IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-3) 1.0 l.l 1.25 ■- IIIIIM |J0 "" "^ IM = i ia» il 2.0 M 2.2 111= 1-4 ,1111.6 y] <^ /# '^/. e. S" âW/ àl o /a /À 'w / Photographie Sciences Corporation ^ iV ^ «• 23 WEST MAIN STREET WEBSTER, N. Y 14580 (716) 872-4503 CIHM/ICMH Microfiche Séries. CIHM/ICMH Collection de microfiches. Cânadian Instituts for Historical Microreproductions Institut canadien de microreproductions historiques 1980 Technical and Bibliographie Notes/Notes techniques et bibliographiques The Institute has attempted to obtain the best original copy available for filming. Features of this copy which may be bibliographically unique, which may alter any of the images in the reproduction, or which may significantly change the usual method of filming, are checked below. D D D D n D Coloured covers/ Couverture de couleur I I Covers damaged/ Couverture endommagée Covers restored and/or laminated/ Couverture restaurée et/ou pelliculée I I Cover title missing/ Le titre de couverture manque I I Coloured maps/ Cartes géographiques en couleur □ Coloured ink (i.e. other than blue or black)/ Encre de couleur (i.e. autre que bleue ou noire) I I Coloured plates and/or illustrations/ Planches et/ou illustrations en couleur Bound with other matériel/ Relié avec d'autres documents Tight binding may cause shadows or distortion along interior margin/ La reliure serrée peut causer de l'ombre ou de la distortion le long de la marge intérieure Blank leaves added during restoration may appear within the text. Whenever possible, thèse huvo been omitted from filming/ Il se peut que certaines pages blanches ajoutées lors d'une restauration apparaissent dans le texte, mais, lorsque cela était possible, ces pages n'ont pas été filmées. Additional comments:/ Commentaires supplémentaires; L'Institut a microfilmé le meilleur exemplaire qu'il lui a été possible de se procurer. Les détails de cet exemplaire qui sont peut-être uniques du point de vue bibliographique, qui peuvent modifier une image reproduite, ou qui peuvent exiger une modification dans la méthode normale de filmage sont indiqués ci-dessous. I I Coloured pages/ Pages de couleur Pages damaged/ Pages endommagées □ Pages restored and/or laminated/ Pages restaurées et/ou pelliculées Pages discoloured, stained or foxed/ Pages décolorées, tachetées ou piquées □Pages detached/ Pages détachées D Showthrough/ Transparence I I Quality of print varies/ Qualité inégale de l'impression Includes supplementary matériel/ Comprend du matériel supplémentaire □ Only édition available/ Seule édition disponible Pages wholly or partially obscured by errata slips, tissues, etc., hâve been refilmed to ensure the best possible image/ Les pages totalement ou partiellement obscurcies par un feuillet d'errata, une pelure, etc., ont été filmées à nouveau de façon à obtenir la meilleure image possible. 0 10X This item is filmed at the réduction ratio checked below/ Ce document est filmé au taux de réduction indiqué ci-dessous. 14X 18X 22X 26X 30X y 12X 16X 20X MX 28X ] 32X The copy filmed hère has been reproduced thanks to the generosity of : Bibliothèque nationale du Québec L'exemplaire filmé fut reproduit grâce à la générosité de: Bibliothèque nationale du Québec The images appearing hère are the best quality possible considering the condition and legibility of the original copy and in keeping with the filming contract spécifications. Original copies in printed paper covers are filmed beginning with the front cover and ending on the last page with a printed or illustrated impres- sion, or the back cover when appropriate. Ail other original copies are filmed beginning on the first page with a printed or illustrated impres- sion, and ending on the last page with a printed or illustrated impression. The last recorded frame on each microfiche shall contain the symbol — ♦► (meaning "CON- TINUED "), or the symbol V (meaning "END"), whichever applies. Maps, plates, charts, etc., may be filmed at différent réduction ratios. Those too large to be entirely included in one exposure are filmed beginning in the upper left hand corner, left to right and top to bottom, as many frames as required. The following diagrams illustrate the method: Les images suivantes ont été reproduites avec le plus grand soin, compte tenu de la condition et de la netteté de l'exemplaire filmé, et en conformité avec les conditions du contrat de filmage. Les exemplaires originaux dont la couverture en papier est imprimée sont filmés en commençant par le premier plat et en terminant soit par la dernière page qui comporte une empreinte d'impression ou d'illustration, soit par le second plat, selon le cas. Tous les autres exemplaires originaux sont filmés en commençant par la première page qui comporte une empreinte d'impression ou d'illustration et en terminant par la dernière page qui comporte une telle empreinte. Un des symboles suivants apparaîtra sur la dernière image de chaque microfiche, selon le cas: le symbole — ► signifie "A SUIVRE", le symbole V signifie "FIN". Les cartes, planches, tableaux, etc., peuvent être filmés à des taux de réduction différents. Lorsque le document est trop grand pour être reproduit en un seul cliché, il est filmé à partir de l'angle supérieur gauche, de gauche à droite, et de haut en bas, en prenant le nombre d'images nécessaire. Les diagrammes suivants illustrent la méthode. 1 2 3 4 5 6 '"^'T ^ '/ LES OISEAUX DU CANADA 37793 ■m 0 Enregistré conformément à l'acte du Parlement du Canac l'année 1883, par C.-E. Dionne, au bureau du Ministre de l'Agriculture, à Ottawa. LES OISEAUX DU CANADA PAR C.-E. DIONNE Curateur du Musée Zoologique de l'Université Laval î ♦ QUEBEC IMPRIMERIE DE P. -G. DELI8LE 1883 4 « I c # • « • \ ê Ou us: I « • • • • •■ « • • • • < • •« i « • * • • • « • • ' . • L'abbé L. PROVANCHER ' f: -1 Docteur-ès-Sciences, Offlcior d'Académie, Membre de la Société des Sciences Naturelles et Historiques de Semur (France), de la Société de Microscopie de Belgique, etc., etc. Cet humble volume est respectueusement ^*^^ ^^w DÉDIÉ. tu sa to sa lie et et ti^ V'O m( de bo ce: lïK in< d'( a pr no sci de PREFACE L'étude de cette belle partie des sciences na- turelles que nous appelons l'Ornithologie, est, sans contredit, une des plus attrayantes de toute la création ; elle nous fait admirer une sagesse et une providence infinies dans ces dé- licates et frêles créatures, aux mouvements vifs et gracieux, aux couleurs brillantes et variées, et dont le chant suave et harmonieux nous cap- tive sans cesse. Quel est celui qui n'aime à voir revenir avec le printemps, au moment même où la nature se réveille, cette multitude de chantres ailés qui animent nos forêts et nos bocages, les égaient de leurs merveilleux con- certs ! . Mais les Oiseaux ne commandent pas seule- ment notre admiration, ils ont encore des droits incontestables à notre gratitude et méritent d'être connus et protégés. En effet, ils rendent à l'agriculture des services inappréciables en protégeant les moissons contre les ravages de myriades d'insectes et fournissent encore à notre table ses mets les plus délicats ; aussi la science ornithologique fait-elle, en notre temps, de rapides progrès. iiïi VUl Pourquoi donc en Canada, cette science reste- t-elle dans une espèce d'oubli ? Pourquoi de- meurons-nous étrangers à la connaissance de nos amis, les Oiseaux ? Persuadé que le défaut de livre spécial en notre langue, est un des principaux obstacles qvii en paralysent les progrès, j'ai essayé de combler en partie cette lacune ; et voilà pour- quoi je livre au public cet ouvrage qui contient une description aussi complète que possible de tous les Oiseaux qui se voient en notre paye, avec des détails sur leur nidification, leurs mœurs, leur nourriture, leur utilité agricole et économique, etc. J'excepte toutefois ceux de cette faible partie de la faune de Manitoba et de la Colombie An- glaise, qui ne nous visitent pas et sur lesquels je n'ai pu, jusqu'à présent, me procurer des renseignements suffisants. La plupart des descriptions sont faites d'après nature, sur des spécimens qui se trouvent tant dans la collection de l'Université Laval que dans la mienne. Cependant sur la foi d'auteurs sérieux, j'indique parfois la présence dans notre faune, de quelques Oiseaux que je n'ai pas pu moi-même remarquer. Dans l'introduction ci-après, on trouvera, pour l'intelligence de cette faune, tous les dé- tails techniques nécessaires, avec une esquisse IX anatomique et physiologique de l'oiseau et de ses mœurs en général. On y trouvera en outre, une clef analytique des genres, empruntée au magnifique ouvrage du Dr E. Coues ; n^ qui permettra d'arriver de suite au nom générique de tout Oiseau que l'on voudra connaître. J'ai également adopté sa no- menclature, comme le plus correcte à mon avis, et le plus généralement reconnue. Mes gravu- res sont aussi tirées en partie de cet ouvrage. Loin de moi la pensée d'avoir mis la dernière main à l'Ornithologie du Canada ; car de même qu'il a été observé un bon nombre de nouveaux oiseaux depuis la publication d'excellents ouvra- ges sur ce sujet, et qui sont maintenant très rares ; ainsi, la science, en progressant, ajoutera proba- blement de nouvelles espèces encore inconnues à notre faune ou éclaircira des points obscurs. J'ai donc taché de rendre ce livre aussi correct et utile que me l'ont permis mes ressources scientifiques, et si, pour ma faible part, je puis contribuer un peu à l'avancement de cette science, je serai pleinement recompensé de mon travail. Maintenant, qu'il me soit permis de remercier ici les personnes qui m'ont généreusement prêté leur concours. ■ '1 C.-E. DiONNE. INTRODUCTION L'Ornithologie a pour objet l'étude et la connais- sance des Oiseaux ; elle embrasse cette grande caté- gorie du règne animal qui constitue la seconde classe des animaux vertébrés, classe qui est la plus consi' dérable en espèces. En effet, le nombre d'espèce8_ d'Oiseaux connus s'élève maintenant^ à huit mUle ; et si ceux que renferment encore les forêts vierges des deux continents, nous étaient connus, nous arri- verions sans doute au chiffre de neuf mille. L'Oiseau, par son apparence extérieure et les carac- tères de son organisation, est très facile à reconnaître ; il suffit, en eftet, d'une simple inspection pour le ran- ger immédiatement dans sa classe; aussi de tout temps il a été reconnu sous cette dénomination. On définit ordinairement les Oiseaux, des animaux bipèdes, ovipares, à circulation et respiration dou- bles, et de plus, organisés pour le vol. Mais la meil- leure définition que Ton en puisse donner, et la plus caractéristique, c'est qu'ils ont la peau garnie de plumes. L'Oiseau ù l'extérieur offre un tronc ou corps pro- prement dit, un cou, une tête une queue, deux mem- bres antérieurs développés en ailes et deux autres postérieurs servant à la station terrestre. Xll La tête, quoique petite, est généralement propor- tionnée au volume du corps, et s'articule avec la colonne vertébrale par un seul condyle. Le crâne, comme celui des mammifères, se compose de plusieurs os ; mais ils se soudent tous ensemble de très bonne 12 3 4 II 12 11 10 Fig. 1. Description d'un OisoHU. 1 Front ; 2 Couronne ; 3 Œil ; 4 Occiput ; 5 ;Do8 ; 6 Crou- pion ; 7 Queue ; 8 Couvertures inférieures de la queue ; 9 Ké- raiges ; 10 Tarse; 11 Pouce; 12 Doigts antérieurs; 13 Abdo- men ; 14 Couvertures des ailes ; 15 Poitrine ; 16 Gorge ; 17 Oreilles ; 18 Menton ; 19 Bec se composant de deux mandi- bules ou mâchoires Remarques. — Commissure se dit du point de jonction des mandibules, et lores, de l'espace compris entre le bec et l'œil. La longueur d'un oiseau se mesure depuis l'extrémité du bec à celle de la queue ; celle de l'aile, depuis sa courbure jusqu'à l'extr6- mité de la primaire la plus longue. Xlll heure, à l'exception de cette partie qui sert au mou- vement des mâchoires. La face est extrêmement pe- tite et occupée en grande partie par le bec qui est de forme très variée et revêtu de substance cornée. Le bec sert à l'Oiseau d'organe de préhension. La man- dibule supérieure, qui est unie au front, offre peu de mobilité, mais l'inférieure s'articule facilement. Le cou, presque toujours en rapport avec la lon- gueur des pattes, i^Q compose d'un grand nombre de vertèbres disposées les unes sur les autres et très mobiles dans leurs articulations, de sorte que l'Oiseau a la faculté de le reployer sur la partie supérieure du corps et de retourner la tête en arrière. Les vertèbres dorsales sont soudées les unes aux autres et sont complètement immobiles, excepté près du coccyx, afin de permettre les mouvements de la queue. Le sternum auquel s'attachent les muscles abais- seurs et releveurs de l'aile, est très développé ; et, pour donner plus de puissance à ces muscles, il pré- sente dans son milieu une crête saillante en forme de carène, appelée bréchet. Les côtes, au nombre de ^•ept à onze, sont osseuses dans toute leur étendue. Les membres antérieurs, conformés pour le vol sont munis d'une double clavicule ; ils offrent un humérus qui forme le bras, un avant-bras et une main allongée qui montre un doigt et les vestiges de deux autres ; ils portent sur toute leur longueur une rangée de pennes élastiques et immobiles afin qu'el- les aient la force nécessaire pour supporter le poids de l'Oiseau. liCS membres postérieurs sont spécialement desti- i.j') XIV nés à la progression terrestre. Ils se composent d'un fémur pour la cuisse, d'une rotule libre pour le ge- nou, d'un tibia et d'un péroné pour la jambe ; le tarse et le métatarse y sont représentés par un seul os, toujours désignés sous le nom de tarse, et terminé par trois ou quatre doigts munis d'ongles. Les ten- dons des muscles fléchis- seurs des doigts sont dis- posés de telle sorte que le simple poids du corps de l'oiseau les fléchit et leur fait serrer mécani- quement la branche sur laquelle ils se posent. C'est pour cela que l'oi- seau peut dormir perché. a Tarse réticulé ; b Tarse et doigts scutellés en avant ; 1 Ponce ou 1er doigt, toujours situé postérieurement; 2 doigt antérieur interne on 2e doigt ; 3 Doigt ant. médian ou 3e doigt; 4 Doigt îint. externe ou 4e doigt. Remarques — Les doigts sont mmples on libres lorsqu'ils sont Bans appendices membraneux ; le pouce, est dit élevé, s'il est situé au-dessus du niveau des autres doigta. La peau se recouvre de plumes implantées d'ar- rière en avant : ces téguments analogues au poil des mîimmifères, mais d'une structure jjIus compliquée, sont formés d'un tube corné ouvert à l'extrémité, et d'une tige ou tuyau, garni sur les côtés de barbes qui elles-mêmes se ramifient en barbules. Les gran- des plumes des ailes et de la queue se nomment pennes; celles de cette dernière sont aussi désignées Fig. 2. Tarses et doigts. -iiT"-;'^: XV .'V1-' doigt doigt j SOUS le nom de rectrices, et celles des ailes portent encore le nom de rémiges. Parmi les rémiges, on ap- pelle primaires les pennes qui adhèrent à la main et qui sont les plus longues; secondaires celles qui tiennent à l'avant-bras, et tertiaires celles qui nais- sent à l'humérus. Les rangées de plumes qui recou- vrent le bras et la base des rectrices sont appelées couvertures ou tectrices ; elles prennent aussi le nom de scapulaires sur les épaules. Les plumes se renouvellent à des époques déter- minées, c'est ce qu'on appelle la mue, et leur suc- cession amène quelquefois de grands changements dans leurs teintes. Le plumage des mâles offre presque toujours des couleurs plus vives que celui des femelles. Chez quelques espèces, le plumage d'hi- ver diffère entièrement de celui d'été ; chez quelques autres et particulièrement chez les Oiseaux de proie, la difïerence desjeunes et des adultes offre des variétés telles que souvent elles font croire à des individus d'espèces différentes. Le plumage des Oiseaux aqua- tiques est serré et enduit d'une matière huileuse qui le rend impénétrable à l'eau. Le sens du toucher chez l'Oiseau est presque nul, car leur corps est recouvert de plumes ; leur bec, leurs doigts et leurs jambes, vu la matière cornée qui les enveloppe, sont à peu près dépourvus de sensibi- lité. Leur goût est peu développé, puisque la langue est dure et cartilagineuse, et que la plupart avalent leur nourriture sans la mâcher et souvent sans la diviser. Le sens de l'odorat est très faible ; l'appareil olfac- tif se montre par deux petites ouvertures placées à XVI II É la partie supérieure du bec. Cependant les espèces carnassières paraissent avoir l'odorat très fin, surtout les Vautours qui éventent de fort loin les cadavres. L'œil de l'Oiseau est admirable ; il est grand et dis- posé de manière à pouvoir distinguer également bien les objets de loin et de près ; il existe chez lui un petit appareil nommé peigne, qui manque chez les mammifères, et qui paraît destiné à approprier l'or- gane de la vue aux distances. Outre les deux pau- pières ordinaires, une troisième, demi-transparente, est placée à l'angle interne et peut s'étendre comme un rideau devant la cornée ; elle se nomme mem- brane clignotante. Le sens de l'ouïe est moins compliqué que celui des mammifères ; l'oreille n'offre à l'extérieur qu'une ouverture sans conque pour réunir et concentrer les sons ; cependant les Oiseaux de nuit ont une valvule membraneuse qui semble en tenir lieu. L'organe respiratoire présente une conformation toute particulière. Les poumons, simples, adhérents aux côtes et aux vertèbres dorsales, sont enveloppés d'une membrane percée de trous, qui laisse pénétrer l'air dans plusieurs cavités placées dans la poitrine, le col, l'abdomen, les os longs et même à l'intérieur des plumes, de sorte que l'Oiseau est tout imprégné d'air : ce qui constitue chez lui une respiration dou- ble. Aussi il a été constaté que l'Oiseau consomme deux fois et demie plus d'oxigène qu'un mammifère d'égal volume ; l'air en le traversant de part en part diminue de beaucoup la pesanteur spécifique de son corps, ce qui lui permet de s'élever et de planer avec aisance dans les airs. a XVll La circulation est double chez l'Oiseau et n'a rien de bien remarquable ; le cœur offre deux ventri- cules et deux oreillettes. Le sauG: est rouge et plus riche en globules que celui des mammifères ; il cir- cule avec une telle vitesse que le pouls compte jus- qu'à 110 et 160 coups à la minute : c'est ce qui assure à l'Oiseau le degré de chaleur nécessaire pour résis- ter aux plus grands froids. Le régime des Oiseaux varie avec les espèces ; les uns sont granivores, les autres carnassiers, et un grand nombre se nourrissent d'insectes ; tout, dans leur organisation, dénote leurs habitudes, de sorte qu'à la vue d'un Oiseau, il est facile de connaître la nourriture dont il fait usage. Leur estomac est ordi- nairement composé de trois parties : le jabot, qui est un renflement de l'œsophage, c'est un réservoir où s'accumule la nourriture ; le ventricule succentarié ou deuxième dilatation de l'œsophage, où les ali- ments s'imbibent de l'humeur sécrétée par les glan- des nombreuses qui le garnissent ; enfin le gésier, tapissé à l'intérieur d'un cartilage solide et armé de deux muscles vigoureux, destinés à broyer les ali- ments chez les espèces qui se nourrissent de substan- ces dures et difficiles à digérer. Pour en faciliter la trituration, l'Oiseau a soin d'avaler de petites pierres en même temps que sa nourriture. Chez ceux qui vivent de chair et de poisson, les muscles du gésier sont minces et membraneux. L'intestin qui fait suite à l'estomac, est court et se divise en intestin gros et en intestin grêle, dans lequel les aliments, après s'être dépouillés de leurs sucs nutritifs, se mê- lent aux urines et sont expulsés avec elles par le 1 XVlll i cloaque, espèce de poche commune aux matières fécales. Le foie est très volumineux et remplit une partie du thorax, aussi bien que la partie supérieure de l'abdomen. Au-dessus du coccyx, il existe une glande qui secrète une humeur huileuse, dont FOiseau se sert pour lubrifier ses plumes et les empêcher d'être mouillées. Cette glande est plus développée chez les Palmipèdes. On sait que la voix des Oiseaux est extrêmement forte, eu égard à leur taille ; cette propriété est due à la quantité d'air contenu dans le corps de l'animal et à la disposition de l'appareil vocal. Le canal aérien se compose de deux larynx : le supérieur, qui surmonte la trachée-artère, est fort simple et est pour peu de chose à la production de la voix, puisque les cordes vocales manquent et que les cartilages sont ru- dimentaires ; le larynx inférieur, au contraire, est pla- cé à la bifurcation des bronches et est admirablement constitué pour la reproduction des sons ; la partie supérieure de chaque bronche porte deux membra- nes ou cordes vocales que peuvent tendre des mus- cles d'autant plus nombreux que l'Oiseau est meil- leur chanteur. Il en existe cinq paires chez les Pin- sons et les Fauvettes. Ces muscles sont rudimen- taires ou en nombre inférieur chez ceux qui ne chan- tent pas. Le nid des Oiseaux chez les grandes espèces est en en général de structure grossière ; quelques branches d'arbres forment la charpente extérieure sur laquelle ils ajoutent de la mousse ou du foin ; tandis que ti XIX chez ceux de petite taille, sa construction est une ▼raie merveille, à part quelques exceptions. C'est par- ticulièrement dans les Passereaux que brille la pré- vo- ?.ncs des parents pour assurer à leur progéniture un berceau solide, chaud et moelleux. Aussi quelle activité ne déploient-ils pas ! Que de voyages, que de fatigues pour accumuler ces légers matériaux qui doivent servir à la confection du nid ! petites racines, tiges flexibles, herbes, filaments cotonneux, mousse et quelquefois la boue, tout vient tour à tour s'y ajus- ter avec un art admirable ; l'ensemble est parfaitement consolidé avec la salive que sécrètent en abondance au printemps deux petites glandes situées sous la langue. Ce nid est tapissé à l'intérieur de laine, de crins et de plumes. Quelquefois leurs nids sont à terre; mais le plus souvent, ils sont liés solidement à la bifurcation d'une branche d'arbre, et cachés sous les feuilles. La plupart des Échassiers, des Gallinacés et des Palmipèdes font leurs nids à terre, dans une dépression de terrain ou une anfractuosité de rocher ; quelques brins d'herbes, de petites racines, leur suffi- sent alors pour en garnir le fond. Cependant certai- nes espèces aquatiques se déplument l'abdomen pour préparer le berceau de leur progéniture. La ponte a lieu aussitôt le nid terminé. Le nombre d'œufs varie beaucoup suivant les espèces ; ainsi l'Ai-, gle n'en pond que deux, tandis que le Troglodyte en pond jusqu'à 8 ou 10, l'Oiseau-mouche 2 ou 3 ; et les Gallinacés de 15 à 20. Un certain degré de chaleur est nécessaire à l'é- closion des œufs ; pour cela la mère les recouvre de son corps pendant plusieurs jours consécutifs, et, afin , 1 i iii! XX i( qu'ils aient plus de chaleur, elle se déplume l'abdo- men. Durant cette période, le mâle lui apporte sa nourriture ou partage avec elle les soins de l'incu- bation, et, perché sur une branche, il charme par son chant", les ennuis de sa compagne. La durée de l'incubation n'est pas la même pour tous les Oiseaux : ainsi, pourl'Oiseau-mouche,elle est de 12 jours seule- ment ; pour les Serins, de 15 à 18 jours ; de 21 jours pour les Poules ; de 25 jours pour les Canards, et de 40 à 45 jours pour les Cygnes. Le moment de l'éclosion est hâté par les efforts du petit qui brise l'enveloppe de sa prison, à l'aide d'un marteau dont son bec est provisoirement armé. Dans les espèces monogames, les petits naissent faibles et peu couverts de duvet ; leurs parents les nourrissent dans le nid jusqu'à ce qu'ils soient en état de pourvoir eux-mêmes à leur subsistance. Chez les polygames, au contraire, les petits naissent cou- verts de duvet, et sont assez forts pour courir et prendre les graines que la mère leur montre du bec ; de plus, la femelle seule couve, pourvoit à sa propre nourriture et à l'éducation des jeunes. Les Oiseaux montrent une rare sollicitude pour leurs petits et les défendent contre les agresseurs au péril même de leur vie. L'affection des lieux chez certaines espèces d'Oi- seaux est digne de remarque, et s'ils ne sont moles- tés, ils reviennent pendant plusieurs années consé- cutives, faire leur ponte dans le même nid. L'intelligence, chez l'Oiseau est très bornée, quoi- que le cerveau offre un développement plus con- sidérable que celui des mammifères ; c'est l'ins- XXI tinct qui domine. Mais La plupart n'en sont pas moins remarquables par la singularité des actes qu'ils accomplissent. Ainsi nous voyons, au printemps, le jeune Oiseau se construire instinctivement et avec les mêmes matériaux, un nid absolument semblable à celui dans lequel il est né, et qu'il n'a peut-être jamais revu. Cette particularité, comme bien d'au- tres, est tellement remarquable pour tous ceux de la même espèce, que dans les mêmes circonstances, un œil un peu exercé peut, à l'examen d'un nid, recon- naître l'espèce qui l'a construit. Mais il est dans leurs mœurs quelque chose qui surprend, qui étonne davantage, ce sont ces voyages périodiques que les Oiseaux entreprennçnt à des époques déterminées de l'année ; ces époques sont si précises pour la plupart, que nous pouvons spécifier la date de leur arrivée ou de leur départ. Cet instinct remarquable qui porte les Oiseaux à changer de climat, fait qu'ils évitent le froid et se procurent plus facilement la nourriture dont ils ont besoin. Mais il est cependant plusieurs espèces auxquelles ce déplacement ne paraît pas offrir d'amélioration notable. Les Oiseaux n'émi- grent pas tous de la même manière : les uns voya- gent par bandes considérables, les autres en familles, quelques-uns même voyagent seuls. Presc^ue tous exécutent ces migrations pendant la nuit ; les uns se rendent d'une seule course à l'endroit qu'ils se choi- sissent; les autres, et c'est le plus grand nombre, ne voyagent que par petites étapes. f. i il- i OUVRAGES CONSULTÉS. AuDUBON. — Birds of North America. Bulletin of the Nuttall Ornithological Club, Cam- bridge. Baird. — Birds of North America. CoopER. — Canadian Sportman and Naturalist, Montréal. CouES. — Key to North American Birds. DeKay. — Birds of New York. LeMoine. — Les Oiseaux du Canada. Maynard. — Birds of Eastern North America. Nuttall. — Ornithology of the United States and of Canada. Provancher. — Le Naturaliste Canadien. Ross. — Birds of Canada. Samuels. — Birds of New England. Smithsonian Institution, Washington. Miscella- neous Reports. Studer. — Birds of North America. Vieillot. — Histoire naturelle des Oiseaux de l'Amérique Septentrionale. WiLsoN and Bonaparte. — American Ornithology. i 1 / • il ABKEVIATI A. ONS USITES DANS LA CLEF. Aile. Alg. Aussi long que le, égal à. Ant. Antérieur, antérieurement. B. Bec. à Bp. Beaucoup. 1 Cm. Commissure. Cl. Couleur. Cv. Couvertures. et. Complètement. i Dg. Doigt. Empl. Eraplumé. Ent. Entièrement. KxU Externe, extérieur. F. Fourchu. |i Inf. Inférieur. Int. Interne, intérieur. i Lg. Long, longueur. ^ Ma. Mandibule. , Mb. Membrane. Méd. Médian. Mlg. Moins long que le, moins de. N. Narines. Ois. Oiseau. 1 ■Og. Ongle. f 1 ,( Pal- Palmure. H Paup. Paupière. Pc. Pouce (mesi're de longueur). Pce. Pouce (àoigt postérieur). P. Pied (mesure de longueur). Pd. Pied (membre postérieur). PI. Plumes, plumage. i Plg« Plus long que le, plus de. Post. Postérieur. Pr. Primaires. Q. Queue. 1 Eect. Rectrices. R^m. Rémiges. Rét. Réticulé. îScnt. Scutelles, scutello. Sec. Secondaires. Su p. Supérieur. T. Tarse. MANIERE DE SE SERVIR DE LA CLEF. Pour se servir de cette clef, que j'ai adaptée à nos Oiseaux, on commencera par en lire les quatre premières lignes, s'arrê- tant à celle qui convient à l'oiseau que l'on désire connaître ; puis, allant au numéro correspondant à celui qui se trouve à la fin de la phrase, on lira également la première ligne, et, si la réponse est négative aux propositions énoncées, on continuera jusqu'à ce qu'on ait trouvé le nom d'un genre, qui sera celui de l'oiseau. Quelques exemples seront plus efficaces que ces détails. Supposons que l'on ait entre les mains un de ces oiseaux nommés Hiboux, et que l'on veuille connaître son véritable nom. En l'examinant, on constate qu'il a 4 aoigts, dont 3 sont antérieurs et un postérieur, tous insérés au même niveau ; des jambes emplumées jusqu'aux ongles ; un bec crochu, muni à sa base d'une membrane, nommée cire, près de laquelle se per- cent les narines ; des yeux dirigés en avant ; une tête surmontée de deux aigrettes, formées de plumes allongées. En ouvrant la clef, on lit ce qui suit : DOIGTS 3.— Non. DOIGTS 4.-2 EN AVANT, 2 EN ARRIÈRE. Non. DOIGTS 4. — 3 EN AVANT, 1 EN ARRIÈRE. Oui. Allez au No IV. IV Pouce inséré au-dessus du niveau des autres doigts Non. XXVI Pouce au niveau des autres doigts.... Oui. Allez à la lettre B. B. Jambes nues Non. Narines s'ouvrant au-dessous d'une membrane renflée molle. Non. Bec crochu, muni de cire à la base. Oui. Allez au No 23. 23. N. situées au bord de la cire ; yeux ant., entourés d'un cercle de pi. en rayon. Oui. 23a. 23a. Tarses entièrement emplumés ; tète avec touffes de plumes ; Ig. plus de 18 pc. BuBO, 131. L'Oiseau appartient donc au genre Bubo, et le chiffre à sa droite indique la page où l'on trouvera sa description et le rang qu'il occupe dans la classification. Je suppose qu'on veut savoir le nom de ce bel oiseau qui se rencontre fréquemment dans nos bois, et qui est connu vulgaire- ment sous le nom de Fivart. Examen fait du bec, des pieds, etc., on procède à lire la clef : DOIGTS 3.— Non. DOKtTS 4. — 2 EN AVANT, 2 EN ARRIÈRE. — Oui. Allez au No III. III Rect. molles... Non, Rect. raides et aiguës... Oui. Allez au No 6, 6 Ois. plg 14 pc.Non. Ois. mlg 14 pc. ; sillons de la ma. sup. atteignant la pointe ; sans jaune... Non. Ois. mlg 14 pc. ; sillons de la ma sup. se dirigaant vers les bords... Non. Ois. mlg 14 pc. ; sillons de la ma. sup. manquant ou peu apparents... Oui. 6a. 6a. PI. du ventre avec taches rondes noires... Oui. Co- LAPTES, 128. Ainsi à la page 12H, on trouvera le véritable nom du Pivart. CLEF ANALYTIQUE DES GENRES. POIGTS 3.-2 EN AVANT, 1 EN ARRIÈRE. PiCOIDES, 125 DOIGTS 8.-3 EN AVANT. II. DOIGTS 4. — 2 EN AVANT, 2 EN ARRIÈRE. III. DOIGTS 4. — 3 EN AVANT, 1 EN ARRIÈRE. IV. Allez II. DOIGTS 3.--3 EN AVANT. Doigts non palmés ou en partie. 1. Doigts entièrement palmés. 4. 1 Jambes et pd. nus, bp mlg l'a. 2. 2 B. bp plg t., tronqué au bout ; ois. plg 12 pc.HyEMATOPUS, 170 B. bp mlg ou alg t. ; ois. mlg 12 pc. 3. 3 T. scut. en avant, alg bec Calidris, 183 T. rét. en avant, plg bec ; pi. tacheté ( -haradrius, 166 T. rét. en avant plg b. ; pi. non tacheté ; t. presque 2 fois alg le dg. méd Podasocys, 170 T. rét. en avant, plg b. ; pi. non tacheté ; t. 2 fois alg le dgt méd ^GiALiTis, 168 4 N. nues; paupières cornées; les 2 ma. sillonnées ; sans crête Mormon, 260 N. nues; paup. non cornées; ois. plg 12 pc. ; ma sup. sillonnée; avec crête Lunda, 262 W:\ XXVlll N. nues ; paup. non cornées ; ois. mlg 1 2 pc. ; ma. sup. ovale, l'inf. recourbée Phaleris, 262 N. nues ; paup. non cornées ; ois. mlg 12 pc. ; ma. inf. non recourbée Simorhynciius, 262 N. en partie empl. ; q. graduée ; bec et t. non compri- més Mergulus, 263 N. et empl. ; t. rét. en avant ; ois. mlg 12 pc Uria, 263 N. et empl. ; t. scut. en avant ; b. non sillonné.. Lomvia, 264 N. et empl. ; t. scut. en avant ; b. non sillonné. Ois. mlg 24 pc UïAMANIA, 260 N. empl. ; t. scut. en avant ; b. non sillonné. Ois. plg 24 pc Alca, 259 III. DOIGTS 4.-2 KN AVANT, 2 EN arrière. 5 Rect. molles. Ois. environ 12 pc. Ig Coccyzus, 122 Rect. raides et aiguës. 6. 6 Ois. plg 14 pc, huppé Hylotomus, 12 Ois. mlg 14 pc. ; sillons de la ma. sup. atteignant la pointe ; sans jaune Picus, 125 Ois. mlg 14 pc. ; sillons de la ma. sup. se dirigeant vers les bords ; un peu de jaune Sphyrapicus, 126 Ois. mlg 14 pcs; sillons de la ma. sup. manquant ou peu apparents. 6a. 6a PI. du ventre avec taches rondes noires Colaptes, 128 PI. du ventre non tacheté ; sans blanc Centurus, 127 PI. du ventre non tacheté ; avec blanc Melanerpes, 127 IV. DOIliTS 4.-3 EN avant, 1 en arrière. Pouce inskré au-dehhus du niveau des autres Doioxa et MOINS LONG QUE LE PLUS COURT DES DOIGTS ANT. A. 3U ^Ta ET XXIX Pouce au niveau des autres doigts et ordinairement pas plus court que le d0ic4t ant. le plus court. b. A. Pouce au-d(S8U8 du niveau des autres doigts. a. PterfsTOTiPALMÉs; lesi doigts réunis par une membrane. A. b. Pieds PALMÉS ; les 3 doigts ant. complètement palmés. B. c. Pieds lobés; les 3 doigts bordés par une membrane continue ou festonnée. C. d. Pieds SEMiPALMÉs ; 2 ou 3 doigts ant. unis à la base par une petite membrane. D. e. Pieds libres ; doigts ant. libres. E. A T. nus ; b. plg la q., muni d'une énorme poche Pelecanus, 233 T. nus ; b. mlg la q. ; cette dernière molle Sula, 232 T. nus ; b. mlg la q. ; cette dernière raide....GRACULUS, 235 B Pce quelque peu latéral et réunis au dg. ant. int. par une petite membrane Colymbus, 'àoÔ Pce situe postérieurement, libre ou lobé. 7. 7 B. recourbé, déprimé à la base, subulé, très aigu Recurvirostra, 172 B. non recourbé. 8. 8 B. dur, cultrirostre, sillonné ; ma. inf. dépassant la supé- rieure Rhynciiops, 249 ' B. corné, non lamelle ; ma. d'égale Ig. ; n. non tubulaires ; ' q. non carrée 9. B. corné, non latuellé, crochu, ou ma. d'égale longueur et q. carrée ; n. non tubulaires. 10. B. corné, non lamelle, crochu ; n. tubulaires. 11. B. lamelle, ordinairement membraneux ; ma. d'égale Ig. ; n. non tubulaires. 12. 9 Q. f. ; dg. presque semipalmés ; pi. noir, brun ou cendré et blanc ; Hydrochelidon, 248 Q. f. ; dg. palmés ; pd. non noirs ; dos bleuAtre pô,le ; sans crête Sterna, 24ft ri ^fi XXX ''V'! jlj i il Q. f. ; dg. palmés ; pd. noira ; un croissant blanc au front Haliplana, 248 Q. f. ; dg. palmés ; pd. noirs ; sans croissant ni crête ; bec à peine plg t Gelochelidon, 245 Q. f. ; dg. palmés ; pd noirs ; sans croissant ; une petite crête; b. plg t Thalasseus, 246 10 B. avec une espèce de cire ; l'ect. centrales allongées ; t. mlg dg. méd. avec og Buphagus, 237 B. avec une espèce de cire; rect. centrales allongées ; t. alg dg. méd. avec, og Stercorarius 238 B. sans cire ; pouce rudimentaîre, avec ongle impar- fait KrssA, 242 B. sans cire ; pce parfait ; q. cunéiforme ; collier noir au cou Rhodosthethia, 244 B. sans cire ; pouce parfait ; q. fourchue ; bec noir avec bout jaune Xema, 244 B. sans cire ; pce parfait ; queue f. ; b. rougeâtre sans jaune au bout Creagrus, 245 B. sans cire ; pouce parfait ; q. carrée ; t. noirs, rudes ; pal. incisées Pagophila, 241 B. sans cire ; pce parfait ; q. carrée ; t. non noirs ; pi. en dessous lOa. 10a blanc, tête brunAtre ; si le pi. est brunâtre, la tête est blanchâtre Chrœcocephalus, 242 10a blanc, tête blanche ; si le pi. est brunâtre, la tête n'est pas blanchâtre Larus, 239 11 ï. non mlg 3e dg ; og. déprimés, obtus ; scutelles des t. peu distinctes ; pal. avec du jaune Oceanites, 252 T. non mlg 3e dg. ; og. comprimés ; q. presque carrée ; pi. noir on brun enfumé et blanc Procellaria, 251 T. non mlg 3e dg. ; og. comprimés ; q. f. ; pb noir ou brun enfumé et blanc Cymochorea, 251 T. mlg 3e dg. avec og. ; tube nasal tronqué obliquement avec la mb. méd. épaisse Puffjnus, 253 T. mlg 3e dg. avec og. ; tube ntisal tronqué verticale- ment ; mb. méd. mince Priofinus, 252 XXXI 12 Lamelles aiguës, semblables aux dents d'une scie ; b. Jg, rond et noir; t. alg ^ du 3e dg Lophodytes 231 Lamelles aiguës, semblables aux dents d'une scie ; b. Ig et rond, non noir ; t. plg i du 3e dg MeruUS, 230 Lamelles non dentées ; b. déprimé vers la pointe ; lores nues; adultes blancs' Cygnus, 20d Lamelles non dentées ; b. déprimé à la pointe ; lores empl. ; t. rét. en avant. 13. Lamelles non dentées; b. déprimé à la pointe ; lores em- plumés ; t. peut, en avant. 14. 13 B. et jambes non noirs ; pi. blanc ou gris tacheté. Anser, 211 B. et jambes noirs ; cou noir Bernicla, 212 14 Poe simple ; tête avec huppe ; bout du b. étroit, ent. occupé par l'og Aix, 219 Pce simple ; tête sans huppe ; b. bp plus large an bout qu'à la base , SPATiLà, 218 Pce simple ; tête sans huppe ; b. pas plus large au bout; xj. cunéiforme Dafila, 215 Pce simple ; tête sans huppe ; b. pas plus large au bout ; q. non aiguë ; non } alg l'a. 14a. 14a B. mlg tête ; couronne striée ; rect. lancéolées ^ femelle et jeune du Dafila, 215 B. mlg tête; couronne blanche ou crème; mi- roir vert Mareca, 216 B. alg tête ; miroir blanc ; couvertures alaires noisette Chaulelasmus, 21d B. un peu plg tête; miroir violet bordé de noir et de blanc Anas, 214 B. un peu plg tête ; miroir vert ; cv. alaires bleu ciel Querquedula, 217 B. un peu plg tête ; miroir vert ; cv. alaires non bleues Nettion, 217 Pce lobé ; plumes des joues hérissées ; plum«ge blanc et noir CAMPTOLiEMUs, 225 Pce lobé ; queue pointue, chez l'adulte alg. ou plg. l'a. ; b. noir et orange Harelda, 224 V '. *f ..j km l:ci^:' i I ï 1 xxxii Pce lobé; queue arrondie, avec pennes raides, linéaires, lancéolées Erismatuba, 228 Pce lobé ; canards n'ayant aucun des caractères des pré- cédents. 14b. 14b Ma. sup. renflée à la paitie nue de la base ; pi. noir ou brun Œdemia, 227 Ma. sup. non renflée à la partie nue de la base ; og. étroit, distinct. 14c. ' Ma. sup. non renflée à la partie nue de la base ; og. large, peu distinct. 14d. 14c Tête noire ou grise, avec du blanc ; n. presque méd. ; b. à peu près alg t Bucephala, 222 Tête rougeâtre ou brunâtre, sans blanc ; n. pres- que méd. ; b. p'.g t ." Aythya, 221 Tête noire ou brune ; bec plg t Fuligula, 220 14d PI. ne «'étendant pas sur la ma. sup. ; b. se terminant en pointe Histrionicus, 225 PI. s' étendant sur la ma. sup. et en partie sur ses côtés SOMATERIA, 226 C Front nu, avec une large plaque cornée Fulica, 20-5 Front empl. ; lores enipl. ; b. aplati ; mb. des dg. den- telée Phalaropus, 174 Front empl. ; lores empl. ; b. subulé ; mb. des dg. den- telée LoBiPES, 174 Front empl. ; lores empl. ; b. subulé ; mb. des dg. uni- forme Steganopus, 173 Front empl. ; lores nus ; queue nulle ; pi. du front hé- rissées ; b. crochu Podilymbus, 258 Front empl. ; lores nus ; queue nulle ; pi. du front mol- les ; mb. d'égale Ig. 15. 15 T. mlg dg. méd. avecog. Ois. de 12 à 19 pc. Ig. Podiceps, 257 xxxm wm D Og. du dg. méd. pectine ; 4e dg. de 4 jointures ; q. arron- die ; soies Ig. à la base du b Antrostomus, 114 Og. du dg. méd. pectine ; 4e dg. de 4 jointures ; q. f. ; soies * courtes à la base du b Chordeiles, 115 Og. du dg. méd. non pectine ; tête nue ; n. imperforées ; jambes et pd. nus, mlg. q Meleagris, 156 Og. du dg. méd. non pectine ; tête nue ; narines perforées ; jambes et pd. nus, mlg. q Cathartes, 150 Og. du dg. mcd. non pectine ; tête nue ; n. perforées ; jambes et p. nns, plg. q Grus, 199 Og. du dg. méd. non pectine ; tête enipl. ; n, empl , pres- que recouvertes par une écaille ; fosses nasales pro- ' fondes ; b. dur. 10. Og. du dg. méd. non pectine; tête empl.; n. non empl., non écailleuses, percées dans un long sillon ; bec grêle, un peu mou. 17. 16 Dg. empl.; t. empl. ; pi. blanc pur en hiver...LA0CPUS, 162 Dg. nus ; tarse empl. supérieurement ; queue de 18 rect. larges et molles Bonasa, 160 Dg. nus ; t. empl jusqu'aux dg ; q. de 16 rect. larges et molles Tetrao, 158 Dg. nus ; t. empl. jusqu'aux dg. ; cou avec plumes lan- céolées Cupidonia, 160 Dg. nus ; t. empl. jusqu'aux dg. ; cou sans pi. lancéolées, Pediœcetes, 159 Dg. et t. nus; crête rudimentaire Ortyx, 163 17 Tarse eut. réticulé ; pouce très petit ; bec droit non plg tête Squatarola, 166 Tarse scut. en avant ; bec bp plg tête, très grêle, recour- bé NUMENIUS, 189 Tarse scut. en avant et en arrière ; q. non rayée ; une très petite pal. aux dg. ; pr. tachetées Tryngites, 189 T. scut. en avant et en arrière ; q non rayée ; 2 pal. aux dg. ; b. mlg on alg tête Ereunetes, 179 T. scut. en avant et en arrière ; q. non rayée ; 2 pal. aux dg. ; b. bp plg tête Micropalama, 178 ii! XXXIV Tt scut. en avant et en arrière ; q. rayée en travers. 17a. 17a Cm. ne s'étendant pas au-delà de la base du b. qui eat sillonné ; Ig. 12 pc.Mackokhamphus, 177 Cm. ne s'étendant pas au-delà de la base du b. . ' qui est sans sillons ; Ig. plg de 12 pc Limosa, 184 •Cm. plus Ig. ; Ig. mig 9 pc. ; 2e dg. non palmé ; b. cannelé jusque vers la pointe. Tringoides, 187 Cm. plus Ig. ; Ig mIg 9 pc. ; 2e dg. non palmé ; b. cannelé à la moitié Rhyacophilus, 187 , Cm. plus Ig. ; Ig. p'g 9 pc. ; b. non plg tête, can- nelé aux î de sa ig. ; queue environ alg J de l'a AcTiTURUS, 188 Cm. plus longue ; Ig. plg 9 pouces ; bec non plg tête ; 2 doigts palmés ; jambes ni vertes ni jaunes Totanus, 18o Cm. plus Ig. ; Ig.* plg 9 pc. ; b. non plg tête ; pal. à peine visible ou nulle ; jambes vertes et jaunes Gi,ottis, 186 E Front recouvert d'une plaque cornée ; tarses mlg 2 pouces Gallinula, 204 Front recouvert d'une plaque cornée ; t. 2 pc Ig PORPHYRIO, 205 Front empl. ; les 3 pr. ext. atténuées ; b droit, plg tête ; jambes erapl. ; t mlg 3e dg Piiilohela, 175 Front empl. ; les 3 pr. ext. non atténuées ; Ire pr bp mlg seconde. 18. Front empl. ; les 3 pr. ext. non atténuées ; Ire pr. alg ou plg seconde. 19. 18 Lg. mlg 2 p. ; b. plg tête, recourbé ; jambes un peu nues ; t. mlg dg. mcd. avecog.... Rallus, 201 Lg. mlg 2p. ; b. mlg tête, droit ; pds semblables aux pré- cédents ; lg 10 pc. ou plus (!rex, 204 Lg. mlg 2 p. ; b. mlg tête, droit ; pds semblables aux pré- cédents ; lg mlg 10 pc PoRZANA, 202 XXXV 19. T. mlg dg. méd. avec og. ; jambe nue inférieurement ; b. environ 2 fois alg tête ; man sup. sillonnée Gallinaoo, 177 T. mlg dg. méd. avec og. ; jambe empl. ; b, un peu pig tête; ma. Slip, non sillonnée Arquatella, 181 T. alg ou plg 3e dg. avec og. ; t. ficut en avant ; jambes rougeâtres; b. aigu mlgtête Strepsilas, 171 T. alg ou plg 3e dg. avec og. ; t. scut. en avant ; jambes brunes. 20. 20 B. légèrement courbé, bp plg tête ; t. plg dg. méd. avec 'og ; Ancylocheilus, 182 B. légèrement courbé, bp plg tête ; t. alg ou à peine plg dg. méd. avec og Pelidna, 182 B. droit, bp mlgtête ; pr. tachetées de noir... Tryngites, 189 B. droit environ alg ou plg tête ; t. bp plg dg. méd. avec og Tringa, 183 B. droit environ alg ou plg tête ; t. à peu près alg dg. méd. avec og Acïodromas, 179 B. Doigt po8t. au niveau des autres doigts. a. Jambes nues inférieurement. 21. b. NaR. s'oUVRANT au-dessous d'une MB. RENFLÉE, MOLLE. 22. c Bec crochu, muni de cire à la base, 23. d. Ois. n'ayant aucun des caractères ci-dessus mentionnés. 24. 21. Og. du dg méd. lisse ; t. scut ; b. cannelé, courbé ; og. presque droits Ibis, 192 Og. du dg. méd. pectine ; rect. 10 ; bas du cou nu en ar- rière ; Ig. plg 18 pc Botauru.s, 197 Og du dg. méd. pectine ; rect. 10; bas du cou nu en ar- rière ; Ig. mlg 18 pc Ardetta, 198 Og. du dg. méd. pectine ; rect. 12 ; dg. latéraux plg moitié du t. 21a. XX XVI 21a Jambe nue de 1 pc ou moins ; t. mlg 3e dg. avec og. ; b. non 3 fois alg haut Nyctiardea, 196 Jambe nue de 1 pc. ou moins ; t. mlg. 3e dg. avec og. ; b. plus de 3 fois alg haut... Butorides, 196 Jambe nue de 2 pc. ou plus ; Ig. 2 p. ou moins ; pi. bleu ou blanc; jambes noires et bleues... Flobida, 195 Jambe nue de 2 pc. ou plus ; Ig. 3 p. ou plus ; pi. bleuâtre, cendré et brun Abdea, 194 Jambe nue de 2 pc ou plus ; Ig. 3 p. ou plus ; pi. blanc; t. mlgTpc; b.Spc. Herodias, 195 22 Rect. 14, Ig., effilées, très graduées ; espace nu autour de l'œil Zenjîdura, 154 Rect. 12; tarse emplumé supérieurement ; queue étroite, pointue, alg l'a Ectopistes, 152 il 23 N. situées au bord de la cire ; yeux ant. entourés d'un cercle de pi. en rayon. 23a. N. situées dans la cire ; yeux latéraux non entourés d'un disque. 23b. 23a T. ent. empl. ; tête avec touffes de pi. ; Ig. plg 18 pc BuBO, 131 T. ent. empl. ; tête avec touffes de pi. ; Ig. mlg 12 pc ...Scops, 132 T. ent. empl. ; tête avec touffe.*» de 8 à 12 pi. ; Ig. plus de 12 et moins de 18 pc Otds, 133 T. ent. empl. ; tête avec touffes de 3 à 6 pi. ; Ig. plus de 12 et moins de 18 pc.Brachyotus, 133 T. ent. empl. ; «ête sans touffes ; Ig. mlg 12 pc Nyctale, 136 T. ent. empl. ; tête sans touffes ; Ig. 18 pc. ou plus; pi. blanc, tacheté Nyctea, 135 T. ent. empl. ; tête sans touffes; Ig. 18 pc. ou plus; pi. gris ou brun cendré Sybnium, 134 XXXVll T. ent. empl. ; tête sans touffes ; Ig. plus de 12 et moins de 18 pc Surnia, 136 23b T. emplumé jusqu'aux dg. ; queue de 12 pc. ou plus '. Aquila, 148 T. empl. jusqu'aux dg., excepté une étroite raie en arrière ; q. moins de 12 pc... Archibuteo, 147 T. rét. ; ma. sup. dentée, l'inf. é»ihancrée.FALCO, 141 T. rét. ; og. d'égale longueur, arrondis en des- sous Pandiox, 147 T. scut. en avant ; aucune pal. aux dg. ; q. de 12 pc. ou plus lÎALKETUS, 149 T. scut. en avant ; une pal. à la base des dg. ; n. ovales; t. empluraé à sa moitié sup. en avant Astub, 141 T. seul, en avant ; une pal. à la base des dg. ; n. ovales ; tarse emplumé à peine à sa moitié sup ACCIPITER, 139 T. scut. en avant et en arrière ; cv. sup. de la q. blanches CiRCUS, 138 T. scut. en ayniit et en arrière ; ois. n'avant point les caractères des précéilents Buteo, 144 24 Pr. 10 ; Ire jamais très courte, toujours plus que les f aig que la plus Ig. 25. Pr. 10 ; Ire très courte ou moins des 'i aussi Ig. que la plus Ig. 26. Pr. 9 ; Ire de Ig. variable, jamais très courte. 29. 25 Pd. syndactyles ; b. fort ; Ig 12 pc Ceryle, 120 Pd, de forme ordinaire ; tige des rect. raide, sans barbu- les au bout Ch^tura, 117 Pd. de forme ordinaire ; rect. 10 ; sec. 6 ; b. subulé, alg ou plg tête. 25a. 25a B. fin; gorge rouge brillant Trochilus, 118 Pd. de forme ordinaire ; rect. 12 ; q. non plg l'a. ; tache rouge sur la couronne Tyrannus, 106 J! ''■ 1 ■ i?; 1 '■' 1 xxxviii Pd. de forme ordinaire ; rect. 12 ; couronne uniforme ou huppée. 25b. 2ob Q. égale ou un peu mlg l'a., non f , bordée de noisette ; tarse alg ou pig dg. médian avec og Myiarchus, 107 Q. égale ou un peu mlg l'a., faiblement f. ; t. plg dg. méd. avecog Sayornis, 107 Q. beaucoup mlg l'a,, un peu f. ; t. mlg dg. méd. avec og. ; Ig. 6^ ou plus Contopus, 108 Q. mlg ou presque alg l'a , à peine ou non f. ; t. alg ou plg dg. méd. avec og. ; Ig. û\ ou moins. 25c. 25c Cl. verdâtre, olive, etc., sans jaune brun, rouge ou brun pur Empidonax, 109 26 T. écussonné ; a. plg. q. ; Ig. mlg 5 pc Regult 11 T. écussonné ; a. plg q. ; Ig. plg 5 pc. 26a. 26a T. non plg dg. méd. avec og. ; couleur bleue en dessus SiALiA, 10 T. non plg dg. méd. avec og. ; sans bleu ; q. seu- lement les 3 de l'a. en Ig Saxicola, 10 T. non plg dg. méd. avec og. ; sans bleu ; q. plg I de l'a TuRDUS, 4 T. scut. ; n. cachées par des pi. hérissées. 27. T. scut, ; n. découvertes, peu ou point de pi raides à la base du b. 28. 27 B. crochu, denté et échancré à la pointe ; cl. grise ; a. et q. noires Collurio, 63 Ma. d'égale Ig. ; Ig. mlg 7 pc. ; b. presque alg tête; a. bp plg q. ; t. non plg dg. méd. avec og.. Sitta, 16 Ma. d'égale Ig. ; Ig. mlg 7 pc. ; b. îl peine J aussi Ig que la tête ; sans crête. 27a. 27a Couronne et gorge, noires ou brunes ... Parus, 14 Ma. d'égale Ig. ; Ig. plg 7 pc. ; avec crête ; cl. bleue Cyanurus. 103 Ma. d'égale Ig. ; Ig. plg 7 pc. ; sans crête ; pi. avec reflets ; cl. noire et blanche PlcA, 102 28 XXXIX Ma. d'égale Ig. ; Ig. plg 7 pc. ; sans crête; pi. noir lustré uniforme CoRVUS, 100 Ma. d'égale Ig. ; Ig. plg 7 pc. ; sans crête ; pi. gris, sans bleu Perisoreus, 103 28 Lg. 4^-5j pc. ; pi, bran strié ; dessous blanc ; rect. rai- des, acuminéea Certhia, 18 Lg. 4| 6J pc. ; pi. olive verdâtreou grisâtre ; dessous blan- châtre ou jaunâtre ; b crochu à la pointe Vireo, 60 Oiî^eau ne présentant pas les caractères ci-dessus. 28a. 28a Cm. avec soies ; dg. int. fendu dès sa base ; a. non mlg q. ; b. bp mlg tête Mimus, 8 Cm. avec soies ; dg. int. fendu dès sa base ; a. non mlg q. ; b. un peu mlg tête Harporhynchus, 9 Cm. sans soies ; dos rayé en travers ; q. presque alg l'a TRoaLODYTES,"* 19 Cm. sans soies ; dos rayé en travers ; q. mlg l'a Anortiidra, 20 Cm. sans soies ; dos rayé longitudinalement ; b. environ 'i aussi lg que la tête CiSTOTIIORUS, 21 29 B. croisé, les 2 ma. recourbées Curvirostra, 68 T. «eut. en arrière ; og. du pce droit ; n. cachée» j 2 pe- tites touffes de pi. sur la tête Eremophila, 22 Rém. ordinairement terminées par un appendice corné rouge; q. terminée de jaune ; huppé Ampelis, 57 Bord de la ma. sup. denté ou lobé ; couleur rouge ou ver» dâtre Pyran(JA, 50 Verdâtre ou olive grisâtre ; dessous jaune d'or ; ventre blanc; lg. 7-8 pc Icteria, 46 Verdâtre ou olive grisâtre ; dessous blanc ou jaune ; b. échancré et crochu au bout ; lg. 5] 6| Vireo, 60 Ois. n'ayant {)as les caractères ci-dessus ; cm. droite ou légèrement courbée, 30. Ois. n'ayant pas les caractères ci-dessus ; cm. brusque- ment angulée. 33. N «Il xl 30 B. triangulaire, déprimé, aus^i large que Ig à la base ; cm. s'ouvrant jusqu'au-dessoua de l'œil ; t. non plg dg. latéral ext. avec og. ; Ire pr. alg ou plg 2e. 31. B. pas tout à fait aussi large à la base que Ig ; cm. ne s'étendant pas jusqu'au-dessus de l'œil; t. plg dg. la- téraux. 32. 31 Une petite touffe de pi. à la base du pce ; pi. gris ; ventre blanc CoTYLE, 55 Sans touffe ; q. très f. ; pennes ext. atténuées ou avec taches blanches Hibundo, 53 Sans touff*e ; q. f. ; dessous blanc; dessus bleu lustré Tachycineta, 55 Sans touffe ; q. f ; dos bleu lustré, uniforme ou en partie blanc en dessous Progne 56 Sans touffe ; q. peu ou point f. ; croupion différent du do8 Petrociielidon, 54 32 I^a plus Ig. des sec. presque alg pr. ; og. du pce légère- ment courbé 2 fois alg l'og. du dg. méd. ; q mig l'a. ; t. plg. dg. méd. avec og. ; poitrine tachetée.... Antiius, 23 La plus Ig. des sec. bp mlg pr. ; og. du i)ce très recour- bé, pas tout il fait 2 fois alg l'og. du dg méd. 32a. 32a Soies de la cm., dépassant les n. 32b. Soies de la cm. peu apparentes. 32c. 32b B, à peine 2 fois alg que large à la base ; q. noire et orange ou brune et jaune Setophaga, 49 B. 2 fois alg large à la base ; q. sans tache ou avec taclies blanches Myiodiocteh, 46 32c T. mlg ou alg dg. méd. avec og. ; pi. strié de blanc et de noir. Mniotilta, 26 T. plg dg. méd. avec og. ; q. non mlg l'a. ; pi. olive ou jaune en dessous ; tête du mâle avec noir ou cendré Geotiilypis, 44 T. plg dg. méd. avec og. ; q. non mlg l'a. ; rect. jaunes au bord intérieur et brunes à l'exté- rieur Dendrœca, 31 T. plg dg. méd. avec og ; q. non mlg l'a. ; rect. sans taches, même couleur des 2 côtés. 32d. xli 55 55 54 T. plg dg. méd. avec og. ; q. non ralg l'a. ; rect. avec taches blanches. 32e. 32d Dessous strié ; couronne uniforme ou avec 2 stries noires Seiurus, 41 Dessous non strié ; 4 barres noires sur la tête... Helmitherus, 27 Dessous non strié ; b. moins de ^ pouce de Ig ; a. plg 2J pc ; couronne uniforme ou avec noir Oporornis, 43 Dessous non strié ; b. moins de ^ pouce de Ig ; a. mlg 2J pc. ; couronne uniforme ou avec tache claire Helminthophaga, 28 32e Soies de la cm. peu apparentes ; b. mlg i pou- ce Ig; toute la tête et le cou sans jaune Helminthophaga, 28 Soies de la cm. apparentes ; pce beaucoup plg son og. ; Ig. mlg 6 pc Parula, 27 Soies de la cm. apparentes ; pouce petit Dendrœca, 31 33 Og. du pce légèrement courbé, 2 fois alg celui du dg. méd Plectrophanes, 73 Extrémité des pi. de la couronne, raide ; pi. strié ; des- sous jaune avec tache noire sur la poitrine..8Ti rnella, 95 Tête huppée; cl. rouge ; face noire Cardinalts, 89 Rect. aiguës ; cl. noire ; nuque crème chez le mâle ou rayée de brun jaunâtre chez la femelle Dolkihonyx, 92 Rect aiguë» ; stries fines ; a. mlg 3 pc. avec bord jaune.. Ammodr{)MU8, 77 Lg. 8 pc. ; q. plg l'a. ; pi. noir ou brun, blanc et noisette ; jeunes striés de brun et de noirâtre Pipilo, 90 Lg. 9-11 pc. ; pi. noir ou brun ; tête et cou jaune clair ou brun noirâtre; b noir ; femelle 9J pc. lg Xantiiocephalus, 95 Lg. 6-7 pc. ; cl. rouge brun ; dessous blanc tacheté de brun roux Pasherella, 86 Ois. ne possédant point les caractères ci-dessus ; pi. ou boies à la base du b. dirigées en avant. 34. Il II î 11 il ;li ■:m\ iiii xlii Ois. ne possédant point les caractères ci-dessus ; b. sans soies à la base ; n. nues. 35. 34 Lg. 8 pc. ou plus ; pi. rouge ou gris avec jaune brunâtre sur la tête et le croupion Pinicola, 66 Lg. mlg 8 pc. ; pi. blanc avec noir sur les ailes et la q. ou lavé de brun clair Plectropiianes, 7o Lg. mlg 8 pc. ; pi. brun roussâtre, strié de noir ; couron- ne cendrée; poitrine noire Passer, 85 Lg. mlg 8 pc. ; pi. strié, sans jaune ; couronne cramoi- sie ; face çt gorge brunes .^giotus, 70 Lg. mlg 8 pc. ; pi. strié ; cl. rouge ou brun olivâtre Carpodacus, 67 Lg. mlg 8 pc. ; pi. strié ou non, avec du jaune, mais sans rouge .* Chrysomitris, 71 35 Espèces au-dessus de 7 pc. lg. 36. Espèces non au-dessus de 7 pc lg ; plumage sans stries ni taches. 37. Espèces non au-dessus de 7 pc lg ; plumage tacheté ou strié en tout ou en partie. 38. 36 B. noir jais; pi. noir lustré, avec tête et cou bruns MOLOTHRUS, 93 B. noir jais ; pi. noir lustré, avec tête noire ; courbure de l'aile rouge AoELiEUS, 94 B. noir jais ; pi. noir lustré, sans rouge ni jaune ; q. arron- die mlg l'a. ; femelle brune Scolecophagus, 98 B. noir jais ; jd. noir lustré, sans rouge ni jaune ; q. gra- duée alg ou plg l'a. ; femelle brune Quiscalus, 99 B. très aigu ; pi. noir, rouge orange ou noisette ; femelle olivâtre ou jaunâtre Icterus, 97 B. jaune verdâtie; a. noires, plusieurs secondaires blan- ches IIehperiphona 66 PI. noir, blanc ou brun jaunâtre ; q. avec taches blanches ; cv. inf. des a. rosées ou jaunâtres Guiraca, 87 (^ueue uniforme; plumage brun noirâtre, strié, femelle de 1' Agel^us, 94 37 PI. brun grisâtre foncé presque uniforme ; b. noirâtre, obtus; femelle du Molothbus, 93 PI. PI. PI. 1 38 A. xliii PI. noirâtre ou cendré ; ventre et 3 rect. latérales, blancs. JUNCO, 80 PI. bleu ou brun uniforme en dessous ; Ig. 63 pc Cyanospiza, 89 Pi. bleu avec noisette sur l'a ou brun olive ; Ig. plg 6 pc GUIRACA, 87 38 A. plg q. et mlg 2^ pc à bord jaune ; queue 2 pc. ou moins Coturniculus, 76 A. plg q. et plg 2J pc. ; sans jaune ; petites cv. des a. noisette Poœcetes, 75 A. plg q. et plg 2J pc. avec jaune ou non ; les sec. les plus Ig. presque alg. pr Passerculus, 74 A. non plg q. ; q. f. ; Ig. 5 à 6 pc. ; a. ou q. 2J^-3 pc Spizella, 80 A. non plg q. ; q. graduée terminée de blanc ; tête, striée de noisette et de blanc ,. . . . Chondestes, 84 A. non plg q. ; q. un peu arrondie ; pi strié en dessons, ou couronne noisette , MelospizA, 78 A. non plg q. ; q. un peu arrondie ; pi. sans stries en dessous; Ig. 0 pc. ou plus Zonotrichia, 82 !• .1 LES OISEAUX DU CANADA L Sous-Classe. INSESSORES. OISEAUX PERCHEURS. Cette division, la première des trois grandes qui se partagent la classe des Oiseaux, et qui est en même temps la plus nombreuse en espè- ces, n'est pas susceptible d'une définition bien tranchée, vu la grande variété d'oiseaux qu'elle renferme ; mais elle peut être distinguée des autres sous-classes, plutôt par des caractères négatifs que par des spécialités communes à toutes les espèces. Ainsi les doigts chez les oiseaux de cette sous-classe, sont tous sur le môme niveau, à qu.elques exceptions près, tou- chant le sol dans toute leur longueur ; les jam- 1 bes sont libres ; tous sont aptes à grimper et à se percher sur les arbres. Aussi sont-ils perchés la plus grande partie de leur vie, tandis que les Terrestres ou Coureurs ne se perchent que très rarement et passent presque tout le jour à terre; même les Palmipèdes demeurent presque cons- tamment dans l'eau. lui ' É •î r:: 1. Ordre P^A-SSERES. PASSEEEAUX. . ; 1 1^ 1 1 ■ ! ; il il . ||BI ' 'II'' Wêb Se V' Pieds courts ou médiocres, de trois doigts en avant et un en arrière ; ce dernier, dont l'ongle est aussi long ou plus long que celui du doigt médian, est tou- jours présent et ne se tourne ni de côté ni en avant. Doigts libres ; ongles grêles, recourbés, mais non cro- chus. C'est dans cet ordre, le plus nombreux en es- pèces, que se rencontrent les oiseaux les plus petits, les plus élégants et qui, aux plus bril- lantes couleurs, joignent un chant agréable et des mœurs fort douces. Ils sont tous monoga- mes, se confectionnent des nids, presque tou- jours d'un travail admirable, avec des herbes sèches, de la mousse, des filaments cotonneux, du crin, de petites plumes et quelquefois de la boue. Ils se nourrissent do graines, de baies >er et à 3erchés L que les ne très ï terre ; .e cons- — 3 — d'insectes, de vers, de poissons et parfois d'oi- seaux. Plusieurs d'entre eux fournissent à l'homme un aliment délicat. 1. Sous-ordre, OCCINES. OISEAUX CHANTEUKS. 1 5. n avant ït aussi est tou- 1 avant, ion cro- i en es- es plus s bril- able et onoga- ne tou- herbes nneux, s de la baies Primaires de 9 à 10 pennes ; rectrices 12. Le larynx de ces oiseaux est pourvu d'un appareil composé de cinq paires de muscles, qui le rend plus ou moins propre au chant. Aussi, à raison de cette complica- tion anatomique, qui ne se rencontre chez aucun in- dividu des autres sous-ordres, ces oiseaux occupent- ils le premier rang dans la classification. r. Famille TURDID/E. Grives. Bec médiocre, assez grêle, comprimé, terminé en pointe, à peine courbé et ordinairement échancré ; narines ovalaires ; soies à la base de la mandibule supérieure et à la commissure ; doigts profondément fendus ; tarses allongés, grêles, écussonnés ; pennes caudales 12 ; ailes rondes ; primaires 10 ; Ire très courte ; 2e plu^^ courte que la 4e. Les G-rives, qui nous arrivent par bandes vers la fin d'avril pour ne nous quitter que fort tard à l'automne, se nourrissent d'insectes, de vers, de larves et de baies. C'est dans cette famille que se recrutent les chantres les plus remar- quables du monde ailé. A l'exception du Merle^ — 4 — tous construisent leurs nids avec des feuilles, de la mousse, des herbes fines et de petites ra- cines ; ils les placent dans les grands arbres ou dans les arbrisseaux. Toutes les G-rives peuvent vivre en captivité, mais la plupart demandent beaucoup de soin. Ces oiseaux, ainsi que tous ceux qui vivent d'insectes, sont les auxiliaires de l'agriculture. 1. Sous-famille TURDINjE. Tarses recouverts d'une écaille continue ; Ire pri- maire très courte ; 2e plus longue que la 6e. Doigt postérieur plus long que le médian ; iris brun. Genre TXJRDUS. Linné. 1. La Grive erratique. Turdus migratorius, L, Merula migratoria, Sw.— Vulg. Fr. Merle ; Angl. Ro- bin.— Dessus d'un gris olive foncé, avec la tête et la queue noirâtres ; les ailes brunes, lisérées de gris clair ; dessous rouge brun ; région anale et couver- tures inférieures de la queue blanches, avec taches brunes ; gorge rayée de blanc et de noir ; los paupiè- res, une tache en avant de l'œil et l'extrémité des pennes latérales de la queue, blanches ; bec jaune, bout de la mandibule supérieure noir ; pieds jaune brun. Longueur 9-10 ; ailes 5-52 ; queue 4-42 pouces. Les couleurs de la femelle sont moins foncées que celles du mâle. Les jeunes ont la poitrine tachetée de brun et le bec noirâtre. \ Le Merle, que tout le monde connaît, arrive dès le mois d'avril pour ne partir qu'en octo- — 5 — bre ; plusieurs même n'émigrent pas, les sapins touffus de nos bois leur servent d'abris pendant l'hiver. Qui ne l'a vu, au printemps, chercher en sautillant dans les terres fraîchement re- muées des guérets et des jardins, le vermisseau dont il se nourrit ? Le Merle est un agréable musicien qui plaît surtout à distance ; c'est particulièrement le matin dès l'aurore et le soir au crépuscule qu'il fait entendre sa chanson- nette. En captivité on le nourrit au pain et au lait ; il s'apprivoise très bien surtout lorsqu'il est pris jeune, et siffle d'une manière admirable. Il se construit un nid avec de la boue et des herbes sèches, qu'il place sur les arbres ou quel- quefois à terre. Ses œufs, au nombre de 5, sont d'un bleu verdâtre uniforme ; il fait ordi- nairement deux pontes dans la saison. 2. La Grive variée. Twrdus nœvius, Gm. — Vulg. Angl. Varied Thrush. — De couleur ardoise foncée en dessus et orange brun aux parties inférieures, avec une bande pectorale noire, qui s'étend sur les côtés de la tête et du cou ; paupières et deux barres sur les ailes, orange brun ; rémiges lisérées de cette der- nière couleur ; région anale et couvertures inférieu- res de la queue blanches ; bec brun. Même taille que la précédente. Les couleurs de la femelle sont un peu plus som- bres. Il est douteux que cette Grive se rencontre dans la province. 6 — Fig. 3. Grive des bois. 3. La Grive des bois. Tiirdus mustelinus, Gm. T. melodus, Wils. — Vulg. Fr, La Flûte ; Angl. Wood Thrush. — Parties su- périeure an brun jaunâtre, teinté d oli- ve sur le croupion et la queue ; dessous blanc, avec taches brunes, excepté au menton et au ven- tre ; bec brun, jaune en dessous, pieds couleur de chair. Longueur 7-8 ; ailes 4-42 ; queue 3-32 pouces. Sexes semblables. I Yoilà lin chantre des bois bien con. la dou- ceur et la mélodie de ses notes l'élèvent sans peine an-dessus des musiciens ailés de nos fo- rêts. C'est particulièrement le matin et le soir, pendant la belle saison, lorsque le temps est couvert et que l'orage menace, que cette G-rive fait entendre ses doux accents. Elle est assez commune ; on l'expose en vente sur nos mar- chés au printemps et à l'automne. Les paysans la désignent sous le nom de Flûte, à cause de la ressemblance de son chant avec le son de cet instrument. Elle se tient dans les grands bois. En captivité, cette espèce demande beau- coup d'attention ; on la nourrit avec du pain, du lait et des baies. La femelle pond 4 œufs d'un bleu uniforme. 4. La Grive solitaire. Turdus pallasii, Cab. T. solitarius. Wils, T. minora Bp. — Vulg. Angl. Hennit îWM»t»v***assp^'B!i^ Thrush. — Parties supérieures, brun olive changeant au roux sur le croupion et la queue ; dessous blanc, légèrement teinté de brun aux parties postérieures et d'olive sur les côtés ; poitrine et côtés de la gorge avec larges taclies lorunes ; bec brun, jaune en des- sous ; pieds jaune pâle. Longueur 7 ; ailes 82 ; queue 21 pouces. Sexes sembbibles. Cette Grrive est rare à Québec, quoiqu'elle soit commune dans Ontario. La femelle niche à terre, et pond 4 œufs d'un vert pâle uniforme. o. La (tRIVE de Swatnson. Tiirdus Sivainsoniiy Cab. — Vulg. Fr. Grive au dos olive ; Angl. Olive-hacked Thrush. — Parties supérieures, olivâtre uniforme ; des- sous blanc teinté d'olive sur les côtés ; la i)oitrine, la gorge et le menton d'un jaune brun pâle ; les deux premières avec taches distinctes olive foncé. Ijon- gueur 61-71 ; ailes 32-4 ; queue 3 pouces. Sexes sem- blables. Cette espèce est rare aux environs de Québec. La femelle pond 4 ou 5 œiifs d'un bleu ver- dâtre, finement tachetés de brun roux. 6. La Grive de Wilson. Turdus fuscescens, Ste- phens. T. Wilsonii., Bp, — Vulg. Angl. Tmvny Thrush. Wilson^s Thrush. — Longueur 7-7'] ; ailes 4-41 ; queue 31 pouces. Dessus brun jaunâtre avec le dessous blanc, teinté d'olive sur les côtés et de fauve (presque roux brun) sur la poitrine ; cette dernière et les côtés du cou sont marqués de i)etits points bruns épars et quelquefois peu apparents. La femelle res- semble au mâle. — 8 — On rencontre surtout cette Grrive, qui n'est point rare, dans les buissons, à la recherche d'insectes et de baies ; lorsqu'elle se pose sur un arbre ou sur une éminence quelconque, elle fait entendre ordinairement un cri qu'on peut traduire par piou-piou ; aussi les pays^ans ne lui connaissent pas d'autre nom. La femelle niche à terre et pond 4 œufs d'un bleu foncé uniforme. 2. Sous-famille MIMINjE. Tarses à écailles distinctes ; queue plus longue et plus ronde que chez la précédente ; ailes plus courtes et plus rondes ; Ire primaire courte ; bec pres- que aussi long que la tête et souvent courbé. 1. Genre MIMUS. Boie. La Grive de la Caroline. Mimus carolinensis, Gr. Galeoscoptes, Cab. Orpheits, Aud. — Vulg. Fr. Le Chat ; Le Merle Chat; Angl. Cathird. — De couleur ar- doise foncée, plus claire en dessous, avec la couronne et la queue noires ; couvertures inférieures de cette dernière d'un rouge brun ; bec et i)ieds noirs ; iris brun. Longueur 8-9 ; ailes 3î ; queue 4 pouces. La femelle semblable. Cette G-rive imite à s'y méprendre le miau- lement d'un chat, et possède aussi, mais à un faible degré, la faculté d'imiter les autres oi- seaux. Elle se tient d'ordinaire dans les taillis épais. Chaque printemps les arbustes qui recou- vrent le versant nord des hauteurs de Ste-Foye, — 9 — reçoivent la visite de plusieurs couples de ces oiseaux. La femelle pond 4 œufs d'un bleu verdâtre uniforme. 2. Genre HARPORHYNCHUS. Cabanis. La Grive rousse. Harporhynchus rufus, Cab. Tur- dus riifuSy L. Orpheus rufus ^ Sw. — Viilg. Angl. Brown Thrush ; Thrasher. — Bec long et recourbé, noir en dessus et jaune en dessous ; iris jaune ; parties su- périeures d'un rouge ]n'un, avec deux barres blanches sur les ailes ; dessous blanc, plus ou moins teinté de roux, avec taches brunes lancéolées, excepté à la gorge et au milieu du ventre ; queue plus longue que dans les espèces qui précèdent. Longueur 11 ; ailes 4 ; queue 5-6 pouces. Cette espèce ne se rend probablement jamais à Québec, quoiqu'elle soit commune dans On- tario. Elle chante admirablement bien, mais ce n'est qu'au temps des amours que le mâle fait raisonner les bois de ses doux accents. La femelle pond 4 ou 5 œufs bleu pâle, ta- chetés de brun roux. , , 2. Famille SAXICOLID/E. Traquets, etc. Tarses écussonnés ; bec court, large à la base et lé- gèrement échancré ; soies A la conunissure; narines ovalaircs ; ailes longues et pointues; Ire primaire très courte ; queue courte, i)res(pie carrée ; bec et pieds noirs ; iris In-un. Les oiseaux de cette famille se nourrissent d'insectes et de baies. — 10 — 1. Genre SAXICOLA. Bechstein. Le Traquet motteux. Saxicola œnanthe, Meyer. — Vulg. Angl. Stone Chat. — Dessus gris cendré, avec une ligne superciliaire, les parties inférieures ainsi que le front blancs, presque toujours teintés de bru- nâtre ; la moitié des rectrices latérales et le croupion blancs ; une bande noire sur le côté de la tête. Ailes 3i ; queue 2} ; tarses 1 pouce. Les jeunes sont de couleur cannelle, plus foncée en dessus. Il paraît que cette espèce visite le Canada. La femelle pond 4 œufs blancs. 2. Genre SIALTA. Swainson. Le Rouge-Gorge bleu. Sialla sialis, Bd. Motacilla, L. Sylvia, Lath. — Vulg. Fr. Oiseau bleu et roux. Angl. Blue Bird. — D'un beau bleu ciel uniforme en dessus et d'un brun roux en dessous, avec le ventre blanc. Longueur G-7 ; ailes 8:]-4J ; queue 2:]-31 pouces. La femelle a les parties supérieures grisâtres, de légères traces de bleu ai)paraissent sur le croupion, la queue et les ailes ; le dessous est plus pâle. Ce bel oiseau, qui n'est pas très rare, se plaît dans les lieux découverts ; on le rencontre assez souvent à la lisière des bois, dans les champs et les vergers où il trouve ample nourriture. A l'automne, ces oiseaux se réunissent par bandes jusqu'au moment de la migration, qui s'opère vers la lin de septembre. La femelle i^ond 4 œufs bleu pâle. — 11 — I 3. Famille SYLVIID/E. Roitelets. Bec très grêle, court, droit et légèrement échancré à sa pointe ; narines ovales, recouvertes par deux pe- tites plumes en forme de soies ; primaires 10 ; Ire très courte ; 2e plus courte que la 6e ; tarses écus- sonnés. Taille très petite. Les Roitelets sont des oiseaux essentielle- ment insectivores ; ils vivent par bandes pen- dant leurs migrations ; c'est alors qu'on les voit assez souvent en compagnie des Mésanges. Sous-famille REGULINjE. Ailes plus longues que la queue, cette dernière fai- blement échancrée ; couleurs verdâtres ; couronne éclatante ; iris brun ; bec et pieds noirs. Genre REGULUS. Cuvier. 1. Le Roitelet X couronne rubis. Regulus calendulay Liclit. Sylviamotacilla, L. — \u\g. Augl.Ruby-crowned Kinglet. — Couronne ornée d'une tache d'un beau rouge écarlate ; parties supérieures vert olive, avec les ailes et la queue noirâtres, bordées de jaune clair ; dessous blanchâtre, lavé de jaune ; couvertures supé- rieures des ailes terminées de blanc sale. Longueur 4-4i ; ailes 2-2i ; queue 1-lî pouces. Sexes sembla- bles. La tache rouge écarlate de la couronne n'apparaît que la seconde année. Ce charmant petit oiseau, qui est un de nos. premiers visiteurs au printemps, fait entendre — 12 ^«^: 'lil même à l'automne, sa jolie chansonnette, peu forte, mais harmonieuse et continue. D'une agi- lité extrême, il est sans cesse à explorer les branches des arbres, les parcourt dans tous les sens à la recherche d'insectes. Ce Eoitel'et est assez commun au printemps et à l'automne ; pendant l'été il va vers le nord faire sa ponte dans un petit nid qu'il cache dans des brous- sailles bien feuillues. Ses œufs au nombre de 5 à 8 sont d'un blanc sale, tacheté et pointillé de brun. 2. Le Roitp:let HUPPÉ. Reguhis mtrapa, JAtch. Syl- via regulits, Wils. Régalas tncolor, Nutt. — Vulg. Angl. Fig. 4. Ruitelot huppé. Golden-crested Klnglet. — Couronne d'un beau rouge orangé, circonscrite de jaune et bordée de noir ; le front et une ligne superciliairo blanchâtres. Le reste du corps semblable au i)récédent. — 13 — Chez la femelle, le rouge de la couronne est rem- placé par du jaune. Le plus joli du genre comme lé plus rare, ne se montre à Québec qu'au printemps et à l'au- tomne, en compagnie de son congénère ; il en a d'ailleurs les habitudes. La femelle pond 7 ou 8 œufs d'un blanc de crème pointillé de brun. 3. Le Roitelet de Cuvier. Régulas Cavieri, Aud. — Vulg. Angl. CiLvier^s golden crested Kinglet. — Dessus olive grisâtre ; le front et une ligne en arrière de l'œil noirs ; une bande en cercle de même couleur, se montre sur la couronne dont le centre est vermillon. D'après le Dr E-oss, de Toronto, cet oiseau se rencontrerait au Canada. Audubon l'a sisrnalé comme se trouvant aux Etats-Unis ; mais depuis il n'a pas été rencontré. Le Dr Coues pense que ce spécimen est une variété du calendulus. 4. Famille PARID/E. Mésanges. Bec plus court que la tête, droit, comprimé, coni- que et sans échancrure ; narines petites, arrondies, en partie cachées par les plumes du front ; tarses anne- lés, grêles ; doigt externe uni ù, sa base avec le doigt médian ; primaires 10 ; Ire plus courte que la 2e ; queue échancrée ; iris brun ; bec et pieds noirs. Les Mésanges se nourrissent d'insectes et de graines ; comme les Roitelets, elles se suspen- dent en tous sens aux branches des arbres pour y chercher leur nourriture. — 14 — TliC il Sous'jamille PARINjE. Mêmes caractères que ceux de la famille. Sexes semblables. Genre PARUS. Linné, 1. liA MÉSANGE À TÊTE NOIRE. Pavus atricapUlus , L. p. palustris, Nutt. — Vulg. Angl. Black-capped Chickadee. — Toute la tête, la nuque, le menton et la gorge noirs, séparés par du blanc sur les côtés de la tête et du cou ; parties supérieures d'un gris cendré, faiblement teintées d'olive ; dessous blanchâtre, lavé de roux brun sur les côtés. Ailes et queue brunes, sans taches, plus ou moins bordées de gris blanc. Longueur 5h ; ailes 2i ; queue 2i pouces. Cette Mésange arrive par bandes à l'automne, passe l'hiver dans nos grands bois, et au prin- temps elle s'enfonce dans le nord pour y faire sa ponte. f II est étonnant qu'un si petit oiseau puisse résister aux rigueurs de nos hivers, et ce qui surprend davantage, c'est qu'il paraît d'autant plus gai, d'autant plus agile que le froid est plus intense. 11 est du nombre de ces rares oiseaux, qui animent nos forêts silencieuses, alors que tous les autres le sont désertées. Son caractère sociable et peu farouche lui fait re- chercher le voisinage de l'homme ; aussi le bû- cheron est-il toujours certain de le voir glaner les miettes de pain qui tombent de son frugal repas, puis aller se percher en répétant sou qui es-tu ou son chickadidi. -15- La femelle pond de 8 à 10 œufs blancs, teintés de pourpre et tachetés de brun, surtout au gros bout. Le nid est placé dans un creux d'arbre et construit avec de la mousse, des herbes fines et du crin. 2. La Mésange de la baie d'Hudson. Parus hudsonicus, Forster. — Vulg. Angl. Hudsonian Chîc- kadee.— Menton et gorge d'un brun noirâtre ; dessus olive brun pâle, plus foncé sur la couronne ; une ta- che sur les joues et le ventre blanchâtres ; ce dernier postérieurement ainsi que les côtés d'un roux brun ; ailes et queue brunes, lavées de gris. Même taille que la précédente. Cette Mésange est rare et se tient plus au nord que VatricapiUus ; cependant on la rencon- tre quelquefois avec cette dernière ; elle a aussi les mêmes habitudes. Sa ponte se compose de 6 à 10 œufs blancs, finement tachetés de brun roux. 5. Famille SITTID/E. Sittelles. Bec presque aussi long que la tête, renflé en dessus, droit, grêle, pointu, en forme de coin ; narines rondes, recouvertes par les plumes du front; rectrices courtes, égales ; ailes longues et pointues de 10 primaires ; Irc très courte ; tarses grêles, scutellés en avant, plus courts que le doigt médian ; doigts longs, forts ; ongles recourbés; bec et pieds noirâtres; iris brun. Les Sittelles se tiennent par bandes, hors le temps de la ponte ; leurs mœurs sont solitaires et leur caractère est taciturne. Elles se nourris- 16 lÈ sent d'insectes et de fruits durs. Ces oiseaux, à l'exemple des Pics, se posent en tous sens sur les arbres, mais ils ne se servent point de leur queue pour se soutenir. Genre SITTA. Linné. 1. La Sittelle du Canada. Sitta canadensis, L. S. varia, Wils. — Viilg. Angl. Red-bellied Nuthatch. — La couronne et une barre à travers l'œil d'un noir lustré ; une ligne superciliaire et le menton blancs ; dos bleu cendré ; ailes brunes ; queue noire, avec une barre blanche aux trois pennes latérales ; des- sous brun roux presque uniforme. Longueur 4^-5 ; ailes 2il ; queue 11 pouces. La femelle a sur la couronne les mêmes couleurs que sur le dos. On voit cette Sittelle par petites bandes au printemps et à la fin de l'été ; on est sûr alors de la rencontrer sur les conifères dont elle par- court minutieusement toutes les branches, fai- sant entendre sa petite note qui n'a rien de dé- sagréable. Pendant l'hiver elle fait quelquefois société avec les Pics. Elle niche dans un trou d'arbre et pond 4 œufs blancs, teintés de bleuâtre et tachetés de rouge. 2. La Sittelle de la Caroline. Sitta carolinensis, Gm. — Vulg. Angl. White-bellied Nuthatch. — Couronne et nuque d'un noir lustré ; dos bleu cendré ; queue noire avec bande blanche à l'exception des pennes latérales qui sont de la même couleur que le dos ; — 17 — dessous blanc, lavé de brun roux sur les côtés et les couvertures inférieures de la queue ; ailes brunes, liserées de bleu cendré. Longueur 5è-6 ; ailes 3J ; queue 2 pouces. La femelle n'a pas de noir sur la tête. Cette espèce est rare, elle a les mêmes habi- tudes que la précédente. La femelle pond 6 œufs d'un blanc de crème, tachetés de brun roux et de lilas. 6, Famille CERTHIID/E, Grimpereaux. Bec aussi long que la tête, grêle, comprimé, plus ou moins arqué et pointu ; narines découvertes ; ailes courtes, obtuses, de 10 primaires ; Ire très courte atteignant à peine la moitié de la 2e ; (jueue étagée, formée de pennes roides, usées et pointues ; tarses plus courts que le 3e doigt (^^ ; ongles très recourbés, aigus ; 1er doigt plus court que son ongle ; iris brun ; • bec et pieds noirâtres. Ces oiseaux sont insectivores et se posent verticalement sur les arbres comme font ceux de la famille précédente, mais ils ne se tournent jamais la tête en bas. Sous-famille CERTHIIN^E. Mêmes caractères que ceux de la famille. Sexes semblables. (1) L'ongle est toujours compris dans cette mesure, à moins d'indication contraire. ■1^-7 18 — m m Genre CERTHIA. Linné. Le Grimpereau d'Amérique. Certhia familtaris, L. 0. americana, Bp. — Vulg. Angl. Brown Creeper. — Manteau singulièrement rayé de brun sombre, de blanchâtre et de roussâtre ; cette dernière couleur e«t plus apparente sur le croupion ; les deux pre- mières dominent sur la tête et le cou ; ailes brunes tachetées et traversées par une barre blanchâtre; parties inférieures blanches ; une ligne de même cou- leur au-dessus de l'œil ; queue brune lisérée de jau- nâtre. Longueur 5 ; ailes et queue 24 pouces. Ce Grimpereau est peu farouche, il recherche même à l'automne, le voisinajçe des habitations; , mais il se tient d'ordinaire dans les bois francs, où on le rencontre parfois en compagnie des Pics durant l'hiver. Il est d'une activité extrême et s'occupe sans cesse à explorer l'écorce des arbres pour en extraire des larves et des insectes. La femelle place le berceau de sa famille dans des trous creusés dans les arbres par les Pics et les Ecureuils. Les œufs, au nombre de 6, sont blancs, ponctués de rouge brun au gros bout. ■ ^ ' 7. Famille TROGLODYTID/E. Troglodytes. Bec grêle, subulé, entier, aussi long que la tête et légèrement arqué ; narines ovalaires, recouvertes d'une membrane; îiiles courtes, arrondies, de 10 pri- maires ; Ire très courte ; tarses longs, scutellés ; on- gle du doigt postérieur, le plus long, très recourbé ; doigts externe et médian unis à leur base ; rectrices courtes, égales ou arrondies ; iris brun ; bec et pieds noirs. Sexes semblables. — 19 — Les Troglodytes fréquentent ordinairement les lieux obscurs, les trous, les cavernes et quel- quefois les marais, à la recherche d'insectes dont ils font leur nourriture exclusive. Ils por- tent la queue relevée. Leur chant est en géné- ral fort et strident ; mais il n'est pas sans har- monie. Genre TROGLODYTES. Vieillot. 1. Le Troglodyte uEDON. — Troglodytes œdon, Y. T, americanus. Aud. T.fidvus, '^xxtt. Sylvia domestica,^Vi\8, — Vulg. Angl. House Wren. — Parties supérieures bru- nes, faiblement teintées de roussâtre ; cette couleur est plus prononcée sur le croupion, la queue et la région anale ; dessous gris brun, ou même blanc gri- sâtre, plus foncé sur la poitrine ; barré partout de bandes brunes, plus apparentes sur la queue, les ailes, les flancs et les couvertures caudales inférieures ; bec plus court que la tête. Longueur 4i-5d ; ailes 21 ; queue 2 pouces. Ce Troglodyte qui est le même que le T. ame- ricanus^ est très variable dans ses teintes ; les adultes ont une tendance à devenir plus gris en dessus et plus clairs en dessous. Les jeunes à l'automne sont généralement plus bruns. Cet oiseau est assez commun, et semble se plaire dans le voisinage des habitations ; on le voit dans les jardins, les vergers et les broussailles, occupé à explorer chaque branche, chaque feuille, en quête d'insectes. Il n'est jamais en peine pour bâtir son nid : un tronc d'arbre, les clôtures, l'angle d'un bâti- ^ — 20 — ment, un enfoncement quelconque : tout lui convient. Sa ponte est de 6 à 8 œufs blancs, tachetés de brun roux ; deux couvées dans la saison sont ordinairement le fruit de ses amours. 2. ILe Troglodyte d'hiver. Troglodytes hiemali8,Y. Anorthura trogl., Cs. Sylvia trogl, Wils. — Vulg. Angl. Winter Wren. — Plumage en dessus brun roux, plus foncé sur la tête et plus roux sur le croupion et la queue ; ailes brunes, bordées de noir et de roux Fig. 5. Troglodyte d'hiver. brun ; quelques primaires rayés de blanchâtre ; une ligne superciliaire et le dessous d'un brun pâle, avec le ventre, les flancs et les couvertures inférieures de la queue, densément rayés de brun foncé et de blanchâtre ; strié partout de noirâtre ; bec court. Longueur 4-4^ ; ailes 2; queue 11 pouces. On rencontre ce Troglodyte au bord des ruis- seaux, dans les bois et même dans les jardins ; il bâtit son nid avec de la mousse, des herbes fines et des feuilles sèches. Ce nid a la forme d'un œuf et n'a qu'une ouverture sur le côté ; il — 21 — est placé à terre et adossé à une racine, ou à une éminence quelconque. La femelle pond 6 œufs rouge pâle, tachetés de brun, surtout au gros bout. 3. Le Troglodyte des marais. Cistothorus palus- trisy Cab. Telmatodytes, W'ûs. Troglodytes, Bp. — Vulg. Angl. Long billed marsh Wren. — Bec légèrement cour- bé, aussi long que la tête ; dessus d'un brun rou- geâtre clair; couronne et secondaires noirâtres ; queue brune, avec raies transversales plus foncées ; une ligne superciliaire blanche ; dessous presque blanc pur, avec les côtés lavés de brun clair. Longueur 4i- 5J ; ailes 21; queue 2 pouces. Ce Troglodyte est rare et fréquente presque toujours le bord des ruisseaux et des marais ; il se construit un nid, d'un travail merveilleux, avec de la boue qu'il lie solidement aux joncs, hors de l'atteinte des eaux ; ce nid a la forme d'un coco, n'ayant qu'une petite ouverture sur le côté. Sa ponte est de 6 œufs d'un brun foncé. 8. Famille ALAUDID/E. Alouettes. Bec moyen, non écbancré ; narines en partie ca- chées par de petites plumes serrées ; ailes longues et pointues ; Ire primaire très courte ou manquant ; la 3e la plus longue ; tarses scutellés ; doigt postérieur très allongé, à ongle droit et tranchant. Les oiseaux qui composent cette famille, dont nous n'avons ici qu'un seul représentant, ne se • — 22 — perchent pas et vivent de graines et de vermis- seaux. Sous-famille CALANDRITINjE. Bec plus court que la tête, comprimé, conique ; narines densément recouvertes par des plumes ; queue moyenne, presque carrée ; une petite touffe de plumes allongées sur chaque oreille, de manière à figurer deux petites cornes que l'oiseau relève à vo- lonté. Genre EREMOPHILA. Boie. L'Alouette de Virginie. Eremophila alpestris, Boie. E. cornuta, Boie. — Vulg. Fr. Ortolan ; Angi. Horned Lark ; Shore Lark. — D'un brun viné en des- sus, plus clair sur le cou, les couvertures alaires et le croupion, et densément strié de brun ; queue noire avec les rectrices extérieures bordées de blanc, celles du centre, de brun viné ; dessous blanc avec la poi- trine et les côtés teintés de la môme couleur que le dos ; menton, gorge et une ligne superciliaire, d'un jaune prde ou blanc jaunâtre ; une ligne par- tant du bec, s'étend sur les côtés de la tête au- dessous de l'œil, avec un croissant pectoral d'un beau noir. Longueur 7-7 i ; ailes ih ; queue 2^-3 pouces ; ongle du doigt postérieur i-i pouce. La femelle a une ap[)arence plus grisâtre, avec le noir du croissant moins intense. Cette Alouette, qui varie beaucoup dans ses teintes, se voit de bonne heure au printemps souvent en compagnie des oiseaux blancs. A la — 23 — fin d'avril, elle s'achemine vers l'extrême nord pour y faire sa ponte. En septembre, on revoit ces oiseaux par bandes, se répandant dans les chaumes, glanant les grains de blé, d'avoine, etc., échappés au moissonneur. Cette espèce que les paysans nomment Ortolan, exécute lorsqu'elle arrive au printemps, une jolie chansonnette. Cette Alouette vit très bien dans une volière. Ses œufs, au nombre de 4 ou 5 sont grisâtres, tachetés de brun et de bleu pâle. 9. Famille MOTACILLID/E. Motacillides. Bec plus court que la tête, très grêle, droit, pointu et denté au bout ; primaires 9 ; Ire aussi longue que la 2e ; queue allongée à peu près égale à l'aile ; pieds forts ; tarses scutellés, plus longs que le doigt médian ; doigt interne fendu dès sa base ; doigts ex- terne et médian unis à leur base ; ongle du doigt postérieur long et recourbé. Ces oiseaux sont insectivores et migratoires. Sous-famille ANTHINM, Ailes plus longues que la queue dont la pointe est formée par les 4 premières primaires ; la 5e, beau- coup plus courte; l'ongle postérieur le plus long, presque droit et très aigu. Sexes semblables. Genre ANTHUS. Bechstein. La Farlouse de la Louisiane. Anthus Ludovù cianus, Licht. A. Spinolelta, Aud. Alauda Ludoviciana^ Gm. — Vulg. Fr. Alouette -pipi; IHpit. Angl. Broivn 24 i "! il 1 i * 11' tl 1 1 S^ i ^r D< Â~^-' 11 3ti^ Ifr p T Lark ; Titlark ; Pipit. — Parties supérieures d'un brun noir, teintées légèrement d'olive, avec presque toutes les plumes noirâtres au centre ; ailes et queue noi- râtres; quelques secondaires ainsi que les couvertures des ailes, d'un jaune brun pâle ; les rectrices exté- rieures presque toutes blanches ; le dessous, les pau- pières et une ligne superciliaire d'un jaune brun pâle, strié de noirâtre sur la poitrine, les côtés du cou et du corps. Longueur Gi-6| ; ailes 8 1-3 2 ; queue 2i-3 l)ouces. L'Alouette pipi est assez commune au prin- temps et surtout à l'automne où on la voit se répandant dans les prés à la recherche d'insec- tes et de vermisseaux ; son allure à terre est tremblante, ce qui est dû au mouvement de bas en haut qu'elle imprime à sa queue. La nature l'a douée d'un chant agréable et plaintif. En l'été elle va couver au Labrador ; elle pose son nid à terre, souvent sur des rochers et y dépose 4 ou 5 œufs d'un blanc sale, tachetés de brun au gros bout. 10. Famille 8YLVIC0LID/E. Fauvettes. • Cette famille qui est difficile à déterminer d'une manière satisfaisante, n'a jamais été bien définie par des caractères précis. Ce sont en général des oiseaux de petite taille à plumage varié et éclatant, aux ailes plus longues que la queue, à l'exception des genres Geothly^v,< et Icteria, et compoy js de 9 primaires. On peut encore, i)ar les caractères négatifs ci-après mentionnés, la distinguer, et avec plus de précision, des autres familles d'oiseaux chanteurs dont le il 25 — nombre est assez considérable, et qui y ont quelques rapports ; ainsi le bec des Sylvicolidœ n'a pas de dent et diffère, par conséquent, des Tanagrldœ ; il n'est ni fortement échancré ni crochu, comme chez les Vireo- nidœ; ni très aplati, ne s'ouvrant pas jusqu'aux yeux comme celui des Hirundinidas, ni strictement coni- que, à commissure angulée comme chez les Fringillidse, Cette nombreuse famille est, sans contredit, celle dont les oiseaux possèdent une livrée aux couleurs les i^lus vives et les plus variées ; l'élégance de leurs formes, ainsi que la vivacité de leurs mouvements, fait de ces timides habi- tants des bois, un des groupes d'oiseaux les plus plaisants. Toujours cachées sous le feuillage qui les dérobe à nos regards, les Fauvettes nous décèlent leur présence par leurs chants sonores et mélodieux qui nous captivent sans cesse. Elles ont des habitudes diverses : ainsi les unes vivent solitaires, s'enfoncent dans les forêts, tandis que d'autres préfèrent nos bos- quets, la lisière des bois ; plusieurs môme se plaisent dans nos jardins et dans nos vergers. Leur séjour au milieu de nous ne dure que pen- dant la belle saison. Leur genre de nourri- ture consiste en insectes et larves de toutes sortes, qu'elles trouvent sur les arbres, dans les buissons, dans l'herbe et quelquefois à terre. Comme tous les autres insectivores, les Fau- vettes méritent hautement notre protection pour les services immenses qu'elles rendent à l'agriculture. J^]lles placent leurs nids, qui sont d'un travail admirable, dans les grands arbres, les arbris- 2 — 26 — I I:; 'il è wât: m. seaux et quelquefois à terre ; ils sont faits d'herbes, de feuilles sèches, de petites racines et de filaments cotonneux ; un bon nombre les tapissent à l'intérieur de crins d'animaux. 1. Sous-famille SYLVICOLINjE. Bec non crochu, allongé, un peu conique, plus court que la tête, ayant une légère échancrure vers la pointe, à commissure droite ou faiblement courbée ; ailes pointues, plus longues que la queue (excepté le genre Geothlypis) ; cette dernière étroite, presque carrée ; quelques soies à la base du bec ; iris brun. 1. Genre MNIOTILTA. Vieillot. Le Grimpereau noir et blanc Mniotilta varia, V. — Vulg. Angl. Black and white Creeper. — Plumage rayé de blanc et de noir, excepté sur la gorge et le ventre où le blanc domine ; ailes noires avec deux barres blanches sur les scapulaires : queue noire avec taches blanches. Longueur 5-52 ; ailes 2è-2î ; queue 2.V pouces. Les couleurs de la femelle sont plus pâles ; le noir est moins ^oncé. • Ce Grii^ipereau se rencontre assez souvent dans les grands bois ; comme l'indique son nom, il grimpe sur les arbres à la manière des Sittelles. Il niche dans les buissons et pond 4 ou 5^ œufs blancs de crème. — 27 2. Genre PARULA. Bonaparte. La Fauvette d'Amérique. Parula americana, Bp. Sylvia, Aud. S. pusilla, Wils. — Vulg. Angl. Blue yellow-hacked Warhler. — Bleu en dessus ainsi que sur les côtés de la tête et du cou, avec une tache d'un vert jaunâtre sur le dos ; les paupières, deux barres sur les ailes, une tache sur les rectrices extérieures, et le ventre, blancs ; menton et poitrine jaunes, avec une bande transversale d'un roux brun sur la partie su- périeure de cette dernière, se transformant en noirâ- tre sur la gorge ; ailes et queue bordées de bleu ; mandibule supérieure noire, l'inférieure couleur de chair. Longueur 42-44 ; ailes 2è ; qUeue 11 pouces. Les couleurs de la femelle sont moins prononcées que celles du mâle ; les taches du dos et celles de la poitrine sont peu apparentes. Les jeunes ont un plumage mélangé de bleu et de verdâtro. Cette petite et gentille Fauvette est peu com- mune dans notre province ; quelques-unes ce- pendant ont été tuées au printemps de 1879, dans les bois environnant Québec. Elle se plaît dans les buissons ou sur les branches inférieures des arbres. La femelle pond 4 ou 5 œufs d'un blanc de crème et tachetés de brun rougeatre. 3. Genre HELMITHERUS. Rafinesque. La Fauvette veumivoue. Helmitherus rcrmrvorus, Bp. — Vulg. Angl. Worm-eating Warhler. — Olive en dessus ; tête d'un jaune brun avec quatre bandes longitudinales noires, deux sur les côtés de la cou- (^ il — 28 — ronne et une à travers l'œil ; ailes et queue olivâtres^ sans tache ; bec pointu sans échancrure ni soies à la base ; dessous jaune brunâtre, plus pâle ou blanchâ- tre sous le ventre ; bec et pieds, jaunâtre pâle ; queue arrondie. Longueur 5è ; ailes 21; queue 2 pouces. Sexes peu différents. Cette Fauvette ne se montre en Canada que durant ses migrations. Elle se plaît dans les buissons près des marais. La femelle couve dans les régions boréales, et pond 4 œufs tachetés de brun rougeâtre. en 4. Genre HELMINTHOPHAGA. Cabanis. Bec extrêmement pointu, sans coche ni soies à la base. 1. La Fauvette jaune à ailes bleues. Hehnintho- phaga pinus, Bd. — Vulg. Angl. Blue-wlnged yellow Warhler. — Dessus jaune olive changeant au bleu ardoisé sur les ailes et la queue, les premières avec deux barres blanches ou jaunâtres et la dernière avec plusieurs taches blanchâtres ; une ligne à travers l'œil et le bec, noirs ; couronne et toutes les parties in- férieures d'un jaune brillant. Longueur 5 ; ailes 2è ; queue 21 pouces. La femelle et les jeunes sont peu différents du mâle. On rencontre cette espèce dans Ontario ; elle se confectionne un nid de forme allongée, qu'elle suspend aux tiges d'arbustes. Ses œufs au nombre de 4 à 6, sont d'un blanc pur, maculés de roux au gros bout. EPy^tï3Bï~~gaii":^^«?îaï:pîfîsïïïîïîîjr?;7^^ — 29 — 2. La Fauvette ciirysoptère. Helfninthophaga chrysoptera, Bd. Sylvia, Wils. — Vulg. Angl. Blue golden-winged Warbler. — D'un gris bleuâtre uniforme en dessus, avec le dos et les ailes teintés d'olive ; rémiges lisérées de gris clair ; la couronne avec deux barres sur les ailes, d'un jaune vif; la j^remière bor- dée de blanc ; une bande noire traverse l'œil ; une barre blanche passe au-dessous et s'étend sur le côté du cou ; le menton, la gorge et une partie supérieure de la poitrine, noirs ; le reste, en dessous, blanc ; plusieurs rectrices externes marquées de blanc. Même taille que la précédente. La femelle a la poitrine grisâtre ; ses autres couleurs sont moins vives que celles du mâle. Cette Fauvette, qui va couver vers le nord, n'est pas commune en Canada. Sa ponte est de 4 œufs blancs, tachetés de brun roux. 8. La Fauvette de Nashville. Hebninthophaga ruficapUla, Bd. Sylvia, Wils. — Vulg. Angl. Nashville Warbler. — Tête d'un gris cendré, renfermant une tache noisette au centre de la couronne ; dos olive verdâtre, plus clair sur le croupion ; dessous d'un jaune . brillant, moins prononcé sous le ventre, et teinté d'olive sur les côtés ; un cercle blanc pâle en- toure l'œil ; ailes et queue sans taches, bordées d'olive. Longueur 4J-4:] ; ailes 20 ; queue 2 pouces. La femelle et les jeunes ont la tête teintée d'olive. Cette Fauvette ne se montre que fort rare- ment en Canada. Il m'a été donné d'en tuer une en juillet 1878, àSt-Denisde Kamouraska; a», ^-J ■ ", -! — 30 — - c'est la seule, que je sache, qui ait f'té rencontrée en cette province. La femelle pond 4 œufs blancs de crème, tachetés de brun roux et de lilas. 4. La Fauvette à couronne orange. Helmintho- phaga celata^ Bd. — Vulg. Angl. Orange-croivned War- bler. — Parties supérieures olive verdâtre presque uniforme, ])lus brillant sur le croupion ; une tache orange brun, plus ou moins dissimulée sur la cou- ronne, ou manquant quelquefois ; un cercle autour de l'œil et une ligne au-dessus, jaunâtres ; dessous jaune verdâtre, teinté d'olive sur les côtés. Sexes semblables. Même taille que la précédente. La présence de cette Fauvette n'a pas encore été signalée dans notre province. Elle pond de 4 à 6 œufs, blancs, finement tachetés de brun roux et de lilas. 5. La Fauvette du Tennessee. Helminthophaga peregrina, Cab. — Vulg. Angl. Tennessee Warbler. — Cou- ronne et cou d'un cendré clair; dos olive verdâtre, plus brillant sur le croupion ; ailes et queue brunes, légèrement bordées d'olive ; extrémité des rectrices avec tache blanche ; une ligne superciliaire et les parties inférieures, blanchâtres ; bec et pieds bruns. Longueur 4^1-41 ; ailes 24 ; queue 2 pouces. Chez la femelle et les jeunes, la couleur olivâtre du dos est plus clair. Au printemps de 18*79, j'ai tué trois individus de cette jolie Fauvette, dont la présence à Québec nous était jusqu'alors inconnue. Elle va vers le nord faire sa ponte. — 31 — .' ^ - > - '>' 5. Genre DENDRŒCA. Gray. I Le tableau suivant peut servir à distinguer entre eux les mâles revêtus de leur plumage du printemps. Ailes et queue sans taches, bordées de jaune... -SiSTiVA. Une tache blanche à la base des primaires casRULESCENS. Barres des ailes jaunes ; dessous blanc; côtés noisette ; croupion jaune pensylvanica. Dessous jaune ; côtés striés de rougeâtre; cou- ronne rougeâtre palmarum:. Couronne bleue; dessous blanc; poitrine et côtés rayés CiERULEA. " et gorge noisette ; dessous et côtés du cou teintés de jaune brun castanea, " cendré clair ; croupion et parties infé- rieures jaunes ; poitrine et côtés striés de noir maculosa. " noirâtre, avec une ligne médian'; orange brun ; croupion jaune tinigba. " entièrement noire ; pieds couleur chair; sans jaune STRIATA, " noire avec tache jaune ; gorge orange ; sans jaune au croupion Blackbubni^» " avec tache jaune; gorge blanche; croupion et côtés de la poitrine jaunes coronata. Gorge noire; couronne et dos olive virens. " jaune sans noir ni cendré sur la t'te pinus. 1. La Fauvette jaune. Dendrœca œstlva, Bd. Syl- via citrindla, Wils. — Viilg. Fr. Oiseau jaune; Fau- vette d'été ; Angl. Ruminer Warbler. — Jaune olivA,tre en dessus avec la tête et les parties inférieures, d'un jaune doré ; rayé de brun Ibncé sur le dos et d'o- rangé brun sur la poitrine et les côtés ; ailes et queue I, 32 — brunes, bordées de jaune ; bec couleur de plomb. Longueur iS\ ; ailes 2s ; queue 21 pouces. Les couleurs de la femelle sont un peu plus pâles, sans stries sur la poitrine. Cette jolie Fauvette arrive avec la saison des chaleurs, nous réjouit pendant quelques mois seulement de son petit ramage et s'en retourne vers le commencement de septembre. Elle est une des plus intéressantes et des plus com- munes. On la rencontre partout dans les bois, les haies et les jardins ; mais elle semble affectionner davantage ces derniers lieux. Elle place son nid dans un arbrisseau et le construit d'herbes sèches, de petites racines et de filaments cotonneux ; sa ponte est de 4 ou 5 ceufs d'un blanc de crème, tachetés de brun ver- dâtre. La femelle, pour éloigner l'ennemi du ber- ceau de sa famille, emploie un subterfuge assez curieux ; elle feint d'être blessée à mort, hérisse ses plumes, traîne de l'aile, tombe de branche en branche jusqu'à terre et s'éloigne peu à peu. 2. La Fauvette à poitrine noire. Dendrœca virens, Bd. — Vulg. Angl. Black-throated green Warhler. — Par- ties supérieures, jaune olive clair ; le front, une ligne superciliaire et -les côtés de la tête, d'un beau jaune doré ; ailes et queue brunes, avec deux barres blanches sur les premières et bordées de blanchâtre ; rectrices extérieures presque toutes blanches ; men- ton, gorge et poitrine, d'un noir lustré se prolongeant en stries sur les côtés du ventre ; ce dernier est blanc €t teinté de jaune. Longueur 5 ; ailes 2k pouces. — 33 La femelle est semblable au mâle, à l'exceptiou du noir de la poitrine qui est intercepté ou voilé par du jaune. Le mâle, à l'automne, lui ressemble, ainsi que les jeunes. Fig. 6. FauvHtte à poitrine noire. Cette espèce se voit assez nombreuse dans les bois au printemps et à l'automne. Sa ponte est de 3 ou 4 œufs d'un blanc de crème, maculés de brun et de lilas. 3. La Fauvette bleuâtre du Canada. Dendrœca cœruleticens, Bd. D. canadensis, Bd. Sylvia, Wils. — Vulg. Angl. Black-throated bhte Warbler. — Dessus bleu ardoise uniforme (strié de noir chez les très vieux) ; la gorge, les côtés de la tête et du cou, d'un noir lustré, avec une bande latérale du même noir, «'étendant jusqu'à la queue ; ailes et queue brunes, bordées de bleuâtre ; une large tache blanche à la base des primaires et à l'extrémité latérale des rec- trices ; dessous blanc. Même taille que la précé- dente. 34 — ^ïSr La femelle a le dos d'un olive verdâtre, légèrement teinté de bleu, avec le dessous jaunâtre. Les jeunes mâles ressemblent aux vieux; mais leur livrée est beaucoup plus pâle ; la tache blanche des primaires est constante. Cette Fauvette est assez commune au prin- temps. Elle pond 4 ou 5 œufs rosés, maculés de brun au gros bout. 4. La Fauvette bleue. Dendrœca cœrulea, Bp. — Vulg. Angl. Cœnilean Warhler. — Dessus d'un bleu d'azur strié de noir; deux barres blanches sur les ailes; queue blanche à la base et à l'extrémité des pennes latérales ; dessous blanc pur avec la poitrine et les côtés rayés de bleu ou de noir bleuâtre. Lon- gueur 4-42 pouces. La femelle et les jeunes sont d'un bleu pâle mé- langé de verdâtre, avec le dessous blanc jaunâtre. A l'automne leurs couleurs ont moins d'éclat. Cette espèce, qui se montre quelquefois dans Ontario, pourrait bien aussi se rencontrer dans notre province. Sa ponte est de 4 œufs d'un blanc de crème maculés de brun roux. 5. La Fauvette à croupion jaune. Dendrœca coronata, Gr. Motacilla, L. Sylvia, Wils. — Vulg. Angl. Yellow-rumped Warhler. — Une tache d'un beau jaune orange au centre de la couronne, sur le croupion et les côtés de la poitrine au-dessous de l'aile ; d'un gris bleuâtre en dessus et rayé de noir ; côtés de la tête noirs ; dessous blanc avec la poitrine et les im — 35 — côtés presque noirs ; le ventre et le menton imma- culés ; la paupière inférieure et une ligne superci- liaire blanches; ailes et queue brunes; deux barres blanches sur les ailes et une tache de même couleur aux trois rectrices latérales. Longueur 5^ ; ailes 3 ; queue 21 pouces. A l'automne, le mâle ressemble à la femelle dont les couleurs sont moins vives ; le bleu est pâle ou même brun. Le plumage dos jeunes varie beau- coup, mais le jaune est constant chez tous les indi- vidus. Cette espèce, dans ses migrations de prin- temps et d'automne, voyage par bandes ; elle est une de celles qui nous arrivent les premières, et elle s'en retourne la dernière, après avoir été faire sa ponte vers k nord. Ses œufs au nombre de 3 ou 4 sont d'un blanc de crème, tachetés de biun et de rouge au gros bout. 6. La Fauvette de Blackburn. Dendrœca Black- hurniag, Bd. Si/lvia parus^ Wils. — Vulg. Angl. Black- burnlan Warbler. — Une tache oblongue sur le milieu de la couronne ; les côtés de la tête, du cou et toute la gorge, d'un beau rouge orangé ; dessus noir avec quelques stries jaunâtres ; une large barre noire traverse l'œil, renfermant une tache orange sur la paupière inférieure ; le reste du dessous blanc jaunâtre avec stries noires sur les côtés ; rectrices extérieures presque toutes blanches et une large barre de même couleur sur les ailes. Longueur 5J ; ailes 21 ; queue 21 pouces. il \\'\\ 11 36 — it Les couleurs de la femelle sont beaucoup plus pâles. Le noir du mâle devient presque gris chez elle, et le rouge orangé est d'un jaune terne. Les jeunes ressemblent à la femelle. Cette espèce est sans contredit la plus belle de toutes celles qui nous visitent. Elle est peu commune ; je n'en ai encore rencontré que quelques spécimens. Elle niche dans les broussailles et pond 3 ou 4 œufs blancs, faiblement maculés de rouge au gros bout. 7. La Fauvette rayée. Dendrœca striata, Bd. Syl- via autiimnalis, Wils. — Vulg. Fr. Fauvette à tête noire; Angl. Black-poll irar^^cr.— Couronne toute noire ; parties supérieures avec nombreuses stries de noir et de cendré olivâtre ; ailes et queue brunes avec deux barres blanches sur les })remières et une tache de même couleur sur les rectrices extérieures ; pri maires bordées d'olive ; les côtés de la tête au-dessous des yeux, blancs, ainsi (pu toutes les parties infé- rieures; une ligne de stries noires part du bec, descend sur les côtés de la gorge et du cou pour se continuer plus hirgc sur les côtés du corps, jusqu'à la queue ; mandibule supérieure noire ; l'inférieure et les pieds, couleur de chair ou jaune pâle. Lon- gueur 5J-5i} ; ailes 2il-3; queue 2-21 pouces. La lem''^.o a toutes les parties supérieures, y compris la couronne, d'un bleu verdâtre avec stries noires; le dessous est légèrement teinté de jaune oHve antérieurement; les stries sont plus fines et plus rares que chez le mâle. Les jeunes lui ressemblent, mais le dessus est d'un olive verdâtre plus claih ■■"i'';*'., :.''-.ftilkKt;^iutl«^;&t.Ji'-ie.ï — 37 — On rencontre rarement cette Fauvette dans nos bois. Elle niche dans les buissons et pond 4 œufs d'un blanc grisâtre, fortement maculés de brun et de pourpre. 8. La Fauvette à poitrine baie. Dendrœca cas- tanea, Bd. — Vulg. Angl. Bay-hreasted Warbler. — Front et côtés de la tête noirs ; couronne rouge brun foncé, avec le dos olive grisâtre, strié de noir ; deux barres blanches sur les ailes et une tache de même couleur sur les plumes latérales de la queue ; une large tache châtain clair occupe le menton, la gorge et s'étend sur les côtés du corps jusqu'à la queue ; le reste des parties inférieures est blanc jau- nâtre, ainsi que les côtés du cou en arrière des oreilles ; bec et pieds noirâtres. Longueur 5 ; ailes '^2 ; queue 22 pouces. Les couleurs de la femelle sont plus olivâtres [Ue elles du mâle ; le châtain de la couronne et celui de la poitrine ne laisse chez elle que de légères traces. Les jeunes ont beaucoup de ressemblance avec ceux de la D. striata ; cependant les couleurs de ces der- niers sont généralement plus claires en dessous. Cette belle Fauvette, quoique rare, se voit au printemps dans nos bois, où elle stationne durant quelques jours avant de se diriger vers le nord pour faire sa ponte. Ses œuis au nombre de 4 à G, sont d'un vert bleuâtre, macules de brun et de lilas. 9. La Fauvette de Pensylvanie. Dendrœca Pen- sylvanica, Bd. — Vulg. Fr. Fauvette aux cotés châ- — 38 I tains ; Angl. Chestnut-sided Warhler. — Dessus rayé de noir et de jaune verdâtre, cendré sur le cou ; couron- ne d'un beau jaune pur, entourée d'une ligne blanche ; un croissant noir irrégulier entre le bec et l'œil, dont une des cornes passe au-dessus de ce dernier et l'autre descend sur le côté de la tête, s'unit à une large barre de couleur noisette qui parcourt tout le côté du corps jusqu'à la queue ; dessous blanc, ainsi que les côtés de la tête et du cou ; queue brune avec taches blanches au bord interne des pennes latérales ; ailes brunes, bordées de gris clair ; les secondaires, de jau- nâtre ; les scapulaires bordées et terminées de jaune pâle. Longueur 5-5] ; ailes 2\ ; queue 2 pouces. Les couleurs de la femelle sont moins prononcées ; le croissant noir est beaucoup plus pâle ou manque même. Les jeunes lui ressemblent. Cette Fauvette, quoique rare, est cependant plus commune que la précédente. Elle va vers le nord faire sa ponte. Ses œufs au nombre de 3 ou 4, sont d'un blanc cendré, tachetés de brun jaunâtre et de lilas. 10. La Fauvette à têt?: cendrée. . Dendrœca maculosa, Bd. — Vulg. Angl. Black and Yellow War- hler.— Couronne gris cendré, bordée par une ligne blanche en arrière de l'œil ; une barre noire part du front, passe au-dessous de l'œil, renferme une taclie blanche sur la paupière inférieure, et se réunit au dos (^ui est noir lustré et teinté d'olive près du croupion ; ce dernier et toutes les parties inférieures sont d'un beau jaune brilhmt, strié de larges taches noires sur la poitrine et le ventre, mt)ins intenses 39 — sur ce dernier; quene noire avec tache blanche au bord interne des pennes latérales ; couvertures cau- dales inférieures blanches ; ailes noirâtres avec deux barres blanches ; bec et pieds noirs. Longueur 5 ; ailes 2i ; queue 2 pouces. La femelle a la couronne teintée d'olive; le noir des côtés de la tête est à peine sensible ; celui du dos se réduit à quelques taches sur un fond olive gri- sâtre ; les taches noires du dessous sont plus petites et plus rares. Les jeunes, qui ressemblent à la femelle, n'ont ni noir sur le côté de la tête, ni tache on dessous. La couleur jaune demeure chez tous les individus. On rencontre assez souvent cette jolie espèce qui couve dans nos bois. La femelle pond 4 œufs blanc cendre, tache- tés de brun et de lilas. n. La Fauvette à couronne noire. Dcndrœca tlnlgra, Bd. Si/lDia maritlma, Wils. — Vulg. Angl. Cape M->f. un — 43 — avec de la mousse, des herbes fines et du crin. Sa ponte est de 4 œufs d'un blanc rose, ponc- tués de brun roux. 7. Genre OPORORNIS. Baird. 1. La Fauvettp: du Connecticuï. Oporornis agi- lis, Bd. Sj/lvid, Wils. Trichas, Nuit. — Vulg. Angl. Con-. necticut Wai'bler. — Dessus vert olive, cendré sur la tête ; ailes et queue sans taches, bordées d'olive ; menton, gorge et poitrine d'un cendré brunâtre, le reste du dessous jaune teinté d'olive sur les côtés ; un cercle blanchâtre entoure l'œil ; mandibule infé- rieure et pieds d'un jaunâtre pâle. Longueur 62 ; ailes 2 i ; queue 2 pouces. Sexes semblables. ' A l'arrière-saison, le dessus est olive presque uni- forme. Cette Fauvette, qui est rare même aux Etats- Unis, visite le Canada, paraît-il. Elle a beau- coup d'analogie, quant au plumage, avec la G. philadelphia. Elle se plaît dans les buissons et lés broussailles. 2. La Fauvette nu Kentucky. Oporornis jor- mosus, Bd. — Vulg. Angl. Kentucky Warbler. — Parties supérieures, d'un olive verdâtre clair ; couronne noire séparée par une ligne sui)erciliaire d'un jaune bril- lant qui entoure l'œil en arrière ; une large barre noire part du bec et s'étend sur les côtés du cou ; ailes et queue sans taches, bordées d'olive ; |)ied8 couleur de ciiair ; dessous jaune brillant, teinté d'o- live sur lés côtés. Longueur 5] ; ailes 2'i-8 ; queue 2-2} pouces. Sexes send)Uibles. i — 44 — A l'automne, les plumes noires de la couronne sont bordées de gris ; ce même noir chez les jeunes est moins foncé. Cette espèce est rare en Canada. 8. Genre GEOTHLYPIS. Cabanis. 1. La Fauvette Trichas. Geothlypi trichas, Cab. Sylvia^ Aud. — Vulg. Angl. Maryland yellow throat. — Parties supérieures vert olive, plus foncé sur la tête et le cou ; une large bande noire au front, tra- verse l'œil et descend sur le côté du cou ; elle est bordée en dessus de grisâtre ; ailes et queue sans taches, bordées de vert olive ; bord de l'aile et cou- vertures inférieures de la queue, d'un jaune brillant; ventre gris blanc ; bec et pieds noirs. Longueur 4i-5; ailes 21 ; queue 21 pouces. Les couleurs de la femelle sont plus pâles, la bande noire du mâle est remplacée chez elle par les cou- leurs du dos. Les jeunes lui ressemblent. Cette jolie Fauvette est une des plus com- munes. On la rencontre partout, il n'est pas de savanes, de buissons, si petits qu'ils soient, qui n'en renferment au moins quelques cou- ples. Elle est d'une gaieté et d'une agilité remarquables, sans cesse occupée à explor'^r son petit canton, à la recherche de larves et d'insectes. Lorsque le mâle commence sa chansonnette, il s'élève parfois à quelques pieds.au-dessus des hautes branches, et se laisse retomber ensuite, pour la terminer sous la feuillée. Sa chanson, qu'il répète trois ou quatre fois avec précipitation, peut se rendre par ces mots : sil-su-huit. — 45 La femelle pond 4 œufs blancs maculés de roux, 2. La Fauvette de Philadelphie. Geothlypi» philadelphia, Baird. Sylvia, Wils. — Vulg. Angl. Mourn- ing Warbler. — Dessus olive, passant au cendré sur la tête ; ailes et queue sans taches, bordées d'olive ; plumes de la gorge et de la poitrine noires, bordées de gris cendré, toutes noires chez les plus âgés et ayant l'apparimce d'un oiseau portant un crepej pas de blanc autour des yeux; dessous jaune clair ; mandibule inférieure et pieds, couleur de chair. Lon- gueur 5i-5i ; ailes et queue '2\ pouces. Les jeunes ont peu ou point de cendré sur la tête et sont sans plumes noires à la poitrine. Cette espèce est très rare et se tient presque toujouris cachée dans les buissons épais. La femelle pond 4 œufs d'un blanc bleuâtre. 3. La Fauvette de Macgillivray. Geothlypis Macgillivrayl, Bd. Trichas tolmiei, Nutt. — Vulg. Angl.. Macgillivray^s Warbler. — Cette espèce ressemble à la précédente, à l'exception des paupières qui sontblan- ches. Voilà encore une Fauvette qui se montre- rarement en Canada. Elle niche dans dea> buissons et pond 5 œufs de couleur chair. 2. Sous-famille ICTERIIN.E. Bec court, gros, comprimé, non échancré, à sommet et commissure courbés, sans soies à la base ; ailes très rondes et à peine aussi longues que la queue. De — 46 — taille plus forte que toutes les autres Sylvicolidœ. Sexes semblables. Genre ICTERIA. Vieillot. La Fauvette à poitrine jaune. Icteria virens, Bd. /. viridis, Nutt. Pipra polyglotta, Wils. — Vulg. Angl. Ycllow-hreasted Chat. — Parties supérieures d'un vert olive brillant; lores noirs; paupière inférieure et une ligne superciliaire blanches ; ailes et queue sans taches et d'un olive brillant ; dessous jaune d'or, avec le ventre blanc ; bec et pieds noir bleu- âtre. Longueur 7-7 2 ; ailes 3; queue 31 pouces. Cette Fauvette, qui est très rare, niche dans les buissons. Sa ponte est de 4 ou 5 œufs blancs, tachetés de brun roux. 8. Sous-famille SETOPHAGINM. Bec déprimé, beaucoup plus large que haut à la base, échancré et ordinairement recourbé à la pointe J des soies longues et fournies à sa base. Ces oiseaux attrapent les mouches au vol, de la même manière que les Tijrannklœ avec les- quels ils ont beaucoup d'analogie ; mais ces derniers en diffèrent par leurs tarses plus courts et leur nombre supérieur de primaires. 1. Genre MYIODIOCTES. Audubon. 1. La Fauvette mouciierolle mitrée. Mylodioc- ies mitratas, Aud. Sylvla, Nutt. — Vulg. Angl. Hooded Flycatchimi Warhlcr. — Parties supérieures d'un jaune clair ; une large bande jaune au front, traverse l'œil ri 47 "y et descend sur les côtés du cou ; la couronne, un-e- partie du cou en dessus, avec la gorge et la poitrine,, noir lustré, se réunissant près des épaules par une ligne de même couleur; dessous jaune ; ailes et queue brunes bordées d'olive verdâtre ; cette dernière avec du blanc aux pennes extérieures ; pieds jaunes- Longueur 5 ; ailes 21 ; queue 2è pouces. La femelle est sans noir antérieurement. Lew. jeunes lui ressemblent. Cette Fauvette ne se voit que dans Ontario, au printemps, et encore est-elle très rare ; sa patrie semble être les Carolines. Elle niche dans les buissons, et pond 4 ou 5 oeufs d'un blanc sale, tachetés de roux. 2. La Fauvette moucherolle à tête noire. Myiod iodes pusillus, Bp. — Vulg. Angl. Green-black-cap- ped Flycatching Warbler. — Couronne d'un noir bleu- âtre lustré, avec les parties supérieures jaune olive ; le front, les côtés de la tête et le dessous, jaune bril- lant ; ailes et queue sans taches et d'un brun clair, bordées d'olive ; mandibule supérieure noire, l'infé- rieure brun pâle ; pieds bruns. Longueur 41-5 ; ailes 21 ; queue 2 pouces. La femelle et les jeunes sont semblables au mâle ; mais leurs couleurs sont moins vives. Ce Moucherolle, ne visite Ontario que pen- dant les mois de juillet et d'août. 3. La Fauvette moucherolle du Canada. My- iodioctes canadensis, Aud. Muscicapa, L.. Sylvia pardo- lina, Bp. — Vulg. Angl. Canadian Flycatching Warb- 1er. — Dessus bleuâtre cendré avec taches noires ^;* ' /^tdriidiÉaM- rii'itiiTi-afflf 1 ^/,^^ v**, Q \^%^. IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-3) 4^ j^ ///// /# ^ ,/V^^ ù?- &?/ ■i< i/l y. 1.0 l.i IIIM IM IIIM i^ 2.0 1.8 1.25 1.4 16 ■• ■ 6" ► ^m ê /a ^l 'el ^. ei p> ^' :'' // O^M //À /À Photographie Sciences Corporation 33 WEST MAIN STREET WEBSTER, N V 14580 (716) 872-4503 1 &?/ 1 !l ■•;3i II ( } f i 1^ ■ >■ > \ — 48 - - lancéolées sur la couronne, plus prononcées sur le front ; les paupières et une ligne superciliaire en avant de l'œil, jaunes ; les joues, une ligne sur le côté du cou, avec une série de taches sur la partie supé- rieure de la poitrine, noires ; dessous jaune brillant ; couvertures inférieures de la queue, blanches ; ailes et queue sans taches ; pieds couleur de chair. Lon- gueur 5 2 ; ailes 21 ; queue 2} pouces. Les couleurs chez la femelle et les jeunes sont un peu plus obscures que chez le mâle, et le dos est légèrement teinté d'olive. Cette espèce se montre très rarement dans notre province, quoiqu'elle soit commune dans celle d'Ontario. Quelques individus cependant ont été tués au printemps dernier, près de Québec. La femelle niche dans les branches inférieu- res des arbres et pond 4 œufs blanc cendré, maculés de lilas et de brun. 4. La Fauvette moucherolle à petite tête. Mylodloctes iiihiutm, Afascicapa minuta^ Wils. — Vulg. Angl. Small-headed Flycatcher. — Cette espèce, men- tionnée ])ar quelques naturalistes, ne se retrouve plus maintenant. On l'a classée dans le genre Myiodi- octes ; mais d'après la description qu'en donne Wilson, elle irait avec plus de raison dans celui de Dendrœca, puisqu'il dit (jue cette esi)èce porto deux barres blanches sur les ailes, caractère inconnu chez les Myiodioctes. Il n'y a aucun doute, comme le })ense aussi le Dr Couca, que c'est la D. pinus, dans son changement de plumage. — 49 — 2. Genre SETOPHAQA. Swainson. La Fauvette moucherolle dorée. Setophaga niticilla, Sw. Muscicapa, L. — Vulg. Angl. Redstart. — D'un noir bleuâtre lustré, avec le ventre et la région anale, blancs ; les côtés de la poitrine, la base des rémiges et celle des rectrices, à l'exception des deux du centre, d'un beau rouge orange ou rouge flamme ; le ventre est teinté de cette dernière couleur. Lon- gueur 5è ; ailes et queue 2è pouces. La femelle a la tête et le dos olivâtres, avec le dessous blanc ; les ailes et la queue noirâtres ; le rouge orange du mâle est remi)lacé chez elle par du jaune. Les jeunes lui ressemblent généralement à l'automne. Ce n'est qu'au deuxième printemps que le jeune mâle revêt la livrée des adultes. On rencontre assez fréquemment ce joli Moucherolle dans nos grands bois, où il niche. Il n'a pour tout ramage que les notes ouizzi, ouizzi, qu'il répète à quelques secondes d'inter- valle, lorsqu'il cherche, la queue tendue, les insectes sur les branches. Sa ponte est de 4 œafs blancs, tachetés de gris. 11. Famille TANAGRID/E. Tangaras. Primaires 9; tarses scutellés ; bec renflé, i)rcsque droit, légèrement échancré à la pointe, avec un lobe médian aigu; iris brun. ^^^^^ ivbTc ""''"'**»^. i m — 50 — Les Tangaras sont des oiseaux qui habitent les grands bois, se nourrissant d'insectes et de baies. Le plumage, chez les mâles, est d'un rouge éclatant. t'f i Genre PYRANGA. Vieillot. 1. Le Tangara écarlate. Pyranga rubra, V. Ta- nagra rubra, L. — Vulg. Angl. Scarlet Tanager. — Un beau rouge écarlate recouvre tout le corps, à l'excep- tion des ailes, de la queue, du bec et des pieds, qui sont noirs. Longueur 7-7^ ; ailes 4 ; queue 3 pouces. La femelle a les parties supérieures vert olive et le dessous jaune verdâtre ; les ailes et la queue brunes et bordées d'olive. Les jeunes mâles qui d'a- bord ressemblent à la femelle, se montrent plus tard avec un plumage varié de rouge, de vert et de noir. La belle livrée de cet oiseau en fait, pendant l'été, un des hôtes les plus remarquables de nos forêts. Ce joli Tangara ne se voit que très ra- rement aux environs de Québec ; mais il est beaucoup plus commun dans Ontario et même à Montréal. La femelle niche dans les arbres et pond 3 ou 4 œufs blanc verdâtre, tachetés de pourpre brun. 2. Le Tangara vermillon. Pyranga asstiva, V. — Vulg. Fr. Le roi des oiseaux ; Angl. Summer red Bird. — Manteau rouge rose ou vermillon y compris les ailes et la queue dont les pennes sont brunes à l'intérieur ; bec jaunâtre pâle; pieds noirs. Môme taille que le précédent. — 51 — La femelle est olive brun en dessus et jaune bru- nâtre en dessous. Les très jeunes mâles ressemblent à la femelle ; leur plumage devient ensuite varié de rouge et de vert, mais sans noir. Cette femelle a beaucoup de ressemblance avec celle de l'espèce précédente ; le verdâtre et le jau- nâtre du rubra sont cependant beaucoup plus purs. Ce magnifique Tangara, nommé par les pay- sans le roi (les oiseaux, ne le cède en rien à son congénère, sous le rapport du plumage. Mais il nous est rarement donné de le rencontrer en Canada ; car ce n'est qu'accidentellement qu'il s'y montre. Il préfère les contrées brûlantes des états du sud. La femelle niche dans les arb^e? et Dond 4 œufs pointillés et tachetés de brun roux. 12. Famille HIRUND1NID/E. Hirondelles. ]^ec court, déprimé, très large à la base, à com- missure se prolongeant jusqu'au dessous des yeux ; narines basales, arrondies, à demi fermées ; ailes très longues, aiguës, de 9 primaires ; la Ire égale ou dé- passant la seconde ; queue ordinairement très four- cliue, de 12 pennes ; tarses scutellcs, ordinairement plus courts que les doigts latéraux ; doigt externe soudé à sa base avec le médian ; bec et pieds hoirs ; iris brun. ('ette famille, ainsi que celles des Oypselidœ et des Ctijyrimulgidœ, formaient autrefois le groupe des Fût- sirostres. — 62 — Les Hirondelles sont les oiseaux les plus ré- pandus et les plus aimés de tous ceux qui nous visitent durant la belle saison. Leur vol gracieux, leur agréable babil, leur sociabilité et surtout les services immenses qu'elles rendent à l'agriculture, les ont fait considérer de tout temps comme les amies de l'homme ; aussi aime- t-il, au printemps, à voir leur retour lui annon- cer celui de la belle saison. Les Hirondelles de leur côté, se plaisent dans les lieux habités par lui, tant à cause du nombre prodigieux d'in- sectes qu'elles y rencontrent, attirés par la présence des animaux de ferme, que de la faci- lité qu'elles trouvent à bâtir leurs nids sous le toit des maisons et des granges. A raison de leurs pieds grêles et courts, les Hirondelles sont peu proj^res' à la marche ; leur allure est lente et indécise. Mais en com- pensation elles sont bien constituées pour le vol ; aussi les voit-on durant des heures entières, se balancer avec grâce au-dessus de nos têtes, décrivant mille contours fugitifs, mille circuits bizarres, et lançant de tous côtés- leurs cris joyeux. Leur nourriture exclusive consiste en insectes ailés qu'elles happent en volant, dans leur large bec ; elles les recherchent, suivant la diversité du temps, soit dans les hautes régions de l'air, ou dans les couches inférieures de l'at- mosphère, variant ainsi leurs évolutions selon la direction de l'insecte qu'elles poursuivent. On estime que les Hirondelles peuvent faire facilement de 300 à 400 lieux en 24 heures. Dans les premiers temps de la colonie, elles plaçaient le berceau de leur famille dans des * , — 53 — anfractuosités de' rochers ou dans des arbres creux. 1. Genre HIRUNDO. Linné. 1. L'Hirondelle des (iranges. Hlrundo horreo- ram, Barton. H. rufa, V. H. radica, Aud. — Vulg. Fr. Fig. 7. Hirondelle des grange». Hirondelle rousse ; Aiigl. Barn Swallow. — Dessus bleu d'iicicr lustré ; une bande, de même couleur, en l'at- *^'nue de collier, sur la poitrine ; le front, le menton lelou *'^ ^'^ fî^i'^G noisette foncé ; le reste des parties infé- vent. l'ieures, roussâtre ou chAtain pfde ; ([ueuc fourchue ; l'aire re(^trices latérales très allongées, presque toutes ont une taclie blanche au bord interne; ailes 4^-4^'; queue 2i et 5 pouces. Sexes semblables. Les jeunes sont peu lustrés et leur queue est à peine fourchue. I 54 — I??' U' •I ' k i 1 " •i ■ ■ : i ifl ; ■■:^ ■ m t 1. •nu. !.; - t;l|! r ■■ Ah ■ • Ilfi - !:!" - . ' 1 ''' , Cette Hirondelle nous arrive à la fin d'avril, pour nous quitter aux derniers jours d'août. Elle fixe son nid sous les corniches, les rebords des toits, ou même à l'intérieur des gi tnges, lors- qu'elle peut y pénétrer ; elle le construit avec de la boue, mélangée de quelques brins d'herbe, pour le mieux soutenir, ne laissant qu'une pe- tite ouverture sur le côté, et le tapisse à l'inté- rieur de "duvet et de plumes, que les basses- cours lui offrent en abondance. Ce même nid la voit revenir chaque printemps pour faire sa ponte. Cette espèce est très commune en certains en- droits. Il n'est pas rare devoir à la campagne une file de vingt à trente nids disposés tout près les uns des autres, et dont les possesseurs vivent entre eux dans une parfaite intelligence. La femelle pond 5 œufs blancs, lavés de roux. 2. L'Hirondelle à front blanc Hirundo luni- fronSy Say. Petrochelidon, Cab. — -Vulg. Fr. Hirondelle des rochers; Angl. Cliff Swallow. — Une tache sur la gorge et les parties supérieures, bleu d'acier et lustré ; front blanchâtre ou l)run ; croupion roussâtre ; le menton, la gorge et les côtés de la tête, noisette ; la poitrine, les côtés, avec un collier sur le cou, gris roussâtre ; ventre blanc. Longueur 5 ; ailes 4d ; queue 2} pouces. Sexes semblables. Cette espèce est aussi commune et même plus que la précédente dans certaines localités ; elle a absolument les mêmes mœurs. A l'au- tomne, on la voit garnir en rang serré, le toit des granges ou les fils télégraphiques, à l'ex emple de ses congénères, et partir après quel- — 55 — ques jours de réunion, pour des contrées plus chaudes. Ses œufs, au nombre de 4 ou 5, sont blancs, pointillés de brun roux. 3. L'Hirondelle bicolore. Hirundo bicolor, V. H. viridis, Wils. Tachycineta, Cs. — Vulg. Fr. Hiron- delle à ventre blanc ; Angl. White-bellied Swallow. — Dassus noir lustré métallique, à reflets verdâtres ; dessous entièrement blanc ; queue à peine fourchue. Longueur 6-6 J ; ailes 5 ; queue 21 pouces. Les couleurs de la femelle sont moins lustrées que celles du mâle. Les jeunes ont peu de reflets. Comme la précédente, cette espèce est aussi très commune dans certains endroits. Elle se plaît dans nos villes, où plusieurs couvent sous les toits et dans de petites maisonnettes qu'on leur érige, lorsque les Moineaux ne s'en empa- rent pas par le droit du plus fort. Plusieurs même couvent dans des trous qu'elles se pra- tiquent au-dessous du gazon qui recouvre nos murs. Ses œufs, au nombre de 5, sont blancs. 2. Genre COTYLE. Boie. L'Hirondelle des rivages. Cotyle riparia, Boie. Hirundo, L. — Vulg. Angl. Bank Swallow. — Dessus et une bande pectorale, d'un gris brun peu lustré ; des- sous blanc, teinté de brun sur les côtés. Longueur 4^-4^ ; ailes 33-4 ; queue 2 pouces. Sexes semblables. Cette Hirondelle, qui est la plus petite, se ren- contre par bandes nombreuses, partout où les iill TT- U ni — 56 — rives escarpées et sablonneuses du St-Laurent, lui offrent un abri contre l'homme et une faci- lité de construire son nid, qu'elle enfonce dans le sable jusqu'à deux pieds de profondeur. Ce nid est composé de paille et de plumes d'oi- seaux. La femelle y dépose 5 œufs blancs. 3. GenrePROGUE. Boie. L'Hirondelle pourpre. Prague purpurea, Boie Hirundo, L. — Vulg. Fr. Hirondelle bleue ; Angl. Pur- ple Martin. — Bec court, fort, un peu recourbé à l'ex- trémité ; narines basales, latérales et rondes. Tout le corps d'un beau bleu d'acier à reflets pourpres et violets ; queue fourchue Longueur 7 ) ailes 6 ; queue 31 pouces. La femelle a le dessous gris noirâtre, presque blanc sous le ventre, et le dos moins lustré que le mâle. Les jeunes lui ressemblent. Cette belle Hirondelle, la plus grosse de la famille, est commune et semble préférer les villes pour y établir son nid. Elle est une des dernières qui nous laissent à l'automne. La femelle pond 5 œufs blancs, immaculés. 13. Famille AMPELIO/E. Ampélides. Bec court, très déprimé, large à la base avec une ^cliancrure à la pointe, et s'ouvrant presque jusqu'aux yeux ; doigts médian et externe unis à leur base ; tarses écailleux en avant. Sexes semblables. mm — 57 — Sous-Jamille AMPELINjE. Tête ornée d'une huppe ; bec comme ci-dessus ; narines basales presque entièrement cachées par des plumes veloutées ; ailes longues de 10 primaires ; Ire très courte ; bout de l'aile formé par la 3e ; le& secondaires et quelquefois la queue terminées par des appendices cornés rouges ; queue courte, carrée ; l)ieds faibles ; tarses plus courts que le doigt mé- dian ; iris brun ; bec et pieds noirs. Ce n'est qu'au deuxième printemps que les jt ânes ont du rouge aux ailes. Ces oiseaux se nourrissent d'insectes, de baies^ et d'autres fruits tendres. Genre AMPELIS. Linné . 1. Le Jaseur du cèdre. Ampelis cedrorum, Bd. A. garrulus, L. A. Ame ricana, Wils. — Vulg. Fr. Ré- collet; Mangeur de cerises ; Angl. Cedar Bird; Cher- ry-Bird. — Tête avec la huppe roux olivâtre ; cette couleur s'étend sur la poitrine, le cou et le dos, mais elle est plus foncée sur ce dernier, et devient jaunâtre aux parties inférieures ; queue brun de plomb, termi- née de jaune ; ses couvertures inférieures blanchâtres ; ailes brunes avec presque toutes les secondaires ter- minées d'une excroissance cornée rouge, ayant l'ap-^ parence de la cire à cacheter; quelques primaires lisérées de blanchâtre ; une barre d'un noir velouté passe sur le front et traverse l'œil, elle est bordée de blanc en dessous près du bec. Longueur 6-7 ; aile» 3i ; queue 2j pouces. — 58 — ^||iî| Le Jaseur du cèdre, qui ne jase pas, est d'un caractère mélancolique et silencieux, ne faisant entendre pour tout ramage, que cette faible note : zi, zi, zi. On ne sait pour quelle raison ce nom lui a été appliqué puisqu'il n'a qu'un cri bien faible. Il aime la compagnie de ses sembla- bles et ne voyage qu'en société. Son régime sem- ble être plutôt frugivore qu'insectivore ; aussi voit-on souvent cet oiseau, d'une gourmandise sans exemple, s'abattre dans les vergers et con- sommer en peu de temps une quantité prodigi- euse de fruits, et cela au grand mécontentement de l'Horticulteur. Ce Jaseur ne dédaigne pas nonplus,au printemps, les fleurs des arbres frui- tiers. Il est peu farouche ; si on le chasse, il re- viendra un instant après continuer ses dépré- dations. Le nom de Récollet qu'on lui donne, vient sans doute de la ressemblance de sa huppe avec le capuchon que portent les religieux de cet ordre. Il niche dans les cèdres et les arbriseaux ; sa ponte est de 5 œufs d'un bleu léger, maculés de noir et de pourpre brun. 2. Le Jaseur de Bohême. Ampelis garrulus, L, Bombycilla, Aud. — Vulg. Angl. Bohemian Waxwing.—^ Huppe d'un brun cendré avec une légère teinte d'o- rangé ; cette dernière couleur s'étend sur les côtés de la tête et du cou ; les parties postérieures et surtout les couvertures supérieures de la queue, gris de plomb ; le menton, avec une ligne au front se prolongeant sur les côtés de la tête à travers l'œii jusqu'à l'occiput, noir velours ; partie antérieure de la huppe et cou- — 59 — vertures caudales inférieures, rouge brun ; queue l)rune avec bande terminale jaune ; ailes d'un brun plombé ; les primaires portent une barre blanche ou jaunâtre à l'extrémité extérieure ; secondaires termi- nées d'un appendice rouge comme chez le précédent. Tiongueur 7-8 ; ailes 4i ; queue 3 pouces. Cet oiseau est rare et nous visite seulement à l'automne et au printemps ; il a les mêmes ha- bitudes que son congénère. 14. Famille VIREONID/E. Viréos. Bec fort, plus court que la tête, comprimé,^éclian- cré et crochu à la pointe ; soies à la base de la com- missure ; doigts unis entre eux à leur base ; tarse& égaux ou plus longs que le doigt médian, scutellés en avant ; ailes ordinaires de 10 primaires ; la Ire à peu près la moitié de la seconde en longueur, ou |)lus courte, ou même paraissant manquer. On peut facilement distinguer ces oiseaux de ceux des familles dont les doigts sont également unis à leur base, par la forme caractéristique de leur bec. Leur plumage en dessus est plus ou moins olivâtre, et parfois teinté de gris ou de plombé. Les sexes sont toujours semblables. Ces oiseaux sont éminemment insectivores, et sont presque tous des chanteurs remarquables ; ils nous arrivent avec la saison des chaleurs et s'en retournent aussitôt qu'elle est passée. La femelle se confectionne un gentil petit nid, semblable à ceux des Fauvettes, qu'elle suspend à la fourche d'une branche d'arbre. 60 — Genre VIREO. Vieillot. Il 1 ' S'^^' i 1 r, 1 .■!■ 1. Le Viréo aux yeux rouges. Vireo olivaceus, V. — Vulg. Angl. Red-eycd Vireo. — Dessus vert olive avec la couronne cendrée et bordée de chaque côté par une ligne noirâtre ; une barre brune traverse l'œil ; une ligne superciliaire et toutes les parties inférieures blanches, teintées d'olive sur les côtés du corps et les couvertures inférieures de la queue ; cette dernière ainsi que les ailes sont brunes, bordées ; ailes 31 ; queue '2'i pouces. En hiver les mâles ont le noir de la tête et le lnun du cou plus pâles ; ce même noir est remplacé cliez la femelle et les jeunes, par les couleurs du dos, et les autres couleurs lont également plus pâles. Comme cet oiseau a les mêmes habitudes que son congénère, on le rencontre aussi en sa compagnie ; mais il est très rare. Il va faire, à la baie d'Hudson, sa ponte, qui est de 6 œufs d'un jaune pâle, tachetés de brun. 8. Genre FASSERCULUS. Bonaparte. Le Pinson de Bavanna. Passerculus savanna, Bp. P. alaudinuSy Bd. — Vulg. Angl. Savanna Spairow — Bec plutôt grêle et aigu ; ])ord de l'aile et une ligne superciliaire jaunâtres ; pas de rouge brun sur les petites couvertures des ailes ; queue non échan crée, à rectrices assez étroites et pointues, sans blanc sur les latérales ; dessus gris brunâtre, strié de noi râtre, de rouge brun et de gris blanchâtre ; ces stries sont plus larges sur le milieu du dos et plus étroites sur le c tre obs( nombre laiu', av( de brun :'ôt('s ray» Loiigueui Oe Pii Cet oiseau, assez commun dans Ontario, n a ,. pas encore ete remarque dans notre province ; l'Li . est essentiellement terrestre et se tient dans 1*^*K!j- ,? plaines. Ce Pinson fait entendre, paraît-il, ^"ËnoU^^" cri tout particulier qui ressemble à celui do 1*1 .a V J* sauterelle. Il niche à terre et pond 4 ou 5 ^^^^Eid'^. n^ blancs, tachetés de brun. Ë„ ''^]-^ ' ^H partu 77 — m 2. Le Pinson de Henslow. Coturniculus Hens- lowi, Bp. — Viilg. Angl. Henslow^s Sparroiv. — Ce Pinson qui ressemble au précédent, est de taille plus petite, mais la queue est plus longue ; les parties supérieu- res plus jaunâtres ; strié de noir sur la poitrine et les côtés. 11 paraît que ce Pinson se rencontre quelque- fois en Canada. rio, na iuce ; il lans les ,t-il, un lui de la' i 5 œufsl 11. Genre AMMODROMUS. Swainson. IjE Pinson à queue ak^ue. Ammodromus cauda" \(utus, Sw. — Vulg. Angl. Sharp-tailed Finch. — Olive grisâtre avec larges stries noirâtres et blanchâtres ; couronne plus brune que le dessus du cou et rayée ule l>run noirâtre, avec une ligne médiane plus fon- i<^ée ; une longue ligne superciliaire et les côtés de la nîio orangé brun, renfermant une tache gris olive li^iir les oreilles ; sans jaune sur les lores ; dessous iliinc, avec les parties antérieures et les côtés teintés | * — 86 — qu'il trouve toute prête, aux insectes qui ne sont pas toujours faciles à saisir ! Le Moineau est naturellement querelleur et chasse de son canton les oiseaux plus faibles que lui. De plus il ne se gêne pas de s'emparer des petites maisonnettes que, dans les cités, l'on érige aux Hirondelles ; ou encore il pond ses œufs dans des nids étrangers, ainsi que je Tai observé dans un nid de Fauvette. Quoique granivore, il détruit pourtant un bon nombre d'insectes ; mais les dommages qu'il cause compensent-ils les services qu'il rend ? L'opinion contraire est soutenue par des naturalistes compétents. Cependant en dépit de ces petites violences, de ces petits rapts, ne nous fait-il pas plaisir de retrouver, lorsque la terre est ensevelie sous un linceul de neige et que toute trace de végé- tation a disparu, que nos bocages sont mornes et silencieux, ne nous fait-il pas plaisir vrai- ment de retrouver encore au milieu de nous, ces chers petits êtres qui, par leur pétulance et leur gaîté, semblent nous faire oublier la mono- tonie des sombres jours de l'hiver. La femelle, dans les villes, niche sous les gouttières des toits ou dans des trous de mu- raille, et sur les arbres, à la campagne. Elle fait plusieurs pontes par an. Ses œufs, au nombre de 6, sont d'un cendré brunâtre, maculés de brun. 18. Genre FASSERELLA. Swainson. Le Pinson fauve. Passerella iliaca, Sw. — Vulg. Angl. Fox Sparrow. — Couleur générale rouge brun ou rouge ] pion, I dos, la dernièi dessoui poitrin rieurei) des tac supérie pieds J£ sonblal Cett^ provin nature Laf( et pon< Bec tK 1. Ll viciana -Vulg sur la j ailes ; blancs blanche Longue \ La fe râtre et diane blanche s i'I — 87 — rouge rouille, plus pur et plus brillant sur le crou- pion, les ailes et la queue ; strié de brun foncé sur le dos, la tête et le cou, et teinté de cendré brun sur ces dernières parties ; deux barres blanchâtres sur l'aile ; dessous blanc avec larges stries de brun roux sur la poitrine et les côtés du corps, plus roussâtres anté- rieurement et se rapprochant de manière à former des taches sur la poitrine et les côtés ; mandibule supérieure noire, l'inférieure presque toute jaune ; pieds jaunâtre pâle ; doigts latéraux très longs. Sexes semblables. Longueur 6|-7i ; ailes etqueue 3 pouces. Cette espèce n'est pas commune dans notre province ; elle habite les buissons et est d'un naturel peu farouche. La femelle niche dans de petits arbrisseaux et pond 4 ou 5 œufs verdâtres, maculés de brun. 19. Genre GUIRACA. Swainson. liée très gros avec soies à la base. 1 . Le Gros-Bec à poitrine rose. Guiraca ludo- viclana, Sw. Goniaphea, Bow. Loxia, L. Fringilla, Aud. — Vulg. Angl. Rose-hreasted Grosbeak. — Rouge carmin sur la poitrine et sur les couvertures inférieures des ailes ; ventre, couvertures de la queue et croupion, blancs ; le reste du corps noir, avec quelques taches blanches sur les ailes et la queue; bec jaunâtre pâle. Longueur 7J-8J; ailes 4; queue 3i pouces. La femelle et les jeunes mâles sont striés de noi- râtre et d'olive brun en dessus, avec une ligne mé- diane sur la couronne et une autre superciliaire, blanches; couvertures supérieures de la queue avec i 1 jfpfe^r pi I ; ' K . * i i ! ■ ::•• f lî^i — 88 — pennes centrales terminées de blanc; dessous blanc plus ou moins teinté et strié de brun ; couvertures intérieures des ailes jaune safran ; bec brun. Voilà un oiseau qui figure fort bien dans une volière ; le beau rouge carmin qui recouvre sa poitrine contraste agréablement avec le noir et le blanc pur dont il est revêtu. Il possède en outre un joli ramage qui le place au premier rang parmi les oiseaux chanteurs. Il n'est pas commun et se tient dans les grands bois. La femelle niche dans les buissons ; pond 3 ou 4 œufs bleu verdâtre, pointillés de brun roux. 2. Le Gros-Bec bleu. Guiraca cserulea, Sw. Go- niaphea, L. — Vulg. Angl. Blue Grosheak. — Manteau d'un beau bleu uniforme avec les plumes de la base du bec, les ailes et la queue noires, teintées de noi- s(îtte à l'extrémité des grandes couvertures alaires; bec de couleur corne. Longueur 6i-7; ailes 3i ; queue 3 pouces. La 'bmelle, qui est plus petite que le mâle, est brune et de couleur plus pâle ou même jaunâtre en dessous, avec deux barres brun blanchâtre sur les ailes. Les jeunes mâles ressemblent d'abord à la femelle ; mais plus tard leur robe se mélange de brun et de bleu. > Ce Grros-Bec, dont la présence n'a pas encore été signalée dans notre province, se voit dans celle d'Ontario. Sa ponte est de 3 ou 4 œufs blanc bleuâtre. Le I (jUla, \ Angl. 1 tête et 1 iiiles et une ligr tante ai queue 2 La fei sous et { Voilà et ses i volière? couleur moins et moin L'Oif l'exposi tro très grands La fe est de 2 Le C. Hp. PU, (-'^(irdinai rose ou tour du les ailes l)runs. I -.^pwfc '; (I — 89 — 20. Genre CYANOSPIZA. Baird. Le Pinson indigo. *Cyanospiza cyanea, Bd. FVin- gllla, Wils. — Vulg. Fr. V Oiseau bleu; le Ministre; Angl. Indigo Bird. — Bleu indigo plus intense sur hi tête et la gorge ; le reste du corps teinté de verdâtre ; ailes et queue brunes bordées de bleu verdâtre ; une ligne noire du bec à l'œil. Cette ligne est cons- tante dans les deux sexes. Longueur 5] ; ailes 2i| ; queue 22 pouces. La femelle est brune, lavée de blanchâtre en des- sous et stviée de brunâtre sur la poitrine et les côtés. Voilà fi -3ore un oiseau qui, par sa belle livrée et ses aimables notes, fait l'ornement de nos volières ; mais il est regrettable que ses belles couleurs, après un séjour de captivité plus ou moins prolongé, deviennent moins brillantes et moins pures. L'Oiseau bleu est commun à Montréal où on l'expose en vente sur les marchés ; il se mon- tre très rarement à Québec et se tient dans les grands bois. La femelle niche dans les buissons ; sa ponte est de 6 œufs bleus, pointillés de pourpre, 21. Genre CARDINALIS. Bonaparte. Le Cardinal de Virginie. Cardinalis virginianvi*, Bp. Pitylus cardinalis, Aud. Loxia, L. — Vulg. Angl. Cardinal Redbird. — Tétc huppée; tout le corps rouge rose ou vermillon avec teinte cendrée sur le dos ; tour du bec et gorge noirs ; queue plus longue que les ailes ; toutes deux rondes; bec rougeâtre; piculs bruns. Longueur 8-9 ; ailes 33 ; queue 4 pouces. |i,i' 11 11 II II Il — 90 — La femelle est brun cendré, plus pâle en dessous^ avec de légères traces de rouge sur la huppe, les ailes^ la queue et les parties inférieu^jps. Le Cardinal est un superbe oiseau qui peut rivaliser avec avantage, tant sous le rapport du chant que sous celui du plumage, avec les oi- seaux de volières européens. Ce magnifique Grros-Bec, cjui est si commun dans le sud des Etats-Unis, ne nous visite qu'à de rares inter- valles. La femelle niche dans les arbrisseaux et pond 4 œufs d'un blanc sale, finement pointillés d'olive brun. 22. Genre PIPILO. Vieillot. Le Pinson aux yeux rouges. Fipilo erythroph- thalmus, V. — Vulg. Angl. Towhee Bunting ; Chewink. — Couleur générale noire, avec le ventre blanc et les côtés noisette ; primaires et quelques secondaires^ bordées de blanc ; région anale brun fauve ; rectrices 'latérales, blanches dans la moitié terminale et tout le côté extérieur, ainsi que les trois suivantes blan- ches aussi à l'extrémité ; })ieds jaunâtre pâle ; iris rouge chez l'adulte, blanc de crème chez les jeunes, et ordinairement chez les adultes en hiver. Longueur 81 ; ailes 3^ rondes; queue 4 pouces. La couleur noire du mâle est remplacée chez la femelle par un beau brun, le reste est semblable. Les jeunes sont striés de brun et de noirâtre en des- sus, avec les parties inférieures blancliâtres, teintées de brun et striées de noirâtre. ven Bl run olivâtre foncé avec la tête un peu plus brune dont les plumes sont presque noires au centre ; ailes et queue noirâtres, sans barres, à l'exception des couvertures alaires qui sont terminées de brun gri- sâtre ; quelques rémiges bordées de blanchâtre ; menton, gorge, ventre, région anale et une ligne au milieu de la poitrine, blancs, teintés de jaunâtre ; pieds et mandibule supérieure noirs, l'inférieure presque jaunâtre ; ailes pointues ; 2e rémige la plus longue, la 4e la plus courte. Longueur 7-8 ; ailes 3-4i ; queue 3 pouces. Ce Moucherolle n'a pas encore été observé dans notre province. Sa ponte est de 3 ou 4 œufs blanc de crème, maculés de brun roux. M h ' 5. Genre EMPIDONAX. Cabanis. 1. Le Moucherolle d'Acadie. Empidonax aca- dims, Bd, Muscicapa, Gm. M. guerula, Wils. Tyran- — 110 — II il r |r i -■■i m ■ nus, Niitt. — Vulg. Angl. Acadian Flycatcher. — Dessus vert olive uniforme, avec la couronne munie d'une petite huppe dont les plumes sont brunes au centre ; un cercle jaunâtre entoure l'œil; ailes brunes avec l'extrémité des couvertures et le bord des rémiges inférieures, jaune blancliâtre pâle; dessous blan- châtre teinté d'olive grisâtre sur les côtés antérieu- rement, cette teinte traverse presque la poitrine, elle est jaunâtre aux côtés postérieurs et au bas ventre ; queue brune ; pieds et mandibule supéri- eure, noirs; l'inférieure, plus pâle; Ire primaire beaucoup plus longue que la 6e ; 2e, 3e et 4e pres- que égales entre elles et beaucoup plus longues que la Ire et la 5e. Longueur ôi-Gl ; ailes 2|-3 ; queue 2i-3| pouces. Ce Moucherolle, qui est très rare dans notre province, devient vers le milieu de l'été, d'une couleur plus foncée. Les jeunes tirent sur le jaune brunâtre. Il pond 4 œufs blanc crème avec taches irré- gulières brunâtres. 2. Le Moucherolle de Tratll. Empidonax Traillii, Bd. — Vulg. Angl. TraiW s Flycatcher. — Dessus olive brun, avec teinte plus claire sur le croupion ; plumes de la couronne brunes au centre ; bord des rémiges inférieures avec l'extrémité des couver- tuics alaires, blanc grisâtre, légèrement teintés de jaunâtre; dessous comme dans l'espèce précédente, un peu plus foncé cependant ; la teinte olive grisâtre traverse la poitrine ; pieds et mandibule supérieure noirs, l'inférieure jaunâtre pâle ; 2e, 3e et 4e rémiges n — iu- les plus longues comme dans Vacadicus, mais la 5e pas aussi courte. Longueur 51-6; ailes 2f-2| ; queue • 21 pouces. La présence de ce Gobe-Mouches n'a pas en- core été remarquée dans notre province. La femelle pond 4 œufs blanc de crème avec taches brunes. 3. Le petit Moucherolle. Enipidonax minimuSy Bp. — Vulg. Angl. Least Flycatcher. — Plus petit et ressemblant beaucoup au précédent, mais plutôt olive 'gris, qu'olive brun ; l'anneau autour de l'œil, la région lorale et les barres des ailes, blanc grisâtre ; toutes les parties antérieures lavées de cendré ; man- dibule inférieure brune, la supérieure et les pieds, noirs; 5e rémige un peu plus courte que la 4e ; bec à peine h pouce. Longueur 5-5^ ; ailes 2:] ; queue 2! pouces. Ce petit Moucherolle se rencontre à Québec, mais il est peu commvm ; il affectionne les vergers, les bords ombragés des ruisseaux et des chemins, qu'il préfère aux épaisses forêts. Sa ponte est de 4 œufs blancs. 4. Le Moucherolle à ventre .jaune. Empidonax flfiviventris, Bd. — Vulg. Angl. Yellow-heUied Flycatcher. — Dessus vert olive clair, uniforme, un peu plus brillant que chez Vacadicm ; barres des ailes et cercle autour de l'œil, jaune; mandibule inférieure jaune ; Ire rémige aussi longue que la 6e ; dessous jaune, teinté sur la partie antérieure et les cô'6.^ delà même couleur que celle du doj. -'112 — Cet oiseau ne se montre dans la province qu'à de rares intervalles. Ses œufs au nombre de 4, sont blancs. 2. Ordre PIOARI..E. OISEAUX PICARIENS. Cet ordre renferme un groupe d'oiseaux qui, par leurs caractères anatomiques variés, ne peuvent entrer dans les autres ordres, et même sont peu sus- ceptibles d'une définition commune à toutes les espèces qui le composent. Cependant on peut les re- connaître par quelques caractères communs entre eux, en même temps que négatifs, des Passereaux, avec lesquels ils étaient réunis, à l'exception des Grimpeurs. D'après Sundervall, ils manquent de certaines particularités dans les muscles fléchisseurs des doigts, que l'on rencontre dans les Passereaux. La forme des pieds varie beaucoup, un des doigts laté- raux peut se tourner en arrière et le quatrième est apte, presque toujours, à se porter en avant. L'en- veloppe des tarses n'est jamais entière postérieure- ment ; l'ongle du doigt postérieur est plus petit, ou pas plus long que celui du troisième doigt. Les ailes, très variables i:ans leurs formes, offrent 10 primaires, dont la Ire n'est jamais très courte ; les grandes cou- vertures des ailes ont au moins, en longueur, la moi- tié des secondaires qu'elles recouvrent à l'exception des Picidcs; la queue, comme les ailes, est très variable, étant de 9 pennes, quelquefois 8 ; les Pics en possèdent 12, dont une paire est très courte ; les m — 113 — Martins-Pêcheui'H et quelques autres en ont égale- ment 12. Les mœurs de ces oiseaux sont très variées : ainsi les uns passent leur vie au bord do l'eau, guettant, pour s'en repaître, le petit poisson qui nage à la surface ; les autres viennent se nourrir du petit coléoptère qui s'enfonce dans la corolle des fleurs de nos jardins ; d'autres demeurent presque constamment dans les épais- ses forêts, vivant d'insectes et de baies, ou encore perforant, avec leur bec robuste l'écorce et même les troncs d'arbres pour en extraire les larves qui y ont établi domicile ; d'autres enfin ont l'espace pour partage, et poursuivent sans cesse les insectes, soit en rasant la cime des arbres, soit en s'élevant dans les couches supé- rieures de l'atmosphère. La manière dont ces oiseaux font leurs nids» et l'endroit où ils l'installent ne sont pas moins variés ni curieux, comme on le verra plus loin 1. Sous-ordre, CYPSELI. OISEAUX CYPSÉLIFORMES Ailes longues et pointues ; vol puissant ; pieds ex- trêmement petits et grêles ; pouce quelquefois versa- tile ou disposé plus haut que les doigts antérieurs ; CCS derniers fréquemment unis à leur base, et man- quant parfois du nombre ordinaire de phalanges • 1 V. î 1'" V ï! m 1 i ' ; ■f: W' if Il ' fi [6 ■ w i j 1 i i II j 1 . i 1 ' ! 1 '."' i — 114 — lectrices 10. On appelle bec ténuirostre celui des Trochilides et fissirostre celui des Caprimulgides et des Cypsélides ; cette dernière forme ressemble au bec des Hirondelles. 1. Famille CAPRIMULGIO/E. Engoulevents. Bec très petit, déprimé, triangulaire lorsqu'il est vu en dessus, avec une large ouverture se prolongeant jusque au-dessous des yeux, et ordinairement pourvu de soies à la base ; narines basales^ tubuleuses ; tête grosse, aplatie ; oreilles et yeux gros ; ailes plus ou moins allongées et pointues, de 10 primaires ; queue de 10 pennes ; pieds extrêmement petits ; tarses co'Trts en partie emplumés ; doigts antérieurs réunis à leur base par une membrane ; le 4c pouvant se porter plus ou moins sur le côté. Sous-famille CAPRIMULGINJE. Tarses très courts, emplumés, doigts unis à leur base; le 4e très court, plus élevé que les autres, semi-latéral ; doigt externe de 4 phalanges ; ong.Ie du médian pectine ; plumage mou et soyeux ; iris brun. 1, Genre ANTROSTOMUS. Gould. L'Engoulevent criard. Antrostomus voHferus, Bp. Caprimulgus, Wils.— Vulg. Fr. Pomme-pourrie; Angl. Whippoorwill ; Night-jar. — Soies simples et lon- gues à la base du bec ; parties supérieures mélangées de gris, de noir, de blanchâtre et de brun jaunâtre, — 115 — avec de larges stries noires sur la tête et le dos ; dessous tacheté de brun roux ^^t de blanchâtre ; une barre blanche à travers la poitrine, elle est d'un brun jaunâtre chez la femelle ; ailes avec taches rous- ses ; 1 ectrices latérales noires, terminées de blanc chez le mâle et de brun roux chez la femelle. Lon- gueur 9-10 ; ailes 5-6 ; queue 4-5 pouces. Cette dernière ; très ronde. Cet Engoulevent, aux habitudes entièrement nocturnes, se montre le soir au crépuscule, vole et crie jusqu'à la tombée de la nuit ; si la lune éclaire, il prolonge ce manège jusqu'à l'aurore et se cache alors dans les taillis, ou dans des troncs d'arbres vermoulus, pour recom- menc er à voler au soleil couchant. Son cri ressemble à ces notes : WhippoorwUl. Sa nour- riture consiste en phalènes et autres insectes crépusculaires ou nocturnes, qu'il attrape en volant, de la même manière que les Hirondel- les. Il nous arrive en mai et s'en retourne en septembre. Cet oiseau, qui est rare dans Qué- bec, habite les lieux découverts, et couve or- dinairement dans des endroits ravagés par le feu. Il ne construit point de nid ; ses œufs qu'il dépose sur le sol, dans une légère dépression de terrain, sont au nombre de deux, d'un blanc de crème, tachetés et pointillés de brun. 2. Genre CHORDEILES. SwainÊon. L'Engoulevent d'Amérique. Chordeîles popetue, Bd. C. virginianuSj Bp. Caprimulgus americanus, I i •% î ' il — 116 — Wils. C. virginianus, Aud. — Vulg. Fr. Mangeur de Ma- ringouins ; Angl. Night Hawk. — Varié en dessus de brun, de gris, de jau- nâtre et de noir, cette dernière couleur domi- ne ; rémiges brunes avec une large tache blanche vers le milieu, traversant les cinq pri- maires du bord ; queue noirâtre, légèrement échancrée, avec une ta- che blanche vers l'ex- trémité, manquant chez la femelle ; dessous de- puis la poitrine, rayé transversalement de noirâtre, de blanc et de Fig. 13. L'En-çouieveut d'Amérique. faUVC pâlc, aVCC UUC large barre blanche à travers la gorge ; cette barre est d'un brun jaunâtre chez la femelle. Longueur 9 ; ailes 8 ; queue 5 pouces. Cet Enroulement est beaucoup plus commun que son cong-énère et en a les habitudes ; mais il ne fait point entendre do cri. 11 pond 2 ou 3 œufs blanc sale, pointillés do brun. 2. Famille GYPSELID/E. Martinets. Ailes extrêmement longues, déliées et pointues ; secondaires excessivement courtes ; bec très petit, — 117 — aplati et triangulaire vu en dessus, à commissure s'ouvrant jusque au-dessous des yeux ; queue de 10 penn, I> 2. Sous-ordre, CUCULL OISEAUX CUCULIFORMES. Ce groupe d'oiseaux ne comprend dans notre faune que deux familles : les Alcédinidés et les Cuculidés. Ces deux familles sont caractérisées par la forme de leurs pieds; ainsi chez la première, ils sont appelés syndactyles, parceque le doigt interne est réuni au doigt médian, dans presque toute sa longueur, et zygodactyles chez les Caculidés, à cause de la dispo- sition de deux de leurs doigts situés en avant, et des deux autres en arrière. m M ^'bm 120 11! fi : 1. Famille ALCEDINID/E. Martins-Pêcheurs. Tête grosse ; bec long, gros, fort, droit et pointu, presque pyramidal, dont l'ouverture se prolonge jusque au-dessous des yeux ; narines basales attei- gnant les plumes du front ; pieds très petits et faibles ; tarses extrêmement courts, réticulés en avant ; doigt postérieur toujours très court ; ailes longues de 10 primaires ; queue courte de 10 rectrices. Sous-famille ALCEDININ^. Mêmes caractères anatomiques que la famille. Genre CERYLE. Boie. Fjg. 14. Martiii-PCcbcur. Le Martin-Pêchkuu. CerjjlcAh'i/o)}, Boie. Alccdo, j,, — Vulg. Angl. Belted KingjMcr. — Dessus, une large Be^ hé ; ', qui c plus Be. gros 6 ^""^^r — 121 — bande pectorale et les côtés du corps, bleu terne ; une longue crête sur la tête, de même couleur, dont chaque plume est noire au centre; paupière infé- rieure, une tache en avant de l'œil, un large collier à peine interrompu en arrière et le reste du dessous, blanc pur ; rémiges et queue noires, tachetées ou même rayées de blanc ; secondaires et rectrices ta- chetées de blanc ; bec noirâtre. Longueur 12 ; ailes 6; queue 82 pouces. La femelle a les côtés du corps et la bande de la poitrine de couleur noisette. Le Martin-Pécheur se rencontre partout où il y a une rivière, un lac, une écluse de moulin ; et là, perché sur une branche d'arbre, au-dessus du courant, il attend qu'un poisson vienne à pas- ser ; puis d'un vol rapide, il va le chercher sous l'eau et revient le déguster sur sa branche. La femelle dépose ses 4 œufs blancs dans un trou pratiqué quelquefois à 3 ou 4 pieds de profondeur dans la terre et situé au' bord des eaux. 2. Famille CUCULID/E. Coucous. Bec grêle aussi long que la tête, légèrement cour- bé ; ailes dépassant à peine le milieu de la queue, (pli est arrondie, étagée et de 10 rectrices ; tarses nus, l)lus courts que le doigt médian. Sous-famille COCCYZINjE Bec égal ou i)lus court que la tête, très comprimé, gros à la base, courbé dans toute sa longueur et 6 M ■"a - - 122 — aplati en pointe à l'extreinité ; narines basales, nues, elliptiques ; pieds coioparativenient petits. Sexes semblables. Les Coucous se nourrissent d'insectes, de lar- ves et quelquefois de baies. Ils ne dédaignent pas non plus les œufs de Passereaux, lorsqu'ils en rencontrent ; mais ceci ne semble pas entrer dans leurs habitudes. Les deux espèces qui visitent le Canada du- rant l'été, font leurs nids sur des arbres et pondent 4 œufs bleu verdâtre clair. iti Genre COCCYZUS. Vieillot. 1. Le Coucou à bec noir. Coccyzus erythroj)hthalmus. Bd. Cuculus, Wils.— -Vulg. Angl. Black-billed Cuckoo. — Bec entièrement noir ; dessus olive verdâtre métalli- que, cendré sur le front ; une étroite bande de peau nue, rouge, entoure l'œil ; pennes alaires teintées do cannelle ; dessous l)lanc, légèrement lavé de jaune brun sur la gorge. Longueur 11-12; ailes 5-5 ■> ; queue G-6^ pouces. Ce Coucou est assez commun dans les bois. Son nom lui vient du cri qu'il fait entendre et qui n'a rien de désa<>'réable. 2. Le Coucou n'AMÉiiKiUE. Coccyzus americanus, Bp. Cuculus, L. C. carolinensis, Wils. — Vulg. Fr. Cou- cou à bec jaune; Angl. Yelloiv-hllled Cuckoo. — Man- dibule supérieure et l'extrémité de l'inférieure noires, le reste jaune; dessus olive verdâtre, métallique; lectrices extérieures noires, terminées de blanc ; des- sous blanc. Même taille (j[ue le précédent. l--îl es, nues, . Sexes , de lar- aignent rsqu'ils 3 entrer ada du- 'bres et thalmus. 'uckoo. — métiilli- de peau itées de e jaune s 5-5^; s bois, dre et rîca7i'us, Tr. Cou- -Mau- noires, illiquc ; ic ; des- — 123 — Cette espèce, qui se rencontre dans Ontario, n'a pas encore été remarquée à Québec. - 3. Sous-ordre, PICI. OISEAUX PICIFORMES. Ce groupe, dans notre faune, comprend les Pics, dont les doigts sont disposés par paires. Tune en avant et l'autre en arrière ; les phalanges basales des doigts sont courtes; les ailes de 10 primaires et leurs couvertures assez courtes ; la queue de 10 pennes rigides et acuminées ; le bec droit ou peu courbé, fort, dur, pointu ou tronqué, à mandibules égales ; la langue extensible ; les tarses courts ; les ongles gros assez forts et crochus ; l'iris généralement brun. Famille PICID/E. Pics. Mêmes caractères que ceux du sous-ordre. Cette disposition des doigts, chez les Pics, leur peimet, aidés de leur queue comme point d'ap- pui, de se maintenir verticalement sur les ar- bres et d'y marcher avec facilité, aussi sont-ils tous d'excellents grimpeurs. Ils vivent dans les forêts solitaires et sont craintifs et rusés ; le moindre bruit les effraie tellement qu'il est souvent impossible de les approcher. Ils se nourrissent d'insectes et de larves qu'ils cher- chent sous l'écorce et au cœur des arbres en pratiquant un trou pour les y atteindre. Doués d'un instinct particulier pour découvrir ces parasites des arbres, ils commencent par irap- il:-'' i ■'W' — 124 — per l'écorce de deux ou trois coups de bec, puis prêtent i'oreille ; si rien ne décèle la présence de quelque pâture, ils vont à un autre endroit, frappent de nouveau, et, s'ils entendent re- muer, alors, à coups de bec, ils se sont bientôt emparés de cette proie qu'ils- retirent avec la langue. Toutes nos espèces, qui sont sédentaires en Canada, font leurs nids dans des arbres creux et pondent de 4 à 6 œufs d'un blanc brillant. 1. Genre HYLOTOMUS. Baird. Le Pic à huppe écarlate. Hylotomns pileatus, Bd. Picus, L. — Volg. Fr. Poide de bain; Angl. Plleated WoodpecJcer. — Plu- mage noir avec la huppe et les mous- taches d'un beau rouge écarlate ; le menton, une ligne superciliaire et une Fig. 15. Pied du Pic à hwppo écarlate. bandc qul part des narines passe au-dessous do l'œil et s'étend sur les côtés de la tête et du cou, blancs ; plumes du ventre et des côtés, terminées de blanc sale ; bec noir ivoire t;n dessus et de couleur corne en dessous ; iris jaune. Longueur 15-19; ailes 82-IOI ; queue 6-7 pouces. Les moustaclies et la partie antérieure de la huppe sont noires dans hi femelle. Ce Pic, le plus gros de la famille, est rare dans nos bois ; mais il est plus commun dans la province d'Ontario. 1. I Haïr y l'occip par u renne, arsen noire, ; de jaui au bou Cel ment c ■^ il Angl. mi ni a rectrict Ces liirouc arbres qu'ils Les 01 1. Ll ternus, hackcd noir bl la femi ■# t^^\'-/^titgV>^îL.v.':'lv .- — 125 2. Genre PICUS. Linné. 1. Le Pic chevelu. Pîcus vîUosiis, L. — Vulg. Angl. Hairy Woodpecker. — Une tache rouge écarlate sur l'occiput, manquant chez la femelle ; dos noir séparé par une large bande blanche longitudinale ; cou- ronne, côtés de la tête et du cou, noirs, séparés par deux barres blanches, l'une au-dessus de l'œil, et l'autre au-dessous, qui s'étend en arrière ; ailes noires, parsemées de taches blanches ; dessous blanc ; queue noire, avec les pennes latérales blanches, terminées de jaune roussâtre; bec bleuâtre, droit, taillé en coin au bout. Longueur 9 ; ailes 5 ; queue 4 pouces. Ce Pic est assez commun ; on le voit fréquem- ment dans les bois pendant l'hiver. 2. Le Pic iminule. Plru.s puhcscens, L. — Vulg. Angl. Downy Woodpecker. — Ce petit Pic n'est qu'une miniature du précédent, avec cette différence que les roctrices extérieures sont rayées de noir. C'est le plus petit de nos Pics et le moins farouche ; souvent il vient rendre visite aux arbres de nos jardins, pour se nourrir des larves qu'ils contiennent. 3. Genre PICOIDES. Lacépède. Les oiseaux de ce genre n'ont que trois doigts. 1. Le Pic arctique. Picoides arcticus, Gr. A}^ tenms, Hw. Picus tridactylus, Bp. — Vulg. Angl. Black- hacked Woodpecker ; Three-toed Woodpecker. Dessus noir bleuâtre uniforme ; couronne jaune, noire chez la femelle ; une ligne étroite en arrière de l'œil, une \ui I — 126 — barre au-dessous, descendant sur le côté du cou et les parties inférieures, blanches ; rayé de gris et de noir sur le ventre et les côtés ; ailes noires, avec taches blanches sur les rémiges ; queue noire, pennes laté- rales blanches. Longueur 92 ; ailes 5 ; (jueue 3 pouces. En hiver, ce Pic est assez commun dans la province ; de bonne heure au printemps, il se dirige vers le nord pour faire sa ponte. 2. IjE Pic velu. Picoides hirsiiùis, Gr. P. ameri- canus, Brehm. Piciis hirsutus, V. — Vulg. Angl. Banded- back Woodpecker. — Ce Pic, qui ressemble fort au pré- cédent, a le dos noir, rayé de blanc ; la tache jaune de la couronne est entourée de petits points blancs ; les taches blanches des ailes sont nombreuses et pe- tites ; queue noire avec les pennes extérieures termi- nées de blanc roussâtre. Longueur 9 ; ailes 4è ; queue 3 pouces. Cette espèce se voit très rarement à Québec ; elle préfère les régions boréales. Je n'en ai encore rencontré qu'un individu que je possède. 4. Genre SPHYRAPICUS. Baird. Le Pic maculé. Sphyrapicus varius, Bd. Picus^ L. — Vulg. Angl. Yellow-bellied Woodpecker. — Couronne rouge écarlate, bordée de noir ; dessus varié de blanc et de noir ; ailes noires avec une large barre blanche sur les couvertures ; rémiges tachetées de blanc ; une ligne superciliaire et une barre qui, depuis le bec, passe au-dessous de l'œil et descend sur le côté du cou, blanches ; une tache rouge écarlate occupe le men- écarla (le la jaune, avec dos et I)lanc, [)rima] Kueur Ile bois, voie f Le Sw. Pi Itil — 127 — ton et la gorge, elle est entourée d'une barre noire, qui s'élargit sur la poitrine en forme de croissant ; le reste en dessous, est blanc jaunâtre, rayé de brun ; rectrices noires ; celles du centre tachetées de blanc intérieurement. Longueur 81 ; ailes 4-5 ; queue 3} pouces. La femelle a la gorge blanche, quelquefois tnélan- gée de plumes rouges. Ce joli Pic est assez commun ; il fréquente ordinairement les <^rands bois, et se nourrit parfois de baies. Sa langue n'est pas exten- sible comme celle des autres Pics. 5. Genre CENTURUS. Swainson. Le Pic gris. Genturus caroUnus, Bp. — Vulg. Angl. Red-bellled Woodpecker. — Couronne et occiput rouge écarlate, très peu dans la femelle ; dessous et côtés de la tête, blanc grisâtre, ordinairement teintés de jaune, devenant rouge sous le ventre ; queue noire avec une ou deux pennes latérales rayées de blanc ; dos et scapulaires étroitement rayés de noir et de blanc, cette dernière couleur domine sur le croupion ; primaires avec taches blanches vers la base. Lon- <2;ueur 9-10 ; ailes 5 ; queue Si pouces. Il est rare de rencontrer cet oiseau dans nos bois, quoique, dans la province d'Ontario, il se voie fréquemment. I 6. Genre MELANERPES. Swainson. Le Pic X tête roucie. Melanerpes erythrocephaluSf Sw. PicuSj L. — Vulg. Angl. Ecd-headed Woodpecker. — 128 — II! S?"??^ Toute la tête, le cou et la poitrine, rouge écarlate gris brun chez les jeunes ; le dessous, les secondaires et le croupion, blancs ; dos, primaires et queue, noirs. Longueur 9; ailes 52) queue S-] pouces. Sexes semblables. Cette espèce, qui est très répandue dans l'ouest de la puissance et aux Etats-Unis, doit aussi se rencontrer dans nos bois. 7. Genre COLAPTES. Swaiufeon. Le Pic doué. Colaptes aanitm^ 8vv. Ficus, L. — Vulg. Fv.Pivart; Angl. Golden-wlmjed Woodpecker ; Filcker. — Bec légèrement courbé dès sa base ; cou- ronne etnuque cendrées, avec une tache rouge sur l'occiput; dessus brun, teinté d'olive ou de lilas et rayé transversalement de noir ; dessous brun lilas pâle, teinté de jaune avec nombreuses taches circulaires noires ; les moustaches, un croissant sur la poitrine, les ré- miges et la queue, noirs ; ces deux dernières sont jaunes en dessous ; crou- pion blanc. Longueur 12; ailes 6; queue 4] Fig. 16. Pic doré. poUCCS. La femelle n'a pas de moustaches noires. lÉlllfeÉiii r^^ — 129 ■— Le Pivart est nn des plus communs de sa famille et le seul qui puisse se poser sur les peti- tes branches des arbres, comme les Passereaux. 11 est en même temps un des plus jolis et des plus élégants de sa tribu. Sa voix au printemps est forte et sonore. 3. Ordre RA.FTOIIES. RAPACES. Bec robuste, crochu, muni à sa base d'une mem- l)rane nommée cire, dans laquelle s'ouvre les narines ; pieds gros, très forts, de trois doigts en îivant et un ♦•n arrière, armés d'ongles puissants, acérés et ordinai- rement rétractiles ; ailes longues et vigoureuses. Les Oiseaux de Proie ou Eapaces ne vivent (|ue de rapine et, le plus souvent, de chair pal- pitante ; leur naturel est farouche et sangui- naire. Ce caractère les rend si intolérants qu'ils ne peuvent souffrir dans leur canton aucun oi- seau de leur espèce ; aussi vivent-ils toujours isolément ou par couples, à l'exception du Vau- tour. Ils sont doués d'une vue perçante. Pe- tits quadrupèdes, oiseaux, reptiles, poissons, cadavres, etc., voilà ce qui satisfait leur appétit vorace, et si la nourriture est abondante, ils s'en repaissent à un tel point cju'ils ont peine à s'é- lever de terre ; mais d'un autre côté, leur esto- mac est bâti de telle sorte qu'ils i)euvent sup- porter un jeûne très long. Les uns sont di- urnes et les autres nocturnes. I M li — 130 i»!l Élit! La femelle, qui est toujours plus grosse que le mâle, niche sur des rochers inaccessibles ou dans des arbres très hauts ; quelquefois, mais rarement, sur les grosses branches près de terre, ou même dans des troncs d'arbres. 1. Famille STRIGID/E. Hiboux. Taille ordinairement robuste et raccourcie ; plu- mage moelleux ; tête très j^rossc ; bec court, courbé dès sa base, comprimé, crocliu, garni d'une cire molle qui est cachée par des plumes ; yeux dirigés en avant, entourés d un cercle de plumes effilées, raides, for- mant, par leur rayonnement circulaire, un disqun plus ou moins complet ; tarses et doigts em plumés ; doigt externe versatile ; ongles rétractiles, très forts, très acérés. Sexes presque toujours semblables. Les Hiboux, à raison de leurs gros yeux à pupille dilatée, de leur rétine très impression- nable à la lumière, ne voient bien que le soir au crépuscule et durant les nuits peu som- bres ; ils chassent alors petits quadrupèdes, jiseaux, reptiles, gros insectes, etc., qu'ils vont saisir à l'improviste, favorisés par les ténèbres et par leur vol silencieux. Pendant le jour, ils se tiennent blottis dant^ des trous. Si, pour une raison majeure, u:: de ces nocturnes se montre à la lumière qui l'éblouit et le rend presque aveugle, cette apparition est une fête pour tous les Passereaux de l'endroit qui vien- nent à l'envie lui donner des coups de bec et d'ailes iusq l'a ce qu'enfin, barrasse et traqué sans meici, l'oiseau de Minerve regagne ma- il f| — 181 — chinalement le bois, remettant au soir le soin de sa vengeance. Quoiqu'ils se nourrissent parfois d'oiseaux et visitent de temps à autre la basse-cour, on doit cependant considérer les Hiboux comme des oiseaux utiles, car ils détruisent en quantité des petits quadrupèdes nuisibles. On désigne en général les Hiboux sous le nom de ('hats-huants ou de Chevêches ; mais ce sont plus particulièrement les espèces qui n'ont point sur la tête de touffes de plumes allongées. Chez les anciens, ils étaient considérés comme des oiseaux de mauvais augure. Nos espèces sont toutes sédentaires en Canada. Les femelles se construisent des nids gros- siers avec des branches entre-croisées et les tapissent à l'intérieur d'herbes sèches et de plumas. Elles pondent 4 œufs blancs. 1. Genre EUBO. Cuvier. Le Duc de Virginie. Bubo rirglnianus, Bp. Strîx. Gm. Bubo arctlcus, Svv. — Vulg. Angl. Oreot-horned Owl. — Tétc ornée de denx aigrettes turiné(\s de plumes étagées, simulant des oreilles de mammifères ; dis- que facial complet; ])lumage varie prescju'à l'infini, de noir, de fauve, de brun clair, de brun foncé et de blanchâtre; cette dernière couleur est plus apparente sous le ventre, qui est distinctement rayé; un col- lier blanc sur la gorge ; pieds empluniés ; ongles et bec noirs; iris jaune. Longueur 24; ailes 14-10; queue 9-10 poa:;es. D'après le professeur Baird, il y a quatre vari- étés de ce Hibou : le Bubo atlanticus, pacificus, arcticus T 132 — •H et le Magellanicus ; mais il est constaté aujourd'hui qu'il n'y en a que deux : le B. arcticus, qui est de couleur blanchâtre, approchant celle du Hibou blanc, et le B.pacificus. qui a le plumage brun foncé, ayant peu de fauve. Le Duc de Virginie est le plus remarquable de nos Hiboux et aussi un de ceux qui nous visitent le plus souvent à l'automne ; pendant l'hiver, il se tient dans les bois, et, au retour du printemps, il va vers le nord faire sa ponte. l\ se construit un gros nid qu'il pose sur les bran- ches ou dans un creux d'arbre. Ce Hibou fréquente surtout les bois voisins des lacs, des rivières et aussi les plaines humi- des. Il avale sa proie tout entière avec plum.^ ou poil. Son cri se compose de ces notes : hou- hou. 2. Genre SCOPS. Savigny. Le Scors maculé. Scops aaio, Bj). Bubo striatus, V. Strix asio, L. — Vulg. Angl. Mottled Owl; Screech Owl. — Plumage général, gris cendré, tacheté de noi- sette et plus clair en dessous ; scapuhiires ordinaire- liient blanchâtres ; ailes et queue avec bandes trans- versales noires ; iris jaune. Longueur 8-10 ; ailes ()-7 ; queue 3-3i pouces. Cette espèce est très variable «lans ses couleurs ; elle se montre aussi avec une livrée brun roussâtrc eri dessus, strié de noir, avec le dessous varié de blanc et de roux ; les ailes et lîi (jueue traversées i)ar des bandes rousses et noires. Cette variété de couleur n'est due, paraît-il, ni au sexe, ni â l'âge, ni aux sui- 133 rd'hui est de blanc, , ayant juable nous ndant our du ite. Il s bran- voisins humi- plum- s : hod- stria tus, ; Screech 3 de noi- rdinaire- es trauF- 10 ; ailes •oulourH ; rouBsâtrt' varié de (Fsées par e couleur î aux sai- sons ; très souvent ils apparaissent avec un mélange des deux couleurs à la fois. Cette espèce est très rare. 3. Genre OTUS. Cuvier. Le Hibou X aigrettes longues. Otus Wilsonia- nus, Less. 0. dgaris, Flem. — Vulg. Angl. Long- eared Owl. — Disque facial complet ; aigrettes lon- gues ; plumage varié de brun foncé, de fauve et de blanchâtre, plus clair sur la poitrine, avec raies Ion-* gitudinales brunes ; abdomen fauve blancliâtre, cha- <[Ue plume porte au centre une ligne longitudinale avec raies transversales brunes ; face fauve pâle ; yeux presque entourés de noir ; rémiges et queue tachetées et rayées de fauve et de brun foncé ; bec et ongles noirâtres ; iris jaune. Longueur 14-15 ; ailes 11-12 ; queue 5-6 pouces. Ce Hibou est peu commun ; il niche dans les arbres. 4. Genre BRACHYOTUS. Gould. Le Hibou X aigrettes courtes. Brachyotus pa- Indris, Auct. B. Cassinii, Brewer ; Strix brachj/otu8, L. — \'ulg. Angl. Short-eared Owl. — Aigrettes très courtes, |)('U emplumées ; couleur généraU> fauve pâle, plus ( laire en dessous ; chaque plume porte au centre une raie longitudinale brun foncé ; cette raie est plus 0[)arse et moins intense sous le ventre ; la face, les jambes et la région anale sans stries ; rémiges et ([ueue, jaune brun avec bande et taches brunes ; iri» jaimc. Môme taille que le précédent. — 134 — . Cette espèce, qui est plus rare que celle qui précède, fait entendre pendant la nuit un cri prolongé, que l'on a traduit par ces mots : coiul, œivL La femelle niche dans les arbres creux, dans les bâtiments en ruines ou dans les ca- vernes. fil 1 i 1 ; 1 f \ \ II 5. Genre SYBNIUM. Savigny. 1. La Chouette cendrée. Syrnium cineream, Aiid. S. laponicuw, Strickl. Strix cinerea, Gm. S. acclamator, Bart. — Vula^^L^'liiiiiMÂMâSlltliUiXll.K!^iïCSà-î^, i II» — 136 — assez commun à Québec, où on le voit souvent perché sur le toit des granges, sur les grands ar- bres ou encore sur les clôtures. Il couve sur des rochers inaccessibles. 7. Genre SUENÎA. Duméril. La Chouette épervièke. Surnia ulula, Bp. Strix, L. S. hudsonia, Gm. — Viilg. Angl. Hawk Owl ; Day OwL — Tête sans aigrettes ; dessus brun foncé, par- semé de nombreuses taches blanches ; rémiges et queue avec bandes blanches en travers ; la face cen- drée, marginée de noir ; dessous rayé transversale- ment de brun et de blanchâtre ; iris jaune. Longueur 16 ; ailes 9 ; queue 7 pouces, graduée, avec les pen- nes centrales dépassant de '2 pouces celles des bords. Cette Chouette se montre commune à l'au- tomne et pendant l'hiver ; elle est peu farouche et une de celles qui voient le mieux durant le jour. D'un naturel hardi, elle suivra le chas- seur à distance et lorsqu'il aura abattu un gi- bier, souvent elle le lui enlèvera sous le nez. 8. Genre NYOTALE. Brehm. L La Nyctale de Richardson. Nydale Richard- Honii, Ridg. N. Tengmalm.i, Gin. — Vulg. AngL Richard- ,sWs Owl — Dessus brun rougeâtre. avec nombreus<\s jaclies blanclies; face gris blanc; une tache noire près de VœW ; dessous blanc cendré, avec raies loïc gitudinales,brun rougeâtre ; rémiges et queue brunet^, tachetées de blanc ; doigts blanc jaunâtre avec taches brunes ; iris iaune. TiOngueur 10-10] ; îiilcs 7i ; queue 4] pouces. Cette Chevêche est assez rare. lois, gros pide le co les hî grac€ qui s d'iier mBBBiÊmssmmm mm 1 2. La nyctale d'Acadie. Nijctale acadica, Bp. N. albîfrons^ Cass. Strix passerina, L. — Vulg. Fr. Chouette passerine; Angl. Acadlan Owl; Saiv-ivhet Owl — Dessus brun chocolat avec taches bhinclies, particulièrement au cou, se transformant en lignes sur la tête ; face blanc cendré ; dessous blanc, noi- sette chez les jeunes, avec raies longitudinales, rouge In-un pâle chez les adultes ; rémiges et queue brunes, tachetées de blanc ; bec et ongles bruns ; iris jaune. Longueur 7-7 2 ; 5-52 ; queue 2] -8 pouces. La Chouette de Kirtland, N. albifrons des auteurs, est tout simplement la jeune Nyctale d'Acadie. Cette Chouette, le plus petit de nos Hiboux, est aussi rare que la précédente. Elle niche vers le nord, dans des arbres creux, des trous de rochers ou sur les arbres. 2. Famille FALCONID/E. Faucons, Aigles, etc. Bec fort, crochu, presque toujours courbé dès sa luise ; yeux surmontés d'un sourcil saillant, les fai- sant paraître comme enfoncés dans leur orbite ; ongles forts, arqués, très aigus. Ces rapaces sont diurnes et se nourrissent de proies vivantes, tels que lièvres, écureuils, mu- lots, taupes, perdrix, x^oulets, canards, poissons, gros insectes, etc. Ils sont doués d'un vol ra- pide et puissant auquel ils joignent la force et le courage ; ils peuvent s'élever jusque dans les hautes régions de l'atmosphère, et découvrir, grâce à leur vue pénétrante, le petit rongeur qui se cache dans un sillon ou parmi les toulles d'herbes. — 138 Comme ces oiseaux ne sont adultes que la troisième ou quatrième année, et que jeunes et vieux diffèrent souvent de plumage, quelque- fois de taille, plusieurs ornithologistes, trompés par ces apparences, ont souvent multiplié les espèces, et par là donné lieu à beaucoup d'er- reurs. Presque tous sont sédentaires en Canada. La femelle diffère peu du mâle dans presque tous les cas. Leurs nids se composent à peu près des mê- mes matériaux que ceux des Hiboux. C'est dans cette famille que se recrutaient jadis les oiseaux que l'on exerçaient pour la chasse au Faucon ; mais tous n'étaient pas susceptibles d'une telle éducation, et pour cette raison on les divisait alors en deux catégories : en nobles et ignobles. Ainsi, on ap{)elait nobles les Faucons, Autours, Buses, Éperviers, etc. ; et ignobles, les Vautours, Aigles, Hiboux, etc., qui ne pou- vaient être dressés pour ce genre de chasse. 1. Genre CIRCUS. Lacépède. Le Busard des marais. Circus hudsonius, V. ('. qjaneus, Lacép. Falco hadsoniu8,Jj. F. cyaneiis,Aiu{. — Vulg. Angl. Marsh Haivk; Harrier. — Plumage cendré bleuâtre pâle, blanchissant en dessous où se voient quelques taches brun clair ; couvertures supérieures de la queue blanches dans les deux sexes ; ailes et queue très longues ; tarses deux fois aussi longs que le doigt ^édian ; ongles grêles et faibles. Longueur 16-18 ; ailes 14-15 ; queue 8-9 pouces. La femelle a le dessus brun foncé, rayé de brun — 139 — rougeâtre, avec le dessous rouge brun, et rayé de brun noirâtre ; la queue cendrée, barrée de brun. Les jeunes mâles ressemblent à la femelle, quoique moins rouges. Le Busard est commun en Canada ; on le ren- contre fréquemment aux bords des marais, des ruisseaux et dans les plaines humides. Il n'est pas rare de le voir parcourir les champs, raser les clôtures, ou encore planer à une grande hau- teur, exécutant des mouvements circulaires, à la recherche de sa proie. Il nous arrive en mai et part fort tard à l'automne. Dans plusieurs endroits de la province, on donne à cet oiseau le nom vulgaire de Cossade. La femelle niche dans les arbres ou quel- quefois à terre, et pond 4 œufs blanc sale, lavés (le bleuâtre. 2. Genre ACCIPITjCR. Brisson. r 1, L'Epï:rvier brun. Accipiter fuscus, Bp. A. driatus, V. Sparvius lîiieattw, V. Falco velox, Wils. — Vulg. Fr. Buse brune ; Angl. Sharp-shinned Haivk ; Pigeon Hawk. — Dessus brun foncé, avec teinte cendrée ou plombée, croissant en intensité avec l'âge jusqu'à devenir cendré bleuâtre; ailes et queue brun cendré, traversées de bandes noirâtres ; bord interne des rémiges et bout de la queue, avec du blanc ; dessous blanchâtre rayé de brun foncé et de roussâtre, blanchissant en avant, et teinté de cendré sur la poitrine ; menton et gorge, avec raies longitu- Uinales, brunes ; couvertures inférieures caudales blanches ; pieds très grêles, partie nue des tarses plus 140 il longue que le doigt médian ; scutelles peu distinc- tes entre elles ; queue carrée ; bec noir ; cire jaune ; iris rouge. Longueur du mâle 10-12 ; ailes 6-7 ; queue 5-6 pouces. Longueur de la femelle 12-14 ; ailes 7-8 ; queue 6-7 pouces. La femelle a des couleurs moins foncées ; le des- sous est rayé de brun roux. Cet Épervier est assez commun en été. Il niche dans des arbres touifus et pond 4 œufs blanc bleuâtre. 2. L'Epervier de Cooper. Accipiter CooperiL Bp, Falco, Bp. F. Stanleyi, Aud. — Vulg. Angl. Coopères Hawk ; Chichea Haivk. — Livrée semblable au précé- Fig. 18. Bec et doigts de l'Épervier de Cooper. dent; pieds modérément forts ; partie nue des tarses plus courte que le doigt médian ; scutelles distinctes ; (pieue un peu arrondie; iris et tarses jaunes. Lon- gueur du mâle 16-18; ailes 9-10; queue 7-8. La femelle 18-20; ailes 10-11 ; queue 8-9 pouces. Cette espèce se montre rarement dans la pro- vince. Elle niche au sommet des arbres touffus et l^ond 4 œufs blanc bleuâtre, tachetés de brun clair. Ml 1. (•ans, Jerfa l)reu ionc Cot p doig tviM.iJj.'.JUJUiiMHm'Aamajjtwmii.w.M..:^,.^^-.,.., tigtii,iMiSiammmMlisâ^t:!st 141 — 3. Genre ASTUH. Lacèpède. L'Autour k tête noire. Ast\ir atricapillus, Bp. Fdlco, Wils. — Vulg. Angl. Go>^haick. — Dessus bleu ardoise foncé, noircissant sur la tête ; une barre su- perciliaire blanche; queue brune traversée par 5 bandes noirâtres et terminée de blanc ; ses couver- tures inférieures blanches ; dessous rayé transversa- lement de lignes gris bleuâtre et blanches, chaque plume porte une raie longitudinale brune ; pieds jaunes; iris rouge orange. Longueur 24 ; ailes 14; queue 11 pouces. Les jeunes ont le dessus brun foncé, avec le bord tics plumes plus pfdes, strié de brun fauve sur la tête et le cou ; le dessous blanc ftxuve avec lignes oblongues brunes. Cette espèce ii'émigre pas et est une des plus communes. Elle niche dans un arbre, et pond 4 œufs blanc bleuâtre pâle, tachetés de brun roux. 4. Genre PALCO. Linné. Mandibule supérieure avec une dent vers rextrémité, 1. Le Faucon sacré. Falcomcer, Forster, i^. candi- m?is,Gm. F.iddndicus, Sab. — Vulg. Fr.6V//(tH^; Angl. Jerfalcon; Gyrfalœa. — Plumage blanc, avec de nom- breuses bandes et taches très rapprocliées de brun foncé, ne laissant qu(î peu apercevoir ^t> blanc, qui est plus dégagé en dessous; tarse phis long Tv^. IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-3) // y 4r *■: . ^o W- W, i/i V. 1.0 l.l \\15 fflM IIM " IM II 22 llf4 3 1.4 2.0 1.8 1.6 V] <9 /i o^,, /y ■à2 „> ^1 ^ .^^'

A^ Ô^ rv^ r^^^ ^^^i^. Q- w. ^ — 142 — PI ;r > ^- g: Il est reconnu aujourd'hui que le F. islandicus et le F. candicans ne sont que des variétés du sacer ; la différence existe dans une teinte plus brune du premier, tandis que le blanc domine chez le dernier. Cette espèce est commune dans l'extrême nord ; mais à Québec elle ne se voit qu'acciden- tellement. Elle niche sur des rochers escarpés ; sa ponte est de 3 ou 4 œufs jaune roussâtre clair, avec taches brunes très rapprochées. 2. Le Faucon pèlerin. Falco peregrinus, Wils. F. anatum, Bp. F, communis, Variorum. — Vulg. Angl. Fig. 19. Faucon pèlerin. Duck Hawk ; Percgrine Falcon. — Dessus cendré noi- râtre, avec stries plus claires ; une tache noire sur la joue, apparente chez tous les individus ; front et dessous blanc, plus ou moins teintés de fauve, avec barres transversales noirâtrvs ; bec bleu ; iris brun ; tarse pas plus long que le doigt médian. Longueur 18-20 ; ailes 13-14 ; tiueue 7-8 pouces. Les couleurs des jeunes sont moins intenses, et tendent plutôt à devenir brunes; la teinte jaune brun du dessous est plus prononcée, et les raies sont lon- gitu dinales. mmf dicus et i sacer ; une du dernier. xtrême cciden- a ponte ir, avec s, Wils. Ig. Angl. dré noi- re sur la front et vo, avec is brun ; ongueur uses, et ne brun ont lon- — 143 — Cet oiseau se montre assez souvent dans le bas du fleuve, où il chasse Sarcelles, Bécasses et autres oiseaux. 11 ressemble à celui que l'on employait jadis en Europe dans la fauconnerie. La femelle niche sur des rochers et pond 4 œufs brun rougeâtre, ponctués de brun. 3. Le Faucon des pigeons. Falco colambarius, L. F. intermixtus, Daudin ; F. temernrius^ Aud. F. Audit- bonii, Blackwall. — Vulg. Fr. Épervier des pigeons ; Angl. Pigeon Haivk. — Dessus bleu cendré, parfois plus foncé ou plus clair, et brun cendré chez la femelle ; bord interne des primaires avec huit taches blanches ; queue terminée de blanc, avec une large bande noire sub-terminale ; 3 ou 4 autres et les rec- trices latérales, blanchâtres ; dessous fauve pâle ou rougeâtre, blanchissant sur la gorge, avec lignes brunes foncées, se transformant en larges taches oblongues sur la poitrine et les côtés du corps ; jambes rougeâtres, rayées de brun ; cire jaune verdâtre ; pieds jaunes ; iris brun. Longueur 13 ; ailes 8 ; queue 5 pouces. Cet Épervier est très commun. Il niche sur les arbres et pond 3 œufs brun jaunâtre foncé, avec taches de brun roux. 4. Le Faucon épervier. Falco sparvervas, L. Tinmmculus, V. — Vulg. Fr. Émerillon ; Angl. Spar- row Hawk. — Sommet de la tête, couvertures des ailes et secondaires, cendré bleuâtre, avec une tache noi- sette sur la couronne et rayé de noir sur les deux dernières ; taches maxillaire et auriculaire, avec trois autres sur la nuque, noires ; le reste en dessus brun cannelle, tacheté de noir; rémiges noirâtres avec n . i il 144 — ^'\t '•i'.\ barres blanches au bord interne ; queue noisette, traversée par une bande sub-terminale noire et ter- minée de blanc ; dessous blanc, teinté de jaune brun, avec taches noires, excepté au menton ; bec noir corne ; cire et pieds jaunes ; iris brun noisette. Longueur 10-11; ailes 7; queue 5 pouces. La femelle et les jeunes ressemblent au mâle, avec les différences suivantes : scapulaires et secondaires de la couleur du dos ; queue avec plusieurs barres noires ; dessous brun, rayé, excepté au menton. Cette espèce varie beaucoup dans ses teintes. On rencontre assez souvent ce Faucon, lors- qu'il chasse les Oiseaux blancs, au printemps. Il niche dans des arbres touffus, pond 4 œufs blanc jaunâtre, tachetés de brun roux. 5. Genre BUTEO. Cuvier. 1. La Buse à queue rousse. Buteo borealis, V. B. montanus, Cass. B. ferrugineicaudus, V. — Vulg. Angl. Red-tailed Buzzard ; Hcn Hawk. — Queue rouge noisette en dessus et gris perle en des- sous, avec une bande sub-terniinalc noire; dessus brun foncé avec plusieurs plumes nuirginées de jaune brun ; scapulaires noires ; couvertures supé- rieures de la queue blanchâtres ; dessous blanc ou blanc rougeâtre avec stries et points bruns, formant une bande irrégulière sur l'abdomen. Longueur du mâle 20 ; ailes 14 ; queue 7 pouces. Longueur de la femelle 23 ; ailes 15 è; queue 8* pouces. Les jeunes ont la queue brun grisâtre, traversée par des bandes brunes ; le dessus strié de jaune brun. — 145 — Le B. montanus, n'est qu'une variété de plumage de cette espèce à un âge différent. Cette Buse, qui est sédentaire, se rencontre assez souvent. Elle installe son nid dans un arbre touffu et pond 3 œufs blanc jaunâtre sale, avec taches brunes. 2. La Buse à manteau roux. Buteo lineatus, Jard. B. elegans, Cass. B. hiemalis, DeKay ; Falco lineatus^ Gm. — Angl. Red-shouldered Buzzard. — Dessus brun roussâtre avec les plumes noirâtres au centre ; des- sous du môme roussâtre, mais plus clair, avec stries fines, noires et barres ])lanches ; courbure de l'aile orange brun ; rémiges et queue noirâtres, avec ban- des blanches. Longueur du mâle 19 ; ailes 13 ; queue 8 pouces. Longueur de la femelle 22 pouces. Les jeunes ont le dessus brun foncé uniforme, avec le dessous blanc strié de brun. Cette Buse est rare dans notre province. Elle niche sur les arbres et pond 5 œufs bleu pPile avec taches de brun roux. 3. La Buse de Swainson. Buteo Swainsonii, Bp. B. msignatus, Cass. B. Bairdii, Hoy. — Vulg. Angl. Swain8on\H Buzzard. — Couleurs très variables ; dessus brun foncé, plus clair sur la tête et cendré sur la (pieue, dont les pennes sont teintées de roux, ainsi <}ue sur le cou ; ailes avec bandes d'un brun obscur ; les trois rémiges extérieures atténuées au bord in- terne ; queue terminée de blanchâtre et traversée par 8 à 12 lignes bruines • une tache blanche caché» sur l'occiput ; dessous blanc avec une large bande 7 !i i ii- — 146 — d'un brun roux sur la poitrine ; le reste du dessous, teinté de roux jaunâtre, excepté sur la gorge. Lon- gueur de la femelle 20; ailes 16; queue 8i pouces. Le mâle, un peu moins. La femelle est plus foncée sur le dos et plus rous- sâtre en dessous. Les jeunes sont plus foncés que la femelle. Les B. insignatus et Bairdii, ne sont que des va- riétés de plumage. Cette espèce ne se montre qu'accidentelle- ment en Canada. Sa ponte est de 4 à 6 œufs blanc jaunâtre, avec taches irrégulières brunes. 4. La Buse de Pensylvanie. Buteo pensyl- vanicus, Bp. Falco, Wils. F. Wilsonii, Bp. — Vulg. Angl. Broad-winged Blizzard. — Parties supérieures brunes, avec chaque plume bordée de brun plus clair ou de blanc cendré, ou même de fauve, celles du derrière de la tête et de la nuque sont blanches à la base ; une tache maxillaire brune ; rémiges noirâtres, avec bandes brunes et presque toutes blanches au bord interne ; queue noirâtre, traversée de barres blanches et terminée de la même couleur ; dessous blanc ou brun jaunâtre avec stries, taches et bandes roussâtres ; la gorge plus blanche avec lignes fines brunes. Longueur de la femelle 18; ailes 11 ; queue 7 pouces. Le mâle, un peu moins. Chez les jeunes le dessus est d'un brun plus fon- cé, mélangé de blanc ; le dessous jaune blanchâtre, avec lignes et taches oblongues, brunes ; queue d'un brun grisâtre avec nombreuses barres noires. . dessous, e. Lon- I pouces. lus rous- és que la 3 des va- lentelle- aunâtre, pensyl- p.— Vulg. périeures plus clair celles du iches à la noirâtres, nches au le barres ; dessous et bandes ;nes fines 1 ; queue plus fon- anchâtre, leue d'un s. — 147 — Cette espèce est assez commune dans la pro- vince. Sa ponte est de 4 œufs blanc jaunâtre, ponc- tués de brun clair. 6. Genre ARCHIBUTEO. Brehm. La Buse pattue. Archibuteo lagopus, Gr. A. Sancti Joannis, Gr. Falco, Gm. F. pennatuSj Cuv. — Vulg. Angl. Rough-legged Buzzard. — Cire et doigts jaunes ; dessus brun foncé uniforme avec les plumes plus ou moins bordées de blanchâtre et de roussâtre ; bord extérieur des primaires cendré ; ailes et queue noirâtres avec bandes plus foncées ; cette dernière terminée de blanc jaunâtre ; dessous blanc tacheté de brun et souvent avec une large bande abdominale noire ; tarses emplumés en avant ; iris brun noisette. Longueur 24 ; ailes 16-18 ; queue 8-10 pouces. La Buse noire, A. Sancti Joannis, qui est pres- que entièrement noire, n'est qu'une variété de plu- mage du lagopus. Cette Buse ne se voit pas souvent aux envi- rons de Québec, quoiqu'elle soit commune à la baie d'Hudson, àTerreneuve, etc. Sa ponte est de 4 œufs blanc roussâtre, ta- chetés de brun et de roux. 7. Genre PANDION. Savigny. Le Balbusard de la Caroline. Pandion caro- linensis, Bp. P. haliœtus, Savigny ; P. americanus^ V. Falco haliœtus, L. — Vulg. Fr. Orfraie; Aigle- pêcheur; Angl. Fish Hawk ; Osprey. — Tarses nus; pieds très gros et forts ; doigts d'égale longueur ; - 148 — m ml iii l Jr - - - ^ côtés de la tête, du cou et le dessous, blancs, avec une bande sur la poitrine, formée de taches circulaires, brun jaunâtre ; le dessus, une bande à travers l'œil et le sommet de la tête, brun foncé, quelque peu lustré sur le dos et les ailes ; queue avec bandes brunâtres ; iris jaune rougeâtre. Longueur 24 ; ailes 18-20 ; queue 8-10 pouces. Les jeunes sont plus bruns en dessus, avec quel- ques taches blanchâtres. L'Aigle-pêcheur se rencontre assez souvent dans le bas du fleuve, où on le voit se balancer dans les airs au-dessus des eaux, à la recherche de poissons, sa nourriture presque exclusive ; dès qu'il en parait un à la surface de l'onde, il fond sur lui avec la rapidité d'une flèche, et l'enlève dans ses serres pour le déguster sur un arbre voisin ou sur un rocher. La femelle pose son nid sur de grands arbres près des eaux et pond 3 œufs d'un blanc de crème, avec taches rougeâtres. 8. Genre A<2iUILA. Auctorum. » L'Aigle du Canada. Aquila canadensis, Cass. A. chrysœtus, L. — Vulg. Fr. Aigle doré; Angl. Golden Eagle. — Couleur générale brun foncé, avec teinte bleuâtre ; les plumes lancéolées de la tête et du cou sont bordées et terminées de brun doré ; rémiges noirâtres ; tarses emplumés jusqu'aux doigts ; iris brun roux. Chez les jeunes, la queue est blanche et traversée par une bande terminale noire. Longueur 3; ailes 2 ; queue 1 pied. On sait que l'Aigle est renommé pour sa force — 149 — ec une ilaires, fs l'œil ae peu bandes l: ; ailes !C quel- )uvent ilancer herche usive ; l'onde, che, et sur un arbres anc de Cass. A. Golden î teinte t du cou rémiges 5ts ; iris mche et ongueur sa force et son audace ; aussi ne vit-il d'ordinaire que de grosses proies vivantes, tels qne Cygnes, Ca- nards, Oies sauvages, Lièvres, etc., qu'il attaque directement et sans ruses ; mais à leur défaut, il se repaît de cadavres, quoique l'on ait avancé le contraire. Sa longévité est remarquable ; on cite l'exemple d'un de ces individus qui fut gardé à Vienne pendant 104 ans. Sa force mus- culaire est telle que l'on mentionne plusieurs exemples d'enlèvement de jeunes enfants. L'Aigle doré est assez commun et niche sur des rochers escarpés. Son nid, que l'on nomme aire, est formé de gros bâtons entre-croisés ; la femelle y dépose 3 œufs blanc sale. 9. Genre HALICETUS Savigny. L'Aiglp: à tête blanche. Haliœtus leucocepha- his, Savigny ; Falco ossifragus, Wils. — Vulg. Angl. Flg. 20. Aigle à tête blanche. Jîald Eagle ; White-headcd Eagle. — Bec, cire, pieds et iris jaunes ; tarses nus ; plumage brun foncé ; la tête, la queue et ses couvertm-cB; blanches. Même X jM I «Il — 150 — taille que le précédent. Les jeunes sont entièrement bruns, et ce n'est qu'à la troisième année, que le blanc se dessine. L'Aigle à tête blanche, qui figure dans les armoiries de l'Union américaine, ne se montre pas commun en Canada. Il place son aire dans des arbres très élevés ou sur des rochers déserts ; ses œufs sont au nom- bre de 2 ou 3, blanc jaunâtre, maculés de brun. 3. Famille CATHARTID/E. Vautours. Bec fort, droit, ilscourbé à l'extrémité ; tête plus ou moins dégarnie de plumes ; yeux à fleur de tête ; tarses recouverts de petites écailles; gritîes peu fortes ; narines très grandes ; ailes très longues et fortes. Les Vautours ont un vol lent et embarrassé ; mpjs ils possèdent la faculté de s'élever à des hauteurs prodigieuses, d'oii ils embrassent de leur vue perçante, une grande étendue de ter- rain. S'ils aperçoivent un animal mort, ils des- cendent en tournoyant pour s'en repaître ; car ils ne se nourrissent que de cadavres, même putréfiés. Ces oiseaux, qui vivent par bandes, ont un aspect stupide et hideux, et répandent une odeur nauséabonde. Genre CATHARTES. Illiger. Le Vautour aura. Cathartes aura, 111. — Vulg. Angl.. Turkey Buzzard. — Plumage brun noirâtre uni- forme à reflets bleuâtres ; tête et haut du cou dénués de plnry-iog ^-^pon vpyl^cî rl'nnA pCaU TUgUCUSC TOUgC, OÙ — 151 — quelques poils se font remarquer ; bec blanc ; pieds couleur de chair. Longueur 30; ailes 24; queue 12 pouces. Ce Yautour se voit, paraît-il, dans Ontario ; il se montre très commun aux Etats-Unis. La femelle place son nid dans un tronc d'ar- bre près de terre, et pond ordinairement 2 œufs de couleur crème, tachetés de brun. 4. Ordre COLUMIB..^. COLOMBES. Bec médiocre, droit convexe à l'extrémité, quelque peu comprimé dans toute sa longueur, muni à sa base d'une membrane molle, renflée, dans laquelle s'ouvrent les narines ; doigts quatre, trois en avant et un en arrière, libres entre eux ; pieds courts, tarses ordinairement plus courts que les doigts. Les oiseaux qui constituent cet ordre avaient été réunis, par Cuvier, à celui des Gallinacés ; mais comme ils en diffèrent par leurs caractères anatomi- ques et par leurs mœurs, on en a fait un ordre à part. Ces oiseaux vivent par couples, et se nour- rissent presque entièrement de graines et de baies. La plupart nichent sur les arbres et s'y posent. Leur ponte n'est que de deux œufs blancs et se renouvelle plusieurs fois pendant l'année. Les deux sexes prennent part à l'incubation. Les jeunes naissent aveugles et très faibles ; leurs * ♦ — 152 — parents les nourrissent en dégorgeant dans leur bec, des aliments réduits à l'état de bouillie, jusqu'à ce qu'ils soient capables de voler. Famille COLUMBID/E. Pigeons. Ailes allongées et pointues ; queue variable, carrée ou graduée, jamais fourchue, composée de 12 à 14 pennes ; doigts à peu près sur le même niveau ; tête très petite ; cou assez long. 1. Genre ECTOPISTES. S\\fainson. Le Pigeon voyageur. Edopistes migratorius, Sw. Columha migratoria, L. — Vulg. Fr. Tourte; Angl. Wild Pigeon: — D'un bleu grisâtre en dessus avec ]| il! Fig. 21. Pigeon voyageur. quelques taches noires sur les couvertures des ailes ; rémiges noirâtres, bordées de roussâtre, de gris et de blanchâtre ; queue allongée et pointue ; pennes centrales noir bleuâtre, les autres blanches ou cen- drées ; dessous brun roux pourpré, blanchissant en arrière ; côtés du cou- à reflets dorés et roux ; bec 153 noir ; iris rouge orangé. Longueur 15-17 ; ailes 7-8 ; fjueue 7-8 pouces. La femelle et les jeunes ont des couleurs moins vives ; le dessus est plus brunâtre et le dessous gri- sâtre terne. Ce Pigeon, connu sous le nom de Tourte, est beaucoup moins commun aujourd'hui qu'il ne l'était au commencement de ce siècle ; alors les paysans les tuaient par centaines. Aujourd'hui, il faut que les éclats du tonnerre les fassent déserter nos montagnes, pour que nous en voyions quelques petites bandes à la lisière des bois. Il est plus commun dans la province d'Ontario, et plus encore en certains endroits des Etats-Unis. Audubon rapporte que, parcourant leKentucky, dans l'au- tomne de 1813, il en vit passer au-dessus de sa tête cent soixante-trois bandes en vingt minu- tes. " A la fin, dit-il, les bandes se touchèrent, et un immense nuage de Pigeons me déroba la lumière du soleil. Pendant cette éclipse d'un nouveau genre, la fiente des Pigeons tombait comme une neige épaisse, et leurs ailes produi- saient un sifflement monotone qui provoquait le sommeil." Le calcul que fit ce naturaliste pour évaluer le nombre de ces oiseaux, ainsi que la quantité de graines Cju'ils consommaient par jour, lui donna un résultat effrayant. Il trouva que ce nombre s'élevait à un milliard cent quinze millions cent trente-six mille (1,115,136,000), et la consommation de graines exigeait par jour huit millions sept cent douze mille boisseaux (8,712,000). ■ ^ î h JS ! — 154 — Le Pigeon se nourrit des graines de l'érable, de l'orme, du chêne, du hêtre, du sarrazin, du froment et du riz. Il possède un vol rapide et soutenu. On a constaté qu'un de ces oiseaux avait parcouru en six heures, un espace de quatre cent milles, c'est-à-dire 25 lieues par heure ou plus d'un mille par minute. 2. Genre ZEN^DURA. Bonaparte. La TouRTEHiELLE DE LA CAROLINE. Zensôduva ca- rolinensis, Bp. — Vulg. Angl. Carolina Dove. — Dessus olive brunâtre, à reflets bleus sur la couronne et la nuque ; cou à refletfe dorés ; une tache noire veloutée sur l'oreille, avec d'autres de même couleur sur les couvertures alaires ; rectrices centrales semblables au dos ; les autres bleu cendré à la base, traversées par une barre noire et terminées de blanc ou teintées de cendré ; dessous rouge pourpre devenant jaune blanchâtre vers la région anale ; bec noir, grêle ; pieds rouge carmin. Longueur 11-13 ; ailes 5-6 ; queue 6-7 pouces. La femelle difî'ère du mâle à peu près comme la précédente. Cette Tourterelle visite parfois le Canada durant l'été ; elle est très commune aux Etats- Unis. IL Sous-classe. CURSORES. OISEAUX COUREUKS. m Les oiseaux qui composent cette seconde grande catégorie servent de transition entre 155 — la première et la troisième des sous-classes. En effet, un bon nombre d'espèces de cette se- conde possèdent certains curactères communs avec la première et la troisième ; ainsi plusieurs perchent, tandis que d'autres nagent avec faci- lité; m'^is tous sont constitués pour demeurer à terre, marcher et y prendre leur nourriture ; aussi passent-ils la plus grande pj^rtie du jour sur le sol. Le doigt postérieur de ces oiseaux est situé plus haut que les autres doigts, et est souvent très court ou même nul ; les trois de devant sont ou unis à leur base, lobés ou quel- quefois libres. Presque tous nichent à terre ; ceux qui font leurs nids sur le sol, sont poly- games et pondent plusieurs œufs ; tandis que les espèces qui nichent sur les arbres sont monogames et ne pondent que quelques œufs seulen^ent. De tous les volatiles, la plupart de ceux-ci sont très utiles à l'homme ; par l'excellence de leur chair, ils forment les mets les plus recher- chés de sa table. 1. Ordre O^LLIN^E. GALLINACÉS. Bec court, fort, légèrement voûté, narines percées dans un large espace membraneux, recouvertes par une écaille cartilagineuse ; jambes emplumées ; tarses — 156 — i^P nus, courts et terminés par quatre doigts, rarement trois, légèrement unis à la base ; ailes courtes, fortes, .concaves ; vol difficile ; port lourd. Les Grallinacés vivent presque toujours sur le sol, ne perchent que très rarement ; ils grat- tent la terre à la recherche de vers, de graines et de petits cailloux ; ils se roulent souvent dans la poussière pour se débarrasser de la vermine qu'ils portent ; de là le nom d'oiseaux pulvérateurs qu'on leur donne. Ils sont poly- games, et sont sédentaires en Canada. La femelle pond un grand nombre d'œufs et les couve seule. Les petits naissent couverts d'un épais duvet et courent aussitôt qu'ils sont nés ; ils prennent d'eux-mêmes la nourriture à l'appel de la mère qui la leur montre du bec. 1. Famille MELEAGRID/E. Dindons. Tête et haut du cou nus, munis de caroncules ; front portant un appendice charnu, rétractile au- quel on donne le nom de roupie ; tarses nus scutellés en avant et en arrière, éperonnéschez le mâle ; queue large et arrondie. Genre MELEAGRIS. Linné. Le Dindon d'Amériqtie. Meleagris gallopavo, L. M. americana, Bart. — Vulg. Angl. Tarkey. — Tête et cou bleus et rouges ; i)lumage général noir ve- louté, chaque plume étant traversée par une bande 1 157 — cours, sub-terminale bleuâtre, avec des reflets verdâtres et bronzés ; croupion et couvertures supérieures cau- dales, avec bandes noisette foncé ; ailes brun foncé, finement rayées de blanc jaunâtre ; queue brun noi- sette, plus clair à l'extrémité avec une large bande sub-terminale, brun foncé ; abdomen brun jaunâtre avec chaque plume terminée de couleur plus claire ; poitrine munie d'une touffe de crins raides ; pieds rouges ; bec rouge, jaune au sommet ; iris brun. Lon- gueur 3-4 pieds. La femelle est un peu plus petite et moins bril- lante que le mâle. Le Dindon, que l'on élève dans les basses- ►urs, est le même que celui qui vit à l'état sauvage. La domesticité à laquelle on Ta réduit, a diminué sa taille et altéré de beau- coup ses belles couleurs, qui sont maintenant presque toutes noires. A l'état de nature, il se voit encore par petites bandes à certains en- droits dans Ontario • et aux Etats-Unis ; mais il tend à diminuer de jour en jour, par la des- truction graduelle que l'on en fait. Le Dindon est de tous les Grallinacés, le plus irascible : la vue du rouge le met en colère ; il hérisse ses plumes, relève sa queue en éven- tail, rejette sa tête en arrière; sa roupie s'allon- ge et pend à côté du bec ; puis, les ailes traî- nantes, il décrit lentement des demi-courbes, accompagnées d'un tic qu'il émet et qui semble sortir des narines ; puis, de temps en temps, il fait entendre son formidable Glowglou. Sa chair est très estimée des gourmets. iiiP — 158 — 2. Famille TETRAONID/E. Tétras, Gelinottes, etc. Les oiseaux qui appartiennent à cette famille peu- vent être reconnus par les caractères des deux sous- familles suivantes. 1. Sous-famille TETRAONIN^. Tête entièrement emplumée, à l'exception d'un es- pace nu au-dessus de l'œil ; narines très emplu- mées ; tarses plus ou moins garnis de plumes, qui recouvrent quelquefois les doigts jusqu'aux ongles. 1. Genre TETRAO. Linné. Le Tétras du Canada. Tetrao canadensis, L. — Vulg. Fr. Perdrix de savane ; Angl. Canada Grouse ; Spruce Grouse. — Dessus varié de noirâtre, de bleu ardoisé, et assez souvent de brun jaunâtre, particu- lièrement sur les ailes ; queue avec une bande ter- minale de brun orangé ; dessous presque tout noir, avec nombreuses taches blanches ; tarses emplumés jusqu'aux doigts ; queue de moyenne longueur, un peu ronde. Longueur 15-17 ; ailes 7 ; queue 5 pouces. La femelle, qui est plus petite que le mâle, a le dessous moins noir, et est variée de noirâtre, de blanc et de brun jaunâtre ; cette dernière couleur do- mine en dessus. Cette Perdrix, que l'on nomme aussi Geli- notte, est répandue dans tout le Canada et au nord des Etats-Unis. Elle se plaît dans l'épais- seur des bois de sapins et de mélèzes, et se — 159 , etc. e peu- : sous- l'un es- emplu- les, qui mgles. is, L. — Grouse ; de bleu particu- ide ter- >ut noir, plumés leur, un pouces. lie, a le atre, de leur do- si Géli- la et au l'épais- s, et se nourrit de graines, de baies, dMnsectes, etc. Pendant l'hiver, elle vit surtout de bourgeons de conifères ; aussi sa chair a-t-elle un goût particulier qui ne plaît pas à tout le monde. Même en été, elle est bien inférieure à celle de la Perdrix des bois francs. En mai, la femelle se construit un nid avec des feuilles et de petites branches sèches, qu'elle pose à terre sous un tronc d'arbre renversé, ou au pied d'un mélèze touffu. Elle pond ordi- nairement de 8 à 10 œufs brun jaunâtre clair, avec taches brunes. Tous les Perdreaux ont un merveilleux ins- tinct, dit-on, pour se soustraire à l'approche d'un danger qui les menace : tandis que la mère s'éloigne, les ailes traînantes, simulant être bles- sée, les jeunes se blottissent dans quelques ca- vités, sous des troncs d'arbres, prennent dans leurs pattes une feuille sèche, s'ils en rencon- trent, et se tournent sur le dos ; ils demeurent dans cette position jusqu'à ce que le danger soit passé. 2. Genre PEDIŒCETES. Baird. La Gelinotte à queue aiguë. Fediœcetes phasia- nellus, EU. Tetrao, L. — Vulg. Angl. Sharp-tailed Grouse. — Dessus varié de noirâtre, de blanc et de brun jaunâtre ; rémiges noirâtres avee taches blan- ches ou brun jaunâtre, au bord extérieur ; rectrices du centre semblables au dos; les autres blanches â l'intérieur ; dessous blanc avec nombreuses taches noirâtres, se réduisant en petits points sur la gorge ; — 160 — m tarses emplumés ; queue très courte et aiguë. Lon- gueur 18 ; ailes 8-9 ; queue 5-6 pouces. Sexes sem- blables. Cette Perdrix, qui se voit fréquemment dans Manitoba et la Colombie Anglaise, se rencontre dans Ontario à de rares intervalles ; elle visite même notre province, puisqu'il en a été tué une au lac St-Jean, il y a quelques années ; elle se trouve au musée de l'Université Laval. 3. Genre CUPIDONIA. Reichenbach. La Gelinotte des prairies. Cupidonia cupido^ Bd. Tetrao, L. Bonasa, Stepli. — Vulg. Fr. Poule des prairies ; Angl. Pinnated Grouse ; Prairie Hen. — Des- sus varié de noir, de brun, de jaunâtre ou rougeâtre et de blanc ; dessous rayé de brun foncé, de blanc et de brun jaunâtre ; cette dernière couleur occupe la gorge ; ailes et queue brunes, avec taches blanches au bord extérieur des pennes alaires ; côtés du cou munis d'une touffe de plumes lancéolées et allongées, recouvrant deS espaces nus, susceptibles de disten- sion; queue courte, ronde; tarses emplumés jusque près de la base. Longueur 17 ; ailes 8] ; queue 5 pouces. La femelle diffère du mâle par ses touffes de plumes des côtés du cou, qui sont plus courtes et par sa taille plus petite. Cette Perdrix ne se voit que dans Ontario. 4. Genre BONASA. Stephens. La Gelinotte 1 fraise. Bonasa umhellus, Steph. Fig. 22, Tête do Gelinotte à fraise. — 161 — -Vulg. Fr. Perdrix de bois francs ; Perdrix de mon- tagnes ; Angl. Ruffed Grouse. — Dessus gris on brun rouge âtre, jn^c taches plus clai- res sur le dos; queue arrondie à l^ennes larges et mol- les ayant une large bande sub-terminale noire ; dessous blanchâtre avec bandes transversales brunes; tarses nus dans la moi- tié inférieure ; une touffe de 15 à 30 plumes allon- gées, larges, molles et d'un noir lustré, sur les côtés du cou ; tête avec une crête de plumes molles. Longueur 1B-1ii Iîh|!: — 164 — d'un naturel très farouche. Elles sont assez communes dans Ontario. Leur chair est excel- lente. Cette espèce fait son nid avec des feuilles et des herbes sèches, qu'elle pose à terre au pied d'un arbrisseau ou d'une éminence quelconque et pond de 15 à 20 œufs blancs. 2. Ordre aRA.I^L ATORES. echassip:rs. Tarses et jambes longues, grêles, à doigts libres ou unis à la base ; ailes moyennes ou longues ; queue ordinairement courte. Le caractère commun qui, à première vue, distingue ces oiseaux de tous les autres, est la longueur et la nudité de la partie inférieure de la jambe, avec la hauteur du tarse : ce qui leur permet d'entrer dans l'eau sans se mouil- ler, et d'y pêcher leur nourriture avec leur bec qui, ainsi que le cou, est généralement d'une longueur proportionnée à la hauteur des pattes. Presque tous ces oiseaux ne -volent que le ma- tin et le soir au crépuscule. La plupart sont carnivores et se nourrissent, suivant la force de leur bec, d'animaux vertébrés ou inverté- brés. Tous sont migrateurs ; ceux qui nous visitent, arrivent de bonne heure au printemps, vont, en partie, couver vers le nord et revien- nent de nouveau séjourner quelque temps sur nos grèves. — 165 1. Sous-ordre, LIMICOL./E. OISEAUX DE RIVAGE. Bec très variable, mais presque toujours grêle, aussi long ou plus long que la tête ; ailes presque toujours longues, déliées, aplaties et pointues, à pri- maires étroites et raides, très graduées ; secondaires très allongées ; queue ordinairement courte ; jambes allongées, grêles, scutellées ou réticulées et même tous deux à la fois ; doigts assez courts, ceux d'en avant sont ordinairement semi-palmés ; doigt pos- térieur toujours court et élevé ou manquant; iris ordinairement brun. Sexes semblables. Ces oiseaux sont ordinairement de petite taille, vivent à terre dans les lieux découverts, presque toujours au bord des eaux où ils cou- vent généralement. Leur nourriture en géné- ral consiste en œufs de poissons, vers ou autres animaux mous. Ils nichent à terre dans un nid grossier, composé de quelques herbes et feuilles sèches, ou simplement dans une cavité du sol. Les jeu- nes naissent couverts de duvet et sont capa- bles de marcher aussitôt sortis de l'œuf. 1. Famille CHARAORIIO/E. Pluviers. Cette famille ne comprend, dans notre faune, que la sous-famille suivante. Sous-famille CHARADRIINJS. Cou court et gros ; bec plus court ou pas plus long que la tête, ressemblant quelque peu à celui du I I » 8 — 166 — Pigeon, avec la partie terminale convexe et calleuse, Comprimé postérieurement ; ouverture du bec très courte ; fosses nasales plutôt courtes et larges, recou- vertes d'une peau molle dans laquelle s'ouvrent les narines ; ailes longues et pointues atteignant ou dé- passant l'extrémité de la queue ; doigts ordinaire- ment trois, le postérieur manquant, excepté dans le genre Sqaatarola. Tarses réticulés, plus longs que le doigt médian ; doigts unis à leur base ; queue courte presque carrée. Sexes ordinairement semblables. 1. Genre SQUATAROLA. Cuvier. r Le Squatarole X ventre noir. Squatarolahelve- tictty Cuv. Tringa, L. — Vulg. Fr. Vanneau pluvier ; Angl. Black-bellied Plover. — Plumage tacheté ; dessus varié de noir, de blanc ou de cendré ; queue avec ibandes noires et blanches ; rémiges brunes, tache- tées de blanc ; face et dessous noir. Voilà pour le plumage de printemps. A l'automne, jeunes et vieux ont le dessus noirâtre avec taches blanches et jaunâ- tres ; le croupion blanc avec bandes brunes ; le des- sous blanc, plus ou moins teinté de gris et tacheté de brun foncé sur la poitrine et la gorge ; pieds bleuâ- tres. Longueur 11-12 ; ailes 7-72 ; queue 3 ; bec l-ll; tarses 2 ; doigt médian 11 pouces. Ce Pluvier ne se montre qu'en automne sur les grèves. Il niche vers le nord ; sa ponte est de 4 œufs olive clair, tachetés de noir. 2. Genre CHARADBIUS. Linné. Le Pluvier doré. Charadrius virginicus, Borck. leuse, 3 très •ecou- !nt les )U dé- n aire- ans le que le courte blés. a helve- luvier ; dessus ^e avec tache- pour le vieux jaunâ- le des- etéde bleuâ- cl-li; h( ne sur 4 œufs — 167 — C. fulvus, Gm. C. pluvialis, Wils. — Vulg. Angl. Golden Plover. — Plumage général t oir, à l'exception des primaires et de la queue, qui sont d'un brun foncé ; Borck. Fig. 23. Pluvier doré (plumage d'automne). cette dernière est rayée de couleur plus claire et ter- minée de blanc ; rémiges avec une tache centrale, blanche ; dessus tacheté et rayé de blanc et de jaune doré ; une bande blanche au front, passe au-dessous de l'œil et s'étend sur le côté de la tête et du cou ; région axillaire et couvertures inférieures des ailes, brun cendré ; doigt postérieur nul. A l'automne, le dessous est tacheté de blanc et de cendré. Longueur 10-11 ; ailes 61 ; queue 21 ; bec 1 pouce. Les jeunes ont le dessus plus pâle et sont d'un cendré blanc en dessous, avec les plumes bordées de brun surtout à poitrine ; le bec et les pieds noirs. Le Pluvier doré habite les grèves, et fréquen- . I ' , ) ' ? i; L I I — les- te également les champs à la recherche de lar- A^es et de vers ; ce n'est qu'au printemps et à l'automne qu'on le voit, mais il est plus com- mun à cette dernière saison. Sa ponte, qu'il fait vers le nord, se compose de 4 œufs blanc de crème, pointillés de brun foncé. < 3. Genre JEGIALITIS. Boie. 1. Le Pluvier kildir. ^gialitis vociferus, Cass. Charadrv's torquatus, L. — Vulg. Angl. Kildeer Plover. — DessuB brun verdâtre ; croupion brun orangé ; ailef- brun foncé portant une tache blanche sur les pri- maires ; la base et l'extrémité des secondaires avec le front, blancs ; une bande noire traverse la cou- ronne et deux autres de même couleur sur la poitrine et le cou ; base et extrémité de la queue, blanches, teintées en partie d'orange brun, avec de 1-3 barres noires ; dessous blanc ; bec noir ; pieds bleu verdâtre pâle. Longueur 9-10 : ailes 6 ; queue 3^ ; tarses 1] pouces. Ce Pluvier, qui est commun dans Ontario, fréquente rarement nos grèves. Le nom qu'il porte est dérivé du cri qu'il fait entendre. La femelle pond 4 œufs couleur de crème, tachetés de brun et de pourpre. 2. Le Pluvier semipalmé. uEgialitis semipalma- tuSy Cab. Tt'inga hiaticula, Wils. — Vulg. Fr. Pluvier à collier ; Cou blanc ; Angl. Semipalmated Plover ; Ring- neck. — Plumage brun cendré, teinté d'olive; le front, un collier autour du cou et le dessous, blancs, avec une bande pectorale noire, remontant sur le dos ; — 169 — [e lar- s et à j corn- mpose î brun j, Cass. Plover. ;é ; ailei- les pri- •es avec la cou- poitrine lanches, 3 barres verdâtrc tarses Ontario, .m qu'il re. crème, mipalma- Piuvier à r ; Ring- , le front, ncs, avec • le dos ; cette bande est brun grisâtre chez les jeunes ; bord des paupières orange ; bec assez court, grêle, jaun« orange et terminé de noir ; jambes jaunâtres. Lon- gueur 7 ; ailes 42 ; queue ronde, 21 pouces. Ce gentil Pluvier, qui fait ordinairement son apparition sur nos grèves dès le mois d'août, se montre par bandes considérables. Nos chas- seurs le désignent sous le nom de co?/ blanc. Ses œufs, au nombre de 4, sont d'un blanc de crème et tachetés de brun. 3. Le Pluvier de Wilson. jEgialitis Wilsonius^ Cass. — Vulg. Angl. Wilson^s Plover. — Dessus brun cendré pâle, plus foncé sur les ailes, et teinté de fauve sur la nuque ; dessous blanc ; une barre noire sur la couronne et une autre plus large à travers la poitrine, et brun grisâtre chez la femelle et les jeunes • pieds couleur de chair ; bec noir, fort, presque aussi long que la tête ; pas de cercle coloré autour de l'œil. Longueur 7-8 ; ailes 4^-5 ; queue carrée, 2 pouces. Cette espèce ne se montre qu'accidentelle- ment en Canada. La femelle couve dans les Carolines, le Dela- wrare, la Virginie, etc. Sa ponte est de 3 œufs blanc de crème, pointillés de noir. 4. Le Pluvier criard, ^gialitis melodus, Cab. — Vulg. Angl. Pipmg Plover.— Fort ressemblant au précédent et de même taille. Cendré brunâtre très pâle, avec les bandes noires très étroites et souvent interrompues ; bec coloré, très court et trapu ; bord des paupières coloré ; doigts à peine réunis. 8 H-' * T, 4:i. 1. rf^- 170 ,t^ i! Cette espèce arrive en Canada vers les der- niers jours d'avril. Comme ses congénères, elle habite les grèves et y fait sa ponte, qui est de 4 œufs jaunâtre pâle. 5. Le Pluvier des montagnes. jEgialitis montanuSy Cass. Charadrius, Aud. Podasocys, Cs. — Vulg. Angl. Mountain Plorer. — Dessus brun avec chaque plume bordée de rouille ; cette couleur s'étend sur la poi- trine ; rémiges et queue noirâtres ; tige des rémiges blanche : rectrices terminées de blanchâtre ; dessous, une courte ligne au-dessus de l'œil et le front, blancs ; une bande noire sur la couronne au printemps ; bec noir, grêle. Longueur 9 ; ailes 6 ; queue presque carrée 3 ] bec et doigt médian 1 ; tarses l'i pouce. Ce Pluvier ne se voit que fort rarement dans notre province ; mais il est commun dans celle de Manitoba et dans la Colombie Anglaise. Il préfère les champs aux grèves, et fait la chasse aux insectes particulièrement aux sauterelles. Ses œul's de 2 à 4, sont brun verdâtre, poin- tillés de brun foncé et de noir. 2. Famille H/EMATOPODID/E. Huitriers, etc. Bec fort, pointu ou tronqué ; fosses nasales cour- tes, larges et peu profondes ; jambes courtes, grosses, colorées. 1. Genre HJEMATOPUS. Linné. 1. L'Huitrieu à ventre blanc. Ilœmatopus pal- liatus, Temm. — Vulg. Angl. Oyster-catcher, — Bec et — 171 les der- 5 grèves aunâtre nontanuSy Ig. Angl. ne plume ir la poi- s rémiges ; dessous, it, blancs ; imps; bec e presque pouce. ent dans ans celle lai se. Il la chasse erelles. tre, poin- rs, etc. laies cour- îs, grosses, l-.— Bec et bord des paupières rouges ou orangés ; tête et cou noirâtres, teintés de brun ou de gris foncé ; dos cen- dré brun ; dessous, depuis la poitrine, paupières, crou- pion, bout des rémiges, une partie des secondaires et base des rectrices, blancs ; reste de la queue et des rémiges noirâtre; pieds couleur de chair; doigts 3 réunis à la base ; tarses réticulés ; bec fort, droit, res- serré vers la base, comprimé et tronqué au bout. Longueur 17-18; ailes 10; queue 4 J ; bec 3 pouces. . L'Huîtrier ne visite le Canada qu'à de rares intervalles. Sa nourriture consiste principale- ment en mollusques bivalves, qu'il ouvre très adroitement avec son bec. Sa ponte est de 2 à 4 œufs blancs ou teintés de crème avec taches brunes. 2. L'Huîtrier noir. HœmMopus niger, Pallas. H. Toivnsendii, Aud. — Vulg. Angl. Black Oyster- eatcher. — Noirâtre ou brun de suie presque uniforme, avec la tête et le cou fréquemment teintés de cendré. Reste semblable au précédent. Espèce également rare en Canada. 2. Genre STREPSILAS. Linné. 1. Le Tournepierre à poitrine noire. Strepsilas interpres, 111. — Vulg. Angl. Tarnstone. — Bec aigu, noir ; tarses scutellés en avant ; doigts 4, à peine réunis à la base ; poitrine et côtés du cou, noirs ; le reste de ce dernier et la tête, blancs, tachetés de noir, principalement sur la couronne ; dessous, gorge et dos, blancs ; le reste en dessus, varié de noir, de roux et de blanc ; primaires et queue brunes, cette mw 9H ■il — 172 — dernière blanche à la base et au bout ; pieds orangés. A l'automne, le roux disparaît. Longueur 8-9 ; ailes 62-6 ; queue 22 ; bec l ; tarses 1 pouce. Le Tournepierre se plaît sur les bords de la mer ; il retourne, comme l'indique son nom, les cailloux, sous lesquels se cachejit les mol- lusques et les vers dont il se nourrit. On le rencontre quelquefois en compagnie des Plu- viers. La femelle va couver dans les régions boré- ales, et pond 4 œufs cendré verdâtre, tachetés de brun jaunâtre. 2. Le Tournepierre à tète noire. Strepdlaa nic- lanocephala, Vig. — Vulg. Angl. Black-hcadcd Tiirn- stone. — Semblable au précédent, à l'exception de Li couleur noisette qui est remplacée, chez cette espèce, par une teinte noirâtre. Même taille et mêmes mœurs, mais beaucoup plus rare que son congénère. 3. Famille RECURVIROSTRID/E. Avocettes.- Cette famille est caractérisée par un bec très long, très mince, flexible, déprimé, pointu et recourbé vers le haut ; des jambes extrêmement longues vi grêles, terminées par 4 doigts. Genre RECURVIROSTRA. Linné. [j'AvocETTE d'Amérique. Rcciirvlrostra americann, Gm. R. occldentalis, Vigors. — Vulg. Angl. Avocet. — Blanc, avec le dos et les couvertures des ailes, noirs ; tête et cou, brun noisette, cendrés chez les jeunes ; iri» ânes ; iriB — 173 — rouge ; bec noir ; jambes bleues. Longueur 16-18 ; ailes 7-8 ; queue et tarses SI pouces. v Cet oiseau se montre rarement dans nos pa- rages. Il pond 4 œufs jaune cendré, teintés d'olive et tachetés de brunâtre. 4. Famille PHALAROPODID/E. Phalaropes. Ailes aiguës; queue courte et ronde; bec droit, rétréci vers la pointe ; doigts munis d'une demi- palmure et bordée par une membrane lobée. Ces oiseaux s'aventurent souvent sur les eaux profondes où ils peuvent nager, grâce à cette particularité d'organisation de leurs doigts ; aussi les voit-on voguer sur les lacs ou sur l'o- céan avec une agilité et une grA o admirables ; faisant la chasse aux annélides ei aux insectes qui flottent à la surface de l'eau. 1 Genre STEGANOPUS. Vieillot. Le Piialarope dk Wilson. Stegnnopus Wilsonii, Os. — Vulg. Angl. Wllson''s Phalarope. — Gris cendré en dessus, avec les couvertures supérieures de la queue et le dessous, blancs ; une bande noire à l'œil, descend en s'élargissant sur le côté du cou, pour se changer en une teinte noisette pourpre qui nuance le dos et colore la gorge ; cette bande manque dans les jeunes ; bec très grêle et subulé. Longueur 9-10 ; ailes 5; queue 2 pouces. Ce Phalarope se rencontre en Canada, à de rares intervalles. " ■ *i Il m — 174 - Sa ponte se compose de 4 œufs gris jaunâtre, avec taches brunes. 2. Genre LOBIPES. Cuvier. Le Phalarope hyperboréen. Lobîpes hypei-- boreus, Cuv. Fhalaropus, Temm. — Vulg. Angl. North- ern Phalarope. — Noir grisâtre ; dos mélangé de noi- sette brillant, manquant chez les jeunes ; cou entouré d'un anneau rouge ferrugineux et brillant ; dessous et extrémité des grandes couvertures des ailes, blancs, teinté de roussâtre et de cendré sur Içs côtés ; bec pointu, noir ; jambes longues ; doigts noirs. Lon- gueur 7 ; ailes 4] ; queue 2 ; bec et doigt médian 1 pouce. Cette espèce se montre rarement dans nos climats. Ses œufs sont d'un jaune clair olivâtre. 3. Genre PHALAROPUS. Brisson, Le Phalarope roux. Phalaropus fulicarius, Bp. — Vulg. Angl. Red Phalarope. — Dessus mélangé de noirâtre et de brun jaunâtre ; dessous noisette pourpre, blanc chez les jeunes ; bec jaune, et noir au bout, comparativement gros, aplati à l'extrémité et pointu. Longueur 7-8 ; ailes 5 ; queue 23 ; tarses verdâtres i pouce. Cet oiseau ne se montre pas communément dans la province. Ses 4 œufs sont cendré verdâtre, avec taches noires. 175 — fH 5. Famille SCOLOPACID/E- Bécasses, Maubèches, etc. Tête emplumée jusqu'au bec ; ce dernier, droit ou fréquemment courbé en haut ou en bas, en général très long, souvent plus long que la tête, à rainure se prolongeant au-delà du milieu ; commissure relati- vement courte, dépassant à peine la base du bec ^ narines courtes, étroites et nues ; ailes telles que décrites au sous-ordre, mais parfois courtes et ron- des 'queue toujours courte et molle ; tarses scutellés en avant et en arrière, réticulés sur les côtés, à l'ex- ception des Courlis, où ils ne sont scutellés qu'en avant; doigts libres ou réunis à la base par une petite membrane. Sexes presque toujours sembla- ])les. Femelle ordinairement plus grosse que le mâle. Ces oiseaux sont généralement de taille moy- enne ou petite ; ils fréquentent presque tous les bords de la mer, des rivières et les terres hu- mides ; les uns sont solitaires et les autres vivent en troupes, surtout au moment de la migration. Leur nourriture consiste en vers, annélides ou autres petits animaux à peau molle. Ils déposent leurs œufs, qui sont ordinaire- ment de 4, dans une légère dépression du sol ; quelques brins d'herbes et des feuilles sèches en forment le fond. 1. Genre FHILOHELA. Gray. La Bécasse d'Amérique. Philohela minor, Gr. Scolopax, Gm. Microptera americana, Aud. — Vulg. . — 176 — Angl. American Woodcock. — Dessus varié de noir, de brun, de gris et de roux ; dessous roux pâle, plus clair sur les côtés ; bec beaucoup plus long que la Fig. 24. Tête et priinairos de la Bécasse d'Amérique, tête, comprimé et ponctué au bout; yeux gros, situés au-dessus des oreilles ; ailes courtes, arrondies ; jambes emplumées jusqu'à la jointure; tarses plus courts que le doigt médian ; doigts grêles et libres. Longueur 10-11; ailes 4^-5; queue 21; bec 2^-3; tarses 1\ pouce. La Bécasse fait son apparition au mois d'a- vril et se répand dans les plaines ombraiçées et humides où elle paraît se plaire. Ses habitudes sont nocturnes ; elle ne vole qu'au crépuscule et durant les nuits peu sombres. Si, pendant le jour, on la force de s'envoler de l'endroit où elle se trouve, elle s'élève alors verticalement jusque au-dessus des arbres, reprend une direc- tion horizontale et descend se cacher dans le buisson voisin. Son vol est rapide, il faut un œil ext^rcé pour l'abattre. Sa chair est très recherchée des gourmets. Ses œufs brunes. sont brun clair avec taches — 177 2. Genre GAtiLINAGO. Leach. VjA Bécassine de Wilson. Gallinaf/o Wilsonii, Bp. Scolopax gall. Wils. — Vulg. Angl. WUson^s Snipe. — Dos mélangé de noir, de bai clairet de brun jaunâtre, cette dernière couleur forme deux bandes sur les scapulaires ; rémiges noirâtres, bordées de blanc à l'extérieur ; couronne noire, avec une barre moins foncée au centre ; cou et poitrine tachetés de brun et de jaunâtre foncé ; queue rayée de noir, de blanc et de noisette ; ventre blanchâtre et côtés rayés de brun jaunâtre ; bec beaucoU[) plus long que la tête, aplati à la pointe ; yeux au-dessus des oreilles ; haut de la jambe emplumé ; tarse un peu plus long que le doigt médian ; doigts libres. Longueur 9-11 , aile» 4'-5i ; queue l2i ; bec 22 pouces. Cette espèce est commune depuis août jus- qu'en octobre et se voit sur les grèves ou dans les terrains marécageux. Son vol rapide et en zigzag en fait, un des oiseaux les plus difficiles à tuer. Ses œufs sont jaune olive avec taches brunes. i i r •* » ;> •- , . i,/.U:::i 3. Genre MACRORHAMPHUS. Loaeh. 1. La Bécassine uousse. Macro rhamphus griseus, Leach. Scolopax griaea, dm. — Vulg. Fr. Bécamne de mer ; Angl. Red-hrcasted Snipe. — Fort ressemblant à l'espèce précédente avec le dessous rouge brun, mé- langé de noirâtre ; une ligne superciliaire brun jau- nâtre et une autre brune, du bec à l'œil ; bec et pieds noir verdâtre ; queue rayée de noir et de blanc ; — 178 — doigt médian et externe réunis par une étroite mem- brane. Longueur 10-11 ; ailes 5-52 ; queue 2^ ; bec 2^ ; tarses 11 ; doigt médian 1} pouce. En hiver, le plumage devient gris en dessus et sur la poitrine, avec peu ou point de trace de noir et de bai; les rémiges brunes; une ligne superciliaire, la paupière inférieure et le ventre, blancs. Cette Bécassine se voit assez rarement sur nos grèves. Ses œufs varient du brun verdâtre au cendré jaunâtre, avec taches de brun roux. 2. La Bécassine à long bec Macrorhamphus sco- lopaceits, Lawr. — Vulg. Angl. Long-billed Snipe. — Cette Bécassine qui, d'après le Dr Coues, serait une variété de la précédente, a presque un pied de long et son bec mesure au-delà de trois pouces. Elle visite parfois le Canada. 4. Genre MIOROPALAMA. Baird. L'EcHASSE À LONGS PIEDS. Micropnlama hymantopus, Bd. TVinga, Bp. — Vulg. Fr. Alouette à longs pieds; Angl. Stilt Sandpiper. — Dessus noirâtre, avec chaque plume lisérée de blanc et de bai ; une ligne brune du bec à l'œil avec une autre superciliaire, roux ■clair ; oreilles noisette ; couvertures supérieures' de la queue blanches ; dessous strié de noir, de roux et de blanchâtre, ces stries sont longitudinales sur la gorge et transversales ailleurs; bec et pieds noir verdâtre ; bec semblable au précédent, mais plus court, un peu large au bout et à peine courbé ; jam- t: 179 — mem- •} ; bec et sur r et de lire, la tit sur cendré )hU8 SCO- .—Cette ) variété y et son lantopus, /s pieds; chaque le brune re, roux eures' de e roux et es sur la eds noir ais plus bé; jam- bes très longues. Longueur 8-9 ; ailes 5 ; queue 21 ; doigt médian 1 ; bec et tarses le pouce. En hiver, jeunes et vieux sont gris cendré en des- sus, avec ou sans trace de noir et de bai ; le dessous blanc, teinté de la couleur du dos et rayé de brun. Cette espèce se montre quelquefois en Ca- nada. 5. Genre EREUN ETES. lUiger. La Maubèche semipalmée. Ereunetes pusilhis, Cass. E. petrificatus, 111. Tringa semipalmata, Wils. — Vulg. Angl. Semipalmated Sandpiper. — Dessus mélan- gé de noir, de bai, de cendré ou de blanc ; chaque plume est bordée de roux et terminée de blanc, et porte au centre, une tache lancéolée, noire ; croupion noirâtre ; rectrices latérales gris cendré, celles du centre noirâtres ; dessous blanc presque toujours lavé de roux sur la poitrine et rayé de brun posté- rieurement ; ces rayures manquent dans les jeunes; queue doublement échancrée, les pennes centrales faisant saillie. En hiver le dessus est gris uniforme. Longueur bh-%\ ; ailes 31-3Î ; queue 2 ; bec I ; tarses et doigt médian 1 pouce. Cette Alouette, qui est assez rare, se rencon- tre presque toujours associée aux Pluviers. 6. Genre TRINGA. Linné. I 1. La Maubèche DE WiLSON. Tringa TFi7sonw, Nutt. T. minutilta, V. T.pusîUa, Wils. Actodromas, Cs. — Vulg. Fr. Petite Alouette; Angl. Least Sandpiper. — Dessus avec chaque plume noirâtre au centre, bordée de bai I - M — 180 clair et terminée de cendrée ou de blanc, et simple- ment cendré chez les jeunes et les adultes en hiver ; rémiges noirâtres avec les pennes extérieures lisérées de blanc ; rectrices grises, bordées de blanchâtre, les centrales presque noires et ordinairement bordées de roussâtre ; dessous blanc, strié de brun antérieu- rement et teinté de cendré ; bec noir ; jambes brun verdâtre. Longueur 5è-6 ; ailes 3] ; queue 2 ; bec, tarses et doigt médian | pouce. Yoilà la plus petite de nos Alouettes ; elle se plaît particulièrement sur les grèves, dans les en- droits vaseux, où on la rencontre fréquemment. Son vol en zigzag la fait facilement reconnaître. Ses œufs sont jaune crème avec taches et points bruns. 2. La Maubèche tachetée. Tringa maculata, V. T. pectoralis, Say ; Actodromas,Cs. — Vulg. Fr. le Cheva- lier ; Angl. Pectoral Sandpiper ; Jack Snipe. — Bec grêle, un peu plus long que la tête et légèrement arrondi au bout ; doigts libres ; dessus brun foncé avec chaque plume bordée de cendré jaunâtre ou de roux ; queue presque noire terminée de blanchâtre ; cou, côtés de la tête, du corps et haut de la poitri- ne, blanchâtres, teintés de cendré jaunâtre et striés de brun foncé; reste du dessous blanc; bec et pieds verdâtres ; couvertures supérieures de la queue noires ou brun foncé. Longueur 8i-9; ailes 5-5^; bec, tarses et doigt médian li pouce. Cette Alouette fréquente les bords de la mer et se voit par petites bandes à l'automne. 3. La Maubèche à croupion blanc Tringa Bo- napartiij Schl. Actodromas, Cs. — Vulg. Angl. White- — 181 — mple- hiver ; séréep Te, les ordées térieu- 5 brun 5 ; bec, elle se les en- ment. [laître. hes et lata, V. Cheva- !C grêle, irrondi avec 3 roux ; e ; cou, poitri- t striés t pieds e noires i) bec, la mer nga Bo- White- rumped Sandpiper. — Plumage semblable à la précé- dente, moins la teinte cendrée de la poitrine qui se voit à peine et qui est un peu plus prononcée chez les jeunes ; couvertures de la queue, blanches ; les stries sont très nombreuses et bien distinctes, elles se convertissent en taches près du bec, et ont la forme dé lance sur les côtés du corps ; bec noir. Longueur 7-7è; ailes 4^-4î ; queue 21 pouces. Cette espèce se rencontre sur nos grèves du- rant ses migrations. 4. La Maubèche de Cooper. Tringa Cooperii, Bd. Actodromas.— y u\g. Angl. Coopères Sandpiper. — Même livrée que la précédente, mais plus grosse. Longueur 91 ; ailes 5i ; queue 2î ; bec 1\ ; tarses IJ pouce. Cette Maubèche ne se montre en Canada qu'à de rares intervalles. 5. La Maubèche pourpre. Tringa maritima^ Brun. Arquatella, Cs. — Vulg. Angl. Purple Sandjpiper. — Dessus cendré noir, avec reflets violets et pour- prés; presque toutes les plumes bordées de blan- châtre ; secondaires presque toutes blanches ; pau- pières, une ligne au-dessus de l'œil et dessous, blancs, avec la gorge et la poitrine teintées de la couleur du dos, ainsi que les côtés ; bec droit ou à peine courbé. Longueur 8-9; ailes 5; queue ronde 2i ; bec li ; tarses î pouce. En hiver, jeunes et vieux ont une livrée beaucoup plus pâle. On rencontre assez fréquemment cette jolie Alouette à l'automne. '^ m nw î — 182 — 6. La Maubèche à dos roux. Tringa alpina, L. T, americana, Cass. Pelidna, Boie. — Vulg. Angl. Red-hack- ed Sandpiper. — Dessus noisette ; chaque plume porte au centre une tache lancéolée noire, la plupart sont terminées de blanchâtre ; croupion noirâtre ; queue et couvertures alaires, gris cendré ; primaires brunes ; abdomen noir au centre, le reste du dessous blanc, finement strié de brun foncé sur les côtés de la tête, du corps, le cou et la poitrine ; bec comprimé à sa base, un peu recourbé et déprimé à la pointe. Longueur 8-9; ailes 42-5; queue 2-2J ; bec I2-II; tarses et doigt médian 1 pouce. En hiver, jeunes et adultes so,.t cendré jaunâtre uniforme, avec de légères traces brunes ; le dessous blanc, lavé de cendré, avec stries très fines et peu ou point de noir sous le ventre. Cette Maubèche fréquente, par bandes consi- dérables, nos p^rèves à l'automne. Ses œufs sont vert jaunâtre avec taches bru- nes. 7. La Maubèche courlis. Tringa subarquata, Temm. Ancylocheilus. — Vulg. Angl. Ciirlew Sandpiper. — Dessus noir verdâtre, avec chaque plume bordée et terminée de roux jaunâtre ; couvertures des ailes cendrées, bordées de rougeâtre avec lignes brunes ; rémiges brunes et tige blanchâtre ; rectrices gris cen- dré à reflets verdâtres ; croupion blanc, barré de brun ; dessous brun roux foncé ; bec et pieds vert noirâtre, le premier comprimé et recourbé. Les jeunes et les vieux durant l'hiver ont le dessus moins noir, avec peu de roux ; le dessous est plus ou moins teinté de — 183 — jaune brunâtre et la poitrine striée de brun. Même taille que la précédente, mais les jambes sont plus longues; bec I2 ; tarses li pouce. Cette espèce ne se montre qu'accidentelle- ment en Canada. Ses œufs sont jaunâtres, tachetés de brun. 8. La Maubèche à poitrine rousse. Tringaca- nutus, L. T. riifa, Wils. — Vulg. Angl. Red-breasted Sandpiper. — Dessus noir brunâtre avec chaque plu- me terminée de blanc cendré, teinté de roux sur les scapulaires ; lectrices et secondaires gris cendré, bordées de blanc ; couvertures supérieures de la queue blanches, rayées de noir , dessous rouge bru- nâtre uniforme, blanchissant sur les côtés et le bas ventre ; primaires, bec et pieds noirâtres ; bec droit, légèrement aplati au bout. Longueur 10-11 ; ailes 6-62 ; queue 2è ; bec 13 -H ; doigt médian 1 pouce. Les jeunes ont le dessus cendré clair, strié de blanc et de noir ; le dessous blanc, teinté de roux et rayé de brun sur la poitrine et les côtés. Cette Alouette se voit assez communément par petites bandes sur nos grèves à l'automne. 7. Genre CALIDRIS. Cuvier. Le Sanderling. Calidris arenaria, 111. Tringa, L. C. tringoides, V. — Vulg. Angl. Sanderling ; Ruddy Plover. — Bec élargi à la pointe ; queue doubh^ment ^chancrée ; doigts libres ; pouce nnuKjuant ; dessus brun foncé, avec chaque plume bordée de blanc et de roux ; queue cendrée, terminée de blanc, pennes centrales plus foncées ; extrémité des grandes couver- tures alaires et base des rémiges, blanches ; dessous '-.-! Ti 1 1 184 — blanc, teinté antérieurement de roux jaunâtre et ta- cheté de brun foncé. Le dessus, en hiver, est cendré pâle et tacheté de brun avec traces de roux jaunâtre ; quelques points roux se montrent en dessous anté- rieurement. Longueur 71-8 ; ailes 5 ; queue 2! ; bec et tarses 1 pouce. Les Sanderlings se répandent en troupes nom- breuses sur les grèves au printemps et à l'au- tomne. Les œufs varient du cendré jaunâtre foncé au brun verdâtre, avec taches brunes plus fon- cées. 8. Genre liTMOSA. Brisson. 1. La Barge marbrée. Limosa fedoa., Ord. — Vulg. Angl. Great marhled Godwit. — Plumage général roux ou brun cannelle ; dessus varié de noir, d(i brun ou de gris ; rémiges rous- ses et noires ; des- sous sans tache ; bec cannelé vers la pointe, légèrement recourbé et de cou- leur chair, avec le bout noir ; queue ravée de noir et de blanc ; pieds bruns. Longueur 16-.: 2 ; ailes 9 ; queue .'U ; bec 4-6 ; jambe nue, de 1-H; tarses scutellés, 2^-iU pouces. Fig. 25. Burge marbrée. 185 — 'e et ta- cendré Linâtre ; s unté- ue 2] ; !S nom- à l'au- î foncé us fon- -Vulg. rai roux mnelle ; irié de in ou de ;eH rous- es ; des- tache ; fi vers la èrement de cou- ave(î le (jueue oir et de Is bruns. 16-'^ 2 ; leue .'U ; jS, 2']-;u Cette Barge se rencontre quelquefois en Ca- nada, lorsqu'elle émigré. Ses œufs sont jaune crème oa jaune brun, ta- chetés de brun. 2. La Barge de la baie d'Hudson. Limosa hud- sonica,- Sw. Scolopax^ Latli. — Vulg. Angl. Hiidsonian Godwit. — Dessus noir brunâtre, mélangé de gris, de roux, et ordinairement tacheté de l)lanchâtrc ; rémi- ges presque noires avec du blanc à la base ; queue noire, la base et ses couvertures blanches ; crou- pion noisette ; dessous roussâtre foncé, rayé de brun. En hiver, les adultes et les jeunes sont plus gris en dessus et jaune blanchâtre en dessous. Longueur 15 ; ailes 8 ; queue 3 ; bec 3 ; tarses 21 pouces. Cette espèce couve au Labrador et à la baie d'Hudson. Ses œufs sont brun verdâtre foncé avec taches noirâtres. 9. Genre TOTANUS. Bechstein. 1. Le Chevalier semipalmé. Totanus seinipalmntus^ dm. Sijmphemla, Hart. — Vulg. Angl. Semipalmated Tailler ; Wlllet. — Dessus gris avec nombreuses taches noires ; primaires et secondaires blanches, ces der- nières terminées de brun foncé, ainsi que la moitié terminale des pn^mières ; couvertures su[)éricures de la queue, blanches avec bandes brunes ; dessous blanc, tacheté sur la gorge et rayé ailleurs de brun foncé, excepté sous l'abdomen ; ces taches et raies manquent en hiveret chez les jeunes ; bec droit, gros, cannelé jus(iu'à la moitié de sa longueur; doigts réu- ' s . '" il i — 186 — nis à la base. Longueur 12-16 ; ailes 7-8 ; queue 2è-3; bec et tarses 2-2| ; doigt médian lè-2 pouces. Cette rare espèce pond 4 œufs ^olive pâle, ta- chetés de brun. . 2. Le Chevalier aboyeur. Totanus melanoleucuSy Gm. Glottis; Gambetta, Bp. — Vulg. Fr. Grand Cheva- lier à pieds jaunes ; Angl. Greater Tell-tale. — Dessus brun cendré, mélangé de noir et tacheté de blanchâ- tre ; couvertures supérieures de la queue blanches, rayées de brun foncé ; rémiges noirâtres ; rectrices avec bandes cendrées et blanches ; dessous blanc, Btrié sur la gorge et tacheté sur la poitrine, les côtés et le bas ventre, de noirâtre; les stries et taches manquent en hiver ; bec noir, droit ou faiblement courbé â la pointe, très grêle, avec rainure atteignant à peine la moitié ; jambes jaunes, grêles et longues. Longueur 14 ; ailes 11 ; queue 02 ; bec 22 ; tarses 2? ; doigt médian 1^ pouce. • •' • Le Chevalier aboyé ur se rencontre assez sou- vent sur nos grèves. De tous les oiseaux qui fréquentent les bords de la mer, il est toujours un des })remiers à jeter sa note d'alarme à l'ap- proche du chasseur. Ses œufs sont blanc sale, tachetés de brun. 3. Le l'KTiT Chevalier à pieds jaunes. Totanus flavl-pes^ Gm. Gamhetta, Bp. Glottis. — Vulg. Angl. Yel- low shanks ; Lesser Tell-tale. — Ce chevclier n'est qu'une miniature du précédent ; mais ses jambes sont com- parativement plus longues. Longueur 12 ; ailes 7 ; queue 3; bec 2; tarses 2; doigt médian 1 j)ouce. - - 187 — Cette espèce est un peu plus commune qu6 sa congénère ; à l'automne, elle se montre par petites bandes sur nos rivages. Ses œufs sont brun jaunâtre, teintés de cen- dré et tachetés de brun. 4. Le Chevalier solitaire. Totanus solitarius. Wils. Rhyacophilus, Bp. — Vulg. Fr. Alouette solitaire ; Angl. Solitary Sandpiper. — Dessus brun olive foncé et lustré ; strié de blanchâtre sur la tête et le cou, et finement tacheté ailleurs ; rémiges noires ; rectrices et région axillaire, rayées de blanc et de noir ; dessous blanc, lavé de brunâtre sur la gorge, les côtés du cou, et strié de brun ; membrane des doigts, rudi- mentaire ; bec droit, très mince, cannelé un peu au- delà de la moitié ; bec et pieds noirâtres. Longueur 8-9 ; ailes 5 ; queue 2i ; bec, tarses 1 ; doigt médian 1-1 2 pouce. Les jeunes ont une teinte plus foncée et sont moins tachetés. Cette Alouette, aux habitudes solitaires, se plaît surtout dans les prairies et les bois humi- des. Toutefois elle se rencontre assez souvent sur les grèves. Ses œufs sont brun jaune pâle avec taches brun foncé. 10. Genre TRINGOIDES. Bonapaite. IjA Maubèche tachetée. Tringoides maculanus, Gr. — Vulg. Fr. Alouette branle-queue; Angl. Spotted Sandpiper. — Dessus vert olive brunâtre à reflets bronzés et lignes noires très fines ; rectrices avec une ! 188 — I l>ande sub-terminale noire et l'extrémité blanche» ; TLae tache sur les primaires inférieures et l'extrémité ■des secondaires, blanches ; dessous et une ligne su- pereiliaire, blr.ncs, le premier avec taches circulaires .noires, plus larges et plus nombreuses dans la fe- melle ; ces taches manquent dans les jeunes ; bec droit cannelé à la pointe, d'un jaune pâle avec l'ex- trémité noire ; pieds couleur de chair. Longueur 7-8 ; ailes 4 ; queue 2 ; bec, doigt médian, tarses 1 pou-ce. Cette espèce se distingue facilement des au- ±res Maubèches, i)ar l'habitude qu'elle a de ho- cher continuellement la queue, et par son adres- se à se dérober aux poursuites du chasseur, en se cachant derrière une motte de terre, une roche, etc. Lorsqu'elle vole, elle fait entendre ces notes : weet, weet, qu'elle prononce rapide- ment. Ses œufs sont blanc crème, tachetés, de brun. IL Genre ACTITURUS. Bonaparte. Le Pluvier des champs. Actiturus Bartramius, Bp. TVinga, "N^^ils. Totanus campestris, V. — Vulg. Angl. Bartramian Sandpiper ; Field Plover, — Dessus noirâ- tre à reflets verdâtres, mélangé de brun jaunâtre et ; C. d'été ; Angl. Summer DucJc ; WoodDuck. — Tête ornée d'une huppe et tou- tes deux vertes avec des reflets violets et pourpres ; la gorge, une ligne superciliaire s'étendant sur la nuque, une autre au-dessous en arrière de l'œil, blanches ; bas du cou et poitrine, rouge noisette, teintés de pourpre, et tachetés de blanc crème ; des- sus brun foncé avec reflets violets et pourpres ; un croissant en avant de l'aile et le dessous, blancs ; mi- roir vert bleuâtre ; iris rouge. Longueur 18-20 ; ailes 8^-92 ; bec Ih pouce. La huppe manque dans la femelle qui a la tête presque grise et les couleurs du reste du corps moins vives que le mâle. Les jeunes lui ressemblent. Ce joli Canard est sans contredit le plus beau de tous ceux qui nous visitent durant l'été. Une particularité de mœurs qui le distingue des autres Canards, c'est qu'il a l'habitude de percher sur les arbres, ce qui lui a valu le nom vulgaire qu'il porte. La femelle place le berceau de sa famille dans un arbre creux. Aussitôt les jeunes nés, elle les transporte avec son bec, à la rivière voi- sine. Ses œufs sont brun pâle. 4. Sous-famille FULIGULINuE. Tarses courts, scutellés en avant ; pouce bordé (1) Il semblerait que ce Canard était connu sous ce nom, dès les premiers temps de la colonie, puisque le R. P. de Charlevoix en fait mention dans une de ses lettres. — 220 — d'une membrane très prononcée; pieds plus forts et situés plus tl l'arrière du corps que chez les précé- dentH. Ces Canards fréquentent particulièrement les eaux salées et ils y demeurent presque toujours, hormi le temps de la ponte qui se fait généra- ment sur les bords des lacs ou rivières. Elle est ordinairement de 5 à 10 œufs. Ils vivent presque exclusivement de pois- sons, de vers, de mollusques, etc. La chair de la plupart a un goût désagréable. 1. Genre PULÎGULA. Stephens. 1. Le Canard morillon à tête noire. Fuligula marila, Steph. Fulix, Bd. — Vulg. Angl. Blue bill;Greater black-hcad. — Partie antérieure du corps, le cou et la tête, noirs, à reflets verts sur cette dernière ; dos fi- nement rayé en zigzag, de blanc et de noir ; miroir et dessous, depuis la poitrine, blancs ; finement rayé de noir au bas ventre; bec bleu, plus large à l'extré- mité; pieds de couleur plombée ; iris orangé. Lon- gueur 20; ailes 9 pouces. La femelle a la tête, le cou et la partie antérieure du corps, brunâtres, avec du blanc près du bec ; les rayures du dos sont moins distinctes que chez le mâle. Les jeunes lui ressemblent. On voit peu souvent cette espèce dans le fleuve. Ses œufs sont d'un vert cendré. 2. Le petit Canard morillon. Fuligula affinisy Eyton ; F. minor, Giraud ; Fulix, Bd. — Vulg. Fr. petit Canard à tête noire ; Angl. Lesser black-head. — Sem- — 221 — blable au précédent, mais de taille plus petite, avec le reflet de la tête pourpré, et les rayures du dos moins rapprochées. Longueur 16 ; ailes 8 pouces. Ce Canard, qui ne peut guère être reconnu de l'espèce précédente que par sa petitesse, est également rare. 3. Le Canard morillon k collier Fuligula col- laris, Bp. Falix^ Bd. — Vulg. Angl. Rlng-necked Dack. — Noir avec des reflets pourprés sur la tête et le cou ; menton et dessous, depuis la poitrine, blancs ; fine- ment rayé de gris sur les côtés et le bas-ventre ; un collier brun orangé autour du cou ; bec noir ; miroir gris ; pieds brun verdâtre ; iris orangé. Longueur 18 ; ailes 8 pouces. La femelle a la tête et le cou bruns, sans collier, le menton et les joues blanchâtres, le bec brunâtre. Cette espèce est aussi rare que les précé- dentes. 4. Le Canard milouin à tête rousse. Fuligula americana, Cs. F. ferina, Sw. Aythya, Bp. — Vulg. Angl. Red-head. — Bec déprimé, plus court que la tête ; narines basales ; tête et plus de la moitié supé- rieure du cou, brun roux à reflets violets ; le bas du cou, le corps en avant des ailes, le dos postérieure- ment, noirs ; dessous blanc, tacheté de gris et de noir en avant et sur les côtés ; couvertures ahiires et milieu du dos, cendrés, finement rayés de blanchâtre ; miroir cendré bleuâtre ; iris orangé ; pieds bleuâ- tres ; bec bleu, noir au bout. Longueur 20 ; ailes 9- 10 pouces. La femelle a le dessus noirâtre, la tête et le cou — 222 — bnms, le dessous noirâtre avec taches blanchâtres ; le reste semblable au mâle. Ce beau Canard est commun dans la province d'Ontario, mais il est rare aux environs de Québec, quoiqu'il se voit souvent à Sorel. Sa ponte est de 6 à 10 œufs vert cendré. 5. Le Canard milouin aux yeux rouges. Fuli- gula vallisneria. Steph. Aythya, Bp. — Vulg. Angl. Canvass-back. — Bec noirâtre, pas plus court que la tête, haut à la base et étroit dans toute sa longueur ; narines médianes ; tête et haut du cou, brun roux foncé, plus intense au sommet de la première et près du bec ; le reste du cou, le corps en avant des ailes et la partie postérieure du dos, noirs ; dessous blanc ; le dos antérieurement, finement rayé de blanc et de noir ; iris rouge ; pieds bleus. Même taille que le précédent. La femelle est moins foncée ; chaque plume du dessous est bordée de jaunâtre. Ce Canard, qui niche à la baie d'Hudson, ne se montre pas commun en Canada. Ses œufs sont d'un vert cendré. 2. Genre BUCEPHALA. Baird. 1. Le Bucéphale d'Amérique. Bucephalaamericana^ Bd. B. clangula, Gr. — Vulg. Fr. Canard caille ; Pisque ; Aug[. Golden-eyed Duck. — Tête grosse ; dessus, haut du cou et tête, noirs à reflets verts et violets ; une tache ronde près du bec, une ligne sur l'aile, le dessous et le bas du cou, blancs ; scapulaires lancéolées et ter- minées de noir et de blanc ; iris orangé ; bec noir ; pieds jaunes. Longueur 16-19 ; ailes_8-9 pouces. — 223 — lires ; trince is de Fali- Angl. pe la ;ueur ; L roux 3t près !S ailes blanc ; ; et de que le du m, ne \ricana, 'isque ; [uni du tache sous et et ter- noir ; îes. Le noir du mâle est remplacé, chez la femelle et les jeunes, par un brun cendré, qui devient blanc gri- sâtre sous le cou ; toutes les plumes sont bordées de blanchâtre. Ce Canard est assez commun au printemps et à l'automne. Les chasseurs du bas du fleuve lui donnent le nom de Pisque, tandis qu'à Québec et à Sorel, il est connu sous celui de Canard caille. Ces deux dénominations s'appliquent également à Vislandica. Ses œufs sont d'un vert cendré. 2. Le Bucéphale d'Islande. Bucephala islandica^ Bd. — Vulg. Angl. Barrow\s golden eye. — Tête grosse ; dessus, haut du cou et tête, noirs à reflets violets ; dessou« une tache triangulaire près du bec, une ligne à travers l'aile et le bas du cou, blancs ; sca- pulaires avec une tache blanche à l'extrémité ; iris orangé ; bec noir ; pieds jaunes. Longueur 19-22 ; ailes 9-10 pouces. La femelle a la tête et les flancs bruns, le dos gris foncé et le dessous blanc. Ce Bucéphale se voit assez souvent dans le bas du fleuve. Ses œufs sont vert cendré. 3. TjE petit Bucéphale. Bucephala albeola, Bd. — Vulg. Fr. petit Canard à grosse tête ; Angl. Buffle- headed Duck. — Tête grosse ; tête, haut du cou et dos, noirs, à reflets verts et violets sur les deux premiers'; une tache triangulaire en arrière de l'œil, une barre sur l'aile et le dessous, blancs ; iris brun ; bec noir ; pieds jaunes. Longueur 14-16 ; ailes 6-7 pouces. La femelle est d'un brun de suie en dessus ; blan- 1 iMiriiiiiaiitfiliiia — 224 — châtre en dessous avec une tache bhinche sur le côté de la tête. Les jeunes lui ressemblent. Ce joli Canard est plus commun que les pré- cédents, et, par sa facilité à plonger, il échappe aussi, plus souvent qu'eux, aux coups du chas- seur. La femelle niche, dit-on, comme ses congé- nères, dans un tronc d'arbre ; ses œufs sont vert jaunâtre. 3. Genre HARELDA. Leach. Le Canard à longue queue. Harelda glacialis, Leach. Anas, Tj. — Vulg. Fr. Canard de Terre-Neuve ; Kahawi ; Angl. Long-talled Dack ; South Southerly. — Brun foncé, plus intense sur le dos et la poitrine, et noir chez quelques individus: dessous, depuis la poitrine, rectrices latérales et une tache à l'œil, blancs ; secondaires roux brun foncé ; iris brur ; bec noir avec un cercle orangé vers le bout ; pieds bleu- âtres ; scapulaires allongées ; rectrices médianes, effilées, très longues. En hiver les scapulaires, le haut de la poitrine, le cou et la tète, blancs ; teinté de jaunâtre sur le sommet de la dernière et une tache brune sur le côté du cou ; les scapulaires, les côtés du corps et près du bec, parfois gris cendré. lion- gueur 15-20 ; ailes 8-9 pouces. La femelle ressemble généralement au mâle, mais elle est sans rectrices ni scapulaires allongées, et presque toutes les parties antérieures et le dessous sont blancs. Les jeunes ont le dos et la poitrine mélangés de l)run roux et de brun foncé. 'ï ' ■te JiissÉéÉâSi. 225 sur le s pre- lappe chas- Ce beau Canard est particulièrement commun sur la rive nord du St-Laurent où il couve. Durant ses migrations, il se voit ordinairement avec un mélange de blanc, de noir et de roux plus ou moins foncé. Ses œufs sont cendré verdâtre. îongb- it vert lacialis, Neuve ; herly. — ri ne, et :>uis la l'œil, Ur ; bec bleu- (lianes, lires, le in té de tache s côtés Lon- o, mais 2;ées, et dessous )oitrino 4. Genre CAMPTOLiEMUS. Gray. Le Canard du Labrador., Camptolœmus labrado-- rius, Gr. Anas, (Un. — Vuls sur l'aile et une en avant, blanclies ; miroir violet pourpré. Longueur 15-18 ; uiles 8 pouces. Tia femelle est d'un brun foncé, plus pAle en des- sous et blanchissant sous le ventre ; une tache blan- che sur l'oreille et en avant de l'œil. 226 — i Ce beau Canard est maintenant- devenu rare. Sa ponte est de 5 à 6 œufs, jaune verdâtre. 6. Genre SOMA.TERIA. Leach. 1. L'EiDER COMMUN. Somatevia mollissima.. Leach. Anas. L. — Vulg. Angl. Eider Dack. — Plumes du front s 'avançant en pointe sur ie bec jusque \'ers la moi- tié ; plumage blanc, teinté de crème sur la poitrine et de verdâtre sur la tête ; dessous, depuis la poi- trine, croupion, queue, rémiges et tache sur la couronne, noirs ; bec recouvert à sa base supérieure- ment d'une membrane charnue ; bec et pieds ver- dâtres ; iris brun. Longueur 24 ; ailes 11-12 pouces. La femelle a \m bec moins v' Unuineux que celui du mâle ; son plumage en général est d'un brun roux, tacheté et rayé de couleur plus foncée. L'Eider est très recherché pour le riche du- vet qu'il porte et qui se nomme édredon. Il est €ommun dans le bas du fleuve où il couve ainsi qu'au Labrador. Les chasseurs le connaissent sous le nom Moyac. La femelle se confectionne un nid :nœlleux avec du duvet qu'elle s'arrache de la jloiiiine ; elle y dépose de 8 à 12 œufs jaune verdâtre pâle, uniforme et à écaille lisse. 2. L'EiDEK HEMAuciUABLE. SomatcHa spectabilis, Leach ; Anas, L. — Vulg. Angl. King Eider.— ^Bhq très renflé â sa base, recouvert d'une membrane charnue qui s'étend sur les cotés ; sommet de la tête et nuque, cendré bleuâtre, cAtés de la première vert bleuâtre pâle ; ailes et dos postérieuremcMit, brun foncé avec reflets verdâtres sur les secondaires ; une tache sur Mk ze^mmjSÂi^. alleux .iine ; -dâtre ec très uinme uique, DUîUre lé avec lio Hur — 227 — l'aile, le cou .et la gorge, blancs ; teinté de crème sur la dernière ; une ligne frontale, une tache en forme de V sous le menton et dessous, noirs ; bec rose et orangé à la base ; iris jaune ; pieds orangés ; plumes du front s'avançant en angle sur le bec. Même taille que le précédent. La femelle ressemble généralement à sa congénère; mais son plumage est plutôt cendré jaunâtre, rayé de brun foncé et son bec un i)eu plus gros. Cette espèce est très rare. Ses habitudes de nidilicatiou et ses œufs sont les mêmes que chez l'espèce précédente. 7. Genre ŒDEMIA. Fleming. Beo large à mandibule .supérieure renflée à la ba?e. 1. Le Canard Macreuse d'Amérique. G^demia americana, S\v. — Vulg. Angl. American hlick Sœter. — Bec plus court que la tête, non* c't orangé à la base ; plumage entièrement noir; iris brun; pieds verdâ- tres. Longueur 24 ; ailes 10 pouces. La femelle est plus petite; son plumage est d'un brun de suie, plus i)âle intérieurement. Ce Canard se montre très c nmiiu au Labra- dor. 2. Le Canard Macreuse velouté. Œdemia Jasra^ Sw. Œ. velvetina, Cass. Mdaïutta, Bd. -Vulg. Ang\ Velcel Dack. — Bec large au bout ; plumiige noir lustré avec une tache blanche sous l'œil ; miroir blanc ; bec rouge, noir à la base et sur les côléi; iris jaune ; pieds brun roux. Même taille que le précé- dent. • ' ^0ÊÊ* i — 228 — La femelle est d'un brun de suie, plus pâle en des- sous, et le bec entièrement noir. Les jeunes lui res- semblent. On rencontre assez fréquemment cette Ma- <3reuse dans le golfe, et particulièrement à l'au- tomne. On lui donne le nom de Basque dans certaines localités sur le côté nord du lleuve. Sa ponte est de 6 ou 7 œufs blanc sale. 3. Le Canard Macreuse à large bec Œdemia perspicillata, Fleming. Pelionetta, Kaup. Anas, L. — Vulg. Angl. Swf Duck ; Sea Coot. — Bec large aussi long que la tête ; plumage noir à reflets bleuâtres ; une tache sur la nuque et une autre triangulaire au sommet de la tête, blanches; iris blanc ; pieds oran- gés ; bec d'un orangé roussâtre, et blanchâtre sur ses bords, avec une large tache circulaire noire, de cha- que côté à la base ; plumes recouvrant le bec en des- sus jusque^ vers la moitié. Même taille que ses con- génères. La femelle est d'un brun de suie avec le dessous blanchâtre ; le bec noir et plus court que celui du mâle. Sa taille est plus petite. Cette Macreuse se rencontre très souvent sur la côte nord du fleuve. Sa ponte est de 6 à 10 œufs vert jaunâtre uni- forme. 8. Genre ERISMATURA. Bonaparte. 1. Le C'anaiu) roux. Erismatura rubida, B\). Anas, Wils. — Vulg. Angl. Ruddy Duck. — Bec bleu grisâtre, large, a])lati, plus court que la tête ; dessus et cou roux brunâtre, avec la couronne et la nuque, noires ; — 229 — i dessous blanc grisâtre, lavé de brun ; menton et côtés de la tête, blancs. En hiver, le. mâle ressemble à la femelle, qui est d'un brun roussâtre en dessus, fine- ment tacheté et rayé de noirâtre, avec une ligne blanchâtre à la base du bec. Les jeunes sont moins foncés. Longueur 16-17 ; ailes 5-6 pouces. Cette espèce ne se montre qu'accidentelle- ment dans notre province. 2. Le Canard à masque noir. Erismatura domi- nica, E]yton. — Vulg. Angl. St Domingo Duck. — Bec large et aplati ; menton et partie antérieure de la tête, noirs; sa partie postérieure, le cou et la i)oitrine, roux ferrugineux ; miroir blanc ; dessus roux bru- nâtre foncé, avec taclies noires ; dessous l^run rous- sâtre clair. Longueur Vèl ; ailes 6} pouces. Les couleurs de la femelle et des jeunes sont un peu plus claires. Ce Canard est un rare visiteur des eaux du St-Laurent. & 'é a 1 5. Inas, isâtre, et cou loires : SouS'famille MERGIN.E. Bec grêle, étroit, presque cylin(iri(iue, terminé par un crochet et armé de }>ointes sur ses bords ; tarses comi)rimés. Les Harles sont des oiseaux qui se nourris- sent particulièrement de poissons et fréquen- tent également les eaux douces et les eaux salées. Leur vol es' haut, rapide et continu. Ils sont généralement connus sous le nom de Bec-scie, par allusion à leur bec garni de pointes. — 230 — Genre MERGUS. Linnô 1. Le Harle d'Amérique. Mergns rnerganser, L. M. americanus. Cass. — Vulg. Angl. Merganser ; Shel- drale. — Tête et haut du cou noirs, à reflets verdâtres ; une faible crête sur la première ; dos et ailes noirs et blancs ; dessous blanc, teinté de roux saumoné ou jaune crème ; iris rouge ; bec et pieds roux orangé. Longueur 24 ; ailes 11 pouces. La femelle est plus petite que le mâle et sa crête est plus développée ; la tête et le cou brun roussâtre ; tDutes les parties noires du mâle sont remplacées par un gris cendré. Les jeunes lui ressemblent. Ce Harle se rencontre assez fréquemment en Canada. Il i)ond de 6 à 10 œufs brun jaunâtre pâle. 2. Le Harle à poitrine rousse. Mergus serrator, L. — Vulg. Angl. Red-hreaded Mer- ganser. — Crête occipitale allon- gée et lancéolée ; tête et haut du cou, noirs à re- flets verdâtres ; bas du cou blanc; dessous blanc de crème ; poitrine brun roux ; une ligne blanciie bordée de noir en avant des ailes ; ces dernières traversées par deux barres noires ; dessus et i\'à\w,6 noirs, finement rayés de blanc. Longueur 23-24; ailes 8-9 pouces. La femelle ressemble à la précédente, mais elle est plus petite et sa crête est plus développée. Fig. 3J. (h) Dec du Marie h. poitrine rousse. {h, Le inëiiie vu en Ue^8ll8. [nser, L. ; Shel- 'dâtres ; noirs et loné ou orangé. sa crête assâtre ; cées par ent en lâle. serrator, Angl. ted Mer- - Crête allon- céolée ; lut du à re- iâtrcs ; blanc; IX ; une s ; ces dessus igueur îlle est — 231 — Ce Harle est plus commun que celui d'Amé- rique, mais il se tient particulièrement à l'eau salée. Sa ponte est de 8 à 12 œufs brun verdâtre. 3. Le petit Harle. Mergus cucullatus, L. Lopho- dytes, Reich. — Vulg. Angl. Hooded Merganser. — Crête longue semi-circulaire ; tête, haut du cou et dessus, noirs, à reflets violets ; ailes et queue brunâtres ; côtés et flancs roux noisette, finement rayés de noir ; une tache triangulaire sur le côté de la crête, une raie au centre des tertiaires, l'extrémité des grandes couver- tures alaires, le bas du cou et le dessous, blancs ; iris orangé ; bec noir ; pieds brun orangé. Longueur 18-19 ; ailes 8 pouces. La femelle, qui est plus petite, a le dessus, la tête, le cou et les côtés bruns, le dessous blanc. Les jeunes lui ressemblent. Cette espèce, quoique la plus rare du genre, se rencontre encore assez souvent. La femelle niche sur des chicots vermoulus et pond de 8 à 10 œufs blancs. 3. Ordre STEai^lSTOPODi^S. TOTIPALMES. Bec long, ni membraneux ni lamelle, muni d'une poche plus ou moins volumineuse en dessous ; na- rines petites ou rudimentaires ; les 4 doigts entière- ment réunis entre eux par une membrane ; pouce semi-latéral, fort et â insertion plus base que chez les autres palmipèdes. Sexes semblables. i'?! , . — 2?>2 — Les Totipalmes sont carnivores et vivent par- ticulièrement de poissons qu'ils pèchent à la surface de l'eau, ou en plongeant ; aussi leur chair a-t-elle un goût tout-à-fait désagréable. Leur aspect est fort stupide. Ils jouissent de la faculté de percher sur les arbres. Ils nichent tous dans le voisinage des eaux, soit à terre soit sur des rochers, et se bâtissent des nids grossiers, avec des herbes, de petites racines ou des branches d'arbres. 1. Famille SULIO/E. Fous. Bi'c tiussi long que la tôto ou plus long, très fondu, épais à son origine et pointu au bout, légèrement re- courbé, non crochu ; narines rudimentaires ; sac gu- lair<* très petit ; riles plutôt longueb et pointues ; queue IongU(i» et raide. Les Fous vivent par bandes considérables, se nourrissant de poissons qu'ils pèchent ou poursuivent sous l'eau ; ils possèdent un vol fort et vigoureux. On leur a donné le nom de Fous à cause de leur apparence stupide et de la facilité avec laquelle ils se laissent attraper par les chasseurs. Genre SULA. Brisson. Lio Fou DE Bassan. Sida bassana, L. — Vulg. Fr. le Fou; Margau ; Angl. Gannet ; Solan Goose. — Plu- mage blanc, lavé de jaune brunâtre sur la tête, avec les pritnaires noires ; bec bleuâtre; iris blanc blcuâ- ;^ïŒ35Si^KSSiESŒS ^233 nt par- ut à la si leur réable. jent de s eaux, tissent petites 5 fendu, lent re- sac gu- intiies j râbles, nt ou m Tol 3m de et de traper Fr. le — Plu- e, avec bleuâ- tre ; pieds noirâtres. Longueur 81 ; ailes 17-21 ; bec 4 pouces. Les jeunes sont brun foncé et tachetés de blanc, avec le dessous plus clair. Cet oiseau se trouve en ^rand nombre sur tout le parcours du bas du fleuve. Sa ponte est de 1 ou 2 œufs bleu verdâtre et rudes au toucher. 2. Famille PELECANID/E. Pélicans. Bec beaucoup plus long que la tête, droit, aplati, terminé par un onglet crochu ; sacguhdre très déve- loppé ; narines peu visibles ; ailes très longues. Les Pélicans sont tous de très forte taille et volent avec aisance et parfois fort haut. Sou- vent on les voit se balancer au-dessus des va- gues à la recherche de leur nourriture. C'est surtout le matin et le soir qu'ils chassent le poisson ; durant le jour, ils digèrent en repos sur des rochers ou au bord des grèves. Lorsque la chasse est abondante, ils utilisent leur poche gulaire en y faisant entrer tout le poisson qu'elle peut contenir et qu'ils mangent lorsque la faim se fait sentir. La longueur disproportionnée do leur bec et sa singulière conformation leur donnent une apparence stupide et mélancolique. Genre PELECANUS. Linné. 1. Le Pélican blanc. Pelccanus trachyrhynchus^ Lath. P. americanus, Aud. — Vulg. Ang\. White Pélican. — Plumage blanc avec les primaires, leurs couver- tures et une partie des secondaires, noires ; occiput M 1 — 234 I I': et poitrine, jaunâtres ; iris blanc ; bec, sac, lores et pieds j[aunes. Longueur 60 : ailes 24 ; bec 14 pouces. Cet oiseau ne visite Ontario qu'accidentelle- ment. Il pond 1 ou 2 œufs blancs. 2. Le Pélican brun. Pelecanus fuscus, L. — Vulg. Angl. Brown Pélican. — Tête blanche, teintée de jaune ; cou brun noisette foncé avec une raie blanche à sa partie supérieure ; dessus blanc avec chaque plume bordée de brun foncé ; dessous brun de suie ; plumes des flancs, des côtés et de la queue, rayées de blanc au centre ; bec noir mélangé de rouge ; poche gu- laire noirâtre ; pieds noirs ; iris blanc. Longueur 50 ; bec 13 pouces. Ce Pélican visite peu souvent l'ouest de la Puissance. Ses œufs, au nombre de 2, sont blancs. -,i* % i 3. Famille GRACULID/E. Cormorans. Bec aussi long que la tête, très crochu au bout ; ouverture se prolongeant au-dessous des yeux qui sont entourés d'un espace nu ; narines oblitérées et situées dans une longue rainure ; sac gulaire petit ; ailes courtes, raides et fortes ; queue longue et raide. Ces oiseaux, qui sont communs aux deux continents, vivent en société. Ils poursuivent le poisson sous l'eau avec une vitesse étonnante. On dit qu'ils sont susceptibles d'un certain degré de domesticité et qu'en Chine on les uti- lise à pêcher au profit de leurs maîtres ; dans ce cas ils ont soin de leur passer un anneau étroit autour du cou afin de les empêcher d'avaler le ■S^^^^^E — 285 — )res et )ouces. itelle- -Vulg. jaune ; le à sa plume plumes e blanc he gu- 3ur50 ; de la i ))out ; Qx qui rées et petit ; raide. deux ent le lante. lertain s uti- ns ce étroit lier le poisson qu'ils capturent ; car leur voracité est proverbiale. Leur vol est rapide et soutenu ; . mais leur démarche sur le sol est lente et em- barrassée. Genre GRACULUS. Linné. 1. Le Cormoran COMMUN. Graculus carbo, Gr. — Vulg. Angl. Common Cormorant. — Noir verdâtre lustré ; dos et couvertures des ailes, gris bronzé ; chaque plume est bordée de noir ; une petite crête sur l'occiput ; plusieurs plumes effilées, blanches, sur la tête et le cou ; rémiges et queue, noir grisâtre ; sac gulaire jaune, bordé de blanc ; une tache blanche sur les flancs ; iris vert noirâtre ; pieds noirs. Longueur 36 ; ailes 12-14 ; queue 6-7 pouces. Ce Cormoran est très commun dans le bas du fleuve. Ses œufs, au nombre de 2 ou 3, sont vert bleu- âtre et à écaille rude. 2. Le Cormoran à aigrettes. Graculus dilophus, Gr. — Vulg. Angl. Double-crested Cormorant. — Plumage Fig. 32. Bec du Cormoran à aigrettes. noir verdâtre lustré, brun chez les jeunes ; plumes du dos et des ailes gris cuivreux, avec la tige et les bords, noirs ; crête noire ; une ligne de plumes effi- lées, blanches, au-dessus de l'œil et sur le côté du cou P L IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-3) 1.0 "f^tt ilM l.l 1.25 m IIIII2.2 m I, -10 !.4 Il 2.0 = 1.6 ^ eu pro- se son- e, pen- i peine hors le a haute t ils ne nourri- it d'un eut sur ai s ou )s, mol- — 237 — lusques, etc., tout alimente leur voracité. Ces oiseaux ne plongent pas. Les femelles nichent sur les côtes, soit à terre soit sur des rochers. 1. Famille LARID/E. Goélands, Sternes, etc. Bec généralement plus court que la tête, courbé, pointu ou aplati latéralement ; doigt postérieur très petit, élevé ; narines linéaires, situées près de la base ou médianes ; cou court. 1. Sous-famille LESTRIDINjE. Bec fort et courbé à l'extrémité, muni d'une cire membraneuse à la base ; narines linéaires ; tarses et pieds forts, scutellés en avant ; queue presque car- rée, rectrices centrales allongées. Les Stercoraires ou Labbes, sont des oiseaux éminemment rapaces ; intrépides et courageux, ils attaquent et poursuivent les Sternes et les Mouettes afin de les contraindre à lâcher la proie qu'ils viennent de saisir, pour s'en empa- rer avant qu'elle soit tombée à l'eau. De là l'opinion fausse qui leur attribue la couturne de se nourrir des excréments de ces oiseaux. Genre STERCORARIUS. Brisson. 1. Le SïEitcoRAifiK SKUA. St^rcoraruis skua, Cs. S. caiarractes, T^mm. Lestris, Nutt. Bitphalus grêle et une taille plus petite. 1. Genre LARUS. Linné. 1. Le Goéland à dos bleuâtre. Larus glaiicuSj Brunn. — Vulg. Angl. Glaucous Gidl. — Dos et dessus des aile.s, bleu perlé très clair ; primaires et reste du plumage, blancs; bec jaune avec une tache vermillon Bur la mandibule inférieure ; iris blanc ; pieds rouges ou jaunâtre pâle. En hiver, la tête et le cou sont striés de brun cendré. Longueur 30; ailes 18; bec 2|; tarses 3 pouces. ' M Bï 'h\ — 240 — Les jeunes sont blancs, maculés de brun surtout en dessus. Cette espèce ne se montre qu'à de rares inter- valles dans notre Province. Ses 3 ou 4 œufs sont blanc bleuâtre, tachetés de brun. 2. Le Goéland à ailes blanches. Larus leucopr terus, Faber. — Vulg. Angl. White-winged Gull. — Sem- blable au précédent, mais plus petit. Longueur 24 ; ailes 16-17 ; bec 11-2 ; tarses 2i pouces. Espèce aussi rare que la première. 3. Le Goéland à manteau noir. Larus maHnus, L. — Vulg. Angl. Black-bacJced Gull. — Dos et ailes, noir ardoisé, plus foncé sur les primaires ; secondaires et tertiaires largement terminées de blanc ; reste du plumage blanc ; iris blanc jaunâtre ; bec jaune avec une tache vermillon au bout supérieurement ; pieds rougeâtres. En hiver, la tête et le cou sont striés de noirâtre. Longueur 30 ; ailes 18 ; bec 2î ; tarses 3 pouces. Les jeunes sont brun cendré, plus ou moins tache- tés de blanc, le bec noir, les primaires et la queue, noirâtres. Ce Goéland se rencontre assez souvent dans le bas du fleuve. Ses œufs varient du blanc bleuâtre au brun launâtre foncé. 4. Le Goéland argenté. Larus argentatus, Brunn. — Vulg. Angl. Herring Gull. — Dos et ailes bleu perlé clair ; bout des pennes alaires blanc, précédé d'une bande noire sur les primaires ; le reste du corps blanc ; bec jaune avec une tache rouge vermil- 241 — n surtout res inter- , tachetés ,rus leucop-r ull. — Sem- igueur 24 ; lanche sur les paupières et sur les couvertures alaires ; bas du cou, croupion et queue, blanc pur ; dessous blanc teinté de rose ; Ire primaire blanche, avec le bord extérieur et le bout, noirs ; 2e blanche largement terminée de noir ; les autres également terminées de noir, mais plus étroitement ; bec noir ; pieds jaunes, rayés ; pal- matures vermillon. En hiver, la tête est blanchâtre vlll 11 — 244 — avec une tache auriculaire brune. Longueur 12-14 ; ailes 10; bec li pouce. Les jeunes sont tachetés de brun ou de gris en dessus, et parfois ont une barre noirâtre sur l'aile ; une bande noire sur la queue ; le bec noirâtre. Cette espèce est assez commune en Canada. Sa ponte est de 3 ou 4 œufs verdâtres, tache- tés de brun, de roussâtre et de lilas. 2 Genre RHODOSTETHIA. Macgillivray. La Mouette rose de Ross. Rhododethia rosea, Bp. — Vulg. Angl. Ross' rosy Gull.—Bec grêle; plumage blanc, teinté de rose, avec un collier noir ; manteau bleu perle ; primaires tachetées de noir ; bec noir ; pieds vermillon. Longueur 14 ; ailes 10 2 ; queue 5i pouces. Cette espèce ne se montre qu'accidentelle- ment sur les côtes de la Nouvelle-Ecosse, et de Terre-Neuve. i 3. Genre XEMA. Leach. 1. La Mouette X queue fourchue. Xema Sahinei, Bp. Larus, Sab. — Vulg. Angl. Fork-tailed Gull. — Tête, dos et dessus des ailes, bleu ardoisé ; un col- lier sur le cou, le bord des ailes avec les 5 premières primaires, noirs ; l'extrémité des tertiaires, la plu- part des couvertures des ailes et le reste du plumage, blancs ; bec noir, jaune au bout ; pieds noirs. Lon- gueur 13-14 ; ailes 10-11 ; bec 1 ; queue 5 pouces, cette dernière fourchue d'un pouce. / Les jeunes ont le dessus gris ardoisé avec les plu- mes terminées de blanc ; le dessous et la queue, — 245 — r 12-14 ; gris en ir l'aile ; re. mada. 3, tache- Ivray. 'osea, Bp. plumage manteau bec noir; queue ôi .entelle- ;se, et de a Sabinei, . \d Gull— un col- )remières i, la plu- I plumage, lirs. Lon- pouces, ^c les plu- la queue, blancs, avec une bande sub-terminale noire ; le bec brunâtre. Cette Mouette fréquente parfois les côtes du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Ecosse. Ses œufs sont brun verdâtre foncé, tachetés de brun plus foncé. 2. La Mouette à queue d'Hirondelle. Xema farcatum, Neboux. Creagrus, Bp. — Vulg. Angl. Swal- loîv-tailed Gidl. — Tête et presque tout le cou, brun grisâtre ; une tache blanche sur le côté du front ; dessus blanc grisâtre, petites couvertures des ailes blanches, les grandes ardoisées et bordées de blanc, bec très courbé, noir à la base et blanc au bout ; iris et pieds rouges ; paupières orangées ; queue blan- che très longue et très fourchue. Longueur 24 pouces. Espèce très rare dans le bas du fleuve. 3. Sous-famille STERNINuE. Bec aussi long que la tête, grêle, recourbé au bout et pointu ; jambes courtes, faibles ; queue longue et presque toujours très fourchue ; ailes extrêmement longues, déliées et pointues. Les Sternes, comme les Groëlands, sont large- ment distribuées sur les bords du St-Laurent et sur les côtes des provinces maritimes. 1. Genre STERNA. Linné. 1. La Sterne des marais. Sterna anglica, Mont. S. aranea,Wi\s.Gelochelidon, Bp. — Vulg. Angl. Gidl-hilled Tern; Marsh Tern. — Dessus bleu grisâtre, perlé ; rémi- ges brun argenté, avec une raie blanche à la base des — 246 — i: V 1 / primaires ; la tige de ces dernières, blanche ; tête noire, plus ou moins blanche en hiver ; reste du corps, blanc ; iris brun ; bec et pieds noirs. Lon- gueur 13-15 ; ailes 10-12 ; bec le ; tarses 1-11 ; queue 4 pouces, cette dernière fourchue de 2 pouces. Cette Sterne est peu commune en Canada. Sa ponte est de 3 ou 4 œufs brun jaunâtre ou verdâtre, tachetés de brun. 2. La Sterne Caspienne. Sterna caspia, Pallas ; Thalasseus, Boie. — Vulg. Angl. Caspian Tern. — Dessus bleu grisâtre perle ; toute la tête noire avec la pau- pière inférieure, blanche ; rémiges brun argenté sans blanc ; reste du corps blanc ; une petite crête à l'oc- ciput ; bec rouge ; iris brun ; pieds noirs ; queue modérément fourchue. En hiver, la tête est blanche à l'exception de l'occiput. Longueur 20 ; ailes 15- 17 ; queue 5-6 pouces. Les jeunes ont le bec brunâtre et jaunâtre ; le dessous tacheté de brun foncé. Cette espèce est un peu plus commune que la précédente et se tient dans les régions arcti- ques. Sa ponte est de 3 ou 4 œufs blanc jaunâtre ou verdâtre. 3. La Sterne de Wilson. Sterna hirundo, L. ^S*. Wilsonii, Bp. — Vulg. Fr. Hirondelle de mer ; Angl. Common Tern ; Wilson^s Tern. — Dessus bleu grisâtre perlé, avec la tige des primaires blanche ; dessous blanc lavé de perle plombé pâle ; rectrices presque toutes blanches; tête et nuque, noires; bec rouge, noircissant vers le bout ; pieds rouge corail. Lon- gueur 14J ; ailes lOè ; queue 6 ; bec li pouces. fr — 247 — e ; tête este tUi 3. Lon- ; queue s. lada. Lâtre ou Pallas ; —Dessus c la pau- 3nté sans ;te à l'oc- 1 ; queue ) blanche ailes 15- lâtre ; le lune que 1ns arcti- iaunâtre tcZo, L. S. \r ; Angl. grisâtre dessous presque }c rouge, lil. Lon- ices. Les jeunes ont le dos et les ailes tachetés et rayés de gris et de brun clair ; le dessous blanc ou faible- ment teinté de gris plombé ; le noir de la tête peu prononcé. Cette Sterne est la plus commune des espèces qui fréquentent le St-Laurent. Ses 3 ou 4 œufs sont rougeâtres, maculés de gris et de brun. 4. La Sterne arctique. Sterna macroura, Nau- mann ; S. arctica, Temm. — Vulg. Angl. Arctic Tern. — Bleu cendré foncé, plus clair sur la gorge avec la tête noire ; queue et croupion, blancs ; iris brun ; bec carmin ; pieds vermillon ; reste du corps blanc. En hiver, la tête devient plus ou moins blanche. Longueur 14-17; ailes 10-12; queue 5-8; bec li-lf pouce. Les jeunes ont la tête blanchâtre, les épaules bru- nâtres, le dos rayé de brun et de roussâtre, le des- sous blanc, le bec noir et les pieds jaunes. Cette Sterne est peu commune et habite les plages de la Nouvell-e-Ecosse et du Nouveau- Brunswick. Ses œufs sont blancs avec taches brunes et lilas. 5. La Sterne rosée. Sterna paradisea, Brunn. S. Dougallii, Mont. — Vulg. Angl. Roseate Tern. — Man- teau bleu perle très pâle ; primaires avec une large bande blanche ; dessous blanc pur ou teinté de rose ; bec noir, orange en dessous à la base ; iris brun ; sommet de la tête et nuque, noirs ; les adultes en hiver et les jeunes ont le noir de la tête moins pro- noncé. Longueur 12-16 ; ailes 9-10 ; queue 5-8 pouces. Ml sfl *l — 248 — Cette espèce est très rare et habite les mêmes parages que la précédente. La femelle pond 3 on 4 œufs blanc verdâtre ou brun, tachetés de brun plus foncé et de lilas. 6. La PETiTii Sterne. Sterna superciliaris, V. S. frenata, Gamb. S. antillaruia, Cs. — Vulg. Angl. Least Tsrn Dessus bleu perle clair ; couronne et occiput,noirs ; dessous et un croissant frontal, blancs ; bec jaune ; pieds jaune orange ; iris brun. Longueur 8-9; ailes 6-62 ; queue 2-32 pouces. Les adultes en hiver et les jeunes ont moins de noir sur la tête ; le bec est noir. Cette espèce ne se voit qu'accidentellement sur nos plages. Ses œufs varient du blanc au jaune brun, et sont tachetés de brun jaunâtre et de lilas. 7. La Sterne brune. Stenia /aliginosa, Gm. Hali- plana, Wagl. — Vulg. Angl. Sooty Tern. — Dessus noir brunâtre uniforme ; dessous, une bande frontale et bord extérieur des rectrices latérales, blancs; iris brun; bec et pieds, noirs. Longueur 15-17; ailes 11- 12 ; queue 6-8 pouces. Les jeunes sont de couleur suie, avec taches blan- ches. Cette Sterne n'est pas commune dans le golfe. Ses œufs sont blanc rougeâtre, tachetés de brun roux et de lilas. 2. Genre HYDROCHELIDON. Boie. La Sterne noire. Hydrochelldon Jissipea, Gr. II. plumbea, Lawr. Sterna nigra^ L. — Vulg. A.ngl. Black Tern. — Tête, cou et dessous, noir jais ; dos, ailes et — 249 — ^mes lâtre lilas. V. .Sf. Angl. ne et ancs ; gueur queue, gris plombé ; région anale blanche ; bec et pieds noirs ; iris brun. Jeunes et vieux, en hiver, ont le noir remplacé en partie par du blanc. Longueur Oà ; ailes 8-9 ; queue ^} pouces. Comme les précédentes, cette Sterne est éga- lement rare. * Sa ponte est de 3 ou 4 œufs brun verdâtre, maculés de brun. ns de ment brun, as. Hali- noir laie et iris [es 11- blan- ;olfe. ;s de ^r. H, mack les et 4. Sous-famille RH YNCHOPINjE. Bec large à la base, très comprimé latéralement, ressemblant à une lame de couteau ; mandibule in- férieure dépassant la supérieure ; jambes et ailes longues. La singulière conformation du bec de ces oiseaux permet de les reconnaître à leur simple inspection. Pour atteindre et saisir leurs ali- ments, qui consistent en petits poissons, ils sont obligés de raser, en volant, la surface de l'eau, afin d'attraper leur proie et de Fenlever en passant. Genre RHYNCHOFS. Linné. Le Rhynchope noiu. R/njnchops nigra, L. — Vulg. Fr. Coupeur d'eau, ; Bec en ciseau ; Angl. Black Skim- mer. — Dessus noir lustré, avec le front, les côtés de la tête, le cou et tout le dessous, blancs ; souvent teinté de rose en dessous ; bec rouge terminé de noir ; pieds orange ; iris brun. Longueur 1(5-20 ; ailes 13-J5 ; queue 4-5 ; bec 3 i -4 i- pouces. / 4 ■il — 250 — Cet oiseau ne se voit que très rarement en Canada. Ses 2 ou 3 œufs sont blanc jaunâtre, macu- lés de roux et de lilas. 2. Famille PROCELLARIID/E. Pétrels. À • i'( 'M b I- ti- 1- ■ Bec ordinairement plus court que la tête et très recourbé au bout ; narines tubuleuses ; pieds courts ; pouce petit, élevé; queue courte ou de longueur moyenne ; ailes longues, fortes et pointues. Sexes semblables. Ces oiseaux se tiennent constamment éloignés de terre ; ce sont les plus marins ou ceux qui s'aventurent le plus loin en mer. Leur vol est fort et résiste au vent ; mais lorsque l'ouragan se fait sentir, assez souvent, ils se réfugient sur les vergues des navires : ce qui leur a fait donner le nom d'oiseaux de tempêtes. Les Pé- trels ne plongent pas et ne nagent que fort rarement ; mais ils ont la singulière faculté de courir sur l'onde, les ailes déployées ; c'est ce qui les a fait comparer à 8. Pierre. Leur nour- riture consiste en vers, mollusques, etc ; ils se rassasient aussi volontiers de la chair des céta- cés dont ils trouvent les cadavres à la surface de la mer. Ils nichent dans des trous de rochers escar- pés. Lorsqu'ils sont surpris, ils dégorgent con- tre l'assaillant, une liqueur huileuse qu'ils ont toujours en abondance dans l'estomac, et qui l'aveuglejjjjyjjentanément. ' — 257 — geons, mais plus faible ; narines petites, linéaires ; ailes courtes et étroites ; queue rudimentaire ; tarses comprimés, scutellés ; doigts lobés, aplatis ; ongles courts, larges, obtus et plats. Les G-rèbes ont à peu près les mêmes habi- tudes que les Plongeons ; mais ils préfèrent les eaux douces aux eaux salés. Leur vol est rapide et s'exécute en ligne droite. Leurs nids ressemblent à ceux des précédents. 1. Genre PODICEPS. Latham. 1. Le Grèbe huppé. Fodlceps cristatus, Lath. Co- lymbus, L. — Vulg.. Angl. Orested Grèbe. — Bec modéré- ment gros et pointu, aussi long que la tête ; gorge et côtés de la tête, blancs, changeant au roux brunâtre sur la crête, qui est terminée de noir ; parties anté- rieures et côtés du cou, roux brunâtre ; dessus brun foncé avec le bord des plumes plus clair; uae partie des primaires brunes, le reste et presque toutes les secondaires, blanches ; dessous blanc lustré, avec les côtés du corps tachetés de noir ; tarse égal au doigt médian. Longueur 24 ; ailes 7è-8 ; bec 2-2 ? pouces. Cette espèce est rare sur nos lacs. Sa ponte est de 4 œufs blancs. 2. Le Grèbe à cou rouge. Podiceps grlseigena Gray.P. Holbollii,Reinhvirlt. — Vulg. Angl. Red-nccked Grèbe. — Crête de longueur moyenne ; front et côtés du cou, d'un beau roux brunâtre ; gorge et joues cen - drées ; dessus noirâtre, avec reflets verdâtres; plu- mes du dos bordées de blanchâtre, et de brun sur les couvertures des ailes ; primaires et secondaires ter- minées de l)run ; dessous blanc grisâtre argenté, avec if — 258 — du brun sur les côtés ; iris rouge ; bec noir, jaune à la base ; pieds verdâtres. Longueur 18 ; ailes 7-8 ; bec l§-2 pouces. Les jeunes ont des couleurs plus pâles ; le cou est teinté de cendré et de rougeâtre. Ce Grrèbe se rencontre rarement sur nos eaux ; il parait être plus commun vers le nord. Sa ponte est de 3 ou 4 œufs, blanc verdâtre pâle. 3. Le Grèbe cornu. Podiceps cornutus, Lath. — Vulg. Angl. Horned Grèbe. — Bec comprimé, pointu ; crête très développée ; dessus brun foncé avec cha- que plume bordée de couleur plus claire ; presque toutes les secondaires blanches ; bas du cou et haut de la poitrine, roux brunâtre ; une large bande sur l'œil, la crête antérieurement, jaune brunâtre; le reste de la crête et la tête, noir lustré ; dessous blanc d'argent avec les côtés mélangés de brunâtre et de roux ; iris jaune ; bec noir, terminé de jaune. Lon- gueur 14 ; ailes 6 ; bec I pouce. Les jeunes ont un plumage plus pâle et n'ont point de roux sur les côtés. Cette espèce, comme la précédente, est peu commune. La femelle pond 5 ou 6 œufs jaune crème uniforme. 2. Genre PODILYMBUS. Lesson. Le Grèbp: à bec bigarré. Podilymbus podicepsy Lawr. — Vulg. Angl. Pied-hilled Grèbe. — Dessus brun noirâtre; primaires brun cendré ; secondaires blan- ches et cendrées ; une tache allongée, noire sur la 259 — , jaune [es 7-8 ; cou est 5 eaux ; erdâtre Lath. — pointu ; /ec cha- presque . et haut nde sur âtre; le lus blanc e et de . Lon- let n'ont |est peu crème jodicepSy is brun îs blan- |e sur la gorge ; le devant du cou inférieurement, le haut de la poitrine et les côtés, lavés de rouille ; dessous blanc lustré, plus ou moins teinté et tacheté de brun ; iris brun ; pieds et bec verdâtre, ce dernier est tra- versé vers le milieu par une bande noire. Longueur 12-14 ; ailes 5 ; bec 1 pouce. Jeunes et vieux, en hiver, n'ont point de tache noire sur la gorge ; cette couleur est remplacée par du blanc ; la bande noire du bec n'existe pas. Comme ses congénères, cet oiseau est rare dans nos parages. 3. Famille ALCID/E. Pingouins, Guillemots, etCi Bec corné, non lamelle ; narines non tubulaires ; ailes courtes ; pieds de trois doigts palmés ; tarses plus courts que le doigt médian. Les ailes courtes de ces oiseaux, leur corps pesant, et leur démarche embarrassée sur le sol, les distinguent aisément des autres familles de Palmipèdes. Chez eux, le changement de plu- mage est remarquable. Ils sont en partie mi- grateurs et vivent en société. Leur vol est vi- goureux et s'effectue en ligne droite ; quel- ques espèces cependant ne volent qu'avec peine. La plupart ont un cri rauque, et ils habitent presque tous les régions boréales. Ils pondent dans des crevasses de rochers. 1. Genre ALCA. Linûé. 1. Le grand Pingouin. Alca impennis, L. — Vulg. Angl. Great Auk. — Plumage noir brunâtre, plus fon- cé sur la tête et la gorge, avec une large tache blan- ■ . I — 260 — I che en avant de l'œil ; dessous, depuis la gorge et l'extrémité des secondaires, blancs. Longueur 30 ; ailes G; queue 3; bec 3; sa hauteur 1§ pouce. Cette espèce est très rare ; même on la croit à peu près éteinte ^^* . La femelle ne pond qu'un œuf blanc avec taches irrégulières, bvun foncé. 2. Le Pingouin commun. Alca torda, L. Utamania, Leach. — Vulg. Angl. Razor-billed Auk. — Noir brunâ- tre en dessus, plus foncé sur la tête et la gorge ; des- sous, depuis la gorge, l'extrémité des secondaires et une ligne, du bec à l'œil, blancs ; iris et pieds bruns ; bec noir, traversé par une ligne courbe blanche ; in- térieur du bec jaune. En hiver, tout le dessous est blanc. Longueur 16-19 ; ailes 7-8 ; queue graduée de 3-3^ ; bec I2 pouce. Ce Pingouin est très commun dans le golfe où il est connu sous le nom de Godd. Il pond 1 ou 2 œufs blancs, tachetés de brun foncé et de roussâtre. :!S i 2. Genre MORMON. lUiger. 1. Le Macareux Akctique. Mormon arctica, 111. Fratercula, Steph. — Vulg. Fr. Perroquet de mer ; Angl. Common Puffin ; Sea Parrot. — Bec très comprimé, (1) Le dernier individu qui ait été trouvé le fut en novembre 1870, près de St-Augustin, au Labrador, et quoiqu'il fût dans un triste état, il a cependant été vendu en Europe au prix élevé de $200. Il n'y a dans l'Amérique Septentrionale que quatre spéci- mens de ce rare oiseau. L'institution Smithsonienne, qui en possède un, a fait aussi l'acquisition d'un de ses œufs. 261 — golfe brun ivembre (dans un îlevé de re spéci- qui en presque aussi haut que long, avec quatre côtes obli- ques, se correspondant îl la commissure ; dessua et h'ig. 35. Macareux arctuiue. gorge noirâtres ; côtés de la tête, gris cendré ; dessous blanc; bec rouge, bleu et jaune; pieds rouges; iris brun ; une excroissance nue sur la paupière supé- rieure. Longueur 13'' ; ailes G] ; bec 2; sa hauteur à la base Ih i^ouce. Les jeunes ont le bec plus petit et de couleur brune, la face cendrée. Ce Macareux est commun et fréquente sur- tout l'extrême nord. Son a^oI, de même que sa démarche, s'exécutent difficilement. Il pond un œuf blanc, quelque peu teinté de verdâtre. 2. Le Macareux à gros bec. Mormon ylacialis, Leach ; F'-atercula, Cs. — Vulg. Fr. Perroquet de mer ; Angl. Large-billed Paffin. — Semblable au précédent, i! I m — 262 — mais de taille plus forte, surtout pour le bec, qui me- sure 2h pouces en longueur et H-lî de haut à sa base. D'après le Dr Ross, ce Macareux fréquente les côtes des provinces maritimes. 3. Le Macareux HUPPÉ. Mormon cirrhata,BY). Fra- tercula, Steph. Lunda, Pall. — Vulg. Angl. TuftedPuffin. — Plumage noirâtre, moins foncé en dessous ; face blanche ; une crête de chaque côté de la tête, blanc jaunâtre, formée de plumes allongées et effilées; bec rouge, très comprimé, presque aussi haut que long, et portant trois sillons courbes sur la mandibule su- périeure ; pieds rouges. Longueur 15-16 ; ailes 7è- 8 ; queue 2 ; bec 2è ; sa hauteur presque 2 pouces. Les jeune^, qui sont sans crête, ont la face brune. Cet oiseau se plaît dans les régions arctiques. 3. Genre PHALERIS. Temminck. Le Starique perroquet. Phalerispsittacula, Temm. Ombria, Esch. — Vulg. Fr. petit Perroquet de mer ; Angl. ParruqvetAuk. — Bec uni, très comprimé, court, obtus, mandibule supérieure ovale, l'inférieure courbée vers le haut ; plumage noirâtre ; dessous plus pâle, gris ou blanchâtre ; plusieurs plumes blanches effilées et allongées en arrière de l'œil, manquant chez les jeu- nes ; bec rouge terminé de jaune. Longueur 9 ; ailes b\ ; bec § pouce. Ce petit Perroquet se rencontre au Labrador. 4. Genre SIMORHYNCHUS Merrem. Le petit Alque. Simorhynchus pusillus, Cs. Uria pusilla, Pallas. Pfmleris, Cass. — Vulg. Angl. Knob- qui me- [lut à sa équeïite , Bp. Fra- \ed Puffin. )us; face 3te, blanc liées; bec que long, iibule su- ; ailes 7i- l pouces. le brune, reliques. /a,Temm. acr ; Angl. uvt, obtus, irbée vers pâle, gris effilées et 3Z lesjeu- ir 9 ; ailes iabrador. Irem. }, Cs. Vria hgl. Knoh- — 263 — hiUed Auh ; Least Auk. — Noirâtre en dessus avec du blanc sur les scapulaires ; dessous blanc, teinté par- fois de brun, particulièrement sur la poitrine ; bec, en été, portant une petite protubérance à la base. Longueur, 61-7; ailes 32-4; bec ^ pouce. Ce petit Alque se tient constamment à la haute mer, 5. Genre MERGULUS. Auctorum. Le Mergule pigeon. Merguliis aile, V. — Vulg. Fr. petit Giùlleniot; Angl. Sea Dove. — Plumage noir bleuâtre lustré ; une taclie blanche au-dessus de l'œil ; secondaires terminées de blanc ; scapulaires rayées de blanc ; dessous, depuis la poitrine, blanc ; bec noir, court et obtus ; iris brun. Longueur 8i ; ailes 4i ; bec è pouce. En hiver, le dessous, depuis le bec, est blanc. Ce petit Guillemot se rencontre en troupes vers le nord. Sa ponte est de 1 ou 2 œufs blanc bleuâtre. 6. Genre URIA. Brisson. 1. T^E Guillemot noir. Uria grylle, Brunn. — Vulg. Fr. le Pigeon de mer ; Angl. Blqfih 'Guillemot ; Sea Pigeon. — Bec noir, droit, pohituf plu mjigc noir à reflets verdâtres sur la tête et le^cgit-^uW large tache blanehe sur l'aile ; pieds /routes ,^ris brun. Longueur 12; ailes 5] -61 ; bec IJ-ll^poifôër Jeunes et adultes, en hiver, sdi\tblapcs et plus. ou moins tachetés de noir. i -^ i v'^ Ij * \ ' Cette espèce est très comtnuiie* sur toiit'le parcours du bas du lleuve. \ t 'S> à^^'^ -•M- Il ' ' m il — 264 — La femelle pond 2 ou 3 œufs blanc verdâtre, tachetés de brun foncé et de roux brun. 2. Le Guillemot à ventre blanc. Uria ringviay Brunn. U. lomvia, Cass. Lomvia troile, Brandt. — Vulg. Angl. Common Guillemot. — Tête, cou, dessus et côtés, brun de suie ; extrémité des secondaires et dessous blancs ; bec noir ; iris et pieds bruns. Longueur 16- 19; ailes 7-8; queue 3-32 pouces. Les jeunes et les adultes, en hiver, ont toutes les parties inférieures blanches avec teinte brune sur la gorge. Ce Guillemot est également commun dans tout le golfe. On lui donne le nom de Mar- mètte. La femelle pond 1 ou 2 œufs blanc bleuâtre ou verdâtre, avec taches brunes. 3. Le Guillemot à gros bec Uria Brunnichii, liidg. Lomvia arra, Cs. — Vulg. A^ngl. Large-billed Guillemot. — Ne diffère du précédent que par un bec plus gros. Cette espèce est très rare et fréquente les mêmes parages que la précédente. U» \ ^'iN. eidâtre, nngvia, . — Vulg. et côtés, dessous ueur 16- outes les ne sur la in dans ie Mar- îleuâtre unnichii, rge-hilled r un bec inte les TABLE DES MATIERES. Préface vii Introduction xi Clef XXV I. SOUS-CLASSE Insessores. Oiseaux percheurs. Ordre Passeres. Passereaux 2 Sous-ordre Occines. Oiseaux chanteurs 3 Famille Turdida\ drives 3 Sous-famille Turdina^ 4 Mimina' 8 Famille Saxicolida\ Traquets, etc 9 Sylviida'. Roitelets 11 Sous-famille Regulina' : 11 Famille Parida'. Mésanges 13 Sous-famille Parina' 14 Famille Sittida». Sittelles 15 Certhiida'. (Irimpereaux 17 Sous-famille Certhiina' 17 Famille Troglodytida-. Troglodytes 18 Alaudida>. Alouettes 21 Sous-famille ( 'alandritina» , 22 Famille Motacillkhe. Motacillides 23 Sous-famillc Autliina' 23 Famille Sylvicolida'. Fauvettes 24 ■Blii 01 w ri ■ 1. t Si! ' — 266 — s Sous-famille Sylvicolinge 26 Icteriinœ 45 Setophaginœ 46 Famille Tanagridœ. Tangaras 49 Hirundinidœ. Hirondelles 51 Ampelidaî. Ampélides 56 Sous-famille Ampelinae 57 Famille Vireonidaî. Vireos 59 Laniida\ Pies-Grièch( 62 Sous-famille Laniinjr 63 Famille Fringillida\ Fringillides 65 IcteridîG. Etourneaux 91 Sous-famille Agekeina^ 91 Icterinte 96 Quiscalina3 98 Famille Corvidœ. Corneilles 99 Sous-famille Corvina^ 100 Garrulinœ 101 Sous-ordre Clamatores. Oiseaux crieurs 104 Famille Ty rannida'. Moucherolles 105 Sous-famille Tyranninge 105 Ordre Picaria\ Oiseaux picariens 112 Sous-ordre Cypseli. Oiseaux cypséliformes 113 Famille Caprimulgida\ Engoulevents 114 Sous-famille Caprimulgina; 114 Famille Cypselida\ Martinets 116 Sous-fîimille Olneturinie 117 Famille Trocliilidie. Oiseaux-mouches 118 Sous-famille Trocliilina» 118 Sous-ordre Cuculi. Oiseaux cuculiformes 119 Famille Alcedinida\ Martins-Pecheurs 120 Sous-famille Alcedininœ 120 .... ^KJ .... 45 .... 46 .... 49 .. .. ul 56 . . . • ol .... 59 .... 62 .... 63 bo .... ul. .... ul. .... 9o .... 98 .... ou .... 100 .... 101 .... 104 .... 105 .... 105 .... 112 .... 113 .... 114 .... 114 .... 116 .... 117 .... 118 .... 118 .... 119 .... 120 .... 120 — 267-- Famille Cuculida\ Coucous 121 Sous-famille Coccyzinœ 121 Sous-ordre Pici. Oiseaux piciformes 123 Famille Picid». Pics 123 Ordre Raptores. Rapaces 129 Famille Strigida'. Hiboux 130 Falconida». Faucons, Aigles, etc 137 Cathartid.T. Vautours 150 Ordre Columba\ Colombes 151 Famille Columbida?. Pigeons 152 II. SOUS-CLASSE CURSORES. OiSEAUX COUREURS. Ordre Galjinœ. Gallinacés 155 Famille Meleagrida*. Dindons 156 Tetraonida\ Tétras, Gelinottes, etc 158 Sous-famille Tetraonina' 158 Odontophorinîc 162 Ordre Grallatores. Echassiers 164 Sous-ordre Limicola'. Oiseaux de rivage 165 Famille Charadriida\ Pluviers 165 Sous-famille Charadriina» 165 Famille Ha'matopodida\ Huitriers, etc 170 Recurvirostrida'. Avocettes 172 Phalaropodida'. Phalaropes 173 Scolopacida'. Bécasses, Maubèches, etc. 175 Sous-ordre Herodiones. Hérons, Ibis, etc 191 Famille Tantalida\ Ibis 192 Sous-famille Ibidinjc 192 Famille Ardeida'. Hérons 193 Sous-famille Ardeina^ 1 93 Sous-ordre Alectorides. Grues, Râles, etc 198 SB9I ir: I m. m ft î — 268 — Famille GruiclcT. Grues 1U9 Rallidœ. Râles, etc 200 Sous-famille Rallimr 201 Gallinulina' 204 Fulicinîe 205 III. sous-cLASSK Natatores. Palmipèdes. Ordre Lamellirostres. Lamellirostres 207 Famille Anatida». Oies, Canards, etc 208 Sous-famille Cyguina^ 209 Anserina' 210 Anatinîe 214 Fuligulina- 219 Mergina' 229 Ordre Steganopodes. Totipalmes 231 Famille Sulidie. Fous 232 Pelecanida'. Pélicans 233 Graculidie. Cormorans 234 Ordre Longipennes. Longipennes 236 Famille Laridœ. Goélands, Sternes, etc 237 Sous-famille Lestridinte 237 Larina:* 239 Sterniniu 245 Rliynchopina^ 249 Famille Procellariida\ Pétrels 250 Sous-famille Procellariina^ 251 Ordre Pygopodes. Oiseaux plongeurs 254 Famille Coly m bida\ Plongeons 255 Podicipida\ Grèbes 256 Alcidai. Pingouins, Guillemots, etc 259 .. 199 .. 200 .. 201 .. 204 .. 205 ,s. .. 207 .. 208 .. 209 .. 210 .. 214 .. 219 .. 229 ... 231 ...232 ... 233 ... 234 ... 236 ... 237 ... 237 ... 239 ... 245 ... 249 ... 250 .... 251 .... 254 .... 255 .... 256 .... 259 INDEX. Accipiter Cooperii.... 140 fuscus 139 Actiturus Bartramius 188 jEgialitis melodus.... 169 montanus.. 170 semipalma- tus 168 vociferus... 168 Wilsoniiis.. 169 ^giotus canescens... 70 linaria 70 AgelaBus pliœniceus.. 94 Aigle à tête blanche.. 149 doré 148 du Canada 148 pêcheur 147 Aix sponsa 219 Alca impennis 259 torda 260 Alouette branle-queue 187 des prés 95 de Virgmie.. 22 petite 179 pipi 23 solitaire 187 Alque, petit 262 Ammodromus cauda- cutus 77 Ampelis cedrorum ... 57 garrulus 58 Anas boschas 214 obscura 215 Anser albifrons 211 hyperboreus... 211 Anthusludovicianus. 23 Antrostouius vociferus 114 Aquila canadensis ... 148 Archibuteo lagopus... 147 Ardea cferulea 195 egretta 195 herodias 194 virescens 196 Ardetta exilis 198 Astur atricapillus 141 Auk, Great 259 Least 263 Parroquet 262 Razor-billed 260 Autour à tête noire... 141 Avocet 172 Avocette d'Amérique 172 Balbusard de la C'aro- line 147 Barge de la baie d'Hud- son.. 185 Barge marbrée 184 Bécasse d'Amérique.. 175 Bécassine à long bec. 178 de mer 177 de Wilson. 177 — 270 — t f I- i M S! E I! ' i Bécassine rousse Bec - Croisé à ailes blanches Bec-Croisé d'Améri- que Bernache à collier blanc Bernache commune., de Hutchin du Canada. Bernicla brenta canadensis.. Hutchinsii.. leucopareia. Bittern Least Blackbird,Red-winged Yellow-headed Blue Bird Bobolink Bohemian Waxwing. Bonasa umbellus Botaurus lentiginosus Bouvreuil du Canada Brachyotus palustris. Bubo virginianus Bucephala albeola.... americana islandica.. Bucéphale d'Améri- que Bucéphale d'Islande. petit Bunting, 8now Towhee Busard des marais... Buse à manteau roux à queue rousse.. 177 H9 213 212 213 212 212 212 213 213 197 198 94 95 10 92 58 160 197 m 133 131 223 222 223 222 223 73 90 138 145 144 Buse de Pensylvanie. 146 de Swainson.... 145 pattue 147 Buteo borealis 144 lineatus 145 pensylvanicus. 146 Swainsonii 145 Butor 197 petit 198 Buzzard, Broad-win- ged 146 Buzzard, Red-shoul- dered 145 Buzzard, Red-tailed.. 144 Rough-legged 147 Swainson's... 145- Turkey 150 Caille 163 Calidris arenaria 183 Camptola'mus labra- dorius 225 Canard à collier 225 à longue queue 224 à masque noir 229 branchu 219 chipeau 216 du Labrador .. 225 gris 216 histrion 225 huppé 219 macreuse à lar- ge bec 228 macreuse d'A- mérique 227 macreuse velou- té..... 227 milouin à tête rousse.. 221 271 — Canard milouin aux yeux rouges.. 222 morillon à col- lier...., 221 morillon à tête noire 220 morillon, petit. 220 noir 215 ordinaire 214 pilet 215 roux ♦. 228 siffleur d'Amé- rique 216 souchet 218 Cardinal de Virginie. 89 Redbird 89 Cardinalisvirginianus 89 Carpodacus purpure- us 67 Catbird 8 Cathartes aura 150 Cedar Bird 57 Centurus carolinus... 127 Certliia familiaris 18 Ceryle alcyon 120 Cha^tura pelasgia 117 Charadriusvirginicus 166 Chardonneret des pins 72 jaune... 71 Chat, Stone.. 10 Yellow-breasted 46 Chaulelasmus strepe- rus 216 Chevalier aboyeur.... 186 à pieds jau- nes 186 semipalmé. 185 solitaire 187 Chickadee, Black-cap- ped 14 Chickadee, Hudsonian 15 Chicken, Mother Ca- rey's : 251 Chon^.jstes gramma- ca 84 Chordeilespopetue... 115 C'houette- cendrée 134 du Canada.. 134 épervière... 136 Chrysomitris pinus .. 72 tristis... 71 Circus hudsonius 138 Cistothorus palustris. 21 Coccyzus erythroph- thalmus 122 Coccyzus americanus 122 Colaptes auratus 128 Colibri à gorge rubis. 118 Collurio borealis 63 excubitoroi- des 64 Colymbus torquatus. 255 arcticus... 256 septentrio- nalis 256 Contopus borealis 109 virens 108 Coot : 205 Corbeau 100 Corbigeau 191 Cormoran à aigrettes. 235 commun... 235 Cormorant, Common. 235 Crested... 235 Corneille 101 Corvus americanus... 101 — 272 — m '.Uî - _ ' : r Corvus carnivoriis ... 100 Coturniculus passeri- nus 76 Cotyle riparia 55 Coucou à bec noir ... 122 d'Amérique.. 122 Courlis à long bec 189 delabaied'Hud- 8011 190 du nord 191 Cowbird 93 Crake, Corn 204 Crâne, Sandhill 200 Whooping .... 199 Creeper, Black and white 26 Creeper, Brown IS Crex pratensis 204 Crossbill, Common... 69 White-winged 68 Crow, Common 101 Cuckoo,Yellow billed 122 Black-billed.. 122 Cupidonia cupido.... 160 Curlew, Esquimaux.. 191 Hudsonian... 190 Long-billed... 190 Curvirostraamericana 69 leucoptera 68 Cyanospiza cyanea... 89 Cyanurus cristatus... 103 Cygne criard 209 d'Amérique... 209 Cygnus americanus... 209 buccinator. . . 209 Cymochorea leucor- rhoa 251 Cymochorea melania 252 Dafila acuta 215 Dendrœca œstiva 81 Blackburniœ 35 caîrulea 34 ca?rulescens. 33 castanea 37 coronata 34 maculosa ... 38 palmarum... 40 pensylvanica 37 pinus 41 striata 36 tigrina 39 virens 32 Dindon d'Amérique.. 156 Diver, Black-throated 256 Red-throated.... 256 Dolichonyx oryzivo- rus ". 92 Dove, Carolina 154 Sea 263 Duc de Virginie 131 Duck, Arlequin 225 Barrow's gol- den-eye 223 Black...* 215 Black Scoter... 227 Blue bill 220 Buffle-headed. 223 Canvaês-back.. 222 Eider 226 Golden-eyed... 222 Gray 216 King Eider 226 Labrador 225 Lesser black- head '. 220 Long-tailed.... 224 — 273 215 31 35 34 33 37 34 38 40 37 41 36 39 32 156 kl 256 , 256 92 154 263 131 225 223 215 227 220 223 222 226 222 216 226 225 Duck,Malhird 214 Pintail 215 Red-head 221 Ring-necked... 221 Riiddy 228 Shoveller 218 Ht Domingo... 229 Surf 228 Velvet 227 Wood 219 Eagle, (xolden 148 Bald 149 Echasse à longs pieds. 178 Ectopistes migratori- us 152 Eider commun 226 remarquable .. 226 Emérillon 143 Empidonax acadicus 109 flaviventris 111 minimus... 111 Traillii 110 Engoulevent criard... 114 , d'Amérique 115 Epervier brun 139 de Cooper.. 140 Eremopliila alpestris. 22 Ereunetes pusillus... 179 Erismatura dominica 229 rubida . . . 228 Etourneau à ailes rou- ges 94 à ailes bron- zées 99 à tête jaune. 95 des prés 95 ordinaire 93 Falco columbarius... 143 Falco peregrinus 142 sacer 141 sparverius 143 Falcon, Peregrine 142 Farlouse de la Loui- siane 23 Faucon des pigeons.. 143 epervier 143 pèlerin 142 sacré 141 Fauvette à couronne noire 39 à couronne o- range 30 à croupion jau- ne 34 à poitrine baie 37 jaune 46 noire 32 à tête cendrée. 38 rousse... 40 bleuâtre du Ca- nada 33 bleue...... 34 chrysoptère.... 29 d'Amérique... 27 de Blackburn. 35 Macgillivray 45 Nash ville.... 29 Pensylvanie. 37 Philadelphie 45 des pins 41 du Connecticut 43 Kentucky... 43 Tennessee... 30 jaune 31 à ailes bleues 28 274 — J ii. t r i Ii i'I •1 ; i 1 i Fauvette moucherolle à petite tête... 48 moucherolle à tête noire 47 , moucherolle mi- moucherolle do- rée 49 moucherolle du Canada 47 rayée % trichas 44 vermivore 27 Finch, Grass 75 Lark 84 Purple 67 Sharp-tailed... 77 Flûte G Flycatcher, Acadian. 110 Great-crested 107 Least 111 Olive-sided... 109 Traill's 110 Yellow-bellied 111 Fou de Bassan 232 Foulque d'Amérique 205 Fulica americana 205 Fuligula affinis 220 americana... 221 collaris 221 marila 220 valisneria . . . 222" Gallinago Wilsonii... 177 Gallinula galeata 204 Gallinule de la Flo- ride 204 Gallinule, Florida 204 pourpre.... 205 Gallinule, Purple 205 Gannet 232 Geai bleu 103 du Canada 103 huppé 103 Gelinotte à fraise 160 à queue aiguë 159 des prairies... 160 Geothlypis Macgilli- vrayi 45 philadelphia. 45 trichas 44 Godwit, Great-mar- bled... 184 Hudsonian... 185 Goëlandà ailes blan- ches 240 à dos bleuâ- à manteau noir 240 argenté 240 de Delaware 241 Goglu 92 Goldfinch, American. 71 Goose, American whi- te-fronted 211 Brant 212 Canada 212 Hutchin's 213 Snow 211 White-collared 213 Goshawk 141 Grackle, Rusty 98 Purple 99 Graculus carbo 235 dilophus.... 235 Grèbe à bec bigarré... 258 1 — 275 — 205 232 103 103 103 160 159 160 45 45 44 184 185 240 239 240 240 241 92 71 211 212 212 213 211 213 141 98 99 235 235 258 Grèbe à cou rouge . . . 257 cornu....- 258 257 huppé Grèbe, Crested 257 Horned 258 Pied-billed 258 Red-necked.... 257 Grimpereau d'Améri- . Que 18 Grimpereau noir et blanc 26 41 Grive couronnée de la Caroline. 8 des bois 6 de Swainson... 7 de Wilson erratique 4 hochequeue.... 42 rousse 9 solitaire 6 variée 5 Grosbeak, Blue 88 Evening 66 Fine 66 Rose-breast- ed 87 Gros-Bec à couronne noire 66 à poitrine rose . 87 bleu '. 88 des pins 66 Grouse, Ruffed 161 Sharp-tailed.. 159 Spruce . 158 Grue d'Amérique . 199 du Canada . 200 Grus americanus . 199 Grus canadensis 2Ô0 Guillemot à gros bec. 264 à ventre noir 264 noir 263 Black 263 Common.... 264 Large-billed 264 Guiraca cœrulea 88 ludoviciana. 87 Gull, American Mew. 241 Black-backed... 240 Bonaparte's 243 Fork-tailed 244 Franklin 's rosy. 243 Glaucous 239 Herring 240 Ivory 241 Kittiwake 242 Laughing 242 Ring-billed 241 Ross' rosy 244 Skua 237 Swallow-tailed.. 245 White-Avinged .. 240 ( Tyrfalcon 141 Hiematopus niger 171 palliatus. 170 Haliœtus leucocepha- lus 149 Harelda glacial] s 224 Harle à poitrine rous- se 230 d'Amérique ... 230 petit 231 Harfang 135 Harporhynchus ru- fus 9 Hawk, Cooper's 140 276 pi i Hawk, Fish ....= Marsh Night Pigeon Sharp-shinned Sparrow Helminthophaga ce- lata ... Helminthophaga chry soptera Helminthophaga pe- regrina Helminthophaga pi- nus Helminthophaga ru- ficapilla Helmitherus vermi- voriis Hen, Fresh - vvater Marsh Prairie Héron blanc bleu, grand.... petit de nuit vert Héron, Great blue.... Green Little blue.... Night White Hesperiphona vesper- tina Hibou à aigrettes courtes Hibou à aigrettes lon- gues Hibou barré 147 138 116 143 139 143 30 29 30 28 29 27 202 IBO 195 194 195 196 196 194 196 195 196 195 66 133 133 134 Hibou blanc cendré Hirondelle à front blanc bicolore bleue de cheminée de mer des granges, des rivages.. pourpre Hirundo bicolor horreorum .. lunifrons ^ >trionicus torqua- lUS Huard Hummingbird Huîtrier àventre blanc noir Hydrochelidon fissi- pes Hylotomus pileatus.. Ibis à reflets falcinellus Glossy Icteria virens Icterus Baltimore spurius Indigo Bird Jaseur de Bohême.... du cèdre Jay, Blue Canada Jeager, Long-tailed... Pomarine Ricliardson's. Junco liicmalis 135 134 54 55 56 117 246 53 55 56 55 53 54 225 255 118 170 171 248 124 192 192 192 46 97 97 89 58 57 103 103 239 238. 238 80 — 277 — .. 135 Kingfisher, Belted ... 120 .. 134 Kinglet, Cuvier's 13 t Golden-crested. 12 . . 54 Rubv-crowned. 11 .. 55 Lagopède des rochers 162 .. 56 • des saules.. 162 îe 117 Lagopus albus 162 .. 246 rupestris 162 !S. 53 Lark, Brown.: 23 i.. 55 Field 95 .. 56 Horned 22 .. 55 Larus argentatus 240 .. 53 atricilla 242 ... 54 canus 241 a- delawarensis .. 241 ... 225 eburneiis 241 ... 255 Franklinii 243 ... 118 glauciis 239 me 170 leucopterus.... 240 ... 171 marin us 240 si- philadelphia... 243 ... 248 tridactvlus 242 s.. 124 Limosa fedoa 184 ... 192 hudsonica.... 185 ... 192 Linnet, Pine 72 ... 192 Lobipes hyperboreus 174 ... 46 Longspur, Lapland .. 74 ... 97 Loon 255 ... 97 Macareux à gros bec. 2()1 ... 89 arctique... 2()() ... 58 huppé 2()2 ... 57 Macrorhamphus gri- ... 103 seus 177 ... 103 Macrorhamplius sco- ... 239 lopaceus 178 ... 238. Magpie, American.. . . 102 l's. 288 Mainate coukuir de . . . 80 rouille 98 Mainate pourpre 99 Mangeur de marin- gouins 116 Mareca americana ... 216 Martin, Bee 106 Martin-Pêcheur 120 Martin, Purple 56 Martinet de cheminée 117 Maryland yellow throat 44 Maubèche à croupion blanc 180 Maubèche à dos roux 182 à poitrine cendrée... 180' à poitrine jaunâtre... 189 à poitrine rousse 183 courlis 182 de Cooper.. 181 deWilson.. 179 pourpre 181 semipalmée 179 taclietée 187 Melanerpes erythro- cephalus 127 Meleagris gallopavo.. 156 Melospiza melodia... 79 })akistris.. 78 Mcrganscr, Hooded... 231 Red-breasted.. 230 Mergule pigeon 263 Mergulus aile 263 Mergus americanus... 230 cucullatus 231 serra tor 230 Merle '. 4 '-'"''-■ ■■■^^^■>- •*■' — 278 — Merle chat 8 Mésange à tête noire. 14 de la baie d'Hudson. 15 Micropalama hyman- topus... 178 Mimuscarolinensis... 8 Mniotilta varia 26 Moineau domestique. 85 Molothrus pecoris.... 93 Mormon arctica 260 cirrhata 262 glacialis 261 Moucherolle à côtés olive 109 à huppe 107 à ventre jaune 111 brun ...'. 107 d'Acadie 109 de Traill 110 petit 111 verdâtre 108 Mouette à queue d'hi- rondelle 245 à queue four- chue 244 à trois doigts... 242 blanche 241 d'Amérique ... 241 de Bonaparte.. 243 rieuse 242 rose de Frank- lin 243 rose de Ross... 244 Myiarchus crinitus... 107 Myiodioctes canaden- sis 47 minutus .. 48 Myiodioctes mitratus 46 pusillus... 47 Numenius borealis,.. 191 hudsonicus.. 190 longirostris.. 189 Nuthatch,Red-bel]ied 16 White-bollied 16 Nyctale acadica 137 d'Acadie 137 de Richardson 136 Richardsonii... 136 Nyctea nivea 135 Nyctiardea gardeni. . . 196 Oceanites oceanica... 252 (Kdemia americana... 227 fusca 227 perspicillata 228 Oie d'Amérique â front blanc 211 du nord 211 sauvage 211 Oiseau blanc 73 bleu 89 jaune 31 mouche 118 rouge 67 Oporornis agilis 43 formosus.. 43 Oriole Baltimore 97 de Baltimore.. 97 des vergers 97 Orchard 97 Ortolan. 22 Ortyx virginianus ... 163 Otus Wilsonianus 133 Outarde 212 Owl, Barred 134 Day. 136 279 — 46 47 191 190 189 16 16 137 137 136 136 135 196 252 227 227 ita 228 â ... 211 ... 211 ... 211 ... 73 ... 89 ... 31 ... 118 ... 67 ... 43 s.. 43 ... 97 97 97 97 22 163 133 212 134 136 Owl, Great gray 134 horned.... 131 Long-eared 133 Mottled 132 Richardson's 136 Saw-whet 137 8h ort-eared 133 Snowy 135 Oyster-catcher 170 Black... 171 Pandion carolinensis. 147 Parula ainericana 27 ' Parus atricapilliis 14 hudsonicus .... 15 Passerculus sa vanna. 74 Passer doniesticus ... 85, Passerella iliaca 861 Pediœcetes phasianel- ! lus 159' 1 Pelecanus fuscus 234 trachyrhvn- chus....;.... 233 Pélican blanc 233 brun 234 Pélican, Brown 234 White 233 Perdrix blanche 162 de bois francs. 161 de savane 158 Perisoreus canaden- sis 103 Perroquet de mer 261 Pétrel, Black 252 Leach's 251 Wilson's 252 Pétrel de Leach 251 deWilson 252 noir 252 Pétrel pélagien 251 Pewee 108 Wood 108 Phalarope de Wilson 173 hyperboréen 174 Northern ... 174 Red 174 roux 174 Wilson's 173 Phalaroi)Us fulicarius 174 Phaleris psittacula... 262 Philohela minor 175 Pica hudsonica 102 Pic à huppe écarlate. 124 arctique 125 à tête rouge 127 chevelu 125 doré 128 gris 127 maculé 126 minule 125 velu 126 Picoides arcticus 125 hirsutus 126 Picus pubescens 125 villosus 125 Pie 103 de la baie d'Hud- son 102 Pie-Grièche à crou- pion blanc 64 Pie-Grièche boréale. . . 63 Pigeon de mer 263 vovageur 152 Wiid. 152 Pingouin commun... 2()0 grand 259 Pinicola canadensis.. (iiy 4 'i EU;! ii:r — 280 — :|- 'l ' ■ "à i i il 1 'i ' i Pinson à ailes jaunes 70 à couronne blan- che f^ TRINE CENDREE. ^% ^ Y.[' \ 14'' '\ " '"* * : '• 'iGê« {)ui];ci;, lisez quel- •» ...'.... «.i » , .^ ;,^ •«•qtjçS'îyîies même. .♦ •. ,• • • • - • * » » • • • • • a ' : *• • • » • ■ " • 9 » C