DÉS CE ES Un SU }: TRUE me ST. Columbia Anibersitp in the City of Peto Pork LIBRARY 4 re 2 à AE c JA \ | ï 4. EUR nu À à A Lt à FA el rh 1® 11 VEN BULLETIN TRIMESTRIEL. a DE LA MYCOLOGIQUE | Pour . et la ao a rie aux Champignons » Tome XXXIX.— 4er Fascicule. SOMMAIRE PREMIÉRE PARTIE. L Liste des Membres de la Société mycologique.. FROUCR ES ND TS Travaux originaux : PB. Konrad. — Notes criliques sur quelques Chatnpie gnons du Jura (PI. I-I11).......:... A RS 27 N. Patouillard — Herborisations mycologiques au : Cambodge (PL. IV-V).:..….. en à MM she 46 à Dr À. Magnin. — Présentation de deux monstruosités de : Rien (PL. NÉ PE RS ES A de Te 59 _Dumée et Burlet. — Nole sur le Leucangium Carthu- > DM LU le Te mire creed ie ie ee 62 DJ: E Chenantaïis. — Valeur taxinomique ‘da Sillon ger- minatif des ascopores chez les Pyrénomycètes.......... 65 -G. Billard. — Milieux favorisant la cullure des Moisis- RTC SPORE de NN later Dr tue ant aie ele eo Sen ad ie le abee 69 L. Azoulay. — ‘Le recrutement des vérificateurs de : A RAIERIONS. Re Led ane nd ete Dodo tr Mae 73 _L. Azoulay. — De l'utilité ‘des rapports annuels sur les marchés aux Champignons pour les progrès de la Myco- IDATE RE TERRE AR in rene A SERA RAR 9 nr He JT é : M. Morel — L’inspection des Champignons ‘dans la Ê LE ville de Saint-Etienne ..... TP EN PE er 79 ke US Dr A. Magnin.— Herborisal: on au Grand-Colombier du- “Bugey (AÏN)........20 PRIE DEN A rot AN 84 J. de Belaing. - — - Quelques “observations sur les Cham- | _ pignons des environs de Tours HEEUts le lrimestre Se HS CARE HhnveRmare 124 Fée HR none FRS Br ue On ae 870) ANSE ENTRE : DEUXIÈME PARTIE. ? : - . verbaux des séances des 4er février, 1° mars, PAU ES ENS re DR RE nn DR La mycol ogie en T: hécoslovaquie.. RU NÉS JE ER sr NV iS di Pré ONE AL 0 A ro eV LE | Née … Excursions d2 Je SOCIÉteR HS DAS ee TE nn VltE Re 84, Rue ee Grenelle, PARIS- QUE art 1993. 2 | SOCIÈTE MYCULOGIQUE DE FRANCE. Lee. séances se tiennent à Paris, rue de Grenelle, 84, à 16 nn ler Joue du mois en bripoipe ue ours ds Séances pendant l'année 1928. HO Révrièr. Mars - Avril | Mai | Juin |Septembre Octobre es Décembre |. BA Les es a RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX. . Pour devenir membre actif de la Société, il suffit d’être présenté à l'une des séances mensuelles de la Société, puis élu dans la séance suivante. La cotisation annuelle, donnant droit au service gratuit au 5 Bulletin trimestriel, est de 10 francs par an pour les membres résidan en France et dans les colonies, et de 12 ju po les membre qui le service du Bulletin est fait à l'Etrange Les cotisations sont affectées d'un supp étieut annuel de 5fr. P la France et de 8 fr. pour l'étranger. Ë Les manuscrits et toutes communications concernant la rédactio et l'envoi du Bulletin trimestriel de la Société doivent être envoyés à M. MAUBLANC, Secrétaire général, 52, Boulevard Saint-Jacques, : -PARIS (XIV). Les cotisations doivent être adressées à M. SERGENT, Trésorier, à 43, rue de Chateaudun, PARIS, IXe. HR de chèques postaux : PARIS ee AVIS IMPORTANT. — COTISATIONS Le Bureau de la Société Mycologique, dans le but de aan les frais nécessités par le recouvrement des cotisations, inform membresde la Société qu'à l'avenir il ne sera plus envoy quittances, le een de la poste étant suffisant peus Re au paiement. Fe IL prie instamment ceux de ses membres qui ne se sont pas encore libérés de vouloir bien le faire sans retard. : Les cotisations restées impayées au 1°" juillet seront ans par le service des Postes, avec une Pos de 1 fr. ne tenir cure des frais (soit 16 fr.). BIBLIOTHÈQUE. Les ouvrages et les périodiques de la Bibliothèque sont à la disposi - Se . tion des Membres de l Société lors des séances mensuelles. Le prêt à domicile en est autorisé pour upe durée d'au plus un mois. Toutefo les ouvrages précieux doivent être consultés sur place. L’env ouvrages de la Bibliothèque peut être fait aux membres, éloign Paris, à leurs frais et à leurs risques et périls. Les demandes d' prunt som reçues par M. le D' Macro, archiviste, Institut Pasteur 2 rue Dutot, Paris, XVe. : Les Membres de la Société sont priés d'envoyer à la Bibli tl un exemplaire de leurs publications. BUEL DE L'ASSOC MVC DE FRANCE. Do. JOIE. 14865 BULLETIN DE LA _ SOCIÈTÉ MYCOLOGIQUE. DE FRANCE BULLETIN DE LA DE FRANCE FONDÉ EN 1885 TOME XKXIX : ANNÉE 1923 PARIS AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 84, Rue de Grenelle, 84. 1923 RAA HN UE À LIBRARY COLUMBIA UNIVERSITY LISTE GÉNÉRALE DES _ MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ MYCO:.OGIQUE (' M'e AzsessarD, 1, place Raspail, Lyon (Rhône). M. Acras, inspecteur des Contributions directes en retraite, 18, rue de la Merci, Montpellier (Hérault). M. AcLaiN-TarGé, président de Chambre à la Cour des Comptes, 4, rue Frédéric-Bastiat, Paris, VIII. - M. Accorce, Pierre, Secrétaire de la Société, 7,rue Gustave-Nadaud, D Paris, XVI°. _ Mre AzLorce, 7, rue Gustave-Nadaud, Paris, XVIe. M. Ausrurz, industriel, Meslières (Doubs). M. AxpRIEUXx, pharmacien, 4, rue Cardinal Morlot, Langres (Haute- Marne). M. Anroine, docteur en médecine, 2, rue de Navarin, Paris, IX. M. Arcer, 46, rue Lamartine, Paris, IX. : M. Arrow, directeur du service Entomologique, 30, rue Grande : Angelesco, Bucarest Roumanie). M. ArNnau», G.. directeur-adjoint de la Station de Pathologie végé- tale, 11 bis, rue d'Alésia, Paris, XIV°. M. Arnouzp, Léon, pharmacien honoraire, le Petit Moulin, Chau- vency-St-Hubert, par Montmédy (Meuse). M. Asrier, Piefre, licencié ès-seiences, étudiant en pharmacie, 45, rue du Docteur-Blanche, Paris, XVIe, M. Augaup, G., 20 bis, Allée d’Antin, Le Perreux (Seine). M. Aurrëre, 89, rue Lamarck, Paris, XVII[°. M. Aurrive, pharmacien, Bourgueil (Indre-et-Loire). M. Azouray, docteur en médecine, 133, rue Blomet, Paris, XV°. M. Baar, Paul, ingénieur, 43, rue Nollet, Paris, X VIH. _ M. Bacn, pharmacien en chef de l'Hospice de Bicêtre (Seine). . M. BaraTiN, pharmacien, 1, place Dunois, Orléans (Loiret). M BarBier, M., préparateur à la Faculté des Sciences, 25, rue Gagnereaux, Dijon (Côte-d'Or). (1) Les noms des membres à vie de la Société sont précédés d’un astérisque. 6 SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE. M. Barrue, chef de service à la Maison Vilmorin-Andrieux, 162, boulevard Diderot, Paris, XII°. M. BarrnéLémy, Eug., Ingénieur, 9, boulevard d’'Argenson, Neuilly- sur-Seine (Seine). M. Baraizce, Fr., professeur honoraire, 14, rue de Vesoul, Besan- çon (Doubs). M. Baupry, professeur d’Ecole Normale en retraite, 19, rue Marquis, Rouen (Seine-Inférieure). M. Becker, Georges, 20, Faubourg de France, Belfort (territoire de Belfort). M. Ber, L.,6, rue Henry Say, Asnières (Seine). M. BEeLLainG {Abbé de), 3, quai Paul Bert, Tours (Indre-et-Loire). M. Berrersy, 21, Clifton green, York (Angleterre). M. Bezrivier, pharmacien, Parthenay (Deux-Sèvres) M. Becroc, ingénieur, château de la Rocque. Rivière-Saas et Gourby (Landes). M. Berce, René. 12, rue Pierre 1'" de Serbie, Paris, XVIe. * M. BerGës, docteur en médecine, 30, Avenue de Villiers, Paris, X VIE. . M. Bernaro, G., pharmacien principal de l’armée, en retraite, mem- bre fondateur de la Société 31, rue St-Louis, La Rochelle (Cha- rente-Inférieure). M. Bernin, Aug., pharmacien, Hôpital de Monaco (Principauté de Monaco). M. Berrnoup, pharmacien en chef de l'Hospice de la Salpétrière, Paris, XII. M.Berrrann, Gabriel, professeur à l'Institut Pasteur, #embre de l'Institut, vice-président de la Société 25, rue Dutot, Paris, XVe. M. BentranD, pharmacien, Falaise (Calvados). M. Berrreux, vétérinaire eu retraite, Pocé Destré, par Bagneux (Maine-et-Loire). * M. Bésacu, Louis, 61, cours Aquitaine, Bordeaux (Gironde). M. Bsssir, professeur au Lycée Montaigne, 17, rue Auguste Comte, | Paris, VI. M. Bessix, dessinateur, 7, rue Toullier, Paris, Ve. M. Bssrez, professeur à l'Ecole normale d'instituteurs, 20, Quai du Sépulcre, Charleville (Ardennes). M. Beurron, Claude, pharmacien, 34, rue Grenier-St-Lazare, Paris, Ille. M. Bezssoworr, 4, rue Pailler, Paris, Ve. M. Bises, préparateur au Muséum d'Histoire naturelle, 72, avenue Beauséjour, Pare St-Maur (Seine). LISTE DES MEMBRES. 7 * M. Brizrarp, assistant de Bactériologie] à la fondation A. de Rothschild, Secrétaire général de la Société « les Naturalistes parisiens», 22, rue Manin, Paris, XIX®. M. Brorer (abbé), professeur à la Faculté des Sciences de l’Univer- sité libre d'Angers (‘laine-et-Loire). M. Broures, Institut Carnoy, Université de Louvain (Belgique). M. Bizot, Amédée. conservateur des hypothèques, Melun (Seine-et- Marne. M. Brawe, Alph.. professeur au Collège, Carpentras (Vaucluse). M. Boca, L., professeur au Collège Stamislas, 1, rue du Regard, Paris, VIe. M. Bonn, F., docteur en médecine,professeur à l'Ecole de médecine, Rennes {Ille-et-Vilaine) Mae Bouc, A., la Carrière-Crottet, par Pont-de-Veyle (Ain). M. Boinor, pharmacien, 79, Boulevard Voltaire, Paris, XIe. Por À ERP RECU CPE LEUR sé 2 à « F 3 jbl: Mod £ * Tr Ê … M. Bompren, pharmacien, 187, rue Belliard, Paris XVIIE, à M. Bonarr, G., docteur en médecine, Lure (Haute-Saône). …. M. Boxcarn, E.. instituteur, Avenue de la République, St-Pierre- 4 des-Corps (Indre-et-Loire). 3% M BoxnerTète, pharmacien, 14, rue de la Souche, Poitiers (Vienne). 4 M. Bose, professeur de Botanique, Carmichael Medical College, Calcutta (Indes Anglaises). M. Borre, Louis, Ophain-Bois-Seigneur-lsaac, Brabant (Belgique). M. Boucner, pharmacien honoraire, 4, rue Renaudot, Poitiers (Vienne). : . * M. Boucauzr, pharmacien de l'hôpital Tenon, 4, rue de la Chine, Paris, XXe. M. Bouce, pharmacien, Saint-Florent-sur-Cher (Cher). M. Bouzancer, Emile, 11; avenue de la Dame-Blanche, Fentenay- sous-Bois (Seine). M. BouLancer, Edouard, 11, avenue de la Dame-Blanche, Fontenay- DR) PO A D RP MODS EAN. En ee 1m sous-Bois (Seine). M. Boucaxcer, G., chef de bureau au chemin de fer de l'Est, rue Célestine-Fillion, Thorigny (Seine-et-Marne). Me Boucancer-Hupixer, 22, rue des Vignes, Paris, XVIe. M. Bouzer, C., 101, rue de Rennes, Paris, VI®. à M. Bourpor (abbé), Saint-Priest-en-Murat, par Montmarault (Allier). _ M. Boursier, 28, rue de Lyon, Paris, XIIe. 1 M. Boyer, docteur en médecine et docteur ès-sciences, préparateur 4 de Physiologie végétale à la Faculté des Sciences, 20, Cours Pas- teur, Bordeaux (Gironde). M. Brannow, Alf., chef de division des statistiques au Ministère des Pensions, 18, rue de Savoie, Paris, VIS. . 8 SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE. M. BrésinauD, P., pharmacien honoraire, 63, avenue de Bordeaux, Poitiers (Vienne). M. BresapoLa (abbé), membre fondateur de la Société 12, Piazetta, dietro il Duomo, Trente (Tyrol). M. Brerix, chargé de cours à la Faculté de Médecine de Lyon, pharmacien en chef de l’Asile de Bron (Rhône). M. Briner, pharmacien de l'Hôpital Lariboisière, 2, rue Ambroise Paré, Paris, Xe. M. Broce-Rousseu, vétérinaire principal de l'Armée, directeur.du Laboratoire militaire de recherches vétérinaires, 21, rue Montbrun. Paris, XIVe. M. Bros, V., pharmacien, place de la Gare, Melun (Seine-et-Marne. M. Brunaux, chef de musique militaire, Mons-en-Blossac, par Bruz (Ille-et-Vilaine). M. Bucuer, S., préparateur à la Sorbonne, 38, avenue de l'Observa- toire, Paris, XCAE 3 - M. Buexox, Pierre, Institut botanique, Jardin des Plantes, Caen, (Calvados). M. Buisson, Jean, 15, avenue dela Bourbonnais, Paris, VII. M. Buissow, Robert, 15, Avenue de la Bourbonnais, Paris, VIT. M. Burer, F., docteur en médecine, 2, rue Casimir Delavigne, Paris, VIe. M. Burrer, pharmacien, Albertville (Savoie). M. Burnier, 5, rue Jules Lefèvre, Paris, IX. * M. Buricexor, docteur en médecine, Délémont (Suisse). M. Burcer, Imperial Bureau of Mycology, 17, Kew Green, Kew, . # (Grande-Bretagne). M. CaBaxës, conservateur du Muséum d'Histoire Naturelle, Nîmes, (Gard). M. CanirLac, pharmacie du Croissant, Meknès (Maroc). M. Caxew, avocat à la Cour d'appel, 5, rue Tilsitt, Paris, VIS. M. Capow, ingénieur, 8, rue Raffet, Paris, XVI:. M. Carrière, Maxime, 298, rue Daubenton, Paris, M. Casranier, Aug., pharmacie Stella, 5, place Mogador, Mascara, Oran (Algérie). M. Casrer ani, À., Society of tropical medicine, 33, Harley-Street, London W. 1 (Angleterre). M. Caussiw, instituteur retraité, Thonnance-les-Moulins, par Ledit (Haute-Marne). M. Cauvin, pharmacien, Caromb (Vaucluse). M. Cavanas, Démétrios, 29, rue Plutarque, Athènes (Grèce). M. Cavez, clinique vétérinaire, route de la Morlaye, Chantilly (Oise). : h ‘ D suc ” " < D COR 2 ri 7 Lt rés sé, séA. (=) LICE LISTE DES MEMBRES. M. Cazaumayou, pharmacien, Dax (Landes). M. CEnpriEr, pharmacien, 49, rue Notre-Dame, Troyes (Aube). CHazas, Adolphe, 14, rue Re Vérien, Neuilly-sur-Seine (Seine). . Caampon, Ed., 23, rue du Temple, Fleurier (Suisse). M. Cnané, Maurice, administrateur- délégué des Etablissements - Chané et Damail, 1 bis, rue de Siam, Paris, XVIe. M. CaarPenrier, Ch., correspondant du service des épiphyties, 164, boulevard de Montparnasse, Paris, XIVe. M. _Crarrau, À., chirurgien-dentiste, 3, rue Royale, Versailles, « (Seine-et- -Oise). M. Cuarenier, A., docteur en médecine, St-Bonnet de- Valclérieux, par Crépol (Drôme). « M. Cnauveaun, G., directeur du Laboratoire de l'Ecole des Hate. … Etudes, 16, avenue d'Orléans, Paris, XIVe. - M. Crauvin, pharmacien, 12, place du Marché, Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir). M. Cenanrais, docteur en médecine, 30 bis, Avenue de Gigant, _ Nantes (Loire-Inférieure). M. CHERMEZON, H., chef des travaux de Botanique à la Faculté des Sciences de l'Université, 7, rue de l Université, Strasbourg (Bas- Rhin). M. Cugvarérias, E., industriel, Grandsaigne, par St-Remy-sur- -_ Durolle (Puy-de-Dôme). M. CairrLor, chef des travaux de Botanique à à la Facalté des Sciences, _ Lyon (Rhône). Mr Cnoquenor-Casiez, herboriste, 7, rue du Pont-de-Créteil, Saint-Maur-les-Fossés (Seine). -M. Cnouarn, Pierre, 38, quai Pasteur, Melun (Seine et-Marne) M. Cuarer, 50, rue Pascal, Paris, XIIe. F M. CLémenr, AÀ.. 52, boulevard Gambetta, Noisy-le-Sec (Seine). M. Copina Vikas, Joachim, la Sellera, province de Gerona (Espagne). M. Coras-Viserr, Maurice, rue des Quatre-Huyes, 91, Vendôme ._ (Loir-et-Cher). M Corin (Abbé), 74, rue de Vaugirard, Paris, VIe. M: Comuanpeur, professeur agrégé à la Faculté de Médecine, 12, | rue Auguste Comte, Lyon (Rhône). ; M. Comoxr, Pierre, 157, rue Montmartre, Paris, El. - M. Connouixe, médecin de l’Asile de Bron (Rhône. M. Corneau, C., juge honoraire, Hornoy (Somme). M. CorBasson, pharmacien, 16 ter, rue St-Firmin, Briare (Loiret). M. CORBIÈRE, Décte de la Société des Sciences naturelles de Cherbourg, vice-président de la Société, 70, rue Asselin, Cher- bourg (Manche). DR 10 SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE. M. Cormin, À., inspecteur-adjoint des Forêts, 60, rue des Capucines, Commercy (Meuse). M. Copier, médecin-major, 28, rue de la Préfecture, Tours (Indre- et -Loire). M. Correc, 27, rue du Bourg Hersent, Laval (Mayenne) * M. CosranriN, J., Membre de l'Institut, ancien President de la Société, 61,rue Buffon, Paris, Ve. M. Courerc, ingérieur civil, Aubenas (Ardèche). M. Courow, Marcel, Procureur de la République, 9, rue Philippe de Beaumanoir, Beauvais (Oise). M. Courrer, professeur au Lycée, Lons-le-Saunier (Jura). ° M. CourriGsoz, Louis, pharmacien, 83, rue Crozatier, Paris, XIIe. M. Courrizcor, instituteur, Chantes, par Fraves (Hte-Saône). Mile Courronxe, institutrice, 68, rue des Vignes, Cachan (Seine). M. le Baron ne Crisexoy, 3, rue de Bagneux, Paris, VIS. M Cros, Jules, propriétaire, 12, rue St-Réal, Chambéry (Savoie). * M. Cuo, docteur en médecine, 39, rue St-Martin, Albi (Tarn). M. Cuzin, pharmacien, 8, place de l'Hôtel-de-Ville, Auxerre (Yonne). M. Dacuier, E., chef des travaux pratiques à la Faculté de Phar- macie de Montpellier (Hérault). M. Dancearo, membre de l'Institut, ancien Président de la Société, professeur à la Sorbonne, Paris, Ve. z M. Daxcearn, Pierre, préparateur à la Faculté des Sciences, 12, rue Cuvier, Paris, Ve. M. Dansov, Paul, Igé (Saône-et-Loire). M. Daupuin, pharmacien, Carcès [Var). *M. Depaire, 23, route de Crosnes, Villeneuve-St-Georges (Seine-et- Oise). * Mie Decary, La Ferté-sous-Jouarre (Seine et-Marne). M. Deczume, imprimeur, Lons-le-Saunier (Jura). * M. Deczuy, ingénieur, 48 rue de Douai, Paris, IX°. M. Deconmour, J., droguiste, 138, rue de la Grosse Horloge, Rouen (Seine-Inférieure). ee M. DecLarieny, 29, rue Blaise Pascal, Rouen {Seine Inférieure) M. Deraire, pharmacien, Pierpont (Meurthe-et-Moselle). M. Decaunay, Fernand, 6, Boulevard de Strasbourg, Paris, Xe. M. Decuesruoz, ingénieur, 17, rue Diderot, Grenoble {{sère). M. DELVALLÉE, instituteur, Obies, par Bavay (Nord). M. Demaxce, V., Villa des Terrasses, Chemin des Patients, Epinal (Vosges). M. Denis, Marcel, docteur ès-sciences, Laboratoire de Botanique de la Faculté des Sciences, Clermont-Ferrand (Puy de-Dôme). LISTE DES MEMBRES. 11 M. DersueL (abbé), curé de Peyrus (Drôme). M. Derocue, ingénieur, Esternay (Marne). M. Descuamwps (abbé), curé de Longechaux, par Vercel (Doubs). M. Descuers, publiscite, 51, rue Denfert-Rochereau, Paris, Ve. M. Descomwprs, Abel, professeur au Collège, 19, rue Gavarut, Condom (Gers). * M. Descarpes, docteur en médecine, 16, rue Houdon, Paris, XVIIIe. M. Dessenow, professeur honoraire, 20, rue des Grands-Augustins, Paris, VE. M. Dezanneau, docteur en médecine, 13, rue Hoche, Angers (Maine- et-Loire). M. Dimitri, G., chef-adjoint au Laboratoire du Comité d'hygiène, 7, rue Victor-Considérant, Paris, XIVe. M. Dormeurs (lieutenant A.), 9, rue Montchanin, Paris, XVII°. M. Dorogeuine, Georges, assistant à l’Institut de Pathologie végétale, Perspective Anglaise, 29, Petrograd (Russie). M. Doureau, pharmacien, Chantonnay {Vendée). M. Dusoys, ingénieur agricole, professeur à l'Ecole nationale d'Agriculture, 2, rue d’Inkermann, Rennes {Ille-et-Vilaine). M. Dusreuiz, A., docteur en médecine, 37, rue de la Mairie, La Riche (Indre-et-Loire). Me Ducasse, receveur des postes, Verneuil-sur-Seine-(Seine-et- Oise). M. Ducouer, professeur à 1 Ecole Nationale d'Agriculture de Grignon, 177, Route nationale, Viroflay (Seine-et-Oise). M. Duer, Emile, 22, avenue des Bonshommes, l’Isle-Adam (Seine- et-Oise). * M. Durour, L., Directeur-adjoint du Laboratoire de Biologie végétale, Avon (Seine-et-Marne). M. Durresnoy, Jean, Villa Bon Séjour, Boulevard de l'Océan, Arcachon (Gironde). M. Durac, Albert, 6, rue Edith Cavell, Le Creusot (Saône-et-Loire). * M. Dumée, ancien trésorier de la Societé, 45, rue de Rennes, Paris, VIe. M. Dumox, Raoul, 10, rue de la Chaise, Paris, VIS. M. Duran, V., pharmacien, la Mothe-Saint-Héray (Deux-Sèvres). M. Durerrre, 28, Quai Saint-Germain, Vitry-le-François (Marne). M. Duvaz, H., 19, Avenue de la République, Paris, XI. M. Duvernox, Marcel, Docteur en Médecine, Valentigney (Doubs. M. Easraam Provincial plant pathology, Court House, Vancouver B. C. (Canada). M. EuserGer, Docteur ès-sciences, chargé de cours à l'Institut Botanique de Montpellier (Hérault). SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE. M Evranrn, Francis, Institut scientifique d’Indo- Che 50, Rousseau, Saïgon (Indo-Chine). M. Faivre, J., 3, Boulevard Morland, Paris, IVe. M. Favier, 4, rue des Carmes, Bars, VE M. Fermon, J., 54, rue Blanche, Paris IXe. M. Ferrary, Henry, pharmacien, 6, boulevard CE Lenoir, Paris, Xe, ARE M. Ferré, Docteur en Mad 6, rue Dombasle, Paris, VILLE. M. Ferrrer, O., pharmacien, Vu (Ille-et- Vo M. Ferry, Réne, Docteur en Médecine et Docteur en Droit, ancien Her de «Revue Mycologique», juge honoraire au M civil, membre fondateur de la Société, 7, Avenue de Robache, Saint-Dié (Vosges). M. Framaurrt, Ch., Directeur de l'Institut botanique de la Faculté des Sciences, Montpellier (Hérault). HoRe * M. Fuorraw, C., ingénieur, 11, rue Dupont-de-l’Eure, Poe XXe M. Fox, E, hote de la Station de Pathologie végétale, ancien -4 Secrétaire général de la Société, 11 bis, rue d’Alésia, Paris, XIVe. M. Forey, docteur en médecine, ‘Institut Pasteur d'Algérie, Alger (Algérie). * M. Fournier, l’aul (abbé), 1, rue des Alliés, Saint-Dizier Hadies Marne). ee M, Fourron, A., pharmacien, 38, rue Neuve, Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). se M. De Francuessin (lieutenani-colonel), 12, rue Greuze, Paris, XVI. M. Frow, Professeur à l'institut agronomique, Président de la Soctété, 16, rue Claude Bernard, Paris, Ve. M. Fusy, Grande Rue, 83, Châteauneul-sur-Loire (Loiret). M. Gasrter, C., professeur à l'Ecole de plein exercice de Médecin: _et de Pharmacie, 28, rue de la République, Marseille (Bouches du-Rhône). + SE M. Ganeau pe Kenvizce, H., naturaliste, 7, rue Dupont, Rou (Seine-Inférieure). | * M. Gazzin, vétérinaire militaire en retraite, St-Sernin (Aveyron) M. Ganrayre, 33 bis, rue Château-Landon, Paris, X°. £ M. Garsowski, Chef de la Section des Maladies des Plantes à l’Institut agronomique de l'Etat, Bydgoszezy (Pologne). M. Ganpère, professeur au Collège, Condom (Gers). ! Mre Panne 64, rue Madame, Paris, VIS. #5 M. Garnier, inspecteur aol aux Chou de fer de l'Est, ser vice du mouvement, 13, rue d'Alsace, Paris, Xe. ï M, Gaurmier (abbé), curé de Ste-Croix, par Montluel (Ain). Dijon (Côte-d'Or). M. Gesun, 8, rue des Messageries, Paris, X°. * M. Giuserr, docteur en pharmacie, 6, rue du Laos, Paris, XVe. M. Giror, J., ingénieur chimiste, 16, rue des Ursulines, St-Denis D (Seine). 4 M. Girann, Francis, 37. rue Stephenson, Paris, XVIIE. _ M. GirARDOT, pharmacien, Avenue de la Gare, Houilles (Seine-et- _ Oise). M. Gogizcor, L., docteur en médecine, la Trimouille (Vienne). =. M. Gorriner, 55, rue du Minage, Angoulème (Charente). —_ M. Gonzacez-Fracoso [Dr Romualdo), Professeur au Museo de - Ciencias Naturales (Hipodromo), Madrid (Espagne). M. Gouseau, docteur en médecine, 172, rue La Fayette, Paris, IXe. M. Gouix, bibliothécaire, 78, rue du Kremlir, Kremlin-Bicètre (Seine). M. GrANDPIERRE, pharmacien, 32, rue Carnot, Sedan (Ardennes). M. Granpvaz, Charles, domaine Fe St- Ab par la Ferrière-sur- … Risle (Eure). … M. Grain, M., 7, rue de l'Hôpital, Tonnerre (Yonne). M. Grarior, docteur en médecine, La Ferté-sous-Jouarre (Seine-et- _ Marne). M. Greuer (abbé), curé de Savigné (Vienne). - M. Gricoraki, attaché au Laboratoire de Botanique de la Faculté … des Sciences, 29, rue d'Enghien, Lyon (Rhône). _ M. Gros, Léon, pharmacien, ere suppléant à l’école de Méde- _ cine et de Pharmacie, place Delille, Clermont-Ferrand (Puy-de- _ Dôme). . M. Grosseaw, instituteur en retraite, Moncey (Doubs). M. Gruyer, P., préparateur à la Faculté de Médecine, 12, _ rue Braconnot, Nancy (Meurthe-et-Moselle). M. Guécan, Maurice, docteur en droit, 38, avenue de Wagram, Paris, XVII. M. Guécaw, Marcel, 38, avenue de Wagram, Paris, XVIIe. * M. Guénior, capitaine du génie, 9,rue Léon Vaudoyer, Paris, VITe. - M. Guérin, Paul, professeur agrégé à la Faculté de Pharmacie, professeur à l’Institut national agronomique, 4, avenue de l'Obser= _vatoire, Paris, VIS. M. Guérror, D' en Médecine, 169, rue de Tolbiac, Paris, XILT. _ M. Gurrroy, ingénieur agronome, « Kergevel », 17, rue Civiale, Garches (Seine-et-Oise). . M. Gurarr, J.. professeur à la Faculté de Médecine, 58, boulevard - de la Croix-Rousse, Lyon (Rhône). -* M. Guiserr, G., 50, rue Leibnitz, Paris, X VILLE, Ke. 14 SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE. M. Guicnarp, Léon, membre le l'institut, professeur à la Faculté de Phare 6, rue du Val-de-Grâce, Paris, Ve. M. GuiGnar» (abbé), vicaire à Saint-Symphorien (Indre-et-Loire). M. Gurenarp, pharmacien, 64, Avenue Gambetta, Saint-Maixent (Deux-Sèvres). M. Guizreuin, F., mycologue, Cormatin (Saône-et-Loire). M. Guirriermonn, docteur ès-sciences, 19, rue de la République, Lyon (Rhône). * M. Guinier, P., directeur de l'Ecole nationale des Eaux et Forêts, 10, rue Girardet, Nancy (Meurthe-et-Moselle). M. Guirrox, Ernest, docteur en médecine, Saint-Calais (Sarthe). M. GuruiE, L., pharmacien, Neuville-aux-Bois (Loiret). M. Gussow, Hans, Central experimental Farm, Ottava (Canada). M. Hapor, docteur en médecine, Pouxeux (Vosges). M. Haroer Bey, Directeur de l'Agriculture de l’Etat du Grand Liban, Beyrouth (Syrie). M. Hazror, directeur des Services vétérinaires de eusre 35, rue de l'Eglise, Vaux-sous-Laon (Aisne). M. Hamec, docteur en médecine, directeur de l’Asile des Quatre Mares, Sotteville-lès-Rouen (Seine-Inférieure). M. Hamer, docteur en pharmacie, 10, place Thiers, le Mans (Sarthe). M. Hauez, Gontran, 2, AvenueVictor Hugo, Meudon (Seine-et-Oise). M. Harnic, 4, rue Frépillon, Noisy-le-Sec (Seine). M. Haray, Marcel, docteur en pharmacie,21,rue de Passy,Paris, XVIe. M. Hépou, Henri, docteur en médecine, pharmacien de 1"° classe, 101, rue Grande, Montereau-Faut-Yonne (Seine-et-Marne). M. le D" Heax1, directeur de la Station de Physiologie et Pathologie végétales, Sebroï ut, 17, Budapest, II (Hongrie). M. Her, F., docteur en médecine, professeur au Conservatoire des Arts et Métiers, 34, rue Hamelin, Paris, XVIe. M. Hein, Roger, 96, rue Nollet, Paris, XVII. M. Henrior, rue Pasteur, Epinay-sur-Orge (Seine-et-Oise). M. Hewriquer, inspecteur des forêts, 7, rue Vauban, Bayonne {Bas- ses-P yrénées). M. Hérissey, H., professeur agrégé à la Faculté de Pharmacie, pharmacien des hôpitaux, 184, rue du Faubourg Saint- Antoine, Paris, XIIS. M. Herman. libraire, 8, rue de la Sorbonne, Paris, Ve. M. Hérier, F., industriel, Arbois (Jura). M. Hisox (capitaine), 11 bis, passage de la Visitation, Paris, VII. M. Horruanx, 34, avenue de la Gare, Thaon-les-Vosges (Vosges). M. Humrurey, C.-J., Pathologist, University of Madison, Wisconsin (Etats- Unis). LISTE DES MEMBRES. 15 . M. Husxor, docteur en médecine, 8. rue de ka République, Vierzon D Cher). M. Jaccorrer, J., 10, rue du Cendrier, Genève (Suisse). à M. Jacouer, Claude, industriel, 40, Quai Riondet, Vienne (Isère). … M. Jacquor, Alf. docteur en médecine, 3, rue de Valentigney, Audincourt (Doubs). “* M. de Jaczewsxr, Ed., Directeur de la Station de Pathologie végé- _ tale, Perspective Anglaise, 29, Petrograd (Russie). M. Javier, M, chargé de cours à la Faculté des Sciences, 19, rue D Ernest Renan, Paris, XVe. = M. JEanmae, pasteur, 4, rue Charles Lalance, Montbéliard (Doubs). … M. Joacaim, docteur en pharmacie, 115, rue de la Forge, Noisy-le- D sec (Seine). — M.Jory, À., docteur en médecine, Croissy-sur-Seine {[Seine-et-Oise). - M.Josserann, Marcel, 19, rue de Bourgogne, Lyon (Rhône). . M. Jourrrer, J., capitaine en retraite, Chantelinotte, par Pouilly- sous-Charlieu (Loire). * M. Joyeux, docteur en médecine, laboratoire de Parasitologie, Faculté de Médecine, 15, rue de l'Ecole de Médecine, Paris, VI. . M. Juirrarn-HartTmann, G., Membre fondateur de la Société, 27, _ rue de la Louvière, Epinal (Vosges). M. Jurcraro, ingénieur électricien, Villeneuve-sur-Lot (Lot-et- Garonne). M. Jurzcer, P., Professeur à i' Ecole normale d'Alberville (Savoie). M. Kavina, professeur de Botanique, Ecole polytechnique, Villa Grebovka, Vinohrady, 58, Prague (Rép. Tchéco-Slovaque). M. Kizcran, maitre de Conférences de Botanique à la Faculté des Sciences de l'Université, 15 ter, rue de la Forêt noire, Strasbourg (Bas-Rhin). Ce GS DR ER TS ges en V4 4 < 3 * M. Kisreznici, ingénieur, 8, rue Raynouard, Paris, XVI. … M. Krixa, J., professeur agrégé à l'Ecole polytechnique, Kosire- 4 Vaclavka, 333, Prague (Tchécoslovaquie). M. Kænie, X., 4, chemin des Routes, Toulon (Var). 4 * M. Kowran, géomètre, Neuchâtel (Suisse). 3 M. Kraus, Math., ancien secrétaire de la Société Botanique de à Luxembourg. Librairie de la gare, casier postal 76, Luxembourg (Luxembourg). M. Keuzis-Raxpa, Otakar, Poric 30, Prague (Rép. Tchéco-Slovaque). … M. Kuuwer, Robert, 3, rue Mot, Fontenay-sous-Bois (Seine). » M. Lamsé, docteur en pharmacie, 1, rue des Serruriers, Laval (Mayenne). M. Lasesss, P., professeur suppléant à l'Ecole de Médecine et de Pharmacie, 38, rue des Lices, Angers (Maine-et-Loire). Mme Lasrr, Kéraïeux, Dinan (Côtes-du-Nord). SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE. M. Lacarce, F., étudiant en pharmacie, 29, Avenue de l'Observa- _ toire, Paris, Ve. + DT = M. Lacarpe, J., maître de Conférences de Botanique à la Facul des Sciences ce l'Université, Strasbourg (Bas-Rhin). * M. Lacarne, conserves alimentaires de luxe, Villefranche-de= : Rouergue (Aveyron). £ M. Lamaze, pharmacien, Fraize (Vosges). M. Lapicque, Louis, professeur à la Sorbonne, Membre fondateur de la Société. 21, boulevard Henri IV, Paris, EVe.. Re. M. Larcuer, docteur en médecine, 97, rue de Pass. Paris, XVE. | M. Lasne, on 9, rue Champollion, Paris, Ve. M. Lasnier, ingénieur agronome, agrégé de l'Université, professeur … de Sdlenos naturelles au Lycée Faidherbe, 32, rue Fourmentel, Lille (Nord). M. Laussine, P.. père, Pont-de-Roide (Doubs). À M. Le Branc, André, 87, rue Saint-Jacques, Marseille (Boucl du-Rhône). M. Lescon», À., pharmacien, Pouilly-en-Auxois (Côte-d'Or) M. Lesoucner, Paul, ingénieur, 19, rue Théodore de Banville, Paris, X VIH. =. M. Le Bourc, pharmacien, Montbazon (Indre-etLoire). M. Lecuevarrer, libraire, 12, rue de Tournon, Paris, VIe. M. Lecrarr, la Coillinière, Belle-Isle-en-Terre (Côtes-du-Nord). M. Crau, pharmacien honoraire, Pierres, par Maintenon re ; et-Loir). Ts M. LeconuTe, Membre de l'Institut, PRES au Muséum, 24, rue des Ecoles. Paris Ve? M. Lenoux-LeBarp, docteur en médecine, 22, rue Clément Marot, Paris, VIDE M. Le Duc, Ho 39, rue des reines Paris, IVe. an Dessous des Bora Paris, XIIE. M. Lécer, Pierre, pharmacien, 2, boulevard de PHôtel de Ville, ji Vichy (Allier). RS M. LecranD, pharmacien, 94, rue Monge, Dijon (Côte-d’ Or). ; M. Lecros, Clément, 27, rue Bénard, Paris, XIVe. M. Lécué, L., pharmacien, 4, rue I Nationale, Le Mans (Sarthe). M. Leméez, Rocticulreue) -paysagiste, 5, ruelle Taillis, Alençon (Orne). M. Lemoine, Louis, ingénieur, 26, avenue du Pare Montsouris, Paris, XIVe. ee. M. Lesca, docteur en médecine, Ondres (Landes). ARE M. Leraco (abbé), rue du Mans, 151 bis, Alençon (Orñe). M. Loue, libraire, 3. rue Corneille, Paris, VIe. M, pes L1GNERIS, ingénieur agronome, Bressoles, PA Moulins (Allier). LISTE DES Mi MBRES. 17 A. Lienier, chef de bataillon au 25° régiment d'infanterie, 68, rue D Carnot, Dec deville (Manche). M. Lowcuer, E., docteur en médecine, 48, rue des Acacias, Alfortville D (Seine). > M. Lioyp, 309, West Court Street, Cincinnati, Ohio (U. S. A.). … M. Lortow, J. (abbé), curé de Bragny, par St-Vincent-lès-Bragny __ (Saône-et-Loire). À M. Lousracor-Foresr, Ed , avocat, ancien bâtonnier, Oloron-Ste- _ Marie (Basses-P yrénées). à M. Luronw, pharmacien, Beaumont-sur-Oïse (Seine -et-Oise). » M: Lurz, L., Secrétaire général de la Société Botanique de France, ancien Pr don de la Société 4, avenue de l'Observatoire, Pare \ 46 . M. Macku, Jean, docteur ès-sciences, professeur au 1% gymnasium tchèque, Brno (Tchéco-Slovaquie). M. Macnin, doyen de la Faculté des Sciences de Besançon, Beynost + (Ain). | M. Macnin, avoué près la Cour d'Appel, 6, rue Métropole, Chambéry (Savoie). - M. Macnrou, docteur en médecine, chef de laboratoire à l’Institut - Pasteur, Archiviste de la Société, 25, rue Dutot, Paris, XVe. . M. Maweu, J., docteur en médecine, préparateur à la Faculté de Phar- _ macie, 44, avenue du Maine, Paris, XIVe. M. Marce, professeur à la Heculte des Sciences, 14, rue e Malus, … Lille (Nord). - M. Mars, R., herboriste de 1r° classe, 76, rue Thiers, Le Hâvre _ {Seine-Inférieurei. … M. Marncauo, Ed., pharmacien, Membre fondateur de la Société, -_ Mussidan (Dordogne). … M. Marmaux, E., Ingénieur agricole, 41, rue de la Ruche, Bruxelles (Belgique). M. Maire, Louis, docteur en pharmacie, chef de travaux à la Faculté _ de Pharmacie, Strasbourg (Bas-Rhin). ._ * M. Mure, René, professeur à la Faculté des Sciences, villa Mont- Fleuri, Énn de Telemey, Alger (Algérie). M. Mana, E., Ferme du No ein près Montereau (Seine-et« . Marne). M. Macençow, Georges, secrétaire de la Société, 30, rue Antoinette, Paris, XIE. M. MaLaurEe, Léon, désinfecteur municipal, 13, rue de la Terrau= _ dière, Niort (Deux-Sèvres). M. Marmaxcue, pharmacien, docteur ès-sciences, 37, Avenue de Paris, Rueil (Seine-et-Oise). 1 Re eee NS 18 SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE. M. Maxcexor, chemin de St-Genès-les-Ollières, Tassin, près Lyon (Rhône). M. Manacin, L.. Membre de l’Institut, directeur du Muséum d'His- toire naturelle, ancien Président de la Société, 2, rue de la Sorbonne, Paris, V°. — * M. Marçais (abbé), Précigné (Sarthe). M. Marcuaz, Georges, administrateur délégué de la Société « La Linière de Gérardmer », Gérardmer {Vosges). M. Marcnizer, 9, rue Champollion, Paris, Ve. M. Marie, président du Tribunal de Commerce, rue du Chaperon- Rouge, Avignon (Vaucluse). M. Marrens, Pierre, 23, rue des Joyeuses Entrées, Louvain (Bel- gique). M. Marrin, André, industriel, Montbéliard (Doubs). * M. Marrin, Jacques, 24, boulevard de la Magdeleine, Marseille (Bouches-du-Rhône). M. Marin, Ch.-Ed., professeur libre, 44, chemin de la Roseraie, Plainpalais, Genève (Suisse). ce M. Marrin-CLaune, À., ingénieur agronome, 18, avenue de La Bourdonnais, Paris, VIe. M Marrin-Sans, chargé de cours à la Faculté de Médecine et de Pharmacie, Allées St-Michel, Toulouse (Haute-Garonne). M. Masse, Léon, 11, rue des Béguines, Vendôme {Loir-et-Cher). M. Marureu, S., 1 bés, rue Lacaille, Paris, XVIIe. Me Maruarev, Abbaye de St Pantaléon, St-Dizier (Hte-Marne). M. Marruey, Jules-Edouard, instituteur, 9, rue Bachelin, Neuchâtel (Suisse). M. Marrimozo, Oreste, directeur du Jardin botanique, Turin {talie). M. MausLanc, ingénieur-agronome, Secrétaire général de la Societé - 52, boulevard St-Jacques, Paris, XIV®. M. MaureroN, pharmacien, 33, avenue de Longueil, Maiïsons- Laffite (Seine-et-Oise). M. Maucer, Emmanuel, ingénieur aux mines de Béthune, Grenay par Bully (Pas-de-Calais). M. Maury, professeur honoraire, 26, rue Simon, Reims (Marne). M. Maury, Victor, 125, Grande-Rue, Oullins (Rhône). M. Maximowicz, Rudolph, instituteur, Zehusice (Rép. Tchéco- Slovaque). * M. Mayor, Eugène, docteur en médecine, hospice de Perreux- sous-Baudry, Neuchatel (Suisse). M. Mazimanx, Directeur de l’Orphelinat de la Seine, 17, rue Louis Blanc, La Varenne-St-Hilaire (Seine). M. Mc Cussin, M. A. Deputy Director of the Bureau of Plant Indus- try, Departm. of Agriculture, Harrisburg, Pensylvanie (U. S A.) * CP TU MS à = » PASSER TE RUN D LISTE DES MEMBRES. 19 M. Merzer, V., instituteur à l'Ecole primaire supérieure, Domazlice Re ue. M Mesrrey, pharmacien, 1, place du Ralliement, Angers (Maine-et- Loire). M. Méray, professeur au Lycée, 109, rue du Maréchal- SG Tarbes, (Hautes-Pyrénées). M. Meucexuorr, pharmacien, Zwolle (Hollande). M. Meyer, Georges, 44, rue Blanche, Paris, IX°. M. MrccenDeau, pharmacien, la Ferté-Alais (Seine-et-Oise!. M. Mircory, P., Président du Tribunal civil, Saumur (Maine-et- Loire). M. Minanoe, Marcel, professeur à la Faculté des Sciences, Grenoble (Isère). M. Mis, Georges, 19, Avenue des Ecoles, Villemomble (Seie). M. Mizraki, Maurice, 9, rue de Calais, Paris, IX°®. M. Mona, pharmacien, 46, Boulevard Magenta, Paris. M. Morrraro, Marin, Doyen de la Faculté des Sciences, 16, rue Vauquelin, Paris, V°. M. Monnier, L. représentant, 70, rue de Bizy, Vernon (Eure). M. Moxraupow, 56, rue de Vaugirard, Paris, V[®. M. Morgau, docteur en médecine, Lusignan (Vienne). * M. Moreau, Fernand, ancien Secrétaire général de la Société, Maître de Conférences à la Faculté des Sciences, 63, rue du Faubourg Saint-Jean, Nancy (Meurthe et-Moselle). Me Moreau, F., docteur ès-sciences, 63, rue du Faubourg St-Jean, - Nancy (Meurthe-et-Moselle). M. More, Directeur du Service sanitaire vétérinaire, 90, rue de Roanne, St-Etienne (Loire). M. Morin, docteur cn médecine, 13, rue Saint-Hyppolyte, Mont- béliard Doubs). M. Morin, Raymond, 25, rue Jean Daudin, Paris, XV°. M. Morquer, ‘René, préparateur de Botanique générale à la Faculté des Sciences de Toulouse (Haute-Garonne). M. Mura, industriel à Ronchamp (Hte-Saône). M. Mussow, entreposeur des Tabacs, St-Cyprien (Dordogne). M. Naoumorr, Nicolas, assistant au laboratoire de Pathologie végé- tale, Perspective Anglaise, 29, Petrograd (Russie). * M. Navez, Directeur du Jardin Botanique, Metz (Moselle). M. Nennen, E., inspecteur général des Mines en retraite, Clos Sans Peine, Le Pradet (Var). M. Nicoas, G., professeur à la Faculté des Sciences, 17, rue Saint-Bernard, Toulouse (Haute-Garonne). | * M. Noez, E. membre fondateur de la Soricie. Villa Noel, rue Michelet, Nice (Alpes-Maritimes). SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE. M: “Normaxp, Léon, pharmacien, 324, rue St- Martin, Bars LES 5 M. Ocro8ox, Dombas!e-sur-Meurthe (Meurthe-et-Moselie). * M. Orrner, docteur en médecine, chef de travaux- à la Facult des Sciences, professeur suppléant à la Faculté de: Médecin. 17, rue Hébert, Grenoble (Isère). ce M. Orciveina Risriro na Foxseca (D' Olympio), Laboratoire Me Mycologie, Institut Oswaldo Cruz, Caixa postal 926, Rio de Janeiro (Brésil), ere M. OrGEBiN, pharmacien, 2, place Delorme, Nantes (Loire-Infé- “rieure'. FL LE Me PAGE, 12, rue des Nouvelles Maisons, Se TS M. Pariner, Henri, 25, rue de Gotte. Paris XIE. {C6 te-d’Or). Mme Pascaz, Marguerite, domaine de la Ferme, Gnss ss + sur- one (Seine). M.-ParriARcHE, P. pharmacien, 38, rue Neuve, Clermont-Ferrand. (Puy-de-Dôme). Ps E M. Pavizcarp, professeur-adjoint à la Faculté des sciences, Mont- pellier (Hérault}. M. Pearson, À. trésorier de la Bristish Mycological 59 Southwark Street, London. 2 E. Dune Pare. XVI. M. Peé, Pierre, instituteur à St-Etienne. de-Mer-Morte, par Paulx _(Loire- Jisremror * M. Pecrereau, notaire honoraire, membre onde ieus el ancien f Tresorier de la ee Vendôme (Loir et- Cher. de la Ge a à sur-Helpe I M. Pexer, Paul, contrôleur civil, Tabarka (Tunisie). M. Percuery, O., 35, place du Grand-Marché, Tours (ldre-e Loire). M. Perrin, E., villa dela Tournette, Thury, par Thônes (Biel M. Perror, Ëm.,professeur à la Faculté de pharmacie, Secrétaire géné ral honoraire de la Société, x, avenue del'Observatoire, Paris, VIS: M. Peseux, H., professeur honoraire, Loisy (Saône-et-Loire). ; M. Perou, T., Royal Botanical Garden, Peradenyia, Ceylan. M. PereLor, colleee du protectorat, Hanoï (Tonkin). M. Peyroxez (Benianimo), docteur ès- sciences naturelles, assistan à la Station de Pathologie végétale, via S° Suzanna, Rome (Italie) enr ne 1 TISTE DES MEMBRES. 21 M. Parcipper, docteur en médecine, 15, rue Scufflot, Paris, Ve. M. Pigere, El. (capitaine), 7, rue de la Côte, Morteau (Doubs). M. PrerrauGues, Barthélémy, pharmacien. 2, rue Saint-Antoine, Hyères (Var). M. PrerrauGues, Clément, Docteur en Médecine, 30, rue Vieille-du- Temple, Paris, IV. M. Prerkaucues, Marius, docteur en médecine, 28, avenue Alphonse Denis, Hyères (Var). M. Picneroz, Inspecteur des Finances, 33, rue de Naples. Paris. M. Picuzr, docteur en médecine. 21, rue Gutenberg, Boulogne-sur- Seine (Seine). à M. Piner, à Denicé (Rhône). * M. Pinoy, docteur en médecine, ancien Président de la Socreté, Maître de conférence de Botanique agricole à la Faculté des Sciences d'Alger (Algérie). M: Pranas y Vives, 5, Brusch, Barcelone (Espagne). M. PLaNTEroL, préparateur au Collège de France, Place Marcellin Berthelot, Paris, Ve. M. Pronaquer, secrétaire de M. le C omte de Brigode, 47, rue Boinod, Paris, X VII. M. Pzoussarp, pharmacien, 2, rue de Marne, Chàlons-sur Marne (Marne. M. PLové, amacien, 6, rue Thiers, Troyes (Aube). M. Poinsarp, Adhémar, Bourron, par Marloitte-Bourron (Seine-et- Marne). M. Porrauzr, Georges, directeur de la villa Thuret, Antibes (Alpes Maritimes). M. Poix, G., chirurgien-dentiste, 6, Boulevard de la République, Brive (Corrèze). M. PoxcirorE, ingénieur, 98 rue Balard, Paris X VE. M. Poxs, J., pharmacien, Briançon-Ste-Catherine (Hautes-Alpes). M. Porrigr, professeur de Physiologie à la Faculté des Sciences et à 1 Institut Océanographique, 195, rue Saint-Jacques, Paris, Ve. M. Porron, M., docteur en rmédecine, Thiaucourt (Meurthe-et- Moselle). M. Pornise, greffier du Tribunal civil, Angers (Maine-et-Loire). M. Porrer, Jacques, Chef des travaux pratiques de Botanique à la Faculté des Scieñces, aux Graviers blanes, près Besançon (Doubs). M. Poucuer, G., professeur à la Faculté de Médecine, »1embre de l'Académie de Médecine, villa des Pins, Lozère, par Palaiseau (Seine-et- Oise). M. Poucuer, 53, rue Thomassin, Lyon (Rhône) M. Pouxpre, Ed., prapriétaire, 119, rue Paradis, Marseille (Bouches- du-Rhône). 22 SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE. M. Prévost, Louis, Directeur technique de la Société des vaselines de l'Ile d'Elle (Vendée). M. Primor, Ch., pharmacien, Avenue de la Roue, Neuillé-Pont- Pierre (Indre-et-Loire). M. ProTuiëre, pharmacien, président de la Société des Sciences naturelles de Tarare, Tarare (Rhône). M. Purremans, Arsène, 82, rua Real Grandeza, Rio de jo (Brésil). M. Puzenar, 23, rue François Bonvin, Paris, XV°. M. Pvar, Félix, chef de bataillen au 8° génie, Tours Indre-et-Loire). * M. Raour, D., docteur en médecine, membre fondateur de la Société, Raon-l'Etape (Vosges). M. Rasouaw, pharmacien, Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire). M. Rapais, Maxime, doyen de la Faculté de Pharmacie, ancien Président de la Soctèté, 4, Avenue de l'Observatoire, Paris, VI°. M. Raxcer, Eugène, ingénieur-agronome, Praia de Icarahy, 369, Niteroy, Estado de Rio-de-Janeiro (Brésil). M. Raxoréwiren, 20, Skoplianska ulitze, Beograd (Yougoslavie. M. RawouiLze, Léon, Rédacteur principal à la Garantie de Paris, 45, boulevard St-Germain, Paris, Ve. M. Rauzic, Emile, rue Geoffroy de Pontblane, Lannion (Côtes-du- Nord). M Rxa, Carleton, secrétaire de Ia British Mycological Society, 6, Barbourne Terrace, Worcester (Angleterre). M. Recauo, professeur à l'Institut Pasteur, Institut du Radium, 1, rue Pierre Curie, Paris, Ve. M. RerwsourGe, pharmacien honoraire, Mondoubleau (Loir-et-Cher). M Rexanr», Louis, instituteur, Valentigney (Doubs). M. RENauneT, pharmacien, Place de la Liberté, Villefranche-de- Longchapt (Dordogne). M. RexGniez, pharmacien, 56, rue de Passy, Paris, XVIe. M. Réverizer, pharmacien, 4, rue Saunière, Valence (Drôme). M. Ricnaro, Ingénieur des Travaux publics de l'Etat, Tébassa (Algérie). M. Ricnarue, villa Mon Rêve, Condrieu (Rhône). M. Ricuezui, pharmacien, Entrevaux (Basses-Alpes). M. Ricôue, professeur à la Faculté des Sciences, Poitiers (Vienne). * M. Rire, docteur en médecine, 122, boulevard: de la Croix-Rousse, Lyon (Rhône) M. Rrrouer, pharmacien, Sablé sur Sarthe (Sarthe). M. Riza, Ali, directeur du laboratoire de Pathologie végétale de Ecolesupérieure d'Agriculture, Boyadji-Kéni, Bosphore(Furquie). . M. Roserr, Marcel, rnrmeen 18, Place die Pari Xe 7 " LS LISTE DES MEMBRES. 23 * M. Rosuin L., docteur en médecine, Flamboin, par Gouaix (Seine- et-Marne). M. pe Romain, R., maire de la Be nice (Maine-et-Loire). M. M Nos. pharmacien, Vendresse (Ardennes). M. Rousse, docteur en médecine, Coussey (Vosges). M. Rousser, Em., sous-chef de bureau à la Compagnie des Chemins de fer de l'Etat, 29, rue des Bégonias, Nancy (Meurthe-et- Moselle). M. Rourier, H., pharmacien, Sartrouville (Seine-et-Oise). M. Rovesri, professeur de Technologie alimentaire, Ceriale, prov. Genova (Italie). * M. Royer, pharmacien. 117, rue Vieille du Temple, Paris IIIe. * M. Royer, Maurice, docteur en médecine, 33, rue des Granges. Moret-sur-Loing (Seine-et-Marne). M. Russezz, William, chargé d'un enseignement pratique à la Facvlté des Sciences, 49, boule ’ard St-Marcel, Paris, XIII. M. Ruys, J, ancien président de la Société mycologique néerlan- daise, Zomerluststraat, Haarlem (Pays-Bas). * M. Sapouraun, docteur en médecine, 62, rue Miromesnil, Paris, \'a0Re M. Sainsror, C. (abbé), curé de Neuvelle les Voisey, par Voisey (Haute-Marne). M. Sarcues, G., Directeur au Sous-secrétariat de la Marine mar- chande, 33, rue de Turin, Paris, VIIle. Fm 37, Avenue Maurice Berteaux, — M. Saus, docteur en médecine, 14, rue Bab-Azoun, Alger ; (Algérie). 4 M. Saivan, inspecteur de l'enregistrement et des domaines, 53, rue pe. Monge, Pers Ve. à M. Sarrory, professeur à la Faculté de Pharmacie de l’Université, à Strasbourg (Bas-Rhin). M. Saurreau, Henri, 18, rue Peligot, Enghien-les-Bains (Seine-et- 4 Oise). M. Scaeurer, Albert, industriel, Bitschwiller (Haut-Rhin). M. le Professeur Scuinz, Hans, Directeur du Jardin botanique de É Zürich (Suisse). ‘4 M. Scurœzz, Grégoire, prés dent du Tribunal d'arrondissement. h Diekirch (Luxembourg). M. Sécurer, Emile, 1, rue de Cormeille, Levallois-Perret (Seine). * M. Sercenr, Louis, pharmacien de 1'e classe, Trésorier de la Soctété, 43, rue de Châteaudun, Paris, IXe. M. Serpa, 5, rue Antoine Vollon, Paris, XI[°. M. Serru, Gaston, électricien, 34, rue de Chateaudun, Paris, IXe. M. Serru, V., 1, rue Pasteur, Maisons-Laffite (Seine-et-Oise). 24. SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE. < M. Sevor, professeur à la Faculté de Médecine, Place Carnot, Nancy (Meurthe-et-Moselle). M. Sicre, pharmacien, 22, avenue de la Grande Armée, Paris, XVII. M. Sremaszxo, Vincent, professeur à l’Institut de phytopathologie de l'Ecole supérieure d'Agriculture, Skiernicwice (Pologne). M. Simon, Eug., correspondant de l'Institut, 16, villa Saïd, Paris. XVI M. Simonxeau, G., 87, rue de la République, Lyon (Rhône). M. Simonner, G., pharmacien, 3, boulevard Beaumarchais, Paris, PUS: = M. SuorcacuA, F., docteur, professeur à l’Université de Prague (Tchécoslovaquie). M. Sonnery, ingénieur, vice-président de la Société des Sciences naturelles, Tarare (Rhône). À M. SonrHonnax, J., pharmacien, Lons-le Saunier (Jura). M. Souza pa Camara, Manuel pe, professeur de Pathologie végétale à l’Institut agronomique, 16, Largo de Andaluz, Lisbonne (Portugal). M. Skurrexskr, Laboratorium Botaniczne Universytet Varsovie, Krakowskie Przedm., Varsovie (Pologne). M. Tanrerer, André, avocat, 215 bis, boulevard St-Germain, Paris, VILIS: M. Taupin, pharmacien honoraire, 5, place de la République, Mon- targiis (Loiret). M. Terras, Michel pe, ingénieur, 72, rue Vanneau, Paris, VII. M. Tueiz, Contributions indirectes, Ste-Gemmes-sur-Loire (Maine- et- Loire). M. Tuerer, notaire honoraire, 32, avenue de la Grande-Armée, Paris, XVIIe. M. Taézée, professeur à l'Ecole de Médecine et de Pharmaëiïe, 70, rue de Paris, Angers (Maine-et-Loire). M. Tuiry, professeur à la Faculté de Médecine, 49, rue de Metz, Nancy (Meurthe-et-Moselle). M. Tnoumex, E., 74, Feierabendstrasse, Bâle (Suisse). M. Tuurin, M., directeur de l'Ecole primaire supérieure, Cluses (Haute-Savoie). M. Timserr, pharmacien, 7, quai Mauzaisse, Corbeil (Seine-et- Oise). - M. Tivancexr, Armand, pharmacien, Brie-Comte-Robert (Seine -et- Marne. M. Torrexr, C-P., Collegio Antonio Vieira, Bahia (Brésil). M. Torrey, Safford, George, Assistant Professor of Plant Pathology Connecticut Agricultural College, Storrs, Conn. (Etats-Unis). LISTE DES MEMBRES, 25 M. Tragur, professeur de Botanique à la Faculté des Sciences,7, rue Desfontaines, Alger-Mustapha (Algérie). M. Traverso (Prof. Dott. G.-P.), libero docente di botanica, vice- direttore della R. Stazione di Pathologia vegetale, via S® Suzanna, Rome {ltalie). M. Trucuer, pharmacien, St-Jean-de-Maurienne (Savoie). M. Usueccr, Pouilly-sous-Charlieu Loire). M. VaizcanrT DE Guéuis, chateau de Charmois, par Laizy (Saône-et- à Loire). ….. M. Varrés, À., horticulteur, la Roche des Arnauds (Hautes-Alpes). … M. Varenne, statuaire, 67, boulevard Raspail, Paris, VI°. M. Vaucoune, V., 57, rue d'Alleray, Paris, XVe. M. Vercxau», François, contrôleur principal spécial des Contribu- tions directes, A8, avenue de Déois, Châteauroux (Indre). M. Verexes, À., 9, rue Laffitte, Paris, IX®. * M.Veruorez, directeur de la Station agronomique et viticole, Ville- franche (Rhône). M. Vermorec, docteur en médecine, 38, avenue Pierre [‘ de Serbie, Paris, VII. M. Venxrer, chef de travaux à la Faculté de Pharmacie, 11, rue de Metz, Nancy (Meurthe-et-Moselle). | M. Veseuy, R., instituteur, Prague (Tchécoslovaquie). M. Viara, Membre de l’Institut inspecteur général de la Viticulture, 16, rue Claude Bernard, Paris, Ve. M. Vicurer, professeur à la Faculté des Sciences, Directeur de l'Institut botanique de Caen (Calvados). M. Vinas, J. Codina, médecin, la Sellera, Province de Gerona (Espagne). …. * M. Vixcexs, François, 22, avenue de Toulouse, St-Gaudens (Hte- . Garonne). . M. Vocuino, R., Osservatorio autonomo di Fitopatologia, 7, via - Melchiorre Gioia, Turin (Italie). …. M. Voice (Abbé), professeur à l’Institut St-Pierre, Bourg-en-Bresse Ë (Ain). * M. Vurrceuin, Paul, professeur à la Faculté de Médecine de Nancy, Correspondant de l'Institut, 16, rue d'Amance, Malzéville (Meurthe-et- Moselle). M. Warpe, docteur en médecine, 5, rue d'Argenson, Paris VIII°. # M. WeisseNrHanner, Alf., 76, avenue de la République, Paris, XIe. … M. Wine, O., docteur ès-sciences, Laboratoire de Carlsberg, * Copenhague, Valby (Danemark). … M. Wunrz (lieut.-colonel), 26, Avenue Georges V, Paris, VIIIS - M. Zvara, fonctionnaire municipal, Prague (Tchécoslovaquie). CRT PT TE ESS SO nt ER er . Notes critiques sur quelques Champignons du Jura, par M. P. KONRAD. (Planches I-IIT.). Depuis de longues années, nous nous intéressons à la flore . mycologique du Jura. _Habitant la ville de Neuchâtel, située au bord du lac du même nom, nos recherches s'étendent surtout au Jura suisse et plus par- ticulièrement au Jura neuchâtelois.Il s’agit d’une région comprise . entre les lacs jurassiens de Neuchâtel, de Bienne et de Morat et le Doubs, rivière marquant la frontière entre la petite République et Canton de Neuchâtel et la France. Ce pays est riche en champi- “ gnons. Il comprend une zone de vignobles au bord des lacs, puis, immédiatement au-dessus, des bois feuillus de chênes, de hêtres, ainsi que des bois de pins, plus haut de magnifiques forêts de sapins, enfin les hauts pâturages des sommets jurassiens ; l'altitude va de 430 m. au bord du lac à 1.600 m. aux sommets du Chasse- … ron et de Chasseral. Le sol, constitué par des roches calcaires du Jurassique et du Crétacé, est recouvert par place de dépôts morainiques siliceux provenant de l’époque glaciaire ; au pied du Jura se rencontre le grès mollassique tertiaire du Plateau suisse. Le Jura, aussi bien suisse que français, a déjà servi de champ d'étude à maints mycologues. Ne citons, parmi les disparus, que le Neuchâtelois CHaizzer et le grand Français QuéLer, d'Héri- moncourt, — à 5 km. de la frontière suisse, — auquel la myco- logie doit tant. QuéLETr connaissait le Jura neuchâtelois ; membre honoraire de la Société neuchâteloise des Sciences naturelles, il a laissé des traces chez nous ; on conserve précieusement, à Neu châtel, une superbe collection de planches de Louis FAVRE, toutes annotées de la main de QUÉLET. L'on pourrait ainsi croire que la flore du Jura, fouillée en tous sens par de très nombreux chercheurs. ne recèle plus d’inconnues. Cela est loin d’être le cas malheureusement. . ou, qui sait ? heu- reusement peut-être ! La mycologie, malgré tout ce qui a déjà été fait, est encore une science embryonnaire, souvent décevante, où les doutes, les incertitudes, les problèmes surgissent à chaque pas, au fur et à mesure que l’on avance ou que l’on croit avancer. Les notes qui suivent n’ont aucune prétention ; ce sont de 28 | P. KONRAD. . À simples observations sur quelques espèces jurassiennes rares, peu connues ou mal connues; ces espèces, dites critiques, sont surtout caractérisées par la difficulté que de simples amateurs, tels que nous, éprouvent à les déterminer ; ce sont de ces espèces dont le nom ne vient pas immédiatement, qu'il faut observer,abandonner, reprendre à plusieurs reprises, et pour lesquelles il faut faire des recherches dans la littérature et s’entourer de renseignements auprès des maîtres de la mycologie, avant de connaître leur identité. Si ces quelques notes peuvent éviter à d’autres nos propres difficultés de détermination, les efforts et les frais aimablement consentis par la Société Mycologique de France, en vue de leur publication, ne seront pas inutiles. Tricholoma adstringens Persoon. (Planche I, fig. 1-5 Ce chamnignon appartient au groupe de Tricholoma mela- leucum, caractérisé par ses spores aculéolées et par ses cystides empanachées-barbelées (genre Melaleuca, détaché du genre Tri- choloma par M. Patouillard). La plupart des auteurs, FRIEs, QuéLer, GILLET, Saccarpo, Carleton REA, dans son récent ouvrage paru à Cambridge, etc., en font une simple forme ou variété de 77. melaleucum, alors qu'ils considèrent comme espèces différentes d’autres champignons du même groupe, tels que 77. Tanneur humile, brevipes, arcuatum, enista, etc. Tous les champignons de ce groupe sont, en effet, très voisins les uns des autres ; leurs caractères macroscopiques et surtout microscopiques les rapprochent incontestablement. Quant à dire qu'il s’agit d'une seule et même espèce, comme le font certains auteurs, entre autres, M. Dumée., M. Louis Maire, M. Barsrer. ou bien d'espèces distinctes, cela dépend, avant tout, du sens que l’on donne à la notion de l'espèce et de la compréhension que lon a des caractères spécifiques. Quoiqu'il en soit, les formes, variétés, sous-espèces, ou bien, - suivant le point de vue auquel l’on se place, — les espèces distinctes de ce groupe varient assez les unes des autres pour que, quelques types puissent être nettement différenciés. C'est ainsi que, parmi les formes de ce groupe que nous avons rencontrées et … que nous avons étudiées dans le Jura reuchâtelois, nous distin- guons, en tous cas : l’richoloma melaleucum Pers., srammopo- dium Bull., evenosum Bres., cognatum Fr., et peut être quelques NOTES CRITIQUES SUR QUELQUES CHAMPIGNONS DU JURA. 2 autres, quoique moins nettement distinctes, telles que Tricholoma mile, arcuatum, brevipes et oreinum. _ Disons, en passant, que Collybia stridula Fr., que Quécer onsidère comme une variété grêle de 77. melaleucum, par suite e ressemblance macroscopique, se sépare cependant nettement lu groupe par l’absence de cystides, . Or, aux formes nettement caractérisées que nous connaissons, jous croyons devoir ajouter Tricholoma adstringrens Pers.,cham- pignon que nous rencontrons ci-et-là, qui nous a maintes fois inirigué et dont nous n’avons reconnu que tout récemment l’iden- té. Il s agit d’un champignon charnu, de consistance ferme, beaucoup moins hygrophane que les autres formes ou espèces du groupe ; le chapeau fuligineux-cendré est nuancé d’olivâtre et les lamelles, d’abord blanches, deviennent jaunâtre-incarnat-saumon La consistance ferme du chapeau est telle qu'il n'y a pas de con- “fusion possible avec 7r. cognatum et brevipes, dont les lamelles nt aussi colorées ou le deviennent avec l’âge. Nous avons nette- ment perçu l'odeur assez forte, désagréable, acide, de cigüe et la saveur dito, astringente, indiquées par M. BARrBrEeR dans sa liste ‘des Hyménomycètes des environs de Dijon (B. S. M.,1901 ,tome 17). Nous trouvons ce champignon dans les forêts de sapins du Jura, ‘quand bien même SrcrérAN indique dans sa Mycographie suisse de 1833, pour habitat de son n° 635, identifié par Fries, à Tr, adstringens : : Cornières de chemins des bois de chênes, près de Lausanne. » Voici la description que nous faisons de ce champignon : - Chapeau charnu, convexe, bossu, jusqu’à 6 cm. diam., rigide, plus ferme et moins hygrophane que les autres formes de T7.melaleucum, fuligineux-cendré- puis unellement jaunàtres-incarnates-saumon. Pied plein, fibreux, rme, renflé à la base, nu, un peu fibrillé. Chair ferme, blanche, puis pâle, valines, blanches en tas, ellipsoïdes-ovoïdes, pointillées, finement mais très ettement aculévlées-aspérulées 7 1/2 —8 1/2 X 4 1/2 — 5 1/2 u. Cyslides mar- ginales hyalines très abondantes, barbelées-empanachées, 50-75 X 10-15 g. En k roupes dans les forêts ces feuillus et sapins. _Printemps-automne, Ciitocybe olearia (de Candolle) R. Maire. Synonymes : Pleurotus olearius Fr. ; PI. phosphoreus Batt., repris par Quélet,. . Ce champignon méridional remonte dans le Nord et se retrouve “dans le Jura, ce qui est, du reste, le cas de la plupart des espèces 30 P. KONRAD. méditerranéennes. Il y a bien des années qu’il est connu dans la région de Genève : nous l'avons vu, pour la première fois, en juillet 1922, dans la région de Neuchâtel. Nous pensons que ce champignon est plus répandu dans le centre de l’Europe qu'on le croit généralement, mais qu'il passe inaperçu, parce que mal connu. Les planches des Iconographies les plus courantes ne sont pas bonnes : GILLET en donne un dessin exact, mais trop rouge de couleur; la planche de RoLLAND ne permet pas de reconnaître la forme à chapeau presque central et à pied allongé que ous rencontrons ; M. G. JuizLarp, d’Epinal, repro- duit GILLET ; Cooke, RicxeN et C. REA l’ignorent, ce qui semble indiquer que ce champignon est inconnu en Angleterre et en Alle- magne. Par contre, nous avons trouvé récemment une excellente planche en couleur dans la revue américaine The National Geo- graphic Magazine, numéro de mai 1920, de KrreGer, Common mushrooms ? nited States. Une très bonne planche vient aussi. d’être publiée par M. L. Joacxim dans sa Contribution à la flore mycologique du Territoire de Belfort parue en 1914. Enfin, nous venons de voir chez Léon Lhomme, à Paris, une très belle aqua- relle, destinée à être reproduite dans l'Amateur de Champignons. Le classement de cette espèce dans le genre Pleurotus, ne facilite pas sa détermination. Ce champignon, dans sa forme jurassienne, a le pied à peu près central,peu excentrique et appar- tient, incontestablement, au genre Clitocybe où le classe M. R. Maire, dans ses Champignons vénéneux d'Algérie. Clitocybe olearia peut être confondu avec Cantharellus ciba- rius, dont il a la couleur, surtout avec les formes à pied mince et élancé ; cette confusion, facilement évitable pour quiconque observe les lamelles bien développées à arête tranchante, au lieu de plis anastomosés, est regrettable, puisque Clitocybe olearia est un champignon toxique, en tout cas non comestible, oceasion- nant des malaises, généralement peu graves il est vrai (Vomisse- ments, vertiges, sueurs, faiblesse), mais qu'il y a cependant lieu d'éviter. Cette espèce est le seul Clitocybe non comestible et un des rares champignons vénéneux ayant des lamelles franchement décur- rentes. Nous pensons que la soi-disant toxicité de Cantharellus auran- tiacus, plus exactement Clitocybe aurantiaca, reconnue fausse aujourd'hui, ce champignon étant parfaitement comestible, repose sur une confusion avec Clitocybe olearia ; ces deux espèces ont, en effet, quelque ressemblance de forme et de couleur, si bien que Clitocybe olearia, espèce vénéneuse et méconnue dans l'Europe centrale, a pu être pris pour Clitocybe aurantiaca, comestible, NOTES CRITIQUES SUR QUELQUES CHAMPIGNONS DU JURA. 31 d'où doute sur la comestibilité de ce dernier champignon, long- temps considéré comme suspect. Voici la description de CL. olearia : 4 Chapeau charnu, mince à la marge, plan puis déprimé-ombiliqué, parois à avec un pelit mamelon, jusqu'à 12 cm. diam., saliné, sec, finement rayé radia- lement par des fibrilles innées, brun-orangé à jaune orangé ; marge incurvée, « glabre, non striée. Lamelles serrées, longuement «écurrentes, arquées, étroites, — minces, d'un beau jaune d’or à jauae orangé, souvent (pas {oujours) phospho- rescentes dans l'obscurité. Pied plein, ferme, allongé, aminci en bas, central 3 ou plus ou moins excentrique, fibro-charnu, fibrillo-strié, jaune-orangé à bruns orangé. Chair ferme, jaune, plus pâle dans le chapeau, jaune rhubarbe dans le pied, odeur assez forte, peu agréable, saveur douce. Spores hyalines, blanc- crème en tas, globuleuses-ovoiïdes, lisses, guttulées 5-7 >< 5-6 &. Cyslides mar- ginales, hyalines, claviformes, 20-25 X 5 7 u. Cespiteux à la base des tioncs, surtout d'oliviers, aussi de chênes, genêls, etc. Eté-aulomne-hiver. Commun dans le Midi, moins commun dans le Centre et le Jura. Vénéneux, non mortel, =. #3 4 Vs CNE SRE «: j À !, Glitocybe expallens Persoon. ; Les Clitocybes hygrophanes ne sont pas faciles à déterminer, F leurs caractères, tant macroscopiques que microscopiques étant - peu saillants. Quelques-uns cependant sont aisément reconnaissables à leur - odeur, odeur anisée de suaveolens, de fragans, d’obsoleta, ou — odeur très nette de farine de ditopoda, par exemple. D’autres le …. sont à leur couleur ocracé-incarnat, tels diatreta, bonne espèce que “ nous avons revue à la session de Lyon, etsabella Quélet, que nous — rencontrons dans le Jura. D’autres enfin le sont à leur couleur …. bistre, plus ou moins foncée, lorsque le champignon est imbu ; … citons parmi ces derniers cyathiformis, bien connu de chacun, … expallens et concava. Nous nous sommes souvent demandé ce qu'était exactement expallens, dont Gizzer et CookEe donnent de bonnes planches, et en quoi cette espèce ou variété diffère de cyathiformis. Nous croyons pouvoir aujourd'hui répondre à cette question, ensuite de récentes cueillettes. À Tout d’abord, nous ne sommes pas de l'avis de QuéLer qui, — dans sa Flore mycologique met en synonymie expallens et vibecina, …._ indication que vient de reproduire Carleton Rea. Clitocybe … vibecina est, selon nous, une bonne espèce, différente d'expallens, È sec, à spores plus petites, assez commune dans les bois feuillus et — mélangés du Jura et d’ailleurs , nous avons retrouvé cette espèce à Charbonnières, lors de la dernière session de Lyon, où M. René 32 P. KONRAD. MaïRE a confirmé sa détermination. Æxpallens se rapproche davantage par sa couleur et par son aspect général de cyathi- formis que de vpibecina. Du reste, cyathiformis, expallens et vibecina sont donnés, avecraison nous semble-t-il, comme 3 espèces différentes par FRIEs, SACGARDO, QuéLer (Jura et Vosges), GILLET, MAssge et RICKEN. L'examen des planches de GrzLer et de Cooke montre qu'expallens est une espèce plus petite, plus grêle que eyathiformis ; son pied est subégal, non épaissi en bas ; il est à peu près glabre, ce qui n'est pas.le cas de celui de cyathiformis, dont le pied fibrilleux est souvent réticulé au sommet, — encore ne faut-il pas attacher trop d'importance à ce dernier caractère peu stable —. Mais la différence essentielle réside, à notre avis, dans la dimension des spores. RiCKEN en a fait le premier la constatation, ce que nous avons pu contrôler tout à notre aise ces derniers temps. Tandis que les spores de cyathiformis sont ellipsoïdes- allongées et mesurent jusqu'à 9-11 >< 5-6 :, celles d’expaliens sont plus courtes et plus épaisses, presque globuleuses et mesurent 7-9 << 6-7 y. Ces différences microscopiques et macroscopiques nous parais- sent suffisantes pour considérer expallens comme une bonne espèce, dont voici la description : Chapeau peu charnu, presque membraneux, convexe-plan, ombiliqué- déprimé, jusqu’à # cm. diam., lisse, glabre, hygrophane, gris-brun foncé et translucide par l'humidité, pâlissant, gris-bistre argileux pâle par le sec. Lamelles décurrentes, allénuées aux deux extrémités, peu serrées, cendrées- blanchâtres. Pied plein, farci, puis creux, tenace, égale, presque glabre, soyeux, surtout au sommet, concolore ou plus pâle. Chair mince, concolore, douce, inodore Spores hyalines, blanches en las, presque globuleuses, ellipsoïdes- ovoïdes-pruniformes, pointillées, 7-9 X 6-7 u. En troupes, rrés et clairières» bruyères moussues. Automne. Assez commun. Comestible. Hygrophorus nitidus Fries. (Planche I, fig. 6-12). Nous rencontrons de temps à autre, en troupes dans les forêts de sapins du Jura, un bel hygrophore fauve-ocracé, visqueux et cortiné, que nous avons eu quelque difficulté à déterminer. Son voile visqueux le classe sans aucun doute dans les Limacium ; la couleur de son chapeau le rapproche de discoideus et d’arbustious, mais la cortine manifeste, quoique fugace, et le pied glabre etnon pulvérulent au sommet indiquent qu'ils’agit d'autre chose ; cé n'est pas gliocyclus, espèce que nous connaissons bien, commune dans NOTES CRITIQUES SUR QUELQUES CHAMPIGNONS DU JURA. 33 nos bois de pins, ni ligatus, espèce douteuse, probablement syno- -nyme de la précédente. . Un nouvel examen, fait ensuite d’abondantes récoltes en - septembre dernier, nous a permis de conclure que nous sommes en présence d'Aygrophorus nitidus Fr., tel que le conçoit 1 M. BaraiL£e à la suite de QuéLer et même de Fr1ss. _ Or, Hygr. nitidus paraît mal connu ou mal interprété: …_ SACCARDO. qui certainement décrit un autre champignon, le classe dans les Hygrocybes. après miniatus et turundus, et en … fait une espèce nord-américaine. QuéLer (Jura et Vosges), Gizcer, … Cooke et même Carleton REA dans son récent ouvrage l’ignorent totalement. FRrEes, dans ses Hyménomycètes, le classe après arbustivus et discoideus ; son excellente description permet de le - reconnaître et correspond, à un caractère près, savoir la couleur … du chapeau; en effet, Fries en fait un champignon à chapeau … jaune « pileo flavo. » Plusieurs auteurs suivent FRIEs quant à cette couleur : Massge : « pileus yellow », CosrANTIN et Durour … «chapeau jaune vif » et rapprochent ainsi cette espèce de lucorum et d'aureum. Ricken et son élève, M. Nüesc, de St-Gall (Die … weisssporigen Hygrophoreen, 1922), font de nitidus, qu'ils disent - n'avoir jamais vu, une espèce à chapeau jaune pâle, très rare, ne croissant que dans les bois feuillus, observée par Frres seulement ; ils font de notre espèce des bois de sapins, A. aureus Arrh., avec … lequel Quécer aurait soi-disant confondu A. nitidus ; nous ne … partageons pas cette opinion, aureus ayant un chapeau franche- . ment jaune d’or à jaune-orangé — de là son nom; — il ne peut non plus y avoir confusion avec 1. Bresadolæ Q., voisin ou …_O synonyme d'aureus, pas plus qu'avec A. lucorum, espèce à chapeau jaune-citrin vif, que nous connaissons bien et qui ne croît . que sous les mélèzes. QuéLer, Flore myc., reproduit par Bicrarp et GUILLEMIN, décrit très bien notre espèce, mais lui donne un chapeau citrin-ocracé, fauve-ocracé au milieu. QUÉLET ajoute : « Ressemble à discoideus », ce qui est parfaitement exact, à la - cortine près, bien entendu; or, discoideus a, d’après Quérer, le chapeau brun fauve ou rouillé au milieu. M. BaraïLLeE, enfin, qui à vu l'espèce, ne parle plus ni de jaune, ni de citrin, mais bien - d'ocracé pâle, à centre brun-fauve ou fauve-ocracé, Nous arrivons … ainsi à notre espèce qui est bien celle de Fries et de QuéLrer, mais . à chapeau ocracé sur la marge et fauve au centre. Il n'existe pas de bonnes planches d'Hygrophorus nitidus. Les — iconographies de Grizrer et de CooKke ne le figurent pas. Nous ne . connaissons qu'un dessin en couleur de M. G. juiLLARD, d’Epinal, … d’après FRiEs ; ce dessin insuffisant permet cependant de recon- % aux 3% P. KONRAD. naître à peu près notre espèce ; la couleur sans être aussi fauve que nos exemplaires du Jura, n'est cependant ni jaune, ni jaune vif, mais bien ocracée. Voici la description que nous donnons de cette espèce : Chapeau charnu, mince à la marge, convexe-plan, obtus-mamelonné, jusqu'à 5 cm. diam., visqueux, lisse, luisant par le sec, ocracé, brun-fauve à fauve- ocracé au centre. Lamelles arquées-décurrentes, espacées, pas très larges, épaisses, blanches, puis crème pâle, paille. Pied plein, farci, creux à la fin, souvent flexueux, villeux, à peine crème-ocracé pâle, blanchâtre et tomenteux à la base, blanc et glabre au sommet ; anneau cortiniforme, aranéeux, glutineux, blanc, très fugace. Chair tendre, molle, blanche, brun-fauve sous la cuticule, inodore, douce, à peu près insipide. Spores hyalines, blanches en tas, ellip- soïdes-pruniiormes, finement grenelées, 6-8 X 4-5 u En troupes, sapinières montagneuses du Jura. Automne. Peu commun. Comestible. Entoloma Bloxami Berkeley. Cette espèce, proche voisine d'Æntoloma madidum Fries, en est cependant distincte, nous semble-t-il. Lorsque nous l'avons trouvée la première fois, la détermination que nous en avons faite n'a abouti à rien, car les caractères sui- vants ne concordaient pas avec Entoloma madidum, espèce la plus proche à laquelle nous arrivions : odeur faible, plutôt agréable, de farine, et non odeur forte de Russula fœtens (Fr1Es. SAGCARDO, C. REA, etc.) ou odeur repoussante analogue à celle de plusieurs Inocybes (RIcKkEN) ou encore odeur forte (MAsseEe) et fétide (GiLLET) ; pied plein et non creux (FRIES, SAGCARDO, etc.) ; chapeau charnu atteignant 8 cm. de diamètre et non peu charnu de 2-8 cm. (GiLLET) ; récolté dans des prairies moussues et non sous des sapins ou lieux ombragés (GILLET) ; en outre, les spores globu- leuses-anguleuses, hexagonales, mesuraient 8-10 x de diamètre, plutôt 9-10 y. ou 9-10 X 8-9 y et non 8 u (QUÉLET. BIGEARD, MASSEE, C. REA), ou 6-7 x pentagonales (RICKEN) : de plus, notre espèce ne présente qu’une ressemblance bien lointaine avec la planche que donne GiLzLET de madidum. Et cependant, certains autres carac- tères correspondaient assez bien avec la description de madidum donnée par QuÉLer et RickEN, auteurs qui font madidum syno- nyme de Ploxami,. C’est la planche 326 (327) de Cooks, frappante de ressemblance avec notre espèce, qui nous a mis sur la bonne voie. De nouvelles récoltes et la comparaison que nous avons pu faire de notre espèce avec d'excellents dessins et documents de madidum, dus à M. MarriN de Genève, nous ont confirmé que nous étions bien en ve < z DA EC EU Ne d'A GE NOTES CRITIQUES SUR QUELQUES CHAMPIGNONS DU JURA. 35 présence de l’espèce dédiée par BERKELEY au Révérend A.BLoxaM, espèce qui, loin d’être uniquement insulaire («in pascuis apricis Angliæ ». FriEs,SAGCARDO), est aussi continentale ; nous l'avons en effet rencontrée depuis lors en diverses stations du Jura neuchà- telois. Nul doute que cette espèce se retrouve en France et ailleurs et soit assez répandue. En voici la description : Chapeau charnu, campanulé-convexe, obtus, puis étalé-mamelonné, jusqu’à 8 cm. diamw., non hygrophane, lubrifié par l'humidité, soyeux et luisant par le sec, pourpre-violacé sombre, bleu-noirâtre puis couleur d’ardoise, pâlissant ; m:rge d’abord enroulée, sinueuse, sublobée. Lamelles très émarginées, larges, assez serrées, blanchâtres puis rougeàtres. Pied plein, solide, épais puis allongé, fibro-charnu, fibrillé-strié, concolore, plutôt pâle, blanc-jaunâtre à la base. Chair blanche et fibreuse dans le pied, gris-ardoise pâle dans le chapeau, sans odeur ni saveur désagréable, plutôt odeur faible de farine. Spores roses, globuleuses-anguleuses, hexagonales, 8-10%<8-9 u, Prés moussus, pâturages, clairieres, lisière des bois. Eté-automne. Cette espèce diffère d’Æ£. madidum surtout par le pied plein, par son odeur agréable et par ses spores plus grandes. Ajoutons qu'Æntoloma Bloxami est comestible ; l'ayant essayé, nous lui avons trouvé un goût agréable, ce qui ne doit pas être le cas d'£. madidum, à odeur forte et désagréable. Nolanea maialis Fries. (Planche II, fig. 1-4). Ce n’est pas sans difficulté que nous sommes arrivé à une cer- titude concernant l'identité de cette espèce — pour autant que l’on puisse être absolument sûr de quelque chose en mycologie — ! La raison de cette difliculté de détermination est double : d’abord, Nolanea maialis a été confondu par plusieurs auteurs avec Nolanea mammosa, espèce voisine mais certainement différente ; ensuite, Fries classe son Agaricus maialis dans les Æntoloma, où nous n’aurions pas eu l'idée de l'aller chercher ; il est suivi en cela par SAccarDO,MAssEE,CooKkE,avecla mention « doubtful », C. REA, et autres auteurs. RICGKEN cite Entoloma maiale qu'il ne connaît pas et décrit consciencieusement notre espèce sous le nom de Volan:a mammosa. Gizrer ignore aussi bien Æntoloma que Nolanea maialis. Quécer l'ignore dans Jura et Vosges et le décrit sous le nom de hodophyllus maialis dans El. myc. La confusion de ces deux espèces est la cause d'indications con- tradictoires quant à la dimension des spores. SAccarpo, par exemple, indique pour Volanea mammosa « sporis 7-10 v, diam. 36 P. KONRAD. vel 12-1% %x 5-8» et pour Entoloma maiale «101% x 7-10 y, en reproduisant l’indication de BrITZELMEYER 7-10 ; or, il va de soi que l'espèce ayant des spores de 7-10 n’est pas la même que celle dont les spores mesurent de 12-14 % 5-8. En réalité, les petites spores sont celles de N. nammosa, les grandes celles de N. maialis. MAssez indique pour N. mammosa 7-8 X5-6 y, et pour Entoloma mayjale 10-14 X 7-10 y ; GC. REA 9411 X6-7 v, pour N. mammosa et 7-10 >< 7-8 v., pour Æ. majale. Nos mensurations répétées nous ont donné 8-11 X 6-8 y, pour N. mammosa et 12-15 x 7-9 u., pour NW. maialis. ER ; Quant à classer VNolanea maialis dans le genre ÆEntoloma, c’est à notre avis une erreur ; en effet, ce champignon a, malgré ses grandes dimensions, tous les caractères des Nolanea ; pied carti- lagineux, chapeau peu charnu à marge primitivement droite, lamelles sinuées et non émarginées, etc. Le maintenir dans le genre Entoloma, c’est faire aboutir les déterminations à Volanea mam- mosa, piège dans lequel nous sommes d’abord tombé. En l’état actuel de la mycologie et en l’absence d’une classification natu- relle parfaite, la classification systématique des champignons supérieurs ne doit pas négliger un côté pratique et important de la question, celui de la facilité des déterminations. Voici la description que nous faisons de Volanea maialis, des- cription que nous faisons suivre de celle de Volanea mammosa : Nolanea maialis Fries.— Grande espèce élancée, chapeau peu charnu-mem- braneux, conique -campanulé, jusqu’à 9 cm. diam, souvent mamelonné, hygro- phane ; par l'humidité brun, glabre et strié par trausparence ; par le sec brun- grisätre-livide, isabelle et scyeux (satiné luisant). Lamelles assez serrées, adnées-sinuées puis libres, très larges, un peu crénelées, grisätres puis incar_ nates. Pied élancé, jusqu'à 16 cm. de long, rigide, fistuleux, gris-fauve, plus pâle que le chapeau, luisant, strié-tordu, farineux au sommet, velouté de blanc à la blanc à la base un peu épaissie. Chair très mince, pâle ; odeur et saveur souvent désagréable de poisson, ce qui rend immangeable et écœurant ce champignon, pourtant non toxique. Spores roses, anguleuses, allongées, 12-15 X 7-9 x. En troupes dans les bruyères el les bois de sapin. Printemps ; assez commun. Nolanea mammosa Linné. (Planche Il, fig. 5). Chapeau peu charnu, membraneux, convexe-campanulé puis étalé jusqu'à 5-6 cm. diam., avec un mamelon pointu, hygrophane, brun-bistre, glabre et strié par l'humidité, bistre-isabelle et satiné par le sec. Lamelles sinuées, libres à la fin, séparables, ventrues, non serrées grisâtres puis incarnates. Pied farci puis fistuleux, plus ou moins allongé, jusqu'à 12 cm. de long, glabre, luisant, à peine strié, gris-fauve-bistré, plus pâle que le chapeau, plus clair et farineux au sommet, un peu velouté de blanc à la base. Chair mince, concolore, plus NOTES CRITIQUES SUR QUELQUES CHAMPIGNONS DU JURA. 37 pâle dans le pied ; odeur faible. Spores roses, hyalines sous le microscope, globuleus:s-ovoïdes, anguleuses, guttulées, 8-11 X 6-8 y. En troupe, gazons, bruyères e! bois. Printemps-Eté. Assez commum. Ce champignon est comestible, en tout cas mangeable ; nous en avons essayé une dizaine d'exemplaires ; il est, sinon de première qualité, du moins pas trop mauvais et inoffensif. Eccilià apiculata Fries. (Planche I, fig. 13-21). Voici un petit champignon que nous rencontrons depuis plu- sieurs années au mois de septembre, dans l'herbe d’une clairière, à Neuchâtel, et que nous n'avons réussi à déterminer que tout récemment. C’est que nous venons enfin de voir des spores en tas, et au microscope, ce que, malgré tous nos efforts, nous n’avions pu obtenir précédemment. Les spores de cette espèce sont en effet très peu abondantes et elles sont déterminantes; car, sans connaître leur couleur et leur forme, rien n'indique que l’on est en présence d'un Zccilia ; les lamelles, en effet, sont et restent grises et ne deviennent pas roses ou à peine, précisément par suite de la faible quantité de spores. : Cette espèce, plutôt rare, paraît peu connue : Cook n'en donne pas le dessin, GiLLET non plus et l’ignore du reste dans son texte. QuéLer ne la mentionne pas plus dans Jura et Vosges que dans Flore myc.; GC. REA la passe sous silence et RIcKkEN qui la cite ne la jamais vue. Un seul auteur, à notre connaissance, renseigne sur les spores ; c’est HERPELL qui indique 9-10 y. Et pourtant, ce petit champignon est très bien décrit par FRies, . qui a noté avec exactitude et souligné le caractère le plus impor- tant, qui fait reconnaître l’espèce, celui des lamelles longuement décurrentes, peu serrées et grises : « lamellis ex adnato longe decurrentibus, subdistantibus, griseis ». Voici la description de cette espèce : Chapeau peu charnu, convexe, bossu, omboné, irrégulier, puis plan et déprimé, 2-3 cm. diam., hygrophane, soyeux à l'élat sec, giis-bistre, marge plus pale, d’abord enreulée. Lamelles espacées, d'abord adnées, puis longue- ment décurrentes, assez larges, grises, ne devenant pas ou à peine incarnates, Pied égal, cortiqué, tenace, fibreux, puis fistuleux, lisse, soyeux au sommel, concolore ou p'us pâle, blanc, tomenteux à la base. Chair mince, grisâlre, pâle, douce, inodore. Spores roses, peu abondantes, polygonales-anguleuses. arrondies 9-11 X 6-7 x. Dans les parties herbeuses des bois, clairières. Automne. Peu commun. Comestible sans valeur, trop peu charnu. QU PRE ©: 38 P, KONRAD. Hebeloma sinuosum Fries. Nous rencontrons par ci-par là, en automne, un gros Hebeloma qui croît en troupes dans les forêts de pins et de sapins du Jura et qui est surtout caractérisé par son odeur parfumée, agréable, ne rappelant en rien l'odeur de rave propre à la plupart des espèces du genre. Il ne s’agit pas d'A. sacchariolens ni de circinans, espè- ces odorantes, que nous connaissons. - Nos premières déterminations nous ont conduit à //ebeloma sinuosum, avec un léger doute cependant; car un caractère impor- tant ne concordait pas, notre espèce ne portant pas trace de cor- tine, même aux jeunes exemplaires. Or. de récentes et abondantes, récoltes faites en novembre der- nier, nous permettent d'affirmer que nous sommes bien en pré- sence d'A. sinuosum et que cette espèce n’est pas cortinée. En effet, en y regardant de près, rien dans la description des auteurs classiques n'indique qu’Æebeloma sinuosum est cortiné ; les descriptions de FRIEs, de Saccarpo, de Quérer (Jura et Vos- ges ainsi que FI. mye,), de GiLLer, etc., ne parlent pas de cortine et se bornent à indiquer un pied écailleux-floconneux : « stipite saursum albo-floccoso-squamoso » (Fries, Hyménomycètes). Seule la place de l'espèce dans la classification induit en erreur. En effet, FriEs classe sinuosum dans son groupe I « /ndusiati, velo manifesto cortinati » et non dans son groupe II « Denudati, pileo-glabro, cortina primitus nulla ». Quézer et GiLLer en font autant à la suite de FRIEs. RICKEN, par contre, ne classe pas sinosum dans son groupe « durch den Schleicher fast beringt » avec //. mesophaeum, par exemple, mais bien dans son groupe « Stiel mit weissen oberflàä- chichen Schüppchen » : pied couvert à la surface de petites écailles blanches. Comme tous les autres caractères concordent très bien : grande taille, pied creux, lamelles d’abord blanches, odeur agréable, etc.. nous concluons qu’Æ. sinuosum est une espèce non cortinée, quoi- que à pied floconneux-écailleux. Ainsi que nous venons de le dire, nous avons récemment retrouvé cette espèce, laquelle, au premier abord, a l'aspect d’un gros Tricholoma. à lamelles blanc-sale. Nous avons été frappé par un caractère que nous avions déjà observé précédemment, quoique pas aussi nettement : celui de la marge dentelée crénelée, d’un très joli effet, semblant débordante et paraissant dépasser les lamelles. Or, en consultant REA, nous trouvons une très bonne NOTES CRITIQUES SUR QUELQUES CHAMPIGNONS DU JURA. 39 description de sinuosum, avec ce caractère frappant de la marge .dentelée : « margin whitish, membranaceous, inflexed, exceeding the gills, crenulate, striate ». Par contre, où nous ne sommes plus d'accord avec M. Carleton REA, c’est lorsqu'à la suite de FR1Ees et des auteurs français, il classe cette espèce dans son groupe des Cortinées : «furnished with a cortina from the manifest veil », où à notre avis elle n’a rien à faire. Voici la description que nous en donnons : Chapeau charnu, compart, jusqu'a 15 cm. diam., convexe puis plan-étalé, sinueux, festnné, le centre un peu reievé, glabre, un peu visqueux puis sec, incarnat, argilacé, fauve-jaunatre-roussâtre ; marge blanchâtre, courtement striée-cannelée, dentelée-crénelée, semblant dépasser les lamelles. Lamelles serrées, émarginées, larges, entières, hlanchâtres, crème, puis bistre-rouillées. Pied fort, plein puis creux, épais, subégal, couvert d’écailles fibrilleuses recour- bées bistres, flocoaneux au sommet, hlanchâtre-argilacé pâle. Chair blanche, épaisse, molle, parfumée, à odeur de fruits (ne sent pas du tout la rave), de goût àâcre à la fin. Spores ocracées, pâles sous le microscope, pruniformes- ovoiïdes, finement rugueuses-aculéolées, 10-13 X 5-7 y. Cystides marginales, hyalines, minces, épaissies à la têle, 40-50 X 2-3 y : (êtes 5-7 à diam. En trou- pes, forêts de sapins et de pins. Automne. Assez commun. Comestible, non recommandable, âcre. Cortinarius arenatus Persoon. (Planche, IT fig. 6-12). Nous nous demandons si les auteurs classiques n’ont pas com- pris sous ce nom deux espèces voisines, mais différentes, car nous voyons des différences assez sensibles entre Cortinarius arenatus, tel que nous le comprenons à la suite de Quécer et de ses élèves et telle que cette espèce est interprétée par d’autres auteurs. Classée par FRIES, SACCARDO, GILLET, COOKE, RICKEN, C. REA, etc., dans les Inolomas à la suite de C. sublaralus dont CosraAN- nn et Durour en font une variété, cette espèce est classée très justement, nous semble-t-il, par B1GEARD et GUILLEMIN dans les Dermocybes, car si le pied est légèrement épaissi, il n’est pas bul- beux, ni franchement renfié à la base. Du reste, [nolomas et Der- mocybes se confondent souvent et c'est avec raison que QUÉLET puis M BATAILLE, dans ses Cortinaires d’'Europe,n’ont pas séparé ces deux tribus. Les icones que nous possédons de cette espèce en font un grand champignon, alors que nous l'avons toujours rencontré petit : le dessin de CookE va jusqu’à 7 cm. de diamètre et 9 cm. de haut ; L0 P. KONRAD. celui de GILLET jusqu'à 5 em. diam. et 8 em. haut. FrIEs qui l’a vu (F. v.) n'indique pas de dimension ; SAccARDO indique 8 em. diam. et 8 cm. haut: Maussez va jusqu’à 7 cm. diam. et 7 cm. haut ; C. REA, qui ne l’a pas vu. indique 3-6 cm. diam. et 5-7 cm. haut. Or, d'accord avec Quéier et M. BarTarzze, le champignon que nous rencontrons ne dépasse pas 3 cm. de diamètre et 5 em. de haut. Nous relevons d’autres différences encore dans la mesure des spores : SAccARDO indique 6-7 X 4-5 et MAssEr, reproduit par C. REa,7 X du. RicxeN, dont les mensurations microscopiques sont toujours très personnelles ne donne aucune indication, ne connaissant pas cette espèce. M. BarTaiLce indique 8-10 XX 6 u et nos mensurations nous donnent 9-11 X 5-6, exceptionnellement AT ne Ce champignon a extérieurement un peu l'aspect de 7richoloma vaccinum, plus petit et moins brun-rouge ou d’un Inocybe squar- reux, tel Znocybe lanuginosa, par exemple. Signalé par BiGEARD (Flore Saône-et-Loire), dans le Jura français (Parc de Comme- naïlle), nous le trouvons dans le Jura suisse au bord du lac de Neuchâtel, à Colombier. Voici la description de l'espèce; telle que nous la comprenons : Chapeau assez charnu, convexe, gibbeux, légèrement mamelonné, jusqu'à 3 cm. diam., chamois-olivacé, puis brun-rouge, couvert de fines écailles laineu- ses, brun-roux ; marge d’abord enroulée, plus pâle, olivacée, pelucheuse lai- neuse par la cortine. Lamelles émarginées, pas irès serrées, assez larges, ven- trues, jaunàtre-olive, puis brun-cannelle. Pied égal, un peu épaissi en bas, plus long que le diamètre du chapeau, fibro-charau, couvert de fibrilles pelu- cheuses brunes, nu et pâle au sommet, blanc à la base ; cortine citrine. Chair jaunâtre-roussâtre pâle ; odeur faible de radis ; saveur peu agréable. Spores ocracées, ellipsoïdes-prunilormes, finement aculéoiées, 9-11 X 5-6 w exception- nellement jusqu'à 12 X 7 u. : En troupes, bois de sapins. Eté-Automne. Inoffensif, mais sans valeur, petit, rare et odeur non appétissante. Polystictus carpineus Sowerby. Frigs, Saccarpo, Gizer, LLoyp, etc. font de ce champignon une sous-espèce ou variété de Polystictus adustus ; Willdenow 1787) FRies, à chapeau plus mince que la forme type et de couleur jaunâtre. Poly porus carpineus. créé comme espèce distincte par SOWERBY en 1799, est très bien décrite par SECRÉTAN, dans sa Mycographie suisse de 1833. NOTES CRITIQUES SUR QUELQUES CHAMPIGNONS DU JURA. 41 Nous avons pu observer ce champignon que nous rencontrons ci-et-là sur des souches de bois feuillus, au pied du Jura, où il nous paraît plus commun que Polystictus adustus, forme type. Sa parenté avec celte dernière espèce ne fait du reste aucun doute ; il s’en distingue cependant par le chapeau, moins épais et surtout . par sa couleur jaunâtre clair, jamais cendré, bistre-fuligineux, ce qui nous paraît justifier son maintien, tout au moins comme variété ou forme d’adustus. Les participants à la dernière session de Lyon ont pu comparer des exemplaires jurassiens de carpineus,que nous avons l'honneur de présenter, avec des formes type d’'adustus trouvées au cours de l’excursion du 10 octobre, à Vaugneray-St-Bonnet-le-Froïd. En voici la description : Chapeau mince, tenace, élalé, réfléchi-dimidié, conchoïde, jusqu’à 5 cm. diam., villeux, marqué de quelques zones peu apparentes, jaunâtre clair, noir- cissant vers le bord ; marge aiguë, d’abord avec bordure blanche très étroite. Tubes courts ; pores ronds, très pelifs, à peine visibles, gris-ardoisé, puis brun- noiratre, avec une zone blanche au bord dépcurvue de pores dans la jeunesse. Chair mince, coriace, pâle. Spores hyalines, ellipsoïdes, lisses, 4-5 X 2-3 y. Imbriqué sur souches de bois feuillus (charme, etc.) Eté-Automne. Assez com- mun. Non comestible, coriace. Poiystictus hirsutus (Wulfen) Fries. Synonyme Coriolus (Quélet, Patouillard) hirsutus. (Planche III, fig. 5-6). Cette espèce nous a donné pas mal de difficulté avant de savoir exactement ce dont il s’agit. Nous avons pu nous convaincre qu'elle est souvent confondue avec des espèces voisines appartenant au genre Coriolus de QuyLcer repris par M. PATouILLARD, soit avec Polystictus (ou Coriolus) velutinus, lutescens, fibula, ete., et avec - Dædalea (ou Coriolus) unicolor. Polystictus hirsutus devrait avoir un chapeau blanc ou blan- châtre d’après Fr1es et SaccarDo (pileo albido), QuéLer, GILLET (poils blanchâtres et jaunâtres), Rickex (Hut blass), C. REA (pileus whitish), et autres auteurs, tandis que nous l’avons presque toujours vu dans le Jura avec un chapeau nettement grisâtre- verdâtre, plus ou moins foncé, parfois fauve-brunâtre, avec une jolie bordure brun-fauve. Ses dimensions sont aussi plus grandes que généralement indiqué ; nous avons trouvé des exemplaires mesurant jusqu'à 10 et 12 cm. de diamètre, tandis que QUÉLET indique 3-5 cm., GILLET 4 cm., CosranTIN et Durour 3-5 cm., etc. 42 P. KONRAD. Ce sont des échantillons américains reçus de C.-G. LLowp, tous grisàtres-verdâtres ou brunftres et non blancs, qui nous ont fixé définitivement; C.-G LLoyp, parlant de Polystictus h'rsutus, nous dit: Q&a very common species in the United States, but more rare « in Europe : it has the general appearance of Dædalea unicolor., « but you can always tell it by its minute pores », ce qui corres- pond bien à nos observations, sauf que les pores de Dædalea unicolor peuvent aussi être petits et réguliers. En voici la description : Chapeau réfléchi, plan, dimidié, semi-orbiculaire ou réniforme, jusqu à 10-12 cm. diam., mince, zoné de sillons concentriques, fentré, velu-slrigeux, hérissé de poils raides, unicolore, blanchâtre, plus souvent grisätre-verdätre, parfois lauve-ocracé, généralement bordé de brun ou de fauve. Tubes homogènes, assez courts, serrés; pores arrondis, réguliers, petits, blanchâtres, puis jau- nâtres-grisâtres-brunissant. Chair mince, coriace, subéreuse, blanches. Spores hyalines, ellipsoïdes-cylindriques, 6-7 1/2 >< 2-3 y. En troupes, maisnon imbriqué. Sur les troncs morts d'arbres feuillus (hêtre, sorbier, frène, cerisier, elec ). Non comestible, subéreux, coriace. Eté-automne. Pas très commun. Dædalea unicolor Bulliard. < Synonyme Coriolus (Patouillard) unicolor. Nous venons de voir que cette espèce peut être confondue avec Polystictus hirsutus, pour la raison que les pores ne sont pas toujours nettement dédaliformes. La première fois que nous avons trouvé cette espèce, en grandes plaques imbriquées détruisant les platanes des quais du lac à Neuchâtel, nous avons hésité à l’attribuer au genre Dædalea, les pores étant petits, ronds et réguliers. C’est M. Louis MAIRE, de Strasbourg, auquel nous avons envoyé notre espèce, qui nous a tiré d’embarras, en ajoutant cette observation conforme à nos constatations : € parfois l’imbrication est énorme et la plaque fon- gique a plusieurs mètres de longueur. » Ces pores plus ou moins réguliers donnent raison à M. PArouILLARD, qui groupe Dædalea unicolor, Polystictus hirsutus, velutinus, versicolor, etc. dans un même genre Coriolus, créé par QUÉLET. | D'autre part, nous avons retrouvé cette espèce, toujours imbri- quée, sur un érable à La Chaux-de-Fonds, altitude 41.000 m., avec des pores nettement labyrinthiformes, de telle sorte que son maintien dans le genre Dædalea où Frres l’a classée, paraît aussi justifié. Daædalea-unicolor est généralement imbriqué, ce qui n’est pas NOTES CRITIQUES SUR QUELQUES CHAMPIGNONS DU JURA. 43 le cas de Polystictus hirsutus ; en outre, l'hyménium devient très tôt gris-cendré et non jaunâtre. Les spores sont aussi quelque peu plus courtes et plus épaisses. En voici du reste la description : Chapeau coriace, dur, conchoïde, dimidié, jusqu'à 8 cm diam., mince, à marge ondulée, concentriquement sillonné-zoné, veloüté-hérissé, blanc-crème cendré, puis fuligineux, prenant pariois une teinte cendré-verdâtre. Tubes homogènes, courts ; pores petits, d’abord plus ou moins réguliers, puis sinueux, contournés, étroits, dédaliformes à la fin, dentés-lacérés, d’abord blancs, puis grisâtres, à la fin gris-brun-fuligineux. Chair mince, coriace, subéreuse, blanche, pâle. Spores hyalines, ellipsoïdes-oblongues, 5-6 >< 3-3 112 p. Imbriqué sur souches et (roncs d'arbres feuillus (charme, érable, platane, marronnier, frêne, hêtre,chène, etc.). Lignivore aclif. Aulomne-fliver-Printemps. Pas très commun. Non comestible, subéreux-coriace. Clavaria truncata Quélet. (Planche III, fig. 1-4). Cette espèce, que l’on rencontre assez communément dans les forêts de sapins du Jura — quoique pas chaque année, — est très bien décrite par Fries qui l'a vue « circa Upsaliam frequens in pinetis...... v. V. », mais qui la classe sous le nom de Craterellus pistillaris Schæffer, qu'il ne faut pas confondre avec Clavaria pistillaris Linné, espèce différente, bien connue de chacun et commune partout. Il est vrai que la rugosité de lhyménium rapproche Clavaria truncata de certaines craterelles, par exemple, _ de Craterellus clavatus, syn. Cantharellus clavatus, syn. Nevro- phy:llum clavatum des auteurs modernes. Cependant l’affinité de Clavaria truncata à Clavaria pistillaris ne fait aucun doute. FriEs mentionne encore dans ses Hyménomycètes d'Europe une Clavaria truncata Schmid qu'il meten synonymie avec Craterellus clavatus ; il s’agit donc de tout autre chose. À part FRIEs et QuéLer qui ont vu notre espèce, Clavaria truncata semble peu connue : GILLET, qui ne l’a pas vue, reproduit sommairement la description de Craterellus pistillaris de FRies. SACCARDO note à la fin de ses Clavaria, dans les « Species minus notæ », une Clavaria truncata de Lumnirzer, en Hongrie, mais —. sans la décrire. CosranTix et Durour, comme C. REA, passent cette —._ espèce sous silence. MM. Bourpor et GaLrzix ne la mentionnent = pas dans leurs Hyménomycètes de France (Bu/l. S. M, F., 1910, tome 26). Le seul dessin que nous possédons est une mauvaise figure de Scnærrer reproduite dans l’'Iconographie de M. JuiLcARD, d'Epinal. 44 P. KONRAD. Nous attirons l'attention sur un caractère non mentionné par Fries, Quécer et Ricke, celui de la chair au goût franchement sucré, en tout cas douceûtre. Les lignes ci-dessus étaient écrites et présentées à la dernière session de la Soc. Myc. de France À Lyon, lorsque M. René Marre a eu l’amabilité d'attirer notre attention sur une note qu'il a publiée en 1919 dans le Bull. Soc. Hist. Nat. de l'Afrique du Nord. M. Maire à observé ce champignon en Algérie, où il croît exclusivement sous les cèdres et y est tout à fait semblable aux exemplaires récoltés en France, sous les Picea et Abies, dans les Vosges, les Alpes et le Jura. M. MAIRE est d'avis, contrairement à l'opinion de M. Bresapora, que CI. truncata et Cl. pistillaris, fort voisins l’un de l'autre, forment cependant deux entités dis- tinctes et conclut en disant : Q Cl. pistillaris et truncata doivent « être conservés, tout au moins comme variétés d’une même « espèce, la première adaptée aux feuillus, la deuxième aux « résineux, sur lesquels elles vivent probablement à l'état mycor- « rhizique. » Nous nous permettons d'ajouter que les exemplaires que nous rencontrons dans le Jura neuchâtelois sont macroscopiquement si différents de CL pistillaris (voir Planche 1IIT) que nous ne pouvons considérer Cl. truncata Q. que comme une bonne espèce. En voici la description complétée par des observations FLE TES nous permettons d'emprunter à M. R. MaïRE : Champignon turbiné-claviforme., plein, tronqué-aplati et bordé-marginé au somuwet, jusqu’à 15 cm. haut el 5 cm. diam., irrégulièrement veiné-sillonné- rugueux, pruineux ; sommel jaunt-doré-ocracé ; face ocre-orange, passant à des teintes ocracées ou ocracées-incarnales ; base atténuée en pied peu distinet, blanchâtre-jaunâtre-ocracé, parfois un peu radicent, s’élevant d’un lacis de cordons mycéliens blanes. Chair fibro-charnue, fermr, puis spongicuse à l’in- térieur, sous un Cortex cassant, non hygrophane, blanche, légèr: ment conco- lore au pourtour, tournant un peu au bruu-vivlacé à l'air, inodore, très sucrée- douceàätre. Spores hyalines, blanches, à peine jaunâtres en tas, lisses, ellip- soïdes-ovoïdes-pruniformes, av:c apicule hilaire sublaléral, 9-13 X 5-7 y. En troupes, conifères, forêts montagneuses de sapins. Automne. Assez commun dans le Jura. Comestible. : Morchella elata Fries, var. nivea Konrad. (PL IL, fig. 7-11). Les morilles blanches ne sont pas nombreuses. Nous connaissons Morchella rotunda var. alba Boudier, que nous rencontrons chaque année dans un verger. près de Neu- NOTES CRITIQUES SUR QUELQUES CHAMPIGNONS DU JURA. 45 châtel, grande morille entièrement blanche, à chapeau arrondi, adné et à alvéoles amples et inordinées. Boupier, décrit dans P. S. M., 1897, une variété albida Boud. … de Morchella vulgaris et dans ses Zcones mycologicæ, pl. 202 bis, Morchella vulgaris var. alba Boud., qui semble être la même que la précédente. Ces variétés ou mieux celte variété que nous ne connaissons pas a, dit-il, les caractères du type : elle est donc adnée et a les alvéoles inordinées. Or, nous rencontrons, de temps en temps, toujours au même endroit, dans une belle forêt de sapins, près de Neuchâtel, forêt riche en morilles et, pour cette raison, très courue par de trop nombreux amateurs, une moriile blanche, nettement distante et à alvéoles disposées avec ordre, ressemblant extérieurement à une forme blanche de Morchella conica ou elata. L'examen microscopique nous a montré des spores très grandes qui permettent de rattacher cette espèce à elata. Comme aucune variété blanche du type distant n’est décrite, nous en faisons une veriété nivea de Morchella elata, dont voici la description : Variété de plus petite taille que ia forme-type, d’abord entièrement blanche, le chapeau prenant avec l'âge une légère teinle crême-jaunâtre pale. Espèce nettement distante, valléculée et costée de côtes primaires et de plis secon- daires. Asques cylindriques, atiténués et flexueux à la base, 300-400 >< 20-25 1. Paraphyses hyalines, septées, rameuses, plus courtes que les asques, 7-8 y, têtes 9 13 y diam. Spores ellipsoïdes, lisses, hyalines, un peu teintées d'ocracé pâle, non ocellées, 22-28><14-16 w. Forêts monlagneuses de sapins.Printemps. Rare, Comestible. DIAGNOSE LATINE : Varietas minoris slatur:æ Morchella elata typica ; primum omnino alba, dein hymenio senili leviler pallide cremeo-flavescente ; distincte distante, valleculato, coslalo costis primartis, plicisque secundariis. Sporis magniludinis sporarum Morcheilæ elatæ. Herborisations mycologiques au Cambodge, par M. N. PATOUILLARD. (Planches IV et V) En 1921, M. PErTeLot, professeur au Collège du Protectorat d'Hanoï, a consacré une partie de ses vacances à une série d’her- borisations au Cambodge, en vue de la récolte des champignons. Le mois de juillet tout entier a été employé à parcourir la région qui s'étend au travers de la forêt de Kralanh (Réserve forestière de Compong Chhnang), à quelques kilomètres au sud de Compong Chhnang, sur la route de Pnompenh à Pursat. Grâce à l’aide bienveillante de MM. Jumeaux, administrateur de la province à Compong Chhnang,et LERM, conducteur des forêts à Compong Tachès, chargé, à l’époque, de la direction du canton- nement des Lacs, M. PereLor a pu recueillir un grand nombre des formes coriaces ou ligneuses, qui abondent sur les vieux troncs morts ou languissants et sur les débris d’arbustes croissant sous le couvert des grands arbres. Le sol, sableux alluvionnaire, lui a fourni aussi un certain nombre de Gastéromycètes intéressants. Les espèces charnues ou fugaces,principalement les Agaricinées, ont été négligées, à cause de la difficulté de les préparer en cours de route. Cette simple liste, bien que très incomplète, donnera un aspect de la richesse de la végétation fongique dans ces régions encore peu explorées. au point de vue mycologique. BASIDIOMYCÈTES. Puccinia Thwaïtesii Berk. et Br. Feuilles de Justicia gendarussa. Uredo Peteloti 200. sp. Sous les feuilles de Diospyros Siamensis. Macules orbiculaires, de 2 à 6 millimètres de diamètre, d'aspect rhytismoiïde ; sores sur une croûte noire, disposés en cercles, ou épars sans ordre, ponctiformes ou oblongs, à bords relevés, se fendant longitudinalement. Urédospores ovoides, rarement pres- HERBORISATIONS MYCOLOGIQUES AU CAMBODGE. 47 que arrondies, 40 >< 25 u,à parois épaisses (3 ), aculéolées, d’abord hyalines, puis d'un jaune-brun ; aiguillons coniques, distants, 2-3 y de haut ; pédicule de 15-20 y, sur 6-8 y. hyalin et fragile La macule foliaire ressemble à celle d’Æcidium rhytismoideum Bk., mais est plus petite et porte seulement des sores à uredos A la face supérieure des feuilles, ces macules sont stériles, moins marquées, parfois entourées d'une zône desséchée, rousse, ou recouvertes par la cuticule devenue blanche. Il est vraisemblable qu'Uredo Peteloti et Æcidium rhytis- moideum appartiennent au cycle de développement d’une même espèce. Auriceularia mesenterica (Dicks.). Surles bois morts. À. polytricha (Mont.) Sacc.; Æxidia Mont. ; Hirneola Fr. — Abondant sur tous les bois morts. Ecchyna (?) orientalis Berk. et Br. (Pilacre). — Sur le bois pourri. Je n’ai pu voir les spores en place, aussi est-ce avec doute que je place cette plante dans le genre ÆEcchyna,à côté d'Æ. faginea. Les deux champignons ont un aspect absolument comparable. Heterochaete tenuieula Lév.(//y7dnum). — Commun sur les débris de bois, les branches mortes, etc. H. roseola Pat. — Branches mortes d'Inga dulcis. Paraît assez fréquent. Sebacina cireumdata nov. sp. — Sur du bois décortiqué. Croûte très mince (150-200 » sur le sec) étroitement adnée au support s'étendant sur plusieurs décimètres, gélatineuse-ferme, se gonflant par l’eau, lisse, d’un brun-roux dans la partie centrale, devenant peu à peu plus claire en se rapprochant de la périphérie, entourée d’une marge blanche ou crème large d’un centimètre. Hyphes de la trame, dressées, gélatineuses, parallèles. Basides ovoïdes, 18-25 < 10 &. à deux loges séparées par une cloison verti- cale ou oblique. Spores non observées. La marge est composée de filaments gélatineux, rampants, d'environ 5 y de diamètre. La surface de la plante sèche Péri villeuse à la loc Guepiniopsis spathularius Schw. (Merulius). Guepinia Fr. — Chaumes pourris de Bambou. Thelephora lactea nov. sp. — A terre, dans les sentiers sableux. Plante très fragile, entièrement blanche, de consistance de cuir, se présentant sous l'aspect de petits buissons dressés, haut de 5 à 10 centimètres, formés d’un tronc commun plusieurs fois divisé en lanières plates, triangulaires, portant sur leur face inférieur un hymenium lisse. Basides claviformes, simples, 18-20 X 10 &, à 18 N. PATOUILLARD. quatre stérigmates courts. Spores incolores, ou à peine paille, anguleuses, échinulées (8 >< 6 u). . Analogue à Phylacteria ; se rattache à Thelephora par sa trame blanche et ses spores non colorées. var. obscura.— Touffes de 2-3 centimètres de haut, à extrémités brunâtres. Odontia farinacea Pers. Syn. 562 (Hydnum) — Sur petits rameaux morts. Cyphella (Solenia) fasciculata Pers. — Sur diverses écorces pourries,. €. (Solenia) carnea nov. sp. — Cà et là sur les écorces des vieux troncs. Mycélium fugace, rampant, floconneux-filamenteux, blanc. Tubes tendres, solitaires ou rapprochés en groupes denses, d’abord globuleux, blancs et villeux, puis cylindriques, roses ou carnés, glabrescents, sessiles, À à 1/5 millimètre de haut, 250 & environ d'épaisseur, à marge entière, incurvée en dedans. Basides elliptiques ; spores ovoïdes, hyalines, lisses, 4-6 X 3 11. Espèce analogue à la précédente, caractérisée par la couleur chair de ses réceptacles. Grandinia granulosa Pers. (Thelep hora). — Différentes formes sur les bois morts. G. Mülleri Berk. (Xneiffia). - Branches mortes. Porogramme Duporti Pat. — Sur branches mortes ; parfois décorticant. Varie du gris au pâle blanchâtre. Corticium ealceum Fr.— Sur divers bois et écorces. Stereum annosum Berk. et Br. — A la base des chaumes de Bambous pourris. Résupiné, séparable, rigide, dur, épais (8 mill.), marge obtuse ; hyménium roux-ombre, plus pâle dans les parties jeunes. Trame stratifiée, cannelle sombre. Lopharia mirabilis Berk. Radulum). - Sur branches mortes. Podosecypha crenata Lev. (Stereuim). - Sur le sol, attaché aux débris végétaux pourris. Mésopode ou pleuropode, parfois prolifère. P. glabra Lev. (Stereum). — A terre, sur brindilles et feuilles pourries des Bambous. Melanopus varius Fr. (Polyporus). — Sur branches mortes. Leucoporus grammocephalus Berk. (Polyporus). — Fré- quent sur les bois morts. Varie à chapeau ombre, roux ou blanc. L. Emerici Berk. (Poly porus).— Branches mortes. Nos spéci- mens se rapportent à la forme à chapeau gris cendré. L. gallo-pavonis Berk. et Br. (Polyporus). - Branches mortes. Formes stipitées, mésopodes et pleuropodes. L. arcularius Batsch (Boletus) ; Polyporus Fr. — Bois mort HERBORISATIONS MYCOLOGIQUES AU CAMBODGE. 49 L. chaetoloma nov. sp.— Sur des fruits ligneux pourrissant à terre. Solitaire ou en touffes. Chapeau orbiculaire,de 3 à 5 centimètres . de diamètre, coriace, rigide (sur le sec), d’abord convexe, puis profondément ombiliqué, roux un peu brunâtre, opaque, très _glabre, sauf à la marge qui est ciliée par une bordure de mèches pileuses, coniques, droites ou recourbées, aiguës, longues d’en- viron À millimètre. Stipe central, rigide glabre ou pubérulent- ruguleux vers la base, cylindrique, plein, concolore, 4-6 centimè- tres de haut, 1-2 millimètres d'épaisseur, évasé en cône renversé au sommet, épaissi et presque bulbeux vers le point d'insertion. Tubes très fins, de 1-2 millimètres de long. Pores petits, auguleux, étirés dans le sens radial, 60-200 y ; cloisons minces (50-80 x) et entières. Trame blanchätre. Spores incolores, ovoïdes, 6 X3 1. Analogue à L. trichoioma et L. brumalis. Microporus xanthopus Fr. (Polyporus). - Commun sur les branches mortes. M. sanguineus (Linn.).— Sur tous les bois morts. Leptoporus sanguinarius (Klot :) = Pol. oulneratus Lev.— + Pol. bicolor J.— Fréquent sur les branches mortes. Malgré la présence d’une croûte rougeâtre, plus ou moins marquée à la face supérieure du chapeau, ce champignon est un polypore vrai etse place naturellement dans le genre Leptoporus. La disposition de ses tubes l’éloigne de Trametes. Lenzites tenuis Hook. — Forme polyporée (— Pol lenziteus Lév.) et forme lamellée (= Dædalea lurida Lév. = D. subcon- fragosa Murrill.). Commun sur les arbres morts. L. malaccensis Sacc. (—Z platyphylla Cook., non Lév.). — Sur branches mortes. Hexagona phæopora Pat.— Branches mortes. H. cervino plumbea Jungh. — Fréquent sur les petites branches mortes. H. sulcata Berk in Hooker’s London, Journ. Bot., VI (1847), p. 510, pl. XX, fig. 1. — Sur un tronc pourri, près de la pagode à Compong Chhnang (PI. IV). Sessile, dimidié, étendu transver- salement, 18 cent. de large, 7 cent. de long, sillonné pectiné, d'un brun-noir en arrière, roux-clair près des bords, rugueux. crevassé.et glabre postérieurement, lisse et villeux (à la loupe) dans les parties jeunes. Marge droite, obtuse et entière. Face hyménienne plane, rose-rouge, couverte jusqu'aux bords de pores - anguleux ou arrondis, de 1,5 à 2 millimètres de diamètre, séparés par des cloisons entières, obtuses, de 1/4 à 1/2 mill. d'épaisseur. - Tubes très longs (2 à 3 centimètres), non ou à peine stratifiés, à 4 50 N. PATOUILLARD cavité rose-ocracée, sans émergences. Îrame mince {1 à 2 cent.), carnée-roussâtre, grumeleuse, sous une croûte noire, dure, épaisse de un millimètre. formant le revêtementexterne du chapeau. L'alcool dissout le pigment du champignon et se colore en rouge ; la croûte est imprégnée de résine, qui est également soluble dans l'alcool. Un spécimen original de Berkeley, conservé dans lherbier du Muséum de Paris, a la face supérieure du chapeau marquée de sillons beaucoup plus serrés, la couleur de sa trame. comme celle des tubes et des pores est de la teinte du bois ; la description ne fait pas mention de nuances roses ou rouges dans aucune des parties. Ge spécimen, originaire de Ceylan, est également impré- gné d’une résine soluble dans l'alcool. Fries (Woo. Symb. m)ycol. p. 101), compare la couleur de la trame et des tubes à celle de Dœdalea quercina. Dans son travail sur le genre Jexagona, M. LLoyp estime que H. durissima Berk,, à trame carnée et à chapeau à peine sillonné, est la même plante qu'Æ. sulcata Bk. Nos échantillons du Cam- bodge, exactement intermédiaires entre les deux champignons, justifient ce rapprochement. // resinosa Murrill doit également - être rattaché en synonyme à /7. sulcata. Trametes Persoonii Mont. Très fréquent sous toutes ses formes, sur les troncs. T. Meyenii Klotzsch.— Tronces pourris et branches mortes. T. lactinea Berk.-- Troncs morts. T. flava (Jungh.). — Commun sur les branches mortes : varie résupiné ou dimidié, polyporoïde ou irpicoïde. T. mollis Fr. -- Sur le bois mort ; varie résupiné ou presque dimidié. T. badia Berk. - Troncs pourris. T. occidentalis (Klotzsch.) Fr. - Troncs et branches pourries de Manguier. T. serpens Fr.— Branches mortes. Fréquent. T. roseola Pat. et Har.— Troncs pourris, T. Mülleri Berk. — Vieilles souches. T. cingulata (Berk.).— Branches mortes. T.rubida (Berk.).— Troncs pourris. T. versatilis (Berk.). — Sur le bois mort. Très variable: dimidié, résupiné, à hyménium poré, irpicoïde, dédaliforme ou lenzitoïde. Coriolus hirsutus (Fr.). - Branches mortes. €. virosus (Berk.). - Branches mortes. | Phellinus bambusinus Pat. — Fréquent sur les tiges mortes des Bambous, Varie dimidié ou résupiné, très souvent conidifère. 4 HERBORISATIONS MYCOLOGIQUES AU CAMBODGE. ji P. gilvus (Schw.).— Sur les troncs. P. seruposus (Fr.). — Commun sur les troncs ; parfois résupiné. P. licroides (Mig.). Surles troncs. P.pachyphloeus Pat.— Sur les grands arbres.Varie résupiné ; il se présente alors sous l’aspect d’un coussinet convexe, fauve- brunâtre ou olivacé, de 15 à 20 centimètres de large, entouré _ d’une croûte noire recouvrant directement le bois du support, ou une très mince couche de trame. Dans toutes ses parties, tubes, trame et même croûte, on retrouve les longs filaments cystidi- formes caractéristiques de l'espèce. P. (Poria) ferruginosus Fr. -- Sur les branches mortes. Spores incolores, ovoides, 6 x uw. Cystides aiguës, rousses, + 25-30 x 6 y. La marge varie par sa largeur plus ou moins grande, par sa villosité parfois presque nulle, ou même nulle. P. melanoporus Montg .— Sur les troncs pourris. Les indi- vidus jeunes ont une consistance coriace et leur surface est velue ; avec l’âge, ils deviennent très durs en même temps qu'ils se dénudent. Certains spécimens atteignent de 25 à 30 centimètres de large et présentent souvent des tubes stratifiés. Hymenochaete rubiginosa (Schrad.) Lév. — Base des troncs morts. H. rheicolor (Mont.) Lév. — En touffes sur les branches mortes. H. fuliginosa (Pers.) Lév.— Sur les branches mortes. H. depallens Berk.— Entourant les rameaux morts. Xanthochrous cinnamomeus (Jacq.). — Sur la terre sableuse, souvent attaché aux débris végétaux. X. Cummingii Berk. — Mésopode, pleuropode ou plus ou moins lobé. Spores 3 X 4,5 ocracées pâles. Sur la terre, X. subradiatus Yasuda in Lloyd Syn. Polyp., 346. — Sur les vieux troncs. Face supérieure légèrement zonée-sillonnée, radiée-rugueuse, finement veloutée ; cystides nulles, spores ovoïdes, lisses, 5 X 3 u, pailles, puis rousses. X. adamantirus (Berk-). Sur les troncs. Varie dimidié, solitaire, imbriqué ou résupiné. X. melarodermus Pat. Sur les troncs. X. fruticum (Berk.).— Entourant les branches mortes. X. stupparius nov. sp.— Sur grosse branche pourrie. Mycélium superficiel, entourant le support, sous la forme d’un ozonium filamenteux, largement étalé, épais de un centimètre et plus, brun-roux (tabac foncé), formé d'hyphes très allongées, jaunes, ténaces, peu rameuses, épaisses de 4 à 6 g. Chapeau infère, 2 N. PATOUILLARD. plan-convexe, résupiné, suborbiculaire, marginé en arrière et inséré par le dos, 3 à 10 centimètres de diamètre, charnu, devenant friable par la dessiceation, 6 à 8 millimètres d'épaisseur au centre, à peine À millimètre à la périphérie ; marge entière, plus où moins sinuée, incurvée en dessous. Face supérieure d’un roux-fauve, ni zonée, ni striée, mais strigueuse-étoupeuse, molle, adnée à l’ozonium mycélien. Face hyménienne plane, porée jus- que sous les bords, brun roux beaucoup plus sombre que la face supérieure, avec un reflet argenté-citrin. Pores anguleux, à 4,5 ou 6 côtés, très inégaux (300 à 800 z, ou même un millimètre et plus de diamètre), séparés par des cloisons minces et entières, à reflet citrvin dans les parties jeunes. Tubes concolores avec la face supérieure du chapeau, réguliers, non stratifiés, 6-8 millimètres de lo1g. Trame très mince, tabac clair, molle, formée d’hyphes jaunes de + 6x d'épaisseur. Spores jaune d’or, ovoiïdes, lisses, 6-7 X 4-5 u. Cystides nulles. Espèce remarquable par son ozonium abondant, ses chapeaux orbiculaires, minces, strigueux, mous, souvent imbriqués et supportant la masse mycélienne. Du groupe des Hispidi, elle est très voisine de X. cereus Berk. (Poria Sacc. Syll. VI, 320), qui a également un mycélium superficiel, mais dont les chapeaux de couleur citrine, portent des pores plus petits, munis de cystides abondantes, aiguës, rousses, + 20-30 X< 6 y, et des spores plus petits (4 X 3 x), bien plus faiblement eolorées. Ungulina ochroleuca (Berk.).— Petite forme discoïde,de 10 à 15 millimètres de diamètre, à chapeau lisse et luisant, relevé de quelques crêtes radiales, à spores incolores, 9-10 X 6 y, suspendu par le dos aux petites branches mortes. U. subresinosa (Murrill.). — Troncs pourris. Spécimens de 0 m. 20 de large, ridés, plissés, à croûte luisante. Ganoderma lucidum (Leyss ) Krst. — Formes stipitées et for: mes sessiles. Commun sur divers troncs pourris. G. amboinense (Fr.).— Troncs morts. G. mastoporum (Lév.). Vieilles souches. G. testaceum (Lév.). - Troncs morts. G. laccatum (Zoll.).— Troncs morts. G. australe (Fr.). — Commun sur tous les arbres morts. G. (Amauroderma) rugosum Nees. — Abondant sous toutes ses formes, sur les vieilles souches pourries. G. (Amauroderma) pallens n. sp. — A terre, dans le sable, probablement sur quelques brindilles pourries. Pleuropode ou mésopode. 3-7 centimètres de haut, coriace, rigide. Chapeau orbiculaire ou réniforme, de 1 à 5 centimètres de diamètre,convexe,déprimé au centre et presque ombiliqué, argillacé 4 HERBORISATIONS MYCOLOGIQUES AU CAMBODGE. 53 pâle, glabre, non luisant, marqué de zones concentriques nom- breuses, fauve pâle, plus serrées vers la périphérie. Marge droite, sinuée, obtuse. Face hyménienne concave, gris cendré, non … décurrente etnettement délimitée autour du sommet du pied.Pores _ entiers, ponctiformes, 5-6 par millimètre. Tubes réguliers, pâle- FEES argillacé, de 1 millimètre de long. Trame du chapeau et du pied de même couleur, non zonée coriace, non recouverte d’une croûte distincte. Stipe toruleux ou onduleux, glabre, terne, cendré, 3-4 millimètres d'épaisseur, plein, se terminant vers le bas par un prolongement bulbeux, rond ou fusoïde, de 1-3 centimètres sur 10-15 millimètres, formé de sable incrusté par le mycélium.Spores globuleuses, à peine colorées, (fuligineuses), lisses, 5-6 1: de dia- mètre. Espèce comparable à G. pullatum(Bk.})et à G.rugosum (Nees), caractérisée par ses pores très petits, ses petits spores et son faux sclérote. Gyrophana similis (Berk. Merulius) ; M. pseudo-lacry mans Henn. ; M.consimilis Lloyd. - A la base des chaumes de Bambous vivants sur les termitières. Echinodia Theobromae Pat. — Sur petites Panches mortes. _Paraît être la forme conidienne de Pol. hydnophorus Berk. Hydnum investiers Berk.— PI. V.— Sur une vieille termitière, Entièrement résupiné, largement étalé, 15-20 centimètres de diamètre, blanc roussâtre, charnu-membraneux, bordé par une marge blanche, mince, appliquée, glabre, entière ou fimbriée, large de 0 m. 005 à 0 m. 01. Surface hyménienne bosselée-nodu- leuse ; aiguillons serrés, blancs, fauves sur le sec, longs de 1 à 3 millimètres, charnus, aigüs,-plus ou moins incisés vers la pointe. Spores arrondis, incolores, lisses, 3-4 de diamètre ; cystides nulles. Nos spécimens correspondent exactement à des échantillons authentiques de Berkeley, conservés dans l’herhier du Muséum. Caldesiella fragilissima (Cerk. et Curt.) var. Camhodgiana n, var. — À terre sur le sol, les brindilles et les feuilles mortes. . Sessile, résupiné, membraneux, très fragile. Pellicule blanche ou crême, largement étalée sur le support, entourée de fibrilles appliquées, rameuses, rayonnantes, couverte dans la partie centrale de granules très petits, serrés, obtus ou fimbriés, roses ou saumon, d'aspect pulvérulents. Spores ovoiïdes : anguleuses, finement aculéolées, d'un rose brunâtre, 4-4,5 X 3u. Cystides . nulles. Analogue C. vaga Diffère du type par ses granules, petits, serrés, presque floconneux et de couleur rose. Le subiculum estile même. Hydnum chr>socomum Underw. est aussi très voisin, 5% N. PATOUILLARD. mais sa membrane mycélienne et ses fibrilles sont d’un jaune d’or plus ou moins orangé, ses aiguillons plus longs et céracés. Strobilomyces nigricans Berk. sur le sol, dans la forêt. Chapeau convexe plan, de 3-4 centimètres de diamètre, brun- noir, velouté sur toute sa surface, marqué vers le centre de verrues très petites, serrées, anguleuses, concolore. Stipe 5-6 cen- timètres de long, 5-8 millimètres d'épaisseur, brun roux, ridé, ni réticulé, ni écailleux, plein. Tubes adnés, pores simples, moyens, de la couleur du chapeau. Spores globuleuses, brunes, aculéolées, 8-10 ; diam. Pellicule du chapeau formée d’hyphes tortueuses, dressées, brunés, 3-6 : d'épaisseur. Trogia infundibuliformis Berk. et Br. — A la base d’une vieille souche. Lentinus leucochrous Lév.— Tronces et branches mortes. Favolus tessellatus Montg.— Branches mortes. F, scaber Berk. et Br.— Branches mortes. Porolaschia bicolor n. sp.— Sur la terre du talus d’un chemin creux dans la forêt. Stipité, mésopode. Chapeau orbiculaire, convexe, 8-15 millim. de diamètre, d’un beau rouge sur le vivant, verdâtre olivacé sur le sec, charnu, peu gélatineux, lisse ou à peine papuleux. Pellicule spécialisée nulle. Trame mince, charnue gélatineuse, blanche. Face hyménienne plane, jaune, formée de pores anguleux,entiers, étirés dans le sens radial, parfois lamelliformes autour du sommet du pied, 90-300 y de long, à cloisons entières et épaisses (90 4). Tubes courts. Hyménium de basides tétraspores formant une assise de 25-30 y de hauteur. Spores elliptiques, lisses, fauves plus ou moins brunes, 6-9 5-5 uw. Ni cystides, ni cellules en brosses. Stipe rouge vers la partie inférieure, jaune sous les tubes, 10-15 millimètres de long, un millimètre d'épaisseur, glabre. Mycélium floconneux, orangé pâle, englobant la terre. Diffère des espèces analogues, par sa station terrestre, son stipe central, et par ses colorations spéciales. Les spores très abondantes, sont d’une couleur brun- D onssaree comme celles de Laschia roseola Hennings. Cyathkus Montagnei Tul; €. byssisedus J. -— Très commun sur Bambou pourri, plus rare sur les autres bois. Geaster mirabilis Mont. - Mycélium abondant, étalé sur le sol sableux, les feuilles et les brindilles mortes ; réceptacles d’abord clos et furfuracés. G. saccatus Fr.— Sur le sol dans la forêt. G. Archeri Berk. — Sur du bois très pourri, presque complè- tement transformé en humus. : Mycélium blanc, en forme de cordelettes, attaché à la base il # L ‘ HERBORISATIONS MYCOLOGIQUES AU CAMBODGE. 59. concave de l’exoperidum. Réceptacles solitaires ou cespiteux, d’abord hypogés et clos, de la grosseur d’une noisette à celle d’une noix, arrondis ou ovoides, à peine obtusément mucronés au sommet, concaves à la base. Exoperidum formé de trois couches distinctes : l’externe, pâle jaunâtre, très mince et fugace, couverte d'aiguillons dressés, courts, coniques et aigüs, (ressemblant aux aiguillons du voile de Ly-coperdon echinatum), à peu près disparus après la déhiscence ; la couche moyenne, membraneuse, coriace, pâle ; la couleur interne charnue, mince et brune, continue ou crevassée se séparant aisément de la zone moyenne. La plante s'ouvre en )-7 lanières aiguës, triangulaires, laissant une cupule autour de l’endoperidium ; ces lanières ont une tendance marquée à se replier en dessous. Endopéridum sessile, globuleux, brun-sombre, à surface aspé- rulée (comme dans Geaster asper:) ; ostiole indéfinie, conique, en _ bec allongé, sillonnée-pectinée, de la même couleur que l’endopé ridum, ou plus foncée. Gleba brune ; columelle blanche obtuse, cylindrique, dépassant le milieu de la cavité. Capillitium rayonnant. Spcres lisses brunes, à bp. _ Par la forme de la plante jeune, par les aiguil ons de l’exope- ridium et les aspérités de l’endoperidium, G. Archeri estnettement distinci des formes affines : G. Morgani, G. asper, G. saccatus G. lageniformis, etc. Astræus RkRygrometrieus (Pers.).— Sur le sable, en forêt. Scleroderma cepa Pers. - Sur le sol. Spécimen unique et immature, appartenant peut-être à une espèce voisine. Dendrogaster Cambodgensis n. sp. — A demi hypogé sous es feuilles mortes. Subglobuleux ou ovoïde, jaune citrin ou ocre, 1-5 centimètres de diamètre, arrondi en dessus, déprimé et concave en dessous, avec un petit tubercule saillant au centre de la dépression. Péridium mince, finement furfuracée ; villosité formée par des poils simples, cylindracés, + 25-60 X 4-6 , jaunes. Portion stérile, jaune, ferme, petite, mais très nette, correspondant au tubercule basilaire et donnant attache à quelques filaments mycéliens concolores. Colu- melle s’élevant de la portion stérile, au travers de la gleba, sous forme d’un axe irrégulier, plus ou moins rameux, grisâtre, légè- rement gélatineux et s’évanouissant avant d'atteindre la partie supérieure. Gleba couleur chocolat, creusée de logettes petites, vides, 100-250 >< 100 y, rayonnant de l'axe à la périphérie, séparées par des cloisons très minces. Basides en palissades, tapissant la paroi des logettes, à deux stérigmates (peut-être quel- quefois à quatre) + 18-25 . Spores ocracées brunâtres, ovoïdes, 56 N. PATOUILLARD. atténuées au sommet en un bec court, arrondies à la base, 9-12 ><6-7 y, lisses, avec une gouttelette interne ; elles retiennent souvent un débris de stérigmate sous la forme d’un filament très court. La couleur citrine du champignon est causée par une matière résineuse, qui incruste la villosité superficielle ; par l'alcool cette résine se dissout et la surface devient brune. Cette espèce est voisine d'Jy-menogaster Zelanicus Petch., qui a les spores bien plus grandes, une coloration moins intense et dont la gleba est dépourvue de columelle. Dendrogaster Cambodgensis. a, port gr. n. — b, coupe longitudinale.— c, coupe longitudinale plus fortement grossie, montrant la base stérile el la columelle rameuse. — d, pubérulence du péridium.— e, spores. Le caractère d’avoir la base stérile prolongée dans l’intérieur de la gleba, en un axe plus ou moins rameux, est actuellement consi- déré comme ayant une valeur générique : notre plante doit donc être séparée d’'Æymenogaster, et prendre place dans le genre Dendrogaster. ASCOMYCÈTES. Coccomyces limitatus (Berk. et Curt.). — Feuilles de dipte- rocarpus tuberculatus. Triblidieila rufula (Spreng.). — Petites branches mortes, à terre. Lophodermium Diospyri n. sp. — Feuilles de Diospyros ebenum. Macules amphigènes, desséchées, roussâtres, orbiculaires, + 0 m. 005 de diamètre, non bordées, éparses ou confluentes, occupant parfois la presque totalité de la feuille. Périthèces hypophylles, groupés vers le centre des macules, elliptiqnes, 4/3 HERBORISATIONS MYCOLOGIQUES AU CAMBODGE. 57 ou 1/4 de millimètre de long,bruns ou noirs,peu saillants, marqués d'un sillon longitudinal. Thèques cylindriques. + 90 X 6 u, à 8 spores ; paraphyses linéaires ; spores hyalines, de la longueur des _asques, bientôt divisées en fragments cylindriques, 7-9 < 2 1. Ressemble à L. maculare (Fr.). Physalospora peribambusina Rehm ; Baker Fung. Malay. n° 185.— Sur tiges sèches de Bambous. Anthostomella mirabilis (Berk. et Br.) Hôhnel; Astrocystis Berk. et Br. — Tiges mortes de Bambou. A. albocineta n. sp. — Sur bois pourri. — Périthèces épars, subglobuleux, noirs. couverts par l’épiderme noirci. entourés d’une zone décolorée ; ostiole perforante, obtuse. Thèques avec para- physes, à 8 spores unisériées ; spores ovoïdes, atténuées aux deux extrémités, un peu inéqrilatérales, d’un brun sombre 20-23 x 9-10 Hypoxylon coherens (Pers.). Sur le bois mort. H. hematostroma Montg.— Sur bois mort. H. rubiginosum (Pers.). — Sur bois mort. H. annulatum Fr.— Sur les écorces pourries. Xylaria scopiformis Montg. - Forme à clavule toruleuse ; X. biceps Speg. Sur le bois mort. Grands spécimens. régulie- rement dichotomes, à spores 9-10 >< 3-4 1. X. arisopleura Montg. — Sur écorce morte de Manguier. Formes simples et formes rameuses ; spores 19-22 X 8-9 y. X. rhopaloides Montg. — Sur palmier pourri Solitaire ou en touffes. Spores 10-12 %< 6 y. X. arbuscula Sacc. — Sur le bois mort. Spores 12-14 x 5-6 1. X. apiceulata Cook.— Sur Bambou mort. Spores 14-15 X 5-6 v. X. phyllocharis Montg. Sur feuilles mortes, à terre. X. badia Pat — Sur le bois mort. X. nigripes KL. (X. escharoidea Berk.). - Sur les nids de termites, à ‘erre sous des massifs de Bambou, etc. X. Lhermii n. sp. - Sur des fruits ligneux pourrissants à terre. — Solitaires ou par petits groupes de trois ou quatre sur chaque fruit. Stipe brun, droit ou flexueux, simple, glabre, 1-4 centimètre de long, 1 millimètre d'épaisseur, naissant d’une portion allongée en rhizomorphe, de 1-2 centimètres de long., ruguleuse et glabre ; clavule fertile cylindrique, 1-2 centimètres de haut, _ épaisse de 2 millimètres et terminée par une pointe stérile. Péri- thèces à moitié superficiels serrés ou distants.Thèques cylindracées, 75 x 8 y (partie sporif.). Spores elliptiques, égales, brunes 10-12 X 6 uv. | Analogue à X. carpophila. Ustulina zonata Lév.- Sur les vieux troncs morts. 98 N. PATOUILLARD. Neopeckia diffusa (Schw.) Starb. ; Herpotrichia rhodom- phala (Berk.) Sacc.— Sur troncs morts de Manguier. Spores uniseptées, brunes pâles. Nectria hematochroma Speg. Sur vieilles écorces. N. ochroleuca Schw.— Bois et écorces. N. sepulta n. sp. - Sur vieilles tiges de Bambou. — Strome laineux, compacte, blanc crême, plus ou moins largement étalé (de ! millimètre à 5-8 centimètres de long), périthèces serrés, roux, laineux, 250-500 y de diamètre, ponctuant le subiculum par leurs ostioles rousses et nues. Thèques octospores; spores ellip- tiques, uniseptées, sans étranglement, 10 X 5 u. Analogue à N. éanata et ressemble à un /ypocrea. Hypoerea rufa Pers.— Sur bois mort. Cordyceps sinensis Berk. A terre, en terrain siliceux. Hypocreella discoidea (Berk. et Br.) Sacc. — Etat pycnidien (Aschersonia Samoensis Henn ) sur les feuilles de Rhodamnia cinerea J. MYXOMYCÈTES. PRysarum viride Pers. var. aurartieum Lister. - Débris de végétaux, à terre. P. pusillum Lister.— Bois pourri. Physarella oblonga (Rost.) Morg. ; P. murabilis Peck. — Sur écorce. Diachæa bulbillosa (Berk.) Lister. — Souches pourries de Bambou. Didymium squamulosum Fr.-- Feuilles pourries de palmier. Comatricha obtusata Fr. - Vieilles écorces. Cribraria intricata Schrad. var. dietydioides Cook. — Sur une vieille souche décomposée. Tubulina ferruginosa (Batsch.) Mac. Brid.— Troncs pourris. Plasmode rose ; sporanges groupés en une masse stipitée ou sessile. Arcyria cirerea Pers.— A l’intérieur d’un Palmier pourri. EXPLICATION DES PLANCHES. PI. IV.— Hexugona sulcata Berk., face supérieure et inférieure (pori, réduit de 1/5). PI V.— Hydnum investiens Berk. (port, réduit de 1/5). Présentation de deux monstruosités de champignons, par le Dr Ant. MAGNIN. (Planche VI). _ I. — Le premier est un champignon singulièrement déformé, observé lors d’une herborisation faite en même temps qu'une excursion spéléologique dirigée par le Prof. FOURNIER. em | Mycena polygramma déformé, grotte du Bournois (Doubs), 10 juin 1900. 60 A. MAGNIN. Dans le cours de l'exploration de la grotte de Bournoïs, située 1 dans la partie septentrionale du département du Doubs, le 10 juin 1900, on aperçut, sur des'branches mortes couchées sur terre, des champignons qui parurent de suite, à tous les explorateurs, même non mycologues, singulièrement conformés lun chapeau conique très petit, porté sur un très long pied, hérissé de longs poils brillants terminés par des gouttelettes étincellantes à la lumière de nos bougies ! Le chapeau en cœur à la base, large de 5 milli- mètres et haut de 6 ; le pied mince, grêle, de moins de 2 milli- mètres de diamètre dans ses 2 tiers inférieurs, long de 26 centimètres ; les longues soies brillantes, serrées, diminuant de longueur de la base de la tige (6 millim.}) au 3/4 de sa hauteur et cessant à 4 centimètres au-dessous du rudiment du chapeau ; les poils brillants correspondent aux petites villosités normales du : pied qui se sont considérablement allongées. Le dessin ci-contre, fait par notre élève M. Virreux, d’après un échantillon desséché, le représente, par conséquent, un peu réduit dans toutes 6 | RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX. Pour devenir membre À À de la Société, il suffit d être présenté à. de re des séances mensuelles de la Société, puis élu dans la séance _: suivante. La cotisation annuelle, donnant droit au service gratuit du. Bulleiin trimestriel, est de 10 francs par an pour les membres résidant en France et dans les colonies, et de 12 francs pour les membres à qui le service du Bulletin est fait à l Etranger. Les cotisations sont affectées d’un supplément annuel de 5 fr. pour. la France et de 8 fr. pour l'étranger. = _ Les manuscrits et toutes communications concernant la a. etl envoi du Bulletin trimestriel de la Société doivent être envoyés à M. MAUBLANC, Secrétaire général, 02, -Boulérand Saint-Jac ques, - PARIS (XIV). Les cotisations en être adressées : à M. SERGENT. résone 43, rue de Chateaudun, PARIS, IXe. (Compte de LEUR pi PARIS 912- 2 AVIS IMPORTANT. — COTISATIONS io à Le Bureau de la Société Mycologique, dans le but de diminuer les. ve frais nécessités par le recouvrement des cotisations, informe les «membres de la Société qu'à l’avênir il ne sera plus envoyé de quittances, le reçu dela SEE étant suffisant pour Eur - du paiement. fa I prie instammeut ceux de ses membres qui ne se soni pas encore. k libérés de vouloir bien le faire sans retard. : o Les cotisations restées impayées au {tr juillet seront recouvrées. par le service des Postes, avec une majoration de 4 fr. pour tenir DURE des frais (soit 16 fr.). : BIBLIOTHÈQUE. Les ouvrages et les périodiques de la Bibliothèque sont à a dispnsi … tion des Membres de la Société lors des séances mensuelles. Le prèt à domicile én est autorisé pour une durée d'au plus un mois. Toutelots. les ouvrages précieux doivent être consultés sur place. L'envoi des ouvrages “de la Bibliothè èque peul être fait aux membres éloignés de Paris, à leurs frais et à leurs risques et périls. Les demandes d'eme prunt sont reçues par M. le Dr Macrou, archiviste, Institut Pasteur, 25. rue Dutot, Paris, XVe, à Les Membres de la Société sont priés d'e envoyer à la Biiorhèque | ‘un exemplaire de leurs PAPERS. X Ë n NI D à à — < LIBRARY COLUMBIA UNIVERSITY L'Œuvre de Pasteur et les progrès de la mycologie, par P.-E PINOY, de l’Institut Pasteur, Maitre de Conférences à la Faculté des Sciences d’ es Si l’on donnait au mot Mycologie son ancienne compréhension, presque toute l'(Euvre de Pasteur serait de son domaine. Mais l'Œuvre de Pasteur dépasse de beaucoup les limites d’une science pour englober toutes les sciences biologiques. De même que Lavorïster, par l'introduction de la palance dans l'étude des phénomènes chimiques a démontré que, dans la nature, « rien ne se perd, rien nese crée », de même PASTEUR, par ses métho- des de stérilisation, avec le tube de culture qui, non ensemencé, reste indéfiniment stérile, a pu établir d’une manière absolue, au moins dans le monde actuel, (omne vivum ex vivo ». A l’aide d’ex- périences d’une rigueur qu’il était nécessaire de pousser très loin, PAsreuRr à montré qe la génération spontanée n'existait pas. De ses techniques devait bénéficier la première la Mycologie et, avec de BAry, en Allemagne, Van Trscuem en France, l'emploi de la goutle pendante en milieu stérilisé se généralisa. PASTEUR, en effet, par la culture pure en milieu stérilisé, donnait le moyen de résouclre la question du polymorphisme des espèces.Cette question était pour lui d’ailleurs, d'un grand intérêt. A son époque, les botanistes, à la suite de TurPrin et KurziN@, étaient à peu près unanimes à regarder la levure de bière comme une forme de déve- loppement de divers végétaux inférieurs, notamment de Penticil- lin glaucum. « Je me suis occupé depuis longtemps, écrit Pas- TEUR,de cette importante question qui touche de si près à la nature intime de la levure de bière et à ces phénomènes de polymorphie des végétaux inférieurs auxquels se rattachent la plupart des tra- vaux remarquables de TULASNE, maïs je suis arrivé à des résul- tats tout à fait négatifs ; je veux dire qu'il m'a été impossible de voir la levure de bière se transformer en une mucédinée quelcon- que et réciproquement je n'ai pu arriver à faire produire aux mucédinées vulgaires la plus petite quantité de levure de bière ». Pasreur étudiait alors les formes levures que des espèces du genre Mucor, tel que Mucor racemosus.peuvent donner dans les liquides sucrés en les faisant fermenter. | « La culture des espèces du genre Mucor dans les liquides sucrés naturels ou artificiels est une des plus instructives pour la théorie physiologique de la fermentation. Le Mucor est évidemment une 90 P.-E. PINOY. plante tout à la fois aérobie et anaérobie. J'aurais semé les têtes (sporanges) des tubes porte-graines de Mucor sur des tranches de poire, de citron, que j'aurais vu les spores germer, pousser des tubes de mycélium à la surface du substratum et reproduire des tubes fructilères aériens. Dans ce cas, la plante effectue tous les actes de sa nutrition en absorbant de l'oxygène gazeux et en dégageant de l'acide carbo- nique, comme j'ai fait voir que cela arrive pour les moisissures en général ; il n'y a de sucre détruit qu'une quantité équivalente à celle qui est assimilée. Dans ces conditions, le sucre ne fournit pas d'alcool ou du moins, s'il s’en forme, il est brûlé aussitôt. Telle n’est pas dans nos ballons la vie de la petite plante. Privée d'oxygène ou n’en ayant à sa disposition, après une vie active au contact de l'air, qu'une quantité insuffisante,elle peut encore vivre hors de l'action directe de cet élément et des combustions qu'il pro- voque ; mais alors on voit apparaître tous les signes de la fermen- tation alcoolique. La fermentation cesse lorsque toute activité vitale disparait des cellules qui se montrent alors vieilles, usées, déformées dans leur contour et pleine de granulations. Vient on à rendre à la plante de l'oxygène, la végétation reprend et devient susceptible d'entretenir de nouveau la fermentation,même à l'abri de l'air, pendant un certain temps. On dirait que l'énergie vitale empruntée à l'influence de l'oxygène gazeux est capable d’entrat- ner l'assimilation de l'oxygène non plus gazeux mais déjà engagé dans des combinaisons et d’où résulterait la décomposition du sucre ». PASTEUR a d’ailleurs parfaitement décrit les modifications morphologiques que subit un Mucor en passant de la vie aérobie à la vie anaérobie. Il a constaté le bourgeonnement des tubes my- céliens et leur transformation en cellules-levures simulant dans certains cas les cellules de levure de bière; mais, ajoute-t-il, (néan- moins dans l’état du contenu et l'aspect du contour, il y a toujours des différences assez appréciables qui frappent l'observateur exercé », Il fait remarquer aussi que toutes les variétés de Mucor ne sont pas propres à donner des cellules-levures. PAsrEUR ne se contenta pas d'étudier ainsi la vie de la levure de bière et d’un Mucor en cultures pures. Il distingua diverses espè- ces de levures alcooliques : Saccharom)rces pastorianus que l'on rencontre sur les raisins, sur les fruits en général, la levure de bière à fermentation haute, la levure de bière à fermentation basse, Sac- charomyces ellipsoideus du vin et Saccharomyces apiculatus. Pasreur va plus loin et prévoit la possibilité de créer des races de levures par sélection. «Je vais jusqu’à croire qu'une même levure pourrait en produire une multitude d’autres. Les essais que j'ai tentés ne sont pas assez avancés, qu'on me permette d'en don- PASTEUR ET LES PROGRÈS DE LA MYCOLOGIE. 91 ner seulement le principe. Une levure (colonie) est une réunion de cellules qui ne sauraient être individuellementidentiques.Chacune de ces cellules a des propriétés d'espèce ou de race qu'elle partage avec les cellules voisines et en outre des caractèrés propres qui la distinguent et qu’elle est susceptible de transmettre dans des géné- rations successives Si donc on parvenait à isoler dans une levure déterminée les diverses cellules qui la composent et qu’on püût cultiver à part chacune d’entre elles, on obtiendrait un nombre égal de levures qui, vraisemblablement, seraient distinctes les unes des autres paree qu'elles participeraient chacune des proprié- tés individuelles de leur cellule d’origine ». Cette conception trans- formiste, que beaucoup de faits d'observation sont venus appuyer, nous éloigne beaucoup de la notion d'immuabilité de l'espèce, notion chère à LiNNÉ. Des naturalistes, comme ROBIN, ont reproché à PASTEUR son peu de respect pour la classification. Cependant Pasreur était un minéralogiste, habitué à décrire des formes avec précision. Aussi sa réponse vaut d'être citée parce qu'elle montre que PASTEUR était loin de méconnaïître l'importance de ja classification, mais qu'il comprenait tout ce qua de factice une classification hâtive. «N'aurais-je pas eu le plus grand tort de vouloir assigner des noms d'espèces aux organismes microscopiques que je rencontrais dans mes observations. Outre que cela m'eût été très difficile de le faire, tant il y a, aujourd'hui encore, de confusion dans les déno- minations de ces petits êtres. Mon travail aurait perdu en clareté ; tout au moins je me serais éloigné de son but principal qui était la constatation de la présence ou de l'absence de la vie prise à un point de vue général et nullement la manifestation d'une vie parti- culière dans telle ou telle espèce animale ou végétale. Aussi ai-je recours systématiquement aux dénominations les plus vagues telles que celles des Mucors, de torulas, de bactéries, de vibrions. Ce n'est point là de l'arbitraire ; l'arbitraire est bien plus dans l'adoption des règles définies de nomenclature, appliquées à des organismes mal connus qui ne diffèrent ou ne se ressemblent que par des caractères dont on ignore la signification véritable. » Avec des levures cultivées en milieux définis, PAsreur établis- sait qu'une espèce morphologiquement semblable à une autre peut différer par des propriétés biologiques. Nous devons à cette cons- tatation l'emploi dans la technique mycologique de milieux variés. Nous lirons des caractères de culture sur ces divers milieux un parti important pour la distinction des espèces. Nous lui devons l'étude des champignons parasites de l'H mme et des animaux : teignes, actinomycoses. mycétomes, sporotrichoses, blastomycoses, etc. La culture pure en milieu défini où l’on connaît ce qu'un être 92 : P.-E. PINOY. prend au milieu et les transformations qu'il lui fait subir devait conduire PASTEUR à des découvertes de premier ordre pour la phy- siologie végétale. Pasreur, en 1860, constatait qu’en semant des spores de Penicillium glaucum dans un milieu artificiel contenant de l’acide racémique comme élément hydrocarboné ces spores se développaient, mais que simultanément la liqueur primitivement inactive prenait un pouvoir rotatoire gauche de plus en plus mar- qué. À un moment donné, on ne trouve plus dans le milieu que de l'acide tartrique gauche. Tout l'acide tartrique droit a été con- sommé. Gette expérience, vérifiée depuis pour d’autres champi- gnons et d’autres êtres aux dépens d’un grand nombre de subs- tances, établissait que la composition chimique d’un corps ne per- met pas de juger de sa qualité alimentaire maïs que la constitution moléculaire intervient aussi. : Pasreur obtenait le développement des levures dans une solu- tion composée d’eau, de saccharose, de tartrate d’ammoniaque et de cendres de levure. Il voyait qu'il n’y a pas de développement si l’on supprime les matières minérales représentées par les cen- dres. Il établissait ainsi l'importance des éléments minéraux dans la nutrition. Un de ses élèves, RAULIN, devait pousser les recher- ches plus loin et arriver à réaliser de toutes pièces, à la suite de longs tâtonnements, un liquide de culture, tel qu'une mucédinée, Aspergillus niger, ÿ donne son rendement maximum exprimé en poids de matière sèche. Il suffit de modifier le milieu en quoi que ce soit, de supprimer un élément ou simplement d'en diminuer le poids pour voir la récolte baisser parfois d’une manière consi- dérable. Les études de RauziN ont aboutt à fixer l'importance des infiniment petits chimiques dans la nutrition des végétaux. La méthode pasteurienne n'a pas permis seulement d'étudier la nutrition des champignons. Elle a contribué à la connaissance de leur biologie.Sans elle nous ne connaîtrions pas l'existence de deux thalles sexués chez certaines Mucorinées et des recherches sembla- bles n'auraient pu être effectuées sur les Myxomycètes, les Basi- diomycètes. Aujourd'hui, on applique la technique pasteurienne non plus à un seul être mais à deux êtres vivant ensemble dans le même tube de culture. Cette méthode symbiotique, dite de la culture pure mixte,a déjà donné d'importants résultats (constitution de Lichens, culture des Myxomycètes, rôle des mycorhizes, etc.), ainsi que l'avait prévu DucLAUXx. La méthode de Pasreur est la seule qui puisse donner la solution du problème des mutations. Les génétistes font trop souvent des cultures pures qui n'ont de pur que l’origine (?) des graines qu'ils sèment. GASTON BONNIER. (1853-1922), par M.M. MOLLIARD. La Botanique française vient de faire une perte cruelle dans la personne de G. Bonnier, Professeur à la Faculté des Sciences de - Paris depuis 1887, Membre de l'Institut depuis 1896, fondateur du laboratoire de Biologie de Fontainebleau: ainsi que de la Revue générale de Botanique (1889). Son activité qui fut considérable a porté plus particulièrement sur des questions de physiologie et de morphologie expérimentale ; ses recherches relatives à la fonction chlorophylienne, faites en collaboration avec notre confrère M. L. ManGin, son étude de l’action des climats alpin et arctique sur les végétaux supérieurs sont devenues de suite classiques, et c'est avant tout par ces travaux que G.BoNNiER a acquis une grande notoriété dans le monde savant. Mais, si ce sont surtout les plantes élevées en organisation qui ont été l’objet de ses études, une partie de son œuvre intéresse plus spécialement la Société Mycologique, dont Bonnier a été l’un des membres de la première heure, et je voudrais rappeler ici en quelques lignes celles de ses recherches qui se rapportent aux Champignons. Avant de chercher à instituer des méthodes capables de séparer les échanges gazeux provenant du phénomène chlorophyllien de ceux qui dépendent de la respiration, MM. Bonnrer et MANGiN tinrent à préciser nos connaissances sur cette dernière fonction ; ils s’adressèrent à des végétaux sans chlorophylle en vue d'établir la manière dont la respiration dépend des conditions extérieures (4883), et c’est tout neturellement sur des Champignons que portèrent leurs expériences ; ce furent des Mucorinées (Rhizopus, Phycom)yces) et des Basidiomycètes (Psalliota. Collybia, Poly- porus, Dœdalea, Trametes, Telephora, Exidia) qui servirent de matériaux dans cette sorte de préface à des recherches ultérieures. Les auteurs établirent tout d’abord avec précision qu'il ny a échange ni d'azote ni d'hydrogène dans l'acte respiratoire et cette constation était loin d'être superflue à l’époque où ont été effectuées ces recherches. Il fut, d’autre part, démontré que, si le quotient respiratoire n’est pas fonction des conditions extérieures, l'intensité du phénomène dépend au contraire dans une large 9% M. MOLLIARD. mesure du milieu ; la température intervient en particulier d'une manière très nette ; il en est de même des radiations lumineuses ; d’une facon générale celle-ci diminue les échanges gazeux respira- toires ; par la méthode des écrans absorbants et celle du spectre il a été possible aux auteurs de montrer que ce sont les radiations les moins réfrangibles qui ont à cet égard l’action la plus efficace. Les premières recherches de BoNNIER ont été effectuées dans le laboratoire de Botanique qu'il fonda à l'Ecole Normale Supérieure, où il fut successivement élève, Agrégé-préparateur et Maître de Conférences : c'était à l'époque où se déroulait dans cet établis- sement l'épopée pastorienne et il n’y a pas lieu de s'étonner que notre regretté confrère ait été l’un des premiers à appliquer à une question de Biologie végétale les méthodes que venait d'instituer le grand génie dont on fête actuellement le centenaire ; c’est grâce à ces méthodes que put être définitivement établie par Bonxrer la nature symbiotique des Lichens. On a longtemps discuté sur la constitution de ces végétaux ; SCHWENDENER enseigna Île premier qu'ils sont formés par l’asso- ciation d’un Champignon et d’une Algue : divers botanistes montrèrent ensuite que les éléments verts, les gonidies, ‘extraits des Lichens, sont capables de végéter et de se reproduire indéfiniment, à la manière des Algues qu'on rencontre dans la nature ; d'autre part,les spores d’un Lichen sont susceptibles de germer isolément; mais, après s'être développées pendant quelque temps, elles périssent sans produire ni gonidies, ni thalle ; l'analyse des Lichens avait donc pu être réalisée. Par contre quelques essais de synthèse n'avaient donné que des résultats inconstants et ils avaient été effectués dans des conditions telles qu'on pouvait incriminer un ensemencement direct du Lichen dont on cherchait à obtenir artificiellement la production; s’est à Boxxier qu'on doit d’avoir résolu entièrement le problème, grâce à des cultures aseptiques faites à partir de spores pures et d'Algues ne provenant pas d'une association lichénique antérieure. Notre Confrère a réussi à obtenir, à l'abri de tout germe étranger, le développement de Lichens depuis la spore jusqu'à la fructification et à suivre sur une même plante les états successifs de la formation du thalle. Ces expériences sont donc venues donner une démonstration expérimentales aux vues de SCHWENDEXNER el il n'est pas douteux que reprises elles fourniraient sur ce sujet et d’autres annexes de précieux renseignements ; d’ailleurs, BONNIER avait déjà eu l'idée d'étudier la manière dont se comportent les hyphes lorsqu'on remplace dans le semis les Algues qui fournirent normalement les NOTICE NÉCROLOGIQUE. 95 sgonidies par des plantes appartenant à d'autres groupes ; c'est ainsi qu’en semant des spores de Lichens sur des protonémas il a vu les filaments mycéliens entourer la Mousse d'un réseau identique à celui que les Cœænogonium forment à la surface des Trentépohlia ; cette association n'est pas durable et permet seulement un développement du Champignon. plus considérable que celui qui se produit sur un corps inerte ; il ne se constitue pas moins dans ces conditions une association symbiotique qui n'est pas sans rappeler le cas de certains mycorhizes. Dans les travaux que nous venons de rappeler à trop grands traits, comme dans tous ceux pu'il a produits, BONNIER $'est révélé un biologiste de premier ordre ; il excellait à discerner l'importance relative des diverses questions et il savait appliquer avec rigueur la méthode expérimentale à celles qui lui paraïissaient fondamentales ; c’est une belle intelligence qui vient de disparaitre et c’est pour moi, pour son ami de trente ans, un cruel devoir que de lui rendre, au sein de la Société Mycologique, un dernier hommage et de lui adresser un souvenir douloureusement ému. Hyménomycètes de france (IX. Méruliés), par MM. l’abbé H. BOURDOT et À, GALZIN. MÉRULIÉS. Substipités, dimidiés, étalé-réfléchis ou entièrement résupinés; membraneux, pelliculaires,charnus ou céracés. Hyménium orné de saillies obtuses et fertiles sur la tranche, en forme de plis rayon- nants, de lamellules sinueuses, crispées, ou de veines réticulées en alvéoles ou en pores incomplets, lisse et corticiforme dans les Coniophora, qui se distinguentdes Corticiés par leur spore colorée. Tableau analytique des Genres. 4. Spores blanches ; hyménium nu ou vaguement pruineux : 2. —- rouillées ou ocracées ; hyménium pulvérulent : 3. 2. Hyménium couvert de tubercules irréguliers et de plis rayonnants, non anastomosés ; champignons céracés, puis indurés, résupinés : Phlebia, Y. Hyménium à plis lamelliformes, crispés ; champignons membraneux : Plicatura, IX. Hyménium à plis anastomosés en alvéoles ou porilormes : Merulius, TI]. 3. Plis alvéolaires ou poriformes........... Re Gyrophana, IV. Hyménium lisse : 4. #. Des cystides.. 7 ee ei sosie se ne. 2 CONLODHONELARANIE Pas de cystides : 5. DÉMODOTES CON INUES Re PE CCE EDS à Coniophora, NV. — avec un prolongement hyalin, à chaque extrémité : Jaapia, VII. I. — Phlebia Fr. — Pat. Ess. tax., p. 107, Réceptacle céracé, résupiné ;: hymenium fertile sur toute son étendue, portant des veines rayonnantes non anastomosées, con- ünues ou interrompues tuberculiformes. 399. — P. aurantiaca (Sow.) Karst. Pat. Ess. tax., p. 107, Etalé, irrégulièrement arrondi, ou incrusiant-ramuleux, céracé mou, puis durcei, corné, incarnat pâle à rouge, souvent plus terne, HYMÉNOMYCÈTES DE FRANCE. 97 violacé livide au centre ; hyménium orné de tubercules ou de petits plis droits ou flexueux, subradiants, souvent pruineux ; bordure fimbriée, concolore ou plus rouge, adnée puis détachée et relevée par retrait. — Hyphes hyalines, à parois minces ou épaissies, 2-6 x, avec boucles fortes souvent ansiformes, paral- lèles au substratum, un peu flexueuses ; celles de la frange similaires, à extrémités obtuses ; trame plus lâche sous les plis de l'hyménium, où s'accumulent souvent de gros cristaux, hyphes 2-4 y, ordinairement agglutinées peu distinctes sous l’hyménium ; basides 30-40 (- 55) »x< (3,5)-4-6 v, en hyménium très dense, 2-4 (plus souvent 2) stérigmates, droits, longs de 4-5 & ; spores hya- lines, cylindriques, légèrement arquées, souvent à 2 ocelles polai- res, blanches ou teintées de paille en masse, 4,5-6 (-6,5) x 1,75- 2,5 LL. Juillet à avril. Commun sur troncs debout ou abattus, souches et branches des arbres à feuilles et à aiguilles, gagnant les mousses, lichens et humus autour des souches. Pourriture blanche très active. « var. merismoides. Phlebia merismoides Fr. Hym. eur., p. 624. Quél, FI. myc. p. 11. Gizzer, pl. suppl. — Etalé ou ramuleux- incruslant, incarnat-briqueté, blanc villeux en-dessous ; bordure laciniée, orangée, Sur les souches et incrustant sur mousses. 8 var. radiala. Ph. radiata Fr. L. ce. p. 625. Quél. p. 11. Subar rondi, glabre, incarnat-rosé ; bordure frangée, dentée ; plis plus régulièrement radiants. — Sur les écorces, cerisier, bouleau, etc. y var, contorla, Ph. contorta Fr. p. 625. Quél. p.11 (ut var.).— Etalé, subindéterminé, glabre, couleur chair ; plis rameux, flexu- eux, ou agglomérés tuberculiformes, irréguliers. — Sur écorces. Les caractères distinctifs de ces trois espèces de Fris ne sont pas connexes : on trouve quelques spécimens répondant à l’une ou l’autre, mais le plus grand nombre est un mélange des carac- tères de ces trois formes. Espèces exclues ou non rencontrées. Ph. albida Fr. Hym. eur., p. 625, d’après la description, parait être une forme à hyménium rugueux de Corticum subcostatum. QuéLcer (Ass. fr. 1882, p. 15) l’identifie à Stereum album qui est la même espèce que C. subcostatum. Bressadola in litt. serait dis- posé à regarder Ph. albida comme une espèce distincte. Ph. centrifuga Karst. symb , VIII, p. 10, ne diffère de PA. albida que par sa consistance subgélalineuse et sa marge radiée. Ph. livida (Pers.) Bres. estle Corticium lividum Pers. Ph. vaga Fr. est le Gorticium sulphureum Pers. Ph. lirellosa (Pers. Myc. eur., IL, p. 2,t. 18 f. 2-3) Bk. et Br. Dædalea Pers. est indiqué en Angleterre. Pour BREsADoLA, le 98 H. BOURDOT ET A. GALZIN. D. lirellosa Pers. ne serait qu'un état vieux et très fendillé de Hymenochæie tabacina. IT. — Plicatura Peck. Pat. Ess. tax., p. 108. Réceptacle substipité, latéral, dimidié ou résupiné, membra. neux mou, subcoriace. Hyménium à plis lamelliformes crispés, obtus sur la tranche, Spores très étroites, cylindriques arquées. 400. — P. faginea (Schrad. Werulius) Karst. M. crispus Pers. Quél. FI. mye., p. 32. Cantharellus Fr. S. M. Trogia Fr. Hym. eur., p. 492. Quél. Jura et Vosges, I, t. XIV, f 4. Gicrer, pl. suppl. Luc., pl. 10. Chapeau atténué en stipe latéral ou dorsal, ou sessile, cupulaire cuculliforme réfléchi. lobé, sillonné, subzôné, villeux, fauve clair à fauve brun ; bords plus elairs,enroulés en séchant ; plis radiants dichotomes, crispés subporilormes en arrière, blancs ou glauques. Hyphes à parois épaisses, 4-7 ., à cloisons et boucles distantes, en trame molle, peu compacte ; celles de la villosité du chapeau simi- laires, mais fauves ; les subhyméniales 1,5-4 y, à parois minces ou épaissies, à boucles souvent ansiformes ;: hyménium très compact, basides 10-14-21 X 3-4,5 u. à 2-4 stérigmates droits, longs de 1.,5- 2,5 L ; spores hyalines, cylindriques arquées, très ténues, 3-4 x< 0,5-0,75 (-D) uv. Automne et hiver, mais persistant et pouvant se rencontrer toute l’année. Sur branches tenant à l'arbre ou tombées, hêtre, noyer, coudrier, chêne, Pinus strobus ; assez fréquemment sur hêtre dans les Vosges, peu commun, du reste, Pourriture blan- che. A0. — P. nivea Karst. Merulius Fr. Hym. eur., p 592. Queél. F1. myc , p. 32. Burt, XI, p. 327. Trogia et Plicatura alni Peck. Merulius petropolitanus Fr. Hym., p. 591. Résupiné, 1-3 cm. diam., membraneux mou, mince, à bords entiers, libres ou étroitement réfléchis ; hyménium crême à jau- nâtre-alutacé, fendillé en aréoles de 0,5-1 em., laissant voir le subi- culum blanc fibrilleux ; plis assez élevés, flexueux, ne formant pas des pores. — Hyphes du subiculum 3-5 x, les unes à parois un peu épaissies, les autres à parois minces, flasques, boucles fortes, dis- tantes ; sous-hyménium granuleux à éléments peu distinets, oxa- late de chaux; basides très serrées, 15-18 X 3-4; spores hyalines, cylindriques, peu arquées, 4-4,5 x 0,75-1 u. Automne. Sur branches d’Aune ; Vosges. Suède, Etats-Unis. » à À t À LE HYMÉNOMYCÈTES DE FRANCE. 99 IT. — Merulius Fr. Résupinés ou étalés réfléchis ou subdimidiés, membraneux, CLS: aise 2 à charnu-trémelleux, céracés ou pelliculaires. Hyménium réticulé en alvéoles ou pores plus ou moins formés. Un assez grand nom- bre de Cortices ont l'hyménium tout-à-fait mérulioïde, quand ils sont en végétation active par les temps humides, mais les plis dis- paraissent ordinairement par la dessiccation. IL y a toutefois, à peine différence spécifique entre Corticium pelliculare et certaines mation tardive. D’autres espèces de Merulius sont assez voisines , …. formes de Merulius porinoides, à plis peu accentués et de for- ÿ des Poria. Celles qui ont la spore ovoiïde, sont affines aux Gyro- DD phana. | Tableau analytique des Espèces. 1 4. Espèces normalement étalées et largement réfléchies : 2. A Marge quelquelois étroitement réfléchie ; hyménium orangé ou jaune o d'or : 3. Espèces toujours résupinées : 4. Charnu-trémelleux, tomenteux, marge dentée : plis flexueux ou pori- ? D formes, roux-orangé ; spores 4 X 1p..... M, tremellosus, n° 402. © , . PAC r , . e . Membraneux villeux ; hyménium réticulé-poré, blanc, puis chamois, ) Î aurore ou incarnat par l’âge ; spores 5-8 X 3-4 pu: M. papyrinus, n° 403. Plus coriace ; hyménium chamois-rosé, à pores plus larges et plus . y] le] profonds ; spores 4,5-6 X 2,5 u. Sur branches d'arbres à feuilles : M. confluens Schw. Burt, XI, p. 319. Canada, Etats-Unis (spécim. ex Burt), — Cité en Angleterre, non ? oo . encore indiqué en France. Spores ellipsoïdes arrondies, 5-7 X 4-4,5 up : M. aurantiacus Klotzch, sensu Quélet. Spores cylindriques, un peu arquées, 4-4,5 X1,25-2 y M. aureus, n° 411. Bordure et subiculum blanes, villeux ; pores pâles, testacés,incarnats, puis purpurin noirâtre ; spores arquées, 4,5 x 1,5 u. Sur conifères : Pira taxicola (Pers.) Bres. Merulius violaceus Quél. Membraneux mous sur le frais, et peu adhérents au substratum : 5. Très adhérents, souvent crustacés : 8. Largement étalé, mince, membraneux tendre ; plis en réseau irré- gulier, furmant des pores incomplets, larges de 1-3 mm., anguleux, jaunes, puis orangé clair, à la fin aurore ou testacés ; marge fibrilleuse, blanche........ RO PAS LI SEA Te M. molluscus, n° 412. Autres cspèces à hyménium orangé : 8. Hyménium blanc, crème, chamoïis, ou paille : 6, 100 H. BOURDOT ET A. GALZIN. 6 Spores subcylindriques, obliquement atténuées à la base, 6-8X2-2,5u. Largement étalé, blanc, puis crème ; hyménium lisse, puis lâche- . ment réticulé. Sur écorce de bouleau : M. borealis Romell, Hym. of Lappl., p. 27. - Spécimen de Suède, comm. C.-G. Lloyd. Spores oblongues, 4-4,5><2-3 u : 7. 7. Peu étendu, 0,5-2cm., blanc paille ; plis subréticulés dentés çà-et-là ; spores 4-4,5 X2,5-3 4 ; hyphes subhyméniales 5-7u: M. albostramineus Torr. Basid. Lisb.et S. Fiel,1913, p. 70. Portugal. 2-7 cm., crème à chamois, lisse, puis à pores anguleux petits, très Le spores 4-4,5 X 2-2,5 u; hyphes 3 u, incrustées d’oxalate sous l’hyménium. Sur conifères : M. bellus Bk. et Curt. Sacc., VI, p. 418. Burt. XI, p. 331. — Etats- Unis, (specim. ex Burt.). 8. Céracé, crème roussâtre, roux-carné, bords blancs ; plis poriformes ; spores cylindriques-déprimées, 4,5-6X2-3u... M. rufus, n° 408. Céracés subgélatineux, brun-roux, livide ou violacé, veinulés, puis porés, très pruineux ; spores loués déprimées & obliquement atténuées 4,5-7 XX 2,5-3 p : 9. Arides, crustacés ou pelliculaires : 40. 9. Livide, bleuâtre ou violacé, puis rougeûtre ; plis phlébioïdes radiants, puis réticulés en pores polygonaux, 1 mm. diam. ; spores 5-7X2,5- SOLE eee PA SR Sn ina ...... . M. phlebioides mef#0; Brun-roux, très pruineux, mince ; pores plus petits, 0,4-0,5 mm., plus RÉDUIELS ee eee ce pe GRR M. lividus. n° 409. 10. Spores cylindriques arquées, 4.5-5 X 1,75-2 u ; pelliculaire, glauque; hynénium réticulé-poré, cystidié.......... M. glaucinus, n° 407. Spores oblongues elliptiques : 11. 11. Mince, pelliculaire, largement corticioïde au bord ; hyménium sero- biculé, ou marqué de rides éparses, puis en réseau poré, 0,4-1 mm.; pâle, puis glaucescent ou jaunâtre sale... M. porinoides, n° 404. Pores plus petits, 0,2-0,5 mm., plus profonds et plus accusés : 12. 12. Pâle ou glaucescent, scrobiculé, PE à pores sinueux crispés; bordure ordinairement similaire. .... dote = nee does ets Ie CT IS DIS ROMANS Crème ocre, alutacé, fauve-ocracé, à la fin fendillé ; pores bien marqués, assez profonds, à orifice sinué interrompu ; hvphes à bouclesirares 700 AA NA M. ceracellus (n° 406, en note). Pâles avec teinte rosée ou rougeâtre plus ou moins accusée : 13. 13. Aride, glabre ; hyménium d'abord rugueux, puis à pores anguleux, pelils, assez réguliers ; spores oblongues elliptiques : M. serpens, n° 406. Plus mou, chair subgélatineuse, très légèrement pubescent; plis pori- formes. M. pallens Bk. — Fr. Hym., p 593.[ndiqué en Angleterre. HYMÉNOMYCÈTES DE FRANCE. 104 402. — M. tremellosus (Schrad.) Fr. Hym. eur., p. 591. Quél. FI. myc., p. 32. Gizcer, pl. suppl. Résupiné, confluent, puis réfléchi, ou dimidié, auriforme ou imbriqué-concrescent, tomenteux ou strigueux, blanc ; plis alvéo- laires poriformes, 1-3 mm., ou linéaires flexueux, anastomosés, incarnat pâle, puis roux-orangés. — La section du chapeau montre à la surface une couche molle, cotonneuse, formée d’hyphes 4-6 u, à parois épaisses, bouclées, enchevêtrées, agglutinées en faisceaux dans les mèches du chapeau ; au-dessous de cette couche, les hyphes sont similaires, mais serrées, agglutinées, parallèles ; région sous-hyméniale formée d’'hyphes, 3 & env., d'aspect géla- tineux, à parois minces, très flexueuses, à boucles souvent ansi- formes ; basides 15-24 X 3-4,5 u, à 2-4 stérigmates longs de 2 y ; eystidioles fusiformes de même diamètre que les basides, et émer- geant de 9-12 y, ou simples filaments hyméniens de 2 3 y diam. ; spores hyalines, cylindriques arquées, 3,5-4,5 x 1-1,25 (-1,5) y, blanches en masse, rarement teintées de crême. Saisons humides, surtout hiver. Commun sur souches déjà attaquées par d'autres champignons, pin, peuplier, aune, hêtre, chêne, bouleau. Le champignon produit une pourriture blanche, probablement peu active : il est difficile de préciser la part qui lui revient dans cette pourriture. 403. — M. papyrinus (Bull. t. 402) Quél. F1 myc., p. 32. M. corium Fr. Hym. eur., p. 591. Etalé, puis réfléchi, ou en capuchon. blanc. puis grisonnant, membraneux, villeux, zoné ; hyménium réticulé-poré, blanc, puis chamois, testacé ou incarnat en herbier. — Trame du chapeau homogène, formée d'hyphes à paroïs assez épaisses, ou minces, 3-6 4, à boucles à peu près nulles ; les subhyméniales 2,5-3 u, à parois minces, promptement collapses et indistinctes ; basides 18-24 (-45) >< 4-5 (-8) , à 2-4 stérigmates droits, longs de 4-4,5 y. ; spores hyalines, à contenu homogène,subcylindriquesouoblongues, peu ou pas déprimées, 5-6-8 x 2,5-3-4 x, blanches en masse. Toute l’année, avec régression pendant les mois secs. Fréquent sur toute espèce de bois. Pourriture blanche, active. h04. — M, porinoides Fr. S. M. Hym. eur., p. 593. Xylo- - myzon paucirugum Pers. Myce. eur.. IT, p.33. Werulius Duby, Bot. gall., IL, p. 796. Etalé largement, mince, subincrustant, adhérent, blanc crême, puis jaunâtre tendant vers crême olive; hyménium pelliculaire, 102 H. BOURDOT ET A. GALZIN. d’abord lisse, puis à plis réticulés, formant des pores larges de 0,5-0,7 (-1) mm. incomplets et superficiels, jaunâtres, fendillé sur le sec en squamules fragiles ; marge largement corticioïde, avec bords blanchâtres, fibrilleux, développant des cordons rhizoïdes, dans les spécimens enfouis ; subiculum blanc, crustacé à peine fibrilleux. — Hyphes à parois minces, 2,5-4,5 (-6) z, à boucles assez nombreuses, mais pas à toutes les cloisons, en trame assez régulière ; les subhyméniales 2-3 y, flexueuses peu distinctes ; basides 18-21-28 X 4-4,5-6 y, à 2-4 stérigmates longs de 3-4,5 u ; spores elliptiques oblongues, atténuées à la base, rarement un peu déprimées, souvent Î-guttulées, 3,5-4,25-5 %X 2-3 n. Avril à décembre. Sur branches tombées ou enfouies, pin, chêne, hêtre, ete., et gagnant brindilles et feuilles en contact. M. porinoides est un groupe mal limité : il y a des formes plus pelliculaires, moins adhérentes, simplement scrobiculéessur le sec, qu'il est difficile de distinguer de Corticium pelliculare ; d'autres à spores plus ovoides 3,9-4 x 2,75-3 uw, sont reliées de la même facon à Corticium microsporum. Quand, au contraire, les pores s’accentuent, il passe à 7. crispatus et à A. serpens, selon que la teinte tend vers glaucescent ou vers rougeûtre clair. Une autre forme à subiculum fibrillo-cotonneux plus jâche et moins adhé- rente, ressemble assez à 41. bellus B. et C.: elle en diffèrerait par sa trame moins chargée d’oxalate de chaux, et ses boucles peut- être plus fréquentes. Elle est accompagnée, à Layrolle (Aveyron), sur genévrier et genèt, d'une forme luteola, dont l'hyménium est teinté de jaune jonquille assez franc. 405. — M. crispatus (F1. dan.) Fr. Hym. eur., p. 594. Bres. Fungi polon., p. 82. Etalé. crustacé, adhérent ; bordure similaire (souvent aussi corticiforme): hyménium serobiculé de pores sinueux erispés, blanchâtres subglaucescents, sur subiculum ténu satiné farineux visible dans les fentes. — Hyphes de la trame 2,5-6 4, à parois minces et boucles rares ; les subhyméniales tortueuses 2-2,5 vw, cohérentes ; basides 15-24 X 4-6 , en hyménium dense, 4 stérig- mates longs de 2-3 LL; spores oblongues, légèrement déprimées latéralement, 4-5 X 2,5-3 1. Avril à novembre. Sur branches tombées, pin, hêtre, aune, etc. 406. — M. serpens (Tode). Fr. Hym. eur., p. 593. Romell, Hym. of Lappl., p. 31, f. 17. Largement étalé, crustacé, adhérent, pâle, puis plus où moins rosé ou isabelle ; bordure byssoïde, blanche, ordinairement peu HYMÉNOMYCÈTES DE FRANCE. 103 étendue ; hyménium réticulé, puis à pores serrés, anguleux, entiers, 0,25-0,5 mm. — Hyphes de la trame 2,5-8 (-5) , à parois minces, bouclées, portant quelques renflements sphériques jusqu'à 10-15 v diam. ; les subhyméniales 2-3 ; basides 15-20-30 X< 4-4,5 G vw, à 2-4 stérigmates longs de 4-4,5 w ; spores ellipsoïdes, atténuées à la base, rarement déprimées, souvent l-guttulées, 4-6 x 2-2,5 vw. Mai à novembre. Sur branches tombées de pin ; sur nerprun, le Larzac, moins caractérisé que sur le pin et passant à ÂZ. porinoides et à M. crispatus. Ces trois formes semblent avoir une même pourriture blanche, active, mais elles viennent sur des bois déjà attaqués et l'intensité de leur action reste douteuse. Elles sont entendues dans le sens que M. BresaApoLA nous à indiqué, et qui concorde avec celui de Frres. QuéLer réunissait, dans ses déterminations, sous le nom de M. crispatus, les formes porinoides et crispatus. M. ceracellus Bk. et Curt. est plus crustacé et son hyménium crême ocre au début finit par prendre une teinte foncée, alutacé- brunâtre ; ses pores sont aussi plus marqués, 0,2-0,4 mm. à parois épaisses, interrompues. Nous avons une récolte des Vosges, sur bouleau, qui paraît bien voisine ; mais notre plante étant un peu plus molle, moins aride, il convient d'attendre de nouvelles récoltes, avant d'indiquer en France l'espèce américaine. 407. — M. glaucinus. Etalé, mince, pelliculaire, glauque ; bordure étroite ; hyménium veinuleux, réticulé, puis à pores incomplets, anguleux, 0,2-0,3 mm. — Hyphes à parois minces non bouclées, 3-4,5 y, les basilaires régulières, fragiles ; basides 12-16 X 4-5 y, à 2-4 stérigmates longs de 4-4,5 u ; organes cystidiformes, épars, à parois minces, quelque- fois septés, 30-36 X 5-7 u, émergents de 10-15 5 : spores cylin- driques arquées, biguttulées, 4,5-5 X 1,75-2 u.. Décembre. Sur bois de pin, même carbonisé : Causse Noir. Une seule récolte, mais à caractères qui semblent bien définis. Men- tionné pour de nouvelles recherches. 408. — M. rufus Pers. Syn., p. 498. Fr. Hym. eur., p. 593, Quél. FI. myc., p. 31. Largement étalé, adhérent, céracé-charnu, puis induré, crême blanchâtre, puis isabelle roussâtre, roux-incarnat clair ; hyménium à pores assez réguliers, anguleux, 0,5-1 mm., à bords épais, obtus, pruineux ; bordure stérile plus ou moins large, blanche, pubescente avec marge fibrilleuse radiée, ou étroite glabrescente. — Hyphes de la trame à parois minces ou peu épaissies, flexueuses, bouclées 104 H. BOURDOT ET À, GALZIN. 2-3 (-9) w., souvent cohérentes : basides longuement claviformes 18-24-30 < 3-L,5-6 y, à 2-4 stérigmates longs de 2,75-4 LL; spores oblongues subcylindriques, déprimées ou courbées, 45-65 >< 41,5-2 (-3,5) 1. Août à décembre. Commun sur chêne, châtaignier, noyer, frêne, érable, lierre, etc. Pourriture blanche, assez active. Forue B: subicularis. - Bosselé, inégal ; subiculum charnu, épais, blanc, for ‘dure ordinair I rge, stérile. , blanc, formant bordure ordinairement large, stérile Forme C : isoporus. Xylom)"zon isoporum Pers Myc. eur., I, p. 3 et pl. XV, f. 1 2. Merulius Duby, Bot. gall., p. 796. - Mince, roux-carné, à pores réguliers ; aspect de Poria; marge blanche ou isabelle, très étroite, ou presque nulle. — Sur bois et écoxces, hêtre, nerprun. 409. — M. lividus. Etalé, très adhérent, céracé, subgélatineux, mince, brun-roux, gris-roussâtre, recouvert d’une abondante pruine cendrée ou bleuâtre ; bordure lisse ou veinulée, avec extrême marge pubes- cente ou byssoïde, fugace; plis veinulés phlébioïdes, puis réticulés en pores assez réguliers 0,4-0,5 mm. ou 2-3 par mm. céracés, puis parcheminés. parfois détachés enroulés. -- Hyphes rarement distinctes, 1,5-3 (-6) x, boucles rares: basides 30-45 X 4-5 u, 2 4 stérigmates longs de 5-6 w ; spores oblongues, atténuées oblique- ment à la base et un peu déprimées latéralement, 1-2-guttulées, 5-6 X 3 LL. Avril à novembre. Sur écorces et bois dénudés, très pourris ; chêne. — Cette plante a bien des rapports avec Corticium lividum : même pourriture d’un jaune rougeûtre très active ; elle devrait peut-être s'inscrire C. livpidum var. merulioides, mais elle est constante dans ses stations ; elle disparaît pendant l'hiver, et reparaît au printemps, avec les mêmes pores. 410. — M. phlehbioides. Etalé, céracé-gélatineux, assez épais, puis induré rigescent, très adhérent, bleuâtre ou violacé, puis rougeûtre livescent, ou rous- sâtre vernissé ; plis mérulioïdes, puis poriformes, 1 mm. diam. avec tubercules tendant à s'orienter radialement ; hyménium à la fin très pruineux ; bords assez largement lisses, mais fertiles, avec extrême marge frangée radiée. — Hyphes basilaires à parois minces, bouclées, régulières, horizontales, 3-4 u ; les moyennes et subhyméniales très flexueuses, bouclées, 2,5-3,5 uw, souvent collapses indistinctes ; basides 22-30 X 4-5 y, à 2-4 stérigmates ; HYMÉNOMYCÈTES DE FRANCE. 105 spores oblongues subcylindriques, obliquement atténuées, dépri- mées latéralement, souvent 1-pluriguttulées, 5-7 X 2,5-3,5 vu. Printemps et automne. Sur bois dénudés, saule, noyer. — La plante du saule est bien constante ; aspect de Phlebia, puis avec plis poriformes, pruineux, qui ressemblent à ceux de 47. lividus, mais constamment plus grands. 411. — M. aureus Fr. EL Hym. eur., p. 592. Burt. Merul. 1917, p. 343. Xyiomyzon croceum Pers. Myc. eur., II, p. 33'et pl. XIV, f. 2. Merulius croceus Duby, Bot. gall., p. 796. Membraneux mou. cupuliforme à marge gonflée, villeuse et blanche, disque jaune vif, puis étalé, 0,5 1 cm., confluent à bords plus ou moins libres et blancs, quelquefois étroitement réfléchis ; hyménium lâchement réticulé, formant des pores composés, 2-3 mm. diam., superficiels, jaune vif, puis orangés, se tachant parfois d'olivacé et devenant cassant et rougeûtre sur le sec. — Hyphes basilaires subparallèles, les autres densément intriquées, sinueuses, à boucles souvent largement anciformes, 2-6 y ; les subhyméniales 2-3 u ; basides 13-18-24 >< 3,5-4,5-5 4, à 2-4 stérig- mates longs de 1,5-2,5 w ; spores hyalines, cylindriques, un peu arquées, 4-4,5 x 1,25-2 1. Végétation en automne ou en hiver, mais tissu assez résistant, et se rencontrant à peu près toute l’année. Sur bois pourris, plus fréquent sur conifères que sur feuillus (cornouiller). AR. Pourri- ture rouge sèche, assez active. Cette petite espèce est remarquable par le bourrelet villeux et blanc qui borde l’hyménium jaune vif. La description de FRriIEs portant &« ambitu concolore », nous avions quelques doutes sur l'identité de cette espèce ; mais Miss WAKEFIELD nous informe quil y a, dans l'herbier de KEw, un spécimen authentique du M. aureus Fries. L'échantillon est unicolore, sans doute par vétusté, mais il donne les spores bacilliformes caractéristiques de cette espèce. 412. - M. molluseus Fr. Hym. eur., p. 592. Bres. Fungi polon., p. 83. Quél. FL. myc., p. 32. Romell, Hym. of Lappl., p. 80, fig. 18. M. lælicolor Bk et Br. M. fugax Burt. XI (1917), p. 352, Largement étalé, marge rarement un peu réfléchie, peu adhérent, membraneux mou, mince, fragile sur le sec ; marge blanche, cotonneuse où fibrilleuse ; mycélium mou fibrilleux ; hyménium céracé, jaune orangé sur le frais, puis crême aurore, crême incarnat, testacé sur le sec ; plis irréguliers, formant un réseau ou des pores incomplets, 1-3 mm. — Hyphes à parois minces, FRE 4 106 H. BOURDOT ET A. GALZIN. boucles assez distantes, quelquefois ansiformes, 3-7 u ;: basides 18-2235 x 6-7,5 u, à 2-4 stérigmates longs de 4,5-6 : spores hyalines, largement elliptiques, 5-7 X3,5-4,5 y, blanches en masse, paraissant toutefois teintées de paille dans les parties plus foncées de l’'hyménium. Hiver. Sur bois cariés, débris de pin, peuplier, châtaignier, sapin, genévrier, saule; gagnant aussi l'humus et les pierres. Peu vigoureux et peu lignivore, il ne vient que sur bois très pourris, déjà attaqués par d’autres mycéliums. D'après M. RomeLzz. le M. molluscus serait dans l'herbier de Fries, à Upsal et à Christiania, sous le nom de M. fugax, et à . Kew, sous celui de M porinoides. Malgré cela, M. Romezz a con- servé le nom de {. molluscus, qui est conforme à la description de FRiEs, tandis que celle de 7. fugax, ni celle de W. porinoides ne peuvent s'appliquer à cette plante. Quand à M. fugax Fr. BresapoLa (Fungi Kmet.) était disposé à l'identifier avec Poria reticulata ; dans ses Fungi polonici, il en fait une variété blanche de 1. serpens. La plante qui, à notre avis, répondrait le mieux à la description de 7. fugax Fr. serait le Tomentella fugax Kars- ten ! C’est une forme à boucles plus nombreuses, du Corticium centrifaugum, qui est souvent mérulioïde sur le frais. Le M. aurantiacus Klotzsch in Bk. Fr Hym., p. 591. Quél. ass. fr. 1891,p.3 et ass. fr. 1895, p. 6, pl. VI, f. 4, paraît être une forme jeune et à teinte plus vive de M. molluscus. IV. —- Gyrophana Pat. Hym. de France. Ess. tax., p. 108. Merulius Fr. p. p. Réceptacle résupiné, rarement réfléchi, membraneux ffoconneux ou charnu ; hyménium infère, relevé d’alvéoles largement pori- formes, à tranche obtuse et fertile. Pas de cystides ; spores jau- nâtres, rouillées ou brunâtres, ovoïdes, lisses. — Bois morts, murs humides, etc. 413. — G, lacrymans (Wulf.) Pat. WMerulius Fr. Hym eur., p. 594. Quél. FI myc. p. 30. Burt., 1917, p. 340. Merulius et X ylo- myzon destruens Pers. M. pastator Tode. Largement étalé, assez souvent réfléchi, épais,spongieux charnu, jaune rouillé à bistre rouillé ; plis poriformes amples, 4-3 mm., quelquefois dentés hydnoïdes ; hyménium parfois tuberculeux, presque prolifère ; marge blanche, gonflée, tomenteuse.— Hyphes serrées, à boucles rares, ou opposées, les basilaires à parois épaisses, plus ou moins ocracées, 4-7,5: ; les autres à parois WAP HYMÉNOMYCÈTES DE FRANCE. 107 minces, 2-7.5 w ; les subhyméniales hyalines, 2-4 x ; basides flas- ques 45-80 x 6-8 w, avec hyphes paraphysoïdes, 2 y d.; spores ellipsoïdes, parfois déprimées, ocre vif à ocre bistré, 9-10.542 %X 4,5-6 y, souvent guttulées. Toute l’année. Sur planchers humides, bois en grange, etc. Forme : M. Guillemoti Boud. Soc. myc. de France, X, p, 63, pl. Il, £. 2. M. lacry mans var. terrestris R. Ferry, Rev. myc. XVII, p. 72. — Etalé, réfléchi et imbriqué, épais, bordure souvent tein- tée de violacé fugace ; spores 11-16 X 5-6 u. — A terre, et sur bois, lieux obscurs. Allier, Vosges, etc. Nous n'avons jamais rencontré M. lacrymans en forêt : il est comme Poria megalopora Pers. et P. aneirinaFr. plus spécial aux lieux habités. Il a été indiqué sur conifères vivantes par M. Lupwic (Prillieux, Maladies des pl. agr.) ; RomeLz le signale aussi, et dit que, sur les arbres forestiers, le champignon conserve les caractères du type, très épais et souvent piléolé. Dans les habita- tions, ce sont les bois de conifères qu'il attaque le plus, mais il peut gagner tous les autres bois, et s'il trouve l'humidité voulue, c’est un très gros dévorant, à pourriture rouge, sèche. 414. — G. umbrina (Fr.) Merulius Fr. EL. - Hym. eur., p. D)% (teste Bresadola !) Orbiculaire, puis confluent, 5-10 cm. ; subiculum membraneux mou, hygrophane, blanchâtre, brun et à peine pubcscent en des- sous, à la fin entièrement détaché du support, et très fragile sur Le sec; bordure étroite, relevée, ordinairement entière, quelquefois développée en cordons rhizoïdes rameux ; plis poriformes, angu- leux irréguliers, larges et profonds de 1 3 mm., brun d'ombre puis brun bistré. — Hyphes 2-6 u, cohérentes, peu distinctes subhya- lines, les basilaires parallèles au substratum et accompagnées d'hyphes solides, 2-4; basides promptement collapses 40-60 X 6-8 ; spores brun fauve, ellipsoïdes, 9-12 X 6-7,5 . Décembre, sur traverses de pin, dans une prise d’eau, Millau. Le Merulius squalidus (Fr.), « incarnato-hyalinus », serait, d’après M. BREsADOLA, un état jeune du /.umbrinus Fr. dans de bonnes conditions de végétation. 415. — G. pulverulenta (Fr.) Merulius Fr. EL. — Hym. eur., p. 594. M. umbrinus Burt., 1917, p. 355, non FRies (teste Bresa- dola !). Etalé en membrane molle, entièrement séparable, marge stérile blanchätre ou alutacée, à la fin très étroite ; pores larges de 0,8- 4108 H. BOURDOT ET A. GALZIN. 1, 2 mm, jusqu'à 2-5 mm. de profondeur, sinueux, épais et obtus vers la marge, à parois plus minces, dentées et déchirées vers le centre, parfois centrifuges et localisés près de la bordure, de rouillé à brun cannelle, légèrement olivacé. — Hyphes hyalines à parois minces, flasques, 2-5 u, boucles rares, les basilaires accompagnées de rares hyphes solides, 2-3 y d. ; basides 30-45 << 5-6 w ; spores ovoides elliptiques, ocre clair à brun clair, 7-9 x 4-4,5 w (sur le frais), 4,5-6 X 3,5-4 w (sur le sec). Probablement toute l'année. Vieux bois de sapin, à l'air, ou à l'entrée des galeries de mines, planchers humides. M. BRESADOLA avait d'abord regardé cette espèce comme M. um brinus Fr. (spécimen de Hongrie communiqué à M. BurT), mais ayant vu le type de A. umbrinus Fr., il a modifié sa manière de voir (Bres. litt. 13, XII, 1922). : 416. — G. himantioides (Fr.) Merulius Fr. S. M. — Hym.. eur., p. 592. RomELz, Hym. Lappl.. p. 28. Burt. Merul., 1917, p. 349, nec Bres. Fungi polon., p. 82 Largement étalé, membraneux mince, mou, peu adhérent, fra- gile sur le sec ; subiculum floconneux puis fibrilleux lâche émet- tant souvent des rhizoïdes blanchâtres, gris clair, fumeux ou vio- let pâle ; bordure ordinairement en large membrane blanchâtre teintée de lilas, fibrilleuse à l'extérieur ; plis minces formant réseau de pores incomplets, anguleux 1,5-3 mm. devenant assez profonds, gris fumeux, jaune d'or, orangés, puis rouillés et subolivacés. — Hyphes basilaires ocracées ou. brun jaune, fragiles, les supérieures hyalines, à boucles éparses, promptement collapses, 2-5-9 w ; basides 45-55-75 X 6-9-10 y, à 2-4 stérigmates longs de 4-7 & ; spores ellipsoïdes, 8-9-13 X 5-7 , de rouillé à fauve et brun rouillé en masse. Débute avec l'hiver et disparaît en été, mais craint les grands froids. Sur troncs abattus de châtaignier, humus et débris avoisi- nants, pin. — Pourriture sèche, la même que celle de G. laery- mans, mais moins active. Le bois brunit, se fendille dans tous les sens quand il se dessèche, puis tombe en poussière. Le champi- gnon peut pousser dans des cavités de troncs assez sèches, où G. lacry mans ne viendrait pas. 1. — Sur les mêmes troncs et paraissant en relation avec celte espèce, des conidies jaune-vert, subelliptiques tronquées, avec des prolongements hyalins à chaque bout. 2. — Hyménium membraneux très mince, sans trace de pores, ni de plis ; forme entravée par le froid ; mars 1918. Fr: HYMÉNOMYCÈTES DE FRANCE. 109 &17. - G. pinastri (Fr.) /yÿdnum Fr. S. M. Hym. eur., p- 614. Merulius Burt., 1917, p. 356. Æy-dnum sordidum Weinm. Fr. Hym. eur., p. 614. Merulius himantioides Bres. Fungi polon., p. 83, non FRiEs. Etalé, 2-5 cm., membraneux mou, fragile sur le sec, peu adhé- rent, se détachant souvent en séchant ; bordure blanche ou pâle, membraneuse mince, fibrilleuse à l'extérieur, ou étendue en mycé- lium fibrilleux jaunâtre ou olivacé ; plis réticulés porés,0,5-1,5 mm... jaune-roux, devenant lamelleux dentés, incisés,irpicoïdes, ou formés d’aiguillons allongés, comprimés, à la fin brun-roux olivacé. — Hyphes basilaires à parois très minces, à cloisons distantes et bou- cles éparses, 4 6 , avec renflements jusqu'à 7-10 & aux articula- tions ; les moyennes, 2-4 v., flexueuses, à parois peu distinctes ; les subhyméniales 1,5-3 y, agglutinées en masse granuleuse ; basi- des 18-30 X 4,5-7 y, à 2-4 stérigmates droits, longs de 4-6 y ; spores ovoïdes elliptiques, 5-6,5 X 3,5-4,5 1, citrines, crême ocracé, jau- nâtre olivacé, selon l’âge. Août à janvier. Sur bois déjà attaqués par d’autres champignons, peuplier, châtaigaier, pommier, pin, et gagnant les débris et le sol environnant — Champignon frêle, peu vigoureux, souffrant beau- coup de la dessiccation. Pourriture peu active. V. — GConiophora DC. FL fr., VI. p.34, Fr. Hym., p, 697. Pat. Ess. tax., p. 109 (p. p.). ; Réceptacle résupiné, charnu mou, membrareux ou aride; hymé- nium lisse, ou à tubercules irréguliers, accidentels ; basides à 2-4 stérigmates ; pas de cystides ni de gléocystides ; spores lisses, continues, colorées de rouillé à brunâtre ou olivâtre. Champignons venant sur bois morts, rarement terrestres ; ils végètent pendant les saisons humides, automne et hiver, et pro- duisent une pourriture sèche active, comme les Gyrorhana. Les espèces de Coniophora sont difficilement limitées : les carac- tères diflérentiels sont de peu de valeur, et les intermédiaires sont très nombreux. Tableau analytique des Espèces. 1. Spores grandes, 15-23 y lg. fusiformes ou piriformes : 2, — plus petites ovoïdes elliptiques : #. 2. Champignon épais, adhérent, argileux, puis bai-brun ; spores fusi- formes, sinueuses 15-23 >< 5-9 pm. .......... C. Bourdotii, n° 421, Champignon mince, facilement séparable : 3, ] 410 H. BOURDOT ET A. GALZIN. 3. Spores pirilormes ou ohovales allongées, 15-18 X 6-7yu ; hyménium pâle, puis baïi-brun ; marge fibrilleuse puis enroulée. Ecorce de pin maritime, Portugal" 10°" C. fuscata Bres. et Torr., n° 418. Spores fusiformes, 18-21 X 5-6 u ; hyménium fauve olive à brun tabac: Ce fusispora, n° 420. Spores fusiformes ou piriformes, 15-18 X 6-84; hyménium argileux à CHAMOIS EE ee ec ET ee LE C. media, n° 419. 4. Charnus ou membraneux, assez épais, séparables sur le frais; bordure blanche membraneuse, fibrilleuse ou floconneuse à l'extérieur : 5. . Arides, plus ou moins adhérents ; hyphes promptement collapses : 6. Membraneux minces ou pelliculaires, séparables, olivacés ; hyphes hyalines restant distinctes ; spores 5-9 u Ig. 5. Charnu bosselé tuberculeux, séparable, devenant brun ou bistre olivacé ; hyménium pulvérulent............. C. cerebella, n° 422. Membraneux, plus mince et plus uni, devenant apprimé et assez adhérent sur le sec, ocre rouillé, fauve ou ombré. C. laxa, n° 423. 6. Hyphes de la trame 3-4 u avec renflements en tige d'oignon jusquà RSR C. Kalmiæ, n° 427. Hyphes de la trame incrustées de on d' se de chaux : C. betulæ, n° 426. Hyphes de la trame hyalines ou légèrement Binlées ; pas d'oxalate : C. arida, n° 424. Hyphes de la trame hyalines, les basilaires à parois plus rigides, ou même épaissies, brunes ou noires .......... . CT /fumosa 008495 7. Citrin puis vert bleuâtre et ocre olivacé; basides 12-28 X 4-6 y ; spores 4-6 X 3-45u........ RE ne pa C. olivascens, n° 428. Jaune sale, puis ombre olivacé ; basides 28-36 X 6-8 w ; spores OI RE CRE PR a EEE ren C. prasinoides, n° 429. 418. — C. fuscata Bres. et Torr., Basidiom. Lisb. et S. Fiel, Broteria 1913, p. (45) 79. Largement étalé, membraneux, séparable, pâle puis bai brun : marge fibrilleuse puis enroulée ; hyménium lisse pulvérulent. — Hyphes 2-7 (-12) » : basides 45-50 X 8-12 x ; spores jaunâtres piri- formes ou obovales allongées, 15-18 X 6-7 1. Ecorce de pin maritime, Portugal (Descr. ex Torr., L. c.). 419. — C, media subsp. v. var. nov. Etalé indéterminé, facilement séparable, pelliculaire. mou. argileux à chamois, subfarineux ; bordure étendue aranéeuse, ténue. - Hyphes à parois minces, distinctes 3-10 (-12) x, sans beucles, incrustées de cristaux d’oxalate de chaux, les basilaires réunies ça etlà en cordons; basides très irrégulières, 45-90%x<9-12 v; spores le plus souvent fusiformes, avec les deux extrémités incur- HYMÉNOMYCÈTES DE FRANCE. A1 vées du même côté, ou régulièrement fusiformes ventrues, ou encore obovales ou elliptiques, atténuées et incurvées à la base, jaune-brun olivacé (12-15-18 X 6-7,5-8 1. Novembre. Sur pin silvestre, Causse Noir. Il est probable que cette plante doive se rapporter à C.fuscata; elle en diffère toutefois par sa coloration bien plus claire, et par la variabilité de ses spores, qui la rapprochent aussi de C. fusis- pora. 420. — C. fusispora (Cooke et EIL) Cooke. Sacc. VI, p. 650, Burt, Th. N. Am., VIIL, p. 243 Etalé, mince, mou, facilement séparable, fauve olive à brun tabac ; marge mucédinoïde, pâle ; hyménium lisse, pulvérulent. — Couche basilaire formée d'hyphes lâches longitudinalement dis- posées, collapses, 4-5 , parfois incrusté-granuleuses, quelquefois réunies en cordons mycéliaux de 20-25 s ; couche hyméniale com- pacte ; spores concolores à l’hyménium, fusiformes obtuses aux deux bouts, courbées vers la base, 18-21 >< 5-6 1. Sur pin. Etats-Unis (Desc. ex Burt, L. c.). 421. — C. Bourdotii Bres. Fungi gall. Ann. rayc., 1908, p. 45 C. Rea, Brit. Basid., p. 627. Largement étalé, membraneux mou, assez épais, adhérent. argileux, jaunâtre, puis bai, ou bistre teinté de rougeâtre ; marge plus pâle, fimbriée. - Hyphes à parois très minces, flasques, sans boucles, les basilaires 4-12 : en couche subparallèle, les subhy- méniales cohérentes, avec cellules renflées jusqu'à 15 y ; hyphes paraphysoïdes peu ou pas émergentes, simples ou rarement fourchues, 2-3 y : hasides 45-60 X 7-10 y, à 2-4 stérigmates ; spores fusiformes, sinueuses, ou subnaviculaires, 15-23 X< 5,5-9 u. Automne. Sur platane, Heuilley (Côte-d'Or). 422. — C. cerebella (Pers. Syn.. p. 580, Thelephora) Duby, Bot. gall. p.773. Bres. Fungi polon., p. 110.Burt, Th. N. Am.VIIT, p. 241. C. puteana Fr. Hym., p. 657. Arrondi, confluent et largement étalé, charnu assez épais, sépa- rable, bosselé tuberculeux ; large bordure blanche lâche, radiée ou floconneuse à l'extérieur, passant vers le centre à crême ocre, fauve, fauve olive, puis brun ou bistre olivacé ; hyménium pulvé- rulent, largement fendillé sur le sec. — Hyphes hyalines, à parois minces, 2-6 u, promptement collapses ; basides fertiles émer- gentes au milieu de basides jeunes et d’hyphes paraphysoïdes, 4142 H. BOURDOT ET A. GALZIN. 60-75 x 7,5-9 L ; spores ovoides elliptiques, miel, ocre olivacé, brun olivacé, 9-11-15 X 6-7-9 Toute l’année. Dans les caves, granges, hangars, sur toute espèce de bois, surtout de conifères, et douves de châtaignier, gagnant les murs. le sol, le verre, etc. Forme campestris. — Plus compact, séparable sur le frais, très adhérent sur le sec.Hyphes basilaires parallèles, atteignant 6-12 y. Automne, hiver ; sur troncs et souches, aune, etc. 423. — C. laxa Fr, Hym. eur., p. 659. Bres. Fungi polon., p. 110. Largement étalé, membraneux mou, lâchement adhérent sur le frais, mais induré et ne se détachant sur le sec que par petites écailles, quelquefois fendillé et se détachant en morceaux par retrait, aranéeux tomenteux en dessous ; bordure fibrilleuse ou byssoïde en dehors, formant une assez large membrane blanche, qui passe vers le centre, à pâle, chamois, ocre rouillé, puis brun fauve ou ombré ; hyménium finement farineux. - Hyphes hya- lines, les moyennes et subhyméniales collapses, peu distinctes, 1,5-6 v., les basilaires similaires, ou bien élargies jusqu’à 12-15 v, quelquefois en cordons peu volumineux ; trame avec ou sans oxalate de chaux ; basides fertiles émergentes, 36-90 x 6-8-12 y, à 2 k stérigmates ; spores ovoïdes elliptiques, rarement un peu déprimées latéralement, ambrées, ocre-miel à brun-rouillé et rouille-olivacé, 8-192-16 >< 4-7,5-10 0. Toute l'année, surtout de septembre à juin. Assez commun sur bois morts, souches et troncs, chêne, châtaignier, aubépine, cerisier, ajonc, etc. et sur conifères. — Bien voisin de GC. cerebella, se rapproche aussi parfois de C. arida, mais en général facile à distinguer. 424. — C. arida Fr. Hym., p. 650. Bres. Fungi polon. p. 110. Burt, Th. N. Am., VIII, p. 249. Etalé, adhérent, floconneux, puis plus continu, submembraneux aride, ne se détachant sur le sec que par’ flocons ; hyménium lisse, sulfurin, ocracé, chamoïs, puis fauve olive, ombre rouillé ou olivacé, pulvérulent ; bordure assez large blanchâtre, fibrilleuse byssoïde, à la fin très réduite. Hyphes à parois minces, hyalines ou peu colorées, 3-6 », collapses, les basilaires quelquefois plus grosses, 9-12 », ou réunies en cordons ; trame sans oxalate de chaux : -basides fertiles émergentes, 30-75 X 7,5-9-10 y : spores ovoïdes ou elliptiques, assez souvent déprimées latéralement, sub- HYMÉNOMYCÈTES DE FRANCE. 113 hyalines, ocre clair, puis brun-ocracé ou ocre-olive, 7,5-11-14 X 6-7-9 u.. Toute l’année. Sur bois morts, troncs et branches tombées, pin, genévrier, châtaignier, prunellier, ete Varie 1.— fiavobrunnea Bres.l. c. Floconneux.sulfurin ou jon- quille, à la fin lisse, brun au centre, sécédent. Ecorces et bois de pin. 2. — lurida (Karst.) Bres , L. c. Coniophora lurida Karst. Massee, p. 132. - Mince, adhérent, lisse, de jaunâtre argileux à alutacé.Sur branches tombées de pin.Nous avions de nombreuses récoltes de cette variété, déterminées d'après la description de KaRsTENx, et conformes aux déterminations de M. BREsADOLA ; mais ayant éliminé lous les spécimens à hyphes incrustées, pour les rapporter à C. betulæ, il ne nous reste presque rien de C. lurida. 3. — fusca Karst C. Karstenii Mass., p. 184. C. furea Karst. C. macra Karst. = Membraneux très mince, adhérent, continu, bai-brun à bistre ; bordure similaire promptement concolore. Sur branches tombées de pin. Rare. 425. — C. fumosa Karst. Sacc. VI, p. 651. Aranéeux, puis membraneux continu, lisse, adhérent ; hymé- nium alutacé, noisette, fumeux, puis ombre clair, quelquefois lar- gement fendillé et relevé aux bords, noirâtre en-dessous dans les parties âgées ; bordure fibrilleuse blanche, remplacée en certains points par des filaments noirâtres, floconneux ou rhizoïdes, pénétrant dans le bois ou formant à sa surface un feutrage noir rachodioïde.- Hyphes moyennes el supérieures hyalines,collapses, 2,9-4 u, les basilaires distinctes plus rigides, ou même à parois épaissies 4-7,5 5, plus ou moins brunies à noires, boucles rares ; basides 45-75 X 7-10 &; spores ellipsoïdes, subhyalines, ocre clair, puis.ocre bruni, 9-10-13 ><6-7-9 1. Mai à décembre. Sur bois morts, pin, cèdre ; sur les bruyères, la plante est plus maigre et ne donne pas de mycélium noir, mais il y a Les hyphes basilaires brun noir, à parois rigides. Les inter- médiaires avec C.arida sont assez nombreux.— C fumosa Karst. d'après un spécimen authentique, serait, d'après v. HOEuNEL et LirscHAuERr (Beiïtr., 1906, p. 26), une forme de C. wrida, à spores plus petites, 9-10 X 6-7: [L’original du même C fumosa, ne diffère pas de C. olivacea. selon les mêmes auteurs (Beitr., 1908, p. 16). 114 H. BOURDOT ET A. GALZIN. 426. — C. betulæ (Schum.) Karst. sensu Bres. Fungi polon.. P. 110. Brinkm. Westf. Pilze, n° 30. C. suffocata (Peck) Massee. Burt, Th. N.'Am., VIIL p. 255. Etalé indéterminé, longtemps floconneux, pulvérulent ou furfu- racé, subréticulé, argileux, crême jonquille jaune de Naples, puis submembraneux aride, adhérent ou plus ou moins séparable, inégal, ocre chamois, gris jaunâtre, noisette, fauve ou brun ; subi- culum et bordure généralement étendue,blanchâtres ou jaunûtres, aranéeux ou filamenteux. — Hyphes hyalines, ou teintées de jau- nâtre, 2-6 , d’abord très distinctes, puis collapses, incrustées de cristaux d'oxalate de chaux, les basilaires parfois en cordons ; basides d’abord éparses, non contiguës, puis en hyménium dense, les fertiles émergentes, 30-60 >< 5-7-10 uv, 2-4 stérigmates longs de 5-7 ; spores elliptiques, souvent obliquement atténuées et api- culées à la base, ou subdéprimées, jaune doré ou huileux, peu brunies, 7-10-14 x 5-7-10 v Toute l'année, surtout printemps et automne. Sur toute espèce de bois morts, souches, racines, branches tombées. , Cette espèce est la plus commune du genre ; elle est si variable qu'il est bien difficile de la définir. Hypochnoïde au début, et à éléments hyméniens très lâches, elle est déjà très fertile, mais donne surtout de petites spores, 7-9 >< 5-6 y. Le caractère des hyphes incrustées semble, dans bien des cas, être le seul qui per- mette de différencier G. betulæ de C. arida. 427. — GC. Kalmiæ (Peck) Burt, Th. N. Am., VII, p. 246. Etalé, peu étendu, assez cohérent, séparable sur le sec par gros flocons ; hyménium lisse, pelliculaire, chamois, isabelle ou teinté d'ombre ; subiculum et bordure plus pâles, aranéeux, parfois avec des filaments rhizoïdes, fins, rampant au pourtour. — Hyphes assez distinctes lâches, hyalines, 3-4 u, avec renflements en tige d’oignon jusqu’à 12 y, sans boucles ; basides 25-50 x 9-12 y, à 2-4 stérigmates longs de 3-4 ; spores ellipsoïdes, jaune doré à jau- nâtre bistré, 9-12 >< 6-7 y. Avril, août. Sur écorces et bois de pin. Causse Noir ; Bagnoles (Orne), E. GILBERT. Notre plante répond de très près à la description de C. Kalmiæ, et la comparaison avec un fragment de l'original, permet de l'identifier. Comme M. Burt, nous avons des doutes sur la valeur de cette espèce, mais les spécimens de l'Orne, sans oxalate, se rapprocheraient de C. arida, tandis que ceux des Causses, assez homogènes sous les autres rapports, ont des hyphes incrustées d’oxalate, qui les rapprochent de GC. betulæ. L2 HYMÉNOMYCÈTES DE FRANCE. 415 428.— C. olivascens (Berk. Curt. Corticium), Mass. Mon.Th., p-. 438. Burt, Th. N. Am., VII, p. 265. Corticium prasinum BK. Curt. Mass., p. 153. Coniophora v. H. et L. Beïtr., 1907, p. 43. Etalé 1-3 em., membraneux mince, fragile, séparable, eitrin un peu verdâtre, puis vert poireau, vert bleuâtre ou ocre olivacé, lisse ou granulé et hérissé de soies courtes, hyalines, éparses ou rapprochées (X 80 diam ) ; subiculum et bordure blanchäâtres, floconneux aranéeux, prolongés ça et là en cordons fililormes, blancs. — Hyphes 2-6 w, à parois minces, distinctes, à boucles éparses, quelquefois assez nombreuses, en trame lâche, peu dis- tincte sous l’hyménium ; basides 12-18-28 YX 46 y, à 2-4 stérig- mates droits, longs de 3-5 y ; cystidioles cylindriques ou subulées, 4-6 u d., ordinairement peu émergentes ; spores ellipsoïdes, jaune olivacé, 4-6 X 3-4-4,5 y, citrin clair puis vert pomme en masse. Printemps, automne. Sur bois pourris, pin maritime, cèdre, peuplier, noyer. — Absolument identique à l'espèce américaine ; c’est chez nous une plante peu résistante, qui finit par être chassée de ses stations, étouffée par d’autres Coniophora plus vigoureux. FoRrME 1 : meruloïde sur le frais, mais à plis disparaissant sur le sec. Forme 2 : gyrophana, plis poriformes irréguliers, 0,5-1 mm., assez élevés vers le centre. décroissant insensiblement vers les bords ; hyménium induré sur le sec ; caractères micrographiques du type. — Septembre ; bois morts, châtaignier et sol avoisinant. — Ces deux formes établissent une affinité très proche entre C. olivascens et Gyrophana pinastri. 429. - C. prasinoides subsp. nov. Etalé peu étendu, subiculum blanc débordant ça et là en bor- dure irrégulière, furfuracée aranéeuse ou filamenteuse ; hyménium membraneux mou, séparable, très fragile. ocracé olive, ombre olivacé. — Hyphes hyalines, bien distinctes 3-7,5 (-9) u, sans boucles, les basilaires en cordons peu fournis ; basides 27-36-40 < 6-8 u, rarement déformées utriformes, ou cylindriques émergentes; spores 6-9-12 X 4 6 v, ocre olivacé, ovoïdes elliptiques, rarement un peu déprimées. Hiver. Sur tiges piétinées de Festuca duriuscula, ovina ; brin- dilles recouvertes ou semi-enfouies, vigne, osier, pommier, etc. Aveyron; Allier; Saône-et-Loire (F. Guircemin) — Cette plante relie aux autres Coniophora, le C. olivascens, dont elle est très voisine ; elle en diffère par sa coloration moins vive et ses spores et basides presque du double plus grandes. 116 H. BOURDOT ET A. GALZIN. VI. Coniophorella Karst. Finl. Basidsv. Bres. Ann. Myc., I, p. 110. Caractères des Coniophora, mais avec cystides volumineuses, septées, à parois ordinairement épaisses et incrustées. 430. — C. olivacea (Fr.) Karst. Bres. Fungi polon, p. 110. Coniophora Sacc., VI p. 64. Burt., Th. N. Am., VIT. p. 257. Largement étalé, submembraneux, adhérent ou séparable sur le frais, lisse, sétuleux, brun d'ombre ou brun rouillé, plus ou moins teinté d'olivacé ; bordure étendue. amincie byssoïde, subaranéeuse, blanchâtre ou pâle, à la fin très réduite. — Hyphes 3-9 y. les infé- rieures brunâtres, parfois en cordons, trame assez lâche, boucles rares, les moyennes dressées, serrées, brun jaune, les subhymé- niales presque hyalines, souvent collapses, 3-4 uw ; cystides subcy- lindriques, variables, à parois plus ou moins épaisses et brunies, septées, 90-300 x 6-10-36 u, émergentes jusqu'à 100 : basides 30-80 X 7-9 : spores elliptiques ou obovales, souvent aplaties d'un côté, ocre clair, puis jaune brun, 7-9-14 x 4-8 vu. Mai-décembre. Sur écorces et bois morts, pin, sapin. 431. — C. fulvo-olivacea (Massee, Mon. Th., p. 134). Etalé, indéterminé, mince, floconneux, furfuracé, adhérent, fauve olivacé ; bordure fibrilleuse très fugace ou nulle. — Hyphes à parois minces, sans boucles, 3-9 4, les supérieures subhyalines, les inférieures plus foncées à parois plus fermes : cystides 150-300 >< 9-12-27 1. à parois plus ou moins épaisses et brunies, 1-15 cloisons, émergentes jusqu'à 200 ; basides en hyménium compact, 30-65 XX 4-9 uv, à 2-4 stérigmates longs de 7-7,5 y ; spores ovoïdes ou elliptiques, irrégulièrement déprimées, 6-14 x 4-7,5 u, jaunâtres, puis brun olivacé, bistre olive en masse. Août à mai. Sur bois très pourris, pin maritime, châtaignier. FoRME : cunabularis. — Epars, furfuracé pubescent, argileux, gris pâle, à peine fulvescent. Hyphes à parois minces, 3-6 u, boucles rares ; cystides variables obovales piriformes 12-18 y d., immerses, où cylindriques fusiformes obtuses, 40-75 x 9-15 y, émergentes, avec ou sans rameau latéral, à contenu hyalin ou à 2-3 grosses guttules huileuses, nues ou incrustées au sommet d’un chapeau d'oxalate ; basides 15-36 XX 5-7,5 w avec cystidioles passant à la forme des cystides; spores oblongues obovales, subhyalines, 6-7 X 3-4,5 1. X « HYMÉNOMYCÈTES DE FRANCE. 117 Sur bois très cariés de châtaignier. — C. olivacea et umbrina, à l'état très jeune, n’ont que de rares cystides, la plupart hyalines, piriformes ou fusiformes peu émergentes, à peine cloisonnées et quelquefois ramuleuses ; dans cet état, elles donnent des spores en moyenne plus petites que dans l’état adulte. Malgré ces analo- gies, nous ne sommes pas sûrs des relations de cette plante avec _C. fulvo olivacea, n'ayant pu en suivre l’évolution, et M. Bres4- DOLA pense qu'il s'agirait plutôt d’une espèce de Peniophora. Le GC. fusco-olivacea Massee est-basé sur un spécimen de KARSTEN dans l’exs. Rab. et Wint.,n. 2721 ; cette plante est regar- dée comme identique à C. umbrina, par V. Hœuxez et lars- cHAUER (Beitr. 1908, p. 21) ; elle est mise en synonyme à GC. oli- vacea par Burtet Bresadola. Nos récoltes assez nombreuses s'écartent de ces deux espèces par des caractères externes assez constants, et répondent bien à la description de MAssee. 432. — C. umbrina (Alb. Schw.) Bres. Fungi polon., p. 111. Coniophora Fr. Hym., p. 658. Burt., Th. n Am., VIIE, p. 256. Etalé, membraneux mou. adhérent, aride, presque crustacé, sétuleux, devenant plus ou moins fendillé, brun d'ombre à brun bistré; subiculum noirâtre, villeux, bordure nulle ou étroite fibril- leuse, subréticulée, concolore ou plus pâle. - Hyphes, 3-59 1, jaunàtres à brunes, rigides, en trame lâche ; cystides subhyalines, puis brunes, à parois épaisses, ordinairement incrustées 100-300 x 9-14-21 y. ,émergentes jusqu'à 120 & ; basides 30-75 5-9 y ; spores obovales ou elliptiques apiculées à la base et souvent aplaties laté- ralement, ocre bruni à ombre clair, 9-12 x 5-6-9 1. Janvier-avril. Sur vieux bois de pin, troncs et branches, bois travaillés ; planches de peuplier. - Surtout distinet de C. olivacea . par la couleur qui n’a rien d’olivacé. 433. — C. atrocinerea Karst. Finl. basidv. Coniophora Karst. Sacc., VI, p. 650. Mass., p. 132 et 136. Burt., Th. n. Am., VII, p. 260. Etalé, floconneux membraneux, mou, adhérent, puis continu, lisse, bistre ou noir fumeux ; bordure plus claire ou blanchätre puis grise, aranéeuse pulvérulente en dehors. — Hyphes rigides, fragiles, brun foncé, 3-5-7 w ; cystides à parois épaisses, brunes, _ incrustées et septées, 75-190 X 9-15 v ; basides 30-75 >x<7-9 (-11) v 3 spores ovoiïdes ou elliptiques, jaunâtres, 8-12 X 4,5-6 (-9) 1. Octobre, décembre. Sur bois pourris de pin ; très rare, 118 . _H. BOURDOT ET A. GALZIN. VII. — Jaapia Bres. Adn.myc. in Ann. myc. 1911 p.498. Caractères de Coniophora, mais spores fusiformes avec une grosse guttule colorée, remplissant la partie moyenne de la spore, et laissant incolores les deux extrémités. 434. — J. argiilacea Bres. 1. c. Wakef. et Pears. Tr. Brit. myc. Soc., VI, p. 319. Cf. v. Hœhn. Fragm. z. Myc., 1912, p. 2. Etalé, mince, adhérent, floconneux membraneux, ou crustacé, sans cohérence, puis continu ou finement poré à la loupe, pulvéru- lent, argileux, luride alutacé : bordure étroite, plus lâche ou simi- laire. — Hyphes à parois minces, flasques, 3-64, à boucles éparses ; basides 45-70-90 K 7-9 v, 2-4 stérigmates longs de 6 9 & ; basides stériles émergentes cystidiformes, assez rares ; spores fusiformes, 15-24 > 6-8 :, souvent un peu courbées vers la base, contenant une épaisse guttule jaunâtre, 1-plurivacuolée, laissant les deux extrémités de la spore hyalines. Octobre, décembre. Sur pin silvestre, Triglitz (Allemagne) leg Jaap (Specim, orig.! comm. BREsADOLA et V. HŒuxNEL); sur branche tombée, Weybridge (Angleterre) A.-A. PEARSON, On trouve quelques spores jeunes, fusiformes ou rétrécies seu- lement à une extrémité, entièrement remplies par un plasma homo- gène, sans vides aux extrémités ; quelques-unes de ces spores restent toujours hyalines, à contenu incolore et homogène. Ordi- nairement, dans la spore normale, le contenu oléo-résineux occupe seulement la partie moyenne de la spore, laissant les deux extré- mités hyalines, vides ou à contenu incolore. Dans la spore âgée à membrane flasque, la guttule résinifiée conserve sa forme, tandis que les extrémités conoïdales se déforment et se contractent, fai- sant paraître la spore appendiculée. Quant aux cloisons rendant la spore tricellulaire, comme l’a indiqué Von HŒnxNEL, nous n’avons jamais pu les voir. Fructification de l'endophyte à arbuscules et à vésicules des mycorhizes endotrophes, par M. Beniamino PEYRONEL.. Chez la plus grande partie des phanérogames (1) possédant des mycorhizes endotrophes, le champignon endophyte forme dans les assises corticales des racines des organes très caractéristiques : des suçoirs en arbuscule et des renflements, presque toujours terminaux, ou pésicules. Les endophytes des Orchidées font cepen- dant une exception frappante à cette règle, car ils ne forment jamais de vésicules et les arbuscules sont remplacés chez eux par des pelotons mycéliens très serrés (2). D’autres caractères, moins apparents, sur lesquels je n'insisterai pas ici, éloignent aussi les deux types d'endophytes en rappro- chant le premier des Phycomètes, tandis que le second, celui des Orchidées, appartient vraisemblablement aux Basidiomycètes, comme le pensait BERNARD. C’est ce que j'ai montré dans un travail sous presse (3), en opposition avec l'opinion dominante aujourd'hui, nettement exprimée, entr'autres, par JANSE, PETRI et GALLAUD, suivant laquelle & il faut les considérer tous, depuis les plus sim- ples, les endophytes intercellulaires, jusqu'aux plus complexes, ceux qui habitent les racines d'Orchidées, comme appartenant à un même groupe... » (À). L'étude des mycorhizes endotrophes d’un grand nombre de plan- tes, cultivées et spontanées, m'a révélé, entr’autres, les faits suivants, que j'ai exposés dans le mémoire cité ci-dessus, mais que je crois utile de résumer ici : 1° Dans les assises corticales moins profondes, à l’endophyte principal, produisant des arbuscules et des vésicules, se superpose de bonne heure presque constamment un champignon distinct correspondant parfaitement aux endophytes des Orchidées, tels (1) Je ne m'occuperai pas ici des endophytes des Cryptogames, ni de ceux des Ericacées et Pyrolacées, plantes qui possèdent des mycorhizes sui generis. (2) MozLBErRG a cependant observé des vésicules dans les mycorhizes d’Epi- pactis et de Platanthera. Voyez ci-après (p. 129) l'interprétation que je crois pouvoir donner de ce fait. (3) PEYRONEL B. — Prime ricerche sulle micorize endotrofiehe e sulla flora radicicola normale delle fanerogame. — Aivista di Biologia, Vol. 5, 1923. (1) GaLzLauUD I. — Etudes sur les mycorhizes endotrophes. — Revue gén. de Botanique, t. 17, 1905, p. 239. LA 120 B. PEYRONEL. qu'ils nous sont bien connus grâce surtout aux travaux de BERNARD et de BurGerr. Les deux endophytes sont intimement entremêlés, ils coexistent parfois dans la même cellule. C'est vraisemblablement par cette coexistence des deux endo- phytes qu'il faut expliquer la présence, signalée par GALLAUD, - dans les mycorhizes du T'amus (Dioscorée) et du Psilotum (Lyco- podiacée) de pelotons serrés semblables à ceux des endophytes des Orchidées, à côté d’arbuscules et de vésicules analogues à ceux de l'endophyte principal des mycorhizes des autres plantes supé- rieures. De même, la présence constatée par MorLer (1) de vésicules dans les mycorhizes d’Epipactis et Platanthera (Orchi- dées), me porte à penser que chez les Orchidées, à l’endophyte principal, représenté ici par le champignon produisant des pelo- tons serrés et, en culture, des fructifications conidiennes moni- lioïdes, peut parfois se superposer un deuxième endophyte formant des vésicules et, très probablement, aussi des arbuscules, 2° J'ai pu isoler et élever en culture pure l’endophyte du type Orchidées des mycorhizes de Triticum sativum, Zea Maïs, Hordeum vulgare, Solanum tuberosum, Nicotiana Tabacum, Daucus Garota, Beta vulgaris, Vitis vinifera, Arum itali- cum, Euphorbia Peplus, Circæa alpina, Saxifraga rotundi- folia. Tous ces endophytes se ressemblent beaucoup ; en cul- ture pure,ils se comportent tout à fait comme les endophytes isolés des Orchidées par BERNARD, BURGErF, CosranrIN et Durour. Le nom de Rhizoctonia, adopté par le premier de ces auteurs, me semble le pius propre à indiquer ces champignons, et je suis d'accord avec lui pour les considérer comme appartenant selon toute probabilité au cycle de développement de Basidio- mycètes. 3° Avec le Rhizoctonia isolé des mycorhizes du blé, j'ai inoculé des jeunes plants de cette espèce élevés aseptiquement. Le cham- pignon se comporte à peu près comme dans les racines des Orchi- dées, il pénètre dans les assises corticales et y forme des pelotons endocellulaires, sans produire ni arbuscules, ni vésicules. Dans l’assise pilifère il forme des nodules stromatiques ou selérotes microscopiques, semblables à ceux que l’on observe en nature et sur les milieux de culture. Ces observations se rapportent exclu- sivement à la première période :le la vie des plantules de blé : elles devront être poursuivies. | 4° La culture de l’endophyte à arbuscules et à vésicules (je le considérerai pr'opisoirement comme espèce unique) n’a pas réussi: (1) MOLLBERG. — Untersuchungen über die Pilze in den Wurzeln der Orchi- deen. Zen. Zeitschr., XVII (Citation d'après (GALLAUD, L. €.). FRUCTIFICATION DES MYCORHIZES ENDOTROPHES. 191 jusqu'ici. J’ai cependant pu montrer que sa vie saprophytaire, soit sur les racines mortes, soit, dans le sol, sur les restes organiques, est aussi vigoureuse que dans les racines vivantes, pourvu que la terre soit suffisamment imbibée d'humidité. Dans ces conditions il peut développer, même en dehors des racines, des vésicules parfois fort nombreuses.J’en ai rencontré d'énormes, rebondies de substan- ces de réserve et entourées d’un mycélium très nourri, jusque dans les assises subéreuses de l'écorce à la base du tronc et des racines principales d'exemplaires âgés de 2-5 ans de Citrus, d'Olea euro- pea, de Morus nigra élevés en pots, et aussi dans des fragments détachés d’écorce en décomposition. Mais c'est surtout dans les racines et radicelles mortes des plantes herbacées que la produc- tion de vésicules est abondante. Les analogies morphologiques, qui avaient déjà frappé plusieurs auteurs, de l’endophyte avec les Phycomycètes sont encore plus évidentes dans sa vie saprophytaire. 5° Si, à des périodes successives de l’automme et du commence- ment de l'hiver, l’on examine les racines mortes de plantes forte= ment mycorhizées élevées en pots dès la saison précédente, on observe que le nombre des vésicules dévidées de leur contenu va en augmentant, surtout après les périodes de pluie. A côté de ces vésicules j'avais souvent trouvé des spores ellipsoïdales ou en forme de citron, hyalines, à membrane bien différenciée, qui sem- blaient avoir été produites par les premières. Dans quelques vési- cules j'avais même observé un petit nombre de ces mêmes spores ; mais je n'osais cependant aflirmer d’une manière absolue l’exis- tence de rapports génétiques entre ces organes, à cause de la orande quantité de microorganismes qui se développent dans les racines mortes, et dont quelqu'un (une Chytridiacée, par exemple) aurait pu éventuellement pénétrer dans les vésicules et y produire les spores en question. En tous cas, j'exprimais ma conviction que ces vésicules repré- sentent réellement des sporanges et que l’endophyte qui les pro- duit appartient soit aux Phycomycètes, soit à ces groupes infé- rieurs que d’aucuns considèrent comme des Ascomycètes (Hémias- cæ), mais que l’on pourrait peut-être tout aussi bien envisager comme les prototypes ou les descendants des prototypes de deux séries divergentes de Phycomycèes et de Mycomycètes (Ascomy- cètes et Basidiomycètes). Mes recherches, poursuivies sans relâche pendant ces derniers mois dans le but de préciser la nature physiologique des vésicules de l’endophyte des mycorhizes, ont finalement été couronnées par le succès. Il s’agit bien de sporanges, rai pu en observer en quantité énorme, remplis de spores à tous.les degrés de matura- 199 B. PEYRONEL. ration, dans les racines mortes du blé, du maïs et de graminées spontanées. L’appartenance de ces sporanges à l’endophyte ne présente pas de doute possible, dans les racines, ramollies et ren- dues transparentes par la décomposition du contenu cellulaire, il est souvent facile d'établir leur connexion directe avec les filaments mycéliens portant encore des arbuscules plus ou moins altérés. Du reste les propriétés morphologiques du champignon vivant en saprophyte sont si caractéristiques quil n’est guère possible de le ‘: confondre avec d’autres parmi ceux qui se développent sur les racines en décomposition. Bb Ryronel zd ral. del. Fig. 1-3. Fructifications de l’endophyte à arbuscules et vésicules du Maïs et : du Blé. — 1. Groupe de sporanges mürs part‘ellement ou totalement dévidés : m. t., membrane interne d’un sporange délachée en parlie de la membrane exlerne ; p, €., procès coniques à la surface intérieure de la paroi d’un spo- range. — 2, Sporange mûr encore rempli de ses spores.— 3. Spores. — (Gros= sissements : 500 diam). FRUCTIFICATION DES MYCORHIZES ENDOTROPHES. 193 Les caractères morphologiques des sporanges (vésicules), avant leur maturité, ont été minutieusement décrits par plusieurs auteurs, par GALLAUD surtout. Ils présentent, comme on sait, la plus grande variabilité de formes et de dimensions. Quand ils se développent dans un espace libre, ils prennent presque constamment la forme sphérique ou en poire ; mais à l’intérieur des tissus ils s'adaptent parfaitement à l’espace disponible et peuvent alors devenir ellipti- ques, fusiformes, cylindriques, etc., et souvent même tout à fait irréguliers. Leur paroi aussi varie beaucoup avec l’âge et suivant le milieu. Très mince dans les jeunes sporanges, et hyaline, elle s’épaissit bientôt plus ou moins et prend une couleur ochracée. Elle est constituée de deux membranes, dont l’interne garde une épais- seur très faible et unilorme, tandis que l’externe présente des épaississements souvent considérables, variables sur des portions plus ou moins étendues de sa superficie. Ce sont les portions à surface libre qui sont le plus fortement épaissies, tandis que celles qui sont accollées aux parois cellulaires de la plante hôte le sont généralement très peu. Un phénomène intéressant se produit presque toujours dans cette paroi quand les sporanges approchent de leur maturité, et s’accentue encore après la formation des spores. Les deux membranes qui la composent se percillent de petits trous tou- jours plus nombreux, la membrane externe surtout, qui présente à la fin d'innombrables canalicules et fines crevasses qui la rendent très fragile. On a l'impression qu'elle se désagrège et se dissout peu à peu, particulièrement dans ses régions les plus épaissies. Ce procès est vraisemblablement destiné à permettre dans un premier temps l'absorption d'eau par le protoplasme pendant la formation des spores, et ensuite la rupture du sporange et l’expul- sion des spores. Il est cependant à noter que les portions de mycé- lium proches des sporanges, généralement vieillies et dévidées de protoplasme, présentent le même fait, qui semble souvent manquer au contraire, chez les sporanges conservant jusqu’à la fin leur paroi mince et uniforme. Un autre fait intéressant, qui demande encore à être expliqué d’une manière précise, c'est la fréquente formation, sur la paroi des sporanges dévidés des spores, de procès coniques dirigés vers l'intérieur de la cavité sporangique. présentant à leur centre un fin canalicule (fig. 4, p. € ). Des formations analogues ne sont pas rares dans là paroi des cellules des assises extérieures des racines mycorhizées, j'en ai souvent observé dans le blé et le maïs, GALLAUD en signale pour Stachys Betonica, JANSE et PENZIG, rapportés par SEE 124% B. PEYRONEL. GaALLAUD, respectivement pour Lecanorchis javanica et pour Epirrhizanthes cylindrica. Au contraire des sporanges, les spores ont une forme et des dimensions ascez constantes. Elles sont elliptiques, citriformes ou ovales, hyalines, à paroi bien différenciée et assez forte. à proto- plasme granuleux et mesurent 17-24 = 9-15 ». Elles sont dépour- vues de cils. Les dimensions en étant à peu près constantes, leur nombre dépend naturellement de la grandeur des sporanges : c'est dire qu'il est extrêmement variable, depuis un minimum de quatre jusqu'à une cinquantaine et plus. Leur paroi est constituée, comme celle des sporanges, de deux membranes. A l’une, ou même aux deux extrémités de la spore, la membrane externe se détache souvent de l'interne et forme un bref appendice conique, long de 2-2,5 v., ce qui rend la spore api- culée et citriforme. Les caractères indiqués ci-dessus, joints à ceux qui ont déjà été signalés par d’autres auteurs et par moi-même, ne me semblent cependant pas encore suflisants pour nous. permettre de définir d’une manière précise la place systématique du champignon. Si, à côté des sporanges, on lui connaissait des organes sexuels, sa classification ne serait probablement pas difficile : mais ce n’est malheureusement pas le cas jusqu'ici. En lui attribuant, par hypo- thèse, des antéridies et des oogones avec des oospores, il trouve- rait sa place naturelle parmi les Oomycètes, soit dans la grande et protéiforme famille des Saprolégniacées, soit dans la famille des Péronosporacées sensu lato à côté des Pythium, des Blepharos- pora, des Phytophthora... Parmi les Zygomycètes, les Mucora- cées, les Mortiérellées surtout, ont un mycélium qui présente avec celui de notre endophyte de frappantes analogies (1). Mais les sporanges sont là tout différents. Quoiqu'il en soit, la nature phycomycétoïde de ce champignon me paraît hors de doute, et si J'hésite à le classer parmi les Phyco- mycètes proprement dits, c’est uniquement à cause de certaines analogies que je crois voir entre lui et quelques espèces du genre Endogone. Ce genre comprendun petitnombre de champignons malconnus qui ont été classés tout d’abord parmi les Gastérales ou les Tubé- (1) C’est peut-être à cause de ces analogies que MAGROU a cru voir dans un Mucor l’endophyle des Solanum. Dans son ouvrage en collaboration avec NicoLzLe (Les maladies parasitaires des plantes, Paris, 1922, p. 127) il donne le fait comme bien établi (« le champignon, étudié ici, est un Mucor.…. » ; mais dans sa revue sur La symbiose “hez les plantes, qui a paru récemment dans le Bullelin de l’Institut Pasteur (t. XX, 1922), il s'exprime avec plus de réserve : « Des expériences plus complètes décideront si le Mucor Solani doit être iden- tifié à l’endophyte des Solanum. » (1. c. p. 175) FRUCTIFICATION DES MYCORHIZES ENDOTROPHES. 195 rales, puis (par SCHRÔTER, FiscuEr, SACCARDO) parmi les Asco- mycètes inférieurs (Hemiascæ). Baccarini (1) y voit de véritables Oomycètes. BucHozrz (2), dans une étude importante, confirme en grande partie le point de vue de BAGcGARINI, car il considère les Endogonacées comme constituant un groupe intermédiaire entre les Oomycètes et les Zygomycètes. Ces champignons se développent sur les végétaux en décomposition, dans les lieux humides : bois, prés moussus, serres, etc Dans ces stations ils forment des amas globuleux plus ou moins compacts, de grandeur variable, mais ne dépassant généralement pas celle d'un pois ou d’une noisette, constitués par des ampoules ou vési- cules entremêlées de filaments mycéliens en petite quantité. Chez une espèce, £. microcarpa, Fiscxer aurait observé des spores à l’intérieur de ces vésicules, qui seraient donc des sporanges. BAc- CARINI est cependant d'avis qu'il faut écarter du genre Endogone cette espèce, qu’il rapproche des Mortiérellées. Chez Æ. lactiflua selon Bucaoztz ({. c.) les véricules doivent être considérées comme des zygotes résultant de l’union de gamètes hétéroga- mes. Jen’ai jamais eu l’occasion, jusqu'ici, d'examiner des exemplaires d'Endogone ; mais les dessins des frères TuLASsNE (reportés par .SCHRÔTER et par FIscHER) représentant les vésicules d’£. macro- carpa me semblent indiquer une remarquable ressemblance de ces organes avec les vésicules-sporanges de l’endophyte mycorhizique. Ne serait-il pas permis de penser que, dans les stations où l'air particulièrement humide et l'abondance des détritus organiques donuent lieu à un vigoureux développement de l’endophyte, celui- ci pourrait former à la surface du sol les amas globuleux d’am- poules qui ont été interprétés, surtout par les vieux mycolo- gues, comme des fructifications de Gastéromycètes ou de Tubéra- Is? J'espère, en poursuivant mes recherches, pouvoir éclaircir ces points obscurs de la systématique de cet intéressant champi- gnon. En attendant, il me semble qu'on pourrait prendre en quelque considération l'hypothèse, à laquelle j'ai fait allusion ci-dessus, que l’endophyte des mycorhizes et les Endogone tirent leur origine d’un type primitif, très variable de champignons (ou bien représentent éventuellement eux-mêmes ce type), duquel seraient (1) Baccarint P., Sopra i caralleri di qualche ÆEndogone. — Nuovo Giorn. bol. ital., nuova serie, Vol. 10, 1933, p. 79-92. (2) BrcHoLTz, J.-W. — Beiträge zur Kenntnis der Gattung Endogone Link. (Beih. Bot. Centralbl., 29, IT, 1912, p. 147-225, pl. 3-10). 196 B. PEYRONEL. dérivées deux séries divergentes de Phycomycètes et de Myco- mycètes. J'ai parlé jusqu'ici, pour plus de simplicité, de l’endophyte comme d’une espèce unique. Mais je tiens à déclarer que je n'ai aucune difficulté à admettre que, dans la réalité, peuvent exister soit plu- sieurs formes biologiques d'une seule ou d’un petit nombre d’es- pèces aflines, soit un certain nombre d'espèces d’un même genre, mais morphologiquement et biologiquement bien distinctes. En con- sidérant la grande quantité de plantes supérieures mycorhizées par un endophyte à arbuscules et vésicules, dans les régions les plus éloignées et dans des conditions de milieu les plus différentes, cette dernière hypothèse paraît même assez probable. (Travail de la Station de Pathologie végétale de Rome). Sur quelques Champignons comestibles accidentellement vénÉéneux, par J. LAGARDE, Institul botanique, Strasbourg, La récente note publiée par M. E. Caauvin{B. S. M. F., t, XXXVII, 1922, p. 200) sur Amanita citrina Sch., soulève un intéressant problème relatif à la toxicité des champignons. Partant d’une observation du D' Moucror publiée dans ce même Bulletin, t. Il, 1886, p. 129, et se basant sur une documen- tation bibliographique sérieusement étayée, l’auteur, par une série d'expériences rigoureusement conduites, démontre la non toxicité de ce champignon réputé mortel. Cette note, présentée comme le prodrome d’une étude plus étendue, fait ressortir la nécessité de «réviser l’histoire de la toxicité des champignons ». Sans doute les divers expérimentateurs ou observateurs qui se sont occupés de la question ont parfois obtenu des résultats discordants selon les moyens ou les méthodes appliqués. Mais j'ai la conviction que les erreurs les plus graves sont moins imputables à l’expérimentation qu'à la spécification. Comme en témoigne la note de M. CHauvin, c'est 18 méconnaissance de l'espèce ou la confusion dans les synonymes qui causent la plupart des erreurs de cette nature. Les diagnoses spécifiques et les concordances synonymiques établies renferment des erreurs originelles qui se sont perpétuées comme se perpétuent les fausses indications bibliographiques. Les auteurs adoptent, parfois sans contrôle, ce qui a été écrit avant eux. C’est plus commode et plus rapide ! C'est, dans tous les cas, contraire à la rigueur scientifique. La multiplication et surtout la dispersion des documents relatifs aux espèces sont des obstacles qui arrêtent les chercheurs les plus ardents et les plus consciencieux et les obligent à accepter l’état de choses établi. Cela explique, et excuse en partie, l'insuffisance de renseignements et les inexactitudes de beaucoup de travaux mycologiques, causes d’erreurs inévitables pour ceux qui les prennent comme base de leurs recherches. Cela impose, en même temps à ceux qui ont la possibilité de remonter aux sources, le devoir impérieux de rectifier les erreurs et d'établir l’état civil 128 J. LAGARDE. exact de chaque espèce étudiée, quel que soit le point de vue auquel ils l’étudient. D'autre part, dans le travail de M. CHAuvin,se trouve énoncée, sous forme dubitative, l'opinion assez couramment admise que certaines espèces seraient vénéneuses ou non suivant la station ou la région dont elles proviennent. On ne saurait, en effet, accepter sans réserve la croyance que la toxicité de certains champignons s'affirme ou disparaît selon la localité où ils se sont développés. Il n'en est pas moins vrai que quelques espèces notoirement connues et récoltées comme comes- tibles ont parfois donné lieu à des malaises plus ou moins graves. et cela sans qu'il soit possible d'attribuer l’empoisonnement à l’état sénile des individus récoltés, à une infestation parasitaire ou à tout autre cause. On en connaît des exemples. Dans le tome XXXI, 1915, p. 61, de ce Bulletin, M. L. Lurz signale « un double cas d’empoisonnement bénin par Hebeloma crustuliniformis Bulliard ». L'autorité incontesté de l’auteur ne laisse place à aucun doute sur l'identité de l’espèce incriminée Nous ne pouvons pas non plus suspecter l'opinion de M. Sarrory, cité par M. Lurz, lorsqu'il nous dit: «Nous avons mangé ce champignon très souvent. Nous le considérons comme comestible. Cependant sa valeur culinaire est douteuse et nous ne le conseillons pas aux fins gourmets ». J'ai plusieurs fois, avant la publication de la note de M. Lurz, consommé ce champignon soit seul, soit en mélange avec d’autres espèces, et n'ai pas souvenance davoir éprouvé, de ce fait, un malaise quelconque. J’avoue cependant que, depuis 1915, je me suis abstenu de le récolter pour la consommation et, par prudence, j'en ai déconseillé l'usage. Au cours de l'automne 1915, un mycologue amateur, mycophage avant tout, mais connaissant bien les espèces comestibles de la région, soumettait à mon examen, pour avoir confirmation de leur comestibilité, un lot de Boletus granulalus Fr. provenant du bois de pins de Fontfroide, près Montpellier. Sur mon affirmation, il me déclara que ce même champignon, récolté au même endroit, avait causé dans deux familles des accidents intestinaux : violentes coliques et diarrhée. Il était sûr de l'identité entre le champignon incriminé et les échantillons qu'il me présentait. Il l'avait récolté lui-même et le récoltait chaque année, dans ce même bois. aux époques favorables. Les individus âgés le plus souvent véreux, avaient été rejetés. Il avait fait le triage, nettoyage et lavage de sa CHAMPIGNONS ACCIDENTELLEMENT VÉNÉNEUX. 129 récolte avant de la livrer à la cuisinière. Il semble donc indéniable que l’on peut attribuer cet empoisonnement à la toxicité acci- dentelle du champignon. D'ailleurs, je me rappelai avoir éprouvé la semaine précédente quelques douleurs d'entrailles après avoir consommé des Bolets granulés de même provenance. Ilne m'était pas alors venu à l’idée d'en accuser ce champignon généralement consommé, à cause même de son abondance dans les bois de pins de la région. Enfin, au mois de juin 1922, notre confrère, M. Tuæiz, de Ste-Gremmes-sur-Loire (Maine-et-Loire), me faisait part d’un acci- dent, survenu dans sa famille et dans une famille amie, à la suite de la consommation d’une récolte de Collybia fusipes Fr. Sans doute, ce champignon n'est pas à recommander à des estomacs délicats, mais enfin si l’on ne retient que les chapeaux des indi- vidus jeunes et sains, on peut le consommer. C’est ce qui avait été fait. La famille fuxiz avait absorbé les champignons préparés en sauce, non ébouillantés. M. et Mme Tuaeir ont ressenti, le lendemain, quelques coliques accompagnées de selles abondantes; leur petit garçon et la bonne n’ont pas été incommodés. Dans l’autre famille, l'empoisonnement a été plus grave et les manifestations plus violentes. Préalablement ébouillantés et égouttés, les champignons, répartis en deux lots, furent consommés au repas de midi pendant deux jours consécutifs, le pre:ier lot préparé en sauce, le deuxième lot frit à la poële. Pendant la nuit qui suivit la première ingestion, vers deux heures du matin, le père, âgé de 42 ans, ressentit les effets de l’intoxication, traduits par une évacuation abondante. Le lendemain, après la deuxième ingestion, vers trois heures de l'après-midi, la jeune fille, âgée de 19 ans. est prise de vomissements et la mère ressent des lourdeurs d'estomac. Dans la soirée et pendant la nuit, les symptômes s’aggravent : troubles intestinaux, selles nombreuses et abondantes, fièvre. Chezle père, à une fièvre intense s'ajoutent des troubles cardiaques et le délire. Cet état ne dure pas. Dans la matinée, la situation s'améliore . sensiblement. Elle devient à peu près normale au cours de la journée suivante. M. Tueiz affirme que c'est bien Colly-bia fusipes qui a été récolté et consommé et non tout autre espèce. Il en a fait lui-même le triage avant de le livrer à la cuisine. Il parait donc incontestable que des espèces comestibles peuvent, dans quelques cas, en dehors même de tout état de maladie 130 J. LAGARDE. apparente ou de vieillesse manifeste, acquérir des propriétés toxiques et devenir plus ou moins nocives. Probablement sous certaines conditions particulières édaphiques ou atmosphériques, se produisant au cours du développement fongique, le chimisme de la nutrition se trouve modifié. IL est possible que,sous l’action d’influences locales accidentelles dont la nature et les manifestations nous échappent, des composés toxiques apparaissent chez des espèces qui normalement n’en possèdent pas. Ce serait là un état pathogène résultant de troubles survenus dans la série complexe et mal connue des réactions intracel- lulaires. Certains produits intermédiaires qui dans les conditions ordinaires sont brûlés ou disloqués pourraient, en se fixant dans l'organisme, lui communiquer des propriétés vénéneuses. Les études physiologiques, inlassablement poursuivies, nous rensei- gneront peut-être un jour à ce sujet. En ce qui concerne la comestibilité du Volearia gloiocephala Fr., aux affirmations récentes du Prof. R. Marre et du D' GAUTHIER, je puis apporter le témoignage d’un fait déjà ancien. Il y a une quinzaine d'années un médecin de campagne, amateur de cham- pignons et connaissant bien ceux de sa région, m'a assuré avoir assisté à l’ingestion d’un plat copieux de Volvaria gloiocephala par un paysan qui d'ailleurs consommait fréquemment et impuné- ment ee champignon. Aperçu d’une Histoire de la Mycologie dans la région lyonnaise, par le Dr Anti. MAGNIN. D er Pour abréger cet historique, je passe sous silence, dans cette causerie,les botanistes commentateurs etles premiers explorateurs de la Flore lvonnaise, du XVI: au XVIIIe siècle, par conséquent les quelques renseignements qu'on pourrait trouver sur les Champignons dans les ouvrages de CHampier (1472-1537) (1), de DazcecaauPs (1513-1588), des deux BauniN (à Lyon, de 1562 à 1568), de Gorrron (1668-1758), des pe Jussreu,surtout Christophle (Lyon 1685-1758) (2), pour arriver aux botanistes qui, tout en s'occupant plus spécialement de la flore phanérogamique, ont donné cependant quelques renseignements utilisables sur les Champignons de notre région lyonnaise. [.— Le premier à citer est CLARET DE FLEURIEU DE LA TOURRETTE (1729-1793) (3), auteur de plusieurs ouvrages ou mémoires où l’on trouve quelques observations sur les Champignons. Son Chloris lugdunensis, paru en 1:85, énumère une 100° d'espèces de Lichens (p. 34 à 38) et dans les pages 38 à 41, 30 Agarics (Cham- pignons à lames et à pied) (4), 11 Agarica (le g. Agaricum de Harrer, comprenant les Champignons à feuillets mais sans pied), 16 Bolets, 6 Hydnes, 2 Phallus (dont l’esculentus avec 3 var. elongatus, subrotundus et albicans, qui sont évidemment nos Morilles), 3 Clathrus, 2 Helvelles, 17 Pezizes, 12 Clavaires, des Lycoperdons, puis des Sphæria, Mucor, etc., groupes où il n’est pas toujours facile, même possible, de reconnaître les espèces de la nomenclature actuelle. LA TouURRETTE s’est occupé particulière- ment des Lichens ; cf. notre ouvrage sur ce botaniste et ses recherches lichénologiques : 1885, 1 vol. de 236 p., avec autogra- phies, paru dans la Soc. d’Agric. de Lyon (1885). (1) Pourles dates placées entre parenthèses, après un nom propre, la 1" est la date de naissance, la seconde celle du décès. (2) Je renvoie, pour ces botanistes et pour plus amples renseignements, sur ceux dont j'analvse plus loin les ouvrages, à mon Histoire des Botanistes lyonnais, parue dans Annales de la Soc. bot. de Lyon, t. XXXI (1106), p. 1-72 ; t: XXXII (1907), p. 1-68 (— S. B. L.); tirage à part, p. 1-140 (— H.B. L.). (3) Voy. son Historique dans $. B L. et H. B.L., p. 37. (4) À noter l'Ag. deliciosus indiqué déjà comme non edulis ! 132 D! A. MAGNIN. IT. — A la même époque, l'abbé Rozier (1734-1793) (1), que ses recherches de Botanique appliquée ont fait appeler le Columelle français, publiait, dans son Cours d'Agriculture théorique et pratique (Paris, 1781-1805), des Observations sur la Rouille des plantes (1788). IIT. -- GiciBerT (1741-1814) (2), le premier Directeur de notre Jardin botanique (1795 1810), a donné des renseignements sur les Champignons de la région lyonnaise dans les trois ouvrages suivants : 1. — Dans ses Démonstrations de Botanique, parues en 1796, on trouve, au tome IV (p 622-634), des listes énumérant 101 Lichens, 28 Agarics, 14 Bolets,5 Hydnes, 2 Phallus, 4 Clathrus, 2 Helvelles. 9 Pezizes, 8 Clavaires, 15 Lycoperdons (sous ce nom sont compris des Champignons divers, par ex. des Myxomycètes, etc.), enfin 143 Mucors. 2.— Le tome II de son Histoire des plantes d'Europe, paru en 1798, donne, dans les pages 395 à 408, l'énumération avec courtes diagnoses, de 117 espèces de Champignons (76 Agarics, 17 Bolets, 5 Hydnes, 2 Phallus, 3 Clavaires, 7 Lycoperdons, 1 Clathre, 2 Pezizes, 2 Mucors) ; je constate des différences assez notables, pour certains genres, avec le nombre d'espèces donné dans les Démonstrations. — Le tome II de la 2e édition (publiée en 1806), reproduit exactement les renseignements de la 47° ; notons que ces énumérations ne donnent aucun renseignement sur les variations de ces Champignons, leur comestibilité, leur station ou habitat et les localités où ils ont été observés ; on ne trouve ces renseignements que pour les 19 Champignons que La TouRRETTE a observés et décrits dans son Voyage au Mont Pilat (1770, p. 196-200) ; on y peut lire un essai de semis des con- ceptacles d’un Cyathus, qu'il appelle ’eziza lentigera (p. 199). IV. — La Flore lyonnaise, de Bazgis (1765-1831) (3), dont la partie cryptogamique (t. Il) a paru en 1828, est le premier ouvrage lyonnais donnant des renseignements assez détaillés sur ces diffé- rents points de l’histoire des Champignons. Le tome IT est entiè- rement consacré aux Cryptogames ; on y trouve décrits, sous des paragraphes distincts: les Lichens (p. 102) ; les Hypoxylés (p.174), 2).CT. IT:-B- L. et S..B. Le D:50: 1) Cf. notre H. B. L. et la S. B. L., p. 39. 3) CF. H. B. L., p. 76 ; — 5. B. L., XXXTI,ep. 4, ( ( APERÇU D'UNE HISTOIRE DE LA MYCOLOGIE. 133 comprenant des Lichens, comme les Verrucaires, les Opégraphes, et des Champignons. comme les Sphæria (65 espèces) ; enfin les Champignons proprement dits, occupant 116 pages, avec la diagnose latine de pe CANDOLLE, une description plus détaillée en _ français, des localités dues à GiciBertT, MONTAGNE, Foupras, Vazuy, etc., des observations intéressantes comme le Morchella semilibera récolté, dans le Jardin botanique, par le jardinier-chef Hamon (p. 245), le développement du Reticularia hortensis sur la tannée des serres chaudes (p. 220), etc., ete. On lui doit aussi des descriptions d'espèces nouvelles, telles que Telephora Montagnei, Nemaspora atronitens, Peziza amplissima, Hysterium leptos- troma, Uredo Oreoselini, Erineum Gei, E. Pruni : cf. H. B. L., DAS BE XXXTE, D: 5. V.— Quelques années plus tard, en 1835, un observateur très perspicace, RorraAvier (1775-1866) (1), publiait un Supplément à la Flore lyonnaise de Balbis, contenant de nombreuses addi- tions, surtout pour les Cryptogames, notamment les Lichens (p. 63 à 68), les Hypoxylés (p. 69 à 72), les Champignons (p. 73 à 78), les Lycoperdacées (p. 79 à 80), les Urédinés (p. 81 à 83), les Mucédinés (p. 82 à 86), avec l'indication des espèces nouvelles trouvées depuis la publication de la Flore. VI. — Nous pouvons citer encore quelques noms appartenant à cette première période. . ALLÉON-DuLac (1723-1788 ?) donne, dans ses Mém. pour servir à l'Histoire du Lyonnais (1765), des renseignements sur l’exis- tence des Trulfes noires dans cette province ; cf. H. B. L., p. 73= S. B. L., XXXII, p. 1. Brisson (1728-1790) fait des expériences avec l’'Umbilicaria pustulata (1772, msc. Acad. de Lyon): cf. H.B.L., p. 73 —S.B.L., XXXII, p. 1. Le pharmacien Tissier (1737-1816 ?) entreprend des observa- tions sur la Rouille du Blé : cf. H. B. L. et S. B. L., XXXI, p. 59. Le pharmacien Sionesr aîné (1749-1820) collecte un riche herbier de Lichens, complété plus tard par celui de l’abbé Pacës (1752- 1841), conservés tous deux chez les Maristes de St-Chamond ; j'y ai relevé d’intéressants renseignements, par ex. la présence des Gyrophora glabra, anthracina et hirsuta à St-André la-Côte ; . j'ai pu vérifier l'exactitude de cette indication : cf. H. B. L., p. 80; S. B.L , XXXIL p.8. Le minéralogiste DE Bournon (1751-1825), dans ses explorations GG HB.L., p.70: S. B.L. XXXII p 7 134 D' A. MAGNIN. des Monts du Lyonnais et du Forez, s'occupe particulièrement des Lichens et des Champignons ; voy. H. B. L. et S. B. L., XXXI, p. 60. | Mapior (1780-1832), jardinier-chef du Jardin botanique, publie, en 1817, dans la Soc. d'Agriculture, une Note sur l’ Épine- Vinette et son rôle dans la production de la Rouille du Blé : H. B L. et S::B. Le Bugey et le Jura ont été explorés par HÉNoN dans les trois circonstances suivantes : À. Au cours de ses recherches sur les Narcisses, notamment les formes du N. poeticus (Narc. stellaris, etc.) et du N. Pseudonarcissus (N. major, etc.), faites principalement, de 1844 1870, dans les environs de Brenod (département de l'Ain), à Cerdon, Hauteville, le Poizat, Retord ; HÉNoN y récolte divers Champignons intéressants,tels que Œcidium Erythroni (30 avril 1854), Œ. Tragoponis (27 mai 1869); les sommités voisines lui donnent : Stemonitis leucopoda (le Crédo, 18 août 1848, coll. Louis Siszey : beaux dessins !) ; Œcidium APERÇU D'UNE HISTOIRE DE LA MYCOLOGIE. 141 Amelanchieri (Reculet, 18 août 1851 : développement, une page de dessins, et 1°: août 1854, avec sa fille Aurélie) ; Œ. Soldanellæ (1 sept. 1855) ; Hydnum gelalinosum var. « album, «joli Cham- pignon que je vois pour la première fois » (Crêt-du-Miroir, sept. 1860) ; mentionnons encore des Sphéries, sur le Buis, entre St- Rambert et Tenay (4 oct. 1856, avec Augustin), et près de Nantua (23 av. 1850) ; à la même date (22, 23 avril 1850), des Usnées, des Peltigères, au Poizat et vers l’ancienne Abbaye de Meyriat ; des Cladonia. sur le Crêt-du-Miroir,au dessus de Collonges (oct.1860); une Clavaire indéterminée, à la source de l'Orbe (19 août 1853), etc., etc. B. En allant à Genève et dans la propriété de sa femme, près d’Annemasse, HÉNon explore d’autres parties du Bugey et des Monts-Jura et y récolte, aux environs de Nantua, Sphæria hypo- xylon var. digitata (6 oct. 1858), aux bords du lac de Sylans, Endocarpon miniatum (mélangé, probablement par erreur, avec Umbilicaria murina ?); entre Bellegarde et Châtillon-de-Michaille, Lecidea immersa (déc. 1849) ; sur le Vuarne, près de la Dole, des Umbilicaria, Tubercularia, Cladonia (20 mai 1852, en compagnie de Vazrrer, botaniste lyonnais) (1) ; à St-Cergues, Sphériacée du Cytis:s Laburnum, des Opégraphes (28 mai 1852, en compagnie de VazLiEer, MérrA et Cornu), le Cetraria juniperina. G.A l’occasion du mariage de sa fille Louise avec le D'CnAmBARD, de Saint-Amour (Jura) (22 avril 1865), Hénon en profite, non seulement pour acclimater sur les rochers voisins (à Allonal, près St-Amour et au Mont Mion, près Verjon, plus au sud dans Aïn), le rare ris pumila de la Provence, mais pour y faire aussi quelques récoltes mycologiques, comme le T'ulostoma brumale sur le coteau d’Allonal, le Boletus cryptarum, dans la cave de son gendre (6 déc. 1868) ; dans les environs, le erulius sur un Chà- taignier (21 juillet 1866),un ŒÆcidium sur le Lin (envoi de Louise, 6 juin 1868); l'Œcidium Pini et le Byssus parietina var. « DC. sur les murs d’un fruitier fermé, à Verjon (mai 1865, déc. 1868). 6° HÉNoON ne parait avoir fait que cinq herborisations dans le massif de la Grande-Chartreuse : 5 jours en juillet 1824 ; 7 jours, du 19 au 26 août 1846, avec son gendre, L. SisLey. HÉNoN y signale seulement « divers Agarics, une Clavaire rouge sur sapin pourri, une Tremelle rouge sur bois mort » ; mais, le 30 août, en revenant à Lyon, par Allevard, il constate que les bois de Sapins des mines de La Tailla « sont remplis de Champignons qui sur- gissent de tous côtés : Ag. necator, plusieurs espèces d'Hydnes, (1) VALLIER, voy. plus loin, p. 143, note 1, 449 D' A. MAGNIN. > deux espèces de Clavaires, des Bolets de grande taille très com- muns à la lisière des bois et les Lycoperdons qui commencent à paraître dans les prés » ; le 4 juin 4850, Sphériacée sur À nemone alpina, au Col de Bovinant ; le 26 juillet 1853, un Œcidium sur Convallaria verticillata ; — en 186%, du 11 au 13 août. lors d’une autre excursion à la Grande Chartreuse et au Grand-Som, HÉnon passant à Voiron (Isère), dans la propriété de M. BONNARDEL, y constatait, sur les troncs de beaux Châtaigniers, de 10 mètres de circonférence, des Parmelia caperata couvertes de magnifiques apothécies, organes reproducteurs, très rarement observés, ce Lichen étant le plus souvent stérile (4). 7° Les observations mycologiques les plus nombreuses et les plus intéressantes d'HÉNON ont été faites dans la Savoie et le Valais, à partir de son mariage, en 1836, avec Aurélie FAYRE, la fille d’un distingué vétérinaire de Genève, qui avait été, de 1798 à 1802, l'élève et l'ami du père de HÉNoN à l'Ecole vétérinaire de Lyon (2). H£ÉNON fit d'abord quelques voyages à Genève et à la propriété de M. Favre, à Cormières, près de Genève et d’Annemasse, en Savoie ; mais à la suite de la maladie de FAvRE, en 1843, et de son décès en 1845, HÉNon et sa femme vont chaque année, pendant 34 ans, jusqu'à l’année qui précède la mort d'HÉNon (en 1872), passer plusieurs mois à Cormières, particulièrement en août, sep- tembre, octobre et novembre ; ils en profitent pour herboriser presque Chaque jour, récolter et étudier des Champignons, dans la banlieue de Genève, les environs de Cormières, fréquemment au Petit et au Grand Salève, et souvent aux Voirons (montagnes voisines de Cormières), puis dans les Bauges, le Chablais et les Alpes de Savoie et du Valais. HÉNON qui était déjà entré en relations amicales avec les botanistes de Genève (et des environs), profite de son séjour à Cormières, situé à peu de distance de cette ville (7 km. à l'Est), pour les revoir plus souvent, particulière- ment le D' BLANcsUBÉ, Alph. DE CANDOLLE, CHAVIN, CoINDET, le D: CoinprE, DuBy, FAUCONNET, Gay (qui dédie à Mme HÉNoN le g. Aurelia) (3), MüLzLer Arg., RApiN, REUTER (4), principalement (1) Hénox s’est, pendant longtemps, préoccupé de rechercher et de trouver des thalles de Parmelia caperata pourvus d’apothécies. (2) Voy. p. 135. (3) Sur le G. Aurelia, dédié à Mme HÉNON, voy. plus haut, p. 135. (4) Quelques renseignements sur les Botanistes cités dans cette Enuméra- tion : le D' BLANCSUBÉ s'occupait à peindre des champignons ; — Alph. DE CANDOLLE : Paris, 27 octobre 1806, f Genève, 4 avril 1893 ; — CHAVIN, curé de Campessières, explore souvent le Salvève ; — Dugy (le pasteur), Genève 1793- 1885, auteur du Botan. gallicum, 1828-1830 ; D' l'AUCONNETr, Genève, 1811-1876 ; Gay, Nyons (Vaud), 1786, t Paris 1864 ; voyez plus haut, p.135; Dr Jean MULLER, APERÇU D'UNE HISTOIRE DE LA MYCOLOGIE 145 MëLcLer qui vint prendre souvent H£NoN et sa femme pour aller herboriser avec eux aux deux Salève et aux Voirons ; ils furent aussi fréquemment accompagnés, dans leurs excursions, par des réfugiés politiques (à la suite du coup d'Etat du 2 déc. 1852), notamment VALLIER (1), EDANT, GRrINAND, J. Juir (2), ou par d’autres personnages connus, comme le collègue d'HÉnon à la Chambre des députés, Emile Orrivier et sa femme (3), les deux frères Durrer (4) et Mme Durier, les deux fils Lorrer (à), etc. A. Environs de Cormières. — Presque chaque jour, HÉNON récolte, le plus souvent dans le Bois des Côtes ou dans les prairies sur les bords du Foron, stations voisines de sa demeure, plusieurs espèces de Champignons, qu'il étudie à la maison et dont souvent il figure à la plume, sur l'étiquette, les principaux caractères observés (= D), pendant que Mme HÉxox les dessine ou les peint à l’'aquarelle ; ces dernières sont réunies dans un des albums qui renferment les remarquables productions de son beau talent Argovie ; directeur du jardin botanique de Genève, f 1896, à 68 ans; auteur des l'rincipes de la Glassif. des Lichens des env. de (renève, 4°, 1862, 95 p., 3 pL ; — Rapin (Daniel): Payerne, 1799, f Genéve, 1882 ; — REUTER, Paris, 1805, f Genève, 1872. - (1) VALLIER (Germain), Lyon, 1821, f Paris, 1883 : au coup d'Etat du 2 décem- bre 1851, s’exile à Annecy, où Eug. Süe le prend comme secrétaire (1852-1857) ; à la mort du romancier, V. s instaile à Chambéry, jusqu'à son retour à Lyon, en 1870, où il devient 1‘ adjoint (avec Hénon, maire), puis sénateur du Rhône ; un des fondateurs de la Soc. bot. de Lyon (187 2), assiste à quelques herborisa- tions ; cf Notice dans S. BL. 26 juin 1883, procès-verbal p. 95-96 : nos Bot. Lyon., n° 257 ; Soc. bot. Fr., 1863, p. 634. (2) EDanT (Gabriel), fabricant de soieries, conseiller municipal (1448-1851), 1e juin 1863 ; —J. Jurr : Besançon, 1809, -- Paris, 1877; avocat 1 Lyon; à la suit» de l'insurrection du 15 juin 1849, est condamné à la déportation ; Hénon l’'emmène à Cormières. (3) Emile OLLIVIER (Marseille 1825) ; avocat, ancien ministre, député de l'opposition, de 1857 à 1863, el 1866 ; puis se sépare de la gauche (1866) pour’ acquiescer à l'Empire libéral (1870; ; épouse en première noces, à Florence, Blandine Lisyt (fille de Daniel Stern), sœur de Cosima Wagner ; c’est elle dont Mme Hénon a fait un croquis lors de l’excursion dans le massif des Diablerets le 11 sept. 1860 ; voy. p. 149. (4) Durier (Louis-Emile) : Paris 1828-1890 ; condamné dans le procès des 18, en 1864; candidat, en 1869, contre Em. Ollivier, son ancien compagnon d’her- borisation ! — DüriEer (Charles-Henri, : Paris 1830.... ; frère du précédent : alpiniste intrépide ; auteur de Le Mont Blanc (1877; 2e éd. 1880), couronné par l'Académie française. (5) Les deux petits-fils de la botaniste Clémence LorTer (1772-1835), les fils du naturaliste et géographe Pierre Lorrer (1792-1858), sont devenus, le pre- mier {Leberechl), le peintre distingué des paysages alpins (1828-1901) ; le second (Louis), le doyen de la Facullé de médecine et le réorganisateur du Muséum d'His'oire Nalurelle de Lyon (1836-1909). Cf notre Etude sur la famille Lortet dans Soc, bot. Lyon, 1912,t. XXXVII, p. 29-109. DR ART QN | Au D' A. MAGNIN. (= Aq.) ; mais l’'énumération des nombreuses espèces «le Champi- gnons récoltées et étudiées ainsi presque chaque année, depuis 1848, serait fastidieuse et entraînerait trop de répétitions ; pour ne pas allonger démesurément ce paragraphe, nous donnerons, à titre d'exemple, le relevé seulement des plus intéressantes récoltes des années 1848, 1849 et 1850, renvoyant pour plus de détails et pour les autres années, à un appendice à la fin de ce travail (4). 4848: mai 19, Œcidium Chicoracearum sur Crepis biennis ; 25, Sphæria, Erysiphe sur Cornus sanguinea ; 27, Erineum juglandis ; 28, Sphæria de la Luizerne. Août, Œcidium jl'ini, Ag. pulverulentus. Octobre : 5, Lycoperdon Proteus, Syhæria sur écailles d’Artichaut cultivé ; 9, Lycoperdon utriforme ; 10, Ag. acris ; 15, Clavaria Pistillaris, Ag. odorus, Boletas versicolor (et oct. 1851) ; 16, Ag. pectinaceus, Ag. ardosiaceus ; ?0, Russula rosea, Boletus annu- larius (cf. 1850, 51, 52); 21, Ag. deliciosus, plumbeus ? tomentosus? Ag. ebur- neus (ou virgineus) ci. sept. 1849; 23, Ag. gilvus (coupes), cf. Ag. geotropa (coupes, préparations de M. Müller) ; 24, Ag. ardosiaceus, Ag, turbinatus, Ag. helveolus (Ag. araneosus, ? helveolus) ; 26, Ag. pudicus : 27, Ag. polygramma; Amanita pantherina ; 30, Peziza coccinea, Ag. vinosus, Hydnum niveum? ; 31, Ag. pectinaceus (v. 16). 4849 : 6 oct., Ag. oreades, Ag. squamosus ; 9 oct., Lycoperdon echinatum ; 15, Ag. theiogallus; 26, Helvella Mitra, var. « DC. (beau dessin); Erysiphe Fraxini (longue note, description, développement); 29, Ag. lheiogallus. Nov. 5, Merulius tremelloides, M. Cantharellus (dessin) ; 6, Peziza lenticularis, Dacryomyces deliquescens (dessin), Hydnum repandum ; 8, Cyalhus striatus (dessin), Peziza aurantia (belle ag.) ; 9, Sphæria tubercularia ; 10, Tiemella glandulosa ; 13, Sph. Laburni; 15, Ag. acris ; 16, Nemasphori crocea ; 18, Ag. stypticus ; 19, Ag. coriaceus ; 21, Sphæria Liliæ, Peziza nigra ; 22, Telephora reflexa ; 23, Tubercularia rosea ; 24, Ag. squamosus ; 25, Ag. annularius,cupu- laris ; 29, Ag. pumilus, Lepra lactea ; 30, Ag. alneus, Erysiphe Fraxini, Hydnum decipiens ? Déc. 1, Bol. melanopus, Ag. corlicalis, Ag. fistulosus ? ; 4, Tremella glandulosa, Boletus fraxineus, Bol. salicinus ; 9, Telephora iremel- loides y D. C. ; 10, Imbricaria parietina, I. olivacea ; 12, Varioloria alboflaves- cens, Patellari: Parella « flavescens, Imbricaria stellaris ; 14, Physcia islandica, Ph. cucullata, Cladonia subulata, Ci. rangiferina ; 15, Ag. quercinus (boiseries de la salle basse) et Merulius lacrymans ; 17, Boletus suaveolens, Bol. imberbis, Sphæria Berberidis ; 19, Bol. perennis. 4850 : Sepi. 1, Aurélie peint Œcidium Ariæ ; 3,5, Œ. Amelanchieris ; 8, Uredo æcidioides ; 15, U. populina, Œcidium cancellatum du Poirier ; 20, Boletus annulaiius; 22, Uredo Chicoracearum ; 23-28-30, U. Rumicum, elc. Oct. 12, Ur. Geranii ; Ag. Oreades, Lycoperdon ulriforme, ete. Nov. Peziza nigra (Bulg. inquin.) ; sept. et nov. Sphæria Ulmariæ (aquar.) Relevons rapidement dans les années suivantes (en attendant l’appendice plus développé) : 1851 : Fév., Sphæria stigma (sur Aubépine, dessin). 25 juil., Erysiphe Pisi; 30, Sphæria Coryli (dessin). 1" sept., Ræstelia Ariæ (belle aquarelle); 15-19, Ræst. cancellata (dessins coloriés, grandeur natur., grossis, notes) ; 23, Uredo Chicoracearum (balles aquar., 5 fig.) ; 30, Ur. rumicum et 2 oct. var. Patientiæ (1) Cet appendice sera publié plus tard. APERÇU D'UNE HISTOIRE DE LA MYCOLOGIE. 145 (aquar. ; plus. dessins, grandeur natur., grossis, sores, spores, épiderme), Ag. glandulosus ; 6 oct, Erysiphe Aquilegiæ ; 19, &. sur Artichaut. 2 nov., Phoma samararum (sur Frêne et Acer platanoides). 4852 : 15 fév., Elude microscopique du Puccinia Rubi sur 4 espèces de Ronces et de Roses. 10 mars, Œc'dium Erythronii. Sepl., Peziza lenticularis, P. rapulum, P. coccinea (2 var. a, rouge foncé, orange vif ; b, presque jaune) ; 19, P. coccinea et aurantia (aquar. et dessins en noir). 31 oct., Polythrincium Trifolii (belles aquar., 18 fig.). 5 déc., terminé le dessin du Bulgaria inquivans ; 28, Ag, avellanus, 4853 : Oct, Lycoperdon echinatum ; 57 novembre, dessins du Merulius destruens, appareil reproducteur e! mycélium, belles aquarelles (dont la repro- duction lithographiée a été publiée dans le Mémoire paru dans les C. R. de l’Académie de Lyon en 1854) ; 17, Cantharellus cibaïius (aquar.). 4855 : 2 et 6 nov., Ag. infundibuliformis (aquar. et nombr. dessins); 17 nov., Helvella denudata et Merulius muscigenus (dessins). 4856 : 29 avril, Morchella hybrida. 4857 : 31 oct., Exosporium Dematium (Duby), sur les valves des capsules de divers Iris (déterminé par Duby!); Ag. slyplicus (6 oct. 48, nov. 49, oct. 53); 15 oct. 1866, 8 oct. 1868, Ag. tortilis (dessins, aquar.) : sept., oct, Boletus auranliacus, scaber, etc. Certains champignons sont représentés dans l'herbier en très nombreuses récoltes, comme l’Ag. oreades. de 1848 à 1867, avec de beaux dessins d’Aurélie HÉXON. B. Environs de Genève. - HÉnon a herborisé souvent en allant de Cormières à Genève, ou en accompagnant les botanistes genevois, par ex. le 8 mai 1856, RapiN, FAUCONNET et REUTER, — le 22, Reurer et Mürcer, etc., très fréquemment MëüLrer et BLANCSUBÉ ; voici quelques indications tirées de ses carnets ou de ses herbiers. D'abord, dans les environs même de Cormières : Villelagrand — 1848, 25 oct. Clavaria coralloides ; 29 oct. Ag. coriaceus, Ag. sivpticus (et nov. 1849) ; 1849, 23 mare, Tubercularia granulata ; 2 nov. Volutella pallens ; à nov. Cantharellus cibarius, Merul. tremeloides ; 8, Peziza coccinea (dessin) ; 19, Dædalea quercina : 21, Peziza nigra. — 1852, mai, Sphéries du Choux, de la Pimprenelle (avec Vallier) ; nov. Peziza lactea. Ambilly.— 1849, 2 nov. Tubercularia nigrescens et T. confluens sur Noyer; — 1850, sept. Ervsiphe comm. sur Poirier ; oct. Erysiphe Coryli ; — 1851, sept. Erys. sur Eryngium camp. (dessin). Mollessulaz. — ‘851, 12 oct. Perisporium circinans sur Geranium molle (dessin). Etrembières. — 1858, oct. Sphæria hypnorum f. digitata, Genève à Chénes. — 1858, nov., Erysiphe com. Chênes à Pierre-à-Bochet. — 1851, 30 juil., 9 août, Erysiphe com. sur le Fusain, des Menthes (Etude et dessins représentant toutes les phases du déve- loppement) ; Sphæria Coryli (dessin). 146 | D' A. MAGNIN. Bois de la Bâtie. — Oct. 1852, Geoglossum viride {avec Blancsubé), Clavaria ophioglos. ; sept. nov., Merulius cornucopioides. Confluent de l'Arve et du Rhône. — 1851, printemps, Tubercularia :p. ; 1852, oct. Erysiphe comm. sur div. pl. (avec Blanesuhé). Route de Rossey. — Août 1854, Sphérie du Trifolium repens (avec Duby). Vandœuvres. — 21 oct., observations intéressantes sur la croissance de l’Ag. gelosus en cercles o1 en lignes disposées en segments de cercles, dans l'herbe devenue vert-foncé ; 1851, 5 août, Ervsiphe communis sur Coronilla varia ; 21 oct. Ag. infandibuliformis, Ag. geolropa (avec Müller, Vallier). Jussy. — 1850, 7 mai, Ag. inconstans, etc., etc. : CG. HéNox a exploré très fréquemment, souvent avec le lichéno- logue MüLzer (1). le Petit et le Grand Salève, chaîne calcaire située au sud et dans le voisinage de Cormières (— à 3 km.de son extrémité septentrionale) ; notons particulièrement : En 1849, le 20 nov. Verrucaria rupeslris, Umbilicaria pustulata ; le 2 déc. Patellaria Parella ; 17 déc., Scyphophorus pyxidatus, Isidium corallinum, Patel- laria candellaria, Lecida immersa ; — en 1850, les 23 mai el 23 sept. Sphæria et Erysiphe Coryli (dessin color. dans herbier et peintures d'Aurélie) ; le 24, Pelti- gera saccata, Erineum vilis (et insectes microscopiques), Psora candida ; le 26, Puccinia Cylisi. Erysiphe Coryli et Fraxini. Erineum alneum, Uredo Tussilagi- nis, etc., oct. Erin. Aucupariæ.— 1851, 15 mars, Lycoperdon proleus; £et 23 mai, Erineum Tiliæ, E. populiuum, Œcidium Aquilegiæ ; 18 aeût, Œc. Amelanchieri «avec beaucoup de peine et de danger, dans les escarpements » ; (cl. id 9 mai et 13 sept. 1852) ; Œc. Amel. (2) et Œc. Ariæ.— 1851, 23 août, Œcidium laceratum sur Forbus Aria (dessin).— 1852, 15 mars, Lycoperdon Proteus ;3 mai, août, sept., octobre (souvent avec Vallier,, Ag. sordidus, psittacinus, Sphæria de l’Anthyllis montana ‘3), Peltigera saccata. Thallædema candidum, Th. vesiculare, Pucci- nia Compositarum (sur Hieracium stalicifolium). — 1855, août, Œcidium Menthæ. — 1859, Lycoperdon verrucosum —- 1860, oct. Lycoperdon giganteum, L. echinatum, etc. — 1866, 11 oct. Mcrulius cornucopivides avec Mile Marie Sisley, devenue Mme Coignet) ; Œcidium Orobi (Henon) sur Trifolium repens (dessin colorié). Signalons particulièrement les cryplogames caracléristiques des blocs erratiques (siliceux), Umbilicaria pustulala, Endocarpon miniatum, E. complicatum, Lecidea geographica, Patellaria Parella, etc., récoltés les 2 et 11 déc. 1849, 15 mars 1851, 27 nov. 1854, ocl. 1860, elc. D. Le massif des Voirons, situé aussi à peu de distance, mais au Nord-Est de Cormières, a été souvent l’objet des visites : d'HÉNON, accompagné de sa femme, de leurs enfants, fréquem- ment de M. Mürzer ; je le vois récolter : Le 1% nov. 1849, le Cyathus lævis (4). — [Le 28 août1850, les Œcidium Tussi- laginis, Erineum Fagi, Puccinia Veronicarum, Uredo Campræarum, Sphæria (1) Par exemple, les 11 juillet 1843; 8 sepl. 1846 ; 21 mai, ? juin, 26 août, 17 et 2L sept. 1847 ; 21 mui, 8 sepl. 1848; puis souvent, de 1849 à 1860 ; el aussi, fréquemment avec son compatriote Vallier, réfugié politique, qui devait devenir son adjoint à la mairie de Lyon, en 1871. (Voyez p. 143). (2) Œcidium Amelanchieri (rare sur les Ame.anchiers) ré olté le 23 août, dessiné et peint le 7 septembre 1851, avec nole descriptive. (3) EL de l’'Amelanchier (3 mai, dessin). (4) Bois de Sapins sous le chalet de M. de la Rive (dessin). APERÇU D'UNE HISTOIRE DE LA MYCOLOGIE. 147 Coryli, Lecidea elæochroma. — En août 1851 (avec le D' Alexandre et Vallier), Erineum Fagi ; Sphéries sur Phyteuma spicatum, Vaccinium Myrtillus, Cam- panula rhomboidalis, Grande Gentiane, Rubus glandulosus, Houx, — 1852, 27 av., Œc. ranunculacearum sur Ran. repens (avec Vallier) ; en mai (le?)etoct., Lecidea candida, Lec. vesicularis (Thallædema sp.), Squamaria lentigera, Puccinia el Erineum Rubi; Squamaria lentigera, Pelligera aphtlosa el saccata (avec Vallier) ; le 28 août (avec sa femme et ses enfants), Œcidium cornutum sur Sorbus Aucuparia, },ycoperdon uirilorme ; en sept., Hydnum cervinum (avec Müller), Erineum Fagi el Bol-tus edulis (avec sa femme et ses enfants, le Dr Alexandre el Vallier) ; en sept.-oct, Cantharellus cibarius. Ag. sordidus, Ag. psiltacinus, Lycoperdon gossypium, Mverulius lulescens, Sphéries sur diverses plantes (Hieracium, Ronces, Noiselier, Tremble) ; 18 el 19 oct., Merulius lutes- cens, Canthar. cibarius Lycoperdon gossypium ; en nov., PrItigera venosa (avec sa famille). — En 1853, août, Sclerotium Clavus; oct., Merulius lulescens, Canthar. Cibarius, Hydnum repanduim, rulescens, cervinum (avec Müller); — 12 nov. (avec ses deux filles), Merul. lutese., Chantere'le, Hydn. repandum, Sphérie sur Noiselier (dessin). — 1554, 22 août, Œec. Aucupariæ (avec ses enfants el les deux fils Lortet (1). — 1862, 3 nov., Hydn. repandum, Chanterelle. — 18:3, 20 sept. (avec Müller), beaucoup de champignons (Chanterelles, Bolets : B. edulis, bovinus, aurantiacus ; Clavaires ; Ag. philopu-) ; de Lichens : Verrucaria nigrescens, Biatora sabuletorum y æquala (dessin des spores par M. Müller), Calloplaca cer na, Blastenia aurantiaca $. flavovirescens, B!. luteo alba, Leca- nora petræa margaritagcea ; oct, Hydnum cervinum (avec M. Müller). — 1864, $ sepl., quelques Clavaires, une Chanterelle ; fin sept. Clav. coralloides : oct., Cantharellus cibarius, Hydn. cervinum ; Lichens calcifuges des blocs erraliques, pare. Lecidea Montagnei. — 1869, 20 sept., Biatora sabuletorum el le 23, B. goniophila (sur schistes), déterminés par Müller (et de très nombreuses Sphériacées dont l'énumération serait (trop longue). E. Alpes de Savoie et du Valais. — HÉNoN a fait de fréquentes herborisations dans les Alpes de Savoie. I. D'abord dans les Préalpes du Chablais, d'abord les Voirons dont on vient de parler, puis le Mole, sommité de 1.869 m. d'altitude, située au N. de Bonneville, qu'il explora notamment le 11 août 1851 (Lycoperdon utriforme, Sphérie sur Hêtre), et le 17 nov. 1852 (Gyrophora sp., Endocarpon miniatum). IT. Il a, plus souvent, herborisé dans les Monts du Genevois, .Situés au S. de l’Arve et de Bonneville; ce sont, en allant du N. AURAS: 1° Le Brizon (oules Andais, 1 879 m.), visité les 29-30 août 1848 : Sphéries sur racines de Gentianes ; Le 28 juin 1849; le 11 août 1851 (avee VALLIER) : Lycoperdon utriforme ; Sphéries sur diverses plantes, Hêtre, Tremble, Vincetoxicum, Ancolie, ete. ; Opegrapha scripla à abietina : mars 1859, 1858, août 1866 ; 20 août 1867 : Œcidium sur diverses plantes, Tussilage, etc. (avec sa fille Louise). (1) Voy. précédemment, p. 143 ; les échantillons de feuilles de S. Aucuparia, porteurs de Ræ:telia, sont accompagnés d'une nolice descriptive, de plusieurs dessins en noir ou coloriés el d’une aquarelle, exécutés par Mme Hénon, le 24 août. RPC NE SE PEUT 148 D! A, MAGNIN. 2° Le Vergy (2.805 m), le Jallouvre (2.048 m.), le Reposoir (2.483 m.) et le Mont Méry ou Pointe d'Aren (2.468 m.). termi- naison septentrionale de la Chaîne des Aravis. HÉNON qui les avait déjà visitées plusieurs fois, en 1848, 1849, 1855, 1858, les explore particulièrement en 1866, en vue de la Session extraordinaire que la Sociélé Botanique de France devait tenir à Annecy et dans les montagnes voisines, du 15 au 25 août de cette année, Session organisée par HENON, qui en dirigea presque toutes les excursions ; pour abréger ce Mémoire, nous nous bornons à renvoyer le lecteur aux Notes publiées dans le C. R. de la Session ; voy. C.R. des Herborisations dirigées par MM. HÉNoN et Cosson aux Monts Brizon. Vergy et Méry (Bull., 1866, p. XCIV, CXVD) et particu- lièrement HÉNoN : Sur les Champignons trouvés au Mont Brizon (Id. p. CX) ; HÉNON retourne au Mont Méry, le 2 oct. 1866 (avec L. SisLey) et y récolte Lycoperdon pyriforme, Boletus versicolor (sur Alnus viridis), et au Vergy en 1867. 3° L'exploration des principales sommités et de plusieurs cols de la Chaîne frontière de Savoie-Valais, a donné à HÉNON l'occasion de noter un certain nombre de Champignons et Lichens : ce sont en allant du N. au Sud : Le Grammont (2.175 m.): 9 sept. 1865, quelques Cladonies. La Dent-d'Oche (2.225 m.) : 10 se L 1864 ; Cetraria islandica ; Thamnolia vermicularis (avec Mme HÉNON et leurs enfants) ; herborisations antérieures, 18 sept. 1846, 16 août 1847. Les Corneltes-de-Bise (2.435 im.) : 10 sept. 1865; Endocarpou miniatum, End. complicatum, Gyrophora sp., Cetraria nivalis (avec sa femme, ses filles et ses gendres, EL. SiSLEY, D' CHAMBARD-HÉNON). Le Bec (ou Pointe) des ('orbeaux (1.998) : 31 août et 1-8 sept. 1850, 6 août 1863 ; Aspicilla verrucosa, Cladonia vermicularis, Endocarpon miniatum, nombr. Chanterelles, beaucoup d’autres Champignons, Clavaires rouge-vif sur Sapin mort; nombreux Agarics (Muscarius, Mousseron, etc.), Boletus edulis, B.luteus, Hydnum squamosum, H. repandum, H. confluens, Cladonia corall. var. albida, etc. Col ou Pas de Morg.ns (ou d’ Abondance, 1.411 m.) : le passage par ce col en allant d’'Abondance aux Alpes du Valais (et au retour), fin août et commence- ment de seplembre, en 1850 et 1851, a permis à HÉNON et à ses compagnons d'herborisation (Mme lIÉNON, leurs deux filles, M. et Mme Emile OLLIVIER, M. et Mme Jurr, les frères Durier et Mme DURIER, le D' ALEXANDRE), de faire une fructueuse récolte de plantes, notamment de Champignons, soit dans les pâturages des environs du Col en montant depuis Abondance (à l'aller) ou depuis Morgins {au retour), soil sur les sommilés voisines. 30 août : beaucoup de Clavaires (3 espèces), de Chanterelles ; Hydnum repandum, confluens squamosum ; Tremelles ; plusieurs Pezizes ; nombreux Agarics, Clavaires, Mérules ; Helvolla nigripeés, H mitra (var. petite), Am. muscaria ; Erineuim alneum, etc. 31 : He vella gelatinosa (Leotia lubrica), Clavaria Pistillaris, Agaricus andro- saceus Sow. (notes, discussion; cÎ. voisin de A. rotula D. C.), Ag. Hudsoni (notes), Hydnum corallinum, H. repandum, H. cervinum, H. confluens, H. squar- RO VI] APERÇU D'UNE HISTOIRE DE LA MYCOLOGIE. 149 rosum, Bol. imberbis (cf. B. unicolor), Helvella nigripes (var. plus petite que H. mitra), Lycoperdon giganteum. 6-7 sept. : Tremelles, plusieurs Pezizes, nombreux Agarics ; prairies couvertes de Champignons, Clavaires grises et jaunes, blanches ou orangées, Chante- relles, Bolets, etc. ; Champignon gél'alineux non déterminé ; Lycoperdon gossypium. 8: Usnea barbata, hirta; Sphæria sur Geranium pratense, Sorbus Aucuparia, Rubus glandulosus ; Ag. granuiosus Grev., Peziza coccinea, Spathularia flavida, Clavaria penicillala ?, Merulius sp., Œcidium cornutum sur Sorbus Aria et $. Aucuparia (dessins), Lycoperdon utriforme; 9, Clavaria coralloides. Col de Cliezery (ou Pas de), 2 281 m. : 9 sept. 1850 (avec Mme HÉNON, les enfants, le D' ALEXANDRE) : beaucoup de Champignons, Chanterelles, Clavaires, Sphærie sur Rumex alpinus, elc. IV. Le Massif alpin des Diablerets (3.217 m.), situé entre Bex et Sion, dans l’angle formé par le Rhône avant de se jeter dans le Léman, a été exploré par HÉNON, sa famille et des amis (1), au mois de septembre des années 1848, 1850 et 1860. Après avoir franchi le Col de Morgins, HÉNoN et ses camarades d’excursions descendent dans la vallée du Rhône, remontent d’abord le val de Laïizin, où HÉNoN a étudié (le 5 sept. 1848) l’éri- nose de la Vigne, atteignent les Ormonts, explorés déjà en 1869 (1), traversent le Pas-de-Cheville (2.049 m.), où ils observent, le 3 sep- tembre 1850, Urceolaria scruposa, Cetraria juniperina et C. niva- lis ; le 4, ils trouvent vers le lac de Derborence (1.432 m.) des Gyrophores, Hydnum coralloides, Endocarpon miniatum et com- plicatum, Solorina saccala ; à Azeindas (1.882 m.), où ils s’ins- tallent les 4 et 5 septembre, ils observent (Æcidium cornutum sur Sorbus aucuparia, des Puccinies sur les feuilles de Gentiana cru- ciala et de Lathyrus pratensis, le Lecidea geographica ; — dans les éboulis du glacier de Paneyrousse (2.500 m.), le 4 sept., Cla- donia vermicularis, ete. Au cours d’une herborisation dans le même massif, faite en sept. 1860, IHÉNON et ses amis partent le 11, du hameau des Plans (voi- sin de ce glacier) où ils séjournaient (alt. 1.101 m}) et obser- vaient l'Œcidium sur Sorbus Ariæ), pour faire l’ascension du Cheval-Blanc (1910 m.) ; arrivée près du sommet, la caravane s'arrête pour reprendre haleine et Mme HÉnoN en profite pour dessiner le Gentiana asclepiadea qu’on venait de récolter et com- pléter son dessin en esquissant, à côté de la plante, le portrait de Mme Em. Ozzivier étendue sur le gazon. (1) En sept. 1850 : HÉNON, Mme HÉNON, leurs enfants, le Dr ALEXANDRE, M. et Mme Juir; en sept. 1860, la famille HÉNON, M. et Mme Emile OLLIVIER (voy. précéd' p. 143), M. et Mme Charles DuRIER (l’alpiniste, auteur du ont Blanc, couronné par l’Académie française), son frère, Emile DuRier et M. DE BÉNAZÉ. 150 D' A. MAGNIN. 8° HÉNON a encore fait des observations mycologiques dans le cours d’autres herborisations, par exemple : A., dans les environs de Chambéry et la Maurienne, soit en allant voir le cardinal BiLLer, avec qui ilétait en relations amicales (malgré la différence de leurs opinions politiques et religieuses), échangeant surtout des Lichens, soit lors de la session tenue par la Société bota- nique de France, à Chambéry et au Mont Cenis (26 juillet-6 août 1868), session que HÉNoN a contribué à diriger comme Vice-Prési- dent. Voy. C. R. de la session dans Bull. Soc. bot. Fr.., 1868, p- 630, 635, 742, 744) ; — B. en Bretagne et aux Iles Glénans, en allant étu- dier le Narcissus reflexus (6 avril 1863) ; il y récolte quelques Lichens et des Orseilles (cf. Soc. bot. Fr.,1. X,, n°10, p. 187, 191, et son herbier). En terminant ce long, bien qu'incomplet, exposé des recherches d'HÉNox dans une des branches de la Botanique qu'il a cultivée avec le plus grand bonheur, je suis heureux de pouvoir rappeler brièvement la vie etune partie des travaux scientifiques d’un lyon- nais dont le public ne connaît que l’homme politique et l’adminis- trateur : HÉNON a été, en effet, un des trois députés, avec Cavar- GNACG et CARNOT, qui ont refusé de prêter serment à la Constitu- tion impériale de 1852, puis avec Em. OzLivier, Ern. Picarp, PELLETAN et DARIMON, un des 5 adversaires de l'Empire. de 1857 à 1869 (1) ; enfin il a été maire des Brotteaux, puis de Lyon {avec son camarade d'herborisation, Vallier, comme adjoint) pendant la période tourmentée, les insurrections, l'agitation révolutionaire de 1870 à 1872 ; et jusqu'à ses derniers jours, malgré ses angoisses patriotiques, malgré son état de santé de plus en plus précaire, HÉNON a consacré quelques instants à la Botanique, à ses herbiers, à ses cultures de plantes critiques ; enfin, souvenir personnel, inoubliable, un des premiers jours de mars 1872, me trouvant au Jardin botanique du Parc de la Tête d'Or, le jardinier Vivran»- More me montrait HÉNON (que je ne connaissais pas) examinant la collection des arbres fruitiers ; et, le 8 de ce mois de mars, HÉNON partait pour Perpignan dans l’espoir d'y rétablir sa santé ; mais forcé de s'arrêter à Montpellier, il y succombait, le 28, ter- rassé par la maladie contractée dans ses herborisations, aggravée par l'exercice de la médecine et par les voyages pénibles qu'il venait de faire à Tours (avec FErouILLaT), à Bordeaux (avec Baroper et VALLIER) pour y défendre auprès du Gouvernement. les intérêts de la ville de Lyon ; et le jour même de son départ pour Montpellier, le 8 mars, la Société Botanique de lyon (1) Em. OLLIVIER se sépara, plus tard, de ses amis pour se rapprocher de l'Empereur et contribuer à fonder l’Empire libéral. . APERÇU D UNE HISTOIRE DE LA MYCOLOGIE. 151 s'était organisée et avait nomméle maire de Lyon son Président d'honneur ! Publications. HÉNoN n'a eu le temps de rédiger et de publier qu'une seule des nombreuses observations qu'il a faites sur les Champignons et les Lichens ; des 45 n°° que comprend la liste de ses publications, nous ne trouvons s’y rapportant que son Mémoire sur le Mérule destructeur, publié en 1854 dans les C. R. de l’Aca- démie de Lyon (1% février, 12 p., 1 pl. coloriée. d’après une aqua- relle de Mme Hénox (l)et des figures représentant son organisa- tion et son développement) ; mais il a laissé, en portefeuilles, ou dans ses carnets d'herborisations, de nombreuses notes, avec cro- quis, dessins et souvent des aquarelles de sa femme ; ainsi, comme exemple, le dossier du Puccinia Menthæ contient un certain nom- bre de figures en noir ou coloriées représentant les variations du parasite suivant les différentes espèces de Menthes sur lesquelles il se développe ; de même pour le Puce. Rubi et les modifications qu'il présente sur les diverses Ronces et Roses qui le portent, etc. Herbiers. Mais c’est dans les 117 gros et volumineux cartons de ses herbiers, dont 9 contiennentles Champignons et 3 les Lichens, qu'HÉNON a accumulé une quantité considérablede renseignements sur les plantes récoltées, leur habitat, leurs variations et les autres particularités intéressantes qu’elles peuvent présenter ; ici encore, les Champignons ont été soignés d’une manière particulière et il est regrettable qu'HÉNON n'ait pas pu utiliser lui-même tous ces matériaux dans un travail d'ensemble qu'il pouvait seul exécuter avec la compétence et la précision désirables ; notre tentative aura, du moins, l'utilité de sauver de l'oubli une ‘partie de celles de ces recherches qui intéressent particulièrement notre Société m'colo- gique, en attendant que nous puissions, dans un travail sem- blable, donner un aperçu des observations phanérogamiques du Botaniste lyonnais. Si une modeste petite rue, perdue sur le plateau de la Croix- Rousse, rappelle seule aux Lyonnais le souvenir du bon patriote, du médecin dévoué et de l’administrateur diligent, que fut le D: HÉNON, ce premier Mémoire leur apprendra déjà, ainsi qu'à beaucoup de nos confrères, quil fut aussi un admirateur passionné de la belle nature, l'explorateur perspicace de plusieurs régions de la France et de la Suisse, dont il a contribué à faire mieux connaître la flore phanérogamique et cryptogamique : je montrerai dans un autre travail, consacré à ses recherches sur les Phanéro- (1) Cette aquarelle et les dessins l’accompagnant ont été présentés à la séance du 14 octobre 1922 de la Section mycologique de Lyon. 152 D' A. MAGNIN. \ games, qu il fut aussi un collaborateur de TorpAN dans l'étude des espèces critiques, particulièrement pour les /ris et les VNarcises, complétant leur étude dans leurs stations naturelles par des cul- tures'dans ses jardins de Lyon et de Cormières et par des semis et des plantations dans des contrées plus ou moins éloigrées ; enfin, reprenant les rares publications qui se sont occupé de la vie politique d'HÉNON, j'utiliserai les renseignements que j'ai pu recueillir depuis la publication de Ia Notice due à Mme HÉNoN, tirée à petit nombre d'exemplaires, non mis en librairie et devenus introuvables, et j'aurai ainsi tenu la promesse que j'avais faite depuis si longtemps, de sauver de l’oubli un Lyonnais digne de mémoire à tant de titres ! Sur un cas de parasitisme de Panus conchatus Bull. par M. MALENÇON. Le Panus conchatus Bull. n’est pas un champignon des plus communs ; on ne .,e rencontre que temps à autre, vers la fin de l'automne ou en hiver, sur les souches de divers arbres (Chêne, Hêtre, Noyer, Stule, Peuplier, etc...) dont il hâte la décrépi- tude. A l'encontre d'un grand nombre d'espèces lignicoles telles que Lenziles flaccida, Trametes gibbosa, Coriolus versicolor, etc…., qui se développent sur le bois sort, Panus conchatus apparait sur les troncs languissants ou récemment coupés dont le bois encore frais semble lui convenir davantage. Néanmoins, malgré cette tendance marquée au parasitisme, il est extrêmement rare de le voir atteindre un arbre vivant, l'envahir peu à peu et finale- ment le tuer. Cependant, c'est un fait de ce genre qu’il nous a été donné d’ob- server aux dépens d’un des plus beaux Hêtres du Bois de Meudon, près de Paris. Cet arbre, haut de près de 20 mètres et mesurant environ 1 m. 40 de diamètre à la base, se divisait à une certaine hauteur en trois gros tronçons comme le montre notre figure. Au cours de ‘été 1919 un ouragan mutila fortement le tronçon n° À qui eût son faîte et la plupart de ses grosses branches brisées ; aucun soin ne fût alors apporté à l’arbre et les choses restèrent sans changement extérieur visible jusqu au printemps de 1921 où une couronne de magnifiques Panus fit son apparition au milieu de la branche blessée. Le mal était fait ;: les Panus augmentèrent rapidement chaque saison, certains, les plus nombreux, descendant le long du tronc principal, d’autres s'élevant au contraire peu à peu sur le tronçon n° 2 contigu à celui infecté. En 1922, les plus jeunes chapeaux apparus sur le tronc descendaient jusqu'à une distance de trois à quatre mètres au-dessus du sol ; cette année,on pouvait les attein- dre à la main et la branche n° 2 en était couverte sur sa plus grande longueur. À ce moment, l'Administration des Eaux et Forêts jugeant avec raison l’arbre perdu le fit scier au ras de terre et le beau Hêtre en s’abattant se brisa en plusieurs morceaux tant son bois était carié, 154 M. MALENÇON. Comment eût lieu l'infection et quelles circonstances permirent au Panus ordinairement saprophyte de se conduire en parasite ? La chose était intéressante à étudier. . 1 0 , , 0 4 ’ + + Û + ! Û 0 0 0 LA S'il est évident que le mal s’introduisit par les blessures, c’est, à notre avis. dans leur disposition toute particulière qu'il faut voir la cause principale, sinon unique, qui provoqua le changement accidentel de mode de végétation du champignon. En effet, si la mutilation du tronçon À n'avait porté que sur une ou plusieurs basses branches, la sève, encore attirée par les ramures supé- rieures, aurait vivifié en passant les parties lésées et le mycélium du Panus, se heurtant dès le débat à des tissus vigoureux puisque toujours irrigués, aurait vu son action immédiatement circons- crite et localisée aux seuls points d'infection. Dans le cas présent, la mutilation porta malheureusement non-seulement sur les basses branches mais encore sur toute la portion supérieure du tronçon (voir fig.) de sorte qu'aucun appel de sève ne pouvant s'y pro- duire. les tissus traumatisés livrés à eux-mêmes ne tardèrent pas à s’affaiblir et offrirent au Panus un substratum de choix en jouant SUR UN CAS DE PARASITISME. 155 le rôle de « tronc languissant ». Ayant ainsi à sa portée un terrain des plus propices, le champignon s’y développa abondamment et ce ne furent plus quelques germinations de spores mais un mycé- lium vigoureux et bien nourri quise trouva bientôt en contact avec les tissus sains de l'hôte. La lutte était inégale, l'arbre peut- être encore affaibli par sa forte blessure qui le privait d’ailleurs d’un tiers de sun assimilation chlorophyllienne, ne put opposer qu'une trop faible résistance au Panus qui, de saprophyte qu'il était encore dans le tronçon 1, devint parasite en attaquant. par vitesse acquise, les autres portions de l'arbre. Le tronçon 1 mourût de bonne heure; le Panusl’abandonna peu à peu en étendant graduellement son action, d’abord sur le tronc principal, puis sur le tronçon 2, et quand le Hêtre fût abattu, seul le tronçon 3 et la partie correspondante du tronc étaient encore vivants. Le mycélium s'était introduit en une couche mince, blan- che et élastique, entre l'écorce et le cambium, pénétrant ces deux zônes en désagrégeant profondément leurs éléments et n’atta- quant que tardivement et avec plus de difficulté le groupe central libéro-ligneux-médullaire. D'après ce qui précède, on voit qu’étant donné certaines circons- tances favorables pour lui, le ?anus conchatus Bull. peut se con- duire en véritable parasite de blessure et que son action est aussi néfaste que rapide puisqu'il ne lui fallût qu'un peu plus de trois années pour venir à bout d’un arbre magnifique. Une curieuse station de Reticularia Lycoperdon Bull, par S. BUCHET. Le 9 avril dernier, au cours d’une promenade à Bourges dans le jardin de l’Archevêché, mon attention fut attirée par d'énormes échantillons de Æeticularia Lycoperdon Bull. qui pendaient comme des stalactites du fond d’un vieil esquif exposé sous un hangar avec quelques antiquités gallo-romaines. Le conservateur du Musée, M. de Saint-Venant, voulut bien m’exposer l’histoire du bateau et m'ouvrit les grilles du hangar pour me permettre de détacher les deux plus volumineux exemplaires de ce Myxo- mycète. L'embarcation dont il s’agit, creusée dans un tronc d'arbre dont le fond fut aplani et les côtés percés pour recevoir des agrès, serait vraisemblablement d'industrie normande et remonterait à l’époque des invasions ; enfouie dans le lit du Cher, elle y fut découverte près de Vierzon, retirée des sables et offerte à la viile de Bourges, vers 1882, Quant au Myxomycète, son développement est dû aux pluies récentes qui, grâce au vide laissé sur le toit du hangar par une tuile cassée, avaient mouillé le fond du bateau. En raison de leur situation et de la pesanteur, les æthaliums ont pris une forme ovoïde turbinée ; leur membrane péridiale argentée est mamelonnée sur toute sa surface, comme par la saillie d’une quantité d'æthaliums secondaires qui composeraient la masse générale. Un des exemplaires mesure 7 em 5 dans son diamètre vertical et 6 cm.5 dans son diamètre horizontal ; il pèse 70 gramnes. L'autre, de taille au moins égale, n'a pu être mesuré ni pesé, parce qu'il avait déjà répandu une bonne partie de la masse de ses spores. J'ai cru intéressant de signaler le fait qu'après quatorze siècles d'enfouissement sous l’eau, le bois de ce bateau avait conservé assez d'éléments nutritifs pour permettre aux bactéries de s’y installer en telle abondance qu'elles puissent assurer l’évolution d'aussi vastes plasmodes. TRES Commission nationale pour la propagation - de l'Etude pratique des Champignons, FONDÉE EN 1902. Z * MM: Apnould, 200, faubourg Saint-Denis, Paris-X.— Champignons supérzeurs. Barbier, préparateur à la Faculté des Sciences, Dijon (Côte-d'Or), — Champi- gnons: dils supérieurs où Champignons sarcodés, particulièrement Agaricinés. “Bernard, J., pharmacien princ. en retraite, 31, rue St-Louis, La Rochelle (Charente-[Inférieure). — Champignons supérieurs. : Abbé Bourdot, St-Priest-en-Murat, par Montmarault'(Allier). — Champignons SupérLeurs. Buchet, S.,38, Avenue de l'Observatoire, Paris-VIe. — Myvomycèles. Abbé Derbuel, Peyrus (Drôme).— Champighons supérieurs. Dufour, L. Laboratoire de biologie végétale de Fontainebleau, Avon (Seine ‘et-Marne). — Champignons surérieurs. Dumée, 45, rue de Rennes, Paris-VIe— /lyménomycèles. * Dupaln, pharmacien, La Mothe St-Héray (Deux-Sèvres). — Champ. supérieurs. Dutertre, Emile, Vitry-le-François (Marne). — Mucédinées et Champ. supérieurs. Foëx, directeur de la Station de Pathologie végélale, (1 bis, rue d’Alésia Paris XIVe — Champiynons parasiles des végélaux. Grosjean, inslituleur., Maizières (Doubs). — Champ. supérieurs. Hétier, Er, Arbois (Jura).— Champignons supérieurs. D: Labesse, Angers (Maine-et-Loire). — Inlovicalions : Maine, Anjou, Vendée. Lagarde, Maître de Conférences à la Kaculté des Sciences de Strasbourg (Alsace,. — Champignons supérieurs. Mabeu, J., 44, Avenue du Maine, Paris-XIVe.— Léchens. Maire, R,.,professeur à la Faculté des Sciences d'Alger. — Champignons para sites, Hypodermés, ete. Moreau, F., maitre de conférences à Ja Faculté des Sciences Jardin Bota- nique, rue sainte Catherine, Nancy (Meurthe et-Moselle) — Mucorinées, Hyrhomycèles. D: Offner, Chef de Travaux à la Faculté des Sciences de Grenoble (Isère).— Champ.udu Daupniné. D: Patoulllard, i05, ayenue du Roule, Neuilly-sur-Seine (Seine).— Champignons exolignes el en particulier de la Tunisie. à Peltereau notaire honoraire à Vendôme (loir-et-Cher).— Champignons supérieurs et spécènlement les Bolétés: ‘ D: Pinoy, maitre de con érences à la Faculté des Sciences d Alger. Radais, professeur à l'Ecole Supérieure dé Pharmacie, #, av. de: l'Observa- toire, Paris-VIe. — Rapporteur-général de 1a Commission. D» Trabut, Muslapha-Alger— Champignons de la flore de l'Algérie. MONOGRAPHIE DES TUBÉROIDÉES D'EUROPE a 7 par M. BATAILLE. - Prix: 7 fr. 50 5 fr. pour les Membres de la Société). S'adresser à M Maublanc, Secrétaire général de la Société, ou à l'auteur, M Bataille, 14, rue de Vesoul, à Besançon. AVIS TRÈS IMPORTANTS — : La Société Mycologique rachëterait les années suivantes de son Bulletin ee TE 1895, 1896, 1898, 1903, 1904, 1905, 1906, 1908, 1909 et d’une façon générale toute = Î Made ré rip collection en bon état, ancienne ou d’une certaine étendue. Elle rachèterait également des exemplaires de La Table de Concordance de la Flore de | _ Quélet. Pour les conditions, s'adresser à M. SERGENT, 43, rue de | Chateaudun, PARIS, IX:. =Æ ee Re Rs Toutes les communications concernant le Bulletin devront | être adressées, à M. MaugLaxc, Secrétaire général, 52 A re Saint- -Jacques, Paris LS Les auteurs des notes et mémoires destinés au Bulletin sont priés de RE — présenter à la Commission du Bulletin les manuscrits soigneusement écrits, es prêts à être remis à l’imprimeur: ES Si les manuserits sont accompagnés de figures Hestnées à être insérées dans le texte, ou à être tirées en planches, celles- -ci doivent être dessinées 4 | l'encre de Chine etau trait, on bien au crayon Wolff sur papier à grain dit | « Papier procédé », ou consisler en bonres photographies, de manière à en | permettre la reproduction par les procédés zincographiques. Les lettres et dE = chiffres seront mis soit à la plume, soit au crayon Wolff suivant les eas. ù É _ Dans le calcul de la dimension des dessins destinés à être reproduits en planches, les auteurs sont priés de vouloir bien tenir compte de la réduction que l le clichage photographique devra faire subir à leur dessin pour que la repro- duction zincogravée tienne finalement dans le DATE 13 X 18cm, qui corres- pond à celui des planches du Bulletin, L’exécution de toute figure ne pouvant être en que par des oies différents reste soumise à l'appréciation de la Commission du Bulletin. Les dessins doivent parvenir au Secréluire complèlement terminés {y compris chiffres et lettres) et prêts à être remis au graveur sans avoir. besoin d’aucune retouche. : Temporairement, les membres de la Société devront leur collaboration pécuniaire pour la publication de leurs illusliations et pour culle de leurs travaux tendus. Ë Dans le but de faciliter la Fée dans la publication du Bulletin, les avteurs sont priés, après avoir reçu la première épreuve. de voaloir bien la retourner SOÉReEE En corrigée, accompagné: du manaserit, à M. Maublanc, 52,.Bou'evard Saint- -Jacques. Poris.dans un délai maximum de six jours. Passé cette limite, ls Commission du Bulletin serait dans l'obligation - de reporter au Bulletin suivant l'impression du mémoire. La correction des épreuves insuffisamment corrigées sera faite aux frais des auteurs. Les frais causés par des modilicalions au | manuscrit primitif seront également supportés par les auteurs. | TARIF DES VOLUMES PUBLIÉS PAR LA SOCIÉTÉ = - S'adressér à M. MAUBLANC. Secrétaire général, 52. Bou- | levard Saint-Jacques, Paris. F Se ne EE Lons le-Saunier.— Impr. et Lilhozr. Lucien Declum?, rue du Commerce, 55. BULLETIN TRIMESTRIEL DE LA | SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE DE FRANCE Pour le progrès et la diffusion des connaissances relatives aux Champignons D _— Tome XXXIX. — 3e Fascicule. SOMMAIRE PREMIÉRE PARTIE. Travaux originaux : F. Bataille. — Jl'lore analytique et descriptive des Hyménogastracées d'Europe......:.............14.:: 157 Martin-Sans.— Deux empoisonnements par des Cham- DISONS LAURENT OR M SRE ER EEE AE 197 DEUXIÈME PAPRIIE. Procès-verbaux des séances des 5 juillet et 6 septem- DIRES EURE NAN PCR EMA CECI MR RS CR AT ET PNINTENS = SOCIÈTE MXCOLOGIQUE DE ERANCE les Séances se tiennent à -Paris, rue de Grenelle a 46 heures, le 1° Jeudi du mois en principe. Jours des Séances pendant l’année 1925. Janvier Décembre Bari | Mars Avril | Mai | Juin Septembre | Octobre | Novembre » | 4 ni: sr ‘1e ei RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX. Pour devenir membre actif de la Société, il suffit d’être présenté à l'une des séances mensuelles de la-Société, puis élu dans la séance suivante. La colisation annuelle, donnant droit au service gratuit du Bulletin trimestriel, est de 10 francs par an pour les membres résidant en France et dans les colonies, et de 12 francs pour les membres à qui le service du Bulletin est fait à l'Etranger. Les cotisations sont affectées d'un supplément annuel de 5 fr. pour la France et de 8 fr. pour l'étranger. Les manuscrits et toutes communications concernant la rédaction et l'envoi du Bulletin trimestriel de la Société doivent être envoyés. à M. MAUBLANC, Secrétaire général, 52, Boulevard Saint-Jacques, PARIS (XIV). Les cotisations doivent être adressées à M. SERGENT, Trésorier, 43, rue de Chateaudun, PARIS. IXe. (Compte de chèques postaux : PARIS 572225). AVIS IMPORTANT. — COTISATIONS Le Bureau de la Société Mycologique, dans le but de diminuer les. frais nécessités par le recouvrement des cotisations, informe les membres de la Société qu'à l’avenir il ne sera plus envoyé de quittances, le recu de la poste étant suffisant pour justifier au paiement. J1 prie instamment Ceux de ses membres qui ne se sont pas encore libérés de vouloir bien le faire sans retard. Les cotisations restées impayées au 1er juillet seront recouvrées par le service des Postes, avec une majoration de 1 Ïr. pour tenir Compte des frais (soit 16 fr.): BIBLIOTHÈQUE. Les ouvrages elles périodiques de la Bibliothèque sont à la disposi-. tion des Membres de la Soctété lors des séances mensuelles. Le prêt à domicile en est autorisé pour une durée d'au plus un mois. Toutefois, les ouvrages précieux doivent être consultés sur place. L'envoi des ouvrages de la Bibliothèque peut être fait aux membres éloignés de Paris, à leurs frais et à leurs risques et périls. Les demandes d'em- prunt sont reçues par M. le Dr Macrou, archiviste, Institut Pasteur, 25,. rue Dutot, Paris, XVe. Les Membres de la Société sont priés d'envoyer à la Bibliothèque: un exemplaire de léurs publications. | Re 2 AU Re 4 CT nr 2 DATES 1923 | (Sp) == = = LIBRARY COLUMBIA UNIVERSITY Flore analytique et descriptive des Hyménogastracées d'Europe, fpar M. F. BATAILLE. HYMÉNOGASTRACÉES, Champignons hy-pogés, souvent émergents à la maturité, glo- buleux ou tubériformes, rarement stipités; péridium continu, exceptionnellement interrompu ou perforé, indéhiscent et enve- lappant une masse fertile charnue ou coriace-gélatineuse, tantôt lacuneuse-cloisonnée, tantôt celluleuse-pleine, puis putrescente, mu- queuse ou déliquescente ; hyménium basidosporé: capillitium nul, NOTIONS GÉNÉRALES. Mycélium. — Blanc, parfois coloré à l'air ou avec l’âge, le mycélium se présente généralement sous forme de fibrilles, de filaments, de funicules ou de radicelles à la base du fruit. A peine distinct, floconneux, tomenteux ou fugace chez certaines espèces, il est plus ou moins développé et persistant chez les autres. Dans les genres Melanogaster et Rhizopogon, il est non seulement radicant à la base, mais il s'étend souvent sur la moitié inférieure ou même sur toute la surface du fruit, en y formant des cordonnets enveloppants et appliqués, ramifiés ou anastomosés en réseau, le plus souvent colorés. Il forme un long funicule radicant, parfois ramifié, chez l’/ysterangium stoloriferum et les Gautieria. Fruit. — Le fruit ou champignon mûr est généralement globu- leux ou tubériforme, parfois ovoide ou oblong, souvent inégal ou bosselé, avec la base ordinairement distincte, parfois déprimée ou saillante, reconnaissable surtout au mycélium qui y adhère en forme de fibrilles, de funicules ou de radicelles. Dans les genres Torrendia et Elasmomyces, il est toujours stipité. Généralement hypogé ou subhypogé au début, il est souvent à demi émergent ou même épigé à la maturité. i58 - F. BATAILLE. Péridium. — Le péridium est formé d'hyphes plus ou moins lâches ou serrées, fragiles ou tenaces, constituant un tissu mince ou ténu. mou, tendre ou ferme, souvent membraneux, rarement épais iv coriace, tantôt adhérant à la trame des cloisons qu'il continue, tantôt s'en séparant facilement. Il forme autour de la masse fertile une enveloppe continue, parfois gercée, exception- nellement fugace ou détruite à la fin. Dans le genre Gautieria, il est plus ou moins oblitéré ou lacuneux, montrant la surface du fruit poreuse ou alvéolée. Celui du Stephanospora carotæcolor est également poreux à la maturité. Dans le genre Arcangeliella et chez les Hydnangium Stephensii et Pila, c'est à la base seule- ment qu'il est interrompu et perforé. L’épiderme, sans verrues ni aiguillons, est tantôt lisse et glabre, tantôt pruineux, farineux, furfuracé, soyeux, tomenteux, pubescent ou laineux. Généralement blanc au début, il est Le plus souvent coloré à la fin, au moins à la lumière ou au toucher. DNS Glèbe. — La glèbe ou masse fertile interne est constituée par une trame consistante, charnue ou fibreuse, généralement tenace et élastique, souvent cartilagineuse-gélatineuse, à la fin puires- cente ou réduite ou une bouillie gélatineuse, parfois déliquescente. Cette trame forme un lacis étendu de la base au sommet, déve- loppé et ramifié dans tous les sens, jusqu'au périderme auquel elle adhère soit faiblement, soit fortement en le pénétrant. Elle forme les cloisons qui limitent les cellules fertiles ou les cavités sur les parois desquelles s'étend l'hyménium. Les cellules et les cavités que présente la glèbe sont de forme variable, suivant les genres ou les espèces, tantôt plus ou moins arrondies ou polygones, tantôt oblongues ou linéaires, sinueuses ou labyrinthées. souvent inégales ou irrégulières. Dans les genres Leucogaster et Mela- nogaster, les cellules sont remplies par l'hyménium dès le début ; mais dans les autres genres, les cavités, d’abord vides, tantôt se remplissent à la maturité si elles sont très petites, tantôt restent en partie vides quand elles sont larges. Hyménium : basides. spores. — L’hyménium qui garnit les parois des cavités est formé de basides, généralement accom- pagnées de paraphyses, parfois de cystides qui les dépassent. Les basides et les paraphyses sont le plus souvent cylindriques ou un peu claviformes, les cystides ventrues, lancéolées ou aiguës. Les premières portent à leur sommet 1, 2. 3 ou 4 spores, plus rarement 5 à 8. Hyalines ou colorées, les spores sont tantôt sessiles sur la baside, tantôt portées sur un stérigmate ou pédicelle court AREA 1:71 12 Pet Rd dé dd à CCE SS DA ER is: éaiae t 2u A Due ardt TAB ANALYSE ET DESCRIPTION DES HYMÉNOGASTRACÉES. 159 -ou long, incolore, généralement filiforme. Elles sont tantôt ovoïdes, ellipsoides, oblongues, fusoïdes ou lancéolées, et alors ‘généralement lisses, ruguleuses ousillonnées, souvent avec deux ou plusieurs gouttes oléagineuses, avec le sommet souvent terminé par une papille ou saillie incolore ; tantôt sphériques ou ovoïdes- globuleuses, et alors généralement épineuses, aculéolées, échinu- lées ou verruqueuses, le plus souvent avec une grosse goutte centrale. Souvent l'épispore seul est coloré, quoique souvent translucide et laissant voir la substance hyaline de l’intérieur. Les spores globuleuses du genre Leucozasler sont enveloppées d’une . couche de gélatine. Habitat, saisons, qualités. — Ces champignons, le plus souvent sylvicoles. croissent au voisinage des arbres ou des arbustes, dans l’humus, sous les tas de feuilles mortes, les uns restant souterrains, les autres à demi émergeant du sol ou même épigés à la maturité. Ils commencent à se développer au printemps pour müûrir surtout en été et en automne, parfois jusqu'en hiver. Leur chair est généralement odorante ou parfumée à la maturité, mais sa consistance, le plus souvent coriace ou gélatineuse, les rend peu propres à l'alimentation. Seules, quelques espèces sont consommées à l’état jeune, surtout en Italie et en Allemagne. CLASSIFICATION : FAMILLE, GENRES. Dans la classification du Sylloge de Saccarpo (VII-I, p. 1), d’après De Tony et Ed. Fiscner, la famille des Hyménogas- tracées est l’une des quatre de la classe des GASTÉROMY- CÈTES de De Bary, les trois autres étant les Phallacées. les Nidulariacées et les Lycoperdacées. dont elle se distingue surtout par le péridium clos et indéhiscent de ses espèces, comme par les caractères de leur glébe. Dans la classification de Quécer (ÆEnchiridion, p. 232), les GASTÉROMYCÈTES deviennentsonsous-ordre des AN GIO BASIDÉS, comprenant cinq familles : les Phailoïdés, les Nidulariés, les Lycoperdinés, les Podaxinés et les Hypogés. Cette dernière correspond sensiblement à celle des Hyménogastracées. Les espèces de cette famille les plus anciennement connues ont été prises par leurs auteurs, l’une pour un Lycoperdon, les autres 160 F. BATAILLE. pour des Truffes : ce sont le Lycoperdon æstium Wulf. (1789) et les Tuber moschatum Bull. (1798) et virens Alb. et Schw. (4805), devenus plus tard le Rhizopogon rubescens Tul., l’'Hymeno- gaster Bulliardi Vitt. et le Z hizopogon luteolus Fr. La plupart des autres espèces ont été nommées, décrites et figurées au cours ‘ du siècle dernier ; les plus récentes datent de 1896 à nos jours. Sous le nom de Rhizopogon, précisé plus tard par TuLAsNE, Fris (1822) a le premier réuni des espèces appartenant à cette famille. Virrapini (4831) a délimité les genres Hysterangium, Hymenogaster et Gautieria. Il a décrit ur genre Octavania, comprenant une espèce à spores rondes et échinulées, O. asteros- perma, et des espèces à spores ovoïdes-lisses : de celles-ci TuLasne (1862) a fait le genre Melanogaster, fondé sur le M. tuberiformis Corda (1842), ne laissant dans le genre Octa- viana que la première, jointe à son ©. compacta. Plus tard, Hesse a créé les genres Leucogaster (1888) et Sclerogaster (189%), celui-ci formé d’une seule espèce, $. lanatus, à laquelle SaccarDo a rapporté Octaviana compacta. De plus, Hesse a ajouté des espèces nouvelles aux genres Octavania, Hymenogaster et Hyste- rangium. Vers le même temps que Corpa faisait connaïtre son Melanogaster, WaLzLroTH nommait l’Æydnangium carneum, type d’un genre voisin d'Octaviana. Plus près de nous, RoLLAND a créé le genre Chamonixia (1896), Cavara les genres Elasmomyces (1897) et Arcangeliella (1900), BresapoLa le genre Torrendia (1901), Bucaozrz le genre Dendrogaster,et MATtIRoLo les genres Martellia (1900) et Maccagnia (1921). Enfin l'}ymenogaster leptoniæsporus Rich. devientle Richoniella CosranTIN etDurour, et l’Hydnangium caroiæcolor Berk. le Stephanospora de PATouILLARD. La famille des Hyménogastracées compte ainsi 18 genres, comprenant environ une centaine d'espèces européen- nes, la plupart très rares ou tout au moins difficiles à trouver. Les genres Phlyctospora Corda et Gastrosporiun Maitirolo, dont la glèbe mûre est pulvérulente, sont exclus de cette famille ; mais j'y ai classé les deux genres de CAvARA, rangés par leur auteur dans le genre Secotium, qui ne doit comprendre que des espèces à hyménium pulvérulent. Je donne une clé des genres et, pour chacun quand ül ya heu une clé des espèces. Ces clés sont plus analytiques que systéma- tiques, maïs elles permettront à un observateur attentif d'arriver : à une sûre détermination. Il estnécessaire, dans ce but, d'examiner les espèces à leur compiète maturité (1). (1) Consulter les indications données dars ma Flore des Tubéreïdées. D de cr ES ANALYSE ET DESCRIPTION DES HYMÉNOGASTRACÉES. 161 Abréviations et indications. P — péridium ; D = diamètre du fruit ; em = centimètre ; mm = milli- mètre : & (micron) — 1 millième de millimètre ; — sépare la plus petite dimension de la plus grande ; >< sépare la longueur d'une spore de sa largeur ; * indique une espèce particulière à la France ; ** indique une espèce croissant également en d'autres pays; leslettres P,E, À, H indiqueut la saison. CLÉ ANALYTIQUE DES GENRES. A. Sp. polygones (8 ‘|, u), rosées ........ PrPMARichontelar Sp différentes 2... "1". RE AE AU VO PE AU 9. Sp. rondes, rarement irrégulières (41-15 uv), hyalines, lisses ou non, avec une enveloppe gélatineuse.. Leucogaster. — Sp. ne réunissant pas ces caractères .................: 3 3. Sp. rondes ou non lisses............. ANSE A Pr et A - Sp. non rondes et lisses......... NEA NS RE &. Sp. lisses et rondes : 6 '/,u, hyalines; p. arhize, adhé- rent et blanchâtre... ........:... Hydnangium liosporum. - Sp. non lisses, plus ou moins colorées... ...... D ARE 5. P. blanc, puis indigo à l'air, enfin bleu verdâtre ; Sp. am) gdaliformes et striées-ruguleuses ........ Chamonixia. — P. autrement coloré ou sp. différentes................ "6 6. Sp. ovoides, fortement épineuses, à base légèrement concav+, entourée d'une membrane débordante, en forme de collerette renversée ; gièbe orangé safrané. Stephanosporsa. — Sp. différentes ........ RO NES LR PNEE PANNE ARTE EME ASSET 7. Glèbe laiteuse ; sp. rondes.... ..................: Lac) ÆrGlébe nonlatense. 4"... 2.0 Ses CAE 9 8. Glèbe avec une columelle ténue,prolongeant une base sté- rile, courte ; sp. : 8-10 &.... . ....:........ Arcangeliella. — Glèbe sans columelle ni base stérile .... Hydnangium (pp.) 162 F. BATAILLE. 9. P. séparable, à base perforée-lacuneuse ; sp aculéolées, rondes ou subovoïdes : 10-14 5. ...... . Hydnangium Pila. — Espèces ne réunissant pas ces caractères... ............ 10 10. P. entièrement perforé, laissant la surface du fruit po- reuse ou alpéolée ; sp. ellipsoides ou subfusoïides. Gautieria. = D CONNU ESS Sr: He some ll 11. P. à base stipitée ou saillante, entourée d’une zone circu- laire ; glèbe à columelle simple ou rameuse ; sp. rondes.. 12 — P.et glèbe différents ou sp. non rondes.... ...... no US 12. P. marginé, à stipe court, entouré d'une zone nue, lamel- lée-striée ; columelle simple ; sp. : 8 !/,-15 u... Elasmomyces. - P. à base saillante, entourée d’une zone {tomenteuse, limi- tée par un sillon: columelle rameuse ; sp. : 4-5u Maccagnia. 13. Sp. petites : 3-8 !/,u, rondes, rarement ovoides, non brunes PR os Re an Re Re 7 — Sp. plus grandes, parfois brunes. ....... 15 1%. P.'adhérent., blanc, avec un tomentum byssoïde ; basi- des a 8/sp. rondeset Ocrées- ee .. Sclerogaster. = Pitséparables ee Hjdnangium (pp.) 15. P. blanc, puis taché de vert bleuâtre à l'air, enfin noirä- tre ; sp. rondes ou subovoïdes : 12144... . Octaviana (pp. = P. autrement COLOTÉ. 25. RE 16 16. Sp. rondes et éehinulées, aculéolées ou verruqueuses.... 17 — Sp. non rondes ou ruguleuses, à sommet souvent papillé. 17. P. séparable, lisse, olivacé, à taches blanchâtres, sp. pe- tites : 10 vu, brunes .. RATE Ps .. Martellia. — P. adhérent où autrement coloré; sp.plus grandes (MA8 v) OÙ MON DrUNES:.... 14 026 ARR 18 18. P. et glèbe mûrs incarnats : sp. garnies d'aiguillons éle- DÉS ON RER RAC A CE Hydnangiun: carneum. — Espèces autrement colorées ou à sp. différentes... ..... 19 19. P, brun et glabre : sp. assez grandes (16-18 ») verru- QUEUSES TEL OCT ACÉES ER RS .. Hydaangium nudum. — P. différent : sp. échinulées ou aculéolées..... ....... rl ANALYSE ET DESCRIPTION DES HYMÉNOGASTRACÉES. 163 20. P. {omenteux-papilleux, séparable, d’un fauve rouillé ; basides à 1 sp. (15-16 u) jaundtre. Hydnangium monosporum. — P. différent ; basides à 2-4 sp. (10- Je u) jaunètres, jaunes, ve brunes où noi brun... 0... Octaviana (pp.) 21. P. roux, lisse, adhérent ; glèbe ocre brun, avec une base stérile, prolongée en columelle rameuse ; sp. ellipsoïdes : 20 x 10-11 u, roux brun, verruqueuses ou sillon- TNÉCS HN ICRA PCT RS A Eee + 0 Dendrogaster. nrbspecesidipférentes:. .... tr... Hymenogaster (pp.) 22. P. double et libre autour d’un stipe, avec une volve à la Daseldercelui-ci; Sp--hyalines, . 2.1.7"... Torrendia. D Diet SesStles APR UN Re, tt ue 23 23. Glèbe mûre sulfurine, à cellules très petites ; sp. lancéo- lées : 18-25 X 7-9 !}, w, paille... .. Hymenogaster luteus. TE PEROU D ADJIORENLES SD er nue caftèn d Menuaseiae Site loue 24 24. Sp, larges : 9-16 u, ou longues : 24-38 :, à sommet par- fois lancéolé ou aigu .......... ...... Hymenogaster (pp.) — Sp. plus petites...... Ro en ed die aR es RNA LUE à 29 25. Glèbe mûre noire, muqueuse-gélatineuse ou difiluente, à SNA DEUNRES OÙ OTUR NOT 0. Melanogaster (pp.) — Glébeousp. autrement colorées... 4... 27,2. LEUR 26 26. Glèbe tantôt rougissant oujaunissant à l’air,tantôt roux brun à la maturité ; sp. tantôt Jaune brun et fusoides (9-10 >< 6 1/2 p), tantôt brunes. ........ Melanogaster (pp.) — Glèbe autrement colorée ou sp. différentes... .......... 27 27. P. granulé et jaune rougeâtre ; glèbe jaune brun ; sp. HE OU DALILE. Hs ur. Rhizopogon Pumilionum — P. et glèbe différents ou sp. plus grandes ... ........... 28 98. P. garni de filaments mycéliens radicants, blanchâtres, puis bai brun; glèbe mûre d’un vert cendré ; sp. fusi- formes : 10-17 X 5-6 y, hyalines....… Rhizopogon virescens. — Espèces ne réunissant pas ces caractères ... ........... 29 AUS D. 1129 CAT Re. Hysterangium (bp.) = De D LD 2... RO AE a ei OÙ) 30. P. ne rougissant pas ........ ... . Hysterangium (pp.) _ — P, rougissant à l’air, au froissement ou à l'humidité... ... 34 164 “ :F. BATAILLE. 30. P.jaunâtre ou violet en dedans ...... HYsterangium (pp.) — P. autrement coloré en dedans .......... Rhizopogon (pp.) DESCRIPTION DES GENRES ET ANALYSE DES ESPÈCES. SEcrion I. — Oblongispori. Spores allongées, ellipsoides, ovoïdes ou fusoïdes, parfois papillées, généralement subsessiles, lisses, s'riées, rugueuses ou verruqueuses,sans pointes,colorées ou non,souvent pluriguttulées. $&. Lævispori. Spores lisses, colorées ou non ; hyménium mûr muqueux, déli- quescent ou gélatineux, parfois remplissant les cellules au début. a. Fruit sessile, à péridium simple. GENRE I. — Melanogaster (Corda) Tulasne. [Du grec : leur, noir ; yactnp, ventre]. Péridium continu et adhérent, charnu-mou ou spongieux, mince ou ténu, sans base stérile, garni de filaments mycéliens ramifiés ou anastomosés, radicants ou enveloppants, très souvent colorés ; glèbe charnue-ferme, puis gélatineuse-muqueuse où diffluente, généralement noire à la fin. odorante ; cellules pleines, souvent rondes et amples au centre ; cloisons homogènes, non scissiles ; basides polyspores ; spores lisses, généralement brunes. subses- siles, ellipsoïdes ou fusoïdes. Globuleux ou oblongs, hypogés. CLÉ ANALYTIQUE DES ESPÈCES. : 1. Glèbe blanchätre bleuâtre, puis rougeûtre ou jaunâtre à V'air, à la fin roux brun ; cellules se vidant ; basides à 4-8 sp. fusoïdes: 9-10 86 !/,-6 w. jaune brun. Odeur faible. Brun, un peu oblong : 2-3 em. Chênes, hêtres. E-A... ** M. rubescens (Vitt.) Tul. (1) — Glèbe autrement colorée ou sp. différentes... ... 2 (1) Les espèces de VITTADINI comprises dans ce genre avaient été rangées par lui dans son genre Octaviana. ANALYSE ET DESCRIPTION DES HYMÉNOGASTRACÉES. 165 2. Glèbe mûre roux brun ; cloisons carnées, tenaces ; p. jaune d’or, puis roux, soyeux ; sp. ovoïdes, brunes, Odeur du Muscari botryoides. Subglobuleux, à filaments radi- cants. D : 1-2 cm. Chênes, hêtres. P-A. Italie, Allema- CNE HOUR RE FAR RES M. odoratissimus (Vit.) Tul. 3. P. blanchâtre, roussâtre ou brunâtre au toucher, oblong. lisse, à funicule basilaire ; glèbe d’abord jaune d’or, dure, puis molle, veinée de blanchâtre ; cellules rares, parfois oblongues, presque vides. Odeur suave. D : 1-2 cm. E. ÉER e OPRRR eE Ho re eoMaureus:(Vit-) ul: — P. et glèbe autrement colorés : cellules pleines... .... ML 4. Noir, difforme, petit : À cm., lisse, à base peu dis- tincte ; cellules rhomboïdes ou pentagones, à cloisons cendrées,; sp. ovoïdes, grandes. Odeur forte d'encre. ae reee SARL EE RO IP M. sarcomelas (Vit.) Tul. — Autrement colorés et plus gros : 2 kcm., garnis ou enve- loppés de filaments mycéliens bruns ou bai brun ; glèbe müre muqueuse ou difiluente ; cellules larges au centre, généralement rondes ...... RE EE te AU AL ne à) 9. Sp. : 8-16 x 6-82. Odeur alliacée ou désagréable. ...... 6 — Sp. : 9-10 X 3-5 u. Odeur non alliacée et agréable ...... 8 6. P. velouté mat et chätain ; cloisons crème pâle; sp. /an- céolées : 8-11 >< 6-6 ! , y, à 2 gouttes. Odeur alliacée. Globu- leux. Conifères et bois feuillés. E-A. ‘*M. tuberiformis Corda. — P. soyeux ou luisant; sp. obovoides: 1346 % 6-8 u, à 1 goutte. Odeur de Scleroderma vulgare, d'Allium porrum ou d’Asa fœtida. Irrégulier, bosselé. Chênes, châtaigniers, CHAN AP AR AT NES RU SE RM eme Qi nis nr US 7. P. olivacé, puis brun, même en dedans ; cloisons blanc gris ; Sp. à sommet atténué ou papillé. * M. ambiguus(Vit.) Tul. — P. ferrugineux ; cloisons Jaunes, rougissant par la des- 5 J sication ; sp. obtuses. Angleterre... Var. interrmedius Berk. 8. Cloisons jaune d'or ou safranées ; p. paille olive, puis ocré ou doré, enfin rouillé brun, à tissu Jaune ver dissant, puis brun noir à l'air; sp. ovoides. Odeur d'amandes amères (Tulasne). Chênes, etc... ..... ** M. variegatus (Vit.) Tul. Cloisons jaunâtres. Odeur faible, douce, puis un peu mus- quée de l’Inocy be pyriodora. * Var. Broomeianus(Berk.) Tul. 166 F. BATAILLE. Genre II. — Hysterangium Vittadini. (Du grec : vorapa, ulerus : ayyetov, Cavilé). Péridium continu, membraneux, ténu ou peu épais, tenace, parfois fragile, blanc, souvent coloré à l'air, séparable ; mycélium blanc, formant généralement des radicelles ; glèbe souvent- vert bleuâtre, cartilagineuse:gélatineuse, à cellules vides, puis pleines, petites, irrégulières ou sinueuses ; cloisons élastiques et tenaces ; basides à 2-4 spores subsessiles, oblongues, fusiformes ou lan- céolées, courtes ou longues, lisses, généralement kyalines sous le microscope, pellucides Généralement petits, globuleux, hypogés. CLÉ ANALYTIQUE DES ESPÈCES. 1. P. très fragile et granulé-farineux, jaunâtre, avec un mycé-. lium radicellaire ; glèbe mûre argilacé isabelle (4), très molle ; cellules très petites; sp. fusiformes : 19 X 6 ‘/, x (Tulasne). Petit : 1 c. Chênes. A-H. ltalie *:. >....... .: H fragile Matt. — P. tenace ou glèbe autrement colorée, ou sp. plus petites. 2 2. P. rougissant ou un peu rougeûtre quand il est exposé à l'air, au moins à la blessure. ........... AR 5 once 3 — P ne rougissant pas, d’abord blanc ou banchâtre ; glèbe cartilagineuse -élastiqne ; cellules petites ou étroites ..... 9 3. Sp petites : 7-10 x 3-5 ; glèbe olivacée. À ............ 4 — Sp. plus grandes ou glèbe non olivacée ; p. d’abord blanc. 5 k. P. charnu, puis coriace, épais, lisse, blanchätre, puis brun pâle, à tissu violet ; mycélium peu distinct ; - sp. : 8-10 X 3 y. D : 1-1 !/, cm. Hêtres, noisetiers. Alle- IDASIO PER NE MN A ...414.:: « H:CoriaceumiEtesse — P. mince : À mm., puis squamnuleux. alutacé fau- vâtre, à lissu Jaunâtre ; mycélium radicellaire ; sp. 7-10 << 4-5 v, pâle olive, biguttulées. D : 2-3 !/, em. Pins. Trol A pere ME TEN EN SARA POECARET Ce ... tH. Marchhiiires: (1) Couleur observée par MATrIROLO sur le spécimen original et unique de cette espèce. communiquée à TULASNE par VirraniNiI. Quant aux 4. fragile décrils par QUuÉLET {Enchir., p. 246) et par Hesse (Hypog. [), ce sont sans doute des variélés de l'A. clathroides, le premier à hyménium cendré verdâtre, le second à spores de 12 X 4. ANALYSE ET DESCRIPTION DES HYMÉNOGASTRACÉES. 167 5. Sp. : 15-23 %< 5-7 , oblongues ou lancéolées ; glèbe oli- vacée où d'un vert bleuâtre. D : 1-2 cm......... ..... EXO, — Sp. plus petites, ellipsoïdes-obtuses ; glèbe parfois rous- sâtre, ferme ; p. plus ou moins radicellé. D : 23 cm....... 8 6 P. à longue racine ; gltbe olivacée ; sp.: 21-23 x 6-7 Tilleuls. Russie... .. H. stoloniferum, var mutabile Buch. — P. arhize ou à radicelles très courtes ; glèbe vert bleuâ- tseepalancéolées, hyalin verdâtre. EAN 0. 0 7 HEPnnembraneux, mince: 145 #mmMm: sSoyeux) ; Psp. : 19-01) (Mulasne) (VHétres. Angleterre. + Alle- MATE 0: SAS TE OMR SE NE H. Thwaïitesii B. et Br. — P. subcharnu-celluleux, épais, tenace, parfois arhize; glèbe odorante, olive brun avec l’âge ; sp. :15-22X 5-6 2, plurigut- tulées. Chênes, noisetiers,ronces.. *H. rubescens (A.) Pat. (1) 8. P. (1-2!/, cm.\ épais, tenace, rougissant à la blessure ; glèbe bleuâtre ; sp : 12-13 x 6-6 !/, ». Odeur rappelant celle de Lycoperdon. H. Angleterre H. nephreticum Berk (2). — P. (2-3 cm.) assez épais : 1 mm., un peu rougeûtre à l'air, puis subcoriace ; glèbre mûre roussâtre ; cloison bleuâtrs à l'air ; sp. 1113 X45u. Odeur acide. Hêtres. P.,E., A. Mlemannessee x ANSE RP . H. rubricatum Hesse. 9. Glèbe argilacé rosé, à cloisons grises, puis noir brun à l'air : sp. ellipsoïdes : 12-13 X< 5-6 , argilacé rosé en tas ; p. membraneux, mou, radicellé, à tissu brunissant à l'air. Odeur de corne brûlée. D : 1-1 1/, em. Chène, châtaigniers. 1BE) Die A RARES Me eve a -Pompeholyx# ul: nr CIÉDeELSD. autrement coloréese.. 0-0 10. Sp. : 18-23 X 6-6 !/, ; cellules linéaires, très étroites : p. nu, à base radicellée ou longuement radicante. D : HER CmEs Ur — Sp. plus petites, hyalines sous le MICLOSCOPE ee ee eà ll 11. P. fibreux, épais, blanchâtre, radicellé, avec une cuticule séparable, rappelant celle d’un solérote ; glèbeolive glauque, avec des sp. de 18 x 6 y. Sicile... ... H-siculum Mait. (1) QuéÉLer l'identifie avec le précédent, dont il fait une variété de l'A. cla- lhroides. L'ayant recu de mon ami, le capitaine Henri Pierre, de Morteau (Doubs), je lui ai trouvé des spores de 13-18 X 4-6 U. (2) L'espèce d'Allemagne décrite sous ce nom par HESSE, avec des spores de 18-20 X 4-5 x, n’est sans doute qu'une forme de l'A. rubescens. 168 F. BATAILLE. — P membraneux : 1 mm., blanc, puis bistré, subcoriace, à longue racine subrameuse, fragile ; glèbe élastique-tenace, bleuâtre olive, puis bistrée, enfin gris jaune ; sp. : 19-23 x 6-6 !/, uw, pâle jaunâtre. Odeur faible. Chênes, Nétros sh AE HERMANN RE .. **H, stoloniferum Tul. 12. P. mou, puis papyracé-fragile, ténu, gris blanc, radi- cellé ; glèbe bleuâtre vert ; sp. : 11-13 X 4-6 y, à enveloppe gélatineuse. D. : 1-2 cm. Hêtres, noisetiers. P.-E.-A. Alle- INADHE Eee me Ne poor H. calcareum Hesse. — P. tenace et blanc ; épispore sans gélatine. ............ 13 13. P. fibreux, radicellé, non changeant ; glèbe gris verda- tre, à columelle courte, gélatineuse ; sp.: 11-14 X 4-5 p. Odeur faible.D. : 4-2 cm.Châtaigniers. P. Italie. H. Petri Matt. — P. membraneux, ténu, changeant ; glèbe glauque, vert OVER D UNE Me A ENT en SEE LOTERIE 1% P. subarhize, se tachant de jaune ou de brun ; mycélium diffus et fugace ; cellules flexueuses ; sp. : 12-14 X 4-6 u, atténuées à chaque bout. Odeur rappelant un peu celle de l’éther sulfurique. D. : 1-2 cm Chênes, charmes, cistes. HAE. EUR A eee “H. clathroides Vitt (1). — P. radicellé, subtomenteux, brunissant ; cellules difformes. D. : 1 cm. Chênes, hêtres. A.. H. membranaceum Vitt (2). GenRE II. — KRhizopogon (Fries) Tulasne. [Du grec : pra, racine ; rwywy, barbe]. Péridium continu, membraneux, ténu ou peu épais, coloré, au moins à l’air, adhérent ; mycélium /ilamenteux, ramifié ou anas- tomosé, généralement appliqué, enveloppant, parfois radicant ; glèbe blanche et charnue, puis colorée, déliquescente, odorante ; cellules étroites, irrégulières, d'abord vides : cloisons ténues et non scissiles ; basides à 2-8 spores subsessiles, ellipsoïdes, rare- ment fusoïdes, lisses et kyalines sous le microscope, biguttulées, petites : 5-9 >x<2-4 y, rarement plus grandes. Tubériformes, oblongs ou globuleux, hypogés, puis plus ou moins émergents. (1) Une variété à péridium fauve, coriace, épais (var. crassum Tul.) eroît en Italie ; une blanche, à péridium ténu (var. cistophilum Tul.) est particulière à la région méditerranéenne. J'ai récolté cette dernière en février 1914, sous les cistes du champ de course de Boufarik (Alger). (2) Sp. : 15 y de long (De Toni) ; 8-10 X 3-4 u (Hesse). ANALYSE ET DESCRIPTION DES HYMÉNOGASTRACÉES. 169 CLÉ ANALYTIQUE DES ESPÈCES. A. Glèbe vert cendré, olivacée, jaunâtre olive ou olive brun. 2 _— Glèbe autrement colorée ...... 2. Sp. grandes: 10-47 > 5-6 x, fusoïdes; glèbe vert cendré ; filaments blanchâtres, puis bai brun, radicants. Oblong, difforme, souvent lobé. D : 1 !/,-2 cm. Pins. Fin- ETC Ge 2 ENORME re R, virescens Karst. — Sp. petites : 5-9 X 2-4 x, ellipsoïdes ou oblongues... .. UE 3. P. ou son tissu r'ougissant à l'air, surtout à l’état jeune ou humide ; glèbe mûre plus ou moins olivacée ; cellules nom- breusesetivides. Pins, chênes E. A 1... L/0,.2.,000: 4 — P. et son tissu ne rougissant pas..... 4. Filaments bruns, très nombreux et enveloppants, ceux de la base radicants ; p. blanchâtre jaune, puis brun sale, sub- tomenteux, à tissu épais, subspongieux, blanchâtre, rou- gissant à l'air; cellules grandes ; sp. : 6!}, x 3 lp. Odeur agréable de trulfe ou de raisins fermentés. Globu- SEX SPRICE ANA ER ** R. provincialis Tul. — Filaments blancs ou gris blanc, puis rosés, très peu nom- breux ; cellules petites. Odeur fongique faible. D : 1 '/,- OMIGI Te U Se ce RAA RE Ke de D Rent 00 /Smmm.; blanc, puis! rose carné a lair, enfin vide jaune ou. olivacé ; filaments ténus, blanc rosé ; glèbe jeune blanche à l'air ; sp. : 7-9 X 8 y. Généralement ovoide ou oblong, hypogé ou un peu ÉMerMeNt. 0... Ve PER CR Erubescens El: — P. et filaments épais : À mm., gris blanc, puis rosés à l’état humide, enfin paille roussâtre ; glèbe d’abord pâle rosé à l'air ; sp. : 6-7 X 3 uw. Globuleux, émer- SENTIERS MR ES ie ... ** yar. Vittadinii Tul. 6. Petit : 8-15 mm., irrégulier, nu, blanc, puis olive, brun à l'air ; filaments radicants, rares, blanchäâtres ; cellules rares, à cloisons épaisses. Odeur fétide. Pins. Kee RSR RER ER ne R. graveolens Vitt. _— Différent ; filaments ramifiés ou anastomosées, envelop- pants ; cellules nombreuses, à cloisons fénues............. 7 7. Petit : 1 cm., arrondi ou oblong, bosselé, jonquille, bru- nissant à l'air ; p. ténu (!/; mm.), fomenteux ; filaments 170 F. BATAILLE. fins, appliqués, bai brun : glèbe pâle citrin, puis olivacée, à cellules rondes et pleines: basides à 5-7 sp.de 5-7 x 2!1/,-3 u. Odeur de miel et de musc. Bois des collines du Jura Er pen eRers RE a CUS Qiucle — Plus gros ; p. moins ténu........ RL 8 8. Ovoide ou oblong - tubériforme : 2-5 em., blanc, puis paille olive ; filaments ténus, parfois libres en partie, olivacés ; glèbe mûre pâle olivacé, déliques- cente, fétide ; celulles pleines à la maturité ; sp. : 6 X 38 y. Pins HAN SCSI ete. ** R. luteolus Fr. (1) — Globuleux : 2-3 cm., plat et nu en dessus, jaune, à taches brunes ; base radicellée ; filaments appliqués sur la moitié inférieure du péridium :; glèbe olive brun ; odeur de fraise, puis de fruits fermentés ; sp. : 7 8 X 3-4 à. Cham- PaASRE MANETTES SR Eee etre . R. Briardi Boud. 9. Jaune rougeûtre et granulé, globuleux ou déprimé : 1 !/,-2 em., à base stérile ; glèbe tenace, molle, visqueuse, Jaune brun, à cellules labyrinthées ; sp. : 7-9 X 3 vu. paille. Odeur faible. Sous Pinus Pumilio et Rhododendron. Bavière ed os. SN R. Pumilionum (Ada). — Blanc ou blanchätre, puis brunissant. D : 2-3 em.... ... 10 10. Glèbe testacée ou jaune livide ; sp.: 5-8 XK 2-3 à ; p. nu. Versiforme. Terre arénacée. Finlande.. .. R. borealis Karst. — Glèbe brunâtre ; sp. : 6-7 XX 3-4 u. Difforme, à radicelles brunes. Humus des bois. Laponie russe. R. lapponicus Karst. 22. Fruit séipité, à péridium double. GENRE IV. — Torrendia Bresadola. (Dédié au mycologue portugais Camille TORREND). Péridium libre autour du stipe, subhémisphérique : linterne tenu-membraneux, l’externe laissant une volve membraneuse à la base du stipe: glèbe charnue-subgélatineuse, blanche ; cellules rondes, vides ; basides à 1-4 spores oblongucs, lisses et hyalines. (1) Je l’ai récolté fin août 1905 dans la forêt de Fontainebleau. Les tuber- cules mûrs à peine recouverts de sable, tous plus ou moins oblongs, ressem- blaient singulièrement à de petites pommes de terre un peu bistre olivace, les plus grands atteignant jusqu’à 5 cm. de long. j . ANALYSE ET DESCRIPTION DES HYMÉNOGASTRACÉES. 171 ESPÈCE UNIQUE. T. pulchella Bres. Blanchâtre. Stipe (2-4 cm. >< 2-6 mm.) souvent atténué en bas, fibro-charnu, séparable du fruit ; volve ample’ lobée, évasée, funiculée ; p. (1-1 !/, em.) aréolé-gercé ; sp. 12-16 << 6-7 w. Subhypogé, puis épigé. Lieux sableux. Portugal. $. Rugosispori. Spores rugueuses, Ssillonnées ou verruqueuses. rarement lisses, colorées ; glèbe généralement putrescente ; cellules d’abord vides. a. Péridium continu. GENRE V. — Chamonixia Rolland. (De Chamonix, pour rappeler le lieu d’origine). Péridium séparable, mince, d’un blanc de neige, puis bleu indigo à l'air comme son tissu, enfin vert bleuâtre ; base stérile courte, obconique, charnue, blanche, même en dedans, concolore à l'air ; glèbe blanche, puis rosée, enfin gris rosé, ferme, élasti- que, subgélatineuse, inodore ; cellules petites et sinueuses ; basides à 2 spores amygdaliformes, apiculées, striées-ruguleuses lougitu- nalement, fauve ocré ; épispore brun foncé. Subhypogé, émergent. ESPÈCE UNIQUE (1). * C. cæspitosa Roll. P. tenace, finement villeux, avec quelques filaments mycéliens appliqués et brunissant ; sp. : 18-22 ><12-14 y. Fruit arrondi, mais presque plan en dessus, peu élevé : 1 !/, cm., plus large : 1 !/,-2 !/, em., avec la base entourée d’un fin sillon. Cespiteux ou isolé, croissant sous les épicéas E. Alpes de Savoie. (1) Cette jolie espèce a l’aspect d'un Aysterangium. Je l'ai reçue de M. Mau- rice THURIN, qui l’avait récoltée aux environs de Uluses, vers 1.000 mètres d'altitude. Les nombreux individus que j'ai examinés étaient tous pourvus d’une base stérile charnue, ce qui est un caractère du genre, bien que ROLLAND la dise absente dans la forme cespiteuse. It est vrai que cette base ne se pro- longe pas en columelle dans la glèbe. COURTE ER" VEUT TANT: RES PEN Je 1472 F. BATAILLE. GENRE VI. — Hymenogaster Vitiadini. [Du grec : uunv, membrane : f«crio. ventre]. Péridium adhérent, ténu ou membraneux, parfois crevassé, blanc ou coloré, glabre ou non : base et mycélium peu ou no dis- tincts ; glèbe charnue, puis putrescente, parfois se desséchant, souvent odorante, à cellules nombreuses, très souvent irrégu- lières, petites ou peu larges, séparées par des cloisons tenaces ; columelle nulle ou peu distincte : basides à 1-2, rarement 3-4 spo- res citriformes, lancéolées, fusoïdes ou aiguës, parfois ellipsoïdes ou opoides, le plus souvent papillées et très larges, rugueuses ou verruqueuses, rarement lisses. Versiformes, généralementhypogés. CLÉ ANALYTIQUE DES ESPÈCES. 1. Basides à 4 sp. citriformes : 12-20 X 6-9 w, papillées, obtu- ses, verruculeuses ou ridées, jaune rouillé, à 2-8 gouttes ; glèbe blanche, puis crème roussâtre, enfin châtain foncé ; cellules petites, vides : p. mince, soyeux-fibrilleux, blanc, puis grisâtre ou roussâtre au toucher. Arrondi, petit : 8-15 mm (Chênes, hêtres, bouleaux et épicéas. E. to RE Er DE AR H. Spictensis Pat. 2. Sp. rondes ou ovoides-larges : 16-22 v., brunes, ruguleuses, papillées ; glèbe ferme ; p. blanc, puis gris, à taches brunes. Rond : 4 cm. Chênes, hêtres. E.-A.. H. Thwaïtesii B. et Br. — Sp. différentes et toutes plus longues que larges. .. ... 3 3. Menu : 2-k mm. blanc, obovoïde, à base stérile : glèbe blanc gris ; hyménium roux brun ; sp. ovoiïdes 13-16 XX 9 !/, u, aspérulées, papillées, fauves. Inodore. HICICOS ESA NES Serre ae .. H. pusillus, B. et Br. ER HIUS ERT OS ie ee re ele ce ne | 2 4 k. Argenté, luisant, nu, globuleux : 4 !/, cm., à base stérile; p. ténu ; glèbe argilacée ; cloisons blanchâtres ; cellules vides ; sp. citriformes : 16-19 X 9 1/,-10 ‘}, u, ruguleuses, jaune brun, réunies 2 à 2 ou 3 à 3 dans une enveloppe hya- line, ténue. Odeur fongique (Chênes, châtaigniers, hêtres. Toute l'année": DR AE SET EU .... H. tener Berk(). — Autrement colorés ou à sp. différentes...... RES ME M (1) La forme décrite par HESSE a des spores de 10-14 <8-10 H ‘le ANALYSE ET DESCRIPTION DES HYMÉNOGASTRACÉES. 173 5. P et glèbe blanchâtres ou jaunâtres, puis bistrés ; sp. verruqueuses, citriformes : 14-18 >< 7-8 y, fauves. Odeur de punaise, puis de carotte. Irrégulier. Sous les Arbulus des SORA m0 UN ns H. tener. var. arbuticola P. Henn. — Espèces autrement colorées ou sp. et odeur différentes. . 6 6 Sp. brunes, papillées. citriformes : 19-29 X 10-19 , non compris les verrues élevées (2-3 ») qui les garnissent. Blan- châtre, rond. D: 1-1!/,cm. Tilleuls. Russie. H.verrucosus Buch. Op duénentes 1... 2... A te nn ae 7 7. P. blanc, ténu, soyeux, rougissant à l'air ou au toucher : glèbe à cellules grandes ou à sp. roux brun. Bois feuillés. -8 — P. ne rougissant pas ou cellules et sp. différentes. ...... 10 8. Glèbe gris brun, molle ; cellules petites et rondes ; p. fragile, papyracé : sp roux brun, ovoïdes : 10-14 x 6-9 u. ruguleuses, à papille courte. Odeur rappelant celle du Pelargonium graveolens. Globuleux. D : 1-2 cm Ché- nes BA Gomestible:..,......:... ee He niveushVitti — Glèbe autrement colorée : cellules grandes . ° . (de) 9. Glèbe roux brun ; sp.obovoïides, granulées, rousses.Odeur ble Subalobuleux:2cmtE.: 111... ** {1 rufus Vitt. -- Glèbe olivacé roux, avec des lignes blanchâtres ; sp. ellipsoides-lancéolées : 18-20 X 10-12:y, longuement mucro- nées, lisses, puis un peu ruguleuses, jaunes. Odeur fongique particulière Arrondi-bosselé. D : 1 1/,-2 cm. Qirérles REA ni 2 MON NE + rHtolivaceus Natte 10 P. blanchâtre, taché de jaune, membraneux, subtomen- teux, à base fibrilleuse : glëbe mûre molle, roux ocré : cellules assez grandes : sp. ovoides : 16 XK 9 !/, u, aspéru/ées, fauves et guttulées, à sommet arrondi et non papillé. Obovoïde : 1 !/,-2 cm. Terre des serres et des BRUVÉRES AE EAN HS een RS Lee H Klotzschii Tul. — P. autrement coloré ou sp. différentes ....... ne 11. Odeur alliacée ou de tronc de chou pourri ; sp. ovoïdes- courtes ou fusoides-oblongues ; p. blanchâtre ou blanc, puis parfois bistré, glabre. Globuleux, difformes : 1 !/,-3 cm. IE AL RSR ARR ee D eur EN A ME LORS Tr Aides 174 F. BATAILLE. 12. P. blanchätre, ténu : !‘/, mm., à mycélium basilaire : cellules petites, à parois rouillées ; sp. ovoides-courtes : 10-14 >< 9-10 x, ruguleuses, jaune brun. à papille courte (Hesse). Terre à bruyères,àgenèêt à balai,etc. "H.arenariusTul. — P. blanc, puis bistré ; glèbe pâle fuligineux, molle, élas- tique :; cellules grandes ; sn. fusoïdes-oblongues 19-23 > 9 !/,-11 uw, un peu inégales à la surface, pâle fuligineux (Tulasne). Terre argileuse et humide des SOTÉLS ER ER NE AA ..:.... * H- lycoperdineuS Wait: 13. Blanc, puis jaunâtre au toucher, irrégulier, petit : 1 em.: glèbe cendrée ; sp. fusoides : 21-30 X9-12:, rugueuses, roux jaune. Chênes, hêtres. E.-A. Allemagne... H.cinereus Hesse. — Autrement colorés ou glèbe et sp. différentes.......... L 44 14. Blanchätre, puis fauve jaune, nu, irrégulier : 1-1 ‘/, em. ; glèbe verdâtre jaune ; cloisons jaunâtres ; sp. brun bistre, citriformes : 18-21><10-124, très rugueuses, à sommet papillé. Chènes, hêtres. E.-A. Allemagne......... H. gilvus Hesse. — Autrement colorés ou glèbe et sp. différentes........ is 15. Blanchâtre et tacheté de jaune, arrondi : 2-3 cm. ; glèbe ferme, inodore, passant au brun lilas, enfin noir violet ; sp. ellipsoïdes : 23-30 x 10-14 & (De Toni), ocre brun, rugu- leuses, obtuses ou avec une papille obtuse. Hêtres, charmes. PER Are ere re SE MR ES … .""H. decorus alk(D)° — Autrement coloré ou glèbe différente...... A EN S PRET 16. P verruqueux-aréolé, blanc ou paille, à villosité jaune ;: base limitée par un sillon circulaire ; glèbe blanche, puis rose lilas, à la fin ferrugineuse ; sp. ovoïdes : 14-16 x 8-10 u, ocre brun, à sommet mucroné. Odeur suaype, puis nauséeuse. Subglobuleux. Sous les Myrtacées et le Casua- T'URONAITAITE) RNA RER Sete .... H Cerebellüm Cav. — P. et glèbe différents ou sp. plus grandes......... .. eZ 17. P. velouté, ténu, citrin, puis jaune noir ; glèbe citrine : cellules petites, pleines à la maturité; sp. paille, rugu- leuses, ellipsoïdes, étroites : 16-26 X 4-8 », obtuses. Fruit bos- selé : 2-3 cm. Hèêtres. E-A. Allemagne. H.pilosiusculus Hesse. — P. non velouté ou autrement coloré; sp. différentes... .. 18 (1) D’après HESssE, les spores mesurent 18-20 x 10-14 lu. ANALYSE ET DESCRIPTION DES HYMÉNOGASTRACÉES. 175 18. Glèbe non lilacine: sp. obovoïdes ou ellipsoïdes, rugu- leuses, à sommet arrondi ou non papillé. E-A............ 19 — Glèbe lilacine ou sp. d’une autre forme ................ 21 19. P. blanc, puis brunâtre, gercé, sans base stérile ; glèbe ferme; cloisons paille brun; sp. roux brun, avec 2-3 gouttes. Odeur faible. Globuleux : 2 ‘/, em. Hypogé. Sousgdes arbres. -.71...% H. muticus.B. et Br. (1). — -P. jaunâtre ou crème ; sp. jaune brun, ellipsoïdes. Assez petits. Chênes ou hêtres. Allemagne .... ...... A Mae Rs 20 20. P. jaunâtre opaque, avec la glèbe céracée ; sp. : 16-19 X< CADMMSUDhRYPORÉL ES Lee On rt H. cereus Hesse, — P. crème ; glèbe non céracée ; sp. : 12-16X5-7 1. Fruit dé- primé-discoïde, Sous les feuilles tombées. H.disciformis Hesse. 21. P blanc, puis bistré ou alutacé, ténu ; glèbe blanche, puis sulfurine ou jonauille; cellules petites: sp. lancéo- lées, paille ou Jonquille, lisses ou granulées. Odeur faible een... PRE EP SE ne DD 00 PE EEE ER PAUL2E — P, autrement coloré ou glèbe et sp. différentes .. ....... 23 22 Glèbe sulfurine, molle : cellules presque pleines ; sp. lisses et paille, de 19-23 X 9 !/, u (T ); p. soyeux, enfin bistré. Globuleux : 1-2 cm. Hêtres. P-E-A ...... ** [], luteus Vitt. (2) — Glèbe Jonquille ; cellules demi-vides ; sp. aiguës, granulées et jonquille, de 32-38 X 13-16 y (T.) ; p. alu- tacé à la fin. Arrondi et déprimé : 1 em. Pins, hêtres. LISA UNE SES CAES US M EE a EE H. pallidus B. et Br. 23. P. villeux-lomenteux, ténu, jaune d’or ; glèbe roux brun : cellules demi-vides ; sp. citriformes: 27-29 x 11-13 v, pa- pillées, peu ruguleuses, fauve bistré. Fruit bosselé : 1-2 em. Chênes, hêtres. E-A, Allemagne.... . H. tomentellus Hesse. — P. différent ou glèbe autrement colorée. ....... .:..... 24 24. P. blanc, puis Jaunâtre, ténu : ‘/, mm., glabre: glèbe à cloisons jaunâtres ; sp. citriformes : 17-23 x 11 !}, papillées, rugueuses et jaune brun, avec une goutte, Arrondi-irrégulier. D : 1-1 '/, cm. Sous les tilleuls. RuSSren:t. RÉ NRE Pan AE A UleEre .. H. Rehsteineri Buch. (1) Sp. : 23 X13 4 (TULASNE) ; 18-23 X 10-12 1 (HESSE). (2) Tuzasne ne lui a pas trouvé l'odeur de fraise que lui attribue l'auteur, D’après HESSE, les spores mesurent 18-23 x 7-9, 176 F. BATAILLE. 93. Petit : 6-10 mm., réniforme ou arrondi, jaune ambré ou roux brun,nu; glèbe jaunâtre ou à cloisons jaunes ; cellules petites ; sp. : 16-21 X 6-10 :, ruguleuses. E A. Allemasne.....-"".. 0" des asc dde seen CE AO — Plus gros ou autrement colorés, ou sp. plus grandes. ... 27 26 P. jaune ambré, ténu ; glèbe jaunätre ; sp. noir jaune, ellipsoides, à papille courte ei obtuse. Réniforme, à base très déprimée..Hêtres.. "11%." H. reniformis Hesse. — P. jaunâtre, puis roux brun, mince, jaune en dedans; glèbe roux brun, à cloisons Jaunes; sp. jaune d'or, fusifor- mes-aiguës. Arrondi. Hêtres, frênes... .. H. limosus Hesse 97. P. citrin ou jaune, enfin roux noirâtre ou brun châtain, ténu ; glèbe citrine ou jaune au début ; cellules petites, pleines ou presque pleines ; sp. roux brun. Bosselés. D : 2-3 cm.-Chénes;hêtres:.22.4: 12e URSS — P. et glèbe autrement Colors: 550) ES SSSR 29 28. Glèbe mûre roux noirâire ; p. soyeux, luisant, arrondi- bossué.à la fin roux noirâtre; sp.lancéolées: 20-30 x 10-14 u, lisses, enfin ruguleuses, à longue pointe. Odeur caséeuse ou un peu musquée de poudre de rhubarbe. Toute l'année eee D NE AD EM RTE Le * H. citrinus Vitt. — Glèbe mûre brun jaune ; p. floconneux, sillonné-bossué, à à la fin châtain; sp. citriformes : 24-36 X 10-16 u,rugueu- ses, à courte papille. E-A. Allemagne. H. sulcatus Hesse (1). 29. Glèbe blanchâtre, puis longtemps lilacine, enfin bis-_ tre, ferme, à odeur faible ; cellules petites ; p. soyeux- luisant, blanc, puis bistre, à base distincte ; sp. ovoides- obtuses : 14-21 >< 10-14 x (Hesse), bosselées, fauves. Fruit hypogé, globuleux-lobé. D : 2-3 cm. Bouleaux, hêtres. | RS A RNA DE DE a = .. + H. bacimusMul- — Glèbe autrement colorée ou sp. différentes.......... 00 30. Glèbe inodore., brune ou violacée, roussâtre par la dessic- cation ; cellules vides ; p. glabre, ténu, blanchâtre, puis brun sale, humide ; sp. lancéolées-longues : 24-36 u, lisses, brun rougeâtre. Globuleux, irrégulier. D : 2-3 cm. Bouleaux 31 — Glèbe odorante on sp. plus courtes ou ruguleuses RSS 32 31Sp Warpges: 193-161 (12) HR * H. calosporus Tul. — Sp. étroites : 6-8 &. Allemagne. .......... Variété de Hesse. (1) Hesse ne donne pas l'odeur de la plupart de ses espèces. ANALYSE ET DESCRIPTION DES HYMÉNOGASTRACÉES.. 1Â77 32. Glèbe mûre ferrugineuse, brun vineux ou rouge noirâtre; cellules très petites ; sp fauves, citriformes, à courte papille ; p. glabre, à la fin bisiré ou gris noir Hypogés... 33 — Glèbe mûre autrement colorée : sp. brunes ou brun noir, ruguleuses, fusoïdes ou à papille aiguë.... ...... ee o4 33. Glèbe ferme, ferrugineuse, puis roux noirâtre par la des- siccation ; p. soyeux, blanchâtre, puis gris noir ; sp. 16-22 << 13 uw, lisses, à papille obtuse. Odeur un peu de punaise. Rond, oblong, réniforme : 2-4 cm. Bouleaux, HétRES EEE AT DL nr * H. Bulliardi Vitt. (1). — Glèbe fragile, blanchâtre, puis brun vineux, enfin rouge noirâtre ; p blanc, puis bistré, ténu ; sp. : 23 x 11-13 y, ru- guleuses, un peu aiguës. Odeur agréable. Irrégulier: 1 !/, em, Peupliers, hêtres. E-A...... ... * H. populetorum Tul. (2). 34, P. pruineux, blanchâtre, puis gris paille, enfin notrâtre Jaune, tuberculé-bosselé ; glèbe ferme, noirâtre jaune, à trame brune ; sp. citriformes : 21-27 XX 10-14 y, à papille courte, aiguë. D: 1 '},-2 cm. Hêtres. E-A Alle- HU, AMENER Rene .... H. pruinatus Hesse. — P. villeux ou nu; cloisons grises ou blanchätres, puis bistre ou bistre noir ; sp. fusoides ou ventrues, à pointe ou papille obtuse. Odorants, souvent difformes. D : 8-15 HN DRÉNEST NÉtRES NACRE TARN R ET Re NO 35 P pilleux, blanchâtre, enfin gris ; cellules petites ; odeur très. aoréable de muguet de mai ; sp : 18-21 XG-10 & (Hesse), avec une longue pointe. E-A ..... ** H. griseus Vitt. — P. nu, blanc, puis gris ocré, mince : ‘}, mm. ; cellules grandes ; odeur fongique particulière ; sp. : 16-21 X 10-14 à (Hesse), avec une courte papille. P-E-A. * H.vulgaris Tul. (3). GENRE 7.- Dendrogaster Bucholtz. [Du grec: Jév0poy, arbre ; yasrnp, ventre]. Péridium adhérent, ténu, lisse ; glèbe charnue, avec une base stérile d'où s'élève une columelle rameuse, charnue, à rameaux divergents et terminés dans le péridium ; cellules irrégulières ; basides à 2 spores ellipsoïides, verruqueuses-sillonnées. Hypogé. (1) La forme décrite par HESsE a les spores ruguleuses, de 18-22 x 10-12 uw. (2) Sp. : 20-23 X 10-12 pu (TESSE). (3) Sp. : 18-25 X 10-14 p (DE Toni). 178 F° BATAILLE. ESPÈCE UNIQUE (1). D. connectens Buch. P. roux et glèbe ocre brun; sp. 20 x 10-11 », roux brun. Globuleux : 1 ‘/, em. Forêts. Russie. 22. Péridium perforé ou oblitéré. GENRE 8. — Gautiera Vittadini. [Dédié au botaniste GAUTIER|. : Péridium interrompu, montrant la surface du fruit poreuse ou alvéolée, granulée, d’abord villeuse-blanchâtre, avec une base distincte, fixée par un funicule simple ou rameux, blanchätre : glèbe charnue et ferme, blanchâtre, puis colorée, putrescente ou gélatineuse à la fin : cellules sinueuses et vides, à cloisons blan- châtres ; basides à 2 spores ovoides-lancéolées ou ellipsoïdes, non lisses, jaunâtres. Arrondis ou oblongs, subhypogés, ‘puis émergents. DEUX ESPÈCES. ** G. morchellæformis Vitt. (2). Surface adulte roussäâtre ou fauve châtain, à alvéoles larges : 1-2 mm. : funicule rameux : glèbe putrescente à la fin : cellules larges : hyménium roux brun ou fauve safrané; sp. ovoides-lancéolées : 19-23 x 9 !/,-A1 !}, v sillonnées-plissées. Non fétide. D : 2-5 em. Chênes, sapins. E-A. ** G. graveolens Vitt. Surface jaunâtre pâle sur l'adulte. fine- ment poreuse et veinée-réticulée : funicule simple, fragile : glèbe mûre molle-gélatineuse : cellules étroites : hyménium fauve brun; sp. ellipsoïdes : 14-21 X 8-10 : (Sacc.), granulées-alvéolées. Odeur fétide, presque celle d’oignon pourri. D : 2-2!/, cm. Chênes E-A. SECTION II. - Rotundispori. Spores sphériques, rarement ovoides ou polygonales, non papillées, plus ou moins pédicellées, épineuses, aculéolées, échi- nulées, verruqueuses, aspérulées ou granulées, rarement lisses ou hyalines, nou pluriguttulées, souvent avec une grosse goutte. (1) Pourrait très bien être rapporté au genre /{ymenogaster, dont quelques espèces présentent également une base stérile. (2: G. villosa Q. est la même espèce (MATTIROLO, PATOUILLARD), ainsi que QUÉLET l'avait pressenti (Enchir., p. 250). Je l’ai récollé desséché dans les sapi- nières d’Avoudrey (Doubs), à environ 800 m. d'altitude, avec des spores mesu- rant 15-18 X 8-10 pu. ANALYSE ET DESCRIPTION DES HYMÉNOGASTRACÉES. 179 $. Lacunosi. Glèbe lacuneuse ; spores généralement colorées, toujours nues. 4. Spores ovuides à longues épines : péridium adulte poreux. GENRE IX. — Stephanospora Patouillard. [Du grec : atépavoe, Couronne ; crxopa, spore]. Péridium arhize, ténu, à villosité blanche et fugace, laissant la surface poreuse, ridée, safrané orangé ; glèbe concolore, charnue et tendre, fragile ; cellules vides et inégales ; basides à 2-4 spores ovoides, fortement épineuses, paille, à base un peu concave, entourée d'une marge débordante en forme de calotte ; stérigmate ténu, très court. Arrondi et oblong, subhypogé, puis émergent. ESPÈCE UNIQUE. * S. carotæcolor (Berk.) Pat. Chair tachant le papier de citrin; parois des cellules à villosité blanche ; sp. : 9-13 X 7-8 u ;: épines élevées : 3-5 u, espacées. Odeur douce. D : 2-3 cm. Chênes E-A. | ax. Spores rondes ou briévement aculéolées, rarement poly go- nes ; peridium continu, parfois marginé ou perforé à la base. B. Fruit sessile ou à base stérile immarginée. Pas de columelle,. y.. Spores polygones. GENRE X. — Richoniella Costantin et Dufour. [Dédié au mycologue français Charles RICHON|. Péridium continu, ferme. adhérent, très rarement muni de radicelles brunes ; glèbe charnue ; cellules sinueuses ; basides à 2 ou À spores pentagones ou hexagones, rosées, à goutte centrale, ESPÈCE UNIQUE. * R. leptoniæspora (Rich.) Cost. et Duf. P. lisse, blanc, bru- nissant ; glèbe blanche, puis rougeûtre ; sp.: 8 uw, 4. Globuleux, mamimiforme ou pyriforme. H : 5-6 cm Luzernières. Marne. y. Spores rondes, exceptionnellement un peu ovoïdes. 180 F. BATAILLE: GENRE XI. — Martellia Mattirolo. [Dédié au botaniste italien U. M4RTELLI|. Péridium continu, lisse, séparable ; glèbe charnue, ferme, brune ou châtaine à la maturité ; cellules irrégulières, sinueuses, petites ; cloisons filamenteuses ; basides courtes, à 4 spores sphéri- ques et brunes,légèrement échinulées ; stérigmate allongé. Hypogé. ESPÈCE UNIQUE. M. mistiformis Matt. P. olivacé, à taches blanchätres ; sp. : 10 &. Globuleux-irrégulier, de la grosseur d’une noisette. Italie. GENRE XII. — Sclerogaster Hesse. [Du grec : cxlepoc, dur ; yactap, ventre]. Péridium continu, mou, adhérent, à tomentum byssoide, basi- laire, filamenteux, ramifié ; glèbe charnue-compacte, blanche, puis Jaune abricot, d'abord fragile ; cellules très petites, pleines à la fin, arrondies ou oblongues ; cloisons ténues, blanches ; parois gélatineuses : basides à 4-8 spores subsessiles, rondes et petites, ruguleuses et ocrées; cystides aiguës. Bosselé-difforme, subhypogé. ESPÈCE UNIQUE (1). “* S. compactus (Tul) Sacc_ P' blanc ; sp. 54 0NERRS Odeur faible. D : 1 !'/, em Cistes, pins, sapins. France, Angleterre. GENRE XIII. — Octaviana Vittadini. [Dédié à V. Ottaviani]. Péridium continu, tantôt avec une base stérile et épaisse, tantôt avec une base munie de radicelles ; glèbe non laiteuse. charnue ou charnue-gélatineuse, d’abord blanche ou blanchâtre : cellules longues ou petites ; cloisons scissiles. au moins dans l'espèce LYpe; basides à 2-4 spores rondes, rarement ovoides, colorées, échi- nulées ou aculéolées ; siérigmate allongé. Souvent émergents. (1) La forme d'Allemagne décrite par HESSE sous le nom de S. lanalus a des spores tres petites : 3-4 11. 0 ANALYSE ET DESCRIPTION DES HYMÉNOGASTRACÉES. 181 CLÉ ANALYTIQUE DES ESPÈCES ({). 1. P. séparable, généralement noircissant ; glèbe mûre gris brun, noir brun ou noire, au moins à l'air, odorante ....., 2 — P. adhérent et non noircissant ; glèbe souvent orangée, dorée ou jaunâtre ; sp. rondes, aculéolées, à pédicelle fili- forme. Globuleux, réniforme ou irrégulier : 1 !/,-3 em. Hètres. E-A. Allemagne......... ARE NA MEMN SE AE Us) 2. P. nontomenteux, se tachant de vert bleuâtre à l'air, enfin noir, rarement restant blanc; glèbe noircissante ; cellules plus ou moins rondes. Globuleux où réniforme : 4 1 [28 cm ANOUTIONTATCOUES . . op En epererie).e sDeilelmtes era ele eleliellanssire ose 3) — P. tomenteux au début ou sur l'adulte, autrement coloré à l’air ; sp. noir brun ou brunes, rondes, aculéolées.. .... 4 3. P. coloré à l'air, se gerçant, avec un voile aranéeux- fibrilleux ; base stérile épaissie, garnie de filaments blancs ; glèbe blanche, puis gris rosé avant de noircir, à cellules amples au centre ; cloisons à fibres scissiles ; sp. rondes : 12-1% y, échinulées et safrane rouillé ; stérigmate : 5-6 y. Odeur suave de l'Ocymum basilicum. Chênes, hêtres. 1 ANR ER ENS TRE OR RENE ** O0. asterosperma Vitt (2). — P. restant blanc, soyeux, épais ; cellules très petiles.Chênes et hêtres. E.-A. Allemagne ..... .... var. ololeuca Hesse. — P. coloré, sans base stérile ; sp subovoides : pédicelle court Sous les feuilles de chêne- liège. H. Midi de la France....... .... . * var. depauperata Tul. BCP (50 mm.) citrin vert à l'air, enfin nor brun et violet ; glèbe gris blanc, puis noir brun ; cellules sinueuses- étroites ; sp. : 12-13 v., noir brun. Odeur de moutarde. Versiforme : 2-4 cm. Chènes et hêtres. E -A. Alle- TIRE ER NRA SRI te SE ... O0. Hesseana Sacc. et Syd. — P. pineux à l'air, puis noirâtre, nu à la fin; base subfi- brilleuse ; glèbe blanche, puis gris brun ; cellules irré- gulièrement rondes, larges au centre ; sp. : 12-45 4, brunes. Odeur de cacao Subglobuleux Hêtres. A. Bel- Blue. 2 0 tee - A40'mutabilis Bomm:.et Rhouss: (1) O. asterosperma et les espèces de HESSE sont comestibles. (2) QuéLer a rangé cette espèce, lype du genre Oclaviana, dans son genre Hydnangium, malgré la base stérile qui la caractérise et dont sont dépourvues toutes les espè'es du genre Hydnangium. IPS Ce PP PE ME A Sd 4 LÉ ie nadée node a ARE * CAT ORNE ET EUR 7 RU ul dédie si PR PU PT OR PT EN Te vd 189 F. BATAILLE. >. Glèbe blanche, puis paille, jaune ou orangée. .,......... 6 — Glèbe blanche ou gris blanc, puis grise ou brun noir, à cellules petites, éfroites-oblongues ; p brunissant ; sp. MISE RS Pre Rd Rae ner RE... 6. P. (1 mm.) laineux, radicellé, blanc paille ; glèbe jaune d’or ; cellules amples ; sp. : 12-14 », jaunes, à pédicelle long : aiguillons assez longs .. ..... .. O. lanigera Hesse. — P. non laineux et autrement coloré ; cellules petites ; sp. avec des aiguillons Courts... VER 7 7. P. brunissant, ténu, nu ; glèbe jaunâtre : cellules très étroites, à la fin pleines ; sp :10-13 :, jaunâtres, à pédicelle plusicourt que leurdiamèire ... “Oflevis Hesse — P blanc, puis gris sale, rougissant au toucher, radicellé ; tissu des cloisons rougissant à l'air : cellules libyrinthées, jaunes ou jaune orangé : basides tétraspores ; sp. 12-14 , paille brunâtre, à pédicelle aussi long que leur ATAMELES. 0 cour PR ET 0 CRD 0. lutea Hesse. 8. P. (2 mm.) rougissant à l'air, puis brun, lisse ; glèbe grise ; sp. jaune brun. Sous les feuilles. . O. brunnea Hesse. — P. (1 mm.) blanc, jaunâtre au toucher, puis brunûtre, avec des sillons autonr de petites bosses inégales ; glèbe et sp. noir brun ; pédicelle court : 45 x. ÉVDOS CHINE TERRE SR RRRNEREE O. tuberculata Hesse. GENRE XIV. - Hydnangium Wallroth. [Du grec: vôvoy, truffe ; &yystov, cavité]. Péridium continu. parfois lacuneux en dessous, sans base sté- rile et arhize : glèbe parfois laiteuse, charnue ou charnue-gélati- neuse, molle ou ferme, parfois farineuse à la fin, d’abord blanche : cellules petites ; cloisons tenaces, non scissiles ; basides à 4, 2, 4 spores rondes, parfois un peu ovoïdes, aculéolées, verruqueuses ou aspérulées, rarement lisses, de couleur pâle ou claire ; sté- rigmate assez long. Hypogés, puis généralement émergents. CLÉ ANALYTIQUE DES ESPÈCES. 2 LMP SCORUNU MA ANTEENNSE SANTE fINNALIR SPEARS En — P. perforé-lacuneux à la base, d’abord blanc ; radicelles rares ; cellules sinueuses. Bosselés, déprimés en-dessous, ANALYSE ET DESCRIPTION DES HYMÉNOGASTRACÉES. 183 subglobuleux, subhypogés, puis semi-émergents. D. : 2-5 cm. Ghénes tb; -A;: 100 AN HN SNA AE TO PATÉDR CAN ERP I te 2. Glèbe laiteuse, charnue, sulfurin verdoyant à l'air, puis farineuse ; lait blanc ; cellules rondes, pleines, puis creu- ses ; p. blanc, se tachant de citrin, puis ocracé, adhérent, ténu, enveloppé de cordonnets ramifiés, blancs ; sp. rondes : 13 uw, hkyalin glauque, granulées. Odeur de truffe et de mélilot. Bosselé, arrondi-oblong : 2 em. Dans la terre Sheensedes Vosges ne ei Rue * [. virescens ©. — Glèbe ni laiteuse ni farineuse ; cellules d’abord vides..... 3 3. P. blanc ou blanchätre, puis parfois Jaunâtre ou ocré ; cellules petites, inégales ; sp petites : 4-8 !/, :. Globuleux, ÉTDERTENUSL UE AS ARE RME AE MS A ARE ER ns 4 — P. autrement coloré ou sp plus grosses, rondes ... . .. 6 4. P. épais, blanchätre, adhérent, arhize ; glèbe ferme, abricot ; cellules mûres pleines : sp. lisses et hyalines, rondes : 6 !/, uw. Odeur faible. D : 6-8 mm. Chènes. RÉSABRT Ne. SONT RATE EE AE Re ospermumésEule .— P. fénu et séparable : sp. finement échinulées et colorées. és) 5. P. blanc, puis jaunâtre ou ocré, villeux-soyeux, puis nu, arhize ; glèbe élastique, ocracée, subinodore ; cellules demi- vides ; basides à 2-4 sp. rondes ou ovoïdes : 6 !/,-81/, u., citri- nes. D : 1-3 cm. Chênes, charmes. E.-A. * H. candidum Tul. — P. blanc, tenace, glabre, garni d'un mycélium membra- neux ou fixé par un funicule ; glèbe ferme, gris vert, puis ocracée ; cellules mûres pleines : sp. rondes et très petites : 4 x, argilacé ocracé. D : 1 !/, cm. Houx. IAE RSS RER 2102 Fe hysterangioides ful. 6. P brun et nu ; glèbe élastique : sp (16-18 u) ocracées, verruqueuses.Subglobuleux,hypogé. Hongrie. H.nudum Hazsl. P. autrement coloré et non nu au début : cellules sinueu- ses ou flexueuses ; sp. aculéolées, jaunâtres. Emergents.. CN | 1. P. adhérent, finement villeux, blanc, puis nu et purpurin carné ; glèbe mûre molle etincarnate, durcie par la dessicca- tion ; basides bispores; sp à aiguillons élevés : 2-3 . Inodore. Tubériforme : 2-5 em. Bois,bruyères. * H. carneum Wallr. (1). (1) Sp. : 12-14 h (HESSE), 13-18 u (DE Toni). 184 F. BATAILLE. — P. séparable, iomenteux-papilleux, fauve rouillé ; glèbe ferme, jaunâtre : basides monospores ; sp. (15-16 u) à aiguillons courts. Odeur forte. Subglobuleux ou ovoïde- pyriforme : 3-4 cm. Terre argileuses. Environs de Nice rate RE A .. * H. monosporum Boud. et Pat. 8. P. séparable, roux ; glèbe sans lait, ferme, rougeûtre, à cellules petites ; basides renflées, fétraspores ; sp. rondes : 10-12 », ou ovoides : 10-14 X 9-10 ee Pa aculéolées. DAT TM AA RAM EEE AN EUR Re pe able ire — P. adhérent, argilacé ou roux à mn. glèbe laiteuse et charnue-gélatineuse, élastique : chair et lait blancs, vite roux et jaunes à l'air ; cellules (4-2 mm.) à hyménium /au- nâtre ; basides cylindriques, monospores : sp. pâle Jaunâtre, légèrement échinulées. Odeur faible et agréable détfruits amer LCR ME PERS * H Stephensii Berk (1). 89. Fruit stipité ou à base saillante entourée d'une zone circu- laire et limitée ; glèbe avec une columelle simple ou rameuse. GENRE XV. — Arcangeliella Cavara [Dédié au botaniste italien J. ARCANKGELI]. Péridium ténu, lisse et fragile, intcrrompu-limité et perforé- lacuneux autour d’une base stérile arhize, peu saillante, petite et prolongée en columelle simple, ténue, à travers une glèbe charnue et molle, donnant un lait blanc jaunâtre ; cellules irrégulières et petites : basides à 3-4 spores rondes (8-10 »), aculéolées, blanc paille, à pédicelle long : 8-10 &; paraphyses courtes ; cystides aiguës, plus longues. baloaore hypogé, puis & demi épigé. ESPÈCE UNIQUE (2). A. Borziani Cav. P. jaune, taché de roux; glèbe blanc rosé, puis rousse à l'air, inodore; lait doux. D : 6-20 mm. Sapins. Italie. (1: LA. galatheium Q. (Enchir., DA He d'abord pommé par lui H.\ste- phensii Berk. (Ch. Jur. HIT, p. 18.t. 1, f. 9), en est la variété jurassienne, à chair ellail jaunissants, avec des spores ab De ee 12-14>x<11-12 ue, d’après M. ParouiLLarD. Dans la forme typique. la chair rougit à l'air : « soon acquering a red ling » ; de plus les spores sont ovoïdes, d'environ 13>x<9 1/2 y d'après TULASNE. La figure du champignon de QuéLer montre bien la base criblée qui caractérise l'espèce anglaise. (2) Cette espèce se rapproche des Hydnangium Stephensü el Pila, dont elle se distingue bien par sa base stérile prolongée en columeile. te y 4 y ANALYSE ET DESCRIPTION DES HYMÉNOGASTRACÉES. 185 Genre XVI. Maccagnia Mattirolo. [Dédié au botaniste italien Martino MaccaGNo|. Péridium tfénu (!/, mm.), lisse, adhérent, avec une base sail- lante, obconique, courte, charnue, entourée d’une zone circulaire, limitée par un étroit sillon ; glèbe charnue-subgélatineuse, tenace, durcie et cornée par le sec, fauve, traversée par une columelle rameuse prolongeant la base, à rameaux divergents ; cellules petites, un peu opoides, presque pleines à la fin : basides à #4, rare- ment 2 spores pédicellées, légèrement paille verdätre, rondes et petites : 4-5 ., finement aculéolées. Subglobuleux, déprimé, hypogé. ESPÈCE UNIQUE. M. carnica Matt.. P. isabelle puis noisette brun, avec la zone basale plus claire, tomenteuse-laineuse : cloisons formées d'hyphes hétérogènes : les internes pleines d’une substance glycogène ; basides gélatineuses à la maturité. D : 7-10 mm, Vénétie. GENRE XVII. — Elasmomyces Cavara. [Du grec : acux, lame ; pôxns, champignon]. Péridium mince, subconcave en-dessous, marginé autour d’une zone circulaire non perforée, mais striée entre des lamelles très étroites, continuant le tissu péridial, rayonnant autour d’un stipe court et charnu ; glèbe charnue, traversée jusqu’au sommet par une columelle simple, épaisse, prolongeant le stipe; cellules petites et irrégulières ; cloisons anastomosées ; basides tronquées, à 2-4 spores rondes et aculéolées, colorées, pédicellées ; cystides lancéolées, longues. Subglobuleux, déprimé en-dessus, semi-épigé. CLÉ ANALYTIQUE DES ESPÈCES. 1. P. blanc paille, mince : !/,-1 mm. ; stipe (!/,-1 cm. x 3-5 mm.) et columelle blancs comme les lamelles ; glèbe jaune ocré; sp. jaune brun, de 8-9 y ou de 14-15 p. D: 1-2 cm. Sous les aiguilles desapin. A: Italie. ::...... HAN E. Mattirolianus Cav. — P. blane ou roux; sp. pâle ocré, de 8 !/,-11 . Russie .... 2 2. P. blanc; odeur douce. D: 3em.... E.kriukowensis Buch. be roux. D: 1 Cm. 21, ... E. michailowskianus Buch. 186 F. BATAILLE. $. Farcti. Glèbe pleine ; spores kAyalines, avec une enveloppe gélatineuse. GENRE XVIII. — Leucogaster Hesse. [Du grec: }euxos, blanc: yasrap, ventre]. Péridium fénu, tendre ou mou, adhérent; mycélium filamen- teux, enveloppant ou radicant ; glèbe céracée ou tendre, puis gélatineuse, d'abord blanche, à cellules polygones et pleines : basides à 3-4 spores rondes, très rarement irrégulières. Fruit glo- buleux, mais très souvent irrégulier, plus ou moins hypogé. CLÉ ANALYTIQUE DES ESPÈCES. 4. Glèbe et p. mûrs JaunûâtreS ou citrins; sp. parfois lisses, de 12 x environ. D: !/,-3 cm. Bois feuillés. E-A. Allemagne... 2 — Glèbe mûre châtain bai ou blan-hâtre ; p. lisse; sp. non lisses, rondes. D : 1 !/,-4 cm. Bois de conifères. Italie ...... 3 2. Sp. crénelées-aculéolées, rondes ou non: p. floconneux ; odeur alliacée. Groupé. Chènes, hêtres. L. fioccosus Hesse. — Sp. lisses, rondes ; p. ponctué-poreux, à filaments mycé- liens. Odeur faible. isolé. Hêtres ..... L. liosporus Hesse. 3. Glèbe mûre et p. châtain brun; p. fibreux, garni de fila- ments radicants ; sp. (12-15 u) à fins tubercules faisant pa- raître leur surface réticulée. Sapins ......... L. badius Mait. -- Glèbe blanchâtre:; p. d’abord blanc ou blanchätre : sp. : RATES AE ARR RE Re Die A \ L. Jaunâtre à la fin; sp. finement aculéolées. Odeur fongique fOSLESADINS. IE; ER MR Re :.. EL Bucholtzi Matt. — Sulfurin à la fin ; sp. réticulées. Odeur de Truffe, presque celle du Tuber Borchi. Pins, sapins. H-P.. L. fragrans Matt. ANALYSE ET DESCRIPTION DER HYMÉNOGASTRACÉES. 187 TABLE des genres, des espèces et des variétés |!) Noms adoptés Auteurs Pages Arcangeliella.... Cav.in M. Giorn. Bot. Ital. (1900), p. 126.... 184 BORA A... NO C ICT NAT NERO Enr A NPA sara nan PE 184 Chamonixia..... Rollin PE SUR CNE RME00) Mb TEEN 171 ÉÆSpiItOSAL. 0... toc ici M6 113 1Bataille 1912) #p.4129 04171 Dendrogaster.... Buch., Beitrag. Hypog. (1902), p. 148-149.... 177 connectens.:..... ER COCO MEN EN EU LE LORIE SE neue 178 Elasmomyces.... Cav.in Malpighia (1897), p. 414........... 0 189 kriuskowensis....[Secotiuml Buch:,/ roc: (cit. t.3, 1.110.070 0185 MAO ANUS er OAV, oc cut pe 426,7 M UN ONU, 185 michaïilowskianus [Secotium] Buch., loc. cit , t. 8, f. 11 ........ 185 Gautieria........ Matt Monogr-Mluber (1831) pA25 AE 178 graveolens....... OC MCD ee TUTO ICO AC NIET LG SA ASE VERRE CEA RE ANNE SU à 2 SET RÉ PTNU SEE 178 morchellæforrais.. Vitt., loc. cit., t. 3, f. 6 ; Corda, Ze. VI, t. 7, ANG D PNA ES AN ALT EN SES PACS A AU Te ner ME VE 178 LOSC EEE ele Quélinep'2S bol. 111878) tp 0290/4102, TP TAN ER SE A PAPA EME P FE ERUR EE» ci PAS No RAC RE 178 Hydnangium.... Wallr. in Klotzsch, Ælor. borus. VIT, p. 465.. 182 Candide 0... LUDIQUE EYE PE DANS 67E A TA PA PR 0 ER ea ts a 183 CARMEN C0 Mallnoctcre mul ep 7 CHAN EEMass" Gastr., t. 1, Ê. 144 ; [Octapania] Corda, Ze. NE TS AGORA een ur 183 hpsteranmioidest 0 Dul Ep 07620622 RER ES NET rer D NLSS liospermum..... A A NP EL RE AS AREAS EN ERP A QRE 183 MONOSpPOrUN..... "Boud.;et Patin Pat, ab n°692... 184 nudum........... Hazsl. in Æedivigia (1877), p. 44; in Ver. Zool: Bot: Ges) Wien (1875): 322. 2000 183 IEC RUE En Pat. in Bull. Soc. myc. Fr. (1910), p. 201, Î. 2 4184 Stephensii....... Berk. in An. n. AHist. XIII, n. 300; Quél. Jur pt ANRT 109); NOctavianal Du, (p780 0 21 PE GE Corda sec Net 7 1 07Mass Castres en 18% VILÉSCENS 4.00 BALE or RO VIRANDEE ERENENERN At 183 (1) Les noms des variétés sont en ilaliques. Pour l’Iconographie, consulter lIndex iconum fungorum de SaAccARDO, vol. XIX et XX du Sylloge. 188 Hymenogaster... APOULICOLA RE EANEN ALÉNATIUS 200 0- Bullrardi 70° calosporus....... Cerebellum ...... CÉTEUS NPA CINEREUS EE RENE GICLINTIS ATEN Klotzschu 2: Hiacinns ere HIMOSUSERE RES luteus ... lycoperdineus.. MUVICUS EE PRE. NIVEUS ERA olvaceusreer palidus re rec pilosiusculus..... populetorum ..... pruinatus. eee pPUSILUSL LATE" F. BATAILLE. Vitt., Monogr. Tuber (1831), p. 20......... - P. Henn. in V. Bot. Brandb. 40, p. 146. t&. 1, EE RP NO ES EN M Sacce Bull p:78 00: 10, 1. 2:06. RRSSSEErE Nitt., p.23, 63:15; Tul, p71LMTSET0 MERE Tul., D. 70, t. 10, 1. 4 ; [var.| Hesse Peer Ta dans en iemeue docs CN CORRE Cav. in Rev. myc. (1894), p. 154, t. 414800." ÉTesSe 20129 020 UE ps 19327107 5 24 PEN ES Vito dp. 215129 022 nulS D. 60, TE Le 10, f.. 3; Berk., Outlin., t, 20/4265 MasSs Gastr., t.1,1. 8; Hesse. l, t 7-99 Calle Gastér., Ï. 19 ; Dufour, f. 173 ; | Splanchno- myces]|.Corda, Ice: VIE 9, LAS RRERRERE Tul.; p. 65, t. 10, EL 9, Mass, Gas Ï.. 22-28 ; Brit. Fung. Flor/, pre Hesse Pate Hesse; p.128 55420 MR ENT CREER Hesse Ep 21297 Ne joe PEN Eu Mass., Gastr,,t Payer, 12258. .512.0 m0 ce Tul.;-p: 64, t: 10, F7 19; “Hesse Lt MED ett. 7,1. 48; Mass Gastr., LL ERERER Tul.,.p. 66,t.1,f. 2ett. 10, f. 8: 1Hesseelr Hesse, l, p. 2epa L,173 1425 CREER Vite 2208 En oi ; P. COS Mass., Gastr., a 1 f. 18; Quel p.369, TOURS (Spleen Corda, Ze., VISt.:80r Fi On MO no Modo es: Vitt., p. 22, t. 5; Tul., p. 64, t.10, f.5; A Con, 1e ARRET B. et Br: in dr. n: Hist. (1848), p-2674lule p. 65, t: 10; f=7,,: Mass Gastre tee F2 08270 à ete ETS DR ORNE Vitt., p.24, 0.14, M9 "Ford. p. 1920 ae p. 24, t. 5, f. 9; [Splanchnomyces] Zobel in Corda, Je: MIN 118 180 00 B. et Br. in An. n. Hist. (1846), p.74; Mass, Gastrs, Le Toute Hesse, 1. p: 127; 1:17, Ta1S8 RSS Lul-, p: 66,1 40, 10: 0Hesse LÉ RME [Splanchnomyces] Corda, Ze. VI, t. 8,f. 83 Hesse, [p.118 1.17 SA RSR B. et Br. in An. n. Hist. (1846), p. 75 ; Mass, Gastr.,t. 1, f, 21 15. ; Hesse IP EMESE DE 1: “ A Lis) 172 173 à ES QI I J 176 174 175 174 176 ANALYSE ET DESCRIPTION DES HYMÉNOGASTRACÉES. 18Q Rehsteineri...... Büch in 4n.)myc. (1908); 4.15, 1 181et120721 2: 175 reniformis ...... HeSSOEDR AMONT ET ER RNe RRRNr s 176 RURAL ue NA RD 2 CS TE A Te A RAR nee Re 173 Spictensis :...... Pat PS" myc Pr, (114); p.350 2.20 172 SOC LSMENNEENE JE RÉRCTEN COR ED A PARLE EP AE ET TU SRE 176 lenersai ERA" Berk vin An. in. Hist KXT, n. 297 ; Ouclin., DANS RUE pa D ON ER A et TON UT 1 ; Hesse, I, t: 7, {1 47 ; Mass., Gastr., t, 1, f. 4ett.4, f. 54 ; | Splanchnomyces] Corda HONTE NOT SAP Pere TE POS 172 Thwaitesii ....... BhetBrin Ann Æist(48:6)p 75; 1TFul:, PET OIO AMEN ass Gas, 2570 tomentellus ...... Hesse Re D MARIE" DORA ES eee ere ca 475 Verrucosus....... Buch., Buch., Peitr, Hypog., p# 158, t, 8, f. LPO PE HORS CNE BEN EE Pt ne ME Beta A CRAN 173 MU AriS es... Tul:;/ p.167, t. 10, 1:13: Cke, Handb., p. 359, f. 107; Mass:, Gastr.,ut. 4,11. 13 ; Hesse, I, OS CAEN TETE COS ARR RE RER ee 177 Hysterangium.. Vitt., Monogr. Tuber. (1831), p. 13........... 166 Calcareum....... Hesse pin 7 ML AIT et( 0 PAS Een 168 cistophilum ...... SACS DATE LAS RE RP DRE VA PS RE QE AE RER 168 clathroides....... Nate pr At er MU D 28002 00 Gill., Gastér., f. 20 ; Hesse, I, t. 1. f. 10-14 ett. 7, f. 19; Roumeg., f. 373 ; [Planchno- HycesNeanrduege NIAUUNS TNT RNA en 168 coriaceum ,....... Hesse} p404 17,1 28 elite 0 FRE 25166 CRUSSUNMU Le TN dr USD SO, AA Pen e res de 168 fragile ire. AE A DR A RAT AU ONE Le PA PR NE RE ARR ES 166 MARCUS Brest, funçs Trial) p:199, 1. 211, 1.12... 166 membranaceum .. Vitt.,p. 14,t. 4, £ 1; Pat., Tab., n. 364; [Splanchnomyces] Corda, Ze. VI, t. 8,1. 78. 168 nephriticum...... Berk, in An. n. Hist.'XIII, n. 298 ; Pirm. nat. Hist. Soc. (1881(, t. 3, f. 10 ; Mass.; Gastr., LI, 1.4, [var] Hesse, I, t. 7, f. 5: (Splanch- nomyces|\Gordai: 1e: VAE. 8, f 790000 167 Y dE EEE A Matt. in Madpiglia ‘4900), p. 16.......... de UATGS Pompholyx ...... Tu DES PME Set PR 6... 167 rubescens........ (Quél.) Pat. in B. $. myc. Fr. (1914) p. 351 ; Quél., Enchir., p. 246, comme var. d'Ayst. LlalNones EIRE een Ten 167 rubricatum....... Hesse ip} 056M,RA5, t 5,1, 13-14) 1.16, PR OO A A EU TL 167 siculum..... ee th Matt. id Malpighia (1900), p. 86, t.1,f. 8-10,. 167 stoloniferum ..... Tulip 83 4014 8 Hesse, Lt 1, &/6-9,; FOLaUE ID 125 CPR PB NN 168 Thwaitesii....... B. et Br. in An. n. Hist. (1848), p. 267, n. 377; fe Mass. Gasir.,t. 4,:4.80 ; Hesse, I, t,,7,f, 190 Leucogaster ..... padius "nr 0e Bucholtzus #7 floccosus ...... ILAOTANS 0 20 Hosporus . 7.7." Maccagnia ....... CARDIC Ar PA Ne ce Martellia......... mistiformis ...... Melanogaster.. ambiguus...... ee intermedius ...... odoratissimus .... rubescens........ sarcomelas ..... tuberiformis ... variegatus ....... Octaviana..... asterosperma brunnea rene depauperata..... Hesseana........ lanigera enter F5 F. BATAILLE. Hesse in B..5. bot. Fr. (1888), p.102. 42251500 Matt. 11 Wem. Ac. Soc. Tor. (1903), p-356,4: A ES OS AO A A EP ER RU RS 186 Matt. in Malprohia (1900); p21 2080207186 Hesse, I, p. 6$, avec nombreuses figures..... 186 Matt. in Malpighia (1900), p. 20 . ...... PS TS 6 Hesse, L,:p:70,;1.:3, 0140: RER 186 Matt. in Mem. Acc. dri Linceiï (1921), p. 535- BRAS IE ae Din ie CCR 185 Matt. loc cit./"avec figures 185 Matt:in Malpishiu (1900), 78 PR 180 2 oc cit, 1.1, 0 1-45 RES 180 Corda in Sturm, Deutschl. FL IT, p. 1... ... 164 Vitt. [Octaviana], p. 18. t. 4. f. 7: Tul. p. 9% t.-2,:1:5 et. 412 f,5*Corda, JC eNITAORS 98. Mass, Gastr.:t. 4, fe SN Pat Mb D::268::54 NUE NL A CRE 13 C4 HE) Vitt. [Octaviana|, p. 20, t. 3, f. 14 ; Tul.. p. 97. 465 [comme espèce] Berk. in An. n. Hist., XIII, n,. 301; Corda, Ze. VI, t. 9,f. 90 ; Mass., Gastr., t. 1,f. 11 ; [comme variété de M. variegatus] Tuls pi 90 42 Ê 626 165 BerkK in An: n° Hist. XII n° 2020 RS 165 Vitt. [Octaviana]|, p. 19 ; Tul., p. 95 ; Hesse, Ï, t.4, 19-18 ett:7, FSU ER 165 Vitt. [Octaviana], p. 18, t. 4, f. 12; Tul., p.96, t.. 2, 1. 6 et t. 12 1:7; Corda, Jc NES OR EUR M RE SE RNES AR Ree NNRNSR 164 Vitt. [Octaviana];\p. 16,43, 5 26 ulep 97166 Corda in Sturm, Deutschl. FL. III, t. 1; Ze. NI, t,,9, 1891; Quél.Jur, p.36 IP PME Pat:; Tab.;,1n: 269. Sn Vitt, [Ocraviana], p.16, 1.3, Pluie t:.2; 1.4 etit. 412, f.6 ; Corda”. Ze: NE 91 ;, Mass., Gastir.,t. 1,:f. 10 ; Brit. Fung. FL. p. 11, f. 6; Cordier, t. 60, f. 1 ; Gill. Gastér..f: 21; Pat; Tab:, n°2306500 165 Vitt., Monogr. Tuber. (1831), p° 15-080 Vitt., p: 17,43, T1 7:53 Tul., p.78 2H Corda, Zc. VI, t. 7, f. 64; Cke, Handb., p. 355 ; Mass., Gastr.,t. 1,1, 2 ett, ENRUAE Brit. Fung. Fl., p.11, f. 1; [Æydnangium] Quél; Jur., p.368, 11/1, 4 RS NRA HV A81 Hesse; I, p.78... DS RNA TRE RENE ED Tul. pa78 tt 11 2 ne Je 481 Sacc. et Syll. in Sacc. Syll. XIV, p. 267..... 181 Hesse, I, p. 79, 1.16, 7-8, RTS 2 165 ANALYSE ET DESCRIPTION DES HYMÉNOGASTRACÉES. 191 mutabilis ... ololeuca ...,.. tuberculata: Rhizopogon ..... boreals ren BTIare se de graveolens ...... lapponicus ...... lütedlus 3... provincialis. ..... Pumilionum .. Richoniella . ... leptoniæspora.... Sclerogaster... COMPACLUS 7 : Stephanospora .. carotæcolor. Torrendia........ pulchella.”. 4. ESS PEN ES UP PEINE STEP PNR RE 182 Hesse in Pringsh.Jahrb. (1885), p. 255 ; Hypog, Deutschls It: 6, f. 5-6 etit. 7, £ 49... 182 Bomm. et Rouss. in Rev. myc. (1885), p. 23... 181 ARC Re es Re LEE SE CN RTE CIE 181 Hesse 71007 le et ONEAUIGS2E 577 182 BRAS Ym0MGasten pro selle PAT en. 168 Karst., Symb.myc. Fenn. XNII, p. 161...... 170 Boud. in Bull. Soc. Bot. Fr. (1885), p. 284, t.9, AO TCON ANT At AIO PERRET 170 Vitt. [Hyteromyces] in Notiz nat. civ. Lomb.1, DS Tul pese Rs Sete 169 Karst fin rBasidse pri) nee A OA 170 (Eu) Du pe 87 ren Mass., Gaster, t. 1, f. 9; Gill, Gastér., f. 22 ; [Splanchomyces] Corde END SRE GAS RS ARE 170 Tu Np=88/Pat ap tn 267 Gil Gaster,, l'A RÉ CUOTEBS cr OUde bo Dot 169 [Æymenogaster] Ada in Bayer Bot. Ges. (1909), TO NA MR ME PeNDRSS LEE Per AE 170 Lu p.89%t2 1 Lette il, 4; Mass, Gastr,,1 F4 1%;tBres, Füungmansenr., t-1112;1 41%, 169 QUE MP PS DD (LS) EDEN CE" 0 RAS RTE ASIA ND AB EEE CRT 169 A ER RSA PA ST LEE Pt NN A EN 169 Cost. et Dufour, Æ#lor. champ , p. 203........ 179 |Hymenogaster Rich. in PB. $S. Bot. Ffr., 1887, PAAMEMTLr-31, Cost ret Dufour, /0c.° cit. FASO SE PDO ET ME ne CIE es 179 Hesse, Æypog. Deutschl., TX, p. 84..:........ 180 [Octaviana Tul,, p. 79, t. 11, f. 3] Sacc., Syll. XI, p. 170; [Æydnangium| Quél., Enchir., DD en te DR. ee ANG ste 180 Pat an BAS 77 rMIAOLA) Sp SAP CPE 179 [Hydnangium Berk., Outlin., p. 293, t. 20, LA Dule ppt) Patuin Bull Soc. myc. Fr., 1910, p. 204, f. 3 ; [Octavianal] Cor das CANNES Conan 179 Bres., in Atti Acad. Roveredo (1901), p.132 .. 170 OC NC TE OS RE ER Re Ca mere 471 192 morchellæformis ... CRC D CO OO VÉLO C À ON ACCUS RAS tener COTES DOM ICI IOEONIO VUISATIS- eric ruhescens .... AMPISUUS. :........ VAMERAIUS ee . Broomeianus . F. BATAILLE. SYNONYMIE. Gautieria. Gautieria villosa Q., ir. B. S. bot. Fr., p. 200 ES: [, 7. ? Octaviana mollis De Not., in Comm. Soc. critt., Ital., I, p. 38. Hydnangium galatheium Quél. Enchir., p. 247. Hymenogaster. Tuber moschatum Bull, t. 479. Hymenangium album Klotzsch., FI. borus, t. 466; [Æymenogaster| B. et Br. in An. n. Hist. XIII, n. 296; [R/izopogon| Berk. in Hook Brit. FI. II, p. 299. Hymenogaster populetorum Berk., Brit. Fung., n. 504. $Splanchnomyces Broomeianus Corda, Ic. VI t. 13, A0 YE Hymenogaster lilacinus Berk., Brit. Fung. n. 305. Hymenogaster argenteus Tul.. in Giorn. Bot. Ital.. Ï, p. 58. Hymenogaster griseus Tul. in An. Sc. nat. (1843), NAN SUR Hysterangium. Hysterangium clathroides Quél., Jur., p. , I, RATES Melanogaster. Hyperrhiza liquaminosa Klotzsch., Flor. borus., t. 468; [Argylium] Wallr., Flor. crypt. Serm., n:2280: Melanogaster Alotzschii Corda, Ic. V, p. 23. Hyperrhiza tuberosa Fr., Ind. Syst., p. 102. Polysaccum tuberosum Fr. in Linnæa V, p. 695. Bulliardi inquinens Jungh. in Linnæa, V, p. 408, Pe6S eAl5: Tuber moschatum Sow., t. 426. ANALYSE ET DESCRIPTION DES HYMÉNOGASTRACÉES. 193 Octaviana. HESSE Ana eee Octaviana mutabilis Hesse, I, p.77,t, 7, f. 10-15, Rhizopogon, Iuiéolus nr Tuber virens Alb. et Sdhw., Consp., p. 77,t.8, f. 3; LRhizopogon| Buch., Beitr. Hypog., t. 4, f. 18. NEA OPEN Tuber obtextum Spr., Plant. min. cogn. IT, p. 97. CS RER Splanchnomyces Cauvinianus Corda, Ic. VI, t.8, 1870; = Splanchnomyces Rabenhorstii Corda, Ic. VE, t. 8, A TIS à RE el (eh. Hysterangium DuriæanumTul, in Chant, Cat.,p.75, PUDSRIERNE) POIORENS Lycoperdon œslioum Waulf. in Jacq.. Coll. I, p. 344; [Tuber] Spr.. Syst. IV, p. 416 ; [Rhizoposon] Ë Fr., Syst. myc. IT, p. 29%; [{/{ymenangium] Rab., Krypt El, p.250; AS ni ne T'uber album Alb. et Schw.. Nisk., p. 77, = AGE OA OO Ilymenangium virens Klotzsch in Dietr. F1 Kôn, Pr. VI, p.382 ; [Splanchnomyces]| Corda, Ic. VI, LARGE Re one ae Splanchnomyces Klotzschii Corda, Ie. VE, €. 8, f. 75. D en Melanogaster Berkeleyanus Br. in An. n. Hist. (1843), p. 41; [Splanchnomyces| Corda, Ic. VI. 18/21 185, NS ele Une Mylitta roseola Fr. Ind. syst.. p, 178 ; [Splanchno- myces] Corda, Ie. VI, t. 7, f. 68, A AAA Scleroderma reniforme Paul., t, 199, f. 3. OLA Se à ROBES Rlizopogon virens Kromp, ? Sclerogaster. compactus........ . Sclerogaster lanatus Hesse, Hypog. Deutschl. I, ÉD AR AE Tel OT 20, 194 F. BATAILLE. Liste alphabétique des auteurs cités. ADA. ALBERTINI et SCHWEINITZ (Alb. et Schw.). BerkeLey (Berk.). BERKELEY et BRooE (B. et Br.). BommEr et RoussEAU (Bomm et Rouss.). . Bounieit (Boud.). Bucuozrz (Buch.). BuzcriarD (Bull). Cavara (Cay.). Cooke (Cke). CorDA. . CosTAnTIN (Cost.). DE Bary. DE Toni. Durour. Fiscaer Edmond (Edm. Fisch.). ForQuiGNoN (Forq.). Fries (Fr.). Gazer (Gill). Hazsiinski (Hazsl.|. Hennines P. (P. Henn.). Hesse. JAcQuUIN (Jacq.). Juxcxuxax (Jungh.). KarsTen (Karst.) KLorzscy. KromBnozz (Kromb.). Massee (Mass.). Marrirozo (Mat:.). PATouILLARD (Pat.). PAULET (Paul.). PAYER. PETRI. QuÉLET (Q. ou Quél.). RaBenHorsT (Rab.). Ricaon (Rich.). RozrLanp (Roll.). ROUMEGUÈRE (Roum.). SPRINGEL (Spr.). SAccARDO (Sacc.). SOWERBY {S0W.). STURM. Sypow (Syd.). Tucasne (T. ou Tul). WALROTH (Wallr.). Virrapini (Vitt.). ZLoBEL. Wuzren | Wulf.). Der FPE ANALYSE ET DESCRIPTION DES HYMÉNOGASTRACÉES, 195 Principaux auteurs et ouvrages cités (!). ALBERTINI et SCHWEINITZ. — Conspectus fungorum. 1805. BERKELEY. — Ouilines of British Fungology. 1860. Boupier. — /cones mycologicæ. BREsADoLA, — Fungi Tridentini. 1881-1892. — 1 Funghi mangerecei e velenosi del Europa media. 1899. Bucnozrz.— Beiträge zur Morphologie und Systematik der Hypogæen.1902, Buzziarn, — Aistoire des Champignons de la France. 1780-1798, Cook. — Handbook of British fungi. 1871. * Corpa. — /cones fungorum hucusque cogniforum, 1837-1854. CorDier. — Les Champignons. 1876. CosranrTiN et Durour. — Nouvelle flore des champignons. Durour. — Atlas des champignons. 1891. FerquiGnon. — Champignons supérieurs. 1885. FRies. — Systema mycologicum. 1821-1832. Gizzer. — Champignons de France (Gastéromycètes). * Hesse. — Die Hypogæen Deutschlands. 1894. KARSTEN, — Symbolæ ad mycologiam fennicam. — 1871-1882. KLorzscn. — liora Borussica. 1833-1841. re KromBHoLz. — Albibungen und Beschreibungen der Schwänime. 1831-1847. * Massee. — À Monograph of the Gastromycetes. 1889. _ Brüish Fungus-Flora. 1892-1895. PATouILLARD. — 7'abulæ analyticæ. 1883-1889, PauLeT, — Traité des champignons. 1793. Payer. — Botanique cryptogamique. Petri. — Gasterales, 1909. QUÉLET. — Champignons du Jura et des Vosges. 3 parties. 1873-1875. Er Enchiridium fungorum. 1886. RABENRORST, — Deutschlands Kryptogamen Flora, 1844, ROUMEGUÈRE. — Cryptogamie illustrée, 1870, SAGCARDO, — Sylloge fungorum, Vol. VII-I, IX, XI, XIV, XVI, XVII, XXI. SOWERBY, — English fungi. 1797-1815. STURM. — Deutschlands Flora. 1798-1848. * Turasne. — Fungi hypogei. 1862. * Virranini. — Monohraphia Tuberacearum, 1831. (1) L’astérisque indique les ouvrages les plus complets sur les Hypogés à basides. Le Sylloge de SaccaARDO en donne toutes les descriptions. a 196 F. BATAILLE. Principales publications et revues citées. An. myc. = Annales mycologici. Berlin. An. n. H. = Annals and Magazin of natural History. London. An. sc. nat. = Annales des sciences naturelles. Paris. B. S. bot. Fr. — Bulletin de la Société botanique de France. Paris. B. S. myc. Fr. = Bulletin de la Société mycologique de France. Paris. - Malp. = Malpighia, Genova. Mem Acc. dei Lincei.== Mémoires de l'Académie royale de Lincée. Rome. N. G. Bot. It. = Auovo Giornale Botanico ltaliano. Firenze. Rev. myc. = Revue mycolosique. Toulouse. Je tiens à exprimer ici toute ma gratitude à M. ParouiLLaR», pour les renseignements qu'il m'a donnés, ainsi qu'à M. Joacatm, qui a mis à ma disposition les Fungi hypogei de Tulasne et les Hypogés de Hesse. F. BATAILLE. ui “7 “y Deux empoisonnements par des Champignons. Par M MARTIN-SANS. En octobre 1921, M. D... 41 ans, de Castillon en Couserans (Ariège), trouve des « mousserons » à la lisière d'un pré Il apprécie beaucoup le Tricholome de St-Georges et ne manque pas de le ramasser quand il en rencontre. Sur l'observation que lui fait un étranger au pays qu'il est anormal de trouver en automne des vrais mousserons, M. D... assure que ce n'est pas la première fois qu'il en trouve et qu'il en mange en cette saison. Ces champignons, d'aspect rappelant l'espèce en question et d’odeur agréable, sont accomodés, frits à l'huile, par Mme S..., 80 ans, tante de M. D... Elle aussi apprécie les vrais mousserons et fait cuire ceux-ci comme tels sans hésitation. Ils sont aussitôt consommés au repas du soir par ces deux personnes. Vers minuit, quatre heures après le repas. M. D... est pris de coliques avec diarrhée et presque aussitôt de nausées bientôt suivies de vomissements ; ces phénomènes intenses de gastro- entérite durent toute la puit. l'rès inquiet de sa tante, M. D... se rend à son domicile et la trouve prise, dès la même heure, des mêmes symptômes d’empoisonnement. Sur le matin, les phéno- mênes d'intoxication disparaissent ne laissant plus qu'une pros- tration bien naturelle. Quelle est l'espèce coupable ? Nul doute que ce soit un tricho- lome, et un tricholome ressemblant assez au mousseron, plus par- ticulièrement sans doute à Tricholoma Columbetta ou à T. leuco- cephalum que les personnes empoisonnées avaient dû parfois consommer en automne, les prenant pour les mêmes mousserons que ceux de printemps. Le milieu du chapeau n’était pas teinté de jaune,ce qui semble éliminer 7'.resplendens et T. album, au moins sous leur aspect habituel Etait-ce peut-être T. spermaticum, donné comme suspect par certains auteurs, ou plutôt une variété de 7’. lascivum ? Au cours de l'automne dernier, on a recherché ces champignons, aux fins de détermination, mais sans résultat. * X # En novembre dernier, les journaux annonçaient qu'à Saint- Simon, banlieue de Toulouse, venait de se produire un empoison- 198 E. MARTIN-SANS. nement mortel par les champignons. Les renseignements suivants furent aussitôt recueillis sur place et complétés auprès du médecin traitant (1). Vers les trois heures de l’après-midi, M. T..., 70 ans environ, vivant seul, pris de douleurs gastriques et abdominales avec vomissements -et diarrhée, alla demander aide à sa voisine et locataire : il lui déclara qu'il s'était empoisonné avec des champi- gnons, surtout des « mousserons », mangés au repas de midi. Les phénomènes de gastro-entérite avaient été si violents et si rapides que le vieillard n'avait pas eu le loisir ou la force d'aller à temps à la selle. Il suait très abondamment, avait le visage très pâle et les extrémités cyanosées et très froides. Isolée loin de tout secours immédiat, la locataire le fit coucher et lui fit prendre de l'huile d'olive ; il revint à la selle trois fois ; les matières étaient couleur jaune d'œuf. Le médecin arriva vers cinq heures et demie: il trouva le malade extrêmement déprimé et fit des piqûres d'huile camphrée qui n’amenèrent pas d'amélioration. À son départ, une heure après, le malade de plus en plus bas répondait encore aux questions mais confusément et par monosyllabes ; un quart d'heure après, il s'éteignait. La gastro-entérite était évidemment due à une intoxication par les champignons : mais la mort parait due. en réalité, à une auire cause (affection cardiaque ? ictus ?) déclanchée peut-être et masquée par l'indigestion grave. D'ailleurs la victime avaït déjà eu un mois auparavant une indisposition avec congestion intense de la face qu'elle avait attribuée à un coup de soleil. Quels étaient les champignons responsables ? Au dire des témoins, les matières vomies présentaient à peu près exclusive- ment des morceaux de champignons mal cuits, semblait-il, et souvent gros et encore reconnaissables. Ces matières avaient été balayées et jetées avant mon arrivée ; mais un panier à salade contenait, bien nettoyée et lavée, une bonne partie de la récolte de M. T..., et dans un coin dela cour où il avait fait ce nettoyage, se trouvaient toutes les épluchures, lambeaux d’épidermes et portions inférieures des pieds. Ces épluchures (comme les débris rejetés, au. dire des témoins) correspondaient exactement aux espèces conte- nues dans le panier à salade. .Celles-ci, encore humides, pesaient environ 130 grammes. Il y avait : une petite quantité de Lepiota excoriata peut-être avec des espèces voisines, mais déjà en voie de décomposition ; une petite quantité aussi de Marasmius Oreades ; — enfin pour près des (1) Qu'il me soit permis de remercier ici ce médecin, M.le Dr JULIAN pour sa parfaite obligeance. DEUX EMPOISONNEMENTS PAR DES CHAMPIGNONS. 199 trois quarts du poids de Clitocybe rivulosa. Celui ci n’est nulle- ment consommé dans la région et avait été très certainement cueilli par confusion avec le Marasme montagnard, très connu et apprécié sous le nom de « mousseron » qu'avait précisément employé le vieillard; mouillées par la pluie, les deux espèces avaient pu être plus facilement confondues par la victime, qui pourtant récoltait souvent des champignons pour sa consommation. L’explo- ration des environs m'a montré l'existence des mêmes espèces : Lépiotes comestibles de fin d'automne, connues et consommées dans l'endroit sous le nom imagé de « mortes de froid »; marasme des montagnes, rare ; de-ci de-là des colonies de Clitocybe rivulosa. Dans un prése trouvait aussi en abondance Clitocybe nebularis, connu dans l'endroit comme comestible, mais dont je n’ai pas trouvé trace dans la récolte suspecte. : Au total, comme la quantité de Lépiotes ramassées par la victime me permet pas de penser qu’elle en ait absorbé des vénéneuses, tout au moins suffisamment pour provoquer une aussi grave gastro- entérite, l’empoisonnement parait surtout du au Clitocybe rivulosa, donné, généralement comme vénéneux ou suspect par les auteurs. Cependant MM. Sarrory et Maire signalent avoir « consommé sans danger » cette espèce (1). On ne peut donc la tenir pour très dangereuse, et ceci confirme l'opinion la plus plausible sur la cause réelle de la mort de M. T... qui ne serait pas due à la seule intoxication. Mais néanmoins, l’empoisonnement patent que je relate oblige à tenir le Clitocybe rivulosa pour gravement suspect, au moins si la cuisson en est insuflisante. (1) À. Sartrory et L. MAIRE, Les Champignons vénéneux, 1921, p. 71. j) Commission nationale pour la propagation de l'Etude pratique des Champignons, FONDÉE EN 1902. MM. Arnould, 200 faubourg Saint-Denis, Paris-X.— Chumpigneis supérreurs. Barbier, préparaleur à la Kaculté des Sciences. Dijon (Côte-d'Or), — Champr- dons ils supérieurs où Champignons sarcudés, particulièrement 4garicines. Bernard, J., pharmacien princ. en retraile, 31, rue St-Louis, La Rochelle ; (Charente.[nférieure). — Champignons supérieurs. Abhé Bourdot. Si-Priesl-en-Murat, par Montimarault (Allier). — Champignons: SUPÔTLEUTS, Buchet, S.,3$8, Avenue dé l'Observatoire, Paris-VIe. — Myvomycèles. -Abbe Derbuel, Pevrus (Drôme).— Champignons supérieurs. Dufour, L. Laboraloire debiologie végétale de Fontaineblera. Avon (Seine et-Marne). —- Champignons surérieurs. Re Dumée, 45, rue de Rennes, Paris-VIe— /Jyménomyvcetles. Dupain.pliarmacien, La Mothe St-Hérav (Deux-Sèvres). — Chap. supérieurs. ; Putertre, Emile, Vilry-le-Françcois (Marne), — Mucédinées et Champ. supérieurs Eoëx. directeur de la Station de Pathologie végélale. 11 bis, rue d'Alésia Paris XIVe — Champrynons parasiles des négelaux Grosjean, inslituleur. Maizières (Doubs. — Champ supérieurs. Hétier. Er., Arbois (Jura).— Champignonx supérieurs D' Labesse, Angers (Maine-et-Loire). — lutovicaléons : Maine. Aujou. Vendée Lagarde. Maître de Conférences à la Kacullé des Sciences de Strasbourg (Alsace . — Champignons supéreeurs j? Mabeu, !., 44, Avenue du Mairte. Paris-XI1Ve — Lochenx Maire. R .profcsseur à la Kacuilé des Sciences d'Alger. — Chompignons para kéles, Hypodémmes ele. Moreau, I!., maître de conférences à la Facullé des Sciences Jardin Bota - nique, nue sainte Catherine, Nancy (Meurthe et-Moselle) —.Mucorinées, J1yphomycèles . Dr Offner, Chef de Travaux à la Facullé des Sciences de (irenoble (Tsère).— Champ. du Dausniné. Dr Paroulllard, 0», avenue du Roule, Neuilly-sur-Seine {Seine).— Champignons … etütuynes elen purliculier de [a Tunrste. Peltereau hotaire honoraire à Vendôme (Loir-et-Cher). — Chanpègnons supérieurs el spécralement les Botélés. D: Pinoy, inaitre de con'érences a la Faculté des Sciences d Alger. Radaïis, professeur à l'Ecole Snpérienre de Pharmacie, 4, av. de l'Observa- Ù toire, Paris-VI[:. — Rapporteur-général de 12 Commission. fe t Dr Trabut, Mustapha-Alger— Champignons de.lu flore de l'Algérée. 4 eu MONOGRAPHIE DES TUBEROIDEES D'EUROPE . par M. BATAILLE. î Prix : 7 fr. 50 (5 fr. pour les Membres de la Société). S'adresser à M Maublanc, Secrétaire général de la Sociélé, ou à l'auteur. M Bataille, 4, rue de Vesoul, à Besançon. de PER Ph De RTS re AR er Les AVIS TRÈS IMP ORTANTS La Société Mycologique rachèterait les années suivantes d>: son Bullétin: 1895, 1896, 1898, 1903, 190%, 1905, 1906,1908, 1909 et d'une facon générale toute | collection en bon état, ancienne ou d'une certaine élendue. Elle rachèterait . égalèment des exemplaires de la Table de Concordance de la Flore de Quélet. Pour les conditions, s'adresser à M. SERGENT, &3,. rue de Chateaudun, PARIS, IK°. 1 22 en Toutes les COMintinicalions concernant le Buileon ho être adressées, à M. Mausraxc. Secrétaire général. 52, Boulevard (RE Saint-Jacques, Paris Les auteurs des notes et mémoires destinés au Bullelin sont priés de présenter à la Commission du Bulletin les manuscrits soigneusenient écrits. prêts à êlre remis à l'imprimeur. pu Si les manuscrits sont accompagnés de figures destinées à être insérées dans le texte, ou à être tirées en planches, celles- -ci doivent être dessinées à Uencre de Chine et au trait, ou bien au crayon Wolff sur papier à grain dit. « Papier procédé », ou Cosetens en bonr:es photographies, de manière à en permettre Ja reproduction par les procédés zincographiques. Les lettres et. chiffres se nt mis soit à la plume, soit au crayon Wolff suivant les eas. 5 D:15 le calcul de la dimension des dessins destinés à être reproduits en - planches, les auteurs sont priés de vouloir bien teuir compte de la réduction que … le elichage photographique devra faire subir à leur dessin pour que la repro- duction zincogravée tienne finalement dans le format 18 %< 18e, qui corres- pond à celui des planches du Bulletin. : L’exécution de toute figure ne pouvant être reproduite que par des procédés. différents reste soumise a l’appréciation de la Commission du Bulletin. Les dessins doivent parvenir au Secrétaire complèlement (erminés (y compris chiffres et lettres) et prêls à être remis au rare sans avoir. besoin d'aucune retouche. AE Temporairement, les membres de la Société devront le collaboration RC pécuniaire pour la publication de leurs illustrations et pour celle de leurs | travaux étendus. , ACTA RAT CET Pc NASA SES S PERS A 4 uA ir 4 ER Dans le but de faciliter la régularité dans la publication du Bulletin, les auteurs sont priés, après avoir reçu la première épreuve. de vouloir bien la retourner soigneusement corrigée. | accompagné: du manuscril, à M. Maublanc, 52, Boulevard Saint-Jacques, Paris.dans un délai maximum de six jours. Passé cette limite, la Commission du Bulletin serait dans l’ ‘obligation de reporter au Bulletin suivant l'impression du mémoire. La correction des épreuves insuffisamment corrigées sera faite aux frais des auteurs. Les frais causés par des modifications ax. manuscrit primilif seront également supportés par les auteurs. TARIF DES VOLUMES PUBLIES PAR LA SOCIÊTÉ S'adresser à M. MAUBLANC. Secrétaire général, 52: Bou- 4 si levard Saint-Jacques, Paris. 3 BULLETIN TRIMESTRIEL DE LA SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE DE FRANCE * Pour le progrès et la diffusion des connaissances relatives aux Champignons Se CT Tome XXXIX. _- 4e Fascicule. SOMMAIRE PREMIÈRE PARTIE. Travaux originaux : FE. Bataille. — flore analylique-descrip'ive des Hydnes ERP S IE SAUT DE RNA RENAR RE ae eur et Pr ntte 201 J. Bellivier et V. Dupain. — Nule sur la Corlinarius pseutdo-botaris (Maire).— Cortinarins limonius (Quélet) NET) ER RS eee RE EN a ere en 217 R. Morin. — NUE sur le Pleurolus Eryngii rencontré sur le lilloral de la Seine-Inférieure....,.2............ 2921 = Chauvia.— Sur ia toxicilé d'Amanila virosa Fr 229 S.-R. Bose.— Une Polyporacée nouvelle de l'Inde (PL. VIII) 296 L. Garbowski. — Les Micromycèles de Crimée et des districts limitrophes de la Russie méridiona!e en consi- dération spéciale des parasites des arbre et des arbris- See Ie rs CEE EX ER ERP CNE en 227 H. Bourdot et À Galzin. — //eterobasidieæ nondum DOSORINIEE EE RER ARNO eo 0 1 den CM 261 ES Bataille et R. SARA UN — Un ‘Bole! de la Pour- boule. variété minor du Bolelas porphyrosporus (PI. XT) 267 L. Azoulay — Nouvel empoisonnement dû aux c! Hpre DB OISE CSS a DE Pt CO LUE Hire) L. Bouchet. — “l'oa à :0€.— Scabello tou soc 979 V. Dupain.— Un curieux cas de tératologie de l’'£ntlo- OU D EU DO PDT EE PRE AT LR RE RATE Pa EU 264% EL. Matin-Sans.— Forme anormal: de S/ropharia æru- DAS NOT RE ME NE MRC" AE ee 275 G Poix.— Note sw: la presence l'Amaniq Cesare dans SN TERRES SES SALE ee A ARS oo dre 276 DEUXIÈME PARTIE, Procès-verbaux des séances des 4 octobre et 6 dé- CEMMDIC 19230 en ee PR TRS Ne XNXTIT Table alphabétique des Auteurs des Notes et Mé- moire, publiés dans le Tome XXXIX (1923 .... XXNINX Table alphabétiques des espèces noûvelles décrites dans le tome XANTEREQIUDS NE P SR E CRRRe XLIT Table des principaux sujets figurant aux proces- verbaux des séances de année NOD A PROS ER ER EE NXEIV 84, Rue de Grenelle, PARIS-VI[e arrt 192% Publié le 25 février 1924, SOCIÈTE MYCOLOGIQUE DB FRANCE Les séances se tiennent à Paris, rue de Grenelle, 84, à 46 heures, le 1° Jeudi . mois en HR se Jours des Séances pendant l'année 1924. Janvier | Février Mars Avril | Mai Juin | Septembre Octobre Novembre Décembre | L | 5 | à 6 3 M5 ñ 115 5 un. + É RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX. Pour devenir membre actif de la Société, il suffit d'être présenté à l'une des séances mensuelles de la Société, puis élu dans la séance suivante. La cotisation annuelle, donnant droit au service gratuit du Bulletin trimestriel, est de 10 francs par an pour les membres résidant en France et dans les colonies, et de 12 franes pour les membres à qui le service du Bulletin est fait à l'Etranger. Les cotisations soul affectées d’un supplément annuel de 5 fr. pour la France et de 8 fr. pour l'étranger. = Les manuscrits et toutes communications Concernant la rédaction et l'envoi du Bullelin trimestriel de la Société doivent étre envoyés à M. MAUBLANC, Secrétaire général, 52, Boulevard Sa aint-Jacques, PARIS (XIV). Les cotisations doivent être adressées à M. SERGENT, Trésorier, 43, rue de Chateaudun, PARIS, IXe. (Compte de chèques postaux : PARIS 372-25). AVIS IMPORTANT. — COTISATIONS ; Le Bureau de fa Société Mycologique, dans le but de diminuer les frais nécessités. par le recouvrement. des cotisations, informe les. meémb'es de la Société qu'à avenir il ne sera plus envoyé de. quittances, le recu de ia poste étant suffisant pour justifier du paiement. Il prie inslamment ceux de ses membres qui ne se sont pas encore libérés de vouloir bien le faire sans retard. - Les cotisations restées impayées au 1 juillet seront recouvrées par le service des Postes, avec une majoration de 4 fr. pour tenir € compte des frais (soit 16 fr.). = BIBLIOTHÈQUE. Les ouvrages et les périodiques de la Bibliothèque sont à la disposi- tion des Membres de la Société lors des séances mensuelles. Le prêt à domicile en est autorisé pour une durée d’au plus un moïs. Toutefois. les ouvrages précieux doivent être consultés sur place. L'envoi des ouvrupes “de la a peut être fait aux membres éloignés de. Paris, à leurs frais et à leurs risques et périls. Les demandes d'em- prunt sont reçues par M. le D' Macrou, archiviste, Institut Pasteur, 25, rue Dutot, Paris, XVe. Les Membres de la Société sont priés d'envoyer à la Bibliothèque un exemplaire de leurs publications, | IVL “ Lit BE À AR Y COLUMSIA UNIVERSITY Flore analytique-descriptive des Hydnes terrestres d'Europe, par F. BATAILLE. : LES HYDNES TERRESTRES. Parmi les champignons de la famille des Hydnacées, un assez grand nombre d'espèces croissent exclusivement sur la terre.quoi- que toujours dans les bois, généralement sur sol siliceux ou décal- cifié, très souvent sous les conifères. On les distingue à leur pied central ou peu excentrique, plein, continué par un hyméno- phore dilaté en forme de chapeau ou de toupie, parfois déprimé, ombiliqué, en coupe ou en entonnoir, et dont la face inférieure est garnie d’aiguillons généralement décurrents et fins, de lon- gueur variable (1 à 10 millimètres). Ceux-ci sont recouverts par une couche hyméniale très ténue, formée de basides claviformes à 4 spores globuleuses, parfois un peu ovoiïdes, petites, hyalines ou colorées, grenelées, verruculeuses, anguleuses ou aculéolées. Ces champignons constituent la section Mesopus du genre Hydnum de Fries. Plus ou moins larges, épais ou minces suivant les espèces, ils sont formés d’un tissu ou chair de structure et de consistance variables. Chez les uns (Carnosa), la chair est homo- gène, compacte, tendre ou fragile, généralement blanche à la cas- sure, quoique souvent colorée à l’air, pouvant se dessécher, mais putrescible avec l’âge et par l'humidité ; chez les autres (Lignosa), elle est fibreuse, subéreuse ou coriace, tenace, colorée, absorbant souvent l'humidité sans se décomposer, longtemps persistante. Le pied, parfois plus ferme ou plus dur que le chapeau, est aminci ou épaissi à la base. rarement cylindrique, quelquefois difforme, bulbeux ou tubéreux. Il est court ou peu distinct chez les espèces à chair subéreuse, genéralement plus long chez les autres. Quand le pied et le chapeau sont épais, celui-ci est sou- vent très large, de forme orbiculaire, convexe au début, puis géné- ralement plan ou déprimé au milieu, très rarement en entonnoir, avec la marge d’abord incurvée ou enroulée ; si, au contraire, le pied et le chapeau sont minces, celui-ci reste étroit, convexe-plan ou cyathiforme. Souvent tomenteux et de colorations variées, le chapeau est parfois glabre ou écailleux chez les grandes espèces charnues. Le pied des espèces fragiles est généralement blanc, au 202 F. BATAILLE, moins au début, souvent cendré ou grisätre. Les aiguillons pré- sentent également des colorations variées, souvent changeantes à la maturité. La chair est généralement odorante ou parfumée. Les Hydnes croissent en été et en automne. Quelques espèces à chair compacte ou fragile sont comestibles ; mais leur saveur généralement amère les rend peu appétissantes. Cependant l'Hydne sinué (4. repandum Linn.) est de consomma- tion courante et, comme tel, vendu sur la plupart des marchés. Sa chair, comme celle de l’'Hydne imbriqué, confite dans de bon vinai- gre de vin, fournit un condiment apprécié, accompagnant agréa- blement les viandes. CLASSIFICATION. QUÉLET a érigé en genres les deux groupes de KRIEs : les Car- nosa sont devenus son genre Sarcodon, et les Lignosa son genre Calodon. De ce dernier il a distrait l'Æydnum candidum, à chair gélatineuse, pour en faire un 7remellodon (1). En adoptant ies deux genres de QuÉLET, je propose cette dernière espèce comme un type d'un nouveau genre terrestre, le genre Malacodon, différent du Tremellodon gelatinosum non seule- ment par son habitat, mais par son pied central, long et épais. Abbréviations et indications, Ch, = chapeau ; p. = pied ; ©. — centimètre ; m. millimètre ; Sp. = spore ; u (Micron) = 1 millième de millimètre. — Un tiret entre deux nombres séptre la plus petite dimension de la plus grande.— La longueur du chapeau est indiquée par deux nombres en parenthèse : un seul indi- que la plus grande dimension. — Les nombres indiquant la longueur et l'épaisseur du pied comme de la spore sont séparés par le signe X ; un seul indique la plus grande longueur. — L’astérisque indique une espèce croissant en France, le (v) une espèce observée par l’auteur. — Aig.= ai- guillons, — Com. = comestible. — Conv. = convexe. CLÉ DES GENRES. 4.. Chaïr gélatineuse......."....:.......1:#: Na eGRon — Chair non gélatinéuse.............7.., 2e (1) Dans le genre Tremellodon, les basides sont cloisonnées verticalement ; on ignore leur forme chez l’Hydnum candidum. HYDNES TERRESTRES D EUROPE. 203 2. Chair coriace, mince, blanc gris ou blanc de lait ; aig. restant blancsiou blanc dé lait"... Calodon (pp.) — Chair différente ou aig. autrement colorés sur l'adulte... 3 SAR ZONE EL MINCE -COTIACe ND RNAR LU Calodon (pp.) — Ch. non zoné ou non mince-coriace.. ................... 4 4. Chair bistre ou noircissant dansle pied, mince-subéreuse ; odeur de Fénu grec ou de Mélilot bleu........ Calodon (pp.) mn rCGnmadutérentestt ni. ris, ie ds. dre UD D. Chair zonée et subéreuse-tenace............ Calodon (pp.) = CHAETNON ZONCE LOU JnAQUE. nn... Done... uen 6 6. Chair blanche, au moins à la coupe........ Sarcodon (pp.) _ORar colorée à la coupe. .::......2.0 nn. MS CS LEE 7 HAOhainaune et 4cre-poiprée....1.... 00 Sarcodon acre. — Chair différente...... ..... ne TS Aa ape, HA RS SP Srisûtre où ch. écailleux....... M 20e Sarcodon (pp.) — P. non grisâtre ; ch. non écailleux...... Dar de a UD 9. Ch. gris perle, à bord blane........... Calodon amicum, OR ATirementCOlOT és: eue ed ctaLlue chine ahte so ei en 10 LOS EME Char ra piles EURE URI El Sarcodon (pp.) — P. et chair fermes ou tenaces....... GE DER METTRE DCS) RUE 11. P. long 4-6 c., épais : 2-k c., napiforme ou subégal, à . chair compacte et homogène ; ch. épais ..... Sarcodon (pp.) — P. plus court, épais ou mince, d’un tissu ligneux, subéreux ou fibreux-coriace ; ch. mince ou épais....... Calodon (pp.) GENRE 1. — Malacodon F. Bai. [Du grec: uækaxos, mou ; oJeuç, dent.] Chair gélatineuse ; aiguillons mous ; stipe long et central. UNE ESPÈCE, M. candidum (Schmidt) F. B. P, long (5-8 c.), épais et tubé. reux, blanc, puis lilacin au toucher ; ch. orbiculaire (5-12 c.), pruineux et blanc ; chair d’un blanc de lait, plus compacte dans le pied, douce ; aig. Ayalins, courts, serrés. Hêtres, Saxe, 204 F, BATAILLE. GENRE ÏÏ. — Sarcodon Quélet. [Du grec : gapxoôns, Charnu ; 6d0%e, dent.] Chair fragile et homogène, tendre ou ferme. très rarement zonée ou fibreuse, généralement blanche à la cassure, souvent amère et nauséeuse ; aiguillons charnus et fragiles ; pied généra- lement assez long et glabre ; chapeau souvent glabre ou écailleux. Espèces marcescentes, puis plus ou moins putrescentes. CLÉ ANALYTIQUE DES ESPÈCES. 1. Chair du chapeau blanche ou blanchätre, tantôt non chan- geante, tantôt lilacine ou violetée à l'air ; aig. blancs, blanchätre gris, cendrés, gris ou gris brun. Conifères. 2 — Chair ou aig. prenant d’autres colorations....... DS . 7 9. Aig. adultes cendrés, blanchâtre gris, gris ou gris brun : p. cendré ou blanc, puis gris ; ch. non re au moins au début are RTL Mn de LEE D RAPES (eo 3. P. aussi épais que long : 2-2 !}, c., cendré, à base not- râtre ; aig. gris brun, à pointe blanchâtre; ch. bistre rouillé, turbiné, puis plan (7-10 c.), tomenteux, puis floconneux- squammuleux; chair blanche,compacte. S.scabrosum (Fr.)Q. — P.et ch. différents, le premier glabre ; chair fragile...... 4 4. Ch. pubescent, puis glabre et ruguleux, inégal (6-10 c.), souvent ondulé ou lobé au bord, cendré ou testacé ; p. cendré, épais, à base renflée : 3-5 c. ; chair molle, blanche, un peu gris brun au milieu et à la base ; aig. blanchâtre DIS ee SR ele ONE ss. 005 119, PAU RE NO — Ch. non glabre et blanc PP coReut puis teinté de lilas ou de chocolat, convexe- note (3-8 c.) ; p. et aig. blancs, puis gris: chair blanchâtre ou lilacine ; sp. : 6 x, hyalines. 5 5. P. aminci en bas, souvent rameux, dur ; ch. pubescent ou finement tomenteux. Com.. ... .. *S.cinereum (Bull.)Q. — P. non aminci en bas, simple : 2-3 X 2!/, c., ferme, ch. à tomentum épais -floconneux, mou. Com. var. molle (Fr.) Q. 6 Ch tomenteux, bordé de blanc, améthyste, puis ptoleté, ombiliqué ou déprimé (3-8 c.) ; aig. décurrents ; p. (2-4 < 1-11}, c.), blanc, aminci et vineux en bas ; chair fibreuse, fragile, blanche, puis violetée, douce ; sp. très petites: 3 1); p. Com tre SUR PO AE LR AR S. violascens (A. et S.\ J. HYDNES TERRESTRES D'EUUOPE. 205 — Ch. glabre, luisant, rouillé, plan-déprimé (5-10 c.) ; aig. écartés du pied par un cercle ; p. (2 !/,-3 c.) renflé en bas, glabre, luisant, blanc ; chair ferme, blanche. SAGRENTS MR EE en LES /politum|(Kr.) 7. Chair du chapeau piolacée, vineuse ou noir violacé, au moins à l'air ; aig. mûrs rouillé brunâtre, châtains ou incarnat brun, avec le pied court, aminci en bas, 5 IGIR D PONTS See, co RSC RES Dee hab te — Chair ou aig. avec denrées COLOTAUONS ARE LE NE RCA . 10 8 Chair mince, violacée à l'air, molle-friable ; saveur faible et. agréable ; ch. plan ; ch. et p. pâle terreux ; ais. rouillé brunâtre ; sp. : 3 w, hyalines. Châtaigniers. IAE NS RER PRES SR Herrera Re erStionides (ass) — Chair épaisse et dure ou ferme. plus ou moins amère ; ch. ombiliqué ou déprimé (6-9 e.); aig. à pointe blanche ou pâle ; Speo NL 10crées où pallle brunûinre 2. NE 9 9. Ch. incarnat fauve ou abricot, puis châtain pâle, avec le pied incarnat fauve, à base bleu bistre ou gris olivacé ; chair cassante et dure, blanche, puis vineuse ou violacé et olivâtre, d’un vert noir-à la base du pied ; odeur agréable de noyau de pêche.Boiïs et bruyères. Suspect. *S.amarescens.Q. — Ch. noir bleuâtre ou noir violacé, enfin aérolé-squam- muleux ; p roux fuligineux ; chair noir piolacé, rougeâtre dans le pied, Conifères .. S. fuligineo-violaceum (Kalch.). 10. Ch..Jaune, puis olivätre ou bistré, plan (18 c.), hérissé- velouté ; p. ovoïide, souvent ramifié, villeux, crème olivâtre, à base cendré olive ; chair Jaune, humide, amère-poivrée ; aig. blancs, puis bruns, à pointe jaune ; sp. : 6u, aculéolées, jaunes. Bois sablonneux : pins, bouleaux, DUSPECLe.5.. 2 D Le SE A AS TE DES HV S-acre Q: HS peces Autrement COlOTÉES ne... PA LE 1 11. Aig. blanc cendré ou gris clair ; chair bistre noir ou jaune pâle à l'air ; ch. écailleux, épais ; p. épais, glabre ; Sp) alines Com: ".02. 40 7.. RS Re Pa Un te . 12 — Aig. ou chair prenant d'autres colorations .............. 13 12. P. grisâtre, court ; ch. (10-30 c.}), convexe-ombliqué, puis plus ou moins en entonnoir, cendré, à larges écailles gris brun ; chair grise, puis bistre noir, zonée, dure, fragile amère ; Sp. : D-7 w Sous les conifères, rare dans les bois teutllus 2 couler . * S. imbricatum (Linn }) Q. 206 F. BATAILLE. — P. blanc ou incarnat roussâtre, avec la base gris noi- râtre ; ch. (10 ce.) convexe-plan, ombiliqué, fauve incar- nat ou rouillé, à fines écailles brunes et fugaces ; chair blanche, puis jaune pâle, ferme ; sp. : 4-5 s. Boïs de CONHÉLES EE CE . . * S. subsquamosum (Batsch.) Q. 13. P. blanc, court, aminci en bas ; ch. épais, convexe- bosselé, puis déprimé (4-8 c.), roussâtre, glabre, puis couvert d'écailles fibrilleuses et bai brun : chair blanche, ferme, sapide ; aig. roux clair, à pointe blanche ; sp. : 5-7 u, jaunâtre fauve. Bois sablonneux, surtout de coni- ières. Coms SRE er .... * S. squemosum (Schæf.) Q. D ou- Ch dUérERt te eee Un EE st DE He 14. P. grêle (5-8 c. X 4-7 m.), gris: aig. blanchâtres, puis incarnats ; ch. convexe-plan (4 c.), lisse et mince, gris cendré ; chair tenace, blanche. Conifères.. S. gracile (Fr.) Q. — Pet ch:différents.. A EN RÉ 0. 0 15. Ch. en entonnoir (5-20 c.), lisse. inégal, brun; p. aminci en bas, blanc, puis roussâtre ou brunätre ; chair blanche, fibreuse-coriace, tenace : aig. décurvents, blancs. puis bais ou bruns : sp.: 45 X 3-ku, pâles. Bois de pins RE CR EE * S. infundibulum (Swartz.) Q. — P. ou ch. différents ; chair homogène. . ....... 10 MEAG 16 P. blanc rosé et furfuracé, subégal (4-5 < 1-1 !} c.); ch. convexe (5-6 cm.), charnu, blanchâtre, rosé ou bistré vers le bord, glabre, à papilles rose rouge et fagaces (Schmidt) ; marge enroulée au début ; chair blanche, puis rosée à l'air, douceâtre ; odeur nauséeuse forte ; aig. décur- rents, blancs, puis roses ; sp. : 4 5 X 8 1/,-4 u, pales. Coni- fères. Allemagne..... .... S. fuligineo-album (Schmidt) (1). — Espèces autrement colorées ..… 17 17. Cespiteux, en touffe large sur une base subrameuse, épaisse ; ch. inégaux, charnus, roux ferrugineux. à petites écailles fibrilleuses et apprimées ; ch. et p. pâles : p. nus: aig. rouillé brun. Forêts. Suède . S. versipelle (Fr) Q. (2). — Non cespiteux-rameux : ch. souvent lisse : chair plus ou moins amère ; p. glabre ou pruineux .... LS (1) LA. fuligineo-album Fr. (Xe., t. 3, !. 1) représente S. lævigatum à l'état jeune. (Voir Bresadoïa : Fung. Trid., Il, p. 32 et 33). (2) Pour Quérar, cette espèce serait une forme cespiteuse de S. subsquamo- sum, mais la couleur des aiguillons l'en éloigne. HYDNES TERRESTRES D EUROPE. 207 18. P. (4-6 c.) napiforme ou subégal, épais : 2-4 e., bai rouillé ou teinté de gris ; aïig. longs : 1-2 cm. ; ch. épais, convexe-plan, déprimé (5-20 c.);: chair à odeur forte, un peu nauséeuse ; sp. paille ou très légèrement brunes. Bois de conifères surtout. .... Me din our ÉS AUIS OREEEe L) fragiles ainsi que la chair : odeur faible ; sp. : 6-8 x 6-7. Bois MARIO OT. Re nu 2. el ent AU 19. P. bai rouillé comme le reste, épais en haut : 4 cm., aminci en bas : 1-2 c. ; ch. lisse et pubescent ; chair livide paille ; sp. : 7-8 X 5-7 1. Portugal... . . S. colossum (Bres.). — P. gris, gris rosé ou gris-lilacin, épais : 2-8 c.; ch. gla- bre, uni, puis souvent squammuleux, gris chamois, teinté de lilacin ou de bistre, avec la marge d’abord enroulée ; chair blanche, puis rougissant à l'air dans le jeune àge ; aig. piolacés, puis d’un brun chocolat ; sp. : 6-7 XX 4-5 y. Come AM PURE NS": levigatum (Swartz) O:(1), 20. Ch. mince, convexe-plan (2 !/,-5 c.), fuuve-orangé ou safrané, un peu pelucheux ; p. subégal : 3-8 x !/,-1 em., crème, puis concolore ; chair tendre, très fragile, pâle aurore ; aig. courts, crème, puis incarnat fauve ; sp. paille) 1... S- repandum, var. rufescens (Pers:) Q: — Ch. épais, convexe-bosselé, souvent difforme (5-12 c.), pruineux ou villeux ; p. inégal ou difforme, épais, générale- ment épaissi en bas et en haut; chair dure, blanche ou blanc crème, puis crême paille ; sp. hyalines. .. ..... .. 21 21. P. blanc, puis ocré en bas ; ch. crème carné ou nankin ; aig. blancs, puis crème carné. (v).. . S.repandum (Lin.) Q. — P.blanc crème et ch. blanc de lait, avec les aig. d’un blane |, eee puisincarnat/pale () 02.0. ..#/;#var: album Q: Genre III. — Calodon Quélet. [Du grec : xdhos, beau ; odoùs, dent]. Chair cortace-tenace ou subéreuse-élastique. très souvent zonée ou fibreuse, colorée, parfumée ou inodore ; aiguillons fins, de même consistance, généralement courts ; pied court, souvent tomenteux ; chapeau généralement tomenteux ou soyeux, souvent cyathiforme. Espèces pérennes ou très longtemps persistantes. (1) À l’âge avancé et à l’état sec la chair ne rougit pas. 208 F. BATAILLE. CLÉ ANALYTIQUE DES ESPÈCES. 1. Chair zonée ou variée de bleu d'azur ou de bleu lilas, an moins dans le chapeau, qui est cotonneux ou tomentueux ; PCOUrEESe EE RON CASE + — Chair autrement olone. He D Æ I 2. P. azuré lilacin,épais, tomenteux ; ch. conv.-plan (5-9 c.). blanc ou blanc azuré : chair subéreuse-molle, puis dure, jaunâtre. à zones blanches et azurées ; aig. blanc azuré, puis châtains, à pointe blanche : sp. : 5-6 y, blanc-paille en tas ; odeur anisée. Conifères des mon- tagnes. (V) ce SR * C. suaveolens (Scop.) Q. — P. autrement coloré ; odeur non anisée......... TIRÉS 3. Ch. bleu azuré, puis fauve au milieu, lilas au bord, orbi- culaire (5-9 c.) ; p. orangé safrané, puis fauve, épais,tomen- teux ; chair fibreuse, blanche, puis jaune, zonée de bleu lilas en haut, de jaune safrané en bas ; odeur un peu farineuse ; aig. blancs, puis brun chocolat, à pointe améthyste ou lilacine : sp. : 6 K 5 »., ocrées. Conifères des mMmontas nes (v.) 00. 2 + C. cæeruleum (RE da )}o — Ch. gris ou olive cendré, brunissant, obconiqne (3-15 e.), à tomentum blanchâire ; p.très court,moins épais en bas, fau- ve brunâtre ; chair subéreuse, à zones azurées ; aïg. bais à pointe pâle. Bruyères, bois de pins. C. compactum (Pers.) Q. & 4. Ch., p. et chair jaune orangé: ch. conv.-turbiné (4-7 c.), : ondulé, tomenteux, d’abord blanc ; p. court, obcouique ou bulbiforme ; chair inodore, ferme, subéreuse et fibreuse, à zones fauve orangé ; aig. courts, blancs, puis pâle brunâ- tre sur fond jaune ; sp. : 4 !/,-5 !/, u. Conifères des monta- nes (M) por .:+. 3 C auräntiscum (en Q Espèces autrement colorées ......... | ETES RSS ». Aïg. sulfurins ou Jjaunâtres, au moins à la pointe .. mn AIS QUIREMENCOLORCS EEE PENSE . SD © 6. Ch. cyathiforme ou conchoïde (3-5 c.), mince, coriace, sulfurin, puis roux, villeux ; p. court ou oblitéré ; mycé- lium sulfurin ; chair sulfurin verdo)ant, puis olive noir ; aig. (1 mm.) sulfurins, roux à la base, couronnés de jines soies hyalines ; sp. : k x, épineuses. Cespiteux on connés. Forêts des montagnes. .......... * C. sulfureum (Kalch.) Q. HYDNES TERRESTRES D'EUROPE. . 209 — Ch. obconique ou subdéprimé, à chair épaisse ; p. court ou très court ; aig. sans soies au sommet. Conifères .......... 71e 7. Ch. (10-15c.), brun, lisse, à tomentum velouteux, mou ; p. très épais : 3-5c concolore ; chair subéreuse et sèche, brun cannelle ; 5 (6-9 mm.}, pâle brun avec la pointe un DE TRE AE Le Use eee o . CG. spadiceum (Pers.) Q. — Ch. mire mou, hérissé de fibres serrées ; p. ligneux ; chair du chapeau spongieuse et imbibée en temps humide, donnant alors, par la compression, un suc jaunâtre; aïig. courts, blancs, puis jaunâtre. Suède......... GC. mirabile (Fr.) 8. Chair spongieuse-fibreuse, zonée, rougeûtre purpurin clair, pleine d’un suc purpurin rouge, souvent exsudant en gouttes limpides sur le chapeau; ch. orbiculaire (4-9 e.), bos- selé-anfractueux,tomenteux-floconneux,blanc.puis purpurin rouillé ; p. inégal et rouillé ; aig. blancs, puis carnés et châtains, à pointe blanche ; sp.: 4-5 !, 3-4 , hyalines. COMÉRES AVE)... dura. ..: * G. ferrugineum (Fr.) CES A TNSISUCITOUTE. LAN 2... mine rene 9 9. Aig. blancs ou blanc de lait ; p. fluet et nu ; ch. mince. coriace, cyathiforme (2-4 c.). Bois siliceux, surtout de coni- HR eV RM A TR Ru RER Re A AR PANILAO — Aig. colorés, au moins sur l’adulte. RUNSAMP ANNE ME, 11 10. Gris clair ou gris lilacin, à aig. blanes ; ch. soyeux, souvent zoné, avec une bordure blanche; chair blanc grison- nant ; sp.: 3-4 u, aculéolées. (v.). *C. cyathiforme (Schæf.) Q. — Entièrement blanc de lait ; ch. d’abord villeux, mou, non zoné, à pied épaissi en haut......... var. candicans (Fr.) Q. 11. Ch cyathiforme (2-3 c.), ténu, coriace, soyeux, lisse ou crêtelé, zoné de gris, d'aurore, de rouge, de fauve et de châtain, puis gris noisette par le sec; p. (1 c.), mince, incarnat gris, puis briqueté ; aig. (1 mm.), carnés ou orangé pâle ; sp.: 3-ku, Dee aculéolées. Conifères des mon- ARE S RE RE ee Pe Le * C. variecolor (Secr.) Q. — Ch. différent ou aig. et sp. autrement colorés. .....:. Là 12. Chair inodore et zonée de noir ou noire ; p. noir; aig. d’abord blancs, à sp. hyalines : ch. plan ou étalé, rigide, avec une bordure blanche. Surtout sous les coni- ÉROS Le RS ee COS EE CRE LS A0 | F. BATAILLE. 43. Ch. (2-3 c.), mince, strié, hérissé de crêtes ou de pointes au milieu, soyeux, violet gris,puis noir ; p. (1-2c.X 3-5 mm.), aminci en bas et glabre : chaïr violetée et zonée de noir. coriace : aig. mûrs éincarnadins. Dans les bois de pins des montagnes... .... ns (CG. melaleuchm (fre) O0 — Ch. (47c.), charnu. ne tuberculé, tomenteux, bleu-noir plus ou moins teinté de cendré, de gris olive par le sec ; p. épais, à base épaissie et tomenteuse ; chair notre, subéreuse, ferme ; aig. cendrés à la maturité ; sp. : RES (NN AE ee ee * C. nigrum (Fr.) Q. 1%. P. gris olivâtre ou brun noïr, grêle ; aig. mûrs gris perle ou gris clair : sp. hyalines, aculéolées ; chair notrcissant dans le . ou bistre, à odeur de WMélilot bleu ou de Fénu grec. RUE RENE Re LL | RS + ll) 45. Ch. en coupe (2-3 c.), gris, puis olivacé, couvert d’une épaisse toison soyeuse, avec une bordure lilacine ou blanche : p. gris, puis olivâtre, dur. cotonneux, à base fasoïide ; chair dure, subéreuse, gris-violacé, celle du pied noircissant ; sp. : 4-5 uv. Cespiteux ou connés. Bois aré- DAGCÉS ER nl CG nigrum, var. melilotinum Q. — Ch. orbiculaire (2-5 c.). sinué-bosselé, mou et mince, soyeux, bistre noircissant, puis cendré, bordé de blane : p. (2-3 c. x 2-3 m.), brun noir et glabre, à sommet épaissi ; chair mo'le et bistre : sp. : 3-4 u. Dans les forêts de sapins des montagnes..... He .... * CG graveolens (Delast.) Q. 16. Ch. gris perle, blanc au bord, orbiculaire (5-9 c.), fes- tonné et anfractueux, tomenteux ; P- fauve pâle, court, fibreux et tomenteux, aranéeux : chair cotonneuse en haut, fibreuse en bas.gris pâle, puis lilacine, mince : aig. (2 mm.) gris argenté, puis lilacins, brunissant au toucher ; sp. : 4-5 », kyalines. Odeur et saveur acidules, agréables. Bois feuillés siliceux. (v.)........ RE ne .. C'amicumO;: — Ch. autrement ‘oloré, en coupe ou en entonnoïir à la fn ER SH CANTINE FOUR ER + REINE Et 7 17. Ch. vert briqueté, puis brun, plan, puis en entonnoir, velouté, scrobiculé, avec les fossettes pleines de guttules, à odeur d'huile ; chair spongieuse-subéreuse : p. très court, brun; aig. bruns. Bois de pins.Portugal. C.fraceolens(Brot.) Q. — Ch. sans teinte verte ; odeur différente ; sp. fauves... .... 18 HYDNES TERRESTRES D EUROPE. 211 18. Ch. (2-4 c.) radié-ridé, crêtelé ou pelucheux, généralement zoné, ténu au bord,pubescent ou soyeux; p. mince: 3-5mm.; chair fibreuse et coriace, brun rouillé : sp. : 5-6 v. En cercle ou groupés dans les bois siliceux, surtout feuillés : chênes, hétres APR PEER EAN ST te 2 0) — Ch. lisse et non zoné, d'abord convexe-plan, épais et tomenteux ; p. velouté, assez épais : 5-10 mm.............. 21 19. Ch. pubescent, zoné, pelucheux-scrobiculé, convexe-plan, puis en coupe,brun rouillé; marge fertile, d'abord blanche ; p. court: 3-6 mm., glabre, radicant, non bulbeux ; aïig. (1-2 mm.), d'un roux briqueté, avec la pointe incarnate Ge non. * G. zonatum, var. scrobiculatum (Fr.) Q. — Ch. soyeux-glabrescent et radié-ridé ou radié-crêtelé. mince ; p. à base non glabre et bulbeuse . ...... rene Al 20. P. (4 !/,-3 c.) bai clair et villeux ; ch. cyathiforme, d’un rose rouillé, puis chocolat et brun, zoné-ridé ; marge stérile, blanchâtre : odeur aromatique ; aig. chatoyants, roux briqueté, à pointe grise. (v.). ..... *C. zonatum (Batsch) Q. — P.{1c.) châtain et soyeux, avec la base cotonneuse ; ch. ombiliqué, châtain, puis brun foncé, crêtelé, avec le milieu hérissé de pointes et de lanières ; marge blanche et fertile ; aig. gris clair, puis bais. (v.) ........ * var. Queleiii (Fr.) Q. 21. Subéreux. Ch. (4-10 6.) ocracé, puis roux ou briqueté, taché de brun, bosselé ; marge blanchätre puis brune ; p. inégal, fauve rouillé ; chair brun rouillé, zonée ; odeur de mousseron ; aig. (5-6 mm.) brun purpurin, à pointe inear- nale ; Sp. : 5-6 w, grenelées. Cespiteux. Dans les bois de uns, EUNEETE OR A ER e : C. velutinum (Fr ) Q. — Subligneux. Ch. (4-6 c.) ferrugineux, puis bai brun ; p. subeylindrique ; chair brune, non zonée:; aig. ocré brun ; sp. : 4-5 u, muriquées. Dans les bois de chênes. RARE ne M ue C. montellicum (Sacc.). 212 F. BATAILLE. TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÉCES. Noms adoptés cæruleum. candicans... candidum. cinereum , colossum . CHOCO CCEOICNO Cyathiforme tu ferrugineum........ fraceolens. fragile. ... fuligineo-11bum . fuligineo-violaceum. eo es eee se te Auteurs Pages Quél., F1. myc., p. 449 ; in Bull. Soc. bot. Fr. (2879)LE 6, É-42...24:0.. UNSS 205 Quél FE myc., p. 4472, ERRES Re 207 — FT. myc., p. 448 ; in Àss. fr. Av. Sc. (4889),.5. 11, 16... CR 205 Quél.. F1. myc., p. 444; in 4s. de ApASCa (1885),:1.:6, À. 14.22. RSR 210 ANELAS COnSp., pAi200 FE Sa myc., I, p. 403 ; Quél., F1 myc:, p. 442 ;, Fl° dan, t. 1439 ; Batsch, f. 222 ; Bres., Fung. Trid., IL, p.134,% 142.700 RER RER 208 FI. dan., t. 1374 ; Bres:, Funo=rid, p28, t: 100 ; Quél., F2 myc., D RD 208 Fr, Hym. Eur., p1606 Quel Erae D. 45... SUR NES 209 Schmidt, Myc., Heft. I, p. 89; Fr., Aym. Quél., F1. myc., p. 440 leu Trencloto es 203 Bull., {519 ; Quél’, Flniyc ps 204 Bres., Mycetes Lusilanici novi, p. 8 (extrait). 207 Pers., Syn., p. 556 (pp.) ; Fr., Syst. myc.+, p. 402 ; Quél., Enchir., p. 190 ; Kromb,, t. 50,.F; 421.114, 1.22 RSI IR MP OOEEE 208 Schæf., t. 139, Fr., ÆZym. Eur., p, 606; Quels Fmyc:;p. 445 SR PT SEC 209 Fr, Syst. nyc. I, p.403; Je TRE SbreSe PFung: Trid., U, p:35,5t. 183 RS 209 Brot:, Lus*, p. 470,.t. 35; Fr Syst" nee p.402 Quél , Ænchir., p'AI0 PERRET 210 Fr., Hym. Eur, p. 600 "502$ 0 FES 204 Schmidt, Wyc., Heït. 1, p. 88 ; Fr., Syst. myc. I, p. 400 ; Bres., Fung. Trid., IL p: 33, CAR 1 OR 0e RP RE re LE 206 Kalch. in Fr., Aym. Eur., p. 602 ; KOIone Le. Hunsg., t. 85, f. 2 ; Bres., Fung. Trid. IL, P. Se telles ce M ni oo ouUc oc c 205 Er-Hym- Eur 2): 1600% Quels FI. myc., p. 446..... I . 206 Delast. in Fr., An p. 509: Ice 6 Re Quel, Fi tnyc ps Re Re ANT | k RAT AL RE 62 Per pr ét Serre es le HYDNES TERRESTRES D EUROPE. 913 imbricatum ........ Linn., Suec., n° 1257 ; Fr., Syst. myc. 1, p. 398 ; So. So.,t. 33 ; Quél., Fl. myc., p. 447 ; Schæf., t. 140 : Barla, t. 38, f. 1-4......... 205 infundibulum....... Swartz in Vert. Ak. Handl. (1810), p. 244 ; Fr., Syst. myc., I, p.402; Se Bot., t. 492 ; Quél., RES DO EM ete ARC SE 206 ROnITESL. LA . Pass. in MN. Giorn. bot. ital. (1872), p. 157; Sac ny 08e XXT D S65 0 NT EE 205 læevigatum .....,.... Swartz in Ver. Ak. Handl. (1810), p. 243; Fr., Hi Eur pas tSe SL C8 Quel FL. myc., p. 446 ; Barla, t. 32 ; Bres., Fung. Tai MED 1 A8. MAN EVA ESS 207 melaleucum.....:.. Er eSuysEmyc M Ap 406 Quel -eFl'bmyc, DA RD RDV ES à A AE MERS Se 210 melilotinum,....... Quél. in Bull. Soc. bot. Fr. (1878), p. 290 ; 7. RON D ES RERO ES DOTE 210 NUIT ERNST En UM EUT AID O0 PIC UNS DEEE 209 DIVERS Er. Hym'Eur., p599%: ie MD AESQuelS HlOMUC Ep EAST ee ne eeenlrisne ce «< 204 montellicum........ Sacc., Michelia I, p. 7 ; Fl: crypt. üal., DÉMOS TRE CR NE NE Eee 211 MRDUIN ee nee ec Fr., Syst. myc., L, p. 204 : ICE L. 5,f.2; Quél., FINMYC DEEE ER OEE Se as ARC C 210 Doit... .... BLPPDiICrRS ID DD /E ESS VELO 0 PEER 205 J'HAICTENOREER Br Mn Quel, Vurretthose dl p4277; 1120; 10e DEN ONU CSD RME IT A TI te ie Die terne cu 211 HeDan dun... .., Éinns voue. n°42580 Er y Eur, p. 601 ; Quél., F1. myc., p. 446 ; Bull., t. 172 ; Ée LE es AE LE RS RES SONNERIE DE CE 207 BfeSCens in . ... Pers., Syn., p. 555 ; Fr., Æym. Eur., p. 601 ; | Quél F1 Umyc Up 447 Barla t.39/f RS SR Me A ie LTD CR ee 207 SCabrosum......... Er QUE Pnc IT AD ALS8S RE PAPER EPA 20% scrobiculatum...... Fr., Obs. I, p. 143 ; Æym. Eur., p. 604 ; Le, or QUE PE PmYC tps 443 000 211 Spadiceum,......... Bers lc etmDEScr pue nt 0 EME NET. Hym. Eur., p. 603 ; Quél., Enchir., p. 190. 209 squamosum ..,..... Schæf:,t. 273; Fr., Epicr., p. 505; Quél., FT. TAUPE Dale e ee Me RD ste cilel le sors : 206 suaveolens......... SCO Carr. AN D0E72 Pre Syst. MUC. I, ; pn402 Quel JurvetWVoso 1 t.20, £. 4; RUE U CG ND ED RTE e 208 subsquamosum..... Batsch., f. 41 ; Fr., Hym. Eur., p. 598 ; Quél., PUR EY CES DRE RE Re ee 206 Sulfureum.......,.. Kalch., Ænum., avec fig. ; Quél., F1. myc., DAV Aer rune 208 Variecolor.. :...,... Secr., Myc ll n°0418 Quel, Al Myc, De MD Ne 209 AE velutinum...... versipelle. violascens ..... zonatum...... Hum. Eur P- 604 : ; Quél. ee Hym. PER OpS 598 ; Tc°, Encre pe ASS ERERES Te : Quél., FL. myc., p. 447 fr. A9. Sc. 11887), t. 21, 1-44 f. 11; Bres., Fung. Trid., 1] Batsch, f. 224 ; Quél., FT. my HYDNES TERRESTRES D'EUROPE. 945 SYNONYMIE. Et Iydnum floriforme Secr., Mye. TT, n. 6 (ex Fries). LL — tomentosum Kromb., t. 5, f. 12. RE .….. Hypothele flabelliformis Paul.,t.385, f. 4 (ex Quélet). ECO [ydnum striatum Schæf., t. 271 (ex Quélet), RU Fat — torulosum Fr., Ic., t. 2, f. 2 (ex Quélet). LE ER — floriforme Schæf., t. 146, F. 1, 2, 3, 5 et 62. 0 0 6 RER — tomentosum Fr., Syst. myc. I, p, 405. DANSE > floriforme Schæf., t. 146, f. 4 et 7. LA == floriforme Quél., F1. myc., p. 442. | Ve — Carbunculus Secr., Myc. III, n. 9. -fraceolens.......... elæosma Pers., Myc. Eur. Il, p. 163. agile. ........... Scutiger maculatus Paul., t. 34 (ex Fries), PAPER Le Hydnum canum Schw., Car., n.974 (ex Fries), DÉC COUP — fuscum fæœtens Secr., Myc. III, n. 14. ete à Hydnum squarrosum Nees, Syst., f. 240. sHoenois — ceroinum Pers., Myc. Eur. II, p. 158 HER Hydnum fusipes Pers., Myc. Eur. II, t. 20, f. 4-6 OO Hydnum bubalinum Pers., Myc. Eur, II, p. 161. Ge RES FA Hydnum fuligineo-album Fr. Ic., t. 8, f. 1 (teste Bresadola). NME Hydnum pullum Schæf., t. 272. En NE CEA — cinereum Batsch., Î. 223. AU OS — cinereum Pers., Myc. Eur. IT (ex Fries). ë AGREE — olivaceo-nigrum Secr., Myc. III, n. 15. A ERA NNeR — flavum Schæf., t. 318. -scrobiculatum...... — cyathiforme Bull. t. 156. :Squamosum. ....... — leucopus Pers., Myc. Eur. IT, p. 158. à 15 CAE ER — fœtidum Secr.. Myc. 3, n.3. …_subsquamosum..... — badium Pers., Myc. Eur. II, t. 21. À se Scutiger subsquamosus Paul., t. 32, f. 1. GE DATA — geogenium Fr , Hym. Eur., p. 610 ; Ic. t. 8. De. .. connatum Schultz Starg, p. 491; Fr., Syst. myc., 1. p. 405 ; Hym. Eur., p. 605. shie OEIL connatum hybridum Bull., t. 453. Bonatum ........... — concrescens Pers., Syn., p. 556. 216 F. BATAILLE. Principaux auteurs et ouvrages cités. ALBERTINI et SCHWEINITZ. — Conspectus fungoruin. 1805. BanLa. — Les Champignons des Alpes-Maritimes. 1886-1890. Barscu. — Ælenchus fungorum. 1783-1789. BRESsADOLA. — Fungi Tridentini, 2 vol. 1883-1892. BroTERo. — Phytographia Lusitanica, 2 vol. 1816-1827. BuLziarb. — {Histoire des Champignons de La France. 1780-1798. FLora Danica. — 1761-1876. FRies. — Systema mycologicum, 3 vol. 1821-1832. _ EÉpicriseis systematicis mycologici. 1836-1838, — Hymenomycetes Europæi. 1874. — Sveriges atliga och giftiga Svampar. 1861. KnomBnozz. — Albidungen der Schwëômme. 1831-1849. Nees von ESENBECK. — Das System der Pilze. 1816. PauLer. — 7J'raité des Champignons. 1793. PERSOON. — Synopsis fungorum. 1801. — Icones et descriptiones fungorum. 1793. — Mycologia Europæa, 3 vol. 1822-1828. QuéLer. — Enchiridion fungorum. 1886. — Flore mycologique. 1888. SACCARDO. — Sylloge fungorum, Vol. VI. — Michelia, Commentarium mycologiæ ttalicæ. 1877-1880. SCHÆFFER. — Fungorum icones. 1762-1774. ScopoLi, — Flora carniolica. 1772. SECRETAN. — Mycographie suisse, 3 vol. 1833, SwarTz. — In Veteran Akadem. Handlungen. Re a Me Te. ne ie es SR Le de int Éd es TE Note sur le Cortinarius pseudo-bolaris (Maire). — Cortinarius limonius (Quélet). par MM. J. BELLIVIER et V. DUPAIN. (Planche VII). Chapeau charnu, épais, de 5 à 7 centimètres, d’abord convexe puis applani, jaune d’ocre pâle, présentant une couleur rouge- safrané au moindre toucher, à bords ondulés, incurvés, brillants, citrins, marge ornée des débris de la cortine qui est citrin-pâle puis brune. Chair douce puis un peu âcre, crême se teinlant de jaune souci aussitôt qu'on la froisse ou qu'on la coupe. Pied blanc ou légèrement jaune, robuste,plein puis creux, à peu près égal ou légèrement renflé à la base, flexueux, finement strié, fibrilleux, se teintant de rouge safrané au froissement, présentant au-dessus des débris de la cortine de petits grauules blancs. Lamelles assez larges, d’abord d’un jaune pâle, puis ocracées, un peu serrées, ondulées, adnées ou légèrement échancrées, mais ne descendant pas sur le pied par un filet: sur les individus jeunes elles paraissent réunies par un collarium. Spores ocracées, ellipsoïdes très allongées,lisses, 1 à 3 guttulées, de6sà9 un. Ce champignon présente sur le pied et sur le chapeau de fines fibrilles qui se teintent de rouge safrané au moindre frottement de sorte qu'au bout de peu de temps après sa récolte, il est entiè- rement rouge safrané,ce qui le fait confondre avec Cort. bolaris (Pers.). Bois du Fouilloux, près la Mothe St-Néray, octobre 1922. — Ce champignon se rencontre dans Les forêts argillo-calcaires,sous les arbres à feuilles caduques. Afin de faire la comparaison entre les deux espèces voisines, j'ai cru bon de présenter l’aquarelle du Cortinarius bolaris (Persoon) et sa GESCHPAÈR prises sur des individus frais. Gortinarius bolaris (Pers.), — Chapeau charnu, de # à 5 centimètres de large, d'abord convexe puis applani, à bords incurvés, blancs et tomenteux dans le jeune âge, chapeau blanc recouvert de mouchetures rouge-feu ou safranées, placées en 218 J. BELLIVIER ET V. DUPAIN. cercles concentriques,ce qui donne à l’ensemble de ce champignon une couleur rouge feu. | Chair blanche, se teintant de jaune safrané au frottement, d’abord douce et à la fin âcre et brûlante. | Lamelles serrées, échancrées par une dent se continuant en un filet décurrent sur le sommet du pied, d’abord crême-rosées puis ocracées. Cortine soyeuse, blanche, mêlée de filaments safranés. Pied flexueux, plein, légèrement renflé à la base, nu et satiné au sommet, recouvert au-dessous de la cortine et sur toute sa longueur de filaments safranés ; blanc, mais se teintant de jaune safran au toucher. | Spores ovoides, apiculées, pointillées, de 6 w à 8 u. Depuis plusieurs années, je remarquais un champignon ressem- blant à Cort. bolaris lorsqu'il avait été touché ou froissé, mais bien différent, comme couleur et comme aspect, vu sur le terrain. En octobre 1905, je l’envoyai à notre vénérable et regretté maître, Monsieur Boupier, sous le nom de Cortinarius limonius, espèce que je ne connaissais pas, mais que je trouvais ressembler au champignon que je lui avais adressé (1). Monsieur BOUDIER. trompé sans doute par la couleur uniformé- ment rouge safranée que les frottements du voyage avait fait prendre à mon cortinaire, me répondit : « C'est le Cortinarius bolaris ; limonius est d un beau jaune d’or, tandis que bolaris est rouge ». Cette détermination ne mayant pas convaincu. j'en parlai à notre savant collègue M. Marre, lors d'une rencontre au moment d’une session mycologique. M. Marre me dit : J'ai remarqué, en effet, le champignon auquel vous faites allusion.c’est bien une espèce différente du Cort. bolaris ; ce serait à vérifier. » Au mois de juillet 1914, j'eus la bonne fortune de récolter les deux espèces voisines, Cort. bolaris et le cortinaire litigieux. Je les adressai de nouveau à M. Boupier en lui écrivant que, selon mon avis, ces deux champignons différaient par la couleur et par plusieurs autres caractères, surtout par leurs spores tout à fait dissemblables. Je reçus la réponse suivante : « Je vous remercie de votre inté- « ressant envoi et surtout de l'attention que vous avez eue de « m'adresser les deux espèces voisines, Voici ce que je puis vous « en dire, quoique les champignons me soient arrivés assez « défraichis. L'un est bien en effet le vrai C. bolaris, cela ne fait « aucun doute, comme la seconde espèce qui lui ressemble tant est (1) C'était bien en effet le Cortinarius décrit par QUÉLET sous le nom de limonius, lequel n'est pas le Cort. limonius décrit par FRIES. NOTE SUR LE CORTINAHIUS. M9 « bien une espèce différente. Je la connais et je l'avais depuis « longtemps assimilée à Cortinarius orellanus figurée par Cooke, « mais qui n’est pas celle de Quélet. Celle-ci par contre est celle de « mes icones. M. MAIRE en eflet en a causé avec moi dans ce sens « etje vois que probablement l'espèce figurée par Cooke est celle « de FRigs et la vôtre. Je ne sais plus que faire de Cort. orellanus « Quélet-Boudier. Mais à coup sûr la vôtre n’est pas limonius que « je connais et qui n'a pas cette couleur rouge. Je pense en « reparler avec M. MAIRE que je compte bien revoir à son retour « d'Algérie. Il me semble qu'il m'avait déjà cité ce nom de pseudo- « bolaris sans doute d’après vous. Je crois qu'il y aurait une rec- « tification à faire, tâchez donc de débrouiller la chose ». Malheureusement les évènements tragiques survenus peu de temps après ont empêché les deux maîtres de la Mycologie de se consulter à ce sujet. Dès lors, suivant les indications de M. Boupier, je me suis reporté à la description du Cortinarius orellanus (Fries) et j'ai vu que ce champignon était différent de l'espèce qui m'intéressait. Dans les Jymenomycètes Europæ, de FRies, j'ai lu page 371, n° 433, à propos de Cortinarius orellanus « pileo aurantio -fulvo, carne Ssimilari rubente, stipite . cortinaque fulois .. » Or, le cortinaire que je nomme pseudo-bolaris a le chapeau jaune ocracé, sa chair ne rougit pas, mais se teinte de Jaune safrané, son pied est blanc et non fauve ou jaune fruve et sa cortine est citron pâle et non fauve. D'autre, part FR1Es place son Cort. orellanus auprès de Cort. croceus, croceo-conus, malicorius, espèces plutôt grêles tandis que Cort. pseudo-bolaris est plutôt robuste. Enfin les spores sont différentes. D'après M. Marre (Bulletin de la Société My-cologique, 1910, p. 189) Cort orellanus Fries a les spores verruqueuses et apiculées à la base de 10 à 12 y ; celles de pseudo-bolaris sont lisses, non apiculées et moins grosses. Un autre caractère qui n’est pas à négliger, il me semble, c’est la propriété que Cort. pseudo-bolaris possède de rougir au moin- dre frottement, propriété qui lui est commune avec Cortinarius bolaris : ce caractère n'est pas indiqué pour Cort. orellanus ni par FRies, mi par M. Maire dans sa description du Bulletin de la Société Mycologique. Les Corlinaires pseudo-bolaris et bolaris se séparent nettement du Cort. limonius Kries, n'étant pas de la même tribu, Ceux-là appartiennent aux /nol/oma, tandis que Cort. limonius Fries est un 'elumonia. J'avais envoyé cette note à notre secrétaire général, M. MAuBLANC, en présentant le Cort, pseudo-bolaris, comme une Ç 290 J. BELLIVIER ET V. DÜPAIN. espèce n'ayant pas encore été décrite, lorsque ce dernier après des recherches m'envoya un fascicule des Annales Mycologici. édité à Berlin, en 1913, où M. MAIRE avait décrit ce champignon sous le nom de Cort. pseudo-bolaris. Du reste ce champignon avait également été décrit, en 1912, dans la flore monographique des Cortinaires d'Europe de BaraLLE sous le nom de pseudo- bolaris (Maire in litt.): ce que j'ignorais également. Quoiqu'il en soit, je crois intéresser nos collègues en publiant cette note : car nombre d'entre eux ont dû être embarassés, comme moi, pour déterminer ce champignon et suivre l'erreur de QUuÉLET qui le confondait avec le Cort. limoï:ius de FRIEs. Les aquarelles ci-jointes qui représentent exactement les cham- pignons décrits sont dues au talent de nos confrères MM. Bezzivier et MALENÇON à qui j'exprime ma bien sincère reconnaissance. N.B — DIAGNOSE LATINE. — Cortinarius pseudo-bolaris R.Maïre. — Medio, magnitudine 5 à 7 cent./Pileo primum cor, vexo, dein explanato, fibrilloso, ochraceo-lutescente, margine sinuata, incurva, nitida citrina, cortinæ reliquias ostendente. Carne miti. paulatim acre, cremo colore, sed croceo minimo tactu. | Stipite subrobusto, farcto, œquali vel basi incrassato, striato, fibrilloso, sursum punctato granuloso. Pileo et stipite croceo-rubro tinctis minimo tactu. Lamellis primum lutescentibus dein ochraceis, sublatis, sub- confertis, adnatis vel sub-imarginatis sed non striis in stipite de- currentibus ; prima œtate in collarium conjuncetis. Sporis ochraceis, ellipsoideis fere cylindricis, lævibus, duo vel tres ocellas ostendentibus Bois du Fouilloux, prope la Mothe St-Méray, october 1922. In nemorosis locis frondosis, argilloso calcartis. : EXPLICATION DE LA PLANCHE Vil. I. Cortinarius bolaris. — «, jeune exemplaire : b, ie même en coupe ; €, deux individus adulles ; d, coupe ; e, basides ; /, spores. IL. Corlinarius pseudo-bolaris. — à, exemplaire grèle ; b, deux exemplaires normaux adultes et coupe ; c, basides et eystide ; d, spores. Note sur le Pleurotus Eryngii rencontré sur je littoral de la Seine-Inférieure, par M.R. MORIN. Pleurotus Eryngii. — (Champignon que j'avais déjà pu observer quand je le trouvais, peu abondant, sur les bords de la Loire, auprès de Tours, mais dont, à ma connaissance, je n'avais vu relater la présence sur le littoral normand. Je faisais le 15 septembre une récolte abondante du ZLepiota procera et de Psalliota campestris sur les falaises du cap d’Anti- fer, non loin du phare, à cent mètres environ de la mer : terrains non cultivés, où l’on enealre iei les vaches, et, par endroit, où poussent avec l'herbe toutes les fougères, les chardons et les fourrés qui cachent aussi les terriers de lapins. C'est là que j'eus la surprise de rencontrer une vingtaine d'échantillons du ?leurotus Eryngi. Je le reconnus aussitôt, tant par son gite : F£ryngium cam- pestre, que par ses caractères : Chapeau cinq à sept centimètres, convexe et enroulé sur les bords quand il est jeune ; puis vieillis- sant, bien déprimé au centre ; d'un brun foncé, tête de nègre, qui palit avec l’âge. Ici, tous attaqués et rongés par les limaces qui en font voir la chair blanche assez ferme. Pied souvent excentrique et vertical, assez court, que viennent rejoindre les feuillets blanc crème décurrents, quelquefois réunis entre eux. À la base, un léger duvet. plus blanc que le reste du pied, le recouvre jusqu'à la üge de l'£ryngium campestre. Cru, sa saveur est agréable : cuit, comme comestiblei (ceux que j'ai mangés étaient assez avancés, plein d’eau et d’un goût trop prononcé pour être agréable),je crois préférable de manger des échantillons jeunes et assez secs. Tous ont été trouvés au même endroit dans un rayon de vingt mètres, où, dix jours après, il en était repoussé autant, mais que les limaces et la pluie avaient encore abimés. Depuis,j'ai, mais en vain, cherché sa présence dans d’autres terrains analogues, que cependant tapisse en bordure de mer E£r3-gium campestre. Sur la toxicité d'Amanita virosa Fr. par E. CHAUVIN. La petite expérience dont nous rendons compte n'apporte pas de fait nouveau, mais la confirmation de la toxicité de Am. virosa Fr., toxicité comparable à celle de Am. phalloides Fr. Rappelons d’abord ce qu'est Am. virosa Fr. En voici la des- -cription : Chapeau charnu, blanc, parfois gris jaunâtre au sommet, d'abord conique. puis campanulé-conique, étalé. jamais déprimé au centre; visqueux par les temps humides, luisant et comme satiné par les temps secs ; marge sinuée el parlois quelque peu échanerée-lobée, lisse. Stipe cylindrique, d’abord farci puis creux,pelucheux, blane, présentant à la base un bulbe ovoïde plus ou moins prononcé. Anneau situé à la partie supérieure du stipe, membraneux, blanc, strié sur sa face supérieure, lacéré sur ses bords, rabattu sur le stipe, mais souvent déchiré et partiellement suspendu au bord du chapeau. Volve membraneuse, déchirée, persistante. plutôt engainante, blanche. Lamelles plutôt étroites (non ventrues), non arrondies en avant. Spores rondes, mesurant, d'après Boupier 7-8 2, munies d'un apicule droit. Chair âcre. Odeur vireuse par- ticulière, qui, lorsque le champignon vieillit, est identique à celle que dégagent les vieux échantillons d'A. phalloides. C'est à tort qu'à un certain moment Quérer (1886, Enchiridon) a réuni À. verna et Am. virosa; ce sont deux espèces ou au moins deux sous-espèces distinctes. On distinguera 4. virosa Fr. de: a) A. verna Lam par son port plus grêle, son chapeau très conique dans le jeune âge au lieu d'être hémisphérique, prolongé irréguliérement d'un côté; ce qui l’a fait comparer par FRies à celui de //3-grophorus conicus Scop., la marge du chapeau intléchie en-dessous dans le jeune àge, l'anneau toujours lacéré : le stipe bien plus floconneux, surtout à la base, plein au début et plus grêle, les lamelles lancéolées et les spores sphériques et non piriformes. b) A. phalloides Fr. var. alba Witt. également par son chapeau conique, jamais vergeté (il est quelquefois vergeté chez phalloïdes- alba), son stipe pelucheux, (non glabre), son bulbe moins gros. sa volve moins ample appliquée sur le stipe, sa spore sphérique. SUR LA TOXICITÉ D AMANITA VIROSA. 293 c) À. citrina Sch. var. a/ba Price (non toxique, d’après nous), également par son chapeau conique (non campanulé étalé ou déprimé), nu (pas de débris de volve, comme dans citrina alba), ‘son stipe pelucheux, sa volve allongée le long du stipe, irréguliè- rement déchirée (et non courte et nettement circoncise, comme dans citrina alba). Notre collègue, M. Albert LEcLAIR ayant récolté le 5 août, non loin de Bellême (Orne), un spécimen bien caractérisé de cette espèce rare, nous avons voulu vérifier, par injection à un cobaye, sa toxicité, bien que celle-ci ne fasse guère de doutes. En effet, M. SarrTory,dans son livre : Les Champignons vénéneux,dit que, d'après W. For», la macération de 6 gr. pour 50 cc. d’eau est hémo- lytique à —— et, chauflée à 60°, elle tue le cobaye avec signes 300 d intoxication aigüe. Cette espèce serait aussi riche en poisons (Amanita-hémoly:sine et Amanita-toxine) que l'Am. phalloides. Le champignon entier pesant 15 gr. est coupé en menus mor- ceaux et mis à macérer pendant deux heures avec 15 gr. de sérum physiologique stérile (eau salée à 10 p. 1.000). Une partie du. liquide filtré est chauffée une demi-heure à 65° et filtrée de nou- veau. k ce. de ce liquide ainsi chauflé sont injectés par voie sous- cutanée dans la cuisse d’un cobaye de 710 gr., le 6 août, à 14h. 1/2. Jusqu'au soir, l'animal ne présente aucun malaise. Le 7 au matin, il a la respiration rapide, des mouvements un peu convulsifs des lèvres. 24 heures après l'injection, la respiration devient haletante, la démarche "pénible ; l'animal reste accroupi dans un coin : sion le force à fuir, il pouss® quelques cris Enfin le 7, à 20 heures, soit 29 heures 1/2 après l'injection, le cobaye émet une urine trouble, a des mouvements convulsifs des membres postérieurs, quelques hoquets et meurt après une agonie assez longue. L'animal n’a pas présenté de diarrhée, La mort avant été rapide, l’autopsie ne montre pas de lésions bien prononcées, Les organes sont normaux, à l'exception du foie hypertrophié, congestionné, « foie cuit » ; on remarque un peu de congestion du gros intestin et de la zone corticale du rein. Nous avons constaté comme W. Forp la grande richesse hémo- - [ytique de cette espèce. L'extrait ci-dessus, mais frais, à la dose de 2 gouttes pour 16 gouttes de sérum physiologique, hémolyse en moins de cinq minutes, une goutte de sang humain, dilué au 1/2 avee du sérum oxalaté, 294 E. CHAUVIN. Ce même extrait, chauflé'comme il a été dit, ne donne pas d’hé- molyse dans les mêmes conditions, ce qui confirme encore ce que l'on savait déja. depuis les recherches de W. Forp {1}, que la mort est due, dans l’'empoisonnement phalloidien, non à l’Ama- nita hémoly sine (ou Phalline), mais à un autre principe, sans doute l’'Amanita toxine, de W. Forp. Si, comme ilest probable, Am. verna est aussi toxique que A. pirosa, c'est avec raison, étant données les affinités botaniques et chimiques de ces champignons, que J.-E. GILBERT (2) en a fait des sous-espèces de Am. phalloides. La note ci-dessus était envovée, lorsque M.LEcLaAir nous à appor- té, provenant également des environs de Bellème (Orne), de beaux spécimens d’Am. virosa, bien typiques avec leur pied mince et long (1 cm. de diamètre sur 10 à 12 cm. longueur, pelucheux par zones ou marbrures, leur chapeau à sommet ovoïde-conique, à marge plus allongée d’un côté, rappelant en plus grand et moins aigu au sommet Hygrophorus conicus, l'anneau supère adhérent encore au chapeau sur presque tout le pourtour, la volve irrégu- lière, mais ample. Odeur vireuse très désagréable. Nous avons donné le 17, à 10 heures du matin, à un jeune chat pesant 900 gr. cinq grammes de chapeau cuit, finement haché avec de la chair de poisson. L'animal, à jeun, avala le tout prestement. À 10 heures du soir, ilne présentait aucun symptôme. C'est dans la nuit du 17 au 18 (environ 16 à 18 heures après l'ingestion: qu'il devint malade. Le 18, au matin, il présentait les mêmes symptômes que le cobaye ci-dessus, ne pouvant plus se mouvoir, avec q'elques mou- vements convulsifs des lèvres et une respiration de plus en plus haletante. Ces symptômes, et des mouvements spasmodiques de l’abdo- men, allaient s’accentuant jusqu’à la mort de l'animal survenue à 19 heures. « Cette dose de 5 cc. donnée à un chat de 900 gr. peut être con- sidérée comme une dose massive, puisque l’animal a suecombé 33 heures après l’ingestion, environ 16 heures après le début des premiers symptômes. A l’autopsie, on trouve un foie un peu cuit, mais beaucoup moins que pour le cobaye et surtout moins hypertrophié. (1) Rapporlée par A. SarroRY dans son livre : Les Champignons véné- neuxr. (2) GizsertT, Jean-Edouard. — Le genre Amanila Persoon.Thèse de doctorat en pharmacte, 1918. SUR LA TOXICITÉ D'AMANITA VIROSA. 295 Les poumons sont normaux ; le cœur présente de la myocar- dite. | Hypertrophie et congestion intense de la zône corticale et des reins. Les intestins sont très congestionnés et contiennent un peu de sang. Il y a eu un peu de diarrhée, mais je n'ai pas constaté de vomissements. Comme pour le cobaye, la vessie est vide. Conclusion : Cette espèce paraît bien être d’une toxicité aussi élevée que An. phalloides. Une Polyporacée nouvelle de l'Inde, par M. S.-R. BOSE. (Planche VIII). Polyporus chocolatus Bose, nov. species. Chapeau stipité, plus ou moins arrondi, atteignant presque Îl cm. de diamètre, dur à l’état sec. épais d'environ 1 em.5, blanc jaunâtre intérieurement. Face supérieure polie, ridée à l’état sec, non zonée, de couleur isabelle pâle. Face hyméniale de couleur chocolat. : Stipe central, mass d'environ # em. de longueur sur 5,5 em. d'épaisseur, assez rigide, de coloration chocolat extérieurement. Pores petits et anguleux ; tubes d'environ 2 mm. de longueur. Chair dure, isabelle, atteignant 1 em. à 1 cm 5 d'épaisseur. Bord mince et entier. Spores rondes, 5-6 x de diamètre, de couleur jaunàtre-pâle. Gystides nulles. Has. A terre ; recueilli à Coimbatore (Madras), en mars 1921. Cette espèce n'a été confirmée comme nouvelle par M. C.-G. LLoyp, à qui je suis en outre redevable de m'avoir suggéré le nom de « chocolatus » : la surface hyméniale est en effet de couleur chocolat, contrastant avec la teinte isabelle de la face supérieure. M. Lioyp observe : QIL faut créer pour cette espèce une section nouvelle d'Ovinus. toutes les autres ayant les spores blanches. D'un côté.elle rappelle Polyporus friabilis envoyé précédemment par M. le Professeur Bose, mais il y a bien des différences entre les deux ». Polyporus chocolatus diffère en elfet de Polyporus. fin iabilis par son tissu dur, ses pores chocolat brun, tranchant sur la cou leur isabelle de la chair : chez P. friabilis. le tissu est tendre, fragile et friable et les pores de la même teinte isabelle que la chair. La Planche VIII représente une section transversale d'un exem- plaire de Polyporus chocolatus : nous y avons joint deux photo- graphies montrant l'aspect des faces supérieure et inférieure de Trametes cincta Bose, décrit précédemment dans ce « Bulletin » (V. T. XXX VIII, p. 173), mais non figuré. Les Micromycètes de la Crimée et des districts limitrophes de la Russie méridionale en considération spéciale des para- sites des arbres et des arbrisseaux fruitiers, par L. GARBOWSKI. (Planches IX et X). La flore mycologique parasitaire de la Crimée est peu connue jusqu’à présent. Il n’y a que deux publications concernant ce sujet : une de M. Warricu (1), où se trouvent énumérées 47 espè- ces de parasites, les plus fréquents. principalement sur des plan- tes cultivées, et une autre de M. W. TRANZSCHEL (2), qui énumère 125 espèces, non-seulement sur des plantes cultivées, mais aussi sur des sauvages. Le présent travail donne une liste de 311 espèces de champi- gnons microscopiques, récoltés en différentes localités de la Cri- mée pendant 1916 et 1917, et examinés par moiau Bureau Myco- logique du Ministère d'Agriculture à St-Pétersbourg. Je me fais un plaisir d'exprimer au chef du Bureau, M. A. DE JACZEWSKkI, ma grande reconnaissance pour la permission qu'il m'a accordée de profiter des riches collections et de la bibliothèque du Bureau, de même à M. PAczoski. directeur du Musée à Cherson, et à M. W. Tranzscner, de l’Académie des Sciences, à St-Pétersbourg, pour quelques indications, qu'ils eurent la bonté de me donner, relatives à la détermination de certaines plantes phanérogames et de champignons. La plus grande partie des espèces que je vais énumérer, a été recueillie par moi-même aux environs de Symféropol, de Bach- czysaray et de Carassoubazar dans la partie centrale de la pénin- sule de Crimée et au pied des montagnes Tavel, Sably et Biyouc- Djancoy ; une partie provient du sud, des environs d’Alouszta, de Yalta et de Théodosie, et du nord du gouvernement de ‘Fauride, des environs de Mélitopol. En outre je mis dans ma liste quelques espèces récoltées par M. A. Kzatr en 1916 et par M. BARBARIN en 1913 et 1914. (1) W. WARLIicH.— Parasitnye griby v Crymon lelom 1895.— Selsk. Chosayst. i lesov. Vol 183, St-Pét 1896. (2) W. TRANZSCHEL. — Ænumeralio fungorum in Fauria « 1901 leclorum, Maler dla mycolog. flory Rossii, I, St-Pét., 1902. 298 - L. GARBOWSKI. Parmi les champignons énumérés se trouvent 23 espèces nou- velles. Ce sont : Leptosphæria Woodrowi Wilsoni sur Eryngium campestre. Ophiobolus prunicola sur Prunus avium. Sphærulina violæ sur Viola sp. Phyllosticta berberidis sur Berberis vulgaris. — galegæ sur Galega officinalis. == cirsu lanceolati sur Cirsium lanceolatum. — Tussilaginis sur Tussilago farfara. = urticina sur Urtica dioica. — mninuta sur Agropyrum repens. — biflori sur Gytisus biflorus. — hed)ysarina sur Hedysarum tauricum. — resedicola sur Reseda lutea. Placosphæria agropyri sur Agropyrum repens. Cy'tospora astragali sur Astragalus vesicarius. Ascochy'ta campanulæ sur Gampanula bononiensis. Cytodiplospora hedysari sur Hedysarum tauricum. Seploria artemisiana sur Artemisia vulgaris. — cytsina sur Eytisus ratisbonensis. — resedæ sur Reseda lutea. Seploglœum pistaeiæ sur Pistacia muttica. Cercosporella echinulata sur Malachium aquaticum. Helminthosporium cucumericum sur Cueumis sativus. Cladorrhinum ricini sur Ricinus communis. Je cite encore nouvelles variétés : Lophodermium pæoniæ Rehm var. corallinæ sur Pæonia coral-. lina. Massaria vomitoria B. et G. var. fauriea sur Robinia pseu- dacacia. Cercospora acerina Hartig var. fatarici sur Acer tataricum. Septoria ari Desm. var orientalis sur Arum orientale. Coryneum microstictoides Sacc. et Penzig, var. Sanguisorbae sur Poterium sanguisorba. Enfin, je nomme deux nouvelles plantes-hospitalières : pour Uromyces anthyllidis (Grev.) Schrôt. Dorycenium latifolium et pour Phyllactinia corylea (Pers.) Karst. Geranium spec. Sur Ailanthus glandulosa j'ai trouvé une espèce de Cylospora, laquelle semble être identique avec Cytospora ailanthi(hB. et G.). J'ai caractérisé cette espèce exactement. LES MICROMYCÈTES DE LA CRIMÉE. 990 : PERONOSPOREZÆ. = . Gystopus candidus Lév. Capsella bursa pastoris. Environs de Mélitopol, II-V-916, joint au Peronospora parasitica Tul. Envir. de Carassoubazar, 16-V-916 ; Jardin de la Station pomologique, 18 IV-946. 2. CG. bliti (Biv. Bern ) Lév. a) Amaranthus sp. Jardin pomol., 6-VI-916. b) Amar, retroflexus, Jard. pomol., 20-VII-917. 3. G. portulacæ (DC.) Lév. Portulaca oleracea, Jard. pomol., 8-IX-916. 5, G. tragopogonis |{Pers.) Schrüt. Artemisia spec. Togay près de Carassoubazar, 16-V-916. 5. Plasmopara viticola Berl. et De Toni. Vitis vinifera. Arancza dans la vallée du fleuve Kacza, sur les feuilles, 18-VII-916 ; sur les fruits, IX-916. La vallée du fleuve Belbeck et les Jardins de Symféropol, en 1947. 6. Peronospora alsinearum Casp. Stellaria media, Alouszta, dans les vignobles, 26-II1-916. . 7. P. trifoliorum De By. Melilotus offic. Jard. pomol., 6-VI-96. 8. P: parasitica Tul. Capsella bursa pastoris. Envir. de Mélitopol, II-V-96. 9. P. effusa (Grev.) Rabenh. Spinacia oleracea, Jard. pom. 19-V-917. UST'LAGINEÆ. 10. Ustilago tritici (Pers.) Jensen. Triticum sativum. Envir. de Symféropol, 917 en été, 11. U. maydis DC. Lea mays. Jard. pom. 917. 12. Schizonella melanogramma (DC.) Schrôt, Carex sp. Doubki près de Symféropol, 17-[V-9416. 3. Tilletia tritici Winter. Triticum sativum, les graines d’une provenance inconnue, 917. 14. P. levis Kühn. Triticum sativum, 917. Cette espèce de carie du blé est la plus répandue en Crimée. [es 15. Entyloma ranunculi (Bonord.) Schrüt. Ranunculus sceleratus, Doubki près de Symféropol, 17-IV- 916. 230 16. 18. 19? 21: L: GARBOWSKIÏ: UREDINACEZÆ. ; Uromyces astragali (Opiz) Sacc., IT: : | Astragalus glycyphylloides, Envir. de Bachezysaray, 17- VI- 1916 . Ur. terebinthi (DC.) Winter, III. Pistacia mutica. Envir. d'Alouszta, 22-VIII-916. Ur. anthyllidis (Grev.) Schrôt., Il, rarement [IT Doryenium latifolium, matrix nova. Envir. d’Alouszta, Av- VIII-916. Ur. caryophyllinus (Schrank) Winter, IT. Dian'hus pseudoarmeria, sur les tiges et sur les feuilles. Rives de Salghir près de Symfér., 8-IX-916. . Ur. Bæumlerianus Bubak, IT et IIT. Melilotus officin., principalement sur la face inférieure des feuilles, rarement aussi sur la face supérieure, Rives de Salghir, 8 IX-916. Ur. scillarum (Grev.) Winter, IIT. a) Scilla bifolia. Castel, près d'Alouszta, 9-IV- 916. b) Hyacinthus ciliatus. Doubki, près de Symféropol, 17 IV-916. . Ur. alopecuri Seym., II et II. Alopecurus myosuroides Huds. (agrestis L.), Jard. pomol., 6-VI-916. 3. Ur. ficariæ (Schum.) Lév., III. Ranunculus ficaria, Castel, 9-IV-946. . Ur. thapsi (Opiz) Bubaäk, I. Verbascum thapsiforme. Jard. pomol., 916 et 917. . Puccinia graminis Pers., I. Berberis vulgaris. Les feuilles contaminées portaient sur la face supérieure Phyllosticta Westendorpii Thüm. Envir. de Bachezysaray, 27-IX-916. 26. P. eryngii DC., III. Er ch campestre. Envir. d'Alouszta, 10-VII-916. . agropyri Ell. et Ev., I. SE o vitalba. Env. de Bachez, 19-VI-96. . P. simplex (Koern.) Eriks. et Henn., IT et III. Hordeum murinum, Jardin Nikitski, à Yalta, 12-VI-916. . P. centaureæ Mart., III. Centaurea orientalis var. calocephala. Env. d'Alouszta, 10- VI1-916. 30. _‘30. 30, 37. LES MICROMYCÈTES DE LA CRIMÉE. 231 P. malvacearum Mont., IIT. a) Malva silvestris. Env. d’Alouszta, 10-VI1-916. Angara, 28-V-916. b) Malva neglecta. Jard. pom., 7-VII-916 ; envir. de Caras- soubazar, 16-V-916 ; Sably, 5-X-917. | c) Althaea hirsuta. Jard. pom.. 8-VI-916. d) Althaea ficifolia, Jard. pom., 7-VII-916, e) Althaea rosea. Jard. pom., 10-VI-917. 1. P. menthæ lers., II. a) Mentha silvestris. Env. d’Alouszta, 22-VIII-916. b) Calamintha Nepeta. Env. d’Alouszta, 17-VI11-916. . P. absinthii DC., III, rarement Il. Artemisia vulgaris. Rives de Salghir, près de Symfér., 8-IX-916. 3. P. cirsii lanceolati Schrôt., III, plus rarement IT. Cirsium lanceolatum, Rives de Salghir, près de Symfér., 14-IX-916. . P. violæ (S hum.) DC., TII et I. a) Viola hirta I. Env. de Théodosie, 2-V-916. b) Viola sp. III Env. de Bachezys, 17-VI-916. P. falcariæ |(lers.) Fuck, O etI. Falcaria Rivini. Les spermogonies ouvertes et l'aecidium encore sous-épidermal sur les deux faces des feuilles. Jard. pom. 1-IV-916. Au même endroit, le 20-IV, l’aecidium ouvert. Alouszta, 26-111-916, spermogonies. Village Arancza sur la rive de Kacza, 4-IV-916. Spermogonies. P. liliacearum Druby, O et III. Ornithogalum sp. Envir. d’Alouszta, 26-IT1-916. Jard. pomol. 20-IV-916. P. bupleuri falcati (DC.) Winter, I, IT et II. Bupleurum falcatum. Env. de Théodosie, 2-V 916. . P. thesii (Desv.) Chaïll., 1, IE, FT. Thesium ramosum. Env. de Théodosie, 2-V-916. . P. Cesatii Schrôt., IT. Andropogon Ischaemum. Rives de Salghir, aux envirous de Symféropol, 8-IX-916. . P. coronifera Kleb. (PB. lolii Niels.), O et I. Rhamnus cathartica. Spermog. et l’aecidium encore fermé. La forêt Chan-Eli, 27-I1V-916. 1. P. bardanæ Cda, III. Lappa major. Jard. pomol, 6-VI-916. . P. bromina Eriks, II et III, Bromus sterilis. Alouszta, 31-V-916, 239 L. GARBOWSKÏ- 3. P. Rossiana (Sacc.) Lagh.. III. Scilla bifolia. Environ de Sinélnichovo, station du chemin dé fer de Ecaterinoslav, Tel. sous-épidermal, 29-I11-916. . P. coronata Cda, forma agropyri Eriks, II. Agropyrum repens. Jard. pomol., 1-IV-916. Sur les plantes de l'année passée. . P. epilobii DC., Ill. Epilobium sp. Jard. pomol. 14-IX 916. . P. phragmitis (Schum.) Koern, III. Phragmites communis. Jard. pomol. 14-IX-916. . P. glechomatis DC., III. Glechoma hederacea. Jard. pomol. Sores de téleuto sur la face inférieure, rarement sur la face supérieure des feuilles, 24-IX-916. Ibid. sur les pétioles, 23-VIII-917. Ibid sur les pétioles et sur les limbes des feuilles, 27-IX-917. . P. caricis (Schum.) Rebent., II. Urtica dioica. Envir. d’Alouszta, 24-IV-916. . P. annularis (Strauss.) Schlecht. Teucrium chamædrys. Env. de Théodosie, 2-V-917. . P. rubeñfaciens Johanns. Galium aparine. Tavel, 29-IX-917. . P. glumarum Eriks. et Henan., IL et III. Triticum sativum. Stavki près de Symférop., 12-VII-917, 2. P. triticina Eriks. et Henn., II et III. Triticum sativum. Envir. de Symfér., 12-VII-917. 3. Gymnosporangium Sabinæ (Dicks.) Winter, O, I. Pirus communis. Envir. d’Alouszta, 17-VIII-916. Envir. de Brachezysaray, 27-IX-916. Jard. pomol.. 10-V1-917. Sably, 5-X-917. . G. conîfu um Plowr, I. Mespilus germanica. Alouszta, 30-V-916, 5. Phragmidium rubi (Pers.) Winter, III. Rubus sp. Envir. d'Alouszta, 16-VIII-9I6. Rives de Salghir, près de Symfér., 14-IX-916. Jard. pomol., 28-VIII-917. 5. Phr.disciflorum (Tode) James (subcorticium Winter).[, FT, IL. Rosa sp. Envir. de Bachezysaray, 17-VI-916. . Phr. rosæ pimpinellifoliæ Diet. I, Rosa pimpinellifolia, var. myriacantha. Envir. de Théodosie, 2-V-916. . Phr. violaceum (Schultz) Winter, II, IT, Rubus sp. Envir. d'Alouszta, 16-VIIT-916. 65. 66. LES MICROMYCÈTES DE LA CRIMÉE. 333 Coleosporium inulæ (Kze) Ed. Fischer, Il. Inula salicina. Envir. de Théodosie, 17-VI-916. . Gol. tussilaginis (Pers.) Klebaho, IE, III. Tussilago farfara, Envir. d’Alouszta, 22-VIITI-916. . Cronartium asclepiadeum Fries, IT, IIT. Vincetoxicum “p. Envir. d’Alouszta, 16-VIIT-916. 2. Aecidium Solms-Laubachii Boy et Jacz, Adonis flammeus. Doubki, près de Symfér., 17-IV-946. . Aec. asperifolii Pers. Echium vulgare. Envir. de Bachezys,, 30-VIII-916. . Gæoma sp. (G. potentillæ Schlechtend ?) Potentilla micracantha, Castel, 9-IV-916. EXOASCINEZÆ. Exoascus deformans (Berk.) Fuckel. Persica vulg. Jard. pomol., envir. de Mélitopol, Jardin Nikitski, 1917. Les sortes Ælberta, Uruguay et Valparaiso étaient atta- quées le plus fortement. Au contraire, Lord Palmerston, Vaterioo, Léopoitd I, Pitmatston Orange, Jessie Kerr, Belle de Vitry, Baltet et Madeleine ont montré la plus grande résistance. Le traitement des arbres avec une solution du sulfate de cuivre de 1 ‘/,, selon la méthode américaine (1), au commen- cement du printemps, quand les bourgeons n'ont pas encore commencé à se renfler, s’est démontré très efficace. ERYSIPHACEZÆ. Podosphæra oxyacanthæ (DC) De By, var. tridactyla (Walir.). Prunus sp. Envir. d’Alouszta, 10-VIT-916. . P. leucotricha (Ell. ei Everh.) Salmon (Sphærotheca mali Burr.). Pirus Sur les fleurs des sortes Calville et Romarin ; envir. d'Alouszta, 13-IV.916. Sur les feuilles et les jeunes rameaux ; jardin Nikitski et jard. pomol., 1916. Joint au Cicinnobolus humuli Fautr., sur les sortes London Pippin et Romarin ; Ganyafès, près de Carassoubazar, jard. pomol. et dans la vallée du fleuve Kacza, 1917. (1) Err. WaALLACE and H.-H. WuETZEL. — Peach leafcurl. Cornell Univ, Exper. St. April 1910, Bullet. 276. 234 : L. GARBOWSKI. 68. Sphærotheca humuli (DC.) Burr. Humulus lupulus. Rives de Salghir, près de Symféropol, 14-IX-916 ; Sably, 5-X-917. 69. Sph. mors uvæ (Schwein.\ Berk. et Curt. Ribes grossularia. Jard. pomol., 1916, 4917 : envir. de Caras- soubazar, 16-V-916 ; Sably, 5-X-947, 70. Sph. pannosa (Wallr.) Lév. Persica vulgaris. Jard. pomol. 1917, envir. d’Alouszta, 13- IV-916. Il est remarquable, que les sortes du pêcher, lesquelles ont montré relativement la plus grande résistance à 1 Fxoascus deformans (Berk) Fckl, étaient en même temps attaquées plus fortement par le Sphærotheca, que les sortes susceptibles à l'Exoascus. On sait que Sph. pannosa attaque aussi souvent les rosiers. S'appuyant sur la différence des organes de propagations de Sph. pannosa, trouvés sur le pêcher et sur le rosier, Woro- nichin (1) a proposé de distinguer deux variétés différentes de ce champignon : parietas persicae avec périthèces de 70-100 » de diamètre, asques de 70-100 X 55-75 x et spores de 22-25 X 14-15,6 y, et varietas rosae, avec périthèces de 94- 125 j., asques de 94-124<70-78 }. et spores de 25-30>x<15,6-17 w. Cette distinction ne semble pas avoir des bases suflisantes, parce que les dimensions citées ne sont pas constantes : j'ai trouvé,par exemple, que les dimensions de la forme sur le pêcher s approcheni plus des dimensions que cite Salmon (2), que de celles de Woronichin. Aïnsi la grandeur des péri- thèces était chez moi 88-122 >< 84-103 w, des. asques 82-111 x 56-60 }. et des spores 22,3-28 X15-18,5 u.Chez Salmon, nous trouvons : périthèces 85-120 u, asques 88-115 <60-75 y et spores 20-27 >< 12-15 uw. On voit que les caractères morpho- logiques des formes, déterminées par Woronichin comme variétés distinctes, ne sont pas assez précises et qu'on devrait chercher à fonder la distinction des différents types du Sphæ- rotheca pannosa, s'ils existent en effet, plutôt sur des carac- tères biologiques, ce qui manque encore. | Outre les asques de la grandeur indiquée on trouve parfois dans les périthèces des asques plus longs et plus larges, de 123-141 X 56,63,5 1, à membrane très fine, avec des spores réunies au sommet (PI. IX. Fig. À). Ce sont évidemment des (1) N.-N. WORONICHIN. — Nieskolko slov o moueznistoy rosée [Sphaer- pannosa (Wallr.) Lév.]. Troudy Bureau po prikladnoy botanikie. 1914. VII-441. (2) Er. SALMON. — À Monograph of the Erysiphaceæ, N.-York, 1900, ! a COR 710 72. 74. 75. LES MICROMYCÉTES DE LA CRIMÉE. 235 asques mûrs et un peu gonflés, prêts à éjaculer leur contenu. En se prolongeant au moment de maturation, l’asque contri- bue sans doute à l'ouverture du périthèce même et sort activement au dehors. Les périthèces de Sphærotheca pannosa apparaissent d’abord sur les fruits, sur lesquels on les remarque comme des petits points noirs, formant sur Le fond blanc du mycélium des taches grises. Plus tard ils se forment et ils mürissent lentement aussi sur les jeunes rameaux et fonctionnent comme source de la contamination de l’année suivante. J’ai observé, sur les rameaux des pêchers, des périthèces avec spores qui n'étaient pas encore müres, au commencement du mois de mars. D’autre part, on trouve sur les fruits des périthèces mûrs à la fin de septembre. Il est probable que les ascopores provenant des fruits ser- vent à contaminer les rameaux jeunes de la même année, tan- dis que les organes de fructification, formés sur ces derniers, transportent le parasite sur les jeunes fruits au début de l’année suivante. Sur les fruits des sortes £lberta et Rouge de mai de Brigg, couverts d'un duvet, le champignon ne formait pas des péri- thèces. La cause était la contamination du parasite par Cicinnobolus humuli Fautr. Erysiphe taurica Lév. Verbascum phlomoides. Envir. d’Alouszta, 18-VIII-916. Er. polygoni (DC.) Salmon. a) Pastinaca sativa, sur les feuilles, les tiges et les fruits. Rives de Salghir, près de Symfér., 8-IX-916. b) Mahonia aquifolium. J. pom. 2?-VI-916. ce) Vicia spec. Tavel, 29-IX-917. d) Astragalus glycyphyllos. Biyouc-Djancoy, II-X-917. Er. cichoracearum DC. a) Plantago major. Rives de Salghir, près de Symférop.. 24-IX-916. b) Galium aparine. J. pom., 6-VI-916. ce) Scorzonera hispanica. J. pom., 1917. Uncinula salicis (DC.) Winter. Salix sp. Joint au Cicinnobolus uncinulae Fautr. Rives de Salghir, 14-1V-916. U. aceris (DC.) Sacc. Acer tataricum. J. pom., 14917. . Phyllactinia corylea (Pers.) Karst. a) Corylus avellana. J. pom., 23-VIII-916. Sably, 5-X-917. 236 78. 79% 80. 81. L. GARBOWSKI. b) Cornus mas. J. pom., 23-VIII-916. c) Cornus sanguinea. Biyouc-Djancoy, 11-X-917. d) Quercus robur, Biyouc-D;j., 11-X-917. e) Geranium spec. matrix nova. Biyouc-Djancoy, 11-X-917. . Microsphæra alni. Lonicera sp. Rives de Salghir, 1916, leg. A. Klatt. M. alni var. divaricata (Wallr.) Salmon. Rhamnus frangula, Sabiy, 5-X-917. Dimensions des asques 45-60 x 2858 y (Salmon : 28-48 x 30-38 u), des spores 18,5-26 x 11-13 & (Salmon : 18-23 x 9-12 y). M. berberidis Lév. Mahonia aquifolium. J. pom., 1915, leg. A. Klatt. PYRENOMYCETEAE. Apiosporium salicinum Kze (stat. imperl. Fumago vagans Pers.) a) Persica vulgaris. J. pom., 1917. b) Crataegus oxyacantha. Rives de Salghir, 1916. €) Prunus sp. Rives de Salghir, 1916. Stigmatea mespili Sor. (stat. imperf. Entomosporium macu- latum Lév.). Pirus communis. Sur Îles sauvageons dans une pépinière. Envir. de Mélitopol, 1916. Le champignon cause la chute du feuillage. Une fois, j'ai observé une déformation des feuilles, occasionnée. par ce parasite : les limbes commencçaient à se diviser, en même temps qu'ils montraient trois ou cinq. entailles, et parfois la feuille se changeaïit parfaitement en une feuille composée ; les stipules, ordinairement très étroites et courtes chez le poi- rier, changeaïent aussi l'aspect et se transformaient en petites feuilles, longues de À cm. et larges de 2 mm., aux bords den- tés, avec une nervure médiane bien distinguée ; le limbe de la stipule était assymétrique, du côté du pétiole deux fois plus étroit que de l’autre. 2. Lophodermium pæoniæ Rehm. var. corallinæ var. nova (PL. IX, fig. 2). Paeonia corallina, var. triternata Pall. ; sur les tiges sèches, Castel, près d’Alouszta, 12-1V-916. Cette variété se distingue de la forme typique par les dimen- sions des périthèces (longueur env. 0,5 mm. et largeur env. 86. 87. 58. 89. 90. nee es D SLA at Lo?" PA Sp LAIT TS PE RU dE 2e EUR 5 FE pe d pro * Ses na 5 me ‘ (4n ve LES MICROMYCÈTES DE LA CRIMÉE. 237 0,25 mm.), des asques (60-70><7-8 ) et des spores (30-45>%<1 u). La couche hyméniale est d’une couleur crème-claire (Fig. DDC): À lypo peritheciis ad 0,5 mm, longis et circ 0,95 mm, largis, hymenio leviter cremeo, ascis 60-70%x<7-8 w ef sporidiis 30-85X<1 Lu differt. Hab. in caulis siccis Paeoniæ corallinæ Relr. var. trilernatæ Pall. Castel prope Alusztam, Crimeu. . Loph. petiolicolum Fckl. (stat. immatur.). Quereus sp. ; sur les pétioles, joint au Mycosphærella punc- tiformis (Pers.) et Sphærulina myriadea (D CO), qui se trouvaient sur les limbes des feuilles. Castel, 9-IV-916. À Loph. juniperinum (Fries). Juniperus Sabina. Sur les montagnes, 1916. . Hysterographium elongatum | Wahlenb.) Corda. Quercus sp. Env. d’Alouszta, 10-VIT-916. H. fraxini (Pers.). Fraxinus excelsior, Tavel, 29-IX-917. Pleospora herbarum {Pers.) Rabenh. a) Linum flavum, var. tauricum; sur les tiges sèches de l’année passée. Env. de Théodosie, 2-V-916. b) Eryngium campestre. Env. de Théodosie, 2-V-916. c) Reseda lutea ; sur les tiges et sur les feuilles de l’année passée. Env. de Théodosie, 2-V-916, d) Echium altissimum, J. pom., 5-IX-916, leg. A. Klatt. PI. grossulariæ Fckl. Ribes grossularia ; sur une branche contaminée par Sphæro- theca mors uvæ Berk. et Curt. Les périthèces, de 1/4 mm. de diamètre et de 115 w de hauteur, aux parois de 15 u d'épaisseur, aplatis à la base, un peu coniques au sommet, se forment sous l’écorce, la sou- lèvent et, après l’avoir rompue, sortent en dehors. Asques 75x15 u., spores 20-24 <6,5-10 , à 5 cloisons transversales et à cloisons longitudinales dans toutes les loges, excepté les extrêmes ; paraphyvses filiformes aux contours indécis. Togay, près de Carassoubazar, 16-V-916. Venturia inæqualis Aderh. (stat. imperf. F'usicladium den - driticum Fekl.). Pirus malus. Env. de Symfér. : joint à Madrotrichum populi Sacc., env. de Carassoubazar, 1916 ; Sably, 1917. V. pirina Aderh. (stat. imperf. Fus. pirinum Fckl.). Pirus communis, Jard. pom., envir. de Carassoubazar et d’Alouszta, 1916 et 1917, principalement sur la sorte Marie- Louise. La contaminaiion des fruits arrive parfois à 100 °/;. 238 L. GARBOWSKI. 91. Didymosphæria brunneola Niessl. Astragalus vesicarius. Env. de Théodosie, 2-V-916. 92. Leptosphæria rusci (Wallr.) Sacc. Ruscus aculeatus. Joint au Phyllosticta ruscicola Dur. et Mont. Envir. d’Alouszta, 10-VII-946. 93. L. eryngii H. Fab. Eryngium campestre ; sur la nervure médiane des limbes des feuilles. Envir. de Théodosie, 2-V-946. 94. Leptosphæria Woodrowi Wilsoni sp. n. (1) (Fig. 1). Peritheciis solitariis, nigro-brunneis, ad 1/4 mm. diam., parenchymalicis, globosis, collo brevi ostiolo circ. 30 uw. diam. pertuso prædilis ; ascis cylindraceis vel elongato-claviformibus, 55-65 X 9-12u ; paraphysis filifermibus, longiludine ascos 30-40 x superantibus, 1-1,5 y largis ; sporidiis cylindraceis et cylindraceo-fusoideis. utrinque attenuatis et rotundatis, 3-septatis, ad septa constric- tis, cellulis mediis interdum paullum incrus- satis, aurantiaco-olivaceis, 14-18X4-5 y, basi mono apice oblique distichis. Hab. in parte molli foliorum siccorum Eryn- gii campestris, sociu Pleosporæ herbarum (Pers.) Rabenh., Pyrenopezizæ eryngü Fckl. et Leptotosphærixæ eryngi H. Fab. ; F1c. 1. — Leptosphæria Woo- ab ullima non solum minoribus ascis et drowi Wilsoni sp. n. Asques sporidiis auranliaco-olivaceis, sed etiam et spores, x 350. parte plantæ - matricis difjert Crimea prope Theodosiam. 2-V-916. 95. L. vagabunda Sacc. Quercus sp. ; sur les branches sèches, joint au Coryneum umbonatum Nees. Doubki, près de Symféropol, 17-IV-916. 96. Ophiobolus prunicola sp. n. (Fig. 2). Peritheciis gregariis, late piriformibus, semi-immersis, basi in ligno ünst- dentibus, papilla brevi corticem prorumpentibus, contexlu fusco paren- chymatico, circ. 1/5 mm. diam.; ascis cylindraceis, bast attenuatis atque breviter pedicellatis,110-120X5,5-7 uw, paraphysalis, lunica apice paullum incrassata ; sporidiis filiformibus, fasciculatim conglobatis, ad 12-sep- tatis, cylindraceis, hyalinis, 80-100X2 y. Ab Ophiobolo antenoreo Berl. f. cerasi Roum. «scis,sporidits et forma peritheciorum difjert. Hab. in ramaulis Pruni avium, in horlo pomologico, Simferopoli, Crimea, 20-VIII-916. RoumeGuËRE a décrit (Fungi sel. exsic. n° 6050) une espèce d’Ophiobolus sur le cerisier (Cerasus Mahaleb) sous le nom d'Ophiobolus antenoreus Berl. forma cerasi, à laquelle il a (1) Qu'il me soil permis de dédier cette espèce à M. WoO0pROW WILSON, honorable et illustre ancien Président des Etais-Unis, en signe d hommage pour la part qu’il a voulu prendre à la libération de la Pologne. LES MICROMYCÈTES DE LA CRIMÉE. 239 donné la caractéristique suivante : f« Périthèces rassem- blés, subglobuleux, couverts,érumpents par son long article cylindracé, ruguleux. Thèques 180-200 de long. Spores filifor- mes, même longueur, largeur 2 uv, à gouttes nombreuses. »: J'ai examiné le n° 6050 de l’her- bier de C. RoUMEGUËRE au Bureau Mycologique du Minis- tère d'Agriculture à Saint-Pé- tersbourg ; mais, malheureuse- ment, je n'y pus pas trouver des périthèces du champignon. 16.2 — Ophiobolus prunicola En tout cas, une différence Hire L ; Asques et spores, x 350. considérable entre les dimen- sions des asques et des spores, ainsi qu'entre les formes des périthèces des deux types d’'Ophiobolus, laisse suppo- ser qu'il s’agit de formes différentes. 97. Guignardia (Læstadia) BidwelliiViala et Ravaz (Stat. imperf, Phoma uvicola Berk. et Curt.). Vitis vinifera. Envir. d’Alouszta., 26-IV-916 (1). En Amérique et en France, ce champignon cause les plus grands dégâts par contamination des fruits, lesquels subis- sent une pourriture noire, appelée aussi Black-rot. En Crimée, la maladie s’est manifestée autrement dans un vignoble, près d’Alouszta, en 1916. La contamination de la vigne fut aperçue à la fin du mois d’avril,sur la partie basi- laire des jeunes sarments, près de la troisième ou la qua- trième feuille. La partie du jeune rameau, placée au-dessus de la partie atteinte. se tord, flétrit et meurt. Les jeunes grappes de fleurs périssent aussi. Des bourgeons latéraux inférieurs de la partie basale du rameau atteint se déve- loppent, plus tard, de nouveaux sarments, sur lesquels apparaissent de nouvelles grappes de fleurs. Ces fleurs retardées donnent des fruits qui n'arrivent pas à maturité. De cette façon, le champignon cause parfois une perte de 90-75 1/, de la récolte. 0. Mycosphærella maculiformis (Pers.) Auersw. var. Hippo- castani Jaap. Aesculus hippocastanum ; sur les feuilles de l’année passée. J. pom. 1-1V-916. C2 (1) EL. GarBowsk1. — Xrak proyavilsia blackrot na youshnom beregou Kruma v. 1916, godou. Vestnik vinodielia, 1916, n° 11 et 12. 240 99 100. 101. 102. 105. L. GARBOWSKI. M. cerasella Aderh. (stat. imperf. Gercospora cerasella Sacc.). a) Amygdalus communis ; des petites taches aux bords pour- prés, au milieu blanchâtres, de 1,5-3 mm. de diam.,avec des touffes de conidiophores sur les deux faces des feuilles. Pépinières du jardin pomol., 16-VIT1-916. b) Prunus avium. J. pom., 28-VII-916, leg. A. Klatt. - M, eryngii (Wallr.) Cook. Eryngium campestre; joint aux autres champignons (v. n° 94). Env. de Théodosie, 2-V-916. M. leguminis cytisi (Desm.) Ces. et De Not. Cytisus laburnum ; sur les gousses. Envir. de Théodosie, 2-V-916. M. sentina (Fuck.) Schrôt (stat. imperf. Septoria piricola Desm.). a) Pirus communis, 1916-1917. Dans les jardins de la Crimée,on trouve souvent des poiriers aux feuilles couvertes de taches blanches, causées par Sept. piricola Desm. La sorte Ferdinand montre une suscepti- bilité spéciale à ce champignon, surtout aux endroits clos, privés de la lumière et de la circulation de l'air. Au con- traire, aux endroits ouverts, bien éclairés et bien aérés, les arbres sont plus résistants, ce qu’on pouvait constater parfois dans le même jardin. Sur les jeunes arbres, les rameaux d'en bas sont ordinairement contaminés plus sévèrement que ceux du sommet. b) Pirus elæagnifolia. Env. d’Alouszta, 916. 3. M. punctiformis (Pers.). Quercus sp. ; sur la face inférieure des feuilles. Castel, 9-I1V-916. . M. iragariæ (Tul.) Linäau (stat. imp. Ramularia Tulasnei Sacc.) Fragaria hybrida. Env. de Carassoubazar, 1916 ; J. pom., 1916 et 1947. Sphærulina violæ sp. n. (Fig. 3). Maculis ochroleucis, ochraceo margine limita- 7 ‘4 lis, ad 1 cm. diam. ; peritheciis globosis, epi- phyllis, gregariis, membranaceo-parenchyma- Ë dicis, immersis, cire. 100 u diam., ostiolo pers- picuo, cire. 20 p diam. perlusis; ascis cylin- draceis vel clavulatis, supra rotundatis, basi \ { attenuatis, brevissime pedicellatis, 55-60 X 10-11 u ; pseudoparapnysis longiludine aequali, 2-3 L crassis, parcis ; sporidiis 5 seplatis, cylindraceo-fusoideis, utlrinque rolundatis, FIG. 3 X ; ‘io le ; Re 5 s à ne Cole paullum curvatis, hyalinis, irregulariter dis- Asques et spores, x 350 tichis, 20-21 X 3-3,5 Hab.in foliis Violæ sp. Socia Pucciniæ violæ (Schum.) DC. prope Bachc=y- saray, Grimea, 17-VI-916. 106. NLO7E 108. 109. 115. 116. IE LES MICROMYCÈTES DE LA CRIMÉE. 241 Sph. myriadea (DC.). Quercus sp. Périthèces en groupes sur la face supérieure des feuilles atteintes par Mycosphærella punctiformis (Pers.), Castel, 9-IV-916. Gnomonia leptostyla (Fr. Ces. et De Noi. (stat. imperf. Mars- sonia juglandis |Libert.) Sacc.) Juglans regia. Env. de Bachezysaray, 17-VI-916 ; env. d’Alouszta, été 1916 ; les jardins de Symféropol, 1947. Massaria vomitoria B. et C. var. taurica, var. nova. À typo sporidiis 50-56 >< 14-15,5 w diftert. Hab. in Robinia pseudacacia, prope Melitopol, Crimea, 1-V:916. Les asques étaient pour la plupart resorbés ; on trouvait rarement des asques de 170 > 20 v.. CGucurbitaria coronillæ (Fr.) Sacc. Coronilla Emerus. La route de Bachezys, à Czoufout-Calès, 19-VI-916. . G. berberidis (Pers.). Berberis vulgaris. Biyouc-Djancoy, 11-X-917 . GC. laburni Pers. Cytisus laburnum ; Sably, 5-X-917. . Diatrype disciformis (Hoffm.) Fr. Quercus sp., sur les rameaux secs. Envir. d’Alouszta,10-VIII- 916. 3. Pseudovalsa umbonata ([Tul.) Sacc. (stat imperf., Goryneum umbonatum Nees). Quercus sp., sur les rameaux secs. Doubki, près de Symfé- ropol, 17-IV-916. . Polystigma rubrum Tul. (stat. imperf. Polystigmina rubra Desm.). Prunus domestica. Joint au AMadrotrichum populi Sacc. Sably, 1917. Jardins de Symféropol, 1917. Phyllachora graminis (Pers.}. Agropyrum repens. Env. d'Alouszta, 16-VIIT-916. Dothidea ulmi (Drev.) (stat. immatur.). Ulmus campestris. J. pomol., 23-VIII-917, Sably, 5-X-917 ; Tavel, 29-IX-917 ; Biyouc-Djancoy, 11-X-917. DISCOMYCETEÆ. . Rhytisma salicinum (Pers) (stat. imperf. Melasmia sali- cina Lév.). 242 118. 125. 128. L. GARBOWSKI. a) Salix purpurea. Rives de Salghir, près de Symférop., 8-IX-916, leg. A. Klatt. b) Salix sp., Sably, 5-X-917. Rh. acerinum (Pers.) (stat. imperi. Melasmia acerina Lév.}. a) Acer campestre. Tavel, 29-IX-917. b) Acer pseudoplatanus. Env. de Mélitopol, 17-VI-916. . Stamnaria equiseti (Hoffm.) Sacc. Equisetum sp. Rives de Salghir, 8-IX-916. . Pseudopeziza trifolii (Bernh.) Fckl. Trifolium pratense. Biyouc-Djancoy, 11-X-917. . Ps. tritolii (Bernh.), forma medicaginis (Lib.). Medicago lupulina, Biyouc-D;j., 11-X-917. . Pyrenopeziza eryngüii Fckl. Eryngium campestre. Envir. de Mélit., 2-V-916. . Sclerotinia fructigena Schrôt (stat. imperf. Monilia fructi- gena Pers.) Pirus malus, J. pomol., 1916-1917 ; la vallée du fleuve Belbeck. 1917. e . Sel. cinerea Schrôt (stat. imperf. Monilia cinerea Bon.). a) Prunus cerasus et Prunus avium. Dans les jardins de Mélitopol, les arbres étaient atteints très fortement en 1916 : au 10 mai, ils donnaient l'impression d’avoir été brûlés tout autour. Dans le jardin pomologique à Symféropol, le champignon se montre aussi chaque année sur le cerisier : les rameaux atteints plus sévèrement se sèchent et les arbres meurent peu à peu. b) Prunus domestica. J, pom., 1916 ; sur les fruits. Scl. laxa Aderh. (stat. imperf. Monilia laxa Ehreub.). Prunus armeniaca. J. pom., 1916-1917; envir. de Mélitopol, 1916. . Dasyscypha cerina (Pers.). Acer campestre ; sur les rameaux secs, Tavel, 29-IX-917. : SPHÆROPSIDEZÆ. . Phyllosticta Westendorpii Thüm, Berberis vulgaris ; joint à Aecidium berberidis. Envir. de Bachczysaray, 27-1X-916. Ph. berberidis Rabenh. Berberis vulg. Biy. Dj., 11-X-917. 4 } LES MICROMYCÈTES DE LA CRIMÉE. 248 129. Phyllosticta berberidicola sp. n. Maculis epiphyllis atrosanguinets, nervis cinclis, 3-5 mm. longis ; pycni- diis hypophytlis, subepidermalibus, globoso-depressis,atrobrunneis, cire. 85x70 uw ; sporulis bacillaribus, rectis vel curvulis, utrinque rolundatis, apice paullum. incrassatis, hyalinis, gullulatis, 3,5-7<1-1,5 1. A Ph. berberidis Rabenh. sporulis atque habitu macularum differt. Hab. in foliis Berberidis vulgaris, prope Bachcezysaraj, Grimea, 27-IX-916. 130. Ph. ajugæ Sacc. et Speg. Ajuga chia. Biyouc-Dj., II-X-917. 131. Ph. populina Sacc. a) Populus alba ; sur les feuilles, à la chute. Symféropol, 95- IX-916. b) Populus nigra, J. pom., 20-VIII-916, leg. A. Klatt. 132. Phyllosticta galegæ sp. 0. Maculis albis oblongis, brunneo cinclis, secundum nervos d'sposilis, paucis mm. longis ; pycnidiis epiphyllis raris, globoso-depressis, circ. 150 x diam. sporutis cylindraceis, ellipsoideis, apice acutatis, rectis vel curvulis, hyalinis, gutlulalis 4,5-7X<2 . Hab. in foliis Galegæ officinalis, prope Aluszlam, Crimea, 16-VIII-916. 133. Ph. eryngiana Sacc. et Fautr. Eryngium campestre. Envir. de Théodosie, 17-VI-916. 134. Ph, saponariæ (Fuck.) Sacc. Saponaria offic., joint à Septoria saponariæ (DC.) Savi et Becc. Env. de Bachezys., 17-VI-916. 135. Ph. primulicola Des, Primula acaulis ; joint à Septoria primulæ Bucknall, Envir. de Bachezys., 27-IX-916. 136, Ph. prunicola (Opiz) Sacc. Prunus domestiea. J. pom , 8-IX-916, leg. A. Klatc. 137. Ph. juglandis (DC.) Sacc. Juglans regia; joint à Marssonia juglandis |Lib.) Sacc. Envir. de Bachezys., 27-IX-916. 138. Ph. plantaginis Sacc. Plantago major. Envir. de Bachezys., 17-VI-916. 139. Ph. ruscicola Dur. et Mont. Ruscus aculeatus ; joint à Leptosphæria rusci (Wallr.) Sace. Envir. d'Alouszta, 10-VII-916. 1:40. Ph. magnoliæ Sacc. Magnolia grandiflora : joint à Cladosporiun magnoliæ Lindau. Jard. Nikitski, 42-VI-916. 11. Ph. althæina Sacc. Althæa hirsuta : sur la face supérieure des feuilles, atteintes sur la face inférieure par Puccinia malvacearum Mont. Jard. pomol., 8-VI-916. 244 L. GARBOWSKI. 142. Ph. urticina sp. n. Maculis minutis, rotundis, priseis, obscuro tnferiore parle folii cinclis, Pycnidiis obscure brunneis, circ. 65 w diam. ; sporulis bacillaribus, cylindricis, rectis vel curvulis, hyalinis, 4 5 X 1 y. A Phyllosticta urlicæ Sacc.. maculis. pycnidiis el sporulis differt Hab. In foliis Urticæ dioicæ in rivis fluminis Salghiri prope Simfero- polim, Crimea, 14-IX-916. 143. Ph. cirsii lanceolati sp. n. Maculis myochrois, nigrescentibus, 3-5 mm. diam., rotundis vel oblongis, epiphyllis ; pycnidiis immersis, subcuticularibus, epiphyllis, parenchy- maticis, brunneis, globosis, 45-55 hp diam. : sporulis bacillaribus, hyalinis, 2-3 X 0,5-1 p. Hab. in foliis Cirsii tanceolali, socia Pucciniæ Cirsit lanceolati Schrôt.… in rivis Salghiri prope Simferopolim, Crimea. 14-IX-916. 144, Ph. melissæ Bubak. Melissa offic. ; sur des taches, causées par des piqûres d'in sectes. J. pom., 14-IX-916. 145. Ph. tussilaginis sp. n. Maculis obscure-brunneis, margine lutescentibus, ad 0,5 cm. diam., inter- dum confluentibus ; pycnidiis gregariis, epiphyllis, obscure brunneis, parenchymalicis, globos's, subepidermalibus, dein prorumpentibus, 55- S5 uw diam. ; sporulis bacillaribus, hyalinis, 3-k X0,75 1. A Phiilosticta farfuræ Sace. varietateque majori P. Brun, forma atque dimensionibus sporularum difjert. Hub. in foliis Tussilaginis farfaræ, socia Slagonosporæ lussilaginis(Gehl ) Died. én rivis flum. Salohiri, prepe Simferopolim, Grimea, 14-IX-916. 146. Ph. libertiana Sacc. Viola spec. ; joint à Sphærulina violæ sp. n. et à Puccinia piolæ (Schum.). Env. de Bachczysaray, 17-VI-916. 147. Ph. mahoniæcola (Pass.) Sacc., forma microspora Polacei. Mahonia aquifolium ; joint à Diplodina mahoniæ Hollos, J. pom., 5-D-916. 148. Ph. mahoniæ Sacc. et Speg. Mahonia aquifolium, J. pom., 1916, leg. A. Klatt. 149. Ph. minuta sp. aova. Pycnidiis fuligineis, 10-80 12. sporulis 1-1,5 X 0,5 a. Dimensionibus sporu- larum Phyllosticlæ minulissimæ Ell. et Ev. atque Phyllostictæ minutis- simæ Kab. el Buh. proxima. Hab. in foliis siccis Agropyri repentis, socia Paclosphæriæ agropyrisp. nov. alque Pacciniæ coronatæ Cda, formæ agropyri Ericks, en horto Slationis pomologicæ, Simferopoli, Crimea, I-IV-916. 150. Ph. Briardi Sacc. Pirus malus, J. pom., 5-VIII-913, leg. S. Barbarin. 151. Ph. rhamnigena 5acc. Rhamnus cathartica, Sably, 14-VITII-943, leg. Barbarin. 152, Ph. Passerinii Berl et Vogl. Prunus mahaleb, 17-X-914, leg. Barbarin. 153 157 158 159 160 | 161 162 D 163. 15%. LES MICROMYCÈTES DE LA CRIMÉE, 245 . Ph. ruborum Sacc. Rubus fruticosus : sur la face supérieure des feuilles, atteintes sur la face inférieure par Phragmidium rubi (Pers.) Win- ter. Jard. pom., 27-VI-913, leg. Barbarin. Ph. syringæ Westend. Syringa vulgaris J. pom., 2-IX-916, leg. Klatt. . Ph. evonymi Sacc. Evonymus europæa. Rives de Salghir, 14-IX-916, leg. Klatt. . Ph. lappæ Sacc. Lappa sp. Rives de Salghir, 1916, leg. Klatt. . Ph. pirina Sacc. Pirus communis. Jard. pom., 1916, leg. Klatt. . Ph. Dulcamaræ Sacc. Solanum Dulcamara. Rives de Salghir, 1916, les. Klatt. . Ph. quernea Thüm. Quercus sp. Rives de Salghir, 1916, leg. Klatt. . Ph. tabaci Passer. Nicotiana hybrida. J. pom., 1916, leg. Klatt. . Phoma coronillæ West. Coronilla emeroides ; sur les sarments secs.Env. de Bachezys., 19-VI-916. Ph. mororum Sacc. Morus alba ; sur les eimes des rameaux, devenant secs à cause de la contamination des feuilles par Sepitogloeum mori (Lév.) Br. et Cav. Env. de Mélitopol, II-V-916. Ph. urticæ Schulz et Sacc. Urtica dioica. Env. d’Alouszta, 1916. 164, Ph. biflori sp. n. Pycnidiis fuscis parenchymaticis, subepidermicis, globoso-depressis, 100- 1504; sporulis cylindraceis, oblusis, hyalinis, 5,5-7 X 1,5-2 y. Hab. in caulibus emortuis Cylisi biflori, prope Simperopolim, Crimea, 17-1V-916. 165. Ph. hedysarella Sacc. Hedysarum tauricum ; joint à Phoma hedysarina sp. n. Env. de Théodosie, 2-V-916. _ 166. Phoma hedysarina sp. n. Pycnidiis subcorticalibus, ligno insidenlibus, valde ellipsoideo-depressis basi et apice fere planis,parenchymaticis, parte basali primum contextu hyalino, apice fuscescentibus, dein tolis fuscis : sporulis cylindraceo- oblongis, apice atlenuali, paullum curvulis, hyalinis, gutlulats, 10-12,5>X<1,5-2 pu A Phoma hedysarella Sacc. pycnidis et sporulis difjert. Hab. in caulibus siceis Hedysari laurici, prope Theodosiam, Crimea, 2-V-916,. A 246 167 168. 169. 1717 172* L. GARBOWSKi. Ph. rseedæ Oud. Reseda lutea, joint à Pleospora herbarum (Pers.) Rabenbh. et à Septoria resedae sp. n. ; sur les feuilles sèches. Env. de Théodosie. 2-V-916. Ph. resedicola sp. n. Pycnidiis atricoloribus, parenchymaticis,basi hemisphaericis,apice appla- natis vel paullum concavis, cire. 140 à diam., ostiolo cire. 5 & alto poro pertuso ; sporülis cylindraceis, obtusie, reclis vel curvulis, hyalinis, 5,5-8,5>x<2-3 y. À Phoma polystoma F. Tassi et Ph.resedae Oudem. pycnidiis et sporulis difjert. Hab. in caulibus Recclne luteae, prope Theodosiam, Crimea, 2-V-916. Ph. vulgaris Sacc. Clematis vitalba ; joint à Cladosporium herbarum (Pers.); sur les tiges de l’année passée. Rives de Salghir, I-IV-916. . Ph. poterii Fautr. Poterium sanguisorba; sur les tiges sèches. Env. d’Alouszka, 42-1V-916. Cicinnobolus humuli Fautr. a) Vitis vinifera, Alouszta, 1916 : b) Pirus malus, Gan-Yafé, près de Carassoubazar, 1946 : c) Persica vulgaris, J. pom., 1917. d) Cucumis sativus. J. pom., 1916, leg. Klatt. CG. uncinulæ Fauir. Salix sp. Rives de Salghir, 18-TX- 916. . Vermicularia liliacearum Westend. Anthericum ramosum. Env. de Bachezys., 19-V1-916. . V. dematium (Pers.) Fries. Viola sp., sur les taches causées par Cercospora violæ Sace Rives de Salghir, 8-IX-916. : . V. eryngii (Corda) Fuck EÉryngium campestre ;: sur les tiges sèches de l’année passée. Env. de Théodosie, 1-V-916. . Placosphæria agropyri sp. n.{(Pl. IX, Fig.5). Stromatibus amphigenis, oblongis, alris. ad 260 y altis ; loculis nigris, depresso piriformibus, ostiolatis, at 175 u diam., perilhecits in loculis fere libere impostis, parenchymaticis, griseo-ochroleucis, parietibus 15-20 y erassis ; sporophoris filiformibus, hyalinis, 20-301 u ; sporulis irregulariter fusoideis vel ellipsoideis, aculiusculis, continuis, guttula- lis, hyalinis, 12-16%2,5-3,5 L. Placosphæriæ Isachnes P. Henn. proxima. Hab. in foliüis siccis Agrogyri repentis, socia Pucciniæ coronalæ Corda, horlo pomologico, Simferopoli, Crimer, I-IV-916. . Pl dothideoides (Mont.) Sacc. Phragmites communis; joint au Puccinia Phragmitis (Schum.) Koern. Jar. pom. 14-IX-916, leg. Klatt. a % a }: 5 178. 19e 180. 181. 182. 183. (1) LES MICROMYCÈTES DE LA CRIMÉE. 247 Gytospora astragali sp. n. Stromalibus oblongis, immersis, trregulariter locellalis, apice poro per- tusis ; nucleo pallide fuligineo ; sporulis cylindraceis vel allantoideis, ulrinque paulium uculalis, hyulinis, bigullulatis, 5,5-8,5 X 2 y ; sporo- phoris filiformibus, apice paullum claviforme inflatis,hyalinis, 14-172 1. Hab. in Astragalo vesicario, socia Didymosphæriæ brunneolæ Niessl, prope Theodosiam Crimea, 2-V-916. Gystospora ailanthi(B. et C.) (PL IX, Fig, 4). Aiïlanthus glandulosa. Env. de Théodosie, 2-V-916. Par suite du manque de matériel de comparaison dans l’herbier du Bureau Mycologique et d’une diagnose suffisante (Saccardo, Sylloge, II, p.277). je ne peux pas identifier cette espèce assez sûrement. Voici une description plus détaillée : Stromatibus molliusculis, subculaneis, fuligineo-roseolis, in cortice pustu- latim elevato insidentibus, eundemque poro nigrescenti prorumpentibus; loculo centrali conoideo circum basim elevatam coniforme, loculis late- ralibus in sectione transversali ellipsoideis, depressis, radialim dispo- sitis ; Sporophoris filiformibus, versus apicem paullum incrassalis, simplicibus, hyalinis, 18-24 X 1,5-2 pu ; sporulis fusoideo-allantoideis, atrinque aculatis, guilulatis, hyalinis, 8,5-11 XX 2-3,5 LL. C. robiniae Schw. Robinia pseudacacia ; sur les rameaux secs. Env. de Méli- topol, I1-V-916. C. ambiens Face, Quercus sp. Env. d’Alouszta, 10-VIIT-916. Les conceptables étaient la plupart vides et partiellement désorganisés ; on y voyait à l’intérieur des filaments cloi- sonnés, jusqu'à 40 » de longueur et de 2-3 v de grosseur. Les pycenospores de 3-4 x 1,5 & se trouvaient en petite quantité. CG. Friesii Sacc. ; Abies pectinata, Jard. pom. 1916 ; leg. A. Klatt. Ascochyta althaeina Sacc. Althaea ficifolia. Tavel, 29-IX-917. 4. À. ribesia Sacc. Ribes nigrum, Sably, 5-X-917. . À. laburni Kab. et Bub. Cytisus laburnum. J. Nikitski, 12-VI-916 ; sur les feuilles. L objet, cueilli par moi, de même que celui de l’herbier du Bureau Mycologique (1), avaient des spores plus petites que celles que l’on trouve dans la diagnose de cette espèce (2) et se rapprochent plus à l’espèce citée sous le même nom chez Saccardo (3). Cette dernière espèce attaque les rameaux et en KABar et BuB4Âk. — fungi imperf. eæsiccati, n° 712. (2) F. BuBAK und J.KABAT.— Mycologische Beitrage. Hedwigia, v. 52, p.347, (3) SAGGARDO.— Sylloge, III-395, PE PIRE - 248 186. 187. 188. 189. 190. 191% 192. ES Ne] ©2 L. GARBOWSKi. conséquence devrait être rapportée au genre Diplodina. Mais si on admet pour Ascoch)'ta la définition de H. Diedicke (1), en y comptant non seulement les parasites des feuilles, mais aussi ceux des parties ligneuses, on devrait réunir les deux espèces citées, savoir Ascochyta laburni Kab. et Bub. et Asc. laburni Sacc. en une seule espèce. Ascochyta campanulae sp. n. Maculis griseo fuliginosis, versus marginem paulatim brunnescentibus, diffasis ; pycnidiis gregarüs epiphyllis, obscure brunneis, parenchyma- tico contextu, paullum depressis, circ. 150 à diam., poro distinclo per- tusis ; sporulis cylindraceis reclis, uirinque rotundatis, nonnunquam paullum curvoulis, medio septalis vel confertis, hyalinis, guttulatis, 5,6-8,5 X 2,5-3 U ; conidiophoris filiformibus 71,5 y. Ab Ascochyta bohemica Kab. ef Bub. maculis et sporulis difjert. Lab. in foliis Campanulæ bononiensis, prope Bachezysaray Crimea. A. trifolii Bondarez et Troussova. Trifolium sp. Env. d’Alouszta. 16-VITIT-916. A. mercurialis Bres. Mercurialis annua ; joint au Cercospora mercurialis Passer, J. pom., 14-IX-916. A. aristolochiae Sacc. Aristolochia clematitis. J. pom., 23-VII-916, leg. Klait. À. syringae Bres. Syringa vulg., rives de Salghir, 5-VIII-913, leg. Barbarin. A. chlorospora Speg. Prunus spinosa. J. pom., 29-VIII-916, leg. Kiatt. À. sambuci Sacc. Sambucus ebulus, J. pom., 29-VIII-916, leg. Klatt. 3. À. graminicola Sacc. Secale cereale ; joint au Septoria graminum Desm. District Dnieprowski dans la partie nord-ouest du gouvernement de Tauride, IEI-915, leg. Barbarin. . À. potentillarum Sacc. Potentilla recta. Env. de Bachczys, 17-VI-916. . À. piricola Sacc. : Pirus malus : sur les feuilles joint au Fusicladium dendri- ticum Fckl. et au /ladrotichum populi Sace. Gan-Yafé, près de Carassoubazar, 1916. . Diplodina grossulariae Sacc. et Briard. Ribes g:ossularia ; joint au Aendersonia grossulariae Oudem., sur les rameaux contaminés par Sphaerotheca mors uvae Berk. et Curt. Ilogay, près de Carassoubazar, 16-V-916. (1) H. Drepicke. — Die Ableilung Hyalodidymaæ der Sphærioideen. Annales Mycologici, 1912, vol. X, p. 135. < LES MICROMYCÈTES DE LA CRIMÉE, 249 197. D. mahoniae Hollés. Mahonia aquifolium. J. pom.,5-V-916. Sur les feuilles sèches. Selon la terminologie de H. Diedicke, cette espèce devrait être rapportée au genre Ascochytella. 198. Gytodiplospora hedysari sp. n. Stromatibus subcorlicialibus, 1/2X< 2 mm. longis, gregariis, basiplanis, conlexltu flavo-brunneo, parte apicali parietibus incrassatis, brunneis, apice ostiolo perforatis,loculo centrali majore, loculis lateralibus paucis, minoribus ; sporulis cylindraceis, didymis, cellulis sæpius inæqualibus, utrinque rotundualis, hyalinis, numerosis 5.5-7 X 2 y ; sporoforis filifor- mibus, hyalinis, 10 X 1 4. [ab. in caulis siccis Hedysari laurici, socua Phomx hedysarellæ Sacc. et Phomæ hedysarinæ sp. novæ, prope Theodosiam, Crimea, 2-V-916. 199. Darluca filum (Bivon) Castagne. a) Hordeum murinum, joint au Puccinia simplex (Kærn.) Er. et Henn.; Jard. Nikitski, 12-VI-916.. b) Alopecurus myosuroïides, joint au Uromyces alopecuri Seym. J. pom., 6-VI-916. 200. Septoria ribis Desm. Ribes nigrum. J. pom , 1916 et 1917. 201. S. apii Chester et Dietrich. Apium graveolens. J. pom., 917. 202. S. petroselini Desm. Petroselinum sativum. J. pom., 917. 203. S. clematidis Rob. et Desm. Clematis vitalba.Sably,5-X-917 ; envir.d'Alouszta 18-VITI-916: env. de Bachezys, 17-VI-916. 204. S. lapparum Sacc. Lappa sp. ; joint au Pucc. Bardanae Cda. J. pom.. 6-VI-916. 205. S. populi Desm. a) Populus alba. Symféropol, 25-IV-916. b) Populus nigra. J. pom., 16-VITI-9#6 ; joint au Phyllosticta populina Sacce., 20-VIT-916, leg. Klatt. 206. S. humuli Westend. Humulus lupulus. J. pom., 10-VI-917, 207. S. cirsii Niessl. Cirsium arvense. Env. d’Alouszta, 16-VIII-916 : env. de Théodosie, 2-V-916. 208. S. plantaginea Passer. var. plantaginis majoris Sacc. Plantago major. Env. d'Alouszta, 16-VIII-916 ; rives de Salghir, 8-IX-916. 209. S. saponariae (DC.) Savi et Becc. Saponaria offic. Env. de Bachezys , 17-IV-816, 250 210. 2141" DADE 21592 to Es ES 218. 219. L. GARBOWSKI. S. primulae Bucknal]. Primula acaulis. Env. de Bachezys., 27-IX-916. Prycnides de 100-125 y de diam. , brun-foncé, parenchymatiques,enfoncées profondément, munies d'un col de 60 » de longueur ; pyc- nospores droites, hyalines en forme de petits traits. 20-50 x 0.5 y. S. vincetoxici (Schub.) Auersw. Vincetoxicum sp. Env. de Bachezys.,19-VI-916. S. cornicola Desm. Cornus sanguinea. Env. de Bachezys..19-VI-916. S. berberidis Niessl. Berberis vulgaris. Env. de Bachezys , 17-VI-916. S. unedonis Rob. et Desm. . Arbutus andrachne. J. Nikitski, 16-VI-916. S. Passerinii Sacc. Hordeum murinum. Env. d’Alouszta, 16-VIII-916. S. ebuli Desm. et Rob. Sambucus ebulus. Env. d'Alouszta, 16-VII1-916. S. crataegi Kickx. Crataegus oxyacantha. Rives de Salghir, 14-IX-916, J. pom . 24-IX-916. S. bidentis Sacc. Bidens lripartita. Rives de Salghir, 14-IX-916. Septoria artemisiana sp. n. Maculis primum brunneis, dein nigrescentibus, 5-5 mm. diam., margine foliorum difjusis et parltem folit oceupantibus ;-pycnidiis epiphytllis, gregariis, parenchymalicis, obscure brunneis,immersts, culiculim sale- vantibus, 100-125 & diam., orbicularibus ; sporulis cylindraceo-clavi- formibus, una parle gradalim ualtenualis atque acalulis, alter parte allenuualis repenle el rolundatis, 1-7 seplalis reclis vel curvulis, hyalinis, 60-70 XX 2-3 y. Socia Cercosporæ ferragineiæ lekl el periltheciis sterilis parenchymatico contexlu ad 200 n diam. Sporulis a Seploria artemisiæ Passer el a S. fusca Peck difjert. [Hab. in Arlemisia vulgari in rivis Salghiri prope Simferopolim, Crime«a. S. convolvuli Desm. a) Convolvulus sepium. Rives de Salghir, 8-IX-916. b) Convolvulus arvensis. J. pom., 26-VIII-916. S. cruciatae Rob. et Desin. Galium rubioides. Env. de Bachezys., 17-VI-916. S. turcica Bubäk. Mercurialis a a. Env. de Bachezvs.. 17-VI-916. M alis annua. Env. de Bachczys., 17-VI-91( S. cytisina sp. n. Maculis griseo-fuliginosis, murgine sulevalo cinclis : picnidiis epiphyliis, piriformibus. contexte parenchymalico. osliolo paullum incrassato, b5-70 X 60 90 n ; sporulis linearibus, gullulalis, reclis, 35 50 X1 p. 22%. 225. 226. PDP 228. 220h 230. A es 232. 233. 2397. 236. 239). 238. 239. LES MICROMYCÈTES DE LA CRIMÉE. 251 Hab. in foliis Cytisi ralisbonensis, socia peritheciis sterilis parenchyma- licis parle inferiore carundem macularum.prope Bachcrysaray, Crime, 17-VI-916. S. scillae Westend. Scilla bifolia Castel, près d’Alouszta, [V-916. S. ari Desm. var. orientalis, var. nova. A typo sporulis rectis, hyalinis, 15-30 X 0,5-1 y differt. Hab. in foliis Ari orirrlalis, prope Alousztam, Crimeu. S. resedae sp. n Pycnidiis atro brunneis, globoso-ovoideis circ. 140 & diam., contexlu dis- tincte parenchymatico, cellulis 5,5-7 w diam. ; sporulis reclis, aculis, 20-30 X< 1 p, hyalinis. Hab in foliis siccis Resedaæ luleæ, prone Theodosiam, Grimea, 2-V-916. S. Fuckelii Sacc. Tussilago Farfara. Rives de Salghir, 916, leg. Klatt. S. xylostei Sacc. et Winter. Lonicera sp. Rives de Salghir, 916, leg. Klatt. S. graminum Desm. Triticum vulgare ; joint au Puccinia trilicina Er. et Henn. Env de Symféropol, 16-IV-96. S. polygonicola (Lasch.) Sacc. Polygonum lapathifolium. J pomol., 29-VITI-916, leg. Klatt. S. cardunculi Passer. } Cynara scolymus. J. pom., 49-IX-916, leg. Klatt. S. salviae-pratensis Passer. Salvia verticillata. J. pom., 28-VII-916, leg. Klatt. S. curvata (Rabenh et Braun.) Sacc. Robinia pseudacacia J. pom., 25-VII-916, leg. Klatt. 31. S. verbenae Rob. et Desm. Verbena offic. J. pom., 8-IX-916, leg. Klatt. S. epilobii Westend. Epilobium spec.; joint au Puce. epilobii DC. Rives de Salghir, 14-IX-916, leg. Klatt. S. sinarum Speg. Dianthus pseudoarmeria. Env. d'Alouszia, 19-VIII-916. Phleospora eryngii P. Magnus. Eryngium campestre ; joint au Phyllosticta eryngiana Sacc. et Fautr. Env. de Théod., 17-VI-916. Ph1. Sydowiana Allesch. Clematis vitalba. Env. de Bachezys., 27-IX-916. Tâches brunes de 5 mm. de diam. ; pseudopy ee largement ouvertes, nv. 125 de diam.; pycnospores 65-90 X 3,5-5,0 u. Stagonospora tussilaginis (F-ki.) Died. Pussilago Farfara. Rives de Salghir, 14-IX-916, 952 L. GARBOWSKi. 240. Goniothyrium concentricum |[Desm.) Sacc. Yucca gloriosa. Jard. Nikitski, 1916 242. G. Fuckelii Sacc. Rosa sp. Env. de Bachezys.. 17-VI-916. 242, G. Gastagnei Sacc. Jasminum fructicans : sur les fruits secs. Env. d’Alouszta. 1916. 213. Hendersonia sarmentorum West. f berberidis Sacc. Berberis vulg. ; sur les feuilles et sur les rameaux, joint au Phyllosticta berberidicola sp. n. Env. de Bachezys., 27-IX-916. 214, H. grossulariae Oudem. Ribes grossularia ; sur la partie basale des rameaux conta- minés par Sphaerotheca mors uvae Berk. et Curt. logay. près de Carassoubazar, 16-V-916. 2,5. Gamarosporium coronillae Sacc. et Speg. Coronilla emeroides ; sur les rameaux devenant sees joint au Phoma coronillae West. Env. de Bachezys. . 19-VI-916. 216. G. robiniae ( West.) Sacc. Robinia pseudacacia ; joint au Massaria vomitaria B. etC. var. taurica, var. nova. Env. de Mélitopol, I-V-916. 247. G. elaeagni Potebnia. EÉlaeagnus angustifolia. Env. de Théod., 2-V-916. 218. Leptothyrium berberidis Cooke et Mass. Berberis vulg. ; sur les feuilles devenant sèches, joint au Phyllosticta berberidicola sp. n. Env. de Bachezys., 27- IX-916. 249. L. populi Fuck. Populus tremula. Env. d’Alouszta, 16-VII1-016. 250. L. protuberans Sacc. (PL. IX, Fig. 6 et PL. X, Fig. 8). Potentilla reptans Rives de Salghir, 14-IX 916. A la base des fleurs et sur les akènes. Les feuilles des plantes atteintes sont contaminées par Ramularia arvensis Sacc. Les conceptacles du champignon occupent à peu près un quart de la superficie des akènes ; ils sont de la même couleur brune que les akènes, et à cause de cela impercep- tibles. L'embryon de la semence contaminée ne se développe pas ouavorte, de sorte qu'on trouve seulement le reste d'em- bryon dans la cavité entourée par les couches du testa. Les conceptacles se composent d’une eouche extérieure, de 20 y, des cellules parenchymatiques, brunes, sous laquelle se trouve une couche des conidiophores : ceux-ci sont de 25-80 w de longueur et 1 y de largeur; certains filaments arrivent à 50 y LES MICROMYCÈTES DE LA CRIMEE. 253 longueur. La partie filamenteuse du couvercle d’un concep- tacle est de 7-15 y de hauteur. Entre la partie filamenteuse et la couche brune parenchymatique se trouve une couche tran- sitoire de 5-7 u d'épaisseur. Les spores bicornues aux extré- mités aiguës, 5-7 X | 1. Leptothyrium protuberans Sacc. est la septième espèce fructicole du genre Leptothyrium (4). MELANCONIEZÆ. 251. Gloeosporium lagenarium |(Passer.) Sace. et Roum. a) Gucurbita melo. J. pom., 916. b) Cucumis sativus ; sur les feuilles au stade de Colletotri- chum. J. pom., 27-VII-916, leg. Klatt. 252. Gl. fructigenum Berk. Pirus malus ; sur les feuilles de la sorte Reinette de Cham- pagne. Gan-Yafé, près de Carassoubazar, 1916. 253. Gl. campestre Passer. Acer campestre. Env. de Théodosie, 2-V-916. 251. G1l. umbrinellum Berk. et Br. Quercus sp. Rives de Salghir, 916, leg Klatt. 255. Melanconium sphærospermum (Pers.) Link. Phragmites communis. Rives de Salghir, 14-IX-916 256 Septogloeum quercus Diedicke (Gylindrosporium quercus Sorok.) Quercus sp. Env. d'Alouszta, 11-VIII-916. 257. S. salicinum (Peck ) Sacc. Salix sp. Rives de Salghir. 141X-916. 258. S. mori (l.év.) Briosi et Cav. (Phleospora.maculans Brreng.). Morus alba. Env. de Mélitopol, 11-V 916. 259. Septogloeum pistaciæ sp. n. (PI. IX, Fig. 3). Pistacia mulica. Envir. d’Alouszta, 22-VII1-916. Maculis flavescentibus, diffusis ; acervulis numerosis, gregariis, majore numero epiphyllis, minore hypophyllis, nigris, ad 1-5 mm. diam , 110- 120 y profunde conlextu folii immersis, primum epidermide lectis, dein fissa epidermide apertlis ; conidiophoris hyalinis, filiformibus, apice roltundalis, 40-45 X 2 n ; conidiis plerumque falciformibus, cylindra- ceis, utrimqur rotundalis, septa unica in parles duas fere æquales divisis, ad seplum leniler constrictlis, multiguilulalis, hyalinis, 28-36 X 2-3,5 LL ; raro ad 42 4 lcngis. Hab. in foliis Pistaciæ maticæ. prope Alus= bros Crimea, 22-VII1-916. (1) Voici les autres espèces fructicoles de Leplothyrium : 1. L. pomi (Mout.et Fr.) ; 2. L. carpophilum Pass. ; 3. !,. conigenum Pegl.; 4. L. leguminum (Cooke) Saec. ; 5, L, palustre Fautr. ; 6. L. carpini Brun. RE TRE 1 E CARTES o Lé 261. L. GARBOWSKI. Coryneum foliicolum luck. a) Pirus communis. Sably, 5-X-917. b) Cornus mas. Biyouc-Djancoy, II-X-917. Coryneum microstictoides Sicc. et Penzig., var. Sangui- sorbæ, var. nova. Acervalis ad 1/3 mm. dium., soliiariis, dense in caulo disposlis, epider- midem sulevantibus alque prorumpentibus : conidiophoris filiformibus 15>xX1 u,mox evanescentibus ; contidiis fumosis, ler septalis, 14-18X<5 6 u. Hab. in caulis siccis Poterii Sanguüisorbæ. Aluzta, Crimea, 12-1V-915. CG. Beyerinckii Oudem. Persica vulgaris. Alouszta, 30-111-916. Les bourgeons des jeunes rameaux atteints par le champi- gnon ne se développent pas ; l'écorce se fend et des fentes suinte de la gomme. La fructification du champignon apparaît sur des taches brunes, entourées d'une bordure foncée, Enfin les rameaux meurent, HYPHOMYCÉTES. Oidium Tuckeri Berk. |Uncinula necator (Schw.\ Burr.] Vius vinifera. Env. d’'Alouszta, 917. ©. erysiphoides Fr. a) Hyoscyamus niger. J. pom., 20-VII-917. - b) Gerinthe minor. Biy.-Djanc., II-X-917. LD D Ot c) Rosa sp. J. pom., 10-VI-917 : env. de Carassoub., 16-V-916: Alouszta, 24-IV-916. O. quercinum v. Thüm. Quercus sp. Env. d’'Alouszta, 30-V-916 : rives de Salghir, 1-X-917. Ovularia decipiens Sacc. Ranunculus sp. Rives de Salghir, 14-IX-916. ©. obliqua (Cooke). Rumex sp. Rives de Salghir, 1-VIII-916, leg. Klatt. GCercosporella echinulata sp. n. (PI. X, Fig. 9). Macalis nullis ; cæspilutis inferiorem parlem folivrum flaccescentium et latescentium coacto gossypio niveo induentisus, paulalim lolam super- ficiem occupanlibus : conidiophoris fusciculis densis stomatibus erum- pentibus, hyalinis, confertis, sursum copiose cchinulalis, dentalis, 25-35 X 3,5-4 à ; conidiis numerosissimis, reclis vel leniler curvulis, una parle lentler incrassalis et rotundatis, allera acutis, ? seplalis, hyalinis, 35-110 XK 1-9 & Hab._ in foliis Malachii aquatici in rivis Salghiri prope Simferopolim. Crimea. 269. LES MICROMYCÈTES DE LA CRIMÉE. 259 Ramularia arvensis Sacc. a) Potentilla reptans Rives de Salghir, 14-IX-916. b) Potentilla sp. Sably, 5-X-917. R. variabilis l'ckl. Verbascum thapsiforme. J. pom., 28-VIII-917. R. lysimachiæ v. 1hüin. Lysimachia punctata. Env. d'Alousztà, 16-VIIL-916. R. sambucina Sacc. s Sambucus ebulus. Env. d’Alouszta. 16-VIII-916. R. pastinacæ Bubak. Pastinaca sativa. Rives de Salghir, 14-IX-916. R. beticola Fautr. et Lamb. Beta trigyna. J. pom., 26-VI1-916. R. urticæ Ces. Urtica dioica. J. pom., 6-VI-916. R. pratensis Sacc. Prunus sp. J. pom., 6-VI-916. R. picridis Fautr et Roum. Picris hieracioides., Rives de Salghir, 8-IX-916. BR. cirsii Allesch., var. cirsii arvensis C. Massal. Cirsium arvense. J. pom., 26 VIII-916. R. cynoglosi Lindroth Cynoglossum pictum. Alouszta, 31-V-916. R. galegæ Sacc. Galega offic. Rives de Salghir, 8-IX-916, leg. Klatt. Cladorrhinum ricini sp. n. (PL X, Fig. 7). Maculis fuligirosis, primum 1-2 cm. diam. irregalaribus, lum diffusis el magnam parlem foliorum languidorum autumnalium occupantibus, hyphis sporophoris solilariis vel paucis cæspilulis congregalis, primum olivascentibus, basi paullum inflalis, dein ramosis, distratis, mullisep- talis, fuliginosis, 15-50X 4-7 y ; contdiis ellipsoideis, hyulinis, conlinuis, levibus, denliculis hypharum superficialium oriunlibus, 5,5 XX 3-4 p. [ab. in foliis Ricini communis in horlo pomologico, Sümferopoli, Crimeu, 6-IX-916. Hadrotichum populi Sacc. a) Pirus malus. J pom., 26-VIII-916. b) Pirus communis, sur les feuilles. J. pom.. 1917. c) Prunus domestica. Sably, 5-X-917. Sur les feuilles, atteintes par le champignon, se forment des taches rouge-foncé, blanchâtres au milieu, un peu sonflées, de 2-4 » de diam. Les conidiophores olivacés, de 25-40 y de longueur, forment des touffes épaisses ; conidies hyalines, ovoïdes, de 4-5 x 2-3 1. d) Populus nigra. J. pom., 16-VII1-916. 256 L. GARBOWSKIe e) Sorbus aria. J. pom., 19-IX-916, leg. Klatt. Hadrotrichum populi Sacc. joue en Crimée un rôle consi- dérable, comme espèce nuisible aux arbres fruitiers, surtout aux pommiere. Je l'ai rencontré sur différentes sortes de pommiers au Jardin pomolôgique non seulement sur les feuilles, mais aussi sur les fruits. Sur ceux-ci le champignon cause des taches rondes blanchâtres, jusqu’à 1 em, de diam., entourées par une bordure rouge-brun et ponctuées de noir par les toufles des conidiophores croissant à travers l’épi- derme tué.Ces taches ressemblent beaucoup à celles que cause Phoma pomorum, un autre champignon nuisible aux pom- miers Il est probable que les dégâts, produits par Hadrotri- chum populi, ont été maintes fois attribués à Phoma pomorum. Sarcopodium roseum (Corda) Fr. Thesium ramosum ; sur les tiges sèches. Env. de Mélitopol, 2-V-916. Dicoccum asperum Cda. à Pirus malus ; sur les feuilles d’un pommier sauvage sur des taches. produites par des piqüres d'insectes ; spores de 25-30 . Gan-Yafé, près de Carassoub.. 16-V-916. Gycloconium oleaginum Cast. Olea europea ; cause la chute des euilles. Jard. Nikitski, 916. Fusicladium pyracanthæ (Thüm.) Rostr. Pyracantha coccinea : sur les fruits et sur la face inférieure des feuilles. Env. de Bachezysaray, 27-VI 616. Cladosporium cucumerinum Ell. et Art. (Scoiecotrichium melaphthorum Prill. et Delac.). (PL X, Fig. 10). Cucumis sativus ; sur les fruits. J. pom., 27-VII-917. Ce champignon apparut dans le Jardin de la Station pomo- logique sur une culture entourée de tous les côtés par des arbres et des arbrisseaux fruitiers. Presque tous les fruits étaient contaminés : ils étaient couverts de taches profondes, desquelles suintait souvent de la gomme. Les fruits atteints restaient petits. Sur les taches apparaissent des toufles de comidiophores à la base un peu entamés, au sommet presque hyalins et dentés, portant quelques cloisons transversales (jusqu’à 5). Les conidiophores sont de 150-300 y de longueur et de 2,5 3,7 w de largeur. Les conidies ovoides, de la forme d'un limon ou fusiformes, lisses, sans couleur ou un peu oli- vâtres, ont de 10-25 x 4-6,5 w. On trouve aussi des conidies cloisonnées de 25-50 y. de longueur. Au sommet et à la base — au lalon — la membrane des conidies est épaissie, Les coni- ke à 289. 2) 2 90. Le C2 LES MICROMYCÈTES DE LA CRIMÉE. 257 dies germent facilement dans une goutte d'eau en faisant sortir le filament germinatif un peu du côté de son extrémité épaissie. Le champignon ne passa pas sur les cultures voisines de concombres, mais la récolte de la culture atteinte était HUE anéantie. C1. herbarum (Pers. 1) Astragalus glycyphylloides ; joint au Uromyces astragali (Opiz) Sacc. Env. de Bachezysaray, 17-VI-916. 2) Saponaria offic., joint au Septoria saponariæ (DC) Savi et Becc. Env. de Bachczys., 17-V]-916. 3) Crataegus oxyacantha, joint au Coniothecium phyllophi- . lum Desm. Rives de Salghir., 14-IX-916. C1. magnoliæ Lindau. Magnolia grandiflora. J. Nikitski, 12-VI-916. Glasterosporium carpophilum Aderh. a) Prunus cerasus. J. pom. 917. b) Prunus avium. J. pom., 917. €) Prunus armeniaca ; sur les fruits. J. pom., 917. Ceratophorum setosum O. Kirchner. Cytisus laburnum ; sur les feuilles. Env. de Bachezys.. 17-VI-916. . Helminthosporium cucumerinum sp. n. Maculis flavis pallidis, marginis-distinclis ad 1,5 cm. diam. ; conidio- phoris solitariis, parte basali semel seu biseplatis, parle apicali denti- culalis, irreguraliter parte media inflatis el curvatis, obscure olivacets, ad 75 p. longis et circ. 7,5 w largis ;: conidiis fasiformibus seu clavifor- mibus, apice rotundatis, 6-10 septalis, obscure olivaceis, 18-95 X< 13-174, anulo basali distincto 3-4 u diam et cürc. Ty allo. Hab. in foliis cucumeris sativi, Simferopoli, Crimeu, IV-916. Cercospora circumscissa Sacc. (P. X, Fig. 11 et 12) a) Amygdalus communis. J. pom., 917. b) Prunus domestica, joint au Polystisgmina rubra (Desm.) Sace. et au Phjiosticta prunicola (Opiz) Sace. J. pom., 8-IX-916, leg. Klatt. Les amandiers du Jardin pomologique étaient atteints très fortement par ce champignon. Vers la moitié de l'été appa- raissent sur les jeunes feuilles. en grande quantité des taches gris-brun, rondes, de 1,5-3 mm. de diam. Le tissu foliaire à la place des taches se sèche et tombe, laissant des trous ronds, semblables à ceux que cause Clasterosporium carpophilum Aderh. Les feuilles commencent bientôt à tomber en grande quantité, en sorte qu'à fa moitié du mois de septembre les arbres en sont presque dépourvus.En automne le champignon 298 [S) We) (ee) 209% LE L. GARBOWSKI. passe sur les jeunes rameaux, causant des taches rondes, rou- geätres, profondes. de 2-4 mm. de diam. Autour des taches plus vieilles l'écorce se tend. Sur la coupe transversale d’un rameau atteint on voit la destruction complète de l'écorce et partiellement du bois. Sur la partie centrale de la tache, sur un cercle grisätre de l’épiderme tué de 1-2 mm. de diam., on voit des petits points noirs. Ce sont les touffes des conidiophores, de 100-250 y de diam. et de 90-125 de hau- teur. qui apparaissent à travers l'épiderme (Fig. 14). Plus tard la toufle des conidiophores s'élarge et forme un petit coussin parenchymatique, couronné par les extrémités des conidiophores (Fig. 12). Les dimensions des cellules du tissu parenchymatique d’une touffe vieille sont au milieu de la touffe 9-13 : de hauteur et 5-7 » de largeur, vers les bords 2.5-5,5 y de largeur. Les extrémités libres des conidiophores au-dessus de la touife 11-20,5 z de longueur et 2,8-3,7 x de largeur. Les conidiophores sont d’une couleur olive-enfumée, : avec denticulations hyalines ; les conidies hyalines arrondies, avec un petit talon à la base, à 1.2 ou 3 cloisons transver- sales, mesurent 24-40,5 X< 2,8-3,7 1. Elles se rencontrent seulement après la pluie ; pendant des longues périodes de sécheresse, si fréquentes en Crimée, on ne les trouve pas. G. althaeina Sacc. Althaea ficifolia. Rives de Salghir, 14-IX-916 : Tavel,29-IX-917. G. beticola Sacc. a) Beta cicla. J. pom.. 7-IX-917. b) Beta vulg., Sably. 5-10-917. GC. rosicola Passer Rosa spec., Sably. 5-X-917. GC. microsora Sacc. ; Tilia sp, Env. d’Alouszta, 16-VIII-916; env. de Bachezys.. 19-VI-917. Cercospora acerina Hartig., var. tatarici, var. nova. Maculis faliginosis, cntro albicantibus el prorumpentibus, 2-6 mm. diam.; cæspitulis paucis, præcioue hypophyllis. ex parte epiphyllis ; hyphis conidiophoris fasciculalis, perspicue olivaceis, sursum hyulinis el nodu- losis, 20-25 >< 3-8,5 p ; conidiis cylindraceis, reclis vel curvulis, utrin- que rolundalis, seplalis, viridulis, 40-65 X< 3-*# 11. A-lypo conidiophoris et conidiis atque matrice difjert. Hab. in foliis Accri tatarici prope Bachczysaray rimea, 17-VI-916. G. pulvinata Sacc. et Wint. Morus nigra. Env. de Bachezys., 17-IV-916, 500. 301. 302. 303. 304. 309. 306. 307. 208. 309. 910. 911. LES MICROMYCÈLES DE LA CKIMÉE. 259 G. capparidis Sacce., var. macrospora Lriosi et Cavara. Capparis spinosa. Env. d’Alous’ta, 22-VIII-916. C. dubia (Ries.), Chenopodium album. Rives de Salghir, 14-IX-916. GC. violæ Sacc. Viola odorata. Rives de Salghir, 8-IX-916. GC. ferruginea l'uck. Artemisia vulgaris. Rives de Salghir, 8-IX-916. C. mercurialis Passer. Mercurialis annua. J. pom., 14-IX-916.; env. de Bachezys.. 17-VI-916 ; Sably, 5-X-917. GC. meliloti Oudem. Melilotus officinalis, joint au Uromvyces Bauemlerianus Bubàk. Rives de Salghir, 8-IX-916. GC. taurica Tranzschel. Heliotropium europæum. J. pom.. 9-IX-91%, leg. Barbarin. Goniothecium phyllophilum LDesm. Cratægus ox\acantha. Rives de Salghir, 14-IX-916. Macrosporium malvæ v. Thüm. Malva silvestris ; sur les tiges des plantes, très fortement atteintes par Puccinia malpacearum Mont.,Env. d’Alouszta, 18-VIII-916. M. commune Rabenh. Capsicum annuum ; sur les fruits. J. pom.. 3-X-917. Tuberculina persicina (Ditm ). Pirus communis; sur les spermogonies de Gy-mnosporangium Sabinæ (Dicks.) Wint. Sably. 5-X-917. Tubercularia nigricans (Bull.) Link. Acecr negundo ; sur les rameaux secs. J. pom.. 5-V-916. 260 L. GARBOWSKI. É EXPLICATION DES PLANCHES IX et X. PLANCHE IX. FIGURE 1.— Un asque mür de Sphærolheca pannosa (Wallbr.) Lév. avec spores FIG. CIG. FIG. FIG. FIG. Fi1G. réunies au sommet, au moment de sortir d’un périthèce. x 275. . 2. — Lophodermium pæoniæ Rehm., var. coraliinæ, var. nova.-- a) Coupe d'un périthèce, X 85. — b) Une partie de la couche hyméniale avec des asques et des paraphyses, x 275. - €) Spores, X 35‘1. 3. — Septogloeum pistaciæ Sp. n. — a) Coupe d’un stroma, X 50. — b) Spores X 350. s. 4. — Cytospora ailanthi (B. et C.). Coupe d’un conceptacle, X 85. . 5.— Placosphæria agropyri Sp. n.— «} Coupe d'un stroma avec des péri- thèces, X 125.— b) Spores X 350. . 6. — Leplothyrium protuberans Sacc. — a) Partie inférieure d'un concep- tacle avec la couche hyméniale. — b) Spores. — c) Partie du couvercle d'un conceptacle, >< 350. PLANCHE X. 7. — Gladorrhinum ricini sp. 5. Hyphes, sporophores et conidies, x 350. 8.— Coupe d’une semence de Potentilla replans, attaquée par Lepto-- thyrium protuberans Sacc., X< 50. 9,— Cercosporella echinulala sp. n Une coupe de conidiophores et de conidies, x 350. 10.— Concombres allaqués par Cladosporium cucumerinum EIl. et Ev. 1/3. 11. — Cercospora cireumscissa Sacc. Une toufie de conidiophores avec des conidies sur un rameau, >x< 530. 12. — Cercospora circumscissa Sacc. Une ftoufle de conidiophore vieillie, x 530. Heterobasidieæ nondum descripiæ, par H. BOURDOT et A. GALZIN. 1. Platyglæœa micra. Parce effusa, mucosa, subopalea, dein maculæformis pallide fulvescens. — Hyphæ conglutinatæ, vix distinctæ, 0,5-2 u ; basidia ovoidea, demum elongata, suberecta, 3-septata, 15-21 X 4-5 v, 4 sterigmatibus 9-12 v lg. patulis, unilateralibus ; sporæ oblongæ, k,5-6 X 4 , promycelio brevi conidium ipsis conforme gignentes. Oct. ad ligna putrida Populi , Sous-Jumels, Aveyron. 2. Platyglœæœa vestita. Effusa, mucoso-gelatinosa, v. subceracea, crassiuscula, sordide hyalina sicco sæpius subevanida, filamentis albis laxe intertextis vestita. — Hyphæ myceliales, 8-10 » tenuiter tunicatæ enodulosæ, ramos emittentes erectos, flexuosos torulososque, 60-100 >< 6-10 1, ad 40-50 : emergentes ; basidia obovata, dein cylindraceo-clavata, 40-50 >< 9-10 w, 1-3 septata, sterigmatibus conicis, dein gracilibus, ad 20 & longis ; sporæ oblongo-ellipsoideæ, v. subeylindraceæ, oblique basi acutatæ et lateraliter depressæ, 15-21-30 >< 5-7,5-9 pu. Hieme. ad ramulos et frustula congesta, Ericæ, (renistæ, Rubi, Quercûs, Alni, etc. Sat frequenter in Aveyron collecta ; etiam in Anglia a D. Pearson reperta. 3. Tremella spicata. Ovoidea, dein depressa, 3-8 mm. granoso-tuberculata, gyrosa, opalea, sicco pallide fuscidula. — Hyphæ distinctæ, 2,5-4 », tenui- ter tunicatæ, plus minus nodulosæ ; paraphyses simplices v. ramo- sæ ; basidia subsessilia spicata disticha, obovata, 16-21 x 9-12 u, 2-4 sterigmatibus subulatis : sporæ ovoideæ, basi oblique atte- nuatæ, 7-10.X 4,5-7 y, sponte delapsæ albidæ. Sept. -Nov. ad ligna cariosa Quercûs. 4. Tremella glacialis. Ceraceo-subcartilaginea, limpida, sicco nitidula nec difluens : receptaculis minutis, 0,4-1 mm. mox reticulatim vel areolatim con- tiguis, nec proprie confluentibus. Hyphæ vix distinciæ, 1-2 y; basidia ovoidea, 7-10 XX 5-8 , 2 (-4) sterigmatibus subulatis, 10-20 x 1-1,5 & ; sporæ oblongæ, basi acutatæ, sæpe lateraliter subdepressæ, 5-6-8 X 3-5 y, latere germinantes. 262 H. BOURDOT ET À. GALZIN. : Per annum, præsertim ineunte hieme, ad quælibet ligna cariosa, uda, frequens, in variis Galliæ regionibus, etiam in Anglia col- lecta. : 5. Tremella fusispora (7. albescens Sacc. et Malbr. Sacc. Syll. VI, n. 8429 ?). Sparsa, guttæformis, 0,2-0,6 mm., limpida, aquosa, demum opalea, mucosa, evanescens. - Hyphæ 1,5-5 uw : basidia sphæroi- dea, 15-18 x 12-16 w, 2-4 sterigmatibus clavulatis, 50-60 X<3-3,5 w ; sporæ oblongæ fusoideæ, v. uno latere applanatæ, 12-18-21 XX 5-6-8 , absque promycelio sporam secundariam gignentes sibi conformem. À = Octobri, ad folia emortua Junci effusi, Aveyron, — 1°. albescens ad Rumicem crescens. descriptione convenit. sed sporis ignotis nimis incerta. 6. Sebacina laceata. Late effusa, mucoso-gelatinosa, subhyalina, Iævigata, sicco lac- cata, fulvo-spadicea. — Hyphæ 1-3 w, tenuiter tunicatæ, partim gelatinosæ, ramos graciles dendrophysales emittentes ; basidia ovoidea, 15-24 X 9-13 », racemosa v. subspicata, sterigmatibus 2-4 flagelliformibus, 30 X 2-3 u ;: sporæ oblongæ v. eylindraceæ, subarcuatæ, oblique basi attenuatæ, 12 15 >< 6 9 x. Per annum, præsertim ab Aprili ad Junium., ad truncos et ramos dejectos Pini et Rhamni alpinæ : le Larzac. Sebacina mesomorpha. Indeterminata, tenuis, mucoso-gelatinosa, passim granulosa. sordida, in sicco ocraceo-fulvescens, v.-fuscescens, ambitu prui- noso. — Hyphæ 0,5-3 », gelatinosæ, ramos dendrophysales gra- cillimos emittentes : basidia obovata, 10-12-16 >< 9-19 w, 2-4 sterig- matibus flexuosis, 30 X 1,5-2 w : sporæ subcylindraceæ, leviter arcuatæ, 9-12 XX 4,5-6G u. Maio ad Januarium, ad ramulos dejectos Rosæ, ÉESNUTE Quercûs, Fagi, etc., variis locis Galliæ collecta. 8. Sebacina opalea. Subinterrupta, lævis, mucoso-gelatinosa, opalea, sicco fusces- cens, sæpius evanida. — Hyphæ vix distinctæ, 0,5-2 u, dendro- physes gracillimæ ; basidia 9:43 >< 8-10 v, subspicata, 2-4 sterig- matibns flexuosis, 30-45 X 1-2 y ; sporæ obovaiæ v. oblongæ, valde depressæ et oblique, acutatæ, virguliformes, 1-guttulatæ, 7-11 X Res FE 9-11 U.. Hieme ad ligna putridissima Æfraxini, Popu/i, Ulmi. ad Poly-- poros vetustos, haud rara. : RE RENE PSE A2 Le RTE), LÉ re HETEROBASIDIEÆ NONDUM DESCRIPTÆ. 263 Forma pergamenea : crassior, persistens, pelliculam rigidam, pel ucidam, sponte separatam efformans. Ad Salicem capræam, cineream. Forma s/ratosa : crassior, persistens : hyphæ 2-3 stratis verti- calibus dispositæ, superiore basidifero. Ad Cerasum. _Sebacinæ n. 6, 7 et 8 quasi greges magis condensati, in serie continuata à S. livescente et S. laciniata ad S. fugacissimam con- siderandeæ. 9. Sebacina sphærospora. Indeterminata, ceraceo-gelatinosa, granuloso-tuberculosa, sub- plicata, opaleo-fuscescens, demum mucosa, sicco evanescens v. rufescens, haud nitens. Hyphæ parum distinctæ, 0,5-2 y, ramos paraphysales simplices ramososve-emiltentes ; basidia ovoidea, 8-9-12 X G-10 », 2-4 sterigmatibus 16-30 << 1-2 ; sporæ obovato- sphæroideæ, basi apiculatæ, 4 4,5-6 >< 3.5-5,5 1, guttulatæ, promy- celio 6-10 X 1-1,5 & germinantes. Per annuim, æstate et autumno magis frequens, ad truncos et ramos putridissimos A{ni glutinosæ tantum. — Optime vegeta Corticio livido subsimilis, itaque cum Tremella viscosa Pers. con- ferenda. 10. Exidiopsis calospora. Adnata, tenuis, ceracea, grisea leviter lilaceo tincta, dein mu- cosa, maculæformis, pruinosa. — Hyphæ tenuiter tunicatæ, 2-4,51 ; basidia subglobosa, 15-16 <12-13 w, sæpius 2 stcrigmatibus 3 y di; sporæ fusiformes, flexuosæ, 24-30-36 >< 4-45 1, sæpe geniculatæ, vel lateraliter crasse spicalatæ, hinc tricuspidatæ. Octobri ad Martium, ad ligna putridissima A/ni, Ulmi, Populi, Juglandis, Quercüs et Cerasi ; Allier, Aveyron. Tulasnellæ calosporæ Boud. spora similis, sed genuina Æxidiopsis basidiis evidenter tremellineis. 11. Tulasnella lactea. Effusa, tenuissima, ceraceo-pruinosa, lactea. — Hyphæ 3-4 v, tenuiter tunicaiæ, enodulosæ; basidia obovato-oblonga 8-12 >< 4,5- 6 à ; sterigmatibus ovoideis, apice longe subulatis, 8-11 y longis ; sporæ subglobosæ, 3-3,5 1 d. vel 3-4 X 3 uv, l-guttulatæ. Septembri, ad-ligna putrida Cratægi, Mali. 12. Tulasnelia rosella. Effusa, ceracea, porulosa, rosella, demuin contigua, pallescens, rimulosa. Hyphæ 3-7 v, tenuiter tunicatæ, enodulosæ ; basidia -Obovata, 14-15-24 X 10-15 &, 2-4 sterigmatibus subglobosis, 6-9 4 d., dein-ellipsoideis et fusiformibus, 19-21 << 6-7 uw ; sporæ fusi- 964 H. DOURDOT ET A. GALZIN. formes flexuosæ, 18-24-45 X 3-4 1, sæpe geniculatæ v. lateraliter crasse spiculatæ, hinc passim tricuspidatæ. Martio-Decembri, ad cortices Pini, et ramos Callunæ in pinetis ; Aveyron, Allier : Vienne (P. Brébinaud). — 7. calosporæ Boud. proxima, sed suis locis constans. 13. Tulasnella albo-lilacea. Pruinosa, sparsa, demum confluens et crassior, ceracea, subin- crustans, alba lilaceo tincta, pallescens et arida, ambitu subsimi- lari — Hyphæ 4-45 u, tenuiter tunicatæ, enodulosæ ; basidia obo- _vata, 14-90 % 8-9 , 2-4 sterigmatibus ex obovatis fusiformibus, 10-15 X 5-6 u ; sporæ ellipsoideæ, breviter basi attenuatæ, 8-10 X 5-6 Hieme, ad vetusta ligna et cortices Quercüs, ibique muscos in- crustans ; Aveyron. 14. Tulasnella pruinosa. Indeterminata, pruinosa, ceracea, tenuissima, porulosa, dein subcontigua albo-grisea vix roseo tincta. — Hyphæ 2-4 y, tenuiter tunicatæ, enodulosæ, subbasidiales vulgo in duo segmenta obo- vala, basidiformia divisæ, ex quibus singulis duo alia segmenta similia, vel duo basidia enascuntur : basidia obovata, 8-10-14 < D-6-8 u, 2-4 sterigmatibus ovoideis, subulatis, 10 w cire. longis ; sporæ oblongæ, oblique basi attenuatæ, et lateraliter subdepressæ, 6-7-9 X 3-4,5 1. Martio-Decembri ad ligna putrida Castaneæ, sat frequenter, Aveyron ; ad Corylum, Allier. 15. Tulasnella rubropallens. Inderminata, ceracea, mollis, pallide roseo-lilacea, dein arida, rimulenta; pallescens. — Hyphæ 4-6 y, tenuiter tunicatæ, nodulis paucis : basidia obovata, 10-14 X< 7-8 , 4 sterigmatibus e globosis fusiformibus ; sporæ cylindraceæ arcuatæ, 7,5-9 X 3-4 u, promy- celio dorsali germinantes. Decembri, ad cortices et ligna Alni glutinosæ, Aveyron. — Aspectu et structura Corticio rubropallenti similis, sed mollior et basidia tulasnelloidea. 16. Tulasnella bifrons. Effusa, interrupta, primitus ceracea, corticiformis, mox gelati- noso-mucosa, opalea. — Hyphæ, 1,5-3 , tenuiter tunicatæ, sparse nodulosæ : basidia piriformia, 6-10 XX 4,5-6 , 4 sterigmatibus, e globosis oblongis apice tenuiter subulalis, cire. 10 XK 4 uw: sporæ oblongtæ subcylindraceæ, rectiusculæ, 4,5-6 XX 3,5-4 u. Aprili, ad ligna decorticata Pini, Millau. CE HETEROBASIDIEÆ NONDUM DESCRIPTÆ. 265 17. Tulasnella vernicosa. Effusa. mucoso-gelatinosa, crassiuscula, sordide hyalina, sieco fuscidula, laccata, — Hyphæ 1-2 4, gelatinosæ ; basidia piriformia, 10-12 X 7-8 y, # sterigmatibus oblongis mox fusiformibus, apice subulatis (basidia raro formata, sensim evolutione sterigmatum absorpta) ; sporæ oblongo-subellipsoideæ, vix depressæ, 5-7,5 XX 3-5 pu. Martio-Septembri, ad ligna putrida Populi, Juglandis, ete. 18. Tulasnella sordida. Late effusa, gelatinosa v. ceraceo-mucosa, tenuis, æqualis, opalea sordida v.fumosa, sæpius evanescens. — Hyphæ 2-7 uw. tenuiter tunicatæ, enodulosæ ; basidia obovato-oblonga, 8-16-30 X< 6-12 u, 2-4 sterigmatibus oblongis, 9-10 X 4-5 x, dein fusiformibus, 10-15 X 4,5-5,0 w ; sporæ variæ obovatæ v. oblongæ, basi attenuatæ, rarius latere depressæ, 5-9-12 >< 4-8 u. Per annum, ad ligna putrida Mali, Castaneæ, Quercäs. Alni, Crenisiæ, etiam ad ligna fabrefacta et Poriam megaloporam ; haud rara. 19. Tulasnella obsecura. Maculæformis, tenuissima, mucoso-gelatinosa, obscure hyalina, fuscescens, subevanida. — Hyphæ 3-4 1, tenuiter tunicatæ, enodu- losæ ; basidia obovata 8-9-12 >< 4,5-6-8 , mox flaccida, 4 sterig- matibus, ex obovatis anguste fusiformibus, 9-15 X 2,5-3 u; sporæ obovato-subglobosæ, basi atlenuatæ, 4,5-6 X 3,5 v, l-guttulatæ. Julio-Decembri, ad ligna putrida Populi, Juglandis, Aveyron. 20 Tulasnella araneosa. Laxe araneosa. — Hyphæ 3-8 x, tenuissime tunicatæ, enodu- losæ, substrato irrepentes ; basidia obovata v. piriformia 8-15 X< 6-8 x, 4 sterigmatibus sphæroideis, mox fusiformibus, 9 >< 4-5 et flaccidis ; sporæ obovato-oblongæ, oblique basi attenuatæ, v. lateraliter no 6-8 XX 4-5 Lu. Octobri et Novembri, ad ligna putrida À {ni, Fraœini et Cerasi ; Aveyron, Allier. 21. Giæœotulasnella metachroa. Late effusa, subinterrupta, ceraceo-mollis, obscure hyalina, plus minus violaceo tincta, demum fuscescens v. evanescens. — Hyphæ -3-6 uw, tenuiter tunicatæ, sat crebre nodulosæ ; glæocystidia cylin- drica v. fusiformia obtusa, subflexuosa, tenuiter sed rigidiuscule tunicata, 24-60 :< 7-10 &, succo hyalino homogeneo farcta ; basidia obovata, 12-18 >< 8-12 u, 2-4 sterigmatibus subglobosis, oblongis, ED "4 A 266 . H. BOURDOT ET À. GALZIN. demum fusiformibus, 15 X 7,5 w ;: sporæ subglobosæ v. late ovoi- deæ, basi acutatæ, 6-9 X 6-8 y. Per annum, ad ligna putridissima Pini, Populi, Mali, etc. 29. Ceracea crustulina, Effusa, adnata, ceracea, tenuis, contigua, lævis, ex isabellina fulvo-pallida, ambitu pruinoso reticulato pallido. - Hyphæ 3 v, tenuiter tunicatæ, sparse nodulosæ ; basidia anguste clavata, 30-45 X 3-4, sterigmatibus 2 divergentibus, 12-15 X 2,5-3 y ; sporæ hyalinæ, cylindraceæ, oblique basi attenuatæ, subarcuatæ. haud septatæ, 9-12 X 3-4 y. | Maio, ad ligna putrida Fagi, St-Guiral. Gard. Un Bolet de la Bourboule, variété minor du Boletus porphyrosporus. par MM. Frédéric BATAILLE et Richard CRAWSHAY, (PI. XD. J'ai reçu de mon excellent ami anglais, M. Richard CrawsrAY (1), un Bolet récolté par lui sous les sapins dans la première quinzaine d'août 1923, aux environs de la Bourboule (Puy-de-Dôme), une première fois à proximité de la Cascade à Barbe (800 mètres d'altitude), une seconde fois sur le plateau de Charlane (1.200 mètres d'altitude). Ce Bolet est une variété minor du B.porphyros- porus Fr. En voici la description, d'après mes observations et d'après les notes et les beaux dessins de M. CRAwWsSHAY. Boletus porphyrosporus l'r., var. minor. Chapeau convexe-hémisphérique, pulviné (4-5 cm.), peu épais : 8-10 mm, finement velouté-soyeux, fuligineux olivacé ou brun olivacé, noir- cissant au bord par l’attouchement, Pores irréguliers, ronds-polygones, assez petits, gris ocracé ou gris olivacé, brunissant, rose pàle purpurin près du bord, où ils se tachent de noir au toucher. - Tubes Libres autour du pied, assez lins, allongés : 8-10 mm., séparables Le] ) entre eux comme du chapeau, blanc fuligineux ou un peu ocrés, puis roussâtres à l'air, débordant un peu la marge du chapeau. Szipe dur, plein, pruineux-pubérulent, brun fuligineux ou brun bistré, blanchâtre ou blanc ocré à la base, plus ou moins incurvé, mesurant en moyenne 5-6cm. de long sur 8-10 mm. de large en haut et 1 em.1/2 en bas. Chair ferme et blanche, tardivement roussâtre à l'air, à la fin molle, légère, fuligineux bistré, puis noire, celle du stipe.fibreuse; saveur (1) M. Richard CRAWSHAY a servi en France durant la guerre en quaïité d’aide-major attaché au corps médical de l'hôpital de Bourg-en-Bresse. Fervent mycologue, il vient séjourner chaque annéc en France. Je viens de recevoir encore de lui, toujours des environs de la Bourboule, jies Russula amæna Quél. (punctata Gill.), badia Quél., amethislina Quél., Aurora Bres. et mustelina Fr., ainsi que le Boletus radicans, dont la chair est vraimenL£. plus douce qu’amère, ainsi que j'ai pu le constater plusieurs fois, 268 FRÉDÉRIC BATAILLE ET RICHARD CRAWSHAY. de noisette ; odeur agréable, un peu celle du Polyporus acanthoïdes, devenant fétide à la décomposition. Elle teint rapidement l'eau en brun bfstré. Spores ellipsoïdes-fusoïdes, généralement 3-guttulées, d'abord ocracé pâle, puis gris rosé, mesurant en moyenne : 13-16X5 6 y. Dans la mousse et les graminées, sous les sapins, sur sol schisteux-volcanique, aux environs de la Bourboule. Cette variété se distingue du type par sa petite taille et surtout par la couleur de sa chair, qui ne bleuit pas à l'air dans le voisi- nage des tubes. Elle se rapproche aussi du B. fuligineus Fr., qui s’en éloigne par son pied glabre et beaucoup plus grand, mesurant jusqu à 7-8 cm. de long sur 3 à 4 cm. d'épaisseur à la base. ALL: Nouvel empoisonnement dû aux champignons secs (1), par M. le Dr Léon AZOULAY. Le 14 août, les. journaux annonçaient qu'un empoisonnement avait eu lieu à Drap, près de Nice. Surpris d’un tel accident à cette époque et par une telle sécheresse, je soupçonnai un empoi- sonnement par les champignons secs. Il en était bien ainsi,comme me l’écrivit le Dr Baresrre, Directeur du Bureau d'Hygiène de Nice. Les époux Lambert avaient mangé, avec leur enfant, de ces champignons achetés à un épicier de la localité. Le mari fut malade pendant 24 heures ; la femme et l'enfant, 48 heures. Un échantillon de ces champignons put être obtenu par M.BALESTRE ; il était dans un tel état de décomposition et répandait une odeur telle que M. BaAzEsTrRE se demanda si l’on était en présence d'une intoxication fongique vraie ou d’une intoxication par ingestion d'aliments avariés. Cet état de décomposition empêcha l'examen. Voilà done un nouveau cas, authentique, d’empoisonnement par les champignons secs. Je me permettrai d'en rappeler un autre, que notre: collègue, M. RicHarMe, de Condrieu, a signalé, en juin dernier, à la Société Linnéenne de Lyon et dont il m'a fait part : Champignons achetés à Lyon ; le père et deux jeunes filles très fatigués environ deux heures après le repas, nausées, vomissements rapides ; une autre personne, qui n'avait goûté que la sauce,n’eut que de légères coliques. Je n'ai pas voulu retenir le cas dont le D' Dimoux-DimE, de Lyon, m'a fait mention. Un ouvrier ayant acheté des champignons secs en vrac, à Lyon, les a mangés le 14 juillet au soir, et c’est seulement le 16 au matin qu’il a eu des vomissements, des vertiges, de la diarrhée. Le trop long délai entre l’ingestion et les accidents ne plaide pas en faveur de l’authenticité de ce cas. Quoi qu'il en soit, les 5 cas véridiques d’empoisonnement par les champignons, que je connais, ont tous eu lieu dans le Sud- St: (1) Comme je l'ai dit à la dernière séance de l’Assemblée générale, j'ai fait au Congrès d'Hygiène, le 25 octobre, une communication sur les empoisonnements par champignons secs el les mesures à prendre contre eux (Note du 16 janv. 192%). 270 L. AZOULA Y. L’empoisonnement de Nice m'a incité à écrire aux Directeurs des Services agricoles des départements producteurs. une lettre- circulaire par laquelle je leur demandais d’agir sur les récoltants et négociants. directement et par la presse, de leur indiquer. quer, d’après l’article de l'Agriculture Moderne (14 oct. 1922), les règles et les raisons de toutes les opérations pour l’obtention des cham- pignons secs, de conseiller aux négociants en gros une grande sévérité pour les champignons venus de l'étranger, et enfin d'aider à l'enseignement mycologique pratique dans les écoles et à la fon- dation de coopératives de séchage et même de vente. | Auparavant, pour exercer sur ces négociants et récoltants une: action d’un autre genre, j'obtins du Syndicat de l’ Epicerie Fran- çaise, de fpublier dans son journal, le 8 juin 1922, le rapport que je fis à votre Commission et qui à servi de base au vœu par vous adressé au Ministre de l'Agriculture. Les épiciers ont été ainsi avertis du danger auquel ils s’exposent et exposent leurs clients en leur vendant des champignons secs non contrôlés. J'ai, d'autre part, insisté auprès des consommateurs pour qu'ils. achètent les champignons secs dans certaines conditions que vous. lirez plus loin. | Dans différentes publications, dont la dernière est la &« Régle- mentation sur les Champignons » (Rev. d'Hyg., août 1993), j'ai insisté auprès des autorités. municipales, et des Directeurs de Bureau d'Hygiène pour qu'à l'exemple de Grenoble ils règle- mentent la vente des champignons secs. J’ai demandé à des Inspecteurs d’Académie de départements- intéressés, de faire insérer dans le Pulletin de l'Enseignement primaire, la note suivante : : Pour éviter les empoisonnements par les champignons secs. — Il s’est produit des empoisonnements par les champignons secs. qui ont mis en danger la vie de plusieurs personnes. Il faut savoir que les champignons vénéneux, récoltés par erreur avec les bons. ne perdent pas leur poison en séchant et que les bons champignons empoisonnent s'ils sont véreux, gâtés, vieux avant le séchage et s'ils sont séchés ou conservés malpro- prement. I. — Ceux qui récoltent et sèchent des champignons pour les vendre ou pour eux doivent donc : | 1° Apprendre avec une personne instruite et bien savoir les signes particuliers par lesquels on reconnait, sans se tromper, les. cèpes à sécher ; 2° Ne récolter que ces cèpes, chaque sorte séparément, sans l’aide d'enfants. : k - ? NOUVEL EMPOISONNEMENT DÜ AUX CHAMPIGNONS SECS. 271 3° Les récolter frais, pas véreux, pas vieux, non mouillés, les transporter sans les tasser ; 4° Les vérifier, le plus tôt, un par un, sorte par sorte, avant le sécha age et jeter tous ceux à peine différents ou incomplets ou véreux, âgés, gâtés, écrasés ou fermentés ; 5° Les sécher au plus tôt, de préférence entiers ou coupés pro- prement en tranches minces sans séparer le pied, sur des claies propres, dans des endroits propres, jamais à terre, vite, par beau temps ou au four ou mieux dans des appareils : 6° Les conserver dans des endroits secs, aérés, sains, à l’abri des poussières, des insectes, de tout ce qui peut les salir. En cas d'accident, les récoltants coupables peuvent être pour- suivis. IT. — Ceux qui veulent manger des champignons secs doivent : 1° Ne pas acheter les champignons sentant mauvais; sales, ayant mauvais air, MOISIS ; 2° Les trier avant de les mettre à tremper et jeter les morceaux qui ileur paraissent différents de ceux qu'ils ont voulu acheter ou qui sont moisis, véreux ou gâtés ; 3° Les mettre à tremper, les faire cuire et les manger le jour même] où ils les ont achetés, ou les conserver bien au sec avant de s’en servir. € Tou soc. — Scabello tou soc, par M. L. BOUCHET. à Les idées les plus bizarres ont régné autrelois sur l’origine des champignons ; mais, dans tous les temps et chez tous les peuples, on à su distinguer un certain nombre d'espèces de champignons comestibles. Athénée, dans son Banquet des savants, nous donne l'opinion des Grecs de l'antiquité sur les champignons. Hippocrate & Euripide nous parlent des & ud21$ » comme aliment. La fille de Pausanias fut incommodée pour avoir mangé Qudxnre ». Cicéron dans sa lettre à Gallus, à propos de la loi somptuaire, lui parle des champignons : ..fungos, helvellas... Horace (4° Satire, Liv. Il, sur les préceptes culinaires des Epicuriens) parle des champi- gnons. Ovide, dans ses Fastes (Liv. EV, 697° vers), nous parle de la consommation des champignons à la campagne. Pline l'Ancien, mort en 79, sous l'Empereur Titus, nous donne, dans son Histoire naturelle, d’amples renseignements sur les champignons. De nos jours, les champignons rentrent de plus en plus dans l’alimenta- tion grâce à des comités régionaux de vulgarisation. Aïnsi ma ville, la ville de Poitiers. devient-elle de plus en plus mycophage ; son marché est, en période fungique, abondamment pourvu d'’es- pèces variées. On peut dire que la consommation des champignons, plus ou moins grande selon la région, est générale en France. Cependant le hasard m'a fait connaître un coin de notre sol où les indigènes ont pour les champignons une aversion toute particulière. Cette année, j'ai séjourné en Bretagne, ce pays de la Foi, du Mystère, de la Légende et du Paganisme ; j'étais à Brignogan, près Landerneau. La sécheresse de fin août et de la première quinzaine de septem- bre n’a pas été propice à une poussée fungique ; cependant, j'ai trouvé assez abondamment le chmpignon rosé Psalliota campes- tris-pratensis dans les pâturages environnants la Chapelle Pol, sur la côte, commune de Plouneour-Trez. Ma récolte en mains, je m'approche d’un berger de 14 à 15 ans environ et je lui pose cette question : Comment appelles-tu cela ? — «Tou soc. » J'ai voulu lui faire préciser sa rép nse, mais peu familiarisé avec la langue française, il n'a pu me répondre. TOU SOC. — SCABELLA TOU,. SOC. 279 Plus loin, j'avise des travaiileurs en plein champ ; on fait le cercle et je pose la même question. La même réponse fut instan- tanée : Tou soc : deux d'entre eux qui parlaient bien français dirent : « Seabello tou soc, crapaud ; ne mangez pas cela, mon- ieur, ça vient du crapaud. » Chemin faisant, je rencontre un abbé. - «M. l'abbé, voudriez- vous me dire pourquoi on appelle ce champignon tou soc ou sca- bello tou soc? » .. — « Tou soc est ici le nom du crapaud et scabello tou soc veut . dire escabeau du crapaud. Le crapaud va s'asseoir la nuït sur le champignon ; c'est la légende, et nos populations ne mangeront jamais ce champignon, pourtant abondant à certaines époques. Dans la contrée, on ne mange aucun champignon ; on le considère _ comme un maléfice de la terre combiné avec le venin du crapaud. Je vous avoue que moi-même, je l’ai en haute aversion ,scabello + tout soc. » : Cette idée qui règne en Bretagne, tout au moins dans cette région de Plouneour-Trez, était encore, il y a trente ans, assez répandue en Poïtou. D’aucuns, avant de récolter un champignon, regardaient bien s'il n’y avait pas au pied un crapaud ou un ser- pent. L'absence de tout animal donnait une sécurité au récolteur. + ORNE NERE Un curieux cas de tératologie de l'Entoloma lividum, par M. V. DUPAIN. Dans un lot de champignons qu’on m'avait apporté à examiner le 14 octobre 1993, Let un champignon bizarre comme je n'en avais jamais vu | Après examen, je reconnus que j'avais affaire à une monstruosité de l’Entoloma lividum. L’odeur de farine. la couleur des lamelles, la couleur et la forme polygonale des spores ne me laissaient aucun doute sur la détermination de cette espèce. Voici la description du monstre que j'avais entre les mains : Le stipe long de six centimètres environ et d'un diamètre de quatre centimètres était normal. Les lamelles courtes, ventrues et peu serrées étaient amincies et de couleur rose : elles étaient écartées du pied d’un centimètre environ. Elles commencaient à se ramifier à leur base, maïs ces ramifications allaient en s’accentuant à mesure qu’elles se rappro- chaient du chapeau. A partir de la marge formant un rebord fortement sinué, le chapeau était recouvert d’un hyménium à pores dédaliformes. Ce chapeau d’une couleur crême-rosé, convexe et présentant de nombreuses anfractuosités avait l'aspect d’un chou-fleur ayant subi les effets de la gelée. Je me suis assuré que ces pores dédaliformes étaient bien une continuité de l’hyménium, le microscope m'ayant révélé des basides et des spores. Forme anormale de Stropharia æruginosa Curt. par L. MARTIN-SANS. Dans une communication faite à la séance d'octobre, j'avais signalé un champignon dont les caractères ne concordaient exac- tement avec aucune description classique ; Agaricinée à feuillets rosés, volve et anneau, à chapeau en cloche, uniformément vert foncé, visqueux, portant de nombreuses écailles blanches, à stipe élancé et fistuleux, que je pensais être un lusus de Volvaria gloiocephala dont elle avait la taille. Or, si je n’ai pu retrouver cette forme, j'ai trouvé à la fin d'octobre dernier, tout à fait dans les mêmes parages (bois d'Orleix, aux environs de Tarbes), un exemplaire de Stropharia æruginosa bien caractérisée par sa taille, sa forme, son chapeau étalé, visqueux, vert sur la marge, jaunâtre au centre, son stipe fistuleux à anneau au-dessous du- quel se trouvaient des écailles, enfin par la couleur et la forme de ses spores ; mais le chapeau était couvert presque jusqu au centre des mêmes écailles blanches, triangulaires, peu adhérentes, régu- lièrement disposées, que la pseudo-volvaire ; de plus, à défaut de volve aussi nette que chez celle-ci, une lame de mycélium bien individualisée formait plus bas que les petites écailles situées au- dessous de l’anneau, un manchon accolé sur la base du stipe. Aussi malgré la différence de taille et de port, je pense que la forme signalée plus haut était une anomalie de Stopharia æruginosa. Note sur la présence d'Amanita Cæsarea dans les Vosges, par M. G. POIX. Le D' FErry, de St-Dié, dans son ouvrage : Etudes sur les Ama- niltes, page 6, s'exprime en ces termes : « On a signalé cependant la présence d’'Amanita cæsarea, aux environs de Rambervillers ». J'ai constaté de visu, la présence de ce champignon en 1916, en juillet. A 200 mètres environ de la gare de Rambervillers, en plein bois de Romond, j'ai trouvé un groupe de 2 individus très bien développés, munis de leur volve, ne laissant aucun doule sur leur authenticité. Ce groupe avait poussé sur un tas de décombres, entre autre des vieilles briques, déposé sur le talus du chemin de fer. La situation du lieu ne permet pas de supposer qu’antérieure- ment des débris d’amanite y avaient été apportés par qui que ce soit. C’est donc bien naturellement que ces champignons étaient venus. Un garde des forêts à qui j'en parlai me diten avoir vu de pareilles et me mena les voir, à ma désillusion je ne trouvai que des amanites tue-mouches. Ce fut toutefois une bonne occasion de lui montrer la différence entre les deux espèces. Par la suite je n'ai jamais plus rencontré ou entendu parler de ces champignons quoique j'ai batiu bien du ‘terrain en Vosges et Meuse. Je conclus à leur extrême rareté. Il est de toute évidence que l’oronge estun champignon méridional par excellence, ainsi à Brive il y en a beaucoup, à Tenasson, Dordogne, à 20 kilomètres plus au nord il est bien plus abondant et à Bergerac, à 120 kilomètres de là, on le ramasse à pleins paniers ; il est à noter toutefois, qu'il y a des années d’abondance et inversement. Pour terminer, je cite ce curieux dicton limousin : «Quand l’oronge paraît, le cèpe s’en va ». Il y a là du vrai et du faux. J'ai vu des années à oronges très belles en cèpes, le reste n’est que coïncidence. ÉLETIN DE LA SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE DE FRANCE T. XXXIX, PI, VII I. CORTINARIUS BOLARIS Fr. — Il. CORTINARIUS PSEUDO-BOLARIS R. Maire. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE DE FRANCE T. XXXIX, PI. VIII 1. POLYPORUS CHOCOLATUS Bose. 0-3. TRAMETES CINCTA Bose: Face supérieure (2) et face inférieure (3). BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE DE FRANCE T. XXXIX, PI. IX BUPPBEMNNDE" LAUSOCIÉÈTÉ MYCOLOGIQUE DE FRANCE T. XXXIX, PI. X SURBENNNDEULA SOCIÉTÉ MVNCOLOGIQUE DE FRANCE T. XXXIX, PI, XI B ô R. Crawshay pinx BOLETUS PORPHYROSPORUS var. MINOR (F. Bat. et R. Crawshay). Le L) + PROCÉS-VERBAUX DES SÉANCES Séance du 1°" Février 1928, La séance est ouverte à 16 heures sous la présidence de M. Fro, Président. Le procès-verbal de la séance de décembre est adopté. Décès. — M. le Président annoncela mort de M. Gaston BonNIER, membre de l’Institut, membre à vie de la Société Mycologique. Admissions. - Sont nommés membres de la Société Mycolo. -gique : M. Gaston Poix, chirurgien dentiste, 6, boulevard de la Répu- blique, Brive (Corrèze), présenté par MM. Rapaiïs et DUMÉE. M. G. More, directeur du Service vétérinaire municipal, 90, rue de Roanne, Saint-Etienne (Loire), présenté par MM. Azouray et MAUBLANC. Ê M. Alfred Jacquor, à Audincourt (Doubs), présenté par MM. Amsrurz et DUuvERNoY. M. Humpurey, pathologist, Old soils Building, University Madison (Wisconsin), Etats-Unis; M. J. FErMoN, 94, rue Blanche, Paris (9°) : M. le D' M. Mori, 13, rue Saint-Hippolyte, Montbéliard (Doubs) ; M. Paul PENET, contrôleur civil, à Tabarka (Tunisie) ; M. A. Varrée, horticulteur, la Roche-des-Arnauds (Hautes- Alpes), Présentés par MM. Fron et MAUBLANC. Correspondance. — MM. G. BERTRAND et CoRBIÈRE remercient la Société de leur élection à la vice-présidence pour 1923. Mme Pascaz, MM. Bauory, Meyer et RicHELMr remercient de leur admission. 1i SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE. Correspondance écrite. — M. Morer, re nercie la Société de son a lmission. Communications écrites. — M. PaArouizLArD : Herborisations mycologiques au Cambodge. M. Morez : L'inspection des Champignons à Saint-Etienne. Bulletin trimestriel. — M. MaAuBLanc fait connaître que la pibli- cation du 4° fascicule de 1922 a été retardée par une grève des ouvriers imprimeurs qui, commencée à la fin de décembre, vient seulement de se terminer. Il espère que ce fascicule pouRse être distribué vers la fin de février. Comptes du Trésorier. — M. SERGENT donne connaissance des comptes de l’année 1922, qui seront insérés par ailleurs au Bulletin. Si les frais d'impression ont été élevés, il y a augmen- tation sur le produit de Ïa vente des publications et sur la rentrée des cotisations. Bien qu'actuellement les cotisations arriérées soient presque toutes régularisées, et que, de ce fait, la somme encaissée à ce titre doiveêtre désormais inférieure au chiffre atteint en 1929, la Société se trouve dans des conditions financières très satisfaisantes. M. Ie Président remercie M. SERGENT de son excellente gestion. ‘Communications — M. Lurz présente des échantillons d'une curieuse déformation d’un Agaric qui, développé sur le fond d’un vieux baquet en bois, tourné vers le sol, portait des lames régu- lièrement rayonnantes sur la face du chapeau opposée à l'insertion du pied. M. Duuée perse qu'il s’agit d'exemplaires anormaux de Schizophy um commune. M. Due remet pour le Bulletin une note sur un rare hypogé, Leucangium carthusianum (Tul.), récolté près d’Albertville, par M. Burceï. Il présente, en outre, aux membres présents, une pièce aussi rare qu'intéressant ; il s’agit d'un autographe de BurLLIARD. M. le D' AzouLray donne lecture d’une co nmunication sur Je recrutement des vérificateurs de champignons. : La sianc: el levée à 15 heures. se 26 nr fi 2 x ER | SÉANCE DU 12 AvriL 1998. IIT Séance du 1°" Mars 19928, La séance est ouverte à 16 b, 1/4, sous la présidence de M, FRoN, Président. Le procès-verbal de la séance du 1‘ février est adopté. à Admissions. — M. CorBassonN, pharmacien, 16 ter, rue St- Firmin, à Briare (Loiret), présenté par MM. FroN et MAUBLANC, est nommé membre de la Société Mycologique. Communications orales. — M. le D' Azouray présente des échantillons de champignons secs altérés, vendus à Grenoble, et attire l'attention sur le danger que peut en présenter la consomma- - ton. Il annonce la création à Marseille d’un office mycologique à confié à M. le D' C. GABRIEL. Il présente ensuite une note sur les sources de recettes que le contrôle des champignons peut procurer aux municipalités, note publiée récemment dans la Revue d'Hygiène et de Police sani- taire. Enfin, il donne connaissance des premières pages d’un rap port général sur la consonwmation et le contrôle des champignons, conclusion de l’enquête à laquelle il s’est livré. M. le Président remercie M. le D' AzouLay de ses communica- tions, à la suite desquelles quelques observations sont présentées par MM. les D'° HameLz et Burer, par M. Gabriel BERTRAND, etc. M. MaLexçon présente des fragments de bois de hêtre prove- nant de Meudon et désorganisés par le mycélium de Panus conchatus. M. BizrrARp fait circuler des tubes contenant diverses moisis- sures cultivées sur un nouveau milieu à base de carotte et d'œufs ; le développement y est très rapide et les périthèces s’y forment fréquemment. La séance est levée à 17 h. 1/4. Apport de M. le D' HAMEL : Auricularia Auricula-Judæ. Collybia velutipes. IV SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE. Séance du 12 Avril 19923. La séance est ouverte à 16 heures 1/2 sous la présidence de M. ParouILLARD, ancien président. Le procès-verbal de la séance de mars est adopté. Admissions. — Sont nommés Membres de la Société : M. Nrcoras, professeur à la Faculté des Sciences de Toulouse (Haute-Garonne), présenté par MM. R. MAIRE et BATAILLE. M. MarTiIN-Saxs, Chargé de Cours à la Faculté de Médecine et Pharmacie de Toulouse (Haute-Garonne), présenté par MM. PERROT et PRUNET. M.Louis Borre,Ophain-Bois-Seigneur-Isaac, Brabant (Belgique), présenté par MM. ParouizLaARD et MAUBLANC. M. DeconirAUT, droguiste à Rouen (Seine-Inférieure), présenté par MM. Hamer et AZOULAY. M. CAsTAnIER, Pharmacie Stella, 5, Place Mogador, Mascara (Oran), présenté par MM. MauBLanc et SERGENT. M. MouA, Pharmacien, 46, Boulevard Magenta, Paris, présenté par MM. JAviLLiER et SERGENT. M. Demetrios Cavapas, 29, rue Plutarque, Athènes (Grèce), présenté par MM. ArNaup et Foëx. M. Vincent SremMaszko, Professeur à l’Institut de Phytopatho- logie de l'Ecole Supérieure d'Agriculture, Skierniewice (Pologne), présenté par MM. Bezssonorr et Foëx. Correspondance. — M. FroN s'excuse de ne pouvoir assister à la séance. MM. CorBassoN et MALMANCHE remercient de leur admission, Communications écrites. — M. F. Baraizze. — Flore analytique et descriptive des Hyménogastracées d'Europe. M. le D' Pixoy. — L'œuvre de Pasreur et les progrès dela Mycologie. MM. Bercivier et Dupain. — Note sur le Cortinarius pseudo- bolaris R. Maire. M. B. PEYRONEL. — Fructification de l'endophyte à arbuscules et à vésicules des mycorhizes endotrophes. M. J. LAGarDE. — Sur quelques champignons comestibles accidentellement vénéneux. Fa SÉANCE DU 12 AvRIL 1993. vV M. Dumér fait quelques réserves au sujet de cette dernière communication. M. PATOUILLARD ajoute qu'aux Philippines on consomme en abondance une Volvaire (Volvaria esculenta) très voisine de la Volvaire gluante. M. l'Abbé pe BeLLaING et M. Hion adressent des listes de champignons récoltés aux environs de Tours et de la Baule (Loire-Inférieure). Communicaticns verbales. — M. Foëx présente des échantillons, provenant de Vouvray et communiqués par M. SERGENT, de rameaux de vigne en partie recouverts des fructifications trémel- loïdes orangées d’un Pionnotes, probablementidentique à P. Bias- soletianum ou Cesatii. Le champignon a pris cette année un grand développement, et causé des dégâts par pourriture des bour- geons. M. Foëx fait, en outre, circuler des photographies de dessins représentant les conidiophores de diverses Erysiphées ; il pense que ces organes peuvent donner des caractères utiles à la distinc- tion des espèces, bien qu'ils aient été négligés jusqu'ici. M. Bucuer présente d'énormes échantillons de Reticularia Lycoperdon ; ce Myxomycète s’est développé dans le jardin de l’'Archevèché de Bourges, sur un bateau mérovingien trouvé -autrefois dans le lit du Cher. M. Dumée remet la fin de son travail sur la conservation des champignons supérieurs et présente des échantillons de Polypores traités par le pétrole et de Tricholoma tigrinum conservés au formol. M. le D' Burer demande que la question des poisons fongiques soit mise à l’ordre du jour de la Société Mycologique. M. CAEN demande s’il existe un rapport entre l’hygrophanéité des champignons et leur structure. M. PArouiLLARD pense que ce caractère est dû à des particularités anatomiques, mais non iden- tiques pour les diverses espèces. M. Hæim présente des planches pourries couvertes des fructifi- cations d’un Oospora qui paraît se rapporter à O. vitellina Preuss. Il offre à la Société des tirages à part de deux notes publiées au Bulletin de la Société botanique sur un Puccinia nouveau et sur les caractères de la flore mycologique alpine. M. MALENGÇON remet pour le Bulletin une note sur la destruction d'un Hêtre sous l’action du Panus conchatus. La séance est levée. Envoi de Madame Bou : _ Disciotis venosa. Apport de M. Dumér : ee Verpa digitaliformis (Le Mans, M. LeGué).. Merulius rufus (Saint-Dié, M. Ferry). _Puccinia U'mbilici (Côtes-du-Nord). Apport de M. MAUBLANC : Sarcosphæra eximia (coronaria). Apport de M. Her: Helvella albipes. __ Flammula carbor Morchella spongiola. ei _ Oospora vitellina AVIS DU TRÉSORIER. vil La Mycologie en Tchécoslovaquie. Comme suite à la liste, parue au Bulletin mensuel de décembre, des Sociétés suisses d'Histoire naturelle, nous donnons ci-dessous quelques indications, communiquées par notre Collègue, M. O. Kruzis-Ranpa, de Prague, sur les Sociétés tchécoslovaques s’occupant de l'étude des champignons. La Société botanique tchécoslovaque (Ceskoslovenskà spolecnost botanicka), l’une des Sociétés scientifiques les plus importantes, a une section mycologique ; un de ses membres, qui, en outre, fait partie de notre Société, M. KaviNA rédige une rubrique mycolo- gique dans la Revue « Prinodni veda » (Sciences naturelles), qui paraît mensuellement saufen juilllet et en août et est la seule publication tchécoslovaque où paraissent régulièrement des travaux mycologiques. Les champignons fournissent, en outre, le sujet de notices publiées de temps à autre, mais non régulièrement, dans les trois Bulletins suivants : « Vestnik spolecnosti nauk » (Bulletin de la Société savante) ; « Casopis spolecnosti museo ceskeho » (Bulletin de la Société du Musée de Bohême); « Priroda » (La Nature), organe du Club d'Histoire naturelle de Brno. Enfin, deux jeunes Sociétés, nées depuis la guerre, ont pour but l'étude des champignons, ce sont : la Société Mycologique tchéco- slopaque (Ceskoslovenskàa spolecnost mycologicka) et le Club Mycologique tchécoslovaque (Ceskoslovenska mycologicky klub), dont le Président, M. VeLoNovskx, professeur de botanique à l'Université de Prague, est l’auteur d’un important ouvrage, les «Champignons de Bohême » (Ceske houby),contenant la description de toutes les espèces trouvées en Bohême par lui et ses collabo- rateurs. Avis du Trésorier. La Société Mycologique est obligée, chaque année, de dépenser, au seul profit de l'Administration des Postes, des sommes relative - ment importantes, pour la rentrée des cotisations d’un certain nombre de ses membres. VIII SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE. La Société a pensé qu'ilsuflirait de faire appel à la bonne volonté de ces derniers pour mettre fin à ces dépenses, nuisibles aux intérêts de tous. Nos Sociétaires trouveront inclus dans le premier fascicule 1993, un mandat établi à notre compte de chèques 372.95. Nous les prions instamment de vouloir bien lui réserver bon accueil,de le remplir dès réception et de nous le retourner dans des délais aussi brefs que possible. Les sommes ainsi rentrées, sans frais pour la Société, dans le premier trimestre de chaque année, et productives d'intérêts, permettront, dans une certaine mesure, d'apporter au Bulletin d'heureuses modifications et améliorations. Ce mode de paiement par mandat chèque ménage en même temps que les intérêts de la Société l'intérêt de nos membres, puisqu'il réduit au minimum les frais de règlement de leurs coüsations, 0 fr. 15 par cotisation, qui,rappelons-le ici, a été portée à 45 francs. Excursions de la Société. & Le Bureau de la Société Mycologique a décidé de continuer. cette année les excursions. Les membres de la Société qui ont l'intention de participer régu- lièrement à ces excursions sont priés de bien vouloir en aviser le Secrétaire général, en lui adressant la somme de 2 franes, desti- née à couvrir les frais d'envoi des convocations. Le Gérant : L. DECLUME. oo Imprimerie et Lithographie Lucien DEGLUME, Lons-le-Saunier. SA Aa ONE on Pr deb rer L . fl Tr nas ueCh HO CT 27 Rapport sur la session générale organisée en octobre 1922, aux environs de Lyon, par la Société Mycotogique de France, par M. A. MAUBLANC. La Société Linnéenne de Lyon, à l’occasion des fêtes de son centenaire, avait convié la Société Mycologique de France à tenir à Lyon sa session générale annuelle ; le programme, adopté à la séance de septembre, et. par ailleurs, scrupuleusement suivi, comportait les séances et excursions suivantes : Samedi 7 octobre. — À 14 h. 1/2, séance d'ouverture à la Faculté des Sciences. Nomination du Bureau de la Session el communications diverses. Dimanche 8. — A Tarare (Rhône), avec le bienveillant concours de la Société des Sciences naturelles et d'Enseignement populaire de Tarare, Départ de la gare de Tarare, en auto, à 8 heures, par le Pin-Bouchin, excursion dans les bois de Rochefort. Déjeuner à Amplepuis et retour en auto par les Sauvages. À 15 heures, à Tarare, exposition mycologique; à 16 h. 15, séance dans la salle des fêtes ; à 17 h. 30, conférence de M. le professeur HUGOUNENQ sur «les Origines de la Vie. » Lundi 9.— Départ de Tarare à 7 heures, pour les Echarmeaux ; excursion dans les bois de la Roche d’Ajoux el du Saint-Rigaud. Déjeuner aux Echar- meaux ; retour à Tarare. À 16 heures, séance de travail, caustrie de M. Pro- THIÈRE, visite des collections. À 17 h. 30, visite du Musée des Tissus de la Chambre de Commerce de Tarare, réception à l'Hôtel de Ville, retour à Lyon. Mardi 40._— Excursion à Saint-Bonnet-le-Froid. Mereredi 14. — À 9 heures, visite du Parc de la Tête-d’Or et du Muséum d'Histoire naturelle. A 14 h. 1/2, séance à la Faculté des Sciences, visite des laboratoires des Facultés. Jeudi 42. — Visite à Vienne (Isère), organisée par le Groupe viennois de la Sociélé Linnéenne. Excursios mycologique en auto-cars, visite des Musées et Monuments historiques. Vendredi 13. — Le matin, préparalion de l'Exposition. Le soir, excursion .mycologique à Charbonnières-les-Bains. Samedi 44. — À 10 heures, séance de clôture de la Session mycologique à la F'acullé des Sciences ; à 14 heures, Exposition mycologique dans les locaux de l'Exposition permanente de Ia Foire de Lyon ; à 19 h. 1/2, banquet à l'Hôtel de l'Europe. \ Disons de suite que la Session a brillamment réussi, grâce à l'organisation parfaite «lue à nos collègues de Lyon, de Tarare et x À. MAUBLANC. de Vienne, parmi lesquels il nous faut citer M. le D" Rrez, MM. PROTHIÈRE et FALcoz, sans oublier les dévoués membres du bureau de la Société Linnéenne, Mi. CHiFFLor, Président, Nico», Secrétaire général et RAvVINET, Trésorier. Parmi les membres de la Société Mycologique qui prirent part à la Session, citons : Mlle AzBessarD, MM. CxiFrrLor, D'CoNDOMIxE, FALCoz, GuraRT, JAGQUET, JoAcHimM, KONRAD, D' MAGniN, A. MAGNIN, René MAIRE et Mme Maire, MM. MARTIN-CLAUDE, MAUBLANC, MorQUER, Mme PAGE, M. Em. PERROT, PINET, PLOYÉ, POUCcHET, PROTRIÈRE, D' Rrez, Dr Rogzin et M. RoBLiN, M. SERGENT. Parmi les personnes étrangères à la Société, signalons Mlles CLozEL, CHAMBRET et GERHARDT, M. CouvREUR, professeur et M. CLÉMENT, préparateur de physiologie à la Faculté des Sciences, M. SÉRULLAZ, ancien président de la Société Linnéenne, M. Nicop, RavineT, auxquels se sont joints de très nombreux amateurs, notamment aux excursions de Tarare et de Vienne. Les récoltes furent abondantes, moins peut-être qu'on eût pu le croire en une année aussi favorable ; il est vrai qu'en 1922 les Champignons se sont montrés pendant tout le courant du printemps et de l’été et que la poussée d'automne a été précoce ; il était visible, surtout dans les environs de Tarare, sous un climat plus roid et à une altitude déjà relativement élevée, que des herbo- risations plus précoces eussent permis la récolte d'un nombre d'espèces plus grand. Par contre, les échantillons étaient généra- lement abondants et, si aucune grande rareté ne fut rencontrée, bien des formes intéressantes ont été observées, comme on le vera sur les listes que nous donnons plus loin. < Séance d'ouverture. (7 octobre 1923). La séance est ouverte à 4 h. 1/2, à la Faculté des Sciences, sous la présidence de M. CuiFFLor, président de la Société Linnéenne de Lyon, qui prononce l’allocution suivante : MESDAMES, MESSIEURS, Au nom de la Société Linnéenne dont nous fêterons le Centenaire dans quelques semaines, j'ai le très grand honneur de vous souhailer la bienvenue et de vous remercier d’avoir bien voulu choisir la ville de Lyon comme siège de la Session générale de la Société Mycologique de France à laquelle tant de biens nous rattachent depuis longtemps. Vous avez voulu, en venant à Lyon, sous les auspices de la Société Linnéenne donner à cetle aïeule, une marque d'estime el SESSION GÉNÉRALE D'OCTOBRE 1999. xi d'amitié. Croyez qu'elle vous la rend bien. Malgré son âge, elle a bon œil et bonnes jambes et n’a pas encore besoin des traitements de VORONOrF pour refaire ses forces. Il faut bien dire qu’elle a comme Président d'Honneur un médecin, le D' RIEL que vous connaissez tous et qui lui infuse « un je ne sais philtre », qui la rend à chacune de ses séances, de plus en plus vaillante. Vous allez, Mesdames et Messieurs, dans les quelques jours que vous voulez bien nous accorder, visiter quelques sîtes merveilleux du Lyonnais, sous la conduite de Mycologues, dignes continuateurs des THERRY, VEUILLOT, CONVERS, ete, etc. Vous trouverez dans ces monts du Lyonnais de quoi satisfaire vos goûts scientifiques el vous emportlerez, je l'espère, bons souvenirs de ces promenades. M. PROTHIÈRE, de Tarare, nous recevra demain etlundi dans les grandes forêts qui entourent la ville. M. FaLcoz, de Vienne, vous guidera dans les riants vallons de sa vieille cité gallo-romaine si intéressante au point de vue archéologique. Et il vous restera, Mesdimes et Messieurs, quelques heures de loisirs pour visiter cetle bonne vile de Lyon, parfois décriée ef qui ne le mérite pas, sa Foire, son Pare, ses Musées et les Laboratoires de la Facullé des Sciences. M. le Doyen DÉPÉRET, Membre de l’Institut, a bien voulu mettre à votre dispo- sil'on le grand amphithéatre pour tenir vos réunions. Nous l'en avons déjà remercié et nous le remercierons encore en volre nom. Mesdames et Messieurs, vous êles ici chez vous et je vous réitère encore une fois nos souhaits de cordiale bienvenue. Après quelques mots de remerciements de M. MAuBLanc, on procède à la nomination du bureau de la Session ; sont élus à l'unanimité : Président...... M. le Professeur GUIART. Vice-Présidents M. le D: Rrez et M. Joacxim. Secrétaire... . M. MaAuBLanc. Trésorier. .... M.RaAviINET, trésorier dela Société Linnéenne. M. Gurarr, en prenant place au fauteuil, remercie de l'avoir choisi pour présider la Session, puis donne la parole à M. le D' Riez, qui expose le programme des excursions. M. le D' MAGnin parle d'une herborisation faite en 1905, en vue de la Session mycologique de Nancy, au Grand Colombier, entre 800 et 1.500 m ;les espèces récoltées ont été déterminées par Quécer. M. le D' BreriN fait remarquer que, dans cette localité, l'influence du sol calcaire ne se fait pas sentir sur la végétation qui comporte des plantes silicicoles (Calluna vulgaris) développées sur l’épaisse couche d’aiguilles de pin recouvrant le sol. M. CGrirrLor signale un cas tératologique qu'il a observé en Haute-Savoie sur Spathularia flavida ; quelques échantillons de cette espèce étaient ramifiés (soudure ou ramification ?) La séance est levée. XII A. MAUBLANC. Excursions aux environs de Tarare. (8 et 9 octobre). Partis de Lyon de bon matin, les excursionnistes étaient reçus à la gare de Tarare par M. PROTHIÈRE, accompagné de nombreux membres de la Société des Sciences naturelles et d'Enseignement populaire de Tarare. Sans perdre de temps, on prit place dans des autos qui prirent la direction d’Amplepuis ; malheureusement, le temps était gris et brumeux, la pluie même vint gâter cette matinée. Un arrêt dans les bois de Rochefort permit de faire la première herborisation de la Session, et. principalement sous les résineux, les espèces suivantes furent recueillies : Amanita gemmata (—junquillea), muscaria, porphyria. Armillaria (Cortinellus} bulbiger. Boletus badius. Calocera viscosa. Cantharellus tubiformis. Clavaria cinerea, pallida, rugosa. Clitocybe geotropa, pithyophila. Collybia tuberosa. Cortinurius acutus, claricolor, impennis, paleaceus, purpurascens, scandens. Cracibulum vulgare. Flammula carbonaria. Fomes annosus. Hygrophorus niveus, pratensis, pudorinus. Hypholoma capnoides, dispersa, fasciculare. Inocybe Gaillardii (?) Ithyphallus impudicus. Lactarius aurantiacus, quietus. Lepiota carcharias, clypeolaria. Mycena viscosa. Omphalia fallax, Peziza aurantia. Pholiota unicolor. Phylacteria Jaciniata. Russula amæna, atropurpurea, feilea, ochroleuca. Stereum purpureum. Tricholoma saponaceum, variegatum. Après ces récoltes, on se dirige rapidement sur Amplepuis où les excursionnistes, reçus par la Section Amplepuisienne de la Société des Scienves naturelles de Tarare, visitent le Musée d'histoire naturelle qu'elle vient de créer et qui montre toute l’activité déployée dans cette région. Mais le temps presse : aussitôt le déjeüner, on retourne à Tarare, par une route pittoresque, qui longe le barrage du Pin-Bouchin. ; SRE LS er 4 + : ii F en ed ed nd TL Me dira ds rh aie us LA) as er à É 5 Pit SESSION GÉNÉRALE D'OCTOBRE 19922. LUI Une exposition de Champignons était préparée par les soins de la Société des Sciences naturelles de Tarare, dans une salle toute tendue de larges bandes de mousseline ;. les échantillons classés par notre collègue M. Poucet, sont disposés dans l’ordre de la classification tout autour de la salle, tandis qu’au centre sont groupées les espèces comestibles et vénéneuses de la région. Après un trop rapide coup d'œil, les excursionnistes visitent le siège et les collections de la Société des Sciences naturelles, dont M. ProTmÈRE expose le but ; les résultats obtenus sont très remar- quables dans cette région industrielle où la consommation des champignons a pris une importance considérable et est devenue une précieuse ressource pour la population ouvrière ; grâce à l'Office mycologique, 150.000 kilos sont ainsi consommés annuel- lement à Tarare, sans qu’on ait eu à enregistrer le moindre accident. | La journée est terminée par une conférence où M. le Professeur HuaounEenQ, Doyen honoraire de la Faculté de Médecine de Lyon, examina avec infiniment d'esprit et d'art le problème des origines de la vie, puis par un banquet animé où MM. PROTHIÈRE et GUIART prirent la parole. La journée du lendemain était consacrée à une excursion aux Echarmeaux : le temps malheureusement se trouvait toujours inclément et ce n’est que par de rares éclaircies que les excursion- nistes purent admirer les paysages magnifiques du plateau des Salles et de la Croix de Nicelle. L'herborisation dans les bois de Conifères de la Roche d’Ajoux et du Saint-Rigaud fut fructueuse ; les espèces suivantes furent notamment rencontrées : Amanila gemmata, muscaria, rubescens. Bolbilius vitellinus. Bolelus edulis, elegans, piperatus. Cantharellus cibarius, tubiformis. Clavaria cineren, cristala, pallida Clitocybe aurantiaca, fritilliformis. Collybia cirrhata, collina, distorta, tuberosa. Corlinarius castaneus, cinnamomeus et var. semisanguineus, dichrous, glaucopus, imbutus, miltinus, purpurascens, scutulatus, sebaceus. Coryne sarcoides. Craterellus cornucopioides. Entoloma sericellum. Flammula flavida, astragalina. Ganoderma lucidum. Geaster marginatus. Hebeloma circinans, glutinosum, senescens. Helvlla elastica. Hydnum graveolens, repandum, rufescens, frlieineo-vi/12c2am Hygrophorus erubescens, hypothaius XIV A. MAUBLANC. Hypholoma capnoides, epixanthum. Inocybe geophila. Tthyphallus impudicus. $ Lactarius deliciosus, scrobiculatus, serifluus. Lepiota amiantina, Badhami, carcharias. Lycoperdon gemmatum, hirtum. Marasmius amadelphus. Microglossum viride. Mutinus caninus. Mycena viscosa. Polyporus cæsius. Russula fallax. Tricholoma hordum (?), portentosum, sejunctum, ustale, etc... Le retour se fit rapidement pour permettre de regagner Lyon le soir. Les excursionnistes, après une réception par la municipalité de Tarare, durent quitter la ville sans pouvoir visiter le Musée des tissus de la Chambre de Commerce, en remerciant M. PROTHIÈRE et tous les membres de la Société des Sciences de Tarare de l'accueil qu'ils leur avaient fait et les félicitant de l’œuvre qu'ils menaient à si bonne fin. Excursion à Saint-Bonnet-le-Froid. (Mardi 10 octobre. Les excursionnistes, réunis à 7 h. 15, à Vaugneray, à l’arrivée du train de Lyon, se mettent de suite en route sous la direction de M. le D' Rtez et de M. Nicaup, pour explorer successivement des pelouses montueuses, puis des bois mêlés jusqu'à Saint- Bonnet-le-Froïd. La liste suivante contient les principales espèces récoltées : Agaricus campester, silvaticus. Amanita muscaria, porphyria, rubescens. Boletus badius, chrysenteron, elegans, luteus. Bovista plumbea. Calocera viscosa. Clavaria abietina. Clitocybe aurantiaca, catinus, dealbata, diatreta, nebularis, phyllophila, rivulosa. Clitopilus orcella. Collybia butyracea, conigena, fragilis, maculata, velutipes. Coprinus plicatilis. Corlinarius cinnamomeus, multiformis, saniosus. Crepidolus mollis. Crucibulum vulgare. Dacryomyces deliquescens. Entoloma sericeum. Flammula hybrida, tricholoma. SESSION GÉNÉRALE D'OCTOBRE 1922. XV Galera hypnorum, tener. Gomphidius glutinosus, tener. Hygrophorus coccineus, conicus, cossus, hypothejus, lucorum, virgineus. Hirneola auricula Judæ. Lactarius aurantiacus, deliciosus, piperatus, quietus, rufus, subumbonatus. Lepiota amiantina, carcharias, cristala, felina, procera, rhacodes. Lycoperdon gemmatum, hirlum, hiemale. Marasmius oreades, ramealis, scabellus. Mycena alcalina, epipterygia, galericulata, gypsea, hæmatopoda, luteo-alba, Omphalia fibula. Panæolus campanulatus. Paxillus involutus. Polyporus adustus, hirsutus. Russula amæna, cyanoxantha, delica, integra, purpurata, subfætens, xeram- pelina. Scleroderma vulgare. Stereum sanguinolentum. Stropharia æruginosa, coronilla. Tricholoma equestre, imbricalum, nudum, panæolus, portentosum, rutilans, terreum. Une courte excursion faite l'après-midi aux environs immédiats de Vaugneray fournit quelques espèces non récoltées le matin, notamment : Amanila citrina, pantherina, reculita. Clitocybe orbiformis. Corlinarius glaucopus, semisanguineus, traganus, Hygrophorus chlorophanus. Lactaria proxima. Laclarius chrysorheus, controversus. Mycena inclinata. La matinée du mercredi 11 octobre était consacrée à la visite du Parc de la Tête d'Or, sous la conduite de M. CuarrrLor ; les célè- bres serres, où se trouvent réunis en superbes exemplaires les représentants des flores exotiques, firent l’admiration de tous, et, comme la Mycologie ne doit pas perdre ses droits, quelques cham- pignons furent même observés sur le terreau (Coprinus, Mycena, etc...) et les vieux troncs (div. Polypores et Stereum, Pholiota cylindracea). Un bel échantillon de Ganoderma applanatum fut récolté sur un arbre du Parc. La promenade fut malheureusement trop rapide, car la matinée était terminée par la visite du Muséum d'Histoire naturelle, Séance du 411 octobre. La séance est ouverte ouverte à 16 h. 1/2 sous-la présidence de M. Gurarr. M. le D' Mani présente des dessins de deux cas de tératologie XVI A. MAUBLANC. mycologique : le premier est relatif à une déformation de Mrcena poly gramma., rencontrée dans une grotte à Bournois (Doubs) et caractérisée par l’atrophie du chapeau, l'allongement du pied et le grand développement de la pilosité. Le second cas a été observé à Besançon dans une cave, où se délevoppe chaque année, sur une place primitivement occupée par de la sciure imprégnée de divers liquides, une forme rapportée à Pleurotus spodoleucus. M. Joacuim fait remarquer qu'il s'agit sans doute du Clitocybe cryptarum, espèce rencontrée dans des conditions analogues. M. Konrap, après avoir remercié de l'accueil fait aux Mycolo- gues étrangers, présente des observations sur diflérentes espèces du Jura suisse : richoloma adstringens Fr. et formes du groupe Melaleucum, Clitocybe olearia qu'il suppose avoir été parois con- fondu avec Cl. aurantiaca, origine de la soi disant toxicité de ce dernier, Entoloma Bloxami Berk, Nolanea maialis KFr., Eccilia apiculata Fr., Cortinarius arenatus Pers., Polystictus carpineus Sow. et hirsutus (Wolf), Dædalea unicolor Bull., Clavaria trun- cata Quél. et Morchella elata Fr. var. nivea Konrap». Il fait eir- culer des planches remarquablement précises et exactes représen- tant ces espèces ainsi que des formes voisines. Quelques remarques sont faites, notamment par MM. PLovf et BRETIN qui ont rencontré le Clitocybe olearia, réputé méridional, dans l’Aube et aux environs de Gisors, mais avec une teinte plus foncée que celles des planches de M. Konrap. M. CuiFFrLor présente, au nom de M. le D° AzouLAYy, une modi- fication de la méthode de détermination instantanée de la couleur des spores : celles-ci, recueillies à l’aide d’un pinceau fin, sont déposées par souches sur du papier blane et noir ou sur une pla- que de verre où on peut les examiner par transparence ou sur un fond coloré. M. SERGENT fait remarquer que M. R MaiRE a décon- seillé l'emploi de la lame de verre pour l'examen des spores de Russules et qu'en outre l'étude microscopique des spores ainsi obtenues n'est pas possible. M. Marrix-CLAUDE donne connaissance des dispositions de l'ordonnance du 11 septembre 1922, modifiant celle du 12 juin 1820, qui réglementait jusqu'à ces derniers temps la vente des champi- gnons sur le marché de Paris. Diverses observations sont présen- tées par MM. KoNRAD. PROTHIERE, PLOYÉ, etc..., notamment sur la limitation du nombre des espèces à admettre, la réglementation de la vente des champignons secs, etc. M. le D' Riez donne lecture d’une lettre par laquelle M. Gabriel BERTRAND demande l'envoi d'échantillons de Bolelus strobilaceus en vue d'essais sur le chimisme de cette espèce. La séance est levée à 17 h. 1/2. SESSION GÉNÉRALE D OCTOBRE 1999, XVI Excursion à Vienne (Isère). 12 octobre. Partis de Lyon dès le matin, les excursionnistes étaient reçus à la gare de Vienne par le groupe viennois de la Société Linnéenne, parmi lequel MM. Fazcoz et JACQUET, les organisateurs de l’excur- sion. Des autocars emmènent de suite la troupe nombreuse des Mycologues et, après avoir traversé le Rhône, gravissent les pen- tes de la rive droite ; pour la première fois le temps est favorable et c'est à travers la brume qui se lève qu'apparaît la ville de Vienne, bâtie en amphithéâtre au bord du fleuve, entourée de collines pittoresques que le soleil dore. Voici les principales espèces récoltées au cours de cette excursion : Agaricus silvalicus. Amanila muscaria, pantherina, rubescens, spissa. Bolelus badius, bovinus, piperatus. variegatus. Clitocybe brumalis, clavipes, frililliformis, isabellina. Clilopilus orcella. Collybia velulipes. Corlinarius acutus, anomalus, cinnamomeus, cristallinus, imbutus, mucosus, privignus, tophaceus, vibralilis. Gomphidius viscidus. Hebeloma Sinuosum. Hydnum scrobiculatum. Hygrophorus chlorophanus, hypothejus, nemoreus, niveus. Lactarius aurantiacus, deliciosus, quietus, rufus. Lepiota gracilenta, procera. Lenziles sæpiaria. Lycoperdon cœlatum. Panæolus campanulatus. Russula adusta, integra Fr.. lepida, li acea, nitida ?, olivascens, purpurata, punctala, sanguinea, xerampelina. Thelephora laciniata. Tricholoma equestre, imbricatum, panæolus, portentosum, rutilans, sapona- ceum, ustale. Le retour à Vienne se fit pour le déjeuner servi sur des tables artistiquement décorées de guirlandes de craterelles, tandis que se dressaient des compotiers garnis de divers champignons et notam- ment de beaux exemplaires de Polyporus benzoinus. Au dessert, plusieurs toasts furent portés par MM. FaLcoz, CHiIFFLOT, KonRraAp, ete. L'après-midi fut consacré à une rapide visite de la ville de Vienne : sous la conduite de M. Vassy, conservateur du Musée, et de M. Faure, président des Amis de Vienne, les excursion- XVIII A. MAUBLANC. nistes purent admirer les monuments antiques de la vieille cité et les collections réunies dans ses musées. Excursion à Charbonnières. 143 octobre. La matinée avait été consacrée à la préparation de l'exposition du lendemain ; l’après-midi, sous la conduite de M. le D' Rrez. eut lieu une herborisation dans les bois de Charbonnières à laquelle participa M. René Marre et au cours de laquelle on récolta : Agaricus comtulus, campester. Amanila citrina, gemmata, muscaria, pantherina, rubescens. Boletus badius, chrysenteron, piperatus, sanguineus, versipellis. Clalvatia cælata. Clavaria cristata. . Glitocybe brumalis, cyathiformis, diatreta, inversa, odora, phyllophila, vibecina. Clitopilus prunulus. Collybia drsophila, maculata, ocellata, platyphylla, semitalis. Corticium polygonium. Cortinarius anomalus, armeniacus, causlicus, cinnamomeus, hinnuleus, lar- gus, torvus, Fr. Craterellus cornucopioides. Dadalæa quercina. Entoloma clypeatum, nidorosum, sericeum. Fistulina hepatica. Flammula gommosa. Hebeloma sacchariolens, sinapizans. Helvella crispa. Hydnum repandum. Hygrophorus arbustivus, chlorophanus, coceineus, conicus, nemoreus, niveus, pratensis, Russula, sciophanus. Hypholoma dispersum, fasciculare, hydrophilum, sublateritium. Laccaria laccata. Lactarius chrysorheus, mitissimus, quietus, pyrogalus, serifluus, subdulcis, theiogalus. Lepiota amiantina, clypeolaria, excoriata et var. mastoidea, procera, rhacodes. Lycoperdon gemmatum, umbrinum. Marasmius oreades. Merulius tremellosus. Mycena epipterygia, flavo-alba, inclinata, polygramma, pura. Omphalia fibula, integrella, umbellifera. Panus stiplicus. Paxillus involutus. Pleurotus algidus. Pluteus cervinus. Psathyrella gracilis. Psilocybe ericea ? Russula æruginea, adusta, atrorubens, delica, depallens, fallax Cooke, fra- gilis, lepida, lutea, nigricans, sororia, xerampelina. Fe: SESSION GÉNÉRALE D'OCTOBRE 19292. XIX Schizophyllum commune Sclerodermu vulgare Stereum gausapatum. Thelephora terrestris. Tricholoma argyraceum, columbelta, equestre, loricatum, nudum, sapo- naceum. Tubaria furfuracea. Séance du 14 octobre. La séance est ouverte à 10 heures, sous la présidence de M. GurART. Admissions. — Sont proclamés membres de la Société Mycolo- gique : M. le D' BreriN, chargé de cours à la Faculté de Médecine, pharmacien en chef de l’asile de Bron (Rhône), présenté par MM. CairrLor et MAUBLANC ; M. Poucuer, 33, rue Thomassin, Lyon ; M. Pier, à Denicé (Rhône) ; M. JosserAND, Marcel, 19, rue de Bourgogne, Lyon ; Mme PAG, 12, rue des Nouvelles Maisons, Lyon-Vaise, pré- sentés par MM. Gurarr et R1IEL. M. Faccoz, pharmacien à Vienne (Isère), présenté par MM. CuiFFLor et MAUBLANC. M. Jacquer, Claude, 4, Quai Riondet, Vienne, présenté par MM. CuirrLor et SERGENT. M. le D' Conpomine, Médecin de l’Asile de Bron (Rhône), pré- senté par MM. Brerin et MAUBLANC. M. SIMONNEAU, G., 87, rue de la République, Lysn, présenté par MM. MarTiIN-CLAUDE et MAUBLANC. Communications. — M. le D' A. MAGniN présente une impor- tante notice consacrée aux Mycologues lyonnais, et notamment au docteur J. HÉNex, dont il retrace l'œuvre, et présente de remar- quables aquarelles dues au talent de Mme HÉNoN. M. René Marre fait une communication sur les formes voisines de Crepidotus mollis, distinctes par la forme et l’ernementation de leurs spores ; elles dérivent naturellement d'espèces sans afi- - nité entre elles et leur grande ressemblance extérieure n’est qu'un phénomène de convergence. M. Gurart parle du rôle que la figuration des champignons a joué dans l’art et présente des ivoires japonais représentant des Agrics fort reconnaissables. XX À. MAUBLANC. Il se félicite du succès obtenu pour les excursions des jours pré- cédents, remercie tous ceux qui y ont contribué et déclare close la Session mycologique de Lyon. Exposition. L'exposition, qui terminait la session, était organisée dans une salle de l'Exposition permanente de la Foire de Lyon, Quai de Retz ; la préparation en avait été assurée grâce à nos coilègues, M le D° Rrez et M. Poucuer, qui s’y sont consacrés avec un entier dévouement ; aux échantillons récoltés pendant les excursions, étaient venus se joindre de nombreux et importants envois qui ont permis de présenter aux visiteurs une collection suflisamment complète des champignons de la région lyonnaise. La liste suivante, dressée par M. le D' RïrezL à qui je suis heureux d'adresser mes remerciements, donne d’ailleurs toutes les espèces exposées : Amanita phalloides, ciltrina, gemmata, pantherina, muscaria, spissa, rubes- cens, vaginata. Lepiota procera, rhacodes, excoriata, aspera, cristata, clypeolaria, helveola, granulosa. amiantina, ‘archarias, naucina. Armillarisa mellea, robusta. Tricholoma grammopodium, melaleuceum. irinum, sœvum, nudum, sordi- dum, Panæolus, Georgii, aggregatum, cartilagineum, atrocinereum, sapona- ceum, ho:dum, virgatum, sulfureum, rutilans, truncalum, imbricaltum, triste, argyraceum, equesire, columbetta, portentosum, sejunetum, acerbum, striatum, pessundatum, ustale. Collybia erythropus, dryophila, butyracea, maculata, distorla, grammo- cephala, fusipes, radicata, orbiformis, conigena, cirrata, luberosa, longipes, velutipes. Laccaria laccalta et var. amethystina. Clitocyhbe cyalhiformis, expallens, Suaveolens, diatreta, geotropa (type et variété presque blanche), gigantea, gilva, infundibuliformis, inversa, flaccida, cerussala, phyliophila, dealbata, nebularis, viridis, aurantiaca (lype el var. nigripes). Mycéna filopes, plicosa, vitrea, epiplerygia, galericulala, rugosa, poly- gramma, pura, flavoalba, echinipes. Omphalia fibula. Pleurotus corticalus, ostrealtus, Eryngii. Hygrophorus coceineus, puniceus, conicus, chlorophanus, psillacinus, pratensis, nemoreus, virgineus, niveus, chrysodon, eburneñs, penarius, lucorum, arbustivus, pudorinus, hypotheius, limacinus, agathosmus. Nyctalis asterophora. Cantharellus carbonarius, cinereus, Friesii, cibarius, tubilormis, lutescens, cornucopioides. Lactarius blennius, scrobiculalus, torminosus, plumbeus, controversus, deliciosus, chrysorrhœus, quietus, pyrogalus, aurantiacus, subdulcis, milissi- mus, Camphoratus, serifluus, azonites, glyciosmus, rufus, flexuosus, vellereus. Russula lutea, ochracea, aurata, integra, punctata, xerampelina (et var, TT US qe ro nn art de hs ji 7:67 de 1 à! die à l oil re (lite, NAN ER. -X SESSION GÉNÉRALE D'OCTOBRE 1999. XXI erythropoda), olivacea, emelica, fragilis, sanguinea, Queletii, ochroleuca, cyano- xantha, graminicolor, depallens, nigricans, adusta, delica. Marasmius scabellus, amadelphus, ramealis, oreades, urens. Panus slipticus. Lentinus cochlealus, tigrinus. Volvaria gloiocephaia. Pluteus cervinus, leoninus. Eutoloma lividum, madidum, sericeum. Leptonia lampropus. Glitopilus prunulus. Dochmiopus variabilis. Pholiota radicosa, destruens, squarrosa, cylindracea, marginata, mutabilis, caperala. Flammula ochrochlora,. Inocyhbe asterospora, geophylla (à feuillets couleur de terre, « lamellis demum lerreis » Fries). Cortinarius largus, multiformis, glaucopus, purpurascens, rufoolivaceus, causticus, decoloratus, mucosus, coltüinitus, elalior, duracinus, bicolor, imbutus, decipiens, castaneus, oblusus, Berkeleyi, brunneus, scululalus, hinnuleus. alboviolaceus, anomalus, orellanus, phœniceus (millinus), semisanguineus, cinnamomeus. Hebeloma crusluliniforme, sacchariolens. Grepidotus mollis. Paxillus alrolomentosus, isvolulus. Gompludius viscidus, glutinosus. Agaricus campestler, sylvalicus, arvensis, sylvicola, flavescens. Stropharia coronilla, æruginosa, semiglobala. Nematoloma lasciculare, sublaterilinm, cannoides. Hypholoma appeudiculalum. Panœæolus campanulalus. Coprinus comatus, imicaceus, atramentarius. Schizophyllum commune. Lenzites sæpiaria, flaccida, tricolor, trabea. Dædalea unicolor, quercina, Trametes suaveolens, hispida. Polyporus ovinus, calceolus, picipes, acanthcides, perennis, Schweinilzii, cœæsius, stypticus, sulfureus, imberbis, fumosus, amorphus, adustus, hir- sulus, versicolor, belulinus, marginalus, annosus, applanatus, conchatus, “pec'inalus, fomentarins, rulilans, hispidus. Boletus badius, granulalus, gentilis, bovinus, variegalus, piperatus, luteus, flavus, elegans, chrysenteron, sublomentosus, edulis, pinicola, luridus, erythro- pus, cyanescens, castaneus, ruius, scaber, porphyrosporus, strobilaceus. Fistulina hepati:a. Merulius (remellosus. Hydnum repandum, rufescens, imbricatum, violaceo-fuligineum, subsqua- mosum, acre, ferrugineum, amicum, erinaceus. Irpex fuscoviolaceus. Sparassis crispa. Glavaria rugosa, cristala, Kunzci, cinerea, flava, formosa, corniculata, abie- ina, vermicularis, fragilis, fusiformis, inæqualis, pislillaris, truncala. Thelephora terrestris. Stereum crislulalum, hirsulum, purpureum. Hymenochaete jerruginea. XXII A. MAUBLANC. Phallus impudicus. Clathrus cancellatus. Cyathus sericeus, crucipulum. Scleroderma verrucosum, vulgare. Astraeus stellalus. Geaster rufescens. Lycoperdon gemmatum, excipuliforme, piriforme, echinatum, fragile, cœlatum, hiemale. Galocera flammea, cornea. Gyrocephalus rufus. Tremellodon gelatinosum. Tremella foliacea, mesenterica. Auricularia tremelloides. Hirneola auricula-Judæ. Phragmidium violaceum. Physomitra esculenta (à l’état sec). Helvella crispa, lacunosa, sulcata. Otidea onotica, leporina. Pseudotis abietina, radiculata. Peziza aurantia. Lachnea hirsuta. Giliaria scutellata. Cheilymenia subhirsuta. Leotia lubrica. Coryne sarcoides. Bulgaria inquinans. Tuber æstivum. Xylaria hypoxylon. Nectria cinnabarina. L'exposition obtint un plein succès et la foule des visiteurs ne ne cessa de se presser devant les tables. Un banquet servi à l'Hôtel de l'Europe clôtura la Session ; plu- sieurs des membres de la Société Mycologique venus de loin avaient été obligés par leurs occupations de quitter Lyon et ne purent assister à cette dernière manifestation pendant laquelle Ia plus franche cordialité ne cessa de régner. M. CniFFLor prit la parole au dessert et remit à plusieurs de ses hôtes une médaille commémorative du centenaire de la Société Linnéenne. M. GurarT, PError, KonNRAD, MAUBLANC, PROTHIÈRE, MARTIN- CLAUDE vinrent successivement féliciter les organisateurs du suc- cès de la Session et les remercier de leur dévouement. Pour terminer et compléter ce très rapide compte-rendu, nous insérons quelques observations sur les espèces les plus intéres- santes récoltées au cours des excursions ; nous tenons à en remer- cier M. Joacnim, dont tous ceux qui ont suivi la session ont pu reconnaître la science et l’obligeance. Notes sur les principales espèces récoltées pendant les excursions de la Session mycoogique de 1922, à lyon, par M. L. JOACHIM. Nous avons pensé être agréable à nos collègues en indiquant dans une note spéciale les espèces les plus intéressantes rencon- trées dans les diverses localités explorées pendant la Session. Ils en auront de cette façon une idée plus exacte. Armillaria bulbigera Alb. et Schw. — Ic. Cooke, t. 20 ; Dufour, Atl. Champ... t. 8 ; Fries, Le.,t. 26, fig.2; Gillet, t. 48 ; Pa:., t. 613. Cortinellus Pat.— Cortinaire à spores blanches. -- Tarare. ‘Omphalia faliax Q., 20° suppl., PL VI, fig. 5. — Lamelles blanches puis incarnates. On le prendrait facilement pour Clitopilus orcella.— Tarare. Hygrophorus erubescens Fr.— [c. Cooke, t.888; Illust. Sver. al. Svamp, 1. 65 ; Ricken, Blatterpilze, t. 4, fig. 2. — Nettement distinct de Zy-gr. russula. Il pousse en montagne sous les coni- fères alors que //y gr. russula habite les bois feuillus de la plaine. ILest moins grand, moins trapu, plus élancé ; le chapeau est piqueté de rose sur fond blane, la chair et tout le champignon se tachent de jaune par le froissement les spores sont plus grandes et non arquées. Tygr. capreolarius Kalch. et //y gr. purpurascens Alb. et Schw. sont biens voisins et se rapprochent par certains caractères de //ygTr. erubescens el par d’autres de Hy gr. rus- sula. — Les Echarmeaux. Hygrophorus sciophanus Fr. Ic: Cooke, t. 937 ; Fr. t. 167, fig 1. — Chapeau strié, plus ou moins visqueux, sanguin ; pied fauve ; lamelles incarnates. — Charbonnières. Collybia fragilis Q.. 21° suppl. PL IV, fig 4. Gris bistre, hygrophane, très fragile, odeur de farine. Lamelles sinuées, gris glauque. Prés montueux. — Vaugneray. Mycena viscosa Secr. Forme des forêts de conifères confondue avec Mc. epipterygia, plus spéciale aux bois feuillus. Secr. Mycogr. Suisse, Il, p. 312, sub agarico alcalino viscoso, non Myc. alcalina Fr. Ce champignon a une odeur de suif rance, la chair blanchätre passe au rouge brun en vieillissant, tandis que Myc. XXIV Le JOACHIM. epipterygia a une odeur de moisi accentuée et la chair reste blanche. Les Echarmeaux. Russula amæna Q., 10e Suppl., PI. VIIL, fig. 10. — Chapeau pruineux, farineux, ainsi que le pied, tantôt sec, tantôt visqueux. Odeur de Lactarius volemus. — Tarare. Russula xerampelina Fr. — Polymorphe. La chair en vieil- lissant se tâche de brun et dégage une odeur d'écrevisse cuite. Cette odeur se développe aussi à la cuisson. — Charbonnières. Cortinarius eaustieus Fr. —- Ie. : René Maire, B. S. M.EF., Tome XX VI, PL 5, fig. 1,2, 3,4. Revêtement amer, chair douce ou presque douce, pied et chapeau légèrement visqueux dans la jeunesse. Charbonnières. Cortinarius traganus Fr. — Ic. : Maublanc, fig. 19 ; Michaël fig. 63 : Dufour, Atl. des Champignons, pl. 86.- Les lamelles sont brun rouillé dès le début, alors qu'elles sont d’abord violettes dans Cort. hircinus. Son odeur est camphrée et moins forte que dans ce dernier. Quélet réunit dans Cort. amethystinus Sch.,traganus, hircinus, camphoratus. Vaugneray. Cortirarius semi-sanguineus Brig. — Îc.: Gillet, t. 329. — Est un Cortin. cinnamomeus avec les lamelles pourpre sanguin. Cortinarius miltinus Q.—=phæniceus Bull. — ic. Cooke, t.i785. -- Difflère de semi-sanguineus par le chapeau chamois teinté de rouge et par le pied également teinté de rouge. Inocybe hirtella Bres.— Ic. Fungi Trid., t. LVIIL, fig. 1. (Cha- peau paille pointillé de fins flocons fauves. Odeur légère d'amandes amères. Quélet en fait une variété de lucifuga. — Charbonnières. Hebeloma glutinosum Lindg. — Ic.: Fr., t. 112, fig. 1 ; Juillard, PI. 97, fig. 2. — Réuni avec raison par Quélet à Flam- mula lenta Pers. Quand il est frais, il est parsemé de petites mèches blanches et fugaces et recouvert d’un épais mucus ; par sa couleur et sa station sur le bois mort, il donne l'impression d’un Flammula ; mais quand il est plus avancé et lorsque les squames ont été lavées par la pluie, il prend l'aspect d’un Jebeioma. - Les Echarmeaux. Hebeloma sacchariolens Q. 9° Suppl. PL I, fig. 2. — Cha- peau fauve pâle plus foncé au centre. Odeur de fleurs d’oranger. -— Charbonnières. Flammula hybrida Fr. -Ic.: Bull., t. 598 ; Cooke, t. 615.— Chair ferme, amère ; odeur désagréable. Quélet enifait une variété de sapinea. Chapeau glabre, tandis qu'il serait moucheté de petits flocons ténus dans sapinea. — Vaugneray. EXCURSIONS DE LA SESSION EN 199292. XXV Flammula astragalina Fr.— Ic. : Barla, t. 23 ; Cooke, t. 435 ; Fr. Icones, t. 117, f. 2. Chapeau citrin., rouge safrané ; chair amère, citrine, noircissant au toucher. — Les Echarmeaux. Hypoloma expixanthum Fr. — Ic. : Cooke, t. 560 ; Fr. t. 133, fig. 2. - Lamelles non jaunes, grises cendrées ; chapeau satiné ; chair blanc jaunâtre ; saveur amère ; capnoides a le chapeau gla- bre, la chair blanche et une saveur douce. - Les Echarmeaux. Hypoloma udum Fr. - Ic. : Cooke, t. 569. — Lamelles blan- chatres, puis gris violacé ; Hyph dispersum a les lamelles paille verdâtre, le pied plus raide. Boletus sanguineus Fr. — Ic.: Gillet, t. 436 ; Quél., 12° Suppl., PL VI, fig. 13. var. gentilis. — Pellicule visqueuse rouge groseille décolorante, chair rose. Tubes d’un jaune éclatant, — Charbonnières. Polystictus benzoinus Wahl. Znodermus fuliginosus Scop. (Quel.). — Ic. : Kalchbr., t.36, fig. 1. Fr., Ic. 183 ; Rea, Trans. Myc. Soc., IL, pl. 12. - Chapeau multiple velouté, bai brun, zoné, avec un enduit bleu noir au bord ; tubes crème, puis bruns. -— Vienne. Phylacteria palmata Fr. - Ic. : Gillet, t. 580. — Odeur nau- séabonde dès le début. — Vienne. Hydnum fuligineo-violaceum Kalch. — Ie. :t. 35, fig. 2., Bres, Fung. Trid., t. 139,— Quélet réunit à cette espèce Zydn. fuli- gineo album Schm. qui est bien différent. J’ai trouvé cette dernière avec MM. Dufour et Lacodre à Fontainebleau, en juillet, dans un bois de pins ; excellent comestible, d’après M. Lacodre qui le recher- che spécialement ; elle a une odeur très nette de suc de réglisse qui se développe à la dessiccation. //ydnum fuligineo-violaceum se rapproche plus de Jydn. amarescens Q. (1° Suppl., PL XI, fig. 14) qui n’en est peut-être qu'une variété. — Les Echarmeaux. Clavaria pallida Schæffer, pl. 286. — Tronc épais. court, humi- cole, crême ocre pâle, blanchâtre à la base ; rameaux serrés, épais, assez courts, de même couleur ; extrémités légè: ement lilacinés dans la jeunesse. Nous l’avons appelé assez longtemps Clavaria rufescens qui ne paraît pas différer nettement de C{. botrytis. Il se rapprocherait assez comme couleur de C{. stricta, mais ce der- nier a Le tronc grèle et lignicole et l'extrémité des rameaux citrine . dans la jeunesse. — Les Echarmeaux. PROCÉS-VERBAUX DES SÉANCES Séance du 8 Mai 1923. La séance est ouverte à 16 heures sous la présidence de M. FRoNw, président. Le procès-verbal de la séance d'avril est adopté. M. le Président annonce la nomination de M. DANGEARD comme professeur à la Sorbonne Admissions. — Sont admis comme membres de la Société : M. LAGARCE, Frédéric, étudiant en pharmacie, 29, Avenue de l'Observatoire, Paris (5°), présenté par MM. AMsTuUTz et SERGENT. M. SmorLacHA, D'Fr., professeur à l’Université de Prague ; M. Vesezy, R., instituteur à Prague ; M. Zvara, J , fonctiounaire municipal à Prague ; M. Mezzer, V., instituteur à l'Ecole primaire supérieure, DomaAzLice (Tchécoslovaquie), Présentés par Mlle DEcary et M. SERGENT. M. Kzika, D' J., professeur agrégé à l'Ecole polytechnique, Kosire-Vaclavka 333, Prague, présenté par MM. Kavina et MaAuUBLANC. M. BatrerA, Chemin des Essarts, Bron (Rhône), présenté par MM. RïEL et Poucuer. M. CHaiGNeaAU, Robert, pharmacien, Gisors (Eure), présenté par MM. Joacaim et MAUBLANC. Uorrespondance écrite. — M Macrou s'excuse de ne pouvoir assister à la séance. MM. CasraniER et MaARTIN-SANS remercient de leur admission. M. le D' MAaxix adresse à la Société des tirages à part de ses publications botaniques : des remerciements lui sont adressés. Commuuication écrite. — M. l'Abbé Bourpor et M. A. GALZIN : Hyménomycètes de France : Méruliés. Communications verbales. — M. MorriarDp donne lecture d'une notice biographique consacrée à M. G. Bonnier. Il signale, en outre, l'apparition de Morilles sur de vieilles affiches entassées dans un terrain vague près de la Mairie du 5° arrondissement. M SErGenr présente le premier fascicule du Bulletin de la EC SÉANCE DU 3 MAI 1993. XXVII Société Mycologique de l'Est, contenant un travail de M. LAGARDE sur les Morchellacées ; il présente, en outre, une thèse sur les Clavaires rameuses par M. RENOUr. M. SERGENT signale que le Pionnotes qu'il a rencontré en Tourraine sur les rameaux de vigne (voir Séance d'avril) est connu des viticulteurs bordelais qui en débarrassent les ceps avec une brosse en chiendent. Excursions. — La prochaine excursion aura lieu le jeudi 10 mai, à Chantilly. La séance est levée. Apport de M. SERRA : Tricholoma melaleucum, crist«. Apport de M. TIMBERT : Tricholoma Georg'i, melaleucum. Collybia dryophila. Envoi de M. MARTIN-CLAUDE : Entoloma clypeatum. Morchella elata. Pleurotus ulmarius. Séance du 7 juin 1928. La séance est ouverte à 10 heures sous la présidence de M. FroN, président. Le procès-verbal de la séance de mai est adopté. Admissions. — Sont nommés membres de la Société : M. Gurrar, Daniel, Moret sur-Loing (Seine-et-Marne), présenté par MM. Poixsarp et ROYER ; M. LaroN, Ernest, à Bousval, Brabant (Belgique), présenté par MM. L. Borre et MAUBLANC ; M. Larccoux, à Monésay-sur-Allier, par Chatel-de-Neuvre (Allier) ; M. le Prof. Reginald Buzzer, University of Manitoba, Winnipeg (Canad:), présentés par MM. SERGENT et MAUBLANC ; M. LavocaT, pharmacien, rue Thomassin, Lyén (Rhône), présenté par MM. FRoN et SERGENT ; M. Humgcor, Robert, 5, rue Désiré Richebois, Fontenay-sur- Seine (Seine), présenté par MM. Kuaxer et MALENÇON. Correspondance écrite — MM. BATrETA, CHAIGNEAU et LAGARCE remercient de leur admission. M. BRraNnDox signale les inexactitudes nombreuses et dangereuses contenues dans l'article « Champignons » de l’ouvrage intitulé ; XxvIii SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE. la Médecine végétale et le régime biologique par le D' A. Naro- DETZKI : Ce livre est tiré à un très grand nombre d'exemplaires et répandu partout. Le Secrétaire général est chargé de protester auprès de l’auteur et de demander des rectifications pour les prochaines éditions. M. le D' MaAaniN, à propos de sa communication faite à la session de Lyon, signale que le Pleurotus spodoleucus Fr. a été trouvé dans une cave à Besançon, ainsi qu’en fait foi une note de M. BaraïLLe dans le Bulletin de la Société d'Histoire Naturelle du Doubs (n° 14%, 1907, p. 69). Communications écrites. — E. MarTiN-Sans : Deux empoison- nements par les Champignons. Communications verbales. — M. MarTiN-CLAUDE signale une communication faite récemment à l'Académie de Médecine par MM. Rémonp et CoLOMBIER qui attribuent des cas de poliomyélite à une intoxication par le Mousseron, espèce qui deviendrait dange- reuse pendant la saison chaude. Il fait des réserves sur des conclusions des auteurs. M. le D' AzouLray s'associe aux réserves faites par MARTIN- CLAUDE et met en lumière l'imprécision de la communication signalée ; il y a pu avoir eu confusion entre le Mousseron et des Tricholomes blancs ou même l’Entoloma lividum : par ailleurs, on ne connaît pas de lésions analogues dans les empoisonnements par les Champignons. ; M..'le Dr Azouray présente différents modèles de fiches légen- dées, destinées à accompagner les lots de champignons mis en vente après contrôle. Il donne lecture d’une note sur la nécessité de la publication périodique d’une liste des Champignons dont les propriétés alimentaires ont été nouvellement établies. I fait ensuite connaitre les principaux résultats de l'enquête qu'il a entreprise sur la vente des Champignons, leur contrôle et l'orga- nisation des marchés. M. le Président remercie M. AzouLaY de ses intéressantes communications. M. Duuée signale l'intérêt des dessins et moulages conservés au Musée Barla et invite Les Mycologues à les visiter. Il fait connaître qu'il a reçu de M. LEcLarr une Amanite qu'il rapporte à Amanita Éliæ et considère comme voisine de l’A. junquillea. La Société décide de tenir une séance'supplémentaire le 1° jeudi de juillet ; en outre, la prochaine excursion aura lieu le 17 juin dans la forêt de Marly. La séance est levée. —— Le Gérant : L. DECLUME. PROCÉÈÉS-VERBAUX DES SÉANCES Séance du 5 juillet 19238. La séance est ouverte à 16 h. sous la présidence de M, FRoN, président. Le procès-verbal de la séance du 7 juin est adopté. Admissions. — Sont nommés membres de la Société : M. le D'C.-G. Luquero, à Santander (Espagne), présenté par MM. FroN et MAUBLANC ; M. Maruieu, Félix, 31, rue Sainte-Marthe, Toulouse (Haute- Garonne), présenté par MM. Brers et PArOUILLARD Correspondance écrite. — M. le D' KzikAa remercie de son admission. M. le Président donne lecture d’une lettre par laquelle le prési- dent de l'Association française pour l'Avancement des Sciences demande que la Société Mycologique soit représentée au prochain congrès annuel tenu à Bordeaux du 30 juillet au 4 août. M. FroN est désigné. MM. CouLon fait connaître qu'il rédige au « Mercure de France » une chronique mycologique paraissant plusieurs fois par an et adresse la première, insérée au numéro du 15 mai. Communications verbales. — M. le D' AzouLraYy présente quel- ques observations sur les moyens qui lui paraissent les plus pro- pres à augmenter l'intérêt des expositions mycologiques. Il termine ensuite l'exposé des résultats de son enquête sur le contrôle et la vente des champignons. M. le Président remercie M. AzouLaY de ses communications. M. MALENÇON présente une aquarelle d’une espèce rare récoltée au cours d’une dernière excursion de la Société à Ozouer-la- Ferrière : il s’agit du Pluteus berylus, forme se rattachant à P. cervinus. XXX SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE. M. FroN présente un travail sur les champignons du Perche et la toxicité de certaines espèces, thèse pour le doctorat en phar- macie offerte à la Société par son auteur, notre collègue M. CHAUVIN. Session générale. — La Société Mycologique tiendra à Paris sa session de 1923, dans la première quinzaine d’octobre : le pro- gramme définitif sera présenté à la séance de septembre, mais dès maintenant est adopté le principe d’excursions dans les Forêts de Marly, de Compiègne, de Carnelle et de Fontainebleau. La séance est levée. Séance du 6 septembre 1928. La séance est ouverte à 16 heures sous la présidence de M. Due, ancien président. Le procès-verbal de la séance de juillet est adopté. Admissions. — Sont nommés membres de la Société : M. PoTIER DE LA VARDE, les Eaux, par St-Pair-sur-Mer (Man- che), présenté par MM. CorBiÈère et Dumée. M. BurrTon, 4, rue Léopold Robert, Paris, présenté par Mlle Decary et M. LHoMME. Madame Aupouï, les Hymonans, Cartelègue (Gironde), présentée par MM. Dumée et MauBLAxc. Correspondance imprimée — La Société a reçu un important travail monographique sur la famille des Saprolégniacées, par M. W. Coker, professeur à l'Université de la Caroline du Nord, et en outre toute une série de publications du jardin botanique de Petrograde. Correspondance écrite. — M. le D' LuquEero remercie de son admission. M. Mais signale la découverte du Pleurotus olearius faite à Mirville (Seine-Inférieure), au cours d’une excursion du groupe mycologique de la Société Linnéenne de la Seine maritime ; ce . champignon croissait probablement sur les résidus d’une souche d'orme et sa phosphorence a été nettement observée. M. L. Borre, à Ophain-Bois-Seigneur-Isaac (Belgique), demande l'envoi d'exemplaires d’'Amanita phalloides. À ce propos, M. CAHEN, se plaçant au point de vue juridique, demande si un phar- SÉANCE DU 6 SEPTEMBRE 1993. XXXI macien ou un herboriste peut envoyer des espèces toxiques sans enfreindre les dispositions de la loi sur les substances vénéneuses. Plusieurs des membres présents font remarquer qu'il s’agit non d’une vente, mais d'un envoi fait dans un but scientifique. M. l'abbé de BezLAING adresse une liste de champignons récoltés aux environs de Tours et de St-Benoiït (Vienne) au cours de 1923. Communications — L. GarBowsktr. — Les Micromycètes de la Crimée et des districts limitrophes de la Russie Méridionale. F. Baraizze. — Flore analytique descriptive des Hydnes terres- tres d'Europe. Bose. — Un Polypore nouveau de l'Inde. E. CHAUVIN. — Sur la toxicité d’Amanila virosa Fr A propos de cette dernière communication, M. MALENÇON fait circuler des dessins des Amanita virosa et verna. M. Dumée fait remarquer que, dans le Bulletin, la place de la table des matières varie suivant les années et demande que désor- mais la disposition en soit constante. Session générale. — Par suite de la sécheresse persistante, la Société décide en principe de reculer la session générale jusqu'à la 2° quinzaine d'octobre ; une décision sera prise à la séance d’octo- bre ; toutefois, si les conditions atmosphériques se modifient de facon à laisser prévoir une poussée de champignons, le secrétaire général est autorisé à convoquer, avant cette séance, les membres de la Société, à temps pour que la session ait lieu du 15 au 21 octobre. La séance est levée. Envoi de M. Ricaezuir, à Entrevaux : Trametes cinnabarina. Apport de MM. Serru et BuRET : Polyporus dryadeus. Hirneola Auricula Juda. Champignons observés aux environs de Tours, pendant le tri- mestre avril-juin 1923, par M. J. de BELLAING : Collybia grammocephala, fusipes, dryophila (bois de Grammont. Lentinus variabilis (St-Avertin, en mai), et une forme mésopode (Veigué, en juin : détermination de M. PATOUILLARD). Plutsus nanus (Tours). Pholiota præcox, ægerita. Cortinarius cinnamomeus, saturninus. Bolbitius titubans (Ste-Radegonde, Montlase. Ditellinns bois de Gramr Paxillus lamellirugus (bois de Grammont). Hypholoma appendiculatum (Tours). Panœæolus campanulalus, fimicola (Ste-Radegonde). Coprinus comatus (Tours, dès avril, sous chassis). Polyporus leptocephalus (forêt d'Amboise). Aleuria humicola (en mai, Tours). Phallus caninus (bois de Grammont). par M. J. de BELLAING : Marasmius urens, rotula. Mycena gypsea. Pleurotus cornucopioides. PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES Séance du 4 octobre 1923, La séance est ouverte à 16 heures sous la présidence de M. G. BertrRAND, Vice-Président. Le procès-verbal de la séance de septembre est adopté. M. le Président annonce qu’à l’occasion de la promotion Pasteur, les distinctions suivantes ont été accordées aux Membres de la Société : Officiers de la Légion d'honneur : MM. CosTaNTIN, DANGEARD, RaADAIS, SIMON, TRABUT. Chevaliers : MM. BouGauLt, CHAUVEAUD, CORBIÈRE, GUÉRIN, Lurz, R. Maire, MIRANDE, PAVILLARD, POIRAULT, PORTIER et VUILLEMIN. Des félicitations sont votées aux nouveaux promus. Admissions. - Sont nommés Membres de la Société : «M. CraAwsHAy, Richard, 76, Victoria Street, London, S. W., présenté par MM. Bararzze et MAUBLANG. M: CunninG@xaAM, G.-H , Mycologist to the New Zealand Depart- ment of Agriculture, 71,:Fairlie Terrace, Wellington (Nouvelle- Zélande), présenté par MM. Foëx et MAUBLANC, M. Prévosr, G , Docteur en Médecine, 5, Boulevard de Roche- chouart, Paris, IXe, présenté par MM. ParouiLLarpD et BIErs. M. pe BeLLenor, 18, rue de Lorraine, Monaco, présenté par Mile Decary et M SERGENT. M: Pageor. L., pharmacien, 64, rue au Pain, St-Germain-en- Laye (Seine-et-Oise), présenté par MM. Hérissey et SERGENT. Communications. — F. Baraizee et R. Crawsuay.— Un Bolet de la Bourboule, var. minor du Boletus porphyrosporus (avec une planche en couleurs). R. Mori. — Note sur le Pleurotus Eryngii rencontré sur le littoral de la Seine-Inférieure. XXXIV : SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE. M. PELÉ fait quelques observations sur les espèces suivantes : Pleurotus olearius, rencontré à la Chapelle-Glain et à Saint- Etierne-de-Mer Morte (Loire-Inférieure), toujours sur Chêne et toujours phosphorescent à l’état frais. Naucoria escharoides, assez fréquent d’août à octobre sur les talus humides des ruisseaux, sous des Aunes ; les spores mesurent 126.5, conformément aux indications de Saccardo (Flora Ïtalica). Lepiota Georginae. observé en octobre 1922, aux Raillières-en- Challans (Vendée), petite espèce toute cotonneuse, à duvet se détachant facilement. Tricholoma saeoum, abondant le 16 j janvier à Machecoul (Loire- Inférieure), après des gelées. . Communications verbales. — M. ViNGENS remet une courte note, en réponse à M. CHENANTaISs, sur le sillon des ou des Xylariacées. M. Dumée présente Pholiota aurea de la part de M. Man, du Havre, et un bel exemplaire d’Amanita echinocephala, irouvé près de Meulan par M. BerGÈs. À propos de cette dernière, il demande à ceux de nos Collègues qui ont observé les Amanita solitaria et strobiliformis de bien vouloir lui communiquer leur aprréciation sur la valeur de ces deux formes. M. GILBERT signale que M. l'Abbé BourvorT regarde ces deux Amanites comme non spécifiquement distinctes. M. Dumée dépose sur le bureau la dernière revue mycologique publiée par M. M. CouLrox dans le Mercure de France: Il sigriale que, suivant les observations de M. Burzer, Craterellus cornuco- pioides se montre particulièrement abondant tous les 3 ou 4 ans. Enfin, il expose le plan d’un ouvrage de vulgarisation qu'il a préparé et dans lequel sont figurées et décrites en détail une quarantaine d'espèces comestibles recommandables, à l'exclusion de toutes espèces vénéneuses. M. le D' AzouLay appuie la manière de voir de M. Dust et estime qu'il faut apprendre au gros public seulement les chañi- pignons comestibles. Ilse propose de publier une afliche repré- sentant 24 à 28 espèces alimentaires que les instituteurs seraient arpelés à faire connaître scientifiquement dans leur entourage. Il insiste sur la nécessité qu'il y a d'apprendre les champignons non pas dans des livres, mais avec une personne compétente. M. MALENçoN estime qu’il est dangereux de ne pas connaître les espèces vénéneuses ressemblant aux champignons COMRRALS et qu'il peut en résulter des méprises fatales. SÉANCE DU OCTOBRE 1993, XXXV e Session générale. La session, qui doit se tenir à Paris, est reculée par suite des conditions atmosphériques ; elle aura lieu du 20 au 28 octobre, suivant un programme qui sera adressé sitôt que possible aux Membres de la Société. La séance est levée. Apport de M. AurRÈRE (Forêt de Sénart) : Clitocybe odora. listulina hepatica. Tricholoma sejunctum. Daedalea biennis. Pholiota cylindracea, spectabilis. Séance du -6 décembre 1923, La séance est ouverte à 16 heures sous la présidence de M. FroN, Président. Le procès-verbal de la séance d'octobre est adopté. Admissions. — Sont nommés membres de la Société Mycolo- gique : M. Alfred AcouLon, Expert près la Cour d'Appel, 51, avenue Malakoff, Paris, présenté par MM. MarriN-CLAUDE et GIRARD, M. Roussez, Pharmacien, 54, rue des Bourguignons, Asnières (Seine), présenté par MM. Royer et SERGENT. M. Fernand Perir, Ingénieur-Chimiste, Outreau (Pas-de-Calais), présenté par MM. Frox ét MAUBLANC. M. LALOUEITE, Galvanoplaste, Hameau de la Folie, par Four- chambault (Nièvre), présenté par MM. MAUBLANC et SERGENT. MM A. et L. Degas, 84, rue de Ménilmontant, Paris (20°), présentés par MM. Frox et MAUBLANC. M. Edgard WALHEIN, Palais de Trianon, Versailles (Seine-et- _ Oise), présenté par MM. VEerMoREL et MAUBLANC. M. Marror, 19, avenue du Grand Sentier, Epinay-sur-Seine (Seine), présenté par MM. MALexçoN et MAUBLANC. : M. A. Prrar, Université Charles, Prague (Tchécoslovaquie), ‘présenté par MM. L. Maire et SERGENT. M. Elie RAyNAUD, 50, rue de la République, Carcassonne (Aude), présenté par Mile DEcary et M. BRÉBINAUD. M. Bou, 2, vue de la Paix, Paris, présenté par Mile DEcary, cet M. SERGENT. XXxvI SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE: M.le D' Domingos Jannotti Nerro, à Muriahé, Minas Geraes (Brésil), présenté par MM. TorREND et MAUBLANC. MM. AcouLox et ROUSSEL, ayant rempli les formalités, sont proclamés membres à vie. Correspondance - M. le Secrétaire signale, outre plusieurs remerciements de membres nouvellement admis, une lettre de M. Dupaix, donnant des renseignements sur des excursions entreprises cette année par la Société botanique des Deux-Sèvres. et invitant la Société Mycologique à organiser une session aux environs de la Rochelle et de Poitiers. Communications écrites. — H. Bourpor et A. GALzIN. — Hete- robusidieæ nondum descriptæ. à, 2 MM. Bourpor et A. GALZIN. — Hyménomycètes de France : IX. Phylactériées. M. Merzer. L'ornementation des spores de Russules. -Æ. CHAUVIN. — Nouvelles recherches sur la non toxicité de Amanita citrina Sch, et Voloaria gloiocephala DC. Quelques observations sont présentées à propos de cètte dernière communication par MM. Brrciarp, D' Burer, etc... notamment sur l’action des hémolysines. A. Poucuer. — De la responsabilité encourue par les organisa- teurs d’excursions mycologiques et par ceux qui déterminent les champignons. M. le D: Azouray fait observer que la Société populaire nor- mande de Mycologie. dans ses statuts datant du 31 janvier 1923, a inséré l’article suivant : « Art. 16. — La Société n'intervient soit en dehors, soit pendant les excursions, qu'au titre de simple conseil pratique ; en consé- quence, elle ne peut engager dans aucun cas sa responsabilité dans les accidents de toute nature qui viendraient à se produire. » La Société décide de consulter M. CAHEN sur la question de droit posée par M. Poucuer. Communications verbales. — M. DuméE remet une note de M. Mar sur le Pleurotus phosphoreus (olearius), rencontré à Merville (Seine-Inférieure), et sur la phosphorence de ce champi- gnon. MM. BucHeT et JoacuiIM ont trouvé cette espèce réputée méridionale, la 1'< dans le Cher, la 2° aux environs de Belfort, et ont également observé la phosphorescence des feuillets. M. Mau- BLANC fait observer que le nom d'olearius, repris par FRiEs, est seul valable selon les règles de la nomenclature et que l'espèce rentre dans le genre Clitocjbe, ainsi que l’a reconnu M. R. Maire. Li. ‘ SÉANCE DU 6 DÉCEMBRE 1993. XXX VII M. Fox remet une note de M. BACHTINE, envoyée par M. px JAGZEWSKI, sur un nouveau Peronospora, P. Transzcheliana, parasite des fleurs de Melampyrum pratense. M. le D' Azouray, au nom de M. le D' Voirix, Inspecteur d'hygiène du département de la Meuse, signale la découverte d'Amanita cæsarea près de Bar-le-Duc ; la présence de cette espèce inconnue dans la région peut s'expliquer par le semis de spores provenant d'épluchage d'oronges reçues pendant la guerre par des formations militaires venant du midi ; le mycélium a pu fructifier au cours d’une année très favorable, ce qui ne s’est pas reproduit depuis lors. M. le D' Voirix donne en outre une liste des champignons consommés dans la Meuse : les accidents sont plus fréquents au cours des été chauds et humides et dus surtout aux Amanita phalloides et pantherina, et aux Russules acres. M. Frox présente un atlas de Pathologie végétale qu'il vient de publier. M. Dumée remet un article publié par la Dépêche de Cherbourg au sujet de la croix de la Légion d'honneur décernée à M. Cor- BIÈRE, Vice-l résident de la Société. Election du Bureau pour 1924. — Le dépouillement du scrutin donne le résultat suivant : Président..." M. Gabriel BERTRAND... . 141 voix ELu. MÉDOoMÉE 1 une 5 — M. GUILLIERMOND........ QT Vice-Présidents. .. M. GUILLIERMOND....... 137 ELu. M. l’Abbé LorToN....... 147: —: Erx. ME TOACHEME = Le Bureau de la Société pour 1924 est composé de la façon suivante : RÉSIdent. Re eee ... M. Gabriel BERTRAND. Vice-Présidents........ .... M. GUILLIERMONDL. M. l’Abbé LorroN.. SECRÉLALTE, DénÉT AL... M. MAUBLANC. . Secrétaires des séances ..... MM. ALLORGE el MALENÇON. Trésorier....... RARES .... M. SERGENT. RChIBIStE eee ri M. Macrou. Archiviste-adjoint........... M. R. Herm. Membres du Conseil... ,.., MM. Dan&Eearp et FRoN, La séance est levée, Pleurotus ostrealus. . He Pr me Tatanias Varfaracen, Pholiota aurea. A . ares ; | Paper us s picipes .— terrigena . a ue - Hyphotoma sublateritium. x PET Oi 4 M. LALOUETTE : © Tricholoma pessundatum. Hygrophorus nemoreus. TABLE ALPHABÉTIQUE - Auteurs des Notes et Mémoires publiés dans le . TOME XXXIX (1923) DU BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE DE FRANCE. Pages PREMIÈRE PARTIE, Azoulay (L.).— Le recrutement des vérilicateurs de champignons. 73 Id. — De l'utilité des rapports annuels sur les marchés aux cham- pignons pour les progrès de la mycologie ..,........... Ua 77 Id. — Nouvel empoisonnement dû aux champignons secs. 269 Bataille (F.). — l'lore analytique et descriptive des Hyménogas- 157 ACÈSS C'IBRONENENT PRE ASE ARE Id. — Flore analytique et descriptive des [ydnes terrestres DITES IA TRRME SRE RS AE SR ES a RS EE NET Bataille (F.) et Grawshay (R.). — Un Bolet de la Bourboule : Morainon Poletusiporphyrosporus (PI EXT). Un Bellaing (J. de). - Quelques observations sur les champignons des environs de Tours pendant le trimestre janvier-mars 1923... Bellivier (J ) et Dupain (V.).— Note sur le Cortinarius pseudo: bolaris Maire — Cortinarius limonius Quél. (PL VII)............ Billiard (G.). — Milieux favorisant la culture des moisissures... Bose (S.-R.). — Une Polyporacée nouvelle de l'Inde (PI, VIII)... Bouchet (L.). — Tou soc — Scabello tou soc....,.,..,.... SUR Bourdot (H.) et Galzin (A.). — IHyménomycètes de l'rance. IX. Méruliés 2: SR CRM ne ele teen ele D et er en css cn Re ei XL SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE. Buchet (S.). — Une curieuse station de Reticularia Lycoperdon Bu ee re dde De Honte 46 à Burlet. — Voy. Duuée et Burcer. Chauvin (E.). — Sur la toxicité d’Amanita virosa Fr....,....... Chenantais (J.-E.). — Valeur taxinomique du sillon germinatif des ascospores chez les Pyrénomyeèles........,..3.4...7"°0"%# Dumée (P.)et Burlet. — Note sur le Leucangium carthusianum Tule (AR Ne TN te rue EEE Are Dupain (V.).— Un curieux cas de tératologie de l’Æ£utolomo lividum Id. — Voy. Bezuivier et Dupain. Galzin (A.). — Voy. Bourpor et GaALzin. Garbowski (L.).— Les Micromycètes de la Crimée et des districts limitrophes de la Russie méridionale, en considération spéciale des parasites des arbres et tee arbrisseaux fruitiers (PI. IX et X, 3 fig.) QUEUE CE TSOROSOEOEONORMCEUROECE IEC) here ais teotenentne, ee ee. 0. © 010 ee... Konrad (P.). — Notes critiques sur queiques champignons du JuraiBl CLR SAR ET A MO Mec dos oc Lagarde (J.). — Sur quelques champignons comestibles acciden- tellement vénéneux:2:.5. 1120 era ere RENTE SAR ARE Magnin (A.). — Présentation de deux monstruosités de champi- SnOons (PA NT, dfio SLR Re Ste one con co OS Id. — Herborisatlon mycologiquie au Grand-Colombier-du-Bugey Id. — Aperçu d'une Histoire de la Mycologie dans la En ÉONNAISe SA RM UR EL Le APR RER en naine CDR Malençon (G.). — Sur un cas de parasitisme de Panus conchatus Bull fier RS D LEE A Ro 0 0 € O9 0 0 © Martin-Sans (E.). — Deux empoisonnements par les champi- ÉRONS RS er Riel cela 2 anse CCE SHARE ee Id. — Forme anormale de Stropharia æruginosa Curt....... : Molliard (M.). — Gaston Bonnier (1853-1922)............,....... Morel. — L'inspection des champignons dans la ville de Saint- HUICNDe. ES US RES NEA ENS et ER HE Morin (R.). — Note sur le Pleurotus Erungi rencontré sur-le litioral de la Seine-Infénieuren te M PES eee Patouillard (N.). — Herborisations mycologiques au Cémbotige (PLIIV et Vi Lip. texte). MN MENT RM Peyronel (B.). — Fructification de l'endophyte à arbuscules et à vésicules des Mycorhizes endotrophes (1 fig.)................... Pinoy (P.-E.). — L'œuvre de Pasteur et les progrès de da Mycologies etre SRE AN es ee ST + Let Poix, G.— Note sur la présence d'Amanita cæsarea dansles Vosges Liste générale des Membres de la Société mycologique de France. . 156 222 65 62 274 276 TABLE DES MATIÈRES. XL1 DEUXIÈME PARTIE, Joachim (L.). — Notes sur les principales espèces récoltées pendant les excursions de la session Mycologique de 1922, à LAON NS OU AITOMANCENE RER Re SR A eee os XXII Maublanc (A.).— Rapport sur la session générale organisée en octobre 1992 aux environs de Lyon par la Société Mycolo- mique debÉranCe 4.54 cover Rene Dre IX La Mycologie en Tehéco-Slovaquie............. ee Gi de Dre VII Procès-verbal de la séance du 1er février 1923...... na Aer te I — lergmars0295 0 ee le III — AD AMIE OU comes CES IV _ STONE LOS NP RE Er XXVI = TO PE Eee os re XXVII _ DA A0 RER XXIX = 6Pseptembre 1923 "Feet ere XXX — HROCtODRE T0) PL EE A MERE — Gidécembremt023 MEME XXXV AIS QE TRÉSORERIE ERA PA ee RES VII Excursions de la Société... ...1. 1000 PMU ar VIII Dates de publication des fascicules du Tome XXXIX : Hasc+ 1 (pp. “1 88).,......... nel me niet 15 juin 1923. 0 2 pp: 89-196). .......:.... RAR OR CPR 31 juillet 1925. 5 (DD 492-200). see. scaseeee.eces 15 octobre 1923. DPI 27bhe met end. te centres Re 25 février 1924. en es + TABLE ALPHABÉTIQUE espèces nouvelles décrites dans le Tome XXXIX (1923). Pages Anthostomella-albicineta Pat... RER PE RER “07 AscochytarcampanulæiGarD ee RL eee Ce Re CE RE 218 * Boletus porphyrosporus Fr., var. minor Bat. et Crawsh........,. 267 Caldesiella fragilissima !B. et C ), var. cambodgiana Pat.......... 53 Ceracea crustulina Bourd. et Galz...... . HR ne Rae A AO Cercospora acerina Hart., var. tatarici Garb...... .............. 258 %Cercosponellarechinulata Garb er tr ere EE 254 CladorrhinumePienmAGarD RE Re EE MR 255 Contophora-media Bourd ét Gale AO RES Hbesee 1402 —— DESIROLLES AB et G ere ce EE Sn TES, Coryneum microstictoides Sacc. et Penz., var. Sanguisorbæ Garb .. 254 Cyphella (Solenta)carnea Pat Sent MERE RE 134 ER REES Cytodiplospora Hedysari Garb....... RE DO AL no Ur CutosporczlstrasaleGarbe se RTE PL Re TOR 247 = Dendrocaster Cambodsensis Pate 0e er TURN EE 50 Exridiopsis\calospora Bourdet Calz 2" ARE CREER 263 Ganoderma (Amauroderma) pallens Pat............... Wéhosenbooe 52 Glæotulasnella metachroa Bourdetl\Galz: #27" "TP RSR 265 Helminthosporiumcucumerinum,Garb. 050." "er CCE TRE CRE 20207 * Leptosphæria Woodrowi-Wilsoni Garb..:..,....: 238 Leucoporus chætoloma Pat. "ARR EE PERTE CORRE 49 LophodermitimeDiospyrt Pate ERNEST 56 é — Pæoniæ Rehm. var. corallinæ Garb....:.... 236 Massaria vomuüoria B. et C., var. taurica:Garb....... 0888 241 Merulius slaucinus Bourd. et Galz CA SR SE ER EERERREE 105 RE LI A CE PACE ET UE SR OO ES EE ee 60 à A MENENSREEe 104 —.; _phlebioides Br'etiG. 5.6: 204222 UMP RER EEE 10% * Morchella clata Er var alba Konrad "RP ER 4% Neopeckiarsepulta Pal 2 Re RO CNRC CEE OR EEEREE ere (1) Les espèces marquées d’un astérisque * sont figurées, éduthtiel nee À clic Tele ji sir if dns Vi étang CRE RP ST Et PR SES Sr a ES DAT 3 3 s TABLE DES MATIÈRES. MOphiobolus prunicolaGarb. 3 5....... meute. LT, Phoma hedysarina Garb........... RO TO TR AE ROUE ==: RERO EN 0 RE RS RO EC MPlacospherta Aoropynt Carbon Sn er ee ne Do eonrendbourd eh Galz sit ta SEA ENe A, R — DESIRE VO UE SNL er era lee Ne ml sent deuu e Gt ete PÉDIDBonsehocolatts Bose A AR RENARD ER EEE Rien Porcal. dhoe D'OR REA TRE ER TR ER Re ES Poster rbenbendicola GarbEe re i ER ALL Re Le, LOL. _ COCO CE De ER An Re nc SR ar RP — Crrsitlanceolatt GarD NE RE ee ON en eue — Cale CE Reese Re SES Re Rene _ HN ULO CA LD ERREURS Re AUS ele. Re ele — MUSSUIdetnts GARDE PRE PRE — DIROUOOAC EN DL SR RS RE TE OR EC DebeCinaMCireumantalPats. nee haie cemremenes das lee oc os — leu Bourdael al Er PERTE ee Lee ce _ MESOMOND MB rel CR PAU ERTA T ER ee R _ ORGUE AS ERCUNE P QUE DR NA NE PA ARE OE AREPRES CUS SE OR ee © — SORERTOO AR) A AN CR OUR PERS ARE SEC RRE wSeptoslæum Pistaciæ Garb............ ee eo OU CUT Sepionta Art Desm., var. ortentalis Garb...........:..... DRCT EAP E — CENTS TAN AE CAD PSN SR RE Re ele no mtelete _— CUS CRE AL D EE SRE ee NN ae den En NS ste nee, share ee ere _ RES AICAT DE AS TR ee relate s Le cles Mania : PiSpiærulina Violæ Garb:...:......... AS BCE AT SAN ENG RIRE 3 melephonalacten Pat NS LR. Len ue. eee Tremella fusispora Bourd. et Galz....... RSR ER CR EL A Ge — GAROU NOT CEE PAR ER I PA OT RON M SDiGdita Be etG.. Sn... 0... RS TE RENE MURS Hirlasnellaralbo-lilaceaBourt: et Galz..:..5 400... = GRO EOS DA UOTE ER ee ee ee een reme ei iaetele — BR TONSABER CN C. 2e ee marne tete ae oi Liesere ce se ‘ — lacteq BELGE SRE, in. RAI à MD RC Eos LEA — OS CL AA DA EU CRE ANS UN EP RTE LE fees — DUR OS DB RERO A ne ete ce le does — FORME ET Cie re. He Re Re ee — RO ROD OUEN SAN EC EN RS CRE RE Et — SORA AC LCR RE UE Re M ES tre er. — COR COSAD ete RAR ME a ee cale DREAORBETE LOT PATES NES SRE RU RIT Re ne D GATLoghnousstupparius Pat, it... Let ee... ue Xylaria Lhermii Pat ee ea Netateltele telelelileiers ee eee. leienele ne else ele) e lo ee rollesiie TABLE des principaux sujets figurant aux procès-verbaux des séances de l'ANNÉE 1923. {non compris ceux qui ont donné lieu à la publication d’une note ou d’un mémoire dans le Bulletin de la Société Mycologique). Pages Amantila cæsarea dans la Meuse (M. AzouLay),............ XXXVII Amanita echinocephala près de Meulan (MM. Dumée et BERGES Ne dar Men anse vire de Re STE XXXIV Amantta Elæ (MADuMmÉe): NE TIRE PT ta te XX VII Champignons desséchés (M. AzouLAY).... ................ III Champignons récoltés à Tours et à Saint-Benoït (Vienne), PAM = Te BEEPAING RCE ee eee EN nc Eee XXXI Gompies du rÉSOrIEReee Re 2 Ce ro ee II Conidiophores des Erysiphées (M. Foëx})....,........... Le Conservation des échantillons de champignons (M. Dumée).. V Contrôle des champignons (M. AzouLay)...............: ee LL XXVIII Cripidotus mollis et formes voisines (M. R. Maire).......... XIX Béformation d'un Agaric (M Burz) 7 C Te n LEeS Il Détermination de la couleur des spores (MM. Azouray et DERGENT}22 0 che ne Sun o emle 0 cie ne 2 ia SE RO RE XVI Blection-duBureau pourI2r "ER 2 EEE re XXXVI Empoisonnement altribué au Mousseron poussé pendant la saison chaude (MM. Marrix-CLAUDE, AZOULAY),.....,..... XXVIII Expositions mycologiques (M. AzoULAY).................... XXI Oospora vitellina sur planche pourrie (M. R. Hem). ....... V Pionnotes sp. sur rameaux de vigne (MM.Foex,SERGExT). V, XXVII, XXIX lleurotus olearius en Seine-Inférieure et dansle Nord ,sa phos- phorescence (MM.Maiz, Bucuer, Joacaim, PELÉ). XXX, XXXIV, XXXVI Pleurotus spodoleucus à Besançon {M. MAGNiN)............. XXVIII Pluieus berylus à Ozouer-la-Ferrière (M. MALENCÇON) ...0... XNXIX 4 us. 2 Péeeees XVI es Re © XXXVI OUI 000007 ee Xl V ulgarisation de hi connaissance ie anne comes- bles IMNE Dumér. AZOULAY, SERGENT}... ..2,....:.. 0. XX XIV. a 2 . K + + ï “ . = , = L S / “ : PA 2 e s Ë va RE Fa ÿ Re CIEN DECLUME, L = Dit .. « u in Ta + ! L 4 », Stechert & Co. (Alfred_Hafner,) Booksel lers & Importers, uyvesant 5165-66 a 31-33 East 10th Street . BRANCHES : UE ? Star Yard Carey St, W. C. 2. “New York, PER rOet- Sr T CPR ER 1926 ospital Strasse No. 10 RAT 4? ue de Conde’. : FAT 4 We are in receipt of a réport from d Stating that "Bulletin Societe Mycologique ance" supplement for volume 39 does not exist, 8 O0 Fasc. H has been sent to the library. Yours very truly, G. E. STECHERT & CO. FOR ADD ESS. + _N. Y. Botanical Garden HEYE A COLUMBIA AVIS Quelques exemplaires de : BaRLA, J -B. — Les Champignons des Alpes-Mari- times, Nice 1880, in-folio, 80 p., 68 pl. col. Viennent d’être retrouvés chez les héritiers de feu BARLA. Les Membres de la Société Mycologique de France, désireux de se procurer cet ouvrage, n'auront qu’à s'adresser à M. Paul LecHEevaLiEr, libraire, 12, rue de Tournon, Paris, 6°. È Prix pour les Membres de la Société Enilivraisons:: ui nn M 80 francs BARLOMNEMNUE TS MEME AMEN 100 — À la même librairie, vient d’être réimprimé : BATAILLE, F. — Les Bolets, 2° tirage (nevarietur). Æ fr. Avis très important. Répondant à notre appel, un certain nombre de Sociétaires de bonne volonté se sont empressés de nous verser leur cotisation pour l’année courante. La plus grande partie des cotisations reste cependant à recouvrer. Le trésorier a été empêché par des circons- tances indépendantes de sa volonté, de lancer ses recouvrements postaux fin Janvier, comme il l'avait annoncé. Mais. dans une huitaine à dater de la parution de ce Bulletin, les quittances seront présentées aux Sociétaires qui n'auront pas répondu à ce dernier avis. Ces quittances seront majorées des frais de recou- vrement, soit 2 fr. Nous rappelons que les cotisations sont dues au commencement de chaque année ; elies représentent un capital iraportant qu'un hon Trésorier serait impardonnable de laisser improductif, au taux actuel de l'intérêt. Par suite des restrictions budgétaires, le Ministère des Affaires étrangères a été amené à réduire de moitié la subvention qu'il nous allouait. Des temps durs s’annoncent et nos Sociétaires ne se refuseront pas à envisager la situation telle que nous la leur exposons en loute sincérité ; ils voudront bien se persuader que le sort de notre Bulletin est lié de plus en plus au paiement régu- lier de leur cotisation ; ils voudront bien nous aïder à recruter de nouveaux membres, à pousser à la vente de notre Bulletin, de l’Iconographie de M. JuLLIARD-HARTMANN et des Monogrele de M. BATAILLE. , Enfin, nous serions reconnaissants aux collègues qui nous douncent des notes, de bien vouloir apporter une contribution pécuniaire à l’impression de leurs travaux. « Faites-nous de Honnes finances et nous vous ferons un beau Bulletin ». Les cotisations restent fixées à : 15 francs pour la France 20 0 + "pour | Ptranger Compte de chèques postaux : Paris 372.25. Commission nationale pour la propagation de l'Etude pratique des Champignons, FONDÉE EN 1902. = MM. Arnould, 200, faubourg Saint-Denis, Paris-X.— Champignons supérieurs. Barbier, préparateur à la Faculté des Sciences, Dijon (Côte-d'Or), — Champr- gnons dits stpérieurs Où Champignons sarcudés, particulièrement Agaricinés. Bernard, J., pharmacien prince. en retraite, 31, rue St-Louis, La Rochelle (Charente-Tnférieure). — Champignons supérieurs. Abbé Bourdot, St-Priest-en-Murat, par Montmarault (Allier). — Champignons supérieurs. Buchet, S.,38, Avenue de l'Observatoire, Paris-VI°. — Myvomycèles. AbDbE Derbuel, Peyrus (Drôme).— Champignons supérieurs. Dufour, L. Laboratoire de biologie végétale de Fontainebleau. Avon (Seine | el=Marne). =- Champignons surérieurs. | Dumée, 45, rue de Rennes, Paris-VIe— yménomycèles. | Dupain. pharmacien. La Mothe St-Héray (Deux-Sèvres). — Champ: supérieurs. à 5 Dutertre, Emile, Vitry-le-IFrancçcois (Marne). — Mucédinées el Champ. supérieurs … … Foëx. direcleur de la Station de Pathologie végétale, {1 bis, rue d’'Alésia ! Paris XIVe — Champignons parasiles des végélaux. Grosjean, instituteur, Maizières (Doubs). — Champ supérieurs. … Hétier, Er., Arbois (lura).— Champignons supérieurs 3 D' Eabesse, Angers (Maine-et-Loire).— /ntorications : Maine. Anjou, Vendée. Lagarde, Maitre de Conférences à la Faculté des Sciences de Strasbourg . (Alsace . — Champignons supérieurs. Mabeu, J,, 44, Avenue du Maine, Paris-XIVe:— Lichens. 17 Maire, R.,professeur à la Kaculté des Sciences d'Alger. — Champignons para sèles, Hypodrrmés, etc. Moreau, K., chargé de cours à la Faculté des Sciences de Clermont-Fer- 1and.— Mucorinées, Hyphomycèles. & + … D' Offner, Chef de Travaux à la Faculté des Sciences de Grenoble (Isère) — FR Champ.du Daurniné. - _ D: Patouillard, 105, avenue du Roule, Neuilly-sur-Seine (Seine).— Champignons Nr evoliqnes el en particulier de la Tunisie. Peltereau notaire honoraire à Vendôme (Loir-et-Cher).— Champignons supérieurs el spécialement les Boléles. Dr Pinoy, maitre de con érences à la Faculté des Sciences d Alger. Radais, professeur à l'École Supérieure de Pharmacie, 4, av. de l'Observa- toire, Paris- VIe. — Rapporteur-général de la Commission. D: Trabut, Muslapha-Alger.— Champignons de la flore de l'Algérie. MONOGRAPHIE DES TUBÉROÏDÉES D'EUROPE à | par M. BATAILLE. 2 Eux 7 fr. 50 (5 fr. pour les Membres de la Société). = S'adresser à M Maublanc, Sccrétaire général de la + Société, ou à l'auteur, M Bataille, 14, rue de Vesoul, à Besançon, AVIS TRÈS IMPORTANTS La Sociélé Mycologique rachèterait les années suivantes de son Bulletin: 1895, 1896, 1898, 1903, 1904, 1905, 1906, 1908, 1909 et d’une facon générale {oute collection en bon état, ancienne ou d’une certaine étendue. Elle rachèterait également des exemplaires de Ia Table de Concordance de la Flore de Quélet. Pour les conditions, s'adresser à M. SERGENT, 43, rue de Chateaudun, PARIS, IX*®. Toutes les communications concernant le Builetin devront être adressées, à M. Mausranc, Secrétaire général, 52, Boulevard Saint- -Jacques, Paris Les auteurs des notes et mémoires destinés au Bulletin sont priés de présenter à la Commission du Bulletin les manuscrits soigneusement He - prêts à être remis à limprimeur. Si les manuscrits sont accompagnés de figures destinées à être insérées dans le texte, ou à être tirées en planches, celles- -Cci doivent être dessinées à | l'encre de Chine et au trait, ou bien au crayon Wolff sur papier à grain dit | « Papier procédé », ou consister en bonres photographies, de manière à en | permettre la reproduction par les procédés zincographiques. Les lettres et } chiffres seront mis soit à la plume, soit au crayon Wolff suivant les cas. Dans le calcul de la dimension des dessins destinés à être reproduits en planches, les auteurs sont priés de vouloir bien tenir compte de la réduction que le clichage photographique devra faire subir à leur dessin pour que la repro- duction zincogravée tienne finalement dans le format 13 x 18em, qui corres- = pond à celui des planches du Bulletin. . L’exécution de toute figure ne pouvant être reproduite que par des procédés différents reste soumise à l'appréciation de la Commission du Bulletin. 14 Les dessiüs doivent parvenir au Secrétaire complètement terminés (y compris chiffres et lettres) et prêts à être r:mis au graveur sans avoir besoin d’aucune retouche. * : Temporairement, les membres de la Société devront leur collaboration pécuniaire pour la publication Ge leurs illustrations et pour celle de leurs travaux étendus. Dans le but de faciliter la régularité dans la publication du Bulletin, les auteurs sont priés, après avoir reçu la première épreuve. de vouloir bien la retourner soigneusement corrigée, accompagnée du manuscrit, à M. Maublane, 52, Boulevard Saint-Jacques. Paris.dans un délai maximum de six jours. Passé celte limite, la Commission du Bulletin serait dans l’ obligation de reporter au Bulletin suivant l'impression du mémoire. La correction des épreuves Rite corrigées sera faite aux frais des auteurs. Les frais causés par des modilications au manuscrit primitif seront également supportés par les auteurs. TARIF DES VOLUMES PUBLIÉS PAR LA SOCIÉTÉ S'adresser à M. MATBELANC,. Secrétaire général, 52, Bou- levard Saint-Jacques, Paris. LULU 00257 3606 dre ae Pat, Le AS DORE SR PERL le ro ter hp ms -héndar pi mea 24e get da en . nan Je me, TER Tee el L. er AN IS ed pme T Jet en one racer ee mg M NET Te 4 ere ace Mme Sn Sim he art TR ner Ar ee Dee ee ect nero et er à 7 En S 09 € Membre ein ac termes ot tp ot NE FR dr rrhrimdr