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CATALOGUE GENERAL

DES VENTES PUBLIQUES

DE

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Depuis 1737 jusqu'à nos Jours.

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DES VEN TES PUBLIQUES

DE

TABLEAUX ET ESTAMPES

Depuis 1737 jusqu'à nos Jours

CONTENANT

<•' Les Prix des plus beaux Tableaux, Dessins, ^linialures, Estampes, Ouvrages à figures et Livres sur les Ans;

2" PKS NOTES BIOGRAPHIQUES

FORMANT UN

DICTIONNAIRE

Des Peintres et des Graveurs les plus célèbres de toutes les Écoles Par m. P. HEFEll

4- Partie. - ESTAMPES 2" Volume.

CHEZ

PARIS

/ AUBRY, libraire-éditeur, rue Dauphine, 16.

) CLEMENT , marchand d'Estampes de la Bibliothèque Impé-

i riale, rue des Saiiits-Pères, 3.

( RAPILLY, marchand d'Estampes, quai Malaqnais, 5.

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DES VENTES PUBIJQUES

DE

TABLEAUX ET ESTAMPES

Depuis 1737 jusqu'à nos Jours

CONTENANT

1" les Prix des plus beaux Tableaux, Dessins, Miniatures, Kstampes, Ouvrages à figures et livres sur les Arts;

DES NOTES BIOGRAPHIQUES

FORMANT UN

DICTIONNAIRE

Des Peintres et des Graveurs les plus célèbres de toutes les Écoles Par m. P. DEFER

r^ Partie. ESTAMPES ~ li^ Livraison.

PARIS

AUBRY, libraire-éditeur, rue Dauphine, 16. rHF7 ) CLEMENT , marchand d'Estampes de la Bibliothèque Impë- ' riale, rue des Saints-Pères, 3. RAPILLY, marchand d'Estampes, quai Malaquais, 5.

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CATALOGUE GENERAL

DES VENTES PUBLIQUES

DE

l'AîBîlaîiAIÎJS mSf AM1PS§

ESTAMPES

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GABEL ou KABEL (1) (Adrien Van der)

PEINTRE DE PAYSAGE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

à Ryswick, près de La Haye, en 1631, mort à Lyon en 1695. Elève de Jean Van GoyEN. Il visita rilalie il papîl s'être inspiré des Ganache, du Benedelle et de Salvator Rosa. Il séjourna assez longtemps à Paris et revint à Lyon il finit ses jours, réduit à la misère par ses débauches. Bartsch décrit cinquante-cinq estampes, plusieurs marquées Adr. Van der Cabel jnv. el'fecit cum P. R. Ces divers paysages sont divisés par suites numérotée^ ou marquées des lettres de l'alphabet. La plupart de ces estampes portent l'adresse de iV. Robert exe. (2); on trouve quelquefois des épreuves avant le nom de Cabel et avant les lettres et les numéros et quelques titres des suites avant la lettre. Voyez Weigelj qui ajoute treize pièces à celles

(1) Duchesne dit (Catalogue de la vente Denon) que le véritable nom de cet artiste était Van der Toow.

(2) Mariette (A. B., I, 239) dit : «Quoique Nicolas Robert, qui en avait les planches, ait fait meltre le nom de Van der Cabel jnv. et fecit, elles ne sont pourtant pas toutes de lui, il y en a quelques- unes de Guérard, son élève. »

4

cléciiles par Z/rt/'^w/t, aussi des remarques qui lui sont inconnues, et Le Blanc qui décrit soixante-cinq planches; le Catalogue Rlgal soixante .nièces, plusieurs inédites, avant les numéros et avant les lettres, ont été vendues en trois lots 1/|5 francs; aussi le Catalogue Van den Zande quatorze épreuves ont été vendues en dix lois 65 francs. Le portrait de Van der Cabel a été gravé par Bouchet en 1C93.

1 Le Camp de caYalerie à Neuville, le r' juin 1070. Morceau de deux planches; cité par BniUiot, (I, 70, 11° 543) ; il est très-rare.

2 La Sainte Famille se reposant à l'ombre de grands arbres ; à la g-auche, une vaste campagne : dans la marge, les noms d'auteur et d'éditeur.

3 Saint Bruno en extase, à genoux sur un nuage peu élevé de terre.

4 Saint Jérôme, assis, considérant un Cru- cifix (I).

I" état avant l'adresse ^'Andran (2) qui se trouve au H^ Étal et qui est eiïacée dans le III*.

CABINETS

On qualifie de Cabinet, dit Watelet dans son Dictionnaire de l»einlure (l, 28G), les collections qui renferment des médailles, des tableaux, des dessins, des estampes, des objets d'histoire natu- relle, etc. Telle était, en effet, dans le siècle dernier, la formation de la plus grande partie des Cabinets célèbres que la fin de 1737 à 1702 a vu disparaître, et auxquels le goût et le discernement que recommandent Watelet avaient présidé et dont des experts tels que

(1) Ces deux estampes sont gravées d'après Van Mol, le paysage par Cabel, les figures par Guérard, les planches sont à la Calcogra- l)liie du Musée du Louvre.

(2) Jean Audran a gravé d'après Cabel une Adoration des Bergers dont la planche était à la vente de lienoU Audran en 1772.

Maiielle, Gersaint, Kemy, Basaii, Le Brun el autres nous oui conservé le souvenir dans ieurs Catalogues. Tels sont ceux de la comtesse de Verrue, prince de Carignan, Giozat, Gli. De Laroque, de l'Orangère, duc de Tallard, comte de Vence, de Julienne, de Lalive de Jully, Huquier, duc de Ghoiseul, Lempereur, Brochant, Maiielte, Neyman, Gaignat, lîlondel de Gagny, Blondel d'Azincourt, prince de Gonli, Randon de Boisset, Poullain, duc de la Vallière, de Pange, de Vau- dreuil et un grand nonibre d'autres amateurs dont on trouvera les noms cités aux Tables du Catalogue (jénêral des Ventes publiques.

Ouvrages à Estampes, connus et publiés sous le titre de : Cabinets, etc.

T. CABINET DU ROI (Collection d'estampes dite le). Voyez le détail à la table, au mot Cabinet. Ce détail se trouve aussi dans le catalogue Winckler (V* partie), et dans le Manuel du Libi-aire, par Urunet (tome 1, 11* partie, p. 511).

Un Exemplaire divisé en 27 vol. Vente VOrangère, l.^llx Hv. 10 sous.

Un Exemplaire en 23 vol.

Vente de Menars, marquis de Marigny, 1,365 liv.

Un Exemplaire en 23 vol. (1).

Vente de la Bibliothèque du Château de Rosny, 2,790 Ir.

II. CABINET DE CROZAT (Recueil d'estampes d'après les plus beaux tableaux qui sont en France, etc., avec une description

(1) On trouve séparé le premier volume qui est le meilleur de la collection; il contient les estampes gravées d'a])iès les plus beaux tableaux appartenant au roi. De ce nombre, la Sainte Famille, gravée par Edelinck. Celle estampe se trouve avant les armes dans la première édition. Un exemplaire, première édilion, avec la Sainte Famille avant les armes et la nappe avant le trait échappé de la retouche, et les autres pièces avec le nom de Goyton. Ventes Angiaml de Fontpertuis,7b liv.; Revil (18/i5), 1,000 Ir.; Thorel (1853), 1,160 fr. Un exemplaire, première édition, la Sainte Famille d'Ede- lïnck, est remplacé pai" celle de f>ï'y. Vente La Live de Jully, 76 liv. Un môme exemplaire, vente M. //. L. (Lasalle), 151 Ir.

6

par P.-J. Manette, connu sous le nom de). Paris, 1729 à 12, 2 vol. grand in-fol., max., contenant 182 morceaux dont û2 sans numéros.

Un Exemplaire des 182 planches de l'édition parue sans le texte, avec l'indication Paris, 1729-

1742(1). Ventes Joyant (1855), 275 fr.; Solar, 305 fr.

Un Exemplaire, T" édition, avec le texte de Mariette.

Ventes comte de Vence (1764), 208 liv.; Randon de Boisset, /lOO liv.; Potoki, 230 fr.; Bibliothèque du Château de Roswj. 300 fr.

Un Exemplaire, 2' édition ; Basan, 1763.

Vente Busche, 260 fr.

m CABINET JABAGII (Uecueil de 285 estampes gravées à l'eau-forte par les plus habiles artistes du temps, d'après les dessins des grands maîtres que possédait autrefois IM. Jabacli, et qui sont au Cabinet du roi). Paris, 175Zi et 177/i, 1 vol. in-fol. oblong. Ce recueil, formé de la réunion des planches qu'avait fait graver M. Jabach (2), a d'abord paru en cinq cahiers de Zi7 estampes chacun, suivi d'un sixième composé de 51 estampes. Les épreuves distribuées du vivant de Jabach sont avant les numéros et les lettres.

Un Exemplaire.

Y enlGS Joullain (1779), /i5 liv.; Bataille Francis de Montrai (1827), ZiO fr.; Meynier, 1/|0 fr.

IV CABINET (le Grand) de tableaux de Tarchiduc Léopold

(1) Les 137 premières planches numérotées dans celte première édition, en superbes épreuves, ont été vendues 300 fr. à la vente fi. D. (1855).

(2) Ces estampes sont gravées par les Corneilio, Masse. Pesne et nousseau, elles sont décrites par M. Robert- Dumeanil dans le Peintre-Graveur franvais.

7

(iuillduaie, peints pur dus muilres ilali(3ns et dessinés par David Teniers. Amsterdam, 1755, in-lol. (1), 2/i5 pi.

Un Exemplaire.

Ventes Comte de Vence, '28 liv.; Duc de Tallard, 65 iiv.; - Meynler, 00 fr.

V CABINET BOYER D'AIGUILLES. Uecueil d'estampes d'après les tableaux des peintres les plus célèbres, décrit par Mariette. Paris, 17Zi/i, in-lbl., 118 pi. Il y a une édition de Basan, sans date, et dont les planches sont numérotées (2).

Un Exemplaire, édition de Mariette, 1744.

Ventes Mariette, 70 liv.; Robert Dumesnil (1865), 130 fr.; Thibaudeau, 100 fr.

VI CABINET (le) des plus beaux portraits de plusieurs princes et princesses, des hommes illusties, etc., peints par Van Dyck, gravé en taille-douce par les meilleurs graveurs, Anvers, Verdussen. Sans date, 12/i portraits, il y a eu aussi une édition à Bruxetles en 1728.

VII —CABINET RHEYNTS.— Variarum imaginum celeberrimis ar- tificibus pictorum calaturae elegantissimis tabulis representanlisB ipsae picturae partira extant apud viduam Gerardi Rheynst, etc. Amsterdam, sans date, 3U pi. Recueil connu sous le titre de Cabinet Rheinst. Presque toujours les exemplaires de ce livre, qui est très-rare, se trouvent avant la lettre. Les quatre portraits de l'Arétin, de Bocace, Sebastien del Piombo et le Giorgion, gravés par Van Dalen, qui font partie de ce livre, sont très-recherchés et se vendent fort cher. Vente de M., par Rochoux (7 mars 1864), 5U0 fr. Ils étaient avant la lettre.

(1) C'est une dernière édition de ce livre qui a été premièrement publié sous le litre Theatruîn pictorium... Bruxeltis, 1660. De cette première édition il y a des épreuves avant les numéros. Vente lUarictte^ 120 liv. Il y a encoie une édition avec titre français. Bruxelles, 1666, une à Anvers, 1673, et une autie en 1684; cette dernière, vente Potoki^ 32 fr.

(2) Il y a eu une édition antérieure à ces deux éditions, publiée par Coelmans en 1709 qui est d'une excessive rareté dans laquelle iigurent des planches de Boyer d'Aiguilles et de Barras qui ne sont pas dans les éditions de Mariette et Basan. Voyez le P. G. F. par Robert Dumesnil (IV, 213).

8 Un Exemplaire du livre.

Y enles Mariette, 120 liv.; Saint-Yves, 131 fr., et, même venle, un exemplaire relié en maroquin rouge, 556 fr.

VIII CABINET GHOISEUL. Hecueil gravé d'après les ta- bleaux du cabinet de Monseigneur le duc de Choiseul, par les soins de Basan, 1771, 1 vol. in-^" de 130 pi.

Vente Mariette, 107 liv. ; —Cabinet d'un artiste par Le Brun (1786) avec le Cabinet Poulain, les deux, 82 liv.; Busche, 130 fr.; Thibaudeau, 100 fr.

IX CABINET POULL AIN. Collection de 120 estampes gravées d'après les tableaux et dessins qui composaient le cabinet de M. Poul- lain. Paris, Basan, 1781.

Ventes Potoki, 57 fr.; Busche, 58 fr.; Thibaudeau, 51 fr. (1).

X CABINETS CURIEUX (Liste des) existant en Europe vers 16/i9. Cette lisle se trouve imprimée dans le livre de Pierre Borel, intitulé Antiquitez, Rnretei, Plantes, Minéraux et autres choses considérables de la ville et du comté de Castres. {Castres, Arnaud Golomiez, 16Zi9, in-8.) Cette lisle est rapportée dans la Revue univer- selle des Arts (VI, 525).

G. G.

(Marque d'un gœaveur sur bois, en 1520).

1 Deux Hommes armés de toutes pièces, sou- tenant l'écusson d'armes de la maison de Bavière.

Bartsch (VII, 466) décrit trois pièces de cet artiste. Selon Passa- vant [lU, 299), ces deux hommes sont les ducs Guillaume et Louis de Bavière, et les lettres H. V^. et H. L. que Bartsch a considérées comme les initiales des noms des artistes, sont les premières lettres du nom de ces princes. Cette estampe, marquée C G sur le milieu d'un gradin (voyez Brulliot, II, n"342), a servi à orner un livre qui a eu trois éditions en 15J6, 1518 et 1520.

(1) Il y a de ce recueil et du précèdent des exemplaires avant la lettre, ils sont très-rares.

ce accolés. Voyez CORNEILLE (Claude) GAGGIOLI (Joseph-Antoine)

PEINTRE d'histoire, d'ORNEMENTS ET d'aRCHITECTURE ET GRAVEUR

A l'eau-forte.

à Bologne, en 1670, mort dans la même ville en 17ZiO; élève des frères Rolli. Il laissa beaucoup de bons tableaux dans les églises de plusieurs villes d'Italie et travailla en Allemagne il s'associa avec Pierre Farina pour peindre les ornements. Bartsch (XIX, Zi35) décrit trois pièces à l'eau-forte, une Sainte Famille , d'après le Pesarèse; la Mort de la Magdeleine, d'après Cignani; et le portrait de Ferdinand Galli Bibiena.

GADORIlSr dit BOLZETTA (Mathieu) marchand d'estampes a padoue.

Vivait vers 16ZiO. Son nom se trouve sur plusieurs des planches de Carpioni. On ignore siCadorin a gravé, on lui a attribué quelquefois quatre estampes en forme de frise représentant des jeux et des com- bats d'Enfants, de Tritons, de Sirènes et autres divinités marines. Elles sont marquées Mnteo Cadorin délia Bolzetta in Padoa For.

G. G.

GRAVEUR AU BURIN.

Ce maître, dont Bartsch (IX, 17) décrit dix petites pièces mar- quées d'un chiffre formé des deux lettres CG et des dates de 1534 h 1537, était orfèvre. Voyez le Catalogue de la vente Ovide Rheinart pour deux pièces d'ornements à ajouter aux dix pièces citées plus liaul.

I George, duc de Saxe, représenté à mi-corps ; le chiffre au haut de la gauche, et, dans la marge du bas, le nom du personnage et la date de 1536.

On trouve quelquefois une épreuve de ce porlra.t oii Ton voit en bas deux guerriers aux deux côtés d'une pierro sur laquelle est

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ecril : ISeslur qaaliH end, elc. Ce sujet est grave sur une planche sépai'ée par le même auteur.

GALAMATTA (Louis)

GRAVEUR AU BURIN.

à Givita-Vecchia, le 12 juin 1802; élève de Marchietti. Mé- daille de première classe et nommé chevalier de la Légion d'honneur le 9 août 1837. Il a gravé d'après Raphaël (la Vierge à la Chaise), Cigoli, lîoticelli, Simon Memi, Léonard de Vinci, E. Lesueur, Ingres, Delaroclie, et divers portraits dont ceux de Murillo, Thevenin peintre, Charles Fouricr d'après Gigoux ; Mlle Leverd, d'après Ach. Deveria ; le roi d'Espagne, d'après Madrazzo; Léopold 1", roi des Belges, d'après G. Hayter ; le comte Mole et Paganini, d'après Ingres; aussi pour la Galerie Aguado. Voyez Gabet et Le Blanc.

\ Le Vœu de Louis XI H, gravé d'après le ta- bleau de M. Ingres, qui est dans l'église de Mon- t au ban.

I" Étal avant la lettre, épreuve sur papier de Chine. Ventes Dumont {iS5à), Qli h'., —M. P. (Pelletier, '29 novembre 1858), 39 fr. Scheffer, Zi3 fr.

II* avec la lettre. Vente baron de Tremont, 'SU fr. 50.

2 Françoise de Rimini, sujet tiré du 5' chanl

derEnCer du Dante. Gravé d'après Sclieffer.

J"' Étnt avant la lettre, les noms d'auteurs tracés à la pointe. Ventes A. D., amateur belge, 5!2 Ir.; Raoul Rochelle, 90 IV.; par SoUieby à Londres (23 février 1858); 8 liv. sterl.; par Clément (23 février 186/i), 175 fr.

I[«, avant la leltre, les noms gravés au burin. Vente [inv Defer (20 mai 18/i7), 31 fr. 50 cent.

111% avec la lettre. —Ventes par De fer {o février 1855), 33 fr.; À. Scheffer (1859), épreuve sur papier de Chine, 50 fr.; par Clé- menl (8 janvier 1866), 25 fr.

W (iui/oL d'après Paul Delaroclie.

T' État .ivanl i;i lettre (il y a dos éprouves sur p.ijiier do Chine).

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Ventes pur Uefer (10 décembre 1853), ZiO ir.;— Raoul llocUelk (1855), 31 fr.; A. Scheffer (1859), kO fr.; pur Clément (23 lé- vrier 186/i), 110 fr.

4 Monseigneur le Duc d'Orléans, d'après In- gres.

I" Élat avant la lettre sur papier de Chine. Vente Scheffer (épreuve d'artiste), 110 fr.

11% avant la lettre. Vente Scheffer, 33 fr.

IIP, avec la lettre.— Vente De la Jarrietle (une épreuve sur papier de Chine), 10 fr.

5 Le Masque de Napoléon, d'après le plâtre moulé à Sainte-Hélène par le docteur Antomarchi ; titre : Napoleone.

P' État avant les mots L. Calamatta désigne incise Parigi, 1831.

Vente Thorel (1853), 63 fr.; Raoul Rochette, 8 fr. 50 c; - par Clément (23 février 186/i), 20 fr.

11% avec la lettre. Vente Berlin, 9 fr.

6 Ingres, peintre, membre de l'Institut.

Ventes Dumont (185/4), 59 fr.; Desperets, 11 fr. 50 c.

7 George Sand. L. Calamatta ad vivum deL et sculp., 1840.

Vente De la Jarrietle (1861), 5 fr. 50 c.

8 Jeanne Gray, d'après Delaroche.

Vente par Clément (8 janvier 1866), épreuve d'artiste avant la lettre, Zi6 fr.

GALAME (Alexandre)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

Ne à Vevay (Alpes-Maritimes) en 1810, mort à Menton en mai's 186/|. Voyez le Catalogue des Ventes publiques. 11'' partie, 2' vol., et

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Le Blanc qui cile /il paysages, et le Catalogue de la venle A. Bruy- ninckx, qui en cite soixante.

\ Paysages et Vues prises en Suisse et eu Pié- mont ; gravées à l'eau-forte, de 1833 à 1840. Vente Devèze^ vingt-quatre pièces, 50 fr.

GALDWAL (James)

DESSINATEUR ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE , AU BURIN ET EN MANIÈRE NOIRE.

à Londres vers 1739. Plusieurs de ces estampes marquées des dates de 1769 à 1785. Il a gravé des planches pour le grand ouvrage du Théâtre de Shakespeare. Voyez Huber et llost (IX, 332) et Le Blanc.

1 Mistriss Siddons et son fils, dans Ja tragédie d'Isabelle, gravé en 1783, d'après Wil. Hamiltou ; gr. estampe en hauteur.

2 L'Immortalité de Garrick, sujet peint par G. Carter ; il représente les portraits des acteurs et des actrices qui ont figui^é avec Garrick sur la scène an- glaise. Les figures, gravées en 1783, par Cakhval, le paysage, par Smith. P. en L.

3 Portrait de Gerrard van der Gutcht, g-aveur en buste de forme ovale.

GALENDI (Joseph)

GRAVEUR AU BURIN.

Elève de Uapliael Morghen. Travaillait à Floronce do 1790 à 1808. Vovez Le Blanc.

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1 Bas-relief des portes du Baptistère de Flo- rence, 10 planches in-fol., Florence, 1790 à 1800.

Vente Gérard, sculpteur, 13 fr.

2 Portrait de Raphaël Menées, peintre, d'après Piatli.

GALETTI dit LE GRÉMONÈSE (Joseph)

PEINTRE d'histoire ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

à Ferrare vers 1610, mourut vers 1660. Citadella (III, p. 305) rapporte qu'il fut imitateur de Dossi et du Titien. Il imita si bien ce dernier, que l'on vendit à Rome plusieurs de ses tableaux sous le nom du Titien. Mariette (A. B. II, 40); Bartsch (XX, 129), décrit 2/i estampes, plusieurs marquées Joseffo Cremonese fec. ou des initiales /. C. F. répétées par Le Blanc. Types, École Italienne, xvf et xvii"' siècles, par Benouvier, p. 37.

1 Huit estampes de Caletti.

Vente Prévost, graveur (1809), 50 fr.

2 Samson et Dalila. Cette belle pièce est mar- (juée i. c. F.

Ventes Bobert Dumesnil Londres en 1838), avec un saint Evêque, les deux pièces, 3 shel.; H. de L. (1856), 82 fr.; Z>. G. de A. (Arozarena), 16 fr.; par Bochoux (7 mars 186Zi), 10 fr.

3 Saint Roch.

L'r État avant le nom S. Bocco. Ventes H. de L., Zil fr.; par Bochoux (7 mars 186/i), 10 fr.

4 L'Amoureux. Pièce sans maixjue. Vente par Vigiières (16 novembre 1857)...?

5 Les Princes de Ferrare, suite de quatorze es- tampes marquées des lettres a à n et du nom du per-

._ 14

sonnage ; elles ne portent pas le nom de Tartisto, mais elles viennent indnbitablement de sa pointe.

GALIARI dit PAUL VÉRONÈSE (Paul)

PEINTRE d'histoire.

Voyez le Catalogue général des Ventes publiques, II* vol., Il'- partie.

1 Adoration des Mages. Pièce marquée Paolo Verouese fec. , dont la gravure lui est atti^ibuée. Voyez Hubert et Rosi (III, 185) ^i Le Blanc.

GALLIAS (A. Cl. ou)

GRAVEUR SUR BOIS.

M. Bonnardot, qui est le seul auteur qui parle de ce graveur, dit (page oh de son Histoire archéologique de la gravure en France) : « Ce graveur, probablement Français, a gravé sur bois en 159Zi une estampe allégorique à la mort du duc de Guise; cette estampe a été plusieurs fois reproduite en Allemagne. Elle représente le duc de (îuise qui essaie de séparer en deux Tarbre généalogique de saint Louis, mais ses mains se trouvent prises dans le tronc. Allusion à Vlilon de Crotone. » Pièce très-rare (l).

GALLOT (Jacques)

PEINTRE, DESSINATEUR ET GRAVEUR A l'EAU-FORTE ET AU BURIN (2).

à Nancy, en 1592; mort dans la même ville, le 2/i mars 1635 ;

(1) Ilénin (Histoire de France et des Français, X, U) décrit six estampes de ce sujet, dont une avec une dédicace à Henri IV datée de 1580 et signée A.C., pi. in-fol., gravée en bois. Il nVst pas aussi afllrmalirsur le piM'sonnage, il dit seulement : un Guerrier pris par les mains dans un tronc d'arbre divisé en deux.

(2) l'Ioge liislorique do Callot, par le Père Husson. Bru.relkft,

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élève de Jules Parigi et de Vu. 1'Fio\iASsir^. A travaillé à Nancy, à Kome, h Florence, à Paris. Voyoz la liste chronologique de ses ou vrages de 1607 h 1635. iMcaume, I, 23.) Pour la biographie de ce célèbre artiste, nous ne pouvons mieux faire que de renvoyer .'i l'ex- cellent livre de M, Meaume (1), dont les savantes et consciencieuses recherches ne laissent rien h désiier, tant sous le rapport i)iogra- phique que pour le catalogue des pièces du maître. Il a fait justice de la plupart des attributions fausses ou plus que douteuses, que les traditions avaient consacrées dans les œuvres form.ées dans la fin du siècle dernier, et qui portaient h plus de 1,500 pièces Tœuvre de Callol. Dans le nombre de 1,Z(80 pièces qu'il catalogue, 882 seule- ment lui paraissent avec raison être gravées par Callot. Les graveurs contemporains de notre artiste qui ont gravé son portrait sont : Vorsterman (2),!\1ichel Lasne, en 1629, et Abraham Jtosse; sur ce dernier, on lit Tépitaphe qui se trouvait sur son tombeau dans Té- glise des Cordeliers de Nancy (3). Le portrait de Callot peint par lui existe à la Galerie de Florence; il est gravé dans les divers ou- vrages de celte (Talerie (4).

1 OEuvres de Callot.

Des cabinets û'Hermand (1739), en 1,342 pièces, 800 liv. ; Duc de Mortemart (1739), en 1,325 pièces, 725 liv.; UOrangère

1666, in-8°. Par Desmarest. Nancy, 1828, in-8''. Callot de 1606 1637, par Madame Elise Voiart. Paris, 18/il, 2 vol. in-8", et dans divers ouvrages : Vallin, Annales de la Chalcographie (1806, l"vol.) ; Archives de l'Art français, les Notes de Mariette; les Pein- tres provinciaux, par Ghenevière ; un Catalogue de l'œuvre de Callot, publié à Londres, par Green, en 180Zi, et Alvin, séjour de .T. Callot, à Bruxelles, 1861.

(1) Recherches sur la vie et les ouvrages de Jacques Callot. Paris, 18Zi9, 2 vol.in-8°.

(2) Marietle dit de ce portrait : « Je ne le crois pas de Van Dyck, qui n'avait peut estre l'occasion de voir Callot, mais bien gravé sous sa conduite, d'après le tableau de quelqu'autre, et peut estre mesme d'après un dessin de Callot; car ce portrait a beaucoup de sa ma- nière. »

(3) Ce monument a été détruit le 5 mai 1751.

(7i) Voyez pour les autres porliails de Callot, qui ont été gravés, la table du Père Le Long.

16

(17ZiZi), en 1,551 pièces; la division a pioduit 1,237 liv. 15 sous (1) ; Potier (1752) ; la division a produit 1,290 liv. 11 sous; Clérambault (1755), en 1,300 pièces environ et plusieurs dessins; la division a produit 869 liv. ; Manette (1775), en 1,300 pièces, Zi21 liv. ; Vander Dussen (177/i), 1,300 pièces, 700 ûor. ; Denon (1826), en 1,57/1 pièces en 3 vol. (2), 1,000 fr. ; Ottley (1827), en 12/il pièces... ? Verstolk de Soelen (18/i7), une œuvre des plus remarquables et dans une condition unique, 1,000 flor. ; R. D. (Robert Dumesnil, 1856), 2,103 pièces, plusieurs doubles avec diffé- rences et l/i dessins, 3,800 fr. (3) ; Chartes Scarisbryck (13 mai 1861), en 1,608 pièces, quelques-unes avant la lettre et non termi- nées, et quelques dessins, 180 liv. sterl. (U);— A. V. (Vivenel, 16 juillet 1861), en 957 pièces, 1,501 fr.

Il se trouvait aussi l'œuvre de Callot dans les ventes suivantes : Pajot; Duc de Tallard, 1756 ; Cayeux, 1769; Crozat, Baron de Tfiiers, 1772; Prince de Rubempré, 1765; Van Schorel, \llh; Watelet, 1786; James Hazard, 1789; Sitvesire, 1810; Rigal, 1817; Bignon, 18/i8, et une vente par Ch. Le Blanc, 5 mai 1856. /|35 planches de Callot, dont le portrait de Deruet et celui de Callot, par Michel Lasne, furent vendues à la vente de Benoît Audran, en 1772, au prix de ZilO liv. Un œuvre en près de 1,500 pièces; plusieurs doubles avec différences. Ventes M. X., par Rochoux (19 février 1866); a produit plus de 6,000 fr.

Estampes détachées de l'œuvre.

2 Le Passage de la mer Rouge, 1629.

P' Étal avant le flot tronqué. Ventes Debois, kl fr. ; Van den Zande, 36 liv.; Camberlyn, 20 fr.: —M. A'., parRodioux (1866), 31 fr.

11% le flot tronqué.

(1) (C'était l'un des plus complets connus).

(2) Cette œuvre venait de la collection de Zanelli de Venise; il a été acquis pour le Cabinet des Estampes de Paris.

(3) Cet œuvre a été partagé après l'acquisition entre MM. Thiers, Meaume et le baron de Salis. Ces deux- derniers amateurs possèdent chacun un très-bel œuvre de Callot.

(/i) Une partie des pièces de cot œuvre venait de celui de Verstolk de Soelen.

111% Tadresse de P'agnani (1) substituée i\ celle de Silveslre, et le flot a été rétabli.

1V% avec l'adresse de Madanie Vincent. V% celte adresse enlevée.

3 Le Massacre des Innocents, l''pl. (2).

T" État avant la lettre. Ventes L'Orangère, .2Zi liv. ; par fio- choux (7 nnars 186û), l/l fr.

4 La Passion de iNotre-Seigneur. Suite de douze estampes dites la Petite Passion.

P' État avant les numéros (3). Ventes par Vignères (25 mai 1857), 2Zi fr.; R. D., (11 mai 1863), Zi9 fr. ; - M. H. T., par Rochoux (19 janvier 1863), 6Zi fr. ; E. Simon, 31 fr. ; —par Rochoux (7 mars 186Zi), 51 fr.

5 Le Nouveau Testament. Suite de onze pièces, y compris le titre gi^avé par Abraliam Bosse.

V État avant le texte latin, seulement le nom de Gallot (/i). le Cum priuile reg. et Israël excu, Ventes par Rochoux (18 février 1861), U5 fr. ; Camberlyn, 20 fr.; ¥. X., par Rochoux (1866), 51 fr.

6 Le Portement de Croix. Très-petite pièce

(1) M. Meaume donne la liste des planches qu'a possédées Fagnani et auxquels il a mis des numéros.

(2) Il y a une répétition de cette estampe gravée à Nancy par Gallot; on la reconnaît en ce qu'il y a un enfant mort au pied d'un bourreau vu par le dos, et qu'il y a quatre petites statues sur l'édifice le moins élevé, au lieu de trois dans la première planche. On a aussi des épreuves avant la lettre. Vente Camberlyn, sh fr.

(3) On trouve, mais très-rarement, dans les suites du P"" Étal, la planche représentant la Flagellation, avec une petite figure placée à l'ouverture d'une porte qui donne dans la prison. Une épreuve avec cette remarque était dans le bel œuvre de M. Robert Dumesnil, vendu en 1856.

(h) Le n" 1, Jésus au milieu des Docteurs, a quatre États; des au- tres pièces, il n'y a que deux États.

II (est.) 2

18

ovale en travers; elle est très-rare, ayant été gravée snr argent pour un reliquaire (1). Vente Camberlyn (1865), o2 fr.

7 Les quatre Banquets. Suite de quatre es- tampes.

V État avant le nom de Silvestre et avant les numéros. Ventes A. D., amateur belge, 2Z| fr. ; M. H. T., par lîochoux (19 jan- vier 1863), 70 fr. ; par le même (7 mars 186Zi), Zil fr.

8 La Parabole cle l'Enfant prodigue. Suite de

onze pièces.

T'État avant les vers et avant les numéros. —Vente Ramberg (1863)...? M. X, par Uochoux (1866), /|81 fr. 11% avec les vers et avant les numéros. Ventes BuscUe, 15 fr.;

par Vignères (8 mars 1858), 31 fr. ; R. D. (11 mai 1863), 20 fr.; M. X. (1866), 31 fr.

111% avec les numéros.

9 La Vie de la Vierge. Suite de quatorze es- tampes.

!«' État avant les numéros, plus une pièce, l'Annonciation. Ventes par Rochoux (18 février 1861), IZi fr. ; par le même (13 janvier 1862), 22 fr. ; R. D. (11 mai 1863), 31 fr.; M. X. (1866), 50 fr.

10 L'Annonciation (Meaume, n"* 71). Rare.

I" État avant le Cum privilégia et l'adresse de Silvestre non décrit.

Ventes Bruyninckx, 30 fr. ; Camberlyn, 12 fr.

1 1 Le Sauveur, la Sainte Vierge, les douze Apôtres, et Saint Paul, l'Apôtre des nations, en pied. Suite de seize estampes, y compris le titre.

(1) Un tableau de cette composition peinte sur lapis de /i p. 3 lig. iwr 3 p. 3 lig. a été vendu sous le nom de Callot. Ventes Vaii- 'Jreitil (1787), 360 liv.; Denou, 500 fr.

19

I*'" Étal avant radrossc d'Israël exe. Ventes Van den Zande. 31 fr. ; par Le Blanc (mars 1856), 36 h\ ; R. D. (11 mai 1863), quatre pièces étaient du II^ État, 26 fr.

ïr. Vente par liochoux (18 février 1863), 13 fr. ; Camher- lyn, Sli fr.

12 Différents sujets pieux. Suite de neuf es- tampes non chiffrées, dont un frontispice avec titre : Gloriosissimœ virginis Deiparœ Elogium...^ etc. {Meaumc, if 90 à 98.)

f"ï^:tat. Vente M. T., par Rochoux (19 janvier 1863), 37 fr.

13 L'Assomption an Cliérubin. Pièce anonyme très- rare.

14 Les Mystères do la Passion de Notre-Sei- gneur. Treize compositions : six en ovale et sept en rond et un titre. [Mecmme, n°' 31 à 36.)

I" État avant la lettre. Vente par Rochoux (18 février 1863), 712 fr.

IF, avec le nom de Gallot et l'adresse de Silvestre. Vente M. X, par Rochoux (1866), 18 fr.

15 Le Benedicite. {Meaiime, 65.) Ce morceau a été copié (1).

P"" État avant Israël Silveslre et cum priuil Régis. Ventes par Vignères {k novembre 1856), 2Zi tr.; Camberlyn (1865), 7 fr.

16 Le Purgatoire et l'Enfer. Vastes composi- tions de quatre planches, gravées au burin. I, Cal- lot, f., 1612.

I" Etat avant l'adresse de Rossi, qui est au II*' État.

(1) Celte copie se reconnaît à une virgule après le mot Te, qui ne se trouve pas à l'original.

20

1 7 Les Pénitents et les Pénitentes. Suite de six estampes, y compris le titre gravé par Abraham Bosse.

Vente R. D. (11 mai 1863^ 21 fr.

18 Les sept Péchés capitaux. Suite de sept es- tampes, chiffrées à droite.

I" État avant les numéros. "Ventes par Rochoux (19 février 1861), 19 fr. ; Camberlyn (1865), 15 fr.

19 Le Martyre des Apôtres. Suite de quatorze

pièces, y compris le titre.

V État avant le nom d'Israël Silveslre et les numéros. Vente R. D. (11 mai 1863), Zi3 fr. 11% avec l'adresse de Silvestre et avant les numéros. 111% avec l'adresse et les numéros.

20 Le Martyre de saint Sébastien (1).

l*"" État avant l'adresse de Silvestre. Ventes Dreux, 23 fr. ; R. /). (11 mai 1863), 37 fr.

21 La Tentation de saint Antoine (n" 138, de Meaume), Morceau anonyme très-rare (2).

22 Autre Tentation de saint Antoine (n° 139, de Meaume).

Vente VOrangèrc (3), 83 liv.

1" État avant les rosettes dans les armes, avec les mots écrits : Ciiecisei Vot. Ventes Brochant (1776j, 89 liv. ; Servat (1778), 60 liv.; Potoki (1820), 53 fr. ; Durand (1821), 53 fr.;

(1) Une esquisse peinte sur papier se voit au musée du Louvre; elle vient de Mariette.

(2) Il y a une copie plus grand formai, par Mei Tinglii. Ventes Cléramhault, 60 liv. ; vendu hS liv. chez le Duc de Tallard.

(3) Gersnint dit dans le catalogue de cette vente, que Fagnani a fait liror de fausses épreuves avant la lettre de celte estampe.

2!

Lunglés (1826), 72 fr. ; A. D., amateur belge, 200 liv. ; Debois, 190 liv. ; par Rochoux (18 février 1861), 310 fr. IP, avant les roselles, mais les mois corrigés : en Cœcis et Tôt.

Ventes Citoyen A. (1797), 72 fr. ; Logelte, 77 fr. 50 cent. Revit (1833), 200 fr. ; Bertin, 99 fr.

IIP, avec les rosettes dans les armes au nombre de 21 au lieu de 10, et on remarque IIII après la première ligne de la dédicace, et enfin les mots reparans que sont unis par deux traits reparans=que.

Ventes L'Orangére, 17 fr. ; Dusche (1857), 37 fr. ; De la Jarriette, 18 fr. ; Camberlyn, 13 fr.; —M. X., par Rochoux (1866), 27 fr.

IV% la planche a une raie qui coupe le nuage entre les bras et l'aile du démon vomissant.

23 Les Martyrs du Japon.

le»- État avant l'adresse de I. Silvestre. Vente M. H. T., par Ro- choux (19 janvier 1863), 9 fr. 50 cent.

24 Les Tableaux de Rome (1). Suite de trente estampes qui représentent pour la plupart les tableaux et les statues placés sur les autels de Saint-Pierre et Saint-Paul hors des murs et autres églises de Rome (2).

ler État avant les numéros et avant le nom de Callot. Vente M. K. R., par Potier (1857), Zi2 fr.

II«, le litre ne s'y trouve plus, ayant été sans doute perdu; alors on en a fait un du sujet représentant la Vierge à la Colonne (n° 168), et il ne se trouve plus que 29 pièces à la suite, elles portent le nom de Callot et des numéros. Une suite mêlée des P'" et IP États à la vente M. X, par Rochoux (1866), 90 fr.

25 Estampes décorant le livre intitulé : Vie de

(1) Ces estampes sont gravées au burin par Jacques Callot dans ses premiers commencements et quand il travaillait chez Ph. Thomassir. Mariette (A. B., I, 268).

(2) On trouve ces tableaux gravés par un anonyme, d'après les dessins de Joanes Maggius, autour des vues de ces églises; sept estampes in-folio. M. Greuter excudit.

22

la Mère de Dieu. Représenté par emblème , in-4 ;

sans date, 27 estampes.

I^'f État avant les numéros et le Cum priv. Régis sur le titre. Ventes Tm denZande (avec la suite de la Lumière du cloître), 50 fr.; B. D. (1863), ZiO fr.

26 La Lumière du Cloître (estampes décorant le livre de). Suite de vingt-sept estampes, y compris le titre.

!"■ État avant les numéros, qui sont dans le II^ État. Vente R. D. (11 mai 1863), 25 fr.

IT% avec les numéros, l'adresse de Langlois et lu date de 16/i6. On a des épreuves les vers, qui sont en caractères mobiles, n'ont pas été imprimés. Voyez une suite de cet État dans le catalogue de la vente Van Schorel.

27 Miracle opéré par l'intercession de Notre- Dame de Florence. Suite de quarante et une es- tampes, in-8 (1).

1" État, le titre avec la date de 1619. Elles sont numérotées et 23 planches ont du texte au verso. —Vente Potier (1752), avec une Annonciation qui ne s'y trouve pas d'ordinaire [Meaume, 75); Tiepolo, 16 fr. ; Joyant, 16 fr.

11% elles portent deux numéros, et la date du titre a été changée en celle de 1636, ainsi que le nom de l'éditeur.

111% la date et le nom d'éditeur effacés, et il n'y a plus de texte au verso.

28 Les Images de tous les Saints et Saintes et

des Fêtes mobiles de l'année. Suite de 490 estampes

sur 124 planches.

T'État avant la lettre ; on lit seulement à chaque saint : Israël, avec ex. ou excud. Ventes Turin, fiO fr.; par De fer (20 mai

(1) Rasan possédait ces planches ainsi que relies dts tableaux de Home.

23

18Zi7), /lO fr. 50 cenl.; Sokir (1860), ZiOl Ir.; H. D. (U n\ai 1863), 50 Ir.; M. X, par P.oclioux (1806), 101 fr.

1[% les planches du mois de janvier sont retouchées, les angles sont teintés, et il y a une inscription dans la marge du bas de chaque saint (1). Vente Iluquier, 18 liv. 19 sous.

29 Portrait de Frauçois de Medicis.

l" État avant la retouche. Vente M. X, par Rochoux (1866) /40 fr.

30 Portrait de Cosme II, grand-duc de Toscane.

I" État avant le nom autour de l'ovale (2). Très-rare.

11% avec le nom. Vente M. X, par Rochoux (1866), Zi2 fr.

31 Portrait de Donato delj' Anlella, sénateur florentin (3). Callot a aussi gravé les armes de Mé- dicis qui servent de titre au livre en tête duquel est ce portrait qui est rare.

32 Portrait de Péri (Dominique), connu sous le nom du Jardinier. 11 est ainsi qu'un titre, gravé par Callot ; ce titre est appelé la Belle Jardinière, pour le poëme, Fiesole distrulta, Florence, 1621, in-4".

Vente /?. D. (26 novembre 1855), le livre, 20 fr.; M. X, par Rochoux (1866); le portrait seul, 23 fr.

(1) Le frontispice, qui représente la Vierge recevant les saints à la porte du paradis, a cinq États : le premier est avant toute lettre, très-rare ; le second avec seulement le nom de lac. Callot in. fec, et A Paris^ chez Israël Henriet, avec priuilége du lioy. 1636; dans >e troisième, on lit de plus dans le cartouclie trois lignes de litre : Non ERiT..., etc. Ces trois Étals se trouvent aux planches du I" État, et, aux deux autres, les inscriptions sont effacées et la planche réduite.

(2) Une éprouve de cet État est décrite dans Paignon-Dijonval.

(3) Ce portrait, ainsi que les doux qui précèdent, se trouvent on tèle de leurs éloges ou oraisons funèbres, pub'iées à Floi'ence en 161/i, 1618, 1620.

24

33 Pompe funèbre delà reine d'Espagne, 16i2. Suite de 29 estampes dont quinze sont gravées à l'eau-forte par Callot, à Florence; les autres par dif- férents maîtres. Rare.

Ventes Potier (1757)^ 70 l'r.; Huquier (1772), 11 liv. 19 sous; M. X., par Rochoux (1866), 11 fr. 50 cent. Il manquait trois pièces.

34 Figures du Voyage à la Terre Sainte. Qua- rante-sept estampes sur trente-sept planches.

Vente R. D. (11 mai 1863), Zi5 fr.

35 Estampes décorant le livre intitulé : Com- bat à la barrière, par Henry Humbert. Nancy, 1627. Petit in-4°. Suite de onze planches (1); en tête de la page 53 du livre on trouve une petite planche repré- sentant un bras armé ; il a été gravé deux fois : l'un est le bras gauche, l'autre est le bras droit.

Vente Rochoux (19 janvier 1863), 31 fr. (les deux hras manquaient, mais il y avait en plus l'entrée de MM. Couvonge et de Clialabre, Zi93. Rare. M. X, par Rochoux; la suite, moins un des bras, Zi2 fr.

36 Charles III, duc de Lorraine. 1607 (3/.,

504).

1" État avant le nom de Callot (2). Très-rare. 11^, avec le nom. Rare.

(1) Il y a des copies des estampes de cette suite avec l'adresse de Claès Vischer.

(2) M. Meaume dit avoir vu cette épreuve au Cabinet des Estampes en 1852, mais qu'il ne Ta pas retrouvée depuis.

25

37 Deruet (Claude), peintre du duc de Lor- raine, et son tils (1).

I" État avant Tannée 1632 et avec le tuyau de la cheminée blanc.

Ventes Berlin, 48 fr.; L. R. de L. (Le Roux de Lincy), 56 fr.;

par Rochoux (18 février 1861), 30 fr.; Van den Zande, 32 fr.— M. X,, par Rochoux (1866), 61 fr.

IP, avec l'année, mais le tuyau de la cheminée reste blanc. \eniç Rochoux (6 mai I86/1), ili fr. 50 cent. ÏII«. Vente Van den Zande. 8 fr. 50 cent.

38 De Lorme (Dieudonné-Charles), médecin de Gaston, duc d'Orléans (2).

I" État sans inscription sur les deux banderoles. Très-rare. II«, avec l'inscription. Vente Busche, 23 fr. 50 cent. (3); M. X, par Rochoux (1866), 60 fr.

39 Louis Xlll, roi de France, représenté à cheval. Ce portrait a été gravé par Michel Lasne, et le fond, qui représente le combat de Yeillane, l'a été par Callot, qui a encore gravé une autre estampe de cette bataille.

I" État avec le 2 à droite. Très-rare.

(1) Le dessin de cette estampe est au musée du Louvre. « C'est, dit M. Meaume, qui a donné la biographie de Deruet, un des plus beaux de Callot. » Ce même auteur cite encore un portrait de Deruet, fait par Louis XIII, qui se conserve dans une famille de Lorraine; et la planche de Callot se trouvait dans le lot des [i35 vendus chez Benoît Audran, en 1772, au prix de ZjiO fr.

(2) C'était un des plus grands curieux d'estampes de son temps, surtout de celles de Callot {Meaume, p. 228).

(3) Dans le Catalogue de la vente Brochant, Glomy^ en citant les deux États ci-dessus désignés, dit : « Et la troisième, qui est de la plus grande rareté, est gravée en contre-partie de la première : quoique la gravure en paraisse aussi bien que la première, je la croirai cepen- dant copie, bien que plusieurs connaisseurs assurent son originalité, prétendant que Callot a lépété cette planche. » 3/. Meaume ne cite en aucune manière cette pièce, qu'il n'a pas sans doute connue.

26

[[e^ _ Veilles par Defer (29 janvier 1855), 20 fr.: Camberlyn, 35 fr.; _ M. X., par Roohoux (1866), àS fr.

40 Louis de Lorraine, prince de Phalsbourg,

fils du duc de Guise. Il est représenté h cheval, et le

fond représente une bataille (1).

Ventes L. R. de L. (Leroux de Lincy), Zi7 fr.; R. D. (11 mai 1863), 19 fr. 50 cent.

41 Siège de Bréda, siège de La Rochelle et siège du fort de Saint- Martin dans l'île de Ré. Trois grandes estampes en six feuilles chaque ; de plus, les légendes et sujets formant les bordures de ces trois

sièges.

P^ État du Siège de Breda (2), il est avant Israël Silvestre exe. Parisis cum priuil. Régis. Vente M. X, par Rochoux (1866), ûOO fr. IP, avec cette adresse.

111% on lit dans !a bamlerole : Siège de Breda (Vente JouUain, en 1779, 36 liv.).

I" État du Siège de La Rochelle. Dix frises, représentant des sujets relatifs à ce siège, se placent autour du sujet principal en six grandes feuilles; ils sont sans les numéros, qui se trouvent dans le deuxième État.

P*^ État du Siège de Tîle de (3), comme celui ci-dessus, avec les bordures analogues (Zi).

(1) Le dessin de ce portrait se trouvait dans Tœuvre de la vente Ilobert-Dumesnil (1856).

(2) Les ])lanclies de ce morceau et les deux qui suivent ont appar- tenu h Delorme, dont Gallot a gravé le portrait.

(3) Mariette, dans une de ses noies, lait remarquer un groupe eiïacè, qui aurait représenté Richelieu à cheval entre les deux princes, et il dit que son grand-père a eu une épreuve, avec cette particula- rité; plus taiil il dit avoir vu le dessin de ce groupe chez Doullo.

(6) Voyez, pour |)liis amples descriptions de ces trois pièces, le Ca- talogue de M. Meaume, p. 237 à 252.

27

Ventes Potier, les li'ois sièges avec les boiduies, 37 liv.; Cle- rambault, 36 liv.; Turin (1838), 80 fr ; Martelli (1858), 90 fr.;

le Siège de Breda seul, vente Joullain. avec les explications (1), 36 liv.; Chavin de Malan, 18 liv.; un exemplaire des trois sièges, sans les bordures, ventes par Defer (29 janvier 1855), 29 fr.;

M. X., par Rochoux, le Siège de La Rochelle et celui de l'Ile-de- Ré, avec les bordures en T"" État, 635 fr.

42 Principaux faits du règne de Ferdinand I" de Médicis, grand-duc de Toscane. Suite de seize estampes non chiffrées (2) et anonymes, gravées par Callot, d'après des peintures de Mateo Roselli et de Bernard Pocetti, dans le palais ducal, à Florence, sur les dessins de Tempesta.

Ventes (quinze pièces, plus trois non terminées et études), R. D. (11 mai 1863), manque la seizième, /il fr,; par Rochoux, P. D., de Lyon (l/i décembre 1863), 11 fr.

43 Les petites Misères de la guerre. Suite de sept pièces.

Vente M. T., par Rochoux (19 janvier 1863), 23 fr.; M. X. (1866), /i6 ir.

44 Les grandes Misères de la guerre. Suite de dix-huit pièces (3).

l^'' État avant la lettre. Ventes Brochant, 56 fr.; Servat par

(1) Ces explications ont été imprimées chez Plantin en 1628.

(2) Ces planches, qui étaient dans le Cabinet du Grand-Duc, en sont sorties dans la fin du siècle dernier; la seizième, qui longtemps a manqué dans les divers œuvres qui se formaient, a été retrouvée depuis. Les planches existent encore, elles ont été apportées à Paris i! y a quelque;: années. Elles nous ont été proposées au prix de /i,000 francs. Nous ignorons elles sont actuellement.

(3) Mariette dit : « C'est un des ouvrages cet habile graveur a donné le plus de preuve de son savoir et qui lui a acquis en même temps le plus de réputation. Celle suite a été plusieurs fois coj)iée.

2S

Basan (1778), 53 liv. 19 sous; Cochu...! Durand (1821), 101 fr.;

Brisart (18/i9)...? Van den Zande (avec une suite avec la lettre), ZiOl fr.; par Vignères (26 novembre 1860), douze pièces de la suite, 70 fr.; par Rochoux (18 février 1861), la dernière de la suite est rognée à l'estompe, 235 fr.; M. X. (1866), 251 fr.

11% avec les numéros 1 à 18, et aussi avec l'adresse d'Israël ex. ou excud., et le privilège. Ventes Brochant {Mlk), 19 fr.; L. T. (1813), 18 fr.; C. (1826), 28 fr.; De Lacombe (1866), Ziû fr.; Thorel (1853), 50 fr.; par Le Blanc (1856), 1x6 fr.; par Vignères (6 avril 1857), 35 fr.; par Vignères (11 avril 1859), 53 fr.; —par Rochoux (12 novembre 1860), 70 fr.; Solar (1860), 109 fr.; Clément (31 janvier 1861), 61 fr.; H. D. (Dreux, 1861), 53 fr.; _ M. T., par Rochoux (19 janvier 1863), 107 fr.; R. D. (11 mai 1863), 69 fr.

111% l'adresse d'Israël enlevée et remplacée par Callot inv. et fec.

Vente Busche^ 29 fr.

45 Exercice militaire. Suite de treize pièces.

K État avant les numéros. Ventes par Rochoux (18 février 1861), 16 fr.; Camberlyn, 25 fr.

46 Catafalque de l'Empereur Mathias (1), dans leglise Saint-Laurent, à Florence.

I"État avant la lettre. Extrêmement rare.

11% avec la lettre, mais avant l'adresse d'Israël Silveslre, qui est au troisième État.

47 Généalogie de la maison de Lorraine. Grande pièce anonyme de trois planches. Très-rare.

48 Généalogie de la maison des Porcelet, gravée au burin. Grande pièce de deux planches. Très-rare (2).

(1) Le dessin de môme grandeur que l'estampe, fait à la plume et au bistre, était dans la collection Neyman.

(2) 34 dessins de Callot, pour cette généalogie, ont été vendus 178 liv. chez M. de Cléranibault en 1755.

29

49 Armoirie de Callot. Très-rare il).

50 Généalogie de la Famille Del Turco, avec une dédicace à Pierre-François del Turco, son pa- rent, qui a fait graver cette planche. Ainsi, on ne peut pas douter, dit Mariette, que ce ne soit une des premières pièces que Callot a gravées à Florence. Il dit aussi n'avoir vu cette pièce que dans l'œuvre de M. Beringhen.

Vente par Defer (29 janvier 1855), 19 fi . 50 cent, le IP État.

Il y a deux Étals de celte planche rare; M. Meaume n'a pas connu le IP Élat; le premier ne contient que 77 médaillons sont les noms; le deuxième oiïre des changements importants.

Les médaillons sont au nombre de 89; à celui est écrit M. Ni- colo est ajouté un chapeau de cardinal ; à six autres, sont ajoutées des toques de magistrat ; à celui on lit Chiaro sont ajoutés un casque et un bâton de commandant.

2" Les deux armoiries, placées de chaque côté de l'arbre, sont en- tièrement changées; celle de droite se voyaient trois dauphins représente un Lion dans le deuxième État; le cimier qui surmontait chacune d'elles est supprimé, ainsi qu'un paon qui perchait à droite, sur une branche d'arbre qui a été supprimée pour agrandir la description de l'arbre généalogique , qui, dans ce deuxième État, est d'un plus gros caractère,

51 LEventail (2). Joute sur l'Arno, donnée par les teinturiers et tisserands de Florence, le 25 juillet 1719. Pièce dite).

(l) « On n'en connaissait, dit M. Meaume, du temps de Mariette, qu'une seule épreuve chez M. de Beringhen. Gersaint l'a décrite d'après l'œuvre du Roi, p. 110 du Catalogue de L'Orangère. » Nous avons vainement cherché celle épreuve à la Bibliothèque Impériale.

(•2) Il y a un copie trompeuse : on la reconnaît en ce que le mot fec. ne se trouve pas a la suite du nom de Callot ; il y a encore une copie du même sens gravée en bois par Ecman ou Ecgman, qui a en- core copié la suite des Gueux, celles des Caprices et un fragment de la Foire de Florence.

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1" Élat avant l'insciiplion dans la banderole et avant le nom de Callot. Très-rare.

II*^, avec l'inscription. Cette pièce est rare à trouver belje épreuve. Ventes (27 novembre 1752), 29 liv., avec la petite treille (1); par Rochoux (9 janvier 1865), 21 fr.; par Rochoux (7 mars 186/4), 269 fr. (2); M. X., par Rochoux (1866), 199 fr.

52 La Carrière, ou rue Neuve de Nancy.

I'^'" État avant Tadresse dTsraël Silvestre. Ventes par Vignères (17 mars 1856)...? par le Même (6 avril 1857), 12 fr.; L. /?, de L., 25 fr.; Van den Zande, 29 fr.; par Rochoux (7 mars 186Zi), 70 fr.; M. J.. par Rochoux (1866), 89 fr.

Il", avec l'adresse de Silvestre.

53 Parterre, ou Jardin de Nancy (3), dédié à la duchesse de Lorraine en 1625 (4).

I*'^ État avant l'adresse de Silvestre. Ventes par Vignères (5 avril 1857), h1 fr.; Van den Zande, Zi9 fr.; R. D. (11 mai 1863), 72 fr.; CamberUjn, 50 fr.; M. X. par Rochoux [1863), 81 fr.

11% avec l'adresse de Silvestre.

54 Le Jeu de Boules. Cette pièce est appelée

aussi le Bal champêtre, la petite Foire ou la Foire

de Gondre ville. Ce morceau, que Gersaint dit être un

des plus beaux de Callot, a été copié.

I" État avant la lettre. Ventes (27 novembre 1752), 29 liv.; Davila, 36 liv.; Huguier (1772), 80 liv.; Servat, 1778 (avec la chasse, I" État), 77 liv.; Citoyen A. (1797), /i5 fr.; Durand (1821), 26 fr.; Debois, 80 fr.; par Defer (18/i7)...? Busche,

(1) Cette planche est la dernière gravée par Callot.

(2) Cette épreuve venait du bel œuvre de ^\. Robert-Dnmcsnil, vendu en 1856.

(3) Il y a une copie de cette estampe.

{U) Le dessin de cette estampe était dans la collection de Paignon- DijofivaL qui possédait aussi un bel œuvre de Callot.

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150 fi".; par Febvre (1858), 155 Ir.; Van den Zande, les trois premiers États réunis, 136 fr.; De la Jarriette (1861), 160 fr.; par Vignères (26 novembre 1860), 2Zil fr.; par Rochoux (7 mars l86Zi), 152 Ir.; Marshall, 5 liv. slerl. 5 scii.; Camberlyn, 100 fr.

II«, avant l'adresse de Silvestre. Ventes Jourdan {V mai 1862), ZiO fr.: Rochoux (9 janvier 1865), 21 fr.; M. X. (1866), l^i fr. 50 cent.

ITI<^, avec l'adresse de Silvestre.

[Ve, retouché dans les fonds; on ne voit plus qu'une ouverture de porte entre la femme et l'échelle, et ù droite de l'échelle, on ne voit plus qu'une figure d'homme, au lieu de deux dans l'épreuve non re- touchée.

55 La grande Poire de Florence devant l'église dite de l'Imprunetla. Pi^emière planche ; elle a été copiée en contre- partie par Savry.

P' État avant les écussons qui sont à droite et à gauche dans les coins de l'estampe et avant les mots In. Flrcnz^e. Extrêmement rare. -— Vente Simoriy 375 fr., à M. Clément.

IP, avec les mots In Firenze, mais avant les écussons. Ventes Chuheré ,1756 (les deux planches de Florence et de Nancy et la thèse du duc de Lorraine), 120 liv.; Duc de Tallard, 1756 (les deux planches)^ 58 liv.; Brochant (177/i), 90 liv.; Valois, 37 fr.; Durand (1821), 5/i fr.; - Deboif^, 101 fr.

ni% avant les écussons, mais les mots In Firenze sont écrits In Firenza.

[V^, avec les écussons. Ventes Logelte (avec une épreuve du par- terre de Nancy), ko fr.; Ramberg (1)...? M. X. (1866), 68 fr.

56 La grande Foire de Florence. Deuxième planche, dite la Foire de Nanceij. Sur cette estampe ou lit, à la suite de l'année 1620, les mots : Fe. Flo-

(1) M. Rochoux cite cette épreuve comme étant avant la barre sur VF du mot Famillïa, dont parle M. Meaume, ce qui la placerait entre le troisième et le quatrième État,

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rentiœ el excudit Nancey. On trouve quelquefois cette estampe tirée sur deux feuilles.

F' État avant l'adresse de Silveslre. Ventes Potier, 39 liv.; Babant (1763), 21 liv.; L. R. de L. (1855), AS fr. 50 cent.; Camherlyn, 18 fr.

I[«, avec l'adresse de Silvestre.

57 Les trois Pantalons. Suite de trois pièces non chiffrées, représentant trois personnages de la Comédie italienne. Deux sont anonymes ; le Cas- sandre, seul, porte le nom de Callot, il y a deux états avant et avec l'adresse de Silvestre, et le privilège.

Vente par Rochoux (18 février 1861), 67 fr.; M. X. (1866), 51 fr.

58 Joutes de Florence. Suite de trois pièces re- présentant une fête donnée pendant le carnaval de l'année 1615 sur la place Sainte-Croix, à Florence, à l'occasion de l'arrivée du duc d'Urbin dans cette ville (1).

Ventes M. H. T. (1363), 31 fr.; M. X. (1866); de ces trois pièces, la première est avant la lettre; état non décrit, 66 fr.

59 Les Baillis, ou Curucucu. Cette suite a été

copiée.

I*''" État avant les numéros mis par Fagnani. Ventes par Vi- gnères (25 mai 1857), 20 fr.; par le Même (26 novembre 1860), 56 fr.; Bertin, 70 fr.; Salar (1860), 215 fr.; par Rochouj (7 mars 186Zi), 76 fr.; M. X, par Rochoux (1866), 107 fr.

11^. avec les numéros. Vento par Rochoux (9 janvier 1865), Ik fr.

(l) La description de celle fêle a élé publiée, en 1615, par Pignoni, in-Zi"; il y a une édition de 1617.

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59 Les Supplices (1). Vue d'une place couverte d'une multitude innombrable de personnages sont représentés les différents supplices infligés, au xvii' siècle.

J" Étal. Au quatrième vers on lit : Meschant au lieu de Meschans, Extrêmement rare.

H«, le mot corrigé ; le tracé des lignes, pour guider le graveur de lettres, est très-apparent. Ventes Durand (1821), 20 fr.; Boulle (1831), llir.; B. d'Amis (1835)...? /^m/ (1838), 30 fr.; A. D., amateur belge (18Zi5), 28 fr. 50 cent.; Thorel (1853), 50 fr.; Van den Zande, 100 fr.; H. de L. (de La Salle), 119 fr.; Maurel, 26 fr.; par Le Blanc (mars 1856), 121 fr.; Busche, 80 fr.; par Vignères (26 novembre 1860), 73 fr.; Dreux (1861), l/j3 fr.; R. D. (1863), 73 fr.; par Rochoux (7 mars 186/i), 156 fr.; Camberlyn, 50 fr.; M. A'., par Rochoux (1866), 121 fr.

60 Le Brelan, ou l'Enfant prodigue trompé par une troupe de filous (2).

I" État avant la lettre autour de la bordure; dans cet État la femme n'a pas encore de plumes sur la tête. Extrêmement rare.

IP, avec la lettre. Ventes Van den Zande, 9 fr.; par Vignères (6 avril 1857), 35 fr.; par Rochoux (7 mars 186Zi), 38 fr.; Cam- berlyn ^ 18 fr.

61 Les Bohémiens. Suite de quatre estampes non chiffrées (3). Ces sujets ont été inspirés à l'artiste par les souvenirs de son séjour parmi les Bohémiens,

(1) Le dessin à la plume était dans la collection Vassal de Saint- Hubert en 1779; il a été vendu 38 fr.

(2) Un tableau de cette composition se voyait à Florence chez le Grand-Duc : il est cité par Mariette.

(3) Des tableaux du maître, de ces quatre sujets, un peu plus grands que les estampes, sont chez le Grand-Duc. « La louche en est pesante, sans couleur, et il s'en faut bien que ces tableaux appro- chent de la beauté de ses estampes et dessins. » (Notes manuscrites de Mariette, fol. 58.)

II (est.) 3

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lors de son premier voyage en Italie. Celle suite a été copiée.

pf État avant le nom de Callot. Très-rare. Vente liochoux (18 février 1861), 158 fr. (deux seulement sont avant le nom Callot; les deux autres sont du deuxième État); M. X, par Rochoux, (1866), 161 fr.

IP, avec le nom de Callot, mais avant l'adresse d'Israël Silveslre (1), Ventes VandenZande, Zi9fr.;— par F/^nères (26 novembre 1860), 37 fr.; De laJarriette, 53 fr.; R. D. (11 mai 1863), 25 fr.; - Ramberg , 61 fr.

111% avec l'adresse de Silvestre, remplacée par celle de Madame Vin- cent dans le quatrième État.

62 La Noblesse. Suite de douze estampes repré- sentant les costumes de la noblesse de Lorraine en 1625. On y voit six gentilshommes et six dames. Cette suite a été copiée.

fe»" État avant l'adresse de Silvestre. Ventes par Le Blanc (1856) , Zi6 fr.; R. D. (11 mai 1863), 121 fr.; par Rochoux (7 mars 186/i), 263 fr. (2); M. X, par Rochoux (1866), 261 fr.

11% avec cette adresse.

63 La Pileuse et la Dévideuse. Deux estampes.

I" État avant l'adresse de Silvestre. Ventes par Rochoux (17 jan- vier 1863), 31 fr.; par le Même (7 mars lS6Zi), 31 fr.

64 Les Gueux (3). Suite de vingt-cinq estampes

(1) Dans cet État, les épreuves sont tirées sur papier de fabrication lorraine au chilTre C entrelacé avec la croix de Lorraine. M. Meaume, à la fin du deuxième volume de son Catalogue de Callot, donne les marques des différents papiers sur lesquels sont tirées les estampes de Callot.

(2) Cette suite, ainsi que celle des Gueux, viennent du bel œuvre de M. Roberl-Dumesnil, vendu en 1856.

(3) il y avait douze dessins pour celle suite dans l'œuvre de Callot, de M. Roberl-Dumesnil.

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représentant des gueux ou mendiants d'Italie dans diverses attitudes. Cette suite a été copiée plusieurs fois, dont une l'a été par Savry.

I" État avant l'adresse de Silveslre au titré et les numéros mis par Fagnani. Ventes par Defer (29 janvier i8/i5), Zi9 fr., avec les copies en contre-pari ie par Savry: Van den Zande, 30 fr ; Solar, 215 fr.; R. D. (11 mai 1863), Zi9 fr.; par Rochoux (7 mars 186/t), lui ir.; Marshall, 1 liv. sterl. 5 sch. ; M. J., par Roclioux (1866), 117 fr.

11^ Vente Ramberg, par Rochoux, 8 fr.

65 La Chasse au Sanglier. On lit à la gauche du bas : Callot in. et fe. Cette pièce a été copiée.

P'' État avant le nom de Silvestre et le privilège. Il n'y a de cet État que des différences de tirage ; dans les dernières tirées, les loin- tains sont presque éteints. Ventes Brochant (1775), 199 liv.; Citoyen A., US fr.; par Vignères (26 novembre 1860), 28 fr.; par Rochoux (18 février 1861), 28 fr.; R. D. (11 mai 1863), 5Zi fr.

IF, avec l'adresse de Silvestre et le privilège. Vente Ramberg, par Rochoux (1863), 5fr. 50 cent.

66 La petite Vue de Paris. Pièce appelée aussi les Galériens, ou le Marché d'esclaves. Dans le fond on aperçoit le Pont-Neuf.

P' État avant toute lettre, le fond est blanc; on n'aperçoit pas le Pont-Neuf et plusieurs figures ne sont qu'au trait. Ventes par Le Blanc (mars 1856), 60 fr.; par Vignères (6 avril 1857), 22 fr.; par le Même (26 novembre 1860), le premier et le deuxième État, liU fr.; Van Os (1861), 26 fr.; par Clément (23 février 186Z|), 3Zi fr.; par Rochoux (7 mars 186Zi), 50 fr.

11% avec l'adresse de Silvestre et la date de 1623. Ventes Van Os (1861), 7 fr. 50 cent.; H. T., par Roclioux (1863), 17 fr.; par Clément (23 février), 13 fr.; par Roclwux (11 mai 1863), 13 fr.; par le Même (7 mars 186/i), 18 fr.

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67 Vue du Louvre (1). On lit sur l'eau, vers la gauche du bas : Callot fec.

I" État avant le nom de Callot. Très-rare.

11% avec le nom de Callot, mais avant Padresse de Silvestre. Vente A. A., amateur belge, 75 fr.

68 Vue du Pont-Neuf, de la Tour et de l'an- cienne Porte de Nesle.

I" État avant le nom de Callot. Très-rare.

11% avec le nom de Callot, mais avant l'adresse de Silvestre et le privilège. Ventes par Vignères (26 novembre 1860), avec la pré- cédente, les deux, hS fr.; Jourdan, 1862 (la vue du Pont-Neuf), 39 fr.; R. D. (11 mai 1863), avec la précédente, 50 fr.; par Bo- choux (7 mars 1864), les deux mêmes, 70 fr.

69 Les Fantaisies. Suite de quatorze pièces, y compris le titre.

I^"" État avant les numéros. Vente Camberlyn, 37 fr.; M. A'., par Rochoux (1866), 72 fr.

70 La Pandore. Cette pièce a été copiée.

l" État. Jupiter tient le foudre de la main droite; on lit : Jac. Callot in. et fecit. Vente par Vignères (25 mai 1857), 37 fr. 50 cent

71 Les Bossus ou Gobbi. Suite de vingt et une pièces gravées à Nancy sur des dessins faits à Flo- rence en 1616.

P*" État avant les numéros et avant l'adresse de Silvestre au titre.

Ventes R. D. (11 mai 1863), 25 fr.; Ramberg (1863), 11 fr.

par Rochoux (7 mars 1864), 102 fr.

Il'', avec les numéros.

(1) Il y a plusieurs copies de cette estampe et de la suivante.

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72 Les Caprices (1). Première suite de cin- quante pièces, compris le titre et la dédicace, non chiffrée, publiée à Florence vers 1617. Cette suite est dédiée à Laurent de Médicis.

Vente par Rochoux (11 mai 1863), U'2 fr. (manque une pièce).

73 Les Caprices. Deuxième suite de cinquante pièces, compris le titre et la dédicace, à Laurent de Médicis. Sur le titre, à la suite de in Fior., on lit : ex Nancey.

P"" Élat avant l'adresse de Silvestre et le privilège sur le litre, Ventes Potier (1757), les deux suites des Caprices, ZiO liv.; par Rochoux (18 février 1861), 95 fr.; par le Même (11 mai 1863), 62 fr.; Ramberg (1863), 18 fr. (manque une pièce à la suite); M. X. (1866), les deux suites, 215 fr.

74 Pièce de dédicace à Gosme de Médicis. On lit, sur un autel, c. o. s. m. o., et, au bas, dessous :

MILLE TWE PACIFICI ET DUCENTI HIS QVI GVSTO-

DivNT FRVGTVSEivs C. viiï. Daus le haut, on \oit, sur un croissant, la Vierge entourée de saints et tenant entre ses bras son divin fils. Dans le bas, douze per- sonnages placés à droite et à gauche en avant de l'autel. Morceau anonyme gravé au burin dans le

(1) a L'on ne peut sçavoir précisément, dit Mariette^ en quel temps Callot a gravé celte suite; Tépistre dédicatoire ne l'apprend pas; elle enseigne seulement que ce sont là, au jugement de Callot même, ce qu'il avait fait de meilleur jusqu'alors ; car, sans y faire mention de ses ouvrages antérieurs, il y dit que ce sont les prémices de ses travaux, sans doute de ceux qu'il croyait mériter attention, et effecti- vement, ce sont de ses meilleures choses qu'il a graver vers le même lemps jue le catafalque de l'empereur Mathias, c'est-à-dire vers les années 1618 ou 1619. >

38 goût de la suite des Miracles de l'Annonciade. 176-117 mil.

Celte pièce est de la plus grande rareté et ne se trouve citée dans aucun des anciens catalogues ni dans aucun œuvre connu de Callot, et c'est d'après celle que nous possédons, dans notre œuvre de ce maître, que M. Meaumeen a donné la description dans son Catalogue (page 392, n^ 882).

GAMASSEI (André)

PEINTRE d'histoire ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

D'après Le Pascoli (1) qui paraît avoir écrit d'api es les mémoires de la famille, Camassei serait à Bevagne, en 1602, et mort, à Rome, en 16Zi9. Il était élève du Dominiquin et d'ANDRÉ Sacchi. Ses ta- bleaux, à Rome, à Madrid. Gault de Saint- Germain cite une copie de la Communion de saint Jérôme, du Dominiquin, marquée des let- tres C. A., et la date de 16/i0 ; il dit que ce tableau a été mis en pièce pendant la Terreur, en 1789. On trouve des dessins de Camassei dans la collection Mariette. Bartsch (XIX, 72) décrit deux pièces gravées à l'eau-forte .

1 La Sainte Vierge et saint Jean ; et la Sainte Vierge. Deux pièces.

Ventes Robert-Dumesnil, à Londres (1836), 5 sch.;— Camberlyn (1865), la Sainte Vierge, 8 fr.

2 La Sainte Vierge et saint Jean.

I*' État avant les lettres A. C. Scolp., écrites à rebours. Ventes Debois, 17 fr. 50 cent.; Busche (1857), 9 fr.; H. de L. (La Salle), 28 fr. ; Rochoux (7 mars, 196^), 2/j fr.

Il', avec les lettres .4. C. Scolp.

(1) Cet auteur rite aussi Hyacinthe Camassei, qui a pareillement exercé la peinture à Rome. Manette (A. B., I, 292) dit avoir une pièce de lui, gravée sur son dessin.

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camaïeu ou clair-obscur

(de la Gravuie en).

Le camaïeu est, dans sa définition la plus simple, une imitation faite par le moyen d'une seule couleur , variée par le seul effet du clair- obscur, c'est-à-dire, plus claire ou plus ombrée. On a compris, sous cette dénomination, des peintures de deux et de trois couleurs, mais dans lesquelles on n'a pas pour but d'imiter la couleur naturelle des objets. Watelet (Dictionnaire des Arts, I, 292).

On donne généralement le nom de camaïeu ou clair-obscur à celles des gravures en bois qui offrent des imitations de dessins, faits sur papier teinté et rehaussé de blanc. Il y a deux sortes de ces estampes qui diffèrent essentiellement, et par le genre de dessins qu'elles représentent , et par le procédé mécanique qu'on emploie pour les produire. Les premières, qui offrent des dessins faits à la plume, sur papier teinté et rehaussé de blanc, sont faites de deux planches, dont l'une donne le fond, l'autre les rehauts. Les secondes représentent les dessins faits au pinceau, avec du bistre ou des pein- tures exécutées avec trois , quatre ou cinq teintes , par dégradations dans la même couleur. Ce qui exige au moins, trois et souvent quatre planches.

Les auteurs de l'Histoire de l'Art ne sont pas bien d'accord sur l'époque de l'invention du camaïeu, ni sur le nom de l'artiste a qui il faut attribuer ce mérite. Vasari nomme Ugo da Carpi, dont on a deux clairs-obscurs, datés de 1518. Mais Heinecken (Idée d'une Collection d'Estampes) et d'autres encore prétendent que cet art a été exercé en Allemagne longtemps avant Ugo da Carpi. Cette ques- tion semble devoir être résolue par la différence des première et deuxième classes. La première, à deux teintes, en effet, paraît appar- tenir à l'Allemagne, puisque l'on trouve des estampes, en clair- obscur, de Baudoin Grun, datées de 1510; de Hans Burgmair, de 1512; d'Albert-Durer, de 1515. Il y a encore Jean-Ulric Pllgrim dont les ouvrages portent un caractère d'ancienneté, se rapprochant de celles qui caractérisent les estampes de l'origine de la gravure, dans un tel degré que l'on ne saurait s'empêcher de les classer avant celles des maîtres Allemands dont nous venons de parler, et que l'on pourrait le regarder comme l'inventeur du clair-obscur de deux planches, et Ugo da Carpi, reste, pour l'Italie, l'inventeur de ceux à trois et quatre planches. Bartsch (vol. XII), auquel nous empruntons cet article, mentionne des pièces gravées en clair-obscur par des ar-

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listes italiens. Voyez l'ouvrage du Traité historique et pratique de la gravure en bois par PapilloUy et l'article Gravure en Bois et Ca- maïeu de l'Encyclopédie méthodique : Beaux-Ans (tome II, IP P., p. 6û8); Renouvier (Types xv!*" et xvii^ siècles, p. 59); Passavant (V[, 205); Waageu (Trésor d'Art, IV, 189), cite une collection remar- quable de clairs-obscurs, chez lord Russel, à Londres. Zanetti (le Premier Siècle de la Chalcographie, ou Catalogue de la Collection de Cicognara), qui décrit un grand nombre de clairs- obscurs. M. T. 0. Weigel, de Leipsick, possède dans sa riche et magnifique collection de l'Histoire de la Gravure en Bois, un grand nombre de camaïeux. On en trouve aussi décrits dans les catalogues des ventes Tallard (1756), Roberl-Dumesnil, à Londres (1838), Ottley (Londres, 1837), H. deL. (La Salle), et aussi les différents ouvrages traitant de la Gra- vure sur Bois, dans le Catalogue général des Ventes publiques. (P^ P., I" voL, p. 320.;

GAMERATA (Joseph)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU BURI.^.

à Venise, le 6 janvier 1718; mort à Dresde, le IZi mars 1802 ou 1803. Il a gravé d'après Dom. Féti, Sim. Cantarini, Dietricy, Procaccini, Biscaïno, Carrache, Pompei Battoni, Rottari, André Vaccari, Adrien Van der Werff, et pour la Galerie de Dresde, saint Roch distribuant des Aumônes, d'après Annibal Carrache; aussi quelques portraits. Voyez Le Blanc.

GAMOCCIO (Jean-François)

MARCHAND d'estampes A PARIS.

Plusieurs estampes , avec les dates de 1760 à 1772, d'après Jules Romain, Battista del Moro, et principalement d'après le Titien, por- tant son nom, Comoccio ou Apud Camoccium, comme éditeur. Un paysage avec un dragon, d'après Le Titien, auquel la gravure est à tort attribuée. Voyez Bartsch (-XVI, 9Zj), Heinecken et Le Blanc.

GAMPAGNOLA dit GIROLAMO DE PADOUE (Jérôme) peintre d'histoire, de portrait, de miniature et graveur. à Padoue. (lorissail dans le W siècle, élève du Sqlarcione

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travailla h Florence. Voyez Vasari, Lanzi et Morelli. Bartsch (XV, 539) décrit une sainte Othilie (1) marquée A. C, le G. retourné; ces deux lettres dans une tablette. Cette pièce, dit Passavant (V. 160), appartient au même maître que la Nativité que Barisch décrit (XIII , 370) à Jules Gampagnola. Morelli semble indiquer que Jérôme Gam- pagnola aurait publié un ouvrage sur les œuvres d'art qui se trou- vaient à Padoue.

GAMPAGNOLA (Jules)

PEINTRE d'histoire.

à Padoue, en l/i81. Une lettre de Matteo Bosso de l'an lZi98 dit que Jules, à peine âgé de 17 ans, s'était rendu à la cour du duc de Ferrare, dans les premiers mois de cette même année ; le même écrivain, dans une lettre de lZi94., adressée à Jérôme Gampagnola, exprime son admiration pour cet artiste, et mentionne son goût pour la peinture. Comme Julio n'avait alors que 13 ans , Bosso a en- tendre par un talent pour le dessin. On croit pouvoir démontrer, dit Passavant (V, 163) que notre graveur ne s'est occupé de peinture qu'en amateur, et cette opinion acquiert une certaine vraisemblance, si l'on considère que, pour le plupart de ses gravures, il s'est servi des dessins de grands maîtres de l'École Vénitienne, surtout de ceux de Jean Bellini et de Giorgone, et même que deux miniatures (2) de sa main sont empruntées aux compositions de ce dernier et de Bene- detto Diana, de Venise. Jules Gampagnola a eu quelques élèves dont mi Dominico Veneziano, qui a exécuté, à Padoue, deux tableaux d'après des dessins de Raphaël. Voyez Morelli. Bartsch{XlH, 368), qui décrit huit pièces (3), dit que Jules Gampagnola doit être regardé

(1) Cette estampe, ventes Masterman Sikes, 5 liv. steii.; Vis- cher, 100 fr.

('2) Il pratiquait la miniature et le dessin; on le citait comme con- trefaisant dans la perfection les tableaux du Mantègne et de Jean Bellin ; il travaillait encore en 1513. Voyez Renouvier (Des Types, etc., pep., page U5).

(3) Passavant (V, 165) en ajoute neuf, et il dit (P' P., p. 2Zi6) : a Les estampes de Jules Gampagnola sont gravées d'une manière ori- t< ginale, d'un buiin fin et délicat et souvent travaillé au poinçon. La « différence de style que l'on aperçoit dans ses gravures démontre « qu'il a gravé principalement d'après divers maîtres vénitiens, sur- « tout d'après Jean Bellin et le Giorgione. »

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comme l'inventeur de la manière pointillée, et que, suivant une re- marque de Vabbé Zani, presque toutes les pièces de cet artiste, qui sont marquées de son nom, seraient des secondes épreuves. Les estampes de ce maître sont très-rares.

1 Jésus et la Samaritaine. Morceau sans marque. Ottley le croit d'après le Giorgion.

Y enies Masterman Sikes, 5 liv. 10 sch.; Bnckingham, 10 liv. 10 sch. (1); Chevalier S. (1855), 520 fr.; H. de L. (1856), 510 fr.; Knigt (1857), h liv. 10 sch.; Thealdo (1859), 5^0 fr.; Wellesley (IP P., 1860), 18 liv. sterl.

2 Saint Jean-Baptiste représenté en pied dans un paysage. A la gauche du haut est écrit : julivs CAMPAGNOLA F., et à la droite d'en bas : Appress. Nicolo Nelli in Venitia (2).

Ventes Revil (1838), 130 fr.; h Londres (8 mai 186Zi), U liv. 10 sch.; Debois (18^5), 300 fr.; B. D. (Delessert), 325 fr ; Chevalier S. (1855), 180 fr.; H. de L. (La Salle), 180 fr.; Knigt (1857), 7 liv. 15 sch.; Marshall (186Zi), 28 liv. 10 sch. Cette épreuve venait des collections Esdaille et Maberly.

3 Ganimède enlevé par l'aigle de Jupiter. Pièce

citée par Mariette (A. B., I, 296).

Ventes B. D. (Delessert), U5 fr.: Wellesley (tP Partie, 1860), 13 liv. Cette épreuve était d'un I*' État avant le nom Antenoreus.

4 Le Jeune Berger (3). Il y a deux copies de ce

(1) Il y avait 19 estampes des deux Campagnola dans cette collec- tion; plusieurs non décrites. Aussi un Saint-Jérôme, gravé par un anonyme contemporain de Jules Campagnola, qui avait fait le dessin, vendu 2 liv. 12 sch.

(2) Mocetto a aussi gravé cette môme estampe, mais le paysage dilfèie; on ne sait trop quel est l'original. Bartsch se prononce pour Mocetto. Otlley a donné un fac-similé de cette estampe, dont le dessin est en la possession de M. Galiclion.

:3) Une épreuve, avant le Iravail au poinlillé, se voit au British Muséum.

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morceau : l'une dans le même sens, gravé par kuo;, Vénitien ; l'autre, en contre-partie, par un ano- nyme.

Vente Masterman Sikes (1826), une épreuve non finie, 10 liv. (1); une épreuve finie, même vente, 6 liv. 15 sch.; Ventes Bameville, à Londres, 17 liv. slerl.; Marshall, 26 liv. 5 sch.

5 La Femme nue, couchée. Elle est vue par le dos et sur une draperie ; elle dort, la tête un peu élevée sur un tertre. Dans le fond, un buisson d'ar- bres et plusieurs maisons; pièce sans marque. Dé- crite par Passavant, qui croit le dessin du Giorgion; il y a une copie en contre-partie d'un anonyme.

Ventes Revil (1838), U5 fr. 50 cent.; George Smith, 8 liv. sterl.

6 La Décollation de saint Jean. Pièce non citée par Bartsch et Passavant,

Vente Robert- Dumesnil Londres, en 1838), 2 liv. sterl. (2).

7 Daim couché et enchaîné au pied d'un arbre. Au haut de la gauche, on lit : julivs campagnola f. Cette pièce est dans la collection Albertine et au Bri- tish Muséum. Elle est décrite par Passavant, n" 15.

Vente Camherlyn (1865), 530 fr. (3).

(1) Il y avait 15 estampes des deux Campagnola dans celte col- lection.

(2) Il y avait encore dans cette vente, deux pièces attribuées à Jules Campagnola, Daim en liberté {Passavant, 16), vendu 1 liv. 2 sch., et Amour endormi (Passavant, 22, qui Taltribue à Domi- nique Campagnola), vendu 3 sch.

(3) Dans cette collection, cette pièce est désignée sous le nom de Cerf couché, etc., et comme n'ayant jamais été décrile par aucun iconographe.

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3 Vénus. Morceau dans le goût du pointillé. Vente Wellesley {IV P., 1860), 10 liv. 5 scli.

9 Sainte Geneviève. Copie en contre-partie de l'estampe d'Albert-Durer ; à la droite du haut, on lit : jULivs CAMPAGNOLA ANTENOREvs. Cette estampc est au Cabinet des estampes de Paris.

Vente Masterman Sikes, 6 liv. 10 sch.

CAMPAGNOLA (Dominique)

PEINTRE, DESSINATEUR ET GRAVEUR.

Gel artiste, qui était en même temps peintre et graveur, à Padoue, doit être, selon Lanzi (1), considéré comme le neveu de Jérôme. On ne peut préciser, au juste, la date de sa naissance ; nous savons seu- lement qu'il a été un des premiers élèves du Titien et que ses talents hors ligne avaient même réveillé la jalousie de son maître. Passavant (V, 167). —Zani (Materiali, page 132, note 5/i) dit : On ignore le nombre de ses planches, mais elles sont gravées pendant les années 1512 à 1518. Bartsch (XIII, 377) décrit neuf estampes, dont sept avec la date de 1517; les deux autres, sans date. Passavant en ajoute six et huit en appendice, attribuées à Dominique Campagnola dans di- verses collections, et aussi quelques gravures sur bois, d'après les dessins de Campagnola, dont Bartsch n'avait décrit que cinq pièces.

I La Pentecôte. Pièce ovale ; à la gauche du

bas est un écriteau avec les mots : do. cap.

Ventes Marc Masterman Sikes, 3 liv. sterl.; par Rochoux (18 fé- vrier 1861), 53 fr.; Van Os (1861), 90 fr.; Marshall (186Zi), 2 liv. 2 sch.

(1) Cependant, Lanzi n'est pas aftirmatif à cet égard, car il dit : « On rapporte, mais sans beaucoup de fondement, qu'il était de la famille de Campagnola, neveu de (iirolamo, fils de Julio... » Dans le manuscrit d'un auteur contemporain, il est appelé Dominico N énitien.

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2 La Résurrection. Sur uue buUe est attaché un écriteau on lit : dominicvs campagnola, 1517.

Vente à Londres (8 mai 18/iZi), 8 liv. 15 scli.

3 L'Assomption de la Vierge. A droite, un écri- teau avec le nom de dominicvs campagnola, 1517.

Ventes Masterman Sikes, 3 liv. sterl.; Buckingham, 6 liv. 6 scli.; Robert- Dumesnil (Londres, 1838), 1 liv. 8 scli.; Le Même (18Z|3), 52 fr. 50 cent.; B. D. (Delesserl), 91 fr.

4 La Décollation d'une Sainte. Pièce ovale; vers le haut, à gauche, on lit ; dominicvs campa- gnola, et au milieu du bas, la date de 1517.

Ventes S. (Soleil), 18/i8, 23 fr.; Van den Zande, 70 fr.

5 Vénus, nue, assise dans un paysage. Au bas, à gauche, un écriteau et le nom do. camp., 1517.

Ventes Masterman Sikes, 3 liv. 15 sch.; Ackermann, 22 Rt.

6 Le Berger et le vieux Guerrier. Au bas, à droite, on lit : do. camp., 1517.

Vente B. D. (Delessert), 25 fr.

7 Les Bergers musiciens. Pièce sans marque ; les deux coins du bas de la planche sont cou- pés (1).

Ventes à Londres (8 mai 18/i/i), 10 liv. 15 sch.; D. G. de A. (Arozarena), 380 fr.

8 La Bataille. Combat d'hommes nus, à cheval et à pied, dans un bois. Vers le haut, à gauche, on

(4) Il y a une copie de cette estampe par un vieux maître, qui y a ajouté deux bœufs, qui courent vers la droite du fond.

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lit : DOMiNicvs CAMPAGNOLA, 1517. il y a une copie

de cette estampe par Gérôme Hopfer.

Ventes Masterman Sikes, 5 liv. 10 scli.; Buckinfjham, 3 liv. 13 sch. (1); Bobert-Dumesnil (18Zi3), 50 fr.; B. D. (Delessert), 36 f,^.; _ ottley (1837), 3 liv. 10 sch.; Tealdo {iU février 1859), 5Zifr.; F^ro/ (1859), 151 fr.

9 Le Berger et le Satyre (Passavant, n" 15).

Ventes Masterman Sikes, Ziliv. 10 sch. ; Collection of Collecteur (23 mai 1853)...?

10 Jugement de Salomon. Sujet composé dans

un rond, 1517. Cette estampe n'est pas décrite, ni

dans Bartsch ni dans Passavant (2) .

Vente Silvestre (1810), avec quatre autres pièces de Dominique Campagnola, 33 fr.

1 1 Douze Enfants dansant. Celui placé à droite

joue du tambour de basque. Au bas, une tablette

on lit : DOMINICVS campagnola, 1519. Charmante

pièce (3).

Ventes Bossi (1822), épreuve imprimée en rouge, avec la Résurrec- tion (sans doute l'Assomption) et une Femme à genoux implorant un

(1) Il y avait 10 estampes de Dominique Campagnola dans cette collection.

(2) Mariette (A. B., I, 29Zi) parle d'un jugement singulier assez semblable à celui de Salomon, et dont il dit qu'il y a une estampe, gravée en bois, que l'on prétend être de Campagnola et dont M. Crozat a un tableau.

(3) Passavant, qui cite cette pièce, dit «qu'elle est d'une telle beauté, d'une telle grâce dans la composition et le dessin, à forme arrondie, qu'on ne saurait attribuer l'invention à personne autre qu'au Titien. » On en trouve des exemplaires imprimés en rouge. Dans le catalogue Malaspina, une épreuve de celle pièce est indi- quée, imprimée d'un ton verdâtre. Ce même catalogue cite plusieurs pièces que répète Passavant, et dont il dit que l'authenticité reste encore a éla!)Iir.

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Roi (1). Ces trois pièces, 33 fr.; Maslerman Sikes, 3 liv. 16 scli.; Ottley (1837), 1 liv. 1 sch. (2) ; Cicognara (1839)...? Bame- ville (185Zi, à Londres),..? Wellesley (II" P., 1860), 52 liv. 10 sch.

12 Enfant jouant avec un chat. Celte estampe est décrite dans le catalogue de la collection Wilson qui en donne un fac-siraile. Une épreuve de cette rare estampe, et une aussi de la danse des enfants, sont en la possession de M. Galichon (3).

Ventes W. Esdaille, 2 liv. 17 sch. (Zi) ; George Smith, à Londres, 6 liv. sterl.

Pièces gravées en bois, d'après Dominique Campagnola.

13 La Marche et l'Adoration des Rois, et le Massacre des Innocents. Sur l'une des feuilles, au coin, sur une pierre, la marque du graveur l. a. (Luc Antonio di Giunta). Ces trois compositions, sur quatre feuilles, forment une seule gravure dont Bartsch ne connaissait qu'une partie, la dernière qu'il donne sous le n" 1. {Passavant, V, 172.)

(1) Cette estampe est celle décrite dans la vente Marshall, sous le titre : Martyre d'un Saint devant un Empereur. Vendue 3 liv. l/i sch.

(2) Il y avait encore dans cette vente une estampe, attribuée à Do- minique Campagnola, représentant deux Femmes, dont une tient une petite figure de la Victoire.

(3) Cet amateur a écrit, dans la Gazette des Beaux-Arts, d'excel- lentes notices sur les Campagnola et le catalogue de leurs ouvrages, et il s'y trouve gravés trois fac-similé de la Danse des Enfants, l'En- fant au Chat et le Saint-Jean.

[à] Il y avait dans cette collection une estampe représentant la Vierge avec l'Enfant Jésus et des saints, vendue lU liv. iU sch., et quatre pièces non décrites, en tout dix pièces, dont la vente a pro- duit 31 liv. 2 sch.

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\ 4 Les Israélites lecueillant la manne dans le désert. Gravés en bois. Nous trouvons cette estampe que ne décrit ni Bartsch ni Passavant, citée dans un catalogue de vente par Vignères (16 novembre 1857).

15 L'Armée de Pharaon submergée. Grande estampe en douze feuilles, mise au jour à Venise par Dominico délie Greche, en 1549. Mariette, qui cite cette estampe, dit : « Ce Dominique est peut-être le Campagnola; il prend la qualité de peintre vénitien sur le dessin del grande et immortal Titien. » Vente par Clément (8 janvier 1866), 90 fr.

GAMPANA (Pierre)

GRAVEUR AU BURIN.

à Soria, en 1727 ; élève de Rocco Pozzi, A gravé, à Rome et à Naples, des portraits de peintres pour le Muséum Florentinum, des planches pour les antiquités d'Herculanum (1).

1 Saint Pierre délivré de prison par un ange. D'après Mathieu Preti, pour l'ouvrage : la Galerie de Dresde,

GAMPANELLA (Angelo)

GRAVEUR AU BURIN.

à Rome, vers 17Zi8, et mort vers 1815 ; élève de Volpato. Il a gravé d'après Rapliaëi, Fra Bartholomeo, Léonard de Vinci, Luc Giordano et autres maîtres italiens, et pour divers ouvrages : la Schola italien..., 1773; le tombeau du comte de Souza, pour le Re- cueil in-folio atlantique de l'œuvre de Canova ; la suile des douze Apôtres, d'après les statues de Saint-Jean de Lalran. Une suite de dix

(1) Vincent et Ferdinand Campana ont aussi gravé dans ce der- nier ouvrage.

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estampes, d'après les peintures antiques, découvertes à la villa An- touin-le-Pieux, sur le mont Aquilin, à Rome. On a de cette suite des épreuves coloriées à la gouache ; elles sont très-recherchées et se ven- dent d'ordinaire de 25 à 30 pièces. Voyez Le Blanc.

GAMPHUYSEN (Govert)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

Ce maître, sur lequel on n'a pas de détail, a été reçu bourgeois d'Amsterdam, le 16 mars 1650. Voyez le Catalogue général des Ventes publiques (IP P., ir vol.).

1 Une Vache debout et de profil. Au haut, à gauche, on lit : G. Camphuyseu. Cette pièce est de la plus grande rareté.

Y entes Lamoihe-Fouquet (18Zi7), 25 thalers; Verstolk de Soelen, 25 florins; Camberlyn (1865), 30 fr.

GAMPIGLIA (Jean-Dominique)

PEINTRE , DESSINATEUR ET GRAVEUR A l'EAU-FORTE ET AU BURIN.

à Lucques, en 1692. Il apprit le dessin de Thomas Redi et de Laurent del Moro. Il a peint à Bologne et à Rome ; on lui doit tous les dessins des statues, bustes et portraits de la galerie de Florence, et il en a gravé plusieurs pour l'ouvrage : Muséum Florentinum, etc. , ainsi que pour le Muséum Capiiolinum. Voyez Huber et Rost (IV, 123) et Le Blanc.

GAMPION (François) graveur au burin.

On peut trouver un élève de Morin dans François Campion, le plus ancien des graveurs de ce nom, qui travaillait à Paris, vers 1650, et duquel on a quelques suites pieuses, telles que TEnfant Prodigue, la Vie de saint Vincent de Paul, les Commandements de Dieu, d'après A. Bosse; Tlmitation, quelques portraits dont un de Louis XIV, et un Christ en buste, dédié à Jean Aubry, chanoine, et

Il (est.) 4

50 -

signé F. Campoin (1). Voyez Renouvier (Types et Manières des Maî- tres graveurs, IV^ P. , page lZi3) et Le Blanc.

GAMPION DE TERSAN (2) (Charles-Philippe)

AMATEUR, DESSINATEUR ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE ET AU BURIN.

à Paris, vers 17ZiO. Selon Brulliot, il serait mort en 1816. Ses estampes sont gravées d'après divers maîtres des Écoles d'Italie et des Pays-Bas, des portraits, dont ceux de Desfriches, de Morand, chirurgien, du prince Louis de Rohan, du duc de Lavallière, de Walelet et autres; plusieurs sont d'après les dessins de N. Go- chin ; aussi des vues des bords de la Loire et de la ville d'Orléans : une suite de petits paysages de forme ronde, gravés à l'eau-forte et connus sous le nom des Petits Pâtés. A plusieurs de ces estampes, les dates de 1762 à 1769. Son œuvre, ventes Devèze, 55 fr.; par Vignères (29 mai 1855), divers portraits dont celui de Campion ; P. D. (Defer, Vlir P., 1860), en 118 pièces, 30 fr. Voyez Le Blanc.

CANAL dit LE GANALETTO ou GANA-

LETTI (Jean-Antoine)

PEINTRE DE VUES ET d'ARCHITECTURE, ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

à Venise , le 18 octobre 1697 ; mort dans la même ville, le 20 a®ût 1768 ; élève de son père Bernado da Canal. Voyez la notice de Mariette (A. B., I, 298), à sa vente, en 1775; dix-huit des eaux- fortes de Canalelti se sont vendues 9 liv.

I Vedute altre prese dai luoghi altre ideate da Ant. Canal. Trente et une planches de diverses dimensions représentant des vues de Venise, Pa- doue et autres lieux circonvoisins ; elles sont dé-

(1) L'irrégularité de cette signature a fait attribuer cette pièce, par le Blanc, à un autre artiste.

(2) L'abbé de Tersan, son frère, n'a pas gravé, mais il était grand amateur de beaux-arls et d'antiquités. La vente de son Cabinet a eu lieu en 1819, et le catalogue, rédigé par Grivaud de la Vincelle, forme un in-8° de yi0 pages.

5t

(liées à Smilh. Au bas, à la plupart de ces morceaux, A, Canal, f., ou a. c. Les douze plus grandes pièces sont marquées des lettres de l'alpliabet, et on a des épreuves avant ces lettres.

Venles Rigal (1817), 31 fr.; Paillère (1820), /lO fr. 50 c; Denon (1826), 99 fr.; Atger (183/i), 79 fr.; liobert-Dumesnil (1838), 1 liv. sch.; Pieri (1838), ZiO fr.; Druzard (1839), 103 fr.: Tiepolo (18/i5), 18 pièces de la suite, épreuves avant les leUres E et FF et le titre avant la lettre, 83 fr.; —Jotjant, 80 fr.; Chevalier S. (1855), 76 fr.; H. de L. (La Salle, 1856), 335 fr.; JohnsoUy à Londres (1860), 35 liv. sterl. (1).

CANAL (GuisEPPE ou .Joseph)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU BURIN.

à Rome, en 1725 ou 1728; mort à Dresde, en 1802; élève de Fret. Appelé à Dresde, en 1751, comme graveur de la cour, il des- sina les tableaux de la galerie qui devaient être gravés tant par lui que par d'autres, et il a gravé, de 1765 à 1770, d'après divers maî- tres, tels que Dietricy, Rotari, A. Kauffmann, La Rosalba, Ganova et quelques portraits de personnages de la Saxe, et le portrait de Hage- dorn, d'après Denner. Voyez Brulliot (FI, 952), Huber et Rost (IV, 161) et Le Blanc.

GANINI (Jean-Ange)

PEINTRE d'histoire ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE ET EN PIERRES

FINES.

M à Rome, en 1617; mort à Paris, en 1666. Il était élève du Do- MiNiQuiN et d'Antoine Barbalonga. Bartsch (XXI, U1) cite de lui

(1) Ce sont les épreuves vendues 83 fr. à la vente Tiepolo. Le titre de la suite était manuscrit, et l'on dit au catalogue Johnson, qu'il est écrit de la main de Canalelto.

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un portrait du cardinal Mazarin (1). Marqué Jo. An. Caninus inv. et inc. Il est très-rare. Le Blanc cite un autre portrait anonyme, un titre de livre, et une suite de huit paysages, dessinés par lui et gra- vés par son frère, Antoine Canini, en 1668.

CANOT (Pierre-Charles)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU BURIN.

en France, vers 1710; mort à Kentishlovvu, en 1777. A tra- vaillé de ilhU à 1771, à Paris et en Angleterre il a gravé avec beaucoup d'intelligence, d'après des tableaux d'anciens maîtres Ita- liens, Flamands et Français ; plusieurs pour le Recueil publié par Boydell, et mentionné à son catalogue de 1779 avec les prix de vente, et pour la galerie Houghton. Le Blanc cite 158 pièces de ce maître, dont des vues de divers villes et comtés d'Angleterre, et, d'après Pillemenl, en 1760 , des paysages, les Quatre-Saisons, des bouquets de fleurs de fantaisie dans le goût chinois. Voyez Huber et Ros^ (IX, 153), Paignon-Dijonval.

1 A moderate Gale. Gravé d'après le tableau de L. Backhuysen. (lY 22 du V vol. de Boydell.)

2 A Briskgale. Wilh. van den Velde. (N° 21 du r vol. de Boydell.)

On a des épreuves avant la lettre de ces deux jolies estampes.

3 The Tempes te. D'après S. de Viegler.

4 A seaport. D'après Claude le Lorrain.

5 Sun Rising. D'après Claude le Lorrain. Forme ovale. Le pendant, d'après le même, a été gravé par J. Masson.

(1) Selon Siret (page 16Zi), Canini accompagna le cardinal légal c.higi en France, il présenta au ministre Colbert le projet d'un Hecueil des portraits de tous les grands hommes de l'antiquité; il retourna dans sa patrie et mourut avant d'avoir pu mener à fin son entreprise commencée avec succès.

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Canot a encore gravé deux paysages d'après le Lorrain et un d'après le Guaspre Poussin pour le Recueil of Collection of Landscapes aftei- original Pictures of Claude Lorrain and Gaspar Poussin, ^oy- del, 1801 ; gr. in-fol de 50 pi.

GANTA GALLINA (Remy)

DESSINATEUR (1), INGÉNIEUR ET GRAVEUR.

à Florence, dans la seconde moitié du xvi^ siècle. Bartsch (XX, 57), qui décrit 38 pièces de notre artiste, dit qu'il est mort à Florence, en 1630 ; mais Le Blanc, qui décrit 51 pièces, en cite une avec le nom Remigio Canta Galina, I et F, 1635. Gori (I, 173) pré- tend que c'est ce maître qui a instruit dans le dessm Jacques Callot et Etienne de La Belle. Suivant Heinecken , Canta Gallina aurait ap- pris le dessin dans l'école des Garrache, et la gravure chez Jules Parigi, d'après lequel il a gravé, en 1608, une suite de 19 planches : Vaisseaux des Argonautes pour la conquête de la Toison-d'Or, Com- bat naval donné sur l'Arno, à Florence, à l'occasion des noces de Cosme de Médicis avec Marie d'Autriche. Plus, sept décorations des intermèdes de l'Opéra, représentées à Florence, à l'occasion du même mariage (2). Voyez Brulliot, pour la manière dont Canta Gal- lina marquait ses ouvrages, et le catalogue de la vente Robert-Du- mesnil .{Londres, l/i mai 1838) qui décrit cinq morceaux inédits, marqués du nom de Ganta Gallina, et des dates 1606 à 1609.

GANTARINI dit LE PESARÈSE (Simon)

PEINTRE d'histoire ET GRAVEUR A L'eAU-FORTE.

à Oropezza, près de Pesaro, en 1612; mort à Vérone, le 15 oc- tobre 1648; élève de Jacques Pandolfini et de Claudio Ridolfi. Bartsch (XIX, 119) qui décrit 37 estampes de ce maître, le dit dis-

(1) Dans la vente de la collection Herinan, en 1739, un volume in-Zi% rempli de dessins de Canta Gallina, s'est vendu 18 liv.

(2) Les planches de ces deux suites existent encore à la Chalcogra- phie romaine.

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ciple du Guide, duquel il s'est approché plus qu'aucun autre des élèves de ce grand maître. Cantarini, dit Renouvier (Types, Écoles Italiennes, xvi* et xviie siècles^ page 55) suivit si bien la manière du maître auquel il s'était attaché, après en avoir essayé d'autres, que ses dessins pouvaient passer pour être de la main du Guide, et que ses eaux-fortes lui sont encore attribuées; le nom du maître, ajouté frauduleusement aux États postérieurs des estampes de l'élève, est venu rendre l'erreur plus facile. Voyez Huher et Rost (lit, 316) et Le Blanc qui donnent, d'après Bartsch, l'œuvre de Cantarini et les copies des pièces principales.

\ L'OEuvre de Cantarini, plusieurs doubles avec différence et des copies. 49 pièces. Vente Crozat, 19 liv.

2 L'OEuvre de Cantarini, en 57 pièces, dont des copies.

Vente Prévost., graveur (1809), 80 fr.

3 Trente-quatre Pièces de l'œuvre de Canta- rini.

Vente Maslerman Sikes, 7 liv. 6 scli.

4 Trente morceaux gravés par Cantarini sur ses dessins et d'après Louis Carrache, Guido Reni et Cagliari. Plus quinze épreuves avec différences, co- pies et contre-épreuves.

Vente SUvestre (1810), 37 fi-.

5 La Sainte Famille. (N" 10, de Mrtscli,)

V^ et IV États non décrits, avec le nom du Guide, mais avant l'a- dresse de J. Robillart. Vente Camberlyn (1865), 8 fr.

6 La Vierge et l'Enfant Jésus. (N° 17 de nartsch.)

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I*"^ État avant le nom de Pésarèse. Ventes Van den Zande^ 5 fr. ; Dreux, 15 fr.

7 Trois différentes compositions du Repos en Egypte. (N°^ 5, 6 et 7 de Bartsch.)

Vente H. de L. (La Salle, 1855), 32 fr.

8 Le grand saint Antoine de Padoue. Pièce ca- pitale ; il y a une copie.

I" État avant la lettre. Ventes H. de L. (La Salle), 1855, 40 fr. (1); Busche (1857), lii fr.; - Férol (1859), 17 fr.; D. G. de A. (Arozarena), 16 fr.; Molasse (1861), 8 fr,; Camberlyrit

6 fr.

9 - Saint Benoit délivrant un possédé. D'après L. Carrache.

P*" État avant l'adresse de Rossi. Ventes Van den Zande (1855), 5 fr.; H. de L,, U fr. 50 cent.

10 L'Ange gardien.

Ventes H. deL, 67 fr.; D. G. de A. (1861), 27 fr.; - Molasse (1862), 16 fr.; Jourdan (1862), 6 fr.

1 1 Mercure et Argus.

l*"" État avant l'adresse de Rossi. Ventes Van den Zande, Ix tr.; - Busche, Ix fr. 50; H. de L., 32 fr.

12 Repos en Egypte. (N° 3, de Bartsch.)

I^"" État avant le nom : G. Renm in. et fe. Ventes Van den Zande, 5 fr. (avec une épreuve avec le nom); Molasse, 13 fr.; Jourdan,

7 fr. avec une contre-épreuve.

(1) A cette vente, les eaux- fortes des maîtres Italiens se sont ven- dues de grand prix.

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GANU (Jean-Dominique -Etienne)

GRAVEUR AD BURIN ET AU POINTILLÉ.

à Paris, en 1768; élève de Delaunay. A gravé quelques por- traits intéressants, tels que : Marie-Antoinette, d'après M"" ^ Le Brun ; Robespierre, Grélry, Sophie Ruffey; quelques pièces en couleur, et les Français en 1788, 1789, 1793 et 1801; les premières Armes du duc de Bordeaux, le 29 septembre 1822. Voyez Gahet, et Le Blanc qui cite 123 pièces, dont plusieurs gravées pour divers ouvrages ; et ciussi Jules Renouvier [Hisioive de l'Art pendant la Révolution. Paris, 1853,2 vol. in-8'').

GANUTI (Dominique-Marie)

PEINTRE d'histoire, ET GRAVEUR AU BURIN.

à Bologne, en 1623; mort dans la même ville, le 6 avril 1677, à l'âge de 55 ans ; élève du Guide. Il a gravé à l'eau-forte, dans le goût de son maître, trois estampes que déciit Bartsch (XIX, 221), et Le Blanc qui décrit une quatrième pièce représentant une Madeleine, datée de 16Zi5. Le portrait de Ganuti a été gravé par D. Santi dit Mingaccino.

1 La Vierge au Rosaire.

I" État avant la dédicace à Calderon et avant les lettres D. M. C. F., marque du maître. Très-rare.

11% avant l'adresse de Longhi (1). Ventes Robert-Dumesnil, à Londres (1838), avec saint François d'Assise du même maître, 1/iscli.; H. de L. (La. Salle), 10 fr.; Férol{i%-ù^), 10 fr.

2 Saint François d'Assise.

1" État avant l'adresse de Longhi. Vente U. de L., 19 fr.

Dominique Bonavera a été élève de Canuli et a gravé un tableau représentant l'éducation de la

(1) Cet État et le précédent ne sont pas mentionnés par Bartsch ni par Le Blanc.

57

Vierge, avec la date de 1680. Pour les autres pièces attribuées à Canuti, voyez Heinecken (1).

GAPELLAN (Antoine)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU BURIN.

à Venise ou à Vérone, selon Le Blanc, vers 17ZiO ; élève de Wagner ; il a travaillé à Venise, puis à Rome il a fait un long séjour; il a gravé les portraits pour la Vie des Peintres de Vasari, édition de 1760, et diverses estampes pour la Schola Italica d'Ha- milton ; des statues pour le Muséum Capitotinum et le Muséum Flo- rentinum. Voyez Huberet Rosi (IV, 223) et Le Blanc.

GAPITELLI (Bernard)

peintre d'histoire et GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

Cet artiste, sur lequel on a peu de détails, était élève de Alex. Casolano et de Rutilio Manetti (2), d'après lequel il a beaucoup gravé. Il vivait, partie à Sienne, partie à Rome, entre les années 1622 et 1637 ; ce sont les dates de ces estampes qui ont le mérite d'être bien dessinées; elles sont, dit Barisch (XX, 149), au nombre de 43; plusieurs sur ses compositions et celles de divers maîtres ita- liens. Le Blanc en cite 5Zi ; de ce nombre^ plusieurs portraits de peintres, tels que Casolano, Fulli, Salimbène et Vanni.

1 La Vierge, assise sur le bord d'une fontaine, donne à boire à l'Enfant Jésus. Saint Bernard res- suscitant un enfant.

Vente Busche; ces deux estampes, 11 fr. 50 cent.

2 La Sainte Vierge ayant sur ses genoux l'En-

(1) Cet auteur cite les portraits d'Annibal, Louis et Augustin Carrache comme gravés par Canuti. Bartsch les croit gravés par Dominique Sanli ûii Mingaccino et les décrit à ce maître (XLX, 218).

(2) J. Renouvier (Type, IIl* P. page 7) dit qu'il porta à Sienne la manière du Garavage.

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fant Jésus prêt à mettre un anneau au doigt de sainte Catherine, derrière laquelle est saint Sébastien, Gravé d'après le Corrége. Dans la marge, une dédicace à Gh. Antoine dal Pozzo.

3 Stellion insultant la Déesse Gérés chez la vieille Misma. D'après Ad. Elzheimer. Vente Camberlyn (1865). 6 fr.

GAPORALI (Philippe)

GRAVEUR AU BURIN (CONTEMPORAI^)

Cet artiste, élève de Joseph Longhi, a remporté le prix de gra- vure à Milan, en 1826, sur une gravure d'après N. Poussin, repré- sentant des Enfants qui jouent au Colin-Maillard. Il a encore gravé des planches pour la Galerie de Florence, en 1839; pour l'Histoire de la Peinture, en Italie, par Rossi, et la Pinacothèque de Milan.

CAQUET (Jean-Gabriel)

DESSINATEUR ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE ET AU BURIN.

à Paris, en 17Z|9 ; mort en 1802. Il a gravé sur sa composi- tion, la Soirée du Palais-Royal, et sur celles de Moreau le Jeune et Lawreince, et des vignettes pour les Contes de La Fontaine. Voyez Huber et Rosi (VIII, 307) et Le Blanc.

i L'Innocence en danger. D'après LaAvreince.

Ventes P. D. (Defer, Iir Partie), 6 fr. 50 cent.; par Vignères (16 janvier 1863), fr.; Raiffé (186^), 13 fr.

GARAGGIOLO. Voyez EARLOM

CARAFFE (Armand-Charles)

PEINTRE d'histoire ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

en 1761 ; niorl eu 1816 ; élève de Lagrenée. Voyez le P. G. F. , conlinué par Prospcr de Bcaiidicour (II, 315). Pour les estampes

59

gravées d'après Caralîe, voyez encore henouvier (Histoire de l'Art pendant la Révolution, page 122).

1 Le Remords ou le Criminel vis-à-vis de lai- même. Carabe inv. et scidp.

GARAGL.IO (Jean-Jacques)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU BURIN ET EN PIERRES FINES.

à Parme, vers 1500. C'est, dit Bartsch (XV, 61), un des prin- cipaux graveurs qui ont illustré l'Italie, au commencement du XVI* siècle. Néanmoins, l'histoire de l'art ne nous en a transmis que très-peu de notices. Ce même auteur décrit 65 estampes, dont plu- sieurs sont marquées Caralius, Caraio, et quelquefois Parmensis ou Jacohus Veronensis (Vérone il paraît s'être établi), ou des lettres 1. A. ou du monogramme composé des lettres I. A. V. Deux de ses estampes sont marquées de la date de 1526. On ne connaît pas le maître de Caraglio, mais il paraît avoir pris Marc-Antoine pour mo- dèle. On croit, dit Passavant (VI, 95) qu'il mourut à Parme, vers 1570 (1). Ce même auteur ajoute cinq pièces en additions à Bartsch et quelques remarques.

1 L'Annonciation. D'après Raphaël.

Ventes Masterman Sîkes, 1 liv. 6 scli.; Woodburn (185Zi), 3 liv.' sterl. 15 sch., avec le Mariage de la Vierge, d'après le Parmesan ; J. (Jourdan, 1862), 19 fr.

2 Sainte Famille. D'après Raphaël (2).

V^ État le côté clair du berceau n^a pas de point. Ventes Vignères (11 avril 1859), 56 fr.; Marshall (186/i), 13 scli. 11% avec les points. Vente Vignères (26 novembre 1860), 17 fr.

3 Martyre de saint Pierre et saint Paul.

Je"" État avant la retouche. Ventes Logette (1817), 27 fr. 50 c; par Delande [V mars 1852), 21 fr.

(1) Renouvier (Types, xvi* siècle), dit : 1551.

(2) Il y a une copie en contre-partie, dont il y a des premières épreuves avant les mots Raphaël urbain invent, à la droite du. bas.

60

4 Les Amours des Dieux (i). Suite de ^ingt

pièces (2); elles sont très-rares. Il y a eu des copies

en contre-partie.

Ventes Masterman Sikes ; la suite moins deux qui étaient copies, 12 liv. 5 scli.; Feuchères (1853); deux pièces de cette suite, l'une, 71 fr., l'autre 63 fr.; Tealdo (1859), cinq pièces de la suite, 55 fr.

5 Les Divinités de la Fable. Suite de vingt pièces numérotées, gravées en 1526 d'après maître Roux. Vasai^i parle de ces estampes avec éloge. Binck et Ducerceau ont copié cette suite. Voyez ces deux maîtres dans le 1"' vol., l""" P., pages 68 et 287.

P' État avant la retouche de Villamena ; on la reconnaît, en ce que le bord autour des niches, blanc dans le I" État, est couvert de tailles dans le second. Dans leP"" État, la suite est de la plus grande yareté à trouver complète.

II*'. Ventes Denon (manquent deux pièces à la suite), 21 fr. 60 c; Busche (1857), ZiO fr.; Tealdo (neuf pièces de la suite), 21 fr. , Iir, avec l'adresse de Rossi.

6 Les Divinités de la Fable. Répétition de la suite ci-dessus; elles sont gravées dans le goût des estampes de Marc-Antoine représentant les vertus; mais il n'y a que douze pièces de connues, elles ne sont pas numérotées, ne portent pas d'inscription, et le bord des niches est couvert de travaux. Voyez Bartsch pour les différences qui existent.

Vente Gérard (18û3), six pièces de la suite, 37 fr.

(1) Mariette énunière très-exactement cette suite dans ses notes sur Caraglio, éparses dans plusieurs volumes des Archives de l'Art français.

(2) Bartsch n'en a connu que quinze.

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7 Les travaux d'Hercule. Suite de six pièces; d'après le maître Roux.

8 Les Muses et les Filles de Pierus sur le Mont- Parnasse en présence d'Apollon et des autres Divi- nités qui président aux sciences. D'après maître Roux (i).

1" Élal avant la relouche entière d'Énée Vico (2). Ventes Denon, 13 fr. 50 cent.; Tiepolo (18Zi5), iU fr.

9 L'Assemblée des Dieux. D'après Raphaël.

1" Etat avant la retouche de Michel Lucchèsc. Vente Tealdo (1859), 2Zi fr.

ir. On lit au bas : M. L. cum priuilegio Raphaël Vrb.

10 La Bataille au bouclier. Sur la lance, au- dessous du bouclier est écrit ri. jacobvs ver. f. « Cette estampe, dit Bartsch, est une des plus consi- dérables de l'œuvre de Caraglio, et une des plus par- faites qu'il ait exécutées d'après Raphaël. »

Ventes Denon (1826), /il fr. 50 cent.; Buckingham (183Zi), 1 hv. sterl.; H. de L. (La Salle, 1856), 33 fr.; Tealdo (1859), 17 fr. D. G. de A. (Arozarena, 1861), 15 fr.; Marshall (186Zi), 16 sch.

11 La Fureur. Représentée par un homme nu, presque décharné, dont les cheveux se dressent et les yeux roulent, et semble pousser des cris. Pièce sans marque.

(1) Cette composition a aussi été attribuée à Perin del Vaga.

(2) Barlsch dit: «La planche de cette pièce ayant été entièrement usée, Enée Vico l'a regravée de façon qu'on peut la regarder comme son propre ouvrage. »

62

Ventes R. D. (3 avril 18/i3), 31 fr. 50 cent.; Férol (1859), 12 fr.

12 Le Carnage. Représenté par une femme de- bout, tenant de la main gauche une épée et ayant un oiseau de proie perché sur la main droite ; un lion, derrière elle, montre les dents. Pièce sans marque.

Ventes Dehors, 3li fr.; D. G. de A. (Arozarena), 52 fr.

13 L'Enlèvement des Sabines. D'après Baccio Bandinelli. Cette estampe n'a pas été achevée par Ca- ragiio, à qui elle est attribuée par Vasari qui la dit d'après maître Roux ; elle a été terminée par un ano- nyme médiocre.

Vente Montval (1827), 16 fr,

14 Énée sauvant son père Anchise. Ce groupe est tiré de l'Incendie del Borgo , peinte par Raphaël au Vatican.

Ventes Masterman Sikes (182/i), avec la Bataille au bouclier et Diogène, d'après Le Parmesan; les trois pièces, 2 liv. 17 sch.; Tealdo, seulement Enée et Anchise, 18 fr.

15 Alexandre et Roxelane. D'après Raphaël. Il y a une copie en contre-partie; dans le bas, huit vers italiens : Ecco Rossane bella, etc.

Vente S. Woodburn (185Zi), 6 liv. 6 sch.

16 Pierre Aretin (1). Planche de forme ovale.

V Etat avant le monogramme et les lettres sont grises. Vente R. D. (9 avril 1853), 6 fr.

(1) Cet auteur cite, dans sa Cortigiana, Garaglio comme le plus habile graveur au hurin depuis Marc-Antoine.

6a -

11^, avec le monogramme et la lellre remplie. Vente Uochoux (13 janvier 1862)...?

17 Ixion {Bartsch, appendice) embrassant un nuage qui avait la forme de Junon ; dans le bas, une petite planche accessoire contenant des vers latins. « Cette estampe, dit Bartsch, est gravée dans une manière qui approche de celle de Caraglio. D'après un dessin qui pourrait être de Perin del Vaga (1) .

Ventes H. de L. (La Salle), 81 fr.; H. D. (Dreux, 1861), 52 fr.

18 Madone avec l'Enfant Jésus, sainte Anne, saint Sébastien et saint Roch ; on lit : lo jacobvs ve- RONENSïs E. Pièce rare non mentionnée.

Yeuies Masterman Sikes, 17 sch,; Docteur Wellesley (1862)...?

GARAVAGE (Michel-Ange- Amerighi ou Morigi dit LE)

PEINTRE d'histoire.

au bourg de Garavagio, dans le Milanais, en 1569; mort à Porto-Ercole, en 1609. On lui attribue les deux pièces suivantes, gravées à l'eau-forte (2).

1 Reniement de saint Pierre. Trois ligures à mi-corps; au liant, à gauche de l'estampe, on lit : CaravagioF. Borna, 1603; P. en L.

Vente Masterman Sikes, 1 liv. sterl. 6 sch.

(1) Dans le catalogue de la vente H. de L., il est dit : « Cette belle pièce, que nous croyons plutôt gravée d'après un dessin de Michel-Ange, etc. »

(2) Entre les graveurs qui se faisaient les sectateurs du Caravage, le Français Fatoure, de l'Ecole de Dubreuil, est celui qui paraît rap- peler le mieux cet essai vigoureux du maître. Renouvier (Types, xvi<= siècle, page 51).

64

9 Incrédulité de saint Thomas. P. en L.

Ic Etat avant les retouches, avant l'inscription changée et avant l'adresse de Robillard.

3 __ Saint Gérôme. Pièce citée dans le catalogue de la collection Paignon-Dijonval.

On a beaucoup gravé d'après le Caravage. Les meilleurs graveurs sont : Bause, Basan, Bloëmaert, * Falk, Soutman, Tliomassin, Yolpato, Vorster- man, etc. Plusieurs de ces estampes font partie des Cabinets Rheinst, Crozat, comte de Brulh, Recueil Boydell, Galeries de Dresde et du Palais-Royal. Voyez Heinecken, Huber et Rost (III, 238) et Le Blanc,

GARBONI (Matteo)

GRAVEUR AU BURIN.

Travaillait à Florence, à la fin du xviii* siècle ; il était élève de C. Lasinio. Il a gravé les bas-reliefs de Jean de Bologne et de Lau- rent Ohiberti, et aussi onze planches d'après divers maîtres Floren- tins, pour l'ouvrage Etruria Pitricce (Florence, 1791, 2 vol. in-fol.). Voyez Le Blanc.

CARDON (Antoine-Alexandre-Joseph)

GRAVEUR A l'EAU-FORTE ET AU BURIN.

M à Bruxelles, en 1739. Il a gravé vers 1766 pour les antiquités étrusques et romaines du Cabinet Hamilton. A Naples, il grava aussi diverses vues d'Italie, et, en France, d'après Watteau et autres maîtres. Voyez Huber ei Rost (VI, 335) et Le Blanc.

1 Signature du contrat de la noce de village. D'après Watteau.

Ventes Devèze, 50 fr.; M. S., par Vignères (l*' décembre 1856), 30 fr.

66

2 Le Bain rustique. D'après Watteau. Tableau du Cabinet du duc d'Aremberg.

Ventes Devèzc (avec le Bain, par Picot, d'après Watteau), 28 Ir.;

par Vignères (1" décembre 1856), 15 fr.; par le Même (11 avril 1.859), 2Zi fr.

Cardon a encore gravé divers portraits dont : ceux du Prince de Galles, en 1766; de Joseph II, 1787 ; du chevalier Verhulst, peintre, et autres.

GARDON (Antoine)

GRAVEUR AU BURIN ET AU POINTILLÉ.

à Bruxelles, en 1772; élève de son père. A travaillé à Bruxelles, à Paris et à Londres il vivait encore en 1812. Voyez Le Blanc (1).

1 La Descente des Anglais en Egypte, le 8 mars 1801. Bataille d'Alexandrie, le 21 mars 1801.

Trophée à la mémoire des généraux anglais. Ces ti^ois pièces , épreuves lettres grises.

Vente BouUe (1831) ; ces trois estampes, 68 fr.

2 L'Enlèvement de Ganimède. D'après Rem- brandt.

Vente M., par Regnault-Delalande, une épreuve avant la lettre, 5 Ir. 50 cent.

3 Assaut et prise de Seringapatam et reddition des tîls du sultan Tipoosaïb. Ces deux estampes gra- vées par Cardon (2). D'après Singleton.

(1) Le Blanc cite encore deux artistes du nom de Cardon qui ont gravé pour divers ouvrages.

(2) Les deux autres estampes, complélant celte suite de l'Histoire de Tipoosaïb, sont gravées par Schiavonetli, d'après Singleton. Il y a de cette suite des épreuves lellres grises et aussi de coloriées.

n (est.) 5

-- 66

4 Les Cris de Londres. Suile de huit pièces. D'après Wheatley.

5 Portrait de madame Récaaiier. D'après Cos-

Avay, en 1804.

Ventes par Vignères (15 décembre 1856), 15 fr.; Le Même (3 mai 1858), 20 fr.; Le Même (17 décembre 1860), 18 fr.; Le Même (Zi février 1861), 9 fr. 50. M. T., par Rochoux (19 jan- vier 1863)...?

6 Gaston de Foix. D'après le Giorgion ; colorié à l'imitation du Tableau.

Vente Busche, 8 fr. 50 cent.

7 Portrait du Prince Charles de Ligne (1). D'après C. Leclercq.

Vente A., par Le Blanc (28 décembre 1858), 3 fr.

8 Le Duc d'Enghien, fusillé dans les fossés de Vincennes, d'après Villiers.

Vente du comte V. V. (2Zi mai 1831), à Bruxelles...?

Cardon a encore gravé d'après Mallet, Rem- brandt, P. -P. Rubens, Wouvermans, Slothard et autres artistes anglais, et divers portraits, de 1800 à 1812.

CARICATURE

Ce mot, dit Watelet (Dictionnaire des Arts, I, 309), est absolument du langage de Tart, mais nous l'avons emprunté du terme italien : Caricatura, dont on n'a changé que la terminaison. A la suite de cet exposé, il donne la signification du mot et son application aux Beaux- Arts. Voyez aussi l'ouvrage de M. Champfleury (Histoire de la Carica-

(1) Grand amateur de dessin, le catalogue de sa collection (1 vol. in-8" de /|60 pages), a été publié à Vienne, en 179/i.

07

tiire antique et moderne. Paris, 1865, 2 vol. ornés de planches). Les ouvrages, ou catalogues, ou estampes satyriques et burlesques du domaine de la caricature sont : Musée de la Caricature en France ou Histoire pittoresque de la Satyre, de la Malice et de la Gaîté fran- çaise. Cet ouvrage est une reproduction en fac-similé d'anciennes gravures du xvii» au xviii^ siècle. Paris, 1835, 3 vol. in-Zi". L'His- toire de France et des Français, par Henin, 10 vol. in-S». Histoire de l'Art pendant la Révolution, par J. Renouvier. Les catalogues Bru- zard (1839), d'HenneviUe (1858), de Latterade (1858).

1 Recueil curieux de caricatures anciennes et modernes, classées alphabétiquement d'après les vices, les ridicules, l'âge et les états de la vie, les professions industrielles, les sciences, les arts, les événements politiques et singuliers. Cette collection se compose de 3,700 pièces gravées et lithographiées, renfermées dans douze cartons.

Vente Bruzard {iSS9), 555 fr., à M. Latterade.

2 Collection de caricatures politiques sur les événements de l'Empire et de la Restauration, de i 814 à 1815. Ce recueil de 730 pièces, classées avec soin avec notes historiques, par M. Desetangs, porte en tête l'indication suivante : Histoire de Napoléon Bonaparte et de la Restauration, écrite uniquement par des caricatures ou des estampes de circonstance et formant une collection que nulle bibliotlièque, nul prince, nul particulier ne pourraient posséder, quel- ques recherches et quelques sommes qu'ils employas- sent pour se les procurer; c'est absolument le seul exemplaire qui existe.

Vente Desetmig (26 mai 18/i7)^ 500 fr., à M. Hollinguer, banquier, qui possède une collection considérable de caricatures.

G8 CARLEVARIS dit ZENOBIO (Lucas)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

M à Udine, en 1665; mort à Venise, en 1728 (1). Il excellail à peindre en pelil des paysages et marines, et il a gravé à Teau-forte les plus beaux monuments de Venise, qu'il a publiés en 100 planches, en 1705, sous le litre : le Fabriche e Vedute di Venitia, designate et intagliate da Lucas Cov.^ in Venezia ; 101 planches. Chacune des planches de ce recueil porte l'indication de l'architecte qui a cons- truit le monument qu'elle représente. Voyez Huher et Rost (IV, 85) et Le Blanc.

1 Un Exemplaire du Recueil des Fabriques de Venise.

\Gn[e.s Bouchardon (1762), 30 liv.; Devèz-e (1855), 38 fr.; Joyant (1855), 25 fr.

GARLONE ou GARLONI (Carlo) peintre et graveur a l'eau-forte.

à Scaria, près de Como, en 1686; mort en 1775. A travaillé en Italie et en diverses villes d'Allemagne il a peint à fresques. Il a gravé à l'eau-forte sur ses compositions, et ses estampes sont mar- quées : C. Carlone inv. et fecil. Voyez Gaspard Fuesslin (Vie des meilleurs Artistes de la Suisse), Govi, Huber et Rost (IV, 117).

GARLONI (Marco) peintre et graveur a l'eau-forte.

M à Uome, en 17Zi2; mort vers la lin du xviii* siècle. Il a gravé pour divers ouvrages, de 176/i à 1780, tels que : Vestigia dclla ferma

(1) Selon Marielle (A. B., I, 305), âgé de 6U ans; il enseignait à Venise les mathématiques qui servent d'introduction au dessin et à la perspective ; lui-même, il peignait des vues et des morceaux d'archi- leclure avec distinction. Comme il vivait sous la protection de la fa- mille/.enobio, on rap|)elail communément Luca di (.à Zenolno.

69

Tito... Ronia, 177G, lu-lol. de 61 pi. (1). On y joint un texte, par l'abbé Josepb Carlelli (un exemplaire, vente P. D., 29 avril 1860, 60 l'r.). Museo Pio Clementino, etc. Bains de Constantin, 1780, 12 pi. Bas-reliefs en terre cuite coloriée trouvés à Veletri (1785), sept planches coloriées; et aussi des planches pour l'Iconographie de César Ripa (176Zj), 5 vol. in-Zi". Voyez Iluber et Uost (IV, 2Zi2), Le Blanc et le Manuel du Libraire, par Brunet.

CARLOS ou GAROLUS, Roi d'Espagne (Don)

PEINTRE ET GRAVEUR AMATEUR.

A gravé un portrait en pied de Tomaso AnielU dit Masaniello, pê- clieur d'Amalfi. Vente Camberlyn (1865), 9 fr.

GARMONA (Emanuel ou Manuel-Salvador)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU BURIN.

à Madrid, en 1730; mort dans la môme ville, en 1807. A tra- vaillé à Paris et à Madrid; H est élève de Gh. Dupuis, et fut reçu de l'Académie en 1761, sur les portraits de Boucher et de Collin de Ver- mont, peintres, d'après Boslin (les planches sont à la Chalcographie du Louvre). Carmona a gravé, de 1755 à 178/i, d'après Pierre, Coypel, Eisen, Gonzalès, Van Loo, Murillo, Ilaph. Mengs, Loir, Velasquez, Guerchin, Van Dyck ; les Fasles de Charles III, roi d'Espagne, d'après Solimène. Divers portraits, dont ceux du duc de Broglie, de II. Mengs, Odieuvre, peintres; Charles III, roi d'Espagne; le portrait de Cer* vantes, et plusieurs planches pour une édition ae Don Quichotte, etc. Voyez Huber et Rod (IV, 226); Le Blanc, qui décrit 27 estampes, et le catalogue Paignon-Dijonval.

1 Portrait du père et de la mère de (Carmona, dessiné et gravé par lui, en 1780.

Vente par Vignères (17 décembre 1860), U li. 50 cent.

(1) On trouve des épreuves de cette suite, coloriées à la gouache avec beaucoup de soin.

70

2 Portrait de Boucher, peintre du roi, gravé

d'après Roslin.

1" Etat avant la lettre. Vente pav Rochoux (7 mars 186Zi), 21 fr. 1[% avec la lettre. Vente par Vignères (6 avril 1857), 7 fr. 50 c.

3 L'Enfant de Rubens. Il est assis dans un fau- teuil. Gravé d'après Rubens.

I" Etat (rare) avant les armes et avant la dédicare au prince de Monaco qui possédait le tableau. Vente George Smith (1861), 1 liv. 2 scli.; Camberhjn, 26 fr.

4 La Vierge avec l'Enfant Jésus. Gravé d'après A. Van Dyck.

I" Etat avant la draperie sur TEnfant Jésus. Vente Cayeux (1769), 8 liv. 19 sous.

5 Noli me tangere. Jésus et la Madeleine. Gravé d'après Carie Van Loo (1).

G Les Amusements de la Jeunesse. Deux es- lampes gravées d'après Eisen. 1er j7{ai avant la lettre.

GARMONTELLE (Louis-Carogis de)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE, LITTÉRATEUR (2) ET

AMATEUR.

Cet artiste, qui était lecteur du duc d'Orléans (voyez Renouvier, Histoire de l'Art pendant la Révolution) est à Paris, le 25 août 1717, et mort dans la même ville, le 26 décembre 1806. H a gravé six portraits à Teau-forte, dont la Bouquetière d'après Boucher, que décrit M. de Baudicour (P. G. F., Il, 1Ù3); cinq sont marqués de

(1) Le tableau a été vendu 600 livres, chez de Cayeux, en 1769.

(2) On a de lui des proverbes dramatiques et des comédies de

société.

71

Carmontelle delin, et scalp. On a gravé plus de 30 estampes d'apiôs ses dessins, principalement de Lafosse. Une partie de l'œuvre gravée de Carmontelle, en 18 pièces, a produit, à la vente Devèze, 165 fr. 25 c. Il y a encore une suite de 18 planches in-folio, représentant les Jardins de Monceaux, gravés d'après les dessins de Carmontelle. Un exemplaire, vente par ïross (3 novembre 1865), 73 fr.

1 Le Duc d'Orléans et son Fils (1), dans une salle de billard. A gauche, sous le trait carré, on lit : L. C. de Carmontelle, 1759.

Vente R. D. {li décembre 185Zi), 10 fr.; Devèze, llx fr.

GARON (Jean-Louis-Toussaint)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU BURIN.

à Paris, en 1790; mort dans la même ville, en 1832. Sa vente a eu lieu après son décès, le 19 novembre de la même année, il a beau- coup travaillé pour la librairie et a gravé nombre de vignettes pour divers ouvrages, d'après les dessins de Desenne, Deveria, etc., et pour la Société des Amis des Arts : le Lévite d'Ephraïm, d'après Couder, et la Famille malheureuse, d'après Prud'hon (2). Caron était élève de Coiny et Regnault pour le dessin, et de Lignon pour la gravure. Voyez Gahet.

GARON (Auglphe-Alexandre-Joseph)

GRAVEUR.

à Lille, en 1797 ; élève de Lair et de Bervic. Il a gravé pour l'Iconographie de Visconti, d'après les dessins de Oranger, des vi- gnettes d'après Desenne; la Duchesse de Berry, d'après Gérard et d'après Vinchon, etc. Voyez Gabet et Le Blanc,

(1) Ce dernier est le prince qui, à la Révolution, prit le nom de Louis-Philippe-Joseph-Égalité.

(2) Ce tableau était chez la duchesse de Berry ; il a été vendu, en 1865, à la vente de la collection de cette princesse.

72

1 Marguerite sortant de l'Eglise, d'après Ary

Scheffer.

I" Etat avant toutes lettres. Vente par Clément (23 février 186Zi), 38 fr.

2 Le Christ au Jardin des Oliviers, d'après Ary

Scheffer.

I" Etat avant toutes lettres. Vente par Clément (23 février 186Zi), 39 fr.

G ARPENTER (M. William-Hookham)

GRAVEUR AMATEUR (CONTEMPORAIN).

Cet amateur, qui est aussi directeur du British Muséum, a publié un excellent livre rempli de documents et lettres de Rubens et de Van Dyck, avec le catalogue des eaux fortes de ce dernier; ce livre in-Zi°, publié à Londres en iShà, a été traduit en français par Louis Tlymans, et publié à Bruxelles en 1845 (1 vol. in-/io), oi-né des por- traits réunis de Rubens et Van Dyck et d'un fac-similé de l'écriture de Van Dyck.

GARPI (Lgo da)

PEINTRE, DESSINATEUR ET GRAVEUR EN CLAIR-OBSCUR.

Ce maître descendait de la famille des comtes de Panico, de Bo- logne. On ne sait pas, au juste, quelle est l'année de sa naissance, que l'on place vers 1Z|80. H se rendit à Venise, entre les années 1506- 1509, il séjourna jusqu'en 1516, année il demanda au Sénat de cette ville, de lui assurer un privilège pour l'invention de sa gravure en clair-obscur (1). Il a, dit Dartseh (XII, 11), le mérite d'avoir été le premier graveur en clair-obscur de l'Italie, et il a celui particulier d'avoir inventé ceux faits avec trois ou quatre planches. Plusieurs de ces pièces sont marquées de son nom, mais il n'y en a que deux

(1) Dans cette supplique, il se dit fort âgé; si l'on lient compte de ce passage, il faudrait reporter la date de sa naissance vers lii50. {Passavant, VI, 206.)

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qui portent une date tic 1518. Ugo da Garpi se rendit ù Rome il exécuta des clairs-obscurs d'après Raphaël (1), dont un est daté de cette ville, en 1518; c'est à cette date qu'il eut un privilège de Léon X, pape. Un ouvrage de calligraphie, dont les planches sont devenues très-rares, a été publié à Rome en 1523, et, selon Gua- landi (2), ce serait à cette date, le 20 juillet 1523 (3), que serait mort notre artiste. Voyez Tiraboschi et Zanetti (Premier Siècle de la Chalcographie).

t Christ mort. Copie du 37 de l'œuvre de Marc-Antoine. Cette estampe, inconnue à Bartsch, est citée par Passavant (VI, 212).

2 David coupant la tête de Goliath, d'après Raphaël (4).

Vente B. D. (Delessert), 9 fr. 50 cent.

3 Diogène. On lit : Francisgvs Parmen. Per Ugo da Carpi. Suivant Vasari, Ugo da Carpi n'a rien fait de plus heau que ce clair-obscur qui est de quatre planches (5).

Ventes B. D. (Delessert), 10 fr.; Van den Zande, 23 fr,

4 L'Envie chassée du Temple des Muses, d'a- près Balthazard Peruzzi.

l" Etat avant la retouche dans les rehauts. (1858), 21 fr.

Vente Marlelli

(1) Huit pièces d'après ce maître. Voyez Bartsch (XII, 207.)

(2) Di Ugo da Carpi e dei conte da Panico. Memorie e note^ etc. Bologna, 185/i.

(3) Mariette (A. B., I, 307), dans un long article sur Hugo da Carpi et les clairs-obscurs, cite une édition de ce livre, avec la date de 1535.

{k) Il y a une estampe de Marc-Antoine de cotte composition.

(5) Caraglio a grave ce même sujet.

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GARPIONI (Jules)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'EAU-FORTE.

à Venise, en 1611 : mort à Vérone, en 167Zi ; élève d' Alexandre Varotari. Bartsch (XX, 175) décrit 26 pièces, et Le Blanc, 27. Ses eaux-fortes, vantées par Mariette pour leur esprit et leur grâce, rap- pellent le faire de celles de Cantarini dont il a copié une estampe ; plusieurs sont marquées de son nom : Givl. Carpioni ven. (Vénitien). Les premières épreuves sont avant l'adresse de Matteo Cadorin, de Padoue, auquel appartenaient les planches.

1 Jésus au Jardin des Oliviers.

T'' Etat avant l'adresse de Gadorin (1). Vente Molasse, 20 fr. II«, avec cette adresse.

111% dans la marge, une inscription qui n'est pas aux deux premiers Etats.

2 Hommage du petit saint Jean.

1'' Etal. —Ventes H. de L. (La Salle), 11 fr.; —Molasse, U fr. 50 c.

3 Saint Jérôme, Vente H. de L. (La Salle), 11 fr.

A la vente de M. Denon, une pièce non décrite, et à celle de M. Robert-Dumesnil (Londres, 4 mai 1838), il y en avait trois que ne décrivait pas Bartsch.

GARRAGHE (Ludovico-Cârracci dit Louis) peintre d'histoire et graveur a l'eau-forte.

à Bologne, en 1555 ; mort dans la même ville, en 1619; élève de Prospero Fontana, et, plus tard, à Florence, de Passignano. Après avoir étudié les plus grands maîtres, à Parme, à Mantoue et à

(1) Une épreuve de cet Etal avec l'Enlèvement des Sabines de Gi- mignani, et la Présenlalion au Temple de P. del Po. Vente Mas- termnu Sikes. 8 liv. 6 sch.

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Venise, il relourna à Bologne et devint le chef de celte célèbre École dite des Carraclie. Voyez Bartscli (XVllI, 23), qui décrit cinq pièces représentant divers sujets de Vierges, qu'il croit les seules gravées par ce maître, malgré que quelques clialcographes lui en aient attri- bué huit. Voyez Heinecken et Le Blanc.

\ Trois Sujets de Vierge (les ii°' 1, 2, 3 de Bartsch, et les copies des n°' 2 et 3.

Yenie Prévost (1809), 18 fr. 95 cent.

2 L'OEuvre en cinq pièces, avec plusieurs co- pies, et le portrait de Louis Carrache, par Canuti. Onze pièces.

Vente Masterman Sikes (18'iZi), en cinq lots, 3 Hv. 8 sch.

3 La Sainte Vierge aux Anges.

I" Etat avec l'adresse de Pétri Stefanoni ex. Vente Van den Zande, avec les deux du IP Etat, avec l'adresse d'Orlandi (i), et du III* Etat avec l'adresse de Van Aelst, ili fr.; H. de L. (La Salle), 18 fr., le V' Etat seul.

4 La Vierge de Tan 1592.

1^"^ Etat avant l'inscription : Pietro Stefanoni for. Ventes Denon (1826), ilx fr.; H. de L. (La Salle), 95 fr.; —par Rochoux (7 mars 186/i), 30 fr.

5 La Vierge de 1604.

Ventes Robert-Dumesnil (5 mai 1838, à Londres), épreuve du Ca- binet Mariette, 1 liv. 5 sch. (avec une preuve de la Vierge aux Anges); la première seule (la même épreuve), H. de L. (La Salle), U'à fr.

6

La Vierge lavant du linge. Pièce gravée au

burin et dédiée au sénateur Lanibertini.

Vente Busche, 16 fr. 50 cent.

(1) Ce IP Etal, vendu 10 fr., dx^iRevil, en 1838.

7G - GARRAGHE (Augustin)

PEINTRE d'histoire, DE PORTRAIT, ET CÉLÈBRE GRAVEUR AU BURIN.

à Bologne, en 1558; mort à Rome, en 1601 (1). Il était frère aîné d'Annibal et cousin germain de Louis Carraclie. Il apprit, dit Barlsch, le dessin et la peinture chez Prospero Fontana ; l'art de modeler chez le sculpteur Mingati, et celui de faire des dessins à la plume chez Barthélémy Passarotti. Après avoir fait des progrès considérables dans la profession d'orfèvre, qu'il avait d'abord exercée, il se familiarisa avec l'art de manier le burin, sous la direction de Dominique Tibaldi, et depuis, à ce que l'on prétend, chez Corneille CORT... Ce même auteur (XVIIf, 35) décrit 27/i pièces, gravées de 1570 à 1598, et, en appendice, 10 autres, et un livre de dessins en 36 planches numérotées. Le Blanc cite, d'après Bartsch^ 271 pièces. Voyez Hemecken qui cite toutes les pièces gravées d'après les Car- raclie, et une appréciation du talent d'Augustin, par Renouvier (Types, etc.. xvi^ et xvii* siècles, page ûo).

1 L'Adoration des Rois, d'après B. Pei'uzzi. Grande estampe de sept feuilles.

I" Etat avec la dédicace à Gabriel Palaeoto, on 1579, et avant que le nom du peintre n'ait été eiïacé.— Vente Potier (1757), 100 liv. (2).

2 Jésus-Christ montré au peuple, d'après Le Corrége (3). Dédié à Henri Caelano, en 1587. C'est une des plus belles pièces d'Augustin Carraclie.

Ventes Potier, 136 liv.; D'Argenville (1766), 18 fr. 50 cent. Bourlat de Montredon, liO fr.; Saint-Yves, 130 fr.; Buckingham, 3 liv. 3 sch., Durand (1821), 60 fr.; Poygi, 17 fr. 50 c; Robert-Dumesnil (1838), 3 liv. 3 sch. ; Chevalier A. D., de Turin, 27 fr.; //. de L. (La Salle), 11 fr. (4).

(1) Bartsch dit : 1557 et 1602.

(2) Il y avait un très-bel œuvre ^''Augustin Carrache dans celle collection.

(3) Le tableau est à la ISational Callery, h Londres.

(/i) Il y avait .'^G pièces d'Augustin Carrache dans celte collection

Le (a iicilix, d'après Paul Véroiièse. Vente //. de L. (La Salle), 26 fr.

4 Le grand Crucifiement, d'après le Tinloret,

1789 (1).

Ventes du duc de Tallard, 79 liv.; Potier, 127 liv,; Brochant, 90 liv.; Laroque, 60 liv. (2); Piandon de Boisset, 79 liv. 19 s.; Nourry, 97 liv.; Ch. de Valois, 36 fr.; Saint-Yves (avec TApparition de la Vierge à saint Jérôme), 69 tV.; Durand (1821), 130 fr. (le morceau du milieu était avant la lettre) ; Masterman Sikes (avec une copie par Sadeler), 1 liv. 7 sch, (3).

5 Le Christ mort, d'api^ès Paul Véronèse (4). Belle pièce, gravée par Aug. Car radie.

6 La Sainte Vierge portant entre ses bras l'En- fant Jésus, qui tient une pomme de la main gauche. Cette pièce est à l'eau-forte; c'est la seule qu'Au- gustin ait exécutée de celte manière. Il y a une copie trompeuse; le nom Ag. Ca,, qui est dans l'original, ne s'y trouve pas.

I**" Etat avant l'adresse de Pietro Stefononi.

W, avec l'adresse. —Ventes H. de L. (La Salle), 60 fr. •^ Rochoux (7 mars 186Zi), Zi3 fr.

(1) Le tableau est peint dans une des chambres de l'école de Saint- Roch, à Venise.

(2) Cette épreuve, dit le catalogue, vient de M. Lucas, qui passe pour avoir eu le plus bel œuvre connu des Carraclie.

(3) Il y avait 16/i pièces d'Augustin Carrache dans cette collection.

(/i) Le tableau, qui a été gravé dans le Recueil Crozat, faisait partie de ce Cabinet; il est aujourd'hui au musée de l'Hermitagc, h Saint- Pétersbourg.

78 7* La Tentation de saint Antoine, d'après le Tintoret. Uicae Bertelli for. Auno 1582.

I" Etat avant l'adresse de Giacomo Franco. Ventes Mariette, 21 liv. (1); - H. deL. (Lasalle), 15 fr. 11% avec l'adresse de Franco. Vente Busche, 26 fr. 50 cent.

8 Saint Jérôme, un genou en terre, tenant de la main droite un crucifix, et, de la gauche, une pierre (2). .

I" Etat avant la planche terminée par Fr. Bricci. Ventes Buckingham, 2 liv. 15 sch.; Marshall, 2 liv. ifi sch.

Ile, la planche terminée, et avec les inscriptions : Aiig. Caracius faciehat, P. S. F., et une dédicace à Pierre-Antoine Prisco.

I[l«, la planche rognée a fait disparaître la dédicace.

9 Saint Jérôme, au(|uel la Sainte Vierge appa- laît dans les airs, portée par quatre anges. Dans un livre ouvert, qui se voit à gauche, au bas. on lit : Hoc Jacobi Tintoretti ill.pict., etc., 1588. Cette es- tampe est une des principales d'Augustin Carrache.

I" Etal avant les mois : cum priuilegio, placés an-dessous du livre et avant l'adresse de Bmccio/i. Ventes Potier (1857), ZiO liv.; Brochant, UO liv.; Mariette (V vente), 78 liv.; Le Même (2e vente), 67 liv.; Durand (1821), 60 fr.; Debois, 30 fr.; //. de L. (La Salle), 185 fr.; Alfred Harford (30 mars 1857, à Londres)...? - Marshall, IZi sch.

(1) Il y avait dans celle vente un œuvre des trois Carrache, en plus de ZiOO pièces, par et d'après eux, vendu, en 21 lots, l,00/i liv.

(2) Bartsch dit : « Celte pièce a été gravée par Aug. Carrache dans les dernières années de sa vie. C'est grand dommage que la planche soit restée imparfaite h sa mort, car il n'avait rien fait de plus beau, de plus terminé, ni de gravé avec plus de franchise. Louis Carrache, après sa mort, la fit terminer sous ses yeuTC, par Fr. Bricci, à qui Aug. Carrache avail appris Part de la gravure. >

79 10 Le Martyre de sainte Justine, d'après PanI Véronèse. Àugu\ Car fe. Une dédicace au doge Gon- tarino, par Lucas Bertelli, en 1582. Grande estampe de deux feuilles.

Ventes Pofier, 36 liv.; D'Argenville, 16liv.; Mariette, 59 liv.

19 sous (avec Enée sauvant Anchise.)

H La Vierge, saint Jérôme et la Madeleine, d'après le tableau dit le Saint-Jérôme du Corrége, 1586, qui est à Parme (1).

I" Etat très-rare. Ventes Potier, 36 liv. 5 sons; Mariette (avec une autre Vierge avec saint Antoine et sainte Catherine), 79 liv.; William Esdaille (ISZiO)...?

11% avec l'adresse de Venatiis Donati Rascciotti écrite au-dessous de l'année 1586. Vente H. de L. (La Salle), Zi9 fr.

12 La Sainte Famille avec sainte Catherine et saint Antoine, d'après Paul Véronèse. Les lettres A. G. F. sont marquées sur la roue brisée de sainte Catherine. Le tableau de cette estampe est à Venise, dans Téglise Saint-François de la Vigne.

Y enies Potier, ZiSliv.; Mariette {V vente), 79 liv. 19 sons.

13 Le Mariage de sainte Catherine, d'après Paul Véronèse, 1586.

1" Etat avant les mots Pauli Calliari inuen.. Agostino Caraci fe. Ventes Potier, 75 liv.; D'Argenville, 30 liv.; Van den Zande,

20 fr.; - H. de L, (La Salle), 35 fr.

14 Autre Mariage de sainte Catherine. La

(1) Une épreuve unique avant la lettre, la crinière du Lion n'est pas entièrement terminée, se voit dans la collection du duc de Saxe Tesclien.

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vierge est entourée d'un grand nombre d'anges qui font de la musique. Cette estampe a été gravée d'a- près le tableau de Paul Véronèse, qui était sur le maître-autel des moines de Sainte-Catherine, à Ve- nise. Vente D'Argenville, ÛO liv.

15 La Vierge ayant su ries genoux le corps mort de Jésus-Christ, d'après Michel- Ange, 1579. Cette estampe, dit Bartsch , est une des plus rares de l'œuvre d'Augustin Carrache.

Ventes Visscher, 23 fr.; H. de L. (La Salle), 25 fr.

16 La Religion recevant les Cordons que saint François d'Assise lui apporte du ciel. En bas, quatre vers italiens, et Ago. car. for. Bol., 1586. Il y a deux copies de cette estampe ; elles ne portent pas le nom du Carrache.

Vente du duc de Tallard, 60 liv.

17 Saint François en extase, d'après Vanni qui

a lui-même gravé cette composition à l'eau-forte. A

droite : Car, /e., 1595.

Ventes du citoyen A. (1797), 36 fr.; Saint-Yves, 60 fr.; A. U. (amateur belge), 20 tV.; H. de L. (La Salle), Zi7 fr.

18 Saint Jérôme, d'après Vanni. Vente H. de L. (Lasalle), 29 fr.

19 Saint François recevant les stigmates. A gauche, on lit : Agostino Caracci Forma, liologna. 1586.

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1" Etat avant l'adresse de Ph. Thoniassin et l'adresse de Rossi du m* Etat. Vente Brochant, 60 liv. (avec une estampe : Rachel, d'après Calvart) ; H.de L. (La Salle), UO fr.

20 Énée sauvant son père Anchise de l'incen- die de Troyes. Ago. Car., 1595. Cette pièce, dit Bartsch, est une des plus fameuses d'Augustin Car- rache; il Ta faite dans le temps de sa plus grande force, d'après un tableau peint pour l'empei^eur Rodolphe IL Aujourd'hui à la galerie du Belvédère, à Vienne.

Ventes Mariette {V vente), 31 liv.; Saint-Yves (1801), 82 fr.;

A.D. (amateur belge), 13 fr.; - H. de L (La Salle), 22 fr.

21 Le Vieillard et la Couiiisane. Dans la marge du bas, un rébus. 11 y a une copie; on la reconnaît, en ce que les lettres C. L. du rébus ont été omises.

Ventes Masterman Sikes, 1 liv. 9 scb. (avec la copie) ; Van den Zande, Ik fr.

22 Pan dompté par l'Amour, en présence de deux nymphes qui sont assises à droite, 1 599. A. C. in. Charmante pièce.

Ventes RevU (1838), 21 fr. 50 cent.; R. D. (Robert-Dumesnil), 3 avril 18/i3, 31 fr. 50 cent.; B. D. (Delessertj, 15 fr. 50 cent.; Van den Zande, 43 fr.; H. de L. (La Salle), 65 fr.; —Férol, Zil fr.;

par Rochoux (3 décembre 1860), 35 fr.; Dreux (1861), olx fr.;

Molasse, liS fr.; Camberlyn, 10 fr. 50 cent,

23 Vénus et LAmour dans un paysage. Pièce de l'invention d'Augustin ; elle est sans marque. On lit dans la marge du bas : Sine Cerere et Baccho FRTGET Venus.

Vente Masterman Sikes, 1 liv. 1 scb.

n (est.) 6

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24 Mercure et les Grâces, ei Mars renvoyé par Minerve. Ces deux estampes, des plus belles d'Au- gustin Carrache, sont gravées d'après les tableaux du Tintoret qui sont à Venise, dans le palais de Saint- Marc (1).

Ventes D'Argenville (1766), 21 liv.; Masierman Sikes, 2 liv. 3 scli.; H. de L. (La Salle), 67 fr.; par Vignères (8 mars 1858), 22 fr.; Férol, 26 fr.; Marshall, 1 liv. 2 sch.

25 L'Amour réciproque et les Fruits de l'A- mour. Dans la marge du bas, à chaque morceau, deux distiques italiens, composés par Augustin Car- rache, et qui commencent ainsi : Del reciproco Amor... et come la palma^ etc. (2).

Ventes Masierman Sikes, avec deux autres sujets analogues, gravés dans le goût d'Augustin, par un anonyme qui peut être un des Sade- 1ers, 2 liv. 7 sch.; Durand (1821), 50 fr.; Marshall, les quatre mêmes, 13 liv. 10 sch. (3).

26 Les petites Pièces lascives. Suite de 13 piè- ces en hauteur; elles sont rares à trouver réunies, et les plus rares sont celles qui sont les plus libres.

Ventes Masierman Sikes, la suite complète, 7 liv. 17 sch.; />. G. de A, (Arozaréna), la suite moins quatre, en huit lots, 219 fr.

27 Une Femme nue, couchée sur un lit, près d'un Satyre, qui, debout, à droite, tient un plomb

(1) U y a deux Etals du sujet de Mars renvoyé par Minerve. Le I«' porte la date de 1589 supprimée dans le II« Etat.

(2) Dans le catalogue Mariette, ces deux estampes sont décrites sous le nom du Sujet à la Rose et des Culbuteurs ; ils ont été vendus 79 liv. 19 sous, avec trois pièces de la suite des Lascives.

(3) Dans ce catalogue, les deux dernières pièces sont attribuées à Augustin Carrache.

i

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attaché à une corde, ce qui a fait donner à cette pièce le nom du Sondeur et aussi du Satyre maçon; elle est très-rare; il y a une copie du même sens.

Veilles jR. D. lUobert-Dumesnil, ik mai 1838, à Londres), 1 liv. 16 sch.; Van den ZandCy /lO fr.

28 Ferdinand de Lorraine, grand-duc de Tos- cane. Ce morceau fait le pendant du suivant; on y distingue la même remarque.

Vente Marshall, 3 liv. steri.

29 Christine de Lorraine, épouse de Ferdinand

de Lorraine.

I" Etat avant que la bande, chargée de trois oiseaux dans l'écusson d'armes, n'ait été supprimée. IV. Vente Vignères (1^^ niars 1866), l/i Ir. 50 cent.

30 Portrait de Henri IV, à l'âge de 43 ans. On lit au bas : François Biinel, peintr. en Paris, 1595.

31 Le Pape Innocent IX. Cette estampe, qui est très-rare, a été gravée par Augustin dans sa plus grande foixe.

Vente H. de L. (La Salle), 59 fr.

32 Jean Sivel, comédien. Même vente, 9 Ir.

33 Portrait du Titien (1). Dans la marge du haut, le nom du personnage; dans la marge du bas,

(1) Il y avait dans la collection Camherhjn (1865, ir P.) un portrait du Titien de la plus grande rareté, gravé en bois, diaprés ce maître^ par un anonyme ; il a été vendu 615 fr.

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la dédicace au doge Caetano. August. Carratkis, 1587. Beau portrait (1).

I" Etat avant l'inscription daus la marge du haut. Ventes Potier, 36 liv.; Saint-Yves, 50 fr. les deux Etats; Rigal, 73 liv. (avec la Vierge sur un Croissant, 37 de Barisch) ; Buckingham, 3 liv. 10 sch.; Revil (1838), 210 fr.; Duc de Rivoli (1839), 129 fr. 50 cent.; Debois (18A5), 165 fr.; George Smith, esq., 17 liv. 10 sch.; Maberly (1851)...? Arcidnto (1862), 580 fr.; Marshall, 36 liv. sterl.; Camberlyn, 700 fr.

IP. Ventes H. de L. (I^a Salle), ZiO fr.; Rochoux (3 décembre 1860), 20 fr.

34 Portrait d'homme anonyme, à mi-corps, vêtu d'un habit doublé de fourrure. Dans un ovale, placé sur le devant d'un piédestal, on lit, à droite, dans le bas. Agii. Car. Pièce rare.

Vente par Rochowx (7 mars 186/i), ce portrait était dit être celui de Paul Veronèse, 52 fr.

35 Les estampes pour l'Histoire de Crémone, par Antoine Gampi, en 1582. Trois titres et vingt- neuf portraits ovales, dont un fort beau de Phi- lippe II. Le livre est in-folio et c'est la première édi- tion originale (2).

Vente Potier, les 29 portraits, 128 liv.; Duc de La Vallière, le livre relié en maroquin rouge, 172 liv. avec le portrait de Philippe II au verso du titre. Sans le portrait de Philippe II, chez Boutourlin, hS fr.; Robert-Dumesnil mai 1838), 37 portraits et titres, 1 liv. 16 sch. Voyez Brunet (tome I, V P., page 536).

(1) Une épreuve unique, avant une partie des tailles du fond, est dans la collection de M. Pelletier, amateur à Paris.

(2) Il y a une édition in-/i« de cet ouvrage, publiée en 16/i5, mais il ne se trouve que neuf portraits de la suite précédente.

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36 Frontispice pour les devises des Gelati (1).

1" Etat d'une charmante estampe. Vente H. de L. (La Salle), 17 fr. 50 cent.

37 Livre de dessin en 81 planclies, gravées sous la conduite d'Augustin Carrache, et sur ses dessins, gravés en grande partie par Lucas Ciamberlano et quelques-unes par Fr. BriccL Voyez Bartsch.

Vente Potier (2), un exemplaire avec des épreuves doubles avec différences (103 pièces), 260 liv.

38 Augustin Carrache a encore gravé une série d'armoiries de familles italiennes, une suite de 10 estampes pour la Jérusalem délivrée du Tasse. Quelques frontispices de livres, des cartouches, lettres grises, et un éventail dont le T' État est avant le nom à'Aug. Carrache. Vendu 20 fr. chez le mar- quis de B..., de Florence, 1866.

CARRACHE (Annibal)

PEINTRE d'histoire ET DE PORTRAIT, GRAVEUR A l'EAU-FORTE

ET AU BURIN.

à Bologne, en 1560; mort le 15 juillet 1609; élève de son cou- sin Louis Carrache. Il travailla à Parme et à Venise il se lia avec Paul Véronèse et le Tintoret; il contribua à la fondation de l'école qui illustra sa famille et qui porta le nom de l'Ecole des Gar-

(1) Celte suite se compose de 18 cartouches et se trouve dans l'ou- vrage intitulé :Jlime de Gli Academici Gelati di Bologna. in Bologna^ 1597.

(2) Dans le bel œuvre d'Augustin Carrache, qui se trouvait dans cette collection, il est cité une suite de 10 pièces, gravées par lui- même, pour une Vie des Ducs de Milan, publiée, à Venise, par le docteur Scipion Barbuo Soncin, l'an 157/i. Bartsch ne cite pas cette suite, et nous ne l'avons jamais rencontrée.

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rache, d'où sortirent des grands niaîlres, tels que le Dominiquin, Le Guide, Le Guerchin et tant d'autres, qui firent partie de l'Ecole Lombarde. Voyez Barlsch (XVIII, 177) qui a décrit 18 estampes d'Annibal Carrache, gravées tant au burin qu'à l'eau-forte, et il en cite plusieurs autres qui lui sont attribuées. Le Blanc, qui cite

19 pièces dans son Manuel et les Copies, dans sa brochure : Notice sur quelques Copies trompeuses d'Estampes anciennes. Brulliot (I^"" vol., no 98) cite un Saint-Jean-Baptiste qu'il attribue à ce maître. On a beaucoup gravé d'après les Carrache. On trouve leurs œuvres dans Ilelnecken (Dictionnaire des Artistes), et dans les catalogues Winckler (1803), Paignon-Dijonval (1810), Birckenstock (1811) et Baron Aretin (1827).

1 Suzanne et les Vieillards. Pièce capitale du maître.

I" Etat avant toute lettre. Ventes BWrgenville (1766), 30 liv. 1 sou ; Huquier (1772), avec une épreuve de la Madeleine avant les lettres P. S. F., 27 liv.; Manette (1775), /i2 liv.; Bourlat de Montredon (17781, 15 liv.; Logttle (1817), avec une épreuve avec la lettre, 2/i fr.; Karcher (182Zi), les deux mêmes, 21 fr. 50 cent.; Denon (1826), 51 fr.; Burie:-, de Lille (1827), avec une épreuve avec la lettre, 70 fr.; Bobert-BumcsnU, à Londres (1838), 1 liv. 11 sch. 6 den.; Alger (1836), /lOfr.; Duc deh. (Rivoli), 1839, /i8 fr. 50 c; //. de L. (La Salle), 1856, 300 fr. (1); Busche (1857), 31 fr. 50 cent.; par Vi'jnères (26 novembre 1860), 71 fr.; Molasse (18^2), 2/i0 fr.; c'est l'épreuve du Cabinet De La Salle.

11% avec la lettre, -mais avatit le nom du Carraciie sur les eaux. Ventes D'ArgenviUe (1766), 30 liv. (2); li D. (Uobert-Dumesnil),

20 avril 185Zi, 13 fr. 50 cent.; Van den lande (1855), 18 fr.; De laJarrielte (1861), épreuve signée de Mariette, 21 fr.; H. T., par Rochoux (1863), 26 fr.; par Rochoux (7 n.ars 1866), 35 ir.

(1) Cette épreuve a été vendue un prix tout exceptionnel, eniaison de sa beauté, de la réputation du cabinet dont elle faisait partie, et de l'exquise urbanité de Tamateur qui le possédait.

(2) Dans cette même vente, la Nativité, le Couronnement d'Épines, la Vierge à l'Ecuolle, \o clirist Caprarolo, épreuves en I"" Etat, furent vendus ensemble IS liv.

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2 L'Adoration des Bergers (I). Ou lit : Annibal Carralins fecit et imie.

1" Etal avant la lettre. Ventes Huquier (1772), 10 liv. 19 sous ; -- Boulle (1831), 32 fr. 95 cent. H. de L, (La Salle, 1856), 59 fr.;

Busche (1857), 60 fr.; —Molasse (1862), 50 fr.; par Rochoux (7 mars 186/i), Z|5 fr.; Marshall, à Londres (1865), 1 liv. 12 sch.

IP, avec le nom du Garrache, mais avant l'adresse de Nicolo Van Aelst. Ventes Duriez, de Lille (1827), 27 fr. 50 cent.; //. de L. (La Salle), 16 fr.; H. D. (Dreux, 1861), 16 fr.

3 Le Couronnement d'Épines. On lit à la gauche du bas : Annib. Carraccius in. et fe., 1606.

1" Etat avant la lettre; très-rare. Vente Duriez, de Lille, UO fr.;

II*, avec la lettre, mais avant l'adresse de Nicolo van Aelst. Ventes Debois (1865), 19 fr. 50 cent., les deux Etats; H. de L., 28 fr. 50 cent.; Van den Zande, 18 fr.; Norblin fils (1858), 15 fr.; Férol, 36 fr.; Lauzet, de Marseille, 13 fr.; par Ro- choux (7 mars 186Zi), 17 fr.; Camberlyn (1865), fr.

4 Christ mort entouré des Saintes Femmes.

Cette estampe a été, dit-on, gravée sur une planche

d'argent, à Caprarole, ce qui lui a fait donner le

nom du Christ de Caprarole.

I" Etat; avant le nom du Garrache, on lit seulement le mot Capra- rolae, et l'année 1597. Ventes Huquier (1772), deux épreuves, V et Etats, 12 liv.; Saint-Yves (1805), les deux mômes, 50 fr.;

R. D. (llobert-Dumesnil, à Londres, 1838), le I" Etat, seul, 2 liv. 2 sch.: Verslolk de Soelen (18/i7), les trois Etals mentionnés, plus 8 copies, Z|0 florins; Man^hall, à Londres (l8/j5), le I" Elat, 5 liv. 5 sch.

II®, avec les mois Annibal Carracius fe. mais avant Tadiesse de JVic'O. Van Aelsl. Ventes du ciloyen A. (1797), 36 fr., Duriez, de Lille (1827), 3/4 fr. 50 cent.; R. D. (Robert-Dumesnil), Zi mai

(1) Il y a une copie dans le sens de l'original; on la reconnaît, en ce que Ton lit seulement : A. Carr.

88

1838), 1 liv. 8 scli.; Duc de li. (Kivoli, 1839), 28 fr. 50 cent.; A. D. (amateur belge, 18/i5), 26 fr. 50 cent; Busche (1857), 66 fr.; Férol (1859), 100 fr.; Van Os (1811), 120 fr.

IJP, avec l'adresse de Nicol. Van AelsL Vente par Vignères (11 avril 1859), 16 fj-.

IV*, l'adresse de N. van Aeisl est lemplacée par celle de Vlncenzo Cenci Romae for.

o La Vierge allaitant l'Enfant Jésus. On lit au

bas : Anib. Carr. Gasparo da lolio exe.

1" Etat avant les noms. Ventes H. de L. (La Salle), avec le IV Etat, 50 fr.; Jourdan (1862), 35 fr.

6 La Vierge à l'Hirondelle. A gauche, à mi- hauteur de l'estampe, on lit : Aiii. Car. Bol F in., et, au bas, l'année 1581.

l" Etat avant l'adresse de Hossl. Ventes par Vigtiéres (17 mars 1856), 25 fr.; H. de L. (La Salle, 1856), hi fr.; par Rochoux (18 février 1861), 19 fr.; H. D. (Dreux, 1861), 53 fr.

ir, avec l'adresse. Vente Busche, 16 fr.

7 La Vierge accompagnée de l'Ange, estampe

marquée dans le haut, à gauche : a. c. i. f.

1"^ Etat avant l'adresse dePietro Stefanone. Très-rare. 11% avec l'adresse. Ventes H. de L. (La Salle) , avec une copie en contre-partie, 50 frl; par Rochoux (12 novembre 1860), iU fr.

8 La Vierge dite à l'Ecuelle. On lit dans le haut, à droite : Annib. Carracchis in. et fecit, 1606.

I" Etat avant la lettre. Ventes lluquier (1772), I" et 1I« États, 30 liv.; Van den Zande, 15 fr.; Chevalier A. D.. de Turin (1860), 37 fr.; Marshall, 1 liv. 15 sous.

II®, avant l'adresse de Nie. van Aelst. Ventes Revil (1838). 2/i fr.; Dehois (18Zio), 21 fr. 50 cent.; Verslolk de Soelen, avec le III* Etal et dix dilTérenles copies, 16 florins ; Van den Zande, IZi IV.; //. de L. (La Salle), /i8 fr.; par Vignères (26 novembre

89

1860), 29 fr.; //. D. (Dreux, 1861), 11 fr.; par liochoux (7 mars 186Zi). 16 fr.; Camberlyn (1865), IZi fr.

9 La Sainte Famille. On lit au bas, à droite :

Anni. Car, in, fe., 1599.

I" Etat avant la retouche. Ventes H. de L. (La Salle, 1856), 180 fr.; par Roclioux (7 mars 186Zi), 70 fr. (1) ; Marshall, à Londres, 186/i, 1 liv. 5 sch.

10 Saint Jérôme. On lit au bas, à droite : An,

Caracci fe., et les lettres P. S. F. (Pétri Stefanoni

formis). Il y a une copie en contre-partie, par un

anonyme.

l^"" Etat avant le nom du maître, mais avec les lettres P. S. F. Ventes Debois^ 20 fr.; Van den Zande, 21 ïr.; H. de L.

(lia Salle), 20 fr.; par Rochoux (12 novembre 1860), 10 fr.; par Clément (23 février 186/i), lU fr. (2).

11 La Madeleine pénitente. On lit à mi-hau- teur du côté gauche : Carra in., et, au milieu du bas, l'année 1591 , et les lettres P. S. F.

l«^ Etat avant la lettre. —Ventes H, de L. (La Salle), 59 fr.; D. G, de A. (Arozarena), 61 fr.; par Rochoux (18 février 1860), 29 fr.

II«, avec le nom du Carrache, mais avant les lettres P. S. F. Ventes Debois, 10 fr.; Busche, 13 fr.; Marshall Londres), 10 sch.

12 Jupiter et Antiope. Au bas, à gauche, la date de 1592 et les lettres C. A. Cette pièce, dit Bartsch, qui est gravée à l'eau-forte, est d'une grande beauté. Il y a une copie.

(1) c'est l'épreuve de la collection de M. de La Salle.

(2) Cette épreuve est indiquée avant les lettres P. S. F.

90

Venles Van den Zande, 19 fr.; —H. de L (La Salle), 19 fr.; par Clément (8 janvier 1866), lU fr.

13 L'Ivresse de Silène (1). Pièce de forme ronde, sans marque, dite la Soucoupe (2). Il y a une copie par Ciamberlano.

Ventes B., d'Arras (1835)...? H. D. ([lobert-Dumesnil), à Lon- dres, en 1838, avec deux copies : Tune au burin, par un anonyme; Tautre à l'eau-forte, par G.-V. Haccht...? Van den lande, ilx fr.; par Vignères (17 mars 1856), 6 fr. 50 cent.; H. de L. (La Salle), 23 fr.; Busclie, 29 fr.; par Rochoux (12 novembre 1860), 11 fr. 50 cent.; par Rochoux (30 mai 1862)...?

GARRAGHE (François)

PEINTRE d'histoire ET GRAVEUR.

à Bologne, en 1595; mort à Rome, en 1G22. Selon Malvosia et Lanzi, il était frère et élève d'ANNiBAL et d'AuGusTi.x. Bartsch (XVIII, 366) cite une estampe représentant une Vierge avec l'Enfant

(1) Jean-Baptiste Constantino ou CONSTANTIN!, qui marquait ses estampes d'un creuset, ce qui pourrait faire supposer qu'il était orfèvre, a gravé ii Uome, en 1619, un sujet analogue; ce sujet, entouré d'une bordure de pampre et de raisin, et qui semble grave sur quelques soucoupes pour faire pendant à celle d'Annibal, d'après un dessin du Guide, qui était dans la collection de Jullienne. Ce même Constantino a aussi gravé des ornements sur fond noir, mar- qués de son nom et de la date de 1615, et un portrait de Fr. Villa- mena. Voyez le catalogue de la vente Ovide Reynard, 18Zi6 ; aussi Mariette et Le Blanc.

(2) MarieUe (A. B., 1,316), qui décrit celle pièce, dit : t Cette estampe est la plus singulièie qu'il y ait dans les œuvres des Car- raclie, et on la peut regarder comme une pièce unique; c'est une épreuve de ce qu'Annibal Carraclie a gravé dans le fond d'une sou- coupe d'argent... Il lit ce travail dans le temps qu'il était occupé, à Home, à peindre la galerie Farnèse, c'est-à-dire dans sa plus grande force. Aussi, y Irouve-t-on le dessin et les expressions poussés à leur dernière période. > Le dessin original était dans le Cabinet Crozat, et la soucoupe est aujourd'hui au musée de Naples.

91

Jésus, gravée à Teau-forte, d'après Augustin, et marquée, vers la gauche, A. C. l, et, vers la droite, /". c. s. Il doute de celles que dé- crit Heineckerif au nombre de sept pièces, parmi lesquelles ne se trouve pas mentionnée une Lucrèce citée au catalogue Van den Zande. Le rédacteur de ce catalogue fixe la naissance de Fr. Carrache en 1605, et sa mort, en 1632; il ne nous dit pas pourquoi celte diffé- rence avec celles généralement données par les biographes de cet artiste; serait-ce seulement une erreur typographique dans les chiffres ?...

GARS (Laurent)

DESSINATEUR ET GRAVEUR A l'EAU-FORTE ET AU BURIN.

à Paris, au mois de mai 1699; mort dans la même ville, le 1/i avril 1771; Huber et Rosi et Le Blanc disent à Lyon. Elève de son père, Jean-François Cars (1). Bachaumont s'exprime ainsi : « Cars c est un très-bon graveur et notre meilleur pour l'histoire ; il a ex- ce celle à rendre la manière des peintres, d'après lesquels il a gravé. « Il a gravé presque tous les tableaux de M. Le Moyne (2) parlaite- « menl. Il a presque abandonné la gravure pour faire le commerce « des estampes (3) ». Cars a été de l'Académie royale de Peinture; il a gravé d'après Cochin, Detroye, Boucher, Chardin, Watteau, Greuze et autres maîtres français du xviii*' siècle. Voyez Huber et Rost (VIII, 105). Le manuel de Le Blanc qui cite 99 pièces (Archives de l'Art Français, Documents, etc., vol. I, II et IV), le Catalogue Pai- Onon-Dijonval. Le portrait de L. Cars a été gravé par Saint-Aubin, d'après N. Cochin, en 1768, et par Miger, d'après Perronneau.

1 Marie Leczinska, reine de France, d'après Van Loo.

Vente Martelli, 6 fr.

(1) Jean-François Cars, en 1670, établi à Lyon, puis à Paris il mourut en 1739, a gravé et fait graver un grand nombre de thèses, divers frontispices de livres et des portraits, d'après Van Loo et Rigaud, dont un portrait du cardinal de Polignac, gravé en 1720.

(2) Watelet dit : « Ses chefs-d'œuvre sont ce qu'il a gravé d'après Le Moyne, et surtout l'estampe d'Hercule filant auprès d'Omphale. »

(3) Cette note, ra|)portée dans la Pievue universelle des Arls (V, 418), d'après un manuscrit de lu Bibliothèque de l'Arsenal.

92

2 Michel Auguier, sculpteur, d'après Revel. I" État avant la lettre.

3 Sébastien Bourdon, peintre, d'après H. Ri- gaud. Ce portrait et celui qui précèdent ont été gra- vés par Cars, pour sa réception à l'Académie, en 1733. Les planches sont à la Chalcographie du Louvre.

I" État avant la lettre. Vente A...^ par Le Blanc (28 décembre 1858), 20 fr. Ile, avec la lettre. Vente Camberlyn (1865), 33 fr.

4 Mademoiselle Camargo, danseuse à l'Opéra, d'après le tableau de Lancret.

Ventes Devêze, deux épreuves dont une non terminée, 21 fr.; H. de L. (La Salle), 31 fr.; Vignères (1" mai 1857). 13 fr.; Defer (1859), avec les trois autres qui font suite : Salie, D'Argenville et Danval ; ces trois dernières, d'après Lancret et Pater, par Lar- messin et Le Bas. Les quatre, 43 fr.

5 Mademoiselle Clairon en Médée , d'après C. Van Loo. Gravé par Beauvarlet (voyez ce graveur, I, 229 du Catalogue général).

Vente anonyme, 36 fr.

6 Dame assise jouant de la serinette, d'après Chardin (1).

I" État avant la lettre. Rare. Vente Basan (22 février 1759)...? Il*, avec la lettre, par Vignères (1" décembre 1856), 13 fr. 50 c.

(1) Ce tableau a été vendu Gol liv., chez le marquis de Marigny, on 1782, et 7,100 IV. chez le duc de Morny, en 1865.

. 93

7 Fêles vénitiennes, d'après AnL Wattean.

I^État avant la lettre. Vente Camberlyn (1865), 100 fr. 11% avec la leltre, par Vignères (1857), 38 fr.: Raiffé (l86/i), 22 fr.

8 La Diseuse de bonne Aventure, d'après Wat-

teau.

Ventes Devèze; deux épreuves dont une d'eau-forle avant la lettre, et une avec la lettre, terminée, 70 fr.; IP, avec la lettre, Vignères (l^' décembre 1856), 10 fr.; par Le Blanc (5 mars 1856), iU fr. 50 cent.; MarteUi (II« Partie), 16 fr.

9 Les Figures pour les œuvres de Molière, gra- vées à Teau-forte par Cars, Joullain et Chedel. Suite de 34 pièces in-4° ; on y joint le portrait de Molière, gravé parLépicié, d'après Ch. Coypel (1). Il y a quel- quefois d'ajouté des fleurons et lettres grises, qui se trouvent dans le livre : 74 pièces tirées à part sur 17 feuilles, d'après les dessins d'Oppenord et de Blondel (2) .

Les figures seules du Molière. Ventes Cottin (27 novembre 1752), 22 liv.; la suite avec les eaux-fortes, reliées en m. r. aux armes du roi. Huquier (1772), 36 fr.; la suite avec le portrait. Devèze, 61 fr.; la même suite, Vignères (22 décembre 1856), 100 fr.; la même suite, Molasse (186Zi), 50 fr.

10 La Nourrice ou Ne l'éveille pas. Gravé d'a- près Greuze, par Cars et Jardinier.

l" État avant la leltre. - Ventes Cayeux, avec uno épreuve avec la lettre et Teau-lorte, 31 liv. 12 sous; par Vignères (1" dé- cembre 1856), répreuve avant la lettre seule, 23 fr.

(1) Ces figures ont été jointes à une édition des œuvres de Molière. (6 vol. gr. in-Zi°. Paris, Prault, 173/i).

(2) Cette jolie suite n'est pas citée par Le Blanc,

94

Cars a encore gravé les portraits de Boucher, (le Cochin et de sa femme ; Mademoiselle Salle dansant avec Thomassin (vente par Vignères, 1" mai 1857, i 5 fr.) ; d'Hozier, généalogiste du roi ; la suite des grands maîtres de l'ordre de Malte, en 69 pièces in-4% d'après Delyen, et avec Scotin et autres gra- veurs, pour la suite de la Vie de saint Vincent de Paul, d'après De Troye (1).

GARTARUS. Voyez KARTARUS.

CARTER (Jean ou John)

DESSINATEUR, GRAVEUR A l'eAU-FORTE ET ANTIQUAIRE (2).

Florissail en Angleterre, en 1780; il a gravé, de 1780 à 179Zi, les planches d'un ouvrage qu'il a publié, sous le titre : Spécimens of the ancient Sculpture and painting now remaing in England, from the Earliest perioi to the reign of Henry VIII, etc., un volume in- Iblio contenant 115 planches dont plusieurs coloriées, et un texte par Dawson Turner, Meyrick, J. Britton et autres antiquaires distingués. Cet ouvrage a été publié d'abord en deux volumes, en 179Zi, et la seconde édition a été donnée en 1838, et publiée au prix de 8 liv. 8 sch.

Carier a encore publié deux autres ouvrages sur les Antiquités et l'Architecture d'Angleterre. Voyez le Manuel du Libraire, par /?ru/ie/ (lome 1, II* Partie, page 562).

(1) Cette suite est de l/i pièces. Vente C..., par Clément (31 jan- vier 1861), 80 fr.

(2) M. Le Blanc, qui ne parle pas de notre artiste, cite deux gra- veurs de ce nom; l'un, William Carter, qui a gravé à Londres, en 1660, pour les libraires, et l'autre, James Carter, contemporain, qui a gravé dans la même ville, pour les Landscape Animal, d'après Prout, llarding, Rohorls, etc.

95 GARTERON (Etienne)

DESSINATEUR ET ORFÈVRE GRAVEUR.

à Chàlillon-sur-Seine, en Bourgogne. A gravé des ornements crorfévrerie signés de son nom : Stephanus Carteron inveiitor... scuipsiL et aussi des initiales S. C. F., avec l'année 1515. Voyez le Cabinet de l'Amateur (II, 323) est décrite une partie du contenu des 23 volumes que possède le Cabinet des Estampes à la Bibliothèque impériale; sur l'orfèvrerie, la bijouterie, la joaillerie, l'arquebu- serie, etc., gravés dans les xvi'' et xvii* siècles. Cette réunion est due à Duchesne, ancien conservateur de cet établissement.

CARTES, TAROTS ET AUTRES CARTES NUMÉRALES (Jeux de)

En plaçant le mot cartes dans notre ouvrage, nous ne l'avons con- sidéré que comme relatif à la gravure tant sur bois que sur cuivre, et il n'entre pas dans notre plan d'en faire ici l'histoire ; nous ne fe- rons donc que renvoyer aux divers auteurs qui ont traité cette matière. Voyez une dissertation savante signée P. L. (Paul Lacroix), dans la Revue universelle des Arts (V, 97), l'on trouve une liste des auteurs qui ont écrit sur les cartes à jouer (1), et, du même au- teur, un chapitre sur les cartes à jouer dans l'ouvrage : le Moyen- Age et la Pienaissance.

1 Jeux de tarots et de cartes numérales, du xiv* au xviii® siècle, représentées en 100 planches, d'a- près les originaux, avec un précis historique et ex- plicatif publiés par la société des Bibliophiles fran- çais. Tiré in-folio pour les membies de cette société. Paris, Crapelet, 1844.

(1) Nous ajouterons à cette liste les noms de Murner (1509), Bin- douis (153/i) et Angelo Rocca (1617).

96

2 Les Jeux de Caites sont aussi traités clans les divers ouvrages, rapportés à l'article Graveurs sur Bois, dans le Catalogue général des Ventes publiques (PP., I, 320).

3 Les divers ouvrages sur la gravure oii il est question des Cartes à jouer, sont : le Peintre-Gra- veur, par ^. Bartsch; la Continuation, par Passavant (V, 119, Cartes vénitiennes) ; Voyage d'un Icono- phile, par Duchesne, 1844.

4 Les auteurs suivants ont donné des fac-similé des cartes à jouer Tarots et cartes numérales, savoir : Andréa Ghysi (1), Leher, Cicognara, Ottley et Du- chesne.

5 Les Cartes ou Tarots gravés, comme ceux anonymes attribués à Baldini ou à Mantegna, et d'autres cartes italiennes et allemandes, sont dé- crites par Cicogiiara, liarlsch, Ottley et le Catalogue général des Ventes publiques (P' P., I, 73); aussi rians les Catalogues des ventes Masterman Sikes (1824), Buckingham ({^3A), Dclbecq {lU^^V Pslv- tie). De La Belle a aussi gravé une suite de Cartes. Voyez le Catalogue de Jombert, celui de M. R. D. (Robert-Dumesnil) et le Manuel du Libraire (2), par Brunet'.

(1) Laberinto... Venetia^ per Evangelisia Deuchino^ 1616, petit in-folio. (Voyez la Revue universelle des Arts, V, lOZi.)

(2) Les Jeux des llois de France et Reines renommées..., par J. Desmarets, in-12, fig. de La Belle. Ces jeux ont été inventés pour la jeunesse de Louis XiV, en 16/i5, et publiés par H. Legras. Il y en a une édition de 166^1, riiez FI. Lambert, et une de 1798.

- 97 - CASA (NicoLu uella)

GRAVEUR AU BURIN.

PassavaiU (IV, l'i/j), dit : « Les gravures de cel arliîile passent « souvent poui' celles d'Énée Vico, quoiqu'il soit très-inférieur à ce <( dernier maître. Nous n'avons sur lui d'autres renseignements que ceux que nous fournissent les signatures de seseslampes. Nous y trouvons qu'il était Lorrain et qu'il travaillait à Rome vers le milieu du xvi*^ siècle. Puisqu'il était de la Lorraine, son nom italien ne peut être qu'une traduction ; il s'appelait probablen^ent Desmai- sons (l)ou Delamaison, selon M. Duplessis, dans le neuvième volume du Peintre-Graveur Français de feu M. Piobert-Dumesnil (2). On ne connaît de lui que les estampes suivantes.

1 Le Jugement dei^nier, d'après la fresque de Michel-Ange; grande estampe en onze feuilles se réunissant, dont celle avec la barque de Caron porte la signature N,D. L. Casa F. et Ant. Salamancaexc, 1543. Cette estampe est une copie de celle de Bea- trizel.

2 L'Empereur Charles-Quint, d'après Enée Vico. Copie en contre-partie de l'estampe de N. Bea- trizet.

(1) Zanetli (Premier Siècle de la Chalcogiaphie, page /il7) semble porté à croire que ce nom Délia Casa, signiliant De la Mauon serait un surnom et s'appliquerait à Bealrizet et n'appartiendrait qu'à un seul et même artiste.

(2) C'est avec une bien vive satisfaction que nous annonçons la continuation de cet excellent livre du savant chalcograplie,.el le nom de M. Duplessis, avantageusement connu pai* de bons ouvrages sur l'histoire de la gravure et des graveurs, dont un a été couronné par rinslitut, est une garantie que ce livre sera dignement continué, et nous félicitons M. A. Uobert-Dumesnil fils dont la reconnaissance filiale a eu la pensée de cette continuation, et qui a fait placer le portrait de son digne père en tète de ce neuvième volume. Ce por- trait, d'une parfaite ressemblance, a été gravé à l'eau-lorte par Cha- banne, en 1837. Il y a des premières épieuves le collet de l'habit est moins travaillé. Vente liochoux., Il« État, 6 fr. 50 (6 mai 186^).

II (est.) 1

98

Ventes Maslerman Sikes (182/|), 1 liv. 1 scli.; par Vignéres (le' février 1856), 13 fr.

3 Cosme de JVlédicis, en armure complète, d'après BaccioBandinelli, 1544 (1).

I" État avant l'adresse d'Antoine Lafrery. Ventes Busche, Zil fr.;

Vellesley, 3 liv. 10 sli. Ile, avec l'adresse.

4 Baccio Bandiiielli, sculpteur.

Je^'Etat avant l'adresse d'Antoine Lafrery; rare. Ventes Masler- man Sikes, 2 liv. 2 scli.; Busche, 12 fr. 50; H. de L. (La Salle), 19 fr.

n% avec l'adresse Ventes Buckingham, 16 sch.; B. D. (Ro- bert-Dumesnil), 20 avril 185/i, 16 fr. 50 cent.; Arozarena, 19 fr.;

Martelli, avec une copie en contre-partie, 13 fr.; par Rochoux (7 mars 186Zj), 38 fr.

GASAL.ANO ou GASOLANI (Alexandre)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE (2).

à Sienne, en 1552; mort dans la même ville, en 1606; élève de Salimbène et de Christophe Uoncalli. On ne connaît de Casalano qu'une seule estampe, représentant une Vierge lenant l'Enfant Jésus, marqué du chiffre formé des lettres C. A. F. Voyez Barlsch (XVII, Zi2).

G AS ALI (André)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

à Civita-Veccliia, en 172ù; il fut élève de Sébastien Con'CA ; après avoir travaillé Rome, il passa à Londres, en 17/i9, il a

peint plusieurs sujets de l'Histoire d'Angleterre, dont quelques-uns ont été gravés par lui, et aussi par llavencldans IcrecuLil de Boydell.

(1^ Un porliait d'Henri II, que nous avons cité aux Anonymes (l'e P., I, 80), nous semble identique pour la gravure à ce portrait, et il se pourrait qu'il fût gravé par N. Délia Casa.

(2) Il y avait deux dessins de ce maître a la vente Mariette, en 1775.

99 CASANOVA (François)

PEINTRE DE BATAILLES ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

à Londres, en 1730; mort à Brùhl, en 1805 ou 1807; acadé- micien en 1763. On a beaucoup gravé d'après ses dessins, et lui- même a gravé à Teau-forle six pièces; plusieurs sont marquées de son nom. Voyez le Peinlre-Graveur Français, continué par M. Pros- per de Baudicour (I, 133).

GASEMBROT (Abraham)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'EAU-FORTE.

en Hollande; il florissait dans la seconde moitié du xvii* siècle; il résida en Sicile. Cet artiste, sur lequel on n'a aucun détail, a gravé une suite de 16 vues et marines, marquées de son nom ou de son chiffre, et une vue de Messine, marquée Abromo Casemhrot in. et fecii. Voyez le catalogue de la vente Rigal et celui de M. Robert- Dumesnil, à Londres (l^"" mai 1838) sept pièces ont été vendues 12 sch., et Le Blanc et Slret, page 177.

GASPAR (Joseph). Voyez LONGHI

GASSAS (Louis-François)

ARCHITECTE, PEINTRE, DESSINATEUR ET GRAVEUR.

à Azay-le-Férou ; mort à Paris, en 1827 ; élève de Lagrenée le Jeune. Il a gravé, en 1766 et 1777, quelques eaux-fortes marquées de son nom. Voyez le Catalogue général des Ventes publiques, II* Partie, tome II, Le Blanc et le catalogue Van den Zande, qui cite une Vue du Port de Saeredam et une Vue d'un Château en Bretagne, vendu 15 fr. 50 cent.

GASTIGLIONE dit LE BENEDETTO

et LE GREGHETTO (Jean-Benoit)

peintre d'histoire, de paysage et d'animaux, et graveur

A l'eau-forte.

à Gênes, en 1616; mort à Manloue, en 1670; élève de Paggi,

100

de Ferrari et de Van Dyck. Bartsch (XXI, 7) qui décrit de ce maître 67 pièces à l'eau-forte et 5 en aquatinte, sur ses compositions, mar- quées de son nom ou de son chiffre; à plusieurs les dates 16Zi5, J6Zi8 et 1655. Bartsch dit : « Dans les estampes de Castiglione on admire l'effet brillant du clair-obscur qui rappelle les beaux ouvrages de Rembrandt; elles sont gravées d'une pointe facile, pittoresque et con- duite avec goût et beaucoup d'esprit. Voyez Mariette (A. B., I, 335), Le Blanc, Heinecken, le catalogue Winckler (1803), et Paignon- Dijonval (1810), pour les estampes gravées d'après Castiglione.

1 Œuvre de Castiglione en 64 pièces, dont 39 par lui, et les autres d'après lui, par F. Bartolozzi, Ghasteau, etc.

Vente D'Argenville (1766), 28 liv. 19 sous.

2 OEuvre de Castiglione en 42 pièces gravées à l'eau-forte, et 15 d'après lui, par Macé, dans le Re- cueil Jabac.

Vente Silvestre (1810), 23 Ir. 95 cent.

3 OEuvre de Castiglione, en 45 pièces. Vente Rigal (1817), 18 fr. ^

4 Christ en Croix, tourné à droite, et Enfant debout dans des ruines. Cette dernière estampe est un fragment du 27 de Bartsch ; toutes deux sont imprimées dans le goût du lavis et sont inédites.

Vente Denon (1826), 16 fr.

5 Entrée de l'Arche de Noé.

1" Etat non décrit avant que les angles du cuivre, .'i gauche, n'aient été arrondis. Vente Van den Zande, 7 fr.

0 Le Génie de B. (^astii^lione.

loi

l'^' Elal avant les mois alla Pace à la suite de Tannée I6Z18. Vente Van den Zande, 7 fr. (1).

7 La Mélancolie.

Ventes Van den Zande, 6 fr.; par Vignères (16 juillet 1862), 17 fr.

8 Les Équipages de Jacob ; Lazare ressuscité ; la Mélancolie et les Deux Hommes et l'Enfant dans les Ruines. Quatre pièces.

Vente Busche, 18 fr. 50 cent.

9 Le jeune Pâtre, à cheval,

l»" Etat avant le ciel terminé, avant le trait carré repris. Vente H.deL. (La Salle), 13 fr.

10 B. Castiglione a gravé son portrait et ceux de Augustin Mascaidi et du poète Antoine-Jules Bri- gnole ; ces deux derniers sont très-rares ; celui de Brignole est cité par Mariette. Castiglione a encore gravé deux suites : l'une de seize, l'autre de six, de têtes coiffées à l'orientale.

11 Résurrection du Lazare. Cette pièce, sans doute du frère de Castiglione, est marquée au bas du côté gauche : Salvatore Cast. Genov. 1645; elle est la seule que l'on connaisse de ce maître.

Ventes Deuon, 23 fr. 50 cent.; Van den Zande, 5fr.; H. de L. (La Salle), 6 fr.

(1) Il y a plusieurs Etats inédits des estampes de Castiglione, dé- crits au catalogue de celte vente.

102 GATENARO (Jean-Baptiste)

GRAVEUR AU BURIN.

Détails inconnus. Le Blanc dit, d'après Nagler, que ce maître a tra- vaillé à Madrid et à Londres, au commencement du xviii^ siècle. Il décrit une Charité, et nous trouvons décrit dans le catalogue de Mas- terman Sykes un portrait de Lucas Giordano dont il y a un Etat avant la lettre.

GATHEL.IN (Louis-Jacques)

DESSINATEUR ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE ET AU BURIN.

à Paris, en 1739 ; mort dans la même ville en ISOti ; élève de Ph. Le Bas. Il lut reçu à l'Académie de peinture^, en 1776, sur le portrait de l'abbé Terray, d'après Roslin (ce portrait est à la Chalco- graphie du Louvre). Il a gravé divers sujets d'après Ph. Lauri, Pelle- grini, Le Valentin, Eisen, Wille fils, Monsiau, Joseph Vernet et un grand nombre de portraits d'après Cochin, Bouchardon, Garand, Blakey, Lenoir, Ducreux, Tocqué, L.-M. Van Loo et autres peintres. "Voyez Heinecken, Huber et Rost (VIII, 253), Le Blanc, qui cite AO pièces, et Renouvier (Histoire de l'Art pendant la Révolution, page 355).

1 Les Quatre Parties du Jour. Quatre estampes d'après Joseph Vernet. Il y a des épreuves avant la lettre et avant les armes.

2 Louis XV en pied et en manteau royal, d'a- près Michel Van Loo. Il y a des épreuves avant la lettre.

Vente par Rochoux (3 décembre 1860)...?

3 Paris de Montmartel, marquis de Bruiioy, fameux financier. Il est assis dans un intérieur d'ap- partement richement meublé. La têle du personnage est peinte par Latour ; l'habillement et le fond, par Cochin. On a des épreuves avant la lettre.

103

Venles Berlm (185/i), 10 Ir. 50 cent.; par Vignères (3 no- vembre 1856), 20 fr. 50 cent.; par le Même (6 avril 1857), 26 fr.; Ramberg (1863), 15> fr.

4 Turgot, d'après Drouais.

Ventes Gilbert, 17 fr. 50 cent. ; M. V. B. L., par Vignères (21 février 1862)...?

5 Jeliotte, célèbre musicieD, d'après Louis Tocqué.

l^' Etat avant toute lettre. Vente M. V. B. L., par Vignères (21 février 1862)...?

6 Bourbon-Condé (Louis-Joseph de), d'après Lenoir.

P>" Etat avant la lettre. Vente A..., par Le Blanc (28 décembre 1858),Zi2fr.

7 Balechou, graveur, d'après le pastel de Ar- navon.

P"" Etat avant la lettre. Vente A..., par Le Blanc, iU fr. 50 c; 11% avec la lettre. Vente par Le Blanc (7 mars 1859)...?

8 La Marquise de Pompadour. d'api^ès Natlier.

Ventes Vignères (11 avril 1859), 15 fr. 50 cent.; M. T., par Rochoux (19 janvier 1863)...?

9 Madame de Graffigny, d'après J.-B. Garand.

Même vente...?

10 Portrait de Ph. Le Bas, graveur, d'après N. Cochin.

Vente pai- Vignères (17 mars 1856), 3 fr. 25 cent.

104

11 Grétry, musicien, d'après L.-V. Le Brun, peintre du roi, en 1785.

Vente L. R. de L. (Leroux de Lincy). ..?

12 Louis-Stanislas-Xavier de France, Monsieur

et Marie-Joséphine Louise de Savoie, son épouse.

Deux portraits, d'après Drouais

I^ï- Etat avant la lettre. Vente Vignères (11 avril 1859), 50 fr. 11% avec la lettre. Même vente, 13 fr.

13 Marie-Thérèse, comtesse d'Artois, d'après Drouais.

pr Etat avant la lettre. —Vente Vignères (11 avril 1859), 19 fr.

Cathelin a encore gravé les portraits de J . Ver- net, Tocqué, Piccini, Madame Cochin, Marie-Adé- laïde de France, princesse de Piémont, Marmontel, Sacchini, Pluche, de Voisenon, etc.

GATTINI (Jean)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU BURIN.

à Venise, en 1725; élève deFALooNi. Cattini a gravé diverses statues antiques de la ville de Venise; une suite de Ik grosses tètes dans le goût de celles de Pitteri; plusieurs portraits dont ceux de Piazetla, en 17/i3, et Zucarelli, peintre, et divers personnages véni- tiens; aussi divers sujets^ d'après Amiconi, Longlii, Nazari, Nogari et autres. Voyez Huber et Rost (IV, 201) Gori et Le Rlanc.

GAUKERKEN (Corneille Van)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU BURIN.

à Anvers, vers 1625. Il a gravé, dans la moitié du xvi« siècle, diverses estampes d'après Rubens, Van Dyck, Diepenbeck, A. Car-

I

105

rache, Molnaert, et des portraits dont ceux de Snayers, Tobie Ver- haect, Van den Hoeck, Pierre Meerte, peintres; et divers autres cités par Huber et Rost (VI, lZi9), Le Blanc et le catalogue Paignon- DijonvaL

J Jésus-Christ mort, d'après Ann. Carrache.

2 Le Martyre de saint Lievin, évêque de Gand, auquel on ai rache la langue pour la jeter aux chiens. Estampe capitale du maître. P. en H. Gravé d'après Rubens, en 1657 (n° 36 de l'œuvre de Rubens, par Basan) .

ler Etat avant l'adresse de Gaspard Hollander exe. (1). Ventes Ploos Van Amstel, 13 florins; par Guichardot (18Zi6), 10 fr.; Busche, 35 fr.; par Vignères (11 avrill859), 35 fr.

Ile, avec l'adresse. Vente Bruyninkx, 21 fr.

3 Jésus-Christ mort, soutenu par la Vierge et

saint Jean ; derrière, la Madeleine, les mains jointes,

d'après Van Dyck.

Ventes d'un Amateur étranger, par Basan {illU), 39 liv. 19 sous; Camberlyn (1865), 15 fr.

4 Jésus et les Apôtres, à mi-corps, gravés d'a- près Ant. Van Dyck. Suite de 14 pièces, dans un passe-partout accessoire, ou bordure ornemental, gravé par Corneille Galle, le jeune.

5 La Charité, d'après Ant. Van Dyck.

l^"" Etat avant l'adresse de Gaspard de Hollander. Ventes D'Ar- genville (1766), 31 liv. 19 sous; M. L. (Lauzet, de Marseille), 20 fr.

(1) Une épreuve avant la lettre est citée dans la vente d'un cabinet étranger, par Basan (1775), vendue 2Zi liv.

106

6 Charles II, roi d'Angleterre; le portrait seul, par Caukerken ; les accessoires, par Hollar.

7 Pierre Snayers, peintre de batailles, d'après Van Heil, pour la suite de Jean Meyssens.

CAUSE (Henri)

GRAVEUR AU BURIN.

Cet artiste travaillait en Allemagne dans la seconde moitié du XVII « siècle. On a de lui plusieurs portraits de personnages allemands, et il a gravé dans l'ouvrage : Brdbantia illustrata. \ oyez Heinecken, Le Blanc et Nagler.

GAVALI ou GAVALLI (Nicolas]

GRAVEUR AU BURIN.

à Belluno ; élève de Joseph Wagner. A gravé des scènes fami- lières et têtes, d'après Maggioto, Piazetta et autres. Voyez Heinecken et Le Blanc.

GAVALLERIIS (Jean-Baptiste de)

dessinateur et graveur au BURIN.

à Lagherino, province de Brescia, en 1525; il a travaillé à Ilome, de 1550 à 1592. Son style a quelque ressemblance avec celui d'Enée Vico, mais il lui est inférieur. Mariette le croit élève de N. Beatrizet. C'était un graveur très-laborieux, mais un grand nombre de ses estampes ne sont que des copies, d'après certains graveurs; les autres ne sont recommandables que par les grands maîtres qu'il fait connaître et qui sont rendus, du reste, avec beaucoup de propreté. Le catalogue de Marolles (1766, page 26, vol. VI) en porte le nombre à 327, et Le Blanc à ^12. De ce nombre, plusieurs suites de statues et antiquités de Home, portraits de papes, etc. Il a encore gravé d'après André del .Sarte, Franco, (îiotto, .Martinelli, Polidore, Pome- rance, Palumbo, Titien. Mariette lui attribue les planches qui entrent dans lo livre de Salvicn, sur les poissons. Les estampes de Cavalleris

107

sont marquées de son nom ou de son cliiflre composé des initiales G. B. et des dates de 1565 à 1592. Voyez Huber et Rost (III, 182), et Renouvier (Types^ etc.. École Italienne, xvi* et xyii^ siècles, page 9).

\ Le Massacre des Innocents, d'après Baccio Bandinelli (1). J,-B. de Cavalteriis Lagerinus inci- deb. in œdibus Salvionis, 1561. Pièce capitale citée par Mariette (A. B., I, 339).

Vente Gérard, sculpteur (18Zi3), 27 fr., avec l'estampe : le Miracle des Cinq pains.

2 La Cène, d'après Raphaël. Copie de l'es- tampe de Marc-Antoine.

P"" Etat avant l'adresse de Lafrery.

3 Le Miracle des cinq pains. Gravé d'après Ra- phaël avec le nom du graveur. Grande estampe de deux planches.

4 La Descente de Croix, d'après le tableau de Daniel de Volterre, qui était à la Trinité-du-Mont, et est aujourd'hui au Vatican (2).

5 Conversion de saint Paul . Le Martyre de saint Pierre, d'après les deux tableaux de Michel- Ange Buonaroti, qui sont dans la chapelle Pauline, au Vatican (3).

(1) Ce même sujet a été gravé par Marc de Ravenne.

(2) Audenaerde, Dorigny et Toschi ont gravé ce tableau.

(3) Ces deux tableaux, que Michel-Ange a peints dans sa soixante- dix-septième année, sont aujourd'hui presque entièrement ruinés.

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6 Le Jugement dernier, d'après Michel -Ange. Au bas, à gauche, on lit : Joannes Baptista de Caval- lerys incidebat Romœ, 1567. Estampe de deux feuilles.

7 La Bataille de Constantin contre Maxence, d'après Raphaël. J.-B, Cavalleriis Lagherinus incid. , 1571. Grande pièce en largeur.

8 Portrait du pape Sixte-Quint, à rai-corps, dans un ovale entouré d'attributs. /, B. Cavallerms incidit Romae, 1 587.

GAVAZZA (Jean-Baptiste)

PEINTRE d'histoire ET GRAVEUR AU BURIN.

à Bologne, vers 1620: élève de Cavedone et du Guide. Il a gravé sur ses compositions le Christ en Croix, la Résurrection, l'As- somption de la Vierge, et d'autres pièces d'après Tiarini, etc. Voyez Gorii Huber et Rost (IV, ù3), et Le Blanc.

CAVEDONE. Voyez BONZI (P« P., 1, 376)

GAXTON (Guillaume)

PREMIER DES IMPRIMEURS ANGLAIS.

dans le comté de Kent, vers l/il2; mort à Londres, en lZi91. Caxton avait séjourné longtemps à Cologne, chez l'imprimeur Zell, puis dans les Pays-Bas, et quand il retourna en Angleterre, il porta l'art de l'imprimerie avec lui. {Passavant, 1, 178 à 181.) Il a imprimé, en vingt ans, une soixantaine d'ouvrages (1), parmi lesquels se trouvent ceux

(1) Ces soixante ouvrages se trouvaient réunis dans la bibliothèque de lord Spencer, et on les estimait à la somme de 12,000 liv. slerl. Voyez le Catalogue, par Dibdin, en 181Zj, li vol. in-8".

109

de Ghaiicer (l). Plusieurs sont ornés de figures en bois et aussi sur métal ; ils sont très-rares et se vendent fort cher. (Voyez l'article Bois, page 332, 1" vol., F*' Partie du Catalogue général des Ventes publi- ques, et Dissertation sur l'Origine de l'Imprimerie en Angleterre, par Midleton, traduit en français par G. -G. Imbert. Paris, 1775, in-8°). Waagen (Trésor d'Art, II, UQU) dit que M. Russel, à Londres, possède des ouvj'ages allemands avec planches en bois, et aussi des incuna- bles anglais d'une grande rareté, imprimés par Caxton dans le x\^ siècle. Dans la vente de la bibliothèque du baron Stengel (29 no- vembre 4861) se trouve un ouvrage : Exposition of the lord Prayer in fonr sermon, etc. Westminster, W. Caxton^ lZi83, in-fol. Ce livi-e rare est cité par Dibdin (2).

GAYLUS (3) (Anne-Claude-Philippe de Thubières, C^^ de)

PEINTRE (Z|), DESSINATEUR, GRAVEUR A l'eAU-FORTE ET ANTIQUAIRE.

à Paris, le 31 octobre 1692 ; mort dans la même ville, le 5 sep- tembre 1765 (5). Il était membre honoraire de l'Académie des belles- lettres et de celle de peinture. Mariette (A. B., I, 3ZiO), dans une longue notice (6) sur cet artiste, amateur, littérateur et antiquaire, parle de ses étroites liaisons avec Watteau et Crozat, et dit : « Lors- « qu'il eut connu ce dernier et pénétré dans son beau Cabinet, il lui « emprunta des dessins, les copia et finit par en graver un grand « nombre ; il se rabattit ensuite sur ceux du roi, et, pendant plusieurs

(1) Taies ofCanterbury, ornés du portrait du poète Chaucer et de 47 gravures sur bois. Voyez Dibdin qui en donne des fac-similé.

(2) Voyez le Manuel du Libraire, de Brunet, pour les divers ou- vrages de Caxton et ceux de Dibdin.

(3j Un duc de Caylus possédait un beau Cabinet d'histoire naturelle et d'antiquités, dont la vente a eu heu en 1772.

(û) De Caylus a fait des essais de peinture à l'encaustique. Il y a de lui un ouvrage : Mémoire sur la Peinture à l'encaustique. Paris, 1755, in-8«.

(5) Son tombeau se voyait à Saint-Germain-l'Auxerrois.

(6) Cette notice est rapportée dans le Cabinet de l'Amateur (IV, ^77), avec une note ajoutée par M. F. V. (Villot).

110

(( années, il ne fit autre chose que d'en faire des gravures (1). » C'est à quoi le i>orlait son goût exclusif des croquis, goût qu'il avait de commun avec Mariette.

De Caylus visita l'Italie, et, en 1722, fit un voyage dans les Pays- Bas et en Angleterre; il en fil une relation il parle de diverses collections et amateurs qu'il a visités (2). Le portrait de cet amateur a été gravé par N. Cocliin, d'après Watelet; par Gautier d'Agoty et autres artistes. (Voyez la table des portraits du Père Lelong, p. 164.)

1 L'OEuvre de Caylus, en 3,200 pièces, dont des doubles en différents États. Il est dit au Cata- logue : Cette suite est la plus complète qui puisse ja- mais se rassembler; et, pour la former, M. Mariette n'a rien négligé. Cet œuvre est renfermé dans quatre o^ros volumes p^rand in-folio.

Vente Mariette, 510 liv.

2 Son OEuvre, en 1,300 planches conservées à la galerie royale de Dresde, est aussi un des plus complets ; il a été donné au feu roi de Pologne, par M. de Caylus lui-même. C'est d'après cet œuvre que Heinecken en a fait le catalogue dans son Diction- naire des Artistes.

3 Son OEu'vre composé de 646 pièces. Vente Cayeux (1769), 55 liv. 15 sous.

4 Figures de différents caractères et d'études, dessinées d'après nature par Watteau; en tête son portrait. 350 planches numérotées, dont un certain

(1) De Caylus est le premier qui, en France, ait eu l'idée de graver en fac-similé les dessins de grands maîtres.

(2) Cette relation inédile est rapportée dans le Trésor de la Curio- sité, par Ch. Blanc (1, page CXX).

ni

nombre par de Caylus; les autres, par Boucher et autres. Un volume in-folio qui fait partie de l'œuvre de Watteau.

Vente par Clément (10 avril 1862), 250 fr.

5 Etudes prises dans le bas peuple ou les Cris de Paris, d'après Bouchardon. Paris, Fessard, 1737, 60 pièces.

Vente L. IL de L. (1855), 60 fr.

6 Histoire de Joseph, accompagnée de dix fi- gures, d'après les modèles du fameux Rembrandt (1), JeanNeaulme. Amsterdam, 1757.

7 Recueil de 100 estampes, gravées d'après les dessins du Cabinet du Roi, par le comte de Caylus. Il y a des épreuves avant les numéros.

Vente Silvestre (1810), 9 fr. 50.

8 Recueil de 300 têtes et sujets de composi- tions, médailles, antiquités, gravés par le comte de Caylus. Paris; Basan, in-4° (2).

YmieJoyant (1855), 18 fr.

9 Recueil de Caricatures, dessinées par Léonard de Vinci, avec un discours sur la vie et les ouvrages de ce célèbre artiste, par P.-J. Mariette. Pam, 1730.

(1) Les dessins sont au Louvre; ils viennent du Cabinet Silvestre (1810); ilsont été vendus 99 fr. et danscelui de Revil (18Zi2), 1,500 fr.

(2) La première édition de ce livre, sous le titre: Recueil de Pierres gravées du Cabinet du roi, 306 planches sans les numéros ajoutés à rédition de Basan. t^ans le catalogue de la vente du prince de llad- ziwill (22 janvier 1866), se trouve décrit un Recueil in-/i", daté de 1776, contenant 1,/i/i8 médailles et deux portraits de Caylus.

- 112

10 Les Fêtes des Lupercales el les Fêtes de Paies. Deux estampes d'après les dessins de Bouchardon.

1 I Acis et Galathée, Chasse aux Oiseaux. Deux pièces d'après Watteau .

Vente par Vignères (21 décembre 1857), 15 fr.

De Caylus a encore gravé une quantité de des- sins de Dominique Campagnola. des (rois Carrache, de Franco, de Guerchin et autres, qui faisaient par- tie du Cabinet Jabach et de ceux de Crozat, Randon de Boisset et autres (1). Voyez Heinecken et Le Blanc.

Les Œuvres littéraires et archéologiques du comte de Caylus, dont le recueil le plus recherché est celui des antiquités égyptiennes, grecques et ro- maines. Paris, sept volumes in- i<», (ig.; en tête, une notice sur le comte de Caylus; ces œuvres sont dé- crites dans le Manuel du Libraire, par Brunet {\V P.. I, 599). De Caylus a fait aussi, en 1735, dans ses conférences à l'Académie, de nombreuses disser- tations et réflexions sur les beaux-arts en général. Dans un manuscrit que nous possédons, est un dis- cours sur les dessins et une définition du goût chez l'amateur (2) et de la composition en peinture ; nous

(1) Une partie de ses planches sont à la Chalcographie du musée du Lou\Te.

(2) Nous citerons de ce manuscrit le passage suivant : a Un curieux, par exemple, qui rassemble, avec autant de soin que de dépense, une superbe collection de tableaux, est aussi ami de la peinture. Je suis bien éloignéde lui refuser un titre qu'il achète quelquefois bien cher. Mais si nous entrons dans le détail île son goût et de ses opérations, nous verrons, en général, un homme que son amour aura prévenu

113

avons encore de lui, dans ce même manuscrit, un éloge nécrologique de Watteau (1), dont on sait qu'il était l'ami.

GAZENAVE

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU LAVIS.

à Paris vers 1770. A gravé, à la manière du lavis, sur sa com- position et celles de Scliall, Gaulherol, jMonsiau, etc., et l'Optique, d'après Boilly, vente Gruypter, 9 décembre 1861, une épreuve im- primée en couleur, 11 fr. ; ^'apoléon P"^ en pied, revêtu du manteau impérial, d'après "Van der Wall, vente par Roclioux, 7 avril 1862; la Volupté, d'après Regnault, vente du comte de Corneillan (1865), 17 fr. 50 cent.

G. B.

Ces initiales sont la marque d'un artiste inconnu qui a gravé dans le goût et du temps des Hopfers, et marqué, comme eux, ses ou- vrages d'un houblon, \oyez Bartsch (VIH, 533) qui décrit cinq pièces dont trois portent la date de 1531.

1 Le Criminel obtenant sa grâce. Le houblon, sans les lettres C. B.

l" État avant le n^ 193 de l'œuvre des Hopfers.

2 Portrait de Cliarles V et de Ferdinand, son frère. Le houblon, sans les lettres C. B.

I" Étal avant le n" 58.

pour un peintre, une manière, une école, enfin, pour TUaiie ou pour la Flandre, mais d'une façon à donner l'exclusion sans appel à tout ce qui n'est pas ce qu'il admet comme unique... C'est ainsi que la mode, qui ne devrait pas influer sur le goût, a presque banni les lableaux italiens de nos Cabinets, qui ne nous présentent aujourd'hui que des tableaux flamands. »

(1) INous en donnerons connaissance à l'article Walteau. n (est.) 8

lU CEGCHI-CONTI (François)

DESSINATEUR ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

Florissait à Florence, vers 16Zi5. Il a gravé, d'après les dessins de Paul Parigi, des planches représentant les cérémonies qui ont eu lien à Florence, à l'occasion de la mort de Louis Xlf [. Vente Bobert-Du- mesnil, à Londres, en 1838, sept pièces : Vues de Florence et des Jardins du grand-duc, etc., 15 sch. Voyez Brulliot (II, 792) et Le Blanc, qui cite encore un autre graveur du nom de Gecchi (Jean- Baptiste), à Florence, vers 17A8.

GECCHINI (François)

GRAVEUR AU BURIN.

Florissait en Italie, à la fin du xviii^ siècle. Il a gravé la Nativilé, la Transfiguration, les Prophètes, les Sibylles et les guerriers célè- bres, d'apiès les peintures du Pérugin, à Pérouse; ces cinq pièces, vente P. D. (Defer, VIl^ Partie), 26 fr. Il a encore gravé les peintures du péristyle du Vatican, suite de six planches; la V^isitation, d'après Buonvicini, en 1799, et des portraits dont ceux de Joseph Labre, en 1783; lady Carpenter (MMS^rnî;^, 1 liv. 3 sch.) etQuirinus Visconli. Voyez Nagler, Heller et Le Blanc.

GEGILL (Thomas)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AD BURIN.

en Anglelerre. Florissait vers 1630. Il a gravé pour les libraires divers titres d'ouvrages et plusieurs portraits de personnages anglais, marqués de son nom et des dates 1628, 1629, 163/i; ils sont rares. Voyez Evelyn, StriUt, Huber et Bost (IX, Zi/i), Bromley, et Le Blanc qui cite 12 pièces.

i La reine Elisabeth d'Angleterre, représentée à cheval. In-folio.

2 Sir John Biirgh, tué dans l'Ile de Ré. In-folio.

1" État. —Ventes Musgrave, 10 iiv. steii.; Masicnmn Sykes, y liv. sterl.

Il'', le nom do riuslave Adolphe a été substitué à celui deBurgh.

llf,

CESARE DA SESTO

PEINTRE d'histoire.

Cel arlisle, à Milan, est morl vers Pan 152/i. C'était un des meil- leurs élèves de Léonard de Vinci. Voyez Bianconi et Lanz-i. Selon Passavant, il serait l'auteur d'une estampe anonyme, représentant la Décollation de saint Jean^Baptiste (1) et de deux autres : un Daim couché sur un tertre entouré d'eau, et un Cerf broutant sur un tertre. Voyez Renouvier (Des Types, I'*' Partie, page 53). Ces deux mêmes auteurs lui attribuent aussi l'estampe Poison et Contre-Poi- son, cataloguée par Bartsch et Robert- Dumesnil dans l'œuvre de Jean Duvet; selon les deux premiers, le dessin serait de Léonard de Fmci(2),el selon M. Emile Galichon (Gazelle des Beaux- Arts (XVHI, 5Zi6-552), qui donne le catalogue des estampes attribuées à Cesare da Sesto, et un fac-similé de celle de la Décollation de saint Jean- Baptiste, et attribue encore deux estampes ci ce maître. Il dit : « Ces deux pièces, faites pour ou d'après une médaille d'Adrien VI (mort en 1523) que nous n'avons jamais pu trouver, ont été connues et dé- crites par Bartsch et Robert- Dumesnil dans l'œuvre de Jean Duvet, sous les n°' 11 et 62. »

GESIO (Carlo)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

à Androco, en 1626; mort à Rietry, en 1686; élève de Piètre DE Cortone; il a peint à fresque dans plusieurs églises de Rome (3). Le Pascoli a écrit la vie de Cesio et Bartsch {XXI, 101) décrit 101 pièces de ce maître, gravées d'après les Carraclie, Le Guide, Lanfranc, Piètre de Cortone, etc., dont : la Galerie du Palais Far- nèse (Zi), suite de lil\ estampes, dont les premières épreuves sont avant les numéros 1 à 30 (vente Joyant, 12 fr.); l'Histoire -d'Enée, peinte

(1) Une épreuve, vendue 180 fr. chez Vischer.

(2) Ce dessin se trouve sous ce nom dans le British Muséum, à Londres.

(3) Il y a un tableau de Cesio au musée de Madrid et un dessin dans la vente Mariette.

(Zj) Belly et Aquila ont aussi gravé cette galerie.

116

dans le plafond de la galerie Paniphile, à Uome, par Pielre de Cor- lone, suite de 16 pièces; les Angles peints à fresque, par Guido Jteni dans une loge du Palais Mazarin, au Mont-Quirinal, suite de 10 estampes numérotées et un titre; les peintures à fresque de Lanfranc, dans Tune des chapelles de l'église Saint-Augustin, à Rome, et représentant la Vie de ce saint, suite de neuf pièces. Voyez Huber et Rost (IV, /i8), Le Blanc, le Manuel du Libraire de Brunet {\V P., 1, 560) et Mariette (A. B,, I, 3^48).

GHALiLiE (Michel-Ange-Charles)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

à Paris, le 18 mars 1718; mort dans la même ville, le 8 janvier 1778; élève de Fr. Boucher. Il eut le premier grand prix de pein- ture, en 17Zil. Il était de l'Académie et professeur de perspective, dessinateur du Cabinet du roi pour les fêtts publiques et pompes fu- nèbres; il fut nommé, en 1770, chevalier de l'ordie de Saint-Michel. Ghalle a gravé, en 17/iZi, deux pièces à l'eau-forte : Diane au bain et une Nymphe venant de sortir du bain, maïquées M. C. Challe. J. S., IIUU (ces deux pièces, vente Robert- Dumesnil, 12 avril 1858, 8 fr.). Voyez le Peintre-Graveur Français, continué par P. de Baudicour (l, 1/.9).

GHALON (Jean) dessinateur et graveur.

à Amsterdam, en 1738 ; mort à Londres, en 1795. Il a gravé, d'après ses dessins et à l'imilalion de Rembrandt, 100 pièces que Josi a publiées en 1800 (il y a une édition en 18ZiO). L'OEuvre de Chalon, en premières épreuves avec variantes, ventes Verstolk de Soelen, 29 florins; par Rochoux (15 avril 1863), 67 pièces...? Voyez Brulliot (II, n" 1368).

GHALON (Christine) peintre et graveur a l'eau-forte et a la manière du crayon.

Née à Amsterdam, en 17Zi8; morte à Leyde, eu 1808; élève de Sara Troost et de Ploos Van Amstel; elle a gravé divers sujets dans la manière de ce derniei" maître et dans le goût d'Ostade, et aussi d\iprès P. de Marée. Huber et Rost (VI, 326), Brulliot et Le Blanc citent plusieurs sujets familiers.

117 ~ GHAMBARS (Thomas)

GRAVEUR AU BURIN.

en Angleterre, vers 172/i; florissait à Londres, vers 1750. Il a gravé rhistoire et le portrait, et ses meilleures estampes sont dans le Recueil de Boydell ; elles sont gravées d'après les tableaux de S. Bourdon, Caravage, Casali, Ant. Van Dyck, Hayman, IMurillo, Reynolds, Rubens, et autres maîtres ; il a aussi gravé des portraits de peintres pour l'ouvrage de Walpoie (5 vol. in-Zi°). Voyez Huberel JRost (IX, 188) et Le Blanc.

1 La Maîtresse de Raphaël, d'apr^.s le tableau de ce maître (Boydell., P' vol., n" 23).

2 Saint Martin donnant son manteau au pauvre, d'après Van Dyck.

!«■• Etat avant la lettre. Vente P. D. (VHP Partie), 9 fr.

3 Mort de Turenne, près de Saltzbach, le 27 juillet 1676, d'après Palmieri.

4 Hélène Forman, seconde femme de Rubens, d'après Van Dyck (1) (Galerie Houghton).

GHANGOURTOIS (René-Louis-Maurice Becuyer de)

PEINTRE DE PAYSAGE A LA GOUACHE, ARCHITECTE ET GRAVEUR.

à Nantes, le U mai 1757 ; mort à Paris, le 6 juillet 1817 ; élève de Peyre LE Jeune. Il a gravé plusieurs morceaux à l'eau-forte, re- présentant des vues d'Italie d'après ses compositions et celles de Bertin, Bizeinont, Echard, Kobell, Locatelli, Noël, Robert, Taunay, Valenciennes et autres. Voyez Rigal ou [\k pièces à l'eau-forte, dont plusieurs doubles avec différences, vendues 30 fr.

(1) \îarc Ardel a gravé ce même portrait en manière noire.

é

118 CHANTEREAU (J.)

PEINTRE ET GRAVEUR.

Florissail à Paris, vers 17/i0. M. de Baudicour (Peintre-Graveur Français continué, II« Partie) cite une pièce ovale, l'Ile de Cythère, gravée à Peau-forte et marquée J. Chantereau fe. Le catalogue Pai- gnon-Dijonval (l) cite encore deux pièces : Marche de troupes et Halte de soldats, gravées à l'eau-forte par Chantereau, et aussi deux autres scènes militaires, gravées, d'après ce maître, par Le Bas.

GHANTRY (J.)

GRAVEUR AU BURIN.

en Angleterre; travaillait à Oxford dans le milieu du XVII* siècle; il a gravé plusieurs portraits de personnages anglais, marqués J Ch. et des dates 1662 et I66/1 ; ils se payent cher dans les ventes, à Londres, en raison de leur rareté. Voyez le Dictionnaire de Bromley, BruUiot (II, n" 138/i bis) et les Catalogues des ventes Mas- terman Sikes, Musgrnve, et le Manuel de Le Blanc qui cite neuf por- traits.

1 Richard Gethinge, maître écrivain, à l'âge de 32 ans, en 1645. Gravé par Chantry, en 1652. Rare. Vente Masterman Sikes, 2 liv. 2 sch.

CHAPERON (Nicolas)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

à Chàteaudun, en 1599 (2j; mort à Paris, vers 1656, selon Mariette (A. B., f, 35/i), à l'âge de 50 ans; élève de Simon Vouet. Il le quitta pour aller à Rome, il grava et publia, en 16Zi9, d'après

(1) Ce même catalogue mentionne aussi des dessins et esquisses à l'huile, par Chantereau.

(2) Herluison (Artistes Orléanais) dit que Nicolas Chaperon a été baptisé dans l'église de Saint-Pierre, à Chàteaudun, le 19 octobre 1612.

111) .

les peintures de lîaphaèl, dans les loges du Vatican, une suite de b!i estampes; il a aussi gravé plusieui's sujets de Bacchanales. Voyez le Peintre-Graveur Français, par Robert-Dumcsnil (VI, 212). Huber elRost [Yll, 9/i) citent deux portraits de Henri IV; l'un, repré- senlé à Tàge de Zi2 ans, d'après Fremynet, et l'autre, à ZiZi ans. Gomme M. Robert-Dumesnil, nous ne les avons jamais rencontrés, et h. liste des portraits du Père Lelong n'en fait pas mention.

1 Sujets de la Bible, peints par Rapliaël dans les loges du Vatican. Suite de 54 estampes (1). Chiffrés de 1 à 52.

le^Élat avant l'adresse de Mariette, et l'inscription du cippe du frontispice finit par ces mots : Ille ego svm Raphaël. Ventes Saint- Yves, 60 fr.; VandenZande, 60 fr.; Busche, 80 fr.

ir, comme le premier, mais on lit les mots : Cum Prmilegio Régis, sur le repli du rideau se trouve la dédicace. Ventes Potoski (1820), 29 fr.; Turin de Lyon, Zi5 fr.; Boutourlin, 50 fr.; Rouillard, 60 fr.; Defflorenne, hk fr. 50 cent.; Véron de Belle- court, 4.1 fr.; —Marin La Vigne (1861), 30 fr.

111% après les mots : Ille ego svm Raphaël, on lit : Lutetiœ Pari- siorum apud Petrum Mariette, etc., et l'inscription : Cum Priuilegio Régis a été enlevée et remplacée par : Petrus Mariette exe., et cette adresse se trouve à la plus grande partie des planches.

IV% retouché; l'inscription : Apud Petrum Mariette a été enlevée. Les planches, en cet État^ ont été vendues dans le fonds de com- merce de Madame veuve Jean. Vente L. R. de L. (1855), 16 fr.

2 Suite de quatre estampes, représentant des

sujets de bacchanales, marquées Chaperon ou Chap-

peron in. et sculp. Une de ces pièces est datée de

1639.

I" État avec l'adresse de F. L. D. dartres excud. cum prtuil. Régis. 11% le nom de Mariette substitué à celui de dartres.

(1) Cette suite a été gravée à l'eau-forte par Borgiani, Sisto Baldo- 'hio et Lanfranc, et, au burin, par P. Aquila et César Fantelli.

120

IIP, les planches sont chiffrées (1) et l'adresse de Mariette enlevée, à l'exception de celle de rAlliance de Bacchus et de Vénus elle est remplacée par celle de Mariette fils.

GHAPONNIER (Alexandre)

PEINTRE EN ÉMAIL ET GRAVEUR AU POINTILLÉ.

à Genève^ en 1753 ; travaillait à Paris il vivait encore en IS'lli. Il a gravé d'après J.-B. Regnaull, Louis Boilly (la Comparaison des Petits Pieds et l'Amant favorisé), Mallet, Prud'hon, Huet (2), Artaud, et a copié des gravures anglaises, d'après B. West, J. Opie» etc. Voyez Le Blanc et Henouvier (Histoire de l'Art pendant la Révolu lion, page 2/i2).

1 Le Modèle disposé, d'api^ès Challe.

Vente Corneillan (épreuve avant la lettre), Zi2 fr.

2 Le Prélude de Nina, d'apiès Boilly.

Même vente, 16 fr.; par Bochoiix (19 février 1866), une épreuve avant la lettre, 22 fr.

GHAPUY (Jean-Baptiste)

DESSINATEUR ET GRAVEUR EN COULEUR.

M à Paris, vers 1760; mort en 1802. On a de ce graveur di\erses estampes gravées en couleur dans la manière de Janinet, d'après Rot- lenhamer et Lawreirice: il a aussi copié diverses estampes anglaises et un Recueil de coiffures de dames in-Zi° {ih pièces). Voyez Huber et Bost (VIII, 33/i), Renouvier (Histoire de l'Art pendant la Révolution, page 205) et Le Blanc.

(1) Avec les numéros et l'adresse de Mariette fils, ces estampes font partie d'un cahier se trouvent des Bacchanales, par Michel Dori- gny, et Enfants jouant avec des Cigales, gravés par Avice, d'après Le Poussin. Voyez P^" Partie, I, lZi6, du Catalogue général des Ventes publiques.

(2) Ce qui est bon à prendre est bon à garder, d'après Huet. Celle planche a été vendue, a ia vente du fils de Chuponpier, le 8 sep- tembre 1852.

121 GHARLET (Nicolas-Toussaint)

PEINTRE, DESSINATEUR ET GRAVEUR A L'EAU-FORTE.

à Paris, le 20 décembre 1792; mort dans la même ville le 30 octobre 18Zi5 (1) ; il était chevalier de la Légion d'honneur. Nous ne pouvons mieux faire, pour la biographie de Charlet, que de ren- voyer à l'intéressant livre : Charlet, sa Vie, ses Lettres, suivis d'une Description raisonnée de son Œuvre lithographique (2>, par M. de La Combe (3), ancien colonel d'artillerie, orné d'un portrait de Charlet. Paris, 1856, in-S". Quant au maître de Charlet, nous citerons ce passage d'une lettre qu'il écrit à M. Feuillet de Conches, en date du 13 août 1835 : « Je me suis mis à dessiner d'après la bosse « chez un croûton, M. Lebel, élève racorni de David; qu'en 1817, j'ai « essayé de publier quelques lithographies, que j'ai eu du succès, en « ai eu une diarrhée de plus de huit cents; que j'ai fait plus de « quinze cents dessins, tant sépias, aquarelles, plumes, etc., etc., « qu'on a voulu me faire faire de l'eau-forte, mais que l'ennui de ne « pas voir le résultat de ma journée m'en a empêché ; que j'ai essayé « de la peinture; qu'en 1819, j'étais chez Gros je n'ai rien fait; « que Gros m'a engagé à travailler seul, ce que j'ai fait... »

\ OEuvre lithographique de Charlet, en 578 pièces.

Vente D. H. (D'Henneville), 13 mai 1831, 701 fr.

2 OEuvre de Charlet, en 819 pièces, compo- sées et dessinées sur pierre, représentant des cos- tumes et scènes militaires, scènes populaires, scènes d'enfants, etc., imprimées de 1816 à 1838, par Las-

(1) La vente des objets garnissant son atelier a eu lieu en 18/i6.

(2) Cet œuvre est de 1,089 pièces décrites.

(3) La vente du cabinet de cet amateur a eu lieu en 1863, et sa biographie se trouve dans l'ouviage : Charlet el son Historien^ par M. de Saint-Georges. Nantes, 1862, in-12.

122

lerye, Engelman, Delpech, Motte, Villaiii, Gihaut et

autres.

Yente Bruzard (Le catalogue de celte vente et les deux qui suivent sont très-importants pour l'histoire de la lithographie), 1,200 fr. (1).

3 OEuvre de Charlet, en 1048 pièces, et des calques des 41 pièces qui manquent (voyez le détail au catalogue de la vente). M. le colonel de La Combe cite cet œuvre comme le plus complet qui existe.

Vente Parquez (1861), 2,700 fr.

4 OEuvre de Charlet. Il est décrit au catalogue de la vente de M. le colonel de La Combe, du 289 à 370. On a joint à cet œuvre les diverses notices sur Charlet, publiées dans les journaux périodiques et quotidiens, et aussi les eaux-fortes citées plus bas.

Vente De La Combe (1863), 5,300 fr., à M. La Faulotte.

EAUX-FORTES.

5 Une suite de 24 pièces gravées à l'eau-forte. En tête, le portrait de Charlet.

6 Autre suite de 15 pièces.

7 Un Paysan assis sur une pierre, eau-forte publiée dans r Artiste.

Une épreuve d'un I" État. Vente C, par I\ochoux, mars 1863, 21 fr.

8 Griffonnements. Au milieu, un officier ré- publicain, les bras croisés.

(1) Cet (cuvre a été racheté 1,600 fr. par le Cabinet des Estampes de Paris, il se trouve aujourd'hui.

123

CHARPENTIER (François-Philippe)

GRAVEUR-MÉCANICIEN A LA MANIÈRE DU LAVIS.

à Blois, le 3 octobre 1730; mort dans la même ville, le 22 juillet 1817. Très-ingénieux pour la pratique de son art, il a prétendu à l'invention de la gravure au lavis par un nouveau procédé plus expé- diljf que le premier. Il a gravé de cette manière, d'après Berghem, Boucher, Champagne, Ciro Ferri, Doyen, Greuze, Fragonard, Pajou, Patel, Carie Van Loo, Jac. de White, etc. Voyez Huber et Rost (Vin, lia). Le Blanc, les Ardstes Orléanais et le Catalogue Pai- gnon-Dijonval.

CHARPENTIER (Etienne). Voyez LE CHAR- PENTIER.

GHARPIGNON (Claude)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU BURIN.

Florissait, à Paris, vers le milieu du xvii* siècle ; il a gravé au burin des thèses et titres de livres, et quelques sujets d'après Le Guide (une Sainte Famille, marquée L. Baugin excud.) et d'après Blanchard, De La Hyre, Grégoire Huret et autres. Voyez Le Blanc et le catalogue Paignon-Dijonval.

CHARTIER (1) (Jean)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'fAU-FORTE.

à OrléanSj, vers 1500; mort en 1580; c'est, du moins, ce que nous apprend son neveu, Daniel Chartier, dans son ouvrage : le Curial d'Alain Chartier, il dit que Jean avait entrepris un livre dont la première livraison seule a paru sous le titre : Les Blasons de

(1) Parmi les artistes Orléanais est cité un Pierre Chartier, peintre en émail, à Blois et mort en 157^, et un Charles Segoing, graveur de blason.

124

Vertu, dédié à M. Rossi, chancelier de Navarre, en 157Zi (1). Suite de dix estampes marquées de A àK, dont le l^^ État est avant ces lettres ; cette suite est de la plus grande rareté à trouver complète. (Vente Vischer, la suite du IP État, moins une, 50 fr.)

1 Le Frontispice de la suite des Vertus ; il re- présente Jean Chartier dans sa librairie ; il est debout, enveloppé de son tnanteau et jambes nues; il tient de la main gauche une banderole, sur laquelle est écrit : Symbola virtutum nobis niim grata ? Quid ipsi virtiUiim fnictus ? Les blasons de vertu, par vertu se surmonte. On lit au bas : /. Chartier pinxit Au- reliœ A,

Vente R. D. (Robert-Dnmesnii), 20 mars 1856, 26 fr.; R. D.

(12 avril 1858), 32 fr.

2 Divinité demi-nue et debout au milieu de l'estampe ; elle est environnée de quadrupèdes, dont un lion et un loup qu'elle tient enchaînés de ses deux mains. Dans le fond, un chasseur suivi de son chien donne du cor. Morceau sans marque, 150- 95 mill.

Vente R. D. (Roberl-Dumesnil), 17 décembre 1856, Zi fr.

3 Une Femme carde de la filasse ; un homme tient un livre, et une femme, debout, tient de chaque main un serpent.

4 Les trois Parques. Au bas, une tablette et

(1) Robert-Dumesnil (V, 50) qui, le premier, a mis en lumière c.^ vieux graveur franç/dis (cité dans la bibliothèque historique de Lacroix-Dumaine. Paris, 1584, in-folio), ne parle pas do celte dédi- caro. il (léc.ril douze pièces ; nous en ajoutons cin(| autres.

125

quatre vers : Denlibus cril... Jo, Cliarlier excudc-

bat orelia^ 1557.

Vente R. D. (Robert-Dumesnil), 20 novembre 1856, avec l'estampe précédente;, les deux, 31 fr.

5 Ulysse reconnu par son chien. Grande pièce en largeur marquée : Franc. Bologna invent. lo. Chartier excudebat, au bas des vers latins. Une épreuve de cette estampe, qui tient à l'École de Fon- tainebleau, est au Cabinet de Dresde. Cette estampe est citée par Renouvier^ (Types, etc., 11^ P., p. 210).

6 La Charité, assise au milieu de quatre per- sonnages, tenant sur ses genoux un enfant qui en embrasse un autre debout. On lit : Pinci Orléans, 1557, I, Cha. Collection de M. de Beaiidicour.

GHASTEAU (Guillaume)

DESSINATEUR ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE ET AU BURIN.

Né. à Orléans, le 18 avril 1635; mort à Paris, le 15 septembre 1683. Sa sépulture, sans épitaphe, est mentionnée par Piganiol de La Force. Il voyagea en Italie ; à Rome, il se lia avec Frédéric Greuter et grava sous sa conduite une suite de prélats et diverses estampes dans la manière de C. Bloemaert^ dont on le dit aussi élève; ces es- tampes sont marquées de son nom italianisé Castelli et aussi Cas- TELLUS. Tl revint à Paris il a gravé un assez grand nombre d'es- tampes, d'après N. Poussin, Raphaël, Albane, C. Maratte, Casliglione, Annibal Garrache, Goypel, Largillière, etc. Plusieurs de ces morceaux ont été exécutés pour le Cabinet du Roi ; les planches se trouvent a la Chalcographie du musée du Louvre. Ghasleau fut reçu académicien, le U janvier 1681. Voyez Mariette (A. B., I, 361), Huher et Rost (Vil, 271), Le Blanc qui cite 5U pièces, Dussieux, page 336; les Mémoires inédits de l'Académie (f, ZiOZi), et les Artistes Orléanais se trouve une liste chronologique des membres de la famille Ghasleau.

R

126

1 Jésus guérissant les Aveugles, d'après Ni- colas Poussin. Le tableau est au musée du Louvre.

F' État avant la lettre. Vente Chevalier D...1 IP, avec le nom de Goyton, imprimeur, effacé dans le ITI* État. La planche est à la Chalcographie du musée du Louvre.

2 Assomption de la Vierge, d'après Annibal Carrache.

3 Saint Etienne lapidé par les Juifs sous les murs de Jéi^usalem. Tableau du musée du Louvre.

r' État avant la lettre et avant les armes de Colbert; les travaux, au coin de la terrasse, ne sont pas terminés. Vente L. T. (1813), 2Zi fr. 50 cent.

IF, avec la lettre et les armes de Colbert qui sont effacées dans le IIP État. Cette estampe et les deux qui précèdent font partie du pre- mier volume de tableaux du Cabinet du Roi, et les planches sont à la Chalcographie du musée du Louvre.

4 Jean-Baptiste Colbert, portrait dans un ovale. Ce ministre fut le protecteur de G. Chasteau.

Vente par Rochoux (13 janvier 1862)...?

5 Mort de Germanicus. Gravé en 1663, d'après le tableau de N. Poussin (1).

6 Pbilippe de France, duc d'Orléans, frère unique du roi, représenté à cheval précédé de la Renommée. Grande pièce allégorique, d'après le dessin de Noël Coypel, pour une thèse soutenue en 1678. Chasteau était malade quand il entreprit cette

(1) Une esquisse de ce tableau est gravée par Coelmans dans le Cabinet Boyer d'Agailles. La planche de Chasteau a été vendue 110 livres (Ml 1768.

127

planche; il ne put la terminer, et elle le fut par Simmoneau, son élève.

GHASTEAU ou CHATEAU (Nicolas)

GRAVEUR A l'eAU-FORTE ET AU BURIN.

à Paris, vers 1680. On croit qu'il était parent de Guillaume, mais on ignore à quel degré. Il a gravé d'après B. Peruzzi, Louis Silveslre, Santerre et Pierre Van de Berge. Plusieurs de ces estampes sont da- tées de 1706 et 1708, 'et un portrait de Boucherat est marqué N. Chasteau in. et fec. Voyez Huber et Rosi (VII, 272) et Le Blanc.

GHASTILLON (Claude)

DESSINATEUR ET INGÉNIEUR DU ROI HENRI IV.

à Châlons-sur-Marne, en 15Zi7 ; mort vers 1615. Voyez une no- tice sur Ghastillon, topographe du roi et sur l'œuvre de cet artiste, par le colonel Augoyat (extrait du Spectateur militaire, 15 août 1856), et un article sur Chatillon, par M. Gh. Grouèt, dans la Revue du Monde savant, 1862, et aussi dans la Revue de 18/iZi, et Bonnardot (1) (Histoire archéologique de la Gravure), Le nom de Glaude Ghastillon se trouve sur une quantité de vues de villes et châteaux de France, dont un grand nombre porte la date de 1612. Ces vues sont réunies en un recueil par Boisseau, éditeur, sous le titre :

1 Topogi^aplîie française ou Représentation de plusieurs villes, bourgs, châteaux, maisons de plai- sance, ruines et vestiges, d'antiquités du royaume de France, dessignées par Cl. Ghastillon, et mises en lu- mière par Jean Boisseau, enlumineur du roi. Paris, Boisseau, 1641, in-folio. Au titre, se trouve une Vue de Parie, par Léonard Gaultier. Il y a de ce livre, une édition de 1648; les épreuves de cette édition sont

(1) Du même auteur, il y a un article dans la Revue universelle des Arts (IV, 399).

~ 128

retouchées et elles ont des numéros correspondant

à une table imprimée.

Ventes Podin (1853), ZjOO fr.; par Tross (22 décembre 1857), 326 fr.

2 Dessin des pompes et magnificences dv Ca-

rovsel, faict'en la place Royalle, à Paris, V, VI,

VU avril 1612, par C. Chastillon (1).

Ventes BebUlot (1856), 30 fr.; Bertin (A85A), ^2 fr.; - P. D, (Defer), U avril 1859, 25 fr.

3 _ Portrait du magnifique Bastiment de la Mai- son de Ville de Paris.

Ventes Rebillot, Zi3 fr. Bertin, 29 fr.

4 La place Dauphine, estampe en deux feuilles.

Jean Poinsart, ex., 1640.

Ventes Rebillot, l/i fr. 50 cent.; Docteur Wellesley (1858), 12 fr.

5 Le grand et magnifique Bastiment de l'hostel de Nevers, aujourd'hui riiôtel deConti.

Vente Rebillot, 25 fr.

6 L'admirable Dessin de la Porte et Place de France, avec ses rues commencées à construire ès- marest du Temple, à Paris, durand le règne de Henry le Grand, quatrième du nom, etc., l'an de grâce 1610, par Claude Chastillon. 11 y a au bas un texte explicatif.

(1) Cette estampe a été gravée par Mathieu Merian, dont on trouve les iniliaJes M. M. sur des épreuves ; il y en a aussi sans ces letties. Mathieu Merian et Poinsart ont gravé les estampes que nous décri- vons.

129

Ventes Docteur Wellesley (1858), 65 fr.; P. D. (Defer), 28 jan- vier 1861, 26 fr.; le texte manque.

7 Le Plan de l'ïsle et le Pourtraict du Pont- Marie et Isle Saint-Louis. La première pierre, mise au pont par Louis XIII et la reine sa mère, le samedi 11 octobre 1624. Jean Messager excudit^ rue Saint- Jacques^ à V Espérance. Pièce très-rare. Vente Docteur Wellesley (1858), 111 fr.

Il y a encore de Chastillon, dit M, Bonardot (Histoire archéologique de la Gravure, page 248) des pièces curieuses, gravées vers 1600, représentant des pièces d'artifices, des canons, mortiers et bombes.

GHATAIGNER (Alexis)

DESSINATEUR ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE ET AU BURIN.

à Nantes, en 1772 ; mort dans la même ville, en 1817 ; élève de QuEVERDO. Il a gravé une grande partie des eaiix-fortes des planches pour l'ouvrage dit le Musée FilhoL M. Le Blanc en cite 169, et Jules Renouvier (Histoire de l'Art pendant la Révolution, page 160) cite des caricatures et des costumes des membres du Directoire, des repré- sentants du peuple en fonctions. Chataigner fut le graveur des cos- tumes officiels après la constitution de l'an III et de l'an VII de la République française.

CHATELAIN (Jean-Baptiste)

DESSINATEUR ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE ET AU BURIN.

à Paris (selon Dussieux^ page 165), vers 1710 (1); mort vers 1771. Florissait à Londres, vers l7ZiO, il a gravé plusieurs pay- sages, d'après Claude Le Lorrain et Gaspard Duguct, pour la suite

(1) Huher et Rost disent en Angleterre^ et Le Blanc le dit h Londres.

II (est.) 9

130

publiée par Boydell, en ilUli. H a encore gravé une suite de vues des comtés d'Angleterre et divers paysages et sujets, d'après Bolognese, Marc Ricci, Piètre de Cortone, N. Poussin, Rembrandt, et aussi quel- ques paysages sur ses compositions. Houston a gravé, d'après lui, les Quatre Éléments, en manière noire. Vivarès a été le meilleur élève de Châtelain et ils ont gravé ensemble plusieurs des paysages de Gas- pard Dughet. Voyez Le Blanc qui cite 61 pièces de Châtelain.

\ Trois beaux Paysages de style héroïque, gra- vés en 1766, d'après Piètre de Cortone, N. Poussin et Le Bolognese. De ce dernier, il y a un second État le nom de Vivarès est ajouté.

GHATILLON (Louis de)

PEINTRE EN MINIATURE, SUR ÉMAIL ET A LA GOUACHE, GRAVEUR A l'eau-forte et au BURIN.

à Sainte-Menehould, en Champagne, en 1639 ; mort à Paris, en 173à. Il abandonna la gravure pour se livrer à la peinture sur émail. Chatillon a gravé, d'après Nicolas Poussin, Sébastien Bourdon, Ge- noëls, une planche, d'après Rubens, dans la Galerie du Luxembourg ; des plantes, dans le Recueil de Dodart, pour lequel il avait fait des dessins avec A. Bosse et N. Robert Trois livres de Fontaines, pour Versailles et Marly. Voyez Mariette (A. B., I, 363), Huher et Rost (VII, 302) et Le Blanc.

1 Les Sept Sacrements. Gravé d'après les ta- bleaux peints à Rome, par N. Poussin pour le che- valier Bel Pozzo. Suite de sept estampes. L. de Cha- tillon se, Poilly exe.

2 Suite de six Paysages, d'après N. Poussin. Poilly exe.

3 Léda, d'après N. Poussin.

1" État avant la lettre. Vente H. de L. (La Salle), 13 Ir.

131 GHATILLON (Henri-Guillaume)

PEINTRE ET GRAVEUR AU BURIN.

à Paris, en 1780; élève de Girodet pour le dessin, et de Gi- RARDET pour la gravure. Il a obtenu une médaille à l'exposition de 1812 et une en 182/i. Il a gravé plusieurs sujets et des statues pour l'ouvrage du Musée Français, par Robillard et Laurent, et des plan- ches pour Anacréon, d'après les dessins de Girodet. Voyez Gabet et Le Blanc.

1 Saint Michel terrassant le démon. D'après le tableau de Raphaël, au musée du Louvre (1).

P' État avant toute lettre, les noms à la pointe. Ventes Langlês (182Zi), 80 fr.; —Comte de Sussy (1832), UO fr.

ir, la lettre tracée. —Ventes K archer (182Zi), 30 fr.; Salmon, 20 fr.

2 Sainte Famille, d'après Jules Romain. Es- tampe gravée pour le Musée Français.

Vente J.-Al.-Alex. J. B. (1823), 11 fr. 50 cent.

3 Sommeil d'Endymion. Gravé en 1810, d'après le tableau de Girodet, au musée du Louvre.

I" État avant toute lettre. Ventes Bervic (1822), 73 fr.; Debois (1845), 16 fr. 50 cent.

IP, lettres tracées. Vente Salmon^ 22 fr.

111% avec la lettre remplie, mais avant le nuage sur Endymion. Vente Salmon, 15 fr.

4 Offrande à Esculape, d'après Guérin.

Epreuve avant la lettre. Vente Bervic, 28 fr.

(1) Ce même tableau a été gravé parRousselet et par Tardieu dans le Musée Français.

132 GHAUFOURIER (Jean)

PEINTRE, DESSINATEUR DE PAYSAGE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

à Paris; mort à Saint-Germain-en-Laye, le 27 novembre 1757, âgé de 82 ans. Il fut reçu académicien en 1735, et nommé professeur- adjoint, professeur de perspective et fut dessinateur de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Il était gendre du célèbre graveur Gérard Edelinck. Chaufourier a gravé à l'eau-forte, sur ses composi- tions, une suite de paysages pris aux environs de Paris, et des planches pour l'Histoire de Paris, par Félibien, marquées Chaufourier inv. et fecit. Il a exposé aux salons de illiS à 1753. Mariette (A. B., I,36Zi) (1).

CHAUSSE-TRAPPE (le Maître à la). Voyez G. A.

CHAUVEAU (François)

PEIJNTRE (2), DESSINATEUR ET GRAVEUR A l'EAU-FORTE ET AD BURIN.

(1) Il y a, dans la bibliothèque du ministère de l'Intérieur, un Recueil de Vues et Plans du Cliàleau de Petit-Bourg, qui appartenait au duc d'Antin, protecteur de Cliaufouiier. Il y avait aussi neuf des- sins de ce maître, dont un coloré très-fini, représentant la perspec- tive du chœur de l'église r»Jotre-Dauie de Paris. Vente Jullienne (1767), 80 liv.

(2) Il est peu connu comme peintre; cependant Ch. Le Brun, pre- mier peintre du roi, qui était à Tinvenlaire de Chauveau, ne pouvait se lasser d'admirer les tableaux qu'il avait peints, et il en acheta plu- sieurs; il en a eu un même qu'il crut être du Poussin. Le portrait de Chauveau, peint par lui, était dans la vente Lelu, peintre, en 1811. Chauveau faisait aussi le commerce des estampes. Voyez les Mémoires de Leomenie de Brienne, imprimés en 185Zi, l'on trouve ce pas- sage : « Enfin, je me rejetai dans la curiosité des estampes et des tableaux pour me désennuyer; j'en achetai pour une somme de (jualre-vingt mille livres; on en murmura; ma bibliothèque m'avait bien coûté la môme somme sans qu'on m'en eût fait un crime. On m'en fit un de mes estampes, et je fus obligé de les rendre à Chau- veau qui nie les avait vendues. C'était l'œuvre de Marc-Antoine que j'avais payé 6,000 livres. Je perdis beaucoup sur mes estampes.

133

à Paris, le 10 mai 1613; mort dans la même ville, le 3 février 1676; il a été enterré dans la nef de l'église Saint-Corne; il était élève de Laurent de la Hyre. Mariette (A. B., I, 366), en appré- ciant le talent de Chauveau, termine ainsi : «Il avoit un esprit cul- tivé pour un homme de sa profession ; il était extrêmement laborieux ; il ne s'est presque pas fait de livres de son temps il n'y ait des planches de sa main, et il était encore fort occupé à dessiner pour d'autres graveurs et même pour des peintres qui lui demandaient secrètement des dessins de tableaux dont ils se faisaient les honneurs. Chauveau fut nommé académicien le l/i avril 1663, et fut, plus tard, conseiller. Son portrait a été gravé par L. Cossin, en 1668, d'après Lefèvre, et par Edelinck dans les Hommes illustres de F>errault. Chau- veau eut cinq fils; deux furent peintres (1), et un, sculpteur. N. Co- chin, P. Richer, Le Paulre, Brebiette, J. Boulanger, Daret, Regnes- son, Simonneau, ont gravé d'après Chauveau, dont l'œuvre est consi- dérable. Selon îluber et Rost (VU, 172), son œuvre serait de plus de trois mille pièces, tant sur ses compositions que celles d'autres maîtres (2). Voyez la Revue universelle des Arts (IV, 306), Complé- ment aux Chauveau, par Montaiglon (3), Le BlanCy qui cite neuf cent cinquante pièces, et Dussieux,

1 OEuvre de Chauveau.

En 1,442 pièces, en deux volumes in-folio, maroquin rouge. Vente Clérambault (1755), 50 liv. 11 sous.

En 737 pièces. Vente Potier (1757), 41 liv. 10 sous.

En 919 pièces, en deux volumes in-folio. Vente Cayeux (1769), 51 liv.

(1) Louis Chauveau, peintre, à Paris, en 1657 ; vivait encore en 1695. Evrard Chauveau, peintre, à Paris, le 19 janvier 1660 ; mort à Paris, le 23 mars 1739; élève de son père.

(2) Les chalcographes répètent ce nombre de trois mille d'après Basan (Dictionnaire des Graveurs); mais il nous semble de beaucoup exagéré, car, de tous les œuvres que nous citons, aucuns n'atteignent a beaucoup près ce chiffre.

(3) Vie de Fr. Chauveau, graveur, et de ses deux fils : Evrard, peintre, et René, sculpteur, par J.-M. Papillon. Réimpression d'o- puscules rares et curieux relatifs à l'histoire des arts, en France, par les soins de MM. Arnauldety Chéron et A, de Montaiglon. Paris, 1854, in-8°.

134

En 1,427 pièces. Venle Boucher (1771), 95 liv. 18 sous.

En l^ZiOO pièces, en deux volumes in-folio. Vente Silvestre (1810), 76 fr.

En l,/!iOO pièces, en deux volumes in-folio. Ventes Bataille de Francis Montval (1828), û5 fr.; R, D. (Robert-Dumesnil), 20 avril 1855^ 295 fr. Ce dernier œuvre, en deux volumes in-folio, contenant l,51Zi pièces qui sont décrites au catalogue de cette vente, venait de la collection Mariette.

2 La Vie de saint Bruno, d'après les tableaux

d'Eustache Le Sueur (J). Peint pour les Chartreux

de Paris Ces tableaux sont aujourd'hui au musée du

Louvre. Suite de 22 estampes et le frontispice (2).

I" État. On lit au titre : A Paris, René Cousinet. Ventes Saint- Yves, 21 fr.; Silvestre, 30 fr.; Scitivaux, 30 fr. II«, avec l'adresse de Chereau.

3 Adoration des Bergers, d'après le tableau de Jules Romain, au musée du Louvre.

4 La Mise au Tombeau, d'après le tableau du Titien, au musée du Louvre.

Vente H. de L, (La Salle), 10 fr.

5 Les Muses et les Piérides, d'après le tableau du musée du Louvre, autrefois sous le nom de Perin del Vaga, aujourd'hui sous celui de maître Roux.

6 Portrait en pied de Josas de Bremoud, sei- gneur d'Ars.

Vente Vignères (6 avril 1857), 16 fr.

(1) Les dessins sont dans une salle spéciale au musée du Louvre.

(2) Ces tableaux sont gravés dans le Musée Filhol et par Villeret, in-S", et lithographies in folio.

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7 Divers Masques, dédiés à Jean de Leins, or- fèvre de la reine d'Angleterre, par J.-V. Merlin, qui a publié cette suite de 18 pièces et un titre.

Vente Vignères (24 novembre 1856)...?

8 Louis XIV recevant le prévôt et échevins de la ville de Paris, en 1662. Cette estampe est en tête de la relation de l'entrée du roi Louis XIV et de Marie-Thérèse dans la ville de Paris, en 1662.

I" Étal avant la lettre; très-rare.

11% avec la lettre. Vente Vignères (3 novembre 1856), 5 fr.; Combrousse (2 mars 1857), 5 fr. 50 cent.

Chauveau a encore gravé les portraits de Charles I"", roi d'Angleterre, Camus, évêque de Belley, René de Maupou, seigneur de Charnizay, maître Adam, le menuisier de Nevers, et une pièce : Paris burlesque, citée par Benouvier (Types, etc., École Française, page 106) . Voyez encore le détail de l'œuvre de Chauveau, dans le catalogue Paignon- Dijonval (estampes, p. 250).

CHEDEL (Quintin-Pierre)

DESSINATEUR ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

à Chàlons-sur-Marne, en 1705; mort dans la même ville, en 1762. il séjourna à Paris il grava un nombre considérable de planches, tant pour la librairie que d'après divers tableaux de maîtres Flamands et Hollandais tirés du Cabinet du comte de Vence et ceux d'autres amateurs; aussi, d'après Ant. Watleau pour le Recueil pu- blié par M. deJullienne, pour l'Histoire du président Hénault. Sujets de l'Ancien et du Nouveau Testament, des paysages, vues, costumes, blasons, etc.; plusieurs de ces sujets, sur les compositions de Che-

136

del, etc. Voyez Heinecken (1), Huberei Rost (VHI, 117) et Le Blanc, qui décrit 316 pièces.

1 Œuvre de Chedel, en 593 morceaux, tant de sa composition que d'après différents maîtres, réuni en deux volumes in-folio.

Vente Cayeux (2), (177/i), iOli liv. 19 sous, à Basan.

2 Arlequin jaloux, d'après Watteau.

Ventes Marielli, 11 fr. 50 cent.; Nauman (1861), une épreuve avant la lettre, 19 fr.; Raiffé, 8 fr.

3 L'Abreuvoir d'oiseaux, d'après F. Boucher.

GHEESMAN (3) (Thomas)

GRAVEUR AD POINTILLÉ.

]\jé en Angleterre, vers 1760 ; il était un des meilleurs élèves de Fr. Bartolozzi, et florissait à Londres, vers 1786 ; il a gravé d'après Beschey, Bartolozzi, Giotto, Reynolds, etc. Voyez Huber et Rost (IX, 360), Bryan (I, 269) et Le Blanc.

1 Portrait en pied du général Washington, d'après Trumbull.

I" État avant toute lettre. Vente Poggi, 32 fr. 50 cent. Ile, le titre en lettre grise. Même vente, llx fr. 50 cent. III^, avec la lettre. Même vente, ilx fr.

(1) Cet amateur avait l'œuvre de Chedel au complet; il le céda à M. Otlo, de Leipsick.

(2) L'étroite amitié qui régnait entre Chedel et M. de Cayeux nous donne lieu de croire que cet œuvre est très-complet.

(3) Il y a un graveur anglais, du nom de François Chesham, en 17/i9; mort a Londres, vers 1806. Il a gravé d'après Cipriani, et des vues d'Angleterre, d'après Robertson, en 1788. Voyez Huher et Rosi ((X, 368) et Le Blanc.

137 CHENON PÈRE

GRAVEUR.

Nous trouvons la pièce suivante marquée du nom de cet artiste, duquel aucun biographe ne parle : Portrait de M. Delaunay, gouver- neur de la Bastille, d'après la peinture du comte de Cagliostro. Au bas du portrait, la tête coupée, au bout d'une pique. Vente par Vi- gnères (3 mai 1858), 9 fr.

CHENU (l) (Pierre)

GRAVEUR A l'eAU-FORTE ET AU BURIN.

à Paris, en 1730 ; mort à la fin du xyiii^ siècle ; il était élève de Ph. Le Bas, et a gravé, à Paris^ d'après des tableaux de maîtres Fla- mands et Hollandais, provenant des Cabinets des comtes de Vence, de Brûlh et de Bielenski ; aussi, une Adoration des Bergers, d'après J. Bassan, pour la galerie de Dresde, et beaucoup d'autres pièces détachées,, d'après Breemberg, Lallemand, Grimou, Largillière, Ber- wick, D. Teniers, Adr. Van Ostade, Pierre, Rickaert, etc. Des vi- gnettes, d'après Eisen, et pour les chansons De La Borde (2) ; aussi, quelques portraits , dont ceux de François I", d'après N. de l'Abatte (3) ; Caylus, d'après le bronze de Vassé {h) ; Diderot, Ma- dame Favart vente par Vignères (17 décembre 1860), 12 fr.; De Marivaux, etc. Yo'^ez Heinecken, HubereiRost (VIII, 216), Le Blanc, qui cite 76 pièces, et le catalogue Paignon-Dijonval.

(1) Il y a encore deux graveurs de ce nom : Thérèse et Victoire Chenu; peut-être sont-elles filles de Pierre Chenu.

(2) Essai sur la musique ancienne et moderne, par De La Borde. Paris, 1780, U vol. in-8°; vignettes d'après les dessins de Moreau le Jeune. Un exemplaire unique sur vélin, avec les dessins originaux, a été vendu 7,050 fr. à la vente Radzivill, 1866.

(3) La miniature est au Cabinet des estampes de Paris.

{Il) Ce bronze est sur le mausolée de Caylus, dans l'église Sainl- Germain-l'Auxerrois.

138 G HERE AU (François)

DESSINATEUR ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE ET AU BURIN.

à Blois, le 20 mars 1680; mort à Paris, le 15 avril 1729; élève de GÉRARD Audran; reçu membre de l'Académie, le 26 mars 1718, sur le portrait gravé de M. de Boullongne le Jeune (1), d'après Louis de Boullongne (la planche de ce portrait est à la Chalcographie du Louvre). François Ghereau a eu deux fils; un seul, François, fut gra- veur et marchand d'estampes (2). Voyez les Artistes Orléanais, par Herluison; Huber et Rost (VIII, 33), Le Blanc, qui cite Z|3 estampes, et les catalogues Paignon-Dijonval (1810), de Cerroni fl827) et la Table historique du Père.Lelong.

i Jacques III, roi d'Angleterre, d'après S. Belle.

I" État avant la lettre. Vente Nauman (18 mai 1862), 26 fr.

2 Louise-Marie, princesse de la Grande-Bre- tagne, d'après S. Belle.

Vente par Rochoux (9 janvier 1865)...?

3 Philippe d'Orléans, régent, d'après Santerre.

4 Cardinal de Fleury (André-Hercules), d'après Rigaud, 1705. F. Cliereau, 17i5.

Le même Personnage, d'après Rigaud, 1725, par Cher eau, 4726.

5 Melchior, cardinal de Polignac, d'après Ri- gaud. Chereau sculp., 1729.

1" État avant la lettre. -— Vente Buckingham, 1 liv. 1 sch. ; deux épreuves dont une avec la lettre.

11% avant le nom de Rigaud et la croix de l'ordre du Saint-Esprit. IIP, avec le nom et la croix.

(1) Les premières épreuves de ce portrait sont avant la qualité de chevalier Saint-Michel.

(2) Il est mort, le 21 février 1755, âgé de 38 ans.

139

6 Louis-Antoine de Gondrin, duc d'Antin, d'après Rigaud.

l^^ Etat avant la lettre. Vente Buckingham, 8 sch.

7 Nicolas Delaunav, directeur de la Monnaie des médailles, d'après H. Rigaud.

P" État avant la lettre.

11% avec la lettre. Vente par Vignères (1" mai 1857), 7 fr.

8 Largillière, peintre, d'après lui-même.

I" État avant les mots Cancellarius... (1738). Vente Berlin, 7fr.

9 Louis Pécour, compositeur de ballet, d'après Tournières.

10 Elisabeth Chéron, peintre, d'après elle- même.

I" État avant la lettre. ir, avec la lettre.

GHEREAU dit le Jeune (Jacques)

DESSINATEUR ET GRAVEUR A l'EAU-FORTE ET AU BURIN.

à Blois, le 29 octobre 1688 (1) ; élève de son frère François Chereau; il vint se fixer à Paris il fit le commerce d'estampes. Deux de ses fils suivirent la carrière de leur père ; le dernier épousa la fille de Charpentier, graveur, en 1760 (2), à son retour de Londres il était allé avec Dubosc (voyez Jules Renouvier, Histoire de l'Art pendant la Révolution) et il avait gravé le portrait de George I""",

(1) Dussieux le dit en 169/i et mort, à Paris, en 1759.

(2) On a un catalogue du fonds de planches de Jacques Chereau, publié par son fils, en 1770, in-Zi*. La plupart de ces planches venaient du fonds de Gérard Audran. Le portrait de Jacques Chereau a été gravé par An t. Carrée, d'après Prévost.

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roi d'Angleterre, d'après Kneller. Voyez les Artistes Orléanais. Ce livre donne une généalogie des Gliereau par une série d'actes autheo- tiques tirés des registres de la paroisse de Saint-Benoît, à Paris. Voyez Huber et Rost (VIII, 33) et Le Blanc.

1 La Vierge dite la Belle-Jardinière (1), d'a- près Raphaël. Gi^avé pour le cabinet Crozat (2).

2 Jésus-Christ lavant les pieds des Apôtres,

d'après Berlin.

p'État avant la lettre.

IP, avec la lettre. Vente Vischt^r, h fr.

3 La Transfiguration, d'après Raphaël.

4 Polirait de Madame de Sévigné.

Vente Gilbert, 15 fr. 50 c; H, de L. (La Salle), 17 fr. 50 c.

5 Madame de Sabran, à mi-corps; elle tient un oiseau. D'après C. Van Loo. 11 y a une copie en petit.

Ventes par Vignères {V décembre 1856), 35 fr.; par le Même (l^Mnai 1857), 17 fr.; par Rochoux (13 janvier 1862)...?

6 Michel Montaigne, d'après Genest, en 1733. Vente Berlin, 11 fr.

7 Marie Leczinska, princesse de Pologne et reine de France, d'après Louis-Michel Van Loo.

Vente De fer, 11 fr.

(1) Audouin et Desnoyers ont gravé ce tableau.

(2) Chereau a encore gravé pour ce recueil : une Sainte Famille, un Saint-Jean, Jeanne d'Aragon, d'après Uaphaêl, et David, d'après D. Feti. Il a aussi grave des costumes dans l'ouvrage : Du Sacre de Louis XV, in-folio.

141

8 Jeune Femme assise, prenant une tasse de

café, d'après DeTroye.

Ventes par Vignères (1" mai 1857), 10 fr.; par Rochoux (14 dé- cembre 1863), 9 fr.

9 Jeune Femme assise, vue de profil, d'après De Troye. C'est le pendant de l'estampe ci-dessus.

GHÉRON (Elisabeth-Sophib)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

Me à Paris, le 3 octobre 16/i8 ; morte, dans la même ville, le 3 septembre 1711 ; élève de son père, Henri Cheron, peintre sur émail (1). Cette artiste se rendit célèbre par la réunion de ses talents et cultiva, avec succès^ la peinture, la gravure, les langues savantes, la poésie et la musique. Elle fut reçue de l'Académie de peinture sur la présentation de son portrait (2), le 11 juin 1672; elle épousa, en 1708, Jacques Le Hay, ingénieur du roi, et elle a exposé de 1699 à 170Zi. L'œuvre d'Elisabeth Chéron est de Uk estampes, décrites par Robert-Dumesnil (III, 239) et par Le Blanc, qui en cite 59. M. Jean Fermel, amateur honoraire de l' Académie, à laissé un P^loge de Sophie Chéron. Paris, Fournier, 1712, in-8°. Voyez D'Argenville (Vie des Peintres), Piganiol de la Force et Marietle (A. B., I, 367).

1 Portrait d'Élisabeth-Sophie Chéron (3).

l" État sans aucune lettre. Très-rare.

11®, une soudure au cuivre pour augmenter la marge du bas on lit quatre vers de Santeuil.

(1) Roberl-Dumesnil ilil, 37) cite un portrait de Pierre Dumoulin, ministre calviniste, gravé par Henri Chéron.

(2) Ce portrait est à Versailles, et il s'en trouve un cité qui lui est attribué dans le catalogue de la vente de M. Brmet, architecte (1830).

(3) Ce même portrait a été gravé plus en grand parChereau, pour M. Le Hay, pour être placé en tête des ouvrages de Mademoiselle Chéron, dont on a formé un volume in-/i°, avec un titre. Voyez vente Desaugiers, 18/il.

iA2

111% une autre soudure pour agrandir encore la marge et y ajou- ter une inscription contenant les noms du personnage, ses qualitss et la date de sa mort. Vente par Vignêres (21 mars 1860), 7 fr.

2 Sainte Cécile. Gravé sur le dessin original de Raphaël. Tiré du Cabinet de M. de Piles (1), par Elez. Cheron Le Hay. Avec priv. du Roy.

I^'"' État avant le privilège, avant le nom de l'artiste et les noms des saints. Vente P, De fer (VIP P.), 5 fr.

11% avec le privilège et les noms.

3 Livre à dessiner, composé de têtes tirées des plus beaux ouvrages de Raphaël. Suite de 36 es- tampes (2) dédiées à M. de Cotte, en 1706. Cette suite est numérotée et il y a des épreuves avant les numéros.

4 Mars et Vénus, Bacchus et Ariane et la Nuit répandant ses pavots. Trois estampes, gravées d'a- près des intailles antiques, faisant partie d'une suite de 24 estampes, d'après des pierres gravées dont So- phie Chéron a fait les dessins, et qui ont été gravées par ses nièces Ursule et Jeanne Lacroix, Ch. Simmo- neau, Jean Audran, B. Picart, etc.

(1) Un dessin de cette composition est décrit dans le catalogue Pai- gnon-Dijonval. On le retrouve dans la collection de sir Thomas Lau- rence et dans celle du roi de Hollande, Guillaume II, il a été vendu 700 florins, à Woodburn.

(2) M. Robert- Dumesnil ne décrit que 21 pièces de cette suite, mais Mariette (A. B., 1, 367) cite les 36 et il dit que les dessins qui sont chez M. Crozat sont à la sanguine et il les croit plutôt de Poly- dore que de Raphaël; ils ont été rapportés de Lisbonne, par M. de Piles, avec d'autres de la même École.

- 143 GHÉRON (Louis)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE ET AU BURIN.

à Paris, en 1660 ; mort à Londres, en 1723, à l'âge de 63 ans, dit Dussieux (les Artistes Français à rÉlranger) (1). Il séjourna long- temps en Italie et s'y perfectionna en étudiant surtout d'après Ra- phaël et Jules Romain. Après être revenu en France, il peignit, en 1688, le Prophète Agabus devant saini Paul, et, plus lard, Hériodade portant la tète de saint Jean. Ces deux tableaux décoraient l'église Notre-Dame de Paris. En 1695, Ghéron se retira à Londres par suite delà révocation de l'édit de Nantes, et il fit des ouvrages considérables pour lord Montagne, à son château de Boughton et à ceux de Bur- leigh, Chalow, etc. L'œuvre de Louis Chéron est de 31 pièces, gra- vées sur ses compositions et celles de Sophie Chéron, sa sœur, dé- crites par Robert- Dumesnil et Le Blanc. Ghereau, Dubourg, Dupuis, Lépicié, Mariette et Tardieu ont gravé d'après L. Chéron. Voyez Heinerken et aussi D'Argenville et Mariette.

1 Ananie et Saphire punis de mort. I" État avant la lettre. Vente Van den Zande, 7 fr.

2 Le Boiteux guéri.

l",État avant la lettre. Vente Van den Zande, 1 fr.

3 Figures décorant VEssaij des Psaumes et Can- tiques, mis en vers par Mademoiselle *** (Mademoi- selle Chéron). Paris, Michel Brunet, 1694, in-8% suite de 23 estampes.

pf État avant le numéro du psaume gravé dans la marge du haut, a droite; le second État, avec une explication, et les numéros du psaume, appartient à une édition de 1715.

(1) Robert- Dumesnil (III, 285) le dit, d'après Walpole, mort en 1713.

144

CHERUBIN. Voyez ALBERT

CHEVALIER (Jean-Alexandre)

INGÉNIEUR, DESSINATEUR ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

Florissait à Paris, vers 1770. Il a gravé le portrait de Robert-Pi- cault, restaurateur de tableaux (1), en 1775, et un Cahier de Charges à l'eau-forle, en 1770, dix pièces vendues (vente du marquis de B., de Florence, 1866), 6 fr. 50 cent. Voyez Le Blanc.

CHEVILLARD (Jacques ou Jean)

GRAVEUR, HISTORIOGRAPHE DE FRANCE ET GÉNÉALOGISTE DU ROI.

Cet artiste a édité, vers 1700, le Grand Armoirial ou Cartes de Blasons, de Chronologie et d'Histoire, en 79 tableaux. Paris, grand in-folio (voyez le Manuel du Libraire, par Brunet, 11' Partie, I, 6/i9). Tableau de l'Honneur ou Abrégé méthodique de la Science du Blason, dédié à Monseigneur Boucherat, chancelier de France, par T. Chevillard. Jans sculp. Les Noms, Qualitez, Armes et Blazons de Nos Seigneurs les Maréchaux de France, depuis Philippe-Auguste jusqu'à présent, 1707 (Vauban), par Jacquc Chevillard. Gravé par R. Coquin (2). Chronologie des Papes, dédiée à Louis XV, par L Chevillard. Le Blanc, dans son Manuel, cite, sous le nom de Jean-Louis Chevillard, un Plan de l'Église Royale de Saint-Denis, en 1709, dix Planches pour le Nobiliaire de Normandie et huit Planches pour r Armoirial de Bourgogne et de Bresse; ces planches sont à la Chalcographie du musée du Louvre.

GHEVILL.ET (Juste)

GRAVEUR AU BURIN.

à Francfort-sur-l'Oder, en 1729. H a puisé les premiers prin-

(1) C'est ce Picault qui a publié, en 1793, des brochures contre la restauration des tableaux de la Galerie nationale.

(2) Ce graveur a, par la suite, changé son nom en celui de Cossin.

145

cipes de la gravure à Berlin, auprès de George-Frédéric Schmidt; puis il alla se perfectionner à l'aris, chez J.-G. Wille, donl il devint le beau-frère. On a de lui un assez giand nombre d'estampes, gravées d'après Eisen, Bescliey, Ileilman, La Ilyre, Scheneau, Pe- ters, Trinquesse, flaoux, Sanlerre, Wille, etc. Voyez Huber et Rost {II, 173) et Le Blanc.

1 Chardin, peintre, d'après le pastel, peint par lui-même, en J771, qui se voit au musée du Louvre (1).

I" État avant la lettre. Vente par Vignères (i*"' mai 1857), l/i fr.

Ile, avec la lettre. Ventes Devèze (1855), 10 fr.; P. D. (Defer),

27 février 1859, 10 fr.; par Rochoux (7 mars 186/i), 5 fr. 50 cent.

2 Lenoir, lieutenant de police, d'après Greuze.

Ventes M. M., par Le Blanc (5 mai 1856), épreuve avant la lettre, 10 fr.; par Vignères (6 avril 18/i7), épreuve avec la lettre, 7 fr.

3 Louis-Philippe d'Orléans, duc de Chartres. Vente par Rochoux (7 mars J 86/0, 7 fr.

4 Portrait de Frankhn. Rare.

Vente i^d^r Rochoux (7 mars 1866)...?

5 Diderot.

F^^ État avant la lettre. Vente par Rochoux (7 mars 186/i)...?

6 Buffon, d'après Drouais, en 1773.

I" État avant la lettre. Vente par Vignères (17 mars 1856), 7 fr.

7 Le bon Exemple et Mademoiselle sa sœur, deux estampes d'après Heilman.

Vente Lavalette, par Rochoux (11 novembre 1861), 10 fr.

(1) Ce pastel a été acheté 72 fr. à la vente Bruzard, en 1839. n (est.) 10

146

8 La Santé portée et la Santé rendue, deux es- lampes d'après Terhurg.

Vente par Vignères (1^' février 186/i) ; la santé rendue seule, 8 fr.

9 L'Image de la Beauté et la Leçon de Bota- nique, deux estampes d'après E. Schenau.

P' État avant la lettre. Vente Bruyninkc (1864), 20 fr.

10 La Mort du marquis de Montcalm Gozon, d'après Watteau.

I»^ État avant la lettre.

Ile, avec la lettre, par Yignères (19 mai 1856)...?

GHEVREUSE (Marie-Chàrles-Louis d'Albert, Duc de)

GRAVEUR A l'eAU-FORTE ET AMATEUR.

Gel amateur, qui était gouverneur de Paris (1), est le 2Zi avril 1717 et mort en 1767. Il a gravé à l'eau-forte, d'après Boucher.

GHIARI (Fabriths-Clarus ou Fabrizio)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

à Rome, en 1621 ; mort en 1695. A gravé plusieurs pièces d'a- près Le Poussin;. la principale représente Mars et Vénus entourés d'Amours, d'après ce maître, en 1635. Vente du marquis de B..., de Florence (1866j. Voyez Brulliot, Nagler et Le Blanc.

GHIBOUST

GRAVEUR.

Cet artiste, en France, vivait au commencement du xvm^ siècle.

(1) Le portrait de cet amateur a été gravé par De La Fosse, d'après Garmontclle, et le musée du Louvre possède un dessin aux deux crayons de ce même personnage, par (ireuze.

147

Il a gravé Dieu apparaissant h Moïse dans le l)uisson ardent, d'après S. Bourdon; des paysages, d'après Francisque Millet, et des Sujets, d'après Teniers. Plusieurs de ces pièces portent l'adresse de Drevet. Voyez Le Blanc

GHODOW^IEGKI (I)anikl)

PEINTRE, DESSINATEUR ET GRAVEUR A i/eAU-FORTE ET AU BURIN.

à Dantzick, le 16 octobre 1726; mort à Berlin, en 1801. « Chodowiecki ( Waagen , Manuel de l'Histoire de la Peinture, III, 292) étudia la miniature en amateur, sous la direction de son père, amateur lui-même; puis, il vint se perfectionner dans l'atelier d'une de ses tantes.... Son talent embrassa une sphère assez large pour résumer en lui toute l'époque de Frédéric-le-Grand au point de vue artistique... Son principal outil fut le burin qu'il mania avec une rare délicatesse et une vigueur toute magistrale. » Le même auteur ne connaît de Ghodowiecki que deux tableaux, qui sont au musée de Berlin, et dans lesquels il dit reconnaître l'influence de Watteau, de Lancret et de Pater, dont notre aitiste avait étudié les œuvres dans les palais de Berlin et de Postdam. Ses estampes, qui s'élèvent à plus de 2,000, illustrent un grand nombre d'ouvrages de l'époque : ro- mans, almanachs, livres d'enfants^, etc. (1). Voyez le catalogue de son œuvre, publié par lui, en 1796, et celui par L.-D. Jacoby. Berlin, 1808 et ISlZi, édition.

1 L'Œuvre de Ghodowiecki, en 2,057 pièces, gravées de 1756 à 1787, accompagnées de 1,798 épreuves avec changement; de 789 copies, de 186 dessins originaux et de 774 estampes d'après ce maître; en tout, 5,634 pièces arrangées en sept vo- lumes, d'après le catalogue publié par L.-D. Jacoby, en 1808.

Cet œuvre est décrit dans le catalogue de la collection Brandes. Son œuvre en 1,180 pièces. Vente Boijer de Fons-Colombe

(1) Ghodowiecki a eu un frère Godfried, qui l'a aide dans ses tra- vaux et qui a travaillé pour la librairie; il est mort en 1781.

148

(1790), 200 liv.; Basan (1798), en plus de 600 pièces, 135 fr.; RigaL en 257 pièces, 112 fr.; Poloki, en 822 pièces, par el d'après Ciiodowiecki, 201 fr., en cinq lois; Bohert-Dumesnil (Londres, 1837), en 960 pièces, 8 liv. slerl., 6 sch.; Laine de Lausanne, en 1,900 pièces, plusieurs doubles avec différences (1), 162 fr.; Vers- tolk de Soelen, un œuvre de Cliodowiecki, épreuves doubles avec dif- férences, contenues dans six portefeuilles, 230 florins.

Pièces détachées.

2 Portrait de Chodowiecki, dessiné et gravé par lui. 11 est coiffé d'un bonnet et regarde des oiseaux empaillés (2).

Vente par Vignères (8 mai 1858), Z fr. 25 cent.

3 Cabinet d'un peintre, 1771 . C'est le portrait de Chodowiecl\i et de sa famille.

Ventes Busche, 13 fr.; tJ. T. (i8G3), 8 fr.; Jourdan (2 mai 1862), 9 fr. 50 cent.

4 Revue du grand Frédéiic, 1777. H y a une copie chez Mechel.

Vente par RocUoux (7 mars 186/i), 5 fr. 50 cent.

5 Frédéric II visitant le vieux général Zielhen, Estampe en largeur. Il y a une explication de person-

nages .

P"" Étal avant la lettre.

ne, avec la lettre. Vente P. D. (Vil' Partie), k fr. 25 cent.

6 Les Adieux de Calas à sa famille (il y a une copie par Thellot).

(1) Cet œuvre avait été donné par Chodowiecki à son beau-frère, M. Laiué, père de celui dont ou a cité la vente.

(2) Le portrait de Cliodowiecki a aussi été grave par Geyser, d'a- pi es Zing.

149

V Élat avec l'inscription : Je meurs ! Victime infortunée ! ri% avec l'inscription : Je crains Dieu...

[[[e, Tannée 1767 changée en 1768; ce deinier Étal, vente Lajar- riette {il^ Partie, 1861)...?

7 Une Mère ou ses Filles vaquant aux soins du ména'^^e. Pièce citée par Waagen.

8 Suite de 31 vignettes pour le roman de Cla- risse Ilarlowe, par Richardson (1).

Vente du baron Maurice Duval, lli Ir,

9 Danse macabre. Suite de 12 pièces.

Vente par Rochoux (21 février 1861).. ?

Ghodowiecki a encore gravé une quantité de vignettes pour illustrer les œuvres de Goethe, Gess- ner, Lavater, Rousseau, Voltaire, Shakespeare, Sterne, etc., etc., et des portraits, dont ceux de Die- trich, peintre, Goethe, Shakespeare. Voyez Ilei- necken, Hiiber et Rost (H, 163) &i Le Blanc.

GHOFFARD (Pierre-Philippe)

DESSINATEUR ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE ET AU BURIN.

h Paris, en 1730 ; mort en 1809 ; il a reçu des leçons de D'Heul- LAND ('2), graveur de plans. «Gel artiste ingénieux, diiHuber eiRost (VIII, 227) s'est formé un genre particulier d'ornements allégoriques qu'il rend, soit dans ses dessins, soit dans ses gravures, avec un goût et un esprit infinis. Son œuvre est assez considérable et fort piquant»

(1) Traduit de l'anglais par Le Tourneur. Genève et Paris, 1785, 10 vol. in-8°.

(2) Voyez Androuet-Ducerceau pour des renseignements sur d'IleuUand {V l\irtie).

150

tant par la variété des sujets que par la beauté de Texécution. » Il a composé et gravé un tiès-graiid nombre de vignettes^ fleurons, car- louches, etc., pour les Contes de La Fontaine, les Métamorphoses d'Ovide, l'Histoire de la Maison de Bourbon, et des planches pour le Voyage en Grèce, de Choiseul Gouffier, et celui de Naples et Sicile, de Richard de Saint- Von. Choffard est auteur d'une Notice histo- rique sur la Gravure en France. Paris (ISOZij, in-8° de 62 pages (1). Voyez les calalouies des ventes PrauU (1780), Servie (1822), Pai- gnon-Dijonval, l'ouvrage de Jules Reuouvier, et le Manuel de Le Blanc, qui cite 68 pièces.

1 L'OEiivre de Choffard, en 500. pièces.

Vente Basan (1798), 80 h\

2 Portrait de Choffard, in-8% dans un médaillon entouré de roses, i762.

Vente par Rochoux (9 janvier 1865), 8 fr. 50 cent.

3 Les Amours champêtres, la Leçon d'amour, la Fille surprise, les Amants éveillés; ces quatre pièces, d'après Ant. Baudouin.

4 Vue du Pont et de la Ville d'Orléans. Grande estampe, d'après Desfriches, en 1766.

5 Choffard a encore gravé des Vues du Château de Brunoy, d'après Gravelot; la Ville de Bordeaux, d'après Bassemont, \ 755 ; Vue de la Ville de Reims, d'après N. (^ociiin, en 1758.

6 Collection de culs-de-lampe et fleurons, in- ventés et dessinés par Bachelier. Suite de 24 pièces numérotées.

(1) Cette notice sn trouve en tète do la deuxième édition du Cata- logue des Graveurs, \ii\v Basan ^ dont CholTard a gravé le portrait et le frontispice qui se trouvent en tête du catalogue de la vente après le décès de Basan, par Reijnault-Delalaude.

»

151

7 Divers Portraits, dont celui du marquis C. de laCondamine, d'après N. Cochin, en 1758; Etienne Bezout, en 1775; Marquis de Rossel. en 1790; Bo- naparte, 1" Consul, en 1801.

GHOLLET

GRAVEUR AU BURIN.

Florissait en 182Zi. Il a gravé d'après Decoëne, Laurent, Uoëlin fils, et des vignettes pour la librairie, d'après Desenne et Deveria. Son principal ouvrage est la Dernière Cartouclie, gravé en 1830, d'après le tableau d'Horace- Vernet. Voyez Gabet et Le Blanc.

CHRETIEN (GiLLis-Louis)

MUSICIEN DE LA CHAPELLE DU ROI ET GRAVEUR.

JNé à Versailles, en 175Zi; mort en 1811. Il inventa, dit Renouvier (Histoire de l'Art pendant la Révolution, page 367), en 1786, la P/ii- sionotrace, et, par ce procédé, il gravait lui-même de petits portraits au lavis, sur du fer-blanc, avec beaucoup de finesse; il avait, pour le dessin, Fouquet et Quenedey, peintres en miniature comme collabora- teurs. Ce dernier (1) lui fut associé dès 1788, mais, au bout de peu de temps, il se sépara et exploita le procédé pour son compte, et fit graver et grava lui-même un grand nombre de personnages contem- porains; on a des listes des portraits de Quenedey, renfermant plus de quinzp cents noms, divisés par lettres de l'alphabet et par série de cent.

GHRIEGER (Christophe)

GRAVEUR SUR BOIS.

en Allemagne. Il a gravé, en 1572, la bataille de Lépanle, mar- quée Cristop' Chrieg' All' inci., c'est-à-dire Cliristophus Clirieger Allemanmis incidit, estampe de deux feuilles. Les costumes de César

(1) à Riceys-le-Haut (Aube), en 1756; mort en 1830.

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Vecellio(I). Zani lui attribue aussi les portraits gravés en bois dans l'édition de Vasari de 1558. (Vente F. Villot, lZi5 portraits sur JO feuilles). Voyez Dartsch (IX, 56/i), Passavant (VI, 2^1). le Cata- logue général des Venles publiques (l" Partie, I, 329), De la Gravure sur bois, par A.-F. Didot (page 105) et le Manuel du Libraire, de Brunet.

CHRIST (Jean-Frédéric)

DESSINATEUR, GRAVEUR A l'eAU-FORTE ET EN CLAIR-OBSCUR,

AMATEUR.

M à Cobourg, en 1701 ; mort à Leipsick, en 1736. On a de Christ un Dictionnaire de monogrammes, chiffres, lettres initiales, etc., traduit de Tallemand par Sellius. Paris, 1750, in-8°; l'édition alle- mande est de 17/i7. Brulliot et Brunet lui attribuent la gravure de quelques planches en bois, Le Blanc, une Vénus en clair-obscur et le Catalogue de la vente du marquis de B., de Florence (1866), un portrait de Jérôme Gardani, médef^in.

GIAMBERLANO (Lucas)

PEINTRE ET GRAVEUR AU BURIN d'uRBIN.

L'histoire de cet artiste n'est pas connue ; on sait seulement, par ses estampes, qu'il était docteur en droit. Selon Manette^ il était élève de Fr. Villamena. L'œuvre de Cianiberlano est considérable ; Bartsch (XX, 26) décrit plus de 130 pièces, datées de 1599 à 16/il, dans lesquelles il imita, dit Benouvier (Types, xvi^ et xvii^ siècles, page 19) ou copia sei vilement les gravures des Ecoles ascétistes ou bien celles des Carraclie, représentant des sujets de la Bible, thèses, conclusions et allégories, portraits, titres de livres, armoiries, devises et autres sujets, gravés à Iiome d'après différents maîtres italiens, marqués de sou nom ou de son chiffre, formé des lettres L. C. Voyez Huber et Rost (III, 289;, Brulliot, et Le Blanc qui cite 162 pièces.

1 Jésus et les Apôtres, d'après les peintures de

(1) JSeveii (lu Titien.

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Raphaol, dans l'église des Trois-Foiitaiiies, hors do Rome. Suite de 14 pièces. Rare.

Vente du docteur Petzold, \n^ P. (i8/i3)...?

2 Jésus-Christ apparaît à la Madeleine sous la ligure d'un jardinier. Gravé, en 1609, d'après le Baroche (1).

3 L'Ivresse de Silène, pièce dite la Soucoupe. C'est la copie de i'esfainpe gravée par Annihal Car- rache. Cette pièce, que ne citent pas Barlsch ni Le Blanc, est de forme octogone.

Vente du docteur Petzold (VII« P.)...?

GIARTRES. Voyez LANGLOIS GIGOGNARA (Le Comte Léopold)

PEINTRE ET GRAVEUR.

àFerrare, en 1767; morl à Venise, le 5 mars 183/i. Voyez une nolice nécrologique sur Gicognara, en tête du catalogue de sa collec- lion d'estampes (2), rédigée par Zanetti, son neveu, et publiée sous le litre : le Premier Siècle de la Chalcographie, etc., avec un appen- dice sur les Nielles dépendant du môme Cabinet. Venise, 1837, in-S» de 576 pages, et une planche de marques de graveurs; aussi, la Vie de L. G. (Leopold Gicognara), raisonneur de beaux-arts. Milan, 1836, in-12.

On a de Gicognara, outi-e plusieurs ouvrages sur la Théorie des Beaux-Ai'ts, un ouvrage important : THistoire de la Sculpture, depuis la Renaissance jusqu'à nos jours. Venise, 1813, 3 vol. in-folio de

(1) Cette composition a été gravée par R. Morghen.

(2) La vente de celte collection a eu lieu, en 1839, à Vienne, et le calalogue a été lédigé par Alexandre Bannelti.

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185 planches (1). S'étant l'ait un objet d'études des nielles et en ayant réuni plus d'une centaine dans son Cabinet, il s'en servit pour le travail qu'il publia à Pise, en 1831, avec des fac-similé sur 16 pi. in-folio (2). Cicognara possédait une riche bibliothèque, dont il y a un catalogue en 2 vol. in-S» de /i,800 numéros, et publié à Pise, en 1821 (3). Il est encore auteur de l'ouvrage :les plus belles Fabriques de Venise. Venise., 1815 à 1820, 2 vol. gr. in-folio.

GINERIGIUS (F.-Phil.)

Ce noHïse trouve sur deux estampes, datées de 1516; elles repré- sentent, l'une, saint Dominique; l'autre, saint Pierre, le martyr; ces deux pièces, qui se voient au Cabinet des estampes de Paris, sont citées par Passavant (V, 228).

GIPRIANI (Jean-Baptiste)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

à Florence, en 1732 ; mort à Londres, en 1785 ; élève de Gab- BIAN1, d'après lequel il a gravé. Il a travaillé à Home il était en 1750; se rendit à Londres et fut un des premiers membres de l'Aca- démie, fondée dans cette ville, en 1768. Cipiiani a gravé sur ses com- positions et d'après B. Cellini, Van Dyck et autres maîtres, et plu- sieurs portraits d'hommes illustres du temps de Cromwell (Zi). Barto- Lozzi, son élève, a beaucoup gravé d'après lui. Voyez Huber et nost (IV, 203) et Le Blanc (5).

(1) Il y a eu une deuxième édition à Pralo, en 1828 (7 volumes gr. in-8° et Atlas in-folio). Vente Saint-Maurice (18Zi9),100 fr.

(2) Il y a une deuxième édition (2 volumes in-12 de texte et 1 vo- lume in-folio de planches).

(3) Catalogo ragionato doi libri d'Arte e d'Antichità posseduti dal conte Cicognara. Pisa, 1821. Vente Joyant, 27 fr. Cette biblio- thèque a été acquise par le pape, en 182Zi, et réunie à celle du Va- tican.

{[i] Nous n'avons rencontré aucun de ces portraits cités par Huber (ilRost; ils ne sont pas mentionnés dans Bromley.

(5) Ce dernier cite un Galgano Cipriani, élève de Raphaël Mor- ghen, qui a gravé, au commencement du xix^ siècle , d'après Le Guide, Sutermans et Le Titien.

155

GLAAS ou GLAESSENS (Alaert)

PEINTRE ET GRAVEUR AU BURIN.

à Amsterdam. L'attribution, qui donne à ce maître des pièces mai quées du monogramme, composé d'un G dans un A gothique, ne repose que sur des coïncidences de date, de pays et de similitude de manière. Voyez Renouvier (Types, etc., IF Partie, page 118). Quel- ques estampes de ce graveur nous apprennent qu'il a travaillé à Utrecht, entre les années 1520 et 1555. Bartsch (IX, 117) décrit 59 pièces; Le Blanc, 7/i; Passavant (III, 3Zi-223) décrit 61 pièces, en addition à Bartsch, dont quelques-unes sont des copies d'Albert- Durer et de Lucas de Leyde. Voyez Brulliol (ï, 168) et les CâiSi- lognes Robert-Dumesnil (Londres, 1837), Delbecq (IIP Partie, 18^5), Reynard (F^ Partie, 18Zi6), Brisard (18Zi9) et Vischer (1852).

1 David et Goliath.

Vente Vischer, Mi fr.

2 La Vierge couronnée par un ange. A gauche, un enfant tient une tablette oii est le monogramme. Pièce non décrite.

Vente D, G. de A. (Arozarena), 72 fr.

3 Cléopâtre se donnant la mort. A la gauche du is, le monogramme. Vente D. G. de A. (Arozarena), 26 fr.

GLAESSENS (Antoine)

PEINTRE ET GRAVEUR AU BURIN.

à Anvers, en 176û; mort à Rueil, près Paris, le 3 novembre 183Zi. Sa vente a eu lieu, à Rueil, la même année. Il était élève de Bartolozzi et a obtenu une médaille en I8I/4. Claessens a eu pour élève Jean-Guillaume Caspari, qui a gravé plusieurs portraits dans la manière de son maître. Voyez Le Blanc et Gabet.

i La Garde civique d'Amsterdam, d'après le

156

tableau de Rembiaudt dit la liondc de yiiit, qui est

au musée d'Amsterdam.

!<"• Élal avant la lettre. —Ventes Verstolk de Soeleii{l8[il),o0 flo- rins; — Gildemeester (31 mars 1862), 70 fr. 11% avec la lettre tiacée. —Vente Harford (Londres, 27 mai 1856). 111% avec la lettre. Vente Brugninkx (186/i), 22 fr,

2 Descente de Croix, d'après le tableau de Ru- beiis, dans l'église cathédrale d'Anvers.

pr Étal (1) avant la lettre, seulement les noms tracés à la pointe. Ventes Dniow (1833)...?— Bchoin, 500 fr.; Verstolk de Soelen (18/i7), 120 florins ; Johnson (1860, à Londres), 25 liv. slerl.; M. L. (Lauzet, de ;\'Jarseille), 580 fr.

11% lettre tracée. Ventes Pagin, l/i7 fr.: Verstolk de Soelen, 6Zi florins; Hardford (1856, à Londres), 8 liv. 15 sch.; par Clément (23 février 186a), 120 fr.

nie, avec la lettre. Ventes Rossi, 55 fr.; Baron C. (Crabe, 27 mai 1850), 36 fr. 50 cent. (2).

3 La Femme bydropique, d'après le tableau de Gérard Dow, dans le musée du Louvre (3).

(1) Il y a un tout premier Étal de cette estampe, que nous regar- derons comme épreuve d'essai, et dont Claessens, n'étant pas content, n'avait pas cru devoir le livrer au commerce, et avait entièiement re- ti'availlé sa planche .pour lui donnej- plus d'harmonie. C'est à une in- iidélilé d'impiimeur qu'est due une douzaine d'épreuves environ passées en ventes publiques; elles se reconnaissent en ce qu'elles sont sans lellie et nom d'auteni'. Ventes il/. A. D. (amateur belge), Zil5 fr.; Thorel (1853), 212 fr.; par Defer (19 mai 18/i7), 1/12 fr. Une épreuve de l'Étal dont nous venons de parler est annoncée à tort comme copie dans le catalogue Van den lande.

(2) La planche dans cel Étal se Irouvail à la vente faite, en 1863, après le décès de I\I. Falout, marchand d'estampes, ainsi que la planche de la Femme hydrojnque. La |)remière de ces planches e>l aujourd'hui chez ^\. (îoupil, éditeur; la seconde, chez Î\L Clément.

^3) îl y a un pendant à celte estampe, sous le titre : le Ménage hollandais. Oravé par Pigeot, d'après le tal)h\'Ui de G. Dow. du nm- see du liouvre.

- 157

1" État avant la liordure qui entoure le sujet, avant toute lettre et avant le tirage de la planche en manière noire pour lui donner plus d'elTel. Ventes Verstolk de Soelen, 71 florins; Tliorel (1853), 92 iV.; Comte Noé (7 avril 1858), 71 fr.

ri% avant la lettie, seulement les noms d'auteurs tracés à la pointe et sur papiei- de Chine. Ventes Druon...! Deboh, 105 t'r.; Sussy, 272 fr.; Duc de P.. (Ilivoli, 18o9), 261 fr.; Verstolk de Soelen, 5/i florins, Lamothe-Foiiquet, 46 tlialeis; Maurel, 118 fr.; liattier, 155 fr.; George Smith (1861), 6 liv. sterl.; Clément (23 février I86/4), 165 fr.

111% lettre tracée; il y a des éprouves tirées sur papier de Chine. Ventes Viynon (183Zi), 116 fr.; M. M., par Duchesne aîné (1835), 80 fr.; Docteur R. (lîiembault, 12 décembre 1837), 150 fr. (l'épreuve est sur papier de Chine) ; par De fer i22 novembre 18Zi7), 73 fr.; Le Dicte Duflos, 77 1>.; M. L. (Lauzet, de Marseille), par Clément, 120 fr.

IV% avec la lettre. Vente Rossi (18Zi7), /lO fr.

4 Isaac doiiiiaot sa bénédiction à Jacob, d'après Koning. Tableau daos le musée du Louvre. Gravé pour Touvrage du Musée Français (I).

Epreuve d'artiste avant la lettre. Vente Van denZande, 15 fr.

5 Portrait de Rubens. Gravé, d'après ce maître, pour le Musée Français.

Vente A., par Le Blanc (28 décembre 1858), 12 fr.

Claessens a encore gravé divers portraits, per- sonnages de la Révolution, et une suite de 15 es- tampes, d'après des tableaux de maîtres Flamands et Hollandais, dont plusieurs sont dans le musée du Louvre et d'autres faisant partie de son cabinet. Il y a, de toutes ces estampes, des épreuves avant la lettre tirées sur papier de Chine.

(1) claessens a gravé plusieurs estampes pour cet ouvrage, d'après Rembrandt, Uubens, Oslade, etc.

158

CLAIRS-OBSCURS. Voyez - AMATEUX

CLARKE (John ou Jean)

DESSINATEUR, GRAVEUR AU BURIN ET A LA MANIÈRE NOIRE.

en Angleterre, vers 1650. Walpole cite deux portraits : celui de George, duc d'Albemarle, d'après F. Barlow; c'est le seul portrait que l'on connaisse, gravé d'après ce maître, et John Shower, peint par lui-même (1). Voyez Huber et Rost (IX, 81).

CLARKE (William)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU BURIN.

vers 1650 ; établi à Edimbourg il a gravé différents por- traits et sujets, dont une suite de Sli pièces : la Vie d'Arlequin, ses amours avec Golombine, et Scaramouche et sa troupe de comédienne^. Voyez Huber et Rost (IX, 81), et Le Blanc (2).

CLAUDE LE LORRAIN. Voyez GELLÉE

CL AU S (Nicolas)

GRAVEUR SUR BOIS.

Passavant dit (I, .37) : « C'est ainsi que nous trouvons mentionné, a dès 1398, dans les registres d'Ulm, un certain Ulrich, graveur sur « bois (Formschneider) ; en IZi/il, Heinrich Peter von Erolzeim,

< JoERG et un autre Henri; en iàlx'2, Ulrich et Lienhart; en ihW/, « Claus (Nicolas), Stoffel (Christophe) et Johann, et, plus tard, « plusieurs autres que nous pouvons d'autant mieux passer sous si-

< lence que nous nous trouvons hors d'état d'indiquer aucune de

(1) Ce personnage a été gravé par Faber, Vertue et Gucht. Voyez bromley.

(2) Cet auteur cite encore un artiste du nom de Jean Clarke, qui a gravé, à Londres, à la fin du xviii'' siècle, d'après Cipriani, A. Kauffman, et le portrait de liichard Coswajf, peintre.

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« leurs gravures sur bois, cl que nous voulons seulement fixer, par « des documents, la première apparition des graveurs sur bois, ap- « partenanl à des corporations. »

GLAUSSIN (1) (Le Chevalier Ignace-Joseph de)

GRAVEUR A l'eAU-FORTE ET AMATEUR.

à Lunéville, en 1770; mort à Balignolles, près Paris, en 18û/i ; grand amateur et connaisseur en dessins, La vente des dessins de son Cabinet a eu lieu, après son décès, le 2 décembre iSkà, à Batignolles. Il a gravé à l'eau-forte un grand nombre de sujets et d'animaux, d'après des dessins de maîtres Flamands, Hollandais et Français qu'il avait possédés, et a aussi copié des eaux-fortes de Paul Potter (la suite des Chevaux), de Rembrandt, de Berghem, de Dujardin, de Boissieu et autres. Voyez le catalogue de la vente Denon (1826) et celui de Verstolk de Soelen, dont l'œuvre de Claussin au complet, en plus de 200 pièces; dans ce nombre, plusieurs sont répétées avec différences d'État, il a été vendu 90 flor. On doit encore à cet artiste-amateur un Catalogue raisonné de l'œuvre de Rembrandt, de ses Élèves et de ses Imitateurs, 2 vol. in-B" publiés en 1824-1828.

GLEEF (Henri Van)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

J\é à Anvers, en 1520 11 est mort en 1589. Il a gravé divers paysages, vues d'Italie, marqués de son nom Henricus Clivensis fecit, ou avec son chiffre formé des lettres H. V. C. Ils ont été édités par Ph. Galle, dont ils portent l'adresse. On a réuni ces diverses pièces, au nombre de 38, et on les a publiées sous ce litre : Henri a clave ruinarum rurumque aliquot delineationes executœ per GaUeum. Voyez Huber et Rost (V, 88) et Le Blanc.

GLEMENS (Jean-Frédéric)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AD BURIN.

à Copenhague, vers 1757; mort dans cette ville, en 1831; élève

(1) Ancien garde du corps de Monsieur ; il était décoré de la Légion d'honneur.

160

de PREISLER et de J.-G. Wille. A gravé à Copenhague et à Berlin il s'était rendu en 1787 (1), d'après Abilgaard, S. Bourdon, Ta- raval, Juel, etc. Plusieurs de ses estampes, avec la date de 1777 à 1787; il a gravé aussi quelques porti'aits. Voyez Huher et Rost {II, 321), et Le Blanc qui cite 25 pièces.

1 Frédéric II, entouré de son état-major, reve- nant de passer la revue de ses troupes à Sans-£ouci. Grande pièce en largeur, gravée d'après Cunninghani . 11 y a un trait explicatif donnant le nom des person- nages.

V État avant la lettre. 11% avec la lettre.

2 The Death of gênerai Montgornery, etc. La Mort du général Montgomeryà l'attaque de Québec, en décembre 1775. Gravé d'après le tableau du colo- nel américain Trumbull, qui est au Panthéon, à Philadelphie. Gr. P. en L., publiée en 1798 (2).

3 Portrait du sculpteur danois Thorwhaldsen, d'après Eckersberg.

(1) La femme de cet artiste, Marie-Jeanne Crevoisier, peintre de porlraits, née à Paris, en 1755 , morte à Berlin, en 1781, fit de cliar- manls i)orlraits au pastel, et elle grava aussi divers acteurs dans le Manuel de Scliwarlz. Yo^^ez Dussieujc (page 211).

(2) On joint ordinairement avec cette estampe celles gravées par J.-G. Muller et par Scharp, représentant, la première, la Bataille de Bunckers Hill, ])rès Boston, on juin 1775; la seconde, la Mort du Ca- pitaine espagnol, Don Joseph Barbosa à la sortie de la garnison de Gibraltar, le 27 novembre 1781. Ces trois estampes, d'après Trum- bull. Des premières épreuves avant la lettre, seulement les noms à la pointe. Ventes Pogfji, 99 fr. 50 cent.; Debois, 151 fr, 11" lUat les titres tracés. Vente Poggi. 79 fr. Iir État avec la lettre. Vente Poggi, 58 fr. 50 cent.

161 CLEMENT DE JONGHE

ÉDITEUR d'estampes.

Vivait à Amsterdam, vers le milieu du xvii' siècle. Son portrait a été gravé à l'eau-forle par Rembrandt. Le nom de Clément de Jonghe excudit se trouve sur un grand nombre d'estampes, gravées à l'eau- forte, par Paul Potter, Berghem, Van den Velde et autres, et sur celles gravées au burin par SuyderoefT, les Vischer, Bloteling, etc., etc.

CLERC. Voyez LE CLERC

GLERGET (C.-E.)

DESSINATEUR ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE (CONTEMPORAIN).

en France. Cet artiste a gravé un grand nombre d'ornements, tant sur ses dessins que sur ceux de Feuchères, sculpteur, et aussi des copies d'estampes d'anciens graveurs. Ces ornements, réunis à ceux gravés par Riester, forment plusieurs suites qui ont été dédiées aux princesses d'Orléans, par Deflorenne, marchand d'estampes, pos- sesseur des planches (l). Clerget a aussi gravé plusieurs planches, copiées d'anciens graveurs, dans le Recueil d'ornements, gravés sous la direction d'Ovide Beynard (Zi2 livraisons in-folio).

CLOUET ou GLOUAVET (Pierre)

GRAVEUR AU BURIN.

à Anvers, en 1606 ; mort dans la même ville, selon Heinecken^ âgé de 63 ans, et, selon Le Blanc, à 77 ans. Il alla en Italie il se perfectionna en travaillant avecSpierre et G. Bloemaert. Son style de gravure se rapproche de celui de Paul Ponlius. Il a gravé d'après Rubens (voyez l'œuvre de Rubens, par Basan); quelques sujets et

(1) A la vente, après décès, de Deflorenne, le 8 octobre 18Zi9, se trouvait décrite au catalogue une série de 122 planches gravées, d'or- nements, dédiée à S. A. R. Marie d'Orléans et vendue 500 fr. Une autre suite, en 201 planches gravées par Riester, de 18/il à 18/i7, et dédiée à S. A. R. la princesse Clémentine d'Orléans, vendue 1,300 fr.

Il (est.) 11

162

poitrails, d'après A. Van Dyck; et aussi, d'après Piètre de Cortone, Diepenbeck, Erasme Quelinus et autres maîtres. Voyez Huber et Eost (V, ZilO), et Le Blanc qui cite 36 pièces.

1 Descente de Croix, d'après Riibens.

l*'Etat avec l'adresse de Jean Meyssens. Ventes Valois (1801), avec la Sainte Famille, d'après Van Dyck, 30 fr.; H. de La Salle, /i9 fr.; Martelli {V Partie), 19 fr.; Archinto, 31 fr.; Lauzet, de Marseille, fr.; Camberlyn, 26 fr.

2 La Mort de saint Antoine l'Egyptien, d'après P.-P. Rubens(l).

1" État avant l'adresse de G. Hendrick. Vente Martelli (P« P.)» ZiO fr.; Lauzet, de Marseille, 15 fr.

3 Conversation dans un parc, entre plusieurs amants, d'après P.-P. Rubens, estampe connue sous la dénomination du Jardin de Plaisance de Vénus (2).

F"" État avec 2U vers flamands : Vénus Lusthoff, etc. Ventes Joullain (1779), 73 liv.; Valois, UO tr.; Saint-Yves, 69 fr.; Prince Tuffiakin, 26 fr.; Lauzet, de Marseille, lZi5 fr.; Cam- berlyn (IP Partie), 200 fr.

11% avec des vers français, sous le titre : Jardin des Muses. Vente Camberlyn (II« Partie), 111 fr.

Ces vers sont effacés dans le IIP Étal, et le IV^ État porte l'adresse de Corneille Van Merlen, qui fit retoucher la planche.

4 William Cavendish, duc de Newcastle, por- trait équestre, d'après A. Van Dyck.

(1) Un dessin de celle composition est au musée du Louvre; c'est, sans doute, celui qui a servi à la gravure.

(2) Celle même composition, avec différences, a été gravée en bois et en deux feuilles par Christophe Jeghor, et aussi au burin, avec quelques variantes, par Lempereui-. Mariette, dit Basan, en possède les dessins originaux qui sont de toute beauté. Vente Mariette (1775), 979 liv. 19 sous, à Basan.

163

5 Anne de Wacke, d'après A. Van Dyck.

I" État avant la lettre. Vente du marquh de /?..., de Florence (1866), 30 iV.

6 Paysage d'après Rubens, connu sous Je nom de : Etableà Vache ou Hiver. Il fait partie de la suite dite : les Six grands Paysages; les cinq autres sont gravés par S. à Bolswert. Voyez ce maître 1" vol., P' P. du Catalogue général des Ventes publiques, page 357.

GLOUET ou GLOUW^ET (Albert)

GRAVEUR AU BURIN.

à Anvers, en 162/^; mort dans la même ville, en 1687; neveu de Pierre; il suivit l'exemple de son oncle et alla se perfectionner en Italie. Il résida à Rome et à Florence il grava, conjointement avec Spierre et Bloemaert, les peintures de Piètre de Gortone, dans le Palais Pitti. Il a encore gravé d'après Lazare Baldi, Baldinucci, Dom. Barrière, Cavalier Bernin, Piètre de Cortone, Guil. Courtois et autres maîtres, et des portraits pour la Vie des Peintres de Bellori, imprimée à Rome, en 1672, et pour le recueil : Effigies Cardinalî, nunc viven- tium, etc., publié à Rome chez J. Rossi. Voyez Haber et Rosi (V, ZiH), et Le Blanc (1), qui cite k7 pièces.

GOGHIN dit le Vieux (Nicolas)

DESSINATEUR ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

à Troyes, en Champagne, en 1619 ; mort à Paris il était établi vers la fin du xvii* siècle. Il était fils d'un peintre sur verre, et lui- même exerçait cette profession avant que de se livrer à la gravure; il a cherché à imiter la manière de La Belle (2), sur les dessins duquel

(1) Le Blanc cite un David Clouwet, qui a gravé quelques portraits dans la deuxième moitié du xvii*' siècle.

(2) Le Jeu des Rois et des Reines, d'après De La Belle (52 caries sur une feuille) ; Jeu des Métamorphoses d'Ovide, par N. de Fer, chez Ant. de Fer. Vente liobert-Dumesnil {U décembre 1856).

164

il a gravé plusieurs planches. «Ceux de son invention, dit Marielle (A. B., 1, 382) il réussissait le mieux étaient des cômpemenls, des sièges, des batailles, et tout ce qui concerne les actions militaires ; il les accompagnait de paysages qu'il gravait avec beaucoup de pro- preté. »

1 Sujets de l'Ancien et du Nouveau Testament. Suite de 15 pièces en largeur; une est datée de 1645.

2 Les Noces de Cana. Gravé d'après le tableau de Paul Véronèse dans le musée du Louvre (1).

P' État avant la dédicace et l'adresse de Mauperché. Vente Cam- berlyn, Zi fr.; Marquis B..., de Florence (1866), 5 fr. 50 cent.

3 La Vie de la Vierge. Copié d'après les es- tampes en bois d'Albert-Durer. Suite de 18 pièces.

Vente Robert-Dumesnil [k décembre 1854), IZi fr.

4 Image miraculeuse de la Sainte Vierge, trou- vée parmi des épines qui portèrent des roses en plein hiver.

5 La dévote et magnifique Procession de la Châsse de sainte Geneviève, faite le M juin 1652, pour la conclusion de la paix. Pièce anonyme.

Ventes liobert-Dumesnil {U décembre 185Zi), avec une vue du projet de réunion du Louvre aux Tuileries; ces deux estampes, IZi fr.; par Vignères (2 mars 1856), 15 fr.; par le Même (6 avril 1856), 27 fr.; GUherU 27 fr.

6 La Bataille de Nordlingen, pour le grand Beaulieu.

(1) Le Blanc, qui ne cite pas notre artiste, a placé celte pièce, ainsi que les quinze précédentes, dans Tœuvre des Cocliin du xviii^ siècle, qui ne sont pas de la mcMne famille que ceux du xvii' siècle.

165

7 L'éclalaiit Boutemie, dessinateur-orneiiiau- tiste sous Louis XIII (1).

Ventes Gilbert, 17 fr.; par Vignères (17 mars 1856), 10 fr.

8 Livre nouveau de fleurs, très-utile pour l'or- fèvrerie.

Vente Rohert-Dumesnil {k décembre 185Zi), 5 fr.

9 Une suite de douze estampes, représentant les mois de l'année.

Vente Camberlyn, 15 fr.

Jules Renonvier (Types, etc., Ecole Française, page 129) cite un Saint-Antoine et un portrait de Madame Molle, abbesse de Saint- Antoine -des - Cbamps, qu'il dit gravé par N. Cochin, dans le goût de Morin (2), et dans lequel il aurait été aidé par un Jean Blanchin, graveur fort peu connu.

Nicolas Cochin a encore gravé la Foire de Guibray, en Normandie, en 1658, d'après Chauveau (P' État avant l'adresse de J. Jollain excud.). Trois planches de Blasons, de Marc de Vulson de la Colombière (3), publiée en 1645-1647, par P, Mariette. Voyez Hei- necken (4) et Hiiber et Rost (VU, i 75).

(1) Ce porlrait est en tête d'une suite de 20 pièces, têtes fantas- tiques qui sont aussi gravées par N. Cocliin-Ie-Vieux; elles portent l'adresse de Montcornet et la date de 1636. Vente Raiffé, 12 fr. Voyez BouTEMiE (1'*^ Partie du Catalogue général).

(2) Ce portrait n'est pas cité dans la Bibliothèque historique du Père Le Long.

(3) Une quatrième a été gravée par Samuel Bernard.

(Zi) Ce chalcographe fait confusion des estampes des Gocliin dix wii» siècle avec celles des Cochin du xviii"' siècle.

166 GOGHIN (1) (Noel-Robert)

PEINTRE, DESSINATEUR ET GRAVEUR.

On le croit frère de Nicolas Cochin dit le Vieux. « Il était, dit « Marielie (A. B., I, 382), établi à Venise (2), excellait à peindre le « paysage. J'ay quelques dessins que j'estime beaucoup ; il vivait « dans le milieu du xvii* siècle. Le graveur du même nom et de la a même famille, qui se nommait aussi Noël ou Nicolas, et qui a « gravé dans la manière de La Belle (voyez le précédent), est âgé de « 80 ans. L'abbé de Villeloin (Marolles) ne l'appelle jamais que Ni- « colas, et l'on doit s'en tenir à son témoignage. Il était son conlem- « porain et son ami. » Noel-Robert Cochin a exécuté, d'une manière assez médiocre, les planches du livre : Tabellœ selectœ..., de Caro- line Patin (1 vol. in-folio), et, selon Mariette, il aurait gravé, en 1660, des planches pour le PulTendorir. Heinecken cite aussi de Noël Cochin un portrait de George Hubert, musicien, en 1667, et la Levée du siège devienne, en 1683.

GOGHIN PÈRE (Charles-Nicolas)

DESSINATEUR ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE ET AU BURIN.

à Paris, en 1688; mort dans la même ville, en 1754. Cet artiste laborieux cultiva la peinture jusqu'à l'âge de 22 ans, époque il se livra à la gravure, et mit au jour un grand nombre d'estampes. Il fui reçu de l'Académie, en 1731, sur la présentation du portrait d'Eus- tache Le Sueur, d'après ce maître, et celui de Jacques Sarrazin, sculp- teur; ces deux planches sont à la Chalcographie du musée du Louvre.

(1) Noël eut un fils du nom de Jacques, marié à Orléans, le 27 no- vembre 1638 ; il n'est pas d'autre enfant de ce mariage ; donc, les Cochin du xviii^ siècle ne font pas partie de cette famille. Voyez les Artistes Orléanais.

(2) M. Bonnardot (Histoire archéologique de la Gravure, page Si) le dit mort à Venise, en 1695, et cite de lui un plan de Paris, en quatre feuilles, marqué : Noe Cochin se, 1669, IS. Bercy exe. Dans la vente Wellesley (1858), il y avait diverses autres Vues de Paris, Gravées par Noël Cochin et éditées par N. Berey, dont une en deux feuilles, marquée N. Cochin del. et fecit, Mariette excndit. Vente Wellesley. 19 fr.

167

L'œuvre de Cochin père est considérable; il a gravé principalernenl d'après les maîtres français du xviii* siècle , tels que : Waltoau, Lancret, Chardin, De Troye et autres, et pour des ouvrages, tels que : le Cabinet Crozat, les Nations du Levant, Versailles immortalisé et l'Hôtel Royal des Invalides (1). Voyez Dandré-Bardon, Heinecken, Huber et Rost (VIII, 58) et Le Blanc (2).

\ —Œuvre de Nicolas Cochin père, en 512 mor- ceaux, tant avant qu'avec la lettre et les eaux-Ibrtes, d'après Le Sueur, De Troye, Vleugels, Coypel, Wat- teau, Gazes, Bouclier, Pierre Chardin, Wouverrnans et autres. Un volume in-folio.

Vente Cayeuœ, sculpteur (11 décembre 1769), 52 liv.

2 OEuvre de N. Cochin père, en 500 mor- ceaux, avant et avec la lettre et les eaux-fortes. Un volume in-folio.

Vente Pelt et D. (11 février 177Zi), 39 liv. 3 Le Jeu du Pied-de-Bœuf, d'après De Troye.

I" État avant la lettre. Ventes par Rochoux (6 mai 1861), 7/i fr. 11% avec la lettre. Vente Nuuman (I'^ P., 1861), 70 fr.

4 La Mariée de Village. Grande pièce en lar- geur, d'après le tableau de Watteau du cabinet de M. Lafaye. A Paris, chez Chereau.

Ventes Devèze, 96 fr.; H. de L. (La Salle), une épreuve d'eau- forte avant toute adresse, 21 fr. ; la même terminée^ 19 fr.; par Vignères (22 décembre 1856), Zi5 fr.; par le Même {il avril 1859),

(1) Description historique de l'Hôtel Royal des Invalides. Paris^ 1756, in-folio.

(2) Le Blanc, dans son Manuel, a cité A75 pièces de Cochin; mais il n'a pas fait la distinction des estampes du père d'avec celles du fils, et il y a aussi e des estampes de N. Cocliin dit le Vieux.

168

30 fr.; par Clément (10 avril 1862), 22 fr.; Molasse, 10 fr.; Raiffé, 39 fr. Corneillan (1865), 35 fr.

5 Le Bosquet de Bacchus, d'après Watteau.

l«r État avant les mots : tiré du Cabinet de M. de Jullienne, et avant l'adresse de Chereau. Vente Busche, 21 fr.

11% avec les mots ci-dessus et l'adresse de Chereau. Ventes Devèze, 34 fr.; V..., par Le Blanc (5 mars 1856), 16 fr.; par Vignères (16 juin 1863), 27 fr.; Ramberg (1863), 20 fr.

6 Camp volant et Retour de Campagne. Deux estampes d'après Watteau, avec l'adresse de Fr. Che- reau.

Vente Van den Zande, 19 fr.

7 Au faible Effort que fait Iris, d'après Wat- teau.

Vente par Vignères {!" décembre 1856), 20 fr.

8 L'Amour au Théâtre-Italien et l'Amour au Théâtre-Français. Deux estampes, d'après Watteau . A Paris, chez la veuve Chereau (1).

Ventes Devèze, UO fr.; F..., par Le Blanc (5 mars 1856), Zil fr.; par Vignères (21 décembre 1857), 21 fr. 50 cent.; Raiffé, 52 fr., en deux lots ; H, de L. (La Salle), une seule, l'Amour au Théâtre-Italien, 22 fr.; par Vignères (18 mai 186Zi), la même, seule...? Camberlyn, 36 fr., en deux lots.

9 Le Conteur. Au bas, huit vers et l'adresse de Glersaint.

IV État avec l'adresse de Chereau et entièrement recouvert de contre-tailles pour donner plus d'effet à la planche. Vente Raiffé, 16 fr.

(1) Ces deux estampes étaient dans le fonds de Basan; elles se vendaient /iO sous. Voyez le Catalogue.

169

10 Le Jeu de Colin-Maillard, d'après Lancret.

Ventes Devèze, trois épreuves : une d'eau-forte, une avec l'adresse de Cochin et Lebas, et, la troisième, l'adresse de Lebas seule, et, de plus, une petite copie, 102 fr.; par Vignères (21 décembre 1857), 23 fr., une seule du in« État.

11 La Fontaine et la Blanchisseuse. Deux es- tampes, d'après Chardin.

Ventes Devêze, les deux pièces avec deux copies en hauteur por- tant le nom de Cochin, 18 fr.; Gruypter (9 décembre 1861),

49 fr.

12 L'Ecureuse et le Garçon cabaretier. Deux estampes, d'après les tableaux de Chardin, du cabi- net du comte de Vence (1).

Ventes Devèze, 16 fr ; par Vignères (15 décembre 1856), 13 fr.

50 cent.

13 La petite Fille aux Cerises et Simple dans mes plaisirs. Ces deux estampes, d'après Chardin.

Ventes par Vignères (1" mai 1857), 20 fr.; par îe Même (21 fé- vrier 1859), 20 fr.

14 L'Amant sans gêne, d'après DeTroye.

Vente Ramberg (1863), 30 fr.

i5 La Gouvernante fidèle, d'après De Troye.

Vente Ramberg, 20 fr.

(1) Ces tableaux ont été vendus 550 liv.; ils sont aujourd'hui dans la collection de xMM. Marcile.

170 GOGHIN FILS (Charles-Nicolas)

DESSINATEUR ET GRAVEUR A l'EAU-FORTE ET AU BURIN.

à Paris, en 1715; mort dans la même ville, le 29 avril 1790;

élève de son père et de sa mère Louise-Magdeleine Hortemels, qui a également gravé. Cochin fils commença à exposer comme agréé à l'Académie, en 17Zil. Il accompagna, en 17Zi9, le marquis de Mari- gny en Italie, et, à son retour en France, il fut reçu académicien, le 27 novembre 1751, et devint successivement garde des dessins du Cabinet du roi, en 1752, et, après la mort de Cli. Coypel, lui suc- céda comme secrétaire historiographe de l'Académie, en 1755 ; il fut nommé chevalier de l'ordre de Saint-Michel, vers 1760 ; il a exposé de 17Zil à 1781. Voyez le Cabinet de l'Amateur (III, 127). L'œuvre gravé de Cochin est considérable, et il a pris part à presque tous les ouvrages de librairie publiés à la fin du xviir siècle, tant comme des- sinateur que comme graveur. Un catalogue de ses estampes a été dressé et publié par Jombert, en 1770, et l'on trouve dans le Diction- naire des Artistes, par Heinecken, les estampes de Cochin publiées postérieurement à celte date. Il s'y trouve aussi la suite des portraits en médaillons des artistes et amateurs de son temps, dont il a fait les dessins et gravé plusieurs; une partie de ces portraits a été gravée par Saint-Aubin, et on en trouve aussi la liste dans le catalogue de la vente de ce graveur, faite en 1808, i^Sir Regnault-Delalande, et dans le catalogue de la vente de Basait, en 1798. Connue littérateur, on doit à Cochin fils plusieurs ouvrages sur les antiquités, les beaux- arts, des biographies d'artistes, elc. Ces divers ouvrages sont men- tionnés à la fin du catalogue deJomhcrt. Le portrait de Cochin a été dessiné par lui, gravé par Saint-Aubin; et un aulre, dessiné par Monnet et gravé par Gaucher, en 1785.

1 •— L'OEuvre de N. Cochin.

Cet œuvre se compose de 1,810 morceaux, épreuves avant et avec la lettre, et beaucoup d'eaux-fortes; c'est un des plus complets et des plus intéressants qu'il y ait (3 vol. in-fol. niar. rouge). Ventes Cayeux, 1,202 liv., à Joullain, pour Le Iloi (1). Lu œuvre en 1,370 pièces (3 vol. in-fol.). Ventes Poilly (1780), qui l'avait an-

(1) C'est celui du Cabinet des Estampes de Paris.

171

noté (1) ; PrauU, un œuvre en 1,537 pièces, épreuves de choix, 1,000 liv.; Cochin (1790), son œuvje en 1,300 pièces, gravé par lui-même et dès son adolescence, et successivement d'après ses des- sins ainsi que d'après différents artistes (2 vol. in-folio)...? Basan (1795), un œuvre en plus de 2,000 pièces, des morceaux doubles en eau-forte, avant et avec la lettre, 201 liv.; Saint-Aubin (1808), un œuvre en 750 pièces, 2/i fr.

2 Trois estampes pour les fêtes données à Ver- sailles pour le mariage du Dauphin avec Marie-Thé- rèse d'Espagne, le 23 février 1 745. Gravé par Cochin, d'après ses dessins coloriés (2).

Vente par Vignères (21 février 1859), Al fr.

3 Le Tailleur pour Femme, dessiné et gravé par Cochin.

Vente P. /)., de Lyon (l/i décembre 1863), iU fr.

4 Foii^e de Campagne, d'après Boucher, avec l'adresse de Major, h Londres.

Vente Van den Zande, 17 fr. 50 cent.

5 Les Points de France. Gravé par divers artistes, d'après J. Vernet (3), sous la direction de Cochin, de 1760 à 1767. Mariette dit qu'il a arrêté sur le cuivre le trait des figures qui y entrent. Cette suite est de 15 pièces, d'après J. Vernet; la seizième, le Port du Havre, est dessinée par Cochin.

(1) On trouve le détail de cet œuvre dans le Trésor de la Curiosité (II, 32).

(2) Ces trois dessins sont au musée du Louvre; ils viennent de la vente de Vabbé de Tersan, en 1819, el les planches sont à la Chalco- graphie de ce musée.

(3) Les tableaux sont au musée du Louvre.

172

1«' État avant la lettre. Ventes d'un Cabinet étranger, par Basan (1775), 3/i0 liv.; Il n'y avait encore que ili pièces de parues; M... (19 janvier 182/i), Zi2 fr. la suite des 16 pièces; M. S. (!*' dé- cembre 1856), par Vignères, 80 fr.

11% avec la lettre. Ventes Jacqmin (1773), 200 fr.; Brochant (1774), 338 liv.; Thelusson [Mil], 3Zi6 liv.; Ménars, marquis de Marigny (1781), 499 liv. 19 sous; Héricourl (1801), lOâ fr.; Silvestre (1810), 100 fr.

6 Cochin a dirigé, conjointement avec Ph. Le Bas, la gravure des 16 grandes batailles de la Chine dont les dessinateurs étaient les missionnaires Jésuites. Cette suite a été copiée en plus petit par Helman, qui en a ajouté huit.

Ventes Ménars, marquis de Marigny, une suite reliée, 730 liv.; une autre suite, 720 fr.; Saint-Aubin (1808), 210 fr., et une suite des eaux-fortes, 71 fr.; Louis-Philippe I" (1852), 15 fr.

Cochin a encore pris part et a dirigé l'exécution des gravures des Fables de La Fontaine, d'après les dessins d'Oudry et publié en 1756, 4 vol. in-fol. de 276 planches (1). nrunet (tome 111, V" P., page 17) cite quatre sortes d'exemplaifes.

Vente Brochant (1774), 240 liv.

(1) Il est dit au catalogue de l'œuvre de Cochin : « Comme les des- sins de M. Oudry n'étaient, pour la plupart, que des esquisses cro- quées légèrement et lavées, au premier coup, à l'encre de Chine, sur papier gris, et que toutes ces figures étaient incorrectes et très-indé- cises, M. Cochin fils, chargé de la conduite de tout l'ouvrage, a été obligé de les redessiner; il en a fait lui-même tous les traits pour les graveurs, et a retouché leurs épreuves aux crayons noir et blanc. » Les dessins d'Oudry ont été vendus, au nombre de 277, on 1860, chez Solar, 6,100 fr. Acquis par M. Schneider, ils venaient de chez Debure.

173 GOGK (Jérôme)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE ET AU BURIN, IMPRIMEUR ET MARCHAND d'eSTAMPES.

à Anvers, en 1510; mort dans la même ville, en 1570. Un grand nombre d'estampes portent son nom, mais il n'en a été que l'éditeur. Seulement quelques paysages avec ruines, sur les dessins de son frère Mathieu Cock, sont marqués Cock fecit. Jérôme Cock, dit Re- nouvier (Types, etc., IP Partie, page iZiO) se recommande comme le plus grand propagateur d'estampes flamandes, le Salamanca de Hemskercket de Floris. On attribue à J. Cock la gravure d'une suite de vues de Rome, en 59 pièces, gravée en 1551. On trouve aussi des compositions de Lambert Lombart, et une suite de 24 portraits de peintres flamands, avec le nom de Cock ex. Cet artiste a été le maître de Ilans Collaert et de Corneille Cort. {Passavant, I, 22/i; Heinecken, Huber et. Rost (V, 75) et Le Blanc.

GOGKSON (Thomas)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU BURIN.

en Angleterre, vers 1585. Il a gravé, dit Huber ei Rosi (IX, 37), un grand nombre de portraits, dans un style qui décèle plus de pra- tique que de goût. Il employait un chiff're formé des lettres T. G. Ces portraits sont ceux de Marie de Médicis , Louis XIII, Concini, le ma- réchal d'Ancre, 1617; Samuel Daniel, 1609; Charles F"" siégeant au parlement; George, comte de Cumberland, à cheval, ventes Master- man Sykes, 11 liv. 11 sch.; Taylor ihe Water, poète; ventes Mas- terman Sykes, 2 liv, 19 sch.; Musgrave, 1 liv. 9 sch. Voyez Le Blanc et Bromley,

GOGLERS (1) (Louis-Bernard)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'EAU-FORTE ET A l'AQUATINTE.

à Maestricht, en 17Zi0 ; mort à Luick, en 1817. A gravé les por-

(1) Coclers se livrait au commerce et à la restauration des tableaux. Une vente de son Cabinet fut faite, sous son nom, par Le Brun, en 1789.

174

traits de P. -P. -A. Robert et celui de Jansons, peintres, et divers su- jets en demi-figures, études, têtes, etc. Vingt-cinq estampes gravées à Teau -forte par Coclers, sur ses propres dessins et d'aj«rès Hais, Breklemkamp, Ostade et Rembrandt; plusieurs sont datées de 1780 ; quelques-unes sont avant la lettre avec différences. Ventes Rigal (1817), 27 fr.; GoL de FrankesteiUy 50 florins. Coclers a eu une sœur qui a aussi gravé à Teau-forte une suite de petits sujets fami- liers dans le goût d'Oslade. Voyez Siret, page 205 et Le Blanc.

GODORE ou GOLDORE (Olivier)

GRAVEDR EN PIERRES FINES ET EN BOIS DU ROI HENRI IV (1).

Coldoré séjourna à Londres il fit le portrait de la reine Elisabeth Dussieux (les Artistes français à l'Étranger, page 117). Il orna de figures la Description de l'Entrée de Charles IX, à Paris, en 1571 (vente Rebillot, Zi6 fr.) et le Couronnement d'Elisabeth d'Autriche, en 1572. Uohert-Dumesnil (VI, Zi2) lui attribue aussi la gravure de plusieui's des planches en bois, des tableaux de la Ligue, par Perissin et Tortorel. Voyez Archives de l'Art Français (Documents, III, 39), Mariette (A. B., I, 385) et Essai sur l'Histoire de la Gravure sur bois, par Firmin-Didot.

GOEGK ou KOEK (Pierre Van Aelst)

PEINTRE, ARCHITECTE, MOSAÏSTE ET GRAVEUR EN BOIS.

à Alost, vers la fin du xv^ ou au commencement du xvi« siècle. Il mourut à.Anvers, en 1550, premier peintre de Charles-Quint. Elève de Bernard van Orley, à Bruxelles. Il le suivit en Italie. Emmené àConstantinople par des marchands tapissiers, il y dessina, en 1533, la ville, ses environs et ses costumes; au retour, il s'établit à Anvers et publia, en flamand, les œuvres de Vilruve et de Serlio, illustrées de figures sur bois. Voyez Renouvier (Types, etc., Il* Partie, page 153), qui cite l'Entrée de Philippe II, à Anvers, en I5'i9, in-folio 1550. Les Mœurs et Fachom de faire des Turcs, etc., publié après la mort de l'artiste (1553), I/4 feuilles qui s'assemblent (vente Gérard, sculpteur,

(1) Il grava sur onyx le portrait de ce prince. Ce portrait et celui de la reine Elisabeth se trouvent dans le Recueil des Pierres gravées du Cabinet d'Orléans, par Mar iette. Paris, 1780, 2 vol. petit in-folio.

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175

I8Z1Z1, 11 l'r.) Le porlrait de Pierre Coeck a élé gravé dans la suite de Flenri Ilondius, et sa biograpliie se trouve dans la Vie des Peintres de r. Mander. Voyez Huber et Rosi (V, 3Zi).

GOELMANS (Jacques)

GRAVEUR AU BURIN.

à Anvers, vers 165Zi (1); mort à Aix, le 3 juin 1731. Apprit la gravure de Frédéric Bouttats. Coelmans travaillait à Anvers, lorsque M. Boyer d'Aguilles le fit venir en Provence, vers 1690, pour y graver les tableaux de son cabinet. Cotte collection fut finie de gra- ver en 1709, et ne fut publiée qu'en \1UU (2). C'est ce que Coelmans a fait de plus considérable; il a encore gravé son porlrait d'après Bouys, et plusieurs autres d'après J. Celloni, Finsonnius, Rigaud, Van Loo, etc. Le porcrail de Berton de Crillon, archevêque de Vienne, d'après Bouys (1707) n'est pas cité dans le Pète Lelong, ni par Le Blanc^ qui mentionne 2/i portraits. Voyez Huber et tiost (VI, 292) et les Peintres provinciaux, par le marquis de Chenevière.

GOIGNART) (S.)

GRAVEUR.

en France. 11 travaillait à Londres au commencement du xviii« siècle, et a gravé des portraits de personnages anglais, d'après Kneller, dont celui de sir Christophe Wreen, architecte, âgé de 91 ans (3), peint par Kneller, en 1723. Voyez Bryan.

(1) Selon son acte de baptême, inscrit sur les registres de l'église Notre-Dame de Paris, à la date du 23 août. M. Fétis, qui rapporte ce fait, dit notre artiste mort en 1737, à l'âge de 81 ans; mais Ma- riette (A. B., I, 385) dit le 3 juin 1731.

(2) Voyez Boyer d'Aguilles (1" Partie du Catalogue Général).

(3) Ce personnage a été gravé par A. Bannerman, E. Kirkall et J. Smith, en 1713. Voyez Bromley.

176

GOINY (Jacques-Joseph)

GRAVEUR A l'eAU-FORTE ET AU BURIN.

à Versailles, en 1761 ; mort à Paris, le 28 mai 1809. Apprenti orfèvre ; élève de Ph. Le Bas ; il fut étudier en Italie. Goiny a gravé des vignettes pour divers ouvrages de librairie (1) ; des planches pour la Galerie de Florence, de Masquelier; pour le Muses Filhol, dont plusieurs ont été terminées par Bovinet; pour le Voyage àConstanti- nople, sur les dessins de Melling; pour les Tableaux de la Révolution (3 vol. in-folio), et la Bataille de Marengo et celle d'Aboukir, d'après les tableaux du général Lejeune, en 1806, conjointement avec Bovinet. Ces deux estampes, épreuves avant la lettre, vente Salmon, 66 fr. Voyez Gabetf Le Blanc, Benouvier (Histoire de l'Art pendant la Ré- volution), et le Catalogue de la vente de Coiny, le 2 décembre 1811, avec celle d'Ozanne, rédigé par Regnault-Delalande.

GOINY (Joseph)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU BURIN.

à Paris, le 3 septembre 1795; mort le 1" août 1829; élève de J.-J. CoiNY, son père; de Gounod et de Bervic. Grand prix de gra- vure, en 1816. Il a travaillé à Paris et à Rome; mort jeune, il a peu produit ; on a de lui les portraits du Dante, de Raphaël, de Michallon, peintres; ce dernier, d'après Léon Cogniet (1822), Rossini, Visconti, Bouillon; des vignettes, d'après A. Desenne.

i La Création d'Eve, d'après Michel-Ange.

De cette dernière estampe, on a trois États : le V\ avant la lettre; le 2% avec le titre tracé, ventes Tardieu (18^û), 10 fr ; Bossi (18/i7), 12 IV.; le 3% avec la lettre. Voyez Le Blanc et le catalogue de la vente Bervic^ en 1822, se trouve l'œuvre complet de Coiny, vendu 29 fr.

(1) On lui attribue aussi les gravures de VAretin, sur les composi- tions du Carrache, publié en 1798, à la Nouvelle Cythère (20 fig. in-/i"). Une réduction a été reproduite, en 1802, sous le titre : Amours des Dieux païens (2 vol. in-8°).

177 GOLANDON (D.)

PEINTRE DE PAYSAGE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

Robert- Dumesnil (F, 269) dit : Floront-le-Comle parle d'un cer- tain Collandon de Cannes, qui travailla longtemps et fort bien aux paysages. A la suite, il décrit deux pièces : la Nourrice et les Deux Femmes, signées D. Colandon in. fecit. Elles se trouvent aussi men- tionnées dans le catalogue Rigal. on 1817. Dans le catalogue d'une vente d'un sieur Maurice, en 1783, i! est mentionné un tableau-pay- sage de Collandon; il est dit que les tableaux de ce maître sont d'une rareté étonnante et qu'on ne peut presque pas en trouver.

COLIBERT (Nicolas)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU POINTILLÉ.

à Paris, vers 1750 (1). Selon Le Blanc, mort à Londres en 1806. Florissail à Londres, vers 1780. Il a gravé, en 1786, d'après sa com- position, deux sujets du roman Evelina, et aussi d'après Casanova, Van Goyen, Kobell, Vaguer, etc. Voyez /. Renouvier (Histoire de l'Art pendant la Révolution, page 2ZiZi).

GOLLAERT (Adbien)

PEINTRE, DESSINATEUR, GRAVEUR ET MARCHAND d'eSTAMPES.

à Anvers, en 1519 ou 1520. Il est le chef de cette famille de graveurs, fixée à Anvers dans le xvi* siècle. Il visita ritalie, ainsi que son fils Jean. Il était gendre et peut-être élève de Philippe Galle, pour lequel il avait gravé. Pour la description des estampes, gravées par Adrien et Jean CoUaert, voyez Heinecken, Hubcr et Rost (V, 90), et Le Blanc, qui cite 575 pièces qu'il attribue à Adiien, et 1/49 à Jean. Cependant, il nous parait difficile d'en faire la séparation exacte, ces deux maîtres ayant travaillé conjointement. L'œuvre d'Adrien se compose de diverses suites de sujets de l'Ancien et du Nouveau Tes- tament, d'après Martin de Vos; des Saints et Saintes, d'après Martin

(1) Huberei RosUonl naître ce maître en Angleterre, en 17Zi8, et ils le placent dans l'École Anglaise (IX, 323) ; mais ils le placent aussi à l'École Française (Vffl, 310) elle font naître à Paiis, vers 1750.

II (tab.) 12

178

de Vos, Slradan, etc.; d'une série de paysages, avec épisodes de l'Histoire Sainte, d'après Mans Bol, J. GrimmeretVan Cleef; les Mois de l'Année, d'après Josse de Momper; suites d'animaux, oiseaux, chasses et pêches, d'après Slradan; les Empereurs romains, les Pla- nètes, les Divinités de la Mer, les Cinq Sens, les Quatre Parties du Monde, etc., d'après Martin de Vos et Stradan.

i Le Jugement dernier, d'après Stradan. Grande pièce in-folio, dédiée par Ad. Collaert au Père Se- dulio.

2 Le Serpent d'airain.

I" État avant toute lettre. Vente Mnurel, 3 fr.

3 Les diverses Visions de saint Jean, décrites dans son livre de l'Apocalypse. Suite de 24 pièces, gravées pour Pierre de Jode.

4 Six Sujets de l'Ancien et du Nouveau Testa- ment. Suite dite les Annonciations , gtavée d'après H. Goltzius, en 1586. Ce sont les meilleures pièces de Collaert (i).

Vente Mars/id/, 13 sch.

5 Sujets mythologiques. Suite de six pièces ;

elles représentent des personnages de la Fable,

placés dans des ronds, entourés d'ornements sur

fond noir. On lit sur toutes : Adrien Collaert inveîit.

sculp. et excud.

Ventes Ovide Reynard (U* Partie)...? A. V. (Vivenel, 1862), 19 fr.

(1) liartschf qui décrit ces pièces à l'œuvre de Goltzius, dit que la seconde de la suite est gravée par ce maître.

179

GOLL.AERT (Hans ou Jean)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU BURIN.

à Anvers, en 15/i0. Il aida Adrien dans lous les grands ouvrages que celui-ci publia, et a fait, en outre, un nombre considérable de planches de divers sujets avec plus de goût que son père. Il faut quMl soit mort dans un âge avancé, car on a de lui des estampes datées de l'année 1622. D'une note de Mariette (1) et de Jules Renouvier (Types, etc., 126), on pourrait en induire qu'il y a eu deux artistes du nom de Jean Collaert, dont le premier florissait vers 1555 et aurait gravé d'après Lambert Lombart, Cris[)in Van Broeck et Ilermskerk, et l'autre serait le fils d'Adrien. Heinecken (2), Huier et Rosi (V, 92) ne font point la distinction des deux maîtres.

1 Le Frappement du Rocher, d'api^ès Lambert Lombart, avec l'adresse de Cock, et daté de \ 555.

Vente Durand^ 10 fr.

2 Le Baptême du Christ, d'après Goltzius. Vente Marshall, 2 liv, 6 sch.

3 Saint Jean prêchant dans le Désert. Marqué Hans Collaert sculpsit Rome. G. A. Z. inventor Adria- nus Hiibertus, Antuerpiœ excudehat^ 1575.

4 Les Femmes ermites. Suite de 34 pièces, d'après Martin de Vos, gravées conjointement par Jean et Adrien Collaert. Cette suite se joint aux Er- mites, gravés par les Sadeler.

(1) Manette (A. B., I, 386) dit : «Je croirois assez que Jean Col- laert serait l'aîné d'Adrien, quoy que je n'aye d'autres preuves pour le croire que celle que je tire de l'estampe du Rocher, d'après Lam- bert Lombart, que je trouve marquée par Jean dès l'année 1555, et je n'en vois aucune d'Adrien avec une date si avancée. »

(2) Cet auteur cite une Visitation marquée Guillaume Collaert fecil.

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5 Suite de onze estampes, numérotées d'après les dessins de P. -P. Rubens, pour un missel imprimé à Anvers, chez Moretus. Voyez l'œuvre de Rubens, par Bas an.

6 Plusieurs suites de pendants d'oreilles , agrafes, pendeloques, etc., gravées par Collaert, en i 581-1582, et éditées par Jean Liefrinck, Pli. et Jean Galle.

Ventes Ovide Reynard.,.1 A. V. (Vivenel, 1862), dix pièces, 30 fr.; Autre suite de dix pièces, même vente, 29 fr.

COLLAS (Achille)

GRAVEUR.

Cet artiste, auquel on doit le procédé de gravure qui porte son nom, est à Paris, le 24 février 1795, et mort dans la même ville, en 1859. Il a publié, en plus de 250 livraisons, un ouvrage impor- tant, sous le titre de Numismatique et de Gliptique, médailles, mon- naies, pierres gravées, bas-reliefs, tant anciens que modernes, les plus intéressants, sous le rapport de Tliistoire, gravés par les pro- cédés Colas, sous la direction de MM. Paul Delaroche, peintre; Hen- riquel Dupont, graveur, et Ch. Lenormand. Paris, 1835 à 1850. Vente. Pfl«/ Delaroche (1) (le 15 juin 1857), 351 fr. Collas a aussi gravé quelques portraits d'artistes et autres personnages, avec le même procédé (2).

COLLIER (Arthur)

GRAVEUR AU BURIN (CONTEMPORAIN)

en France. Travaille à Paris. Il a gravé les portraits de Monsei-

(1) On trouve dans le catalogue la division de Touvrage en 12 vol. in-folio, el aussi dans l'ouvrage de Henin (II, 112).

(2) Voyez une notice biographique sur cet artiste dans la Ga:eUe des lieai'.r-Àrts (tlt. 59).

181

gneui- AnVe, archevêque de Paris; du niaréclial Bugeaiid, du baron Larrey, chirurgien et de David (d'Angers), sculpteur, et, en 18/i3, VEcce Homo, d'après Muiillo. Voyez Le Blanc.

GOLLIGNON (François)

DESSINATEUR ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE ET AU BURIN.

à Nancy; il était h Ausbourg, en 1631, et a travaillé à Home et à Paris, de 1640 à 1650 ; selon Jombert, Collignon serait mort à Rome. Il était élève deCALLOT, d'après lequel il a gravé. V^oyez le Catalogue de ce maître, par Meaume (II, 512). Il a gravé d'après De La Belle et Israël Silvestre ; pour Le Grand Beaulieu^ des Villes conquises sous le règne du roi Louis XIV ; un Livre de dessin, d'après François Vale- sio, qu'il dit être fait à Rome dans l'École des Carrache. Voyez Hei- necken, Huber et Rost (VU, 189), Le Blanc, Benouvier (Types, etc., Ch. XXXV, page 88), et le Catalogue de la vente R. Dumesnil {k dé- cembre 185Zi) se trouve l'œuvre de F. Collignon.

1 La Reine de Saba visitant Salomon, peinte sur une muraille par Mathias Kruger.

Vente Martelli, 5 fr.

2 Plan de la Bataille de Rocroy. Grande es- tampe de quatre feuilles, avec le porti^ait de Louis de Bourbon, duc d'Enghien. La planche est à la Chal- cographie du musée du Louvre oii elle se vend 8 fr.

3 L'Asile des Oppressés, pièce histori(jue l'on remarque Louis XIII, le cardinal de Richelieu et le roi de Portugal ; Réjouissance générale des Français pour la paix, et Portrait de Fr. Redenas. Trois pièces.

Vente R D. (Dumesnil), k décembre 185^4), 21 fr.

4 Tournoi fait à Rome. Vente Dllenneville, 5 fr.

182

Colligiion a encore gravé une suite de douze vues de Florence, d'après les dessins de Callot; le Château moyen de Qui-qu'en-Grogne, d'après le même; des vues de Saumur, Saint-Cloud et au- tres (i); des batailles pour les guerres de Belgique, de Strada, et diverses pièces d'après les Carrache, Cerquozzi, Dominiquin , Diepenbeck , Guerchin, Suanewelt; une suite de 12 paysages, d'après De La Belle, et Représentation d'un Carrousel, à Florence. On lui attribue aussi la gravure de la bataille qui est dans le fond du portrait équestre de Lavalette, gravé par Michel Lasne, et que l'on plaçait autrefois dans l'œuvre de Callot.

GOLLIN (2) (Richard)

DESSINATEUR ET GRAVEUR A l'EAD-FORTE ET AU BURIN.

M à Luxembourg, en 1627, selon son portrait gravé par lui. Il se rendit à Rome il se mit sous la direction de Sandrart, peintre alle- mand, qui tenait Académie dans cette ville. Il a gravé plusieurs planches pour Pouvrage de son maître. De retour dans sa patrie, il s'établit d'abord à Anvers, puis à Bruxelles il prit le litre de gra- veur du roi d'Espagne Charles TI. « On estime, dit Huber et Rost

(1) Ces vues font partie d'une suite, dont le titre, gravé par De La Belle, 135 de son œuvre, porte l'inscription suivante : Les Villes de La Loire, Rome, et plusieurs objets d'Italie et de France, mis en lumière, par De Lincler... A Paris, chez P. Mariette.

(2) Il y a un Jean Collin, graveur de Reims, dont on a un portrait de Michel Larcher, marv-juis d'Olizy, sénéchal de Vermandois ; il est marqué:/. Colin fecit liemi, 1671, in-fol. Le Blanc cile aussi un John Collins, graveur au burin, à Londres, à la fin du xviii^ siècle, dont un portrait de lord Culérane et de sa femme s'est vendu, chez Mus(]rave, 10 liv, sterl. 10 sch.

183

(VI, 169), plusieurs de ses poilrails, qui sont gravés avec beaucoup de propreté. Les principaux sont Van Leyden, amateur, d'après Er. Quellinus, en 1661; Arthur Quelinus, à l'âge de 53 ans, d'après Er. Quelinus, en 1662. Ces deux portraits, pour la suite de Jean Meys- sens; INlurillo, d'après lui-même, in-folio (ventes M. Lauzety de Mar- seille), 27 fr.; Camberlyn, 20 fr.); le marquis de Gastanaga, gou- verneur général des T'ays-Bas, en 1687 ; Christine, reine de Suède, d'après S. Bourdon ; ces deux derniers portraits ne sont pas men- tionnés par Le Blanc (1), qui cite 113 pièces de Richard Collin. Cet artiste a encore gravé pour l'ouvrage : Castelta preloriœ nobiiium Brahantiœ, 1697, in-folio, et aussi d'après Uubens, Diepenbeck, Erasme Quelinus, d'après lequel il a beaucoup gravé des frontispices d'ouvrages, et autres maîtres Flamands. Voyez le Catalogue Paignon- Dijonval.

GOL.LYER (Joseph)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU POINTILLÉ.

Né, versl7/i8, à Londres, il florissait en 1775; mort vers la fin du xviii^ siècle. H a gravé des représentations de combats navals, d'après des peintres anglais, et plusieurs portraits de personnages anglais, dont Alexandre Pope, l'amiral Boscaven et Reynolds, peintre, 1785 (CoUyer a aussi gravé d'après les compositions de ce niaîlre), et un portrait de Tchien-Lung, empereur de la Chine, d'après Alexan- der, celui de Pilatre de Roziers, aéronaute, en 1786, d'après Russel; celui de la princesse Charlotte d'Angleterre, d'après Russel (vente M. X, par Rochoux (1866), 15 fr. 50 cent.). Voyez Huber et Pxost (IX, 328), qui cite un portrait du prince Robert, dans un stvle nou- veau; Le BlanCy le Catalogue Bromley et celui de Paignon-Dijonval.

GONDÉ (Jean)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU BURIN ET AU POINTILLÉ.

Florissait à Londres, vers la fin du xviii'' siècle. Il a giavé princi- palement des portraits de dames anglaises, d'après Richard Cosway, dont plusieurs sont imprimés en couleur. Voyez Bromley, Nagler

(1) Dans son Manuel, il donne à R. Collin un portrait de Josué Reynolds, peintre; c'est, sans doute, une erreur de nom. Ce portiail est de J. Collyer.

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(III, 63) et Le Blanc (1), qui cilehuit portraits, auxquels nous ajou- terons ceux de iady Cradock et Horace Beckford.

\ Mistress Fitzherbert, actrice, amie du régent, depuis George IV, d'après Cosway. Epreuve imprimée en couleur.

Ventes Musgrave, à Londres, 1 liv. slerl. ; par Vignères (17 dé- cembre 1860), 110 fr.

2 Mistress Sarah Tiekell, d'après R. Cosway. Gravé en 1792 et imprimé en couleur.

Vente par Clément (31 janvier 1861), U fr. 25 cent.

3 La Chevalière d'Eon. Ovale in-8°.

Vente par Vignères (l^"" mars 1866), 3 fr.

GONING Voyez KOONING GONQUY (E.)

GRAVEUR AU BURIN (CO^TEMPORAIIS).

La vente de cet artiste a eu lieu, en 18^3, après son décès ; il s'y trouvait ses principaux ouvrages, tels que ; une Sainte Famille, d'a- près Raphaël; une autre, d'après André del Sarte; ces deux planches ont été laissées inachevées; la Jeune \îère napolitaine, gravée en 1828, d'après Horace Vernel, et d'autres planches, d'après Madame Haudebourg-L'Escut, Sleuhen, etc. M. Canquy a encore gravé une Sainte-Cécile, d'après le Dominiquin: plusieurs planches dans la Ga- lerie Aguado, et divers poitraits pour la Galerie de Versailles, par Gavard.

(1) Cet auteur cite encore un Pierre Condé, qui gravait au poinlillé en 1806, et Mademoiselle de Soubise, princesse de Condé, qui a gravé, en amateur^, on 175^.

185 GOIMRAD (Abraham)

GRAVEUR A l'eAU-FORTE ET AU BURIN.

Né, selon Huber et Rost (VI, 112), en Hollande, vers 1620. Gel ar- tiste a gravé, sur ses dessins, plusieurs portraits, dans un style s'ap- prochant de celui de Lucas Vorsterman. Un des meilleurs est celui de Thomas Maurois, pasteur à Canterbury, d'après Boudringhen; et aussi, divers sujets pieux, d'après Diepenbeck. Voyez Le Blanc, qui cite encore un graveur de portrait, en 1678, du nom de David Conrad (1).

GONSTANTINO ou GOSTANTINO (Jean- Baptiste). Voyez A. GARRAGHE

GONTARDI (Alexandre)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU POINTILLÉ.

Cet artiste a gravé en Italie, au commencement du xix® siècle : Jésus ordonnant saint Pierre, chef de son Eglise, d'après N. Poussin; Portrait du Pape Pie VU, d'après Wicar, et une Sainte Famille, d'a- près Louis Carrache.

GOOK (Thomas)

GRAVEUR A l'EAU-FORTE ET AU BURIN.

M en Angleterre, en 173/i; mourut à Londres, en 1809; élève de Kavenet. Il a gravé divers sujets, d'après Dielricy, Hogarlh, Milton, Westal et B. West ; et aussi des vues d'Angleterre,, d'après Sandby. Voyez Huber et Rost (IX, 23Zi) et Le Blanc.

GOOK (William-Bernard et George)

GRAVEURS a l'eAU-FORTE ET AU BURIN (CONTEMPORAINS).

Nés en Angleterre. Ces deux artistes de talent ont pris part à plu-

(1) Il y a encore un excellent graveur sur bois, du nom de Conrad, qui était au service de Marguerite, fille de Maximilien.

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sieurs ouvrages pittoresques, d'après les peintres et dessinateurs an- glais : Turner, Girtin Cockburn, Francia et autres. Les principaux sont : Views on the Thames... ou Vues sur la Tamise. Gravé par W.-B. et George Coock. Londres. 1822, g". in-Zi" de 75 pi. avec une description en 1 vol. in-8°. Po'upei iliustrated with picturesque views. London, 1827, in-fol. Views in the south of France, chiefly un the Rhône ou Vue sur le Rhône, gravé d'après les dessins de Dewint. Londres., 1825, in-folio. A picturesque views on Southern coast of En- gland ou Vue des Côtes d'Angleterre. Gravé d'après les dessins de J.-M.-W. Turner, par W.-B. Cooke et George Cooke. Londres, 1826, 2 vol. in-/i°. Richmond and ils Surrouding scenary, etc. Gravé par et sous la direction de W.-B. Cooke. Londres, 1832, gr. m-W.

GOOPER (Edward)

GRAVEUR A LA MANIÈRE NOIRE.

en Angleterre, dans le xviii* siècle. Il a gravé et édile des por- traits de personnages anglais, d'après Pierre Lely et Kneller, dont ceux de George Jeiïeryes, d'après Kneller, en 1686 (ventes Sykes, 1 liv. 19 sch. ; Musgrave, 3 liv. sterl.); Thomas T/njnne (1); rare (vente Sykes, 3 liv. slerl.). Voyez le Comte Léon de Laborde (His- toire de la Gravure en manière noire) et Le Rlanc.

GOOPER (Richard)

GRAVEUR AU BURIN ET A LA MANIÈRE NOIRE.

en Angleterre, vers 1730. Le Blanc dit qu'il vivait encore en 181Û. Il a gravé des portraits d'après Holbein, Van Dyck, Rembrandt, Robinson, etc.; les Enfants de Charles f", d'après Ant. Van Dyck, pièce au burin; la Procession des Chevaliers de la Jarretière, d'a- près Ant. Van byck, en 1639; unevSainte-Vierge avec l'Enfant Jésus; gravé en manière noire, en 1763, d'après le tableau du Corrége, au comte Buttle; une suite de 20 portraits, sous le titre : A Séries of Portraits of Royal and eminent persons Engraved, by R. Cooper from

(1) Ce portrait et le précédent ont été gravés plusieurs fois. Voyez le Dictionnaire de Bromley.

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the original pictures and miniatures formelery at Stove (vente Ma- thew Gutchy 1858). Voyez Bromley, Bryan et Le Blanc (1).

GOOTWYGK ou KOOTWYGK (Jurian)

ORFÈVRE ET GRAVEUR A l'iMITATION DES DESSINS.

à Amsterdam, en ilili; membre de l'Académie de cette ville, en 1768. Il a gravé, de même que Ploos Van Amslel, au lavis et à la manière du crayon, d'après Backhuisen, Berghem, Van Bloemen, Vinkeles et autres artistes; aussi, sur ses compositions, quelques pièces, dont une avec la date de 17Zi8. Voyez Huber et Rost (VI, 315), Le Blanc et le catalogue Verstolk deSoelen.

COPIA (Louis)

GRAVEUR A l'EAU-FORTE, AU BURIN ET AU POINTILLÉ.

à Landau, d'après le livret du salon de Tan VI (2). A étudié d'abord en Allemagne; ses premiers ouvrages sont des fleurons qui se trouvent dans l'Histoire de l'Art et la Relation du Voyage de Lapé- rouse; ces deux ouvrages, publiés par Jansen, que l'on dit être son beau-frère; il a ensuite gravé deux portraits : celui de Mirabeau, d'après Sicardi et celui de Madame de Genlis, d'après Miris (3), et divers sujets allégoriques, d'après Mallet, Fragonard, Sauvage, Le Barbier, A. Devosges, Huet, Sablet et Boilly; mais les pièces les plus estimées sont celles que Copia a gravées, d'après Prud'hon. Voyez J. Renouvier (Histoire de l'Art pendant la Révolution, p. 216) et Le Blanc.

1 Cinq Vignettes pour la- Nouvelle-Héloïse,

(1) Cet auteur cite six graveurs du nom de Cooper.

(2) Cette exposition et celle de l'an IV sont les seules Copia ait figuré.

(3) C'est ce peintre qui a dessiné les figures de l'Histoire Romaine. 1 vol. in-r.

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d'après les dessins de Prud'hon (1). Il y a des épreuves avant la lettre. Très- rare.

2 La Vengeance de Gérés. Prudlion inv . , Copia scidp.

1" État avant la lettre. Vente Van denZaiide, à fr. 50 cent.

3 L'Amour riant des pleurs qu'il fait verser. Prud'hon inv,, Copia sculp.

I" État avant la lettre. Vente Van den Zande, 6 fr.

4 L'Amour enchaîné. Prud'hon inv., Copia scidp.

I" État avant la lettre. Vente Van den Zande, 10 fr.

5 Constitution Française, fondée sur la sagesse, sur les bases immuables des droits de l'homme et des devoirs du citoyen. P. Prud'hon invenit, Copia sculp- sit. Chez Copia et chez Bance.

I" État avant la lettre et avant les noms d'auteurs. —Vente David (1859), 10 fr. 11% avec la lettre. Même vente, 5 fr. 50 cent.

6 La Loi et l'Égalité. Deux figures, d'après Prud'hon, qui se trouvent dans la composition pré- cédente.

I" État avant la lettre.

7 Tête de Marat, tel qu'il était au moment de

(1) Voyez le catalogue des Estampes gravées, par et d'après PrudMion, par F. Villot, dans le Cabinet de PAmatcur (111, /j86), et la vente David (1859) une pièce de cette suite, le Premier Baiser de l'Amour, s'est vendue 32 fr.

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sa mort. Ou lit : A Mavat, V Ami du Peuple. Gravé par Copia, d'après David. Veilles Van den Zande, 3 fr 75 cent.; par Vignères, 16 fr.

8 Le Maréchal- Ferrant de la Vendée. Gravé d'après Sablet.

1" État avant la lettre. Ventes par Bochoux (7 avril 1862)...? par Vignères (22 décembre 1856), 1 fr. 50 cent.

9 Le Porti'ait du Porte-Drapeau de la Fête civique, d'après Boilly (1).

P'^État avec Tinscriplion sur le drapeau. Venle Lajarriette...'i

10 Buonaparte à cheval, escorté par laVictoire. Si^né : Copia aqiia forti, d'après Carie Vernet.

1 1 Copia a encore gravé deux pièces : Énée et Didon, d'après David, et la Mort deTurenne, d'après Gérard.

GOPPA (Etienne)

GRAVEUR A l'fAU-FORTE ET AU BURIN.

Florissait à Rome, vers 1750, il a gravé, conjointement avec Perini (2), des statues pour le Musée Pio Clemeniinù, et une grande estampe, TAscension, d'après le plafond, peint par Lanfranc, dans la chapelle Sacclielli de Téglise Saint-Jean-des-Florentins, à Rome. Voyez Huher et Rost (IV, 2Zil).

GOQUERET (Pierre-Charles)

GRAVEUR A LA MANIÈRE DU LAVIS ET A LA MANIÈRE NOIRE.

à Paris, en 1761 ; élève de Janjnbt. Il eut un prix d'encourage-

(1) C'est le portrait de Glienard, arlisle dramatique.

(2) Joseph Perini, c^ Rome, vers 17/i8; il a gravé au bui'in pour le recueil de la Schola Italica d'Hamilton. Voyez Huber et Rost (IV, 236).

190

ment en Pan VI. Il a gravé, d'après Boucher, Dulailly, Cassas, Le Barbier, Cuyp, Prud'hon, C. Vernet. Wicar et aulres maîtres. Les pièces les plus importantes, gravées par Coqueret, sont : Brutus con- damnant ses Fils à mort, et, en pendant, la Mort de Virginins, d'a- près les tableaux de Lethièi'e dans le musée du Louvre; des portraits en pied de Généraux français, d'après Hilaire Le Dru; une Vue de la Galerie du Palais, d'après Barbiza, époque de TEmpire (1). Voyez Le Blanc et J. Renouvier (Histoire de l'Art pendant la Révolution, page 271).

GORBUTT (Charles)

GRAVEUR EN MANIÈRE NOIRE.

aux environs de Londres, vers 1736, contemporain de Richard PuRCELL (2). li a travaillé dans le même goût, et a gravé divers por- traits sur ses compositions et d'après divers peintres anglais : Ramsay, Reynolds (Garrick entre la Comédie et la Tragédie) et aussi d'après Brouwer, Rembrandt et autres artistes. Voyez Huber et Rost (IX, 267), Bromley et Le Blanc.

GORIOLANO ou GORIOLANUS (Jean-Baptiste)

PEINTRE ET GRAVEUR SUR CUIVRE ET SUR BOIS.

L'année de la naissance de ce maître n'est pas connue. Suivant Masini (I-, 226), il mourut, le 8 janvier 16Zi9. Il était élève de Jean- Louis Valesio, et était, dit Bartsch (XIX, 35), bon dessinateur et fort habile graveur ; ses ouvrages approchent de ceux de François Villamena; ce même auteur décrit 227 pièces, marquées Coriolanus f,. et datées de 1616 à 16Zi2, dont des thèses, armoiries, Ironlispices de livre, emblèmes, quelques portraits de papes, etc. Voyez Huber et Rost (III, 257 à 260), qui cite quatre graveurs du nom de Coriolano. Renouvier (Types, etc., XVI etXVIP siècles, page 62) dit que la filia-

(1) Vente P. D., par Rocheux [iU décembre 1863), 6fr. 50 cent.

(2) Richard Purcell , graveur en manière noire, florissait à Londres, vers 1760 il a gravé divers portraits de personnages an- glais, d'après Van Dyck et Reynolds. Voyez Huber et Rost (IX, 271) et Bromley.

191 -

tion des Coiiolano esl établie par le testament de Jean-Baptiste du 3 juillet 16/i9 (1).

GORIOLANO (Barthélémy)

PEINTRE ET GRAVEUR SUR BOIS ET EN CLAIR-OBSCUR.

Cet artiste, qui était Clievalier Romain, est à Bologne, vers la fin du xvi^ siècle. Zani dit qu'il était le frère cadet de Jean-Baptiste, et non pas son fils, comme le dit Passavant (I, 150), et qu'il naquit en 1599 ; selon Malvasia, il serait en 1590, et mort en 16û9. La plupart des auteurs disent qu'il était fils de Christophe de Lederer, corroyeur de Nuremberg, qui était en Italie, traduisant son nom de Coriolano (2). Zanetti dit qu'il apprit l'art de graver chez son père, et il se perfectionna dans le dessin sous Le Guide, d'après lequel il grava la plupart de ses ouvrages, dont les dates ne vont que de 1630 à 16/i7. Bartsch (vol. XII) décrit 25 pièces, mais, suivant Malvasia, le nombre s'élèverait au-delà de 90. Voyez Passavant (I, 152; VI, 232, 236, 239), Renouvier (Types, etc., XVP et XVIP siècles, p. 62), et Le Blanc, qui cite Marie Coriolano, fille de Barthélémy Corio- lano, et Théodore Coriolanus, graveur en bois, à Bàle, à la fin du xvie siècle (Bartsch, IX, Z|02).

1 Les Géants, d'après Guido Reni. Estampe en quatre feuilles , clair-obscur de trois planches , 1647.

Vente C. V. V. (Bruxelles, 24 mai 1831).

CORNEILLE (Claude) peintre de portrait et graveur.

Florissait à Lyon, vers le milieu du xvi* siècle. Robert-Diimesnil (VI, 7) lui attribue 86 estampes, marquées d'un monogramme formé

(1) Cité par Giialendi S. 3., page 189 (I8Zi2).

(2) C'est à ce Christophe que Ton doit les planches de l'ornitholo- gie d'Aldobrandini, imprimées à Bologne, en 1599 [Zanetti, le Pre- mier Siècle de la Chalcographie).

192

(l'un double C, et on lit les mots : Lugd. R.; plusieurs sont datées de 15/i6, 15/i7, et publiées par Baltliazard ArnouUet : ce sont des su- jets pieux, sujets mythologiques et allégoriques^ les Vertus, armoiries avec alphabet romain, et les Rois de France (1). Nous avons mentionné cette dernière suite (FM'artie, I, 108'. Voyez Passavant (I, 257; VI, 263), Renouvier (Types, etc. : les Graveurs de Lyon, II' Partie, page 192), et Le Blanc.

1 Dessin d'une coupe; elle est supportée par trois femmes groupées à l'instar des Grâces, le cou- vercle surmonté d'un Silène et de deux figures. Le monogramme est placé sur la panse de la coupe. On lit dans le bas, à gauche : Lugd. R.

I" État, la panse est unie. I[«, elle est cannelée.

CORNEILLE (Michel-Ange)

PEINTRE ET GRAVEUR.

à Paris, en 16ZiO (2); mort dans la même ville, le 16 août 1708; élève de son père (3). Il remporta le grand prix, et alla à Rome; de retour^ il fut nommé académicien. Roberl-DumesniL (VI, 285) décrit 102 estampes de ce maître ; de ce nombre, 65 paysages, d'après les dessins du Titien, de D. Campagnola, André del Sarte, Perin del Vaga, Parmesan, Louis et Ann. Carrache, Crimaldi Bolognese, etc., qui faisaient partie du Cabinet Jabach, dont il y a des épreuves avant la lettre.

1 Suite de quatre estampes, à l'imitation des

(1) Bartsch (tX, àh) décrit 11 pièces de ce maître, qu'il classe dans les Inconnus de l'École Allemande.

(2) Robert- Dumesnïl dit 16^2; mais l'acte de baptême de Michel Corneille, tiré des registres de la paroisse deSaint-Ilippolyte de Paris, donne la date du l/i juillet 16/i0.

(3) Michel Corneille, peintre et graveur, à Orléans, en 1603; mort ;i Paris, le 1^ juin 166 i. Voyez Mariette (A. H., H, Zi), Huber et Ri^st (VFI, 120).

f93

compositions de Kapliael, et exécnl(^e'(ians le goiU des Loges de Chaperon.

i" État avant toute adresse. Très-raie. JI«, avec l'adresse de N. Leroy. Hare.

IIF, avec l'adresse de Rossi, qui y a fait inscrire le nom de Ra- phaël.

2 La Vierge offrant l'Enfant Jésus à l'adoration de saint Jean. Gravé d'après un tableau du maître.

Il y a quatre États de cette planche : les deux premiers, avant l'a- dresse de Mariette ; le troisième, avec cette i.dresse ; le quatrième, cette adresse enlevée. Ce dernier État, ventes H. de L,,7 fr. 50 cent.; Jour dan, 5 fr.

3 Sainte Famille.

P' État avant les lettres F. B. (François Rourlier). Vente Ciim- berlyn, 6 fr.

4 Moïse sauvé des Eaux, par ordre de la fille de Pharaon, d'après un dessin de Piètre de Cortone.

fer État avant la lettre. —Vente B. D. (Delessert), 14 fr. 50 cent.

5 L'Étable de Bethléem, d'après Raphaël. Pièce non décrite dans Robert-Dumesnil,

Vente B. D. (17 décembre 1856)...?

CORNEILLE (Jean -Baptiste)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

à Paris, en 16/i6 ; mort dans la même ville, le 12 avril 1695 (1); élève de son père, Michel Corneille. Il remporta le premier grand prix, concurremment avec Verdier, et fut reçu académicien, le 5 jan- vier 1675. Comme graveur, il est auteur de 96 estampes que décrit

(1) Selon Mariette (A, B., II, 6), âgé de U7 ans, ce qui fixerait la naissance de cet artiste, en 16!i8.

II (est.) 13

194

Robert-DumesnU'*(YIf 320) ; de ce nombre, /i5 sont gravées d'après les dessins de D. Campagnola, de Louis et Annibal Carrache, qui faisaient partie du Cabinet Jabach, passés depuis dans le Cabinet du Roi, et 31 planches pour l'ouvrage intitulé : les Premiers Éléments de Pein- ture pratique, in-S". Paris, N. Langlois, 168/i. I! y a une deuxième édition : de Jombert,en 1751. Voyez Mariettt (A. B., II, 6), Huber et Rosi (VII, 12/i) et Le Blanc.

1 La Chaste Susanne.

I" Étal avant l'adresse de Mariette ; rare. Ventes Vischer^ 13 fr.; H. de L. (La Salle), 7 fr.

IP, avec cette adresse. Ventes Van den Zande, 7 fr.; Lauzet, de Marseille, 8 fr.

GORNELI (Lambert)

GRAVEUR AU BURIN.

A gravé vers la fin du xvi» siècle des porirails des princes de la maison de Nassau, ceux de l'empereur Mathias, de SigismondlII, roi de Pologne, et de la princesse Anna son épouse (1596), et quelques plans de villes de Hollande, sa patrie. Il marquait ses estampes de ses initiales L. C. Voyez Le Blanc.

GORNELIZ. Voyez ASSEN.

.GORNHERT (Dirk Volcaert ou Théodore)

PEINTRE, GRAVEUR, POÈTE ET MUSICIEN (1).

à Amsterdam en 1522, mort à Goude en 1590. De retour de ses voyages en Espagne et en Portugal, il s'établit à Harlem (2). Il grava en 1555 quelques planches pour Corneille Boys, dont il suivit la manière; il a gravé d'après i/ewsA'drA; (sujets de l'histoire de Charles- Quint), Franc Floris et Lambert Lombart (une descente de Croix,

(1) La vie singulière de cet artiste se trouve à la tête de ses ou- vrages, publiés à Amsterdam en 1630, en 3 vol. in-fo.

(2) Il avait, selon Mariette, appris la gravure de Cornelis Boys et la pratiqua vers 15.^i6. La forge de Vulcain, d'après Hewskerk, porte cette date.

__ 195

marqué H. Cock exe. 1556). Voyez Mariette (A. B. ii, p. 8). Il y a un fort beau portrait de Cornhert gravé par Gollzius, qui a été son son élève, et un autre gravé dans la suite de Meyssens, par Van den Steen, d'après Goltzius. Manette cite aussi un portrait gravé par Matham. Nous ne l'avons pas rencontré, et Bartsch ne le cite pas dans l'œuvre de ce maître. Voyez Huber et Hoat (V. 96), Brulliot et Lf Blanc.

GORNILLIET (Jean-Baptiste-Alfred)

GRAVEUR A l'EAU-FORTE, AU BURIN ET A LA MANIÈRE NOIRE

(contemporain).

Versailles, a gravé d'après le Guide, Charlet, Gosse, Rousseau, Horace Vernet, et en 1851 la Leçon d'Anatomie, d'après le ta- bleau de Rembrandt, et le sujet de Van Dyck, au moment de partir pour l'Italie, faisant ses adieux à Rubens, à sa famille, à ses amis, d'après le tableau de N. de Keyser, d'Anvers.

GORR (Mathieu-Erin)

GRAVEUR AU BURIN.

à Bruxelles le 1" mars 1803, mort à Paris en 1862, il était venu pour surveiller l'impression de la Descente de Croix, à laquelle il travaillait depuis dix ans. Il était professeur de gravure à l'Aca- démie des Beaux-Arts à Anvers, en 1832, et membre de celle des Beaux- Arts de Belgique depuis 18^6. On lui doit une notice sur la gravure en taille-douce, et les principales planches qu'il a gravées sont d'après Rubens, Van Dyck, Gels, et le portrait du roi Léopold, d'après Wappers, en 1839, celui de la princesse Louise, d'après A. ScIiefTer.

1 Christ en croix. Gravé d*après A. Van Dyck,

en 1845.

I" État avant la lettre sur papier de Chine. Vente M. de M. (19 décembre 1853), 20 fr.

CORT (Corneille)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU BURIN.

au bourg de Hornn, en Hollande, en 1536, mort à Rome en

196

1678. Elève de Franck Floris, il a d'abord travaillé pour le fond de Jérôme Cock, et la plupart de ses estampes, gravées d'après des maîtres flamands, ne parurent que sous le nom de J. Cock exe. Plus tard, vers 1565, il visita Venise, il grava plusieurs compositions du Titien (1) et alla à Rome, il a gravé, de 1565 à 1578, d'après les plus grands maîtres italiens, et il forma une école de gravure qui exerça une grande influence sur le maniement du burin en intro- duisant une taille plus brillante et plus large, à hachures croisées. Ses élèves, Ph. Thomassin, Augustin Carrache, Villamena, Chérubin Albert et Philippe Sericus suivirent cette méthode et contribuèrent à la répandre dans le reste de Tltalie. Le nombre des estampes de Corneille Gort est considérable. La plus grande partie, marquée de son nom et aussi d'une espèce de rochoir, instrument propre aux or- fèvres. De cette marque, Mariette, dans une notice surC. Cort, con- clut qu'il était aussi graveur de monnaies. Heinecken (Dict. des Artistes), qui en donne le catalogue, dit que celles exécntéesàRome sont d'une grande correction dans le dessin, d'une grande intelligence spirituelle et d'un goût exquis. Corneille Cort a gravé son portrait (2) et ceux des peintres Roger de Bruxelles, Théodore Van Harlem, Joa- chim Patenier (3), Henri It, roi de France, Catherine de Médicis, le poète Alciat, Don Juan d'Autrfche, Corl ex., 1578. Voyez Le Blanc, qui décrit 177 pièces.

i Massacre des Innocents, d'après le Tintoret. 2 Les Pères de l'Eglise, discutant la présence

(1) Baglioni, qui donne la vie et le catalogue des pièces gravées par C. Cort, dit que celles d'après le Titien sont les meilleures. Selon Ridolfi, ce peintre aurait dirigé lui-même le graveur.

(2) Le portrait de C. Corl a aussi été giavé par F. Van den Steen, dans la suite de Meyssens.

(3) Ces portraits se trouvent dans la Vie des Peintres de Carie Man- der, qui lui attribue aussi la gravure de celui de Patenier que Bartsch (Vn, 115), a décrit dans l'œuvre d'Albert Durer; ce portrait, en efTet, d'un burin entièrement difl'érent de celui de Durer, ne peut avoir été gravé que d'après un dessin de ce maître. La rareté de cette estampe l'a fdit payer fort cher. Une épreuve était dans la collection Revil, achetée Par Pieri Benard en 1830, et une dans la collection Vers- lolk de Soelen, dans le bel œuvre venant d'Ortelius, et laissé à sa mort, en 1598, à son héiitier Jacques Collius.

197 de Jésus-Christ au Saint-Sacrement. C. Cort fec, 1575. D'après Fr. Zucchero.

Vente Debois, 9 fr. 50 cent.

3 La Nativité, d'après Zucchero.

I" Etat avant la lettre. Rare. Vente Marshall, 3 liv. 6 schel.; épr. avec le nom de Mariette.

4 L'Annonciation. Ce sujet, entouré des pro- phètes et surmonté de Dieu le Père et du Saint- Esprit, dans une gloire d'anges. Grande composition gravée d'après le dessin de F. Zucchero qui est au musée du Louvre. Estampe de deux feuilles.

Vente Jourdan (l^"^ mai 1862), 10 fr.

5 La Sainte Famille dite la Vierge à l'Ecuelle, d'après le Baroche, 1575.

Ventes Debois, 9 fr.; Van deu Zande^ 13 fr.; H. de L. (La Salle), 12 fr.

6 La Cène, d'api^èsAgresti daForli. C. Cortfe., 1574.

Vente Van den Zande, 9 fr. 50 cent.

7 La Transfiguration. Gravé d'après Ra- phaël (1).

8 Bataille des Romains contre Pyrrhus, roi de

(1) Ce tableau a aussi été gravé par Dorigny, Chereau, Antoine et Raphaël Morghen, Desnoyers et Pigeot.

198 Macédoine, dite Vd Bataille des Eléphants, d'après Raphaël.

Vente Sykes, 9 sh. 6 d. (1).

9 Tombeaux de Laurent et Jules de Médicis, d'après Michel-Ange. Deux pièces gravées en 1570.

Vente Sykes, 2 liv. steii.

10 Bataille de Constantin contre Maxence, d'a- près Raphaël. Grande pièce en trois planches. Cette estampe, restée imparfaite à la mort de Corneille Cort, fut achevée par Ph. Thomassin.

1 1 Saint Jean-Baptiste, saint Jérôme, saint François en extase, saint François stigmatisé, saint Onuphre et la Magdeleine. Sept pièces dont six en hauteur et une en largeur, d'après Muziano ; suite dite les Pénitents.

12 Tarquin et Lucrèce, d'après le Titien. l^' État. Vente Marshall, 7 sh.

1 3 Académie de peintres, d'après Jean Stradan.

I" Etat avant la lettre. Vente Marshall, 15 sh. GOR^WINIUS SAVR

ORFÈVRE ET GRAVEUR AU BURIN.

Cet artiste a gravé des ornements en blanc sur fond noir avec les dates de 1591, 1596 et 1597. l\ est cité par le Cabinet de V Amateur (II, p. 321), et ses œuvres se trouvent dans le Recueil des Ornements d'Orfèvrerie et de Bijouterie qui se voient au Cabinet des estampes de Paris.

(1) Il y avait trenle-qualre pièces de G. Cort dans celle vente. Elles ont produit 10 liv. 10 sh. 6d.

199 GOSATTI (Lelio)

GRAVEUR AU BURIN.

11 a gravé, à Sienne, en 1739, le pavé de Bpcafunii qui se voit dans l'église de cette ville, en trois grandes planches, qu'il a dédié au grand duc François III de Lorraine (Vente Busche, 15 fr.). Mariette (A. B. Il, 18) est le seul qui cite ce graveur qui a peu produit. Voyez le Catalogue général, etc., partie, l'^' vol., p. 259.

GOSSÉ (L.-J.)

GRAVEUR AU POINTILLÉ. «

Il a gravé à la fin du xviii^ siècle diverses planches pour la galerie de Dusseldorff, entre autres une Sainte Famille, d'après André del Sarle.

GOSSIN (Louis)

PEINTRE ET GRAVEUR AU BURIN.

à Troyes en 1633. Mariette (A. B. II, p. 18) dit : « Son véri- table nom était Coquin, et Ton a de ses gravures de l'an 1663, il a écrit ainsi son nom ; mais comme ce nom sonnait mal et lui atti- rait des brocards, il le changea en celui de Cossin, et depuis il a tou- jours été appelé de ce dernier nom. » Il a gravé à Paris des sujets d'après Raphaël. N. Poussin (le Sacrifice de Noé), Sevin, S. Ber- nard, De Troy, P. de Champagne, et principalement des portraits. Voyez Huber et Rost, VII, p. 268, et Le Blanc.

\ Louis XIV, la tête grande comme nature. On lit : L. Cossin ad vivum pinx. et se. In-folio.

2 Pierre Corneille dans un âge avancé, d'après

F. Sicre, 1683.

le' État avant la lettre. Ventes Gilbert, 59 fr. 50 cent.; par Rochoux (7 mai 186/i), 58 fr.; Dubois (1866), 20 fr.

3 Cassini, géographe. Cette estampe est tou- jours sans lettre dans la marge.

Ventes Gilbert, lu fr.; par Vignères (11 janvier 1866), 1 fr. 75 cent.

200

4 François Chauveau, dessinateur et graveur, d'après Cl. Lefebvre.

I«r État avant l'adresse de Boudan et avant les mots de Peinture et Sculpture après Académie. Ventes par Vignères (6 avril J857), 7 fr. 50 cent.; par Rochoux (30 mai 1860), 15 fr.

11% avec l'adresse et les mots : Peinture, etc.

nie, on lit l'adresse de Drevet, et la planche est diminuée sur la largeur. Vente par Vignères (1" février 1866):, 5 fr.

Louis Cossin a encore gravé le portrait de Sb- leysel, écuyer du roi Louis XIV (1), et celui de Louis Roupert, orfèvre, qui se trouve en tête de six plan- ches d'ornements d'orfèvrerie, gravés en 1668; et six planches d'un livre d'orfèvrerie fait par Gilles L'Égaré, en J663.

COSTA (^) (Jean-Baptiste)

PEINTRE, GRAVEUR AU BURIN ET ARCHITECTE.

Florissait à Venise au milieu du xviii* siècle. Il a dessiné et gravé les planches d'un ouvrage ayant titre : Délie Delizie il fiame Brenta (Maisons et palais sur les bords de la Brenta).... Venetiis^ 1750-1756, 2 vol. in-f«. (Vente Callet, 17 fr.)

GOSTER (3) (Jean-Laurent)

IMPRIMEUR.

M à Harlem vers 1570. Les Hollandais lui attribuent la gravure

(1) Ce personnage a été gravé par Edelinck et Hainzelman.

(2) Le Blanc cite encore Annibal Costa, graveur contemporain à Rome, qui a gravé 39 planches dans l'ouvrage // Vaticano descritto ed illaslrato da E. Pistolesi. Rome, 1829; et Louis Costa, amateui- graveur au burm.

(3) Le Blanc cite un David Coster qui a gravé les portraits de Fr. Hais et de Bischop, à La Haye, dans la première moitié du XYiii* siècle.

201

des planches en bois du Spéculum humanœ salvationis^ lZi85 (1), petit in-r. Mais tous les auteurs qui ont écrit sur l'origine de l'imprimerie et de la gravure en bois, doutent du fait, qui semble bien résolu dans l'ouvrage de l'Origine de l'Imprimerie, par Lambinet. Paris, 1810, 2 vol. in-S**, et aussi par Passavant (I, 109, 117).

GOTELLE FILS (Jean)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

à Paris en 1650, il mourut le 2/i septembre 1708. Elève de son père (2), il alla se perfectionner en Italie. Ce maître a gravé à la manière noire Jésus-Christ au Jardin des Oliviers, et à Teau-forte la naissance de Cupidon et l'histoire de Vénus, peint dans le cabinet du château de Saint-Gloud, livre de 8 feuilles, inventé et gravé par Jean Cotelle (la huitième a été gravée par Ertinger). Voyez pour les Co- telle, Robert -Dumesnil (V, 128-316), Le Blanc et le comte Léon de La Borde (Histoire de la manière noire).

GOTMAN (Jean-Sell)

ARCHITECTE, DESSINATEUR ET GRAVEUR.

Florissait à Londres au commencement du xix*" siècle. Il a gravé à l'eau-forte des monuments en ruines avec les dates de 1810 et 1811. Voyez vente Denon, 2Zi pièces de Colman se sont vendues Zi5 fr.

(1) Heinecken (Idée d'une collection d'estampes), donnne des fac- siniile de la première et de la deinière planche du Spéculum, etc. Ottley cite aussi ce livre, et Brunet, dans son manuel (tome iv, F^ P., p. 32Zi), donne les diverses éditions de ce livre, et il dit que l'on ne connaît que trois exemplaires de l'édition originale, dont un a été acquis 1,600 fr. à la vente de la bibliothèque du duc de La Vallière, pour la bibliothèque impériale de Vienne.

(2) Jean Cotelle, peintre et graveur, àMeaux vers 1610, mort aux Gobelins en 1676. Elève de Guyot, il a gravé à l'eau-forte des vignettes pour un livre de prières; elles sont décrites \)?ly Robert - Dumesnil (V, 128), qui ne décrit pas une suite de chenets et autres ouvrages d'orfèvrerie inventés et gravés par J. Cotelle, avec l'adresse de F. Poilly (Voyez le catalogue Ovide Reynard). On trouve aussi cité dans la vente Huquier, en 1772, un recueil de divers pan- nefiux inventés et gravés par Cotelle.

202 COUCHÉ (Jacques)

GRAVEUR A l'eAU-FORTE ET AU BURIN.

à Gournay en 1750, mort à Paris en 1832, élève de Levasseur. Une notice sur Couché se trouve en tête du catalogue de la vente faite après son décès. On lui doit la publication de l'ouvrage la Ga- lerie d'Orléans ou du Palais-Royal, en 3 vol. in-folio de 355 plan- ches. Commencé en 1736, cet ouvrage n'a été terminé que vers 1808, en ^9 livraisons. On trouve en tête du 1" volume une histoire de cette célèbre galerie dont la plus grande partie des tableaux est en Angleterre. Couché a gravé plusieurs planches dans cet ouvrage, et dans celui de Naples et Sicile, par l'abbé de Saint-Non; des éludes en manière de crayon et divers sujets d'après des maîtres français de la fin du XVIII* siècle. Il a eu un fils (1). Voyez Huber et Rosi (VIII, 3'àO):Q^ Le Rlanc.

1 Le Bal champêtre, d'après Watteau.

P"- État tiré avant la bordure. Vente P. D. (27 février 1859), 7 fr. 50 cent.

2 La Petite Thérèse, d'après Caresme.

V État avant la dédicace. Vente par Vignères (8 mars 1858), 19 fr.

3 Les Sabots, d'après Lawreince.

Ventes par Vignères (23 novembre 1857), 7 fr. 50 cent.; par le Même (16 janvier 1863), 5 fr. 50 cent.

4 La Coquette, fixé, d'après Fragonard. Gravé par Couché et Dam brun.

Vente du comte de Corneillan (1865), 20 fr.

COURBES (Jean de)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU BURIN.

vers 1592. Il a gravé à Paris, à Madrid et à Londres, pour les

(1) François-Louis Couché, graveur au burhi, élève do Latilte. Il a beaucoup gravé pour la librairie. Voyez Gahel et Le Blanc.

203

libraires, des litres el frontispices de livres datés de 1621 à 163Zi, et quelques portraits de personnages anglais^ dont ceux du comte et de la comtesse de Sidney. Voyez Huber et Rost (VII, 71), Bromley, Le Blanc et Dussieux, p. 166-221.

COURT. Voyez LA COURT (de)

COURTOIS dit LE BOURGUIGNON (Jacques)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'EAU-FORTE.

à Saint-Hippolyte (Doubs), en 1621 ; mort à Rome chez les Jé- suites le 14 novembre 1676, il avait pris l'habit, ce qui le fit nommer en liàVie il padre GiacomoCortese. Robert-Dumesnil (1, 199) décrit 16 pièces à l'eau -forte (1) représentant des batailles. Elles sont marquées G, Cortese f, ou des initiales G. G.

1 Divers Combats de Cavalerie. Suite de huit estampes.

I" État avant les numéros et le nom du maître. Rares. 1I«. Ventes Debois, 23 fr.; Van den Zande, 17 fr.

2 Combats et Batailles. Suite de quatre es- tampes dont trois sans marque; à la, première, les initiales l. C.

Vente Debois, 17 fr. 50 cent,

3 Quatre Estampes pour les guerres de Bel- gique, de Strada (2). Deux de ces morceaux, sans marque; aux deux autres : Jaccomo Cortese fecil el inuentor ou inuenit.

(1) Onze de ces pièces, vente Rossi (1822), 20 fr. 50 cent., et les 16 pièces Robert-Dumesnil (1856), 23 fr.

(2) Fabiani Stradœ, deBello, etc. Romœ, 16ù0. 2 vol. in-fol. Il y a une édition de 16/i7. Jean Miel, W. Baui-, Gollignon et Gimignani ont aussi gravé dans cet ouvrage.

204

Ventes Debois, 20 fr.; Van den Zande, 30 fr.; Caviberlyn, 67 fr.

COURTOIS (Guillaume)

PEINTRE ET GRAVEUR.

à Saint-Hippolyte en 1628, il étudia à l\ome sous Piètre de Gor- TONE et mourut dans cette ville en 1679. Il a gravé à l'eau-forte trois pièces et une douteuse que décrit Robert- Dumesnil (I, 209).

1 La Peste ou Tobie ensevelissant des morts. Dans la marge du bas, les paroles d'Ézéchiel : Heu ad omnes..., etc., et Guillaume Cortese pinxit et sculpsit, suivi de l'adresse de Arnould Van Wers- terhout (l).

Vente Busche, une épreuve non décrite avant toute lettre, 30 fr.

2 Présentation au Temple, d'après Paul Véro- nèse.

Vente Busche, Ix fr. 75 cent.

3 La Résurrection du Lazare, d'après le Tin- toret. Pièce sans marque, avec l'adresse de Rossi, citée par Mariette (A. B., II, 19).

COURTOIS (Jean-Baptiste) peintre et graveur.

Frère des deux artistes précédents, fut un peintre de talent ; capucin à Rome, il ne peignit jamais que pour les maisons de son ordre. Robert- Dumesnil (I, 216) décrit l'estampe suivante comme la seule due à la pointe de ce maître.

(1) Cet État, le seul décrit par Robert-Dumesnil, n'est que le 3* ; le 1*' est avant la lettre, le second est avant l'adresse de Weslerhoul, et un 4" avec l'adresse de Billy.

205

i Le Peintre dans son atelier. Un moine de l'ordre de Saint-François, qui pourrait bien être notre artiste lui-même, est assis devant un chevalet garni d'une grande toile. On lit : /. Bap, in,, et, au- dessus, un écusson aux armes de Louvois.

Ventes Robert- Dumesnil (11 mars 1856), 1 fr. 75 cent.;— Cam- berlyn, 7 fr.

COURTOIS (Pierre- FiuNçois)

GRAVEUR AU BURIN.

à Paris en 1736, mort à Rochefort en 1763. Il a gravé d'après Boucher, Saint-Aubin et autres peintres français.

1 Tableau des portraits à la mode, et, en pen- dant, la Promenade des Remparts de Paris, gravés d'après G. de Saint-Aubin. A Paris, chez la veuve Chereau.

Ventes par Vignères (30 novembre 1856), 72 fr.; i^ar le Même (21 décembre 1357), U6 fr.; P. D. (Defer, 1859), 28 fr.; Ramberg (1863), ZiO fr.; Comte de Corneillan (1865), épreuves avec toute leur marge, 101 fr.

COUSIN (Jean)

PEINTRE, SCULPTEUR, ARCHITECTE, MATHÉMATICIEN ET ÉCRIVAIN.

à Soucy près Sens en 1501. Il est mort dans un âge avancé. Miel (1), dans sa notice sur ce peintre, le dit mort en 1590. Selon Félibien, il vivait encore en 1589. Robert-Dumesnil, dans son neu- vième volume (2) du Peintre graveur français^ décrit quatre estampes

(1) Cette notice se trouve dans la Galerie française, 3 vol. grand in-Zi°.

(2) Ce volume posthume, mis en ordre par M. Dunlessis, est pu- blié par M. Alexandre Robert-Dumesnil fils.

206

gravées par Jean Cousin (1) et la liste des ouvrages qu'il composa et leurs différentes éditions (IX, U). Voyez Passavant (VI, 260).

1 L'Annonciation. On lit : /. Covsin.

2 Le Sanveui^ descendu de la Croix (2).

Ventes H. de L. (Lasalle), 82 fr.; ^diY RocUovlx (7 mars I86/1), 160 fr.; E. D, {Robert-Dumesnil, 11 mars 186^), 60 fr.

3 La Conversion de saint Paul (3). Vente R. D. {Robert-Dumesnil, 11 mars I86/1), 80 fr.

Divers Ouvrages gravés en bois sur les Dessins de

Jean Cousin.

4 Livre de perspective de Jehan Cousin Seno- nois, maistre painctre à Paris. Â Paris^ de l'impri- merie de Jehan Le Royer (4), 1560, in-folio.

Ventes Gourlier, architecte, A9 fr.; par Tross (3 novembre 1865), 80 fr.

5 Livre de Povrtraicture de Maistre Jean Cov- sin, peintre et geometrien très-excellent.... etc. A Paris, chez Jean Le Clerc.,, auec priuilege du Roi. S. D, Achevé d'imprimer, le 10 mars 1595 (5).

(1) Ces estampes, qui sont de la plus grande rareté, se trouvent dans la riche collection de Maîtres français de M . Prosper de Baudicour.

(2) Un dessin de cette composition a été vendu 305 fr. en 1866 ; il est aujourd'hui dans la belle collection de M. Didol.

(3) Etienne de Laulne a copié cette estampe ainsi que Karlarus. (à) Jean Cousin s'est nommé dans la dédicace comme ayant por-

Iraité de sa main, sur planche de bois, les figures de ce livre, qui furent taillées par Jean Le Royer et Aubin Olivier, son beau-frère. Voyez Robert-Dumesnil {IX, 28 -/i2).

(5) Brunet indique trois éditions antérieures 1571, 1589 et 1593. Robert-Dumesnil {IX, p. 8), ne les a pas connues. Il ne cite que celle de 1595 et y ajoute 18 éditions postérieures. Des copies se trouvaient dans le fond de M. Jean.

207

6 Figures de la Sainte Bible, accompagnées de briefs discours..., etc. Pam, Jean Le Clerc, 1614, in-folio. Le Peintre-Graveur Français (IX, 11) dé- crit huit éditions.

Renouvier (Types, xvi*' siècle, p. 162) attribue h Jean Cousin les planches en bois de l'Entrée de Henri II à Paris, en l'année 1549 (1).

Jean Cousin aurait encore composé quelques planches gravées en bois dans le Livre de Lingerie de Dominique Sera, Italien, publié à Paris, chez Jérôme de Marnef, 1584; et on lui a aussi attribué les dessins de l'ouvrage : Hypnerotomachie ou Dis- cours du Songe de Polyphile, et trois planches de paysages, pour l'ouvrage : Vsaige et Description de VBolomètre^ pour sçavoir mesvrer toutes choses^ etc., ^Rv A bel Foulon. Paris, 1555, in-4*.

COUSINS (2) (R.-A. Samuel)

GRAVEUR A LA MANIÈRE NOIRE. (CONTEMPORAIN.)

Cet habile artiste résidait à Londres, il agravé un grand nombre de planches, et principalement les portraits du pape Pie Vif, Char- les X, la reine Victoria et ses enfants, lord Aberdeen, lady Dower, lady Gower, etc., d'après les peintres anglais et français ses con- temporains, Lawrience, Landseer, J. Lucas, Partridge, D. Wilkie

(1) C'est Tordre qui o été tenu à la nouvelle et joyeuse entrée de Henri II en sa bonne ville de Paris, Tan MDXLIX. Paris, chez Jac- ques Rofîet, dit le Faulcheur. Il y aune autre édition de Jean Dallier, vendu 90 fr., chez le vicomte de Janzé, 1866.

(2) Il y a un autre graveur en manière noire du nom de Henri Cousin qui a gravé plusieurs portraits, dont celui de Vittoriad'Al- bano, d'après Horace Vernet, une épreuve avant la lettre. Vente Debois, 2/i fr.

208

Dubuffe, et Winter-Haller. Il a exposé à Paris en 1855 (Exposition universelle).

1 Miss Croker, d'après Lawreince.

P' État avant la lettre. - Vente Boulle, 39 fr. 95 cent.

2 Master Lambton, gravé en J827, d'après

Lawreince.

[«' État avant la lettre. Ventes Revil (1838), ZiO fr.; Seguier, 3 liv. 15 sh.; Busche, 39 ir.; George Smilh, 1 liv. 1 sh.

Il*, avec la lettre. Vente de La Jariette, 11 fr.

3 Miss Peel, d'après Lawreince.

1" État avant la lettre.— Vente d'un eminent coUector (11 mars 18/iZi), IZi sh.

4 Lady Dower, d'après Lawreince.

I" État avant la lettre. Vente d'un eminent coUector, sh.

5 Thomas Chalmers.

P"" État avant la lettre, Vente cVan eminent coUector, 19 sh.

6 Bolton Abhey in the olden times, d'après Edwin Landseer.

V État avant toute lettre. Ventes à Londres (27 «lai 1856), Û2 liv. sterl. Cette épreuve presque unique, dit le Catalogue. Par Clément (23 février 186/j) , Zi6b fr.

11% avant la lettre Ventes Seguier, 15 liv. 15 sh.; Haw- trey, 2Zi liv. 10 sh. Jonhson, 21 liv. sterl.

III*, avec la lettre. Vente du baron C. (Grabbe), 16 fr. 50 c.

7 Miss Peel, d'après Landseer.

I«' État avant la lettre avec autographe du peintre. Vente à Londres (27 mai 1856), 5 iiv. sterl.

8 Robert Peel, d'après Lawrence.

Vente h Londres (27 mai 1856), 1 liv. 2 sh.

209

9 Sir Thomas Laurence, d'après Jui-mêmi}. !••■ État avant la letlre. Vente Seguier, 15 sli.

10 Lord Palmerston, d'après Partrigde. !«■■ État avant la lettre 1 liv. 10 sli.

j I Wellinoioii à Waterloo.

P' État avant la lettre (27 mai 1856), 5 liv. 5 sh.

12 Return front Haivking, d'après Landseer.

I" État avant toutes lettres. Vente à Londres (27 mai 1856), 8 liv. 8 sh.

13 Famille Abercorn, d'après Landseer.

P' État avant la lettre, papier de Chine.— Vente à Londres (27 mai 1856), 1 liv. 10 sh.

14 La Famille Sulherland, d'après Landseer.

I" État avant la lettre, épreuve d'artiste. Vente à Londres (27 mai 1856), 1 liv. 18sch.

15 La Reine Vittoria et ses Enfants, d'après Landseer.

P' État avant la lettre, seulement les noms du graveur. Vente Hawtrey..,'^

16 Christ Weping over Jérusalem, d'après Ch. Eastlake.

I" État avant la lettre. Vente Jonhson (1860), 6 liv. 6 sh.

17 The maid of Saragossa. Gravé en 1837, d'après D. Wilkie.

Vente Wellesley {iS62)...7

II (est.) 14

_ 210

18 L'Assomption de la Vierge, d après Murillo.

1»' Etal avant la lettre. Ventes Berlin, 20 tr.; George Smith, 1 liv. 3 sh.

COUSSIN (Hardouin)

DESSINATEUR ET GRAVEUR A LA MANIÈRE NOIRE.

à Aix en 1709 (1), a résidé à Lyon, à Aix et à Marseille, il grava à la manière noire, dans le goût de Bernard^ divers sujets et portraits d'api es C. Maralte, Piiget, Rembrandt. Lefebure, Bernard, Bedau et Largillière. Voyez le Père Lelong et Bromley.

1 Portrait ovale d'Antoine Coypel, dessiné et gravé d'après Henri Verdier.

GOUTELL.IER

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU BURIN ET AU POINTILLÉ.

Florissait à Paris vers la fin du xviii* siècle. On a de lui un portrait de Louis XVI, daté de 1789, et les portraits de M^'^ Contât dans le rôle de Suzanne dans le Mariage de Figaro (Vente Dubois, 1866, 19 fr.),et ivr^ Dugazon (2), (même vente, 16 fr.); M''^ Olivier (vente Laterrade, 8 fr. 50 cent.). Ces trois portraits d'actrices sont coloriés.

GOUVAY (Jean)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU BURIN.

à Arles en 1622. Couvay dit : Huber et Rost (VU, 195), peut

(1) M. le comte Léon de La Borde (Histoire de la manière noire), le dit à Lyon.

(2) Cai portrait, vendu par Vigurres (1859), 28 fr.

211

passer pour un des bons graveurs français du second rang, il maniait son outil avec facilité, et son style a de la ressemblance avec celui de Villamena. » ïl a gravé d'après ses compositions et celles de Blan- chard, Baccio Bandinelli, Bloemaert, Bourdon, Carrache, Chaperon, Chauveau, Guerchin, Guide, Hurel, Le Brun, F. Perrier, Piaphaël, Stella, Vignon et autres peintres. Voyez Le Blanc, qui cite 100 pièces marquées du nom de Couvay ou de son chiffre formé des lettres J. C. f.

1 Le Martyre de saint Barthélémy, d'après Le Poussin. Pièce en hauteur, la plus capitale du maître.

Cette composition du Poussin est presque semblable à celle ce maître a représenté le martyre de saint Erasme, sujet peint sur un des autels de l'église de Saint-Pierre à Rome, et dont J. Mitelli a gravé une planche.

2 Saint Pierre se repentant d'avoir renié Jésus. Gravé d'après C. Vignon. C'est une des meilleures pièces de Couway, dit Manette [A, B., II. 23).

3 Marie-Stuart, reine d'Ecosse (1). Dans le fond, est représenté son supplice.

Ventes Musgrave (1800), 18 sh.; Par Vignères (1856, 3 no- venibre), 22 fr.; Martelli, àS fr.; George Smith (1861), 1 liv. 5 sh.; ~ Vignères (1" mars 1866), 37 fr.

4 Gaston d'Orléans, enfant, frère de Louis XIII. D'après Juste Egmont (2).

Vente Martelli, fr. 50 cent.

(1) On trouve l'indication de tous les portraits gravés de Marie Stuart dans le Catalogue Bromley et dans celui de la vente d'Henne- ville en 1858.

(2) Dans la vente Camberlyn, il est mentionné un portrait de Louis XIV enfant, d'après Juste Egmont, 16û3, vendu 35 fr. Ce por- trait ni celui de Gaston ne sont pas cités par le Père Lelong.

212

o Portrait de Nicolas Sevin (1). D'après Vau Mol, 1654.

6 Le Courtisan réformé et la Dame réformée, suivant Tédit. Deux estampes, d'après G. Huret.

Vente par Rochoux (7 mars 186Zi), 7 fr.

7 Le Palais des Facultés de l'âme, et le Beau Séjour des Cinq-Sens. Deux estampes , d'après G. Huret.

Vente par Vignères (18 mai 186Zi)...?

8 La Femme de Chambre; d'après A. Bosse.

Vente Marquis de B. de Florence (19 mars 1866), 30 fr.

Couvay a encore gravé plusieurs estampes, d'après G. Huret, telles que les Éléments, 4 pièces; les Saisons, 4 pièces (ces dernières, vente par Ro- choux, 30 mai 1860, 42 fr.), et les portraits de Guillot Gorju et Jodelet, acteurs de l'hôtel de Bour- gogne; celui de Louis XIV, à cheval, précédé delà Renommée, frontispice du poème de Clovis, d'après S. Bourdon; on lui attribue aussi la gravure du por- trait de Carlo Cantu que nous avons cité aux Ano- nymes, 1'" P., 1"' vol. (Estampes, page 94).

(1) Il était oncle de Couvay et fut professeur d'humanité au collège de Beauvais, à Paris, pendant 50 ans. Boileau-I)e«préaux avait étudié sous lui.

213 GOUW^ENBERG (1) (Hknri-Guillaume Van)

GRAVEUR AU BURIN.

à La Haye, le 16 avril 181/i. Les estampes portant son nom sont d'après Rembrandt, G. Dow, etc., ainsi que les portraits de la reine des Pays-Bas, du docteur Haakmann Heller, les syndics (dit Staalmees- ters). Voyez Le Blanc et le catalogue Verstolk de Soclen (f® P., p. 36).

GOYPEL (Noël)

PEINTRE ET GRAVEUR.

à Paris, le 25 décembre 1628, mort dans la même ville, le 25 décembre 1707. Noël Coypel est le premier de tous ceux de ce nom qui s'est adonné à la peinture; il reçut les premières leçons de PONCET, élève de Vouet. Il fut employé par Charles Errard aux peintures du Louvre vers 16Zi6 ; il travailla ensuite pour les rési- dences royales, fut reçu académicien le 31 mars 1663 et nommé di- recteur de Rome en 1672. Il eut deux fils, Antoine-Noël, et Ni- colas Coypel, tous deux peintres d'histoire. Robert-Dumes7iil (II, p. 85), décrit deux pièces.

i La Vierge et l'Enfant Jésus. P' État avant la lettre. —Vente H. de L. (La Salle), 15 fr.

2 Sainte Famille. Il y a quatre États décrits. GOYPEL (Antoine)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

à Paris, le 16 avril 1661, il y mourut le 7 janvier 1722. Elève de son père Noël Coypel, qu'il accompagna à Rome. De retour, il fut reçu académicien le 2Zi octobre 1681 ; nommé premier peintre du roi, il fut anobli en 1715. Robert-Dumesnil (II, p. 160), décrit lU pièces gravées à Teau-forte par ce maître sur ses compositions, dont

(1) Le Blanc cite un Gilles van Couvenrerg, éditeur, qui a gravé le portrait de Eberlus Lionin en 1675.

214

plusieurs ont été terminées au burin par G. Audran et Simonneau de 1692 à 169/1. Voyez Heinecken, Huber et Bost (VII, 215), et Le Blanc.

1 —Judith.

l^' Etat avant la lettre. Vente Van den Zande, 16 fr. 50 cent. 11^, avec la lettre, terminé par Simonneau l'aîné en 169/i.

2 Le Baptême de Noire-Seigneur (1).

l^*" Etat non décrit, avant le nuage et les montagnes à droite, avant le reflet dans l'eau du pied de saint Jean et des petits arbres entre Jésus et saint Jean. Vente par Vignères (8 mars 1858), 10 fr. 50 cent.

3 Bacciius et Ariane (2). Dans la marge, les ar'mes et la dédicace à Monsieur, frère du roi.

l^" Etat avant la lettre. Vente H. de L. (La Salle), 25 fr.; par Clément (26 novembre 1862)...?

Il*, avec la lettre, terminé par G. Audran en 1693. Ventes U. de L., 6fr.

4 Pan vaincu par les Amours. Au bas, à gau- che : A. C, 1692.

pr État avant l'année 1692. Ventes Van den Zande (les deux États), 23 fr.; H. de L. {La Salle), 11 fr. 50 cent.; par Vignères (6 avril 1557), 21 ïr.; Busche, 12 fr. 50 cent.; Marshall, 1 liv. sterl.

5 Le Portrait de Démocrite. Dans la marge,

quatre verset A. Coypel pinxit, mcidit et excudit,

1692.

P' État avant la lettre non terminé. Ventes Gervaise...! Marshall, 1 liv. 6 sh.; Camberlyn (1866), ^9 fr.

(1) Le tableau a été vendu 410 liv. chez De Lalive de Jully.

(2) Le tableau a été vendu en 1765, et provenait du prince de Rubempré, et la planche à la vente de Charles Coypel en 1752, au prix de 500 liv., avec 105 épreuves. Aussi celle du Triomphe de (îa- lalée, terminée par Simonneau. vendu /|56 liv. avec 119 épreuves.

~ 2(5

U', avec la iellre, lerniiné. Le raot rit du qualiiènie vers est écrit ry^ et avant la date de 1692. Vente Marshall (avec deux épreuves du'tlPÉtat), 2 liv. 6sh.

6 Le giand portrait de la Voisin, célèbre em- poisonneuse. Sur un rocher, on lit : le Portrait de la Voisin et six vers, et plus bas, à gauche : A, C. in., et, adroite, Chasteau ex. C, P. R,

P»" État avant les initiales du maître et avant l'adresse. Vente R. D. {Robert- Dumesnil), 11 mars 1856), 9 fr.

II*, avec les initiales du maître et l'adresse ; les deux fautes dans les vers sont corrigées. Ventes R. D. (11 mars 1856), 6 fr. 50 c; Bertin, 13 fr. 50 cent.; par Rochoux (janvier 1865), 23 fr.

7 Le petit portrait de la Voisin. Sur la partie claire du rocher, on lit quatre vers ; plus bas : le portrait de la Voisin, et, dans la marge : Bruslée vive, à Paris, le jeudi 22 février 1680, Il y a une copie anonyme de cette estampe.

GOYPEL (NoEL-NicoLAs)

PEINTRE ET GRAVEUR.

à Paris, le 7 janvier 1692, mort dans la même ville le ilx dé- cembre 173^, âgé de Zi2 ans. Fils de Noël Coypel, frère consanguin d'Antoine et oncle de Charles Coypel, il fut élève de son père et reçu académicien le 29 novembre 1720. Robert-Dumesnil (II, 221), décrit une seule pièce, mais il en cite trois autres d'après D'Argenville. Voyez Heinecken, Huber et Rost (VII, 218), et Le Blanc.

1 Sainte Thérèse. On lit dans la marge, à

gauche : Peint et gravé par N. N. Coypel.

I*' État à l'eau-forte pure, les angles de l'ovale sont blancs. Vente Robert-Dumesnil (11 mars 1856), 21 fr.

11% terminé par Lebas, dont on voit le nom et l'adresse.

216 2 Satyre découvrant une Nymphe endormie.

P' Etat d'eau-forte pure, non décrit. Y enie Robert -Dumesnil (11 mars 1856), 17 fr. 50 cent.

11% terminée par Tronchon ; elle est avec la lettre. On lit au bas : Qu'il est doux d'admirer l'éclat de sa beauté.... Deux épreuves, une avec l'adresse de Duchange, l'autre avec l'adresse d'Odieuvre. Vente Robert- Dumesnil (11 mars 1856), 11 fr. 50 cent.

GOYPEL (Charles)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

à Paris en 169/i, mort dans la même ville, le 14 juin 1752. Élève de son père, Antoine Coypel, il fut élu académicien, le 31 août 1715. Il était garde des dessins du cabinet du roi. Son portrait, peint par lui-même, a été gravé par N. Tardieu. Voyez son éloge en tête du catalogue de la vente de son cabinet en 1752 (1). Robert-Damesnil (II, 223), décrit trente pièces, dont les Muses, Histoire d'une dévote, figures de modes, et diverses pièces d'après différents maîtres. Voyez Heinecken, Huber et Rost (VII, 219), elLeRlanc.

\ L'OEuvre gravé par et d'après Cli, Coypel et diverses pièces d'Antoine Coypel, en tout 188 pièces.

Ventes Silvestre (1810), 71 fr.; -- D'Hauterive (1832), en 245 pièces reliées en 2 vol. in-fol., 100 fr.

2 L'Amour ramoneur. Pièce sans nom (2).

!«' Étal moins travaillé ; on n'aperçoit que le premier des quatre vers de l'inscription.

1I«, les quatre vers légèrement tracés.

IIP, les quatre vers plus fortement tracés. Vente par Vignères (6 avril 1857), 5 fr. 50 cent.

(1) A cette vente se trouvaient les 25 planches de l'Histoire de Don Quichotte, gravées par divers artistes, d'après les tableaux de Ch. Coypel (ces tableaux au château de Compiègne); elles se sont vendues 3,510 livres avec 6,700 épreuves et une 26« planche com- mencée par Lebas.

(2) Le tableau était dans la vente du cabinet de M. Parizeau, peintre-graveur, en 1792.

217

3 La Diseuse de bonne aventure.

I*"" État non décrit, avant des changements dans les inscriptions. Vente P. D. de Lyon (IZi décembre 1863), 3 fr. 75 c.

4 Portrait de J.-A. de Maroulle. Dessiné et gravé par son ami Ch. Coypel, 1726. Il y a quatre États décrits par Robert-Dumesnil.

Vente Van den Zande, une épreuve du If® État, avec la lettre, 5 fr.

5 Attila allant assiéger Rome, d'après Ra- phaël (1). Cette planche a été gravée avec de Caylus, ainsi que deux fac-similé de dessins de Michel-Ange, représentant des tombeaux, qui étaient aussi dans le Cabinet du Roi, et actuellement au Louvre.

GOZZA (François)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'EAU-FORTE.

à Istilie, en 1605, et mort à Rome en 1682. Il fut un des prin- cipaux élèves du Dominiquin. Il grava à Teau-forte, dans un goût approchant de celui de Pierre del Po, cinq pièces que décrit Bartsch (XIX, 78) ; elles sont rares. Elles ont été vendues 1 liv. 1 sh. à la vente à Londres du cabinet Robert-Dumesnil, le Zi mai 1838.

1 Le Sommeil de l'Enfant Jésus (2).

I" État non décrit, tiré avant que les mots invent, et f. n'aient été remplacés par ceux-ci : Inventor sculpsit et pinxit. Très-iare. Ventes H.deL. (La Salle), 195 fr.; Molasse, 200 fr.

2 La Magdeleine. Vente Van den Zande, k fr.

(1) Le dessin est au musée du Louvre.

(2) François Poilly a gravé celte composition.

218 CRANAGH ou KRANAGK dit T.E VIEUX

(LUCAS-SUNDER (1) Ou) PEINTRE ET GRAVEUR.

à Cronach, dans le diocèse de Bamberg, en lZi72, mort à Weimar en 1553. Passavant {IV, 1), décrit neuf pièces de Cra- nach, gravées sur cuivre {Bartsch, VII, vol., p. 273, n'en décrit que six et 155 gravées sur bois (2) et 68 en appendice). En 1508, l'électeur Frédéric confère à Lucas les lettres de noblesse, et la plupart de ses estampes sont marquées des lettres L. C, accompa- gnées d'un dragon ailé et de deux écussons d'armes, et des dates de 1506 àl520.Cranacheutdeux fils, dont le second (3), sQ\or\ Heller (4), aurait aidé son père dans ses travaux^ et il lui attribue /il pièces gravées en bois que le catalogue Passavant complète, en y ajoutant beaucoup d'autres pour une Bible publiée en 15Zi2; il dit : On peut lui attribuer toutes celles postérieures à la date de 1553; et il cite encore (IV, 337), Jacquos-LuciusCoRONA, de Cronstadt, en Transylvanie, qui a gravé sur bois d'après Lucas Cranach. Voyez Schuchardt (5), Huber et Rost (I, 133), Brulliot et Ottley. Le Cabinet de l'Amateur (IV, ùl3), cite un recueil de caricatures satyriques de l'époque de la Réforme, avec dix figures sur bois, d'après les dessins de Lucas Granach en 15/i5. Waagen (Trésor d'x\rt, II, U6li), cite une première édition des écrits de Luther, avec annotations de sa main et des gravures en bois d'après les dessins de Cranach; ce livre est dans la collection Russell. Un œuvre, composé de deux pièces en cuivre et 122 estampes sur

(1) Il est encore incertain, dit Passavant (IV, 1), si le nom de sa famille était celui de Sunder...; et, sur sa pierre tumulaire, on ne trouve que le nom de Lucas Granach.

(2) Il n'est pas, dit Passavant, prouvé que Cranach ait gravé sur bois; on pourrait cependant en excepter les planches imprimées en or et les clairs-obscurs de deux planches qui portent la date de 1506.

(3) Lucas Granach le jeune, à Wiltemberg en 1515, mort en 1586.

ià) Das Leben....^ etc. La vie et les ouvrages de Lucas Cranach, par F. Heller. Bamberg, 18/iZi, in-8°.

(5) Biographie et le Catalogue des OEuvres de Lucas Cranach, par Christian Schuchardt. Leipzig, Brockhaus, 1851, 2 vol. in-8'\ Selon ce biograi)he, lo premier des fils de Cranach se nommailJean et se- rait mort à Bologne on 1536.

219

bois, dont plusieurs non décrites par Bartsch, a été vendu chez Werstolk de Soelen (l8Zi7), ZiOO florins. Il venait de la collection du comte de Fries.

1 Pénitence de saint Chi'ysostome. Pièce gravée sur cuivre, en 1509.

Ventes Poggi, 31 fr. 50 cent.; BucUngham, 2 liv. 10 sh,; Esdaille, 5 liv. 5 sh.; Debois, 50 fr.; S. (20 novembre 18Zi8), 35 fr.; Van den Zande, 50 fr.; Martelli, 25 fr.; Marshall, 1 liv. sterl.; Marquis de J5., de Florence (19 mars 1866),Zi2fr.

2 Les deux Ducs de Saxe. Pièce gravée sur cuivre, en 1510.

Ventes S. (28 novembre I8/18), 39 fr.; Marquis de B., de Flo- rence (19 mars 1866), 225 fr.

3 Martin Luther (1). Il est en buste et porte l'habit des ermites de Saint-Augustin. Au bas, deux vei^s : u^therna... occiduos, 1520. Rare.

Pièces gravées sur bois,

4 Adam et Eve.

Vente Le Blanc (24 février 1859), 10 fr.

5 Saint Christophe. Gravé sur bois et en clair- obscur de deux planches.

Ventes Van den Zande, IZifr. 50 cent. [1);— Bruyninckx, li5 fr.; par Le Blanc (24 février 1859), 67 fr.; Wellesley (1866), 3 Hv. 3sh.

(1) Mariette (A. B., 11, 38), dit ; « Ce portrait est singulier et con- sidérable; il est bien dessiné et les tailles en sont bien prises. Il ne manquait ci ce peintre qu'une plus grande pratique du buiin. Il y a deux vers au bas de ce portrait et la marque du maître. »

(2) Une épreuve sans le clair-obscur, même vente, 5 fr. 50 cent.

220

6 Saint-Georges, 1506. Vente Bruyninckx, 14 fr.

7 Martyre des Apôtres. Suite de douze pièces ; en plus, un titre avec la date de 1548. Cette suite a été copiée par le maître au monogramme, formé de deux M. (MM). Bartsch (VIll, 22).

8 Sainte Anne prenant l'Enfant Jésus dans ses bras.

Vente Camherlyn (avec une épreuve du portrait de Sibylle, épouse de Jean-Frédéric P% électeur de Saxe), 51 fr.

9 Le Jugement de Paris, \ 508. Vente B. D. {Benjamin Delessert), 9 fr. 25 cent.

10 Tournoi. Les lettres L. G. et la date de 1506, marquées vers la droite du haut de Testampe.

Vente Busche, 13 fr.

11 Tournoi. Vers le haut de la droite, la ta- blette avec le dragon et les lettres L. C. et l'année 1509 (n* \2Q de Bartsch) (1).

Ventes par Rochoux (6 décembre 1860), 20 fr.; Arozarena, 29 fr.; par Vignères (17 janvier 1863), 27 fr,; par Rochoux (6 décembre 1860J, 20 tr.; Raiffé, 10 fr. 50 cent.

12 Tournoi. Au milieu du bas, vers la droite, les lettres L. C. et la date de 1509.

Ventes B. D. {Benjamin Delessert), 24 fr; Jonhson (1860),, 3 liv. sterl.; par Rochoux (1860), 19 fr.

(1) Ce chalcographe décrit quatre estampes représentant des tour- nois, nos 12/i à 127.

\

221

13 Pliilippe Melaiichton, en pied.

Vente du vicomte De Janzé (1866), 39 fr., avec le Charles-Quint.

14 Charles-Quint en pied (1). Vente par Blaisol (23 mai 186Zi)...?

15 Antilesis vitœ Christi et AnlicJiristi... sans lieu ni date, in-4°, vingt-six figures gravées sur bois; ce sont des satyres contre la papauté, exécutées de 1530 à 1540; elles sont attribuées à Lucas Cranach. Livre rare.

Vente Marquis C. R., de Milan (1857), 201 fr.

16 Portraits de Princes de la maison de Savoie. Trois pièces en bois non décrites.

Vente Bammeville, à Londres (8 mai 185/i)...?

GREPY ou GRESPY FILS (Louis)

DESSINATEUR , GRAVEUR AU BURIN ET MARCHAND d'eSTAMPES.

vers la fin du xvii'' siècle. Il a gravé, conjointement avec son père (2), quelques pièces d'après l'Albane, Cignani, Le Brun, etc., dans l'ouvrage de Versailles, immortalisé par Monicart; une quantité de petits portraits d'un burin très-fin, plusieurs en forme de taba- tières et marqués du nom de J. ou de L. Grepy. Les principales pièces gravées par Louis Crepy sont, d'après Watleau, Lancret, Gillot et Parrocel (voyez Heinecken, Huber et Rost (VII, 3ZiO), Le Blanc et Jules Reuouvier (Histoire de l'Art pendant la Révolulion), qui cite quelques pièces historiques éditées chez Crepy, sans doute un fils de Louis, et le catalogue Paignon-Dijonval.

(1) Copie très-exacte ; le dragon ailé ne s'y trouve pas. Voyez Le Blanc (Notice de quelques Copies trompeuses d'Estampes an- ciennes, etc., 18Zi9, in-8°).

(2) Jean Crespy, vers 1650.

222

\ Watteau, d après son portrait peint par lui- même. In-4°.

V État avant la lettre. Ventes par Vignères (17 mars 1856), U fr. 25 c; Camberlyn (épr. avant l'adresse d'Odieuvre), 5 fr.

2 La Perspective (i), d'après Watteau.

Ventes Devèze (avec une épreuve d'eau-forte), 85 fr.; par Vi- gnères (23 novembre 1857), SU fr.; par Vignères (11 avril 1859), 28 fr., et l'eau-forte 7 fr.; Ramberg (une épreuve avec le mol écrit Persepective) , 19 fr.

3 L'Escarpolette, d'après Watteau, avec l'a- dresse de Ger saint.

Vente V. par Le Blanc (31 mars 1856), 10 fr. 50 cent.

4 La Joie du Théâtre, d'après Lancret. Vente Devèze, 9 fr.

5 Portrait de la Princesse d'Épinoy. Il est en- touré d'ornements.

Vente Vignères (22 mars 186/i).

6 La Duchesse de Lesdiguières. Petit portrait dans un entourage mêlé de figures.

Vente par Vignères (18 décembre 1863), 21 frr

7 Un Plan de Paris, dressé en 1739, et en- touré des palais de cette ville et de ses environs, en huit feuilles qui se réunissent.

Vente par Vignères (15 mai 1865)...?

(1) Le tableau original a été vendu chez Saint, en 18/16, 3,805 fr.

223

CRESPI surnommé L'ESPAGNOLET

(Joseph-Marie)

PEINTRE d'histoire ET GRAVEUR A l'eAL'-FORTE.

à Bologne, le 16 mars 1665, mort clans la même ville le 17 juil- let 17Zi7. Elève d' Ange-Michel Toni, de Dominique Canuti, de Charles Cignani et d'ANT. Burrini. Bartsch (XIX, 395), cite /i2 pièces gravées par ce maître, représentant des sujets pieux et pro- fanes, plusieurs d'après les Garrache, et les Bouffonneries de Ber- toldo Bertoldino et Cacasenno, suite de 20 pièces (1). Elle a été gravée une seconde fois en contre-partie par Matlioli, qui y a ajouté des fonds. Toutes les pièces de Crespi sont gravées dans un goût ap- prochant de Mattioli. Bartsch dit : « Notre peintre a gravé plu- sieurs estampes, dont cependant il y en a qui ne portent pas son nom, mais bien celui de Louis Matlioli, ion ami intime^ dont il vou- lait améliorer le sort médiocre par celte condescendance. «Voyez Gori, Mariette (A. B., II, Al), Huber et Rost {IV, 85), et Le Blanc,

1 La Nativité, d'après Augustin Garrache. Marqué à gauche, Joseph de Crispis del.^ et à droite, Ludovicus Mattiolus f.

Vente H. de L, {La Salle), k fr.

2 La Nourrice favorite de Van Dyck, d'api^ès un tableau de ce maître dans la maison Orsini. Pièce marquée du nom de Mattioli.

Vente Marquis de B. (19 mars 1866), 3 fr. 50 cent.

GRETEV (Jean-Ônufre-Philippe) peintre et graveur en manière noire.

Roben-Bumesnil, dans son Peintre-Graveur français (IV;, 223), dit : Nous n'avons aucune donnée sur cet artiste, qui s'est surnommé le Ro-

(1) Rigal cite 22 pièces à cette suite; elles ont été vendues 3 fr. 95 cent.

224

main, comme tant d'autres Français qui ont étudié à Rome. Il était peut-être parent de André Gretey, peintre français dans le xvii^ siè- cle (1) et, comme lui, à Lyon. Il a gravé un portrait de Louis XIV, en manière noire, marqué J. Creley Bomonus f. Le Blanc décrit deux autres pièces.

GRISPIN DE PASSE. Voyez PASSE. GROZIER (J.-P.)

PEINTRE ET GRAVEUR AU BURIN.

Ce maître, sur lequel on n'a pas de détails, florissait en 16Zi6, ainsi que nous l'enseigne la date sur une de ses estampes. Robert- Dumesnil (P. G. F. Il, 83), décrit trois pièces, et Le Blanc en cite cinq, dont une estampe historique représentant la papauté qui fait présenter à la France, comme nonce, Alexandre Bicchi, cardinal- évêque de Carpentras. On lit, au milieu, vers le bas : J. P. Crozier, S. Le Blanc, à l'occasion de cette pièce, dit ; M. Robert-Dumesnil a lu : /. /. Crozier dans l'inscription, et a consacré tout un article à ce nouvel artiste qui n'a jamais existé. (P. G. F., Vflf, 223.)

GRUGHE

GRAVEUR SUR BOIS.

Ce graveur, cité par Papillon, florissait à la fin du x\i^ siècle. Il a gravé, pour le livre des Funérailles de Claude Guichard. Lyon Jean de Tournes, I581,in-Zi°, etun Plan de Paris en li feuilles (2). Vendu chez Berlin UQ fr.

(1) Mariette (A. B., II, 63), dit: Que ce maître travaillait à Lyon, il est mort, et M. Boyer d^Aguille lui a fait graver un de ses ta- bleaux représentant la Chute des Géants. Thérèse del Po a gravé, d'après Louis Cretey, un portrait d'un grand duc de Toscane, non cité par Bartsch.

(2) Ce plan a été réduit en une feuille pour joindre à la Cosmo- graphie universelle de Belle-Forêt. Voyez Bonnardot.

225 GRUGER (DiETRiCH ou Théodore)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU BURIN.

à Munich (1), vers 1576, mort a Rome vers 1650. Cruger a toujours travaillé en Italie, il a cherché à imiter le style de Fran- çois ViLLAMENA. Il a gravé, d'après Bigio, Lanfranc et autres maîtres italiens. Son meilleur ouvrage est la Vie de Saint-Jean-Baptisle, d'a- près les fresques peintes en grisaille, par André delSarte, dans la del Scalsa, à Florence, suite de 18 pièces, y compris le frontispice et le portrait d'André del Sarte, gravés par Gruger en 1618. Voyez Heinecken, Huber et Rost (I, 217), Le Blanc et Renouvier (Types, les Graveurs de Munich, p. 73), qui cite l'Apparition du Christ à la Magdeleine, d'après Alhert-Durer, estampe admirée par Zani.

GRUGER (Théodore)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU BURIN.

Selon Huher el Rost (I, 218), cet artiste peut être fils du précé- dent et serait en 16Zi6. On n'a rien de certain sur sa vie. On sait seulement que les Italiens le nommaient délia Croce, les Flamands Ver Cruys et les Allemands Kruger ; il a gravé d'après les tableaux de divers maîtres, en 1710, en compagnie de Mogali, deLorenzini et Pichianti, pour le grand ouvrage de la Galerie de Florence. Voyez Le Blanc, qui cite encore deux autres graveurs du nom de Luca et Mathias Gruger.

GULMBAGH (I.-C.)

PEINTRE ET GRAVEUR.

Entre les initiales I. G., placées entre parenthèses, se trouve aussi un petit écu d'armes; elles sont communément expliquées par Jean DE Culmbach.

Suivant Sandrart, Jean de Gulmbach aurait travaillé chez Albert-

(1) Mariette (A. B. II, 53), dit : Nuremberg, et qu'il était à Flo- rence en 1617 et 1618.

II (est.) 15

226

Durer ; mais Doppel-Mayer dil qu'il n'est allé le rejoindre qu'après la mort de Jacques Walch son maître. Bartsch (VI, 838), dit : Si les estampes marquées I. C. viennent de Jean de Culmbach, il est à croire qu'il les aurait gravées dans sa jeunesse, avant d'être chez Albert-Durer, dont il aurait plutôt copié les estampes au lieu de celles de Martin Schongauer, dont toutes les siennes sont des copies. Bartsch décrit la Passion de Jésus-Christ, suite de 12 pièces, le Por- tement de Croix et Saint-Michel. Ces estampes, marquées T. C, sont des copies de celles de Martin Schongauer. Le Blanc, qui cite ces l/i estampes, parle de planches gravées sur bois pour locoseria, Berne, 15Zi5 ; et le catalogue de la vente Ottley (17 mai J837) cite un Christ en croix ; au pied, la Vierge et saint Jean, pièce gravée sur cuivre, avec la marque du maître, inconnue à Bartsch.

GUMANO

DESSINATEUR ET GRAVEUR A l'EAU-FORTE.

à Venise, vers 1760, il florissait en 1790. Il a copié, conjoin- tement avec NovELLi, une partie des estamj;es de l'œuvre de Rem- brandt, en plus de 100 pièces. Il a aussi gravé d'après les dessins de M. Denon, dont le portrait de M"" Le Brun, peintre, vendu U fr. par Vignères (le 1^' février 186Zi). HuberQi Bost (IV, 251).

GUNDIER (Jacques)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU BURIN.

dans le xvii- siècle, à Aix en Provence. Il a gravé principale- ment des portraits de personnages de la Provence (1). Ils sont mar- qués de son nom et plusieurs des dates de 1725 à 1727. Voyez Le Blanc, qui en cite 60, et les Peintres Provinciaux (II, 216), qui cite deux portraits d'après Michel Serre, de la famille Montolieu, et le Père Le Long, qui cite un portrait du nonce Grimaldi (cardinal en 16/43).

GUNEGO (Dominique)

DESSINATEUR ET GRAVEUR A l'EAU-FORTE ET AU BURIN.

à Vérone, en 1727. Elève de Francesco Ferrari. Ses premiers

(1) Heinecken dit : Les Portraits des Prenuers Présidents à Aix en Provence, in-fol., on 162/i.

;

1

227

essais sont des planches de médailles, pour le livre du marquis Gia- como Museli Véronèse. Il alla à Rome, il grava des planches d'an- tiquités romaines, d'après Clérisseau, la plus grande partie des plan- ches de la Scola italkai d'Hamilton,el un grand nombre d'estampes d'après les plus fameux tableaux de Michel-Ange, llaphaël, le Titien, Carrache, Gorrége, Dominiquin, Gagnacci, K. Mengs, N. Poussin, Subleyras, Gavin Hamilton, etc. Appelé à Berlin, il y fit de grands portraits de Frédéric II et dos princes de sa famille, tant au burin qu'à la manière noire, d'après Guningham. Ensuite il retourna à Rome, il mourut en 179Zi. Il laissa deux fils, tous deux gra- veurs (1) et élèves de leur père. Voyez Huber et Rost (IV, 168), et Le Blanc.

1 Le Portement de Croix dit le Spasimo, d'a- près le tableau de Raphaël, au musée de Madrid (2).

2 Le Christ porté au Tombeau, d'après le ta- bleau de Ribera dit l'Espagnolet.

3 Sujets du Nouveau Testament, d'après les peintures du Dominiquin, dans la chapelle de Notfi, à Fano. Suite de dix estampes.

4 Frédéric II, roi de Prusse, représenté en pied, d'après Cuningham,

Vente Nauman (3 mal 1862), 7 fr. 50 cent.

GUNGIO ou GONGIO (Camille)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU BURIN.

à Rome, vers la fin du xyii*^ siècle, il florissail en 1717. Il a gravé des thèses, divers titres de livres, des planclies pour la Jéru- salem, d'après Bernard Gastello. Genève, 1717, in-fol. Pour l'ouvrage

(1) L'un, Aloysio Cunego, à Vérone, en 1757, a gravé à Li- vourne, d'après les tableaux du Guerchin et du Guide. L'autre, Jo- seph CuNEGO;, à Vérone, en 1760, a gravé, en 1781, huit paysages d'après les tableaux de Gaspard Poussin, au palais Colonna.

(2) Ce même tableau a été gravé par J. Longhi.

228

J^des Barberinœ, des statues pour la Galerie Justinienne , etc.; il a aussi gravé d'après ses compositions et celles de maîtres italiens, et une suite de cartouches sur les dessins de Bernardin Castelus (Bernard Gastello). La plupart de ses estampes sont marquées des initiales de son nom G. C. Voyez Heinecken, Huber et Rosi (IV, 306),

et Le Blanc.

»

GURTI (Francesco)

PEINTRE ET GRAVEUR AU BURIN.

à Bologne, vers 1603, mort en 1670. Son genre de gravure, dit Huber et Rost (IV, 305), tient de Chérubin Albert, dont il a la net- teté, mais non pas la liberté dans le maniement de Toutil. François Curti a gravé d'après les tableaux de Denis Galvaert, Carrache, le Guide, leGuerchin, une suite de 16 portraits divers en 1633, et les Gris de Bologne, en 20 pièces, d'après Tamburini. Gette dernière suite vendue chez Crozat en 17/il, 15 liv. Il y a aussi un Bernard GuRTi, peintre contemporain de François Curti. Il a gravé quelques portraits, dont celui de Louis Carrache, et le catalogue de la vente Masterman Sykes cite cinq pièces, dont un Bacchus, d'après Giro- lamo, Mazzuola, vendues 19 shellings. Voyez Heinecken et Le Blanc.

GUSTOS ou GUSTODIS (Dominique BALTENS)

DESSINATEUR ET GRAVEUR.

à Anvers, vers 1560, mort à Augsbourg en 1612. Il était fils de Pierre Gustos, appelé Pierre Balthasard ou Baltens, peintre et poète; il s'établit à Augsbourg, il prit le nom de Dominique Gustos et y fil un commerce d'estampes qui a été longtemps florissant. Ayant épousé la veuve de Barthelemi Kilian, dit le Vieux, il se chargea de l'éducation des deux fils de ce dernier, de Lucas et de Wolfgang Kilian. Gustos eut trois fils qu'il instruisit dans son art, et qui gravèrent un nombre de portraits pour son fonds de commerce, qui devint une école de gravure dont les fils Kilian et les siens firent le fonds pendant plusieurs générations {Renouvier^ Types Graveurs d'Ausbourg, p. 73). Dominique Gustos a beaucoup gravé d'après les maîtres italiens, et un grand nombre de portraits marqués de son nom ou des initiales D. C. et des dates de 1591 à 1609, qui sont aécrits dans Heinecken, Huber et Rost (I, 219), e4 U Blanc.

229

1 Der Kaiser, Fursteii und Herren Bildnust, Vaffen and Bustengen so zu Schlosh Ambras, c'est- à-dire Représentation des Armures de grands Sei- gneurs et Capitaines des xv^ et xvi* siècles, conservés au château d'Arabras, en Tyrol. Inspruck, 1602 (1). In-folio de 126 planches, porté à 120 fr. sur le Ca- talogue des livres de Tros, 1866, 1 .

2 Fuggerorum et Fnggerarum imagiîies. Suite de 64 portraits de la famille des Fugger, par D. Cus- tos, édition de 1593. Rare. La seconde édition, im- primée à Augsbourg, est augmentée de 67 portraits, par Lucas et Wolfgang Kilian.

3 Tyrolensium Principum comitiim genuinae icônes^ 1599. Vingt-huit portraits en pied qui re- présentent les comtes de Tyrol (2).

4 Henri IV, la couronne sur la tête; in- 4*. Rare.

Vente par Rochouw{9 janvier 1865), 6 fr.

GUVILIÉS ou GUVILER (François de)

ARCHITECTE, DESSINATEUR ET GRAVEUR. ^

à Soissons, en 1698, mort en 1767. Elève de Robert de Cote (3),

(1) Ces armures ont été apportées à Vienne en 1806, et sont au- jourd'hui dans le Musée [mpérial du Belvédère.

(2) Le même livre a été réimprimé en 1623, augmenté de quatre planches.

(3) Cuviliés fut présenté à cet architecte en 1714 ; il l'admit son élève et le fit nommer sous-architecte à la cour de Bavière en t725. Voyez une Notice sur Robert de Cote dans l'ouvrage : les Artistes Français du xv!"" au xvir siècle, par //. Destailleur. Paris, 1853.

230

Cuviliés publia, en 1738, diverses suites de {jrojets de palais, clià- teaux, de maisons de campagne, et des planches relatives à la déco- ration. Plus tard, son fils (1) réunit les dessins gravés de son père aux siens et les publia en 1773. Le nombre en est considérable. Les planches que Cuviliés fils a gravées dans cette édition dénotent une main fort habile (2). Voyez un excellent travail donnant la biogra- phie et le catalogue des OEuvres de Cuviliés père et fils, publié par M. Bérard, dans la Revue universelle des Arts, Paris, 1859. Un œuvre en 268 planches, contenant les meubles, l'orfèvrerie, la serru- rerie, etc., sous le titre : Morceaux de caprices à divers usages, in- ventés par François de Cuviliés. 4 Munich, chez l'auteur; se vend aussi à Paris chez le sieur Poilly. S. D. grand in-fol. Vente par Vignères (7 décembre 1866), 580 fr.

GUYP ou KUYP (Albert)

PEINTRE ET GRAVEUR A L*EAU-FORTE.

à Dordrecht, en 1605; l'année de sa mort est inconnue, mais on sait qu'il vivait encore en 1672. Il était élève de son père, Jac- ques CuYP. On lui attribue la gravure à l'eau-forte d'une suite de six petites pièces représentant des vaches couchées, marquées J. C.

Ventes Durand (1821), ZiO fr.; Debois, 17 fr.;— Seguier, les six vaches et plus deux autres, très-rare, ces huit pièces 8 liv. 8 sh.:

Verstolk de Soelen, deux suites des six vaches et deux pièces de bétail, très-rare, plus le portrait gravé de l'auteur, 110 florins.— Van den Zande, les six vaches (3), 6 fr. 50 cent.; Visscher, 6 fr. 75 cent.

(1) François de Cuviliés fils, en 172ù, mourut, selon M. Des- tailleur (Artistes Français, p. 237), vers 1805 ; mais le Manuel d'Huber QiRost (VII, 79), à la date de 1804, dit qu'il était mort de- puis peu d'années.

(2) Plusieurs des dessins de Cuviliés père ont été gravés par DE JuNGVN'iEZTH, DE Lespiliez et Setlezki, gravcurs à Munich.

(3) A ces épreuves modeines on a ajouté un titre en hollandait>.

231

D

DAIiO ou DADDI dit le MAITRE AU DE

PEINTRE ET GRAVEUR ET AU BURIN.

La tradition a conservé à ce maître le nom de Beatricius l'ancien, pour le distinguer de Beatrizet, avec lequel il a été souvent confondu. Selon Cumberland, dans sa Vie de Bonasonne, il est appelé en Italie Dodo, qui signifie ; la lettre B sur ce est la marque de ses ou- vrages ; cette lettre semblerait cependant indiquer Tinitiale de son nom de famille. Cette lettre se trouve sans le sur quatre de ses estampes accompagnées d'un V. qui signifie peut-être Veneziano. Bartsch (XV, 181), qui décrit 85 estampes de ce maître, dont plu- sieurs sont marquées des dates de 1532, 1533, dit qu'on a sujet de croire qu'il est vers 1512. La date de sa mort est inconnue (1). Il semble avoir pris Marc-Antoine pour modèle et peut-être avoir été son élève, et, comme lui, il a beaucoup gravé d'après Raphaël. Le Blanc et le Catalogue de la vente de la collection Cicognara don- nent le catalogue des estampes de Dado, BruUiot, deux pièces iné- dites, Passavant (VI, 98), Diverses Observations, Additions et Ap- pendice au catalogue de Bartsch, elRenouvier (Types ir, P., p. 17), une appréciation du talent de ce maître.

1 L'Annonciation. A gauche, la marque à tra- vers une porte. Non décrite par Bartsch.

P'Élat avant l'adresse de Ant. Lafreri,— Vente Masterman Sykes (182Ù), 11 liv. 11 sh. 6 den.

2 La Vierge couronnée par Jésus-Christ.

I" État avant l'inscription Goronatio, etc., et avant l'adresse de Lafrery. Ventes par Vignèr es [il avril 1859), 10 fr.; Jour dan (1862), 11 fr.

(1) Le catalogue Gerroni dit ce maître mort à Rome en 1770.

232

3 Saint Roch. Le a\ec la lettre B se voit à la droite du bas.

Vente D. G. de A. [Arozarena]^ 20 fr.

4 Vénus blessée par les épines d'un rosier, d'a- près Raphaël. 1532.

I" Étal sans adresse.

IP, avec l'adresse de An^. Sa/, ex. Dans cet Etat, cette estampe a été retouchée par F. Villamena. Vente Tealdo (1859), 52 fr.

5 L'Envie chassée du Temple des Muses, d'a- près B. Peruzzi.

1" État avant les noms de B. Perutius et Phls. Ttiomassinus exe. Vente H. de L. {La Salle), 34 fr.

6 Histoire d'Apollon et de Daphné , d'après J. Romain. Suite de quatre estampes numérotées \ à 4. Au bas de chacune, huit vers italiens.

I" État avantles retouches de Ph. Thomassin, dont le nomse trouve à l'estampe numérotée 2, dans le 11^ Etat (1).

7 Le Sacrifice à Priape, d'après un dessin de Raphaël ou de Jules Romain. Dans la marge du bas, huit vers. Il y a une belle copie par un anonyme; elle est en contre-partie (2).

Ventes Ferol (1859), 15 fr.; D. G. de A., 17 fr.; Camberlyn (1866), l/i fr.

(1) Deux estampes de cette suite en 1*^ Etat, les no^ 2 et à. Vente H. de L. (La Salle), 28 fr. ^

(2) Cette copie, dont Bartsch mentionne quatre états, se distingue dePoriginal par un cartouche blanc au-dessus de la tête du Priape. Il y a de l'estampe originale des épreuves postérieures avpc l'adresse de Ph. Thomassin, doni Rarlsch ne parle pas.

233

8 Apollon et Marsyas, d'après Raphaël. Il y a

une copie médiocre de cette estampe.

I" État avant l'adresse de Ph. Thomassin, qui a retouché cette estampe. Ventes H. de L. {La Salle), 3Zi fr.; Dreux, 19 fr.; Camberlyn, 17 fr.

9 Jeux d'Amours , tirés des Tapisseries du Pape. Quatre pièces d'après Raphaël (1).

I*"" État avant le nom de Raphaël et l'adresse de Ant. Lafrerii

FORMIS.

11% avec les noms; Vignères (11 avril 1859), 32 fr. ÏII*^, avec l'adresse de Rossi, 1655.

10 Frise à l'Enfant monté sur une Chèvre, et Frise au Triomphe de l'Amour. Deux estampes d'a- près Raphaël (2) .

Ventes Rossi (1822), Le Triomphe de l'Amour, seul, àO fr.; H. de L. (La Salle), les deux, 27 fr.

il La Fable de Psyché, écrite par Apulée. Suite de 32 estampes, d'après Raphaël, numérotées de 1 à 32. Dans le bas de chacune, huit vers ita- liens expliquant le sujet. De ces 32 pièces, deux seulement, les n°' 6 et 9, portent la marque du maî- tre, et trois autres, les n°' 4, 7 et 13, les lettres A. V., c'est-à-dire Augustin Vénitien, qui les a gravées (3).

(1) Passavant dit les compositions de Jean d'Udine.

(2) Dans les premières épreuves on ne trouve pas encore le B. sur le Dé. Passavant (VI, 100).

(3) Une suite de la plus grande rareté, avant les vers au bas de ciia- que estampe et avant les numéros, se trouvait dans la collection du comte de Pries. On trouve quelquefois des épreuves isolées aussi avant les vers; à la vente de M. Robert-Dumesnil (Londres, 1838), une épreuve avant la lettre, du n" 10 de la suite, a été vendue 1 liv. 10 sh.

234

l"^ Étal signalé par Bartsch, avant l'adresse de Aul. Salam, ex. et avant les retouches de François Villamena. Ventes par Duchesne (28 janvier 1835), 111 fr.; Robert-Damesnil Londres, le U mai 1838), 9 liv. sterl.; Wellesley^ 19 liv. sterl.

11% avec l'adresse de Ant. Sal. Vente par Vignères (26 no- vembre 1866), /i6 fr.

IIP, avec l'adresse de Carlo Losi et la date de 177Zj.

12 Vénus ordonne à Psyché d'aller chercher de l'eau à une fontaine gardée par des dragons. Su- jet isolé de l'histoire de Psyché, d'après Raphaël. Pièce sans marque et sans lettre.

Ventes H. de L. [La Salle), 52 fr.; Dreux, 50 fr.

13 : La Victoire de Scipion sur Syphax. Gravé

d'après un dessin de Raphaël fait sur l'antique.

I*»" État avant l'inscription et avant Ant. Lafrerii Formis. Ventes Van den Zande, 10 fr.; H. de L. (La Salle), IZi fr.

14 La Victoire de Scipion. Cette estampe fait le pendant de la précédente (1) et le I" État est avant l'inscription et l'adresse de Ant. Lafreri.

15 Panneaux d'ornements. Suite de six pièces, d'après Raphaël. Deux de ces estampes sont datées de 1532, et quatre sont avec l'adresse de Ant. Sal. ex. Une est sans marque.

16 Les deux Gladiateurs, d'après Jules Romain. Le avec la lettre B se voit à la droite du bas. Vente Drugulin, 2 liv. 6 sh.

(1) Il y a des copies de ces deux estampes; elles portent le nom de Ph. Thomassln. e.r.

235

17 Une Femme se regardant au miroir, d'après Raphaël.

Vente Wellesley, 1 liv. 2 sh.

18 Portrait du Pape Jules III, à mi-corps, dans un ovale orné do sphinx et de bouquets de fruits. Cette pièce, qui porte la marque du maître, est citée dans le Catalogue Petzold, ainsi que deux autres pièces, chapiteaux des cinq ordres et un fût de co- lonne sur sa base.

D'AGINGOURT Voyez SEROUX DAGOTY (Edouard)

PEINTRE ET GRAVEUR EN MANIÈRE NOIRE ET EN COULEUR.

Fils de Jean Fabian (1), comme son père, qu'il avait aidé dans ses travaux, il a cherché à perfectionner Tart de la gravure en cou- leur avec plusieurs planches. Vers 1780, il publia une suite de douze estampes, la plupart d'après les tableaux de la Galerie d'Orléans ; c'était le commencement d'un ouvrage qui devait avoir 50 planches et coûter 900 livres, à 18 liv. lafeuille. Cette entreprise ne réussit pas, et l'artiste, dégoûté, se retira à Florence, il mourut le 8 mai 1783. Son portrait, peint par Kanchsias, a été gravé en manière noire et publié en Italie par Lasinio. Il y a des épreuves imprimées

(1) Gautier Dagoty, à Marseille vers 1717, mort à Paris en 1786. Il s'était annoncé, dit Huher et Rost (VIII, 228), comme de- vant renouveler l'impression en couleur déjà tentée par Jacques Le Blond; mais il n'a pas été plus heureux, et l'effet n'a pas répondu à sa promesse. On a de lui diverses planches pour des ouvrages d'a- natomie, publiés de 1766 à 1775, à Marseille et à Paris (Voyez Le Blanc), et des portraits dont ceux de Louis XV, Frédéric II, M"" de Grafigny, Buffon, Voltaire, comle de Cayhis et avilres.

236

en couleur (une épreuve en noir^ vente Marlelli, 9 fr.). Dagoty a gravé en couleur un Repos en Egypte, d'après le Corrége ; la Vierge à la Chaise, d'après Raphaël, le Dessinateur, d'après Chardin, et di- vers portraits, dont celui de M^^ Dubarry (1), et autres cités au cata- logue Paiynon-Dijonval. Voyez Huber et Rost (VIII, 229), Heller, Nagler et Le Blanc.

DALGO (Antoine)

GRAVEUR AU BURIN (CONTEMPORAIN)

Elève de Toschi. Il a travaillé à Parme, il a gravé diverses es- tampes, d'après le Corrége, Le Parmesan, André del Sarte, et, en 1839, un Christ en Croix, d'après le Guide, et le portrait de Quentin Matsys, de la Galerie de Florence. Voyez Vallardi et Le Blanc,

DALEN JEUNE (2) (Corneille Van)

DESSINATEUR (3), GRAVEUR A l'eAU-FORTE ET AU BURIN.

Né, selon les uns, à Anvers, en 1626 {Huber et Rost, VI, lZi6), et, selon d'autres, et plus probablement en 1615, à Harlem (ù). Son genre de gravure rappelle celui de C. Visscher, dont on le croit élève. Ses portraits, qui sont très -estimés, se rapprochent aussi du burin de Bloteling. Nous trouvons à ces estampes, marquées de son nom ou quelquefois des lettres C. D, les dates de 16Zi3 à 1659. Le por-

(1) Un portrait, gravé en couleur, de Marie-Antoinette, sans nom d'auteur, est attribué à Dagoty dans le catalogue d'une vente par Rochoux (19 janvier 1863) ; il a été vendu 60 fr. Dans une vente du même expert (7 avril 1862), est citée une vue perspective de l'agran- dissement de la ville de Lyon, d'après Lallemand. Il y a une estampe gravée à la manière noire, représentant un Trait de Bienfaisance de la Reine, alors Dauphine, pendant une chasse près de Fontainebleau, le 13 octobre 177Zi. Cette estampe est dédiée à la comtesse de Pro- vence par le chevalier Dagoty, peintre de la Reine et de Madame.

(2) Corneille van Dalen le vieux, marchand d'estampes, était son père.

(3) Un Portrait d'homme, dessin à la pierre noire, par Van Da- len, a été vendu 75 florins à la vente Verslolk de Soelen.

(Zi) Le Catalogue Van den Xonde le dit ne à liarlem en 1660; mais des portraits gravés en 16/io n'admettent pas celte date.

237 ~

trait de C. Van Dalen a été gravé par Frey (Vente Van Os, 1861, 16 fr.). Voyez Heinecken et Le Blanc.

1 La Sainte Vierge donuaiit le sein à TEnfant Jésus, d'après G. Flinck.

l*"" Étal avant la lettre. Vente Cancel de Montfirmin, en 1798...?

IP, avec la lettre et l'adresse de Bloteling. Ventes Busche (1857), 12 fr.; Van den Zande, 18 fr. 50 cent.; H. de L. (La Salle), 25 fr.; par Bochoux (9 mars 186/i), 20 fr.

2 Les Pères de l'Église, d'après Rubens.

1" Etat avant l'adresse de Bloteling exe. Yenies Esdaille (18A0), 1 liv. 11 sh. 6 den.; Chevalier D., de Turin, 3 fr. 50 c.

3 Les Trois- Grâces qui ornent la statue de la Nature, d'après Rubens.

Ventes Lempereur (1773), 3/i liv.; Fraueriholz, 16 flor. 6 kr.;

H. de L. (La Salle), 20 fr.

4 Charles II vu jusqu'aux genoux et cuirassé; près de lui, une couronne ; au haut, à droite, on lit : H. Nasonpinxit: C. V. Dalen sculpsit,

P' État avant la couronne sur la table ; la tête du personnage est jeune (1). Ventes A., par Le Blanc (22 janvier 1838), 17 fr.;

P. D. (23 janvier 1860), 23 fr.; De la Jariette {U mars 1861), 16 fr.

11% la planche rognée, les noms d'auteur supprimés, la couronne

(1) Il y avait quatre différents états de ce portrait à la vente de S. Woodhurn (le 5 juin 1854), deux épreuves non terminées avant la lettre, une avant la couronne et une avec. Ces quatre épreuves ont été vendues 13 liv.; une épreuve avant la lettre. Vente Marshall (186/i), k liv. sterl.

238

sur la table. La lête du roi est retouchée, ce qui lui donne l'air plus âgé (1).

5 Duc d'York, depuis Jacques II. D'après Si- mon Luttichuys. N. Visscher excud..

Ventes A. par Le Blanc (22 janvier 1858), 19 fr. (2); par Ro- choux (9 mars 1864), 29 fr.

6 Henry, duc de Glocester, fils de Charles II. D'après Luttichuys.

I" État avant la lettre et avant les armes. Ventes par Solheby {Londres, 23 mai 1858)...? Marshall, 5 liv. 5 sh.

IP, avant la lettre, mais avec les armes. Vente Marshall^ 2 liv. 7sh.

111% avec la lettre. Ventes Masterman Sykes, 5 liv. 7 sh. 6 den.; G. Smith, 2 liv. 2 sh.

7 Algernon Earl of Northumberland Admirai. Portrait en ovale.

Ventes Masterman Sykes, 15 liv.; W. Esdaille, h liv. 1/j sh.

8 Thomas Par, à l'âge de \ 52 ans (3).

(1) Les épreuves de ce II* État ornent le livre: Relation en forme de journal du Voyage et Séjour que Gliarles II, roi de la Grande- Bretagne, a fait en Hollande en 1660. 1 vol. in-fol. de 108 pages. La Haye, 1660. Les six autres planches qui ornent ce livre sont gra- vées par Philips, Th. Matham, d'après Van Uliet et Van der Venne.

(2) Une épreuve avant la lettre a été vendue par Solheby (Londres, 23 mai 1858).

(3) en 1^83, du temps d'Edouard IV. Il vécut sous dix rois d'Angleterre. Amené à Londres, il fut présenté à Charles [" comme un prodige de vieillesse, et mourut dans le Slrand, âgé de 152 ans cl quelques mois, au milieu de plusieurs générations, étant aveugle depuis 16 ans. Holbein, Van Dyck et autres peintres ont peint ce personnnge, et il a été gravé sept fois. Voyez Fromley, p. l\fi.

•— 239 •—

9 Six Portraits de personnages anglais, dont Pennington, vice-amiral, en 1636 (1).

10 Frédéric-Henri de Nassau, prince d'Orange, sur son lit de mort, entouré des principaux person- nages de sa cour. D'après Van der Venue.

Vente M. L. (Lauzet de Marseille), 38 fr.

11 Anne-Marie Schurman, d'après Jansen.

P' État avant la lettre. Vente Marshall (186Zi), U liv. 15 sh., épreuve non terminée.

IP et IIP, avant et avec l'adresse de Clément de Jonghe ex. Vente Verstolk de Soelen, 17 flor.

12 François Delboe (Syhius), médecin, pro- fesseur à l'Académie de Leyde. C. Van Dalen junior delineavitet sculpsit, 1659 (2).

Ventes L. T. (1813), 15 fr. 55 cent.; Dehois, 19 fr.; Van den Zande, 10 fr.; Marshall, 8 sch.; par Vignères {V mars 1866), 21 fr.

1 3 Maurice , comte de Nassau , d'après Flinck (3).

Ventes Marshall, 9 sch.; Drugulin (1866), 16 sh. L'épreuve est avant que la date ait été effacée.

14 Maart HarpertszTromp, amiral hollandais.

(1) Il est dit, dans le catalogue de la vente Scott, à Londres (le 25 mai 1858), se trouvait ce portrait, qu'il a été vendu 8 liv. 15 sh. dans la vente de la collection Bindley's, à Londres.

(2) Une épreuve avant la lettre, non terminée, a été vendue chez Woodburn (5 juin 185Zi), 2 hv. 15 sh.

(3) Il y a une épreuve avant la lettre de ce portrait dans l'œuvre que possède le musée d'Amsterdam. Cet œuvre, dit Duchesne (Voyage d'un Iconophile, p. 2Zi7), est de 198 pièces avec différences, el con- tenu dans deux portefeuilles.

240

une main appuyée sur un canon, et, de l'autre, te- nant un bâton de commandant, d'après J. Livens.

Vente Camberlyn (1865), 81 fr.

15 Autre portrait du même personnage, peint parS.-D. Viegler, en 1640, à lage de 42 ans. Il est à mi-corps dans un ovale. Deux Génies jouant de la trompette tiennent une couronne au-dessus de sa tête. Dans le bas, un combat naval peint par W.-V. Velde (1). Très-rare.

Ventes Camberlyn^ 65 fr.; Drugulin, 1 liv. 3 sji.

16 Van Campen, pasteur à Amsterdam, en 1653.

I" État avant toutes lettres.— Vente Bruyninckx, 32 fr.

17 De Bartas, poète français (2). Vente Vignères (19 novembre 1860), 2 fr.

18 Suite de quatre beaux portraits, présumés de FAretin, de Boccace (3), de Giorgionet de Sebas- tien del Piombo. Ces quatre morceaux ont été gravés d'après les tableaux qui faisaient partie du Cabinet Bheinst.

I"État avant la lettre. Ventes d'un amateur, par ^osan (177Zi), 18 liv.; d'un cabinet étranger, par Basan (1775), 10 liv. S/7-

(1) Dalen a aussi gravé le monument funéraire de cet amiral, d'a- près le marbre de Van Hulst.

(2) Bartas (Guillaume-Sallusle de), poète, à Bartas, en Arma- gnac, mort en 1590, âgé de Zi6 ans.

(3) Le tableau de ce portrait est au château (rilamptoiicourl.

'2Ai

veslre (1810), 79 Ir. 95 cent.;— Itarcher (18'>/i), 'iG IV. (I); Lau- rent, graveur (18/i/i), 179 fr.; Silvestre (1851), 107 ï\\; La- mothe Fouquet, à Cologne (18/i7), 22 Ihalers ; Van den Zande, 256 IV.; H. de L. (La Salle), 175 fr.; M. L. (Lauzct de Mar- seille), 301 fr.; Marshall (186Zt), 9 liv. slerl.; par Clément (23 feviier 186/i), 210 fr,; par Rochoujc (9 mars 186/i), 500 fr.; Marquis deB., de Flortnce (1866), 320 fr.; Drugulin, 9 liv. 15 sch.

L'Are tin seul {l^^ Étal). Ventes Busche,^ fr.; D. C. de Aro- zarena, ZiOfr.; Simon, 71 fr.; Bocace seul {["' Étal).— Ventes Busche, 33 fr,; Smith (1861), 1 liv. 11 sli. 6 den.; par Clément (23 février 186û), 78 fr.: Giorgion seul (l""- État). Vente Mar- telli, Zi2 fr.; Sébastien del Piombo seul (1*^^^ Étal). Vente Mar- telli, hl fr.

11% avec la lettre. On trouve rarement les quali-e portraits réunis de cet État; il y en a avec l'adresse de Bloleling excudit, et avec l'adresse C. de Wit excudlt.

M. Le Blanc cite, d'apii^s Heinecken, et Jhiber et Rost, un portrait de Catherine deMédicis, représen- tée assise, et, dans le fond, la ville d'Amsterdam (2).

DALTON (Richard)

PEINTRE ET GRAVEUR AU BURIN.

en Angleterre (Cumberland), il est moit en 1791. Il a visité ritalie, la Grèce et la France, ei a fait le commerce de tableaux

(1) Le portrait du Giorgion est indiqué par Duckesîie dans le cata- logue Karclier comme étant celui d'Alphonse T"", duc de Ferrare, d'après Raphaël. Heinecken (Dictionnaire des Artistes), dit que sur une épreuve du portrait de Bocace, qui était au cabinet du roi, et venant de l'abbé Marolles, se trouvait écril Alexandre deMédicis, fils naturel de Laurent de Médicis, duc d'Urbin. Le portrait dit Sé- bastien del Piombo serait celui d'un Dominiquin que l'on appelait Campanella, et l'on fi des épreuves marquées du nom du Titien et d'autres de Sébastien del Piombo; mais, suivant les connaisseurs, le tableau est du Tintoret.

(2) Ce portrait, qui est anonyme, nous semble être celui de IMarie de Médicis, qui se trouve en tête de l'ouvrage de Barleus, Hospe me- dica, in- loi.

n (est.) IG

242

et d*ouvrages d'arl. Il a dessiné, en 17Zi9, une suite de Cérémonies égyptiennes et une suite de 20 statues antiques gravées par Ravenel, Baron, Wagner et autres, publiées par Boydell ; il a gravé d'après Raphaël et des dessins d'Hoibein, du cabinet de la reine d'Angle- terre (1). Le portrait de Dalton a été dessiné et gravé en charge par Patch. Voyez Heinecken, Nagler, Le Blanc, et Anecdotes of pain- tors 'ivho hâve or been born in England ; by Edward Edward, page 181 .

DAMAME-DEMARTRAIS (Michel-François)

PEINTRE ET GRAVEUR A l' AQUATINTE.

à Paris, en 1763; élève de David, a séjourné en Russie. Il a gravé en aqua-linta sur ses dessins une suite de vues deiMoscou; il a encore gravé des Vues et Costumes du royaume de Naples,2/i planches in-fol.; Vues de Paris et ses alentours, Paris, 1818, 30 planches grand in-fol., et le Grand Sanhédrin des Israéhles de l'empire (cette dernière estampe vente par Vignères, 18 mai 186Zi)...? De toutes ces planches il y a des exemplaires coloriés.

DAMBRUN (Jean)

GRAVEUR AU BURIN.

à Paris, en 17/il. Dambrun a gravé la Bergère couronnant le Vainqueur, d'après Fragonard (une épreuve avant la lettre ; vente Vignères, 15 mai 1865)...? et diverses planches pour les ouvrages suivants : Voyage de Naples et Sicile, par Richard de Saint-Non, et celui de la Grèce, par Choiseul Goulfier; Musée Filhol; Galerie de Florence, par Masquelier ; Galerie des Peintres, par Le Brun ; Galerie du Palais-Royal, par Couché ; des vignettes d'après Marillier, et pour le Costume Physique et Moral du xviii^ siècle, dessins par Mo- reau le jeune. De ce dernier ouvrage, la Partie de Whist, sept estampes.

l" Etat avant la lettre. Ventes par Vignères (2Zi février 1866). Zil Ir.; par Bochoux (6 mai 1861), 27 fr.; avec la lettre et avec le privilège (2). Voyez HeinechenQi Le Blanc.

(1) Barlolozzi a gravé ces mêmes dessins dans l'ouvrage publié par Chanberlayne.

(2) Dambrun a gravé avec Patas le Coucher et le Li^ver de hi Maiiée, d'ai)rès Queverdo (Vente Le Blanc, 1866. 16 h.).

I

243 DAMERY (J.)

PEINTRE ET GRAVEUR A L'eAU-FORTE.

Rohert-Dumesnil (IV, 225), dit : « Ce nom, qui est français, fut celui d'un artiste, probablement de notre pays, qui florissait à Rome en 1657, lequel était dessinateur et graveur à Teau-forte, comme le démontre la première des pièces qu'il nous a laissées. Sa pointe a beaucoup d'analogie avec celle de Dominique Barrière dans son bon temps, sans en avoir pourtant la force ni la précision. » Ce môme auteur décrit à la suite 12 estampes, marquées J. Damery in. fecit Romœ, représentant des vases antiques posés sur des socles dans des jardins de villa, et animés de figures pour la plupart. Cette suite est dédiée au secrétaire des brefs du Pape Alexandre Vil, en 1657. Vente R. D. (3 avril 1863), 21 fr. 50 cent.

DAMESZ. Voyez LUCAS DE LEYDE

DAMOUR (Charles)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

à Paris^ le 5 octobre 1813. Elève de Ingres, a exposé et obtenu une médaille en 1853 ; il a gravé d'après Rembrandt, Huysraans, de Ma- tines, el en fac-similé des dessins du Perugin, de Raphaël, Boucher, Watteau; œuvres inédites de Bonninglon, suite de 10 pièces ; aussi, d'après Marilhal, Troyon, etc., et une suite de Souvenirs de Voyage f^n Orient el en Espagne, d'après Chacaton. Voyez Le Blanc, qui cite 58 estampos.

DANGKERTS (Cornelis)

DESSINATEUR, GRAVEUR AU RURIN ET MARCHAND d'eSTAMPES.

à Amsterdam, en 1561. On peut le regarder, dit Huber et llost (VI, 233), comme le chef de celle famille d'arlisles établie à Anvers. Il pubha des estampes de différents graveurs, et lui-même grava avec intelligence le portrait, le paysage et l'histoire, tant de sa composi- tion que d'après d'aulres maîti es. Voyez Heinecken et Le Blanc.

244

1 ~ Portrait de Calvin en buste, dans un ovale.

Ventes Visscher^ 8 fr.; Berlin, 10 fr. 50 cent.

2 Corneille de Wit. Au bas, une bataille.

DANGKERTS-DANGKERT

DESSINATEUR ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE ET AU BURIN.

i\é à Anvers, vers ICOO. Fils de Corneille, il Ta surpassé dans l'art de graver, et comme lui il a fait le commerce d'estampes et a gravé des portraits, des passages et d'autres sujets; il a principalement gravé d'après Berghem et Wouvermans. Une partie des estampes d'après Berghem se trouve décrite dans le Catalogue Rigal, au nombre de 35; elles ont été vendues 62 fr., en quatre lots. Il a encore gravé des bacchanales, d'après C. Holstein. Voyez Huher et Rost (VI, 235), Heinecken, Le Blanc et le Catalogue de l'OEiivre de Berghem, par Winckler.

i Les Qualre-Heures du Jour. Suite de quatre gi^andes estampes en largeur, d'après N. Berghem.

V Étal avant la lettre. Rare.

lie, avec la lettre, mais avant l'adresse de F. de Widt, qui est au llle état. Ventes d'un Cabinet étranger, ])m'Basan (2Zi avril 1775), 30 fr.; liigal, 16 fr. —Une seule, le Matin, //. de L., 10 fr. 50 cent.; Vignères (9 décembre 1861), 13 fr. 50 cent.

2 Chasse aux Cerfs, d'après Berghem.

!«' État avant la lettre. Vente d'un Cabinet étranger, par Basan (2Zi avril 1775), 2/i liv. 10 s.

3 Portrait de Charles II, et son embarquement pour l'Angleterre. Deux estampes in-folio.

4 Le Vase de Cristal qui se trouve dans le Tré- sor à Vienne, en Autriche, 1 G55.

I

2i:>

I

DANGKERTS (Justus)

DESSINATEUR, GRAVEUR AU BURIN ET MARCHAND i/ESTAMPES.

Flolissail à Amslerdam, vers la première moitié du xvji*= siècle, et Ton a sous son nom comme éditeur : les Poiles d'Amsterdam, suite de sept pièces ; des 1^'igures de Modes, d'après P». de Hooge; un Port de Mer, d'après Ph. Wouvermans; divers Portraits, dont ceux de Guillaume III, prince d'Orange, et Casimir, roi de Pologne ; ce der- nier vendu chez Nauman (8 mai 1862), 21 IV. Voyez Huher ti Rost (VI, 238), Heinecken et Le Blanc (1) et le Catalogue de la vente Ch. Van HuUhem {lSh6), qui cite une Descente de Croix, d'après le tableau de Rembrandt, peint en 1632.

DANDRÉ BARDON (Michel-Fiukçois)

PEINTRE ET GRAVEUR.

à Aix en Provence, en 1700 ; mort en 1783, directeur de l'Aca- démie de Marseille. Elève de Jean-Baptiste Vanloo et de De Troy fils. lia publié plusieurs ouvrages sur les aits. Marielte (A. B. , II, 55), dit : « Ses travaux se fixèrent à ce qui pouvait contribuer à l'instruc- tion des jeunes peintres qui suivaient ses leçons; et ce qu'il crut pouvoir leur être plus utile fut un Cours complet de tous les Usages et Costumes des différents Peuples (2), afin de les diiiger dans une observation exacte des règles du costume. » D'André Bardonagravé quelques planches dans cet ouvrage : le portrait de son père, un Christ en Croix cl autres pièces. Baléchou, Gallimard et Fcssard ont gravé d'après lui, et son portrait a été gravé par Moitié, d'après RosseUn. Voyez Le Blanc et le Catalogue Paignon-JJijonval.

(1) Ces trois auteurs citent encore deux graveurs, Jean et Henri Danckerts, de la même famille, établis à Amsterdam vers 165/t. De ce dernier, on a avec son nom une grande Vue d'Amsterdam en 3 feuilles; diverses vues d'Angleterre et plusieurs portraits, dont celui de Charles P% d'après Hanneman, vendu cliez Nauman 10 fr., et un portrait d'après le Titien, vendu chez Rigal et chez Van den Zande 10 fr. Dans le Catalogue Camberlyn est cité un sujet de quatre figures, la Loi des Amants, d'après le Titien, vendu 51 fr.

(2) Costumes des anciens Peuples ^ l'usage des Artistes. Paris, Jorabcrt, 1772, 3 vol. in-Zi". Une seconde édition en 1784.

246 DANIELL-ROGER

ÉDITEUR A LOINDRES.

On a un portrait de George Wither, poète, mort en 1667, âgé de 79 ans, avec six vers en anglais et l'adresse, at the Angell in lum- baril sireete, in-Zi° (1).

Vente Mastermnn Sykes, 5 liv. 7 sh. 6 den.

DANIELL (Thomas et William)

DESSINATEURS ET GRAVEURS A l'AQUATINTE.

Florissaient à Londres, de 1795 à 1800. Us ont dessiné de 1789 h 1793 et gravé une suite de Vues des Indes divisées en trois parties, grand in-fol. atlantique, contenant ilik estampes coloriées. Ce magni- fique ouvrage a été publié à Londres de 1795 à 1803. Il y a un texte explicatif en 1 vol. in-S" (2). Il y a eu une réduction de cet ouvrage publié en 1818 en 3 vol. grand m-à°, de 150 pi. réduites. Les mêmes artistes ont encore exécuté 50 planches pour un Voyage en Chine. Londres, 1810, in-Zi"; un Voyage en Angleterre, en 8 vol. in fol., 308 pi., et autres ouvrages décrits au Manuel du Libraire, par Brunet. Le Blanc cite encore un James Daniel, graveur à la manière noire, qui a gravé d'après Singleton vers 1800.

DANZEL (Jérôme) graveur au burin.

à Abbeville, en 1755 (3): mort à Paris, en 1810 ; élève de

(1) Ce portiait, cité par Le Blanc, ne serait-il pas celui du même personnage, gravé par F. Delaram en 1622, cité par Bromley, qui cite encore le même personnage, gravé par W. Holle et J. Payne.

(2) Brunet, Manuel du Libraire (T. II, 1" P., p. 10), qui décrit cet ouvrage, dit que chaque partie de 2Zi planches était publiée à 35 liv. sterl., mais que Ton peut avoir le tout pour 50 à 60 liv. A la vente Hurtault, arrli'% 60 planches avec un texte ont été vendues 600 Ir.; Louis-Philippe (1852), les six parties, 580 fr.

(3) Si cette date donnée est certaine, d'après l'estampe de Lyncus et Triplolème, datée de 1767, il l'aurait gravé à 12 ans.

247

Flipart. Il a gravé, dit Huber et Rost (VUl, o'iZi), un grand nombre d'estampes d'un burin ferme et agréable, d'après Bernard, Belhon, Boizol, Boucher, N. Coypel. Dumont, De Troy, Fragonard, Greuze, Lagrenée, Rubens, Sané, Tilburg, Villebois, Van Loo, etc. Voyez Le Blanc et le Catalogue Paignon-Dijonval.

1 Callirhoë prête à être immolée par le grand- prêtre Corésijs, d'après le tableau de Fragonard, peint pour la manufacture des Gobelins. H y a des épreuves avant la lettre.

IP Etat avant les tailles sur l'écriture. Vente par Basan (3 fé- vrier 1779), 19 liv. 12 sous.

DARGIS (Louis)

GRAVEUR AU BURIN ET AU POINTILLÉ.

Travaillait à Paris à la fin du xviii* siècle, et au commencement du xix^; il est^ dit Renouvier (Histoire de l'Art pendant la Révolu- lion), le plus populaire des graveurs de la Révolution. 11 a gravé, d'après Boizot, Drouais, Le Tliiere, P. Guerin (La Brouille et le Rac- commodement), Isabey (Le Départ et le Retour), Lawreince (L'Acci- dent imprévu et la Sentinelle en défaut, cette dernière estampe (vente D. L. F., \)dirVignères, 18 fr., et les deux, ventes Raiffé, 186/i, 2/i fr.) et G. Vernet, de ce dernier les Incroyables et les Merveilleuses (Vente par Vignères, 9 décembre 1861, l/i fr. les deux); la mort d'Hlppolyte et la Course, deux très-grandes pièces, et le général Bonaparte à cheval, et aussi copie des estampes anglaises d'après Morland et Singleton.

DARET (Jean)

PEINTRE (1) ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

à Bruxelles, en 1613, mort en 1668. Il fit le voyage d'Italie et étudia les maîtres de Bologne. Vers 1638, il vint se fixer à Aix, il se maria en 1639, et devint bourgeois de cette ville. Il y vécut enri- chissant les églises et les autels d'une multitude de tableaux. Voyez

(1) Un tableau représentant une Sainte Thérèse et des portraits sont dans le musée de Marseille.

248

les Cuiiosilés les |)lus remarquables de la ville d'Aix, par Pierre-Jo- seph de Ilaitze, 1679, et les Peintres Provinciaux, 1" vol. Daret a peint aussi des portraits dont plusieurs ont été gravés par Nie. Ede- linck (Samson géographe), Pitau elCundier. On a aussi Daret les Vertus, dédiées à Mademoiselle Marguerite Daret, suite de neuf pièces gravées en 1658, à Teau-forte, que décrit Robert-Dumesnil (r, 229). Dnret a eu deux fils, Michel et Jean-Baptiste, qui furent peintres et travaillèrent à Aix. Dans le Catalogue de la collection H. de L. (La Salle), est décrite une estampe représentant un Satyre blessé d'une flèche par Diane, d'après le Titien ; elle porte l'adresse de Bourlier.

BARET (Pierre)

PEINTRE ET GRAVEUR AU BURIN.

à Paris, en 160Zi, il mourut au château de La Luque, proche de Dax. âgé de 7/i ans, le 29 mars 1678. Il visita l'Italie et se rendit à Rome pour se perfectionner dans le dessin, et il écrivit une Vie de Raphaël, qui est la traduction de celle de Vasari, qu'il pubha en 1551 (1). L'on a de lui un grand nombre de portraits sous le titre : Tableaux historiques sont gravés les illustres Français et étran- gers de l'un et l'autre sexe, par Pierre Daret et Louis Boissevin, gr. in-Zi", publié en 1652 et 165/i (2). Marielte (II, 58j, dit : La manière de Vouet lui était devenue familière ; Daret Ta rendue très-heureu- sement dans tout ce qu'il a gravé d'après ce peintre (3). Daret fut reçu de l'Académie le 15 février 1663; il fut le maître de F. Poilly. Sur la fin de sa vie, il abandonna la gravure pour se livrer à la pein- ture. \ oyei Heinecken, Huber ci Rost (VII, 138), DriUliot, Le Blanc et la liste des Portraits français du Père Le Long.

1 Vierge et Enfant Jésus, d'après S. Vouet.

Vente par Vujnères (1"^ féviier 186Zi), 12 fr. 50 cent

(1) Cette Vie de Raphaël se retrouve avec la Description des Pein- tures de Lyon, par de Bombourg, en 1775, in-18.

(2) A la vente de Montnurqué (12 mai 1851, par Potier), un Re- cueil de 178 poitraits; au ['\[v\ la date de 165Z|.

(3) Quatorze estampcî se Irouvont dans lœuvrc de S. Vouet, l vol. in-folio.

249

2 Des Anges supportent en l'air le portrait du prince de Conty, abbé, d'après Lubin Baugin, en 1647 (1). Il y a un second État de cette estampe oii le portrait est remplacé par celui de la Sainte Vierge. Pièce citée par Mariette.

3 Sainte Véronique, d'après J. Blanchard. Cette pièce que cite Mariette a été dédiée à M. Goislard, curieux de tableaux, par P. Mariette, son bisaïeul.

4 Louis XlIIà cheval, par Daret, 1643.

Ventes D" Henneville (1858), 3 fr. 75 cent ; —David (1859), 27 fr.; par Vignères (1" mars 1866), 10 f. 50 cent.

5 Louis Xlll debout sur un piédestal; il est couronné par un Génie. Trois figures représentant la Discorde, la Renommée et la Justice. Dans le fond, une vue de Paris.

Vente par Rochoux (19 décembre 1859)...?

6 Louis Xlll et Anne d'Autriche, à cheval. Dans le fond, le château de Saint-Germain, 1640. G, Le Brun in,, Daret sculp, et exe; et, au bas, seize vers. Belle pièce.

Vente P. D. (Defer, 1859), 99 fr.

7 Louis XIII, à cheval. Anne d'Autriche avec ses deux enfants. Deux estampes.

Vente L. B., par Vignères [li mai 185/i), 2/i fr.

(1) Celte composition ri été gravée à tort dans Landon et dans rOEuvre de Le Sueur, publié par Challamel, nomme étant de ce maitie.

250

8 Vœux de Louis XIII et de la Reine: ils sont entourés de quatre saints.

Vente D'Henneville, 27 fr.

9 Anne-Marie-Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier. In-4°.

Vente par Rochoux (9 janvier 1866), 8 fr. 50 cent.

10 Charles Gontaut de Biron, maréchal de France (1).

Vente à'Henneville, l\ fr. 50 cent.

11 François de Bonne de Lesdiguières, conné- table. In-4°.

Vente par Vlgnères (1" mars 1866), 11 fr. 50 cent.

12 Tristan l'Ermite, d'après Duguernier.

Vente W.rfeL. (La Salle), 2 fr.

13 Jean Duvergier de Hauranne, abbé de Saint- Cyran, mort en 1643, à 62 ans. D. Diimoustier pinxit. P. Daret sculp., 1645 (2).

Daret a encore gravé un grand nombre d'es- tampes. Huber et Rost{Y\l, 138) dit : a Son œuvre, composé de plus de 400 pièces, d'après Baroche, Carrache, Chauveau, M. Corneille, Dominiquin,

(1) Il y avait, dans la collection (VHeiineviUe^ deux estampes très- rares anonymes sur le maréchal Biron, l'une représentant son aj-res- tation à Fontainebleau et son supplice à la Bastille, pièce avec lé- gende, vendue M fr., l'autre pièce représentant son supplice, gravée à l'eau-forte, vendue 59 fr.

(2) Alix, Morin et autres ont gravé ce même personnage. Voyez le l^èrc TiC Long.

251 -

Le Guide, Le Sueur, Michel- Ange, Sarrazin, Stella, Van Dyck et autres grands peintres. Ces estampes sont avec les dates de l()38à 1053. Il a aussi gravé les planches de l'ouvrage de Gomberville, sous le litre : La Doctrine des Mœurs. Paris, 1646 ; et diffé- rents titres et frontispices pour divers ouvrages. Voyez Ileinecken^ Le Blanc, la liste des portraits français du père Le Long et le Catalogue de la vente D' Ilennevillc se trouve un grand nombre de por- traits de personnages français, gravés par P. Daret.

D'ARGENVILLE (Antoine-Joseph-Dezalier)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AMATEUR.

JNé à Paris, le 15 juillet 1680, y est mort le 26 novembre 1765. Il était élève de Chaufournier. Il prit de bonne heure du goût pour les arts, dit Mariette (A. B., II, 60); il fit le voyage d'Italie en 171Zj, et dans la suite celui de Londres, et entreprit de former une collec- tion de tableaux, de dessins et d'estampes (1), à laquelle il en joignit une d'histoire naturelle (2). Il a gravé à l'eau-forte plusieurs pièces, dont une tête de paysanne, d'après A. Watteau. Voyez Le Blanc, qui cite IZi pièces. D'Argenville a écrit une Vie des Peinties avec leurs portraits. Paris, 17Zi5, 3 vol. in-li". Il y a une deuxième édition. Paris, 1762, h vol. in-8°.

DASSONVIL.L.E ou DASSONEUILLE

(Jacques)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'EAU-FORTE.

Ce peintre, dont le lieu et la date de la naissance sont restés in-

(1) La vente en a été faite par Remy en 1766 et 1779.

(2) Il écrivit deux volumes sur les Coquilles et les Fossiles, et au- tres ouvrages d'histoire naturelle. Voyez Brunet (M. V., Il"' Partie, p. 22).

252

connus (1), floiissait vers le milieu du xyii*^ siècle, d'après les dales de quelques-unes de ses estampes, marquées de 1653 à 1666, et dont le nombre, décrit par Robert- Dumesml{l, 167), est de 37 piè- ces représentant des sujets familiers et des scènes de fumeurs et buveurs, dans le goût de Brauer et d'Ostade ; elles sont marquées pour la plupart de son nom J. Dassonneuille in. /eci^; quelques-unes de ces estampes portent l'adresse de Marlin Van Eden, ce qui a fait supposer à Mariette que Dassonville avait tra\aillé à Anvers. Voyez Heinecken, Huber ei Rost (VIII, 170 (2), le catalogue Rigal, qui cite Zi3 estampes, vendues 20 fr. Le catalogue Rrissart (1859) indiquait 32 pièces. Dans le catalogue de la vente Ramberg (1863), six pièces non décrites; et dans celui de la vente Le Rtanc (1866), six pièces également non décrites;, d'après P. Nolpe et Teniers.

DAS^WELD ou DASWELT {L)

AMATEUR PEINTRE, DESSINATEUR ET GRAVEUR A l'EAU-FORTE.

à Amsterdam, en 1770. Elève de Stockvisii; il a peint des paysa- ges avec animaux, et il a gravé à l'eau-forte quelques-uns de ses tableaux. Il travaillait encore en 1818. Voyez Rrulliot, Nagler et le Catalogue Verstolk de Soelen, V Partie.

DATTI. Voyez MAITRE A LA RATIÈRE DAUBIGNY (Philippe)

DESSINATEUR ET GRAVEUR.

Ce maîti'e, sans doute orfèvre, a gravé quatre estampes représen- tant diverses pièces pour la batterie d'un fusil; elles sont décorées d'ornements gravés au burin d'une manière fine, mais très-sèche. Elles sont marquées Danbigny, i6oh, ou Daubignij fecil 1635. Il y a

(1) Dans le Catalogue de la vente Neyman, par Basan, se trouve cité un dessin de ce maître (vendu 36 liv. 12 sous), il est appelé Dassonville, amateur de la ville de Valenciennes.

(2) Ces auteurs indiquent une cinquantaine de pièces de Dasson- ville et le disent, d'.iprès Rasan, :\ rorl-Sainl-Ouen, près Koucn, en 1719. No faul-il pas croire à une erreur do rhifTio el liro 1619 ?

253

un second élat le nom de P. C.ordier esl ajouté et la date de 1635 changée encolle de 1665. Voyez BruUiol et le Catalogue de la vente Ovide Heyttard (K*^ Partie, 85).

DAUDET (Etienne-Joseph)

DESSINATEUR, ORFÈVRE ET GRAVEUR.

Six gravures au burin, représentant des rinceaux d'ornements, sous le titre : Nouveaux livres d'Ornements propres pour Peintres et Graveurs, Orfèvres et autres, inventés et gravés par Eslienne-Joseph Daudet, en 1689, Voyez le Catalogue de la vente Ovide Heynard [W Partie, 99).

DAUDET (KoBERTj

GRAVEUR AU BURIN.

JNé à Lyon, en 1737 ; mort à Paris, en 182Zi. Elève pour le dessin de Frontier, et pour la gravure de son père (1), de Balechou et de .1. G. WiLLE, il a gravé de 1767 à 178/i, d'après des lab'.eaux fla- mands et hollandais, provenant des cabinets célèbres de la fin du xviii^ siècle, et dans les ouvrages suivants : Cabinet Choiseul Praslin ; Galerie des Peintres de Le Brun ; Musée Français ; Galerie de Flo- rence, par Masquelier; les Voyages de Naples et Sicile deSaint-Ncn; de Syrie, par Cassas; celui, en Espagne, par De La Borde, et les Monuments de l'Indoustan, de Langlès, et plusieurs belles planches d'après Joseph Vernet; des batailles des campagnes d'Italie, d'après C. Vernet, etc. Voyez Gabet ; il dit l'œuvre de Daudet de 82 plan- ches. Il y en avait 27 avant la lettre dans la vente Rigal, vendues 31 fr. en trois lots.

D AU GARD (P.-D. Bassinet)

AMATEUR ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

à Avignon, vers 1670. Roberl-Bimesnil (VIII, 297), dit : Que les estampes de ce maître sont très-rares, n'ayant jamais été dans le commerce. Il n'en décrit qu'une seule, représentant deux hommes

(1) PiOBERT Daudet, graveur et éditeur ù Lyon, a gravé quelques portraits en 1731-1733, et des planches pour le cabinet de Servières, in-/i°. Vovez Heinecken et Le Blanc.

254

vêtus en Hongrois, sur laquelle on lil dans une banderolie : Cheva- lier et Officier de l'Arc de la Compagnie de Monsieur le Marquis d'Orsan; et au bas, à gauche : P. D. B. Baugard in. et sculp. AuenionCf 1101*

DAULL.É (Jean)

GRAVEUR AU BURIN.

j\é à Abbeville, selon ttuber et Rost, en 1703 (1); mort à Paris, le 23 août 1763. Elève d'FlECQUET, DauUé a gravé avec succès le portrait, Thisloire et le paysage. Son œuvre est considérable. A sa mort, sa veuve Ta réuni en 1 vol., sous ce titre : Quaîre-vingt-quatre Estam- pes gravées d'après les Tableaux des plus grands Peintres italiens, flamands et français, tirés des plus célèbres Cabinets de Paris, chez la veuve DauUé, à Paris. In-fol. atlantique. A la vente Basan (1798), un œuvre composé de ilxh estampes, en 1 vol. in-fol., a été vendu 58 liv.

1 Marie-Joseph, reine de PologDe (2), d'après

Louis Silvestre.

l^*" État avant la lettre. Ventes Buckingkam, 18 shel.; Forster, 37 fr. 11*^, avec la lettre. Vente Ncuman (8 mai 1862), 21 fr.

2 Louis XV, d'après H. Rigaud. Gravé en J737. Vente //. de L. (La Salle), 26 fr.

(1) Cette date est celle généralement adoptée par les chalcographes ; cependant Mariette, qui a véci^ ci intimité avec DauUé, dit (A. B. H, 62): (( La ville d' Abbeville, si féconde en bons graveurs, a vu naître Jean Daullé en 1711. » U savait déjà manier passablement le burin lors- qu'il vint i^ Paris. M. Hecquet, chez lequel il travailla, lui procura à graver d'aprôp Mignard le portrait de la comtesse de Feuquères, sa iille, célèbre par sa bfauté. Uigaud ayant vu une épreuve de cette esla(j^i)e, s'attacha Daullé, qui, sous la conduite de ce peintre, fit plusieurs chefs-d'œuvre qui lui valurent l'entrée à l'Académie en 17/42.

(2) Cette estampe est en tête du 2^ vol. de la Galerie de Dresde. DauUé a encore gravé d'autres planches pour cette Galerie, dont : la Magdeleine du Corri^ge, les Enfants de J»ubens, etc. Celte dernière estampe vendue {Vignrres, 29 mai 1855), 10 fr. 50 cent.

255

3 Louis-Philippe d'Orléans, duc de Chartres (né à Versailles, le 12 mai 1725), d'après Belle.

Vente par Rochoux (13 janvier 1862)...?

4 Fénelon, d'après Vi^ 'en, 1739.

5 Charles-Edouard, fds aîné de Jacques Stuart, à Rome, le 31 décembre 1720. Portrait sans ins- cription ni nom de peintre, qui est Rigaud. On lit seulement à droite : J, Daulle sculp, (1).

Ventes Deboi?, 9 fr. 50 cent.; par Sotheby (23 mai 1858), 1 liv. 2 sh.; Gilbert, 16 fr.; Brmjninckx , 17 fr.

6 Marguerite de Valois, comtesse de Caylus, d'après Rigaud.

Ventes iVrtttwa» (8 mai 1862), 12 f r ; A. G., par Vlgnères {!" mars 1866), 11 fr.

7 Catherine Mignard, comtesse de Feuquière, tenant le portrait de son père. Gravé en 1735. d'a- près Mignard.

P*" Elat avec les mots : se vend cliez l'auteur. Ventes Van den lande, 15 fr. 90 cent.; A., par Le Blanc (1858), 29 fr.; par Vignères (l^^ mars 1866), 15 fr. 50 cent.

8 Polignac, Cai^dinal, d'après H. Rigaud.

1" État avant la lettre. Vente par Clément (8 janvier 1866), 2/1 fr.

9 François Fébure de Laubrière, évêque de Soissons, d'après H. Rigaud.

l*r Etat avant la lettre. Vente Marshall, 2 liv. 2 sli.

(1) Ce portrait a été vendu chez Le Blanc (1866), 38 fr. avec celui de Henri Benoît, second fils de Jacques Stuart, aussi d'après Rigaud ; ce dernier seul chez Camberlyn (1865), 16 fr. 50 cent.

256

iO J.-F. de Cliastenet de Puységur , d'après Tournière.

[er Élal avant la lellre. Ventes H, de L (La Salle), 45 fr.; marquis de B., de Florence (1866), ilx fr.

11 J.-B. Rousseau, d'après Aved.

I*^^»" État avant la lettre. Vente DrM(/«/m, 3 liv. sterl.

12 Nicolas Boileau, d'après Rigaud. Il y a des épreuves avant la lettre.

13 Portrait de Jean Mariette, graveur et libraire,

d'après Ant. Pesne, en 1747 (1).

l*^' État avant la lettre. Ventes L. R. de L. (Le Roux de Lincy), ZiO fr. (avec deux portraits du même, dessinés par Gochin et gravés par Saint- Aubin). Buckingham, 17 sb.

ne, avec la lettre. Ventes Buckingham, 11 sb.; Gilbert, 15 fr.; La Jarriette [U mars 1861), 20 fr.;— Le Blanc (1866), 31 fr.

14 Rigaud peignant le portrait de sa femme. Gravé d'après ce maître, par Daullé, pour sa récep- tion à l'Académie, le 20 juin 1742. La planche est à la Chalcographie du musée du Louvre.

l^' État avant la lettre. Vente Marshall, 18 scb. [I«, avec la lettre. Ventes' DreMo; (1861), ik fr.;— Vignères (l^r mars 1866), 11 fr. 50 cent.

15 Gendron, médecin, d'après H. Rigaud en 1737 (2).

l<='^ État avant la lettre. Vente Drugulin, 1 liv. 7 sb.

(1) On dit ce portrait presque gravé entièrement par J. G. Wille.

(2) Ce portrait, le précédent et celui de la marquise de Caylus sont regardés [rdr Mariette comme les meilleurs ouvrages de Daullé.

257

16 Louis Moreau de Montpeituis, d'après Ro- bert Tournière. Wille a gravé la tête et les mains dans ce portrait.

I" État avant la lettre. Ventes A. par Le Blanc (1858), 20 fr.; M. L. (Lauzet, de Marseille), 13 fr.; —ikirnberlyn, 18 fr. ffe, avec la lettre. Vente Corneillan (1865), 9 fr.

17 Lemercier (Pierre-Augustin), imprimeur de la ville de Paris, d'après L. Van Loo. Epreuve avant la lettre.

Vente Archinto, M fr.

18 Baron, comédien, d'après De Troy.

1er État avant la lettre. Vente Drugulin, 2 liv. 7 sli. Tfe, avec la lettre. Vente par Vignères (29 novembre 1858), 12 fr.

19 Portrait de Mademoiselle Pélissier, actrice de l'Opéra, en flore, d'après Drouais.

I" État avec l'adresse de Drouais. Vente Laterrade (1858), 32 fr.

20 Madame Favart dans le rôle de Bastienne, d'après Carie Van Loo. 1754.

P"" Etat avec l'adresse de DauUé. Vente //. de L. (La Salle), 23 fr.

21 Princesse de Troubetskoy (Anastasie de Hesse) en pied et assise, d'après Roslin, en 1761 .

Vente Namnann {Vignères, 8 mai 1862), 16 fr.

22 Le Quos ego. Gravé d'après le tableau de Rubens, à la galerie de Dresde (1).

(1) Cette planche est gravée pour l'ouvrage la Galerie de Dresde, dans laquelle se trouvent plusieurs planches par Daullé.

ir (est.; 17

258

I^"^ Étal avant la lettre. Yen[eè Bourlamarque (1770), 15 liv.;— De Mailly (177/i), 29 liv.; Marshall (186Zi), 9 schl.

23 Groupes d'Amours représentant les Quatre

Éléments, d'après F. Boucher. Quatre pièces.

Ventes M. S., par Vignères (l^"" décembre 1856), 27 fr.;— par Rochoux (5 décembre 1860), 50 fr.; Camberlyn, 21 fr.

24 Les Quatre-Saisons, d'après les tableaux de Boucher, appartenant à Madame de Porapadour.

Vente P. D. (Defer, 1859), 18 fr.

25 La Baigneuse surprise, d'après F. Boucher.

I" État avant la lettre. Ventes Van den Zande, 16 fr.; par Vignères (18 mai 186Zi) ..?

26 Les Amours en gaîté, d'après F. Boucher, 1750.

Vente De la Jarriette (1861), 2Zi fr.

27 Vénus et l'Amour, d'après F. Boucher. Vente De la Jarriette (1" P., 1861), 27 fr.

28 Les deux Fils de Rubens, d'après le tableau de Rubens. Gravé pour l'ouvrage la Galerie de Dresde.

Vente par Vignères (29 mars 1855), 10 fr. 50 cent.

DauUé a encore gravé d'après l'Albane, Corrége, Coypel, David, Dietricy, Jouvenet, Metzu, Nonotte, Perronneau, Pater. Poussin, Teniers, J. Vernet et autres peintres Flamands, Hollandais et Français. Voyez Huber et Rost (VIII, 108j, Le Blanc, les Cata- logues Paignon-Dijonval, Cerroni (Vienne, 1828) et Franck (Vienne, 1836).

259

DAVENT. Voyez THIRY.

DAVID (Charles)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU BURI.\.

à Paris, à la fin du xvi« siècle. On ignore la date de sa mort et le nom de son maître, il paraît avoir pris Villamena (1) et Bloe- MAERT pour modèle. Il commença par graver des vignettes et litres de livres, dans le goût de Léonard Gaultier et Thomas de Leu, et ensuite diverses estampes d'après Champagne, Franc Floris, Huret, Rabel, S. Vouet et autres pièces, marquées de son nom ou de son chiffre, tormé des lettres C. D. F et C. D. Il a encore gravé des por- traits de personnages célèbres de France et d'Angleterre. Voyez Bromley et le père Le Long.

1 Jeanne d'Arc dite la Pucelle d'Orléans. (7. David. Le Blond excudit.

2 Portrait de Marie-Stuart. Cité par Bonnar- dot (Histoire artistique, archéologique de la gravure, p. 50), qui mentionne que David travailla pour Pierre Firens (2).

Vente Scott (1858, à Londres). ...î'

3 Elisabeth, reine d'Angleterre, morte en 1603, à l'âge de 70 ans. Portrait dans un ovale historié.

Ventes R. D. (Dumesnil, 26 novembre 1855), 30 fr.; Rochoux (3 décembre 1860), 12 fr.

4 Nicolas de l'Hôpital, duc et marquis de Vui- try, maréchal de France. Gravé en 1629. Vente par Rochoux (6 mai 186Zi), 6 fr. 50 cent.

(1) Il a gravé dans la manière de ce maître une suite de figures en pied, les Cris de Rome, en 16 pièces in-fol.

(2) Selon Renouvier (Types Ecole française, p. 138), il fit un livre de Portraiture, édité chez Firens.

200

5 Le .loiieiii' de Corneiiuise, dit le duo de Bnckiijoham.

Vente G. Smith (1861), 15 schl. (1).

6 Un [lomme qui tient un escargot sur son doigt; un bouc portant une couronne d'escargots, et, sur ]a table, un plat qui en est rempli. Gra\é d'après CalloL

7 Une Nourrice qui porte un enfant. Au bas, dans la marge, six vers et Le Blond exe, (2).

DAVID (HiEHONYME ou Jérome)

DESSINATEUR ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE ET AU BURIN.

i^é à Paris, vers la fin du xvi« siècle. Il était frère du précédent : il visita Tltalieet grava, à Home (3); plusieurs estampes d'après des maîtres italiens. Son burin a de l'analogie avec celui de son frère. L'œuvre des deux frères, dit Huber et Rosi (Vil, 105), est composé d'environ deux cent vingt pièces Jérôme a gravé un grand nombre d'estampes d'après le Guide, Le Guercbin, Procaccini, Robert Picou, A. Durer, et une suite de quarante-deux pièces gravées à l'eau-forle, d'après Montano (Zi), représentant des Eglises, des Tombeaux et Autels de Uome, publiée par Soria ; une suite de têles de philoso- phes sur ses propres dessins, en Irente-six pièces, et plusieurs por- traits de personnages célèbres de France et d'Angleterre, marqués

(1) Dans ce catalogue, cette estampe est sous la désignation sui- vante : The bagpiper Called the of Bucîiinghain.

(2) Celle estampe fait partie d'une suite de tètes de fantaisies, gravées par Humblol, G. de Ghein, Falk, Vouillemont, etc., el pu- bliée par Le Blond. Un vol. contenant 71 pièces de ce genre a été vendu 296 IV. par Bochoicv (17 mai 1866).

(3) Selon MaroUes, il travaillait dans celle ville en 1608.

{U) Le portrait de Jean-Baptiste Montano, habile ciseleur, de Milan, mort en 1621, a été gravé par U. David.

26{

de son nom ou de son cliiiïre, formés des lellres II. D. F. il a encore gravé plusieurs planches dans la suite des Proverbes de Lagniet. Voyez Le Blanc.

i Anne d'Autriche, à cheval, chassant au fau- con. //. David. Le lilond ex.

Ventes A., par Le Blanc (1858, 22 janvier), 36 fr.; par Vitjnères (8 mars 1858), 10 fr. 50 cent.; par Vignères (17 décembre 1860), 32 fr.

2 Gaston de France, duc d'Orléans, représenté achevai. //. David, Le Blond ex.

Vente A., par Le Blanc (1858), 3Zi fr.

3 Marguerite de Lorraine, seconde femme de Gaston, représentée à cheval //. David. Le Blond ex. (1). Vente A., par Le BUmc (1858), /jO fr.

i Charles i"', roi d'Angleterre, représenté à cheval. H. David. Le Blond ex.

Vente A, par Le Blanc, Zlx fr.

5 Anne-Marie-Henriette, reine d'Angleterre,

femme de Charles V\ représentée à cheval. H. David.

Le Blond ex. (2) .

Ventes A., par Le Blanc, 36 r.; La Jarriette {ti mars 1861), les quatre portraits ci-dessus, en deux lots, 133 fr.

6 François de L'Hospital du Hallier de Rosnay, maréchal de France. J. David del. et sculp,, 1644.

Vente R Defer (1859), U fr.

(1) Ce poitrait, celui de Gaston et celui d'Anne d'Autriche ne sont pas décrits dans lu liste du père Le Long.

(2) Ce poitiait et le précédent ne sont pas cités dans Bromley.

262

7 Le Cardinal de Richelieu, représenté ache- vai. Portrait rare.

DAVID (Jean)

DESSIi^ATEUR ET GRAVEUR AU BURIA'.

à Gênes, vers 1755. Il a gravé à Gênes et à Venise, d'après J. Bellin, Jules Romain, Manlègne et autres maîtres; ses estampes, marquées de son nom Joh. David, Gen. Venet. inv. et fec; plusieurs sont dédiées au comte Durazzo. Il a gravé à l'eau-forte des costumes de Venise, suite de 12 pièces in-fol., dédiées au peintre Dominique Corvi en 1775. Voyez Heinecken, Brulliot et Le Blanc.

DAVID (François- Anne)

GRAVEUR A l'eAU-FORTE ET AU BURIN.

à Paris, en ilUi ; mort en 1824. Elève de Ph. Le Bas. Après avoir, dit Renouvier (Histoire de l'Art pendant la Révolution, p. 302), gravé beaucoup de pièces flamandes et des pièces galantes qui lui avaient procuré le titre de graveur de la Chambre et du Cabinet de Monsieur, David se fit éditeur de nombreux livres à figures, qui tous ne furent pas achevés. Les principaux sont : les Anliquilés d'Her- culanum^ texte par Sylvain de Maréchal. Paris, 1780 à 1803, 12 vol. in-8% 80Zi fig. au bistre ; les Antiquités étrusques^ texte par D'Han- carville. Paris, 1785-1788,5 vol in-8% 360 fig. au bistre; Histoire de France, par Letourneur. Paris, 1785-1788, 5 vol. in-8°, IZiO fig. au bistre; Histoire d'Angleterre. Paris, 178Zi-1800, 3 vol.; Histoire de Russie, 3 vol.; le Muséum de Florence. Paris, 1787 à 1803, 8 vol. in-8°, 553 fig. en bistre (1). David publia encore les Eléments du Dessin, etc.. 1797, in-Zi°, et les Proportions des plus belles Figures de l'Antiquité, avec descriptions, par Winckelman. Paris, 1798, in-/i°. Renouvier, p. 303, cite six pièces historiques gravées par David, d'après Monnet, sur Louis XVI et le général Bonaparte, et un por- trait de Monsieur, d'après Drouais. Voyez Huber et Rost (Vîil, 271), Gabel et Le Blanc,

(1) Il y a de tous ces ouvrages une édition in-Zi"; on en trouve la description et les prix dans le Manuel du Libraire, par Brunel.

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-- 263

1 Le Marché aux Herbes à Amsterdam. Gravé d'après Metzu. Morceau capital du peintre et du gra- veur. Le tableau est dans le musée du Louvre.

I" État avant la lettre. Ventes Héricourt, an IX, 10 fr., avec le Charlatan, aussi gravé par David, d'après le tableau de Carie Dujar- din, dans le musée du Louvre.

11% avec la lettre. Vente Corneillan, 7 fr.

DAWE (Philippe)

DESSINATEUR ET GRAVEUR A LA MANIÈRE NOIRE.

en Angleterre ; élève de W. Hogarth, selon Le Blanc, qui elle seize pièces de ce maître. Il florissait à Londres en 1770. Il a gravé de 1769 à 1779, des sujets familiers et des portraits d'après R. Cosway, Hudson, Foldson, Kaufîman, Morland et autres peintres anglais, ses contemporains. Voyez Heinecken, Huber et Rost (IX, 348) qui cite 27 pièces.

DAWIS. Voyez LE DAVIS. (le Maître au dé). Voyez DADO.

DEANE (John ou Jean)

DESSINATEUR ET GRAVEUR A LA MANIÈRE NOIRE.

en Angleterre, vers 1750. Florissait à Londres vers 1780. Il a gravé divers sujets d'après Murillo, Rubens, et un grand nombre de portraits d'après Gainsboroug (Mistress Elliot), Hoppiner, J. Russel, Pether, Romney, et principalement d'après sir Josué Reynolds (Miss Fitzpatrick) ; à plusieurs de ses estampes on voit les dates de 1777 à 1785. Voyez Huber et Bost (IX, 3/4I), Bromley et Le Blanc.

DEBUCOURT (Philippe-Louis)

PEINTRE ET GRAVEUR AU BURIN, A LA MANIÈRE DU LAVIS ET CELLE

DU CRAYON.

l\é à Paris, vers 1757 ; mort en 1832. Elève de Vien. Agréé de

264

l'Académie en 1781, comme peintre de genre ; il eut le litre de peintre du roi. Il a gravé au lavis en couleurs, d'après ses composi- tions à la gouache, des sujets qui eurent une grande popularité et qui conservent le souvenir de l'époque de la Révolution de 1789 ; plu- sieurs de ses compositions ont été aussi reproduites au burin et au pointillé par Angélique Moitié, Leveau, Née, Masquelier, Guyot, Aug. Legrand et autres. Voyez J. Renouvier (Histoire de l'Art pen- dant la Révolution, p. 182). Le Blanc, Gabei, Edmond et Jules de Concourt (l'Art au xviiie siècle).

1 Le Menuet de la Mariée, en couleur, 1786.

i"^ État avant la lettre. Vente Corneillan (1865), 191 fr.

11% avec la lettre. Ventes Vignères (1^" décembre 1856), avec la Noce au Château, gravée en 1789 : les deux pièces en couleurs, 100 fr.; par Vignères (6 avril 1857), les deux mêmes estampes, 85 fr.; par Vignères (23 novembre 1857), la Noce au Château, seule, 103 fr.; Gilbert (1858), les deux mêmes, 120 fr.; par Clément (31 janvier 1861), les deux, 102 fr. ; une était avant la lettre ;

par Rochonx (18 février 1861), la Noce au Château, seule, 33 fr.;

Cildemeester (1862), les deux, 92 fr.; par Rochonx (7 mars 186Zi), le Menuet de la Mariée, seule, 60 fr.

2 Les Deux Baisers, 1786, en couleur.

Ventes par Vignères (29 mai 1855)...? par Rochonx (28 mars 1859), 33 fr.; Alj)h, David, par Vignères (1859), 50 fr.

3 Heur ou malheur ou la Cruche cassée, en

couleur, 1787.

Ventes par Vignères (1*' décembre 1856), 51 fr.; par Vignères (3 mai 1858), 15 fr.; par Vignères (16 janvier 1863), 29 fr.

4 L'Oiseau ranimé, en couleur, 1787.

Ventes par Vignères (23 novembre 1857), 37 fr.; Alph. David

(1859), Z|8 fr.

o La Main, 1787, en couleur.

Ventes par Vignères (6 avril 1857), Zil Ir.; par Vignères (3 mai 4858), 80 fr.; Raif'é (186/i), avec le sujet dit la Rose mal dé-

265

fendue, les deux en couleurs, 30 fr.; par Hochoux (17 mai 1866), les deux mêmes, 52 fr.

6 La Fille enlevée. Pièce en couleur de forme ovale, 1785.

Vente Raifé (186^), Zi5 fr.

7 L'Escalade ou les Adieux du matin, en cou-^

leur, 1787.

Ventes par Vignères (!*' décembre 1856), 71 fr.; par Rochoujc (7 mars 186Zi), 19 fr.

8 Annette et Lubin, en couleur, 1787.

1" État avant la lettre. Vente par Clément (31 janvier 1861), 108 fr. 11% avec la lettre. Vente du docteur Aussant (186Z»), 26 fr.

9 Le Compliment ou la Matinée du Jour de l'an , 1787, et, en pendant, les Bouquets ou la Fête de la Grand'Maman, 1788. Deux pièces ovales en couleur.

Ventes par Vignères (1856, l""" décembre), 53 fr.; par Vignères (21 mai 1860), /i5 fr.; Jourdan (1862), 29 fr.; par Rochoux (IZi décembre 1863), 50 fr.; Vignères (1^^ février 1864), 25 fr.;— Raifé (186Zi), 2Zi fr.; Desperet (1865), 70 fr. (la seconde est avant la lettre).

10 Almanach national, année 1791 (Iliade la

République), en couleur.

Ventes Laiterade, 61 fr.; M. T., par Rochoux (19 janvier 1863), /il fr.; Docteur Aussant (186Zi), 38 fr.

11 La Promenade publique, 1792, en couleur.

V État avant la lettre. Vente Fossé d' A r cosse (186Zi), 255 fr.

11% avec la lettie. —Ventes par Vignères (V décembre 1856), 02 fr.; —Gilbert (1858), 129 fr.; Alph. David (1859), 100 fr.; |)ai- Vignères (21 mai 1860), 151 fr.; par Vignères (9 décembre 1861), 102 fr.; —par Clément (25 novembre 1862), 115 fr.;

1

266

M. H. T., par Rochoux (19 janvier 1863), 121 fr.; par Rochouju (IZj décembre 1863), 80 fr.; Raifé (1864), 69 fr.

12 Promenade de la galerie du Palais-Royal, en couleur, 1787 (1).

Ventes Vignéres (29 mal 1855), 51 fr.; par Vignéres (25 mai 1857), 50 fr.; par Vignéres (3 mai 1858), 60 fr.;— par Vignéres (1859), lOZi ïr.; Alph. David (1859), 85 fr.; par Rochoux (U décembre 1863), 91 fr.; M. H. T., pariîoc/iott^ (1863), 134 fr.

1 3 Promenade du Jardin du Palais-Royal.

Ventes par Vignéres (21 mai 1860), 84 fr., en couleur; P. D., de Lyon (14 décembre 1863), en noir, 26 fr. (2).

14 Portrait en couleur de Philippe -Égalité (Louis-Philippe d'Orléans).

Ventes par Vignéres (1857), 37 fr.; par Vignéres (23 novembre 1857), 21 fr.; par Rochoux (7 mars 1864), 26 fr.

15 Intérieur du Café de Frascati, époque de

l'Empire; en couleur.

Ventes Rochoux (14 décembre 1863), 85 fr.; Vignéres (1" fé- vrier 1864), 44 fr.

16 Route de Saint-Cloud, d'après C. Vernet.

Vente Vignéres (4 février 1861), 22 fr. 50 cent.

Debucourt a encore gravé, d'après ses compo- sitions, un grand nombre de pièces de circonstance

(1) /. Renouvier (Histoire de l'Art pendant la Révolution), dil à Poccasion de cette pièce et de la suivante : que Debucourt était ha- bile dans le bariolage des couleurs, qu'il exécutait au moyen de quatre planches; il savait, en leur donnant l'aspect le plus joli, y laisser quelques laçons pittoresques.

(2) M. Rochoux, dans le catalogue de celte vente, attribue cette pièce à Desrais.

267

et scènes de mœurs de la fin du xviii' siècle à l'Em- pire, et ensuite, il fut accaparé par l'éditeur Rolland, pour graver de grandes planches, d'après les dessins de C. Vernet, très en vogue au commencement du XIX' siècle; les principales sont : le Cheval sauvage (vente par Defer, le 22 novembre 1847, une épreuve avant la lettre, 27 fr.); le Chasseur égaré, le Cheval que Ton bouchonne, Grand Départ de Chasse, (épreuves avant la lettre, vente M..., 19 janvier 1824, 134 fr.), quatre sujets de Mameluck, la grande Ca- lèche, Course de Chevaux, etc., et, d'après le même artiste, une suite de caricatures et charges, dont une, la Route de Poissy, a eu une grande popularité.

Nous citerons encore de Dubucourt, plusieurs grandes estampes d'après H. Vernet, dont la Mort de Poniatowski, la Bataille de la Somo-Sierra, et le por- trait équestre du duc de Berry, cette dernière d'a- près C. Vernet, et 48 planches pour un Voyage pitto- resque au nord de l'Italie, et aussi d'après Drolling, Le Monnier et autres artistes contemporains. Une grande partie de ses estampes est décrite dans le Manuel de Le Blanc et dans les catalogues de ventes faites par Fi^/uères, depuis 1855.

DEGAMPS (Alexandre-Gabriel)

PEIiNTRE d'histoire ET DE GENRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

M à Paris, te 3 mai 1803 ; mort à Fontainebleau le 20 août 1860. Elève d'ABEL de Pujol. Son portrait, gravé d'après lui par Masson. Decamps a gravé à Peau-forte et il a exécuté un grand nombre de

268

dessins sur pierre lithographique, dont plusieurs sont tort rares (1). On en trouve le détail dans les catalogues des ventes Parguez (1861), et Colonel Delacombe (1863). Voyez Gabet et Le Blanc.

1 Les Anes sous le toit, dit le petit Auier turc (2).

I" État avant le numéro et le nom. Ventes Parguez, 28 IV.; Delacombe, 16 fr. 50 cent.; Dubois, 12 fr.

ir, avant le numéro, mais avec le nom Decamps sculp. Ventes Van Os (1851), 10 fr. 50 cent.; Van den Zande, 8 fr.

2 Paysage oriental ; à gauche, une femme et un enfant, et un chien près do l'eau. Grav(3 dans le goût de Marvy.

Vente Dubois (1866), ^5 Ir.

3 Paysanne, son enfant sur les bras. Gravé au vernis mou.

Même vente, 37 fr.

4 Les Laveuses, avec essai de croquis dans les marges.

Ventes Diaz (3), Zi7 fr.; Dubois, 35 fr.

(1) A la vente Parguez, une tète de nègre, le carcan au cou, avant le titre Pauvre Noir, a été vendu 88 fr., et à celle Dubois (1866), 30 fr. Dans la vente Bruzard. en 1839. l'œuvre lithographique re- présentant des scènes orientales, sujets de chasse, croquis divers, caricatures, sujets pour la Vie de Napoléon, d'Arnaud (2 vol. in-fol.). et pour le journal V Artiste, a été vendue 81 fr.; et à la vente Dubois, en 1866, l'œuvre à l'eau-lorte et lithographie, en plus de 130 pièces, a produit 92Zi fr.

(2) Tiré de la publication des Artistes contemporains. Dans la vente Visscher est cité le Repos du Voyageur, pièce qui n'a pas été mise dans le commerce, a été vendue 13 fr. Dubois (1866), 36 fr., et dans la vente D. L. V. (12 décembre 186^j), par Vinnères, sont cités les Deux Chiens et le Corps de garde turc.

(3) Il y avait plusieurs |)ièces Irès-rares à Peau-forte el lilhogra- piiiées, par Decamps.

209 DECKER ou DEKKER (Conrad)

GRAVEUR A l'eau-forte KT AU BURIN.

Travaillait en Hollande, vers le milieu du xvii'' siècle. U a gravé pour divers ouvrages publiés chez P. Mortier en 1697, et le Catalogue Camberlyn cite le Fou, allégorie, pièce très-rare, vendue 10 fr. 50 c. Voyez Le Blanc, qui cite trois autres artistes du nom de Decker.

DE FER (1) (Nicolas)

CÉLÈBRE GÉOGRAPHE.

à Paris en 16A6 ; mort en 1720. Ce géographe parcourut Tltalie, PAllemagne et d'autres parties de l'Europe. Le catalogue de ses ou- vrages et de ses cartes géographiques se trouve dans la Méthode pour étudier la Géographie, par Lenglet Dufresnoij, N. De Fer a fait graver plus de 600 caries, dont plusieurs sont enjolivées d'orne- ments. De ce nombre est un Nouveau Plan de Paris, fait sur les Mé- moires de Jouvin de Rochefort (2), corrigé, augmenté et enrichi des Vues de Versailles, Meudon, Fontainebleau et autres maisons royales situées aux environs de Paris, et dressées sur les lieux par N. De Fer^ en 1697. Ce plan en Zi feuilles. (Vente P. Defer, 1859, 92 fr.) Atlas curieux, ou le Monde représenté dans des Cartes générales et particulières du Ciel et de la Terre, par N. De Fer, géographe de Mon- seigneur le Dauphin. Paris, 1705, 2 vol. in-fol. oblong de 231 cartes et vues. Le portrait de ce géographe a été gravé in-fol. (3); aussi in-fol., par Dupin, et deux autres in-/i" et in-8".

(1) On trouve aussi le nom d'Antoine De Fer, marchand de tailles-douces, en l'île du Palais, en 1662, lequel a dédié à Son Al- tesse Koyale une estampe anonyme représentant le Fleuron royal de la maison de Bourbon, armoriai en 2 grandes feuilles. Aussi ce même nom avec l'adresse à l'image de fer, sur des estampes gravées par Avice, Briot et autres artistes sous Louis XIIL

(2) Voyez Brissart (Estampes l'^'vol., p. /|57, n''3, du Catalogue général.

(3) n est sans nom d'auteur; on lit seulement les vers suivants :

A servir Le public fay employé mes jours^ En habile géographe f ai parcouru la terre. Et si par mes travaux j'ay pu le satisfaire. Qu'il demaufle pour moy le céleste séjour.

270

DE GHENT. Voyez GHENT

DEL.ABARTHE (Antoine-Guerard)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

Florissait à Paris, vers 1780. On a de lui plusieurs paysages gravés à Teau-forte, avec l'adresse chez [sabey au Grand Cœur. Paris, 1778. Voyez Rigal, qui cite six paysages dans des ronds, et Le Blanc, qui dit : « Ce maître a travaillé d'après Teniers. »

DE LA BELLE. Voyez LA BELLE DELAGOMBE

ARMURIER, DAMASQUINEUR ET GRAVEUR FRANÇAIS.

Cet artiste vivait vers la fin du xvii« siècle ; et nous n'avons trouvé sur lui pour tout détail qu'une petite estampe représentant la Tenle de Darius, d'après Le Brun, sur laquelle on lit, dans un espace mé- nagé en blanc : Delacombe fecit.

DE LA COURT. Voyez LAGOURT.

DELAGROIX (Ferdinand- Victor-Eugène)

PEINTRE d'histoire.

à Charenton St-Maurice, le 26 avril 1798: mort le 13 août 1863. Elève de P. Guérin. Il était membre de l'Institut et Commandeur de la Légion d'honneur, et a exposé aux divers salons depuis 1826. La vente de ses tableaux, esquisses, dessins, etc., a eu lieu en t86Zi (1); en tête du Catalogue, une INotice sur Delacroix, par Th. Burly. On trouve dans ce Catalogue l'œuvre gravé à l'eau-forte (2) et lilhogra-

(1) Le succès de cette vente a été immense, et son produit a été d'environ 360,000 fr.

(2) A cette vente, 57 eaux-fortes et lithographies de Delacroix ont produit 885 fr.

271

pliié de Delacroix, et aussi dans les Catalogues des collections Par- guez (1861), Delacombe (1863), et Dubois (1866) (1).

Eaux-Fortes .

\ Juive d'Alger assise dans son intérieur, avec une négresse. Z)e/acma:, 1833.

Ventes Delacombe, 67 fr.; Delacroix, 20 fr.

2 Cavalier Turc poursuivant des Grecs sur un champ de bataille.

Vente Delacroix, 50 fr.

3 Lion déchirant un Arabe. Delacroix^ 1849. Pièce publiée dans le journal V Artiste.

1" Etat avant la publication dans V Artiste. Ventes Delacombe, 31 h\',— Delacroix, 26 fr. (2).

4 Dans les dessins sur pierre lithographique, exécutés par Eug. Delacroix, les plus importantes compositions sont celles pour Hamlet, drame de Shakespeare, au nombre de 13 pièces (vente Dela- combe, 151 fr.), datées de 1834 à 1843, et3.Htho- graphies inédites pour cette suite, ont été vendues, dans la vente Delacroix, jusqu'à 100 fr. la pièce. Suite pour le Faust de Gœthe, 17 pièces publiées en 1828 (une suite, vente Delacroix, 400 fr.; Dubois, 425 fr.). Des épreuves d'essai de cette suite se sont vendues chez Parguez et Delacombe, jusqu'à 60 fr.

(1) vingt pièces gravées à Teau-forte, de 1833 à 18/i9, sont décrites dans ce Catalogue.

(2) Dans la même vente, cette pièce s'est vendue 120 fr. avec la lithographie de la Mort d'Ortelie.

f

272

la pièce. Le Tigre royal et le Lion de l'Atlas, ces deux lithographies, vendues chez Delacombe^ 30 fr. et Delacroix, 200 fr. Panthère saisissant un che- val noir au cou. Vente Delacombe, loO fr.; Dubois, 61 fr. Cette pièce et les deux qui précèdent sont regardées comme les plus belles du maître.

DE LAFLEUR. Voyez LAFLEUR

DE LA FOSSE. Voyez LAFOSSE

DE LA LIVE. Voyez LA LIVE.

DELARAM (François)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU BURIN.

probablement à Londres, vers 1590. Cet artiste, dit Huber et Rost (IX, 39), était contemporain d'ELSTRACKE et des De Pass, et peut-être leur disciple. Son goût de gravure était celui qui régnait de son temps : beaucoup de netteté et peu de goût. Ses portraits forment la meilleure partie de ses ouvrages, mais leur valeur con- siste plus dans leur rareté que dans leur mérite. Plusieurs sont gravés pour deS ouvrages pour lesquels il a aussi gravé des frontispices ; plusieurs sont datés de 1618 à 1627. Voyez Bromley et les catalogues des ventes Mmgrave (1800), Masterman Sykes (182Zi), et le Manuel de Le Blanc, qui cite 32 portraits.

1 Elisabeth, reine d'Angleterre, après sa mort. Vente Masterman Sykes, 2 liv. 3 schl.

2 Jacques V\ roi d'Angleterre, représenté à cheval. In-folio (1).

(1) Le même personnage en buste et in-/4°, gravé par F. Delaram en 1619.

273

l" Elat avec l'adresse Compton HoUand. excud'U. Vente Mas- terman Sykes, liv. 13 sch.; Marshall, 9 liv. 2 sch. 6 den.

3 La reine Marie d'Angleterre, morte, en 1555, à l'âge de 43 ans.

4 Henri, prince de Galles, représenté à cheval. Compton Holland excud.

Vente M as terman Sykes, 6^ liv. Zisch.

5 Frédéric, roi, et Elisabeth, reine de Bohême, et Charles II, leur fils. Très-rare.

Vente par Sotheby (23 mai 1858)...?

6 La haute et vertueuse lady Françoise, com- tesse d'Hertfort en 1620, et marquise en 1640.

Ventes Masterman Sykes, 13 liv.; Maberly (1851)...?

7 Françoise Howard, duchesse de Richmond, 1623.

P"" Etat avant la planche réduite. Vente WiUesley {T P., 12 juin 1858), 1 liv. 9 sch.

8 John Baron Napier of Merchirston, the in- ventor of Logarithms.

Vente par Sotheby (23 mai 1858)...?

9 William Burton de Falde, antiquaire (1), représenté à l'âge de 47 ans, en 1622.

Vente Marshall, 7 sch.

(1) Hollar a gravé le portrait d'un autre antiquaire du même nom.

II (est.) 18

274

10 Mathias Lobel, médecin holanisle, en 1615, à l'âge de 70 ans.

Vente W. Scott (1) (1857)...?

11 Ernest, comte de Mansfield. Solde by Tho- mas Jeûner.

Vente Drugnlin^ 1 1. slerl.

DELAROGHE (Paul)

PEINTRE d'histoire.

à Paris, le 17 juillet 1797 ; mort le k novembre 1856 ; élève de Gros. Chevalier de la Légion d'honneur en 1828, officier en 183/i, membre de l'Institut en 183Zi. A exposé depuis 1822 (2). Une expo- sition de ses œuvres a eu lieu à l'Ecole des Beaux- Arts en 1857. La vente des tableaux, études et des objets composant le cabinet et l'atelier de Paul Delaroche a eu lieu en juin 1857. On a de cet ar- tiste une estampe à l'eau-forte qui est très-rare, n'ayant pas été dans le commerce. Elle représente le portrait de sa femme assise, son enfant sur ses genoux (3). Il y a trois Etats : le I^' n'est que tracé au trait, et deux tètes comme essais au bas du cuivre ; - 11% les deux têtes d'essai enlevées; 111% entièrement retravaillé, un trait carré entoure la composition. Les initiales P. D. et novembre 18/i5 se lisent aux trois Etats.

DËLATRE (Jean-Marie) graveur a l'eau-forte et en manière du crayon.

M à Abbeville, en 17/i6. Travaillait à Paris dès 1778 ; il se fixa a Londres, il grava la manière du pointillé et du crayon sous la

(1) Il y avait encore dans cette collection les portraits de Th. C.res- ham Wil, Sommers, King, Ilenery's, Jesler, gravés par Deiaram ; le portrait de Jester, très-rare, n'est pas cité dans Bromley.

(2) Depuis 1837, Delaroche a cessé d'exposer ses œuvres.

(3) Un portrait peint de M'"* Delaroclie et de son fils se trouve dans la collection Barring, à Londres.

275

(lireclion de Darïolozzi, plusieurs estampes d'après Angelica Kauff- man et d'après des peintres anglais ses contempoiains, et quelques portraits, dont Louis XV, d'après Vanloo, ceux de Caron de Beau- marchais et Rameau, d'après Cooliin; M''* Colombe l'aînée et M"e L3scot, actrices, d'après Lemoine (1). Voyez Huber et Bost (Vin, 290), Dussieux et Le Blanc.

DELAUNAY (Nicolas de)

GRAVEUR AU BURIN.

à Paris, le 20 septembre 1739; mort dans la même ville en 1792. Agréé à TAcadémie royale de peinture en 1777 et Académicien le 28 août 1789, sur les portraits de De Troy fils, d'après Aved, et S. Le Clerc, d'après Aved et Nonotte (ces deux planches à la chalco- graphie du Louvre). Elève de L. Lempereur. Son œuvre est considé- rable. Il a gravé d'après Diétricy, Jordaens, Raoux, Rubens, Sckalken, Vanloo, J. B. Weenix, et d'après les maîtres français de la fin du XVIII* siècle, tels que Aubry, Beaudouin, Charpentier, Cochin, Fra- gonard, Lawreince, Le Prince, Loutherbourg et autres maîtres ses contemporains. Le portrait de N. Delaunay a été gravé par Huot, d'après A. de Saint-Aubin^ en 1782. Voyez, pour son œuvre gravé et sa biographie, le catalogue de sa vente, par Regnault de La Lande, le 7 mai 1792. Huher et Rost (VIII, 260), Le Blanc et le catalogue Pai- gnon-Dijonval.

1 Le Carquois épuisé, d'après Beaudouin.

L'eau-forte. Vente par Rochoux (11 novembre 1861), 16 fr.

1" Etat avant la lettre^, le cartouche blanc. Ventes par Vignères (23 mars 1857), 80 fr.;— Le Même (9 décembre 1861), 51 fr.;— par Clément (26 novembre 1862), Zil fr.

11% avec la lettre dans le cartouche. Ventes Naumann, par Ro- choux (1861), 17 fr.; Corneillan (11 décembre 1865), 25 fr.

2 L'Epouse indiscrète, d'après Beaudonin.

I" Etat avant la dédicace. —Vente Raifé, 36 fr. 11% avec la lettre. Vente Le Blanc (1866), 17 ir.

(1) Ces deux portraits, vendus le premier 7 fr., le second 5 fr. Vente A., pâv Le Blanc, 28 décembre 1858.

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3 Les Soins tardifs, d'après Beandouin.

P' Elat avant la lettre. Ventes par Vignères (1<"^ mai 1857), 15 fr.; par le Même (9 décembre 1861), 26 fr.

11% avec la lettre. Vente par Vignères (11 décembre 1865), ih fr.

4 Les Hasards heureux de l'Escarpolette, d'a- près H. Fragoiiard (1).

V Etal avant la dédicace. Ventes P. D. (27 février 1859), 59 fr.; par Vignères (21 mai 1860), 59 fr.

II*', avec la dédicace. Ventes Vanden Zande, 28 fr.; par Vi- gnères (1" décembre 1856), 62 fr.; par Rochoux (3 décembre 1860), 28 fr.; par Vignères février 1861), 30 fr. Naumann (1861), 39 fr.; par Clément (26 novembre 1862)...? par Rochoux (20 avril 1863), 3Zi fr.

I1I«, la planche est réduite et de forme ovale. Vente Van den Zande, 25 Ir.

o Le Chiffre d'Amour (2), d'après Fragonard. Vente par Vignères (11 décembre 1865), 10 fr. 50 cent.

6 L'Éducation fait tout, et Dites donc, s'il vous plaît. Deux pièces d'après Fragonard.

I".Etat avant la dédicace. Vente Vignères (1" décembre 1856), 32 fr.

TI*, avec la dédicace. Vente par Vignères (It décembre 1865), 22 fr.

7 La Bonne Mère et la Fontaine d'Amour. Deux estampes, d'après Fragonard.

I" Etat avant la dédicace et l'adresse du graveur (3).

(1) Le lableaii a été vendu 30,200 fr. chez le Duc de Morny, en 1865.

(2) Le tableau a été vendu 35,000 fr. , chez le duc de Morny.

(3) La Bonne Mère seulement, du P' Etat, vendue 29 liv. chez le Marquis de Veri (1785), et 20 fr. chez Van den Zande, en 1855.

277 -

11% avec la dédicace à M. Ménage de Pressigiiy. 111% la dédicace supprimée, ainsi que le litre : Peiulre cl graveur du roi, à la suite des noms d'auteurs.

8 Le petit Jour, d'après Freudenberg.

Ventes par Vignères {1"' décembre 1856), 35 fr.; par le Même, Ik février 1866^, 16 fr.

9 Qu'en dit l'Abbé et le Billet doux. Deux es- tampes, d'après Lawreince.

I" Etat avant la dédicace (1). Vente par Rochoux (30 mai 1862), le Billet doux, seul...?

1I«, avec la dédicace. Ventes par Vignères {V décembre 1856), 40 fr.; (4 février 1861), 25 fr.; (16 janvier 1863), 29 fr.

10 L'Heureux Moment, d'après Lawreince (2).

1" Etat avant la tablette ombrée et la dédicace. Ventes par Vignères (1^"" décembre 1856), ZiO fr.; par Rochoux (3 décembre 1860), 23 fr.; Vignères {Ix février 1861), 12 fr. 50 cent.

11% la tablette ombrée et avec la lettre. Vente Raifé (186ù), 13 fr.

1 1 Les Soins mérités, d'après Lawreince.

I" Etat avant la lettre.

11% avec la lettre. Vente Raifé (186Zi), 18 fr.

12 La Consolation de l'Absence, d'après Law- reince.

I" État avant la lettre.

fP Etat avant la dédicace. Ventes par Vignères (!«' décembre 1856), 80 fr.; par le Même (19 mai 1860), 25 fr.

(1) Deux épreuves d'eau-forte. Vente par Vignères (3 mai 1858), 2/i fr. Une épreuve avant toute lettre et avant les armes du sujet : Qu'en dit l'Abbé? Ventes par Vignères (29 novembre 1858), 59 fr.; par Rochoux (9 janvier 1865), 51 tr.; par le Même (26 novem- bre 1866, 135 fr.

(2) Une épieuve à reau-forle. Venle P. D., Partie, 20 fr.

278

111% avec la dédicace. Ventes par Rochoux (3 décembre 1860), 15 fr.; —Raifé (1866), 18 fr.; par Vignères (11 décembre 1865), 29 fr.

13 La Lettre envoyée et la Lettre rendue. Deux estampes en pendant, d'après J.-B. Leprince.

Epreuves avant la dédicace à M. Radix de Sainte-Foix, et avant les quatre vers français de Guichard. Vente Vanden Zande, 10 fr.

14 Les Adieux, d'après Moreau (le jeune). Gravé pour la suite : Monument du Costvme physi- que et moral de la fin du xviif siècle,

I" Etat avant la lettre. Vente Raifé, 31 fr.

15 La Partie de Plaisir, d'après Weenix (1).

Epreuve avant la lettre, la lettre tracée. Vente H. de L. (La Salle), 9 fr.

16 Marche de Silène, d'après Rubens.

Epreuve avant la dédicace. Ventes Marquis de Veri (1785), 15 liv.; Corneillan (1865), 15 fr.

17 Portrait de M. de Necker, d'après Du-

plessis (2). I" Etat avant la lettre.

DELAUNAY dit LE JEUNE (Robert)

GRAVEUR AU BURIN.

à Paris, en 1754; mort en 181/i; élève de son frère. Il a gravé, d'après Aui)ry, Barbier l'aîné, Borel, Fragonard, Greuze, Mademoi- selle Gérard, des vignettes pour les Contes de la Heine de Navarre, d'après Freudenberg, et pour les Contes des Fées, d'après Marillier

(1) Le tableau est dans la colleclion de M. Diiluit, à Rouen.

(2) Le portrait peint osl dans la collection de M. Boitelle.

279

el d'après les tableaux de Nelscher et Vander Weff, pour l'ouvrage la Galerie d'Orléans, et divers portraits, dont ceux de iM"'"' Deshou- lières, d'après Sophie Chéron (Vente Vignères, 25 mai 1857, 10 fr.), de M"« de Grafigny, de ivr« de Lafayette et autres. Voyez Huber et Rost (VHI, 262), Le Blanc et J. Renouvier (Histoire de l'Art pendant la Hévolution, p. 351).

1 Les Adieux à la Nourrice, d'après le tableau d'Aubry qni était chez le marquis de Veri (1).

P"" Etat avant la lettre. Vente du marquis de Veri (1785), 18 liv.

2 Les Regrets mérités, d'après Mademoiselle Gérard.

1er État avant la lettre. Vente par Vignères (l^"" décembre 1856), 27 fr.

3 Le Malheur imprévu, d'après le tableau de Greuze (2).

I^*" Etat avant la lettre. Ventes du marquis de Veri (1785), 18 liv.; Van den 'lande (1855), 10 fr. 50 cent.; M. S., par Vi- gnères (!«' décembre 1856), 34 fr.; Rochoux (1859)...?

11% avant la dédicaceA. N. Delaunay et avant l'adresse de Basan el Poignant Vente M, S., par Vignères (1'"" décembre 1856), 12 fr.

111% avec la dédicace et l'adresse. Vente Van den Zande, 6 fr.

DELAUNE ou DELAULNE

(Stephanus ou Etieinne)

ORFÈVRE, GRAVEUR DE MÉDAILLES (3), DESSINATEUR ET GRAVEUR

AU BURIN.

Né, selon les uns, à Paris, selon d'autres, à Orléans, en 1518

(1) Ce tableau a été vendu 870 liv., dans la vente du marquis de Veri, en 1785.

(2) Ce tableau se trouve dans la collection de M. le baron James de Rothscliild.

(3) Piganiol de La Force (édition de 17Zi2, tome II, p. 8Zi), dit : « que le Roy permit l'établissement du monoyage par ses lettres pa-

280

on 1519 (1); mort à Strasbourg, selon Pasmvant (2). L'œuvre de Delaune est nombreux, le Catalogue de feu M. Robert-Dumesnil décrit /iZi3 pièces (P. G. F., IX vol.) (3), gravés de 1561 à 1582, une partie exécutée à Strasbourg, sur les compositions de son fils (^), la plupart marqués de l'initiale S. ou du nom Stephanus et du Cum pri. Reg. Voyez la plus grande partie décrite dans le catalogue de la vente

lentes du 3 mars de Tannée 1533, lesquelles portent : Nous avons pourvu ledit Aubin, Olivier de l'office de maître et conducteur des en- gins de la monoye au moulin, etc. Aubin Olivier s'associa Jean Ron- delle et Estienne Delaulne, graveurs excellents qui firent les poinçons et les carrés. »

(1) La Croix du Maine, qui est le plus ancien auteur qui ait parlé de notre artiste, le dit à Paris, en 1516, et mort dans la même ville, le jour de la Pentecôte de l'année 1583, âgé de 67 ans; mais de ces dates la première est erronée, puisqu'une de ses estampes : le Titre des Dieux et Déesse de l'Antiquité, indique l'âge de 60 ans en 1578; quant à celle de sa mort, elle pourrait être probable, puisque l'on ne trouve pas sur les estampes de Delaune de date postérieure à 1582 ; mais alors il aurait eu 65 ans et non pas 67.

(2) Passavant (1, 257), dit : On le croit natif d'Orléans, l'on sait seulement avec certitude qu'il naquit en 1518. Il a gravé, en 1569, plusieurs morceaux, d'après des maîtres italiens, de l'Ecole de Fon- tainebleau, et copié en partie des estampes de xMarc-Anloine et d'Enée Vico, et beaucoup des dessins de son fils, avec lequel il passa une partie de sa vie à Strasbourg, dans laquelle ville, selon toute pro- babilité, il mourut. Herluison le dit à Orléans et mort à Stras- bourg, en 1595, mais sans établir aucune pièce justificative à l'appui.

(3) Un œuvre indiquant 600 pièces, dont plusieurs doubles, a été vendu 59 liv. 19 sous à la vente de Rasan, en 1798.

{[[) Dans un volume de dessins d'Etienne Delaulne, que j'ai pos- sédé, s'en trouvait un sur vélin, représentant un cartouche rond en- touré d'ornements absolument du même style que ses Miroirs. On lit au milieu : S'ensuyvent les dessins deM. Guidoet Jean Cousin, des- sijneiirs d'environ toulte Vœuvre de Stephanus, excepté une grande partie dessignées par son fils et quelquepeud autres, Lucas Penne, etc. Ce dessm est signé au bas Cw. F. Guido fecit. Ceci prouverait que Guido est l'auteur de tous les dessins d'ornemonls, tels que miroirs, bagues et autres bijoux, et Jean Cousin celui d'une grande partie des figuies.

281

de M. Vivenel, architecte (1), ei dans celui de la vente après le décès de M. Robert- Dumesnil, le 11 mars 186Zi (2).

1 Sujets de l'Ancien Testament, suite de douze pièces ovales. Sur chaque sujet, S. F. ou Stephanus fecit.

l" Etat, les planches sont réunies deux à deux. Ile, elles sont divisées, et on y trouve la date de 1561. Vente R. D. (Robert-Dumesnil, 11 mars 186Zi), 29 Ir.

111% elles portent des numéros, et, sur le 7, l'adresse de Ciatres.

2 Histoire de la Genèse, suite de 36 estampes. Il y a des copies dont quelques-unes portent l'adresse Stefano scolari formis.

l" Etat. Ventes Piot (18Zi6)...?— /?. D. (12 avril 1858), 10 fr.; Wisscher, 16 fr.; Vivenel, architecte, 16 fr.; Robert- Dumesnil (186/1), 29 fr.

3 Suzanne et les Vieillards.

Vente par Rochoax (9 janvier 1865), 12 fr. 50 cent.

4 Le Serpent d'airain, d'après Jean Cousin (3).

Ventes Vivenel, architecte, IZi fr.; Robert-Dumesnil (Zi mars 186/i), Zi5 fr.; Vicomte de Janzé (1866), 11 fr.

5 La Conversion de saint Paul, d'après Jean Cousin (4).

I*"" Etat avant les initiales I. G. S. IN. Rare.

(1) Il y avait dans cette vente (16 juillet 1862), 37Zi pièces d'Etienne Delaulne, dont le produit a été de 1271 fr. 50 cent.

(2) La vente de l'œuvre de Delaulne, qui se trouvait décrit au ca- talogue, a produit 2,182 fr,

(3) D'après un vitrail qui, selon Félibien (III, 121), existait dans l'église des Gordeliers, à Sens.

(Zi) Kartarus a copié celte estampe dans le même sens ; il y a mis sou cliiffrc et les mots Marins Karlarm inc. 1567, Rama.

282

11% ces initiales. Ventes Roberi-Dumesnil (11 mars 186'4), 15 fr.

50 cent.; Ch. Le Blanc (1866), 16 fr. 50 cent.

6 Diane métamorphosant Actéon en cerf.

Vente par Rochonx (9 janvier 1865), 10 fr. 50 cent.

7 Vénus pleurant la mort d'Adonis. A gauche, la lettre S(l).

Vente Robert- Dumesnit (11 mars 186Zi), 8 fr.

8 Apollon sur le Parnasse, d'après Nicolo del

Abatte. On lit : stephanus f. cv. pri. régis nic ab- BATI. 1569. Vente Robert-Duniesnil (186/i), 12 fr.

9 Les principales Sciences, suite de 12 estam- pes de forme ovale, datées de 1569.

Ventes Robert-Dumesnil (186Zi), 16 fr.; Le Blanc (1866), 27 fr.

10 Les Mois de l'Année. Suite de 12 pièces dans des formes ovales.

Ventes Visscher, 10 fr. 50 cent.; P. D. (Defer, 23 janvier 1861), 11 fr. .

11 Les douze Mois de l'Année. Suite de 12 es- tampes ayant des bordures chargées d'ornements qui ont rapport au sujet.

1" Etat avant les numéros. Ventes Vivenel, architecte (1862),

51 fr.; —Robert-Dumesnil (186/0, 77 fr.

12 Emblèmes moraux. Suite de 20 pièces mar-

(1) Ce sujet et le précédent font partie d'une suite de six estampes derilistoire d'Apollon otde Diane, la suite I" Etal avant les numéros. Vente Robert-Dumesnil (I86/1), 20 fr.

283

quées des lettres de l'alphabet; au bas de chaque pièce, huit vers donnant l'explication de l'allégorie. A la pièce marquée 0, on lit au haut, à gauche : Stephanus Pater ^t. 61 foelicitersgvlpsit. Ihoani FiLio INVE, 1580, et, au milieu du haut, entre les mots, AsiRRiA et Persia : In Argentina.

i 3 Les Principales Sciences et, de plus, Minerve et la Sagesse, environnées de leurs attributs, repré- sentées par des femmes debout dans des paysages. Suite de 12 pièces ovales.

Vente Ch. Le Blanc (1866), 27 fr.

14 Sujets emblématiques à la gloire de Henri II. Suite de neuf estampes de forme ronde; elles sont marquées .S", et ciim pr. Régis (1).

15 Les Quatre Parties du Monde. Quatre es- tampes de forme ovale.

Vente Le Blanc (1866), 22 fr.

16 Les Quatre petits Combats. Sur fond noir. Marqués de la lettre S et du Cvm pr. Régis.

\enle Le Blanc (1866), 55 fr.

17 Combats et Triomphes. Suite de 12 es- tampes en forme de frise.

(1) Ces estampes semblent avoir été faites pour ou d'après des mé- dailles du temps d'Henri H, car on trouve une de ces compositions au revers d'une représentant Antoine de Bourbon, roi de Navarre, en 1562. Cette médaille est gravée dans le Trésor de Numismatique (Mé- dailles françaises depuis Chailes VII, etc., I- Partie, pi. 25, p. 19).

284

P' Etat, ni numéros ni adresse. Ventes Van den Zande, 1/j l'r.;

par Vignères (29 novembre 1858), 28 fr.; Robert Dumesnil (186Zi), U9 fr.

11% avant les numéros^ mais avec l'adresse de dartres excni.

IIP, avec cette adresse et les numéros. Vente Van den Zande^ 8fr.

18 Les Ateliers d'orfèvre. Stephanus fecit in. 1576. Deux pièces (1) très-rares.

Ventes Delbecq (18/i5), 10 fr.; Vivenel, architecte (1862), 57 fr.;

Robert-Dumesnil (186Zi), 83 fr.

19 Suite de huit estampes, chiffrées de 1 à 8. Copies d'estampes : six d'après Marc- Antoine ; deux d'après Enée Vico.

Ventes C, par Pleri (1824), sept pièces de cette suite, 30 fr.; Robert-Dumesnil (17 décembre 1856), cinq pièces de la suite, 12 fr. 50 cent.; une pièce de cette suite, les Centaures et les Lapithes, d'après Enée Vico. Vente H. de L., 26 fr.

20 Apollon sur le Parnasse au milieu des Muses. Copie dans le sens de l'original de l'estampe, gravée par G. Mantuan, d'après Lucas Penni.

Ventes par Rochoux (28 mars 1859), 23 fr.; Le Blanc (1866), Zi5fr.

21 Henri II, à mi-corps, le bras droit appuyé sur son casque ; il tient de la main gauche le bâton de commandant; il est dans un cadre surmonté de la couronne rovale. On lit dans le bas, sur une ta- blette surmontée d'un croissant : Henricvs II, Gal-

(1) Elles sont reproduites, l'une dans le Livre d'Or des Méliei's, et l'autre dans la Gazelle des Beaux-Arts (IX, 37).

285

LiARVM Rex. Portrait anonyme (1) décrit au 1" vo- lume (Estampes, page 87) du Catalogue Général, etc.

Ventes à'Henneville, 121 fr.; Robert-Dumesnil (186Zi), 190 fr.

22 Henri II; réduction du portrait précédent. Dans un ovale bordé de deux traits circulaires, entre lesquels on lit : Henricvs Galliarvm Rex. (2).

Vente P. D, (1859), 12 fr. 50 cent.

23 François, duc de Guise (3). 11 est à mi- corps, vu de profil, tourné vers la droite, dans une bordure. Portrait anonyme cité au i" volume (Es- tampes), page 87 du Catalogue Général.

Ventes R. D. (Robert-Dumesnil), 12 avril 1858;, 32 fr.;— /e Même (186Zi), 61 fr.

24 Etienne Jodelle, poète français. Morceau anonyme. Rare.

25 Ambroise Paré, premier chirurgien du roi (4). On lit à la gauche du haut : Anno | ^tatis | 72 I 1582, et au-dessous S. F.

(1) Ce portrait est placé en tête de l'Eloge d'Henri II, en 1560.

(2) Deux portraits de Henri II et de Catherine de Médicis, gravés par un anonyme, dans le goût d'Etienne Delaune, sont cités dans un catalogue d'une venle du Comte d'Arc..., ])tir Rochouoc (6 mai iSQà), vendus UQ fr.

(3) Robert-Dumesnil (IX, 6Zi) regarde ce portrait comme une copie de celui d'Henri II, et il dit : « Ce graveur inconnu nous paraît être encore l'auteur d'un autre portrait, Carolvs Cardinalis a Lotha- RiNGiA ANDNi 1575, yETAT. 50, que quelqucs auteurs ont attribué à Etienne Delaune. Vente P. D. (1859), 8 fr.

(U) Ce portrait est en tête de l'ouvrage intitulé : Discours d' Am- broise Paré, chirurgien du Roy, sur la Mumie (Momie), les Venins, la Licorne et la Peste. Paris, Cw. Ruon, 1532.

286

l" Etat, celui décrit. Vente Robert- Dumesnil [id>6[i) , 200 fr.

[1% on lit : /. L. R. excudit.

IIP, retouché, et on lit en trois lignes: Humanum Ambrosii

Regum Galliœ. Vente R. D. (Robert-Dumesnil (Il mars 186/i), 28 fr., avec la copie, par Giullis Horbeck, en 158/i.

26 Ecrans ou Miroirs à main. Au centre, le sujet de Médée et celui de la Mort de Julia, fille de Titus. Deux estampes, marquées à gauche Stepha- nus /". , et à droite cum. pri. Regis^ 1561 .

Vente Vivenel, architecte (1862), 156 fr.; Robert- Dumesnit (186/i),131fr.

27 Miroirs (deux (in rond, deux en ovale, un

carré et un octogone). Suite de six estampes sans

marque.

Ventes Vivenel, architecte, 321 fr.; Robert-Dumesnil (1864), 311 fr.

28 Les Sifflets. Suite de six estampes sans marque. Très-rare (1).

Vente Robert-Dumesnil (186/i), cinq pièces de la suite, 83 fr.

29 Fonds de Coupes à l'usage des ciseleurs. Suite de six estampes ; très-rare. Elles sont sans marque.

Vente Robert-Dumesnil (186/i), deux pièces de la suite, /iO fr.

30 Anses de vases ou Heurtoirs. Suite de six estampes, sans marque.

Vente Robert-Dumesnil (I86/1), cinq pièces de la suite, 120 Ir.

(1) Voyez l'œuvre de Delaulne dans le cataloguede la vente d'Ovide Reynard, r^ Partie, 18Zj6.

287

31 Les différents Ages de l'homme. Suite de sept pièces sans marque ; elles sont attribuées à Delaune.

Vente Robert- Dumesnil (I86Z1), Z|3 fr.

Delaune a encore gravé plus de 100 petits or- nements dans le goût des nielles et de diverses formes, dont le milieu représente des figures, soit allégori- ques, soit mythologiques ; la plupart le sont d'après les dessins de son fils (1), en 1578 et 1579. Ces es- tampes sont décrites au ix^ volume du Peintre-Gra- veur Français, du 340 à 443 (2).

DELFF ou DELFT ou DELPHIUS

(Guillaume-Jacques)

PEINTRE DE PORTRAIT ET GRAVEUR AU BURIN.

à Delft, en 1580; mort en 1638 ; élève de son père (3). Il épousa la fille de Michel Mirevelt, d'après lequel il a gravé un grand nombre de portraits. Voyez Huber et Rost (V, 292), Brulliot, Nagler, Hel- ler et Le Blanc, le catalogue Van Hulihem et celui Franck, en 1836.

(1) Ce fils a-t-il aussi gravé ? M. Le Blanc, dans son Manuel, cite quelques pièces datées de 1582, et Brulliot (II, 217, 1682) et Gori mentionnent plusieurs pièces de ce maître vers 1588, marquées I. S., et que Christ interprète par Jean Stephanus, fils de Charles-Etienne Delaune. Il cite encore une pièce portant le nom Carolus Stephanus œtatis 6i, Johanne filio inventore.

(2) Les Sciences, suite de six pièces, 13 fr.; les Arts libéraux, six pièces, 16 fr.; Vente Robert-Dumesnil (186/i). Dix pièces de ces diverses suites, vente du Marquis de B., de Florence (1866), Zi2 fr.

(3) Jacques Delff, bon peintre de portrait?. Il est, dit Wogen (Ma- nuel de l'Histoire de la Peinture, II, 163), l'auteur du remarquable portrait qui se trouve à l'institut Sladel, à Francfort.

288 i Gaspard de Coligiiy, d'après Mirevelt, J63I.

Ventes Debois, 7 fr.; L. R. de L. (Le Roux de Lincy), A7 fr.; Marquis de B., de Florence (1866), 52 fr.

2 Louise de Coligny, princesse d'Orange, d'a- près Mirevelt.

Vente par Rochoux (9 janvier 1865), 29 fr.

r

3 Charles P', roi d'Angleterre, d'après Daniel Mythens, 1628.

Ventes Berlin, 20 fr.; Bliss (12 juin 1858), 1 liv. 11 scli. (avec le portrait d'Henriette d'Angleterre); Rochoux (30 mai 1860), 18 fr.; Naumann (8 mai 1862), 8 fr.; Marshall, 1 liv. 6 sdi.

4 Henriette- Marie, reine d'Angleterre. Vente Saint- Aignan (1858), 9 fr.

5 Elisabeth Stuart, reine de Bohême, sœur de Charles I", d'après Mirevelt.

Vente David (1859), 13 fr.; par Rochoux (3 décembre 1860), 21 fr.

6 Duc de Buckingham, d'après Mirevelt, chef- d'œuvre du maître.

F"" Etat avant la lettre. Vente Woodburn (5 juin iSbli), 13 liv. 10 sch.

11% avec la lettre. Ventes David (1859), ai fr.; Marshall, 12 sch.

7 Dudley Carleton, comte de Dorchester.

Ventes G. Smith (1861), 9 sch.; Marshall, 5 sch.

8 Gustave-Adolphe, roi de Suède, d'après Mi- revelt, 1633.

289

9 Christine, reine de Suède. Vente Verstolk de Soelen, 9 flor.

10 La Famille des princes de Nassau. Ils sont représentés achevai, entourés de leur suite. D'après Adr. Van Venue. On lit les noms des personnages et /. P. Vennius exe, Middelh, 1621. Pièce capitale en largeur.

11 Philippe-Guillaume, prince d'Orange, comte de Nassau.

Vente Camberlyn, 36 fr.

12 Guillaume-Louis, comte de Nassau, d'après Mire\elt.

Vente Camherlyn, 29 fr.

13 Ernest-Casimir, comte de Nassau, d'après Mirevelt, 1628.

Vente A., par Le Blanc (22 janvier 1858), ik fr. 50 cent.

14 Frédéric-Henri, prince d'Orange, d'après Van Venue, 1619.

15 Maurice, prince d'Orange, d'après Van Venue.

I" Etat avant la lettre. Vente W. Scott (1857)...?

16 Amélie, princesse d'Orange et de Nassau, d'après Mirevelt.

Vente Naumann, 9 fr.

II (est.)

19

290

17 Guillaume (1) et Maurice de Nassau, d'après

Mirevelt. Deux estampes.

le» Etat avant la lettre. Vente Verslolk de Soelen, liO florins, avec deux autres portraits.

18 Michel Mirevelt, peintre, d'après VanDyck.

pf Etat avant la lettre (2). Ventes Verstolk de Soe/ew, 30 flor. ; A., parle Blanc (1850), 28 fr.; H. Dreux (1861), 26 fr.; Ar- chinto, Ui fr.; Marshall (186Zi), 1 liv. 11 scli.; Drugulin (1866), 18 sch.

Il«, (!«' de VVeber), avec le nom d'Hondius, une seule ligne d'écri- ture et l'adresse de M. V. Enden. Ventes Lamothe-Fouquet, Ix thaï. 15 gros; Dreuj? (1858), 13 fr. 50 cent.; G. Smith, 12 sch.; Archinto, 2Zi fr.; Marshall, i liv. 11 sch.; par Clément (23 fé- vrier 186Zi), 15 fr.

Les II* et IIP, à ce dernier, le nom de Hondius remplacé par celui de "W. J. Delphius, le véritable graveur de ce portrait.

19 Hugues Grotius, d'après Mirevelt. Vente Van den Zande, 11 fr.

20 Jacques Cato, poète et philosophe, d'après Mirevelt.

21 Le Baron Alexis Oxenstiern, d'après Michel- Jean Mirevelt (3).

Vente Camberlyn^ 75 fr.

(1) Ce portrait seul, épreuve avant la lettre. Vente Camberlyn^ 51 fr.

(2) Weber n'a point cité cet Etat.

(3) Ce portrait est de Jacques-Guillaume Delff fils, peintre de portrait et graveur au burin dans la manière de son père, ce qui a fait souvent confondre leurs ouvrages. On lui attribue une suite de por- traits ovale in-fol., sans noms de peintre ni de graveur pour la plu- part; de cette suite fait partie le portrait de Gustave-Adolphe, et celui du baron d'Oxtensliern.

291

DE LA HAYE. Voyez LA HAYE

DELEGORGUE-GORDIER (Jean)

GRAVEUR AU BURIN.

à Abbeville, en 1781 ; a gravé pour la Galerie de Florence de Masquelier, et pour le Musée Filhol; aussi le portrait de Madame de Sevigné, d'après Nanleuil (vente par Rochoux, 7 mars 1866, 8 fr.), et les portraits de l'Empereur Napoléon et l'Impératrice Joséphine, d'après Lebel. Voyez Le Blanc.

DELIGNON (Jean Louis)

GRAVEUR AU BURIN.

à Paris, en 1755. Elève de Delaunay l'aîné ; il a gravé pour le Cabinet Poullain, la Galerie du Palais Royal, le Voyage en Grèce de Choiseul Gouffier, le Voyage en France de Lamy, nombre de vi- gnettes d'après Moreau, Marillier et autres, et deux pièces, les Offres Séduisantes et le Restaurant , d'après Lawreince, cette dernière gravée par Denis. Vente M. S. [i^' décembre 1856), 26 fr. les deux. Voyez Huber et Rost (VIII, 323), et Le Blanc,

DE LONGUEIL. Voyez LONGUEIL

DE LOYSI. Voyez LOYSI.

DELVAUX (Remy-Henri-Joseph)

GRAVEUR AU BURIN.

à Lille, en 1750; mort en 1823. Elève de Noël Lemire, il a gravé dans le Cabinet Choiseul, la Galerie du Palais- Royale et un grand nombre de vignettes pour illustrer les œuvres de Gessner, Gresset, Bocace, les Contes de La Fontaine, Rousseau, etc., et de petits portraits d'après Desrais, Moreau, Monsiau, le sujet d'Héro et Léandre, d'après Harriet, et deux de la Vie d'Héloïse et d'Abeilard. A la plupart de ces estampes les dates de 1765 à 1798. Delvaux a une fille qui a gravé au burin et qui a été son élève. Voyez J. Renouvier (Histoire de l'Art pendant la Révolution, p. SUU), Gabet et Le Blanc.

292

DE MARGENAY. Voyez MARGENAY

DE MARNE (Jean-Louis)

PEINTRE DE PAYSAGE ET DE GENRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

à Bruxelles, le 7 mars ilkU ; mort à Batignolles, le 24 mars 1829; élève de Briare. Agréé à l'Académie en 1783; il obtint deux médailles d'or en 1806 et en 1819, et fut nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1828. La vente de ses tableaux, esquisses, dessins, planches gravées et objets garnissant son atelier, a eu lieu après son décès, le 22 mai 1829. Une notice biographique se trouve en tête du Catalogue. Demarne a gravé à l'eau -forte une suite de paysages, avec animaux, scènes champêtres, etc.; on a encore de lui plusieurs lithographies éditées par la maison Delpech. Voyez Gabet,

1 Son œuvre en 38 planches (i).

Ventes Rigal (il n'y avait que 32 pièces), 50 fr.; Visscherj 51 f.; Bevèze^ 69 fr.; Van den Zande^ 68 fr. Il n'y avait dans celte dernière vente que 33 pièces, mais les différents Etats y sont décrits avec beaucoup de soin.

DEMARTEAU (Gille ou Gilles)

graveur au POIiNTILLÉ ET A LA MANIÈRE DU DESSIN ET IMITATION

DE PASTEL.

à Liège, en 1722 ; mort le 31 juillet, en 1776. Il fut reçu de l'Académie en 1768 ou 1769, sur l'estampe de Lycurgue blessé dans une sédition, d'après N. Cochin. Il a perfectionné le genre de gravure à la manière de crayon et gravé un très-grand nombre de pièces dans cette manière, d'après les tableaux et dessins de maîtres français, tels que Boucher, les Cochin, Courtois, Carmonlel, Caresme, Frago- nard, Glermont, Le Barbier l'aîné, Huet, Ilouel, Le Prince, Paroccel, Vanloo et autres. Il en a été publié le catalogue en un petil-in-S" de 16 pages, contenant 66h numéros qui se trouvent sur chacune de ses estampes. Gilles-Antoine Demarteau, dit le Jeune, neveu de

(l) Ces planches ont été payées 1,501 francs !\ la vente de Demarne.

293

Gilles Demarteau, a été son élève et a travaillé pour le fonds de son oncle ; voyez le catalogue de sa vente, faite le 5 septembre 1808, par Regnault-Delalande, Voyez Hubei' et Rost (VIII, 186-188), Le Blanc et le Catalogue Paignon-Dijonval.

1 OEuvre de Demarteau.

Ventes Cayeux (1769), en 182 morceaux, 130 liv.; Vassal de Saint-Hubert (1779), en Zi39 morceaux, épreuves de choix, 190 liv.;

Poioki (1820), en 765 morceaux des deux Demarteau, et sous leur direction, 108 imprimés en couleur, les autres en rouge, 57 fr. 65 cent., en cinq lots.

2 Lycurgue blessé dans une sédition. Gravé d'après le dessin de N. Cochin, 1760. Morceau de réception des deux artistes à l'Académie (1).

I*' Etat avant la lettre. Ventes par fiasa» (3 février 1778), Zi9 liv.;

Busche (1857), 7 fr.; De La j ariette (1861), 2 fr. 50 cent.

II«, avec la lettre, mais avant les mots pour sa réception à l'Aca- démie, qui se trouvent dans le lU'' Etat.

3 Dame assise sur un canapé et brodant, d'a- près Carmontel.

Vente par Vignères (25 mai 1857), 8 fr. 50 cent.

4 Vénus couronnée par les Amours. Vénus dé- sarmée par les Amours. Fac-similé de dessins à plu- sieurs crayons, par Boucher. Deux estampes.

Vente par Vignères (23 novembre 1857), 27 fr.

5 Les Quatre-Saisons, d'api^ès Huet. Quatre

estampes imprimées en couleur dans la manière de

Janinet.

Vente par Rochoux (28 mars 1859), 28 fr.; par Rochonx [ilx dé- cembre 1863), 3^ fr., avec la Laitière.

(1) La planche est à la chalcographie du. musée du Louvre.

294

1 6 Vénus parée par l'Amour. La déesse est as- sise, h demi-nue, sur un lit richement sculpté.

7 Bacchante prête à manger le raisin que lui présente l'Amour. Cette estampe et la suivante sont gravées en fac-similé de deux dessins aux trois crayons, par Boucher.

Vente Vignères (1) (21 mai 1860), la première ZiO fr., la seconde 27 fr.

8 Vénus et l'Amour, d'après un dessin de Bou- cher à la sanguine.

Vente De Lajarriette {li mars 1861), 10 fr.

9 Bacchanales, Nymphes et Satyres. Deux pièces de forme ronde, d'après Le Barbier aîné.

Vente D. L, V., par Vignères (186Zi), 17 fr.

10 Madame Favart, dans Minette à la Cour^ d'après le dessin de Boucher, à plusieurs crayons.

Vente par Rochoux (9 janvier 1865), 10 fr. 50 cent.

11 Vénus assise, ayant près d'elle l'Amour qui lui offre une pomme. Fac-similé d'un dessin d(5 Boucher. ^

Vente par Rochoux (9 janvier 1865), 32 fr.

12 Les Enfants Physiciens, d'après un dessin de Boucher aux trois crayons.

Vente J. (Jourdan, 1" mai 1862), 12 fr.

(1) Il y avait un certain nombre de pièces par Demarteau dans celte vente.

295

13 Les Grâces et l'Amour, d'après Boucher. Eu couleur.

Vente Le Blanc (1866), 20 fr.

14 Portrait d'une Femme présumée Madame de Geoffrin. D'après un dessin de Cochin à la san- guine, en 1746.

Même vente, 9 fr.

15 Dame assise jouant de la mandoline. Fac- lile d'un dessin de \ Même vente, 18 fr. 50 cent.

slmile d'un dessin de Watteau à la sanguine.

DENNEL (Louis)

GRAVEUR AU BURIN.

à Abbeville, en 17Zil ; mort en 1806. Elève de Beauvarlet et de J. G. WiLLE ; il a gravé à Paris d'après Guido Reni, LucGiordano, Borel, Boucher, Challes, Fragonard, Greuze, M"* Le Brun, Lagrenée, Charles Le Peintre et autres artistes français de la fin du xviiie siècle. Voyez Huber et Rost (VIII, 271), Le Blanc (1) et le catalogue Pai- gmn-Dijonval.

1 Les Appas humiliés, d'après Challe. Vente par Vignères (6 avril 1857), 12 fr. 50 cent.

2 L'Abandon voluptueux, d'après Borel.

Vente par Rochoux (7 avril 1862)...?

3 Comparaison du bouton de rose, d'après Saint-Aubin.

Vente par Vignères (16 janvier 1863), 6 fr.

(1) Cet auteur cite encore dans son Manuel Antoine-François Dennel, qui a gravé plusieurs planches dans le Musée Filhol.

296

- 4 La Lecture du Poème épique, et l'Essai du Corset. Deux estampes en pendanL, d'après Wille fils.

Vente Corneillan (il décembre 1865), 20 tï. les deux.

5 S'il m'était aussi fidèle, d'après Fragonard. !«' Etat avant la lettre. Vente par Vignères (19 mai 1865)...?

DENON, Baron de l'Empire (Dominique-Vivant)

DESSINATEUR-AMATEUR ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

à Ghalons-sur-i\Iarne, le /i février 17/i7; mort à Paris, le 28 avril 1825 ; élève de Claude Halle. Reçu académicien, le 28 juillet 1787, sur une Nativité gravée d'après Lucas Giordano (la planche est à la chalcographie du Louvre). Il était membre de l'Institut et directeur des Musées impériaux et Commandeur de la Légion d'honneur. Denon a gravé à l'eau-forte, d'après le Carrache, Gorrége, Fragonard, Paul Potter, Van Dyck, Van de Velde, Rembrandt, Titien, Sneyders, Te- niers, Tintoret, Raphaël, SalvalorRosa et autres maîtres, quantité de portraits de peintres et autres personnages qui se trouvent décrits au Catalogue de son œuvre, pubhé en 1803. In-Zi" de 15 pages. Il a gravé quelques planches dans son Voyage en Egypte, publié en 1802. -2 vol. grand in-fol. (1), un de texte et un de 141 planches. Denon a aussi dessiné sur pierre, dès 1809, plusieurs sujets et por- traits (Voyez le Catalogue de la vente Parquez, 1861), et a fait exé- cuter un ouvrage en hthographie d'après les antiquités, curiosités, tableaux et dessins faisant partie de son cabinet (2), sous le titre : Monuments des Arts du Dessin, etc. Paris, 1829, U vol. in-fol. de 315 planches. Voyez Brunet pour les divers ouvrages par Denon, et une Notice biographique par Tissot. Il y a plusieurs portraits de Denon gravés et lithographies d'après Ramberg, en 1792, Isabey, Berthon, et par Mauzaise et Quenedey.

(1) Il y a des exemplaires le texte est in-Zi*, et une seconde édition 1 vol. de planches, 2 vol. in-8" de texte. Il y a de cet ouvrage des traductions anglaise et italienne.

(2) La vente a eu lieu en 1826: le Catalogue forme 3 vol. in-8".

297

1 L'OEuvre de Denon, en 840 pièces, dont plu- sieurs sont répétées avec différences; plusieurs de ces pièces étant des scènes de société n'ont pas été mises dans le commerce.

Vente par Benard (1816)...?

2 L'OEuvre de Denon.

Vente Brunet Denon (1846), en plusieurs lois, 220 fr. 50 cent.

3 Les Lions, d'après QuadaL

l" Etat avant la lettre. Vente H. de L. (La Salle), 9 fr.

4 Le Taureau, d'après Paul Potter. Vente Vignères (7 novembre 1861)^ 6 fr. 50 cent.

5 Suite de Croquis et Fantaisies, Bacchanales^ Fêtes à Priape, etc. 22 pièces erotiques.

Vente P. D. (28 janvier 1861), 52 fr.

6 Barère à la tribune.

Ventes par Vignères (11 avril 1859), 51 fr.; par le Même (12 dé- cembre 186/i), 8fr.

Denon a encore gravé le portrait de Madame Le Brun (vente Van den Zande, 6 fr.), celui de l'abbé Zani, découvrant, au Cabinet des Estampes, le niel de Maso Finiguera, Desessart, comédien, etc.; aussi des Costumes de la République Française, d'après David. Denon a dirigé l'exécution des mé- dailles commémoratives de l'Empire français, et les a fait graver au trait. Ce recueil est très-rare ; il n'a jamais été publié.

298 DENY (Martial)

GRAVEUR AU BURIN.

11 travaillait à Paris vers la fin du xviii« siècle. Heinecken le dit à Paris, en 17Zj5, et élève de Leveau. Il a gravé, d'après Lawreince, le Restaurant. P^ Etat avant la lettre. Vente Rochoux (9 jan- vier 1865, 32 fr.). II* Etat {YtnieRamberg, 20 fr.). Deny a eu une sœur qui a gravé pour le Voyage de Naples et Sicile, de Richard, abbé de Saint-JNon.

DEQUEVAUVILL.ER (François)

GRAVEUR au BURIN.

M à Abbeville, en 17/i5 ; mort à Paris, en 1807 ; élève de Jean Daullé. Il a gravé, d'après Berghem, Brand, Breughel, Borel, Dujar- din, Decker, Michaux, Poelembourg, Perignon, H. Robert, J. H. Roos, Schovart, Van de Velde, etc., et aussi pour le Voyage de INaples et de Sicile, de Richard de Saint-Non, et la Description générale de la France, de Lamy. F. Dequevauviller a eu un fils qui a été son élève (1). Voyez Heinecken, Huher et Rost (VllI, 287), Joubert et Le Blanc.

1 L'Assemblée au Salon, l'Assemblée au Con- cert. Deux estampes, d'après Lawreince.

Épreuves d'eau -forte. Ventes par Vignères (3 mai 1858), 98 fr. ; les deux mêmes estampes terminées, avec la lettre M. S. (1" décembre 1856), 141 fr.; par Vignères (21 février 1859), 125 fr.; —i^ar Rochoux (3 décembre 1860), 51 fr.; Raifé {186/i), 22 fr.; l'Assemblée au Salon, épreuve avant la dédicace, seule, vente Defer (1859), 2Zi fr.

2 Le Lever et le Coucher des Ouvrières. Deux estampes, d'après Lawreince.

(1) François-Jacques Dequevauviller, à Paris, en 1783; élève de son père et de Desnoyers. Il a gravé pour l'ouvrage du Sacre de Napoléon; le Musée des Monuments français; le Voyage de Con- slantinoplc, do Mclling ; et des portraits.

299

Ventes M. S. (V décembre 1856),, 35 fr. les deux; le Coucher des Ouvrières en Modes seulement, Vignères (3 mai 1858), 30 fr.; la Même, Clément (31 janvier 1861), 9 fr.; le Lever des Ouvrières en Modes. Vente D. L. V. (186Zi), 17 fr.

3 L'Ecole de Danse, d'après Lawreince.

Ventes par Vignères (19 novembre 1860), IZi fr. 50 cent.; par Clément (31 janvier 1861), 18 fr.; par Vignères D. L V. (1864), 25 fr ; Raifé (186/i), 15 fr. (avec le Lever des Ouvrières en Modes).

4 Thomas Jeffersoii, président des États-Unis.

I" Etat avant la lettre. Ventes par Vignères (29 mai 1855)...? A,, par Le Blanc (28 décembre 1858)...?

DERUET (Claude)

PEINTRE ET GRAVEUR.

à Nancy, en 1588 ; mort dans la même ville, le 20 octobre 1660; élève de Claude Henriet, il a étudié sous Tempesta (1), à Rome, i! fit de nombreuses peintures dont plusieurs ont été gravées par Thomassin. Après avoir séjourné dans cette ville, il s'était lié avec Callot (2) et Jacques Bellangé, il revint à Nancy, il fut nommé peintre du duc de Lorraine Henri II, qui l'anoblit. Deruet a peint à fresque avec Claude Gellée, dans l'église des Carmes, à Nancy ; ces peintures n'existent plus, l'église ayant été détruite en 1793. Mais Lionnois, dans son Histoire de Nancy, en a conservé la description ; elle est rapportée par M. Meaume dans sa Biographie de Deruet (3).

(1) Dussieux (Artiste Français à l'étranger, p. 322), dit qu'il suivit les leçons et adopta la manière du Josepin.

(2) Callot a gravé le portrait de Deruet; et un dessin de ce même personnage, aussi par Callot, est en tête d'un recueil de 156 dessins par ce maître, lis viennent de Mariette et Basan et sont au musée du Louvre. Nous avons déjà cité (II^ vol. Estampes, p. 25), un portrait de Deruet fait par Louis XIII en 1636.

(3) Recherches sur la Vie et les Ouvrages de Claude Deruet. Nancy, 1853, in-S" de 120 pages.

300

Quatre tableaux, les Eléments, venant du château de Richelieu (1) sont au musée d'Orléans. Le musée de Nancy, celui de Versailles, possèdent aussi des tableaux de Deruet. Un Calvaire, tableau sur cuivre qui était au Val-de-Grâce, est cité par MM. de Chenevière et de Montaiglon (2), qui donnent une biographie de Deruet. M, Clément de Ris (3) cite un tableau représentant une Cavalcade de Dames de la Cour de Lorraine, qui est chez M. le vicomte Bolh de Tanzia, à Paris. Il y avait aussi un tableau de notre artiste dans la vente du général Despinoy (1850); il représentait un Carrousel et était catalogué sous le nom de Vignon, et a été vendu 185 fr. Comme graveur, on ne connaît de Deruet que cinq estampes gravées à Teau-lorte par trois seulement décrites par Rohert-Dumesnil (V, 73), et les cinq par Meaume. Ce sont le portrait équestre de Charles IV, duc de Lorraine, dont il décrit six Etats (à); Jeanne-d'Arc accompagnée d'un Chevalier (5); Plan d'une Bataille ; la Carrière, ou la Rue Neuve de Nancy; il y a deux Etats; l'Ancien Palais ducal de Nancy; il est décrit en appendice; Une Amazone à cheval, citée par Mariette et Gersaint : ce dernier la désigne sous le nom de Pallas à Cheval. Nous trouvons dans le catalogue de la vente Howkins ( à Londres, 29 avril 1850), une pièce ainsi désignée sous le nom de Deruet : Mars and Minervœ a fine etching undescribed by Dnmesnil, and Very rare. Ne serait-ce pas la même que l'Amazone à Cheval? J. Renouvier (Types Ecole française, p. 80), cite un Christ nu appuyé sur un rocher, marqué Claude Deruet fecit, qu'il a vu à la biblio- thèque de Bruxelles. M. Meaume décrit à la suite des pièces qu'a gra- vées Deruet, celles qui le sont d'après lui par Thomassin, Valdor, Collignon, Mathieu Greuter, Sébastien Leclerc (6), etc.

(1) On trouve la description de ces tableaux dans un petit livre intitulé : Le Château de Richelieu, etc., par Viguier. A Saumur, 1676.

(2) Peintres provinciaux (II, p. 265), Paris, 18/i7 à 1862, Zi vol. in-S".

(3) Les Musées de Province (l", 292). Paris, 1859, 2 vol. in-8°. (Zi) Le dernier Etat de ce portrait a décoré le Triomphe de

Charles IV, publié à Nancy en 166Zi.

(5) Un' tableau de ce même sujet est à Nancy, chez M. de Haldal.

(6) Les estampes de ce graveur décorent le livre du Triomphe de Charles IV. Voyez Jombert (Galaiogue de l'Œuvre de Sébastien Le- clerc).

301

DESBOIS (Martial)

DESSINATEUR , GRAVEUR AU BURIN, A i/eAU-FORTE ET A LA MANIÈRE NOIRE.

à Paris, en 1630 ; et, après avoir séjourné à Venise et à Padoue, il revint à Paris, il mourut en 1700. Son portrait, gravé .'i la ma- nière noire, est cité dans la Bibliothèque historique du Père Le Long. Robert-Dumesnil (IV, 199). cite Ziù pièces de notre artiste, et Le Blanc 80. De ce nombre 29 portraits des professeurs de l'Université de Padoue, pour le livre Lyceum Patavinum, etc. Patavii, 1682, Charles Deshayes et des anonymes ont gravé des portraits dans cet ouvrage de Charles Patin ; Martial Debois a encore gravé les portraits de Jean Desmarest, surintenddnt des finances, et Maurocenis, Véni- tien, en 166/1 ; des décorations ou scènes de théâtre d'après Bibiena (vente par Vignères, 16 novembre 1857). Toutes ces estampes, marquées Marf^ Desbois ou des lettres M. D. accollées.

i Les Noces de Cana, d'après le lableau d'A- lexandre Varotari, dit le Padouan, dans le monas- tère de Saint-Jean de Viridario.

!«'■ Etat non décrit, avec une dédicace à Cornelio, procurator de Venise, et ses armes, et la date de 1680.

Il®, les armes, la dédicace et la date supprimées, et remplacées par le titre : Christvs manifesiavit, etc. (1).

2 Marie-Antonio-Justiniani, doge de Venise. Portrait rare dans un passe-partout d'ornement et une dédicace à P. Capilly.

Vente Drugulin (1866), 1 liv. 10 sch.

(1) Cet Etat fait partie de quatre autres sujets gravés par M. Des- bois, du livre de Caroline Patin, intitulé : Tabellœ selectœ ac ex- plicatœ, etc. Patavii, 1681, in-fol. de [i2 estampes.

302 DESGOURTIS (Charles-Melchior)

GRAVEUR EN COULEUR.

à Paris, en 1753, y est mort en 1826; élève de Janinet. Il a gravé en couleur les Aventures de Don Quichotte, quatre pièces (vente par Rochon^:, 7 avril 1862) ; Histoire de l'Enfant prodigue, d'après Schall; des Intérieurs, d'après Hubert-Robert, et des Vues de Paris, d'après Demachy. Voyez Huber et Rost (VIII, 321, et Le Blanc.

1 Les Espiègles et l'Amant surpris. Deux estam- pes en couleur, d'après Schall.

Ventes Devèze, 50 fr. (avec le Départ et l'Orgie de l'Enfant pro- digue);— par Vignères (25 mai 1857), li7 fr.;— par Vignères (21 mai 1860), ZiO fr.; par Rochoux (IZi décembre 1863), 2 . fr.

2 Noce de Village, Foire de Village, la Risque et le Tambourin. Suite de quatre estampes en cou- leur, d'après Taunay.

Ventes par i?oc/^to«j; (l/i septembre 1863], Zi3 ïr,; Corneillan (1865), Zi7 fr.; même rente, deux épreuves avant la lettre de la Noce de Village et de la Foire de Village, 87 fr.

3 Vue de la Porte Saint-Bernard et du Port Saint-Paul, à Paris. Deux estampes gravées en cou- leur, d'après Demachy.

Ventes par Vignères (29 mai 1855), 16 fr.; I). L. V., par Vi- gnères (1864), 20 fr.

4 Wilhelmine, princesse d'Orange. Portrait •avé en couleur. Rare.

Vente par Vignères (3 mai 1858), 32 fr. 50 cent.

DESHAYES (Jean)

PEINTRE ET GRAVEUR.

« Cet artiste, dit Uoberi-Dumesnil{\U,1\.Q), qu'il ne faut pas confon-

303

dre avec ses homonymes, venus depuis (i), vivait du temps de M. Ma- Tolles, qui le cite dans son catalogue de 1666, page 92. Si Ton juge de son talent par ses airs de tète, toute pleine d'expression, et par sa couleur, dont ses estampes fournissent la valeur des tons, il paraît avoir été plutôt élève de Claude Vignon (il a gravé une Descente de Croix d'après ce maître), que de Simon Vouet. » Ce même auteur décrit sept pièces de ce maître, dont une d'après Dubois, celui sans doute qui peignit à Fontainebleau. Une de ces pièces, la Sainte Fa- mille, a été éditée par Ant. De Fer. Heinecken cite aussi un Saint- Bruno que n'a pas rencontré Robert- Dumesnil. Voyez Le Blanc ^ qui cite huit estampes de Desliayes. Elles sont rares.

DESNOYERS (Louis- Augustin BOUCHER, Baron)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU BURIN.

à Paris, le 19 décembre 1779; mort dans la même ville, le 18 février 1856 ; élève de Le Thière pour le dessin et de Darcis et Alexandre Tardieu pour la gravure. Membre de l'Institut en 1816, officier de la Légion d'honneur, chevalier de l'ordre de Saint-Michel, graveur du roi et conseiller des musées royaux. De son école sortirent les plus habiles graveurs de notre époque. Voyez l'éloge historique de M. Desnoyers, par M. Halevy, lu en séance publique le 6 octobre 1860. Desnoyers a commencé à graver à l'âge de dix-sept ans ; sa première estampe est le Délire d'Amour, les autres sont d'après Ca- rafîe, Hilaire Le Dru, Landon, Robert Lefèvre, VanderWelT, Richard, Gérard (2); mais la plus grande partie de son œuvre est d'après Raphaël, qu'il a su parfaitement traduire; il a fait tous les dessins des tableaux qu'il a gravés. Ces dessins ont été acquis par l'Etat (3).

(1) Il y a un Deshayes qui a gravé des portraits dans l'ouvrage de Ch Patin. Voyez Martial Desbois.

(2) « Desnoyers, dit J. Renouvier, appartient par ses commence- ments à la gravure au pointillé et à la traduction des dessins à succès des salons de l'an VII à l'an X. » Il en donne le détail page 299 de son Histoire de l'Art pendant la Révolution.

(3) Quinze des planches les plus importantes gravées par Des- noyers, d'après Raphaël, Corrége, Poussin, Guérin, Gérard et autres ont été achetées à M. le marquis de Mallcville en 1857, pour la somme de 20,000 fr. pour la chalcographie du musée du Louvre.

304

1 La Vierge et l'Enfant Jésus (1). Gravé en 1804,

d'après le tableau de Raphaël dit la Belle Jardinière .

1" Etat avant toute lettre; on lit seulement : Aug. Boucher Des- noyers del. et sculp. an. IL— Ventes Rigal (1817), 180 fi.; Des- perreux (1823), 250 fr.; Vigneron (183/i), 330 fr.; Debois (18/i5), 5Zi2 fr.; Revil(lSU5), Zi75 fr.; Thorei (1853), 600 fr.:

général Rebillot (1856), 500 fr.; d'un eminent collector (Lon- dres, 18/i/i), 630 fr.; Jonhson (Londres, 1860), 29 liv. sterl.; C/arfce (Londres, 1862), 665 fr.;— M. L. (Lauzet de Marseille, 1862), 830 fr.; Poggiali Londres, 1862), 29 liv. 10 schl.; Marshall (Londres, 186/i), 30 liv. 10 shl.; Dubois (1866), 900 fr.

11% la lettre tracée ou lettre grise. Ventes L. T. (1813), 95 fr.;

Langlès (1824), 151 fr.; Karcher (1825), 150 fr.; Pagin (18Zi4), 199 Ir.; G. Smith Londres, 1861), 11 liv. 11 sch.; L. (Lauzet de Marseille, 1862), 2/i5 fr.

111% avec la lettre remplie, épreuves anciennes (2). Ventes Massard (1822), ûO fr.; Rossi (18û7), 30 fr.; Saint, 73 fr.; Muller (18/i7), ûOfr.; Trémont (1852), 36 fr.; Busche (1857), Ixli fr.; Martelli, hi fr.; Simon, 33 fr,; L. (Lauzet), 50 fr.

2 La Vierge aux Rochers, d'après le tableau de Léonard de Vinci, au musée du Louvre.

pr Etat avant toutes lettres. Ventes C. (13 novembre 1826), 79 fr. 95 cent.; Esdaille (IV, P. ISZiO), 18 liv. 18 sh.; Revil (18Zi6), 450 fr.; baron C. (Crabbe, 27 mars 1850), 350 fr.; Johnson (Londres, 1860). 29 liv. sterl.; —par Clément (23 février 1864), 620 fr.; - Marshall (1864), 30 liv. 10 sch.

11% avec la lettre tracée ou lettre grise. Ventes Rigal (1817), 40 fr.; Desperreux (1823), 71 fr.; —Massard (1822), 59 fr. 95 c;

W. Esdaille (1840), 18 liv. 18 sch.; H. Dreux (15 mars 1859), iSO ïr.; Archinlo, 335 fr.; L. (Lauzet de Marseille, 1862), 200 fr.

(1) M. Le Breton, dans son rapport sur les beaux-arls présenté à l'Empereur en 1808, dit : Ce jeune artiste, qui réunit une grande ha- bileté de dessin à l'harmonie, est placé, par sa Belle Jardinière et son Bélisaire, parmi les meilleurs graveurs de noire époque.

(2) La planche dans cet Etat est à la chalcographie du musée du Louvre; elle se vend 15 fr.

III«, avec kl leltre lemplic, ancienne épreuve (1). Ventes Bosst (18Zi7), 211 fr.; par Vallée (22 décembre 18Zi7), 81 fr.; Raoul Rochelle (1855), 37 fr.; provenant de Bouchardon, par Vignères (A mars 1858), 32 fr.; Martelli (1858), û2 fr.

3 La Vierge et l'Enfant Jésus endormi. Sujet flit la Vierge an Linge. Gravé d'après le tableau de Raphaël du musée du Louvre.

le' Etat avant tonte lettre. Ventes Revil (1865), 400 fr.; (Vun éminent collector (18ZiZi), Zi73 fr.; Johnson Londres, 1860), 25 liv. sterl.; par Clément (23 février 186/i), 130 fr. (épreuve non terminée).

11% la lettre tracée. Ventes M., par Regnault de Lalande (19 jan- vier 182/i), 68 fr.;— C. (13 novembre 1826), 63 fr.; - Debois{Wib) , 250 fr.; Muller (18ù7), 160 fr.; Jecker (1851), 165 fr.

IIR Vente Raron de Trémont, 29 fr. 50 cent.

4 La Vierge au Donataire, dite de Foligno. Gravé d'après le tableau de Raphaël.

V^ Etat avant toutes lettres, avant l'auréole autour de la tête de la Vierge et avant les angles terminés. Ventes Debois, 620 fr.; par Clément (23 février 186/i), 900 fr.

11% avant toute lettre, mais avec Tauréole et les angles terminés. Ventes Debois, Û80 fr.

Ille, avec la lettre tracée ou lettre grise. Ventes Rigal (1817), 58 fr.; C. (13 novembre 1826), 97 fr.; L. (Lauzet, 1862), 280 fr.; Fossé d'Arcosse (186/j), 152 fr.

IV®, avec la lettre, anciennes épreuves avec le cachet camée. Ventes Massard (1822), 36 fr.; W. Esdaille (IV P., 18ZiO), 1 liv. 8 sch. Tuffiakin (18/i5), A2 fr.; Simon (1861), /i5 fr.

5 La Vierge au Poisson. Gravé d'après le ta- bleau de Raphaël au musée de Madrid.

1er Etat avant foute lettre. Vente par Clément (23 février 186/i), 700 fr.

(1) Les anciennes épreuves portent un cachet de deux tètes grec- ques dans la marge du bas. La planche est à la chalcographie.

II (est.) 2u

306

11% la lellre tracée ou lettre grise. Ventes Mussard (1822), 79 iV. 50 cent.; cowte de Sussy (1832), 71 fr.; Tardieu, gra- veur (iSlili), 170 fr.; ~ Debois, 215 fr., épreuve sur papier de Chine; ïievil (18/|5), l/i9 fr.; Brunet Denon, 130 fr.;— Dreux (15mars 1858), 150 fr.; G. Smilh (1861), 11 liv. sterl. Elle est sur papier de Chine ; Johnson (1860), 7 liv. sterl.; L, (Lauzet, 1862), 200 fr.

Ill'", avec la lettre. Vente Laïuet, 23 fr.

6 La Vierge h la Chaise. Gra\é d'apiès le ta- bleau de Raphaël, à la galerie de Florence.

I rEtat avant toute lettre. Vente Jourdan (1862), 205 fr.

II«, la lettre tracée. Ventes Rossi (1822), 35 fr.; Desperreux (1823), 3/1 fr.; Dcbois (18/j5), 109 fr.; Dreux (1858), 95 fr.;— par Clément (23 février 186/i), 105 fr.

IIl« avec la lettre. Ventes (5 février 1855), 2/t fr.; Delaroche (1857), 37 fr. Lauzei, 32 fr. , épreuve papier de Chine.

7 La Visitation. Gravé d'après le tableau de Raphaël, au musée de Madrid.

[«>• Etat avant toute lettre. Vente par Clément (23 février 186/|), 2/iO fr. L'épreuve est sur papier de Chine.

ir, la lettre tracée ou lettre grise. Ventes C. (13 novcml)rel826), 39 fr. 95 cent., sur papier de Chine ; 3/. M. (19 décemhre 1853), 63 fr.; - G. Smith (1861), 5 liv. 5 sch.; Archinto (1862), 120 fr., épreuve sur papier de Chine ; L. (Lauzet, 1862), 130 fr., aussi sui papier de Chine.

111% avec la lettre. Vente Salmon, 20 fr.

8 La Vierge de la Maison d'Albe. Gravé d'après Ui tal)leau de Raphaël au musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg.

l^' Etat avant toute lettre. Ventes Maurel (1855), /j95 fr.;

par Clément (23 février 186/i), 620 fr.

Re, lettre tracée ou IcUie grise. Ventes Salmon (1831), 36 h.;

Busche ("1857), 102 fr.; - Dreux (1858), 59 fr.; - De Lajarielte (1861 ^ 69 fr.; Archinto (1862), 330 fr., épreuve sur papier de Chine: L. (Lauzet, 1862), 300 fr., papier de Cln"n«\

:m

11I«, avec la lettre. Ventes /îossi {l8/i7), 27 fr.;— \iao\xi Ha- chette, 32 fi-.

9 La Vierge au Berceau. Gravé d'après le ta- bleau (1) (le Raphaël, au musée du Louvre.

Pr Etal avant toutes lettres. —Vente par Clément (23 février 186Zi),250tr.

île, la lettre tracée. Ventes Debois, 129 fr., épreuve sur papier de Chine; G. Smith (1851), h liv. slcrl.; Dreux (1858), 95 fr.

10 La Foi, l'Espérance et la Charité. Trois es- tampes, d'après les peintures de Raphaël, à Pérouse.

I«r Etat avant la lettre. Ventes Rigal, 30 fr.; Dehois, 160 fr.; Rogers Londres, 28 avril 1856), 11 liv. 10 scli.; Dreux (1858), 200 fr.; Johnscn (Londres, 1860), 13 liv. 13sch.

II«, avec la lettre. Ventes M. (le 26 février l8/i6), 30 fr. 50 cent.; par Clément (25 avril 186/i), 21 fr.

1 1 Sainte Marguerite, d'après le tableau de Raphaël au musée du Louvre.

1er Etat avant toute lettre. Vente par Clément (23 février i86/i), 165 fr.

11% lettre tracée. Ventes Muller (l8Zi7), 26 fr. 50 cent.; Ar- chinto (1862), 65 fr.; L. (Lauzet, de Marseille (1862), 55 fr.

111% avec la lettre.

12 Sainte Catherine d'Alexandrie, d'après le

tableau de Raphaël, qui est à Ir National Gallerij^ à

Londres.

I" Etat avant la bordure et la lettre. Vente G. Smith (1851), 7 liv. slerl. Le Catalogue dit cette épreuve unique.

11% lettre tracée. Ventes Dreux (1858), 61 fr.; L. (Lauzet;, 110 fr.; l'épreuve est sur papier de Chine.

(1) F. de Poilly a gravé ce tableau.

308 -

13 La Vierge dite du Palais Tempi (1), d'après

le tableau de Raphaël, à Munich.

P' Elat avant la lettre. Vente L. (Lauzet, de Marseille, 1862), 75 fr.

14 La Transfiguration, d'après le tableau de Raphaël, au Vatican.

l«;r Etat avant la lettre, seulement les noms d'auteurs et le titre tracé. Ventes Bebois (1865), 150 fr.; Lauzet, de Marseille (1862), UO fr.; ~ Scheffer (1859), 85 fr.; par Clémfnt (23 fé- vrier 186Zi), 70 fr.

lïe, avec la lettre.

15 La Madone, d'après le tableau de Raphaël

de la galerie de Dresde.

r«- Etat avant la lettre. Vente Muller (iSkl), 6Zj fr.; Fatout (1863)...? Elle est sur papier de Chine; Humboldt (2), à Berlin, 35 thalers. L'épreuve est sur papier de Chine avec une dédicace du graveur à M. de Humboldt.

16 La Vierge dite la Belle Jardinière de Flo- rence. Gravé d'après un tableau attribué à Raphaël, en la possession du graveur.

V Etat avant la lettre, la lettre tracée. Vente Debois, 37 fr.; L. (Lauzet, de Marseille, 1862), 50 fr. 11% avec la lettre. Vente Muller (18Zi7), 17 fr. 50 cent.

17 Eliezer et Rebecca. Gravé d'après le tableau de Nicolas Poussin, au musée du Louvre.

I^r Etat, la lettre tracée ou lettre grise. Ventes Massard père

(1) Cette estampe fait partie du recueil gravé d'après des peintures antiques italiennes, 1 vol. in fol. de 3Zi planches, dont plusieurs sont gravées par Desnoyers, les autres sous sa direction.

(2) Le portrait de ce savant a été dessiné et gravé par Desnoyers.

309

(1822), 70 fr.; Trémont (1852), 71 fr.; De la Jarrieile (1861). 60 fr.; L. (Lauzet, de Marseille, 1862), 90 fr.

II«, avec la lettre. Ventes par Guicliardot (12 janvier 18/i6), 23 fr.; Baron Crabe (27 mars 1850), 30 fr.

1 8 Les Muses et les Piérides, d'après le tableau

de Periu del Vaga, au musée du Louvre (1).

K Etat avant toute lettre. Vente par Clément (23 février l86Zi), 125 fr.

19 Bélisaire, d'après le tableau de Gérard (2).

1*' Etal avant toute lettre. Vente Rigal (1817), 360 fr.; C. (13 novembre 1826), 2/i0 fr.; comte de Sussy, àot fr.; Debois, 150 fr.; Thorel (1852), 320 fr., épreuve signée du graveur; Maurel (1855), 281 fr.; L. (Lauzet, 1862), 151 fr.

Ile, lettre tracée ou lettre grise.— Ventes Logette, 206 fr.; Du- rand (1821), 300 h'.; Despereux (1823), 235 fr.; K archer (1825), 286 fr.; Pagiu (186^), 77 fr.

111% avec la lettre, ancienne épreuve, avec le timbre représentant un camée. —Ventes Rossi (1822), 60 fr.; Paoiîi (18Zi3), 30 fr.; Tufflakin (l8Zi5), 2/i fr. 50 cent.; Bmche (1857), 11 fr.

20 Napoléon en pied, en costume du sacre, d'après le tableau de Gérard (3).

Te T Etat avant toute lettre. Ventes C. (13 novembre 1826) 295 fr.; ~ Debois (18Zi5), 1Z|9 fr.; par Clément (23 février 186/i), 160 fr.

11% avec la lettre, mais avec un timbre représentant un aigle (4).

(1) Ce tableau, qui figurait sous ce nom dans les anciens livrets, est attribué dans les nouveaux de 1852 à maître Roux.

(2) Le tableau est gravé au trait dans la Galerie du prince de Luchtemberg.

(3) La planche de ce portrait et celle de Bonaparte au pont d'Ar- cole, d'après Gros, par Longhi, ont été acquises par la chalcographie du musée du Louvre, au prix de 1,000 fr.

(/i) Ce timbre était apposé sur les épreuves données par le Gou- vernement,

310

Ventes Paillière (iS^O), 107 fr.; Rossi (1822), U9 fr.; Bervic, 112 fr.; Langlès, 81 fr.; Karcher, 90 fr.; par De/er (19 décembre 1853), 27 fr.

22 Talleyrand de Périg^ord, prince de Bônévent, d'après Gérard.

P' Etat avant toute lettre. Vente par Clément (23 février 186Zi), 55 fr. 11% lettre tracée. Vente Karcher (1825), 27 fr.

23 François 1" et Marguerite de Navare, sa sœur, d'après Richard.

I" Etat avant la lettre. —Vente par Clément (23 février l86/i), 75 fr.

11% lettre tracée. Ventes Rossi (1822), 28 fr.; Massard (1822), 28 fr.; De la Jarrietle (1861), 28 fr.; Lauzet (1862), 20 fr.

24 Phèdre et Hippolyte, d'après Guérin.

fer Etat, lettre tracée. Ventes Rigal, 69 fr.; A/._, par Regnault Delalande (19 janvier 182Zi), Ud fr.

25 Ptolémée Philadelphe et Arsinoé fille de Lysiriiaque. Dessiné par Ingres, d'après un Camée antique et gravé par Desnoyers pour T Iconographie grecque de Visconti.

!«' Etat avant la lettre. Vente Logette, 39 fr. 50 cent.

26 L'Amour et Psyché. Dessiné par Ingres, d'après le groupe antique. Gravé par Desnoyers pour le Musée Français.

Desnoyers a encore gravé plusieurs portraits dont ceux de Jeffcrson, président des États-Unis; du roi de Rome, enfant, d'après Gérard ; r\c ïlumboldt ot

311

autres. Desuoyers a aussi fait (juelques dessins sur pierre lithogiaphiquc, dont une étude d'après l'Es- ther de N. Poussin, et un portrait de Las Cases (1). On trouve le catalogue de l'œuvre de Desnoyers dans le manuel de Le lilanc,

DESROGHERS (Etienne)

DESSINATEUR ET GRAVEUR.

D'après le regislrc de rAcadémie, dont il était un des membres, il serait mort le 9 mars 17/il, âgé d'environ 80 ans (Archives, Docu- ments, III, 179) ; il a gravé un grand nombre de portraits in-S", de personnages illustres français, dont Heinecken donne un catalogue détaillé et dont Le Blanc en cite 12Zi. On les trouve aussi cités dans la Bibliothèque Historique du Père Le Long.

i Louis-Auguste Bourbon, prince de Donibe.

Vente par Defer (15 janvier 1856), U fr.

2 Ch. -François Poerson, peintre, d'après Lar- gillière, in-fol.

3 François Verdier, peintre, d'après Uane. in- folio.

4 Le Père La Chaise, jésuite, confesseur du roi Louis XIV (3).

DE SOURGHE. Voyez SOURGHE

(1) Desnoyers faisait partie de la Commission nommée en 1816, par rinstitut, pour rédiger un rapport sur la lithographie, nouvelle- ment importée en Fiance par Engelman.

(2) La planche de ce portrait et celle du prccédcnl, gravées en 1723, sont à la chalcographie du musée du Louvre.

(o) Trouvain a aussi gravé ce personnage.

3i2

DESPLAGES (Louis)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU BURIN.

à Paris, en 1682 ; mort dans la même ville, en 1739. Voyez Wa- telet (II, 590) pour l'appréciation du talent de Desplaces, qu'il dit n'être pas inférieur à Audran pour le dessin. On a de sa main une grande variété d'estampes. Desplaces, dit Huber et Rost (VIII, 36), travailla avec une grande distinction pour les meilleurs ]\ecueils qui parurent de son temps, surtout pour celui du Cabinet Crozat. Son œuvre, qui est très-considérable, consiste en quelques portraits et en beaucoup de sujets historiques, dont ceux d'après Jouvenet tiennent un des premiers rangs. Voyez Heinecken, Le Blanc, (\m cite 73 piè- ces, et le Catalogue Paignon-Dijonval.

1 L'OEuvrede Desplaces en 387 morceaux dont plusieurs doubles avant la lettre.

Vente Cayeux (1769), 166 liv. à Basan.

2 La Guérison des Malades, d'après le tableau de Jouvenet, au musée du Louvre (1).

V Etat avant la lettre. Vente Debois, 25 fr. 50 cent.

3 r Le Triomphe de Titus et de Vespasien, d'a- près le tableau de Jules Romain, au musée du Lou- vre. Gravé pour le recueil Crozat.

1*=' Etat avant la lettre. Vente Durand (1821), 11 fr. 11% avec la lettre. Vente P. Defer (1859), 5 fr.

4 Hercule combattant les Centaures, d'après Le Brun.

P»" Etat avant la lettre. Vente Van den Zande, 9 fr. 50 cent.

(1) Ce musée possède une Descente de Croix, pai- Jouvenet, gra- vée aussi par Desplaces.

313

5 Le Repos de (lampai^iie, d'après Watteau.

le' Etat avant la lellre. Vente Devèze, UO fr., avec la Famille, par Aveline.

11% avec la lettre et avec l'adresse de la veuve Chereau. Vente Van den Zande, 9 fr. 50 cent.

6 Le Printemps. Gravé d'après Watteau (1).

7 La Peinture et la Sculpture figurés par des singes. Gravés d'après Watteau. Deux estampes avec l'adresse de Duchange.

Ventes Devèze, 20 fr.; Raifé, 21 fr.

8 Marguerite Becaille, veuve de Max. Titon, fon- datrice du couvent des Hospitalières de Saint-Augus- tin, à Saint-Mandé, d'après N. de Largillière, 1715.

Vente ])dir Naumann (8 mai 1862), 17 fr. 50 cent.

9 François Silvestre, maître de dessin de Phi- lippe V, roi d'Espagne, d'api^ès Hérault, en 1710.

Vente par Vignères (29 mai 1855), 7 fr. 50 cent.

10 Mademoiselle Duclos, représentée dans le rôle d'Ariane. Gravé en 1714, d'api^ès N. de Largil- lière (2).

Ventes Buckingham (183Zi), deux épreuves, dont une avant la lettre, l/i sch. Latterade (1858), une épreuve avec la lettre, 6 fr.

Desplaces a encore gravé cinq estampes d'après

(1) Cette estampe fait partie de la suite des Saisons, dont les quatre tableaux de Watteau, de forme ovale, étaient chez M. de Crozat; les trois autres ont été gravés par J. Audran, Fessard ol J. Renard Du Bos. Ces quatre estampes, vente Devèze, AO fr.

(2) Desrochers a gravé ce même portrait.

3i4 ~

Eustaclie Le Sueur, pour la galerie Lambert, et trois pour l'Histoire d'Énée, peiute au Palais- Royal, par Antoine Coypel.

DESPRÉE (Jean-Louis)

PEINTRE, ARCHITECTE ET GRAVEUR.

à Lyon, vers 17ZiO ; mort à Stockholm, en 180/i ; élève de Fran- çois Blondel. Il obtint le prix d'architecture en 177G, alla en Italie, il dessina pour le Voyage de Naples et Sicile de l'abbé de Saint- Non. Il fut en Suède, il exécuta divers travaux pour Gustave III, entre autres les décorations de l'opéra de Gustave Vasa. Voyez Dus- sieujû, p. 666; Beaudicour (Peintres Graveurs français continues TI, p. 261), décrit 23 pièces à l'eau-forle, gravées par Desprée.

1 Portrait de Jean-Rodolphe Perronet (1), ar- chitecte. J.'L. Desprée deL et sculp. Vente P. D. (1859), 5 fr. 50 cent.

DESON ou DE SON (Nicolas)

DESSINATEUR ET GRAVEUR A L'EAU-FORTE.

à Reims, selon Renouvier (Types Ecole Française, p. 89) ; flo- rissait vers 1625. Contemporain de Gallot, il a copié plusieurs des estampes de ce maître et a gravé d'après ses dessins. Il a gravé des paysages avec figures, marqués N. D. ou De Son In. et fec. Il a gravé la bataille qui se voit dans le fond du portrait de Lavallettc, par Michel Lasne (2). M. Meaume cite plusieurs pièces de notre artiste dans le 2e vol. de l'Œuvre de Gallot, et nous en trouvons décrites dans deux catalogues de ventes de M. Robert- Dumesnil {k décembre 185'i cl 19 novembre 1858), et la vente D. L. T., par Vignères (1866).

(l)'Lô portrait de cet architecte a aussi été gravé par Saint-Aubin d'après Gochin, et in-fol., entête du 1" vol. de son ouvrage d'Archi- tecture. Paris, 2 vol. grand in-fol. Ce porirail, vcnle />. R. de L. (1855), 10 fr. 50 cent.

(2) On attribuait la gravuro de celle bataille à Gallot. ce qui a fai souvoni placer ro portrait. dans son œuvre.

315

\ Sompliiciix frontispice de Noire-Dame de Reims, ville du sacre, 1625. iV. De Son Remois seul. E. Mot eau excudit.

I" Etal avant E. Moreau excudit.

II», avec. Vente R. D. (Dumesnil, U décembre 185Zi), 26 fr. Docteur Wellesley (1858), Zj5 fr.; le même nom (1862), 57 fr.

2 L'excellent Frontispice de l'église Saint-Ni- caise de Reims (1). N. De Son Rem. Fecit sculp. et

ex.

P«" Etat avant E. Moreau excudit. Ventes Docteur Wellesley (1862), IZi fr.; Jourdan (1" mai 1862), 37 fr.; par Clément (2 mai 186Zi), avec la cathédrale de Reims, les deux...?

3 Esther devant Assuérus. Composition de 12 figures. C, Vignon pinxit. N. de S, F. Mariette

C/bl/C Cl «

Vente i?. D. (Dumesnil, A décembre 1854), 22 fr., avec la Fontaine de Jouvence, d'après J. de Lys ; 13 paysages dans le goût de Callot, avec les copies, par Langlois, trois de ces paysages avant les numé- ros. Il y a 26 pièees.

4 Trois groupes d'Amoureux dans un parc. A gauche, la fontaine de Neptune. Ce sujet est désigné dans l'article précédent sous le nom de : la Fonlaino de Jouvence. /. L. inven., N. de Son se.

Vente Le Blanc (1866), 29 fr,

DEUGHAR (Daniel)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

Cet artiste, en Angleterre, a gi-avé h Tcau forte d'après tiinércnls

(1) Celte pièce et la prcccdontc sont décrites dans rOEiivrc de Callot, dans lo rrifaloguo rie la vente Silvestre, en J810.

3i6

maîtres flamands el hollandais, un grand nombre de pièces, réunies au nombre de 365, en 2 vol. in-fol., sous le litre : A collection of elchiîigs after Rembrandt, Ostade, Bega, etc. By Dan. Deuchard Edimbourg, 1803, 2 vol. in-fol. (Vente L. K., 1833, par Schroth)...?

DEUTSGH (Nicolas-Manuel, surnommé)

PEINTRE ET GRAVEUR SUR BOIS.

à Berne, en lZi8/i, y est mort en 1530. Dans la collection du Musée de Bâle, on a des dessins au crayon datés de 1511 et des por- traits peints à l'huile, datés de 1517 (1). Il a peint à fresque, de 1511 à 1521, une Danse des Morts dans le cimetière des Dominicains, à Berne (2), et son portrait se voit à la bibliothèque de Berne. Barlsch (VII, Û68), décrit les Vierges Sages et les Vierges Folles, suite de dix pièces, 1518, et Passavant (III, Zi33), ajoute trois autres sujets. La biographie de de N. Manuel Deutsch se trouve dans l'ouvrage du docteur Griineisen, Stuttgard, 1837, in-S'', et Waagen (Manuel de l'Histoire de la Peinture, II, 115 et 191).

DEUTSGH (Hans-Rudolphe-Emmanuel)

PEINTRE, DESSINATEUR ET GRAVEUR SUR BOIS.

NéàErlach, en 1525 ; mort en 1571 ; fils de Nicolas-Manuel Deutsch; il apprit la peinture en 15/i/i chez Le Maître Maximin, à Bàle. « Mais il est douteux, dit Passavant (III, Zi37), qu'il ait été en même temps graveur, puisque plusieurs des gravures marquées de son mono- gramme portent en même temps les signatures de divers gra- veurs sur bois. » Son monogramme, ainsi que celui de son père et aussi celui de IJrse Graf, est accompagné d'un petit poignard. Bartscli (IX, 3*2/1), décrit 30 pièces, dont des vues de villes pour la Cosmo- graphie de Sébastien Munster, el Passavant ajoute en addition la description de plusieurs ouvrages tels que: Occupations dans le tra- vail des Mines. Basle, 1556, avec 260 gravures sur bois. Lesportraits des Empereurs depuis J. César Jusquà Charles F, 118 médaillons. Voyez Becker {Deutsches Kunsblalt, 1853).

(1) A la vente Visscher (1852), un dessin à la plume représenlanl ■lésus en Croix, a été vendu 51 fr.

(2) Dos lilliogrnphies d'après ces |)rinlurcs onl olo publiées à Berne.

317 DEVAUX (1) (Kenk)

DESSINATEUR ET GRAVEUR.

A gravé à Paris, vers la fin du xviii^ siècle, le portrait de Gérard Edelinck, d'après Tortebal, et des portraits d'actrices. Mesdames Préville et Laruette; cette dernière, rôle de Babet, dans les Sabots^ d'après Simonet. Vente Latterade, 10 fr.

D. V. B. (les deux dernières lettres accolées)

Passavant (HI, 86) cite de ce graveur du xvi'^ siècle une sainte Catherine ; elle est debout, tournée vers la gauche, auprès d'un roi couché à ses pieds, et lient un livre et une épée; le tout entouré d'une bordure de feuillage. Elle est gravée tellement dans la manière du maître S {Bartsch, XI, 235} qu'on doit la considérer comme ayant été exécutée par un de ses élèves immédiats.

DEVERIA (Achille)

DESSINATEUR ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

à Paris, le 6 février 1810 ; y est mort, le 2/i décembre 1857 (2), chevalier de la Légion d'honneur, en 1855, et conservateur au Cabinet des estampes de la Bibliothèque impériale. Deveria a gravé quelques portraits à l'eau-forte et fait un grand nombre de dessins sur pierre lithographique, aussi pour la librairie, et qui se trouvent gravés dans divers ouvrages. Ces dessins ont figuré aux diverses expositions depuis 1822. Deveria avait formé une collection iconologique de plus de 100,000 estampes contenues dans plus de 500 volumes (3). Voyez Gabet.

(1) Le Blanc cite quatre graveurs du nom de Devaux.

(2) La vente de son Cabinet a eu lieu, en 1858.

(3) Cette collection a été acquise par le Cabinet des estampes, au prix de 35,000 fr.

318 DE VIVIER ou DUVIVIER

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

Rohert-Dumesnil (III, 110) dil : M. de Marolles (1GG6), qui possé- dait les estampes que cet artiste a grave^es d'après Ant. Van lleuvei, le range dans l'École Française. A part son nom, il faut convenir que sa pointe, pleine de goût et d'effet^ décèle bien plutôt un maître des Écoles Flamande ou Hollandaise. MM. Huber et Rost (VIII, 49) le confondent avec Jean Duvivier (1), graveur en médailles de Louis XIV, et ne font des deux qu'une seule et même personne. A la suite de cette notice sont décrites huit pièces, dont trois seulement portent le nom de leur auteur.

1 Le Corps du Christ dans le Sépulcre. Dans la marge, à gauche, on lit : Ant. van Heiivel inuent, G. de Vivier fecit^ et, au milieu, quatre vers en deux colonnes.

2 Tentation de saint Antoine. Sur la terrasse, àgauche : Ant, vmi lleiivel inuent., et, à droite : G. de Vivier fecit.

Vente M. H. T., par Rochoux (1863), 7 fr. 50 cent.

3 La Cuisine Flamande. Une femme qui vide une volaille et parle à une autre femme qui tient un pot. Au-dessous d'une table, à gauche : Ant. van Heuvel pinxit , et, à droite, G. Du Vivier fecit.

Vente du chevalier S. (1855), U fr. 50 cent.

(1) Cet artiste, à Liège en 1687, mort à Paris, en 1761, était membre de l'Académie, il avait été reçu en 1718. lia gravé le por- trait de Bertholet Flemalle d'après ce peintre, et celui de Pierre de Gouges, savant linguiste, d'après Tournières, et un livre de cartou- ches pour ornements des armes inventées et gravées par J. Duvivier, on 1712. Il y a un premier État avant le nom du maître et l'adresse de Poilly. Voyez Félis, les Arlisles Belges à l'FIrangor (FI. 21).

319 DEYSTER (Louis)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'EAU-FORTE.

à Bruges, en 1656 ; morl dans la même ville, en 1711. Voyez Bartsch, Weigel et Le Blanc. Ce dernier décrit 16 pièces, marquées, pour la plupart, L. de Deysterin. et sculp. Huit pièces vendues cliez Rignl (1817), 60 fr.

1 Le Sacrifice de Noé.

Ventes Verslolk deSoelen, 20 flor.; Camherlyn\ 25 fr. (1).

2 Agar s'enfuyaiit. Vente Busche (1857), U fr. 25 cent.

3 Le Déluge. Pièce non décrite.

Ventes G. Smith, 1 liv. 5 sch.; Camherlyn, 21 i'r. (2).

4 Saint Jéi^ôme.

Ventes G. Smith, 3 liv. 10 scli.; Bruyninck, avec quatre autres pièces, US fr.

5 Sainte Magdeleine de la Croix. Pièce non dé- crite.

Vente Camberlyn, 26 fr.

6 La Magdeleine pénitente. Pièce non décrite.

Vente Camberhjn, 8 fr.

D HOEY ou DOUÉ DE HORY (Jean)

PEINTRE ET GRAVEUR.

« Cet artiste, qui vient de Leydo, dit Reuouvier (.Types, etc.. École

(1) Il y avait quinze pièces de Doytcr dans cette collection.

(2) Cette épreuve est indiquée V Klat, avant Tiuscription : Et facta..., etc.

320

Française, p. 73), était peintre ordinaire, vaiel de cliarabre du roi Flenri IV, et garde des tableaux du Louvre. » Son nom se trouve sur quatre estampes, marquées I. D'Hoey in. (les trois premières lettres accolées); ce sont deux sujets de Vierge avec l'Enfant Jésus, Tévangé- liste saint Marc, et Jupiter et la Vache lo (1). Félibien fixe la mort de iVlJoey à 1615. Sa tombe sans épilaplie était dans Tabbaye de Barbeau, en Brie, à côté de celle de Freminet (2). Voyez le comte De Laborde (la Renaissance des Aits, I, 2/i7-853) et Archives de TArt français (Documents;, III, 158).

DIAMANTINI (Joseph)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

Vivait à Venise, vers la fin du xvii* siècle, et au commencement du xviii'. L'auteur de la nouvelle édition du Boschini (Pittura di Ve- nezia) le fait naître en Romagne. Voyez Huber et Rost (IV, 78), Barisch [XXI, 265) et Le Blanc, qui décrit hO pièces marquées Jos. Diamanlinus F. B. ex. ou François Balanus qui les auraient éditées.

1 Psyché escortée de Mercure et de Cupidon, qui lui montre l'étoile de Vénus. Pièce non décrite.

Vente /î. D. (Robert-Dumesnil), à Londres, 1838.

2 Saturne, l'Amour et une Femme. Vente H. de L., Ix fr. 50 cent.

DIGKINSON (William)

DESSINATEUR ET GRAVEUR EN MANIÈRE NOIRE ET AU POINTILLÉ.

INé à Londres, vers 17Zi6; mort à la fin du siècle dernier. Il a gravé, de 1772 à 178Zi, d'après Angelica Kaufîman, Fine, Morlimer, W. Pe- ther, W. Bumburg, Gosway, C. Knight, Emma Crew, Wheatley, B. West, et autres peintres anglais, ses contemporains; et aussi un

(1) Brulliot (1, 199) lui attribue des paysages marqués D. H., mais ils ne sont pas de D'IIoey.

(2) Mi//î«, Antiquités nationales (II, art. 13, p. 15).

321

grand nombre de porlralls de personnages angais, d'après S.-J. Rey- nolds. Voyez Iluber et Rost (rv, 289), Le Blanc, qui cite 67 pièces; le catalogue de Bromley pour les portraits anglais, et celui de la vente de la colleclion Franck (le 18 féviier 1836, à Vienne).

1 La Sainte Famille. Gravé, en 1780, d'après Le Gorrége.

2 Sclieridan (Mistress), en sainte Gécile. Gravé en 1778, d'après S.-J. Reynolds.

I" État avant la lettre. Vente Brandes, 7 thalers.

3 Napoléon Bonaparte, premier Consul, repré- senté en pied, d'après Gros (1).

Vente Erdeven (10 décembre 1858), une épreuve avant la lettre...?

4 Catherine II, impératrice de toutes les Rus- sies. Dickinson fecit, 1773.

5 Georges III, roi d'Angleterre, représenté en pied d'après Reynolds. Gravé par Dickinson et Wat^ son fec, 1781.

6 David Garrick. R. E, Fine pinx., W. Dickin- son fecit^ 1778.

7 Lord Grosvenor (2), représenté en pied. B, West pinx , W. Dickinson fec. Rare.

8 Lady Spencer, d'après J. Reynolds. Vente par Rochoux (20 février 1865)....?

(1) Ce portrait n'est pas cité par Le Blanc; il mentionne celui de Madame Talleyrand, d'après Gérard.

(2) Un portrait du comte de Grosvenor, gravé d'après Iloppner par Young, se trouve en tête du catalogue des tableaux qui sont à Gros- venor House, à Londres, 1 vol. in-fol. avec planches gravées par Young graveur en manière noire, en 1821.

II (est.) 21

322

DIEN (C.-M.-François)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU BURIN.

à Paris, le 11 novembre 1787 ; moit dans la même ville, le 20 août 1865. Chevalier de la Légion d'honneur, en 1853; élève de Reboul el de Audouin; il a exposé de 1819 à 1861. Il a gravé d'a- près Raphaël, Le Pérugin, Jules Romain, Blondel, Boisselier, Laurent el autres artistes, el pour divers ouvrages dont le Musée Filhol el les Antiquités de la Nubie, par Gau. Fac-similé de dessin de Raphaël (Chalcograpliie du musée du Louvre) et des portraits d'artistes; Durand, Verniquet el Vignon, architectes; Scheffer et Ségalon, pein- tres ; Richomme, graveur, d'après son fils ; le comte Ghoiseul Gouf- fier, Madame Catalani el auties. Voyez Gabet, Le Blanc, qui cite 20 pièces, et le catalogue de la vente après le décès de Dien, son œuvre s'est vendu 300 fr., et la Chronique des Beaux-Arts (n" 117, 1865) qui donne une biographie de ce gravenr.

1 Les Sibylles, d'après la peinture à fresque, par Raphaël, dans l'église de la Paix, a Rome (\),

pf Élal avant la lettre, sur papier de Chine. Ventes Leclerc (18M), 27 fr.; Dumont (185Zi), 22 fr. Ils avec la lettre. Vente liossi (18Zi7), 10 fr.

2 : Martyre de sainte Cécile, d'après le Doniini- quin.

!*■■ État avant la lettre. Vente Leclerc, 13 fr.

Ile, avec la lettre. Vente Biische (1857), 5 fr. 75 cent.

3 Gatteaux (M. et M"''), d'après Ingres. Deux estampes.

4 Gatteaux (M.), graveur en médailles, mem- bre de l'Institut, d'après Ingres.

(1) La planche a été acquise par la Chalcographie du musée du Louvre, au prix de 1000 fr.

323

5 Charles et marquis de Sévigné, d'après de Chateaubourg. Deux portraits in-8V

Venle /). L. V., par Vignèrea {iS6U), lu fr.

6 Mesdames de Sévigné et de Grignari. Deux

portraits in-8°.

Vente par Vignères (SZi février 1866), épreuves avant la lettre, avec les eaux- fortes, 25 fr.

DIENEGKER (Jost de Necker ou)

GRAVEUR.

à Anvers. Il s'établit à Augsbourg {Bartsch, VII, 2Zi3, et Pas- savant (I, 68-75} et a gravé des planches du Theuerdanck, d'après Hans Schauflein (1), et aussi, d'après Hans Burgmair, principalement pour le Triomphe de l'Empereur Maximilien. Il a gravé une Vierge sur un croissant, d'après la gravure d'Albert-Durer {Bartsch, p. 31), une jeune Fille qui s'enfuit, gravé en 1510, d'après H. Burgmair, clair-obscur de trois planches, avec le nom de Jost de Necker (B. ZiO). Cette estampe a fait attribuer à cet artiste l'invention du clair-obs- cur. Passavant (III, 297) cite encore un portrait en buste de Louis XII. On lit sur le socle la date de 1518 et le nom de Jost de Negker zu Augsbourg. Il eut deux fils, David et Samson de Necker, dont on a aussi des estampes sur bois. Voyez Passavant (III, 296). Heinecken, qui appelle notre artiste Danneken, cite une Danse des Morts, en 154(i.

DIEPENBEGK (Abraham)

PEINTRE d'histoire ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

à Bois-le-Duc, en 1607; mort à Anvers, en 1675; élève de P.-P. RuBENs. Le portrait de Diepenbeck a été gravé par Pontins, pour l'Iconographie de Van Dyck et dans la suite des portraits de Meyssens. Voyez la notice au livret du musée d'Anvers.

(1) Voyez à ce sujet une lettre écrite par Dienecker, le 27 octobre 1512 , à l'empereur Maximilien V% et rapportée par Passavant (ill, 228).

324

1 Paysan assis au pied d'un arbre; près de lui, un âne. On lit sur le ciel, à droite : Van Diepenbeck /e., 1630. Ecrit à rebours (1).

Ventes L. T. (1813), 60 fr.; Rigal, 29 fr.; Paillière (1820), 30 fr.; Karcher (1825), 58 fr.; Revil (183S), 36 fr.; Robert- Dumesnil (Londres, 1838), 1 liv. 1 si).; Vischer, Zi8 fr.

DIÈS (Albert-Christophe)

PEINTRE (2) ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

dans le Hanovre, en 1755; mort à Vienne, le 28 décembre 1822. Il a gravé deux sujets : Renaud et Armide, en 179Zi ; Médée, en 1792 (vente Vischer, 3 fr. 75 cent.), et Vues d'Uaiie, gravées a Uome, de 1792 à 1796 (3), plus quatre autres paysages, marqués. A.-C. Diès fec. oq. forte. Romœ, 1782-178/i (ces 28 pièces (vente Rigal), 56 fr.

DIETRIGH ou DIETRIGY (Chrétien-Guillaume- Ernest)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

à Weimar, en Saxe, le 30 octobre 1712; moit à Dresde, le 25 avril 177Û; élève de son père, peintre de miniature, et d'A- LEXANDRE Thièle. Dictrich, dans ses gravures comme dans ses ta- bleaux, chercha à imiter les meilleurs maîtres flamands et hollan- dais. l\ a peint lui-même son portrait (ù), qtM a été gravé par Schmu-

(1) Il y a une copie très-exacte du sens de l'original; on la recon- naît en ce que ie graveur a omis les dix oiseaux qui se voient volants dans le fond, au-dessus de montagnes. Voyez Le Rlanc et le Cata- logue de la collection Van den Zande qui attribue une autre estampe à Diepenbecke.

(2) Deux paysages à Paquarelle, signés A. Diès, 1786. Vente Mosselman^ 1861.

(3) Ces estampes font partie d'une suite de 72 vues d'Ualie, gravées avec Mechau et Ueinhart. 1 vol. in-fol. Vente par Defer (22 no- vembre 18/i7).

(/i) Ce portrait est au musée de Bruxelles.

325

zer. Le catalogue de ses estampes, par Von Linck, a été publié à Berlin, en I8/16. 1 vol. in-8° de 309 pages et de 181 numéros dé- crits. Voye'/> Ileinecken, Huher et liost (II, 96), Le Blanc qui cite 109 pièces, et les Catalogues de ventes des collections Brandes, Bir- ckenstock, Arelin et Vischer.

1 SoiiOEuvre, compose de 190 sujets gravés à l'eau-forte, dont plusieurs rares, avec différences ; en tête, le portrait de l'auteur, gravé par Schmuzer.

Ventes Mariette (1), 599 liv. 19 sous; Cabinet étranger (1775), 78 pièces, 106 liv.; Silvestre (1810), 88 pièces, 259 lï. 95 cenl.; à Londres (8 mai I8Z1Z1), Zi6 pièces avant les numéros, 11 liv. 1 sh.

2 Le Charlatan, entouré de gens de la cam- pagne. Composition de 25 ligures, imitée d'Adrien Van Ostade. C. W. E. Dietricy et Aqua forte A" 1740, den. ^ Januairo. P. en H. cintrée.

I" État avant le 79. Ventes Dehois, 39 fr. 50 cent.; Van den Zande (2), 35 fr.; Marshall (I86/1), 17 sh.; par Rocheux (7 mars 186/i), 38 fr., avec le Chanteur en Foire.

3 Le Rémouleur et le Savetier, Gravé en 1741 , à l'imitation d'Ostade.

!'"■ État avant la plume au chapeau du rémouleur. Venles Van den Zande (avec le H^ etifl* État), 20 fr.; par Vignères (10 avril 1858), 19 fr.; De la Jarrielte (1861^ 9 fr.; Marquis de B., de Florence (1866), 16 fr.

(1) A l'occasion de cet œuvre, Mariette dit : « Il a eu la complai- sance d'en rassembler pour moi cent cinquante; et il m'en manque encore, mais les trouver? Car, à l'exception de celles qu'il a gra- vées en dernier lieu, et dont il a les planches^ toutes les autres sont de la dernière rareté; il les brisait, à mesure qu'il les gravait. »

(2) Il y avait dans cette collection 36 pièces, plusieurs doubles avec différences. La vente a produit 269 fr., en 23 articles.

326

4 Le Chanteur en foire, 1740.

pr Étal avant le numéro. Vente Bruyninckx, 30 fr.

5 Le Maixhand de Mort-aux-Rats. Pièce dans le goût d'Ostade, 1732.

Ventes Van den Zande, 10 fr.; -*- Boorluttde Nortdonck, iU fr.

6 Portrait d'Homme à barbe, le corps tourné vers la gauche, et coiffé d'une calotte. Il tient un livre de la main gauche, sur lequel on lit : Dietrich, 1 732. Pièce a l'eau-forte dans le goût de Rembrandt.

Vente Dreux, 25 fr.

7 Les Musiciens ambulants.

I" État avant le numéro. Vente De la Jarrielte^ 27 fr.

8 Le Château en ruine (n'* 144 du Catalogue de Dietrich, par Linck).

1" État. Vente Marshall, 1 liv. i sh.

9 Paysage de Site montagneux; deux figures, au bas, à di^oite, on lit : Dietricy^ 1748. Morceau composé dans le goût de Salvator Rosa.

pr État le rameau effacé (1). Vente Debois, 5 fr. 50 cent.; Marshall, 1 liv. 1 sli.; Camberlyn, 10 fr.

10 OEuvre de Dietrich, publié par sa veuve. 87 planches numérotées, sur 38 feuilles in-folio.

(1) Le graveur Zinck, à Dresde, ayant retouché, après la mort de Dietricy, les planches que la veuve possédait, a employé cette planche pour le frontispice; on a effacé le rameau d'arbre qui vient sur le ro- cher pour y écrire : OEuvre de C.-W.-E. Dietrich, peintre de S. A. Electorale de Saxe, etc. A Dresde, chez la veuve Dietrich. il y a une édition postérieure à Nuremberg, avec l'adresse de Fraucnholz.

- 327

Vente de Fom-Colombe (1790), Zi8 liv. 19 sous ; Monlval (1827), 6/i fr.; par Defer (3 mars 1856), 72 fr. Exemplaire relié en n\aro- quin rouge.

DIETTERLIN (Wendel)

ARCHITECTE, PEINTRE, DESSINATEUR (1) ET GRAVEUR A l'EAU-FORTE.

à Strasbourg, selon l'abbé Zani, en 1550 ; selon d'autres, en 1540. Il mourut, selon les uns^ en 1599; cependant Zani et Marolles disent qu'il travaillait encore en 1614; peut-être font-ils confusion avec son fils Hilaire ou son neveu Barthélémy Dietterlin duquel on a une estampe : la Religion chrétienne appuyée sur l'Evangile. Renouvier dit (Types des Graveurs alsaciens, page 82) : a Le Ducer- ceau et le Vriese de l'Alsace ne fut pas seulement un architecte de verve, un peintre considérable dans son pays; il grava, en 1593, d'une pointe imitant les allures de Jobst Amman et les larges effets du bois, mais toujours avec la franchise d'un maître, des portraits et des motifs d'architecture s'enchâssent des figures à la fois trap- pueset anguleuses d'un patron particulier. » Voyez Brulliot, Nagler, Heller, Le Blanc et Brunet.

1 Adam et Eve dans le paradis. W. Dietterlin inv.y 1590.

2 La Prise de Jésus au Mont des Oliviers. Gravé d'après un tableau du couvent des Prédicateurs, à Strasbourg. Grande pièce.

Vente du docteur Petzold (VII« Partie, 1843)...?

3 Architectiira und Austheilimg der V. seulen. Das Erst Buch, 1593. Architecturœ von Portalen nnd Thurgerichten Mancherley arten, 1594. Il y a eu une deuxième édition à Nuremberg, en 1598. En tête, le portrait de Dietterlin.

Vente Tiepolo (1845), 99 fr. 50 cent.

(1) Trois dessins de Dietterlin, cités dans le catalogue de la collec- tion de Paul de Praun, à Nuremberg,

328 DIETZSGH (Jean-Christophe)

PEINTRE ET GRAVEUR.

à Nuremberg, en 1710 ; mort en 1769. A gravé en petit les portraits du Gorrége et de Raphaël, peintres, et plusieurs suites de paysages à Teau-forle avec son père, Jean-Albert Dietzsch, lequel a aussi gravé une suite en 20 pièces de Vues de Nuremberg, publiées en 1760. Catherine Prestel a gravé d'après Dietzsch, le père, une suite de six pièces. Voyez Huber et Rost (II, 95) et Le Blanc.

DILLIS (Jean-Georges)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'EAU-FORTE ET AU POINTILLÉ.

à Giebing, en Bavière, en 1759 ; élève de Dorner. Il a travaillé en Allemagne et en Italie, et a été nommé directeur de la galerie de Munich. Voyez Brulliot, Nagler, Heller et Le Blanc (1).

1 Intérieur de Forêt, Paysages, Vues diverses. Animaux, Portraits et Etudes de têtes; à cinq de ces morceaux, les dates de 1793 à 1806. 43 estampes.

Vente Rigffl/ (1817), 31 fr.

DITMAR ou DITMER (Jean)

GRAVEUR AU BURIN.

dans les Pays-Bas, vers 1538 ; mourut à Anvers, en 1603. Il a gravé dans la manière de C. Cort, d'après Martin de Vos et Michel Cocxie; d'après ce dernier maître, les Emblèmes des Quatre Évangé- listes, avec la date de 157 li. Voyez Huber et Rost (V, 131) et Le Blanc.

(1) Ces deux derniers auteurs citent encore un Ignaz Dillis, frère ot élève de George, à Giebing, en 1772; mort h Munich, en 1808, et un Cantiis Dillis, à Giebing. on 1779 ; tous doux ont gravé à l'eau -forte des paysages avec la date de 1800.

329 DIXON (John)

DESSINATEUR ET GBAVEUR AU BURIN ET A LA MANIÈRE NOIRE.

en Angleterre, vers ilUO ; mort à Londres, vers 1780. A gravé, de 1769 h 1775, divers sujets d'après Fr. Hais, Hamilton, Mortiraer, Rembrandt, Falconnet; un grand nombre de portraits de person- nages anglais, d'après Reynolds, R. Cosway, Gainsboroug, Hunier, Zoffani et autres. Voyez Huber et Rost (IX, 277), Bromley et Le Blanc. Ce dernier cite 32 pièces.

1 Ugolin et ses Enfants condamnés à mourir de faim dans la prison de Pise, d'après Reynolds.

P"" Étal avant la lettre. Ventes Héricourt (an IX), 62 fr. IP, avec la lettre, même vente, U5 fr.; Corneillan (11 décembre 1865), 6 fr.

2 Garrick en pied dans le rôle de Richard III,

d'après Daniel Dance.

Ventes Joullain, 17 liv. 19 sous (avec le portrait de Reddish dans le rôle de Possumus, d'après Dance); Busche (1857), 9 fr. 50 cent.; par Vignères (29 mai 1865)...?

3 Henri, duc de Buecleugh, tenant un chien caniche sous le bras. Gravé, en 1771, d'après Tho- mas Gainsborough,

I" État avant la lettre. Vente Musgrave, 12 sh.

4 Une Tigresse, d'après G. Stubbs, en 1773.

1" État avant la lettre. Vente Lamothe-Fouquet, à Bonn, U thaï.

o Henri, comte de Pembroke (1), d'après G.-J. Reynolds. I" État avant la lettre. Vente Musgrave, 12 sh.

(1) Il y a plusieurs portraits gravés des membres de cette famille, et un tal)leau la représentant, par Reynolds, est au musée de Ver- sailles.

330 DOBSON (Guillaume)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'EAU-FORTE.

à Londres, en 1610; mourut dans la même vil'e, le 28 octobre 16Û6 ; élève de Van Dyck. Il a gravé son propre portrait à Peau- forte. Mariette (A. B., II, llZi) le dit un beau morceau; il est très- rare (1).

DODD (Robert)

PEINTRE, GRAVEUR A l'eAU-FORTE ET EN MANIÈRE NOIRE.

en 17Zi8. Il a gravé à Londres, de 1771 à 1790, des combats navals; aussi, des vues des chantiers des principales villes maritimes d'Angleterre. Voyez Huber et Rost (IX, 327) et Le Blanc.

DOEN PIETERZOON

GRAVEUR.

Telle est Pexplication donnée par Passavant (III, 27) de la marque qui se trouve au titre de la Passion, de Van Assen, décrite au I*»" vol., I" Partie, page 3, du Catalogue des Ventes publiques.

DOES (Antoine Van der)

GRAVEUR AU BURIN.

en Hollande. Florissait à La Haye dans la première moitié du XVII' siècle. Il a gravé d'après A. Brauwer, Bossaert, Diepenbeck, Erasme Quellinus, P. -P. Rubens, Segliers; des portraits de peintres flamands pour l'ouvrage de Corneille de Bye, publié par Meyssens; des portraits d'hommes illustres du xvii« siècle, d'après Van Huile. Ces estampes sont marquées de son nom ou de son chilTre, en ini- tiales; plusieurs sont datées de 163/| à 16Zi9. Voyez Huber et Rosi (VI, 66), BriUliot el Le Blanc.

(1) Faithorne a gravé, d'après Dobson, un portrait du prince Uupert.

331 -

DOES (Jacques Van der)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

à Amsterdam, en 1623; mort à La Haye, en 1673; élève de Nie. Moyaert. Voyez Bartsch (IV, 189), Weigel (p. 182), qui décrit trois pièces attribuées à Van der Doês, mais il doute de leur authen- ticité, et Le Blanc (1).

J Un Béliei* et quatre Moutons dans une Cam- pagne. Au fond, h droite, en avant d'une barraque, un pâtre et des moutons. Sur le ciel, on lit : /. Van der Doës in A% 1650 (2).

Ventes Prévost, 35 fr.; Rigal, 99 fr.; Buckingham, 2 liv. 15 sh.; W, Esdaille, 6 liv. 6 sh.; Camberlyn, 86 fr.

DOFIN ou DAUPHIN (Olivier)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

en Lorraine, au commencement du xvii* siècle. Félibien le dit élève de Simon Vouet ainsi que son fils (3). Il alla en Italie et mourut à Modène, en 1679 (Zi), après avoir embelli le palais de cette ville de ses ouvrages. Selon Mariette (A. B., II, 114), il était neveu de Jean Boulanger et disciple du Guide. Robert-Dumesnil (VIII, 252) décrit sept pièces, dont une d'après Boullanger ; les autres, d'après Louis Garrache. Il n'a pas connu sept pièces ovales en largeur, représentant

(1) Le Blanc cite des paysages avec animaux qu'il attribue à Simon Van der Doès, fils de Jacques et élève de K. Dujardin.

(2) Il y a de cette estampe une copie, par Bartsch. La planche ori- ginale existe encore.

(3) Le Chevalier Charles-Claude Dofin, en Lorraine; mort à Turin, en 1693 ; il a beaucoup travaillé dans les palais et les églises de cette ville ; il a peint des portraits qui ont été gravés par Tour- neysen. Félibien en parle à l'arlicle de Voue!, dans le petit livre inti- tulé ; Noms des Peintres les plus célèbres.

(Zi) Dussieux le dit mortà Jassuolo, en 1693. .A. Renouvier (Types, École Française, p. 152) le dit établi à Bologne,

332

des Sujets mythologiques, d'après les peintures de J. Boulianger, au palais de Modène. Ces sept estampes, imprimées en rouge, ont été vendues, en 1856, 39 fr. Voyez Brulliot et Le Blanc.

DOLENDO (Barthélémy)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU BURIN.

JVé à Leyde, vers 1560; élève de Goltzius ou de J. de Gheyn. Il a gravé des sujets de TAncien et du Nouveau Testament, d'après Mi- chel Gocxie,Van den Broeck, Lucas de Leyde, Karle Mander, B. Spran- ger, et une Pentecôte^ d'après Hermskerk, on lit : Darlholomeus Dolendo fecit, 1629. €. Vischer ex. (1). Voyez Huber et Rost (V, 203), Brulliot et Le Blanc.

DOLENDO (Zacharie)

dessinateur et GRAVEUR AU BURIN.

à Leyde, en 1561; élève de Jacques de Gheyn, d'après lequel il a principalement gravé. On a encore de lui une Passion, d'après Karle Mander, suite de l/i pièces; Jésus-Christ et les Apôtres, lA pièces rondes, marquées J. Gheyn Inv. et ex. (vente Bruyninck, 5 fr. 50 c); la Tour de Babel, d'après K. Mander, à Paris, chez Van Merle; la Continence deScipion, d'après Abraham Bloemaert; Dieux et Déesses, d'après Goltzius; et le portrait de Guillaume, prince d'Orange, en armure, gravé en 1581 ; toutes ces estampes sont mar- quées de son nom ou de son chiffre, formé des lettres D. Z. Voyez Huber et Rost (V, 20/i), Brulliot, Le Blanc et /. Renouvier (Types, École Hollandaise, page 6), Passavant et le Catalogue Winckler.

DOLIVAR (Jean) architecte et graveur au burin.

à Sairagosse, en 1611, selon Le Blanc; neveu de Jean LePautre; apprit à graver sous lui; il promettait beaucoup, mais il mourut jeune, en 1692. Voyez Mariette (A. B., II, 115). Il a beau-

(1) Mariette croit cette pièce de Zacharie Dolendo.

333

coup gravé, d'après Berain, des tapisseries, des guéridons, des cata- falques, etc.; des planches pour les petites conquêtes de Louis XIV, le portrait de Charles Le Brun sur une médaille. Voyez Huber et Rosi (VH, 318) et Nagter.

DOLLE (William)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU BURIN.

en Angleterre, vers 1600. A gravé des portraits de personnages célèhres de ce royaume, dont Buckingham, le comte d'Essex, Milton et autres. Voyez Huber et Rost (IX, ^1), Brulliot, Bromley et Le Blanc.

DOMENIGO (Cesare)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU BURIN.

Fiorissait à Rome, de 1598 à 161A, il a gravé un Alphabet ro- main orné, suite de 19 pièces, et un Vase, d'après Scaizi. Voyez Na- gïer, Bimlliol et Le Blanc.

DOO (George)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU BURIN (CONTEMPORAIN).

Florissant à Londres il a gravé avec beaucoup de talent, d'après les principaux peintres anglais, ses contemporains. Voyez Vallardi, Nagler, lleller et Le Blanc, le Catalogue de la vente Artaria et Fontaine, et celui de la vente A. Well-Known coUector {27 mai 1856).

1 The preaching of John Knox... Prédication (le John Knox devant la congrégation de Saint- André, en 1559. D'après le tableau de David Wilkie, en 1838.

I*' État avant la lettre. Ventes A. D., amaleur belge (18Zi5), 120 fr.; à Londres (27 mai 1856), U liv. sterl.

2 Italien Pilgrines first sight of Rome,.. Des

334

Pèlerins voyant, pour la première fois, la ville de Rome. D'après le lableau de Sir Charles Eastlake. Vente d'un gentleman (février 185Zi)...?

3 Ecce Homo, d'après le Corrége.

I" État avant toute lettre, papier de Chine. Vente George Smith, 1 liv. 5 sh.; à Londres (27 mai 1856), 3 liv. slerl.

4 Jésus-Christ et saint Pierre, d'après le tableau d'An. Carrache de la National Gallery. Gravé pour l'ouvrage sur cette galerie.

Vente George Smith, 5 sh.

5 The Calmady Children^ d'après S. -T. Law- rence.

I" État avant la lettre, sur papier de Chine. Ventes George Smith, U liv. 4 sh ; d'un Eminent Collector (11 mars 18/iû), 5 liv. 12 sh. 6 den.

6 The Child wild flowers.., l'Enfant avec les

Fleurs; c'est le portrait de miss Murray, gravé en

1824, d'après S. -T. Lawrence.

I" État avant la lettre. Vente d'un Eminent Collector, 1 liv. 1 sh. 11% avec la lettre. Vente pâvDefer (19 mai 18û7), 3 fr. 75 cent.

7 Sterne et la Grisette, d'après Newton.

r^ État avant la lettre. Vente d'un Eminent Collector, 17 sh.

8 The English Girl, d'après Newton. I" État avant la lettre. Vente d'un Eminent Collector, 18 sli.

9 Shylock and Jesseea^ d'après Newton, l" État avant la lettre, 18 sh.

335

10 The j air Foresler (la Belle du Bois), d'après Wyatt, élève de S. -T. Lawrence.

I*^"" Élal, épreuve d'artiste, sur papier de Cliine. Vente De la Jarhette (1861), 28 fr.

11 Nature, d'après S. -T. Lawrence. Char- mantes Têtes d'enfants.

r' État avant la leUre^ épreuve d'artiste. Vente Harford 5 liv. 5 sh. 6 den.; Comte Noé, /i6 fr. 50 cent. 11% lettre grise. Vente De la Jarriette (1861), 11 fr.

12 Lord Eldon, grand chancelier d'Angleterre, d'après S. -T. Lawrence.

I" État avant la lettre, papier de Chine. Vente Boulle (1831), U fr.; Muller (18^7), 6 fr.

13 Cuvier, naturaliste, d'après Pickersgill.

l*"^ État avant la lettre, sur papier de Chine.

14 Le prince Albert, d'après John Patridge.

l" État avant la lettre.

Il*, avec la lettre. —Vente P. D. (Defer, IV« Partie), tO fr.

DORIGNY (Michel)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

M à Saint-Quentin, vers 1617 ; mort à Paris, le 20 février 1665 (1); élève et gendre de Simon Vouet, d'après lequel il a beaucoup gravé. Il fut nommé académicien, Ie3mars 1663. Roberi-Dumesnil{l\, 2Zi7) décrit 135 estampes de Michel Dorigny; plusieurs sont d'après ses compositions et d'après Chaperon, M. Corneille, Bignon, Fialetti, Poussin, Perrier, Primatice, Sarrazin, sculpteur, et autres. Ces es- tampes, représentant, pour la plupart, des sujets mythologiques, sont

(1) Selon Félibien et De Piles ; mais il y a de ses estampes avec la date de 1666.

336

datées de 1637 à 1666. Voyez Heinecken, Huber et Rost (VII, 133), Renouvier (Types, etc., Ecole Française, p. 103), Le Blanc qui citent 136 pièces, et le Catalogue Paignon-Dijonval.

1 L'Adoration des Rois. Tableau en forme de frise, peint par Simon Voiiet dans la chapelle de l'hôtel Seguier, devenu plus tard l'hôtel des Fermes, ruedeGrenelle-Sahit-Honoré (ï). Estampe en quatre feuilles.

Vente Ramberg (1863), 5 fr.

2 Sainte Famille. L'Enfant Jésus tendant les bras vers un oiseau que la Vierge tient par un fil. Gravé d'après Eustache Le Sueur (2). Très-rare.

3 La Vierge et l'Enfant Jésus; dans la marge, deux vers latins : Ludus... Amoi\ et au-dessous : M. Dorigny pinxitet seul, cum priuil. re., 1G52 (3).

4 Six Sujets représentant les Dieux de la Fable, d'après les peintures de Simon Vouet dans le vesti- bule d'une des galei^ies du château de Fontainebleau. Six estampes, y compris le titre, 1644.

5 Bacchanales. Six estampes faisant partie

(1) La pièce étaient ces peintures a servi de salle de vente, concurremment avec l'hôtel de Bullion, et Regnaull-Delalande y a fait souvent des ventes d'estampes; les peintures existaient encore à cette époque.

(2) Cette même composition, sauf quelques légers changements, a été gravée par Darel.

(3) Dorigny a gravé plusieurs autres Vierges et Saintes Familles, d'après F. Perrier, S. Vouet et Sarrazin, et d'autres Sujets pieux, d'après les peintures de Simon Vouet, pour le château du cardinal de Richelieu, à Uueil, et les églises de Rueil, de Saint-Euslache, des Jésuites, des Minimes, h Paris.

337 ~

d'une suite dont le frontispice, gravé par iNicolas Cochin l'ancien, conti nt ce titre : Recueil de diverses Bacchanales du Poussin (1), Chaperon, Dorigny et autres, etc. Il y a deux États; le i" a\ec l'adresse de dartres; le 11% avec l'adresse de Mariette ç^i des nu- méros.

6 Pan et Sirène, d'après le tableau peint par Michel Dorigny , pour M. Berbiez, de Metz, à qui cette estampe est dédiée, et à la suite de la dédicace on lit : M. Dorigny, Pictor Regius, Inné, sculp. D. D. cum Priuil. reg,, 1666.

7 Livre de diverses Grotesques peintes dans le cabinet et bain de la reine-régente au Palais-Royal, par Simon Vouet, et gravées par Michel Dorigny, J647, à Paris^ aux Galeries du Louvre, avec priui- lege du Roy (2). Quinze pièces, y compris le titre.

Vente P. D. (Defer, 20 avril 1859), 13 fr. 50 cent.

8 Vue à vol d'oiseau de la ville de Saint-Quen- tin, patrie de M. Dorigny.

Vente R, D. (aobert-Dumesnil, 12 avril 1858), 12 fr.

9 Vue de la Cathédrale de Saint-Quentin. Titre délivre. Pièce non décrite (3).

On attribue aussi à Michel Dorigny une es-

(1) Voyez Avice (I, l/i6, 2, du Catalogue général des Ventes, etc.).

(2) Dorigny demeurait, dès 161x7, aux Galeries du Louvre, mais le brevet ne lui en a été délivré que le 22 octobre 16/i9.

(3) Cette estampe et la suivante onl, sans doute, été gravées pour l'ouvrage des Antiquités deSaint-Ouenlin. Parisiis, 1663, in-Zi«.

n (est.) 2?

338

tanipe anonyme, la Mansarde, pièce salyriijue que nous avons fléjà cilée (I, 94, 53). Celte pièce est décrite par liobert-Dumesnil^ Th. Arnauldct, dans la Gazette des Beaux-Arts dll, 351) et Bonnardot {His- toire archéologique de la Gravure^ pa^e 84).

Voyez encore pour l'œuvre de M. Dorigny et quelques pièces non décrites qui lui sont attribuées, le Catalogue/?. D. (Robert-Dumesnil, 20 avril 1854), et aussi l'œuvre de Simon Vouet, 1 vol. gr, in-fol., se trouve la plus grande partie de l'œuvre gravé de Michel Dorigny.

DORIGNY (Nicolas)

DESSIINATEUR ET GRAVEUR A l'EAU-FORTE ET AU BURIN.

à Paris, en 1657 ; mort dans la même ville, le l*^"" décembre 17/16. Dorigny était fils de Michel Doiigny et frèi'e cadet de Louis Dorigny, aussi peintre et graveur (1): sa mère était fille de Simon Vouet. Il fut d'abord avocat, quitta le b; rreau pour la peinture (2), et celle-ci pour la gravure. « Vingt-huit années de séjour en Ualie, « rapporte d'Argenville, lui ont à peine suffi pour publier les plus « beaux tableaux des grands maîtres, et les angles du Dominiquin,à « Saint-André délia Valle. Il ne s'est pas moins exercé, pendant « quinze autres années, en Angleterre, .'i graver les fameux cartons

(1) Louis Dorigny, à Paris, on 165Zi; mort en 17/i2; il a gravé, en 1673, la Descente desSarrazins au port d'Oslie, d'après Haphaêl, et diverses autres pièces citées par Ilnber et Rost {VII, 361), et Le Blanc. Yoyez Dussieux, page 303 et 381.

(2) Le projet de N. Dorigny, dit Mariette (A. B., II, 115), en allant en Italie, était, comme son frère, d'embrasser la peinture; cepen- dant, il devint graveur, et comme il joignait h beaucoup de talents une vaste connaissance des belles choses, il a su parfaitement choi- sir les tableaux qu'il a gravés ; et c'est encore un nouveau mérite pour ses estampes de ce qu'elles représentent les plus beaux ou- vi'agcs des plus grands maîtres.

339

t de Raphaël que l'on conserve à Hamplonrourt ; ces derniers mor- « ceaux lui acquirent les bonnes grâces de Georges V\ qui le nomma « chevalier. » Il fui reçu à l'Académie de Peinture, le 28 septembre 1725. Il a exposé, de 1739 ù 17Zi3. Dorigny a gravé un très-grand nombre d'estampes, d'après l'Albane, Le Bernin, Cardi, Ciro Ferri, Dominiquin, Lanfranc, Lamberli, Carie Maratle, Guerchin, Guido Reni, Raphaël et autres. Voyez Huber et Rost (VII, 3Zi2), BruUiot, Le Blanc (\m cilc 6G estampes, et Dussieux (1), page 162).

1 Mausolée du pape Alexandre VII. Dessiné et gravé par N. Dorigny, d'après Laurent Bernin.

2 Le Martyre de sainte Pétronille. Gravé en 1700, d'après le tableau du Guerchin qui est au Va- tican .

3 La Naissance de la Sainte Vierge, d'après Carie Maratte (2).

4 La Coupole de l'église de Sain te- Agnès, à Rome, gravée d'après Ciro-Ferri. Suite de huit es- tampes.

5 Les Actes des Apôtres. Suite de sept estam- pes, gravées d'après les cartons de Raphaël (3), au château d'Hamptoncourt, plus un titre (4).

(1) Cet auteur est le seul qui donne Gérard Audran pour maître à N. Dorigny.

(2) Il y a plusieurs autres sujets du Nouveau Testament, gravés d'après Carie Maratte, par N. Dorigny.

(3) Ces carions ont aussi été gravés par Gribelin, Kirkall, Beau vais et tlolloway.

[U] Les planches ont été vendues chez Buldet, en 1797.

__ 340

[''' État avant le mol eques, placé après le nom du graveur. Très- rare (1).

Il», avec ce mol (2). Ventes Potier (1757), 30 liv.; Angrand de Fontperluis, 26 liv ; Paillière, 39 fr. (avec les Evangélistes, pein- tures du Dominiquin dans les angles du dôme de l'église de Saint-André dell-i Valle, à Uome, h pièces par Dorigny) ; Montrai, 39 fr. 50 cent.; par Vignères (17 mars 1856), Zi6 Ir.; Busche (1857), 29 fr. 50 cent.; par Vignères (18 mai 186Zi)...?

6 La Transfiguration. Gravé en 1709, d'après le tableau de Raphaël, au Vatican.

l*"" État (3) avant le mot eques, placé après le nom du graveur. Ventes Karcher (1825), 51 fr.; Boutourlin, 29 fr.; Pagin (18Z|/i), 50 fr.; Chevalier S. (1855), 39 fr.; Camberlyn, 2Zi fr.

7 La Descente de Croix, gi^avée en 1810, d'a- près le tableau de Daniel de Volterre. Pendant de l'estampe précédente.

l^r Étal avant le mot eques. Ventes d'un Cabinet étranger, par Basan (1775), 72 liv. (avec la Descente de Croix); Durand, les deux, 150 fr.; C. (13 novembre 1826), les deux, 36 fr.: la Descente de Croix, seule, vente H. L. (Lasalle), 31 fr.

11% avec le mol eques^ les deux ensemble. Ventes d'un Cabinet étranger (1775), Zil liv.;— M...,pi\r Regnaull-Delalande (19 janvier 182Zi), 29 fr. les deux ; Montval, 3Zi fr. les deux.

8 Histoire de l'Amour et Psyché. Gravé d'après les peintures de Raphaël, dans la loge Ghigi. Onze

(1) Le Blanc ne mentionne pas cet État, mais un P' État avant les retouches faites par Slrange. De cet Étal, il cite plusieurs des prix obtenus dans des ventes en Allemagne; le plus élevé esl 52 florins, vente Brandes, et porté à 60 Ihalers au catalogue de Weigel.

(2) Les planches, dans cet Étal, furent vendues chez Buldet. en 1797, ainsi que celles des Planètes et de Sainte Pétronille, par N. Dorigny.

(3) Le Blanc cite une épreuve avant la lettre.

341

estampes et le titre : RapJiaele satictlo urbinale... a Nicolao Dorkjny incisée, 1693. In-fol. (1).

Ventes Cayeujc (1769), 26 liv. U s.; Weigel, 18 thalers.

9 Les Planètes. Gravé d'après Raphaël. Suite de huit pièces (2).

10 Deux planches, d'après Van Loo, pour l'ou- vrage : Tombeaux des Hommes illustres qui ont fleuri dans la Grande-Bretagne au xviii' siècle (3).

DOSSIER (Michel)

GRAVEUR AU BURIN.

à Paris, en 1681 ou 168Zi ; il a gravé, de 170/i à 17Zi2, des sujets et portraits, d'après N. Colombel, Jouvenet, De Troye, Rigaud, Vi- vien et autres. Voyez Huber et Rost (VIII, à3). Le Blanc et le cata- logue Paignon-Dijonval.

i Le Mariage de la Vierge, d'après le tableau de Jean Jouvenet. P. en H.

Vente Debois, 5 fr.

2 Jésus-Christ guérissant les malades, d'après le tableau de Nie. Colombel, 1742.

3 Jean-Baptiste Colbert (4). Gravé en 1709, d'après H. Rigaud.

Vente P. û. (Defer, IP P.), 10 fr.

(1) On trouve de cette suite des épreuves coloriées à la gouache.

(2) Celte suite a aussi été gravée par Greuter.

(3) De retour de Londres en France, en 172Zi, Dorigny avait été chargé de faire faire les dessins de cet ouvrage; ils furent exécutés par G. Van Loo et Boucher, et gravés par Dorigny, Beauvais, Lar- messin, Cochin père, Le Bas et Aubert. Voyez Diissieux, p. 162.

(/i) Voyez la table du Père Le Lourj pour tous les portraits gravés de ce personnage.

342

4 Veriuiïine et Pomoiie (1), d'après H. Rigaud. Paris, chez D revêt.

Vente A... , par Le Blanc (22 janvier 1858), 13 fr.; -- par Vignères (27 janvier 1863)...?

5 Une Femme à mi-corps, dessinant des figures d'optique, d'après Allou qui y a, dit-on, représenté le portrait de sa femme.

6 Daval, secrétaire du duc du Maine. Portrait rare ; il n'est pas cité par le Père Le Long.

1" Étal avant la lettre. Cambeiiyn, 8 fr.

DOUET

GRAVEUR SUR BOIS (XVII'^ SIÈCLE) (2).

Mariette (A. B., II, 120) croit ce maître français; il cite de lui une Sainte Famille, d'après André del Sarte, dont il y a des épreuves en clair-obscur de trois planches; elle est aussi citée par Zani, Bartsch (XII, 5Zi, n^ 9) et Zanetti (Premier Siècle de la Chalcogra- phie). Il y a des épreuves avant le nom de Douet f. dont elle est or- dinairement marquée. Voyez Le Blanc.

BREVET (3) (Pierre)

GRAVEUR AU BURIN.

à Lyon, en 1661 ; mort à Paris, en 1739. Il avait reçu dans sa ville natale des leçons de Germain Audran; il vint ensuite se per- fectionner h Paris, et se consacra presqu'entièrement à la gravure de portraits. La plus grande partie de ses portraits est d'après Ri-

(1) La figure de Pomone est présumée être le portrait de Anne- Varice de Vallière.

(2) Un artiste du même nom, peintre d'animaux et de fleurs, a ex- posé, en 1773, comme agréé, et il s'est retiré à Lyon il vivait encore en 1777.

(3) Les Drevct, dit Mariette (A. B., II, 122) sont au nombre des maîtres qui ont exercé la gravure avec le plus de succès.

k

343

gaud et se liouve dcciile à l'œuvre de ce peiiilie dans les Mé- moires de l'Académie (Archives de l'Art Français, If, 1Z|2, et le Catalogue de Paignon-Dijonval). Pierre Drevet fut reçu académi- cien, le 27 août 1707, sur le portrait de II. Rigaud et sur celui de M. de Cotte, d'après nigaud (Archives, Documents, II, 367}. Les planches de ces deux portraits sont 'i la Chalcographie du musée du Louvre. Drevet a gravé des sujets de l'Ancien et du Nouveau Testa- ment, d'après Corrége, Coypel, Jouvenet, N. Poussin, Raphaël, etc., etc. (1); des portraits de personnages français, d'après De Troy, Dufourneau, Gobert, Jouvenet, N. de Largillière, Le Brun, Mignard. de Piles, H. Rigaud, Van der Weff, etc Voyez Hubcr et Rost (VIII, 3), Le Blanc qui cite 119 estampes, et les Catalogues des ventes Buckinyliam^ à Londres (1836), Franck, à Vienne (1836), Verstolk de Soelen. à Amsterdam (18Z|7), L. R. de L. (Le Roux de Lincy, 1855), Ramberg (1863), et Vignèrcs (186Zi).

\ Bar (Catherine de), premièi^e supérieure des religieuses de l'Adoration perpétuelle du Saint- Sa- crement, d'après Courtin.

Vente Lauzet (de Marseille), 27 fr.

2 Beauveau (René de), archevêque de Nar- bonne, d'après H. Rigaud.

Ventes Lauzet, 23 fr.; Sommeson (1865), 21 fr.

3 Bethune (Hippolyte de), évêque, comte de Verdun, d'après H. Rigaud, 1698.

Vente A. G., par Vignères (1"' mars 1866), 16 IV. 50 cent.

4 Bignon (J.-P.), abbé de Saint-Quentin, d'a- près H. Rigaud, 1707 (2). Le Blanc décrit quatre États.

(1) Plusieurs de ces pièces, qui portent son nom, ont été gravées sous sa direction, par ses élèves, S. Vallée et les deux Chcreau.

(2) Duflos a gravé deux fois ce personnnge, d'après Rigaud el d'a- près Vivien.

344

V Ltal avant les prénoms du peintre et du graveur et avec la date de 1707. Vente Camberlyn, 7 fr. 50 cent.

11% avec les piénoms ajoutés au nom du peintre et du graveur, et la date 1707 à la place du mot sculpsit effacé. Vente Vischer (1), à fr. 75 cent.

5 Boileau-Despréaux. Il est vu à mi-corps, tourné vers la gauche, regardant à droite, les deux mains appuyées sur un livre, une plume à la main droite. D'après Rigaud (2), 1706.

l"État avant la lettre. Ventes JouUain (1758), 16 liv. (avec le portrait de La Fontaine, par Edelinck); Dehois (18/i5), 55 fr.; Laurent (ISZiA), ZiS fr. 50 cent.: Bertin (185Zi), 65 fr.; Van den Zande (1855), 100 fr.; Lauzet (de Marseille) (1862), 210 fr.; Mars/ia//(186/i),9liv. 5 sh.

11% avec la lettre. Ventes H. de L., 13 fr. 50 cent.; Lauzet, 10 fr.; par Rochoux (7 mars 186A), 19 fr.; Drugulin, 1 liv. à s.

6 Cromwell (Olivier), d'après Van der VefP.

Vente Marshall (1866), 2 liv. 15 sh.

7 Condé (Louis-Henri de Bourbon, prince de), d'après Gobert.

Wénles Berlin (185/i), 31 fr.; -Marshall (1864), 3 liv. 15 sh.; Corneillan (1865), 21 fr.

8 Dangeau (Ph. de Courcillon, marquis de),

grand maître des cérémonies, d'après H. Rigaud,

1703.

1" État avant la lettre. Vente Van den Zande, 31 fr. par Vignères (h février 1861), 37 fr.; par Clément (23 février 186ii), Z|9 fr.; par Rochoux (7 mars 186Zi), 38 fr.; Camberlyn, 61 fr.

(1) Il y avait 35 portraits des Drevet dans celte vente.

(2) Ce portrait a été fait pour M. Coustard. Deux autres portraits de Boileau ont été gravés par P. Drevet, d'après De Troy et d'après De Piles.

345

II«, avec la lettre. Ventes Van den Zande, 5 fr. 50 cent.; Combrousse (2 mars 1857), 12 fr. 50 cent.

9 Colbert (Jacques-Nicolas), archevêque, d'a- près H. Rigaud, en 1699.

I" État avant la dédicace. —Vente Marshall {186Zi), 3 liv. 3 sh.

10 De Troy (François), peintre, d'après lui- même.

I" État avant la lettre. —Ventes par De fer {^9 janvier 1855), 60 fr.; Lauzel, 29 fr.; Marshall, 1 liv. 15 sh.; Marquis de B..., de Florence (1866), 56 fr.

11 Estrées (César), cardinal. La tête gravée par Drevet ; le reste par Giti'art.

Vente par Rochoux (9 janvier 1865), 10 fr. 50 cent.

12 Dombes (Louis-Auguste, prince de), d'après F. De Troy, 1703.

Vente Corneillan (1865), IZi fr.

13 Forest, peintre, d'après Largillière.

I" État avant la lettre. Ventes Thorel (1853), 79 fr.; L. R. de L. (Le Roux de Lincy). 35 fr, (avec une épreuve avec la lettre); Camberlyn, 31 fr. Lauzet, 29 fr.; Marshall (1866), 2 liv. 15 sh.

14 Félibien (André), seigneur des Avaux, his- toriographe, d'après Le Brun.

Ventes Vischer, 5 fr. 25 cent.; Gilbert, 11 fr.; H. de L. (La Salle), 7 fr.; De la Jarrietle (4 mars 1861), 12 fr. 50 cent.

15 Fleury (André-Hercule), cardinal, d'après

Rigaud, 1730.

P' État avant l'année 1730, à la suite du mot nivernensis et avant la suppression de quelques verrues sur le visage. Vente d'un Ca- binet étranger^ \)^y Basan (1775), 15 liv. [\ sous.

346

11% avec l'année et les verrues supprimées. Ventes Vùcher, 12 fi-.; —Rochoux (11 novembre 1861), 20 fr.

16 Frédéric-Auguste, roi de Pologne, d'après Fr. De Troy.

Vente Corneillan, 19 fr.

17 Girardon, sculpteur (1). Gravé d'après H. Rigaud.

Ventes Berlin (185Zi), 21 fr.; \)dr Rochoux {30 mai 1860), 16 fr.

18 Halifax (Charles de Montagne, comte), d'a- près Kneller.

I" État avant la lettre. Vente Marshall, 2 iiv. 15 sh.

19 Keller (Balthazar) debout, la main appuyée sur un canon, d'après H. Rigaud.

F' État avant la lettre. Ventes par Defer (20 janvier 1855) ; Archinto (1862), 1x9 fr.

20 Lambert (Messire-Nicolas), seigneur de Thorigny, conseiller, d'après N. de Laigillière.

Vente Corneillan, 17 fr.

21 Lambert (Marie de Laubespine, femme de Nicolas), d'après N. de Largillière.

P' État avant la lettre. Vente Martelli, 61 fr.

(1) Ce portrait se trouve quelquefois en lôte de l'ouvrage : le Ca- binet du sieur Girardon, sculpteur du roy, ou Représentation des Morceaux de sculpture que ce célèbre sculpteur avait rassemblés dans son Cabinet. 21 planches gravées par Chevalier, i vol. in-folio. Un exemplaire relié aux armes de la princesse Palatine. Vente Rcrlm (185Zi), 105 fr.

347

11% avant Tadresse de Drevet, rue du Foin -Saint-Jacques. Ventes Ramberg (1863), 12 fr.; Vignères (18 mai 186^)...? Marshall (186Zi), 1 liv. lOsli.; Camberlyn, 32 fr.

22 Lambert, dame de Motteville (Hélène), d'a- près N. de Largillière.

Ventes A., par Le Blanc (22 janvier 1858), 19 fr.; Naumann (1862), 8fr.; Marshall (1864), 1 liv. 15 sh. ; Corneillan, 38 fr.

23 Le Bouthillier de Raocé (Armand-Jean), abbé de la Trappe, d'après H. Rigaud, 1702. ln-12.

Vente par Vignères, 26 fr.

24 Lepelletier (Claude), contrôleur des Fi- nances, d'après Pierre Mignard.

Vente par Vignères (1" mars 1866), 10 fr.

25 Louis XIV, roi de France, debout, vêtu du manteau royal. Gravé en 1712, d'après le tableau peint par Rigaud qui se voit au musée du Louvre.

1" État avant que la boucle de cheveux qui touche à l'exlrérailé du sourcil de l'œil gauche n'ait été supprimée; avant l'augmentation faite au mollet de la jambe droite pour rendre cette jambe moins maigre; et avant les contretailies au bas de la première des deux colonnes. Ventes L, T. (1813), 119 fr. 95 cent.; Desperreux (1823), 200 fr.; ^ Pierri (1825), 79 fr. 95 cent.; R. (Remoisse- net), 150 fr.; Debois, 159 fr. (1); Van den Zande, 151 fr.; Dreux {i6 mars 1858), 156 fr.; R. D. (Roberl-Dumesnil), 12 avril 1858), 70 fr. Camberlyn, 159 fr.

11^, la boucle de cheveux supprimée, le mollet relargi, mais avant les contretailies sur la colonne. Ventes Durand (1821), 62 fr.; Karcher (1825), 69 fr. 95 cent.; par Clément (8 janvier 1866), /i8 fr.

(1) Cette épreuve venait (lu Cabinet de Scitivaux, dont les plu? belles estampes étaient passées dans la collection Debois.

348

IIl^, avec les conlrelailles sur la colonne. Ventes L'Orangère (17Zi/i), 33 liv.; Laroque (1765), 25 fr.; Salmon (1831), 65 fr.;

Pagin (1866), 30 fr. 50 cent.; Corneillan, 37 fr.; par Vi- gnères (26 février 1866), 27 fr.

26 Louis XIV en pied, debout, et tenant le bâton décommandant, d'après H. Rigaud.

1*"^ État avant les noms de peintres et graveurs. Ventes Cor- neillan, 37 fr.

11% la planche réduite ; le roi est en buste ; on lit les noms des auteurs et les dates.

IIP, une dédicace et l'adresse de Drevet qui se trouve dans la marge aux deux premiers États.

27 Louis, Dauphin de France, d'après H. Ri- gaud.

Epreuve avec la dédicace à la princesse de Conti et ses armes ; celte dédicace est sur une planche accessoire. Vente Corneillan (1865), 10 fr.; Camberlyn, 16 fr.

28 Nemours (Marie de Neufchâtel, duchesse de), vue jusqu'aux genoux, assise et tenant une cou- ronne, d'après H. Rigaud, 1707.

Ventes Claude Drevet (178^), 81 fr.; Forsler (1857), 9 fr.; pdirBlaisot (1859), 23 fr.; Marshall (1866), 16 sh.; - par Vignères (Corneillan, 1865), 33 fr.; par Vignères (1" mars 1866), 37 fr.;

Camberlyn, 65 fr.

29 Philippe V, roi d'Espagne, d'après H. Ri- gaud (1).

Vente Vischer, 9 fr.; Marshall, 1 liv. 15 sh. (é|)reuve sans la dédicace.

(1) Le Blanc indique un I^"" État, avant les mois présente à M. le duc de Bourgogne, par liigaud, en il 02. Ces mois ne peuvent cons- tater un État, étant sur une planche accessoire.

349

30 Portail (Antoine), président, d'après Robert Tonrnière.

V Élat avant la planche lallongée dans le bas. Ventes De- lande (7 décembre 1855), 10 fr. 50 cent.; par Vignères (6 avril 1857), 16 fr. 50 cent.; par Vignères (21 mai 1860), Zil fr.; Naumann (8 mai 1862), 13 fr.; Wellesley (1865), 19 fr. 50 cent.;

Caîuberlyu, 15 fr.

31 Rigaud {i) (Hyacinthe), peintre, tenant un porte- crayon, d'après lui-même.

l'"'' État avant toute lettre. Ventes Debois, 61 fr.; Berlin (185/i), 31 fr.; Van denZande, 24 fr.; Ramberg (1863), 55 fr.;

ArcMnlo, 65 fr.; p^ir Clemenl (23 février 1864), 60 fr.; par Vignères (12 décembre 186/i)...? Marshall, Ix liv. Ix sh.; Mar- quis deB... (de Florence), 1866, 50 fr.

1I«, avant les noms d'auteur, mais avec le nom de H. Rigaud, etc., dans l'appui du bas de la croisée. Ventes Debois, 19 fr.; Van den Zande, 19 fr.

Iir, avec les noms et qualités des auteurs, mais avant le prolon- gement du manteau et avant Tannée 1721. Ventes Van den Zande, 10 fr.; Marquis de B... (de Florence), 12 fr.

IV^, l'inscription changée, le manteau prolongé et la date de 1700.

Vente Van den Zande, 6 Ir.; Marquis de B. (de Florence), 1866, 12 fr.

32 Titon (Maximilien), d'après Rigaud, 1690. Vente A., par Le Blanc (22 janvier 1858), 7 ir. 50 cent.

33 Toulouse (Louis-Alexandre de Bourbon, comte de), amiral de France, d'après F. De Troy.

V État avant l'inscription sur les palmes.

34 Le même peisonnage, en cuirasse, le bras étendu et la main nue, d'après Rigaud, 1714.

(1) Uigaud, en 1702, a peint le portrait de sa mère, Maria Serre, que Drevel père a gravé (vente Camberlyn, 16 fr.)

350

l«r État avec la dédicace à J.-B. Tliibaud. Ventes par Rochoiu (6 mai 1861), 51 fr.; Archinlo, 95 fr.; Lauzet, 81 fr.; Marshall, 2 liv. 2 sh.

35 Villars (Louis-Hector, duc de), maréchal de France, d'après H. Rigaud.

pr Élal avant toute lettre, avant les trophées dans les angles du haut^ et avant des tailles sur la ouirasse. Ventes Salmon (1831), 15 fr.; - Jecker (1851), 135 fi\; Marshall, 3 liv. 3 sh.

IF, avanl la lettre, les angles et la cuirasse terminés. Vente Marshall, U liv. 5 sh.

nr, avec la lettre, le titre en six lignes. Ventes par Vignères (11 décembre 1865), 2Zi fr.; Marshall, 1 liv. 6 sh.

IVe, le titre en neuf lignes. Ventes Rochoux (7 mars iSGli), 31 fr.; par Vignères (11 décembre 1865), 2Zi fr.; Marshall, 8 sh.; Sommeson (1865), 17 fr.; par Defer (20 janvier 1855), lU fr.;- Gilbert (1858), 1^ fr.

36 Ville (Arnold de), inventeur de la machine de Marly, d'après Santerre.

Vente par Rochoux (19 décembre 1859)...?

37 Wurtemberg (Christine- Caroline-Margrave de Brandebourg, duchesse de).

Vente par Clément (23 février 1864), 20 fr.

DREVET (Pierre-Imbert)

GRAVEUR AU BURIN.

à Paris, en 1697; mort dans la même ville, en 1739; fils et élève de Pierre Drevet. Comme son père, il a traité avec un égal succès l'histoire et le portrait, et a gravé des sujets de l'Ancien et du Nouveau Testament, d'après Bon Boullongne, Anl. Coypel, Ant. Dieu, Restout, et des portraits, la plupart sont dos personnages du règne de Louis XIV; la plus grande partie, d'après H. Rigaud, et aussi d'après Jean Joitvenel, J.-B. Van Loo, Vivien, Santerre et au- tres. Voyez Huber et Host (Vlll, 5), Le Blanc qui cite Ul pièces de Drevet fils, et le Catalogue PaignovDijonval.

351 ~

1 Adam el Eve devant l'Élernel après leur pé- ché, d'après A ni. Coypel.

P"^ Élal avant la lellre, seulenienl les armes. Ventes Massaril (1822), G9 fr.; - par Febvre (21 avril 1858), 26 fr. 11% avec la lettre. Vente Chiquet (1768), 15 liv.

2 Rebecca reçoit les présents du serviteur d'A- braham. Gravé d'après le tableau d'Ant. Coypel, au musée du Louvre.

I^"" État avant la l)ordiire, les armos et la lellre. Ventes du ciloyenA. (an vi), 120 fr.; Debois, 295 fr.; par Clément (23 fé- vrier 186Zi), 680 fr.

Il", avant la lettre, mais avant la bordure. Vente Cancel de Montfirmin (1798), 150 fr. ^1).

fil*", avec la lellre, mais avant les secondes tailles passées sur un nuage, près de la montagne h gauche. Ventes Chiquet (1768), 16 liv.; Saint-Aubin (1808), 66 liv.; Karcher (1825), 18 fr.; C. (13 novembre 1826), 10 fr.; Busche (1857), 30 fr.

3 La Présentation au Temple, d'après le tableau de Bon Boullongne, qui ornait le chœur de l'église Notre-Dame, à Paris.

l*^'^ État avant la lettre, avant les armes et avant la deuxième co- lonne h gauche de la composition. Ventes Claude Brevet (1782), 300 liv. (2); Logelle (1817), 850 fr.; Debois, 800 fr. Acquis pour le Cabinet des Estampes de Paris cette épreuve se voit au- jourd'hui.

11% avec la lettre. Ventes Joullain (1758', 2/i liv.; Aubert (1786), 80 liv.; Silvestre (1810), 72 fr.; Duraîid (1821), 85 fr.;

(1) Une épreuve de cet État se voit au Cabinet des Estampes, à Paris; elle a été payée 1000 fr. en 1812; elle venait de la collection Dufresne. La planche, avec 75 épreuves, a été vendue 550 liv., et celle d'Adam et Eve, avec 11 épreuves, /|39 liv. ù la vente de Claude Brevet, en 1782.

(2) A celte môme venle, la planche avec six épreuves a été vendue 725 liv.

352

-— Desperreux (1823), 38 fr.; - Tufialkin (18Zi5),60 fr.; Busche (1857), 35 fr.; LaVrZet (1862), 11 Ir.; Marshall (186/i), 1 liv.

4 Jésus au Jardin des Oliviers, d'après Restout.

I" État avant l'adresse de Surrugue. Vente Van den Zande, 16 fr.

5 La Résurrection. Gi^avé d'après Jean Andray, par Brevet fils, à l'âge de dix-neuf ans (1).

6 Samuel Bernard, conseiller d'État, d'après H. Rigaud, 1729.

I" État avant les mots Conseiller d'Etat. Ventes Cayeiix (1769), 15 liv.; Rigal, 29 fr. (avec le portrait de Fénélon); Massard (1822), 19 fr.; Berlin (185/i), 27 fr. 50 cent.; - L. B. de L. (1855), ZiO fr.; Van den Zande, 30 fr.; Rallier, Zi6 fr.; Bruy- ninckx, 29 fr.; par Vignères (11 décembre 1865), 31 fr.; Le Blanc {iS6Q), 25 fr.; Camberlyn, 31 fr.

IP, avec le mot Conseiller d'Etat. \ ente Camberlyn, 7 Ir. 50 cent.

7 Bossuet (Jacques-Bénigne), évêque de Meaux,

chef-d'œuvre de gravure, par Brevet, à l'âge de

vingt-six ans, d'après le tableau de H. Rigaud, au

musée du Louvre (2).

I" État (3) avec les mots conslorianns pour consistorianus et Tre- censes pour Trecensis (ù), et avant les troisièmes tailles sur le dos

(1) On a de Brevet, dit Hubert, une estampe qif il a gravée à Tàge de treize ans, et qui peut, dans bien des parties, faire le désespoir des graveurs consommés.

(2) La planche de ce portrait a appartenu à Basan et s'est retrou- vée dans le fonds de la veuve Jean, vendu en 18Zi6.

(3) Une épreuve d'un État antérieur avant une partie de la deuxième ligne; cette épreuve, peut-être unique, a été donnée au Cabinet des Estampes de Paris, par M. His de La Salle.

(Zi) Il est un État cité avec les deux fautes corrigées, mais avant les tailles sur le fauteuil ; nous ne l'avons jamais rencontré.

353

du fauteuil, dite ainsi épreuve au fauteuil. Wenles Mariette (1775), 102 liv.; Servat, par Basan (1778), 160 liv.; Sinson (181^), 310 fr.; Logelte (1817), 600 fr.; Durand (1821), 600 fr.; Desperreux (1823), 301 fr.; Van Puten (1829), 300 fr.; RevW (1838), 279 fr. ; Pagin (ISZjZi), 220 fr.; Debois (18Zi5), 200 fr.;

Tufialkin (1865), 150 fr., épreuve avec loute marge; Thorel (1853), 150 fr.; Rattier (1859) , 180 fr.; Jourdan (1862), 230 fr.; Archinto (1862), 900 fr.; Marshall, à Londres (1866), 35 liv. (1).

IT^, avant les points, après le nom du graveur. Ventes d'un Ca- binet étranger, par Basan (1775), 60 liv.; Prévost (1809), 90 fr.;

Rigal (1817), 115 fr.; Potoki (1820), 89 fr.; Langlès (1826), 60 fr.; Revit (1865), 81 fr.; Laurent (1864), 113 fr.; —Saint (1866), 100 fr. Busche (1857), 90 fr,; H. Dreux (1861), 112 fr.;

Simon (1862), 120 fr.; - Sommeson (1865), 91 fr.

IIP, avec les points après le nom du graveur (2). Ventes Fors- ter, une épreuve avec point, 60 fr.; Vignèrcs (29 mai 1855), une épreuve avec cinq points, 20 fr.; Wellesley (1865), 26 fr.

8 Cisternay Du Fay (Charles-JérÔQie de), capi- taine aux gardes- françaises , d'après H. Rigaud, 1728.

I" État avant la lettre. Ventes Dreux (1858), 12 fr.; Vi- gnères (18 mai 1866)...? De Janzé (1866), 38 fr.

9 Cotte (Robert de), architecte (3), surinten- dant des finances, en 1707, d'après H. Rigaud.

P'^ État avec la lettre, avant les mots premier architecte ajoutés dans le !£« État. Ventes Dehois, 7 fr. 50 cent.; Berlin (1756), 20 fr.; Van den Zande, 31 fr.; Martelli, 26 fr.; Clément (23 février 1866), 25 fr.; Sommeson (1865), 61 fr.

11% avec les mots premier architecte. Vente Van den Zande, 11 fr. 50 cent.; De Lajarriette (6 mars 1861), 13 fr.; Sommeson (1865), 16 fr.

(1) Cette épreuve est la même que celle de la vente Archinto; elle avait toute sa marge.

(2) Ces points semblent indiquer les différents tirages.

(3) Voyez Destailleur.

IT (est.) 23

354

10 Dodun (Charles-Gaspard), marquis d'Her- bault, chancelier, d'après H. Rigaud, 1726.

Vente par Vignères (11 décembre 1865), 26 fr.

1 1 Dubois (Guillaume) , cardinal , d'après

H. Rigaud, 1724.

V État avant la lettre. Très- rare. Vente Camberlyn, 220 fr. IP État. Vente Valois (1801), Zi6 fr.; par Rochoux (30 mai 1860), M fr.; par Vignères (9 décembre 1861), 17 fr. 50 cent.;

i^àr Rochoux (7 mars 186Zi), 27 fr.; Archinto (1862), 50 fr.;

par Vignères (11 décembre 1865), 18 fr. 50 cent.; par Vi- gnères (1" mars 1866), 15 fr.; Camberlyn, 15 fr.

12 Fénelon (De la Mothe), archevêque de Cam- bi^ai, d'après Vivien.

Ventes Claude Brevet (1782), 38 liv.; Pagin (IS/iû), 10 fr.; Van den Zande, 20 fr.; H. de L. (La Salle), Ui fr.; Jourdan (1862), 20 fr.; par Vignères (11 décembre 1865), 25 fr.; —Mar- quis de R. (de Florence), 27 fr.

13 Lecouvreur (Adrienue), célèbre actrice, morte à Paris, le 20 mars 1730, âgée de 37 ans, re- présentée dans le rôle de Coi^nélie, d'après Ch. Coy- pel (1).

1" État avant la lettre. Ventes Cochu (1799), 200 fr.; Lo- getle (1817), 80 fr.; Desperreux (1823), 210 fr.; Deboi s [iSUb), 355 fr.; par Defer (5 février 1855), 178 fr.; Maurel (1855), 310 fr.; R. D. (Robert-Dumesnil, 12 avril 1858), 150 fr.; Johnson (1860), ii liv. 11 sb.; par Clément (23 février 186Zi), 280 fr. (l'inscription était manuscrite).

11% avec la lettre, et avec la faute au mot modèle, écrit model dans l'un des quatre vers qui sont dans le bas de l'estampe sur le

(1) La planche et 80 épreuves, h la vente Jonllain (1779), 700 liv.

355

socle de l'ovale (1). Ventes Saint- Aubin (1808), Zi9 fr.; L. T. (1813), 50 fr.; Rigal (1817), UO fr.; lioulle (1831), 17 fr. 95c.

Pagin {iSUU), 22 fr.; Debois, Zi2 fr.; Lamothe-Fouquet (18Z|7), 7 tlialers; Golleclion étrangère (20 janvier 1855), 22 fr.;

par Vignères (6 avril 1857), 16 fr.; par fiochoux (1860), U1 fr.; D. G. de A. (Arozarena, 27 mai 1861), 29 fr.; Gilde- meester (31 mars 1862), 62 fr.; Archinto (1862), 96 fr.; Cam- berlyn, 78 fr.; Drugulin, 2 liv. 8 sh.

IIP, avec la faute corrigée. Ventes L. T. (1813), 8 fr., par Vignères (11 décem])re 1865), 13 fr. 50 cent.; Camberlyn, 29 fr.

j4 Louis XV enfant, assis sur le trône, vêtu des habits royaux, et tenant le sceptre, 1723 (2). Cette estampe fait pendant au Louis XIV de Pierre Brevet père.

Ventes R. D., 20 fr. 50 cent.; par Clément (8 janvier 1866), 24 fr.; Drugulin, 1 liv. 1 sh.

15 Mailly, cardinal, dans un.médaillon entouré

d'attributs (3).

Ventes par Vignères (6 avril 1857), 22 fr.; par Vignères {V' mars 1866), 7 fr. 50 cent.

16 Orléans (Louis, duc d), d'après Charles

Coypel.

F' État avant le titre sur la console, sur laquelle pose Tovale. Ventes H, de L. (La Salle), 38 fr.; par Vignères (25 mai 1857), 13 fr.; par Vignères (18 mai 1863)...? Drugulin (1866), 16 sh.

17 Orléans (Elisabeth-Charlotte, palatine du Rhin, duchesse d'), dans une bordure ovale, entou-

(1) Dans un catalogue de vente par M. de Morillon, à Munich (5 août 18ZiZi), est signalée une épreuve de celte estampe le mot Agée est écrit Agé; nous n'avons pas eu occasion de la voir.

(2) Le Blanc indique une épreuve avant la lettre.

(3) Claude Drevel a gravé les armes de ce cardinal.

356

rée d'ornements, d'après H. Rigaud. 1723. Charmant petit portrait in-8°. gravé pour l'Oraison funèbre de cette princesse.

I" État avant la lettre. Ventes L. T. (1813), 27 fr. (avec une épreuve avec la lettre).

IP avec la lettre. Ventes Gilbert (1858), 12 tr. 50 cent.; par Vignères (21 mai 1860), 25 fr. 50 cent.; ^ar Rochoux (19 jan- vier 1863)...? Maurice Duval (1862), 17 fr.

18 Orléans (Louise-Adélaïde d'), abbesse de Chelles, d'après Gobert.

Ventes par Rochoux (30 mai 1860', 28 fr.; Archinto (1862), 31 fr.; Clément (23 février 186Zi), 33 fr.; Camberlyn, 55 fr.

19 Sainte Marthe (Dom.-Denys de), d'après Cazes.

Vente Gilbert (1858), 11 fr.

20 Tressan (Charles-Lavergne de), archevêque de Rouen. Gravé d'après J.-B. Van Loo pour le bré- viaire de Rouen. Petit in-folio.

I" État avant la lettre. Ventes Prévost (1809), avec le petit bréviaire, les deux, 10 fr. ; Archinto (1862), le grand bréviaire, seul, 70 fr.; par Clément (23 février 186Z|), 55 fr.: Marshall (186/i), 3 liv. 15 sh.

21 Le même personnage et même composition.

Gravé pour une édition in-V. Estampe dite le petit

Bréviaire (i).

Ventes Rigal, avec le grand bréviaire, les deux, 6 fr.; Forster (1857), le petit bréviaire, seul, 37 fr.; par Vignères (25 mai 1857), 26 fr.; Sommeson (1865), fxU fr.; Marquis de B. (de Florence), 1866,26 fr.

(1) Drevet, dans cette estampe, n'a gravé que les figures; W reste a été gravé par Claude Audran ; elle est toujours sans titre.

357 DREVET (Claude)

GRAVEUR AL BURIN.

à Lyon, en 1710; il mourut à Paris, vers 1782 (1). C'est à cette époque que se fit la vente des planches dont il était possesseur. Il était neveu de Pierre Brevet père. Il a gravé des sujets pieux, d'a- près Halle, Jouvenet, Le Brun, Van Dyck et autres, et des portraits, la plupart d'après H. Rigaud. Il a gravé pour le sacre de Louis XV. Voyez Huber et Rost (VIII, 9), Le Blanc (2), et le catalogue de Pai- gnon-Dijonval.

1 Besemal, barou de Brunsiat (Jean- Victor), d'après Aurèle Meissonnier.

Vente Vischer, 6 fr. (avec le portrait de Steigerus, d'après Huber);

Forster (1857), 8 fr.

2 Calvairac (Pierre), docteur en théologie, d'a- près Adrien Le Prieur.

Vente Forster, 20 fr. (avec le portrait de Vintimille).

3 Bret de La BrifPe (Marguerite Henriette de la), quatrième femme de Carlin Le Bret. président, re- présentée en Cérès, d'après Rigaud, 1728.

I" État avant la lettre et avant la bordure. Ventes Forster, 29 fr.; par Viynères (18 mai 186Zi)...? 111% avec la lettre (3). Ventes par Le Blanc (21 janvier 1859)...?

Vignères (23 novembre 1857), 5 fr.

(1) Le Blanc dit 1768 ou 1782.

(2) Le Blanc, qui cite 17 pièces, a décrit deux fois le portrait équestre de Charles IV, duc de Lorraine. Ce portrait n'est pas de Drevet, mais de Deruet, d'après Caliot.

(3) Le Blanc indique un W État il est ménagé un espace en blanc dans la bordure pour les armes.

358

4 Sinzendorf (Philippe-Louis, comte de), d'a- près Rigaud, 1730.

I" Élat avant toute lettre, la bordure différente du IP État. Ventes Verstolk de Soelen, 15 florins; Van den Zande, 37 fr.; par Clément (23 février 186Zi), 60 fr.

IP, avec la lettre, la bordure changée. Ventes Verstolk de Soelen, 3 florins 50 gros. Van den Zande, 8 fr.

5 Viiitimille (Charles-Gaspard de), archevêque

de Paris, d'après Rigaud.

I" État avant les tailles faites à la bordure gauche, près du milieu du cordon à glands. YeniesArchinto, Zi2fr.; Lauzet, 13 fr.; Aussant |186/i), 18 fr. ; ■— Sommeson, 17 fr.

6 Murray (Thomas), peintre, d'après Knel- 1er (1), mort en 1724, âgé de 58 ans.

DUBOIS (Eue)

PEINTRE ET GRAVEUR AU BURIN.

Ce maître, sur lequel on n'a aucun détail, florissait à Paris au commencement du xvii^ siècle. Renouvier (Types, etc., Ecole Hol- landaise, p. 58) le dit Flamand et parent, sans doute, d'Ambroise Dubois, et qu'il publia, à Paris, des pièces de dévotion et de cir- constances, et des armoiries et d'autres pièces, publiées chez Honer- vogt et Nicolas de la Mathonière, et il édita, avant de venir à Paris, chez Peter Ouerradt, plusieurs copies des estampes de C. Cort et des Sadeler (2), signées Elias Van den Bos.

(1) Nous n'avons jamais rencontré ce portrait que cite Le Blanc ; nous ne le trouvons pas mentionné par Bromley qui ne cite que les gravures de A. Bonnerman, Corsi et Sniilh, faites d'après le portrait de Murray peint par lui-inème.

(2) Un Antoine Dubois a gravé une ï^ainle Famille, d'après Sa- deler.

359

1 Kntrée de Louis XIII, h Paris, en l'année I6I0.

2 Le roi Louis XI II donne audience aux en- voyés vénitiens.

L*abbé Marolles (catalogue d'estampes, 1672, page 91) et Le Blanc attribue à Elie Dubois le por- trait de Sully que nous avons placé aux Anonymes (I, 90), Ce portrait n'indique pas le graveur, mais seulement le peintre. Dnboys pinxit, 1614.

Ventes Maslerman Sykes, 3 liv. 6 sh.; L. R. deL.^ 55 fr.

DUBOIS (B.)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'EAU-FORTE.

Ce maître, sur lequel on n'a pas de notice, est cité par RegnauU- Delalande dans le catalogue Rigal, et par Robert- Bumesnil (I, 191), qui décrit six pièces de paysages et sujets marqués R. Dubois inu. et fe : une, représentant Alexandre et Diogène, est marquée R. Du- bois inve. pinxit et excudit, 16/|8. Cinq de ces pièces et une non dé- crite, représentant une Marine des marins chargent des caissons (vente R. D., 11 mars 1856, 16 fr., et même vente, un portrait non décrit du grand Gondé, dans un ovale entouré de deux Renommées, au bas, les armes du prince, et B. Dubois in, et fecit [i], vendu 12 fr. 50 cent. Le n" 3, TOuragan, a été vendu 8 fr. 50 cent, chez Van den Zande. Tobie et l'Ange, 10 fr., chez Camberlyn,

DUBOS (MARIE-JEANNE-BERr>Ann) GRAVEUR AU BURIN.

Celle artiste, née, selon Huber et Rosi (VllI, 97), à Paris, vers 1700, était élève de Charles Dupuis; elle a gravé pour l'ouvrage de

(1) Ce portrait n'est pas cité parle Père Le Long ; il est très-rare.

360

Versailles immorlalisé (Paris, 17'20), et aussi d'après Roberl de Seri, Magdeleine Basseporte, N. Cochin ; et une Sainte Famille, d'après Antoine Watteau^ dont il y a trois États dans le catalogue Devèze.

DUBOSG ou DUBOS (Claude)

GRAVEUR AU BURIN.

Ce maître tlorissait au commencement du xviii« siècle. Appelé en Angleterre, en 1712 (1), il a gravé les cartons de Raphaël du château d'Hamptoncourt, avec Beauvais et l'Epicié. Il a encore gravé, avec Van der Gucht, les Travaux d'Hercule d'après Louis Gbéron ; avec Baron, des planches pour le roman de Gulliver, d'après Grison, et aussi des compositions de Jean Jouvenet, et la Continence deScipion, d'après N. Poussin. Voyez Le Blanc et Paignon-Dijonval.

DUBOURG ou DU BOURG (Louis-Fabrice)

PEIMRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

à Amsterdam, en 1691; élève de Gérard de Lairesse et de Jean Van Huysum. Il a gravé, à Amsterdam, plusieurs sujets galants et pastoraux, et paysages arcadiques, marqués L. F. D. B. L\V. FE. Bernard Picart a gravé d'après Dubourg, son ami, et a contribué à sa réputation. Voyez Huber et Rost (VI, 302), Le Blanc, qui décrit 10 pièces de sa composition et d'après Van Huysum, et Paignon-Di- jonval, qui dit que Dubourg vivait encore en 1768, et il cite une pièce datée de 1721, et plusieurs, gravées d'après lui, par Duflos.

DUBRAYET (Jean) graveur au burin.

Cet artiste, qui vivait au xvii^ siècle, et dont aucun biographe n'a parlé, a gravé des Etudes de têtes, de mains et de figures entières, pour un livre à dessiner et des ornements pour la bijouterie. Il a copié les Trois Grâces et la Galalhée de la suite des Lascives, d'Au- gustin Carrache, cl a encore gravé d'après Villamena.

(1) Voyez Dussieux (Artiste Fiançais à l'Etranger, p. 166).

3f5I DUBUISSON (Jean)

GRAVEUR AU BURIN.

Le seul renseignement que nous ayons sur cet artiste nous est fourni par Dussieux (Artistes Français à l'Etranger, p. 230), qui le dit établi à Madrid il a gravé, en t7l9, plusieurs sujets religieux.

DUC. Voyez LE DUC. DUGERGEAU. Voyez ANDROUET.

DUGHANGE (Gaspard)

DESSINATEUR ET GRAVEUR A l'EAU-FORTE ET AU BURIN.

à Paris, en 1662 ; mort dans la même ville, en 1757; élève de Jean Audran; reçu académicien sur les portraits de Girardon, sculp- teur, et de Lafosse, peintre, d'après H. Rigaud (1), le 30 juillet 1707. Duchange, selon Watelet, est un des graveurs qui ont accordé le plus moelleusement, avec beaucoup de propreté, mais sans froideur, les travaux de la pointe avec ceux du burin. On peut ajouter que c'est lui qui a trouvé le grain le plus favorable à représenter les chairs de femme, et que les meilleurs graveurs français l'ont imité sans devenir ses égaux dans cette partie. Duchange a gravé pour le Cabinet Crozat, la galerie du Luxembourg, d'après Rubens, et aussi sur les dessins de Bernard Picart, d'après les peintures de Le Sueur, qui sont à l'hôtel Lambert. Ces deux derniers recueils ont été publiés à Paris, par Duchange, en 1710 et 17ZiO. Il a encore gravé deux des tableaux de Jouvenet, Jésus chassant les Marchands du Temple, et le Repas chez Simon le Pharisien (2), et deux autres. Solon expliquant

(1) Les planches de ces deux portraits sont à la Chalcographie du musée du Louvre. Une épreuve avant la lettre de celui de Lafosse est mentionnée au catalogue de la vente W. Scott, à Londres.

(2) Les deux autres ont été gravés par Jean Audran. Les quatre estampes, P*" État avant la lettre, vente Karcher, ai fr. ÏP État avec la lettre, ventes D'Argenville, 29 liv.; Jotillain (1758), 38 livres, et les planches ont été vendues 3,060 IV. chez Claude Drevet, en 1782.

362

ses lois aux Athéniens, et Trajan qui rend la Justice (1), d'après Noël Coypel. Ces quatre tableaux sont au musée du Louvre. Le por- trait de Duchange a été gravé par N. Dupuis^ d'après Gochin, en 1755. \oyez Huber eiRost (VII, 360), Le Blanc et Paignon-Dijonval.

1 Jupiter et lo, d'après Le Corrége, dessiné h

Rome par Pietri et gravé par G. Duchange, en

1705 (2).

V' État avant toute lettre. Vente H. de L. (La Salle), 29 fr. II«, avec la lettre. Vente du marquis de B., de Florence, 7 IV. 50 cent.

2 Jupiter descend en pluie d'or sur Danaé, d'a- près Le Corrége.

3 Jupiter et Léda, d'après Le Corrége.

Cette pièce et les deux qui précèdent se trouvent, épreuves avaiit la lettre, dans le catalogue d'une vente faite, par Basan, en 1775, d'un Cabinet étranger; les trois, vendues 68 liv.

IP État, avec la lettre, les trois, vente Chavray (1766), US liv.

4 Diane et ses Nymphes se disposant à entrer dans le bain, d'après Ant. Coypel.

Vente Camberlyn, 21 fr.

5 Antoine Coypel avec son lils encore enfant, d'après son portrait peint par lui-même. Gravé par Duchange, en 1732.

Vente Camberlyn, Uh\

6 Madame Legras (Louise de Marillac), supé- rieure des Filles de la Charité.

Vente par Vignères (17 décembre 1860), 9 fr.

(1) Les deux autres sujets sont gravés par Ch. Dupuis.

(2) H y a une copie do celte estampe pai' ('laudo Ouflos. Vente Vignères (25 mai 1857), il IV.

3G3 7 La rue Quiucampoix.

Vente par Rochoux (28 mars 1859), 9 fr. 50 cent.

Duchange a encore gravé plusieurs estampes, d'après Ant. et Charles Coypel, Désormeaux, N. Ber- lin, Restout et autres peintres français.

DUGHEMIN

GRAVEUR AU POINTILLÉ.

Cet artiste a gravé d'après Desrais ; des portraits de personnages de la Révolution, d'après Bonneville; et la pièce suivante, d'après Caresme : Louis XVI, roi d'un peuple libre. Au fond, la démolition de la Bastille. Ovale en couleur. Vente Dubois {ik mai 1866), 18 fr. 50 cent.

DUGHESNE (Catherine)

GRAVEUR A LA MANIÈRE NOIRE.

Cette artiste florissait dans la première moitié du xviif siècle. Voyez le comte Léon Delaborde (Histoire de la Gravure en manière noire, p. 326), qui décrit le portrait de Bayle et celui de Mademoi- selle Blancheau (1), d'après J.-B. Santerre. Au bas, quatre vers. Ce portrait est rare.

DUGHETTI (Claudio)

GRAVEUR ET ÉDITEUR.

Ce maître travaillait à Rome, de 1581 à 1586; il y a publié di- verses estampes, dont le portrait de saint Charles de Borromée en- touré des Vertus théologales, et quatorze scènes tirées de la vie de saint Mathieu et autres, d'après A. Tempeste, 158/i. Celte dernière suite, vente par Vignères, le 16 novembre 1857.

(1) C'est ce portrait que Santerre a placé dans plusieurs de ses ta- bleaux, principalement dans celui de la Suzanne, gravé par Por- porati.

364 DUGL.AUX (A.)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

à Lyon, en 1783; élève de Grongniart et de Revoil. Il a gravé environ Zi5 pièces à l'eau-forte représentant des paysages ani- més de figures et d'animaux. Voyez Le Blanc et vente par Vignères (22 décembre 1855).

DUGLOS (Antoine-Jean) graveur au burin.

à Paris, en 17Zi2 ; élève d' Augustin Saint-Aubin. H a gravé pour la galerie de Florence, et d'après Boucher, Eisen, Le Prince, Moreau, Rubens, etc. ; aussi des vignettes et fleurons pour divers ouvrages de librairie, dont plusieurs ornent une édition de J.-J. Rousseau.

1 Trait de bienfaisance de la reine Marie-An- toinette, qui annonce à Madame de Bellegarde la li- berté de son mari, en mai 1777. Gravé d'après le pastel de Desfossés, en 1779.

•P' État avant la lettre. Ventes Berlin, 20 fr. , M. P. (29 no- vembre 1858), 30 fr.

Il», avec la lettre. Ventes par Vignères (25 mai 1857), 15 fr.; par Vignères (17 janvier 1862), 21 fr.; par Rochoux (IZi dé- cembre 1863), 12 fr. 50 cent.

2 Le Bal paré, d'après A. Saint-Aubin.

I" État avant la bordure et la lettre. Vente P. D. (27 février 1859), 130 fr.

111% avec la lettre. Ventes Blaisol (7 janvier 1858), Zi2 fr.; Naumann (1861), 51 fr.

3 Le Concert, d'après Saint-An bin. Celle es- tampe fait le pendant de la précédente.

365

!«• État avant la bordure et la lettre.

TI«, avant l'adresse de Ghéreau. Ventes Raifé, 61 fr. avec la précédente; par Rochoux (9 janvier 1865), 155 fr. les deux.

111% avec les adresses de Chéreau. Ventes Vignères (3 mai 1858), 61 fr. les deux estampes; Nanmann, 51 fr. (le Concert seul); D. L. V., par Vignères (186Zi), 73 fr. les deux estampes.

DUDOT (René)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

Selon F lurent- le-Comte, cet artiste aurait peint un des Mais de Notre-Dame, représentant la Mort de la Vierge. Robert- Dumesnil (I, 233) cite une Sainte Famille gravée à l'eau-forte, d'une pointe analogue à celle de Ghereau, sur laquelle on lit au bas, à gauche : R. Dudot inu. et fe. Il y a deux États de cette planche, le premier est avant la lettre (1). Jérôme David et autres artistes du xviii* siècle ont gravé d'après notre artiste ; leurs estampes ont été publiées par Landry.

DU DUY DELAGE

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

Rohert-Dumesnil (IV, 2/i6) cite de ce maître une seule pièce gravée dans le goût de gravure de Martial Debois, et dont la composition rappelle l'Ecole de Le Brun; elle représente un Saint Pierre. Au bas, quatre vers: Voy, pécheur eudurcy, etc.. Du Delagepinxit et in. del excudit.

DUFLOS (Claude)

GRAVEUR A l'eAU-FORTE ET AU BURIN.

à Coucy-le-Château, en 1665; mort à Paris, en 1727. Selon Huber et Rost (VIII, 23), on ignore sous quel maître il a étudié son

(1) Les Archives de l'Art français (III, 174) citent un Pierre Du- dot, reçu maître du métier de peinture en la ville de Rouen, le 25 mai 1653, qui peignait dans la manière du Bourdon. N'y aurait-il rien de commun entre ces deux peintres?

36G

art, mais son goût de gravure tient de celui de F. Poilly. Habile bu- riniste, il s'aidait quelquefois de la pointe. L'œuvre de Duflos est considérable et d'une grande variété, et il a gravé de belles planches dans le Cabinet Crozat, la Galerie Lambert, Versailles immortalisé, et d'après Le Brun, Le Sueur, Colombel, Goypel, Mignard, Pater, et autres maîtres des xvii* et xviii^ siècles. Il a eu un fils (1) qui l'a aidé dans ses travaux. Voyez Mariette (A. B., II, 125), Le Blanc^ qui cite 202 pièces, et le catalogue Paignon- Dijonval,

1 Triomphe de Vénus sur la Mer, d'après Bou- cher. Forme ovale.

1" État avant la lettre. Vente R., par Vignères (23 mars 1857), 2/1 fr.

2 La Toilette de Vénus, pendant du précédent sujet, d'après Boucher.

Même vente, 25 fr.

3 Léda, Triomphe de Priape, Hommage cham- pêtre, etc. Quatre Sujets pour panneaux en hauteur.

Vente Baron S , de Rome (1866), 90 fr. les quatre.

(1) Claude-Auguste Duflos, à Paris, en 1701; mort en 178Z|. Il a gravé le portrait de son père (vente Camberlyn^ 13 fr.). Il y a encore un Pierre Duflos, à Lyon, en 1751, qui a gravé, ainsi que sa femme, des vignettes pour Dorât, aussi pour l'Abrégé de l'Histoire universelle en figures.- Paris, 1785, 5 vol. in-Zi», 200 pi., et pour le Recueil d'estampes représentant les grades, les rangs et les dignités, suivant le costume du temps. Paiis, Duflos, 1780, 2 vol. in-fol. de 26/i pi. Il y a encore un nouveau Recueil de costumes mi- litaires français, tant anciens que modernes. Paris, Duflos, an m, in-8°. Voyez Renouvier (Histoire de l'Art pendant la Révolution, p. 3Zi/i). Un portrait avant la lettre de iMarie-Antoinette, faisant par- tie du premier recueil, a été vendu 11 fr. chez Raifé, en 186Zi. Dans la même vente, un autre portrait en pied, en costume de cour, de Marie-Antoinette, gravé par Deny, d'après Desray, a été vendu 17 fr. Il y a encore deux graveurs du nom de Duflos; l'un Pierre Duflos, qui a peint et gravé des Vues de Rome ; l'autre Simon Du- flos, qui a gravé d'après Cliardin et .Teaurat. Voyez Paigiion-Dijon- val et Le Blanc.

307

4 Les Qu aire-Saisons, repiésenlées par des femmes à mi-corps, d'après les pastels de la Ro- salba.

Vente M. P., par Viguères (29 novembre 1858), 15 fr. 50 cent.

5 Les Quatre-Heures du Jour, d'après les pas- tels de la Rosalba.

Même vente que la précédente, 15 fr. 50 cent.

6 Le Billet doux, d'après Aubert. Au !)as, buit vers.

Vente Yignères (21 février 1859), 9 fr.

7 L'Ile de Gytbère ; dans la mai^ge, 1 6 vers et le nom de Berain, d'après lequel cette pièce est gi^avée.

Vente P. D. (20 avril 1859), 10 fr.

8 Philippe d'Orléans, régent, d'après R. Tour- nière.

Vente par Rociioux (9 janvier 1865), 6 fr. 50 cent.

9 François Clermont-Tonnerre, évêque et duc de Langres, d'après Toiiebat.

Vente par Vignères (7 novembre 1861), 9 fr. 50 cent.

10— D'Argenson (voyez marquis d'), d'après Ri-

gaud.

I" État avec la date de 1711.

11% avec la date de 1718. Vente par Rochoux (7 mars 18G/|), 7 fr. 50 cent.

UI% la qualité de garde-sceaux est ajoutée.

1 1 Paule de (Jondy, duchesse de Retz, douai-

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rière de Lesdiguières ; elle est assise, tenant un chat.

Vente par Vignères (19 novembre 1860), 9 fr.

12 Portrait de Berain. Gravé, en 1709, par Suzanne Silvestre et Duflos, d'après Vivien.

I*"" État avant la lettre. Vente Docteur Aussant (186û), 14 fr. 11% avec la lettre. Vente P. D. (20 avril 1859), 12 fr. 50 cent.

1 3 François Laval, premier évêque de Québec. Vente A, G., par Vignères (l"mars 1866), 10 fr.

DUFOUR (Charles-Nicolas)

GRAVEUR AU BURIN.

Cet artiste a gravé, à Paris, vers le milieu du xviii» siècle, des Sujets et Paysages, d'après Casanova, Jeaurat, Jan Ten Compe, Ra- demaker, Ph. Hackert, Grevenbrock, et J. Vernet. Voyez Le Blanc et le Catalogue Paignon-Dijonval.

DUFRESNE (Charles)

GRAVEUR AU BURIN (1).

Cet artiste a gravé, vers la fin du xviii* siècle, une estampe, d'a- près Le Dominiquin, représentant l'empereur Othon visitant saint Nil (2); aussi, d'après Balestra, Durer, Le Guide, Le Guerchin, La Rue, J. Van Camber et Wille fils; plusieurs de ces estampes sont datées de 1792 â 1795.

(1) Il y a un autre artiste du nom de Dufresne (Michel Nitot dit), qui a gravé à l'eau-forte comme amateur. (Voyez les catalogues de la ventes Devèze, Denon et Le Blanc, qui indiquent des planches au trait pour les œuvres de Flaxman (1803), et pour les Vies des Peintres de Landon (1803).

(2) A. Capellan a gravé le même sujet.

369 DUGHET (Gaspard)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'EAU-FORTE.

à Uome, en 1613, selon les uns, et selon d'autres, en 1617 ; il y mourut, en 1675. Issu d'un père parisien, disciple et beau-frère de l'immortel Poussin, émule de Claude Le Lorrain. «Voilà, dit Ro- bert-Dumesnil, plus de titres qu'il n'en faut, ce nous semble, pour ranger Gaspard Dughet parmi les peintres de l'Ecole Française). Bartsch (XX, 232) et Robert-Dumesnil (I, 127) décrivent huit pièces de ce peintre. On lit à chacune de ces estampes : Gasparo Duché in. Sculp. Homœ. Voyez Huher et Rost (IV, 23).

\ Sites agrestes. Suite de quatre estampes de forme ronde.

2 Sites de la Campagne de Rome. Suite de quatre estampes en largeur.

I" État avant l'adresse de Mauperché. Ventes Rigal, les huit, 2A fr,; Paillière, 30 fr.; —Durand, 30 fr.; Karcher, A2 fr.; R. D. (25 mars iSàU)^ 85 fr., en deux lots; Saint, la suite, plus deux doubles, 116 fr.; Van den Zande, seulement les quatre en largeur, 39 fr.; Janzé, seulement les quatre en rond, 16 fr.

On a beaucoup gravé d'après G. Dughet, sur- tout en Angleterre, oii se trouve une grande partie de ses tableaux. Les graveurs sont : Brown, Cannot, Châtelain, Cunego, Guintotardi, Major, Masson, Hackert, Parbonni, Mathieu, Muller, Midimman et autres. Voyez Boydell [V P., I, 420 du Catalogue Général).

DUGHET (Jean)

GRAVEDR A l'eAU-FORTE ET AU BURIN.

à Rome, vers 161Zi; mort dans la môme ville. Jean Dughet, d'une famille française établie depuis longtemps c^ Rohie, dans le

II (est.) 24

370

commerce des estampes, lui, avec son frère Gaspard, dit Renouvier (Types, Ecole Française, 1Z|6), Tami fidèle du grand peintre N. Pous- sin, et son humble disciple; nous savons aussi qu'il hérita de son atelier. Voyez Huher et Rost (IV, 25). '

1 Jugement de Salomon, d'après N. Poussin. Vente P. D. (V* Partie), 6 fr.

2 Le Baptême de Jésus, d'après N. Poussin. Ventes Busche, 5 fr. 25 cent.; Jourdan, 18 fr.

3 Jésus guérissant les Aveugles, d'après Nicolas Poussin.

Vente Van den Zande, 8 fr.

4 Les Sept Sacrements (1 ). Suite de sept pièces gravées d'après N. Poussin.

Vente Gérard, sculpteur (18^3), 22 fr. 50 cent., avec la Fuite en Egypte, par Dughet, d'après N. Poussin.

5 Assomption de la Vierge, d'après N. Poussin. Vente par Vignères (!*' février 1864), 9 fr. 50 cent.

6 Apollon et les Muses sur le Parnasse, d'après JN. Poussin (2). Pièce sans marque.

7 Mercure confiant Bacchus aux Corybantes,

d'après N. Poussin (3).

I" État avant la lettre. Ventes Durand (1821), 15 fr.; Busche, 35 fr., avec l'estampe précédente.

(1) Cette suite a aussi été gravée par Chatillon.

(2) Le tableau est dans le musée de Madrid, et un dessin, Pre- mière Pensée, est en la possession de M. Defer.

(3) Le tableau a passé dans les collections Erard, Montcalm, et, aujourd'hui chez M. Hope. Il a été gravé par Verini, et dans la (la- lerie du Palais-Royal. Un dessin est en la possession de M. Defer.

371 DU HAMEEL (Alart)

PEINTRE ET GRAVEUR AU BURIN (1).

Le seul renseignement sur ce maîlie se trouve sur une estampe représentant un reliquaire se voit son nom écrit Alart Du Hameel; il a gravé plusieurs estampes, d'après Jérôme Bos (2), el, comme lui, il était de Bois-le-Duc.

1 Le Jugement dernier (3).

Ventes Buckingham (IIP P., 183Zi), 2 liv. 15 sh.; par De- lande (1" mars 1852), /iSO fr.; G. de A. (Arozarena), 610 fr.

2 Constantin à la tête de son armée. On lit au milieu du haut le nom de Bosche avec le mono- gramme.

Vente Delbecq (18Zi5), 220 fr.

3 Une Bataille. Deux armées sont en présence; l'action est chaude; déjà le champ de bataille est jonché de morts. Deux trompettes, vers le milieu de la gauche, sonnent la retraite; dans le haut, à gauche, on remarque deux villes fortifiées.

Vente B. Delessert, SliO fr.

4 Un jeune Homme joue de la guitare, et une jeune Femme près d'une fontaine. « Ce sujet, dit

(1) M. Pinchart dit que cet artiste était architecte très-distingué et sculpteur, suivant un compte de la ville de Louvain, en 1501. Voyez Passavant (III, 506).

(2) Voyez Jérôme Bos (Catalogue général des Ventes publiques, repartie, I, 383).

(3) Il y a une copie non décrite. Vente Buckingham^ 5 sh.

372 Renoiwier (1), pourrait s'appeler la Fontaine d'A- mours (2) » . Vente Bameville, à Londres (8 mai 185^)...?

DUJARDIN (Carle ou Karel)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

à Amsterdam, vers 1635 ; mort à Venise, le 20 novembre 1678. Il fut le meilleur élève de N. Berghem. Il a gravé à Teau-forte 51 estampes, représentant des animaux dans des paysages, marquées de son nom et des dates de 1652 à 1660, et le portrait de Devos. Voyez Bartsch (I, 161) et Weigel (p. 22). Ces deux calcographes décrivent quatre États des 51 estampes de K. Dujardin ; le l^% avant les numéros, et le titre sans adresse ; le 11% avec les numéros et l'adresse de G. Valk et P. Schenk au titre; le IIP, cette adresse effacée ; le IV*', dont plusieurs des planches ont été retouchées, et d'autres rognées (3).

1 V État.

Vente Verstolk de Soelen (1851). Il est dit au Catalogue : a Cette œuvre précieuse se compose de la collection de Vos, enrichie de quelques pièces supérieures; le litre, trois fois différent, et les nu- méros 8, 19, 3Zi et û8, deux fois ; et l'estampe de Berghem, attribuée à K. Dujardin; en tout, 62 estampes, y compris le portrait de Jean Vos, avant la lettie. » Vendu 900 florins. Il est de la plus grande rareté de trouver l'œuvre entière, avant les numéros ; la collection la plus avancée dans ce premier Etat est celle qui se trouve dans le magnifique Cabinet de M. Dutuit. Nous donnons les prix qu'obtien- nent isolément les épreuves du I" État avant les numéros.

(1) Histoire des Progrès de la Gravure dans les Pays-Bas et en Allemagne jusqu'au xv* siècle. Paris, 1860, in-8°.

(2) Une épreuve de cette estampe, inconnue à Bartsch et à Pas- savant, se trouve dans le British Muséum, à Londres.

(3) Les planches de ce dernier Etat, tirées sur 20 feuilles, se trou- vaient à la vente du fonds de Madame Veuve Jean, en 18Zi6-67. Il y a des copies que l'on attribue à Van der Doès, et le peintre Graeni- cher a fait plusieurs bonnes copies de bon nombre des estampes de Dujardin.

373

2 I" Étal. Le Mulet aux Clochettes (Barlsch, n°29).

Ventes Revil (1838), 181 fr., avec le bœuf debout, aussi avant le numéro ; H. de L. (La Salle), 99 fr.; par Rochoux (18 février 1861), 116 fr.

3 P État. Les Mulets (B. 2). Epreuve rare avant qu'on ait fait disparaître de légers travaux à la pointe sèche, qui entourent et traversent le plus élevé des deux plumets, placés au-dessus de la tête du premier mulet (1).

Vente H. de L. (La Salle), 199 fr.

4 1*" État. Les trois Cochons couchés dans l'é- table. (B. 8).

Vente H. de L., 85 fr.

5 I" État. Les deux Chevaux (B. 4).

Ventes par Le Blanc {1U février 1859), 80 fr.; Van Os (1861), bU fr.; Camberlyn, 32 fr.; WeUesley, 5 liv. 5 sh.; Dru- gulin, à Londres, 3 liv. 3 sh.

6 r^ État. Les deux Anes (B. 6).

Ventes Jourdan (1862), ûO fr.; De Janzé (1866), 65 fr,

7 I" État. Les Chiens couchés (B. 5).

Ventes Rochoux (7 mars 1864), 29 fr.; De Janzé, 85 fr.

(1) On trouve quelques épreuves avec quelques différences de tra- vaux, et M. Weigel signale quelques pièces de Dujardin, avant le nom, qui se trouvaient dans la vente Marcus; ces épreuves sont de la plus grande rareté.

374

8 I" État. Le Bœuf debout et le Veau couché (B. 30).

Ventes Simon (1861), 121 fr.; Wellesley, 6 liv. 6 sh., d'un État non décrit.

9 -— PÊtat. L'Ane entre les deux Moutons (B. 32).

Ventes Lamothe-Fouquet, à Boon (1847), 36 thalers; H. de L., 51 fr.; Jourdan (1862), 155 fr.; ^Bruyninckx (186Zi), 170 fr.; Drugulin, à Londres, 3 liv. 15 sh.

10 1" État. Les deux Chevaux près de la Char- rue (B. 25).

Ventes Van den Zande, 59 fr.; Simon, 50 fr., Molasse, 50 fr.; Wellesleg, U liv. U sh.

11 pr État. Le Champ de Bataille (B. 28).

Ventes Van den Zande, 69 fr.; La Jariette (1861), li9 fr.; Molasse (1862), Ui fr.; Wellesley, l\ liv. U sh.

12 I- État. Le Bœuf et TAne (B. 26). Vente Wellesley, U liv. sterl.

13 I" État.- La Bergère parlant à son Chien

(B. 31).

Vente Wellesley, 5 liv. 5 sh., d'un État non décrit avant quelques travaux.

14 V" État. Les Vaches, le Taureau et le Veau

(B. 34).

Vente Wellesley, 7 liv. 7 sch., d'un État non décrit avant quel- ques travaux (1).

(1) Il y avait, dans la colleclion Wellesley, li6 eaux-forles de K. Dujardin, avant les numéros; de ce nombre, 6 avec différences ; la division à la vente a produit 132 liv. 9 sh. (environ 3,300 fr.)

375

15 Portrait de Vos (1), poète Hollandais.

I" Étal avant la lettre. Très- rare.

1I«, avec la lettre (2). Ventes PaiUière (1820), 90 fr.; Alger (183Zi), Zi5 fr.; Robert-Dumesnil, à Londres (1837), 10 sli. 6 den.; Debois, 38 fr. 50 cent.; Camberlyn (1866), 5 fr. 50cenl.; Vye//es/ey, 7 sh.

16 La suite des 51 pièces de l'œuvre de Karle Du jardin en IV État.

Ventes D'AryenviUe^ 33 fr.; PaiUière, 115 fr.; Rossi (1822), 4/i fr. 50 ; Buckinghnm, 10 liv, 10 sh. (il y en avait 17 avant les numéros); Alger, 83 fr.; Duc de R. (Rivoli), 80 fr. ; Saint, 89 fr.; Baron C. (27 mars 1850), 32 fr.; Simon, 65 fr.; Marquis de B., de Florence, 52 fr.

DUMONT dit LE ROMAIN (Jacques)

PEINTRE ET GRAVEUR.

à Paris, en 1701 ; mort en 1781. Il étudia, à Rome, sous le Benedette de Castiglione, et fut reçu académicien en 1728. Il a gravé à Teau-forte. Voyez Baudiconrt (I, 1), qui décrit neuf pièces, datées de 1726 à 1739. Son portrait a été gravé par Cochin, d'après Saint-Aubin. Dans la vente Wellesley (1858), un Plan et Vue d'un Feu d'artifice tiré sur la Seine pour la naissance du dauphin, le 21 janvier 1730. Gravé à l'eau-forte par J. Dumont, d'après Servan- doni, a été vendu 20 fr. Voyez Mariette (A. B., II, 132).

DUMONSTIER (Geoffroy) peintre en miniature et graveur a l'eau-forte.

Cet artiste est le plus ancien des peintres de ce nom, connus sur-

(1) Une épreuve avant la lettre est dans la collection de M. Du- tuit; il l'a payée ZiOO fr.

(2) Ce II« Etat est placé en tète des œuvres de Vos, publiées à Amsterdam, en 1662 ; la planche existe encoie. Voyez Weigel, p. 22.

376

tout par leurs crayons ; il Iravaillail de 1533 h 15ZiO (1). On a de lui des estampes, qui ont été signalées pour la première fois par Ma- riette (A. B., II, 129); deux portent les dates de 1543 et 15Zi7, et rappellent le Rosso. Zani, dans l'éloge qu'il fait de notre artiste, dit qu'on pouirait l'appeler le Parmesan ou le Meldolla de la France, et il le croit élève àe Fdiniuzzi. Robert-Dumesnil (V, 33) décrit de notre artistes 22 estampes, et il dit qu'elles sont exécutées dans le goût des maîtres de l'Ecole de Fontainebleau, et d'une pointe qui ressemble plus à celle de Fantuzzi qu'à toute autre. Bartsch (XVI, 37Zi) a com- pris plusieurs de ces estampes dans ses Anonymes de l'Ecole de Fon- tainebleau; ce sont les numéros 8, 9, 31 et 100. Passavant (VI, 200), décrit deux pièces que n'a pas connues Rohert-Dumesnil (2), et qu'il dit avoir trouvées dans le Cabinet de Paris; ce sont : une Adoration des Bergers et une Descente de Croix. Voyez Le Blanc.

\ La Nativité (R. D. 5). Composition de douze figures.

Vente H. de L, (La Salle), 30 fr.

2 La Vierge tenant l'Enfant Jésus dans ses bras (R. D. \i).

Vente T., de Lille (21 février 1852)...?

3 Deux Femmes romaines (R. D. 21). Vente P. D. (VP Partie), 9 fr. 50 cent.

DUNGKER (Balthazard-Antoine)

PEINTRE DE PAYSAGE A LA GOUACHE ET GRAVEUR.

INé à Saal, près de Stralsund, en 17Zi6 ; élève de J.-P. Hackert, d'après lequel il a gravé, et de N. Halle. Duncker a gravé plusieurs suites publiées à Berne, dont IZi/i vignettes pour les Contes de la

(1) M. Léon Delaborde dit : « Ce peintre travaillait à la décoration de Fontainebleau, à raison de 20 sols par jour.

(2) Ce même auteur cite un Louis Dumoutier, dont il décrit un portrait de Robert de Fenouiilères, prêtre de Coutance, gravé d'après Lcfébure et signé : Lo. Dumoustier sculpsit, JfiOZi.

377

Reine de JNavarre. Berne, 1792, 3 vol. in-8"; des planches pour l'ouvrage : Costumes des Mœurs et de l'Esprit français avant la grande Révolution, à la fin du xviii'^ siècle. Paris et Lyon, 1791, in-8°, 96 planches ; Tableau de Paris^ daté de 1785 (vente Ramberg, par Rochoux, 1863, 25 fr.); Cartes pour Adresses ornementées, car- touches, etc., 67 pièces (vente par Rochoux, 12 novembre 1860, 27 fr. Il a aussi dessiné et gravé à l'eau-forte le cartouche servant de titre aux Vues des Maisons royales de J. Rigaud, et des Planches pour le Cabinet Choiseul ; le Portrait de Duncker a été gravé par Lips. Voyez Huber et Rost (II, 258), Le Blanc et Notice sur les Gra- veurs, par Gori Gandinelli.

DUNKARTON (Robert)

PEINTRE ET GRAVEUR A LA MANIÈRE NOIRE.

à Londres, vers 174^. Il a gravé et publié, de 1771 à 1786, des Sujets et des Portraits, d'après Le Guerchin, A. de Gueldre, Dance, Edward, Mortimer, F. Parsons, Lawranson, W. Pether, Rey- nolds, B. West et autres. Voyez Huber et Rosi (IX, 288), Le Blanc, qui cite 21 pièces, et Bromley.

\ Histoire de Joseph. Suite de cinq pièces gra- vées en manière noire, de 1784 à 1786, d'après les tableaux du Guerchin. Quatre par Dunkarton, une par Murphy.

I" État avant la lettre. Vente Citoyen A. (an vi), 450 fr. II«, avec la lettre. Vente Hericourt (an ix), 151 fr.

2 Lifford, lord chancelier d'Irlande, 1768, d'après sir J. Reynolds, 1790 (1).

3 Miss Hoineck, d'après Reynolds, 1778 (2).

(1) Ce même personnage, gravé par Dixon, d'après W. Madden.

(2) Ce même personnage, gravé par J. Young, d'après Hoppner, en 1771.

378 DUNOUY (Alexandre-Hyacinthe)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

à Paris, en 1756; mort à Jouy (Seine-et-Oise), le 11 novembre 18/il (1) ; élève de Brian. Il a exposé au Louvre, de 1791 à 1833 ; a eu deux médailles, en 1819 et 1827. Dunouy a gravé une suite de Paysages à Peau-forte, 30 pièces, y compris le portrait de l'auteur. Ventes Hi^ffl/, 9 fr. 95 cent. ; —De LaJarietic (1861), 6 fr.

DUNSTALL (Jean)

DESSINATEUR ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

en Angleterre, vers 1630. Florissait à Londres, vers 1660. Il a gravé à Peau-forte une suite de fleurs, d'oiseaux, de gibier, et divers animaux, portant pour titre : Invented etched, and graved by John Dunsial, 1662. il a gravé aussi divers portraits dont ceux du roi Guillaume et de la reine Maiie d'Angleterre. Voyez Huber et Rost (IX, 60)* Le Blanc, Bromley et Brulliot (II, 182, 1406).

DUPARG (Marie-Alexandre)

GRAVEUR AU BURIN.

A gravé, à Paris, à la fin du xviii* siècle et au commencement du XIX', pour les ouvrages suivants : le Musée Français, le Musée Fil ho! , le Musée des Monuments Français, le Voyage de Gonstantinople, par Melling; les Antiquités de la Nubie, le Voyage en Egypte, par Denon, et autres ouvrages. Voyez Le Blanc,

DUPAS. Voyez GUEROULT.

DUPERAG (Etienne)

ARCHITECTE, PEINTRE ET GRAVEUR.

à Paris, dans la première moitié du xvi* siècle ; mort dans la

(1) La vente de son Cabinet a ou lieu le 7 mars 1862. Pefer, rxport.

379

même ville, en 1601, avec le litre de peintre et architecte de Henri IV. Selon Félibieriy il a peint dans la salle de bains, au château de Fon- tainebleau, et, comme architecte, a conduit plusieurs travaux aux Tuileries, au Louvre et à Saint-Germain. Comme graveur, on lui doit 87 estampes à l'eau-forte, que décrit Robert-Dumesnil (VIII, 89), et qu'il dit avoir été exécutées, en Italie, dans la manière de Fonlana ou des eaux-fortistes de l'École de Fontainebleau. A plusieurs de ces estampes, le nom du maître ou les initiales S. P. E., et les dates de 1565 à 1578 ; elles représentent, pour la plupart, des Vues de Rome et des Paysages que l'on croit gravés d'après Le Titien, dont on le dit élève. Il a aussi gravé plusieurs Plans de Rome, INaples (ce plan est marqué des lettres S. P. séparées par un caducée ; dans le bas, la date de 1666) et Jérusalem (1).

i I Vestigi Dell' Antichita... daSteffano Dv Perac Parisino. . . in Roma Lorenzo, . . Vanna 1575 (2) , in-folio de 42 planches.

I" Etat, dans lequel se trouve un second titre dans un cartouche, orné de figures allégoriques, les armes et les clefs de saint Pierre. Robert-Dumesnil, dans les quatre éditions qu'il cite de ce livre, ne parle pas de ce second titre. Dans le premier Etat qu'il décrit, il cite les mots Parte Prima qui ne sont pas sur l'exemplaire dont nous parlons, et le manque de place indique qu'ils n'y ont jamais été. Ventes Leclerc, architecte, 15 fr. 50 cent. ; P. 2). (Defer, 29 avril 1859), 1k fr.

2 Le Jugement de Paris, d'après Raphaël. Re- production à l'eau-forte de l'estampe de Marc-An- toine, avec quelques variantes; elle est marquée des initiales de Duperac dont elle est la pièce capitale.

I" État avant l'adresse de Joannes Orlandi formis Romcdy 1602. Vente R. D, (Robert-Dumesnil), 11 mars 1856, ilx fr.

(1) Deux dessins de Duperac, datés de 1579 et 1580, sont cités dans le catalogue Paignon-Dijonval; ils venaient de Crozat. Mariette dit que des dessins de Duperac se trouvaient chez M. Falconnet, mé- decin, en 1738, et qu'il s'en trouve aussi chez le roi. Il y en a 106 de cités au livret des dessins du Louvre.

(2) Sadeler a copié cette suite.

380

3 Le Jugement dernier, d'après Michel-Ange. Sur la mer, vers la droite du bas, on lit : Stefani Duperaci Gallus fecit. Dans la marge : Romœ P. Pa- lumbuSj etc., 1578.

4 Vue du Palais et des Jardins de Tivoli. Grande estampe de deux feuilles, dédiée à Catherine de Mé- dicis, mère de Charles IX, le 8 avril 1573, par Ste- phano Duperac Parigino,

5 Plan de Rome restituée, en huit feuilles, avec l'adresse de Jacob de Rubeis. Ce plan n'est pas dé- crit par Robert-Diimesnil (1).

Vente Leclerc, architecte, 23 fr.

6 Autre Plan de Rome antique, daté de 1573. 11 n'est pas décrit par Robert-Dumesnil,

Vente P. D. (Defer, 29 avril 1859), 6 fr. 75 cent.

7 Tournoi fait à Rome, au Vatican, en 1565. Vente D* Henneville, 5 fr.

DUPIN (Pierre)

GRAVEUR AD BDRIN.

J\é à Paris, en 1718. A gravé un certain nombre de portraits, d'a- près H. Rigaud, pour la suite des Hommes illustres, publiée par OdieuVre, et divers Sujets d'après Chardin, Dumonchel, Lancret et Watteau. Voyez Fusueli, Nagler, Le Blanc et les catalogues Paignon- Dijonval et Potoki (1820).

1 Le Chat au fromage, d'après S. Chardin.

Vente par Vignères {V mai 1857), 15 fr.

(1) Pnsnavant (I, 258) cite ce plan, avec la date de 157Zi.

381

2 Le Départ pour les lies ou l' Enlèvement des Filles de Joie, d'après A. Watteau.

Vente par Vignères (l*»" décembre 1856), 18 fr.

3 La Danse champêtre, d'après A. Watteau.

Vente Camberlyn (1865), 7 fr. 50 cent. (1).

4 Les Enfants de Silène et les Enfants de Bac- chus. Deux estampes d'après Watteau; en pendant; la première est gravée par P. Dupin, et l'autre par Fessard .

Ventes Devèze, 18 fr.; par Vignères (21 décembre 1857), 2U fr.

DUPIN (N.)

GRAVEUR AU BURIN.

à Paris, en 1753. L'année de sa mort n'est pas connue; Gori le dit le fils du précédent. Il était élève de Aug. de Saint-Aubin, et il a gravé plusieurs portraits de Louis XVI et de Marie-Antoinette, et autres Personnages de l'époque.

1 Le Comte d'Artois, d'après Hall (2). Vente par Vignères (11 avril 1859), 25 fr.

2 Mademoiselle Contât, célèbre actrice, d'après Desrais. Dans un médaillon ovale, dans le coin à droite, le portrait de Beaumarchais; au bas, une scène du Mariage de Figaro.

(1) Il est cité, dans le catalogue de la vente Camberlyn, un C. Du- pin, qui a gravé un sujet de Uenaud et Armide, d'après A. Coypel. L'épreuve avant la letlre a été vendue 6 fr.

(2) Lue épreuve avec remarque est cilée dans le catalogue de la vente Lalterade.

382

Vente par llochoux (30 mai 1860), 15 fr. 50 cent.; Le même (9 janvier 1865), It fr., épreuve avant le numéro.

3 Voltaire couronné par Mademoiselle Clairon, d'après Desrais.

Ventes Van den Zande, 5 fr.; par Rochoux (9 janvier 1865), 5 fr.

4 Portrait de Mesmer, d'après Desrais.

Vente Laterrade {IV P., 1859), 13 fr. 50 cent., avec deux autres portraits du même personnage (1).

DUPLESSIS-BERTAUX (2) (Jean DUPLESSIS ou)

DESSINATEUR ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

à Paris, en 17Zi7 (3) ; élève de Vien et de Le Bas. Duplessis- Bertaux, dit Renouvier [U) eut une grande réputation sous l'Empire et fut surnommé le Callot de nos jours ; il s'inspira, en effet, de ce maître qu'il copia (5). Son œuvre est considérable; il a pris part à tous les grands ouvrages publiés de la fin du xviii« au commence- ment du xixe siècle, tels que la Galerie de Florence, le Musée Fran- çais, le Musée Filhol, Cabinet Poullain, les Voyages pittoresques de Naples et Sicile de l'abbé de Saint-Non, celui de la Grèce, par le comte Choiseul-Gouffîer ; de l'Egypte, par Vivant Denon; les Ta-

(1) On trouve dans ce catalogue diverses pièces curieuses sur le magnétisme.

(2) Il y a un Jean Bertault, graveur d'architecture, et Marie-Rosa- lie Bertaud, qui a gravé d'après J. Vernet. Voyez Le Blanc.

(3) Le Blanc donne 1813 comme date de la mort de Duplessis- Bertaux ; mais RegnauUDelalande qui décrit son œuvre dans le ca- talogue Rigalf 1817 (cet œuvre, en 6Zi9 pièces, vendu Zi/|6 fr. en onze lotsj, Tindique vivant à cette époque, et il a aussi gravé pour le Voyage de Constantinople, de Melling, publié en 1819.

{U) Histoire de l'Art pendant la Révolution, p. 153. (5) Gabet cite un dessin copié à la plume de la Tentation de saint Antoine, de Callot.

r

:^83

l)leaux de la Hc^volulion, publiés par Aiiber (1); les Campagnes d'I- talie, d'après Carie Vernel; quantité de vignettes, cartouches et su- jets divers, d'après les dessins de Le Paon, Moreau, Vincent, Joly, Tsabey, Lafilte, Pihoen, C. Vernet, Vien et autres artistes, ses con- temporains.

1 Militaires de différentes armes ; Arts et Mé- tiers; Ouvriers; Marchands ambulants; Scènes de Théâtre et autres; Etudes de Chevaux, etc. Morceaux exécutés sur les dessins du graveur, i 50 pièces.

Vente Rigal (1817), 80 fr.

2 Cent des Sujets ci-dessus, réunis en un vo- lume in-4° oblong. Paris ^ 1814. En tête, le portrait de Duplessis-Bertaux, gravé par lui-même.

Ventes P. D. (Defer, 23 avril 1860), IZi fr.; De Janzé (1866), 15 fr. 50 cent.

3 Histoire de la Vie de l'Enfant prodigue. ïn-4°.

Vente De Janzé (1866), 8 fr. 50 cent.

4 Vues de Paris prises au Port au Blé et au Port Saint-Paul. Deux estampes gravées en 1785-86, d'après les dessins du chevalier de Lespinasse (2).

le' État avant les lignes de dédicace. Vente par Vignères (15 mai 4865)...?

ir, avec les dédicaces. Ventes D. L. V, (186Zi), 20 fr.; Cor- neillan (11 décembre 1865), 16 fr. 50 cent.

(1) Duplessis-Bertaux a dessiné et gravé un grand iiombre de planches h l'eau-forte, terminées par d'autres graveurs. Il a encore gravé pour le même ouvrage toutes les frises qui se trouvent au bas des portraits des personnages les plus célèbres de la Révolution ; ces portraits, gravés au lavis, par Levachez.

(2) Ces deux estampes sont de Jean Bertliaull, graveur d'architec- ture.

384

5 Bienfaisance ingénieuse de Pradère el d'El- leviou; c'est une des plus jolies pièces, dessinées et gravées par Duplessis-Bertaux (1).

Vente H. T., par Rochoux (1863). Deux épreuves : une d'eau- forte, l'autre terminée, avec un texte au bas, 5 fr.

6 Louis XVI, le 20 juillet, assis, coiffé d'un bonnet rouge, la bouteille à la main. D. Bertaux, 1792 (se trouve dans la collection Hennin).

7 Adieux de Louis XVI à sa famille. Gravé à l'eau-forte par Duplessis et terminé par Gaucher.

Vente L. T. (1813), les deux États, 23 fr. 50 cent.

8 La Fête de la Réunion. Grande pièce gravée à l'eau-forte, en 1795, d'après P. -A. Wille.

Vente Delacombe (18Zi6), 9 fr. 25 cent.

9 Gretry dans la Barque à (laron (2). Gravé à l'eau-forte, d'après le dessin de Joly (3).

. 10 Portrait de Madame Dugazon, artiste dra- matique.

Vente Latterade, une épreuve avant la lettre, 8 fr.

10 Etienne Vigée, poète. Vente par Vignères (1" février 1864), 8 fr.

i 1 Cris de Paris. Suite de 12 pièces. Vente par Rochoux (28 mars 1859), 16 fr.

(1) Le dessin, à la mine de plomb, a été vendu chez Poterlet, en 18ZiO.

(2) Grétry mourut en 1813.

(3) Ce Joly élait artiste dramatique.

385 DUPONGHEL (Charles-Eugène)

GRAVEUR AU BURIN.

à Abbeville, en 17Zi8 (1); élève deN. Tardieu. A gravé divers portraits d'après Daret, DeTroy, Caffieri, Cassard, Mignard, Monnet, Netscher, Van Loo et autres maîtres. Plusieurs sont avec les dates de 1782 à 1786. Voyez Le Blanc.

1 Marie Leczinska, d'après Naltier. Vente par Vignèrcs (12 avril 1859), 12 fr. 50 cent.

2 La Vierge à la Chaise. Gi^avé d'apiès le ta- bleau de Raphaël, dans la galerie de Florence (2).

DUPONT (Henhiquel)

GRAVEUR A l'eAU-FORTE, AU BURIN ET A LA MANIÈRE NOIRE.

à Paris, en 1797 ; élève de Pierre Guérin et de Bervic. A ex- posé depuis 1822, et obtenu une n»édaille d'or celte même année; nommé Chevalier de la Légion d'honneur, en 1839; membre de l'Institut en 18/i9, a reçu une médaille d'honneur en 1853. Une partie de l'œuvre de cet artiste a été exposée en 1855 (Exposition univer- selle). Son portrait a été gravé par M. Aristide Louis, son élève. (Vente Dubois, 18G6, une épreuve avant la lettre, 9 fr. 50 cent.) Vt)yez le Dictionnaire de Gabet, le Manuel de Le Blanc qui cite /i8 estampes, et le Catalogue de la vente Dubois {ili mai 1866) se trouve l'œuvre de Henriquel Dupont.

i Gustave Wasa, d'après le tableau d'Hersent, (jui était dans la galei'ie du duc d'Orléans (3).

(1) Gori dit 1747.

(2) Cette estampe a été gravée pour l'ouvrage la Galerie de Flo- rence, publié par Masquelier, en k vol. in-fol.

(3) Ce tableau a été détruit aux événements de Février 18Zi8. Il y en a une lithographie par Weber, dans l'ouvrage de la Galerie d'Orléans.

II (est.) 25

38G

1er Etat avant la lettre dite d'artiste et sur papier de Chine. Ventes Mainnemare (18/i3), 132 fr.; Laurent, graveur (18/i^), 111 fr. (1); Lamolhe-Fouquet (18/i7), 2U thalers; par Clément (23 février 186Zi), 90 fr.; Dubois (1866), 162 fr.

Il*, avec la lettre et avec un simple V au mot Vasa. Ventes par Defer (3 novembre 1835); Tardieu (18/iZi), 51 fr.

111*^, avec le W au mot Vasa (Wasa). Vente Monville (1835), 68 fr.; Rouillard, peintre, Zi7 fr.; par Vignères (1860), 16 fr.

2 Une Dame et sa Fille. Gravé d'api^ès le tableau de Van Dyck, au musée du Louvre, pour l'ouvrage Musée Royal ^ publié sous la direction de Laurent, graveur.

l" Etat, épreuve d'artiste avant la lettre, les noms à la pointe. Ventes 3/tt//er, graveur, 21 fr.; Van den Zande, 19 fr.; Clément (23 février 186Zi), 91 fr.; Dubois (1866), 101 fr.

3 Cromwell regardant Charles I" dans son cer- cueil. Gravé à Teau -forte, terminé à la manière noire.

1" Etat à Peau-forte, avant la lettre. —Vente Dubois (1806), 20 fr.

IP, avant la lettre, mais terminée. Ventes Mainnemare [iStiS), 23 fr.; Laurent (18/i4), 10 fr.; M. de Af., par Defer (19 dé- cembre 1853)...?

4 Le Marquis de Stafford allant au Supplice, d'après Paul Delaroclie (2).

l" Etat avant toute lettre, papier de Chine. Vente Debois, 200 fr.; Lomothe-Fouquet, à Boon (18Zi7), 50 tlialers ; par Defer (le 5 février 1855), 165 fr.; à Londies (27 mai 1856), 3 liv. 10 sh.; Gtorge Smith (1861), 6 liv. 10 sh.; Lauzet, de Mar-

(1) A la même vente, une épreuve avant la lettre, sur papier blanc, a été vendue 79 fr.

(2) Le dessin fait pour celte estampe, par M. Dupont, a été vendu le 13 mai 1853.

387

seille (1862), 180 ir.; par Clément (23 février 1866), 155 Ir.; Dubois (1866), 72 Ir.

H®, avant la lettre. Ventes Laurent (18ùû), 79 fr.; d'un Amateur belge (18/|5), 105 fr.; - pur De fer (5 février 1855), 75 fr.; De Lajarrielte (1861), 105 fr.; Lauzd, de Marseille (1862), 105 fr.

111% avec la lettre. Ventes Laurent (iSliU), 26 fr. 50 cent.; Raoul Hochette (1855), 36 fr., épreuve sur papier de Chine; Hawtrey (1862), 1 liv. 1 sh.

5 L'Hémicycle du Palais des Beaux-Arts, dia- prés Paul Delaroche. Grande estampe de trois plan- ches.

I" Etal avant la lettre sur papier de Chine. Ventes Berlin (185Û), 141 fr.; par Solheby (23 février 1858), 8 liv. sterl.; George Smith (1861), 12 liv. 15 sh.; Lauzet, de Marseille, 200 Ir.

IP, avec la lettre. Ventes par Rochoux (3 décembre 1860), 60 fr.; par Vignères (29 mai 1865)...?

6 L'Ensevelissement du Christ, d'après Paul

Delaroche.

I" Etat avant la lettre, épreuve d'artiste. Ventes Scheffer, 92 fr.; par Clément (23 février 186/i), Z|5 fr.

7 Christus consolator (1), d'après le tableau d'Ary Scheffer, qui était dans la collection du duc d*Orléans (2).

I" Etat avant toute lettre, papier de Chine. Ventes Débuts, 190 fr.; par Defer (5 février 1855), 120 fr.; par Sotheby (23 fé- vrier 1858), 8 liv. sterl.; par Clément (23 février 186/i), 190 fr, avec l'estampe du Christ rédempteur, gravée par Blanchard, d'après

(1) A la vente Dubois, en 1866, il y avait 11 épreuves de cette estampe en dilférents Etats de la planche ; elles ont été acquises par le Cabinet des Estampes, Zi05 fr.

(2) Ce tableau a été vendu à la vente de cette collection, en 1853, au prix de 52,500 fr., à M. Lame, de Hotterdam.

388

Scheffer, épreuve du même Etat, et qui est le pendant du Christ consolateur.

8 Pierre Le Grand, d'après Paul Delaroche (1).

I" Etat avant toute lettre. Ventes George Smith (1861), 1 liv. 1 sh.; Scheffer, 50 fr.; - Dubois (1866), 23 ir.

9 Portrait de M. Bertin, fondateur du Journal des Débats, d'après Ingres.

I" Etat avant toute lettre. Ventes L. R. de L. (1855), 63 fr.; Raoul-Rochelte, *27fr. 50 cent.; Scheffer, 72 fr.; par Vignèrcs (2Zi février 1866), 58 fr.; Dubois (1866), 50 fr.

10 Molière en pied. Gravé d'après Ingres.

I" Etat avant toute lettre dite d'artiste. Ventes Naumann (8 mai 1862), 10 fr. 50 cent.; par Clément (23 février 1866), 28 fr ; Dubois (1866), 16 fr.

W Portrait de Tardieu , gi'aveur, d'après Ingres.

I" Etat avant la lettre, papier de Chine. Vente Dubois (1866), 12 fr. 50 cent.

•12 Portrait de Henri IV, comme roi de Na- varre, d'après un dessin du temps qui se ti^ouvedans la collection Hennin (aujourd'hui au Cabinet des Estampes) .

pr Etat avant toute lettre, l'ovale seul. Ventes D' Henneville, 37 fr.; Dubois^ 10 fr.

13 L'origine de la Peinture ou Dihutade tra- çant le portrait de son Amant. Gravé d'après le des-

(1) Cette estampe est mise en pendant avec le portrait de Napoléon, gravé par Aristide Louis, d'après Delaroche. fiCs deux, avant toutes lettres. Vente Maurd (1855), 131 Ir.

389

sin de Girodet Triosoii, pour sou poème sur la pein- ture.

Henriquel Dupont a encore gravé un grand nombre de portraits de personnages contemporains, dont ceux de la Famille d'Orléans, du marquis Pas- toret, du général Lariboissière, d'après Gros; des artistes Buttura, Benou ville, Chenavard, Coin y, De- senne, Sauvageot, G. Vernet et autres; divers sujets : l'Entrée d'Henri IV dans Paris, d'après Gérard; Moïse exposé sur le Nil, d'après Delaroche; des plan- ches pour le sacre de Charles X ; des Vignettes pour divers ouvrages, et un Portrait lithographie de M. Parguez, amateur (1). Vente Dubois, 15 fr.

DU PONT. Voyez PONTIUS. DUPREEL.

GRAVEUR AU BURIN.

à l^aris; élève de Antoine Duclos el de Nie. Delaunay. A débuté dans la gravure, en 1793, par diverses pièces sur )a Kévoki- tion, une pièce galante, d'après Clialle, et il a gravé pour la Galerie de Florence, le Musée Français^, et des Vignettes pour les œuvres de Bernard, de Florian, de Tressan et autres ouvrages, et quelques por- traits dont celui de Diderot, d'après Aubry. Voyez Renouvier (His- toire de l'Art pendant la Révolution, p. 3Zi7) et Le Blanc,

DUPUIS (Charles)

graveur a l'eau-forte et au burin.

à Paris, en 1685; mort dans la même ville, en il(x2. H était

(1) Cet amateur possédait une collection curieuse de lilhograpliies, qui a été vendue en 1861.

390

élève et gendre de Gaspard Duchange. Il a gravé avec un égal suc- cès le portrait et Thistoire. Il fut reçu membre de TAcadémie sur les portraits gravés de Coustou et de Largillière, d'après Legros et Geus- lain (les planches sont à la Chalcographie du Louvre). Charles Dupuis a gravé à Paris pour le Cabinet Crozat, la Galerie du président Lam- bert, et des portraits pour les Hommes illustres d'Odieuvre ; et à Londres, il résida peu de temps, quelques planches de l'Histoire de Charles I" (voyez Dussieux, p. 167). Il a encore gravé d'après Noël et Ant. Coypel, Coyzevox, L. de Boullongne, C. Van Loo, Wat- teau, et autres peintres français du xviiie siècle. Voyez Huber et Rost (VIII, M), qui décrit 22 estampes; Le Blanc et le Catalogue Paignon-Dijonval.

1 Le Mariage de la Vierge, d'après le tableau de C. Van Loo, au musée du Louvre. Belle pièce.

2 Louis XV, roi de France, représenté assis et en manteau royal. Gravé d'après Ranc.

Vente Nanmann (8 mai 1862), 12 fr. 50 cent.

3 Nicolas Coustou, sculpteur du roi, peint par Legros, et gravé par Dupuis pour sa réception à l'A- cadémie.

I" avant toute lettre. Vente Debois, 20 fr. II«, avec la lettre. —Vente Bertin, 5 fr.

4 Le Philosophe marié et le Glorieux. Deux es- tampes d'après Lancret ; la seconde de ces deux es- tampes, en pendant, a été gravée par Nicolas Dupuis jeune.

Ventes Devèze, 40 fr.; Van den Zande, 39 fr., en deux lots ; par Vignères (21 décembre 1857), 28 fr.

5 Marie-Françoise Perdrigeon, épouse de

:i9i

Etienne Boucher, représentée en pied dans le cos- tume d'une Vestale. Gravé par Dupuis, d'après le tableau de Raoux qui est à Versailles.

!«■■ Etat avant la lettre. Vente (jimberlyn, 51 fr.

11% avec la lettre. Vente Cotlin (1), 27 novembre 1752, 1/i liv.

6 Ptolomée Philadephe accordant la liberté aux Juifs, et Alexandre Sévère faisant distribuer du blé aux Romains. Ces deux estampes ont été gravées par Ch. Dupuis, d'après Noël Coypel (2).

7 Les Eléments, l'Air et la Terre, d'après Louis de Boullongne. Les deux autres, l'Eau et le Feu, ont été gravés par Desplaces, d'après le même.

8 L'Occupation selon l'âge, d'après Watteau.

Ventes Devèze, 155 fr., avec une épreuve d'eau-forte; H. de L. (La Salle), liO fr.; Docteur Aussant (186Zi), 19 fr.

9 La Leçon d'Amour. Gravé d'après A. Wat- teau, avec l'adresse de la veuve Chereau.

Ventes Devèze, 61 fr., avec le même sujet gravé par P. Mercier;

pai- Vignères (1" mai 1857), 15 fr.; Naumann (1861), 30 fr.;

par Vignères (16 janvier 1863), 27 fr.; Raifé {186Zt), 18 fr. 50 cent.

DUPUIS (Nicolas-Gabriel)

GRAVEUR A l'eAU-FORTE ET AU BURIN.

à Paris, vers 1696 ; mort dans la même ville en 1770 ; frère du

(1) Il est dit au catalogue que cette estampe est rare; la famille qui possède la planche n'en fait point tirer, ce qui prive bien des amateurs de l'image fidèle de la plus belle femme de Paris.

(2) Les deux autres estampes faisant suite sont gravées par Du- cliange, et les quatre tableaux sont au musée du Louvre.

392

précédent, et, conime lui, élève de G. Duchance; il fui reçu de l'Académie, en 175Zi, sur le poitrait de Le Normand de Tournehem, directeur général des Arts, d'après L. Toqué (la planche est à la Chalcographie du Louvre). Nicolas Dupuis a gravé pour le Cabinet Crozal, la Galerie de Versailles sur les dessins de Massé, la Galerie de Dresde^ les Hommes illustres d'Odieuvre. Plusieurs portraits de Louis XV, d'après des statues de Lemoine (1), et plusieurs sujets d'après des maîtres Italiens et Français. Voyez Huber et Rost (VIII, /i6), Le Blanc, qui cite U5 pièces, et le Catalogue Paignon- Dijonval.

1 Enée et Anchise. Gravé d'après G. Van Loo.

2 Ph. WoLiverniaiis, peintre. Gravé par N. Du- puis, d'après le dessin de G. Vischer (2).

I*"" Etat avec l'adresse, à Paris, chez Huquier.

3 Amusement de la Jeunesse. Gravé par N. Du- puis, d'après Eisen. Le pendant, d'après le même peintre, a été gravé par Salvador Garmona. (Voyez ce graveur, II, 70.)

4 Le Gamoutlet et le Château de Gartes. Deux estampes, gravées en 1744, d'après N. Goehin (3).

"5 La Toilette de Nuit, d'après Arn. Boonen. DUPUIS (Pierre-François)

GRAVEUR A LA MANIÈRE NOIRE.

« Cet artiste, dit Robert- Diimebnil (III, 311), qui était petit-fils de

(1) Une de ces planches, celle de la Statue pour la ville de Rennes, a été payée 5,b00 liv. à N. Dupuis. Voyez le traité qui en a été tait» le 20 juin 1751 (Archives de l'Art Français, VI, 124).

(2) Ce dessin a passé dans divers Cabinets célèbres, et, en dernier lieu, dans celui du baron Rouer (1841) il a été acquis au prix de /lOO fr. pour le musée du Louvre.

(3) Dupuis a aussi gravé, d'après Cochin, le portrait de Garrick

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Pierre Dupuis, peintre de fleurs, naquit vers la fin du xvii^ siècle, probablement à Paris son aïeul, natif de Montfort, département de l'Eure, vint se fixer et il mourut, en 1682, âgé de lU ans.»

1 Portrait de Pierre Dupuis. Au bas, sur la face d'une console, on lit : Peints Dupuis Monsfortensis Piclor Regius Academicius FaciebcU Dupuis Minorta eius Filius (1). Gravé en manière noire, d'après Mi- gnard, dans la manière de Sar rabat.

Vente R. D. (Robert-Dumesnil), 11 mars 1856, 6 fr. D. T. (Monogramme)

GRAVEUR.

Ce graveur, dit Passavant (III, p. 85), « s'approche dans sa ma- nière de celle du maître S. , mais sa taille est plus maigre. Aucune des estampes que nous connaissons de lui ne portent de date; ce- pendant il paraît appartenir au premier tiers du xvi'' siècle et avoir vécu à Liège, puisqu'il a gravé deux fois le saint Trudon pour le cloître de ce nom qui existe dans la même ville. » A la suite de cet exposé, Passavant décrit quatre estampes, deux représentant saint Trudon, une saint Rupert et une autre saint Guibert.

DURER (Albert)

PEINTRE ET GRAVEUR.

à Nuremberg, le 20 mai lZi71, mort le 6 avril 1528, âgé de 57 ans. Elève de Michel Wohlgemuth, il n'y eut pas de génie plus universel que celui d'Albert Durer. Successivement orfèvre, peintre à l'huile et en détrempe, sur émail, sculpteur, graveur, architecte, ingénieur, il exerça avec éclat tous ces divers talents {Mariette, A, B, G, D, II, lZi8). Homme bon, réfléchi et énergique, tenant à la fois au moyen âge, simple et fantasfique, aux temps modernes, savant et libre penseur; gothique encore et confrère des sculpteurs de saint Sebald et de saint Laurent, d'Adam Graft et de Peter Vischer, il est

(1) Ce portrait est le même qu'a si bien gravé Masson. Un dessin représentant ce personnage est au musée du Louvre.

II (est.) 26

394

en même temps réformateur, ami d'Erasme el de iNlélancliton, en- thousiaste de Luther qu'il appelle l'homme pieux, le représentant de la foi chrétienne (Renouvier, Types, etc., II, 6/i). Les sources principales ont puisé les biographes d'Albert sont ses lettres, ses notes et son Journal de Voyages (1), sa correspondance avec son ami Pirkheimer (2), les écrits d'Erasme, de Gomerarius, de Schenel et de Sandrart.

Barlsch (VII, 1808) est le premier qui ait donné dansson Peintre- Graveur un catalogue très-détaillé des estampes sur cuivre et sur bois d'Albert Durer qui avaient été décrites, dune manière incom- plète, par W. Knorr, en 1759, H. -S. Hûsgen, en 1778, \)SivHeinecken, dans ses Keucste Nachrichten, en 1786, et Dessau, en 1805. Deux ouvrages, récemment écrits et publiés par MM. Galichon et Narrey^ donnent une biographie de Durer; celui de M. Galichon contient le catalogue des pièces sur cuivre, classées chronologiquement avec les copies qui en ont été faites, et quelques remarques que n'a pas mentionnées Barlsch. En Allemagne, les récents biographes de Durer sont W. Schorn, 1830, Relier, 1826-1831 (3), Haussmajin, 1861, et Passavant^ dans son Peintre-Graveur (111, l/i'i),qui donne une addi- tion considérable tant pour des remarques et notes que pour des pièces gravées sur cuivre et en bois que n'ont pas connues Bartsch ni Heller. Quelques auteurs ont encore écrit sur A'bert Durer, décrit et commenté ses œuvres, tels que Marielie (Zi), Levesqm (Diction-

(1) Voyez Mémoire, Autographes et Correspondance, Généalogie de sa famille, Lettres de W. Pirkheimer et Fac-similé d'une lettre à ce dernier dans le Cabinet de l'Amateur et de l'Antiquaire. Le Journal d'Albert Durer est possédé de nos jours par la famille Ebner, descendante d'Erasme.

(2) Une excellente notice sur Pirkheimer et ses relations avec Albert Durer se trouve dans l'ouvrage : Histoire des plus célèbres Amateurs, etc., par Jules Dumesnil.

(3) Passavant a aussi donné dans le cours de son ouvrage des additions au Peintre-Graveur de Bartsch, pour les artistes élèves ou- imitateurs d'Albert Durer ou qui subirent son influence, tels que :

-Aldegrever, Barthélémy et Hans Sebald Beham, Burgmair, Lucas Cranack et autres qui s'en inspirèrent et souvent le copièrent.

(/i) Cet auteur dit (A, B, C, D, 11, l/i9) : Sandrart est un de ceux qui a éciit la vie d'Albert Durer avec le plus d'exactitude et qui a inséré le plus de recherches. Une des plus curieuses est la Vie d'Al- bert Durer le père écrite par son fils; c'est un excellent morceau pour décider sur le temps de la naissance de noire graveur, ses

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naire des Beaux-Arts, par Watelct et Levesque), P. Lacroix (I8Z1O), Renouvier (Types, II, 6/4), Ch. Blanc (Histoire des Peintres), Waa- gen (Manuel de l'Histoire de la Peinlurfv), Alvin, Frédéric Reiset (Notice des dessins du Musée du Louvre, 1866), et Leblanc dans son Manuel qui donne, d'après I^arlsch, le catalogue des estampes gra- vées sur cuivre et sur bois par Albert Durer.

L'œuvre gravé sur cuivre par Albert Durer se compose de cent- huit estampes, décrites par Bartsch (1), plus deux pièces : le Saint- Paul et un Christ en Croix que décrit Passavant. Ce même auteur ajoute aussi quelques remarques à Bartsch, et dit : t Quelques-unes des pièces de l'œuvre sont des nielles, comme le petit Crucifix, 23, le Saint-Jérôme, 62, le Jugement de Paris, 65, même la Sainte- Véronique, no 6/1, quoiqu'elle ne se trouve pas sur fond noir. » Ces estampes sont d'une insigne rareté.

Les estampes d'Albert Durer ont de tous temps été très-recher- chées, et son œuvre se trouve dans toutes les grandes collections publiques (2), et a souvent fait partie des collections privées soit en

maîtres et plusieurs autres circonstances. Vasari a parlé d'Albert avec éloge et même assez au long, el Baldinucci nous en a donné la vie qui n'est proprement dite qu'une traduction de celle que C. van Mander avait auparavant écrite en flamand. Avec celles que j'ai faites dans le cours de ce catalogue et tout ce que ces auteurs ont dit, on pourrait faire une vie très-suivie d'Albert Durer.

(1) Parmi ce nombre, trois, la Vierge à la Porte, Bartsch^ ûl, la Trinité, n" 27, et le portrait de J. Patenier, n. 108. ne sont pas gravés par A. Durer, mais seulement d'après ses dessins.

(2) Le cabinet des estampes de la Bibliothèque impériale possède un très-belle œuvre d' Allier t Durer; il a été recueilli par l'abbé de Saint-Ambroise, aumônier de la Reine Marie de Médicis, et augmenté par Kervel, Delorme et l'abbé de Marolles qui le dénombre dans son catalogue de 1666 (page 38); il y avait quinze dessins dont plu- sieurs coloriés joints ix cet œuvre. L'abbé Marolles cite encore un autre œuvre du même maître dans sa seconde collection de laquelle il a donné le catalogue en 1672. Duchesne, dans son ouvrage, Voyage d'un Iconophile, cite plusieurs œuvres de Durer qui se trouvent dans les Bibliothèques de Vienne, de Berlin, de Dresde, de Leipsick, d'Amsterdam, de La Haye et dans les collections Nagler, Otto, et celle du prince Charles; cette dernière collection qui vient du Duc de Saxe-Teschen, est une des plus remarquables de l'Europe; elle se compose de plus de 80,000 estampes et de 12,000 dessins; elle a été mise en ordre par Reichberger qui en était le conservateur. Un œuvre d'Albert Durer, dans la colleclion de Cicognara, vendu à

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œuvre, soit par une partie des plus belles pièces. Nous allons donner un aperçu de ces diverses collections et les prix progressifs que ces estampes ont obtenus dans les ventes qui en ont été faites.

Le plus ancien connu des œuvres gravés de Durer est celui qui se trouvait dans le cabinet de Paul de Praun (1) qui l'avait acheté des héritiers de Wenceslas Janitzer qui le tenait d'Albert Durer même, et de son frère cadet André. Cet œuvre se composait de 116 pièces gravées au burin, 249 (2) sur bois et 19 dessins originaux, dont plu- sieurs ont été gravés en fac-similé par Prestel (3).

Un œuvre d'Albert Durer, composé de 117 pièces, gravées au burin et dont quelques-unes sont sur étain ; celte suite a été rassemblée par Abr. Orlelius, célèbre géographe, mort en 1598. Rien n'est com- parable à la beauté et netteté des épreuves-, il s'en trouve plu- sieurs avec différences. A la tète du volume on trouve le portail d'une église, dessiné à la plume, par cet habile homme, et son por- trait, dessiné et lavé au bistre par Th. Vincidor, en 1520. Des notes manuscrites de la main de Mariette rendent celle suite très-intéres- sante (li). Cet œuvre s'est vendu à la vente Mariette (1775), 1,650 livres; à celle du comte de Pries (182Zi) ...? et Verstolk de Sœlen (1851), la division a produit Zi490 florins.

Un autre volume de l'œuvre de Durer, contenant plus de 300 pièces, dont la plus grande partie est gravée par lui-même en planches de bois (5), les autres sont gravées par llollar, Matham,

Vienne, en 1839, se trouve décrit par Zanelti, avec une longue notice en tète, dans le premier siècle de la Calchographie ou Catalogue rai- sonné des Estampes du Cabinet de M. le Comte Léopold de Cicognara. Venise, 1837, in-8'\

(1) Célèbre amateur de Nuremberg, mort à Bologne, en 1616. Le détail de cet œuvre se trouve dans le catalogue de cette collection, par C.-J. de Mur. Nuremberg, 1797. Cet œuvre est classé suivant le catalogue de G.-W. Knorr et celui de ILS. Ililsgen, et pour les pièces en bois l'ouvrage de Heinecken : Neue Nachrichten. Les es- tampes de cette collection ont été vendues en 1802.

(2) Cette partie des estampes sur bois se retrouve dans la collection Verstolk de Soelen, plusieurs pièces ajoutées en portent le nombre a 295, réunies en deux volumes qui ont été vendues 760 florins.

(3) Il y a deux recueils in-fol. de fac-similé des dessins de la col- lection de Paul de Praun, gravés par J.-T. Prestel; l'une de US pi., publiées en 1780, l'autre de 36, en 1782.

{k) On trouve ces notes dans VAbecedario (II vol.).

(5) Le détail de ces planches en bois se trouve dans le catalogue

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Sadeler et autres célèbres artistes sur les tableaux et dessins de ce maître. Vendu à la vente Mariette (1775), 180 liv.

Un œuvre de Durer. Vente Saint-Yves, 3,112 fr., y compris les pièces sur bois et celles, d'nprès ce maître, venant de Mariette, cité à l'article précédent. Dans celte même vente Saint-Yves, il y avait aussi un autre œuvre en 100 pièces sur cuivre, venant de Mariette {i'" vente faite en février 1775, vendu 812 liv.), vendu 1,001 fr.

Un œuvre de Durer, en 337 pièces, gravées sur cuivre, sur bois et d'après ce maître. Vente Ch. de Fa/ois (1801), 900 fr.

Un œuvre de Durer, composé de l^il pièces dont 9Zi sur cuivre. Il serait difficile, dit le catalogue, de trouver réunies autant de pièces d'une beauté égale; c'est pourquoi l'œuvre sera vendu en un seul lot. Vente Karcher (182a), 1,001 fr.

Un œuvre de Durer, à la vente Backingham (183Zi) ; il venait de la collection de Paignon DijonvaL

Un œuvre de Durer, en 77 pièces. Vente Poggi (1836). La division a produit 2,679 fr.. Le Saint-Hubert s'est vendu 841 fr., y compris 5 pour 100 de droit.

Un œuvre de Durer, en 92 pièces, sur cuivre. Vente par Defer (11 avril 18/i2), 1,221 fr.

Depuis cette époque toutes les estampes, formant Tœuvre d'Albert Durer, n'ont plus été réunies et à partir de la vente de la collection Debois, en l8Zi5 (1), les prix pour chacune de ses estampes se sont élevés progressivement, et on les trouvera marqués à la suite des descriptions. Ces prix porteraient aujourd'hui l'œuvre à une somme considérable; ainsi, à la vente Feroly en 1859, 53 pièces de celles gravées sur cuivre (2), produisirent 12,035 fr., et à la vente

de la vente Saint-Yves, en 1805. Basan et Begnault Delalande, dans leurs catalogues, en attribuaient la gravure à Durer, mais de nos jours il est généralement reconnu qu'il n'a tracé que le dessin sur le bois.

(1) Cette collection contenant 63 pièces, gravées sur cuivre, par Albert Durer, dont la vente a produit Zi,839 fr.

(2) Il est curieux de rapporter ici le peu de valeur des estampes vers le milieu du xviii« siècle comparativement à celle d'aujourd'hui. Nous trouvons dans le Trésor de la Curiosité de M. Ch. Blanc un article de la vente de Vabhé Fleury, chanoine de l'église de Paris, en 1756, contenant 10 estampes d'Albert Durer, dont le Petit Crucifix rond (reproduit dans l'ouvrage de M. Le Blanc^ vol. II, pag. 85); le Cavalier de la Mort, épreuve parfaite; l'Écusson; le Saint-Jérôme et la copie de VVierix, vendu 21 liv. 1 sou. Nous ajoutons un article de

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Simon, en 1861, l'œuvre de Durer, dont plusieurs doubles, produisit 6,400 fr. pour 120 pièces, gravées sur cuivre, et 2,680 fr. pour 160 pièces, gravées sur bois. Vente par Rochoux (7 mars 1864), 39 pièces produisirent 5,hàS fr., et à l'étranger, à la venle Marshall à Londres, en 1864, 95 pièces produisirent 474 liv. 5 sh. (environ 11,860 fr.)- Vente Drugulln à Londres, en 1866, 50 pièces pro- duisirent 213 liv. 10 sh. (environ 5,325 fr.) Vente de M. le comte

de Vienne (1867), l'œuvre (moins les n«* 27, 45, 62, 64, 65, 81,

102) produisit près de 14,000 fr., et les pièces en bois, au nombre de 173, produisirent 5,810 fr.

OEUVRE D'ALBERT-DUKER

GRAVÉ SUR CUIVRE, AU BURIN ET A l'EAU-FORTE (1), DE 1497 A 1526.

i Adam et Eve. 1504 Albertus Durer Noricus faciebat (2).

la vente Potier, en 1757, contenant 73 pièces d'Albert Durer, dont la Mélancolie, la Petite Nativité, le Saint-Hubert, le Cheval de la Mort, la Pelite Passion, plusieurs Vierges et morceaux rares, vendus 37 liv., et en 1767 celui de la vente de M. de Jullienne, un œuvre de Durer en 233 pièces, dont 101 sur cuivre, s'est vendu 201 hvres, acquis par le chevalier Damery. A la vente Basan, en 1796, un œuvre en 222 pièces, gravées sur cuivre et sur bois, et contenu dans deux volumes en maroquin rouge, vendus 449 fr. à Ahbert.

(1) On attribue souvent à Albert-Durer, dit Passavant (III, 146), l'invention de la gravure à l'eau-forte, puisqu'il avait déjà gravé de cette manière, en 1515 et 1518 ; mais, nous avons déjà vu que, bien auparavant, en 1496, Venceslas d'Olmutz, et, peut-être, l'ancien maître Néerlandais, au monogramme W, avait déjà fait usage de l'eau-forte pour la reproduction des estampes sur papier, et que l'emploi de cet art, pour Tornemenldes différentes pièces d'armures en fer ou en acier, était déjà connu dès le xii« siècle, en Italie, en France et en Allemagne.

(2) Il y a trois copies de celte estampe; une par Jean Wiérix et

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Une épreuve non terminée. Vente Otlley (iSol), 36 liv. slerl. (1).

Epreuve terminée. ^Yenies Mariette {i^" vente, 1775), 66 liv.; Logette (1817), 372 fr.; Durand (1836), 200 fr.; Buckingham (183/i), Jl liv. sterl.; Pagin (18/i/i), 280 fr.; - Deboù, 380 fr.;

RevU (18Zi5), 599 fr.; - Verstolk de Soelen (18Zi7), 200 flor.; Lamothe-Fouquet, à Boon, 92 tlialers; —Docteur Jecker (1851), Z,90fr.; li. Delessert (185-2), ZiOO fr.: //. de L. (La Salle), 760 fr.; Thorel (1857), ^iHl fr.; Férol (1859), 1,505 fr.;

Johnson (1860), Zi6 liv. slerl.; D. G. de A. (Aro/arena), 1861, 1,220 fr. (2); Simon (1862), 575 fr.r Marshall (186/i), Zil liv. 10 sh.; Comte...., de Vienne (1867), 1,050 fr.

2 La Nativité. Le chiffre et la date de 1504. 11 y a quatre copies de cette estampe, dont une par Jérôme Wierix, avec la date de 1566, et une de J. Hopfer (3).

deux anonymes. La plupart des estampes de Durer ont été copiées par des artistes, dont plusieurs étaient ses contemporains; les prin- cipaux sont, en Italie : Campagnola, Benedetto Montagna, Marc-An- toine, Augustin Vénitien, Martin Rota ; en Allemagne : Wenceslas d'Olmutz, Israël de Mecken ; en France : Noël Garnier et autres maî- tres anonymes, et aussi par Jexin Penicault et autres émailleurs de Limoges. Plusieurs de ces copies sont décrites dans un ouvrage en allemand, parBarlsch, et traduites, avec additions, par Ch. Le Blanc {Paris, 18/19, in- 8°). Passavant (III, lZi8) dit : « Bartsch n'a admis qu'un petit nombre de copies les plus trompeuses, des différentes pièces, mais on en trouve un beaucoup plus grand nombre décrites, dans les ouvrages de Heller et du directeur W. Scliorn. (Kunst- blatt, 1830, p. Zi/i.) »

(1) Il y avait une épreuve, indiquée non terminée, dans le cata- logue de la collection Durand, en 1821. Bartsch en indique une dans la collection Albert de Saxe Teschen ; il en existe une au British Muséum qui, peut-être, est celle de la collection Oltley; il s'en trouve encore une dans la collection Alberline.

(2) Les estampes d'Albert-Durer de cette collection provenaient, en partie, de celles de Férol, en 1859.

(3) Une de ces copies est marquée du nom iVAdrianus Huber, ibSli; elle est des plus trompeuses lorsqu'elle est avant ce nom. Voyez Bartsch (VU, 32). Il y a aussi un fac-similé de celte estampe dans la Gazette des Beaux -Arts.

400

Ventes Buckinghaju, 6 liv. 10 sh.; Seguier, à Londres (18Ziû), 320 fr.; Debois, 159 fr.; Lady Saini-Aubin (1856), 33 liv. 10 sh.; Busche (1857), 300 fr.; Férol, 520 fr.; George Smith (1861), 9 liv. sterl.; Simon, 275 fr.; Molasse, ZiOO fr.;

Jourdan, 235 fr.; par Hochoux (7 mars 186Zi), 510 fr.; Marshall, 13 liv. sterl.

3 La Passion de Jésus-Christ. Suite de 16 es- tampes, marquées du chiffre de Durer et des dates i 507 à 1513(1). Ilyade cette suite des copies mar- quées W^. D. Hanius fecit, 1611, et Jo Goossens sep. et par Lambert Hop fer, et par Martin Rota.

Ventes Bucki^igham, 6 liv. 6 sh.; Bobert-Dumesnil, à Londres, 5 liv. 15 sh.; Poggi (1838), 330 fr.: Boutourlin, 100 fr.; Debois, 260 fr.; De Lacombe, 305 fr.; Norblin (1858), 300 fr.;

D. G. de A. (Arozarena, 1861), Zi25 fr.; V. (Vivenel 1862), 605 fr. (2); Simon, 305 fr.; par Rochoux (7 mars 186/i), 1,000 fr.; —Marshall (186Zi), 60 liv. sterl.; Sommeson (1865), 500 fr.; Comte..., de Vienne (1867), /i50 fr.

4 Jésus-Christ en prières au Jardin des Oli- viers (3). Morceau gravé sur une planche d'acier. Il est marqué du chiffre et de la date de 1515.

Ventes Debois, hO fr.; Delbecq, 25 fr.; Delessert, 53 fr.; Marshall, 1 liv. 12 sh.

(1) Cette suite semble avoir été pour Durer un objet de prédilec- tion; il Toffrait plus particulièrement aux personnages de distinction ; elle est aussi citée par Mariette comme le plus bel ouvrage de Durer. Elle a souvent servi aux éniailleurs de Limoges. Deux émaux, repré- sentant la Flagellation et le Couronnement d'Épines. Vente de Norsy^ l'un 3,Zi20 fr., l'autre 2,610 fr.

(2) Cet exemplaire était le même que celui des ventes Robert-Du- mesnil et Debois.

(3) Cette planche est aujourd'hui dans la collection de Josepli Heller, à Bamberg {Passavant, ilf, lZi8). Il y a une copie bien gra- vée que Heiuecken attribue à Marc-Antoine.

401

5 L'Hommo de Douleurs aux bras étendus. Le chiffre est au bas, à droite. Il y a une copie.

Ventes Debois, 50 fr.; B. Delessert, 81 fr. 50 c; D. G. de A. (Arozarena), 51 fr. ; Marshall^ 3 liv. 5 sh.

6 L'Homme de Douleurs aux mains liées. Le chiffre et l'année 1512. Il y a deux copies.

Vente B. Delessert, 9 fr.; Marshall, 2 liv. 2 sh.

7 L'Homme de Douleurs assis. Le chiffre et la date de 1515. Gravé à l'eau-forte sur étain.

Ventes Delbecq, 6 fr.; Comte..., de Vienne, 72 fr.

8 Crucifix. Petite planche ronde en or (1), gra- vée comme nielle sur le pommeau de l'épée de Maximilien (2).

Ventes Buckingham, U liv. sterl.; Seguier, à Londres, 237 fr., avec deux copies; Delbecq, 1,001 fr.; Ackerman (1851)...? Verstolk de Soelen, 165 flor. (deux épreuves et quatre copies) ;

(1) Bartsch décrit quatre copies, sous les lettres A. B. C. D.; elles sont du même sens que Toriginal ; mais Passavant (III, lZi9) dit : « Bartsch n'a pas seulement pris une ancienne copie fort trompeuse pour l'original, mais il n'a pas décrit avec assez de précision les dif- férences des diverses copies d'après l'original même. » A la suite, il décrit la copie A, de Bartsch, comme l'original et l'original comme la copie A. Il cite encore trois copies anciennes, dont une par J. Wié- rix; et deux autres, exécutées en 18/i2, par le graveur Cari Kappes, de Francfort.

(2) A Tappui de cette opinion, il se conserve, à l'Institut de Franc- fort-sur-le-Mein, un billet de Daniel Specklin, architecte de Stras- bourg, né en 1536, mort en 1589, dont Th. de Bry a gravé le por- trait, qui dit avoir vu ce crucifix à Vienne, en 1556; mais Passa- vant (III, lZi9) dit avoir fait des recherches sans résultat pour re- trouver cette planche.

402

Benjamin Detessert, Zi30 fr. (1); Simon, 330 fr. Comte.....,, de Vienne (1865), 530 fr. (2).

9 Jésus expirant sur la croix. Le chiffre et l'année 1508, 11 y a deux copies.

Ventes Bebois, 55 fr.; B. Delessert, 35 fr.; Férol, 71 fr.; par Rochoux (18 février 1861), 90 fr.; Marshall, li liv. U sh.; Comte..., de Vienne, 105 fr.

10 Deux Anges soutiennent en l'air un drap sur lequel la face de Jésus est imprimée. Le cliiffre et l'année 1513.

Ventes Delessert, 37 fr.; H. deL. (La Salle), 121 fr.; Férol, 161 fr.; D. G. de A. (Arozarena), 61 fr.; Marquis de B. ., de Florence, 160 fr.; Comte..., de Vienne, 151 fr.

11 La Face de Jésus-Christ. Le chiffje et l'an- née 1516.

Ventes Debois, 25 fr.; B. Delessert, 20 fr.; Marquis de B..., de Florence, 52 fr.; Comte..., de Vienne, Zi2 fr.

12 La Trinité. Le chiffre est sur une tablette. Cette estampe est très-rare (3).

Ventes Verstolk de Soelen, 9 flor.; Marshall, 10 sli.

(1) C'était l'épreuve de la vente Delbecq.

(2) Tous ces prix sont pour l'épreuve, indiquée originale par Bartsch. A la vente Delessert, les copies B et G ont été vendues 18 fr.

(3) Bartsch, en note à la fin du VI[« volume, dit que celle estampe n'est pas de Durer, mais une copie du même sujet d'une de ses tailles de bois, 122. Un tableau du sujet de la Trinité, peint, en 1511, par Albert-Durer, est au musée du Belvédère, à \ iennc, et un beau dessin à la plume, daté de 1508, esl dans la colleclion du duc d'Aumale ; il y eu a un fac similc dans la Gazelle des Beaux-Arts.

403

13 L'Eiif'aut Prodigue gardant les pourceaux. Durer a représenté son portrait dans la figure de l'Enfant Prodigue (1). Le chiffre du maître est au milieu du bas de l'estampe. On connaît deux copies de cette estampe; l'une est en contre-partie.

Ventes Boutourlin (1841), 31 fr.; Debois, 210 fr.; Deles- sert (2), 2/i5 fr.; D. G. de A, (Arozorena), 100 fr.; Simone 365 fr.; par Rochoux (7 mars 186/0, 80 fr.; Marshall, 21 liv. sterl.; Bruguliny 3 liv. 5 sh.; Comte..,, de Vienne, 151 fr.

14 Sainte Anne et la Sainte Vierge. Rare. 11 y a une copie en contre-partie.

Ventes i)/ar/e//i, 46 fr.; par Vignères (26 novembre 1860), 60 fr.; Férol, 89 fr.; Simon, 165 fr.; Marshall, 3 liv. 3 sh.; Comte..., de Vienne, 140 tr.

15 La Vierge aux cheveux longs, liés avec une bandelette. Le chiffre est au milieu du bas de l'es- tampe.

Ventes De&o/s, 31 fr.; Otto (3), 27 Ihalers; Comte..., de Vienne, 130 fr.

16 La Vierge à la couronne d'étoiles et au sceptre. Le chiffre et l'année 1516. 11 y a trois co- pies.

(1) Il y avait, dans la vente Ratlier, un plat en faïence italienne du xvi^ siècle, de Maestro GiQgio, à reflet métallique, daté de 1525, et dont le sujet était la représentation de cette gravure. Il a été vendu Zi,200 fr. et revendu, à la vente de Norsy^ 3,800 fr.

(2) C'est la même épreuve qu'aux deux ventes précédentes. Dans celle même vente, une copie par un vieux maître, avec la marque dans le coin à gauche, a été vendue 29 fr.

(3) Il y avait un bel œuvre d'Albert-Durer dans celle coUecliou, qui a élé vendue, en 1851, à Leipsick.

404

Venles Vischer, ai fi".; « Férol, 180 fr.; Jourdan, 151 fr.; Comte..., de Vienne, IZiO fr.

17 La Vierge aux cheveux courts, liés avec une

bandelette. Le chiffre et l'année 1514. Une copie

par Jérôme Hopfer.

Ventes Férol, 315 fr.; D. G. de A. (Arozarena), 68 fr.; Marshall, 5 liv. 15 sh. (c'est la même épreuve passée dans les deux ventes précédentes) ; David, avec la Vierge allaitant TEnfant- Jésus, les deux estampes, 89 fr.; Comte..., de Vienne (1867), Zj35 tr.

18 La Vierge à la couronne d'étoiles. Le chiffre

et l'année 1516» Il y a trois copies, dont une de

Wiérix, datées de 1665.

Ventes Férol, 240 fr.; D. G. de A. (Arozarena), Zi6 fr.; Jourdan (1862), 151 fr.; Comte..., devienne, 136 fr.

19 La Vierge allaitant l'Enfant Jésus. Le chiffre et l'année 1503.

Ventes Busclie, 70 fr.; Férol, 98 fr.; Jourdan, 505 fr.; Marshall, il liv. sterl.; Camberlyu, 160 fr.; Comte:.., de Vienne (1867), Zi35 fr.

20 La Vierge assise embrassant l'Enfant Jésus. Le chiffre et Tannée 1513.

Ventes Vischer, 75 fr.; Martelli, 72 fr.; par Rochoux (18 fé- vrier 1861), 91 fr.; Férol, 80 fr.; David, 56 fr.; D. G. de A. (Arozarena), 32 fr.; Marquis B..., de Florence, 122 fr.; Comte... de Vienne, 190 fr.

21 La Vierge donnant le sein à l'Enlant Jésus, Le chiffre et l'année 1512. Copie par Jérôme Wiérix.

Ventes par Vignèrcs (23 novembre 1857), 38 Ir.; fV/'o/, 98fr.; D. G. de A. (Arozarena), 70 fr. ; Jourdan, 106 fi.; Marquis de D., de Florence, Zi9 fr., Comte. ., de Vienne, 30 fr.

405

22 La Vierge couronnée par un Ange. Le cliiiïre et l'aunée 1520. il y a une copie très-exacte.

Venîes Férol, 65 fr.; \'ivenel, 87 fr. (l'épreuve est signée P. Mariette, 1667); Camberlyn, 250 fr.

23 La Vierge avec l'Enfant Jésus emmailloté. Le cliilFre et l'année 1520.

Ventes Debois, 21 fr.; B. Delessert, 38 fr.; Van den Zande, 50 fr.; Férol, 92 fr.; Molasse, 5U fr.; Camberlyn, 130 fr.

24 La Vierge couronnée par deux Anges, Lo

chiffre et l'année 1518.

Ventes Van den Zande, 62 fr.; Férol, 300 fr.; D. G. de A., 53 fr.; Vivenel, 102 Ir.; Jourdan, 300 fr. (l'épreuve est signée Mariette, 16Zi3) ; par Rochmx (8 mars 186Zi), 103 fr.; Comte..,, (le Vienne, 150 fr.

25 La Vierge assise au pied d'une muraille. Le chiffre et l'année 1514. Cette pièce est une des plus terminées du maître. 11 y a quatre copies, dont deux par Wiérix et J. Hopfer.

Ventes Debois, 70 fr.; B. Delessert, 50 fr.; Van den Zande, 95 fr.; D. G. de A. (Arozarena), 105 fr.; Férol, 285 fr.; Borluut de Nortdonck, 95 fr.; Jourdan, 235 fr.; Vivenel, 80 fr. (épreuve signée P. Mariette, 16Zi3); -- par Clément (23 février 186Zi), 110 fr.; Marshall, 9 liv. 10 sh.; Camberlyn, 110 fr.; De Janzé, 100 fr.; Comte..., de Vîenne (1867), 165 fr.

26 La Vierge à la poire. Le chiffre et l'année 151 1. Une copie, marquée des lettres 1, R, qui, sans doute, indiquent le graveur.

Ventes Boutourlin, 29 U\ 50 c; B. Delessert, /lO fr.; Van den Zande, 93 fr.; Férol, 100 fr.; Dreux, 90 fr.; D. G. de A., 76 fr.; t^ay Roclioiix (7 mars 186/i), 62 fr.; Camberlyn, 200 fr. (l'épreuve signée P. Mariette, 1669); Marquis de B., de Florence, 162 fr.; du comte..., de Vienne, 120 fr.

406

27 La Vierge au singe (1). Il y a cinq copies : une par J. Wiérix, une par W. d'Olmutz, une par Augustin Vénitien, et deux par des maîtres à mono- grammes, dont le maître aux deux SS. Voyez Bartsch (VII, 61).

Ventes Poggi, 35 fr. 50 c. (épreuve signée de Bartsch); Segniei\ à Londres, 105 fr.; Debois, 100 fr. (c'est celle de la vente Poggi); Prince d'Esseling, duc de Rivoli, 71 fr.; Vischer, 152 fr.; Van den Zande, 130 fr.; Férol, Zi05 fr.; Dreux, 185 fr.; Simon, ilx\ fr.

28 Sainte Famille. xMorceau gravé sur une

planche de fer, Teau-forte ayant peu mordu; il est

difficile de trouver de bonnes épreuves. Il y a, dit

Bartsch, une répétition de cette estampe, gravée au

burin par un anonyme, d'après un tableau d'Albert-

Durer; elle a Tannée et le chiffre.

Ventes D. G. de A. (Arozarena), 655 fr.; Simon, 152 fr.; du comte..,, de Vienne (1867), 900 fr.

29 Vierge au papillon. Le chiffre de Durer est marqué au milieu. Cette estampe a été copiée par J. de Mecken, Wenceslas d'Olmutz et le maître à l'A gothique; le maître à la sauterelle et Marc-Antoine.

Ventes Debois, 100 fr.; B. Delessert, 70 fr. 50 cent.; Van den Zande, 105 fr.; Busche, 111 fr.; Férol, 101 fr.; D. G. de A^, 135 fr.; Vivenel, 55 fr.; du eomte..., de Vienne (1867), 150 fr

(1) M. Gallichon indique, de cette estampe, un l'"" Étal, avant deux traits échappés, l'un sur le nez du singe, Tautre, presque vertical, sur le dos du môme animal. Ces éraillures ou accidents de la planche ne nous semblent pas devoir constituer un Étal, car, n'étant qu'à la superficie du cuivre, elles ne se reproduisent pas loujours i\ chaque liraj^e.

407

30 La Vi(3rgc à la porte (1). Le chiffre et i'année i 520. Passavant croit cette estampe gravée par Marc- Antoine, d'après un dessin de Durer.

Ventes Seguier, à Londres, 15? fr.; B. Delessert, 59 fr.; Martelli, 130 fr.; George SviUli, 5 liv. slerl.; D. G. de A (Arozarena), 105 fr.

31 Les Cinq Disciples de Jésus : saint Philippe, saint Barthélémy, saint Thomas, saint Simon et saint, PauL Suite de cinq estampes, marquées du chiffre et des années 1514, 1523 et 1536. Il y a des copies par Jérôme ^Yiérix et par des Anonymes.

Ventes B. Delessert, 82 fr.; F'érol, 2ZiO fr.; Dreux, 137 fr.;

D. G. de A., 137 fr.; Marquis de B .., de Florence, 180 fr.;

Drugulin, 3 liv. 3 sli.; Camberlyn, avec la signature P. Ma- riette, 154 fr., en cinq lots; du comte.. , de Vienne, 160 fr^

32 Saint Christophe à la tête retournée. Le

chiffre et la date de 1521 . Il y a deux copies.

Ventes Debois, 12 fr. 50 cent.; ~ Van den Zande, 29 fr.; Marshall, 1 liv. sterl.; Marquis de JS...,de Florence, 125 fr.

33 Saint Christophe. Le chiffre et l'année 1 520,

sur une pierre à gauche de l'estampe.

Ventes Férol, 80 fr ; par Bochouœ (7 mars 186/i)^ Zil fr.,- Cam- berlyn, 130 fr. Marquis de B.., de Florence, ZiO fr.

34 Saint George, à pied. Il y a deux copies.

Ventes Férol, 150 fr.; D. G. de A., 120 fr.; par Bochoux (7 mars 186/i^, 100 fr.; Bruyninckx, à Anvers, 95 fr.; du comte.,., devienne (1867), 200 fr.

(1) Il y a, à la Bibliotiièque impériale, à Vienne, trois épreuves de trois Étals différents ; le 1", avant le ciel; le IF, avec le ciel, mais avant une bordure qui encadre le sujet; le 111% avec cette bordure. Nous n'avons rencontré que celle du lie Étal, dont nous donnons les prix.

408

35 Saint Georges à cheval. Le chiffre et l'année 1508. Il y a trois copies, dont une par J. Hopfer.

Ventes Férol, 3Z|0 fr.; par Rochoux (7 mars 186ù), 118 fr.;

Brayninckx, à Anvers, 260 fr.; du comte..., de Vienne (1867), 165 fr.

36 Saint Sébastien. Une tablette , avec le chiffre, est suspendue à l'arbre oii le saint est attaché. 11 y a trois copies dont une par Wiérix.

Ventes Martelli, 15 fr.; Marshall, 2 liv. 5 sh.; Camberlyn, /lO fr.; du comte..., de Vienne, Zi2 fr.

37 Saint Sébastien attaché à une colonne, un écriteau avec le chiffre de Durer attaché au bas d'un pilier de pierre. Il y a deux États de cette estampe et une copie.

Ventes Delessert, 15 fr. 50 cent.; Martelli, 10 fr. 50 cent.; Marshall, 1 liv. 12 sh.; Camberlyn, 29 fr.; du comte..., de Vienne, 70 fr.

38 Saint Eustache ou saint Hubert. C'est la plus grande pièce gravée par Albert-Durer. Le chiffre est au milieu du bas de la planche (1). Il y a trois copies : une marquée G. H., une par Jérôme Hopfer, et la troisième par J. Duvet.

Ventes Mariette {1715), 50 liv.; Buckingham, k liv. 10 sh. (2);

Poggi, 801 fr.; Revil (1838), 180 fr.; Seguier, à Londres,

(1) Cette planche, dit Passavant (III, /i90) que l'empereur Ro- dolphe II a fait dorer, a été vendue à Prague, en 1782, comme un objet peu important, par le commissaire impérial chargé de ne con- server que les choses précieuses. Le musée du Louvre possède une belle Etude de paysage, colorée à la gouache, qu' Albert-Durer a re- produite dans cette planche.

(2) Il y avait dgns celle collection la copie attribuée à Jean Duvet.

409

21 liv, sterl.; Debois, /jOO fv.\ fievU (1845), U2 fr.; Vers- lolk de Soelen, 256 florins ; Delessert, 355 fr.; Vischer, 200 fr.; Berlin, 178 fr.; Rogers, 17 liv. slerl.; —Férol, 190 fr.; Johnson, à Londres, Zi2 liv. sterl.; du chevalier A. Z)., de Turin, Zi50fr.; Scarisbrick (1861), 23 liv. sterl.; George Smilh,

22 liv. slerl; par Clément (23 février 186/»), l£iO fr.; par [io- choux (7 mars 186Zi), 165 fr.; Marshall, hQ liv. sterl.; Drugu- /î% 33 liv. sterl.; du comle.,., de Vienne (1867), 550 fr.

39 Saint Antoine s'occupant à la lecture. Le

chiffre et l'année 1519. 11 y a trois copies anonymes,

et une par Noël Garnier, marquée noe. g.

Ventes MsLrtelli, 60 fr.; Férol, 120 fr.; D. G. de A. (Aroza- rena), 56 fr.; Marshall, 5 liv. 5 sli.; Marquis de B..,^ de Flo- rence, 290 fr.; Drugulin, 1 liv. 10 sh.; du comte... ^ de Vienne, 90 fr.

40 Saint Jérôme dans sa cellule. Le chiffre et l'année 1514. 11 y a trois copies, dont deux par Jé- rôme Wiérix et Jérôme Hopfer.

Ventes Poggi, 200 fr.; —Duc de Rivoli (1839), 321 fr.; Debois, 100 fr. ; Revil (18Zi5), 90 fr.; B. Delessert, 196 fr. (1); Férol, 610 fr.; G..., par Vignères (1860), 230 fr.; par Rochoux (18 février 1861), 375 fr.; Simon, 305 fr.; Jourdan, 610 fr. (cette épreuve vient des collections Maberly et Férol); Drugulin, 5 liv. 15 sli.; par Clément (23 février 186Zi), l/iO liv.; Mars- hall, 13 liv. slerl.

41 Saint Jérôme en pénitence. Le chiffre est au bas de la planche. Il y a trois copies, par Zoan André, Jérôme Hopfer et un Anonyme.

Ventes d'un Eminent Collector, à Londres (11 mars ISZjZi), 8 liv. 8 sh.; Bebois, 101 fr.; Delbecq, 60 fr.; Borluut de Noort- donck, 150 {r.\ Férol, 105^ir.; D. G. de A., 100 fr.; Mars- hall, 5 liv. 10 sji.; par Clément (23 février 186/i), 70 fr.

(1) Il y avait dans celte vecte une copie, par Kartarus, vendue, avec celle de Wiérix, 8 fr. 25 cent.

II (est.) 27

410 -

42 Saint Jérôme assis dans le creux d'uu ro- cher. Le chiffre et l'année. Bartsch dit que cette es- tampe est gravée à l'eau-forte sur fer (1). Il y a une copie par Melcliior Lorch.

Les belles épreuves de cette estampe sont très-rares; elles sont chargées de barbes. Ventes Seguier^ à Londres, 157 fr.; Qe- Jessert^ 196 fr.; Verstolk de Soeleriy Zi50 flor.; Même vente, une autre épreuve, 205 flor.; ventes Martelli, 120 fr.; Marshall, Zi9 liv. sterl.

43 Saint Jérôme. Petite planche ronde sans marque ; elle est extrêmement rare. Cette petite es- tampe, dit Passavant (III, 152), est l'épreuve d'un nielle, et on n'en connaît que quatre exemplaires dans la collection Albertine, à Vienne, celle de feu le roi de Saxe, et à Amsterdam et à Brème. 11 y a un fac-similé de cette estampe, par A. Petrak, qui a éga- lement reproduit le Jugement de Paris et le grand Courrier. De ces fac-similé, il y a deux États, avec seulement le chiffre A. P., et au second État, A, Petrak cop.

Ventes Buckingham (183Zi), 5 liv. sterl.; Verstolk^ 68 florins.

44 Sainte Geneviève ou saint Chrysostome. Le chiffre est au milieu du bas de l'estampe. Il y a une copie par Zoan Andréa, et une par Campagnola.

Ventes Dehois, 39 fr.; Busche, bU fr.; Férol, 58 fr.; I). G. de A., 80 fr.; Marshall, 9 liv. 9 sh.; Marquis de B.y de Florence, 125 fr.

45 Sainte Véronique. Le chiffre et l'année

(1) Passavant dit sur cuivre, et il cite une épreuve avant le mono- gramme qui se trouve au Biitish Muséum.

411

1510. Cette pièce, de la plus grande rareté, semble, dit Passavant (IIl, 152), avoir été exécutée pour un objet particulier et sur un métal précieux (1). Il y a une copie par Petrak et une sur bois en contre- partie.

Ventes Buckingham^ 5 liv. slerl.; Verstolk de Soelen (1851), ûlO florins.

46 Le Jugement de Paris (2). Planche ronde, gravée au burin dans la manière d'un nielle. Cette estampe est de la plus grande rareté ; il y a une co- pie par le maître au monogramme §, et un fac-si- milé par Petrak ,k dont on a des épreuves qui sont avant les mots A, Petrak se, dans la marge.

47 Les Trois Génies. Le chiffre est dans le bas, à gauche. Copie par Wiérix.

Ventes Vischer, ISi k.;—Martell}, 171 fr.; Z). G. de A., 175 fr.; Dreux, 235 fr.

48 La Sorcière allant au Sabbat. Le chiffre est

à rebours, dans le bas, à droite.

Ventes Martelli, 99 fr.; H. de L. (La Salle), 205 fr.; Férol, 167 fr.; par Vignères (26 novembre 1860), 122 fr.; Van Os (1861), 107 fr.; D. G. de A., 111 fr. ;~- par Rochoux (7 mars 186/i), 216 fr.; Marshall, 7 liv. slerl.; Marquis de B,.., de Florence, 135 fr.

(1) On connaît deux autres épreuves, l'une dans la collection Al- bertine, l'autre dans la collection du roi de Saxe.

(2) Le seul exemplaire connu de ce nielle est dans l'œuvre de la col- lection Albertine. Cet œuvre de Durer était, dit-on, celui de l'em- pereur Maximilien P'. Passavant croit que ce sujet peut aussi repré- senter Alfred III^ roi de Mercie, chez Guillaume d'Albagnac. M. Gal- lichon ne croit pas celte pièce gravée par Durer; Bartsch et Passa- vant sont d'un avis contraire.

412

10 Apollon et Diane. Le chiffre est au bas, à droite. Il y a une copie en contre-partie, par le maître I. B.

Ventes Martelli, ZiO fr.; ff. de L. (La Salle), 105 fr.; Férol, 118 fr.; —D. G. de A., 110 fr.: Vivenel, /|1 fr.; Marshall, 7 liv. 15 sh.; Drugulin^ 2 liv. 12 sh.; du comte.,., devienne, 165 fr.

50 La Famille du Satyre. Le chiffre et l'année 1505. Il y a quatre copies, par Ant. de Bresse, Wié- rix, Hop fer, et un maître à monogramme.

Ventes Revil (1^8), 19 fr.; Debois, 36 fr.; B. Delessert 66 fr. 50 cent.; H. de L., 100 fr.; Busche, 6Zi fr.; Férol, 112 fr.; D. G. de A., 100 fr.; Dreux, 121 fr.; par nochoiat (9 mars I86/4), 51 fr.; ^Marshall, 5 liv. sterl.; Le Blanc (1866), 4 00 fr.; (lu comte..., de Vienne (1865), 300 fr.

51 Cinq Études de figures. Gravé à l'eau-forte

sur fer.

Vente Vischer, 10 fr, 50 cent.; Simon, 12 fr.; du comte..., de Vienne, 22 fr.

52 Le Ra\'issement d*une jeune Femme. Le chiffre et l'année 1516. Ce morceau est gravé sur fer, et il y a une copie par Jérôme Hopfer.

Ventes Debois, 21 fr.; D. G. de A., 30 fr.; du marquis deB., de Florence (19 mars 1866), 160 fr.

53 Triton ravissant Amione, l'une des cin- quante tilles du roi Danaiis. Le chiffre est au milieu du has de l'estampe. Il y a une copie par Wenceslas d'Olmutz.

Ventes Poyni, 60 fr.; Debois, 130 fr.; B. Delessert, 151 Ir.;

413

Van den Zcinde, 250 fr. (1); Van Os (1850), 135 Ir.; Féroly 265 fr.; par Hochoux (7 mars 186/i), 200 IV.; Camberlyn, 80 fr.

54 Les Effets de la Jalousie, dit au^si le Grand Satyre. Le chiffre est au milieu du bas de l'es- tampe (2). Il y a une copie par Wenceslas d'Olmutz.

Ventes Debois, 15/i fr.; //. de L. (La Salle), 185 h'.; Lady St-Aubin, 12 liv. st.; Busche, 116fr.; f^ro/, 181 h\;— Dreux, 130 fr.; Simon, lZi5 fr.; D. G. de A., 300 fr.; Vivenel, 62 fr.;

par Clément (23 février 186/i), 205 fr.; par Rochoiix (7 mars 186Zi), 50 fr.; par Clément (8 janvier 1866), 55 fr.; du comte..., de Vienne, 225 fr.

55 La Mélancolie (3). Sur une banderole est écrit le mot melangolia. i. Le chiffre et la date de 1514 sont marqués sur la marcbe la figure est as- sise. 11 y a quatre copies dont une par J. Wiérix, les autres , par des anonymes , dont une faite au trait (4).

(1) C'est l'épreuve du Cabinet Verstolk elle a été vendue 90 florins.

(2) Il y a, dit Bartsch, dans la collection du duc Albert de Saxe Teschen, une épreuve d'essai plusieurs des figures ne sont qu'au trait.

(3) Voyez Texplication que donne PassaM/z^ (lli, 153) de cette es- tampe estimée. Benouvier (Types, etc., II« P., p. 58) dit : « Il fau- drait surtout dans cette estampe chercher les traits de la femme d'Albert-Durer, qui était d'uue beauté extraordinaire et d'un carac- tère violent et inquiet, dont la biographie de l'artiste est fort assom- brie. » Mariette (A. B., II, 165) dit que la table, remplie de chiffres, depuis un à seize, disposés de telle sorte que, de quelque sens qu'on les prenne et qu'on les additionne, la somme UU est ce qu'on appelle un carré ou table magique.

(U) Une épreuve était, dans la vente Verstolk, cataloguée comme originale ; elle a été vendue 10 florins.

414

Ventes Poggi (1836), 75 fr.; Robert-Dumesnil, èi Londres, 6 liv. sterl.; Tuffiakin, 76 fr.; Debois, 111 fr.; Verstolkde Soelen^ 50 flor.; B. Delessert, 111 fr.; Martelli, 221 fr.; Rogers, 9 liv. sierl. ; Vischer, 165 fr.; Bertin, 100 fr.; ^ Férol, 305 fr.; Tealdo, 125 fr.; Van Os (1861), 205 fr.; —D. G. de A., 151 fr.; par Vignères (1" février 186/i), 320 fr.; par Clé- ment (23 février 1866), 180 fr.; par Rochoux (7 mars 1864), 1^5 fr.; Simon, 170 fr.; Marshall, 11 liv. 10 sh.; de Cam- berlyn, 151 fr.; Marquis de B.y de Florence, 270 fr.; de Janzé (1866), 166 fr.; du comte..., de Vienne, A65 fr.

56 Le Groupe des Quatre Femmes nues. Sur un

globe, au-dessus de leurs têtes, on lit : 0 Gott hilf!

c'est-à-dire : 0 Dieu! secourez-nous î Le chiffre et

l'année 1497. Il y a quatre copies, par Israël de

Mecken, Wenceslas d'Olmutz, Nicoletto de Modène

et un maître à monogramme.

Ventes B. Delesseri, 130 fr.; Van den Zande, 122 fr.; Mar- telli, 237 fr.; Férol, 100 fr.; par Clément (8 janvier 1864), 65 fr.; Marshall, 5 liv. sterl.; Marquis de B., do Florence, 123 fr.; du comte..., de Vienne, 100 fr.

57 L'Oisiveté ou le Songe. Le chiffre est au milieu du bas de l'estampe. Il y a trois copies gra- vées par Wenceslas d'Olmutz, Antoine de Bresse et Marc-Antoine.

Ventes Debois, 151 fr.; —Delesseri, 116 fr.; Vischer, iS fr.; Van den Zande, l/iO fr.; Chevalier S., 62 fr.; H. de L. (De Lasalle), 95 fr.; Féroly 102 fr.; D. G. de A., 165 fr.; par Bockoux (7 mars 1864), 135 fr.; Marquis de B., de Florence, 171 fr.; Drugulin, 3 liv. 12 sh.; du cornue..., de Vienne (1867), 205 fr.

58 La Grande Fortune ou La Pandore. Au bas de la droite, une tablette avec le chiffre de l'artiste. Passavant cite deux États de cette estampe ; nous ne

415

les trouvoDs mentionnés dans aucun catalogue.

' Il y a trois copies.

Ventes Damery (177Zi), Zi6 liv.; ~ Mariette (1775), liv.; Turin, de Lyon (1838), 91 fr.; Debois, 350 fr.; Revil (18'45), 260 Ir.; Verstolk de Soelcn, 100 florins; B. Delessert, 125 fr.;

Van den Zande, 151 Ir.; Thorel, 230 fr.; Forster, 150 fr.;

G. Smith, à Londres (1861), 15 liv. slerl.; Vivenel, 10 1 fr.; par Clément (23 février 186/i), lZi5 fr.; Bruyninck, à Anvers (186/i), 320 fr.; Marshall, 15 liv. sterl.; Camberlyn, 100 fr.; ;— du marquis de B., de Florence, 275 fr.

59 La Petite Fortune. Le chiffre est au milieu du bas de l'estampe. 11 y a une copie trompeuse.

Ventes Debois, 11 fr.; Marshall, 1 liv. 6 sli.; Drugulin, 6 sh.; D. G. de A. (Arozarena), 21 fr.; du comte..., de Vienne (1867), 201 fr.

60 La Justice (1). Un homme, assis sur un lion, tient de la main droite une épée, de l'autre une ba- lance; le chiffre est dans le bas de l'estampe. Une copie, par Jérôme Wiérix.

Ventes Debois, ûO fr.; Férol, 101 fr.; D. G. de A. (Aroza- rena), /i7 fr.; Vivenel, 50 fr.; Marshall, 5 liv. sterl.; Mar- quis de B., de Florence, 107 fr.; Drugulin, 1 liv. 17 sli.

61 Le Petit Courrier. Le chiffre est au milieu

du bas.

Ventes^. Delessert, 32 fr.; Van den Zande, 51 fr.; H.de L. (La Salle), avec la dame à cheval, 117 fr,; Martelli, 89 fr.; Norblin fils (1858), 20 fr.; Férol, 431 fr.; du comte,.., de Vienne, 105 fr.

(1) D'après le catalogue de la collection de Paul de Praun, selon de Murr, cette pièce est celle que Durer semblait indiquer sous le nom de Nemesis, et, en elfet, cela nous parait plus approprié à l'es- tampe représentant la Justice qu'a celle représentant la Pandore ou la Fortune, à laquelle quelques auteurs modernes ont appliqué ce nom de Némésis.

416

62 Le Grand Courrier. Ce morceau est très- rare. Il ne porte pas le chiffre de Durer, mais on ne peut pas hésiter de l'attrihuer à cet artiste. Bartsch (Vil, 95) (1).

63 La Dame à Cheval. Le chiffre est au milieu du bas de l'estampe. 11 y a un P' État et trois copies, dont une de Wenceslas d'Olmutz et une de Marc- Antoine.

Ventes Debois, UQ fr.; Norblin fils (1858), 100 fr.; Férol, 150 fr.; par Rochoux (7 mars 186Zi), 200 fr.; Camberlyn, 80 fr.; Drugulin, Ix liv. sterl.; du comte.. .^ de Vienne (1867), 300 fr.

64 L'Hôtesse et le Cuisinier. Le chiffre est au milieu du bas de l'estampe.

Ventes Van den Zande, 3Zi fr.; Férol, 73 fr.; D. G. de A., 36 fr.; du marquis de B., de Florence, 300 fr.; - de Janzé, 101 fr.

65 Le Paysan et sa Femme. Le chiffre est au milieu du bas de Festampe. Il y a deux copies, dont une de J. Wicrix.

Ventes Debois, liO fr.; B. Delessert, liQ fr.; D, G. de A. (Aro- zarona). 60 fr.; du marquis de B., de Florence, 105 fr.

66 L'Oriental et sa Femme. Le chiffre est au milieu du bas de l'estampe. Il y a une copie en contre-partie.

Ventes Debois, 30 fr.: Delessert, 35 fr ; ~ Van den Zande,

(1) Passavant, qui partage l'opinion de Bartsch, dit : «On n.e con- naît que deux épreuves de celle estampe, l'une à la Bibliothèque im- périale de Vienne, Taulre dans la collection de Dresde. Il y a un fac- similé, par A. Petrak. I\l. Gallichon, dans sa biographie d'Albert- Durer, dit que le Jugement de l^àris et le Grand Courrier i)euvent être placés dans les pièces douteuses.

417

63 Ir.; H. de L. (La Salle), 117 fr. (avec les trois paysans); du comte..., de Vienne, 70 fr.

67 Les Trois Paysans. Le chiirre est au milieu du bas de l'estampe (i). 11 y a une copie en contre- partie.

Ventes Vivenel, 62 fr.; du comte..., de Vienne, 52 fr.

68 L'Enseigne. Un soldat allemand, mettant la main gauche sur la garde de son épée, et de l'autre tenant un drapeau. Le chiffre est sur une souche k gauche de l'estampe. Il y a deux copies, une mar- quée I. C. V.; l'autre, par Lambert Hopfer.

Ventes Férol, 100 fr.; P. D. (Defer, 5^ P.), 50 fr.; Bruy- ninckXy à Anvers, 172 fr.; Cambeiiyn, 51 fr.; ducomte,.,, de Vienne, 89 fr.

69 L'Assemblée des Gens de guerre (2). Le chiffre est au milieu du bas de l'estampe. Il y a une copie en contre-partie, par Talman de Wesel. Passavant (H, 203).

Ventes Boutourlin (18Zil), 116 fr.; Debois, 170 fr.; A. D., amateur Belge, ûO fr.; Verstolk de Soelen, Ixk florins; Buschet 172 fr.; Féroh 630 fr.; Dreux (1861), 670 fr. (3); D. G. de A,, 200 fr.; par Rochoux (7 mars 186/i), 225 fr.; Marshall, 17 liv. 15 sh.; - Camberlyn (1866), 75 fr.; - Drugulin, 3 liv. 11 sh.; du comte..., de Vienne (1867), 235 fr.

»i I I Wl

(1) La planche a été trouvée en 1852.

(2) Ce sujet nous semble rappeler un dessin de Durer, en 1/|89, qui était dans la collection de Paul de Praun, représentant Warner, Staufacher, Walther Furst, et Arnold Von Melchtal, s'associant, en 1307, pour la liberté helvétique. Husyen et lleller y voient un sujet de Guillaume Tell ; d'autres y voient un sujet de Brigands Albert- Durer se serait représenté arrêté par des routiers.

(3) Cette épreuve venait de la collection Ackerman, à Vienne, elle avait été vendue 72 thalers.

418

70 Le Paysan du Marclié. Le chiffre et l'aimée

15i2. Il y a quatre copies, dont une marque 1. C.V.

{L C. fischer excudit).

Ventes Debois^ 27 fr.; Marshall, à liv. sterl.; du marquis de B., de Florence, 51 fr.

71 Le Branle. Une paysanne dansant un branle

avec un villageois, qui la tient par la main. Le

chiffre et l'année 1514. 11 y a deux copies, dont une

par J. Wiérix.

Ventes par Rochoua; (7 mars 186/i), 212 fr.; du comte... ^ de Vienne (1867), 120 fr.

72 Le Joueur de Cornemuse. Le chiffre ei Tannée 1514. 11 y a trois copies, dont une par Lam- bert Hop fer.

Ventes par Rochoux (7 mars 186Zi), 175 fr.; du comte.,., de Vienne, 170 fr.

73 Le Violent. Pièce sans marque. Cette pièce, une des premières d'Albert-Durer, est peut-être gra- vée d'après une estampe d'un ancien graveur, et an- térieure à Tannée 1496. Il y a une copie trompeuse, par un anonyme.

Ventes Deboîs, ZiO fr.; Van den Zande, 30 fr.; Marshall, 5 liv. 10 sli.; Camberlyn, 38 fr.; du comte.. .y de Vienne, 90 fr.

74 Les Offres d'Amour. Le chiffre est marqué au milieu du basdeTestampe. Cette estampe est une des premières qu'ait gravée Albert-Durer, et, peut- être, une copie d'un maître plus ancien (1).

Venles^e&ois, 83 fr.; //. de L. (La Salle), 119 fr.; Rogers,

(1) Il y a un l" État avant des retouches.

419

8 liv. slerl.; —par Vignères (11 avril 1859), 80 fr.; férol, 215 fr,; -— par llochoux (7 mars 186/i), 67 fr.; ~ du comte... , de Vienne (1867), 195 fr.

75 Le Seigneur et la Dame se promenant dans une campagne. Le chiffre est au milieu du bas de l'estampe (1). Il y a trois copies, par Israël de Mecken, Wenceslas d'Olmutz et un anonyme.

Ventes Poggi, hU fr. 50 cent.; Seguier, à Londres, 2Z|5 fr.; Debois, UO fr.; Feuchères, /i9 fr.; Dreux (15 mars 1858), 60 fr.;

de Janzéi 31 fr., épreuve signée P. Mariette; Drugulin, 8 liv. sterl.; —du comte..., de Vienne (1868), 185 fr.

76 Le Pourceau monstrueux (2). Le chiffre est au milieu de l'estampe.

Ventes D. G. de A, y 19 fr.; Marshall, 1 liv. U sh.

^ 77 Le Petit Cheval (3). Le chiffre et l'année 1505. Il y a une copie trompeuse, par un anonyme.

Ventes Debois, 35 fr.; Van den Zande, 39 fr.; Férol, 61 fr.;

D. G. de A. (Arozarena), 65 fr.; Marshall, 6 liv. 6 sh.; tôBlanCybih.; —.Drugulin, 2 liv. 3 sh.; du comte..., de Vienne (1867), lû5 fr.

78 Le Grand Cheval. Le chiffre et la date de

1505.

Ventes Debois, 60 fr.; Férol, UU fr.; D. G. de A. (Arozarena), 80 fr.; Simon, 100 fr.; Marshall, 2 liv. 10 sh,; par Cle-

(1) Passavant dit que la planche de cette estampe, le Cavalier et la Dame, ayant été usée, a été rétablie à Teau-forte; les épreuves en sont rudes et plus ou moins sales d'impression.

(2) H. S. Husyen dit que ce pourceau a été mis bas, en 1496, h. Landsée, village près de Nuremberg.

(3) M. Galichon dit que cette estampe semble se rapporter à une composition de Persée venant de tuer Méduse.

420

tuent (8 janvier 1866), 50 fr.; du comte..., de Vienne (1867) 170 fr.

79 Le Cheval de la Mort (1). Le chiffre et Tan- née 1513 et la lettre S sont marqués sur une tablette au bas, à gauche. Il y a quatre copies par des ano- nymes. Une est datée de 1564.

Ventes Poggi, 79 fr. 50 cent.; R. (duc de Rivoli), 89 fr.; Pagm, 117 fr.; Verstolk de Soelen, 135 flor.; Debois, 250 fr.;

Delessert, 80 fr.; Vischer, 219 fr.; Van den Zande, 500 fr.;

Lady Saint-Aubin, 18 liv. sterl.; Bertin, 360 fr.; Rogers, 38 liv. sterl.; Thorel, 260 fr.; Férol, 760 fr.; par Vignères (26 novembre 1860), 205 fr.; Ratiier, 300 fr.; D. G. de A. (Arozarena), 130 fr.; Vivenel, 368 fr.; Rochoux (7 mars 186/i), 105 fr.; Marshall, 23 liv. 10 sli.; Sommeson (1865), 305 fr.; de Janzé, 311 fr.; Druguhn, 30 liv. sterl.

80 Le Canon. Le chiffre et l'année 1518. Cette

estampe est gravée sur fer. Les belles épreuves sont

avant les taches de rouille sur la planche. II y a une

copie par Jérôme [lop fer.

Ventes Debois, 19 fr.; du chevalier A. Z>., de Turin, 23 Ir.; />, G. de A. (Arozarena), 11 fr.; Marshall, 1 liv. 3 sli.

81 Les Armoiries au Coq. Le chiffre est tracé vers la droite du bas de l'estampe.

Ventes Debois, 60 fr.; Verstolk de Soelen, 56 flor.; B. De- lessert, 65 fr.; Van den Zande, 60 fr.; Rojers, 8 liv. sterl.; Férol, 190 fr.; par Vignères (26 novembre 1860), 102 fr.;

(1) Passavant (111, 55) réfute le nom du clievalier François de Sickingen que l'on a donné à cette pièce, et il dit que Durer la dé- signe simplement : un Chevalier, et qu'il avait fait, en 1598, un dessin représentant un chevalier il avait écrit de sa main : Ceci est l'armure usitée à cette époque, en Allemagne. Ce dessin est dans la collection do Vienne et a été gravé par lîarlsch. Waagen (Manuel de l'Histoire de la l'einlurc. II, ho] dit que ce sujet |)onnait se traduire en celte brève devise : JSi la mort ni le diable n arrêtent un brai r chevalier.

_ 42t

/). G. de À. (Arozarena), l/jO fr.; Simon, 165 fr.; Scarishrick,

6 liv. 15 sli.; par Ilochou.v (7 mars 186£i), 200 fr.; Marshall,

7 liv. slerl.; de Janzé, 100 fr.; Drugulin, 5 liv. 10 sh.; du comte,.,, de Vienne (1867), 200 fr.

82 ~— Les Armoiries à la tête de mort. Le chiffre

et l'année 1503. Il y a une copie trompeuse, par Jean

Wiérix(l).

Ventes Robert- Dumesnil, à Londres (1837), 6 liv. 6 sh.; Poggi, 99 fr.; R. (duc de lUvoli), 66 fr.; Seguier, h Londres, 100 fr.;

Debois, 190 fr.; Verstolk de Soelen, 80 florins; B. Deles- sert, 130 fr.; par Delande, 193 fr.; Van den lande, 370 fr.; Lady Saint-Aubin, 19 liv. 10 sh.; par Vignères (26 novennbre 1860), 301 fr.; D. G. de A. (Arozarena), ZilO fr.; par Rochoux (7 mars 186/j), 730 fr. (2); Marshall, 11 liv. sterl.; Drugiilin, 10 liv. 12 sh. 6 den.; du comte..., devienne (1867), 1,150 fr.

83 Albert de Mayence vu de face, à l'âge de 29 ans, en 1519. Ce portrait a été gravé pour un ouvrage publié à Halle, en 1520 ou 1524. Il y a deux copies dont une par Lucas Cranach.

T" État avant le texte au verso. Ventes Debois, 69 fr.; Férol, 200 fr.; D. G. de A., U5 fr.; Marshall, 7 hv. 7 sh.

84 Albert de Mayence vu de profil, à 1 âge de 38 ans. Le chiffre de Durer et l'année 1523.

1*"" État avant le n" 27. Ventes Debois, llx fr.; Borluut de Noortdonck, 65 fr. (avec le portrait de Melanchton); Férol, 35 fr.:

Marshall, 2 liv. 12 sh., 6 den.; Marquis de B., de Florence, 161 fr.

85 Frédéric, Électeur de Saxe. Le chiffre et une inscription dans une tablette, finissant par la

(1) Cette copie fut vendue 10 fr. chez Delesserl.

(2) C'est l'épreuve de la vente Van den Zandf.

422

date de 1524. 11 y a une copie trompeuse par un anonyme.

Ventes Férol, 150 fr.; par Rochoux (18 février 1861), 61 fr.;

Dreux, 69 fr.; Vischer, à!i fr.; Verstolk de Soelen, 17 flor.;

Marshall, 9 liv. slerl.; Marquis de B., de Florence, 180 fr.

86 Philippe Melanchton. Le chiffre et la date de 1526.

Ventes Dehois, 50 fr.; D. Delessert, 2U fr.; Verstolk de Soe- len, 38 flor.; Férol, 360 fr. (1); Martelli, UU fr.; D. G. de A, (Arozarena), 85 fr.; Marshall, 7 liv. sterl.; Marquis deB., de Florence, 150 fr.; Drugulin, 2 liv. 15 sh.; du comte..., de Vienne (1867), 170 fr.

87 Bilibald Pirkeimer (2), sénateur de Nurem- berg, homme de lettres, et l'un des amis intimes de Durer, représenté à l'âge de 53 ans. Le chiti're de Durer et l'année 1524. Il y a deux copies, dont une pour les œuvres de Pirkeimer, publiées h Francfort, en 1610.

Ventes Debois, 18 fr.; Férol, 120 fr.; Marshall, 3 liv. 3 sh.

88 Erasme, de Rotterdam (3). Au bas, une ta- blette avec une inscription grecque, se traduisant ainsi : il esL plus connu par ses ouvrages. Le chiffre

(1) l\ est une remarque signalée dans cette épreuve, celle avant une ligne échappée, qui coupe verticalement îe front du personnage.

(2) Un dessin avec la date de 1503, représentant ce personnage, fait au crayon noir, par Albert-Durer, est en la possession de M. Defer.

(3) Mariette (A. B., II, 167) dit que sur une épreuve qu'il possé- dait, un Polonais avait écrit qu'il était présent lorsque Albert-Durer peignit le portrait d'Erasme, à Bruxelles, en 1520.

423

et la (laie de 1520. Il y a deux copies en contre-par- lie par Th. de Bry et Hondius.

Ventes Seguier, 100 fr.: Debois, 110 fr.; Verslolk de Soeleu, 26 flor.; Vischery liG fr.; Férol, 700 fr.; Van Os (1861), /i7 fr.; D. G. de /!., 500 fr.; Simon, 176 fr.; par Clément (23 février I86/1), 90 fr.; par Rochoux (7 mars I86/1), ZilO fr.; Marshall, lU liv. sterl.

89 Joachim Patenier, peintre de Dinan. Le chiffre et l'année 1520 (1). On a deux estampes par Hondius et par Wiérix, qui sont des copies de ce portrait.

Ventes Beaupré, 50 fr.; Buckingham, 3 liv. 3 sh. (2); Bri- sart, 100 fr.; Bortluut de Noortdonck, 35 fr.; Martelli, 26 fr.

Estampes que na pas décrites Bartsch.

90 Christ en Croix (3). Planche gravée entière-

(1) Passavant (III, 156) dit : « On ne peut comprendre comment Bartsch ait pu attribuer cette gravure à Albert-Durer, puisqu'elle n'est pas seulement médiocre en elle-même, mais n'a pas même la moindre ressemblance avec la manière technique du maître. La date de 1521 se rapporte c'i l'année dans laquelle Durer dessina ce portrait pendant le séjour qu'il fil aux Pays-Bas. La gravure est de Cornélius Cort, comme Van Mander le dit expressément dans la Vie de Patenier, et comme également il résulte du style de l'exécution.

(2) Une épreuve est portée, au prix de 700 fr., dans le catalogue de la collection Revil, en 1830. Voyez la table des ouvrages (F» Par- tie, l'î'' volume), page Zi7, 253. Il y en avait aussi une épreuve dans l'œuvre de Durer de la collection Maberly, vendue le 26 mai 1851.

(3) Des Eludes, pour cette composition, au crayon, rehaussé de blanc, sur papier teinte de vert, avec le chiffre et la date de 1561, étaient dans la collection de S. Thomas Laurence ; une, le Christ, est aujourd'hui dans la collection de I\l. Gatlcaux, membre de l'Ins- titut, qui possède aussi un très-bel œuvre d'Albert-Durer; deux autres, la Mère de Dieu et les Saintes Femmes, chez M. Defer.

424

ment au trait. Une tablette, avec le chiffre de Durer, est placée près d'une tête de mort. Cette pièce^, dit Passavant (Ilï, 157), est déjà mentionnée par San- drart. Bartsch et Heller ne l'avaient pas vue ; cepen- dant ce dernier la décrit sous le 2258, d'après une copie gravée par Nussbiegel, de Nuremberg; la tablette, avec le chiffre, est placée à gauche, près du manteau de la Vierge. Il y a de cette copie, comme de l'original, des épreuves avant la tablette et le chiffre.

I" État. Ventes Oitley (1837), 10 liv. 10 sli. (1) ; d'un Ama- teur distingué, à Londres (29 avril 1850)...? par Delande (1" mars 1852), 50 fr.

Ile, vente Lady Saint- Aubin, 1 liv. h sh.

91 La Conversion de saint Paul. Cette estampe est sans marque. C'est, dit Passavant (IIl, 157), un des premiers essais de Durer dans l'art de graver au burin. L'exécution montre peu de pratique et semble être celle d'un orfèvre; elle a beaucoup d'analogie avec celle du Grand Courrier, du Violent et de la Vierge au Papillon. Feu le directeur Frenzel de Dresde a décrit cette pièce et en a donné un fac-si- milé.

(1) U est (lit au catalogue qu'après avoir confronté cette estampe avec une non terminée de Adam et Eve, il serait porté à croire que c'est la dernière estampe du maître, laissée, par sa mort, inachevée. M. Galiclion, dans sa Biographie d'Albeit-Durer, émet la môme opi- nion.

425 PARTIE DE L'OEUVRE D'ALBERT-DURER

GRAVURES SUR BOIS.

« On n'aurait, dit Renouvier (Types, etc., IP Partie, page 69) qu'une notion insuffisante du dessin d'Albert, si on ne le considé- rait pas dans les gravures sur bois qui enrichissent son œuvre. Il est généralement reconnu aujourd'hui qu'il n'en est pas lui-même le graveur (1). Leur nombre, l'inégalité de leur exécution, la patience manuelle qu'elles supposent; enfin, des textes positifs indiquent qu'il confia à des manœuvres la taille des bois sur lesquels il avait tracé ses dessins. »

Les graveurs sur bois ou cartiers^ appelés en Allemagne Forms- chneider^ dont les noms se trouvent au dos des planches du Triom- phe de Maximilien V% par Hans Burgmair, furent aussi, sans doute, les graveurs des bois dessinés par Albert-Durer. Le plus célèbre d'entre eux est Jérôme Resch (2), que Maximilien prenait plaisir à aller voir travailler. Durer, dans son Voyage aux Pays Bas, cite aussi un maître Conrad, comme excellent tailleur en bois, possédé par Madame Marguerite. Le nombre des gravures sur bois, dans l'OEuvre de Durer, est considérable; plusieurs ont servi à orner les livres qu'imprimaient à Ausbourg, à Nuremberg et autres villes d'Alle- magne, Frédéric Peypus, Jérôme Formschneider, Antoine Koberger et autres.

Bartsch (VII, 116) a décrit 170 estampes sur bois, et 62 en ap- pendice. Passavant (III, 158) en porte le nombre à 218, et, en ap-

(1) Waagen (Manuel de l'Histoire de la Peinture, H, 11) dit : « Quoique je me range à l'opinion de ceux qui croient que les grands peintres et Durer lui-même se contentent, en règle générale, de tra- cer leurs dessins sur les bois à graver, laissant à des graveurs de profession l'exécution de la taille, je ne doute cependant pas que Durer connût à fond les procédés matériels de cet art, et que, excep- tionnellement toutefois, il le pratiquât lui-même. »

(2) Jérôme Hesch, tailleur en bois, et graveur en médaille, travail- lant en 1516, est cité par un historien (Jean Neudorffer) des artistes de Nuremberg, comme ayant gravé la plus grande partie des plan- ches des bois d'Albert-Durer, et particulièrement le Char triomphal de Maximilien [Renouvier, Types, etc.. Il* Partie, p. 70).

II (est.) 28

426

pendice, comme attribué à Alberl-Durer, de 219 à 3Zi7, et il dit que le Catalogue des gravures sur bois, donné par Bartsch^ est encore plus incomplet et moins satisfaisant que celui qu'il nous a donné de ses gravures au burin. Joseph Heller, dans son livre de la Vie et des Ouvrages d'Albert-Durer, Bamberg, 1827, Ta enrichi de beaucoup; cependant plusieurs de ces pièces lui sont restées inconnues, et nous déplorons qu'il ait mêlé ensemble toutes les gravures, qu'à tort ou à raison il attribue à ce maître. Les belles épreuves de ces bois sont rares; les vives arêtes, écrasées par le poids de la presse, se sont promptement émoussées, et interrompent la continuité des tra- vaux dans les épreuves postérieures, et dans lesquelles on remarque souvent des taches blanches, produites par les trous de vers qui ont attaqué les bois et qui ne sont pas dans les épreuves de premier tirage.

1 Caïn tuant Abel. Le chiffre et Tannée 1 5H .

Ventes Martelli, 62 fr.; Simon, 100 fr.; par Rochoux (7 mars 186Zi), 82 fr.; du comte..., de Vienne (1867), 150 fr.

' 2 Samson tuant le Lion. Le chiffre est au mi- lieu du bas. Il y a une copie sans le chiffre.

Ventes Van den lande, 18 fr.; Simon, 10 fr.; du comte..., de Vienne, 67 fr.

3 Les Trois Rois Mages apportant des présents à l'Enfant Jésus nouvellement né. Le chiffre et l'an- née 1511.

Ventes Debois, 20 fr.; Van den Zande, 11 fr.; Simon, 22 fr.; du comte..., de Vienne, 26 fr.

4 La Passion de Jésus-Christ. Suite de 12 es- tampes, y compris le titre, représentant Jésus cou- ronné d'épines, assis sur une pierre, marqué du chiffre et de l'année 1510. Il y a quatre éditions de cette suite.

l" État, sans texte au verso. Ventes Delbecq, 99 fr.; il mau-

427

quait le titre; Delessert, 39 fr.; Martelli, 91 fr.; Johnson, tx liv. 10 sh.; Simon, 165 fr.; du comte..., de Vienne, 29 fr.

Ile, avec le texte latin, daté de 1511. Ventes Delbecq, 29 fr.; Le Blanc (1866), 53 fr. 111% sans texte au verso, avec des dates postérieures. IV% de l'imprimerie d'Ausbourg, en 1675. Cité par Heller.

5 La Passion de Jésus-Chrisl. Suite de 37 piè- ces (1). Selon Heinecken, la première édition, avec texte latin, parut en 1511 (2). Celte suite a été co- piée par Marc-Antoine (3).

Ventes Delbecq, 5.6 fr.; Vischer, 30 fr. (Zi); il manque le titre; Marlelli, Ui fr.; par Rochoux (7 mars 186/i), 17 pièces de la suite, 62 fr.; du comte..., de Vienne (1867), lZi5 fr.

6 Jésus- Christ célébrant la Cène. Le chiffre el l'année 1523. Il y a une répétition de cette estampe.

(1) Au musée d'Amsterdam, on voit une suite, avant le texte au verso, et imprimée, quatre par quatre, sur une même feuille. Barlsch (XIV) cite trois États de cette Passion. Le r% avant les nu- méros; le 11% avec les numéros; le IIP, avec ces numéros doubles sur chaque pièce.

(2) Voyez Heller, pour le détail des transformations qu'a subies cette suite, et les différentes copies qui en ont été faites, dont les planches en bois, au nombre seulement de 35, sont au British Mu- séum, el dont on a publié une édition, à Londres, en 18Zi/i, et les planches qui«manquaient ont été regravées par Thomson.

(3) Dans la collection Denon, vendue en 1826, se trouvaient les deux suites réunies, provenant du cabinet Zanetti; elles reparaissent chez Brunet-Denon (18/i6) séparées : celle d'Albert-Durer, au prix de 125 fr,; celle de Marc- Antoine, épreuve avant les numéros, au prix de 621 fr. Cette dernière suite se retrouve, vente Johnson, à Londres, liv. IZi sh. M. Reiset (Notice des Dessins du Musée du Louvre, p. 362) mentionne une répétition avec différences, du 27 de Bartsch, de cette suite de la Passion, copiée par Marc-Antoine ; elle est marquée M. A. F., h côté du chitTre de Durer; elle n'est pas citée par Bartsch.

(h) Il y avait dans cette vente 3/i pièces d'une suite, copies non décrites par Bartsch ; elles ont été vendues 20 fr.

428 ~

Ventes Van den Zande, 6 fr.; Martelli, avec la répétition; les deux, 2 fr. 25 ; Simon, 69 fr., avec l'estampe suivante.

7 Jésus-Christ en prière au Jardin des Oliviers. Le chiffre est au bas de la droite.

Ventes Martelli, 21 fr.; du comte..., de Vienne, 110 fr., avec Teslampe suivante.

8 Jésus à la Croix. Le chiffre et l'année 15i0. Cette estampe se trouve à la tête d'un poème alle- mand sur la Passion de Jésus.

9 Jésus à la Croix, au pied de laquelle se voient,

à gauche, la Vierge, à droite, saint Jean. Ce morceau

est dans une bordure ornée de quatre anges, portant

les instruments de la Passion.

Ventes Martelli, avec l'estampe précédente, les deux, 30 fr.; Simon, les deux mêmes, 101 fr.

10 Jésus à la Croix. On voit trois auges qui recueillent dans des calices le sang qui coule des plaies du Seigneur. Morceau sans marque ; il est de deux planches et a deux États. Il y a de cette estampe une répétition un peu moins grande, mais égale- ment en deux planches.

Vente Martelli, 20 fr.

H Le Calvaire, Le chiffre est dans une tablette, dans le milieu du bas.

Vente Van den Zande^ lU fr.; Simon, 77 fr., avec les deux Christs en Croix, n*^* 56 et 58 de Bartscli.

12 L'Apocalypse de saint Jean. Suite de seize pièces. Chaque pièce est marquée du chiffre, au mi-

429

lieu du bas. Barisch cite une copie de cette suite, publiée à Strasbourg, en 1502. Il y a une autre co- pie de ce livre, publié à Venise en 1515. et dont les planches sont attribuées à Zoan Andréa (voyez Cata- logue Général, etc., F' Partie, Y' volume, page 53). Passavant décrit cinq éditions de l'Apocalypse, dont la première est sans texte au verso ; deux autres, texte allemand et texte latin , avec la date de 1498; une avec texte latin et datée de 1 5M . Dans cette édition, on a ajouté la composition gravée sur bois de la Vierge et l'Enfant Jé'^us. Les dernières impressions des planches sont sans texte au verso, mais usées et moins nettes que dans les éditions précédentes.

Ventes Delbecq, exemplaire avec le texte latin, 69 fr.; Vischer (mélanges des éditions de 1Z|98), 66 fr.; M. C. R., de Milan, 120 fr. (édition de 1511); Simon, 300 fr.; du comte..., de Vienne (1867), 2Zi5 fr., édition avec le texte allemand; Martelli, 76 fr.

13 La Vie de la Vierge. Suite de 20 pièces mar- quées du chiffre; deux seulement des dates 1504 et 1510 (il y a des copies dont 17 gravées par Marc- Antoine, et, en petit, par N. Cochin l'ancien). Il y a trois éditions.

P'' État, épreuves de premier tirage, sans le texte au verso. Ventes Laîné, de Lauzanne (1839), 76 fr.; Debois, 161 fr.; Baron C. (1850), /t6 fr.; Banneville, h Londres (185Zi)...? Weber (1855),..? B..., par Le Blanc (19 mars 1859), 160 fr.; Brunet- Denon (1), 240 fr.; Vischer, 100 fr.; Johnson, 8 liv. 5 sli.;

(1) La suite venait de la collection Denon elle s'était vendue 507 fr., avec les 17 copies de Marc-Antoine. Ces 17 dernières pièces ont été vendues 300 i'r. chez Brunet-Denon.

430

Simon, 335 fr.; par Clément ( ), 180 fr.; du comte..., de Vienne (1867), 615 fr.

11% avec le texte latin au verso, et la date de 1511. Ventes Vischer, 71 fr.; Martelli, 60 fr.

IIP, sans texte au verso, mais les épreuves usées.

14 Deux Saintes Familles (n"' 96 et 97 de

Bartsch).

Ventes Marteili, 26 fr. les deux, avec le calvaire; du comte... ^ de Vienne, 80 fr.

15 Deux Saintes Vierges et l'Enfant Jésus (98 et 99 (le Bartsch).

Ventes Martetli, 18 fr. les deux, plus une copie du n*» 99.

16 Deux Saintes Vierges et Enfant Jésus (iOO

et 101 de Bartsch).

Ventes Martelli, 12 fr. 50 cent., avec une copie du n" 101; du comte... f de Vienne, les deux mêmes, 147 fr.

17 Saint Christophe. L'année 1511 dans le haut de l'estampe.

Vente Martelli, 13 fr.; Simon, 95 fr., avec les deux saint Chris- tophe, n°^ 104 et 105, et le saint Coloman, n" 106. Quatre estampes.

18 Saint Christophe. Une tablette avec le chiffre

se voit au milieu du bas de l'estampe.

Vente Martelli^ Ub fr., épreuve imprimée sur papier bleu, et avec les deux saint Coloman, n°^ 105 et 106 de Bartsch; du comte..., de Vienne, le saint Christophe seul, 60 fr.

19 Le Supplice de 10,000 Martyrs de Nicomé- die en Bithynie. Le chiffre est au milieu du bas de l'estampe.

Ventes Delbecq, 5 fr.; Martelli^ 15 fr.

431

20 Saint George tuant le Dragon. Le chiffre est

au bas, à droite.

Vente Simon, 31 fr., avec le saint Je'an l'Évangéliste et saint Jé- rôme, n" 112. Deux estampes.

21 Saint Jérôme. Le lion couciié derrière lui; à droite, une fontaine; un cerf dans le lointain. Pièce ronde. Il y a une copie gravée à l'eau -forte, par Ch. Kappes, de Francfort.

22 La Sainte Trinité. Le chiffre et Tannée 1511

(voyez le n" 12 des gravures sur cuivre).

Ventes Delbecq, ^0 fr. 75 cent.; Vischer, 8fr. 50 cent.; Van denZande, 1/i fr.; Martetli, 16 fr.; Borluut de Noortdoncky 6 fr.; Jourdan, 3 fr.; Marquis de B..., de Florence, 105 fr.; du comte..., de Vienne, Al fr.

23 Jésus apparaissant à saint Grégoire. Le chiffre et l'année 1511.

Ventes Martelli, 23 fr.; du comte..., de Vienne, 51 fr.

24 Un Homme à cheval. Le chiffre et l'année 1510. La*raort montrant un sablier à un soldat, qui est à la droite de l'estampe. Le chiffre et l'année 1510 (1). Un maître d'école enseignant à quelques jeunes gens les principes de la morale chrétienne (n*'^ 131, 132 avec texte et 133 de Bartscli;.

Ventes Martelli, les trois estampes, 53 fr.; ■— du comte... ^ de Vienne, l'homme à cheval seul, 75 fr.

(1) Ce morceau et le suivant sont ordinairement accompagnés d'un poème allemand, de 38 et 32 distiques. Heller donne ces distiques en entier.

432

25 DessiiJ du Rhinocéros (1) que l'on a apporté de l'Inde h Lisbonne, et dont le roi Emmanuel a fait présent à l'empereur Maximilien I". Le chiffre et l'année 1515. Bartsch décrit trois éditions de ce morceau.

Ventes Vischer, 15 fr. 50 cent.; Van den Zande, 11 fr. 50 cent.; Marielli, 27 fr. (avec le siège d'une ville); Simon, 61 fr.; du comte..., de Vienne (1867), une épreuve en clair-obscur, 230 fr.

26 Le Siège d'une Ville. Le chiffre et l'anuée 1527.

Ventes Vischer, 9 fr.; •— Simon, 17 fr.; du comte..., de Vienne (1867), 60 fr.

27 L'Arc triomphal de l'Empereur Maximi- lien I". Cet ouvrage, dit Bartsch, est composé de 92 planches dg différentes dimensions, qui, jointes ensemble, forment un tableau de 10 pieds 1/2 de hauteur sur 9 de largeur; il a été entièrement gravé d'après les dessins d'Albert-Durer et sous sa conduite (2). 11 y a trois éditions citées par Bartsch et Heller (3). Passavant (III, 169) en cite quatre; mais il fait connaître la difficulté de constater les premières (4).

(1) Le dessin, fait par Albert-Durer, est au British Muséum.

(2) Ces planches sont gravées par Jérôme Resch.

(3) Passavant (Ifl, 169), dans une longue dissertation sur cet ou- vrage, dit que l'empereur n'a point vécu pour voir l'impression de l'Arc Triomphal, puisque dans l'édition du premier tirage, qui se conserve dans la collection Albertine, on trouve, au dessous du titre, une planche en bois qui le représente sur un catafalque.

[U) Dans la collection du comte de Fries se trouvait un exemplaire de la première édition, venant du cabinet de Paul de Praun, de Nu-

433

La IIP édition a paru à Vienne, chez T. Mollo, en 1799 ; on a réuni les planches sur 43 feuilles; c'est celle que Ton trouve le plus ordinairement.

Ventes Degoiti, 50 fr.; Paul de Laroche, 132 fr.; Sheffer, 260 fr.

28 Le Char triomphal de l'Empereur Maximi- lien I", ce prince y paraissant dans un char conduit par les Vertus, peint par Albert-Durer, dans la salle de l'Hôtel-de-Ville de Nuremberg. Gravé en bois par Jérôme Resch, en 1522 (1). Il y a cinq éditions de ce morceau, chef-d'œuvre de la gravure en bois : la première date de i522, sans le privilège; la se- conde, de 1523, avec le privilège; la troisième, do 1524, avec des explications latines; la quatrième, de 1609. Il y a encore des éditions de 1529 (2) et 1545 (3), mais qui sont regardées comme des copies.

remberg. Passavant en cite aussi deux exemplaires de premier tirage, qui sont à Copenhague et à Stockholm. Ils sont antérieurs de 15 ans à ceux connus de 1559. Il y avait aussi des morceaux d'anciens ti- rages, sur 26 feuilles, dans la collection Martelli, de Florence ; ils ont été vendus 230 fr. 50 cent.

(1) Mariette (A. B., Il, 165), dans une longue et intéressante no- tice, dit de ce Triomphe : « La pensée en est du fameux Bilibad Pir- kheimer, et c'est une des plus belles pièces que l'on connaisse d'Al- bert; il en fit le dessin, en 1518. » Dans la première édition, de 1522, les explications sont en allemand, et le nom de Durer est écrit Thurer.

(2) Cette édition, exécutée par Hans Guldenmundt, fut l'occa- sion d'un procès entre ce graveur et la veuve Durer, en l'année 1532.

(3) Edition non décrite par Bartsch. On lit sur le dernier morceau ; Impressus est currus Antuerpiœ, per viduam Corn. Liefrinck, anno 15^5. Vente Dejiorenne, 12 fr.

434

Ventes Martelli, un exemplaire de 1523, 80 fr.; Marquis de /?., à Munich (1868), 130 flor.; Simon, 285 fr.; du comte..., de Vienne, ZilO fr.; Vischer, un exemplaire du IV^ État, de 1609, 12 fr. 50 cent.

29 Six ronds qui offrent des dessins de brode- ries en blanc sur fond noir, ou patrons de passemen- terie, et que Durer, dans la relation dt^ son voyage, appelle des nœuds. Suite de six estampes connues sous le nom de Dédales (1). On a de ces morceaux dés épreuves avant le chiffre de Durer (2). Ils sont très-rares.

Ventes Vischer (quatre seulement de la suite), 13 fr. 50 cent.; Marielli, la suite avec le chiffre, 99 fr.; Vivenel, quatre de la suite, M fr.; Simon, quatre seulement, 100 fr.

30 Quatre Pièces pour le livre de Perspective de Pfintzing l'aîné (n°^ 146 à 149 de Bartsch).

Vente Martelli, 20 fr.

31 Trois Dessins du Globe céleste. Dans un llemisphaerium australe est le buste de Durer dans un ovale (n"= 150 à 152 de Bartsch).

Ventes Martelli, deux de la suite (les n°^ 151 et 152 de Bartsch), 32 fr.; Simon, 37 fr, les deux mêmes.

32 Portiait de l'Empereur Maximilien 1", en

(1) Durer fit beaucoup de dessins d'orfèvrerie pour les orfèvres de son temps. Mariette (A. B., Il, 171) rapporte avoir possédé une suite de 10 pièces d'ornements d'orfèvrerie pour des boucles et des gaines, quatre en hauteur, quatre en largeur, qu'd croit gravées par Blon- dus, d'après des dessins à la plume d'Albert-Durer. Les gravures auraient été exécutées sur argent.

(2) Une suite des six, avant le chiiïre, a été vendue Z|05 fr., cliez le comte..., de Vienne, 1867.

435

buste, dans une riche bordure (1), et l'année 1519.

Le chiffre de Durer.

Ventes Beaupré {V2 octobre 1836)...? MM,...^ par Le Blanc (5 mai 1856), 27 fr.; Vischer, 15 fr.; Silvestre (1851), 31 fr.; ~ Vivenel^ 37 fr.; Simon, 36 fr.; Marquis de B..., de Flo- rence, 33 fr.; - du comte..., de Vienne (1867), 100 fr. (2).

33 Portrait d'Ulric Varnbuler, à mi-corps, de profd, tourné vers la droite, 1522. On a, de ce mor- ceau, des épreuves en clair-obscur de trois planches. Passavant dit que les premières épreuves sont en noir, et avant une fissure que l'on commence à voir dans celle en clair-obscur. 11 y a des épreuves en noir 011 l'on trouve une inscription avec le nom de Henri Hondius, à La Haye, et d'autres avec le nom de Jansen, à Amsterdam; mais ces inscriptions sont en caractères mobiles.

Ventes B. Delessert, 10 fr.; Vischer (deux épreuves dont une en clair- obscur), 132 fr.; Martelli, 30 fr.; Simon, les deux mêmes, 13Zi fr., en deux lots; du comte..., de Vienne (1867), une épreuve en noir, indiquée 1'* édition, 81 fr.

34 Le Portrait d'Albert-Durer vu de profil (3).

(1) Passavant cite des épreuves avant le chiffre, et il dit que la planche était en la possession du comte d'Arundel, en 1623.

(2) Un autre portrait de Maxiraiiien, sans la bordure (n° 15Zi de Bartsch, même vente, 206 fr.

(3) Le portrait d'Albert-Durer a été gravé par Melchior Lorch (vendu Zi8 fr. liar Rochoux, 186Zi); parWiérix (I"État avant l'adresse deBourlin); par Lucas Kilian (vendu 100 fr. par lioc/touôc, 186Zi), et par Hollar, Larmessin, André Stoch, Meyer, E. Schaeffer et S. Verhelst. L'abbé Marolles en cite douze dans son catalogue. Depuis ce temps, il en a été gravé par des artistes modernes, d'après son portrait, à la galerie de Florence, et par Forster, d'après le portrait de la galerie de Munich.

436

Au haut, à gauche, sont les armoiries de Durer, son

chiffre et l'année 1527. Il y a trois États décrits par

Bartsch, et deux copies, dont une par André An-

dréani, en 1638.

Ventes Martelli, les trois États réunis, A7 fr.; Simon, un seul, 21 fr.; du comte..., de Vienne (1867), un seul, 105 fr.

35 Les Armoiries d'Albert-Durer. Au milieu du haut, une banderole oii sont le chiffre et l'année 1423 (1). Le Blond a copié au burin ses armoiries.

Vente du marquis de R., à Munich (1868). 281 florins.

36 Un Écu offrant un Homme sauvage. Le

chiffre de Durer est marqué à droite sur un vase, et,

dans le haut, l'inscription : Soli Deo gloria.

Ventes Vischer, 3 fr.; B. Delessert, 5 fr.; Martelli (2), 24 fr. (avec deux autres armoiries, n°^ 165 et 167 de Bartsch); Simon, 21 fr.

37 Les Armoiries de Laurent Steiber.

Vente du comte..., de Vienne (1867), 104 fr.

Appendice des pièces gravées en bois que Von attribue à Albert-Durer, mais qui ne semblent pas être des- sinées par ce maître^ quelque belles qu elles soient pour la plus grande partie. Bartsch en décrit soixante-deux et Passavant cent vingt-neuf,

38 La Sainte Famille, 1519. 11 y a des épreuves

(1) Bartsch décrit 13 planches d'armoiries, et Passavant des re- marques en additions a ces descriptions.

(2) A celte vente, huit pianclics d'armoiries se sonl vendues 69 fr., en trois lots, et à la vente du comte..., de Vienne (1867), 13 planches ont été vendues 385 fr., en 13 lois.

437

en clair-obscur, et il y a une copie oii l'année ne se trouve pas.

Ventes Vischer, la copie en clair-obscur, 31 fr.; Martelli, Vori- ginal en noir, 10 fr.

39 La Vierge assise sur un banc de gazon, l'En- fant Jésus sur ses genoux. On a deux épreuves, la première sans le chiffre de Durer.

40 Adam et Eve attribués à Albert-Durer. Ca- maïeu très- rare.

Vente du comte..., de Vienne (1867), 150 fr.

41 La Vierge à mi-corps, portant la main gau- che sur un livre, et de l'autre soutenant l'Enfant Jésus. Il y a des épreuves avant le chiffre de Durer.

Vente Martelli, cette estampe, et, de la précédente, deux épreuves avant et avec le chiffre, les trois pièces, 37 fr.

42 La Conversion de saint Paul. Épreuve avec les vers.

Vente du cornue..., de Vienne (1867), 85 fr.

43 Saint Sébald. Il est dans une niche, ornée de chaque côté d'une colonne surmontée d'un globe. On a, de ce morceau, des épreuves oii le chiffre est ajouté avec une estampille.

44 Saint Sébastien attaché à un arbre ; vers la gauche, un homme qui va lui décocher une flèche.

Vente Martelli, 16 fr., avec la pièce précédente avant le chiffre.

45 Sainte Barbe, sainte Catherine. On a, de ces deux estampes, des épreuves avant le chiffre.

438

Ventes Martelli (les deux estampes, celle de sainte Catherine avant le monogramme), 11 fr.; Simone les deux mêmes, avec le Charles V, 25 fr.

4(j Tête de Christ couronnée d'épines. Le chiffre est au milieu du bas.

Ventes Vischer, 61 fr.; Martelli, 17 fr.

47 Répétition de l'Estampe ci-dessus. Elle est gravée en clair-obscur de deux planches.

48 Deux Pièces allégoriques, n'' 33 et 34 de Bartsch, qui les décrit, et dit que la première a été publiée par Hans Guldenmund qui, vraisemblable- ment, en est le graveur.

Vente Martelli, 31 fr.

49 L'Empereur Maximilien entendant la messe dans ses appartements.

Vente du comte..., de Vienne (1867), IZiO fr.

50 La Grande Colonne. Sur le chapiteau est

assis un Satyre (1).

Ventes Buckingham, 6 liv. 15 sh.; Ackerman, 176 Rt (2); du comte.. .^ de Vienne (1867), 170 fr. (il manquait le morceau du milieu.

oJ La Danse aux Flambeaux. Trois hommes en masque et trois femmes dansant en rond.

(1) Passavant (III, 165) dit : « Cette rare gravure sur bois n'est pas composée de trois planches comme Bartsch Taffirme, mais de quatre, mesurant ensemble 58 p. 8 lig. de hauteur. » Il y a des épreuves avant la date de 1517. Le dessin original, à la plume et coloré, est dans le Brilish Muséum.

(2) La vente de celte collection, se trouvait un bel œuvre d'Albert-Durer, a en lieu à Lcipsick, le 29 mars 1853.

439

Vente Delhecq, 15 fr. 50 cent, (avec le portrait de Charles V',

n" Zi2, et un saint Jérôme non décrit, dont la planche existe à la

bibliotli^,que de Bâle); Martelli, 13 fr.; du comte..., devienne (1867), 17 fr.

52 M. Gallichon (p. 35) décrit un bois, dessiné par Durer, pour être mis en tête des OEuvres de Pir- keimer. Il représente un cadre carré, muni de deux agrafes, et destiné à contenir le titre du livre Beatiss. Vatris Nili, etc.; à droite, deux colonnes, sur Tune desquelles un Satyre joue du chalumeau; à gauche, un oiseau liuché sur une troisième colonne becqueté une grappe de raisin. Dans le bas, deux Amours soufflent dans des trompes, et deux autres soutiennent les armes de Pirkeimer par un pin.

Ouvrages par Albert-Durer.

53 Underweysung y etc., c*est-à-dire Ti^aité géométrique pour apprendre à mesurer avec la règle et le compas; ouvrage rédigé par Albert-Durer (en allemand). Il y a de cet ouvrage deux éditions alle- mandes de Nuremberg, de 1525 et 1528, petit in- foL, fig. (1), et deux éditions latines, chez Wechel. à Paris, en 1532 et 1535(2).

54 Etliche Underricht, etc., c'est-à-diie quel- ques Instructions sur la fortification (en allemand).

(1) Une traduction en latin de ce livre a été publiée, en Hollande, par Jansonius, en 1606 (vente Rochoux, 15 avril 1867), 31 fr.

(2) La veuve d'Albert-Durer a fait traduire en latin, par Joachim Camerarius, ses divers ouvrages.

440

Nuremberg, 1527, petit in-fol. Une traduction latine, imprimée à Paris, chez Wegel, en 1535.

55 Vier Bûcher von menschlicher propor- tion, etc., c'est-à-dire quatre livres des proportions du corps humain (en allemand). Nuremberg, 1527, petit in-fol., fig. en bois(l). Une traduction latine, par Camerarius, éditée par la veuve d'Albert-Durer, en 1532-34, 2 tomes en un volume in-folio, fîg. en bois. 11 y a aussi une édition de Louis Meygret, à Paris, en 1557, età Arnheim, en 1613.

Brunet (tome II, T' Partie) dit que les trois ou- vrages ont été vendus 60 fr., chez d'O. Il cite encore un ouvrage sur l'escrime, édité à Francfort, de 1529 à 1536.

56 Fac-similé des dessins d'Albert-Durer, au- tour du livre de prières de Maximilien I", qui est à la bibliothèque de Munich. Lithographie par Strix- her. Munich, 1808, petit in-fol. de 43 pi. (2).

Ventes Deuon, 29 fr.; P. Delaroche, 21 fr.

57 Œuvre d'Albert-Durer, photographié par MM. Bisson frères, d'après la collection de M. Simon. Paris, Clément, 1857, 28 liv. de 4 pi. chacune.

Vente Simon, 112 fr.

(1) M. Gallichon (Albert-Durer, sa Vie et ses Œuvres) rapporte qu'un manuscrit, très-différent du Traité imprimé, est à la Biblio- thèque de Dresde; il contient 283 feuillets, comprenant une préface et une dédicace, et deux lettres de son ami Bilibad Pirkeimer, qui n'ont pas paru en tête de son livre, el il en donne le contenu.

(2) Cet ouvrage a été copié, à Londres, en 1817.

441

DURET (PjÈrre-Jean)

GRAVEUR AU BURIN.

à Paris, en 1729 ; élève de Philippe Le Das. Il a principale- ment gravé d'après Van den Kapelle, Lanlara, Piuisdael, Joseph Vernet, Ph. Wouvermans et Zing. Voyez Le Blanc et le catalogué Paignon-Dijonval,

DURINGER (Daniel) dessinateur et graveur a l'eau-forte.

à Steckburg, canton de Thurgau, vers 1723; mort vers 1786. A gravé une suite de 12 paysages avec figures ; au premier morceau, on lit : Daniel Duringer inv.y 1755. Vente Rigal (1817), Ix fr. 50. Voyez Brulliot el Nagler.

DURMER (F.-V.) graveur au pointillé.

à Vienne, en 1766. Il a gravé des sujets d'après Van Balen, Raphaël, Guido Reni, Poelemburg, Angelica Kauffman, Vogel, etc. Aussi, plusieurs portraits, dont ceux de Marie-Thérèse, impératrice, François II, empereur d'Autriche, et l'archiduc Charles, d'après J. Zielerer, en 1798. Voyez Huber et Rost (II, 358) et Le Blanc.

DURUISSEAU (Antoine)

dessinateur et graveur en couleur et a la manière du

crayon.

vers 1754. A gravé d'après Boucher, Monnet, et des Principes. d'Architecture et de Dessins, d'après de La Fosse et Parizeau, pu- bliés par cahiers. Voyez Huber et Rost (VIII, 321), Le Blanc et Re- iiouvier (Histoire de l'Art pendant la Révolution, p. 271). Ce dernier cite une figure en pied, représentant l'Égalité tenant le Triangle et les Droits de l'Homme. Gravé à l'imitation d'un dessin et signé L.-F. Du Ruisseau. 1793.

(est.) 29

442

DU S ART (Corneille)

PEINTRE, GRAVEUR A l'eAU-FORTE ET EN MANIÈRE NOIRE.

à Harlem, en 1665; mort à Amsterdam, en 170Zi ; élève de Adrien Van Ostade. Bartsch (V. Zi65) décrit Zil pièces marquées Corn. Du Sart fe, et des dates de 1685 à 1695. Weigel cite, en sup- plément, 19 pièces et plusieurs États inconnus à Bartsch, et il men- tionne encore une suite à laquelle Du Sart pourrait bien avoir pris part^ soit d'une manière, soit d'une autre, savoir : Des Portraits sa- lyriques avec le titre suivant : les Héros de la Ligue et les Renver- sements de la Morale Chrétienne, par le Monachisme (1), publié en 1691, chez Péters, 2/i pièces rondes, in-/i°. A la vente Rigal (1817), Zi7 pièces de l'œuvre de Du^Sart furent vendues 252 fr. Ventes Robert-Dumesnil, à Londres, en 1837, 33 pièces, 17 liv. 18 sh.; Verstolk de Soelen, l'œuvre de Du Sart avec celui de Bega, 590 flor.

1 Le Couple ivre. 1685.

Ventes Vischer, 25 fr.; Van den lande [1), 16 fr,

2 La Ventouse, le Chirurgien, le Cordonnier renommé. Ces trois estampes faisant suite.

•I*"" État avant la lettre; très-rare. Le Cordonnier renommé, seul, ventes George Smith (1861), 1 liv. 6 sh,; Drugulin, 2 liv. 9 sh.

n«, avec l'adresse de Cole. Ventes Van den Zande, UU fr,, en trois lots.

3 Le Violon assis. Corn, Du Sart f., 1685.

P"" État d'eau-forte pure. Ventes Vischer, 191 fr.; Van den Zunde, 1^2 fr. W, avec le travail au berceau. Ventes Dehors, 16 fr. 50 cent.

(1) Voyez le Manuel du Libraire, par Bnuui (tome H, HM^arlie, page 553).

(2) Treize pièces de Du Sari, dont une en manière noire, que ne déciil ni Bartsch, ni Weigel. ont produit, en 13 lots, 358 fr. 50 c.

443

George Smilh, 2 liv. 2 slu; Norblin, 9 IV.; Camherhjn.^ 16 fr.; Drugulin, 1 liv. 5 si).

4 Le Kaiser. Corn. Du Sart f., 1685.

Venles IL T., par Ilochoux (1863), 50 fr.; Drugulin, 1 liv. 10 sh.

5 Le Cocu. Corn. Du Sart /'., 1685.

Ventes Lamolhe-Fouquet (18^7), 13 Ihalers; Brugulin (1866), 2 liv. 18 sli.

6 Le Chien dansant. Corn. Du Sart f., 1685.

Vente Drugulin, 2 liv. 18 sh.

7 Les Crienrs. Corn. Du Sart f., 1685.

I*"" État avant toute lettre. Vente Van den Zande, 29 fr. ir et IIP États ensemble. Vente Von den Zande, 10 fr. 50 c. [le État seul. Vente Camherlijn, 10 fr.

8 Les Deux Chanteurs. Corn. Du Sart jf., 1685.

9 La même estampe, gravée une seconde fois.

I" et IF États de la première planche, plus une copie, les quatre estampes, vente Van den Zande, 29 fr.; Busche, 12 fr. 50 cent.

10 La Fête de Village. Corn. Du Sart f., 1685. Ce morceau est le plus considérable de Du Sart.

r'Élat, à Teau-forte pure, extrêmement rare [Weigel^ qui cite cet État, p. 334, dit que le dessin original est dans la collection du prince Charles).

11% terminé. Ventes Van den Zande, 29 fr.; //. de L. (Lasalle), 20 fr.; Busche, 15 fr. 50 cent.; G. Smith, à Londres, 1 liv. 12 sh.; —H. r., par Rochoux (1863), 28 fr.; par Clément (23 février 186Zi), 22 fr.; Camherlyn, 16 fr.; Drugulin, 1 liv. 5 sh.

1 1 Les Douze Mois de l'Année gravés en ma- nière noire; huit seulement ont été gravés par Du

444

Sart; les autres l'ont été par Gole (1). On lit, dans la marge du bas de l'estampe, représentant le mois de janvier : Les XII Mois de rAtmée, inventés et gravés par Du Sart. et terminés par J. Gole, avec priuilege des Etats de Hollande, etc.

l" État avant la lettre. Vente du chevalier de S. (1855), 35 fr.

11% avec la lettre. Ventes Ackerman (1851), 13 Rt. 15 Ngr.; par Defer (19 décembre 1853), les 12, plus h doubles, 18 fr.; Thyssens (1857), 38 fr.

DUTTENHOFER (Christiax-Fredebic)

GRAVEUR AU BURIN

àGronau, en 1778. Travaillait en Allemagne il a gravé des Vues du Tyrol, d'après Molitor et Gauermann. Il a aussi gravé un certain nombre de paysages, d'après les Carrache, P. Brill, Claude Le Lorrain, et les Bergers d'Arcadie, d'après N. Poussin, pour le Musée Français, publié par Robillard, Peronville et Laurent, et des planches, pour la Cathédrale de Cologne, des frères Boisseré. Dtit- tenhofer a eu un frère, aussi graveur. Voyez Heller, ^agler et Le Blanc.

DUVAL (Marc)

PEINTRE ET GRAVEUR.

Cet artiste était peintre du roi. Il était surnommé Berlin, du nom de son beau-père (2). « H nasquit faubourg Saint-Vincent, près de < la ville du Mans, et c'était Tvn des plus excellents de nostre « temps pour le crayon et pour le burin, ou graveure en taille- t douce. Il mourut à Paris, le 13^ jour de septembre, Tan 1581, sur

(1) Ce graveur en manière noire a terminé plusieurs des estampes de Du Sart.

(2) Son père (et non pas son beau-père) se nommait Berlin Duval, natif de Normandie, peintre et sculpteur du roy François F^ Voyez Archives de l'Art Français (II* série, ir vol.. [).*33).

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« les 11 heures du soir, qui estait l'fieure qu'il aiiail prédit... Il a « laissé, après sa mort, une sienne fille, nommée Elisabeth Du Val, M Parisienne fort excellente pour le crayon, et encore pour autres « choses requises à la portraicture. » Voyez Robert-Dumesnil (V, 56;, qui rapporte tout au long Tarticle de la Croix-Dumaine. Tl décrit à la suite 10 pièces gravées par Duval, dont deux sujets, trois portraits et cinq grotesques, représentant, en quatre figures, les Saisons (i), et il cite en plus un portrait du roi de Navarre, d'après le Père Le Long. Plusieurs des porlraits de Duval ont été copiés par les Wiérix.

J La Femme adultère. Cotnposition de 17 fi- gures. Sur un pilastre, au fond, on lit : Marc Duval. Il y a une copie de ce morceau, avec le nom de P. Hacckx. Yo^ez Renoiivier (Types, etc., II' Partie, p. 192), qui cite une copie par P. Feddes de Harlin- gben, peintre, graveur et marchand.

2 Saint Jérôme. Morceau sans marque.

l" État, vente R. D. (Robert-Dumesnil), 12 avril 1853, 15 Ir. 11% vente R. D. (3 avril 1843), ik fr. 50 cenL

3 Portraits réunis des trois frères Coligny. Ou lit dans le hciut : Collignei Fratres. Au bas, à gau- che, dans une tablette : M. Duval F. 1579, et, dans la marge : Odetiis..., etc. (2). Ce morceau capital du maître a été copié par un des Wiérix (3).

Yenles Durand (1821), 80 fr.; Buchingham (III" P., 1834), 1 liv. 17 sh., avec une copie; R. (lAevil, 1838), 58 fr.; Le R.

(i) Il y a deux Étals de ces cinq estampes, avant et avec le nom de la Saison, et le nom de Jaen llogemberg fec/t au IP État.

(2) Un dessin de cette estampe, attribué à Porbus, est dans la collection historique de feu Hennin. Voyez, dans cette collection, tous les portraits gravés des Coligny (IX, 16Zi, des Monuments de THistoire de France).

(3) Cette copie, vente par Ruchoux (6 mai 186 i), 55 fr. Dans la même vente, la copie de Jeanne d'Albret, 50 fr.

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de L. (1855), 100 U\; par Rochoux (3 décembre 1860), 75 fr.; Leipzick (12 juin 1860), Zi5 lU. 10 Neg.; Vicomte de Janzé (1866), 151 fr.

4 Portraits de Catherine de ÎMédicis, reine de France, et celui de Jeanne d'Albret, reine de Na- varre; ces deux portraits, entourés d'une riche bor- dure avec palmettes dans les angles avec le nom et la date de 1579. Il y a de chacun des copies, par Wiérix.

DUVET dit LE MAITRE A LA LIONNE

(Jean)

PEINTRE ET GRAVEUR.

Cet artiste, dit Robert-Dumesnil (V, I), l'un de nos plus anciens graveurs en taille-douce, naquit à Langres, en l/i85, ainsi qu'il ré- sulte du 27 de son œuvre (la première de l'Apocalypse^, par lui exécuté, en 1555, à l'âge de 70 ans; il fut orfèvre de François I^f et de Henri II, rois de France. Le même auteur décrit 63 estampes, portant des dates de 1520 à 1555. Bartsch (VII, 496), précédem- ment, en avait décrit Zi5, et nous en ajouterons plusieurs inconnues à ces deux chalcographes, telles que 13 décrites par Passavant (VI, 255), qui n'ont pas été citées ou l'ont été d'une manière im- parfaite (1).

Passavant mentionne encore une pièce ronde, représentant trois Chevaux qui se cabrent. Celle pièce se trouve citée dans le catalogue

(1) Ce chalcographe, dit de ce maître, «révèle, dans le style de ses compositions, l'influence décidée de l'École Italienne de Fontai- nebleau, sans pourtant y appartenir, car il se forma plutôt d'après les ouvrages de Raphaël, de Léonard de Vinci, etc., qu'il imita sou- vent dans ses compositions.» Dans les pièces qu'il cite en additions à Robert-Dumesnil, plusieurs sont au musée de Berlin, au Musée Britannique, à Vienne, dans la collection Albertine et dans le Cabi- net des Estampes, à Paris. Deux de ces estampes, Biche ou Daim broutant une plante et une Biche couchée, ont aussi été gravées par Jules Campagnola (Voyez ce maîlre, T* P., II, !iS du Catalogue Gé- néral).

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de la vente Silveslre, en 1810; elle a élé vendue 150 fr., avec six autres pièces de Jean Duvet et la Femme aduKère de Marc-Duval. A la vente Basan, en 1798, trente-trois estampes de Duvet se sont vendues 85 fr.

1 Le Mariage d'Adam et Eve. Ioha * annes * Duvet. Estampe cintrée du haut (1).

2 Moïse. A sa gauche, îNoé, Abraham, accom- pagnés du petit Isaac, Jacob et Melchisedech ; à sa droite, Jessé, David, Joseph, Marie et Jésus. Toutes ces figures sont debout sur des colonnes tronquées oti sont marqués leurs noms. Vers la gauche du bas est écrit : Duvet. Estampe cintrée du haut.

Ventes Rossi (1822), avec Adam et Eve, et Jésus entre les Larrons, les trois estampes, Zi7 fr.; Buckingham, les trois mêmes estampes, 5 liv. 5 sh.; Vivenel (1862), le Moïse seul, 61 fr.

3 L'Annonciation. 'Sur un des pilastres, la date de 1520, et on lit au milieu du bas, dans une ta- blette : JoANNES, et au-dessous : Duvet. 11 v a une

copie de cette estampe.

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4 L'Ensevelissement. Morceau sans nom ni marque.

Vente R. D. (Robert-Dumesnil, 3 avril 18/i3), 55 fr.

5 Jésus en croix entre les deux larrons. Au bas, à gauche, la double tablette oii on lit : Johan- NES DvvET FAC. Estampe cintrée du haut.

Vente David Minstoch, 2 liv. 8 sh.

(1) Dans cette estampe, Duvet s'est inspiré de celle d'Alberl-Du- rer, représentant le même sujet. On lui attribue aussi la gravure d'une copie de Saint-Hubert.

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6 Judas pendu. Estampe marquée des lettres !. D. renversées dans une tablette.

Vente Borluut de Noortdonck, 75 fr.

7 Saint Sébastien, saint Antoine et saint Roch. Cette estampe, qui est cintrée du haut, n'a pas été entièrement terminée.

Ventes Vischer^ 155 fr.; -»- Delande (!*' mars 1852), lO/i fr. Van den Zande, 90 fr.; Marshall, /l' liv.; Marquis de B., de Florence, 87 fr.

8 Suite 23 estampes en hauteur, décorant TApocalypse (1).

Ventes Rossi (1822), 16 pièces de la suite, 68 fr.; Buckingham (183/i), 22 pièces, 9 liv. sterl.; à Londres (8 mai iShà), 22 pièces...? Delessert (1852), 11 pièces; la division a produit lili7 fr. (2); Chevalier de S. (1855), 23 pièces, 59Zi fr.; Welles- ley (IF Partie, 1861), 22 pièces, 35 liv. sterl.; Marshall (186Zi), 17 pièces; la division a pioduit 28 liv. 24 sh.

(1) V Apocalypse figurée par maislre lehan Duvet, iadis orfèvre des rois François /" de ce nom et Henri II\ in-folio. Lyon, S. A., l.'îei (le priuilége est de 1556), composé de 23 feuillets de texte et de 23 estampes. Ce volume, de la plus grande rareté, paraît être de- meuré inconnu à nos bibliographes; on peut juger de sa valeur par le prix de chacune des estampes qui le décorent ; elles se paient de 20 à 25 fr. quand il en passe dans les ventes {Robert-Dumesnil, V, I.) » Depuis celte note, écrite en 18Zil, les estampes détachées de cette suite , qui sont passées dans les ventes, ont atteint les prix de UO, 50, 60 et même 90 fr., et un exemplaire complet du livie avec le texte a été payé 1,000 fr., à la vente de la bibliothèque de M. Costa, en 185/1.

Mariette (A. B., II, 172) dit : « Duvet était orfèvre. des roys Fran- çois I" et Henri II, ainsi qu'on l'apprend dans la BibHothèque de Du Verdier, page 688, il est fait mention de cette suite défi- gures, qui furent imprimées, avec le texte de l'Apocalypse, à Lyon, par J. de Tourues, en 1561. Il a mis son nom à toules les planches. >

(2) Ces 11 mêmes pièces, vente par Vignères (17 mars 1856), 202 fr. 50 cent.

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Pièces détachées de la suite de l'Apocalypse.

Distribution des sept Trompettes, ventes R. D. (18Zi3), ZiO fr.; Le Blanc (1866), 61 fr.; Dieu tenant des Trompettes, jR. D. (ISû/i), 60 fr.; Jean Duvet assis à une table, occupé de l'étude du sens de l'Apocalypse; ~ Durand (1821), 90 fr.; Revil (18Zi5), 60 fr.; Dieu remet les clés de l'Abîme à l'Ange, R. D. (1856), 58 fr.; La même estampe, Mars/i«// (186/i), 3 liv. 6 sh.; La nouvelle Jérusalem descendant du Ciel. Drugulin (1866), 2 liv. 2 sh.

9 Saint Jean dans l'île de Pathmos. Une inscrip- tion sur le socle de la statue de saint Pierre, et, \ers le bas, h di^oite, la tablette avec ces mots : Johannes Duvet fac. Estampe cintrée du haut.

Vente du chevalier de S. (1855)^ 69 fr.

10 Le Martyre de sa\nt Jean rÉvangéliste. Au bas, à droite, une inscription, et vers le bas, à gau- che, le nom Johannes Duvet fac. Estampe cintrée.

Vente du chevalier de S. (1855), 51 fr.; Marshall (186/i), 1 liv. 18 sh.; Drugulin (1866), 2 liv. sterl.

V

1 1 La Majesté Royale assise entre la Justice et la Sagesse. Dans une tablette, au bas de l'estampe, on lit : la Majesté du Roij^ environnée de Sa- pience, etc. A la gauche du bas, une double tablette, avec les mots : Johannes Dvvet. Estampe cintrée du haut. Il y a un II® État les mots Majesté royale ont été enlevés.

pr État, ventes Lrtrfy Saint-Aubin (1856), 1 liv. 2 sh.; Cheialier de S. (1855), 50 fr.; ■— Borluut de Noortdonck (1858), 56 fr.

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J2 Poison et Contre-Poison (1). Un ours et une lionne combattant contre un dragon qui mord un lion. A gauche, un homme nu, assis sur une butte, se garantit contre les exhalaisons mortelles du dra- gon, en se couvrant d'un bouclier. A droite, une li- corne enfonce sa corne dans le dragon (2). Cette es- tampe est sans marque.

Ventes Dura7id{iS2i), 60 fr.; Rossi (1822;, 18 fr.; B. De- lessert (1822), Zi2 fr.; Van den Zande, 51 fr.; Chevalier de S-, 39 fr.; Molasse, 55 fr.; De Janzé (1866), 28 fr.; du comte..., de Vienne, 33 fr.

13 Un Portrait de Henri II, debout, foulant aux pieds un monstre renversé. Pièce sans marque, cin- trée du haut, extrêmement rare (3).

Ce portrait est dans la collection de feu Hennin, aujourd'hui à la Bibliothèque impériale. Il est décrit dans son ouvrage (VIII, Z|03), il cite tous les portraits gravés d'Henri H. Vente Rossi (1822), 24 fr., avec le Martyre de saint Jean.

14 Six Sujets faisant, peut-être, allusion aux

(1) Passavant (VI, 256) : «Quelques-unes des gravures de Duvet ont été exécutées d'après les dessins de Léonard de Vinci, soit par lui-même, soit par quelques-uns de ses élèves. C'est le cas pour le sujet connu sous le nom Poison et Contre-Poison, qui est gravé en contre-partie d'après la composition de Léonard, dont le dessin ori- ginal se trouve au Brilish Muséum. » Ce dessin cependant est plus petit et a des différences. Ottley et Renouvier (Types, Graveurs du XVI' siècle, p. 157) attribuent la gravure de cette estampe à Cesare da Sesto, d'après le dessin dont nous venons de parler,

(2) Ambroise Paré, dans son livre, Discours sur la Mumie, la Li- corne, les Venins et la Peste (Paris, 1582) a, Tun des premiers, réfuté l'erreur l'on était autrefois d'attribuer la qualité de contre- poison à la licorne.

1^3) Il y a encore de Jean Duvet un poitrait du pape Adrien VI, pièce ronde d'une excessive rareté.

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amours de Heu ri II et de Diane de Poitiers. Dans ces estampes figure la licorne, qui a fait surnommer Duvet le Maître à la Licorne. Elles sont sans mar- que et rares à trouver réunies (i). Ces six estampes sont : ^

Un Chasseur apportant un Présent à un Roi assis à côté de Diane. Ventes Tiepolo (18Zi5), llx fr.; B. Delessert, ^i9 fi'-; du chevalier de S., 23 fr.; De la Jarrielte, 81 fr.; D. G. de A. (Arozarena), 106 fr.

Un Roi se sauvant avec sa suite pour échapper à une Hcorne.

Vente B. Delessert, 39 fr.

Une Licorne conduite en triomphe par un roi et une reine. Ventes du chevalier S., 25 fr.; Thorel, 61 fr.

Des Animaux de toute espèce rassemblés au bord d'une fon- taine pour s'y désaltérer. Sur le devant, une licorne y trempe ses cornes. Ventes Rossi (1822)^ 18 fr.; W. Esdaille, 3 liv. 5 sh.;

Durandf 60 fr.; Debois, 70 fr,; Delessert ^ 36 fr.; Cheva- lier S, , 26 fr.; Férol, 90 fr.

Les deux autres pièces sont : un Roi à la Chasse d'une Licorne et un Roi assis sur un Char, à côté d'une femme qu'il couronne de fleurs. Ces deux pièces sont les plus rares de la suite, et nous ne les avons rencontrées que dans la vente BucUngham, vendues 1 liv. 1 shelling.

15 Les Vendeurs chassés d,u Temple. La double tablette, avec les lettres L D., est suspendue à une colonne vers la droite. Cette pièce et la suivante, qui n'ont pas été décrites par Robert-Dumesnil, l'ont été par Passavant.

Vente Viseher, 71 fr.

(1) Nous ne les avons trouvées que dans le catalogue de Buckingham (1836) elles ont été vendues, en deux lots, 5 liv. 1 sh.

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1() Jésus-Chi'ist entrant à Jérusalem. La double tablette avec la lettre I. D.

Vente Vlscher, 76 fr.

17 Le Jugement de Salomon. Morceau cité par Passavant (VI, 257) et par Reîioiivier (Types, etc., chap. XXIII, n*» 2).

Vente du comte..., de Vienne (25 février 1867), iliO fr.

DUVIVJER (1) (Ignace)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

à Marseille; mort en 1806; élève de Casanova. Son œuvre en lU pièces, Vues et Paysages, dont son Bateau, pièce unique, la planche ayant été détruite. Vente Vignères {2i mai 1863)...? Les lli pièces et, plus, le portrait de Duvivier, lithographie. Voyez aussi le Catalogue Rigal.

DUYSEND ou DUSEND (Corneille-Cl.)

GRAVEUR AU BURIN.

en HollaDde. A travaillé pour les libraires vers la moitié du XVII* siècle. Il a marqué, dit Brulliot (II, n" 350), quelques jolies vignettes des initiales de son nom. Un beau portrait in-folio de Théo- dore de Bèze, vente Ramberg (1863), 21 fr. Voyez Nagler et Le Blanc.

D'VL, ou B'VAL (Sebastien)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

Ce maître, sur lequel on n'a aucun détail, est mentionné par Bartsch (XVI, 2i0), qui décrit deux pièces, savoir : Repos eo

(1) Il y a un graveur du nom de Jean Du Vivier, qui a gravé le portrait de Berth. Flemalle, à Liège, en 1711. Voyez Archives de TArl Français, Documents (1, 50), et Fétis (les Artistes Beiges à l'Etranger (II, 21) et le Catalogue Général, etc. {V* P., II, 318.)

}

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Egypte, marqué Sebustiaiio D'VL Ventes Tealdo (18Zi9), 30 fr.; par Rochoux (7 mars 186Zi), 15 fr. Promélhée attaché au Rocher, marqué du nom du maître et de la date de 1558. Vente liossi (1822), avec le Repos en Egypte, 18 fr.

BYGK (Antoine Van)

PEINTRE ET GRAVEUR A L'eAU-FORTE.

à Anvers, le 22 mars 1599; mort à Blacfriards, près Londres, le 9 décembre 16/il ; élève de Va.\ Balen et de P.-P. Rubens. Ne nous occupant ici que de l'œuvre gravé de ce célèbre artiste, nous renvoyons à la II^ Partie de notre ouvrage pour plus de détails bio- graphiques et pour tout ce qui est de ses productions en peinture. Le premier des auteurs qui ait donné un catalogue des estampes, gravées d'après les tableaux et portraits de Van Dyck, est Florent Le Comte, dans son Cabinet de singularités d'architecture, peinture, sculpture et gravure. (Paris , 1699 , 3 volumes in-12.) (1). Il cite 13 portraits à l'eau-forte de la main de Van Dyck. Précédemment, l'abbé Marolles, en 1666, publia le catalogue de sa collection, et, page 36, il cite l'œuvre de Van Dyck, en 210 pièces^ il y en a ih de sa main, et, dans son second catalogue de 1672, il avait encore réuni 255 pièces d'après ce maître. Ce n'est qu'en l'année 17Zi/i, à la vente deL'Orangère, que nous voyons figurer uli Recueil de portraits de Van Dyck, en 119 morceaux de l'édition de Van den Eden (2). Il y est dit que les portraits à l'eau-forte, gravés de la propre mairf de Van Dyck, qui manquent souvent, s'y trouvent. Ce recueil s'est vendu 150 liv. (3).

(1) Voyez aussi le Catalogue de sir Mannol, en 179Zi ; celui de Winckler, en 1805, et celui de Paignon-Dijonval (1810).

(2) A la vente de Hermand, en 1739, un volume de portrait de Van Dyck, sans nombre ni titre indiqués, a été vendu 60 liv.

(3) Il nous a semblé curieux de rapporter ici le peu de valeur des eaux-fortes do Van Dyck vers le milieu du xviii* siècle, quand elles étaient, par hasard, mentionnées séparément dans les catalogues de ce temps, et celle qui leur est donnée de nos jours, depuis une trentaine d'années, tant en France qu'à l'étranger.

A la vente Caijeux, sculpteur, faite par P. Remy, en 1769, les portraits de P. Breughel, Erasme, de Rotterdam, ot J. de Wael, avant

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Les portraits, gravés à l'eau-forte par Van Dyck, n'ont point fait

le bras fini; ces trois estampes, épreuves avant la lettre, 8 liv. 19 s., et, à la même vente, un volume contenant 235 portraits dont 16 eaux- fortes par Van Dyck, 22 de l'édition de M. Van den Eden, autres de G. Hendricx, et avant ces noms, et les comtes et comtesse, vendus 1/|3 liv. 10 sous. A la vente Clerambault (1765), 3ZiO sujets et por- traits de l'édition de M. V. E. ont été vendus Zi30 liv.

Vente Seguiei\ à Londres, ISZjZi. 18 portraits à l'eau-forte, par Van Dyck, en I" iftat, et la Maîtresse du Titien, P^ État, plus deux doubles, produisirent 113 liv. 1 sli. (environ 2^720 fr.)

Vente Saiiït (1866). 37 portraits dont plusieurs doubles en divers Étals, et l'Ecce Homo à Teau- forte, par Van Dyck, produisi- rent 3, Zi90 fr., et 8/i portraits, d'après Van Dyck, des éditions de Martin Van den Eden, Gillis Hendricx et Meyssens; de ce nombre, huit avant la lettre produisirent 822 fr.

Vente Devèze (1855). 533 portraits, par et d'après Van Dyck, 23 à l'eau-forte, par A. Van Dyck. Plusieurs doubles, dans divers États^ {)roduisirent 2,Zi23 fr.

Vente H. de L. (La Salle, 1856). 28 Portraits à l'eau-forte par Van Dyck, l'Ecce Homo et la Maîtresse du Titien (plusieurs des portraits sont doubles, en P' État) produisirent Zi,955 fr., et 110 por- traits, gravés d'après Antoine Van Dyck, dont plusieurs ne sont pas cités par Weber, produisirent 1,590 fr.

Vente D. G. de A. (Arozarena, 1861). 15 portraits à l'eau-forte en I" État, et l'Ecce Homo par Van Dyck, plus le portrait de Sneyers par Storck, produisirent Zi,313 fr.

Vente Archinto (1862). - 17 portraits à l'eau-forte, par Van Dyck, dont à en pr État ; les autres, terminés de différents États, produisirent l,20/i fr., et llZi d'après Van Dyck, par divers graveurs des diverses éditions de M. Yan den Eden^ Gillis Hendricx et J. Meyssens, produisirent Zi,692 fr.

Vente Lauzet (1862). 10 portraits à Teau-forte, par Van Dyck, et 28, d'après lui, produisirent 1,2/12 fr.

Vente Cambcrlyn (1866). 25 portraits, plusieurs en I" Étal avec différences, et l'Ecce Homo, et une Sainte Famille à l'eau-forte, par Van Dyck, et 159 portraits, d'après lui, par divers graveurs et de diverses éditions, produisirent 7,227 fr.

Vente du marquis de B., de Florence (1866). 37 portraits, dont plusieurs doubles dans divers Étals, et l'Ecce Homo, par Van Dyck, produisirent Zi,365 fr., et ihU portraits, d'après Van Dyck, dans divers États ; de ce nombre, 29 édités par Meyssens, et 27 qui ne sont pas décrits par Weber, produisirent 1,475 fr.

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partie de ceux publiés par M. Van Eden, mais seulement ceux gravés d'après ce maître; ils étaient au nombre de 83 (1) ou SU (2), publiés, sans doute isolément, quand Gillis Ilendricx en fit l'acquisition avec beaucoup d'autres planches (d'après Rubens, Van Dyck et leurs élèves), qui se trouvaient dans le fonds de M. Van den Eden.

Les catalogues des collections vendues aux enchères nous avons trouvé réunis le plus grand nombre de portraits de l'édition de Martin Van den Eden, et auxquels étaient Jointes les eaux-fortes de Van Dyck en I«'^ État, sont :

Vente i)rM.^w/m, à Londres (1866). 29 portraits à l'eau-forte, par Van Dyck; plusieurs en P"^ État produisirent 129 liv. 12 sh.. et 25/i portraits, gravés d'après Van Dyck, par divers graveurs des édi- tions de Martin Van den Eden, Gillis Heridricx et autres éditeurs, en divers États, dont plusieurs inconnus à Weber, produisirent en- viron 100 liv. sterl.

(1) Mariette dit (A. B., II, 197) : « J'ai vu un recueil de portraits de Van Dyck de 1 édition de Van den Eden; il était composé de 83 morceaux : je doute qu'il y en ait davantage de cette édition. Il est certain que le recueil devint plus nombreux dans la suite, et que jamais il n'a monté à 100 dans le temps que Van den Eden le pu- blia. — Sur nombre des planches de l'édition de Van den Eden, le nom du graveur n'est pas encore mis; le même nom se trouve ce- pendant gravé sur d'autres épreuves de la même édition, preuve qu'il n'a pas tardé à y être gravé; aussi n'y a-t-il aucune différence pour la qualité des épreuves entre les unes et les autres. Tous les por- traits sont marqués V. E. Je les ai de l'édition de Martin Van Eden, et ils sont au nombre de 81. Il y a, outre cela, 18 gravés à l'eau- forte, qui n'ont jamais été publiés par M. Van den Eden, mais bien par G. Hendricx ; on y joignait le portrait de Nie. Roxco, et cela fai- sait le nombre iOO. » Le même auteur dit (page 201), citant le por- trait de Digby, fait en 1636, que la suite des 100 portraits dont nous venons de parler a été gravée du vivant de Van Dyck, et que, lors- qu'on les gravait, à Anvers, il était à Londres, d'où il envoyait les dessins de ces tableaux, car c'est encore une observation à faire, presque tous ces portraits n'ont été gravés que sur des dessins ou des grisailles.

(2) Weber, dans son catalogue des portraits gravés par et d'après Van Dyck, p. ^1, dit : « Les portraits qui portent l'adresse de M. Van den Eden sont au nombre de SZi, et il nous semble qu'ils formaient deux collections distinctes, dont l'une ne contenait que les artistes et savants, tandis que l'autre se compo.sait des princes, princesses et généraux.

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Prince de Rubempré (juin 1765). Un volume contenant 170 portraits, d'après Van Dyck. Superbes épreuves dont plusieurs à l'eau-forle et avant la lettre, 80 avec l'adresse de M. Van den Eden, Zi70 liv.

Van der Dussen (1774). Iconographie, suite des plus beaux portraits de Van Dyck, gravés par lui ou d'après lui. 342 pièces dont 22 par le maître. 900 florins.

Mariette (1775). Un grand volume in-folio relié, contenant 522 portraits gravés d'après Van Dyck, parmi lesquels on distingue ceux qu'il a lui-même gravés à l'eau-forte, dont les épreuves sont toutes premières, ainsi que toutes celles qui formaient cette suite, qui est des plus considérables qui se puissent rassembler. Beaucoup se trouvent avec des différences singulières, d'autres sont rares à ren- contrer ayant été faits pour être insérés dans différents grands ou- vrages, tels que ceux gravés pour THistoire des Grands Hommes d'Angleterre (1). 1,060 liv.

Alibert, marchand d'Estampes (1803). Cette collection des portraits de Van Dycjc est celle de iMariette ci-dessus citée et aug- mentée; elle est de 908 portraits dont 460 différents. Le surplus pré- sente des épreuves répétées de ces mêmes portraits. Ils sont avant les changements faits aux planches, et divers tirages avant la lettre. La description en a été minutieusement faite au catalogue par Re- gnault-Delalande. 2,803 fr.

Vente par Benard (17 juin 1816). Le catalogue contient la des- cription très-détaillée d'une nombreuse collection des portraits gra- vés par et d'après Van Dyck.

Silvestre (1810). Une suite composée de 345 portraits, par et d'après Van Dyck, dans lesquels il s'en trouve 305 différents. La description en est faite au catalogue rédigé par Regnault-Delalande. 1,200 fr.

John Knigt (vente à Londres, en 1841). 133 portraits d'après Van Dyck, dont plusieurs sont avant le nom du graveur et avec l'a- dresse de M. \an den Eden. 14 liv. 14 sh.

Dehois (1845). Iconographie de Van Dyck. Recueil de por- traits, gravés à l'eau-forte et au burin, par et d'après ce maître, un

(1) ïhe heads of the most illustrions persons of Greal-Brilain, engraved by Iloubraken et Verlue, with their lives, etc. London, 1743-52. 2 vol. in-fol. Il y a une édition en 1813. Voyez Brunet.

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volume petit in-lolio, maroquin vert, contenant 17 eaux-fortes, par Van Dyck, en h^ État; 98 portraits d'après lui, épreuves avec M. V. E. et J. Meyssens; 10 d'après Livens et autres maîtres, et une eau-forte par Rubens, la Vieille à la Chandelle. Acquis 3,000 fr. par M. Dutuit, amateur, qui a considérablement augmenté cet œuvre.

Verstolk de Soelen (vente à Amsterdam, 18Zi7). La collec- tion des portraits de Van Dyck, les eaux-lortes gravées par lui en I" État, et les portraits d'après lui, au nombre de 319, réunis dans quatre portefeuilles. Cette collection provient de celle du comte de Pries. 2,550 florins.

Marshall (Vente à Londres, 30 juin 186Zi). Les portraits à l'eau-forte, par Van Dyck, en différents États, l'Ecce Homo avant l'aqua-forte, la Maîtresse du Titien avant le nom du Titien et avant l'adresse de Bonenfant, et trois pièces douteuses : sainte Famille, sainte Barbe et Groupe d'Amours. En tout, 92 pièces à l'eau-forte (1), vendues ZiOO liv. sterl. (environ 10,000 fr.).

Les principales collections dans lesquelles se trouvent encore un grand nombre de portraits, par et d'après Van Dyck, dans divers États, mais dont la vente a eu lieu en détail, sont citées à la suite de la description des États de chaque eau-forte.

Iconographie de Van Dyck. Edition de Gillis Hendricx. Weber dit (page àU de son catalogue de l'œuvre de Van Dyck) : « Vers la fin de 16Zil, ou peu d'années après, la plus grande partie du fonds de Martin Van den Eden devint la propriété de l'éditeur Gillis Hendricx, à Anvers; un très-petit nombre seulement passa dans les mains d'autres éditeurs, tels que Jean Meyssens et François Van den Wygaerde, Parmi les cuivres que G. Hendricx venait d'acquérir se trouvaient 80 planches de l'Iconographie, les portraits de Bosschaerts, de lady Catherine Howard, de Pierre Snayers et de Gérard Seghers, n'étaient pas du nombre. A ces 80 pièces, G, Hendricx joignit les 15 autres eaux-fortes de Van Dyck, dont il avait probable- ment, vers la même époque, acquis les cuivres (2), qu'il fit terminer et mettre les lettres, et porta, en ajoutant quelques portraits gra- vées d'après le même artiste, l'iconographie h 100 portraits. La col- lection ainsi formée, il la publia à Anvers, en 16/i5, munie, pour la

(1) 11 y avait aussi dans cette vente 120 portraits différents, gra- vés d'après Van Dyck, la plupart en premiers États, plus 57 avec différences. Ces 177 portraits ont produit, vendus séparément, 190 liv. sterl. (environ Zi,600 fr.).

(2) Peut-être après le décès de Van Dyck, en 16Zil.

II (est.)

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première fois, d'un litre : Icônes Principvm, Vetervm Doctorvm, Plclorvm Calcographaînm, Stalvariorviiniec non Amatorvm Pictoriae arlis nvmero centvm : Ab Antonio Van Dick piclore ad vivvm expres- sae eivsq. : Bvs aeri incisae. Anterpiae Gillis Hendricx excudit, A». 16/i5 (1), Cette inscription a été gravée sur le piédestal qui sert de support au buste de Van Dyck, gravé à l'eau-forte par lui-même, et terminé au burin par J. de Neeffs. Le peu d'exemplaires reliés du temps que nous avons rencontrés, contenaient 15 eaux-fortes de Van Dyck, dont le buste qui sert de titre, les 80 planches du fonds de Martin Van den Eden et les six portraits suivants : André Van Ert- veltj Pierre de Jode, François de Montcada, Wolfang Guillaume, Comte Palatin du Rhin ; Isabelle Claire Eugénie, infante d'Espagne, et Maria Ruten, femme de Van Dyck. » Cette édition que nous ve- nons de citer, d'après Weber, est extrêmement rare; elle fut suivie d'une autre qui n'en diffère que par la suppression de l'année 16Zi5 au titre et par l'addition de plusieurs portraits dont il est difficile de préciser le nombre. Dans les deux éditions dont nous venons de parler, les portraits dont elles se composent sont marqués à chacun des lettres G. H. (2) et sur papier à la Folie. A des éditions posté- rieures que l'on ne peut distinguer, ou la marque de G. Hendricx a été enlevée, on trouve encore de bonnes épreuves tirées sar papier à la Folie, h la Croix de Lorraine ou de l'Aigle à deux têtes ; ce sont ces épreuves qui ont lait croire à une édition intermédiaire entre celle de M. Van den Eden et celle de G. Hendricx; cette édition n'existe pas, mais seulement des épreuves tirées de quelques planches se trouve l'adresse de M. Van den Eden effacée ou n'avait pas encore mis celle de G. H.

Une édition distincte de celles que nous venons de citer a été pu- bliée à Anvers, d'abord en un volume contenant 12û portraits; l'in- scription du titre est la même; seulement on a ajouté après ndmero CENTVM les mots ET viGiNTi QUATDOR; l'adrcsse de 0. Hendricx a été effacée et remplacée par l'adresse suivante ; Antverpiae Henri-

(1) Il y a un titre contenant la même inscription, h l'exception de l'année qui ne s'y trouve pas; elle est entourée d'un filet gravé. Ce litre est de la plus insigne rareté. Weber ne l'a pas connu, et nous ne l'avons vu que dans la vente du marquis de B., de Florence, il a été payé 100 fr. par M. Dutuif.

(2) Parmi se trouvent quelques portraits marqués Martin Van den Eden; sans doute, restant de tirage acquis avec les planches, et qui lurent utilisés pour les premiers exemplaires sortis du fonds de Gillis llendricr.

459

CVS et CoRNELivs Verdvssen excudvnt. a paît le titre gravé, il y a un titre imprimé : le Cabinet des plus beaux portraits, etc., peints par Van Dyck, gravés en taille-douce par les meilleurs graveurs. Anvers, Verdussen. Le papier épais sur lequel sont tirés les portraits de cette édition est marqué d'une fleur de lis. Il y a eu une édition à Bruxelles.

Une quatrième et dernière édition dont Weber n'a pas parlé et dont les portraits sont au nombre de 130 avec le titre : Iconogra- phie ou Vies des Hommes illustres du xvii^ siècle, écrite par M. V., avec les portraits par Ant. Van Dyck, et gravés sous sa direction. Amsterdam, 1759, 2 vol. in-fol., texte et table (1).

Plus tard, les planches passèrent entre les mains d'un spéculateur qui « essaya, dit Weber, de la fabrication de fausses épreuves avant la lettre, artificiellement arrangées, pour leur donner l'apparence de toutes premières épreuves d'États inconnus et non décrits; heureu- sement, cette infâme industrie ne tarda pas h être découverte... On n'en connaît que trois pièces qui aient été mises en vente, ce sont : Waverius, Van Oort et Triest, évêque de Gand. » Les deux premières ont été données au Musée Britannique, par un amateur qui les avait achetées à Liége^ en 18/i6, pour une forte somme. Depuis cette époque, ces planches ont été acquises de M. Van Mark, pour la Chal- cographie du musée du Louvre, au prix de 2,500 fr. (2).

Prix des diverses Editions de Gillis Hendricx et suivantes.

Ventes de VOrangère (ilkU). Recueil des plus beaux portraits de Van Dyck, de l'édiiion de Gillis Hendricx, en 109 morceaux, 59 liv. 3 s.

Chevalier de La Roque (17Zi5). Même édition en 110 por- traits (17Zi8), 36 liv.

Angran de Fontpertuis (17/i8). Même édition en 110 por- traits, 58 liv.

Comte de Vence (1760). Même édition en 110 portraits, ' 38 liv.

Sainson (181Zi). Même édition en 100 portraits.

Duc de Rivoli {iS39) . Même édition en 130 portraits, d'après Ant. Van Dyck, dont 23 de la suite de Meyssens, dans une ancienne reliure, 185 fr.

(1) Voyez le Catalogue raisonné des éditions de l'Iconographie de Van Dyck (en allemand), par Ignaz Von Szwyonski, 1839, in-S''.

(2) Il n'y avait parmi que douze portraits h l'eau-forte, par Van Dyck, et 210, gravés d'après ce maître, par divers graveurs.

4G0

Forster (1857). Même édition en 121 poitrails, 575 Ir.

L. R. de L. (Le Roux de Lincy, 1855). Le Cabinet des plus beaux portraits de plusieurs Princes et Piincesses, des Hommes il- lustres, etc., fait par le fameux Van Dyck. .. Anvers (PaulusPontius), 126 portraits (1), 200 fr.

Paul Delaroche (1857). Dernière édition, sous le titre : Ico- nographie ou Vies des Hommes illustres, écrite par M. V., avec les portraits par Van Dyck. Amsterdam {1159}^ 2 vol/in-fol., texte et tables, 82 fr.

Pelletier (1867). Même édition, 81 fr.

Suite des Portraits gravés d'après Van Dyck, publiés par l'éditeur

Jean Meyssens.

Cette série de portraits dont nous ne pouvons pas bien déterminer le nombre et dont Weher n'en a décrit que 16, pourrait bien être de 50, d'abord publiés isolément avec l'adresse de J. Meyssens, et, plus tard, réunis en un recueil de 50 portraits, avec un titre et une table en hollandais, à l'adresse de J. Covens et Mortier, Amsterdam, 1732. Il y a aussi une édition avec un titre en français; l'adresse de Jean Meyssens a été effacée sur les portraits qui sont très-médiocres d'épreuves (2).

Eaux-Fortes par Van Dyck (3).

J Jean Breughel, peintre. Il y a cinq États de ce portrait.

(1) Ce nom, indiqué dans ce catalogue, est, sans doute, une va- riante de l'édition des Verdussen.

(2) La collection "de Paignon-Dijonval, dans son œuvre de Van Dyck, cite 38 portraits avec l'adresse de Meyssens.

(3) Le détail de ces portraits et leurs différents Étals se trouvent décrits dans l'ouvrage de Carpenter (Mémoires et Documents sur Ant. Van Dyck et P. P. Uubens, etc, Anvers, 18Zi5, in-/i^); il décrit 27 estampes dont 23 sont des portraits; les quatre autres, le Christ au Roseau, le Titien et sa Maîtresse, le Buste de Sénèque, qui lui semble être l'œuvre de lUibens, et une Sainte Famille, que sa mé- diocrité rend plus que douteuse; et parmi les 23 poitrails qu'il dé- crit, il en est deux dont il conteste l'authenticité; l'un est la répéti- tion du portrait de Le Roy, et l'autre, celui de Slevens.

Selon Weher, dans son Catalogue raisonné de l'œuvre de Van Dvck

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l" État avant la lettre, avant le fond et le trait carré qui encadre le personnage, presque unique, dit M. Carponter.

11% avant la lettre, le fond avec des travaux et un trait qui encadre le personnage. Rare. Ventes Revil (1838), /|0 fr. 50 cent.; Se- guier, 3 liv. 10 sli.; H. de L. (La Salle), 102 fr.; Marlelli, 91 fr.; Archinto, 73 fr.; D. G. de A. (Arozarena), 95 fr.

111% avec le nom du personnage el les mots Ant. Van Dyck fecit aqua forti. Le fond n'est pas terminé en lignes horizontales, avec les lettres G. H. Ventes Saint, 31 fr.; Van den Zande, 51 fr.; Dreux (1858), 18 fr.; Lauzet, 70 fr.; Marquis de /?., de Florence, 26 fr.;' de Janzé, 70 fr. (avec celui de Pierre Breugliel).

IVe, le fond terminé, toujours les lettres G H. Ventes H. de L, 26 fr.; Chevalier de S., 35 fr.; Archinto, 22 fr.; Marquis de B., de Florence, 13 fr.; Drugulin (1866), 1 liv. sferl.

V% les lettres G. H. effacées sur le cuivre.

2 Pierre Breughel, peintre. Il y a cinq États.

1" État avant la lettre. Ventes Seguier, 3 liv. 3 sli.; Saint, 91 fr.; —B. Delessert, 2/i0 fr.; Chevalier S., 88 fr.; H.deL. (La Salle), 100 fr.; Martelli, 96 iv.; Archinto, 165 fr.; D. G. de A., 121 fr.; Camberlyn, 200 fr.; Drugulin, 9 liv. 10 sh.; Marquis de B., de Florence, /lOO fr.

IP, avec l'inscription el Ant. Van Dyck fecit aqua forti (1).

111% le mot prospectum a été remplacé par celui de actionum, et tes lettres G. U. ajoutées. Ventes Saint, 31 fr.; Chevalier S..., 35 fr. Dreux, 18 fr.

IV«, l'adresse de G. H. effacée. ~ Ventes Archinto, 16 fr.; Mar- quis de B., de Florence, 13 fr.

{Bonn, 1852), le nombre d'estampes dues à la pointe de Van Dyck, serait de 23, dont le Christ au Roseau, le Titien et sa Maîtresse, et 21 portraits qu'il divise en deux classes ; 16 de la première sont les portraits avant la lettre que l'on trouve avec les 80 portraits par di- vers graveurs, et portant l'adresse de Martin Van den Eden; el il croit qu'il y a eu deux éditions, d'abord sans l'indication du nom du graveur, ensuite avec ce nom.

(1) Il y ;i des épreuves de cet État avec la marque G. il.

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3 Antoine Cornelissen. Curieux d'objets d'art. Il y a cinq États (1).

I" Élat avant la lettre, eau-forte pure. Ventes Seguiei-j 6 liv. 6 sh.; //. de L (La Salle), Zi55 fr. (2).

ir% la planche terminée par L. Vosterman, avec le titre, le nom de Van Dyck et Tadresse de M. Van Eden et le privilège. Ventes Van denZande, 60 fr.; Chevalier S., 23 fr.; Martelli, 60 fr.; H. de L., 29 fr.; ArcUnto, 122 fr.; Drugulin, 1 liv. 15 sh.

(1) Une peinture en grisaille, par Van Dyck, est dans la collection du duc de Buccleugh.

(2) Dans le catalogue de cette collection, il est dit que M. Car- penter, tout en classant cette eau-forte parmi celles de Van Dyck, ne pense pas qu'elle soit de la main de ce peintre, mais la croit de L. Vorsterman, qui a terminé le portrait. M. Weber, venu après M. Carpenter^ n'est pas du même avis; il pense que la tête, com- mencée par quelques artistes inconnus, a été terminée par Vorster- man qui, en même temps, grava tout le reste de la planche. A notre tour, nous pourrions opposer aux jugements de MM. Weber et Car- penter ceux qui ont été prononcés par de grands artistes et par d'ha- biles connaisseurs, dont l'opinion bien réfléchie est que l'eau-forte de Cornelissen est due à la pointe de Van Dyck, etc.

Il résulte un doute de ces divers jugements, et l'opinion de M. Carpenter nous semblerait avoir un certain fondement; elle pourrait s'appuyer aussi sur l'absence du nom de Van Dyck fecii aqua forti que l'éditeur GUlis Hendricx, possesseur des planches, peu de temps après la mort de cet artiste, à eu bien soin de faire mettre aux eaux-fortes réellement de la main de Van Dyck. 3Ia- rietle (^V. B., Il, 17Zi) ne cite que 18 eaux-fortes qui n'auraient pas été publiées par M. Van den Eden, mais bien par Gillis Hendricx: ainsi donc, cet éditeur, qui avait tout intérêt h la publication de son livre, à faire connaître ceux des portraits dont l'eau-forte était de la main de Van Dyck, n'en a, dans son Iconographie des 100 portraits, que 83 (c'est le nombre indiqué par Mariette pour l'édition de Van den Eden, Weber dit 8/i) par divers graveurs, 17 par Van Dyck et le portrait de N. llocox qui faisait le nombre 100. Nous rangerons donc dans la catégorie douteuse les portraits de Cornelissen Stevens et Waverius, et même encore les portraits répétés de /. Snellinjc et Josse de Monper. Ces répétitions ne portent que le nom de Ant. Van Dyckpinxit; cela réduirait donc à 17 portraits dont l'authenticité ne peut être douteuse, y compris celui de Tricst, quoique ne portant pas les mots aqua fort}, et le portrait de P. Le lîoy. publié en dehors de l'Ironograpliio.

4G3

111*^, le môme litre et la même adresse, mais avec le nom du gra- veur Lucas Vorsterman. Ventes Dreux (1861), ul fr.; Cam- berlyn^ 55 fr.

IV«', le titre en deux lignes et l'adresse de M. Van Eden remplacée par G. H. Il n'est resté que le privilège. Vente Devèze^ 20 fr.

V% les lettres G. II. effacées. Vente Marquis de B..., de Flo- rence, 7 fr. 50 cent.

4 Antoine Yan Dyck, peintre. 11 y a quatre États.

!«'■ État, eau-fortè puie; il n'y a seulement.que la tète de gravée.

Ventes John Knigth (18/il), 10 liv. 10 sli.; —Seguier, 8 liv. sterl.;

A. D., amateur belge, 270 fr. (épreuve signée de Mariette); Saint, 381 fr.; Z?. Delessert, ^05 fr.; - Chevalier S., 150 fr.

tP, terminé par J. de INeefs, le buste posé sur un piédestal qui contient 10 lignes de titre ; Icônes... Gillis Hendricx excudit, 16Zi5.

Vente Drugulin, 12 sh.

IIP, même litre, mais l'année i6/i5 a été effacée. Ventes Ar- chinto, 19 fr.; Marquis de B., de Florence, 21 fr.; - - par Vi- gnères (27 novembre 1867), 30 fr.

IV^, l'adresse de Gillis Hendricx remplacée par celle de Verdussen, et, au lieu de nvmero centvm, on lit nvmero centvm et viginli qvatvor.

5 Erasme, de Rotterdam. 11 y a quatre États.

pi" État avant toute lettre et avant le trait d'encadrement. Wenies Seguier, 2 liv. 12 sh.; Saint, 86 fr.; Chevaliers., Ixl fr.; Martelli, 87 fr.; - H. de L., 75 fr.; Camberlyn, 200 fr.; Brugulin, 11 liv. sterl.

IP, avec la lettre, avec le trait d'encadrement. Vente Revil^ * m fr.

IIP, avec la lettre, les mots Ant. Van Dyck aqua forti et les let- tres G. H. Ventes Revil (1838), 2/i fr.; Archinto, 21 fr.

IV% l'adresse de G. H. effacée.

6 François Franck, peintre. 11 y a six États.

l" État avant toute lettre, d'eau-forte pure et avant le trait d'en- cadrement. «Presque unique », dit M. Garpenter.

ir, avant la lettre, avant le trait d'encadrement, mais avec des travaux dans le fond, et l'on voit, à droite, un pilastre. Ventes

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Revil (1838), Zi9 fr.; Saint, 87 fr.; —Chevalier S., 78 fr.; H. de L., 115 fr. ; Martellij 115 fr.; Archinto, 140 fr.; D. G. de A., 102 fr.

IIP, avec le trait carré, le titre Frascesvs Vranx, et avant G. H. Vente Marquis de B., de Florence, 21 fr.

IV^, avec G. H.; le titre pareil au précédent. Ventes Devèze^ 20 fr.; Chevalier S., ai fr.; Dreux {IS61), 57 fr.; Lauzet, 72 fr.

Ve, même adresse de G. H , mais le nom de Vranz changé en celui de Franck.

VI^, l'adresse effacée. Ventes Lauzet, 12 fr.; Marquis de B., de Florence, 11 fr.

7 Judoeus de Moinpor, peintre. Il y a cinq États.

I" Élat avant toule lettre et avant le trait d'encadrement. Ventes Duc de Rivoli (1859), 50 fr.; Saint, 97 fr.; du cheva- lier de S., 78 fr.; H. de L., 137 fr.; Rattier, lZi5 fr. (1); 3Iartelli, 97 fr.; D. G. de A., 130 fr.; Camberlyn, /i60 fr.; Marquis de B., de Florence, Zi07 fr.

11% avec le trait d'encadrement, une ligne de titre et le nom de Ant. Van Dyck aqua forti. Vente Lauzet, 75 fr.

111% titre en deux lignes, avant l'adresse de G. H. (2). Vente Drugulin, 2 liv. 2 sh.

IV% avec les lettres G. H. Ventes Devèze, 2^ fr.; Lauzet, 75 fr.

V, avec les lettres G. H. effacées. Vente Camberlyn, 6 fr. 50.

(1) Cette épreuve (vendue chez Saint, 51 fr.; chez Van Os, 85 fr.), retouchée au bistre d'une manière énergique, peut être de la main de Van Dyck. Dans la collection de l'^jéniste Boule se trouvait une suite de l'Iconographie, dont les portraits avaient été retouchés par Van Dyck; elle a été détruite dans l'incendie qui avait brûlé sa col- lection, en 1720.

(2) Cet État est difficile à distinguer d'avec le V*^ ; c'est l'épreuve seule qui peut le faire reconnaître.

465

8 Le môme Portrait, «^ravé une seconde fois. Il y a cinq États.

5 O'

I" État avant toute lettre, d'eau-forle pure. On ne connaît, dit Weber, que deux épreuves de cet État, l'une au British Muséum^ l'autre, qui a passé dans la collection Revil (vendue 350 fr.) et dans la collection Versiolk de Soelen.

II<^, la planche terminée par Lucas Vorsterraan, avec une ligne de titre et le nom de Ant. Van Dyck aqua forti et l'adresse de Martinus Van den Eden, mais avant le nom du graveur. Ventes //. de L., 29 fr. Camberlyn, Zi5 fr.; Marteîli, 36 fr.; Archinto, 35 fr.; Drugulin, 1 liv. sterl.

III®, mêmes inscriptions, en plus le nom du graveur. Vente Camberlyny 16 fr.

IV% deux lignes de titre et l'adresse de G. H.

V% les lettres G. H. effacées.

9 Adam Van Oort, peintre. Il y a cinq Étatë.

l" État, avant la lettre, eau-forle pure, avant le fond gravé et le trait d'encadrement. Extrêmement rare. Presque unique.

11^, avant la lettre, avant l'encadrement, mais avec une espèce de mur ou pilastre gravé au burin. Ventes Revil, Zi5 fr.; Saint, 176 fr.; B. Delessert, 2ZiO fr.; Chevalier S., 110 fr.; H. de L., 75 fr.; Marlelli, 122 fr.; D. G. de A. (Arozarena), 60 fr. Camberlyn, 300 fr.; Drugulin, 6 liv. sterl. * IIP, le titre et Ant. Van Dyck fecit aqua forti.

IV% mêmes inscriptions et les lettres G. H. Ventes Devèze, 17 fr. 50 cent.; Chevalier S., 21 fr.; Archinto, 36 fr.; Lauzet, 76 fr.

V% les lettres G. H. effacées. Vente Marquis de B., de Florence, 24 fr.

10 Paul Pontius ou Dupont. Il y a six États.

!«' État, épreuve d'eau-forte pure, avant la lettre, avant les tra- vaux du fond, la planche raboteuse sur les bords, d'une forme irré- gulière, et plus grande que dans le second État. Carpenter n\a pas connu cette épreuve que Weber signale comme probablement unique; elle vient de la collection Sheapshanks.

466

11% avant la lettre, mais le fond couvert d'une taille de lignes hori- zontales, à l'exception d'une partie, en bas à gauche, sous le bras droit, qui est restée en blanc. La planche est régulière, mais plus large que dans le \' et VI* État. Ventes John Knight (18^1), 8 liv. 8 sh.; Seçjuier, 6 liv. 6 sh.; Chevalier de S., 201 fr.; H. de L., 270 fr.; Martelli, 230 fr.; - D. G. de A., 215 fr.; Vrugulin, 12 hv. sterl.

IIP, avec le titre, Ant. Van Dyck aqua forti, et avant le mot An- tverpiœ. Ventes Saint, 20 fr.; Chevalier S., 70 fr.; Dreux (1861), 161 fr.

IV% même épreuve, mais en plus les lettres G. H. Vente Dreux (1858), 25 fr.

V% avec G. H., mais les travaux de Van Dyck ont presque disparu sous la retouche d'un graveur maladroit. Le mot Anterpiae a été ajouté au titre et la planche a été coupée des deux côtés. Ventes du chevalier S., 15 fr.; Marquis de B., de Florence, 78 fr.

VI% même litre en deux lignes, mais l'adresse G. H. a été effacée. Ventes Archinto, 2U fr.; Lauzet, 20 fr.

H Jean Snellinx, peintre d'histoire. 11 y a cinq Étals.

I" État avant la lettre et avant le trait carré qui encadre le por- trait. — Ventes Seguier, 2 liv. 10 sh.; Saint, 116 fr.; —Devèze, 150 fr.; Chevalier 5., 86 fr.; H. de L., 105 fr.; Martelli, 201 fr.; Dreux (1861), 160 fr.; Van Os, 165 fr.; par Vi- gnères (2 mai 1862), lZi3 fr.; D. G. de A., 260 fr.; Marquis de B., de Florence, Zi52 fr.; Drugnlin, 8 liv. sterl.

Ife, avec l'encadrement légèrement tracé, une seule ligne de titre et Ant. Van Dyck aqua forti, avant les lettres G. H. Vente du chevalier S., 17 fr.

111% le même titre et l'adresse de G/ H. Ventes Van den Zande, 30 fr.; Molasse, Uh fr.

IV*, le titre en deux lignes et les lettres G. II. Vente Duc de Rivoli, 19 fr. 50 cent.

V«, l'adresse de G. H. effacée sur le cuivre.

12 Le même Portrait, gravé une seconde fois.

I"'Étal, eau-forte pure avant la lettre et avant le pilier dans le fond, à gauche. Weber dit que cet État est probablement unique.

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Ii% la planche lenninée par Pierre de Jode, avec une ligne de titre, avec le nom de Van Dyck pinxit et l'adresse de Martinus Van den Eden et le privilège, et avant le nom du graveur. Vente Camber- lyn, 67 fr.

111% môme titre, même adresse, mais avec le nom du graveur. Vente Martelli, 35 fr.

IV, trois lignes de titre, l'adi-esse de M. Van Eden effacée (il ne reste que le privilège) et avec les lettres G. II.

V«, les lettres G. H. effacées. Vente Camberlyn, 3 fr.

13 François Snyders, peintre d'animaux. Il y a quatre États.

I" État, eau-forte pure, avant la lettre, avant le trait carré ; il n'y a de gravé que la tête et le collet. « Cette admirable pièce, dit We- her, est une des plus rares de l'œuvre. VentesSeg'Mier, 6 liv. 10 sh.;

Saint, 52 fr.; Chevalier S., 116 fr.; D. G. de ^.,/i51 fr.; de Janzé, 181 fr.; Drugulin, 21 liv. sterl.

11% les travaux dans le même État, avant le trait carré, mais avec le titre et Ant. Van Dyckfecit aqua forti. Non moins rare que le pré- cédent. — Ventes Seguier, k liv. 15 sh.; H. de L., 92 fr.

IIP, la planche entièrement terminée par J. Neeffs, qui a gravé le corps, les mains et le fond, sans toucher à la tête qui est restée telle que l'avait gravée Van Dyck. Le même titre, les noms de Van Dyck et de Jac Neeffs sculpsit et l'adresse de G. H. Ventes Devèze, 28 fr.; Chevalier S., 36 fr.; Martelli, 36 fr.; Archinlo, 85 fr.; Lauzet, 70 fr.; Marquis de B,, de Florence, 89 fr.; de Janzé, 36 fr.

IVe, même titre, mais les lettres G. H. effacées.

14 Juste Suttermans ou Citermans, peintre. Il y a cinq Etats.

r' État avant la lettre, avant le trait carré qui entoure le portrait «de la plus haute rareté », dit Weber, Ventes Revil (1838), 60 fr.;

Seguier, U liv. 12 sh.; Saint, 121 fr.; D. G. de A., 175 fr.;

Martelli, 301 fr.; H de L., tiOO fr. (1); Marquis de B., de Florence, 561 liv.

(1) C'est l'épreuve du cabinet Revil.

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11% avec le Irail carré et le titre. Le nom écrit CUermans, et on lit aussi Ant. Van Dyck aqua for H. Vente Camberlyn, 235 fr.

nie, même titre, mais avec les lettres G. H. Ventes Revil, 28 fr.; Devèze, 38 fr.; Van den Zande, 55 fr.; du chevalier de S., 28 fr.; Rochonx (16 mai 1857), U fr.; Molasse, 72 fr.;

du marquis de B., de Florence, 61 fr.; Drugnlin, 1 liv. 16 sh. 1V% le nom, au titre écrit Suttermans. Même adresse de G. H, V% le nom écrit Suttermans, mais l'adresse effacée.

15 Antoine Triest, évêque de Gand. 11 y a cinq États.

1" État, eau-forte pure, avant la lettre; la tête et les mains sont presque terminées, la draperie peu avancée; la planche est plus grande. M. Garpenter, qui décrit cet État, n'en connaît qu'une contre- épreuve jusqu'ici unique dans la collection du duc de Devonshire.

n«, la planche terminée par Pierre de Jode, avec trois lignes de titre, le nom de Ant. Van Dyck aqua forli, l'adresse de M. Van den Eden, mais avant le nom du graveur (1). Ventes Saint, 20 fr.; du chevalier S., 30 fr.; H. de L., 33 fr.; Martelli, 22 fr.; Archinto, 52 fr.

in% avec le nom du graveur Pierre de Jode.

IV, l'adresse de M. Van Eden enlevée, et, à la place, celle de G. 11.

Vente du marquis de B., de Florence^ /i6 fr. V% l'adresse de G. II. effacée.

16 Lucas Vorsterman, graveur (2). 11 y a cinq

États.

P'^ État, avant la lettre, avant le fond et avant le trait d'encadre- ment du portrait. Très-rare. Ventes Seguier, U liv. 10 sh.: Saint, 179 fr.; du chevalier S., 251 fr.; //. de L., 325 fr.; Martelli, Zi05 fr.; D. G. de A,, /lOO fr.; Molasse, 270 fr.; du marquis de B., de Florence, 631 fr.

(1) Une épreuve, avant toute lettre, de ce IF Étal, a été vendue à la vente de lady Saint-Aubin, en 1856, 3 liv. 3 sh.; elle manquait de conservation.

(2) Un dessin de ce personnage, par Van Dyck, a été vendu 160 liv.

Vente d'un Amalcur étranger, par Basan, en J77ù.

- 4G9

11% avant le lond, mais avec le Irait carré et le titre, et le nom do Aïil. Van Dyck aqua forii. Vente du vicomte de Jimzé, 305 fr.

ni«, également avant le fond, mais avec l'adresse de G. H.

IV% le fond gravé et l'adresse de G. H. Ventes Revit (1838); 12 fr. 50 cent.; du chevalier de S , 65 fr.; P. D. (1860), 29 fr.; Dreux (1861), 81 fr.; Van Os (1861), 25 fr.; Ar- chinto, 61 fr.; de Janzé, 2/i fr.

V% l'adresse eiïacée. Vente du marquis de B., de Florence, 31 fr.

17 Guillaume de Vos, peintre. 11 y a quatre États.

V^ État, eau-forte puie, avant la lettre. Il n'y a que la tête et le collet de terminés. «On ne connaît, dit Weber, que deux épreuves de cet État ; l'une au British Muséum, l'autre dans le Cabinet de Cli. Hall, à Londres.

11°, avant la lettre, mais avec le fond ; la partie ombrée de la poi- trine et le bras gauche sont beaucoup plus terminés, mais la partie éclairée et le bras droit seulement au trait. Ventes Revit (1838), U9 fr. 50 cent.; Seguier, 2 liv. sterl.; Devèze, kO fr.; H. de L., 75 fr.; Martelli, 5li fr.; Archinto, 2/i5 fr.; D. G. de A., 75 fr.; du marquis de B., de Florence, 250 fr. ; par Vignères (27 novembre 1867), 119 fr.

HP, la planche terminée au burin par S. de Bolsvert ; avec la lettre, les noms de peintre et de graveur et les lettres G. H. Ventes du chevalier S., 10 fr.; Archinto, Zi8 fr.

IV% même titre, mais l'adresse de G. H. effacée. —Vente Camber- tyn, 6 ïr.{l).

18 Paul de Vos, peintre (2), Il y a cinq États.

l*' État, eau-forte pure et avant la lettre, il n'y a de gravés que la tête, le collet et une partie du fond. Très-rare. Ventes Revit (1838), 99 fr.; Seguier, à liv. iOsh.; —Saint, 362 fr.; Devèze.

(1) Le catalogue indique cet État, avant quelques Iravaux, repris au burin, sur la poitrine et sur le brasgauclie du personnage.

(2) Le dessin de Van Dyck qui a servi à cette estampe, a été vendu 2/i fr., chez Mariette, à l'abbé de Tersan. Voyez Mariette (A. B., H, 208).

470

26/| fr.; Chevaliers., 310 fr.; D. G. de A., 720 Ir.; Cam- berlyn, 185 fr. (1); du marquis de B., de Florence, 610 fr.

11% la planche, terminée par Jean Meyssens, le titre, le nom de Van Dyck et Jean Meyssens excudii, mais avant les contre-tailles sur le manteau, l'ombre portée sous le doigt de la main, et quantité d'autres travaux. Ventes du chevalier S., 35 fr.; Martelli, 50 fr.; D. G. de A., 75 fr.; du marquis B., de Florence, 03 fr.

IIP, même titre, mêmç adresse, mais les contre-tailles ajoutées dans diverses parties. U y a deux sortes d'épreuves plus ou moins travaillées. Ventes Bevil (1838), 10 fr.; Chevalier S., 6 fr. 50.

IV% la planche retouchée par Bolswert, le titre en deux lignes, le nom de Van Dyck pinxit et fecit aqua forti; à droite, S. à Bols- wert sculpsit, avec l'adresse G. H.

V% l'adresse de G. H. effacée.

19 -^ Jean de Wael, peintre. II y a cinq États.

P'" État avant toute lettre ; le bras et la main gauche ne sont pas indiqués; les bords de la planche sont fort raboteux et irréguliers. Extrêmement rare. Ventes lîevil (1838), 50 fr.; Seguier, 5 liv. 2 si).; Saint, 155 fr.; Devèze, ZiO fr.; Chevalier de S., 199 fr. 50 cent.; H. de L., 200 fr.; Lady Saint-Aubin (1856), U liv. 10 sh.; Martelli, 190 fr.; Dreux (1861), 200 fr.; D. G. de A., 235 fr.

.IP, avant toute lettre, mais la main elle bras gauche s'y trouvent, la forme de la planche est la même que dans l'état précédent. Weber dit que la seule épreuve connue de cet État se trouve au Cabinet de M. le docteur H. Wolff, à Bonn. Il y en avait un dans la collection Saint, vendue 99 fr.

IIP, avec le titre en deux lignes, Ant. Van Dyck fecit aqua forti, mais avant les contre-tailles sur lemanteau^, le long de la poitrine, à gauche, et avant l'adresse de G. H.

IV% avec les contre-tailles sur le manteau et avec les lettres G. H. Ventes Devèze, 18 fr. avec le État. Van den Zande, 31 fr.; Chevalier S,, 28 fr.; Dreux (18/il), 19 fr. 50 cent. Y an Os (1861), 25 fr.; Drugulin, 16 sh.

(1) Cette estampe est une contre-épreuVe du P' État, qui a servi à Meyssens pour retoucher la planche; elle est retouchée au crayon noir.

471

V% Tailresse de G. H. effacée. ~ Vente Archinio, /lO Ir. , une an- cienne épreuve sur papier à la Folie.

20 Waverius ou Van den Wouver (chevalier Jean), conseiller au service de l'archiduc Albert. Il y a cinq États.

pr État, eau-forte pure, avant toute lettre ; la tète et le collet y sont presque terminés; la chaîne, les boutons et l'habit brodé sim- plement au trait; l'hermine du manteau et le manteau même à peine indiqués, avant la main e^ le fond. «La seule épreuve connue de cet État se trouve, dit Weber, chez M. G. -S. Baie, esq., à Londies. » Getle épreuve a été vendue l/i liv. IZi sh., chez Seguier, h Londres, en ISZiZi.

TI«, avant la lettre, la tête terminée au burin ; la main qui tient une lettre y est introduite, et, des deux côtés de la tête, une partie du fond. On ne connaît que deux épreuves de cet État : une au Bri- tish Muséum (1), l'autre au musée d'Amsterdam.

IIP, la planche terminée par Ponlius, avec une ligne de titre. A gauche, Ant. Van Dyck pinxit, et M. Van den Eden excudit cum priuilegio, avant le nom du graveur et avant la date dans le haut (2). Ventes H. de L., 38 fr.; Martelli, IxQ fr.; Lauzet, 110 fr.; Marquis de B.^ de Florence, 55 fr.

V^, l'adresse de G. H. effacée. Vente du marquis de B., de Florence, Uh. 50 cent.

21 Philippe Le Roy, baron, seigneur de Ravels, conseiller d'État du roi d'Espagne, Philippe IV. Il y a cinq États.

(1) Cette épreuve, dit M. Carpenter, amenée, au moyen de blanc et de noir, à l'effet que Van Dyck désirait, que produisit Pontius dans la gravure définitive.

(2) Il est probable, dit Weber, qu'il y a un second État de l'édition de M. Van den Eden, avec le nom; mais nous n'en avons jamais rencontré d'épreuve. Cet État serait à ranger entre le IIP el le IV^ décrits. Cet État se trouvait dans la vente Drugulin, h Londres; il a été vendu 13 liv. sterl.

472

I" État, eaii-forle pure, avant toute lettre; il n'y a de gravé que la * tête, très-peu du collet et du haut du manteau ; au-dessous de Té- paule gauche, une forte tache d'eau-forte. Ventes Revil (1838), 210 fr.; Seguier...! Saint, les trois premiers États vendus en- semble, 501 fr. ; du chevalier S., 80 fr.; Bohm, à Vienne (décembre 1865), ili9 flor.; Drugutin, 7 liv. sterl.

II", pareil au précédent, moins la coulure d'eau-forte, Ventes Revil (1838), 80 fr. Chevalier de S., 80 fr.; —H, de I., 120 fr.; —D. G. de A., 170 fr.

IIP, avant la lettre ; le buste terminé et placé sur un fond noir est entouré d'une bordure ovale; on ne voit pas encore la chaîne sous le manteau et les angles de l'ovale sont blancs. Weber dit cet État peut- être unique. Une contre-épreuve de cet État, vente Camberlyn, 215 fr.

1V% pareil au précédent, exception faite des angles de l'ovale, couverts d'une taille horizontale. Ventes Revil (1838), 111 fr. 50 cent.; du chevalier de S., 87 fr.; Camherlyn, 390 fr.; du marquis de B., de Florence, 335 fr.; Druguliti (1), 6 liv. sterl.

V% avec la chaîne sous le manteau, avec le litre et les armes elles mots Ant. Van Byck faciem delineavit et fecit aqua forti (2). Ventes Devèze, 28 fr. du chevalier S., 20 fr.; par Vignères (17 mars 1858), 17 fr.; -- Camberlyn, IZiO fr.

22 PieiTe Stevens, aumônier du Sénat d'An- vers et curieux de tableaux. Il y a six États.

I^Élat, à l'eau-forte pure et avant toute lettre. Yenies Seguier, 6 liv.; —H.deL.,USO fr.

(1) Dans le catalogue de cette vente sont mentionnées deux va- riantes du V* Étal de Weber, ce qui ferait sept États de ce portrait de Pli. Le Roy. Ces variantes sont avant la chaîne, sous le manteau, mais avec Tinscripiion. Cet État serait entre les IIP et IV^ de Weber (vendu 2 liv. 10 sh.), et un autre État, avec les mots in fano sli Lam- berti effacés ; cet État serait le septième (vendu 1 liv.).

(2) Ce portrait, dont les États sont très-rares, n'appartient à aucune suite, ni à celle de G. Hendricx, ni à celle de Meyssens; il a été, sans doute, publié isolément et, peut-être, fait spécialement pour le personnage qu'il représente. M. Carpenter décrit un second portrait du même personnage dont il conteste Foriginalité et qui serait une copie en contre-partie de celui que nous décrivons ; ce portrait a été vendu, en mai 1850, à Londres, 6 liv. sterl.

478

^11% la planche terminée par Lucas Vorslerman, une ligné de titre (1), à gauche Ant. van Dyck pinxit, à droite Martinus van den Edencum privilégia, avant le nom du graveur.

Iïl% même titre, même adresse, mais avec le nom du graveur. Ventei/. de L.,18 fr.

IV% trois lignes de titre, l'adresse de M. Van den Eden effacée et remplacée par les lettres G. H. Vente Ch. Blanc, 16 fr.

ye, avec les lettres G. H. effacées.

23 Le Titien et sa Maîtresse. Sujet de demi-fi- gures, gravées d'après Le Titien. Il y a cinq États de cette estampe.

I" État, eau-forte pure, avant la lettre et avant le trait carré ; le fond légèrement ombré ; la joue gauche, le cou et une partie de la femme sont entièrement blancs ; la seule épreuve connue se trouve au British Muséum (2) .

11% avant la lettre, les travaux sont plus avancés, la joue gauche et le cou sont couverts de travaux au burin ; mais la niche se voit une tête de mort n'est pas terminée. Une épreuve de cet état est au Brilish Muséum.

111% la planche entièrement terminée, au bas quatre vers et une dédicace à Luca van Uffel, par van Dyck (3). Ventes Mariette,60 liv.;

Cancel de Monfirmin (1798), 90 liv.; T, T. (1813), 80 fr.; Rigal, fr.; Durand (1821), 50 fr.; Revil (1838), 88 fr.; La Mothe Fouquet, ZiO thaï.; Debois, 120 fr.; Berlin, 255 fr.;

Devèze, 170 fr.; Van den Zande, IZil fr.; H. de L., 290 fr. (celte épreuve est signée de Mariette); Lady Saint-Aubin, (> liv. 6sh.; E. NorUin (1858), 2/i5 fr.; D. G. de A. (Arozarena), 165 fr.; Camberlyu, 156 fr.; Marquis de B. de Florence, 96 fr.;

(1) Une épreuve avant toute lettre de la planche terminée par: Lucas Vorsterman est au British Muséum.

(2) Duchesne (Voyage d'un iconophile, p. 2/i5), cite une épreuve à l'eau-forte retouchée au pinceau par Van Dyck qui est dans l'œu- vre de ce peintre, au cabinet des estampes à Amsterdam. Cet œuvre est renfermé dans six portefeuilles et conlienl 853 estampes. Il y a aussi une épreuve â l'eau-forte pure, citée par Benard, dans \q. Catalogue de la collection du duc d'Ursel, vendue en 1806.

(3) Cet État peut être considéré comme le premier, les deux autres étant des épreuves d'essai peut-être uniques.

n (est.) . 31

474

Vicomte de Janzé, 71 fr. ; Driigulln, 8 liv. slerl.; Af. le comte... de Vienne (1867), 305 fr.

IV«, avec la même inscription;, mais au-dessous de la dédicace on lit, en caractères plus petits, à gauche : Titian inventer cum priuilegio régis, et, au milieu, vers la droite : A Bon Enfant excu.Yenies liossi (1822), 9 fr.; Saint, 20 \r.;—MarlelU, 10 {v.',—Camberlyn, 80 fr.; (cette épreuve signée au verso P. Mariette 1679); Marquis de B. de Florence, 6 fr. 50.

V«, radresse de A. Bon Enfant effacée. Vente Saint, 6 fr. (avec une épreuve du VI« Étnt avec Tadresse de P. Mariette) ; Pel- letier, 20 fr.

24 Le Christ couronné d'Épines, dit le Christ an Roseau (I).

!"■ État d'eau-forte pure et avant toutes lettres (2).

1I«, entièrement retouchée au burin, par Vorsterman (3), litre en quatre lignes et Anton. Van Dyck inven. cum privilégia régis. Ventes Joullain (1779), 52 liv.; Bourlat de Montredon (1788), 53 liv.; Basan (1798), 12 fr.; Citoyen A., 60 fr,; Valois (1801), 60 fr.;

Silvestre, 72 fr.; L. T. (1813), /i7 fr. 95; Sainson (1814), /il fr.; Bigal, 2/i fr.; Logette, 55 fr. 50 ; Durand (1821), 80 fr.; Langlès, 71 fr. 95 cent.; Durand (1836), 76 fr.; Bevil {iS3S), 100 fr.; Debois (18/i5), 173 ir.; A. D., amateur belge, 261 fr.; Saint, 280 fr.; La Molhe Fouquet, 98 thaï ;

(1) La planche et sept épreuves ont été vendues chez Le Bas en 1783, kS liv. ; elle est aujourd'hui à la chalcographie du Mnsée du Louvre.

(2) Il existe, dit M. Carpenler, une épreuve de cet État dans la collection du duc de Devonshire; nous en trouvons aussi une citée dans le Catalogue de la collection de sir Marmol, se trouvait un bel œuvre de Van Dyck ; il y avait dans cette même collec- tion un très-bel œuvre de Rubens. Le catalogue de ces deux œuvres est précédé des objets trouvés à la maison mortuaire de Uubens, en 16/40.

(3) La planche avait manqué à Tcau-forle, elle élait trouée et il a fallu piesque l'effacer et la refaire presque tout entière au burin, ce quia demandé de la part du graveur bien de rha])ilelé et de la pa- lit'nce. Mariette (A. B. II. 180).

475

B. Delessert, /j05 fr. (c'est celui de la venle Saint); H. de L. (La Salle), liS5 Ïr.;—Busche, 62 fr.;— Chevalier A. D. de Turin, 205 fr.; Dreux (1861), 4-05 fr.; D. G. de A. (Arozarena), 890 fr. (c'est répreuve des cabinets Coule et de La Salle); Simon, 395 fr.; par Clément (23 février 1863), 136 {r.;—Sommeson (1865), 230 fr.;— Camberlyn (1866), 230 fr.; Comte... de Vienne (1867), 305 fr.; l'estampé du Christ au roseau réunie à celle du Titien et sa maî- tresse. Les deux estampes, ventes par Basan (1778), 85 liv.; Revit (18/i5), Zi52 fr.;— De la Combe (18Zi6), 605 fr. (ce sont les deuv épreuves du cabinet Revil, 1838, vendues 180 fr.); Van Os (1850)» 1,080 fr. (ce sont les épreuves de la vente Revil 1865).

111% addition du mot Begis après le cumprivilegio et avec l'adresse A Bon Enfant excn. Ventes Pagin, 50 fr.; Vischer, 40 fr. Pelle- tier, 67 fr.

IV^, le mot invenit en entier et fecit aqua forii écrit à la suite; l'adresse de Bon Enfant est effacée. Ventes Saint, 12 tr. 50 ; Devèze, 23 fr.; Camberlyn, 8 fr. 50 ; vicomte de Janzé, U9 fr.

Ve, les mois cum privilegio Régis eiïsicés. Ventes Devèze, 23 fr., avec le VlPÉtat; par Vignères (1837, 23 novembre), 6 fr.

Vr, avec l'adresse de : A Paris, chez J. Ph. Le Bas, graveur du cabinet du roy, rue de la Harpe. Vente Camberlyn, Ix fr. 50.

VIP, cette dernière adresse efl'acée.

25 Une Sainte Famille. A droite, dans l'angle du bord, on lit : Antoni Van Dyck (\).

26 Buste de Sénèque ; la tête, à Teau-forte, at- tribuée à Van Dyck (2). Elle a été terminée par Lucas Vorstermann. On lit l'inscription suivante : L, Annœiis Seneca, Pet. Paul llubens pinxit, etc.

(1) Renouvier (Types, Écoles Flamandes, p. 123), cite aussi cette sainte famille comme de Van Dyck.

(2) Une épreuve se conserve au British Muséum, il est éciit dessus à la plume cette plirase : La Marmore antiqao delineavit. Avan Dyck; M. Carpenler est porté à croire que cette eau forte est de I^ubens plutôt que de Van Dyck. Richardson en décrivant la statue de Sénè- que à la villa Borghèse cite celte eau-forte et dit : Van Dyck a fait la gravure de cette lête, elle est extrêmement rare.

41(i

Carpenter cite 13 pièces à l'eau-forle attribuées à Van Dyck par Florent le comte, Smith (catalogue raisonné, etc., partie III, A wt. Van Dyck); Benard (catalogue Paignon-Dijonval) et le. catalogue de Van der Dussen, en 1775 ; il doute de leur originalité et avec raison, car plusieurs sont de Daniel Van den Dyck, les autres, le portrait du prince Charles-Louis, comte Palatin, nous semble être celui gravé à l'eau-forle d'après Van Dyck, par Samuel Bernard, et le Christ mort sur les genoux de la Vierge, belle pièce qui porte le nom de Ant. Van Dyck inv, ; la gravure en est attribuée à L. Fran- chois, \i3ir Mariette. Le Blanc ciîe une épreuve postérieure avec l'a- dresse de Fr. Bouj'lier (1). On attribue ejicore à Van Dyck une eau- forte, la Charité romaine (2).

DYCK (Daniel Van Den)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

Daniel Van den Dyck, dit Brullioi (I. 1520 A.), naquit en France, selon Boschini, et selon d'autres en Flandres (3), et fut peintre d'histoire et graveur à l'eau-forte. Il travailla à Venise et devint inspecteur de la Galerie de Manloue en 1658. Robert -Dumesnil (Ilf, 17,) décrit cinq pièces marquées D. V. Dick, in. et fecit. Le catalogue Rigal mentionne une pièce : Berger et Bergère, que Le Blanc dit être Diane et Endymion.

i La Chaste Suzanne (4). Au bord d'un bassin, au milieu du bas, on lit : Dani. Van den Dyck fecit. Pièce en hauteur.

Vente //. Z., par Bochoux (1863), 7 fr. 50. 2 La Déification d'Énée. Dans la marge, au mi-

(1) Une épreuve vendue 8 ft-. par Yignères [i" min\ 1857).

(2) A la vente Veters (1767) sont cités quatre morceaux, dont la Charité romaine, gravée ii l'eau-forte, par Van Dyck, 27 liv.

(3) Mariette (II, 209,) le dit Flamand.

(/i) Une autre composition de ce sujet est Suzanne devant ses Juges, deux estampes en largeur, et un saint Sébastien h mi-corps: un ange lui appoile la palme du martyre. Ces trois estampes, non tlécriles par lioberl-DnmcHinl. Vente h. D. (Il mars 1856).

1

_^ 477

lieu, un écusson couronné, quatre vers latins en deux colonnes, et une dédicace au marquis Gical- (eri.

Ventes R. D. {Robert -Dumesnil, 25 mars 18Zi^), 10 fr. (avec la chaste Suzanne); Camberlyn, 27 fr. l'estampe d'Énée seule.

3 Bacchanale. Silène ivre est soutenu par une Bacchante. Sur la terrasse, à gauche, Dani. Van den Dyck fec. Vente par Defer (19 décembre 1853), 15 ir.

E

E. (Cette lettre renversée)

PEINTRE ET GRAVEUR AU BURIN.

Bartsch (JX, 67) décrit de ce maître allemand la pièce suivante : « Le Seigneur et la Dame à genoux devant un crucifix, avec la marque E renversée et la date de 15Zi6. » Vente Vischer (1852), UO fr. Voyez Brulliot (II, 672) et Le Blanc.

EARLOM (Richard)

GRAVEUR A l'eAU-FORTE ET A LA MANIÈRE NOIRE.

dans le comté de Sommerset, en 1728, mort à Londres, vers 1790. Ce maître a porté au plus haut degré la gravure en mezzo- tinto ou manière noire, surtout dans ses deux admirables planches de Fleurs et de Fruits, d'après Van Huysum. Son œuvre est consi- dérable en sujets, portraits et divers recueils, dont celui du Liber veritatis, d'après les dessins de Claude Le Lorrain. Une partie de ses meilleures planches se trouve dans le recueil la Galerie Hougthon, Londres, 2 vol. in-fol. Voyez Hubert et Rost (IX, 20,) et Le Blanc, qui cite /i08 pièces en y comprenant les 300 planches du Liber veritàlis.

478

1 Sainte Famille dans un paysage, d'après P. -P. Rubens. :

I" État avant la lettre. Ventes Torré et autres (1782), 29 fr.; —De Lamothe-Fouquet, à Boon (18Zi7), 5 thalers ; ArcUnto (1862), 20 fr.

2 La Madeleine aux pieds de Jésus. Gravé d'a- près P. -P. Piubens.

P' État avant la lettre, les noms d'auteurs et la publication de Boydel tracés à la pointe. Ventes par Basan (3 février 1778), 36 liv.; Alibert (1803), 70 fr.; par Regnault deLalande (1812), 29 fr. 50 ; Sainson (1816), 20 fr.; Debois (18/i5), 39 fr.; Fa» der Zande, kl fr.; H. de L, (Lasalle, 1856), 17 fr.; par Clément (13 février 186/i), 21 fr.

3 Sarah présentant Agar à Abraham, d'après Adrien Van der Werff, \ 784.

I" État avant la lettre. Ventes Pagïn (18ZiZi), 30 fr.; Busche (1857), 17 fr. 50; Geeldemeester (31 avril 1862), àU fr.; Cam- berlyn (1865), 25 fr.

4 Agar et Ismaël dans le Désert, d'après une

peinture de Louis Carrache faite sur le tableau du

Corrége, qui est dans la galerie de Parme, connu

sous le nom de la Z ingara.

I" État avant la lettre, les noms d'auteurs et la publication tracés à la pointe. Vente Debois (18Zi5), 15 fr. 50.

5 Le Jugement de Paris, d'après Lucas Gior-

dano. Gravé en 1778.

l"État avant la lettre. Vente Citoyen A. (1797), 96 fr., avec le Sommeil de Bacchus, d'après le même et aussi avant la lettre.

(i A Iron Foi^ge (La Forge), d'après Wright. I" Étal avant la lettre, les noms et la publication en 1772, traces

479

à la pointe. Ventes Citoyen A. (1797), 66 fr.; Pieri-Benard (1826), 25 fr.; Pagin (18Z|Zi), 30 fr.; Debois (1865), 20 fr.

II«, avant la lettre. Ventes Léopold Choiseul (1772), iU fr.; Geeldemeesler (1862), 15 fr.

7 A Blacsmith's shop (les Forgerons), d'après Wright.

P' État, les noms et la publication en 1871, à la pointe. - Ventes Debois, 39 fr.; Geeldemeesler (1862), 16 fr.

8 La Sorcière. Gravé d'après D. Teiiiers.

pr État avant la lettre. Ventes Citoyen A. (1797), 150 fr.; Alibert (1803), 70 fr.; Logette (1817), 40 fr.; Pieri-Benard (1826), 31 fr.

IP, avec la lettre. Vente Comte de Corneillanj (1865), 9 fr. 60 cent.

9 L'Ambassade d'Hyderbeck à Calcutta, et, en pendant, la Chasse aux Tigres dans les Indes orien- tales. Deux estampes, d'après Zoffani.

Vente Rigal (1817), û2 fr.

10 Combat de Coqs, donné à Calcutta par le colonel Mordant, en 1780. D'après Zoffani.

Vente Langlès (182Zi), 57 fr.

11 A Concert of Birds (Concert d'Oiseaux), d'après Maria Nuzzi, dite Marie des Fleurs.

1" État avant la lettre. Ventes M. M. Londres, 1859), 28 fr.; Geeldemeesler (1862), l/i fr., et 8 fr. une épreuve avec la lettre.

12 A Flower pièce (les Fleurs). A Fruit pièce (les Fruits). Gravé d'après les tableaux de Van Huy- sum, qui étaient dans la galerie Houghton, aujour-

480

dliuî au musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg. Chef-d'œuvre de gravure à la manière noire.

Premières planches (1), I" État avant la lettre, les armes, les noms d'auteurs et la publication, en 1778-1781, tracés à la pointe. Ventes Citoyen A. (1797), 140 fr.; Basan (1798), deux suites doubles avant et avec la lettre, 127 fr.; M., par Regnault de La- lande (1812), 250 fr.; Boule (1831), 70 ïw; Pagin (18Ziû),

98 fr. (une seule première planche); Debois (18/i5), 92 fr.; A Well-Know collector (27 mai 1856), 7 liv. sterl.; —Van Os (1861),

99 fr.; par Clément (23 février 186/i) , 151 fr.; Marshall Londres^ 186/i), 6 liv. 6 sh.; Camberlyn, 125 fr.; Comte Cor- neillan (11 décembre 1865), 162 fr.

Deuxièmes planches, I" État avant la lettre, la légende dans les armes, les noms et la publication tracés à la pointe. Ventes Logette (1817), 101 fr.; Amateur étranger, par Defer (20 mai 18Z|7), 60 fr.; Geeldemeester (1862), 59 fr.

IP État avec la lettre (2). Ventes Langlès (182Zi), 50 fr.; par Defer (24 novembre 1847), 31 fr.; Martelli (1858), U9 fr.; le comte ...de Vienne (1867), 80 fr.

13 Agrippiue débarquant à Brindes, avec les cendres de Germanicus, d'après B. West.

P"" État avant la lettre, le titre, les noms et la publication en 1776, tracés à la pointe. Ventes M., par Regnault de Lalande (1812), 112 fr.; Logette (1817), 79 h\; Sainson (iSïU), 50 fr.

(1) Le succès de ces deux belles estampes ayant usé les planches, elles durent être regravées ; nous ne saurions dire si c'est sur les anciennes ou sur de nouvelles : la seule différence est dans les armes, au-dessous desquelles est une banderole qui, blanche dans les pre- mières planches, a une inscription dans les secondes.

(2) Nous ne pouvons reconnaître dans les épreuves, avec la lettre, la différence des planches : elle n'est signalée dans aucun catalogue, et la légende se trouve au bas des armes dans le grand nombre d'épreuves qui sont passées sous nos yeux.

481

14 L'Académie royale de Londies, au moment pose le modèle. Gravé d'après Zoffani (1).

F' État avant la lettre (2); les noms et la publication en 1773 tracés à la pointe. Ventes par Basan (1778), 59 liv. 19 sous ; Citoyen A. (1797), 240 fr.; Détienne (1809), 180 fr.; M. par Regnault de Lalande (1812), 200 fr.; Logelte (1817), 133 fr.; Archinto (1862), 62 fr.; Clément (13 février 186Zi), 50 fr.; —Cam- berlyn, ZiOfr.; Corneillan (1865), 20 fr.

IP, avec la lettre. Ventes Amateur belge (18Zi5), 21 fr.; Comte.... de Vienne (1867), 11 fr.

15 .Exhibition of ihe Royal Academy of pain- ting in the yeard, 1771. D'après Brandouin.

Ventes par Clément (8 janvier 1866), 20 fr., avec un pendant : Ylntérieur du Panthéon de Londres; Comte.... de Vienne (1867), 23 fr., les deux mêmes.

16 Les Marchés au Gibier, au Poisson, aux Légumes et aux Fruils. Quatre estampes d'après Sny- ders et Langjan, dites les Quatre-Marchés.

J^'" État avant toutes lettres, très-rare.

IP, avant la lettre, les noms et la publication en 1775 à 1783 tracés. Yenies ifQ.r Regnault de Lalande (1803), 110 fr.; par k même (19 janvier 182Zi), 57 fr.; par De fer (2Zi novembre 182û), 99 fr.; A Well Know collector (27 mai 1856), ti liv. 18 sh.

IIP, avec la lettre. Ventes Le Beau (9 novembre 18/i6) ; Cam- berlyn (1865), 120 fr.

17 La Nourrice et le Fils de Rubens. Gravé

d'api^ès P. -P. Rubens.

I" État avant la lettre. Ventes M. Regnault de Lalande (1803), 30 fr.; Marshall (186Zi), 17 sh. IP, avec la lettre. Vente Geedelmeester (1862), 19 fr.

(1) Il y a un trait explicatif qui donne le nom de chaque membre qui y est représenté. Voyez Académie de Londres, IP partie, 1" vol., page 2/i.

(2) A la vente Camberlyn, en 1865, il y avait une épreuve avant que d'être entièrement terminée : elle a été vendue 100 fr.

482

13 Le Porteur de Lièvres, d'après Zoffani.

I««- État avant la lettre, les noms et la publication tracés. Vente

M., par Regnault de Lalande (1803), 16 fr.

«

19 Paysage au milieu duquel est uu moulin, d'après Hobbema.

P»" État avant la lettre. Ventes Lempereur (1773), V2 fr.; Basan (1778), 16 liv.; Comte.... de Vienne (1867), 5 fr.

20 George lïl, roi d'Angleterre et sa Famille,

d'après Zoffani.

I" État avant la lettre, les noms d'auteurs tracés à la pointe. 11 y a deux sortes d'épreuves : dans la 1", le roi regarde à droite; dans la 2^ il regarde de face.

21 - Portrait équestre du duc d'Aremberg. Gravé d'après Ant. Van Dyck (1).

I^f État avant la lettre, les noms et la publication en 1783 tracés à la pointe. Vente H. de L. (La Salle, 1856) , 19 fr.

22 Hélène Forman, seconde femme de Ru- bens. Gravé d'après ce maître, en 1783.

I«f État avant la lettre, les noms tracés à la pointe. Vente Marshall (1864), 1 liv. 1 sh.

23 Liber veritatis, or collection of two hun- dred prints after the original designs of Claude Le Lorrain in the collection of the duke of De- vonsliire executed by R. Earlom manner and taste of the drawing. London. Boydell, 1774. Publié en 10 liv. de 20 planches chacune (2).

(1) Earlom a encore gravé les portraits du duc d'Yorck, de Cha- lonez, de James Stuart, duc de Richemont, d'après Van Dyck et d'après divers maîtres, les portraits de Marc-Ardell, de Shakespeare. Rembrandt et sa femme, d'après ce maître.

(2) Il a été publié un volume supi)lémcnlaire gravé par divers ar-

48:^ -

I" Étal avant la letlre, très-rare (1). Vente Batailhe Francis de Montval (1827), 380 fr. les 10 livraisons.

II«, avec la lettre. Vente Saint (18Zi6), anciennes épreuves sur papier verger; avec le volume supplémentaire, les trois volumes reliés, 279 fr.

111% retouché. Il y a des épreuves avant la lettre. Vente D. par Defer {ili mai 1838), un exemplaire avec la lettre, 270 fr.

Earlom a encore gravé à l'eau-forte le Recueil de Cipriani (voyez ce maître). On trouve de ses es- tampes gravées àl'eau-fofte, au burin, au pointillé et à la manière noire, d'api^ès des tableaux de maî- tres italiens , flamands , qui sont en Angleterre, et d'après ceux de l'École anglaise, dans le Recueil de Boijdell et celui de la galerie Houghton.

EGHARD ou ESGHARD (Charles)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE ET A LA MANIÈRE NOIRE.

à Caen, en 1762, associé de l'Académie en 1785. Il a gravé à l'eau-forte son portrait, en 1782; diverses figures en buste, dont une d'après C. Visscher; suite d'animaux, d'après H. Roos; paysages avec ruines, d'après B. Breemberg; la tour de Calais : on voit à droite l'ascension de MM. Romain et de Rozier, etc. Plusieurs de ces estampes avec les dates de 1782 et 178Zi. Vente Rigal (1817), 22 pièces de Ch. Echard, payées iU fr. Voyez Le Blanc et Nagler (IV, 65).

EGMAN ou EGKMAN (Edouard)

DESSINATEUR ET GRAVEUR SUR BOIS ET EN CAMAÏEU.

à Matines, en 1610 ou 1638. A gravé à Paris. Il a copié, d'après

tistes, d'après les dessins du Claude qui sont en Angleterre, dans les collections particulières ; il conlient 100 planches.

(1) Les planches ayant été par la suite retouchées, on en a tiré des épreuves nouvelles avant la lettre; elles sont imprimées sur papier vélin, au lieu que les premières épreuves avant et avec* la lettre de la première édition sont tirées sur papier verger.

484

Callot, la pièce dite VÈvenlaii et la suite des Gueux, en 25 pièces, y compris le litre Capitano de Baroni. Il a aussi gravé d'après A. Bosse. Voyez Hubert et Rost (VI, 72), et Le Blanc.

EDELINGK (Gérard)

DESSINATEUR ET GRAVEUR AU BURIN.

à Anvers, en 16/i0; mort à Paris, aux Gobelins, le 2 avril 1707. Élève de Corneille Galle dit le Jeune. Il se perfectionna sous Nicolas Pitau et François de Poilly. Il fut reçu membre de l'Aca- démie de peinture et conseiller dans la même séance. Voyez Fetis {Les Artistes Belges à l'Étranger, II, 190).

Watelet, dans son Dictionnaire de Peinture, à l'article Edelinck {II, 182), caractérise ainsi le talent de cet artiste : « Son travail est fier et précieux, et annonce un sentiment profond de la couleur; son burin est plus soigné que celui des Bolswert, des Vorsterman, sans être moins pittoresque ; mais, chez lui, le soin ne dégénérait pas en petitesse et n'entraînait pas cette longueur de temps que les graveurs mettent aujourd'hui à leurs ouvrages ; la grandeur et le nombre de ses estampes témoignent de son étonnante facihté. Edelinck n'a pas fait d'ouvrages médiocres ; on trouve dans tous la même hardiesse de burin, la même chaleur qui anime ses portraits et qui en fait le plus illustre des graveurs qui aient illustré le siècle deLouisXIV. » Uobert-DumesnU (P. G. F., VII, 169) décrit 339 pièces de ce maître, dont 200 portraits. Le Blanc, dans son manuel, en cite 337. Voyez encore Huber et Rost (VI, 170), un long article de Mariette (1) sur ce graveur, dans son Abecedario (III, 211). Le portrait de Gérard Edelinck a été gravé par Nicolas Edelinck , d'après Tortebat.

1 Le Déluge, d'après le tableau d'Alexandre Véronèse, dans le musée du Louvre (2).

(1) Mariette possédait une très-belle œuvre d'Edelinck en Zi20 pièces, dont plusieurs doubles avec différences.

Dans une vente faite par Bason en 1778, cent soixante-dix portraits d'Edelinck furent adjugés à 600 liv. à la vente de Joullain en 1779, deux cent cinquante-sept estampes des trois Edelinck furent adjugées K 105 fr.

(2) Cette planche, (jue Jeai) Edelinck avail enlrejuis de graver.

485

l«f Élat avant la lettre. Ventes Tufuilkin (1845), GO fr.; De- lande (l^mars 1852), 75 fr.; Thibaudeau (1857), 11 fr. 50.

IP, avec la lettre. Ventes d'un cabinet étranger, par Basan (1775); Silvestrc (1810), 17 fr.; Sainson (18U), 9 fr.

2 Moïse tenant les Tables de la Loi. Gravé d'après le tableau de Philippe de Champagne, du Cabinet de M. de Lalive (1).

I" État, avant la dédicace à M. le président de Harlay; seulement les noms d'auteurs (2). Ventes Pieri-Benard (1826), 33 fr. 50; Buckingham (1836), k liv. U sh.; Debois (18/i5), 201 fr.;— Vers- toi k de Soelen (1851), avec le IP État, 29 florins; par Clément (13 février 1866), 255 fr.; Marshall Londres, 186/i), 10 liv. 10 sh.

IF, avec la dédicace. Ventes Brochant (1776), 22 liv. 10 s.; Pieri Benard, 10 fr.; Tufialkin, 36 fr.

If F, avec l'adresse de Brevet.

3 La Sainte Famille, dite le Benedicite. Gravé d'après Le Brun, en ITOi (3).

F^ État avant la lettre. Ventes Bebois, 190 fr.; Batlier (1859), 63 lY.—Archmto (1862), 151 fr.; —Lauzet (1:862), 30 fr.; Comte... de Vienne (1867), 65 fr.

fut laissée inachevée à sa mort, et ce fut Gérard Edelinck qui la fit achever par son plus jeune frère, sous ses yeux, et y donna ensuite la dernière main. Mariette (A. B., III, 213).

(1) La planche de cette estampe a été payée 320 liv. à la vente de Claude Brevet, en 1782.

(2) Cette planche, commencée sous la direction de Nanteuil, a été terminée en 1699 par G. Edelinck, qui avait hérité de lui, ayant épousé sa nièce.

(3) Ce tableau peint pour les compagnons charpentiers de la con- frérie de Saint-Joseph, érigée en l'église de Saint-Paul, h Paris.

486

4 Sainte Famille. D'après le tableau de Ra- phaël, dans le musée du Louvre (1).

Trois épreuves d'essai avant la lettre, les seules connues, sont dans les collections de Paris, Vienne (2) et Berlin; ce sont sans doute celles qui ont passé dans les ventes suivantes : Ruhemhré (juin 1865), 220 liv.; Citoyen A. (1797), avant les entre-taillessur le ciel, 725 fr.; Buckingham Londres, 183Zi), 73 liv. 10 sli. pour le Cabinet des Estampes de Paris.

T" État avant les armes de Colbert (3). Ventes Tallard (1756), 26 liv. 16 sous; Chavray (1766), 60 liv.; Jullienne (1767), 60 liv.; Pelt et de D. (177/i), 7U fr.; Mariette (i'^ vente, 1775), 100 fr.; Montfirmin-Cancel (1798), 90 liv.; Alibert (1803), 300 fr.; Saint-Aubin (1808), 287 fr.; Naigeon (1810), 50^ fr.; Silvestre (1810), 390 fr. (Zi) ; Logette (1817), 225 fr.; Bervic (1822), 300 fr.; duc de R. (Rivoli, 1839), 250 ir.; Pagin (18ZiZi)» 501 fr.; Revit (18/i5), 1,000 fr. (5) ; —Tuffiakin (18/i5), 301 fr.; - Debois (18/i5), 600 fr.; Lamothe-Fouquet, à Cologne {iSUl), 31 thalers; Jecker (1851), 3Zi5 fr.; Thoret (1853), 1,160 fr. (6) ; H. de L. (La Salle), 1856, 2/i5 fr.; Welt-Know collector (27 mai 1856) ; Simon (1861), 285 fr.; Archinto (1862) 290 fr.; par

(1) Ce tableau a aussi été gravé par Rousselet, Frey, Natalis, Bazin, deux fois par Richomme, et en manière noire, par Kirkall.

(2) Une épreuve avant la lettre est dans la collection du duc de Saxe-Teschein , dont il a été offert 5,000 fr. par le gouvernement français.

(3) Mariette dit : qu'Edelinck a gravé cette estampe pour M. Colbert pour la thèse soutenue par un de ses enfants, qu'il donna la planche au roi, que Ton effaça les noms qui étaient au bas de la planche. N'est-ce pas plutôt les armes que Mariette a voulu désigner? car les noms devaient se trouver sur la thèse.

(Zi) Dans celte même vente, une autre épreuve fut vendue 356 fr.

(5) L'épreuve avant les armes et avec toute sa marge était réunie aux estampes composant le 1" vol. du cabinet du roi. (Voyez P^ P., l"vol., p. 5, n" 1.)

(6) C'osI le volume de la vente Ile vil, 18/i5.

487

Clémeul (13 février I86Z1), 260 (V.; Marshall (1866), 10 liv. 10 sh.; Comte de.... Vienne (1867), 180 fr.

II« État, avec les armes de Colbert dans le bas de Testampe. Ventes Cayenx (1769), Zi5 liv.; Mariette (1775), 38 liv. 19 sous, avec la copie, par Frey ; Mnller (18/i7), 60 fr.; Tremont (1852), Û6 fr.; M. M., par De fer (19 décembre 1853); par Clément (13 mars 1868), 230 fr.

IIF État, les armes effacées (1). Ventes Devoix (182^), 2/ifr.; Lauzet (1862), 27 fr.; Jourdan (1" mai 1862), liO fr.; Vignères (11 janvier I86Z1), UO fr.; par Clément (8 janvier 1866), 22 fr.

5 La Vierge el rEnfant Jésus. D'après Jacques

Stella.

I" État, avec les mo's : à Paris. Ventes Saint-Yves (1805), 27 fr.; Prévost (1809), 15 fr.

6 La Vierge et l'Enfant Jésus. Sujet dit la Cou-

seuse, gravé d'après Le Guide.

T" Étal, avant l'écusson d'armes (2). Ventes Van den Zande (1855), kO fr.; Laurel (1862), 2/ifr.; Camberlyn (1865), 20 fr.

7 Jésus et la Samaritaine. D'après Philippe de Champagne.

I*' État, très-rare, avec un écusson dans la marge.

n«, l'écusson enlevé.

IIF, les mots JV. Pitau, ex. cum. privil. Begis 1770, qui se voient dans les deux premiers États, ont été remplacés par l'adresse de P. Mariette. Cette adresse enlevée dans les derniers États.

8 La Mère de Douleurs, assise au pied de la Croix. D'après le tableau de Philippe de Champagne, qui était'dans l'église Sainte-Opportune, à Paris.

(1) Dans cet état, la planche est à la chalcographie du Musée du I;Ouvre, elle se vend 18 fr.

(2) Une épreuve avant la leltre est citée dans le catalogue de la vente Burkingham: elle a été payée 1 liv. sterl. Druuniiick, 30 fr.

488

. I" Élat (1) avant la retouclie, avant l'adresse d'Audran. Vente D. L. F., par Vignères (1864), 15 fr.

9 Le Christ aux Anges. Grande estampe de deux feuilles qui s'assemblent. Gravé d'après le ta- bleau de Le Brun, dans le musée du Louvre (2).

pr État le nom d'Edelinck est écrit Edelink, et avant l'adresse de Drevel. Extrêmement rare. Vente Pagin (ISZiZi), /il6 fr.

11% le mot Edelinck corrigé, mais avant l'adresse de Brevet; Alibert (1803), 80 fr.; Tardieu (18M), 16/ifr.; IaMr^w^(186Zi), 276 fr. ; Tufialkin (1845), 280 fr.; Thorel (1853), 315 fr. (3); Archinto (1862), 80 fr.; ~ par Clément (13 mars 1868), 120 fr.

1II«, avec l'adresse de Drevet. Vente i»/ar/e//i (1853), 26 fr. (4).

10 Saint Charles Borromée en prière, d'après Gh. Le Brun.

I" État avant la lettre. Vente Tufialkin (1845), 27 fr. 50 (5).

1 1 Saint Louis, roi de France, en prière. Cette

estampe, pendant de la précédente, est aussi d'après

Ch. Le Brun.

Vente par Basan, en 1778, avec le Saint-Charles, les deux avant la leUre, 23 fr.; Borluut dz Noortdonck, le Saint-Louis, 26 fr. (6).

(1) Une épreuve avant toute lettre, la seule connue, a été payée 295 fr. à la vente Debois, en 1845, par le cabinet des Estampes, à Paris.

(2) Ch. Duflos a aussi gravé ce tableau.

(3) Cette épreuve vient du cabinet Debois elle était annoncée d'un P' État avec un S au mot contemple; mais il a été reconnu que ce mot avait été falsifié.

(4) La planche dans cet État a été vendue 744 liv. chez Drevet, en 1782, avec 12 épreuves.

(5) Il y a une épreuve de celte estampe avant la bordure qui en- toure le sujet, et avant la lettre seulement les noms d'auteurs: elle a été payée 100 fr. à la vente Debois, en 18û5.

(6) n y avait 81 estampes d'Edelinck dans celle venle.

489 -^

12 La Madeleine se dépouillant de ses vête- ments et renonçant aux vanités du monde. Gravé d'après le tableau de Ch. Le Brun, dans le musée du Louvre.

P'"Élat avant la lettre, les noms d'au leurs tracés à la pointe. Très- rare. Ventes du Citoyen A (1797), 2ZiO fr.; Revit (1830), porté à 700 fr. sur le catalogue ; D. (Dubois, 14 mai 1838), 2Zil fr. (1).

11% avant la lettre, les noms d'auteurs gravés au burin. Ventes Ch. Delaroque (ISZiû), 30 liv. ; Peter s (1167), hS liv,; Souchay (1775) 197 liv.; Mariette (1775), 335 liv.; Servat (1773), 272 \iv.; Montfîrmiîi-Cancel (1798), 266 fr.; Alibert (1803), 300 fr.;

Sitvestre (1810), 1,070 fr.; Logette (1817), 900 fr.; Desper- reux (1823), 681 h\; BucUngham Londres 1834), 10 liv. 10 sh.;

Pieri-Benard (1825), 420 fr.; Revit (1838), 345 fr.; Debois (1845), 340 fr.; La Mothe-Fouquet (1847), 130 thaï.; Maurel (1855), 260 fr.;— R. D. (Robert-Dumesnil, 12 avril 1853), 150 fr..;

Rattier (1859), 176 fr.; Ctément (13 février 1854), 115 fr.

Ilfe, avec la lettre, mais avant la bordure qui entoure le sujet. Cet Étal n'est pas décrit par Robert-Duniesnit. Ventes Cayeux (1769), 72 liv.; Mariette (1775), 199 liv. et une autre épreuve, 340 liv.;

Le Bas (1783), 48 liv.; Alibert (1863), 180 fr.; —Rigal{iSi7), 200 fr.; Laurent (1844), 106 fr.; par Z)e/er (29 janvier 1855), 60 fr.; Archinto (1862), 52 fr.; Camberlyn, 49 fr.

IV% avant l'adresse de Brevet, rue du Foin-Saint-Jacques. Ventes De la Combe (1846), 19 fr. 50 cent. Ramberg (1863), 8 fr. 50 cent.

V^ etVP, avec l'adresse de Brevet, rue du Foin, remplacée par celle aux galeries du Louvre (2).

13 Le Combat des quatre Cavaliers, d'après Léonard de Vind (3).

(1) c'est l'épreuve des cabinet du citoyen A (Borduge), de Revit 1830; elle est actuellement dans la riche collection de M. Butuil.

(2) La planche dans ce dernier État a été payée 818 liv. ^ la vente de et. Brevet, en 1782, avec une seule épreuve.

(3) Mariette (A. B. III, 213), dît : « Je préjuge que cette inscrip- tion (L. de la Finse) qui est au bas de la planche, se doit écrire L.

U (pst.) 32

\

490

Ter Elat avant la lellre. Ventes du prince de Rubempré (1705), 96 liv.; Servat, par Basan (3 février 1773), 150 liv,; Logette (1817), 252 fr.; Durand (1821), 380 fr.; R. D. (7 avril 18Z|5), 151 fr.; Johnson Londres 1860), 13 liv. 16 sh.; Clarck Londres, 1862), 250 fr.; Archinto (1862), 575 fr. ; par Clément (13 février 180Zi), 185 fr. —>/ars/ia// Londres. 1866), lA liv. slerl.

IP, avec la lettre (1), mais avant des points sur la lame d'un des sabres des cavaliers. Ventes par Basan (177ù, 3 février), 63 liv.; Valois (1801), 66 fr.; Durand (1821), 60 fr.; Pieri-Benard (1826), 30 fr.; H. de L. (La Salle, 1856), 21 fr.; Lady Saint- Aubin Londres, 1856), 2 liv. Ish.;— Boorluut de Nortdonck {1S5S), AI fr.; —Martela (1858), 22 fr.

111% avec les points. Vente /e Dicte-Duflos {iS55), 8 fr.

14 La Famille de Darius aux pieds d'Alexan- dre, d'après Ch. Le Biuii. Estampe de deux feuilles, dite la Tente de Darius, faisant suite aux Batailles d'Alexandre, gravées par G. Audran.

!"■ Étal, très-rare, avant la quatrième ligne d'écriture dans la marge (1).

11% avant les chiffres romains dans la marge du haut à droite et avant le nom de Goyton. Ventes Mariette (1775), 60 liv. Saint- Aubin, 1808. M. M., par Begnault de Lalande (1812), 145 fr.; Pieri-Benard (1826), 281 fr.

de Vinci et que c'est une faute de l'écrivain qui a corrompu le nom du peintre. Ce sera assurément le tableau dont il est fait mention dans la vie de L. de Vinci, écrite par Trichet du Fresne, lequel estoit pour lors aux Tuileries, la description est fort conforme a ce qui est lepiésenlé icy. » Le dessin qui est au musée du Louvre sous le nom deRubens, nous semble être le dessin qui a servi à la gravure d'E- delinck, faite à Anvers dans sa première manière; ce dessin terminé serait comme plusieurs de ceux qui ont servi aux gravures de Bols- vvert et des Ponlius, d'un élève de Rubens et retouché par lui. Un dessin de Léonard de Vinci, de celle même composition, est gravé par Ant. Fedi, dans l'ouvrage Elruria Pittrice {!" vol., pi. 29).

(1) Une épreuve de cet État est avec la suite des batailles d'A- lexandre, gravée par n. Audran, ('preuves avant la lettre, qui son' clle7.^L Duluil.

491

IIP, avec le nom de Goylon, imprimeur. Vente Muller (18Zi7), 35 fr. 60.; Archinlo (1862), û5 fr.

IV», le nom de Goylon eiîacé; la planche dans cet Étal est dans b chalcographie du musée.

15 La Tente de Darius. Gravé d'après le ta- bleau de P. Mignard. ('ette estampe, commencée par G, Edelink^ a été terminée après sa mort par Pierre Brevet.

Vente Brochant, 22 liv. 3 sous.

PORTRAITS

16 Arnault d'Andilly, d'après Ph. de Cham- pagne. 11 y a trois États décrits.

1"^ État avant la lettre et le cartouche, état non décrit. Vente par Vignères (/imai 185Zi). , 26 fr.; //. de L. (deLa Salle, 1856), 19 fr.

17 Antoine-François Berthier , évêque de Rieux.

Vente par Rochoux (18 février 1861), 21 fr

18 Pierre- Vincent Bertin, trésorier général du sceau, peint par de Largillière, et les figures allégo- riques qui entourent le portrait dessiné par Coypel fils.

1^"^ État avant la lettre. Ventes Debois, àO fr.; Van den Zande, 36 fr.; Forster (1857), iU fr. 50.

19 Bignon, abbé de Saint-Quentin, d'après

H. Rigaud. Il y a quatre États.

I" État avant la lettre. Ventes Forster, 66 fr.; Lauzet (1862), 43 fr.

20 Abraham Bloemaert, peintre. 11 y a trois État*.

î"État avant la lettre. Vente ArchintOy ii3 fr.

492

21 Jean-Baptiste de Blye. D'après Ladam.

I" État avant la lettre. \ enie BucUngham, bViw. sterl. Épreuve donnée à Pitau par Edelinck. IP, avec la lettre, le nom écrit Eàlinck. \\\^, le nom écrit Edelinck.

22 Jacques-Bénigne Bossuet. D'après H. Ri- 2;aud.

P' État avant le point, à la suite du nom deRigaud. Vente H.deL. (de La Salle, 1856), 10 fr.; Rochoux (7 mars 186Zi), 17 fr.; Le même (5 mai 186/i), 23 fr. ^

23 Van Bouc, peintre. II y a trois États.

P' Etat avant la lettre. Vente Archinio, 100 fr.

24 Louis, duc de Bourgogne. D'après F. De Troy.

V État, les armoiries, esquissé.

IP, les armoiries terminées. Vente M., par Le Blanc (5 mai 1856), 13 fr.

25 Pierre de Garcavy, garde de la Bibliothèque du roi, d'après Testelin.

P' État avec les barbes de la planche sur la manche du personnage. \enie Forster (1857), 26 fr.

26 Philippe de Champagne. Gravé, en 1676, d'après le tableau peint par lui-même, en 1668, qui est dans le musée du Louvre. Ce portrait est l'un des plus beaux qu'Edelinck ait gravé ; il lui don- nait la préférence sur toutes ses autres productions.

P'" État (1) avant le trait de burin échappé sur le ciel et les feuilles

(1) Une épreuve avant la lettre, la seule connue, a été payée

493

enlieledos du personnage et un tronc d'arbre. Vente Valois {iSOi) , 75 (r.50;—Naigeon (1810), 136 ir.;— Rig al {iSil), 6iïv.;— Durand (1821), 150 fr.; Duc de Rivoli (1839), 112 fr. (1); Laurent (18/iZi), 87 fr.; Revil (18/i5), 125 fr.; Forster (1858), 311 fr. (2); Boorluut de Noortdonk (1858), 75 fr. (3); Dreux (1861), 130 fr. Lauzet (1862), 75 fr.; Clarke {h Londres, 28 avril (1862); —Cam- berlyn, 85 fr.; M. de B, de Florence (1866), 100 fr.; Comte ... de Vienne iiS61), 68 fr.

27 -- Anthoine-Armand de Fradet de Saiut- Aoustj comte de Chasteaumeillan, d'après Watelé.

Vente par Vignières (l"'" mars 1866).

28 Jean-Baptiste Golbert, d'après P. Mignard.

I^'État avant toute lettre. Ventes Forsier (1857), 105 fr.; Archinlo (1862), 19 fr.

IP, avant la couleuvre à droite dans les armes ; état non décrit in- termédiaire entre le I^'' et le 11^ État de Robert-Dumesnil. Vente D. L. V. par Vignères (186Zj), 29 fr.

29 Charles Colbert, marquis de Croissy, d'a- près H. Rigaud.

I" État avant la lettre. Vente Van den Zande (1855), 119 fr.

30 Etienne d'Aligre, chancelier, d'après R. Nanteuil.

1,350 fr. par le cabinet des estampes de Paris, à la vente Debois, en 18^5 ; la planche et U épreuves ont été vendues 60 liv. chez Cl. Bre- vet, en 1782. Cette planche est à la Chalcographie du Louvre, les épreuves se vendent U fr.

(1) Cette épreuve venait du cabinet Nau, dont toutes les estampes étaient marquées de ce nom. La vente a eu lieu en 1790.

(2) Cette épreuve est celle du cabinet Revit, vendu en 18Zi5 ; elle se trouve dans la vente Clarkc à Londres, en 1862.

(3) C'est l'épreuve de la vente Revil, en 18/|5.

494

V État avant la lettre, non déorit. Vente Buckingham (1834) avec une épreuve avec la lettre, 1 liv. 3 sh.

IF, avec le mot écrit Offerebam au lieu de Offerebant,\euie Thi- baudeau (1857), 28 fr.

III«, la faute corrigée. Vente par Vignères (1861, 9 décembre), 20 fr.; Comte ... de Vienne (1867), 34 fr.

31 Descartes, d'après Hais. Ce portrait a été gravé pour les Hommes illustres de Perrault.

I"État avant l'adresse de Chereau. Ventes Lauzet (1852), 26 fr.;

pdiYRochoua; (7 mai 1864), 36 fr.; Marshall Londres, 1864), 2 liv. 7 sh.; Dubois (14 mai 1866), 17 fr.

32 Nathanel Dilgerus (1), ministre de Daut-

zick. Gravé en 1683.

Ventes duc de Tallard (1756), 21 liv. 16 sous; Cayeux (1769), 27 liv.; Basan (1778), 29 liv. 19 sous ; Valois (1801), 72fr.; Saint-Yves (1805), 120 fr.; - Silvestre (1810), 150 fr.; Rigal (1817), 90 fr.; Pieri-Benard (1826), 77 fr. 75; Debois (1845), 122 fr.; Dreux (1861), 59 fr.; Marshall (Londres, 1864), 7 liv. 16 sh.; —Camberlyn (1865), 51 fr.; Comte ... de Vienne (1867), 26 fr.

33 Desjardins, sculpteur (Martin Van den Bo- gaert, plus connu sous le nom de), d'après Rigaud, en 1692. Cette estampe est placée au rang des chefs- d'œuvre de G. Edelinck (2).

P"" État avant la lettre. Ventes par Basan (3 février 1778), 21 liv.;

Montfirmin-Cancel (1798), 96 liv.; Valois (1801), 108 fr.; Bervic (1822), 200 fr.; Revit (1838), 140 fr.; Laurent (1844), 190 fr.; Debois (1845), 191 fr.; —Dreux (1861), 250 fr.

II®, avant l'adresse de Drevet. Ventes Buckingham Londres, 1834), deux épreuves avant et avec l'adresse, 16 shel.; Tardieu (1844), 45 fr.;— La Molhe Fouqnel Cologne, 1847), 11 llial.;

(1) Ce même personnage a été gravé par Falk.

(2) La planche de ce portrait avec neuf épreuves a été vendue 80 liv. chez cl. Drevcl,en 1782; elle est aujourd'hui à la chalco- graphie du Louvre.

495

MarteUi (1858), '29 fr. 50; Archinto (1862), 85 fr.; Lauzel (1862), 20 fr.

IIf% avec l'adresse de Drevel. Vente M. Comte ... de Vienne{iS61), 15 fr.

:j4 César d'Estrée, cardinal. Vente Wellesley (13 février 1865), 16 fr. 50.

35 Philippe Evrard. Gravé d'après Tortebat. Il y a trois États.

le"^ État avant la lettre, avec les armes seulement esquissées. Vente Forster (1857), 26 fr.

36 Dryden, poète anglais, d'après Kneller (i),

!«' État avant la lettre et les armes, très-rare. Vente Sirawerherry- Hill (23 mai 1853)...?

11% avec la lettre. Ventes Lemarié (1776), 12 liv.; Naigeon (1180), 30 fr.; H. de L. (La Salle 1856), 105 fr.; Boorlmt de Nooridonck (1858), 85 fr.; par Rochoux (7 mars 186Zi), 59 fr.; Marshall Londres), 2 liv. 16 sh.

37 Ferdinand Pardebon, évêque.

P' État avant les mots L. Topographia régis. Ventes Archinto (1862), 15 fr.; Marshall Londres iSGli), 17 shel.; Somme- son (29 novembre 1865), 17 fr.

38 Fagon, médecin dn roi Louis XIV. Il y a

quatre États.

le' État avant la lettre. Vente Marshall (1866), 3 liv. 11 sli. II«, avec des v aux mots Cvido, Crecentivs^ Sanctioribvs. Ventes par Rochoux (7 mars 1864), kO fr.; Comte ...,de Vienne (1868), 31 f .

39 Fléchier, évêque de Nîmes, d'après li. Ri- gaud.

Ventes par Rochoux (7 mars 186Zi), 17 fr. Comte ..., de Vienne (1867), 10 fr.

(1) Smith a gravé ce môme tableau, en manière noire.

496

40 Jacques-François-Edouard (le prince de Galle^), d'après de Largillière.

P' État avant la dédicace à Jean Drummont. Ventes van den Zande, 29 fr.; Martelli (1858), 15 fr.; Archinto (1862), 36 fr.; Wellesley (1865), 10 fr.

41 EvaristeGherardi, comédien italien, d'après J. Vivien.

P' État avant les mots Eq, ro., et ne se lit pas dans le haut les mots : Frontispice du tome /«^ Vente Comte..., de Vienne (1867), 36 fr.

42 Henri Goltzius, graveur.

P' État avant la lettre. Ventes Buckingham (1834), deux épreuves avant et avec lettre, 1 liv. sterl.; Marshall (1866), les deux mê- mes : celle avant la lettre, h liv. U sh.; avec la lettre, 13 sh.

43 Charles Gobinet. Vente H. de L. (Lasalle) (1856), 27 fr.

; 44 Régnier de Graëf, médecin hollandais. Gravé en 1666, d'après H. Wateié (1).

45 Madame Helyot, d'après Jacques Galliot.

P' État avant la lettre. Marshall (1866), 6 liv. 6 sh. IP, Ventes H.de L. (Lasalle 1866), Zi8 fr.; par Clément (13 fé- vrier 186/i), 20 fr.; Dubois (IZi mai 1866), 30 fr.

(1) Mariette (A. B. IH. 217) dit : « C'est le premier ouvrage que le sieur G. Edelinck ait fait à Paris. Voici Tanecdote telle que me Ta racontée M. Chaufournier, son gendre. Lorsque M. Edelinck ar- riva à Paris, il alla chez son frère qui y éloit déjà, et lui ayant demandé quels éloient les ouvrages qu'il avoit à faire, il luy montra ce portrait qu'il alloit graver ; Gérard luy dit d'aller faire préparer le souper et que pendant ce temps il travaillerait a sa planche, ce qu'il lit, car pendant le temps que Jean apprêtoit le souper, il grava en- tièrement la tête de ce portrait ; il avoit pour lors 26 ans.

497

46 Ch. d'Hozier, généalogiste dli roi.

Ventes Bertin (185Zi), 12 fr.; par Rochoux (30 mai 1860), 10 fr. 50

47 Pierre Huet, évêque d'Avranches. Gravé, en 1686, d'après N. de Largillière.

P' État avant le mot : Suessionensis après celui Episcopus. Ventes Bertin (1853), 23 fr.; Comte..., de Vienne (1867), 29 fr.

48 Chrétien Huygens, physicien.

I" État avant le nom du personnage et avant Brevet exe; État non décrit. Vente Forster (1857), 15 fr.

49 Jacques II, roi de la Grande-Bretagne.

l^"" État avant les mots />mfs|?flr Kneller. \enie Archinto (1862), lii fr.

50 Keller, commissaire des fontes de l'artil- lerie de France, d'après Largillière.

P' État avant les noms des artistes (1). Vente Souchay (1775), 12 liv. avec un portait de Molière, gravé par Nolin, d'après Mignard, aussi avant la lettre, mais non terminé. Vente Camberlyn, 25 fr.

11% H. de L. (La Salle, 1856), 17 fr.; Forster (1857), 21 fr.

51 Louise-Françoise de la Beaume-Leblanc, duchesse de Lavallière. Morceau douteux. Avec le nom G, Ed. se, et l'adresse de la \euve Montcor- net (2). Un portrait de Madame de Montespan, d'a-

(1) Un État non décrit avant toute lettre, et avant les fonds, est cité dans le catalogue Camberlyn 1865 ; elle a été vendue 51 fr.; elle venait de la collection Prévost, en 1809, ooi elle avait été vendue 62 fr.

(2) Voyez, pour les diiïércnls portraits gravés de ces deux dames, la table de la Bibliothèque historique du père Lclong.

498

près Beiioist, porlaiit le nom d'Edeliuck et la même adresse, est- aussi regardé comme douteux.

52 Jean La Fontaine, célèbre fabuliste. Gravé pour les Hommes illustres de Perrault, d'après H. Rigaud.

Ventes Maurel (1855), 26 fr.; Thibaudeau (1357), 28 fr.; Dreux (1861), 29 fr.; par Rochoux (7 mars 186/i), 70 fr.; Marquis de B..., de Florence (1866), Zi7fr.; le comte..., deVienne (1867), 13 fr.

53 Madeleine de Lamoignon, d'après de Sè\e. Yenies Camherlyn, 15 fr.; le comte..., de Vienne (1867), 33 fr.

54 Ch. Le Brun, peintre, d'après Largillière.

I" État avant la lettre (1), très-rare. Ventes R. D. (Robert-Du- mesnil, 12 avril 1858), 150 fr.

11% avec la lettre. Ventes Dreux (1861), 22 îr.;— Archinto (1862), Zl9 fr.; Drugulin Londres, 1866), 1 liv. 2 sh.; le comte..., de Vienne (1867), 29 fr.

55 Van Leeuven, professeur à Amsterdam^ d'après A. Booneu. 11 y a trois États.

P'" État avant les noms des artistes. Ventes Arc/i^twfo (1862), 55 fr.; Marshall Londres, 186/i), 2 liv. 16 sh.

56 Michel Le Tellier, d'après Ferdinand Vouet. Vente Forster (1858, 15 ir.

57 Michel Le TelUer, d'après P. Mignard.

K État avant plusieurs travaux sur la figure de Bellone. Vente Forster (1857), 46 fr.

(1) Une épreuve d'essai avant la lettre et avant les angles de l'o- vale, la seule connue, a été payée à la vente Debois (18/i5), 122 fr. et la même épreuve 175 fr. à une vente par Clémonl, le 13 février 1866.

499

58 Frédéric Léonard , imprimeur, d'après H. Rigaud.

P' État avant la banderole et la devise au-dessus de Técusson d'armes.VentesFors^er(1858), 80 fr.;— par Rochoux (9 mars 1863)...?

II«, ventes Archinto (1862), 16 fr. Epreuve avec l'autographe : Donné à Pitau par moi Edelinck ; Camberlyn, 20 fr.

59 Paul de Lionne, aumônier du roi, d'après Jouvenet.

P' État avant la dédicace.

IP, avec. Vente Forster (1857), 10 fr.

60 Louis XIV, roi de France (248). Ce portrait dans la suite d'Odieuvre (1).

P' Étal avant la lettre. Ventes Rossi (1822), 33 fr. 50 ; Thorel (1853), 31 fr.; H. de L (La Salle, 1856), 57 fr.; Forsler (1858), 81 fr.; R. D. (Robert-Duraesnil), 60 fr.; par Rochoux (7 mare 1864), 32 fr.; Maurice Ducal (1862), 20 fr.

61 Louis XIV en armure, d'après Jean de La Haye.

pr État avant le distique de Sanleuil dans la marge. Vente par Clémeîit (13 février 186Zi), Zi2 Ir. IP, avec le distique de Sanleuil. Vente Martelli (1858), 95 fr.

62 Louis XIV, roi de France (258), .d'après Le Brun, connu sous le nom de : le Triomphe de l'Église ou l'Extirpation du calvinisme.

Vente Drugulin Londres 1866), Zi liv. 6 sh.

63 Louis XIV, à cheval, détruisant l'Hérésie. Grande estampe en deux feuilles, gravée pour une thèse, soutenu par Colbert, en 1677, d'après Ch. Le Brun. Il y a trois États.

(1) Robert- Dumesnil décrit 13 dilTérents portraits de Louis XIV.

500

Ventes Chavray (1796), US liv.; Pieri-Benard (1825), 30 fr.; Laurent {iSàà), 15 fr.; Forster (1857), 27 fr.

64 Louvois, ministre d'État (Michel: Le Tellier, marquis de), d'après

P"" État non décrit avant divers travaux, notamment sur la figure de Bellone, dont l'ombre portée du bras droit n'est pas établie sur la tablette. Vente marquis de B., de Florence (1866), 90 fr.; —Comte... de Vienne (1867), 60 fr.

65 Jules Hardouin Mansart, d'après J. Vivien.

P"" État avec la dédicace à M. de Cotte.

n% la dédicace effacée, mais avant l'adresse de Bligny qui se voit au IIP Etat. Ventes L. R. de L. (Leroux de Lincy, 1855), 19 fr. 50;

Thibaudeau (1857), 12 fr.; le comte,.., de Vienne (1867), 19 fr.

66 Gédéon Berbier Du Metz, d'après H. Ri- gaud.

I" État avant toute lettre.

IP, avec les noms des artistes seulement.

m% avec la lettre. Vente par Clément (13 février 186Zi), 28 fr.

67 Louis Moi^eri , auteur' du Dictionnaire portant son nom, d'après De Troy.

P' État avant la lettre. Vente par Vignères (18 mai 186/i)...? 11% avec la lettre. Vente par Rochoux (18 février 1861), 8 fr. 50 ;

Marshall (186/i),Zi sh.

68 Charles Mouton, célèbre joueur de gui- tare (1).

P"" État avant la lettre. Ventes Cayeux (1769), 8 liv. 12 sous avec le portrait d'tsraël Silvestre, aussi avant la lettre et la duchesse d'Orléans, par Simonneau ; Buckingham (183/i), 18 sh.; Lauzet (1862), 116 fr.

(1) Mariette (A. B., III, 219) dit : «D'après un des plus beaux ta- bleaux qu'ait peints M. de Troyes, il a été peint en 1699; Mouton était pour lors âgé de 6Zi ans. J'ai vu ce tableau eu 1755, et j'ose dire que le plus beau tableau ne me semble pas suj)érieur.

>

501

11% avec les noms, la marge du cuivre coupée, mais avant l'adresse de J. Audran. Venles ¥«//dr(1857),10 i\\\ Dela Combe (1863), ZiOfr.; Drugulin Londres 1866), 10 sh.;— Comte..., de Vienne (1867), 52 fr.

69 Pierre de Montarsis, d'après AnL Coypel.

P% les angles sont arrêtés vifs, excepté celui de la droite du Las, et Tannée 1692 est très-visible. Ventes Berlin (185Zi), 29 fr. 50 ; Camberlyn, 26 fr.

70 Robert Nanteuil, gi^aveur, d'après lui-même.

pour les Hommes illustres de Perrault.

P>f État avant la lettre.

Il«, avec la lettre, avant que le mot delineavit ait été enlevé. Vente comte.. .^ de Vienne (1867), 25 fr.

7i Anne-Jules, duc de Noailles, d'après H. Rigaud.

l*"" avec les vers commençant par : Dans ces après rochers, etc. Ventes Thibaudeau (1857), 15 fr. ; Comle..., de Vienne (1867), 11 fr.

72 François de Neuville, duc de Villeroy, ma- réchal de France, d'après H. Rigaud.

pr État non décrit avant divers travaux. Vente Marshall (186i), 3 liv. 12 sh. II«, plus travaillé (1). Yente Marshall, 1 liv. U sh.

73 Jean-Charles Parent, chevalier romain,

d'après Tortebat. Il y a quatre États.

P' État, l'écusson d'armes ovale et teinté de tailles circulaires. IP, les armes sur un cartouche teinté de tailles horizontales. Ventes Archinto (1862), 30 fr.; comte..., de Vienne (1867), 12 fr.

(1) Ces travaux ajoutés sur le bâton de maréchal que tient le person- nage et aussi dans le fond sur les troupes en marche. Robert-ï)umès- nil ne cite pas cette différence.

502

74 Biaise Pascal^, gravé d'après pour les Hommes illustres de Perrault.

Ventée, de L. (La Salle), 36 fr.; par Vignères (!*' février 1856), 10 fr.

75 Charles Perrault, de TAcadémie Française. Gravé d'après Tortebat, en 1694 (1).

Vente Debois, 8 fr.

76 Raymond Poisson, comédien. 11 y a quatre

États.

pr État, ou lit le mot espère au lieu de n'espère. Vente Lauzet (1862), 85 fr.

11% avant l'adresse d'Audran. Vente H. de L. (La Salle 1856), 26 tr.; Lauzet (1862), 29 fr.

IIP, Camberlyn, 10 fr.

77 Jean Racine, d'après H. Rigaud. Gravé pour

les Hommes illustres de Perrault (2).

F"" État avant la particule de avant le nom de Racine. Ventes Maurel (1855), 26 fr.; H. de L. (La Salle), 36 fr.; ^arRochoux (7 mars 186/i), 59 fr.

78 Le comte Radziwill.

1" État avant la lettre. Vente Karcher (1825), 30 fr.

79 Hyacinthe Rigaud, peintre du roi, cheva- lier de l'ordre de Saint-Michel. 11 est vu à mi-corps, à travers une croisée, au-dessous de laquelle est un

(1) Ce portrait est en tête de l'ouvrage les Hommes illustres qui ont paru en France pendant ce siècle avec leurs portraits au naturel par Perrault. Paris, Dezaliers, 1690, 2 vol. in-fol. de 100 portraits. Un exemplaire richement relié, vendu 502 fr. chez Cape, en 1868.

(2) Ce portrait a été copié par Daullé. Une épreuve. Vente B. L. V. par Vignères (1864), iti fr. 50.

503

bas-relief. On lit : Se ipse pinxit. G. Edelinck ficulp.

C, P. H.

le»- État avant les lettres C. P. R.

IP, avec ces lettres, ventes Debois, iU fr.; Ramberg (1863), 7 fr. {1); Comte..., de Vienne (1867), 18 fr.

80 Claude de Sainte-Marthe, prêtre, d'après ,). Joiivenet. Il y a quatre États.

81 Jean-Baptiste Santeuil, poète latin, d'après Du Mée.

I»"" État, le nom du peintre écrit Dm Me/jj.

IF, le nom du peintre écrit Du Mée.YenlesForster (1857), 26 fr.;

Drcnx {iSQl), 13 fr.

82 Jacques Savary, auteur du Parfait Notair-e,

d'après Ch. Coypel.

le'' État avant la lettre. Ventes Debois (18Zi5), 33 fr.; Forster^ 52 fr. 11% avec la lettre. A^ente Camberlyn^ 8 fr. 50.

83 Israël Silvestre, dessinateur et graveur à l'eau-forte, d'après Charles Brun.

I^' État avant toute lettre et avant la vue de Paris dans le cartouche a'j bas du portrait. Ventes Robert- Dumesnil (7 avril 18Zi5), 33 fr.; Delande (1«' mars 1852), 27 fr.; Forster (1857), 2ZiO fr. (2).

11% avec la lettre mais avant la vue de Paris. Ventes Fors/er, 51 fr.;

Archinto (1862), 65 fr.

111% avec la vue de Paris. Ventes L. R. de L. (Le Roux de Lincy, 1855), ilx fr.; Gilbert (1858), 13 fr. 50; Marshall (186Zi), 1 liv. 1 sh.; par Vignères (IZi mai 1867), 19 fr.; Rochonx (13 août 1867), 13 fr.

84 Michel Lepelletier, seigneur de Soucy.

Vente Archinto (1862), 30 fr. (épreuve signée de Mariette; D.L. V., par Vignères {iS6U), 20 fr.

(1) Zi2 portraits par Edelinck dans cette vente.

(2) Cette épreuve acquise par M. Dutuil.

504

85 Paul Talmant, académicien, d'après Coypel

fils.

P' Etat, le vers finit par choisie. Vente Camberlyn, 9 fr. Il» État, le vers finit par saisie. Vente Dubois {iU mai 1866), 11 fr. 50.

86 Titien, peintre.

pr État avant la lettre. Vente Marshall (186Zi), 3 liv. 9 sli. II«, avant l'adresse de Brevet. IIP, avec l'adresse.

87 François Tortebat, peintre. Vente Forster, liO fr.

88 Louis-Antoine de Bourbon, comte de Tou- louse, amiral de France, d'après Gobert.

Vente par Clément (13 février 186Zi), 38 fi\

89 Louis de La Vergue Montenai^d de Tressan, d'après Desmares.

Vente par Vignères (8 mars 1858), 10 fr. 50.

90 Ulrich-Éléonore, reine de Suède, d'après EhrenstrahL II y a trois États.

1er État, non décrit avant les raies sur le socle. Vente par Rochoux (3 décembre 1860), 20 fr.

91 Dame François de Vassé, prieure de Saint- Oervais, d'après N. de Largillière

Vente par Rochoux (30 mai 1860)...? ,

92 Nicolas Verien, graveur, d'après Jouvenay.

I" État avant la lettre. Ventes R. B. (Robert-Dumesnil, 7 avril 18Zi5), 25 fr.; Saint (18/i6), 16 fr. 50 ; Van den Zande, 26 fr.;

R. B. (12 avril 1858), 25 fr.; Belande (1" mars 1852), 39 fr.;

Forster, UO fr.; Breux (1861), 60 fr.

505

II*, avec la lettre, mais avant le nom du peinlie et du graveur, Ventes Dreux (1858), 9 fr. 50 ; par Vignères (1867). 11 fr.

III», avec les noms (1).

93 Edeliiick a encore gravé une partie des mé- dailles sur les principaux événements du siècle de Louis XIV. Paris, 1702, in-fol. (2).

EDEt.INGK (3) (Jean)

GRAVEUR AU BURIN.

ti Anvers, en 1630 ; mort à Paris en 1680. A gravé plusieurs sujets de Vierge, d'après Champagne, Raphaël et de Sève; le Déluge, d'après Alexandre Véronèse, qu'a terminé son frère G. Edelinck; les portraits de Bartholinus, Diemerbroek, d'après Rom. deHooghe; André de Marstyn, de Radzimin et Samson géographe : ce dernier por- trait a été laissé inachevé par la mort de Jean Audran ; une épreuve il n'y a que l'ovale de gravé, vente par Rochoux (6 décembre 1860), 15 fr. Audran a encore gravé diverses statues qui sont à Versailles, et Apollon chez Thétis, d'après le groupe en marbre dans la grotte de Versailles dite les Bains d'Apollon (à). Cette dernière estampe vendue chez Robelot, en 18/i7, 20 fr. 50. Voyez Huber et Bost (Vf, 18Zi), et Le Blanc.

(1) Cet état décore le livre : recueil d'emblèmes, devises, médailles, etc., par Verien, maître graveur. Pari'^, Jombert, 1696, in-8". Vente Rochoux (15 avril 1867), 15 fr.

(2) Un exemplaire \enie Potier (1757), 51 liv. 15 sh.; une se- conde édition en 1723, vente Herman (1756), 60 liv. Voyez le ma- nuel du libraire, par Brunet (Ilf vol. l'e P., p. 333.

(3) François -Gaspard Edelinck, surnommé le jeune, a gravé plusieurs portraits, dont celui de Maleuvre de Langeron, abbé général de l'ordre de Saint -Antoine, d'après De la Mare. Vente D'Aussant (186/i), 26 fr.

[à) Celle estampe fait partie de la description de la grotte de Versailles, en 20 planches gravées par Le Pôtre, Etienne Picart, etc. Paris, de l'imprimerie royale, 1679. Ce volume in-folio fait partie du cabinet du roi. Ventes Hermant (1756), 11 liv.; Angrand de Fontpertuis (1748), 21 fr.

II (est.) 33

50G EDELINGK (Nicolas)

GRAVEUR AU BURIN.

à Paris, en 1681. Fils de Gérard Edelinck, qui l'envoya à Munich, chez Amling, qui lui mit le burin à la main et lui fit exécuter quelques planches. De il passa à Venise et à Rome, et revint à Paris, il mourut d'une chute, en mars 1768. Il s'était lié avec le peintre Veughels, d'après lequel il a gravé plusieurs planches et le portrait de Raphaël jeune et Balthazar de Gastiglione d'après Raphaël, pour le cabinet Crozat (une épreuve avant la lettre, 13 fr., chez Van den Zande), et plusieurs autres portraits, dont celui de son père, Gérard Edelinck, d'après Torlebat. Voyez Mariette {A.B.y III, 221), Huber et Rost (VI, 185), et Le Blanc.

1 La Vierge et l'Enfant Jésus endormi entre ses bras. Gravé, en 1708, d'après un tableau dit du Corrége, et que Mariette dit n'en être certainement pas.

2 François Guilleaumont, maître tapissier de l'Université de Paris, d'après Vivien (1).

Vente Wellesley (13 février 1865), 9 fr. 50.

3 Marie de Rabutin Chantai, marquise de Sé- vigné (2), d'après un pastel de Nanteuil.

F"" État très-rare. L'inscription du titre est fautive; on lit : Candal au lieu de Chantai. Vente Rochouœ (30 mai 1860), 200 fr.

II«, la faute corrigée, mais avant le trait d'union entre les mots Rabutin et Chanta'. Ventes H. de L. (Lasalle, 1856), 61 fr.; Forster (1857), 51 fr.; Gilbert (1858), Zi2 fr.; par Rocheux (16 avrill860)...? Dreux {i86i) 102 iv.; Maurice Duv al (1862), 101 fr.; Comte ..., de Vienne (1867), 156 fr.

(1) Le Blanc indique un premier état avant les médailles.

(2) Une lettre de M'"^ la marquise de Sévigné a été payée 755 fr. à la vente de IVI. de Monlmerqué, 2/i juin 1867.

507

III^, avec le trait d'union. Ventes par Vignères {11 mars 1856), l/i fr. 50 cent.; Maurice Duval, ZiO fr. Cape (1868), 110 fr.

EEGKHOUT ou EGKOUT (Gerbrandt Van den)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'EAU-FORTE.

à Amsterdam, le 19 août 1621; mort le 22 juillet 167Zi. Van Eeckliout a gravé plusieurs figures en busle^ datées de 1642, ÏGkU, 16Zi6, et marquées des lettres G. V. D. E. Portrait d'un jeune homme; on lit au fond, à droite : V. D. Eckout, 16/i6. Vente Chevalier S., par Defer (1855), /il fr. Portrait d'un jeune homme à mi-corps, tourné à gauche. Vente D. G. de A. (Arozarena), hO fr. Voyez Huber et Rost {VI, 135), Bartsch (catalogue de Rembrandt), Claussin, et Le Blanc, qui cile six pièces dont un portrait de Corn. Tromp. Le catalogue Van den Zande cite un buste de femme non décrit; il a été vendu 25 fr.

EIGHENS (Frederic-Edouard)

GRAVEUR AU BURIN (CONTEMPORAIN).

Travaille à Berlin, il a gravé, de 1831 à 1850, la Vision d'Ezé- chiel (une épreuve avant la lettre, vente par Clément, le 13 mars 1868, 30 fr.), et l'Adoration des Rois, d'après Raphaël, pour la Faculté des Arts de Dusseldorff et celle de Berlin, et plusieurs des tableaux du musée de cette ville, et aussi pour l'atlas de l'ouvrage du comte Raczinski, l'Art moderne en Allemagne, et quelques portiaits dont celui de P. Toschi, graveur à Parme. Voyez Nagler et Le Blanc, qui cite 20 pièces.

EIGHLER (Mathias-Gottdfried)

GRAVEUR AU BURIN.

à Erlangen, en 17^8; mort à Ausbourg, en 1806; élève de son père, JOHAN Gottdfried (1) et de Rugendas; il travaillait à Aus- bourg. A gravé des paysages dans le Musde français et dans la Galerie de Dusseldorff; seize planches d'après Dunker, pour l'Hep- tameron français de la reine de Navarre (Berne, 1780, 3 vol. in-8°) ;

(1) Aussi graveur, mort en 1770. Voyez Nngler.

508

(les costumes suisses, d'après Freudenberg; diverses vues de Suisse et d'Italie, dont la villa d'Horace et ses environs, suite de 10 pièces, et des portraits, dont celui de Salomon Gessner, d'après Gratî. Voyez Huber et Rost (II, 276), et Le Blanc, qui cite 59 pièces.

EIMART (George-Christophe)

GRAVEUR AU BURIN.

en 1638, fils de G. Ch. Eimart (1), élève de J. Sandrart. Il travaillait à Nuremberg et a gravé des planches dans V Académie de Sandrart, une Assomption de la Vierge, d'après le Tintoret; les Apôtres, suite de 12 pièces, avec le nom de P. Vischer; des planches pour une édition de l'Enéide publiée à Nuremberg en 1688, in-Zi»; des emblèmes pour les Psaumes de David, par Hombourg, 1675; des sujets mythologiques , des vues de Nuremberg et quelques portraits, dont l'archiduc Ferdinand d'Autriche et sa femme. Voyez Nagler et Le Blanc qui cite 386 pièces.

EISEN (François)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

en 1700; mort à Paris, en 1777. A gravé à l'eau forte Jésus- Christ donnant les clefs à saint Pierre, d'après P. P. Rubens, rt quatre sujets de tabagie. Voyez Basan et Le Blanc (2).

EISEN (Charles)

DESSINATEUR ET GRAVEUR A l'EAU-FORTE.

à Paris, en 1721; mort dans la même ville en 1780. Élève de son père, François Eisen. M. de Baudicour (II, 152) décrit neuf pièces signées C. Eisen, une seule avec la date de 175Zi. Il a fait une quantité de jolies compositions gravées par divers artistes pour les

(1) Peintre graveur au burin, en 1603, mort en 1063. Voyez Le Blanc.

(2) Le Blanc cite trois artistes du nom de Eisen.

509

Conies de La Fontaine, édition dite des Fermiers Généraux (1), l'Éloge de la Folie, d'Erasme (2), les Métamorphoses d'Ovide (3), les Georgiques de Virgile (û), les Sens, poème de Rosoy (5), les Baisers (6) 'et d'autres ouvrages. Le portrait de Ch. Eisen a été gravé par Fiquet, d'après Visper.

EISLER (Joseph)

GRAVEUR A l'EAU-FORTE ET AU BURIN.

à Vienne, en 1788, il a gravé plusieurs planches d'après les tableaux de la galerie du Belvédère à Vienne pour Touvrage sur cette galerie. Voyez Le Blanc j qui décrit 27 pièces.

ELL.IOTT (William)

GRAVEUR AU BURIN.

à Hamptoncourl, en 1717, mort à Londres en 1766, a gravé d'après Cuyp, van Goyen, l'oelemburg, Pillement, Rubens (Hélène Forman, femme deRubens), Rose de Tivoli, Smith (des chevaux 6 pièces), plusieurs de ces estampes pour le recueil de BoydelL Voyez Huber et Rost (IX 173), et Le Blanc qui cite 22 pièces.

(1) Un exemplaire du livre avec les figures, vente Cape (1868), 1,370 fr.

(2) L'Éloge de la Folie, traduit du latin d'Erasme par Gueudeville, 1731, in-12; un exemplaire tiré in-Zi° sur papier de Hollande, avec figures imprimées à la sanguine. Vente Le Bas, architecte (1867), 133 fr.

(3) Une suite de cent quarante vignettes, gravées d'après Eisen, Boucher, etc.; épreuve avant la lettre. Ventes Maurice Duval (1862), 391 fr., avec Sa culs-de-lampe par Choffard, épreuves avant la lettre. Les dessins de la suite des Métamorphoses étaient dans la collection Thibaudeau. Voyez IP partie, II* vol., p. Uli du Catalogue général. Un exemplaire du livre, vente Cape, /i35 fr.

|Zi) Un exemplaire du livre avec les figures, vente Cape, 28 fr.

(5) Un exemplaire du livre avec les figures, vente Cape, 121 fr.

(6) Un exemplaire du livre avec les figures, /|60 fr.

510 ELLUIN

GRAVEUR AU BURIN.

Travaillait à Paris à la fin du xviiie siècle et au commencement du xix^ ; il a gravé divers portraits dlartistes dramatiques, dont : René Mole et M""" Dumesnil, de la Comédie-Française. M. et M'"9Laruette. YeniQ Devèze (iS^b), 11 fr. les deux. M^^e colombe représentée en pied. Vente Latterade (1858), 25 fr. Elluin a en- core gravé d'après Subleyras, Dugoure, Cbalier, Schenau, Valade et autres peintres français ses contemporains. Voyez Le Blanc et la re- vue universelle des Beaux-Arts (I 38/i).

ELSHEIMER (Adam)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

à Francfort-sur-le-Mein, en 157/i, mort à Rome en 1620 ; on lui attribue plusieurs estampes dont : Tobie et l'Ange marcbant vers la droite. Vente Janzé (1866), 27 fr. Paysage, un Satyre assis jouant de la flûte, près de lui une Nymphe, à droite, deux autres Satyres. Vente Weber (1855). Le comte Goudt et IJollar ont gravé d'après Elsheimer. Voyez Huber et Rost (I, 216), Heller, Nagler et Le Blanc qui citent quatre estampes.

ELSTRAKE (Renold)

GRAVEUR AU BURIN.

Florissait à Londres à la fin du xvi« siècle et au commencement du xvii^ Il a gravé pour les libraires des titres de livres et frontis- pices et des portraits de personnages anglais, in-li" et in-8°, la plu- part publiés à Londres par Sudbury et George Humble; les premières épreuves sont avec l'adresse de ces éditeurs, et la rareté est leur principal mérite. On les trouve citées dans le dictionnaire de firom/ey. Voyez aussi Huber et Rost (IX, 37), Bryan (I..381) et Le Blanc, qui cite 30 pièces.

\ Edouard (le Prince uoir).

2 James I" au Parlement. Gravé en 1624.

Ventes Caulfied, 'XI liv. 5 sh.; Masterman Sykes (1824), US liv.

-- 5!1

slerl.; Montmorillon Munich, 13Zi3), 100 fl. Vente d'un vieil établissement de marchand d'estampes à Londres (29 février 1860), 5 liv. 5 sh.

3 La Reine Elisabeth d'Angleterre. Portrait dans un ovale ; au bas, deux vers et l'adresse de Sudbury et George Humble.

Vente Marshall (186/i), 6 liv. 5 sh.

4 Lord Darnley.

I" État avec l'adresse de Sudbury et George Humble. Vente Smith à Londres (Impartie, 7 mai 18A9).

5 Thomas Howard, duc de Norfolk.

Ventes Masterman-Sykes (182Zi), 63 liv. sterl.; d'un vieil Éta- blissement d'estampes à Londres (1860), 15 liv. 15 sh.

6 Charles I", à cheval. On lit : Are to be fould by W. Peake.

Vente Bandinel à Londres (12 décembre 1861) . . .?

7 Jules-César, garde des Archives d'Angle- terre.

!«' État avant l'adresse d'HoUand. Vente MastermanSikes, 10 liv. 15 sh.; Montmorillon à Munich, 18/i3), Zi5 florins.

8 John Olden Barnevelt.

Vente Brugulin, à Londres (1866), 1 liv. 2 sh.

f ENFANTIN

PEINTRE DE PAYSAGE ET GRAVEUR A l'EAU-FORTE.

Florissait à Paris vers 1825, a gravé en 1827 cinq paysages à l'eau- forte, publié chez Blaisot, il a aussi dessiné des paysages sur pie;'re lithographique.

512 ENGLEART (F.)

GRAVEUR AU BURIN.

en Angleterre, florissait à Londres en 1839, a gravé principa- lement d'après les peintres anglais ses contemporains. Ducan Gray, d'après D. Wilkie. Ventes Verlohk de Solen, une épreuve lettre grise, 10 florins; Dreux (1858), 16 fr.; the Only Daughtery d'après D. Wilkie, 1839. Voyez Le Blanc, qui cite trois graveurs anglais du nom d'Engleart.

EPISGOPIUS. Voyez BISGHOP

EREDI (Benoit)

GRAVEUR AU BURIN.

à Florence en 1750, il a publié avec J.-B. Cecchi, de 1776 et 1780, divers recueils auxquels il a pris part comme graveur, ainsi que Cecchi, savoir: Bonarum arlium splendori tabulœ duodecium cum sex aliis. Florence, 1776, in-fol. Racculta de quadri i piu ecce- lenti che si trovano nelle gallerie e palazzi di Firenze e che non sono stati mai incisi, 1780. Ces deux artistes ont encore gravé les fresques représentant la Vie de saint Jean et les quatre principales Vertus peintes dans l'église de la Compagnie de Jésus. Nel chriostro délia gia compagnia dello scalzo ed ora incise in XIV. Pi. (gravé par Eredi et J.-B. Cecchi en 1792. Florence, 179Zi, in-fol. Les statues qui ornent le Tombeau du Dante dans la ville de Ravenne, ouvrage de l'architecte Camille Morigia, 9 planches. Ces artistes ont encore gravé les portraits de la famille de l'archiduc Pierre-Léopold d' Au- triche, d'après Piatoli et ceux des peintres Angiolo Bronzino, Cam- biasi, An. Carrache, Frédérie Zuccharo et autres. Voyez Huber et Rost (IV. 235), et Le Blanc qui décrit l'œuvre sous 28 numéros.

ERLINGER (Georgei

GRAVEUR SUR BOIS ET ÉDITEUR.

à Bamberg, florissait vers 1520, il a gravé une estampe repré- sentant une jeune femme vue par le dos et suivie d'un vieillard. Dans des banderoles dans l'estampe, deux inscriptions en allemand dont la traduclion est dans l'une : Ce que je ne vois pas me fait plaisir, et cl dans l'aulic : Ce que je n'aime pas je le vois tous les jours. Dans la

\

513 ^

marge du kis, on lit: 15 lieorg. Erlinger zu Bamberh, 19. Voyez Bartscli (VU Zi71). Heller (bois) et Le Blanc.

ERRARD (Chaules)

PEINTRE ET IlXGÉNIELR.

Cet artiste qui a aussi gravé à l'eau-forte est à Bressuire ; il est mort à Rome, le 2/i mai 1689, âgé de 88 ans, d'après son épitaphe dans l'église Saint-Louis des Français; il lut l'un des anciens de l'A- cadémie en 16Zi8, et directeur de l'école de Rome, en 1666; il a gravé à Paris un portrait h l'eau -forte de Jérôme Bachot, ingénieur géographe du roi. Vente R. D. (12 avril 1858), 63 fr.; Robert-Du- mesnil (I, 98) cite ce portrait comme la seule pièce gravée de ce maître; mais Le Blanc lui en attribue une autre représentant son portrait avec le titre : Charles Errard de Bressuire, pintre du roy âgé de cinquante huict ans 1628 (sic), dont il cite un I*' État avant la lettre. On a gravé d'après ce maître, voyez Heinecken et le Cata- logue de la vente Verstolck son œuvre gravée, en 250 pièces, a été payée 11 florins; à la vente Denon (1826), il y avait trois recueils de vases, trophées et ornements, et les fleurons et vignettes qui ornent le traité de peinture de Léonard de Vinci, 1651, gravés d'après les dessins d'Errard.

ERTINGER (François)

PEINTRE EN MINIATURE ET GRAVEUR A l'eAU-I'ORTE.

à Colmai" ou à Wyl, en 16/i0; mort, dit-on, à l.\iris, en 1700, il a gravé une Bacchanale, d'après N. Poussin ; une partie des planches de l'œuvre de Raymond Lafage, divers sujets mythologiques et les Méthamorphoses d'Ovide, d'après Joseph Werner, dont il a gravé le portrait, ainsi que le sien, en 1676, celui de Paul Pierre Sevin, d'après F. Chéron, et le plafond de l'église des Carmélites, peint par Sevin (1), et plusieurs autres pièces citées par Le Blanc; celui de Jean Ferdinand de Beugliem, évoque d'Anvers. Vente du comte..., de Vienne, 10 fr. Deux vues de Paris, prises du Pont-Royal,

(1) Mariette (A. B. 1!I, 227), cite l'épitaphe de l'épouse de Sevin dans l'église Saint-André-des-Arls h Paris ; le génie de Paul Sevin, peintre à Paris, i eprésenté dans un médaillon gravé en 1688, d'après P. Sevin.

514

et des vues dans l'ouvrage : Castella et Pretoria nohilium Brabantia Antuerpiœ, 1697, in-fol. Pour le cabinet de la Bibliothèque Sainte- Geneviève; des vignettes pour les œuvres de Molière; des planches de numismatique^, il a gravé, avec Chevalier, de grandes planches du cabinet de Girardon, une suite de huit pièces; l'histoire d'Achille, d'après les esquisses de P.-P. Rubens, faite pour des tapisseries (1). Voyez Basan (catalogue de l'œuvre de Rubens), Huber et Rost II, 9), et Le Blanc qui cite 150 pièces.

E. S. Voyez LE MAITRE DE 1466

ESGHIISII (Ange-Marie)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

On ne connaît de cet artiste qu'une seule pièce représentant la Vierge, l'Enfant Jésus et saint Jean ; elle est marquée : Ang. Maria Eschini fec. 1660. Bartsch (XXI, p. 165), et Le Blanc,

E. S. N. T. (Monogramme)

GRAVEUR.

1 Groupe de cinq et six hommes, grimpés les uns sur les autres. Neuf pièces marquées du mono- gramme ci-dessus. Vente Charles Blanc (1866), 51 fr.

ESQUIVEL. DE SOTOMAGOR (Manuel)

GRAVEUR AU BURIN.

en Espagne. Élève de Bervic, dans la vente duquel, en 1822, se trouvait l'œuvre d'Esquivel. Il a gravé une Adoration des Bergers d'après Raphaël Mongs, en 1802. La Vierge dite la Madonna deW im- panata, d'après Raphaël, en 1825; une tète de Christ, d'après Léo- nard de Vinci, et autres pièces d'après Dolci, Guerchin, L. Benvenuli

(1) Baron a aussi gravé ces esquisses.

515

et autres maîtres; et Esope et Menipe, philosophes, d'après Velas- quez (1).

ESTEVE (Don Rafaël)

GRAVEUR AU BURIN (CONTEMPORAIN).

en Espagne. Esteve a visité l'Italie et la France. Il a gravé pour le Musée royal de Bourbon , d'après le Guerchin ; les portraits de Ferdinand VII et de Marie-Christine de Bourbon, roi et reine d'Es- pagne, etc. Son estampe la plus importante est celle de Moïse frap- pant le rocher, gravé en 1839, d'après le tableau de Murillo, qui est à Séville. I" État avant la lettre, les noms d'auteurs à la pointe. Yenies Tardieu (18/i6), 179 fr.; Debois (18Zi5), 155 fr. (2); Louis-Philippe (bibholhèque, P^ partie, 1852), 205 fr.; Archinto (1862), 830 fr.; par Clément (13 février 186Zi), Zi80 f r ; par Clément (13 mars 1868), 350 fr.

IF, avec la lettre. Vente baron de Tremont (1852), 110 fr.

ESTORGES (I ou J.)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

Artiste français, dans le xvii* siècle, cité par Robert-Dumesnil (III, 111). Jésus au Jardin des Oliviers. Seule pièce du maître; elle est signée /. Estorges.

EVERDINGEN (Allart Van)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'eAU-FORTE.

à Alemaer, en 1621 ; mort en 1675. Élève de Roland Savery et de Pierre Molyn. Everdingen a gravé sur ces dessins cent cinq pièces, la plus grande partie vue prise d'après nature en Norwège,

(1) Goya a gravé à Teau-forte ces deux mêiiîes tableaux.

(2) Dans cotte vente, il y avait une épreuve avant toute lettre; elle a été regardée comme douteuse et plutôt tirée après celles avec les noms, c'est-à-dire entre le P'" et le 2^ État; elle a été payée 133 fr. ; une autre épreuve du même État, vente d'un amateur étranger, par De fer (20 mai 18Zi7), 60 fr.

516

marquées A. V. E., quelques-unes de son nom en entier. Il a en- core gravé sur ses compositions une suite de 57 estampes pour un ancien poème allemand, du Reynier le Renard (Reinharts Klugting Leven, etc.), par Henri d'Alkemar, dont il y a une traduction latine de 1567, in-8® (1). De ces suites, il y a des épreuves avant les re- touches. — Voyez Bartsch (II, 155), Veigel et Le Blanc ^ qui cite 162 pièces. L'œuvre d'Everdingen se trouve plus ou moins complet dans les ventes suivantes : Boucher (1771), quatre-vingt-douze pièces, Zi8 liv.; Prévost (1809), cent cinquante-huit pièces, 36 h\; Rigal (1817), cent cinquante-neuf pièces, 120 fr.; Robert-Biimesnil Londres, 1836), Toeuvre, anciennes épreuves, plusieurs en P' État, 20 liv. sterl.; Laine de Lauzanne (1839), quatre-vingt-quinze pièces, anciennes épreuves, 297 fr. ; R.D. (Robert-Dumesnil, 18A3), Tœuvre n°^ 2 à 202 de Bartsch (manquent 1, 3, Zi2, 81, 91), 209 fr., revendu chez Saint (18/i6), 107 fr.; Londres (8 mai 18ZiZi), quatre- vingt-dix-neuf pièces, quelques-unes doubles avec différence, 23 liv. 16 sh.; Verstolk de Soelen (1851), l'œuvre, plusieurs doubles avec différence, la fable du Reynier le Renard en trois différents états, un paysage non décrit, et le portrait d'Everdingen d'après lui, par Stolker...? Ventes S. (21 mai 1855), soixante-deux pièces, an- ciennes épreuves^ le n" Sk de Bartsch avant un arbre à gauche ; les n»* 75, 82, 86, 87, 90 avant les ciels, et la suite de la fable de Reynier le Renard, 1" État avant les ciels et le trait carré qui entoure chaque pièce, 800 fr.; Marshall (186Zi), trente-neuf pièces du I" État avec remarques, et dix -huit du IP, ont produit 51 liv. IZish.

1 Paysage de forme ronde, 4.

I" et IP États. Vente Esdaille Londres, 18ZiO), U liv. sterl. avec le 99; le I" État, vente à Amsterdam (le 3 novembre 1867), Zi20 flor. (2); le IP, vente Dehois (18Zi5), 20 fr. 50; à Amsterdam (1867), 13 flor.

(1) C'est une satyre faite par un protestant les catholiques ne sont pas épargnés. Il y a une traduction hollandaise publiée à Am- sterdam en 169Zi. C'est à celte traduction qu'ont servi, dit-on, les estampes d'Everdingen.

(2) Dans cette vente, il y avait une œuvre d'Everdingen en très- belles épreuves, plusieurs doubles avec remarques; la division a produit environ 3,600 florins ; les prix les i)lus élevés ont été pour les pièces suivantes, qui étaient d'eau-forte pure : la Foret, n" 81,

517

2 Les Fontaines d'eau nnnérales , suite de quatre pièces. Mariette (H, 227), dit que ce sont les eaux de Spa.

Ventes Debois, 12 fr.; par Vignèrefi (17 mars 1856), 36 fr.; à Amsterdam (1867), 70 floi-.

3 Les Dessinateurs (63).

I^"" Étal avant la planche terminée. Vente Van den Zande, n fr.

4 Les Trois tigures au haut du rocher (B, 28).

I^"^ État d'eau-forle pure avant des travaux sur le grand rocher du devant et avec le Irait carré faible. Vente D. G. de A. (Arozarena, 1861), 20 fr.

0 Le CavaHer sur le petit pont (B, 50). I" État d'eau-forte pure. Vente Jourdan (1862), 51 fr.

6 La Cascade près du moulin à eau (B, 102).

I" État, épreuve d'eau-forte pure. -- Vente à Amsterdam (1867), 120 flor.

II®, avant le trait carré renforcé. Vente Jourdan (1862), 54 fr.

7 Les deux Échelles (90).

P"" État d'eau-forte pure avant le trait carré, Vente Janzé (1866). 36 fr.

8 L'Homme et les deux Pins (B, 93).

I" État d'eau-forte pure avant le trait carré. Vente Janzé (1866), 50 fr.

de Bartsch, IZiO flor.; la Butte, 100, 120 flor.; les Boucs sur le rocher au bord de l'eau, 103 b., deWeigel, 190 flor.; l'Homme passant le petit pont, n" 103 B., 210 flor.

518

9 Suitedeliuitpaysages(n^57à64deBarlsch), épreuves d'eau-forie pure.

Vente à Amsterdam (3 novembre 1867), 280 flor.

10 Suite de huit paysages {u° 65 à 73 de Bartsch). Belles épreuves avec les barbes de la plan- che ; trois sont eau-forte pure.

Vente à Amsterdam (1867), 160 flor.

1 1 Des Maisons rustiques entourées d'arbres. Au premier plan un chemin conduit à une mared'eau, au milieu les lettres A. V. E. Pièce inédite, non dé- crite.

Vente à Amsterdam (1867), 250 flor.

12 Illustration pour l'œuvre de Henrich von Alkmar Reinke de Vos, ou suite de la Fable de Rey- n\er,\e Renard; double en I" et IP États et d'autres États inconnus.

Y ente k Amsterdam (1867), 890 flor. (1).

13 Le Ruisseau traversant le bois (lOl de

Bartsch.

I" État, la planche entière (2). Vente Herman de Kat (1867, à Rotterdam), 260 flor. IF, la planche rognée, 5 flor.

(1) Une suite du IV Élal des 57 estampes pour ce poème a été vendue 15 fr. 50 chez Borluut de NoortdoiicJi en 1858. Dans cette môme vente, il y avait une pièce inédite d'Éverdingen, représentant sept renards dans un paysage, et paraissant avoir été faite pour la suite ci-dessus. Très-rare; vendue 6 fi'.

(2) On ne connaît, dit le catalogue, que trois épreuves de cet État : celle-ci, qui venait de la collection Weber, celle du musée d'Amsterdam el celle de la collection du prince Charles.

519 E^VSTOUTZOON (Jean)

GRAVEUR NÉERLANDAIS^ SUR BOIS.

Il a exécuté, dans le xvi« siècle, diverses planches d'après Cornélis Teiinisse, d'Amsterdam, dont une Femme montée sur un une : elle se dirige vers la gauche ; elle tient un marcassin sous le bras gauche, un chat est posé sur sa main droite et sur sa tête est une pie. Diverses inscriptions en hollandais ; à l'une d'elle, le nom de Jan Ewoutzoon. Pièce bien exécutée, d'après Cornélis Teunisse. Voyez Passavant (ITI, 32).

EXSHAW (Carl)

PEINTRE ET GRAVEUR AU BURIN.

en Hollande, vers 1730; imitateur de Rembrandt, d'après lequel il a gravé plusieurs pièces en i758 et 1760. Il a aussi gravé d'après Rubens et Van Loo. La Barque de saint Pierre, gravée d'après Rembrandt, en 1760. Ventes Borluul de Noortdonck (1858), 11 fr.; Marshall (1866), 10 sh. Voyez Basan, Huber et Rost (V, 318), et 16^ Blanc .

EYMARD (Joseph)

GRAVEUR AU POINTILLÉ.

Cet artiste, en France, florissait au commencement du xix'' siècle, il a gravé la Rose mal défendue, d'après Boilly. - Vente du D' Aussant (186/i), 7 fr.

EYISTHOUEDTS (Remoldus ou Rombout Van)

PEINTRE ET GRAVEUR A l'EAU-FORTE.

à Anvers, Vers 1605. Eynhouedts a gravé principalement d'après Rubens, et quelques pièces d'après G. Schut. Il a aussi gravé plu- sieurs planches d'après Palme, dans le lecueil des Tableaux de l'archiduc Léopold (Amsterdam, 1755). Saint Christophe portant l'Enfant Jésus, d'après P. P. Rubens. P"^ État avant le nom du gra- veur. — Ventes Debois, 9 fr. 50; par Vignères (8 mars 1858), 8 fr.; Sainte Claire au milieu des Pères de l'Église, portant le

520

saint Sacrement, d'après P. P. Rubens(l); les Grâces entourées d'Amours, d'après P. P. Rubens. Voyez Basan (Œuvres de Rubens), Huber et Rost (V, Zia6), et Le Blanc, qui cite 13 pièces.

(1) A. Bolswert a gravé ce même tableau.

SUPPLÉMENT ^^)

ALDEGREVER (Henri), I, 10.

Judith et Holopherne.

Vente Drugulin (1866), 3 liv. 6 sh.

Histoire de Loth (1555). Suite de quatre es- tampes.

Vente Comte...., de Vienne (1867), .81 fr. (2).

Histoire de Joseph (1528-1532). Suite de qua- tre estampes.

Même vente, 91 fr.

Histoire de Ammon et Thamar. Suite de sept estampes.

Même vente, 150 fr.

La Parabole du mauvais Riche (1554). Suite de cinq estampes.

Même vente, 165 fr.

Mutius Scevola.

Même vente, 2 iiv. 6 sh.

(1) Ce supplément contient les nouveaux prix obtenus pour les estampes déjà mentionnés. Il donne aussi des prix anciens qui avaient été omis.

(2) Dans celte vente, 203 pièces, par Aldegrever, ont produit la somme de 6,212 fr., en 119 articles.

IT (pst.j 34

522

Les Travaux d'Hercule (1550). Suite de 13 es- tampes.

Vente Comte...., de Vienne, 155 fr.

Les Vertus et les Vices (1552). Suite de 14 es- tampes.

Même vente, 105 fr.

Les Danseurs de Noces (1538). Suite de douze estampes.

Même vente, Zi62 fr.

Les Danseurs de Noces (1541:-. Suite de huit pièces.

Même vente, 230 fr.

L'Enseigne (1540).

Même vente^ 1^0 fr.

Martin Luther (1540).

Même vente, ZiOO fr.

~ Melanchton (1540).

Même vente, 81 fr.

Albert Van der Helle (1538).

Ventes Marshall, 15 liv. 15 sh.; Comte..., de Vienne, 155 fr.

Henri Aldegrever, à l'âge de 35 ans (1537).

Vente Comte..., de Vienne, 190 fr,

Duc de Julliers.

II* État. Vente Comte..., de Vienne, 235 fr.

523

Jean de Leyden, chef des Anabaptistes de Munster.

Même vente, 280 fr.

La Copie de Jean de Leyden et celle de Bernard Knipperdolling. Deux pièces par Muller.

Même vente, 88 fr.

Dessin d'un Poignard, la poignée et la gaîne ciselées.

Même vente, 100 fr.

Dessin d'un Poignard (1539). Même vente, 118 fr.

Dessin d'une Agrafe pour un ceinturon (1537). Même vente, 125 fr.

ALMELOVEN (Jean), 1, 36.

Les Quatre-Saisons. Quatre estampes, d'après H. Safleven.

Vente Comte..., de Vienne (1867), 7^ fr.

ALTDORFER (Albert), I, 36.

Saint Jérôme (B., 22). Vente Comte..., de Vienne, 60 fr. (1).

Génie monté sur un cheval de bois.

Même vente, 38 fr.

(1) Dans celte vente, 98 pièces d'Aldorfer produisirent 783 fr., en 59 articles.

524 -

Martin Luther.

Même vente, 51 fr.

Pièces gravées sur Bois.

L'Histoire de la Chute de l'Homme. Suite de quarante estampes.

Même vente, 51 fr.

Le Massacre des Innocents. Même vente, 25 fr.

Vue de l'Église de Ratisbonne, dédiée h la belle Vierge Marie, avec la représentation des mi- racles accomplis dans le pèlerinage fait en 1516. Dans la marge du bas, une inscription allemande. Cette pièce n'a été citée, ni par Bartsch ni par Passavant.

Même vente, 102 fr.

AMMAN (JossE), I, 43.

Gaspard de Coligny. Gravé sur cuivre.

Ventes Drugulin (1866), 3 liv. 3 sh.; Comte..., de Vienne (1867), 73 fr.

Vue de la Place Saint-Marc, à Venise. Gravé sui' bois en quatorze grands morceaux.

Vente Wellesky (1858), 2 liv. h sh.

ANDROTTET-DUCERGEAU (Jacques).

Le premier et le second volumes des plus ex- cellents bâtiments de France, 1576. 2 vol. in-l'ol.

525

Ventes Solar (1860)...? par Vignères (7 décembre 1866), Û81 fr.; Le Bas (1867), 710 fr.

Cartouches en hauteur et en largeur, dont plu- sieurs sont tirés de la galerie de Fontainebleau. 28 pièces.

Vente Tealdo (1859), /i03 fr., en trois lois.

ANONYMES (Maîtres) I, 73.

La Sottise sur le trône.

Vente Marshall (186/i), 17 liv. sterl. Cette estampe était sous le nom de Mocetto dans le catalogue de cette vente.

Saint Georges (École allemande). Vente Drugulin (1866), 50 liv. 10 sli.

Saint Christophe. Même vente, 18 liv. 18 sh.

Histoire véritable de la Vie et de la Mort de Concini, prétendu maréchal d'Ancre.

Vente Leber (1850), 201 fr.

ANSELIN (Jean-Louis), I, 97.

La Méprise. Gravé par Anselin et Macret. D'a- près Mouchet.

Vente par Vignères (8 avril 1863), Zi5 fr.

ARDELL. (James-Mac), 1, i07.

Isaac Newton, d'api^ès Van der Banck. i^'État avant la lettre. Vente Wellesley (1866), 1 liv. 12 sh.

526

ARISTIDE (Louis), I, 107.

Mignon regrettant la patrie et Mignon aspirant au ciel, d'après A. SchefiFer.

I" État avant toute lettre^ papier de Chine. Vente Dubois (1866), 200 fr.

L'Innocence, d'après Greuze.

I" État, avant toute lettre. Vente Dubois^ 54 fr^

AUBERT (Michel), I, 113.

L'Indiscret, d'après Watteau.

Vente Devèze, une épreuve d'eau-forte et une terminée avec la lettre, et le privilège, 81 fr.

Promenade sur les Remparts, d'après A. Wat- teau, avec privilège.

Vente Devèze, ù6 fr.

AUDRAN (1) (Gérard), I, 120.

Renaud et Armide, d'après N. Poussin.

1" État avant la lettre et avant divers travaux (2). Vente L. 5., par Vignères (4 mai 185Zi)...?

(1) Catalogue des estampes qui se vendent chez Gérard Audran, graveur ordinaire du roi, à Paris, rue Saint-Jacques, aux Deux-Pi- liers d'Or, in-B", sans lieu ni date. Il y a une série de catalogues du fonds des planches, gravées par les Audran, publiée de 17û2 à 1775; ces catalogues se trouvent cités dans l'Essai bibliographique, par G. Duplessis {Paris, 1862), n"^ 527 ù 53/i.

(2) La planche avec la lettre est à la Chalcographie du Louvre.

527

AUDRAN (Benoit), 1, 131.

Poquelin de Molière, d'après P. Mignard.

Vente Le Blanc (1866), 29 fr.

AUDRAN (1) (Benoit), 1, 138.

Danse paysanne, d'après A. Watteau.

l" État avant la lettre. Vente par Vignères (11 avril 1859), 21 fr.

11% avec la lettre. Même vente, 10 tr.; par Vignères (16 jan- vier 1863), 2Zi fr.

L'Amour paisible, d'après Watteau.

Vente par Vignères (11 avril 1859), Zi5 fr.

La Surprise, d'après A. Watteau.

I" État avant la lellre, et le IV avec la lettre et le privilège, les deux, vente Devëze, 72 fr.

Vénus désarmant l'Amour, d'après un tableau

de A. Watteau, dans le goût de Paul Veronèse.

1^' État avant la lettre. Ventes Devèze, 65 fr.; M. F., par Le Blanc (5 mars 1859), 29 fr.

AVELINE (Pierre), I, 144.

L'Enseigne. Gravé d'après A. Watteau. Vente Pelletier (1867), 21 fr.

L'Enlèvement d'Europe, d'après A. Watteau. Vente Devèze, 39 fr.

(1) La vente des planches, formant le fonds de Benoît Audiaii (deuxième du nom), eut lieu après sa mort, en 1772.

528

Le Château de Cartes, d'après Chardin, et, en pendant, l'Aimable Enfant.

Vente Jourdan (l"mai 1862), 6fr.

BAAN ou BAEN (Jean Van), I, 150.

Incendie de l'Hôtel-de-Ville d'Amsterdam.

pr État avant l'année 1652. Vente Camberlyn (1865), 17 fr.

BAGKUISEN, I, 156.

La Suite des dix Marines et le portrait de

Backuisen.

prÉtat. Ventes par C/ewewf (25 mars 1867), 121 fr.; Cam- berlyn, 85 fr.

BAILLiIE (Guillaume ou William), I, 153.

Son œuvre en 112 pièces.

Vente Montval (Francis Balailhe de), 120 fr.

BALDINI (Bâccio), I, 158.

Vignettes du I" et IP Chant du Dante, de 1481 . Deux estampes, la première avant le texte au verso.

Ventes Camberlyn (1865); la première, 50 fr.; la seconde, 38 fr.

Le Jugement dernier. Pièce citée par Ferrario. Vente Drugulin (1866), kU liv. slerl.

BALEGHOU (Jean-Joseph), I, 165.

La Tempête, d'après Joseph Veruet. P'Étal avant la lellro. - Vente Falout (1863), 152 fr.

529

Jean JuUienue, amateur, d'après François de Troye.

pr État avant la lettre. Vente M. G.^ par Vignères (26 novem- bre 1860), 125 fr.

La Duchesse de Cliâteauroux, sous la figure de la Force, d'après Natlier.

IP État avec la lettre, avant l'adresse de Surrugue. Vente Cam- berlyn, 30 fr.

BALLIU (Pierre), I, 171.

Renaud et Armide, d'après A. Van Dyck.

P' État. Ventes Camberlyn, 22 fr.; Drugulin (1866), 2 liv. 6sîi.

BARBARY (Jacques de), I, 178.

Sainte Famille.

Ventes Dru(/ulin, 5 liv. sterl. Comte. ..^ de Vienne (1867), 100 fr.

La Vierge et l'Enfant J^sus.

Vente du marquis de B..,, de Florence (1866), 255 fr.

L'Ange Gardien.

Vente par Clément (25 mars 1865), 310 fr.

Trois hommes nus attachés à un arbre. Même vente, 365 fr.

La Victoire.

Vente du marquis de B..,, de Florence, 160 fr.

530

BATMuO^W (Francis), I, 186.

Portrait de E. Beuloves en ovale, gravé à Teau- forte.

Vente, à Londres, d'un Amateur distingué (29 avril 1861)...?

BAR Y ou BARRY (James ou Jacques), I, 205.

Ruyter, amiral hollandais, d'après F. Bol.

Yenie Drugulin (1866), 2 liv. 11 sh.

Jean de Witt, le grand pensionnaire de Hol- lande, d'après Netscher.

Même vente, 3 liv. 3 sh.

BEATRIZET (Nicolas), 1, 220.

Portrait de Henri II, roi de France.

IF État. —Ventes Marshall (ISe'!), 2 liv. 13 sh.; Comte..., de Vienne (1867), 56 fr.

BEAUVARL.ET (Jacques-Firmin), I, 226.

Histoire d'Esther, d'après De Troye. Sept es- tampes.

1" État avant la lettre. Vente Marshall, h liv. 18 sh.

Télèmaque racontant ses aventures à Calypso.

I" Étal avant la lettre. Ventes Camberlyn, 30 fr.; Corneillan (1865), 36 fr.

Les Couseuses, d'après Le Guide.

i" Étaî avant la letlrc. - Vente Marshall (186û), 2 liv. IZi sli.

531

La Comtesse Du Barry, d'après Drouais (1).

IP État avant la lettre, les noms gravés au burin. Vcole Pelle- tier (1867), 170 fr.

J3EHAM (Barthélémy), I, 228.

La Vierge à la fenêtre.

Ventes par Clément (25 mars 1867) (2), 301 fr.; Comte..,, de Vienne (1867), 23 fr. (3).

Portrait de TEmpereur Charles V.

I" État avant le chiffre du graveur. Vente par Clément (25 mars 1867), 130 fr. 11% vente Com/e..., devienne (1867), 81 fr.

Portrait de Ferdinand I", empereur.

P' État avant l'adresse de J. ab. Heyden. Vente Pelletiev (1867). 65 fr.

Portrait d'Erasme Balderman. Vente Comte..., de Vienne (1867), 100 fr.

BEHAM (Hans), I, 241.

Job s'entretenant avec ses amis. Y enie Comte..,, de Vienne (1867), 107 fr.

(1) Il y a un petit et très-joli portrait in-8° de cette dame, gravé aussi d'après Drouais, dans un médaillon entouré d'une couronne de roses. Ce portrait est très-recherché.

(2) Il y avait 170 estampes des deuxBeham dans celte collection. La vente a produit û,567 fr. en 87 articles.

(3) Il y avait 242 estampes des deux Beham dans celte colleclion, La vente a produit 4,561 fr. en 136 articles.

532

Les Apôtres. Suite de 12 estampes. Même vente, 185 fr.

Les Quatre Évangélistes. Même vente, Z|5 fr.

Saint Sebald.

1er État. —Vente par Clément (25 mars 1867), 215 tr.

L'Enlèvement d'Hélène. Vente Comte..., de Vienne, 91 fr.

Portrait d'un Empereur fB. 85). Même vente, 106 fr.

Trajan (B. 82).

Vente par Clément (25 mars 1867), 150 fr.

La Mélancolie (1539).

I" État avant une toufTe d'iierbe sur l'un des pics du rocher que l'on voit à gauche. IP, avec cette touffe. Les deux, vente Camberlynj Sa fr.

Léda(1548).

I" État avec le mot écrit compressu. Vente Comte. ..^ de Vienne, 115 fr.

La Connaissance de Dieu et les Sept Vertus chrétiennes.

Ventes Camberlyn, 160 fr.; Comte..., de Vienne, 90 fr.

-— Les Noces de Village. Suite de 10 estampes.

Vente Comte..., de Vienne, 160 fr.

Le Triomphe. Même vente, 102 fr.

533 Le Bouiïon et les deux Couples amoureux. Même vente, 95 fr.

L'Enseigne, le Tambour et le Fifre.

Vente par Clément (25 mars 1867), 101 fr.

Combat d'Hommes nus.

Même vente, 101 fr.

Vignette à l'Aigle (B. n" 221). Vente Comte..., de Vienne, 115 fr.

Trois Chapiteaux de colonnes (B. 251). Même vente, 100 fr.

Les Armoiries au Coq (1543, B. 256) et les Ar- moiries à l'Aigle (1548, B. 257).

Même vente, les deux pièces, 130 fr.

BELLOTO dit LE GANALETTO (Bernado, 1, 253)

Treize Vues de Dresde. Gravé à l'eau-foiie. Vente Comte..., de Vienne, 92 fr.

BENOIT ou BENOIST (Guil. -Philippe), 1, 256.

Portrait d'Aved. Vente Camberlyn, 91 fr.

BERAIN (Jean), I, 257.

L'œuvre de Berain, en JOl planches, et le Por- trait avec l'adresse se \endent aux Galeries du Louvre.

Vente par Vignèrea (7 décemjjre 1866), 530 fr.

534

BERGER (Daniel), I, 262.

Deux Vignettes pour Verther, d'après Chodo- wiecki.

Vente par Vignères (IZi mai 1867), 73 fr.

BERGHEM (Nicolas), I, 263.

Les Quatre Sujets d'Animaux, en largeur.

I«^ État, venle Molasse (1862), 215 fr.

Les Vaches à la Laitière. Six estampes.

ir État, ventes Camberlyn, 130 fr.; Comte..., de Vienne, 135 fr. ; Dupré (1868), 150 fr.

Artémise, reine de Candie. Vente Camberlyn, kl fr.

Les Cinq Sujets d'Animaux, en hauteur (I, 266, n^e.)

Ile État, venle par Clément (25 mars 1867), 215 k.;^ Dupré, 190 fr.

Les Trois Vaches au Repos.

le' État, vente Dupré, 950 fr.

BERNARD (L), I, 273.

Le Prestre de Vauban, maréchal de France.

I*' État, vente par Rochoux (1" mars 186Zi), 12 fr.

BETOU (Alexandre), I, 288.

Les Peintures du Primaticc, dans la salle du bal, à Fontainebleau. 15 pièces.

1" Étal, vent<î Le Blanc (1866), 55 fr.

\

535

BETTELINI (Pierre), I, 381.

La Vierge aux Candélabres, d'après le tableau de Raphaël dans la galerie de Lucien Bonaparte.

{'' État avant la lettre. —-Vente W. Esdaille (ISZiO), 2 liv. 2 sli.

BINGK (Jacques), I, 287.

Le Massacre des Innocents, d'après Raphaël. Copie de l'estampe de Marc-Antoine.

Vente Comte.. .y de Vienne (1867), ZiO fr.

Portrait de Claude de France, première femme de François T'.

Même vente, 60 fr.

Lucas Gassel (1529). Vente Camberlyn, Zi5 fr., avec la copie.

Binck (Jacob). Il tient une tête de mort.

Vente Le Blanc (1866), 3lx fr.

BLANGHART (Auguste- Jean-Baptiste), I, 296.

La Descente de Croix, d'après P. -P. Rubens.

1" État avant toute lettre, papier de Chine, 150 fr.; Comte,.., de Vienne, 87 fr.

BLEGKER (Gaspard), I, 297.

Douze Pièces de TOEuvre de Blecker.

Vente Comte..., de Vienne, 205 fr.

536 ^-

Gaston, comte de Foy.

Vente Drugulin (1866), 2 liv. à sh.

BLONDEL (Jacques-François), I, 304.

Architecture française. Paris, Jombert, 4 vol. in-fol .

Ventes par Rochoux (16 avril 1867), ûlO fr.; Le Bas (1867), 625 fr.

BLOT (Maurice), I, 305.

Le Verrou et le Contrat. Deux Estampes, d'a- près Fragonard.

Vente Corneillan (1865), 35 fr.

Le Dauphin et Madame, fille du roi, d'après Madame Le Brun.

Il* État, vente Drugulin (1866), 2 liv. sterl. IIP, Comte...., de Vienne (1867), 29 fr.

BLOTELING (Abraham), 1, 306.

Portrait de l'Amiral Egbert Meesz Kortenaert, d'après Van der Helst.

1*' État avant le mot excudit. Ventes Camherlyn, 170 fr.; Comte..., devienne (1867), 101 fr.

Portrait de l'Amiral Ruyter.

P"" État avant la lettre. Ventes Camberlyn, 130 fr., Mars- hall, 3 liv. 3 sh.

U" État avec la lettre. Vente Comte..., de Vienne, ZiO fr.

537

Portrait de Manhaften Zeehelt Aerl Vannes, amiral de Hollande, d'après L. Jongh.

l^r État avant la lettre. Vente par Clément (25 mars 1867), 150 fr.

II«, avec la lettre. Vente Comte..., devienne (1867), 18 fr.

Le Marquis de Mirabel, d'après A. Van Dyck.

P' État avant la lettre. Vente Marquis de B. (19 mars 1866), 100 fr.

11% avec la lettre, mais avant Vexcudit. Même vente, iU Ir.

Portrait de F. Mieris , peintre, d'après lui- même. Gravé en manière noire.

Vente Camberlyn, 28 fr.

BOGHOLT (Franz Van), I, 312.

Le Jugement de Salomon.

Vente par Clément (23 février 1864), 519 fr.

Saint Thomas. Vente Vicomte de Janzé, 200 fr.

BOEL (Pierre), I, 318.

Les Éperviers (B. 6). Vente Vicomte de Janzé, 35 fr.

BOIS (Graveurs sur), I, 320

Le Songe de Polyphile (voyez p. 328).

Première édition de lZi99. Vente par Hochoux (15 avril 1867), 250 fr.

ir f«st.) 35

538

BOIZOT (Marie-Louise- Adélaïde), I, 342.

Portraits de Louis XVI et rie Marie-Antoinetle. ln-4% d'après L. S. Boizot.

Vente par Vignères (1859), 63 fr.

Portrait de Madame Elisabeth, d'après L.-S. Boizot.

Venle Lalterade (1858), 18 fr.

BOL. (Ferdinand).

Le Sacrifice d'Al)raham. F. Bol /'.

I«r État avant le nom du maître. Vente Camberlyn, 150 fr.

Saint Jérôme.

Vente par Vignères (27 novembre 1867), 60 fr.

La Femme à la poire.

Vente Clément (25 mars 1867), 120 fr.

BOLSW^ERT (BoECE a), I, 346.

Lit de Parade de Philippe Guillaume, prince d'Orange, mort le 21 février 1018.

Vente Comte..., fie Vienne (1867), 36 fr.

BOLSWERT (ScHELTE a)

La Sainte Famille, dite la Vierge aux Anges, d'après Van Dyck.

i" Étal, ventes Camberlyn, 112 fr.; Comte..., devienne, 53 fr.

539

Le Couronnement d'Épines, d'après Ant. Van Dyck.

l^État, vente du marquis /?..., de Florence (1866), 660 fr.

Le Christ en croix, dit le Christ à l'éponge.

P"" État avant la couronne d'épines sur la tête du Christ. Vente par Clément (13 mars 1867), 800 fr.

W État avec la main de saint Jean sur l'épaule de la Vierge. Vente Cornue... ^ de Vienne, 65 fr.

Maria Ruthven, femme de Van Dyck.

État non décrit avec les mots nala in Anglia. Vente Drugulin, 2 liv. Zi sh.

BONASONE (Jules), I, 359.

Le Jugement dernier, d'après Michel-Ange. Vente Comte..., de vienne, 85 fr.

BONINGTON (Richard-Parkes)

Vue de Bologne. Pièce à Teau-forte.

11^ État, vente par Clément (13 décembre 1866), 30 fr,

BOOM (A..H.-V.), I, 376.

Paysage. Sur le devant, on voit un cheval, deux chiens et deux hommes : à gauche, un grand arbre atteignant le bord supérieur de la planche ; h droite, des rochers. Cette estampe est inconnue à Bartsch et à Weigel.

Vente du marquis B..., de Florence (1866), 80 fr.

BOS ou BOSCH (Corneille), I, 38!.

Les Muses. Composition pour des angles de fe-

540

nôtres du palais de Fontainebleau , peinte par le Primatice. Douze estampes et un frontispice. Vente Comte..., de Vienne (1867), 150 fr.

BOSSE (Abraham)

Portrait de Michel Larcher.

I*"^ État avant la lettre. Vente du marquis de B..., de Florence (1866), 57 fr.

BOTH (André), I, 396.

L'Hermite.

État non décrit. Vente Camberlyn^ 58 tV.

BOUGKEL (Anna Van). ^

Christophe, prince de Poitu^jal, d'après Du- moustier.

Vente Druguliriy 1 liv. 10 sh.

BOULOGNE (Bon), I, 411.

Un Almanach pour l'année 169Zi, gravé par Bon Boulogne, que ne décrit pas Robert-Dumesnil , est cité par M. Arnauldet, dans la Ga- zette des Beaux-Arts (III, 361). Nous ne l'avons jamais rencontré.

BOUT (Pierre), I, 418

Les Marchands de Poisson. Vente Comte..., de Vienne, ^|9 IV.

Les Patineurs.

M Ame. vente, /|0 l'r.

541

BOUTTATS (Les), ï, 418.

Assassinat de Henri IV, par Ravaillac.

Ventes par Vignères (11 avril 1859), Zil fr. 50 cent.; par le même (1«' mars 1866), 15 fr.

BOYVIN (René), 1, 422.

Judith.

Vente Camberlyn, 50 fr.

Clément Marur (n» 113): Vente Ramherg (1863), 30 fr.

Luther.

il* État, même vente, 19 fr.

L'Aretin. Portrait non décrit. Même vente, 19 fr.

BRAMER (Léonard), I, 430.

Musicien jouant de la Flûte.

Ventes Camberlyn, 16 fr. 50 cent.;— Drugulin (1866), 1 liv. 1 sh,

BRAY (Jacques de), I, 434.

Agar renvoyée par Ahraham.

Ventes Le Blanc (1866), 50 fr.; Drugulin (1866), 2 liv. 6 sh.

BREEMBERG (Bartholomeo;, 1, 439.

Les 1 7 Vues de Rome (manquent les n"* 3, 4 et 5).

Vente Comte..., de Vienne (1866), 230 fr.

642

Les Satyres et une jeune Femme.

Ventes du marquis de B..., de Florence, 5Zi fr.; Comte...., de Vienne, 61 fr.

BRENTEL (Frédéric), I, 443.

Le Portrait en pied de Frédéric de Saxe, sur- nommé le magnanime.

IP État avec le nom de Brentel, 1609. Vente Comte..., de Vienne (1866), 130 fr.

Les Funérailles de Charles III, duc de Lor- raine.

Ventes Vignères (15 mai 1865); Tross (3 novembre 1865), 325 fr. A cet exemplaire était ajouté l'entrée du prince Henri II, duc de Lorraine, dans la ville de Nancy, en 16 pi. à l'eau-forle, par Merian, en 1610.

Le Salon dans le Château de Plaisance des Princes de Wurtemberg, à Stuttgard (1619).

Vente Comte..., de Vienne (1866), 102 fr.

BRESSE (4ean- Antoine) I, 345.

La Sépulture, d'après And. Mantegna.

Vente Comte..., devienne (1867), 175 fr.

La Résurrection de Jésus, d'après Mantegna. Même vente, A5 fr.

BREUGHEL (Pierrç), 1, 449.

Vue d'un Pays d'une vaste étendue. On lit : Àrte et genio stat sina morte decus.

Vente Comte..., de Vienne, Ù8 fr.

543

BRION ou BRILLON (E.), l. 454.

Assassinat de Michel Le Pelletier, chez Février, restaurateur au Palais-Égalité. D'après Derais. Im- primé en couleur.

Vente Latierade (1858), 22 fr.

Assassinat de Marat. On li( : N'ayant pu me corrompre^ ils m'ont assassiné.

Même vente, 23 fr.

BRONKHORST (Jean-G. Van), 1, 461.

Les Ruines de Rome. Suite de neuf estampes,

d'après G. Poelembourg.

Ventes Camberlyn (1865), une seule, le n" 5, avant la lettre, 65 fr.; Comte... t de Vienne (1867), 61 fr., la suite, moins les numéros 17 et 20 de Bartsch.

La Madeleine pénitente, citée par Weigel. Vente Comte..., de Vienne, 100 fr.

BROS AMER (Jean). ^— Christ en croix (1542). Vente Comte..., de Vienne, 85 fr.

BROSTHERHUYS (Jean)

Suite de six Paysages. Le premier est marqué

Jani. Brosterhusi.

Ventes Camberlyn, 107 fr. (il manquait une pièce à la suite); Drugulin, la suite complète, 7 liv. 7 sh.

BRUN ou BRUNZ (Franz).

La Famille des Nassau (1627). Vente Silvestre (1851), 33 fr.

544

BRY (Jean-Théodore de).

Les Noces d'Antenor, d'après Th. Bernard. Vente Comte... ^ de Vienne, 19 fr.

Panneau d'Ornement, en hauteur.

Même vente, 67 fr. (1).

BURGMAIR (Hans), I, 491.

Saint George. Gravé sur bois.

I" État en clair-obscur. —Vente Wellesley (1866), 3 liv. 3 sh.

Jeune Femme poussant des cris et fuyant la mort. Clair-obscur de trois planches, gravé en bois avec le nom de Jost de Necker (2) sur la gauche du pilastre.

Vente Comte..., de Vienne, 100 fr.

Le Triomphe de l'Empereur Maxim iiien 1". In-folio de 1 35 pi. en boi^.

Vente par Tross (3 novembre 1865), 299 fr.

Portrait du Pape Jules II. Gravé en bois. Vente Wellesley (1866), 2 liv. 5 sh.

BYE (Marc de), 1, 500.

Le Taureau fuffëtix, avant la lettre, et un Ours

(1) n y avait 10 pièces de Th. de Bry dans cette vente; elles ont produit 216 fr., en 10 lots.

(2) Passavant pense que ce graveur a été l'inventeur des gravures en cl air- obscur.

545

se défeiidaiil coiilre six chiens, épreuve avant le nu- méro. Deux Pièces, d'après Paul Potter. Vente Drugulin (1866), 2 liv. 6 sh.

GABEL. (Adrien Van der), II, 1.

Soixante-six pièces. Paysages, dont (|uatre non décrits.

Vente Robert-Dumesnil (Londres, 1837), IZi liv. 15 sh.

GALAMATTA (Louis de), II, 10.

La Vierge à la Chaise, d'après Raphaël.

P' État avant la lettre, les noms à la pointe ; elle est sur papier de Chine, t- Vente Comte..., de Vienne, 120 fr.

Guizot, d'après Paul Delaroche.

IF État avec la lettre; Vente Dubois (1866), 50 fr.

Ingres , peintre, d'après lui-même. Rome, 1835.

Vente Sudre {1S67), 30 fr.

GALETTI dit LE GREMONE (Joseph), II, 13.

Samson et Dalila.

Vente du marquis de B..., de Florence (1866), 20 fr.

GAL.LOT (Jacques), II, 15.

Sainte Famille (M., n" 67). Pièce très-rare. Vente Comte..., de Vienne (1867), 80 fr.

La Tentation de saint Antoine (M. 139).

I" État, vente du marquis de B..., de Florence (1866), 500 IV.

546

Le grand Rocher (M. 616). Même vente, 46 fr.

La petite Treille, C'est la dernière pièce gravée parJ. Callot.

Vente Le Blanc (1866), 56 fr.

Exercices militaires. Suite de 13 pièces. Vente du marquis de B,.., de Florence, 96 fr.

Les grandes Misères de la Guerre.

Ile État, ventes Le Blanc (1866), 160 fr.; par Clément (25 mars 1867), 135 fr.

Parterre de Nancy.

I«r État, vente du vicomte de Janzé, 60 fr.

Les Supplices.

II* État, même vente, 138 fr.

. La Chasse au Sanglier.

l*^ État, vente du marquis de fi..., de Florence, 67 fr.

La Noblesse. Suite de 12 costumes, l" État, vente Le Blanc (1866), 280 fr.

La Pandore.

II* État, vente par Clément (25 mars 1867), 57 fr.

La grande Foire de Florence.

III» État avant les écussons. Vente Comte..., de Vienne, 78 fr.

Les Gueux. Suite de 25 pièces.

I" État. Ils sont imprimés deux par deux sur chaque feuille.

547

Vue du Pont-Neuf, de la Tour et de l'ancienne Porte de Nesie, et Vue du Louvre. Deux estampes.

Il« État, vente Comte..., de Vienne, 106 fr.

La petite Vue de Paris ou le Marché d'Esclaves. I*' État, même vente, 35 fr.

GAMPAGNOLA (Jules), II, 41.

Jésus et la Satuaritaine. Vente Comte..., de Vienne, 72 fr.

L'Astrologue. Même vente, 3h5 fr. (1).

Un jeune Homme contemplant une tête de mort.

Même vente, IZiO fr.

Saint Jean-Baptiste en pied.

Vente Drugulin (1866), 15 liv.

GAMPAGNOLA (Dominique), II, 45.

L'Assomption.

Vente Comte..., de Vienne, 100 fr.

Les Bergers musiciens.

Ventes Wellesley (1866), 13 liv. 10 sh.; Comte..., de Vienne, 355 fr.

(1) Il est dit au Catalogue : « Cette estampe a été mal décrite par Bartscli. »

548

Le Massacre des Innocents. Estampe en deux ie II il les, gravée sur bois.

Vente Comte..., de Vienne, 70 fr.

CANAL ou GANALETTI, II, 50.

Vedute altre pr se dai Luoghi altre idéale da Ant. Canal. 31 planches.

Vente Comte..., de Vienne, 320 fr.

CAQUET (Jean-Gabriel), II, 58.

La Soirée du Palais-Royal. Vente Vignères (21 mai 1860), lil fr. 50 cent.

L'Innocence en danger, d'après Lawreince.

Vente par Corneillan (11 décembre 1865), 31 fr.

GARAGLIO (Jacques), II, 59.

Les Travaux d'Hercule. Six pièces. Vente Druyulin (1866), 2 liv. sterl.

Les Amours des Dieux. Suite de 20 pièces, d'après Perin del Vaga.

Vente Wellesley (1866), 7 liv. 7 sh., les 20 pièces.

CABDON (AiNTOlNE), II, 65.

Portrait de Madame Récamier, d'après Richard ilosway, en 1801.

Vente Comte..., de Vienne, 27 fr.

549

GARON (Adolphe-Alexandre-Joseph), 11, 70.

Le Christ au Jardin des Oliviers, d'après A.

Sheffer.

I" État avant la lettre, avec les noms à la pointe. Vente C.omte...^ de Vienne, 56 fr.

G ARRACHE (Augustin), II, 76.

Ecce Homo, d'après le Corrége. Vente Lady Saint-Aubin (Londres, 1856), 3 liv. 10 sh,

Portrait du Titien, d'après ce maître. I«^ État, vente par Clément (25 mars 1867), 6Zi5 fr.

Les Estampes pour l'Histoire de Crémone.

Première édition du livre. Vente de la bibliothèque MarteMi (1858), 53 fr.

GARRAGHE (Annibal), II, 85.

Christ mort dit le Christ de Caprarole.

I" État, vente Drugulin (Londres, 1866), U liv. 10 sli.

Sainte Famille. AnnL Car. in, fe., 1599. I'"" État, vente Comte..., de Vienne, 8/i fr

GARS (Laurent), II, 91.

Escorte d'Équipage, d'après Watteau.

I*" et Ife Étals avant et avec la lettre. Ventes Devèze^ les deux estampes, 65 fr.; M. de C, par Clément (31 janvier 1861), 65 fr.

550

Mademoiselle Camargo, danseuse à l'Opéra, d'après Lancret.

Vente par Vignères (26 mars 1866), 31 fr.

Une Dame assise jouant de la serinette, d'après Chardin.

Vente Corneillan (1865), 56 fr.

Les Figures pour les OEuvres de Molière. Suite de 34 vignettes, et le Portrait de Molière, par L6- picié.

Vente Pelletier, 92 fr.

CARTES A JOUER (1) II, 95.

Jeux de Tarots et Cartes nominales du xiv* au xviii^ siècles, représentées en cent planches, publiées parla Société des Bibliophiles français. Tiré in-folio, à 100 exemplaires, pour les membres de la Société.

Un exemplaire, vente Leber (1860), 1.35 fr.

CASA (Nicolas DE LA), II, 97.

Charles V, d'après Enée Vico. Copie en contre- partie de l'estampe de Beatrizet.

Vente par Clément (25 mars 1867), 30 fr.

GATHELIN (Louis-Jacques), II. 102.

Portrait de Marie-Antoinette, d'après Fredou.

(1) Leur origine pourrait appartenir à la France. Un document, qui prime ceux donnés par Passavant, est la connaissance d'un manus- crit de 1375, avec une miniature dont les personnages jouent aux cartes. Cette miniature a été reproduite dans le Magasin pittoresque.

551

I" Élat avant la lettre. Vente du comte..., de Vienne, 58 fr. 11% avec la lettre. Vente Latterade, 18 fr.

Portrait du Comte d'Artois, d'après Fredou. Vente Latterade, 26 fr.

Pierre Jelyotte, ordinaire de la musique du roi.

1er État avant la lettre. Vente du comte..., de Vienne, 31 fr.

GHAMBARS (Thomas), II, 117.

Hélène Forman, femme de Rubens, d'après ' A. Van Dyck.

I*" État avant la lettre. Vente du comte..., de Vienne, 21 fr.

GHAPUY (Jean-Baptiste), II, 120.

Les trois Sœurs au parc de Saint-Cloud, et, en pendant, les Grâces parisiennes au Bois de Vin- cennes. Deux eslampes.

Vente D. L. F., par Vignères (186Zi), 39 fr.

GHARL.ET (Nicolas -Toussaint), II, 121.

Vingt-quatre Pièces à l'eau-forte sur vernis mou. Paris, chez Blaisot.

Vente Saint George (1865), 27 fr. (la suite moins deux).

Huit autres Pièces h l'èau-forte. Même vente, 25 fr.

Hussard, le sabre h la main. C'est la première lithographie de Charlet.

Vente Pelletier (1867), 2.') fr.

552

Les Français après la Victoire. Inipriraerie de Lasteyrie.

vente Saint-George, 50 fr. (1).

GHASTILLON (Claude), II, 127.

Le Carrousel, fait à la place Royale, à Paris, en 1612, a\ec le texte donnant la description succincte de la place Royale.

Vente Wellesley (1862), 170 fr., avec le texte.

La Ville et le Château de La Fère, en Picardie, assiégés et pris par Henri IV, en 1595, par Claude Chastillon.

Vente D'Henneville (1858), 70 fr.

GHODO^WIEGKI (2) (Daniel), U, 146.

Frédérique-Sophie-Wilhelmine , princesse de Prusse, sœur du grand Frédéric.

Vente par Rochoux (18 février 1861), 30 fr.

GHRIEGER (Christophe), II, 151.

La Ratai Ile de Lépante. Estampe de deux feuilles.

Vente Wellesley (1858), 1 liv. 16 sli.

(1) U y avait dans la vente Saint-George une partie de l'œuvre lithographique de Charlet.

(2) Voyez Berger au Supplément, page 53/i.

553

CLAAS ou CLAESSENS (Allaert), II, 155.

La Vierge couronnée par un ange. Pièce non décrite.

Vente Le Blanc (1866), 80 fr.

Le Jugement de Paris. Vente du comte..., de Vienne, 39 fr.

CLAESSENS (Antoine), II, 156.

Descente de Croix, d'après P. -P. Rubens.

IP État, lettre tracée. Vente Pelletier (1867), 85 fr. IIP, avec la lettre. Même vente, 55 fr.

Femme hydropique, d'après G. Dow.

IP État avant la lettre, sur papier de Chine. Vente du comte.. ., de Vienne, 181 fr.; Pelletier (1867), 120 fr.

GLAUSSIN (le Chevalier de), II, 159.

L'OEuvre de Claussin, en plus de 200 pièces doubles, en différents États. C'est celui de la collec- tion Verstolk de Soelen.

Vente à Amsterdam [U novembre 1867), 100 flor.

GOGHIN dit L^ VIEUX (Nicolas), II, 163.

Fantaisie d'un chapeau. Paiis, Montcornet, 1636. 20 pièces in-4' (voyez V' vol., p. 417 du Ca- talogue Général).

Vente Leber (1860), U5 fr.

II (est.) 36

554

Entrée de la Reine de Suède, le 8 septembre 1656, par N. Gochin. Paris, chez Pierre Mariette.

\enie Wellesley (1858), 78 fr.

GOCHIN PÈRE (Charles-Nicolas), II, 166.

La Blanchisseuse, d'après Chardin. Vente M. de C, par Clément (31 janvier 1861), UO fr.

L'Écureuse et le Garçon cabaretier. Deux es- tampes, d'après Chardin.

Même vente; l'une, 19 fr.; l'autre, 18 fr.

GOGK (Jérôme), II, 17S.

Les six Poètes d'Italie, d'après Vasari.

I" État avant l'inscription. Vente Di'ugulin (1866), 2 livres 10 sh. (1).

Elisabeth de France, fille. d'Henri II ; elle est à mi-coi^ps.

Vente L. R. de L. (Leroux de Lincy, 1855), 25 fr.

GODORÉ ou GOLDORÉ (Olivier), II, 174.

Description de l'Entrée de Charles IX, à Paris, en 1571 (il y a une édition de 1572).

Vente par Rochoux (15 avril 1867), 2(^0 fr.

(1) Dans la vente Drugulin, h Londres, en 1866, est indiquée au Catalogue une suite de 36 portraits de souverains, par Cock, avec les dates de 1556 à 1561; elle a été vendue 22 liv. sterl., et, dans la vente Delbecq, une autre suite : les drauds Hommes de l'Italie.

555

GŒGK (Pierre Van Aelst), II, 174.

'— Vue de la Ville de Constantinople. Pièce gravée en bois. Vente Delhecq (1845, III« Partie), 30 fr.

GOL.AS (Achille), II, 180.

Trésor de Numismatique. 12 vol. in-fol.

Vente Scheffer (1859), un exemplaire relié en 18 volumes, 535 fr.

GOOKE (George), II, 185.

Vue de la Ville de Rotterdam. Celle planche a étébrisée.

l*' État avant la lettre. Vente par Pieri-Benard (13 novembre 1826), 36 fr.

GOOPER (Richard), II, 186.

Les Enfants de Charles T', d'après Van Dyck.

Vente du comte..., de Vienne (1867), 12 fr.

GOQUERET (Pierre-Charles), II, 189.

Vue de la Galerie du Palais-Royal, d'après Garbiza.

Vente D. L. V., par Vignères (186Zi), 21 fr.

GOURTOIS (Pierre-François), II, 205.

Tableaux des Portraits à la mode, et, en pen- dant, la Promenade des Remparts de Paris. Gravés d'après G. de Saint-Aubin.

Vente Pelletier (1867), 90 ir.

556

GRANAGH (Lucas), II, 218.

Martin Luther (1520).

Vente du comte.,., de Vienne (1867), liS fr.

Saint Christophe. Gravé en bois et en clair- obscur de deux planches.

Même vente, 72 fr.

Tournoi; 1509 (B. 125); autre Tournoi, 1509 (B. 126). Deux estampes gravées en bois.

Même vente; l'une, 39 fr.; l'autre, Zi3 fr.

Charles Y, en pied. L'Empereur Ferdi- nand I", en pied. Deux estampes gravées en bois.

Même vente; l'une, ^5 fr.; l'autre, ^2 fr.

GREPY (Louis), II, 221.

^— Arabesques pour un paravent de six feuilles, d'après Watteau. Vente Devèze, 23 fr.

DALEN (Corneille Van), II,. 236.

Suite de quatre beaux Portraits dits : l'Aretin,

Boccacc, Giorgion et Sébastien de! Piombo. Epreuves

avant la lettre.

Vente du comte..., de Vienne (1867), 3^5 fr.; Pelletier (1867), 255 fr.

- Portraits de l'Amiral Tromp et du Vice-Amiral de Will, MIS jusqu'aux genoux, sur la luême feuille.

Vente du comte..., de Vienne, 95 IV.

557

Henri, duc de Gloceslor, fils de Charles IL, d'après Luttechuys.

Même vente, 29 fr.

DANGKERTS (Cornelis), II, 243.

Corneille de Witt. Au bas, une bataille navale. Vente du comte..., de Vienne, 28 fr.

DAULLÉ (Jean), II, 254.

Marie-Joseph de Saxe, reine de Pologne.

W État avec la lettre. Vente du comte..., de Vienne (1867), 29 fr.

Louis Moreau de Maupertuis, d'après R. Tour- mère.

I^"" Étal avant la lettre. Même vente, 31 fr.

Claude de Saint-Simon, évêque de Metz, d'a- près Rigaud.

Même vente, 30 fr.

DEBUGOURT (Phil. -Louis). II, 263.

Le Menuet de la Mariée. En couleur (1 786).

I" État avant la lettre. Vente M. de C. (31 janvier 1860), 102 fr.

Les Deux Baisers (1786). Annette et Lubin (1787). Deux estampes en couleur.

1er État avant la lettre. Ventes M. de C. (31 janvier 1860), 108 fr., les deux estampes. L'estampe d'Anneltc et Lubin, seule, vente Davalet (1867), U9 fr.

La Matinée du Jour de l'An, et, en pendant,

558

les Bouquets ou la Fête de la Grand'Maman (J 787- 1788). Deux pièces ovales en couleur.

Vente par Vignères (26 novembre 1866), 19 fr.

La Rose mal défendue. Même vente. 19 fr.

Route de Saiut-Cloud, Route de Poissy, les Chevaux de Bateaux, les Joueurs de Boule, le Cour- rier anglais, la Course anglaise, etc. Sept pièces gravées par Debucourt, d'après les dessins de C. Vernet.

Vente Sommeson (1867), fr.

DE LAGOLLOMBE (1), II, 270.

Nouveaux Dessins d'Arquebuserie, dessinés et gravés par de Lacollombe. Pam, De Marteau, 1743, in-fol. oblong. Neuf pièces rares.

Vente d'un Architecte, par Clément (2/i juillet 1867)...?

DEL.AROGHE (Paul), II, 274.

Portrait de la Femme du peintre, assise, son enfant sur ses genoux^

IIP État, vente du duc de Feltre (1867), A3 fr.

DELAUNAY (Nicolas), II, 275.

Le Chiffre d'Amour, d'après Fragonard.

I" État avant la dédicace. Vente par Clément (28 janvier 1867), 21 fr.

(1) Au lieu de Lacombe.

559

Les Hasards heureux de l'Escarpolette, d'après Fragonard.

II* Étal, vente par Vignères (26 novembre 1866), 66 fr.

La Consolatiou de l'Absence, d'après Law- reiiice.

II« État avant la dédicace. Ventes par Clément (28 janvier 1867), 36 fr.; Pelletier (1867), 53 fr.

nie État avec la lettre. Vente par Clément (28 janvier 1867)^ 18 fr.

DELAULNE (Stephanus ou Etienne), II, 279.

Les Mois de l'Anuée. Suite de 12 estampes de forme ovale.

Vente du comte..., Ae Vienne (1867), bU fr.

Six Pièces, fonds de coupes (R. D., n°' 334 à 339).

Vente du comte... ^ de Vienne, 110 fr.

DELFF ou DELFT (Guillaume-Jacques), II, 287.

Henriette d'Angleterre, épouse de Charles I", d'après Mytens.

Vente L. R. de L. {Leroux de Lincy), Zi6 fr., avec deux autres por- traits de cette princesse, dont un par Siraonneau, d'après Van der Werff.

DENNEL (Louis), U, 295.

Les Attraits multipliés.

I" État avant la lettre. Vente par Vignères (7 décembre 1866), 20 fr.

-_ 560

DENY (Martial), II, 298.

Le Restaurant, d'après Lawreince.

F' État avant toute lettre. Vente par C/emewt (28 janvier 1867), 60 fr. Ile, avec la lettre. Même vente, 17 fr. 50 cent.

DEQUEVAUVILLER (François), II, 208.

Le Lever et le Coucher des Ouvrières. Deux estampes, d'après Lawreince.

Vente par Vignères (7 décembre 1866), 27 fr.

L'Assemblée au Salon et l'Assemblée au Con- cert. Deux pièces, d'après Lawreince.

Ventes Nauman (21 juin 1861), Ul fr. ; Pelletier (18Zi7) , 26 fr.

DESNOYERS (Auguste BOUCHER), II, 303.

. La Vierge, dite la Belle Jardinière , d'après Raphaël.

IIP État avec la lettre, ancienne épreuve. Vente Pelletier (1867), 62 fr.

La Vierge au Donataire, dite de Foligno, d'a- près Raphaël.

III* Élat, épreuve avec la lettre tracée. Vente Pelletier (1867), 199 fr.

La Vierge au Poisson, d'après Rapliaël.

11*= Élal avant la leltre, la lettre tracée ou lettre grise. Ventes par Clément (13 décemi)re 1866), 250 fr.: par Clément (13 mars 1868), 165 fr.

561

DIEPENBEGK (Abraham), II, 327.

Paysan assis au pied d'un arbre; près de lui, un âne.

Vente du comte..., de Vienne, 50 fr.

DIETTERLIN, II, 327.

Architectura, . . Nuremberg, 1598, 209 pL

Vente d'un Architecte, par Clément (24 juillet 1867), 201 fr., et un exemplaire en 200 planches, même vente, 120 fr.

DORIGNY (Pierre), II, 338.

Les Actes des Apôtres. Suite de sept pièces, d'après Raphaël, dite les Cartons d'Hamptoncourt.

I" État, vente Knigt (1841), 7 liv. 7 sh.

DOSSIER (Michel), II, 342.

Portrait de Madame de La Ravoye, sous la fi- gure de Pomone, d'après H. Rigaud (1).

Vente du comte..., de Vienne (1867), 17 fr.

DREVET (Pierre), II, 343.

Forest, peintre, d'après Largillière.

11^ État avec la lettre. Vente du comte..., de Vienne (1857), 32 fr.

Philippe V, roi d'Espagne, d'après H. Rigaud. Même vente, 45 fr.

(1) Ce portrait a aussi été dit être celui de Madame Anne Varice de Vallière,

562

Charles, duc de Bourgogne, d'après H. Rigaud. Même vente, ZiO fr.

Louis XIV, en pied, d'après H. Rigaud.

II* État, vente Pelletier (1867), 105 fr. 111% vente du comte..., de Vienne, 100 fr.

BREVET FILS Claude), II, 350.

Samuel Bernard, d'après H. Rigaud. I" État, vente du comte..., de Vienne, ^0 fr.

Fénelon, archevêque de Cambrai, d'après Vi- vien.

Même vente, 32 fr.

Elisabeth Charlotte, palatine du Rhin, du- chesse d'Orléans.

Ventes du comte..., de Vienne, 30 fr.; Pelletier (1857), 37 fr.

Charles-La vergue de Tressan, archevêque de Rouen. Estampe dite le Petit Bréviaire,

Vente du comte..., de Vienne, 38 fr.

BREVET (1) (Claude), II, 357.

Phil. -Louis, comte de Sinzendorf, d'après Ri- gaud (1730).

I"État avant toute lettre. Vente par Clément (25 mars 1867), 161 fr.

IP, avec la lettre. Vente du comte..., de Vienne, 26 fr.

(1) Une note, dans la Chronique des Beaux- Arts (186ù, p. 5), rectifie la date de la naissance et de la mort de Drevet, par la con- naissance d'un acte authentique qui le dit mort en 1781, âgé de 85 ans.

563

Henri Oswald, cardinal d'Auvergne, d'après H. Rigaud.

Même vente^ 19 fr.

Ant. Portail, président, d'après Robert Tour- nière.

P"- État, \enie Pelletier (1867), 30 fr.

DUGLOS (Antoine-Jean), II, 364.

Le Bal paré et le Concert. Deux estampes, d'après A. de Saint-Aubin.

IW État, vente Pelletier, 192 fr.

DU JARDIN (Carle), II, 372.

Les Vaches, le Taureau et le Veau (B. 34). Avant le numéro, vente du comte.,., de Vienne, 99 fr.

Le Troupeau et les deux Chèvres (B. 33).

Avant le numéro, même vente, 155 fr.

Les Mulets (B. 2).

I" État, vente par Clément (25 mars*1867), 260 fr.

DUPLESSIS-BERTAUX (Jean), II, 382.

Vignettes pour les Contes de La Fontaine. Edi- tion Cazin, gr. in -18.

Epreuves avant la lettre. Vente par Vignères {iU mai 1867), 22 fr.

Répertoire des Comédiens français.

Vente Pelletier (1867), 13 fr.

564

Bienfaisance ingénieuse de Pradère et d'Elle- \iou.

Même vente, 14 fr. Deux épreuves dont une d'eau-forte.

DUPONT (Henriquel), II, 385.

Portrait de Pierre-le-Grand, d'après Paul De-

laroche.

Epreuve avant toute lettre d'artistes et sur papier de Chine. Vente du comte..., de Vienne (1867), Ui fr.

Portrait de la Princesse Marie, d'après Scheffer.

P^ État avant la lettre, vente Pelletier (1867), 36 fr.

Moïse sauvé des Eaux, d'après Paul Delaroche.

I"État avant toute lettre, sur papier de Chine, vente du comte..., de Vienne, 59 fr.

Descente de Croix, d'après Paul Delaroche.

I" État avant toute lettre, sur papier de Chine, même vente, Zi5 fr.

Portrait de Louis-Philippe I". Vente Mainnemare, 50 fr.

DUPUIS (Charles), II, 389.

La Leçon d'Amour, d'après Ant. Watteau. Vente Vignères (26 novembre 1866), 32 fr.

FIN DU DEUXIÈME VOLUME.

41054 IMPRIMERIE RENOU ET MAULPE. HUE DE RIVOLI, 144.

ERRATA

Additions et Fautes à corriger au Deuxième Volume de la Première Partie (Estampes).

Pages 25, ligne 8, après 1^ fr. 50 cent., ajoutez (3).

25, ligne 13, supprimez (3).

28, ligne 5, au lieu de l'Estompe, lisez de i estampe.

^0, ligne 28, au lieu de Commoccio, lisez Cammoccio.

/i7, ligne 29, au lieu de lU liv., lisez U liv.

>

155, ligne 16, au lieu de un ange, lisez deux anges.

207, ligne 20, au lieu de Lawrience, lisez Lawrence.

207,. ligne 20, supprimez les mots du pape Pie F//, qui est

grqvé par Turner.

221, ligne 5, au lieu de Antilesis, lisez Anlithesis.

231, ligne 12, supprimez (1) et la note correspondant à ce

renvoi. Cette note s'applique à Beatrizet (I, 220).

2Zi2, ligne 29, au lieu de sept estampes, lisez cette estampe.

270, lignes 9 et IZi, au lieu de Delacombe lisez de Laco-

lombe.

299, ligne 19, au lieu de Dellangé, lisez Bellange.

303, ligne 23, au lieu de Van der Weff, lisez Van der

Werff, partout ce nom est écrit.

268, ligne 2Zi, au lieu de de la, lisez des.

p

r r

CATALOGUE GENERAL

DES VENTES PUBLIQUES

DE

l'AîBlLîiAlïïX Hil^AMïP;

TABLE ALPHABÉTIQUE

Des Ouvrages à figures^ Galeries, Musées, Cabinets, Biographies de Peintres et de Graveurs, Catalogues de Ventes publiques, etc., cités dans la Quatrième Livraison (Estampes), du Catalogue général des Ventes publiques, etc.

PREMIÈRE LISTE (1)

(/i^ livraison)

B

B., de Florence (M. le Marquis).

528 Catalogue de la belle collection d'estampes anciennes, des Ecoles Allemande, Flamande, Française, Hollandaise et Italienne,

(1) Ces listes, n'étant que provisoires, devant ôtre réunies en une Table générale, nous n'indiquerons donc, dans cette 4"^ Partie do la 1'""' Liste (Estampes), que les ouvrages qui ne sont pas mentionnés dans les trois premières Parties. Ce sera donc dans ces quatre Parties qu'il faudra cher- cher ces Ouvrages et Catalogues de ventes.

II (est.) 8*

114

composant le Cabinet de M. le marquis de B., de Florence. Paris, 1866. Clément, expert. Vente le 19 mars.

BASAN (Ventes faites pai-).

529 Catalogue d'une grande quantité de dessins et eslamprs, des plus grands maîtres des trois Ecoles, par F. Basan, graveur. Paris, 1758. Vente le 11 décembre, rue du Foin.

530 Catalogue de tableaux, dessins et estampes de choix de différents maîtres, par F. Basan. Paris, 1768. Vente le 21 mars, rue Dauphine, à l'hôtel d'Espagne.

c

C. (iM. de)

531 Catalogue d'estampes anciennes des diverses Ecoles; es- lampes historiques (Ecole Française du xviii^ siècle), portraits, des- sins, dont plusieurs de Fragonard. Paris, 1861. Clément, expert. Vente le 31 janvier.

CAMBERLYiN , de Bruxelles (\I. le Chevalier J.)

532 Catalogue de l'intéressante collection d'estampes et de des- sins, composant le Cabinet de feu M. le Chevalier J. Camberlyn. Paris, 1865. Guichardot, expert. Ventes de la première partie, le2Zi avril; de la deuxième partie, le 20 novembre.

Cette collection se composait d'environ 4,000 estampes, de près de 800 différents graveurs; de ce nombre 160 pièces rares, de 82 maîtres anonymes et do 391 dessins.

Les prix les plus élevés ont été pour les portraits du Titien, d'Augustin Carrache, en premier État, 700 fr.; le Cerf couché, par Campagnola, 530 fr.; Josse Momper, par Van Dyck (I^t État), 460 fr.

CHUBERE.

533 Catalogue d'eslainpos provenant du Cabinet de M. Chu- beré. Paris, 1752. Hecquet, graveur-expert. Vente le 29 février. (Voyez le Trésor de la Curiosité, I. 65.)

1*5

CIT'i'ADELLA (Cesare)

53Û Catalogo Slorico de' Pillori e sculloi i Ferrai esi e délie opère loro, con in fine una nota dellepiù celebri pillure delle cliiese de Ferrara. 1782. U vol. in-8°.

CLERAMBAULT (M. de), Ecuyer, Généalogiste du Roi.

535 Calalogue des estampes du Cal)inel de M***, consistant dans les œuvres des maîtres d'Italie, de Flandres et de France, aux- quelles on a joint une suite de pièces historiques, une collection de modes peintes et gravées, et un recueil considérable de portraits de tous les pays. Paris, 1755. Joullain (1), expert. Produit de la vente : 19,176 fr.

COIN Y. Voyez Ozanne.

CONQUY, Graveur.

536 Catalogue de planches gravées sur cuivre et acier, et d'une collection de bonnes estampes en tous genres, ouvrages à figures, par suite du décès de M. Conquy, graveur. Paris, 18Z|3. Vahée, expert. Vente le 12 octobre.

D

DEFER (Ventes faites par).

537 Catalogue d'une collection de belles estampes anciennes et modernes, à l'eau-forte, au burin et à la manière noire, par des gra- veurs français et étrangers de toutes les l^.coles du xv" au xix* siècle, provenant d'un amateur étranger. Paris^ 18/i7. Defer, expert. Vente le 20 mai.

538 Calalogue d'une collection d'estampes anciennes et mo- dernes, gravées à l'eau-forle et au hurin par les meilleurs artistes des

(1) Le catalogue de cette collection a été rédigé par IIuguos-Adrien Joly, garde du Cabinet des Estampes, depuis 1752 jusqu'en 1792. M. Jac'iues- Adrien Joly, son fils, lui a succédé, en 1795, et a été conservateur de ce riche dépôt, jusqu'à sa mort, en 1829.

116

Ecoles Française et Etrangères, provenant du Cabinet de M. de M.... Paris, 1853. Defer, expert. Vente le 19 janvier.

539 Catalogue d'une collection d'estampes anciennes, par des graveurs de toutes les Ecoles, dont les œuvres de Délia Bella, Callot, Nanteuil, Edelinck, Brevet, Vanschuppen, Ville, etc., et d'un grand nombre de portraits de personnages français, célèbres aux xvii* et xviii* siècles, et de quelques dessins provenant de l'étranger. Paris, 1855. Defer^ expert. Vente le 29 janvier.

DESAUGIERS AÎNÉ, ancien Agent diplomatique.

5ZiO ~ Catalogue des livres, de grands ouvrages d'art et d'anti- quités, monuments, musées, galeries publiques et privées, voyages scientifiques et pittoresques; d'une collection d'estampes anciennes et modernes, et de quelques tableaux, dessins, marbres, bronzes, terres cuites, etc., composant la bibliothèque et le Cabinet de feu M. Desaugiers. Paris, 18/il. Defer, expert. Vente le 6 décembre.

DESPERET, Peintre- Dessinateur.

5/il Catalogue de dessins anciens et de quelques modernes, estampes anciennes, lithographies, provenant de la collection de feu M. Desperet. Paris, 1865. Clément, expert. Vente le 7 juin.

D'HERMAND (Robert-Alexandre), ancien Colonel d'infanterie. Ingénieur des Camps et Armées du Boi.

5Zi2 Catalogue des estampes et dessins, provenant du Cabinet de M. D'Herman (1). Paris, 1739. Huquier, expert. Produit de la vente : 39,70Zi liv.

(1) Avant la vente de ce Cabinet, on fit, pour le Roi, un choix de tout ce qui pouvait lui convenir, et MM. Banville et Jaillot, géographes, furent désignés pour en faire la prisée. Ce qui fut mis à part consistait en plans et cartes à la main, dont la plus grande partie avait été dessinée par M. B'Hermand, dans l'espace de trente-cinq campagnes de service. Ces dessins furent estimés 10,000 livres, et, par faveur, on en obtint 15,000.

M. B'Herman avait un neveu, le sieuj' Hclle, élève du géographe Dan- ville, et ingénieur, profession qu'j) abandonna pour se livrer h l'expertise des objets d'art. On trouve son nom de société avec celui de Glomy, aussi expert.

117

DURIEZ, de Lille, Bibliophile.

5Zt3 Catalogue d'objets d'art, histoire naturelle, etc. (1). Paris^ 1829. Roussel, expert.

E

EVELYN (Jean).

bhU Savant anglais, en 1620, à Wolton, comté de Surrey, mort en 1705. Par plusieurs voyages qu'il fit en Italie, il acquit une connaissance approfondie des antiquités; il a laissé 26 ouvrages sur divers sujets. On trouve les titres dans le Dictionnaire historique de Chauffepié. Amsterdam, 1750, 4 vol. in-fol.

H

HARFORD (Rev.-Alfred).

5Zi5 Catalogue of théHighly interesting Collection of Engraving, formed hy the late Rev.-Alfred Harford containing choice spécimens of the greatest artistes, etc. Sotheby et Wilkinson, experts. Vente, à Londres, le 30 mors 1857.

HOLFORD, Amateur anglais.

5/i6 Possède de rares éailions des premiers livres imprimés avec figures en bois et de beaux manuscrits avec miniatures. Voyez Waagen (Trésor d'Art, II, 221).

H. T. (M.).

5/i7 Catalogue d'une belle collection d'estampes ; pièces de di- verses Écoles, plans et vues de Paris, pièces historiques, mœurs et caricatures, porlrnits, dessins, etc., provenant de iM. H. T. Paris, 1863. Rochoux, expert. Vente le 19 janvier.

(1) Le catalogue de la bibliothèque (1 vol. iii-8° de 528 pages), a été ré- digé par MerUn, libraire. Vente le 22 janvier 1828. Les restes de cette bibliothèque se sont vendus, à Lille, on juin 1842.

118

J

JOURDAN (M.).

5Zi8 Catalogue d'estampes anciennes : Albert-Durer, Marc- AntoinC;, Berghem, Both, Oslade^ Rembrandt, Martin Schongauer, etc. formant le Cabinet de M. Jourdan^ Vignières, expert. Vente le 2 mai 1862. Produit : environ, 20,500 fr.

LEDICTE-DUFLOS (M.).

5Zi9 Catalogue d'une jolie collection d'objets d'arts et de curio- sités, tableaux, dessins et livres, par suite du décès de M. Ledicte- Duflos. Paris j 185Zi. Defer, expert. > Vente le 22 décembre.

M

M. (M.).

550 Catalogue d'une jolie collection d'estampes anciennes de toutes les Ecoles et d'estampes modernes, la plupart avant la lettre, provenant du Cabinet de M. M***. Paris, 1856. Le Blanc, expert. Vente le 5 mai.

MASINI (Antonio de Paolo).

551 Bologna perlustrala, ove si parla délie Chiese, dei sanli, degli Uomini illustri, degli Artisti tanto cittadini quanto forestieri, che operaronso in Bologna. Bologna, 1856, in-rl2. Il y a une édition de 1666, 1 vol. m-li°.

MAURICE.

552 En tête de son catalogue, on lit : « Le sieur Maurice, ama- teur et connaisseur en peinture, donne entière et pleine connaissance aux amateurs de la ville de Paris, qu'il fera vendre, le 3 février 1783, h six heures de relevée, hôtel de Bullion, sa collection de tableaux, contenant les quatre Écoles essentielles.

119

MAURICE DUVAL (M. le Baron), ancien Pair de France.

653 Catalogue de la belle collection de vignettes et portraits, provenant du Cabinet de leu M. le baron Maurice Duval. Paris, 1862. Clément, expert. Vente le 20 mars.

MORELLI (Jacobo).

55/i Notizie d'opere di disegno nella prima meta del se- colo XVI , essistenti in Padova, Cremona, Milano, Pavia, Bergamo, Crema e Venezia, scritte da un anonimo di quel tempo. BassanOy 1800, in-8o. Voyez, pour les autres ouvrages de Morelli, le catalogue de la bibliothèque du comte de Cicognara.

MORTEMART (M. le Duc de).

555 Catalogue du Cabinet d'estampes de M. le duc de Morte- mart. Paris, 1739, in-12.

MUSGRAVE (W^iLLiAM).

556 A Catalogue of a genuine and extensive collection of En- glish portraits ; by an eminent collector (sir William Musgrave). London, 1800, in-8°.

N

NAUMANN, Peintre de la Cour de Dresde.

657 Catalogue d'une collection d'estampes du xviii* siècle, des Ecoles Française et Etrangères. Paris, 1861. Ventes de la première partie, le 21 janvier; de la deuxième partie, le 7 mai. Rochoux, expert.

0

OZANNE, ancien Ingénieur de la Marine, et COINY, Dessinateur

et Graveur.

558 Catalogue d'objets d'art, provenant des Cabinets de feu M. Ozanne et de feu M. Coiny. Paris, 1811. Regnault-Delalande, expert. Vente le 2 décembre.

120

PELT, Ecuyer, et M. DE

*♦*

659 Catalogue de tableaux originaux des trois Ecoles, peintures à gouaches, terres cuites et plâtres, dessins et estampes, du Cabinet de M. Pelt et de celui de M. de ***. Paris, 177Zi. Remy, expert. Vente le 21 février.

PETZOLD {Docteur).

560 Catalogue d'une collection d'estampes (VII' Partie). Vienne, 18Zi3. Birman, expert.

R

RAMBERG, Conseiller aulique de la cour de Hanovre.

561 Catalogue d'estampes anciennes, portraits de personnages français, pièces diverses, ornements ; le tout composant la belle col- lection de feu M. Ramberg. Paris, 1863. Rochoux, expert. Vente le 20 avril.

ROBERT-DUMESNIL (M.).

562 Catalogue d'estampes de l'Ecole Française et d'une collec- tion de livres sur les beaux-arts, œuvre presque complet d'Etienne Delaulne^ le Peintre-Graveur, de Bartscli, et le reste de l'édition du Peintre-Graveur Français. Paris, 186Zi. Clément, expert. Vente le 11 mars.

ROCHOUX, Expert (Ventes faites par).

563 Catalogue d'estampes, portraits, ornements, dessins, pro- venant de MM. Chrétien de Mechel, Haas et Bohny de Bàle. Paris, 1860. Rochoux, expert. Vente le 12 novembre.

56/i Catalogue d'estampes anciennes et modernes, provenant du Cabinet de M... ; pièces de diverses Ecoles, par Aldegrever, les

121

Beham, Berghem, Bosse, Callot, D. Campagnola, les Carrache^ Du- jardin, A. Durer, Lucas de Leyde, Oslade, Marc-Antoine, Rembrandt et M. Schongauer, etc.; portrait, par P. Brevet, G. Edelinck, Léonard Gaultier, Th. de Leu, Ant. Masson, Morin^ Nanteuil, Jean Pesne, Van Schuppen et Wierix. Paris, 1861. Rochoux, expert. Vente le 18 mars.

En tête de ce catalogue, quelques réflexions du rédacteur sur l'Histoire de la Gravure et les Amateurs.

565 Catalogue d'estampes, pièces de diverses Ecoles, orne- ments, portraits, recueils, dessins. Paris, 1862. Rochoux, expert. Vente le 7 avril.

566 Catalogue d'une belle collection d'estampes, provenant de M. H. M. Elle se compose de pièces de diverses Ecoles, plans et vues de Paris, pièces historiques, mœurs et caricatures, portraits, dessins. Paris, 1863. Rochoux, expert. Vente le 19 janvier.

567 Catalogue de dessins anciens, provenant d'une collection célèbre. Paris, 1863. Rochoux, expert. Vente le 15 avril.

Il est dit, dans l'avertissement placé en tête du catalogue, que ces des- sins proviennent, en grande partie, de la collection du prince de Galitzin.

SMITH (George).

568 Catalogue ofamost superb and valuable collection of en- graving's et etchings in the finest possible condition, mostly proofs in first remarkable states, forraed, by that distingued amateur George Smith, esq. London, 1861. Sotlieby et Wilkinson, experts. Vente le U mars.

VAN DEN SCHRIECK (1) (M. DÉSIRÉ) à Louvain. 569 Catalogue des estampes et livres d'art, provenant de feu

(1) Cet amateur possédait une belle collection de tableaux, dont la vente a eu lieu, à Bruxelles, en 1861 ; elle a produit 530,000 fr. On trouve les prix des principaux articles dans la Gazette des Beaux-Arts (X, 179).

122

M. Van den Schrieck. Bruxelles, I86Z1. Heussner, expert. Vente le 29 mars.

VIGNÈRES, Expert.

570 Catalogue d'estampes anciennes et modernes des Ecoles Elrangères et Françaises du xviii^ siècle, et beaux dessins. Paris, 1855. Vignères, expert. Vente le 29 mai.

571 Catalogue de la première partie d'une collection d'estampes des diverses Ecoles et principalement d'eaux-forles allemandes du xviii"= siècle, provenant de la collection du docteur Petzold de Vienne. Paris, 1856. Vignères, expert. Vente le 24 novembre.

572 Catalogue de la collection d'estampes, principalement de TEcole Française des xvii' et xyiii^ siècles, appartenant â M. L. C. Paris, 1857. Vignères, expert. Vente le 1" mai.

573 Catalogue de dessins et estampes des diverses Ecoles et principalement de l'Ecole Française au xviii*' siècle. Paris, 1856. Vignères, expert. Vente le 15 décembre.

67/i Catalogue d'estampes des Ecoles Italienne, Allemande, Fla- mande, Hollandaise et Française, et Choix d'ornements appartenante M. R. Paris, 1857. Vignères, expert. Vente le 16 novembre.

575 Catalogue d'estampes et dessins, la plupart de l'Ecole Française du xviii' siècle. Paris, 1858. Vignères, expert. Vente le 3 mai.

576 Catalogue d'estampes anciennes et modernes, portraits, ornements, pièces historiques, costumes, caricatures, etc., École Fran- çaise du xviii* siècle, portraits et sujets gravés en couleur, dessins, provenant de la collection de I\I. le comte de.... Paris, 1860. Vignères, expert. Vente le 27 février.

577 Catalogue d'estampes anciennes et modernes des diverses Ecoles, petits maîtres allemands, pièces historiques, vues d'Israël Silveslre, livres à figures, ornements, portraits. Ecole Française du xviii'^ siècle, et de quelques dessins provenant de la collection de M. D. V. Paris, 1860. Vignères, experl. Vente le 19 novembre.

578 Catalogue d'estampes anciennes et modernes, ornements, vues, pièces historiques, portraits. Ecole Française du xviiie siècle, <4 pièces en couleur, dessins. Paris, 1861. Vignères, expert. Vente le à février.

123

579 Catalogue trestampes anciennes et modernes, portraits et pièces en couleur, formant le Cabinet de M. V. B. L. Paris, 18Zi2. Vignères, expert. Vente le 21 février.

V. V. (M. le Comte).

580 Catalogue d'une très-belle collection d'estampes et de quel- ques tableaux, délaissés par M. le comte V. V. Bruxelies, 183i, L. de Man, expert. Vente le 24 mai.

f *•

CATALOGUE GENERAL

DES VENTES PUBLIQUES

DE

I^AÎBÎLIAUÏX Mi^AMlPHl

TABLE ALPHABETIQUE

Des Ouvrages à figures^ Galeries, Musées, Cabinets, Biographies de Peintres et de Graveurs, Catalogues de Ventes publiques, etc., cités dans la Cinquième Livraison [Estampes), du Catalogue général des Ventes publiques, etc.

PREMIÈRE LISTE (1)

(5e livraison)

B

BAMMEVILLE (M. (le).

581 Catalogue of the important and interesting collection ot engravings by ancient mastern the property of M. de Bammeville.

(1) Ces listes, n'étant que provisoires, devant être réunies en une Table générale, nous n'indiquerons, dans cette 3<= Partie de la l" Liste (Estampes), que les ouvrages qui ne sont pas mentionnés dans les quatre premières Parties. Ce sera donc dans ces cinq Parties qu'il faudra cher cher ces Ouvrages et Catalogues de ventes.

II (est.) 9*

126

Londres, 1856- Leigh Sotheby et .1. Wilkinson, expert. Vente le

8 mai.

Une partie des estampes de cette collection provenait de celle du cardi- nal Fesch.

BENARD PÈ1\E (Vente faite par).

582 -- Catalogue d'une collection de dessins et estampes, livres d'arts, planches gravées, quelques tableaux, etc. Paris, 1816. Be- nard, expert. Vente le 27 juin.

On remarquait dans cette vente les œuvres de Denon, La Belle, Nanteuil, Van Dyck, etc.

BLAISOT (Vente faite par).

583 Catalogue d'un beau choix de dessins et d'estampes, de quelques livres à figures, etc. Paris, 1858. Blaisot, expert. Vente le 7 janvier.

58Zi Catalogue d'une jolie réunion d'estampes, de dessins, des Ecoles Allemande, Flamande, Française et Anglaise, appartenant à M. L... Paris, 186Zi. Blaisot, expert. Vente le 23 mai.

BLISS (Rev. Philip).

585 Catalogue of the sélect and important colleclion ol en- gravings formed by the late rev. Philip Bliss. D. C. L. principal of St Mary's Hall, Oxford, comprising spécimens of some of the most Eminent maslers of the différent shools, etc. Sotheby et Wilkinson, experts. Vente à Londres, le 12 juin 1858.

BOURLAMARQLE, ancien Capitaine de Cavalerie.

586 Catalogue de tableaux, dessins, estampes, gouaches, cu- riosités et coquilles, après décès de M. Bourlamarque. Paris, 1770. P. Remy, expert. Vente en mars.

BULDET (Denis-Charles), Ancien Marchand d'Estampes.

587 Catalogue de tableaux, dessins encadrés et en feuilles, nombreuse collection d'estampes, etc. Suite de portraits, galeiies, cabinets et autres recueils d'estampes, livres à figures et vignettes,

127

planches gravées, composant le Cabinet et le fonds de commerce de feu le citoyen Buldet. Paris, 1797. Kegnault-Delalande, expert. Vente le fi décembre.

CHAVRAY, Avocat.

588 Catalogue de dessins et estampes de choix, livres d'es- tampes, provenant du Cabinet de M. Chavray, avocat. Paris, 176b. Joullain, expert. Vente le 9 décembre.

CHIQUET DE GH AMP-KEN AKD, Secrétaire du Roi.

589 Catalogue de tableaux, dessins, estampes, bronzes, etc., provenant du Cabinet de feu M. Chiquet de Champ-Renard, par Joullain. Paris, 1768. Vente le lA mars.

CIGONGINE (M. Armand).

590 Catalogue des livres, manuscrits et imprimés de M. Ar- mand Cigongne. Paris, Potier, 1861, gr. in-8o.

Cette bibliothèque a été achetée par M. le duc d'Aumnle.

CLARKE, Esq. (D. R.).

591 Catalogue of a smal but most valuable collection of en- grevings of the highest class and of the finest quality formed with refined tasteandjudgement by the late D. R. Clarke. Londres, 1862. Sotheby et Wilkinson, experts. Vente le 23 avril.

CORNEILLAN (Comte P. de).

592 Catalogue d'estampes par les meilleurs maîtres des diverses Ecoles, portraits (Ecole Française, xviii* siècle), et pièces en cou- leur, ayant fait partie du Cabinet du comte P. de Corneillan. Paris, 1865. Vignères, expert. Vente le 11 décembre.

128

D

DEFEPi (Vente faite par).

593 Notice d'une venlede tableaux, dessins anciens, estampes anciennes et modernes, livres à figures et recueils provenant du Cabinet de M.... Paris, 18^6. Defer, expert. Vente le 26 février.

DELACROIX (Eugène).

59Zi Catalogue des tableaux, dessins^ eaux-fortes et lithogra- phies, par Eugène Delacroix. En tête, une notice sur cet artiste, par Ph. Burty. Paris, 1866. Petit, expert. Vente le 16 février.

Cette vente, dont le succès a été immense, a produit environ 360,000 fr. ; le prix le plus élevé a été pour l'esquisse du tableau de la Bataille de Taillebourg, qui est au musée de Versailles, vendu 7,500 fr.

DELANDE.

595 Catalogue d'estampes anciennes et modernes de diverses Ecoles, provenant de l'étranger, rédigé par M. Delande. Paris, 1852. Vente le 1*^' mars.

DIAZ, Peintre.

596 Catalogue de dessins anciens, estampes anciennes et eaux- fortes modernes, par Decamps, Ch. Jacque, etc. , provenant de l'a- telier de M. Diaz. Paris, 1861. Vignères, expert. Vente le 6 avril.

DRUGULIN (William).

597 Catalogue of the entire and very choice collection of en- gravings etchings and mezzotints the properly of M. W. Drugulin. Londres, 1866. Sotheby, Wilkinson and Hodge. Vente le 11 juin.

DUBOIS (A.).

598 Catalogue d'estampes, lilliographies^ œuvres de Decamps, Delacroix, H. Dupont, Prud'lion, Léopold Robert, Horace Ver- net, etc. Poriraits, pièces historiques et caricatures relatives au règne de Louis XVL Paris, 1866. \ignères, expert. Vente le IZi mai.

129

F

FOSSE D'ARGOSSE (M.)

599 Catalogue de tableaux, dessins, estampes et de curiosités, provenant du Cabinet de feu M. Fossé d'Arcosse. Paris^ I86Z1. Febvre, expert. Vente le 21 novembre.

G

GERVAISE (M.)

600 Catalogue d'estampes aDciennes des diverses Ecoles, œuvre de Callot, Durer, Van Dyck, Rembrandt; porjtraits et quel- ques dessins, formant le Cabinet de M. Gervaise. Paris, 1860. Vignères, expert. Vente le 26 novembre.

H

HARFORD (Alfred)

601 Catalogue of the highly interesting collection of engrav- ings formed by the late rev. Alfred Harford. Londres, 1857. Solheby et Wilkinson, experts. Vente le 30 mars.

HAUTERIVE (le Comte d'), Conseiller d'Etat, membre de l'Institut

602 Catalogue des estampes, livres, ouvrages à figures, anti- quités et curiosités, provenant du Cabinet de feu M. le comte d'Hau- lerive, par Duchesne aîné et Dubois. Paris, 1832. Vente le 2 avril.

HAWKINS.

603 Catalogue of a portion of the magnificent collection of en- gravings the property of a distingued amateur comprising the works of the most eminent engravers... with some superb dravvings the most celehrated masters of the différent schooly of Europe. London, 1850. Solheby et Co, experts. Vente le 29 avril.

130

HAWTREY (Rev. Dr.), Prévost d'Etan.

60Zi Catalogue of the valuable collection of engravings of the laie Rev. Dr. Hawtrey comprising beautiful exemples of the works, ol Bridoux, Cousins, Desnoyers, Dupont, Forster, Lorichon, Morghen, Richomme, etc. Londres, 1862. Vente le 25 mai.

J

JANZÉ (le Vicomte de).

605 Catalogue de tableaux, estampes anciennes, lithographies,- livres à figures^ et catalogues, composant le Cabinet de M. le vicomte de Janzé. Paris, 1866. Clément, expert. Vente le 2U avril.

JOULLAIN, Marchand d'Estampes (Vente faite par).

606 Catalogue de tableaux et dessins, et d'un choix d'estampes des trois Ecoles, par Joullain. Paris, 1768. Vente le 2 mars.

LE BLANC (Charles).

607 Catalogue d'estampes anciennes et modernes, eaux-fortes, lithographies, portraits (Ecole Française, xviii® siècle), etc., après le décès de M. Le Blanc. Paris^ 1866. Vignères, expert. Vente le 1" mai.

M

MILLIN (AUBIN-Louis).

608 Antiquités nationales ou Recueil de Monuments pour servir à l'Histoire générale et particulière de l'Empire français, par Millin. Paris, 1790. 5 vol. in-A*'. H y a des exemplaires eu grand papier in-folio.

131

MOJNTMERQUÉ , Membre de l'Institut.

609 Catalogue des livres et manuscrits de la bibliothèque de M. Montmerqué. Paris, 1851. Potier, expert. Vente le 12 mai (1).

POTIER, Libraire (Vente laite par).

610 Catalogue de livres rares et précieux, manuscrits et im- primés, composant la bibliothèque de M. C. R., de Milan. Paris, 1856. Potier, expert. Vente le 8 janvier 1857.

R

RADZIVILL (le Prince Sigismond).

611 Catalogue des livres rares et précieux, composant la biblio- thèque de M. le prince Radzivill. Paris, 1865. Potier, expert. Vente le 22 janvier.

REMOISSENET PÈRE, ancien Marchand d'Estampes.

612 Catalogue d'un bon choix d'estampes anciennes et mo- dernes, recueil et livres à figures, suite précieuse de gouache, et autres objets, provenant du Cabinet de M. R... (Remoissenet). Paris, 1821. Regnault-Delalande, expert. Vente le 19 novembre.

ROGHOUX (Vente faite par).

613 Catalogue d'estampes anciennes de diverses Ecoles, pièces historiques, scènes de mœurs, facéties, caricatures, portraits, orne- ipents, un recueil de vues d'Israël Silvestre. Paris, 1866. Rochoux, expert. Vente le 17 mai.

(l) Une autre vente, après le décès de ce bibliophile, a été faite par Techener, en 1861.

132

PiOGERS, Esq. (Samuel).

61Zi Catalogue of Ihe very celebrated of works of art the pro- perty of Samuel Rogers esq. deceased, comprising ancient and mo- dem pictures Drawings and Engravings, Antiquités Griek, vases, marbles, bronzes and terra cottes and coins also the extensions li- brary copus of Rogers poèmes illustrated. Londres, 18 6. Chrislie et Manson, experts. Ventes le 28 avril.

ROUILLARD, Peintre,

615 Catalogue de tableaux anciens et modernes, esquisses, études, dessins anciens et modernes, gravures d'artistes, recueils, livres à figures et sur les arts, etc., qui composaient Talelier et le Cabinet de M. Rouillard. Paris, 1852. Defer, expert. Vente le 21 février.

SAINT-AUBIN (Lady).

616 Catalogue of the important collection ancient and modem engravings the property of the late Lady Saint-Aubin. Londres, 1856, in-/i° de 67 pages. W^instanley, expert. Vente le 6 août.

SAINT-MORYS, Graveur- Amateur .

617 Recueil d'estampes, gravées d'après les dessins de grands maîtres, qui faisaient partie de la collection de M. de Saint-Morys. 91 pièces in-fol.

SOMMESON (M.).

618 Catalogue de tableaux, dessins, estampes et lithographies^ formant le Cabinet de M. S. (Sommeson). Paris, 1865 (1). Clément, expert. Vente le 29 novembre.

(1) Une collection de beaux objets de curiosité, formée par cet amateur, fut vendue, en 1848,1e 29 novembre. Le catalogue a été rédigé par Roussel, expert, et le produit a été de 55,000 fr. environ.

I3H

SOTHEBY ET JOHN WILKINSON.

619 Catalogue of Ihe entire and very choice Cabinet of en- gravings et elchings the propertyof a colleclorcomprisinglheworks of tfie most eminent masters of ancient and modem... aiso conlai- ning many most interesting British Historical portraits. London, 1858. Sotheby et Wilkinson, experts. Vente le 23 mai.

THANE, Esq. (Thomas).

620 Catalogue of the first portion of the collection of engrav- ings and original Drawings belonging to the late Thomas Thane. Londres, 18/i6. S. Leigh Sotheby, expert. Vente le 25 mai.

Il y avait dans cette collection une grande quantité de portraits, dont l'œuvre de Reynolds, de Hogarth, Cipriani, Mortimer et autres peintres anglais; de rares eaux-forles de maîtres Flamands et Hollandais, et l'Œuvre de Rubens, etc.

w

WELLESLEY, Principal of new in Hall, Oxford.

621 Catalogue of the mémorable of drawings by the old mas- ters, and collection of engravings, formed by the late révérend Dr. Wellesley. Londres, 1866. Sotheby Wilkinson and Hodge. Vente le 25 juin.

On remarquait dans cette collection, paruii les dessins, un grand nombre par Claude Le Lorrain, dont plusieurs se sont vendus 68, 95 et 98 livres sterl., et aussi par Canalotti, dont un s'est vendu 163 liv. sterl.

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CATALOGUE GENERAL

DES VENTES PUBLIQUES

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l^AîBHaîiAlîï^ li^ ®il^-i^ffllPîig

TABLE ALPHABÉTIQUE

Des Ouvrages à figures^ Galeries, Musées^ Cabinets, Biographies de Peintres et de Graveurs, Catalogues de Ventes publiques, etc., cités dans la Sixième Livraison {Estampes), du Catalogue général des Ventes publiques, etc.

PREMIÈRE LISTE (1)

(6'' LIVRAISON )

AMATEUR DISTINGUÉ (Vente du Cabinet d'un) 622 Catalogue de belles estampes anciennes et modernes,

(1) Ces listes, n'étant que provisoires, devant être réunies en une Table générale, nous n'indiquerons, dans cette 6^ Partie de la l" Liste (Estampes), que les ouvrages qui ne sont pas mentionnés dans les cinq premières Parties. Ce sera donc dans ces six Parties qu'il faudra cher- cher ces Ouvrages et Catalogues de ventes.

Il (est.) 10*

136

formant le Cabinet d'un Amateui- distingué de IVtranger. Pari»^ 1867. Cilf^ment, expert. Vente le 25 mars.

AMSTERDAM (Vente à).

623 Catalogue de dessins anciens et modernes, gravures et eaux-fortes, galeries, musées, livres sur les arts et tableaux. Am- sterdam, 1867. Roos et Lamme, experts. Vente le U novembre.

6

BEAUPRÉ, Conseiller à la Cour royale de Nancy.

62Zi Notice d'une collection d'estampes anciennes de toutes les écoles provenant du Cabinet de M. Beaupré. Paris, 1836, Pieri- Benard, expert. Vente le 12 octobre.

BOTJTOURLIN (Feu M. le comte de).

625 Catalogue d'une collection de 6,000 estampes gravées par et d'après les maîtres des écoles italienne, allemande, flamande et française, et principalement les (Euvres de Raphaël, Lucas de Leyde, Rubens, i\. Poussin et autres, composant la Collection de feu le comte Boutourlin. Paris, ISZjl. Defert, expert. Vente le 15 fé- vrier.

CLÉMENT, expert (Ventes faites par).

626 Catalogue d'estampes anciennes des écoles allemande, llaraande, française et italienne, provenant de M. le baron S. de Rome. Paris, 1866. Clément, expert. Vente le 8 janvier.

627 Notice d'une collection d'estampes anciennes et raodernts des différentes écoles, livres à figures, dessins ; par suite du décès de M. et M"»^ C. R. Paris, 1866. Clément, expert. —Vente le lo décembre.

137

628 Catalogue de lithographies et gravures, œuvres de Charlel, becamps, Gavarni, Raffet, Horace Vernet; livres sur les beaux-arts. Pans, 1861. Clément, expert. Vente le IZi janvier.

629 Catalogue d'une collection d'ornements, vues de Paris, etc.; livres à figures, provenant du Cabinet d'un Architecte. Paris, 1867, Clément, expert. Vente le 29 juillet.

COMTE. . . . , de Vienne (M. le).

630 Catalogue de la magnifique collection d'estampes anciennes et modernes des diverses écoles, composant le Cabinet de M.- le Comte . . . . , de Vienne. Paris, 1867. Clément, expert. Vente le 25 février; produit, 212,500 fr.

1)

DAMEKY (le Chevalier).

631 Catalogue d'estamj)es de choix. Paris, 177/i. Joullain, ex- pert.

DAVALET (succession de l'eu M.).

632 Catalogue d'estampes des diverses écoles, pièces imprimées en couleur, portraits, estampes modernes, école anglaise, dessins. Paris, 1867. Rochoux, expert. —Vente le 1^"^ avril.

DEGOTTI, peintre décorateur de l'Opéra.

633 Catalogue abrégé en deux parties, la première contenant les tableaux, dessins, estampes et autres objets de curiosité, et la seconde les livres; dépendant de la succession de feu M. Degotti. Paris, 1825. Henry, expert. Vente le 19 juillet.

V

FATOUT, marchand d'estampes.

634 ÎNotice d'une vente de planches gravées, d'estampes an- ciennes et modernes, par suite du décès de M. Faloul. Paris, 1863. Clément, expeil. Venle le 12 février.

138

H

HERMAN DE KAT, de Rotterdam. ,

635 Catalogue de la Collection de gravures, eaux-fortes de toutes les écoles de feu M. Herman de Kat, de Rotterdam. IP Partie, Rotterdam, 1867. Dirk et Lamme, expert. Vente le 30 octobre.

L

LE BAS (Hippolyte), architecte, membre de l'Institut.

636 Catalogue des Œuvres de feu Hippolyte Le Bas et des tableaux anciens et modernes qui formaient son cabinet. Paris, 1867. Francis Petit, expert. Vente le 2 décembre (1).

LE BLANC (Vente faite par).

637 Catalogue d'une petite collection d'estampes de toutes les

écoles, du Cabinet de M. D Paris, 1859. Le Blanc, expert. Vente

le 19 mars.

PELLETIER (M. Martial).

638 Catalogue d'estampes anciennes et modernes, portraits, école du xviiie siècle, livres à figures et sur les arts, catalogues, etc. ; dessins anciens et modernes, du Cabinet de M. Pelletier. Paris, 1867. Vignères, expert. Vente le 29 avril.

R

ROCHOUX (Ventes faites par).

639 Catalogue d'estampes des maîtres des xv% xvi« et xvii^

(1) Le Catalogue des li\ res a été rédigé par M. Aubry, libraire. La vente

a eu lieu le 5 mars.

139

siècles, des écoles italienne, allemande el hollandaise, et d'un beau choix de pièces avant la lettre, d'après P. P. Prud'hon, etc., du Cabinet d'un Amateur. Paris, 1857. Rochoux, expert. Vente le 16 mai.

6/i0 Estampes, dessins, livres sur les arts, provenant de la Collection d'un Architecte. Paris, 1867. Rochoux, expert. Vente le 15 avril.

SAINT- GEORGES, de Nantes (M. de).

Qdi Catalogue de dessins et aquarelles, quelques tableaux, lithographies, œuvre de Charlel, eaux-fortes modernes et estampes anciennes, de la Collection de M. de Saint-Georges. Paris, 1865. Clément, expert. Vente le 9 février.

SUDRE, Artiste lithographe.

6Z|2 Catalogue de tableaux et dessins par Ingres, portraits et sujets d'après lui, gravés, lithographies et photographiés par l'eu Sudre,et estampes modernes et dessins. Paris, 1867. Vignères, expert. Vente le 6 avril.

VIGNÈRES (Ventes faites par).

6Zi3 Catalogue d'estampes anciennes, œuvres de Callot, Durer, Van Dyck et Rembrandt; portraits et quelques dessins, formant le

Cabinet de M. G (Gervaise). Paris, 1860. Vignères, expert.

Vente le 25 novembre.

6ZiZi Catalogue d'estampes anciennes et modernes et eaux-fortes, portraits, pièces historiques et vues, école du xviii« siècle, beaux dessins du Cabinet de M. L.-V. Paris, 186/i. Vignères, expert. Vente le 12 décembre.

6Zi5 Catalogue d'estampes anciennes de diverses écoles, beaux portraits d'après Van Dyck et autres, école française, xviiF siècle. Paris, 1866. Vignères, expert. Vente 26 novembre.

140

6/46 Ciilalogue d'estampes anciennes et modernes, eaux -tories, ornements, vues, d'Israël Silvestre; portraits, école française, xviii« siècle; livres à figures, architecture, d'Androuet-Ducerceau. Paris, 1866. Vignères, expert. Vente le 7 décembre.

6A7 Catalogue de portraits, tableaux, dessins, estampes anciennes et modernes, vignettes, illustrations, costumes, livres à figures et sur les arts, beau volume de l'œuvre de Cuvillier, d'un Cabinet d'un Amateur étranger. Paris, 1867. Vignères, expert. Vente le 14 mai.

6/i8 Catalogue d'estampes anciennes, petits maîtres, école du xviii^ siècle, et modernes; portraits d'après A. Van Dyck, etc.; livres d'architecture. Collection venant de l'étranger. Paris, 1867. Vignères, expert. Vente le 27 novembre.

AVIS AU RELIEUR

2^ VOLUME, 1" PARTIE (ESTAMPES):

Le faux-Ulre et le lilre (1) qui se trouvent dans la 6*^ livraison.

Les pages de 1 à 192 {Ix'' livraison).

Les pages de 193 à 392 (5^ livraison).

Les pages de 393 à 565, errata compris (6" livraison).

Les tables qui se trouvent à la fin de chaque livraison (2).

Prendre un carton de U pages, placé à la fin de la livraison, el portant les folios 97, 98, 111 et 112, pour remplacer ces mêmes pages à la k'' livraison.

(1) Le litre qui se trouve dans lu /i" livraison devra être supprimé.

(2) Ces tables n'étant que provisoires, il seia facultalitde les placer à latin dos volumes de chaque Partie.

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BINDING Ci:T.JUN2 719e^

N

Defer, Pierre François ^^75 Catalogue général des

D^4 ventes publiques de tableaux

ptie.1 et estampes depuis 1737 V.2 jusqu'à nos jours

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UNIVERSITY OF TORONTO LIBRARY

BINDING CI37.JUN2 7t9ir

^1.

N

8675

DU

ptie.1

V.2

Defer, Pierre François

Catalogue général des ventes publiques de tableaux et estampes depuis 1737 jusqu'à nos jours

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