bro- | cken:solcher.Felsarten in ibm, zeigten mit bald ,, ;wel- Diese, Felsart, kommt che, Stelle: ihm arizuweisen. sé. am nôrdlichen, Abhange häufiger vor als am südlichen, und } immer: in. dem .obern.. Theile. es Pine rraation| | , | Lias und, Diorit nicht: findeni, weil. sie meist. durch nahe. dem Jura-Kalkstein. 1; 1 : Ausser {den al éà dou pape sccoun pu à pt noch,zuweilen,.Schiçchten, von: Thoneisenstein. . Verstet-: nerungen, sind,.selteny und ,aur in den Sandsteinschich- ten fanden;sich.zuweilen welche ,. die ïch nicht zuibe-| stimmen wage. Grypheen, die in andern, Gegenden so | bezeichnend für den; Lias smd; habe ich hier niege- sehen , wobeï aber m Anschlag, gebracht werden miss, dass : die an, ;diesen Versteinerungen besonders. reichen unten , Schichten r den sogenannten|, Gryphitenkalkstéin in, der, Krimm gar:nicht;-entwickelt.haben...Ammonitén BU LLIEIT FN SIORE NTIF LL E: Nikita sal idole ones: ire Bélnlten” aus Chili; dort wurdel auch. jetzt ein! Versuch.gemacht, babe; ioli jau Ort rer Stelle gar. snislt: ra nt dhét in Odessa wurden,mir, verschiedene Exemiplare dus, der Gegend von Sudagh. geztigt: untér:denen. ich).4mmo hites fimbriatus. und! .Ammonites. tripantius fand ,. äbet ohne Angebe .ob, sielim Liäs odér, it ahf ilim ‘liegen- den Kalkstein gefunden worden. cab Auf dem Lias liegt die grosse, Masse dés JuacKalkz stéins!, der, die steile. Wand der Yaila-bildet und den Gipfel der hôüchsten Berge einnimmt. Der Kalkstein istivon Farbe gräulich weiss, hat splittrigen Bruch. krystallinisehes Gefüge, und ist ziems lich hart. Seine oft,mehrere. Fuss mächtigen Schichten haben mit dem unterliegenden Lias gleiches Einschiessen nach NW, und einen nahe De ue Neigungswinkel, Versteinerungen habe ich in ïhm nicht gefunden, doch kann das bei der Kürze meines Aufenthalts nicht als Béweis dienen, dass er keine habe,, ja..dass er nicht stellenweise reich daran sei. Ich ,gehe jetzt zu den plutonischen Gesteinen über, welche ich am :Südabhange im Lias beobachtete ; die aber auch häufig im os des, Gebirges. vorkommen sollen, welches von; mir nicht Hesucht wurde. Es sind dies VOIZUSSW eise Diorite, und; an jeiner Stelle Porphyr; Dass sie die Erhebungsursache der:ganzen Gebirgskette und der: Schichten des Lias und Kalksteins rinsbesone dere gewesen sind:,. künnte man schon .vermuthen, wenn man von Eau Dasein nur Kunde hätte, und diess bestätigen auch die nähern Untersuchungen: Das dem Grafen Woronzow gehôürige Schloss: Alupka liegt mit seinem ganzen Park auf Diorit, . welcher unmittel- bar aus dem Meere; ansteigt, von: beiden Seiten und oben, von. Liasschiefer; begränzt. wird. Das. Gestein. ist ein kürniges, Gemenge; von. Hornbleude und, Feldspath, grün mit .gelblich weissen Puncten. und: F lecken, von anebenem Bruch;, hart und sebr,zähe,, wie man: an der schwierigen, Bearbeitung der Quadern sehen kann, aus denen ,das ganze! neue prachtyolle Schloss erbaut wird, Lange: kopnte ich, die unmittelbare Gränze:, zwischen Lrümmer oder. Damnierde bedéekt wiid; endlich ge- lang: es mix, aber .doch.. Sie zeigt sich ,ywenn man im Tätarendorfe!, ,oberhalb- der Moschee; im: Bette. des kleinen.Baches:hinaufsteigt, Obérhalb dés .Dorfes. sind folgende, Verhältisse deutlich zu sehen. | Etwa 6. Fuss von dem Lias,wird' der, Diorit feinkümiger, , splittrig und graugrün / vetändert diese, Farbe. naheï -zur Granze hin ‘in, gelbliehiygrün. Der Bruch wird érdig,, das Gé- stein-weichs!kleine Stücke weissen Kalkspaths und -gelb- lichen Kalksieins finden sich ein, und: machen natür- 967 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 268 lich, dass es mit Säuren braust. Zwischen beiden Fels- arten findet sich eine getrennte eïgenthümliche Schicht eines rothgrauen Steines mit Nestern und Stücken von Kalk- und Braunspath, sehr weich, zerreïblich, und selbst wohl ein Product der Reïbung, als der Diorit den Lias durchbrach. Oberhalb dés Diorits, wo der Liasschiefer ihn überlagert, sind dessen Schichten ver- bogen durcheinander geworfen und vielfach verdrückt. Man sieht, dass bei seinem Auftreten der Diorit mebr auf den Schiefer eingewirkt hat, als dieser auf jenen, wie man es auch beï ihrer beïderseitigen Be- schaffenheit erwarten konnte. Schon im Vorbeïfahren mit dem Dem pfhocié fielen mir die schwarzen Felsen des Cap Fiolente bei dem Kloster St. Georg auf, dem classischen Orte , wo nach der Sage der Tempel der Taurischen Diana gestanden, in welchem Iphigenia von der Gôttin geborgen wurde. Diese Felsen sind Porphyr, äusserlich schwarz oder gelblich, auf frischem Bruch grüngrau mit vweissen Flecken von Feldspath, schimmernd, splittrigen Bruchs, am Stahl schwach Funken gebend, abgesondert in klei- nen undeutlicheckigen Sänlen, welche alle Richtungen annehmen vom Horizontalen bis Verticalen. Eingesprengt sind kleine mikroscopische Pünctchen Schwefelkies. Diese Felsen erheben sich steil und schroff aus dem Meere bis zur Hôühe von etwa 500 Fuss. Dann liegt auf ihnen in horizontalen dünnen Schichten ein weïsses schiefriges Thongestein ; gänzlich entblôsst von Verstei- nerungen, auf diesen liegt ebenfalls horizontal eïne nicht mächtige Schicht, welche viele Austerschalen ent- hält, ‘ebenfalls weiïss, dann eine Conglomeratschicht, welche wieder bedeckt wird von einer Schicht hellgelb- lich weïssen porôüsen Kalksteins, fast nur bestehend aus oolithischen Kôrnern und Muschelschalen , Lyrariaceen und Planorben. Die ungestôrte horizontale Lage aller dieser dem ter- tiären Gebirge angehôrigen Schichten zeïgt einen Nie- derschlag an, welcher in einem ruhigen Wasser ér- folgte, schon nach der Erhebung des Porphyrs, und von einer Beschaffenheit, dass anch Bewohner des süs- sen Wassers in ihm gedeiïhen konnten: Vielleicht mün- dete hier ein Fluss ? Die Schichten des nôrdlichen Gebirgzuges ruhen ab- weichend gelagert auf dem Jurakalk; sie haben eine ungestôrte horizentale Lage beïbehalten. Gesteinbeschaf- fenheit und Versteinerungen berechtigen , sie der Kreï- degruppe zuzuzählen. In ihrer mittleren Abtheïlung ha- ben sie eine merkwürdige Aehnlichkeït von der Kreïde Englands und Frankreichs, dieselbe erdige Structur, dieselbe weiïsse Farbe, und selbst Feuersteinknollen finden sich in ïihr, wenn auch nicht so häufig wie in den angeführten Ländern. Da ich diesem Theïl des Gebirges nur zwei Tage widmen konnte, so sind meïne Untersuchungen noch auf weniger Puncte eingeschränkt, als im südlichen Theïl. Ich kann die geographische Verbreitung dieser Gruppe eben so wenig angeben, wie die der vorigen, Ich stieg hinauf bis zur Yaïla, an deren Fusse grosse son oben herabgestürzte Blôcke Kalkstein liegen , unter diesen auch ein mächtiger Dioritblock, welcher beweïst, dass auch oben diese Felsart vorkommen muss, mithin also ihr Auftreten nicht auf den T'as beschränkt ist. Acehnliches Verhalten findet man zwei Werst vor der Station Kikeneis. Der Weg führt durch Schiefer ; aber rechts vom Wege erheben sich nahe an der Yaila zwei dunkele Kuppen. Bis zu ihuen geht man über Schiefer, wie gewübnlich im Wechsel mit Sandstein. Je näher man den Kuppen kommt, desto verworrener werden die Schichten, welche sie von allen Seiten umgeben. Der Diorit gleicht dem von Alupka. Mitten im Berge ist er kôrnig, grün mit weïssen Flecken, näher zum Schiefer wird er rôthlich braun, bekommt viel Achn- lichkeit von dem Sandstein, und braust mit Säuren. Hart an der Grünze wird er wieder graugrün durch die vielen fein eingesprengten Kalkspaththeïlchen, bekommt muschlichen Bruch und ist ganz feinkôrnig. Nun legt sich der Schiefer an ïihn an und hängt so fest mit ihm zusammen , dass sie schwer zu trennen sind; er behält zwar seine schiefiige Structur, bekommt aber splittri- gen Bruch und wird so hart und fest, dass man die Einwirkung der Hitze auf ibn nicht verkennen kann. Der dritte Ort an welchem ich die wechselseitigen Lagerungsverhältnisse dieser beiden Felsarten zu eiïn- ander beobachten konnte, liegt ôstlich von Jalta, eine Werst hinter der Station Bujuk Lambat auf der Seite nach Aluschta hin. Hier liegt hart an der grossen Strasse eme Dioritkuppe, an welcher sich mehrere anhängende Fetzen von Schiefer und Sandstein mit himauf ziehen, so dass es beï flüchtiger Ansicht scheint, der Diorit bilde Lager im Schiefer, ja wechsele mit ihm. Nähere Untersuchung zeïigt aber, dass diess nur hängengeblie- bene Ueberbleiïbsel sind, die der Diorit mit sich hin- aufriss, als er den Schiefer durchbrach. Sie hôren nach oben zu auf und liegen auf dem Diorit, nicht zwischen ihm. An der Gränze bekommt der Diorit ganz das Ansehen wie bei Alupka und Kikeneïs. Der Schiefer verändert seine Farbe aus schwarz in grau und grüngrau, wird hart, verliert seine schiefrige Structur, und bekommt splittrigen Bruch. NE ! SETENTIFIQUE. ur mue mich prions za menés di dd Schichten. von Sewastopol bis Sympheropol anhalten und am deut- lichsten in der Gegend von Baghtschiseray , besonders -im, Thale nach Tschufut kalé, den Hauptorte der Ka- raimen beoliachtet werden kônnen Von unten nach oben folgen sis . Sandiger Kalkstein. : Mergeliger Kalkstein. + Kalkiger Sandstein mit vielen Pecten. . Chloritische Kreide. .. Weisse ausgezeichnete Kreiïde: schichtet. D à ©@ EE » undeutlich ge- ts, ner als e, nicht schreïbend, sehr deutlich ge- schichtet. Diese, verschiedenen Schichten sind sehr reich an Versteinerungen, und bei genauer Untersuchung môüch- ten.sich wohl welche finden, die jeder dieser Schich- ten eïgenthümlich sind, wie es beï f schon bei einer, oberflächlichen Untersuchung in die Augen springt, und-ich gleich zu zeigen denke: Ich führe nur die von! Von a bise inclu-! sive : Grypheen, verschiedene Arten, Ostrea vesicularis, mir mit Bestimmtheit erkannten an. Inoceramus, Cuvieni ; Pecten ‘quinquecostatus ; :T. erebra- tulu. biplicata und Belemnites mucronatus. In, der Schicht f. Viele Nummuliten, Clipeaster canot- | deus Goldf., Cerythium giganteum. Die Schichten a, b, c:stehen vielleicht dem Grün- sand /parallel ; Stellung-und; Gesteinheschaffenheit spre- | chen dafür, nur sind sie viel:weicher als derGrün- | sand , :z. B., der Sächsischen: Schweiz , uñd: beï Blan: | -d,; uñd: e- sind ; ohne: Zweiïfel: der | die, Uebereinstimmiung fist zu | kenburg , im : Harz. weissen Kreide parallel , gross und selbst der charakteristische Feéhuithe mucro- | natus fehlt-nieht. | | ro dir fs À f kôünnte vielleicht ; von den Kreïde gélresintl fan ms Schichten (als: Grobkalk gefunden worden, :wenñ gleich Nummuliten der Kreïide angehüren.. Wie angeführt un- terscheidet sich f durch deutliche Schichtung: urd'an- dere Steinbeschaffenheit.von e, jedoch: wage ich nicht zu entscheiden; ‘ob. diese Unterschiede gross genug sind um diese Schichten einer añdern Epoche zuzuzählen. Zum Schluss'will ich noch einige Temperaturbestim- mungen von Quellen anführen.; L 5 | 1 An der Südküste :: : Hobi- Quelle-in-Koreïs =" bei der Station 7 + 10,37. 410,25, Weisser, porôser Kalkstein, härter und unrei- | Aliphi Quelle im Park . sep 16 a pe 49) so) Tobriniiefe . notjilrs qograrsbiinggsÿ Quelle hinter Kikeneïs s, 29) O9; — beïm Kloster St. Gsurgr 5 AoSnTREE EE | Nôrdlich von der Yaïla: rs il ts Fschufut kalé obere Quelle + 9.75. + — mittlere « + 10,75 — untere + 9,00 Quelle auf dem Wege swischetl BaghtditSe- |: ray und Sympheropol + 11,75. Hoch in der Yaila, auf dem Wege von Sym- pheropol nach lélsches , die sehr reïche Quelle an wélcher der Feldmarschall Fürst Kutusow Smolensky verwündet wurde + 6,88: Werfen wir nun noch einen Blick auf das Gebirge der Krimm. Wir haben hier die Glieder zweier auf einander fol- gender Gruppen in mächtiger Entwickelung , 1. jener Gruppe, welche De la Bèche unter dem Namen Oo- lith zusammen fasst, und welche die Schichten des Lias und der Juraformation enthält, und 2. der Grün- sand - und Kreidegrnppe.: Ueber dieser liegen an ver- schiedenen Stellen tertiäre Schichten, vielleicht in sebr vershiedenen, Epochen abgesetzt. Lias ist die Unterlage aller Gebirgsarten; er s sd der Jurakalk liegen gleïichfrmig -gelagert. , Einschiessen NW. unter einem Winkel von 30-400 Abweichend liegen auf dieser die horizontalen Schichten der Grün- sand- und Kreïdegruppe, und mit diesen wieder gleich- férmig, wo sie vorkommen, die tertiären Bildungen: Nach dem Absatz des Jura - Kalksteins ,; und ‘vor dem der Kreïde, hat also; eine. Erhebung Statt gefunden: es: ist: diess, die, plôtzliche..der :héhen Yaiïla//bewirkt | durch den: Ausbruch der Diorite ; welche Lias-und Ju | raschichten. an .vielen! Orten,durchbrachen} der Kreïde | aber fremd sind! Zu. derselben Zeït kam wohl auch der Tertiärgebirge; gebracht werden, , wenigstens ist Cery+ | thium, giganteum!, so viel mir, bekannt ;-in nicht älteren | Porphyr von St.:Georg hervor , denn die Verschieden- artigkeit der Gesteme ist wohl kein Grund, ihnen. eine verschiedene. Bildungsepoche: zuzuschreiben , und dass” der Porphyr andere Erhebungsphänomene bewirkt: hätte, habe ich nicht bemerken kônnen.. Es muss jaber später wenigstens noch eine Erhebung Statt ‘gefunden haben, eine lapgsame , welche dem, ganzen Lande, seine jetzige Gestalt gegeben ; denn nach dé Ausbruch der Diorite musste das, durch, sie erhobene Gebirge noch von ei . [nem-Meere bedeckt sein, tif genug ; «dass sich die mächtigen Schichten der Kreide_ruhig niederschlagen hangtétf «Da in der ; dem Gebirge nôrdlichen ; Steppe ebenfalls der beï Odessa herrschende "Steppenkalkstein 271 auftritt, so hat auch diese Halbinsel später” dieselben Niveauveränderungen erlitten, welthe: wir der Gegend. yon-Odessa zuschrieben; es waren also! néthwendig meh:- rere Hebungen und Senkungen nôthig, um ihr ihre je- tzige Gestalt zu geben. «Die Krimm verdient wohl'einen Jängeren Aufenthalt und eine genauere Untersuchung. Es würde sich ge- wiss noch Manchés für die Entwickelung unserer Wis- senschaft Nützliche: finden, . und. ist//sie, éinmal ;genau beschrieben , so gäbe sie ein, vortrefiliches Muüsterrevier für die Züglinge.unserer Universität, die ‘sich der Geo- gnosie widmen wollen. t Die: Verhältnisse liegen. klar vor Augen... Mhy re éine!,leuthiche Ansicht'von der Enistehungsart der Felsarten ;, welchen plutonischer Drsprug Zugeschitieben wird ;! von den durch, sie be- wirkten Erhebungen und damit verbundenen Stôruri- gen in! der Lage, der ursprünglich horizontal ;abgesetzten Schichten , .von,der Bildung der Thälerÿ und von den Hebungen und, Senkungen ganzer Lünder. D ee —— DH 1 ) “197 0 1R°A PPORTS) UEBER DAS ASTRACHAN SCHE GOUVERNE- MENT UND DIE KALMÜCREN IN RUSSLAND ; Yon v. KOEPPEN (lu le 13 septembre 1839). Von Seiten des! Herrn Collegienraths Fadejew, Di: rigirenden der Astrachan’schen Domänen - KRammer und Ober-Curators der Kalmücken (*), sind mir sehr er- wübschte Angaben mitgetheiïlt worden, über deren Inhalt ich'hier glaube berichten za müssen. Die Mangelhaftigkéit der uns zu Gebote ‘stehénden Hülfsquellen zur Statistik Russlands ist noch so gross und selbst die vorhandenen Schulbüchér sind in ihren Amgaben so unzuverlässig, dass man leider fast keiner derselben unbedingt trauen darf.. In Beziehung auf das Astrachan'sche Gouvernement waltéte besonders grosse Verwirrang ob ; sowohl in Hinsicht auf die Zahl der Bévôlkerung, als auch in Beziehung auf die Grôsse des- selben. Die mir gegenwärtig gemachten Mittheïlungen scheinèn das Dünkel aufzuhellen , und ich freue mich diess zur Kenutniss der Conférenz bringen zu kônnen. Herr Fadejew Zählt in seiner specificirten Uebersicht 257,553 Béwohner beiderléi Geschlechts auf, und aus- serdém noch 251 Familien von Edelleuten und Beéam- we si: (#) Herr Collcgienrath Fadejew. ist so/eben zum Dirigiren- den der. Domänen-Kammer in Ssaratow ernannt worden. 1BULLETAN SCIENTIFIQUE. ten, so-dass die Gesammt-Bevôlkering des Ast abat schen Gouvernements 258,500 Individuen betragen ‘kann. Der Fliächenraum des A strachan'schen Gouvernements wird von ïhm anders als bishér angegeben ;indem er, der General-Karte nach; micht, wie man bisher annahm, über 19 Millionen Desjatinen (über 3800 Quadrat-Mei- len), sondern nur 14,416,776. Desjatinen rechnet ; was also 158,622 Quadrat-Werst, oder 2829 Quadiit-Meilen ausmacht. Da kommen denn iaüfdié Quadrat- Meïle , fast wie im Olonez'schen Gouvernement} 9454. Zu 2wanzig verschiédenen sehr - beachitungswerthen Berichtigungen der bisher gewôhnlichen Amgaben fügt Herr Fadejew noch die Beantwortung mehrerer: ihm von mir besonders gestellten Fragen und'gibt am Schlusse eine Uebersicht des Zustandes der Kalmücken ‘im Juni dieses Jahres, die allen Glauben verdient ; da die Kal- mücken unter seiner Curatele -stehn: Die ‘Zahl dieses Volkes beläuft sich auf 57,888 :männl! und 39,951 weibl) übérhaupt auf 97,851 Individuen! beiderler Géschlechits, die: in 12,967 Kibitken (EFilzhütten) ‘herumztéhen ,°7@ |ihrer, Disposition 10,197,587 Desjatinen (d:!:1.198/053 Quadrat-Werst oder. 2000 Quadrat-Meilen) ‘inñe ‘haben; woyon, ein Theiïl, zum Astrachan’schen Gouvernéménit ; das übrige aber zur Cis-Kaukasïschen Provinz gehôrt. Diese letzte Mittheilung ist um so wichtiger, da noch neulichst. die Gesammt-Zahl der Kalmückeñ ‘nur! auf 60,000 Individuen beiderler Geschlechts angegeben wurde, Von den obigen 97,831 Kalmücken.notnadisiren 87,616 Ind. (worunter 51,782 m: und 55,834 w. G.) im Astra chän’schen Gouvernement und 10,223 (namentlich 6106 m. ünd 4147 w. G.) in der Cis-Kaukasischen Provinz. In añdern Gegenden Russlands: aber befinden siéh noch über 42,000 Kalmücken beïderlei Geschlechts; und 2WAr: Tin: Ssimbirskischen Gouvernement , das’ Stawropol sche Kalmücken-Heer, bestehend aus . 3,550 nd. B. G. Im Lande der Donischen Kosaken 14 ie” Yopogt ask Im. Tomskischen Gouvernement . über’ 24,000 22 2 Von diesen letzteren, die’ siéh in dén Bézirken von Kusnezk und Bysk aufhalien, sind gegen 7000 Ind. b: G: angesiedelt; die übrigen ME worunter 1600 ss smd Nomaden. 10 Die: Zahl der slash im Heere der Uril'seheh Kosaken ist nicht bedeutend , und im Pérmschen Gou- vernement: befinden sich überhaupt mur 38 Kalmücken und Kärakalpaken m. G: -— Es béträgt démnach die Ge- sammt-Zahl aller Kalmücken im Russischen Reïclie über 140,000 Individuen beïderlei Géschlechts. Emis le 7 décembre 1839. #4 158. PUBLIE BULLETIN SCIENTIFIQUE CE LR, / Ÿ , /T) / » Tome VI M 18. PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PETERSBOURG. Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’un volume est de 5 roubles assign. en Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à Sf.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAËEFF, libraire, cominissionnaire de l'Acadéinie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l’Académue, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso ; 3. Analyses d'ouvrages -manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; #. Rapports; 5. Voyages scientiäques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges. SOMMAIRE. NOTES. 21. Changement périodique dans l'intensité magnétique horizontale, dépendant de la longitude du noeud ascendant de la lune. HaxsTEEx. la Comète. Srruyes. CORRESPONDANCE. 5. Notice sur les végétaux fossiles. Güreerr. 6. Notice sur —— - EEE NO T ES. 21. EI1NE PERIODISCHE VERÂANDERUNG DER HO- RIZONTALEN MAGNETISCHEN ÎINTENSITÂT, WELCHE VON DER LÂNGE DES AUFSTEIGEN- DEN MONDRNOTENS ABHÂNGIG IST: vox Hx. Proressor HANSTEEN 1x Curisrianta (lu le 1 novembre 1839). Im Jahre 1819 erhielt ich bei Dollond in London einen kleinen magnetischen Stahleylinder, mit welchem ich das Intensitätsverhällniss zwischen London und Pa- ris bestimmte, und später auf verschiedenen Reisen im Norden von Europa und in Sibirien beobachtete. Im Monate November fing ich damit eine Reihe von Be- obachtungen in Christiania an, um die etwanigen Va- riationen der Intensität zu entdecken. Durch eine Reise nach Kopenhagen im December wurden diese Beobäch- tungen unterbrochen ; ich setzte sie aber im folgenden Jabre fort, 5 bis 7 Mal täglich zu bestimmten Stunden, .vom April 1820 bis Ende April 1821. Das allsemeine Resultat dieser Beobachtungen war: 1) Dass die Zeit von 300 horizontalen Schwingungen ein Maximum bat, - Vormittags ungefähr um 10 Uhr, und ein Minimum, Nachmittags vor Sonnenuntergang. Dieses Minimum tritt früher ein im Winter als im Sommer. 2) Die mittlere Schwingungszeit war in der Beobachtungsstube ungefähr 811”; der Unterschied. zwischen Maximum und Minimum war in den Winlermonaten nur ein Paar Zehntel einer Secunde, in den Sommermonaten unge- fähr 2”, bisweïlen etwas mehr oder weniger, wenn die Atmosphäre heiter oder trübe war. Bei diesen Beobach- tungen wurde leider die Temperatur der Stube nicht aufgezeichnet, wodurch sie viel von ihrem Werth ver- loren haben. Bisweilen machte ich unterdessen Beob- achtungen im Freien, theils um das Verhältniss der Schwingungszeit in der Stube und im Freien zu be- stimmen , theils um andere magnetische Cylinder, womit ich verschiedene literärische Freunde ausrüstete, mit meinem Normalcylinder zu vergleithen ; und diese zu- fälligen Beobachtungen sind brauchbar, indem es zu vermuthen ist, dass der Apparat unter der Aufstellung im Freien und unter der Beobachtung , die eine Vier- telstunde dauert, ungefähr die Temperatur der umge- benden Luft angenommen habe. Die Temperatur der Luft zur Zeit der Beobachtung lässt sich endlich aus ei- nem hier gehaltenen meteorologischen Tagebuche ziem- lich genau interpoliren. Ein Fehler von einem Grade des Reaumurschen Thermometers wird einen Fehler von 1/, Secunde in der reducirten Schwingungszeit verursa- chen ; es ist aber nicht wahrscheinlich, dass der Fehler immer nach derselben Seite hin fallen sollte, und wird 275 BU LLETIN SCIENTIFIQUE: sich folglich in einem Mittel aus mehreren Beobachtun- gen grôsstentheils aufheben. Seit 1826 ist ein Thermo- meter in dem Apparate eingelegt und dessen Stand am Anfange und Ende der Beobachtungen aufgezeichnet ; die seit dieser Zeit ausgeführten Beobachtungen sind deswegen von dieser Seite untadelhaft. Ich lasse jetzt die Beobachtungen folgen; sie sind auf eine gemeinschaftliche Témperatur (+ 75R.), und auf verschwindende Schwingungsbogen . reducirt ; gleich ist die Reduction wegen der Torsionskraft des Filements angebracht, wo diet eme bemerkbare Grüsse hatte. ZU- le 5 1820 Tageszeit Se Zeit von 500 Schw. | 3%] Vorm. Nachm. TE PR LE REP CR, Det, CEE Mai 27 | 71 P.M. a ° 814”00 Juli 4 | 45 P.M, | b 811.35 05 MT UA. MAP CANNES 708 Sept. 15 | 61 P.M. | d 813,84 409): GENE À 815,86 — 19 10 A.M. | a 816,36 _ Oct. 5 |114 A M. | a | 815,50 _— 5 1115 A.M. | a 815,72 Ex 5 | 04 P.M. | 4 814,90 Dec. 19 | 05 P.M. | e 815, 82 — 19/11 P.M. |e 815, 75 Müttel | 81566 | 813/60 Mittel aus Vormittag und Nachmittag 1820, September 15, 7 = 814”63. Die mit demselben Buchstaben bezeichneten Beob- achtungen sind auf derselben Stelle gemacht; (9) im Garten meines damaligen Wohnhauses, wo auch alle die folgenden Beobachtungen von 1822 bis 1854 ausge- führt sind; (e) auf dem Biée des Christiania - Fiords ; die ibriten auf verschiedenen Wiesen, die das Haus umringen. Vou 1854 an im Garten der neuen Stern- warte. 1822 Tageszeit | 10 A.M.! 875”14 . . Fulki....4 |,9i P,M 81522 Sept. 419% A.M. | 815,95 = 4 105 A. M. | 814,67 Oct. 11 li” A.M. | 814,54 Dec. 23 | 2 P.M. 815, 96 Mittel | 81507 | 81459 Mittel aus Vormiltag uud Nachmittag 1822, September 7, T' = 81485. | | E jé LS) 1823 | ageszeit Vorm. | Nachm. : 1 “Mà 1/4 PM. 814"54 Funi l 11 A. M. 815/08 Aus. 7) 64 D. M. 812, 76 7 #10 AM. | 841426 8.111 À. M. | 813,17 8 11 AM. | 815,86 Mittel | 81409 | 81564 Mittel aus Vormitlag ss | Nachmittag 1823, Julius. 16,477, 1813187 7, LV / Jahr | Tageszeit | Vorm. | Nachm. 1825Oct.22/104 A. M. | 815’es 1826 März 2) 25 L. M. 81778 Mittel aus Vormittag und Nachmittag 1825, December 26, T = 816”85. T \ LA 1827 | Taceszeil | Vorm Nachm. April 8 | 1/15 PM 815”16 9 | 14 50 PM. . 814, 81 17 10 TP 815,52 ao RON AM 814,64 Juni, :17:|.5 55, P.M 816, 75 27 |10 16 A.M.| 818777 s 27 | 7 5 P.M 816. 28 Sept, 14 10 45 A.M| 818,45 POULE 6 a PIN. 17,59 Oct. 50 | 4 23 PM ni 41 Mittel | 8128760 | 81609 Mittel aus Vormittag und Nachmittag 1827, Junius 27, 7° = 817/55. s T VI 1828 | rage | Vorm. | Nachm. | Januar 10 Eu 151 A M. 81799 18 |11 47 AM.| 818,77 18 | 026 PM] 8618.88 April 16 11145 AM. 820,55 Mai 15 [4 25 AM | 818,48 Mittel | .818”89 (*) Zwischen Julius-und October 1825 wurde der Cylinder auf einer Reise nach Torneà und durch Fiunland und Schwe- den gebraucht. 277 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 2738 PP Da diese fünf Beobachtungen in der Nühe des tägli- chen Maximums fallen, so kann man vwenigstens 0”,5 vom Mittel abzichen, um sich dem täglichen Mittel zu nähern. Ich nehme daher an: 1828, Februar 26, 7° = 818”59.(*) T LIN 1850 | Tageszeit Vorm | Nachm. | a — À — Juni 24 | 8651PM. L s15"55 25 1053 AM] 81745 | 27 | 02P M. | 816.92 Juli 11 | 120 PM 816, 79 11 |144PM| | 815,92 Aus. . 25 | 254 P.M . 816.84 Mittel 817"45 | 81640 Mittel aus Vormittag und Nachmittag 1830, Jülius 11, T° —, 846/95. 1851 J'ageszeit | T Febr. 24 | 4/59’ P.M. 81549 Mürz 51.16 10 PM 815, 14 Sept. 25 11155 AM| 81658 | 25 | 515 P.M. | 845,13 Dec. 14 | 155 PM. | 814,78 Il I Mittel | 816”58 | 815, 13 Mittel aus Vormittag und N achmittag 1851, Jülius 25, 1181575. Tageszeit Vorm. 5#36' P M. 11 14 AM. April 17 sn ONE le 81463 Mittel aus Vormitlag und Nachmittag] 14852, Junius 1, 7° = 815 04. T L 1854-55 | ‘T'ageszeit Vorm. | Nachm. 1834 Juli 5| 8/8 P. M. 81454 1835 Junt 6| 0 25 P.M. 815, 34 Müittel aus den beiden ' 1854, December 20, 7'-— 81 æ! J 94! (*) Zwischen 19 Mai 1828 und Juni 1830 wurde der Cylinder auf der Sibirischen Reise gebraucht, F Tageszeit | Vorm. | Nachm. 1858 Mai 31 [10/49'AM| 81228 Juni 1) 0 40 P.M 81276 Nov. 15 1140 27 AM.| 811,12 Mitiel aus allen 1858, Julius 26, 7 = 812,05. Ja LSd 1839 Tageszeit | Vorm. | Nachm. Febr. 7 |11/27'AM| 815/17 April, 7 | 158 P.M 81512 7 | 625 PM 811, 78 (d) 8 [11 16 AM. 809,52 (0) 81425 PM 810,556 44 | 5 49 P NI. 810, 14 15 |10 42 PM! 612,66 Mittel | 81159 | 81140 Mittel aus Vormittag und Nachmittag 1859... März 50,7 —= 811760. Die beiden mit (b) bezeichneten Beobachtungen sind . in dem Garten (b) meines vorigen Wohnhauses ausge- führt, um zu erfahren, ob ein Localunterschied statt finden sollte. Ein strahlendes Nordlicht zeigte sich zwischen 9 und 10 Uhr Abends den 8ten, 9ten und 1äten April ; daher rührt wahrscheinlich die Anomalie, dass die Schwingungszeit Vormittags den 8ten April kleiner war im Garten (2) als am vorhergehenden Nach- mitlage auf derselben Stelle. Die Intensität steigt ge- wôbhnlich vor dem Nordlichte, und vermindert sich nach der Erscheinung. Drückt man den Zeitabstand jedes Mittels von 1820,0 in Julianischen Jahren zu 525,25 Tagen aus, berechnet die Länge N des € für diesen Zeïtpurkt, und ist 7” die beobachtete Schywingungszeit, r die Anzahl der Be- obachtungen in jeder Gruppe, so hat man (*) Zwischen Juni und November 1838 wurde der Cylinder auf der Frauzôsischen Expedition des Herrn P. Grimard nach Spitzhergen beobachtet. # BULLETIN SCIENTIFIQUE. . 280 ; | à — 1820 | T | Tu 0, 709 81463 x IE 552°45’ , 2,684 | 814,83 6 314 29 5,540 | 815,87 6 298 0 5,984 816, 83 2 250 53 7, 492 817, 55 10 221 54 8,165 | 818,359 5 208 38 10,534 816, 95 6 162 22 11,572 815,75 5 140 55 12,428 815, 04 2 124 42 14,980 815, 94 2 77 85 18. 578 812, 05 5 5 55 19,265 | 811,60 7 355 0 Man sieht gleich, dass die Zeit T von 500 Schwin- gungen des Cylinders von 1820 bis 1828 zugenommen , und von 1828 bis 1859 abgenommen habe; da aber die Länge N des Mondknotens in 1820 und 1839 beïinahe gleich war, so muss die Veränderung von T in einer, mit der Zeit t — 1820 proportionalen Abnahme, und: in einer periodischen Veränderung bestehen, * -welche von der .Länge des Mondknotens abhängig zu seyn scheint. Sie kann folglich. durch eine Formel von folgender Form vorgestellt werden : T=a+b(t—1820) + c, sin(es+N)+e sin(cs +2N); (D wo a, b, Ci, Co» G3, «, constante Grôssen sind; a jst der mittlere Werth von 7’, welcher im Anfange von | 1820 statt haben würde, wenn die periodische Glei- chung ausser Acht gelassen- wird; b ist die jährliche . Veränderung. Setzt man in dieser Gleichung die 12 Werthe von 7°, t—1820, und À aus obiger Tafel, so fiñdet man mit Hinsicht auf das Gewicht n jedes Mit- tels durch die Methode der kleinsten Quadrate FL 816,”5419 — 0,”15796 (1 — 1820) + 2,”2205 sin (266°8’ + NV) + 0”,5808 sin (54025 + 2 N); (a) und diese Formel stellt die Beobachtungen auf folgende Weise dar : : T GE beobachtet | perechnet | Differenz 81463 61462 + 0”01 814,85 | 814,53 | —L 0,50 815,87 | 814,55 | _— 0,66 816,83 | 816,32 | + 0,51 817,55 817,51 — 0,16 818,59 À! 617,84 | L.0,58 816,93 817,13 | — 0,20 815,75 816,10 — 0,35 815,04 | 815,23 |- — 0,19 815,94 1 ‘81527 | "067 812,05 | 811,92 | — 0,15 811,60 | 811,71 | — 0,11 Die Uebereimstimmung der Formel mit den Beob- achtungen ist so vollkommen, wie man aus s0 wenig zahlreichen und nicht planmässig angelegten Beobachtun- gen es nur erwarten konnte. Für eine solche Untersu- chung sollten die Beobachtungen in jedem Jahre zu derselben ‘Tages- und Jahreszeit angestellt seyn, oder. wenigstens eine gleich grosse Anzahl zu der Zeit des täglichen Maximums und Minimums, und alle auf dem- selben Platze. Das Instrument sollte wenigstens eine Viertelstunde vor der Beobachbtung in freier Luft im Schatten hingestellt werden, damit der Cylinder und das Thermometer dieselbe Temperatur der umgebenden Luft annehmen kônnten, u. s w. Obgleich nun diese Vorsichtsmaassregeln nicht heobächtet worden sind, und die grüssern Differenzen von einer halben Secunde wahrscheinlich ïhren Ursprung aus diesen Quellen ha- ben, so ist doch der Zusammenhang: mit der Länge des 8 € unzweifelhaft. pe . Ist A die horizontale Intensität, die-zu der Schwin- gungszeit a einer Magnetnadel, deren Moment unverän- derlich ist, H' die, welche zu der Schwingungszeit a +8 + 7 gehôrt, wo f und y kleine Grüssen sind, deren hôhere Potenzen weggelassèn werden künnen, so ist D. a L und wenn man se!zt +: a=816"54, f =—0715796 (1 — 1820), y = __ 2"2205 sin (8628 + NV) — 05808 sin (234°25° + 2 N), so ist für Christiania Es NES 26 {a Le H (a A: H — Hi + 0,0005968 (£ — 1820) + 0,005585 sin (8608’ +- JV) + 0,001459 sin (234°25’ + 2 N)](b) Die Schwingungszeit einer Magnetnadel ïst abhängig von der Intensität auf dem Beobachtungsorte, und von dem magnetischen Momente der Nadel. Dieser Moment kann nicht wohl eirie periodische Veränderung haben; “der periodische Theïl der Gleichungen (a) und (b) muss folglich. von den: Veränderungen des Erdmagnetismus.. : herrühren. Eben 50 wenig scheint es denkbar, dass der magnetische Moment der Nadel zunehmen künnte, wenn sie nicht in die Wirkungssphäre kräftiger Mag- nete kommt. Eime Abnahme ist aber beï den meisten Nadeln gewôhnlich, wenn sie stark magnetisirt, und nicht gut gehärtet sind. Mein Cylinder war, nach der Aussage des Verfertigers ;, as hard, as fire and water could make it.“ Hat er in den 19 Jahren seit 1820 einen Verlust erlitten, so muss dieser sehr geringe da das von t — 1820 abhängige gewesen seyn , 281 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 282 EEE EE Glied in (b) einen positiven Coefficienten hat. Dieser Coefficient muss nämlich die algebraïsche Summe der jäbrlichen Veränderungen der horizontalen Intensität in Christiania und des Moments des Cylinders, und die jährliche Veränderung der Intensität muss gewiss sehr geringe seyn; folglich die Veränderung des Cylinders noch geringer. Es scheint mir wahrscheïnlich, dass die- ser Verlust des Cylinders unmerklich gewesen ist. Man hat Grund anzunehmen, und die Erfahrung bestätigt es, dass die Kraft eines künstlichen Magneten immer in den ersten Augenblicken uach der Magnetisirung am geschwindesten abnimmt, und mit der Zeit sich einer gewissen Gränze nähert, welche von dem Widerstande der Materie gegen die Vereinigung der entgegengesetz- ten Kräfte, also von der Härtung des Stahls abhängt. Ist A der magnetische Moment einer Magnetnadel, 1 die seit der Magnetisirung verlaufene Zeit, so kônnte man die Veränderung des Moments durch folgende For- mel ausdrücken AM" cet, wo.c und q constante Grüssen sind, die von der Här- tung des Stahls, q zugleich von der Zeiteinheit abhän- gen, e die Grundzahl der natürlichen Logarithmen ist. Integriit man diesen Ausdruck , lässt das Integral an- fangeu, wenn t — o, uud ist für diesen Augenblick ME, so hat man M=A= (Ge) A[i- te e11)]- Beï dem FAR Eisen, welches ubie augenklick- lich nach der Magnetisirung die ganze Kraft Plon müssen ç und q sebr grosse Zahlen seyn, und 4 = + beï ds harten Stahl muss dagegen “ein sehr kleiner Ag Bruch seyn. Ist a die Schyingungszeit, welche zu dem Momente A der Nadel gehôrt, und 7° die Schwingungszeit, wel- che bei unverändertem ir sp hearee zu dem Mo- mente M gehôürt ; so ist ; T'a— A4: Ai [1 si. €: + n' T4, ‘und wenn % ein kleiner Bruch ist, dessen hüherePo tenzen vernachlässiget werden kônnen — — € — \ T= a [1 + 71 Cu e1)]= « [1+pa— e-11)], wenn = p gesetzt wird. Wollte man nun in der € 249 Formel (1) statt 4 diese Grüsse a É +p(i—e-1(! mie) einsetzen, und die wahrscheinlichsten Werthe von p und qg suchen, um eine noch bessere Uebereinstimmung zwischen Rechnung uud Beobachtung zu erhaltern , so würde man gewiss für p einen verschwindenden Werth finden. Wollte man annehmen, dass die Differenz + 0”,5 zwischen der beobachteten und berechneten Schwingungszeit in 1822 von einer Abnahme des mag- nelischen Moments des Cylinders herrührte, und setzt man, Z. B., q — 1/2, oder q = 1, so findet man p = 00009688 oder p — 0,0007079 , und die Zunahme der Schwingungszeit von 1820 wird in diesen zwei Hy- pothesen, da a — 816”,5 ist, wenn M eul -@ A 1821 0”,512 365 1822 0,500 0,500 1823 0,615 0,540 1824 0.684 0,568 Hierbei würde zwar die Differenz in 1822 verschwin- den, aber in 1823 dagegen auf — 127 oder — 1”,20 steigen, was nicht zulässlich ist. Setzt man in diesen Hypothesen t = ©, so würde die äusserste Gränze der Zunahme gleich 0”,791 oder 0”,578 seyn. Eine zweite Mondsperiode wird zeigen, ob man für & in Formel (1) einen grüsseren negativen Werth findet. Es scheint mir hieraus zu folgen, dass man selbst durch die bloss comparative Methode eine sehr genäherte Kenntniss von den Intensitätsveränderungen des Erd- magnetismus erhalten künne. Die absoluten Messungen nach der Ganss”schen Methode werden diese Resul tate zur Gewissheit erheben. Ich betrachte daher die Formel (#) als einen sehr genäherten Ausdruck für die Veränderung der horizontalen Intensität in Christiania. Ist « die Länge des $ € im Anfange des Jahres 1820, # die jährliche Veränderung der Länge dieses Knotens, so ist « = 6027’, Z — 19°,5414, ess N—6027—190,5414(1—1820)—4—f{ (e—1820); © fe Diferentiret man die Gleichung (1), so 8 man = b— 0, 8 cos (x, + N°) — 20, 8 cos (ea + 2N), und wenn diese Grüsse — 0 geselzt, und die Glei- chung mit Hinsicht auf W gelôst wird, findet man die zwei Werthe von W, welche das Maximum und Mini mum vou 2° geben und die dazu gehôrigen t; nämlichk für das Minimum [2 N= 520934, . 814 257 811,297; = 1822, 855, = et FLE KI fe und für das Maximum 2535 $ BULLETIN SCIENTIFIQUE. 284 US 11808 115% ..7 = 7903 N— 19607, DT ii 566. Fe Sa et Selzt man PT Z=— c, fsin( 42 —. = Gi y + N) —4c, £sin(r, +2N)=0, so findet man die zwei Werthe von À und t, bei wel- chen dT' ein Maximum oder Minimum wird, Fa — + 0”,9099 . dr pämlich NH952/5011845 1825,875, NZ 153 52, 1 —1852,026, = 1:,0447. Setzt man die ne ie Gleichung €, sin (+ N) + C2 Sin (ca + N2) 0, so findet man V2 26548", 1— 1825, 507, T'— 815,704. N=A109: 1224855510, T0 T2;440. Durch Beobachtungen in diesen zwei Zeïtpunkten Kkünnte man also am Leichtesten die Säcularveränderung & bestimmen. Für das folsende Decennium giebt die Formel fol- gende Werthe von 7°: Jahr | T 1840,0 | 8117495 1841,0 | 811,372 1842,0 | 811,536 1845,0 | 812,045 1844,0 812,587: 1845, 0 815,733 1846,0. | 814,504 1847,0 814,925 1848,0 | 814,862 1849,0 | 814,519 1850,0 | 815,527 Ist im Jahre 1820 F die ganze Intensitäi in Chri- stiania parallel mit der Neïgung, 77 der horizontale Theil von Æ, à die Neïgung ; und haben diese Grüssen im Jabre £ folgende Werthe angenommen, Æ (1H), Æ' undti— 5, so ist HF FA :)cos(i—3)—H(1+:+tang ë.sin®), wenn man die Grôüssen zweiter Ordnung vermachlaggis get. Ist die mittlere Schwingungszeit des Cylinders in 4820, befreït von der DEAN en Ungleichheit, and im Jahre t— ae, so ist: H=H(1+T folglich, wenn man beide Werthe von A! vergleicht, 4 , 8 = € (ang. sin 6. LA In Christiania fand ich im Jahre 1820, i — 72042/,6, in 3838, ë — 9 = 71957,6, folglich 9 = 0045’; ferner ist a 816,54, e 015796 X 18 = 2”8455 ; also ist e = 0,00696 -— 0,04205 É ex | PE 0,03509 ; d. h., wenn der magnetische Cylinder in diesen 18 Jahren vollkommen unverändert geblieben ist, hat die ganze Intensität in Christiania ungefähr um 1/,, abge- nommen, welches eine jährliche Abnahme von 0,00195 geben würde. Sonach scheint meine in meinen Untersuchungen über den Mognelismus der Erde S. 455—457 ausgesprochene Ahnung über eine Verbindung zwischen der Länge des $ € und den magnetischen Erscheinungen auf der Erde bestäligt zu werden. An jenem Orte habe ich nämlich darauf aufmerksam gemacht, dass nach Gil- pins 19jäbrigen Beobachtungen in London die tägliche Veräuderung der magnetischen Abweichung, oder die Wanderung der horizontalen Magnetnadel von dem ôst- lichsten zu dem westlichsten Le pau 4er am grûss- ten ist in den Jahren, da die Länge des Knotens Z 2760, und am kleinsten wenn diese Länge — 900 ist; und dieses wird auch bestätigt durch die Beobach- tungen von Hiorter, Wargentin, Wilcke in Stock- holm, von Canton in London und von Cassini in Durch meine täglichen Beobachtungen in 1819 bis 1821 über die Oscillationen des magnetischen Cy- linders ‘hatte ich auch die Vermuthung gefasst, dass die Mondsphasen einen Einfluss auf die Schwingungs- zeit haben; Herr Kreil hat neulich dieselbe Idee auf- gefasst , eben so wie Herr Kupffer einen Unterscmed zwischen der Schwingungszeit gefunden zu haben glaubt, wenn der Mond im Apogaeum und Perigaeum ist. _Schreïbt man das grôsste von abhängige Glied in der Gleichung (2) folgendermaassen 0,005583 sin 8608 cos V + 0,005585 cos 8608/ sin N—= . 0,00557 cos ZV + 0,00058 sin A, so sieht man, dass die horizontale Intensität nahe ihren grôssten Werth hat, wenn M0, und den kleinsten Werth, wenn !V — 180 Im ersten Falle macht die Mondsbahn einen Winknl von 281/, , im letzien einen Winkel von 181/, Gräd mit dem Aequator. Die Schiefe der Ekliptik hat aber ‘eine periodische Veränderung , welche durch die Gleichung 8977 cos V ausgedrückt wird. Die horizontale Intensilät hat folglich ihr Maxi- mum und Minimum ungefähr zu derselben Zeit, wie die Schiefe der Ekliptik. Die periodische Veränderung der Intensität kann folglich entweder einer unmittel- baren Wirkung des Mondes, oder einer mittelbaren, durch die veränderte Breite der heissen Zone, folglich Paris. dem Sonnenlichte, zugeschrieben werden. Auch ist zu erinnern , dass nach Ritter's Bemerkung die Nordlich- 285 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 286 RE ET DE A LL CO D CP LA DR D OR RE EDP RE 27 ER PR DE EE ter ein Maximum haben, wenn die Schiefe der Eklip- ük ihren mittleren Werth hat, d. h., wenn W = 90° oder NV = 270 ist, welches ich hier in Christiania dreimal bestätigt gefunden habe. Endlich muss man die merkwürdige Entdeckung von Bessel über die po- larische Wirkung der Sonne auf den Halleyschen Co- meten, welche eine Oscillation des Schweifes in 2 Ta- gen 7 Stunden, 60° auf jeder Seite des verlängerten Alle diese Erscheinungen deuten auf eine polarische Wir- kung dieser zwei Himmelskôrper hia. Padius Vectors hervorbrachte, nicht vergessen. —# 5——— CORRESPONDANCE. 5. NoricE SUR LES VÉGÉTAUX FOSSILES ; ex- trait d'une lettre de M. le professeur GOEP- PERT à Breslau (lu le S. novembre 1839). Je zuverlässiger die Bestimmungen fossiler Pflanzen werden, um desto mehr Rücksicht müssen wir auch auf die Verbreitungsverhälinisse derselben nehmen. Be- kanntlich haben vergleichende Untersuchungen dieser Art wenigstens für die ältere Steinkohlenflora das nicht uninteressante Resultat geliefert, dass sie in den ver- schiedensten Gegenden eine grôssere Uebereinstimmung zeigt, als heut, in der gegenwärtigen Flora derselben stattfindet und überall, im Süden wie im Norden, tropi- schen Charakter besitzt. Eine abermalige Bestätigung dieser Erfahrungen ergab sich mir aus der Durchsicht der von Sr. Durchlaucht dem Prinzen Maximilian von Neuwied zu Mauch-Chunk in Pensylvanien in den da- sigen Anthracitlagern gesammelten Pflanzen, unter de- nen sich unter andern ein Lepidodendron befand! wel- ches in der gesammten Steinkohlenformation Schlesiens zu den häufigsten gehôürt. Die Resultate dieser Unter- suchungen sind in der so eben erschienenen Reisebe- schreibung des Prinzen abgedruckt. Ob sich die Tertiärschichten in den verschiedenen Gegenden rücksichtlich der in ihnen vorkommenden Pflauzen auf ähnliche Weise wie die Steinkohlenlager verbalten, ist zur Zeit noch nicht ermittell, weil wir bis jetzt noch keine monographische Bearbeitung dieser Floren besitzen. Um diesem Mangel einigermassen ab- zuhelfen und zu Vergleichungen Veranlassung zu ge- ben, habe ich für den, nächste Ostern erscheinenden Band der Acta Academ. Nat. Curios. die Flora der schlesischen Pläner-, Quadersandstein- und Gypsfor- mation zu liefern versucht, die von 14 Tafeln Abbil- dungen begleilet seyn wird. Das, fast in allen Zoner bis jetzt beobachtete Vorkommen des Bernsteins, wel- cher, wie ich ebenfalls bald in einer eïgenen Mono- graphie der in ïhm und mit ihm vorkommenden Vege- tabilien nachweisen werde, der älteren Braunkohlenfor- mation angehôrt , lässt vermuthen, dass auch zur Zeit der Bilduneg. g- der Tertiärformationen eine gleichfôrmi Vegetation auf der Erde als heut verbreïtet war. gere Besondere Aufmerksamkeit verwandte ich auch auf die Untersuchung der, mit den nordischen Geschie- ben in der norddeutschen Ebene zuweilen beobachteter versteinerten Hôülzer, an denen es auch in Schlesien nicht fehlt. Die Untersuchung derselben ist freilich bet der Menge und Mannigfalligkeit der auf mir ruhenden Arbeiten noch lange nicht vollendet, doch wollte ich wenigstens vorläufig darauf aufmerksam machen und beschrieb eine sehr ausgezeichnele Art, die auch von Es wäre wohl sehr wichtig, wenn man im hohen Norden die Ursprungsstätte dieser hier nirgends anstehenden Hél- zer, oder wenigstens in Russland unter den Geschie- ben ähnliche Arten entdeckte. Wenn ich es wagen dürfte noch länger durch meine Mittheilungen beschwerlich zu fallen, so müchte ich jedem Nichthotaniker erkannt werden kann, die Bemerkung noch beifügen, dass es mir gelunger ist über die Structur einer der weïtverbreitelsten Pflan- zen der Kohlenformation , der Stigmaria ficoides, Auf- schlüsse zu erhalten. Sie gehôrt nicht zu den Dicotyle- donen, wie Lindley, Gorda und Andere annehmen, sondern zu den kryptogamischen Monokotyledonen: sie ist keime Wasser- sondern eine Landpflanze, die fast [die Festigkeit der baumartigen Farrnkräuter besass. Sie enthält eine, Treppengefässbündel und Zellgewebe füh- rende Achse, von weleher die Bündel zu den Blätterr verliefen, die wie die Rinde aus dünnwändigen Zeller bestehen. Die Blätter waren rundlich, in der Mitte mit emem Treppengefissbündel versehen und hôchst wahr- scheinlich fleischig. Wenn man nach der von mir be- reits früher angegebenen Methode durch verdünnite Säiure das versteinernde Material (Kalk) entfernt, blerben die Gefässe und Zellen so wohl erhallen zurück, dass sie uicht einmal zusammenfallen, sondern ihre eckige Formæ unverändert erscheint. Mit den kryptogamischen Mono- cotyledonen hat also die Stigmaria die bedeutende Ent- wickelung des Treppengefäisssystems gemein, ja über- trifft sie hierin alle, da diese Gefässe nirgends- in sol- cher Menge und ungetrennt von gewühnlich dazwischer liegendem Zellgewebe in ihnen vorkommen. Mit der Lycopodiaceen und den von diesen nur wenig ver- 287 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 288 —_a_EaEUEUEUEUELELEUUEU QU QG UGS Tr ....— —— RE EE NE re mu mn. #7 schiedenen Lepidodendreen stimmt die Stigmaria| ont donné les positions de cet astre, exactes à peu de secon- rücksichtlich der Dichotomie der Aeste, der zelligen, pur mit einem Gefässhbündel versehenen Blätter, der gefässführenden Achse und der von ihr zu den Blältern hingehenden Gefässbündel, mit den Cycadeen, durch die im Querschnitt ähnlich erschemenden Anhäufungen der Gefässbündel übereim , wie sie auch durch die ho- rizontalen , im rechten Winkel aus der Achse gehen- den Gefässbündel die Markstrahlen der letzteren ge- wissermassen pachahmt; weicht aber von beiden wie von allen übrigen Familien jener Ordnung durch den eigenthümlichen Bau des, nur aus Treppengefissen zu- sammengeselzlen Slammes, die fleischige Beschaffenheit der Blätter und den anderweitig fremdartigen Habitus so auffallend ab, dass sie wohl mit Recht als Grund- lypus einer eignen Familie, die ich mit dem Namen der Stigmaricae bezeichne, betrachtet werden kann. In sofern sich nun die besagte Pflanze bald durch die eine, bald durch die andere der angegebenen Eigen- thümlichkeiten ïihres Baues den obengenannlen Fami- lien anschliesst, ohne mit einer einzigen vôllig über- éinzustimmen, betrachte ich sie als ein Mittelglied , welches namentlich die Lycopodiaceen den Gyca- deen nähert und so eine Lücke in der gegenwärtigen Flora ausfüllt, woraus ein neuer Beweis für die wohl schon ausgesprochene Ansicht hervorgeht, dass die jetzige Vegetalion mit der vorweltlichen nur eine Flora bildet, in welcher die einzelnen Familien durch vielfache Mittelformen, die bald in der Jetztwelt, bald in der Vorwelt sich befindern, unter ein harmonisches Ganze bilden. Die nähere Beschreibung und Abbildung dieser nicht uninteressanten Pflanze enthält ein bald erscheinendes periodisches Werk ,, Iconographia generum plantarum fossilium , welches ich mir erlaube im Voraus der Aufmerksamkeit einer hocherleuchteten : Akademie zu empfehlen sich a Q — 6. Norice sur La ComËTE; extrait d'une let- tre de M. STRUVE au Secrétaire perpétuel (lu le 20 décembre 1839). Poulkova, le 11 décembre 1839. La Comète découverte à Berlin le 2 décembre, a été vue de l'observatoire de Poulkova le 12 décembre et observée pendant dix nuits consécutives, malgré le froid excessif de 20 à 24 degrés R. Ces ohservations , exécutées au moyen de la grande lunette par M. O. Struve, astronome-adjoint, des près en arc, pour les jours où les positions des étoiles comparées se trouvaient marquées dans les zônes de M. Bessel. MM. Peters et O. Struve ont choisi les trois ob- servations du 12, du 16 et du 20 décembre pour y baser im- médiatement le calcul des éléments paraboliques de la Co- mète. Ce calcul qu'ils ont exécuté conjointement à donne les résultats suivants: Temps du passage par le périhèle 1840, janv. 4,5153 t. moy. de Poulkova. Logarithme de la plus courte distance 9.791475 — log. 0,6187 ... Longitude du périhèle 1919576” Long. du noeud ascendant 119°49'59* Inclinaison de l'orbite 52059/57”. Ces éléments représentent l'observation moyenne à 6” en longitude et 2” en latitude, ce qui en prouve l'exactitude suf- fisante, malgré le court espace qu'embrassent les observa- tions, pour en déduire une éphéméride et juger du cours ul- ‘térieur de cet astre. Le calcul de cette éphéméride a été a chevé par les astronomes nommés déjà jusqu'au 11 de janv., pour chaque jour, et pour les deux mois suivants, pour cha- que dixième date. Il s'ensuit que cette Comète qui, à l'é- poque de sa découverte se trouvait près de la fameuse étoile double ; de la Vierge, passe par les constellations de la Balance, par le Serpentaire et le Serpent , l’An- tinoüs et le Verseau. C'est là qu’elle disparaîtra pour nous vers la fin de février ; après avoir été vue près de trois mois. Peut-être sera-t-elle encore visible quel- ques semaines plus tard au Cap et à la Nouvelle Hol- lande, par des lunettes de force considérable. La Comète a été très distinctement reconnue, dès sa découverte ici, à l'oeil nu, égalant en éclat une étoile de 4ème orandeur. A présent, le clair de lune en affaiblit la lueur, mais vers le 1 janvier, après que la lune aura disparu, la Comète parai- tra encore à oeil nu. Ce clair de lune a aussi empêché d'ob- server beaucoup de détails sur la direction et la figure de la queue, quoique reconnue en forme courbée dès la première nuit. Le noyau de la Comète est très brillant et permet une observation du lieu très certaine, sans offrir pourtant jus- qu'ici ce phénomène remarquable d'une flamme projetée du noyau vers le soleil, qui distinguait la Comète de Halley à sa dernière apparition. — J'ai l'intention de communiquer avec’ la poste prochaine l'éphéméride calculée aux observa- toires russes de Dorpat, de Nicolaïeff, de Kasan et de Vilna, pour qu'on y puisse concourir à l'observation de cet astre. — Emis le 14 janvier 1840. 159. BULLETIN SCIENTIFIQUE Tome VE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PETERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’un volume est de 5 roubles assign. en Russie, et de 11/, écus de Prusse à l’étranger. On s’abonne, à St-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS 3 Leipzig, pour l’étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des ‘travaux executés par l’Académne, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue én extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; #4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges. SOMMAIRE. NOTES. 22. Observations météorologiques des iles de Sandwich. Rooke. 25. Nouvelle espèce de Cormorans. Branpr. 24. Sur l'Alyssum minutum. Fraurverter. 25. Notice sur la présence du tigre dans l'Altaï. Grvrer. 26. Sur Le vautour barbu de la Sibérie. Le même. 27. Quelques mots sur le vautour barbu en Russie. Braxor. 28. Notice sur la composition de la ré= sine d'élemi. Hess. CORRESPONDANCE. 7. Observations magnétiques et météorologiques à Prague. Lettre de M. Krex. = D ep L' 5 ti, 11) INTINTEA Ip COR DIE QT. ES. 23. NoTICE SUR UNE NOUVELLE ESPÈCE DU RE NRE DES Cormorans (Carbo nudigula); par 22. OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES DE M. LE PA c \ gun); DOCTEUR ROOKE, FAITES AUX ÎLES DE M. JF. BRANDT (lu le 29 novembre 1839). SaxDWwicH (communiquées par M. le baron De nues none Eden enter de Heyking, attaché au ministère des do- l’Académie une notice sur les caractères distinctifs de maines de l'Empire, et présentées par M. Ku pf- plusieurs espèces du genre des Cormorans. L'été passé, fer le 1 novembre 1839). dans un envoi qui m'a été adressé de la part de M. Brandt, marchand -naturaliste à Hambourg , j'ai trouvé un Cormoran qui, selon mes recherches, paraît appar- tenir également à une espèce jusqu'ici inconnue, Par Baromètre Thermomètre Etat du ciel (pouces anglais) de Fahr. Jours Max. Miu. Max. Min. Moy. ser. pluv. var. | s e : ; 1837. Juillet 30,185 30,045 84 15 79,5 |92: 7 zx |celle raison Je prends la liberté d'en offrir la diagnose. Août 50,145 30,055 84 15 19,5 | 22 Carbo nudigula Nob. Septbre. 50,175 30,005 85 75 80,0 29 Octobre 30,205 30,025 88 140770 28 Novbre. 50,225 29,905 81 69 75,0 18 Décbre. 30,235 29,925 | 79 66 725 | 27 4838. Janvier 30,185 29,965 78 68 73,0 25 Février 30,165 29,855 78 68 73,9 18 Mars 30,195 29,950 81 69 75,0 21 6 0 ( AU , 2 | Habitus Carbonis graculi Linn. Rostrum mediocre, ni- A gricans , albo adspersum. Lora, regio ophthalmica, 3 mandibula infra oris angulum et gula tota infra man- 3 dibulae basin nuda. Pars gulae nuda, linea pennarum e arcuala, atra terminata. Caput dorsum , pectus, abdo- men, uropygium et crissum atra, obscure virescentia. CA = ni D OO CA pi OÙ mè mi C1 Avril 30,215 30,015 80,68 74,0 1 27 2 Tempora et gulae pars pennala fuscescentia Humera L . ( > 5 ; æ Mai 50,245 30,005 83 ,71 71,0 28 2 Le : à 5 ] P P k di Tén 30,175 29,925 SA 13 785 17 10 es ét tectrices alarum munores et mediae cum parap- teri pennis apice rotundatae, cinereo: fuscae, margine . 30,191 re 82 70 77,2 |281 59 45 atro satis late limbatae. Cauda atra, mediocris, rostro cire SM 469 20,4 ab apice ad oris angulum dimenso { longior, e remi- Dans le cours de 10 années 3 la plus haute tempéra- atbus 12 composila. Pedes atri. ture fut de 88° et la plus basse de 480 Fahr. Longitudo a rostri apice ad caudae apicem 30” 4”, TOR IT # t u7 Selon l’assertion de M. Brandt, été apporté des Indes. l'individu décrit à. Le Cormoran du Brésil, avec Jequel nôtre espèce montre la plus grande AÉnité, en différe par la gorge moins dépouillée de plumes, les scapulaires et les -tec- trices des aïles plus étroites et pointues, cerclées d’un bord noir plus étroit, ainsi que par les parties nues de la gorge entourées de petites plumes blanches. 924 Urger ALYSSUM MINUTUM SCHLECHT. Vo Pror. E. R. v. TRAUTVETTER (lu le 29 novembre 1859). Das ÆAlyssum minutum Schlecht. ist eine nur von Wenigen gekannte und nur von De Candolle be- schriebene Pflanze, deren Vaterland zweifelhaft ist. Schlechtendal bestimmt die Art nach einem Exem- plar, das im Willdenow'schen Herbarium sich vor- findet, und De Candolle beschreibt dieselbe nach einem Exemplar, das Steven von Pallas erhielt. Als Standort dieser Pflanze giebt De Candolle mit einem Fragezeichen an: ., ad rupes Sibiriae‘“, ohne indessen anzuführen, woher er diese Vermuthun Zweïfel hinsichtlich des Standortes hat. Wern man auch in Folge der Quelle, aus welcher dasjenige Ex- emplar des Ælyssum minutum Schlecht. stammt, wel- ches De Candolle sah, allerdings mit emiger Wahr- scheïnlichkeit vermuthen dürfte, dass diese Art eine russische Pflanze sei, so wird die Sache doch wiederum dadurch sehr zweifelhaft, dass die Pflanze weder von Einem der eifrigen Sammler, welche in neuerer Zeit Sibirien besuchten, in diesem Vaterlande gefunden worden ïst, noch auch in anderen Theïlen des russischen Reiches hat aufgefurden werden kônnen. Ich glaube daher, dass es den Botanikern nicht uniuteressant sein werde, zu erfahren, dass ich um Kiew ein Ælyssum gefunden habe, welches ich ohne Zweïfel für Ælyssum minutum .Schlecht. halte. Dieses Kiew'sche Ælyssum , von welchem ich zwei Exemplare für das Herbarium der Akademie beilege, ist ein klei- nes Pflänzchen mit eimjabriger Wurzel, aus welcher bald ein einzelner, aufrechter, einfacher Stengel ent- springt, bald mehrere aufsteigende Stengel. Der Sten- gel , die Blätter, die Blüthenstielchen und die Kelche sind mit verhältnissmässig langen, abstehenden, stern- formigen Haaren besetzt. Die Gestalt der Blätter ist g oder einen ihrem vermeintlichen ‘ablang, wie, bei _Ælyssum minimum W. Die Blüthenstielchen sind 11/, bis 2 Male so lang als die Schôtchen, fast un- ter rechtem Winkel ééehd Die (1: lättche an dér Spitze etwas ‘breiter fun bebe stchenbleibend, stark und abstehend PE grün Re krautartig. De Kronenblatter sind blassgelb , weisslich, vwenig länger als der Kelch, der Spilze zu ENT breiler werdend , ausgerandet. später nach an der Spitze Die Staublidens sind alle geflügelt, dier, kürzeren an der Spitze mit einem Zahne versehen. Die Schôtchen sind kreisrund, an der Spitze sebr Wenig ausgerandet, stets ganz unhehaart. Der Griffel ist so kurz als bei Ælyss. minimum WW. In jedem Fache des Schütchens finden sich in der Regel ungeflügelte Sa- men. — Aus dieser Beschreibung geht hervor, dass unsere Pflanze das Ælyssum minimum FF. nicht sein kann. Von 4/yssum culycinum L., 4. campestre L..und den damit verwandten Arten unterscheïdet sich unsere Pflanze leicht durch zu allen Zeiten ganz unbehaarte Schôtchen. Mit der Beschreïibung aber, welche De Can- dolle von Æ#/yssum minutum W. giebt, stimmt unsere Pflanze durchaus. schmal , —— << F—— 25. NoTizEN üBEr pas VORKOMMEN DES TIGERS im Azcrais von Dr. GEBLER 1x Barwauz (lu le 29 novembre. 1839). Nicht ist der Tiger (Felis tigris), von den sibirischen Rus- sen gewôhnlich Bars genannt, im westlichen Theile des Altaïs anzusehen. 1m Verlanfe von 50 Jahren sind als eigentlicher Bewohner, aber doch als Gast, mir fünf Beispiele seines Vorkommens im kolywano- woskressenskischen Hüttenwerke bekannt. Der erste zéigte sich in der Nähe der Festung Buachtarminsk im Jahre 1819 oder 1811: er fiel einen reitenden Kosaken an, der ïhn aber durch einen glücklichen Schlag mit dem Beile auf den Kopf tüdtete.. Ein zweiter weibli- cher wurde in der Nähe der: Lektewskischen Fabrik, im Jalir 4814, nachdem er einen J'iger verwundet und mehrere Hunde getüdtet halte, von einér grossen Jagd- na ft erlegt. Seine Länge, ohne den Schwanz, betrug 2 KR LCRECR #/a Zoll, und das Fell wurde an das Kaisaulithé Cabinet zu St. Petersbutg gesendet. Ein drilter, kleinérer wurde, ungefälr um dieselbe Zeit, im Bezirke des kasmalinskischen Dorfgerichts, in der Steppe zwischen dem Obj und Irtysch, getüdtet und sein Fell lieferte ich an das zoologische Mnseum der dorpatischen Universität, wo es aber späterkin, meines Wissens, ein Ranb des Feuers wurde. Der vierte fand seinen Tod, vor etwa 10 Jahren. ebenfalls in der Ge- gend von Buchtarminsk. Der fünfte endlich wurde im October dieses Jahres, im altaischen Dorfgerichte , 50 Werst südlich von der Kreisstadt Bijsk, aufgefunden. Jäger, durch die ihnen unbekannte Fährte eines Raubthiers, das ihnen ernige Kühe geraubt halte, geleitet, ‘stiessen in einer waldig- sumpfigen Gegend auf ïhn; allein beim ersten Versuche sich seiner zu bemächtigen . brachte ‘er einem Schützen mebrere tiefe Wunden bei und dieser wurde nur da- durch geretiet, dass sein Bruder, der es nicht wagie zu schiessen , um nicht den Bruder statt des Tigers zu tôdten, sich mit dem Beïle und grossem Geschrei auf sie hinstürzte, worauf der Tiger abliess und davon lief. Bald darauf zog ihm eine Gesellschaft von 50 Mann entgegen und, nachdem er einige Hurde zerrissen, sich wieder auf einen der Jäger gestürzt und ïhn stark verwundet hatte , wurde er durch viele, mit Kugeln , eisernen Spiessen und Beiïlen ihm beigebrachte Wun- den getüdtet und gefroren an den Herrn Gouverneur von Tomsk nach Barnaul geliefert. Sein Gewicht betrug 8 Pud 10 Pfund. Seine Lünge vom Ende der Nase bis zu dem des Schwanzes 35/4 Arschinen ; ohne den Schwanz 21/,; Arschinen; die Hôhe vom Hinterfusse bis zum Kreuze 11/, Arschinen ; der Querumfang des Vorderfusses 1/, Arschin; der Um- fang des Leibes 1 Arschin 19 Werschok, des Halses 15 Werschok, des Vorderbeins unterhalb des Kniege- lenks 19 Werschok. 28 e—— BULLETIN SCIENTIFIQUE. 294 Bereits in meiner , in die Memoiïren der Kaïserlichen Petersburger Akademie der Wissenschaften aufgenom- menen Uebersicht des katunischen Gebirges erwähnte ich der Aussage eines Jügers, dass daselbst am Flusse Argut ein Geyer vorkime, der lichter gefärbt und weit grôsser sey , als der gemeine Adler, und zuweïlen kal- mückische Lämmer raube, und vermuthete, dass diess der, nach Pallas, auch im sajanischen Gebirge hier und da vorkommende Bartgeier (Gypaëtus barbatus) sei. Aber erst im vergangenen Winter war ich so elück- lich, mir ein gefrorenes Exemplar davon zu verschaffen. Ein Kalmücke hatte mit Brechnuss (Wuclei Strychnos | rucis vomicae) vergifteles Fleisch für Alpenwôlfe (Ca- nis alpinus) ausgelegt und ein Bartgeyer es mit so gu- tem Appetite verzehrt, dass er auf der Stelle todt lie- gen blieb. Das Fell desselben hatte ich vor Kurzem die Ehre , der Kaiserlichen Akademie vorzulesen. (*) Dieses Exemplar eines in Sibirien sehr schwer zu be- kommenden Vogels kommt mit der Pallas'schen Be- schreibung grüsstentheïls überein, und vwenn eïnige kleine Verschiedenheiten sich vorfinden, so künnten sie wol dem verschiedenen Alter oder Geschlechte zuge- schrieben werden; bedeutender differirtt es hingegen, den Beschreibungen von Temminck, Naumann und Schintz zu F olge, von dem schweizerischen Bartgeïer; am Nacken nämlich und Bauche sind seine Federn lich- ter gefärbt, milchwreiss, mehr oder weniger ins rôlh- lich-gelbe spielend, seine [ris ist hell silberweiss (nicht blassgelb), die Sklerotica — strenger genommen, die Verbindungshaut über der rüthlichweïssen Sklerotica — hoch scharlachroth, nicht orangefarbig (es war wol nur ein Versehn, dass Pallas die Hornhaut so bezeichnete) |und die Augenlieder sind. blaugrau, nicht rôthlichgrau. 26: BEMERKUNGEN ÜBER DEN BarTegier (Gy- paëlus barbatus) Sisiniexs; von Dr. GEBLER IN Barwauz (lu le 29 novembre 1859). J. G. Gmelin erwähnt schon dieses Vogels und sah in der Stadt Nertschinsk einen lebenden, jungen. Pal- las beschreïbt ihn in seiner Zoographia rosso-asiatica , Tom. I. p. 572, nach einem in Irkutsk gesehenen , le- benden, über 15 Jahr alten Individuum, unter dem Namen Vultur barbatus und hält ihn für eins mit dem Läimmer - oder Bartgeier der, Schweiz. (') (#) Das von Pallas beschriebene Exemplar ist noch jetzt im Museum unserer Akademie aufgsestellt ‘als Beleg für die Richtigkeit dieser Ansicht. Brandt. Da aber die übrige Färbung, die Grüsse und die Di- mensionen des sibirischen Bartgeiers mit dem schweize- schen sehr wol übereinkommen, so müchten jene Ver- schiederheiten nicht hinreichen, jenen zu einer eïgenen Art zu erheben. Er kommt , nach Pallas, in Daurien zwischen den Flüssen Tschikoï und Onon (hier sah er selbst ein Pär- chen auf den unzugänglichen, hôchsten Felsen des Ge- birges Odon-tschelon , sein Gehülfe Sokolow eins auf denen des Tschokondo, s. seine Reise, S3ter Theil), zwischen der Lena und dem Amur, seltner im sajani- schen Gebirge (wo auch Dr. Lessing von ihm hôrte, ohne ïhn jedoch bestimmt zu sehn) vor. Er baut da (*) Es befindet sich gegenwärtig im Zoologischen Museum un- serer Akademie, Br. % 295 BULLETIN SCIENTIFIQUE. sein Nest auf den hüchsten Felsen, im Durchmesser 4| der Akademie einsandte, so wie auch durch Hohen- Fuss breit, aus Lärchenästen mit Schafwolle, Reh- urid | acker's Notizen über die Caucesischen Thiere (Bulletin Pferdehaaren, die er mit Kothe cimentirt: — Seine Eier sind weiss. Er frisst nicht nur Kadaver, sondern jagt auch Antilopen und Argalis, die er von den Felsen herabstossen soll, dass sie sich zu Tode stürzen. Er ist schwer zu jagen und hat nur schwache, der des Æquila albicilla Pall. (Falco deucocephalus Temm.) ähnlicke Stimme. Im westlichen Altai ist bis jetzt bloss das felsige, auf den Gipfeln nackte, zum nürdlichen Abhange des katunischen Hochgebirges gehôrige Gebirge im untern Verlaufe des Flusses Argut , in der Nühe der Mündung des Kair, der Lieblingsaufenthalt der Steinbôcke, als sein Wohnort bekennt. Er überwintert hier und kommi wol nicht von da herab, denn schon 70 Wert vom Ar- gut, um das Dorf Uimonsk, ist er niemals zu sehn, ob es gleich am Fusse der Schneeberge liegt. Er scheint sonach nur in einzelnen Pärchen und an werigen Stel- len dieses grossen, vom Irtysch bis zum Ocean sich er- streckenden Gebirgszugs vorzukommen. Am Argut soll er zuweilen auf junge Lämmer und junge Steinhôcke Jagd machen; ob er auch alte angreift, darüber konnte ich nichts erfahreu, und noch weniger ist er hier als Räuber von Kindern bekannt. Er kommt selten zum Schuss, weil er den grôssten Theil des Tages über, in mehr schwebendem Fluge mit geringem Schlage der Flügel, hoch in der Luft herumstreift und sich mur auf die unzugänglichsten Felsen setzt. Die Kalmücken be- kommen ïhn daher nur selten und vertauschen seine Schwungfedern uud seinen, Bart, an die chinesischen Gränzsoldaten, es —— 27. Eixice WorTE ÿBER DEN BARTGEIER IN Russranp; von J.F. BRANDT {lu le 29 no- vembre 1839). Die vorstehenden sehr interessanten Notizen über den Bartgeier rm Altai veranlassen mich, einige Worte über sein Vorkommen in Russland überhaupt hinzuzufügen. Pallas nennt in seiner Zoographie (I. p. 513) das Daurische und Sajanische Gebirge als die Heiïmath des- selben und erwähnt nur beiläufig in einer Note (p.375), dass der von Gmelin in den Persischen Gebirgen be- obachtete Vogel mit dem Schweizerischen Lämmergeier sdentisch sei. Durch zwei Individuen, welche Herr Pa- stor Hohenacker aus dem Caucasus an das Museum d. xatural. d. Moscou, 1857, n. VIE, p. 158) ist sein Vorkommen in der Caucasischen Bergkette , namentlich bei Elisabethpol und im ‘Talysch, neuerdings näher nachgewiesen. Wir besitzen ihn also auf dem Caucasus (Gmelin, Hohenacker}), dem Altai (Gebler), dem Sajanischen Gebirge und den Daurischen Gebirgen (Pallas). An eine specifische Differenz der auf diesen einzelnen Bergketten vorkommenden Vôgel ist nicht za denrken , denn unsere Caucasischen Exemplare erweisen sich als den Europäischen , Altaischen und Daurischen iden- tisch; ja, ich müchte nach der Vergleichung der Ex- emplare unserer Sammlung nicht einmal an eine Unter- scheidung von climatischen Varietäten denken Viel- leicht darf man auch wohl diese bei einer Vogelart um so weniger erWarlen, die auf den hôchsten Gebirgen der Schweiz und Sardinienus sowohl, als auf dem Cau- casus und in Sibirien, so ziemlich unter ähnlichen eli- matischen Verhältnissen lebl; denn überall hält er sich mehr oder weniger in der Nähe der Schneeregion und der Gletscher, oder in den Schneeregionen und auf den Gleischern selbsL. Pallas scheint zwar schon an eine Caucasisch- Euro- päische und eine Sibirische Varietät gedacht zu haben, wenn er in der angeführien Note vom Gmelin’schen Vogel bemerkt : ,, quique nonnisi Sibirici varietas fulve- dine capitis colli et supini corporis cum Gesneri om- nino convenit. “ Auch sagt er in der Diagnose des Gy- paëtus barbatus, corpore albo, und beschreïbt den Hals und die untern Theïle des Kôürpers weïss. Bedenkt man aber, dass die Kenntniss, welche Pallas von der Sibirischen Form hatle und die Beschreibung, welche er in der Zoographie lieferle, wie er selbst (p. 375) anführt, von einem Exemplare entlehnt wurden, das zu Irkutzk funfzehn Jahre in einem Käfige gehalten worden war, so wird man auf die von ihm namhaft gemachte helle Färbung eben kein Gewicht legen, da eine funfzehnjährige Einkerkerung viele Veränderungen im Gefieder hervorbringen kann. Namentlich läüsst sich die weisse Färbung des Halses und Unterleibes sehr wohl davon herleiten, denn in Aralogie mit den Far- benveränderungen, welche die mehr angeflogenen Fe- derfarben, wozu die rostbraune Färbung der Kehle, der Brust und des Unterleibes beiïm Bartgeier gehôrt, bei den Vügeln in der Gefangenschaft erleiden, lässt sich eine hellere ins Weisse übergehende Färburg beï einem viele Jahre im Kiäfig gehaltenen Bartgeier erwar- 297 ten. Das von Herrn Dr. Gebler der Akademie über- sandte Exemplar stimmt überdies mit den Caucasischen, den etwas hellern Bauch und Nacken und die ein we- nig lichtere Kehle abgerechnet, die sich als individuelle oder Altersverschiedenheiten ansehen lassen. RE —— 23. NoTicE SUR LA COMPOSITION DE LA RÉSINE D'Ereur; par M. H. HESS (lu le 29 no- vembre 1839). M. I Rose avait cru trouver que la compo- silion de cette résine était exprimée par la formule CHH#0O("). Des raisons que j'ai exposées, Bulletin scientifique T.IV p.522, me firent supposer que ce ré- sultat était inexact. Mes analyses se trouvent exactement traduites par la formule C‘°H660. —- Cette grande dif- férence engagea M. Rose à revoir son travail, et cette fois, il trouva pour la composition de la résine crysalli- sable C#HS$O. Ce qui s'approche beaucoup de mes ré- sultats. Cependant, je ne crois pas que ce soit encore tout-à- fait exact, vu que M. Marchand m'écrit avoir obtenu, pour l'analyse de la même substance, les nom- bres suivants : Calculé. Carbone JDA “8n41 "8559 9 °'88 66 Hydrogène 11,61 11,60 17,59 11,53 Oxygène 2,85 2,95 2.82 2,81 100,00 100,00 : 100,00 100,00. Ce qui reproduit exactement Ja formule C‘° H66 0. J'espère qu'un résultat oblenu par un chimiste aussi habile que M. Marchand paraitra suffisant pour établir une conviction sur la formule à admettre. Parmi le grand nombre d'analyses que M. Rose vient d'exécuter (‘*), on est étonné de voir le chiffre du carbone varier entre 85,79% et 40 pCt. M. Rose en donne une explication fort ingénieuse. 11 nous dit qu’on obtient la résine en question, tantôt crystallisée et tantôt amorphe. Dans ce dernier cas, ce n’est plus de la ré- sine pure, mais une combinaison de résine et d’eau; — que cette combinaison n'est pas constante; que la ré- sine contient tantôt plus tantôt moins d'eau, de sorte que la résine même amorphe se trouve quelquefois uniquement composée de résine, ou à peu de chose près. — Cette explication ne peut pas être admise sans preuves, car le phénomène est en apparence absolu- (*) Poggendorff’s Annalen B, XXXIIL, p. 51. (**) Poggendorff’s Annalen B. XXXXVII, p. 16. BULLETIN SCIENTIFIQUE. 298 ment le même que sl y avait eu combustion incom- plète, ou perte. Le chiffre variable du carbone ne nous offrant que les deux alternatives, d’une combustion in- complète ou d'une perte, il est vrai un peu forte, ïl devient indispensable de recourir à un expédient qui décide Ja question. Il n’est aucun doute qu'en opérant comme le fait M. Mitscherlich, €. àd. en recueillant tout le gaz qui traverse l'appareil à potasse sans être absorbé, et en essayant s’il ne contient pas, par hasard, quelque gaz combustible, la vérité pourra être hors de doute. Ce qui me fait pencher pour admettre qu'il y a eu perte, c'est que M. Rose à employé, pour ces analyses, l’oxyde de cuivre simultanément avec un courant de gaz oxygène. — Dans son mémoire, il nous donne des détails fort minutieux sur la détermination exacte du carbone, et passe, malgré cela, sous silence une des plus grandes sources d'erreur, auquel ce mode d'opérer la combustion est sujet. Le fait est qu'il faut être absolu- ment maître de régler le courant du gaz à volonté; car dès que le courant devient trop fort, il ne laisse plus aux matières le temps nécessaire pour achever la com- bustion ; elles sont entraînées malgré l'excès d'oxygène. Je prie donc de bien observer, que si, dans la plu- part des cas, je donne la préférence à la méthode pour opérer la combustion dans un courant de gaz oxygène, telle que je l'ai décrite, ce n'est pas à cause de la fa- cilité avec laquelle on obtient une combustion parfaite, mais parce que la substance à analyser se trouvant sé- parée de l’oxyde de cuivre, celui-ci peut être porté au rouge et privé de toute humidité, et que par-là on ob- tient, en peu de temps et avec peu de peine, le chiffre exact de l'hydrogène. Ce mode d'analyse exige absolu- ment l'emploi d’un gazomètre. Pour régler le courant de l'oxygène, j'ai fait adapter au robinet qui donne pas- sage au gaz, une vis sans fin et un engrenage. Cet ap- pareil peu couteux permet de manier l’analyse à volonté. Se — GORRESPONDANCE. 7. SUR UNE NOUVELLE SÉRIE D'OBSER VATIONS MAGNÉTIQUES ET MÉTÉOROLOGIQUES INSTI- TUÉES À L'OBSERVATOIRE ASTRONOMIQUE DE Pracue. Lettre de M. Kreil à M. Kupffer (lu le S novembre 1839). — Ich bin seit dem 9. April in Prag, und habe nicht gesäumt , die magnetischen Apparale, welche ich mir in 299 BULLETIN, SCIENTIFIQUE. 300 I Mailand vor meiner Abreise anfertigen liess, aufzustel- wühnliche vorherrsche, darüber liessen uns die Schwin- Es fanden sich bald mebrere Theilnehmer ein, die mir ihre Hülfe bereitwillig anboten, so dass mit dem 1. Juni die re- gelmässigen Beobachtungen (9mal des Tages) angefan- gen werden konnten. Da im Verlauf des Monates sich die Zahl der Beobachter noch vermehrte, so unternah- Jen und die Beobachtungen zu beginnen. men wir, vom 1. Juli angefangen, eine Reïhe stündli- cher Beobachtungen (6 Nachtstunden ausgenommen ) der magnetischen sowohl als meteorologischen Eischei- aungen, welche noch jetzt ununterbrochen fortgeselzt werden, und von denen ich Ihnen als Probe die mo- patlichen Mittel des Septembers mitzutheïlen die Ehre babe. Mehreres hierüber wird wabrscheïnlich in der Wiener Zeitschrift für Phÿsik und verwandte Wissen- schaften erscheinen. Mem Zweck hierbeï ist in magne- ‘tischer Beziehung. des, was die früheren Beobachtun- gen angedeutet haben, zu bestäligen oder zu berichti- gen ; auszuscheiden, was etwa nur Folge der Oertlich- keit seyn künnte, bei den regelmässigen Aenderungen die Wendezeïiten, und ïhre Verrückuugen ;in engere Grenzen einzuschliessen , bei den Siôrungen die vielen noch dunklen Punkte môglichst aufzuklären, — Der letztberührte Gegenstand nimmt meine Aufmerksamkeit noch immer in sehr ‘hohem Grade in Anspruch, und wir waren so glücklich, während der letzten beiden Monate September und October keine starken Stürun- gen zu beobachtlen, und mit ununterbrochener Auf- merksamkeit den Verlauf der Erscheinung an allen drei Apparaten verfolgen zu künnen. Diese sind so aufge- stellt, dass Ein Beobachter hinreicht, alle drei Ele- mente, die Declination, horizontale Intensität und In- elination von 5 zu 5 Minuten zu beobachten; die Schwin- gungsdauern der Inclinationsnadel werden, wie, immer, von Stunde zu Stunde, und wenn ein zweiter Beobach- ter noch Musse hat, auch ôfter bestimmt. Bei solchen Gelegenheiten zeigen sich die Leistungen des Bifilar- magnetometers in ïhrer ganzenu Vollkommenheit. Was eine mühsame , Jahre lang fortgeselzte Beobachtungs- reihe der Schwingungsdauern der horizontalen Nadel kaum ahnen lassen konnte, offenbart sich jetzt mittelst dieses Instrumentes schon im Verlaufe weniger Slürun- gen mit aller Bestimmtheit. Die früheren über diesen Gegenstand angestellten Beobachtungen haben wohl ge- zeigt, dass die Gesammtwirkung einer Stôrung auf den horizontalen Theïl der magnetischen Kraft stets eine schwächende sey. Ob aber diese Schwächung während der ganzen Dauer der Stôrung Statt habe, oder ob aicht etya Anfangs eine stärkere Intensität als die ge- Er gungsdauern bei den ausserordentlichen Schwankungen, denen sie unterworfen waren, und beï den grossen Zwischenzeiten, durch welche die einzelnen Bestimmun- gen getrennt werden mussten, in vôlligem Dunkel. Nun zeigt das Bifilarmagnelometer aber, dass die Stü- rung "1 der Regel mit der stärkeren Intensität beginnt, dass aber dieser Zustand nicht dauert, sondern dass bald eine Schwächung der Kraft eïntritt, welche lange pachhält, und sich nur allmälis verliert; also nur in Anbetracht der längeren Dauer herrscht die schwächere Intensilät vor, aber es ist noch unentschieden, welche Intensität mehr von der mittleren abweicht, ob die grôsste oder die kleinste wührend der Stôrung beob- achtete ; hierüber müssen länger fortgesetzte Beobach- tungen uns belehren. Ein zweiler Punkt, vworüber uns diese Beobachtun- gen, verbunden mit denen am Inclinatorium, aufkläiren, ist der von den früheren ebenfalls nicht gelôste Zwei- fel, welchen Antheïl an diesen Aenderungen der hori- zonltalen Intensilät eine gleichzeitige Aendernns der to- talen Kraft, und vwelchen die Aenderung ihrer Rich- tung habe. Es konnte nur im Allgemeinen geschlossen werden, dass, weïl die Inclination so wie die Schwin- gungsdauer der Magnetnadel in Folge der Stôrung sich stels vergrôsserl, die horizontale Componenie aus die- Ueber den Einfluss auf die Schwingungsdauer der Inclinationsnadel muss das Resultat der Mailänder Beobachtungen vor der Hand noch als richtig angenommen werden; denn wenn auch die Methode der Schwingungsdauern eben so genau ist, wie jede andere, wo man es mit andau- rend wirkenden Kräflen zu thun hat, so ist sie doch, wenn es sich um schnell ‘wechselnde, Erscheinungen handelt, viel zu unbehülflich um aus einer so kurzen Becbachtungsreihe wie die unsrige ist, -entscheïdende Resultate zu liefern. Aber wenn wir dem gemäss auch annebmen, dass die Gesammtwirkung einer Siôrung auf die Totalkraft in emer Schwächung derselben bestehe , so ist diese doch nicht im Widerspruche mit dem, was die Prager Beobachtungen bis zur Evidenz zeigen, dass nämlich die momentanen, gleichsam stossweise vor. sich gehenden : Aenderungen der horizontalen , Kraft ihren Grund bei weitem mehr in der gleichzeitig geïnderten Inclination als in den Aenderungen der Totalkraft ha- ben; denn es zeigt sich ohne Ausnahme, dass eine plôützliche Vergrüsserung der Componente von einer eben so schnellen Abnahme der Inclination urd um- gekehrt begleitet sey, und fast immer füllt das Maxi- sem zweïfachen Grunde zunehmen müsse. 601 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 002 CC OO QU UOTE ROC QUO mum des einen Elementes mit dem Minimum des an- deren scharf zusammen ; während es häufig geschieht , dass gerade, zur Zeit der grôssten horizontalen Intensi- tät die längste. Schwingungsdauer ; und umgekehrt be- obachtet wird , uothwendisen Annahme führt, dass der Einfluss den die Aenderung der Total- was. zu der kraft auf die Grôsse ïhrer Componente ausübt, von dem weit grüsseren der eäünderten Richtung so ane getilgt media müsse, era trotz ihm nur die Wi irkung des letzten Aenderung und zwar in wenig vermin- dertem Maasse ersichtlich wird. Um das Gesagte einigermaassen durch die Beobach- tungen zu bekräfligen, füge ich hier die Extreme der 4 Slôrungen bei, welche in Prag beobachtet wurden : Stôrung am 5. u, 4. Septbr. Aufang um 9Â. (Die Tage sind von Mitteruacht, d. h. von 12/4 an gezähit.) Grôsste Declinat. — 15029150 um 12/55’ mitil. Gôtt.Zt. Kleinste . .... — 14 59 28.4 , 15 55 Grôsste hor. Intensität = 647.15 ,, 9 27 Rédie tr"). = 10 GE Grüsste Inclination = 66°20'48"1 ,, 15 9 Kleinste . . .. ES 66° 22416.40) AT) Grüsste Schw ne ms 14/9202 4.50 9e O Kleinste_. : .….;. = 11.7186 | 5120".0 Stôrung am 15. Septbr. Anfang 174, Grôsste Declimation 15040/49/6 um 23/40’ — —. Rléimsted 22. um = MIA 59ct LR 8 55 Grôsste hor. Intensilit = 513.87 Box, 2 Mlermste Morin = 330.20 NDS. 22 Grôsste Inclination ÏZ 66°18/43"9 ,, 25 44 Micinoter 7 SL MPG IRNNN À 17.4 Grüsste Schwggsdauer — 118865 Se 17 0 RICA CREME EE ee er. 1TBTTS » 42% 80 Stôrung am 18. October. Anfang 17%. Grüsste Declination Z 15958 7°4 um 174 5’ Kleinste 4 ..:1 # .nld57 48H, 40, © Grôsste hor. Roue 2 1653:5 sol 2 Kleinste Dr = 216.52 » 2282 Grüsste Inclination, = 66211410. ,, 4 29 (7) HIuSIe Vi ut 66::17 S& 200 14 Grüsste Schwggsdauer —. 11/8615 AT do D Klemsien 5161008 Z 11 7659 su20 0 (*) Um 94 27 wurde die Inclination nicht beobachtet, Stürurg sm 22. October. Anfang 5 sh. Grüsste Declination 16°27/11/6 um: 7/30! Kleinste | x 429-162 softs Grôsste hor. Iutensität = 1196:607 ge-,. 8127 fleinsie Een. = — 100.00schätzt 10.52.> Grôsste Inclination ÏZ 66°14/27/6 .,, 10 59 KRlemste 2. en ax Dh 59:57. ‘18 37 Grôsste Schyggsdauer — 11,8018 sir 550 Kleinsien 4.02. = Éb6TE 5. 40 «0 Die erste dieser Stôrungen wurde von einem auck bei uns sehr hellen Nordlichte begleitet. Wahrschein- lich wurde es in nôrdlichen Breiten auch gesehen, vielleicht auch beobachtet ; dann wäre man im Stande, den Gang der Lichtentwicklung mit dem der magneti- schen Erschemungen zu vergleichen. Wir hatten mi den Letztern vollauf zu thuu. In Mailand wurde diese Stérung von den Herren Stambucchi und Buz- zetti beobachtet, welche die Güte hatten, mir folgende Extreme mitzutheilen : Grôsste Declination 129. 20 um 12/45 mittl. Gütt. Zt — — = Klernsté F2. : |. 0 EN 241.08F,) 1553 Grôsste hor. Intens. = 892.23 ,, 11 0 Klemsteusr.c. . . » 24094 51 :,,114510 Grôsste Inclination — 6253 44”2 ,, 14 55 Kleinste . ..... 62 49 25.6 ,, 11 10 Es ist jedoch hierbei zu bemerken, dass die fortge- setzten Beobachtungen in Prag um 9%, in Mailand um 10/4 angefangen wurden. Man sieht, dass die Epocher der Extreme an beiden Beobachtungsorten nahe zusam- menfallen. Der Weérth eines Scalentheïles ist im Maï- land für die Declination = 26/7525, für die horiz. In- tensität = 35$54ç daher die Stôrung in der Declination = 49551, in der Intensität = {3 der horizoutalen Kraft; in Prag ist sie — 49 44.6, in der Intensität = %} horizontalen Kraft, wenn man nämlich auch im Prag die Intensität um 11/0 mit der kleinsten ver- gleicht. Die Siôrung war also in Prag in der Intensität bedeutend stärker, in der Declination gleich mit der im Maïland. Es ist aber zu berücksichtigen, dass der Magnetismus des Bifilarsiabes hier wie dort nur heï der Aufstellung des Apparates untersucht wurde, weïl an beiden Orten täglich daran beobachtet wird, und kein zweiter Apparat vorhanden ist, also beï jeder solcher Untersuchung die Beobachtungsreihe unterbrochen wer- den musste. In Maïland wurde der Apparat im Januar der *) Um 22% 3% wurde die Inclination = 659 11. 40 beob- | d. J. aufgestellt. achtet: Die Stürung vom 1£ten October ist eine periodische; 303 BULLETIN S CIENTIFIQUE. 304 CE oO sie wurde heuer bereits zum vierten Male au demsel- ben Tage beobachtet, nur im vorigen Jahre trat sie schon am 17. ein. Bei weitem die stärkste von allen war, wie man sieht, die vom 22. October ; die Aenderungen der ho- rizontalen Intensität waren so gross, dass die Scala, welche doch 0,8 Meter lang ist, an beïden Enden zu kurz wurde, und sie zur Zeit der grôssten Intensität Minuten lang ganz ausser dem Gesichtsfelde Es konnten daher die Extreme der Intensität nur näherungsweise aus den gleichzeitigen Aenderungen der durch 3,5 war. bestimmt werden. Da der Himmel bedeckt war, so konnte man nicht erkennen, ob ein Nordlicht vorhan- den war oder nicht; aber der Stôrung folgte eine plôtz- liche Aenderung der Temperatur, welche in der vor- hergehenden Zeit, den ganzen Monat hindurch, unge- wôhnlich warm gewesen war, in den nachfolgenden Tagen sich schnell verminderte und gegen Ende be- deutend unter das Mittel hinabsank ; vom 28. Septbr. Regen , auch hatten wir bis zum Stôrungslag keien Tropfen nach der Stôrung folgten fünf Regentage. Inclination und aus der Grüsse der Schwingungsbogen Magnetische Beobachtungen. Meteoro Hier folsen die monatlichen Mittel vom Septbr. 1839. lo gas che .4Be o brac Riu n pen, O chwesd.}.… Burom. |Ther-| & £ | Win- 2%, Ë chwssd. ur! per do 4 hd: ei £ | des- £ z Wolkenmenge. us re Fe me », : F INA Ee a ger rs Zeit je DarisA A cn mn a Cir- | Stra- | Cu- Stra- | Cu- ï ; DT 5 2 pe: 2 | rus. | tus. |mulus tus. | mulus 1 di ag al 500,50!15 ds! 11840017” 0 27 5,811 | 10,24) 430911 0. [088702 1 ed Deus 0506 18 0 |1721,5| 496,86/13 19,4. . . . . 180 17: 5359 | 10,011 4322/199 32 | 0,540! . 2. 4... |. 41h. 0,061 49 0 |16 22,4| 484,64113 51,3] 11,84195119 0 5,423 10,36| 4,306,220 25 | 0,513] 27,85| 15,24| 11,98! . 0,723 20 O0 116 7,7,472,#7114 6,6] 11,81827120 O 5,420 | 11,25 450 198 29 | 0,567] 37,55| 16,33| 25,67 260 6 918093/ 24605 80 0,329 21 O0 |1829,3|/458;25|1% 14,540 LEK 21910 5,541 | 12,55) 4,521,193 24 | 0,553| 37,40| 18,05 | 22,87]. rh EE ur 0,158 22 O0 |22 14,7, 451,53\14 6,1| 11,84746022 O0 5,531 | 13,95] 4,6331193 47 | 0,587] 36 56| 15,59| 33,46 230 50 225 0 |244 49 0,183 22 30|2440,7| 450,62114 6;2|. . . . . 23 0 5507141529) 26899750) 05152956) 10/89) ST 10) NEA 0, 23 30127 53,2| 464,62,43 50,1| 11,84919 © O 5,366 | 16,50) 4,5541207 37 | 0,501! 42,80 | 24,11| 49,781225 221226 3 |265 17 | 0, O 30129 27,9| 476,27113 29,9| 11,85563Ù 1 0 5,187 | 16,95, 4,4911199 1 |0,493| 32,10] 16,80| 33,77 :. . |, . . .|. . . 110,079 "AT D 2 29,5| 480,8413 32,1| 11,86562À 2 0 5,048 | 17,45! 4,528,192 30 | 0,540! 38,89! 17,27| 42,00,245 58 |244 25 |253 50 0,261 1 50,28 12,8| 484,42113 40,7| 11,8781 3 O0 5,015 | 17,74| 4,482,197 56 | 0,533] 37,80| 16,65 | 43,87). . . .|....1....10, 2 30/26 21,4| 493,71,15 41,8] 11:87775) 4 O | 4,996 | 17,51) 4,260/211 14 | 0,533) 56,75 | 16,49! 38,271233 30 |239 12 |247 51 | 0,094 3 30123 20,4| 494,02115 51,4| 11,87222 5 O 4,978 | 16,88] 4,453|204 41 | 0,533] 40,60| 14,94| 29,09]. . . .|.. . .|.,. .. 0, 4 30121 7,5| 495,26115 41,0) 11,586772 6 © 5,024 | 15,99! 4,5761210 56 | 0,560] 52,83 | 12,91| 12,141239 49 [233 45 |254 17 | 0,145 6 O |1942,8| 502,65|15 29,0) 11,86827 7 O0 5,092 | 14,96|4,656| . . . .1 0,627) .…. . | …. . se AR Be foi hole late aiOl 7 O0 |19 27,3] 509,63113 17:9| . . . . . co PO) 5,164 | 14,02] 4,618|. . . 0,675! : 0, 8 O |19 14,8! 512,04115 14,3) 11,867081 9 0 5,280 | 13,45! 4,660|. . . 0,687|.. : 0,954 9 0 119 175! 516,01|13 23,5| 11,8735210 0 5,292 | 12,81, 4,641). , 0,687|. .. 0,166 140 O |19 13,2) 513,70,13 24,1) 11,87343111 O0 5,325 Jo) n,624|, : 0,680! . Die horizontale Intensität ist in Scalentheilen ausge- drückt, von denen einer dem ;;,1-:-ten Theile der Ne rizontalen Erdkraft gleichkommt; den grôsseren Zahien entspricht die grôüssere Intensität. Die Schwingungsdauern der Inclinationsnadel smd we- gen Wärme nicht corrigirt. Beim Barometer, das ein Heberbarometer ist, sind die Correctionen wegen Wärme und Ausdehnung der Scala angebracht. Die Windesrichtung ist von Norden über Osten ge- zählt, so dass Ost = 900, Süd = 180°, West = 270 ist Für die Heiterkeit der Atmosphäre ‘nchmen wir 6 Abstufungen an, von denen vollkommen heiler = 1 ganz bezogen = 0 gesetzt wurde. Bei der Wolkenmenge wurden die zusammengesetz- ten Formen auf die einfachen reducirt, indem man z. B. 10 Beobachtungen des Cirro-Stratus gleich setzte 5 Beobl. des Cirrus + 5 Beobb. des Stratus. Die in den 53 Columnen gegebenen Zahlen sind durch die For- n . . : mel 7 1000 erhalten worden, wo 7 die in einem Mo- L pate erhaltenen Beobachtungen einer Wolkenform zu irgend einer Beobachtungsstunde , W die Beobachtungen aller Formen zu allen Stunden zusammengenommen bezeichnet. Beim Wolkenzuge wurden eben so die zusammenge- setziten Formen auf die einfachen gebracht, wie beim Winde verfahren. Die Regenmenge ist auf die Temperatur der grôssten Dichte reducirt. und dann Emis le 21 janvier 1840. Tome VE. AM 20. 21. #10. 11. BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIE PAR L’ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PETERSBOURG. Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d’un volume est de 5 roubles assign. en Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à Sf.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Acadéinie, place de l’Amirauté N° de L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l’étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l’Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges. SOMMAIRE. NOTES. 29. Problèmes de géométrie analytique. Bnuux. 30. Sur les combinaisons de quelques sels de nickel avec de l’ammoniaque. Knrzscue. Haxez. CORRESPONDANCE. 8. Sur les procédés héliographiques de MM. Daguerre et Nièpee. CRE PS ER SEE DC CODE ED RE DE QI EEE UE ER GE PO EE N-O TrE Ts. 29. B£gITRAG ZUR ANALYTISCHEN GEOMETRIE; vox Dr. H. BRUUN, Proressor 1x Opessa (lu le 13 décembre 1839). Zu den imteressantesten Aufygaben aus der Lehre vom Grôssten und Kleinsten gehôren unstreitig die vier fol- genden : 1. Die grüsste Ellipse zu bestimmen, welche in ein gegebnes Dreieck beschrieben werden kann. 2. Die kleinste Ellipse zu bestimmen, welche um ein gegebnes Dreieck beschrieben werden kann 3. Beslimmung der grüssten Ellipse, welche die vier Seiten eines gegebnen Vierecks berührt. 4. Bestimmung der kleinsten Ellipse, welche um ein gegebnes Viereck beschriehben werden kann. Auch haben schon mehrere ausgezeichnete Geometer sich mit der Auflôsung dieser Aufgaben beschäftigt, namentlich Gauss, Pfaff, Mollweide und Plücker die dritte zum Gegenstande ihrer Untersuchungen macht , so wie Euler die zweite und vierte. (Man sehe : Monatliche Correspondenz herausgegeben von Zach B. XXII. S. 112, 225, 257. Plücker, Ana- lytisch - geometrische Entwicklungen B. II. S. 211. — Nova acta. Petrop. T. IX. S. 146, 132.) ve Se Die Gründe , die mich bewogen haben, diese Aufga- ben einer neuen Untersuchung zu unterwerfen, und die mich glauben lassen, dass dieselbe nicht ganz über- flüssig sei, smd folgende : a) Die mit Recht als Muster analytischer Behand- lungsweise gepriesene, auf Gränzhetrachtungen basirte Gaussische Auflüsung der dritten Aufgabe, kann we- gen ïhrer eigenthümlichen Behandlungsweiïse nicht in den Lehrbüchern aufsenommen werden. Noch mehr gilt dieses von der Plückerschen Auflôsung durch seine Methode der Liniencoordinaten. —— Die Mollweidi- sche ziemlich weitläuftige Auflüsung bezieht sich auf entferntere Eïgenschaften der Ellipse, und ist daher keine rein analytische (wie Mollweide es auch selbst zugesteht, in Kiügel’s Math. Wôrterbuche Band IV, S. 285). — Pfaff hat nur das Resultat der Aufgabe bekannt gemacht. b) Die zweite Aufoabe, von Euler vermittelst zweier Hülfsgrôssen gelôst, lüisst sich auch ohne dieselben eben so einfach behandeln. c) Die vierte Aufgabe hat ebenfalls Euler auf eine Gleichung vom dritten Grade zurück geführt, doch irrt er sich doppelt in den aus dieser Gleichung gezogenen Folgerungen. d) Von der ersten Aufgabe ist mir keine analytische Auflôsung bekannt. — Sollte aber auch, woran ich nicht zyeiïfle, eine solche vorhanden sein, so glaube 307 ich dennoch die meinige hier ru zu dürfen , BULLETIN PA EEE Es it a0 hé A grüsste Ellipse die Seiten L., sowohl der Vollständigkeit wegen, als auch um diese | Dreiecks in ihrer Mitte. Aufgabe mit der zweiten, vergleichen zu künnen. $ 1. Besümmung der grüssten Ellipse, welche in ein gegebnes Dreieck beschrieben werden kann. Es scien: AZNO das gegebene Dreieck, OM die Achse _ der x, ON die Achse der y, der Coordinatenwinkel MON = w (0,0) die Coordinaten des Punctes 0, (a,o) des Punctes M, (ob) des Punetes N, so erhalten wir für alle Ellipsen : 2827 + Cr42Dy H2Ex F0 (6 L0)(). À) welche die Seiten des Dreiecks berühren, wenn (7,0) und (0,7) die veränderlichen Berührungspuncte auf den Achsen x und y bezeichnen, folgende Bedingungsglei- ... » fe pe chungen : DES À, FEM, DELRACNSRE tm (O5... ME 2) und aa%b342 jatb-+ qa—2 Pab?—2 ab b2—0 (*) ...... (5) In Folge der Gleichuugen (2) reducirt sich die Glei- chuug (5) auf 2an$ ba[Bn—E£]— — 2bn?42n$0..... (4) und hieraus Ba[Bn+E]+28— pris VEN +2 0....... (5) Für das FRA FA en Flächeninhalts z der Ellipse erhalten wir (da; —0) bekanntlich: S 5 ; nf(E + Bn) SRE CV PORTE SEE de 2) Z=— s°s020 > 77m 5 oder wegen (4) und (5) Der x25in3o abmans mnab — na— bm) # (nn — an — TE Damit dieser Ausdruck ein Gréssies werde, muss s0- az az * wohl —— — 0, als auch -— — 0 gesetzt werden, und die- dm dn © ses fübrt zu den Gleichungen 2mn — 2an + bm=0 2mn — 2bm + an 0 AG RC VE a PAL ur ER Auch überzeugt man sich leicht, dass für diese Werthe von m und n d3Z _ 23 dZ — = rs? a? und daher 3 us = — Es n?sin?œ 2, dm? Mu ds d3Z d2ZN /d3Z AR sr Fa) G)= nn À aisint ab, also negative Grüssen sind. (*) Der Kürze halber setze ich B3—C=—u, E—BD=—$, D3—F =}, BE—CD=S, DE—BF=1, E3—-CF=#. 'ordinatenwinkel MON = Die Coordiratén des Mittélpunets {sind} À e à und 0) b TE %) also der Schyrerpunct des Dreiecks zugleich due Mitielpunct der Ellipse. Die Gleichung der Flipse: Der Flächeninhalt der Eine x .sin © ab LME SOS PA LL 2 AN d.h. es verhält sich der Flicheninhalt der Ellipse zum Flächeninhalte tles Dreiecks, so wie der Kreïs zum um- schriebenen gleichseiligen Dreïecke. — Folgerung. Bezeichnet $ die Summe der Quadrate der Achsen der Ellipse, so ist bekanntlich für (1) 483 S = —; (1+C—2Bcosu) MS — À (202 + 20 — 2ab cos w) se NON | S=; 2 . (8) wo Æ die Summe der Quadrate der Seiten des gegeb- 7 — oder für (&) se oder nen Dreïecks bezeichnet. Es verhält sich also die Summe der rép. de Achsen der Ellipse, zur Summe der Quadrate der Sei- ten des Dreiecks, wie das doppelte Quadrat des Durch- messers eines Kreises, zum dreïifachen Quadrate der Scite des umschricbenen gleichseitigen Dreiecks. 6 2. Bestimmung der kleinsten Ellipse, welche um ein gegtbnes Dreieck beschrieben werden kann, Erste Auflôsung. Es seien wie früber: MNO das gegebne Dreiïeck, OM die Achse der æ, ON die Achse der y, der Co- (0,0) die Coordinaten . (0,b) des .... des Punctes O ,... (ao) des Punctes M,. Punctes #, so erhalten wir für alle Ellipsen 74+2Bxy + Cx%+20y +2Ex +F=0 («<0) .(@) welche durch die Scheitel des Dreïecks gehen, folgende Bedingungsgleichungen : F —. 0, D qe + É Für das Quadrat Z des Flächeninhalts z der Ellipse erhalten wir dann me ” _ “um BULLETIN SCIENTIFIQUE. 310 R35in8u(83— «7)3 mâsin3o (C322—2C Bab+Cb°)2 (Bacs (3) Damit dieser Ausdruck ein Kleinstes werde, muss | dZ sowobl TE — F= 0 gesetzt werden, und solches führt zu den Gleichungen ; 4B5ab—4CBa-—2B?h?+2C Bab+Cta— C0. (4) und 4 B'ab—3CBat--5Bb?+2Cab=0 (5) Multüiplicirt man (5) mit B und zieht sie dann von (4) ab, so erhält man: B°bh2—CBa+Cta—Cb=0 oder (B3—C) (Ca) =), 0, als auch also da £2 re 10 Teis D — .__ B—C<0, nothwendiger Weise Cr Substituirt man diesen Werth von € in (5), so erhält man 5b b B—?2 +] Ha, also wieder weil B?—C<0, B— = 4a Auch überzeugt man sich. leicht, dass für diese Werthe von B und C tin af d2Z. 43 PA PA == nisinho at, also >> 0 sind E “ = — (7) CG “en AE xésin#o 410 dC. es) dci Da also 0 ist. Ziweite Auflôsung : 2 ap} Da Z = — xsim'y E & so erhalten wir, « als Constante betrachtend, da wegen (2) auch y constant und — «y >> 0 ist, für Z den klein- sten Werth. wenn Ca er par (Mg —E— BD—=— = Les © 6 St Bb : em Minimum ist und hieraus b Et 2,2 b4\ 2 und Z — #Bsinèu (16: d. gas) 912 a Betrachten wir jetzt wieder « als veränderlich und setzen dzZ — Z 0, so erhalten wir da _ b2 1 b3. mas. fi rt. qui œ Per Él also da « 0 hi np = a a wie in der ersten Auflüsung. | der Ellipse, r ge ts des Mittelpuncts der Ellipse sind Pie. 224.4 =” ecks der Mittelpunct der Ellipse. Die Gleichung der Ellipse : b b3 ba QUE —<- a x? — by — a fi | de Der Flächeninhalt der Ellipse : __ 2rsinoab En. EE =; also ist der Schwerpunct des Drei- + (6) prise ©. 9 27 d.h. es verhält sich der Flächeninhalt der Ellipse zum Flicheninhalte des gesebnen Dreiecks so wie der Krets zum eingeschriebenen gleichseitigen Dreiecke. Foelgerung 1. Bezeichnet $ die Summe der Quadrate der Achsen so ist für (1) S — =. (+C—2B cos w) also für (6) (2e? + 28% — 2ab cos w) (8) wo ÆZ die Summe der Quadrate der Seiten des ge- gebnen Dreiecks bezeichnet. Es verhält sich also die Summe der Quadrate der Achsen der Ellipse, zur Summe der Quadrate der Seiten des Dreiecks, wie das doppelte Quadrat des Durchmessers der Ellipse, zum dreïfachen Quadrate der Seite des eingeschriebenen gleichseitigen Dreïecks. Folgerung 2. : Für em und dasselbe Dreieck sind die grôsste El- lipse in demselben, und die kleinste um dasselbe, con- centrisch, ähnlich und ähnlich liegend [sieh (6) $ 1 und (6) $ 2]. — Ihre Flächen in dem constanten Verhält- nisse wie 1:4 [sieh (7) $ 1 und (7) $ 2]. — Die Summe der Quadrate ihrer Achsen auch in dem constanten Ver- hältnisse wie 1:4 [sieh (8) $ 1 und (8) $ 2]. Folgerung 5. . Wenn die grôsste Ellipse in ein Dreieck beschrieben ist, und durch die Verbindungslinien der Berührungs- puncte, ein inneres Dreieck gebildet wird, so ist die grôsste Ellipse in dem äussersten Dreiecke, zugleich die kleïnste, welche um das innere beschrieben wer- den kann: — denn beiïde Dreiecke haben denselben Schwerpunct. — $ 5. Bestimmung der grôssten Ellipse, welche die vier Seiten eines gegebnen Vierecks berührt. Nehmen wir zwei Seiten des Vierecks zu Coordina- tenachsen, bezeichnen die Durchschnittspuncte der drit- k 511 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 312 ten auf den Achsen durch (a, o). (0, b).... ten durch (a, 0, (o, b'), so erhalten wir für alle El- lipsen y2+2Bxy+Cx+2Dy#2Er+F—0(«<0) (. 74h : (0) welche die Seiten des Vierecks berühren, weon (o, n) den veränderlichen Berührungspanct auf der Achse der 7 bezeïchnet, né ME 2 a à D=-n, FEA 0; 'E 1 Cn?, 4 Soi und: «ab?4+2)ab+ ES el 2.ab+, br %: (5) aa2b'2+2 50/2 +ça3—28a/%b"3—25;al"+; D. In Folge der Gleichungen (2) reduciren sich die Glei- chungen (3) auf: ba[Bn—E]-+2a En—2ln? +2n%—0 è b'«'{ Bn—E]+2uEn—2b'n?+2n—0 Lo PE nbb'(a'—a)+n2(ab— ab") ven aa'(b'—b) pr &=— 2n2 2 Pan oo FE ee 2:40) _ Qn(a/—a) (bb —n(b+8+n3] (0 Bn + E = Due = Für das Quadrat Z des Flächeninhalts z der Ellipse 7) _— — na? sin? = = — na? sin2y 12 trs oder wegen (5) Z = — msne (a—a)aa(l—5yn ER wide php | [ab'—ba'+n(a —a)]$ Der Fliächeninhalt ein Maximum wenn #3 — 0, und ar hieraus : 2 (2ab’— 2a/b — ab + al) — 2n(al/2 LE) (ab ba )bb=0 :...... 77 (6) ab'2—b34 £ Rabat © À wenn man der Kürze halber den zweiten Theïl der Wurzel “rx @ N bezeichnet. (2ab’ Sven n — a’ Let LA: also muss die eine oder die andere Wurzel (ab”3— Ba) = 0, je nachdem genommen werden, je nachdem de a ist. Vertauschen wir a mit b, a’ mit b’, so erhalten wir aus (6) den Berührungspunct auf der Achse der x. Sind aber vier Tangenten und zwei Berührungspuncte auf ihnen gegeben, so ergeben sich die übrigen Berüh- rungspuncte und der Mittelpunct leicht, und lassen sich auch einfach construiren, — Der Gleichung (6) kann man auch folgende Gestalt geben : der vier- | =) +2(5- eN(= Met F0, und sie stimmt dann mit der von, Pfaff gegebnen überein : (Mon. Corr. B. XXII S. 225.) Folgerung 1. ! ; à « | À aile Wenn das gegebne Viereck ein Trapez, so ist 7 = und also auch aus (6) — 2bb' : — 1 und daher : x2sin20a2x'3 (b—b)s. 16(a—a)3. D. ? . sin « a (b/—b) . ke Der Flächeninhalt 7° des Trapez = —— (a'b'—ab) = fers __ #sino aa (b/—b}2 sf (a —a) Vi sinw a(b'3—}3) TE Bezeichnen nun p, q die parallelen Seiten des Tra- pen; v6o.1tr. 101 ne p= Va + b?— 2ab cos w, g= Vai+1l2—24/b cosw , = “4 Va3+b2—2ab cos w, A SE ER ET à also Vpq = Va?+b?—2ahcosw V= p+g=(Vvai+bt- 2ab cos w) —— —. : sta ee Vr3 und submit z — MES Das Verhältniss der A der Ellipse zum Trapez, hängt blos von dem Verhältnisse der parallelen Seïten ab. Für die Coordinaten des Mittelpuncts der Ellipse er- hält man ‘d ES ne: ee 4 = À a 7 a Der Mittelpunct liegl also im Durchschnittspunct der- jenigen beiden geraden Linien, welche die Mitten der beiden Paare gegenüberliegender Seiten verbinden. Folgerung 2. Wenn das Viereck ein Parallelogramm, so ist p—g, also 2 dites Flicheninhalt des Parallelogramms. — ç 4. Bestimmung der kleinsten Ellipse, welche um ein gegebnes Viereck beschrieben werden kann. Wir wählen zwei gegenüberliegende Seiten des un- regelmässigen Vierecks zu Coordinatenachsen, und zwer so, dass die Coordinaten der Scheitel des Vierecks po- DPI CU 513 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 314 “sitive Werthe erhalten. (Solches ist immer môglich SFPyFQOZ0 04) wenn das Viereck keinen convexen Winkel hat. — Hat dog 9CD2FH9E2F—3CF2—16D2E2 es einen solchen, so kann, bekannilich, gar keine, | 3F3 L durch die Scheitel gehende Ellipse beschrieben werden.) __ [9rr+644FE2D2] Lois 3F2 Für alle Ellipsen : v?+2Bxy+Cx+2Dy+2Ex+4F—0 (« < 0) . ... (1) welche durch die vier Scheitel gehn, erhalten dann C, D, E, F bestimmte Werthe, und namentlich sind auch E£L0, D<0, F>0, C0, D—F—=;5>0, E—CF=G > 0, ED CF >0,C < EP so dass Z allein veränderlich bleïbt. Für das Quadrat Z des Flächeninhalts der Ellipse erhalten wir Z= — n?sin?w Q= 2 (MACDIF4-54E2F— 45C FI G4DE] = — 4 (54g7+92<+E%DP) auch € 0 ist. Nehmen wir 1) an, es sei À — Q? + 4, PS > 0, so hat die Gleichung (4) nur eine ET Wir und zwar eine positive, pe . und Q negative Grüssen sind; also y > 0, und B— + x giebt B1 © C. Daher, wenn die Gleichung En nur eine reelle Wurzel hat, nicht, wie Euler behauptet, nothwendiger Weise eine kleinste Ellipse sich ergiebt. sondern gar keine. (*) Ist nun 2) À 0, so hat die Gleïchung (4) drei re- elle Wurzeln, und diese lassen sich, da P 0, Q <0, folgendermassen ausdrücken [CE — BD) —(B1—C) (D2—F)]2 (82 — C)5 Damit dieser Ausdruck ein Kleinstes werde, setze dZ : man 75 — 0, und dieses führt zu der von Euler (Nova Acta Petrop. T. IX) gegebnen Gleichung : __4DE p 4 (GCD243F2—CF) 2CDE BE BE B — 0... (2) Le P 7 =2c0sp Ÿ— 3° 7 —26c08(2400 +) Ve. = ÿ = 2cos (120° + œ) es & Ohne den Werth von q genauer zu bestimmen, be- merken wir doch, dass << 30° >> 0 ist. PER x - Da aber zugleich > 0 sein muss, s0 erhalten wir noch die Bedingung : SDE 3CD2+3E2-C pe SE. B+ CHE D S 0. () Es müssen also die Werthe von 2 grüsser als die Es liegen also diese Werthe von y innerhalb der Grenzen : Le V4 P 2 ER P beiden Wurzeln der Gleichuug : J—=2V— 3 J — 0 Pom Rise 8DE , (3CDA}3F1-CF) _ é P " ” P ee Mere + Een y=V5V—< JF T 3 JF — A sein, oder kleiner als beide. ( j _ Oder: B grôsser oder kleiner als die beiden folgen- Wir erhalten also für E — 3F PU den Werthe von x: ee 16D2E2 9SCD3F—9E2FL3CF2 + NPA PRE RENTE? im ersten Falle. Werthe men sr beide Werthe von x in (5), also keine kleinste Ellipse. PE 9F2 [im zweiïteu Falle. Werthe zwischen den beiden Wer- LA] à L. LA L . e- __ #DE V/ISD2E3—SCDIF-9E2F + 5CFS G) then von z in (5) liegend, also keine klein- TRS: PP DE 3 ste Ellipse. im dritten Falle. Werthe kleiner als beide Werthe von Da aber für Werth B, grü ls di à - +. dan see gsgser.ss.dis Werha æin (3), also eine kleinste Ellipse môglich. von æ, BC, so geben dieselben keine Ellipsen. — Wir kônnen also nur dann kleinste Ellipsen erhalten, wenn B << als die beiden Werthe von x. Die Glei- chung (2) verwandelt sich mitielst der Substitution ADE . ER D (*) Es lässt sich aber auch zeigen, dass in diesem Falle, durch die vier Scheitel gar keine Ellipse beschrieben werden kann (also dass ein Scheitel innerhalb des von den andren ge- bildeten Dreiecks liegt). Denn, welches auch die Werthe von E, D, F sein mügen, so liegen die Werthe der positiven Grüsse » E2 . i i C = = und C = 0. Diese () Dieser Ausdruck wird & 0, wenn man zwei Diagonalen C immer innerhalb der Grenzen - un des Viereks zu Coordinatenachsen wählt (weil F << 0), wie sol- ches z. B. beim Parallelogramm nothwendig wird. — Der Gang der Untersuchung bleibt aber sonst im Wesentlichen derselbe. beiden Werthe geben aber für R eine negative Grôsse, also auch nach der Form des Ausdrucks alle zwischen ihnen liegez- den Werthe. 315 Es giebt also auch in diesem Falle, nicht wie Eu- ler meint, drei, sondern nur eine kleinste Ellipse. Folgerung f. : {st das Viereck ein Parallelogramm, und nimmt man die Diagonalen ‘zu Coordinatenachsen, so ist D = 0; E — 0, und die Gleichung (2) giebt drei reelle Wur- zeln B= VC, B=— VC, B=0, von denen nur die letzte der kKleinsten Ellipse entspricht. — Der Fliclien- 0 WC Der Flächinhalt des Parallelogramms ist aber = “inhalt der Ellipse Z= x sin s: also z VE grammns. Anmerkung: Sin & ; enr + Flächeninhalt des Parallelo- Die Bestimmung der kleinsien um ein Trapez be- schriebenen Ellipse beruht nur auf emer quadratischen Gleichung, wenn wir folgendermassen verfahren: Es seien (0,0) (a.o) (o,b) (cb) die vier Scheitel des Tra- pez, so erhalten wir für alle Ellipsen J+2Bxy +Cx*+2)Dy +2Ex +F—0 («<)0 welche durch die Scheitel des Trapez gehen, folgende Bedingungsgleichungen : Ca LE h 55 NU b __ C(a—c) T7, E=—=, D——-—., D 2b Daher das Quadrat Z des Flächeninhalts der Ellipse: | [C2:c + Cb2:2 as a DSL GO —— Z=—4rsm? ut [C2a— 0)? -4Cb2 5 man — = 0 setzt: und wenn man = e Cac (a—c}?.+ 20? [at — ac + «?j C—2h —0. d27 2 : TC < 0, zeigt uns, welches Zeiehen genommen werden muss.— Führt man die Rechnung durch, so er- giebt sich auch hier, dass des Verhältniss der Fläche des Trapez zur Ellipse blos von dem Verhäl(nisse der parallelen Seiten abhängt. 0 Ÿ =— 30. UEBer D1E VERBINDUNGEN EINIGER Ni- CKELSALZE MIT AmMMmontak; von J. FRITZ- SCHE (lu le 29 novembre 1839). Es ist eine bekannte Thatsache, dass Nickelsalze sich in Aetzammoniak mit blauer Farbe auflôsen, allein man hat diese Verbindungen bisher nur in aufgelôstem Zu- stande gekannt. Es gelingt jedoch sehr leicht, krystal- lisirte Verbindungen hervorzubringen, und drei dersel- ben will ich hier kurz beschreïben., BULLETIN SCIENTIFIQUE. 316 Wenn man einer concentrirten Auflüsung von Chlor- nickel recht concentrirte Aetzammoniakflüssigkeit so lange hinzusetzt, bis der anfangs entstandene Nieder- schlag fast ganz wieder aufoelôst ist, die warm gewor- dene Flüssigkeit dann filtrirt, und Jlangsam erkalten lässt, so schiessen aus derselben eine Menge Krystalie von schôn blauer Farbe an, welche eire Verbindung des neutralen Chlornickels mit Ammoniak sind. Sie bilden schôn ausgebildete , wie es scheint reguläre Oc- | laëder, und ich erhielt sie bis zu einem Durchmesser von 5 bis 4 Linien ; in verschlossenen Gefüissen lassen sie sich sebr gut auibewabren, in der Luft aber geben sie Ammoniak ab und ziehen Feuchtigkeit an, m Was- ser sind sie mit blauer Farbe leichtlôüslich. Erhitzt man diese Krystalle langsam bis zu + 200° C, so verlieren sie ihren Ammoniakgehalt fast vollstäindig, werden erst grün, dann aber schmutziggelb und behalten dabei grôsstentheils ïhre Form, zerfallen aber durch gelinden Druck leicht zu einem feinen Pulver. Erhitzt man auch dieses noch nahe bis zum Glühen, so verfiüchtigt sich eine kleine Menge Salmiak, und der Rückstand be- steht nun aus wasserfreiem Chlornickel, welches nur durch einen geringen Gehalt von basischem Chlornickel verunreinigt ist, dessen Entstehung durch die Bildung von Salmiak bedingt wird. Es lüsst nämlich sowohl heim Auflôsen in kochendem Wasser als auch beim almälisen Zerfliessen an der Luft einen geringen un- lôslichen Rückstand, er ist jedoch so unbedeutend, dass man immerhin das Erhitzen des blauen Salzes als eine gute und leichte Methode zur Darstellung des wasserfreien Chlornickels betrachten kann. Chemisch- gebundenes Wasser scheinen die blauen Krystalle nicht zu enthalten, und die sehr kleine Menge, welche sie beim Erhitzen gleichzeitig mit dem Ammoniak abgeben, schien mir nur mechanisch eingeschlossen zu seyn. Aus dem salpetersauren Nickeloxyde erhält man auf gleiche Weise ein schôn blaues, ebenfalls octaëdrisches Salz, welches der eben beschriebenen Verbindung in seinen äusseren Eigenschaften sehr äbnlich ist. Beim Erhitzen verhält es sich jedoch ganz anders. indem es zuerst unter Abgeben von Ammoniak und Wasser zu einer grünen Flüssigkeït schmilzt, dann aber die wei- teren Zersetzungserschenungen des salpetersauren Ni- -ckeloxydes erleidet. Nicht so leicht als die Chlorverbindung und das sal- petersaure Salz gelingt es, die Verbindung des schwe- felsauren Nickeloxydes mit Ammoniak krystallisirt zu erhalten; selbst als ich krystallisirtes schwefelsaures Nickeloxyd in kochender Ammoniakflüssigkeit auflüste, 17 . BULLETIN SCIENTIFIQUE. 318 ne, exhielt ich noch keine krystallisirende Lüsung , und ich russie mich daher des Alcohols bedienen, um die Verbindung abzuscheiden. Man veifährt am besten 50, dass man) der blauen Auflüsung zuerst so lange Alco- hoi. hinzumischt, bis eine gewisse Menge des Salzes niedergefallen ist, darauf die Flüssigkeit bis zum Wie- derauflôsen dieses Niederschlages erhitzt, und nun noch auf ihre.Oberfliche behutsam eine Schicht starken Al- cohols giesst. So erhält man nach eiuiger Zeit eben so grosse, schün blaue Krystalle 2ls von den beiden an- deren Verbindungen ; sie sind jedoch nicht octaëdrisch, und gchôüren. nicht dem regulären Systeme an. Beim Erhitzen geben sie anfangs Wasser und Amrmoniak ab, später aber: schwefelsaures Ammoniak. Diese drei Verbindungen enthalten Nickeloxyd und die Säuren in dem Verhälmisse der neutralen Salze, und sind also dem entsprechenden schwefelsauren Ku- pfersalze analog zusammengesetzt, Die Analÿysen der selben habe ich noch nicht vollständig ausgefükbrt, in krystallographischer Hinsicht aber müssen die der salz- sauren und salpetersauren Verbindung von grossem [n- teresse seyn, weil sie ein seltenes Beispiel von fso- morphie einer (wie es scheint wasserfreien) Chlorver- bindung und eines wasserhaltigen salpetersauren Salzes darbieten. De D — : CGORRESPONDANCE. ’ La 8. Ueger DacuerrEe’s HELI0GRAPHIE UND ABDRÜCKE VON SEINEN HELIOGRAPHIRTEN PLaTTEen. Aus einem Schreiben des Herrn Akademikers HAMEL an den beständigen Secretär (lu le 10 janvier 1840). Mn à Ich ersuche Sie den hiebei folgenden Abdruck von einer heliographirten und nachher von Dr. Donué geätzten Plaquéplatte auch noch unserer Akademie vor- zulegen. Er stellt eine Büste der Ariadne — nicht, wie das Pariser Institut schrieb, des Antinous — vor, urd es sind zwanzig Abdrücke von der Platte gemacht wor- den. In einem Paket übersandte ich Ihnen schon für die Akademie zwei Blätter mit ähnlichen Abdrücken, | deren eines den Belvederschen Apollo nebst einer ana- tomischen Figur, das andere aber eine durch’s Sonnen- mikroskop vergrüsserte Portion der Cornea des Auges einer Fliege darstellt. Die Platten, von welchen die beiden ersten Abdrücke kommen, waren von gegen dunkeln Grund gestellten Gypsfiguren heliographirt. Als Herr Dr. Donné — bekannt durch seine Arbeï- ten über das Blut, die Miich der Ammen u. d, m. — seine ersten, ailerdings 'sehr unvollkommenen Probe- abdrücke von geätzien heliographirten Platien dem Pa- riser Enstitut vorgelegt hatte, liess Herr Daguerre sei- nen Missmuth darüber sehr laut werden, und erkilärte, man werde durch Aetzen seiner Platten nice auf Papier elwas sich der Vollkommenheit der Bilder auf densel- ben Näherndes erhalten. Das mag nun wol seyn. Da aber die Bilder auf Silberflächen nicht nur theuer zu stehn kommen, sondern auch verwischharer als die Zeichnung auf dem Flügel eines Schmetterlinges sind, daher denn thre Aufbewahrung unbequem und schwierig ist, so bleibt es sehr wünschenswerth, dass man môge diese Bilder auf Papier übertragen und darauf fixiren kônnen. Dies würde für viele wissenschaftliche Zwecke von Wichtigkeit seyn, auch dann, weun man nur gar wenige, und nicht eimmal schône oder vollkommene Abdrücke erhalten künnte; daher sind denn die Be- strebungen zur Erreichung dieses Zweckes nicht zu ver- achten. Man kann durch dieses Mittel auf Papier, wenn nicht dem Auge gefällige Kunsterzeugnisse, so doch richtige Skizzen von Naturgegenständen erhalten, die derin auch dem Kupfer- und Stahlstecher zur Grund- lage seiner Arbeït nach gewôhnlicher Art dienen künnten. Im erwähnten Paket sendete ich noch für unsern Präsidenten, Seine Excellenz Herrn von Uwaroff, das erste hier seit der Bekanntmachung der Methoden der Heliographie angefertigte, nicht verkehrte Bild, wel- ches die Gegenstände in ïhrer natürlichen Lage dar- stellt. Ich wünsche, dass die Heliographen beï'uns aufgefordert werden môchten, sich an ihren Daguerre- schen Camera obscuras, bis bessere optische Vorrich- tungen ausgefunden werden, einstweilen vor den Ob- jectivgläsern schräg stellbare Spiegel mit richtigen Pa- rallelflichen anbringen zu lassen, denn die Erfahrung hat gezeïgt, dass mittelst derselben bei hellem Son- nenschein recht reine und detaillirte Bilder in der richtigen Lage erhalten werden kônnen. Herr Da- guerre hat zwar kurz angedeutet, dass man durch An- bringung eines Spiegels und eine verlängerte Aussetzung : der Platte dergleichen Bilder bekommen kônne; er scheint sie aber selbst nicht in der gewünschten Rein- heit erhalten zu haben , denn er hat nie welche vorge-- | zeigt, auch vor dem Publico keine gemacht, daher man denn bis vor Kurzem blos, wie er, imimer ver- kehrte Bilder erzeugte. 319 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 320 " , Ich hatte mich beeïfert, der Akademie der Wissen- schaften so früh als es nur anging, sowol D'aguerre's als Nièpce's Methode in Kürze mitzutheiïlen und be- nutze diese Gelegenheit, um mich mit Ihnen elwas ausführlicher darüber zu unterhalten, da doch die He- hographie die interessanteste in diesem 1859sten Jahre bekannt gewordene Erfindung is. Ich kann mich nicht entschliessen, Daguerre's Me- thode (und seinen Apparat), wie er es will: Daguer- réotype zu nennen. Dieser, in mehr als einer Hin- sicht anstüssige, Name hat eine Tendenz, das Ver- dienst Nièpce’s — des eigentlichen Begründers der neuen graphischen Kunst — vergessen zu machen. Der bescheidene Erfinder derselben verlangte nicht, dass sie: Nièpcéotype heissen solle. Er nannte sie nach ïhrem Wesen: Heliographie, d. h. die Kunst mit- telst der Sonne , oder ihres Lichtes, zu zeichnen. Ich bediene mich vorerst der von ihm gewählien Benen- nung und werde erst dann Photographie (Lichtzeich- nen) schreiben, vwenn es klar bewiesen ist, dass auch künstliches Licht zur Anfertigung dieser Bilder — und zwar guter — angewendet werden kann. Nach Daguerre’s neuesler Operirunosmethode wer- den, wie Sie bereits wissèen, die Bilder der Camera obscura vermittelst der Einwirkung von sehr feinem Jod - und Quecksilber-Dampf auf einer Silberfläche er- halien. Die auf die Oberfläche einer Silberplatte wir- kende, freiwillige, Ausdünstung des Jods macht näm- lich dieselbe fühig, in der Camera obscura von den durch das Objectivglas auf sie fallenden Lichtstrahlen so afficirt zu werden, dass wenn nachher an diese Fläi- che em sehr subtiler Dampf von Quecksilber kommt. das vollständige, aber farbenlose, Bild der Gegenstände, von denen das Licht an die Platte gelangt war, sich darstellt, indem das Quecksilber da, wo das Licht mehr oder weniger stark auf sie gewirkt hat, nach demselben Verhältniss in grôsserer oder geringerer Menge hängen bleibt. 4 Das ist nun eine ganz unerwartete Erscheinung. Das Jod verwandelt sich bei einer mässigen Temperatur der Atmosphäre äusserst langsam in Dampf, und dieser ist, sogar bei bedeutender Wärme der Luft, so fein, dass die den Joddämpfen eigenthümliche violette Farbe, nach welcher diese Substanz benannt ist, dem Auge blos dann bemerkbar wird, wenn der Dampf sich über Jod in ermem Glase von nicht ganz kleinem Durchmesser befindet, Wer hätte geahndet, dass der Seetang einen — übrigens vor dreissig Jahren noch ungekannten — Stoff enthalte, dessen Ausdüpstung die Oberfläche ei- ner Silberplatte in eine Retina — empfänglicher für Lichtbilder als die manches Auges — verwandeln kônne! — Wir wussten bereits, dass ein über Quecksilber in einem Glase bedeutend hoch aufgehängtes Goldblatt, auch bei einer Temperatur von wenigen Graden über dem Gefrierpunct des Wassers, weiss wird; dazu ge- hôrt aber lange Zeit. Jelzt sehen wir über dem auf 60, ja our auf 55 und 50 Grad nach Réaumur erwärmten Quecksilber auf der jodirten, in der Camera obscura gewesenen, Platte schnell ein Bild entstehen und doch sind zur Verwandlung des Quecksilbers in eïgentlichen Dampf, d. b. zum Sieden desselben, weit über 200 Grad erforderlich. Beiläufig bestätigt dies, dass die un- sichthare Ausdünstung des Quecksilbers , eben so wie bei einer andern tropfbaren Flüssiskeit, bei steigender Temperatur allmälig zunimmt, welchem zufolge man anordnen sollte, dass Spiegelbeleger ïhre Arbeit in môglichst kalten Zimmern verrichten müssten, um ïhre Gesundheït zu erhalten. Ich gestehe, dass ich anfäng- lich an der Môglichkeit einer so schnellen Erzeugung des Bildes auf der jodirten Sïlberfläche durch unter derselben in bedeutender Entfernung befindliches, blos auf 50 oder 60 Grad Réaumur erwärmtes Quecksilber gezweifelt hatte, bis ich es bei meinem ersten Versuch wirklich entstehen sah, welche Erscheinung gewiss Je- dem, der sie zum ersten Mal beobachtet, ein eigenes Vergnügen gewähren wird — man sieht, so zu sagen, eine Schôpfung. Die von Herrr Daguerre vorgeschriebenen Manipu- lationen lassen vielfältige Modificationen zu. Dass nicht alle seine Angaben unwiderlegbar seien, davon habe ich sehr bald Gelegenheït gehabt mich zu überzeugen. So, z. B., versicherte Herr Daguerre, er wisse aus Erfahrung, dass das Plaqué dem Siïlber (allein) vorzu- ziehen sei, und er folgerte daraus: es müsse bei Er- zeugung der Bilder Electricität im Spiele seyn. Er theïlte ferner mit, dass er, um hierüber Gewissheït zu erhalten, mehrere Platten Kupfer und Silber über ein- ander gelegt und ein sehr günsliges Resultat erlangt habe, wie auch wenn er die jodirte Platte mit den Po- len einer galvanischen Batterie in Verbindung gebracht hatte. Da ich nicht an eine auf die Silber- und Kupferver- bindung im Plaqué gegründete electrische Wirkung bei der Erzeugung der Bilder auf demselben glauben konnte — obgleich Daguerre’s Meinung dem Pariser Institut vorgetragen, von demselben nicht viderlegt, und in Paris allgemein angenommen ward — so machte ich folgenden Versuch um zu einer Ueberzeugung zu ge- 521 langen. Ich setzte zwei sich ähnliche Platten , eine von Silber, die andere von Plaqué — und zwar beide von einem Meiïster in ein und demselben Walzwerk berei- tet, das Silber bei beiden von einerlei Güle — auf einer Glasplatte neben eisander, ohne dass sie durch Metallstreifen verbunden waren, zugleich der Jodema- pation, dem Einfluss des Lichtes in der Camera ob- scura und dem Quecksilberdunst aus; hiebei erzeugte sich auf der Silberplatte ein weit vollständigeres Bild als auf dem Plaqué. Diesen Versuch habe ich mehr- mals wiederholt und immer dasselbe Resultat erhalten. Also ist Daguerre’s Behauptung : das Plaqué sei we- gen einer electrischen Wirkung dem Silber vorzuziehn, grundlos. Es ist blos wegen seiner Wobhlfeilheit von Nièpce bei semen heliographischen Arbeïiten, statt des Silbers, angewendet worden, und von Nièpce hat Daguerre es übernommen. $ dass durch das Abreiben mit Bimsstein und Salpeter- Zu bemerken ist aber, säure — wie Daguerre es haben will — das Silber bald vom Kupfer des Plaqué, zumal wenn die Lage nur dünn ist, entfernt wird. Die Vorbereitung der Silber - oder Plaquéplatten ist eine sebr wichtige Sache und macht die Grundlage zur Gewinnung eines guten Bildes aus. Ich habe ans Herrn Nièpce’s Correspondenz ersehen, dass diese Präpara- tion auch ihm bei seiner Methode viel Schwierigkeit verursachte. Wiederholt schickte er seine Plaquéplat- ten aus Chalons sur Saone nach Paris, um sie von dem, der sie neu für ihn lieferte — es war der Fabrikant Balame — anders polirt zu Lekommen, und nie war er recht zufrieden gestellt. Daguerre verlangt, man solle die Platte erst mit aus einem musselinenen Säcklein aufsepuderten Bims- steinstaub und efwas Baumül, mittelst ôfters zu er- neuernder Baumwolle, und sodann trocken mit dem Bimsstein abreiben, und zwar in Kreïszügen, während die Platte auf Papier liegt, was mehreremal erneuert wird, damit nicht das Oel wieder vom Papier auf die Platte gebracht werde. Dann soll man die Baumwolle mit etwas verdünnter Salpetersäure (1 Theïl auf 16 Theïle Wasser} benetzen, die Säure überall egal ver- breïten und mit aufgestreutem BRimssteinstaub trocken abreïben, darauf die Platte auf einen dem Apparat bei- gefügten Dreifuss legen, und mit der darunter herum- geführten Lampe 5 bis 6 Minuten lang erhitzen (wobei er immer auf der Platte ein weisses Häutchen entstehen gesehen haben will, das aber nur unter gewissen Um- ständen sich darauf bilden kônnte), dann die auf einer Marmortafel abgekühlte Platte dreimal mit Säure be- BULLETIN SCIENTIFIQUE. 322 handeln und sie nach jedem Male mit Bimsstein trocken reiben. Wolle man die Platte nicht sogleich gebrauchen, so solle man sie vorläufig nur zweimal mit Säure be- handeln und das dritte Mal sie unmittelbar vor der Jodirung damit abreïben. Die Behandlung der Platte muss nach dem Zustand, in welchem sie vom Fabrikanten geliefert wird, modi- ficirt werden. Ich habe auch ohne Anwendung von Sal- petersäure bei neuen Platten gute Bilder erbalten, aber bei einer Platie, die schon dem Quecksilberdampf aus- gesetzt gewesen, ist die Säure von Nutzen; eben so habe ich das Erhitzen der Platten, bei neuen, nicht nôthig gefnnden und Herr Daguerre hat mir, als ich ihn um die Gründe befragte, warum er das Erhitzen im- mer für unumgänglich halte, keine genügende Auskunft gegeben. Das Oel ist auch nicht unumgänglich, Von einer reinen, spiegelnden , aber doch nicht ganz polir- ten Fläche, hängt die Energie der Schatten des ge- wünschten Bildes ab. Staitt des Bimssteins kann man sich, nach Gauche’s Vorschlag, mit gutem Erfolg eï- nes feinen Trippels bedienen. Eine besondere Aufmerk- samkeit verdient die Baumwolle ; sie muss vollkommen rein ausgekrempelt seyn, so dass auch nicht die klein- sten fremdartigen Theïle in derselben nachbleïben, die auf der Platte zeichnen kôünnten. Man muss sich hüten, dass nicht der Nagel eines Fingers beim Abreiïben mit der Baumwolle an die Platte komme, denn auch da- durch entstehen Zeichen auf derselben. Gut ist es, die Platte nicht unmittelbar auf einen Tisch oder auf einen Bogen Papier zu legen, vweïl von der Baumwolle oft ausserhalb der Platte etwas Kratzendes aufrenommen wird. Man kann sie auf sechs oder acht Flaschenstüpsel- schnitte von gleïicher Hôhe legen, da denn der er- wäbnte Uebelstand vermieden wird. Das Abreïben muss, wenigstens zuletzt, nicht wie Daguerre will, in Kreïs-, sondern in horizontalen Parallelzügen geschehen. Das Plaqué zur Heliographie muss frei von kleinen Trennungen seiner Continuilät im Silber seyn, denn durch diese wirken die verschiedenen Stoffe: Säure, Quecksilber, und der Sauerstoff der Luft auf das Kup- fer, und das Bild erhält Flecken, die mit der Zeit immer grôsser werden. Stait des gegenwärtigen Platt- hämmerns aus der Hand, was nie eine ganz grade Fli- che liefert, müsste man mechanische Vorrichtungen In Paris wird das Plaqué anders als in Birmingham bereiïtet; ich werde suchien zu erfahren, ob das englische nicht zu den Plat- ten für die Heliographie besser ist. Zur Erzielung eines guten Bildes muss a Plaite im anwenden um dieselbe zu erlangen. lichen neigender Farbe, ehe diese zu irisiren anfängt und ins Violetliche übergeht, erhalten. Herr Daguerre behauptet, durchs Befestigen der Platten auf dem Brett- chen mittelst lings ihren Rändern aufgenagelter Metal]- (Plaqué-) Streifen mit vorspringenden, über die Platte aufgebogenen kleinen Ansätzen diese Gleichférmigkeit des Jodanflugs erreichen zu kônnen ; es ist aber nicht -dér Kall. Bald wird diese, bald jene Seite , oder aber die Milte der Platte schon violetlich, auch irisirend, ehe noch der übrige Theïl derselben gehôrig goldgelb ist, und nur selten wird man durch einen über die ganze Fläche vollkommen gleicken Anflug erfreut. Die Einrichtung Daguerre’s, die die Platte umge- benden vier Metallstreifen , jedesmal e‘nzeln, auf dem Bretichen, mit vielen eingedrückten Nägeln zu befesti- gen, ist ungeschickt; man kann dies weit bequemer machen. Auch ist Daguerre’s Jodkasten viel zu hoch; ich habe in einem sehr flachen Kästchen mit gleich- mässig auf,seinem Boden verbreitetem Jod auf der nahe liegenden Platte den schônsten Anflag erhalten. Die schnellere oder langsamere Jodirung der Platten hängt von mehreren Umständen ab, vom Zustand der Oberfläche des Silbers, von der Teimperatur, in wel- cher das Jod sich befindet, von der Quartität desselben und von der Grôsse der Fliche , die es in der Schach- tel oder auf dem Boden des Kastens bedeckt, ferner von. der stärkern oder geringern Imprägnirung der in- neren Wände des Jodkastens mit dem Dunst desselben, es kann daher keine Zeit festgesetzt werden, wie lange die Platte in dem Kasten bleiben müsse. Die Schwie- rigkeit, zu bestimmen, wann die Platte hinlänglich jo- dirt ist, wird dadurch noch vermehrt, dass man sie nicht bei hellem Tageslicht besehen darf, :weil dies schaden würde; man muss sie gleichsam verstoblen und nur momentan an einem halberhellten Ort, oder bei schwachem , refleclirtem, Lichte betrachten ; daher irrt man sich leicht in der Beurtheïlung der Nüance. So wenig wic es ein Zeitmaass gibt, zu bestimmen, wie lange die Platte ïm Jodkasten zu bleïben habe, eben so wenig lässt sich für jeden Fall festsetzen, wie viel Zeit sie in der Camera obscura der Lichtwirkung ausge- stellt bleiben müsse.. Dies hängt von der Stärke der Beleuchtung, der Farbe und der Entfernung des Ge- genstandes, von der Jahres- und Tageszeit, ja von der geographischen Lage des Ortes ab. Nur durch fortge- setzte, Praxis kann man sich in dieser Hinsicht einiger- maassen die Fertigkeit erwerben, die wahre Zeit zu treffen; es ist aber immer mebr oder yeniger Sache des BULLETIN SCIENTIFIQUE. Glücks. Bei starkem Sonnenschein tritt der 'Uebelstand ein, dass die erleuchtelen, zumal die nahen, Stellen schon hinlänglich auf die Platte gewirkt haben , wäh- rend die dunkeln, besonders die entfernten, noch gar keinen Effect äussern kounten. Man erhält ein in allen Theilen gleichmässigeres Bild, wenn man es ohne Son- nenschein aufnimmt, muss aber dann bis eine halbe Stunde Zeit dazu gebrauchen, und kann nicht wohl den Spiegel anwenden. Am besten zeigen sich die De- tails beï, unter einem rechten Winkel aufsenommenen, Häuserfaçadenreihen, indem hier Alles ungefäühr gleich weit entfernt ist und richtig in den Focus gebracht werden kann. Je mehr die. Farbe des Gegenstandes sich der weissen nähert, desto deutlicher, und, auch :schnel- ler, bildet er sich ab: im Allgemeinen werden aber nicht alle Tinten nach ihrem Werthe richtig wiederge- geben. Die Haut des menschlichen Kérpers_ reflectirt das Licht schyach und aus diesem Grunde künnen Por- trâte nur bet starker Sonnenbeleuchtung abgenommen werden, wobeï es schwer, ja fast uomüglich ist, die Augen — welche doch die Seele eines Porträtes sind — offen zu haben; daber stellen alle bis jetzt gut gemach- ten Bildaisse die, Personen wie schlafend vor, oder man setzt ihuen Brillen auf. Ilerr Jobard in Brüssel machte den spassisgen Vorschlag, das Gesicht zu bepu- dern, um es mehr Licht zurückwerfend zu machen ; dabei würden aber die feuchten Lippen doch schwarz, und das Uebrige leichenartig erscheinen. Uebrigens babe ieh Personen, die sich in emniger Entfernung vom heliographischen Apparat ruhig verhielten, sehr nelt im Bilde bekommen, zumal wenn sie Kleider von weis- ser oder heller Farbe anhatten. Schôn machen sich weisse Gypsfiguren, zumal wenn sie vor eiucn dunkeln Hintergrund gestellt werden, und Daguerre hat dieses schon beuutzt, um energeti- sche Bildchen zu den Probeausstellungen seiner Erfin- dung und zu seinen Versendungen ins Ausland zu ma- chen. Jetzt thun es im viele in der Anfertigurg schô- ner, obschon sinnloser ,, Intérieurs “ mach. — Unser weisser Iwan Welikoi mit seinem goldnen Haupte eïg- net sich sehr dazu von der Sonne gemalt zu werden. Wäre ich in Moskau, so würde ich nicht lassen kôn- nen, den Kreml mit seinen Thürmen und den gold- strahlenden Kuppeln seiner Kathedralkirchen, sowol in der Nähe, als an einem sonnenhellen Nachmittag, auch von dem Landgute des Generalgouverneurs Für- sien Galitzyn aus, und namentlich von dem längs der Moskwa unten aus dem einen Kaiïserlichen, dem Ne- skutschnischen, Garten in den andern, den Alexandrini- schen, führenden Wege, zu heliographiren. Es gibt doch nirgends imposantere städtische Bilder, als unsere Zaren-Residenz aus der erwähnten Gegend darbietet! — Interessant wird es seyn zu sehen, wie sich in unsern schônen, hellen, Wintertagen, zumal wenn es recht kalt ist, so dass der Schnee auch auf den stark befah- renen Strassen weiss ist, Ansichten in den Städten ge- stalten werden. Werden sich, im Freien, die einzelnen Schneeflocken, deren Flichen mit der Sonne und dem Objectiv einen rechten Winkel bilden — und die uns bei unsern Reisen läings dem Wege wie blitzende Stern- lein erscheinen , auf der Platte auszeichnen ? Beim He- liographiren im Winter bei uns muss besondere Auf- merksamkeit darauf gewendet werden, dass nie die Platte aus einer kälteren Temperatur in eine wärmere gebracht werde, wobeï sich Feuchtigkeit aus der Luft darauf absetzen, und diese der Emwirkung des Jods. des Lichtes und des Quecksilbers schaden würde. — Hoffentlich wird es môglich seyn, treue Darstellungen, wenigstens einiger einzelnen interessanten Parthieen von den Wundergestalten des Eises aus den hôhern Regio- nen der Alpengletscher vermittelst der Heliographie herabzuholen. Ich habe die kühne Besteigerin des Mont- blancs, Mademoiselle d’Angeville, die eine kosthare Sammlung von Ansichten dieses Berges und seiner Um- gebungen hat anfertigen lassen, aufgefordert bei ihrer im nächsten, 1840sten, Jahre intendirten Erklimmung des Monte Rosa — des Rivals des Monthlancs — einen heliographischen Apparat so hoch als müglich mit hin- aufzunehmen ; um dann eïnige richtige Bilder von den schauderhaften Erzeugnissen der Naturkräfte im grossen Laboratorio für uns mit herabzubringen. Sie verspricht es zu thun. Es mochte vielleicht nicht überflüssig seyn, daran zu erinnern , dass die messingene Vorrichtung für das Ob- jectivglas der Camera obscura imwendioe in allen ihren Theïlen geschwärzt seyn muss, damit von ihr kein Licht an die Platte geworfen werde. Meine an die Akademie und an den Herrn Finanzmiister gesandten Bilder wür- den alle viel energetischer seyn, wenn nicht an dem von mir zu ihrer Anfertigung gebrauchten Apparat, der gegen das Innere der Camera gekehrte Messingring blank gelassen worden wäre, was ich erst später be- merkte. Wenn man glaubt, dass die zu heliographirende Platte hinlänglich dem Licht ausgesetzt gewesen sey . wird, nach Daguerre’s Vorschrift, das sie haltende Bretichen mit seinen längern Seïten unter die beiden auf dem grüssern, szhwarzen, Brette zu sciner Auf- BULLETIN SCIENTIFIQUE. nahme bestimmten Leiïsten geschoben und das Ganze in den Quecksilberkasten längs den an seinen zwei schmä- lern Seiten, unter einem Winkel von 45 Graden ange- brachten Leïsten hinabgelassen. Daguerre's Quecksilberapparat lässt sich gewiss sehr reduciren. Ich will blos darauf aufmerksam machen, wie unnütz es sey, eine Masse von zwei Pfund Quecksilber anzuwenden, da doch so gut wie nichts davon ver- braucht wird. Auch ist die mit grosser Dreistigkeit aus- gesprochene Behauptung Daguerre’s, die Platte müsse unter einem Winkel von 45 Grad dem Eïinfluss des Quecksilberdunstes ausgesetzt werden, grurdlos. Im Quecksilberapparat kann das Bild auch verdorben werden. Ich habe immer bessere Resultate erhalten, wenn ich das Quecksilber langsam erhitzte; auch habe ich es in der lJetzten Zeit nie auf 60 Grad Réaumur kommen lassen, sondern eine Weile auf 55 Grad er- balten. Wenn der Quecksilberdunst zu starkçauf die Platte einwirkt, so verlieren die Lichtstellen ihre Schärfe und Reïnheit; in eïinigen Füällen konnte ich die Queck- silberkügelchen deutlich sehen. Ob man nun wol bei dieser Operation durch die Glasscheibe des Daguerre- schen Apparates, mit Hülfe eines vorgehaltenen Lichtes, das Bild sich entwickeln sieht, so weiss man doch nie recht, ob der Augenblick da seÿ, wo man zu hitzen aufhôren und das Bild herausnehmen solle, um das Maximum eines gufen Resultates zu erhalten; oft scha- det man schon der Reïnheït der Figuren, indem man hofft, sie noch deuilicher darzustellen. Zum Wegschaffen des Jods von der aus der Camera genommenen Platte bedient man sich lieber einer schywä- chern als einer zu starken Salzlôsung , sey es Kochsalz oder Sodahyposulfit, denn in einer bedeutend verdünn- ten Auflüsung wird blos etwas mehr Zeit erfordert um das Jod schwinden zu machen; man läuft aber nicht die Gefabr einer zu starken Einwirkung auf die Platte. Man kann diese zur Vorsicht erst in das Bassin mit reinem Wasser tauchen und aus diesem in horizontaler Lage herausheben, so dass die ganze Fliche mit Wasser be- deckt bleibt, während man sie in das Bassin mit der Salzlôsung überträgt. Herr Daguerre hat sich bei sei- nem Experimentiren immer des Kochsalzes bedient, vas aber weniger gut ist Den Gebrauch des Sodahyposul- fits hat er erst in diesem Jahre von den Engländern gelernt und eine Notiz darüber zu seiner schon abge- fasst gewesenen Beschreibung vor der Ablieferung als Anhang hinzugefügt. Beï slark jodirten Platten habe ich beïm Schwinden des Jods in einer schwachen Lôüsung von Sodahyposul- LE) 327 BULLETIN SCIENTIFIQUE, 328 Énn………Ldndndnddnn7n7n7n7n7n7n7n7D7D7D7D7nDn7nD7n7n7T7T KR fit ein schünes Regenbogenfarbenspiel bemerkt, was von den Rändern der Platte anfing. Die gegen das Fenster zu gesehene gelbe Farbe des Jods in der Lôsung er- scheint mir violetblau, wenn ich sie unter einem. rech- ten Winkel von der Basis der Fensterfläche betrachte. Das Farbenspiel des Jods auf der Silberfläche verdient Berücksichtigurg. Ins Bassin mit Wasser leot man die Platte wieder, sobald alles Jod verschwunden, und lässt sie darin so lange verweilen, bis man das destillirte, zum Abspü- len auf dem schräg gestellten Bleche nôthige Wasser gehürig erwärmt hat, denn, nähme man sie heraus, so würden sich auf ihr Flecken erzeugen, indem das Was- ser beim Ausdunsten die in ihm S e-dn Mineral- theile zurücklässt. Beim Herausnehmen aus dem Wasser und beim Ab- spülen der Platten ward mir, bald mebr, bald weniger, anschaulich, wie bedeutend die Einwirkung des un- sichtbaren Quecksilberdunstes auf die Theïle der jodir- ten Platte sind. Auf den stärksten Schattenstellen, welche durch die unveränderte , spiegelnde Silberfläche gebildet werden, zieht sich das Wasser schnel!, den weniger dunkeln, vom Licht nur etwas affectirten , aber weniger schnell zurück, während es an den lich- ten Stellen, wo das Licht am stärksten eingewirkt hat, hängen bleibt, und wo im Bild Licht und Schatten scharf begränzt sind, z. B. beï den, in Paris so ge- bräuchlichen, durchbrochenen Fensterläden (Paristen- nes) und beï Jalousien, hängt das Wasser bisweilen an den lichten Parallelstreifen so fest, dass man es nicht _ einmal abblasen kann, sondern es auf der Platte ab- trocknen lassen muss. Das von Daguerre vorgeschlagene Abblasen des Wassers ist gefährlich; gar zu leicht begeben sich da- bei kleine Speicheltropfen an die Platte, die nach dem Abtrocknen wieder Flecken zurücklassen. Man muss für wirklich reines destillirtes, oder für Regenwasser , sor- an gen; man kann es vorher probiren, ob es auf einer reinen Silberplatte nach dem Verdüusten keme Flecken pachlässt. Dieses Wasser erwärmt man in einer Kanne, in welcher kein Ansatz von früher darin erhitztem Was- ser seyn muss, bis auf 40 oder 50 Grad und, nachdem vorher sorgfältig die etwa ausserhalb anhängende Asche abgewischt worden, giesst man es auf das Spülblech oberhalb der Platte auf, so dass es über sie herabflies- send, sie zugleich bedeutend erwärmt, da dann der nicht abgeflossene Theil schnell auf der warmen Platte verdunstet und wichts zurücklässt. Sollten sich aber auf der Platte Flecken von abgetrocknetem unreinem Was- ser zeïgen, so lege man sie von Neuem auf kurze Zeit. in das Bassin mit Wasser und spüle sie wieder wie frü2 her mit heissem, aber wirklich reinem destillirtem , oder Regenwasser ab, da sie denn ohne: Flecken er- scheinen wird. Ich habe auf diese Weïse! mehrmals. Flecken von Bildern weggeschafft. Recht bequem ist es sich zum Erhitzen des Wassers einer Aeolipil, . mit Weingeist über einer dergleichen Lampe , die man ne- ben sich auf dem Tische haben kann, zu bedienen, denn hierbeï vermeïdét man die Asche, Ein Bekaunter von mir hat auf dem Geéfüss, in wel- chem er das Wasser über einer Weingeistäolipil erhitzt einen Helm mit Küblrôhre angebracht, so dass er nicht nur heisses Wasser zum ersten, sondéern auch eme kleine Quantität destillirtes Wasser zum letzten Abspü- len seiner Platte bekommit. Nach dem Abspülen rathe ich RM , seine Platte, ohne sie auch nur auf wenige Augenblicke horizontal mit dem Bilde nach oben zu halten, sogleich in das liegende Portefeuille, mit dem Bilde nach unten ge- kehrt, einzuschieben, widrigenfalls setzen sich gleich feine Staubtheïle, mit denen die Luft rm Zimmer immer geschwängert ist, daran und schaden den zarten Details des Bildes. Mein erstes, an die Akademie gesandies, Bild lag wäbrend der Anfertigung des Glases und Rah- mens in der Werkstälte eme Zeit lang horizontal, und als man mir es eingefasst brachte, war es mit groben Staubtheilen bedeckt, welche Mangel an Zeit mich hin- derte wegzuschaffen, Wem dieses widerfäbrt, der kann sich helfen , indem er das Bild von Neuem ins Wasser legt und abwäscht. Zur Erhaltung des Bildes, so dass man es besehen künne , gab es bis jetzt kein anderes Mitiel, als es un- ter Glas zu setzen. Alle Firnisse aus harzigen Substan- zen oder aus Dextrin schaden dem Effect. Beim Ein- in einem Rahmen muss ein bedeutend dicker Carton rings herum zwischen das Glas und den Rand der Platte gelegt werden, damit die Scheibe nirgends mit derselben in Berührung kommen künne. Auch thut man wohl, um den Effect des Bildes zu erhôhen, et- nen nicht schmalen Rand aus weissem Papier um das- fassen selbe herum anzubringen. Je breiter dieses veisse Pa- pier ist, desto mehr hebt es das Bild Bei uns in Russland wird aber die Conservirung der so in Rahmen gefassen heliographirten Bilder im Win- ter einer besondern Vorsicht bedürfeñ. Jedermann kann bemerkt haben, dass bei uns Kupferstiche oder Litho- graphieen die unter Glas gesetzt sind, an gewissen Theï- len mit der Zeit mehr oder weniger dunkelbraun, ja 329. BULLETIN SCIENTIFIQUE. 330 EEE + schwarz werden. Dies sind die Stellen, wo das Papier nicht dicht am Glase anliegt, und wo also Luft zwi- schen beiïden befindlich ist. Wenn nun die Temperatur dar Luft im Zimmer erhôht wird, was im Winter nach jedesmaliger Heitzung der Oefen statt findet, so wird ein Theïl dieser zwischen Glas und Papier befindlichen Luft, wegen ihrer Ausdehnung durch die Wärme, her- ausgetrieben ; so wie nun aber der Ort, wo das Bild hängt, sich abkühlt, dringt wieder Luft in den Raum zwischen Glas und Papier ein und diese Luft bringt aus dem Zimmer jedesmal feine Russtheile von Lichtera und Oefen, auch ganz feine Staubtheiïle mit, die sich auf dem Papier ausetzen, und je ôfter dieses Einziehn von ‘unreïuer Luft sich wiederholl, desto dunkler wer- den diese Stellen. Sie sind bei uns am bemerkbarsten, wenn ein Bilderrahmen an einer Ward hängt, in der die Rôhre vom Ofen zum Schornstein geht, so dass also das Ein- und Austreiben der Luft stärker ist; die Fle- cken sind da am dunkelsten, wo der Raum zwischen Glas und Papier am grôssten ist und also jedesmal mehr Luft, und mit ihr mehr Russ- und hôchst feine Staubtheïle, eingetragen werden. Aus diesem Grunde wird bei den heliographischen Bildern , beï denen wegen des nôthigen Abstandes zwi- schen Glas und Metallplatte eine bedeutende Lufimasse zwischen denselben vorhanden, auch viel Russ eingezo- gen und diese delicaten Bilder verdorben werden. Es ist daher zu rathen, solche Bilder nie an eine Wand zu hängen, in welcher eine vom Ofen zum Schornstein gehende Rôhre verborgen ist. Da aber auch die Tem- peratur der Zimmer überkaupt bei uns täglich von Heïtzung zu Heïtzung bedeutend variirt, so müsste man, um bei einem Bïlde, an dessen Conservirung viel gele- gen, die Eintragung von Russ und Staub zu verhüten, den Rahmen desselben überall ganz sicher hermetisch verschliessen, und eine Vorrichtung anbringen , dass die zwischen Glas und Platte eingeschlossene Luft sich zwar ausdehnen und zusammenziehen kônne, aber doch von der Luft im Zimmer abgesondert bleibe. Hierzu môchte eine, hinten angebrachte, gehorig gekrümmte Glasrôhre dienen, die etwas Quecksilber enthalten müsste, welches durch die iunere Luft bei den Temperaturver- änderungen, vor- und rückwärts geschoben würde ; aber keïne Luft aus dem Zimmer in den Raum zwi- schen Glas und Bild eindringen liesse. Aus allem Angeführten ergibt sich, dass die Da- guerre’sche Methode der Heliographie keïneswegs eine einfache sey, und es lässt sich voraussehen, dass viele von Denjenigen im Publikum, welche sich blos aus Liebhaberei mit derselben beschäftigen, in ihrem Eïifer nicht lange ausdauern müchten; denn nachdem man sich die Mühe gegeben hat, alle Operationen bestmüg- lichst der Vorschrift gemäss durchzumachen, erhält man keineswegs jedesmal das gewünschte, kraftvolle Bild. Das Abreiben der Platten ist mühsam, oft, als man eben fertig zu seyn glaubte, hat der Nagel eines Fin- gers, oder ein Kôürnchen in der Baumwolle auf der Platte gezeichnet, was wieder weggearbeitet werden muss. Bald glaubt man die Platte zu kurze, bald zu lange Zeit im Jodkasten , in der Camera obscura, im Quecksilberapparat, oder gar in der Salzlôsung gelas- sen zu haben; ein Theïl der Zeichnnng ist passabel gut, der andere mangelhaft, es zeigen sich Flecken und an- dere Fehler, kurz, man muss von Neuem an das un- angenchme BDecapiren und Abreiben der Platte gehn und alle Operationen durchmachen. Für die Reisenden, besonders die Naturforscher, welche sich freuten durch das neue Mittel während ïihrer Reisen von Allem Bil- der zu sammeln , ist der ganze Apparat zu schwer, er wiest gegen zwei Pud, und würde er auch noch in ei- nen starken Packkasten eingeschlossen, um ihn vor Be- schädigung von aussen zu sichern, so ist es beschwer- lich, nach jedesmaligem Gebrauch die Gläser mit dem Quecksilber, der Säure u. s. w. so zu verpacken, dass unterwegs kein Unheïl geschieht. Ferner kann damit im Freien — ohne Tisch und ohne ein Zimmer, oder wenigstens ein Zelt, das verdunkelt werden kann — nicht bequem gearbeitet werden. Man kann nicht viele fertige Ansichten mit sich führen, weïl jede eme be- sondere Plaitte erfordert, und wenn man sie nicht un- ter Glas setzen will, in einiger Entfernung von den andern in ein Kastenportefeuille eingeschlossen werden muss, wo wieder leicht feine Holzsägespäne aus den Einschnitten in den Wänden des Kastens an dieselbe gerathen. Jede Daguerre’sche Platte fasst überdem nur gar wenig in sich, denn dieselben haben nur acht Zoll Länge und sechs Zoll Breite. Man hat zwar jetzt in Paris auch grôssere angefertigt , dazu gehôrt aber auch ein in Allem grüsserer und daher für Reisen noch weniger passender Apparat: Wenn man, ohne Spiegel oder anderweitiger Vorrichtung zur Redressirung des Bildes — was übrigens nur bei bedeutender Erleuch- tung angeht — arbeiïtet, so wird überall die rechte Seite der Natur zur linken. Personen, die den Enthusiasmus der obenerwähnten Mademoiselle d’Angeville haben und, so wie sie, über die zur Erreichung ihrer Absichten nôthige Zeit und Mittel disponiren kônnen, werden wol auch auf 331 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 332 D Re Reïsen viele der Hindernisse zu beseitigen wissen, und aller Schwierigkeiten ungeachtet , genannten Alpenheldin ; wenn nicht viele, doch einige treue Bilder aus den Gefilden des ewigen Eises: In diesen Regionen des Todes sind die zu zeichnenden Gegenstäinde wenigstens unbewegt. Was den Heliogra- phen hier unten am meisten ärgert, ist, dass die ganze bewegte (lebende und todte) Natur sich von Nièpce und Daguerre nicht nur micht aufs Bild bringen lässt sondern auch ein Hinderniss zur Aufnabme tunbewegter Gegenstände ausmacht. Beim geringsten Winde kann man nur wenige Sachen im Freien gut heliographiren, die Biume widersetzen sich, auch die dahin zichenden Woïlken werden im Bilde nicht wieder gefarden. In Städten sind Menschen, Thiere und Equipagen, Rauch, ausgehängte bewegliche. Sachen u.:dgl. 1m. überall 1m Wege. Ich wollie die schône, Place de ja Concorde zu Paris mit ihrem dreilausendjährigen Luxorobelisken, den neuen zwei Fontainen und einigen der, die acht grôssten Städte Frankreichs vorstellendén Statuen und der von Gold glinzenden Laternenträger aufnehmen , aber ich mochte mich placiren wo ich wollte, so wa- ren die beständig vorüberfahrenden Equipagen, die lang- sam gehenden und hier und da auf kurze Zeit, und zwar picht rubhig. stehenbleïibenden Fussgänger, we- hende Wimpel und Fahnen, vom Wind bewegte Biume u. s. w. Hindernisse; alles dieses wischle an meinem Bilde dermassen, dass es keinen Werth behielt. Dun- kle Sachen wie z. B. Baumlaub , zeigten gewôhnlich im Bilde keine Details und die Heliographie wird auf Staffa blos etwa die den Eingang in die Fingalshôle bil- dénden Basalisäulen zeichnen, im Innern,.aber ihren Dienst versagen. Ich bin gewiss, dass viele Des . die gleich anfangs bei Giroux auf einen ,, Daguerréotyp “ subseribirt hat- ten, nun sagen werden: Man hat uns-getäuscht mdem man die Daguerre'sche Methode zu operiren als so leicht und schnell ausführbar darstellie, nicht aber das Schwierige und die grosse Beschräpktheil ihrer Anwen- dung andeutete. Wirklich war hôheren Ortes: gesagt worden: Dem Reisenden und dem Naturforscher sey von nun an Daguerre’s Apparat unentbehrlich ; jeder Autor werde in Zukunft mit dieser Vor ichtung den geographischen Theïl seines Werkes selbst' anfertigen ; man brauche nur einige Augemblicke vor dem: compli- eirtesten Monument oder vor der ausgedehntesten Land- schaft zu verweilen und man erhalte sogleich ein vwah- res Facsimile. Ferner wird man wol auch einsehn, dass die Unter- , | suchungscommission zu voreilig gehandelt hat, alle von erwarte ich von der| Daguerre bisher gemachten Beobachtungen, und seine Ansichten, als für die Wissenschaft wichtige Erfahrungs- sätze aufzustellen. Die Ungegründetheit seiner Meinung über den Einfluss von electrischer Wirkung im Plaqué habe ich schon bewiesen. Man hat aus dem Gelingen und Nichtgelingen sernes Operirens schon einen Beweiïs einer Verschiedenheït der Intensitäit der chemischen ,| Kraft des Lichtes bei gleicher Hôühe der Sonne vor und nach Mittag gefolgert, und seinen Apparat als Messin- strument zur Veroleichung dieser Verschiedenheiït vor- geschlagen. Dass die Atmosphire im sewübligen Paris : des Morgens um 7 Uhr gewôbnlich reimer sey als des zu silhntes , dass das Sonnenlicht nach Mittag mehr Zeit zu seinem chemischen Wirken brauche als vor Mittag , blos weil mebrere von Daguerre’s im Innern der Stadt Paris des Morgens angefertiote Bilder besser |denn die Frhaltung guter heliographischer Producte nach seiner Methode hängt vom Zustand der Oberfläche des Plaqué's, von der mehr oder minder starken Ein- wirkung des Jods und des Quecksilbers, so wie von bestimmte Regeln gibt. Die Aeussernng, dass eine jodirte Silberplaquéplatte Daguerre'’s als Instrument zur Messung der Verschie- denheit der:Intensität des Lichtes unserer Sonne und wir des Nachts sehen, so wie des Mondes, dienen kônnen werde, hätle unterbleiben müssen, denn er- steps haben sich noch keine Sterne auf einer jodirten Platte abgebildet , und zweitens, wenn auch der Mond die Platte, die am Tage der Sonne ausgeselzt war, schon in der néchafolsenden Nacht nicht Dre dieselbe Empfndlichkeït und kann also nicht als vergleichendes Instrument dienen. Daguerre will bekanntlich haben, eine Stunde unbenutzt lassen, weïl später das Jodsilber nicht mebr dieselbe Eigenschaft habe. Eine Mondkarte kann auf Daguerre’s jodirteu Plalten auch nicht er- haliten werden. Benutzen wir den heliographischen Apparat zu dem, zu was er dienen kann. Er wird verschiederen Künst- lern bôchst willkommen seyn. Die perspectivische Zei- chenkunst wird in demselben ein Mittel haben, zu se- | Abendel um 5 Uhr, ist leidht zu gluuben; aber gleich Ê wie des Abends, ist fürs Erste zu gewagt, andern Umständen ab, für welche es bis jetzt keine der unzähligen andern Sonnen des Firmamentes, die eine bedeutende Wirkung hervorbrächle, so besitzt ja man solle ja eine solche Platte nie länger als hôchstens Bleiben wir also in den Schranken der Môglichkeit.. hen ob die nach Regeln aufgenommenen Gegenstände, 335 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 334 ES S Gebäude, Maschinen u.s. w. richtig sind. Mir erscheïnt die Heliographie als ein gewaltiger Hebel zur Vervoll- kommnung der Zeichenkunst. Das an die Treue der durch das Licht erzeugten Bilder gewôhrte Auge wird keine unrichtigen Darstellungen durch Menschenhand mehr -dulden kôünnen, und so wird sie zum Sporn für die: graphischen Künstler. Der Kupferstecher und auit- telbar der Stahistecher wird, wie bereits auch schon in Paris geschicht, suchen die Lichtzeichnung durch die ihm! zu Gebot stehenden Mittel, so viel es angeht, in Metall zu vertiefen, um das Bild auf Papier verviel{äl- tigen zu kônnen. Man hat bereits in Paris nach heliographirten Stadt- ‘ansichten lithographische Bilder — mit Zugabe von Fi- guren lebendiger und sich bewegender Wesen — ge- macht, die durch die Richtigkeit der Perspective frap- piren, und da man sie eben so wie heliographische Platten mit breiten weïssen Rändern einfasst und dar- über druckt ,, Daguerréotype reproduit‘, so lassen sich viele verleiten sie theuar zu kaufen. Beiläufig bemerkte ich hier, dass man auch sehr gute heliographische Co- pieen von Lithographieen , Kupferstichen und Oelge- mälden gemacht hat, welche übrigens an und für sich keinen weitern Werth haben, als dass ein von Men- schenkhänden gemachtes Bild vom Sonnenlicht wieder abgezeïchnet ist, Interessanter isl es, dass man, Dank der neuen Kunst, nun bei sich im Zimmer so richtige und detaillirte Abbildungen von bekannten und unbe- kannten Monumenten, Gebäuden und andern Gegen- stinden habe, und der Heliograph, welchem es ge- glückt ist, ein vollendet gutes Resultat mit den Da- gacrre'schen Instrumenten zu erhalter , wird selbst darau eine grosse Freude haben. Er hält dann in der Hand, nicht ein grosses Bild, aber ein Bildchen voll von Wahrheit, wie er sie nie früher permanent gra- phisch sah, kein menschliches Erzeugniss , halb Natur, bhalb Künstlerpoësie, sondern ein Product von Kräften der Natur, die nach unwandelbaren Gesetzen wirken, die nicht irren , nicht täuschen. Vermittelst der Loupe entdeckt der Experimentator in den kleinsten Details dieser Bilder richtig und treu dasselbe wieder, was die Retina seines Auges — nicht selten weniger vollkom- men — enthielt Der Kurzsichtige zumal wird in die- sem Bilde Inschriften entfernter Schilder (wenn sie ohne Spiegel oder andern redressirenden Apparat ge- macht sind , rückwärts) lesen kônnen, die er, da ste- hend wo die Camera obscura sich befand, gar nicht sah. Ich habe bei meinen neuerdings gemachten Bildern an entfernten Fenstern nicht nur die hinter denselben befindlichen Vorhänge mit allen ihren Falten, sondern an diesen die (natürlich vollkommen richtig) gebogenen Schatten der Scheïbenrahmen und der vor den Fen- rstern befindlichen Eïsenstäbe , ja den Effect der Glas- scheiben — und bei den offenen Fenstern an den im Zimmer befindiichen Pendulen die 2iffern und Leïger — was ich mit-dem blossen Auge in der Natur nicht be- merken konnte, und dies auf einer Metallfliche, auf welcher das Vergrôsserungsglas sehr bedeutende und rouhe Furchen vom Trippel- und zumal vom Bims- steinstaub zeïgt. Statt also mit Daguerre’s jodirten Platten die rela- tive Intensität des Sonnen-, Mond - und Sternenlichtes messen zu wollen, werden die Physiker die in der He- liographie bis jetzt gemachten Entdeckungen wissen- schaftlich prüfen , um neue Einsichten in die chemi- schen Wirkungen des Lichts zu erhalten. Sie werden suchen die Kunst selbst zu vervollkommnen, die Mittel zu vereinfachen undmôgliche Anwendungen davon zum Studium der Natur; z. B. in Verbindung mit dem Mi- croscop, zu machen. Aus Gôttingen und andern Ofrten Deutschlands werden gewiss belehrende und nützliche Resultate der. Forschungen deutscher Gelehrten erfol- gen. Die Société d'Encouragement zu Paris hat eine besondere Commission ernannt, um alle Pline zur Ver- besserung und Vereinfachung des Daguerre’schen Ap- parates und der Methode zu prüfen. Es ist ïhr von . Herrn Jomard vorgeschlagen worden, Aufmunterungs- prämien auszustellen. Der Pariser Optiker Charles Che- valier verspricht seit einiger Zeit bessere Vorrichtun- gen , als die Spiegel. mit parallelen Flichen zur Erhal- tung uñverkehrtier Bilder. Sein Vater, Vincent Cheva- lier, hat seine Camera obscura mit dem Menisc-Prisma dazü angewendet, und Cauche hat dem Institut em achromatisches dergleichen Prisma zu diesem Zweck vor- gelegt. Die mit diesen Prismen erhaltenen Resultate sind aber nicht recht genügend. Daguerre versuchte neuerdings wieder, den von Nièpce schon gebrauch- ten Schwefelwasserstoff zur Tilgung des Spiegelns der Silberfliche der Platten anzuwenden. In der: ersten Zeit mach der Bekannitmachung von Daguerre’s Methode wagte niemand im Paris an sei- nem Apparat nur das Geringste zu ändern, und es war merkwürdig zu sehen, wie die gelehrtesten Männer auch seine unrichtigen Ansichten gelten liessen und sie wissenschaftlich zu beleuchten suchten, wie sie denn auch jede seiner dreist ausgesprochenen Anleitungen nach dem Buchstaben befolgten. Sogar jetzt noch er- dreisten sich nur Wenige, einzelne Theiïle des Da- 335 guerre’schen Apparats zu ändern, und obgleich Viele das Volum des Ganzen zu reduciren wünschen, so be- schränken sie sich wenigstens nur darauf, einen Theïl seines Apparats in den andern einzuschachteln. So hat der Baron Seguier dem Institut eine Ineinandersetzung vorgezeigt, die bei 21 Zoll Hôhe, { Fuss Breite und 11 Zoll Tiefe etwas über ein Pud wiegt, und nebst dem Fussgestell mit dessen Ueberzug, nach Maass- gabe der Arbeit, 290 bis 380 Frauken kostet. Der Kunsthändler Süsse, der physicalische Instrumenten- macher Bourbrouze und viele Andere haben ähnliche Apparate combinirt. Am meisten erwarte ich von dem Arrangement des Herrn Isidor Niëpce, den ich aufge- fordert habe, den Jod - und Quecksilberapparat dreist zu verkleinern. Wirklich wird sein ganzer Reisekasten nur 12 Zoll Linge, 10 Zoll Breite und 8 Zoll Hôhe haben und schwerlich 20 Pfund wiegen, so dass er leicht auf die Alpen, ja sogar in die Regionen des ewi- gen Eises, mitgenommen werden kann. Der Apparat zum Wärmen des Wassers, kann in die Tasche ge- steckt, oder zwischen den Füssen des Statifs ange. schraubt werden. Ueber das letztere wird ein wasser- dichter Reisemantel gehängt um temporär ein dunkles Zelt zu bilden. Bei allen erwähnten Vorrichtungen hat das Objectivglas 3 Zoll Durchmesser und die Plaiten baben 8 Zoll Länge und 6 Zoll Hôühe. Daguerre hat sich einen grossen Apparat mit vier- tehalbzolligem Objectiv von 38 Zoll Focusdistanz ma- chen lassen, in welchem er Bïlder von 20 Zoll Länge und 15 Zoll Hôühe wird anfertigen kônnen. Giroux, Lerebours und Vincent Chevalier haben sich eben- falls grosse Vorrichtungen angeschafft, mit Objectiven von viertehalb bis fünftehalb Zoll urd einer Focuslänge von elwa 50 Zoll. Sie machen Bilder von 18 bis 12 Zoll Länge und 15 bis 10 Zoll Hühe. Vincent Cheva- lier’s Camera obscura ist zusammenlegbar und daher transporlabler ; das Gestell wird mit einer schwarzen Zeugdecke belegt. Eine grosses Desideratum bleïbt immer : eine für's Licht noch empfindlichere Substanz als eine jodirte Sil- berfläche auszufinden, damit das Bild sich schneller, ja, wo môpglich, fast augenblicklich erzeuge. Môchte es doch gelingen, zur Glasbedeckung einen bessern Fir- niss als den Nièpce’schen aus Bitum oder Erdharz und den Daguerre’schen aus Rückstand (?) von Lavendelôl zu ermitteln. Niepce erhielt seme Bilder nicht nur auf Metall, als Plaqué, Zinn und Kupfer, sondern auch auf Stein und, was besonders wichtig, auf Glas. Ich BULLETIN SCIENTIFIQUE. Arbeit übersandi; das eine der Bildchen ist auf Glas, das andere auf Plaqué. Dieses ist eine Ansicht des Wohnortes des Herrn Isidor Nièpce zu Lux ohnweit Chalons sur Saone, das andre stellt einen Tisch mit Geschirr in seinem Zimmer daselbst vor. Diese Bild- chen, die ich der Gefüälligkeit des Herrn Isidor N'ièpce verdanke , sind um so mehr zu schätzen, als sie, nebst zwei andern auf Plaqué, die er mir zur Uebersendung an den Herrn Finanzminister gegeben, die einzigen von den zur Lebzeit seines Vaters in der Camera obscura erhaltenen und beï ihm nachgebliebenen sind; auch hat, so viel ich weiss, blos Herr Daguerre eins davon und ein anderes ist bei Herrn Bauer in Kew bei London befindlich. Daher verdienen die mir übermachten Bild- chen als zur Geschichte der Heliographie gehôrige sel- tene Stücke bei uns sorgfältig aufbewahrt zu werden. Keine andere Sammlung kann sich dergleichen anschaf- fen, da, ausser den genannten , keine mehr existiren. Die übrigen Platten des verstorbenen N'ièpce sind Co- pieen von Kupferstichen , welche direct, ohne die Ca- mera obscura , gemacht worden. Ich habe die Geschichte der Erfindung der Heliogra- phie studirt und werde sie der Akademie mittheïlen, was ich für um so nôthiger halle, da man in Paris de wahren Hergang der Sache nicht gehôrig bekannt ge- macht hat. Nächstens werde ich Ihnen auch Nachricht von den neuesten Fortschritten der Heliographie auf Papier mittheilen ; heute übersende ich Ihnen blos drei Blättchen Papier mit Lichtzeichnungen, die ich schon vor geraumer Zeit mir vom Verfertiger dersel- ben, Herrn Bayard in Paris, erbeten hatte. Ich glaube, Sie werden sie interessant genug finden, um sie auch der Akademie vorzulegen. Die Heliographie auf Papier, wenn sie vervolliommnet werden kann, verspricht grossen Nutzen und eine ausgedehnte Anwendung. D — ERR AT A. In No. 17 dieses Bulletin haben sich, ausser einigen unbe- dentendern Druckfeblern, folgende Irrthümer eingeschlichen : D. 212 D 5» 7. 20 für herumziehen ]. herumziehend. Z. 28 für 97,831 1. 97,839. Z. 9 von unten, für Bysk 1. Bijsk. 40 ist das Wort , Bewohner‘“ hinzuzufügen. 29 für 97,831 1. 97,859. JEU UE A Emis le 3 février 1640. habe der Akademie bereits zwei Proben von Nièpee’s TT 142. BULLETIN SCIENTIFIQUE Tome VE. N° 22. PUBLIE PAR L’'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PETERSBOURG. Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’un volume est de 5 roubles assign. en Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à S4.-Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l'Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des ‘travaux exécutés par l'Académe, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges. ANTENU. NOTES. 51. Note sur la formule hygrométrique de M. August. Kurrrer. PR A SR M O T'ES: 1 0,42808 (1— 1") E- + Gin rs 0,:2808 B(e—t) | ds res 0,8470(t—1") (5120 —#) + 0,8470 (£—£") : 512—+ 31. NoTE SUR LA FORMULE HYGROMÉTRIQUE DE ( nee y x 3 Entre les limites ordinaires des observations on peut M: Avceusr; rar M. A.-T. KUPFFER |, &ttre (lu le 10 janvier 1840). "— 1 0,00170(—F) Mr. August a fait voir que, si l'on nomme e” la pres- lorsque # => 00, et sion des vapeurs d'eau répandues dans l'atmosphère un 14 0,00054(—2) 5 dont la température est t, et si l'on désigne par e la 7 1+0,00106(1 —#) pression des vapeurs à la température #’, lorsque l'es- | lorsque t”<< 0°, pace en est saturé, et par à la hauteur barométrique, on a: 1+#0,00085(—#) e— (t— t') . 0,00856 . ë. (t—t).0,000738 . D ou bien, en supposant le coëfficient de e” égal à l'unité, et mettant b— 300 lignes 1+7-7 Ur) ; e"—e'—0,257(&—t") pour L'>0°. PA TR Er PURE PRO ER el B e"—e— 0,221 (t— 1) pour t'<<02. tan. 1:15" x(— €) : “Fe le Fer ( ) m à G =t) Dans ces formules les pressions sont exprimées en lignes russes ou anglaises. Si l'on veut des lignes fran- çaïses , 1l faut mettre b 338, et l’on aura À ee — 0,289 (t — #) pour L' > ge. (4) Ô la pesanteur spécifique de la vapeur d’eau, comparée e"—e! — 0,250 (t— 2’) pour # << 09 à celle de l'air athmosphérique, soit 0,62349. © A—£t’ la chaleur latente de la vapeur d'eau à la tem- e"—e—5/,(t—1) pour t > 0° pérature £’, où À est égal à 5120 R. pour les tempé- ee —1/,(t—#) pour # 0° ee — 0,26 (1 — 1) pour # << 02. M. Erman a aussi fait des observations comparatives avec le psychromètre et l'hygromètre de Daniell. dont voici le tableau: Hygromètre de Daniell Point de rosée observé Psychromèëètre Therm. Therm. Point de É rosée ord. mouill. hculé Différence moyenne Mr. August donne encore les observations suivantes: Hygromètre de Daniell Point de rosée observé Psychromètre Point de rosée calculé Tlierm. Différence mouill, Therm. moyenne 341 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 342 Hygromètre Psychromètre de Daniell us €! lignes e! lignes Point de | Point de ifférence : e Therm. re FN HU roc françaises f'ançaises ord- PAROMEEe calculé observé s mn te D e | 14,1 115 9,2 8,9 11,6 9,4 M: + Nous aurons donc les équations suivantes: # we x, : 2,75 — 5,56 — a.8,0 , , ? 12,2 11,6 11,2 11,1 3,65 Z 5,52 — a.5,6 13,2 120 11,2 10,6 etc. 14,2 15,2 12,6 12,7 14,9 12.8 11,4 Fa, É À . € PEUT # rs 5m 126 124 Ces équations, combinées d'après la méthode des 15,5 13,7 12,6 12,2 moindres carrés, donnent la valeur suivante de & #4 "à hi " a 0,5662 pour £ >> 00 17,0 148 13,5 15,1 19,2 16,2 14,6 14,0 Les observations de M. August donnent: 23,0 15,4 | 10,6 10,2 moyenne I. Observations faites au dessus de 00. On voit, que les observations de Bohnenberger seu- é' À cv e—# les s'accordent avec notre formule, et que toutes les autres donnent une valeur trop grande à la température des : à . , , \ . , = ° Q | points de rosée, c'est-à-dire que, pour établir un accord en . 2,1 0,6 À parfait entre les expériences et la formule, il faut aug- 5.65 6 24 ri: ne | menter dans celle-là le coëfficient de (t—t/). 5,65 6,59 23 21 | Pour savoir de combien il faut l'augmenter, nous 6,10 7,16 3,1 134 mettrons 6,84 | 7,16 1,5 18 ! M fPÈE ss |601 | 15 | 1000 D. 39 , , , | Î où a est un coëfficient qu'il faut déterminer par l’ex- pe SES 4 2 | FAC ? ? s périence. 5,02 5,74 2,2 7,6 4,68 | 5,65 0,8 Pour calculer ce coëfficient, il faut avant tout chercher, 422 | 4,87 2,2 dans la table des tensions, les valeurs de e” correspon- 5,27 | 5,47 0,5 ! dantes aux points de rosée, donnés par l'hygromètre de a SP our 15 Daniell et la valeur de e/, correspondantes aux tempé- On trouve: ratures {”. On trouve de cette manière, pour les ex- a—0,5811 périences de M. Erman. 343 IL Observations au dessous de 02. €! € tt | 0,49 0,85 6,9 0,49 0,84 1,0 À 0,49 0.85 0.8 0.66 0,82 0,7 0.52 0,86 0,4 Ù 0.49 0,92 1,1 0,93 1,52 1,1 | 1,10 1,21 0,3 Ù 1,42 158 0.5 1,58 1,74 0,3 1.32 1.99 13 | 1.77 2,09 12001 1,84 2,21 1,2 | a 0,5626 Enfin, les observations de Bohnenberger, lorsqu'on enrejette celles du 22 mai, donnent les résultats suivans. Au dessus de 0°. 110 1.22 1,87 247 a = 0.5458 5,60 5,52 5,60 5,87 6.24 6,15 6,15 6,96 6,01 6,20 6,06 6,15 a=0.4194 M. Gay-Lussac a fait une série d'expériences sur le refroidissement, qu’un thermomètre à reservoir mouillé éprouve par un courant d'air sec porté à différentes températures. Le tableau suivant contient les résultats de ces expériences. Degrés octogésimaux, et lignes de France. BULLETIN SCIENTIFIQUE. Refroidissement du thermomètre Température . de l'airt à la pression Thermometre Élasticité des vapeurs à la mouillé EX Eu jp Un En ea po bo ne @ CA D C1 © C4 @ 1 CRÉES Le 2 SLAM ne à on qe nm SN ve ” bo Go 1 O 1 @ Ca + — + + + + + + + — — + + — — + + DIIS - Lorsqu'on met e* — 0 dans la formule de M. August, on a De 7 (6) o=(1 Han) ou bien, D Que ET RER Nous supposerons encore, que ST OR est un facteur constant, ce qu'il est permis de faire dans les limites des observations citées, noue désignerons ce coëf- ficient par a. Nous aurons alors: pour 1 <7 0° 0 — 1,48 — 4,7.a 0 = 1,56 — 4,9.a' ? etc. pour 1! >> 0° 0 — 2,54 = a.6,7 0 = 2,40 — a. 7,2 etc. A à-dire, il faut multiplier ce coëfficient avec 345 BULLETIN SCIENTIFIQUE. + 946 ES emeqqmemerrr TC, Ces équations, combinées d'après la même méthode, donnent: a=0,52178 pour 1’ 0°. a=0,5558 pour {’ > 0°. Conclusion. Avant de comparer ces divers résultats, il faut réduire le coëfficient qui résulte des observations de Boh- nenberger, à la pression de 338 lignes françaises, ces * observations ayant été faites à la pression de 524: c'est- SES — 4 045. 334 On trouve de cette manière: Jorsque | ioroque £ > 00 8 - 0? Pour les observation de Bohnen- berger....f.. rm chs e foie ..aZ0,457 | 0,559 | pour les observations de M. Erman....0,566 Al dk de M. August....0,281 | 0,575 . . de M. Gay-Lussac 0,554 | 0,538 De toutes ces valeurs, celles tirées des expériences de M. Gay-Lussac méritent le plus de confiance, parce qu’elles ne reposent pas, comme les autres sur des comparaisons faites avec un instrument si délicat et si difficile à mauiet que J'hygromètre de M. Daniel]. D'ou vient cette divergence entre l'expérience et la théorie? On ne peut l’attribuer qu'à une erreur dans l'évaluation de la chaleur spécifique de l'air que nous avons désignée par 7 ou à une erreur dans la valeur de €. . La formule citée donne: —a-.8(4—+t) SNA 7 Or, nous avons 0 == 0,624, 1 512, b= 76€ = 554/ la valeur moyenne de {’— 4°, pour t’>>0 et t’ ——2°,4 pour #0, et celle de e 5,4 pour 1>0 ete —=1,9 pour #< 0. De là on trouve: par les expériences faites au-dessus de 0°...; — 0,8594 par les expériences faites au- dessous de 0°... 0,5544 moyenne = 0,3469 Or, les expériences directes de MM. Laroche et Bernard n'ont donné que 0,2669; et il n'est pas pro- bable, que l’erreur du résultat de ces observations soit aussi grande. Il faut donc rechercher, si l'erreur n'est par dans la valeur de e’. Les valeurs de e’, employées dans les formules précé- dentes, ont été tirées des tables de M. August, qui ont été calculées d'après les eypériences de Dalton et Ure. Mais M. Kämtz a trouvé des valeurs fort différentes, et qui, comme nous allons voir, s'accordent beaucoup mieux avec les expériences psychromètriques. La formule, que M. Kämtz a déduite de ses expé- Triences, est: log e = 5,642997 + log (215,55 + r) Re re où & désigne la pression de la vapeur d'eau en lignes françaises à la température €, en degrés octogésimaux. M. Kämtz a fait de nombreuses comparaisons entre l'hygromètre de Daniell et le psychomètre (voyez: An- nalen der Physik von Poggendorff Tome XXX); il arrive à la formule suivante, en prenant dans sa propre table les valeurs de e': e” = — 0,0010026. à (8 — #°) pour 1 > 0° €? = €! — 0,0009450.B (t— 1") pour 1 < 09 où les pressions sont exprimées en lignes françaises. Nous aurons donc, d'après M. Kämtz, pour des lignes anglaises et pour une pression athmosphérique moyenne de 500 lignes ee” —0,267(t— 1") pour t’ > 00 ee’ —0,252(t — 1°) pour 1 << 0°. Par les expériences de Gay-Lussac nous avons maintenant. j 7e . + . | Refroidis- de Refroidise The Élasticité dun Due Elasticité sement du = des : des nr WeS u mouill. Lorsqu'on partage ces observations en deux séries ct les ajoute (*), on a: (#) J'ai cru inutile d'employer ici la méthode des moindres carrés, qui aurait exigé des calculs assez longe, pour un si grand nombre d’observations, 347 : BULLETIN SCIENTIFIQUE. 345 | . a—=0,271 pour t' >> 0° a—=0,263 pour € 0°. Valeurs résultantes 4 . d Les observations de M. August donnent les deux ta- si bleaux suivants: À. Au dessus de zéro az 0,410 LE dx EX © à me me 511 4.88 68 sh 319 4,92 6,7 a — 0,290 5,50 5,08 6.3 3.49 196 6,2 5,55 5,04 6.0 0,50 0,87 1,5 0:50 0.98 2.0 ét 0,90 1,50 2,1 a 0,278 1,45 1,74 1,5 Ou bien, terme moyen a—=0,300 pour £ >> 0° aZ=0,278 pour t'<< 0. Enfin, nous aurons pour les observations de M. Erman. @œ » à O1 D ee 3 1 5 1 9 7 ibm s Et de là: D'où l’on trouve a0,294 pour £ >> 00 a 0,305 pour £' 00. a = 0,305 On voit que les observations, dans lesquelles l'éla- Les observations de Bohnenberger faites à une pres-|sticité des vapeurs contenues dans l'athmosphère a été sion de 288 Jignes anglaises donnént: déterminée par l'hygromètre de Daniell, donnent, les 349 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 350 observations de M. Kämtz seules exceplées, une valeur de a plus grande que les observations directes de M. Gay- Lussac. Gela s'explique facilement: comme, dans l’hy- gromètre de Dariell, les parois de la boule, dans laquelle le thermomètre plonge dans de l’éther sulfuriqne, sont d’une certaine épaisseur, leur surface extérieure est tou- jours à une température un plus plus haute que l'éther, et le thermomètre indique toujours des températures trop basses. ; Je cite encore deux observations de M. Surmann, qui ont été obtenues *dans l'intention de déterminer la chaleur spécifique de l'air atmosphérique, et qui pa- raissent être faites avec beaucoup de soin. M. Sur- mann s'est servi à peu près du même procédé que M. Gay-Lussac; seulement il a mis plus de soin pour dessécher l'air, qui devait être soumis à l'expérience. Voici les résultats de ces expériences. t 4 t—t b première expérience 19,10 6,80 12,50 30,636 seconde expérience 14,45 4,20 10,25 29,572 De là on trouve: Pour la première expérience a 0,256 Pour la seconde expérience a = 0,255. On voit donc, par ce qui précède: 19 Que les meiïlleures observations directes s'accordent parfaitement bien avec la théorie. 29 Que les comparaisons faites entre l’hygromètre de condensation et le psychromètre donnent, et doivent donner, une valeur un peu trop forte de a. Cependant, les meilleures de ces comparaisons donnent nne valeur de «à fort peu différente de la valeur trouvée par la théorie, et en supposant exacte la valeur de Ja chaleur spécifique de l'air atmosphérique trouvée par MM. Laroche et Bérard. 5° Que cette coïncidence entre la théorie et l’expé- rience a seulement lieu, lorsqu'on adopte, pour la ten- sion des vapeurs d'eau au maximum de condensation, les tables de M. Kämtz. On peut donc présumer, que ces tables sont exactes, quoique les valeurs, qu’elles contiennent, différent quelquefois assez considérablement des valeurs obtenues par d'autres physiciens. 4° Qu'on peut enfin s'arrêter à Ja formule psychromé- trique suivante: e"—e— 0,000856.(2—+)b lorsque &' > 0° €" —e— 0,000758.(t—1/)b lorsque +’ << 0° où bien, lorsque à diffère fort peu de 500 lignes ee —0,257(2—1) pour t’'> 0° ee —0,221(t—71) pour 1’ << 0°. Dans ces formules, e”, e’ et b sont exprimées en lig- nes russes ou anglaises, £ et t’ en degrès octogésimaux. Ceux de nos lecteurs, qui ne connaissent pas les tables de M. Kämtz, seront sans dont contents de les trouver ici. Table, contenant la pression des vapeurs d’eau, au maximum de leur densité, pour toutes les températures (thermomètre octogésimal) comprises entre + 29°,9. Les pressions sont exprimées en lignes russes ou anglaises. BULLETIN SCIENTIFIQUE. 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 0 1 2 [22 “4 5 6 7 8 9 (Emis le # février 1840.) 4 145. Tome VI, AN 25. BULLETIN SCIENTIFIQUE PUBLIÉ L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PETERSBOURG. PAR Ce journal parait irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription d’un volume est de 5 roubles assign. en Russie, et de 1 VA écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à S£.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l'Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l'Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges. CONTENU. MÉMOIRES. 10. Essai critique relatif à la firation de l'ère et des moments historiques principaux du Boud- dhisme. Scamor. MÉMOIRES. 10. KRITISCHER VERSUCH ZUR FESTSTELLUNG DER ÂERA UND DER ERSTEN GESCHICHTLI- cHEnN MomenTE DEs BuppHaisMus; Von I. J. SCHMIDT (lu le 10 janvier 1840). Es ist wohl für Jeden, der den Begriff von Geschichte inne hat, dem die Bedeutung des Wortes klar ist, ein feststehender Satz, dass es ohne beglaubigte Zeitrech- nung keine eïgentliche Geschichte geben kann, keme geordnete Darstellung der vorzeitlichen) Begebenheïten in ihrer Aufeinanderfolge und in ïhrer sicheren Hin- weisung auf bestimmte Zeïtperioden. Zwar kôunen, wie Beispiele zeïgen , Chronographien so gut als geschehen seyn sollende Begebenheïten erdichtet werden; in die- sem Falle vermügen sie aber die Prüfung der Kritik nicht auszuhalten, indem zu ïhrer Beglaubigung und sichern Begründung das Zeugniss der mit dem mensch- lichen Seyn und Wesen verbundenen Môglichkeiït, fer- ner das Zeugniss anderer gleichzeitiger Vôlker , sodann aber auch das in dem mitwirkenden Auftreten fremder geschichtlicher Individuen liegende Zeugniss nebst dem des Zusammentreffens mit den historischen Begebenhei- ten entfernter Länder erforderlich ist, welches letztere Zeugniss , vorzüglich in der Epoche des Erwachens zur wissenschaftlichen Cultur, schwerlich ausbleïben kann, wenn getrennte Vülker durch den Gang und Drang ihrer Schicksale in politische Berührung mit einander gerathen. Es hat zwar lange vorher abgesonderte Vôlkervereine gegeben, ehe an eine fixirende Zeitbestimmuvg ihrer Begebenheïiten und der dieselben bedingenden Personen gedacht wurde: diese Vülkervereine haben auch un- streitig ïhre Geschichte in jener Vorzeit gehabt, näm- lich das Bewusstseyn ihres regen Daseyns und Treïbens im Weltleben und die daraus folsenden Schicksalser- fahrungen, so wie auch die Kenntniss ïhrer bürgerli- chen und politischen Verhältnisse und Zustände; aber das Bedürfniss , dasjenige was ihnen und ihrem Anden- ken wichtig war, für die Nachwelt aufzubewahren, war eines Theiïls in weit geringerem Grade vorhanden, als späterhin beï der erhôhten Cullurentwickelung , an- dern Theïls fehlten jenen Geschlechtern der Vorzeit die materiellen Mittel zur Fortpflanzung desjenigen, was ihrem Andenken theuer war ; daher es, um erhal- ten zu werden, von Mund zu Munde gehen musste und natürlicher Weise in fast jedem Munde einen sub- jectiven Zusatz bekam, je nachdem der Mund gewach- sen war. Am glücklichsten erhielten sich diejenigen Ueberlieferungen, deren die Poësie sich bemächtigt und sie in gemessene Redeform gebracht hatte, wodurch sie nicht bloss dem Gedächtnisse besser eingeprägt wurden, sondern auch der spätern Willkühr mehr Schranken ge- setzt und der zu starken Ausartung der Ueberlieferun- gen vorgebeugt wurde. Die Menschen jener Zeit be- schäftigten sich in historischer Hinsicht hauptsächlich mit ihrer Gegenwart und waren zufrieden mit ïhrer mythischen Vorzeit und deren Sagen. Um die histori- 355 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 396 LU sche Chronologie bekümmerten sie sich nicht; desto | Büchelchen , sey es nach irgend einem damit zu verbin- wichtiger waren ihnen die Genealogien , die in der Re-| denden Begriffe, ob auf Thierhaut oder auf Palmblät- gel bis zu den Güttern hinaufliefen. Einen solchen Adel festzustellen, war die Manie der damaligen Zeit, nicht blos von Seïten des monarchischen , sondern auch des democratischen Prinzips und deren Vertreter. Wir las- sen diesen Gegenstand, der als ein forterbender Be- standtheïl des Menschengeschlechts sowohl in irdischer als in überirdischer Beziehung zu den ausgedehntesten Betrachtungen und Ansichten reichen Stoff bielet, — hier fallen. Erst von einer solchen Zeit an, da ein Volk oder vielmehr dessen Führer und Oberhäupter die Nothwen- digkeit empfanden , ihre Gedanken, ihren Willen oder den Eindruck der ïhnen wichtigen Begebenheïten durch unveränderlich-sichtkare Zeichen , entweder durch eine Hieroglyphen- oder durch eine Buchstabeuschrift aus- zudrücken und fortzupflanzen , kann von dem Anfange der Geschichte eimes solchen Volkes die Rede seyn. Zu einer solchen Zeit entstanden die ältesten Inschriften, zu deren Träger dauerhafte mineralische Substanzen, vor- züglich Steinflichen gewählt wurden. Die frühesten der- selben, die wir kennen, tragen entweder noch keine Spur von Chronologie, oder, wenn es Edicte sind, blos den Namen des Künigs oder dessen gewahlten Ti- tel und hüchstens noch dessen Regierungsjahr, ohne weilere Zeïilangabe. Es ist ein Glück und Fund von hôchstem historischen Werthe, wenn sich auf solchen Inschriften noch andere Namen von Zeïitgenossen befin- den, die der Geschichte angehüren und deren Epoche von derselben bereiïts fixirt ist. Diese ältesten Inschriften waren die ersten rohen Ver- suche zur Abfassung der Geschichte nach damaligen Be- griffen ; sie setzen den erst ganz vor Kurzem erlangten Erwerb einer Zeichenschrift voraus, welche gewiss nur sehr wenigen der Zeilgenossen bekannt war und bei Weitem noch nicht als allgemeines Bedürfniss empfun- den wurde. Nicht blos der Maugel an Zeitbestimmung, nicht nur die rohe und unvollkommene Gestalt der Schriftzeichen, sondern auch die grosse Ideeneinfalt , um nicht zu sagen [deenarmuth , in solchen Inschrifien des Alterthums liefern den überzeugenden Beweis, dass die Schrift noch nicht zu irgend einer Art von wissen- schaftlichen Zwecken benutzt wurde und dass an Ab- fassung von Büchern nach spätern Begriffen bis dahin noch keïn Mensch gedacht hatte. Ich glaube nicht zu- viel zu behaupten, wenn ich es für ausgemacht erkläre, das 509 bis hüchstens 600 Jahre vor Christi Geburt noch beï keinem Volke der Erde irgend ein Buch oder tern, ob aufgerollt oder gebunden, — zu finden war. Der kritisch-gültige Gegenbeweis würde schwer zu füh- ren seyn. Erst nachdem bequemes Material zum Schreïben der Schriftcharaktere gefunden war, gewann die Literatur plôtzlich an Ausdehnung : sie erwarb sich unendlich mehr Liebhaber, sie bekam eine welthistorische Bedeu- tung, und unter ïhrem Einflusse erzeugle und ent- wickelle sich schnell der Drang nach Wissen und des- sen Ausbreitung ; zugleich machte sich das Bedürfniss fühlbar, das Daseyende und Gegenwärtige sowohl, als das durch Ueberlieferung dem Gedächiniss erhaltene Vergangene mittels der Schrift festzustellen. Wir kôünnen kühn die genannte Epoche als den be- deutendsten Wendepunkt der Entwickelung des geïsli- gen Organismus der, dem Vülkerleben der.alten Ge- schichtswelt angehôrigen, Geschlechter der Menschheit nicht blos bezeichnen, sondern feststellen. Mit dieser Epoche erwachte der geislige Theïl der Menschheit aus dem Traume des Gefühllebens zur Wirklichkeit seines Daseyns und zur Uebung seines Denkvermügens. Mit dieser Epoche nahm die nun auf einmal so schmerzhaft vermisste historische Chronologie ihren Anfang und ver- schaffte dem Daseyn und Wirken der Weltbewohner in ihren damaligen Vülkervereinen die solide Begründung, welche ihnen, so lange die Welt steht, verbleiben wird, wenn gleich die Kritik dem Baue immerfort hie und da die verbessernde Hand leïhen muss. Die historische Chronologie erfordert zu ihrer Begrün- dung einen Ausgangspunkt, eine Aera, um sich an die astronomische Berechnung der Jahre und Monate anzu- schliessen. Solche Ausgangspunkte wurden von den ver- schiedenen Vélkern sehr verschieden gewählt. Die sin- nigste Aera der alten Vülker war unstreilig die der al- ten Griechen, deren erste Olympiade nicht einmal 800 Jabre vor Christi Geburt erreicht, und nebst der der Rômer zwischen ihrem Anfang und dem der historisch- beglaubigten Zeit keine zu grosse Lücke lässt; die wi- dersinnigsten waren wohl die der Juden und der In- dier, beide von Erschaffung der Welt, jedoch nach vollig divergirenden relisiôsen Ansichten , ausgehend. Das letztgenannte Volk hat indess für seine spätern. hi- storischen Begebenheiten , Denkmäler u. s. w. noch an- dere ganz vernünflige Aeren eingeführt, z. B. die des Wikramäâditja, deren Anfang auf das Jahr 56 der christlichen Zeïtrechnung fällt — Die Chinesen haben ïhre Zeit in Cykeln von 60 Jahren eingetheiïlt ; der An- 91 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 358 ed fang des ersten Cyklus ihrer Zeitrechnung fällt auf das Jahr 2697 vor Christi Geburt. Dass in dieser Chinesi- schen Zeiïtrechnung , so naiv und nüchtern sie von An- fang an mit historischen Begebenheiten angefüllt seyn mag, wenigstens zweïtausend Jahre dem Reïche der Fabel angehôren, lässt sich wohl mit Sicherheiït verbür- gen. Uebrigens war dieser sechzigjährige Cyklus vor Alters auch in Nordindien in Gebrauch und ging von da wahrscheinlich nach Tibet über. Einige Zeitrechnun- gen datiren von dem Geburts- oder dem Todesjahre oder auch von einer merkwürdigen Lebensbegebenheit eines Relisionsstifters; dahin gehôüren die christliche und die muhammedanische Aera, so wie die Zeïtrechnung der Buddhaisten. Wir bleïben bei dieser letztern stehen, indem wir sie als den Gegenstand betrachten wollen, dem wir heute unsere besondere Aufmerksamkeit schenken und welchem alles bis dahin Gesagte blos als Eïnleitung dient. Eben so bekannt als es ist, dass die Zeïtrechnung des Buddhaïsmus ihren Anfaugspunkt an das Todesjahr des Stifters dieser Weltreligion knüpft, eben_so auffal- lend muss zugleich die ungeheure Verschiedenheit in den Meinungen erscheinen, welche diesen geschichtli- chen Moment als Ausgangspunkt für die Zeitrechnung feststellen. Ich brauche hier blos zu bemerken, dass nach den verschiedenen Meinungen, die darüber in den ausserindischen Ländern Geltung bekommen haben, die- ser Anfangspunkt zwischen den Jahren 2422 und 546 vor Christi Geburt schwankt, so dass sich hierin ein Unterschied von nicht weniger als 1876 Jahren ergibt. Obgleich diess für die spätern, in die Geschichte der ausserindischen Vülker selbst eingreifenden, Perioden wenig hinderlich ist, indem sie unter einander so ziem- lich übereinstimmen, je nachdem die Jahre von dem gewählten Ausgangspunkte an berechnet werden, so liegt es am Tage, dass alles diesen spätern Perioden Vorangehende ungewiss und schwankend ist; vorzüg- lich sind die an die Tibetische Geschichte geknüpften ältern Indischen Begebenheiten in ganz willkührliche Zeiträume versetzt; um die dadurch entstehenden lee- ren Lücken, die bisweïlen mehrere Jahrhunderte be- tragen, bekümmerte man sich nicht. Es klingt unglaub- lich und doch ist es Thatsache, dass die Tibeter allein vierzehn solcher Ausgangspunkte für ihre buddhaisti- sche Aera aufweisen , welche sie überdiess dem beï al- len Ostasiatischen Vülkern gebräuchlichen sechzigjähri- geu Cyklus angepasst haben. Es steht zwar Jedem frei, den einen oder den andern dieser vierzehn Ausgangs- punkte zu wählen oder sogar, die Zahl derselben durch Ermittelung eines neuen zu vermehren: dessen unge- achtet wird keïner der bestehenden als falsch oder un- richtig verworfen, weil die meisten nach den Berech- nungen heilig geachteter Lama’s festgestellt sind. Da die Schriftkenntniss erst im 7ten Jahrhunderte unserer Zeïtrechnung nach Tibet kam und zu derselben Zeit erst ein Tibetisches Alphabet nach der Form der allen, damals noch gebräuchlichen, Dewanägari eingerichtet wurde, so beginnt die beglaubigte Geschichte und mit ihr die wahre Zeïtrechnung dieses Landes erst mit die- sem Wendepunkte der Cultur. — Nach der Annahme der Chinesischen Buddhaisten fällt das Todesjahr Bud- dha's auf das Jahr 942 oder nach Andern 947 vor Christt Geburt. Diese Annahme beruht auf einer vorgeblichen Prophezeiung Buddha's, dass eine zu seiner Zeit verfer- tigte, ihn vorstellende, hülzerne Statue tausend Jahre nach seinem Tode nach China gebracht und durch sie die Ausbreitung seiner Religion in diesem Reiche be- wirkt werden würde. In der That wurde unter der Re- gierung des Kaisers Mingti von der Dynastie Chan im Jahre 65 unserer Zeitrechnung eine solche Statue nach China gebracht und die Buddbhareligion in diesem Lande begründet. — Bei den Japanern fängt die bud- dhaistische Aera mit dem Jahre 950 vor Christi Geburt an, also mit den Chinesen fast gleichzeitig und nur wenig früher. — Dass alle diese Ausgangspunkte viel zu hoch hinaufgerückt sind , leidet gar keinen Zweiïfel ; unter den vierzehn oben erwähnten Angaben der Tibe- ter finden sich indess ein Paar, welche der wahren Zeit am nächsten kommen, indem die eine das Jahr 546, die andere das Jahr 576 vor Christi Geb. als Ausgangs- punkt feststellt. Wenn wir von der wahren Zeit einer Aera sprechen, die ïihren Ausgangspunkt von der Geburt, von einem wichtigen Lebensereïgniss oder von dem Tode einer historischen Person nimmt, so setzt diess die Môglich- keit voraus, diese Zeit wenigstens approximativ ermitteln zu kônnen; diese Môglichkeit findet nur dann statt, wenn, wie ich in der Einleitung bemerkte, das mehr- seitige historische Zeugniss anderer Vülker und ïhrer Aera bestätigend hinzutritt, ferner wenn zugleich In- schrifiten auf ehrwürdigen Ueberresten von Monumenten des grauen Alterthums die Namen gleichzeitiger, aus der Geschichte bekannter , Individuen enthalten und grosse Begebenheiten , die sich vor mehr als zweïitau- send Jahren zugetragen hatten, wodurch weit von ein- ander entfernt wohnende Vülker in nahe politische Be- rührung gebracht wurden, uns wieder lebendig vor die Augen stellen. Es kann jedoch, wie ich bemerkte, blos 8 359 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 960 yon einer approximativen Ermittelung des Ausgangs- | unktes die Rede seyn, denn diesen mit Bestimmtheit auf ein Jahr feststellen zu wollen, wäre eine Vermes- senheit, die das gerechte Lächeln der zweiïfelnden Kri- ik erregen würde. Ist es doch, obgleich unsere christ- liche Aera durchaus einer geschichtlich - begründeten Zeitperiode angehôrt, von verdienten Alterthumsfor- schern mit gewichtigen Gründen in Frage gestellt, ob diese unsere christliche Aera auch einen richtigen Aus- gangspunkt babe, und hat doch der gelehrte, nun nicht mehr lebende, Bischof Münter in Copenhagen es mit vie- lem Scharfsinne darzuthuu versucht, dass diese unsere Aera um nicht weniger als sechs Jahre von der wabhren Zeit dif- terire, so dass wir, statt, wie angenommen wird, im Jahre 1840, nun eigentlich im Jahre 1846 nach Chr. Geb. leben. Es ist aus Obigem einleuchtend , dass beï der Fest- stellung des Ausgangspunktes für die buddhaistische Aera auf die Angaben der ausserindischen Vülker kein Gewicht gelegt werden kann, weil solche Angaben ob- jectiv auf Prophezeïungen und ähnlichen unhistorischen Daten beruhen, welche in mehrere Jahrhunderte später verfasste Bücher aufgezeichnet wurden, oder subjectiv auf einer erdichteten Geschichte ; unstreitig verdienen die Indischen Angaben, in welchen der Prophezerungs- unfug zwar gleichfalls ein wenig spukt und bisweïlen die Chronologie etwas alterirt ohne sie indess verwirren zu künnen, — dann um so mehr den Vorzug, wenn sie aus einem Lande stammen, in welchem seit uralter Zeit und bald nach seinem Entstehen der Buddhaismus ununterbrochen der herrschende Glaube geblieben ist, und in welchem derselbe bereits fest begründet war, ehe die ausserindischen Länder noch eine Ahnung da- von hatten. Dieses Land ist die Insel Ceïlon, woselbst der Buddhaismus nach historisch beglaubigten Zeugnis- sen mehr als zweïhundert Jahre vor Christi Geburt ein- geführt wurde und seitdem Landesreligion geblieber ist. Zwar war Mittelindien und daselbst das Reich Maghada das Land der Geburt des Stifters dieser Re- ligion und der Hauptschauplatz seiner Thaten, zwar hatte sich unter gläubigen Kônigen seine Religion über die ganze indische Halbinsel ausgebreïtet und war von da nach Ceïlon gekommen; sie wurde aber in späterer Zeit durch die fanatische Verfolgungswuth der Brah- manen im eigenen Lande beinahe vôllig ausgerottet ; diese Verfolgungen bewirkten aber auch, dass sie, wäbrend sie in Ceïlon fortblühte, durch flüchtig ge- wordene Bekenner in die ausserindischen Länder Asiens gebracht wurde und gegen ihren ursprünglichen Haupt- sitz unendlich an Umfang und Ausdehnung gewann. Wie alle buddhaistische Aeren fängt die der Singha- lesen mit dem Nirwâna oder Tode Gautama’s oder Buddha S'’äkjamuni’s an; der Ausgangspunkt ist beï ihnen das Jahr 545 vor Christi Geburt. Dieser Aus- gangspunkt zeichnet sich vor allen übrigen dadurch aus, dass er dem Anfange der christlichen Zeitrechnung am nächsten steht. Es kommt nun darauf an, so weit hi- storische Combinationen die Môglichkeit dazu darbieten, zu beweisen, dass er der eïinzig wahre und richtige ist. Dem Fleisse und wissenschaftlichen Strehen der Eng- länder in ïhren weitläuftigeu Indischen Besitzungen ver- danken wir die Entdeckung einer Geschichte Ceïlon's, welche des Alters ihrer ursprünglichen Abfassung we- gen unsere hôüchste Beachtung verdient. Das Werk führt den Titel Mahäwanso ,, das grosse Geschlecht ‘ ; des- sen erster Verfasser, Namens Mahänämo (”), selbst ein Kônig der Insel, der von 410 bis 452 unserer Zeit- rechnung regierte, begann dasselbe mit dem Ausgangs- punkte der buddhaistischen Aera, 543 vor Chr. Geb. und schloss seinen historischen Bericht mit dem Jahre 301 unserer Zeitrechnung. Die spätern Perioden sind durch andere Verfasser, die sich jedesmal nennen, hinzugefügt. Das ganze Werk ist in Päli, der heiligen Sprache der Singhalesischen und hinterindischen Bud- dhaisten , abgefasst. Der erwähnte erste und ursprüng- liche Theil dieses Werkes ist hauptsächlich deswegen wichtig, weïl er uns die ersten Begebenheiten des Bud- dhaismus nebst der gauzen Epoche seines Aufblühens und den Namen der damals regierenden Indischen Für- sten ungleich klarer und consequenter vorführt, als alle bis jetzt bekannte ausserindische Quellen. Obgleich sie den Ausgangspunkt der buddhaistischen Aera weit hô- her hinaufrücken, so sind diese letztern mit dem Ma- hâwanso doch sämmtlich darüber einverstanden , dass nach dem Tode Buddha's zu verschiedenen Zeiten drei verschiedene grosse Concilien gehalten worden sind, um die Worte und die Lehren dieses Religionstifters zu sammeln und festzustellen. Die Tibetisch-Mongolischen Quellen berichteu darüber wie folgt : (*) Die Akademie befindet sich bis jetzt noch nicht im Be- sitze dieses, für die Geschichte des Buddhaismus so wichtigen, Werkes; die in diesem Aufsatze vorkommenden Notizen aus dem- selben sind theils aus George Turnour’s, des Uebersetzers und Herausgebers des Werkes, Abhandlung im Bande VI des » Journal of the Asiatic Society of Bengal, p. 713 ff “ theils aus Theodor Bensey’s gehaltvoller Anzeige des Mahâäwanso in den ;, Gütting. gel. Anzeigen, 1839, S. 98, 99 und 100“ gezogen. 361 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 362 pepe gai pe paie o su Has pans ane Lu gun. 5 PSuÿad pye jp Rad oluut pas, gai Es gl 9 pu, phases ) pas ps, Liu PSS Pb pue pe DES pas pubs n que pps ) pus elle, à Lys Jai past jalolols à Dei pau À JO lus gra pa Juaunects pee ps Loupe plus p pi og lui u Sue Jui, ) pat Fu plast HÂJS Hyusit ) pau, EEE ab Yod pass putes 1 Lijaies passé 5 pps oâuiues, Duuus ji ue) ps up) JA JUS LPS pos ape we per ps Louer plus Lys Bat pps) sl. Du, mao Lu n Dual jus jou, pig pal ms p yes fu Üue ass pu fut Jhuasu, peu ppauy «Lo pus poing parlais o Lieu passion Ft AE PERD NE ERA RASE Q'RLR) HURLe Eau 4 Opus dat, ÂGE © HAS HAL à Jus DEL, que Die erste Sammlung der Worte geschah im nächst- folgenden Jahre, nachdem Buddha in das Nirwäna entwichen war zur Sommerzeit, als der Künig Ad- schâtas'atru Herr der Gaben (d. h. Schützer der Re- ligion) war, am Ursprung des Flusses Ruta, woselbst Ananda nebst fünfhundert Feimdbesiegern (Arhats) die ersten Verordnungen sammelten. Die Sammlung der mittleren Worte geschah hundert und zehn Jahre, nachdem Buddha in das Nirwâna entwichen war, zur Zeit, da Ghassalang ügeiï nomun Chaghan im gan- zen Umfange des Reiches Herr der Gaben war, durch Amurliksan den Feindbesieger nebst siebenhundert (andern) Feindbesiegern, welche die mittlern Verord- nungen sammelten. Dreihundert Jahre, nachdem Bud- dha in das Nirwäna entschwunden war, wurden im Lande Keschmeri (Kaschmir, Tib. F& (K'’atsch’e) im Kloster Dschalandari, zur Zeit da der Künig Ka- nika Herr der Gaben war, von Wischumitra an der Spitze von fünfhundert Bodhisatwas, fünfhundert Feind- besiegern und fünfhundert Panditas die Schlussverord- nungen gesammelt. Die ursprünglichen vier Abtheïlun- gen und die davon abgeleïteten achtzehn Abtheïlungen wurden als die wahren untrüglichen Grundregeln des Religionsgesetzes Buddha’s angenommen ; auch wurden zu der Zeit alle Verordnungen Buddha’s in Bücher ab- gefasst. « (*) | In dem Tibetischen Sutra RASN ES Dsanglun ,, der Weise und der Thor“ finden wir im 49 Capitel, dass der obengenannte Kônig Adschâtas’atru ein Zeïitge- nosse Buddha's war und dass er von dem gegen Buddha sets feindselig gesinnten Vetter desselben Dewadatta angereitzt wurde, seinen eigenen Valer zu ermorden, um des Thrones Meister zu werden, se auch, dass er dieses Verbrechen in der That ausführte, Dieser Kôünig wird a. a. O. ANTT Matscheida ;, der ungeborene Feind “ genannt, welches die würtliche Uebersetzung des Sanskritnamenus ist. Eben so ist der Mongolische Name Ghassalang ügei des für die Zeit des zweiten Concils genannten Kôniges die würtliche Uebersetzung des Sanskritnamens As’oka, welches beides ,,kummer- frei, gramlos“ bedeutet. Wir werden diesen berühmten Indischen Kônig bald näher kennen lernen. Der Erzählung des Mahâäwanso gemäss wurde das erste Concilium im ersten Jahre nach Buddha’s Tode oder 543 nach Singhalesischer Rechnung vor Chr. Geb. gehalten, das zweite hundert Jahre nach Buddha oder 445 vor Chr. Geburt , im zehnten Jahre der Regierung des Küniges Kalâäs’oka, welcher acht und zwanzig Jahre , also bis 118 nach Buddha oder 425 vor Christi Geburt regierte. Das dritte Concilium fällt in die Zeit der Regierungsjahre des Küniges As’oka, auch Dhar- mäs’oka oder S’ridharmäs’oka oder in Päli Dham- masoko genannt. Der Mahäwanso nennt zwei Punkte seines Regierungsantrittes, nämlich den seiner Gelangung zum Throne im Jahre 214 nach Buddha oder 529 vor Chr. Geb. und den seiner Inauguration vier Jahre spä- ter im Jahre 218 nach Buddha oder 525 vor Chr. Geb. Dessenungeachtet stellt er gewissermassen tabellarisch die Gelarïgung zum Throne des gedachten Monarchen in das Jahr 224 nach B. oder 519 vor Chr. Geb., wo- durch ein Anachronismus von zehn Jahren spätere Zeit erscheint. Doch diess ist nicht der eïinzige: es ist aus- serdem im Mahâiwanso ein anderer Anachronismus ir dem Resierungsantritte des Grossvaters As’oka’s, des nicht minder historischen Tschandragupta begründet, welcher Regierungsantritt auf das Jahr nach Buddha 162 POP a 2 PUR PATES 1 OP PRET CO PENSE Se () Vergl. ,, Geschichte der Ostmongolen etc. S. 17 und 313. Bei Ssanang Ssetsen erscheint Adschâtas’atru unter dem Namen Margas’ira. 365 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 364 CGR DDR 2 LL LA DL RE RE RER OCR IN I OT oder 381 vor Chr. Geb. angesetzt ist, da dieser ge- schichtliche Punkt doch fast unwidersprechlich dem Jahre 231 nach B. oder 312 vor Chr. Geb. angehàrt; diess macht einen Unterschied von neun und sechzig Jahren früher als die wahre Zeit aus. Wir wollen das Dunkel dieser chronologischen Schwankung vweiïterhin kritisch aufzuhellen suchen, hier aber blos bei der Fest- stellung der Zeit des dritten Concils stehen bleiben, welches, den ausserindischen Berichten zufolge, 300 Jahre nach Buddha’s Tode zusammentrat. Der Mahâwanso gibt siebzehn Jahre nach der Inau- guration des As’oka als den Zeitpunkt des dritten Con- cils an; diess wäre nach Hinzufügung der in seiner Rechnung ausgefallenen 69 Jahre das Jahr 304 nach Buddha; rechnen wir aber die 17 Jahre bis zum Con- cil von As’oka’s Gelangung zum Throne, so fiele der Anfang des Concils genau auf das Jahr 500 nach B. oder 243 vor Chr. Geb. und stimmte dann vollkom- men mit der Angabe der ausserindischen Buddhaisten. Um diess gelten zn lasser, müssen aber nothwendig von den tabellarisch bestimmten Resierungsjahren eines sei- ner Vorgänger zehn Jahre abgezogen werden; Lassen thut diess in der That, indem er dem Tschandra- gupta nur 24 statt 54 Regierungsjahre gibt und den Regierungsantritt des As’oka in das Jahr 260 vor Chr, Geb. setzt ,(*) nach welcher Annahme das dritte Con- cil denn auch genau auf das Jahr 500 nach B. fälll ; wenn wir aber die tabellarisch bestimmten KRegierungs- jahre unberührt lassen, so fällt der Regierungsantritt des As’oka auf das Jahr 250 vor Chr. Geb. und der Anfang des dritten Concils auf das Jahr 319 nach Bud- dha oder 233 vor Chr. Geburt. Ehe wir die Bedeutsamkeit der Epoche As’oka’s und des dritten Concils weïter entwickeln und die damit yer- bundenen wichtigen historischen Consequenzen aufdecken, ist es nôthig, die einen andern Gegenstand betreffenden Angaben der Singhalesischen Chronik mit denen der ausserindischen auszugleichen. Der Mahäwanso er- wähnt zwei Kônige, welche beide den Namen As'oka führten, den einen mit dem Epitheton Kala, den an- dern mit dem Epitheton Dharma; unter dem erstern wurde, wie wir gesehen haben, das zweite und unter dem zweiten das dritte Concilium gehalten. Auch ha- ben wir gesehen, dass dieser letztere derjenige ist, wel- ‘cher in den Mongolischen Nachrichten bei der Erwäh- nung des zweiten Concils Ghassalang ügei nomun oo (#) Siehe ,, Zeitschrift für die Kunde des Morgenlandes, Band Chaghan genannt wird und dass dieser Mongolische Name und das Sanskritische Dharmâs’oka vüllig glei- che Bedeutung haben. Hieraus wird klar, dass die Ti- betischen und Mongolischen Annalisteu den Kalâs'oka mit dem Dharmäs’oka verwechselt haben und nun statt des letztern für das dritte Concil einen Kôünig , Namens Kanika aufstellen, welcher damals in Kasch- mir, woselbst ïhren Angaben zufolge das dritte Concil abgehalten seyn soll, regierte. Aus der Geschichte geht übrigens fast unwidersprechlich hervor, dass As’oka zu derselben Zeit, wo nicht über die ganze, doch über den grôssten Theïl der Indischen Halbinsel herrschte. Wir lassen nun die Hauptpunkte der alten Geschichte Indiens, wie sie der Mahäwanso liefert, zur Feststel- lung der buddhaistischen Chronologie der Reïhe nach folgen. Zuerst wird Kaläs’oka, der Zeïtgenosse des zweïten Concils genannt, welcher 90 Jahre nach Bud- dha oder 455 vor Chr. Geb. den Thron bestieg und 28 Jahre, also bis 118 nach B. oder 425 vor Chr. Geburt regierte. Auf ïhn folot eine neue Dynastie, nämlich die der zehn Nandas, welche zuerst 22 Jahre zusammen, dann aber der Reïhe nach einzeln noch 22 Jahre , also im Ganzen 44 Jahre regiert haben sollen; demnach bis 162 nach B. oder 581 vor Chr. Geburt. Auf sie folgt Tschandragupta, dessen Regierungsantritt, wie wir oben bemerkt haben, um 69 Jahre zu früh angesetzt ist und aus unabweïsbaren historischen Gründen nothwendig auf das Jahr 251 nach B. oder 312 vor Chr. Geb. herabge- setzt werden muss. Der erwähnte Anachronismus hat wahrscheinlich in der angegebenen wunderlichen Regie- rungsweise der Nandas seinen Grund, wie denn in der That die brahmanischen Nachrichten der Nanda- Dynastie eine Dauer von 100 statt von 44 Jahren geben. Dem sey wie ihm wolle: mit Tschandragupta beginnt eine neue Dynastie, die der Maurijas oder Môrijas. Dieser Tschandragupta oder nach der Päliform Tschandagutto, Kônig von Pät’aliputra, ist nie- mand anders, als der den Griechen wohlbekannte San- dracottus oder Y«»dooxvxrog, Kônig von Palibothra und Zeitgenosse des Seleucus Nikator. Seine Regie- rungszeit dauerte, wie weiler oben ersichtlich, entwe- der 24 oder 54 Jahre. Ich erkläre mich für die letztere Angabe und demnach fiele das Ende derselben auf das Jahr 265 nach Buddha oder 278 vor Chr. Geburt. Der Sohn und Nachfolger dieses Kônigs war Bindu- sâra, beï den Griechen Auwrpoyarne , Welches Lassen durch Amitradschâtas ,,Femdestüdter‘ (?) herstellt (*). (*) Siehe ,, Zeitschrift für die Kunde des Morgenlandes, Band I, $. 109. « 365 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 966 mm Es ist nämlich nicht blos bei den Indischen sondern auch bei den Fürsten anderer Asiaten sehr häufig der Fall, dass sie zweï oder mehr ganz verschiedene Namen oder Titel führen. Der Name Bindusäâra soll so viel als ,, der Aussätzige “ bedeuten; hierin liegt schon ein wichtiger Grund für den Kônig, sich einen besser klin- genden Namen anzuschaffen. Derselbe regierte 28 Jahr, also bis 293 nach Buddha oder 250 vor Christi Geburt. Thm folgte sem Sohn, der berühmte As’oka, in der Regierung. Während derselben wurde das dritte und letzte Concil gehalten, dessen Local die ausserindischen Buddhaisten nach Kaschmir unter den Schutz des da- maligdortigen Künigs Kanika oder Kanis'ka versetzen. Unserer Annahme gemäss trat As’oka seine Regierung im Jahre 293 nach Buddha oder 250 vor Chr. Geburt an und regierte 37 Jahr, also bis 350 nach B. oder 215 vor Chr. Geb. Vorzugsweiïse erscheint sein Name mit dem Eyitheton Dharma oder S’ridharma; in den brahmanischen Schriften wird er As’okawardhana ge- nannt und er selbst bezeïchnet sich in den vielen, beï- nahe gleichlautenden , Edicten, die als Inschriften über einen grossen Theïl von Indien verbreitet sind und de- ren Entziflerung wir dem, um die Numismatik und Inschriftenkunde des alten Indiens so hochverdienten Prinsep, Secretären der Asiatischen Gesellschaft in Calcutta verdanken, mit dem Namen Pijadasi (Sanskr. Prijadars’i ,, der Hübsche, Liebenswürdige “). Durch Ermordung aller seiner Brüder bahnte er sich den Weg zum Throne (S. Mahâwanso, S. 21), aber schon frü- her beging er Verbrechen, weshalb er nach Udsch- dscheni (Sanskrit Udschdschajini und Griechisch *Ofrr, das heutige Udscheiïin) verbannt wurde. Er war ein eifriger Beschützer der Buddhareligion und un- ter seiner Regierung wurde diese Religion durch einen seiner Sôhne, Namens Mahindo, der selbst ein Prie- ster derselben war, im Jahre 506 nach B. oder 257 vor Chr. Geb. nach Ceïlon gebracht und daselbst begründet. Hôchst merkwürdig smd seine oben erwähnten, im al- ten Maghadi-Dialekte des Prakrit verfassten und die ältesten aller bekannten Indischen Schriftcharaktere dar- legenden, vielen Edicte, als theils ganz, theiïls frag- mentarisch bis auf den heutigen Tag erhaltene Inschrif- ten in Girnar, Cuttak, auf der berühmten Säule in Delhi, dem sogenannten Stabe des Feruz-Schah, auf den Säulen von Allahabad, Bettiah, Matiah, Radiah u. s. w. In den Inschriften von Girnar und Cuttak kommt das Künigreich des Antijako-Jona, d. h. des Griechen Antiochus vor; denn Jona oder Jawana d. h. Jonier war im fernen Orient der Collectivyname der Griechen, wie l'ocizou (Graecr) im Occident. Fer- ner findet man in den Inschriften die Namen der Kü- nige und Prinzen von Tschaptaro (Aegypten) Tula- màjo (Ptolemäus Evergetes) Mak'a (Magas) und Gon- gakène (nach Bensey's Ansicht Ptolemäus Philopator, also benannt nach seiner Statthalterschaft Commagene, einer Provinz des Aegyptischen Reïchs, wo jetzt Aleppo). Diese Edicte wurden im sieben und zwanzigsten Jahre der Inauguration des As’oka, im Jahre 320 nach B. oder 225 vor Chr. Geb. promulgirt, also ein Jahr nach der Thronbesteigung Antiochus des Grossen, wel- che im Jahre 224 vor Chr. Geb. erfolgte. Ich breche hier die kritischen Untersuchungen zur Feststellung der Chronologie des Buddhaismus und der alten Geschichte dieses Religionssystems ab; nachdem ich erwiesen zu haben glaube, dass der Ausgangspunkt dieser Aera unmôglich hüher hinaufgerückt werden kônne, als das Jahr 543 vor Chr. Geburt und dass dieser, von den Singhalesen und den Bewohnern Hin- terindiens angenommene Ausgangspunkt sehr wahrschein- lich der allein richtige sey, weil sich an ïhn wichtige, historisch constatirte und chronologisch nur sehr wenig abweïchende, Begebenheiten knüpfen lassen. Nach As’o- ka’s Periode verdunkeln sich die geschichtlichen Punkte des Buddhaismus auf der Indischen Halbinsel wieder gradatim, während sie in der Singbalesischen Chronik, die aber uicht weit über die Localität hinausgeht, im- mer klarer werden. Im tiefsten Dunkel liegt die Ge- schichte der frühern Verbreitung des Buddhaismus in Mittelasien, welche wahrscheinlich noch während des Bestehens der Griechischen Satrapien Statt fand; sie wird wohl nie aufgehellt werden, wenn nicht auch hier alte, darauf bezügliche Denkmäler mit Inschriften ent- deckt werden, und sich mit Sachkenntniss gehôrig aus- gerüstete helle Kôpfe zu ihrer Entzifferung fiuden. Ich sprach weiter oben von der Verwirrung, welche vorgebliche Prophezeïungen Buddha’s in der buddhaiï- stischen Chronologie angerichtet haben und zeigte als Beiïspiel, wie durch eine solche Prophezeiung die Ch:- nesisch-buddhaistische Aera um volle vierhundert Jabre zu hoch hinauf gerückt ist, woraus von selbst folgt, dass alles in diesen Zeitraum Versetzte entweder falsch seyn muss, oder der darauf folgenden Periode ange- hôrt. Als zweites Beispiel eines solchen prophetischen Einflusses auf die Chronologie , wodurch die Verwech- selung der beiden gleichnamigen Künige, des Kaläs”o- ka und des Dharmäs’oka bewirkt worden ist, lasse ich aus dem 27 Capitel des RESN ES Dsanglun einen Auszug hier folgen. Es heisst daselbst: 88] INT ATENT AN TÈTS | ASAASATN SR RENE CSC UNE EN EU ONCE UE ai À ad gr AN AR AR EE aa nr AURAS] ARE DNA ÈTNARS AE | A REG | ATEN EN A] AVES TÈT ASS EN EN A EN ANA AÈS EN AA EP | à A3 ARENA EN | ARR AA ST A TR RÉ | SN EN RQUARTEN TE | A ES NAN A AÎAN EN | AS ESS MSC US ET ATNANENEN | ARR à SAN ENS | BAR EN 7 a a RE qu EN | SA ER ARN EN A zu [RAS EN NT ARR AT ENT qua aèN | | RNA TR AA TE] [NAN RR DNA ARTS TNT NA LAS | || LANCER SL ARR NAN TNT ARS A GUATÈNAN] JNARYN AN] SAR SANON] SES ANANS TAG AA | Tag Na rage aux] [ÈS STAR AS Hega | BA gAAR aane dr ET Rd DFA | YA RATET A AN ANR AÂAAUR EN BULLETIN SCIENTIFIQUE. » Solches habe ich zu einer Zeit gehôrt : ,, Der Sieg- reich - Vollendete hatte seinen Sitz im Lustgarten des Prinzen Dschaldsched, im Hofraume allgemeiner Freude, wo den Hülfsbedürftigen Speise gereicht wurde. Während zu der Zeit der Siegreich - Vollendete mit Kun-gawo (Ananda) nach milden Gaben ausgegangen war, sassen einige kleine Kinder spielend auf der Strasse und bauten aus Erde Häuser und Vorrathskammern , welche sie zu (Behältern von) Kostbarkeiten machten. Als nun einer dieser Knaben Buddha von Ferne her- kommen sah, wurde er sebr erfreut und beschloss, (Buddha) eine Gabe darzureichen. Zu dem Ende nahm er vou der zum Schatzhehäller bestimmten Erde eine Handvoll in der Absicht, sie Buddha darzubringen. Da aber der Knabe sehr klein war und nicht hinlangen konnte , sprach er zu seinem Kameraden: ,, Bücke dich » krumm ! ich will mich anf deinen Rücken stellen und »es (die Erde) in die Opferschale (Patra) schütten. “ Sein Kamerad erwiederte: ,, Das will ich thun ! “ wor- auf jener Knabe, nachdem er auf die Schultern seines Spielgenossen gesliegen war, die Handvoll Erde Bud- dha darreïichte. Hierauf senkte Buddha die Opferschale herab und nahm die dargebrachte Erde in Empfang. Nach dem Empfang üherlieferte er sie dem Ananda mit dem Befehle: ;, Mache aus dieser Erde ein (flüssiges) » Thongemenge und bestreiche damit den Klostertem- »pel! Ananda, dass mit dieses kleinen Kindes nun »aus freudiger Gemüthsregung dargebrachter und von » mir empfangener Gabe das Gotteshaus bestrichen wird, »in Folge dieser verdienstlichen Handlung wird nach » Ablauf von hundert Jahren nach meinem Ent- » Schwinden aus dem Jammer derselbe (Knabe) ein Kôü- »nig mit Namen As’oka und der andere Knabe des- , sen Minister werden. Er wird den Dschambudwip beherrschen , und nachdem er die hohen Vorzüge der , drei Kleïinodien (Heiligthümer) über alle Länder ver- breitet hat, wird er dem S’arira (den Reliquien » Buddha's) in ausgedebntester Weise Opfer darbringen: er wird auf einmal (zu einer und derselben Zeit) auf dem Dschambudwip vier und achlzig tausend Py- ramiden (Stüpas für die Reliquien Buddha's) er- , richten. “ Ÿ —— ER TRS AR — par IT RTX | | Emis le 9 février 1840. qi AE 144, BULLETIN SCIENTIFIQUE Tome VI. : NH 24. PUBLIÉ PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PETERSBOURG. Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume, Le prix de souscription d’un volume est de 5 roubles assign. en Russie, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à S£.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1.— L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge de commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger. Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux executés par l'Académie, et à leur transmettre sans délai les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d’étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientiñques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d’ouvrages publiés par l’Académie; 10. Mélanges. . SOMMAIRE 52 Mesure comparative de l'action de deux couples voltaïques, l’un cuivre- zinc, l'autre platime- zinc. Jacomr. ANALYSES. 1. Analyse de l'ouvrage de M. Erichson: ,, Die Käfer der Mark Brandenburg.“ Cte Mannerueim. RAPPORTS. 5. Sur quelques nouvelles recherches relatives à l'histoire naturelle des Glomérides. Braspr. CORRESPONDANCE. 10. Sur Les causes des explosions des chaudières dans les machines à vapeur. Lettre de M. Laué. CHRONIQUE DU PERSONNEL. ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. RE OO D LEE 2 RD D SR RL D NS RSR PPT 'E 1. est traversée par la tige, par laquelle la barre est sus- pendue au fléau de la balance. Encore faut-il qu'une correclion soit adaptée aux courants mesurés par la ba- 32. MESURE COMPARATIVE DE L'ACTION DE DEux|lance. Cetle correction, dont d'autres travaux synchro- piques ont démontré la nécessité, est en rapport du carré de la force du courant. En effet, soit k' le courant actuel, Æ le courant mesuré par la balance, nous avons (lu le 31 janvier 1840). l'équation COUPLES VOLTAÏQUES; L UN CUIVRE-ZINC, L'AUTRE PLATINE-ZINC; Par M. JACOBI RE kK-— Frs F J'ai l'honneur de communiquer à l'Académie Impé- | d'où l’on déduit 4 — - (—7V1—%ky). Pour ma riale des Sciences le résultat de mes expériences com- x ; es j balance, j'ai trouvé, par une série d'observations, ÿ paratives, concernant la force de deux différents cou- ; > P N — 0,00004228 (Bulletin scientifique de l'Acäd. Imp. des ples voltaïques à cloisons, l’un cuivre-zinc, chargé de sul-|$. v. p. 375). fate de cuivre et d'acide sulfurique étendu de six parties Le tableau suivant contient les expériences files avec les combinaisons voltaiques en question. La première colonne contient les résistances L des hélices qui ser- vent de fil conjonctif, résistance qu'on avait trouvée par d'autres expériences; les deux autres contiennent la en volume d’eau ; l’autre, platine-zine et chargé d'après l'avis de M. Grove, d'acide nitrique concentré et du même acide sulfurique étendu. Le premier couple cui- vre-zinc avait 58 p.c. de surface, le couple platine-zinc n'en avait que 2,5 p. c. Pour mesurer la force du cou- rant, je me suis servi de la balance électromagnétique de M. Becquerel. Cet instrument est précieux pour des mesures exactes, pouryu qu'on dispose les hélices AÙ à as de manière à pouvoir remplir les conditions d'équilibre Force du | Force du stable, qui nécessairement doivent exister daus une ba- couple couple lance. On y parvient, en ne faisant agir que la répul- CORTE ARENPRUNE" zinc sion entre les barres magnétiques et les hélices. A cet effet, l'une des hélices doit être fixée en dessous, l'au- tre en dessus des dites jbarres. Cette dernière hélice force des courants effectifs ou des courants mesurés en grammes et corrigés d'après la formule indiquée plus haut 971 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 972 Soient 4, A" les forces électromotrices, 2,4 les ré- sislances du couple même, on aura, d'après la formule de M. Ohm, les 4 équations suivantes : A à 24 23,1 FE 380. = 9 2+155,5 A! Û 77334 — 299: À! 2413553 185; d'où l'on tire #4 = 14610, À = 15,55, 4’ — 25000, 55, ou prenant 4 pour l'unité de surface, qui 35 X 2,5 36 surface totale d'une pile, z le nombre des couples, € la force du courant, Z une résistance quelconque, on 7 mt est ici de 56p.c., =