s^n. 'iu IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-3) y A :/. :/. 1.0 M 1.25 t m ^ lis IIIIIM U IIIIII.6 Va ^ /a <•? A y y!^ Photographie Scienœs Corporation 23 WEST MAIN STREET WEBSTER, N.Y. 14S80 (716) 872-4503 ^•^^^. o^ ^ «^ '%' fv CIHM/ICMH Microfiche Séries. CIHM/ICMH Collection de microfiches. Canadian Institute for Historical Microreproductions / institut canadien de microreproductions historiques WBÊ Technical and Bibliographie Notes/Notes techniques et bibliographiques The Institute has attempted to obtain the best original CGpy available for filming. Features of this copy which may be bibliographically unique, which may alter any of the images in the reproduction, or which may significantly change the usual method of filming, are checked below. n n □ Coloured covers/ Couverture de couleur □ Covers damaged/ Couverture endon D mmagee Covers restored and/or laminated/ Couverture restaurée et/ou pelliculée Cover title missing/ Le titre de couverture manque Coloured maps/ Cartes géographiques en couleur Coloured ink (i.e. other than blue or black)/ Encre de couleur (i.e. autre que bleue ou noire) Coloured plates and/or illustrations/ Planches et/ou illustrations en couleur Bound with other matériel/ Relié avec d'autres documents Tight binding may cause shadows or distortion along interior margin/ La reliure serrée peut causer de l'ombre ou de la distortion le long de la marge intérieure Blank leaves added during restoration may appear within the text. Whenever possible, thèse hâve been omitted from filming/ Il se peut que certaines pages blanches ajoutées lors d'une restauration apparaissent dans le texte, mais, lorsque cela était possible, ces pages n'ont pas été filmées. Additional comments:/ Commentaires supplémentaires: L'Institut a microfilmé le meilleur exemplaire qu'il lui a été possible de se procurer. Les détails de cet exemplaire qui sont peut-âtre uniques du point de vue bibliographique, qui peuvent modifier une image reproduite, ou qui peuvent exiger une modification dans la méthode normale de filmage sont indiqués ci-dessous. I I Coloured pages/ Pages de couleur Pages damaged/ Pages endommagées Pages restored and/oi Pages restaurées et/ou pelliculées I I Pages damaged/ rri Pages restored and/or laminated/ y Pages discoloured, stained or foxed/ Pages décolorées, tachetées ou piquées I j Pages detached/ n n n Pages détachées Showthroughi Transparence I I Showthrough/ '~p\ Quality of print varies/ ^^ Qualité inégale de l'impression Includes supplementary matériel/ Comprend du matériel supplémentaire Only édition available/ Seule édition disponible Pages wholly or partially obscured by errata slips, tissues, etc., hâve been refilmed to ensure the best possible image/ Les pages totalement ou partiellement obscurcies par un feuillet d'errata, une pelure, etc., ont été filmées à nouveau de façon à obtenir la meilleure image possible. The to t The pos of 1 filn- Orij beg the sioi oth firs sior or i The sha TIN whi Mai diff enti beg righ reqi met This item is filmed at the réduction ratio checked below/ Ce document est filmé au taux de réduction indiqué ci-dessous. 10X 14X 18X 22X V 26X 30X 12X 16X 20X 24X 28X 32X The copy filmed hère has been reproduced thanks to the generosity of: Library of the Public Archives of Canada The images appearing hère are the best quality possible considering the condition and legibility of the original copy and in keeping with the filming contract spécifications. Original copies in printed paper covers are filmed beginning with the front cover and ending on the last page with a printed or iliustrated impres- sion, or the back cover when appropriate. AU other original copies are filmed beginning on the first page with a printed or iliustrated impres- sion, and ending on the last page with a printed or iliustrated impression. The last recorded frnme on each microfiche shall contain the symbol -^ (meaning "CON- TINUED"), or the syr.bol V (meaning "END"), whichever applies. L'exemplaire filmé fut reproduit grâce à la générosité de: La bibliothèque des Archives publiques du Canada Les images suivantes ont été reproduites avec le plus grand soin, compte tenu de la condition et de la netteté de l'exemplaire filmé, et en conformité avec les conditions du contrat de filmage. Les exemplaires originaux dont la couverture en papier est imprimée sont filmés en commençant par le premier plat et en terminant soit par la dernière page qui comporte une empreinte d'impression ou d'illustration, soit par le second plat, selon le cas. Tous les autres exemplaires originaux sont filmés en commençant par la première page qui comporte une empreinte d'impression ou d'illustration et en terminant par la dernière page qui comporte une telle empreinte. Un des symboles suivants apparaîtra sur la dernière image de chaque microfiche, selon le cas: le symbole — ^ signifie "A SUIVRE", le symbole V signifie "FIN". Maps, plates, charte, etc., may be filmed at différent réduction ratios. Those too large to be entirely included in one exposure are filmed beginning in the upper left hand corner, left to right and top to bottom, as many frames as required. The following diagrams illustrate the method: Les cartes, planches, tableaux, etc., peuvent être filmés à des taux de réduction différents. Lorsque le document est trop grand pour être reproduit en un seul cliché, il est filmé à partir de l'angle supérieur gauche, de gauche à droite, et de haut en bas, en prenant le nombre d'images nécessaire. Les diagrammes suivants illustrent la méthode. 1 2 3 1 2 3 4 S 6 C( X EAPPOÏIT JLP' sini ll;.< STITME ÂGROSOMIPS D'OTTAWA ET DE G0E1I3 \'S.V l'NK COMMISSION! SPÉCIAJ.E iVUTOR(SÉE A Y FAlRl. Si. SITE, EN NOVEMBRE 1888, SOI "^S la PRÉSIDENCE DE M. LE CURÉ-LiVRELLE, aSS.COM. LE L'A- GRICULTURE E"^ DE LA COLONISVnON -Sj .^:p -lE' o -H. T DE M. L'ABBË C. F. CHOODETrE, m sr. iiYAcmmE, SUR DIVERSES STA FIONS AGRONOMIQUES DES ÉT.VTS4JNfS. ST. HYACINTHE. IMPRIMÉ X'AL LA C OMPA(;>HE u'iMPRIMERfE DE l'U>;'ON'. 1889. ■*• ^¥;w ■RjÈ^j?i?a:Bs'x Sur les S'iatiftûs Agronoîtiiques {Uivm n k Ciiâip" lii. J-^'y A L'Honorable H. MERCIER, , Premier Ministre de la Provirue de Québec, Commissaire de VA^riddiure et de la Colonisation, etc., ctc Honorable Monsieur, Le 7 novcmbr(î dernier, avec votre hioii.-^iLiarile autorisa- tion, les signatai)-ep de ee rapport se réuiilsfcaieiit en commis- sion' sous la prc.-'d'Mico du Rév. M. ,V. LaLuUo, assistant ooni- mibsaire de l'agriculture et de la colonisation, pour visiter les iaboralùiret^ de chimie, et les j,'rdnis d'expérienc?s des stations agronomiques d'Ottawa et rie Guelph. STATION AGRONOMIQUE U OTTAWA La Commission ^i^;;!!.;. en premier lieu, la "Ferme expéri- mentale centrale" située à quelques milles delà ville TOttawa L'établissement de cette ferme, arrêté daas la .^ession ;U' 1886, du parlemi nt fédéral, sera -omplété, on l'jspère, dans quelques mois. Les maisons du directeur et des sou-^-direc- reurs, la grange,quelqnes autres cmstructions sont dissémi- nées sur le vaste terrain — 460 acres — approprié à cette fin. Des serres-chaudes ter.aporaires ont été installées. Le laboratoi- re do cliimie,en voie de construction.formera un bel édifice du coût de \ à $5,000. îl présentera quatre pièces prijicipales : le laboratoire proprement dit, la chambre des balances, le ca])inet privé du chimiste, et le musée , <,'elui-ci occupera le second étage. Jusqu'aujourd'hui, les travaux de chunie entêté exécutés dans la ville d'Ottawa. 4. L'\jaiïliii troxpéricnces (,'si, pour lii iiiomoiiL, la parlio la plus '.'HU plein (le rôtablissoiiir'nt. C'est là qi.'oal élé Iriites les quplfji.ef» t.*.\péi'ionc(3!s entreprises jusc^u'anjourd'lnii. Dans ce ri)!:, le direcluvir s'osi iiiis en (jorrespoïKlaiice avec les autoriLôs des coi'.èî^osd'agricuil.uro ot dus jardins puolicsdo iAj glelerre, de la Russie, du Japon et des Klals-Unis. 11 s'est piccurô à grand ir;;is des collections do céréales, — Lié, orge, a\oine, spigle, — dus graines pour les prairies et poiii' l'.o pâturages, dfs plantes fuiirragjres Indigènes de rOuesl canadien, des va- l'iété.- de pommes de nn-re, des arbres iruitiers. des vignes, des essences forestières, etc., etc. des diverses semences ont été mises en terre soigneuse rju'nt dans des parcelles séparées. L'avenir dira hientùt,, jions Vespérons, quelle a été l'inlluencc du climat el du sol d'Ottawa sur cJiacuiii; df ces planlc.-5 oxotiquos et quelle est l'ur \aieur comparative. D.'/us une petite salle dX'xpositi.un, (erniant comme le magazin. de la terme, la Commission r.:marque et examine avec soiji une collecti;t en beauté, dans ce pnssag(* brusque d'un climat à un antre. Le prochain bulletin doit contenir le rele\é de toutes ks fircous- tain'es qui ont accompagné la semence, le dévelepj)em.ent et la maturué de ce grain. On espère constater qu'il peut arriver J t I ^ waturit^ dix à «l'ijaz'' jours (.ln>iùt qu'anciiriu ;;iUro varuHè (le* blé iiioiiilî'uant (Ml ruiturf tlun^, los proviiHTs do l'Est, aussi Lieu (jLio (Jaiis les provinces do l'Oiu-sL On nous ;i dit (juo V rendement du Ladoga a été de viugL L treiHL; pour uu. ESSA'S DES SEMENSE9 La station d'Ottawa s'(^st aussi occupée do la qualité, ae la pureté et fie la valear u-crminativt; d''s grains de KiMiieiico. C'est ini iriil rccoiiiin qiu; les graines de tonte espèc»., sous l'elï'et do causes qui se piésentiuil souvent — excès d'humidité 'ou d»? sécheresse, chaleur excessive, geléi.\^ rerni<3nlation en tas, etc.^ (H.C., — p'nTleuL leur faculté g(U-n^iîiative et devicnr-ont par là n^ême de nulle valeni' comme st menées. Il y a à ce sujet de grands -services à rendre an.x cultiva teurs. Les épreuves devraient être aussi multipliées que pos- sible. Il serait à désirer que dans cluufue paroissi^, dans cJia- que coin d'une paroisse, présentant rh s sols dilTércnls, on pût pré!( ver d»'s échantillons de gr.'.ins de seni'uice et en taire Té- preuve. Les bous blés de la Provin^H! d'Ontario ont une pi'o portion de vitalité de ({uatre vingt seize pour cent. Mais il ar rive qu( <'.eMo pronoruon dans un blé, d'ailleurs parlait à INeil, descend jus(ni'au(le3sous de quar:^ute pour cent. L/i cultiva- teur t\m sonnerait de confiauce ce dernier blé suM^aii dans sa réi. 'Ile, une perte d'au moins quarante cinq pou;- cent ; ceci mérite considération. ■ ; fie La station d'Ottavra a fait en 1887, 187 épreuves, duol Mé, 17 d'orge, 14 d'avoine, 4 do pois ■ Le pouvoir g.'i-niinatif, — s'il est permis de tirer une conclu- sion de ce nombre restreint, d'épreuves— -s'est élevé, pour les Provinces de ri'LsL, à 92 o;o pour le blé, 73 o^o pour l'orge, 65o?o pour l'avoine, 78o/o pour les pois, 86 o^o pour le raaïb. L'épnuive se fait en double : dans un germoir et dans le sol. Le germoir consiste eui uiu-^ caisse môtalliijue à moitié remplie d'eau. Lhin longue toile, présentant plusieurs) replis parallèles appuyés sur des tiges de fer galvanisé, plduge dan.^ l'eau par ses extrémités, [/eau mout(» par capiUardé et main- tient humide la toile toute entière. Les s'mien.;es bont dépo- sées dans les replis et le <.»ut est tjiui à une douce tein[)ératu- re. Au bout de quelques jours, on compte les giains germé? et les grams non germes, et l'on établit par là même une propor- tion do vitalité. Poi:r la seconde épreuve on met dans le sable humide cent autres grai'^^ de cette même '^evae'i.ce : le dé- compte se fait lors(iue les v^.^sont atbnnt une liauieurde cinq :a fti^poucofl. Il ;irrivc y.iosgu-,' tmijours qur. la propoi'tiom i^sl pins ôJevùo dans Vcxpùi iciico du ^y.nmoir. L'iuiiiidité des iCji'.is de ht t.oilo est o^ Lraicinciu plus giaude «[ue cellb du s;i])!(3 d.'uis les circ(»iisf.auces ui-din.*iires, dL!^Ol•tc que Us »riiins UL' so n'oiiv;ui! pln<; dans lis uiAmiis conditioTis. r^i' n< l'iiioii' de :\V;i)l)e, imi lerre porouse, veommau-- dé par (;.'M,iid(?au, pi'éscuU.'i'iii. peuièU'e dr meilleui-es cou- diliGiirt eî pii.r ^uite luc plus exacte eourortUiice dos (leu\ «preuve:-. Au soi'Lir d.' la si'rri^ch.uide ou Tuii pratique ces essais, la vue esl-, agréableincullrappéepai'uue colLH'liou de clirysaii- tjièiues et de géraniums ma,'; uifi(iu émeut développés et prôseii- tyuL les plus bel'es couIeurs!^ A colé. un pii>d de \<)ii\di>] id\\v l'aLtcniiou. Il estdroil. soii'le et poj'te ii;uit s(s [riiil^ petits rt rou(L. C<'6}st uu»; varié- té de la lomate coruiuirie. Le< IViiits sent encore vertw, mais ou u(, ':• dit (\u(\ la Lige ,"!em(,uie ainsi droite et solide, iu*^iLfà parùiili' uiaturilé. nULLKTJ.Xï La statiou a [urnllé trois hulletius d(.' six l'tuilies l'uu : f;<' premier est date du \'2 février iHiST. Ces buUetius ont été tirés à plus lie l(l,0i)O exeuiplaires et disliibiiés j);'r touti; la PuissaUGC COUAÙGE AGRICOLE ET STATION AGR0N0?4IQLTE DE OUELPK DHiis uu rapport é1aluré,laconni\ission agrico^-' riflmruée raulomue dei'uii-r a donué la de^iT^ptiou de ce collège célèbre et de la forme qui y est al lâchée. Le follctiouu^'Uleut de ceit*' iustituiioiu riustruction douuée aux élèves, riuslailatiou des divers départements, les cou.-wructious,~daileries, grauge», éla- bies, — le uouilre et la race des auiuiaux Oid été l'objet d'une iiote spéciale. Le bol de la commission a-tuelb' était de visit;'r \f labo- ratoire de <"]iimio et les jar\lii'^ d'e\-perieuc(>s. Lr laboratoire co'islralt eu i887,au roûtae ^1^8.000 esi- une Tas'e oonstruotiou, d'à ))eu près 70 \ 50 pieds, parlaïUuneut aménagé pour le travail du chimisle. Il feirae six pièces priu- cip'ilcs : l<'C<:iv.!ii t 'In il.i'er.tpvir. ' ■ l;)l oratoire juirc, i-i e^Jh' liée ooiirôionces, cL'-p'»SfO .-n iinipiiiLliéàliv, la salle ;'!c tr.'vi'l .l.îs ôludiLUUK la cJiauiliv- il».; !ri,1;iiu;os et ia clei',.ii j- k'M..- (.'(ini' ilci <:(.'.s ])iô'ji.'s .''t pcuvv'u. • raplniivils p"j'loi'lloîiiî(js yvur lus travaux de tout yoiii>?'l.aiis ' ;df'[)avtimer,tcl;> !à ilpivit'. Ui soiitv'rvani, liMil, spacieux, ^hivA en ciniont sua u. " poi i,\ Uiil.ciriMil. il 'S ph«i.s)a montés daiij«i h^ \ nihii l'ui' l; r'f» ( i'. ] es ipp ueils -iiit Luit. *>\;i, do?';eni:;»nt, s(}u> le jilaucluu". v;i d. U«e«'liei' ;ul pii d de la élu nuiiée du !a- boratoit'»}. Uue gràud) eaisso vitrée rcoiivie les appai-eils et l'ouverture thi coiidi' I.:!. ui.ir die do lie rie:' ces demeure .liiisi visiblî» et le- vap- urs af'cuMuIéns sous la eabse sont vii- pideiueui eutraiué 'Si p.- a' 1; làragi; de la cluMujuée et chassées à l'extérieur 3J3 Daurj uulaboratoirr d'aualyncSjeetl'' disposition peu eaieoaii- liranto et peu eGÛtrae^;.', peruiol rusairc d'uui^ s me i.od( !S ami lyti'j v.i::' euiplnyoi ;es d; us <;•' 1 a 1)0 ra 10 ire 'S tr, nodiirèreut pas. ,i.-énôr:il,'méie. de co'lr-a indlifni;es lau tés spéeiaux. Qu.elqner-niie^ cependant sout rir,i.i.inui;»esd'a[ii'èî les avis donnés j^ar \( h evnerts dumin.i->tèr.- de i'a.-rirullnït d'. Wa-diiii'j;lou. Le nunibrt; considéiable d.s daliicis arirouo- niii]ue-; étaulLOs dan- les Etats-Unis ;i iiéc-;^ssit''^ la 'u-éutioi.' a Wasliin^ton, d'un bureau spéeiai ayant pour l) d e co;i: •)ku- les mérbodr-s des chliui&tcs tant d»,' ITuiroj-': qv" d^ l'Amûri- Ce bureau publie des J>njletirs périodiques nû former quG do vérita.bies traités d'anaW*-/ umi ques et qui IVrat autc:'2tê '1 8 pour ions ifS Jnbonitoire? puMics dos Etiils-liiiis. CaWo cr6;i- tion I. )-mmI\i d(^s s.^fvict'S ivols un ;nnonaiitla pi'ôcisoii daiih la l»râtkiu<' t l riiiiironnitô dans los résiilt?'ts. ('.' ('lo^^.'i.-re so i'aiL d"a['r(v: la int'lluxh: .l.moi.-c do Kjcndahi, 'm.él!iL>d«; à lifois l'jpidc. r.iciU' ot éconun^ijno. Elit' oonsi.vt.e à tiarîsfoi'Pier Ir.î luaiièros •illfiminiVides ou sols, ammoniacaux auvnoyciiJo l'acido snllnriiiiio ;!t do l'oxide de mcvcurtî on du p(-nnani,Mu it(î df> poi.issi ,im ; ol, oii>nito à distillor l'ani- iruMii.Kjii»; oblonn? pour là rt-cueillir dans nue solutiou litréc d'acjde. Los appaT.!ii:î dis'illaloiros sont formés d'un tuLo d''^ialu enronlé on spiralo, plongoant dans do Toaii froide. IvOs Alli^fnaads unf. .ipporLc à <'oLii' ui'!',hodo uuo w Klifica- tiou qui ptM'mo' do r.i()pii(juor a' suJiSlaucos ronfo,i7U,uit des ii'.trates aussi bion qu'aux uil.raii puis. Au lieu do l'oxyde de mfîrcure ot du pi>i'man!.;auato de polu-sium^ ils ajouloui de i'acuU^ plionol sul])lioni('. dn zinc givm nie et. quoique.-:, go ullei d« cliioi'ur»' do nkiLino. grands sorvico« Cette laélih.'do ost .ippeJoe à riMidrt' fit; dans les laboi'.itoiros agricoLiS On d(!iuaude journi-lii meuL la détoriuiuatWni do l'azoto dans los snLstaucos ahmoniaires, d*ns les '."-'tls ot d:ms les engrais obiniii|ui'S. Et c'est un )i.rand avan.tap.o de ].()uvoit' mouor do tVoiit un ^laud nombre ï'opé ."atiouti pour répoutjre aux doraaudos. MATIHilPS fUi VSSIÎS ' Dans la dctermin;.i,uon des lualieies grasr^os, la méthode ai'Oomelri(iii(.' dji pnd'essouj' boblot est aujourd'hui remplacée p;u' le traJteinout direct et pi-oiojigé pendant plusieurs bfuires, par i'elhfi- uc pélrolc, ):'.. benzine lég^'-e ou l'étiier sull'uriqno. j^eobau Ulon d'essai, roiifei'mé d^ÀUs une petite éprouvetto taj'oe. dont le loua est perfore, est placé andossus du ballon (,ui contient le dissolvant. Dos vapeurs de ce dernier s'ôlèvatu du ])aUou l'hautï'é au i)aiu-inarie, une partie se trouve eu con- tact Juimé'liat avec la matièr(3 grasse, lo reste monte dans nu. long léfi.'igérant ascendant, se !:ond'?-aso et retombe goutte à goutte d.ms l'^prouvette. L'échantillon est pesé avant et a])rès ropération; la dilféreiice de poids donne la iji aantité do niatièro gjasse dissoute. L'aeicL phospliovicfue soiublo ot insoluble est dosé suivant les moLbodos ordinaires. L'acido phosphorique rétrogradé est diîk'Out dans le citrate neutre d'ammonium. m J^*> 9 bum.jKti; Uii " nullclin" iiiil)liù à \u^\\ iMÔb ciiMiju.» niois, aa l'iir ol à mosiiro dv, raclitjvt'mciit -los Li-iivuux, conli'ii^ le, oonipto- rt.ndu d(î< rochurchos entreprises, soil an luhoiatnu'e. soit, au jardin, soil à Fétahlo «rexpérieiaus, avec Ions It^MleUiiU qao coujporle rexpérieuee agrie-'^lo rij^'oureiib^^nirjit s( u'Mtyfiqne. Les Lléb d'aatounie tjL de pnnl(3mp:', r-tr^tî, l'.'.voiue. les matières l'iï, lilis.int ■es. y.i c. ■nd res h'scivi.ot < • IKU! îscivee iOs Hols^ lot, s;lo>. les roiirr;!,'!''^ verts, la pindnitioii du lait et du beurre, rengraissomont du bétail, etc., forniaid dj^ns lo dernier rap[iorf. ;1887i le sujet (\o piusnnus pi'.gOH ti-ès intén.-s- santes. Les ultival'jnr^ d Ontario j)0ssèdenl une enêyelopt'vli»^ dn e.imaisiianees api-ie iirs piatiqnes dans la eallec'ioii ries Rç/opons annutls. I/i partie e-.térie.a'e delà station agronorainneoe compose de jardin et de l'ètable d'expériences ut de l'installation met" rOiOgiti 110. eo- ' ARDIN D'EXPKB ŒNCl^S L' jardin d'expériences présente niio lonQ:nH ligne d-- par- celles de terre séparées les nncs de^ autres par un petit sou- lier, sorte d'isolateur, (jliaqao parcelle, compo^a-e dui> ni connu cl analysé, r(îçoit une semence dont on suit atreiîtive- ment le. croissance. L'épreuve d'i.n griiin se fait dans plusieurs parcelles ui- mées difjéremen'. \v'de le diagramnn? ci-dessous.) Un note exactement le nombre de jours cjue demande ce grain pour arriver ô parfaite maturité, le nombre de ti.qe et do grains (iu. iiroiluil un seul J^irain, le poids relatif de la paill" et du UM';ii!:. la quantité d'alimcnls chimiques qu'il enlève au sol, etc.. etc. Ces reclierches sont considérées comme l'ormant uiw par- tie essentielle de celles que Ton poursuit da'i. une ■■talion agronomique, elles rendent eo grands services. '■^'';( h) h; 10 Diagramme montrant la (lispositioii dis piu.-'I'?.? '^i mode de jujpavutiou. ^00 pd,s nr s,. 2£ 5.' L' K mm ?3 '•'r 1^^ y. t « . a *» w ^ .'^ 1 i 1 1^ i 1 1 1 <« I o 7; ^ r; '^ I .H.'' '1 ^c « 3 cS ^0 .5' .> 6' cîi' /> /O Orgo 01. iivi/in'' Wé, iHc, Le pînnd'oiistjiuiilc, la gravidoiir, la situation, la i:(»iiiposi- tioii i.i.'imuiiu' iL .-; [jarcclh^:?, la q;i,,ntit(j d'engrais épandiu^ >^ur diacuno, doivciii Atio tels 'iifil 110 puisse y avoir Un iï, pparoils très iniport.'."ts aj)pelé lysimètres, ré- «•jmmeni ■. mploye? pour la deio! liiiiiaticn des quantités d'azolo i\ d'ea'i entraînées par le draiiia^re naturel dans le .soi:&-->ol Je.-,, terrains. Ce^ ap.iareils eonsistent (>n six caisse? re!tanr;iiiaires dont la 'i'iriaco égaie exactement •!;l<'i,OrO d'aer*;. lei^.i' ]irofondt'i;i' ■si, (]o. trois pieds. on taille d;in> un ehanip qui a déjà été en culture six nmr- ceaux d( t' rre correspond.uit chacun à la capacité d'une caisse, on déf o.'ie cetti^ terre dans li^s caisses en ayant soin de ne. nas dérar.:,er la disposition naturelle des couches, et los Ivsi- mètro-i sont coni^truits. Onyscme des herbes 'ourragèree, des céréahîs, les légumes etr et ron détermine jour pai jour la ([nanti Lé d'eau que chaque c li; selai^s^!éclla]iper. et laciuan- tilé d"'iz /te (jm- cette eau eut raine. On ari-iv'" par ce prc'<édé «i des résultats étonnants, hit n digi;es <.e Qxei' l'àitim^ion des' cultivateurs. Notons eu passantune coiiclusiou renfermée dans ]•' dirnier rap]»ort de Giiolph. io 2g la perle d\ii;ol' ^ .was l<- forme de ■produits nurésy k\ Ji> 11 est beaucoup plus forte dan?, un terrain dénude que dans un :-^ol en culture. Ces lysimùfio» sont mciintrai.'uit insUllé? (!;uis chacviiio (b^*, i'oniii's expù.iiiKMiLnles. lis KÏAlï. Les essais sur rulilisalloii di's 1 nirrayi;» pour l'i.'iigraissG- monl du bétail cl, pour la production du lait forment K» do- maino dos oxpériciiePî- iiliysiologiijuo'^" onti'eprisos à l'élablp,. Il y a doux points à cousidéror, ii LiuL"_'\amiuor : io. (j)uel* îont les jjriiicipos nutritil^ dos fouvragos uL ^lau:^ quelle uro portion r.es principes nutn'ifs se trou veut dans les dilîcrcuts l'ourragTs. 2o. Dans quel rapport le cuhivateur doit foiuiiir les l'our- ragos (TuMl a on sa possession ou ceux iju'il peut se ])rocurer afiu qu'avec une quautitô miniina il puisse produire un in;i- xiniun de lait, de b(;urre, de viande, elc, etc On résout ces deux que.-tions, suivant la ni.'.ili )de dt B'iussii'gauU, modifiée par WolfT, en déterminant par l'analy- se cliiniiqur, (a) la qnaulilé de fourragG ô({uivaleute en matiè- res alliiiininoïdes à Idd ll)s d; i'oiu [h) Ico matière» su(;i"ées' (ca]'bliyilrabes) y compris cellulos':, ic) les matières gj-ass^'s, et (d) le rapport d."s carbhydrabcs aux matières albuminoïde^. Ces veclicclies sont vérifiées par des espérieivi's rép/'tées sur le béiai'. l/èiablo destinée à cette fin '=1 tenue iwvr une grande proprelé. Les rations scrupuleust-uKut prép.'irén^, po sce^ et anai;) sées. Les mangeoires mobiles, seul p'sei's a\aut et après lo i-opas de ranimai. On otfie l'eau après ciiaque re- pas dans des seaux tarés et repesés unmédialem"!ilaprts. r/a nimal est prsé tons les jours. La station do Guelph fait constamment d(\- expérie-ii-ês -î ce genre, nous avons pu voir deuxvaclies soumitjfs mi l.ai- tenienl. Le j'apport de '1887 présente plusieurs conclus, ous j)rafii|eea; i«iguoes p;.' le professeur V3ro\vn. Nous .K! voyons [las ce[)iMi- dant que l'eiisilage ait été rolijct d';iucuae etnili^ '-êr'eusc-. STATION Mi:Tb:OHO[X)( iOlU'. n lia r^tatio;! iiiétéoi'olj inique est destinée à gnider le dircc- teui du jardin d'evperi('nc(>s dans les' conclusiorîs reja.t:\es à la croissance plus ou fnoms rapide des gi-ains et des autres produits agricoles, il est facile de comprendre en eifet, que m m K' „ 12 .-•--. ' , lo. (lovcloppemeiit, d'ur.r iiUiito, .i un friiit toiilps choses égaies irailloiirs sov;i JiTéreni, yoloii que la saison soi.» pins ou moins chande, plus ou uioins pinviense ou vciiiteiise. Los instruments, p^u dispondleiix, employés dans ce but r'oni i'anémoinotrc ([ui oniégistrc la dirLftiMU et la vitesse des vciiis, le pliiviomètro (jui dnnue \.i ({uaulilc do pluio tombée dans un temps donné, 1( baromeii-o ot les liieiMuonièlros à niaxima et à minima. Pour UOU-: résuniei, ot pour résumOi.- on même tt^mns la do'^criptioii d'vuu; station agronomi(j:ue o'^ expérimentale à pou près complète, telle que celle que nous avons visitée à Guilpli, nous disons ([lie cet établisseuient se compose : io. D'un "• La Ijoratoired»! chimie '' eouve]ia]dem''nt aménagé nonsoule;iieut pour l'étude des solo, des engrais chimiques, des planter lonr- ragères, des eaux, du lait, du beurre et du irom.îge, mais de plus pour l'analyse de t0lite^ les subtances dont le cultUaieur et J'indufeU'iid peuvent désirer coniîaître la composition et la valeur. 2o. IViH] "jardin d'expérieuoes," d'une étendue do quatre à cinq arpimts carrés, divisé tMi parcelles numérotées dont la comp.;)siLiOu clumi([ne est soigneusement étudiée et nutée. C'(^st dans ce jardin quo se font les essais des semences et des grains divers apportés d'une terre étrangère ou d'un autre 'limât. C'est là ipi'on (létei'mine la ferlililé naturelle e'es sols vis à-vis telb- ou telle semence et leur fertilité artiiicielle sous l'action d'engrais chimique. La serre-chaude dans laquelle se pratiquent les osr.ais de germination des graines est généralement construile dans le jardin demandez maintenant le eoùt probJ)le A'\u\ étabUssf.Tieut nin^i constitué, nous pouvons ré[jondit> ([uo Ier. (lépeusc.-, d'argent ne sont pas limitées par la nature même le l'éLabliî.sement. La station de Geneva, N. Y., pviremeiit expé- rimentale, reçoit u un subvention annuelle de $20, ("Hi, tandis que celle de Gut''ipli. se ('ont(Mite de, ..^,'),i)(iO. jv.i nous làsrmt sur celte dernière qui pnrait lùen suHisaiite poni les besoins de la Province d'Ontario, nous posons les cdiitiVes suivants : DMM<:NSES PRKMIÈRER. FHAIS D'INSFALLATIDN Laboratoire de cbimie, (la maison' . i;vi,iion.i)'> APPAREILS ET INSTRUA'ENTS MicrOr,.ope avec polari.^cope §b"<0.00 Polarimètre .L'Uireut avec accessoires !if).(K) Goloriinètre de Dubosq ■ 5o.Ut) •2 balanees de baute précision ;'()0.00 Fù'urneaii.x bruleu"s de liunsen iiÔ.UO Grande grille à combnsiion 4t).(i() Ustensiles de platine Gi.tOO Verreries, porcedainiis 80a)0 Bouillon e pour lourni^' l'eau di^'ULce et' cbauirer les bains LW.OO Substances ••bimiqnes, réaclifs c. ji :J00.00 Articles divers non co]!ipiis uans réiuniiê- rati(>r. pi'écédenle,.. im.ioo i,lG5.00 A roporr.er $o,lGo.O(» <«fr Il •- Rapporté $5,105.00 ,iARi»ïN D'p:xîm':rienges Tevraiii: anr-joutsà ?^IOO.OO]''in... $500.00 ' i Petito grange! .. iJOO.OO Si!...,..!... .". 5000 Surro, ;U(-c griliajj;o 100.00 Lysmi'itrcb , 300.00 GoiTiiolrs Not)t'^' 75.{i0 l>et]teserro-ci)a-ide ^ 200.00 31,425.00 ^Uilici; Météorologique , ^IjOGÔ Etahic, i>al;'nces, oïc ?75.00 Dcponse.T JmpnW'ae'i, etc ;^85.00 Total des 'Vsis d'installation $7,300.00 DFT'KNSKS ANNUELLES Balairedu diiock'vir... ^L^^OO.OO Salaire d'un assidar.t 500.00 Frais ircxpérieures 2,500.01) ToLal des ■Icpoiis... niinuclles.... 84,200.00 1 Qu'il nous soit ^jerinlô d'ofl'rir nos remerciements à MJM lesj! Hrecteurs ^loLcher i&latioii agrononiiijue d'Ottawa) Mills' Sh;',w. l'rot, Jami"-:-. (CoUego a.i^^ivlcolo iïc Guelpii) pour .Varna" Liidi' .'voc laquelle ils nous ont reçus et ia courtoisie rivec iugi!' 'l'3 ils nous ont foLirni les renseignements que nous leur avons demandés. Ve aillez agréer, Monsieur h) Commissaire, l'hommage do nos sentiments dévoués, (Signéi <\. LABELLE, F'tre., Président J. B, CHARTlEPt, Ih^E., C. P. CITOgCETTE, Ptre., JOS. PILON, N. BRRNATCHEZ, , F. N. RiTCHIE, S. SYLVESTRE, - ■ ■■■ ^ ' ^ " ; ^ ' ' Secr. V - m; IJ> Rapport S(ii' diverses Stations Igfoiniiiiiiiies. j" A L'HoHO) able Commissaire de l Ag^rimlture et de la Colonisjiion, Monsieur t.f commissaire, Qiiébec, J'ai rhoivnenr de ^o us présenter mon rauMorl .iurl;- 1 ^c ratoires ag-ricoles et sur lis .-lations ('X]i3i''intMM.ales quA) j'ai visités dans le cour^" (il; Ti'ois (k'niir. LADOllATOIRE DU MINISTÈJlE DE L )N TT'aUM. R A OTTAWA '/.^Ci^ laboratoire c::,i. •, isUiUc dans 'm 50■a^-:'0l(l■'u^ de>é,lifi':cs du Parl'îrnoiit fédéral A. est v>et;' t..ou éclairé, >^i jiartan!. pen convenable poni- le travî.i'1 eL les leclierches délicatOïi k\\vi l'oii y entreprend : les appan)ils sont Lons et bie^ii choisis. L'j. di- recteur. M. MoF.'i'kiu'; s'j olaint liljroment de l'espace j'cslreint qu'on lui a concédé o^ 'jspé.ro des ionrs meilleni-s. "''i.TfiCe monsiiMir a fait récemment rn loaj^- voyage en Ivaropc dans le but de visite l' les laLoi-d'-'-ire!. :1e l'Augloterre. do lu France et de l'AdleniagUt'. li a constaté 'juo les laburiloires allemands sonl aLlDiiral/lemeiit montes. Lp.i découV'M-U.o i;oni- breuses «d importaides, dans le donsaine tic la chimie pure cl appliquée, faites en AlIoma^Mie dr^pnis quelques années ont coïncidé îH'ec la créatloii d'un niatéiiei parfait, tel qu'il n'en existe pas do semblabh} dans 'juc/in a\nre \ i\^ de rEuropi'. FiO gouviUiiemenl n'épaigni- rien pour favoriser ^ce progrès U a fondé i|uaram',;-ci]i.][ stations expét inien taies ou la '.oratoires de c(uilrôle. Les subventions se chiffrent [lar millions de fran(;s Malgré les circonstances défavorales dans lesquelles ii s'est trouvé jusqa'aujoard'bni, M. McFradane a exécuté des travaux qui ont attire rattention. La plupart de cea travaux Il) ont ctc lo siiit3t (h''. i-'Ol^s élaljort'.- -lGj./t L'niih'urni' ) iioiru.; des- (U)il('s i-'i. qui foiu |/;'j.:ip 'L's "'• iiiômuiK.'s du rAcudrinio loyalo du «ianarla '" pf,iiir io^l 11 a raodifiâ le procédi'' oivliîiait'o pour l'exiraf Lion de? niatièrys gras;je? cl. parLicnliîiri:>nj-,nii pour le do'!)'-j;o. lin J)enrr':' dans le lait. Il emploir. 'Oiiiui;; .ilisjorbaul. rat^hf't^le caiciiiéo au li^3i.i du papier Luviird oa d" ia Uine de verre ■!!. piolongo le Irai U.U'' ont pendant [ilut-ieiir:- h'.'urL'fc'.. Le dos'tpo i s: fait par ditT(':i'cnce. Le iaii, le beuri'e, le fromaire.lo caié,]'f\'in de uds rivières, les •'jigrais chimiifiies, ont olé robjet d••^ éludbJi /iOO. pour les frais d'e\pé''ienees. Les élèves, p.'-rmi ies(.jU(jis cinq .la.-onais, de Tokio, sont au nombre de 21H), Je n'ai pas visité a', ec a- même soin tous les départe- ments de ceote insiitutioe ; mon atterdion s'est concenlréu sur les jf'rdiu;- d'eAj:ériences '.a sur le laoovafcoire. L(; laboratoire est un edi(i'-e vaste et impi/'-anl. On Ire le^i cabinets de rectiercnes dr. djreeb ur el de ses assi.-'.anls, il r'ui tci-me une salle d'à peu pr ^xU) pieds occ! poe par éludi.'''n',s ]\ e^t particulière lant i iche en aj/jareils et oji instruments dispendieux. Pai pu comjiter (juinz^ balances de pj'écisieu, earmi lesquelles une. de facture allemande, a coulé une va;eur ne »U0. ^nno Le's ustensiles de pbd'ue onj, EiiQn ie loatéru'l eom])l et e^-'l esi.imé à ^•2,i)0n.l)0 Le Prof. lvf"dzie,iir< eteiu' du laboratoire fait l'a-ralys" des sols et do toutes les snbtances emvdoyées dans l'industrie agri- .'ole. Tt dié termine la 'aleur réelle de.; engraii- chimiques du commerce suivant îa quintité d'azote, d'acide pbo'^phori- que ei do potasse qu Us conLieinient Avec cette p]-atiqi.e, qui ^^■i- 17 ^ ,. . osfc relie fie ijii;? îos N'iljornloiicssubvcntioniK'v dos l'IaU-l'iii^-, le cnU.ivalour li'est jîmjais l'r.'nidô ; il sait l'o ({u'il mcteii lerri\ Il y a i.Uius le MichigMii friiiiini.'i;M.'S pkiiiirs de sahl" cou- ■vj-aîif. cios coiitaines de nulles aci-es ; nii les appoUe "The ,yack pine^ Plains." Elli's sonl stôrih's ; à peiiKj <|uplijiies pii's ra- uorit'.n;-; y pouvenf jiri'ndrt^ racin*!. M. Ivod;",itj s'f'st deinaiKl<'î si la chiîjii*.' ne pomvail [las lui ri'vélcr le ■r'ecrct de rendre ces plainoK prodncliveL-i. Ai)rès pltii^ieiUi'. aiiatysep, du «fd et des essais coiTnpara.tifs de laboraioirc et de plein eljariip, il est arri- vé à la conchibion r[ue Je pKîIre et la viiaruo . jgiU iit-", Ibunus en quauLité coiivenaLle, d:ir;fais.uits Le vignoble renfermo 150 variétés de raisi.'is. L'ensilage et l'en^rraissenient du bétail sont l'objet d'études et d'expériences s^àvies depuis plusieurs mois. — Un bulletin donnera bientôt les résultats obtenus. Les serres dont les frais de cofistruction se. sont élevés à ^9,000.00, renferment une quantité considérablo de plantes d'oniemeut et de plantes potagères. Les graiueo soigneuse- ment recueillies et mises en vente couvrent une ^jarties des dépenses courantes. br.VTlON EXPÉRrMF:NrAJ;E DE GENEVA. N. Y. Cette station est k deux uiill(?sdo la petite ville de Geneva. Elle forme le coi^rpléracnt (b.i Collège agricole de l'iiitat de New York situé à Ithaca. Le Ira /ail que Ton y oj»ère est pu- rement expérim-ntal. Son. : udget est voie annuellement par la Législature du l'Etat. Les dépenses se sont élevées l'an îlernier à $22,000. Le personnel se compose du directeur, du chimiste, du botaniste, de i'iiitendani de la ferme et de dieux assistants. Les salaires varient de 1,000 à 12.500. Los divers départements — laboratoire, musée, cabiiM-ts du # 'i-i*,. 'S 5 18 m 'si I !■' -t fli roc leur v.l du bolanislt' — sonl iiwUiUés dans nuo sciile mai- son. Le iabonitoire occupe mit.! lûôci' iTà [xm j)mà;}()x ^H picls. 11 fîst !no(li•^tf'ln^;!ll mais (.onvenaldenii-uL pourvu dr t'Xis les ipj)ai'tM)s noc. ^isau'iis [/-ui ■ lillV^'oiilcs auulvsiîs ay:ricol"s.L(f matériel couiplet a coùtf .?i,.'50n. J'ai ])arliculièieuie!U l'c marqué uu ajjpartùl du cii^lriicliou réci.'ulo,appelé vibconitdiw» d'-'sUré à dutt.'r'nuier raiH'i.'irunir ia ])iirolé ot. la ii('li;'Ss;' du laii. II i)sl i'oudo ::'ar ce l'ut t[Lic la viscosité d'uu liquide au.L;-- lueiU'^ avec 11 ijuaulile di: iu;i!ière.gra'^se iiiTil realej'Uie à lu- tat .1 caiulsiori. Cetappaici. l'eu lUMuii.MuiM.i l'.icd», pfuii ren- dre des sftrvi''es aux cultivai! nrs n sur'.ouiauA directeurs des beurreries et 'les l'jomagories. li-'s lysiiuètrcs out sei \i de uictl'dii.-i pour ia 'tcnstrucfiou de ceux de Gu(d[)ii. Ils sont iusiall's î (jueiqiK'S pas du laboratoire. L^-s experi(.uct s (b> ulture se prati.pieKl sur toute l'etcidue delà f (H'Uit •-- 1 2.") acres. Cinquante variétés di- l)lé, une dijii/aine de variétés d'orge et d'avoine eî. plusieurs auures plantes sont l'objet de ces expériences. ' ' Le lait et le bonne sont étudiés, d'une manière tonte spé- cial, d^'us une consLrdction, où l'on [»eut niaint^ndr à volonté dr';' l;ujjpé]';\tures variant enlre 'S'2 oA lUU degi-és Farenhi.'it. l'i, riptteuv ù ûctrolo met en Junction une éerénieuse à force cen- triiuge de L'ival. On y fait ansrd des expériences sur les v d'''illes. lia station de Geu'iva est sur un pied excellent. Le i-apporls volumineux qu'elle publie chaque année indiquent un travad con>-:Mlérable dans le- ;]ivers départements. COLLÈGE AGRICOLE DE L'UNIVERSITÉ COR NLLL La londaiion. de ['Univ(n"sité Cornell est due aux largesses de L,:i'a Cornell ; ce'le du ('oUège agricole, liée à cette puissante ijin^ersite, est l'auivre du Congrès des États-Unis. La vente des teri-es publiques, données dans et ont p;)r le i...ongrès;, a rapporté au Collège ia so..anie de ï?i5u,(J00. Les intérêts pro- venant de ce moi' taui, plus une subvention annuelle de bl5,000 sont les recettes de cette institution. Le nombre des étudiants varit; eiiti'e 40 et 50. Le labor.it,oire de rUniversité est en. môir.e temps le labo- ratoire du Collège. C'est ui des plus gr.'uids i.b' rAniérique : denx cents éhidiants peuvent y travailb r s'.mulr.anén.ient. La partie réservée aux analyses et inix recherches concernant l'agricnltiife comprend le laboratoii'o du directeur . le Prof. Caklwell, et ce!ui de ^■' i asîistant. Ces deux jjièces ont elia- cnne à peu p 25x20 pi(^ds. Les travaux pour le public ne soni j as tous faits gratuitement. Le.> analyses des engrais Iti! .3^^ 19 chimicMifs son) n l;i cluirge des i'ahrH';inl,!;. D'aulres analyses d'un ihLéiel piM-sw .1 •' soiil lar|:,''emeîit i'('l,ril)iiéos. MaisïoiU ':e qui tciul .. ;i;"*riiu'e la. ,'i;ts?t' n<,'riunle ou à la diriger (Kais roxj)!oilalion du ^oi, osi iViiL graliiiU-uieiil *jt avec einjirobsu La ])lus gi-:ii!'k> jinrlit? d'une \\'v\ i, do (.."..mU acres est consa- crée aux expériences di' cnUia-.. e' a rappliciitiou des li.-çons des professeurs. Plusieurs auinianx dorri sliunes sont gardés dans le uiènio bnt. Les éludes expériini lualrs /[i. Télé (iernier oui éié diri|4ées vers reugraisseui.'ul i][\ bét^dl. Le IniUdiu du mc'is d'adîil veur(i'nje*av("C une gj.uide prol us; (Ml de ( fres et de plauche's coloriées, les résnl'als ohUiHtS liaiii-; l'cit- graisseuienl: d'' six nujutnns dont, Irois avaient niçii une uitur- l'iUue azotée et les uiîro» une noujriture sucrée (riche eu C.arbliydratesi. La laiterie, construMf d. 'puis ({uelqnes mois, mérite une mention particulière. Le toi% li; plancher, les murs sont douhl's, et iVirnifMit eonum^ dtMix eiivcloiines supcj'posées, sé- parées Tune de r.ivilr.' par nu espace di' huit à dix p(uu;es. L'air circulant iil.in.Miuajt dans cet esjiace protège h; lait et tout le c'uitenu de la laiterie! contre la chah)ur exterieuri', et produit, en même temps, nue ventiiation pa.i'laite. Celte conslnn^tiou (.'st Texécntion d'nn plan nrs à l'étude depuis lougtejxips. Je ne crois pas utile de dijnnt.a' dn. plus longs ilélailt:- sur 1 ( ilabl issemenl et ouctiomienit' des «t. liions expérimen- tales des Ltats-LIuis. J'ajouterai seulement que cha(fue Etat ptossède un ('ollège d'agriculture et une station ''omplete'. Eu vertu du biil liatcli, de ISHtl. chaque station, qui jiouvait alors Cfmipt'n' sur nue subvention aiiiuu'Ue variant eutn^ 9lti,0()l.) et ••^■30.0(10, j'eçoit Cl) outre nm:! allocation annuelle de $15,000. Ce qui porte ' jdiis de (juinze millions les donaliens du Con- grès en laveur de rairriculture. '.- ,,i^--''i: 1.1 J3 n"insisterai pas, Monsieur le commiss.o're, sur la né- cessite qui s'impose au gouvernement de Qiiél)oc de faii'O plus ou de fan-e mieux que ce ijiii .i été fait jnsqu'aujourd'hui dans le but d'aider la classe agricole. ■ La connaissance de ce qui sepra-aue chez nos voisins du Haut-Canada, et des Etats-Lhiis ne dui^ pas laisscj- indilîVrtMit celui (p.ii est cliargé de promouvoir les intérêts des cultiva- teurs. L'agriculture est la profession de l'immense majorité des habitants de notre province ; elle peut donc, sans qu'on puisse l'accuser d'ambition, solliciter les laveurs du gouver- nement. Il '. r^Y ,b;ws lo cfis 011 l'hoii. cuiirussaH-a 'le rapjrî.cultiire -isti- iiiorait '-ro'» Alevéu l.'t déii^iiM; *i!inut;lb' fie ([Hiitro à cinq iiallo piastres iW^niso poui' l'éU)l.»Iis5(:rji(.nil ..runc station pxpèrin'eu- i.ali' com:i:M,o, il poijiMMir à i;i li^riiiMP.- so conteatiir. pour le momeui .l-. la cr^otioii (j"un siiupL' iaboratoirc aK)"i(;»l(\ Des iii.>tili;iiofis d.; uïd" nnhire CYistciitoa Allomagiie, on les r,n]^(>,ib ia^w iviioire? de ^iuidrôhv lis ^, ocrupijiU de i'ro- t>ra(umed(jî^ rravaux ian.; çttlaboraloirj pourrait être n g!r par le (!omirJssî;ir»' lui ïnùrni' oi) laissé ù ia discrétutu du direcleui' ilvA a^ïv:ii\ de concert a\ m: les cultivatoiu-s de la pi-ovmce. Lw d(3>jiLse:' qu*L-:iLraineiait ce laboratoire ne serHent pas oonsidér'îibles. Le pal'ur(^ du cldmiste et less frais d analyse t'îo devrai^ul pas exigci une .-ubventiou beaucoup supérieure \ $\,W) ptiT aruiée. Veuillez, Mensipur le '.oTmissajre, agréer l'houuiia.'^e de iH'.'S sei^MiueuLs iIj\oai''s. C. P CHOQUETrE. St. Hyacinthe. 15 décembre 1888. J